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es^cumnufer lihellm hic Uéigdt Co-
mitum{ft titulm "Verafertyn lueetH frodiit^
idfaSiwHTejfe omnibm us quibus in Manii-
fcriptum Codicem aliquidjurii erat ^ frorfm
incoHfultisinecinfciis tantum^Jèd &* invitii
acfirenue refngnaturis , fi'Vellevijiîme bi-
hliofoU Bauvi duàax fmnm fubolfecif^
fent. Reverafiquidjudicamus^ ejtss nxturs
liber eft quem "vulgari minime oportebat.
^mdenim iniqmus ^ quamnt ea qune^iri
do6ii intra frivatos farietes cum intimât
familiaritatis amicis cm fabulante s in au-
• remgarriunt^qu^que nullodele£iu^nnlla me-
ditatione pravia ^ fmgda front in buccam
^eniUnt , foefe ludentes aut aliud agentes
fpargmtin auras \ quid , inquam , iniqmus^
quam utea publicis typk mandentur^é^ m-^
Bmschartiscredantur ^ omnium manibis^
terenda ? Profe£io quid fit arcana frodere
nefciojhocfinon eft. Longe alta magno Sca-
lîgeromens fuit , quem irjoc \^Ço o^^^rc ^"^
praviter de Us querenUm eiM^xmw^ i <^> V
♦page 70. "4 H ,
LEcx^nr.
inilUres eJHs epifio^excudi^ CHTéihant. TV
rum ea fd^rum^k fft ik iftod Uittràtwrfim
Hcroas pTdtfoSierA vnlgi rdi^io^ ^M^eiami
^jelut idvlémajfis^iftni 'Pefbnltim'qfiidemU-^:
lis excidfirefMiatuTj 4^UnoH a^vid:ixiàU<
fragmepta^i^éliiufHfmhias,a»tUcmiaf^&
cœtera çf^'reliquiatùm nomine tenfcnf,
<i'enerat>Htfdi fcrii^Mtysif Virfflihfpeçfthim'^
Juni i» 4^ùVàfifèn^Mùnachi^^nfnr ri fié
t'ifendùmprdebént* Sic Italos PefraYch^jm
non modo tumulûm é^efque^ fêd & Hrteum
&fediteJmO'!fj^4oin€fiknf^^^ fceUton ai^ .
da ver y dliapjuènefcixi^t^t ejufdêm fitrin*\
quifqm'Uaf ^ f^k^m fûtfipd fertj^înmtibtiê
eftentàre refert lo. BhUipf'm ThaméfiHHâ\ -,
libroquemdt divim f€iuri}$i6 cùmpofuif,
j^i tamennôn itdjiceipr^elim r^Mfiift'
nos €mi»àbh!^ crim^fràeul^kbfiimui>^ W '
^Htmxximè. ifmtUisifliqnÎYevetif*nt^qm \
jefe eotnm Ho^en hdc rjttione illuflraturos
JperafftiSyifJidHmMndem querunt^ dtdecm \
LÉCtÔRl
conpêlmff^e tibi ^idetur , amice LeEioY , qui
hoi ejusnugM fublico non invidit ? in çW-
eus (pace mihi liceat^ Mancs^fi dicerc
veftra j namnahis hanc mffmrixu cur is
negaret^ qftialios ipfe tanta :cum libertatc
notavit ? ) in qmbm^inquM^^Mim mah-^
^oli li varem , arifquf matedici f^tnlantiam
nonfcmelammaà^erterc^fi : t^m &* multa
futiUnyfcurrilia^obfcmnay ^fuédmmmmifefte ,
fdpL4K!cununU N(^erHbiq44€^defe^fiiifquâ^
magnifiée ^ne dicam thrafonitè toquitur^reUi»
^juosmoYtaUs Ji imam dutalternm excipias,
nmfl<)ccifa€it. Ob^ios quôfquecornpê f€tif\
Laudum pdrcm,c(m^iti$rHnhldrçn^,in omncs
tmtiimeliùfipme inwhiîHr ^ TrosRutu-
lufvc fuat , nuUodifçrîtnitte habet^/^ï
ômnesex étauépulfat^ inomnes dentem ciri-
ficMnaltedefigit ; denique neminem/ibi de
fnâmlndfeUhiféiHtur ^cnjrn non errata ^ «//-
tiày M vos^ mam le'vijiimos acerrime infe^
itetHt^^ fl^fmam cynica licehtia arrodat;
M ( quod iffe hoc lihrototidemfere verbis
gloriatur)4vitHmC^ms cognomen non maie
txfrimere videatHY. Cetera ut taceam^quis
non indigneturtam frobrofe ab eo lacer ariT
lllfifiHfintamJffiqi^^qHMgf'a^iuA c$ ^m\^
*f agc 104. \ "^A
LECTORF.
magnt ^Iri ^ntraquemUitiâccUbres ^ &*. 9^
cUripmis GallU noftra lumnibm 5 augm^^
ftifimique S cMtHS^cuJHs primas Magiftrcr'^
tus inftgni cum laude &* olim gefferunt , &
etiamnumgerunt ^fnr^cifuis ùrnamentisme^
rito habendi frodiere ? His de caujis , certe
fatius/nerat Scaligeranaw» edi.fedince^
Ubrinm aliquot Bibliothfcarumnîdis veluti
Utere^folts Do^isfruenda^nullo vel atêtha*"
m :, "Vel alioYum de quîbus forte libère nimîs
agit^fericuloyerum quafidoquidem aleaja^
£ia efijiberquefor^é exivit varia hominum
ydicia expertHrus^danda/nit opéra utinte^
ger & accmate recenfttHs^non qualemprior
editioprodHxit^mendoftis aHtmutilus exhi^
heretur; Na£ii igiturexémpUr quodamicus
quidam nofter cum Ubro manu^ exarato haud
perfm£iorie conttilitj &* ad e jus pdemfex*
centis Ucisemendavit^ oper£pretiumfaBi^
ros effe nos exifiimavimtts ^fiUlnd tecumj^t^
mgneLe£ior^ commmi car émus ^ ^cinipfi
quidemlimine^ operis infçriptionem ^ inqm
iiaghiettJisTypographus lapfuserat^reflitui^
mus :non c/î/i??Scaligeîtiaaa ^j^ftiScalige-
tân2 codex manu fcriptuspr^fefert. Ktntm
re£iius Jlt ex Latini ferrhoms analo^U,
LECTORI.
]%mi4s,cumm)hisfatisfit extrnfUrïs leEiïoHem
^bonafide rcfrxfenUre. Sed hoc levicuiùm
ji <JÎ. ^Mqtêiddamfeqmttér^ longe majoris^
Pji momenti. , quoique non properantium oferx^
qi tum fftpJiK/uf, fed editorh enor ^erîque
^^Jznoratiodici débet, Nimirum ^inlibrl
i^ ponte, (^ in oferi ptétmiffk ad leStorem^ tj^
Pî fografUnomint ^ frddfatimcuU ^ affirmare
^ non veretm dare îc quae lacobus & Pe^
9 trus Puteani fratres ^ex ore CIr^& Do-.
^ âr' virilof* Scaligeriexcerpta ( exce-^
I pta J^cere voinit, certe debuit ) chartae-o*
( lim mandarunt.^f hoc tmmanequantunp
, k "Vero^diftat : Ueqne enim nnquam nobileil^
ludfarfYMrum, lac. inquam^ & Pet^ Pi»-
teani^ Scaligeri contubernales aut conmiia^^
resfueyimt , qui qmtidiana haicejus ejfaiOk
àloquentis ore fufa colUgerent , fcrif toque,
confignarent. Vt igifur quod res eft McamnSy
non inutile erit tnonere , ffàtter Scaligerana:
duo alia reperiri conpmiUs argumenti fcri^
fta , quibusnemfe virorumilluflriiinfy P^r^
ronii & Thuani di^acohtinentur. Et Pevro^ i
manorum quidem ^utor créditer Chriflo^\
phorus Puteanus^''Iacobi&* Pétri firater ^ fed {
natu major,quiCardinalislfi\^^it. îrotwotA^
£/>/, &pûfiea CarthHfim4C f «rmVU M.^
Éerhs colUSiioncm ejfecertàputamiês^ -étf
cujus^ incertum e^.ScdiierMa. autrm qnod
fpeBatyeanon Vaumis .jci loanni & hiico^
Uq VdjfAmsfratYÎbns âçbçntur ^ quorum in
hoc opère pmei bifvemcntiofit^ f^ad quos >
'ï?4r/> ex fiant Scaligcri Cafaubùmque epifio ^
te inter editit^ . îfii Pithœofum ne^otfs erant
tx fûYQtc^XtdîxKxmz & djwi^tçH^ fœmi-
na {edm mmhoc do^h ifcaûubônusati'
quùties Qmat)ittq'yhmc efi qmdscaliger ^ps'-
fîus toshic é.iùqu€m^^y\xxïca\\x% veller^r/f- *
^uityhoc cfi Pithoeus^utaltM difertc : iffqUe
de Pithoeorum alt§ro ^ ^ avunculus nûftet
qui inSabaudb, Hoi iptur adohfcentes
mater pi^riorichrifiianifmo quifn reformatant
^ocamus^addtBifima^ cumfdcrh fiudiis dt'*
ftmajfet , LugàunumBatavorum Théologie
operam navaturos mift , lùmnem quidem
frius , NicùUumpo^modum ^pluftmh âmî-^
cmum^ 6^ Cafauhoni pr^fcrîimyad Scali^e^
rmn avç^ri}{s^7^Cùmmendatos*Vndefaitum
«/ in ejus contuberniumfidtim adm}j?i,mdxU
mi 'Vtri comités indvv uljly if fus Idter} perpe-^ '
tuo hmrerent ;, tott àb ejus orepeniefent ^ Cb*
tum eo fmguiiî ikbiis ^pY^çipue horis fucciji-
LECTORL
necmoi(y
N ugari cum illo & dt fclnâ;! ludetc^
donec
Decoquer etur olus /olitî ,
Jed. ^aria ah eo quarere^avia feriaquty
cire a lifter 06 &" littêratof^qmbus iUe libtre^
^tfit rnter prituftctf. y rcffondebati, tique co'
confidentitis qaod kfidi fe dixljfe fuUret^
qnx in difcifulorum finum tutê depoJneraK
Verum iilidaSha Magi^rifcita , nt mem6rt&
efjluerent^jmrtiUfi'cutaheo atêdifterant^fla--
tm inadverjariarpromijfcue refcrebant yjic-
. q'At tandem bberi^h^mc molemfauUtim ex-
créait. ^tq'ie hinc èfl quod in ea omnid co/h^
fa &* indiftin£ht^ tanquam in acervamta^
^mtiltMric ccmgejlayut Uncemfatjram 'vere
dixeris. " Vaj^anidenmv^mfatrxamreverfii
fchedas fm Pt^teanis , iflorumciêfidiJ?imiSy
fonfigi$avermt ; &* ambo priftinis ftudiis
furpiter abieêiis , imo C^ materna reVgione
ijerata , in Pontipciorumcaftra tranfierunt^
eorumque alter Fulienfiummonachorum infii-*
tuto nomen dédit ^ afud quos in ParifienfiCat^,
mbioteliqHumv'tt<e tempys exegit yatqueibi
Jrequenter àUtteratis Twminibminvifebatur^
utdeScaligero ^ cuius ingens tumeratfama^
LECTORI.
te^pYoVeShês Jinexque bis puer {jamcnïm re^
fuerafcebat ) èxtremum diem ohiit. Cœte*
rum multopoft tcmfove , ^mplifimus^idem^
que VoBipmas Senator , Çldudius Sanra-
*vius, viY Mio lengiùre dignes , atqut utinam
adhucfHperfieslcum frotmato Htterâtuma^
more libres undique cogeret ^ acutjicdicam
aienaretur^ Scaligerana hétc & Perroniamt
etiam^a PuteanUfratribus quibus amicijîimis
utebaturycommodata ^utraquejicet occufatif-
/imus,{pfe nàânu frofria defcriffit aAno Chrifti
1642 .qu^ biné ejusifoluminajfaadfilii dô^
no in aliantBibliothecam^fatredefunêto tran-
fiverunt. \Aique illinc ea mutuo habuit^qui
'-t^fofl Annos a^igînti Jibrum quo commodius uti
fojjet^iuxta eltmtntorumftriem^ inflar Lexi*
ci^digeJiitJi^nc autem Cl^' ^ir^lfaacus Vof*
Jîus Luteti^tumagensi^cumin^vifijftt^ atquc
in ter eos de Scaligeranis Perronianif que ferma
ortus effet ^fetiit illorum copiam fibifieri'^quâ
fa£iâ.^Codices ambos tranfcrib't y tranfcriptos
Haghamdeferricuravit^&^ VUcho Biblia^
foU excudendos^ut quidtmverlftmilee^^eotn^
fnifitj4m vero quiaprior ille mter defcrtben"
dum^ vmâ quéîdum e re natâ^pvout fefe ojfe^ •
nhmt^mexepUrifuo notaverat^hoc netgni>-
êTdr^fifr^ msnomen Voffimus ^m^ni^ttifu 4u\
LECTORI.
affojnit , nos exfur^imus, mm ideo nolentc
faSlnm ejfc vtp:ivmrms*^feilocâ4Sierifcisr
dhqu^ câtigCtherum génère ^iju^ Italieum:
h/dgo^ùcântyindicavîHMis. jdttq^th^cfunt
Zeiior^ qtki tepejcire nàluimus» Êrratorum
qikiTyfûthttis excid^runt yindkemcmfêU
anteqiêdmiièrunt iffum 4gfftdims^nt u le--»
genti moTMmfiieianti VéU&j^eeibm 4pud^
I>eu$»ûpti max]. nobi/bum contende ^ nt tm
nodrlfqHC (liHlfis bcncdicàt.
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E iR. R A T A.
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7. a. f. Gàlilxa. Syr-
l$.a. f. Ctjim
4. a. f. II jr en a
S.a.f. ^unilia eft
i6.».f, diruunt
15. a. t Xylander Aufata»
^\^
fueit ad
GalUa
ADDENDA.
•.L il. Mjl A'M > fVir tout de pierre , ddti* , car ce ferait comaedlté ^pem
tue i' il nuK Aire un pMt qu'en puiffe abbatré quand 6n Toudra.
em p. aas.l. sa.^, itVtt^W^tn MÂit^ /ivii^/fVTl^t^
tem p. ayc. k t. a. t^étthM , IConfieur de la Trrmoîlle * diie fututnttm
mbm , TriterefiviB, S^foi^ nw«i^H44H€«iaa»i^ UBdc4iM ftsc
SCALIGERA Nf A-
A,
AToGAToiLyMSe^ VeenuUtorum.Togzti û'c*
coicDC poinc les Senaceuis , mais d*auc£çs hon«
neftes hommes , mais pauvres qui alloicoc donner te
bonjour aux grands de Rome,& les accompagnoienr»
& pour cela avoient fforttU^movL le difner. . PxnuJa
non erac veftis Romana y c*e(loit Thabic des plus mi-
ferables.Si je t*ay faic tort de t'appeller le premier des
T9gati, Yoca fecundum Tcenulatomm»,
A B B A Y B s font meilleures en France,qu'enGuyf a«
ne : au contraire les Chanoinies (ont meilleui:es ea
Guycnne,parce qu!il y a moins de beneficiers en cha-»
SK bénéfice. Il y a à Bourges 7 EgUfes Canoniales,
y a encore à Vtrecru des Chanoines y qui ont 400
cfcus par an,8c cela ne manque poinc Fr.Douza a uno
Chanoinie , mais ils font crois ans: fans rien recevoir.
Tro ahfmtibustMl 9 s'encend proprement des Cha-
noines, lefquels s*ils ne fe crouuenc aux mortuaires,
ne perçoivent rien des difl:ributions manuelles. Ils
ont tousjours un certain revenu Tannée ^ c*efl: ce qui
s'appelle le gros. Les Chanoinies de Guyenne fouf
de ijoo livres. Abbatixfuncoptimx in Galiia^ &JS«
pifcoparus in Aquicania.
A B I N. Madame d*Abîn eftanc à Rome avec fou
Mary Ambafladeur, alla voir le cabinet du Papci Mu«
ret les mena & moi au(fi. Ce cabinet ell aulli grand
que cette maifon, car il y a plufîeurs chambres; en l'u-
ne des mappemondes $ en l'autre des pierreries^ en
Taucre des choCes rares des Indes 9 en tautre des ta-
bleaux des hérétiques > & Madame d*Abin demanda
à Muret, de qui eftoic le tableau de Luther \ Il dit de
Luther,& elleJii qu*il lui reflembloit fore i il ne vou«
loic pas lui re(iembler,& difoic^f atc^^<t\^^>^\vv
TOUS dires que le Wuc(lcm)Ac, 1A»'D&wQiX^>î
1 SCtJltGERtJNA,
RcTiburc.^ le TiipptlloisMcilciTibuirÎQO, le lui fâu
lois 11 guerre f]u'il Cctoïi Cardinal ^ il cfloic fore fi*
chtf',il vauioïc cflre Câpucîa,DaaU niainccDaiit il vou*
druucïlrcCardiDal,
A DBOT. ïly aun AnglQÎsRobertus Abbot, my4
rrairtc Je L'Anccchnflconcrc Bdarmin ^ H a bicnTaïc*
je i'ay tout Icu i mais itcflaisif de répondre à Bdar*
lïiin.CcEAbbociïsAngloîSjquifcripficdcAncichiifto^
quambcnc fcripfic î
Abyssinorvm Rcx habct ^o Régna fiib fc
£(l CbriHianus Pontificius , fed tninus eft corrapcail-
lorum Reiigio quam Poncifîcia , quia ab annquo nî-
hil mucarc voluefuQtt, Decvoluat. Ec Pontifîcii cor«
luptiorcs fuDt quam fucrunt Cacholici ante aooos
800. de atnplius. Nemo Chriftianus poteH; dciilis
ira bene loqui , uc ego , quia iliorum compucum iE-
thiopicum dedij repereiuDC poft,6revianum aliquôd,
Curavi fundi licceras Samaiiranas iBchiopicas pro
meo libro de EmcndAtione temforum. Vocatur Rcx A-
bylîinorum Pretejattmale» Fntejan eft in Afîa > fcd vo-
caturalio nomiue^ uc dixi in libro mec. Perfaeft
Chriftianusi dicitur Sophi, id eft Rcformatus.
Advocat. Il y avoit à Tholofc nn AdvocaC
ignorant, ucplcrjque aliiibi, lequel fit amener de
quclcjuc métairie qu'il avoit in Pyrencis montibus>da
marbre au Roy Henry Second, le fit charger jufqucs à
Bordeaux , & de là le fit amener jufques à Paris. Le
Roy lui dit qu'il demandât ccqu'il voudroît ; Il de-
manda un Eftat de Confeiller: le Roy dit, n*y a-t-il
t^iic cela?&lui ficdepefcher deslettrcs.Eftant àTho-
î V re,il fut examinéjtrouvé ignorant & refuse par trois
fois, le Roy ayant envoyé des lettres par trois foisj
icllcment que lui fe plaignant , le Roy lui dit qu'il
.s*affccroit au deflus de cous les Confeilîcrs des Cours
de Parlement , & lui fit donner des lettres pour cftrc
Mairtre des Rcqueftcs. Lors qu'il fat examiné , les
Maiftres des Reqreftes le rcfuferent , pnrce qu'il ne
rcronJiciiçn , dirent au .Chancelier qu'il ne idçovv.*
ioic tien. Le Chapcelier leur refpoDdic en Latin,
nnnefcitisejfe marfnoreum? il eut fes lettres &,vcnoità
Tholofc,& paflant à Agcn,vcnoictoùsjours voir mon
Pcre 5 on Tappclloit & aParis &en Guyenne ^U Mai-
ftte des Requefies de marbrt,
A D I V R A RI dicebat lonio^ ex jus juris , id cft
quodamliquore ede.
A D V L T E R B. On exécuta ( noya ) lors que j*cftoi$
à Gerieve une jeune femme pour adultère j elle efloit
jolie & brunctte, IcsMiniftres en ^Icuroient quafi.
MonfieuiTrçmblay me le raconta , carjen*aypa$
k coeur. d'aller voir faire jrxecuti'on. En Fiance tout
far tout, (i un mary trouva ia femme en adultère,
s*il la CQë & Tadultbre avec , il aura incontinent fa
grâce. Ceft une loy payenne de Solon qui contient,
fi anuhm junSfis Arthra cnm tA^thris reptriantitr , ou
tels mots, non valet Genevxullo modo, nec alibi,
oin uxor occidatur & unà transfio;atur. Il fait dan-
gereut à Zurich , Berne, & en Suifl'e commettre adul-
tère ou paillaidife i cela eft fort chaftié , & à Genève
autresfois.
Le^ iËG Y p T 1 E N s qu'on appelle autrement Bo-
hémiens , rpat d'un païs & langage qui eft Nubien,
^.roncama,flex de. tOiUtes Nations. LesiEchiopicns
quoy que Chreftieas,^ les i^gypticns, & les Gens de
4ÇC païs là à fe-ntour, (but gtands larrons. En i£gvpte
Ifi (ecain eft fort fain , & l'air Je jour cft fort mal iain.
Us ont des Canaux, q^i viennent du bas-de la maifon
^jafques au rqmœet , U làlç vents*eftant engouleau
bas , vient A mon^^e çn cette platte forme , qui par le
mpyen.4€cc jC^^eAcafir^ifçhic, U ils.y couchent la-
nuit.
As c ny h l Prologom Promctùei verti,il y atten-
te fix ans^rQgante F. Chriftianoi ( ed^t, in ofu/cuUs lo-
fffhi ScuUgsrh ) je ne m'en f çaurois fouvcnir , ic n'ay
fioiat de ndcmoire.
'.^Bthiqibs Chtiftia^i circnmciduntat adk<v5i
juâ^
4 ^CAltGÈnjtKA.
Affèc TroNs, Il yen auoiica FkottitTie, tfà
font i^iyjrrcr h Religion ; AtnûurjAvariee^Ambuioa,
A F R I c A c(i cott\gnt UQ cipuchoQjqut pcûdder-
ïicTcfcs Capucins,
lu î LUS A F R I c A v V S aYoit de trcs belles cfaofe^
îaà'ït il avoîE des fauKft , cous le voyons en ce
3u'£u(cbeeii,i dcfcrti, Les beaux fi^Dic&s que je
onncraj !
Aqi dcChtift. Les anciens ont crcoqtiel. C.v
\ohci\é aurnoncic j-oâBSjSc qu'il avoitetjfcigDc on
an;cDTTiiiicTeriulicn*patce qu'il cft dit que r^gnt^»
Mtnoncûrojfl'imaccipuhUauSeigneUrl-nÇ J^txlif ^ et-
^o qu'il n'y au roi c qu'une année. Lcsaurres oncdir
qu'il y Âuroit c^onc un autre an non accepx^ble au
Seigneur I ac que c'eftoit deux ansqtiM avojtcn(eï*
gnt,\ Se rftoicnt eftimez habiles gen^ï fans avoir con-
iiJcrd S^ini Iran , qui fiir mention de4 Pafques,ce
qa\i reconnu Eufcl^c, Car N* 5. cft rt^fîufcité au mef-
me r^^mp^qu'fl.T clic b.ipnî^c 3 & doit avoir demeuré
4 an^icnirc fon lîjj^' finie &. fa pilî^on , cariJacfté
b.ipïiicfauïf an dcTjberr, & a cflt^ crucifie fannt^c
que Ufcftctomboït au Sabbat, qui ncfçauroîf cfVre
q-je 4 ans apnes, Tay montre où Ton pourroït prendre
la cinquiéTOC^ je oc Taflcure pas. Qui trouvera micuj
thctchc, h grand peine. Vide de bis Emendmiûnem
Temf}. leqoel livre je rcverray à loifir j èc le fecay ri m*
prinrierj car il n'y eu a plus dVxemplaircs j & j'y ajou-
tera) beaucoup. Chtidus natuseft mcnfc Scptciubti ]
extremoifcio feptimanamtfed dicro non jjoflum dicc-
re. Si fcquamui vctercs,Ciiriftus natuscrkantc loan»
ncm, quialoannem dicunt cooceptum incnfc Sep- '
tembri. Dixcrant,quia dixît JoztïncSyOpoY^e$ iBum crtf-
eère & me decrefiere yldco natus crcfccncibus dicbus> &
idco foiftitîunapofucraiicif. Dcccmbr. Bcquia dicc- -
banc îudxi , tu non hahes yo dnnos ^ yidifH iu^^^
hamum^â'yxcinnt Chriftum vixiffe fo ûïiiHis.AUi dixe-
cuDt illum UDO tantum anno piaedicaffc quia a»iiua.
Ctabat annum o/lixTOT. Aliidiccbanc duos ànnoscne
oporcece, ut upus iic «^exToÇ , aUer iimppH/Aévo?. Tarn
mulcanagaciahabeDt Patres ! Habeat ptsclara (jùl*
4çrD,red cum judjcio fuot legenda.
A o IN. Il y a à Agen des fepulchres de pierre,de$
lâeces de pierte de ta^Ule avec les « & ou de Conftan-
tinas MagQUS, qui font vieux de uoo aaSjVoftre on-
cle les découvrît & me les montra à propos
de ceux de VeiDL lis font fore mutins à Agea , &
cependant il n'y a qu'une vTgoe entre les muraiU
lesdelaYillcd*Agen, fie le lieu ou on prefche. Du-
rant les premiers troubles on y fît pendre plus de 300
jhommes pour la Religion : jamais en aucune ville
de France il n'y eut tant d'hommes tuez par main de
juftice; ficceuxia mefme qui avoient cdé Auc^rs
de cela , furent ceux qui empefcherent qu'on ne maf-
faaaft aux maflacres. Il y avoit pltis de 4^)00 perfon-
ses de la Religion. On bruûa à Agen.^ lors que ma
Mece eftoii gtoffe de moy , un lacobin ^ frère Hiero-
me, fore cruellement, pour eftre de la Religion.
On dit qu'on btufle tous les proce's des hérétiques^
maisiKe trouve toujours des gens curieux quiks
gardent s mon frère eut celuy- là, & fenvoya à Ge*
aevc, où on ta mis au livre des Martyrs. Mon Perc
.retiroit durant les premiers feux » ceux de la Reli-
g.ioa 9 de laquelle il avoitifencîmcnr 1 quand il vint à
Ageo^, il ne Ccavoic pas ^c'eftoit une ancienne ville,
Donrciebatefle Nim'oérr/^er. La ville d*Agen cftplus
grande que- Leides elle efl pleine d^hodels de Gen-
tilshommes » qui (e retirèrent en la ville & faifoient
laguerreauxAûglois. Ageiinifons eO: fupra mon-
tem mirabilis, propè urbem. Agen efl plus grande un
. tiers que la Rochelle. .
Ago^ARDvs. O lebon livre qu'Agobard & Sy-
se£us de la verfion de^urnebus. Agobardus fpifco- .
pus Lugdunenfis cditus nuper fuît à fummo ponLifi.
cio , Papyrio Maflbno. Pleflicvis cw^t \V\m\xv ^t,\\sw
ginihus. Piccbant Pomi6cù tût coTi^^>^tcv:^>evs^
'p,
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'<"flf«.J^**^ov,jft't/iB
"fand.
Pt>«,
"^
'S'^^-^z.
-;'::!^<.»
YOTCDal. Apud Arnobium/multâe vocescorcupm fS'
^^ non ibtelUgUDtuc.
.Albbutts Aufirmus fupetbiis eft. Reâor Lo*^
^aoleafisiiabuitcocamillo oratîonem, aonaperaîc
capuc; Difceflcraac nec volaerunc pergere. Le gtSindr
C apitaine que c*etV Albert iSpiaola en f^ait bien plas. .
A t fi X s flu?ias refluxuin habec ut mare*
A I B n B T. C^nt Diich^ s'eft f on augmentée^ il
j ayoit quatre belles SeDefchaufliées.
A t c I A T a efté le premier » qui a fait imprimée
^HÎtUt împeriiySc il y a fait une belle préface.
Ald.v$ a in (iùiment imprimé d^Auteuts Grec$t
ic cependant eftoît pauvre* Ce que Henry £fti(^nne
a imprimé après Aide eftoit meilleur* • *
A X E X A N o R X B. On Ta fouvenc de Marfeille %
Alexandrie.
A L É X I A s. Il y a un M 1 en la Bibliothèque d«
lloy , du Palatin de Bavière » de Medkis , du Pape 8C
d'un Prefîdentde Tholcre y d'un Empereur qui a ef-
. çrit ta vie de Ton père en Grec. Il eft gros , le nom eft
Arclas,ou Aretas,comme je croy. Il n'cjft impriméjlei
lefuites le tourneront en Latin & le feront imprimer.
Ceft Alexiat^non^relétr.
LcsAiiMANDs regardent le monde de ttâ-
\erSt tQTvhasOefmaniyfdfiutJbefi tes Alemands ont
commencé à coller le papier. £a Alcmagne il n'y a fi
petit Princç qui ne penfe eftre de meilleure maifoa
que le Roy dei^r ance i & eilce plus que luy. Les Ale«
tnands 6c Hollandois ne tiennent guerres promeflTe»
mais ils ne vous déroberont pas comme font les Fran-
içois. Quand un de ces Septentrionaux m*a promis
quelquo^bofe , je ne m'y fie oue lors que je leticns.
Mon père a fait une oraifon a la louange des Ale«
inands ; il les lolie erop> & ces gros Alemans ne le re-
<:onooifl'ent , ny^ae s'en fouctent , ù ne la lifenrpas*
ïn Alcmagne y aux criminels de leze Majefté on leur
. ouvrcle ventre & leur tire le. cctvxi ^ ^^Q^^tij^v«çbs.
«orcJic les babines :, jiiis oa\^^ ^\^^ «^ Q^vsx>s52k ?•
9 CtJ LIG ERtjiK Jt.
ut un GcDcilhomme ta Saie , qui fut cxieciitéi
çon. lem'efbahis que les Flamans n'encende
M rAUemaD,6c c'eft preTqne une mefme langue.]
/ois un peu d'Alleman quand je Tins icy,mais j'ei
dois les livres Flamans à caufe de cela. Les All(
inç prononcent plus long que les Flamant, comna
* Gafcons plus long que les François. H^benc i
crroanîa mulieres diaboliea capîca » fed prscipn
^ancifci.Les femmes quoy qu'elles foient enferméci
elaiflênc pasd'eftre mefchances. In iriferiore Gei
nania func batbari U. crudeles erga peregrinos. Hq
recii ft Germani habuetunc magnos ?iros y Mêlas
^honem , Glareanum, Camerarium , Gcfnerum, fe
prscipuè Vadianum Se Âgricolam. In Germania fo
daioxincludontunlls en font fort jaloux, & ideô oo
multa adulteria ibi. Gernuni hodi^ valdè facui fun
^eindoâi.
Almanach eft vox Arabica.
Alphonse le Grand fie traduire en Bfpagn
flufieurs livres ^ leDigefte & d'autres : Il eftoic c
xieux de livres.
L'A MBAssAOEVR du Roy ne va jamais t
nopces,aux entericmeDS,ny aux afTemblëcs pubiiq
et lolemnelies; car il tcprefente Ton Maiftrc» ne p
point de deuil i mefme Monfîeut de Buzenyal ne
fied point au temple avec le Comte Maurice , m
a fon fiege à part.Monfieur rAmbafTadeur lit fes 1
fans e(\re reliez pour la plufpatt > comme faifoit
Bcbe & eftudioit couché fur le ventre à terre.
non foleo Icgere librosnifi compares.
Gec Ambassadevr feiot vers le Con-
latin qui fut decoavcrt,fat écartelé : Il edoit '
Efcoâois i ceux de Cologne luy firent de grar
fens avec une chaîfne d'or de iioo Efcus , laf
engagea incontinent : il faifoit accroire aux J
que le Roy d'Angleterre cftoit bon Catholi
qa'j'J faifoït fculemzïM fcmbUni d'edie H
Les AittbdSâdcuis à Rome 4oivcnx î^a^
Îu'à Vcnifc , quia fcmpec Tcnianc ex improYÎfo Car-
inale» ;à Venife paucîoies ▼ificatienes. Oliro Legati
qei mircebantur Homam, avoienc (ooo <fcas faDO^Cs
il cum redeunt , ao beau prefeor. In alia loca qui
mittuntoc y en avoîent jooo natic omnia daplicaca.
Il fam que les AmbalTadeurs « qui ad Reges & Prin**
Cfpes mîttuntur^ faceat eftac d'y employer do leur.
Mon/ïear de laRôchepofayyempIoya ^ooooc^cus.
Il yent UQ Ambafladeut de Fraoce qui dit ao Pape,
Tadrefanto^ je le tucfray ( patlanl de f Ambafladeut
d'EfpagDC ) s'il veut paflcr devant moy , cela ne fc
doit faire; de difputer la prefeance au Roy crcs-Chrc-
(lien:le Pape le rappaifa. L'aurre n'y vint pas,ains en-
voyoit on Agent , qui fuivoît TAmbafladeur de Fran-
gée. Ccft une chofe très- difficile de pouvoir tousjours
maintenir Fhonneur defpnMaiftre. Eftant AmbafTa*
dcur,il fant avoir du conrage.
M ART. Ambos ivs grand fat, fol, ignoramt, eft
de Provence.
A MB Ro I SE. C'cft le ftvie d'un vray Chrcftîca
queccIuyd'Ambroife, &aufliS. Augudin. Ilyavoit
bien de fîgdorance en leur fait, mais il avoitun boa
fens^&efloit bon Théologien. Putavi olim me haberc
aliquid AmbrofiiMS. fed er«t cnjuCdam Monachî,
Domine Ambrofiî.
Amen apud Arabes etiam, (ignifie fouvent ce que
les Latins difent explichy ou ^n)x:figoificat affirmation*
Dem,vel conCrmationemiinterdum juramentum.
Amphitheatrvm credo non fuifle îa Het«
yetia:omnia extru6ba ante ipo auc iioo annos.
Amphitheatrvm ^ofior/j.leslefuites y ont attaqua
Turnebas , infignis probitatîs , perfonnage qoi a écrit
contr'euxjils ne luy fçauroient rien reprocher.Ce ma«
raut qui a fait Amphitheatrum honorit médit du Ma-
giftrair d'icy,ideà Raphelengius remifit Aotuerpîaœi
il dit que les Magiftrats font fcortatorês, 6c qu'ils en-
durent fcortationes. Mais il leur faadroit dire qu'il
y a deux' fortes de Ccoctatio ^ mifcala <c foial^.
TO ^ CfALîG E H!t ^ tJ:
nca ,*poat mafcula ». qu'il n'y a point iqr de lefiriieir
pourrœiiiînca,qu'iI n'y a point de Moines ny de Pie-
lires, lefuicar negantàfoiseffecompofitumAmpId-
theatnim honoris \ ibi mnUi barbariimi 6t malemâi
malé enuDciaca s eft art etiam uudediceAdi slibcUB-
fupprimere conantur.
Amstblodaux muUi prodicoret y ibi fcx po^
puli y cft clavis Hollandîae s fi eflcc capta , in pexicolo
dlec Holiaodiajfame tamcn eipnj^nari poteft.
En Anglbte&rb ils font tembtant dépendre,'
car incontinent on couppe la corde , pais on cooppc
les geDÎtoires, on tire le cœur, 8c on efcaccelle les cri-
minels de leze Majeft^. Il y a trente ans qne les An-
glois eftoient encore barbares. In Anglia maltt fiinc
libri boni. Hiftorici Anglia? & Gallix, multi pcs-
peram omidi. Angli potant fe haberc aiiqoid Hie^
ronymi s nihil habent boni nifi hiftbtias qnafdâni
pro AngliaAcGalIia,èt quxdam Polemîca Monacbo*-
rum>qua; bona ed'enchoc tcmpore.Sunt plurimi Pon«
tificii in Anglîa, & illi conficentur lefuicis, qoi pœoi*
tenciam pro pcccatis imperanc fiogulis pro fuis fa».
c)ilraribus, ut anns^ alat unum vel duo« milites ia-
FiandriaCub Alberto. Rexbocfcit, fcd diffixauiat:
cannes Angli milices fub Alberto ita aiuntur.
Angleterre , La- Bretagne cftôit an Rof.
di^ADglecerre,& toute la Guienne. A caufe de lejor ty-
lannie les Rochellois fe rendirent au Roy les pre*
miers , ceux d*Agen fuivirent » Il falloir que le Roy
d-Angleterre fid hommage de cela. au Roy de Fran*
ce. Ce que le Roy d'Angleterre fe nommci Roy de.
France , nalè facit , quia creatus eft Rex Gallix Pa-
zifiis per cumultum , Henricus Anglus. Rex Iacobu%-
J. dixit Domino de Rofny , Ego incelligo me folum^
ciTe Regem Galiix, C'eft une grande fatuité. Benè
nunc Anglia vocatur Briunnia tota infula. Peregrini
nomen dederunt Anglia: « ut Normanni Norman*
ni«. Fera tota Guienna er^t Régis Navarras,8e antea .
Rcgis A^gUae. Nuoc Bxx Angtiat hahetoqmi^Qbl
s C A L î G E R AK A. Jt
Tûbjeâa & uaica. Bu Aaglecerrele nom JeComce
n'eâ point héréditaire y le Roy le donne à ceux qu'il
veut. En Angleterre il n'y a que le Roy, qui ait haute
luftice.En France les Gentilhomme^ Tont. In Angli«
Clerus ditiffimus eft, fed nunc obtinuit Rex, utme-
€lia pars fifco cederet. Angli plerique funt fanatic%
cales muttos novi.
Angelocratoii juyenis qui Cbro»
-iiologiam fcripfit j valdd ftultus titulus , ^ lib«c
ctiam.
A M G B s I. Cor. XI. 10. LafammedolcaToic
fut fa telle vne enfeigne qu'elle cft fous puiflàace » à
caufe des Anges ; c'efl: une façon de |>arler com-
mune, elles ooivent faire leur deuoic a caufe que
les Anges font tefmoins de leurs aâions , &Dieii
audî 3c fes Anges, ut etiam locus eft infignis îa
iProTetbiis. NotaYÎ plura ia N. T. meo U aa Sera*
liuro.
A N o E L V s Sathan , qui dicitur colaphifare Pau*
lum X. ad Corinthios 12.. intelhgitur tencatio ali-
^qua. Veriflimum eft nos habere duos homines , ttC
quando aliquid vellém ^ poftea redla ratio non vulty
îbi fuDt duo homines.
MesserAngelo quemvidif&quemFran-'
cifcus primus advocaverat, docuerat H. Stephanum,
qui benô fcribebat, & tam benê quam prarceptor^ qui
cudit illos praeftantes caraâeres Re^ios. * E;ftat Pan-
pis in Btblioiheca Regia y Offianui Imfvu tj4ng4i Creten»
fis ( qui & Bergiiut dicitur J m^tnu eUgantiJfime fcrifiM^
cujufinmargine habentur animalium imagines ^ de qui*
bus afud Autorem mentio fit, ad vivumfi&a âb ^ngêli
filia^fiverarefirebat n9bis CLarijJimus Mevicus Bigotttsy
cum Oppiétnum ifium oftenderet , qui ILnrici Secnndi um»
poribûsfcriptuseft,
A N I M A V X de la Bible. On en ignore aujour-
d'hoy les noms ; mais les luifs rcconooid'cnc par une
autre marque ceux qui leur fotvt d^fttv^^v^^ ^'^^^^^
foJr par uac marque gcnctiAe j c^v ^^ ^^ c^'^ev
qui avoienc tonglc fendu 8c qui pouvoieni
Her.
Anhaltxnvs Princep s ex familia A
cxqnaEftcBres.
' Ans de la demeute dcsIfraèlitesenEg]
cft dit en un palTage qu'ils y furent 4^0 ans. i
par fhîftoire qu'ils n'y ont efté que 5 genei
qui font xioans, la moitié. Cela a eftécai
les Anciens ont commencé à compter de
ftomefle faite à Abraham. Cela ne fe peut a
neneût fondre.
Akmb'b Pafdi. C'eft grand cas que le P;
;iacorrigé tannée Papale > envoya 4 ans dè?ai
cion » à tous les Mathématiciens par le Mon
exemplaires de la Correûion avant que de
imprimer > avec fupplication de donner avis
auroit point de faute. Toute l'Europe y co
fasce que lefynedrium Se fiege de Rome Te
ainfi, & encore aujourd*huy ils le veulent ma
Si c'eftoit un (eu! qui eu(l fait la faute, il la {
cacher, mais c'eft toute l'Europe, qui la veut 1
Bit. O que je crie bien contre cela. Les lel
le^Papiues m'en voudront bien du maL
A N N I V s yiterbienfis a efté veu par un 1
3ui me la dit 9 il eftoit fou, & talis habebati
it falfum Berofum , Bc volebat perfuadere <
more quod juflerat fculpi & efFodi , fed fui
henfum effe fuppolititiuni. Etant tune mul
ftantilBmi Anciquatii in Icalia , nunc nulli.
Antonius Auguftinus Dialogo ptimo de !
matibus. C'cftoit un bon homme. .
Anthoxogia. Ego cum Vertoniar
tero vertcbam Anthologiam verfibus , Se fer<
verti. Altet tam benc veitebat quam Marotu
. nuUus in vercendo fuit fœlicior.
Antisoldat eft ligueur , mais plus ra
le Soldat Funçoist dontïauituitîtut^bw
c/iQuid/.c'ca roUài,
•4 SC^LIGER^JN^. tr
Ak ti^vi tez. Ilya à Cat^icbcoHoIlandcr
près de TOccati , les mafures d'un vieux chafteaOy
dont on Yoit encore les vcOiges d'ooe tour roode
de pierre. On la void lors que les vents ont empor-
té les fables qui la couvrent d'ordinaire. On y a
ttouvé quelques médailles. Oefloit Armamenta-
lium Severi Imperatoris adactfus Britanoos , qui'
fe rebelloienc fort contre les Romains, au lieu que
les Hollandois efloient paifibles & devenus touc
Romains. Il fe void auifi un Mondderc d'icy à V-
«rechyOÙ il y avoir beaucoup de vieilles pierres. IVn
ay-oùil eft cCçiiidedma Le^o en des Tuiles & des-
boules, 8c autres telles Antiquitez.L'Abbé ou celuy'
oui tient lé Monaftete en a beaucoup amafle & ven-
du bien cher. A Génère du temps de la Papauté » il
yavoic beaucoopdc pierres antiques,de(qi elles oa
s^ft fetvipout baftit aa perron pour aller au Col-
lège où la Faye demeUToit. Il y ^'oic un Teftanent
i^cieo, hsfu-eftêj 3c-de telles cbcfics ^o» a imprimé'
celles q«e Ton a p«o avoir. U y «n a de belles à Vicn«
ii<^0t à NifMes^qut eft to^sépleine d'ai«iq»'rcez. Le
èel Amphithéâtre tout enviât a^ec les degiexde piec-
re.Celuy dcBoHeftux Se d^A^en ne font pas (t brinx,
de il n*y adtf degcexque de bois. C'cftce qui tft dit
zJimfhitheatmm m fit Ilyaunbfl arctrto mph a 1 si
Orange, ou on n'a eftimé y avoir defeicrit que de-
puis qu'un- Pontanos , qui demeure niaîntenant^
Amfterdam,ra deviné,dt le mettra tn fon livrt qu'il
fait de fon voyage de Laneuedoc.il y a encore beau-
coup d'Antiquitez en Galcogne,qui ne font pas de-
couvertes. Tay donné toutes celles de Narbonnr.
Uinfcription du Chafteau de Cat'crich cil à la
Haye en deux pierres, ^rmamentarinm Seueri apud
Brîtannos. A Meaux il y a une belle pierre an:iqi>e,
où il eft fait mention de trois peuples, deccrx/le
lAcAViXyRheiiorum e^* Tricajpum. A !a rue de la Har-
pe \ Pa ris,il y a des thc îme^ ^ Si V \itv n'xWv?^^ '^\^i- K'^
CcDtiiiy il y a TAciuedaft ^t% xVx^vk^^'^ ^'^'^ ^^^'^ * ^"^^
14 SCtALîGEILtÀ^^.
Hongrie il y en avoir beaucoup,lcsBarbaxes lefl ent
TU : Il (Tes: Les Romains ont cfté Iqng temps in Panne-
ti:h , & y onc laidif bien des monuaiens.£n la yraye
Galcogney en a beaucoup.Ii y ade belles antiqui- '
tcz en beaucoup de lieux d'Italic^furtoutà Veron^ .
où L'A no phi théâtre eft entier avec Tes degrcz^ mait
plus beau que ccluy de Nifines. Les Sepultaces de
mes anccftres à fainte Marie de la Scala , foDC plus
belles que celles d'aucun antre > excepte' les deux
BDUvclies des deux derniers Roys F. L & Henry II;
Divus A N T G N I N v.s fuit Archicpifcopus FIo-
r^nciauSi'niulca habet in Tua hiftoria ^ (jfix non ha^
bentur alibi,rcrip{îc ante loo annos.
Antverpiana illa Bibliacum cxcufa func^
valebant 40 pifloUets^excufa foo exenqplana.
A p EL L A. Apud Horatium,crfi<«t luiaus ^peU
/rf. Alcimus Avicus Epifcopus Vienneniîsj ( quod
nu ne vocatur Saint ^uy ) interprctatur,ut & caeten
Vcccres, taaiquam (i efl'et epithetum ludaci, cum fie
uoiiien proprium alicujus Iud2ei,qui tune tetnporis
vixit. Apella^quod fit (ine pelle, quam abfurda de*
duvfliolut amens fine mente.
A p E s ex vitulo ^ les Guefpes ex equo nafcantuc
apud Nicandrum. Les Abeilles Tentent , fi un hom-
me a couché avec fa femme,îndabitableiiiencle len^
demain s*il approche il efl: picqué.Caflas apes. Elles
Tentent d'une lieue quelques fleurs^ je L'ay veu. Il y
avoir un payCan qui eftoit devenu riche de iooq
livres de rente par les Abeilles.
A p I c I v s de re culinaria a de fort bonnes cho-
fes.U y a eu deu^ Apicius , mais je crois que pas un'
des deux n'efl auteur du liure qui fe die d*Apîcius.
InApocALYPsiN quidam PaftorMontalba-
ncuiîs crudicidimum Commcntaiium edidit qv«.
tu or librorum , qncm Scaliger dcdit Vterobogardo
Icgcndum. Ecclcfia Syriaca haflc non agnofcit,-
quar-wis Scaliger habeat Syriacam, que le Patriac-
.^ic lay OrYok eav.ojéc, quacû M^iou\vxNçiuii4^—
s C iJ L I G É R ^ iJ ^, is
10 tararunt. Vix credo loanncm Apcflolum autorem >
cflfc Apocalypfeos. L'Apocàlypfe a cW cfcritc cti
J^ Hcbrcu. « & a> c*cft î^ & îl , qui cftanrconjoirdls
;b vaut aucanc à dire que alpha thau^ fubaudi cQ Deu^.
fji IlyaeuunMinidre à Cadres , qui a eiposétocte
rt' rApocalypfe. Tavois une vieille Apocalypfc com^
p^ menthe en François en parchemin il y a 5 ou 400
^i ans du temps qu'a efté imprimée nofhc Apocaly- . ^
gi* pfc en Italien. Les Caradcres de cette Apocalypfc
£^ Italienne approchent de lancicnnc cfcriture Ifpa-.
gg gnqle. Qaj,dquid ante quadraginta àtinos fcripii^m
•j{ c\ï in Apocalypfîm, touç cela ne vaut rien. In Apo-
calypfi lunt taqtum duo capita qnx pofi'unt intclli-
jj, gijfuntvaldô a-perta,nec poccft corum cxpofitib nd-
; gari. Calvinus fapit quod in Apocalypfim non fcti-
-4 pfit.
vt A p o s T A t. lamais Apoftat tl'a rien fait , qui
il Vaille puis après-, excepto P. Pithocd y mais en roii
ii cœur ilçftoit de noftre Religion. Aux Maflacres
ir" il fe (auvoit de tuile en tuile. L'amour de c^s Mcf-
fc ficurs de la Cour pour cftre bien venus vers eux, a
beaucoup d'efficace- envers pluficurs* pour les faire
révolter. , *
'. Apostoli dicebantur apud ludiCos, qurâ
prxfidebanc ut Con fuies, Efchevins, & bine fbmpta
appellatio. Apoftoli ignari fucrunc Hebraicè, nifi
poft Spiritum Sandum datum : Oftendit quod non
intcllcxerunt heli heli. Hodic plurcsludxi funt Hc-
braicé dodti quam tempore Chrifti. •
A p V L E 1 I Afinus aureus extat M S. in Biblio^
tbeca Tholofatum , ubi pauca bona pixtcr bibolas
aures & alia.Dans Tedition d'Apulée faite à Rome,
IcspaflTagcs Grcc$,quieftoicnt en marge , li'y ont
p*s efté mis.
A (^ I L A éft bon inrcr Rhetorcs antiques.
Thomas d'A qjf I N lacobin cftbit dodlc , un
pcopefanr.
A(5jririiNiAM vocal Cactat acx «fic'a^^
16 SCoittOZK^^^,
(ccundft A 3uicania , feu Septem-popuIoDia, în^9A
miilcae diœocfos. Piima Àquicania eft BîtttriccDfik.
Vide Notitiaro Imperii. locer Aquîunicos fmc'
cciam Paulinus EpifcopusNolaBUS ^ Sctccbi Sulpi-
tius Niciobriz & alii magnî vîii. Aquitania fioiebat
tuDC cum ItiDcrarum fciipfit Ruciltas, cvJQS Hbtn»
fccuDdum pcrdidixnus. Il cftoic Languedocien.Dii
temps û'Aufone il y a eu de grands perfonnagct
ii'ÀquitaÎDcmagDi Oracoxcs. P. Pichou Ta bien rc*
marqué en fa belle ptcface fur Qaiocilien.Il y aivoil
Drcpanius LacÎDus Pacatus,qui a fait Ton Pancgen^
que ad Theodoilutn,!! eft fi beau,& eft le plus ]on|.
11 y a cuPauIinusNolanas.FueruDt Nitiobriges^uO'
magni viri. In Aquitania Epochaslelcbres babuc
lUDt, alii à Régnante Rege , & Epifcopaote Epifco*
po,alii à rejcôione Monera: Baguette. Nemaufi ab-
jiiundacione. In Inrcriptionibtis quîbufdaai aa-
te 400 annos Epifcopaie , Papate > cftooTamn^-
IDufl.
Les Arabes ont deux fortes de poinâs^puoâ»
vocalia^ut Hebran, & pUDâadifcretÎTa^ parce qu'it
y a quclquesfois quatre lettres femblables , qui ne
fe dlltinguent que par quelques poinâs.qui fe mec-
tencau ded'usou au deObus. Tay un Didiot^aire
Grec Arabique, auquel eft TAiabe, il n*y a poioc de
poindisdircrecifs. Il faut edrc bien dodle poùï le
pouvoir lire ; Si ce n*cuft eftc le Grec , jamais je ne
îeude entendu. Arias Mcntanus dit qu'il y avoic eoc
ffpagne de beaux livres Arabes en 7'heologie 8c eil^'
An:rologie,raais que tout cela a e(lë bruflé.
Arabie. 11 y avoir une grande fercilîcé ea
Arabic,mais aujourd'huy les Arabes courent le pays
& gadent tout. 11 y a des villes le long de l'Eupbfa-
te cres-grandes, toutes déferres & ruinées,deuxfpis^
aulll grandes que Paris.lls voilent lesMarchands^on
y va en trouppc & avec des arquebufes , car ils les
craignent fort. Cinquante Chjrcftiens avec desas^.
guebufcsfiMit fcutàiou jpcQdcccsAj:abcs. £0»
s C A L ï G JE R A s a: 17
^rabic ils vivent long temps. Tous les livres Ara-
bes que j'ay eus, c'a cftc pjr Marfci:lc,a* Alexandrie
ec du Gaîrc s l'Arahe s'il n*ell lié on ne le fçauroiç
bre, aqcontraiiclc Latin s*ilcft brouille > osnclc
fçaXÎroic lire , quia Latini non ligant litteras, Grarci
aliquantuœ ligant. On a beaucoup de p^ii^c d'im-
primer f Arabe pour faire que les Icuies loient lices
cnfemblé.
A R A V s , rivière qui pafle par So'ptura, & tou-
tes les rivières profondes gaftenc ordiuaiiemcnt .
force pays-à caufe des montagnes» Us gaftcnt beau-
coup & fans remède. Araus àuvius eft magnus So-
loduri. '
Archangelo, portus in Mofcovîa.qub Nà-
Tes Galiicae 8c Germanicaz appellunt : iode fcripta
cft illâ hiftoria de recuperato regno à legitimo hx^
rcdc. '
A Rgent iNA cftunaexmaximisCivitatibus
Germanise.
" A R I s T B A s eft un livre fupposé de's le temps
d'Augûfte , c*cft le mcTme que citciofcphc. Hcllc-
Didse corifinxerunt qucndam Ariftcam.qui quidem
eft anriquus , (ed tamen à ludaris ruppc/fîcitius : vi'-
xicAutor&fcripruscft iftc liber ioo vel yo anhos
ante Philonem. Arilleàs nnendaxcicatus à lofepho»
^falfus eft. Facit mentioneni Ptolomasum mififTe
ad hidards , ut* ex duodecim tribubus mîtterentut
fex, cum tamen non cflTehttùnc it rribûs^erant tan-
tum luda & femi-Benjamin , & Lcvira? ^ qui difpcTfî
peromnes Tribus forrcm in ïfraèlenon habcbanr.
Rpliquaè tribus erant in captivitate à Salmanalîaris
temporibus, 17CO annis anteChiiftum.
Aristotelis' Interprètes Grici font îm-
ptîmcx la pîufpart en Italie. Oles belles cbofcs
qu'il y a l Ceux de Genève en ont une grande rnnîe.
Non babenttir amplius vetcres iotetprctes Ar-ftb-
tclîs în Tcalia,latent àlicubi,naiTi non îeg^untnram-
plius. Tancum Baibaros txvs^yÀ Uô^^x ^ xixK^^v^
nKn ni>n Tuât cotitemocadi^ Nunc fui tiAguACiv
tûm Ter i but) I.
A ait s. Jl T 3 df belles iaCrrJpiîoûf Chlffikff'
AiïÇyiotd d'A ]tMACHA<: y a iSoo ficfiao'
blcf. Le Ko]r dcN^v^iiie cft le ptuî grand Piii
V^ilâl <^u'ily cul^, Jî pou voit qu4{i irc£ur.juf*q<
Vc8{Jafmc fui: ït\ ittïc%. Il avoic beaucoup pi^s
Mo n tpclicr. Il 3 voit d y cofVe de (a me te le Coi
de Foix. Ce fctu d'autres Comtci qu^ le Dt>«
d'EfpcfnoD, ce font de grûcds Comtcï. Le Roy
IranceefVoît Comrc de PeiigticuXpiiOQ de Pcrig'
ARJ^t H I nulhshabentimagîncSjtiifî ^uod*
fcflo. SoUm cru ce m fupcï Alure pe>i)ui:it, Stngi
Teptimanis cmues comiautiicaïit ^ «JUotiefcuoiqi
litiitgu fcleburur. Apres avoir cuit & bénit dtf
paiiit>^5 IcRïcrreat d^i^^da vtnj5cen fonrunc (ùMf*
pt âtt vîrij dc^ lacjtjelle ils donnent à un chacaa dï&t
une cueiliiet, apud cos liteir^ia datuf puc:ri«:,qui io'
[Cfdum ea it ^uiiguIabAniui ^ ti uvis Afiicfttïjs n*
Dumeon6ciunr,
AuMïKivs efi virm^xtmos.
Akmoiri^s dcbcnc clTe métal fur couleut le
ccatra^exccpta Piicrofolyma^qi'^ h^bet argcnteam
ctuccm fepcrcampoaurco Habeo librtnD, ftd vcl*
lcrïieficpJ<£ïws. Hoc ftcerunt addiffercutiani om-
cium^ui babtrf)ataiii^uiJ pccultjàrc.
Ç 'A^M^«T«i apud Lacedemoniûs dicuninr pr«F
prie qui mictebantor îd utbes y ut iilas regereot n«- ■ *
mine Reipublicae,uc Bernae mittuntur. * -
Arnosii m s S" non boni ^ onus Rxgf ov.
quem Pspa niifir> alter Romz , fed Romana cdic^ ^
c(l optîma. Aroobius Beraldi cftboD. IlyabtcfV,^
des lieux corronipns dans A&nobet qu'on ne fçauca *•
ce que c'cft. Le plus bel cxcœplaîrc cH eekuy qiae Fc ,
Pape douna à Punçois Prcmicf.' :'.
-' AtCRiAN de Wpiphiascftilbeilleucqueeeluy
it Schegkius-.Wolphius a bien fait,o*cftoic un gtn*
til perfonsage dodc en Grec.
-A R T E M I D o R t s crai(ce foa livre eo luris C.
C*c{l UQ beau livre : au premier il y aoT^ov pou9
m} a)vc9/ua:,coinme dans Paufanias.'*
ÂRTHRfiDONEsne fignifie rieo , mais. An''»
cbredones ruoKYefpsejguefpes ^ixK. îrabrones^fref-
loDS > fic^ooD pas vefpas , comme' on fa courné danr
Ariltophane.
L'A Rv E Gtxkvtx vix habecduas horasâuxur»
cft igoobilis fluvius , eft cantum rivus , non habcc
Bomen,dcbet vocari tÀrvM,
Asx:ENAsiti. Les luifs Alleroans s'appellent
àinfi i j'ay couc refuté dans mon Compocus ludai-
cus.
Aster r se ^ & obelifci quld fiât habet Ifîdo-^
xusex epiphanio,&: hic ab Origine. Syri babeDtfu»
Biblia omnino didinâa obelifcis & aClerifcis. Ha«
bent & doas veifioncs, unam ex 70^ alceiam ex He^
brseo : Aftetifci indicant loca qu2 non reperiuncut
is Hebraeo.Mazios lepra^fentavir»
L*À STRûiOGiB eft le fondement de laCbro-
nologie^^ aujourd'hui les Mathématiciens ne fooe
que des A&es , & ne méritent pas d*cftre mis entre
ks gens de lettres^ipais^fèulemenc entre les Mecha*
iii()ues. lisobfervent beaucoup, maisn'eftudienr
pas les bons livres. Pour la Chronologie , il y a
beaucoup de chofestcquifes. Les Mathématiciens
font marris de ce que j'efctis la Chronologie, cas
ilspenfentque ce foie îctu: meftiernls Te trompent.
Vous verrez que dorefnavant on fe mettra à efcrirc
en Chronologie. T'ay découvert ce que Ï6n ne fça-
voit pas il y a zooo ans ; Il y aura des envieux ; Ils
adjouderont , mais comme Colun^bus difoitde
l'œuf, il fera ais^, j'ay .tout mafché. Il y a une bon-
ne émulation à imiter im Ç^& ubonus & alios. Va
homme qui fera Tcisé ^MP'^'Sltf^^ \^vx\%% ^^^c
pcadleMaihemin<)ytSj fera plus en Chroïiokgkl
qu'QtL Maihctnaricicotquoy <jtic graadjfaos boni^
kïrrcs^Tcfmoif) Cb^îus.
Lei A s p B. ït y des Turc» fonc <]iiel9U£sfmf t
Carolus>maij ils fe chargçot corooic les Prîtïccsja
nouveau Ptiocc les fait plus gros ou plus pciics. "
font quciqucsfaisiï dclicii que !c veot les pourioi
emporter. Les Turcs & Ici Morcovitcs oc fc fcivi
<|ue de tnonhoye d'arge&t. Les Turcs ont l^urs
unioï aafli b©n$ que Us Zcccbini di VctictiJ.
A « p f p E s ÎQ Cailla func brevîor€$ Seca!
pQngunc , in ^gypro veto maiimi func ^ qui paû-
gctïdo foitiTium ipducunt Icchalcm, nîC promptois '
fldHtlâirlis remcdmiï), Afpides ulcshabyîc Cicop«<
aa ct3in fibi nioriem infencCi
AsiARCHjt quid fînt CuJAclas prîmns âocmt
Ceux qui avoienc le foin des jeux thcatrauXj Sc(t
en Orient comme en A fie, 0s Don à Rornc. In MiC'
tyrologîo Romane ils foDr appelïeï d^uu alicie nom
àff^roir ceux aufqgels on commcctoit lesCbre*
ftiens pour tes faire combatrc cotïtre les beAes.
A T V s P^Aor^ed peint m Numifmatibus, cnco^
re qu*ii fuft Phrygien, avec une ùârc à lâ Pcrfc ab*
tïâtnëfur ledcuapt,
A T E N T I N t t^«fla/fj Ëf^fJirum , cft ttcs^bonjil
parle fort courre les Papes^Ua de très-belles chofes
contre le Pspc^c^cil un bon livre^il défend fort bien
Xouys de Bavière,
AvERïtOËs n*a ^amaîs tHé veu tn Aiâbe. A^
ticcnna cfL foit bien tourne, _
AvENTicvia non cft patrîa Vcfpafianî , ^^
erat oriundui ex Sabinis ubi mortous.Ex infctipfiéf
ïic.qux repcrta cft Atcntici, Tignram debel)^
propc Avcntîctinî. * ■ Vv^
<A V G V s T A . Lfs villes quî font appelles '■]^-- .
^ufta ou Carfarca , Csefarodimutn ^ font airfi àd^4S
mécs en Thonncur dcs'Iïh^crcats Aaguftc on.Çi^
lar I oo^utxcs , ^tii coimntini ni)tnibe dicebaffrajr^
s C A LJC£ K^Ht jt. %t
Augoftivel Caffates.
A TG V SsT I M ▼ s Eram in con?Wîo apad Pele-^
no$, loqucbai cam Ârminio de Aitgufiiao ^ quieft
magDUs dirputator^fed non cft c^N^NTiHo^^non incoi-
f ictatur hcnè Scriftfurson , eft inepcus (xpè. Saine
AugufTin fcfatchoit contre faine Hierolmc,4*aToir
tomn^ la Bibk , lequel luy refpondicfotc bien,tel*
lemenc que faint Auguflin lefpondic tout douiç^
S. Auguftin a ctié grand Théologien. mais s'il euft
entendu le Grec & THcbrcu^ il euft eftd encore plus
^rand. Il confcfTe fonvent qu'ail ne (^ait rien en Grec
ni en Hébreu. Il afoit cfté Profeilëur en Rhetori
qùe^Dialeôique &Grammaire.Le meilleur des an-
ciens c*eft faint Auguftin. Le pauvre livre que lef
Confc/Iîons de faim Auguftin. Il a fait un gros li-
TIC de Retraâacions. Il avoit efctit bien jeune.CeU
eft bcati ^ de faire reconnoiftre fes fautes.^ Lois
que jcftois de ?o(lre aage je lilbis (aint Aûguftî»
fat les Pfeauflies , & j*avois mon' Hébreu avec
noy. Lesgrandesfadaifes qu'il difoit, quia feque*
batuc rovç lxx qui. ont miferablement tour*
l^é les Pfeaumes &lesPropBetes. Il faut bien en
cendre l'Hébreu pour entendre le fens. Dujon di-
foit auflî de ces refveries.
Ayratvs elegaotiffimus Pacta. Patavii ycI
Pifs I itoo Coronatos habuit. Mercurialis PatavU
ïfoo. In Hifpa^ia ignavi magna habent ftipendia.
}leftoitfort.fancarque& fordidus comme Mon-
caud^ fed nentam.. Ilcouppoit toutes les mar-
ges de fon Barthole > & cfcrivoitlà. Il a peu de li»
▼res. " •
Avignon^ Le Pape a en France le Contif ou
le Comtat d'Avignon. Il y a Quatre Diocefes» Car-
pentrasdc autres. Avignon cft érigé par le Pape en
Archevefché » car cela eftoit fous Vienne. Il eft«ir
Toffragan comme celuy d'Aix y qui a efté fait A^
:hevefché tacite. Ils difent c^u'un Pa^c Iulx<.c^^<ï^'^
SI ScALiGERAlfjl.
li , qui tamcn dod cranc Archicpifcopi , m Ri
Con(ulcs alii , alii Confulari habitu & veA
lo infcripcionibus fie mentio cujufdaRi oroatos.
Offîcio lub AYcnionc funt i| aibcsfacispulcbrx
cHcc Rcgis , crigeretur in Parltmentum » non L
m Provici.im,ncc in Delphioatam.
IdAlcimi Aviti editione Lîprenfi cft qoî
^Àm f lofa qiia; non rcperitur in aliis cditionibn
MonHeut D' A v m a L s auroît bien fa gnct
s'il vouloir, mais il aymc mieux eftrc ou il cft,cftril
a bonne pcnfion , &il doit plus en France Qu'H
n'avallanr.
AvRELiANENSSM foeminam vidi in Goîcn-
na , qua; luum maritum vcrbcrabat , & crat mînof
maiico. Illum injuriis afïicicbat ,cccu , vilain «ni
ma rcs qua: libcros vocant , fils de putain : ill«
contra diccbit, c*cfl afl'cz m'amie.
Les A vsTRicHOis font ancien? de 4 ou yoo
ans de la maifon Je Hafptiuf g : il n'y a fi ancicnnJ
finùllc que celles des Rois de F;;incc. Celle dcU
Sciila cft r.oblcdc^ ■: îcn-ps d'Attila &TotiIa. En
Italie des que qn; cju'uii croift, non feulement il cft
annobli , mais un tiuuve qu'il cft de très anciecoe
lacc.
AvvERGN^ Le Roy n'a rien fait de meîlleai
pour la confcrvarion de fa vie , que le trait par le-
quel il fît dernièrement prendre le Comte d'Auver-
gne, à Clermonr, allant voir faire une monftie, qui
le drel^oit pour cela mefmc i car la Compagnie qal
faifoit monftrc, fervit à le mener à la baftillc. Il a-
voir cftc cire par le Roy & n*y avait point voulu
Tenir.
A AvxERRE durant le Maff.-'crc, les Citoycaf
trouvèrent un homme de la Religion, nommé
cœur de Lyon rouvrirent & tirèrent fon cœur 5c
fon foyc, le roftircnt, dont omncs qui aderant cdc-
xunt. Les quatre melchmrcs villes pour le peuple,
" irc^ Amiens, Troycs & Orléans, ils font pires
f
iC tA tlG EB.tÀ^ tÀ» ii
qpse eeaxdcThoIofe.
; A z A z E L figQifie le bouc, & fignifie adffi le de*
Tçrt Se le lieu où on le meiac. Le Diable n*appazoic
ittx Soccieis dans les Synagogues qu*ea bouc;8c ea
iSfccicttre lors qu*il cft reproché aux Ifraelices^
C|a'ils facrifioienc auzDemoas , le mot porte aux
boucs. C'èd une chofe merveilleure que le Diable
apparoKTe en cecce forme.
\ B
BA D i T s. Ses edicions bonnes^jc les vleillçs de
Crifpînus.
^ . B À i"£ V s pas mauvais.
B A I 6 A N X Mioiftre Italien de Génère.
Baldtinvs fait Apoftaca/ed immerîco CaU
vinus coDtra ipfum fcriput , cum non efletautorli-
1>ti qui ipfi affingebatur, fed Cailknder.. Calvin vie
tien qu'il s'eftott trompé.
Baptisma itrift rSi vex^Si non vTfj vex^o^y
fimpliciter^at creditur in fymbolo liç kuçccsif UK^éi
in genere^bic deccrtis morcuis intelligitar.Remîfit
tameot ad ^piftolam ad amiçum fcriptam , quaoi
Jiabct Francifcus Douza,ut & alias.
B A R B A R I E s mira ante ducentos annos.
Bar Cepha eft bien rare i Vulcanus m*en donna
dernièrement un,tourné du Syriaque^
B A R G L iE V s.Il y a un François qui a fait un Sa-
tyticon à l'imitation de F*et~rone y & ftylo Petro«
njano. H y a bien des fautes que tout le monde ne
cpnnoidrâ pas , comme aux vers de Monfîeur de
B.eze il y a beaucoup de Galliçirmes. Il y a un pé-
dant à Angers,q<ii a fait un Satyricon, qui au com-
mencement fembie eftre quelque chofe , mais puis
cp n*eft rien du tout.
Barneveld n'a garde d*cftre traîtrc.Si Fcnnc-
roy ravoir,il n*y a ho mine en tout le pa^s c^ûfet^vç.
«iaicté de Ja façon.
B A 1( o H E T s fiifoU a^coir tous Ces Stftrticm! i
à fa talïk,CAr il dif^ qu'ils toac de ineilkure indfoi
i|yc kjr p qui cft fils d'un païfan , ( f^Llfam } i c'cft 1« '
mctUcar dei qa^ffc ErangcKftcs At Rome , les au-
If Ci ti'oot que dc$ fubdlicez fc des fophiflîqucnA.
Si>n premier lirre de* Annalcf far tout a tant de f*-
Hair«,dcfaunetcz. Baronîii»,c>ft un hifloirtsU
cil hfta , mais il coullc trop, lls*tft bien trom|K*
mtt TuD pour Faut re , & ii'obfctYC point les te m pi.
Il a tarit fait de fautes juft^uçs au cemps de Ittri
fltnien . Il s'cft mekon té fort fout ent , co n'obfcr-
VâB t pat le tcm ps , i l o' atca qu e poi n t Scaî i gc r- Bar
tonlus n^cfl painthomoaccl^àftaires; iln'cÛgucïr
propre à eflre Pape ; il ne fera plus rien ; il eft fîlf
d'un païfan s il efl Pape après Léon X I. Baroniat
D*y entend tien. Baronius melior Bellarmiao, nam
faltem coniexuit Hilloriani,& omnis Hidoria bo-
naei^ydocec mealiquid^non Bellarminus.Baronius
fi mihi darecur , acciperetn , fed non etnam. Nihil
habet quais quod Centuriatores fccernnt , Ôc illos
perpétua reprchcndit 3 putant ita tegere faa fana.
Bàronius- eft Bibliothécaire , & n'entend rien cir
Grec. Bàronius , quo magis procéder eo minora
falfa diceiinHiftoria ; fed prîmi illa rempora A-
^oftolorum^ & poft,fant valdèobfcurasdeindcalia
funt valdc fiifta , ut Bpiftoîac Chrifti ad quendam
Abgarum Regen». Bàronius cité des Epiftrcs de
Symmachus 5 videntur Chriftiana; , fcd tamcn non
fùit?fapiunt veruftaiem, fed nihîl habcnt fimile illis
quas luretus edidit. Bàronius fine uUo judicîo
componit Hiftoriam. Totaaedare odoejus volu-
mina legi , ego euna nunquam lasfî , fumpfît omnia
à Centuriacoribus, mallem Baronium quam Bcl-
larminum habere^quia nihil me docet.
Barrette. Le Miniftre Icalien de Genève
Bàlbani> portolt une barrette en fon fein, & entrant
an temple la portoit , & pofoit fon chappeau ea
prefcbâBt , ut itW^i Paftorcs Gctk€^« corroient
s C^ Ll G E R^ N tJ' \1
•-tous de petits bonnets plats. Pater meus les portoic
de velours auŒl plats qu*uae alTiette , quand il Ce
remuoit» cclatomhoic. A Rome lors que j'y tftois,
on ne portait autre choie que cela , j'ay porté tous-
jours vn bonnet de velours. Les chappeaux Tonc
bons de biens fains.
Basile a eftë foit fupcrbe , comme tous les
Théologiens Grecs.
ABASLEÎlya de belles filles j j*ay remarqué
qu'elles fe chargent beaucoup la ceinture de cou-
teaux &de gfoflès bourfcs. Bafle non eft Helvetia,
fed Germania,eû:quidero infoedciej odcruni Gal-
los , Si vocanc WeKch > non amant- Germanos reli<-
quos. Bâfileenfes funt barbari » unde polTunt habere
pecupias nifiexRheno ? Bafilca e(l val^efalubrisi.
' Bafîleaz eieûum fuit fepulchrum Erafmo , quo di-
gnus fuie. Batilex.rei ligantur quod , eft barbarum.
Bafîleae eft Senatus vêtus ficnovus i abilloadhunc
^rovocatut in ciiminalibus : hic non provocatur y uc
Dcc ullibl niû in Gallia , cxcepxis 4 ctiminibus^
Balîlca non t»nta quanta Leyda. Ex Bcflliend
Biliocheca omnes boni libri funt excuii ^ libcnxec
dabant mutuo libros CUBE) cautione (utBcienti.
Ba ta VI omnia fedulp lavant , ui & Iu<b:i 8c
Samatitani. Bata^i scliqua bona Ecclcfudica
piaeter Canonica^4is Vlcrajci^loos vel vendideiunc
^clin ufum^cad^miccontribuerunt ; ur iacegiam
illam Abbatiam Egmondanam retuleiunt in ufus
Académie. Tigurini etiam in Aifus Pallorum > alibi
Don/ed Refp. omnia fumpfit.
BAsqj B.. Ce langage tient fept journées. 11 y
CD a cis & ultra montes , une demye liclie de Bayon-
De commence 1^ langage. Il y a Bafque en France.
Navaiic,'& Efpagne. Il faut que les Bafqoes par^cnc
quacrc langues, François, parce qu'ils plaident en
François au prclidiàl de Bayonne , &de \h a la Se-
nefcbaunTée d'Aqs $ Gafcon , poux le pays^ Bffc^uc. &.
fi^agnol : C*cft un langage tftïîit\^<t c!^t\^'^'&^
'ii ,
f V
^r.îr '. yi,^!-:-* tac. -V-'^ C-CTf-- ; ;
vfs p4»rtii conci'flcre uTum eu
' t\tiétfi»tifutn, friS,ut irocar;f,'e Cor.fc
fuos (Vatus , funt libcriimi. Rcx non audct împonerc
tributa,funt ibi fscmiae non pulchrse, boni frudOs,bo-
num vinum, habcnc omnia me(Jiocntcr, non funt di-
vitcsjfedpaupercs. Illad Parlamcntutn cftcoaftitu-
tam à lV.egc quodam qui Praefidcnccm Lifctura ad vo-
-<;avic , qui illud conClicnit , & Dominus de Candales
impctravit uc :ubris cogis judicarenc. Bcarnia efl la
tcrcia Provincia Aqaitanica, feu Aufcomm. In Bear-
nia funt duo EpKcopatus £c 7 Vrbiculse. Acnilelda-
cinum pcrfolvcvet cocam Bearniam. En Beain c(l fons
ialis, ex que Rcx magnum tributum habct. Solec ccr-
tistempotibus cercahora aperiri , uc omnes capiair j
accurruncomncs, &{i ceileccampana^non hibcnt. li
y aun Bruxelles Se un Gand à Bcain.En Bearn ils par-
lent Gafcon , & n'encendenc point les Eipagnois. Le
Bearo nefeca 3 am^iis annexé a la Couronne. Ils bic
tcnt aïonoycen Bearn , & la font ronde au molincr.
Cet argent des Pyrénées ne fc^cui falfificr.ILy a très
bonne judice à Paujon n*y vend point les Hflats. En
Bearn locs que la femme eft accouchée , elle va tir^r
la charrue' , 5c le mary fc rafct an Viù comme la Com
mère. ïe croy que cela ne fc fait plus. L'Evtîfchc de
Lefcar eft bon ; il valloit ijooefcuspiftollcts. Ccl»i^
d'Ollerofln*e(lpas(ibon ; il vaut maintenant 4000
liv.& celuy de Lefcar 5000 liv.les PiftoUcts valloicnt
alors 17 folz^ dcrnierrf,& les francs iffolzjSc encore
aujourd'huy ils appellent if folx, un franc Bordelois.
Il n'y a que 7 Villes en Bearn. Benearnum Icgitur
in itinerario Antonini, & Lafcarienfes in Notitia
Provinçiarum.EloronenresapudPlmium.Bcatncnrcs
oprimc,&puriflîmèVâfconicè,loquuntur , pronun-
îiantY, Ajin Hcbrarorum. Vocant alios G^ti/rtcfeei,
:um melius loquanrur,ut Lufitani ridenr Caftilianos,
ïui melius loquuntur. En Foix,Bigorre & Beatn,non
;eneotur quidquara darc fuo Principij tantum hono -
lariuiB^ quod variant fingulisannis pro facultatibus.
karnenfes Canonici'habucrunt 900 Coron atos'par-
os.Epiicopus Lcfcacicafis 5000 CQv^Ti^\ovs«cvf^^^
%t s C A t IG E RA N a:
D,uït"m cft.
Bdellivm^ Gen« i. on ne fç-iitcc qacc*eA » on
ct^ ju^c pA[ bîcnfcancc. Mefmc èt$ pierrenesciu
aînfiau tcictc Hcbreti i on ncf^jait pourtaoc ce qw
c'cA. Les luifsrintetprctcDt autcentcuc > £c ocpci^
Tcnt f^s qne ce foie le Sardoniï du Grec, le me fie-
T^y plus aus 70 Intciprcces pouc ces aems é*aûî*
inauz,picrrcs,&c. qu'auxaocies^ parce qu*ils ODtcAé
proches du bon temps. La pierre d'Oniz eft ccmottèV
mais il efl incertain , fice quieftaa textc,fignifielâ
picrrrc d'Oniz j Nous le conjeâuiôns.
Begvines. Iq Galliis yocantur des filles de- 1
votes ou Bigotces, àiBfgi^m quem gellabanc. NoonsT
vocantur ^encrali noroine 3 eft vox^gyptîa, <pZ
viigincm (îgnificac. Lcgiaote 40 aouos apud HieiO"
Bvioum.
Goroplus Bbc ANvs^ dicebac Unguam Adafln
fuide Bcabancinani , ut quidam Moncalbanenfisdtr
ccSat Qucicetanum fiiiuede §lmfcy , Tubalcaim
tjilic eundeniquem nos dicimus Vulcanum. Go*
lopius Bccanus a edë fort eQimé , mais on n*ea fait
plus d'efiat maintenant >il ne vaut rien.
B E M B y s. C'cD; une adulation & fatuité à Beni'
bus , d'appcller le Pape . Tnnceps rc*cft mal à\€t d'un
VàipCyYegnxvh : dans les vies des Papes on mztfediti Se
dans riofcripiion d'un Euefque à Veronc,il y a > fedlt
Epifcopus toc annos. Les Bipagnols difcnt papayii
loccnnos.
P. B E M B I ff ripta fucrunt affcâ:ati(lîma.
In B E N I A M I N[ I icineiaiio Lacino muhl fuat
errores.
B K E L z E B V B. Les r^ oies eftoicnt nomm<fs dans
rEfcriture d'auties noms qu'on ne les appelloic ordi-
rairemcnr i comme Bceizcbub Deus mufcarum,qu«
inillorum lacritîciis mufcae advolaient i nunqua»
ycïo in ludaîorum factificiis obfetvant : ut Bccl-pht
jgor, Dcuscicpitus, i^uialdololattUdiccbatut^j^oi
SCALïGnKA^tJ, 29
TevC. Inde apud Âriflophancm in Nub. jouis de tonî •
tru & ctepitu : vide ad Serarium. Phchor apud dodos
HebrzGTS fignifie un pet, apud Fcftuna de omnibus &
crepkibu^. ^gypcii adotabant les pets & les rots. lu*
^a;! obreivantyqttod fi inter orandum crcpitus vcntri-
iîerec , mali ornais effet, (î eiuâatent vct iternucarent,
boni.
