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Full text of "Sémiologie des affections du système nerveux"

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J.DEJERÎNE 


SEMIULOGIE 
DES  AEFECTÏONS 

DU 

SYSTÈME  NERVEUX 


Wà 


MASSOJN  ET  Π EDITEURS 


UNIVERSITY  OF 
TORONTO  LIBRARY 

The 
Jason  A.Hannah 

Collection 

in  the  History 

of  Médical 

and  Related 

Sciences 


Digitized  by  the  Internet  Archive 

in  2010  with  funding  from 

University  of  Ottawa 


http://www.archive.org/details/smiologiedesafOOdeje 


SKMIOLOGIE  DES  AFFECTIONS 


SYSTÈME    NERVEUX 


si:miolo(.ii:  di:s  affkci io^s 


DU 


SYSTÈME  NERVEUX 


.1.    DK.IKIUNE 

Prolcsscui-  ,U-  Clinique  ili's  Maladies  du  Système  Nerveux 

a  l.i  Karultc  <Ie  M>'dccinc  de  Paris 

Médecin  de  la  Salpétiiéie 

Membre  .le  rAc.-i<leini.-  de  Médecine 


AVEC   5  6  O  I- 1  C  U  R  E  S  EN  N  (1 1  R  ET  EN  COULEURS 
ET  3  PLANCHES  II  OU  S- TEXTE  EN  COULEURS 


M  \SS(^\  KT  O.    KHI'IKI  I5S 

LllillAIKES  UE  L  ACADÉMIE  DE  MÉDECINE 

17.0.   lieu  I  KV  AMI)   SMN  1   Ol.r.MVIN,    PARIS 
II)  14 


Tous  droits  de  reproduction,  de  traduction  et  d'odaytatioti 
réservés  pour  tous  pays. 


Copyright  hy  Masson  et  C" 
19''' 


INTRODUCTION 


Cri  iiiirniif'  csl  une  deuxième  èihlidii  de  ma  SniiKihxjie  des  Alléc- 
hons lin  Si/slème  nerveux  parue  en  l'.KHI.  Contjn'is  itlurs  ihins  le 
Tiiiili'  tic  l'iitliiilu^ic  fi(''ii(''i';ilc  du  l'ini'cs^i'iii'  lidiicliiud.  //  esl  rééililé 
inijonrd'lini  isolénu'nl. 

Le  dontiiine  <les  sciences  médicales  esl  infinnneni  nisle.  Se  nilld- 
clianl  de  près  du  de  loin  à  toutes  les  branches  de  l'aclirile  scu'nlifnjue, 
les  con(iuètes  en  médecine  sont  sujettes  à  d'incessantes  modilications. 
Seul  cejiendant  le  territoire  de  l'obserralinn  jini/irement  dit  paraUrait, 
a  priori,  deroir  ronstiluer  ijuelijne  cliiise  d'essenllellenienl  fixe.  La 
Sémiolkjùe,  ijui  n'est,  en  soninie,  (jiie  l'expusc  des  données  j'oarnies par 
l'olmer ration,  des  rapports  (jui  existent  entre  les  facullés  sensorielles 
du  médecin  et  les  troubles  objectifs  présentés  par  lex  malades,  semble- 
rait deroir  élre.  de  toutes  les  parties  de  la  Médecine,  celle  ijui  derriiil 
le  plus  rapidement  se  ronstiluer  à  l'élal  définitif.  A  ce  compte,  ce 
lirre  ne  serait  (ju  une  réimpression.  Dans  le  fait,  pour  le  mettre  au 
courant  de  tous  les  proç/rès  réalisés  au  cours  de  ces  treize  dernières 
années,  il  a  été  nécessaire  de  le  modifier  sur  bien  des  points,  de  le 
compléter  sur  bien  d'autres,  en  sorte  iju'il  se  présente  aujonrd'liui. 
suirant  la  formule  habiluelle.  ^  complètemeni  reçu  cl  considéra- 
blement auijmenié  ■'. 

C'est  ijae  tout  d'abord  la  Sémioloipe  proprement  dite  s'est  accrue  — 
je  n'oserais  pas  dire  qu'elle  s'en  soit  toujours  enrichie  —  d'une  ijiian- 
tité  de  symptômes  nouveaux  dus  à  une  observation  plus  allenlire  el 
surtout  peut-être  plus  nombreuse.  Beaucoup  d'affections  du  si/stème 
nerveux  ayant  une  évolution  exirèmemeni  lente  préseiilenl  de  ce  fait 
nombre  de  symptômes  à  modifications  jimiiressives. 

Bien  des  acquisitions  de  la  Sémioloi/ie  moderne  ne  résullenl.  en 
somme,  que  de  l'élévation  un  çirade  de  symptôme  proprement  dit.  de 
transitions,  d'aspects  successifs  d  un  même  syniptihiieen  roie decioislilu- 


M  IM  HOIll  (TKlX. 

lion  ilr/iiiilirr.  Oui'  l'un  prcinic  jidr  rxc. initie  des  sunijilùnics  d'ordre 
iinirnil  nnninc  la  jnirnli/sic  nn  lu  ntnlrnclure  cl  il  ml  <iinr  de  conceroir 
ijn'à  clnUjHr  dcfjrr  dr  jHirdhjsieon  de  cunlraclnre,  (pi'à  clnique  ninscle 
ainsidrrc,  /misse  correspondre  une  si/nif)loni(Uolo(iie  spéciale,  mais 
d(inl  l'nranhKie  jninmi  jitirahre  discutable.  Ptmr  ma  pari  je  me  suis 
jnu  l'ois  deiuanitc  si,  à  ce  poinl  de  me  el  en  dehors  de  (juehjues  accjni- 
silioiis  rrniincnl  ntmcelles  el  précienses,  la  Scmioloqic  des  Al/'eclions 
lia  sijslhne  nerceu.r  n'élail  pas  en,  Irain  de  perdre,  en  précision  el  en 
clarté,  nne  rjrande  partie  de  ce  (jn'elle  avait  pu,  an  cours  de  ces 
dernières  années,  (pnincr  dans  l'abondance  d'ane  stpnpIomaloUxjie 
de  délait. 

l'ins  précienses  i/ae  celles  ijui  rèsnllenl  de  la  dissection  fuie  des 
troubles  nerrear,  plus  intéressantes  (jiie  cette  poussière  de  symptiiines, 
nie  paraissent  être  les  coïKjnèles  apportées  par  des  méthodes  nonrelles 
d'obsercatioii  :  c'est  ainsi  i/n'iine  Séniioloi/ie  due  à  l'inlerrenlion  des 
nu'lhodes  de  laboratoire  cl  dont  il  m'a  fallu  tenir  un  larcje  compte, 
s'est  constituée  à  peu  jirès  entièrement  iioiirelle.  Aussi  bien  ai-je 
inirodnil  dans  ce  lirre,  pour  ne  citer  ipi' an  exemple,  an  chapitre 
spécial  sar  la  Sémioloi/ie  da  liquide  céphalo-racliidien. 

l'ais  c'i'sl  l'observai  ion  psyclioloi/ifiuc  t/ui  a  pénétré  dans  le  domaine 
des  al\rclions  onpiniijues  da  système  nerveux.  C'est  à  elle,  en  somme, 
ijite  nous  sommes  rederahles  de  la  conslilution  de  sijmlromes  enlière- 
nienl  nnareaax.  lel.  pour  n'eU'  citer  (ju'an  seul  parlicalièreinenl 
important,  celui  de  l'Apraxie. 

Par  ailleurs,  les  faits  ne  prcnnenl  leur  râleur  réelle  que  par  leur 
ijronpement,  par  la  siçinifcaiion  qui  s'attache  à  eux.  Un  symptôme 
ne  saurait,  aux  yeux  de  l'obserralenr,  être  abslrail  de  son  sens  palho- 
ip'iiiijae.  de  sa  râleur  diaqnosliiine.  On  saisit  dès  lors,  combien,  non 
pas  laiil  dans  sa  matière  même,  que  dans  son  arrauçicment,  an  traité 
de  Sémioloi/ie  doit  se  trouver  modi/ié  par  l'intervention  d'interpréta- 
tions neiires,  par  la  création  de  paltioip'nics  nonrelles.  Tels  symptômes, 
en  enx-mémes  constanls,  prendront  fipire  tout  autre,  parce  qu'ils 
.seront  ijroupés,  réunis  par  les  liens  d'une  pathoijcnie  iijnorée  jusque- 
là.  L'élude  d'an  symptôme  ne  comprend-elle  pas  en  ejfet  la  connais- 
sance de  ce  que  ion  dénomme  sa  Valciii'  sriiiiolo^iqnc'.' N(  bien  que 
la  Séinioloiiie.  m  théorie  peu  siijeUe  à   rarialions,  se  trouve,  dans  le 


i.\ I iiiihi  i-ri<i\.  Ml 

ftlil,  sitinc  tuidrs  Ifs  rtupcs  ilc  Iti  Srinirr  itinlinilr.  ihoiiitssiiiiI  iIcs 
iiroiipciiinils  clinitpn's  IhriiK's  juir  la  sinijilc  nlisriraliiin,  jmiiit'iniT 
iinirntlisiilitiiis  ties  xi/iillit'si's  jiiillnuiriiKiiii's.  .If  jimulviti  connnr  rj-cmith' 
l(t  Snniiildiiie  ilcx  nllrnilm  niihnihnrrs  ijiii.  Inni  (juc  jiii'sviiUiul  ilfx 
xniiK's  )i()iiri'iiii.r.  s'rsl  Irniirrc  siiilniil  ciincluc  iitir  l  nitrijin'ldli'ni 
(linnirc  tant  aux  fdils  imun'diix  i/n'ù  ri'iix  ilcji'i  amitiis  cl  cliissrs. 
Tellt'x  encore  loiilcx  les  ntainft'sldlions  il'orthe  Ihiiciioiniel  ifiii.  arec  le 
niêineroijis,  se  préseiileiil  lerèlues  il' un  liahll  cnlicrcmenl  neuf,  jnirci' 
ijuon  II  sn  loiren  elles  îles  iihoiilIssinilsiHrers  ifime  cuinniiinenlleinle. 
jiitrce  ijnnn  n  su  les  relier  pur  leur  cnnse  jnilliiiiicinijiie  ijiii  et'l 
l'i'inolion . 

he  Inities  ces  iiioilifii'iiliniis  siiliics  iiur  In  Scicnre  iieiiriilniiiijne  cti'nn- 
fornies  aux  lois  ijui  réi/issenl  l'éntlnlnin  île  Innies  les  sciences  il  nliser- 
ralion,  j'ai  été  obliç/é  île  tenir  le  jilns  iirnml  cnmjjle.  cherclianl  ninsi  ii 
iloiiner  iliiiis  ce  lirre  tinn  pas  senlemeni  In  nuilière  de  l'ohserrnlinn 
nenroloijiijiie.  niiiis  encore  son  Intelliiicnrc  Celle-ci.  jinr  ml  leurs. 
mil  paru  sonreni  impossible  n  élnhlir  si  l'nn  n'nrrirnil  pus  ii  relier 
bien  lies  sijmptihnes  iinx  snhslriilnins  iiniiUnniijncs  ijiii  les  cnm- 
ininnlent.  En  Méilecine  il  funl  penser  pliysinlniiiijnenient.  Or.  ilnns  le 
ilnminne  île  lu  yenrnloijie,  plii/sinlm/ie  el  iinalmnic  se  cnii/hndenl. 
Peiil-iUre  n'esl-ce  lii  iju'nne  période  Ininsilnire  el  la  l'Iijisinlnipe  du 
sj/sième  nerveux  urrireru-l-elle  nn  jour  à  cnnstilner  une  science 
iiulnnome  en  relation  plus  arec  l'Iiisloloijieijn'arec  l'Ànatomie  propre- 
ment dite.  Mais  nous  somnie.s  encore  loin  de  celle  cpoiiue  et  je  ne  puis 
m'enipèclier  de  constater  i/ue.  pour  l'inslinil,  el  sans  ipn'nn  puisse 
préroir  sa  déchéance,  IWnalnmie  du  si/slcme  nerren.r  à  laijiiellc. 
aillé  d'une  précieuse  et  chère  collaboralion,  j'ai  consacré  la  iiiiijenre 
partie  de  mon  existence,  domine  lanjement  la  l'allioloçiie  nerreiise. 
Seule  elle  permet  de  lu  comprendre.  Sans  elle,  des  chapitres  complc- 
temenl  remaniés  en  cette  édition,  comme  ceux  ijui  ont  Irait  à  Imites  les 
modalités  des  trnublcs  de  la  motilité  et  de  lu  sensiliililé.  srriiienl  sim- 
plement nicnmpréhensihles.  Ces  chapitres — d'antres  encore,  — on  les 
Iroarera  illustrés  de  nombreuses  fujines  et  planches  anal'  miijues  iiou- 
relles,  dont  je  puis,  sans  mndeslie.  faire  la  Iniiiinrje.  pnisijii'ils  sont 
l'irurre  de  Madame  liejerine  el  ijiie  je  sais  la  somme  de  Irarnil 
qu'elles  lui  ont  cniïlé. 


â 


i.\Tiint>r("riox. 


QueUp  tjiif  soil  l'rcolnlin»  syntlirliijiK'  de  la  Nf'Ufoloijie.  il  rù'ii  eut 
jHis  iiKiiiis  vrai  ijiie  les  inêniex  raisons  iiui  reiiileiil  possible  la  miillijili- 
i-(ilinii  il  l'in/ini  lies  siinijiliiiiirs.  niiilliplienl  iiiiasi  les  ii^tperls  sons 
Ifsijiti'ls  sr  prrseiileiil  1rs  iiiiiliiiles.  SinrnvI  l'âge  île  la  lésion .  sidranl 
son  innile  il'érol niion ,  siiinnil  lu  jtféjtoniléninrede  l'alteiiile  lésiiiniiellr 
ilans  telle  on  telle  fèijion.  nu  imiliule  ili/fère  coiisidérahlement  d'un 
antre  iilleinl  exaiienienl  de  lu  même  njj'ei-lion  (jne  lui.  Aniitnniiiine- 
iiienl.  jnilhoiiéiiiijiienient .  r'esl  In  même  maladie.  Il  semble  rejieiidiint 
ijne  re  ne  soient  pas  les  mêmes  malades.  Suivant  leur  point  d'applira- 
lion.  dis  ritnses  identiques  donnent  naissance  à  des  symptômes  objerti/s 
divers.  De  telle  sorte  ifiit'  le  proi/rès  dn  lï  nue  rlassification  loijiquc  des 
obserriilions  ne  penl  i/nère  se  j'iiire  que  par  une  abondante  doeiinien- 
tiition.  faisant  saisir  tontes  les  Iriinsilionsel,  arec  tontes  lesdijjérences. 
tontes  les  parentés. 

C'est  donc  de  tonte  In  dnrnmriitntion  rerneillie  par  moi  an  cours 
de  ces  treize  dernières  années,  ijne  se  trouvera  encore  anijmenté  le 
livre  (/ne  je  publie  anjonrd'bni.  Il  m'a  paru  i/iie  c'était  pour  moi  nii 
réritable  devoir  (jue  de  faire  prof  ter  les  médecins  et  les  étudiants  îles 
observations  (jue  fai  pu  faire  à  la  Snlpèlrière,  tant  comme  Médecin 
de  cet  hospice  (pie  comme  Professeur  de  Cliniijue  des  Maladies  dn 
Sijstcme  nerveux,  .l'ai  pensé  ijiie  ceux  qui  liraient  cet  ourrarie  feraient 
ainsi  en  iineliiue  sorte  une  véritable  économie  d'expérience. 

Enrichi  d'un  matériel  personnel,  mis  au  courant  de  tons  les  fiits 
iiiiiiieiiiix  iippoitês  par  la  scienre  contemporaire,  rédii/é  cependant 
m  tenant  ronliniiellement  compte  de  ce  que.  si  l'iinali/se  est  nn  moyen, 
hi  siintlii'se  est  le  but  reis  lequel  doit  tendre  tout  esprit  intelliijetit,  ce 
Une  irojirera,  je  l'espère,  le  même  bon  acciwil  que  son  aiiié.  Cet 
atrneil  il  le  devra,  à  coup  sûr,  en  partie  à  mes  éditeurs,  MM.  Mas- 
son  ri  Cir.  qui  ont  mis.  à  cette  deuxième  édition  de  ma  Srinioloiiic  dr-- 
AlVcclioiis  (lu  Sysiriiic  ihm'vlmix,  nn  soin,  une  patience  et  un  déroue- 
meiit  an-dessus  de  tout  éloye  et  dont  je  ne  saurais  trop  les  remercier. 

Avril    l'.M'i. 

.1.  iii;,ikiiim:. 


TABLE   DES   MATIÈRES 


IvTIKlIll'CTION V 

tliiAiMTnt:  i'nt:Mtt:t<.         Troidilfs  itr  /'iiih'llû/nicr. I 

Apoplexie  câri'hiiilf I 

Kliiile  cliiiiqni'       I 

l':illio^'('iÈic- 5 

lli,i};iioslic .    .    .    • 0 

V;il(>iir  séiiiioliij;ii|iii' " 

Coma ît 

Étude  cliiii<nic !• 

Iliaginoslic  tlKU-i'ciUiel ....  Il 

Patliotïénic Il 

Sémiologii-  du  coiiia I'.; 

Diasnoslic  éiioldgiiiiii' IN 

Sommeil.   .    .  , Il* 

Sommeil  iioiiiial !'.• 

Soinineil  iwllinlogiiinc i'I 

Insomnie '2"> 

Narcolepsic 24 

Valeur  scmiolopique  de  la  i]arci>lepsii' '25 

Maladie  du  soinnioil '20 

Sommeil  liysléiiqne.    -  Lélliainie '2" 

Automatisme  ambulatoire '2N 

Suggestion  et  xuggestihililé '2i' 

Hypnotisme ">l 

Valeur  théi-apeuli(pie  des  inélliocles  do  suiiijostio]!.  I.'liypnose.  I.a  pcr.-iuasion.  "i 

Agiiosie Ô4 

.Xgnosie  laclile  (asléi-éognosir "''' 

Sa  valeur  sémiologique ">!' 

Agnosie  visuelle ^'l' 

Agnosie  auditive.  Sui'dité  psycliiqiir ■40 

Agnosie  olfactive.  Agnosie  gustaliM' 41 

Àpraxie 41 

A.  Apiaxic'  idéaloiie .  4"> 

B.  .\pra.\ie  idéo-motricc '•"' 

C.  Apraxie  njotiice ''7 

Valeur  anatomique  des  apraxies 4^ 

Valeur  sémiologiquc  des  apraxies '•!! 

Amnésie •">•' 

Hypermnésie.  i)aramnésies,  ccinnésies ...  50 

Amnésie •"'"' 

Valeur  scminlo^iqne  des  amnésies -'O 

tltt.vi'irnK  11.  —  Trouilles  du  laugaqe ''*^ 

.\rii.\su; *'^ 

llistoriipie '''■' 

Mode  d'examen  d'un  apliasi(|ii<' '■' 

Aphasie  motrice  ou  d'expression '** 

Aphasie   motrice    de    liroca.  Apliasie    nioliice   avec   altération  du   langage 

intérieure '** 

Aphasie  motrice  pure,  aphémie **- 

Aphasie  motrice  chez  les  polyglottes *" 

Aphasie  ilinlonatioii !<.i 


•/•.■) B/./;'  DES  M.\riliHi:s. 

i/iliiisir  snixonrllr  ou  de  rom/m'liriisiiiii M.'i 

Dysli'xic S7 

Aphasie  opliiiiic SS 

l'arapliasie SX 

A|ihasics  scnsoi'iellos  pures lit 

Cécil(5  verbale  pure 'M 

Siirilité  voi-linli'  puiv ll."i 

Apliiisic  totale <)7 

Aphasie  elin  les  iiaorlicis yS 

Aiifres  raeiél('s  d'apliaxie i)',) 

Aimisio Oy 

Apliasies  Iraiiscorlicalcs 101 

Aphasie  amnésique 102 

E(al  mental  dei  apliasù/iies Kli 

Zone  du  langage .    .  1(17 

Aphasies  pai'  h'sion  <li' l;i  zriiir  (hi  l:iiit;aj;<' ;  apliasies  par  lésions  corlicali-..  Ht 

Aphasies  pures IIÔ 

Psgckologie  phi/sioluyir/ue  du  langage.     -  Langage  infërienv Il."t 

Diagtiostie  et  ealeitr  seniinlogiqne  de  l'aphasie  . jl'J 

Kornies  niotrii-es ll!i 

Aphasie  senscuielli' \->o 

Apliasie  liilale l'il 

Aphasies  sensorielles  pures I'22 

lits    \I.TKRVT10tiS   DE    l.'ÉCRITCBI-:   CHEZ   LES    II'IUSIIIL'ES.    —    pE    l.'AGn.tPIIIE I '27) 

Elude  clini<|ue 12") 

Diagnostic  de  l'agraphie 128 

État  de  l'écriture  dans  l'apliasie  ukiIiIcc  de  Itroia l-'8 

Klat  de  l'écriture  dans  l'aphasie  moliice  pure lôtl 

Klat  de  l'écriture  dans  l'aphasie  sensorielle 13(1 

État  de  l'écriture  dans  la  cécité  et  la  surdité  verliales  (lurcs \'i' 

Marche  et  éeolulinn  des  altérations  de  iéeriliirr  ehez  le<  niihasit/aes      .    .    .  I."i7 

Eeriture  en  miroir 1Ô9 

Physiologie  palhotugique  et  valeur  s('niioloi/ir/ne  de  l'ai/rnphir lu!» 

Arfîuinents  émis  en  faveur  d'un  centre  lie  r.i^rapliii' 1  tU 

Aryuinenls  psycho-physiologiques \W 

Arguments  expérimentaux,  arguments  i-liiiiipii'> Itl 

Arguments  anatomo-pathologiqurs I  i'2 

Arguments  contraires  à  l'hypothèse  diiii  lenlie  des  images  grapliii|ue>  .    .  li'f 

DïSARTiiRiE.  —  Anmitiuiie 148 

Klude  cliniipie 148 

Sémiologie  de  la  dysarthrie IM 

Troubles  de  la  parole  dans  latlaciue  apoplecliqiu'.  riir-ninrra^iie  ri   liiii- 

bolie  cérébrales,  la  paralysie  générale IM 

Dans    la    paralysie    pseudo-bulbaire    d'origine    cérilirali'.    la     païahsir 

pseudo-bulbaire  de  l'enfance .  I"i2 

Dans  la  paralysie    labio-glosso-pharyngée.  la  sclérose   hilérale   aiiiyoïin- 

phique.  la  paralysie  bulbaire  familiale I")"> 

Dans  les  névrites  toxiipies  ou  infectieuses,  la  foriiii'  liulliaire  de   la  syiin- 

goniyélie.  les  exsudais  méningés  de  la  base IMi 

Dans  la  paralysie  bulbaire  à  marche  aiguë l"iT 

Dans   l'atrophie   olivo-ponlo-cérébelleuse  de   Deieriiie  el   Aiidn-  Thiuii.i-. 

la  sclérose  des  cordons  postérieurs I.h 

Dans  la  paralysie  bulbaire  asthénique,  la  injopalliie  airopliiipie  progres- 
sive.  ..." I."i8 

Dans  la  sclérose  en   plaques,  la   maladie   de  l'rieiireicli,   l'hérédii-alaxii' 

céréb-lleuse I"i!i 

D;ins  la  chorée,  raihélosc  ilmilile,  h' paraiiiynclniiii^  llipli'X.  I.i  iii.ilailie 

lies  tics,  la  paralysie  agilaule,  Ihysléiae Itid 

McrisME loi 

BÉU.HEME.Nr llj."l 


TMiii:  i>i:s  M,\rii:iti:s.  ^i 

III.        Tiouhlis  ,!,■  1,1  mohlil,' m; 

I.         I'ahalïsiks 107 

A          IWmiplnj,,- 108 

Kliiilo  cliiii(|iii' ■100 

Péi'iodo  lie  [(ariilyslc  ll.isi|ui' I0<( 

l'érioilc  lie  coiilracliii-c |""i 

r.onlnictiirc  prdcocp.  Oontiviclioii  tardive  oii  pei-iiiaiionle  ....  17." 

Mouvements  associés,  syncinésies IM 

Troubles  observés  du  ciMé  des  iiioiubi'es  sains \K> 

Hèllexes IX." 

Évolulion  clinique  de  l'Iiéiniplégie IXi 

Conta-actuee  héniiplégifine  d'emblée,  par  iiiitalion  ciirlicalc  .    .    .    .  ls."i 

Complications  et  symplonies  associés |x."i 

Troubles  moteurs  pré-  et  posl-liéniipléjïiipies  ;  In^mblcnienl.  dvs- 

métrie,  hémialaxie.  hrinicliorée,  iiémiatliétose 18."i 

Troubles  de  la  seiisibilitc'  ilans  riiéiiiiplégie \m 

Troubles  vaso-moteurs  it  lropliii|ues  dans  l'Iiéiuipléfrie l!MI 

Troubles  de  la  parole  et  de  l'intellipeuce lîlt 

.Anatomie  et  physiologie  patholofri(|iics 19.") 

Système  pyramidal  ou  sysléuie  corlico-micli-DiiiédidlMire  de  la  voie 

pédoniulaire IIKi 

l'.ontin^ent    corlico-nurléaii'c    el    lilires    aljerranles    de    l.i    voie 

pédonculaire l'HI 

Coutin'ieid  eortico-inédullaiie 20." 

Diagnostic  el  valeur  sémiologique  de  rhéiiiipirf;ie .  ivii 

|ila^:iioslic  ilu  siège  de  la   lésion.  Formes  cliniques  de  l'Iiéimplégie.  "JOt 
.\.   Iléniiplégies  par  lésions  cérébrales.  Hémiplégie  corticale,  sous- 

corlicale,  capsulaire 'iO» 

11.    Iléuiiplégies  par  lésions  du  tronc  encéphalique 208 

Syndromes  cliniipies  de  ces  hémiplégies 218 

a.  Syndromes  pédonculaires  antérieia-s  el  postérieurs.  Syn- 
dromes de  Weber,  de  liencdict 218 

II.  Syndromes    pi-otubéraiitiels  antérieurs    et    postérieurs. 

Type  Millard-tiuhler;  syndromes  de  Foville '220 

r .   Syndrome    bidbaire    antérieur    ou    inlerolivaire;    syn- 
dromes bulbaires  rétTO-olivaires  :  syndromes  d  Avellis. 

de  Schmidt,  de  Jackson,  de  Tapi.i.  ele 220 

('.,  Hémiplégies  homolatérales 230 

il.  llénùplégie  par  lésion  spinale 251 

E.  Hémiplégie  névritique 255 

F.  Hémiplégie  bilatérale  ou  diplegie 255 

Valeur  causale  de  riiémiplégie 2.55 

1"  Hémiplégie  dans  les  maladies  inléclieuses 235 

2"  Hémiplégie    dans    les  maladies    diathésiipies    et    les    intoxica- 
tions      25X 

'<'  4°  Hémiplégie  dans    les  allecliuiis  du  co'ur.  d.ius  la  pleuiésie.  23',' 
5»  go  70    Hémiplégie   dans  la    sclérose   eu    plaques,    le   tabès,   la 

paralysie  générale 240 

8"  Hémiplégies  t'onctionnelles 2il 

9°  Pseudo-hémiplégie  par  troubles  de  la  sensibilité 24} 

lO"  Paralysie  psychique 244 

1 1"  Association  organo-psycliique  dans  riiémiplégie 245 

12°  Hémiplégie  suivant  l'âge 245 

Hémiplégie  cérébrale  infantile 245 

Sémiologie  de  l'hémiplégie  cérébrale  infantile 255 

B.  —  llémi/ilnjie  dissociée.  —  Monoplégies 255 

Monoplégies  pures 255 

Iliagnoslie  el  valeur  sémiologique 25ti 

Moniqdégies  d'origine  cérébrale 258 

l'etits  signes  île  l'Iiénii/il^gie  oigaiiii/iir 260 


TMii.i-:  i>i:s  MA  I  ii:ni:s. 

C.  —  l'tini/)léijics 'J6Ô 

Élude  aïKilyliqiJC  ilos  (lillorenls  iiuiilcs  ili'  |iiu:i|ili'-^ii' 204 

l'anipli^jtiir  piir  lésion  du  neurone  p(''ilpliiiii|i]f Itàl 

Pai'apli'cie  par  lésion  du  neurone  cenlr.il 200 

Parapléf^ic  tlascpie  peruianenle,  l'amplé^jie  lliiMpie  passagère  .    .    .  205 

l'araiiléj-'ie  !;pasinodi(pie.  Modes  de  déljul 267 

Syuiplùiues 201) 

l'ara|iléf;ie  dissiiciée 27.') 

Sémiologie  des  paraplégies 276 

I.   ParapU'ijifx  par  lésions  du  nnirone  périphérique 277 

Paralysie  ascendante  aiguë  ou  maladie  de  Landry 27!) 

H.    Paraplégies  par  lésions  dn  neurone  ceniral 2H(I 

Paraplégies  médullaires 2SII 

A.    Variélés  selon  l'extension  de  la  lésion 2SII 

11.    V.u-ielés  selon  lelage 2SI 

I'..   Variélés  en  largeur.  Hémiparaplégie.  Synilroine  ilc  lirowu- 

Séiiuard 2S0 

Diagnostic   et  valeur    causale    de    la    para|iiégie   dans   les 

lésions  de  la  moelle  épiniére '2S7 

I"  Paraplégie  traumalique 287 

2»  Paraplégie  par  Compression 2S7 

j"  P.ii'a|ilégii'  par  niyélomalocie 'i89 

Paraplégie  sypliilitique 2!)0 

A  évolution  lente  et  progressive 2!11 

A  début  brusque 2i)2 

i"  Paraplégie  par  hématomyélie -'■•"> 

.y  Paraplégies   par  syringomyélie    et    par   lumiMus   iiilia- 

médullaires 296 

0°  Pap'aplégie  par  scléroses  médullaires 298 

m.   Varaplèfjie  par  lésion  du  neurone  cortical 301 

Paraplégies  cérébrales.  Paraplégie  cérébrale  des  vieillards         .  301 

Paraplégie  cérébrale  infantile.  Syndrome  de  Mttle ">0I 

Paraplégie  spasmodique  lamiliale "12 

IV.   Paraplégies  fonctionnelles .ÏIj 

Paraplégies  neurasthénique,  hystérique '>\o 

Basophobie 315 

Paraplégies  rélle.xes,  paraplégie  chez  les  tabéliques 515 

Y.   Paraplégies  intermittentes  et  paralysies  périodiques 316 

II.    .\tR0PHIES  MUSCDI.AIIIKS 317 

Uiagjiostic   de    l'atrophie    musculaire.     -    Sémiologie    des    atrophies 

uiuscidaires 318 

A.  —  Atro/i/iies    niusrulaires    protopalliiipirx.    imloiioinrs.   par    dyslro/iliic 

priniilier  de  la  fihre  striée 320 

Myopathie  atrophique  progressire 320 

Type  facio-scapulo-huniéral  (bandouzy-Dejerinei 52i 

Type  scapulo-luunéral 329 

Paralysie  pseudu-hypertrophique  de  Ducherjue 535 

I).      -  Atrophies  niusrulaires  de  cause  nerveuse  ou  ilndimpalhiqucs i.i8 

I.   Atrophies  musculaires  myélopathiques -'-'O 

Diagnostic   et   valeur   séiniologique   di'S   atrophies    nuisculaiics 

myélopathiques  à  marche  lente •'>'- 

Atrophie  musculaire  type  Aran  llinheiiue 3i2 

Diaguiislic  et   valeur  séniiohigicpie   îles  alniplues    musculaires 

myélopathiques  ii  marche  rapide 354 

Paralysies  spinales  aiguës ^-la^ 

Poliomyélite  aiguë '>^" 

llémaloinvélie 557 


TMH.i:  1)1: s  .\iMn:iths.  \i,i 

II.   Alropliie!<    mimitiltiii-es    «     Miio/k    aitiilumii/iirii     iiicom/ilrteiiiriil 
l'im-iilres    :   aU'ci|>liii"  iiiiis<Mil;iiri'   ili's    lii'iiii|)li''(;ir|m's  ;   ili-s  lus- 

toi'ii|iios;  :ilro|ililos  iiiiisctiUiiios  |iiir  iii'iljliiiris  |ii'M'i[ili(''i'ii|iii's.  .  Til'i'i 

III.    Alroi>ln<:i  iiitisiiihiiirs  iiriiitiiiin-x ."liT 

Kliido  «■liiii(|iii' "()7 

Si'midlogir  ilf  t'tiliD/iliir  iiiiixiuliiiic  inriiliiiiif  iiiiiliih'rulr    ...  TiT  I 

.\lroi)liie  iiiusiiilniic  il.iiis  \:i  \\r\n\r,  dilo  ascoiiilaiile TiTTi 

Sciiiiolin/if   lie  l'dliiijiliir   iiiiixinliiijf   iiriiilitjiie  bilalt'iali:.  ijéiir- 

raUst'e .""  i 

.\lropliii's  iiiusciilaiiTS  iii'vriti(|ijcs  liilaléialos  d'<iri;.'iiii'  li-ai]iii.i- 

liiHic  ou  par  coiiipicssidn rj"."i 

.Mi-opliics  imisciilaii-cs  (;i'iu'rali<('i's,  rolrvaiil  cl'iilii'  tu'-vrilr  iiilrc- 

lieusc  (111  l(ixi(pii' r.Tli 

A  inanlii'  rapide  cl  à  iiiarilic  sul)aif;uc :i7'.l 

A  niari-lii'  rliiniiiipic 'i:;! 

.Mnipliio  1,'pirus.' .'.T'.i 

Maladie  de  Mc.rvaii .".NI 

.itropliie  musculaire  type  r.liarrnI-Slai  ie TiXri 

Névrite  iuterstitiello  liypcrlropiiiqne  de  Dejerine  el  Sotla:- .    .    .  TiXi 
Atrophies     iiiii.sciiliiirrx    iirniliiiiirx    iisxnnrcs    il    des    a/frrlioiis 

mitliillaiirx ON" 

AIrophie  musciilaiie  di's  alavicpies TiNS 

Alrophie  iinisculaire  ihms  la  iiial.idie  de  l'rie<ii'eii-li Ti'M 

III,  —    TnouBLES  UE   L»    UOORDIN.IÏKI.V    l.l    III.    l.'t«lIII.1lllU ."'.'." 

A.   —  Iiicoonliiialiolis  motiicfx.  At.wii.^- "'.Ci 

I.   Alaxies  d'origine  prii/iheiiiiiir ~i9â 

a)  Lésion  porlant  à  la  luis  sur  le  prolonnonicnt  ceiilral  l'I  sur  le 

prolonsemenl  pi'ripliériipic  du  neurone rill.") 

Tabcs ."'.!."> 

Examen  climcpie  il'un  alaxique '''■'' 

Ataxie  des  niemlircs  inférieuis 'l'-'X 

Ataxie  dos  membres  supérieurs '''■>'■< 

Ataxie  du  Irouc,  de  la  lèle  el  de  la  lace 4(11 

Névrite  interslilielle  'liyperlropliiipie  el    prnj;ressive   de  I  en- 
fance M)i'jeruie  et  Sellas) -Kit 

b)  Lésion  du  pi-oloiincmeiil    péripliériipie  ou  du    rameau  scnsilil 

péripliérii|ui'  du  neurone 40."i 

Tabès  péripliériipie  ou  iiervo-labes    Dejeriiiei  ou  pseudo-labe- 

péripliériipie '«tl.i 

II.   Alaxicx  d'origine  mixte W' 

a]  Pseudo-tabos  par  lésions  médullaires 1117 

b]  Ataxie  familiale  héréditaire.     -  Maladie  de  Kriedreitli W' 

111.   Ataxies  d'origine  centrale III 

a)  Aiaxie  cérébelleuse 111 

Syndrome  cérébelleux 11" 

Titubation  verti^'ineuse Il"' 

Dysmétrie Il'- 

Adiadococinésie l'-" 

Asviieri;ie  cérébelleuse l-'' 

C.alalepsie  cvrébelleuse -S-j:. 

lAH'alisalions  .vrébelleuses '''.i"' 

b    llérédo-ataxie  ci'rébelleuse l'.;!' 

c]  Ataxie  Iabyrinlliii|ue l-i 

.\nalomie  du  nerf  veslibulaire '•'-' 

Examen  de  l'appareil  veslibulaire l'I 

Épreuves  de  liomber};,  de  Slein.  du  ttouiomèlre  de  Stein, 

du  vertiy'  provoi|ué ''■'- 


TAnt.r:  diss  M,\rii:iti:s. 

K|prL'(nes  nvsNi^iiiiciiii's ',"1 

iNj'slas'iiiiis  roUiloiiT,  caliii'iqiic,  g:ilviinic|iic 4">4 

Syinplùmos  comimins  aux  li'siims   cérobolleuses  ol    vpsli- 

biilaires 437 

SyiiipInNics  ilillorenliols  clans  li's  deux  niri'diiiiis 45X 

(I     \laxii'  ilans  k's  airoclions  du  tcivi-aii 458 

(•    Alaxie  dans  les  lésions  pi-DlnluTanlIpllcs 4ôi) 

/')  Alaxie  dans  les  enipoisonnenionls  aifjiis 441 

Ataxie  aiguë 441 

ij]  Alaxie  dans  les  névroses 442 

Astasie-abasic Vti 

Troubles  de  l'équiUhre  (l:ins  hi  iiial.iiiie  de  l'ai-kiiison   .    .  iii 

1>.     -   Vkuticks 445 

Vertige  rolatoirc,  (ralvaniipjc 445 

Physioloïîie  normale  et  pnllioloj;i(|iir  du  nMiiiic 446 

Sémiologie  du  verlise 451 

1.    Vevtigt'A  froritjiiie  i<cnsftrirlle  ou  pt'iipïi^-rique 452 

1.  Verti^'C  auriculaire.  Vertige  de  Meniéie  et  étal  vertit;ineijx.  452 

2.  Vertige  visuel 'i5i 

5.  Vertige  de  l'ataxie  locomotrice 454 

11.    Vertiges  d'origine  rentrait' 454 

Vertige  épileptiipii' 455 

Vi'rtigc  au  cours  do  lésions  de  l'enci'pliali' 455 

in.    Vertigea  dans  les  niatndies  générnles 45S 

IV.    Vertiges  ré/Ie.res  :  stcnnaral.  laryiig('' 4(iO 

V.   Vertige  iiévropathiqne 461 

VI.    Vertige  paralysant  ou  maladie  de  lierlicr 41)2 

".  —  GoNTEtACTio.xs  sfuscL'i, V1HKS  I' V r  noi.ci(irnui;s 404 

A.  —  Tremblements 464 

Diagnostic  des  trendiicmenis 4G6 

Sémiologie  des  tremlilcuienis 469 

l»  Tremblement  pli;siokigi(|ue 469 

2»  Tremblement  névropatliique  héréditaire.   -Névrose  tr('iuidaule.  469 

"1"  Tremblement  dans  4es  névroses 4'l> 

4°  Tremblement  dans  la  maladie  de  Uasodow 472 

5"  Tremblement  dans  la  maladie  de  Parkinson 47/1 

6"  Tremblement  au  cours   des  alfccticms  organicpies  du   système 

nerveux 474 

7"  Tremblement  dans  les  intoxications 477 

S"  Tremblemeul  dans  les  maladies  infectieuses 478 

11"  Ti'i'Milileiueut   proressiouiiol.  mécanique 478 

I!.           Allièlnse 479 

Alliélose  double 481) 

Étiidi'  cllidque   :   mouvemi'nls   .itlK'Iosiciues.  T-i';idilé   musculaire. 

troubles  intellectuels 480 

Alliétoses  symptomaliques 484 

Diagnostic  et  valeur  sénuiilo^jiqiie  de  l'atliétose 485 

Dysbasia  lordotica  progressi\.i 480 

V..         Cliorées 487 

Élude  clini(|uc 487 

Sémiologie  des  chorées 489 

1°  Cliorée  de  Sydenliam 4*<9 

2°  l'.liorée  gravidique 492 

.""  Cliori'e  hystérique 495 

4"  Syndromes  choréiformcs  dans  les  in.'d.-iilies  aiguës 494 

5°  {'.borée  chronique  de  lluntington ^4 

0"  S\ndi-i -s  choréifcu-mes  dans  les  maladies  rhrnuiques  ....  490 

7»  Dliorée  électrique  de  Dnbini 490 


TAI1LI-:  Dhs  M.rillBKS.  xv 

II.         Spasmes <07 

Tdiliodlis , VM 

S|wisiih's  Icincliiinnols 50-") 

K.     -   Tics •. sn'i 

S.'iiiiipli>-io  (les  tics 5(17 

K.         Myoclonies "lOK 

Païaïuyoolomis  miilliplex ôd!) 

Cliorée  électii<|iic  ilo  Itorgeron 511 

Cliorée  librillaire  île  Mdi-vari.   . 5|'2 

(;.  —  Coiiliattiire 5i:. 

Dia^noslic  do  la  conlnictupo. 515 

Kliologie  et  valeur  scinidiogiqiie 515 

1°  Coiitracliires  d'ori^iine  musculaire 510 

Pseuiio-conlraclure  par  myosclérose 517 

Maladie  de  Volkmann 519 

1-  Contractures  d'origine  périiiliérique 520 

."•  Contractures  par  lésion  des  voies  pyramidales 520 

Pliysioloftie  patholotsique  de  la  contracture  spasniodique  .   .  521 
ïhi'orit-s  liistologiques  et  anatouio-pliysiologiques  de  la  con- 
tracture   522 

i°  Contractures  dans  les  irritations  méningées 526 

5"  Contractures  dans  les  maladies  inl'eclicuses  et  toxiques.   .    .   .  527 

Tétanos 527 

Formes  cliniques 530 

Rage 552 

Empoisonnement  par  la  strycliniiie 552 

Tétanie 552 

Forme  bénigne,  moyenne,  grave 555 

Valeur  sémiologique  et  palliogénie  de  la  tétanie ,558 

G'  Contractures  dans  les  névroses.  —  Contractures  fonctionnelles.  540 

Contracture  parkinsonnienne 540 

Contracture  hystérique .541 

II.  —  Convulsions 550 

Étude  clinique   :   convulsion    tonique;  convulsion  clonique;  troubles 

consécutifs 550 

Eliologie 555 

Patliogéuic 554 

Diagnostic  et  valeur  sémiologique 555 

1°  Épilepsie  généralisée.  —  Mal  comilial 555 

2°  Épilepsie  partielle.  Épilepsie  Bravais-.Iacksonienne 556 

5"  Convulsions  épileptiformes ,558 

4»  Eclampsie 560 

5"  Convulsions  dans  tes  névroses.  Crise  hystérique 561 

6°  Convulsions  de  l'enfance 562 

I.  —  Myolnnies 565 

Maladie  de  Tbomsen 564 

J.     -  Catalepsie 566 

Catatonie .567 

Uésistance  à  la  fatigue  chez  lenfanl 568 

K.  —  Hypotonie ,568 

I,.  —  Myolonie  congénitale 571 

Cn.vpiTiiE  IV.  —  Sémiologie  de  la  topographie  ties  paralysies  et  des  airopliies   muscu- 
laires envisagée  au  point  de  rue  de  leur  localisation  anatoiniquc  .    .  574 

A.  —  Topographie  périphérique 574 

1 .   Xerfs  crâniens 575 

yert  masticateur 575 

Nerf  facial 576 

IiEjERiNE.  —  Sémiologie.  h 


XVI  TMIII-:  /;/;■>•   MAriIiBES. 

Séiiiiol(i(;io  cl  viilciir  (Uiit;iii)sli(iii('  di'  la  panilysii'  faciale î)85 

l'aialysie  faciain  péripliériqiip,  niicléaiie  et  iiiriamicléaire  .   .    .  5S3 

Paralysie  faciale  d'origine  cenirale  ou  supranucléairc 5S4 

Nerf  plosso-pliaryniïien 587 

Nerf  pnciiiii(if;aslri(iiie 587 

Nerf  «pillai TiSO 

Neif  liypofildssc 590 

11.    Snfs  xpiiitiiir 594 

Nerf  pliréiiiiiiie 594 

Nerf  circoiillexe 5'J5 

Paralysie  du   graml   nerf  lliiiiacic|ue  postérieur,  paralysie  du   t;rniid 

dentelé 595 

Nerf  radial 597 

Paraivsie  des  luusrles  de  rabdonieii 599 

Nerf  crural 004 

Nerf  obturateur B04 

Nerf  sciatiquo 004 

Paralysies  du  plexus  brachial 007 

Paralysies  du  plexus  lombaire  et  du  plexus  sacré 007 

II.  —  Topnqrnphie  riuticulaire 607 

Serfs  sj,iiimi.r 008 

Paralysies  radiculaires  du  plexus  brachial 008 

Paralysie  radiculaire  totale 610 

Paralysie  radiculaire  inférieure  (type  Klumpke) 610 

Paralysie  radiculaire  supérieure  (type  Duchenne-Erb) 612 

liadiculites  et  arrachement  des  racines  à  leur  implantation  luédul- 

laire 012 

Valeur  sémiologique  et  diagnostique 021 

Paralysies  radiculaires  du  plexus  lombaire  et  du  plexus  sacré  .    .    .  624 

Sciatique  radiculaire  totale 026 

Sciatiquo  radiculaire  dissociée 6r>5 

C.  —   T/ipogra/'hie  iiiéduUaire 055 

1).  —   Tiijiographic  cérébrale 641 

Cini'iTiiE  V.  —  Sémiologie  de  la  main,  du  pied,  du  faciès,  de  ialliiude,  de  ta  marclie 

et  des  déviations  vertébrales IJ4i 

A.  —  Sémiologie  de  la  main 044 

I.  Modifications  dans  la  conformation,  l'attitude  ou  le  mouvement  de  la 

main  relevant  d'un  trouble  dans  les  fonctions  musculaires 044 

1°  Atrophie  des  petits  muscles  de  la  main,  type  Ai'au  Duclieiine  .  645 

Valeur  sémiologique  du  type  Aran  Ducheune 646 

Dans  les  all'ections  médullaires 646 

Dans  les  lésions  périphériques 648 

2"  Type  antihrachial   par  paralysie  ou   atrophie  des  extenseurs  du 

poi^iuet  et  des  doigts 651 

ô"  Grilfe  cubitale 653 

4"  Main  de  singe 655 

5"  Main  de  prédicateur 056 

6"  Attitudes  complexes 657 

II.  Modiiications  dans   les  attitudes   et   les  mouveiuoiits  de  la  main  par 

lésion  des  os,  des  articulations  et  de  la  jieau 600 

Acromégalie 660 

Panaris  analgésique  de  Morvaii 662 

Maladie  de  Itayiiaud 002 

II.  —  Sémiologie  du  pied 002 

1.  Modilicalions  de  l'allilude  et  le  mouvement  du  pied  dues  aux  lésions 

de  l'appareil  moteur 665 

1"  Par  paralysie  ou  atrophie  des  muscles  propres  du  pied.    .   .    .  663 

2"  Par  contracture 666 

Leur  valeur  sémiologique 667 

a]  Myopathies 667 


TMii.i-:  ///.-.s  MAriÈni:s.  xvn 

b,  AllVi-licins  iiu'Jiillaiios.  —  l'olioiiiyi'lilcs (iliS 

<■)  S.'vrilcs «71 

tl)  Allcclions  CLTébriili'S 0"."i 

11.  Tioubles  li()|)lii(|iies  du  pioil (i"() 

('..  —    Sniiioloijie  du  facirs (177 

II.  —  Alliludc.  —  Marche yxi 

K    —  Déviations  verti'bralfs OXy 

CiiAi'iiiii;  VI.  —  Sémiologie   îles   réaclioiis  inccaiiiiiiies  et  l'Iictrii/iies  des    nerfs   et  des 

muselés (ji.lX 

.\.  —  E.ceitabilité  mécanique  des  nerfs  moteurs  et  des  muscles (litS 

U.  —  Excitabilité  électrique  des  nerfs  moteurs  et  des  muscles 700 

Exploration  des  nerfs  moteurs  et  des  muscles  avec  les  couranis  fara- 

diques ;»•> 

Exploration  des  nerfs  et  des  muscles  avec  les  courants  galvaniques.   .  71)8 

Réaction  de  dégénérescence 711 

Uèaclion  niyotoniquo 71" 

Réaction  neurotoniquo 719 

Réaction  inyasiliénique 710 

Réactions  électriques  dans  la  niyopatliie  alropliiqiie  |irot;ressive  .    .  71'.l 

Résistance  électrique  du  corps 721 

CiiM'iriiK  Vil.      -   Troubles  de  la  sensibilité 722 

\.    — •    TllOUlII.KS   SCDJKCTIKS    DK    I.\    SENSlBII.lTh 724 

Sensations  anormales,   llysesthésies 724 

Acropareslliésie 72(5 

Douleur 727 

1»  Névralgie 727 

2°  Méralgie  parestliésique 720 

3°  Mélalarsalgie 7ôl 

4"  Radiculalgie 732 

5°  Douleurs  des  polynévrites 73") 

l)°  Douleurs  fulgurantes 73i 

7°  Douleurs  du  tronc.  Rachialgie 755 

8>  Céphalalgie 750 

Valeur  sémiologique •    .  737 

0"  Migraine • 740 

10°  Douleurs  viscérales 742 

11°  Algies  centrales  ou  psychiques 745 

Akinesia  alsera 746 

Phénomènes  sensitifs  cutanés  dans  les  all'ections  viscérales 747 

lî.    —    ÎRnmLKS  OnjUCTIFS    DK   I.A    SENSICII.rTK 752 

Méthodes  d'exploration.  —  Nature  et  signilication  des  troubles  de  la 

sensibilité  objective 752 

I.  Les  sensibilités  superficielles 752 

Sensibilité  tactile 752 

Le  seuil  c.xtcnsif  ou  les  cercles  de  la  sensation.  Discriniinalion  tac- 
tile   754 

Localisation  d'une  impression  tactile.  —  Sens  du  lieu 755 

Sensibilité  deuloureuse 758 

Sensibilité  thermique 760 

Sensibilité  électrique  cutanée  et  musculaire 7()3 

il.  Les  sensibilités  profondes 7t'>4 

Mode  d'examen  do  la  sensation  du  mouvement.  Sens  des  attitudes  seg- 

mentaires 765 

Sensibilité  à  la  pression. —  Notion  du  poids. —  Baresthésie 767 

Sensibilité  osseuse.  —  Sensibilité  vibratoire 76S 

III.  Sens  slérc'ognostique 771 

Sa  valeur  sémiologique 775 

Nature  et  signilication  des  troubles  de  la  sensibilité  objective 777 

Aneslhcsie  totale,   partielle  ou  dissociée 777 

Ilypercsthésie 782 

Parestbésie 785 


TAiii.i-:  DLs  M.\rii:j/i-:s. 

Troubles  tlej  sensiliilUés  visamles TSi» 

Anostlipsies   viscérales   dans  le   labes,   les   lésions    iiirilullairis   lians- 

viM-ses,  les  lésions  de  la  nueue  de  cliyvai 7.S!l 

VllI.  —  Sijiidroiiies  sensitifs "Oi 

Valeur  séniiolopriqne  des  dillerenls  syndromes  sensitifs  d'après  leur  réparli- 

lion  topofirapliique  el  leur  groupement  qualitatif 7!I5 

Orifîines,  trajet  et  terminaison  de  la  voie  sensitive 795 

Premier  neurone  sensilif.  Les  fibres  radiculaires  postérieures 704 

Deuxièmes  neurones  sensitifs 795 

Coiitiiigeiil  médullaiie  :  [°  Voies  sensitives  secondaires  pour  le  tronc 
encépliali(ine  —  fibres  antéro-lalérales  ascendantes;  —  2°  Voies  sensi- 
tives secondaires  jiour  le  cervelet  —  faisceau  cérébelleux  direct,  fais- 
ceau de  Gowers 796 

Contingent  bulbaire,  Corps  nsliforme  et  voies  sensitives  secondaires 
bulbaires  pour  le  cervelet;  Iluban  de  Reil  médian  et  voies  sensitives 
secondaires  pour  le  tronc  encépbalique  :    Voie  bulbo-thalaniique,  — 

voies  sensitives  secondaires  du  trijumeau 799 

Troisième  neurone  sensitif  :  neurone  thalamo-cortical 802 

Les  voies  sensitives  préposées  aux  différents  modes  de  la  sensibilité  :  dou- 
leur, température,  tact,  notion  de  lieu,  sens  stéréognostique,  sens  des 

altitudes,  sensibilité  osseuse 803 

Leur  trajet  dans  les  nerfs  périphériques  cutanés,  sympathiques  et  pro- 
fonds    805 

Leur  trajet  dans  la  moelle, 806 

Dans  le  tronc  encéphalique 812 

Dans  le  thalamus 814 

Centres  sensitifs  corticaux 815 

Syndrome  sensitif  périphérique 810 

Topographie  nerveuse  périphérique 816 

Caractères  des  troubles  sensitifs  périphériques  :  1"  lésiims  des  nerfs  sensi- 
tifs cutanés 810 

2"  Lésions  des  troncs  nerveux  mixtes  et  des  plexus 817 

Valeur  sémiologique  de  ces  troubles  sensitifs 818 

Syndrome  radiculaire 820 

Topographie  radiculaire 820 

Zones  radiculaires  du  tégument  cutané 821 

Territoire  cutané  des  branches  postérieures  des  nerfs  rachidiens.  .   .   .  82i 

Territoire  cutané  des  branches  antérieures  des  nerfs  rachidiens 825 

\.  Zone  radiculaire  cervico-crànienne 8"il 

Zone  trigéminale 831 

Les  territoires  péripliériciues   cutanés,    iuu([ueux  cl   endo-cràuiens. 

Les  champs  radiculaires.  Les  zones  nucléaires 831 

Zone  cervico-nuchale  ou  cervicale  supérieure  ....       839 

Zone  ccrvico-brachiale  el  triangle  interscapulaire 8i2 

II.  Zone  radiculaire  dorso-lombaire **'iO 

Zone  dorsale S40 

Zone  lombaire 8:>1 

111.  Zone  radiculaire  lombo-sacrée î*57 

Triangle  interfessier 857 

Zone  ischiatique S'58 

Zone  périnéale  ou  génito-fessière S64 

Caractères  des  anesthésies  radiculaires SG6 

Leur  valeur  sémiologique 867 

Paralysies  radiculaires 869 

Du  plexus  brachial 869 

Des  plexus  lombaire  et  sacré 872 

Tabès 877 

Maladie  de  Friedieich 882 

Uadiculites 884 

Topographie  radiculaire  des  lésions  de  la  moelle 886 


I 


TMll.l-:  lii:-  MAIII  lti:>:.  wx 

Syiiihoiiies  mnliilliiin-s 8Sti 

Topo^îrjpliie  modiillaiie K8ti 

Hi'miunosthésie  opinalc.    Sjiiiliijnios  ilo  l!i'o\Mi-Soi|ti:iiil 880 

Topogi'aphie  paraplésiiiue 8'J7 

(Caractères  des  troubles  sensitili  intîihillaires 902 

Dissociations  iiiéiliillaires 90"> 

Syiiilroiiie  des  liliros  radiciilaires  longues  du  cordon  postérieur 90!J 

Ui^siiriiilioM  ^u  injjnniyOliquo ilU-i 

Syndrome  de  lirown-Séipiard ÎMI8 

Syiiilrome  céicOral '.lOU 

Toponrapliie  cérébrale 009 

Caractères  généraux  des  anesthésies  cérébrales 912 

Séuiiolope  des  anesthésies  cérébrales 915 

A.  Hé  niani'sthésie  corticale 915 

Syndrome  scnsilif  cortical 91,") 

li.  Iléuiianeslhésie  sous-corticale  ou  supra-capsulaire 918 

('. .  Iléniiauestliésie  centrale 918 

l>.  Syndrome  tlialamique 922 

E.   Ilémianesthésie  par  lésions  du  pédoncule  cérébral,  de  la   piolubéiance 

et  du  bulbe 92Ô 

Hémianestliésie  allcrno 925 

Aneslliésic  psychique 927 

De  l'anesthésie  segmentai ic 952 

:  IX.  —  Sémiologie  des  rrfl<-xcs 910 

1.  —  L'acte  réflexe  et  l'arc  réllexe.  Arc  réllexe   simple  ou  spinal,  arc  réllexe 

cérébral 941 

A.  —  Réilexes  tendineux  el  périostes 9-i2 

Étude  des  principaux  réflexes  tendineux.  Localisations  de  leurs  centres.  947 

Kéllexes  périostes  et  osseux 9i8 

Inversion  des  réflexes 950 

11.  —  liéllexes  cutanés 954 

Des  membres 955 

De  la  face  et  du  tronc 957 

II.   —  Valeur  M'iiii,iloi;ii|iie  des  modillcations  des  réilexes 958 

I'  Mn.liii.  ;iihiM-;  des  réflexes  dans  les  affections  générales 958 

■i    M."iii,r:iii,ins  des  réflexes  dans  les  affections  organiques  du  sys- 
tème neiveux 9,59 

Altérations  de  l'arc  spinal  réllexe 900 

1  "  Dans  les  névrites 960 

2°  Dans  les  lésions  du  système  radiculaire  postérieur 962 

5°  Dans  les  lésions  des  cellules  ganglionnaires  spinales.    .   .   .  965 

Altérations  des  arcs  réflexes  secondaires 960 

Dans  les  lésions  Iransverses  totales  de  la  moelle 971 

Dans  les  lésions  transverses  incomplètes,  les  foyers  de  scléroses 
circonscrits  ou  disséminés,  la  myélite  anmdaire.  les  com- 
pressions médullaires 972 

Dans  les   lésions  de   la    région  sus-protubérauliclle,  du  bulbe 

et  du  cervelet 974 

Dans  les  all'ections  cérébiales •    ■    •    ■  97 i 

Réflexes  de  défense 978 

5»  Modifications  des  réilexes   dans  les  all'eclioiis  fonctionnelles  du 

système  nei-veux 980 

X.  -    Ti'oublcs  visti'raux  d'origine  nerveuse 9*** 

A.  —  l'niuhles  respiratoires  d'origine  nerveuse Jî^* 

I.  Troubles  respiratoires  dans  les  maladies  organiques  du  système  nerveux.  984 

•fnmhle^  larxn^ès  dans  le  tabès 987 

l'hi' iii'^  hirwigés  sans  troubles  apparents 988 

l'Ii.'i lènes  l;nyngés  avec  troubles  paréti(iue?,  avec  troubles  iiarah 


tupie 


989 


Troubles  respiratoires  dans  les  névrites 992 

11.  Troubles  respiratoires  dans  les  névroses 994 


iMii.i:  i)i:s  .\i.\Tii:!u-:s. 

1!.  —    Tioulilcs  lirailtitoircs 'JU'J 

I.  Trouilles  cardiaques Vlil'J 

1°  l'alpiUilions 1000 

Diagiioslic  cl  valeur  séiiiiologiquc lOO'J 

i°  Anniiie  de  poitrine lOOli 

ô°  Tacliycardie lOOi 

Tachycardie  paroxystique  essentielle 100") 

Tachycardie  symploniati(|uo lOOG 

i°  lîradycar<lie 1007 

Uradycardie  d'origine  nerveuse 1008 

Conséquences  do  la  bradycardic  sur  le  système  nerveux.   .   .  1010 

,y  Arythmie lOil 

U»  Syncope 1011 

7°  Troubles  cardiaques  dans  les  névroses 1012 

11.  Tiouhles  vasculaires 1012 

iléhiniTagies .  101". 

Triiidjles  vaso-moteurs 1014 

1"  Maladie  de  Raynaud 1010 

Diagnostic  et  valeur  sémiologique 1019 

2"  Erythromélalgie lOl'J 

d°  Œdème 1021 

(EJèmes  secondaires  à  dos  all'ectioiis   organiques  du    système 

nerveux 1021 

Syndromes  d'oedèmes  dits  essentiels 1022 

o)  Œdème  hystérique 1022 

h)  Œdème  aigu  circonscrit.  (Edènie   angioneurotique.  Maladie 

de  Quiucke I02i 

ej  Trophœdcme  chronique 1020 

Diagnostic  du  tro]ihœdéme  chronique 1050 

Adipose  douloureuse.  Maladie  de  Dercum 1031 

Maladie  de  Recklinghausen 1034 

C.  —  Troubles  digestifs  d'origine  nerveuse 1034 

1°  Troubles  digestifs  dans  les  affections  organiques  du  système  nerveux.  1035 

2"  Manifestations  fonctionnelles  dans  l'appareil  digestif 1039 

ni  Troubles  de  l'appétit.  Anorexie  mentale 1039 

b]  Manifestations  fonctionnelles  digestivcs  proprement  dites  .    .  1043 
L'entéro-colite  muco-membraneusc,  manifestation  fonclion- 

nelle 1043 

Cl    Manifestations  digestives  hystériques  diverses 1040 

D.  —  Troubles  winaires 1047 

I.  liein 1047 

Mddilications   do  l'urine  liées   à  une   lésion   organique  du    svslèmc 

nnvcMx "  .    .    .  1047 

l.iuosune 1047 

Aliruminuric 1048 

l'oiyurie 1048 

Crises  rénales  des  tabélicpics 1049 

Modifications  de  l'urine  dans  les  maladies  foiictioiuiellcs  du  système 

nerveux 1049 

l'oljurie 1049 

Anurie  hystérique 1050 

II.  Tiiiubles  de  la  miction 1051 

Troubles  urinaires  dans  les  allections  organiques  du  système  nerveux.  1052 

Troubles  urinaires  dans  les  névroses 1050 

Troubles  urinaires  qui  traduisent  un  désordre  mental 1058 

E.  —  Troubles  génitaux KIliO 

Troubles  génitaux  dans  les  affections  organicpu'S  du  système  neivcux.  HKiO 

Troubles  des  fonctions  génitales  dans  les  névroses 1002 

r.  —  Fièvre  nerveuse 1004 

1°  Fièvre  nerveuse  dans  les  maladies  organiques lOOU 


7I/.7./.-  /</>  MATH:  Il  i:  S. 


XXI 


l.ésiims  iiill.niiiiiiili'ircs 

Lésions  iiiriMnii|iii'S  mi  IniNilivcs 

I.(''siiiiis  il'orifîiiK!  Iiixi(|iit' 

'2"  Kirvrc  luM'vciiso  thiiis  les  ni'Miisi's 

Kii'MC  liysli'>i'ii|iii' 

Firviv  clioz  1rs  iii'iir:i~llii'-iii(|iM's  ;  (l.iiis  hi    iiKihjilic  de   II:iS('(lii«, 

la  i-hiiivo,  rri:il  il.'  mal  riiili'|ili!|iif 

('luriTHK  \1.  —  Trni(hlfs  tfo/tliii/iirs  d'ofiijinp  iirrt'riist' 

A.  —   Tioiihicx  I ro/ili ii/iifx  niliiulnirrs  et  ossetw 

Trouilles  lro|iliii|iies  aillciilaires 

Arlhiopalliies  labéti(|iies  el  artlii'opalliles  syniigoiiiyéliques  .    .    . 
Arlhi'opalliies  au  cours  de  diverses  alfeclions  de  la  moelle  épiiiièii', 

(les  nerl's  péripliéricpies  el  du  cerveau 

Ilydiops  ai'liculoiiiin  iiiteÈinillens 

Trouilles  Irupliiipies  oss<mi\ 

II.  —   Tioubtrs  li(>iihi<jiies  ruiaiirx 

Trouilles  li-opliiques  ciilanés  dans  li's  alleclimis  orf;aniques  du  sysiènie 


1°  Troubles  Iruplnipics  de  la  penn  d'urisine  névriliipje 

(ilossy  skiii 

lelilyose 

Décubilus  aigu 

Seléroderniie 

2»  Zona 

>  lléiniatropliie  l'aciale  progressive 

i°  )lal  perforant  planlaire 

5"  Mal  perroraiit  buccal 

ti°  Mal  perforani  palmaire 

7"  Maladie  de  llupuytreu 

Troubles  Irophiques  culanés  dans  les  névroses 

Ti'ouliles  séeréloires 

Sueur    

Larmes 

CiiAPiTitr  \II.  —  Troubles  des  sens  spfk'îniis 

I.  —  Oiiie 

Valeur  sémioloyique  des  Iroubles  de  l'andilion 

II.  —  Odoial 

Valeur  sémiologique  des  troubles  de  l'olfaction 

III.  —  Goiil 

Valeur  sémiologique  des  truubles  de  la  gustation 

IV.  —  Appareil  de  la  vision 

.\ .   —    Troubles  foticliontiels  fie  la  risioii  daii^  les  iierroses 

Hystérie 

Amblyopie 

Amaurose 

l'iétrécissement  du  champ  visuel 

Troidiles  de  la  musculature  intrinsèque  de  l'œil 

Symptômes  pnpillaires  de  Ibystéric 

Phénomènes  hystériques  des  muscles  extrinsèques  de  l'œil.  .    .    . 
B.   —   Troubles  oculaires  dans  les  nlfeclions  organiques  du  système  nerven.r. 

I.  Troubles  de  la  sensibilité 

Aneslliésie  et  tioubles  Irophiques  de  la  cornée.  —  Kératite  neuro- 
paralytique 

11.  ïn.ubles  de  la  motililé 

Troubles  moteurs  extrinsècpies 

a]  Paralysie  et  contracture  de  l'orbiculaire  des  païqiières.   .    .    . 

ft'  Plose  (blepharoptose) 

c)  Clignement 

Troubles  moteurs  intrinsèques 

a]  Paralysie  verticale  du  regard 


IDl'Hi 
I0(i7 
lOli'.l 

iino 

10711 

i(i7ri 
107:1 
1  ()■.•> 
io7:i 

10711 

IIWl 
10.S1 
lOH.'i 
lO'.ll 

JOUI 
1001 
1092 
1002 
1095 
lOOi 
1097 
liOl 
1100 

nos 

1 109 
1 109 
IIIO 
1112 
1112 
Illi 
Ill.'i 

iiir> 

III8 
1 120 
112-. 
1127 
1128 
IIÔO 
IIÔO 
IIÔO 
1 1,-|0 
ll.-I 
lir.i 
ii.iri 

1 1.-v. 
11. V» 

I1.-.C. 
ir.c. 

IIÔO 
1l.'i7 
1 1.'77 
Iiri7 

iir.s 
Iiri9 
1 1.->9 
1139 


Wll 


TAIU.I-:  Di:S  MATIfiIlKS. 


b)  Klal  (les  niiisi-li'S  oculi)-iiiolcurs  dans  riioiiiiiilrsic 1 1  iO 

Aii:iloiiii(i  (les  nei-ls  inoIcMirs  fie  l'œil 1 1  Kl 

l'iilii'iicrphalilo  li(imorra};i(|ue  de  Wei-iiickc 1  liô 

()|ilil;dni(>|iir't;ie  externe  CdiitïC'iiilale  ol  familiale lli't 

li|ililalinii|iir't;io  exlrinsé(|uc  nui-léaii'e  à  niaixlie  clironiiiui'.  .  Il  ',', 

tl|ililaliiHi|ilcj,'ios  et  paralysies  de  cause  liasilaire 1 1  Hi 

Paralysie  des  muscles  externes  de  IVil  dans  les  dilIéiLiilos 

alleclions  du  système  nerveux 1147 

Conlraclures  des  muscles  des  yeux ll.M) 

Déviation  ceiijuguce  de  la  lêtc  el  des  yeux II,M 

Nysla^nius ll.Vi 

Kioplitalmie 1154 

Réti'écissement  de  la  feule  |ial|iél]rale.  CMii|ililalniie.  Svudnmie 

de  Cl.  Cernardlliirner '.    .    .    .  liriO 

III.  Sémiolnpie  de  la  pn|illle ll.")X 

lléllexe  HMIseusuel II.V.I 

lliauiélre  puiidlaire  relalif IIMI 

lliamélie  pupillairc  absolu Illill 

Triiuliles  des  lonclioMS  puiiillairos lliiO 

(I    Trouilles  sensoriels 11(10 

Ir.  Troubles  pupillaires  par  lésions  des  centres  de  réilexion.  Sigiii' 

d'Ar-vIl-llolierIson IlOI 

Valeur  séioiolot;i(|ue  du  sijjne  d'Arfîyll-Uobertson.  .  .  .  IHW 
CI  Modillcalions  pupillaires  par  lésion  du   segment  moteur   de 

l'arc  réilcxe 1164 

d)  Modilications   pupillaires  par  lésions  du  grand   synipalliique 

cervical  ou  de  ses  noyaux  d'origine 1IO."i 

e]  Réaction  pupillaire  béniianopsique Il()7 

Ilippus 11(111 

Macropsie.  Micropsie IKi'.l 

IV.  Séiniidogie  du  fond  de  l'œil 1170 

A.  Stase  papillaire 1171 

B.  Lésions  du  fond  de  l'œil  dans  la  paralysie  générale,  les  bles- 

sures de  la  moelle  épiniére,  la  myélite  aiguë  disséminée,  le 

tabès,  la  sclérose  en  plaque,  la  maladie  de  Friedreicli  ...  1171 

Idiolie  familiale  amaurotiipie  (maladie  de 'fay-Saclis.    .    .  1177) 

Névrite  rétro-bulbaire 1174 

C.  Névrites  optiques  associées. 1175 

V.  Valeur  séniiologique  des  troubles  visuels  résullant  des  lésions  inlra- 

cràniennes  du  système  optique  et  pouvant  par  conséquent  préexis- 
ter à  toute  niodilication  oplifalmoscopique.  Termes  diverses  d'bé- 

mianopsie.  Symptômes  associés Il7."i 

Hémianopsies  homonymes 1177 

Ilémianopsies  basales 1 1X0 

Hémianopsies  intermédiaires  ou  par  lésion  des  centres  oplii|ues 

primaires IIS! 

Hémianopsies  sous-corlicalcs  et  corlicales II.SI 

Cécité  corticale IIS-j 

Cécité  psychique Il!<4 

(aLviMicE  XIII.  —  Sviiiiolofiie  du  liquide  cvjikah-nicliidien 11X5 

i.  —  Élude  iihysique IIHd 

II.  —  Étude  chi(ni(pic IIX'.I 

III.  —  Étude  cylologique IllIO 

Valeur  séniiologique   de   la    cytologie   du  liquide  céiibalo-r.icliidien 
dans  les  élats  innanimatoires  des  méninges  : 

Méningites,  méningisme,  réactions  méningées  latentes Ilïl'i 

IV.  —  Étude  niicrobiologique Il'.((l 

V.  —  Ét((de  biulogi(|ue  :  toxicité,  perméabilité,  agglutinincs,  précipitiiies  .    .  II1I7 

lir'actioii  de  Wassermanu W'M 

Conclusinns. Illl'.l 

Index  alpliabéliiiue l'iUl 


TABLE  EXPLICATIVE  DES  FIGURES  D'ANATOMIE 
CONTENUES  DANS  LE  VOLUME 


La  îO)ie  du  Iniiriuqi- li;;.        1      |i.    lOS 

Ses  connexions  imi  |i,ii'liculii'r  du  pUrdurlic  avec  la  zoni'  \isiii'lle  ■;iMUM:ilr  ilniilr  cl  cau- 
clii'  cl  :ivi'c  la  zono  motrice  dos  deux  Cùlés (11:.       .'     |i.   III 

Les  ziiiirs  sciisiliies,  motrices  et    sensorielles    (/es-   pirrx    i:rlrnir  ri  inlrrue  du  rerrrnii  dr 
l'homme li^.  TiTet  ÔXp.  l'JJ 

Localisation!^  motrices  du  rcrrrau  de  fhnmmc li^'.     ">!)     p.    lOli 

Les  centres  moteurs  corticaux  lic  l'oranf/ li^.      tit     |i.    1911 

Lu  ione  corticale  motrice  clir:  le  cliimpanic lig.  ilol  l'ip.   I'.I7 

La    voie  pcdouculaire  :   ses   contingents    cortico-médullaircs  et    cortico- 
nnclcaircs lifr.      {">     p.   '.'01 

Le  tronc  encéphalique,   l'émergence   des  nerfs  crùuiens.  l'oui/lc    jwnlo-cérébelleu.r,    tu  face 
inférieure  du  ccrrelet  et  l'espace  opto-pédonculnirc li^:.     4i     ]).  '207 

Lésions  anfilouti(/ucs  des  si/ndronies  : 
PtDoxci  LAii'.ts  A.\r£uii:uns. 
IIéiniplos;ieavecpar;ilysieallei'nedelaIII'"pairo  (syndiuniiMk'NWbor)     li^'.     .Vin  p.  '2l!l 
Avec  déviation  conjuguée  de  la  tète  et  des  yeux lif;.     h7)b  ji.  'il'.) 

PKDOXCUI-AniES   POSTÉniECnS. 

Iléniiancstliésie  avec  paralysie  allorno  cl.'  l,i  IIP-  paire  et  mouvements  clioréo-alliélo- 
siques Ii{;.     54     p.  'i'20 

PuOTCDÉnAXIIELS   ASTÉRIEDBS. 

Hémiplégie  sans  paralysie  alterne lifC.  4.")  p.  '2011 

llémiplé(;ie  avec  paralysie  pseudo-bulbaire lit;,  ôl  p.  2I"i 

lléiniplé^'ie    avec    paralysie   aUcnie  des   Vh  i-l  VII"  paires  —   Ivpe 

Millard-Gubler '.    .  li-.  .V.  p.  '2'2I 

l'ROTUDtBASTlELS  AXTtlUEUBS  ET  POSTÉBO-IXTEIINE. 

Hémiplégie  et  hémianestliésie  croisées  sans  paralysies  allerncs.  .  .  lig.  46  p.  '210 
Hémiplégie  avec  paralysie  associée  du  regard  —  type  l'oville  — .  .  lig.  T)?»  p.  '2'24 
Hémiplégie  avec  déviation  conjuguée  de  la  télc  et  des  yeux.  .  .  .  lig.  57 /<  p.  2'24 
Hémiplégie  et  bémianeslliésie  croisées  avec  paralysie  alterne  des  Yl'  et  Vil'  paires  et 
paralysie  associée  du  regard —  lype  Millard-Oubler-Koville   .   .    .     lig.     ."lO     p    '22'2 

PnOTCDÉRAXTltlS   POSTÉBO-LATÉBAIX. 

Hémianestliésie  à  type  syringomyéliipie  avec  paralysie  alterne  de  la  V"  paire  et  mou- 
vi'iiieiils  clioréo-alhétosiques lig.     48    p.  212 

llémi.inislliésie  à   type  syringomyélicpie  avec   hémiparésie,    paralysie    alterne  de    la 

V-  paire  et  niouvemeuls  clioréo-atliétosirpies lig.     47     |i.  211 

6»« 


XXIV  r.\ni.r:  rxfi.irAnn:  r>i:s  FfnniFs  d'Axatomif. 

PmiTUUlIllAMItl.S    l'UsTt.KIKDllS. 

Héniiaiicstliésie  croisée  à  type  syrinsomyéliiiue  avec  paralysie  alterne  dos  V'.  VI'  ol  Vil' 
paires  et  paralysie  associée  du  regard  —  type  Foville t\^.     "jS     p.  225 

llémiaiiestliésie  croisée  avec  p^iralysie  alterne  des  V-,  Vl*.  Vil",  VIII",  X".  XI°  puires, 
paralysie  associée  du  reftnrd —  l\pr  l'dville li;;.     'l'I    \<.  '.'17 

Iln.riAïuKs  ANTÉnn-i\TF.iiM;s. 
Hémiplégie  avec  paridysie  idlenie  île  l:i  Ml"  paii'e    el   liciiiinnestliésie  des  sensibililés 

prolbiides lig.    40    |i.  ilTi 

Diplégie  et   aiiestliésie   des   quatre  nieiulires  iiUéressanl  suri  oui   le 
sens  des  attitudes  segmcntaires  avec  paralysie  de  la  Ml    |i:iirr.  .     li^.     Ml     [i.  227 

Itui.DMnr.s  AXTKnn-iMF.nxE  kt  HtTno-oi.iVAmE. 

Hémiplégie  cl  hémiaiicstliésic  croisées  avec  paralysie  alterne  glosso-pliaryngo-laryngo- 
vélo-palatine  — syndrome  d'Avcllis  — el  liémianeslliésie  trigémiiiale:  troubles  syni- 
palliiques  oculo-pupillaires  et  liéuiliisynergie  cérélielleiise  (lype  liabinski-Nagcolle, 
type  C.estan-Clienais) fig.     50    p.  214 

lin.iiAnius  nÉTiio-OLivAiiuîs. 

llémiaiiestliésie  croisée  à  dissociation  syringo-myélique  avec  paralysie  alterne  trigé- 
minale,  pharyngo-laryngo-vélo-palaline  —  syndrome  d'Avellis  — ,  liéniiasynergie  céré- 
belleuse et  troubles  oculo-pupillaires fig.     60a  p.  22S 

llémianostliésie  croisée  à  dissociation  syringo-myélique  avec  paralysie  alterne  du  tri- 
jumeau et  du  vago-spinal  —  syndroine  d'Avcllis  et  de  la  branche  externe  du  spinal  — 
syndrome  de  ,Iackson  —  liéniiasynergie  cérébelleuse  sans  troubles  oculo-pupil- 
laires   .' tig.     00  6  p.  228 

l.rx    riiio:   (iculoi/i/rrx,  fit   piirtinilicr    les    luiirx   ilrs   mnttirm  iils   ilr     litiriiilltr   du    rcqnrtl. 

lig    212     p.  420 

C.mslilulion  ruinriihuir  r/r»  p/i'.nis.  Ileliilioii.^  rsixhnil  mire  1rs  srgmnils  iiH'iliilliiim: 
1rs  émcnjeini'x  des  iirrfs  rtuliridaircs,  1rs  rorps  des  vprtrhrrs  ri  trnm  tipnjthysrs  rpi- 
iicuscx fig.  20s  p.  015 


l.iitiirrralioii  iiidiriilin'rr  ri  /iriiplirriijiic  drs  iiiuKrlrs  ihi  < 


lig.  20!)  il  2S0  p.  010  à  O: 


lig.  :>so 

lig.  ."SS 

p.  Si'.l 

p.  »:,:, 

lig.    iOI 

p.  S05 

.l'oi.lnrlliK 

KifOlilUl'HlK 

MIICUI.AIIIE. 

i'i  nrmiKniiorE 

Muscles  de  la  région  antérieure  de  la  tête,  du  cou,  du  trône  el 

des  membres  supérieurs  —  couches  supcriicielle  et  prolciude.       20'.lp.010  270p. (il7 

Muscles  de  la  région  postérieure  de  la  lète,  de  la  nuque,  du 

Irone  et   des  membres  supérieurs,  couches  superlicii'lle  el 

proibndc 271  p.  OIS  272  p.  OUI 

Muscles   de  la  région   antérieure   du    cnu  (couche  prolnnile  . 

Muscles'  endo-lhoraciques  et  endo-abdominauN 27rip.020 

Muscles  de  la  région  postérieure  de  la  nuque,  du  lidnc  el  des 

lombes  (couche  profondi- 27  i  p.  021 

Muscles   de   la   face  latérale  du   cdii,  ihi    Ireiic  cl    du   jneuiliie 

supérieur 27."i  p.  022  270  p.  02") 

Muscles  de  la  région  interne  du  iiicnibre  supérieur 277  p.  024  277p.02i 

Muscles  de  la  main  (couche  supeilicielli') 27Xp.020  27Xp.020 

Muscles  de  la  main  (couche  prolomle 27!)  p.  027  279  p.  027 

Muscb'S  de  la  région  antérieure  du  HM'inOrc   iiilV'i-irui-    i-imicIic 

siipei'licielle) 2S0p.02S  2SII  p  (12S 

Muscles  de   la  région  aniérieure  du  ninnliiv  iiiliTieur    cnuclie 

profonde 2Slp.  i;2!l  281  p. 02!) 

Muscles  de  la  région  |iiisléi-ieure  du  niciiilire  iiilëriiMir  (couche 

superficielle 2S2p.0r,0  2S2p.  0.10 


TMii.i:  rxi'i.KWTin-:  des  rininrs  rr.w.irnMii:. 


Tdl'.ir.lHi.llu;  TIM'IICIUI'IIIK 

iiAUi<:ui.AiiiE.  l'riiiii'iit^iiiqcE. 


giiri-s.  Ficiiros 


Muscles  de  la  région  posli'i-ieiire  ihi  niemlire  inféi'iom"  uouelu' 

pi-(>f()ii(ie; issii.  (iôi  «xr.p.oôi 

Muscles  (le  la  région  exiei'iie  du  iiiembri'  infL'i'ioiii- 'iStp.<iô"2  'i84p.  C.'-J 

Muscles  do  la  légion  inlonii'  lUi  ineniliic  inlëriour  .    .....  \isr)  p.  Oriâ  285  p.  Onô 

Musc!, 'S  de  la  plante  du  pied  (couches  supeclieielle  el  pmConde  .  'JS6  p.  (r>4  280  p.  <iô4 

Muscli'S  de  la  couche  superhcielle  de  la  lace  anléi'ieure  du  cocps.  Ô80  p.  8i!t 

Muscles  de  la  couche  supeclieielle  di'  la  lace  posléiicure  du  lorps.  .'88  p.  X:>7, 

Muscles  du  périnée iOlp.  8t!."> 

l,rs  roloiiiies  nioln'ce.i  sym/iulliitiues  de  lu  moelle  rereitiilr,  iliirsiile  el  xaiir'e.  Coiiiie.) iniis  des 
seymeiils  iiirdidltiires  arec  le  xysli'iiie  sijmpalhiqiie  n/lereiil   îles  eixcèiex.      lig.  ôô"  p.  7."iO 

Le  /iiemiei-  iieiii'itiie  xeiisilif  il  l'oriijinr  ilii  riiiiliiii/eiil  inriliilliiiie  des  mies  seiisilircs  seeoii- 
iliiires. 

Premiee  neurone  sensitif  :  son  origine  dans  les  cellules  des  gnnijlions  eérêUro-raehidiens  ; 
—  les  tones  riidirulaires  de  la  tôle,  du  Ironc  et  des  membres  Irihntaires  de  ses  nerfs 
srnsitifs  pi'riphériijucs  :  —  la  constitution  du  cordon  postérieur  par  ses  /ihrrs  rudi- 
eulaires  postérieures,  leur  ordonnance  aux  différentes  hauteurs  de  la  moelle:  —  les 
zones  mijctes  de  fihres  radiculaires  et  de  fibres  endogénis  du  cordon  jtostérienr  de  In 
moelle. 

Origine  du  iimlingenl  iiiéilullnirr  de/:  deii.ririiies  neiiinnes  sriisilifs  :  1"  mies  srnsitiies 
secondaires  pour  le  tronc  cneéplialiiiue  :  le  faisceau  antéru-latéral  ascendant  et  ses 
segments  postérieur  [fala,  pi  et  antérieur  (fala,  a);  2"  roirs  sensitives  secondaires  pour 
le  cerrelet  :  le  faisceau  de  Gowers  (/'VJi  et  le  faisceau  céréhclleu.r  direct  (Fcd).  — 
Origine  de  la  i-nie  bullm-lhalamiiine planche  hors  texte  lig.  T^Ki  p.  800 

/,<•  premier  neurone  scnsilif  cl  rnrii/inc  des  voies  srnsi/ircs  serondiiiies  du  cordon  iintéro- 
latéral  de  la  moelle. 

Mode  de  pe'nétration  des  racines  pnsféricurcs  dans  la  moelle,  llranilics  ascendantes  et 
descendantes  ;  fibres  radiculaires  courtes,  mogennes  et  longues.  Constitution  des  cor- 
dons postérieurs  par  les  différentes  fibres  radiculaires  postérieures.  Le  faisceau  mixte 
de  fibres  radiculaires  et  endogènes  du  cordon  postérieur  :  zone  cornu-roninii.t.turale, 
virgule  de  Sdiullze.  faisceau  de  Ilorhc,  trinngle  médian  de  Iwmbanll  et  Phi- 
lippe   '  j.lanchc  hors  leMe  li-.  Tillli  .\  ]..  808 

Trajet  ijue  suivent  les  roirs  préposées  aux  différenls  modes  de  sensibilités  superficielles  et 
priifonites  —  Douleur,  teuipéralurc,  tact  et  sens  de  localisation;  sens  de  discrimination 
tactile,  perception  stéréognostique  ;  pression  tactile,  pi'ession  douloureuse,  notion  de  poids, 
de  vihration  (sensihilité  osseuse);  sensibilités  profondes  conscientes  (notion  déposition, 
sens  des  attitudes  segnientaires.  des  mouvements  actifs  et  passifs  imprimés  aux  muscles, 
os.  articulations)  et  inconscientes  i tonus  musculaire,  coordination,  équilibre  dynamique  et 
statique,  etc.)  : 

1°  ll\xs  i.E  rRF.«u:u  xtcnosE  sensiiik.  —  Xerfs  cutanés  ou  superticiels,  nerfs  profonds,  nerfs 
sympathiques;  libres  radiculaires  courtes,  moyennes  et  longues;  cordon  postérieur 
de  la  moelle planche  hors  texte  fig.  506  B  p.  808 

2°  Dass  les  deuxièmes  neiroxes  sessitefs. 

fl)  Trajet  médullaire.  —  Cordon  antéro-laléral  de  la  uKielIr.   .    .     tig.  Titm  V,  p.  808 

b]  Trajet  bulbaire.  —  Voie  de  la  formation  réticuh'O  gi-ise  rélro-olivaire.  voie  de 

la    formation   réticulée  blanche  interolivaire;  voie   bulbo-thalamique.    voies 

sensitives   secondaires  trigéminales;  voies   cérébelleuses  bulbaires   du  corps 

restiforme fig.  307  a  p.  809 

c    Tr.i.jet  bulbo-ponlin.  —   liuhan    de  lieil   niéilian.   voies   sensitives  secondaires 
Irigéminales.  ci>rps  reslifoiiue (ig.  307  '»  p.  810 

d)  Tr.i.jet  ponto-pédonculaire. —  Ruban  de  Ucil  iiiédiaii  et  formation  réticube  adja- 
cente <le  la  calotte  pédonculaire lig.  .307  c  p.  811 


XXVI  v.ift/./;  E.ypi./cATn-r:  des  rfnrni:<;  D'axatomif. 

(■;  ïiajcl    sousIlialaniiiiLio  cl   lli,iliiiiiii|iic.  —    lii'^icm    du  niliiiii   île    Ueil    iLiiiiliaii, 
noyau  interne  du  thalamus li^'.  507  d  p.  812 

T)"  Davs  I.I-:  TnoisiÉME  XEoiinxr.  sexsitir.  —  Nourmir'  lliiilanin-cni-|ic.il.  .    .     lig.  7)07  d  p.  .S12 

4"  l.iu:.\i.isATii>x  SKXSITIVE   ME   i.'kciiuce  i;i:iir.[inAi.E    i:t    i.e  xelho.ve   ciurto- 

TIULAMinUE lif;.    :,li7    (/    p.    XI2 

L'inncrration  ratlictilaiie  rt  /ii'iiplirriiiitr  ilii  siiiicletit:  —  os.  /iriioxlc.  iirliniUilitiiis  tic  In  li'te, 
du  Iroiic  el  des  membres  : 

'HH'ln.riM'Illl:  TOl'dliH.M'lllE 

HMiicri.Aim:.  l'huM'uiJuniE. 

l'ianclio  hors  texte.  Figures.  Figures. 