BellARMIN n'a tien fçcu en Hébreu pour en
faire edat. On dit qu'il a fait une Grammaire , qu'on
dit eftre bonne. Quandon medonneroic un Bellar-
piin , je n'en voudrois point , parce qu'il tâche d'es-
felouïr les yeux des Lcdeurs. Bellarmin eftoiiaufTi fur
Je roolle pourfeftre Pape. BcUarmfinus nihil eorum
crédit quK fcribitsplanc eft atheus. Qnod malc fcrip-
fîtDOirlegaffl, necmalêbonashorascollocabo j vuit
cueri mendacium. Capuchabct,Romam non eHe Ro.
2nam urbesn^qus 7 colles habec,& quastempore loah-
nils Regibus dominabatur,non elle Romam^fcd Con-
ftantinopolim? quare^quia folec Scripturaqusfucura
-font pra:('eiiti tempore enunciare, omniaenimDco
prasfeniia funt. Quod fi Ucecita omnianjrbarcrquid-
fii omnia negabo? Sed hsec dicuncur & probantur vul-
go tamen > ut cum Corto dicit , CaWinum voluinb
!edere miraGula'Genevar^mortuûm excicare à moituis,
^talia.
-, BfiHEMOT cftnomcn pluralis numcrt impcife-
âumjuam eft fXo^thematBehemoth yiziwn^ \ maximu m
ezmaximis, «tSchirhafchirîm , Canricnmçaatico-
rum. et doit cftre un Eléphant. le dis cela au Icfuite
Maldonat, qui le trouva bon. Comme Leviaihan eft
h plus grand poiflbn^ce doit cftre une fealeine. Nous
devinons les noms des animaux & des plantes.
B E N T i ▼ s. NufUas Icfuirarum ;porçft bona car-
mina Cctibcrc , cxccpto Fr. Bcncîo , qui Epitaphium
rcripfit in Mwctum. nec malè nec benc^non eft quod
laudcturnccvitnpcriohabcarur. "
Mooficar B e R A t1 t éSK^duS^ tSi K^Ul^ V^^>«\-
mt, a cAé moine, ft apilflHHHlÉUb <^^aI\\^ o.^^xxx^^
C onftanr.
Berne. Le principal de la Rcpublipuc-deBcrcrr'
cft au Duc de Savoyc jufqucs à Paycrnc. Le Roy prit
le PicdmoQC , & les Suiûes la Sdvoye. Ceur de Bcine
n*oncnen que de pillage j- comme ceux de Veoifc >'
mais ils font bien de (e maintenir en liberté. le ne
penfe pas qu*il y ait plus de Papiftcs fub Bcrnatibas.
Nullain Ëoropa Refpublica ezcac po(V Venencam,-
BeiDâpotentior, Berna? non ciefcitvinum. Berna eft
divcs , babcc plus quam looooo coronatorum (îngur
lis annis i e(l potentior Republica Genuen(i. Eranc
olim mercatores& artifices multi Bernas, ôftresfa^
milia: adiiuc eorum nobilium , qui oraoc cum expolfà
ciobilitas. llli nobiles eranc verè lyranni. Bernacium
pago nulUis eil cotrupiior > illi func valde avari 8c
ambitioff , fuas praîf« duras habct quaffaciunt cives
diviccs. Habeinfccè foooo militum. Bernâtes noa'
habenc ^inum prope Bernam , non oliuas, non oran.-" .
ges : nunquam diâîciiius fe habucrunc Genefenfcs*
contra S'abaudum, quam contra Bernâtes, Erat Gène;-
va divifa in duas partes, Genevenfes êi Bernâtes. Plus^
^lam vigiuci capita ablata Geneva: propter fadior
jEk :m Berncntium , cum Geoevas efl'em. Bernâtes oHir
volebanCjUt certis con^icionibus fe darenc illis Gcne*
venfes > fed turbacilla? ceffaruntpoftlanieDamPari»-
(îenfemv Erant duas^factiones Gencta? , una pro Gcnc-
ven(ibus> altéra pro Bernatibus. Scit Sabaudus^erna"-
res non babere thefaurum ^ idco cam mulca audec«
B'. rna potcnrior Gencva.
B £ R G I v 5. Darîs la féconde edicion-^e Scaligcr
comrc Cardan on a obmis une belle cpi(lredeBe£«
gii s McHicus, je ne fçay pourquoy.
B £ R G A L £> v s a fait beaucoup de faufletez'cii'
fj Chionologie. Il lifoic avec grand applaudifTemenf^'
ëc eftoit admire' à Sedan& à Genève, où il y avoir de
grands peifonnagcs. Il a oftc une cinquantaine d*0-
fyitfpiêdcs f. parce qu'on les ig^note àa^% W K».\%\x\v>
€€^jiuiitSon cfjfoic <iuç je n ay qpe iV^n^^^îkXctc^Qsi
ife Içiit poiac aiTeuremenc quand je fuis ué. Il cetr^
eht 80 ans des Olympiades, pour ?cnit à foa coœp.cci
Il eftoic bon homme.
BBRTHAMirs presbyterbon^sfcrîptor,
Cornelias BbR'TRAMvS, fordidas , acariâtre»
14 a grandemeùt brouillé U refvé en nâaciete djs
Chronologie.
Si nous aviofts tout B e r o s v s ^ les belles chofes
que nous tcouuAionspouc la Bible & (on antiquité l
)*>en ay dccouvett quelque chofe , & cepcfidaut on eft
frmalio,qu*oa ne le veut pas reconnoiftre.-
Bes^on eftauteur du chariot volant.
B E T A. La prononciation ordinaire du Grec ^
cft yicieurcyCaraujoucd^huy les Grecs ne p^rononcenc
pas ain(î>.& ne vous cntendrorent point.
In B E T H A B AR Ajloanr-i.non BethamatComme il
ya en d'autres exemplaires. Car Bethabara eft près le
lourdaîn,comme il eft didau V. T. 6c<lans lûfephe^
B B z A aliquid fecerat in Tertullianum, fed bcne
fecitquod nonedidit.DiiHcile eftaliquid in illumAof
tùïcm edére fine M S S. 6c tamen quivis melius face*
retquamiunius. Bezd nimis reprehendit Erafmum ia
fntautuHs.âC'incerdum iojuftéiPutat malè dici Cafto- -
res,proCaftor&Pollux> cum Aurores babeanr» 86>
traducere prO'9r«^«^ir>»//(tTt^«iv^ q^od mirum yetetCBt
interpretem bene babere.
Novum Tcftamentum B s Z iS in ïé, oUongo prae-
ftâotinSmè'eftezcufura apud Guiotium , cadem foc-
Bia quâ Màrrialis Scriverii; ille qui excuderat, null»
a m pli us ftatim habuic cxemplaria , Betas prima uxor
erat filia Advocati, non reiigio(a:elIe eftoic fterile : ô
la forte femme. Beza fuit valdè pulcher feucx. Erar 96-
annorum& 1)4. d'iernm.Habcbattonteip inpede,qui
ipû vitam-prorogavit. Eft gcnus lupi : hibebat à na-
ti]ra,mihi dixir.Pieruipque inclinabat eum humerun»
io pcdcm quo folebatdolcre , & il(um ^ed^wiccv^vt*^
A^fcrunj inucrrcrc fo\^hat. WxîlWx ^ \\vù.w^vt^'«^^
Jl SCtjéLÎ GERANT
Aftorom ex Arabico,& intetdu caufa fiiit car errarec
Rafeleogius Pacer (criprerat ad Bezam eirotes ^ ro-
pcer illud Arabicum : non curatit Beza. Il n'eftoit pat
AoOlc en Hébreu. Beze reprend fouTent 8c à cort Braf-
me ^ il s'amufe 5c s'abufe à le reprendre,il n*a pas bica
cnten^n les langues, il a eftudié en droit a Poidien.
Beza fuie Yaldé pra;(lanciforma,uc judicaretur aliqois
Princeps. In ea fait hxreH , ut probarec noTam pro-
nunciacionem Grxcam. Monficur ée Bexe n'eft pas
de cropgrande leâure,pour avoir tousjoors «a beau-
coup d'affaices^fic beaucoup efcrit. Il ne m*a pas tou-
lu croire en beaucoup de cnofes comme de craducere
pour nrtt^J^ivy/jLwrl/tm^i efl bon.Il prefchoit fur les
Chroniques. Monfient de Beze a grande mémoire.
Monfîeur Cafaubon m'a efcrit, qu'il recitoit4 où^
Chapitres Grecs tout de fuictc:il y abie^ des Galiidf'
mes dans fes vers. Adverfus Lizecum^ quieratin-
ienfiffimus noftris, fcripfitPaiïavantium.
Bezançon eft ville Impériale , mais fous la
protcâion du Roy d'Efpagne.
BiBLiA GaUica optima : non valent lunii^nibil ibi
à fe,habet,omnia funt Tremelliî.
In BiBLiis mulca citata ex libris quos non ha-
Bemus. Depuis Efdras on n*a point reçeu en Fancien- '
De Bglife^ de livres Canoniques.Ipre podremus libros
coacervavitin canonem : muhi libripoftà reliquis
fanai fuerunt 3 fed non admifli in canonem^Sc potae-
runc citari. En toucesles trois Bibles des Rabbins de
Bomberg , il y a quelque chofe de parti calier , telle-
ment qu*il faudroit avoir toutes les troi^. Habeo fe-
cundam editionem, in qua Rabbini,Targum, & Maf-
fora« Il y a plus de 1500 ansque la Bible Hébraïque a
efté bien gardée par les luifs & les MafTorechs^ qui
ont marqué les diftinâions, poiods , lettres , qui ont
efté foigncufement marquées , en quel nombre elles
font. Il ferait bien difficile ^ prouver qu'elle foit cor-
rompue. Ea 4 mois on peut fi bien profiter en Hébreu
^'j'oa entende U Bible Hcbraiquc» La ^Mt^t^c^
imprimée à Rome , & ie Nouveau TelUmeotCom-
nandé par le Pape Sizte,en; le meillear exemplaire. Il
y a encore au Vatican <Jes Exemplaires du NTcft. Le
Syriaque cft un fort bon paraphrafle. Ante annos 70.
fi quis venidct Biblia GalHcè , vcl Pfalmos vernacula
Hngna legiflec y ceicum ei exitium paratum crat. Les-
Papiftes ne doivent point argumenter pour la Bible
Grecquci-car ils préfèrent la Latine, qui eft toute dif-
femblablc. Habui Bibtia Hifpanica a ludacis vetfaieft
optimaveriîo. Multa funtverba Hifpanica quae non
intelligsbam;petii ab Hifpanis qui non inte41igebant»
fie ludxi mihi fuat interprétât!. ËcantFerrarise profa-
gi ludari Hifpani, qui Eiblia vertcrunr. Nulia eft me-
liorverfioGallicâ. Hifpanica vcifio quas excufa eft
6enev£,exFerrarieDfi defumpfaeft. Nullaver^o me-»
lior Galiica & Hifpanica ludasoranf FerrarienHun^t
qua^eftex Hcbraeo pctita; l'ay veuune belle Bible
Hebraique avec la MaiTora à Moniteur le Chance*
lier de Chiverny. Le Duc Savoye en voulue donner
I200 efcus. Les luifs en^ftoient bien amoureux. Ce-
^oirune belle Bibliothèque , j*ay veu tous les livres}
H y avoit une autre Bible Hebraique avec des grande;»
annorations^n quelque part» elle eftoitfottcorreâ^.
Klercier en faifoit grand cftar.
B I B L I o TH £ c A Tkrenùna & régla meliores^
quam Vaticana Papae. Il n*ya tien qui vaille dans la
Bibliothèque de S. Viûor à Paris : ce n*c(l pas fans
oaufe que Rabelais s'en mocque. Il y a de bons livres
dans la Bibliothèque deGeneve.Tous les Interprètes
Grecs d'Ariftorc y four. Dt mon temps il y avoit à
Londres douze Bibliothèques complètes , & à Paris
So. Il y a de belle» chofes dans la Biblioteque Palatb-
ne^mais^ils ne les«ntendent.pas,ny ne les fçavent lire;
fur tout les livres Grecs. Il y a de fort bons livres dans
les Bibliothèques d'Angleterre, & fur tout en HiOiot-
re qui ne font pas imprimez. Ils ecroiavC^\vveci>\\x^'^'^
Je Catalogue ^U en ont oubVvé, çtxix^^i^^îiLW^w». «siç
ne de Coïlegcs. Chaque Collège a fa fiibliotheoae
bien fournie. Il j a des Pedans en France qui ODt des
BiblioiheqQesbtCD fournies. Poqt vne p^arfairc Bi-
bliothèque , il faiîdroît avoir fix grandes Chambres.
Les belles Bibliothèques d'Egypce^olim' lî va encore
en la Bibliothèque du Roy deï livrefi non imprimez*
Les Moines ont laiflé perdre beaucoup de belles cho-*
£es par leur nonchalance. Grutci m*a envoyé le Cata-
logue de la Bibliothèque Palacine,mais il n*y en a pas
là cencicfme partie. Vidi Cacalogum Oxonienfîs Bi-
bliothecaeihabet v^igares.Sunc Londini.OzoniijCan*
tabrigîa:, prasftantiffimae Bibliothccaf , ut &Pari(îi»,'
Angli nunqnaœ ezcudcrunc bonos libros vetcies
tanrum vulgares.
l^BLiOTHECA PatYum, Il y a bien de la ra-
caille dedans.
B I B L I V s fuit dodus.
ri.BLONOYS e(l bonuSjfcd omnia quac ibi fuar»
funt & alibi.
BoEVF. Il y en a une forte en Afrique , qui eftfi
joly , gran^ comme un veau d'un n\ois. Les Bœufs
ou Fri d'Italie haïffent fort le rouge; comme auffi les
, Coqs d'inde , tellement qu^ils fautent de furfaut con-
tre ceux qui en portent.
BoissARDVM habeo : multa prâ^lara habufc
ex Grascia & eciam lapides ipfo^, qubs cum Moncis
belgardum à Lotharingisdiriperecur, amiût magno
damno:habui(Iemus pra^clara.
Bologne la GralTe , in Italia , dicitai ad difEe-
rentiam alterius,quac in Gallia.
BoMBERGVS edidit tec Thalmud : ùumquam
femel edidit y quinconfViteritioomilibuscorona-
torum. Edidit lioros pro 3 millionibus , & funt cor-
redifTimi : debent corrigi à ludapis , alioquin fempec
eruntmenda.
B o N G A R s d'aujourd'hui s nie d'avoir fait le lu-
fiÎD^mais il die que c'eft uaauttt\acoW%^vk^û.C\w«.\
SCALIGEKAïJA. ^f
cale à Bordeauxsc'eft un bon livrés il a bien fai A def-
, fus. C'cft tout de mefme comme il y a un autre Io«
! feph de la Scala en Sicile,qui a fait des Ephemexides; '
pludeurs ont pensé que c*eft moi^ Clufiusmermc,
MonHeux de Bonniyet. Ilya loo ou ifo ans
qu'il cfk noble. Il peut montrer 4 ou *s générations;
mais il 7 en a encore de vrays de la maifon-d^oû ils .
font forcis^qui font aujourd'huy meufniers à Vandeu-
vre.Tous ceux qui font nobles, leurs parens ne le font
pas pourtant. Les Bonnirets font venus de meuniers
qui font encore à Vendeuvre près d*Abin^ mais ils.
font desjade grâces. Ante nuilus ignobilis*fuerac
Gentilhomme de la France.
B G R E L eft un gentil garçon. S*il eufl: demeuré
clauantàge en Syrie » il euft amafsé toute la Bible en
Syriaque bu Arabique.les Aderirci d'Origene y font.
Il n'y a que les Latins qui ayent eu la Bible en un vo ^.
lume y les autres les ont par parcelles , par livres , & il
en cerchoit une cûtiete.
La ville de Bo & D s A Y x efl: accreuë pat trois,
fois, c'eft pouiquoy elle eftgofFe & mal baftie. Il y a
encore les murs de la vieille ville d*Aufone. Cette
muraille e(l(î forte qu'on ne ffaUroit', en un jour, en
àbbattre la grofleur d'un homme. Le^rands quar*
tiers font fi bien.join^ls Tun à Tautce , qu'on ne (çau-
loit trouver la joinâure : c*eft UBf belle antiquité.
Mais maintenant on ÏA bien accommodée s C'eft la
quatrième ville de France : la belle maifon de ville
que c*eft. C'eQ un vray bordel aujoutd'huy que des
Cours de Parlement^ horfmis Tholofe. La nîatfon de
ville de Bordeaux a «dé mul^ée de xooooo livres
de revenu par le RoyHenrySecond,lors qu'il vint à la
Couronne. Burdigalse dua( plateas funt,quae vocantur
fol]iiiruro,quia fuerût ibi foflle urbis anciquae. Les lan-
des de Bordeaux vocantar à Sidonio S)^rtes tândnntn^
ffj. A Bordeaux on mange de bon pain de fromenr.
Les Gafcons font bien le pain. Sortez de Bordeaux
r ers le Bcaio^tout le pain cft de MvWw. Ce» ^'Ç^'^v-
deaux ont en leur ville plus de looo coDoelît
cbaDgenc avec les Danois du vin pour du bois
faire des tonneaux, qui fe font beaucoup à Boi
Les Tonneliers pourioient faire une bonne vi
futaille eft bien chère en Gafcogne. Sxpidim
cur fupUcium Bûrdigalse.ut Se Tholora^,& capi
£^antur omnes qui (aoguinem fudeiunc : ica c
citatus carnifcx Burdi^alenfis , uc fxpius ca^
neat fupcr Numéros, fciiTum licec. Tholofac fo
netnbra fecare qutbufdani y poftea capuc vi<
quod fecuti funt Burdigalenfes. Vc in omnil
lequunrur ThoIorates,ita Rothomagenfes fec
Parifienfes. A Bordeaux il ne fefoQcient qui
des premiers àiaproceflTion. A Bordeaux du t<
mon Pcrc, entre 60 Sénateurs il y en avort pli
habiles & doâcs pcifonnages. De ce temps
principal de quelque Collège à Paris cCloic |
maincenanc e(he Re£tcur de lYniveiflté. A pr-
ne font plus que des canailles. Le Roy en ai
à fon plaifir. Bordeaux eft une de$4 plus gran
les de France.Elle eft auffi grande que deux Lt
deux Agen. Il y a de belles-antiquicez à Bord
y a une Abb^, quieftun fieFde MefTieurs
,4lale y qui td oaftie à la Dorique. Ante é^o ant
digata: 8c Tholofasin Curiisioquebancur fua
quidam Rex voluic mutari, nunc loquuntur C
Borda &Villaria apud Gregorium M.
occurtunt, c*eft des Bordes & de Villicrs, do
communsiBurda c'eft une tenfe apud Greg.T
fcm.
BoRVSSiifi tantumpartem prsetendicP
B o s s y s. Il y en a tant en France , 6c fur
femmes;en ce pays fur tout les femtuesonc <
Si grands corps droits.
Monfieur de B o U i l l o N qui a des tei
nobles^ pour Icfquellcs encore qu'il foit nobl
^*il paye la taille.
^avLANGER, Omaîacxmc&^\u%x—
Bc qwKcîam ex fuo addidic. Non cil illiicratus, fcd cft"
valdc piger; fcripfit în PIcnaîum , Uà pcdanticè , do*
^ius tamcn quam Scrarius,qqo qgid incptius?
B o 'v^R B A V : il y en avoir un à <5cncvc nommé
Maiftre Louy» , qoi cftoitGentiUiommc de Savoyt,
;^ s*c{loit faid BQOrcaa pour faire dcfpic àfesfreies
^i ne luy auoicnt rien bail!?'. Le Bouteau de Paris
èdoic mieux coonu qu'un Prefidcnç. Il dcfaifoic Fort
bien en laiflànt feulement tomber l'erpée. . Les Aile-
Bia;n$ haïfrêotforrlçs Boureaux.
«iLe DttcdeBoyRGOG ne erat VafallusRegîs, 8C
debebat homagiumilli,&tanien contra illum pugn^L-
vit. TychoBralie aeftcun admiraSIe^bfcrvatcur, & a
bien remarqua les 7 Equinbxes qui fc fuivcnt. Ptolo-
vckéc s'ed trôpé d*un jour entier^un autre de Ç\tl heures
feulemcnt.rcn ay fait mention dkus mon Liufe de E-
menddtione. Ticho'Bràhe a faiél de fort belles obfef<-
vationsen Afttologie pour les Equinoxes, nous nous
fomiiies efccitvl in*a beaucoup appris.
B-HE DBROBxy s èft fort prcfompcucux.Non eft
ex Brcdcrodiis, ncc vcrô nec baftatdus, fcà habuit ex ,
yoco y 8c habem )us Brederodii veri ^ agendi contra
illum.Pater erat Stannarius.
CeuxdeBREMB depuis fis ans •qu'ils ont reçen
lia ReligiQn,font humains. . ^
EnBR STAGNE &Guîcnnc, le fils d*uD Confia
Getmaiii appellera le Coufin Germain de fon Pere^^
Ondei Oncle a la mode de Bretagne. OmncsTabcl-
liones,Graphîarii^Lî£lores>ia Bricannia nodra nobi«
IcsfuBt.
Ex I G A N T s. Il n'y en a point tant en France
qu'en Angleterre & en Alema£;ne. Les Anglois s'ap-
pelloienc Çdto-briga: , Ôc mcime Scocus (ignifie un
brigant.
Bri.ssoiïii formulfiepaucahabentbon3,nam
maximaparsàftudiofîs eft coacervàta. llcftov^^ci-
^eSf a bien cfctir» formulas r^on oït.t^ç.^ ccW^^ay^^-
Jem omncs coHigi &cdifc\e0.ioi«.^ù^^^\\>^V^^^'*=^^
mancie cipiebâcurTaque manit,
Dc> B R o c H I s fi^ttfi i Sam.v* fenr Iiçmof
f hoides , Qu £ttules cdcoic plat dâuagcrcufct que In
hcmorrotdci»
CVl\ un gun4 fou que noflrc BkqkcHoest.
Brosse eft on lieu plein de Brûfîkillcs*
ËRovcHTON fcnbit in Ap<}Cat)pfim profeâo
tb^igoas DQg^iï , ut fîecîc ia Dinîclcm » cft FuiioCiis te
B K y Q 1 s quaii tous les Aùct publics dei afiïcbfi
fc fotsi CD Fr^n^pU ? c*cfl U plus grande Ville de i^
pays , & U plus pciïplife. Le portrait du pUn eft aodî
t;tAri(l que Mibn. Brugis Juai Ituguasloquantur ,.|e
omnuA^a publics GilUcâ Tcripra babtur ! fedper^-
mifcenr du as Unguas^modo tiU veiba Gallicajtiiodo
cnaBcl^ica.
Brvgkoli. Tavoîs envie de voir le rombcit
de Bfuerîolen VcDÎzc^ duquel Maicc m*voît pafW,
Q^trc François avec qui j'cftois, ae rD^ct} donnereDC
jamais le luiiïT ^ qui a compaguou A Maifïre^ îamaii
je ne voyagçi:iy avec des François , ils fout uop Ir-
gcts 5c tLop bouïHans. Vid. Pu. vIl p. 48. 4$, ^ çp^
ad Vcnuoianum in opufc. Scaligcrî.
Ciuxde Brvns^v t c qui ntfontquepuifuelde
Luncboure/ont grands Seigneurs. Le Duc de &iu&f^
\fic prene^it phi^r à afTomiucr des boeufs : il efl oit
bra*ifrcTe de la Reyne d'Angleterre d'aujourd'bu^.
' Les Serruriers v font Set^atcurs. Il y a dou^e ans que
k Duc deBrunCvic acbafsc bs kfuites Brun tiriez
habcnt Crucifîxum , & io&a cum loanne U Maria
funt Luthcrus 5: McUodhon. Nihil batbarius Btunf-
v( iccrfibus^quia pauci ad eos commeiDr.
l>vcHoLTZERvs cftoic UQ boQ hommc; naît
il fait les jubilez de joanscnticrs.
C V D E*£., qui a dit que les mots François vlennen c
du Grec , a bien fait des fautes. Il ne pouvoir rien cf-
crrcquc imitando , ayant des lieux communs de
//j:../c5;pfftclcp'jusgrûnd Gicc de Vï.\3i\o^t. K^-
jourd^Kuy il cft bien aisé d*cftrc boa Grec & Hébreu,
car tout cft tourne i mais poi^c fçauoir la naifvccé, le
gcnie, il faut bien cftudicr,& peu de gfcns reorcndcnr .
lulii Caefatis Bvlengeri opéra de Thcatrô,
CircoHex ^Itca Fr. Pithoei,bonâi ioQcr plagiarios.
B V LLiNCBRYS cft le moios mal fur fApocaly-
pfe. Napeïr ne vaut rien, il n*a ri^en dit qui vaille, 11
n'y a que le 13 Se iTbChapitre qui foient bic» clairs, &
• que nous entendions.
BvRCHARDi decretum eft trcs-bon .
le ne (ois pasBvRDONivSy mais Bvrdt.nivs.
Il n'y a perfonne à Vérone qui s'appelle Uurdontus. .
Mon Père fe nommoit à Bi*rden,^3Ltcc que mon grand
Oncle eftoit Seigneur de Burden i & Burden Iinc;ua
Sclavonica, quameciam Pater loquebacur, fîgnifîcac
flerile ÔC defertum , & mon Pcre fut nourry à Burden.
Mon grand Père s*appelIoit Iuliusà Burden ,& un au-
tre fils^de la Scala.Mon pere ni mon grand Pcre n*ont
jamais eftë à Vérone que trois ou quatre mois. Mon
Pcre ne fi^auroic cftrc citoyen de Vérone ,. ni pafsc
Doâeur en Médecine à Padoue. CJu^on chetchc dans
le litre de lYnivcrfiré (i Ton trouvera un Burdcnins.
Tonfo à Burden, c'cftoit mon Pcre, parce qu'il cllosr
tondu fort près à la Sclavonîqac.
BvRGVNDiiB Comitatus, ëft major Ducanij
non poteft capi àRege Galliac , quîa h^bct Bernaces
Proteûorcs,aliQqttiai Êicilê caperetur.
Aùgerias BvsBSC^iys a fait fa légation, c'c ft
un beau livre, il y a de bonnes chofes, il a bien efcrrt
des Turcsjil a cfté mé auprès de Paitis.
BvTYRo delcdantur barbaii , qaîa paratos eft
cibus.Tartari iEgyptii illi errones,quibus cibos par;;-
tc otium non cft, batyro vefcuntuc 5 antiquillîmus cft
cibus $ le beurre cft le meilleur entre les laidages de
Hollande. En ce païs-cy on fait toutes les fricallecs
au beurre.
BrxToRFi a faîc Synagogam \\xia!\c^Tc\ ^ c>^\
eft bonne i mais il n'entend pasbta.>^covk^ ^^\v\<;ivk
40 SC^LlGERtJî^cJ'
qu^il explique mal. Buxtbrfe ed bien ud autre hom*
mt que^Waferusj ileftdoâe. Ilfaucquej'aye Syoa-
goga ludaicaen Aleman^ c*cft un bon livre. Buxror-
fiusunicusdoâus eft Hebraicè. Aujourd'huy nous
n'avons que luy de grand homme en Hébreu. Miiom
quomodo Buxcorfius araetur à îudxis ; in ilJa tamen
Syoagoga htdaica illos talde pecAringîc. Reliqak
jnulcoseiroresin cpiflolis ludaicis.
D. BvzBNYALLxvs Legatus difcefl'erat pra^»
tcrito armo (ine tevocacione Régis. Rcx ftacim iuflît
illum redirent vix illi licUerirdomum viHcare. Lega*
ti iuQC iQaocipia>non audeoc difcedcie nifi levocaû^
PC. cAoit fore confus en Tes prefches. Il lifoit i
• Genève.
C A D Y R c I. A Cahots funt optimi Canoniciiuf^
& ^oo aurços valent ; funt 2.4 Canonid^ te Epifcoj^ut
dives )* miror Icfuicas ibi non elfe.
In C>KsioRVM palacio Rom^funtrnulta mar^
mcra & in Farneiîams aîcHbus.Erant apud Epifcopum
/ c]uinatem plufouaro 5000 Statuarum. Acinous erat
ex (naimore prasuantiilimus vidi eciam Laocooncem
in a:re.
Cahier eftant Miniftrc faifoit mieux fes prcfi. .
chcs , lois qu'il eftoir moins prepaii^ y & quand il (t
d<:nnûit beaucoup de peine > il ne faifoic tiea qui
vaille.
Au grand C A ï4l E en Egypte, les portes font baflèt
êc petites , afin que les lanifl'aires n*y puiilent encrer à
cheval,ni y faire entrer les chevaux.
Calendes. Pour (Ravoir lequanticfme c*e(l des
Calendes, il faut mettre 1 avec le jour du mois; Coin*
me, demandant le ii d*Avnl , le quantiefme c'ed des
Calendes ? le mois d'Avril a 30 jours , depuis ii à 5©
fom 8 , 6i 1 fonr dix \ ergo 10 Calcndas. Sic d^tas
fcà€ JcKaL Mail le quanilcVoûc c'cOi^ \VU\x\^s^
Tolr <jtt*Avrila 30 jours : oftcï 1 de 10 telle S. cc{;o 10
CalcD. cft le 8 jour ayant le 30 d'Avril : crgo c clk
le 11. • . ' . .
Caltin a le mieux cfcrit fur Daniel , mais iî a
le tout de faint Hierofrae. Q le bon livre que l'Iîi-
fticmi <Mtrifa Calvin ! Calvin 9c Beze ont tous deux
cftadinHpIoit à Poidiers. Conttas m^difoic cxcre-
mcmtmÊtbn coufin germain Calvin. Calvin a très-
bien fait de ne rien efcriie fur lApocalyplcH y avoit
un homme k Genève qui vivoit d'efcrire les Sermons
de M. Calvin. Ileftoit Afthmatique de parloir belle:
fnent,tellementqa*il eftoit bien aisé d'elcrirc : j'ayme
bien mieux les commentaires de Calvin que Tes ier-
monSjIefquels il n*a jamais efcrits. O le grand bom-
me.Il n^jr a ancien à comparer à luy.Il a C\ bien en ten-
du refciirure ! le premier argent mignon qac j'auray,
y'achepteray toutes Tes œuvres. Il a eu un fierc qui luy
reClembloit en tout & par tout. Soins Cjlvinus in
Theologicis. Il n'a point fiic de Rctradatipns , & a
tant efcrittc'eft merveille. le vous laifle à pcnlcr fi
c'eft UB grand homme. Calvino Poniitîcii non male-
dicnnc ni(i quando virent praeclarum e)us ingenium^
4c ram prxclaré interpretarl Scripturam, urtpfinoa
Kffint ejns pracftantiam afTequi. Oquam Calvinus
ne aflequitur mentem Prophetarum ! nemo mc-
lius » état fummum ingenium 8c judicicm Calvini.
Sftpitqoodin Apocalypiin non fcripfir.
Sechos Calvisivs, ludi m^gider alicubi In
SaxontajCuraoit edi Chronologiam oprimam»in qu»
me perpétua fequitor 3 nec aliter poterat bene inlli-
cnereChronologiam,qùam ut monui in fineprologo-
menon ; fed jam longé aliter in meo Eufebio indica-
bo.
C A M A R s Saccrdores funt Idolorum ; inrpca vol
Gallica,planê ex Hebraco. 1. Reg. 13.5.
C A M o E N I Britannia bon.
Cambribrs dtt Pape ; cci^^^t tC^^^Tçvxx*»^'»^'
loplas Je ^00 cfcos p du umiDS i.c C\tttv^tv\ N \^^
4i S f t^ t I ifr JE t tXH.u'*
m:iinteoÎE iU ne vâlcât ftt,Ut footiiakillçx île tIoIa
?A M B R s iii SaUnum bt^n.
AMi&ARiTt a thé un ^es %tztkàs Meixuiiit^
et foiT temps. Bcxc Dc^citc point Ter Aaacȣack)u& &t
le N. T. Ego nom viAu
C A w F A H I A» Il y cna 4eiuc I Ci
t^.Rhcmcnfis^âpiïi alias vocactir Laûduni
una & câ^cm qux vocacar Caatpania
C A H A Y E* MAC frcftics CànAjt Àmbaflâdtcrl
Vcnlfc^Vidi ëpiâoUffi quamfcnbit a<j Caufmboniifil
ijcfcio quid vclîr, c'etlduLaun d'Ai^pb^beacnini;
Cafaabon luy a bien efcik anjrrcmcnt
C A w î< ^ T T 1 s^ H j a en ccctc partie d'Afrïqot
cù ell fiûcdc S.THomaSjdef CaDncrt:csi]i^i monceni
pni les jambes de l'hoinmc » & sHlsmordcric o&cn
iii<:t}tt. le m'csb-ihys comme lesPorcugaîi y petjvti^E
demeurer 9 m^iii ils y foût un grand gain au trafic du
fticrc. ,
C A NTï R V s n^a fiir qn^ane foU la Cenc, lia
«ne Bibiiotbet^^ie cdmplcic. Vaj donné à CaniCfitl
tncsconc^tODS Tiiffrâgnicnra Poçtarum. H y m de
f>onnes cbofcs daa&fcs Vatra: Içûjoncs. l*y ftoîxK
beaucoup. C*cft un beap labeur quafnuis son doâ:ui,
llaleticou&tef Auccui&^^ec&poat recueillir cela.,
CaKii^ivs jUTeni» do^iifinras > qui hellenif-
Rvum bonuxnfccit. llapâstontlemcillcurdeVer*
gara , & de cous , & a mis auflî quelque chofe do fieo.
Edidic tnulia fatilia C a N 1 s i V 8 in antiquît
Icâio.iibus » Se lalia pleraque Tant in Biblîotheca
Sangallcnfi. . ,
Ille CANisiVscft lutis Confulcus , habnic firâ»
trem Iduicam. Il a fait imprimée de 'bonnes «hùftt
en fes Atii.Lc^^.ÔJ^ auffi de grandes «badincries. " *'
H. CANisivsen lop 6 volume a de bonnet
chofes , il a tout eu de ùiiat Gai , je ne «ojs pas qu'il
ancien faiiiûe.
s C A L 1 ^ ^ R t^ If dff. 41
. Pour Canoniser an Saint^il coude beaucoup.
Canon. Tcrculliea citant le Symbole l'appeUe
fut trois {ohiCanonem,
I. Capellvs Sedauenûs ille y fou fiU de fou/
foiiVniaisbieo fou gaillard , qui a efizritdes epochess
il me loiie puis diiTentit a me^mais^bien ridicalemeoCr
Mea coluerent ut EucHdeana. Vnuni fi demas^totuip-
corruetîDon pores ab uno dllfeutire quin ab omnibu»
(liirencias : quiauaio dato ^ teliqua oâiaia ad ocului»
«kmondrancur.
Capitaine. Les plus grands Capitaines quo
nous ayoos ,c'cft,Heory IV. Le Comte Maarice,8c L
de Zamoskt. Le Rpy a bien fait des pas-de*clerc. Le
Prince de'Painte pfenoit des villes toot devant foa
nez. Les deux plus grands Capitaines ont c(ïé en ce
paysi le Duc d' Albê , qui dç lafchoit comme le Roy a
lÂfché le Comte d'Auvergne^ cçui qu'il foupiçonnoit.
Le François n'cft pas propre à tenir ce qu'il a cob-
quis ,' il con quelle beaucoup » le Roy d'Ëfpagae ne
pjrd rien,(înon ce pays.
. Capitylaria Caroli Magni auâiora dédit
Fr. Pitboeus. Savaro promiflc mille capitulariaam-
plius,& promiferat Sidonium aliàs,d( nihil datipotefl
illa optimê dare^alioquin non eft doâus.
.CapvciNvs unus Romas eft Cardinalis.Pao^-
tibus Cardinalibus Roms datur penfio» habebant
meo rempote loo coronatos , nonc diçuntur habeie
lo millia Coronatorum.
Les Capvcins vivent d'aernoCoes , Se ne gar-
dent rien pour le lendemain. Ils contèrent une fois
LMadame f AmbaûTadricc d'Abin » à Tivoli , qu'il y
avoir i joues qu'ils n'avoient rien eu,dc qu'eflaas dans
u<i pré enCemble^quelques chiens chaQerent un lièvre
concreuK , qu'ils prirent 6c mangèrent , ut mifTum à
Peo. Il y a plos de iio ans qu'il y a de ces Cerdclicis
reformez.
Cardan a refponda àScaligert&TvtW\:vo'c&^^^
{«i»t f mais dit, 'advexfttSi^^esld^coû.V\c\^vôlt.«)k^
44 S CtJi l i & B R ^ N A.
Mtfere mftitntjs me dit I (]iio<l nortrU lacûo oomiie
Scaiig^r^prjefauone ad Manilium.
C A K D I N A L E iGcrmaiii Se ftlummNàtîoDuni»
Ho mx ttcgl î gu D tur.
Ca&raqj!, Cem d*Amfterdaiti , qiiaod ït^
f tircfit la grande Carraquc , il j avoic &oo hommci
d«dant t qttHh iVnt o^crenc arec rout ce qu'ils pou«
YD î ntt p ont I a vec eu iiOr,a rgto r, pi t rre ri es ih umamc^
^Q*itl B'curïefir hhc aui HoTlandalï. C'cd une mer-
vciUc de U grande <]UaD cité de marchandifesqa'ilf
«Toit en cette Caitaquejplus qae deux gcan des ae fpt*
<i cafés maifoof ne poufûieiii tenir , arec 9oo bom-
C A R n i o eïloîi H en do^e, matf mefchant. Vue
fervanie le trouva furun Flamand beaa-fik;. tien
a¥oit deux avec luf« fift doâus fed fumruus fiir Ir-
broiura.Cujacitim decepît 30 coioaach,& CK puiea^
Gtim. Cepit ex Geltiû fûlinm in quo cofrcxera»
YerCitsMcDaiidcîïcgovolniiHQmpccidere} itiitii red^
didîr valdc tîrticns. Hibebat di^iceni difcipulnni,
tUTTi qoo d^pTehenfni efl^nîti fng[£Icr,tnalèiiabiiiflèe.
C a R R I a K j Gifinîus ^ EotiUn^cr , grands lix-*
ton^^pbgtarijXe bougre larron de Ca trio m'a etciit
une Lettre , par laquelle il itic confciïc le larcin qu'il
avft t fait en defchrrani quelques cahiers du. GeÛiiis
de mon Perc.tipfiiis rappelle Stellio.
CAKraiYa de Naples , boane cdîctoii î it la
première?
Casa a fait des rers en rhonneur de la Bàm*
greriCj le« Alemans rontcrouvif fort manTaiSj car ils
faaïlFcnr ce TÎce à merTeille^, Sic inconfatationfi
fabula: BsiE^oQurn.
C A s A a £ïic un Scazon ad Germants pour s'en'
cictifer. Il yen ^ qui onrlc livre » mais il ne Te ttoure
Çaeres, Ce Sdaion n*eftgacrcsbon , Y ta voudroit^
faire de meilleurs, on en fâifoîtblenetlac ^ mais ce
tï'cfïpasgrandcas.
Prxcct CjlSAVBOîivu hodtè ti^Ufts doâuf »■
s C A Lî G n R t>é N cA. J^f
1 Calviniftas.
Monfîeur Casavbon, pour avoir eRé loU^ pac
y, & pour fa doâcinc, comme aufTi RhodomanuSy
cdé cdimez. Tandis q^e le Roy vma> Monfîeac
fauboD rerabiçB.Il y a plus de deux ans qu*il avoir
furvivance de la charge de Bibliothécaire du Koys
e fera mainrenant. 11 'm'appelle aucoreni famx
r i cela e(l vray >:l eftoitbien à MoncpelHer : Il eft
liochecaire & a de gages 400 liv. LcsSorboni-
& les Preftres luy onr bien refiflé, & lùy ont
que ce aetloit point pour la Religion y ^u que
Roy fdifoit appeller Grotius de Hollande pour
:re. On faifoitefcrireà Monfieur Caufaboa que
loy d'Angleterre le demandoîr, & c*cftoit un Se-
caire qui efcrivoic les lettres , infcio Rege. le luy
dis qu'il ne^feroic rien à*j aller,quand il n'y auroic
an certain orgueilleux for ', qui ne le voudroit pas
urer^qui eftSavillcAu Perfe de Caofabon,Ia faul-
auttnicux qtfe le poiflbn.LesCaraû^rcs de Tlieo*
a{\e,& TAthenec de Caurabonyfonccres-bonf.Quc
mfîeur Caufabon efîciitbien Latin. AiFèdu pecc<u
a lettre qu'il m'cfcrit touchant le livre contre Sc-
us. le garde tousjoursfes lettres. On prefenteéoO'
s à Mon(îeur Caufabon pour aller à Nifme , 8c (a
Ton payée. Caiifaboous non^titutTbefauro; lia
tres-mauvaifè lettre Grecque : luy & Lipfius fonc
t çourbex de f eflude.Caufabonus doâ:i(Iimas.Bgo
I diCcipuluSiguftura habeo rerui») fed non doâri-
s.Caufabontts non fcribic » ut Itali , fusé. C'eft le
;gran4 homme que nous ayons en Grec: le luy
: i e(l dodkfimùs omnium qui hodiê vivuac. Il
c bien d'autres cbofes que Lypfe. .
ASAvBotrvs pauca fcripfic in Novum Tefta-
itum.
ASAVBONvs non dcbebat intcrcflc Colo-
} Plefiaranoi erac AGnusincec Simias^do^us incec
srirbs.
ASAVBONVS pOtcftfciAut UV'Ç ^Y^^^WDl »^
4* SCtJliCMR^iTjÊ. m
^niicm tntlîùï qa^m refpoDtîete Bardaîp^qut ommt V
Câ^îtex ceDtDrits.Raynoldits vclLubbcTcus p&lTemâ I
mode fclEcnn & debercni, aam commiEtit Baiooitii I
^rram infiDiTa,ctUm in Chio&ologb: ■
C A » I L 1 V s cfl bkn doâc. Si f «{lois irnbicuQi I
)e pouiroH bkû fiire tmpiîsier ud gros volunie àtM
C AS ITS. Nihil tBSgis i^enerÀtpodagraniH *'^jH
Caisakbir cftoït de'ntlc de CadCant.Caffan-l
^ri Lîii)rgîca habco:fcd libri de inïflk G:^câ Se Un- 1
na.vîdi tittiltim f Dtfcto lu idem fit cam libro de I(> I
tti rgia . Caflaâ dcr era t pa pu!a mVa\ c^ji il q^i adbuc I
liatct mtilros il lins Irbios non cxcufcit. fl
C A s T I L L B, Le Conac^ablc dç CaflUlc amaAê^l
une beUe Ubrairîedledbicîi d&âeioti dit qu*il ayme 1
fort les Imés, J
Cabtaliûki fcceraiit^D}tiriamj com douas J
tiîe t : fâ n'a m ob) ecerun r, mo rt u u $ eft ei pau p c t tate* ' M
Jofcphus C AST AL I o fuie Icalus^pedâD, I
C A s T o a E s. ^ M, de Bêïe rcptcnd ce que Cafte** 1
tes font appeUcï pour dire CaOur^ PalEuiî de ccf^iH I
f er diac S ut*tocc s'en fercxc font / tMjfûv^îir» I
Cataracte fuiii caca doep^ Rbeaî. Surdité J
cunt accola:, jM
C A T A^s T A camiptimi es H«ï΀9Tmïïti : ^ide T>^^
bullurn Scaligcri
Catechiswvia Tremeliitis vcrtïc Hcbraicè
quam opcimcj uc ladarls micrcretur j qucmadn^odiiat
GiarcèSylburgÎQSPaUrinum; & H, Stepbinus Geo^j
-venfcm optimè Grecè.Solas gcncr cjus potc^ judici* :
te de bonhatc librt i/tius> Vicrcjue CaPe^hifmu^t tniûh^^
eft ConfljindaopoIIm ia graciam Grâ^cortim adPa-vi
Crîarcham. : -g
Madame Catkirikb Soeur du Ro; Henry It^i
cAoîr foK raine j elU m'a cf omp^ ^ je ce croyois pas i
qu*clk feroit fi confiante en îa Religion qu'elle a ^
cft^, i
SCAtICEnANA. 47
t>ic au(ri bien foD gofFe Parifien , qu'une rcTcndevire
de la place Mauberts & Ton n'çnft point die qu'elle c-
ftoit Italienne.
C A T s c'eft une braguette :taqaelle on nomme en '
Flamandd'un nom qui nott^rf gardent le Ciei^ «^^Ygff-
xtir% CœlifpczJoTis Cœlirpîcis Temp1aro,Rono9e.
Cedrekvs raconte ' des Myriades de livres,
qui ont eftc bradez à Conftantinople, & Burcbeà
Rome. ^
Les C fi M TA y & 1 s des docatons du Duc de Sa<^
upye , font d'un argent que fie faire le grand Duc de
TofcanCjPerc de laReyne Marie de Medicis.Il fe fai*
foit de certains cailloux de la rivière qui paffe i Vé-
rone, mais les cailloux fe prenoient aux deiTus de Vé-
rone. Cet argent a de petits trous^ue les orfeures ont
trouva moyen de raddouberfil avoir eft^ defcrié^mais
il fe mer maintenant ayant remédia à ces petits trous.
De CiRvre Veronenfi în Hoiatium Scaligernef-
cst quidquam^ ^
Cbvaiirits. La Çrammaire Hébraïque de
Ciievalier,cft très- bonne & ues-parfaite.Dr ChMdmc»
anno ilifpucationem polchram ego hodiè abrolvi.
Multa prarclara cogita vi , quae nunquam vénérant ia
mentem : dcbeo hoc cuîdam Monacho Gracco , qui
tribus aut quatuor verbis multa me docuit. £ft is Ifai
cius Monachits.Ego egregiê perflringo Lydia & pro«
phetas.Multaenint prxclata in Eufebio.IUas pr«cla*
ras Olympiades, quastranCmifit Caufabonus, erit £a«
cillimum unîcuique inteUigere per Canoncs. Ego do
materiamjfenexrum , juveoes perfijant & me fecuan-
tur^erhusCalvifiusfccit quodvolcbam , benc difit
librom meum non efle tam diffîcilem quam Yulgo
rlàmaDr.
Chambiry. Qu'il y fait bon vîurc l bon paîn,
yin,poi{ïon,mais de raefchanrcsgcns A Chambcrv le
bon vin, pain&poifToQ qu'otv^tt\^tv»|^|ÔTi^\j^x.
speilkuTc ehrrc qu'à Genève. ^^trid\^^|É|>^ nç^kv^x
beau éc tfgraiid marche en aucuIlL^i'LKJ^ÏX!lV'^^^^
j;t S C A Lî G ^ R A2<t A.
grande quanciccf de payfans:coucy abonde.
C H A>i I E R V s de Oecomenico Poncifîce & epî-
ftolas léfuidcâ^edidic , bona opéra l O que Charnier
^fcrit bjen en GreC)& tidieux que t^otoo.
Champagne. Ce(l une belle Comte', il y a de'
belles Villes. le ne fç^vois pas qu'il y cuft un Vicry ca .
Champagne.
Ce fat de C H A N c e 1 1 e R de Bavière :fair une
Chronologie qui eft bien rocte,& me fait prier de luy \
envoyer mes cahiers d'Eûfebc.C'eft ira bavardai! m*a
ëcritnl a Voulu enfeigner Ticho Braheen Adrologicp*
qui a elle un admirable obfervàteur.
Le Roy Ch arlb s V.furnomnaéleSàge,fic cbar-
set la Bible & leDigcfte.On tourna dolus malus d'un
vieux mot fort propte(/ô»tè md engm^dans Tite Livc • ,
que j'ayveuen laB.bliotheque d'un Gentilhomme. -
Il y en avoit^dans les BB.^"" des nobles.
Les Chanoines à Lyon s'appellent Comtes^le
Coloniac. rêvera funt Comités. Pour eftre Chahoiaè ■
à Genève, îlfalloiteftrePrôtonotzîre Apofloliqoe:
c*eft une prérogative qu'ils ont par defi'us les autres ia* .
petitione qnorumdam beneficiorum. Canonicatui
Vitra jcdini pingues funt,& fcrvantur.
Canon icATvs à Canone;qui eft proprement
la penlion qu'ils ont tous les ans>le gros j fans les Aa«
xtiverfaires , qui font des rentes qu'ont laiâié en mou-
rant des badins ou badines,à la charge qu*oa chantafib
des MelTes pour elles: & de ce revenu n'^nt rien ceux
qui font abfens,unde illud proverbium, p% thftnùhuÊ
nihil. Ily ades Annîverfaires beaucoup à Agen &à
BGt^rges.^unt gradus Caoonicorum j félon qu'ils font
venusjils montent aux charges , & ont plus de rerebu
que les autres^pour les charges qu'ils ont.
Chapperons. LefcthabirquelcsChappcronsdc
drap & de vclouis ! En Languedoc les Damoiftrlles
font wicMÊ^Sécs & non latxt chargées, La Grand
.^oj^tTics dclTous. ^
C H A R L B-M A G N JB, de foD tf mpSjil y a 8co ans,il
y avoit encore de fort bons livres.
Charles V. eft mort en un Moxva{lcre:il fit de
fon vivant fon frère Empctaur, & fon fils Roy d'Efpa-
gne. Son Fils luy dit un jour y je fuis, plus que vouS|
quiaFilius Impyatorîs^ te tu non.
Le Comte deCHAROLots va plaider à Paris.
Il n'efl: pas Souverain,^ cz Comicacu Flandiia:. Liti«
gabantParîfiis^fî lis excedebat ifooo.
Monsieur de Chand I Ev elloit un gentil per*
Connage, bon Théologien & a bien cfcficiLuy & Mac»
thieu Vuec ont catechifc Monficur de Lcfcalle.
Chartreyx ont tousjours chopinc de vin
clairet^Sc chopîoe de vin blanc. Ce font des ventres
qui ne fervent à rîen:les Chartreux(ce/ôn# les CeUfiins)
foDcdes omelletces de loo ou no œufs.
Chatsllbravt. Ily^en SfcofTe un qui
^'appelle Comte de Chatelleraut , & e(l de la famille
du Prince de Montpender. Son Gtand Père fedoiti
mais il n'y a plas lien.
/C H A VD , Jamais je n'ay eu fi chaud en Italie
qu*icy, fed calor eft humidus.
Monfieur CThrbstien, pour avoir edé loHc
par moy devant le Roy , le Roy eh fut fafché : je dis
^ue c*cft parce qu'il a elle fon Précepteur.
Les CHRESTiEKa/ont caufe de tous les maux qui fe
font. Ainobe a montre que non,pu:s Orofius>dc après
faiat Auguftin de Civitate Dci. Les Chrcftiens (ont
plus mefchans que les Paycns ou Mahomctans , les
Grecs avant qu'ils fuffcqt fous le Turc cftoicnt Ç\
mefchans.Il n'y a point eu de plus merchantc Nation
qu'eux^pendant qu'ils ten oient TE m pire.
Ceux de la C H I M B font Antipodes à nous , c cH:
une igocance d'en douter. On n'y entre point qu'en
légation & en portant quelque prcfenr. C'cfi une loy
cftro:â:ementobfervée,lls font grande lifFiculte de
fjixe mourir un hommc> après la fcntcnce doivv^^^\^-
VdD^goe de livrer le paticui 3lu\>o\^\^^\3^^'^'^^«^v^^^'^''
f s € A Ll G EK AK A;
quierenc iUsM y 3. moyen de le fau¥cr, lU ont Ie%;
rcmpsrcnuenpnfondeiPoiciigaiSiqaiavoîepiçiili
k^raîcHt d'y entrer. I
CHEtSTisRMvs &oy de Daaeniftrc ^uaod 3
âlli CD Sucdc^aprei avoir doDod fat fo^r» il fie tout tuer.
Q^Scpt. Flor. Chriitiahts^ avoit appiii 1
cfcprctD Cicc d'Henr^r Efticane, k efcrÎToic ha
bien Eout comme f on Maiûrc en Grcc^ en Laiînlcet
Ymuçois. Il lEourûc les vers de PiEicac co lambcH
nuis le [lyte cft comme d'Heroi<]ues, Il dcvfoîrcftct
AiKT[K^v,€afnme le commua pailec en dcTÎi famiUcEi
comincdu Arif^oce daciitlesliTiCK^Îe Poetîca.
C H R 1 5 T M A tf N V 5 eft un Ttay Içfuite, je n'af
garde de le nommer : il cï\ bien ignoraoc ■ il c(l bia
cipounecé p^r Lïnïbergius Mini Arc de Zclandc , ^uî
a efcLLt coaccc luy, & qui a auili efcrit uq beau Cacc
chîrme.
Chkisostohi [c meilleur des Pères Giecf^
Si loD impùmc tout ce qu'a fait S. Chryfoftomc il
vaudra bien loo Horini^. Il abien faif^ tnaist^iiatidit
s'éloigDc de fa TÉicologic St de fon texte, il nefai:
rien qui vaille : c'a cftc un orgueilleux vilain ; falloîl
il Uiiç ce qu'il a faic 1 iU elle banay , & avec raijini
Ir^fit^ita puichra habct & opdraain Novum Tcfta-
mentum.
■ CHRot4oL0GiE. Qui voudra en faîre, il fau-
dra fe gouverner fcloii la mieune. Les Mathcnaatî*
icicns ChroDologîiUs amalTent beaucoup de paflà«
B^s»<nais faus cfprit & fans jugement.
• CiAccoNivs honucfte Efpagnol : a bien faii-.
ly ncâncmoios dans Ton livre de Tiiclimo.P.Ciacco-
nius Hifpanus erac dodus:erac Presb) tei Romx.
f C 1 c £ R o N , in Epiftolis ad Atdcum a des fen-
tcnccsentrccouppe'cs, patce qu'il cfcrit dçs fecrecsi
c'cA le plus bel Auteur Lacin que nous ayons : les bel*
les cbofes qu'il y a là dedans.
Cigogne. luvenal fait mention de la Cîcogne»
& tcu^^^f^nic \l n*y en a point aujourd'buy à Romc.U
y en a beaucoup €o Egypte à caufe desSerpenS) on
die qu'il n'y en a point dans les Royaumes , & cepen*
"daat il y en a en Caftiile , & je crois merme qu'il y en
a en Pologne.
CiOFANVS honneAe homme , il a bien efcrit
Cur Ovide^ll eftoit Sulmonentis comme lui.
C I R 1. La Papaaté.en confume beaucoup.
Clavdiahvs elêgantiflimus Poëta j quàm
prseclara habei in 4 Conmlatu Honorii i Pxudcntius
cciam.
C L A V I Y s bis jentat i Teuto efl:,bencbibk. Nun-
<}uam dilnunt vinuta , & quaudo veniunt in Aquira-
niam,3(grocantob vina U Âuftrum flantcm. Toca res
cmeodandi Calendarium Clavio commiffa , A(tno
qui pcsecer Euclidcm nihil fcir. Clavius qu'on m'a-
Yoit dit eftre un grand perfonnage & que Fay trop
jouéieft une befte. Monfieur Dabin m'a die qu'il luy
fauc tons les matins un morceau de jambon & un ver-
Te de vin Gxec.C'eft un gros vcntie d'Alcmanril a tant
fait de coUarderlcs touchant l'année Papale« De bis
ad Eufcbiom; Clavius s'efl trompé mçfmc en fa cox-
' re(flion y il a pis fait que devant. Clavius nlhil boni
feçit nifi in Euclidem , quia aliud nifi hoc fccit in vi-
fa. Putabam Clavium cfl'e aliqind,idcft,confitcnMa-
thcnt^tiques/ed nihil aliud fcic. Eft Germanus,un ef-
prie lourd & patient , & taies eife dcbcnt Mathemati-
ci f prxclarum ingenium non potcft eflc magnus Ma-
thcmaticas. Quaefctipreram,graviora acuit, Icvibra
rcfutavit,fednuncofftiiaoftendam in Eufcbîo.
Clema Ng I s cftbonrin Monachos (ciipfiri erat
de Bayeux,& noftrè bon amy Monficur Gculart a tra-
duit de Bayonne.
CLBMiNTEM.VÎII. Antichriftum vocavcrat
Fcrrerius^malè &inepté,quia bonus cftvir. Clèracnt -
V 1 1 1. eft mort le 4 Mars \6p$. Il cftoit de la famil-
le des Aîdrobandins de Florence^ aucict\rvç.^rc\c!L\sxvç>Tv ^
pa;s aoblc. Les familles Ce ma\tvt\tx\w^^x \o\\\^'cv^-
tcmps ca Itsdic par marchaadVîc , ^'A^ ^«^ ô:\^ç.t^\V^^-
ft se^ji Li G Emu JSf^Â^
h\€î. Ct9t..hsi3mç WKTrmtw. AFlorcocr il y a feu Jt
éc i^oï Uûti :U(oQi loui tîaéfiuii$. Ce Papefctioîa'^
iK c : I H ; pol t ii] t A) iobnii di do t. Mê bqcc i e Icuï 1
fo::Pc:c, quïfr oommaît SiWcfïer, ^iafiîsw]
Comirc&ïaïre ia InAilnûoiief lurit. Lc% P^pc^cbn^i
{:cntioj«^QurilcuT DCHn. Cclaycy cftoit Doâcir4{
i&ix,f rudcnr Ht cjuia^moit IcsFr>tiçoïSji(|iii<lh3^&ir
lïîis ta Courpoive fer la tcitcda Roj',ï«|3cl U rccefi^
ncicdclar. CkmcPi VI IL «pftidciiifiiciit 2.tûtû
au pitrimoine de ûit^^ ricue le Dycbcd; fcrmc^^i
cf^oii kcredtuitc olo fiint Sîege,te retcQi>klè p^b^
XI laj^e^cat c*ep efl;o îc up Ecf.I j lit boonc clicrc à M^
lie-jrile la Val, il eÛ ion homau «c counob de ni ~
m ait pf rrecuté.
C L £ M E M T AUxan<ïnn , 6 U ^oâc ErcfÎTaii)
il cnicndoii bien les pa)eB£ : luflin Martin aitlïïtM|
roLcantuib. Ilcice dt bcauxliricKjiKcoiisc^avcit
C L oi s T n E propEic tH T^imvXm I locuj cd*
C K E V £. Ce niuï n'i e[lc ufgrpé fur le dcclia M
ITmpîrc.cVfluic un mot (on tMt aui RouiaiDS.
C j ^ A Kh Apparci q^^m ûî atiti^uus Sctiptor, hi*
bcbîuius Csfaicro'Giarcé ve^fuiii^pnco eiTc ¥t:rfiooca
C o c c I V s SabeîlîCDS mort de Vcroîjp,
C u D D iC V s qui eHoic aym^ de Dujoq pour eftin
Ùui grand âdmlratcur^cfl crc5«pedan.Tt joïia un mal^
\ i s tour kfoa Précepteur. L» femme de Dujon qai
^lU'iî ircS'firpeibe &. avare en fuiS jourscn refverîe
.'; ce qu'on oftoit à fon mary les 400. liv.dc la profcf*
.'0 i Hcbraiquc. Coddxus nihil Icit prx Buxrorfio,8C
,., , :i ùeni* maximum, crarfummus lunianus: Om-
\\;iMoanifl:a: putant fc cflc maximes viros. Non
.^>> >OwciAnt lova de Adonai.
^\\ p o M A w V s cil: un fou , vide RhodomannaS.
.^^xl>«vs, Amazonide. Aux ver«dc Martiale»!
^ jk jni mention de Pcrfc^il y a Mmrfns ^Àma^^nide^
îl faut dire Ctidriui c'cft celùy duquel fe mocqiic îu vé-
nal au eommencemenc de fa Sacy rc. Maifus edoit un
boa Poète qui cft loiié par Martial mcfmc. Il y en a
quelques exenàplaires,^<fnfj> c*cft la vraye leçon.
' C G I G N E*B, & fon Oncle, ne valent guère mieux
tunque Tautre. Coignée doit plus en cette Ville qu'il
B*a vallant , on le vouloic faire Minidre , il t(i Fort
impudent,c'cft fordinairc des François i M n'y a Na-
tion fi impudente ni (i affronceufe que la f rançoife^je
ee laifle p:is d*eftrc François,
CotLATio Moraicarum.Sc Romanàrum le«
gliml?onus liber : poftea à Godofredo cditms.Donel-
' lus fcriptum illud ridcbat. /
CoLOMNES. Depuis qu*on a mis des colôtn*
nés aux livres GrecSjpcrfonnen'eftudic plus au Grec.
J^urct fc fafchoii fort de ccfttc invention 4 les colom-
Dcs aux livres Grecs, ^ tous ces gros livres de re-
cueils font caufe que nous n'avons plus d'hommas
dofics.
C olontA Agrîppina omnium Germanîa: Vç-
biam maxiraa. Colonienfîs Ârchtepifcopus ed crrulo
tantum,nihilhabet : cfl:¥rater Ducis Bavarias, cft di-
▼es; habet quînque Archicpifcopatus-aut Epifcopa^
ruStColonienfem, Monaderienfemcx <\\jb paucaha-
bet'y dcLeodienfem ex quo babct 4.0 millia âoreno-
ïùm.
C CL V ut N A fu(Hes Tant adhac très in coltcgio
i'Arles. ' "
In Co M I N B o Walonica multa funt , quas non
kotelligimus.
C o M iT V M filii minimi natu plerlque Medicinjc
ftudcntin Tralia.Fracaftorius.
C o M M A ;r A. Cicero diftindus fuit in commata,
ut ait Hyeronlmus, ce quieftàprefiimcr s maisles *
çommata ou vcrfcts eûoienc plus grands qu'ils ne
font, tes Grecs ayoient d' autres d*\ÇV.\\îi&.\çvx:.s «;>^ç.\^^
Comme LiUYS aoWs dc4vt CW^^v^S^cv\!^^^mV.
H S C A l î C È ItJtl^JI,
n^ulca <]v.x non cxtabant. Brac fis boous & fatit ià»
€lus> il clloic ignorant en Hébreu , mai$ il a bien bÀt
u : le Nouveau Tc(lameoc:il cftoic orgueilleux^ il n^
dcvoic pas ainfi traducert Trincifem, il aroit acquit
bien des ennemis.
C o M M E 1 1 N demeuroic à Hcidelberg > à cauft
^e la Bibliothèque Palatine. C'eft luy qui a donné
Ocellus Luc. comme auïïi un bel Apollodoius&an»
Kcs livres.
Le C G M p Y T par Tatm^e Sabbatique eft le plui
certain.
CoNDvctAfub arbore Conjux,îd cft^Iudca»!!-»
quelle te dira la bonne aventure , luvernû : avec la*
quelle tu auras noarchandé fous quelque arbre da
lien, appelle ir^ocivyli. *
CoNFEssio rciJn Callia rH>n débet faterî reus^
fcd Gcneva: & hic : Et licrt hinc provocare ad Ordi^
iK*s. in Criminalibus.
lo.CoNRADvs de Horologiis Scioterîc1s,bon«
M. Constant Mitiillre de Montauban,a un ^
livre en rime, qu*a efcrit & compofé un Baron, car il
lit de vieille Efcriture de ce temps là. Ce Baron eftoic
uvcc le Roy Louys & (on prcdecedeur , Scfaifoit la
|;iici rc aux Albigeois : il efcrit eu langage de ce pays
ïïySi vieuï. M. Confiant renteDd,& dit des Albigeois
qu'ils eftoient lî mefcbans , qu*ils difbient i)ue le
iaÎDt Père edoir la be(te de VApocalypfe s il^ Ac vou«
loient point deMefï'e, point d*£aU'bcni(Ve, nioîent le
Furp,atoire & telles chofes , & raconte là toutes leurs
mcfchanccicz. Il y a encore en ces pays là beaucoup
ce ces livrcs,mais eutre les lefuices : fen ay quelques
uns. Conflantvouloit prouver par rApocalypfe, les
Roys de trance , les Olympiades, la fattiine, la durée
d une paix : Il difoic que les Italiens avoient leurs
tir.ots pris du langage de QjJcrcy, qui eft le plus an-
c/cn f vei) ^i)c celui dont fcfcrvoit MoyJceftoit le
jjyc/jnc. Il voiiloH prouver \cs 0\^w^la.àe%^^l\K-
cnancyf ans.
CoMSTANTXMi Diâionarisni mon Talet.
kepbaiii optimam.Scaligcc nullo afus cft.EcxaiB He-
9raîca in Gcncfis Icdione , didicic peculiaxi iadaga-
donc fine Grammatica.
- K. CoNSTAMTiM qniafaitimlezîconii'apas
fias de dis ans pins qu&moy;c*eft an grand fou.
• CoNS-TANTiNoPOL LHocmifcconi eft qnod
com Grzei petanc a Turca Patriarcham 8c Tocca
«Onfirmet iUis,Papa<cect alian Epifcopnm Cocftan-
tinopoUtanom ridicolum le iUetaliseTacEpifcopfis
^î pacem fîecic incer Regem 8c Sabaadnm.
C oNSTAKTiNOPOLx onoqac , ïd coxance
Patriarcha^ malci Pocfcx Gtxci uinc exafti oc Sappfao,
iScalii.
Constantin eftoitaaffipeaChieftien, qcsmoy
Tartarc:raais cette pretenfion Scpretcatc Ta achemina
à TEmpire , & beaoconp en ont autant fait pooz s'a-
vancer en Francc.S'il y a deschangemens en Iralie^ils
viendront pour la Rcligimi.Qnelqaes Princes pren«
* dront ce prctexe » quoy qa*ilsnefe foncieront guère
de Religion.
CoNSYLSjen Agennoît , Roaergne , Coaamis-
geois , Tannée de leur ConfuLat font libres deTailîet*
Confales aliquando ab utbe aberant, fcd Fianoi
^sbanus 8c Peregxinus j 8c Tiiboniu plebis non po:e«
lant abefTc.
C o N T I v3 nefdifoit extrêmement defon Coa«
fin Germain Calvin.
Co k I Pisecepcoris Ea*oardi V I Diallaûicon»
Non vixit tempore Bcrciaoïi , qnia ante ipaocos
non erat in uCu vos iiIa,D!aUaûicon.
CopPENHAGENeftunjolf Chadeau ; là eft le
port,la Coure 8c f Acadcmi: de Danemarc.
C o p V s avoir co*Tiincncc Rabelais, 8c n'avoic î^:t
autre chofc toute fa vie.
C o R E À N ^x^n Syriacc à\ct\>aw. r.iiVDiàT. ^ \^
Pfcftie ccinaar un pain bcQU»\\\uà <^o^\>^^ Oi(.n.\^-
V^ s e t/i LJ GÉ K ÂÏJ ^.
Datur& médium crac. Reliqaum panis dicebanic
JryTi'/oi^quodpopalo dabacur.
Cor NT. Quod dictcur Luc i. ezaltavir cormi
IfraèliSyid cft cxcellentiam. Alibi^igoominia aflccifti
cornu meuin,id cftexcellenciaiii ineam.Fral.9L:ezaU
tecur cornu meum utmonocerotis.Ibi luftious Mar«
tyr ezifVimabat aucem Chriftî de(îgaari,&docatt ibt
de fcdili quod cornu in cruce dicicuc: hoc iinicum
bonumdocuit decruce.Terculianusezeoecxam mica
haber^fcd non percepic mentem luftini.Lipfius multa
calia annocavic , vererum Chriftianorum nngas qoi
nihii non de cruce doccnt:6c hoc cciam anttocare de-*
buidcc LipHus^uceciam Vereres illi dixerunt^Arca de-
nocari crucem , quia arca Cl aperiacur babet e)us for-
ma m, effigiem libri aperci ^ 6c ira ciucem defignabîs»
nuga; niera:.
C oRONiS longarapad Feflum & Plînium fuof
Coronae non qux imponerencur capiti, (ta quae aUa«
ribus & porciSjComoie deux grandes bandes.
CoRYiNvs. Machias Cocvinus Roy de Hon*
grie cftoic de noftre famille des Scaligers. Il s'appel-
loic Comte de Lifajil eftoit fils d'un grand Capitaine»
il edoit Roy non par fucceflîon , mais par élcd^îon.
C o T T o N non noverat And. Schotcum dofliffi-
mum in Grxcis; jugez quel il peut cftrc, fi c'cft quel-
que habile homme. Père Corcon fe vante de me lirc^
d*icy & de me faire venir à Paris , & que là je n'auray.
Ihoncur que je penferois y avoir:c*eft un fat, il Fa bien
montre' contre Charnier. Il n'y a Roy, ni Empereuc
qui me lire d*icy, quand bien mefme IcsEftats m'oftc-
roient mon honoraire, ils me chaiTeroient hors de
leurs pays.Sin'irois je pas à Paris. C*eft vn bavardjîU
font fafchez contre moy, mais ils n*ofcnt m'attaqucr:
lis fiçavcnt que ic fuis de la race des Chiens & Ma-
ftios Scaligers , ils fçavent que j*cfcris icy tout ce que
* je vcux,ce que je n'ofcrois en France,je me metiray \
eferirc conn'cax dorcfn avant toui aiXoXÇ^^, Clouo^
^ C Jl L I G E R A N A. fT
qocDtîaz.Il muguecte fort M.de la Vah c'cft un jeune
bomme, il ofera bien fe laifler aller. Cocton attend uq
Everché , il cfciicau P^pe cous fes czploiâs. Cocto
plus prdcftac quam Loyola. Loyola genuit Tefui^s»
Cotto refufcitat. Neicio an Cotro fie Proyincialis
Galloiam lefaîcatum , { il Va eflé ) ^mereturpileum
CardinalatQS. Cotton eft fou & taiis agnofçicur, fcri*
bebac ad amafiam in Delpbinatu^licceratfunt interce-
pta, C hamierius habct.
G OT T o N efl un fou & tes lefuites audî y on les
connoiftra à la lin. le ne crois pas que Cotton ait
cdé fl mal atisé de defcouvrit rencrcpcife du Roy fui
Pampeloof^IIs n'attenteront pas (î tod quelque chofe
contre la France. le defirerois qu'ils entrcpiiflènc
quelque chofe contre le Roy & qu'il fuft découvert.
Vn jour les lefuites nieront que Coton ait demandé
au Diable touchant le Roy , & cela eft fort véritable;
Mc>u(icur Cafaubon m'a e(crit avoir veu les deman-
des de Coton chez le Prefident de Thou qui les a-
ToitreçeUesd'un Sorboniflcjll l;rs montra à Cocon,&
luy demandafi cela eCloic vray » qui annuit & proba*
bat fuuni faâum. * VHiftoire de ces demandes ifi toute
tntiere dans Us mémoires du Duc deSnlly,
CovRT. Il appert des aâesqui fe faifoientea
Latin & en François il y a yoo ans^ que nos François
quientendent mal leur langue y ont ceifé d'efcrirc la
Court de Parlement , efcrivent tous Cour,parce que>
dîfentils, ilyientde Cttfia, Maisque ne rappelleni
ils Curie r & les Courtifans Curiens ou Curifans»
quand on parle de la Cour du Roy,il vient de Curtis?
Itali Corte, in Curti noflra. Les Parlemenseftoienc
partoutoAcftoitleRoy, & Ton drelToit un enclos
quis'appelloitCurtis, & le Roy efccivoit , dcCuriî
Boftca.Parlement vient de parler^Comitia^confelfus.
Les CclUKifans ne différent du vulgaire nifi quod fe-
rico veftiti funr» difcotores yeftibtts,CDnclore8 raoti-
bos : ( in lamb.Ios.Scaligeri.
CovRoNNB. Le Roy Fta&^o\% ficmwi^c^Tfic*
racDcél fortcf hdc ComeDneànoipeTialC} îtl^|
tiiEidani deiioeiïCem icogneD : 1^ aiotrei la. ponoMiH
comme elle cft foulée pit le Ccataiii£> Icf Difl
nloôi poÏDt ic Couroamc , tttsis reukmc&t 0& C^H
pe4oDo»U ,^|
C o V f & 1 1 fei ^îc4>. lad j J1 coQTic po£tà^|
pîtdf G» Ta cKambre fîraifche , c'cû à diE« , cMc^lH
tous les lu i f$ , M iho me tant ,Tar ci ^ qg aiti d iU ^<iy|
ils convient leurs jimbetii caufc quMt pottcnTiH
lotigneft robes. Il eft defccdu aux luifs par un çanaj
de touche ï leur membre mefmeqtiaocl ils pi tTencH
pi {[eue toas dfoics fansfe découvrir , Se nao concfpfl
paroy de leuc^ Tcmjpleiimcrmes dcd^oStCpztinicfflfl
les WaloDsdW appellent leuifAU,Vlna, Il y a f lilM
5oflnonîmesdiiis Hrjichimj du membre tnafcutîail
féminin. La chambre fcaifche cftoir ta chambreoil
ils alloient chicr^alDit il c^dii de Saul allait a tac»!
verne ou Dirld luy couppa-un bord de Ton ^^cA^
mcnr. Il cft*>ii commande pac la Loy de couttiricwl
ûidutc après qu'ils avoKOcchic!jac cela par hoDDrrt^J
iCjDzuccr i},ij. _ ^ 1
CRisrisvsifes vieilles éditions bonneSp I
C R i T i c^v È s. Touî CCS Cnii£|ues d'aujoutd'bof ]
font des fouxj iU veulent faiiccoroine les grandi^ tt
ils n'co peuvent veoir aboux-
C R I T T o S, Tay ouy patlet d'un Crînoa Efcot
fois en Italie . qui n'avuit que ii ans , quand il acfti I
tac parle commandement du Duc de Mat^toîie i S
û n Içavoir li langues , avoii Icu les P(;res;?oc«Sj(lif-
Ltoitdc omni fcibili Se rcrpondoit en versî C'ciloif
ippcoiumpcûdii^iorum, adiniriuonemagis quama-
nioce dignum i il eftoir un peu fac. Eijudicium non
wntum arifuit. Principes foknt lUa mgcoiaamar*
lionvei6bencdoao5,M3nuimsprxt*tioneadPara*
doxa qa.mdicacCjUonio. mcminit,iHii3^. ugenii.
De Cr VOIS Sappcdaoco,4cUm,comuiQquo
crucifigendi (cdcbaot, funibus , rcmifu nos ad Eufe-
s s C^lî G E R tjiHt U. a
\^A reliquosuesfimoD ferc^utrumque ▼etum. Feiebac
^Chriftas primo faam crucemiDam uc eft apodAnemi*
^bniin^ uoufquifque reus crocein fuam ferebac ^ & ue
^ Plauco colUgicas,alligabaiicui rei cracii ft brachÎA
)uo duobas Ugnis rraalverfis allîgabaDtar , ira fere-
..Âac.Simon auremeccarens ipfîs, qaia videbanc milî-
.ces Chciftum nimisiafirmam^ eiim angarîaverunt, \i
'jù occarreatem regredî eadem via qua renicbar coe*
"^^ronc s & fîmul ur eraor infolentes Romani milites
^roegeruor illum imponere fais homeris extremam
Viarccm' crucis. Ita ferebant Chri{1ta8>6c SimoDj quafi *
'Taperponere illi aliquid ToluifTeiit milites. Mulca de
^cuce dixit Lipfius > fed nihii de fuppedaàeo nec de
rcornu,qua; prxcipaa fuQt,6c anaotayit illa ftulttts iile
Nanfius in Nontiam.
. Çr y X fuit iethalis,fed nontam citoioam crocifi-
si aderrabantur \ mititibus , ne eorum amici illos a-
briperent , 8c interdum per 6 aut 7 dies virebant ia
ctttce olaTÎs quataor amxi & (un ibus ligati pedes in
ruppedaneo,nates in cornu in/îdentes. Ob clavos afii-
zos gangra^nacorripiebantur ,,quas ipfos abfumebar,
Ycl iftedia conficiebantor. Qood Cbriflo datum ace-
cum & felj fuit ad irriiionem , non quod fudentarea-
tur cibo Bcfotu. lofepbus facit mentionem ciium
quos liberaverit à crace, ouorum duo obierinc, airer
bene cutatus fupeiYixit. Scripfit hoc 50 annis poft.
quam cos libeiafict. ^
Cfiacivs theoriam lurisVeterîs Romani cal*
luit optiméj praâic^ non ignaras tancûm.fcd (i quid
in ea fcirer , dedifcendi cupididimus , uc pote quod
ipfum à jure Romano divercerer. Idem hoc obtinuc-
rat ne explodcrecur ^ nam difcefCdec (î vei minimum
conrra lubitum obdreperent audicores. M. Cujas
cftoit un fi bon homme c'eftoit le Pcre des Hfcolicrs,
& a perdu plus de 4000 liv.pour avoir prcftc à des Ef-
coliers. Il prcftoit au(H deslirres M S S. à cous ceux
qui luy en dcmando!ent,il avoir çicftd ^.^ .^ Xoti'^t.-
ttQnc,U a moy au/G. Ledit P .P .to^slui c^^ '\e.\Sk ^^^stvv
i° finonim*: / *PP='leot leur fair%/ ;?'n'nc fo„,
"* »"o.c„t et f'"!'*'» f«'fche eS'' ?"'''^"''a Ï
""?'• "'Cci '^PP«-"n borïd"r"''**»-
rons a cftédcfciic d'un fcul exemplaire « &toasI s
; S S. fonc oouveaux.Ia Bibliocheca fandli Viâous
imus liber Q^artii crat, fed depcchcmli elle com*
sficumàPetxarcha.
CVROFALATES n'cft pas Ic nom ptopre de
leoigitts CodittS,iicputabatZuDia$:inais c*e(l le nom
'office > qui figoifieMaiftre du Palais: voUre Oncle
eVMiC que fflourir le dîc foit bien. Qui fcripfîc in Cu-
ypalatem, bene laniom reprehendic.
Cytrianvs Goolarcii opcinaas. Cyprianus 8C
'eccolianuscoucDoieoceuz mcfmeslc Vipux & Nou-
eau TeftaDient.CypciaB a aae belle (împlicicé & une
grande piec^.
Cyrillvs. le n'en veux point a?oir , parce
|a*il n*eft que Latin. le veux avoir les Pères en Icuc
aogoe. Vulcanias habec nanc Giarcnm Cyril(i,quent
ulidcrat Latine Toleti. Illc cft ccofura îiocatus, quia
nalta habcc contra Monachos.
D
ÏL n'y a qoe 40& ans que la Danemarc eO: Chrc'
ftienne.In Dania pleriqae func noflrçConfcnionis^
6c Cancellarius eft| led placide vivunt. Teuconcsfanc
talde fuperbi.
Danvbivs oritur à ^ ou 7 lieues de Vlme.
A D A HZ I G le Sénat efl fort humain , mais le
peuple n*en;que canaille. Ibi c(l praei^antilliraum em-
porium U perpetaum ut ]tugdunî , a qjo Jidar 400
liciies. Eo mulci peregcini cohfluunc : jLdvchicui fru-
mencum exLithuania , Polonia, Livooia , Mofcovi^
perViltuIam.