Face  anléiieurc j6,Sp.ï<I0  5f)8p.  816 

l''ace  poslorieurc ÔO'.lp.  Slti  ,"00  p.  810 

l'ace  latérale  du  i  riliie 309'"  p.  816 

I.'iiiiieiiiilioii  radiiiiliiirr  et  prn'j)lirii<jiir  ilex  Iri/idiiriilx  ciilniirs  du  nujix  liiiiiitiiii  : 

TOI'dCIUI'lIlE  T(li'0(iIt,Vl'HrE 

inDICUI.AIItK.  l'ÉKII'HÉniQUE. 

Figures.  Figui'es. 

Face  antéi'ieure  du  oni'ps, ô7'2  p.82'2et38.">p.  848  j7r)p.82r> 

Face  posléiieii  1-e  du  corps 374  p.  828el  387  p.  S52  .j7."i  p.  8211 

Tète  el  cou  :  innervation  cutauée 578  p.  837  576  p.  832 

Ttite  et  cou  :  cavités  endo-crànienne   et  naso- 

buccale ."77  p.  853 

Tèle  et  cou  :  superposition  des  topographies 

sensitives,  nucléaires  et  périphériques  .   .    .             579  p.  858  570  p.  8.58 

Face  latérale  du  corps 580  p.  8i0  581  el  382  p.  841 

Face  latérale  du  tronc  et  face  interne  du  membre 

supérieur 585  p.  845  5X4  p.  855 

Face  interne  du  membre  inférieur 589  p.  855  390  p.  855 

Plante  du  pied 591  p.  859  392  p.  859 

Organes  génitaux  externes  de  riKimme  .   .    .    .  593  p.  860  et  595  p.  861     594  p.  860  et  396  p.  860 

Périnée  de  riionime 597  p.  802  .598  p.  862 

Périnée  de  la  femme 599  p.  865  lllOp.  805 

Les  syndromes  de  llroini-Srijuard,  leurs  différenles  iiiodalités. 

a)  Suivant  l'extension  en  largeur  de  la   lésion  d'un  même 

segment  médullaire lig.  448,  4i8  bU,  449  p.  888 

/')  .Suivant   la   hauteur  à   hupielle   siège    une  sec-lion  médulhiii-e   partielle  et  de   même 
étendue hg.  450,  451  p.  889 

Les  centres  médullaires  el  bulbo-prolubiranliels  des  prhui/inii.r  n'-flcxes:  réflexes  eutanés  el 
muqueux;  réflexes  tendineux  et  périostes lig.  550  p.  952  et  955 

Les    voies  conductrices  de  lu   vision,    uppareil  visuel   central  nu  intra-ccribral  el   appareil 
visuel  périphérique lig.   504     |i.    1170 


Errata  : 

Page  07.  lig.  514,  au  lieu  de  :  malade  de  la  lig.  49,  lire  :  malade  de  la  lig.  80. 

Page  817,  ligne  57,  au  lieu  de  :  anesthie  cutanée,  lire  :  anesthésie  eulanéc. 

Page  966,  ligne  21,  au  lieu  île  :  portant  sur  l'ase  rélleie  simple,  lire  :  arc  rollexe  simple. 


SÉMIOLOdIE  IIU  SYSTÈME  NERVEUX 


aiAi'iiiii';  I'i;k.\iiei{ 
TROUBLES   DE  L'INTELLIGENCE 

Apoploxic.  —  (Imna.  —  Soiiiiiicil.  —  liisoinnii'.  —  .\aicoli'|i'-ii'.  —  Jiiihidit;  du  .soiiiiiii'il. 

—  Soiiiiiicil  liyslùriquo.  —  Autoiiiatismc  amliulatoire.  —  Suf^gestion  cl  suggeslibilili;. 

—  llypiiolisiiie.  —  Persuiision.  — •  Asiinsio.  —  Apraxic.  — •  Aimiésii;. 

APOPLEXIE    CÉRÉBRALE 

Étude  clinique.  —  Sous  le  iii»m  d'uiKipIcriv  {xz-.-'/.r,y.\x.  x-z-'hr,nzv.-i . 
abatiroi.  K's  aiiiicns  (lésij^naiciit  iiii  yi'(iii|)(^  de  sviiiplôiiies  rciiiariiiiables 
par  leur  iiileiisili'  :  perte  subite  de  la  couuaissauee.  du  mouveuKMit  et  de 
la  scnsibiliti''.  Lorsque  les  auto|»sit;s  (iémontrèrent  daus  ces  cas  l'existence 
de  lésions  c  r'rébralcs,  le  mot  api)|)lexie  peiilit  sa  signification  purement 
syniploinatique  pour  désigner  surtout  les  altérations  anatonii(|ues.  Si  bien 
(jue  Rocboux  (ISl }),  convaincu  que  les  synipt"niesapoplectii|ues  n'appar- 
tenaient qu'à  l'iiénioiragie  céréln'ale,  identifia  le  mol  ap(q)le\i('  ii  j'idi'c 
de  cette  lésion. 

Ainsi  détournée  de  son  véritable  sens,  lapiqdexie  dexint  bieniol 
synonyme  de  toute  hémorragie  pareuchymateuse,  et  on  (i('cri\il  une 
apoplexie  de  la  moelle  épinière,  du  poumon,  du  rein,  de  la  raie. 

Mais  l'observation  ne  tarda  pas  à  montrer  (|ne  rajioplexie  céri'-brale 
peut  se  produire  en  dehors  de  l'hémorragie.  Actnellement  on  s'accoide 
à  lui  restituer  son  sens  clinique  originel,  et  on  délinit  l'apoplexie  : 
l'abolition  brusque  et  simultanée  de  toultss  les  Jonctions  (■(■rébraics. 
intelligence,  sensibilité,  motilité  volontaire,  sans  moiiificalion  cssciilicllc 
de  la  respii'ation  et  de  la  circulation. 

I^a  cara<'téristi(|ue  des  synipirnucs  de  1  apoplexie  csl  la  linis(|ueiic  di' 
leur  invasion.  Ils  se  manifestent  sous  l'orme  d'allaiiue.  X.'alUKjHc.  Vichis 
ajxiplfctiijiir,  peut  surprendre  l'individu  en  pleiiu'  santé  au  milieu  de 
ses  occupations  habiluelles,  ou  peinlani  le  sonnueil.  Lt^s  synqitômes 
ac(|uièrent  d'emblée  ou  |)rogressivement  et  rapidement  leur  niaxinniin 
d'intensité.  Hautres  l'ois  l'attaque  est  précédéf^  de.  nianifostalions  mor- 
bides variables  en  rapport  avec  la  nature  de  la  cause  :  ce  soûl  les 
prodromes. 

DtiiiiuNK.  —  Séiniolotric.  1 


•)  si-:mii)I.i)i;il'  un  sysrf:ME  ,\Eiiri;r\. 

\  cùlr  (le  cctU'  rdiliic  .'i  ili'ljnl  liiils(|U(',  de  lii';iii('<ni|i  la  \t\uii  \'iv- 
(juciili',  il  \  M  (■r|i('ii(lanl  lien  dVii  disliiiLincr  iiiic  à  iiuirclic  iiriKjresKirc 
—  iiKinircscciil  (ijxipir.nj  des  An^l.iis  —  cl  dans  la(|ii('il('  les  s\iii|)lôni(!s 
u'alKiiilissiMil  au  ((iiiia  Icniiiiial  (|ira|pi(''s  un  rc'itaiii  iiom!)r('  tU;  jours, 
'iô  dans  un  cas  de  iiroadixMil.  Dans  celle  a|i(i|)le\ie  à  inai'chc  progressive 
le  déliul  se  liaduil  (rordinairc  |iar  un  senliincnl  (rall'ailiIisscMnent 
l'encrai,  de  la  cépiiali'C,  des  vouiisscuicnls,  un  cnj^ourdissenicnt,  une 
t'aililesse  d'ini  liras  (iii  d'une  jainlie,  des  liouhles  de  la  |)ai'oie.  I,(i  jour 
incnie.  on  le  lemleniain,  a|i|iaiail  inie  li('niiplé^i(>  acconipaj^iiée  souvent 
d"li(''niiaucslli('--ic,  puis  se  inauiresie  une  Icndaucc  au  sommeil,  de.  la 
sonuiolence  cnlrecoupée  de  n-vcils  cl  eiiliii  peu  à  peu  le  coma  s'élablil  et 
le  malade  succomhe  après  a\(Mr  préseuli'  ou  non  des  convulsions.  La 
moit  pcul  ne  survenir  (pie  dix,  vinj^l  Jours  cl  uu>me  davantage  après 
le  délinl  des  accidenis.  I'',n  somme  l'apoplexie  dite  progressive  ne  se 
disliuguc  de  l'apoplexie  commune  (|ue  par  l'apparition  tardive  du  coma. 
I.a  rcgnlarilc''  de  sa  progi'(!ssiou  n"est  du  reste  pas  ccmsiante,  et  peut 
(■'ti'c  parfois  iulerrom|ine  pai'  des  péiiodes  intercalaires  de  lucidité  faisant 
liieutot  suite  au  coma. 

Lorsque  l'apoplexie  esl  piécédée  de  piddr(nues  ou  jienl  ohservei'  :  des 
vertiges,  éhlouissements,  'linlenuMits,  iioui-donuemeuis  d'oi-eille;  une 
sensation  d'engourdissement,  de  foniinillemenl,  de  pesanteur  des 
membres,  nue  iucerlitnde  générale  ou  partielle  du  monvcMnent;  de 
l'emliarias  de  la  par(d(^  ou  bien  une  aphasie  |)assagère:  de  la  raideui'  ou 
du  Iremlilement  de  certains  muscles,  des  convulsions  unilatérales,  de  la 
coutraclmc.  La  face  est  pâle,  livide,  on  Lien  ronge,  lurgescenle,  avec 
injection  des  conjonclives.  l'Ius  raremenl.  c'esl  un(^  douleur  de  tète 
instantanée,  nue  diflicidlé  de  l'idi'alinii,  de  l'anxiéli'',  lui  all'aiidissemenl 
lniis(pie  de  la  UK'miiire:  d'autres  l'ois  ce  sont  des  IrouLles  digestifs: 
nanst''cs,  vomissemi'iils,  ('missions  alvines  involontaires.  Parfois  l'apo- 
pl('xi(^  déimie  par  une  s(''rie  de  pelites  alla(pies,  se  suivant  à  iulei'valles 
rap|irocliés  pour  alidulir  linalemeul  à  nue  grande  et  forte  alhupie 
ultime. 

On  (l(''cril  li'cis  l'oiines  piincipales  de  I  allaipie  :  I"  l'alhopie  cotnpl(''le 
on  grande  aibopie:  'i"  l'alla(pie  simple  ciimaleiise:  ô"  l'alhopic  simple 
pai'alvrupie.  .lanrai  siirhud  en  xiie  ici  la  descriplidu  de  la  gi'ande 
alhupie. 

Le  plus  sduveiil  l'icliis  esl  inslaulatK''.  SuliilemenI  le  malade  pei'd  cou- 
naissance.  S'il  esl  sur|n'is  dehoul  il  l(mil)e  cionuie  luie  masse,  comme 
l'(Mi(lrii\('',  (III  Lien  il  cliancelie  c(miiue  un  liomiiie  i\  re,  s'aiVaisse  et  tombe 
sans  ciiiiiiaissaiice.  Les  fondions  ((''rébrales  :  iulelligence,  sensibilité, 
iiKililili''  Mildiilaiic,  son!  aliidies.  Le  malade  ne  voit,  n'entend  et  ne  com- 
prend rien,  cl  Imsipi'il  sorl  ull('rieuremeul  de  cet  étal  il  n'a  conservé 
aucun  souvenir  de  ce  (pii  s'esl  pass(''.  .Ni  la  pande  ni  les  excitalions 
anti'cs,  (pielli^s  (pi'elles  soi(;nt,  ne  parvieiiiUMit  à  susciler  aucun  monve- 
meiil  Mddiitaire;  la  |ierle  (l(!  connaissance  est  doue  absolue. 

Dans  d'aulres  cas  les  fonclions  psyclii(pies  son!  moins  atteintes,  l'iu- 


riinl  /;//•;>  /,!■:  I.IMmj.K.IS.Wt:  ;i 

conscience  <'sl  iiidiiis  c(iin|ilèle.  les  exeil.ilidiis  |iéri|)iiéii(|nes  (léteiriiinenl 
(les  réiicliinis  (|ni  (lénuleiil  une  |ierce|ili(Mi  vji^iie.  I.e  iiuihide.  lorscju'oii 
le  jiiiice  rdiiriiH'iil.  n|'iiii;ice.  rlicnlie  à  se  icldiinicr  ilans  s.iii  lit,  esi|iiisse 
un  Midinciiieiil  (le  (l('rrnsc:  on  eiiciii-c  il  |i,ii\icnl  .'i  liivr  l:i  l;in<;ne  si  (ni 
le  lui  (leni;iii(le  ;i  |ilusi(Miiv  ri'|ii  iscs.  |i;ii|v  Irs  nirnies  cundiliinis,  il  lui 
;iiii\e  ;ui--i  ilr  liiire  enlendiv  une  sdilr  de  lirednnillenieni  ininl(dli;;iide. 

I.;i  inntiiili'  \()lonl;iire  esl  iini'anlie  cimnne  la  si'iisijpiiili''  dans  l'athNine 
(ra|)0|ile\ie  C(nn|)lète.  Les  nieinhres  snni  dans  l'i'lal  de  ir's(dnli(Mi,  el, 
cinunn'  en  laison  des  lésions  e(''iél)rales  i|ni  délerniinenl  ordinaiicinenl 
l'apoplexie,  il  eoexisle  le  plnssinivenl  delà  paralysie.il  impolie  de  saxoir 
(lilïérencier  chez  le  malade  ces  deux  élals  dn  sysième  mnscnlairc. 

liOS  memlnes.  lors(pron  les  soulève,  relomlient  snr  le  lit  sons  rinlliience 
de  la  pesantenr.  mais  la  lésolnliini  mnsciilaire  se  distiiij;ne  alors  de  la 
paralysie.  I,e  ineml)ii'  paialysé  relomlie  en  elVet  lonrdemeiil,  comme  nii 
corjis  ineile  ohéissanl  anx  lois  de  la  pesanleiif,  tandis  (pie  le  inemlire  en 
irsidnlion  l(nnlie  pins  lenteineni  el  cela  i;i;iee  à  la  i(''sislance  de  la  loiii- 
cit(!'  innscnlaiic.  l/allitnde  prise  sponlani'inenl  |iai-  les  inemln-es  coii- 
firine  celle  distinelimi  :  la  janilie  |)aralys(!'e  est  droite,  iinmohile,  alors 
que  laiitre  esl  l('-j;('renienl  lli''(liie  el  parfois  devieni  le  si(''ge  de  iinnive- 
inents  antinnatiipies. 

I-a  |iliysi(nioinie  esl  inerte,  sans  exjnession,  l^eil  liagard  et  fixe,  les 
pupilles  dilal(''es,  es  |ianpi('res  reinu'es  on  larj;ement  ouvertes.  Les  traits 
sont  an'aiss(''s.  .Mais  s  il  existe  une  lii''mipl(''j;ie,  les  traits  sont  moins 
all'aissés  d'iiii  C("dé.  le  Iront  pins  lidi'.  la  jone  moins  llasque,  alors  ipio 
(le  lantre  rMô  la  jone  esl  gonlli'-e  à  clnnpie  ex|>iration  :  selon  rexpi('ssi(ni 
eonsacri'e,  le  malade  "  fume  la  pipe  ». 

An  conr-  de  l'i'lal  apoplecli(pie.  il  n'esl  pas  [ivs  rare  de  ((nislaler  une 
déviation  de  la  lèle  el  des  \eii\  (pii  soiil  (lirii:('s  dn  même  ei'ih'.  I.a  ti'le 
par  exemple  seia  loiniK'c  dn  e('ili' ilroil  el  les  yenx  iej^ar(ler(Mil  dn  même 
côté  —  di'vidtioii  coiijiuiiti-ede  la  h'-li'  ri  îles  neu.rA'A'  syinpt(Jine.  (Iéc(niverl 
par  Vnlpian  en  I(Sr)4,  el  rapproche  pai-  cel  auteur  tles  mouvements  de 
rotatiim  (pie  \\\\\  oliserve  chez  les  animaux  ii  la  sniti;  de  h-sions  enci-pha- 
liqiies.  étudié  ensnile  par  ,I.-L.  l'revost  (jSliS).  Landonzv  (187(i  et  hST'J), 
(h-asset  (i<S7!t),  Wernicke  (188i)).  liard  (1904)  a  une  pii\si(do-ie  patlm- 
lo<;i(|n(?  encore  très  discutée.  I.e  plus  souvent  la  déviation  se  fait  du  côté 
de  la  lésiini  ei''r(''lMale,  eesl-à-dire  dn  côl(''  opjiosé  à  la  paralysie,  peut- 
être  en  raison  de  la  diminution  ih;  toiiicit(''  dans  les  muscles  du  (•(■|lé 
|)aralysé.  On  dit  alors  (jue  le  malade  ief;ai'de  sa  lésion.  Taiit(Jt  et  pins 
rarement  la  di'viation  se  fait  du  côté  paralysé,  le  malade  se  détournant, 
pour  ainsi  dire,  d(!  sa  lésion  céridnale  :  on  constate  alors  nn  étal  spasiiuj- 
diqiie  des  innseles  du  cou  et  on  admet,  dans  ce  cas,  ipie  la  lésion  est 
de  iiatiiie  irritalive.  .le  reviendrai  dn  reste  plus  loin  sur  celle  (piestioii. 
(Voy.  p.  '2'2.~)  et  Scf/i/o/rK/Ze  de  ht  vision.) 

Qnel(|uefois,  apri's  l'ictus,  on  voit  des  Ireinhlements  lihrillaires  de  cer- 
tains muscles,  des  sec(msses  ((mviilsiNcs,  île  la  raideur.  Un  hien  c'est  une 
atta(|iie  convnlsixe  ('■pileplil'o^-me  on  (■lior(''ifin-me  (rini  ci'ili'  dn  cmps. 


4  SKMIdl.DinE  DU  SYSTÈME  NEKVEU.X. 

Certains  l'élh-xos  sont  al)olis,  il'aiilios  soiil  (oiiscMvés.  La  plupart  des 
rédexes  cutanés  (plantain!,  cicniaslcMicn.  ahdoniinal.  niauielonnaire) 
n\'xistcul  plus,  ou  Iticui  ils  peuvcul  pi'isisicr  du  cùlé  non  jiaralysé.  Du 
côté  do  la  paialysii'  le  réflexe  cutané  plantaire  est  k;  plus  souvent  inverti. 
Les  réflexes  tendineux  |)envenl  être  abolis,  plus  souvent  ils  per- 
sistent et  pai'l'ois  iruMue  sont  exagérés  (voy.  Sénu'olo(jk'  des  réjlext's).  Le 
l'éllexe  de  la  déf^lulitiou  est  tantôt  facile,  tantôt  gêné  ou  impossible.  Il 
arrive  alors  que  les  boissons  versées  dans  la  bouche  sont  rejetées  par  le 
nez  ou  s'introduisent  dans  les  voies  aériennes. 

Les  fonctions  i'es|)iratoires  persistent  avec  (|uelqnes  luodilicalions. 
Tantôt  les  respirations  sont  plus  rares  et  plus  [irofondes  avec  vibration 
sonore  du  voile  du  palais  paralvsé,  la  res|)iration  est  alors  stertoreuse, 
ronflante.  Tantôt  les  mouvements  respiratoires  sont  plus  fréquents, 
superliciels,  convulsil's.  inéguliers;  el  on  peut  alors  voir  apparaître  des 
svin|ilômes  d'aspbvxie.  l'ai  fois  on  c(mslat(>  le  type  respiratoire  de  (^lieyne- 
Stokes. 

La  ciiculation  jiiésente  aussi  quel(|ues  uiodilications.  .\\\  déiint  le  pouls 
est  petit,  filiforme,  irréguliei'  :  le  cœur  a  des  battements  analogues  et 
alors  la  mort  lïst  immédiate.  Si  le  malade  survit,  le  |)ouls  se  l'elève  et  se 
régularise.  Souvent  plein,  battant  à  60,  70.  il  subit  des  variations 
parallèles  à  celles  de  la  fièvre  lorsque  cette  dernière  survient.  L'état  de 
la  circulation  veineuse  et  capillaire  dépend  de  l'état  de  la  respiration. 
Si  celle-ci  est  régulière  et  suffisante,  le  visage  est  |)àle.  Si  elle  est  incom- 
plète, superlicielle.  les  sym|)tômes  d'asphyxie  apparaissent  :  la  face  se 
luniélie,  devient  rouge  bleuâtre,  les  veines  superficielles  se  gonflent,  les 
yeux  sinjectent. 

Les  fonctions  digestives  sont  souvent  troul)lées.  A  la  suite  de  l'ictus 
les  vomissements  sont  fréquents,  et  peuvent  grâce  à  l'insensibilité  de  1» 
glotte  et  du  pharynx  engendi'er  de  dangereux  accès  de  suilocation.  La 
paralysie  du  voile  du  palais  trouble  la  déglutition;  il  en  résulte  de  grandes 
ditficultés  poui'  l'alimentation.  L'intestin  peut  être  le  siège  d'une  para- 
lysie (pii  s(!  traduit  par  nue  constipation  absolue,  ou  bien  le  sphincter 
perd  sa  tonicité  et  laisse  échapper  les  matières.  L'excrétion  urinaire 
involontaire  n'est  pas  rare  au  début  dans  les  cas  graves.  Plus  tard  les 
urines  s'accumulent  par  suite  de  la  paralysie  vésicale  et  le  malade  urine 
par  regorgement.  On  ol)serve  parfois  de  la  glycosurie  et  de  l'albuminurie 
transitoires. 

Tous  les  auteurs,  Trousseau  en  particulier,  ont  insisté  sur  l'état  lébrilc' 
qui  accom|)agnc  ou  suit  de  près  les  apoplexies  d'une  certaine  gravité. 
Charcot  a  établi  ([U(!  les  manifestations  thermiques  passaient  par  trois 
phases.  La  première  phase,  syncopale,  est  caractérisée  par  un<!  tempéra- 
tiu'e  hypouormale,  .")()  degrés,  avec  pâleur  de  la  face,  pouls  ralenti  et 
dm-.  Puis,  tempéi'ature  et  pouls  se  relèvent  dès  le  pi'emier  jour,  et, 
durant  une  |)hase  intermédiaire,  stationnaiie,  l'une  et  l'auli'e  ne  s'écar- 
tent pas  sensiblement  île  la  normale.  Kidin,  selon  la  nature  de  la  cause,, 
tantôt  la  ''uéiisoii  Mirvi"id,  lantôf  l'issue  est  fatale  :  d,nis  ce  dernier  cas 


morinrs  iii:  i-i.xi  ii  i  icicyric.  5 

(III  assislc  à  une  iiNCcii>i(Pii  cvliciiic  Ai'  la  ti'iii|)(''ialuif,  10.  H  (li'j,'r(''s, 
avec  ;u"('éli''ial ion  du  poiils.  l'iU,  Mil:  aiciMiTarKiii  îles  iiKiiivcmcnls 
r(>s|iiral(iii'('s,  i(l,  (!(l;  cl  ras|iliy\ic'  cinKliiil  laiiidcincnt  à  la  moil. 

Chez  rapoplccliqnc  la  niilrilitm  iii'iil  iillVir  des  alli'-ralinns  iiiiildiidcs, 
ol  on  si{,'nal(>  assez  soiivciil  des  ('iiiiitidiis  vésiciilcnscs,  Imllciisi's,  ou 
ôntliéiiialeiisos.  lu  tiduldc  li(i|tlii(|in'  (|iir  n\'sl  pas  laii"  csl  l'cscliaie 
fcssiôri'  h  mari'lic  rapiilc  nu  (h'riihiliis  (iciiliis.  1  Voy.  Troubles  troiiliif/iies 
(Ions  rhthnipléijic.  1 

l,a  luarclic  cl  TcvcdulidU  de  l'aiHiplcxic  siiul  xaiiahics.  Il  csl  larc  (|uc 
Ja  iiioil  soil  suliiU'.  Mais  souvent  elle  survieni  rapidcincnl,  (luelques 
homes,  un  ou  (|uclques  jours  après  l'allaque.  Elle  csl  annoncée  par  une 
a^fiiavalioii  pro^iicssivc,  des  Iruniiles  respii;iloircs  cl  (irculaloires,  et 
riiypiMtliciuiie  rapide. 

Si  le  malade  suivit  à  l'alhupie.  les  lacullcs  abolies  réapparaissent 
progressivement,  la  scnsiliililé  dMliind,  puis  la  moliliié.  Celle  mareho 
vers  la  ^uciison  peut  être  inlerrompue  par  une  rcchule  ra|)ide  ou  pro- 
gressive, capalilc  d'em|)orter  li»  malade. 

Si  le  malade  écliajipc  déliuitivemcnt à  la  moit,  ou  bien  c'est  la  fruéiison 
progressive,  lente,  complète;  ou  liien  il  persiste  des  désordres  intéres- 
sanl  soit  la  motilité.  soil  rinlelligence.  Kn  elVet  il  peut  j)ersister  une 
hémiplégie  plus  ou  moins  prononcée,  entraînant  rimpotence  du  sujet, 
ou  de  rapliasi(\  F,t,  si  les  i'acullés  psychicpies  récupèrent  souvent  leur 
inlégiilc  première,  il  arrive  Iréipicniment  aussi  qu'elles  conservent  une 
atteinte  plus  ou  nuiius  marquée.  Souvent  le  malade  présente  une  dimi- 
nution de  la  mémoire,  de  la  \oliiiil('.  de  laplilude  au  travail:  il  est 
inaclif,  s'attendrit  et  pleure  racilemenl  ;  et  quelquelbis  il  s'achemine 
vers  le  gâtisme.  Entin  le  malade  après  sa  guéiison  relative  reste  toujours 
sous  le  coup  de  rechutes.  A  chacune  l'amélioration  est  plus  incom|ilète, 
(H  |)res(jue  toujours  elles  dcvicnncul  miMielIcs.  souvent  même  la  prc- 
mièr(\ 

Pathogénie.  —  l'dur  e\pli(iuer  le  méianisuie  du  syndrome  a|io- 
plexie,  on  invoque  l'intervention  de  divers  éléments  :  Vonriiiie.  I  hupe- 
rémie.  la  compression  céréhrale,  les  oscilldlions  de  pression  du  li(jui(le 
céplialo-riirliidien . 

Certains  auteurs  l'uni  inlervcnir  la  compression  directe  des  éléments 
nerveux  par  la  lésion;  d'autres  l'anémie  consécutive  à  la  conq)ression 
du  l'over  hémorragique.  Ces  deux  hypothèses  ne  sauraient  expliiiuer 
l'apoplexie  (pii  survient  en  des  cas  où  le  foyer  hémorragique  est  peu 
volumineux:  de  plus,  certains  petits  foyers  provo(iuent  parfois  un  ictus 
]dus  grave  (pie  les  grands. 

H'apirs  .Meiidel.  I'ap(qdcxic  de  l'Iii'morragic  sérail  due  à  l'anémie  cor- 
licale  produite  jiar  l'ahaissemcnl  de  la  piv~si(ni  arli'iielle.  c(iiisé(pience 
de  la  rupture  vasciilaire. 

I-a  rin-orie  du  choc  liéniorragi(pie  de  Duret  s'appuie  sur  quelques  faits 
expérimentaux.  La  U;sioii   hémorragique  aurait  pour  ellet  immédiat  de 


c.  siMHuociK  iii'  si's/T-'.i/ff  M-:itn-:i\. 

(li'Iciiiiiiiri-  iiiic  ;iii;;iii('iilali(iii  siiliilc  de  l;i  |iic>sioii  ilii  li(|iii(li'  i(''|]lial(i- 
lacliidicii  ilaiis  le  l'i'ànc.  Ce  li(|iii(li'.  (■iiTii|iiiiiiaiil  alors  la  siiiiacc  (Mili('r(' 
(les  ct'iilit's  iicrvciix,  [■('lliicrail  vci's  le  iiiill»'  ol  les  cim'iis  leslirorriies  el 
|)r()\(K|iieiail  eiiliii  iiiie  iniilraclioii  réilexe  des  vaisseaux  de  l'encéphale. 
(Jiiaiil  à  l'eiidiolie  d'iidiralc  elle  e(iiidiiirail  aux  mêmes  eons(''(|iieii(es,  en 
|ii'ovo(|iianl  vers  reiic(''|)liale  mie  as|iiialiiMi  liiiis(|iii'.  c.r  rtirua.  du  li(|iiide 
eé|)lial(i-raeliidieii. 

I.a  llii'iiiir  de  riuliiliilioii  de  l)r(i\vu-Sé(|uai'd  esl  i^V'uéialemeul 
adii|)lée,  ?uais  son  iniM-anisme  csl  iricuuuu.  La  lésiim  d'uue  |)aflie  du 
svstèiiu'  nei'veux  prevuiiueiail  uii  Iniiilile  foueliouuel  violeul  des  centres 
nerveux  se  inauifeslanl  jtai-  la  suspension  sul)it{!  de  Taclivité  pliysioloifique 
de  ces  ceiilies.  C.'esl  une  sorle  d"épnis(>meul  fonctionnel  soudain. 

Sleiii  ai  I  i\c  à  une  conclusion  aualoi;ue.  Se  basant  sur  rexpérimeiilaliou, 
il  dit  ipie  le  saui;  s"éeliap|)ant  sous  uue])ression  de  15(1  à  '200  millimètres 
dans  un  tissu  dont  la  tension  n'est  iju'à  S  ou  10  millimèlies,  il  s'ensuit 
un  \(''iilai)lc  choc  lraniiiarK|iii' ipii  sns|)end  les  ronclions  c(''ii''iirales. 

Diagnostic  de  l'apoplexie.  —  L'apoplexie  est  une  perle  suhite 
lie  counaissaiice  de  cause  essenlicdleuient  cérébrale,  mais  toute  perte  de 
connaissance  d'origine  cérébrale  ne  doit  pas  être  conf'onihu'  avec  l'apo- 
plexie. Klle  nCst  appelée  ainsi  que  si  elle  esl  subite.  Si  elle  esl  graduelle, 
(■"est  le  i())n(i  :  si  elle  esl  subite  sans  lésion  cérébrale  Ironltlaut  maté- 
riellemenl  les  cellules,  mais  ))ar  trouble  l'onctionnel  du  cerveau,  c'est 
Vapofdexie  nm'cusc  des  anciens  (hystéi'i(|nc  ou  jiar  impression  morale) 
(|ue  i'nsajic  a  fait  rayer  du  cadre  de  l'apoplexie  |)roprement  dile:  si  elle 
résulte    d'une     aclion     n'-llexe    par    irritalion     laryngée,     c'esl     Viclus 

L'apo|ilexie  peut  être  courondue  avec  tous  les  svndromes  caractérisés 
par  la  perle  subile  de  la  connaissance  et  du  uiouvenient. 

La  .v(//i(0/;e  s'en  rap|iroclie,  dans  le  cas  où  l'aiioplexie  s'accompagne  dès 
1(>  début  de  troubles  circulaloires  et  respiratoires  :  pouls  petit,  irréguliei', 
inspirations  rares  et  inégales,  pâleur  de  la  face.  Mais  jamais  dans 
l'apoplexie  on  n'obsei've  l'allaiblissemenl  dn  cn'iii'  el  de  la  respiration 
comme  dans  la  syncope. 

Dans  Vdspliyxii'  on  sera  renseigné  jiar  li's  idiiiinémoralifs,  el  à  leur 
défaut  par  la  cyanose  et  le  refroidissement  des  exirémilés.  Ilaus  (|ne!(|ues 
cas  d'asithyxie  pai'  gaz  mépliiti(pn>s,  l'action  esl  si  rapide  (pie  la  cyanose 
n'a  pas  le  temps  de  se  produire,  el  la  face  est  souvent  pâle  comine  dans 
l'apoplexie:  mais  la  cause  est  patente  et  l'erreur  impossible. 

l'cpilcpsic,  i\in  suspcMidant  subit(;meut  les  fondions  psvclii(pies  et 
seusitives  cinidiiil  an  coma,  ne  saurait  toiilcrois  cire  confoiuliie  avec 
l'apoplexie  en  raison  de  l'évolulion  de  ralta(|ne,  el  dn  relonr  ra|)ide  de 
l'intégrité  loncli(nin(dle.  De  même  dans  le  rfiiiijc  OpUrpliquc  avec  chute 
hrusipie,  les  facnllés  revi(MUienl  rapidenieiil.  Cerlaines  diflicullés  de 
diagnostic  p(Mirraienl  i-ésullei'  de  rv  (pie  l'apoplexie  |)enl  êlic  précédée 
de    mouvements   eonvulsifs.   el   du   l'ail    ipic  certains   épilepli((iies  sont 


rnouni.h'f;  di-:  iinii:i.i  iiii-.wci:.  -, 

Mijcis  ;i  (les  ;ill,i(|iu's  a|Hi|)l('(lir(iiiiics  sjiiis  ciinvulsiciiis.  I.ii  (■iPiiii.iisMincc 
(les  ;iiil(''C(''(li'iil.>  prciiil  ici  uin'  i:i;iiiili'  iiii|i(Ml;iiiii'. 

\.'(ii)oi>i<'jif  iiiisifii(iiic.  (|iii  iiVsi  i{iriiii('  rdi'iiic  iiii  Miiiiiiii'ii  ii\sir'ii(|iic 

so  Ciiracir'iisaiil  par  le  di'-liul  lu  nsi|iic.  scdisliiijiiic  de  lapopli-xic  vi'rilalilo 
pai'  l'rlal  iialmcl  ilc  la  face,  du  poiil-,  de  |;i  icspiialiiiii  ;  ralisi'iicr  d'hypo- 
llicrmif  iiiiliaic:  les  aiiIrcrdciilN  liysl(''ii(|n('s:  l'alisriin'  lialiiliicllc  d'Iir-iiii- 
pli'^ic.  Tduli'rnis  rii('iiiipli'^ii'  |iciil  apparailic  ail  iiKiinnil  dcracrr^,  mais 
on  ne  rniislalc  pas  d  (ndiiiairc  la  paialvsii'  ilii  laiial  a\rc  (■(inlorsiim 
de  la  lioiichc.  haiis  l'apopIcNir  liy-lri  i(pii'  un  iciicuiiliv  (piclipicfois  iiiii' 
riyidilt'  des  iiii'miImcs,  jiciu'i-aiisi'c  mi  liMalis(''c  aii\  incinhifs  inlV-iaciirs 
ou  il  un  seul.  Les  paiipièics  pi-r'scnicnl  d'indiiiaiic  une  -en  le  de  viliraliou 
(raiilanl  plus  accnsiT  (pi'dii  clnTclic  à  (iiivrir  1rs  yiix.  ipii  iinivcr^cnl  en 
haiil  cl  en  dedans.  |laii'~  piesipie  Ions  les  cas  il  e\is|e  du  |i  isniiis.  Pailois 
an  coins  dn  soinnieil,  le  malade  e\(>cii|e  des  iiMiii\{>menls  sp(''<-iaii\  rare 
(!<•  cercle,  sjilnlalioil.  elc..  cl  on  peu!  conslalei'  rexislence  des  zones 
liysloro^i-nes  dont  la  pression  déleiinine  nne  allacpie  ipii  met  lin  au 
sonuneil.  I.e  soinmeil  liysléri(pie  à  (K'Iiul  Ijinsipic  esl  heanconp  |)lns  l'ri'- 
(pienl  chez  la  l'emnie  cl  dans  la  jennessi':  ra|iople\ie  esl  lare  dans 
ci's  ((indition-. 

Hans  (piehpies  <-as.  il  esl  vrai,  l'apoplexie  d'iidiiale  peni  ne  pas 
s  accoinpaL;ner  d  li(''niipl(''i;ie.  —  ((jHijilr.ric  dile  srrciisc.  ln'l)lorr(l(/ie 
iiiriiiiKjcc  en  nappe,  ixndlijsic  gcnri-dlc  .sr/croxe  en  plaijucx,  —  mais  il 
l'xislt'  toujours  los  syuiptùmcs  antériiMirs  on  concomilaiits  de  ces  allee- 
lions,  ipii  mettront  sur  la  voie  dn  diaj;iioslic. 

\.  ii-iii!<  Idfi/iKir  osseutitd  on  talKdiipic  esl  aussi  [[\u'  perle  snhile  de 
connaissance.  .Mais  le  délinl  |iar  nue  seiisalion  de  clialouilh'iiienl  au 
larynx  provo(|naiil  nne  lonx  spasniodiipn'  cl  le  leloor  instantané  du 
malade  ii  la  connaissance,  le  l'eront  aist'ment  distinguer  de  rapoplcxic. 

\.'ciiii)r)isiniiiciii('iil  par  les  narcotiqm's,  l'ivicsse  alcooli(pie,  rétliéi'isa- 
lion,  le  clilond'orme,  produisant  la  perte  de  connaissance,  le  coma,  la 
rr'soliilion,  de-  accidents  paialytitpies  <iu  convnisils,  onVeiil  une  cerlaino 
analogie  avec  rajioplexie.  Les  iiarlicnlariti's  de  cliaipie  genre  d'enipoison- 
ueinent,  iodeur  de  riialeine.  ranalvse  des  anh''ci''ilenls  snlïiseiil  poiu' 
assurer  le  diagnostic. 

Sémiologie  de  l'apoplexie.  —  l.'aihupie  apoplecliipie  |)ent  sni-- 
veuir  comme  premier  phénomène  morlndi'  (lie/  un  individu  en  étal  de 
lionne  santé  apparente,  on  an  contraire  die/  nnsnjel  avant  d(''j;i  piM-senté 
les  signes  d'une  malailie. 

Itans  ce  dernier  cas,  si  Ton  a  conslalé  des  doiileiirs  de  léle,  vertiges, 
trouilles  de  la  \iie.  alla(|nes  antérieures  d'épilepsie  |iaili(dle,  vomisse- 
ments, etc..  on  lapportera  I  a|ii)|ilexie  ;i  une  hniiciir  ccirbrale. 

Kst-idie  survenue  (liez  un  individu  airect(''  anpaiavant  de  désordivs 
nienlanx.  tronhies  ocnlo-|iu|)illaires,  tremldement,  emliarras  de  la  parole, 
etc.,  il  \  aura  lieu  d<^  raltrihuer  à  la  parahisic  (/ciuTiile. 

l/oltserve-t-on  (diez  un  malade  alteiiddéjà  de  |iara(ilégie  spasmodiijiie. 


8  ^i.Mioidiiii:  m  s)sii:mi-:  xi-:iu'iirx. 

liciiililciiiciil  iiilciilioiiiicl,  ii\sl;i,mmis.  rti-.,  rllc  (l(''|iciiili;i  de  la  sch'rosc 
fil  i)l(ifiiies. 

S'il  s"ii^il  (l'iiiisiijcl  |ilus  (III  moins  (l'ilriNalii''.  cl  dont  riiriiioconlioiilde 
railiuiniiic.  il  sera  vraiscniMaldc  i|ii('  rapoplcxic  est  d'oriiiine  urémique. 
('."est  VaimjAc.ilc  sririiRi'  (Ics-aiicicns  ailleurs,  don!  lacaiise  rôsidiM'aitdans 
r(rd(''iii(>  (■(■'ii'iiial  avi'c  (■■paiiciuMiii'iil  voniriculaire  ra|iidoni(!nl  pinduit. 

Si  on  a|i|iiiMid  i|iu'  ra|io|il('cliqii('  a  habité  dos  n'iiions  palustres  et  a 
soiill'eil  de  lièvres  inlei'niiltentes  ;  si  Faltaiiiiea  été  piéeédée  delVissonset 
s"acconipa<;iie  d'une  forte  l'Iévation  de  lempéraliire,  on  pensera  à  la  forme 
apoplecliipie  de  la  fii-vn' jHihisIrc.  el  relVel  eiiialirdu  sulfate  de  quinine 
\ieudia  ((uilirmer  le  diajiuoslie. 

H'anlre  pari  l'apoiilexie  a  eoiistiliK'  clie/  le  malade  le  |preinier  épisode 
appaicnl  de  IV'vidulioii  moiliide.  du  ne  sera  aiilorisé  à  diai^aiostiquer 
la  i(H)iirsli(iii  ou  Wiiu'iiiif  (■vrcbriilc.  ipiaulaul  (|ue  1  alla(pie  aura  été  de 
eoiirte  durée. 

l'Itrniurriujie  tnciiiiii/t'c  pourra  être  incriminée  si  on  a  alfaire  à  un 
alcoolisé  clirouicpic  ou  à  un  paralytique  [général;  et  dans  ce  cas  des  mou- 
vements couviilsil's  mai(piés  accompagnent  souvent  la  chute. 

i.e  diagnostic  le  plus  diflicile  est  celui  qui  consiste  à  distinguer  les 
deux  atVections  ijui  jii'oduisenl  le  plus  soiivimiI  lajioplexie  :  Vliéinorragie 
cOrébrcde  el  le  raiiiollixKcnicnl. 

Le  l'amollisseinenl  donne  parfois  naissance  à  uik^  apoplexie  plus  pas- 
sagère et  moins  complèle;  les  paralysies  présentent ([uelques  oscillations: 
la  niairhe  de  la  lempérature  n'a  pas  révoliilioii  (lu'oii  ohserve  dans 
riiémorragie  ;  mais  il  n'y  a  là  rien  d'ahs(du. 

Si  le  rainollisseinent  est  consécutif  à  rathéroine  el  à  la  throndjose,  on 
(diservera  plus  volontiers  des  prodromes  :  vertiges  avec  quelquefois  perte 
miMneutanée  de  la  connaissance,  aphasie  et  parésies  transitoires,  four- 
millements des  membres,  el  on  constate  chez  le  sujet  les  dill'érents  signes 
de  rathéiome.  Le  ramollissement  par  embolie  n'a  pas  de  prodromes,  mais 
il  s'observe  surtout  chez  des  sujets  jeunes,  souvent  à  antécédents  rhuma- 
tismaux et  chez  lesquels  on  constate  l'existence  de  lésions  valvulaires,  le 
rétrécisseineni  initial  en  particulier.  L'hémorragie  cérébrale  coïncide 
souvent  avec  riiyperlnqpliie  du  cieiir  chez  les  arlério-scléreiix  avec  ou 
sans  iii''phiile  interstitielle  apparente,  la  tension  artérielle  est  augmentée. 

L"ap(q)lexie  |iar  aririili'  siiphilili/juc  amenant  la  thrombose,  se  com- 
[lorleia  commecelledne  au  rainollissement  iscliémi(|ue,  mais  sera  recon- 
nue |)ar  les  anlécédeiils  |ialli<d()gi(pies.  Le  plus  souvent  il  s'agil  de  sujets 
jeunes.  Toiitelois,  ici  aussi,  il  sera  parfois  fort  diflicile  de  disliugiier  le 
ramollissement  par  arlf'rile  d'avec  l'hémorragie  par  riipliue  d'un  ané- 
\risiiie  iiitra-cérébral. 

(Juaiit  à  \'(i}i()plexie  à  ninrchr  proçjvi'ssii^e  des  nuU'uis  anglais,  elle  n'a 
jusqu'ici  él('  rencontrée  ipie  dans  l'Iiémonagie  cérébrale.  Kile  est  pour 
ItroadbenI  la  conséipieiice  d'une  rii|)tiir(>  vasciilaire  dont  récoiilement  ne 
pourrait  se  l'aire  qiir  Iriilcnii'iii  ci  progressivemeiil,  sans  rupture  de 
libres  ou  d(''cliiriirc  du   lissii   iieiveiix,  sans  compression  violente  de  la 


riinriti  i:s  nr:  i  i\  ii:i  i  n.iwti-:.  9 

siilislaiici'  (t'irliralc.  I.c  saiij:  s  iiilillicrail  peu  à  pi'ii  en  dissociaiil  |iiiiir 
ainsi  (lire  les  liliii's  de  la  caiisiilc  l'xlcnit',  (|ui  (•(iiiiinc  mi  le  sait  est  la 
rt'i^ion  (ii'i  s'iiiiscrvi'  le  plus  sonvcnl  riK'iiKiiiajiic  (•('■n'-liralt'  —  (li'iuliiu, 
iîdiicliai'ii.  (Miaicdl.  —  il  i-sl  jihis  ipic  piolialilc  i|ii('  rôcdiiloiiu'iil  li'iil  ilii 
saii^  icK'vc  d'uii  aiilic  iiu-canisiiic  :  car,  (liiiic  |)arl,  IIumikii  raj;ic  dans  la 
(•a|)Siil('  l'xlci'uc  ne  se  liadiiil  ipic  lirs  laieniciit  par  uni'  apojdi'xic  à 
niaichi'  pi'ojji'cssivc  l'j,  danlrc  pari,  celte  dernière  peut  se  rencontrer  dans 
(les  cas  on  le  foyer  sièp-  dans  une  autre  réj^ion.  (l'est  dans  le  |irocessus 
vascnlaire  (|ue  Ton  doit  clierclicr  la  cause  de  la  pioLiression  h^ile  des 
accidents,  et  peut-être  s"a;;il-i!  de  la  rupture  d'iui  lnnl  |>i'lil  xaisscau. 
n"aiitre  part,  |)ourcei|ui  concerne  l'Iiéinorraj^ie  ciMiMiraic,  il  \  a  ioujours 
lieu  de  tenii' compte  de  la  |iression  avec  la(|U('llc  le  san;:  l'ail  irru|ilion 
<lans  la  snlistance  nerveuse  —  raptns  sanguin  des  anciens.  (Tcsl  de  ce 
côté  ipi'il  y  a  lien  de  chercher  la  cause  de  ce  l'ail,  (|u"à  lésions  vascn- 
laires  d'intensité  é^ale  correspondenl  souvent  des  loyers  liénuji-ragiques 
de  (linieiisiiins  tiès  vaiiahles. 


I,e  cdiiiii  est  un  ('lai  de  --oiniiolcnci'.  d  asscuipissenient  proToiid,  carac- 
térisé par  la  perle  pins  nu  nmiiis  iiiin|ili''l('  de  I  intelliui'nce.  de  la  sensi- 
hilité  et  de  la  niotilile. 

I.e  malade  alteiid  de  l'oiiia  ('si  conclK'  dans  |r  diMiiliilus  dorsal  :  son 
<'orps  (d)(''it  aux  hjis  ilc  la  pcsanleiu'  cl  a  nue  lendance  à  glisser  selon 
l'inclinaison  du  lit.  I.e  faciès  exprime  pai  l'ois  le  calme  cl  le  repos; 
d'autics  fois  l'aspect  du  visage  présente  les  traits  de  la  Stupeur.  I.a  fac(; 
dans  son  ensend)le  est  le  |dns  souvent  rouge,  vullneuse,  turgescente,  cl 
heauconp  plus  rarement  il  existe  de  la  pâleur. 

Les  paupières  sont  demi-closes,  les  yeux  paraissent  saillants,  humides, 
lixes;  les  pupilles  sont  dilatées  et  paresseuses,  leurs  réllexes  disparaissenl 
ménu'  dans  (pielqui's  <as.  et  elles  deviennent  alors  innnohiles  et  insen- 
sihlesanx  alternatives  de  lumière  et  d'oliscurité.  Les  nmscles  de  la  face 
s(Mit  dans  le  relàcliemenl  :  mais  s'il  existe  de  la  paralysie  on  constate  des 
(lévialiijus  unilatéiales.  Les  membres  sont  en  étal  de  résolnlion,  el  il 
n'existe  souvent  pas  de  |iaralysie  à  ]tropremenl  parler.  S'il  existe  de  l'hé- 
miph'gie,  on  la  distinguera  suivant  les  règles  (|ui  ont  été  énoncées  pour 
le  un"'me  cas  à  propos  de  l'apoplexie.  Parfois  un  ohserve  des  raideurs  nnis- 
cnlaires,  de  vi'rilaldes  contrartmes  limitées  à  un  inemlire,  à  la  moitié 
du  C(n'|)s,  ou  euc(n-e  g(''néralis(''es  ;  de  hm'hic  il  se  iiiodnil  aussi,  dans 
certains  cas,  des  plii''nomènes  convnisirs  donl  l'importance  est  considé- 
l'ahle  poin'  le  diagnostic. 

La  seiisihiliti'  générale  el  spéciale  est  en  général  absente,  liien  ipit; 
parfois  le  malaile  réagiss<'  |)lns  ou  moins  sons  l'inlluence  des  excitations 
douloureuses  :   le  |(incemeiit  des  mendires  peut  pi'ovofpier  soit  des  mou- 


10  sf:Miiii.iii,ii-:  nr  sysrhMi;  mîkvkux. 

vciiiciils  irllcxcs,  soil  îles  |iai(ilrs  indisliiiilcs,  mais  sans  (|ii"il  y  ail  eu 
^'('■néial  |t('iC('|)li()ii. 

I.i's  rdiicliiins  v('ji(''laliv('s  soiil  rcialivciiiciil  iiKicriiiics,  cl  cVsl  là  un 
lies  caraclèi'es  (lu  coma:  hmlci'ois  elles  se  l'csserilciil  dans  une  ccilaiiic 
iiK'Siiie  (lu  (Icsordre  du  loiiclioniiemenl  e(j|-(>liial. 

Les  liallcmcnl--  du  cuMir  conserveiil  ou  |ieu  s'en  laul  leurs  caiaclèi'cs 
iiiirmaiix.  I.c  |hiuIs  csI  (riialiiliide  lent,  plciii  cl  mmi.  s'il  n'csl  pas  alh'n'- 
|iar  la  maladie  causale,  auquel  cas  il  pcul  se  meulrer  rii''(|ueul,  pelil.  dui', 
ilT(''j^ulier. 

I.a  cesiiiialidu  es!  suuncuI  |iiijroud(''meid  iulliieuet'c  pai'  l'cMai  coiualeux. 
ilaliiiuellemeiil  elle  esl  leule  et  iiidloude,  (|uel()uer(iis  aec('d('r('e.  K'aulres 
(dis  elle  dc\ieul  sieiloreiise:  el  dans  les  cas  f;r'aves  aii|)arai(  lui  rouelins 
intense  i{ui  lient  laulôl  sim|)lennMit  à  la  vihialion  du  voile  du  palais 
par(''si(!',  lanh'il  à  la  si'cii'liim  d'un  li(]uide  vis(pi(Mix  qui  obstrue  le  |)Iiaivnx 
el  le  lai-vu\  cl  anive  à  la  houelie  eu  hâve  mousseuse  ;  ou  peiM  aussi 
(discrvci-  le  ivllime  de  Clieyne  et  Stokes. 

La  di'i^lulitioii  se  l'ail  d'ordinaire  assez  dillieilemeut  el  il  arrive  (|ue  les 
lioissons  iulrodiiiles  dans  la  houelie  i'is(|uenl  de  passer  dans  le  larviix  et 
de  (l(''lermiuei-  des  pli(''M()ni(''iies  de  sulîoeation. 

(JnanI  aux  spliiueteis  v(''sical  et  anal  ils  pcMiveiit  être  paralysés,  et 
alors  il  existe  de  l'incontinence  des  urines  et  des  matières;  dans  d'auti-es 
cas  c'est  la  conlivK  lilit('' de  la  vessie  el  du  i-eelum  qui  est  ahidie.  cl  la 
r(''tenli(in  d  uiine  el  des  A'-ees  en  est  la  cons(!'(iuenee. 

Aulrel'ois  poui'  (exprimer  les  vari('t(''S  du  coma  d'après  l'intensité  crois- 
saule  des  plicnomènes,  on  dislinuuait  l'assoupissement,  la  somnolence,  le 
sDpor,  le  calapliore.  le  coma  proprement  dit,  le  coma  somnolenlum  et  le 
carns.  AcInellemenI  on  dislinj^ne  simplement  trois  vai'iélés  :  \"  \(^  coma 
li-(jcr.  dans  leipiel  les  racull(''s  soiil  alxdies,  mais  les  excitations  fortes 
ami'uenl  un  r(''\eil  incomplel  ne  pidv()(|uanl  (pie  quelques  paroles  Ijalliu- 
tiées.  iiicolH''reiilcs;  la  douleur  est  perçue  oblusément  et  se  ti'aduit  par 
des  |dainles  cl  des  monvements  réflexes;  2"  le  coma  profond ,  qui  a  servi 
(le  ty|ie  à  la  descriplioii  (pie  j'ai  l'aile  plus  liaiil  ;  ô"  le  cnrus,  def;ré  maxi- 
mum dii  coma  :  riiiseiisiliililc.  l'iiiei  lie  iiilelleeluelle  et  musculaire,  les 
Ironlde^  respiraloires  el  circulatoires  sont  exti'èmes,  les  réflexes  complc'- 
leinenl  alidis;  cl  il  cxisie  |)arfois  une  liypertliermie,  parfois  une  hypo- 
llicrmie  Iri's  accusées. 

1.  in\asion  du  coma  esl  l)riis(pie  ou  j^radiielle.  La  marche  peul  (ire  pro- 
jii'cssive.  ciinliiiue  ou  iiilermillenle  avec  rémission.  La  durée  peul  osciller 
(le  quehpies  heures  à  (piaire.  ciiii|  (ni  six  jours.  La  lerminaisoii  peul  se 
faire  par  rchiiir  coniplii  on  incomplel  à  l'('ial  niirmal  ou  par  la  inorl.  Le 
coma  peu!  caraii(''riscr  des  maladies  ipii  ne  sont  |ias  nioiieUcs  par  clles- 
nn'Mues,  et  d  iiis  lcs(|n(dl(^s  il  se  produit  par  acc('s. 

Le  eo;/i«  l'/'r///  esl  un  assemhla;i('  pai-adoxal  de  dépi'cssion  cl  d'cxcilaiioii 
psvchi(pies.  d'aceahlemciil  el  de  di'dirc.  de  sommeil  (i  de  \eille.  Le  ma- 
lade a  Icv  \cii\  rcriii(''s.  mais  les  iiinre  au  moindre  appel  :  il  dorl.  mais  il 
s'a;^ile  cl  parle. 


//,•"/  /,//.s  /)/;■  i:i.\ri-:i.i.i(iK.\i  i:.  n 

Diagnostic  différentiel.  -  l.'tiiiOjiUwir  \\'rs\  |i;is  sxiiiimxihc  dr 
coiiia.  Kllf  le  pii'irilc  :  cllf  (■>!  rdiislilin'v  |i;ir  licliis.  c'cst-à-dii'c  par  l.i 
pci'lc  linis(|ii('  (li'>  riiiiclioii^-  (/'H'iMalrs.  \|in's  uni'  jm'i  iode  lirs  (•mute, 
(•■(•si  le  (•(iiiia  (|ni  cii  (•nI  la  Miilc  (|iiaii(l  icllr  aliolilioii  |ii'rsisli'. 

I.c  (■(j;;(fMl(iil  (■■Itc  (lisliiit^iK^  (lu  ainniiifil.  le  ((iiiia  iillrc  les  caracItTr^ 
olijcdils  (lu  ^(iiiiiiit'il.  mais  c'est  mi  Sdiiimeil  iiKiiliidc.  c'est-à-diic  Idiiid. 
jndloiid,  ((ml'miiel.  Toiite  s(dlicilali(iii  ext('i'iemc  est  impiiissaidcà  (('•veil- 
ler les  ra(((ll(''s  aliolies  :  ((iiiscieiici',  seiisihilit.'.  m(>tilil('';  tandis  (|(ie  dans 
le  S()mn[eil  simple  le  i(''veil  est  l'acile  cl  irnd  aiissit(")t  an  sujet  ces  (((('■mes 
racnlt(''s  (|ni  pai'aissaienl  sn<|iciidiics.  loiileliiis  il  |iii(([iait  (''li'e  diUicile 
(le  disliii<;(iiM^  (l((  C(m(a  l(',L;ei-  le  s(iiiin(eil  pidlonil  des  s((în(ei((''s,  Av^  chk- 

valesceiils  de  maladies  i;!.-!^"-.  Mais  ce  siu cil  penl  hiiijnnrs  cliv  inler- 

l'(i[((p((  par  des  e\cilali(ins  loiic^  :  cl  alors,  un  cnnslalc  an  réveil  (pie  les 
rucnlt('S  S(M[t  intactes,  sanl'  mie  cerlaine  lenlenr  des  cnnceptidiis.  H  ail- 
leurs les  svinpt(nnes  ant(''rienrs  un  cimcdinitanis  sont  dillV^cents  cl  il  n  \ 
a  ni  steilor  ni  pnnls  (('•[•('■liial. 

l/alla(pie  de  soiiiiiieil  Itiixln-iiiin-  pdinrail  |)ivler  à  la  conriision.  I.a 
eonnaissaiicedes  ant('^cédenls,  le  mode  de  (h'Ind  de  l'attaque  niettent  (li'jà 
sur  la  voie.  De  pins  il  n'est  pas  laïc  (|n'il  existe  dans  les  cas  (riiysl(''(ie 
(les  zones  dites  livst(''idj;(''nes,  dont  la  compcession  siillit  à  l'aire  cesser  le 
son(meil.  dn  (((oins  m()in('nlan('i[(ent.  K[(lhi  pendant  la  {\\\\w  de  ralta(pie 
(ie  sommeil  on  observe  divers  pli(''nomènes  repr(!'senlant  des  p('ri(Mles 
al)r(^jj(''es  de  ratta(pie  l[\sl(''ri(pie  (|ni,  survenant  de  tenips  à  antre,  pri''- 
ciseiit  le  diaf^Kostic  (voy.  Apoph'.r'u'  hyxlrrii/iw.  p.  '29). 

Mans  la  IrtUaniic  liijulcv'uini-  le  diajiiioslic  repose  sur  I  alisence  plus 
constante  et  jihis  absolue  des  (•('•llexes.  de  sierlor:  la  respiralion  esl 
pres(pie  ((impli'lemeul  snsp(Mi(lne.  le  pouls  presipie  inseiisihli' :  enlin  il 
a  existé  auparavant  des  synipti'niies  liysl(''riipies. 

\.e  sommeil  luii))i<)li(/iic  e-l  un  sommeil  le  plus  soiiveiil  |iid\oipie.  Il 
esl  interrompu  pai'  la  suj^^^estion. 

Dans  la  .v(//(';o/*('  la  respiratii I  le  pouls  i'oiil    ih^raul   (dmpli'lemeiit. 

\.'(ixj)liy.ric  iù'^iU'  |)ar  embolie  (Ui  par  tl(rou(bose  p((lmonaire.  celle  (jiie 
l'on  observe  au  ('(uu^s  des  sténoses  laryn;:ées,  se  caractérisent  par  leurs 
causes  faciles  à  reconnaître  en  j^éuéral,  la  teinte  violacée  de  la  lace,  le 
tiraj;e,  robscurit(^  respiratoire  à  raiiscultation. 

l.'nspliy.rie  Inile  des  cardiopatbies  ;'(  la  péi  iode  d'asystolie  avec  som- 
meil invincible,  surtout  dans  l'iusnilisance  tricnspidiemie.  n'esl  (pTuiie 
l'orme  de  C(i(na  compli(j((ée  d'asplivxie. 

Pathogénie.  —  I.a  ualiire  du  processus  ipii  produit  le  coma  esl  lr("'s 
variée  suivani  les  causes  diverses  dmil  il  es|  l'expression,  l'insienrs  de 
ces  causes  ont  cependaut  des  modes  d'aclimi  communs. 

Les  unes  s'opposent  aux  pl[éuoiU(^u(>s  d'échange  et  d'oxydation  indis- 
pensables an  ronctionneiuenl  des  cellules  de  la  corticalilé  cérébrale,  soit 
par  compression  exercée  direclemeni  ou  indirectement  sur  elles,  soit  |)ar 
obslacle  à  l'appoit  des  matériaux  néc(;ssaires  leiracemenl  du  calibre  des 


1-.'  SÉMIOI.OCIh:  DU  srsTh'ME  yEliVLrX. 

vaisseaux),  ('"csl  ainsi  qii'ajiissenl  iioiiibic  d  allcctions  (•('■ri'hralcs  :  rpan- 
ilicnicnts  (ir(i<lni(iï<lii'n.i.  vciitricnlairfs,  (l'dùiiif,  tumeurs,  ciiiKicstion 
pnssirc.  \'A  rex|i(''riiii('iitali(iii  pcriiu'l  de  (léinoiilrcr  la  réalité  île  ces  iné- 
caiiisiiies,  sdit  |)ar  la  lijialiirc  (l(;s  carotides  et  des  verléhrales  (Riown-Sé- 
«luardl,  soit  |>ar  la  c<)iii|ii'essi(iii  des  cacolides  (Yiilpian). 

l/actioii  dune  lempéralurc  renlvale  auoriiiaU^  en  plus  (ui  (>n  moins  et 
dépassant  les  limites  d'excitaliiMlf'  des  centres  nerveux,  est  déinoiitiée  à 
la  l'ois  par  les  faits  cliniipies  et  par  les  laits  expf'iimentaux. 

Certaines  causes  aj^'issent  sur  les  cellules  nerveuses  par  leur  nature 
loxi(pie  ipii  reconnaît  soit  une  ori;;iiie  externe  (poisons  venus  du  dehors), 
soit  uneoiijiine  interne  |)ar  réientiou  des  déchets  (nréinie)  ou  par  vicia- 
tion  des  échanj;es  (de  cause  mici'ohienne  ou  non),  ou  par  addition  de 
nouvelles  snlistances  (microhieunes).  Tous. ces  faits  d'intoxication  sont 
facilement  reproduits  par  l'expérimentation. 

L'action  du  xliorl;  on  de  l  inhibition  des  contres  sensitivo-moteurs  ])ar 
nue  lésion  limitée,  est  la  seule  théorie  satisfaisante  pour  nu  grand 
nombre  de  comas  liés  aux  lésions  céiébralcs  rapidement  produites. 

l.'livpollièse  d'une  excilalion  du  centre  du  sommeil  est  iiisiinisamment 
établie. 

Sémiologie  du  coma.  —  Le  coma  apparail  au  cours  d'im  grand 
noTiibrc  d'all'ections  iutéiessanl  le  cerveau  et  ses  enveloppes,  ainsi  qu'au 
cours  de  certaines  névroses.  Il  peut  être  la  conséquence  de  diverses 
intoxications  exoçjènes  ou  endnyènes,  et  il  fait  partie  du  tableau  sympto- 
mati(|ue  des  divei'ses  maladies  infectieuses.  Je  passerai  en  revue  chacune  de 
ces  causes  on  indicpiant  les  élémentsnécessaires  pour  établir  le  diagnostic. 

Les  lésions  li-auiuatiques  du  crâne  produisent  le  coma,  soit  qu'il  y  ait 
fracture  et  c(niipression  par  un  fragment  osseux,  soit  qu'il  y  ail  hémor- 
ingie:  la  contractui'e  accompagne  souvent  le  coma  dans  ces  cas.  Les 
commémoratifs,  les  plaies  de  la  tète,  conduisent  facilement  au  dia- 
gnostic: de  plus,  on  pourra  songer  à  la  compression  du  cerveau  s'il 
existe  de  la  dé]uession  plutôt  que  de  l'agitation;  à  la  contusion  du  cci- 
veau,  s'il  existe  de  l'agitation  avec  dissémination  des  contractures;  à  une 
fracture  avec  enfoncement,  si  la  contracture  est  localisée.  Les  tumeurs  *](' 
la  boite  crânienne  sont  aussi  une  cause  de  coma. 

La  plupart  des  altérations  des  méninges  peuvent  s'accompagner  de 
coma  :  les  méninç/ites,  sim])le  et  tuberculeuse,  la  méningite  séreuse,  la 
paclnimcningile.  V hémorragie  méningée. 

Dans  la  méningite  aiguë  le  coma  fait  suite  à  la  période  d'excitation 
I lièvre,  délii'e,  cc'phalalgie,  photophobie,  agitation,  convulsions,  myosis) 
et  caractérise  la  deuxième  période  dite  comateuse.  Parfois  il  est  |irécoce 
et  constitue  presipie  toute  la  svm|it<)malologie  :  forme  comateuse  de  la 
nK'ningite  aiguë. 

Dans  la  méningite  cérrbro-spiuiile,  aux  signes  jir(''C{''denls  s  ajoutent 
l'tqùsthotonos  cervical  et  les  conditions  ('pidémi(pies. 

Dans  la  méningite  tuberculeuse,   le  coma  ne  manque  prcs(pu'  jamais. 


iiinriiihs  m:  i:i\ ii:n laESCi:.  13 

l.cs  noiuIiriMix  syiii|il('niit's  (|ni  If  inrcrdciil  (prodromes,  vomissemoiils, 
vi'utrc  cil  liatciiii,  Iroiililcs  ociilaiics.  soiiinolciicc,  cris,  coiiviilsioiis, 
lii'vic.  ('(cl  le  l'iToiil  aisL'iiiciit  riillaclicr  à  sa  cause.  Il  a|i|iai"iil  à  la 
pciiuilc  tciiiiiiialc;  mais  il  se  montre  soiivciil  ])ar  inlermilleiice  dans  la 
période  dile  dOscillalion  de  la  méiiiiij;ile.  l'ail'ois,  c'esl  an  déhni  (in'il  se 
monirc  sous  rorme  d  aiiallciucut  cl  de  somnolence,  syinph'mies  aii\i|uels 
iiilliet  cl  llarllie/  doimcnl  une  grande  valeur  dia^iiosli(|ne.  Avant  d'èlie 
complet  cl  dclinitil,  le  coma  es!  soineiil  eulreconp(''  |)ar  des  |((''iiodcs 
dexcitatioii  avec  convulsions,  la  perle  de  connaissance  peisistaul.  (Juel- 
(|iiet'ois  il  est  le  symplùme  dominant  de  la  nialadie,  la  pt'iiiiilc  d'exci- 
tation  étant  é<iniilée  et  méconnue. 

Le  coma  est  encore  la  terminaison  liahituelle  île  la  niriiiiKiilc  sni-nsc. 
Il  se  produit  lentement  et  |)rogressivemeiit.  Dans  celte  l'orme  la  morl  est 
lalale  si  ou  ne  décom|)rime  pas  le  cerveau  par  la  crànicclomie. 

I,e  coma  (ivcr  con tract  11  rc.  chez  un  enlanl,  chez  un  alcooliipie  ou  chez 
un  sujet  ayant  eu  aiit(''rieuremenl  des  crises  épileptit'oi'ines  ou  apo|)lecti- 
l'ormes,  indicpie  l'Itciiiorracjic  mcningcc.  Incomplet  au  dél)ul  et  inter- 
rompu de  temps  en  temps  par  des  convulsions,  il  est  piof;ressif,  inter- 
mittent, puis  linalement  il  est  continu  jus(|u'à  la  terminaison  fatale, 
tjuand  riiémorrafiie  a  ('-té  creinhlée  très  ahondante,  le  coma  sinstalle 
rapidement  sans  convulsions  et  dure  insipià  la  mort,  procédant  à  la 
manièrt!  de  l'apoplexie.  Dans  (piehjues  cas  rares,  le  sujet  peut  soi-lir  pro- 
visoirement du  coma  jusqu'au  retour  d'accMdents  semblables,  (pii  une 
{'ois  ou  l'antre  se  teiniinent  i)ar  la  mort. 

Parmi  les  a/f'ections  cércl>r(th's  (|ui  causent  le  plus  souvent  le  coma, 
l'hémorragie,  puis  le  ramollissenumt  viennent  en  |)remière  ligne;  il  l'aiit 
citer  ensuite  la  commotion,  la  congestion,  rcedème  du  cerveau,  les 
encéphalites,  les  tumeurs  du  cerveau. 

Le  conni  de  Vliciiiorragie  ccrcbrale  ih'bute  |par  I  a|)oplexie,  (pii  est  plus 
ou  moins  profonde  suivant  la  gravité  du  cas.  La  face  est  congestionnée, 
exceptionnellement  et  passagèrement  pâle.  Le  |iouls  a  le  caractèn»  du 
pouls  cérébral  :  au  début,  il  |ieut  être  passagèrement  |)elit  et  dé|)ressibl(!. 
La  température  est  d'abord  hyponormale,  puis  normale  et  s'élève  vit(> 
dans  les  cas  rapidement  mortels.  On  constatt^  de  plus,  des  signes 
d'hémij)légii^  L'amélioration  est  possibh;  :  an  bout  de  (|uel(|ues  heures  à 
([uelipies  jours,  le  sujet  reprend  ses  sens,  mais  souvent  av(!c,  une  atteinte 
plus  ou  moins  profonde  des  facultés.  Dans  ces  cas  la  durée  du  coma 
n'excède  guère  deux  ou  trois  jours.  .Vu  delii,  les  accidents  s'aggravent,  il 
se  produit  des  complications  d'bypostase  pulmonaire,  d'asthénie  car- 
dia(|uect  de  troubles  respiratoires  bulbaires  suivis  de  mort,  souvent  av(!c 
le  type  respii'atoire  de  (llieyne  et  di'  Stokcs.  Il  existe  1res  souvent  nue 
véritable  difliculti''  à  diagnosti(|ner  le  coma  par  liciiiorra(jic  de  celui  i|ui 
l'ésulte  de  la  tliroiiibosc  ou  de  Veiiiltolu'. 

La  coexistence  de  contracture  et  de  coma  chez  nu  homme  âgé,  athéro- 
mateux  ou  cardia(|ue,  l'eia  présumer  une  iH'inorvatjie  vcntriculairc.  De 
petites   hémorragies   successives,    rapprochées   ;i    (pichpies    heures    ou 


U  ShWIKil.iii.li:  DU  S)  siA'Mi;  .XEIIIEUX. 

(|n(<l(|ii('s  jours  (l"inl('iviilli'.  lU'  (hMciiirmcnl  sdincnl  {|im'  des  perles  de 
(■(Hinaissaiici'  passagères  prises  pour  des  indices  de  eoiii;esli(Mi  r(''réi)ral(', 
el  se  leriiiineiil  enliii  par  iiti  élal  conialeux,  pcMsislaiil,  i lel. 

l.e   (■ a   du   nniKillisscinenl  frirbral  peut   alleeler  les   iiii'iiies  appa- 

reiiees  de  Tortue  el  de  durée  ipie  celui  de  riK'nioiragie.  (juaud  il  s'agit  de; 
llMoMil)ose  alliérouialeuse.  il  existe?  parfois  nue  période  de  simples  ver- 
liges  avec  engourdisseuieut  ou  paiésie  niouieutaïu'c  des  uieiubres  d'un 
colé,  |)i'écédaul  des  accès  |)assagers  de  coma.  I,  arlOrile  siiplillitiiiiic  sera 
révélée  par  la  coruiaissaiice  des  autécédeids  du  sujet. 

\.'eiid>olie  produit  aussi  le  coma  l)rus(|uemeut,  sans  vertiges  ni  accès 
picMiiimitoires:  la  coustalatiou  de  lésions  cardiaques  ou  aorti(|ues  indi- 
ipiera  la  cause  des  accidents.  L'oiiholic  (/raisscusc  ihi  cerveau  dans  le  cas 
(le  Iraumatisnies  osseux  chez  des  sujets  dont  le  trou  de  Potal  n'est  pas 
fermé,  est  aussi  une;  cause  de  coma.  Ce  dernier  survient  alors  vers  le 
quatrième  ou  le  cin(|uièine  jour  après  le  traumatisme. 

La  llirombosc  des  sinux  el  îles  iwincs  ajj'évcnlrn  peut  être  cause  de 
coma,  ipii  s'installe  ra|)idemeut  el  com|ilèlemenl,  ou  hieu  il  est  piécédé 
parfois  d'li(''niiplégie,  de  monoplégie,  d'(''|iilepsii'  jacksonnienne,  alors 
(pie  la  coagulation,  u'oljlil(''rant  encoi'e  (pie  certaines  veines,  ne  gène  la 
circulation  (pi'en  des  départements  limités  des  zones  motrices,  iiienti'it  la 
lliromliose  se  propage,  se  complète  et,  en  trois  ou  quatre  jours,  après 
une  période  de  somindence,  d'ohniihilation  pi'ogressive,  le  coma  airive  à 
être  très  profond,  (liiez  un  malade  atteint  de  cachexie  jiar  cancer,  tulier- 
culose,  cliloidse,  c'esl  le  diagnostic  de  l'all'ection  dont  il  est  atteint  (pii 
fera  présumer  la  nature  de  la  lésion  prodnctiice  du  coma. 

l.es  tiiinrurs  :  exostoses,  gliomes,  sarcomes,  gommes,  hydatides,  gros 
tul)(Mcules  comprimant  le  cerveau  à  la  périphérie!  ou  à  rinlérieur.  — 
pourront  produire  le  coma.  Souvent  cet  état  ne  s'étahlira  d'une  manière 
permanente  qu'api('s  une  série  de  crises  épilcpli/hrmcs.  Chacune  d'elles 
sera  suivie  d'une  période  comateuse  passagère.  En  outre,  la  douleur  de 
tète  localisée,  le  vertige,  les  vomissements  à  caractère  cérébral,  les  trou- 
Ides  oculaires,  l'œdème  papillaire  empêcheront  toute  erreur.  Parfois, 
ajiW's  lUK!  ahstiiice  prolongée  de  signes,  le  coma  dû  à  une  tumeur  s'accn- 
scra  lirnsipiement.  l.e  diagnostic  se  fera  alors  par  éliminalion  et  ne 
pourra  gnc're  être  al'tirmi'  avec  certitude,  en  raison  de  la  similitude  sym|i- 
tomatiqu(!  avec  celle  de  l'apoplexie  jiar  hémorragie.  Ici  l'examen  du 
■  fond  de  r(eil  sera  un  ('h'^inenl  iiii|)ortant  de  diagnostic.  Le  coma  ultime, 
mortel,  des  tumeurs  se  reconnaîtra  plus  facilement  par  lescomméinoralifs. 
Les  caillots  non  résorbés,  résultant  d'hémorragie  on  de  choc;  violent, 
pouironl  se  comporter  comme  les  tumeurs.  Mais  il  y  aura  une  période 
antérieure  bien  caractéi'isée  :  apoplexie,  hémiplégie,  traumatisme. 

C(îrlains  cas  de  manie  aiguë  se  l(!i'niinent  par  un  délire  violent  suivi 
de  coma,  dont  la  cause  siwait  un  processus  (reiic(''plialile  liypcr(''niiqiie  et 
cAsiidative  avec  dia|)édèse  dans  les  fascia  lyinphali(|ues. 

Un  processus  analogue  av(!c  lésions  liémorragi(pies  pimcliforines  serait 
la  cause  du  coma  (frippal  précéih'  de  délire  (Linbiinger). 


I  niirni  i:s  iii:  i  i.\  i  i:i  i  ii.t:.\(i:  i:, 

[.'ciirciiliiillli'  ili's  inliiltes  cl  celle,  iiiiiiiis  nire.  des  eiil';iii|s  pi  (idniscril  le 
ctiiiiii  apics  une  |icrii>ile  (rcxcitalioii  vidieiile.  délire,  coiiMilsidiis.  (liiez 
les  ciifaiils,  la  j^iiérisoii  rclalivc  csl  |i(issihlc,  mais  avec  des  c(ins(''(|iieiices 
à  Idilf^ue  êchr'aiice. 

Les  (il/rrs  du  i-rrrfdii .  le  |dns  miii\ciiI  du-,  aii\  (ish'iles  Inlieiciilciiscs 
(In  iiiclii'i-.  se  leiiiiiiicnl  lialiiliiclleiiicnl  pai'  le  cniiia  après  une  p(''rii)dc 
lalcutc  plus  (III  iiiiiiiis  huiuiie.  cl  le  c(nua  csl  eu  Lii''ii(''ral  pi('ci''d(''  d Cxci- 
lalioii  et  de  cdiivulsioiis  épiicpliiuriiies. 

Dans  le  C(uus  de  la  pdriiliisif  ijcncralf  se  pruiliiisciil  des  alla(|ucs  apu- 
lileclilornies  sni\  ics  de  cniiia.  (".eini-ci  csl  de  (•(iiirle  diui'c.  les  s\  niph'iiucs 
concdinilauls  (Ireinldcincnl,  pnndc,  di'lirc  sp(''ciali  rcruiil  le  diaj^iKislie, 
de  la  cause.  Ile  ces  l'ails  ou  peu!  rapproclicr  le  c(una  passaj^cr  p(isl-a|)(i- 
plecli(|ne  de  la  srlrrcsc  eu  pUuiui'n. 

Le  coma  \r,\v  cuwicatidn  ci'réhrdlr  csl  In's  rare.  Sa  causé  esl  snil  une 
cuui;esli()U  active  par  nue  iui|ircssi(ui  iiKualc.  suit  le  surmenage  (  cri'bral 
ou  un  exci's  de  talilc  clic/  un  siijcl  pi(''dis|i(isr'  jiar  la  pliMliinc,  soil  iiu 
ahns  d'alcool  ou  un  coup  de  clialciir. 

1.0  C(una  l'ccimnail  (piclipicl'ois  pour  cause  un  cpaïudicnicnl  séreux 
sous-ai'aclinoïdieii  cl  ventiicnlairc.  Il  siir\iciil  alois  dans  le  nidl  ilc 
B)i<ilil.  dont  riedcmc  dispaiait  snhileiiienl,  cl  se  distinj^ne  du  i-(iiiin  uri'- 
iniqiic  par  ralisencc  d  accidents  épileplirornies  initiaux.  Si  répaiicliciiiciil 
se  lait  l)rns(|ucinenl,  c'est  Vapoplcrlc  scrcuse  des  anciens. 

Le  coma  est  une  des  mauircstations  de  \' insolation.  H  se  pioduit  lirns- 
(|uemenl  on  après  une  coiule  phase  de  malaise  cl  d'excitation  (délire, 
convulsions).  La  teiiipératnrc  du  lorps  peut  allcindre  i'I"  et  i-."".  Le 
diai;nostic  est  l'acilc  l'u  raison  des  coiidilioiis  spéciales  de  la  prodncliou 
des  accidents  :  soldais  eu  iiuirclic  jiar  une  lempi'raturc  excessive;  clianl- 
t'eurs,  ouvriers  ex|)osés  aux  liantes  tenipératnrcs. 

Un  froid  intense  et  prolongé  peut  |Uovoquer  le  coma.  Ll,  dans  certains 
cas,  le  froid  associe  son  action  à  celle  de  l'alcoid. 

Parmi  les  m'-vroscs,  Vrpilepsie  est  celle  i|iii  diuiiie  le  plus  siunciit  lieu 
au  coiua.  Il  fait  partie  de  la  crise  dépilepsie,  survient  après  les  convul- 
sions cl  csl  le  Ivpc  du  coma  stertoreux.  Les  traits  du  malailc  sont 
détignrés  jiar  nue  liouftissure  Ideuàli'e  et  récumc  sanguinolente  ipii 
*"écliappe  des  lèvi'cs  est  caracléristi(|ne.  (les  signes  le  dislingnei'oul  du 
coma  apo|tlecti(|ue  par  lésion  céréi)rale  et  s'ajouteront  à  la  connaissance 
dos  trouilles  (|ni  oui  précédé  l'attaque  (aiu'a,  cri  initial)  et  dos  symptômes 
(jni  liHit  accompagui'O  (pâleur  do  la  l'ace,  moi'snro  do  la  lauguo.  llcxioii 
du  pmice  tiaus  la  main,  convulsions  toniques  puis  cloniques.  etc.).  Il  ne 
sera  pas  superlln  de  s'entoin'or  do  rcnseiguemenls  précis  sur  les  anli'ci'- 
dents  i)onr  distinguer  le  coma  (''pilepti(|ue  essentiel  de  celui  ipii  i-si 
du  à  une  tumeur,  à  iini^  paclivnu'niugilo,  à  un  ancien  caillol  iiilra- 
céréliial,  ;i  nue  plaipu'  do  méningite  localisée,  à  l'urémie,  à  l'intoxication 
saturnine  <iu  al»sintlii([ue,  à  réclainpsieet  à  riioliiiinlliiaso  chez  les  enlants. 

On  admet  ipie  l'cpiiisentcnt  nerrciix  pont  être  la  cause  d'états  coma- 
teux qui  se  produisent  après  les  accès  violents  et  prolongés  dagilalion 


16  sf:Mioi.ni;iE  nu  systIcmi-:  XEnviax 

(lus  à  la  manie  aiffur.siw  ildiriinii  Ircnicns.  La  (•iiiiiiaissaiiii'dc  l'rliologie 
assui'cra  lo  (liajiiioslic. 

(Tesl  aux  ciimas  par  cause  ucrvciisc  {vi'jU'.re)  (|u du  |icul  rallaclier 
relui  (|ui  apjtaiail  clicz  les  eulaiils  ii  l'occasiou  de  la  ilcnliliou  ou  (l(!  vers 
iutesliuaux. —  causes  auxiiiielles  il  faut  loujouis  souyer  daus  le  l)as-à;;(', 
el  chez  les  adultes  à  l'occasiou  du  lieiiia.  Une  lliéra|)eidi(|ue  iuiuiédiale 
a|)|)i'o|)iiée  douuera  f'acilenieut  la  ('lel'  du  diaf^uoslic.  car  les  accidents 
disparaissent  aussilôl  après  l'issue  des  parasites. 

Le  couia  par  iulo.vicalioii  {Vofujinc  e.ilcvnc  est  caraclérisé  pai'  soiiélio- 
logie  et  par  les  syui|ilùrnes  piopr'es  à  cliacuu  des  eiiipoisouuenieuls  qui  le 
précèdenl.  Mopiitin  d(''leriniue  d'euililéi!  la  tiuidanceiiivincibleausouinieil, 
rétrécit  la  pupille  el  l'ait  pâlir  la  l'ace,  i^es  solanées  dilatent  les  pupilles, 
congt'sli(uineul  la  l'ace,  anièuent  la  sécliei'esse  d(^  la  gorge  et  un  délire 
expansif,  gai,  cpii  précède  le  coma.  Les  chfniipi(jiion><  produisent,  avant 
le  coma,  des  symptômes  digestifs  grav(!S.  Le  coma  dû  à  ïoxijde  de  car- 
bone (;st  accom|)agué  de  la  rougeur  des  nui(|ueuses  et  de  la  face,  de  la 
coloialion  rutilante  du  sang  veineux,  de  la  petitesse  du  pouls.  Le  coma 
(le  Venci'plidUipalliic  xalurninc  est  précédé  le  plus  souvent  par  des  crises 
épileptifoirnes  et  par  des  signes  antérieurs  de  saturnisme  (coliques,  liseré 
gingival).  \a^  coma  alcoolique  profond,  stertoreux,  peut  simulei'  l'apo- 
plexie ou  le  coma  urémique.  Il  est  parfois  occasionné  par  un  refroidis- 
sement l)rus(pie  pendant  l'ivresse,  et  survient  souvent  après  un  délire 
furieux.  L'haleine  a  l'odeui'  caractéristique  d'aldéhyde,  de  même  que  le 
contenu  stomacal  expulsé  spontanément  ou  retiré  à  l'aide  de  la  sonde.  Le 
coma  de  Veiupoisoimcnwnl  iiliospliaTc  est  précédé  de  délire:  celui  de 
renqpoisouueiiiciil  par  la  xlriichuliic  es!  précédé  de  convulsions  à  type 
t(''lani(|ue. 

Deux  formes  (rauto-intoxicalion  piovcKpieiil  souv(Mit  le  coma  :  Viircinic 
et  le  (liahclc. 

L(!  coma  urémique  ressemble  beaucouji  au  coma  épileptique.  Il  s'éta- 
blit rarement  d'embh'îe,  et  succède  le  plus  souvent  à  une  crise  épilejjli- 
forme,  av(>c  ou  sans  délire.  Le  diagnostic  se  base  sur  la  constatation  de 
l'albumine  daus  l'urine,  sur  rhyperli(q)hie  cardiaque,  le  bruit  de  galo|), 
la  présence  des  œdèmes;  le  dosage  de  l'urée  dans  l'urine  et  dans  le  sang, 
l'hyiiollieriiiie,  la  respiiation  de  Cheyne  et  Stokes  pourront  coulirnuM'  le 
diagnostic.  Le  coma  urémicpie  |ieul  être  dû  ;i  uui>  néphrite  scarlatineuse; 
il  faudra  donc  iccherclier  la  des(|uamation  ou  les  aniécédents  de  l'érup- 
tion. Il  resleia  toujours  une  diflicullé  de  diagnostic  entre  le  coma  uré- 
mi(pie  e(  le  coma  de  l'hi'niorragie  cérébrale,  parce  que  l'urémie  peut  se 
(■ompli(|uei-  d'hémoi  ragie  cérébrale  et  ipie,  sans  lésion  cérébrale  ap])a- 
rcMite.  le  coma  ur(''mi((ue  peut  s'accompagnei'  (rhéiuipl(''gie. 

Le  cdiiKi  (t  label  ùi  ue  ■,[\)\)iiin\\  généralement  chez  des  diabéli(|ues  avéii''s; 
mais  il  peut  éclater  comme  premier  synqitôme  appai'ent  d'un  diabc'te 
jusque-là  mécouiui.  (Jueh|uefois  il  si>  j)roduit  d'emblée  sans  symptômes 
priMurseui's.  (lénéralemenl  il  est  précédé  de  prodromes  :  gène  respira- 
toire, embarras  gastii(|ue,  dépression  des  forces,   odeur  acétonique  de 


TU'irtujcs  />/•;  I  i.\i/-:LLiiit:.\CE.  i? 

lli.ilfini'.  (liiiiiiiuliiin  ;m(iiin;ili'  ilc  la  j^lyosiiric.  Puis  il  (li'lmlc.  inrctMlt' 
iiniiK^lialciiiciil  de  i('|iiiaial;;ic  IVoillali'  vive,  lioiililcs  de  la  viu',  (lvs|iiirf 
inlciisc  l'I  s<miii()lt'iuc  tpii  \a  cioissaiil.  I.cpduls  laililil,  s'arn'lrii-  à  I  1(1. 
lit),  la  tt'm|HMalurc  s"al)aissi'.  I.a  iikiiI  surviciil  en  i;vii(Tal  an  boni  de 
six  à  (iiiaiantc-linit  heures.  Oiilre  les  cai^aelères  du  déltiil,  il  y  aura  |i(iiir 
ariiriiUT  le  iliaf;iiiistif  :  la  jjlycitsiiiie  el  Iddi'iir  de  llialeiiie;  |iiiis  la  iKilinii 
des  aiiléeédeiils  :  t;iii};ivile,  éni|ili(iiis.  riiidinles,  aiilliiax.  |Md\uiie. 
IKilydiiisie,  |i()ly|dia|j;ie. 

À  cel  (trdre  (le  causes  du  rdiaa.  mi  |iriil  i  ,ill;irlier  celui  (|ui  apjparail 
('(iiniiie  coni|ilicaliiiii  de  ceilaiues  (ij]'fi-li(iiis  slaiiKicalcs,  la  dilalalidu 
surtout,  ediiséculixe  du   mm  au  caiicei'.   (l'esl  le  cnuia  dyspe|ili(|ue,  daus 

la  |iallitifii'iiie  du(iutd  ou    l'ail   iuleixi'uir  l'acide  ':;  nw  liul\  lique   ic( e 

|)(iui'  le  dialiète  du   reslei. 

l>e  uièiiie  le  coiiiti  lH'p(ili(jnc  el  le  comti  canccreii.r.  La  nature  du  svn- 
dninie  sera  recunnue  précisénienl  par  la  eoiiiiaissanee  des  eitndilinns  an 
milieu  desijnelles  il  est  survenu,  car  ici  il  s'ajail  hiujours  de  malades  en 
traitement  depuis  longtemps. 