D B, ou,Db la afvantlcs noms propres. Il doi: cftre
mis ans noms fubdancifs & non jamais aux adJLvflifsi
comme qui m'appellcroit de Scaligcr fcroic mal.C't iï
Uii abusaujourd'huy de prcdrelc nom de In Sci^^ntu-
ricjil frtUC garder le nom de la ma\fo\\ ,^ j ;i^<:\ \^t^^^ ^
coguomiDâ, qui ne font pas çioç\<M|^^^\'j.^>^^>
•- ^ ~ -^
fcTvy (3*aurres ci^îeicz qui efloîcnt sycc ^ leCquels it«>
voie mefprirei , redemaûdâ. iS ads après à Cujas le li-
vre lequel il luy prcfli j flctlcpuis oublia à qui U ta^
Tojtpicflé , Icdes'cnavifaïicpoiDC , le perdit aÏDfî*
C'cfl le pEcmici Pciroûc que nous lyonscu» le t^J
copie fur ce[ excnn plaire i je Tayme mieuic qu'ott
imprimé. Ledii P,P. pclcà fop frcre, fie lu)r reeiot ^ le
vicui Commentaire de luvenal & Pcifc , pour lequel
ils oni eu difpucc. Tcd ay fait les extraies moy mcfmâ
que Merïîcurs duPuy oocdc mamaÏD. F. P. a djcsli-
frcs pour Jcfquels je in\(ïoh obligé aux Moinci
de uofttc Dame du Puy en Auvcrgoc^quefàVois prc*
ftcîîiMoiificuiCujas, lequel cftaat mort , ils fout
tomber entre les mains des P. P. qui me les vouloîl
rendre, mais Ton frece les a , & me les redcor, com*
me aulTi mon bel Acro fur Ho race, Quand ou voulolt
mefpciferMoniîcur Cujas » on T^ippellûitGramtnaî-
ilen^mals il s*en rioir .Srdifoit que celles getu c£loîcai
aiarcisdc ne lef^rc pas. Cujas rapponoii tout à fott
droit. II Faifoit leiler un livre Frauçois arec un Laiia
su Grec , ponrvcu qu'il fut de mefme grandeur On
trouve quelque fois dans les M S S. des livres cou-'
joints^anrquels tous ne prennent pas garde^MoûfîcuE
Cujis dîfoic que j'avoîs dcpucellé les Matiufcripts-je
m'en fuis bjcofervy en mon catulîe, Cujas & Muret
s'atloîent coucher de fort bonuc hcurcj U fc levaient
de grand matin, Monfie^r Cujas o'euïl fçeu efcrire
comme Yvo Villiomarus. Cojacius preftoic tres-vo-
loDciers Tes livres. U auoit des M S S. beaucoup, fed
infimî a?vi,comroe aufli Melchior.
C V L T R I lapîdei , de caillou, exfilice , tailleoc
bien, 6c aptiorcs fcrrcis ad circumcifioncra, quia fcr-
rum fi adhibcatur intumcfcit caro,hoc vcrô nonsvidi
Lngduni duos , & hodic quidam populi adhac utun-
lur.
C V N E V s cft bene doûus fcd mclancholicus.
Quinte C T R s E cft un bon Auteur : il y a long-
temps que Q^urfc cft perdu. Tautccqoc nous en
tvons a cdé dcfcric d'un fcul exemplaire , & tous 1 $
M S S. font oouveaux.Ia BIbliochcca fandli Vi^boiis
primus liber Q^arcii erat, Ted depceli^ffdi elle coai«
poficum à Pettarcha.
CVRorALATE^ n'eft pas le nom pcopte de
Geoc^as Codittt,iicpar2batIuDia$:mais c'cd le nom
d'officejqaifigoifieMaiftre du Palais; voihe Oocle
dcraat que nourir le dîc foie bien. Qui fcripric in Cu-
ropalatcm, beoe laniom reprchendic.
C Y F R I A N V s Goolarcii opcitnus. Cyprianus èC
TerculianascoucDoieoceuz mcfmes le Virus 6e Nou-
veau Teftament.Cypciaii a ane belle fimplicicé & une
grande piec^.
Cyrillvs. le n'en veux point a?oir , parce
•qu'il n'eft que Latin. le veux avoir les Pères en leur
langue. Vulcanius habec nanc Gi^cum Cyril(i,quent
cdiderac Latine Toleti. Illc eft ccorura hocacusj quia
«lalca habcc contra Monaçhos.
IL n'y a que 409 ans que la Danemarc c(k Chrc'
ftienne.In Dan ta plerique func noflrçConfcnionis^
6c Cancellarius cR, led placide vivuot. TeutonesTanc
f aide fupèrbî.
Danvbivs oricurà^ou7 licîicsdc Vlme.
A D A Hï I c le Sénat e(l fon humain , mais le
peuple n*eftque canaille. Ibi e(l praei^antilliraum em-
porium & perpetuum ut ^^ugduni , a qjo oidar 400
liciies. Eo mulci peregcini confiuunc : ùdvchicm fru-
mencum exLithuania , Polonia, Livcoia , Mofcovi^
per Viltulam.
D B, ou,Db la afvantlcs noms propres. Il t!oic pftre
luis aux noms fubdantifs & non jamais aux adJLclifsi
comme qui m'appellcroic de Scaligcr fcroir maLCcTb
un :ibus aujourd'nuy de prcdrelc nom de In Sci|»ntu-
ricjil frtUc garder le nom de la mairoi\»ll^ ^^ç.s\\^^s^
coguomiiaa , qui ne font pas çioç\ii|i|^ ti.^\^^^»
^î. s C ^ L l G E R JN A.
itLi.!> font tenus pou rtch j comme Ciceroû ^Briflon»
qu. le <3cvoit appellei B;il1b^ Se dod BriifoniuSj com-
me s'il :i voie nom BEifToioc. Rotanus fc dcvott appel-
le rRf>Eaj ildt bien vray que le ^« ic roucnc cnÂron
rfijijf. VaHanuscft bon pour de VafTaD.Piihoiis ou Pi-
tho1iis?deThoUjdcTolIa,il dc s'appelle pasThouaD:
du Piiyi Podius , de non pas Purcanus , parce qu'il ne
s'npp^Ue pis du Puis. Vier» s'appclloti Vietcuf, mais
depuis que feus fait le c^imc^Cttr AfinusfactrettêLc. M,
François Vicce fc nomme Vjfca, Aufone remocque
d'uLiGrammairLcnjdiranc ta ne fç auroisditc co& Dom^
iu red:o cifu qtie tu ncfilTcs un folecirme, car de ce
tcrnp^ on ptenoïc des noms mafculins foiipez du Dea-
tre^ctjmmc Remédias, Auiîlius^ Podipsà PodjumJl
reconnut lors qu*il s\ftoic mal pomme i ilii^y avok
homme qui reconDuft ks faucctdc la langue Praa-»
çoifc micui queluy.
D E L F H I 3& H agi func aklores Leyda*
IuDelphikaty, fîqulspueltamcomprcfrctït,
ccQCEur dt3Ci:re,ut B;i^tca:rLc langage Dauphinois c(t
JifÈkilc.il cft qu^fi comme le Pcrigordain^
De LRio.dclicia: Lip^ijcftcaufe des grandes pcr»
iecucions qui fe Font en Scirie. Delrio au prix dc moy
ne fçaic ricri. Voila pourquoi il mcfditdcmoy. le
fuis un afne auprès de quelque homme doue. Delrio
s'en va demeurer à Lyon : Ton livre deMagicis dif-
quiiicionibus a t(ké imprimé deux fois. Il efl igoo-
ranc ,ne faicqu'amafl'ir:iln*aimoit poinr Lipfc, mats
depuis qu'il eflforty d'icy^ vocavic Criticorum Pria-
cipt-m.
D E N A I s I ▼ s. Lingelshein m'a cfcrîc que TAu-
teur de Idolo HalIeDfi eH: DenaifîusAfl'eflèurde la
Chambre Impériale. Et parce qu'il vit entre des le-
fuires , il ne dcfire eftrc nommé 5 il cft de Strasbourg
comme Lingelshein.
Descensvs ad infcros 5 ç*à cfté une addition
qi>g cet arti cle j comme ce que rEglifc Latine avoit.
^L\]o\x'îï^^iÊÊÊfirittmSar.^um ah Ktroque procedtntem. ■
Desolatio qux prasii^ta cft apuJ Danielem^
cft de toina templi y cujusdux func apud Danielcm
pracdiâioDCS.
Les D I A B L s s ne s'addreiTenc qu*aux foibles, ils
n'auroient gaide de s'addreiTeià moy , je les tucrois
tous: appiioifTcntaiu forcicrscn boucs, f^oye^^c^z^-
;te{.DicituiDiabolushirci formara'accipeie,non cdc-
rcm eziiirco pcopcerca.Genevç qui dedciic Ce fc Dia-
bolO| ftacim coznbaritur. Pacer Diabolum non cime-
baCjUec ego cimeo. Ego fum pèjoi di'abolo,DUnqoam
TÎdi ullum rpc£tcain. Diceb^t Diabolum non au^^cie
ipfani accedere. Vidi prope Bicuriga's homin^m ni-
grum in equo oigro in mediis paludibus (lantem , U
meus illum fequcbacat dum doioairem.Dominus D a-
bin & alii eranc ance , ego Colus reliâus er<ujy^tro:
clamaviad illum homincm, non refpondebl^^i e-
qaus meas paludem ingreflus erac , & (i alacer non
fuiflem peniffetn; (lacim equum retraxi , alii me audi-
vexunc,8c cota noâe erravimus pec fepcem horas:nam
Dominus Dabin Turrexerac p'cope undecimam, & di-
ccbac jam diem furucum. Sa;pe fie uc Diabolus dedo-
caciupaludcsut homincs pcrdac. Credo crcorcni i!-
!um nobis crt'e fadam , quia unus ex noftris perpctuo
bUfphemabac.
Indi Orientales D i A b o l v M acloranc. Agno(-
cunc duos D;:os, unum bonum qui non pofTic nec ve-
Ucnocece,ucManich2eit& illum non adoranc^fed ma-
lum^ ne noceac , 8c illubi vocanc voce qux Diabolum
fignificar. Plures func qui Diabolum adorancquam
qui Deum aut Mahumetem.
D I A B o L I vox ignora vereribus Echnicis,& res e-
tiam^Qon ccedebancefle Diabolum , fcd Da:monium
dicebanc Socratis,& Dâemonium vcl pro Deo, vel pro
Genio fumebanc.
DiALECTicAM Stoicam in Polonia nunc c-
dicam credic opusefle Cancellarii Polonia?, quem ad-
mtracur pro fumma pericia recum omnium .
FoIODi«S3fnoslMUS#
D 1 4*N À. Epixcfiaerat ftmct fade fbtmïnîna , r^
1 i qu o corporc toto mammofa ,11 la {ïarua <]uain l^bç^
^cx GaJliz , oofi dt Diana ferai nam aon^EainiaE*^
morca.
D 1 D A G T s fut canonl^ iUy ^ ^ngt ans.
DiiAT tf iiiciemciDtam. Oa appcrçqit crolAtt
Itijouriauid de laDTic£<}ui eft taacien joitr dd
Rots.
D 1 1 o K f^ /jf MachflU fùDï ca mcfitie cicvatîoi
de Polc. Eiie cil à Lcyde de ^s. étgttz t- à Gcdctc de
quafi 4f, Dijon cft le plui pccU Parlemeiît. Dijon tft
^us fiontlcres de Bbuigpgiï^, il n'y a qu'un jour delà
jufqucs à Saint Claude. L^ cerïc âc Gex a auiteifoii
cfït^j^ GrcnobîcXcd nuDC fub DivionenH,
^Rda.ti, Taj'ConDDUnDiodatï de Lucquci
à Paris MauhantqyiBtbaoqucrouce Tan f j» que du
Bour^fucbruAé. Ten âycorvEmuD icy , habile jcucc
^ciiiime,medcciû,qac j'ay cotiTj(fàma cable.
OioDofLvs SiculaS} Ut belle» cborci gui «^en
font pcrduëil
Quod iieDvoi^îsic^ Areopagita narratur.diïir
fe in p.T|Car.em Domiiiij rcl ntundum ruerc^Tcl auto*
icin U4tu:2e piîi, gytas merafijuc nugas cfTe diccb^L
CiviNARE b patcca. GeDcfis4j. f , Quod lo-
U phus in paiera divîrabat, faciebat cxiEgypriorum
irtirc f Ac acc^Himodaba^re qutbufdam illorum mo*
lïbus , quod pofl Jegrm Uiam non licuiflet ; in aliii
no D le ^icro m modabat,quia non ed cbar cum il iî g.
D 1 V o il c E , libium apoflaiiuin, diTcitii ^ & indc
divoitii.C*cnaitunecouCïum£ quelctnaty qui avoit
r; pîuiic fi fcmitic»luy doîmoitfon libcllc^Bc en icchy
lui p!.'riiirttci£ de fc maiicr à vn autre à qui il lui fcm-
blcroir.oubicn s'enrcrcrvoitlapcrmillion 8(.lc juge-
ment , ?: \.\ fv'mmcn'ofoitfc marier (iaon duconfcn-
^ mcDt de fon precedcnc niacy.Lc raary n'ofoit pas de-
puiicpoulci ù rcpU'iiecîc'cudcftc adultcre,non que
JaJoi)'fu:, iraispaï confcq^cncciU la firent. Apud
s C tJ tl G E R tJ K tA' 6j
Romanos & Graccos licuit.Tcfmoio Caton.qui aprcs
'avoiirepudi^rafemmcyclleépoufa Horccn(îus,lcqucl
cftanc more , Cacon la reprit, & (on ennemi lui objc-
âoic,pauperem cminfti.divitctn recepi(li,parce qu'el-
le edoic detconë riche. Il n'edoit permis à la femme
de biffer Cod mary, uc qux non haber fui poccdaicm;
niais an tnary» quia babec uxoiis potcftacem. Et cccce
loi leur a cdé permiCe pour éviter de plus gran«:is
fnauz i Car celuy auquel l'a femme eud dcpleu, l'eud
tuife , s*il oe luy euft pas efté permis de la répudier.
lofepbe die de la femme d'Herode , qu'il n*y a eu que
celle là qui aie fait feparacion d*avec Ion mary , Si u»
zot à viro divcrceret, dicebacur âTo^«i'4*(i ^i vir à ma-
licxe»«T07rof/irN;dizi de bis ad Eufebiuro.
D o c T I pauciflimi jhodiè vilefcunc licterx.lcful-
ta Dullus hodiè dodlus, nec de nobis ullus nili Cafau-
bonus. Il y a loo ans lors que l'imprimerie commea-
çoic qu'il y avoir plus d'hommes dodcs que maincc-
nant. Chacun fçaic de chaque chofe un peu. Il n'y a
plus de grands hommes. Hodiè nemolegic Aiillocc-
lem^CiceronemjPlaconenij Ramum potius auc alium
aliquem nugacorcm, & volunc podea omnia iciic, U
nihillcgeruar.
Monfieur D o l o T m'a dit avoir porte' des livres
de Calvin à des Seigneurs de Venife. It y en a dcsja
plufieurs , qui ont de la connoiflancc & des livres des
noC^res.
D o M B E s. Cette Souveraineté' ounquam fuît Do*
mauii Fraocise. Si le Duc de Montpcnlier venoic à la
Couronne^it oe fy aunexcroit pas, il ca fait pourtant
rhomroage au Roy.
DoNi ON eO'une cour, d'où fore un efcalicijlc rc-
fte au haut s'appelle un Donjon.
AD oRDRfiC l'Imprimerie s'inventa : oxi s^ravoic
fur des cables, & les lettres cftpieiu lices cr.tV/nhlc.
Magraod-mereavoit un Prcaïuict de cette ircprcf-
{îon,5: la couverture eftoitc'pai lie de deuxdoi^t*i\ ^'^
dedans de cette couverture tfto\\u\ic^^ù\.t^\TCvQk\\vi.^
où il y a?oic uo Crucifix d*aigcot » Icaa dentcce dt
CracifixjBercoicaLodroQia de b Scala^quta in Italie
& Gcrnianiaiuoiisc(tj DcformiDâe.Boaicn TÛoniai
allumaot.
Les D a R I A ft- Spinola de Oennes font renommci
dans les Htftoires des il ja 300- ans. Lta Doria foni
plas nobles. 11 font Pnnces aa RoyaDmc de Kiples,
hL les Spinola Dacs, ik font cofieux in eadem coodi'
cione.
DosiTHiTM'Tidi M S. apud Cnjacium. Cefi
reicniplairedeSaiDcGali qoi acAéchez^Monficui
Cujas. .
lanus D o V s A. le Pexecftoit fimplcfiinnoccntiCOB*
me Ca femme 0c cous^ fes cofans. Stephanns idiot,
Thcodoras mclaneoliquc &pneainacîqut » Georgius
un ruQiquc qui mangcoit autant que dix, lanus iai(-
nc (implo & idiot. Quand il revint d'Allemagne , il
eftoitfort laid. II avoit des crouftesau vifage. le ne le
reconnus point: jamais je n*ay pleuré de moic-q[ue luy,
mais je Tay pleuré a bon efcient. Ils meurent cous en
parlant. 11 ne renroic point de mal : languore conta-
buic. lanus Rater avi>it une grande nramoire, il reci-
roit Caculle^TtbuIle, Propcrce^ Iuvenal,Horacc> San-
sazare^moo Pcrejo. 5eci]ndus.lanosôlius nuoquam
foiflet aptus rébus gercndis.
DovzA avoit glande mémoire ^ il fçavoît tous
les Poctcs , & en jettoitcousjours auelqnes versa la
traverfe, de bonne grâce. Ce bon homme eft oit de
foit bonne compagnie , il lecitoit les elrgies' de Pro-
perce toutes entières , fçavoit tous les vers de mon
Pere,de Sannazare^de Pontanus & d'autres. Il aymoic
fort les beaux efprirs.conMne Hcinfiusril n'y a pas un
. dcfcsfîisquilai leCièmble. Ibfont tous fort fimples
comme le Pcre & Ja Mcre ai>(lî.Le p.iuvre ïanus cftoit
fi bon & (împle.Ic pleuraybui^ jours durant comme
Y^nt; vieille, lors<|u*i!fQt mort. Il mourut hétiquc.
jklonfîeur Douzi avoit plus de 1000 écus d'appointé*
âuéc Pjsefcûas crar Atchivoium Cancellaiia^.ôc avoit
t^o livres pouc ceU. Gcorgias Douza mangeoît aa-
tanc que douze.de nous autres. Fay pris plaifir de lui
Teii manger ua coq d'Inde, & encore quelque chofe.
Ilenduia oien à Ton retour deCon(lantinopIe,carcal-
ca?itnives. Bftant à Me de Sain^JThomas il bûc dii
vin d'ECpagnc qui le tua. Monfieur Dooza atoit deC-
ccit de mes lettres que )e penfois avoir efcriteSjeraoc
<{uideffl nexfed non fcripferam. Mdafieut du PIe(Gs
ïà tout mis dans Ton livre : non euro quod me noa
nominaTerit. EracdePargatorio. Douza jamTeBcx
didicit ire fuper glaciem. Ff. Douza eft toufioars fou. .
DuBSSBUVJa bien&it contre Bellarmin de
Tranflatione Imperii. liareçeu de mes lettres où
i'approuvoisde ceqifit s'eftoit plaint des Critiques
d'aujourd'hui, des Ramilles; il a cfté Sage, il Fa mon-
trée au Stnat Académique de W ictcmberg en Saxe,
ubi eft ProfeflbrHiftoricus»aagé de 80 ans.Ils la vou-
loient faire imprimer , mais il dit qu'il m*en adverti-
roît.ieluy ay elcrit que je la defavoiierois.
D no MA DA I R E s de Madian font chameaux.
Il y a beaucoup d'animaux en la Bible , dont on ne
(çaitce que c'cft; Lcsiuifs mcfmcs fannotent tous-
jours aux endroitS|difant c'eft un animal lequel on ne
fçait ce que c'efl.
D RT s I V s ne refpond pas bien à fon adverfaire:
Il ne fait qu'un pet pour fa rcrponfe. An Drufius fît
. bseteticus? Bn un petit livre il fait 4 ou ; liVres, ce qui
cfl ridicule de les faire f\ pctits.Il n'a pas leu les Rab-
bins. Il efcrit encore plus mal que Rarous, qui cfcri-
Toit fort mal. le penleqo'i,l efcrit avec de l'eau , il y
prend plaifir, & y penfc ef^re eflimé habile homme.
En £bn livre contre Serarius il le manie trop douce-
ment. Nosconvenimusin muicis. Te B*ay pas pris de
luy. -Drufins a bien fait, mais il c(l haï de (es compa-
l«nons qni font barbares. Il eft de mauv.«ife renom-
mée, car il paillarde , & fa fille auiti > fon logis cft un
bordel.lt en fçavoir plus que Du\on. \lt ^vOi^^xs. V^-
menr que Druiîus. Il ne l^ait ncrv ^u^ l^^dv^tsk^tow^.
M DC n^iit pa» taat qoc 5eraiiu9i Gaon en Graminaî
Hébraïque^ Il a dit ï tout te monde qut je «ioDnerc
de DOS Itvref coDrie Serarlus, afin qu'il em efpargmâ
mu un t. n a. efïd (î fo^ que de dédier moa livre a.ti Ki
d'Angtetene. SoiyiTfede DOrfiine Dei Terragrai
m^iQlthora, ciï beaUi C'cil une folie de tire Ichov
Il fkm lire Adooai, llW epiftoUs Hebraicas DniË
noa imell igcfet , 6c ego metius utai ou uni il le, ?llr
t)iiieft Pâtre daffciar In Hebrxh. Drufus Lîpfii j
mittf habermiramLannîratcm : non LariDèfcrib
Drdlas n^eft den auprès Buxtoife, 11 ^ a jo ans qn
enfeigcie la Grainmaire» Se ne fçaît que eela^Âc miia
cQet nifî fciret optimè.Bgo bene fcio qtiid fir ÛruGa
tfk dofïusin Grammatids , £c in tcxtu HebraeoJngi
jiium Gallicum alind cftquam ingeniunn Ba^iaviciir
Drufïus nolaic nnqnam fubrcribere ConFelïionî ne
ftr3f,& proptcîca illi mal^ voluntfuiCollega: Drufîi
ne fçaïî ce qoc c*cft de Religion:!! n'cft pas de nofti
ConfcfîîoaîM a tousjoars cfte nourry à Louvain cntr
les Papilles. Serarius aroic ouy dire quelque chofc d
Ccqu^iln'avoVtpas voulu ligner noftrc Confc^og
Druûus noD cîï dûâus,licet fe putcc ejîe doârifOmuin
Frooto Dvc^vs dtcirutcïTeNitïobriiXafaubo
nus dici: cfleopcimam TÏrum* Credo ctTe de Péri
gueux : nomen deïiorac^ eiVhoQtfli^rnus lefuica ^ fi
dotetdc Ampbhbcairo. Omnes iUi SeD^o^cs P^rî
fïcnfes amant Duczurn^etÎAm Caraubotius^fed doicni
ciTe Icfuicam.
E
L*ipAv la plus haute ou la plus graffe po^rte U
XZ<mieu3L:il n'y a cbofe fi claire que l'eau de la mer
L*eau de ces pays , de ces canaux & fofTcz , quoy que
non haute , porte des vaifl'eaux plus grands que la
Seine. A Bordeaux il y a des navires de 400 tonncauï
à caufe de la hauteur de la mer.
DicEccLisiM. MaiVi.i^. 17- '^à cft>Chriftianis
finiul congregati8,fivc fine Policici^five Ecclcfiaftici.
£ G E s I p p I liber nihil boni habec , ex lofepho
defcripcus efl?» & qu2& à fc babet flint raldê milera^
£ed bonus eft quod Icgetit lofephuin Grascum.
Paptifta E o N A T I V s eftoic Maiftie d*£fcoIe à
VeDiie>& «e tilain avoic de bons livres, lia vefca dtt
xemps de Budée^flc fçaYoic quelque chofe.
£ L I s A B £ T H Reyne , fçavoît plus que tous Iç$
grands de fon vivant , & parlôit Italien , François^
Aiemand , Latin , Grec & AngIois« Elle s*eft main-
(enuë en autorité tant qu'elle a vefco : elleeftmoRc
4e mélancolie , parce qu'elle penfoît qu^on la mef-
prîfoltjeUe voulôitmoutir:je neveux plusvivre,difoît-
clle , & cependant elle eft encore aymée & regrettée
aujourd'huy. Le peuple la regrette tout ouvertement.
La Reyne Elisabeth fit dés qu'elle vint au Royaume
depefchec ceux qui attentoicnt : elle n'euH jamai$
régné autrement». Lesirlandois, mefmelesGiands
4elà > n'attendoient autre chofe finon que fenticprire
d'Angleterre reullîft pour brigander.
E L Y M A s Tocatus quia Magus. . Hoc dixit Bcr-*
tfamus,quia ÏEIymas quadam IiDgua,fcilicec Arabica,
fignificat Magum , ied in Cypto lingua illa non cil
in ufu % BlymcS circumficxe in ukima , ut Olympes»
jdem cum Elyœoteros & Olympiodorus. Olympam
Rom.i^.putant efic nomen mulictis^& e(l viri > Gaili
Padores 4 fuperftitiofi in dandis nominibus noleba ne
dare nifi qus in Bibliis. Ica Poncificii non nifi qux
interSandos. Càrolus eciamhicboDum nomencft»
non fie Genevas; Apollos focius Pauli)an non nomea
habuit Idoli^Palladii aliGJuot,Phoebadii,Apollinares.
Celte cxpoficion d'Ely mas,e*e/2 à dire Magus^ cft addi-
tain textu>qualia raulta^non eftgenuina.
Ceux d'ÊMDBN ont garnifon de ce pays. Le
Comte n*e(l plus Ma'rftrede fes pays, mais les Edats.
Vbbo B M M I V s de origine Frifiorum^bon & rare.
L'Emperevr a encore trois frères , Mathia«^
Albert, ôcMaximilian, qui biijviçioût ^o^i\^tK^v«*
70 Se Ad. î G E R A ^ A.
Albert t it targcac «^ ctr il n'a pas payd Tes Sol^latfk
L'Empereur ùt ?ol^ pas en hq demy an fesfferei
une fois. 11 n'y a pas un des cr«is, qui foie Rex Roma*
D o rum» i 4 c n, I aipc raro r dclîgnatus. Pa r qu o y 1 c p! as
habile T^uia faos legacdeE à Faage, Ils ne Coni gucre
kabilef tous trois, L'Empereur cïl un ventrc> amaflc
Iveaucoup d^argeot £c n'en defpcnfe poinr In Con*
tCïinbus proitmU agecur deRcgcRomapoium^ fit
propoGtus cflAIbertus. NiiHns dignior inter fratrci
quia eft poteacioL llUus fonunz (unt certz , noa
Teto rcliquotiKti fracmm. £ft nuDC hcieditarîDra
Auftriacorum Impetium, Rex RomaaarumcUlm^
peraior dtiignatus.
Les Ë s 1 y s cr> Frauce , voca tî al iquando A dicâi,
$zà Doa poflunt habprc peculÎArcs appellacionO
Tcceres,quia cudc non eranc,runc otiicia rcccncia.
ENCiEMiA- C'eft la dédicace du Temple. lo-
ftauiacio. Lors que ludas Machabcc fie repurger le
Temple , on inftitua la fefte de la dédicace du Tem-
pk,qui depuis a dure entre les luifs.
En F A N s. Vn Gafcon difoir d'une DjimoifcHc,
elle a trois enfans & deux filles.Etjfant & infans auili,
fe dit des maflcs, ôc non des femelles lelon quelques
uns.
*E7rHçe«^Ê<y , c'eft proprement violenter, tyrannifcr.
Le mot Syriaque l'exprime fort bien.
Et^hef.f.ExciTARE &Iefuste il/uminahit^ciï ex Efaia
defumptum à quodam qui pofuit in libro fuo Apo«
cryphOjUnde ciiavit multos, ut illud, dxre mclins quam
0ccif ère. CitSLiut libei luftorum inNovo Teftamcnto,
qui non extat.
LocuseftdifEcilJs Ephbsior.j.
£ p I s T R E s. Il y a un fat de Miniftre qui a fait
imprimer de mes Epiftres. le le rcprensbien en fon
Harmonia Evatigelica.ll n'aura garde de faire impri-
mer cette Epiftrc là. Gruter n'a garde de faire impri-
mer celles que je lui efcris,car ie l'inftruis de plufieurs
cJjofes. C'en à faire à un i^noiani de faire aioû impii-
mer des Epiftrcs pour éftre honoré. Encre les fiens oa
efcric comulcuairemenr fans ordre ^ quidquid in buc«
caœ venic i & vellem ezcudi , f oUîrem. le feray con-
rraint de faire un petit volume d'SpiftreSy&defavoue-
xay tontes celiesqa'pn feroitimprimer.On trouveroic
à Bourdeauz beaucoup de lettres de mon Père.
-fipiPHANivs a beaucoup de faulTetez^homme
ignorant i a eilé diligent à ramaflcr tout Ton livre,oâ
il y a de gtandes fauflctez. Il a vefcudu temps d*Ho«
norius.Ila de bonnes chore5,maîs c*eft un ignorant U
pauvre efprit. Il a recueilli beaucoup,& ne f^gavoit rien
de Grec n*y d*Hebreu. Vnum pro millibusûl dit qu'il
yaeuAbrahampatefs & Abraham iîlius , parce que
dans quelques Grecs , il avoîc yeu le nom d'Amram,
efcrit Afiçki^fi ante ^ prononciatur ut yu, nec umquam
fx ante ^ ponitur. Nous avons un Threfor d*anciqui-
tcz en Eplphane, car il avoit de bons livres ^ex quibus
quando dercribit,Qptim€>fed quando ex iuo dicit ait*
quid>mi{errtmtts edll eftoit un ignorant. Ez Presby-'
tero faâus eft Epîfcopus. Epiphane a edé fort îgno^
ranr. Epiphanius routta habet prâeclara,red imperitus
fuit. Dixit duos faUe Abrahamos , quia Pater Mofîs
vocabatnr Amram y vocat Abrahamum fecunduro.
PolTcm pulchra in illum fcriberc , ut 8c in Ptolo«
marum.
Epistoljb ad Hcbrxos ezldimat autorem
fuifle lud^um quendara Grxcum , impericum He-
braicas linguse, qui dicit Candelabrum fuitTe in arcaj
quod falfum , & nufquam extat im Vcteri Teftamcn-
to.
Il y a des choCss admirables dans TB p i s t Ri
atix HebreuXy mais perfoaae ne foudra jamais la diffi-
culté du chap. 9. 4. des chofes qui font dites edre en
fArche. Vicl.ï.Reg.8.^.& 1 Chronicon f. 10. Edadi»
mirabilis liber. Initium & finis videncur.fimpliciora»
quar vero in mcdio libro funt,excellcnti(firoa funt.
Epistola luda: , non eO: ipfius ludas , ut nec
'Iacobi> nec Pccii fecunda , in quibus fuuctuua. ^^«^^
71 SC^LtOER^Ntjé.
son vîdcntur elfe Apotlolica.
Très Efistou loanoîs non Tuoc Apofl<^i
loatin is. Secondi Tetn ii luds func Kccncîo lei. £c-
clefîiOcienutis non agaofctT>ûec fuotdiTinxi in^Q'
Az Aint j nihil majeftiris hibetit. £ga credo iîs c|uz
întus , qgu pîhîl coni» ooï. Prima PcErî majeduofâ
ËFOFTiis proE^ p^rfdtf, Tertull. adrcffus Valeo*
tî. c. i. rufpiria porurym RhtoanUï cmendarU jî/x*
riapottémtm > Le voile s fed portât numijuam dicebaO'
lur^izno foies (^cxM'nScsM^ctifitffir'ta Epofttamm, ïa-
nîuSfionptolkabat, coaâuscamcaappoDcicio BOiil
vi Tcritattt, Flora de hoc es PîurarcLo Bi aliû vide
apud ScaligcTum zà Caiolbtn. lunîoï dicic tToTrcï
fuL^c Praffc^os facTorum, rel Magïfïros cercmoma*
lum^ciiiTiriDt m ElciiËÎDiisudcm fcrcquiapud Chrî"
rtianos CacccKumcni, Pcrpeiiia allcgerîa elt ab Elcn*
finiis faeds , ta quibusmyfht dicebaotar ^ ^^^^ P^'
quadrîeDQÎmii itiipcâabaiit m iniiiaicatunpoftqnam
itiTiomicteicntar, diccb^tamt £pof rie, quia non vîdc'
baDCjquxcupicbanr videic; imeidam veicirA taniiiin
videbant. MyÛ£ & CatechumcDÎ Uli craot qui eipe*
^abani 2c erudicbaptu^nec facns intercrant, fcd hoc
e X pe âa bâ 1. 1 nd e defidtr^tâ àïc taicç[ia,&inG Loffa ri ût
deridcrataj Iea^itm- Dicuntur furpiiîa Bpoptarampei
f TOkpûn><{uod fucutî cflcDtBpoptXjtioa quodefTent
adhuc ^utinflituerc miliEcK^ iciliceE fuiuios ^ fcd qui
tancum funt cysones. Sufpiranc M)ftx& Cattchû*
tneni , fedfucuri Epopcx. Glifcence Tyiannidc, poft
tcmpora Conftantini vocati èTOTTal TiffToJ , quafiôc
My fta: non cflcnt nritTolykvL fiddcs. Apud Aufonxum
jcjuniaMyfta:. Ibi Scaligcr.
Liber Epoptidon in fine Gcllii quid fit ncfci-
tur. ifftfÇ tiri/oçTi'j/^ajv Sarravius.
Erasme. Ses meilleures œuvres font les Chî-
liadcs,fcs Epiftrcs, & Ton Nouucau Tcftamcnt,qui cft
hon:ï\y a bien des fautes an latin dans fes colloques.^
II ùic cxop gtand cas.du Laûndc HuiotkvtiwjkS ^ <\uî'
s C cJtl G Zl^o^V ^, 7;
:pacloicma].£ra(iBepatloic mieux que luy. Mon pcie
-a fait une Otaifon contre Erafmeylcqucl depuis efcrl-
•vit que mott'perenVftoic point Auteur de cette Orai-
foii,qaia miles erat.Mon père en fit une autre,où il fe
mie fort en -colère. Erafme fçachantau'illaferoit im-
primer , attira de Ces arois^ qui achetèrent tous les
exemplaires, qu'ils purent , pour les iopprinoer , telle-
ment qu'aujourd'huy on n*en trouve plus. Mon pcre
depuis vit la folie ^ qu'il avoit faice d'e(crire contre
'£rafmc. La première Oraifon aeftéimpiimcc parles
lefuites avec monBpiftre de la vie de mon Perc> mais
detronquëe où ils ont voulu. Mon Pcrc iivoit efcric
beaucoup d^Epiftres contre Erafme , qui eCloient im-
primées, mais je les ay fait fuppri mer, âccnaylcs
exemplaires ceaas, qui m'ont cou(l(f 71 cfcus d'or, 3^
doubles piâoletSy j'ay commande à lonas de les bruf-
Jcr après ma mort. Mon Pesé attaqua Erafme en Sol-
dat. Depttis,apre8 avoir eftudi^,il vie qu'Erafme edoic
un grand perfonnage. Peut edre mon Pcre n'avoic
pas leu ou n^entendoitpas Erafme. la mais Papiflc,
LutheriettniCahrinifte , n'a fSt un meilleur livre ni
plus élégant qa'eft fa paraphrafe fur le Nouveau Te-
itament. Encore que mon Père ait efcrit contre Eraf-
me , fi fais- je grand cas d'Brafme » c'cfloit un grand
homme. O la belle Epiftre qui eft efcriceau commen-
cement de fesEpiftres ! Eralmus magnus vir,divînam
edidit paraphtafim. Erafmi prxfatio in Senecam ell
prxftantiffima : optimê de eo judicavit,mclius adhuc
-quam LtpfiusErafmus mortuus anno ;6. quatuor an-
nisancemenatum? c'cftoit un jjrandliommcj jiœni-
tuitpatremadverfus illum fcripfin'cj II vie fa faucc/ed
'f uerarirritatus cum vocarecurab Erafmo miles, qua/x
per contcmptum , ut amphithcatrum vocat Dominos
Ple(ra?um,& Lanovium, Milites, per contcrapriîm. En
Italie ils ont fait imprimer des Adages, & ontoflc les
paroles d'Erafme, & ont mis roo Adages ^ c^ui r.e. l<i
fonr pas. Murjtusiîlos ridet. EraVmV ^tvwot^\\o\\^s\\v.
N. Tc(i.€mlu Jbabcnt doaulîina>^\ç^\\xs '^îivi.^v'citt:
s .
. -.'r :.T ::lSzi4 : ,:ii:quam miraci
:. . - .- ..--1 ::iSr.:. O.r.-li rcliqua bcnc
- :l-:à -. V.-:s ;■ ::j: qa.* !:s i::ar.is horan
:;..: czt : ..:; en !cu: vi^ . je :\\z :n dialogo C
CU30 ::u^âci:c: lipl'as . Cumpo^ca Pater vid
qua Ecù'.Vni cp^ia, v:i:clc cirailè quod concr.
fcripbil.-M:: Miricus E "pifcopus Rcatinus ^ui
n>(r.UfB edidic , dicic Erifmum fuîiie Hell
î^naium y cuxn camea oibil fucric £ra(mo à
Quid przcUcius epiftolis cjus & paiapkuaû ? m
bec dîxîc de Erafoio in Senecam.
E n R o R ia Licceris Sac ris. Qapd apod £vj
flam aliqucm muîi As dicuDCUc iammo mai
czorience ad fepalcbrum ve aille , errorcft &
pcio librarii: nelcio quid dicam , coifeniDC fe
Ambro(îuSjAuguftinus,Cbr) foftomus.Âlibi in
nicis dicicuc Rex 14 annos legnalVe , alibi c
doos> error cft librarii manifcdusipotueiunt ce
*pi uc Di7nc ezemplaria : femper fcriptum fupe:
(am potuit cornirapi .
EscHEViNs. A la Rochelle, Poitiers, '
tenir fa Romanîe^oû on parletit Romr^in, qui e(l flta-
lic^rEf(>a'gne 8e les Gaules. Les Lombards l'iulic, les
GotSf fElpagûe & la Piovenccles îrançois la Frnnce,
BacgundioDCS , SeqifaDi. Les François avoienc leurs
honneurs cnci'enz. Autrefois chez les François tous
ceui <{ui portoient tes armes eftoient nobles. Scucarii
eftoienc les Gcasde pied lils appelloienc leurs Chc-
TaItersMiIicc:sJes Piétons Scutarii. Les Romiins ap-
pelloienrles leurs Grafiarii i inde GraF. Comte^ qui
cftoic la première dignité après le Roy; puis Seniores,
ce que nous difons Seigneurs : luniores ce qu*on die
lunckerman , tellement qu'ils appclloient leur no-
blefle, Seoiores ouSenatores, & luniores. Ils avoicnc
audî leurs Barons, Le»con{litutions deCharle-Ma-
gne ont beaucoup de ces chofcs.
fi s p R ifi 4^ cfl; coacervatus ex mulcis Ycterum fcii-
pris.
Espagnols. Ignorans & Barbares. En Efpagnc
{ tecenfebae hoc Arias Montanus Rapheleao^îo ) in f;-
niti librti Arabicr, Philofoj'bici, Theologici,Mcdici,
Mathcmatici combufti funt pour plus de loo mil d'-
eus» C'acAffles Eipagnolsqui ont démoli les plus
bsauz Temples en ces qacirticrs , de peur qu'on ne le
fnuniflcontr*eux. HKpani boni ingenii funt , fed i'u-
perbia &c ambicio hpnoram facit , ut non mulci ma-
gni vid ibi fini. In Hifparia, dicit liftor ad rcum , ic-
c^acieme, nonligatuscft. Hifpanus plus confumic
quam Turca : non habçt chefiàurum^ omnia cxpendir,
fedrempervenitillialiundc. Hrfpania: Rcxnihil cu-
rât : hibet Confilium quod omnia curât i H quia in
Gallia Rcx omnia curar, idco noalè habcnt. Eu Efpa-
gnc il y a de gras bénéfices , mais le Roy en preiul la
inoiti^.Tolede vaut 500 mille cfçus,leRoy en prend
maintenant xooooo. Le fils du Duc de Savoye 100
iDille,5cle Titulaire 100 mille. L'Archidiaconat vaut
50 mil efcus,ce font des pièces de Cardinaux.
Monfieur D* E s p e r n o n A\t cjiW ^^\q\<\ ^^
KogatecM fe rrompc : le Vcic dttoiû.Ot^xv^'^'cv^ '^^^
7^ SCtÀtïOEKÂUJui.
clloic Ton bifaycul cdoîc Notai ce,la Valette cftbitfoir
Aom. Monfieur du Bactas avoit eocore beaucoup
d'inflrumens <iu Notaire la Valette d'où eft defceodfr
d'ErpernoD. Le fils An Notaire ircfcut en Gcntilkoa-
me & le Père de Monfieur d'EfperDOO d'aujouid'liof-
cftoit un tces-honnefteGeDtilboniinelcliofninede-
bicn. II y a dcuzans que Monfieur d'Epcfooa toadia'
d*unc fcDcftie en bas a Bordeaux,& fe xompir la caif-
fo.II u*eut ni ficrre ni aucun fymptome,nc perdît pas-
un coup àc dent , & s'en porte fort biçn. Il tomba eo
revenant de voir uoe fcmnae de Confeiller qu'il cd-
treccnoir ^. laquelle depuis le marj a répudiée. Mofl-
fieur d'ElpernoD a toàsjours les efcroïklles èc o'co
r^iuioic guérir. Le Roy en guérit tout autant que fûn
de nous autres.
Ils B s s e e n s ne chioient poîiH le jour du Sab-
bifjnos HoUaiidois n'y cufiènt pas cfté bons.
£ s TAN G s. Il n'y en ap^inccn Guîenae » tac
oloics > il y a quelques cAaogs en Scaufle.
H.EsTiENNE. C'cft ignorance grande de mé?
dire de Henry Edienne , qui a tant fervy aux ieurçi»
Monfieur Caiaubon mefme reconnoit fa rufticité».
mais de le merpiirer pour cela dans les lettres , quid
hoc ad rein ? Rittersnufîus en ayant mefdit > n'cR pafr
aymc de Cafaubon. H. Eftienne ne voulut poirit voir
fa tille femme de Cafaubon. Il n'aymoit point foa
gendre. Que Henry Edienne cftoitiiçavant eo Gteci
les notes (ùr les Auteurs qu'il a fait imprimer le
montrent bien. l'Indice des mots d'Homère eft bon»,
H. Stephanus curavit cxcudi quidquid babuit M S. je
voudiois fçavoir qu'eft devenu fon Sextus Empirîcus,
j'en 6s mon extrait. H. Stephanus non folus fecic
Tbe(aucum. Plufîeurs y ont mis la main. R^ Eftien-
ne n'cCloit pas fou:Mais fon frère H. Eftienne ftohui-
etiam ex macre. Il cftoic fou^je me courroucois tout-
purs contre luy , &: poftea me traâabat valde lattt&
Semel erat paratns apoftatare. Volebat manere Pa-
siGi?.. £rat v(e{Utus^àla.Pau{îcnne ,,avcc.de$haiuleiN
s C AtlG E K Un 4' 1T
slours peodances. Rogivic Regem ut lictret fibi
lece Geocva, & prociiiarec infringi cedamentum
s Roberti , quo dederac fua bona filîo H. 5cc-
ea lege uc manerec Gcnevac. Rex non ôbtinuic,
GCDcvenfes volueruac fecvare legés fuas ^ oec
[q lualam pactem ccpit. H«oiy Efticnnc avoic dé
X livres ^ il faifoit reliet le grand Ciceron en un
me.
'ANGELivM^ fecundum hebra;os efl; fîdum à
irasis. Rom« loquebancur G^ecé cempote Pauli
nuaius <]^aam nos laciné^nemo voc&t in dubium.
i loquebanmrGrxcêcofnmanîcer propter mer-
inia qaas exercebancur. Hodic adhuc Conftan-
»o!l loquuntur pferique Hebrasi^ArabicèyGrsecè»
icê,Sclavoni(fê,& alla adhuc Hngua.
.«çio^^T^.Apudludaees en cousi)anquets ou repasy
meccaat à tablc^frangebant panem^Sc en le rom-
beniiToicnt la cable êc difoicnt htmt foif Vitu^qu^i
ro*^ /e />4«» ^^ ^ Jerrf, 8c puis fouppôient ou dîf-
QC.Àpres le repaSiils prcnoienccercanrpoculum,
1 vocabatur Ces Hilltl , beDcdidbionis poculum.
rcerus Chriftianotum doâiiflimus in Hcbraici»
ébat hoc}& en beuvoien^ rous,diraos une cerrai-
ierc. Apres tccicabatur Gaoticum cxPfalmis.Er
qu*ils benilToient la rablc^cela s'appelloic Eucbar
.y non pas le rcnrerciemenc qu'ils èiifoienc après-
rmangé, quôdufus Scripcura:demon(lrac in i(l>a}
£uchari{Via.Or fiodre Seigneur faifant fa Ccnc^
6 frcgic pancm, & ftagcndo dixit.hoc cft corpus^
-n:poll:ea cœnavic,& pofl accepic poculam bene*
onis : non vciô poft cœnam harc oinnia egir, Se
ïos fuit ïcmporc Pauli. SeJ omacs fidèles c on fti^,
intaliquid:, ut (îmul (ingulisdiebusyelcercntur
cna.Sscœnatucclebrarcnr. Duravitdiu mosille'
a celebrandi & propret vêtus inditutunv & pro-
pcrfecutionem. £x Adis apparct (lugulis dicbus
fl'e panera. Poftquam veto Paulus 8c Apodoli vi-
atEecleûascrcfceic, nccço& C\ïvt. co^iWisj^-^
rcLchrafi u> cmam , diTilcmnc cornam à canTtviO)'
& ^Ijaccclcbiaïuntcœnam ut noshodi^.Nihilomi-
ruA camini quoiidiè cclcbTjrunr,coi]vivia concinu^
jlîTTl Si i>*T<^ qujî fûCADiur^ Off^^andex^ fcnerotHifit
ih^ f j. j'nfrjMciVnquia ab unoquocjyc aliquid ofîcccbâ-
tLiT,& ÏLiJciumirur oblâdo ifU.Sctl rgo niîrot hocu*
&U(. cjm vcrviK crracuiUjUt omnes Patres crcdidftiJitj
htKcLlcconiccï^ctoncm âcobUrioncin ,cum^diâum
fil ai Àcc\\'^iïcmni non oi&ramus DeOj vcrum corpn
licri panem iilum.fed panisnoi» cfl corpus^niâaa»-
4a accipiiu^Nûn eîl quodconcmurcx Faitibus W
aEiiculum demonfttare dccœna i fc benc mihidict^
hii MarEïixLUs dcMèri^xo»Agapje ont cdé depuis ia*
E V c H A R i s T 1 1. N*cfV ce pas un grand abas
(TjïiPjpiUtc d^ofterlc vrayurage de l'Eucharifticî
ii; ;ii difcnc t]Ue ^or <frtifr fiert in rrmjjftanfm f ccmW
,^m tnU«r MiÙaîcJcut Licurgiciit mcthic lors qu'ils
^.iJ^TcntlcuïMcilc pour ceui qui font aupargaroi-
V;;t\'c(t q^Ç , inE,nîrHiont^np€CCitîùrTîm. Chfidn'l
».r^ lulluyc fa Genc pourcc^- -''^* -^ ^ ^■-
fi ■ .r = r^iû»coAiïiie in Tonitatc
"l"^:;--!: Grenoble fie de Chambcry. Les Evtt
^'=^ "'"^.--^aone l©ûï Princes, Ccluy de Li cgc ci
I
,.. t lulluyt; fa Gcnc pour cela, c'cit ud abusinfuû-
'"■^^^.'£^*éçqj;es ont privilège <le feoirauiParle-
J^'cmîUcUsConfcillcrs, horfaibà AîxctiPra-
^'"Tcciuy tic Grenoble a un beau priviïcge Jkft
:ft
ctiamc T v....^i^^^^,, comme cc^
i"U'^ co - * '::tlGv»obic. Celui de Grenoble a-
^^'nc\ Cl
• ■ v^-^ , Vaf , comme cclay de Gap, Vien-
-^'fG^cUWc. Celui de Greno
-''"*^*' • È:fc<icl>af primus in Scnaiii
JEAft *^ VÀ\\t\a^tv\
itoye» où il n'y a que deux ETefchez , Bellay Bc
: lean de Moiiepne. Il n'y a qoe le PiediiiODt,qui
pporce quelque chore,Bais il eft hïi pecit.L'EveC'
de Genève n'eftoit pasiiche, il n'a?oit que fooo
. Il ayoit plus d'honneur que de profit» ileftoic
rcraîn» comme celui de Sion^Bc de Lausanne. la
00 Neapolitano funt, credo, i6 Atchiepifco-
s. In Oriente funt plures Ârchtepifcoparat 8C^
:opatus qi^am in Occidente. Nihil habentjimo
îarcha Conftantinopatiunus muUis Spifcopit
ingulis annis lo Coronatos. SubColonienfi raie
1 Dania ScNorvegia , ft VltrajeâÉnus etiam fub ^
oftea Vltrajeâinus fuit Archiepifcopns» <c fub eo *
|QaHolUndia. Harlemenfiseftnovus Epifcopa-
PïâaTien£s eft fub tfatdigalenfi. Epifcopatus o<
li in Aqnitania : opiimus Epifcopatus eft Aufch.
iigalenfîs eft meHor& hûnoratior Tholofano.
menfiseft in Belgîca fecunda; Lugdunenfis Bpif-
as état minimus,hbdi$ fcdet inter ptimos.
/ E vs s B E de Scaligcr;fcs tables feront fi claires
1 ne faudra que fçâTOir radditionpourypiofitcr.
c pcnfc pas le voir achever. Il y a quelques frag«
j«t bien grands de Porphyrcau r^.i?- & iS.livres
ifebe » qui font en Grec dans la Bibliothèque do
can in (anâiorcBîbliocheca,ou pcrfonne n'entre;
fautrc , anicrior , eft ouverte bis in hebdomadcé
n Eufebe fera bon : le chappon eft bon , mais la
ce fera auflî bonne. Ily a au Vatican les loder •
s livres iTrot^t/lf^rd'Eurcbcimais les Italiens font
loux qu'il ne Us voudroicnt pas prefter. Eufcbius
rasparatione a de tres-belIes chofes, tampraïdara
menta : flc tam impudens , ut în Chronico oinnia
ilioAfricano defcripfcrit,illiufquenuDquam ulli*
leminerit. Eufcbius i & i lib; nihil boni haber.
lonymus Eufebiumlegft latine : aliud-eft liber
r«ç««i«VH«Eufcbii, aliud irir«/t/4s«» :indemou-^
liooibiismulta habst contra \^&«Q% ^ U.^>aA.s^-
fcaioaftrarioncs : Scd quxcumc^^ h$t ^"^v*-
^^^^H
H~^^H
^^^^^^H
^F ^^^1
«o 5^ c t/# 'I îGEK tAN ^.
ftiani fcripfctunc cont» ludacos/unt infirma valdèfe
abrurda.Eufebius fuit Otigenilla & Aiianus fimnl. «
, £ V s H B E. Le premier iÎY.de Tes CbroDÎques eft ad^
snirable. Il a Tefcu j^t» ans après la Nativité de I.C.te
cependant il a tant de fauflfetez.Pamphilus famy d^Soi
febeavoittoQtamaâë, ce qu'Eofebe a coojoinâ tt
mis en uB|OÙ ily^de beaux nionumcns,mais il a toUr
gafté & s'en eft mal fervi i uc Iunius,qui a eftc cenfuré
CD Angleterre , atoutgafté ce que Tremellius avoit
bien travaillé. Les Canons de mon Bofebe c'eft ce
que l'aime le mieux,c*eft laine de mon Eufcbe.
£vsTAT»ivs a fait fur Homete,cpmme Nîc»
Perrottus Air le i livre de Martial.Ils ont tout rappor*
té là. Il y a de bonnes chofes en tous'deux. Eûftachii
Amatoria, qui n'a pas efté imprimé , eftoit le mcfme
qui a fait fur HomerciArcheverque de ThefTalonique.
ExEcVTioNS Bu criminels. On les fait eu
Fiance i'apres difnée^ &pat tour ailleurs le matin. A
Bordeaux,les Confeillets vont voir les célèbres ex«cu-
lioDS.A Paris il ne fe pafle point de célèbre cxecutiotr
que les Conreillers n'y aillent.Montieur le Chancelier
éc le premier PrcHdent .virent défaire Biron. Le Roy
Henry H I. prcnoit plaifir avoir pendre ou roiier : Il
tafchoit tousjobrs de voir les execui;ions de quelquà
fencftre. le croys qu'Henry I V.a'a veu exécuter per^"
fonnc^ & Indices non dcberent adeHe exccutionibus*
ExPLiciT e(l mis pour cxplicitum cdj ut apud
Marcialem vocarur opus exipliçicum. Hieronymus de
SelaiSela eft Pauiia Hebracorum ut apud Lacinos, po{V
tradlatum abfolutum apponitur explicita id e(l expli-
citum. Il cfl à la fin des liyrcs anciens. CalHopius re*
ccnfuit (hic Terentium recenfuit, ut Vegçtium Eutro-
plus in M S S. Vegc.rii apud Puteanum ). C'cftoicnç
des Grammairiens qui corrigeoient un livre , &là'
de(T'us on lecopioit. A la fin de Cefar dans les vieux
Bxemp]a'ircs , Iulius Cclfus c'cftoit un auticGram"-
màiricn s aptes Aurclius Vidot (,t\ov^ ccWs Q^v\c-tsi«
^f^'cs luitia l il y a un Sïnaïnaic\xuso>i"Tix^^^v\v
c^èftoicnc des Grammaiiiens. lo M S. veccri Piîfciani
Grammarici , oui eft in Biblîocheca Pisteaoa , illios
Grammatici Theodoii ceafura repcricar : comme
auflî Acro&Porpbyrins , qui cftoient de beaux 8e
Stands CQmmefitaceurs>«ous n'en avons que les re-*
es f & d'autres vieux Comme ocateucs qui font citex
par Chaiifius.£xplicic in fine Autonim eu pro ezplici-
cam feu abfolutain ôpus. Copbac dicunt Hebxari ^ id
cfl^force cft. .
F.
PEtras Ta bb b. Sanjorianos. premier Prcfident de
Tholofe, qui a fait Semefttia de Agoniftica, a cftc
un des hommes doâes de France^maisce n'eft qu'un
omadèur, il ne juge rien. Ccft la plus ancienne mai-
fon , de ville de France 5 il y a i ou 500 ans^qu'ils ont
tûé ou en guerre » ou luges es Cours Souveraines de
Fiancenl y a une infinité de maifons de Pabri.
Nicolàus Fa B B n eft doàus ^ Ted non Ug\t no-
ftcos. Il y en a qui auront tout lcu,& auront les yeux
bandeximanifeitum cognitioncm efledonum Dei.
Il n'y a pcrfonne qui aie gouft'de mon livre contre
Scxaiius que M. le Febure & Thomfon ^ je lai efcric
en colère : je ne m'en fouvenois plus : je le icleus der-
iiîerement,maisil y adebonneschofes N.Faber bene
ïntelligit Concilia, & eft fummus Poncifîcius. Valde
doûam praefationem habet ad Hilarium autorem
in amœn iiGmum F;r^ri ,les du Faut font de la plus
ancienne famille de maifonde ville de France j ils
peuvent bien prouver leur nobleflc. Il y a plus de
100 ans qu'ils ont cousjours efté enEftat, ouPrefi-
dens,ou Confeillcrsd'Eflac , ou de la guerre. Petrus
Fabec Prefîdent de Tliolofe>qui a fait Semedria eiloic
de la maifon.
F A B R I CI Y s a très-bien fait en fon Di^ionaire
Chaldaiqueicum docuitPodellus.
Fa-giys in Genefim optica\&s;l^\(c\^^'^^\Yv
F A u A. Quam mulram eft haberc famamîLîpfiîitf
crepicum edic , admirancor omncs. Goularcius qui
tam bené in Cyprianum fcripfic , àpaucislaudatat:
ego muUh illum commendavisUC & Cafaubonum.
M. de kl F A T £ cftoic Maiftre d'Ecole , & & allai '
Padoiie pour efludicr en mcdecine.
Cardinales Ferra rie Nsxs& TdxnefiiM. fiom^i
àxxx fa^ioncs faerunt pro'ponn(îcacu,Galliea 6c Hif-
panica. Prasfes ucriufque faûionîs Cardinalia^aliquUi
Gâliica? FcrraricniîsjHifpanicaeîarncfianus.Hîc Far-
nefius edoic un grand mefnager , alcer libcraliflimus.
Major domus utriufque crac in foro fcinel>cutn utef-
que Cardinalis lautiflimum convivium inftruerec, ft
ncuccr de altero fcirec. Major domus Famefîxanus vi-
diclampccram quana mercacusefly qui-aauccra rat:tf
func ibi;3: prima erac totius anni,petebancur no Co«
ronati , recufavir. Major domus Ferrarienfis hoc vi-
dcnsaccepitilbmj&pcrfolvirpretium. Cum Cardi-
nalis vidir^gavifus cft (c lamperram habuifl'e Rogavic
illimi quomodo Kabuiflcc , qui dixicede valdc cacam
& idco i-lefertam à majore domus Fa rncfiano, Dixic
Caîdiiulis,nihil inrcrcft.S: miirc U!..nî Jonum ad Far-
nelîanum> ut diccrerur iîli, meus dominus fcii te non
habeiclanjpecram & h.ibece convivium , tibi miccit
doDo : illc doluit&julfu ftacim fuum Majorera do-
musegrcdicx domo , quodper illum fidtum clTctui
rali igoominia a(ïicerctur. Oderant fe ifti duo Cardi-
nales , fed diÛimulabanc ut Icali folenc , & fe invicem
falocabanc hoDoiifîcentidlmè. Ferrarienfis habebat
duo auc tria palatia s divcs , fcd plus conCumebat
quam hibebac, exanciquifTimafamilia ltalica,£(Ven-
• (î^Ma:cenasMureci, dominas Tivoli, avunculusalce^
rius juvenis Ferraixenfisjqui eciam muhùm confume*
bat>Sc cum monerecur nobiles ipfi mulcum furari^noa
curabac & dicebac : Ce fane de pauvres gens , il faùc
qu'ils gagnent quelque chofc avec moy. Ha?redicatc
accepit AvuncuVi bona & dcV\la,M>^ï^^vi"^^'^«^^^>^^■
cjstwijpûus ûœiiia, Eiatcx ftVvai ïtî^vkcX» u^\s»V.
<^c f erraria/qnst eft ex Patxîmonio Papas. Voyez ua
piaidoy^ de Monfieut Servin de hac familia tom. u
HipolicQS Âvanculus habebac dentés cburneos cum
filo aurco , ^dos dcponebat cam vellec edeie. Habe-
b'ac ttt poflec loqui , ft cogcbatar fcmper maoum oti
admovese, jquiarupiioquebanir, dentés à lingua pel-
lebanmr 9 & emioebaot , qaos cogebatur reprimeie*
Habebat ille Hipôlycos malca bénéficia inXjalIia»
zooooo Francis fingolis aimis & piiua confumebac
quam habebat. Contra FatneCanus erat frugi : habe*
bat praeftantiffima marmora antiqua. Vi£num habe-
bat^qui ex illis matmoribus Senecam expréfCt nobîrsi
fed non eft verus', nec ille qoem LipHus in fuo Seneca
dcdic. Farncfianus habebat 78 annos. Ferrarienfîs ^5.
Alter eredilGiBUS jncedebat domi, fed foris totus in*
curvatus^ut pataietux brevi moriturus & creaxetutPar
pa :fetebat bacalum quo îpiî non erat opus. Qaando
itur ad palatium Papa^i polTunt co mulis vebi. Scmel
egiediebatut Farncfius baculum futtm habens fub
brachio,cquo dimiflb fc ereâus^meditans 9c non co«
gitans fc domi non ede. Tum Major domus illam
nonuit^ér' baculustuus f tum illlum cepit^^ incurvà-
cus domnm redibat.Hoc mihi narravit qui vidit« Ne*
pos Periarius^rat exGalla& Ferrario Eftenfi , qui
cft ex familia Afconia, ut Princeps Anhaltinus.
. Propè Feb.rab.xam labitur Padus tam magnuc
quam Vahalis in hts regiooibus.
F E R R A R I A jam à teœpore Bellizatîi dsta Pon-
tifîcibus.
Marrilii F i c i N i opéra , Pcuccrus de divînaiio-
nc GcTmanoGr;Ecia&Turco Gracia de Marx. Cru-
fius.font de bons livres. .
F L G R E N c E. Le Synode de Florence Grec , qui a
cfté imprimé à Rome, a cftcfaliîficâl yen a un en la
Bibliothèque du Roy que Monficur Bongars a fureté,
quî.ed tout autre , & plus am^le. \.t%'î\o\.ttA\\\^^^x\x.
graadsbinquicis, bicaptudtns &ctTv\CTv^>^sVeOv^.'^,
XI Wî pâs rx^y fcinblablc <iuc\c i:)\3ic ^t ^\^twç.^>vx.
U iC tA t f G E R ,>r N e>*.
fait les ducacoDS légers pour le mariage de fal
car en Italie \\t font eiaâs aux monoyes , ils
cottc jufqaes aai fiecét d'argent de deux fols,
foD ne fait pas en îratice.
Paul de Fox X. Vn Coofeiller de la ma
Foîx fut esamiae' avec Antie du Bourg ; n
cteinatas,alter apoftavic:fiiûas Epifcopus, m
miercroent fouetta.
FoNTAHABiicftde deçà les Py ren^eS;
pelune au milieu de Navarre.
FoRCADEL Forcaculus fut prepofé à
Tholofc.
FoRMTLAR-vM, Epiftolarum, fenatus •
torumquam prxclara volumina podent fieri e
ex Dcmodhcne ! Tcftamenra in Diogene \
Epiftolar Cxfaris apud Ciceronem , Spar
Xampridium praedaatilTima; , 8t Graecè etiam
olim excuCc lunt ab Aldo. Habeo adhuc Phi
qUafdani ineditas. Vulcanius habuerac ali^
Aiia; amifit,dignus erat liber furto.
FoRBSTivscft gentil gardon •> fes Tors «
ne font pas boas.
F G R V L I font les armoires de la Biblioth(
BdFramcx ilya trois langues difFcrentc
4ie s'entendent point les unes les autres : le Bal
Breton,8c le Romain. Le Romain eO: divifié en
tortue 9 & langue Françoifc dans les ancienn
(lûmes du pays de France. Il y avoit dcuxG ou v(
en toute la France ^ qui efloicnt Princes di
Oncles du Roy , Fun à Paris qui edoit pour c
France; Tauirc à Montpellier, quieftoic pour r
langue tortue. Il n*y a que ifo ans,qu*on la di{
eu Langue d'oc & Langued'ouy. Les autres di'
pour ouy, & en Agenoisondicencore oc. C
corrompu de hoc. Lorsqu'on demâde,cfkce cel
comme les Efpagnols & les Italiens ont fait
ed-nc ifar.^icj Jctruncant C. La langue d'oc ap|
bien plus du Latin que Uïia^i^^Q*vt^>^^^'^-^^^
s C A L I Gn R A K A. t%
1 parler Lacio , apprendra bien plui^oft à parler
»Q y me François. Le Bearooism vray GaCcon.
a dmercnCe que comme entre ceux de Po^âiers
ttx de Niort Les Agenois fonc autres Gafcons
la différence de ceux qui Tonc vol delà de la
>nne.Les Bearnois appellent les sucres Gavaches^
:pendanc c*eft le roefme langage. Ils appcllenc
rançoisFraBciman», langue peluc. Le langage
}ois eft auffi eftranger aux Bearnois qoe le Bcac-
auz FrançoiSjêc encore plus. LesGifcons appel-
DUS lesFran^ois Francimans,& ce mot dure juC-
en Dauphin^. Ils tiennent de h langue doc 6:
En^Savoye iU difenc oy Nobi liras liodie in GaU
:ofana:Non pocodarîiiodie nob îles qui vei(^ cu-
aoftram Religtonem. Suncadhucmuiti Pontt«
»ODi Scf'n. Ainica tua U Pilteana/unc pia: 5c vaU
mhficir,8c Nic,Yaber.
i A N es. Il y a moins de comparaîfon entre le
i&Fnnce & celui d'Efpagne , que inter'Galium
rotum. En ïrance le^ femmes maiftrifcnt leurs
Bf mais en Gafcogne lestmarisicbbiteroicnc
lis font compagnons, mais le mary tiï maidre.
Tançois fe fbntmalcomporrczcm Hirrufalcm.
«mmesfonc caofe que ce pays a ci^c perdu , Icâ
itts'Françoifes.Le Cardinal de Hongrie perfuada
^oy{il eftoit ce dois jcChrcfticD,Je la toaifon)
:6trelafoydonnéc,ilaftaquâfl:avcciocooChrc-
s éoooo Turcs : le Turc s'y trouva,&. dît au Dieu
-brcftiens _, qu'il connoiftroit s*il cft Dieu , s*il
e la perfidie de fon peuple. Vnc fille de France a
oir de donner les Eftats en fonpa«imoinc,com-
Rcyne Marguerite en Agenois,& la Rc\ne d'Ef-
cn Poiflou. Les François font impudcr.s,3ffron-
Nobilcs foeminçPrabcaft dominantur maiiti$;îcs
de Paris : non font pejores uxorrs. In Gnicnna
u Gallos les Francimans , & hochafctrt ab
is, qui ibi cranr. In Gallia maov\a ^;i\sx\c>V\\\\\^çcv.
aarum DcfcU fcrîbere. Maiex 'DowvixC\'^%^vcw>
H SCtJLlGERt^éNtJ,
Dec mater mea poceranc fccibere piii DOmen fauna, Bt
légère oifi fcpUlmPfalinos pœnicenciales.Vtt Françoîf
entend bien un Gafcon ^ un Piovençal y mais non un
Dauphinois. Galli proDunciant pefliiniè lioguam La^ \
tînam,& Germani cciam.
Franciscvs Rcx delcâabatur epigr^mmatis»
Cornes ftabuli annuit Regi ajenci bonum eflb cpi-
gramroa:Nobilis <^\iïd2m^(Monfieur def^endofinej^utay
bat de cibo hoc dici. Rogavic aroicom prxfedum ccr
gix cuiinxjuc (îbi gramma^pigrainEna,epigfamnia ptf*
raret, Regcin valde laudaflè:aDouic. Poftiidie ad Rc-
gcm venic ille Nobilis epigiammatis cupidiffimsst
ailentans Regi diiit. Tu Rez habes opcinaum co^
quum , quem rogavi , ut mihi etiam epigramma co«
qucndum curai et , quale tu heri habebas. In quem
quantumque rifum reeffudeiittt auditores , dici Aoft
potcft. c Ce conte fe rroHveddns les Big^rmres de dés
i/fccordt. ) . "
Fregeville non magni fit à Scaligero.
î R E H ER fbn livre n'^ft pas grand cas.
Monficur deFRESNfiS mifercimo (lylo fctibir>itj|
U{ non intclligatur. ■
A F R I B o 7 R G,c*e(l une chofe mal faite de don^
net la clef de la petite potre auzlefuites pout fotri1^dc
nui£l : fie en im magnum numerum militampdff&nc-
iticroducere i c*e(l une Barbarie de chalTetqtie^a'^il'
de la ville , ils n'oferoient à Fribourg faire cela à ua
François > & quand les lefuites fçaurGienc que ]e fufe
Scaliger, ils ne m'oferoient rien faire;bien peut eftrc
à un Suifie.
Frischlinv s,mifcrrimus YÎr, V
Frise. Il y a quelque peu de noblefleties pa^fanV
y font fort richcs,ôc ont leur jurifdiâion à part,& font
prrfqne les Maifttcs.Tous ceux en Frifc>qui in A de-.
lii unt, funtnobiles. Si Spinola alloitcn Fiife^onfe-'
xo:c noyci h pays & fon armée.
LcConnc Je F R i s e cCt ayccYlc.^ç3i^t\c\,^\sx^-^
b::i:ij fâ Cjcm lé. Les Ei^dis oxit gatxivlotiVUiû^^.
SCtJttGJERAKJ, «7
f RxriLirVS cft curricula, abiintus gradusin
qaam iniiciuDCur rali , ut ppc eam tatricalam dcmit'
rcrencurin dicnfam^ ne fîjacercDCur manu luforiSj
fottet focium fallere, en le pipanr. In quibufciatÂ
codd. Mamalis^nbi mencie eftFritilli^lcgitur turrica*
la,qaod veram.dtxt ad Aufonium.
Lucas FavAterivs avoi« un Agellius tout prcft
d'cfire ifnprj{n(^, qui {uj a eft^é dérobé.
. F V C V s. Le larron de miel, Il y en a un en chnque
ruche. II n'a point d'aiguHIon,niai$ les abeilles le pic-
q\icnt & le cbaCTenr.
ÏYNccivf. Onfaîteftat de luy, il eft un tics
neilleoiSymais cependant il efl plat.
f V R BS in Heivetia rari funt fcd faot tamcn. Mi-
tôt illoinoo pofle fuam regionem omniDO purgare a
facrocinîis.Suat ia fylva illa propé Soloduium mulcij
QÇ crant olim pcopè Aureliaxn.Rez FcanciCcus ruAuIic
cucavit abfcindirylvamidcbeienc idemfacete in Hel-
Yccia.
F V s 1 L B s lapides. le n'ay pas remarque' à Gcnçve
)a Colomne de devant faint èierie. Ceftoic une fa-
çon des anciens-Romains, quiavoieqt de belles in-
veociops à fondre la pierre. Il y a dés Colomncs à
Rorne.aufTi hautes que NofVre Dame qui font fufiics.
Loi Itatkos ont bien trouva quelque pareille inven-
iio.i,mais ce ne Teil pas encores. Les Italiens L'appeU
IcDC Mifchi^parce qu'ils font méfiez.
^> A B B L L B. La ferme du fcl apporte un beau dc-
VjToiçr au Roy ^ c'eO: ordinairement un Italien qui
fcotreprcBd. Ils font plus prudens&p^sfagesque
lesFrançois , comme auffi les Efpagnols. Cela s'ap-
pelle le grandpanij la Guienn« en efl eiempte , 6c
s'en eft rachetée tellement que le fel n'y eft pas fi cher
qu'ailleurs.
G A L £ N r M Aldi habco coWatam \^ô& 'bds^vv^>
I
t% SCAllGERA NA:
Gallasivs avou remarqué qi3*IreTi<fe a ^(ké
hecctiquc, & ce maraui deFcu-ardentdUque vindl-
Câvi[ Ircncum Je mendaeio Caf.viiiiAa.ium.
G A L I t ^ A.Cendumtïi U Galitcc C)UÎ D*c(tp39 Je^
lud^c, niiïistoucpiocbesctlc dknhctmtloiddnf^ôtï^
JwdAÏt^^s cncTÏor j depuis IiqticUe venant à Hicrufi^
Icm ii fia lîoir monter. Qu|a ill* pars ludxae, cuju».
Metropolif BitiDfakmidkîturmortofalada^afCam-
me d Lc P I j n c icom me de Lyon ^ Gc bc ve on mon te^de^
Grcccrn A(ie*XenopHoncefcritiiff^«ffiif KiJ^dU £j(f*-
dit^tirm lors qu'il a monic de Grccc en AÛe. "N SJc-
fus Chrift De parloic pas Hcbieu i ftiais G^ïllecn on
Hi'jrofclimîcain^qui ne diffèrent gucTcs:3U{rcmeEii il'
;o'cuî pas eftt cntcntîu du peuple j tellement que ce
CjU^jI appelloic PierrcV Ccphas [ eticçrc qu'caGrcc il-
sxi: G^nidc pïis c^pDTJil LVnrcndoïc en Syriiqï^e , où il'
^f;:2Hic Pierre, Les Itfuîces doâts dc ^iiiont jaai«ïS.
ou : cène foit Picirc,& noo Caput.
Ad G A L L I cantum.Cc que faint Pierre, aprcs.a-
¥oir renié Icfus Gbrift, &ouy le cbancdu Coq, &Ie*-
fus 1:! regardant, pleura, ne doit pas eflre rapporté aa
temps qui s\îppcîlc iAeKTP'»(p3oW« , de laquelk ilcft-
£uic mention au Nouveau Teftament ixnaisau chant'
ii'un Coq, qui chante fouvent ie long d'un joue , lois
dis-ie qu'un aniaial qui s'appelle Coq, lemary delà.
pqi'ile, chanta.
G A L L I iS divifto pcr Epifcopatus. in Gallia olîiii:.
qux Bcigas Se Batavoscomple^ebatur,dividebantar|
provincix Romansefecundum AichieptrcGpatu$'&£-
pifcopatus.Eiai l'ijefedus Ptaecorio, qui in Gallibtccs
habcbat Vi^aiio$,quorum fedescrat LugdununoyTrc-
veii,Vienna,red poftca auâa,mutata^inutainafuQ£..
Nu ne in Galtia Archiepilcopatusi4»iQHifpaxiia7,m
Germinia totidemihi pofteriores fuQCtdi vîtes & iaAa-
glia. la Italiafunt Epircopi40 Coronatonim.Sunt 47-
auc cicciut Bpii£o^aittSipaiipctiijBi.yiiu$-quifqae Ax-
se A li G E ^ ^ N tJ' «P
.cfaicpifcopas habetfufFiagADCOs. Sunc Aichiepilcopi
in luliaiquinallum habeoc,(«d habueruoc came» lus
.paUiijaoDTCcèfueroDC Archiepifcopi, Êpifcopus Do-
Icnfisin Aremocica habec lus pallii, t<lc6 noo vulc
fttbcfl'e Acchicpifcopo fao , tçà k dicic Archicpifco-
CLOLTholQfa eft encens Archiepircopacus,^ propc iU
n 7 M.onafteiia fimc ercâa in BpiicopacuStUbi meo
tempore gerebaac adhuc veftes Monachales licec £-
pifcopiV AdempAim hoc eft Arcbiepifcopo Narbo-
jieofii coi fubecat Bpifcopus Tholofanus.EjLcac quere-
la illius Acchiepifcopi ad Papam in £»ravagancibus,
quodipfiasSaiiûicas tcUcc ip(î adimeic TkolofaiiH
qpod ipfi effet injiicia (amma.Eft Poociâcis hoc face-
se.Ailes efteciamreceDS Archiepifcopacus , fed obci-
Boircacico coDrenfu » quia habuit lus paliii cum Papa
«flet ATeniooe.Vide.Epidolam ad Car. Labbafucn in
^pilfc. lofephî Scaligeti. SubVerontino eiaor cres,
XaufancofistConQaDticfifis & Ba(iiccnfis. Gcneva fub
'^iennenfi. Argêntioa , Spira , Wormacia eraac (ub
MogUQÛAO.GracianppoIis e(l fub Vieunenii.
A G Ji^MD' il y a dtes mecairics.ElIe cd plus graocfc
que Bruges, qui eft uoe des plus giandes villes de l'Eu^^
xope,ao(Ii grandexjue Milan,mais elle n'cil pas fi peu^
flécfàlc eCVplairance.&a (rois fleuves.
G A^ P. (*aeft^ UD pauv^re Synode que le dernier de
Gap.
G jL R G M N E » c'eft grand cas qu'elle divife de»
peuoles de fi contra ire humeur. De delà ils foncfu-
perltitieux.à merveilles.
G JL V R I c V s de Nacivitacibus^ s'entendoic en Ces
^hofes là>mais c*ci\ uo foujoion Pcro l'a connu.
Theodorus G A z a eftoitPresbycer, Pappas, vive-
bac cefflpoie Pacris. Il y a fix vingts & dix ans qu'il eft
lOons^iieftoirtres^docVe. Sa Grammaire cil bonne. Il
a Konrn^ des mieux de Gcec en Latin. Il l'abien mon-
fkté en traduifantThcopraftç : viditc» Plinio debcre
vcrti. Anno xjyS vivebat Papa SixtusV. cvi*vGaL-L\\\-
bi v'm-dicuWricum vero dciidctetut obivw^xvws ^\^<u|^
£r in Calabriain,éc obiic pcas inœrorc.
G E M I N V s cft UD boa Auchcar Grec en Ciifia^
Bologic.
GiNEALOGiEdc Chrîft.C'cftuiic grande diffir
culte ce qui cil die cq faine Lac &cn faine Maiihieu^
}c n'en fçayque dire. Tout de mefme touchant le
nombre des ans des Roysd*I&ael : & depuis FEzodc
iufques à David,les calculs delà Bi^ mefme, na>
quent tjoo ans de plus qu'on autre palTage ne reniai ,
que -.on nVipas marqua les mois doplocoadu moîav-
qui e(l un grand' brouillcmenc en la CfaroQol#gic:
Gcncf.7-.11.
jG E N T I L L I s. exécuta a Berne pour Therefii
contra Tiinitatcm.anno 15^.
A G F NE V E,on n'ofoic de mon temps dite mal da-
Duc de Savoye,n*y du Roy d'Eipagne.Uelcviitton dar
Polc y eftquafi de 4f degrci:elle eii plus mopid tonale
que Bordëaux,niais à caufe de la ficaacion il y £iit plut-
de froid. le ne Hpy que c>ft*que les Saligaons de Ge-
nève. Ccuyde Genève n'ont garde de Élire un pont
fur le Rhofnejfur tout de pierre. Genève du temps de
Ccfarn^eRoit point, ce n'cftoit que S. Pierre. Lcsruët^'
badl'S n'-cf^oient peinr, il n'y aicoic que le baut U It
pont, & il c(lott exaltera ripa Ucus^& Rbodani, fub-
proviiisia Viennent ^ car les rives dil^inguoientles*
ProviDces.Saint Gervais cft fubprovincia Lugdunen-
fî. Genève ne peuceftre €ivitas>«quefti'ium y dcquoi'
fdic mention la pierre qui ed'à la treille >'Car «'cUoit
Noviodiinumyqpiain locoalco:vide notitiam Galliar
^caligcri. Civitas equeftrium eX' altéra patte fub pro-
viacia Lugduocnfe lly; avoit là autrcsfois une ville.