Les  maladies  iu/'i'c  lie  uses  peuvent  produire  deux  l'ornios  de  eonia  : 
1"  le  eonia  vigil  ([ui  ap|)artieiil  surtout  à  la  (ièvre  typhoïde  et  plus  lare- 
nieiit  au  typhus,  lièvres  éruplives.  ('Mysipèle.  s(>|ptieéinie.  ictère  grave: 
"2"  lo  coma  profond  avec  innnohilité  et  insensiliiliti''  complètes  du  sujet. 
(pii  est  dans  le  décubitus  dorsal,  les  traits  sans  expression,  le  re,i;nrd 
atone,  perdu  daus  l'espace.  Ici  l'expression  de  slu|)enr.  le  facie--  pâle. 
sont  très  dilléieids  du  l'acies  conjjestionné  du  coma  épile[iti(]ue  un  apo- 
plectii|ue.  Ce  taldeau  peut  s'obsei'ver  daus  presi]ue  tontes  h^s  maladies 
iid'eelieuses  :  fièvres  éyuplires,  ti/pltns.  ilathiènenlérie,  jiestf.  (•nisijicle 
(jrnve.  septicémie,  pneumonie. 

l,e  diafinoslie  est  en  giMiéral  facilité  par  la  connaissance  des  svniptômes 
antérieurs  ou  concomitants,  par  les  conditions  étiologiqnes  de  contagion, 
d'épidémicité.  Les  diflicullés  résultent  de  l'absence  normale  des  |trinei- 
paux  sviuptômes  i  éruption,  lièvre,  etc.,  pneumonie  latente  des  vieillards 
et  des  débilitési. 

Dans  les  varioles  malignes,  le  coma  profond  ap|iarait  souvent  <lès  la 
période  d'invasion;  il  n'est  pas  moditié  par  l'éruptiou  qui  est  incotM|ilèle 
et  peu  saillante.  Souvent  il  ne  se  montre  que  pendant  l'éruption,  qui  est 
alors  diflicile  et  fruste.  La  mort  avant  la  sujipuration  est  fré(|uenle  ilaus 
ces  cas.  La  forme  du  coma  vigil  est  |)lnscom|)alible  avec  laguérisou.  l'eu- 
dant  la  suppuration,  le  coma  peut  survenir  pour  la  première  fois  ou 
continner,  et  la  mort  survient  entre  le,  10"  et  le  14''  jour. 

Dans  la  scarlatine,  le  coma  peut  survenir  pendant  l'ascension  ther- 
mique i|ui  est  alors  exccssiv(>;  il  alterne  souvent  avec  des  convulsions.  Il 
peut  s'atténuer  qnand  apparaît  l'éruption.  Souvent  celle-ci  est  incomplète. 
Généralement  il  s(>  teiinino  par  la  ukmI.  Il  peut  apparaître  [lendanl  la 
convalescence  et  rclevei'  alors  de  l'niémie. 

Le  coma  est  rare  dans  la  r<m(jeole  et  il  peut  être  lié  à  une  broncho- 
pneumonie;  il  est  plus  rare  encore  dans  la  fièvre  oarlienne  grave. 

lltjtniNi;.  —  Séiniolotrie.  - 


18  sËMiui.nciic  tir  sY>i i:m/-:  .\hia'i:rx. 

I.i'  ciiiiKi  (le  la  /ii-rrc  liipltoïdc  se  ili'claïc  |i,iil'((is  \(•|■'^  la  lin  du  prcniici' 
s('|ili'iiain'.  Mirldiil  dans  le  cours  Au  sccinid,  rarcinciil  dans  les  iircmicrs 
j(inis  cl  sculcnicnl  dans  des  cas  rapidcniciil  mortels.  Uaiis  le  liijiliiis  le 
coma  rem|dace  II'  délire  à  la  lia  dans  li>s  cas  mortels. 

I.e  l'oma  caractérise  les  l'ormes  graves  de  la  l'irrrr  j<niiic.  de  la  pcslc  <i 
hiilidiis  |ien(lant  la  deuxième  péi'iode.  ainsi  (|ne  la  loiine  de  irarlion 
danjieiense  dn  choléra  avec  liy|iei'lluMinie. 

Itans  Ions  CCS  cas  le  diajinostic  s'aiipnieia  siu'  les  symplônies  anh'riems 
on  concomitaiils.  la  conlajiion.  l'iideclion,  I  épidi'niicilé. 

I.e  coma  de  la  lubercido.se  niiliairc  à  l'orme  lyplioïde  el  sans  nii'nin- 
j;ile  se  dislin;.;nera  de  ceini  de  la  dotlilcncnlcric  snrioni  |iar  le  li'ac('' 
tliermi(|ne:  de  celui  de  la  incniin/ile  iKhcrciileiisc  \>;{v  \r^  s\  niiilùmes  si 
caractéiisrK|nes  de  celle  deinière  alVeelion. 

Il  existe  nue  l'orme  comateuse  de  la  /icrre  pahulceniic.  Le  c(una  a)i|)a- 
rail  soit  après  l'accès  et  il  ponriait  simnler  le  sommeil  n''paralenr.  soit 
pendant  Inii  des  trois  stades  :  frisson,  chalenr.  snenr.  il  pent  guérir; 
mais,  s'il  n'est  pas  traité,  le  '2'  on  le  ."»'' accès  emporte  le  malade.  Il  res- 
semble an  conni  apoplecli(pie  on  épilejitifpu'.  On  basera  \c  dia^nosticsnr 
riiv|)erlbermie,  la  méyalospb'iiie,  la  connaissance  d'antécédents  palustres 
clic/  le  malade,  Tiixamen  dn  san;^. 

haus  \' Icicrc  fjraiH',  le  coma  est  nu  syinplome  régulier  de  la  denxièuu' 
|i('Tii)de.  Il  succède  aux  convulsions  et  an  (b'iire  et  commence  par  une 
sln|iein'  (|ui,  graduellement,  ari'ivc  au  coma  le  ]dns  profond.  Liclère  et 
la  (lonleur  liépati(|ne  mettront  sui'  la  voie  dn  diaj;nostic. 

Dans  les  pncninonics  <ir,\\i^»,\c:  coma  succède  au  délire  on  est  piimitif; 
il  peut  s'établii- dès  les  ])remiers  jours  jusqu'à  la  moit,  durant  de  deux  à 
sept  jours.  La  j.;nérisoii  est  exceptionnelle.  Celte  forme  appartient  surtout 
aux  eid'anls  el  aux  vieillards.  De  même,  cbez  ces  deux  ordres  de  malades, 
la  lironcho-piu'umonic  jisrudo-lobairc  peut  se  terminer  par  un  état 
comateux. 

Le  conni  dn  rliiniKilisiiw  arin'nlaire  ai^n  est  |iiéc(''(lé  de  délire  vicdeni, 
de  lluxioii  arliciilaiie  caractérisli(|ne,  cl  d  In  perlliermie  (''umine.  Il  est 
ainsi  dun  diajinostic  facile. 

Diagnostic  él^iologique.  —  Kn  présence  d'un  malade  plonjzé 
dans  le  cinna.  il  faut,  poni'  arriver  an  dia!.!nos|ic  (''liidoui(pie.  l'aire 
inleivenir  de  nnndtrenx  éléments. 

(In  devra  loul  d'alKud  se  rensei;;ner  avec  précision  sur  les  sympl("imes 
ipii  oui  iinm(''(lialemenl  pii'cr'di''  le  coma,  et  sur  les  conditions  dans 
les(iuelles  est  sni  venu  le  d(''sordre  nmrhide  :  le  sujet  (''lait  auparavant 
en  bonne  santé'  ou  en  Irailement  pour  une  malailie.  ihnil  on  lixera  la 
nainre,  soil  d'après  les  riMisei^riemenls,  soil  d  après  nu  examen 
innni'di.il,  exemple  :  la  mi'nin^ile  luljercnleuse. 

l'nis  il  lanl  reclierclier  rapidement  l'existence  d'nn  on  de  deux 
symph'inii's  ea|)ilaux.  permettant  de  rattacliei'  anssiléd  le  coma  soit  à 
nne  iiiiihulic  iiifciiioisc  | lièvre,  éruption),  soil  à  nue  iiuihulic  crrrbrale 


Tiiiii  i;i,i:s  h/:  1. 1.\ I  i:i.i  ii,i:.\c{-:.  ly 

I  |iaiiil\sii's,  <'(iiili;iclui('si,  >(iil  ;i  uni'  iiihi.iirdliini  irN.imcii  des  iii'mi's, 
ixliMir  (les  \(tiriiss('tiit'iils  cl  ilc  rii.ilriiii'i.  Mr  iiniiii'  l.'i  ciiiisliihiliim  d'um' 
tcsion  (In  crfinc.  il'liiir  nllrralian  des  li''L;nnirnls  ii'ilriiici.  ili'^  niii(|ii('iiM's 
llisi'l'i'  j;ili;^iv.il  I.  (Ir>  xiscrirs  uillrilioii  (ardiiKiiic.  Ii('|iali(|iic.  |iiiliiiii- 
ll<'lil'(>).  I  alli'i'.'ilioii  des  |iii|iilli's  ipii  siinl  {iniirl  irui'nii's  lii{iillMii  nu  dilalôcs 
(hrlIadiMii'i.  I  cxanii'n  du  Imid  de  In'il.  un  liiiuldc  i'i's{iii'aliiii'i'  in'S|ii- 
raliiMl  de  Cliru I   Slokcsi.  nii'llninl  sur  la   xnic  ilu   dia^iinslir. 

Dans  la  dircriinu  des  [('(diriclics,  un  dr\ia  Iimijiiuis  |in'ndii'  en  (anisi- 

iIcM-alinn  la  indi Ii'  /'rc(jiiriicc  des  maladies,  sns(i'|il  ililrs  d'iMic  mises 

on  cause  seinu  IViue  cl  les  condilions  du  malade.  \\t\^\  clie/  leid'anl.  le 
cniiia  |iassa};er  iera  snnj^ci' à  ré(lam|isie  i(li(i|)allii(|ne  pai fnis  lii'e  à  la  prt'- 
seiice  dludmiiillies:  landis  (jne  le  <-nma  persislaid  fera  snn^^er  ;i  ICncé- 
|dialile,  à  la  ménin^ile  lubereideuse.  Cdie/  le  vieillard,  on  reclierelieia  le 
l'amnllissemenl  ei''iélnal.  la  |iueumiMiie,  rui('mie.  (diez  l'ailnlte.  le  di'diut 
a|io|dei'li(|ne  du  enina  fera  snnuer  imnK'dialemenl  à  riiémin-rai;ie  cén''- 
lirale  un  méniiij;(''e. 

Après  avoir  ainsi  limih'  les  icelierelies  à  l'ini  des  |irinci|)au\  ;^r(in|M's 
élioi(>|^i(|nes.  nu  arri\e  |irn;;i'essi\('m<Md  ;i  lixer  le  dia^nnslie  en  analvsanl 
avec  snin  Inus  les  svmjih'imes  (dijeelils. 

IJ.  avaid  de  se  iiroiioncci',  |iai'  exem|de  pour  un  cnma  dial)éli(|ue.  nn''- 
mi(|in',  é|iile|i(i(|ne,  il  laiil  envisager  celle  ivservc  (|ne.  idiez  les  malades 
de  cel  mdre.  le  c(nua  peut  èlri'  le  i-ésullal  dune, lésion  liémorraiii(|ne:  el 
(|ue,  d'aidre  pail,  chez  ces  mêmes  malades,  le  c(mia  peni  èlre  aecom- 
|)aj;né  de  paralysie  sans  ipi'il  \  ail  di'  l(''si(m  ciMidirale  desiniclivc. 


Sommeil  normal.  -  Tuule  cellule  de  r<n;;anisnic  a  besoin  de 
repos  api'ès  ipTidle  a  t'onclioniié.  Or,  la  cellule  nerveuse,  par  la  ninllipli- 
cité  et  la  variété  des  ada|ilations  cl  des  associations  pliysiologirpies  anx- 
(pielles  elle  se  |irèle.  a  besoin,  elb^  aussi,  d'une  jiériode  réparatrice,  (letle 
période,  cesl  le  sommeil.  Si  loin  (|u"oii  descende  dans  la  cliaine  des  ani- 
maux inlV'rienis.  on  retrouve  ce  repos  du  syslème  nerveux. 

Ce  ipii  carach'rise  le  sommeil  dans  respèce  Immaine,  où  je  l'envisagerai 
senlemenl,  c'est  la  rarél'aclion  progressive  des  impressions  venues  de 
l'exlérienr,  c'est  une  diminution  des  fonctions  psycdiiques  (U  c'est  l'abo- 
litiou  des  monvemeiUs  voloulaires.  Après  avoir  liavaillé  tonte  la  journée, 
les  cidlnles  nerveuses  se  reposeul  (juaiid  vient  la  miit.  (l'est  en  ellet  le 
mimieul  du  silence,  de  l'obscurité,  du  miuiniuiii  d(!s  excitations  senso- 
rielles en  nu  ujot,  (jui  convient  le  mieux  à  leur  rejios.  Taulôl  le  sommeil 
survient  i)rus(pieineut,  c  est  ce  ipii  arrivi;  cbcz  les  enfants  ou  après  une 
grande  l'aligne  iulellecluelle  on  pbysiquc  eiicz  certains  sujets.  Tantôt  et 
le  plus  l'réquenuuenl,  le  sommt'il  s'établit  |)rogi'essivemenl  i>l  régulière- 
ment. amKMiré  par  la  lonideur  des  paupières  su|)érienres,  pai'  le  tiraille- 
nuMil    des    muscles    soiis-bvoidiens.    jiar    la    torjii'ur    c  ■ndirale    el    les 


20  si^MKii.iicit:  Dr  sysiEMi;  M:nn;u.\. 

Iii'iillciiii'iils  :  les  (ir^ancs  des  sens  siis|i('ii(li'iil  leur  ;uiivil('',  les  liiilliicina- 
liiiiis  li\|iii;i;i(ij;i{iii('s  de  iiaillai'^cr  se  iiiiiniCosloul,  la  xic  Ai'  relation 
s'ed'aee.  (leilaiiis  s'eiuloi'iiieiil  silTil  rdiielK's,  daiilies  ne  (Inrnieiil 
t|ii"a|)rès  un  eerlain  repos  préalable;  les  uns  oui  ini  sommeil  lourd, 
inseusilile  à  toute  exeilaliini  du  d(dn)rs,  les  antres  (ml  le  sonnneil  léger 
et  se  réveillent  ;i  la  moindie  inipressinn  sens(nielle.  Ce  sont  là  autant  de 
variations  individuelles  el  où  l'IiéiédiU'  ne  |iai'ait  jouer  aucun  i('de. 

I.ors(prun  indi\idn  esl  endinini,  (|n»d  est  létat  de  ses  oi-ganes  et 
cmnnienl  réagit-il  aux  exeitalions  diverses?  Tout  d'alimd  !(»  cerveau  est-il 
*incinié  ou  livpeiémié?  La  ipieslion  n'est  pas  nouv(dle  el  les  anciens 
pensaient   déjà   à   inie  (  imipressioii   du   cerveau  par    une  acciunulation 

sanguine  dans  le  crfine.  Dnrli; 'u    lS6ô,  puis  llaniniond  el  Sainsun 

remari|uèreul  au  cdulraii-e  la  pâleur  du  cerveau.  Cl.  Bernard,  étudiant 
les  aneslliési(|ues,  \il  (pie  les  Irouhles  de  la  respiration  produits 
auienaieid  une  congeslidii  du  cerveau,  puis  que,  lorsque  l'auesthésie 
a|)|)araissail.  le  cerveau  dcxeuail  pâle.  Mosso  (1.S91)  a  constaté  (|ue  pen- 
dant le  sommeil  la  ié|délion  vascnlaire  cér('l)rale  diminue. 

François  Franck  chez  nue  adulte,  Langlet  et  Salatht'  chez  les  enlaiils  ont 
reconnu  le  même  plK'uomène.  Si  l'on  inscrit  le  pouls  du  cerveau  pen- 
dant des  luiures  c(msécutives,  on  constale  (pi'au  lieu  de  présenler  de 
fortes  ondulations  comme  pendant  l'étal  de  veille,  il  devient  régulier  et 
nnifornie  (Mosso).  Celle  dimiruilion  de  vasculaiisalion  du  cei'veau  pen- 
dant le  sommeil  est  d'ailleurs,  comme  l'a  l'ail  remarquer  Mathias  Duval, 
en  rajiporl  avec  mie  loi  de  physiologie  générale  :  un  organe  au  repos 
renrerme  moins  de  sang  ([ue  lorsqu'il  travaille.  Pick  (18!)!))  a  attiré 
l'attention  sur  ("e  fait  que,  chez  les  épileptiques,  les  attaques  nocturnes 
(•oïnci(l(!nt  avec  le  moment  où  le  sommeil  est  le  plus  ]irofond  et  il  est 
dis|)osé  à  regardé  l'anémie  cérébrale  du  sommeil  comme  l'avorisant 
l'apparition  de  ces  attaques. 

11  est  ce|)en(lant  plus  que  ])robable  que  la  théorie  de  la  contraction 
vascnlaire  ne  sul'lit  pas  à  elle  seule  pour  expliquer  le  sommeil  el  (|ue  ce 
dernier  i((l('V(!  surtout  d'une  intoxication  de  la  cellule  nerveuse.  L"(''lat  de 
veille  prolongét^  amène  peu  à  peu  un  étal  d'asphyxi(>  cellidaire  el  |)artant 
mie  circulalion  moindre  (J.  Soiiry). 

l'eudaul  le  sommeil,  la  réceptiviti'  du  cerveau  ])our  les  impressimis 
extéritsnres  est  loin  d'être  annihih'e.  Une  excitation  siiflisante  peut  ame- 
ner nue  mo(liticali(m  du  degré  du  sommeil  ou  de  l'altiliKliî  du  sujet; 
elle  peu!  (Mre  l'occasion  d"un  rêve;  plus  énergiipie  elle  peut  provo(jner 
le  i('\eil.  La  volonté  elle-même  ne  perd  pas  tons  ses  droits,  el  chacun 
sail  (pi'il  peut  s'('veiller  à  telle  ou  telle  heure,  s'il  a  fait  un  elfort  de 
\(d(iulc  suflisamment  intense.  Les  exemples  d'actes  cérébraux  conscients, 
d'attention  et  de  mémoire  an  cours  du  sommeil,  ne  sont  pas  Iri's  rares. 
Mais  (Ml  général  il  n'y  là  qu'une  révivisciMice  assez  faible  de  ces  facultés. 
On  sait,  en  elfet,avec  quelle  facilité  et  avec  (juelle  ra|ii(lité  s'évanouit  le 
souvenir  des  imagcis  d'un  lève! 

I.ongel  oppose  à  la  vue,  (pii  s'endorl  la   premi(''re  el  ne  se  réveille  pas 


rnnriujcs  di-:  i:i.\r/:i  i.i(ii:xcr;.  îi 

iiisljiiil.iiK'iiM'iil.  rdiiii'  (|iii,  ('iKliPiiiiii'  hi  (Ici'iiiiTC,  se  i(''\('illi'  l.i  pii'- 
iiiit'ir. 

Li'  Miniiiii'il  i''l;ilili,  riniiiiinc  t-~t  (■(iiii|p,iralil('  ,'i  un  ;iiiiiiial  (Ii''{iiiiii'mi 
(riu''iiiis|)lu'res(i''rr'liraii\.  li  l'st  caipalpli'dc  ((iiclinn's  tii(iii\ciiinils  ivllcxi's. 
mais,  sur  Tôlat  des  n''llc\cs  |pi(i|ircni('iil  dits,  les  opinions  (iivtMi;t'iil. 
I.t'siiiis  li's  (lisciil  t'xaj;(''ir's  iMalliias  Hinal,  licrlini,  1rs  aiilics,  diininiU's 
mi  aliolis  (.Nnci,  Wallcr,  liosciiiiacli  i.  i;\|i('iiini'iit,ilrincnl.  Miisso  a 
«•oiislali'  la  pcisislancc  des  irlU-xcs  vasd-inolcnrs,  (|iii  sniil  loulclois 
ralentis.  Il  a  noIé  (jnii  loccasion  d'une  cxcitalion  iiéiiphéritinc.  le  san^ 
ai'lhii'  dans  le  (Civean  anémié  pcndanl  le  sommeil  :  c'esl  par  ce  méca- 
nisme (|n"il  renirerail  en  activité  et  (pie  le  sommeil  ccssciail. 

Les  paupières  sont  closes,  les  i;l(dies  ocuiaiics  ref;ai-(leul  en  haut  et  en 
dedans  pour  les  uns,  en  haut  et  en  deliors  poui'  les  autres.  I.a  sécrétion 
lacrymale  est  pres(iue  sup|)rimée  :  d'où  sc'clieresse  de  la  coiiiée,  d'oi'i 
prolialilenu'nt  la  sensation  de  picolcmenls  aux  veux,  qui  |)récède  le  som- 
iiieil  I Kerj,'!'!- et  Ltewy).  La  pupille  est  resserrée,  ainsi  (|ue  l'itulana  l'avait 
déjà  constaté.  Le  luyosis  du  sommeil  ne  tiendrait  pas  à  un  spasme  iln 
sphincter  iricn  ll'lolkei,  mais  à  une  paralysie  des  libres  neivenses  vaso- 
constriclives  de  l'ii'is,  paralysie  ipii  serait  d'(iri}.Mne  centi'ale  iltuliiaire, 
d'après  l!eri;er  et  Liinvy).  .Mafhias  Duval,  considérant  avec  SchitV  (jue  la 
pupille  est  un  véritable  esthésiomètre,  et  que  son  resserrement  marque 
l'absence  de  toute  sensation.  <'on(lut  ipi'eile  doit  èti'e  r(''tn''ci(^  dans  le 
sommeil  sans  rêves  et  sans  dnnle  pins  nu  moins  dilahM'  dans  le  cas 
contraire. 

Depuis  (ialien,  on  s'accorde  à  reconnailrr  (pic  dans  le  sdiiimeil  le 
pouls  est  ralenti.  François- l'ranck  ('valne  ce  ralentissement  à  1  .">.  Il  note 
de  plus  (pie  l'impulsion  sysloliipie  du  rieur  est  moins  énergique,  que  le 
(licrotisme  s'atténue  on  dis|)arait  et  ([ue  le  retard  du  |)onls  sur  le  cœur 
s'exa^'ère  notablement.  De  même,  la  pression  artérielle  baisse  de  '2  à 
ô  centimètres  de  mercure  :  pour  iirnsli  et  Fayerweatlier,  (die  se  relè- 
verait avant  le  réveil  et  le  minimum  di^  tension  C(urespondrait  au 
maximum  de  prol'ondeiu'  du  sommeil.  A  la  superficie  du  corps,  les  vais- 
seaux sauijuins  sont  dilatés  :  les  téj.;umeiits  et  les  nuiipieiises  rou<;issent, 
la  sécrétion  sudorale  est  activée. 

La  respiration  se  ralentit  également  et,  d'après  Mosso.  devient  presque 
exclusivement  thoraciqne.  Elle  tend  à  prendre  le  type  périodique,  l'inspi- 
ration (b'venant  plus  longue  (|ne  l'expiration.  Pellenkotrer  et  Voit  ont 
constaté  que  le  volume  d'oxygène  absorbé  est  supérieui'  à  celui  de  l'acide 
carboniipie  exhalé:  aussi  la  production  de  chaleur  animale  est-elle 
moimlre.  Toutes  les  sécrétions,  sauf  la  sudorale.  diminuent.  L'assi- 
milation augmente,  tandis  que  la  désassimilation  décioit. 

La  production  d'urée  baisse.  Houchard  a  trouvé  dans  riirine  du  jour 
un  poison  narcotisant  et  dans  l'urine  de  la  nuit  un  poison  convulsivant, 
ces  deux  poisons  étant  antagonistes.  .Vu  total,  les  urines  du  sommeil 
ont  une  toxicité  moindre  que  celles  de  la  veille.  Les  muscles  lisses  se 
laissent  facilement  relâcher,  les  léservoirs  deviennent  plus  tolérants.  La 


r,'  ^i:mioi.i)i;ii-:  nr  systhMi;  .xfcnri-yx. 

l(Mii|it''riihii('  ci'iilialr  s'aliaissc  (de  .Maiiacéiiu').  l/a|i|M''lil  du  SDinnicil. 
(■(iiiniic  (lisail  l.aM''i;ii('.  n'a  pas  (\r  localisalidii.  ("."csl  un  licsniii  i;(''ii(''ial. 
On  a  parl(''  de  i  rnlii's  du  soiniiicil,  mais  leur  cxislciici'  csl  loni  an  moins 
liy|Hdli(''li(pi('. 

l'cnl-on  li'iin\('r  pcndanl  le  snmincil  ini  rlal  analiimi(pi('  sp(''rial  dn 
svslcnn'  nciNciiN  cl  en  parliculicf  des  ccllnles.  I.n  IS'.II,  l,(''pinc  se 
demaiidail  si  ces  (diMnenls  ne  siiMssaient  pas  nue  snile  de  r(''liaclion. 
Malliias  Dnval  a  l'ail  jdncr  inj^énienseincnl  ini  iMc  à  la  léliaclion  des 
e\lrémil(''s  |)ridnplasmi(pies — dcndiiles —  des  iiennmes  el  à  la  suppres- 
sion de  lenrs  relaliniis  enlie  en\.  I)  anire  pari,  axcc  la  UM'^llindi'  de  (i(d^i 
nn  a  pn  cdiislaler  des  aspeels  \arialdes  de  la  (■ellnle  iierxense  snivani 
(prclle  (''lai!  à  l'i'Mal  de  i  epes  (in  ;i  I  i''la[  de  rnnelidniu'mi'nl. 

.Mais  en  semme  il  n  \  a  pas.  ap|)u\i''e  sur  des  faits  snriisainnu'iil  posi- 
lil's,  de  lli(''(Mie  anal(imii-plivsi(d(ij;i(|ue  dn  semmcil.  Ces!  enenre, 
d'anlre  pari,  nne  (jneslinn  cpie  de  savoir  s'il  l'aiil  envisager  le  sommeil 
comme  nn  (''lai  m'^ualil',  idmme  r(''snllanl  de  la  c(_'ssalion  de  ccrlaiiies 
l'oiictiims.  ou  si  au  conliaiic  il  l'anl  en  l'aiie  une  roiiclion  v(''U('lative 
autonome.  Claparcde  le  regarde  comme  «  nue  ronclioii  de  ([(''l'ensc,  un 
iustincl  (pii  a  pour  but.  en  frappant  lanimal  d'iucriic.  de  l'empèciier 
(1(>  parvenii'  au  slade  d'épuisemcnl  ».  Le  sommeil,  d'après  Claparède, 
est  nne  reacruni  de  d(''sinléresscincnt  pour  la  situation  présente.  «  (le 
n'esl  pas.  dit-il,  parce  que  nous  sommes  intoxiqués  (pie  nous  dormons, 
mais  nous  dormons  pour  ne  pas  l'être.  »  Ces  vues  quelque  peu  finalistes 
sont  intéressantes,  mais  ne  nous  éclaircul  |ias  sur  le  mécanisme  intime 
(lu  sonuneil. 

Quoi  (pi'il  eu  soit,  une  (l(uni'''e  reste  positive,  c  est  (pi  il  ne  peut  v  avoir 
de  sommeil  (pi'aulant  qu'il  y  a  abolition  des  f(jnclions  de  conscience. 
Celles-ci  dépendent  élroitcnu'nt  de  rantoniatisrne  psychologique.  Fonc- 
tions de  conscience  et  f(mctions  ant(uuati(pies  sont  évidenuiient  soumises, 
comme  toutes  les  fonctions  de  l'organisme,  à  des  conditions  anatomiques 
et  plivsi(dogi(|nes,  el  d'autre  part  I(m6  les  plK'Uoiuènesde  la  vie  organique 
ont  lui  icleulissemeni  sur  les  foncli(ms  psvcliiques  autonnUiques  capa- 
bles de  ré'seiller  à  leur  loin'  les  fonclions  de  C(mscience.  C'est  dans  ces 
proposilions  (pi  il  l'anl.  à  mon  sens,  cliercliei'  la  clef  de  hniles  les 
alleinles  patliido^ifpies  (|ne  peni  pn''seider  le  sommeil. 

Sommeil  pathologique.  —  Le  sonnneil  piMd  i''lre  Ironlilé  par 
divers  iii(''canisnies  el  I  on  conçoit  lli(''oii(pieme!d  (pi'il  evisle  des  Iroidiles 
tlu  sommeil  par  all(''raliiins  analomi(pu's  des  centres  nerveux,  par  anto- 
ou  liéléro-inliivicalKin  de  ci's  ceiiires.  par  troubles  circulatoires,  etc. 
D'autre  pari.  Ions  les  ap|  ids  de  ranlomalisme  psychologique  en  rapport 
ou  non  eux-mêmes  avec  des  a|ip(ds  de  la  vie  organiipie  peuvent 
alleindic  le  sonnneil.  dans  sa  production,  dans  sa  durée,  dans  ses 
(|nalités. 

Je  néludierai  ici  (|ue  les  ius(nnuies  et  les  divers  sommeiK  palludo- 
gi(|ues  ]iroprenient  dits. 


rnonii.hs  ni-  i:i.\ri:i.i i(,i:\ci\  n 

Insomnie.   —    l.uixinc    le    sinnini'il    i'>l    (liiniiiiir'    iiuImIiIc ni    dm 

sii|)|iriiii(''.  (Ml  ilil  (|ii'il  \  ;i    iiisoiiiiiii'  |i;iiii('llc  (Hi  lnhilc.    (iii   liicii   ciiCdic 

l'diir  I  iiisiiiiiiiir  l'iiiiiiiic  |iiiiii  le  ^(iiMiiicil  iKitiiiiii.  il  v  ,1  une  ({iicslioii 
individiiclli' (liiiil  il  laiil  Iciiir  cumiilc  :  |ii)ur  iiiic  iik'iir' ciii'-i' l'I  dans  îles 
coiulilidiis  idniliiincs  Ici  siijcl  ;uii;i  do  riiisoimiic,  .-duis  ({u'iiii  aiilic  ne 
prôseiiliMii  ([lie  |M'ii  (III  |ias  di'   lioiililcs  du    sdiiiiiicil.  I.cs   lails  (iii   l'iiii  a 

ronstali''  la  diiniiiulidn  iirogrcssivc  du  snii il  ii  pi'ii  |iivs  au  iu(''mc  ùjie 

fiuv  les  asccndaiils  et  les  dcscciidaiils  ddixciil-ils  l'Irc  ac(('|il(''s  sans 
CdiilcstalidU  ".'  V  a-l-il  on  non  une  insuninic  lii'n'dilaiii'?  (l'csl  là  une 
(|uesli(iu  encore  iiiccilaiiie. 

On  |Miil  iani;cr  li"~  laiiso  Ai'  riiisoiiiuii'  dans  les  trois  j;rdU|ies  siii- 
\aiils  :  dii  liii'ii  clic  i(d(''\c  d  une  alh-ralidii  drf,'aiii(|ue  on  rdiu'liduiudle 
du  svsièine  iici\cii\.  dii  liicii  elle  csj  sviii|itoiiiali(|iie  d'une  alVeelidU 
\ise(''rale  on  d  un  ('lai  m'iiiTal  d\sc|a^illuc,  ou  cnlin  elle  ri'Mille  d'une 
inlecliou  ou  d  nue  iiiloxicatioii. 

Los  alVeelioiis  (■('■n'Iiiales  douioiirenses  ou  accoin|ia^U(''cs  de  Iroiildcs 
vascMilaires  notables  eugeudreul  rinsonmie:  telles  les  niéniii^iles  aijiuës, 
les  tiinieui-s  céiélirales.  la  paralysie  fii'iiérale  et  surtout  la  syphilis  eéré- 
liiale,  où  rinsoinuic.  jointe  à  la  c(''piial(''c,  aci|uicil  nue  \aleiir  M'iiiiolo- 
<ii(|U(>  iiuportaule. 

Dans  la  plupart  des  alïeetious  mentales,  en  partirulicr  dan^  les  alla- 
(|iics  de  inanité  aigui',  rinsonmie  est  de  r(';,de  et  tenace.  Uaiis  l'hystérie, 
rinsoiuuie  s'observe  assez  souvent  et  dans  la  neurasthénie  on  sail  coui- 
bien  elle  est  pail'ois  dillicile  à  eonibaltre.  On  la  rencontre  égalciiicnl  1  liez 
les  obséd(''s.  et  (du^z  les  pliobiqui^s  (die  n'est  pas  jare.  Il  cxisie  du  reste 
une  phobie  de  l'insomnie,  les  sujets  qui  en  sont  atlciiils  iic  doinicut  pas, 
parce  ipiils  ont  |)eur  de  ne  pouvoir  dormii'.  D'une  manicje  j^énérale, 
loiit  ce  (pii  entretient  l'aclivih''  psyidiique  dans  nu  certain  état  de  tension 
est  une  cause  d'iiisoiiiuie.  (]'csl  du  reste  un  fait  d'obM'ixaliou  banale 
([lie  la  eoneenlralioii  de  l'espiil  sur  une  idi'c  ciiipiM-lii'  ou  rclarih"  le 
sommeil. 

Dans  le  doniaiiie  de  la  seii^ibilili'  ^('■ii(''rale  les  causes  d  iii^omnie  sont 
fréipientcs.  tel  est  le  cas  |iour  les  j^rauds  traiimalismcs.  les  plaies,  le 
zona,  les  panai'is.  Je  citerai  encore  les  uévral^des  de  divers  oi'dies,  rpii 
s'exaspî'rent  souv('ut  an  lit  [lendant  la  unit,  par  la  raison  (|iie  l'attention 
du  sujet  est  moins  distraite  ipie  dans  la  jouiik'c.  Tontes  les  di'mangeai- 
sons  (>l  les  prurits,  le  prurit  nerveux  et  eu  parlicnlier  le  prurit  anal 
s'exaspi-rent  au  lit.  Certaines  douleurs,  en  pai'ticulier  Facropaiesthésie, 
ne  survenant  (pie  la  nuit,  sont  eiH'orc  nne  cause  d'iusomuie.  1/hvperes- 
tiiésie  de  certaines  sensibilités  spéciales,  de  rou'ie  en  particuliei',  joue 
encore  un  n'de  important  dans  la  pi'ivatiou  du  somundl.  (!ertains  sujets 
sont  tourmentés  pai'  des  bourdonnements  d'oreilles,  par  de-^  hiiiils  divers 
rendant  le  sommeil  impossible. 

DilTi'i'eutes  maladies,  parmi  les(piellcs  les  cii'ihoses  !iépali(pies, 
riiypertro|)iiie  cardia(pu' avec  palpitations  chez  lesiK'vropathes.rasyslolie, 


■.>.'i  ^hMioi.iii;!/-:  nr  s)si  /-.'Ml-:  xi-:i:rFi\ 

coiiiplciil  Miuvciit  riiisiiiiiiiic  ;iii  ihhiiIh'i'  de  leurs  iiiMiiircshilioiis  ;  (l;nis 
cette  (leniièic  nièine.  l'insoiniiie  est  luirlois  le  si^ii;il-syiii|)lôiiie  de  ht 
dise.  La  iié|)liiile  iiiterslilielle  \mv  hi  |i(illiakiii'ie  oii  la  polviirie  (|ii"elle 
déleriiiiiie  est  éj^aleiiienl  une  cause  IV(''(|iieMle  d'iiiseinnie.  Il  en  (>sl  de 
iiiéiiie  |i(iiir  la  i^dviiiie  neiveiisc.  l/aiiliiilisiiie,  sons  le  couvcil  de  la 
jimille,  du  diahèle  nu  de  rcdiésih'.  rail(''i'i()-sclér()se,  causeni  encore 
raliseuce  du  sommeil. 

Les  al(('Talions  (jualilalives  ou  (|uantilalives  du  sau^  ducs  a  une  liirec- 
lidu  nu  ;'i  luie  inloxicalion,  sont  aussi  l'réi|ncnHui>nl  la  source  d'une 
insemuie  |ilus  on  moins  |Udii(Mici'c.  Un  sail  (|U(d  n'de  im|i(irlaiil  joue 
l'insomuie  comme  sij;ne  de  d(''l)ul  d'une  licvie  ly|dioïde  ou  d'uiK^  f;i'ippe, 
et  coiuLieu  il  esl  rié(|uent  de  complec  l'ahsence  de  sommeil  au  rang  des 
svni|)lômes  du  rluimalismc  articulaire  aigu  ou  de  rérysipMe,  suitoul 
lors(|ue  celui-ci  gagne  le  cuii'  chevelu.  Kniin  dans  |)res(|ue  loules  les 
intoxications  aiguës  le  sommeil  l'ait  dél'aul, 

(diacnn  enliu  connail  l'inlluence  du  car('',  du  IIk''.  du  taliac  sm-  la  pio- 
diicliou  de  l'insomnie. 

Comme  pour  le  s(uiuneil  uoiinal,  on  a  leclierclié  dans  l'insomnie 
l'cxisleuce  de  uu)ditications  histologi(iues  des  cellules  corticales  du  cer- 
veau. .Vgostini  el  Landierto  Haddi  ont  déciàt  en  1898  des  modifications 
liistologifjues  de  ces  cellules-,  mais  ces  altérations  n'ont  lien  de  spécilique 
et  se  icnconlrent  dans  nondire  dalVections  où  l"ins(Mmiie  l'ait  com|dcle- 
nicnt  défaut. 

Narcolepsie.  —  (le  terme  lui  emplovi''  pour  la  |iremière  l'ois  par 
Gclineau  (18<S1  )  pour  di'signer  une  «  névrose  lare,  caractéiisée  par  nn 
Lesoin  subit.  irrésistiLle  de  dcninir.  ordinairement  de  courte  durée,  se 
produisant  à  des  intervalles  plus  ou  moins  rapprochés  et  ohligeant  le 
sujet  à  tomher  on  à  s'étendie  pour  lui  (d)éir  ». 

l/iuvasion  du  sommeil  est  plus  ou  moins  hrutale,  précédée  de  courba- 
(urcs,  de  sensation  de  constriction  céphalique.  Les  paupières  sont 
loni'd(>s,  les  yeux  sont  le  siège  de  légers  |)icoteinents.  La  marche  est 
pénible  el  incertaine,  i'iestpie  constanunent.  en  somme,  il  y  a  avant  que 
le  malade  r!'(\i-  au  sommeil  nue  période  prodromiqne.  Mais  celle-ci  peut 
être  plus  ou  moins  courte  el  parfois  être  assez  réduite  |)onr  prendre  le 
malade  an  milieu  de  ses  occupations,  sans  qu'il  ait  le  temps  de  se  pro- 
téger conlri'  les  accideids  anx<piels  peut  l'exposer  un  sommeil  profond. 
Lors(pie  le  uuilade  a  succombi'  au  sommeil,  la  résolution  musculaire  est 
.généralement  complète.  Les  membres  soulevés  retombent  inertes;  les 
traits  soid  affaissés  et  même,  d'après  Féré,  les  muscles  de  la  face  pour- 
raient être  parésiés  et  les  joues  vibrei'  à  cha([ue  respiration.  Parfois  au 
lieu  d'être  en  état  de  résolution  les  muscles  sont  au  conlraiie  en  état  de 
conteidiou  pins  ou  moins  nniripiée. 

Les  sensibilités  générale  (>t  spéciales  son!  idduses  cl  seules  des  excita- 
tions inicnsives  el  r(''pi''l(''es  peuvent  s(ulii'  les  malades  poui'  (piebpies 
instants    de    leur  lorpeiu'  dans   hnjnelle    ils   reloudteul  pres(|ue    immé- 


Titncni i:^  iii:  i  imici.i.h.icm  i:.  •a, 

iliulcniiiil.  I.i's  liiiirtitiii>  :;i'iicr.ili's  de  l'(i|i;,iiiisnic  siiiit  liilciilics.  I.;i 
l«-m|nT;iliii('  ivsto  ct'iicml.uil  iiunniilc. 

I'('iiii;iiil  le  snininoil  li's  f'oiiflidiis  iiilrllcitiicllcs  m'  Irinnciil  il.itis  iiii 
rlal  v;iii.ilik'.  Taiiiril  l'iiicimscit'iicf  l'st  al)S(iluc.  Taiitol  ccitaiiis  proi-ossus 
|isycliiinii's  (■Irmciilaiics  [n'isistciil,  se  liadiiisaiit  par  îles  «jesles  et  des 
paiiili's  roiiruses  cl  (iiii'l(]iicri)is  par  du  soinnaiiiliiilisiui'.  Il  (--I  iMiliii  des 
malades  (huit  la  l'itiisciciici'  veille  el  «pii  soiil  au  ii'veil  capaldes  de 
laeoiilei-  ce  (|ui  s'esl  passé  dnraiil  leur  sdiiiiiu'il. 

La  duiée  de  ralta(pie  varie  eiilre  (pudipu's  se<()ndes  el  pliisieuis 
heures  el,  suivant  la  duit'c  <le  la  crise,  le  réveil  est  hiusipie  ou  pid^M-essif. 
La  durée  de  Talhupu'  esl  à  peu  |)rès  c(inslaul(>  pour  joutes  les  ciises  d'un 
uiùnie  iuala<le. 

Les  circousl.uiics  ipii  ilé-leiMiinenl  or(  asioniiclieinciil  la  crisi'  soûl 
extrènienieut  varialdes  suivant  les  sujets,  mais  oui  élé  ipiehpii'l'ois  trou- 
vées assez  (i\es  pour  un  sujet  donné. 

Valeur  sémiologique.  —  La  iKUTulcpsic  esscnlielh'  ou  iiliopn- 
tliiqiw  ne  parait  devoir  persister  dans  les  cadres  nosoloj;ii|ues  ipi  à  titre 
de  dénomination  daltenle,  donnant  une  étiquette  provisoiieà  des  cas  tels 
ipie  ceux  (le  Macm'mac  (IS'.til).  de  Se/.ary  et  de  Montet  (malade  de  mou 
service  (le  la  Salpètri(M'e  i  lilOS).  Cette  nai'colepsie  dite  essentielle  a  inn' 
évolution  cliroirKjue.  Elle  comprouiel  la  \ie  sociale  du  malade  et  jient 
devenir  le  point  de  di'|iarl  de  tronhles  p>ycliiipies.  Il  n'y  a  i;énéralemeul 
pas  de  narcolepsic  sans  causes.  Mais  ces  causes  sont  des  |)Ius  varialiles. 
Les  tuiiit'urs  cércbi-alcs  (^Salmon,  .lanel.  Socea,  Gorvin,  lii^lielli.  l'rau- 
ceschi,  Raymond,  Sandre,  etc..)  l'occasionneraient  assez  rréipiemnienl. 
La  narcole|)sie  se  produisant  dans  ces  cas  n"a  aucune  valeur  de  loca- 
lisation. I>ans  la  polieiiri'plialiU'  supérieure  aif/uë.  la  poliniréplialile 
supihieiire  subaifjuë  ou  clironique  (Mauthncr,  (lohlzieher),  Vencéplialilc 
p(ir(iliiliijiit>{Vtnv).  la  narcolepsic  se  trouve  signalée.  Mais  c"est  surtout  dans 
rencéplialile  i)rovo(piée  pai"  le  trypanosama  fpinibiense.  dans  la  iiialtulie 
(lu  soiiiiiieil  (les  nègres,  que  la  narcolejtsie  se  trouve  avec  une  Irécpience 
saisissante.  A  celle-ci  je  consaei'erai  un  paragraphe  spécial.  Dans  la 
inénimjite  tuberculeuse  (Lesage  et  .Vhramii,  on  a  signalé  des  attaques  de 
smnnolence  ipii  semblent  pouvoir  se  conf'ondie  avec  la  uaicolepsie. 

h'autre  part  des  crises  de  sommeil  ])aroxyslique  peuvent  survenir  au 
cours  des  inluxicatiuus  les  plus  variées,  que  celles-ci  soient  auto  on 
liél('Mii-toxi(pi(>s.  Le  chloral,  ro|)ium,  l'alcool,  le  haschich,  le  chloro- 

jor l'éllier  peuvent  chez  des  prédisposés  provoquer  des  allaqnes  de 

sommeil  précédées,  accompagnées  ou  suivies  d'hallucinations  j)lus  ou 
moins  groupées  en  un  état  onirique.  Ce  ne  sont  pas  là  des  narcolepsies 
pures,  vraies,  spontanées.  Chez  les  ohi'ses,  les  dialiétiqnes.  les  uréiniipies. 
les  niyx(edémateux,  chez  les  sujets  atteints  d'insuffisance  hépatique,  on 
peut  rencontrer  des  atta(pies  de  sommeil  i(lenti(pies  eu  somme  aux  crises 
de  la  narcolepsic. 

Dans  les  infections  (jt'iK-rales,  des  attaipies  de  narcolepsic  peuvent  sui- 


21;  shMini.oi.it:  1)1  s)-srj-:.Mi-:  .\i:iivi:!:\. 

venir  sdil  an  cdins  de  leur  l'Vdliilion.  sdil  ciiiisécnlivi'ini'nl.  I  a  uiipiM',  en 
(iiiili<'nlii'r  dans  des  (''|iidrmi('s  anciennes  illiiniéianins,  l.e|pe((|  de  la  (llo- 
lure.  lî.  I.(mi;ueli.  csl  rall'iTli(jM  ipii  le  [dil^  lialiilnellenicnl  ^e  Iniine  en 
lan-e.  Il  ex|  d'anlre  |iail  uni'  allrclidii  lare  cl  mal  c(innne,  la  iimifi. 
MaiscMiiilahlcnicMl  riniiie  (•éi('lir(i-s|)inale  ilc  la  j^ri|i|M' ilirann )  dans  la 
•-\  Mi|i|innalni(ij^ie  de  huiuello  la  narc(ile|isie  lieiil  la  première  |ilace(Tran- 
jcn.  Ilanmieischlag,  l'iiesler,  l'anidieimei',  iialiii^i'r  el  lîaiict). 

Kidin  la  nai'ccdepsie  penl  l'aire  |iarlie  inléf^ranle  de  la  v\iii|i|(imiilidii^ie 
ili's  iicrro-^cs.  li\sl('Tie  cl  (''|iilc|isic  i  IV'réi.  I,a  calale|isic  cl  la  ir'lliarL;ie  de 
rhv|in()se  |M'ii\cnl  m(''mc,  dans  nnc  cerlaiiie  mi'sinc,  l'hc  assimih'cs  à  la 
nare()l('|isic. 

Maladie  du  sommeil.  —  La  nuihidii-  du  soiiniwU —  lr\|ian(is(imiase 
linmaine  —  dne  an  Ifiiptuiosaini'  iidiiihiciisc  esl  nne  alleclion  limilée  dans 
son  e\|iansi(in  à  I  .\rrii|ne  el  s|M''(iidcmenl  à  r.\i'ii(|ne  nccidcnlale  el  cen- 
Irale.  l'ille  sévil  siniiml  le  loiii;  des  Meuves  el  se  |irri))aj.;e  |)rinci|ialenienl 
par  rinjermédiaiic  d  nn  ni(Misli(|uc.  la  (ilassina  /Kilpalis.  I'',lle  alleini  de 
(ir('Téicncc  la  laci'  iMiiic.  mais  les  l'jir(i|H''eiis  sinil  liiin  di'  |iii''senler  à 
-~iiM  l'ndniil  une  imminiih'  alisidne  i  l'alricL-Maiisiin,  i)iil|iin  et  Todd. 
Urnmpl  i. 

I.V'voInliiMi  i\r  la  maladie  rcconnail  Iniis  p(''iiiides  (pic  pri'ccde  nne 
IK'riode  (1  inenlialinn  el  d  invasion.  Celle-ci  dure  rail  de  I  m  il  à  \  inizl  jniirs. 
i,a  pi'eniièi'c  péi'iode  se  caraclérisc  par  inic  lièvre  irit'Liniièic  de  58  à 
i(l  (ie;,frés,  cnnpée  de  jiériodes  d'apvrexic.  par  nne  raildes>e  f^c'iK'rale,  pai' 
nne  sensihililé  (îxa<;érée  à  la  donieni-,  par  des  pi'riodcs  d'exeilalinn  eéré- 
lira!<'  |)assagère.  Insomnie,  c(''plial(''c.  cxanlhèmcs.  pruril,  adénopalliies 
en  parlieiilier  cervicales,  caiaclérisenl  cncm'c  celle  première  période. 

A  la  deuxième  période  on  oliserve lie  I  acicnlnalimi  des  si;;nes  |)ré- 

cimIcmIs,  (In  IreinMemciil,  de  l'apalliie  el  cnlin  de  la  sonniolence,  snr- 
vciianl  (jn  non  sons  l'orine  d'accès,  de  crises  de  narcidcpsie  (pii.  an  l'nr 
el  à  mesure  de  rév(dnliou.  se  ra|iproclicnl  les  unes  des  aiilres.  l'ji 
^('•iK'ral.  ces  accès  de  narcidcpsie  soni  |)récédés  par  dill(''renls  pliiMio- 
mèues.  à  savoir  :  un  plosis  liilali'ral  parfois  exh'èinenieni  accusé,  et  inie 
i-i'pliali'c  IVonlale.  l.e  plosis  pri'cèile  l'allaipie  de  sommeil  el  dis|iarail 
avec  elle,  mais  à  lui'sure  (pie  l'allcclioil  (''Vidiic,  celle  inlirmillence  du 
plo^i--  diiiiiiiiic  el  la  cliiile  des  paupières  peiil  alors  persisler  dans  l'iiiler- 
valle  des  accès. 

\  la  lioisième  pi'iiode,  la  somiudeuce  esl  conliiiue.  l.e  malade  ne  scui 
plu--  de  sa  lorpeiir.  Il  ne  niau^ie  ni  ne  lioil  ipic  (piaiid  on  \'\  force.  Les 
pli('Mi(unènes  nerveux  au^menlenl.  (In  penl  conslalci-  des  accè--  déliranls. 
des  ccMivnisions  épilepliformes  ^généralisées  ou  à  Ivpc  jacksimien.  Il  v  a 
dn  li'cmhleinenl  innscnlaii'e  j;ériéralisé;  la  mairlie  el  la  pai'ole  sonI 
iinpossildes;  raniaif;iisseinenl  ik'vieni  exlri'mc  cl  la  mnri  siii'vieni  dans 
nn  temps  variaMe:  la  durée  hdale  de  la  maladie  penl  Tire  de  (piidipics 
semaines  ;i  noniliic  de  mois. 

On  a  déci'il  des  foiiiies  de  |;i  Irvpaiiosmiiiase  ;i  complicalioiis  iiervenses 


Ti.oiin  i:s  /)/•;  /  i.\  ii:i  i  lu-  \ci:.  -n 

|iaiiiciilii'rcs  :  roiiiir  iiii'diilhiii  c  ,i\cc  ii.ir.-iph'uic  i  Mailiii  cl  (iiiilliiiii).  iKniic 
{•(''IvI)1-mI('  iM.iilin  ri  ji.nii').  Idiinc  (■('i('lin>-s|iiii;ilc  I  .N.ili.-iii-l.jiiTicr  cl 
Si'zarxi.  riii-iiic  a\ci'  cniiv  iiUiiuis  i  licx  i,  Idniic  (l(''liianl(',  IdiMic  calalcii- 
li(|iif  (l!i'\  I. 

I.'a^vill  |iallHi;^riif  1(1111111  ili'|Ulis  II'-  ivcliciclii"^  lie  (la>l('llaiii  (  l!llirn. 
(ir-jà  {'iilri'vu  par  Hiillaii  rii  l!l(l|.  m'  Iniinc  dans  le  saii^  cl  dans  le  sur 
i;anj;li(iniiaili'  a\r<-  une  assez  ;;iandr  lacilili''.  ;i  la  dciixiciiic  |ii''i-indi'  Ai'  la 
nialadii".  pins  diriicilciiiciil  à  son  didml.  du  le  icIriMnc  dans  le  lii|niil(' 
(■('■pliald-iacllidicil  (pii  pi/'scnlc  en  niiMiii^  Icnips  imi'  l\  niplincx  Insc  s(Mi\cnl 
rnarcpK'c. 

I.c  rrrliijf  iitinihisaiil   ne  pcid  rire  cdnrdndn  a\('c   la  maladif  dn  sinn- 

Mieil.  C.Vsl    I maladie  caiaelérisi'e  pai' des    accès  de   paiH'sics   ninincn- 

laïK'CS.  s'aec(im|iaunanl  de  I  rnuliles  \  isn<'ls  cl  i\r  dmilenis  verl(''ln'alcs  à 
in'adialidiis,  sans  (pic  rinlclli^cncc  ni  la  said(''  uiMicralc  soient  allciidcs. 
Il  V  a  Irois  Ivpes  piincipaux  de  pliNsionomic  du  malade  :  le  lype  de  l'en- 
dormi, le  l\pe  dn  recncillcmenl  cl  le  l\pc  de  l'axcniile  ivre.  (Voir  S('iiii(i- 
loil'ic  (lu  rciiif/c.  I 

Sommeil  hystérique.  Léthargie.  —  .\nil)idise  l'ai('  dil  (pie 
c'csl  un  "  sommeil  pai'  le(pi(d  les  lacnlh's  cl  puissances  de  l'ànie  soni 
cnscNclies.  en  s(Mle  (pi'il  scnildc  (pic  l'on  soil  nnul  ".  ITcndlci-,  lîonliics. 
Kspanel  se  sonI  occnpi's  de  rii\sl(''iie  cimialensc.  l'Ins  i{'ecmmcnl  C.liaccol. 
l'ilres.  ll(dio\c.  Achaid.  llaiHlIord.  .^leiiicr.  (.illcs  de  la  Tonivlle  mil 
(''Indic'  l'alhKpie  de  sommeil  li\s|iii(pic. 

ilarcincnl  les  alla(|nes  de  sommeil  livsli'riipie  conslilnenl  la  prcini('Te 
maiiircslalioii  de  la  ik'M'osc;  d'indinaiie  (dics  lermincnl  nue  on  pln- 
siciirs  alhnpics  conMilsiNcs.  Ni  l'ài^e  ni  le  ^e\e  niml  d'iH[liieiicc.  Taiili'd 
lirMS(piemenl  le  ^njel  csl  plcne^i''  dans  le  sommeil.  Ianl('d  il  cxisle  une 
aura  pr(''moiiiloii  c.  lue  fins  cndcnini.  le  malade  a  la  l'ace  soil  pâle,  soil 
c(dor(''e,  les  iims(  les.  en  pailiciilicr  les  mas.scMers,  sont  (■()iilraclnr(''s.  les 
veux  soiil  con\nls(''s  cl  rcconveils  pai'  les  pau|)i('ros  fpii  piH'senlenl  des 
lialleniciils  rajiides.  I.a  rcspiralion  e^l  calme.  siipei!ici(dle.  laiili'il  ralenlie. 
Iant("d  acc(''l(''r(!'(',  laiih'd  all'cclani  le  l\pc  (dieyne  cl  S|(d\es.  comme  dans 
lin  cas  d'Acliai'd.  I,e  pouls  liai  i é^nliiTcmcnl .  hapirs  Cdiarcid  la  liMiipi'- 
laliirc  ne  (!(''passe  jamais  .")(S",").  On  peiil  coiislaler-  l'exisloncc^  d'une  anes- 
lii(''sie  sensilivo-scnsorielle  i;(''ii(''i-alis(''('.  Cependanl  la  pei'cepliim  n'esl  pas 
aliolie,  car  par  la  [iression  des  zones  diles  hysh'rogèiies  on  peiil   lappider 

niie    cris i    (pndipicfois    amener    le    n'vcil.     <>n    peiil    rappider    à    ce 

propos  riiishiirc  dn  malade  de  rrendier  ipii  cnlendail  les  pr(''paralirs  de 
niorl  se  l'aire  aiiloiir  de  lui.  sans  piaivoir  '^orlir  de  son  (''lai.  1,  aliinen- 
lalioii  du  snjcl  doil  prcsipic  Ion  jours  id  rc  |nali(pi(''e  arlilicicllemenl,  cl 
si  la  l(''lliarj;ie  se  pr(doiii;e.  le  l,;ii\  de  riiii'c  diminiic.  le  --ujct  iuai;;ril. 

Cerlaiiies  allaip;c>  de  s(Miinieil  m, ni  Inusipies  cl  ((uirlcs.  psciido-syn- 
cojiales;  d'aiili'cs  se  proloniiciil  pendaiil  plusieurs  licuics.  (piidipielois 
ni(''ine  r('dal  de  mal  dure  des  semaines  (d  des  mois,  l'arini  les  allaques 
à  (■■V(dulioii  rapide,  il   laiil    sii^nalcr  cidles  (pii  (li'djiilcnl  par  un   vi''iilalile 


2s  si.M/di.iiciii-:  nr  svsti-.wie  .\i-:iiri;n\. 

iclust'l  (liii'Oiil  liiiis  ou  (|ii;ilic  jdms  :  elles  iiiéiilenl  le  nom  A'aiiopJcxie 
Itijsli'rùiiw  t\iu'  Deliove  leur  ,i  iloiiin' en  hSSCi,  e|  on(  été  étudiées  snitonl 
\t;n  AeliMid  (IScSTi.  (lénéialemenl  la  lerniinaison  île  ralla(|ne  île  soiunieil 
se  lail  |iai'  une  crise  eon\ulsi\e  ou  par  le  [lassaue  à  un  autre  aeeiilenl  de 
la  iK'vrose.  Laniliinzy  eite  des  cas  de  mort.  I  ne  attaijne  de  sommeil 
liystéiiiiue  i|ui  s'est  présentée  sous  la  foiine  di^  léthargie,  par  exemple, 
peut  ré'cidi\er  sons  la  foiine  narcoi(>pti(pie  ou  la  forme  a|)opleclique.  (le 
sont  là  dailleuis  autant  de  translormalioiis  de  l'hystérie  convulsive. 

Kxiste-l-il  une  léthargie  proprement  dih',  c'esl-à-dire  inie  variédé  de 
sommeil  conlinn  et  pridongé,  (|ui  ne  soil  pas  à  mettre  sur  le  compte  de 
rh\st(''rie?  Ces!  ce  ipi'on  a  admis  |)enilant  longtemps,  et  ou  a  l'ait  de  la 
léthargie  inie  enlih''  moihide.  Anjourd'hui  (jue  lliyslérie  nionosynij)to- 
matique  et  que  le  poivmorphisme  de  la  n(''vrose  sont  bien  coinuis.  il 
semiile  assez  ilil'licile  d'admettre  l'exisli'nce  de  la  léthaigie  eu  dehois 
de  riiystérie. 

Le  diagnostic  du  s eil  hysti'riipie  est  parfois  des  pins  délicats.  On 

écartera  la  syncope  \  raie,  qui  d'ailleurs  peut  suivenii' chez  les  hystériques 
et  icudre  ainsi  la  dilft'renciation  plus  couqjlexe.  Il  fandi'a  aussi  envisager 
la  possihilili'  d'un  coma,  en  particulier  du  coma  uréniique,  dans  lequel 
on  peut  voir  connue  dans  l'hyslérie  des  attitudes  catalepto'ides  (lirissaud). 
i,e  sonuneil  hypuotiipie  ne  sera  pas  toujours  facile  à  dépister.  La  stupeur 
mi'lauioliqiie  à  l'orme  dépressive  se  jugera  par  l'évolution.  La  narcolepsie, 
ainsi  qu'on  vient  de  le  voir,  peut  être  d'origine  hystérique,  et  la  dilVé- 
reiKîiation  eulic  le  sommeil  hystérique  et  la  narcolepsie,  bien  que  tentée 
par  l'armentier.  me  paraît  bien  difficile  à  étal)lir.  On  devra  aussi,  sons 
peine  d'erreur  des  |>lns  graves,  distinguer  la  léthargie  hystérique  de  la 
mort  réelle  qu'elle  simule  parfois  à  s'y  méprendre.  On  ne  compte  plus 
actuellement  le  nombre  d(;  léthargi(pies  qui  ont  été  ainsi  ensevelis.  Une 
petite  incision  artériidle  sera,  dans  quelques  cas,  un  moven  auquel  on 
devra  avoir  recours,  lorsqu'on  n'aura  |iu  se  prononcer  |)ar  aucun  antre 
procédé. 

L'importance  que  re\ét  le  sonnneil  hystérique  eu  médecine  légale  est 
iuMuenst!.  I^a  possibilité  du  viol  dans  cet  état  et  sans  que  la  malade  en  ait 
conscience  esl  aujourd  liui  établie. 


AUTOMATISME  AMBULATOIRE 

\j'(niloiii(ilisiiii'  (iiiihiihihiire  est  encore  \\w  forme  que  peu!  revêtir  le 
somnambulisme  hysti'rique.  .le  ferai  de  suite  remarquer  qui^  cette  variété 
simule  à  s'y  mépiendre  Vanlonmlisme  comilial  ambulaloirc,  aussi 
coiifondi'ai-jc  les  deux  descriptions  en  une  seule.  Les  malades  font  des 
fugues,  ils  ont  une  tendance  à  la  déamhniation  et  aux  voyages  :  ce  sont 
de  véritables  dromomancs.  La  fugue  peut  dui'er  quelques  heures  ou  plu- 
sieurs jours;  au  l'etour  à  l'état  normal,  ce  qui  s'est  passé  pendant  le 
voyage  esl  elfacé  du  souvenir  du  sujet  el  jiar  riiypiuise  on  peut  très  sou- 


riiiiriiiiîs  iii-:  i:i.\rh:i.i iciwci:.  rj 

veiil  lui  lairo  i:u(iiit('i'  tous  les  détails  de  s;i  l'ii;:iir,  les  ciidniils  où 
il  est  jiassé,  etc.  l'ciidaiil  les  iiiarciies,  les  arti's  de  la  vie  nrdiiiairc 
s'i'xocnli'iil  iioiiiialciiicnt;  ccpiMidaiil  on  rcmarciuc  [lailois  un  air  lia;;aid 
et  conrt'iilir  assez  s|ié(ial.  Itaii'iiiciil  au  cours  de  ci'l  auloinalismc  aiuliu- 
latoire,  les  malades  exéenleul  des  actes  ré|iiélieiisildes.  I,i'  déhui  est 
t|ueli|uetois  préci'dé  d'une  auia  rt  Taccès  souvent  se  termine  |iar  d(îs 
crises  convulsives.  Mais  le  lait  n'est  pas  constant.  Les  faits  d'é|(ile|)sie 
|)rocursive  et  d'hystérie  anihulatoiie  ne  se  com|ilent  plus  aujourd'hui. 
.Vprès  Chareot.  Kéré.  .1.  Voisin,  .lanel  et  i'ilres  ont  étiulié  le  sujet.  Ilé^is 
(1895)  a  l'ésumé  les  caiactères  dilVérenliels  de  la  iuj;ue  niorliide  dans  la 
t'(die.  l'épilepsie,  riiystérie.  la  neurasthénie.  Pour  Zéri  (IcS'.ir)),  la  dro- 
momanie  serait  un  phénonii'ue  psyehasthénii|ue.  l'.hez  renlanl,  C.euek 
Sinierka  (l>Sil7)  a  l'apporté  un  cas  intéressant  dantomatisme  andin- 
latoiie.  U'après  Sai)razés  et  de  Hatz  l  18117).  on  pourrait  même  voir  lan- 
lc)matisnie  ambulatoire  dans  la  cysticercose  de  rencépliale. 

du  peut  avec  Géliin  (18!lii  résnmei-  ainsi  les  caractères  des  diverses 
varii'tés  d'automatisme  ainhnlaloiic  :  à  la  luffue  épilepti(pie  appar- 
tiennent la  soudaineli'.  l'anhimalisnie.  les  impulsions  aveu<;les,  l'incons- 
cience, l'absence  de  but.  l'aumésie  complète:  à  la  fui;ue  bysléricpie,  le 
détei'minisme  inconscient,  mais  rellétaiil  une  idée  antérieure,  la  cohé- 
rence, la  logique  des  actes  et  la  lixité  du  but  dans  la  eovirse  malj,'ré 
rantomatisme  apparent,  enfin  l'amnésie  habituellement  moins  absolue 
(jiuMlans  l'épilepsie:  à  la  i'ugne  neurasthénicjue  ap|iariiennent  la  cons- 
cience complète  de  l'idée,  de  la  mise  en  marche,  de  la  i'ugne,  et  le  sou- 
venir complet  de  tons  ses  détails.  Je  lais  de  fortes  réserves  sur  l'exis- 
tence de  cette  dernière  l'orme  que  je  n'ai  jamais  oltservée  chez  aucun 
neurasthénique.  Géhin  conclut  à  l'irresponsabilité  de  tous  ces  individus 
durant  leurs  fugues,  à  quelque  classe  morbide  (pi'ils  appartiennent. 

11  me  reste  encore  à  signaler  l'opinion  de  Francotte  •,  ISUT).  ipii  tend  à 
faire  admettre  l'existence  du  somnambulisme  alcoolique,  c'est-à-dire 
d'un  état  provoqué  i)ar  l'alcool,  où  le  sujet  agit  d'une  façon  apparem- 
ment normale,  mais  sans  en  avoir  conscience,  ou  du  moins  sans  en 
garder  le  souvenir.  I.e  somnambulisme  alcoolique  ne  s'observe  habituel- 
lement que  chez  les  psychopathes  héréditaires.  Les  actes  commis  doivent 
alors  bénéficier  de  l'irresponsabilité,  à  moins  qu'il  ne  s'agisse  d'une 
ivresse  voulue,  ])r(''m(''(lil(''e. 


SUGGESTION  ET  SUGGESTIBILITÉ        HYPNOTISME    -  PERSUASION 

iïuivant  la  définition  de  IJernlieim,  la  suggestion  n'est  autic  chose 
que  «  l'acte  par  lequel  une  idée  est  intioduite  dans  le  cerveau  et  acceptée 
par  lui  «.  Une  telle  définition  me  |tarail.  d'une  part,  trop  extensive,  et, 
d'autre  jiart,  ui-  teuii-  aucun  comple  des  ilonnées  psychologiques  ipii 
permettent  de  dissocier  daii>  une  nicnlalilé  dune  jiarl,  les  phénumènes 


30  si-:mioi.(ii,ii-:  Dr  s).^ti:mi-:  .\/:/ii-/:r.\. 

(le    lauloiiiiilisiiii'.    cl    ({'.'iiilrc  |i;ii'l.   ceux  de   l:i   ((iiisciciici'    iiicIImiiI   cm 
jeu  les  lanilli's  |is\(lii(|iirs  sii|M'riiiir('s. 

,1c  ili'lliiirai  ildiic  l;i  Mi;:iic>li(ni  en  ilis;iiil  (|iic  c'csl  ImcIc  par  lci|iicl 
une  iilcc  C--1  inlnulnilc  i\:i\\>~  le  ceiNcaii  cl  Mcce|il(''e  |iai'  Ini.  sinis  ijii'il  ij 
ait  jxirlii-ijiiiliiiii  it  cfltc  (iccci)l(ilion  de  phrniiiitétiex  de  consciciici'.  La 
siiiificslion,  >i  1  lin  iiiélèi'c.  est  coiistilncc  par  l'inlrodiiclion  (l'une  idée 
dans  le  ccivcan  d'nn  >njel  cl  |)ar  radinissiiin  inrahmldirc  de  celle  idci; 
pal-  ce  snjci. 

La  snii{;eslioii  sadii'ssc  donc  et  ne  sadressi'  (|n'ii  1  anliiniatisinc  ccré- 
liral,  et  se  l'eia  d'autant  mieux  et  d'autant  plus  aisénicul  que  celui-ei 
sera  plus  dcj;a^é  des  actions  cxci'cées  par-  la  conscience  |Psvcli(doj;i(|ne 
su|iérienrc. 

La  xii(i<icslibiHli''.  (pii  exprime  le  (k'ijir  ili'  rcccplii'ili-  il' ini  sujet  à 
l'actiim  siKjfirstlrc.  scia  donc  d'autant  |>ins  maripiéc  (|ue  le  sujet  en 
expérience  sera  |ilns  ou  nniins  privé  de  ses  facultés  de  conscience,  (|ue 
son  contrôle  intellectuel  seia,  d'une  Façon  contini^ente  et  accidcnlelle  ou 
d'une  lacou  (puisi-permanente,  plus  ou  moins  diminué. 

Toute  iili'c  admise  sans  contrôle  inlellectuol  pr(''alahle  étant  donc  —  et 
par  dt'liuilion  —  une  suggestion,  —  il  en  résulte  claii'cinent  que  tout 
iniii\idu.  à  îles  degrés  divers,  est  suggestihie.  L'éducation  n'est,  eu 
sounuc.  i|u'ime  longue  suggestion  d'autant  plus  facilement  admise  jjar 
l'enfant,  que  celui-ci  ayant  moins  d'éléments  de  comparaison,  et,  |)ar 
(•onsé(|uenl.  de  jugement,  a  nécessairement  un  contrôle  intellectuel  très 
réduil. 

Les  individus  diiiil  la  personnalité  est  plus  accusée  l't  ilonl  l'esprit 
crili(|ne  esl  forim''  seronl.  au  contraire.  |peaucon|)  |ilus  n'fraclaires  à  la 
suggestion. 

l'our  un  mciiie  individu,  son  degré  de  suggestiliilité  peut  varier  sui- 
vanl  deux  ordres  de  conditions  Iden  difîérents.  L'un  affère  à  la  per- 
sonnalité de  celui  qui  piatiipie  l'action  suggestive,  l'autre  se  rapporte 
aux  conditions  psyclioiogi(|ues  momentanées  dans  lesquelles  ]>eut  se 
Iroiiver  le  sujet  ipii  reçoit  la  suggestion. 

\.' (ni toril r  ipi  un  individu  esl  capalile  d'exercer  sur  un  aiiti-c  n  cx|irime, 
en  somme,  (pu;  le  degi'é  de  l'aclion  suggestive  que  celui-là  peut  avoir  sur 
celui-ci.  L'eidaid  admettra  une  suggesliou  venue  de  ses  parents  ou  d'une 
grandi;  personne,  qu'il  n'admettra  pas  sans  contrôle  si  elle  lui  vient  d'un 
de  ses  petits  camarades.  L'élève  acceptera  une  suggestion  du  maître  et 
non  celle  d'un  aulre  l'Iève. 

A  vrai  diie  ici  le  phr^nomène  par  lequel  un  sujel  s'intègre,  en  dclioi's 
de    tout    contrôle  intellectuel,   une   idée  suggérée  par  une  personnalité 

l'trangère.  est  déjà  pins   c |ile\e.  cl  un  aulre  élémenl  intervient,  à 

savoir  la  confiance.  C'est  parce  (pi'ou  a  conlianee  que  la  suggesliou 
esl  admise,  mais  la  conlianee  est  un  plii'uomçne  du  subconscient  et 
n'enlève  pas  à  radmission  de  l'idée  pro|)os('H'  ce  caractère  «  involontaire  » 
(pii  caiaclérise  et  définit  à  mon  sens  la  suggestion. 

Tous  les  individus  (''tant  à  des  degrés  divers,  et  siiivanl  la  pers(mnalité 


1 /l'iiin  i:>  lu:  iisifii  k.emi-:  si 

(le  ci'hii  (|iii  Mln;:rri'.  plus  iiii  iimiiis  Mi^;^('>|ililcs.  un  ciiiiciiil  <|M('  la  sii;^- 
^osliliilih'  lie  coilsliliic  pas  un  iilMaKiinrnc  |i>\ili(i|(iL;if|n('  |ialli(ilii;^i(|iir 
l'I  (|n('.  par  (•(iiisi'tpiciil.  dlr  iir  saniail  sri\ir  de  hase  à  des  classili- 
catiiiiis  n(iMiliPi;iipi('s. 

Il  n'en  est  pt'iil-(''li('  pas  lunl  à  l'ail  de  mmmiic  si,  paiini  les  j'aclrurs  ilr 
la  siii;i;i'slilpilil(''.  du  s  i'II  lappoilc  ii  (('mn  ipii  (li^priidi'iil  {\{-^  l'IaK  psNclin- 
logi(|ii('s  pai'liciilii'is  dans  l('S(pii'ls  son!  snsci'plililcs  dr  se  nicllii'.  un 
d'cMcc  mis.  k's  sujcls  siii'  li'S(|n('ls  sCxci'iu^  la  siif^j^cslinn. 

l/t''lal  ps\idi<d(i<;i(pi('  iiailicnlicr  ipii  conslilnc  h-s  nicillciucs  cnndilions 
de  sn^yi'sliliilili-  csl.  à  cnnii  si'ir,  i^'alisi''  dans  V Inijiuoxi'. 

Hypnotisme.  —  \.'lnij)n<ilisiiif  (in  sniinitcll  iirariK/iir  csl  \ii'n\ 
(■(innnc  le  inuiidi'.  I.cs  li^ypliriis.  les  lli''l)i('nx.  les  (irccs.  ji's  ruiniaiiis 
iiKMilioiiiiiMil  di's  piali(|n('s  suj;|;('sli\('s  dcslini'cs  à  l'ia|)p('|-  liniai^inaliuM 
do  leurs  concilovcns. 

PiMidaiil  les  (lidisades,  la  snperslilioii  lé^iia  en  iiiaiiresse  ahsolne,  el 
depuis  celte  épu(|iie  les  yiiér'isdiis  iniiacnlenses,  les  piix'ès  de  sorcellerie, 
les  cures  nia^iiéli(|iies  nldieiiiient  un  succès  de  cnrinsilé  mélangée  de 
teriTui'  el  un  lelenlisseineut  (|ui  snnl  iniu  d'èlre  éleiuls  de  nos  jours. 
Kii  I77!l.  MesuH'r  avec  ses  liaijuets  uuiij:néli(|ues  lauc(\  la  dociriue  du 
inaguétisuie  animal.  Deleuze.  lierlraud.  le  géuiMal  iNoizel  essaveni  de 
coidiuuei-  C(^s  prali(|ues.  .Malgré  le  l'apporl  de  llusson.  r.\cad(''niie  reste 
l'ernu-e  à  la  (piestion  du  luagiiélisuie  animal,  l/alil»'  I  aria,  eu  l.S|.">. 
tenta  d'inlroduire  dans  la  science  rinllnence  de  la  suggesliou,  nuiis  il 
resta  incompi'is.  (le  n'est  r(''elieini'nl  (|n'eii  Isil.  (pie  Jiraid.  par  sou  livic 
siu'  la  neurliypu(dogie  lit  sortir  riiypuotisnn'  du  Ilot  des  pratiques  néhu- 
lenses  et  des  insanités  cluuiéri(|ues.  au  milieu  des(juelles  il  ris((nail  l'oit 
de  somlirer.  Il  clierclia  à  ap])li(pu'r  l'liy|)n()tisiue  aux  malades,  ipiil 
cndormail  par  diverses  uiani|iulatious.  Kn  France,  il  faut  arriver  juscprà 
.\zam  jionr  voir,  eu  ISOd.  lintroduction  du  liraidisuie  dans  la  litl(''ra- 
liire  el  dans  la  prali(pie  mt''dicale.  Mais  la  queslicm  n'a  pas  enc(H-e  pris 
loul  son  essor,  l'esprit  est  trop  concentré  sur  le  mode  de  j(i()dneli(ni  du 
sommeil.  C'est  alors  qu'en  ISGO,  Liébeaull  fait  paraître  son  livre  inti- 
tulé :  Du  siiiiuiicil  cl  (les  (idis  (malddiics  considi'vés  snrloitl  au  jjoini  de 
rue  (If  ructidn  du  mural  sur  le  pliiisic/uc.  Ce  livre  niarqiu'.  dans  l'his- 
toire de  riiypnolisme.  la  premii're  étude  sui'  la  su;^gesliou  \(>rliale 
comme  iniluence  thérajx'utique. 

Pour  Cliar("ot  et  son  l'ciile,  riiy|iindisnie  était  un  ('dat  patlndogiipie  ne 
se  rencontrant  pas  en  deliois  de  l'hystérie  iM  qui  ('lail  cai'act(''risé  par 
trois  périodes  :  la  calal('|)sie,  la  léthargie  et  le  somiiandnilisme,  périodes 
par  les(pielles  on  faisait  |)asser  successivement  h;  sujet  à  l'aide  de  cer- 
tains piocédés.  La  cataltqisie  pouvait  être  produite  |)ar  une  lumière  vive, 
un  Iniiil  intense, (Ml  simplement  |iai  l'ouvei-tuit'  des  yeux  chez  l'individu. 

l/hypuose  est  donc  un  état  psycliologicpie  dans  le(|U(d  la  suggestihilili'' 
(ïst  accrue  au  iiiaximiiin  parsuggeslion.  I.a  suggestion  elle-même  consiste 
ici  à  éteindre  chez  un  sujet,  en  dehors  de  sa  participation  V(donlaire  à 


3>  SÈMKil.iK.IE  DU  sysTl'CME  KKJtrEI'X. 

ce  pliriioint'iic.  loulcs  les  riuiillrs  iisyclioloj^'unics  sii|i('iit'iii('s  di-  la  pci'- 
sislancc  (lesiiiicllcs  lésiilli'iail  lo  iiiaiiilitMi  (11111  coiilnili'  iiilcllccliicl. 
Ici  la  mise  en  lilicrlé  de  raiiloiiialisiiie  j)sycli(ili>,i;ii|iic  sur  i('i|ii('l  seul 
|)(iiirnnit  s'exercer'  les  aclioiis  suggestives  secondaires  est  iiicuiisciciile. 

Il  n'eu  es!  pins  de  nn''nie  dans  la  suggestion  à  l'/'lat  de  veille,  oii  c'est 
Miliinlairrnicnl  piinr  ainsi  dire  (|1U!  le  sujet  s'abstrait  de  sa  persoiuialilc 
|i(inr  rece\oii-  cl  acce|der  la  suggestion  étraugèi'c.  il  fait  en  quehjue 
s(irte  nu  acte  d("  lui  |ir(''alalile.  Il  renonce  à  la  discussion  el  au  contrôle 
des  ariiriuali(nis  de  tiiiil  nrdre  (|ni  consécntivenieut  lui  seront  faites.  Il  se 
niel  en  xnuuie  dans  ini  l'Ial  1res  analogue  à  celui  de  la  rêverie  où  l'au- 
toniatisnie  |)svcliologi(|ue i|ue  ne  Ciènenl  plus  les  lonctions  de  conscience 
laisse  nu  libre  cours  ;uix  associaticnis  d'idées  les  plus  héléro< dites. 

I,e  propre  (>n  sonune  de  la  suggestion,  qu'elle  s'ellectue  dans  l'hypnose 
(lu  (pi'elie  se  produise  à  l'étal  de  veille,  c'est  de  se  faire  sui'  une  lueidalité 
inin  raisounante.  éleiide  là  par  action  suggestive,  éteinte  ici  pai'  action 
\()lontaire.  Mais  entre  la  suggestion  édncatrice  subie  d'une  fa(,'on  incons- 
cieninient  involontaire  paice  (pie  avec  la  confiance  sont  intervenus, 
iuliibiteurs  des  fonctions  de  conscience,  des  éléments  provenant  dn  sub- 
cdiiscient,  et  la  suggestion  dans  l'hypnose  où  l'inhibition  dn  conscient  est 
eile-iuénie  d'origine  suggestive,  il  n'y  a  en  soiunie  pas  de  dillérences 
(pialitalives.  Le  propre  de  la  suggestion,  de  (|iiel(]ne  façon  (pi'elle  se 
prati(pie.  c Cst  de  ne  s'adresser  (ju'à  lautoniatisine  psychologique,  de 
ne  pouvoir  se  faire  (|u'autant  que  cet  antoniatisnie  psychologiipie  est 
libéré  de  tout  coiili'(')le  exercé  par  les  fonctions  psychiques  supérieures. 

Les  diverses  formes  et  les  divers  degrés  de  la  suggestibilité  sont-ils 
susceptildes  de  servir  de  caracléristi(pies  de  l'état  mental  des  sujets 
atteints  de  psycboïKîvroses?  Il  est  bien  évident  tout  d'abord  que  le  neu- 
rastliéni(pie  ibnit  le  contrôle  intellectuel  se  trouve,  par  délînilion,  sin- 
gnli('reinenl  atfaibli,  sera  extrêmement  suggestibic.  Mais  chez  lui  la  sug- 
gcstii(ilil('  ne  tiendra  pas  seulement  à  la  diminution  de  son  contrôle 
iutellectuel.  inaisencoreà  la  puissance  d'action  exercée  sur  lui  |)ar  toutes 
les  idées  renfermant  en  elles-mêmes  un  facteur  émotif.  Le  neurasthé- 
nique n'acceptera  une  suggestion  (pi'autant  que  celle-ci  comportera  par 
elle-mêineun  facteur  émotif.  Il  admettra  sans  contrôle  une  notion  patho- 
logiipie  (pii  lui  sera  suggérée;  il  admettra  aussi  sans  contrôh;  tidle  ou 
l(dle  notion  réconfortanti^  qui  pourra  lui  être  proposée.  Chez  lui  la  sug- 
gestion se  fait  à  la  faveur  de  l'éinotion  cl  il  ii  admettrait  jtas  une  sug- 
gestion illogi(piesi  c(dle-ci  était  de  l'ordre  |iiireinenl  idéatoire.  Ile  |dns 
le  nenrasthéni(pie  jirésenle  nue  suggestibilité  inini(''diate  et  chez  lui.  il 
est  inutile  de  recourir  à  l'iiypnose  ou  aux  procédés  divers  utilisés  dans 
la  prali(pic  de  la  suggestion  à  l'état  de  veille. 

A  iiicn  considérei'  les  choses,  l'hystérique  est  beaucoup  moins  sugges- 
tililc  (pie  l(!  neurasthénique.  Mais  chez  lui  il  n'est  nul  besoin  pour  (pi'une 
i(l(''e  puisse  être  snggér(''e  (pi'eile  comporte  par  elIc-mêiiK;  (hrs  éléments 
émotifs.  L'hysléii(|ne  admet  tout,  ou  rien.  Kl  ciiez  lui  l'liy|in()se  à  tout 
ses  degr(''s  peu!  être  la  cdiiditiiiii  pr('alabie  el  iH'cessaire  à  la   iiraTupie  de 


ri!Oii!i.i>  m:  i:i.\ri:i liclwcI:.  ;t:i 

lii  suggcsl'uiii.  Pour  rii\st(''iii|ii('  il  ii'fsl  piiiiil  (i"iiir'CM|iii  iiiciil  |i;ir  cllcs- 
iiH'iiic  une  valeur  sii^'iicslivc  piopic.  Si  |»iir  riiyimosc,  par  les  indcédrs 
lie  la  siii4|;i'slioii  à  l'olal  di'  vcilli',  les  l'oiiclidiis  ilc  consiicticc  oui  clirz 
lui  (lispani,  il  adiiii'llra  aussi  liicri  la  jiliis  raliiiiiiit'llc  (|iii'  la  |ilii>  iljo- 
i;i(|iif  on  la  pins  iiivraiscniltlahlc  des  sngj:i'sli(ins.  (Icltc  sn;i;;csliliilil(''  (^i 
(|ni'l(pi('  sorte  i^vni'ialc  appartient  à  l'liystéri(pie  (-(MMine  elle  appartient  à 
l'entant.  Kt  il  ne  landiait  pas  eroire  (pie  celte  sn^|;('stihilit«''  très  sjtéciale 
(■(Mistilne  un  earaetère  spéeili(pie  de  riiystéi'i(|ne.  pas  plus  (pi'il  ne  lan- 
drail  ptMiser  (pie  I(M1s  les  liysléii(|nes  soient  an  nième  dei;r(''  liypnolisal)le> 
et  sufij^('stii)les.  Il  e>l  en  elVel  des  inalail('>  (pii.  |pr(''sentanl  des  acci- 
dents li\st(''ri(pies  iieK,  -.dul  ccpiMiilaiil  enliiTi'ini'nl  relielles  à  tonic 
sn>i<;esli(ni. 

.Ins(|n'(in  peni  allei'  le  pon\oir  d'inie  siii^ueslion"/  I.a  sn^j^cslion  se 
Ixniie-t-elle  an  domaine  de  rid(''e,  on  liieii  penl-cllc  s  rNcncc  ju'-ipic 
dans  le  (hnnaine  de  l'action,  (l'est  là  nne  ipieslion  (pii  an  point  de\nc 
nu'(lico-l(''j;al  a  une  grosse  iniportaïu'c.  Si  la  |)()ssiljilit(''  du  vi(d  peinlani 
lY'tat  soinnandudiipn'ou  dansdes  (''tats  seconds  est  aujourd'hui  i;(''n(''rale- 
nient  admise,  l'opinion  est  loin  d'(Mre  aussi  nnaiiimo  en  ce  cpii  (■(uicerne 
le  vol  (Ui  le  crime  proprement  dit.  Ou  ,i  reproclu'  aux  faits  positifs  d't^'tre 
des  faits  expi'rimentanx,  ([(''tre  des  ci'imes  «  de  laboratoire  "  cl  parlant 
de  ne  pas  (!'tre  absolument  d(!'nioustratit's.  Il  est  (''vident  cpie  si  |)ouranienei 
laconvielion  de  ceux(pii  (loulent  encore  de  la  ])0ssil)ilit(''  de  tels  actes,  il 
tant  exp(''rimenlalement  produire  un  ciime  r(''el,  cette  (l('Mnonstration  ne 
sera  jamais  faite. 

Ouanl  à  moi  j(>  crois  (pie  chez  certains  indi\i(ln>  — je  ne  (li>  pa-- clic/ 
tons,  car  ils  sont  heuicusenieiit  fort  rares  —  on  peut  par  la  suggestion. 
soil  |)en(laiit  l'hypnose,  soit  |)liis  rarement  à  lélat  de  veille,  on  peut, 
(lis-je  (k'Irnire  toute  espèce  de  liberté,  de  |)ersouiialit('',  de  volonh'-.  en 
faire  par  eonstVpKMit  de  vtMitables  automates,  ob(''issant  falalemcnt  et 
aveiigh'Miient  à  l'oidre  donut''  et  cela  daii^  n'inipinte  (picl  domaine. 

"Valeur  thérapeutique  des  méhodes  de  suggestion.  La 
persuasion.  —  Les  a|iplicalions  de  la  thcrapculiipie  sug;;estivc  iiuin- 
gni^'e  |)ar  Li(!'l)ault  cl  (l(''velo|»p(''e  par  Hernheim  ont  clé  envisagi'cs  par 
iKuubre  (ranteurs,  Milne-Braniwell,  lîiM^literew,  Dumontpallier,  X.  Forci, 
(tbersteiner.  I'ieni;a,  Ilirt,  Altschnl.  lunillon,  (iingeol.  elc...  Leiii- 
valeur  demande  à  ('Ire  discnh'e. 

l'ai'  \'liiij)itosi'  —  cl  d  a|ii('s  les  hvpiKdogiies  —  l'action  du  mi'decin 
sciail  tonte  puissante.  Il  pourrait  à  son  gié  retrancher  ou  ajouter  an 
psychisme  du  malade  les  notions  qui  lui  semblent  inutiles  mi  dange- 
reuses. L'action  suggestive  ne  se  bornerait  pas  à  la  su|)pression  des 
accidents  soiiiati(]iies  divers  |)ri'sent(''s  |)ar  les  sujets,  mais  ponrrail 
encore  ('Ire  nue  action  p(''dagogi(iue.  Un  pourrait,  dans  le  sommeil 
hypnoliipie  faire  l'(''(lneatioii  de  r(!'motivit(^,  r(Mlucation  de  la  vol(mt('. 
analyser  et  modilier  les  r(''actions  psyeliologi(|ues  de  cha(|ue  individu. 

.V  mon  sens,  en  dehors  des  graves  problèmes  d'ordre  moral  ou  social 

llEjEdiNK.  —  SéminJOKie.  "' 


3i  si-:Miiii.n(iii-:  du  système  .\eiii'eu.\: 

s()iili'V(''s  par  rii\|imilisiii(\  l(>  plus  ^ra\i'  iii(i)M\(''nit'iil  de  l;i  iiK-tliodc  c'csl 
(le  faire  eliez  les  malades  Iriliicdlioii  <lc  leur  (iiiliiiinilisnir. 