Vt parva Bafilca non erat fub Imperio R'omano, q^ia.
trans Rbenura>fed magna^quia c}9,er'at fubpcôviécia
Lugduncnfi. Les Chanoines de Genève cftoient Pro-
to notaires A poft cliques fort honorables ^ bien à leu*
aifc^debonnemaifon. Uyenaeu pluiteurs delamai'^
fon de Savoy e. Ec Duc de Savoycn'a jamais efVé Sei-
{,Q«ttr de Genève; fEvefq^ecftoitSeiuwiainaKclPr
fitttplc 9 eomme à 5ion flc Lftuzaane. Ceux de Genc-»
irenefçattxoieacaToir 2,o«0' cfcas decevenii. Leac-
Meilleur dcBier>c*cft laienne de la pcfche du lac, qui =
foc affermée lof s que t'y cflbDÎs tloe e(cos,& d'autres"
6HSn*avak ianiaisvalîn que la moitié. llsontqueU
Sdkofe de ffifrefcM : FAbèaye dt faine Viâoi a'e«
c pas en Souveraineté àrrfiftffqMe, jon appelloir
«Niftjouts-à Ckimbery. Ceux- de Gcbctc fetoienc
jMUcîr celuy qui aurok tué fa femme avec fadulccie»
^urcediG»c-fU, qçccuuc cuc'cas point. Ilsfifeoc
«secutioB d*ua Fraoçoic , qui avoir commis mcurtrs
«D fdu corps def&ndaacvil-y a? oit 30 ans/a&avoit ac-
oorcUavec £a poncie , Il foc Içeu à Genève par quelque
aalveill^Kit qui Icrafmocca» 41 foc décapité quoy qu'il
Sftallcguer s depuis foc enterré honorabiement. lia
BC Jiarbares ,■& foaç quelques fois la befte. Mou-
feur GduImc m'& efcrirqae la licence de paillardec
flft phis grande -a Genève qa*en France. Il y eut à Ge-
Beve uu' Oifovre > duq.uella femme ayant commis
Adultère s'enfuit ; le mary deuianda licence de fe ma-
aer, par trots dimanches on proolama,voyaDC qu'elle
ne venoir poinr^on lu y donna congé de fe matier.Hoc •
oon firapud Pontificiof^nam ed tolius Poanftcis dif-
peufare dctnacrimonio^quia eft Saccamentom. Cenx
de Gcnew font de gi ands dotronqueurs. Ils oat ofté
de f indice de Cyprien de Paris le.plusbeau. Si ceut
de Gcaove cftoient Seigneurs du lac le d*une lieue
for lene , ce feroit une belle République. Ceft un^
bieu-pccite Rcp. elle n'a pas 10000 livres de revenu,
ce D^éft qu'une crorce de chèvre. Elle c(loitàu Duo
de Savx>ye y ans antequim nafecrer > la tour le mon*
tre j mais ils font bien de fe maintenir. Quand je fe^
rois de la Religion & Prince de Savoye , je ne quitte*
roisjamais c-e droit. De mon remps il n'y a'voic qu'ua
Hofpital à Genève. £a ville de Gcnev^-ue fl^sinroîc a- -
voir que Sooo livres de revenu , lapefche efl le meil-
leur revenu. Elle rehaufl'a de n\omè\ot^uj\^'^^ ^^ckW^
«< jjoiftreurdcr mosk cougi.QciiCNxl^iD^vH^^^^^'*^
'9f S C\J Lt G ËRtA ^ ^.
mi 8e hanuoi; erga peregrinos font huraaniorè!
^uiamœoiffimus. GeneTas fait Lebe^^rius S
prudentifllmus 8e maziax aucotiucis. BrunCi
magna Civitace plerique Senacores Lebecarit ,
guri roftîci pletîqae. Geneva non eft paiva Vi
ttm iQagna qaam Leyda. Epifcopus GeneYeni
bec adbuc yboo écu% de revenu prope Nici 8c
LugdanniBzparva Genevaeftin ProTinciaV<
pa, fivemaxima Seqnanorum. Genevxcum
tum {oerunt iio Miniftci piofiigî. Domina Sab
tlam mittçbat fingulis annis 4000 Hoienorum •
vaoa pro||Mfugi$ Gallis. ^Nemo Cciebac nifi. i f ,
lus BezaflsMiniftcis iieîiqai nefciveiunc nid ]
illiusfœminaeinorteni. GeneTacin Senatu loqu
5abaadicè , fed ada omnia publica Gallicè
Quod loquoncur Sabaudicèeftjudiciam > de S
lainecé. Genevac in Collegio font partes tefl;a
qua?dam,qua&curavl edî. Licceras étant oblong
<|aales Gérant fub Republica, Romana ance Im
toçes. Atter etiam Go^evas lapis^ ubi cil Civicas
firium^ qua» cft Noviodunum. Erant alia? urbc
vocabanturcivitatesequeOires. MuUi Roma? fi
pides ^ in quibns nomina niulcaium Civicâcun
Pon fequitur Romani tôt nominibus vocicacen
Genevas nihiipulchriuscollegio^ quod xdiHi
ro annis antequam fui Genevae. Vt GeneTae ed ;
tas in domtun urbis, ica Komx in Eelveder e(l ;
fos ad Palatium Papazper Clivum facilemafc.
^lulis. Geneva cft fub Archicpifcopo Vicnneni
Qlava's Helvetiac: fi capercturj Hclvccii bievi pei
Sabaudi pater elim egregic quaca&r aut quinq
&atorescoritipit'.ut redderenclestfois bailliage
djn(Gmi,urbs magnifîea palaria habec.
Scipio G. B N T IL I s , Ritccrhufius, dodcs.
Gb NFBRARDi Chronologia , n'cft que
nrentacion dç la Cbronologie de Pont ac.
. 0:s H B EL' Il Giaccia, bonus liber & rarus.
G^BRG B$BHi: non pas Gaiaietiv»tû^<i\sç.iC
ipUGibttStfcd melitts GctgtSooi»
G B a>M AN t ' gloOWfnntrî&Tcotcà P. Daotele,
tciinùm ea&{i»oeftr»f ît CnJAoioifecoados-abaa^
TÎdic Scalig3er»poLl:Tàrocbi»s. Les bonnes diofcfi
y a en ce gtoffaHc de Takt Gennaio.
KRMA.Nx einnescencnt'biftonas $ fei'Veten»
leguBc. Anee p annos etaac in Geonaaia biuIû
ioaiffimî.
îLtii oâavus lîberperîit : babet (lylom antî*
n;cft opcifatts Autor, iflâbtca frag«eQulubcc,3c
cerea bonus. OpucilLud^cLcgibus daodeciai
iarumefl optimum. Gifa&ius-iHm plurabâbuic
:a in GelUo quam aod bahevus. Inicra ftatim
:ntio iibri Plucarcbi quem non habeintis^ ncc
a cuulus erCK in caca]<^ operua Piutarcbî»
n fcripfic filins Plutarcbi , ftcdenduoi coravic
fcbelius, en une fueillt de papier. GeUii editio
ItnCxs 5^(1 facis corrcd!b:Biulia vocabda func Bac-
in GcUio,DOn incegerrcperitur.
E N'Y A habct CoiUcam^^âcîn Icalia très antqua^
dies icinexis > fed func merà£axa:babec aiiquidxti'
:sL-
I F A NI ▼ s eftbic do£fo , fôn Lucrèce eft cret^
le lu7 ay envoyé depuis^ quelque cbefe de bon
.ucrece^qu^il a gard^,6c dit qu*il n'a rien reçeuyfic
veut pcevaloir. Vh lefuite Italien s'eft ciouvé à fa -
c, & a pillé beaucoup^e fes^ papiers, & s'en-eft al-
Kome. Il avoir dérobé à L. Fruteriusfoa Agel-
qoi eftoic preft d -eftte imprimé.Gifanius eftoit & '>
lefte bomme en France ! j'ay perdu beaucoup de
ss qu'il m'efcrivo te à Genève. Ueftoic Confeillex
în>perenr, 6c parce qu'il; ikuxencrecenir maîfon
c femme , il renvoya la fienne à Nuremberg. Il :
X riche de ifooo ducats , 9l dencuroit en un-ga*-
, liberis utebatur lit fervîs. Vn de fes fils ftat Ic-
onfieur GixtoT, qnieft Do^edd^lA^.^'^Vft
uOj Cluiioinc.de la (aiatc CWi^^Wft.^ xsJkWiàL^.
94 S CldtîG ItalAl^tJ*
snaiatentBt koit ^ Gi charge. Mocficor . Gilloc :
efccîc une leccf e, qui Mtle ««plciiicoc J& M(H>fieii:
5iUcry que nalu arriont il cft pairena à eftte Gj
éc% Scaiu.Le Chaiceher sc4cToh jamais quittée
la. Il y a long temps que le^it Sieur de Sitlery ne
ciu des ters contre R«me, kfquelson m'attribue
BC me fouvieos pas de les avoir faits. Impudent!
lefuiiamm miratut Itcteiis ad me fuis D. Giliocus
ctefiafticus.
Lilius GiEAipts optiiiins bcorum coacei
torSe judiciofns. Opéra ipfius omniaqnam optiro
. .GxossaRiA Stephani .omniui» optima. <
fetoît un gloflaire des Auteur» in£mi feeuli , fc
bien.
Le$ GiassAiltBs ne Talent rien pour le G
mais fenlentent pour le Latio. P. Daniel qui D*ef
pa^des plus dodes,les avoic trouvez à S.GermQro
montra a MonficuiTutncbus & à moy. le m'en
bien fervy en mon Fcftus j je fay cite le premier F.
fiousmea Sîmia fe tes fie avoir , & depuis les a ci
Tcnavois faituo eitrait , que je roulois montr
Murer & Manuce en Italie, quoy que Manuce ne
pas grand Grec. Maiseflantà Lion R.Conftantin.
faifoicfon Lcaicon^me pria de leS'luy laiOetyquoi]
^ci. Ileftoit encore jeune , quand mon Père eici>
de luy.Lors que }*e(lois jeune>)e'gageokS qa'à Fou
•ture du livre, là oil je ihetcois la main Toeil clos ,
•trouveiois Eaute , quod feci > & cependant on en
eftat. lamaisje ne me fuis (ervi de Lexicon que c
.fimple , non pour y chercher les mots, mais po
mettre ce que je lifeis. le crois qncj'y auray mi
belles cho(cs , comme en^ mon Betefchir^oûj'ay
pris mon Hebreu^j'y mettoîs mes racines.
GocLBKivs eâ bon Philofjphe.
G o E s T R B s. II y en a en Bcarn comme en
Yoye. Cela vient à caufe de feau des Moneagness
Aifoient cuire leur eau,ils n'en feroient jamais i
idZcz*/xi>i/pifrus^Pyixaeis, Mmcni^ &B<vithcnoc
de RoUergue/uDtftninàoli. Macroas ceguncvelo, eft
ex aqua niveà qnam bibunt qtue multum habec terre*.
ftie ïcacis,ae cft wiliè crii Ja^Cru dicaces gignuac illam
gutcumm herDÎam.In omnibus montibus ica fane.
G o L D A s T cke de vieux Auteurs en Tes Parene-
tiques. Il s'eft cxopamufé après ces vieux mots. Vaj
fait un*recBeii & diâionnaire de ces vieux mots^
mais pour mon ubge.Goldaft cite de ces vieux Lexi-
coBS.F.Pithou les peut fort bien faire > il y a coofumé
du temps , icy eft bien verfô : je vbudrois qu'il fit im<>
primer fes Loix LoBgobardiques,^ qu'il fîfl: un glof-
feite là deflas. Il en a fait un après un livre intitulé,
luftiniani Novella? per Iulianum Imperatorem, Bail*
leae lyyé.fol.Goldaftus fe dit eftre noble,& remarque
£a maifon à fentour de faiot Gai.
GoLTzxvs nibil me docec ^ fcio omnîaillajred
di> bonus liber pro Tyronibus.
GoMARvs. Qui demandera à luy & à Snellius^
ficefiecle ponera de plus grands hotnmes que les
precedens , il rerpondront fans doute qu*ouy , parce
qu'ils penfent efire les plus fçavans. Gomarus efl; de
Bruges , voilà pourquoi il eft do£lcs il a une belle li-
brairiei iU force &.amiftes , car il eft grand A nalyci*
que, qui cft la marque d^m Ramifte. II penfe eftre le
plus içavant Théologien de tous. II s'entend à la
Chronologie , Comme moy à faire de la faufc mon*'
noyé.
GoNDL Le Cardinal de Gondi cft infiniment
riche : ils ^voient entre deux frètes 400000 livres de
lenre. •
Go A. On apporta une lettre que fe Roy deCoa
cfctivoicau Comte Maurice, à Monfîcurdc Lefcalc,
pour fexpliquerselle cftoit moicid Arabcfque, & moî-
cid Turque,mais la lettre Turqucfque eft fort mauvai-
fc àlirc.CcRoycftjjecroy, delavan^ou de làmcfn-c.
C.ir lavan cft une Ifle auffi grande qae fAnglctcrtc^
l'Econe.oîj il y a pluficurs villc$,6ca.c\\3Le\xvv^N:iti^QY,
trsu/ii/bnr Mahomctans, les auuts"Qicv\ù\s\.^'^ "^^
5tf ^ CtJiLI G 2 K t>f 27^.
c&chtiBeloctreciicaraâhcrcsft mâiiiece de»
qn*il&aceftferbwa doâae poor TeiiicttilR! fth
<nier. Il l'y a ni lien d*oàil eCcrtr, dî le temps ai
il e(aic,8e cependantjces MaiioinccaDs mettent
JenrsU-dite.H dic>)*efcrkiy pRimoFenieiit U pci
MafaoïDct, pailla nanatioadelaTr^oketia'il
coëcoatre letiraoos/^Tdft à dire les Porttigais q
Bcneot envahit (on pays, parie moyen de deux *
.taincsqQe:leConte' Matrrice avoic envoyez i i
dix,.qa*il envoycone offrande depoîvre, delanc
alia i 6cprie Dîctt.qu'ilireuille mettre les onnen
JAaniice.cnfapuiflTattce» adcpays des Francs
ceuX' qnt lc«r font Tnbataites , ft le prie de rcn
^ientoft (ês:Capitaines^poor lui ayderi reconc
fcs pays perdus il y a défia 90 ans, pat Ces cnneir
qaes'il en vient à ■boaijil promet tout ay de de fe
au Prince Maurice. Nota, qae les Marchands d
ftetdâm aToicnt fait prefentde ces chofes là au *
^ Manrice enleurs noms, 8c le difoiem pas^qu
YCCoitduRoy»
MonfieurdeCo&BBs empefcha que le r
crene fut fait à^Grenoblc; ilrefpondoit qù*il
Xientenanrde Royi^c non bourreau.
GorionieTis. lorcph Ben Gorlon eRo
"tourainejc'eft un ignorât, il y a 4 ou ;oo ans qù
voit; Il n'eft pas ancien. Drufitrs dit qu'i4 efcrr
Hébreu $ & comment un luif n'cTciiroit il pas ei
«brcn 2 comme (i on difoit aujourd'huy qu'un hc
qni efcrit bien latin eQoit ancien.Tc me hc que 3'
rois auflli bien Hébreu que luy. Serarîus s*efl
•douté qu'il n*eft pas ancien.
* G o R LiBv s fond des mcdaînes ; il m'en a
Suesfois montré , mais j'ay découvert qu'elle
otenr pas ancienncs,il ne m'en a montré depui
de vrayes. C'cft unbon-hommc.Les Ttalicns fç
Tarr de fjîte des médailles &obducere serugine
il les connôilTent bien, quandoaliquis talcs fti
cjs okiudir, il ya à Rome une inicriptionc
TII. qmfcmblcaoiliancicanc, & cit auflS belle que
>pat UDC qai foie à Rome. Laplufparc dcsmediillcs
ladaiqaes ont efté fondues par les Chrcflicos aaciea-
Acmenc.
GoYBAMi^s fuît doâus Luiitanits. Calvinus
Tocac illam athcum^ cum doo fueric ; debebac illum
meliàs Dofle.
G o s s E L I N Gardien de la Bibliotbcque du Roy
eft mort tout bruflé ^ eftànc tombé dans Ton feu » & à
caufe de fôn aage etlanc féul ne s'cfl peu relever , ce
2m advient ordioairemcnc aux vieilles gens. Mon^
eut CaCaubon le fer^i maintenant. Ce feu Bibliothe-
caire-Goflèlin nelaiflbit entrer perfonne en la Biblio-
f hcque,tellement que Mon(îcur Cafaubon tcouve des
crefors qu'on ne fçavoit point qui y fuilent.
LesGoTHS n'ont point iailTé de trace de leuc
langage ny en Bfpagne^ny en Gaulé. Dans la Biblio-
thèque Palatine, il y avoir un Nouveau Teftament
Gotnique. Grmer dit qu'il n'y efl point , & je fçay un
Jbomme qui Fa veu. Vulcanius nous en a donné quel-
que Tpecimen en Ton lornandes , ou il a mis un P.ueir
fiofteren Gotique. GotKi inter fe Gothicc loqucban-
iar,fed plerumque Latine , & omnia aâa Lacioc con-
ficiebant ufque quo deviâi , & jam aiuea Gothicè lo-
^jai-definebant.^ fed corruperunt linguam Latinam,
•qux in Hifpanicam ^egeneravir.
Moniteur G o y L A R T a fait imprimer Ofoiius
qu'il a tourné en François > il a bien Travaillé fur foii
Cyprien.C'eftun gentil perfonnage qui a tout appris
de fby mcfme, & a co»nmencé tard au Latin, lors que
j'eftois à Genève. On dit que Ton fils contente bien
îbn Eglife. MonfîcurGouIartafi bien & fi joliment
travaillé fut fon Cypricnije lay la tout du long.ll fai-
foitfesprefches bien clairs. Il a fait chnftrcr les œu-
vres de Montagnes 5 quas audacia in fcripta ali<;na?
non pataflem Goulactium , quod feriùs incœpit taia
tcne pofle fcribere,ur fccit.
j^VAVr^':^*^ ^^^"W^:
grMaeîgramè de tochcaillciCocciouoa . - »\
prfcat qaidjifn Rome fcnp£i epigianiiiu ia obiium
-CKI^qteiCit parùm bQoaiUjitccc Gïzcu^ Da^ionc fie.
« Gn^cinldâ ro^tgui nebulones j pqocci fniil
Turcit bu doiiitais. MeLint hahct aupc GigediM
TuicatQtt^ni ç\im Gtsecl qai DcquiiEml ruitr,pâmaK
ttut* ScEvtiv pcrpccciè doniiiiim ocddebaf.Faemffr|if
jo;cs quatn UD^quaiti tcaipore Cîcccoai* > qtit ilLuij^
gïcgl^ dcpingU In cfi&QU p^HaatiHima adQ^figf
ircm > (jualem epiftoUiD non compoiiefet LtpfiaC'
.CbnftîajaisOiienEâîibus, Cr^rd», SymJiodiè nibU
pejus , 0£ alim Hprfcopi Gtaxi ^lUiît nt'qui^mi 4C
lupcibi^mi. Eofum CoQ{ilLa fQ«riii3c mcr^ CYïofpïia-
■tîoD^iXatî&âEcdciîa longé KoDciH^s itgc^t^i^ua»
,vi $ ioms mutta d£ dâm pcflï ma fecetint, ^ * '
G^iSci apn habcnt Typographiao] ia^ncdiû
(Omo c s fa DS ii b i o s M i (lac ko s ejECud u n t Vc oc tîi j foU
;ludxi <]tcQdLini, Aiabîcj^ vt^dcum cfl quidquuD cxcu*
rdi TubTaica, Daos bs iDGcripitoas Grecques aûcica*
ncs ît jr a ofdtoakcment t' pourit pour au &c. ïc f^af
bien qu*il y avQu diffcrcnircemEc laprotititicîadfiil
de loutci ce» cbofcs qui ie rc^mbktit , maia obn paf
«telle qu*OQ la fait aujoard'hiif .La TÎlainc pionondft'
.tiou du Grec e(l venue depULi40 ans, longuc^e
fçavoisdeija bico le Grec. 'Vn vray Grec n*ciiircfoit
poioc ca nos fermoDi. Ils font plus ruptftftitieia ^^
les Papiftes. Tous lefrGrecs font lemietf^en lulie^K
là ils gaîgnent bien leur TÎe. Ils font auffi granit
rtronipcuis que lesluift. le demande aux G recs^^
:ine viennent trouTec^ le bom do Paciiarcbc d^kujmi^'.
,d'huy . 1U me difent Hieremie.; il y en a eu deux o»)
.ou 4/depuis Hietemie. Tant s'en faut , qu'il y aie aUf
•jourd'huy dea livres «n Grèce > quele Patriarche de
(Cc7i}/}aarinople en envoyé qnerîr. Il n'y a pas lon(
:r<jvps .qu'il .ikmajidou «» loîcjb. 1^ K£^jsiMii»tt
(flcra faa obibanc Grasca lingiia , & loqucbantur G ra:-
ca liogua.IblGalatxcrant^qui dupHcilingua uccban.
cur, flc adhuc bodie Tant EccFcfiar Cbriftunx fub*
Tasca quae Grcci loqauotur. Poiic ks lirrcs , dous
en avons aujourd'buy de meilleurs Grecs que àt
Latias> fiaqn en Théologie. Nous avons^touccs les
tcienccsca Grec; ces beaux liyres d'Hippocrace , Ga-
Hen, Diofcoride, Arî{loce,£ucItdc,Placon^PcaIcnicc 5'
les LatÎQs OQC le Drcnr. CeD*e(lpasgraQdcas (t'cH^te
mieux fôuroy d« cbicanerie que les auctes. In Giarcia
func adhuc pcacclara nonunienta , fed illaTurcx
quoûdtè vaftant. la GraA:is plerique retincDC pronun-
ciacionem. Grastae Refp. eranc fîc conjuné^ce uc
Helveticx. Erac una Refp. ex mulcii;Duodecim eranc
ntbes la Afia> écaliquot ia Europa. Conreniebant
apod Thermopylas , Legatummittebatunaqusque
qui dicebatnr TuA«>«;@ > 6CvIocUccs dicebantur
AmpbiâyooeSj
Gkah'vl'o'nY. C'eftoit unt gtaodè inaîfoo. Ils
cmc donné quelque chofe au Roy,qui leur a donué la
Mairie de Bayonnc.
G KJk T I A N oT a Lx's di(fla à Gratîano,ccnn an te
vocaretur r»f<cro.Exiacinrcripcîoubi ira Tocatur:>ide
nociciacn Gailia^ , IbCtpb. Scalig. & Sirmundumad
SidoDimn^ In Ëpifcopio Gracianopolitano erac lapis
obi urbs illa vocabarnr Cularone,& ira emendaadum
eft in Epiftolis Planci ad Ciceronetn.
Gregerti vs.Mon-fleur deNoailles-Ambafla-
dèar pour le Roy à ConClancinople , eft ccluy qui ap-
porta Gregencius : qai depuis éxcufusc(l> nihil hibcc
BÎfi fabulas, ed liber compoficus anre 100 annos.
Ghriftiani nagni valdè fuerunc iroproftores. Gregcn-
lias fcripdc nugas, fed illum volo babete. Gregencius
ftripcus eft à Gra?cuIo quodamance ico annos , ille
erat valdè impericus.
Grbgor I A Nvs annnsnon bcnè emcndatu^^fe.
à mnracioucea , Anrîchriftura nouicNc\\c<rk X]>^^\\^-
lè,»hrurdam, Saat tj anoi que le hzvà cV^^ ^' ck^hv
lery f C «^ t 7 G £ A c^ E7 ^l.
In Frïfij & GucyiJA» nonadmitraiit.
G K £ G o jL.i V I V 1 1. Papa aDtc pauca Txctilt
l)oao5 libros Ramat eutavir combiifi ^ Vaftaaenii
1 1 î os ifi fi n iro s, bs bar îc faU fD Ptu s«
Il C & 1 a L £ fort atii paytcHauds » en SiclU ET*
p.igfit-.GuîcnaeJl ne grtfie gucrc encts^uameis Cfr
GnfiTSiitvsa airaqué ïixnîu» fur fon TenulUcn
ob icifaaïs^non vcfer«stitu$attra}ia;Iunîuï degml^
la famte «>Dâioa in TermUianOv ^^v î>i Ecdcâ» ^
pbtinuic tempère Apodolorum , quo temporc quIIï
abufus j.itn€ib£iTicbanT.ïuitpecolumiicu$tunCjqù
dctorcu* eoLiiD tuac rempotis , dcc «put loca Patiitin
dcb«iC£«3eprav^re,
GrotkvsIc CuraEcnr & If PfofciTciit lani fti^
trcvGcjiTiani, non utcrîni jO/tflTricTPÇtî. Piitcr Grotil
ttariasaliciijus U[bts: efï prudcnsPoliticut , optimoi
Gra:cys, Iueîs *CûDruki:sj mod^tlas, pisertaDiilliinQl
in cpigr^rotnaîibus:Qï Heinfius in Bk^nsf-tlTomoî»^
tor liejnlr-JS » Eordlus cft hcnc do£tiis , CaDêUi
ctfam) icd cû mcIitichdlicusilQcrcâjbilt cftqiMV
xuokt fine clcj^^t juvcncs tn bU regionïbiis,
G R VT E R fait tourner les 11 vie* Grecs qu*ilFjîi
impTiti^^j: i non cuiat utrum chirta ùx cacata » modtf
libroï multos cxcudat. GruceraUiede Dujon rccot^"
itoic fa crifc mojiftiueufc, Gtuter a de bca^ix & boni
libres , mai^peu de M 5 5. Il veut f^irc impritnet de
vitux Epti;ratiiinc5 GTecs,& des Fia^mcna des Focces
Gucs^niais tiulne les vcue; imprimctt pâtcequ'ilst^e
ïnnt pi$ louinei^ Il met ua accent Tue le gcnitîfcie
n^anus.bujL:^ m:inuS]poftietna i^llaba fioduâa. Gni'
Icms ctt rv>utptopica voir les vicui hvLcs , il a foit
biea Travaille lut îeMarcialAc fut le Si^oequc Tragi-
que. Satie Philofophcjil aiecueilty de$ autres. Com-
me! lu m'a die que GrutcreLl fou fie bien fou. £n cfta-
W/.t/^r (je? jnd îl D'en tend pas quelque ebofcjU fcdepue
& Ktccfcs Hvies pat kUc* Gtviui a^H^^vv t*U imijtimcï
SCtÀtlOEKtAl^A, loi
gn Synis^ugmencé : j*ay tout coucae de nouveau cd 4
)oors. Lipiius in Senecain valdô îaudac Gruceium, clt
yii opcimus 3c doâàs, dicir de illo Lipiius, olim meus
difcipulus, nuDC magifterimultum illi tribuic. Qupd
fecit Giutenis m Senecam , c'eft labeur d'Efcoilec ou
^l'Impnmeur.Gcutereft d'AnVecs.
SimoD G K Y N ii y s eQoic un gencil perfonoage:
il a fait de fi belles préfaces fur Pollux & auctesbeaux
Auteurs. lia bien traTaitUfur le grand Pline. Si nou
cum afieâû vel îguoiniDia Grynseus jufllc Ca(laiîo-
nem «z Cao fepulchro educi & alibi (epcliii , nihil
tnali. Suntqut nolunt alios in fuo fepulchro iepeliri^
fcà innoftraReligione non deberecfieii.
G VB s( P 1 8. Il n'en faut que deux ou trois pour
guérir la fievre.Vefpa cxequo,Apes ex viculo naicoa-
(lir,apud Nicaadrum.
G V B N CM 8 font de foy mauvaifes 3 m^iîs Ç\ on les
tourmente & agafle , fiuot pcjores : ita luda^i Chri-
ftianoiper fe odcruntifed magis eciam,irtitaci à Chci-
ftianis;nt fit hodie.
GvittANi>ii^, c'cft luy qui a controuvc que
mon perc a efté pafle Doélcur en Médecine à Padoiie,
Pater nec fuit Vcronenfk(lbrper quatuor hcbdoma-
das vjxic ) nec Pafavii fuit nid force per diem &c clam;
Ptrrarise & Boaodîîc (luduit. Sivitamquani fcripti
pioftea legiOfec^aliter commeutus eflet^uam nulla Ycri«
itmilitudo in hoc fîgmento.
M^Gv I LL A V M«. Les commandemensdeDieu
It récitent avec ceux de l'Eglife , & M^ Guillaume a
fait les fiens, c'eO quelqu'un qui n*e(t pasHugueoor.
• G-v I L B 1 MI V s tfcs-dodc jeune homme mourut
à» Bourgues de fièvre ardente 3 il trouva dans les jours
Caniculaires, un porde vin qu'il bût tout plein, èc fur
flveurc it mourut.
•La G v I N e'e cft en Afrique.
• Mooficur de G vi s e vouloir faire de Henry III*
comme Ton fîr de celuy , qui fût dcvsiwvVc^X^ ^ ^^\ At
xtdukc i*ua Moflafteic, diùtat c^vi'W n^e.^ow'^*.^
lot Ê C JttîG ÈR Jf K A.
laHii. }\U qoî fuAfu Hcnrico III. c^dcta GuifiaUadi^
fuiç iacm qui eiccuius eft.; Cg^pora ubi fifït Dcfcitarr
fiumqiiam i^uJdqq^tR ^u^ifUiii dciUîs^ Regiaa naaxct
Là GviiHNi cfl te. pîus beau pa]fs ^g toore là
fraucc. iL^acinq ïtvîïrcKiiATigabIcsfcboiiQCS, U
Cûrdog4)£,qi]i cft aatremêc âpf ilt^e pal Grcgoicede
Touisi TJtk AuC ScdLL'Otie gafteioai k pâysitnaiï^*
teaiDi elfe f^^gnc un quan de litnë de pay t. 11 coiifU-
tQit tcop 'de £it K dc« ligues. C'cft bicnuD beau pa)^
tuaÎK ta rivicrc dt Aruià foir . le Koy a ua beau pajV
LaCuîeoac fournU FEfpagctdc blcd.DiiraïusXïoieQ*
n^ liabct la. £pficop;itas:Nullus cl^ mctiox Dy^a^f
tii$i n€C mptar, oifi Liihoania^qu^ cil defcicra.GQieil^
nâ-oliiTi fuit eu in NocmaTii^iRcgum AngU^ ,ut Na*
Yarra Rej::um Gallîa;. En Guieiane on detcria de peci^
tes p-cn^s d*ÂTgcni, j ou 4 ansavaDr ma naifldDce. Le
peuple y perdit bien i dc^puis ccli^ ils cotnptoicnt ce^
la 2^\ir Ëpoche i Lcrcio aono^dccunata iUa moûcta*
»
HA fi s p V i G prima Scdcs Auftriacorumi pata^
bam elle iti Gerrnania , nefciebatn cHc in HcU
TCEia.ru me bocdocuiftî.
HvSiiiTicj. Le prciïtjer qui aii eft^ brafldf i
Home pourherctiquçfç nommoic , . , ïacobin. Mbn-
fieur Cùj:is me dit, l'avoii vcu eiecmciiSt difoit qu'il
li'^ftoit pas de noftre Religionvmais tju*il maiDCcnûic
quclqiJe chotc de diiFctctde lEjt^lifc Roiï)ainc,cai ca
ce temps h ûD brufloit pour peu de cbofc. Depuis le»
Citions de Trente , on ne btufle pas routvlf a Rome.
Il /a eoLOrc beaucoup de piocez. d*be:cciqucs biuft
\cr en GûieuQc , mais les Papilîcs les ontiencocc que.
d'ûfdinairc iî^bruncnt les prQCe^,3c qtïc cciS Te reicr-
Vf me ma lier , fi cft ce que quelques uï^s en gaxdcDt,
revois e^iivhoù 16 ansqucjc visbruûerun bcobia
s C\j4 tî G n K tÀ T^ A. I0|
en le brufla a pciic feu,!^ liane avec des cordes mouil*
\ét% pai les aiflelles près la potence^ & là on mecc«ie
Jefca dcffous^tcllementqii'iteftoit demy coDfumé a-
^ântqailfucmoit. LePaped'aujourd'huy Ciemttir
V 1 1 1. qtii cft Do^ear en Dioic , & d*ane honneifte
famille de Fioreace des Mdobrandins , ne perfecuce
point, &4iefaitpointmoiinr pour la Religion. Il/
eut des François , qui parlèrent légèrement à Rome,
on les mit à nnqaifition;le Pape les fit venir, leur dit,
qb'ils efloient bien indifcrets de parler àinfi, qu*ils fe
porcaiTent modcfteœenc , qn'on ne les rechercberoic
point , que félon la Loy , ils deyroient mourir , mai»
qu'il leur pardopnoit i & leur dit qu!en difoic qu^l e»
ftoit fAnrechrift à tort, car il ne pcrfccutoit point les
Chreftiens^& ne faifoit mourir personne pour la Re-
ligion. De fait,il n*a fait mourir perfonne, (raon le
Capucin qui vint à Genève il y a trois ans , ayant uq
plein fac d'objc^ions , eftant preft de venir difputcr
contre les heteciques, fans avoir bien compris leur
doârine.il fut traitté par Mcflicurs de Bczc, Petiot U
Goulard, & fut gagncimcfmc on luy dit qu*il dcmco-
x^là pour mieux examiner letir doé^rin^j enfin il
s'en retourna à Rome , reprit le froc , & enfeigna fes
Compagnons. Ce qui cdaot fçeu par rinquifliion^oa
tafcha de le deftourner, mais lui perfeveroit. Le Pàpc
voulut voirie proccz,& après l'avoir vcuje condam-
na luy mefme.Il regpe depuis Tan 19.ll y a eu plufieurs
Anglois.mais fur tout un^qui à Rome au grand Tem«
pic de faint Pierre, lors que le Preftre confâcroit fho-
fticil'arracha d'entre fes mains, lequel fat puny meti-
to'irement. Le Secrétaire de Moniteur Dabin m'a dit
favoir veu exécuter. Tout de mefme un autre en fît
autant à Paris, au Temple S. Geneviefue. Vid. Caa«
Eliberitanos.
Hambvrgo fcripfit ad me Rudicus quidam be«
fie rufticus^relciipfî. Hambourg, ampla Cmu.*^ ^ i^sX.
Lutherani minores.
JtiÀR LÀ Y, Oxnncs Hatlxî (ui^v VvmlWa^ > j|^
î©4 ^C ALI G EU A 2^ A:-
quinque familix> &oiDnesav.ati. Deminus primos^
Ptxfes eft caput oniDium^Dominus de Saney, Domi*
nus de Doloc , qui De renrum qnidem habùic in perc-
gtinationibcic fuis j In Poloniapaoca confaropiic ex*
moreinam in Lichuania 6e ibî , NobilesTolent pere-
/SriDosgtatisexcipere, fediUos enccant nixnis bibea-
do,erac hoc gratam Dôloto oiihil perfoIvere.Ec Mon*
glas qui fuie cer in Oiience, & fëmper fine feivo , cum
mramdÎYes. Filius pcimi pia^dis ludic utlucrecnii-
reroper fuit valdé avaius. Caletî apud DominuiQ de
Vic,luciacus eft 7 aut Roacoronatos > quod non gra-
CDmeft hofpici.Conatutfumprasfaos compcofare la-
cro & lufu. Dominas de faiùc Aubin , qui eft nous ex*
Harlxis , Gubeioacot de faint Maixent, fempèt vivic
io horpino,ne cogâtnramicos excipere.. Plus confu-
mo unoanno quam iile. ^ tay ouy dire qt^eMonfioiY de
Mon^Mt ayant 01^ fàrler de Sctdigerana , ^ aj/ant êu r»- •
vie de le voir , à cartfe dé Veftime qWilfaifoit de Monfiemf '
df Lefcali , il t9mba jttftement à l'cuvertufe du livre fur
cet article cy^ oh il eftfaitfi honorable mention de luy & de
toute fk famille ; fi bien qtDe comme il efioit d'une humeur
fort promfié\il entra en grand colère , ^jetta le livre faaf-
dt/pit.fant en vouloir Uredavantage,
Harpoc rATi a N^Scoliadx Aiiftophanis, A-
pollonii,ThQcididis,Olyntbiacarum,PiDdari,Nican-
dri>Ataci,optiBU5at & Dydimus,8i £uftatbiii«| opciraip
quoque.
H A s E N «iv 1 1 s R V s qui fuit lefuica^ ScTcrîpfW
uinmphum Papaiem^habcc multa bona.
H A s s V ^ Maoritius eft Princeps Gcrmania?;
L^sHavts lieux «û ilsiinmo!oicntà&aal,vide'
Héro(iocum,6c Scaligerum ad Tibttllura.
L* H £ B R s V que nous avons d*c{V p^s' corrompd;-
Car c*eA le melhie , qui efloic tcnipore Chiifti in Ev-
f clcifîa Tudaica. 11 fc faudroit donc tenità ce quel'B-
I glife d'Alexandrie «vous a donné , fçav-oii le Grec, &-
I non à THcbreu de ït.o\'\{c de H^erufalem. La langue
JticbrâiqQç a tucbcÛc majcfttf. Vis iiinCjiDo'aaai
|[uqd^ habecar Giammanca Hebraica. EpifEobeH^
bcaicaè ludasbrum cum Fïuâu'pod'unt liegi , fedfaat
fcriptas fcrmonc RabbÎDico , non Scrfpturat. Rythmi'
Hcbt^oromnon boni, unicum bonum vidi. Sunt pa
anni quod Rythmi iocœperunt. Ilj a dcur cen»ans
que q\)i eue enfeigoi^ THcbreu^ou en èuft fçeUjOn L'eut;
cftime' hérétique ; comme aujourd'huy on eftimeroif
celuy là Mahomecan , qui fçauroitoa p^ilieroic fAra-
be.Olim ance70'annos3(î'qais pontifîcius Hcbraeafcif'
vliretjflatim habitas fuiifet haeceticas)& hodièinHif-
pania oderunt do^os Ecclefiadicos, io Gallia nullu»
Pcxlatus dodhis. Vafaiebfis doàiffîmùrs fuit& Billius.
Lçs He B IL E y X ont un proverbc,/e vm tfi entrée le
ficm eflp'^n. Leurs rabbins ont 7 ou 8 façons d'iniet-
pretcc l'Ëfcriture qne j*aj remarquez^ ils ont Gemara,
qus e(l ex confequentia, Savara:qu« e(V exopinionCj
>ls ont auffi de grandes fobtiliceren leurs interpréta;'
tions de la Bible,aufl5 bien que nous.Ii y a trois fortcir
d'Interprètes de la Bible en divers temps , Savarimi
Gemarim Se autres » coauae qui diroit ^ Opinantes,
Çônfeqoencàiii..
HbinsiVs vient quelque foh, yvrc de Lipfî^us^
quelquesfbis-de Muret>qireIque$fois d'Erafme , & dir
que les autres font des Afnes. Heiofius e(ï un- iPat dé
vouloir aller en France, il edoit pauvre £fcoliera>
,Taqt qu'avoir Tes beaux gages cfe 800 florins» Les Cu-
lateuts podrroient nommer en fa place , & il ne U
xecrouveroit pas yuide, Heinfius quia dodus-cftjinil^
lum Tefu i t se con vicia agui^rCrimen eCl hodie aliqui^
fcirc.Iefuita^ fcripreruncTragediam^quac c(l ferd con^
tra Heinfîum,vcrflbus heroieis,en: potius Satyra.
^ H E I D E L B B R G. La grande fadaife de i'appellec
Myrtiletum:il faut donc appelles ainfi tome l'Aiema-
gne^car il croift autant de myrtes ailleurs que. là. Le^
>iyrtes s'y portetoienc plus n>al que les Orangers,q\^
encore s'y peavent entrenir.
H E L L E K I s T ^, dit Mondeur de Beze,font luifs
feabituasea Greceicc n'eft pas aifeZiil £ittt adjouftci^
leS yce>rf I ï G £ R ^ N t^
& qtiî lifoicnt dans les S)rnagQguci U BÎUle ea Gree$
& vûitipouEcjagy fainE Paul ée îes Ef »d gel i fies citcac
feloQ les 70 & DOD fcloQ rHtbreu. Saint Luc auï A-
^e&fait mcDtiûD de Rempbap ,qaî eft acz 70 le aoo
en HH^brea. Pbilo ludxus crar Hcllcni{ba> qui fum-
inus cft ALiculogtii , ut i(li HcllcaïQ^f mendaciiîîmî'
(aciunCi Ce omacsne^iifjuiicm in lingoa Hebraica
cal k banc; ut Aatoi ËpiiValx J^.à Hcbrxûs»qui noo clt
PauluSiCed quidam Hetlcaife. Pàulus qui de m HèUc-^
n ifl^ j nam TaiC uatus > fed c4iicatii« adpedes G ania*
liclis.
Henry IV. Le Roy qui Tit,craiût le Pape hof-
xiblements die que c*efl: lui qoi lui a mis la Couronoc
fur la tcfte. Le Roy quia tant d'eCpcic ae regarde par
à revenir. I] pefçaurQit fonger à tavenirua demy
quart d'heure durant. Nous n'avons point aujoat-
d*huy de Pfince vertueux finon le Roy > il haït les do-*
âcsj il haïfloic fon Précepteur Mdniicur Chr eftien> 8&
Dre lui a jamais donn^ que quelque petite cliofe de
xo ou 50 efcus deTente ïannce , & cependant H yciicî
faire femblant de Icraymer. On avoit rapporté quel-
que chofe au R^y de Monfieur CaPaubon ^ tellement
que (i le Prcâdent de TIk>u n*euil parlé hardiment au!'
Roy il n*euft pas-cfté Bibliotbccairc.Le Roy de Ftan--
ce faisant la guerre avoit les hommes & les elemens •
contre foi.Lecomre Maurice n*aiaute de tien, il faic
incnerfon Canon pareau comme il veut. Les pluA
grands Capitaines que noas ayons , c'crt Henry I V.
le Comte Maurice, &IflilidcZamoichi. LeRoy a-
vant qtt*il fuft Roy de Irance, edoit grand terrien, il
aanqexé à la Couronne beaucoup de Seigneuries dC-
terres^le Duché de Vendofme, le Comté de Foiz, AUr
bert & Armagnac i mais il diffipera tout cela mainte-
fiât à fes bal^ards. Le Eearn eft une Seigneurie à part^
le n*a jamais cfté à la Couronne,non plusque I^aviLi-
xe.Le Roy n'aime pas un efprit rafTis^il fe mocque dé
lûr& le contrefaltt; il aynrc les légers «c les bixartes»
comme MqnÛGUsdc Rofoy , ^uv bÀ\ ïcwi^ et ^o^ cfc'
^ C AltG EK'tJ^ À. 107
.^u'il ne fcioit pas fous un autre. Le.Roy cS ne à Pau
^4m à Nerac , non pas à la Flefchc. Lé Roy craint ceux
qui lui ont eft^ rebeiies,& donne des coups de baflons
à Tes bons Serviceutss Son Père tfftoic un pauvre Prin-
ce > on le £t révolter en lui donnant {a femme 3 û le
Roy eflant blelTé par I. Chaftel eofi fait un edic « ja*-
mais on n'euft parlé de le révoquer. Il n'y aura plus
de Roy en Jrance après celui cy : félon les hommes^
il ne fait point d'^imis à fen Dauphin : Aulli voyoic on
bien du vivant du dernier Roy de ConClancinople que
lEftat ne dureroit plu&son le voit bic en Irancc main-
cenant.Le Roy Henry Ill.montrabien à Moniteur de
X^uife qa*il ea^fçavoirplus que ltti,lors qu'il le fie mou«
xir lui & se freœ leCardinahToucesfois il leur dévoie
faire Élire leur procez»car perfonne n'en eufl pailc. Il
ftvoît plus de foupplefle que ce Roy , ^ui a uuc prom-
ptitude & rien pluss àcaule de cela il efloic mcrpris^
jfi avoir plned'cfpritA: plus ^e .vertus royalles que ce
ILoy.LeRoy Henry III. fe nuifoic à foi merme,niais
celui-cy4càfoi&à fon Eftat. Le Roy Henry I V.faic
lieux lioDnesckofes/xl maintient la paix, êe aydeMef-
(îeuts les Eftats ., leCquels fetoient contraints faire
joug. Il mourra mi&rablement, Dcus ave :'tat. Le
-Roy man^e beaucoup jufques aboutlir & vomi: f u-
veat. Le Roy Henry 1 1 L avoir une Majcftc loynïîe.
Henry I V. ne fçauioit iaire deux chofcs,tcn'r qravi-
té,at lire. Le Roy n'ayme que les bizarres i s'il voie
quelqu'un qoi parle fagemenr, il s*en morcv'(^ Si Cc-
Xar rcfivoit, il le mefpriferoit, quia riat -^f t^ 's. ^ A-
iczandrum quia erat difcipulus ArKlo;el:s.Lc Pci*: de
ce Roy, aptes s'eftre revolt<f , cftoic im? ^?: vre 6; ni-
ferable Prince. Le grand père de noftrc rv-^ycH: ic
Magicien & Alchimifbe , il y a bien licipensc. Si ego
vellem bénéficia à Rege confequi , cp.o vellem illum
.occidere:hocilli^i6h2meri,non curar.Lc Rov Hcl^ry
I V. a apporté 100 milles efcus de rente \ l^C^^x.^ -w-
»c en fort b.îics belles terres, "t^on Xocpoi ^^ vXvi
qKicaon(\kb[uniKtgcio Gallix^ mx. li^i^Àî. '^ *--^^
Cooit^ d*Artoagiiac , et Folx, Bigoric^ infÏDÎraGlxft
Moncalbaaiiin& Burdigalanit le comté éc VcA*
idofme } dePctigart , 000 la ville de FcugucQX^
Vcndofmc eft le moiodrc , non valet fing«lii
SDcis plus de tfooo efcus » habct Dumkeccapa»
& ibi alia , qu3c funï famjlix BoiboDicjc fîngd'
Us annb 10 mille efcus. ReicxmaEfceïkexfamilia
dcFoixi()ai futir nuDC, runtexicEmiDa|la.iiiaîfoiide
Foïxclioicgraûdc maîflceûc df Beafo. Le Roy avQÎt
aufli le Duché d'Albrer. Du eofl^ de foa Perc il cfloit
de la maîsô ètBotïîhonJlrntflùit le chef Tout le biei
que le Ro^ aroic de U maifon de Bourbon U d'Aii-
guieti > cft revenu à U Couronne, Le Beato n'en fcii
jamais^ Le Frre duRo^ Antoine a voie desTtefoiSi
■que le Roy a ptis à foi depuis qu'il c(l Roy de France.
Le Roy montra ,1 Mûnficur rAmbaffadcur fou Sué-
tone tout glosé, c'efïoii des dilata de Cl^retiien^qul
avoitcftéloïi PrE-cepietirj il leha'iflbirpourccla. A
Kcrac lors que je loUois Chreftienje Roy me dtt,tai<
{cz vous MoT^iicuc de Lcfcallc , vous ne fçaveiK ce que
vous ditesjl ne faudrait pas parler mal Latin devant
It Roy, il l'encendroit fort bien. Mon^cut Chreflics
a encore un Ccfâr traduit eu Fiançoisj cfctUdela
mam du Ray. Il ala Bibliocbequede^ot^Onclele
Cardîpal de Bourbon, elle eft belle & bit n reliée^
L'Amadis de Gaule y eftoît encre Platon & A^flote.
Heraldys fe repcnc d'avoir fait fcs Advetfa*
lia. Son Araebe cft bon, il promet un TercuUieiu
H E R G D 1 s Templnm eftoic plus magnifique que
celui de Salomon.car lefpace cftoic plus grand. Ceft
une chofc mcrvcilleufc d'avoir égalé cette montagne
de Mortja : mais le plus grand couft es baftimens eft
aux ouvriers { or il avoit beaucoup d*crclayes , qu*il
mettoit en befognc.
H B s s B. Le Lanigrave d'Heffe a renvoyé à Sncl-
jjus une chaifne d'orpludoft qu*à un lionnefte hom«
me comme moy ^ qui fui$parcivx4c U£eTûtût^t\Q^
s C Ji II G E ^\J N ^: 10»
^HtSTt liiip s eft un crcsboD Auteur. Nous n-a*
"tsonfque rc^tometlcseitacionsfoncomifcs.
HxB&acLi^ bon Auiei». II 7 en a deax, rua
oottttclcqocl Ba&bc aereiit,ft nout ne laYons qu'en
Laiin : laacce qoî aiefcrit fuc les caunei de Pythago*
cas, cous deoBpayens.
HiBHOH'sriiTSr Tout ce qae noos avons (tic
JSUnitXt nom le dcroDY \ Htetoaymus, lùy à Porphy*
ilos grand ennemf des Chreftîens. Hicrony mus n'e-
>floic pas fi (çafaor^qo^onie dit ; il eftoit bien igno-
sant , flc efaWoic à des bigotes de femmes : per ncbu-
-lam tantum HebraBanovîc,- quantum edodus à prx«
cepcoreinaiD Graïamacictra nunquam habuic, ufu di-
dicit^Hieronyaos encore qu'il aie bien fçeu le<^rcc
^ THebren, toutesfois fouvenc il interprète & entend
mal la Bible. Il o'entendoit pas la plus parc de ce
^o*ii efcritoit , comme &ic Serarius , mais il efl boa
^ntlescbofesqiiîfefairoienc de Ton temps. Hiero-
iiyiiias4e PlantÎB eftle meilleur,ou de Paris. EraCme
a bes^vcoup gafté celui de Bafle. Il y a au fil rcditué
Mclquespaflages, il le faut auffi avoir. Hicrooimus a
tort ouf conrtré j^fi nous avions les livres en la langue
d*oà il les a tournez , nous le-verrionsbicn \ tout ce
•qu'il adit, il Ta af]^ris d'un Tu if, il ne fa pas tous] ou rs
bien foivî-; îleft meilleur pour des chofcs des Paycns
que pont la<Tbeo)ogte. Il a cfté trop vdicment , fut
coaccontce lovirrianus 3e Vigilantius , eiicore qu'à
corr.s oomiiiemefme Erafme lereconnoifl. Parlant
GfCC^ il aeftë ignorant en cette lingue ^ n'cnren-
doîc pasbten les Auteurs Grecs; il a bien fait des fau-
tes farce nioi'*Eç€ffTW,lors qu'il fignific.;7f/?/ôrfy,iI l'a
ÎDCCepreréjfelon ce qui cft did en i'Evangilc f/? âs-jenm
fru Vid.C.Molinzum in annotationibus ad unioncra
qjatuoi Efangeîi(laruin,in ?o par. fol.iiy & fcqucnr.
l»ay découvert besucoup d'erreurs de Hieroii) mus,
in Eufebio , comme de Maccdonius DUctc A'i Co^-
flantînople , 8c puis Evcfque , \c(\\id \\ sl ^\\\i\o^^\\\,
ArsplutnadâLannè. Le granfMutofAt^ow^c^àyj
no fCuitiGEK^fr^.
DVmas ficEatcbçslelc moDtccbicQ' Hîcft»&]nitill;i
ciké ^n Tfay lefaiie: Te vei» aroîr un Hicroaynius de •
1^ dernière c Jîttait i il y a dix tmi » tc^eo par Maûnuf
Epiïcop^f ELeitinat, aui a t&é Btbliocbccaîce èà
Papc,fic H conféré avec leivicusc£eApUifc&,Bra&aâ,
y a beaucoup corrompa le paflages. Htgtofmc cftoït
plufdoâequ'AugaftÎDf maiftc'eftoitim vra^foi^de
Moitié^ qui a maiûreou des choies fort ablurdesrnUiil
HiciODyini babeiur in BibliocbccU^ Hieronymos le*^
gn Eufebîam Unot, Ame jo annos Hicronym»
cdicuseflAacucrpiaribe&cicft bonus. Qotdquiddictf
Hîeronymus c{t Ofîgcnifla. Mifenimé cA commca^
ta c f ta P r o pbc tas. H i e rony mus a b 1 en t ra vai 1 lé ffll
!« VlcuK TcCtamcûT , &( « dit de booncs chofes i eiat
bonus Hebiseas,
H I G Q A I o N I îu Pfalmisi Qefcierui uaqiiain yàl
fit. , ,
H I L A K I Y 5 1.: bel Auteiir,Domiiiiis Paber dabïc
it'um. Qa'iï a bien efcric de Trinitate » & cepeedâac
il a eCtt! b^ierîquc^on X» remarqué.
HtprARcHvsa faitfur Aratus , non en Giam*
znaÎTÎcDjmais ea Aflrologuc; il a de bocues chofeiiie
nrcn faî^bicn fcrvy^Ueft raie#
Hlpûlitvs de canrumonacio&e Mutidî ^ je le
\c[ix avuKj non pas qu'il fait bon, mais )€ veux aroil
tous les Grecs. ErÂcEpifcopusPorcuenâs. Soa effi-
gie cfl à Rome dans une falle» & aux deux coftez le
c.ica^cguc dés livres qu'il a efcrics s c'edoic qb igno*
ïùxnt^ fac Auteur : il a vefcu il y a 1400 ans du tempi
ilAlxandre Mamméefil m'a appris la vraye année de
cet Alexandre. On pcnfc qu'il foit fupofé, non 2 Fay
vuï d'autres chofes & d'autres de (es efcrics aufli
; '^! u 1 (ks , c'cft bien le vray Hipolyws , fon effigie çft
iiu'Mimcc.
Historiens. Nous avons aujourd*hoy plus
t'.'Lll\oiicus Giccs que de Latins pour les anciens.
C\ii il y en a tant depuis Charlc Magne , comme O*
KclioeusadoDné.llsfoncpourlaplus part Alemans.
GregoriusTarotienfiseft bien ancien. Ceux qui onc
looo ans font des plos ancicins. Krantzius a bien eC-
cric. Nous avons de fi beaux Hiftoriens,& en (i grand
nomb(t,c|ui ont efcric depuis Charlc-Magne. Le<i Al-
lemans & Anglois ont refervd de beaux Hiftoricns;
qui maintenant font imprîmei. En Efpagne il y en a
fea,car les Mores bradèrent tous les livres, & depuis
Inquifîtion a fait bruOer les be^ux livres des Mores.
Ar. Montanus dit quTly avoit de beaux livres Aiâb-s
en Théologie & Alcrologie, & que tout cela ell bruf-
lé. Les luliens n'ont rien depuis Charles Martcii
encore moins les Franco is.
Histoire Ecclefiaflique. Depuis ta (in des
Ad^es des Apoftres , jufques au temps de Pline le jeu-
ne I on ne fçaic rien de certain touchant TEglifc : le
plus qu'on en f<;ait, c*c(l des profanes. le veux avoir
tout ce qui fe fait en hifloire : omnis hiQoria bona
cft. CJuiconque veut commencer à lire les Hifto-
•îicnSjîl doir lire Eurrbpius, & le bien conipfcndreiVc-
pitome de Titc Live 5 ce n'efr de Floius , on ne fçait "
de qui c*cft 3 5c Aoneiis Florus, qui cft un très bel Au-
feur^Sc puis pour les Latins, *T. Live i (fed quia muira
defiderancur, fupplendaex Dionyfîo Halicarnalîaro,
P^utarcho,5cc. ) Tacite & Ammi an. Les Giecs^Dcn^s
d*HalicarnalTè,Polybe,& Dion Caffms.qui fe foiveor.
Pour l'Hiftoice Eccle(îa(lique B.ironius , mais il a de
grandes faufletez & il fe trompe. Eufcbe donnera un
commencement, fed legendum cumjudicio. Si nous
avoins tout T. Live,Tacite,Ammian en Latin^Den)s
d'Halicarnafle, Polybe, & Dion Cadius en Grec^nous
aurions aflez pour Thidoirc Romaine.
Les HiRONDiLES en hyver toutes gcle'es &
comme mortes , le printemps venant revivent & font
comme les autres. Il y en a 4 fortes, x. lescommu-
nes. t. celles qu'A ri|to te appelle Apodes^ Gallicê
Martinets^ quiafuntcxiguispcA*\b\3is^ Q^c>s^t\'^^V5^ *
«ccuifiuir^ fcdpotiusnomiQaadx cSerk^ >t«xtk7L;>^^\s«
^ C ^ t JC t K t^ N ^.
".^ ï^iïraiflîfic4iïtinl»tûnhus.4, quxcaigui ores faut*
^ in tcniplorvm cacitmînibus nitli^cânt,
>iof£cii£trvs tmbcxtcD, mats doiftcfi Velfçr
PC le fai^ilcrjoii > on Tau toit ét^)^ chdf«^* ilc^ bien
I J?TOCOpc , mais il en a et) un plus afviptc de la BibUo-
Qlhique de B^vîcrc. Hœf^hdiua en fon Pfo«ope a fitf
l^împcioncc des frjigopcrvs de mcslettr£S| & de celles de
( CaTauboa \ 11 fiiit imprimer Origcoe, dûotj*ay 06
I M S S. qui a elV- .iiu Hoy. Comelin l'acheta à Fan$
^-^cfod^nt la tif^uc. Hœrcbcliui oon cR aiagnus €f£^
tci3s, fed diligent iiTinii^s,
Lr&Ho t LA N D o*i s FliUJaods font fort toags,
HoLLANDfi. Non- vldcrtiur bicpalndesi qoit
omnia dcnvatiiur in ioflas îllas fie canalcs j c'cft lîn
ïnef chant payt que ceîuî-cy ^ L-on ataçur ^ quanc^uara
Inci^pîaîitDrlpKïs. Ante jo annos ncfcîcb^înt ï^pidd*
hi arate. On>nia umcn hue affcrun[uj. ,Rcmatiffi-
mis locis-âJvâhimt frum^ aium ^ Livonia, LTihu^niïi
Polonîaï â' lipum exF!â[)tJna& Lichuania. Hlcval'
dcaulcpurgan« frTinientpin , omnia rçlincjuunt, fo^
^dsSjpiilvcreni. Gens olim fidcliflinia, valdrbodicm-
«ipità fidcliiare dcfîcere in pane & cctvifïi, Oîim
tunrï liuc Yciilcam bona c rat cctvifla Bc tampukhta
ut vînum y Ul DCino ctedac in Hollaûdia cflc fi^ntï
m tfl , nifi vide cit. Diebus Sabbacbi pluE^s tiavicu^it
injure diuritur Leydajïi , qtïanti toto menfe Amcliis
>J an ne m m uf^tie, vcl Tolofa Buïdigaîam > quieft tft'
rr.eii frcqaentifllmus ctanfuus. Dibiaclvia navis , uti*
4milici dacic aavem.Auxpaysbas ilsanïbeaacoupde
^icescnU prononciation du Latin, ils di(ent Z.poufSi
fr mandent les fyUabs;^^ opta poai: opcta^ libri picili-'
Jbeti.Q^aûd q^jclqu'nn vcirok icy en Hoilmdc, mati"
ger du pam fcc ou boire de Teau, on l'etïmieroit atitnP,
hommCxS^ c(kc merveille eti nattire. Lt» Ho 1 Landais
font longs U lardifs , lavent le pv^ , le foat £aks le'
i>rdi en leur mander & bout ".foEt vilainement mr
avec le till pour leurs affaires^ ils ne voudroient jrica
CToii Jonn/ les ans aux autrcsi Gens vilains , avares
-êc ingrats,. Les Flamands Hoilandois.prononceoc H*
bros pto liberoSylinra pro Iicrera;pour dire,red,ils di«
lont zed» qui eft la pi:ononciacion de Lipliusi chacun
a voulu imiter les vices de LipGus. En ce pays tout efl;
permis comme à Venise , pourveu au'oo ne dife 6e ne
xaflê rien contre FEftat.Les Hollandois ne fcconc can-
tofl plus rebelles » il y aura prefcriptîon de 30 ans. Le
Gouverneur de Seville ou FAmirantë leur diCoic qu'ils
cftoienc rebelles. Ils-n'ont garde de fe plus fier à i'Ef-
pagnolj ils fe peuvent deffcndre i& quand mefme oa
promettroit de garder les privilèges , il ne s*y faut pas
fier, car ils ont nne maxime qu'il ne faut point garder
la foy aux hérétiques. le ne fçaurois diilîoguer en
Flamaa entre fchycen & fchieten, chiei & jaculari ^ il
y a de la diftinâion fed exigiia. En ces pays quand U
. pluye règne le mois de Iaillet,il y en a pour jufqnes à
lEquinoxesSç il fait bon venir de France. En HolUn-
de la.Noblelle n'a pas plus dç voix qu*une ville. Les
HoUandois peuvent noyer leur pays. Ils ne fe rcrvenc
f»oint demattelats, ils couchent fur la plume,3c puent
ors qu'ils forcent du lid. Les HoUandois font Mai-
ftrcs par mer » mais par terre Spinola les apprendra.
On endure toute forte de gens icv , hotfmis les Anci-
trînitaires » (uerunt aliquaadin, (ed ejeûi funt ab Or-
dinibus. Il y a de bonnes gens en ce pays : Mais il n'y
a païs au Monde qui ait plus befoin des chaftimcns
de Dieu : Us dcfpenlcut en un jour tout ce qu'ils ont
gagn^pendaat laferoainc.
laHoLLANPiA pofluntarmari^ooooNaurar^
& illifoli fane boni Milites; ut in quibnfdam legio-
.pibusRuftici. Nobiles bic non militant, fctiPildi
plus. Mittit Rex illis pecunias, & non certiam par-
tero militum alunr,qui polTent ali ex illis pecuniis^'cd
fuos aniîcos ditant , ut in Academia ^LOcsiO'«tL^\ ^.t\\\.
cos fuos tanrum. lus hic non va\ei> mc^\e\'cv^v.^^'c^^:>-
ika. la BcigioRuftic« ft Ruftlci >auc\\\«^t^vo'OùSiK
Ji^ 9 € ^ r. r <5 E 1t A IS ^,
ponbniUî>crc6^ tcfïbcrcjiiabcmSchelasVïiî, ■ i
Hommage. Le Roy àm iiommage à tméOa-
moi L elle , c{ui Ttiiifli7Dirifo«o^rcii5 pout f<>aiâi0e
Blcau^ou il n'y a point de jodicc, 5c fjiïi éfpced d'oiie
inccïiiric imai&icEianrcclAn'cft pb$, le Roy a acifius^
le tout Le Roy a oncoicf bs db loooo cktis de tciiK
"donc iï doÏT kommage i^Archidac ,^rAtchiëuc ne
lutcQ don poitiT, Car Charles ¥. ficijiiûet tous ki
droits a Frarçoiï PfcmUr, te Roy d'fifpagne doii
hommage luRoy de France poai le CoRiïri de Chf-
7o(ois , qateft près de LioD, Se àxx rcnbn^cPaHft. Le
TLoyde France à dexoutcemps deuHoipmftgtauDat
"de Bour^ogDc à cnufe de Bologne, jBioiff^ic le racoo-
le. Le Duc de Lotainc doiThonaiDagc au I^oy petU
IcDachcdeBjr.
ApiidHûrRATîY«, vercoîurviva^iîsipeurea-
teudcntjCcl^ fcdoir encefidredcccuïC^uî font trop fi*
gcs, qui plerumquc Uboraorin juveniutepneceraaa-^
ftjn, MelancholiGcmoEbo , quem œorbum denount
lire 6c pleurer fans caufc.
Ho RL o G B d'eaujhydrologiam^j'cn ay tine,il tSf
a aucun Auceur qui face mention de celles de fable^rt'
les fau droit appe lier KKf^tifJtfxi^y 8c non ciepfydrel.
Ceux d*eau ronrmoîuS'durables^6c plus feurfi , en ke
fable s'amoncelle quelquefois^ou il s'humeâe^fi biett-
gu*it ne coule pas cous jours i lean cooirperpetucne»^
xnenc où il y a le moindre trou, mais elle le cenfume..
Il y en faut pkis mettre 5c adjouftei les lignes , quidi-
ftin^uonc rinrervalle des heures en quart d'heuretw
L'cfmail bien brise eft meilleur-que le fable. Horqlt-
l^iaTunt vaUle recencia,ante4auc70oanttos.'Vteban- '
tur vereres fotariis : bdec wtô/x^^tz quae Noribeigae^tC-
Aigentioâe fiunt^ func receocia U pcâcclarum iniren^
tum.
le n*ày point traître la diffîculttf de H o R A^ enla*^
♦«ncllc R S. aeftc crucifiif en mon livre de Emenda*
t£0(Te tcmp^ium i car iln'yaaèîtc «^wft-^^Vtaawî^v
iCftice que U ou il jarun )ouieatier.C'e(iuiiedifficulh>
lé grande;e]:soj:exdépr«Mrfttioae Sxemplarîum : C-cOr.
4iDe.cl»o{c ikpravi^e 4e long tcaips>cat Auguftin met
ne tiavaillcÀ U ioudse* La dcpr&wûon a efté pki^
grande, .parc^ qu'on n'a defexic qoe d'un Ekemplairey
^ les Moines x>ni Carcy beaucoup feloa leurignoraa»
ccicommc daos lelephe, ainfi:qu*£afebe \t citc^tello^ '
jncDt que la depravacion cft bienoncienne.
HosTBLLE RI Ei "En Efpagne , il o*y en -a joïek'
^uiYailIci4:epeEi mtt£os,«ikilaliud. Caafa cur oonap-
non rant,eciaiD injcaliay^qaia fceminasiion .citant il-
la : latovideatiK in Italia fœminaeiCedfuBt hamanîr
in Gcniiania- funt Barbari. In GaUia nibil coimmo*
dius pefpgtûia«cibusqiiain^orpitia » imomaltiNo*
biles cùoi volunt bene Yiverejhofpicia peiunc.
HoToiriLA N NI Ftanco^alliaeftbonne,j^<iy ai-
dë>il y a du Catalogue bratom fulœcti , s'ileft de G«-
iieve,?olo» s'il eft dececteville^ne emas Fùloien brti-
cum liber mibi doaatus ab ipfo Hotomanno, eft pnB«
claitts libci V mulca bena dicic ^ léd muha addica func
in edi clone LeydenfisfifarftacGeneyenfis.
H Y B & 1 9 os v^ç«/^ç, ceuxqni fotf&de père d'unfe
Nation,& de mère che Taucre : Feftiis^les appelle big»«
ncres. Thomfon eft de Père ou de Mère Avgloife oli'
Barbançone>îl participe dexont les deux.Ie fdil à boa
cfcient : car ci pane lulo , macre Galla-Macsere e<^'
ftoic parente de Meffieursde la Rocbepozay » qaoii:
qu'un peu de loin.Ibridà diseur ab ofu^g(^,i'^jc>il Ifc
Âuc cicrire par Un fioiple jecaynen par un îpfilonipe**
linde eft^âaddasur aipix atio h. j'en ay dit.ad Varx»»
ncm,. ■ •• • ...••■•...•■?
IA c <yB X* epîftola.'pIeoac(Vludaîrinî$,ivon €tftt re»»
ctpta cempoiibus Eurobii. Eft.aJa ViorsivnfcCAX^^Mar
meoo compofica. Quam iu\çti\ws t."! ota\ï&^^''^*^
Arxyxoiibus Ecclcfiaïkicis eaii«ûici*\ Wuivà»^**^
miruai de u cribnbuff. Ndcid fàU Acâo^M
cft impudcttcia focaflc fc Iteovw^i bob' idR.
Iacobini ^AmftàBoideftiniilspBf cotf»
JoQrtcftë doâefl,ft fiufoièntoMiwUitaiéBt UPhil^
Ibphie, Dialediqvê , Rhecori^oe r iliappeUeDtcei
iSensIfllesArricBS. Ladirpwe de la GoncepÛM de
' la Vierge^ a eft^ grande eBc<ci»«itefPiaBdfeaÎBi.
LetIacobÎDlfaIeB^bmflea pâas cetaàKeniB, cma
«ffcttc adhnefub Papaco,
Iaoomotts faitdebpBttécfAltatfterei;atlB
fago^à la cerrt du Momei,Qbi capica affiia'etanc
I A c <r; I s R07 d'Aagletene , Ion qaMl fiic cm» 1
tonné , fit aae largcfle au peuple» conuae 01^ fait à h- '
création des Roys^ & fit battre une nouTellc monoyc»
oà il a^it fait mettre Cefar-CaeTarams ebofe aUnrde
6c inottf e : il tafche de les faire toutes refondre , j'ea
ay une pièce. Le Roy d'Angleterre d*anjeurd*hureft
encore meilleur que O le pauvre Roy. Le Ror j
d'Angleterre e(l dément^ hotfmîs à la chafie qu'il eR 1
<ruel 9 & fe courrouce ne pouvant attrapper la beftc.
Dieu,dic il,eft courroucé contre moy , fi eft ce que ^e ^
'Tauray;locs qu'il fa,!! met fon bras tout entier dans le j
Tentre& les entrailles de labeftç. Le Roy d*ficoft
-f acques Y. eftoit camatd, ce qui eftoit bien laid^qaM j
nafus boncftamentum factei. «j
' S. I B A N. Les A nciens tiennent qu'il a efté aaiené
à Rome,& ^ue là il a efté bru(Vé dansde Thuileiat cef- '
cum cft numqua m tranfivKTe mare.
- 1 1 p H T 1 filia : je crois qu'elle fut facrifiée^car eHe
pleura (1 virginité ,~ U fut pleurée tous les ap» par les .■
filles. i
IiREMiAS citatur Matcb. 17. cum GtZacba* !
rias : oportet errorem efié librarii. Binomincm furflê
Zachariam , c'eft un efcaparoiie de Dujoo. Mirabi-
lia turbantTbeologi de leremsa > quo rempore pfo-
pbeuvit. Pereiii Icfuicjc opinio contra Sctipturàm
JJiié^ lacer 4otet difitî çto^xti coiA^ci^ù^^vjk;
s C ALIGIÊ IL AÏS A: IVf
hârc vornoD rspericur apad lafttmun M.fed apnd in-
fcriores Aucores.
1 1 s V I T .A 'lacis fimiles > lanim fi deplomes»niliil
eft fere reltqoi i corpas admodum hâbent paivum,
cum^ppaieant încer esteras ares magoae> ficdetrabe
Icfaîtis coiiTicia,mjariaSy nihii focci, nihil doârina^,
Tel paroni admodum reperîas ; déterrent fuis convî-
ciis omnesà IcâîooéfiioKamUbiorum. LesLoyoH-
tes parlent mal ft medifenc toac ouveitemeat de M.
de Thou $ je veuxcrcrire conti'eux j ils ont aboi y en
-lulte les boa nés lettres, où il y avoit de fi gentils
cfptiis. Ils Ce veulent tirer les bonnes lettres à euk
feuls,& pnis n'enfeignent que ce qui fait pour eaxron
les efpargne trop, il leur fiiur montrer leur afnerie ; j|b
la montre bien à Clavius. Le Pape & les lefuitcs flc
les Mathématiciens fe defpiteroDt contre moy , je
montre ouc leur année corrigée ne vaut rien , & que
tota Bcclcfia errare poceft & erravic , & que c*c(t te
propre de TEglife Romaine \ £llc a fait une (i grande
faute , 8c ils la veulent encore maintenir. Les Icfuites
fontnimpudens,qu*il9 ont faitimpfimer à Vcnife un
efcritjoQ'ils font mention que la Colomne de Ch.i[lcl
- e(l abbatoë:& Gretferus en a efcrittC^ue colomna cala-
nia> eflant abbatuê',ilsdeiioicnt la pyramide de leur
coeur au fervlce du Roy. Il n'y a que trois Patlcmens
quiayent cbaffc les lefuites, Paris y Dijon & Rouen.
Ils font entrez à Poitiers^ cependant ceux de Poitiers
ne \éi avoienr jamais voula reçevoir.Il y a trois fortes
de Iefiiites,les uns mariez,de tels eft Velfcr & Lipfiu^?
les autres noQi& vel concionatores, vel non. Si les lé-
fttites peuvent une fois avoir le faint Siège, il le tien-
dront toasjours. Il l'atziont pludoft que d'autres
grands Seigneurs. lefnita; non amplius peiunt mânes
CaWini > ils s'attaqueront à moy , )e feray keretiaud»
parce qve Monficur de Beze me loue^& que Chrinia-
n«sa fait cet epigtammefur mo livre deemendatiocie.
Us veulent qu'on penfe qu'ils fçavcnt \t Gi^t ^Wvfc-
àj:eaMlsaeffêfCût.tkn qucAcuiMcxa^Vkl^^^ ^ ^^^"^
xari pfcdiccroncll d> a qoedeuIcfiiiKet GudiBaii%
BellanninliXolet. led'atuA j'omak çfctic cMCis
les Icfaicet oocrcoACte SetajiaSiMaiacenatit les feàv-
(csqui ont taie imnrimei tnm les œanek de Moiet» «
SymsMiiims9m*alfega5c«fedinTit2.BBCO^ tes Icfuite»
êc P.Cftcon fetvent a ehannef les ft.oys.AqiUTÎTa Icft-
licD,GeBcral des Ijefbites cft à Rone/ibi pepe oaûies .
.Générales de tons ordres 5c Religions } puis ilj a ptt
■les pronnces » des Provindank. Nefcio an P. Côctoa
fiiProvîneîalîs Gallorani lefoicanm tmaret^sfi^
leum Casdinalacus. Les lefuiccs grafids côtniiHCf9iil
de uyres » ibinterprctencmaintenaot les Antéiûsda
4>asaage » 6c bonos Ancores negligunt j ils noos ve«*
leoc ramener à la baibarie d'autre fois. Quand je fe-
rois Papi(l<?,je haïcois les Ieruirc&,& faflium des no»>
mes de robbe longue , £cclcfiafti<]ues, 9c de la Cour.
Les lefuiccs ont fait pendre an lapon ^ if Capucins»
Il y a un grand bigoc qai enefl venu , ii qui Ta racon-
té , 5i:leliv'reacftéinïpnnte', de zs MartiriBUi ^oi
la Croix cH: bien peiniSbe. Il ne fe pâiTc foire que
les îefuîces ne fafTenc impriiner quelque nouveaa
Iivreaacfen«exKrb!iochecaEavarîafà Ingolftadr Les*
lefuices ne difenc mal que des doctes > n'ayez pas peur
•qu'ils (éprennent à Oujon^âcà des Afnes. Non habe-
mushomines hodie qui bene contra Icfuitas fcribann
Nulla eft Societas ^ Collegium nullum, cam prudent
quam Societas lefuitarum. M. Dabin s'enqiiitf^Ro-
me^des banquiers qui difoicnt, nous fçavons le trafic
de tout fargent de TEurope , Afrique ,&; du Turc , ft
nous-ne fçavons où les lefuttes onr leur argent. Ils
{tftit bien riches , ils feront un jour la guerre. Ils ne
▼enlenreH're en aucun lieu qu'ils n*y ayent desrrenteSy
.Meffîcurs de la Caffaigne qui atcouchoient ma merçi
avoient an bel Hoflel à Agen> qui cft auflijgrand qne
Grenoble. Ilsontcftécoocraincs par la Rey ne Mae*
guérite de le vendre aux lefnites ipour fî% mille efcos,
£cs Jeùiitçs font fi impudeur q^x'W^ ^ta cv>aà\>^
iMilic que contra eonim ToIaDucem pyramis £t evei'
fa>5epaiaci librom cderclefaicac bnc diables en chaiff
ils ont les petits qaicfcrirenc & cherchent pour eux»
ils ne font qad juger Je font aanfcrire. Iciuica? opti-
mè tradantar,noB edunt bubniam nec fuillam» fed
^ptima» quafque. Comedtint delitiofiffimas cames,
& bibuot optimum tinnm:accuitureoium ingenium.
Les lefuices n'oferoiSt riê prendre enpri?énl n'y a pas
on d'eux qui n'ait des gages pour foy^on donne a tout
le Coliege.Metenfes petiernnt lefuitaSyUt relique Ci*
irltates GalliXiin quibus numquam fucrunt,Limoges,
Pengueu3^Agen,Poitiers:nonhabent adhuc Andega-
Yj.Non credam ampliusde ullo lefnita nifi ejus libres
bgero. lefuicxrenunciant omnibus honoiibus,& ta*
men duo fuerunt Cardinaies,Toletus & Bcllarminus;
fed Papa omnia poceft,eft Deus in terris.Icfuicas erunt
pernicies etiam Pontificis dignitacis & Religîonis»
uahent ad fe Papacum , fipoffint. Reliqui Monachi
amant illos proptcr Lutheranos, nam fi non elTcmus,
odiffentsHecodes 8e Piiacus non fuerunt amici,nifi in
moite Chrifti. Beza dizit eiïe ultimum crepitum Sa*
thanac i pcdaeogulus in Amphicbeatro hoe habet.
Sunt quidam honefliIeruitae,red pauci>ut And.Schoc-
iuSj& F.Ducaeus. lefuicaerunchodiepeftisReligionis
ficliccerarum. Plerique fuat athei , dodiorcs nempej
qui noftros legunt:(unt duotum gencrum,alii in auiis
Tcrfantur & funt a(hiciialii in roufa^is latenc,pedaDces
&fctibunt per fas & nefas, nam dicunt fempcr» multi
credent illa qua? fcribimus. Si Pacer vivcrec odiiTet
lefuicas propcer mendacium. Itimtx non funt Capo-
nés , putanc nie aucorem cdb illius inrcripcionis in Pi-
ramîde contra lefuitas , ideô cammalê mihi volunt.
In conftitucionibus lefuicarum cfl , uc vivant iaurio-
ribus cibis, caponibus & aliis,nam carnes buSuIa; ob-
tundunc ingeoiuroj junioiibus danrur carnes bubulr.
lefuirae pUcant me valerc ingénie» &. tsiWvitiWJkt ^ \xv\tv\
pcflîmê yoJunr, dicuBC me non cCVe ScaV\^t\^^tw^lt ^\*
biluwqaan conria cos fcripfi,nam ci<:bav.Nix K^^>
theatnun fimul corn neo Sexaiio ; dolcbunt nanc ob |
Bcxam à me Uudatum. CaQuiboims unu^plus poteft
quamtocaSodetas. Ego nihilfdo'i fed YdlempliM
piatftare quant . illi onanes fimuL
I. M A G B. Il n-y CD a jamais eu fur le grand Autel i- 1
Cenefc , ny maiatenanc à Vienne 6e à Lion. * Il n'y r^ !
qoe loeansqu'ilyena, àN. Dame de Paris jk au»* j
autres paioiues Cathédrales de france. AnteSo an-^ •
DOS non erant imagines in magno Altari Beatas Ma*
rix , & olim in omniba« Dioecefibus Vien&en{tbus,in. 1
magno Altari cujufqueEcclcfix non erac effigies uila; !
iMiTATo&KS rerynmpecus,Douza^DrufiaSy
Lipfii. Ramus Latine fcripfitut&lurnebus, prasftat
veteres imitati y quam rccentiores , cum Cicexonemi
.Terentium,Ca?iarem habcamus.
L' Imprime RXBa eftë premièrement trouvée à^
Harlem '.Mais le ferfiteur de celui qui favoic tiouvée
8*en alla à Mayence, 5e là dit favoit inventée. Le pfe«
xnîer livre qui fut imprima fut un Bréviaire oa-
Manuale,on coft dit qu'il eftoitefcrit à la main.(Ma«
dame la fille du Comte de Lodron » grand Mère de
M* de,Lefcale favoic s une levrette le roogea^de quoy
I. Cefar eftoit bien faiché ) parce que les lettres e-
ftoient conjointes les unes aux autres,3e avoient efté'
imprimées fur un aix de bois , ou les lettres eftoient-
gravées, tellement que fais ne pouvoir fetvir qu'à ce
livre & non à d'ature , comme depuis on a trouvé de^
mettre les lettres à part. 11 y a un homme à laHaye
qui a les premiers efi'ays* Le ferviteur de celui de:
Harlem elloit allé à Mayence, on on imprima des
offices de Ciceron : mais il fe trouve de ce temps là'
d'autres livres imprimex àLQUvaiD,& mefme Fafcicu*
cttlus Temporum On imprima trois ans après leCodo
que Monfieur Cujas acheva,parce que les notes d'Ac-^
cuiCe y cftoicnc purcs.rans aucune autre gloflc.Hadr.
Junius racoatc cela de Hat\em. \\^a^\Msde dçooo
3ns <^ue rimprimcnc cftà\a CV\'mc.\.cs\w^\tTi%xî^*«ixsx
SCALIGEKANA. m
Raphclenge avoic imprimé un beau Pfeautier , donc
les Marchands de ce pays'aToicnc porte un Exem-
plaire en Afrique S^prefen ce au Ro) de Maroc , qui
aymoic les Chieftiens. Il le montra à Tes gens^dlGinc,
ne voila pas les Nazaricas ( car ils nous appellent
ainfi ) bien iogenieoz , & voulue garder ces fueilles»
ce que les Marchands lui oAroycrenc. Le premier
brave Imprimeur, ça eftc Aldus. Rcb. Ethienne a fi
bien imprimé , rimpcimcrie cd à Ton faille , elle s'en
ira plus en décadence qu'en rehauflanc. Bombcrgue
qui cftott d*AnTets,& duquel le fils cft venu àVcnize^
& là a tout conlommé fonbien, a fi bien impii mêles
livres Hebieuzs les luifs corrîgeoicnr, & pia^ndebanc
à rimprimerie. Il a imprimé des livres pour plus de
4 mniioos d*or,il a imprimé cane de belles Bibles avec
les Rabbins : 5 fois le Talmud couc en rier ; non pas le
Hicrorolymicanum : je .^fay efcric à la main. L'Impri-
merieaefté trouvée fan 1448. Les luifs mefnie^com-
me les Chrefttens,ne font plus rien qui vaille, ils font
devenus lafches. Monfieur de Lefcale a uu livre Grec *
qui a efté relié il y a 500 ans^il cftoic à Chalcondylas.
Ceux de Genève ont efté des premiers à galber une fi
belle invention de flmpremerie y ils imp'rimcnc en fi
mefchanc papicr;îl lefiut lavcr.Tous les Imprimeurs
en Italie cftoienc Alemans.
Jmpbriales Civlcates funt Cambray > Mecs
Vetdun^Bexançon.
DeiNCARNATiONE Chriftî , les Pères en ont
cous bien creu , quia habcbant Arium , qui a eu beau-
coup d'autorité.
Les Indes fournirent entièrement d'or à fEf-
pagne,8c non encore à fuôifaDce. Les François a voient
au(li quelque chofc aux Tndcs , mais les Portugais les
en ont depofledcz. Si le Roy d'Efpagnc n'avoir pas les
Indes, ce fcroii un petit Roy. Ce bougre de Villcga-
gnon tft canfcde lapcrt des Indes. Éwco\t ^^V^
Jndrs [oient a TErpagaol , noMS n^ ViÂtto^s '^^s ^ ^ '^*
Icx.
- * -^ ^ rt
l'svois rçci^ciU) unaufTigros livre d'iMSC&ll*
r I P s ^ c^uVîtoîi ccluydc Stnctlas : je le TOHloiïde-
il kî .1 l'Abbc d'Elbe ne ; Grotcr les a euc&, je Its lui aj
ci^vovijcSt & ilrnavoîceaque]<)uesuQCs d'aillcuif,
Ei^lk-miTiCque celles <ja*ilcircj il Leï ayme mieuï dite
d'.tUt'Uy que de moi :)cnerçsiypourquoî<iii mcfAit
oji^iri jircntem ccla.l'jy fait les i^indtces cnio mois,
je tic Rsalorï3urrechùreqiiecela:ily abicadcTin^
c!Tiftii.i; en ces indices, c'cft un boQ CoiBineiita3K.r«f
i^Ai d^^v'mé de vcrsqui eftaicDtaux iDfcriptïons ^ |£
que pcrfonne n'eufl deviné qiie moi : Vài Auffi fait le
(<^ ti t Com m enc^i re j qu L cil auprès. Tay eCcrii à G ro-
le: , qu'il hc^ un Commesiaiie comme Paucîrolle
fit 1.1 ooi'CcmI fiirteftrcbon Iuris-CoDfulcc& grapd
hrn:^nK- peur le fiire bienîil m^a c(e tir qu'il k fera. Il
y a iiT)i de beaux tefïiimeai 6c infbrumcns auciens
dans CCS irifcripiions. Tay dodné un beau tcftameoc
qui m'ovoit c(^c donn^: je devinay qu^it efloîï en laQ-
^1 j;^e de Crcie ( citât apud Giatcmm pag, D V J Oft
d'r q*ic je fui^ Gcaiïimjirien , ouy vraycment je le
fuis, oc bon avccîil n'y auroic Grammairien qui fçeaft
deviner cela. Tout ce qui a jamais cftécfcrit , gravi
(nr pierre , marbre ou cuivre eft dans les iofcripiioDS.
Il n*y en a point de ludaiqucs. Celles qui font à Baflc
ne lont pas de plus de 6o ans. Si quelqu'un alloiteii
Syrie , il y trouvcroit de beaux epicaphes. Quelqu'un
m'a dit qu'il y avoir le Tcpulchrc de Hillcl j ce n'cfl
ras le vieux comme ils pcnfcnc, c'efllejeunequia
ÏMt leur Calendrier. Nous n'avons pas fait imprimer
la figure des pierres : cela couftçroit trop. Le Tcfta"
incnt du pourceau eft ancien. Hieronymus facit
I ■'•niionem. Le Tcftamcnt de fEvefqueiie Rheims
c it beau î il cftoit bien riche , erat Princeps , il y en a
\in de Gtegorius Nazianzenus ,qui eftoit bien riche,
FvKcopus Conilantinopolitanus] Briflbn en a xemai<
q [} quelques uns. Gour^uesavoit commence de re-
(LiL-illir tons les anciens tcflamcnsêt inftrirmcns : je
j;- curtc bien ayd J Si q-clquc jcuuc homme prenuic
w
s Crgj; L I G E R é/i K A. lij
la peioe de les recueillir, & coucet les Epidres erp^^ifcs
fà 5clà, benc facerec : il y a beaucoup dans les inf^ri-
pelons. Ance anoosfo., vcDdiraeAacinieirenciiircri-
ptioDes y non Tendumur (|uia licceiae frigent. In hoc
cameo angalo habeotnr in pretio. In Iralia, qucz Fu ic
mater licccurum, oihil nunc. Fax Arcium , lufcrlp-
cione$,Nami{maca,Glo{i'aria funclibri Cricicoruir:{i
quis nuacinfingulisfciennisitacolligcrec, ucfccic
éruceru5 pro Critica.
I N s vLjA.N vs. Ce merchanc homme qui s\ippcl-
Ic de rifle a cCciic contre moy pour du Ciiaflelicc qui
avoit efctic pour LucaiD:vide Poé'mata Scaligcri.
I N s T I T A pour Infîta Jnfcrtajil vient d'ir.fercre^
quiainferituiCiïmquamornameDtum ut l/jifiÀHjufLjry
cequi cdmis dans quelque chofe,cozikine une pierre
precieufe dans un cfaatton d*anneau. Les Romains
c).ui eftoitnc luxurieux^ portoîent leurs doigts tous
charger d'anncAUX, lors qu'ils bcuvoienr^avoicnt des
vales , où à rentouc il y avoit des creux où ils met-
toicnt lespeiks ou joyaux^ qu'ils tiroient de leurs an-
neaux , 8c cela aBa de boire plus magnifîquemcnt ? Ce
cela elloit proprement i/u^ahjujuk. Martial & lu-
vénal en parlent, denudare Jigitos ut ornes poculum.
loAN-Nis VIII. Fœminse Papa: hiftoriamil-
lain À Platina dcfcripiam vcram eile non putat:vocem
fœminse facile dignofci quancumvis virilem 6c mal-
cuUm.
loB j9i^.nonpasdc laCicogne , mais de l'Au-
truche^ qui fait Tes oeufs es fables & defens de l'Afii^
que 5 ut 8c Crocodilus, qui m^nima ova paiir prsc
magnitudine in quam animal illud crefcit. Les Tor-
tue» cachent quelques fois leurs oeufs. Il a vcu h Ro-
me une Autruche «îevorer les pierres, le fer , l'acier &:
tout ce qu'on lui doane^ votaciffimum & frigoris im-
patientiirimum animal.
Le Catdinal (feloYBVsB cft Archfevefque de
Tholofe, & nouveau Archcvtfqut ùt'^où -v^.^Q^\N'^k.-
lcDtall«il^f«xl que l'autre. Lc% CVx9LWO\Ti\ç.^ ^^'Ww'^-
lofe vaUnt «rCi cIlvis l'anDt-r, Rx lUjs ducbu^hâhci
beT^^ficiii C^rdrnalf g^ffmnïa Ijtenc iplîs.
Io^aFHv*r, i maiï il f,>ui lacobu^ ] qui n cft^ ïtppcUé
ÛbUAti ^A ttd^ une fa^cit^Te C|ui {^ft d^n^ ni on SuTcbc^
I u s fi p H a fierfcrit autieni'^ttt tes f xtlrmenc dts
S^cri^c^cct^rs qiif MovCr^patce q^c les IltiFs y avoîcût
, changé quelque cbofc dccotis gîaua. Cela d'Hcro-
4Us femme *i*Hetodc , qui tft Jtincmcnt dâ^nslofe-
pbc i cfl unccbofctetrible j car qoj rduroirinduiù
mentinlcs Chriftrcni anciens ont beaucoup adjoufté
au Nouveau Ttft-mcnt Ih ptrijvetît auflï avoir than-
zé celuila/lofc^ h^^cilunAuECurcr» veùcabtéenroa
hî{l0ife,ec plus véritable que pas tin Auteur^ jettes*
£dcllri îi iit ravoir ex aâ:isHcrodis. Où lui a aJ'
jouftcte naiît^ de IcfusCbLit^. Quel ddogcr y cuttil
eu* que lole^'he u'cui^ point Eèie; menr^oti de îçfui
Cbn ft?Ce font des C brc fti ens qu î y Qnz ad joufl^e cela .
Il QC fait aucune mc:nnon de tm^ùytiûyU d'Herûde^
qui eftoic une inH^ne c^uaucc. Il y ti pfus de $o addi*
tîonsou tnurâtions au Nouveau Ti:il:aniepr & aui
Evangiksi cVft cbofc cftraûï^e, je o'ofç UdirtifIc*ç-
ftoit un Auteur profane, j*en pa;leroisaucrcttient,10'
IcpKus dicitfc fcriffijltrH^rbraicè ^ nos non habciBUS*
LeToftDAiROt fçau^oit avoir fcptlîcuës djlôiïiicor
1kl AND eit le vieil HU'otlois, âtS^tuceudcDcen-
COrcun pcu,& le vieui 5axoD,Kn Iilande^ilsfontqua-
lï coas PjpjftcSjmais c\ft Papauté mirJlJc de Piganit
mçjicmme p;ir roMf.Du tenips de Cbade Magnc^ic ico
2ns après omoes fere doÛt eJtoient (^'Irlande,
î R EN E*E de Lion a cfcri: en Grec. Eialme fc
trompe fort quind il dit , hdi^nijfxij ouy vravmctiti
car il cfl rourné du Grec. \\ y avoir alors pluJicars
Grecs en Occident] * le tuccefîctit de faint ALguftin ï
Hîpfione cftoit Grec. O le beau paiïage d^Jrcrcc de
.A«T4tï©3 4^î dénote l'Antcchiifl ï Ce n'cft pas l'indi-
„^^s dke^fcyî j^'^tdecfJ^^m.civÀ 4itVvî i^am;^ Aïl\\^,
s CftJ L i C E R ^ N cJ> 115
TÎdu , c'en une cfpecc qui efl l'Ancechiid > telicmcnc
2jjcc*cft folie de diic,Clcmcnt VIII. clU'Autcchnfti
fun eft TAntechrift » Taucre ne le fera pas.Il y a long
temps que nous fommes bruflet pour dire que !e Pape
cft ÏAatcchril^s il n'eftoitpas befoia de meure cela
de nouveau d^ns nos Articles. l'Erreur d'Erafine en
Irenée eft à^xcufer encore , quia Epiphioius n*e(loic
pas alors imprima : ça cfte Coroarius^ qui le premier
la donné.L'interpreted'Iren^eeflbieaafnejil cH plus
indoâe eocore.queRuffin.Irence a une grande Gmpli-
cic^,aîais il a eftë hetecique.
I s c A & X o T eft dit de Ifch St Carior, qui cfl une
ville y comme d'aatces qui ont eflé nommez de leurs
villes.
"I s I D o RI gloflisein Vulcanii edicione fie vocatar,
quia ez multis gloflariis cum fine colleda? , pleraque
pars fie Ifidori. Il a beaucoup de racifleries, pauca bo«
Ba,uc 8e Beda,qui raroen mclius fcripfit.
I s I D o R X Pclofîoras Epiilvîlaî, bonus liber. Billii
çbfervationes ibi. Riitershufijsedic nunc. Iddorum
Pelu(iotam tamamat Vulcanius,5c tanti fdcic,cum fie
parvi mon3enti& fufficiatfcm.l Icgifl'c. Nuîlii ejus
epiftolas habec Vulcanias»qi .x non Tint cd7r:E;babebi-
mus uanc zoo & pîurcs à Riit'^rshufio. \\:)c<nms ha-
buitZonarae cpiftolasà Gregorio Douza^ magnic-
ciam facic : longe maiocis l'une momei^ii quas dedi in
Eufcbiojfed habso fragmenta tantum Ex illis Mona-
cbis qui Ifidori eodctn cem^uie vixerunc^ meliora ba-
bercmus.
IssoDVNVM iccinec antiquam appellationem.
Ru(lict,quories fodiunt rcrram, reperiunc numifroàta.
& partes lapidum. Ibi Radlci dicune de quodam pu-.
teo,5c de turri, cflc à Cas^are cdificata : habent boc ab
aotiquîs temporibuSifunC TrftT^ïTragorJ^&Tcr^traditioDes
pacrum.
Les Italiens, comme Vidlorius & Mv\^<t.\^
font un Cbapirrc* fout entier, er\ \cvit^ ^\^t\WsVç^c^N\^^
d'uac petite coûje.ûurc , & fc mocc^\3itTvv à^'T ^\uOû^^
1x6 se A L r& E ti A É Ai
qui a plas dans un Chapitre , qu'eu eo tooc an Ih p«i
Les Italiens Des'addoQocDt qu'a UDC chofcNbâsiu*
tics François'touloDS côuc içavoir, de «prêt tout nont
ne fçavons ri5.Lcs Italiens mangent peu & derpeafent
peu pour leur bouche. Le grand Duc le conténtoic de
pain & d'ail Les oyfoDS avec. L'ail en Gafcogne font
Yiandes royales. Il ne fe faut point fier à ntalien,car il
cft fans Reli(;ioDi il n*cft Chreftien quepour fa com-
modité. Si rBCpagool eftoit libre, il embrafieroit fort
]a Religion j au prix de ritalièn » les Italiens font de
grands corrupteurs dclifies CeuzdeTIaqQifitioD d*I*
talie ne font pas fi rudes qu*eo Efpagne. ricalîen eft
prudent. Qmcumque lefuirxTelScclcfidfticiRofnr
in honoribus vivant, aihci fùnt, nam omnes Icali ta-
ies. Icali ôc Gcrmani font lcnti,Galli prompti^Gcrmi-
ni magaolaborCjGaliiingeDto. Icali prudentiafupe*
lant. GaP.ihAbcnt majusquam melias ingenium. In
Icalia p^icgriaandojfipguHs dicbus mucancur linguir»
& qoa^viam voc.ibu)a,qux ilnguli propria habcnt.
I V D if I Orientales plurcs ducuat Vxorcs , Occi-
denralibus quidcm liccc^ fedlionoris gratianonfi'
ciunr.P julus Doluic Chridianos plures ducere^& prx*
cipuc Epifcopos, ur fie ludasis os obiuraret, qui Cnri-
fti mis lire objiciebiot j ludazis non prxcipic utcum
très h^b:ant^daas lepudiear.unam fervent. quia inju*
riaReret rc-pudiatis, q<Jîexquo jure uxoreserant cum
rcliquis. luHa:i non juranr,Alcoran«mdidicerunt.Iu«
âx^ qax^ampc^cap'uloannisiurabatAvcnîone , U
io«;ata undchocliaberetîrerpo:i«:!ità Chriftianis.Gal-
liludcntcs pTx omnibus populis (lapendum in mo-
dum bî.»fph?mantur, quod iiati cft.Vafcones non ira,
nificumiraci , ut & Gcrmani. lofa ctiam Elizabctba
An^.Rcgina , jurabat fa^piùs Gots blut , abfît blafphe-
mî.i.Viîc luifuc difoit à Monficur de Lcfcalejque s'ils
avoicnt leur San(Sluaire , ils ne fcroicnt autre chofc
q'>e prier, & non point facrificricar ils n'ont plus de
Cnh:'n,c*c{ï i Jirc Sacr\ficatc\it»\VT\'>j^^W\dri Saicri-
Hcëtcus cii Ilracl : grand icÇmoi^^a^^Axi^^vti^iv'^V
s C A LIG E R oil^ Jt. ivf
faorfacrificare , nifi ufquifque paçer-familias madee
agnum : Samaricani facrificanc adhuc. Les femme»
luifvesfçavenc beaucoup de leur Religion î on leur
inculque cous les Saniedys leurs paflages de TEfcntu-
te. En quoy connôiflbic-on qu'ils eftoient luifs ? en
leur Berit qu'ils avoient , c'efl à dire , f alliance, leuc
Circoncîfîon; fttiiroir elle , vodre Ic(us Cbrift avoîc
fon Beric. Les luifs font riches au pays de Mantoiie^ à
Vcnife , à Cracou : ils ont des Imprimeries & Acadé-
mies, mais ils impriment mal. Les luifs du temps de
leCus Chrin; pour leur particulier edoient plus riches
que du temps de.Salomon, car alors ils s*adonnoienc
à la guerre, 6e du temps de Chrid ils trafiquoient par
toat,ils eftdieni efpars par tout jà Rome mefmcillsne
mangeoient de chair qu'aux facrifices^ mais il falloic
'qu'ils eûHent de bonnes dents,car elles n'cdoient pas
mortifiées^ veu que les bedesioconrinent après avoir
edé tuées cftoient cuites & mangées. Ils eOoicnt fort
obCervateurs de Igur Temple » tellement que les fedi-
lions cftoicnt fort fréquentes , lors qu'on leur faifoîc
quelque laonre , comme dû Soldat Romain, qui vetc-
crum odendic dum facrificarent i tellement que plu-
iîeurs furent eftouffez à la fedition , les rués eftant c-
troites comme elles font aux lieux Méridionaux en
Afriqoir.au grand Caire^ à Montpellier mefmes:carfi
elles cftoient larges, on edoufi^'croit de chaud re(lé,le
Soleil donnant dedans^mais il n'y peut quaû donner,
les toids avançârs, & fi le vent une fois y cnire,il y de-
meure plus long tcmp8,eftant reiifcr"mc^& rafFraifchic
le lieu A Rome elles edoient aulD cflroites , mais on
les a bien élargies maintenant. Au grand Caire les
rues font toutes coarertcs^ tellement qu'en plein mi-
dy, on n'y voit guère clair , de forte que les Chauvc-
fouris y voilent perpétuellement, mefmc en plein mi-
dy. Les luifs n'ont pas aujourd'huy tantdcfcftes,
qu'ils avoient à Hierufalcm. Les lu\fe ne ciueotvçA^^w^.
pas tousjoarsavec une picrtc ; \\s Ment cf ie\e ^iî^-
b^th ccdc à là Circoncilioc > fe icCciveixx i^ ^^-axw^'s
onglet fjênemangcroUpafdelafoappe aTéc'eai7
•n deni oo trois 4oigct,ft oftcDt le orépocb a? ec rài«-
gle: Ict autres couppent on fça ft aclicUreocle re&cj
iUfootbieo crier les paoTretcphnsir.ac leé. fidfanr
aiofi Ciîgifter » ils faccenc le membre do petit i car ili>
ODt UDcTof 9 que eeloy qui aura clrcoDcis ft o'aara
point fucc^, n'aura pMnt de pan en Iftael. Lcsluifii
ont encore aujourd^hnydeis terres ab paya de Maa«
coiieâls eftoient grands terriens i Serraxe , mais cni-
Soat qu'ils ne creuflent uop,on les c6tra^it de yen'
re leurs terres an public. On ne lent fit £Qint de tort,
les Inift^amatitainSjMaboraecàns^fqnt plus Gens de
bien que les Chreftieas , en ce que derant que de for-
tir,ils oe faillent à prier Dieu tousjouts.Les luife foot
fore foupçonncux.quâd ils ?oyenr quelqu'un desicurs
parlera converfer familièrement trop fou Yen t avec
les Chrediês.Les plus doâes de f Occident font à Pra-
5ue & àCracou.Ils font làdes Rabbins & ont dc^Aca-
emies. Militaruntludaïi fubaIiisP^incipibus,quo<l
patetex Iorepho,quilibrum fecit contra Appionem,
ft débet dici vi^l thC (fu/actXHÇ ictx^iohoyUi. Le luif
qui.eftoit icy)nemâgcoit point de chairjbicn mageoit
il dé tout ce que les Chrelliês faifojentjCommc bicre,
pain^6e auffi du laiâiils font fort fobres. Les luifs vicn-
dtôt à Harlcm.dc y auront Synagogue & privilège des
Bilats , erit magna in his regionibus commôditas, ils
feront plus libres qu'ailleuts, ils renient ouTertemeot
I.C.Cel.i oftcra le profit aux Lombars. 1 1 y a plus de
200 luifs Portugais à Amftcrdam , & vous verrez le
Samcdy les femmes bien habillées s'ailcoir devant
ieut5portcs,fansJien fiire.Usont enlevé tous l?s vo-
îumcsHcbrcox qu'ils ont peu trouvcr,& ootfjit venir
des R A-ns Uy avott un k.Archer,qui cftoit hoqncfte
h6mc pour un luif.AManto'âe & àFcirare ils eftoient
francsJeurUbcrreMeurcouftoic beaucoup, Ils le font
J.-n Çfato di Mantua. L'cfcnture des luifs Aie-
JOi
iojxi Romaï habitant adhuc angudd : cempore meo
anguftiflîmo leco erant i fooo YÎrorainjCceveruDC ab
eo tcaappce , numéro In aiiis Italie partîbus habent
inclius.ÀvcQÎone etiamangufliffîtnd habitant^ mifcr-
ximi font ibi & Caipentoraûi. Pias Quîdcus oœDCS
divites abduxic , paupcrîores ibi r«tiquit ad nibutum
tantutn. Fribargi Brifgoix func dodi ludxi, diftaoc
Bafilea uno die. In Hf Ivetia non credo fuifTc ullam
Synagogam Iudan>ranij ftatim poft Luthcrura,Protc-
ftantcs expulerûc ludstos^iverunt in Bobemiam 5c Po-
loniaro.Nô fum expcUendi,1ucrum afF<;rûc,d.cinde ab
iUisdircimus.Rato ludasus alîquis ChridianusfadtaSy
fuicbonus,remperfuntnequam.ray difpurfl àRome 8e
ailleurs avec les luifs: ils m'aymoicnt & cftoicnt fort
cflonnez aue j&parlois fort bicHcbreu,& me difoicnt
que je parfois fHcbrcu de la Bible , & que paucifTimi
ei illis italoquebaatur, fed lingua majorufh Rabbi-
noruin loqucbintur , Rabbocenu Zicronam. Dujoa
s'cmcrvcilloit de ce que je difoîs^qu'il falloir apprcn-
dre L'Hcbreu des luifs > car pour la Bible on fera boa
textuaice en 4 toois^mais d'en'eqidre les Rcibbins,ma-
joris lenaporis ppus.Les luifs en leurs Epil^res ont de
merveilleufes phrafcs : l'ay de leurs Epiftres de deux
ou trois fortes.Il faut cftre accoutumé pour entendre
les luifs Alemans parler Hébreu , ils prononcent
y n ) p tout de mefnoe 5 les Italiens le prononcent
mieuïjje ne pouvois entendre R.Afcbcr,il cftoitMo-
raviciii qui eft une terrible lanï;ue 5 ils m'entendent
fort bien , mais non pas moy eux , j'entends bien le$
mots , mais non pas la prononciation : Reprebende-
baro Tappiùs Iud3cos,quod malc loquerentur, fatcban-
tur, quia dicebant, non loquimur ex Grammarica» ut
tua dominatio. Il y avoit icy uniuif Chreftienqul
parloit treize langues , invidebat ei lunius. Les luifs
feront bien libres en ces quartiers, habebunt Synago-
gam Harlemi > quod fi (ir, alam unum, ut me doce.^.^.^
Erat Bafilear praîftanti(fima ludxotwtck ^'^tv^^o'
SscancadhucfepulchtA Hebcaica. \\idaeX\x^^vQ
lUrpvcuit fiiattbbiilcs. Iiiflftijhg lltfnyt ^mtm^ifot '•■
coom TryplMittei».lbRpfii;, Mt T^nmM^^^^Ùiiiff^ :
effc TaMe periAlilvdaH«Mifiii I«<iipf|imtfU«pidm
^re U ccfiiate. Minip.CÛ(lii0o#iCMtMiEfiBnr
bcM , non contra lodcof. lojMbcoftcemoatofiXSiitT '
ftiaaos f noncceÀUIeeft'^ddoaUvKac.faWIct
Ind» , (ODC cottf tnté^di »Tkilai«dt n0» «i^Na*»
Tcftaâicaiôy lyehmrr mm^cft'OcitûiHmreiîlli
ftadere, mirtnilD qiiçdooifCttfiflim'c^mn^ior'
Ocnbamos ft DeiDoeÔDtn:fodii||isiî|sex^oftiiil4(P
fubtilfiMDt fB&rittifc; il fiiii beau lirc> leimiiTries,tt '
y « beaocoup d'cfprÎQlctFapittca mmT de fbtubfttïîct
capoficioDi. Bran» ATenioBC , Mflin^nptupieremf»'
dnm»red honeftjtiaduufiifnoii meisdieaar Ittddei»Sl
meliûs fubvcDiunt fuis quam Chriftiajiî , nec patiim?
tur Tuos mendicaic. Mih> dixîc , nos rumu$.cantuiiir
très Trtb#sxnixta^.ttt vl^podimus fcirc cx.qua.fiaias>
rcliqyae Tiibus funt peidUse»pcrieiunt nefcio quomo*
do:&,dixic mihlcauum^^, quare non habereor doâov
Rabbinos , nam Rabbinumeotum conna qoeni dif-
putavcraro, vocabaniAfinum. Nempc Pius V.fcmcl
voluicejiccre ludasos AYeDionestum quidam monoir
Papam^Iudocos muhadcbcre Chrifiianis.ideô fucfois
lurelioqueccr quordam qui mancrcnc ibi uc petfoWe^
renc faite ni fœnus. EigodimireruncpxaBflaDtiffimos
fuos Rabbinos. Agnovett^nc quendam ex fuis oc-
cifum,quem ideo agnovcrnnt quia babebac fuuni Be*
rit. Cùm ridcrcm^dizit iIla,DC ride,mi Doniîoe,nam
&vefter lefusfaiccircumcifus. Dicebac mihi,Dullos
liabemus Sacerdotes y nam mulci Te dicunc y fed nod
poflUnt probare , fumus coofufi, & fi habercmus San-
âuarium, non faciiflcaremus^red ûrarcmus,quia noa
habemus Sacerdorcs ; non pofTunr extra cemplum
(acrificarc. Ego illi mulieri dedi panes , volebac qui-
dem mccuni edere pifces^ fed non carneni. Mirum
cfl; quam ibi doâx func mulieies , multa tcncnt
Hebtakè ; Icgunt fua fcripta Provincialia cbaraôcii-
basHiboiicis, & in Gcinxauvacivjiax. Waîû^^\iîù'L>Mk
Aveniottcnfein Charaâeribas Hebraicis.Cerimonias
^aafdam pcobo Itidieoniiii , quas Chriftns ufurpaTic.
Quidam NonDaaaosnegac.Chiiftoin inceffifle tefti*
but Indaicis » celebca?ic Cœnasuoc ladsi folebanr,
non aofo foiàçt alicdr. Ego multa prxclara de ludaris
habco (|u« egrçgiè fumpfit Pleflieus. Haboi nolca ex
Chaldaicis libcis fcripcis ance Chrifti tempora.
Fcaacifcas Itnxvs fle Tlieodorus Marfilius di-
Terfa ria eandem fincm funt confçcupx ignoraDciam.
Hiconnialegendo j ilie nihil s cum camen doâ:i(G-
inum fe cKiftimarec , doâiorem etiam îd Graecis Ca-
- fâttbono & Stephano quos nihili faciebac. Ejus Ref-
' ponfioDCsin BelLarminum bonap, fed facile eft talia
fcribere & racndaciom refellere. Dujon merprifoic
tout le Monde, il pcnfoic e(ke le plus grand homme
de foQ fiecle , des piecedens & des futurs. lunius
n'a voit rien lèu , fle youloit eftre eftimé fçavanc en
plusieurs langues s Medccin> luris-Confulce i il n'y a
que fes difciplcs qui en font eftat , des igooransqui
ne ffavent ce que c*cft des hommes do^^es. lunins a
eu deux femmes Flamandes , & fi jamais il n'a peu
'apprendre le Flamand: lors que j'ellois à la boutique
de-Raphelcoge j & parlois Flamand ^ encore que je
ne parle guère bien , m'oyant il die devant la Com-
pagnie,faelas!je ne fçay pas parler le Flamand^ mais je
fay bien d'autres chores3& lors que luy & moy fu.rmes
Compères de MonfîcurVorftius^ après avoir elle au
jerfchc Flamand de Monfieur Trclcar fils , je luy di-
- Ibis , voila un gcnril pcrfonnage , qui ptcfchv: {\ bien
en deux langues; il refpondit » un homme ne fçauroic
bien prefchcr en deux lanj^ues. Il portoit envie extrê-
mement de cela au jeune Trelcat,& les prefchcs dclu-
cius edoit des cercles, il ne faifoit que retourner &
redire ce qu'il avoir dit. Quand il citqucftion d'un
homme do6te,il ne f.iUt pass'arrcftcrau jugement de
fes difciplcs, mais à ccluy des horr-sncs dosî\ts AwtvW^
difoit au prefchc. lehova, IcCcWvatV , ^\A\^\a^v^s
A'cc^arrcflobiicmcfl'c, fcd non NCV^^ci^^^'^'^^'t^T'^**
B(Utt nmx factuni Nabilem. Dajoti tneui^ÉjRÎgsl
t>UtiàHQt ûmiâ\m*à, ?0ula imittr en (t%hump
(ioni fu! lepremiet Cb^^lric et la GtocfcO Ictgîia
éti bjdinetiesqu'iUmitcKfftns Ta B bk , bpdf«
VcirtODÎUnVDiçâuroh îîtcvn chapitre. Il D*i«i
tien IcB , & vûuîoit en fçavoir plus (|uc le* amtcijl
qu*OD Tca crcufl. Les kfultes cù fcavent p\\ii^
loy en doftrirtc fie (cîcocc. Dujod difoïï <iuclïl
I>apiftc5 âvoicùt ch^ftri! les Pcrcs , je û'cn crob fiiSi
on m'a dit qu'ils y ODE tout tailla, c.ir ils nelcivo*
droiem pas,Djjoa ïvoit tiû bon jugemeQCp& d'imâ
foiiit leUj il peofoït tout trocLVci avec foDcffJt-
I Dujôtt fenrou fçivoU tn tour plus qac roùsiein-
: très i contcmncbat Cifàtiboniiai âcH^ Stcpbicu»*
«lubitabat an eficnt Gisccè dodi. Funitis oqd porciit
ferre laudes CafAubooi,i|uîa putabaiillum Dibillcùl
ÎD CiarctSj ti Tidcies Strabocem Cafaubonj qucmaa-
liotavitluoias,ubi<^uç videres lîturas falfum, falfitfft
quafi tllius fîuerû coiiîgtie Caf^uboiiain , kd eiii-
f idia fccÎL
IVHCERMAN donnera a matotÎ4 de lambflchuSi
qui A eue du temps de Commodes.
I V R E 1" a bicQ fâii Cm Syromacbus ^ c*cft un hoa^
seftrbofnnicv
1 V s T t N I A K £r un Edid, que les Edidî/ïtic
diejoco Se Coufule ne vaudroicnc rien , & cependant
avant lui les Empereurs marquoieni , daiam Coi-
• ftantinopoli cali die Se anno.
I V s T I N V s Martyr elt fimplcj mais il fait cncocc
.bon Tôirceqii'il dit,
I T Y H N A t cft un ad tti irabtc Poète , il ^ a de bct!«
, - cbofcs à dire 1^ dc{1\js ; c*eft un fi beau Poète zu psîï
' de Pcrrc,qu5 sxfl pIû à efctice obrcurci»tût>
K
K.
'^^td 'AaiAfliîai Cotnu Copîœ j eo CieCj çft tfcs^
b{}j3;Aidi,
XtKvi'or.Ionx fuit Ricîous^Palama Chriftî vocatur-
Vide Hieroaynum ibi U Macchiolum 3 fcrc folia lata
patnpîno fimilîà , fmâas Rtcioo fimilcs. Ricious A«
n}inal eft ^ pediculi genus , cuti aoimalium U prasci*
pnè cannm adh^refcens.
KmCHMANNTsde funere, booK'efV un jeune
homme qui s'en va fait,il efl clhidiàoc en Théologie.
KirchmaoDU5,<]ui aires bien fait de funcre,& duquel
)c VOUS recommande le livre , m'a efcric la more de
Pecnis Daniel.
lUrç© eftoit appelle tout le peuple te louce TEglife
( I. Pétri ) etiam refpedu Pafloris. Dv^puis le mot de
U^i'ui & KAÎîç© > tout le mal éft venu : Aaiim ac veoic
illa diClioâio Laicorum & Ciertt:orum,Oacim Tyran-
nts , Se cum vocaxrfunt Sacerdaies h^%ii propter con**
fecracionem. Clerus cemporibus Apo(lo!orum eranc
plebei, quod apparet ex i.Perri, majciluofaepiflola.
Kfi/uf)V/ui€ dictcut nodus qui fupra humerum ia
ycftccft,vidcHe{ychium. -
K.R ANTZiYS a bien efcritîil e(l bon : il efl more
avant que Scaliger fad né. Il eCloit du Chapitre
d'Hombourg,il favorifc fort le Pape; il a bien fait.
LA B fi A V s efcrit tort bien en GrcC ; o*efl: un hbn*
ncfte jeune homme doélc & infatigable.
Lactance qu'il a bien parie de ce temps que
la Barbarie Yenoic,temporcCon(}antini.
fcACTOHATE. Lcitourc , fort ancien lieu 3 Tay
fait imprimer 14 infcriptions fort belles rrouv^es là.,
Lacvs Tigurinus & Vcroncnfîs femper habenc
tempeflateS'.boni pifces funt in Tigurino lacu.
L A D RB , le poiilbn falc fait aullî devenir ladjcj
non le frais , car il rafcaifchit , & les ladres brûlcn^ au
dedan«:i[y a beaucoup de ladres en Hollande. Le C.
Maurice me diibit qu*il n'y en avoir peint 5 jr ne luy
contredis pas, il y en a auffi bc3.>ICO\^>& W^^^<^^*
^^^^^H
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W '"7«f^^
■kJ^S
"--
^^^^
154 SCtJlIOERtyiJTtJ.
Diogenes L A e n T i v s, les bcduxlivics qu*ilcite
que nous n*avon$ pas.
Le L A I c T £c le vin mefl^ faic ladre. Ils roetcenc
en CCS quatieis da laiA eo pcftnflant le pain i cela eft
crcs - mauvais i mais Madame, la Duchefle le trouve
bon, c(ï marrie quand je luy dis qpe cel^ e(l mal fain.
Manger du laid ou du beurre avec de la chair eft
choie très - mal faine , qui fait ladres 5 ôc mettre du
beurre en cui(ant de la chair ^ ou des hachis, eft très-
mauvais, Se fait du mauvais fang. Voila pourquoy i}
cdoic défendu aux lurfs de maneet l'agneau lors qu'il
aliaicoit fa Mère ; car c'eftoit chair avec laid: i Tu ne
mattgcras L*agneai4 avec fon Ui^ , c'eflTà dire lors qu'il
ailaicle. Dcur.14. II. Exadç'Xj. 19.il y a au iS.Gen.un
p^iilage où Abraham .donna delà chair à manger 6e
du beurre aux Anges 3 la loy n*avoit p:^s encore efté
donnée , les luifs ont ipal entendu cela y il eftoit de&
fendu de manger le petit alUiâant , veu que cela n'e-
fVoitpasfain > mais ils ont une tradition entce les,
Rabbins , qu'il eft defFendu de manger du laifbge
avec la chair i car ils mangent lun le premier > puis fe .
lavent la bouche, & mangent l'aucrç , & ne couppeot
d'un raefmecoufteaù la chair &le fromage i & en-
core aujourd'huy lors qu'ils ont coupptf du fromage
avec un coufteau,iis n'en couppent plus de la.chair.
La MBiNvsin Horatium. Plelisus de Miila.Ta-
bkooix de Sainte i^ldegonde. Mcrcerus in lobr Tefta«
mentum Beza;.Calvini opera^pra^ftantiCÊma. Lambi-
nus avoit fort peu de livres.
Lambertys Sagax, Schafnaburgenfis^ Hifio-
ricn imprimé entre ceux qu'a donné. P. Picbocus.
L A M B c H dit à Tes fcq^mes Gen. i v. 25. C'cft gne
hidoirc inconnue il le faut confcd'er, comme nous le '
fâifons dans les hiftoiriens profanes , lors qu'elles
rjQi^s font inconnues , faifpns de mcrme dans les fa*
cicrs. Cela n'cft pas vray,qj'il ait tué Gain, mais que,
lors qu'il avoit tfté blefsé, in livore^id eft, fanguine.il
a voie tué au bommc,\oïh tout cç que nous eu fçavôç.
Lampetrâ. GarumnafcrtmuUas, Rho.^nnus
etiam aliqnas^on lesvenduDcfcu èc demi efcu. Agia-
pi Oeconomus lefuitarum émit unam 4. Coronatis.
Phil. La'Mdsbergii Catechc{îs^bbD> ilaerctît
côncc'e ChtiQmannus, & l'a bitn cfpooll'ctté i il ciloic
MiniCVre en Zclande :
L A NGVB Françoiifc. A) Genève de mon temps
ce1uy-ià eofl payé l'amende , qui euft parle Françoii
«u Sénat, il falloir parler Savoyard, comme en Btain
tous leurs plaidoyers & leurs adlcs fc font en Bcar-
«ioîs,f GUE irioncrer qu'ils font libres & à eux. A Cham-
,bct y ils parlent Français & non Savoyficn. L'Iralicq
tnerpriCoit fort aucrcs-Fois le François , mais mainte-
nant ils l'apprennent i toutesfois ils ne fçauroicnc
Jamais l'apprendre , s'ils ne l'apprennent jeunes. Gn
parle plus François en ces Pays Bis qu'en Cnfccgnc,
mais non pas (i bien. Les divers dia!t«5tes d'une mcf-
tne langue fe mocquent les uns des aurres , U B:igi •
mcfijue du Tofcan , le Poitevin du Picard : on parle
François jnfqocs à 6 lieues de Bordeaux.
L 1 N G Y M làcïx duar funt , Hebraica Se Syrîacar
Hebraica cft vclTcxtualis, vel Mifchncij ut funt Se;!-
p:a Rabbinorum , Syiiaca vel Hicroroiymicana, vcl
Galilaîi.
Làng VB s. îl y en a 4 Matrices en Europe; 0«o^
la Grecques Deus la Latine^ECpagnole, Italienne jGoe
le Danois , Anglois^ Borudien , Alemant, & Goie, le
- Sclavon. Il y a (îx autres petites langues, qui ne tien-
nent rien de ces grandes , le Bafque, Breton breton -
nant, Hongrois,Irlandois, Liponique ou Finlandois,
ScTartarique.Vide diatribam delinguis. Il y a enco-
re au pays de Galles , le langage vieux d Angleterre
fcinblableau Breton bretonnant ; on dit qu'ils s'en-
tendent, je n'en crois rien. Les IrlandoisSc Danois
parloient autres fois un meCmelangage, aujourd'huy
tout différent. Les Bifques font Cantabrcs ^o^x^^,
conirne je croy , le vieux langage A'H^a^^" '■* cotcvxxn^
î J apcitpsLs ûts papkis qui f c ieoun cm Aatvs Vcs h\N\^^
Pyicoécs, le. JU;,uc,cic dcjà & UDcp«tiedcU6dl
Lapis ]"J^«'cas,ui&TccaIît^^^
le pour fondre du kilcs ancicas co fônrmentiS
n'en ay Domi ïcu Culicr lapidcus eft une auncd?
ce , iiui fiit feu & (}ui craoche \îc« : {/^ b,,|^b
coopcnt auOi bifb que du kn cftant misaubow*»
baiton.OD en couppe le bois.
L A V A R i minus ; In his rcgionibus non laftf
mjnus poflqium minxcrunr,redcunt ica ad menOi»
Hjujcdus cum rogjrciur rcdiens à lor/o uc lavi*
manus , nolok , diccns non edc fui a.oris.In Angli»
fuiniusinmcnfa Cjnccîhr:i , qui nonlavansman*
jccc/ebit 3dircnr::î:>^os pt ci:mos aquani. ûdcbaiH
^ arRrtbinc p- j:r .ijtx, i c oniDcs in tus lavarcou^
Mo-.luLi J. La Va V M-dccia.^ Poitiers à uac
cir.qua r.uinc d'^p 'î '^ f »-'c M'îvHcl Scrvce , qu'il efcû-
voit au Pcrc de -Morlicu. L^Vju cftant à Vienne a
Tauphinc > l'ay veu «s L'îcieslà. ♦ CtMonfitmitk
M.M.ficL-i JeLA Val cft ungranlccrrien, mais {
>|,*n.'ieur .^e Mouipcnfier encore, p?us Madame k I
AxXi M ii <ft '^^ '•* I^'''i^''^"^ Jcfpoufcf un mcfchaaf
]\ .,„ *^s,:.c^P.iriîlc.Moii/LurdcFervaqucs:Siofl
"...,.•■ tvtu' Damcd'cftrcInpreoiicreDamedc
[;;;■;
(l ■ ■
r:r.;r>
i-r'i-
. i^. ivxoli^'ioir.Monricur de la Val acib'
^, ..>„ ': N»clcs que vous ou moTi ilmefi
'. j..5i; s\mvi intendant de rioquifition le
; ■ ^ 1,.^ ...,,s. puknta toute honncftct^.
...\" VvvxmcuÛoudtl*i^^sA.NNl
^^ctl tiotitia Provincianim Romani linperÎM Ccncve
cft pttts ancienne qae Carpcntras , & je croy que Car-
•encras eftoit là mcfmc ou Lauxinnc cU. Tout ce
quartier d^ Génère eft plein d'antiquiccz. Lausanne
cUoic fore richCfSe pins que Genève.
Lazits dtoic fiancé à une DemoiTclle , qu'on ap-
pelloic poar cctaLacs jong frau^elle n'en voulut poin. ;
il èrpôufa depuis une païlane , à qui il laifl'a tous Ton
Incn. Depuis, aptes efîre efpoufé ,il mourut. C'cfroic
oo grand ratiflcuis il faifoic tout imprimer fans juge-
labnCyCàmtne Grucer.
lacobus L I c T I V s gentil perfonnagcieum novi
Bicurigibusjbona Grae:ca carmina fcribebat.
Leg ATX dicuntur cancum des Princes ou des
Republiques conftituées de avoilcesd'un cbacun,qui
ajene Threfor; Celle cy des £(lacs n*cR- point encore
conftiruée.
L B c A T I o ad Armenîos Gra.'Co-Latîna^ Hbct cft
eptimus,quem vertit LeuriclaTius WeftphaIus,dodir-
fimus Graecx Lioguse, luris- Coarulcorumpcritinii-
mus.ipfo etiam Cujacio pcritior.
L E u B s fex func in lure ditHci les , quia non habe-
mus Aucores undfc fumptar (unt. Ttibonianus omiûa
inircatr,Grotiusvocat damn'atus, Cujacius'non inicl-
ligerer quid fit (i ita vocarcntur ; non poterit in iilas
icribere Grocius,juvenis nimis iilas polHcebacur.
L s o p A R D V s, qui latuit^efl un des hommes do«
Aesqae la Flandre a produits , dcen grandnoiDbrc^
LEPxx>yM nefe fçaurolt bien dire en Grec,com- .
me pluiieuts chofes qui font en Martial ; il faut beau*
coup de Latin pour tourner peu de Grec»
D.* L E R y a bien c('crit,&-veritab1ement)en fon A-
merique^c'efl unbeaulivre.Thsvctquieftoiiindoi^c,
f attaque mat à propos. Mor.deur Dupuy lui faifcic à
croire que Dcmofthene eftois EveCque > il difoit qu'il
tiroit voir en (on livre,
LÈôDiENftis Epifcopus Ae\)(it ^oc\\\T\3LVv^<a* ,
ramEpifcopusi voqtruc ab fLnûcjji\%\-««iV\vxm^H\c**
^^^^^^H
^ z-jv^a^^
■ivJ^^I
^^^
138 SCtJLlGER^ScJ'
lan^li Lambcrti, Icd quia cratfeudum EpifcomTun-
groruça^vocaram eft Lcodiuœ^quodaDciqaisteildum
fignificac:dixi Lipfio,noluit credcre.
L k o N X I. cil de h race de Mcdicîs , 8c s'appelle
Alexandre Medicis, mais c'cft une avtre famille. Si-
gner Aquila Ta bien connu, llcftplusaagéqucmoi»
lesEfpagnols le feront bien tofl mourir. C*eft vliïc
choie honccure qu*on a fair en France des feut de joye
à Telcâion de ce Pape Léon X Ice que jamais n'avoif
cfté fait. Le Roy.pcnfe faire quelque chofc par ce Pa-
pe, lesEfpagnols le feront mourir. C'ed Rapin ou
Mo n il u ut de Thou . ( fal/ùm de Thuano > qui a fait des
vers Latjns fupec exulcatione Gallorum pro Leoae
Vndccimoiiibfunt tous deux bien des vers.
Leprosi mulci funt Aureliis& bic. Mauricios
mihialiquando negavit hic elfe. Non bene cnratuc
hîclucsvenere^- In Aquica.nia nullus leprofus, qui
non in pecoHan domo,licet Priaceps c(I*et;tantumeft
convicium vocare aliquem lepTofum, utmulierema-*'
duheram;& flfalsoquem nominavcris, cogeris igoo-
jniniofîlTimèiMi facerefamande honorable.
. Les Lettres font bannies par tout 9 elles âea*
xiflent encore en ce petit coin du iitonde , Hollande:
les Italiens les teccurent lors qu'elles fuient bannies
de Con(lantinople& delà GreCe^ après les François
Ics.ontappellées; maintenant les Italiens font bas.
Qne fervent aujourd'huy les lettres; ce n*cft pas mec-
yeilU Cl 00 les mefprifecfolis lefuitis proTunr^
Lettre fuppofee. Celui >qui a fuppofié cette let-
tre touchant Rome,tournée de Latin en François, o«
il efl fair mention de mon Varron , ne me veut point
ic bien. Il s*e(l fort efbahy , quand on me la montra»
c*cft un fot Bc mal habille homme.
AdLivcTRA, non Leudras, Epaminondas
TÎcit.
Levarden ville principale de Frife*
Lbviathan nihil aliad qvum Cctum ; pifcis
LByNCi.Aytys eftle meilleur qui aie efccic
^es Tiircs. LeuiMrlaïtus fuît Weftpbalu»,fed non Bas*
barus': beoe ihceilexic Grxca Conftantiiiopolicana
9c iofehoiis xvÎK)moia e)iis fcriptt fantutilia , iino
Beceffaria ^ Giasca larisConCalcoram intellexic , fe4
AucofumVeceiam non intcllexii^ut H.SccpkanuS)qat
paulô apte obînim mulca fcrîpfic ad me contca Leua-
clavti edicionem Xenophontis. Leundavius habebac
fcortafecom.Clufius eum noYÎt fanûliaxiffimô;.
L E X I c o M Tbeotogîcu,m edi^maxîmè laudar.
LiB^NivAft non babemus> quia Mocellus pec aa-
oum detinec libios > ut nugas œeditccuj: i ut fccic ia
DioDc.
L E Y D E. In hac urbe non étant Canonict , nep
.in Pancratii cemplo; in Gallico eranc quidam Mona-
chi : eranc mulcae Monachac, habebanc pauca fingulîs
anniSyfuncadhuc quxdam martooxqu^ibi babiranr>
nihilillisademptum : func adbuc tates Beguinae in
Galliis.Le Tbalmud qui eft icy en la Bibliothèque eft
le bon, qui n'eft point chafiré. MciBeuis lesEftacs
.lonc eu d'un Mona(lere^& font donné à la bibliothè-
que. Leydx cliguntiir ex omnibus très ProfeiTorcs»
quorum nomina Mauricio proponuncurvUnum elîgic^
quiitaReâprcieatur. L'Vniveiilcé de Leyde aefté
xeceiie depuis peu par le Roy de France.Il y a quatof
xe Vnivermez en France. C'cO: une merveille de Ley-
- de,(î ')blie Académie, qui a eftc fondée lors que lesB-
tacs eftoient pauvres. Depuis qu'en cette Académie
on va:|>ar compère & par commère pour mettre les
Profcfl'eurs, elle s'abaftardi ra : j*ay ctïé caufe qu'on a
. mis à Leyde ProfcfTeuts Vorftius, Baudius , Heinfius»
Trelcat le fils,Leyda poludofaile Bourg de cette Ville
èftle lieu le f>lus eflevé^i! a tdé bafli par lesComtes,!!
cft ancien.Tout ce qui qÇï depuis 4 ou foo ans,on dîc
par tout que c*eft Iules Cefar qui ïjk fait baftir.A Ley-
de ceux- de la Religion font les plus forts. A^ce& q^<^
le Siège fuft levé de Leyde , il 7 eut ^^^Xççi^^'fts^^xk*
dois gwiixouvcrciituii £(paguo\^ Xou'^ivi^^^ ^^wnx
^40 icAtlGÈAA!liA.
cuire & roftîr !è cœur^ & le mangerent.Il y a à Lejde
7 ou U Horpitàuz. Tay vca en cette Ville btic femme;
grande , aVéc toutes fes délits 6e belles , qui avoir 99
ans.elle monftroit avoir cfké fbn belle en fa )èaDeflè.
Céat cle Leydene fonr pas fi libres qne cens de Gè«
flcte, fcd liberiorêsfunt Norîmbcrgctifibus. Stflit ctc-
decim ânni quod hic fum^bene habeo,ni(i quod den*
cesndnhabeo. Hit licec yiciDumiurbate impunè.
Hic vicini mel clamant , nec pofl'um impedire;
potant a fommo mane in die jejunii. Nuces funt hic
Taldeficca?. Carnes non fapiunc, oecfraâus etîam,ut
in Gallia & Helvètia. Leyda eft rotun<ia & valdé po«
pulofa. £ft palus io medio paludum , eft hic magna
commoditas Bibliorbecar^ uc fludioft paifinc ftudere.
iiBRAtzs. Ilya dans rApocalypfe que la gtef-
. le xomboit pefante d'une.livre, libralis difcnt les La-
tins. Monfieur de Bcze dit que Hebraicè dicitur Co^
Ted pour Kikar ez imperitia linguz Hebraicx ; il n>
entendoicgueres. Kikar undeKuintal. InGalliisé
qais dicerct 100 livres , ridcrctur , nam débet dicesc .
quintal, îta cum dico iz heures , alii maie diiS^um pu-
' tafit,quiadicendum mi dy.
L I N D B Kf B R V c H eft un fat 3c plagiaire r pro-
Riittit Frebero leges Longobardorum à Francifco Pl-
thcro:e(lben'e doiftôs in ilHs rebus,ut 6c Sàvaro.
LiNDE^BllvCy W overen. grands plagiaires,
LiKgblsHe tti vs,Autordc Idole Hallenfîeft
lingclshei , Confiliarius infcrioris Confîlii Palati-
Wi ; c'eft luy qui tn'cn a envoyé un cxcmpFaire. Par ce
qu'il A tité Précepteur du Prince , il a eu cet Eftat èc
^(ï aymé.Ie reconnois an de Idole Hallenfr.les trait»
jde refprit de Lingelsheim j je le connois fort bien , il
lh*a envoyé le livre & pïié de luy ca efcrire mon juge*-
ment.
LtVsivs înlTgnia plagia commîfit in Tacite &
Xlureto edeâus , fed juvenis multa fîbi iribdit taitt-
^aam pïopria , fcdamicus meus cft. Qnod optimum
t^fimpôfait, XicifUs cft, bQC co ^ferô^ut claies ciiéà
s C ALI CR-iL An A. I4t
legcrcnt quam ance, iofigne plagium in illa enenda*
tioDe^initio^iMmw. Oracioncs de dttplici eoncotdu
bi in obîtum Ducis Saxonia: latidifltma^func 9 tf. alHs
Lipfii operibus tatîniores, quas ip£us cflc crédit Sca*
ligcr. Quam pecvcrfum Lipfii judicium in Senecam
TragîcumîLipAus Lovanii 1000 ffoienos kabet pro
ftî(>cndio,Tiz credibtle cfl: vocacum Pacavîum'nolutf-
« fe co ire & iioo Coronacos recufalTe : non amant ni-
. mis peregrinos. lipiium Scaliger crédit crcdere qua?
(cripfîtînVitgineHaileDfî. Le pauvre jugement de
• Lipfe fur Seneque le tragique > il n^encend rien ea
Poè£e. Vide epiftolam ad SaUnafium in Opufculis
Scaligcri. Sattoiiîcfme Centurie d'Eprftresiievaat
xien.Ii a defappris à parler^ je ne fçay quel Latin c*ef^>
. Le pauvre efprit de Lip^e ! ce qu'il fait, plaift au vul-
gaire^ cainme Ramus » il faut eftre cftimé des doâes
■ & non feulement des Efcbolien. Il y a un Aleman
^ qui a efcric contte Lipfius & fa Diva Virgo. Vraye-
. ment c*cft bien un grand perfonnage pour jjiger des
Lani;uc$.£jusdelici2e Dcliio. Nolkmcommitti cuok
Lipfio , â ie me voalois prendre contre quelqu'un , je
ne me prendrois pas à Lipdus » mais à un autre p!v»
grand pcifonnage qu'il n'efV. le me plaignis à Lipfe
dcDelrio , il me die , fufËcit tibi te à me am^ri , (ine
me amare qnos volo, c*e(\ à la Loyolotique f je ne me
foucie gueres qu'il m*ayme. Quando Loyolicac no-
men dicemus,i) fjut dire> honor (le auribuSw Lipfius
CQ fa Miiitia Romana retient encore cette interpré-
tation de Capreola , o^x Villiomarus reprend en Ti-
tius. Lipfîus ^it autant d'eftat du Latin de Ciceroa
que je fais du Latin de Lipfe : il parloir fort bien La-
tin en fon jeune aage , fon oraifon de Concordia &
fur la mort du Duc de Sixe ont un mefmc (lyle que fa
préface de fes varia? ledliones , qu'il a dédiées Gran-
vellano.O le roefchant Latin que la }.« centurie de fes
cpiftrcs ! il a peu de livres. Il a fait des fautes dans les
vers.qui font après fa Virgo AfptlcolU%AV£^\x4.^'^^2^
vrcs ver5, & ics pauvres qu'il a \ws îaita^'Cw^^vâeft!'
tneniis \ Lipltus de Criicc ri's. licn fait qui vaille. Tcn
aj tnûié en Ëufcbc^U faudioic qo^iLfiH un autïe lirte
pour bien faire, Lîpfius aliifuaxido putavit C^cfarfin
eïïc aliuiti qui de beUoGaUîco quam qui de civiU
fcrip^r j idem cfï » R^lus oAcndJt : pQtavic cciam C^^
faremnoticnè autoiem illorum ComMcnranoTUii],
fed I. CcLfirm, quia in Hue cfl fuf, CelfusTccenfu], m
iD Tcrcntio Calliopius recenfui î fed fucruot retcr»
Cummarîcî ) quicorrexcruat ezcmplaria , &eiil-
tis icliqua defcribebancur. Virgilium Ltpfîus uoo
inagnifacit Sl Tereacmm » quia Latine fcrlbuDE
£c eomm periodi cohafrcnr » uod vcro Lipiî^ni;.
Liplîi Senecavaldepaucahibetj fcd rf\ ïïnc mendtiï
dicic fe (i facerec Tacitum ^ tancum pofîcurutn , cu6i
tamcnnihil pracrtaniius fcccrit.Tacico.Elcf^is.Samr-
oalia ctiara funt pulchra. C'cft un gentil pctfonnage,
^iii valdè juvit îttîcras & lirteratura uudiofos. Liptius
cft caulie qu'on ne fait guère cftat de Ciccron ; lois*
qu*oQ cnhifoitedaCjil y avoicdep1u<^grâds hommes
en éloquence, qae maintenant. Ovidius Lipiio non
vidctur bonus Poëta.Lipfius non Tcfpondir de Idolo;
nec poteft ncc débet. Lip(iusn*cft Grecque pour fa
f rovidon. Ego fcio quid ludicandum fit de Lipfîo, 8c
in quibus laudandus e(l,8c in quibus non;non eft fem-
pcrlaudabiliSjfed quacdam opéra doccnteiî'c dodlur».
Malé fcribif^ pauca dixit in Senecam , multa teliquit
dicenda pulchra : putabam eum plura fccilFe in evA
librum.Non fcripfît in Poîybiunn , ncc potefUa(us ta-
mcn cft : oportct e(fe bonum Grarcom» qui vclit in il-
lum fcribere.Epîftolx Gallicse^quae Lipfti dicûiur,Li^<
iius non cft autor ( cercum cft lipfiunr) Latine hanc é-
piftolam fcrîpfin'e ctVTÔ^'Çtf^o? , Mira?osvidii)noo po-
teft itâ GdlHcé fcribcre, neque eft Politicus , ncc po-
teft quicqaan> in Politia:ni^iI poflbnr pédantes in il-
iis rébus ; ner ego nec alius dodos podemus fcribei'e
in Policicis. Illius epiftolas aUtor cft quidahi Gallus
cz média Galliaimuliae epiftoix ira fioguntur « eft be-
lle (cripta , kà à neqaiffimo homine. Lipûus libro de
SCAtîGEK A^ tA> Uf.
ûa-rRofQaaa > omoia cepic cx,Fraaci(co Patiitio
calice fcripfic ea de re.
I p T.i£ ima^ne^ font celles qui jie teprefeo-
qu'un oeil ta une jolie.
I s L B a ^pp^rcena aa Duc 4e Saroye : il y avoic
tout oà il y aroic de la poudre» c*c(l afin que (i le
'prenoicily euft moins de dommage. Le Duc
;nd de trop loin, il eft certain qu*il y a des cenui-
Tannées, que les Comtes de Savoye eftoient Sei«
1rs de Geneves mais depuif , rEycfque a eft^ Sou-
in avec le peuple : maintenant il y a trop long
>s que les,Bye(ques n'y font plus, tellement qu'ils
^autoienc plus. ptetendre.PoiTideas fruituc melio-
)ndicioaC| 6c le Duc de Savpye ne lepi^mettioiCf
:'e(lluy qui y prétende
I T V R G I A apud omnes fere Patres fBit ita feie
odie, etiamapudTertullianum. Les Liturgies
l'ai font de meUne caïa^cre que parle Moaneai.
lubon en fa lettre à du Perron.
. L I V I Y s. Si nous l'avions tout entier cela
it beau : c*eft fadaife de dite ^qu'ils Font à Venife»
)nr pauca. L'editioQ de. T. Live de Sigoniusà
ize il y a 50 ans eft bonne > Tedition d*Atemagne
auciieas celle de Frobcn eft alTez bonne., mais
nius y a bien corrige. C'eft grand cas qu'Erafme.
>uvé f livres de Livius, & celui qui lesadcfciits
es a Içeu lire : on a cherché toutes les Biblioche-
\ de la ChreftieDté,il n*y a plus rien.
Limoges. Ils font fort fifpeiditieuz, & ont
r faint , Marceau » Mattialis. Majus peccacum
:t , qui contra illum , quam qui contra Chriftum
lucus fuerit. Eft alius Marcelius. De Maxciali 'di«
: illum cum Dion)fio ÂreopagitainGalliasve-
: & aliisMartyribusintempore Decii. Videnc^ns
^.Turonenfis.
K L I V o N I A lînum , frumcntum , mcl. On n'y
que deu)( fois fannéej & tous les brochets qu'on
lUge font pourris*
14+ SCiAtîGER^NtJ^
L o s E L D'eft pas Ci hon mcdccin , c|ac Botânil!»,
Excerpu qjax voc&de loc^i c^mMmmr ïhuIîs pratËKis
probat,modq ne nmh faîpdi noRciiâdâmm.
Les Lombards odt laïlïé éc% lîacct i^ leur hn*
gne en Lombâtrdie^ où il y a encore divcfi motf
Lombards ou Teutouiqucf ■ car les Lombards foot
TEQUsd'auptcsde Saie. Pcolom^eet] faîrmeiition,&
{ans lof U &'y a aucanaucear plus ancien dutempi
de lutlinicn que ceux qui traincnï de leurcooife , ft
demetiie en îcalie, qui en parle. Cen'eftpasadiie
fourcaut qu'ils n'eftoient pas comme les Ê(conbii|
qu i cfl un nom appel laûfi comme Bandolie ri , Sai*
tfltinîfC'cfl à dire Brigands, Vn Lombard rîl un mal
s^cedaire.^ombatdiaàLombardis, toraicgto Cî('
padana^ihi habitabanc rnfulHes & alii.
A Londres î4y avoic tousjours beaucoup de i
tcftes fui le pont. Rez curavit adimi i }*y ay veu cowr i
me des macs de navire , & au haut > des ^usitcîets ;
d'hommes.
Ce fou de L o s T A V T ( Loflal ) qui eft auteur du
Soldat François , a fait une Remonftrance au Roy
contre les lefuices , ou il fait mention qu'à Ageu on >
apporta une lamproye qu'on faifoit deux efcus ; il
De fe ccouvj perfonne qui en vouluft : le pourvoyeur
des Icfuites Tacheta Scia cacha au crochct,afin que les '
bons Pères eufTenc de bons morceauxfLes Lamproyes |
ny les Saumons ne fe voyent point en hyver J Ri«
chcome n'a pas refpondu à cette remontrance.
L o V P. le parlois de vous > je ne diray pas^quand
on parle du loup^mais de brebis il fort.
Sibrandus L v b b e r t v s , qui e(l dode & a bien
cfctit , eO; un perfpn nage très - laid & ruftique. Il cft i
avare, mais riche i II vend luy mefme fes pommes , 8C
fe p'-omene fans manteau avec un roqueton , cem*a
dit Félix de Nifmes. 11 me fautavoirfon livre de
Conciliis.
Ceux de L v B e c font fort baibares le cruels plus
gua Hambourg > s*iU cuflTcni ccuu Maicinus Lydios,
lie 'feuflent fait mourir. Pitcr meusEccitcpigram-
roara io Lubecam în urblbus , qua: proximà cdicione
tollam,quia indigoifunctantislaVrdibus.
L.v B X M eft UB caioif ndeur , il fie des vers qu*il
pTefencaaaCMauriccqui iiri&c un gcosprcfcaciCcs
Alemans Com itnpudens.
L V c A N ▼ s : Qui me donaeroic des Lucanus, des
ScaciusMSS. le a*tnvoadcois point, quiaplenque-
efcrits depuis 10U500 ans; reperlinaociquis libiis
îHud Carmen Horacii ad Pifoaes^rocari Lucani Pane-
gyticum ad Pilooes.
Le Comte L v d o 7 1 c, qui eft mort près de V£-
dufe, mourut de trop boire de rin d'Efpagae.
LvGDVMVM capuC Germaniarum, parce qu*au
confin de là Germanie>il a'y avoit de ville renommée
que celle là. Lugdunùm caput Galliarum^parce qu'il
B'y avoir que ocux PrasfcàLprâecorioin Occidence,
on à Rome, & un eo Gaulç^qui avoiilà 5 Vicaires^un
à Vienne, fautre à Lyon^Sc le troifîerme à Trêves. £c
parce quç Lyon ellolc une des prix>cipalcs villes de
la Gaule, elle eft ainfi appellée. Va Hiftorien die que
Lugdunum eft die de Lug , qui fignifîe Corvus , & de
Dunuro, qui fignifie un lieu haut ele vé, Cocvus alius:
Les Dunes font les fables hauts en montagne,
LvMKBOVR G. Lamaifon de Luneboucg & des
Dâux ponts 9 où il y a plufieurs de lafamille , fouc
pauvres.
LvTHBR. le n'ay appris mon Aleman qu'en
Luther, qui parle fort bien j mais il a beaucoup d'in*.
jures & de bUrphcraes. Les Luthériens n'ont perfon-
ce entr*euz qui fçache qvielque chofe , nccnosnlfi
Cafaubonum.
Lythbraki omnium hodic imperitiffimi Se
clamofilfîmi. Crudeles funt Lutherani , fedmiciores
Noribergae. Noftros Itali & Hifpani vocane adhuc
Luiheranos.
Lt D I A T eft melaacholicus, ^qulnodium mi<
ruffl ftatuit }6 dicbus poft CoUc^tOk^ ^ ^vcvO)l n^tx^^v^s^^^
\^
T4<Ç SCALIGERAI^tJ.
lîv. obCcrTatum. Rcprcheodii Clavium, &illam non
capir.
Lyon. Il y a :iiijourd*hui quatre foires à LyoD^
donc deux eftoient à Genève y ce qai a cfïé caufe qae
la partie d'en bas a cflé baftic. Les autres deux c-
(loicDC à Bourges,qui ont fait Bourges plus grande.
M.
MAcHABEORVM libruiB prîmum maximi fa«
cicbat.
C'cfl une Taine fcience quelaMACiE 5 le Duc
de Savoye c(ï Magicien , & le Grand Père d'Henry
Gjuacricrme Tcftoic auffi.
M A G I s , il n'en peut mais , fe die en Latin , non
poceil magis ^ ce que Mooûeur de Beze dit in Paf-
Uvantium , non poûunt fcd , pourœagis mais: mat
Bclgaium ^ ma Italorum , mais Gallorum^ magis La-
cinorum.
OUus M A G N y s cft meilleur que loannes Ma»
gnus foD fccre > il y a beaucoup de fauffetez , & n'y a
g\icrc de bon ', mais je fcrois cqntent de lavoir , pouc
dire, je lay.
LcsMahoi&btans font fort fobres, fe contenu
teâc d'une fouace 5c de dattes ou palmes U d*eau^Tél«
lement qu'un riche Mahomctan qui trafique ne de-
penfera pas tant en une femaine que moy en unrc*
pas. Les Mahometans & les Turcs mangent à terre,
mais en diveife façon ; les Turcs eftant jambes
cioir^es comme les Tailleuts^lcs autres Mahometans
s'alVcans fur leurs talons» ils ontuu petit efcabeaa
fu r lequel ils mangent eftant ainfi aflis à tcrrc^ic c'eft
Il coufiume des Orientaux, ce qui ed foit incommo-
de. Les Frères de lofeph s'aflemblcnt en tond^afin de
mans;er ainfî à terre. N. S. quand il mangeoit faifoic
ri laîiomaînc,ccqu'a notéCiacconias,honnc(leEff a-
vnol , qui abicnfuillyneantmoDioseofonliviede
TiJciialo, s
s C\ji t I G E R Ji Vt A. Ï47
I !Mai NB. La Croix dtt Maine cft fou; il avoic
rhahibre toute pleine de lettres de divers pcilon-
s mifes dans des armoires,!» nidisjfy allay>& ea
nt , Aiirat me dit , ofcmd diligentia , Car il ne pro-
oit peint le 6. Telles gens font les crocheteurs
lommes doâcs, qui nousamaflènftout j Cela
fcrt beauconp,il faut qu'il y ait de telles gens.
iki s T R B du Revcftiaire, de la Gardctobîsc uW
s afTcrvancur : apud Vatroncm , vçftifpici, vtftir-
Prorovcftiarius ConftaotinopoU.
A IV MA , rpe£fcacuiuni cft in iUaurbccon*
um|de que Suidas j qui FallîcurMajo roenCe in-
umdicens, quia tune nondumvalebantibi, ilia
:na Maji menfis,ez luliano Calendario Habcc &
cius&aliiad locumCodicisThcodcfîani:
AtDONATvs inEvangcliamalcdicus,infi-
ramen quaedam habet bona. Ayant tout pris de
leur de Bezeil en mçfdit. Quando aliquid ha-
sni, furacur à Calvino, &ut agnofcas, malcdicit
t Hufcbiuscx Afdcano conatuc farta fua tcgere,
onaïusnnn potcrat mihi verbum HifpanicNm
^retariquoH lodaîus poruit res coubcar. Soient
Pafcl'uta: "yiniti cuhito,rcsconftat. .
ALHERBE a tourne en Frji^çois.Cafaubcn en
les vers Latins de Groiius fur Oltcnde.
\ N D I A N s. 11 y en a quatre ordres, dont trois
claregle dcfaint Augaftinj les feuls Capucins
ant pas.car ils fe difcnt gueux, (cd PaftotaH ha-
it ait Volacerranus,parcc queThabittle Capucin
vray habit de vieux Pafteur , U4i bafton en la
court înanreau,& lecapuchon. On voit à Bour-
pcinture vieille des Paftcurs anciens. Les Capu-
>nt Cordcliers Reformez. Les Cordcliers por-
icn lacorde,maisfaint Bonaventure impctra du
a Reformation , & l'habit qu'ils ont retenu juf-
ce que les Capucins ontripcis le vieux habir»
lîS SCAtlGSJtuiNA:
comme mcfmc l'Idole dcfaintFtançois cftoit babilla»
LcsI?.cobins font venus de faint DomÎDique , qû
elloii Chanoine de faînr ApguClio. Ce Dominique
tdok EfpagDoI de h mefnic ville que Quintilien. Les
Carmes font lacobins lenvcrfcï. Les Auguftins font
le vray Ordre de faine Auguflin. Les Mandians fout
contraints d'cftadier; mais les Moines des Abbayes
Dc font que putafTcr^madger, & fe promener,
Mandvagor^ fuot frigida: & fomnum îndtt-
cunc: mirum quomodo datx oc incalcfccsec lacob^^C
in vcacrcm incitaietur.
M A N I L 1 V M nullus fuit qui polTet inrcUigere &<•
eut ego , non enim dcfcribic Aftronomiam bodicc*
nnn) (cd vetercm.Oportetbene legiflc Aurores ut în-
te'.iigacur. lunius quàm dcliravic , qui voluie illum
coriigcrc ?
Mantissa, Lingua Etrufca iignîBcat auiCVa-
t i u m , t TT tjun^oity fuferp c nd'.unt fttprefez P^afconii #.
P. M A N V c B. Ses Comnrîentaircs fur les Ep ftre»
fcimilicrcs S:ad A::icuni, bon ^& tout ce qu'il a fait,
li i:cs*cft fçcu lervir de beaucoup de beaux M S S,.
qu'il avoît : tout ce qu'il a fiit cft fort bon , & il le
faut avoir. P.Manucius qtîidquid (cripfit bonum fuir^
magno laborc fciibtbat cpiftolas. Aldus filius, mife-
rum ingenium ^ lentum ; qua: dédit valdà fune vulga-
fiaiutrumquc novii Pattcm imitabatur,folas epiflolas
bonashabet) fcd trivic Ciccionem diu. Tnfîgniscft
Manucii commcntarius in Epiflolas ad Atticuto 8c
familiares. Manucius non poterat triaverba Latine
diccrc , & bc ne fctibcbac î ut Hifpani ratô Latine la-
qcunriii' Manucius quod fcribebat magno cum laba*
rc fuiebu& imitationcm rcdolebar. ,
Les Manvscrits de forme quarr^e/unt bon»
nota:. les lettres capitales en Grec font notes des plus
vieux M S S.libri veceres niiiiincaDte 500 anDoslcxi*,
pti , non fuot boni.
W A p p A cftoit proprement une fervîette ex lino,
hquelîc chacun ipouoic,.quandQad conyWiumia*
s C ^l 1 G ^ R ^ N tJ H9
r. Htab^tui I & Pizcor quando dabac luvios, fignum da-
' lut mappa. Pueii noruDt , (ci non qux ad Maniiium
. jizi.Lc belEpigramme^c Martial ad Hcxmogenem>
;^bcEiUud de mappa.
Mara NATHA. Les Apoftrcs ont xetenu leur
-explication de Maranatha des luifs.
Marbodevs Poéca Gallus traître de gcm mis,
'On a corrige beaucoup de pafl'ages de Pline par luy.
l'en ay un M 5. que P. Daniel m'a donnéî c'cÙ un pe-
tit Poète.
Marbki. Il ya à Milan l'Eglife, il Duomo,
toute baftie deiiiatbre»qui cft plus beau que celui des
Pyrencîes & que celuy du Liège , d'où on en amené à
Bruxelles & en ces qaarciers.L'Eglife de Florence , 9c
les maifons à Gennes font de macbre.
Atnmian Marcellin qft bien fcab/cux , il a
cfte' tourné en François par Monficur de Maycrne,
comme il m'a dicijc ne l'ay point Ycu,c'cil un Auteur
ferré.
Mare in quod fe jecerunt porci , non potcfl fci-
ri:multa fuerunc ibi maria ceu aqux (la^n intcs : fuie
hocfaûum non apud ludxos^ qui plùnc abomina*
bantur porcos , necfincbant ali.
M A R E c H a V X de France. Quidam fub Caro\o
benc lud'ebat cychara^ faôus cfl nobilis Cubiculi Re-
gii » & poftea fuit Marcfcalius. Magnus cft adhuc
hodic. Galliaell in hoc fœlicidima quod Marefcal-
loshabeatminiD^a^fortis, jam4aot5'.
Marie Sruard Reyne d'Efcofl'e , avoir an beau
mary, & dcleâabatur turpibus adulteris. ( Apud Pc-
troniurofuntmulieres.qua! Foenumament ) lors que
j'y cllois elle eftoit en mauvais mefnagc avec !on
mary , à caufe de la mort de ce David. L'hidoire de
Bachanan e(l tres-vraye , elle ne parloir point avec
"on mary : l'Ambalfadcur qui futenvoye',eut d'elle un
:>u£Fei de 400 efcus , ic i\t contribuer tous ceuv^v
tftoient avec elle juftjucs aux vaV\ci$. Cç&o\\>MOk%
fcJJc CtesLiuxc,
r^toi» avcrty Monteur de M a H n i x , éc hca/^
coup de bcUcï chofcs^dàDt il a bku fait foB proËtp &
tes nvj^fpniciic lorsque je Icï lui difois ; tefmoinceU
dc^ ElleiûlUs . des Sicgcs de Hîcrufalem & d'Amia-
chic , de Cot,fljncmDp@lC| 3£ au ties belles obftrTa-
rîon^,qu'iLa niifcst^ti ion livre, & lésa de moy. C'eft
un bel tf^Efc ^ mais il ciioir prcfoirptueux. 11 y a CD
deux rhJltppes,beauxerpniSjdefquel5 lesrioms fcEfi^
retrtblenTfdc Mornay^dc Maraii. Baudiu^ y iU Adinn^
un t rp ificfm f^avrc raifo nVht tipft Sidnry , Saine Aldo*
gondc vVd gûuvtinc en novice à Anvers , il n'enten-
dait pas bien rc t':iiclàfil acousjoutsefle difectcusîtl
n'jvoic pas une trop belle kibrairic , c*c{^ott de vieux
livres pillez en des MonaUercs ; le plus magnifique
c'cftoi[ U Bible d'Anvers. Marnixius a bien fait d'cf-
crirceo gaulfant j eriam inrerdum HiflrioDcs plus
pia*(l:anc quam Phiiofophi : benà annotavic de tribus
fcdibus ludazorum Vidua Marnixii doâi,eniit locum
in xêit divi Pctri pro marito & fîlioj hoc rcdatadhuc
ex Papatu : DonobTcrvacuriDGalliisapud noQiarRc'
ligionis homines.
Maronites,. c*eft oce belle aumofDe que le
Pape fait aux Maronites, de pauvres Syriens, de les
entretenir.
M A p. o T o nullos in vcrtcndo fœlîcior fait.
Makroc, le Roy mourut dernièrement de pc-
fie, fcs deux fils fe battent pour le Royaume.
M a R T I A L X s Scriverii cft bon , in eo erunc
nulta bona.
M A R' T I N I s T E s , îd cft Luihcrîcns , il n'y a
point d-: gens û ignorans âc barbares qu'eux en Aie"
maonc.
Martivvs Medicus nihil intelHgitin iebu$
Tbcologicis.
Marsilits cft un grand pcrfonnagc , il eft
fcrrrcnommcyonen oit fort parler rf^c per Ir»niam:ïl
cftdeCfcvcs.
àIartjrs, C't (l ua boi Unw <^ le Une de»
s C^ tt G ZRtA^ ^. îf*
Ifanyrs , c*efl on tres-bon iivte » mais il eft Imprimé
«D de mcfchanc papier , on le vend icy tout lelié ii li-
"WCS.
And. Masxts dodus fuic&beDëfcripfic in Io-
faain»alia fctipfic* Doâus, in lofuam opumus. Il y a
gardé les Afterifci d*Origenc.Ma(îus cujos Commen«
lariujn conmendo javeatuci , habuic prxceptoiem
.^ui cum docuic.
Massacre. Quelle horrible cruauté que le
Maflaciel.Ce Pape irouloic avoir la relie deTAdmi-
.laUSca au Cbafteau de Bclveder, le MalFacre depcioc
Mtk une galerie^dans un tableau qui y c(l encore.
M A s s I L I A non eu: cam anciqua^ fuerunc Gras-
ci, Ced Gochi ibi fuerunt '.nibil habcnc nunc Grsecif-
xni:loquuncur Provençal i. reperlnncur muUanumir-
mara Giseca. ibi: omnia vecera nomina ibi adhuc reri-
sientur. De MatRliadiximus in Eufebio. MAiTilienfes
^aldê procul muhas xdificatunc parvas uibcs , ad très
ufque ferè dies. Suce muha: Civirates in Aquitania
amiquiorcs M3(lilia,& io Francia, Frejus,Bajeux,Ca-
boiSjAgcnjNitiobiiges.Mairilixfunt valdcpaupercs
.■cfuancum vis navigeni >- de ortu Maf&lienfîum dixi ad
£oiebium»
Papirius Massonvs a fait imprimer un livre
d'un ancien Evefque , quiefl bien contre les images.
€* eH tÀgobardtts,
M A s s o N a mis dans la vie de Monfieur Cujas^
qu'il m*a fait héritier de fcs livrcs.je ne f çay d'où vienc
celà>je n*cn ay rien vcu.Manbn clloit bien mon amy,
mais il eO: un peu far.