.l'en  dirai  aiitiiiil  de  lu  sik/iicsHoii  à  frhil  de  rcillc.  Si  celle-ei  ii'iiii- 
|iressi(iiiiie  |iii>  aiilaiil  le  malade  elle  ii  en  a  pas  iiiniiis  pour  ri'siillal 
dall'aiMir  an  lieu  de  l'exallei',  sou  pouvoir  erirupie. 

La  pcrsiKisiiin  esl  une  mi''lliode  |)syeliolh('rapi(pie  loiili'  dini'reule  et 
qui  éeliappe  emu|)lèlemeul  aux  objeelioiis  (|ue  soulève  la  suggeslion.  Si 
tdie  tient  compte  des  pliéuomi'ues  du  sid)eons('ieiit,  dune  l'aeon  immé- 
diate et  dirrele  elle  demande  la  jiartieipation  des  fonctions  psyehologiipies 
siip(Ticiircs  du  iiKilade  au(piel  elle  s'adresse;.  C'est  ici  <iue  «  l'idée  inti'o- 
diiile  dans  li'  iiMNcau  du  malade  »  est  «  acceptée  »  par  lui.  Mais  cette 
acceptation  est  couscienle  cl  raisonui'c.  Dans  le  r(')le  du  médecin  ipii 
«  persuade  "  loul  es!  rappel,  recueil,  direction,  rien  et  à  aneun  degré 
n'est  suggoliiHi.  lonle  conception,  toute  idée  émise  \)av  le  médecin  doit 
être  acceptée  par  le  sujel,  ne  se  heurter  ni  à  ses  convictions,  ni  à  ses 
sentiments,  l.e  psychoIlK'rapenle  ne  doit  dcMnandei-  à  son  malade  qu'une 
chose,  à  savoir  de  s'ell'orcer  de  léllécliir  et  de  comprendre.  La  persnasioii 
loin  d'agii'  comme  la  suggestion  dans  le  sens  de  la  restriction  de  la  per- 
sonnaliti',  tend  au  contraire  à  développer  cette  personnalité,  à  accroili-e 
res[)rit  crili(pie  du  malade  el  à  lui  peimettre  de  faire,  en  quelque  sorte 
par  lui-mém,'.  liliérc  de  loides  les  actions  frénatriees  (pi'ont  pu  exercer 
chez  lui  nnc  inan\aisi'  hygiène  morale,  des  attitudes  jtsychiqnes  on 
jiiivsiqnes  vicieuses. 


Ij'di/nosic  esl  un  Irouhle  de  la  rccomiaissance.  La  reconnaissance  est 
ce  phénomène  psycliologi((ue  qui  nous  permet,  par  l'usage  de  l'un  ou 
l'autre  de  nos  sens,  d'identilier  un  objet  que  nous  observons  actuel- 
lement, avec  un  objet  anti'rieurement  observé  et  dont  nous  avons  enre- 
gistré le  souvenir  sous  forme  d'image  mentale. 

A  chacun  de  in)s  sens  ri'pondent  des  images  mentales  spécialisées 
susceptibles  d'être  directement  et  immédiatement  évoquées  par  les 
e.vcitations  sensorielles  parties  du  sens  correspondant.  Mais  il  n'y  a  pas 
d'images  mentales  résultant  d'une  excitation  sensorielle  simple.  Toute 
image  menlah;  répond  à  la  combinaison  d'un  certain  nombre  d'exci- 
talions  sensorielles.  V\u'.  image  mentale  tactile  est,  par  exemple, 
constituée  |)ar  la  synthèse  d'un  certain  nombre  de  sensations  d'ordre 
physiipic  ou  d'ordre  kinétique.  l'ne  image  visuelle  se  forme  par  la 
superposition  d'un  grand  nombre  de  sensations  concernant  respective- 
ment la  forme,  la  couleur,  le  relief,  etc..  de  l'objet  enregistré  dans  la 
mémoire.  De  même,  ime  image  auditive  se  formera  par  des  excitations 
sensoi'ielles  diverses,  portant  sur  la  hauteur  l'intensité  (,'l  le  timbre 
d'un  son.  Si  bien  qu'on  peni  diie  (pie.  de  nn''me  (pi'en  géométrie,  un  lieu 
de  l'espace  esl  (hUerinim'!  par  nn  certain  nombi'c  de  droites  ou  de  points. 


/7,''/r/.7,/;s  ///•;  i.  1x11:1.1. n.hxct:.  35 

de  inèmc  riiiia^e  niciitalc  csl.  |)s.ycli(p|ii},'i(|ii(Mnt'iil.  le  lieu  de  reiicmilre 
d'un  cerlaiii  iioinlire  d"<'X(ilali(ms  sensoiii-lles.  Mais,  de  même  (in'eii 
<;t''oiiiétrie.  il  siit'lira  de  la  modilicaliDii  d'iiii  |i(iiiit  iiii  (riiiie  droite  poiir 
ijiie  le  lien  de  respace  varie,  de  même  en  psycliolo^ie,  il  snllira  ((ne  les 
excitations  sensorielles  ne  soient  |ioiiit  id(Mitic|nes  à  celles  ijiii  antéi-ieu- 
renient  ont  permis  la  l'onslitnlion  d'nne  imajic  mentale,  ponr  (pie  celle 
image  mentale  ne  soit  pas  évotpiée,  ponr  (pie,  en  daiilres  termes,  la 
l'oconnaissance  n'ait  pas  lieu,  i.e  prolih-me  de  la  reconnaissance  apparaît 
d'autre  part,  cliez  l'adulte,  comme  inliniinent  complexe,  par  suite  des 
ndations  (pie  riinn^c,  enre^isli'ée  dans  la  mémoire,  allecte  avec  le  mol 
(pii  en  est  le  symbole  et  par  suite  aussi  de  ce  lait  (|ue  la  |)lnpart  des 
évocations  d'olijet  s'accompagnent  de  l'iinage  visuelle  de  cet  oiijet.  Mais 
ce  serait  à  mon  sens  une  erreur,  (pie  de  l'aire  intervenir  riiiiaj,'e  visneih^ 
coinine  un  intermédiaire  nécessaire  à  la  reconnaissance  et  parlant  (]iie 
de  créer  des  troubles  agnosi(]ues  correspondants.  Dans  le  l'ait,  il  me 
parait  ipie  la  série  des  ojiérations  psvcliolo;;i(|ues  esl  la  suivante  : 
excitations  sensorieli(^s  c(Mnbin(''es,  partant  d  nu  sens  déterminé,  réveil 

de  l'image  mentale  et  du  I  (■oiresp(mdaiits  el  cnlin  évocation  visindle. 

Si  l'on  admettait  (|u'il  en  soit  aulremenl.  on  serait  obligé  de  su|)|)oser 
(pie  les  relations  pliysiologi(pies  et  |)artaiit  aiiatomiijues  sont  dilléreiiles 
chez  l'aveugle  de  ce  (jnelles  sont  chez  le  voyant.  11  est  plus  rationnel  de 
pens(M-  (pie  chez  l'aveugle  une  opération  supplémentaire  ne  peut  avoir 
lien,  pliit("d  que  de  croire  (pie  des  voies  d'association,  luicessaires  chez 
le  voyant,  puissent,  sans   inconvénient,  être  supprimées  chez  l'aveugle. 

.l'admets  donc  (ju'au  point  de  viu;  de  la  reconnaissance  et  de  l'agnosie 
il  exist(>  une  autonomie  sensorielle.  I,e  probl('me  de  l'agnosie  n'en  reste 
pas  moins  complexe,  riche  d  interprétations  variées  et  de  nombreuses 
synonymies. 

D'eiisembU',  et  (piel  ipie  soil  le  mode  (l'agnosie  envisagé  —  agnosie 
laclilc,  visuelle  ou  auditive,  les  aguosies  oUaclives  et  gnslalives  n'ayanl 
point  encore  d'existence  clinique  —  on  peut  concevoir  divers  m(''ca- 
nisines  de  la  non  reconnaissance  des  objets  par  l'un  ou  l'autre  des  sens. 

On  peut  d'abord  penser  (pie  l'agnosie  peut  résulter  dune  modilicalioii 
pathologique  des  sensibilités  périphériques  telle,  que  ['apport  SL-nsoriel 
qualitativement,  quantitativement —  ou,  et  c'est  là  le  terme  important 
—  synergiquement,  soit  insunisanl. 

On  peut  encore  sup|)oser  ipie  les  excitations  sensorielles  restant 
intacles,  ne  parviennent  plus  par  rujiliirc  des  roies  (rassoeinlii))!.  h  la 
corlicalilé  cérébrale. 

On  peut  enfin  imaginer  (pie  ce  soient  les  iniofies  mentales,  elles-mêmes, 
(|ui  se  trouvent  plus  ou  moins  altérées  par  un  processus  pathologi(|iie, 
et  (pie  d(,'s  lors  l'ideiitilicatioii  devienne  impossible. 

Vax  d'autres  termes  il  est  possible  de  concevoir  des  trouldesagnosi(|nes 
pai'  troubles  sensoriels  simples,  aguosies  sensorielles,  par  ruptures 
(I  association,  aguosies  idéo-sensorielhïs,  el  enfin  par  atteintes  des 
images    mentales    elles-mêmes,    (i(/nosies  iiléatoires,   pour  a(lo|iler  \i\h- 


36  SiïMKil.OiilE  nr  s  )■>  ÏÀ'.lf  f  .va;  ft  l'ATA. 

iioincncliiliiiT  sii|)Oiiii)s;tl)lc  à  celle  (|iii  ("^1  eiii|il(i\(''e  |imii'  le^  ili\erses 
iiiaiiirt'stalii)iis  de  l'ajjiaxie. 

l'iali(nieiiicMl  ces  Miiiili\isi(iiis  ne  siihsiNleiil  pas,  parce  (|ue  la  perte 
lies  iiiia<;('s  nienlaies  ne  se  rencdiilre  (|iie  dans  des  états  déiiieidiels  où 
d'autres  l'acleiirs.  Iel>  (|ue  liiiipossihilité  de  lalteiitioii,  iiilervieiiiieiit 
poui'  leur  ])art  el  reiideiil  par  coiiséquenl  inipossilde,  la  description 
d'une  agiiosie  en  ipielciuc^  sorte  aiitoiioine. 

Kn  ce  (jui  conccitie.  d'anire  part,  la  riipliire  des  voies  d'association, 
ou  conçoit  (|ne  cliniquiMnenl  elle  amène  à  des  trouMes  de  la  sensibilité 
péripliériqne.  l/inlerprél;ilion  de  l'cixcilation  sensorielle  constitue,  en 
ell'et.  lin  pliénoinène  à  localisation  céi'éhrale  corticale,  et  toute  impossi- 
bilité de  recomiaissance  d'une  excitation  sensorielle,  iju'elle  soit  d'ori- 
gine péri|)liérique  ou  d'origine  centrale  sera  dans  le  fait  (jualifiée  de 
trouble  de  la  sciiaihilité.  C'est  dire  qu'à  mon  sens  il  ne  saurait  exister 
de  troui)les  agnosiques  sans  troubles  Tde  la  sensibilil(''  par  iiisuflisance 
quantitati\e  on  (|ualilative. 

Agnosie  tactile  (asiéréognosie).  —  On  désigne  sous  le  nom  d'agnosie 
tactile  \'impo.s!iihilil('',])ar  li's  doiinc'cs  lanctiqiws  et  plnjsiques  que  fournit 
la  paljudioii.  tic  lu  rccdiiiKiissaiirc  d'utijets  antérieurement  connus  par 
le  sujet. 

Il  est  bien  (''videnl  (pie  ne  reiitreni  pas  dans  l'agnosie  taelile  les  faits 
où  l'agnosie  tactile  n  est  (|ne  partie  (■onstituanle  d'une  agnosie  générale, 
due  elle-même  à  des  troubles  inlelleclnels.  On  ne  considérera  pas 
non  plus  comme  agnosiqne  un  sujet  qui  ne  «  reconnaît  »  jias  un  objet 
par  lui  antérieurement  peu  ou  mal  connu.  Ne  sera  pas  davantage 
regardi-  comme  agnosiqne,  un  individu  qui  ne  sait  pas  reconnaître  un 
objet  parce  ijuil  ne  peut  pas  le  palper,  (l'est  dire  en  d'autres  termes  que 
l'on  doit  éliminer  des  agnosies  proprement  dites,  les  non  reconnais- 
sances résultant  de  trouliles  nwutaux  (états  démentiels,  paralysie 
générale,  etc.),  celles  résultant  d'une  éducation  insuffisante  (hémi- 
plégie cérébrale  iid'antilc,  non  reconnaissance  d'objets  ignorés  anté- 
rieurement), celles  cunn  dues  à  \'inipossiltitilé  de  la  palpation  ,|iara- 
lysies  et  contractures  de  la  niain  de  causes  diverses,  siillisamment 
prononcées  pour  empêcher  toute    palpalion). 

Inversement  l'observateur,  dans  la  recherche  de  l'agnosie  tactile, 
devra  se  mettre  en  garde  contre  les  snblerluges  employés  par  certains 
malades  poui'  riM'onnailre  les  objets  (ju'on  leni'  présente.  Il  faut  s'assurer 
ijue  le  sujet  qui  palpi'  un  objet  a  bien  conservé,  comme  on  le  lui  a 
demandé,  les  yeux  fei-més  et  (|ne.  d'anire  pari,  il  n'a  pas  entendu 
d(';noinmer  l'objet  (pi'il  examine. 

Kniin  nue  troisième  cause  d'erivuir,  pcml  n'suller  de  ce  fait  que  des 
malades,  expérimentalement  avertis  de  leur  impuissance  à  la  reconnais- 
sance ou  simplement  négligents,  ii"  palpent  pas  eoii\enahlemeul  les 
objets  qu'on  leur  met  dans  la  main. 

Toutes  les  interprélatinns  erronées  étani  l'Iimini'es,  les  malades  (|iii  se 


I  i:iiriii.i-:s  ht:  i:i.\ri:i-i  iciwri-:.  37 

Iniinriil  il;m>  l'iiii|iossil)ilik''  de  rcconiKilh-r  les  \('ii\  Iciiik-s,  cmi  les  pal- 
|iiiiii  l'iinvciiiililciiiciil,  (les  ()l)jt'ls  (pTils  (■(Ditiaixsciil  liicii,  sont  allciiils 
tViuiiiosli-  liii-lilf  \rair.  (Icllcci  csl  le  plus  soiivciil  iiiiiluli'-riilc.  Kilo  irsiillc 
;i  iMiiii  si'iis  li'uii  Irinilili'  roiiNlaiil  des  si'iisiliilili's  ]i(''ri]ili(''ii(|ui's  sii|ii'ili- 
cicllrs  cl  indloiiilrs.  Les  lidiililcs  iiiolcurs  peuvent  dans  une  certaine 
iiic--iirc  iiilcivcnir  dans  sa  produclion,  mais  senleniciil  en  laiil  (pic 
nnidilicalenrs  du  jeu  des  diilV'rents  nuides  de  la  sensiliiiiti'  cni  eu  d'autres 
U'i'ines  en  fièiiant  plus  on  moins  la  |ialpation  de  l'olijel.  Je  ne  connais 
pas,  en  eliniiine,  de  cas  où  nn  examen  snlfisammenl  approfondi  des  sen- 
sil)ilités  snperiiciidles  et  inolondes  (reclierehe  des  ccicles  de  Wehei',  sens 
des  attitudes  scfiinentaires.  etc.),  nait  décelé  chez  les  af;riosi(pies  un 
tidulde  plus  ou  moins  uiar(pié  des  sensil)ililés  pt'iiplK'riipics. 

(Ju(d(pu's  auteuis  oui  soutenu  l'opinion  ([ue  I  agnosie  tactile  rele\anl 
de  troujjjes  d'association  inlra-ccnticale.  ne  pouvait  pas  être  expliipiée 
par  les  troubles  légers  de  la  sensibililé  existant  dans  ces  cas.  (Ir  l'exa- 
men de  nond)roux  cas  d'aynosie  laclile  m'a  moiihé  que  c'était  là  une 
eri'ciii.  .1  ai  en  ellet  constaté,  an  ciMii  s  de  ccilaiues  polvnévrites,  de  cer- 
laines  1  adiculites.  de  certains  lahes.  inie  agnosie  tactile  coniplcte  et 
pi'odnile  pai' des  houilles  de  la  scusibilili''  au  moins  aussi  faillies,  (pie 
dans  les  (|nel(|ues  cas  (|ui  on!  été  lapportés  connue  cxem|des  d'agnosic 
laclile  relevant  de  tronliles  d'association  intracorficale.  L'existence  d(> 
celle  l"orm(>  d'aj^iiosie  tactile  ne  sera  diMuonlrée.  cpie  l(U's(pie  l'on 
en  aina  rapporl(''  des  exemples  clic/  îles  iiidixidus  ne  pri''seiilaiil 
aucun  Iroiilile  de  la  sensiiiilih''  pi''riplii''ri(pii'  et  avant  une  iulclli;;euce 
iiilacle. 

.le  ne  saurais  donc  admettre  l'existence  d'une  ai;nosie  laclile  due  non 
à  nn  iiisuflisant  apport  sensoriel  péripliéri(|ne,  mais  à  nue  alh'i  atioii 
particuli(''ie  au  niveau  du  sensorium  d'une  fonction  spécialisée  d'idenli- 
licalioii  laclile  (Wernicke  et  Dulibers).  Au  reste,  il  est  singnlièrenient 
démonstratif  de  \(nr  les  aj;uosies  tactiles  présenter  dans  leur  inlensili'' 
e(  dans  leur  l'volntion,  nue  topographie  et  une  marche  |)arall(des  à 
celles  des  trouhles  des  sensibilités  périphéri(ines.  C'est  dire,  en  d'autres 
termes  (|ue,  (jiiel  qne  soit  le  si('ge  de  la  lésion  organiipie,  cause  des 
troubles  de  la  seiisiliililé,  l'agnosie  tactile  reste  identiipie  à  elle-même. 
(•11  ne  saurait  tenter  de  baser  sur  elle  (piekpie  localisation  de  lésion  ipic 
ce  soit.  Klle  peut  |iermettre  de  reconnaître  l'existence  de  troubles  des 
seiisibilit(''s  péripli(''rii|ues  ipii,  autrement,  auraieni  pn  passer  plus  on 
moins  inaperçus  à  un  examen  snperliciel.  Mais  sa  valeur  diagnosti(|ue  de 
localisation  est  nulle. 

Hiii  dit  agnosie  tactile  dit  im|iossibilité  de  l'identilication  tactile  des 
(dijels.  Il  va  de  soi  que  I  agnosie  tinichant  de  très  près  an  mécanisme 
même  de  la  connaissance,  a  prêté  de  la  part  des  médecins  et  de  la  part 
des  psychologues  à  un  grand  nombre  d'études.  Mais,  j'ai  liàti;  d'ajouter 
i|iie  ces  études  sont  plus  intéressantes  pour  le  psychologue  que  pour  le 
clinicien.  Aussi  n'insislerai-je  jias  sur  la  (piestion  de  savoir  si,  dans 
l'ideiitilicalion   tactile,  il   faut   ilislingiier    (llolfniaun,    Ciaparède  et  Mar- 


38  si-Mioi.Odii-:  ni'  sY>ri:.Mr:  \i:rui:r\. 

kovii)  uni'  idoiti/icatioii  sli-iv<i(/)inslifjue  cl  une  idcidificatioii  symbu- 
lii/iw.  Par  idciitilicalion  sl(''r(''()i;ii()sli(|ii(Ml)ert'e])lion  slrréogiiostique,  sens 
de  rcspacol.  (ui  ciiIcihI  riilciililicalion  de  la  roiiiic  d'un  objet,  la  eoncep- 
lioii  du  voliiiiie  ri  de  la  [dace  (h'Iinie  ipi'il  iii(ii|ic  dans  l'espace.  Par 
idenlilicati(ni  svndi(ili(jiie.  on  enleiid  la  reconnaissance  en  qu(d(|iie  sorte 
s\ntiiéli(|ne  d'nn  objet,  dans  sa  valeur,  dans  sa  signilicaliou  cl  en  dehors 
des  (|nalil(''s  |iarticulièi'es  qu'il  peut  présenter. 

PcalicpuMuenl.  il  est  liieii  cerlain.  i|u'en  (dini(|ne,  <in  seuls  des  objets 
usucds  sont  ci  doiveni  èlie  olleils  aux  malades  alin  de  voie  s'ils  les 
i-econnaissenl.  l'identilii  ation  tactile  ai)parait  sans  dissoeialions  nettes 
possibles.  A  IVdal  |di\siologi(iue  la  recoinuiissance  de  l'objet  usuel  se  fait 
d'enddée  et  souvent  grâce  à  une  seule  des  sensations  kinéticpies  ou 
|)livsi(iues  produites  par  l'objet  examiné.  Il  n'y  a  donc;  pas  lieu  à  mon 
sens  de  distinguer,  en  clinique,  un  ti'oui)le  agnosique.  asyinbolique, 
d'une  part,  cl  un  liouble  astéiéognosique,  d'antre  part.  J'ai  d'ailleurs 
toujours  coinballu  l'existence  d'un  soi-disant  sens  stéréognosliquc.  .l'ai 
montré  (|u  il  n'v  avait  en  réalité  qu'une /w'jcc/;/ /oh  f/e  l'espace,  dneà  l'asso- 
ciation de  noiions  qui  nous  sont  fournies  par  les  sensibilités  superficielles 
et  pr(d'ondes.  Sur  ce  point,  je  partage  les  o])inions  deliedlicb,  de  von  Mo- 
nakow  el  de  (iiaparède.  Dans  rexamen  médical,  il  y  a  des  sujets  qui 
savent  idenlilier  des  objets  par  la  palpalion.  Il  y  en  a  d'autres  qui  ne  le 
peuvent  pas.  Ils  son!  alteiids  d'agnosie  tactile.  Mais  parmi  les  agnosiques, 
il  me  paraîlrail  imprudent  d'établir  un  certain  nombre  de  classes. 

.le  ne  citerai  que  jiour  mémoire,  les  subdivisions  de  l'agnosie  (Wer- 
iiicke),  eu  (Kjnosie  secoiidnire  ou  inlellectuelle.  agnosie  d'association 
—  agnosie  transcorticale  de  Claparède,  agnosie  d'association  ou  de  con- 
ductibilité de  Finkelnburg  —  et  en  agnosie  jnnmaire  ou  sensorielle, 
celle-ci  élan!  elle-même  dite  agnosie  primaire  de  collection  s'il  s'agit 
d'imperfection  des  sensations  péripbéri(|ues,  on  agnosie  pi'imaire  d'éla- 
boration s'il  s'agit  de  l'insufllsante  association,  de  l'asynergie  de  sen- 
sations intrinsèquemenl  normales  —  agnosie  intracoiticale  de  Claparède, 
agnosie  de  réception  de  Verger. 

Je  passerai  aussi  sur  liulerprc'lalion  de  certains  auteurs,  qui  ont 
considère''  l'agno-^ie  tacliie  eomnu!  une  aphasie  tactile  (1!)11).  J'ai  dit  par 
ailleurs  combien  je  trouvais  impropre  une  telle  dénomination  appliquée 
aux  troubles  de  la  leconnaissance  tactile.  Un  sujet  (|ui  ne  l'ecomiaît  pas 
les  objets  par  la  ])alpation  et  tpii  partant  ne  peut  les  dc'uommer.  ne  peut 
ôlre  ilit  alleiiit  d'aphasie  tactile:  c'est  un  sujet  atteint  d'agnosie  tactile 
Ct  c'csl  parre  (|u'il  est  agnosique  (pi'il  ne  peut  doinier  le  nom  des  objets. 
il  est  évident  qu  avant  de  pouvoir  dcuoniiner  lui  objet  (pie  l'on  pal|ie.  il 
faut  d'abord  savoir  ce  {|u'esl  cet  objet. 

En  somme,  el  à  mon  sens.  //  n C.risle  pour  le  clinicien  (/u'une  seule 
agnosie  tactile,  consistant  en  l'impossihililé  lirutale  pour  le  malade  de 
reconnaiire  par  la  palpalion  un  objet  ([ni  lui  est  usuel.  Cette  agnosie 
est  toujours  due  à  un  /rouble  de  la  sensibilité.  Sa  valeur  séuiiologiqne 
répond  à  une  atteinte  des  voies  delà  sensibilité  ijénérale  depuis  les  1er- 


riiOUlu.ks  i)i;  I.  i.\ri:i.i.i(ii;.\(  i:.  m 

iiiiiiaisdii.y  pnijihcriijKfx  jusqu'à  la  curliiiiUlr.  l.'tiiiniisif  liniili-  m- 
CdiiijHtrif  (Itnii   par  cUc-iiinuc  iiiicuiir  râleur  dr  hiciili.tiiliini. 

Valeur  sémiologique   de   lagnosie    tactile.  ir;i|ii('s   les 

(•(ili>iil('T:iliiiii>  ({II!  luccrdi'ill.  il  rsl  l'iicilc  de  iiiiii|ii cikIic  poni'qiloi 
lagiKisic  hictilc  ne  r(iiii|Miilr  |i;ir  i'IIc-um'iiic  Miiniiic  Milciir,  (jiiaiil  à  la 
Idcalisalinii  de  la  ir'sioii  lidiil  elle  irlrvc.  IJIi'  |iciil.  je  le  r(''|)èti'.  C'[iv  la 
fimséiiiii'iKT  il  mil'  h'sidii  (|ii('l((iii(|ii('  vii'j^raiil  sur  le  Irajcl  de  la  voie 
st'iisilixc.  \:\\f  s'cdisi'ivc  |iar  (■(iiis('i|ii('nl  dans  la  nrrrilc  prriplii''ri(/ui'  (!l 
(Ml  pailiciilitM'  dans  sa  roiiiic  sciisilirr.  dans  les  rdiliculilcs  un  clic  se 
pn'stMilc  suivaiil  iiiio  lopo^raidiir  ladiculairc.  dans  le  Irihcx.  ilans  les 
compressions  de  la  r(''i;i(tn  eorvicalc  de  la  nidellc.  dans  les  lésions  du 
faisceau  seusitif  dans  son  li'ajcl  liidlMi-|ii iilnl)(''ianticl  cl  pédoncnlaire, 
dans  les  lésions  de  la  rourhr  (ipliqur.  <Imiis  le  syndrome  lliaUimifpie,  et 
dans  les  lésions  de  la  zane  earlicdle  seiisilire.  Dans  aiicnn  de  ees  cas  il 
ifexisle  de  dillérenee  s\niploniali(|iie.  l'aiiMosie  laclile  est  toujours 
seiublalde  à  elle-inènie  el  ec  siml  les  s\ui|ilèiues  (]ui  l'aeronipa^nent 
dans  tel  <ni  (el  cas,  qui  seuls  pei  nielleid  la  loealisaliiui  de  la  lésion  dont 
elle  relève. 

Agnosie  visuelle.  —  ^On  éludie  sous  le  uoui  d'a^uosie  visuelle,  ce 
trouble  que  caracléiisc  l'inipossiliililt'  de  l'idt'ulilicalion  par  la  vue  d'un 
aspect  antérienieuient  coiuiu. 

Lagnosie  visu(dle  jieut  être  bornée  seuleiuen!  à  la  eonipréheusion  du 
langafje  manuscrit  ou  imprimé  —  lettres,  chilVres,  uotalion  musicale  — 
la  reconnaissance  visuelle  étant  conservée  intacte  |)our  tout  ce  qui  est 
autre  (jue  les  signes  grapbiques  du  langage.  Cette  varii'lé  d'agnosie 
visuelle  est  désignée  sous  le  nom  d' (de. rie  ou  de  cécité  verbale.  iVoy. 
Aphasie  sensorielle,  p.  8').) 

A  sou  degré  le  |)lus  léger,  l'agnosie  visuelle  consiste  en  une  simple 
sensation,  pour  le  malade,  de  dilliculté  de  la  recomiaissancc  des  clioses. 
Il  a  linipression  détre  étranger  à  son  milieu.  Il  lecnnnail,  mais  diffici- 
lement, les  objets  (|ui  l'entourent.  En  revanelie,  il  reconnaîtra  aisément 
des  aspects  simples  comme  ceux  de  caraclères  d'iinprimerie.  I,a  lecture 
sera  facile. 

Haus  (luclqiu's  cii'eonslanees.  il  peut  y  avoir  dissocialiou  euti'e  la 
recounaissauee  de  la  l'orme  el  la  reconuaissauee  de  la  conli'ur  des 
objets. 

.V  des  degrés  plus  niaripK's.  les  troubles  de  la  reconnaissance  visuelle 
s'étendent  jus(|u  aux  objets  simples  (pii  u(!  sont  pas  rccuunns  ou  dont  la 
reconnaissance  est  eriouéc.  (îependaut  le  miUade  est  capable  de  recon- 
naître! isolément  la  forme,  la  couleur,  la  taille  d'un  objet  (|u'on  soumet  à 
son  examen.  Meuv  objets  ditféreuts  lui  sont-ils  simullanéinent  soumis, 
il  est  susceptible  de  les  distinguei' el  de  définir  leuis  dill'érences. 

Cécité  psychique.  —  Cliez  ceitains  sujets  enfin,  lagnosie  visuelle  est 
totale,  les  malades  smit  atteints  de  eécih-  psi/clii(jue  complète  et  ne  dis- 


H)  -liMIOI.oi.ll-:  Dl    sYSTllMh:  .VAV.'l'tV.V. 

Iin<^iii'iit  plus  les  laiiulrrcs  ('Iriiieiiliiircs  (1(>  ce  (|iii  les  entoure.  Entièi'c- 
iiUMit  (l(''S(irioiili''s,  lie  rciiinnaissiiiil  aucun  olijrl.  ils  soiil  iiicapalilcs  de 
ï^e  (liii<ior  dans  1rs  nirs  cl  inciiir  dans  lo.ur  cliaiubrc. 

i/afinnsic  visuelle  par  clle-nicnic  peu!  ollrir  ccilaines  dii'licnllés  de 
diagnostic.  Il  ne  'andia  pas  la  coni'ondie  avec;  les  troubles  démentiels 
qui  einpèclienl  la  reconnaissance,  soit  par  perte  des  imaj^es  mentales 
visuelles  antérieures,  soit  encore  par  im|)ossil)ilité  d'éveiller  l'attenlioii 
des  malades. 

Les  cas  d'ai^iiosie  visuelle  vraiment  caracl(''risée  sont  encoie  peu  nom- 
breux. .\nssi  est-il  fort  diflicile  d'établir  pour  ce  symptôme  une  patho- 
pénie  bien  détinie.  Il  s'entend  (juc  nulle  superposition  ne  peut  être  ici 
faite  de  l'at^uosie  visuelle  et  de  l'agnosie  tactile.  Celle-ci  met  en  jeu,  non 
pas  un,  mais  plusieurs  sens,  sens  du  toucher  proprement  dit,  sens  mus- 
culaire, sens  de  la  pression,  sens  des  attitudes,  etc.,  dont  l'intégrité 
lespective  est  néc(>ssaire  pour  que  la  reconnaissance  tactile  puisse  avoir 
lieu.  IJue  dans  certains  cas  l'agnosie  visuelle  puisse  tenir  à  des  troubles 
périidiéri(|nes,  la  chose  est  vraisemblable.  Encore  faut-il  savoir  que 
nombre  d'auleurs  se  refusent  h  considérer  comme  cas  d'agnosie  visuelle, 
ceiix  où  un  liouble  péii|ihérique  de  la  vue  permet  à  lui  seul  d'expliquer 
l'impossibililé  île  la  recomiaissance. 

Il  faudrait  donc  considérer  l'agnosie  visuelle,  non  pas  comme  due  à  un 
insuffisant  apport  sen.soriel,  mais  comme  étant  constituée  par  un  trouble 
de  l'association,  soit  entre  les  dill'érentes  notions  fouinies  pai'  le  sens  de 
la  vue  et  dont  la  synthèse  est  nécessaire  pour  la  reconnaissance,  soil 
entre  l'image  mentale  fournie  par  les  excitations  sensoiielles  visuelles 
et  les  images  mentales  antérieurement  enregistrées. 

Kncliniipie,  sauf  dans  les  affections  à  marche  nécessairement  piogres- 
sive,  et  sauf  iiatnicllement  la  survenue  de  nouvelles  lésions,  l'agnosie 
visuelle  a  tendance  à  rétrocéder.  Il  se  fait  chez  les  malades  une  véritable 
rééducation.  Ils  apprennent  à  se  réorienter,  à  connaître  d'abord,  puis  à 
reconnaître  les  objets  qui  les  entourent,  si  bien  qu'ils  peuvent  parfois  en 
arriver  à  une  gui'iisun  prali(|nement  parfaite. 

Agnosie  auditive.  Surdité  psychique.  —  Il  existe  une 
agnosie  auililive  s|)écialisée  à  la  cduipiéheiisinii  du  langage  parlé,  c'est 
la  surdilc  verbale.  Le  sujet  (|ui  a  ct)nser\(''  intacte  son  audition,  ne  com- 
prend plus  le  sens  des  mots  {|n'il  entend.  Ce  sont  pour  lui  des  bruits  sans 
signification  aucune.  Il  lui  semble  eiilendie  parler  une  langue  étrangère. 
(\oy.  Aphasie  sciixoriclli'.  p.  Sli.i 

Les  cas  d'agnosie  andilive  \(''iilable  siml  aisément  dénombrables, 
surtout  si  l'on  élimine  ceux  où  l'agnosie  n'est  en  réalité  due  (ju'à  une 
attention  insuffisante.  Le  déficit  de  l'attention  peut  être  lui-même  de 
nature  démenlielle,  mais  peut  aussi  se  rencontrer  chez  des  sujets  atteints 
dans  leurs  voies  auditives  péiiplH'riqnes  el  (pji,  ayant  conservé  une  cer- 
laine  mais  infime  acuité'  auditive,  uni  penlu  en  (piehiue  sorte  l'habitude 
de  se  servir  de  leur  orcilb». 


runi  i!iE>  iti:  I  iMi.i.i  iiii:.\c/:.  ;\ 

A  l'inverse  de  re  i|iii  >e  |)iu(iiiil  dans  raj^iiosie  visuelle,  il  y  a  iieii  de 
cas  sidlisaiiiiiicnl  jinsilils  (m'i  la  siifditi'  |)S\i'lii(|iie  se  soit  aecoiiipajinéc 
de  la  |icrsislaiiee  des  iriia^<'s  aiulilives  aiieieiines.  —  Pour  ee  (|iii  es(  de 
Wniiitsif  (jui  eoiisliliie  un  liniihk'  1res  |iarli(ulier  iiilerniédiaire  eiilre  les 
ajiiiosies  el  les  ajdiasies,  il  exisie  des  cas  oi'i  des  sujets  se  troiivaieiil 
iiicapaldesde  recoiiiiaitii'  iiii  air  ([u'ils  étaient  siisce|)tilj|es  de  eliaiilei'.  — 
Ihicoïc  l'aiil-il  tenir  ((iniide  de  ee  i'ail  (|ne  la  snidilé  |isyclii(|ne  saeconi- 
pagiie  siiiinllaiii'iiienl  de  sindité  veiliale,  si  liien  (|ue  tontes  les  e\|)l(jra- 
tions  (■ruii<]nes  se  liionent  sinj^'iilièreinent  coniproinises. 

Iîr(>r.  sans  anlmioiMie  (■lini(|ne,  sans  |ialli(i^énie  dénnie,  ((in-^lilnaMl 
|iratii|nenienl  nne  M'iiialde  raiclé.  la  snrdilc;  psychique  demande  de 
nouvelles  ('Indes. 

Agnosie  olfactive.  Agnosie  gustative.  —  Ces  agnosies  sont 
pnrenienl  llu''(ni(|nes  el  n'ont  pas  jnscpi'à  piéseni  d'existence  clinique. 
Kilos  se  confondent  dn  moins  avec  l'anosmie  et  l'ajj;iicnsie.  Kl  ce  n'est 
pas  là  dans  l'histoire  j,'én(''rale  de  l'ajinosie  le  lait  le  moins  inléicssanl. 
il  est  en  ell'et  hieii  eaiactéristi(|ne  de  voir  (pie  |)(pnr  les  appareils 
sensoriels  simples,  connne  le  j^ont  el  Iddoral,  il  n  v  a  pas  de  din(''ien- 
tiation  possihic  entre  le  lionble  sensoriel  p(;'ri|ihéii(|ne  et  i'ai;nosie. 
Qnelle  ditVérence  y  a-l-il  donc  entre  le  sujet  (|ni,  anosmiqne  ne  recon- 
naît pas  une  (ideur  (|n'il  a  (('pendant  s(mvcnt  sentie  et  l'individu  qui, 
par  le  palper,  ne.  i('((innail  pas  l'ohjel  dont  l'aspect  lui  est  cependant 
eontumier?  A  mon  sens,  dans  un  cas  comme  dans  l'autre,  il  s'agit  de 
troubles  sensoiiels  p(!'ripliériques.  Mais  alors  (|ue  ilans  le  premier  cas  les 
excitations  sensorielles  sont  simples  el  qu'il  ne  peut  par  conséquent  y 
avoir  de  troubles  de  la  sensibilité  inapparents,  dans  le  second  au  con- 
traire, les  excitations  sensorielles  sont  de  naliu'e  si  diverses,  que  hnir  jeu 
peut  parfois  être  tronbh''  sans  (pu'  l'atteinte  sensorielle  puisse  être  objcn;- 
ti\('ment  mise  en  valeur  avec  la  ni{''me  netteté. 


On  délinil  snus  le  iKim  d'apraxic  (de  x  privatif  et  r.pxl'.i  action)  un 
trouble  niolenr  d  ()rii:ine  psychi(|ne  (huil  la  claire  compréhension  résulte 
à  nu)n  sens,  pent-èlrc  plus  de  ses  Icrnics  n(''gatifs  que  de  ses  ternies 
positifs. 

Prenons  un  ■^iiiel  aiMpiel  (in  donne  Idrdrc  de  se  servir  pour  nu  acte 
déterminé  d'ini  (dijcl  ddonc'.  Iles  iikm  anisnies  exliènienienl  divers  |ionr- 
ront  faire  (pie  l'ordic  iccii  ne  pni^s  èlrc  ('Xi'cnh'c. 

.Si  le  malade  se  trouve  être  un  (ij)li(i.si(jitc  nciinoi-icl  poni'  leipicd  les 
par(des  é(pii\alent  à  dijssons  dépourvus  de  tonte  signification,  il  est  bien 
évident  (pie  l'ordre  n'étant  pas  compris,  ne  pourra  |ias  être  exécuté. 

L  ordre  entendu  pourra  ne  pas  être  ((niqiris  jionr  difl'érentes  causes. 
Si  le  malade  pr(''senle  un  dr/icit  iulclh'ctiiel  trop  grand,  s'il  est  inca|iabl(! 


42  si.Mlitl.di.lh'  lill  sysThME  M: li m IJ .\' . 

(1(>  1,-1  iiiiiliiili'i'  .'illciiliiiii  :  si  riicdi'e  il  igiKiri'  l;i  iiiiliiir  cl  le  riiudc  diilili- 
s.ilidii  (le  rdlijrl  (|ii'iiii  lui  |ir(''S('llli',  il  li"\  ;iui';i  ii.ihiicllciiinil  nulle 
exéculidii  |)nssilil('  (le  I  .iclr  ilciuaudr.  Il  |i((iiii'.i  diuis  d'iuilrcs  cas  se 
l'aire  (|ueii(die  palienl  xiil  nii  (iiiiinsiiiiir  cl  (|u'ayaiil  Itieii,  dans  les  temps 
aiiléi'ieuis  cdiiun  l'objet  dont  nu  lui  |ir(i|i()se  l'utilisation,  il  ne  puisse 
])lus  le  recoiinailie  actuelleiiieul.  Les  escilalious  sensorielles,  le  plus 
iialiituidleuient  parce  (pi'isul'lisaulcs,  ne  ii'veiilent  plus  eu  lui  i(N  images 
et  les  i-e|)r(''scnlatious  mentales  dont  I  association  lui  douue  la  claire 
uolidii  d'un  (dijel.  (Voy.  Agnasic.) 

l'ar  ailleurs.  a\anl  conipi'is  ['(ndre.  ayant  la  re|)résentation  uelte  des 
(d)jels  en  cause,  sachant  (piels  sont  les  inouvemenls  à  exécuter,  le 
sujet  ne  pourra  jias  les  (exécute)'  parce  i|u'il  est  ijaraliili(jue,  ])arce  qu'il 
esl  atteint  <\' incoordiiKitian  niolrice,  |iaice  ipiil  a  du  tri'iiihicniciil  on 
de   la  vliofi'f. 

Si  enfin,  n'(''lMnt  atteint  ni  de  surdité  verliale,  ni  de  déticit  iut(  lleclnel 
trop  maripié,  ni  d'apnosie,  ni  de  trouljles  moteurs  par  paralysie,  incoor- 
dination ou  tremlilemenl,  si,  connaissant  les  (d)jets,  sachant  à  rpioi  ils 
serveni,  il  esl  ceiiendanl  ineapahie  d'exécuter  correctement  les  incmve- 
rnenls  coordonu(''s  (pii  répoiulent  à  leni'  utilisation,  on  dira  (ju'il  est 
(ipraxi(iuc.  .Xotoiis  de  suite,  (pion  peut  être  apraxiipie  total  ou  que  le 
trouhie  peut  ne  porter  ipie  sur  un  memhre,  voire  sur  (jnclques  muscles 
senlemeul. 

l/apraxii!  n'est  donc  ni  nu  hunhle  sens(n'iel,  ni  un  Ironhle  moteiii- 
proprenuMil    dit. 

Dans  la  série  des  ph(''noniènes  |)liysiol()<j;i(|ues  que  suppose  l'exécution 
d'un  acte,  à  savoir  :  excitation  sensorielle  —  représentation  mentale  de 
l'ohjet  —  représentation  de  l'acte  à  accomplir  —  l'éveil  dans  un  centre 
idéo-moteur des  images  motrices  coriespondanlesà  cetacte  —  excitation 
j)artie  de  ce  centre  idéo-moteur  et  entin  contraction  luusculaire  —  les 
troubles  des  deux  premiers  termes  —  excitation  sensorielle  et  re]iré- 
sentatiou  mentale  de  l'cdijet,  —  les  atteintes  du  dernier  ternie,  contrac- 
tion —  ne  conslituent  pas  de  l'apraxie.  Seules  les  atteintes  des  phéno- 
nn'-nes  intermédiaires,  d'ailleurs  vraisemblablement  intininient  plus  com- 
plexes (pie  ne  le  suppose  la   théorie,  r(''aliseiit  Vapra.ric. 

Les  pln''n(iini''nes  inlerin(''diaires,  voici,  coninienl,  d'a|ir("'s  Liepinann 
il  semble   (|n  on    puisse   eiuisauer    leur    évolution. 

I"  l.'espiil.  on  sciixoriidii.  conçoit  d'abord  synthéliipieinent  l'acte 
à  ac((nn|dir  cl  se  le  repii'sente  comme  s'il  était  accompli  :  puis  il 
évoque,  dans  l'ordre  indisjiensable  à  l'écoinjuiie  des  gestes,  les  représen- 
tations inental(!s  des  actes  élémentaires  nécessaires  à  la  léalisation  finale 
de  la  représentation  directrice  :  l'ensemble  ainsi  compris  des  représen- 
tations partiidles  dont  la  succession  délinie  tend  à  la  représentation  glo- 
bale, conslilue  le  plan  ps\(liologi(|ue,  ou  iirojet  iih'atoire,  de  l'acte  à 
réaliseï'. 