MATHiïi 15. Tout don qui fera ofiirt de pat
inoy fera à ton profiti vide Scaligcrum libro adveifus
5erariom. C'cft une fotifc de dire que faint Matthica
ait efctit en Hcbrcu le texte qu'ont fait imprimer
Mctccrus & Munfterril n'y a que loo ans que les
Juifs favoienc tourné du Larin pour combatif V^*^
Cbrefticns;
L'tdiùoa de M^ t t H 1 o i. £ àc1à;;€^^ ^ÎL\^m"è\-
Itu»! UmiHtiBiksi
iruic.Ccfttui boo lit
èéAttcfHip d'IÎGiWt, nn îli
biei doâtfoar ktdoùclaBS ksi
• Mathtialimi
lift} mnc tixcm 14 a
norivi bcQc iouuh i cb îd 1
»n tiounJitfiHitf OQ^jnits jiMik) Uheci
M A V m et irouToit cfkupp é<
cot^fellion qu« lAutccfariil rnifi fTrmun Vf
C'«A à dire qu'âpres lui, il nj en wt»ir poiot- Nii 1
« Otti To m met fa i es bruHe r poux maint caîr qiK le fî- 1
ff Hl lAoïccbrift , il a'cCloit pas bcfoia de kr "*
4A»t U canfcflîoo. Maurice nVd point gloii<aitP|
lit te vijr t^luci <]Qe dcur ou uoïtfois t*^nace , ililfl
f\^%\à plui giide & ne s'en foucte pas&*îl eikait t
m^ l«i «uifct , il m'y faudioic allcc foulent. QmiAI
w ^ AV )h U Hive fon Exe. me fait toufjoais miêt
\xà\>\9 éVifxvt ie luK,mcrmc deuant fcs coaûn^îqui^
àl y t^ AU f itl'cKc , U fongc à autre chofç , H dcrucoi
Ki4m«. 1 dRali^ioû des Priitcet etl ntiUe. l^auiicîai
tk^^ut çU lu IkrniAniA I puer hùc dclatas «ft. Leffr
A4ï!i «^k^hiiAÏjînircut M ait ci ce d'^Uer cooirc fiolduTiK
IX^^^'i^U^hit |ut1ff. Silefrojd nefuft poît2£Tcaa,i
WknX \H\i, iiui« k% eaux fe gb^otcui ccUcoieni^ik'ot
^v^v^^^it U^itAïlter UvîUe,
t ^ \U t' 4 1 l L B 9 & lufcriprions , il y a tanrdc
* Wu* v|»*^' i^ï^^»* »c fçauonscc que C*c(l j û qou$ ic*
^^^^ ,iu%i Us tiçUcuchofetqiier^ûus dccouvricioai
.^Mi^k^^i^^ AvpuHiiiut en afiit imprimer en IialicD*
, > \4 *^*t ÏA«K»ilc tAutcur mefmf . Gcoîusdorc
,.; . s^y\.i V*N*tn*uilïf4iC*cflb Sïci^leTrïîiacïia, Les
C , j . \» ,\ * 1 UM^i jv »u*1 1 Uu reati j les Roy s d p^ Macc-
U H* , vty.j^onvluVi^C une peau de Lyon fur leur cc-
*ï v*^^^'- U-**^*l'' t kl Philûropb^s Grecs avec U
^ 1 \ .kviibHitVM« lUimains jii£<\ucs à Hadrien,
i C Ul TG EK^ ît J. 1^
pren^er a commence à porter barbe & les fuivansjei-
KSineque eft mal peindl avec une barbe , car il e-
ît ras(f. Il y a crois fones de medatlles^ dont les let-
tres fe relTemblent , Carrage, Namidie & ETpagne.
Monfîeor de TEcIufe m'en a donné une bien ancien-
Bc trouvée^ Gâdibur in Ê:eco d^Efpagne. Gorlarusen
a une grande quanticé , H en a acheptif à Venife > U
s*<cntend fore bien à ces.Antiqtiitez , il a beaucoup
d'aucres rarecez. Pa^udanus s*elb amufé à des raretça»
Biais nouvelles^ non anciennes, c'cft un bon homme.
Il y a en des médailles , des lettres repverfées &des
lettres Gallican es^qui font difficiles à connoiftre. Les
médailles qu'on a trouuées auprès d'Arz Britannica.
ou Bricannôdunum^ ne valent rien. Les Païfans fça-
chans qu'on les recherche , foncfemblanc d'en avoit
trouvé là) Si les vendent bien.
M fi D-i c I s. C'cft folie de dire que cette maifoa
parce qn'elle porte de pilules en Tes armes, vienne de
McdecinS' Cène font pas des pilules quils ont ea
leurs armoiries, ce font des boulcsqu'on appel le />if/e.
Ils ne font pointveous de Médecins; ce mot deMedi-
cis flgnifie autant que Vâflan ou Buiden > encore que
Burden (îgnifie quelque chofc. Cardinalis Medices in
fuo palatio tonabat , & erat fummus Sodomica cum
paeris. Papa nihil audcbat.illi diceie^ quia erac nimis
potens..
M E D 1 c I N A hîc eft bona.
Mélancoliques. Tous ceui qui ont cftu*
^é le font.
M E L c H I o R , il u'y a rien qui vaille dans ces
parenetici Melchioris , cela fcroit bon s'il faifoit im-
primer ces vieux inftrumcnts, on apprendroit tous»
jours quelque chofe pour les maisôs des Gcntilshom*
mes. Mclchior a des M S S. fed infimi a^i.Ie me piO'-
ftituois en efcrivant a Melchior puis qu'il cfl tel.
M E L B s vetetibus Latinis diciturun Taiflbn,Tir
xus , mon Pcre penfoit que Mêles fuft une fouine.
Mblissys. q.uie&oicBibVvoiVitQ^^\tc %a.\v'%v»
^Q 5L
bliotheque Palacine, n'y laiflbit encrer perlonne.
Memoihe. a Rome xi vint en la mz\(ovL
de Monfieur FAmbafiàcleur , aa Florentin , qui
cftoit homme laid & rcgardoic cousjours en terre , il
fçAvoir la mémoire artificielle. On devifoic avec lai à
cablcjapres le difoer il pria que cbacun s*aflîc de rang,
& qu'on De le troubla» point, qu'on efcrivift tant de
mots qu'on voudroit jufques à fo mille , pourvea
<|u*on les pronoDçaft bien y & qu'on les lui recicaft
tout bellement : quod faâumi on lui en youloic don-
ner peu^il en demandbit tousjours plus. Le Secrétaire
de Monfieur rAmbalTadeur en eCcrivit deux heures
durant ; je vous laiflc à pcnfcr , quels mots bigearrct
ces Gentils-hommes diifloicntj il y avoir là le Cardi-
nal Pcluc & d'autrcs.ll les recita à rcbours^commen-"
çant tanto'ft par la fin , tantoft par le milieu. Il difoit
qu'il avoic perdu fa mémoire naturelle , U qu'il vou-
droit ne la (çavoii point. Muret eftoit alors là.Cardi*
nalis Mureti acccpcrat lictcras fccrctas. Murctus fatis
procul abcrjt, Cardinalis dixic îlH, Icgirti m^as îicte-
ijsîr.on, inquit, l'cd libi dicamramcn qni-j t^ncinea-
tur,Dic ioaurcnrtjdixit. MirA fajjac tis, cxlolo-j^ifita
ocu.lorum in litccras conjiccrc dw omv.ibus , qua: ibt
contioerectur. Summa mcmocia valebat Muretus,
prompto iagcnio & lagaci. Ego quidem interdum in
libro quem lcgara,cx jadiu oculorum agnofcam q lid
illa pagina contincatur, fed Murctus ex ignotis litte*
ris conjicicbatrmifcra valco mcmoria, nunc ego pof-
fum quidem recordati cde in Euclide & io quo libro
6£qua:verba, fed non qua propofitione. Fuifœlici
ineraoria,ut 80 difticha fi femel legi(rem,pofl*em reci-
tarej& omnia mea carniina quâ? compofueram.
Mendoça. Le Gouverneur de Seville m'a dit
qu'il y avoit là plus de vingt familles de ce nom , &
que Icsfcrviteuts qui avoicntferyy quelque Mendo-
ça s'appelloient de ce nom , comme fi mon lonas
s'appclloitScaliger.
M £ R lougc^ qui eft Ery t^iasum ab EiythzoUege,
i C ^Ll GUKA ^ A tff
ploftoft Sinus Perficus qa' Arabicas , qol s*a ppella
ce SurfPcolomée rappelle autiemeDC j c'eft a dire»
yri : il e(l bien vcay ^acitouc aucoui du Nil croift
lante donc on faifoit le papyrus : mais les lieux
a Mer de Sur , effanc (alfngineux, à peine produi-
mt ils ces plantes : on ne ^ic la caifon de cette
ellacion.
VIercator. Sa Chronologie bonne ne fc
lye pIus,bonne & rare.Il y a mis tous les noms des
es,R.oys,£mpeTCurs de Romeid'Orient^ d'AIeroa*
, des Lombars : je f eray le catalogue de ceux des
ths dans mon Eufebe^roais d'aucre façon,
l E R c B R V s doûiflimus in Hebraicis. Il a tret
1 ercritjdedùs lob auffi. On ne fçaic qui a efctic ce
e là.Io. Mercerus, le grand perfonnage , eft celui
a traduit Orus » & a fait des noces deHus. Merce-
aefludiéen droit, 8c a tourné Harmenopolus.
rciec aVoit Tauditoire tout plein , quand il lifoic*
(loit le plus doue Hébreu qui ait eft^. Les luifs lo
ifeffcnty laudabant yaldd Mercerum, quia erat
xi mus.
vIercvriaiis eftoit une grande beflie. Il yIc
:ore aujourd'hui à Bologne, c*e(l un euTieux. Les
liens mefme entr'euz font envieux & m<fdifans:pat
]ue Scaliger P. reprend Galien , Mercurialis Cap-
te calomniateur.
VIjsRTtA a iroijJEflats, Hiftoriographe des Éftats^
Qt il a 1000 Iivres:6ibliorhecaire , donc il a po li-
s,& ProfeCTeur en Hiftoire. Il y a plus de 7 ans que
CoCmographie efl: au Catalogue de Francfort.
:(Vun pauvre cfprit de jugement y comme cous ces
>lIaado}$ ; au refte bon homme. On dit qu'il a mis
ce parcicularitez en la préface de {jl Cofmographîe
i un Latin , comme le Latin d-Amphirbeatrum. Il
fac , mais bon homme , & ne m'apprendra rien de
aveaus non legam:mais j'ay oublié à lice i'Hîftpire
Ugelus Mecula, il e(l fat dans (on Epiftce limioai*
devant fa Cofmographie.
ts'ë i C^ tî G EXA s t^.
Les M B t H A M o R p H o s B s Lifcz les bons Aa-
teuiSj la Mecamorphofe d'Ovide, leThalmud, illa
lune neceflaria ad Biblia^ les Pères ont dit tant de
couarderiesî defeôa bonarum iitcecarum.
M B T s & Verdun Civîtates Impériales fub Gallo*
Hcz mitcit Przfidencem^fcd credoillos ire in Spiram,
en dernier reflbrci olim iverunt , an nunc eant adhuc .
nefcio.Mecenfes petierunt lefuiras.
M B V R s X V s eft un pédant, fils d'an Moine/il en .
rient encoreiSc celui qui a fait fur Arnobe^qui n*a que
Cedition Romaine qu'il a dédire à Monficur de Lef-
calle, ç'eft Elmenorfi, Meurfîus, lors qu'il eftoit jeune,
donnoit bonne efperance^mais il eO: (i fuperbe que les
(cETantes de là QÙ il demeure , fc mocquent de lui à
caufe de fon arrogance. C'eft un ignorant , il a voulu
mettre en Feftus familia aurea , pour, familia antea
dicebaturx'eft un autre Ticius.
M/ie'.tf«^JbafT»f Sabbathon Hcbrxura indeclinabile* -
fignificat hebdomadem , fiU sttpfxiroûi (ignificat
anam hcbdomadem .Malê pofitum fabbacha , fabba-
thorum , quia plurale habete non débet , fubauditut
D1> infiogulàri, dies quietis. A Middelbourg il y
avoir une ttes-belle Abbaye.
Micro Vreshytic^n. Ce qui eft dans le livre ainfi
intitulé a efté mis dans les Orbtodoxographes de
Bafle par Grynarus : omnia illa Tuppodcitia, prxfertin^
Epidolse Chrifti & Apodolorum ; nihil ibi boni.
Milan eft fort grande.
MiLiBv, médius locus apud omneseft in ho-
fiOie,tcgere latus (îniftium aHcujus,pour lui lai (Ter la .
main droite libre, & cela à caufe de fefpée ^ edoit de
l'inférieur 3 on ne fçauioit définir , apud Romaaos an
deztra an finidra cHet honoratior. •
M i N B s d'or & d'argent. Le Roy en trouvcroit en
Bearn,mais elles lui coufteroicnt beaucoup. On trou-
ve de l'or en des âcuves^ en la Garonne, Seine, Rhin>
41UX fleuves rapides & clairs, car ils paffcnt pardçs
montagtkQS , aufecunt feuàpei iu\ ivncata ex montl-
^^^^^^^1 ~^^^"^^^H
bas. Ily avoic un homme à Agen,qui créuvoic de Toc
à UGaioaDe,& teafeignoic à Ion fiis,dc lui fit pcojnei;*
(fe de ne renfeignct <|u*à Ton fils s ica periic aïs. £n
Hongrie il y a bien de Tor j la terre en jette quelques
filets s aux flcuyes (abloneux 3c rapides il y ca a o£di«
nairemcnt.
Nos Ministres, d'aujourd'hui merptîfent les
bonnes lettres comme les Papilles» rons les Minières
de ces quartiers ne font que des yYrognes. M. Xuc is
foa beau frère font bonnes gens. Càdeilan n'eft pas
trop d'efprit pour eftte merchant i le Pete Trclcac
dtoit an Tiay Zaehéc» le bon homme 1
M I M IV M. On s*en fcrYoit pour efctire en rouge»
liodice ft les lemmata des lirres.
Monfieur M i R o n eft Lieutenant Civil à Paris:
il a cfpoiifif la fille de Briffon. La femme de Briflon e«
ftoit comme (a fille,qtti fîit engroffife par un homme»
Si ennetenoit aaffi la Mère. BriiTon la donna^ la va«
e arec le vean,à un qui rendoit le bois au boureau»
pont brnfler 4c faire des potences. Cetcefille accou-
cha au bout de trois mois i la mère eftoit fort laide.
Bauditts dit que Miron eft fort bel homme, mais que
non amatur ab uzore,qui s'adonne à d'autres. Barna*
bas BrilTon eftoit riche. Il avoir beaucoup gagné pac
injuftice.Ceftoit un mefchant homme^iulTi bktk quo
^foncouûn germain Viete. '
M I s s A diâa inde,ire mtjfa efii «(piffti Grascorum,
Act»y i^0iÇ.Gt2ci AfcCTov(>^i«t2S)'riCoiban:Mi(1a?prL«
yarae n umquam à Veteri bus •
MiTHR iDATEs cftoît un grand Roy. Il avoic
un pays % fois plus grand que la Ftance, & cafchoic de
s'aggraodir en tuanccoinine le Duc de Sàsojc,
DeMoNACHis, Plinius , Rutilius , Philaftrîus,
qui nihil boni habeot, nifî quod de Eiïcnîs Monachis
loquîtur , qui potcftis cflc Monachi cum toi (îcisî
Monachi in Hirpania& Italia vocantur Fracrcs, A.
longo temporc fucrunt MonacKi m\\\ù\v^^cc\'i^\>v
di^ifuzjtà/biifudiDcà MOV©. "S^uù\\^^\\n\vn^k'^^vv^
IT» S CcA II G E KoiN U.
(ciipficbenc dcMonachis. Illi eranc Chtiftianî^nam
nuili fuerunc Moaachi nifî Chridtanl.
M o N e A V D. La Mcic de la Rcyne de Navarre
die une fois à Moncaud^ qui eftoic Gentilhomme,
mais pauvre, fanfet ubiquejacet i lui repaicic fur le
champ^ & dit, Inthalamii hac noêiêtuis Reginajacerem^,
fi foret hoc vemm.faHperubiqutjaoets puis s'enfuie quoi
qu'on le rappellait. Tinccrprecay le vers. Moncaud
diloic du mal de moy , que j*eftois bougre , athée : il
m'invitoic quelques fois a des j uncr. Ileftoit fort faf-
chii de. ce que je difois qu'il faiCoit quelques fois des
Bdrbacifmes ^ &: qu'il falloit un Calepin pour enten-
dre l'es vc(s:il efcrivoit (es vers en petits papiers, qu'il
meccoic dans un chaudron^oil on mectoit les cendres*
Il eiloit fort fancafque & fordidus.
MoNSPEssvLAN.vs Epifcopus débet vocaii'
Magaloncnfis.
Arias Montants eftoit familier avec les nor
Qrrs. Il eftoit Efpagnol, de Seville, Chevalier Eccle*-
fuftique de robbe longue, qui doivent toutes les an-.
nces une Med'e : il en vouloit aux lefuites , ut videre
efk in praefaûone Bibliorum Regioruni:ça efté un
homme doéte > mais qui n*avoic pas beaucoup de
jugement. l'ay Tes Antiquitates ludaicz , qui ne fe
trouvent plus, il a fait Colonia?,qui eft un pauvreoa-
vrag^'j & Templum defcripfîtjalia fecit. Moncanus e«
{loic bon Papiftej& a fait de bonnes chofes^œais auf«
iî de piètres : il avoir une Religion particulière, ainfi
que Raphelenge le Père a die à Scaliger. lia bien tra>
vaille en Tes Appendices de la grande Bible d'Anvers.
Morvficui de Montagne. s. Son Père eftoit ven-
deur de harenc. La gtande fadaife de Montagne ^ qui
a cfctit qu'il aymoit mieux le vin blanc.M.du Puy di*
ibir,que diable a-t-on à faire de fçavoir ce qu'il ayrnc?
Ceux de Genève ont eftc bien impudens d'en oftcr
,pl;is d'un tiers.
A/ontavban cftuntrcsbeaulieu; c'eft uii
t^our de îa Guicnne près d' Armagnac , ou de Foix. U
5'r AL I G EK A N A. ' iff
y apfns-de la race mafculinc en droite ligne de
:ux de Fois , & ceux qui en font font du coUé des
jmmes.
MoNTBRyN grand Capitaine, qaî gaignala
acaille & tua 5000 Saifl'cs,& cependant fut pris.com-
ic à la bataille de Ravenne,ou le chef fut pris.
Monfieui deMoNTicNvà Tours,faifoit le fuf-
Ifaoci je le laifTay dire, il me vouloic reprendre de ce
^ilc puis après ils ont reconnu eftrevray. Nihi! dixi,
^uia cram ovis,nccflcmu$fcanda!o proptcr Pouufi-
iosyqui dixifl'ent non convenire Padori cuin ove.
MonGeur deMoNTLVCy mefchant contre ceux
le la Religion , efloic cloquent en Gafcon , & luraa-
gaoit magnifiquement comme un Ciceron.
M ONT PEU B R "cft une fi jolie villcj tandis qu'ils
îftoicnc Papiftes, ils edoient fore pompeux. Il y a 4 p
àDS qu'Axe y lifoû,- c'eft la plus ancienne Ynivcrfué
de France en Droit; il n'v (çauroit avoir beaucoup
d*Efcoliets que du lieu , h ce n*cft en Médecine. Ils
ont comme en tout le Lang'uedoch , des portiques où
le vcnc entre pour rafraifchir , & des falles baiîcs qui
font faites icllcm.-nt que lèvent s*yengoulc pour les
raftaifchir rcftc^.Il y a trop de bombance. Il y a qjr.rrc
luiUccs , deux Cours Souveraines , un Prcfidial , & la
Maifondcville.
Monfieur dcMoNTPBNSiER^ft un grnnà
cerriciij l a fcs terres en Auvergne 5c en Bourbonr.o.s.
MoNTPESAT crat l'upcrbirtiraus , le plus glo-
rieux vilain; il voulut tuer un homme qui eftoit (on
parent, parce qu*il ("e le difoit : il vouloit gauffci tout
le monde , 5c meî'rac la Rcyne de Navarre , lors qu'il
cftoit aux bains de Bcam.La Rcyne lui dit.fi j e ne rcf-
pedois le Roy de France à qui vous eftcs y & voftrc
oncle, je vous fcrois bien toft foriir de mes terres ; Il
refpondit , Madame il ne faudroit aller gucres loiuj
pour en forcir. Tum illa , fortex en donc tout mainre-
lant. Illius avunculus Yolcbat cuin occ\^^ii^^^\^\'^^-
fiM frohibuiû'ct.
Xëxy scaiïgem:asa,
Mo R B L a flic un epigramme Grec tournant l6
Prologue de Perfe s il n'y arien fait qui vaille.Quan4
on lui cufl dit que c'ef^oic Cafaubon , il ne le voulut
croire, & le nçachantdxt» les plul grands failknc bien
quelques fois. ^
M o R N iS V s ; poft CaUinam & Bezam nullai
Theologorum tam bene fcripfît,ut hic:De MifTayOpui
prxdantiflimum. Monfieur du Pleflîs a de beaux li-
vres & en quantité. Il a plus fait en Ton livre de la
M^de qu'aucun Cahinide ni Papifte ne fçauroit faU
xe, nique Bellarmin mefme entre les Papxftes i fans
douce il a eu des Sfcoliers , qui lui ont fait des re-
cueils. £c nioy il faut que )e cherche tous mes pafla-
gcs,mais j'en fuis bïVn content,nul ne le feroit fi bien
que moy.Monfieur du PleiGs a tons lesQueftionaires»
2 1 a la plus belle librairie de tons ; il a pu piller les Bi-
bliothèques des Moines. Monfieur du PlelCs penfoit
faire beaucoup pour moi, & ne faifoit rien > quand il
procura pouf me bîrc cftre Précepteur du petit Prin-
ce de Condé. Pledkos non debebatcoram Rcgede
Rcligione difpucare^Non Bcbebac aggredi difpucatlo-
Demillam.
Les Morpions ont un Roy, qui fi poteft occi-
di^reliqui percuncifcio exhis quicxperti funt.
Mort. Vno anoo , à jS ad ^% mortui funt4po-
tcnd/Timi EuropâC> Carolus Qmntus , Maria Angliae^
Hccricus Secundus Gallia;, Reges, & Paulus Tertiusi.
Jtem aliquot viri dodi , Pacer meus & alii. Turnebus
facit alicubimencionem illiusanni.
Les Moscovites font Chrcftiens depuis 4 a
500 ans. Ils font encore fi barbares , qu'ils ne laifient
point encrer les étrangers dans leurs Temples , com-
me faifûienc aufiî les Gcecs à Conftancinople , qui la-
voienc le pave , fi un Latin y avoit encré. Leur Prince
d'aujourd'hui eft aflez humain. Les Mofcovices ft
Turcs ne fe fervent que de monnoye d'argent. Le
Mofcovice beaupere de ce Roy cy eftoit fort cruel,
fcs cxuâmcz [oni i«^timécs. On a^ponoit la cixe ea
=»ii $Ct^ tlGUKoi^A, Ut
--:=::4|DaDttttfdeMorcovie, ubi muiiucu mellîs filvtdris,
*^ '^tpcus plaoQS 9 ibi multi ar(i, dcieâaocut mcllc admo-
-=:iluoiMQfco?icahodie nihil bàrbarius.Qui ance huDC
-^^^inperavit & obiïc in Mofcovia vocabatuc Frcdoiics
pzo Ficdenco^virs pro cos.Erac hoDcftus & modéra-
" t^ius^non crûdeli5»amabat Laciaos» fie vocanc nos GaU
•^^^J^bs GérmanoSylcalos, nam cum loquancui lingua tc-
*-^«ieri Sclavonlca» Gixco cicu celebianc Tua facra , noa
"^c^^rcca lidgaa.
^''\ Le M o V T o M eft bon en hyver , à caufe qu'il ne
^ J^>«iange que de fberbe en cfté & au printemps il n*c(l
•9 ^ pat bon : Icy il eft bon en by Yer » mais il le faut faire
c^c^inocrificc & puis Caler deux ou rrois jours pour ofter le
^' doliceaftce qu'il a , fc la faveur & odeur qu'il a com-
5- me de bouc» puis il eft foie bon. En Laogncdochle
?- IBOUÇOQ fenc le ferpouUec. Thymo pafcuncur ovcsi
^ .fezccllent mangerlen Bcni audi il eft bon.
'' MvLxiRBS iuVafconiaruorcomices, fcdfino-
r iont obedire funt fervas^S: verberantut ; non Dominae
Qt ia Erancia : valdè verberancuc in Geimania , quia
:' iuoc ibi peffimse.
MvNSTiRvs a tout pris de Pagnin , 'qui ne fe
^ trouve plus,3c ne Ta point reconnu.
M V R B T. Il y eut un Prcftrc à Muret près Tbolofc
^' qui avoit un jardin , duquel ia muraille eftoit près du
'. giaad Autel, fur lequel il y avoit un Crucifix. qui s'ap-
= puyoit fur la muraille. Il trouva moyen lors que la vi-
- gue pleure, de faire un trou à la muraille, & faire paf-
fèruafarmenc dans les yeux du Crucifix , tellement
qu'on penfoit qu'il pleuroicjle peuple voyant cela ge-
miflbit : lui leur difoit qu'ils eflbient indignes de re-
garder cela, il renoit de tous lieux des ^ens à ce mira-
cle , d'où il gaigna beaucoup. Lors que la vigne cefla
de pleurer,il ynirde ThuylcCela fut enfin découvert^
& lui avec 40 de fes complices très feveremcnt exécu-
tez àTholofe.Maintenanc peut efl:re,dc peur de doa-
ncr fcandale, qu'ils ne le feroletit,comtck^ tv^\t,^^Aft.i
ment dcPâii^ Leurs celtes laccsit {ou4t% ^^le^^vjy
li.poarl«memeoùIe«imea»oUtftc
•" '''*" R-P'po^'u».* ftcit teftamentu
li»eliqo,„,millia CoroDatorom pam
M V RIT» » me YocakatftatreiMui
\ oluit halos initan , ut multis verbis i
M»RIT eftoit de ce village oui $'ai
Bon^&a efte Pedan i Agen,«,mi,ca J
precepieurdeM. de No.t. depuis Mi»
cbelle. Il D J point fau meetioo en Ces B
Cote qui fiifoitf leortf le Crucifix: Il fan
qu'j fi.t Muret, il a parle' mieux Latin c
ire qui loit , I« Italiens font admiré i 'to
fjjteft boo.il fautqucjeraye.il a efcrit q
ie de numctis Mantinis.il fe trompe car ce
tous des »er$, dont on içache rendre la ra
aqu'onnefçaiccequec'cft. Murctus op
pit roentem Atiftote lis in Rhetoricis. O a
tnefàitae mon A.jaz Lorarius.'il s'en eft ta
c'e/loit un urand homme , il faut bien au
«quelque diofè que je B'yay pas veu;c*eftoi
medoârjon ne Tapas vouluendnrer à Vcî
deraftiam. C'eftoit un très grand homme q
« qui s'eftflioqurf des CiceroDieos, & cèpe,
Je /bit Ciceroniennement, {loss'yaOreiadr
les autres : après Ciceron iln'ï'fesÇonne .
mieux Latin que Muret,* ief P'« ^«"es epif
«elles uui lui couftent le vowsiil le coucho^
bonneheure te fe »f«"'l'C„'?'"»'- le
rologneleftappe/ler*,/"' ^«"«'«"tiroo eU
ig« luifoientacereusàRo^ . & Wo„fi,
Lfieporaylui/irdoo«f«f bc«fice,^.i, v^,
*r i Ju iepuiiiU'cftrr" W^' ^^«
■tfBtfitfi
flBe»qiii ii*arpire à tBftat de Cacdi»al« n y Cardinal,qqi
o'efpcxecftiePape. Mocec cft rrop doOe vont ê(trè
Cardinal i il eftoic Prcftxe 9 il (alfoU qa'ilchaDCaft
Mefle&fiftdeazleçoasla femaine, il devient bie^
gras fac la fin.Macecasfcribebat f ronptiffimi,Mure«
tiis eciam iUam Italoium tationem fcribcndi fii(ana
iecucaseft. Maceto nullnsfait poft Ciceronem qoi
«xpediciusloquererar & fciibcrecRomaDè.LipfiDi ni-
hilpiacilio, Icinvidebatilli» fararuseftemendatiq-
nes. Encemeftierego optimè poITam diftinguere^
qnidhicvel illepo&'.faerac pédant, fie pleramque
non emcrgnnt niû habeant animum non »edantir
cam , Ht Muretus , qui veiâ regîus erat s docuexac
Dominnm d'Abio , &ipfilegerat omnes feteAoto-
f es. Bco£ intelligebat Ariftotelis Rbetorica , non e-
sat Tbeologus. Dominos d'Abin benâ fervavit ledio-
nés Mnreti Se cmendationes in omnes Ancores Grae*
<os & Latinos ; quid elcgantius ejusoiatione deTar
•citolcaliis?
M ▼ & I Caefatis ont cfté mal - mis en la Carte du
Lac.Iis doivent cftre de delà Lauzanne^à îantie faoïtf
dnLac.
M V s ja V s.Keft pat cet ancien qni eftoit da temps
<d'Homete. Mon Peieaplus fiaitd'eftat deMufania
2a'iloe falloic • il le préfère à Homère. Il ne s'enten-
oit pas bien à la poèaeCrecque.MuGre a un ftylc dç
^pbi(U|nonpasf ompcuxcomme Nonnos.
N
NA«i i^^^K^Tî/Mj^ , c*cftott des monnoyef
ou eftoit peinde fimage de ce temple s Men-
' seycs faites par fuperftition. Se qu*achetoient tout
ceux qui venoient voir ce temple ^ Aâ. 1^. 4t. Mon^
£ettrdeBezeIa fort bien remarqué. On vend par de?*
totiondesChemifcsàNoftreDame de Chaires. A
Agen il y a une Noftce Dame » dont on vendoit Teffi*
NâltOYîCA
l« C<i«aai<. M4iina<» i
•U« fiair^tctf Comiidi
fêtmmfm,
l^lf fM c{fti| bu. Peifmic i
vif I jt v«tt4roit c& «volt 08 I
I ê, le que peifonne ne ffaic
N 4 r A L 1 1 Cbrifti. fi fcoft £c, 3^9 ^
il UtpH mt«à rinqaiAcîao i mais iiçft |
lli» Hf Uyioa» pice que vciiuccm Ucet «
Hl^tl II Ci f «fid^DC Icaz foniemcnt cft g »&tej'^ 1
^>tHp mttvciUet ^fie toucc r£mopc ait cosfa^ '
hU tVm Irt r«f£* liea&eQtcoaiiiiecUa.C'cAd^
l> »ll I Aii^f « lli «tîfrn t qut Zachiri£ cfïcnç Sovittfft
Mua I |iiu% 1p mu|£ d*Abu cft le î*. Tfldis MttUci
iVii tiiii «)iip^i cfuVn mouruc , <\m c&oïc dti raDgd^
U4*4t , n tu» 4l»-)e fÂtiSciuveraîaSiGriôc^ieor ,<
r^iM i-t»!* i*iliHHp«lcme(ïr , a< puis pour ce qQ*£l dtéi
, «vu |'>»|M»|i,llr «vtiit iàïî beaucoup de bien aa penpU;
tlUlU<a Juiti 4|iip 7 ran^i fuilcuT aneanEis fie p^e£
II» Hhi iU« mUiui% fi «bluniei que nen plus. - '
f'^ A Mi 1 I t II ii'r a qu'une partie de laNaEoHe*
t)Hl hitl H»hir4liUf dcdonnci Ic^premicrs-aats, Icf-
^\iA% Tnii ne iuH pAi i mais od les oourii^ dans le Mjh
lirimrrirmo.
N A VA RM. La Femme da Roy de Navarre, U
cftoir en Ageooii ou à Agen duxanc la Ligue. Bile
vouloic trop eomnandec i elle fut cootraîote de s'ei^-
fiiir avecSoGcDcilshomineionenyitoa % aftc 400
Soldats. Elle fe mit en crouppe derciere un Gentil-
homme fans couffin. Bile s'efcorcha toute la Cttiflfe,
dont elle fut an mots malade^ 8c en eut la fièvre. Le
Médecin qui la penfa eft maintenant avec le Roy, el-
le luy fit donner les eftri? ieresilors qu'elle fortit d'A-
gen.il y aVoit 1 000 lurquebufiecs dceflex , lors qo*iU
paflêreni,& tuèrent quelque Gentil-homme. Elle fiic
contrainte d'emprunter une chemife d'une chambrie-
le au prochain lieu ^jorques à ce qu'elle vint au com-
mencement d'Auverc^ne àVflbn, qui eft une ville fi'
tuée en une plaine ou il y a un roc & trois villes FuD'e
fur Tantre en forme d*un bonnet de Pape tout à fen^
tour de la Roche y Se au haut il y a le Château avec
une petite yillctre àfentour* Depuis qu'elle y arriva,
elle n'en a point forty s elle peut pifler fur cens des
deux villes dedeflbus. Elle c(l libre, fait ce Qu'elle
veut, a des hommes tant qu'elle veut Scies choifîci
elle ne mange rien que toutes Tes Demoifelles. n'en
gouftent , tant elle a peur d'edre empoifonnée. El-
le e(l trop gralTe Se n'euH; jamais eu d'enfans i elle eft
la dernière des Valois , fille , petite^ fille , fœur &
femme de Roy ; plus heuieule que fi elle eftoic
Reyne : elle tient de fon grand Père 1 ayme les
beaux efprits Se les hommes do£tes,liberale , doâe 8c
a beaucoup de Vertus royalles , & plus que le Roy : je
fuis fon valTaLfi elle me donnoit quelque eftatà Agea
(je puiseftre Conful d'Agen]je prendrois l'argent & le
mettiois fut les navires des Indcs,car je fuis plus heUr
reux content,& m'eftime plus que fi j'eftois Piefident,
Confeiller , ou autre chofe. Le Matii moine de cette
feîie femme du Roy eft à Agen , d'où elle tire 15000
efcuss plusquedetoutlePoiftou. Bile avoit f oooo
efcus par an^elle s*eft plainte qu'elle n'a? oit pas affex.
Le.Roy lui en a ajouft^ f 0000 attttes,tellement qu'el-
le a 1009M cfcaf.L'oi(Uowe a^ ^toa^^ &kx%!^\K^
* f II net eflôit ie 1 ooooo livre s, m ai s ccU £ufoît4!m Cïb
|!u$ qoc 40C000 Uyr^s aujQur<i'liuy* Tomcsfotîiî s^g
* ^ûç pcwf cofituindrt îc Roy^ de bailler pîus,,Ma*iia* ïitti
cie5àvoyc p'ftvohqide le Duché àt Bcirv ^ qtnirii «^
Sooo efcus. Cei AppcDiiagcs fe clonGeni par hûn&Pt Itc
car le Roy fait roat jours peo^oQ ^irec les Appeativ
ges. LiRcfûË de Navarre mcrprifoit; (on M2ry,ltb
"^^quictadi ^^cn viticà Ageo. I^e Pape â voit ^itlcmi^
liage j U ïoccà^ioiï it Le défaire a efl^ qu'ils eftaieifl
P^:ens âc troppre*,teUerociJï que oonpowtaot jucM
lamais Ott a*a fait mention d'aduUcrc^tcllcmenr{|4l|
faut qu'uD des Pipes ait cité* I*ay marqué 3 rï^^l
plcs?n rHifkàîre (ksPape^quî ont défait defcmbbl
bks [fiarij^tTcs. Powr la Conciibioc, qtji n'cft polmAl
laquilitc du Roy , quand elle auroir tontes IcspîV'l
îïKffffsciuRoy,avccun coup dcbafton on iu) donot-
» du net. Cela ne fçaUToic cnfcaindre le mari«ïgc à
Roy avec Marie de Mcdîcis. La Keync MargiicEttï |
ayme fost ïcskfuitcs^c'cftellcqui les amisàAgçofi
leuE y donne entretien iU tout maintenant à ?oï-
Nav es faclunî nauFîai^Jurîi ire] in pOTCubuï'fi
în f cet îs^ ttutnquim id alto Jî'ijtt, ni fi pUEtit-ÎJcfîa!/^^
Icmper ftinc r^mpc fl-îcei in frcris ^ &: in porrubuîio-
commodïuttîs m.ignse. Caktt & Dicpœ poctusQûi
bonus ur Rupcllae, vcl MafTiliseioportcr^avlgiolope-
tetc navcs. Ac RupelU 5i Maffiliar ifcenditurin ipfa
porcu navis.
NaîaretaNVS vocabirur.Math.i. zj.diétutti
_cft^apnd Proplictam qui Ti^nc nor» exi^t , qu^iliaS
^^mukaciracPauluï^ni illud mdius dire qtîamaccipe-
re30onextat,& ali^ickat Paulus, quac in VçTcri Tefta-
tticnio non exucr. ludas citât Prophetiam Enocfii
-quam ipfam h^bct Giscccfcciptam Scaliger, ut altae-
jufdcm Auto ri s falfa 5c fappofira fragmeoca : tciDific
nos ad Ëufebiam.
N E B T c A P o N o s o F.. Il y 1 dc tios Mitiiflreti
^J en leurs pïcCches dvfcat Ncïsacad&ttt^it ^ au Ucff
qu*il faut prononcer Nebucodonofor. Ira Berofus
Cbaldaeus > qui fccipfic ance Chriftuai. Maflbrcthx
ignaii nomiiiumappofuexuiitquaics vocales voloe-
unc quia e«er eft potius ad foniuii Hebraeum quant
Mcor. In noBiinibus illis ezocicîs fequebdi funt 79
[ntetprtces qui optlmé ea reddiderunt.
N B M V R s. Madame de Nemours eft de la Mai-
Ton de Fetrare,& fa Mère eftoic fille de France.
'N E R o oderat Lucanum, quia uterque. erac Poëca*
Principes dodi odeiunc dôdiffimos homines^ amant
antum pédantes Magiftetulos.
N s R o N. L*£glife fut difperfée fous Néron & les
Chrétiens Ce trouvoicnc enfcmble fans qu'aucun les
sofeignaft. Depuis font venus quelques bons Per'es^
jui ont tiré des conjeâures de la Bible ^ lefquels ont
eu beaucoup d'erreurs. Tune temporis minus fcicn*
tlaSfU minas erxorum , nos longé plurcs habemus er«
rores.
N E V E L s T V s eftoîi joly efprit.
N I D 1 font les armoires où Ton mettolt les Ii«
N/tt«ii vu>/um. Les luifs avant que prier fe lavent
fort bien les mains & les bras jufqaes au coude, s'C'
ftant rebrafTez 5 après s'cftrc bien lavez, ils'coQjoi.-
gnent les doigts en vn, & lavent les mains , afin que
feau découle jufqaes au coude par fupeidiciou , Se
c'cft cçla clçvatio manuuraacïiVTÊiVTruyyUÎî, iavarc
pugnq. Les autres difenc que c'eft diligeuccE lavare.
Mule dixi aliquid ad Serrarium.
NiSMES :fije voulois demeurer en quelque h'eu
je choifirois ce pays de Nifmespoury planter mon
bourdon. Il y a un beau Prefidiaî.
Ni T 10 BR iGE sfontccuxd'Aj>cn.
NoBLEssJ:. Vn petit fils de pa'iTan fera pluftoft
noble qu*UD petit fils de Marchand.Il eft permis à ua
Ccntil homme de refaite fe s foUlicrs, quianullani
mercedem indc habet >folamerces\ile facit aliquid.
Il y avoit un Gcotil homme en Bcaulle>(\w\V^V^^\i\^\\
be do fea do Ciel en terre» èomne m
le alloméc tomberoic. QÛafî peftilei
re afEavic , tpud Pecçonium , fe doi
fene qoe les Anciens appellent , A
point anjoord'huy encie lesEftoilc^
ncniioB, ptaeter Helenam.
- NoÔA&OLA, ooieftiindenoi
OoBllin Lttcairas ib font mainccaâ
* NotiiiACAeftpotens^ habe
jotcm ^m Saxoj miu^t exijpfoc à
^flbm., dtet 9L fin^lit annis qoâ
JMOembottcmiAi, ibtLutlierant tnîi
f LesN o R M A n s pioQûEiceac roi
r&m » f^^t voluntatem & tneatcm.
Icui langue n'ont poîm de Tao > & fi i
nonce Qi au Lieu de b, comme Voorj
Notai Kis, 1q Brctag&crcfîi
'■ Koble , & n*y a que la NobTcne qui
.| detSf fi£ feront eUimcz Nobles pâi i
^SerçoicQt cce c£la£ aiileurSjils degcn
,\- KoTiTiA. O le bon livre que
s C tA t 10 E R A S a. i(^
O.
OC c I D T A libta elcôi judîccs numéro 1 x x i j
ui Concilio Sinueflano dicuQtur.quod illa libra
places habecec oncias qaam Ociencalis. Vncia quia-
^ae dtachmas. Dcachmz toc aociarum, ccaot numé-
ro 71 in Occidua. Fïde CAfeUtêm defonderibus ^ men-
fiênsf. 6^, nbi Aliterhétc exfonit.
O c B L L T s Lucanus, Pytagoricicn , cft un bien
^ly liYccCeftCommelin qui l*a impcim'i.Nogarola^
.qui eft an de nos pacens , Ta tourné ; ils font pauvres
jnaintenant.
Oe y F ; il n*j a chofe fi mal faîne qu'un œuf > s'A
:«(l mange' frais on mollet ou tout chaud venant de la
poule I tune purgant ftomachum. Il y a peu de No-
.blefleen Hollande* mais ils gardent tous leurs œufs
crois ou quatre mois,mefmes à Norc^ric.
OiSBATX de Paradis. Nul Auteur n'en a fait
menclon,encote qu'on trafSquaft de ces lieux la d'A-
frique à Roms 3e en Grèce. Il y a 500 ans qu'un oi-
.féaa de paradis euft coudé 100 cfcusûl n'en vaut oue
.14 ou Zf. Les.Marchands d'Amftcrdam m'en ont a5«
né un qui aroit la tefte perdue; s'il euO: edé encicr,ils
, ne me Teuffent pas donné. Ce font Gens vilains , in-
.gcats. leanCom.melin leur dit, vous deveriez donnée
quelque chofeàce perfonnage^ qui a travaillé pour
vous, vous lie trouverez perfonne qui le puiflc f^irejils
me donnèrent de la moooye qu'on envoyé \\ pour
leur trafic,une main de papier de la Chine, de la por-
. celaine.Les oifeaux de paradisqu'on apporce icv ians
pieds , en ont. Clufius in rarionbus {lirpibus. Us onc
un Royalterius gène ri s, comme les ralles dès cailles»
les abeilles ^clesguefpes j'qiix habentRcgcm plané
alterius generis ; quia focialia funr nt foi mica; , quo-
rum providentia mirabilis^ & cdud^îo mortuorum.
Eciam haleccs Regcm dicuntut habtK>\t^\x^^\'^\a\ia,
aufli.
Ole V m. Ed la maifon du Roy » on faic COQtei
lesFiiccaflifcsàrhuilc dcooix; en Languedoc avec
de l'huile vierge , qui cft très - delicaie , avec la-
quelle ils font de très- bonnes fodppcs. L*huile eft
|>!us naturelle que le beurresle laiâ gafte le fang. En-
tre les fruîiSls & les rerenus de la terre > ces trois q
font nommez en TEfcriture , rhuile^le via & iebledi
ce font les richefl'es du Languedoc.
Olim, lors que je difois qu'il cftoicvenu de Holam
Hobieu , M. Scalîget me refpondit ne pouvoir eftre,
quia Laiini nimis remoti ab Hebrxîs. Syrî veto Gtas-
cis (înicimi , à quibusGrxci aliqua mutuati^ vc in ne-
gotiat'one Mercatorum illud t^rrabont quod plaod
Orienc.ilc e{l,muruati funr.
O L L ifi lufusjquid (ic nefcio. Tancum eft aliquid de
hoc apud Pollucem.
Olympiades volunt hodie ex Scriptarîs pro«
b^remirabilesTheologi ! .
O N k E L G s fur les f . livrés de Moyfe,&: lonathaft
fur les Prophètes, font des Paraphrafes^qui valent des
Commentai tes.
Onomacritvs cftoit du temps de ThognîSi
& fort ancientvide epiftolam Scaligeri ad Salmafiuoi
in opufculis. Orpheus s'appelle Onomacritus.
Opéra Pauli Leopardi , Hermolai BarbarSi
Philippi Beroaldt, Erafmi, Rhenani^Turncbi optima.
O P s o p yB V s grand petfonnage.
O K A c V L A Sybilina ont eité fuppofez par les
Chr;;fticns.
•OçeaiTïfVTorvï î*af Ocefih apud Senecam , Plutar^
chum , Ciceronem & multos reperitur : fignificar»
qoa^cunque teropedas veniat , Neptune û, evertas
navim , fedens ad gubernaculum femper redum
cvcrtc.
Ortgene a eu de terribles rcfvcrîesjfi a-t:il bicp
efci-c contra Ctlfum. Origenc avait une Bible de fix
VctfiODS & 8 Colomncs, CdaplonjrHebreuefciitca
ILbica, 3c en Grec les vcif\ou%dcThcodotion,Syni-
fn2chas,&c.Il avoir aufii Adenfcos.ie n'en Jonnerois
pas un eftiphlec. Tous les OricDcaax, Arméniens,
ArabeSj&c. ont leurs Aftcriici en leurs livres. Oii.i^e-
nesnihil grsecè ezftac nifi contra Celfum , queuiha-
bcbimus proximis nundinis.
Orig.bnes optimê fer ipAc contra Celfum ^ fed
reliqua nibil valent : il a un beau fcns ; icà impcricus
fait, & magna fuit aucoritate in Ecclcfla. Hicro-
nymas quidquid dicat , fuit Oiigenifta. Eufcbius
eciam,& ArianusHmal. Ruffinus, ce vilain maraut,
fcripdt Apologiam pro Origcne > muUi tuuc eianc
Otigenifta?& magna fuitcontentîo.
Orléans! Le livic daremcrcimentd*Orleans
meiicc qu'on chLe de (lu s : (a cCtéun mcchantbom-
me , qui a efcrit contre le R oy & la Cour , laquelle le
dcvroit faire pendrejc Roy lui a efcrit & l'a fauve.
Ornano. Le Marefchald*Ornano alloitvoirle
Duc d*£pernon i quoy qu'ils ie veuillent mal , mais
qijand ils font enfemble^ ils fe careflent & diUimulent '
comme cela. .
O R p H E vM Ciceronis quidam dédit; verum cfl
fuide M S. fed tamen valdc abfurdus ciliCunt tamen
aoo anni ex quo compfitus eft.
Orthodoxograph A,il y en a dcuxiil y a de
bonnes chofes i ce qui eft en l'un n*cfl pas en l'autre, il
faut avoir les deux : il y a peu de bonnes chofes en la
Bibliothèque despcres.U y a deuxOrthodoxographa,
divcrsjmais ils ont tout barboUille.
O R V s eft bon.
OscoRVM quàm - pracclaras. cft Epilcopatus
Aufch.
OsTBNDB, lors qu'il falut la rendre , Barncveld
demanda à Maurice , mais pourquoy fortifie-t-on les
places , s'il les faut reudre?il reQ)Ondit, c'eft comme fi
vous demandicz,pourquoy fc mariet on, fi puis après .
on eft cocu.
O V I Q II facilitas cft inimîtabilis.
Les O y R s font très • gras ( ils deixve\it^\sx. ^^ «
1-4 S C oi t tG£ R\J N ^A\
tousjouts en terre ) fcd pingucdo ilU non bona. On '
lîîangc fwcc Our$ en Savoyc^gc HcsTaiflbns qui (ont .
aisrtl gra$,mai$ la graifl'c n'en vaut rien.
OxoNifiNsi Academiz quidam Eques donaTii
Bibliûihccam , quz conftitit iio mil cfcus^qaaranie
mil livres ftcrlins ; une livre fterlin fait trois cfcui :
oportct divitcm fuiffWi accept catalogum , (unt fcx?
osnnes libri communes.
PA D V s propc Ferrarîam labîtnr , tam magno»
quam Vabalisin his Regionibus.
Sântcs Pagninvs a le premier diftingu^ la
Bible en commata , qui fout les verfets : les anciens ne
^iiHnguoient pas, mais citoient feulement le livre.
Hicronymus meminit. La didin^tion des Chapitres
en verfets e^ nouvelle. OpoicetPagnini Biblioru»
vcrfionem elle bonam , quia doûus fuie in lingoa
Ucbraica.
Pain, lors que je pafTois par Berne, jetronvay
un jeune homme de Berne»qui me rancontoit de ceux
des 7 Vallées , que pour leur pain , ils mangeoient du
fromage^dc lac provino. En Limofio^ils mangent du
pain de chaftagnes qui eft bon, mais il enfle fort. En
Auvergne, ils difent d'un homme qui fe porte bien, il
mao^e de la michcjd eil^du pain un peu plus blanc.
P AÏ s A N ^. En toute la France la plus grande
fujecion des Païfans cft , qu'en quelques endroits, ils
font adfcriptitii gUhée ^ c'eft à dite Qu'ils ne peuvent
abandonner leurs terres. En Languedoc» Provence ft
Guienne , ils font foit libres , âc ne fe laifletoiem ru-
doverdc leurs Seigneurs. Il y a tels païfans de quilei
Anceftres depuis 500 ans auront tousjouts cfté en ce
nufine Village. Ily adegrandsezaâionsen Guienne
fur les païfans. La terre paye taille , non laprefonne
fclon les moycnÇjOU s'il cft roturienj'ay une teric ro-
'tuiJcre de Jaqucllc je pa^e> des autres non. À Gc ncvc
6c \ rencour,lcs PaiTans font fort ruftauz.En Pologuc
ils ne fonc poiat barbares, mais bien ruftiqucs comme
CD ces quartiers.
Pais-bas. En France on entend Brabant &
Flandres, quand on dit>Ic ta'is'has.
InBibliothecaPAL ATiNA libri muiti Arabici
Zl Gtxci. Habeo Cacalogum quemfcripficquidara
ludxus. Gruterys eciam fcripât, nec mcdiam p^ttemi
pofuitinon cognofcic libros.
Palatinvs (iagults annis habet ex redicu 40
mille tonneaux de vin , & un tonneau fiit tiois barri-
ques. Non fufHciuntillipourla proTJiion, oportec
cmat adbuc 1100. Plus bibitur in illius Aula»quam in
quatuor maximis Galliar Civitatibus. Poloniquiibi
tuetant mihi reculerunt. Palacinos laborat moibo
caducoi nimis bibir. llle morbusveniccxhorredicatei
(cà juvatur multum vino.
Palativm Hagienfe efl; prxftantiflimum poft
Parifieufe.
Aonii Palearii Orarioncs, epiAola;, &c. funt
honx II fut bru/lé à Rome yvi de Thuanum m Hiflorhs.
Paleologve. Il y a quelques ::nn( es. qu'il 7
«ut icy un Palcologue trompeur , il parloii fort bien
Grec. Tous les Grecs qui viennent icy font des trom-
peurs.
Palestra z. Machab. 4. faifoit fajjlr Us jaunes
gens fom le cbappeau. Certabant Pila:ltra in Tcniplo
Dco dedicato , de omnis Palseftra erat dicata Mcrcu-
rio , cujus (îgnum Petafus aut Galerus:ut initiarentut
bis ludis , in ipfo Tcmplo nomina dabant , fubeunres
galerum', nt poft datis nominibus ccrtaicnt. Vox eft
qu^eiam peculiaris nominis dationi, &initiationis
taciendae iy^vm^at, 11 y avoit en toute Pa'.cftrc un
Mercure ^ & faifoit on pad'er les jeunes gens par dcf-
fous.
Palvdamentvm induebatur Impcrator în ad •
locutione ve(alia occafionegtavii ut6:Tnbani, f\
alloquendi cflenc milites.
PALVDANvsà Eochufe , olkendic Mamîam io*
tcgram , corpus ^gyptiacum ance 3000 annos fcpat*
tumi e(l vera aotiquicas. QaidainpcTruaficàGoat«
gucs^ede UDUtn excoiporibus RcgDmjadoràvic illud,.
& fctipfit ad Patrcm , taroqQam fi ridiflct corpoiil
Sancti rcliquîas. PaJudaDUS feni - poncificius cum
\idcrcc illud, monuic eutn falfî. Ce Gourguescft
xnainrcnanc Sainaricanuslcfuita.
P A M E L I V s dQ^us folt 8c bcnê fcripfic } fait so-
bllis > valdc modeOus in nodros s ita ciedebat ut fcri-
bcbac : cciam Goulartius in Cyptiano medeflë illooi
tiadlat.
KPa NciRoiifi Notîtia Impeni optimus liber.
Panigarola. Ejus epidolacn ad Amicum val-
de lafcivam vidit Dominas Legacus. Cum Rex F/an*
cifcus bellum gcreiei ia Italia , le mont Cenis eKoie
clos^CaidinaiesGcncva transibant,&Panigarola iltaC'
tranfivic : erat Sodomica in ipfius comicatu; fcivernnt
BaHlca: & non punivetuntj Genevcnfcs non aufii fuifi
fcnt, ijs font trop petits compagnonsi Tiguii fi fcivif*.
renCiCombufTiflent.
LaPAPAVTB' eftunc robbc toute tachée. S*il
n*y avoit point rinYOcarion des Saints, le Purgatoire»
radoracion du Pape , & Toblation qu*on fait à Diett
en la MeiTe ^ on eufl peu demeurer avec eux. C'eft
grand cas qu'aujourd*nuy fEfcriture eft fi claire,!! y a
tant de lumière y & cependant le Papifme s'eftablic
tant. Le Pape aufutpé le Duché de Ferrare, il s^avan-
ce cousjours beaucoup. On voit tant d'ApodatS^Scles
grands Princes n*y fongctit point.
P A F p A M dicimus à 'jrccitvoi quod avum fignlfi*
car, inde diminutivum mtcir-nai avulus. Epif'copus ju-
nior, qualis erat Sidonius, fenioresvocabat Papas»
Senior, reliquosffUTfgTCffKoirouÇ. In Confilio Caithagî-
nenfi K«T« TMi xflt^'iirfltT^TccCj fxpius Hefychius, xa^it
MA(k'« , xras : raro alibi im6 nunquam vox illa extac.
Presbyte! vocabac EpifcopumjEpilcopusSympresbyte-
iujn,£pifçopus vciô RomanUsVoc\à\î,tàu\;^Vwit^b--
It^Qt folas Pappat vecaretan Tcvràç anti^îs èX^
(jai «aedio asvoba)olus,infinio paBdagogui:rcivuif
qui curam gerebac paeti eumque ducebat, gefta^^
\K apad Terenciam 3 non àïn tpH Imncinpfm gsf^
i ImjelMlkfrmgitfiat pociUaPaf fas,\nhntis fctlicer»
(Italis dicicûr notrix. Hic fecvus Bajulus vocabac
lcffifiHiiiD,Domnuluin^ iode, DAmotfeati, Page^
anulaiDatnotfelle; fi vet5 de Dotnnalo loque W
herilem vocabat, & caftigabat ipfuiii. Vid»Tini«
de auro Se argenco ItgzioMzn'nins ^fr^extée legt
zntem vocat,id eft^ ufqae^ quà pianezcam fufflpfiT^
/ide ibi Scaligerum. Habcbac herilisfilius pranec
agogum cciam Prarcepcorem, qui ipfain inftitiie"
£s Vallées d^Angrogoe , ils appellent leurs Paf^
s OoceSjUC Scnieres vacant. Au pays de Vau^roa*
Pierte. Alcxaudrinûs U CouftanciDopolitanus e«
1 Yocaotur P)sipx.
AfB. Ceft la couftamc que Ton pille lamaifo»
: cabinet de celui qui eft Pape nouveau. Il fe fait
terribles infolences ic tout efl permis durant Tin-
egne. Les Cardinaux en elifent un d*entr'eux,qut
itnande cependant; c^eft le Camerlinghe.f ay vcti
a monnoye battue du tempis de Hoterregne.
' A p p N eftoit Lieutenant General à Foreft>^ccx'«
>at ambabus manibus, Se cum eflêt Iudex,ccnfBU
at,quod non lîcet^per ^5 annos fuit ludex: etatfe-
; cum obiitjhabuitpeffimos fîlios.
? AViM gioiïa^ne valent tien. loannes Lydiuslei
1 n*y a de bon que ce que Lindenbiuch en a tiré de
tis Veterum , en un livre qu'il a fait imprimer icy,
a dansl'apias autant de fautes que de mots. C'eft
Lombard^qui Ta fait.
A p p V s a éfté imprimé en Latin U non en Greci
»eo Grxcum:
' A P T R o utebantur ad mu!ta,coroedebant ce qui
mollet , c*cft comme des noifetccsj on (è fert^de
acine à autre chofc.En Alcroagcic\\^Tit^oT>\^tî\^x
papier gui raillcj k bon paçici à^Tw^^'^V.^V.^^
& d'autretram meaomner. Ylde
ri ad Caraabonum in opufculis lof
ne fçavoic ce que c'cdoïc du mot Q
tuay le premier en faini Paul.
Le P A R A D I s cft en Mefopoi
f hzate , en un tel endroit qu*il eft <;
de&. Tea aj parU en mon lirre de c
)oa ea a eu de terribles chimcfcs» t
, Anelois a fait imprimer chex Ra
feuille de papier. Plancius encoce
trop doAe , ft xio*!! ne fçacbe que £
det-globes^e vous fapprendray en i
qae parce q^ll eft ua peu Gcograpl
£ct lettres font très - neceflaires ;
^01vOis«IogifteiMathematideQ.Çea
ccV quart 1er s la' eftoientles Babyloi
V ra y i^u e V A n g «^ y foit encore , car i
I fom. Le déluge 9c les iooudationsdi;
pbcatc onc roac cbao&é le .pays i fl
tcmp!^ Où ne recoa^om rien caua p
rcnoît , il ne reconooicroic' pas ce p
inoodc toL3i ce payslàySe FEuphrate,
I 4^K:anr# rtuifrr ani P^ftfi Xz foiac tOU
s C A LI G E R A N^A. j-rT
;^éI&eDdere alios noftri Prophec« ut nomen (îbifa.
^^l^ciant , <|uam benè fentientes fequi. Guihon cft une
j^tclafe, ut Rhodanus ex laça , fluvius ex majori aqua.
^^ Phiion eft aqua ftagnans. Euphiates fe dividebat ia
^^•duos fluvioSiQuorum unus GuihoD,alKiFhifon, quia
^^ faspins ftagneicebat. Locus eft Taldè ftecilis, non pro-
. '/ pter folum^quod opportunum ed^fed ptopcex âuvios:
^1!. ego omniailla jam cxplinsi.
""!, P A R iS c iJi 8 Tholof«,Pi6lavii i7.Londini iio.
J; Pari^. La Cour du Parlement de Paris cft une
~; pviiain ptoftituée. Ccluy dcThoIofc eft plus libre.
C'eft une folie d'appeller Paris le premier Parlement;^
.. il eft bien le Parlement des Pairs, mais non pourtant
.; f e premier.Ceft la chofe la plus majeftueufe de Iran*
J ce que les Pârlemens. Quand le Roy euft pris au mot
'. les Meffîeurs de la Cour,qut eufTent voulu quiter Icuc
' cftat pluftoft que de con(cntir à la démolition de la
Pyramide , quelle ignominie euft ce efté au Roy ? ils
ont fait la befte, ils dévoient cftre roides > & pluftoft
fc démettre de leur eftat comme olim. Ceux de Tho-
lolc font bien plus roides In Vniveifitate Parienfienfi
font plures Eccicfiar quam in Vrbe, aut Civitaic.Lute-
' xîa,Londinum,Rothomagus turpilTimx Civitates.Lu-
tëtîa Infula non erat tam magna olim quam eft, Çcà
tnulta addita per depaleationes. Paris les plus vieux:
ne vivent que 60 ans. Paris olim nihil ? erat tantunv.
paf va Infula,qua? nuncauâa eft depaleationibusjfunc
urbes illa antiquiores mnlto. Pari(iis efant mco rem-
pore 30 millia Audioforum/emel armati funt à Con*
dxo.
PariAmenta olim aequiflima fuerunc, ûuqC
)uftitia nihil valet in Gallia,&Rex hocfacit.?
Le Prince de P A r m e eftort Italien & prudent ; il
a fait lever le iiege pour deux fois à noftre Roysll n*e*
ftoit pas cruel comme ToUdoiXc Duc d'Albe.
P A s c H A in tribus Evangeliftis Chriftus celebraf-
fe dicitur pridie quam crucifîgeretui ; loannes vocac
c^lumnoa PafclM;vcl cmcûdaii^v\\ovak\fik^A^^&»r.
tium Tel prxvcnieas & pracoccupans morcem CuaiDy
hoc fecic Chriftos,Videde£mendationeTeinporum.
Id loanDc rantum quatuor Pafchara , cmnquÎDque
debeant efl'e à baptifmo Chridi ad mottem ulque.Oa
m'a dit qu'on a approuvé à Geucve mon expoficion
de la Pafque que Icius Chrifl fie avant fa inort> il faut
qu*il aie préoccupé propter cranflaciones feriaium. Il
n'y a autre caufe ny moyen d'expliquer le paflage que
comme j'ay fait. Parquafequenciannoeric remoiii^*
mum, diftabûc duo Pafcbaca quinque fepcîmAnis^ An-
no 58 erratum' cft maxime à Poncificiisin Pafchare
quod celcbraruntance plenilunium. Clatius agnovir,
fcd diiic cflè errorc fipa6la(um:at Luna non errât fed
crravicipfe. Suât quidam ex Prophctis, qui dixerunt
profanos malô nuroeiafle annum if Tibcrii. Ifti Pro-
pheraz & lonicae voluut omnia ex Bibliis haurire , nec
legunt bonos Aurores. Chriftus bapcizatus eflr i f Ti-
berii & paflbs quatuor annis poft ^ funt quinque Paf-
Chacaifolusloannes narrât tempora,ibiPa(chata qua-
tuor repcriuntur : dixt ubi quiotum podit cfloomnes
difpiciantjfî quid melius,accipiam.
Paschal cft un gentil pcrfonnagc , il cfcrîl
bien, il a fait de (i jolies prières , il a cftc nourry à Ge-
nève , il eft Confcillcr d'Eftat. le m'cfbahis qu'il a
quitté Tcftat d'Avocat General à Roiien.
Paschalivs qui Ce difoit Hidoriograpbe da
Roy y & toucesfois n'en avoir point les gages , avant
que de mourir donna de beaux & riches anneaux à
les amis , comme à Aurat & autres, le moindre valoic
50 cfcus , & il y en avoir qui valoicnt xoo cfcus. Pri-
rous fui qui commendavi librum ejus de Legato : cfl:
liber pracfl:anti(Iimus, omnia Hotomanus furatus eft.
Pas Qjr I B R. Son Catefchifmc contre les lefuites
cft un bon livre pour l'Eftat 5 Richeome n'a rien rcf-
pondu qui vaille. Si j'cftois jeune homme je m'exet-
cerois à tourner en Latin le CatechiCme des lefuites.
Il n'y a rien de fi beau contt'eux. Il faut mettre U
-'éponfc que Richeome y a faire avec o^m^hithtatrum
lionontyLc beau livre que c*cft qae Cathechifmusltfitita»
rumllilc incimaleruirarum raogit,alii rupetfîciemcaa-
cum.Iayenis aliquis debcret verterCyred oppoicec beoe
Tetfatû eflé îd Iare,& vocabulalacina luridica ctUeic
P A s Qj I L s. Moofîeuc du Puy a amafsé tout ce
qui fe failoic de Pafquils dorant la Liguc,bon & mau-
vais.. Le Roy fait chercher les Auteurs de Pafquils : il
veut bien^ faire i & ne veut pas qu'on parle.
Passerat eftoit fort ignorant ; vis oâo lege»
rat libros:bene inftituebat juventutem^duo vcrba La*
tittô fciebac , omaes reprehendebat , non erat tantus
^uantushabebatur.Tricaffinuserati bonus Pedanus
ad inftituendam juventutcm.
^AssERAYic. £n Gafcogne , on n*en mange
point , parce qu'on croit qu'ils fout fujets au mal ca«
duc> U, ]'en ay veu choir de ce mal. Nous en avons
tant en nos quatiers, ils mangent tout noftre bled,
Zc nous fommes contraints de mettre des rets aux fe-
neftres de nos greniers-, pour les cmpefcher : car il ne
faut pas tout à fait fermer les fenellres à caufe dtt
pays chaud, cela gafteroit le bled. Fen pienois à des
trappes & les apprivoifois ; c'cft un animal quelques
fois ennuyeux avec fon quiquique. On les jaiffc forcir,
ils rcvîcnncnt,ic leur mcctois une creftc5 les autres les
font devenir blancs, mais ils les plument pfemier,qui
c(luQe chofe bien cruelle. Il eftmal fain de mangée
des petits paiTeraux de de tous autres petits animaux
dés qu'ils fortent du ventre de leur mcrç , comme on
fait des chevreaux & des biches ou daims , on pulid
lespecics & on les mange, comme des pigeons de
deux jours.
P A V L avoir deux noms, «t omncs ferc Tur^jci teftc
ipfolofcpho, quifacitmentioncmtocluda:orum'bi-
nominum. Et Machabaîi , & quidam Apoftoli habe-
banc plcrumquc Gra*cum nomen Hcbioruni ; & ira &
Paulus Saulus vocabacur. Dcindc crjit civis Roma-
Dus, ejusrci indicio nomen Roroanumà Parre impo-
ficum : prasdicavit gcntibus > cjvi'\\i\x^^^ù\x\V.Wiiis».^
nomea PiuU quam SauIi.Nugx fuac ^aidqaid ptipte*
sca dicitur. !
Pavsanias Grec eft bon. |
Patavivm quiDqaagintaannis antd Romam i
sedîficatum. In Icalia funt mulrx Vxbes anciqaioies i
Roma , antiquifllmae in Tofcania. {
Patjlimomivm Caefaris en Bearo , c*eft le
Chaftcau de Pau s en France, c*eft Fontainebleau oa
faiat Germain.
Pentecostb dîcebator totam tempus à Pat
cbate ad Pencecollem A£l.i. iniiio t& fimebdntnr diis
Tenpecoftes , non in fîngulari j ut vulgo } nam omnes
Patres habent it^ii^h ^^ Sabbachum dicitur intetvaU
lum ab uno Sabbatho ad aliud, blsjejuno in Sabbâtho,
Au paflage des Aâes , finientedieVentec^ftei, iln*f
pas un exemplaire Grec qui ait H/ui^tci , tous ont n"
flirte. La verdon Latine a y diehtu. Le Syriaque 6c ÏK*
xabiqae Tont au plurier : EtrEvangelidefaiBd Luc
fe contrediroit à fojmcfme & mentiroit i car il dit
que ce fut au matin,dc ^\i\s,fiment€ diei il faut , finien'
tibus àiebm Tentecêftes , quia à decatettarta , quarti'
dccima die ad ipfam I?CQtecoftem totum illnd tem-
pus dicitur Pcntecofte.
P E F o L X ^ les Anceftres de la Comtefle de Pepoii
qui e(t à Genève, eftoient Princes de Bologne ^ com*
me mes Anceftres de Vérone , mais ils ne l'ont pas
fi long temps tenue. On m*a voulu faire efpoufct à
Génère la Comtefle » tellement qu*un Scaliger eut
crpoufe' une de Pcpolij le Prince deVerone une Com-
tefle de Bologne, ubi aliquandiu ilegnavit Pepolî; fed
non ita diu ut Scaligeri Veronç.Pcpoli habueruot ini*
micos Bencivoli , qui erant etiam fummo loco Bono-
nia;. Sixcus Romz fl:raDgu1ari curavit Comitem de
Pcpoli , quiafemel dizcrat , c'ed grand, cas, il faut
que ces Prcllres commandent cousjours.
Les P E RE s. Ils ont mcrptifj la langue Hébraïque,
& d*apprendre desluifs : ils ont trop fait d'cfloc des
figeante IflCerpietcs# c'c&okixt des gens ignorans,
•qai ont mal tourné : ils dévoient apprendre des luifs,
pour avoir puis après dequoy les battre , & leur cou-
per la gorge de leur propre efpe'e.La grande ignoran-
ce de ces Pères depuis 15 ou 1400 ans. Les lefuites
Youdroient que nous demeuraÂions en ces tenebrc$
là.Pauca nos docent Patres in Theologicis.
Pères. Ceft grand cas » quand on imprime ces
reres,ils revendent metreilleuiement bien par tout.ll
y. a une de Collèges de Moines julqucs aux Indes.
On en poirte à Ntezico , qui e(l une belle yniverfué 6C
.^ privilège daPape&duRoy d'£fpagne. Il y a des
Collèges de lefuites. Il y a mefme de riches Mac*
chands qui en achettent pour en donner aux M cn*«
diass. Si nous avions ces beaux livres qu*ont eu ces
Chreftiens, que nous découvririons d: belles chofes»
Pb&b&ivs in Danielem eft un afne. Il e(l très
mauvais , il a bien failly , il n'avoit point leu Daniel
que lots qu'il y commenta.
' IXc^c^XM continentid figniBe le contenu de quelque
cbofe : il a long temjps qu'on Ccferv oit de quelques
ffioc dont Fulgentias fait mention. Dixi adiibrum
de Bmend.
PsRiGVsvx. Onytraîttefortbienj&à Agcn,&
aieas qu'à Bourdeaux 5c àThoIofe:mais à Perigu^x
CA eft mal fetvy de linge. Depuis Paris contre la'Pro -
^ence , oneft toasjours fervy à meilleur marché ^ 8e
^ chaque dîfn^e du fooppée , on s*apperçoit de quel-
que fou rabbatu.
Perron fignifie un cfcalicr double.
Du Perron Evelqued'Evreuxarccciiuncbell«
tefpoare de MonfieurCafaubon. Il dit au Roy que
Cocon n'eftoit qo'an bavard : )ene f^aylcquela le
plus de r;avoir,ou fun ou fautre-Il n*a peu eftre EveC-
que fans avoir en le fouet jîl y a un Cardinal qui le lui
donna ufque ad vitulos , quia Pater fuerat h2:ceticus.
Son Peverut depoféde Ton miniflere , quia erroneas
babuerat fententia^ Ce Cardinal d'Evrcnx a une
grande ambition j il n'cft pas doCtt , \otv^vc^^\>ck% ^*^
184 SCtJttGEKi^îîA.
plaift aux Dames. Lnrs que j*cftois à Paris, Da Pêf"
ion cdoic mon Ombre il me fuivoit toujours lois
qur j*al!ois chez les Grands:il ne le niera pas. Il a Ica
cltAiu jeune foo Thomassmais cela s'oublie fi Fon n'a
point d*autre fondement.
Les Persans d'aujourd'huy & leur Roy ay-
ro.nt les Chretliens i il n'a point d'autres Gardes que
de Chrcftiens , & boit fouvene du vin arec eux. Ils
h.uiroient & ne vonloient recevoir la monnoye des
Cbrcdiens oii il y a des teftes y caf ils abominent TI-
dolacrie ; mais mantenant ils reçoivent volontiers de
iioubk*s ducats d'Efpagne. Les Perfans boivent do
vin/:ncorc que leurs EveCqucs non permittant.
l'ERSiS videntur policiores de prudentiores
T.ircis.
Le vieux Commentaire furPBRSfi & Tu vénal
a edc trié par Monfieur dç Lefcalle , ficainfi rendu à
Monlieur Piihou , mon Oncle de Savoyc, &aefté
trouve efcrit de la main de Monfieur de la Scala > pat
my les papiers de feu Monfîeur du Puy.
i-* E R s I V s , mifcrrimus Autor,obrcurîtati ftuderî
non pulchia habct, fed in eum pulcherrima poffumus
Icriberc.
Petâv n'a de bqps livres que d'il y a aoo ans.
iL-cnerus en a de bons. Il n'a rien qui vaille en laBi-
bliotheque Palatine. Petau fe plaint de Baronius , cat
il luy envoya Ton livre de Indidionibus ^ & Baronius
luy a refpondu avec injures, contumeliis eum aHècir,
Les oeuvres dcPBTRARQ^E ont cftë imprimées
à Francforts ceux de Genève ont fait imprimer les B-
pittres. Non animadverterunt qu'il parle d'Avignon
^ de Rome : il parle bien clairement & en un beaa
Litin;il efl; diBîcile en Itali6n,à caufe de beaucoup de
mots que les Italiens n'entendent pas i ils font Pro-
vcRç lUX (ego omnia intclligeremjil eftoit bigot, il cft
n)oiccnh.ibicdeCordelicr,nclloftatodiVenczia.On
- fjh rrois Commentaires fur fop livre, mais ils font
^hjlhtz.bc[icsj dç ne s*eftieçaiS3LN'\fcx»c^vi'llnc parle
fâ^deRome» ucfedePapa;, car cVftoic Avignon cil
eAoic le Pape j Rome n*cftoit qu'uo brigandage , lie
puis, poteft io Ecclefiafticos dtzifle , ut alii. Ceux oui
ont recratich^ks crois Tonnées de Pcrrarque. malc nbi
func confcii.II y a 50 anft que Pétrarque a eftc chaClré.
Petrokb. Ilyi plus de 8 mots dans Pcrione
qu'on ne Gçait ce que c*eft ; comme Odofeta & aucics.
Les P E T p L s s qui appellent leur Dieu Gorh , &
lesEfpagnolsifoncruperbes.GermanicarorTitas.Mcn
Père a trop fait eflat des Alemans. Les Anglois ries-
fuperbes'.tant moins une Nation eft civilifce^cant plu»
fuperbe eft elle. Torvitas & fupeibra de ceux qui ap-
pellent leur Dieu Got i les Efpagnols ont une autre
fadus bravache, & ciufc beaucoup : les Tcttcons font
fuperbes & ne difcnt mor^
pHÂRiS/£t perfolvebant décimas, qoemadmo-
dum reliqui:eft nomen icQ.x non vero offîcii. £x illa
feâa erant quidam Sacqrdoces > alii PIcbeji, quidaiu
Do<florcs, quos yocabant Rabbi , babemus foimuia»
juris qua; illis dabanrur,ut hîc Do^oribus: Docebani
publiée , fed ubi erat populus > non incra partem altc-
ram tcmpli.ltaPaulus ex tribu Bi^njamin ingrcflbsSy-
Bagogas& ChtiAus ctiam : Pharifa^i Leyitxobibar.t
facra Sciribxfucrunrqui cxprofcirodoccbant Legen i
quàndo dcfcribcbatur Lcx,Yidcbant an benciSc cft of-
fîcii nomen. Gamaliel fuie Pharirarus,(ed non legiiuc'
fuifl'c Scriba. Seniores Populi fucrunr Scnaiorcs , qui
" in Syncdrio, ut bîc Confulcs & Scabini. Lcvitoe cranc
difperfi per tribus , & ex Leviris quidam erant Ph'ari-
fa;i)alii Saducçi.Pharilasi&Saducxi capitales inimici^
' conveniebant in eodem Templo > fîcutbodiùFran-
cifcani 8c Dominicaniin eodcm templo convcniunr,
êc olim convenerunt^cum tamen efTent inimicifTimi.
P H À D R V s eft un joly auteur , 6C Symfopiês aXjfîî.
P H 1 1 A s T R I V s nihil valet.
P H I L I L p H I Epiftol», bonnes.
Ph'ilîpps il lefcuRoy ,hai(roitfortlevîce
lie pcdcraftic , &'lc punifloit rigourcaf^a\^tw\ ^^w^\r.
1«<< s C J L1 GEKAIt A.
par^ionnet à pcifonne. I! fie mourir à Scvi!1e un Maf-
quis pour ce crime , & fit promettre à fon fils , ivdDC
que de mourir, qu'il en teroic fevere juftice.
P H I L I p p B le Bel fuit , qui fcsipfit Bonifacia
odtavo aotè ducenros annos, mitum qu'^m libeié:
nulhis juderethodié ,cumnatcs detcdapfint Ponti-
£c.uu'i&tuDciD mediis tenebrisaadebaticaKezad
roniificcm fcriberc , FefirafatMitat.
La P H I L o.s o p H I B ne Te peut bien efcrifc cti
Hi-brcu ni en Arabe.
PuTiRiAsis. Sunt fabula? iUud de'Archîepît
copo Moi.untino,quià muribusinterfeé^useftifeclde
pciiiculis vcFuro cit. Phciriafi enim mortuus pUtoft
clii duo vetcres) Cancellarius Gillïx, Rex Hifpania*
lurn PhilippusII.
Pie. Lors que Pic IV. fucmeir, les deux Cardt-
DsuxdeFarDefe & de Ferrare , bien puiflaos , bû-
guoienr pour les François & rEfpagnol.Enfin fat créé
Pie V.hommcqui de couilûrier eftoit devenu Profite
CD MoinCipuis Inquificcur^deU Cardinal, puis Pape.
A'nù futcficuccluy mcfme^quepasun desCardioaut
n'cudjamais^eDrc > un petit homme, quirftoicde
mzfm^ humeur que Clément VI I L paifible.On n*ef-
lit plus que des Italiens & non des gtands CardinauXi
tni\s des plus petits ou des médiocres. Du temps' de
Pic I V. on pailoîc fort librement à Rome j j*y eftois
du Règne de Pie IV. & V.
PiERiYS a fait des Hieroglyfiques, ce B*cft pas
grand cas.Orus efl bon.Io.Mercerus,le grand perfon-
iinge,e(l celui qui fa tourné & a fait des Notes deflui..
Hoefcbclius Ta fait augmenterimpriméà Au{bourg:
Si nous en avions encore d'autres , pcut-eftre pour*
lions-nous enfin entendre les Hieroglyfiques,qui font
en des pyramides à Rome.L^efcrituie delaChine a'eft
que par Hieroglyfiques.
Saint P I E K R E cÇï mort à Baby]one;erat miflus ai
Circumcifionem. Petrus Galilaicê loquebatur & po-
iciatwtelligi. Sccu&da Pcui xnilû fufpcâaifeio CQmr-
SCAIIGEKANA. 187
iitioï coDfenru recepc4 : prima eftprxdantîfnmaesc
;ravicacis Apoftolicae.i. Pierre j.de l'Efpric de Chniï,
|Ue Noachus iDfpiracus Spiricupiardicapc illis qui
.\i3inc func In inferno , & cudc eraot booiines. Ex fola
gnocantîaGrainmacicx,IocusdifHcili»;Graminacicz
>effico,faciilimus:Beza opcimé illum expofuir.
• P I L A Tvs dam lavitmanusiD ligouminnocen-
:!aB 9 jadaizaTit : non cnim erat motis nifi casde L^
iorionepurgarfs fed ludasifelebaocmali oniinis vi-
'.andi caufa , uc eâ'cnt iqoocenccs' alicujus rei qux fc
invîtis quafi fieret , manus lavare. VidcThalmud&
Cafaubonum in locum illum novi Tcdamenci , & A-
■liftapam.
P I L ot I s.baftîr fur Pilotis; dicîtur Vitiuvio, de-
''faleationtis comme la porte de Haiicmj lePâLisà
Paiîs.
PiNAKERYS ÎYÎt cum calceis fuis Amfteloda-
mam fuper glaciem 36 botis iquando cunc , func in-
ftcQmenta,uc û glacies rum|fierecur>& immcrgcrentur,
fiacim recipercnturiDullus unquam fubmerfus cd.
P iMDARE a beaucoup de mots qu'on ne trouve
.^iac ailleurs , maisbabebat ex ufu , & ne les rechcr-
choit pas, comme faifoit Nicandre & Callimaquc,
-^ui prenoient plailîr à prendre & à choifir les plus
rebfcurs antiques, & ineptes de tous. Pindarc avoir
fcs mots de foy,non des autres.
De P~i8is. Il y a un livre d'cûeft tircf l'A icoran
4cs Cordeliers , qui s'appelle Bartholomcus de Pi fis, de
€ùnformtâtibm , qui efl: très-rare : les Cordeliers ont
brud'é tous ceux qu'ils ont trouvez. Il y avoic à Gcne-
YC un Apoticaiie qui en xcRifa ;o efcus de Madame
4c Roban'.
nt^iKH y«^^@ >fidelis-Nardus , point brouillé , ni
fophifliqué.
; F. P I T H 01 V s doâus in medii afvi Scrîptoribus.
Capiiolariorumâelegis Salies glolIariaoprima.Ejur-
écm Rbetores antiqui. Adverfaria P., PitK«v\:i^w\\v
b^i.P.Pitbou cftmojrcfiaill; dcTQuii^ut.\.^<^Vv^o>^%
3S8 SCtÂttGEKn^T^tA.
onteft^ xio ans Baillis de Tonneie. fr. Pithaoeft
le plus doAe d*aujourd'huy en ces Auteurs du deioict
temps , comme Icgcs Ripuariorum , Capicularia , &c*
Apres lui peut cftie mis Freheius. F. Picko» dcTtoit
faire imprimer tout enfemble ce que fonfccre P. Pi-
thou 1 bit. M. de Bierne Pithou a eft^ du Coofiftoiie
a Hcidelberg , & foie fetere eftaac de la Heligioo , tH
aEiitlaCcne.
Annales Francorum Pxthobi & in folio &ia •
o£^.ive»le bon livre 1 Si vous voyez le mien^TOUs vex-
ticz comme je l'ay manié. La maifon de Piikou eftoîc
bonne , noble , & riche. Fr. Pithoeus avoic'des livres*
qu'il ne m'a j imais voulu prcftei : habcbat Eaciem ni*
tencis, comme Vcfpafien s il ne fe foucie dêperfonne,
il va fouvenc aus Conveots vers les Moines. le fuis^
bien pauvrc^mais j'ay des M S S. Grecs.que je ne voU'
drois poini donner pour tous Tes M S S. il'ne conno.ft
pas cous les bons livres Grecs.Voftre Oncle Fr.Pichoa
a un feul livre donc je lui porce cnvie,qui eft cfcric difr j
temps de Cbaric-Magne, Monfieur Faucbct en cite
quelques uns* iled en vieux langage d'Agcnois^doot
}*encends quelque peu. C'cft coucbantfaince Foy qu*
cftoit d*Agen i (es parens ont eu des priTilcge»
que le Roy François a oftez ( le fçay qui les a vcu ob-
icrver) c*e(l que le criminel men^ à la morrjqui pou-
Toic coucher la boucle de la maifon , fcxoit fauve. P^
Pithou nec Francifcvs n'encendoient gueres au Grec
P. Pithou menoic tout le mande en fa Bibliothèque,
%L preftoic volôciers, fle prelèncoic ce qu'il avoit (t Totk
s'envouloit fervir. Fr. Pithceas eft verus Poliphe-
nus. P. ^ithoeus malâ iudicabac de Antiquitate;:prar-
ferebat,qua? in anriquis Ezemplaribus iaveniebat^
xationibus. Pithcri fracrescapitaliaodia eietcebant,.
fratei fratri recincbat & furabacui libres. Ccrté ia
GraRunaricts plus prxfticic quam in Rhetorîbus Fr.
FuIksu. . C'cft un pourceau corne VEmfetfwt il ayme
fort les Moines > il nous a donné de bons livres. P..
J'diiotus crac J)OAeftil&mu«iuA^i«b«x««Albas bc-
«efACereiPitbœui»patrao8ruut|Afinus inillisreba»
et ReligioDcHithôêus poUicîtos eiaceclicioDom C6'
cilioEom omnium, 6cpocerat,naincTatdiligcaciffi«
s&QS. Dedic Patificnfetn Synodum de Imagioibus.Les
Piihou fencpient les bon» lif ics de loin , comme an
^bien un os, oa un cbât ooc Coatis. P.Pîthoa-s'cfloit
xcYolc^ pflc-craânce , 8e aptes il fe fie acccoire beau-
coup de cbofes touchant l'Eglife Romaine AclesPe-
fcs. k ne me ferois jamais Chteftien à lire les Pères;
■ ils ont beaucoup de fadaifes. Au Maffacre, P. Pithoa
•lîiyoit de maifon en mai(bn,& lacuit pci aliquoc men-
• fes jpodea mutavit fe.
PiANVDFS tournoie mal.
P I A rT B obfetve numéros in rerfibtis , atioqoi
non elTeat verCùs. On ne fçaaroit rien ezporer de cette
Scène Punique duPœaulus, que ce que j'en ay ex-
.pofé dans mon livre de Emend.
PiESSiseft une haye. Vlicmo Ugni r pourelfaee
plus ferme.
P £ I N I y s, Dalecampîi, optîmus,qui»coIlatas>8e
jnelior vis dari poteft. Non probat tamen Cafaubo-
Bus,& probat editioaem in i6^A\ faut plus d*un)iom»
aie pour écrire fur le grand Pline. CcIVun beau livic^
mais les Pedans n'en fçavent tien.
P L V V I ▲ quacdam hic Tocatur ftUveritia proptor
aainutiem.
P o ]>x 7 M figniiie un Itea eler^ où Ton ne peur
floonter, comme Dtmum une petite montagne où lo»
«once»
P o D I T s du temps de mon Père, loUoît le f eare
àc Ledon qai paHe par Pau Parlement de Beam , par
ce , difoit il , qu'il eftoit fi généreux qn'il t»*cndu£oit
aucun baf^eao iat foy.
P o I CT I B R s elt use des grandes Villes de Fcaii«
ce.Il n'y a point tant de paroifles qu'à Paris,ny ^ Parif
qu'à Londres, ny i Londres qu'à Florencç,qoi eft Une
grande Ville bien peuplée, il n'y a pas beaucoup de
fcoptc à Poiâicii ; il j afoice ti4%U^i;x^\^-»k\N3k
UO s C fj L I G RR\J K tJ'
Ville , merne il y a une meftairic. Les lefuices y (ont
entiez. Cepencianc ceux de Poidlicrs ne les aroiénc ja-
mais voulu recevoir. Poiâiers a 3. lieîics de circurr.
Il y avoic en Poi^lon une Senefcbaufife j maintenant
il y en a trois ou quatre.
P G L A N v s quidam fcripfît An§Iyfim in Danie-
lem,ubi nihil quod ad rem eflcc , fcripfît. Solam Me-
chodum Tenantes rerum func ignarî : Methodusnon*
negligenda , fed non huic foli ftudendum. Cavete
yobisab Analyfibus hodiernis, quacfunt pallium^ quo
tegitur Scripcoxuffl ignorantia. Si Polanus euftau
moins mis & pris quelque chofe de mon livre de.
Emend.furDanieljil eud faicquelque cbofe.
PoLEMicA. le hay tous ces Polemîca. Il y e»
peut avoir quelques bon semais les injures me deplai'
lenr.
Politian: Mon Père difoit de lui , que c'ed le
premier de Ton temps y qui a o£é lever le nez au Ciel
pour les lettres: il $*eft fervy d'un Aufone que Petraff-
que avoit efcrit.
La langue PaiONoiSE a en une fyllabe 7 confo
nes que le Sclavon dit en une confonante^qui dénote
ic vaut autant que voûtes celles du Polonois. Il n*y a
au Polonois que L'efcriture qui efl fachcufe » & de la
lire comme ils fefcrivcnt ; s'ils fcfcrivoienc en Scia-
vonique elle feroic bien plus aifée. En Pologne les
faonomes ne couchent point avec leurs fismmessils le»
appelleutyquand ils en ont affaire.
Polo NI & Mofcovicae funt remotidinai ChiV'
fiianorùm; propè illos Turca eft.
PoLYBivs vixit ante tempora Halicarnafliei 3 ft
tamen Dionyfius incipit ab ijiicio,Hifloriam (Àii^m.
PoLycARPvsqui a efté difciple des ApoAres,
9c a tant de faufletez. Il ne faut pas dire que pour a-
toir eft<f fi prezdes Apoflres, ils n'ayenc point erré,tt
qu'il n'eft pas vray femblable que ChTiH; aitlaiffé foa
£g!ife ainû iourdcnficnt broncher. Catmelmeau-
aiJ 'baj gu'îls aboliiom uikàcciwi^PAçcttccc»
f C tJt r 1 G E R ^ N ^. lÔ
aD proptecea ectanilo dciclidhisi faûâo Spirt-
îmilcsnugas. * :
LYcARPvs qoîdam, PrôfefloT tn Halmefti-
Academia DucisBruofwrccofisi mille qnÎB'
talteros annuos habecpio peDfioDC.Academkr
iorcs hodié meliushabenr quam veteies.
aldus PoNTAcvs. L'Evcfquc dcBaïasSit»
de faire imprimer foD Cufebc fil fera bien te-
) carc*eftàBofdeaQs : fes exemplaires ferotc
^ ytndus q«e le mien , car il oefortiradeif
Il a fait de grandes fadaifes dans (es Noces >it
i efté envoya qnelqne chofè par Monfiem
irs. Il eft doâe poar an Evefque , mats rien ao*
es grands hommes. Ifeft Erefque & me porte
; il a edé mon compagnon d*£coUes il ne don-
e fEufebe que ce que nons avions •> j*ày biei»
e' te Latin >. & lay defciit par deux fois. Arn.
eus Autcnr du livret, qui fub nomine Gn^ di»
riptos advf rfus Motnawm j coTijccctaro i]oad
lornaeus annotât. Pontac a mis de belles cbofei
Eofrbeyit De dit mal de peifonneiii cite Cafaa-
Scalîgcr avec honneur , & mcfme Mufculus.. .
!que de Bazas avoic toasjours le MiniQUe de
à fa table.
ibus P a KT A N ▼ s Virgiîium bonum edidtr^
itn omniacoacervavity dedicTheophylaâumi
racam^bônus eft.
F M A a pauvrement fait fur Varron. O lespaii-
ugemens que tes Popma ! celuy quiafiitfuc
n & Satiufte, ftercora coltegit s^je me mocquois-
eluy à Genève.
RPHTRivs.II feroit à defirer que notis «uf*
les livres qu*il a fàic contre les ChreftienS : &
ivions les livres qu'avoient les Pères» nons rec-
Je belles chofes.
RPHYRONBS font des ftambans qu'on ap<^
:n Languedoc^ beaux oyfeaux, qui font McoiH
: Poif b;rrc vray : iUxclaî&iaM^\{sâ^<(SM^
^^SBPpBH^^^^^^^^^^^^^^^^^^BB
m fcJlLIGEltAKA.
de l'or I êe {ont ainfi appeliez 9 à j?«m»M, oaduflam^
boyer.
A la P o H T B. Gen. Upechêgifi i la forte. Ce paf-
fâge a cùé fon bien interprété par Mercerus : le Grec
& faine Hierofme ne font pas bien tourne.
Monfieur des P o r t e s eft Chanoine de la fainte
Chapeilciil eft Papifte,mais non bigot. .
• PORTHAXSB Prédicateur célèbre prefchant i
PoiSiieri , frayant omy parler des deshauchesd^un Meâe*
cin nommé Lumeau , qui efuoy quil euft une femme ajf/iz
bel/e, ne laijfoit pas dédier quelquesfois au changeait défi-
gn^i un jourajffèz plaifamment en chaire^ quand après a*
voir parlé contre ce vice en gênerai , il vint au particulier,
f^ dit y nous apprenons mcfme avec douleur , quil y a des
gens àffe%^ perdus pour s'abondonner à Vadultere , bitn
qu^ils ayent en leurf maifons des femmes , qui font telles^
^ue quant â nous^nous nous en contenterions bien» Le mef-
me y prefchant au mefme lieu , debitoit impudemment ai fer
t^uditeurs de grandes périodes en Bar Breton ^fon langage
maternel^ quil leur faifoit pajf'r pnur de iHibrcu : mais it
fut découvert pAr Monftenr de U faite , qui Tayant cfli
euyr un jour par curiofité, ç^ Wignorant ny l'Hebrcu^ny It
Bas-Breton^fh connoiftre fa fourbe à ceux qui l*auoient me-
né aufermon dePorthaife.CePredicateur avoit eflé anffl der
plus animez contre le Roy Henry IV. avant que Die»
l*eup affermyfur le thrnfne ; m.iis depuis les chofes ayant
changé t Vorthaife changea auffi de note ^ ^ entre autres,,
ëftantà Saumurjl vint faire fa Cour à Monfieur du VltJ/tst
tjuien eftoit Gouverneur ; duquel ayant obtenu ptrmiffim *
deprefcheràfaint Pierre , à U charge d^ exhorter bien le
peuple éi efire fidcLle au Rny y le Compagnon n'y manqua
pas : ér après avoir déployé là - dcjpii toutes les voiles de
fon éloquence. Que fiy mes chers Auditeurs , adjiitfta-t ifc
vous me reproche[que vous m*ayezouy parler autresfois
tout autrement , je vous aveiieray quHleft vray que féey
fort déclamé contre le Roy de Na-^arre s mais quel Roy de
No'mtrre fenfe\yom que j'entendais f ce n^fioit pas noftft
^anXayj qtuDieu noHs con/iruc , ù" V» efl tnegeÇUBieg^'
'<it fTavarrt t de droit ^dijufiicti iHéiiicêJl ami/chant
l>om ?hiUffe^yfmfAtmf ^infHflifJfèjpnrdêSérvarre^
quefe nommoh ûinfi , fane qtê'^e^ivgmtnt » ilfojftde ce
Aoyaume^dont nofire è^y nU que le nom f^ Ufretenfion.
PoRTVGALLiiB Rcz mcrcimoDU ezercebac*
F. P o R T y s. Monfieac de Beze aYoic an livre
Grec eo charaâeres Hébreux , 8c cVfloic da «Grec
commun. Porcus ne fentendoît poinc:c*eft grand cas,
il avoir oablié (on langage , 8c ne parloir qu'Italien.
PosTELLVM Syrus docuir , neminem vidi qui
Poftello meliùs fcribereri fuir veiè (lulcus, nam alio-
qui fuiOfet combu(lus:il couroît les rues. Fecle librum
debere foeminas pcr fœminas falvazi , ut viros pes
Cfarif^um.
PosTSLLvs erat ftulcus ; fuerac receprasà Ie«
ioîtis f poftea fuir rejcâus ab illis extra Societatera.
PoSTHivs grand perfonnage.
De P OB s I débet judicare Poëta , non ut Lipfiu»
qui voluit judicare de Seneca Tragico, fed pcrperam*
P JB N I T B. N s. c'eftoit une grande Tyrannie en I£«
glifeancienne de faire vepir les Penitensà la porto
de fEglife^touc-dercbaux.
pRiSFBCTVRA dicebatur> |it fi daretur Cremo«
nae agcr veceranis per pcrticàtionem & non rufficerec,
tum ex agio proximo Manruano aliquid addereturs^c
quia non poterat eflefub Manruano 8c fub Cremo-
nenfiitnnc hoc crac propric prâefcâura>quia micceba-
^ur peculiaris Pr£feàus,qui hxc admiaiÂratcr.
P. Prapvtivm fiiperinducere, En TEpirtre aux Co-
linchiens il eft die , ne fuper indue as frafutîum , quia
Medici docent fieri pode , epifpaflitio j mais je croy
que cela ne fe peut faire fans douleur. Il fe lie aux Ma-
chabces 5 de qulbufdam qm praputiumfibi conciliarunt.
Les Mabomecans fe circoncirent , mais fort légère*
ment j ira utitii pofTint facilius reduccre prxputium
quam lu'dxi > & û velinc fîeri ludsi , runc irerûm cir*
cumcidoniur.quia Icvirer admodum fucrunt circuœ-
ciiî. Noncftlcx MahoiriCtiuicuc\imdi^^\Ni\>^^ssûi.
tth s i^ ltg e r^ }f tj:
iioccftTetQftiflimum>quiaruDt ex Abrahamo oa
Ifmacl aatus aonos tredccim circumcifus cft , oi
illias pofteri eodtm annqcitcuincidiirurjmajore
Colore 9 inccrdum poftquacn concubUetint > mi
cum dolore ludan^^uainvisplus fcindatur^fcd h<
ih&ncibus adhoc JBthiopeft ctiamnam hodiè (
ftianîcirauncidiMHiri nolla alia racione quam
Cbtiftus ciccamcifus efl, ad Cbrifti imitationctn
^uod fint Abtahae filiî.
^ pRiBsxovNTBS oumquam leguntur , fed
JUes ; & hi crant ptopriS Imperatorum. Primus A
Aus diuîfit Prooincias^Sc alias dedic populo Rora
t\hs fibi reliquit:qui adniDtftrabant pro populc
cabanrut Vroconfiêles i & alias qui pio Principe i:
' PRiBTORBSy qaijusdicdwntRomff/iinrc
Ànm «ir/idcet judicabaar^ celiqai infeiiorcs 2c fv
4anei fecaodum to «ie^iCe^ jadicare debent> n(
illorom remictere aliquid ât rigore legum.
• Les PRESOUPTVBVxqui penfent tout fça
^and on leur dit quelaae chofe qa*iU ne fçavcD
ils le mcfprifent,&peiucDC qae ce foie menfongc
ce qu'ils ne pcnfciic tien ignorer. Taies Marnix i
nius.
AP&BuiitT, cam foîSx foderentur,tepei
tnifmai in quo eraC| SefBhùldniDux Zeringiies cr:
genceuos: ille eft Princeps qui condidit Bcrnani
non e(l antiqua , ucnecifiguruin.
LaPRi MAVOAYB. Il eft bien aifô de fair
tecueils > comote Ton Académie Françoife , ve'
tous les livres font tournez. Les lefuices ne font
îchofe qu'amatTer comme cela , & penfent & fem
tftrc bien dodes.
Princes 8c Potentats d'Alemagne 5c d*I
Saxo cfl: potcntiflimus Princeps Germanise S i
lirufcus,lunt potcntiffimî Principum non coro
nr/ii.'aam Duces non ferunt Coronam , fed p
Vucâlcm. Dux Sabaudise nonhabct fexauifc
'laîllia coroaacoEam (ingulU annis,cx eo quoi cfl Sa*
baudia. Habectancmn ioPcdcmonno , &vix habec
icei dici rcgitfneraân PcJcinontio îoquuntur ex p j:-.c
Gallicè fie Italittô. Saxo habct rrcs Ducatus ScMar-
chioaatum Mifoiar. In Ducatu Saxcnix ncmi!.<*m a*
gncfcit rupecioiem > ucin Galliis fuprcmusd'Yvccoc»
in Bearnia Dominas de Grammonc ; Bcacnia ipfa, O-
range, Ssdan. Yvccot pcrtinct à Monficur du Bellay
olim vocabantui Regcs , nunc nec ?.c;^es n:c Princi-
pes, Ced Tuprcmi Domini : cam inciauani cfl ius illud,
ut non rcpcriatut mencio illi-as orij;::'.îs i Grcgorius
Taronenfis non facic ullam mc:uIoncrn. FLucncinus
babcc 1100 mille cfcus , annuos. Toc non babec Rcx
Aagli«5 rcdûindigstpccuniis, monrt OiHincs , qui
ipii decexnunc certam laminam^red non poccfl habers
ut in Galliis^ pecuniam cxproprioaibiaio. Papa
habct ex parrimonio 1700 mille cfcus. Vcae:i 1300
mille , in Icalia poccntiîllmus cft Hifpanus > foCtca
VeneûjPapa, Florcntinus.
PniNciPEs reculâtes an pofCnc prxfiiere in ,
^ynodis? c*elt une bonne qucdloo.
P RisciANVM, Maiiucius qui edidir^ commifit
cutdam , qui ademic prasclara cxeropla ex Poccis , Se
addidit ex Luciauo : Ego multa rcdicui , Se Dominus
Puceanus habuit excmplar in quo Graeca ecant , num-
quam alittspotuid'ec légère. Cujacius habcbac alternm
€xemplar , quod nunc cà Picbœi Patfcbius omnia
.jcp-aeîcotavic,
Proclvs cft un fott bon Auteur. Il y en a un
-eui cftbicn bon,cn cara Acres mcn«s,d'Al«ie.
PROCOPB. O le bel Hiftorien quccVft. Vol-
•canius m'a gardé ie mien f o<i^ans,5c mclcdcman'
-dant pleuroît, parce que je ne !uy vouîois pas donner.
Tay Procopivs nex hti^ju^ctôôi ^ deardîficiis
f ùftinîanijq'ji eft on bon M S S. non impiimc.
Procvlvs. Si frocul à Proa^lo , fntrMi cam^anâ
fript,
if fa for.tPfacnlus ntincffocula Procsilo :
Hoc eft, Cl juvcnis Procnlus procul fuiflèc à campana»
quje cft in Tenoplo Domine Pioculus » ipfe juveois
Tioculus Dunc eflec procal à Templo nomine Piocu-
lus 9 la qao fcpultus cft y luveois eniiti iile ProcuIuSi
cum audicbac campanam média noue fîgnum dan-
cem , furgebat ut ftuderet , & (îc prae DÎmia in ftudiîs
^igilia obiit ; (l ergo non audi viilec campanam illam,
non caro manè furrcxiflèc ita quidam incerprecancur.
Alii (\c, quod campana dedeiic in capot Piocoli|dum
illam moveret.
pROFBssoRss duo TboloCejquonim qni înfra
Icgcbac Se à fuperiori audiri potecat j ciuyicclarà
toce legem de filiis Presbyterorum , Jupra , qoia qui
fupra Icgebat^&lius erat Canonici : qui fupra legebac»
cicavît legem de Malefictaûs , infra , quia qui infîa
legebar^Gailico moibo laboraiferar.
Pronosttca Roflicoram in Regionibas cali-
è\s viz fallunc» hic vcsà (àcpiffimcinam naila Pzogno*
fticayalenc.
PAOPHBTii hodic Tolunt omnla renetaie , Kpst
fomniavic Annias Vitesbienfisrpei Propkeras nofltas
non (bibic, quin Scriproias corrumpamns , fontim*
peittiy nihil legunt^baboernot Biblia interlineanaytt
pucant fe doâidimos Hcbrxos cdc. Vidi qui contenu
nerenc omnes doâos in Hebraicxs,flc ntbil fciebanr.
pROSBVCHii eftotent ks lieux oà leslui&ab
toienc ptier , Synagigéi oà ils ptioienc 8e faifoient h
fcrvice , lifoient la Loy 6c les Prophètes, ft les Vf/im^
c/7<ec(loieDt aboD^oces ea arbres.Phîla ludaeus pade
d'un qui irai «5 ï»/«iWTrçflffi»x«^ è/it/^iTi/u"^». !••
venalis,!!» epu te qnef Profeucha^ Cocquin^oû te trou*
reiay-jf, en quelle place de prières 3 parce que c*eftoic '
le lieu ordinaire des meodiaDS , 8c les mifetables fie '
tenoienr là ordinairement.
PROTONOT AI kss. l'en ay reuà Rome, ik
/âne babillez de yiolet. En France ceux qui arpitentà
e/lre EccIeSi&iqucs , <c n*ont eucoie a.^c^tL ^iicfîce
font appeliez Vm9mtâius. Vi\S:ai &u ^^^i t!\^^>f^
ure de Moofiear le Cardinal de loycufe.
> y B R fi 1 A Oneacalei PioYctbia babent miray .
bes etiam , in qvîbos foppIcDda funt aUqiia«
li habenc pneftaniiffimaf Gr^ci czcellaDciii
Uprxclarafuncc|uxconjoDiii, proycrbia pet
: Droûus aiiquoc dédit, ego yici(cim aliqua ad
miû. Percotatis çtUicem& camelum âhftrbttir't
lacfaseanij cù proverbiom, qao Cbridus docec*
eos , & reprehendk quod io rébus parvis muU
tborareDC , magnas negligereoc & flocci face*'
ia(î & qais cnlicem, moncheron, yellec exfagercy
tcft voran,8t camelom vellec udo hauflu devo-
qui ne fugi quidem poffit. fercoUrt efl propriè
rcrc ori & extrahere fuccum. Hoc cflc prcver-
aemo ignorar. Talia roulca annotaui in Kovo
nento, qu^r func in Thalmud^ & Chridus affcr{
coramuni fermone ludaeoium. Icem illud tiï
bium yinum rtovum HQnfoniturinvafisvettri'
nocacur nihil efle viole met factendum.MfiVo»
priusfinicis ebutlice ic quicfcere , mm ponitut
bus veceribus^ica di(cipuli»dum me habenc pcf-
rtari , juvenilicer eiultarc , êc cum non amplius
mipfîs, cuncjejQnabunc&afBigencur3tibi.ebui'
c juvcQcacem fuani,tunc erirceinpus oc affligan^
vefl:i yeceri prinfquamapponatispanni panem
i>illainopoicecinvecerarcere,iiequîdviolcncî*
aiUudinPfal.55. 10. Bft etiam incelligcndum
à quod defideratui i ut mulra apad Hcbra?os, Se
QC in Proverbiis : fignifîcac eum qui ci mec
,fola mifericoidia Dei coetceri \ malo, non cfb
HiâioBibas te caftîgacionibus uc eo adigancur.
pimot ft ifon refpondiflis^apud Mactharam^enr.
Plauco 6e Horacio. Proverbium apnd Galios»
féûfif tivift qaando perpecua eft fucceflSoi uc in
( noraqiram moritur Rez , fed morcuom vivus
ic êc ezcipic. Ilyabeaacoapdebeauzproyer-
Grec pins qn'en antre langue > j'en trouye to^<i
nri qtt*on o'afointenco£ettiat«p^i.^'i^.^t»\k^
lî% s C A 11 G E R Al^ A:
pea CD Latin y. moins qu'en autres langues , COIB
JFrançois Efpagnol^oû il y en a de fore beaux.
IdPrgvinci A.& NarbonendRex habec otn
quae aliôde afferri poflbnt. Frovinciafuic Impcrii,
Kez numouam agnoTÎcab Imperio. En la Prove
& Languedoc antiqua func : funtillas Civitates «<
cacae plerumque à Romanisi uc Narbone^ tÂ'tx & a
'ProTÎncia cft niaximus Coroitatus Chriftianifroi,
pauperes funt. Epifcopacus pauperes 5 ditior tix n:
coronatos habet. Sunt mulca; DiœcefeSyUlcra 16. 5
Yaldê fupérbi & ruperftitîod i muha ibi prseclata
gcnia j formofiflima: plci«quc foenflioac 6cptoc
ftaturse. lefuicasnon habcbunc» nam func niniis I
pères. Bpifcopatus de Bayone eft ditior quam in ]
Yincia.
PsALTERivM Marîx eft ex Rofario Maria
P Y M E x.ty^/èda, moHo pumke expoUtt*m cVftoit p
après avoir coupé le livicje racler & le polir.
Ervcius P V Ti'AN V s,/Woverius Amucrpici
nugitorcs.
P. P V T FAN Y s natus Agcnnî. Conful d'Aj
MoQfieur du Puy avpit envie de demeurer à Agen
contra P. Piiboeus^ qui volebat ad alia loca a
îii.Us s'en xnirenr en colère l'un contre l'autre.
Chridophie du P v y > Proconocaire du Card
^dc loyeule , a envoyé le Catalogue des livres A ts
clcrics en Arabe, qui font à Rome : il efV pour s'a^
cer ', il fe fera fait Icfuite. Quç mclior , eo melii
„ faciliùs fuerit captus.Nom il fi fit chartreux,
Ole bon enfant que Pierre du PvY ^ nauni^
meus, Conful d* Agen ! il m*a efcrit tout plein de c
fes que je fuis bien aife de fçavoir. Monfieur du
a pris des M S 5. dans une Abbaye tandis qu'on
trcteooitle Gardien jilfdifoitjçttet les livres par
fencQie, & il y avoic des Gens prêts pour les reçe^
Monfîeur du Puy avoir tous les livres & s*en fai
apporter d'Italie. Il a beaucoup çerdu de fes^li
fcaddni U Ligue. Mouûcui 4u Vu|.iv^uv>\%:
^Sùoptti k Bibliothèque , il difoic que tout cftoic
confos.
GaiiUttBC du Ptt. Leâor Bcclc(îas Varateofis:
/bb ejus nonûtie Bpifcopus VaCacenfis fciipferac in
.PleflaBum.
' PTTsqKivsdoûaieft,ucftBaodius.Putrchtas
. Cfcit imtciiner feceres Gramnacicos , & fe fie fott fur
^^oldaRas,qu*il es aura quelques uns qui n'ont poinc
:ttft^ imprimez. le le croiray,quaDd je le Terray.Puft*
: «him mihi dicavii Giammaticos : eft egregius ja«
Q^ Vb&cvs. ray trois on quatre chefnes, qui
font une foreft.L'Etefch^d'Agtn fe chauffe bien
.^ de mon bois. Les Chefnes ne croisent pas dans les
; iJeux bien chauds > comme Afrique, Naplcs, ny dans
4 ^, Itf bien Septeotrionaut» comme Norvegne & Dane-
' BEiarcîIs ont desfapinss mais <iaos les lieux bien cem*
. ferez. '
QVisti oKSy ityades chofes quHl faut lire
en IEfchole,<t des choTes ou*il faut pi eloF^t en Chai-
: «e. L'Bglife Grecque ac Orientale avoii^ lofait de
. iaire un Lcâionaire des chofes Teleâies dÀ^Bfciiture.
Mfakbeao prefcher de menfhtMthmtdiefR^u.Ce font
dmfet tilaincf ftrfr^ mais honneftes qu^t aux loiz
àc celiayan Levi tique. Ceux de Genève fe (Kit moqnez
ée cela,ft mat a proposije leur ay dit.
Qv, z vkiM odit , hêtmnes odit , apud Plînium» c*c{k
qvc les François difent , qui ayme Ton amy , ay me fts
acfauts,c*eft a dire^quoy queyicîeux.C'eftun pr«vcr-
be apud plininm , qui doit^voit quelque chofe pra:-
cer nfum communem , qui Yitiaamici odit, amicum
odit I non eftodiohabendus amicus quam^is vicîo- '
fts.Meliûs habet iu, quamucconatuEemcndate Ca-
fàttbonut.
Qy^jT
!-Wi'T«i
f-f
**.
«-f
""•^''* fer"* w.^""^-»»-^» *
J<>i),cjr;i *"ojrn/„c ^'''aiSrt^ "^««an
s Coi HG E RtJ I^cJ' %ii
fSeci1>ebac.
Rafhe lengxvs croît que de tous les livres
Se Lipfe a efcrits, le feul di Conftantîa^ aura la vogue
tt toQg-tcmps : de aliis ûlcbicur» uthodiè de multis
aiioium fcriptis.
Rafin. Tous ces gens de Fontenay Devaient
ticQ » & Monfieur Rapin , à qui j*ay fauvé U vie : il le
confefla bien, il e(l fils d'un Picftte.Il cdoic Maire ea
fa. ville de Foncenay , & fit mcuitrir quelques gens de
la Religion^tellenaent qu'aux grands jours il fut pouc-
fnivy par tous ceux de (a ville ^ & Catholiques & Re-
formez , & de toute- la noblefTe du Bas Potâou. le
m*oppofay feul à tout cela i il m'avoit corrompu pat
fasVers^Sc fçavoit bien que j'avois grand eredit.Apres
Monficurlc Prcfîdent deHailay, jeluifis fauverla
vie» tellement qu'il ayoïc maintenant ceux de la Reli<*
gion.En cette Commiflion là de ian i f 83, il y avoit ua
Evefque^un Chevalier, un Piefident ou Confeiiler> ua
Mailtre des Comptes.
'P«W(feiT eftproprementinflîgereaUpam} &:noa
pas comme Beze, qui ne m*a pas voulu croire , virgis
C9sdere: Ce mot de ^«iriÇ (igoifie virga^fed apudvcte-
Xfs admodum Grammaticos : ne doit cdre confîderé
en ce fens. Es nouvelles de ludinicn, il eft dit Q^vLcfuf-
talimui p«7r/ff<ttocT« in manumijftone^^ztcc qu'en envo-
yant unieif Ctclefaifant libte,on luidounoit desfouf-
flcts.Au.glolTaire il eft ainfî tourné^ p(c-Tiff/M>4s/<if4^co- .
UfyUmfqui eft proprement un coup de poing.
R A T T E. Monfieur de Beze m*a enfcigué un boa
remède contre le mal de Ratte, à fçavoir d*y mettre
un emplaUie d'Ammoniac.
Rayhvndvs. BcioaU?us habebat pttgîonem
ttaymundiSebundi contra Iud«os. Efl: altcrum cxem- ;
plat Tholofse , au collège de Foiz i funtduo maxima
volumina.IlleRaymunduserat Hifpanusjacobin^be-
ne vctfatus ÎQ Philorophia^Theèlogia & in Thalmud.
Scripfitlibram rllum aotc 3.50 aunov^ t^ cx^m \ù.^\ôs^
legcndus, Pctius GaUtiaus,\xosicfiL^Q*Qi^'i^v^v ^Sr-Ois.
Bpicomeq , te nva meminic fui benefadoris. Bgo fil*
beo P. Galatinum prime edîcioftts in Regfto Neapo-
Ktano.BztacTheoldçîa Sebondi, Qailicasper Monta-
iiiim y qui edam £ecic Apologiam pto eo,6c nibil ibi
de illo; eà omnia faciQQC,acmiCgm/&4i i mannes.
RiBBLiBfl. Ceai là le font qui ne fe peuvent
defendresmaiftcenz qui Tt deftodenc bien» ne font pas
Rebelles.
K t c T I r k; Sn France,par tontes les Académie^-
h Redent n'eft Redeni que pour trois mots. A Va«
kncete Rjâenr eftannuelâls prennent en quelques-
AcadenaieSidesEfcoHers pour Kedenxs'^ comme i Pét*
do»i.
Rit confeffiTn omnibus Ibcîs etcepta GaUia,ubr
bene fcinnt quid fitjns St meliûs quam atii,neino YÎta
piinitnr nifi confenfus (uettt.Snnt qui omnia tormeii*
fa poffint perpeti, cnm biberunt aquam Tita!) vel alic^
remedio y fc nnmqnam fatebnntut cum apparebit &-
âum. Cur non puniantur»fi telles fie drcumftantiar e-
mcunt rem efle Yeram?Hic Hcet confiteatnr aliquis,
camen deKbetant multnm,cum de YiiaagitnniUe,qiii'
MauritiumYolniceccidetCydin detentusfiiit; dubita-
bant an pnnietidttSi «lia forte vite taedio per defpera*
tîonem hoc egerat. Srgo de ,fadp non dubitabatur>
qola erat manffeftom } de in quonon proTocantad'
Ordines.vrcd de jure agebatur. PtorocaruntjUt pete«
lent conâHum,quid agendum foret.
REPVBLiqj:Bs. La Indice les maintîeBt.Ce!lc
ic Venife eft tonsjours femblable à foy mefoic. A Ley-
êc ils font trop Itnts à faire luftîce. .
R B s p o N PS N s. Eft Majeftatis Aeadcmias ut
tefpondensfit in inforiore cathedra > fc apertocapite»
licec fit Princeps. Et benè hic fit quod îUnd obrenrap
cur.
RsTBKrs de dirers Princes. RezGailiaecapit S .
fuo Dopulo quantum yaIr,non habet certum teditunsi.
VjixDai)et4 millions d'or fiognUs aniu% v Wo^^l^d^
^o millions d'ox de reTcno ^ ^^^ fil %Vcvksm^^
.';iarge5.R.ex Hifpaniatum, necNcapoli^ dcc Medio-
.tolyOcc in Hifpaniaaudct petere plufquam femel de*
..recam cft. Rcx etiasi Anglix non audec , nec Turca.
/..ex Scotiac habec cz pactimonio ^ i»o miliia fiorôno-
jUm fingulis annis i deiode fingulis aDoisilli munus
r.»SeiuncOrdinesScociae. Rex Danise etîam non cft
Jives cxpatrîmoDio, nifi haberec icditus ex freto illo
. »er qupd tranfeunc naves.Ibi coaflruxeratTicho Bra-
ae , arcem fuaiii ex qua Aftrafpeculabacur. Quando
. jicitur quod Papa Iiabeat tôt ex rediru certo,iDcclligI-
;£Ut fine annatiSf nam interdum ex iis nihil habec > ia<
icrdum milita. Dcbent Archiepifcopi omnes emcre
palliuBi à Pootifice. In Gallia dan: lo aut lo milHa
Ooionatorum. Dax Sabaudix non potcftjiabcre
;: xooooo Corooat.{inguHs;iDQis.Lc Roy d'Angleterre
. DC fçauroir avoir de fon ordinaire 400 mille efcus.
^^LeDiicde Tofcane en a deux fois autant. Ilu'y^
,f Prince H puifTanc qui u'aic Couroanesle Duc de Saxe
l R H ifi T I c A vîna funt boni &: Valcfima. Paupé-
' tes Rhetl; yaldô pauperes, Rex fcmpcr Chutiac Lcga-
tam hdbet. Sunt ibi fcnai - noft.ic & femi-Poncifîciar
Rcligionis. Loquunturlcalicê &Tcuconicê.
Rhenamvs» Camer&rius,Mclàndhon,dodif«
fimi Germanorûm tune temporis , hodiepauciflimi.
Wclferum^ fupetfliicio muicafcire,8c plura quam Ccic,
pTsepedit.
R HE TORE s If. Gra?ci, imprîmcx per Aldum,
Simplicîus in Epitedlum, Cotnucopia Grxcè fort ra*
rcs. le bon Auteur que c'cll, que Diogcncs Laëitius.
R Ho D B s. cft Vfbs in GaÎHa qux vocator Rho*
dés; cft Régis patrimonium > ibi funt ncquilTimi. O-
portet ibi fcmper 100 Hclvctios clic , qui illos in of-
Ëciocontineant : elle cft auH: bonne que Limoges,
ou une autre Ville de France.
Rhodomanvs doâ:i(nmus in Pocfi Grxca,
fed in Latina impcriius & infoclix. Apud Vetcrcs cft
quidam Rhodomanus. Talc^jcft CoxlornsLoal aoBicu;
r
f
floentiayamœniffimuslocas ad conflucntcin Rhont
ai MofeUa?. Mornns eft longé majoi fluvîo : in Ltge-
àm êL Gacumnam maaia ntuniiia influanc
R.» A L Diy s , H. mienne, Monfieui en Pleffis ef-
dÎToient bico, qaando ToiebanCy fcftkiantes pclEfliâ:
qao fèniotes Cmnasico pejas fcribimus.
RoBORTBLLVSi Un affie > bcftia > gtaad cad&
fear.
RocHBLLB. llyadeusaiMf qnecenat de la R.O*
chelle foDC une Eiblioiheque. Monfienr du Plomp
m'efcÛTit qae Monfienr du Plelfis donnoîc fcs lirtes,
qa'il avoit fait impcincr , H que je youlisfle donner
aaes M S S. voire mes livres Arabiques : c'eft conune
fi quelqu'un ^emandoitànn^cre y qu'il lu; donnai!
fawmnie.
Monfieur de la R o c H e r o s a Y , fils der Lndoiri«
cns Caftaneus Ambafl'adeut pour le R^ à Rones
grand Papifte, qui du commencement que j'ay cfté
icy > aidemeuré on an avec moy i eft Chamb«Slatt d«
Pape avec iioo ducats par an , ft ceteftat loy a efté
donn^ par le Roy : car comme le Pape a privilesc de
donner quelques Bénéfices en France , auffi le Royale
ft alii Reges,penuent donner des fiftats cfaexle Fape.
Madame de la Rocbepony a eu 8 edfans mailes tout
de fuitte , 36 trois filles. Qn die qu'ifl finit qu'il n'y eà
ait que 7 de fuitte , afin que le 7 guerifle des edcro'dei-
les. S^à nug«. Monfieur. de la Rochepofay defpen*
loit plus en un repas>que le grand Duc en dix joues. *
In Comitacu R oz> s z peffimi font ; nobili«a»ihî
latrocinatur^ nec poffiinc reprimi , nt nec Bandoliecii
des Pyrénées.
R H o DO £.? H V 1 Imperator eft vere pofcusmum-
quam videt fratrcs : babet fiaccllum prope fuum cubi.
culunri audit mcdiam MiCTam , ingredituv propè ini*
tlurnSccxit antefinem. Nibilagit quam pîngerefle
fouffler. Eft eximius piâor.
McflTfcurs ç'e R o H A N fatetit^wxv^Vt^wxx^^
n'aller pat à Rome, c^u'oa\»cowxoA^w^^ V-\^
110 s eu LI G E R Ji ^ j£.
renc & y furent bica leceus.
Rom A IN. Sous TEmpire Romaîa, le Latin S?
le Giec cftôient des langues communes. Les Ro«
mains , ce fage peuple , ne jugeoient que ex éeféo eSr
lono i & c*e(l a faire à un juge Souverain , comme aa
Parlement , & non à un juge pedaneus y qui débet fe-
cundum rigorem judicarc. A Rome il y a un Hofpitàl
qui a loo mil efcus de fonds , où mefmes les Gentils-
hommes , lors qu'ils font malades fe font potter. £a
payant il y font roic bien traittez , mais encore ne pa-
yent ils pas le quart de ce qu'ils deCpenfcnt :'roais ca
cfté il n*y fait gueres bon , on y devient malade. Le
Pape ne fe tient pas en thé à Belveder ,'il monte à
la Ville à Monte Cavallo. Il fait beau voir Romeselle
a plus d*enclos que Paris , mais elle n'eft pas C\ peu-
plde.Depuisque je n'y ay e(lé,ony a bafti plus qu'Am-
ficrdam n'cft gros. Le Turc a autant que Rome a ein
rien de ce que le Mofcovite > iiy lePolonois ont^ n'a
efté aux Romains : ils ont efté jufques en Ethiopie.
'Babylone a bien eu plus grande eitcnduëdefcuple
que Rome. Les Romains n'ont eu que les -coRes
d'Arabie.
R o s N r. On accompare desja Monfieur déRof*
ny » à Sejanus du vivant d'Auguftc ; il cft en danget
^'avoir une telle £n que luy. Moniieut de Rohan c&
pouCe fa 611e.Il va ouir ordinairement Coton. ■
Rota. Parlamencum Paps: vocatui Rota } hojas
crat Confiîiarius, qui nunc eft Cardinalis, vir bonus,
MonfignorSerajhlnOi (jui dixrr mrhi,Nos hodîê habui-
snus licem jocofam j imprcdi cranr Loci Communes
PhilippiMelanôhonisVcneciis cumhoc titulo , fef
MeprThiliffo ii terra nera. Et ilU loci communes
tniniRomam, pcrannum inregrum cmcbantur & le-
gebantur cum magno applaufp , & jam non ampîiâs
ïcpcricbantnr, îta ut opportuerii îtcrum pcierc Vcnc-
sias. TrnJL'm Ftancifcanus quidam agr.ovitlibruro,
^ c/ixicfc bi^bere cofdcm locos ,LMiVt\:iTi0^tflrt lAiz^
sc^L 14; E R jt ar J. !«
legetit forcafTci ipfi eft remiflam,dc exemplatia coôs-
'lNi(Uficfuppcefl'a. Icafpedacur non qaid » fed quis di-
car. Ànce annos jo Pacifiis edicc lune horâe Mariar.
'Virginis comaliqaoc ûoftcis OracioDibus »-quas CjilI-
/TÎnos compofuic.
IL o il 1 A. Il j a des eodcoits > ubt rocaniar homi-
ncscom ipfa toca» uc in Geimaniâ; boc e(^ batbarum,
•Ita olim Galli , qui qudc ▼«! mafla fe:rc4 ^ rel culcto
Apn fciadenccVidi daos qui rocabaacur, unes rideas
v^uafi aifail^ateffetat y ^cum loeacus rorg; Impooccc-
/ lor>rpaebac cam procul quam qilis al;us»^5c lociotn ri-
•^bit,qoi damabac fub iftibus. Alcer crat juTenis aa-
Aoram Tiginti.
H o Y £/ Cinfili Geo. 14. i. Cârteri Reges omnes
.«on dicoatoc Regcs -GeBcium. Hic folus , quia crac
. f la&èËchaictts , aec Deam Abrahacni a^oîeebac uc
teliqaiyfiam-colebatilr ab iis ÉhÈlon, Ûeus alciffinoas^
. .;A quidam vocabanc eom loYem^red camen eurii cole<»
-bant-Reges Sodomie iCComoithis veneninc ad Abra-
luunaiii',accognofcebanc<)tts Deum^quaniTis non ^f-
fcat circaaciS I eoniinpôpuitts dicitur pefterfus foif-
fe » nimitam moribus » non ttmcia Deum altifTimuin
SODCogaorifle; ipfe Ifraël Idolâtra état , canscn erat
Aopttlos Dei.4^e eo dicuac Pcopbcf x, fàdus eft popu-
lui meus fient Sôdoraa & ôomotrba peccacis fuis Se
Idblolatriis (uis.Ariani quàmvis HifcreticifuDt camea
Chriftiaai font Melchifedechfuic fimul Ret de Sacei-
èo% popoU fiii ecga Devin aldlfimum , quamTis foicè
Idololarca e&c popolus , ut ft: filii Iod« Machabaei^
ciant tamen Iiidxi.
Rots. Le Roy (le 9otogne*eft mené par les lefui- .
tes.Le'Roy de Suéde fait mourir les hommes a credir.
De foizanre trois Roys en France , nous n*cn avons
Ias dix qui ayent valu quelquerhofc. Clouis I. Char-
e-Magnc. François I. ii*e(lotc pas grand cas. Il a eu
cela de bon qu'il a aymê' les Icctres.dc cft caufe qu'au-
)ourd*huy on peut eOtrc do^c tu E>aL\^^^.
A r € f A fc A ï. Il y t«i uix l\a,\:vt.tx^^\s^tcv^^^^'^^^>
»it s C A II G EK oint Jt.
qui emporta des Gal^cllcs de France, xyooooo llvref,
RvFFiNvs quamtis Grascc loqaeretur^non in-
telligebjc camea Graeca quae legebat.
R V T H. XI. 24. Tremfe ta pièce au vîmàgrei parce
qu'en ce pays chaud, ils fc fervent fort de vinaigre y fc
il leur ed bon fîgoificac {^«^«.u^flryfaucequi ne fe (aie
qu'avec du.vinaigre.Les Hollandoistoangent lepaia
faulié en du vinaigre tout pur.Ibid.iix.4. decouvrefis
fieds ^ te couihe i c'ell une façon de faire , on ne fçaic •
cequec'cH) peut (;^re que lenrs Ii6bs elîoient ainfi .-
faits qu'oi'decouvroit les pieds. Ibid. i v. 7. De- i
chauiTer Ton foulier 5c le donner à fon prochain 9 eft
un coaimaDdcment,& non une façon de faire fîmpte*
ment.
R V T I L I V s habct multa fragmenta vetcram O-
tacoium âxcorum, qua^vercitLatiadihabeoRecho*
xicani Latinam Augultini.coUatam.IllîRhetores pie*
rique jam antc furruDt editiimiror non vendi^praecia*
ra pofluDt pet ilios fcribi.
R Y T H M I Hcbrxorum non boni. Vnicutn bo*
num vidi. Sunc foo anui exquo Rythmi incœpeiuntl
Provinciales primi,abillisomnes. Narravialiàs de- .
libre P.Piihœitfcripro Rychmis, ferêtempore Caroli
Magnijtnirâ linguâ:canebantur multa,quae non eianc
vcifusjuc PralmijThreniyCanricum Canticorufxi.Gar«
niina funt lob & Proverbia. Pfalroihabentfemperae- i
quales verfus j imo 5c apud Efaiam videtur afFeûaffe» f
uc Çx\)C paribus litteris clauderet fententimsinoa iode -
pfndec Rythorus. Arabes habcnt qu« definant in •
R>[hFnos 5c non fuQt carmin a. CaneDanturPfalmiuC
quacdam canuntur in fa la fa re rc. Multa dixi quas
putant me fomniaiTe. Reperi in Aiabicis-8caliis,5c di«
vinavi qusc poflea apud alios reperi.
'^->.//rif.'i] c/JcProviucia: A Lpu Sç.Na\tutc\^>^>a»p
Ihoc Sabaudici.. Fadaife de dire que le Duc
oye foie baftard. Le Duc de Sa^voyccft Duc^ i!
is de 110 ans : il entreprend cousjours & (e tui'^
eft une fddaife de dire que le Roy fa fait Ducj
. Ifimpereur » U non pas an Roy de France à le
)uc, car cous les autres Ducs font fous flmpite^
y François premier prit la Safoye , llfon Fils
fut fi foulque de la rendre^
B B A T H y M •IiutiçÔt^to»*, ▼c*'*'*' •^"■'^ '^^^'
>irÇ. «^ivré^ erac poftera Pafchxdies , & Sab-
ufque adillajp Pcncecoften dicebantUr ^wt%-
ff,& (îc fenopef : vide de Emendat. Tcmporum^
intcllczic meatera Scaligcri de hac te Bcza ia
^idc Bierdaymuin ad Ncpotianutfi,)uû'ecatDb-
y Dumerabicis à die fequence Pafcha ai Fente-'
, fcprein bebdomadas, ergo à^fuTc'eP^nomiDa^.
£rantincul(îvé4y dies , quinquagcfîmus non^
oQes dies. Monfitpr de Beze eu piaifant de di*.
je ne prouve pas mon dire de Sabbato dcutero-;
je le prouve pati'Efcricurepl cftoic comiBaad^ -
itcrainfiauxïuifs.
•AGE ç, qui vinrent vers Icfus Chrift , je crby
cftoicnt CÊaldcei fapicntcs , qui avoicnr ob-
ch par les Atftrcs : d'avoir cftd Roy5 je n'cni
icn.Les lefuiccsd'aujourd'buy leœaiocienneo(
ce pail'age des Pfeaumcs,Ç{)j{f^f/'vemei»/>gr3D-
^i^e» pas ua des Anciens ne dit q)ie ce fuileo?
NTEfpric. On cr^e des Chevaliers du Saint
.pourveu qu'ils montrent que leur grand Pcre
en Gentilhomme fans trancquer : vx bas Poi«
:aucoup de NobieiTe ccaficque,en Gafcogne oti
)ue foit bien cela.
N T Vidtor. Ceux du Bailliage de Saint Vi?
lloient de premier refloR à GeoeYe ^ & du dei*
rhambery,du temps du Peie du Duc deSavcyCf
Atretenoit honcilemencSe amiablement A^ec
e GcBCTCi qui coufte bicAriulû^c « ^d^!^^
114 S CtJ t IG EOi M^ n^À-
grand Efptit de Prince.
La Mer S a l l'i eft aînfi-appclUe^niare*moftuûm». '
lacus AfphaUhites , pour cftie fen araccc > à caufe
de la grande qoaBtîié de bitome. • '
S A L z <^Y I. Difcours fac la lo; Saliqae doit eftie*
bon.
loanacs S a t-i s b « » x i n s i tiiï'j a da moins 500^
tps qu'il a Tefco : il cftoit Angloîs , i, eft Tena moiiri»
en Francciila efcric contre les Coartifans. P.Pitbams
m'cxpofa ce mot de F^fycrdticm y difanr qoec'eftoil^
poarce qii*il<OBCcnoit beaucou(||de chofes : ily a d<l^
bonnes chofes, il cite bcaucoop d*autxes Autheu»»: .
que noDs n'avonspas anjourd'oy.
S A L M B R<> N'iux Ics Galaies , où il eft parlé que
Teftameotum morte teftatoris catum fit, apporte cooi
ce qui eft an droit ie Tefamtnth.
SALVSTB-a efté perdu par ingratitude*, car il-
cftoit fort petit , & n'avoit fait que cinq 4iv<es; le pixô
eft- gardé Je meilleur eft perdu.
S AL V l'A NT s le beau livre que c*eft, & une bellei
funplîcité.
S A M A- R i.T A l'H S. Eftautl Paris,jepoaToîs avoil^ ' '
h Penrateucbon des Samaritains^.qui font encore»
aujourd'hui en eftte , ils m*ont envoyé leur Cempn»
fum.Biblia Samaritana babet Scaligec»
Sam vbA R T HrA N V s eft homme dH(i^rt,efcrit bicB''* ft
Latin & parle bien François. Il a dit ou'il mettroic* .|
aufTi mon Père en fes £loges,encoie qp'il foit Italien»*:
car il a efté citoyen François , U aymoitmiettzJîci
Gallus,que lulus.
Monfieur de S an c Y eftoit fanatique«-
Sa.ndai:I vjtf eft uafoulier. .
Sang ALLENsi.s Abbas eft eleâifiu^eliginic 3k •
Opiculo.
S A. N N A &A.IV X v!.s a fait un parmé for Platina^
qui^pres avoir elcrit les vies des ^pes^ a eferît de hi
CuiSoe,
cRioît laif & ne mangeoic point de porc^commc j*cn-
cends qae ne faio cettuy cy.Le Père me traitta à Mooc-
#ellicr foxt bien : il me fouvienc que les viandps e«
ftoieoc lardées y il y avoir plus de chair que de poif-
. fon 9 cftcpre que ce fut enCarefme, & en pays de bots
poiflbn. Ileft Mairane : ceux dé Tholorcfont tons
Marranes luifs pi;es qu'SfpagnoIs i les mefcbaotet
geps 1 II y a des bonnes gens > &; de la Religion a Luc-i
que 6c à Viceniç.
tAVVH^Sc reliqui tyrîci antè dacentosannat
^fberunc combufti , Con(UntinopoU i & Romae tem-
pore Gregorii VI 1> infiniti piVclari libri, ira uc notic
ytx fpes fit de libris repetiendis i nihil fuitetga bonat
' iitteras injuriofius vtteribus Chriftianisifi vohiiffirnt,
* Ifaberemos tam prarclara.
S A R A X K A a fort bien cfcïît , comme ceux de la
féila obt tousjouts aydé à ceux de Ferrare, car ils odc.
^■èfki afiiezpar deux fois : ils les ont aydé contier le Pa-«
pe U contre le Roy de France.
S A R B FT Aien Abdias, eft cette Sarêptadé Saxna*
rie , où croîflbit le bon vin. ScpLarad les Rabbins di«
ftnt que c'cft rÉfpagne,& bien.*
S A R R A ri M. Monfîcur Pbilebêrt Sarrazto teooîc
"IkMere de Mocfieur de rEfcallè lorsqu'elle enfan-
tait. Sarracenus dodus Medicus tencbac Matrem
' c^tn me pareret , nam ibi mos eft'cum coriipicur foe-
sbina pattos doloribus» ut (i vir ad(h aliquîs, cogatur
àÊrminis fu(llncrepuer|feram, velit,noiit. Les Sarra-
zIds en Gtiienne ont bruilé tous les livres, & les Nor-
mans en France. Saraceni,id eft,laTrones> Vox Arabica
Sd^ac latronem ^gnificat : non diâi funt à Sara > nam
^aia^i âicendi fuiiïent.
LcsSavmons nafcunturin mari,|c meofe Ma<
)0 qu^runt odia âaminum, ut potiantur aqua dulcî.
S A'V A R o ^ Iuretu5^P.Daniel,Freberus doûi. Sa-
Varo omjiia digeffic ad Sidonrum ,* dodus l^ vci^^cà.
jfti 5criproribus. On dit <\\it SaLNa.\oxi^A\\\^ Of t^rt>fc.
11^ $ C zA't IG E R IA^V\4.
ce langage.
Satoti. LcDocdeSaroye t*a8Mire apret def'
jardins , s'aggiandit eir toanc; GcDCYt n'a jamaisefté*
aux Comtes de Sivoye, iltotit toasjours en Icws E*.
Tcfques.Il y a un Chanobe d*Vtiec,qQi a faiȈn lino
oà-il die que Genève eft au Dde de Savoye: il deman-
da des vers à Monfieur de l'Efcale > qui luj en donna
cftanc ion amy , fans ffavoir ce qu'il avoit mis dant
fon livf e.Le Duc de Savoye eft Magicien.
S A.X o • Gtammacicus « vefcu d'un temps batbate^
9l a efcric fièien 8c de fr beaux irers.
S A^ X o N B s , unde Angli fùnt 5c llnguam babent#
fed mixtam ex.colluvîe alîarum iinguaium ; nam eft
mera loquendi £trrago r fuerant iummi lactonesin
mari , dum Gaili , Icali & Hifpani in luxu viveront : à
BaUheo - maris Lifonici ufque io Hifpaniam grafla- ^
banturf-& Normannletiam» (mi bas xegiones & Gal^
liam infeftarunt. Nulli melius Pyradcam exerceno
quam Angli : les Itlandois font grands brigans, & let
ÉrcoiTois , Scoto-brigames » undé vox Bfig«fkf adhuc
letinecur..
S c A o X N : c'eftune maifon fore Noble , ib font
defccndus de ta mefme maifon de Bavière comme
moysfed ilH per<baftars>fgo par la main gauche d'iine
femme de Bafiere.
IorephScAx.A Médecin en Sicile.
Màftino delà Se A LA à deux fois chaffié le Pape
de Ferrare,& deuxfois reftably le Marquis.
PaulusScALxcHx vs qutfe difoic cAte de^lar
Maifon des Scaltgcis , & n'en eftoit paspouccanc j a*
voit gland efprit.
lofeph S c AL I G B R. Les Tefnites 8c Papiftcs: mo ■'':
citeront pluftoft que nos Mioiftiesx Scbotius citât a-
liquoties.Les Papiftes n>c haï^Teat plus que Calvin oiy
Beze 9 8c m'appellent le vieux Calvinifte. Il avoit ix
ans , quand il fut eatbcchifé par Monfieur de Chauvi
tfieuScpzrMon&c\xi Viiet.On Ce tiom^e cTium 0\^«
liir le Non? eau Teftameoc , que je fays bien des Ten»
, Cb le Patccm Dîhil omqaam fciipfifle , qood fciTifTeBÇ
abaliisdiâamaiicÇcnptiifii. Scaligei Pacer optimè-
pittgebac , U Grascè U, Latine, 8c qakiem dttobas tan*
cmn digicit^poUice 8caari€ttlarijobpodagsaiiispi£hl«
f« YcceruBiy 5c nota. lulct Ccfar Scaliget cftanc a far*
aaée s'exerçaac au Grec defcrivic quelques ciâiftex/
de Galien fi bien qu'on dicoic qo'iUftifleot TÎeuzde
cinq ou^oo aBS.Vidi ipfe, monftrancé filîo.Meffieuit
lie f Bfcale Pete 5c fils ne fe font peinMèrris dé lunes-
les. Iules Ce(at Scaligec difoic cousjours deToii iiioa«>
ût au mois d*Oâobre, quod faétum fuic.Scaliger ba«
bet Biblia Samatiuna.Varro cft le premier livre qu'il
ak compofé <c £ût imprimer^ Le Père 6*c(Hmoic eftr»
lay depuis MargarecaComtefle de Hollan<fe s c*eft le
fils qui e(l le 7,, <cluy le ^ Nous avons veu des livret
de Galien efcrics de la main de I. C. Scaliger en Grec»
Ceux, qui ont efcrit de nos Ancedres nous appellent
en Pologne ScaUfcbi, l'ay veu qu'il n*y avoir mot diffi**
cilc en la fiible 5c es Pocccs Grecs , fur tout Nicande^
|^ Callimaquc,qucje>ne fçcuflc.Il n'ya rien dansffioi^
livre de Emendatione qu'aucun ayt dit , 5c s'il y a des
hommes mefmes doues qui ne le veulent pas4:ecom"
Boiftre. Regardez Monfieur de Bcze , qui cfl fî bon-
nefte bpœmc^il dit que j'ay inventé mon Sabbathun
/guTt^GAT^wTOf , 5c que je ne le prouue point. Il eft jd
bon Tbeologien, 5c ne void pas que je le prouve de la
Etble.mcfmc.Icne penfe pas voir mon Eufebc achevé;
je deviens aagéjje ne dorique trois bcuté$,je me cou*,
chc à diz,je me rcfueille à une 5t demie & ne puis plus
dormir depuis. Si j^avcis direnfans , je n'en ferois e-
Qudier pas un y je les avaocerois aux Cours des Prin*
ces : redicps ad (ludia dicebat,jc m'en vais befcher la
vigne.On a envoyé à Agen des afTaflins pour tiier mon
Perc>5c moy à Paris fAmbafladeur de Venife en avoir
nrtitré. &ionfieur du Puy ni'en adNtu\x \\^\^ ^\%Vvi^ .
Noblcâèyqai me dit que je ne irfetkfc^c\^^^'*V. ojfio^
yjôactoit prdrc. Scaligct a ctti aN tio\)^^^'5.^i^v^'^'^
va te A ttG ÉMAnA'.
itiiae»Bani eficc occiCus. Mon Pcrc a cfcric czaftemFc;
Ole beau lirrc aaefes eiercirations l II medifoic^
ceusjours, je Toadrois que vous fufficz plus dofte que'
Boy. le D'ay pas boone mémoire , mais bien ceminif-
ceacesquande memoriâB fifto vadimoniumy je ne me .
fouyiens gaeres bien des noms propres i '' mais qiând^
} -y penfe, enfin je les crouve , jamais ou rarement il fe-
croote de jugement avec de grandes mémoires. Il j û*
40 ans que j'ay ouy la dernierre Mefle à Romes cc.jfori
le frère de Monfîcur de Buzenval^ qui efl maiatflMOf
Papifte, qui me mena au prefche, durant les ptc^sietr
troubles. A Paris Monfieur de Cbandico» jeonc&faoai-'
me , 8l Matthieu Virel me cacechiferent ; depuis )>V'
Toyagé 8e n'eftois pas encore bien informe 9c aflfenf e. -
l'eftois à Lautanne, lors que le maflacre iiit fait, ft.le
fceos i Strasbourg,d*ou je vins incominent à Ôeni^Te. -
Tous lesYers qu'on (ait iqr» on croit en France qt^îls"
font miens,comme on a fait accroircà Lipfe, que j'a-
Tois fait des vers contre luy. Mon Fere prononçàn*'
vaifvement le»langues qu'il (çavoit , comme s^il eoft^
efté François, Aleman^ 8t toutesfbisil ne pouvoit pas>
bien prononcer ]LEfeminîn,commePere>Mcrc;Sij'a-
voisbieade urgent je ne reroployeroispastantta'
lif rcs,qtt'à voyager 8e à freqnenter.I'ay de tout lempr
^Se(ké cette matière des temps i il n'y a ptrfonoe quî<^
ffuifl'e &bien refiiter Baronius, que je feiois.Si les Ve*'-
nitiens me tenoient , ils me coudroient dans un facs'*
Bavarus non eft ex Scaligeris*, fed ex una ex filiabns.-
Lingelshemius dixit mihiyfunt adhuc Scaligeri Vero-
sx ^ fed ex Nothis. Beatiice Regina de la Scata , très*
vertueare,& treS'belle.fuit decantaca ab omnibus.il a*
taut efté fait de vers pour elle.U n'y a perfonne en cet-*
te Ville qui p^e juger de qnon livre contre Serariotr
Monfieur Cafaubon feul le peut connoiftre & goo*
ftet. La mère de Monfieur de rEfcalle fçavoide Lom«'
bard,GâCcon U François.LcPcieC^^olitouslcsDia-
Icàtcsdela Guicnnc»^ patloîi £oitV>oïk^i^ikVÀ%,K5kXiV
aroIiJâmai»e&i eu rraûCc,ç\us\o\tk^^'^^^^^^«**
Ob m-èTcriTic pour eftre Precèpcear » oa Sopenncoi-.
dam do Ptccepceor do Prince oc Cond^ 9 n>îs je bc:
Iky pat Toolo ; je oe Teazpobc eftie Courtifan.riio-
aore les Gcamlt^ mais je n'ayme point les Grandeon •
le ne pcofe pas qu'il yaic bomme eo Hollande qtti>
fraTaillejplosqueinoy. Faydeoxfixors, oncquiefr
Iteligieuie , faotte Vefee de deux maris. EHe cA moa
keririere de ce qae j*ay en ces quaniei s U. Mon petit}
firere Odet, dcTOÎc eftre nommé Budo, èc non Aodec--
tns. Il y a eo en Aquitaine des Roys de ce nom là» qoi^
n'eftoient pas Roys de France.-Mon Père eftoic écran- . •
Ser ik ne fçavoic pas ce nom à*Etid9. Il appeUoit tous .
es enfans Cefar, il m'appelloit Iufte,5c ma mere^ Io« .
(ieph. Mon Pere.TOoloit efcrire de cout.Ie fay THiftoi*»'
rc de S mille ans , félon les P:ayenSi Les 600 ans der«
mers font clairs par tes temps. le n*ay pas Bibliothe-'
que complece.MonPere quatre ans ai^antquc mourir,,
dftoît demy Lutherieni il voyoic tous les jours de plus»
en plosjes abustil a efcrit des Bpigrammes contre leis
Moynes qu*il haïdbit. Le Nctcu de Melanâbn feCi
omprifonnë à Boordeaoft^ les Théologiens eftoienc^
fort yehemenssmon Père ercriTittellement,qtt'i! le êtr
£iUTer : fi c'euft çfté on FïançoiSi il a'eoft pas eCcbap*-
pé.'^MoA Père eftoit honoré & refpeifté de toot cet-
Mefficurs delà Cour. Il eftoit plus ctaioc qu'aymé ai
Agenitl aToit «ne aiKOtlté, majefté U reprefenurioBt.
il eftoit terriUe , 6c crimt tellement^ qu'ils le «ai-*-
((noient tous« Aotatot dicebat Iulium defatem Sca*
tgerom Régi alicai facie ficmlem. Ooy ï oa Bmpe--
xeor. Il n'y a Roy, nyEmpcieoc qui euftfi^ belle Eiçon.
qoelay'tRegardeimoy» )e loy teflembleenteotft
par toutile oez aqoilin. len'aTois que f «os» lors qoe-
îc tins ma forac ao baptefme » le le mefme jour moa
Perc me donna le fouër>à Ton Compère : ma fcBor tft*
«oe paoTf e (emme , one befte. Les Cordeliers m'ont-
ddxobé mes meilleurs liTres > ï Agen. Us y ont tenûfl^
deirieoz.rokimeseo'dioit. V^^ f!idihK^\s»ak%\j^-^
1^ it A ItGEKAVt J.
fit mal de mettre à Génère dans les poèfmes de mw
Père » Vrom & DM. Monfieur Goalart youloit qu'on
les hnprimaftiCemmelin les a imprimet maintenant.*
Kl on Perc ne fçaYoic alors ce qu'il faifeîr.Il fuiToit co
qu'il oyoic des PrerclKors6e ce que le vulgaire difoit*
Mon Père a refpondu à la fisieUne édition de Caff«
dan de Subtilhétu. Le livre de mon Père a cftd fort
bien imprimé à Paris, il n'y a point de fautes i la fé-
conde édition en Alemagne m'a efté dédiée. Mo»
Fête efcrivoii fort bien Tes Copies, ce qui eftoit caufir
que Tes livres eftoient bien inaprimex. Meffieurt Liil«
gclsheim 4c FAbbé , reçevans mes lettres , lors qu'il»
avoient la fiévrc^cn ont efté guéris. Mon livre contrer
Serarius a efté bien venu en France j. mais presdet
Papiftes. Mdnfiearle Febvreadit, ut fcribit mibi
Tbaanns, que quand la Société s^aflembleroir, olle ne
fçaaroii efcrire aucune cbofe qui vallut une page de
ce livre vU fi , je ne fçay ce que j'y ay efcrity-en colere,i
fans beaucoup méditer : le ne me repcns point de fa-.-
voitfair,& qu'il foit imprimé. Un'y aperfonnecn ce:
pays qui en ait aucun gou(bcc grand Dodeur de Go--
marus,qui veut parler de tout ce qu*il n'entend'poinr,.
& Dujon s'il vivoit , n'y entendroient rien. Ce c'c(è
pas merveille > fi ceux qui n'ont jamais mangé^de-
bonnes chofcs ,. ne fçavent que c*e(l: de bonnes vian-.
des. l'ay fait un traitcé de A^e , mais pcrfonne ne fa»
que moy. Mea nobilitas mibi eft dedccori,j'aymcroif*
mieux eftre fils de Vander-Vec Marchand , j'auroir
des cfcus. - On ne croit pas qu'un Prince pnifie deve«
nir à eftre pauvre. Fefcris mes^lettres fao» les relire »jec ,
ne fj^ayrfouvcnt ce que j'ay efcrie : on m'a montré det-
lettres que je ne me fouvenois pas d'avoir efcrites. le
n'efcris point fi bien en nulle langue qu'en Arabe , 9L
jen'efcris bien que lors-que j'ay une bonne flume.
Mon Père ne tailloir point Ces plumes, on les lui taiU
loit,je ne rçauiois bien tailler les miennes. l'honore-
les Gr^adii msisjc ne les coutiKcfom. W^ a.^\«:>
IBM qpnfen'zj lihii SoaBsccWcucc, V«^^»&^rà^
iqne i*âye efté, c'eft Naples & Efcofle. Les leruices de
Cologne n'oDt pas m\^ toat da long rEpigcamme de
non Pece ia Petium. le Tay fait iroprimcrs mon ftere
lavoicefcric. le n'ay pas beaucoapeftudie.il m'a fal-
lu plus courir qu'cftudier. lamais perfoune n'a une
•f aie de lettres ye moy. Feu mou Père marchoit fi
droits 6e cependaue eftoic goutteux : nous avons cela
. de race,de marcher droit. Nos Théologiens ne veu-
lent.rien croire de ce quejcdis > & quand ils voyenc
.que cclaeftvray, ils diftntque jam di^nm. Mon
•Pere,qqand il efctivoit vifte des lettres, elles eftoieac
. belles y mais quand il les meditoit , elles lent oient le
^Philofophe. l'avois i8 ans, quand mon Père mourut.
. Il n'y a Hollandois,qui defcrive fi bien, & (i vide que
.snoysfureoutyle Grec.ra)rUBebQnne lettre Grecque.
<Ie ne mefçaurois courberifem'cftranglerpis. Encore
. que je me panche, c'eft tour le corps eD{iembie,non la
- tefte feulement ou les efpauks.. Mon Père avoir fais
vingt livres des plantes. Celàtenoit un co£Fce entier.
Il les peignoit fort bien. Il fe les faifoit apporter de
. Provence.ren recouvris encore dix.il defcnira lapins
^zn, voyant qu'un autre les avoir reclicillis. Pactes
jneus licet veritatemUeligionisnUnê non çognoviC-
. fet , tamcn fi vixiflet tempore leuiiracum illos odifier,
quia hypocriras & mendaces odcrat cane pejus le an«
gue., qa« duo vicia lefuitis maxime Frcquentia funt*
Bgo adhucanimadyertore(re Vafco.nam habeo quof.
dam accentus ; pure nihilorainûs Gallicè loquoi ; ica
de altis qui multas linguas fciunt.Defcendiinus ex Fi-
lia LeopoldiComitis Habsfpurgenfis^quas nupfîc cui-
dam Scaligeio ^ Atavorum noftrorumuni. Pacrcm
meum ica pecunt rcgîum virum, ex fola facic pocerat
nofci defccndifle exPrincipibus. Meus libc: de afle ta
malc fcriptus fait,ut vix Icgi ppffcc. Noire rc do Voue-
riumhabuide. EgofumulcimasScali^er. Vencti di-
cuncnulium fupereflè. Muretusdicebac mihi ne no«
mcn meum Vcnetiis diceiem. 'Vtlo\^x\^^^^va^^^\^';^
chu domus 5caligerorutu,'Noù cHtt^3^WiX>^^^^'^
Toinefttlgo QOft caro ^idquam niti refarrcâioticiiK
lepolchrani aoD caroi ubi fcpcliar iiod intereft. Cam
Boriar , metnD corpus cric ar afini corpus. Suni oui
aolaut alios in fuo fepulchre fepeliri : (ci innoRm
fteligione son debcretficrî.In InfcriptioDibnf,(iBpins
hoccttSimùiinhoiftftiUhrovulica^jpHiaàFùm^
Cf. Si i'cuflic fait moo liTce de ErncBdatione , iljzéù
mns , il cuft du mis au f ied d'un Crucifix, il y aToic
plus de candeur qu'aujourd'liuy. Il n'y a oullcfuice
^ni puiffe efcrirecomine mon Peie efcrivoit. Il aToic
mn beau jugeraenCjUfoic cour, examinoic toucSî ■»!•
coshaberem libeios , uoHem îllos ftudere aifi legete,
îcribcre&pacumperLaciaj ioqui. Hodiè doâi feli
fuDt ftnldrft ego etiam ftulcus , fed nea uc illi. Olîm
libri aoB erauc iu cari, 9c plures doâiihodiè carions
foAClibri I fthomiaesmiaus doâMemecoauois ai
crois chofes, non in aliis, in Yino, poëfi , 8c juger déf
•erronncs.'Si bis hominem allo^uar^atim fcio oua-
usficEgo fcribo Syriaci ut Syri ipfi, ici oemine didi«
^ fed mulcum fcribendo aflecutus fum » nemo cdam
mt Arabicè docnir. C'eft grand cas^ mon Père eftoic
«ftranger , & parloic bon Gafcon. Il n'y aFr^sfo^
Soy qu'il aie denKUié ;o ans en Gafcogne:, quipuif-
coBjoindre quatre mots fans faillir & iàns taire in*
€ongruité.Ma Mère eftoic foR éloquente en Gafcon. .
Mon Père difoit que fi elle «oftefté un homme, illa ^
fijloic faire Adf ocac ^ le qu'elle euft gaigné les oun-
liaifcscau(ês. Magna eft ProTidenôa Dei in rébus -
sneis.Bge ab obitu Patris femper eleemesynis Yixijk*
vttStiKitnilionore,(edpauperute :liabeo Saraynsm
Veconenfem , qui de Scaligeris fcripfit, ^6 annis ant)
me natum.Nobîltcas fe perpétua cxdit Vcconx. Hstc
fcxcipuifuiccaula cur eleâi fine Scaligerî » eztoca
Nobilitace Illuftrifipai 9c Nobliliflimi > ut babecent
qui refiftercnt cxdibus. Prim& àiêtï func Dî Aatoccs»
po&zà. Principes. Vcneti dicunt in Guilîclmo avo avi
iBC/</cftcifle5caligcros, CcdfaV^^m. ^>aÂx\VWiic^os
iWj/^-u:c»HolUûdic«,CcdTOaAcfecvx, Cl>aa\^fU:v.
^S fi TÎdiiSec ricam Patris , non fcripfiirec de Burdo-
nio. Pacer meus Ripa: in Icalia efl narus & cducatus
ioacmisseducatusfuicfiurdeni in Comicatu, qui crac
Patruelis ex Macre^ <{\ix état ex Imperacorc Coadaa-
cinopolitano : Burdcn efl In Sclavonia.Vt Bonifacius
Patruus^cerribilisvir^Uum àTico fracrediflingaeicc»
Tocabat banc ^ Baiden, cum non poffct unquam cfle
beres illius Burden. Vocacor Bononiar , Tonfo à Bue-
den.Erat dtiùè tonrus,cura Itali reliqui gcftarcnc ca-
pillosoblongosin uccaoaque partem, uc olini Mona*
chiierac Da?moniacus, babcbat diaboIuin,uccrcdcba*
pit, Uabuifrat^em Conftantem, quidiccbacur Vafco
-Piabolii9,camttmbilisfaic;remel ingte0'us lufum pi*
Ix iotct 8 Gcrmanos,aUquococcidir, alios I^fiCjfugit
jn Poloniani,po(lea atmacus fuie à Stcphano Poloni^
Kege^ fed myidiaNobiiiom truncanis e(l , & confoi-
ûis in venatione; 8c frater Leonardus Laudini cxfus à
12 : non pocuibabere JQfticîam. Condxus noluiriSyi'
TÎUS fuit doâus ; habicabat propc Bartas ; crac negli*»
^DS;nihilfcripfic:iibccosiioo rcltquic» bonaejusha-
boic ^Jepos-azoris ipfias , per ftulcitiam & négligea-
€iam£cacr;s. Pater habnk Policica Aridotelis Grxca
cum levibus Scholiis nallias momenci:babuîc muhos
libios M S S.qaos erîpueruac n^obis Francifcani.P^ccc
taldc oderac Italos , & illi iplum oderanc. Vcneci du
çuDt Geocem noftram i^iteriiflc ance loo annos, 8c
nUBC dcdecunc filfas tabulas lefuicis concrâ me : eue
xrgo voluerant Pacretn in Aquicania tcroccidere 8c
me Paiifii$,nifi Nobilitas 8c Putcanus monuillcotîPct
Legacum hoc curabancpay edé une putain prodicuée
à faire des vers à coude monde,comme Doratije n'en
feray plus comme cela. Si mca carinina, non veifio-
nestantum, excuderentur (îmul < daretur incegrum
Tolumen. Puteanus fervabat omnia, ego numquam
fervavijftatim ac fcci abjicio,8c odi mca carminajin-
tcrdum bis idem feci dircrsê , nefciens. Quidam cft
hoàiè lofephus Scala,quî fcn^Ç\t^.vVvtivtvt.\\^t^ \S\^^-
lus c(i : ut apud Tacitum tft ImXW^ \î»>3.\^«> ^^^mV^^
134 SCcALlGSRtJNjt^
tcics cd Hieronimas Cardianus , 6c qaidam Rhodo*
manus, cale efl nomen Codomanni. Pacavii cffioxe-
f une licccras Doé^oraros Patris met , qai fe non Yoca-
bac Scaligerum, quia pcricaloCoin erat , fetl Tonfo àz
Barden. Quidam uebulo nupec fcripfit fa^fillima de
Caoe Scaligcro fuifle hominem yulgarero. Vcneti di«
cuncance ip annos non fuiiïe ampliûs Scaligeros.
liAcienns ipue de fe Scaliger iffe refert fequentia C L.*
• yAi-ravitu adjecit. * Scaliger tC ayant fornt envoyé fin
livre fur Enfebe au premier Frejfdent de Harlay ^Mon*
petiY le Prefident de Thou luy en fit refroche.y farce qtiil
m avoit fait grande largeffe , ç^ en avoit envoyé iflw
fiems. Scaliger luy fitre/fonfe, qu'ayant dédié fin Ih
yre de EmendAt. Temforumyaudit Seigneur Premier Tre»
jtdtnt de Harlay, il neVen avoit f as fiultmeHt remercié^ ce
qui fe trotvua e^re véritable , f^,lediSi Sieur Prefident luy
kn fit de granits excufes, t^, P. Vuteano majore héec W- "
lt4i z^.Mxrtii 1641, Cemefînejour MonfieurGuyetVûth
toit ejne les vers faits éf infcritifur la Pyramide y fitjfent (1$
Sa Hger : neantmoins on m les a foint employez dans l^edi* '
t .'on du fis vers , faite après fa mort , que Us Jefuites ne luf
p-.Hvoyent plus faire de mal. D'autres les ont attribuez i
B tiêdiu t ^d'autres à Bourbon, le les croy de.plufieurs ty^iTr
tcurs.^ Monfitur Ménage nous dit alors , tfue MonfiettrdB
S.iumaife luy avoit dit ^ ajfeuré que Scaliger avoit autre»»
fois t nfeigné eb" monté en chaire à Genève : ampliùs inerup*
Yinium > de hocenimin ejui operibus nullumveftigium,
£ n ce livre mefme , il parle fiuvent de Genève , mais noH
n"'t!y ait jamais enfiigné.Iofephus Scaliger efirivoitfi égd'
te tient jijUe Patijfon imprima fin livre de Emchd. Tempo*
rint^U prtmierefoistfur la copie efcrite de la main deV^U'
t: '.' -, fage pour page, ^luelquesfiis il s'en manquoit.quel*
CjHc. mot que l'une fournit à laMreimais cela n^efieit pat fi
confiderable en un fi grand œuvre, t^bipfo V. Vuteano,
ScANDAivM quid piopriè, vidcXcnophontcm
l/c Vcnatjooc,
Se A PHjSMvs» fnppUcmn\\)t\C\c\^Tï\. '^^\\\\v.^
mcnvio apud Pluturchum ; tft c\\iAcU ^v5i^^V\^\>ttï\^
s CtA L i G E R ^ K ,yi. ir?f
effodicbanc cetram Ôc produorcm injiciebaot & (car
pham ilU fuperiodacbaDC , po(\ca totus terra cegcbar
tur:mifercorrodebatur àveiœibuSj fed caput eminc*'
batjUcio Bclgiomoscft.
La S c H o L A s T I QjB n*c(l point nect(raire,fînon
pour nous ca défendre contre les Ad verfaires. On die
que Dujon eftoît ScholafliqAie 3 je oie fie que je rcf*
pondrois auilî bien à un argument qa'ii euftfaic , en-
core que je n*y aye point eftadié.
ScMOLiASTss & Interprètes Grecs d'Arinocc,
bons.
Francifci S c H o t ï i Itinerotium non eft bonuni,
paulta meliora funt.
Scioppiv^ fcripfir adverfus lefuiras : il veut
monter rrop haut , & eft ridicule comme le (Tnge qui
tant plus mor.te-t-ii haut, tant plus montret-il le
derrière. Edidit Varronem ÂuguCla: Vindelicorum;
in venir bonum ezemplar, & ezagitat me, qucm olim
tantoperè laudavit : vexât me in Varronem qucm
jqvenis olim (cripH. £ft Apoftata ; i-ca Poncifîex uticur
Romac Apoflatis Gcrmanis , ut agnofcanc quosac*
cufcnt,& quos honorificé habeaot in carccre. Scmpcr
xniccunt qui coganc recancare, quod (înon recanccs
intra tiiennium^ lunc fubiuergeris vel (Irangularis oc-
culté,
S c T ▼ s , c'efl loannes Dans > il n'eftoit point
EfcoHois , mais d'Irlande > les François appellent les
Irlandois , Efcoffois, Du temps de Charle - Magne il y
avoit de grands Perfonnages venus d'Irlande , pays
barbare : ils font moitié payens & Chrediens , & ont
meflé les dçui( enfeicble. Il y a en Irlande cinquante
Èvefchez, ou enviroujâc en Eicofle & Angleterre tout
eofemble, & il n'y en a que |é ou environ^ ai fi Flfle
d'Irlande eft bien petite au prix. Il y eut des lefuices
qui vifeirene d'Irlande en EfcoITe , & là ont corrompu
la Reyne,qai eft toute Papifte. loannes Scotus , qui
cftoit dode^ a vcfcu 500 ^VA i!t'^'hx^\^%'^^^^ -.^^
* ...J?** U^
^ -^fc*^' * *î^ •**«
««t^en marge^tfc avoitefttf conféré fut de plus vieux.
"' I*ea aTois envoyé à Lipfe ene feDCence Grecque , car
' Scaeque lors qu'il cite Meccodorus ou les aucret
^ ïhilofophes, il notoic le Grec, que les libraires igno-
• lans ont omis. Seneque «die premier en Ton rang.
&oecaquemVrfinu$ezFarDefianis marmoribus no«
l»isczpre(fit,BOB eft yerus^nec ille qnemLipfius in fuQ
J Seneca dedic. De remediis forcuicorum non eft Se-
' «ecx/ed Senccae colle<^otum.
Epiftolx S B N B c Ji ad Paulum funt antiqux;citan«
. «or abHieronymo i non funt confiera? à Monachis«
' -quia tukxe non eranc. Baronius non agnofcit c(Te
J jbonas. Lipfius admictic contra confcientiam ^ & ut
f offic illud acutê ad Paulum V.dicere.
S B N B c iS ternumerundA cUmui , apud Martîalem/e
-doic entendre de Seneque» Parer U îilius, Se Lucatius
. ^qui eftoir parent de Seneque. Les concrôverfes Je
Seneque font tres-bdles.O u intégras haberemus ! di*'
Yinom opus eft.
LcsSbptanti. On dit que ç'ont edé eux qui
-•ni tourné la Bible 'en Grec i ce n'a cfté qu'un fcut
•qui la toutbée 8c communiquée à 70 autres. Les
«Grecs [ont raconté bien des Fables touchant cette
"Vetfîon. Les anciens en faifoient cftar. Ptolomasus
Soter ptimusRez , babuit duas uzores ; ex una Phi-
ladelphum , ez altéra duos Demetrius Pbalercus
Athenis. micx fuir autotitatis , poftea expulfus
fait ad Séterem qui illum fuftentavir. Cum illo com-
«lanicatit Arfinoe » cui filiorum regnum relin-
queret. Dicitur aucem à Pacribus omnibus veteri-
' bus Fhiiadclphus , TuaCu ( hase narrant Cicero U
Hermippus apud Diogenera ) huius Demetrii mififle
in ludaeam , ut micterencur viri, qui Biblia vertercnt,
4c fezezfiDgttlis Tribubus, cum dùas tan|M^encnt
tribus» loda 9t Benjamin, reliqux captiv (ub SaliÉSL-
paflare.QuoAodo qui obiit tej:tio die, anno jo.rep^fii
philadelphi , hoc iuafcric ut BibliotliecaixiUlt.^<^V-
lieeict; &liuju9 Dcmeuios cvk&a^ cotkft\x\i^\«»\ ^H
^cmâît * tft commenii^m, Cenum quidcmciïïBiS»
kAm, ttao tcfo ^ifî Dirai iorpiraci , qdq plas^moài»
0e jpicr «Jttrdcm onj^to^jT^Bes^inol fcpaiaii,tiro«
ircîieiuoi BiWia. H y ades^^hofcs dans les fcpMB»
Ifit^Tpceics , cjiîlli oorcoom^ foa a leur likné,«i
«hangtf dâttucs qu ih ont fort twen tourticiiwiltf
ce p»fl*Kt en IioJc louchaot r« ouvrages , ïhm
ncot a ou mot Grec qiài veut d îrc boucôn , un b««»
cainmc od «ici aux lïiatircaux arec tmcagrA^
laif me rAppiii k Rome. Romaoa cdhio l x x »
^rcîumcft b«»Dajfeaiuûii cft difticOïicafitibusitwft
fibui.Fecctunt^abis ilbs arirrWu^rç.o m maillai»
filoticftioeptiiEma vcrfîo, hibaic ^juardam bonaïct^
b». Nobis omniiilkfappoiîta funt^Uf Preudarite
Italw. Noû craot nûucaoda: diftinûioiics in yuWm
tfouc crant : ncciù yoi aam ft^elimus tiabcrc 70,<ic-
émus hibeic qucmidmodtim olioi fucront, Sic-
pcïfcntatoi bûjii Ëde, Nondebemtjsiïla ccrrigirc
ûd Hcbrxum rcwum Jiatalj^ Gr^ca/cd illa fcrvwûi
iotegra. Sic dcaottui Vetenbos,iitfiiBtin ynl»nfi
io ^o.Nc ^oidîn illa immucecai^fed nava potiS fiaCé
iijlmi liiDC f cxfiex Hebixo invalgatam. AmbtéfittS
foins oicacyolgaumTcrain» ut Boa eft liodià , qoû
cetreâa,eftab|iiefooynio,red kabeisus ProphetatK
mUa aliHicronjoia Yctfa^oon ramée çorreâa.?
LeScigneax SbRtAphin, mon bon aniy:,. q»a
«ft^ £iir. le premier Cardinal de 17 on. j s oi€ea.ptf
Clément V 1 1 L en cette dcrnicrcibjs qoe Alcmficut
do Perron ht{Ukity2revL mes vers de Caron, qae
j'ay faits au liô. Il parloir fort librement do temps de
îie I V- il a de^fcuttmcns de la Religion.! la oft^&it
4q C4JK0^ b Rôti > ^°> ^'^J^ fîarlemcDc du Pape^
& font II , k en a efté Doyc»; c*cft à dire le-plu» w
cien reçcu,.car le plus ancien reçcucftPrcfidcntli.
t'cftat de Prcfidcnt ne fe donne pas à un amrc r corn-
Mcoficur Neuftad dévoie prefidec comme plas an'
,cieB.Mooficur Barnevck fit avoic feftat à Ton GendtCp
>on jpas Mylius i & pour confolation à Monfieui
Meuftad)0D lui fie avoir f eftac de Curateur , qui vauç
' )0 ou 40 livres toutes les fois qa*il vient icy.
' ■ S fi R A R I T s lefuita doâi(fimus , ut 5e À«dteas^
Schottus , ()ui Muceti opéra onniiaedit^sSc in Codi-^
;iiumrcrîpfir9 de in Curopalatcm, ubi lunium abfqu«
'conuiciis fxpius erroris accufat. Serari us n'eft qu'un
]Pedagogae,ignarus,0e ne fçait ce que^c'eft du mondes
comme font ordinairement les Pédagogues» qui no
Toyenc pas ce qui fe fait en public. Il a efcîrît fur les z
Machabces^ft dit on qu^tma touché là;je repondray»
)e'nc Tay encore veu^ Serariuseft do^s, fed malkiar
peccat 5 neftri homines pterumque, ignorantia. Ego
in Eufebio mco lefuiticè ioquor adverfus illos , Se«
zarius n'cft pas (i dode que je penfoîs;(i eft-il des plut
4oâ£S leiuites en Hébreu. le ne refpendrai rien à
Seraritts,s*ilne m'cnfeigne quelque choftf.rinfiniiray
Sirufius pour lui refpondte: il n'y a pas un des voftresf
qui lui euft peu refpondre: f ay appris à Serarius à re*
«onnoiftre Tes fautes. H eft fi- opiniaftre qu*il veuc^
Refendre une faute Gra.mmatique : il a beaucoup leu^
fed non habet geninm de prendre le meilleur , & de
bien juger. Fattendois quelque efcapade du le*
foite Setarius s fed nihihquid poterit reipondere prasx»
ter injurias ? Serario non refpondebo : habet Socicta»
tota qnod per looanhos mediieeur fatis.Seratiosedi-
dit vitam fionifacii primi , Atchepifcopi Moguncinii
fuit vit bonus Zc ilio tempore terius Germania^Apo-^
fl:oIus. Fuit acte annos 800 occifus à Frifonibu^
sufticis. L'ay fait beaucoup d'honneur à Serarins»
quod illum docuerim. Nihil fcit & putat Ce eâe ma^
gnum : dolent quando eorum infcitiam dètEgimus.
le penTois que Serarius fuft doâe , il promettoit queU
que doâtine en Ton Trihaerefium y nuis je vois qu.*il
cft un afnejparvo'illo libro in Seiaduta'^a.") tSiVcàiXt^
Jdimiê^pgûmi jjiop poûunt co&xtaLàîccic \ ^^^^'
lupasleii boAUf nec îDîfMi îa fiio
tvcquicar. IpCe Sec vioas eft pauf
^nbiciofiflimam i fcd ipfibonam
tfuanoQ habicac, <)uiaçuin piiu
Ôsdioii» coDtcmncbac liberos Set
^^Pfi pourac. Filius ejus veii fîiic c
^liorem e* famUia niibiUffiffla Plie
S-i^LYiYS dt Danid eft botH
«ç parcicice que Mo4Hiscità yeft,
iPAriS) delà llîbliecheqDe de )F
iHiçpf knj da ScfV'ius de Daniel \
tp&^^B n*€ii -uoufe èeaocoof ^
fifcetlct dMU de iriei» exesq^lain
S SG • N f V 1. Son Tite LWe b
i^uwet en celoj de f ceben ) Car Si|
•HQtontbicaelciit m tontes leon
nvSUnt it îute Romanoxam , ^
•m/nkaA itûâm volnh i^ cankdia
Mlnaîceftitèn»». '.
S su » II* fonttoBtipetittf U )
^fimtjà demy Barbâtes^ boivdit bî<
SCiJLTGEKANJ' S4t
lénifie auuntqae Githûtt qui eft comme one^clà-
îkyXùts qae flaentum ftlîquod,uo bra»/ort d'ooe gran-
de eau , ut Rkodanus ex lacu ; tellement aue état pîf*
cina,8c ex iUa pifclna aqua deflucns.Chrimis in Vcte-
xi Teftamenta proprio noraine vocabatur Sih^ adje-
^ivum veiô eft Meffiof.
SiMLEKvs de Rep. Helyetibrum^bon*
S I o N eft mirabiliter fuper colle^eft Sedanum Var
lefiarum.Epifcopuieft Princeps^ufiLaufaneDiis U Ge^
nevenfis.
S I X T B V. eftoît filçd'an porclier.
La langue Sl A vo ni qjb a^oU7 Dîateâesft
s*encend jufques au Pont Biixin,& vient jufques à Ma-
re Cafpium & à Venife : il eft bien aisé de fappcea^
dre.
Q. S M T R M ji ▼ 5 s*appetle Calaber , parce qu'il
t eft?crouvé en une belle Bibliothèque de Catabre
aaais il eftoic de Smyrne. U vaut quatre efcus de L'Bdl"
lion d*Aldus,erat Cyrcnarcus.
S N E L L I V s me vînt dire une lois que je m*èftoi0
trompé , parce que je ne conçois pas félon (a mecho»
éc'.jt le renvoyai & luy dis , Afine cur numerarem &*>
cundum tuam mcthodum ? Le fils de Snellius eft gen*
til garçon,c*eft bien autre choTe que fou Pete.Soelliu»
pcnfe cftre fçavant Mathématicien : £on fils en f^aM;
dix Fois plus que luy.
FauftîusSociNvs abnegavit ruadogmaca,Ge*
nevam vocatus Lugduno,antè annos 4.0.
DeSopoMiTis futocibus fopplicium fumi
Korna; vidéntes nobiles vel Cardinales quidam^dicc-^
banc teâèfierisquia opus erat Nobilium tantum. Di«
cunt Hifpani tn Hifpama fratres efle Bugerones ( Im
Uifpania krcti puniuntor | in Gallia magnos,in Ita*
lia omnes : in Spagna gH pteti>în Ftancia i Grandi,iii
Italia tBtti quanti. Rexhodiè hoc vitiuntodic s ideài
jialli in Gallia,nifiifti lefuitae ic Monachi.
5 o L o D ▼ R z I maxlmi fiitit Gi^iftldoû. ^«unoA«
m^ia iUosum EccU&^ 1^ H^xxèoj^ «^^Vvi^^'^ns^^
p% GalliâT. In ilb Abbitii j
etico 3 Aurig^ , gros à 1) ^
i4% SC^ ItG BK^^ U
aaigtiarufeiUmoiiis : id Alurî unoquo^uf fa^t Je^
ecm îm^gÎDCf. Efï ibi locias
lom ^ ibi iDÂDCt Ltgatus Rcgi
cra^tCrucîfiiuthabicu Helvetico
SuifTc. Non faî Bctn^Tj UDCum Lau^aaae £c Soiodariu
Xauiaûnx eum ca Dofkeqaa UoicDa. Scloduntue?
Ijus bibims , quam Tigurù Soladmi cum cflcm i^Ui^
cv m cHt Fabuf go boiiam vinatn . Solo dErî in horolo'
giofntit illacaxcntfift I Soloduro nihil antiqums , fe4
caimioa funt rcccotia^Suct boQt vaHè Pontificu.Pifi
TA Eeclefia habcc fïuics quâm ttiginu Prcsbytexor»
Samrc Sophie, L« Temple èc faiiitc Sophit^
CoïiflaDciDopLe, SCfOiDires âoe tes MahoroeEicf
tîcBnent t iom beaux & biea pfu5 que ccluy de Sab^^
n)OD, Ccluy <Jc do^Itc Dame de Pans cft plus gund*
Heroée fie faire le Temple à fcs caufls & dçfpcjis.
Sophocle efladmira^ble ^ c'eflpiîmu&Poctf
Gisecyf , &ft£^ Virgîiîumrupeiûï. Philoûetes quàm
^ivinaTragedia iTam ftetile argumenium adeoW
oè atnpiifîcacui ^ Se Oedj pus Ty ranaus qaam paucat
hibetpErrunaïjquanapulcbcTtiïnus ILors que yaToi»
iSouioaos, i'avois fou bien le U mes rroisTragi-i
questquibeDC kgciit,muUuinpto£ecic in Grascifmoi
quatn roulcas.prseclara: So^hoclis Tiagcdis incciiCf
Sorcier s font condamnez à la mort félon
lEfcricuic au Leviciquc 3 cat il ne fe peqc entendre
d'autre gens que de ceux là. Il y en a qui difent quù
ce font amplement pras^igiatores, iqais au/Q font les
diables. Il y en a beaucoup en Beara dans les moM
Pyrénées » on les cbaftie fort ep lulie. A Genc^Tc de
mon temps on brudoic vifs les forciers fimpies, qui
s*e(loienc donnez au diable,& Ton ten^illoit ceux qui
avoient fait mourir quelqu^un. Ce font des gens bieA
iocredules,ceux qui necroyent pas qu'il y ait des Soi"
ciers,& que ce n*e(l qu'une illufion.
■ S o T V B R A 1 N E T i z. Dominus de Momsenfiet
piPambcs jus hftbeifofceoiumimoActam cudit , kif
agnoTcIc Regem : cîciitom habec ut Dominât de la
Tremouille io Talmond , Dominas de Grammenc ia
TaraCcot , 8c alcer quidam in PjreDdds /quae-fpeâanc
Sigorre.
S V X F A H« de Pafli» capîce molAams Geaeva%
qaod uxorem habpret non fibi omquam in public*
cœta jùaâatA Dtc derponfatam , fed qnim idaiito
piiori fubcraxerarytrîennio cace,YiTente etîam maiito
apud (c fervateiac. Settinus^ patnms Rcgîi Advocatîj
Ctti ffloleftiasprasbebat apud Admiraliom > caufa fuie
ipfius exicii.Nam Seivinus qui omnxa novcraci Gcae*
yamyenit, eumque apud Senatûm accufaVit, ecac
taim UBUS L X Vironim 9c Coafiftotiaaus. * Ufmi%
qiH e^ Çoit celuy dont il efifdrU[dani la Bibliothèque de iM
Croix dn Méiné y Ucqms Sfifàmt Geri$ilhonnmPAfifienp
Trefidenf en U Cour de Tarlement > Mtafht dit Reqnefiii
â» Roy Henry lî,& enfin Evefqne de Nevers, U mourut
i Gemvtfouf Trimçoit îl.ot^il iefioit retiré four h Reli-
gion. IlydeuunautreBfiienneSpifamèPdrifieni dont
ifuelques<ritvrtf or%tefii imprimées i Tarif-eni^î^.
Sp INOLA & Doiia font plus anciens que Idi
Medicis. Cèuxcyohc 1*00 ans , îlli4do. Dopîa cfl:
Nçapolx,princeps.Il y a plus de 300 ans que les^pino-
la font grands. Il y en a qui oût nien^ des aimées k
Conftantinople du temps des Paleologues. Spinola
eft Comte de la Ftife que nousàvons, poucveu qu'il
lia puifl'e prendre. Spinola éft honnefte homme fie
coùrtois.ÂIrquis Spinola ante 500 annos duzitfiliam
Impeiatoiis Byzantini.
Spire. le m'cfbahis qu'il n'y a qu'une Çoir de
'Parlement dans l'Empire , & fi peu de Confcillcrs à
Spire , les procès y font immortels. Vn Confcillcr de
ÏEmpire cft plus qu'un Confciller de fEmpcrcur, Lis
<)ua:dam Spirx durât, qua; incarperat cum primùm e-
xc6\3L c(l illa Caméra : lites in Germania func xiciax,
ficiîc & in Icalia.
S p G N D E î ô le grand Théologien ! per TronU\\%.
CeuxdeSTADB fout baibîiics, ^\.;ki3i\^^\'^vo:ûX
H4 iei4iî(^EUZ4^J.
edt citldelef. HabeiK noftri c^ercitium iU΀| fci no^:
iiubabebooL
Stap letok cCV mort it VcrollcU ru&ot,
$ T A T i V S Siiicuïus I ce i3*c(loic pas celuy Vz) caf»
fut] cûoit éc Tho lofe Jautft de Ka^ilcs. Luutius^aut
lu atlii ma[tiiic,L3.â:aacius a fait dcAav.
C o<i,ST £ vEcHi V s ÎQ Vegetium bomis ; bon Se fare»
St-ûb^v t. Vd gentil EtcDljec pounoU tectieil-
litex Siobxa» fragmeDta vcuiym Orat^ïiumSïHH
fïoricQEum i fcd âdjuagcDdi^ctit loterprccesirccaei
Afinoielisi.
S T {i A s 6 o V H û. Il ii*}r a point de lîeii^ où les Se«
iiâicufâ fotcDt plus honorables qu'à Stra$bûujg. Ili
b'odc poine de gïges,iîi nec Vencciis,
Strigosia, le Turc U piifc î nunç tcmct
Vicnnam^quando voler*
Sxvckivs m pcrîplum Amanî liber bootis*
âtuckiuK benè fcnpfîc in ÂmanuiHjCredo c0e Tcuco-
pctnjTion hahim.
S T Y 1 V M Lîpfîanum vicapcfat. Mtueti huàii
^ribetidi genus.
SvgLiMioR aura ac Tavit ciefi en Lacîo.Lîp^ot
* ^S V E Bl jt' Ducîs paiei erattantcm NobiH^/cuifli
fiiiuscapcîvtis cfecinetar apiid Caocellarium Poloni^-
1,3 Suéde ëCI deferceje Danemarcefï meilleur,
S VER fang. AriftotcdJE qu'iLya quelque nos qui
fucD c du fatig. La fucui d' A Iciandre e floir atûra jci^
que, comme dit Plunrquc ^ mais je Vay jamais IcU
qu'ûQ aie furk Oing, Locus iLLc de îis qui fa^guiDeni
fudavecunt cxuclib. teruo AriAotctis de Hîiloiu A*
nimaliumcap. ï^. fecundum Grarcoium diflribucii
nem.
^vïsSESr Tts fQnt aurïi rebelles de !
d^Auftrichc : ils fcrp^itTcnt encore les Florentios ca
baucjue,cominc m'-i die M. de Mayetne qui s'y enrcni
bien i ilellJiljid'un banquier Les Suiiï'cs lufquesjt
^ilâlbomg £mIc)^1 bUn 4\i^tiC\a. \\ x^^^ ç oint de
!a Mairoo I
rentins cul
s*yenrcni I
I jufquesi
s C \ji L TG E R ^ N ^, i
nation (i fuperilkieufe y que les Suiiles Psipiflcs &
Efpagnolsj ils pèchent plus pa»roperftition que;
malice. Les luliensfom conccmpceutsdeDieu. 1
Suiil'cs font bonne }uflice , en leur pii^s i les Traii
font chaftiez fans remiflîoD , ils ont leur juilice
quelque Heu qu'ils foient ^ ils firent mourir à Pa
cntr*eux un des leurs. Le bourreau fut un d'enti'e
qui trancha la tefte une fois à un, une fois \ deux,l
après Fautre. Les Suifl'çs fc fervent pour la plus grs
parcde picques.C« font les meilleurs Soldats qu'ai
E.oy , ils portent tous les armes. Si en France cou
monde portoftles armes^on en tireroit bien des S
dats. A Paris on ne tirera pas 50000 hommes, en<
contant les robbès longues. Il j a des Caorons
Suiâe encore plus petits que Genève. Hclvetios vo
ri apud Gregorrum Tuionenfem Scolingos audio,
Germapicè Scbculing , inde Schuits, non à pngo i
Vtifuics, Scloquebantur oltm tempore Ca^fatis pis
aliam Unguam quam nunc , oempe eandem cum G
Hs:fed.Alemanni tempbie prtmae Familiœ Reg
Gallia:, cuminGalliam iverunt, in Helvetia fed
fixerunt^Se ibi lingua murata eft. Hieronymus Bel
tios dicit loqui liagua TreVcrbrom. Il y a long ter
qu'ils ont re^eu rEyangile en SuitTe & à Berne. Bel
tiiyitia aliéna lîbiattrahttati & aflervanc fua. Auc
Canrones Pontificlos fobrios eHe magts Bernaci
8c aliis. Hclrctii fupcrbi font : primi coepcrunt cac
charta excudere. Helvetii alia lingua loquebac
Îuam nunc,Gallicè loquebancur, fed cenlpore pri
amiliap nofl:rotum Regom venerunt AIcmanni
Helvetiam>3c murata cft linguàialicubi vocascur t
.Sv?BXSTiTiBVX jamaisnefutdolfte.
SYLBTRGiYsa travaillé au Thrcfor G
d'Henry Eftienne. Lîs éditions de Sytbargius &
Commclin feront recherchées.
Symmachvs ne vaut rien quc.^ouiiU^vc:
Thcodofe, il cft bon de le Vue v^uc W\^i«^^^^?^^'c
►
in pA:v(? Ubro Aod.SchotcijUUdcbcntinrcUîgi inrci-
fi^ Ititcch A pco ii> Tel pto z. Sydâti Tocaat iUu4 Afcb*
Le li vïc de S ^ N il I V 6 ti ci il't^^Ui ne fçïUt<
. ^(Irc ^e I u^ , cic ce ûMl pa» un mol G rcCt II fau droU
( iic bdlc$ çhoîcs dani Icilcccceïdc ^yncfîus : S^aefius
ji fiLt des epi^rc$/cd fuûc f^^toiliares.
f-TMODi Rûm^cdtcfEfuat f voll Malra faut ab^
{aiâA in Synodis , fed oportcr fctncl kgcre. Htcrony-
iit js CommcliDUs dedÎE Ëphcfi^^m Grxcc. Dcbctec
^ Bongat^tis , qui ilUbcQ^ inteliigîti dare luDgeroUD*
ivj « q^ictirarcc cdicîoncmj debereccoUîgerc Grâtcit
^vnodos, Pcrl^rgi Synodos Colonicufîs cditioDis }
jvoll In Sytioiis Ramat^is DUgatilUsporucruDcqua
fiât in turc Canontco^ dccrcta Poiiti6c:um& Epilio^
Um ïLlam CttnEVi ad qucndam AbgaruoifSlias nugas<
S Y El A c 1 D E (. Luc;£ ii.^^Aixït Sïpîeoiîa d£ fO<
J^iUi non idée cft Caticinicuï; 2c ^trach muha. pulchri
iiibet,qua:OcîSapîeflrJ^ruoi. i
Syracvse. DiodoTus Siculus die que Sytacafc
^L»iiiroit fournir iloood comb^iuans.
LcSyjtTAqjE fie denoii cfcrire eo carrâ^crct
tkbreuiplutloitque l'Itajien^ne i*efcEit en LauDjCai
il y a des mors Italiens qti'on dc ftauroit efcdrcjcûra-
jr\i: en Flamiad quelques uaSjHe fufl Ce que ccluy dy^
^ij^î ils appellent i(?ur Tante, le Syriaque cft un Wa
X\iraphrafîe. El y a upc Grammahe Syriaque Se Chil'
;ilaique imprimée à Rome in quarco^faice par un Ma»
lÀjnicc, elle e(l bonne. Le Syriaque e{l une cftraDgè
Jangue';.& tali ucebanitChiiuils.f imo longê pejoiCi
Galilorà Syriacselinguae difficilis cft admodttutGram»
«natica.Maioniraeconrctiprerunt, qux me multa do-
.cuic, fed nimisfunc multa prxcepca. Syixaca Biblio»
lum verfîo unaefl ex 70, altéra ex Symmacbo^ Aqui-
. Ja^Theodononc & aliis.
Syry s Mimus pracftatAoïak U^li^it <\uam reliqiû
PMilofo^bi
Sic tÀ Lï GE^tJ iJ t4., . W,
T. *
LA T A B LB de Yelferos a cft^ éompof^e par ni'
Chrcfticn; clic cftcrcs belle. Tay trouve' en cîc;
Tables Arabiques de^il y a 30U 400 aos,tous les Wtvi
de la Guienne marquez en nofîre langage François.
Il y a de grandes fautes dans les' Cartes Geogr^phi--
ques d'aujourd'hui. Oronce Fine, Dauphinois, a fait
la première Table du Dauphiné , avec tant de Liues
que tien pi us. Les Tables de Mcrcator font mieilleurfs
que celles d'Ortelius^» car il avoir mieux efVudic. le
me fierois plus auxfiennes.pour le^ Tables oïdinairc s
de la Gaule , La Guienne &.fev Villes font très - mal
delcrités.
T A B V L A s' diftîn^as fuiflc ctim Lex data eft ve-
ti (Imilius eft fecundum prxccpta Deum refpicientia!
tel proxîmum. £t nemo folvetîlluddubium de lo-
fcphi narrationCj lib. 3. c. 6. quajft. j. In utraqne Tav
bdla dicit eflc,& dûo 6c fcmi cxtj traque parte. Veruni
quidcm eft obrcrvare hodic ludaeos rigide in Tephil-
llm fuis&infroUtcîcin Atmillarum loco, or fi.it li:-»
tera: noaplures in una linea quam alia , & a^qualiter
femper in omnibus. Apud omnes Iuda?os quatuor
quafî paginas hahent.Oliin dilatabant luper frontem,
ut eifent confpicua;& hoc eft,quod reprehendit Chri-
Itus, à\xmà.\c\t\\\o%diUtArefhyU6ieria, l^egunc ilU
bodic vefté fie pileo^prxfertim ne Chriftiani abripianc
illa> ut funt erga luda^os infolentesrnihil c(l aliud ad-
fcriptû,quâ rerba Domtni, ut pra?eipitur in Levicico.
Ta issoms. Les peaux des Taiflons en Exode;
on ne ffait ce que c'eft,non plus que du bois deyimV»,
si de la ladrerie des maifonss c'eft chofe eftrange^il y
a de terribles ladreries en Afrique.Ce qu'on abbatoit
la matfon ladre, c'eftoit de peur d'infeÂer les perfon-
ncs. l'aymerois mieux perdre & abbattre toute une
fliaifon qu'an chien de chafle, car c'eft un animal. U<;
li'ay«iciitaadefcR point d«bo\s ^tX^Iî^Xov^^^^^'*
N À
m^l S C d LJ G E R A N A.
de ça* d^la. Ufaniroîtcdtceo cc5p;iysia pourr<p*
voir 4t tout ceU , ce que c'cd^ On m^ogc fbrcc Tatf'
fofîseaStivoycqiii fooctres grâS>mJ^tslagiaUîe a*cEi
vaut nca;cik fft medcciDak, comme celU<les Oum
1 eiiam lu Lc^^ca ut Vr£l. Il fiot-fouir en ccrrc pour tesa-
TQif,iIs moidcat U& chiens quand oa les p£ctid^>'Oca<^
tue UïUM icrcnbusLaEici£,t««/^.
Ta V b li a t4 cÛ u [i fou , un pauvre ricflre : faiip
PUutc ne fera pas grand cas,Icruir;i£iolebaQrde piji-
IfjcioiïéTàubmaanijfediîc Lip^urtï pctcnt ciiaj»KÏffi-
gvcfiqu^eftiaPiautoTÂubmanni e{t Ale^Eaodij Mâ<
r £,i^hqui fc filium dlccbac lovis Ammoctî, q^i c&mu^
^ iu^ pmgcbatiiT ; et ab Arabibus Alex^ader l^i^auft^
XLûnvtïcâtm AUïaiïdçi^ fcd Eicoïciis.
Aq Te M p n dcHietufakm il y a voit uuepjerii
lo ciguc de ^6. ptcds tout d'uttc pièce 5 & ur>« ponc de
cuivre j pour laquelle fcimec Gc ouvrii iiialloicîco
liommcf.A Florence il y en d^ une qu'il fa.uc S hor&mti
pour la fermer.
TEMFOR.4ÏIIVS cftun grand bioUîUon^
Ts R w 1 N V s%ntficatUEilio3WiigaiaTc apudCel*
Jitim àcUsmlnm. Tcrmiiiusnoluit cniru lovi cciitc*
te.Vidcacur Ov idius 1. fait. in lanuar.
T I R £ ^ c B. Ilsonc elVe tous dcfcrîi£ d^jn oûiîj^
avoir^ Calliopius ref enfui ; comme les Suer an es 5^1 es*
Cefars font auiïî rou& defcrits d'un exemplaire , où il
y avoir , ïtiljus Qelfus recenfui ■ d'où v ienc qoc Cu-
lîon & Lipfe ont doi3£c' que, Ccfar les euft compoftî-
TiRTVLLiANAM Gcnccm fmftcà quac:uDt,&r
pjmelius & luniusjcuœ aon fuericnx>tucD£eBiâlcA-
fricaais quibui^c9,rcd Gallis,BirpaaiS)Ualifi &iaiiis*
TcrculIicQ appâiUe Setuius Sacttjrninus-, cclu^q^Âcft»
comme en THyangile Cyreaius, c^u^^TH^ii^i^lf^i^OTf*
Kc^ , (cà taroen aliquocies ibi ejus fie mcaâoi peiode
Tectullianus47 ànDOS.vixi(re ChriCkim dïQÎt, ejgp er
fupparauone naala cempus ilkid malé^adfetibrt illl
~ Vïxkdo, quod Lucas alteri tcibuit. Teitullien efteit
bien doâc> maisvV a'aiVlQi^^HoU les A^i^qov^s^illii
s C A II G E RAN A, 149
fiokl fespiedecefleuis&Ies citoic delà , comme dl-
xeDée,IuftiD Martyr^qui a cAé rres-dodcicomme auf-
(l(ainc Cletnenc Alexandrin qpi a efcé très doûe^mais,
noa pas beaucoup au Chriftianifine. Laâaoce eCl le
plus dod^e , je ne penfe pas qy Teicullien ait eClé lu-,
xircoflfulce. Bufebe l'appelle lo/mrxjoi , ou j'en dis
quelque chofe. Il 7 a un pafTage dapsTertullien , qui.
parle d*un foupci commun , & cous le rapporcenr à la
Cenei j'en ay efcrit à Mon/îeur du l^leffis, qui ne m'en
a YOulucroire.P. Pithœus benè dicebac deXertullia-
no,c*éft un Auteur donc 00 ne fçaic fouvenc quel parcy .
il veuccenir^mais celuy qu'il ijenc qoad il encreprend
de défendre une caùfe, il la défend à cors 6c à travers:
il a nuintenu des^adaifeSjpour lefquelles il aedé te-
nu pout Hérétique» 6c les Papiftes maincienDentlcs
melmes. Tercuïlianus librum luflioi Martyris concra
Tryphonem tocum defcripfîc, & aliquid adidic de fuo»
fiontâmen melîusquam alii.
TBSSELLATiE xdesj il y en a beaucoup. Velfcc
CQ a remarqua une belle,d*un pavement tfJfelUtuntyoà
les Gladiateurs eftoient dépeints avec leurs habits^ il
cft dans fcs rufcripcions.,
Le T E s T AME N* T. Grec de R.Bfticnnfc fe vendpic
%t fols^tors qu'il fut imptim^.Quand aux vieux livres
du Nouveau Teftaœent à lamaio^je ne m'y voudrois
tenxr^tant vieurfoienc-ils^cat ils font tres'çorrompusi
il vaut mieux fe rapporter aux Pères qui citent l'Efcrir
turc, Scqui fefont fervis de meilleurs exemplaires.
Lorsque le girand Toftament du Roy fut imprime , il.
valoir 11 fols i mais lepifLolct nevaloicque 54foIs>
qui en vaut maintenant 6y
Tb s T £ s tranchées. *Qiiand on fait trancher la
tefte en un Parlement^ on emporte la cefle ou le cti*
me a efté commis , quand mefrae ce feroit hors du
Parlement» comme la tefle du complice de Biron fut
portée à Rennes. Monfîeur ie Monbarot en a eAé cti
peinc,& f cft encore,çar on pcnfc<|u'il$ en foit caufe^
«lais c'cft la couftumcJcuc flfa Mut no^^^xW^v^
içjlxï poftet un fa Cp de manda ce que c'efloirjil tcfpon^
^ii que c^cdoir dt% prunes? elle les voulut votf, il tira
des cc^és qu'il ponoit de Tholore» cba4(iQG eo fo^:
lien, où U maltïÎE 3 volt cÛé commî»; quo^ vm jtl]&
cvatioair^gioÛc df moy^
.^ TisTvi>iNEs nullus Oiiefitalium c dît,iiçc ïu-
éxus netMahumceaûus j fbli nos Occtdenules cdi*
• pius^St raioen habecctutiitiniptuiiinas.
Thaluvd. Ou ncfçauTOk femientke faaf )y '
TÎvc v»iE d'UD luif : le luifquiltfoît îcy^tD'efi^ appris^
, quelque chofcjtjous y kaCroes enfeniMc Je fbs^ateet
^ qu'on te mît PtofdTcur en Arabe f il te pailoitbicttr
mais il oe fçavoïc pas les rcîgles , je les luj foromisj i^
^ avoît aiFet d'au<lï Ecurs ^ lun ius lu^ ponoit gratid en*
YÎe. Les Chrcfticïis otit leîTÎblefnçni cbâftré le* Thaï-
m\ià> ViY cccre cdittoo là, les luifs n'en veulent peint
ttchetcT. Le Thalniud imprrmc à Baflc parce qu^ilcft
chalUé, les luifs n'en vculcot point. Habcnthicei
Monaftetîo quodam uncJè ordinet ftimpfcmne>Tbal'
itiud iûiegtunijquod non habccc Geney^f- Fuerat Vc
Atciif cdiram^Ëc CDm^HitufnabInquifi^DI-ibus;Hxcm-
platîanulïa habcniuîamplius s rccufum cftBififeati
ied mukismautîSj itauc ludaci aolintcmetc. lllgd
Cùm:rniG€mejft^mD.àQ îdololatras ioqiiicDr^mutatLini'
c(l Iti Qomcn qood SamiiritanûsfigiiiâcaEjCurzi camcà
Samaritani niagis adhuc abkorreant, «jcam lud^ auT
M.ihumctacijab idolis fuct fupcîflitioiîorcs.
Th A M V s cftoit un ldolc,â: Dieu des Chaldeens
Be Phrygiens^ c'eftoic Adonis ^ St ils appeilcxicDC tous
els DicuXj^doTïjDorabusiAdoD Thammus.
Thargvm L'Ht;bieu fat tourné du temps de Tibe*
rcj patïonatbin;les Prophètes, par ODkel<?Sî Mojrfc
en [louHicrofolimirain ancien 3 duquel encore ils fe*
fctvoicntà Hierufalera ^ corarae nous dtr Latio » âc
nous voyons par ces verrions que c'cÛ le ïnefme.Ilf
ûvoitbicUrUn Targum Hierofolimitanum ^ quenous
avons , qui cftoit en langage vulgaire, mais ton cpt-
jffmpu i (cUeœcm qu''oi\9r^t^tid^>^ûtR^à:Ccticcndfe^
^
eesTicgmiiiftcs {MttYCDt avoir tcu I. C. lit omt verca
loDg temps ftYAnt exadium urbit HieiaioljmicaDXir
Thargnm eft HicsafolymicaBA Uogpa Ta ipiom.
T H B o iva » B t i^s-: ciû hit mal de lappellet aia*
fi,cac bn n«8i s*cAninKii( pa» un jpu.-ridc Suidam de
voce illa qiur ûùiifiqar Oci dooum , dacuarà Deo^
Theodoienircfta» nom adjeâif^l&'Tiieo^onHisua
9om psofte. Le neillûis Tbeoli^gîcn' des ancieno
Gcecs^ TheodoticttS ib Ghryfoftoaie. Tbeodocetus
Rom« cdito» A cnm loco qoodsimde Saciament»
€(SBDX t qno dioînic fignuitii Non efl: dclcramjfcd ap'*
pofita-cilbQipQficîoprseckniim^iQa, nMlcùm-dcfudaDC^
Le nunliêar de covs les àodiBas eft T h>b o' 9 o n x«*
T T s,qviemr omIc Tbêodvmnm Yoea&t$ cac cela figixifio
k-panicîpe ^èiituslt nom , Iln'y apoinrd*allegoiicy
cfed dommage qoe noUs D'âvoas toiu en Gtec. le ne
liray auomi ancien qa*en Ta* laitue , licet habeatoc
tantum Latine. Haoebo Thetïdoiitiujv iii Cano^nefl
Apeftolotum.Mulu»rQnte)iisiii Bibliochecis BavaTa,
Aiigu{kna,Pap«.
3hbolo«gib. On {çait aaiontd^bu^i' plus en
Théologie 8c en Hiftoice Boclcfiaftiqtte,St des choiefl
plos-certaincs que datemps de Teiculiien. Il y a miU
k ans qn'il y avoit bien de&Efcrivains en Thcologicr
£ii ne raloient rien , Avjourd'buy coûtée que ton
ît eh Theolofte ne vanc rien , (l ce n'eft quelque^
grand bomme,' oomme Calvin.
Theophxlb. Ce que j*ay dit cooere Serarîua
- ^ Teftaiaens , eft dans Théophile de Tcftameocis:
j'en ay un que j'ay bien manié Se corrigé.
Theophylactys" Simocaita.,le pauvre Efcri vain!
' ThbrmjI lof. XI. jttf^uës ttlahrulmtdt^eanx.
C*eft à'dire jufques anx eaua.biuflécs. Thcrroat eranr,
dt des endroits d'eaux qoieftoientchaudes&bouil'
lames. 11 y a encore beaucoup en Guienne à A-qs , do
la.Seoefctaabfi'.ée doDayonao près de Bearn , il y a des
eaux dans lefqacUcs mettant un œuf & incontinent
U ictirant^il eft coit^ utLcbkà^îtiTvVt. www.V vsass«
nacnt , 4e fcut qu'il ne fc cuifc , on le peur aiCcmtnt
phimcr^oo n"y fçmuToit cd dpf er le doigt. j
Th o L o s I. Il s'y trouve aujourd'huy aufTi tiiciti
qu*à 8oTdrâUi^poi^Ecn,defiieiHrursliYTCï,eD qua*'
iicff»^u*à Lyan. Le Patkaient dcTholofe ne fc foudè
pas iu Roy j iSlii*cftoit pastaoE coûtte la Religioo/
ce fcroit fkn^ifftmus Sfn^tMj, Cclvy de Paib cft cor-*'
foinpu.infquillitiii funtTlioJofates crgji Kefonuato^^
rtiamiacivïUbtiscaDfif.IIsronrextrcmemeDtambt'''
rieuf en CCS qr^artUf» là d'avoir des£Rats, jufqa^^
ftui femmes qui y poufleoc Jcûrs maryt^tls vcucIfoictLC
tout pour aToif an eftacdc Confeiîler A Thofofe 4**'
ram h Ligue ^ ils oar fait des flaru^fs de Monfieui^e
Guifci Icsmetioicncaux portes des Temples , Acic^
Sidoroîent > tes faifoient pteuicr. Toui cela cA laiprU
méàThoIofe^flcjevoudroisbieti faYoir, SupcaliàS'
îucorruptî judices Tholofaçes , uîA quod simis bar^
bari advfrfos ooftraîit Religiouem.^
T H o L o s A habét palacia muita j oâo parorcttf:;
efl pukhiior Lutecia.Tholofe eftoit baftie de Sapins,.
H y a 70 a£is> le feu s^y prit, il bruflalo^maifoû^ : de*
«ois ils OBt bafly de brique Se de roarbre, C'cfl la pluf
Délie Ville de France. Ce font des PaJaîs que les mai*
Ibns.Tliolore eft uûe plairautc ViUe,c'c{l la plus belle
yilh de Ftancc, elle cft de marbre & de brique, il y a
éc fi beaux Palais , ou yfairrigoureufe jufticc. Tbo-
lofacts vocaut fypracnn ^ tocabulo quod Agiouateir
lïoiiiiatclliguiic.
T K o >i s o N a efair qu'il ae peut fc^Tonlei de lire
ttiou livre contre Seradus*
RapKacl T H o K I Y s cft bon Médecin.
De Thov. Lipfius a efctit à Moîifîei^r de Tbon
que ce ntH pas icy le fieclc où il faille parler avec
Ji bette Ttfç^HffiV Monfîciu de Thou eft fakh^ couuc
îtij^ & dirquetioos ne vivons pas fous V Inquiet ïOQ.
J-t Roy a faîc traduire lEpiftrc de Ton Hiftoirepai
JVftJnfîcut de ViîUers Honoman. le dedietay rBoa
Mufcbt a moi^boa aiD^ Moi^^x^'ài i^^Wui ^ qui m'a
l&tïXSSKl
a:
Si. /î »->• i-'* -• — =
qui î«t:*'U.^*us ua'./r.t v fut i»îii3 i *ic'»»-.c^ = -*
' i.t:-a >148UV . ic i» i; -SLi 13.Ï 1-43. •
tCK^'i-'î
aftoit p?iA.^ ie fl&ecs;t s:^ ù aioBaoTcrAu.v.M «n*
fa f^m.I^. L>n X.aau.:ss syriens ne poi u'^'.c n c (SMitc
de dk&f pt^s. l:f posmeni gnsde chc^cUuc ^ U'4U
Diadc0j(C. Anf Paftor in Namirnatihiu 4vc« \u«i
Tiare k l»Pcf£é, nbhacacfaiicdcttant) cttV<Mc%^u \l
fut Phf y^a.
TtftCiHif edim tti ^r^enbu^ «^bibiti z^^S
ïinl;côs & RomaQos, Tibixin paupeiûm jTubsiif
duiorutn funcîibuf,
T 1 1 1 N Y * , f oar ap Alcman ^ parle U cfctit bien'
f rsBf oisTcVft on babille homme.
Kûb, T I T 1 T s vie encore . Pro&tctur BoâODi^.
Le livie dcTiiius eft gros, 2 fimiiacioti àc Viâorluii
lequel il reprend à cart.
' Le» T o j c T s CD lialic , comme ^iï Hgypte U en
lud^c^foot faits en p latte forme au defrns.âc les Tcm-
f\t\ aulîi,ïïrïtulie kï femmes Te pcigocnr le macinilà
âelTus deux ou trois heures :il:^a un tuyau au ba dq
^ levcfitfc reçoit ⣠monte en bautfiïr la platteforme
pour larafrefchir. £q Egypte ils darment fut letoir,
lub dio,carih oepourroicnt durci dedans, pour y fai-
re Efop chaud. £a neuf ou dixass on Devoir pointée
nucesevi Egypte, tellemetitque la tune peut bien
donner lur leurs îîâ:& : Le fcrain n'j^^ cft point danec*
ftur comme cti Italie Se au Languedoc, des oiie le
^ Soleil fe couche on (c rcurc de dans, a caufc du Ser:iiii>
**^Bn Tudee lestpîtscftaat de mefnie^ Chrift coramac*
da qu'on pîctchc tu t les toits»
T o L E D o p Duc d'Aibe» eftoit d'une grande mal*
fbn & grand Capîtalfie,mais trop crueL
To L E T V s in loanncm a bien fait ;-il ne mcfdic
To L L B N oi nîsjcVft un infltumcnt commcuntf \
eftrapadcjhorfmisquc le bois>Cïui'cfticn croix au def-
fus de la perche, va autant derrière <juc df^vanci ce qur
«fthaatvicDtcnbas,& contra. ^
To R ENTi vs abicn fait fur Suétone. Torrcn- ;
dus EpHcopus Ahtucrpienfîs fuirdoâus & bonus. [
Le Duc de Toscane d'au)oufd*hui s 'cft fort p
débauché aprcsdc jeunes hommes. Le grand Duç'de ■
Tofcane cftoit fort entaché du vice d^ pederaftie:lors 1
gu*il edoic Cardinal, tout le monde en pixloic. ;
XovRBBS.IlyajOOfansqucjcttoOY^^iqu'tnis'ea f
&xtca CCS guamcrsi cllc% (^ifoufiEeces ^ U fi oa cw i
ï
s Cjl Ll C ERut^ A. àW
l>rufle de biea fouffr^cs,les peiioBnes qui font auoces
du feu devienaenc pafles.En Efcoifle on fe ferc de c{ia-
(es fcmblableSymaisqui puenc^ cac ce font des gazons
çà rhecbe efl; encore , èc lefqaels on cice d'une terre,
ul un mois après rejecce delherbe^ uno avulfo non
çficic alcer fuccrefcic alcer. le ne fçay qœ font les Ssli*
lignons de Genève. Nicandet qui eftoic Grammai-
rien,à recherché, comme Calimaqucde ferervirde
vieux mots & inufîtez ; appelle ces ^tbramenu de cuirs
d'un terrible nomj comme le rafoir ave^ lequel on
rafe le cuir , il Rappelle du mot qui fignifie auffî pan-
toufle, le ne fçache aucuns ancien$,qul face mentioa
de tourbes. Elles Tentent le fouffce, & du commence**
ment que jeyins icy, je royois les autres paûir auprès
du feu. le penfois qu'ils s'eranouïflent > mais on me
4lic que cela venoit des Tourbes qui font bitumineu»
fes^Sc du foui&e,* Gourgués & Monfieur Dabin palif-
foient tous. Comme après le vinie meilleur breuTagc
cft la bière , ainfi après le bois le meilleur feu cft de
tourbes.
Tradvcbrb c*cft proprement mener par I9
Ville>en triomphe,cum jgnominia.
Tremblliys eftoit un homme mediocremenc
dodeeo Hebreu.Brat ludseus baptizarns Ferrarienfis:
il a appris fon Hébreu avec les Chreftiens. Verterac
benè Biblia. Adjundus &.datus eft ab Ecclefia^lunius,
pro more;*cum vertobtur Biblia, adjungunturfempec
quidami Tremellîus obiit^unius abfolvitj & quando
vult difTentixe à prxceptote fuo • maiâmè ridiculus
eft. «
MonHettr delaTRiMouïtiBa ordonné par fon
teftamenr, qu'il y auroit tousjours en fa maifon, deux
Propofans en Théologie, entretenus pour le faint Mi«
«liftcrc.
Trochvs eftoit un cercle de fer, quiavoitdes
boucles de fer-par dedans j afin de mener du bruit ^&:
ils le conduifoientavec un bafton dt fct,xj.^\\is^co^ccv
me les Eufans Holiandois CQQàu\£^xit \^s V.>a^v^ ^"^
^ff t C tJ l t C EU jf K A.
t»oii. Ce Ccide tcrvoïc ftulB p&ur mctrcc à rcotoot
d*unc Toucrlc peuple oymt le cercle fe ïtntohî^ Uîf-
f«it pHïflertcictifAns Qtiijc condtHfoïetit , |£ aufTi de*
peur qu'il ne'le» blenaft. Maid^ en fait tscntiov*
Ttocbuiiî'efïpas comme OQ reftime qd btUard ; eu
tt\x «'appelle uirtio,dai{ttcl Catdle îmi metidoa. Vi^
et Scilijeruin m DifticbaC*iofiii.Trocbt»crit pue-
rl^at mihiciDthaserit runs didroi fir^ii^nViU ce c^
c!e qu'on met autour ât U roucf,
T A o Y 1 s. C'efl gra&d cas qtt'cUc ne brs0e.R<ȕe
btuf^oît (i totsuect t oa ue voit poUt raut d'cmbtafc'
ment icf que ta. Il bruÛetott p\uftd(t eti ces pays, que
li. Tfoycs a une licuf R (îeinte dt circuit. Ccftone
ées gras des Villes de Franet. Ils font foit miiniif> 5C
lAgeik aufïî.
T R T 1 T T ï s. On en prit Uïse eue fais à GeceTC
qui ptfoitjo livres i on appelk les Tiuitcesde Gcae*
irc U de Chambety à Lyon mjtrée. In lacubos IHis foi^ .
ce bouttc* Ttuittcf j tl y en a de deux fortes, celles qui *
font à Genève & au Rhofnej rouges Bc Saumt^oéesfdC '
ccitci do lac qui font plus grades flcblanckes , ou les f
»oite à LvonrlcS toages font de meitkure faveur ^les
Traittes font tout de mcfmecomme les Saumons, fi
non que nafcuntur in aqna dulcl 6c ibï matieGt ; il ù^
a des tru iues au Rhofne que depui s Genève ju fques à
Lyoc. Les Tmitresd'ciu douce (ont les Saumons de
incr,qulfedeleâeDrpIus eu Teau douce qu'en la incr^
Celles de FAtTe à Génère ^ font meilleures que celles
du Uc, i^caufe qu'elles font en eau courante , & ne fc
Î^cuvcnlflpisrantengraiflèr comme celles du lac, &
bnc rouges; Celles du lac, font dures quoy que graiTcs
£C blanches.
LcT Y n B i îi qu'on attribue âu fouTeraiji Staifi*
tacruc dans les grandes Bibles de Genève ^ eO à U
Tufq^icfqurXommcnc eft ce qu'il cûft peu mettre fa£ \
le fiiint la plaque où cfloit le nom de Dieu 1 în qui* '
bufd^m veteribus Numifrnaùbus , Peifae cundem ge- '
ivxrf ca/trum gucmTutct.
\
T V R s. Il y a plus de k>o /Meurs, qui ont cfcric
des Tares , comme Leunclavius,'qui fciipfic Muful-
roannica. l'en ay plus de fo. Les Tores ne baftiflcnC
point à darée^ iï n*y a qutf qae^ues Bâchas, qui fonc
baftic des Thesmss , Horpic»iix êi dans la ville Se de^
hocs la ville par les champs. Potanc aucem fc vitam as*
temam iûdè facilitts confecunii'^. Le plus magoifi*
qae-Jempieeftctluyde Conftannoople , niais il Ce
ruine comme tous les beaux édifices. Les Turcs tien*
nf Qt les Chreftiens pour des chiens , mais ils ne les
tuent ny ne lesofetoient tuer. £i les Chreftiens s'en**
creiiient de faog froid. Le Tufc eft bénin , horfmis ea
guerie.En pa^^ant le tribut, on ne reçoit aitcuoe injure
cnTiiiqttie. V y a ciiiquantè ans que be Ttirc tenoic
bien fa foys maintenant il eft aulTi perfide* Le Turc a
autant que Rome a eq. Ttfrcas valdc barb»t Tmir^ va-
ftafflt ernnia» ut te Gxseci tifti faciebant i qurcumque
eapiunt, dimunt omnia. Tuccas cum capiunt regio*
nem^Cf ligo5i k>com munitam^quem magis muniunr^
& citCQin circa,aid oâo dies^omnia dicuruM » ut (inc .
deferta»êc ne hÔAis poflit cà^ ventre. Ita toca Huagaria
praeftantilfiaivm regnum cft vatoum.
T V R N 1 tT s B*a paftbeancoop de livres Sequad
tous ea Uanç , ils fe gafteni ainfi on Ce perdent. Tut«
nebns plura habét une libco,q|Uam Vîdorius libris 57.
T V s à co(ts gkUsyVelut Varrii^à ^miv: mais on ne
fçait d'où il vient propi cAienc.
Ponttts T y A E D JB V s Evefqae de ChaaIons,Gen-
tUhomme de Bontgogne » a fait un livre en Hebreui
oà iLy a bteo des ceuarderies i C'eft celay de nomi«
Dum imfofitiency il ne fçavoit tien en HebteUt
TziTZBS cttOiLycopfarone^bonus.
V.
IOackîmus Vadiamvs de aRicu1is,eft un bon livre*
VALBNTXii Epifcopus, eft Cancellarius Acade*
mXf dcqui cteatuc DaAor> cenetorilli dareunucEi
Coronatum. t • C-
Cornélius Va iiXif^ cîVùU\xtk%i«^5È^^^
Lc« V /t 1 1 T s de Chambre dxt Koy cftoîcot no*
blci i nuis H«»ty 1 L i commencé à y mettre da lo-
EUrict%,
V A £ L A ptîmus fctT|rftt Norts in Norum Tcfti*
mentam; recun^us EraCnitis » poflcà CamcraiiuS*
Aftià V A K P E R - Mylîum j Hagar, eft piûuiClc-
mco% Vin, ab ij>fô Pontiftcis pi^florc : habccpul-
chertltnaf pî^uTAS ficHbros. Efl dîtitlimQSjâcnliuttx
liïo COQ Co mit i Apud Sacemm habitat êc eft Mauntii
ConfiluikUs : benè percgnoaius cH: i £c caltct lingue
Irtlicami H^rpâoici^ p GaUiesm « GcrmanicuEQ. ift
puicrtantîinrnusjuvcTirs. Erit alîqijando Curatotno-
jUr. încipitcrafl'c{îerc,mrelîquiHollandi. j
VARtNNE cft un ïîcu fabïotincux COmme CC
pays cy. LaVarcnne fa^asmagnus s ejus fîiiusenE
tn;ik:mus Dobtlis în GalHi^tta ût, *
Vataili Biblia bcoê ciifa in parvo quarto,
Studiofi fucrunt, qat colïcgrriînc a ti notation es lUius,
quas ditlâbai: ïd AudîtôrioXQmfnelinus recudfti
Aïi V>.TîCAN il y a encore deslivres } fedpo-
ftincris {jcculi;ïl n'y a qu'uQ livre dont je porte co vie
à la B bliocheque de VAcicaTi , EuCebli k-rrQ^u^%m^ Bt* ^
^Ji/iï i où il y a de beauï fragmcDS de Porphyre* Il o'y
a p.is moyen d'avoir ce livre la.
V E L s E R I Hiftoria Augaftana. Stuckias in Pc-
rlplum Arriaoi^bpna. Velferus a bien des lettres de
moy. Il fera fafché de ce ^ue j'ay efcrit contre les
lefuites. Il ne mVfait plus. Ses Compagnons n*ODC
o(c cn'actaqucr>parcequ*i!sTçavent que nous fomract '
i>ons amys. Ccuxd'îogôiftad n'ont rien efcrit contré
nioy. Tay efcrit une lettre bien longue à Velferus rou- .
ch:nt fes amys Ics'icfuites, qui font courir le bruit
c\v.c B.ze cft mort. Il efl honncfte homme & ne main-
tiendra pas les lefuites contre un homme dod^tê ; Et
les lefuites difént que nous avons forgé cela , & que
nous leur artribuons.Atfcimus illum efle Clcmenrcm
Pufcanum^aufm Claudii.
ÊiSYiademiC) metuuDt bellum » quia ciment Hifpa-
Dum. PoccDciflimi fuQt in.Itaiia Hirpani s duravic diu
Refpublica illa,acljuDxit fe Gallo^faïdere. Pod Hifpa*
num poccDcininii func in Icaliajpoflea P^a qui habce
fepcem dieium icinere longam dicioneni Si laciorem
Kormandia. Apud Vcnetos mifcrc capitc truncanr.
. Ponicrcuscapucfupectigillum , fuperponicut ceivici
ferrum gravidimucn i quçd fua gravicate &aci(mi»c
fccarc pote{l>malleo.percutitur fetrum uccaput iccc-
turiutcum finditux lignuin. Romani fecuriiCTfaren-'
fe capuc pleâcbac i Tccuri initalia & quadam para-
GalUàrura. Les Vénitiens n*onc rien que de pillage,
mais ils font bien de fe maintenir en libeicd.A VenKc
tout ed permis pouryeu qu'on ne die ni ne fade rien
contre l'Eftat , & qu'on fe comporte prudemment en -
tre les Catholiques. UeQac ne fe donnera point de
foin des Huguenots, (i ce n*eit quelques Moines ledi-
ticux. A Venifeil n*y a Inquiiition que pour ceux dn
pays ^ non pour les cftrangers. On met dans un tac ^
on jette dans le CatiaL Les Vénitiens vont à Cou-
flancinople pat terre* depuis Kagoofe. Ils ont tous-
jours des lanidairesXes Tares àymenc l'argent.Vcneti
habent pra^ngffimafrleges.
Le Vent K£ annoblit en Champagne ^ quelque
part que ceux là qui font aiofi nobles aillent^ils feront
tenus pour nobles. Voy la cooilamc de Champ, de P.
Pithou.
Vents. En Gafcogne en hytrcr i le vent de midy
Iqut faU le froid icy, fait la chaleur fi grande qu'il faut
xafraifchir le vin : tout an contraîre^la Bizequi cù re-
doutable en Provence & Gaicogne^refour icy la neige
le la glace. Pavius m'en difoit^mant un joutîon lap-
telle ^Itumnui, quafi ex alto^id eft Oceano.Les Ara-
es craignent fort la 6ize,ils fe bouchent tout le vifa-
ge : lors que la Bize rire le temps cft feurn>quia diili-
pat nubes, hinc Yocatur fcopa Cœli.Il y a un vent qui
cft fort maladif à Tholofe ic en Languedoc vùtl^^^^*
fois nouYcautVCûUS.ll penetic ju(5\>]lc% î^>ai^ cv*<ls^C ç.^
Ptarff^o Vibti ni tft flv« <^c loop fois d^iis findicr
ëc& iule E iptioûs. Batoït i us v etît dhç <^ti€ ce foit h Pa-
ye, qab çtat VJcc-l^î^cû»»» PiJcterio Rom», q^i ^i-
ccSaaa-ludicanicraT. Il y avoît poft dml^jmlpîpe*
gium i.Pr.Pt.iû Occideetri i.iti Oriente Jn OccUeo-
tCt i^E^ cri Icatic, Efpag&e^ &c. fon cd la Gaule : ^1 iià
luUa^hâbebatVicaTiQin uAiiiftKûir^âr:4{i]i in Gailns»
* VicatiaiD u&ia LugcîuQi >alîi>s TicT^ri Si Yî«&c«ba>
huit.
Sciiui AqkHiss V I c t e X de Schoittis y «ft rour
iUCrc que le cofncnuo^i^iii (c aict avec lu^n, tl y a de <
bclUf ch&£ef,il cÙ. ban. Si aoui aviaits Its Aurtfiïf&cnr
ticis» nom flOftoQs en ^nane Aut^u» loutc IHtâoift
R omaîû^jli viuStTâcJ cus,M;ircd UnuStf' ■ Di acoiius,
Pecrus VicTû rivs boa homme j qui a bicti
fair^tnais longus^il me voulue di> mal, f ace» ^De)^a«
vois fait foi Vairon , ft que}eni^'i^»i$^rci^<iiB §9m
Varron, âont U n>e s*cftoitf cafet5F)r)eomfl»eaioy^.|^
pauvre Epiftre de Vi^orius à» fa. ia dca oflnnv^i de
Cafa touchapc um lte« diEmipi^k, dfl né fifalfiMt w€
la. faute. On laifoit en Italie ezcKBie cAatd'e Vtào-
xius ; il eftoit do^ , £cé Tolgare iii^çoin». Tttiusle
leprend à tort. EAant jolbc je bàfok eAar d«s Variât
kàiopesde Viâorins^nf^s ce a^eft paa grand cas: ît
cfcrit de miferables lettres » cum magBta-amWgibfis^
P. Vi^torins doîebac me melius Varreoe m^ pet«ifiè'
quam )pfc>ideQ mihi invidcbai:in fuis ¥ari«slcibioai>'
bos,non habct niii vetba de paucasconje^rasbona»
multuin focic in Hbfis cooferendis , lied noirkabebar
geniomlibroiuro, magni fiebat quia kalffoIcDifeos^
iBagnifâCere. P» Viâoxiiis bonus & diii|^ciiayrcd pane
jpdicii.
V X c T o R I m {«riodum. ^Hem kabett à €oU
Jafto mendaciHîme.Cajacius habebac prjeftaBtiSiDJ
lcriptani.PithociiS:babf^ ilia qoamBrâfuJlt dédit»
f A tota artiofa.
V| 9 Stkt Mï» is pf OTiftCÎa avoît TfDîoccB^Gc-
«luneiifi«Qu|aca, Maxtma ScquaDoouai erant ue^
DiocGeres.iattraDDa,6aûleeD£s& Ceoftaocicofis.
V 1 & T B efciiveû fore bie» eo Giec , & n'y CDCen^
dok lie».
Vioi&iT> qvflsAtttorfic, ncfcio^dixit Mania»
km ftoavdUccc ^ikl^naa » visiflè temporibus Decii>.
cottCJ» fiodputaot leli^tti.
ViGMiBiTS boqasioHiftonaGa]lica,ii»ea»
temoifail. CbrifiaiaDDusmagooscjusafliicus. Ce*
ftoicuagïaAd&uecca£dcUvics.S9a fiUcftbieacu*^
aîens.
Y 1 £ VA^ T kU y a une granJc maifen à Anoisxdost
■n a cdd CheTaiicr.dc laToitaa >^ (e iMuame Vil^
lain.
Vi£ti.i,?ANDi mifcnun ingesiam e0e aîi^
■iaIca.icgifliè»aUqaid. fcire, uou uskd vaiese ullo iar
geoio oec jodicto.Ceft un favecier..
VtiitAM<oNT eft Chevalier dafaiat Sepulcbre».
R a bjica cfcrii le Voyages il y en a on aucce qui fa def-
cnt«D.Icaii«Q. AHef à CenâaoiiBople par mer, fur
cette «Ks là il y fait tcopdabgercua. Les Marchand»
y tout par terre au(B fcurenscnt de couAumicrenenCr
comme on va de Tholofeà PatiSj Q)aisonderpeniie
bien.
VitLEHAmDovrN non fcripfii lîngua Parifîeoil
^fed.TuroncDf f nam habeo libfos veiuftio^es lingua
* Parifienfi , qai nieliàs lo^iiiBtisrf Ud aiagaa di&xeor
lia in yiciniscdan) ^uod ad Lingua^.
ViLtiERsà Vi(laria-,^tti cil t)n bameao de i^ o»
la maibot ^ <^i ne font point de ritê , mais qui font
autremem afletablées cofemble ( dans Grégoire de
Tours.
YroV ] fti^iiOtM A R ▼ s.Monficur Cujasn'euftfçca
«Tctiïe cofMMrlilf ix'eft Monficur du Puy qui fa fait
imprimer : il reprend en Tiriut riaterprctacion de
Cafireoïa daaf luiKual. *
V iH. lLn*j(aquele ComulAaui\G^^aLIAi\^o^^^^
ï^4 S Cl4 LIG Ê n A Jifi/t.
fieurs les Eftats. Cet yvrogne de KûcliD^ & ce pédant
éc Bertius, veulent dire qu'ils ont lemelme. Les Pro-
feiTeatscodevroienrpluftoftaYoir^ & encoce plus le
Kedeur. £a Italie veh la grande chaleur lef firmines
boivent le vin trop pur.' Nous autres fufmes invitez
s Boulogne,oà il y avoir 7 ou S Conteiles qui le beu-
voient comme cela , 8c nous ne pouvions nous pafles
d'y mettre de Ceau.De mettre feau dans du vin,io Sa-
criGcio Bc Cœna, numquam faé^um eft i nec fit apud
IudaM)s ft Samaritanos,necfiebat etiam in Sacrifiais
apud Ethnicos. Vinum illud vocabatur vinum fpur-
cum. Miriim eft iUos tam ptoxiinos cempotibuS'
:lip6ftolorom tamturpitererrafle.
ViNA Aurelianenfia procréant Nephritîdemi
non yero Vafconica. Rhenanum etiam procteasvide<
n)r cfle urinas non tamcitoxnebriatquamGallica
yina:hic olim non bibebant Gallica vîna rubra^ nam
tutabant te bibere fanguinem.Cum primum hue vcni
abebam vinum Boidigalenfe i propinavi puellae no*-
bilî Delphis , quasputabat quod ilhm injuria fumma
àfficerem, quia rubrumpropinarem; qua?dammihi
dixit caufam 3 non edè motis ut fœminae in Batavia
Vinum rubrum bibanr.
ViNCENTii Spéculum Hiftoriale a beaucoup
de chofes qu'on ne trouve point ailleurs : la premier»
Impreffion eft meilleure que fautrejà caufe qu'à ccïtj:
de V-enife on j a beaucoup change A: oft^. . *
V I NB T fe fafchoit de ce que Strabon dit queles^
Gafoons mangent feulement du millet.
- V I R G XL 1 1 Georgicafunt admirabilias babet ex
Ariftotele, ^neîs FhgUii non eft cerreda ut Geoigi»
ca , & erat compofiturus 14 libros ut Homerus. Gm-
nés Veteres hoc dicunt,propterea juflitcemhuri illôs
libros. Erg9 ibhinignej,cSLttùcn illud quéd poft Virgî^.
lium additur^non èft antîquum.
V I T y s. Ati GlofTaîrc , Points ou Frus , doit cftrc
/^/f»r, 90/ eft uo cercle de fet t^^v^cIonmccàlLentottj:
V I ▼ B s , de Geliio malo animo judicaTÎt, fcd ca«
iBciibeDèj de DiodoroSiculoidemtnalêjudicayîc.
Vires fuit dedus^quas fcripfic io AogudiDum func ojn
lima, {i rpe^emus illud fsculum; fed fi noftram nihîl
cft:fueruDC aliqoi Lufitani doâi,pauci Hifpa&i.
Vmbilicvs dans Maitial , c'eftoit ce clou qu*oft
inetcok aux livres, ou l'on mec maiacenant la rote.
V M 1 ▼ E R s X T E 2. Il y en a 14 Cil France.
Viva Voce opu^ eft in multis. Nous ne devons
f ftf eftre (i orgueilleux que de vouloir tout apprendre
de nous mefmes.
VovBERON. Bpiftola Nebulonîs , quimederir
dec de Varrone meo. Author eft aehcus & gaudcc illo
titulo.Vocatur Vouberon.Bft nobilis^malè mibi vulr^
ic ego fracris ejus bona fervo.
FulviiVRsiNi familiast liber divintis ; exqu#
mulca didici.Fulvius Vrfinus fimia mea.
V R V s cft un animal indomptable^plus gros qu'un
bœuf,qui decbire rout bomme qu*H voir.En la Polo-
gne on le tue avec des moufquets : c'eft de ceux là
que parle Cefar , & c*e{l lifon de Martial. On appelle
aulTT Vrus ou Bubalus, un bceuf fauvage apprivoile',ea
Italie,avec lequel on laboure fSc c*eft unBubatas dont
parle M^ial s on Tappelle buffle en François , & efl;
diftingué d'un autre boeuf, parce qu'il eft fauvage»
comme le porc fanglier n'eu qu'un porc, âcen'eft
' qu'il eft fauvage le qu'il a de grandes dents. Il eft
plus délicat , mais quand il eft en rut , il put ^meCme
cftant tué en bonne faifon fi on le fate , on le garde
jufques au mou de Décembre ou de lanvier y il ne
laiue de puïr:tefmoin ceux qu'on envoya fales a mon
liofte, de !a part du Duc de Bruntvick. Comme le
Cerf ^and il eft en rut auffi put comme un bouc. La
Chaâè du Cerf commence depuis îe mois de May:
alors les cornes leur revien nent , èL ils les ont tendres
6c maniables coftime une an douïlle celles font toutes
pleines de fang jnfqueii en Aouftiflc liLComTfiic;«^c^^^-
le du fanglier auffi j mois. On n*'fAsfe«^ ^"^ ^^^
fiuaJ/ctf poi/Toos frayeaii Lt»lO)S!Lom&Wte^^^^
%^4 St^ltG B^ _^J^^.
\ licunUiBftati. C«t»' /^{^
de Be rt i in , veuîr' ' / * > ^ ^*^^%^ Melh a J& h, c<x/rm€
f clîcu ts en ** ^.-^^^*^ t'^^^^ ^ ^*^' yfi?//?rs. Bt
boivent ' ;Ctatîdcro fuit Epi fcopa*
', à Baille ^^^^-^riii.^haX^^^^osUoT^^ch^o^U. ^
è*jm J?^^^* Fûciunt 5 Côllcgia Canonico- 1
crifif ^^^j^'^^^ omnes funt Poaiifîcîl , Il y a ;îe
lue? /""îpï** Vtjrcd ; les viandes & Tair^ fôat
«T iS5'?f**^* Lcydên cft plus jolie, & le fak tous les
*# >Sf^* *^ "^ îhfoivt libcrtinsicc font ou Pïcftrail-
7 , ^jiloiûcs ou puiabs* Vlttajcftiim blubrlu^hatf
^^jcillicpreiio mcliorc vivîtur.lbi funr5'Cangni-
'Wallon. Son Eiccîleocc p^nle Walloo , Se
0§ c^ux (^ui ont appris le Fiaii^ois en ces quaruerï,
|e5,Wailons pucni i je tic puiscnduret la puactcur
f^n qitc j'entre au Temple des Wallops ; loquucîui
^^trlgiceiftd Û legoniptïihil inreMigem.
^^'AsERVs, Son îiviç de Numiimatibus n'cftpas
:grand chofè ; il cft bien mjfeTablcj & cchiy de Prehc-
ïusn'*eftp3sgfar>d ca». Wafcrus en foû limfc de Nu^
miTm Jtibus ne die rien, nifi dii^iim > il oe nï'eûfcîgnç
îicniQ îc pauvre homme \
W I T T A K E R V S : ô qu iî cftoit bien doâlc !• -
V V L c A N I V s cft de la Religion des dcz , & des
^ CartcSjîl ne fçait de quelle Religion il eil,ni de la dif-
férence des Religions. Il a une belle Bibliothèque, il
' a retenu beaucoup de livres d*autruy î il me donna
dernièrement un Barcepha tourné du Syriaque y il eft
bien rare. Les livres M S S. den^eurerontà la Biblio-
thèque. Vuicanius veucfemblercflre des noftres^roais
H ne fçaft ce que e'eft que de Religion.Vulcanins a le
kiGrec de Cyrille qu*ii a tourné en Latin àTolede, il a
^é cenfuré pour avoir parlé des Moyoes. Il tourne
Êfit /reureufcment ce qu'i\ xiaàwU .
bon! eft plagiumfurtum. Wouvcrio nihil eft minus
rudicum ; cft minus quam quivis Gallus aut Icalus.
C'cft un grand plagiaire : ad me fcripfîc fe dacuium
Ciceconem Gulielmi.
X
XA*ç«. Fr.Pithou m'a envoyé un efctît pour m'ad-
vertir de ce que j'ay mis contre Serarius^ que
X<r^« fignifîe mAik/oc en deux endroits feulement : it
m'a dit que je le trouveray dans Corippus , chara pro
vulta. c^^fVei on le dit mefme en Gafcogne, buena cbx-
ra <Chofte,Longè aliud eft vultus & ascas. Il penfoit que
jcnefçeùfl'epascela.
^ I M E N E s cftoit un brave Cordelîer. Il a efté
depuis Cardinal & Vice-Roy pour Charles V. en £f-
XiT«f tunîca,la Camiflole; Ijuinof^ ce qui eft dc-
horSiComme le manteau.
Xo^T@ çcypov, C'cft gramen ^gras , & de la eft venu
hortuton de •çx®'* ^^^ X ^^ticum fe tourne (buvenc
cnT.'Oçx®3^eptum-curtis,Courtil.
' X^nfAay^o/utii nefcditqu-adiuc ailleurs, & au
Teftament paflivè.On le trouveroit bien mefme padl-
vc en quelques Auteurs.
Xalander Auguftynus dodus erat , & bcnc
legebat:fed quoties erat ebrius.
Z.
IN ZABVLON& Ncphtali. Math. 4. 17. ex Pro-
pheta^:Quidam Nathanael à me petiit de hoc loco,
nam aliter in Hcbrazo. Ego afpezi Chaldcum. Vidi
benô habere ut Grarcum N. T. & ut Grarca verfia
Propheta: haber. Gallicabenc vertir. Hoctamencft
quod in Chaldxo rcperi cum Holcm^cum f\t Carnets
in Hebrxo : quod manifeftê dénotât tune tcmporis
non Fuifle pundba. Vnumcft fœmininum , alcerum
mafculinum. Anno fupetiore meum Hicronymuox
percurri , quasfivi etiam locumvU\3LWi 1 ç|^•^^cv^v:^x.lk.
iabet 1 Patres habcnt miras mUtçtctaùoT\«cs^c\Â'^va-
x-arum,&^eroffas. ,
Zamoschi^ Chancelier de Po\ooxxQ,a tx^^^^
r Zmd^hi ik Ira &MI a Ift ^fi baiïr » og il y 1
rt Ututt àt Riligms : tTcft ou fei touuc Jcs
Tâi wet I lox coitiai JJfiJi iJiw cfL II | a piQs de
lc-9 piccet 4c CaùOQ !i Itim ^'ila pm^ci Tar-
* ' tuti- 11 â HQ ^\% uniqqe d'cfiviroii i; ans , qai cfV\ui
Wiack r ^i fuk hïen Girc ^ TofC « JLkmAd, Lacia,
Taitaïc» Folatioui il luy fâJC ^ppieodrc 4c [Aribe^Sc
»*a cCnU t|at jclu]r«iivoy«ileiiki»iïlxsicom Arabtj
c*«{luiiedcnuade IcgetCMl cA P^âÛx^cai anacmeDl
il KK lexotî p^ï Chancelienil ell boœaie de paii & àc
^criCj & a Us dcui tobbcs , Conatfisbk &. Cbaa*
Ctlicf, ïl drcifc ^ins U irillc, nt>e Vmïctftï^ quia
atitUcgç <iu Roy £c du ^^P^ '^ î^ ^ de brutes bootnits
ca ioa Acidcmie > cdicc auiics un Suaon Simoni^cs
qui efcf it fou bien*
Zahias Uudacut 1. Maicch. 14. qood feiprom
occidcii^ ac erat moris apod ludasoi |ocîos ocddcre
(t diiam capi k Rooubîs i qiiod ex lolepbopaictiqoi
Il okil CmmI patatttiB fibi violeiita^affineaiaDUS.
Oim âdjangçccm ei eo qsod laudacm ibi&âsm
iflkd ftPl^WM HUtt« ««n cOt Caaoaicum , tefpoadic
Cai5»«HebmoniiD.
it Z I » en NottHolkiad cftoît tout couvrit d'eau,
^Uj ▼«"l'jfi* «cpuiscftaDtfccW, jcUy Tcacout
^iftertdebled.
Ceux de Z V R I c H peuvent foornît joooo hommes
b^tailtans. Ce font bonnes gens qu'à Zarich. Zarich
cft plus grande q^e Leyde; près d'un lac d'ôij/brtun
0cttvei ut feiè ex ononibus magnis lacubas? Tiguil
multî doôi fucruni. Zocich non eft Tigmam vetoSi
jjjjn ex infcriptionc Ayenticî , Tigutum debebat cflê
pf ope Aventicum. Vinum Tiguri eft acre, comme du '
vct ju«- ^'y *y ^^^ ^c bon ^»o, fed aliande allatum, ils
Ug^^^^K^^ ans. Inmomofislociscrcfciibonum
vioum. Tigutus cftpagQ9poieniiflîmusreli(|oi$cx- '
C0faM Bfxna. Ti^uiunv eft^tx^antiffima urbs Hclve-
^(joraiB^âam Bafilea non e^l\t\^<^ù^.
. î l îî l S,