2"  Les  re|)i(''senlalions  lueiilales  (''labori'es  par  le  seusorinm  sontlrans- 


tudiiu  i:s  iti-:  ris  ii:i  i  ihem  i:.  '.:( 

mises  an  nioluriinii  (iciilic  |)syili(i-iiioliMii'  ou  iili'o-iimlciin  mi  elles 
léveilleul  les  images  iiniliices  ((iiresiniiKlaiiles.  ('.est  ce  iineii  leriiies 
alisliaits  011  peut  appeler  le  passafie  de  l'idée  à  la  possiliililé  inotriee. 

r>"  l.e  eeulre  du  meinluc  à  l'aire  aj;ir  déelanclic  les  excilatioiis  motrices 
nécessaires  à  la  production  de  l'acte  clieiclié.  (".'est  en  termes  non  moins 
alisliails  ce  (|ni  constitue  le   passaj;e  de   la  puissance  à  l'acte. 

{.'apra.vic  sera  dite  idi-atoivc  (l'icki.  si  les  liouldes  porli-nl  sur  le  pre- 
mier des  stades  ainsi  envisagés. 

I.'apraxie  sera  dite  iilro-uiolriir.  s\  la  cniiccplioii  des  actes  à  aicoMi|ilir 
restant  pleine  l'I  enlière  il  n'y  a  pas  l'veil  des  iniai;es  Ml(llri^e^  cin  rcs- 
poudantes. 

L'aiiraxie  enlin  sera  dén(Mnnu''e  inoh-irc  (Kleist),  si  le  centre  idéo- 
niotenr  ne  l'ournil  pas  des  excitations  moti'iees  coordonnées  aux  imoffos 
idéo-motrices. 

Un  exemple  l'er.i  plus  clairenienl  coniprendre  la  nalnic  de  ces  dillé- 
rontes  variétés  d'apraxie. 

Soit  un  individu  à  ipii  l'on  a  donné  l'onire  ou  ipii  s'csl  proposé  de 
soulever  nu  verre  et  de  boire.  Il  sait  «pi'il  se  trouve  en  présence  il  un 
récipient  contenaid  un  litpiide  destiné  à   satisfaire  sa  soit'. 

Mais  il  peut  ne  jdus  savoir  que  pour  boire  il  faudra  qu'il  premie  le 
verre,  (pi'il  le  porte  jnscpi'à  ses  lèvres  et  qu'il  l'incline  progressivement. 
On  diia  alois  ipi'il  est  atteint  d'ap)-(ixii'  iilcatoirc. 

Il  pourra  se  l'aire  (pie  sachant  (piels  sont  les  monvenieuts  à  ace plie. 

avant.  l'U  cpielipie  sorte,  dressé  son  plan  d'adion  il  ne  sache  plus  cuni- 
nieul  il  Tant  faire  pour  saisii'  le  verre,  pour  le  simle\i'r,elc..  on  dira 
alois  (pi'il   pi'ésente  de  Vapia.ric  idéo-molr'uc. 

Kntin  tout  en  sachant  que  jKiur  prendre  le  vei're  il  lui  faudra  r(iiilra(  tel- 
les muscles  (|ni  llécliisseut  les  doifits...  il  arrivera  que  dans  la  réalisation 
de  l'acte  l'exécution  ne  ré|)()iide  jias  à  la  conception.  Un  se  trouvera  en 
|»i'éseiice  d'un  sujet  atteint  iVapraxic  nialricc. 

l'jivisajieons  snccessiveiueiil  ces  trois  formes  d'apraxie. 

Al  Apraxie  idéatoire. —  T  l.'apr.ixie  idi'aloiie  icssortil  ainnauxais 
fonctiouneineul  du  sensoiiniu  lui-iuènie.  Pour  la  constituer,  il  faut  un 
trmihle  îles  fonctions  psyclii(|nes  lattentiou.  ménioire,  associati(Mi  des 
idées,  réilexion).  t'ette  apraxie,  par  sa  cause,  appartient  donc  à  la  patho- 
logie mentale:  aussi  ipielipies  auteurs  oiit-ils  voulu  ijipporter  son  oiigine 
à  la  dénienie  (ici  comprise  an  sens  |isy(liiatri(ine  exact  d'all'aihlissenienl 
inlellectnid  .  foiilefois,  dans  l'euseinhle  des  Irouhles  rattachés  d'hahiinde 
eu  Idoc  à  la  démence.  alVeclioii  j;lohale  el  din'use.elie  re|irésentei  ail  alors 
un  l\pi' cliiii(|iie  très  spécial  et  netteiiieiil  iiidiv  idualisi',  un  (■lai  (li'nicnliel 
touLà  fait  parcidiaire  et  systémaliipie. 

'l"  C'est  esseiitiidlenieiit  lincapacilé.  coiiséculive  aux  altérations 
lisvchiipies,  d'étahlir  un  plan  adéipiat  au  hut  à  poursuivre,  ipii  coiislitne 
l'apraxie  idéatoire,  ou,  pour  mieux  préciser,  c'est  essentiellement  1  inca- 
pacité de  mettre  en  ordre,  sans  hésitation,    sans  interversion  el  sans 


'i4  ^i.MKii.txjii-:  LU  s)srt:Mi;  xhnfEUX. 

iMilili.  liMiti'  hi  Miili'  ilo  ic|ir(''sciil;irKiiis  |iarli('lles  (|iril  i'ani  Iradnirc  en 
ailo  v,.(iiii(l.iiics  |iiiiii  .iliiiiilir  :'i  I  Viili(''i-o  rralisalion  de  la  leprôsciilatidii 
dirt'cliici'. 

Aussi,  rliiiii|iicnirul.  pdiii  I  iili>ri\al('iii-  i|ili  \u<^v  les  Iroulilcs  (rime 
inIcllijiOliCL'  il'aïui's  les  seules  i  ('■acliuiis  iiidliices  et  objectives,  cel  l'Ial 
|)sviiHi|)allM(iiie  a|)|iaiail  eiiiiiiiie  un  liiniiilr  de  la  succession  l(igi(|iie  des 
divers  actes  parlieN. 

L"a|)ra\i(jiie  idi''aliiiii'  aii(|iiel  un  lail  ailniiici-  un  Imt  de  :;a/.  lanhM  s'ai  rètc 
an  |ii'einier  acie  i  il  s  arri'le  api  es  (|ii'il  a  tourni'  le  r(diinet),  tanlùt  il  saute 
ini  acic  lil  iiii'srnle  an  lic(  Iciiné  l'allnmetle  enllaminée\  ou  il  en  saute 
deux  (il  piésenle  an  lire  loujoins  l'einié  l'allumette  encore  à  frotter); 
tantôt  il  intei\(Miil  deux  actes  snccessil's  (il  souille  ralhnnette  avant 
(|n"il  ail  luneil  son  rohiueti;  lautot  eutin  il  accomplit,  à  l'exclusion  des 
aniii'-..  lin  seul  ;i(  le,  interniédiaiiT  ou  terminal  (il  l'rotte  exclusivement 
rallimicllr.  un  la  jette  aussitôt  sans  l'avoir  enflammée).  Kn  ])rati[|U(\ 

l'impressi pii  domine  est  celle  d'erreurs,  de  distractions,  mais  qui  se 

reproduisent  |iour  tout  acte  complique".  D'ailleurs  les  lapsus  liiig^uw, 
les  Itiiisns  laliiini,  ainsi  (pie  tous  les  quiproquos  de  la  motilité  qui  résul- 
tent monienlaiiémenl  de  la  timidité  ou  de  la  j^ène,  ne  sont  que  des  moda- 
lités i'onctionnelles  ci  Iraiisiloires  de  cette  \ariétt'de  I  apraxie  (Dromard 
et  l'ascal). 

."t"  11  faut  l)ieii  reniai(pier  liiiléi^rilé  lialiituelle  des  fondions  psvchiqiK^s 
supérieures  (allectiv ile,  i'acullé  d'aiisliacliou,  jugement),  altérées  plus  ou 
moins  dans  les  démences  jilobales. 

Cependant,  d'un  autre  point  de  vue,  l'apraxie  idéaloire  extériorisera 
parfois,  au  début  d'une  encé|ilialopatliie,  l'afl'aiblissement  intelleclnel 
latent,  inappréciable  encore  aux  signes  coutumiers;  elle  révélerait  alors 
à  l'observ  a  leur  attentif  l'extension  du  processus  anatomique  et  l'imminente 
évolution  vers  la  démence.  I)  ailleurs,  entre  les  états  d'apraxie  idéatoire 
à  frontii'res  |)récises  et  les  états  démentiels  vrais,  tous  les  degrés 
s'encliaineiif  en  série  continue,  et  les  malades  peuvent  passer  de  l'apraxit; 
idéaloire  l\  la  d(''ni('iice  par  l'évolution  même  des  lésions  cérébrales. 

4"  il  snil  d'un  syndrome  ainsi  déterminé,  (|u'il  trouve  en  général  sa 
justitical(in(  dans  iiii  examen  psvcliiatrique  approfondi  d(!s  facultés 
|isyclii(|ne>.  en  pai  lit  niier  de  l'alleution,  de  la  iiK'moire  (apraxie  amné- 
si(|ue  de  Maicuse)  et  de  l'association  des  idées  (apraxie  associative  de 
lionlioell'ei). 

h"  il  suit  aussi  (pi'il  se  manifeste  d'une  façon  plus  ou  moins  nelle 
suivant  la  plus  ou  moins  grande  complication  psycliomotrice  de  lad"  à 
réaliser  :  on  conçoit  qu'une  altération  des  facultés  psychi(|ues  ait  d'autant 
plus  mati(!re  à  se  manifester  qu'on  (bmiande  un  travail  plus  dt'lical  et 
plus  compli(|né'.  Aussi  l'apraxie  idéaloire  apparait-elle  au  maximum  dans 
l'actualisation  d'im  projet  idéatoire  à  représentations  partielles  multiples 

et  rigoureu'-e ni  encliaini'es  ( faire  allunn^r  mie  cigarelle  en  donnant  au 

malade  iln  labac.  du  papier  et  une  boite  d'allumettesi.  Au  contraire  elle 
est  absenh'  an\  cas  on  jade  est  cnnil,  en  particulier  ipiand  son  jn'ojet 


rnnnn  !■:<  m:  i:i\ri:ij  larxir.  v., 

l'sl  rmii'ili  |iai'  un  milrt'  ilniiiii'  ;iii  iii;il;iili'  il'.'iili's  un  piril  ilc  in'/.  jiii;^nc/, 
Ifs  iiiaiiis),  tin'il    ,'i<'('(nn|ilil  ulois  |ii'('si|n('  anliiin;ili(|Ui'Mii'nl. 

0"  Il  suit  naliii'cllciiiiMil  ({u'un  t'Il'nrl  (l'alIcnliiMi  |icul  iiiiiiiH'nianc'i il. 

sn|i|ii-iiiii'r   iiarl'dis.  mi  Idiil  an  niniiis  alli'iiiirr  ra|ii-a\ii'  iili'atoirc. 

7"  Il  siiil  ciilin  :  d  iiiir  |iai  I  ({il  niii'  apraxii'  iili'-atuirc  allciiil  sans 
(lisliiicliuii  tdiis  les  I non voini'iils  cuniiiliiint's,  on  (|n  ils  aicnl  à  se  iiiddniic  : 
(in  conroil  ([n'unc  alli'i-alion  |isyflii(|ni'  ilciil  (''Icndic  ralaicnicnl  ses  cMcls 
//  linisles  (h'pdvteincuts  umscitldii'cs. 

U'aiilri'  part  uni'  apraxie  iil(''al(iir('  cxchil,  |iai'  (li'liiiilidii,  Imilc  idéi' 
Idcalisalrici'.  Kllc  es!  |i(ini'  ainsi  dire  cxcliisivcincnl  l'onclidn  d  a!l(''ialidns 
ps\clii(|n('s.  (Ir  les  t'dnclions  psvclii(|n('s  r('|)i(''Si'iilanf  le  produit  coinplt'xc 
(Ifs  a(li\it(''s  de  pi'iccptidii  cl  dassdciatidii  diss(''inin(''('s  dans  lont  I  ('iict''- 
plialc.  ne  pcnvciil  icconiiailic  de  localisations,  ni  r(''j;ionalc,  ni  loiiaii'c. 
cl  |)ossi'dcnt  par  conséi|ni'nl,  dans  riM-orcc  (>t  ses  (h'piMidaiiccs.  un 
snlisliafniii  csscnticlliMncnt  dill'iis  ^Dupri". 

Ili  Apraxie  idéo-motrice.  —  l.ic|)iiianii  dislinunc  deux  sdiis- 
varicti's  dapraxic  idiMi-niotricc.  V.n  cll'cl.  d'apn's  ccl  auteur,  les  iinaijcs 
motrices  ne  seraient  pas  tontes  des  iinML;es  ('■h'inenlaires  susceplililes 
senlenieiit  de  se  syiitliétiseï'  snivani  les  ordres  reçus.  Il  existerait  dans 
les  centres  psvcho-inoleurs  dnn  ineinliii'  des  iinaj^es  motrices,  dt'jà  pins 
cdinplexes,  re|)ivseiitatives  d'actes  psvcliiqnemeiil  simples,  mais  miis- 
culaii'cnuMit  complexes,  tels  (|ue  par  exemple  ceux  de  lever  le  liras, 
décarter  les  doigts...  les  associations  seraient  (h'trniles  riiez  les  sujets 
qui  sont  atteints  dans  leur  centre  psvclio-moteni'  lui-ni('nie  et  (|ui  pn'sen- 
teril  d(>s  lors  de  Vajira.ric  nirl<)-kin(''ti(jiic  lapraxie  coi  licale  de  lleilliroiiiier 
—  asymimiie  motrice  de  Meynerli. 

Si  seules  sont  lésées  les  voies  d'assiicialioii  entre  les  cenlres  intellec- 
tuels et  les  centres  psyclio-motcnis,  ces  mouvements  simples,  usuels, 
autoiualiques.  restei'ont  respeclivcmcnl  coordoiHK's.  Ou  dira  alors  (pi'il 
s'aj^it  d'apraxie  idi-o-kini'tiquc. 

i,  apraxique  idéo-kiuétiipie.  Iialiitnellement  apraxiipie  unilatéral  ou 
l)arl'ois  même  seulemi'ut  dun  tout  petit  départenieul  musculaire,  a  gardé 
loni  à  lait  intacte  rexécntion  des  mouvements  simples  (fermer  la  main, 
ouvrir  les  doigts),  à  condition  toutel'ois  ipTils  s'aceoniplissent  à  titre 
automatique,  cai'  ils  dépendent  alois  du  s(>ul  jeu  régulier  du  mntorium 
intact.  Il  a  perdu  la  faculté  d'exécuter  d'autres  mouvements  siin]iles.  en 
apparence  semlilaliles  aux  pi'éeédents  (montrer  h^  i»"iiin,  montrer  un 
chilfi'C  avec  les  doigts),  quaud  ils  révèlent  un  caract('re  intentionnel  et 
réfléchi,  car  ils  nt'cessitent  alors  la  coopération  des  centres  psyclii(|ues 
et  du  centre  moteur.  Ecrire  une  lettre  délermiuée.  copier  un  trait  ipiil 
a  |irécédemmeiit  tracé,  sunt  impossildes  h  l'apraxique,  mais,  au  moment 
même,  il  pniiiia  |•|■•ll■^^ir  aiiloiiialiipiciiii'iil  uni'  aiilic  lettre  ou  dessiner, 
par  lialiitiide,   nu  aiilre   Irait. 

\  |ilus  forte  raison  rexéculidii  d'arle-  cdiiiplexes  est  manifestement 
ini|)dssil)le.  Tantôt,  malgré  l'ordre  eiilcudii.  ou  voit    l'apraxiipie  rester 


■,f-,  fiEMiiiiMi.ir.  hc  .^ysr/iM!-:  xf-:iin;iJx. 

iiiiiHiiliilr.  avi'c  iiii  s:ius  lirsilaliim  ;  laiilôl  au  cniilraiic  il  lail  des  iimmivc- 
iiiiMils.  Cliacuii  (it's  n(.s|(">  (■•li'iiiciilaiirs  poiil  dic  racilcinciil  proiluil,  avec 
('■(•oiKuiiic,  lincssi»  l'I  |pr('iisi(iii.  mais  cliaciiii  xiciil  ru  lt'iii|)S  iiiiipportiiu. 
(■(iiniiic  |iar  iiasaid.  cl  sans  coricspoiidic  en  rien  an  hul  pcnirsnivi.  Ainsi. 
sni  l'iiiilic  (ralliiincr  une  liDnfiie,  lanlùt  rapcaxi(jne  exécnle  des  mouve- 
ments sans  liul  ni  si;^nili('alii)u  (mouvements  amori>lies)  :  il  écarte  les 
(loifits,  ouMv  la  lionclie.ou  lirandit  la  main;  tantôt  il  exécute  des  mouve- 
ments plus  (III  nmiiis  inteidioniiels,  mais  sans  rappoiis  avec  le  but  cpril 
se  propose;  ri'  vimiI  alors  des  mouvements  substitués,  soit  dans  le  dépar- 
Icmcnl  niuscidaire  à  déclanclicr  —  lapraNiipic  pi'cnd  en  main  la  bouyie 
au  lien  de  l'allniner  —  soil  dans  Ion!  anire  d(''parlenieiil  :  il  lait  alors 
le  simulacre  dï'craser  ([uebpie  chose. 

Il  apparaît  enfui,  dans  la  série  des  monvemeals,  une  invincible  tendam'e 

il   la   reproduction   des   mè s   iiionveinenls,   —  persévéï'ation   —   :    en 

n'épouse  aux  ordres  noiiveaiiv  coinine  aux  nécessités  nouvelles,  ce  soid  des 
mouvements  ancieiisel  devenus  aulomaticpiesquis'exéculeid  et  se  répètent. 

l."apraxi(|ue  mélo-kinéliipie,  liabilindlemenl  a|)raxi(|ue  unilatéral  ou 
parfois  seulement  diin  lout  petit  département  musculaire,  a  perdu  la 
possibilité  d'exécutei-  di's  mouvements  simples  plus  on  moins  automa- 
tiipies  isoufllcM'.  fumeii.  En  cas  d'actes  cinnpiexes,  au  contraire,  il  l'aul 
dislinjfuei'  :  s'il  s"a;.;it  d'actes  grossiers  (remplir  un  verre,  ouvrir  une 
lettre),  l'acte  est  |ilus  ou  moins  ébauché,  mais  avec  maladresse;  chacun 
ili's  mouvements  simples  ipù  le  constituent  s'exécute  avec  dilhcullé. 
comme  |Kmr  la  première  lois,  sans  économie,  sans  tinesse  et  sans  |iré- 
cision  —  rim|)iession  (pii  domine  est  celle  d'une  ataxie  d'origine 
encéphaliipH'.S'il  s'agit  d'actes  délicats  {coudre  (ui  brodei'),  l'actualisation 
du  projet  resti^  impossible.  Il  y  a  là  d'ailleurs  un  élément  diagnosti(pie 
imporlanl  entre  l'ataxie  vraie  et  l'apraxie  mélo-kinétique  :  la  première 
parodie  lout,  actes  délicats  ou  gi'ossiers;  la  seconde,  pai'  ses  mouvements 
ataxifoi'mes,  parodie  les  actes  grossiers,  mais  les  mouvements  ([u'elh^ 
elVectiie  dans  les  actes  délicats,  n'en  rap]K'llenl  jamais,  d'aussi  loiniiu'oii 
veuille  y  r'egarder,  la  ligne  fondamentale. 

Onelh'  que  soit  la  variété  d'apiaxie  idéoinoliice,  on  comprend  qu'un 
svndi'ome  ainsi  détei'miné,  comporte  l'intégrité  des  fonctions  psychiipies: 
ceilain  apraxiqne  idéo-moteur  l'ail  iireiive,  à  l'examen,  de  fonctions 
intellectuelles  assez  persistaiiles  |i(iiir  (ju'il  soit  inq)Ossilde  d'y  troiivei' 
l'origine  de  son  apraxie. 

On  comprend  aussi  (pie  ra|)ra\ie  a]iparaisse  à  revéculioii  d'actes 
simples  aussi  bien  qu'à  l'exécution  d'actes  très  compliqués,  et  (prun 
eli'ort  d'attention, à  l'inverse  de  l'apraxie  idéatoir(!,nela  modifie  iiuHimik^ii t. 

D'antre  part,  alors  (jue  l'aiiraxii;  idéatoire  est,  par  délinition,  généra- 
lisi'-e,  l'apraxie  idéo-inolrice  peut  se  localisera  la  moitié  du  corps,  an 
bias  (II!  à  la  jambe,  à  ipichpies  muscles  senleineni .  Tout  dépend,  en  eflél, 
pour  l'apravie  i(léo-l<in(''ti(|ue,  du  nombre  des  eomiexions  altérées,  — 
pour  1  apraxie  mélo-kinélicpie,  de  l'extension  des  b'^sioiis  corticales  (|ui 
inb'ressent  les  centres  moteurs. 


riionii.i:s  dk  iimi:i  i.n.bwci;.  i? 

(".:  Apraxie  motrice.  I,',i|ir;i\it'    Iiiic    \iiiic    icsMnIil    ;'i    la 

irstilnlioii  (IrriM-liicusc,  au  iiiv<'aii  du  inotoiiiiiii  allrri'.  des  iinaj^cs  kiiic^s- 
lhr'sii|U('s  syiillit''li(|m's  eu  procossus  analyli(|uos  d'ium'ivalioii  cipraxic 
diiinoi'valiiMi  de  KIcisI).  (In  \(iit  (•(iiiildcii  celle  a|ira\ie,  qui  ius(|u";i 
|uésout  se  léduil  au  cas  UMi(|ue  de  KleisI,  par  une  exltéinili'-  liiuelie  à 
rapraxie  inélo-kiiiéliquc,  cl  par  laulrc  aux  paralysies.  Klle  atlai|uc 
jusiin'aux  niouvenieuls  les  plus  aut(Uiiati(pios  (uiaiciicr.  mâcher)  et  cidil, 
U(Mi  plus  c(unine  l'apiaxie  idéaloire  avec  la  complication  psvclio-moirice. 
mais  a\ec  la  complication  nuiscnlaire  de  l'acti'  à  ell'ccluer.  A  paît  cette 
l'cniarcpie,  elle  compoile  lonles  les  cnnsidc'ialions  (pii  s'appliquent  à 
lapraxie  mélo-kinélii|ue. 

('.'est  pourquoi  il  me  paraîtrait  |)lus  loj^iipie  de  lénnii'  dans  la  classi- 
licalioii  desapiaxies.  iapiaxie  nn'do-kini'tiipie  el  l'aïuaxie  motrice,  et  de 
donner,  d  auti'c  pari,  à  ra|iia\ie  idé()-kinéti{|ue  la  pleine  antonomii' 
qu'idle  mérite. 

Il  V  aurait  ainsi  une  ujirdxif  de  coiiccplion  (idc'atoirei  ;  une  (iiua.ric 
de  Iraiisinission  (idéo-moirice.  idéo-kinétiquei  ;  une  apraxie  d'e.réeulitjn 
(apraxie  mido-kinétlipie  et  apraxie  motrice  de  Kloisl). 


VALEUR    ANATOMIQUE    ET    SÉIVIIOLOGiaUE    DES   APRAXIES 

I.  Valeur  anatomique  des  apraxies.  —  Hans  certains  cas  loul 
au  moins.  vérili(''s  par  l'autopsie  iLiepmauui,  la  constatation  du  syn- 
drome apraxique  a  permis  ipi'on  assif^nàt.  à  ses  altérations  détermi- 
nantes, d'exactes  localisations.  On  conçoit  les  données  quappmie  en 
pareil  cas  la  méthode  anatomo-cliui(iue  au  |>rolilènie  important  du  méca- 
nisme céréhral.  intermédiaire  entre  la  icprésentalion  corticale  et  la 
réalisation  nenro-mnsculaire  du  mouvement  intentionnel.  On  voudra 
bien  supposer,  pour  la  commodilé'  du  lan|j:af;e,  (|u'il  s'agit  toujours  d'une 
ajjraxie  du  liras. 

I"  Apraxie  motrice.  —  Il  suit  du  sens  exact  assigné  ci-dessus  à 
Tapraxie  d'innervation,  (pi'elle  extériorise  à  coup  sur  l'altération  fine 
el  dissociée  du  centie  rolaiidi(|ue  du  hras.  insiiflisanle  à  déterminer  une 
paialvsi(>  véiitahle. 

'2"  Apraxie  idéo-motrice  mélo-kinétique.  —  Cette  apraxie  ressortit, 
connue  la  précédente,  aux  seules  altérations  superlicielles  du  centre 
cortical,  croisées  par  rapport  au  hras  apiaxique; 

.""  Apraxie  idéo-motrice  idéo-kinétique.  —  Klle  est  due  à  l'interruption 
des  multiples  voies  d'association  qui  du  sensm'iuni  épars  dans  la  coiii- 
calilé  des  deux  iK'iuisphères  ajiporlent  au  motorium.  localis('  pour  un 
memhre  donné,  aux  circonvolutions  lolandiqiu's  d'un  seul  hémis|dière, 
les  représentations  mentales  chargées  d'éveiller  les  images  motrices 
correspondardes  à  l'acte  à  exécuter. 

D'après  les  autopsies  de  Liepmann.  en  ce  (jui  conceine  Vaitraxie  du 
bras  droit,  elle  trouve  sa  cause  dans  des  lésions  de  la  suhstance  blanche 


'is  ^i:Mioiniiii-:  hr  s)'si i:.\ii:  xtiu  i:i\\ 

(le  I  liéiiiis|iliri'('  j^imcht.'.  M;iis  ces  K'-^iuiis  il  iir  l'iiiit  |i;is  les  chcii-licr  au 
voisinage  iikmiic  dos  ceiilrrs  |)>\(liii-tniilciii>  mi.  de  |),ir  la  |)aialvsi(' 
([u'ciles  (li''l(M'iiiiiuM'aioiit,  rajiraxic  >c  tidiiNciail  m'ccssaiiciiiciil  iiias(|ii(!'t\ 

r.'esl  plus  ou  arrioro,  au  soin  du  l(d)o  |)aiiolal.  du  loho  loinjxnal  ol  du 
lobe  ()(;oi|)ilal  ganeiios(lo  rôle  du  lui»'  rniulal  roslo  oncoio  liv|)(illi(''li(|uo), 
(|u"il  faut  cliei'clKM'  les  foyors  suscoptililes  do  d('lorniinor  rapiaxio  idéii- 
kiiK-ruiuo  dn  hi'as  droit,  pure  ol  sans  paralysie:  c'est  plus  particuliè- 
rement tonteibis  an  soin  du  l(di('  paiiiMal.  on  se  trouvent  en  faisceau 
|)lns  sorro  les  fibies  ômanoos  du  sonsijriuin  diil'ns,  et  converjïeant  en 
éventail  vers  le  luoloriutn  circonscrit. 

l/apraxie  ido()-kinoti(pn'  du  liras  gauche  |iout-oll("  porinollic  do  mémo 
de  pensoi'  à  une  lésion  de  la  sulistanco  Manche  do  1  liémisphèic  droit?  Une 
telle  lésion,  dans  le  fait,  n'a  jamais  encore  été  lencontréo,  ol,  d'antre  jiarl, 
on  a  |>u  (d)sorver  do  laiiraxio  du  bras  gaucho  on  clinicpio,  avec,  à  l'au- 
topsie, inti'grité  du  cerveau  droit. 

Le  plus  souvent,  celle  api'axio  dn  bras  gauche  ap|iarait  aloi's  associée 
;»  un  trouble  du  bi'as  droit,  paralysie,  ou  a|)raxio  mélo-kinétiquo,  ou 
apraxie  idéo-kiiiétiipn'  du  bras  droit,  .\natomiqnenient  on  conslalo  les 
altérations  du  cerveau  gancbe,  énnmérées  ci-dessus,  (pii  condilicnment 
ces  li'oubles  du  ijras  droit. 

Parfois  cependant  rapraxie  dn  bias  gaucho  osl  ap|iariio  cliuii|ii('iiionl 
isolée,  sans  altérations  de  l'IiiMiiisphèro  ilidit.  mais  analoMii(|uemenl 
associée  à  des  altérations  étendues  du  coips  calleux. 

Tous  ces  faits,  un  |)ou  déc(nicertants,  jieuvonl  s'(^xpli(|uer  provisoirement 
ainsi  :  c'est  qu'il  faut  viaisoudilabiemont  assigner  à  riiémisplioie  gancbe  nn 
rôle  essentiellomeni  jirépond(''raul.  non  pas  dans  la  conception,  ni'cessai- 
rem(Mit  dilVuse  ainsi  (pi'on  la  pu  \oir,  mais  dans  la  léalisatiou  de  tons 
les  mouvements  intentioimols:  mouvements  iidontiounols  du  côté  droit, 
comme  il  va  sans  diio,  on  l  hémisphère  gauclH>  intervient  seul  ;  mais 
aussi  mouvements  intentionnels  du  ciité  gaucho,  où  l'hémisplière  gancbe 
intei'viendrait  aussi.  L(;s  détails  successifs  du  plan  |isycbologi(|no 
auraient,  en  ell'et,  pour  la  plupart  du  moins,  avant  l'actualisation  uuiscu- 
laire,  à  passeï'  pai'  le  centre  cortical  motoui'  du  cerveau  gauche,  où 
seraient  (Miimagasinées  (préférablemout  au  coutic  cortical  moteur  dn 
cerveau  droit)  la  ptnpai't  des  images  kinestbési(pios  (piils  doivent  indis- 
pensablement  léveillei'.  Pour  le  bias  droit,  le  contre  UKdour  gavudie 
résoudrait  inmiédiatomont  on  inuervati(ms  unisculaiics  l'image  kinestbé- 
sique;  pour  le  bras  gaucho,  il  faudrait  e\\  plus  la  IransmisHon  de  celte 
image  kiuestbésique  par  les  libres  du  cor|)s  calleux,  an  centic  moteur 
droit,  soûl  apl(î  à  la  résoudre  en  innervations  mnsculaiics. 

.\insi  la  fon(;tiou  du  cerveau  gauche  a|)parait  pr(''p(mdérante  non  seiile- 
monl  dans  l'adaplation  du  langage  à  rid(''e,  comme  on  le  verra  à 
|ii'ii|iiiv  de  l'aphasie,  mais  dans  l'adaplalion  dn  nninvcoii'nl  au  but.  Il  y 
aurait  danger  toutefois  à  pons•^e|•  trnp  l'analogie  :  si  la  ré'gion  do 
llroca,  en  ell'et,  repr(''sente  un  ceulie  on  s  emmagasineiil  les  composants 
moteni's    dn    langage    articid(''.     le    centre     ninh'nr    gaucho     repr(''son- 


Tiioii!i.i:s  i>i-:  i:i.MEi.i.ii.i:.\(t:.  vi 

(l'r.iit  un  l'iMili'i'  siiii|il('iiii'iil  |ir<''|i<iii(li''r;inl.  oi'i  s'('iiiiii;i;:aNiii)'iil  jiliis 
volmilii'i-^,  mais  saii?-  cmIiih'  Idiilcldis  Ir  icmIic  iiKitciir  droit,  les 
iiria;^('s  kiiii'sllii''si(|iit's.  I.c  ii'iilif  iiidlcur  ilruil  coum'im-  avcr  le  siilis- 
Iralnin  |)sy(lii(|iii'  ('ssciiticllcnit'iit  (lilliis.  ses  rclalioris  diioclcs,  cl 
^ai'do  il  soi  (|iiaii(l  iiiT'iiii'  un  ('(M'Iain  iiiiiiiliri>  d'iiiiaj^cs  kiiii'sllu''si(|ii(>s. 
m'ccssaircs  aux  iiniusfiiiciils  |ilii>  on  iiiuiiis  aiil(Miialii|iios  du  liras 
j^auclii'.  Aussi,  {|uaiiil  l'iie  rcssorlil  xiil  au\  li-siiiiis  du  ct'ivt'au  gauche, 
sdit  aux  lésions  du  cdr|is  calleux,  l'apraxie  ilii  liia>  gauche  esl-elle 
toujours  assez  disciète,  et  les  inouvenienis  (|ui  m'ivciiI  à  rulilisalioii 
des  olijets  ireniouler  une  pendule,  ouvrir  un  liroii'.  etc.).  sont  plus 
ou  moins  faciles,  grâce  aux  ('vocations,  visuelle,  auditive,  tactile,  kinev- 
lliésiipie.  ou  coMiliinée.  (pi'apporte  avec  soi  l'objet. 

l"  Apraxie  idéatoire.  —  L'apraxie  idéatoire  n'est  suscepliide.  «yvc/or/. 
d'aucune  localisation,  car.  ainsi  ipi  Un  la  \u  ci-dessus,  elle  correspond  à 
lies  processus  analomiipn's  ou  loinlidiiiielsi  nécessairement  aussi  dill'us 
(|iie  le  sulislralum  cortical  des  l'onclioiis  psychiiiues. 

II.  "Valeur  sémiologique  des  apraxies.  —  On  peut  induire  axec 
l'aciliti'.  des  considcialioiis  ipii  puTcdcnl.  à  i|uelle  étiologie  varialiie 
ressortissent  les  dillV'ii'iiles  vaiiéli's  d  apiaxie: 

1"  Apraxie  idéo-motrice  mélo-kinétique.  —  (lette  apiaxie  relève  di' 
l'altt'ration  snperllcielle.  insiillisaute  à  provoipier  la  })aralysie,  du  centre 
du  membre  apraxicpie  (à  gauche  eu  cas  dapraxie  droite,  à  droite  en  cas 
d"a])ia\ie  gauchei.  On  l'observe  en  particuliei- dans  les  processus  lents: 
(ilrophicx  srléreuse,  atroplt'n'  sriiilc.  puniljisie  (/t^itérale  profirensive ; 

2"  Apraxie  idéo-motrice.  idéo-kinétique.  —  Olte  apraxie  est  due  aux 
altéi'atidiis  circonscrites  de  1  li('Miii-.|ilicie  gauche.  Si  la  lésion  siège  au 
niveau  de  la  région  pariétale  (lieu  de  conveigeiice  des  libres  du  scnsoriuni) 
il  y  aura  apraxie  droite  et  dans  ce  cas  un  certain  degré  dapraxie  gauche 
indi(piera  la  partici|iation  des  fibres  calleuses  au  processus  destructeur 
(cas  de  Liepmann).  L'apraxie  gauche  isolée  se  verra  en  cas  de  lésions 
localisées  au  corps  calleux.  L'apraxie  idéo-motrice  s'observe  en  particulier 
dans  les  foyers  localisés  d'isclièiiiie  fonctionnelle  (apraxie  transitoire  des 
artério-scléreuxi.  ou  plus  souvent  iValtéffilions  deslructires  (hémor- 
ragies, ramollissements,  tumeurs): 

.1°  Apraxie  idéatoire.  —  (,ette  ajiraxie  dépend  d'altérations  nécessaire- 
ment t'Iendues.  (hi  l'oliserve  en  particulier  dans  les  (roubles  fonctionnels 
ili/fiis  (conl'nsion  mentale,  démence  précocei.ou  dans  \e^  altérations  des- 
Irnctires  en  surface  (démence  paralytiipu',  artério-scléreiise  ou  sénilei, 
(|ui  s'altaijnent  à  liiitiniiti''  du  ini'canisme  intellectuel. 

Kn  résumé,  l'apraxie  coiisislc  essentiellement  dans  I  incapacité  de 
traduire  eu  mouvements  le  but  proposé  ou  voulu. 

Dans  la  |irati(|ue.  il  est  tout  à  fait  exceptionnid  qu'elle  apparaisse  au 
premier  jilau  :  c'est  au  contraire  un  syndrome  essentiellement  discret 
ipi'il  faut,  jiour  éviter  ipi'il  passe  inaperçu,  chercher  systématiquemenl 
dans  les  états  patliologiipies  anx(|nids  il  (leul  être  associé.  11  faut,  consé- 

I>kjkiiim;.  —  Sriniolouip.  4 


50  SI.Mlntni.ll-:  l,r  SVSTI.MI:   MiHTEUX. 

(|ii('liiliiriil ,  |iiiic(''(l('|-,  dans  sa  i  ('clicrclii'.  ;i  rcxaiiicil  svsl(''iiiali(|ll(>  cl  varié 
(II'  la  iiiiililili'  Mil(iiilaii'<'.  (III  |i(iiii'  mieux  dire  iiiloj)liiiiiii('il(>,  au  niveau 
(les  iiiiilli|iles  ([(''parleuieuis  uuiseulaires  ([ue  ce  sxniliiuiie  |ieiil  isiiN'uieiil 
(III  eiincui  reuiuieut  all'celei' :  inDUVCUiculs  Iraiisilils  ia\ee  inaiiienieiil 
il  (plijets),  sponlanés  (  roNjel  ("laul  l'uuiiii  sans  aiilic  indicaliuii),  e(i|ii(''s. 
uu  exéeiilés  sur  coiniuandeiiieul  :  cl  iiiiiineiiieiils  iuliausilil's  (sans 
inauieineni  d'iiliielsi,  s|i(nilani''s,  (■(i|ii(''s,  dii  sur  euiuniaiulcnieul  —  piinr 
iliaeini  des(|uels  il  l'aiil  siiccessiviMucnl  exploicr  les  niouveinenls  simples 
cl  l('->  niiiii\eiiieuls  (■(nii|di(|U(''s,  les  ni(iu\emeiils  plus  ou  moins  aiiluma- 
li(pies  el  les  iniinvemenls  r(''lli''eliis.  les  uiiiuvemeiils  expressifs  e|  les 
UKiiivenieuls  descriplirs. 

haiis  l'eusemlde  des  l'ails  ainsi  recueillis,  juin!  à  d'aiilres  eiiiislala- 
litnis,  laiih'il  |)(isilives  el  lanh'd  m'i^alives,  nu  peu!  Irnu\er  les  ('d(''Uienls 
d  un  diai^iKislic  exael  eulre  I  apraxie  M'rilalde  el  les  l'Ials  ipii  la  sinnilenl 
eu  pallidlo^it!  n('nrolo^i(pie  ;  |iaralysies.  Iremhlemenls,  umuveuienis 
alaxiipies,  inouv(Mnenls  choréiques,  niduvemenls  aliiétosiipies,  par- 
apraxie  par  aynosie  (ohjels  ini'Cduiuis).  |iarapraxie  par  aphasie  senso- 
rielle (au  eommandeineni),  ou  luiîme  api'axie  d  ii;u(n'anee. 

Ihi  \  peul  trouver  aussi  les  éliMuenls  duu  diai^nostie  exael  enli'C  les 
(li\eises  vari(''t(''s  d'apraxie.  idéatoire,  iih'o-nmliiee,  ou  inolrice.  On  uou- 
Miera  pas  (oulel'ois  (pi'on  voit  I'ié(jueuimenl  en  (diniijue  coïncider  l'apraxie 
id(''atoii'('  avec  l'apraxie  idéo-molri(;e :  aux  api-axies  s'associent  souvenl, 
(Ml  ;;(''iicral,  les  a<4iiosies,  les  aphasies,  ou  les  paralysies.  On  conçoit  (pTen 
pareils  cas  le  diajinostic  en  soil  IViMpiennuenl  dinicilc:  En  particulier 
(les  associations  niorhides  coinuie  cidies  de  lapiaxie  avec  l'aphasie  on 
avec  raj;nosie  «lénérale,  donnent  aux  malades  une  allure  de  diMuents,  dont 
l'examen  clini(|ue  jxmiI  ("'tre  parfois  des  plus  pénibles.  Et  ceci  nous  amène 
à  concevoir  que  si.  dans  la  clinirpie  jouriialii're.  l'apraxie  est  peu  i'ré- 
(|uemnu'nt  relev(''e.  c Csl  pent-èlre  moins  à  cause  de  sa  rareté  inlrinsè(jue 
(|ue  parce  {|U(>,  si  souvent  elle  n'esl  pas  uK'ine  recherchée,  sonveul  aussi 
il  est  à  peu  près  impossible  de  la  inellre  en  évidence. 


I.e  lion  fonclionnemeni  de  la  mémoire  e->l.  ((niiine  c(dni  de  loiiles  les 
aiilres  fouclions  psychi(pies,  lié  à  l'inh'^iile  fonelioiiuelle  el  analouii(pie 
des  centres  ei'ri'dMaiix.  Tous  les  troubles  |)atliolofii(pies  ipii  oui  le  cerveau 
poui'  siéi,re  on  (pii  relentisseni  indireclemeni  sur  lui  peuxcnl  donc  eoiii- 
proniellre  la  ni(''iiiiiiie. 

Tout  soUM'iiii'  einnpiel  esl  uu  plii''Uoiui''ue  e(UU|ilexe  (pii  siip|)ose  la 
peicepliou  de  I  image,  sa  fixation,  sa  c(uisei\ation,  son  évocation  (ui 
reprodiicliou.  sa  localisation  dans  le  temps  el  dans  l'espace.  Perception, 
lixalioii.  consei-vation  répondent  à  des  uH)dilicali(Uis  particulières  des  ('dé- 
meiih  neiveux  :  à  attention  éijale,  idles  soni  d'anlani  plus  prt'cises  el 
-laide--  iine   les  c(dlules  du  ('(wlex   sonI   dans  nu   iiieilleur  t'Ial   analiuno- 


rimi m i-:s  m:  i.i.mii i.iniwi  i:.  ;>i 

|)livsi(iloj;i(iii('.  l.'i'Miciliiiii  des  iiiiii^cs  se  liiil  p.ii  Ir  iii/'cniiisTiic  des 
assdciiiliiins  d'idi'c-.,  doiil  Ir  jeu  i('i;iiliiM- l'i-idaiiir  ;  ;in;d(iiiiii|ii('iiii'iil.  lin- 
t('jiril('' dfs  ciiiiiii'\iiiiis  iii'iM'iiM'>  :  |)sy(  li(d(ij:i(|iii'iiirii|,  \;\  (ici  si^l;lll(•('  des 
riiculli's  sii|ir'ii('ini's.  iillcnliiiii  cl  V(diiiili''.  I.a  Idcalisididii  dans  le  Icnips 
l'I  l'espace  inltMcssi"  la  |)crsiimialili''  cidicii'  cl  avec  elle  joui  le  cdiiseiisiis 
dviiainii|iie  des  ceiilivs  nci  \eii\. 

(Tesl  cNchisiveiilciil  pai'  IV^Mnarinii  Milunlaii c  cl  la  liicaliv.iliiiii  dans  le 
li'in|is  cl  daiiv  rcs|iacc  (pie  le-  laiN  de  iiii'iiKiire  appailieiiiieiil .  eiiiiiiiii' 
leh.  à  la  \  ie  ciiiiscieiile.  I''i\aliiin  cl  ciiiisci\alinii.  hases  de  Li  iiii'>iii(iirc, 
seul  leiilcN  oi-j;aiii(pies,  el  révoealieii  des  images,  en  se  i('p(''laiil .  en 
passant  ^laduidleinenl  il  riiividoiitaiie,  ;i  I  ineiinscienl,  à  I  aiiliiinaliipic. 
Iransl'orine  li'  sdinenir  cdiisi'ieiil  en  un  ii''lle\e  dmil  les  cdiiinii''iiiinalirs 
ii()\is  fdiil  déraiil  el  ipii  n'a  pins  d'iiisldire  ;i  nos  yeu\  :  ces!  ainsi  ipie 
iiiMis  marchdiis.  que  iiniis  e\i'>ciil(nis  les  <j;'esle.s  pi'ofessionmds,  (|iie  ikmis 
éei'ivdiis,  (pie  iiiuis  paiLii--.  ipie  imiis  jisdiis,  sans  iimis  rendre  eoinplc 
ipie.  ce  Inisanl,  lums  iililisiiiis  des  sinivcniis.  I.a  iiK^'inoire  l'ii  se  peil'ec- 
lidiiiiaiil  leiid  à  d(>veiiir  iiic(niseieiilc,  aiilnnialiipic.  dinaniipie. 

On  ((niipreiid  aisT'inenl  ipie  les  lidiildes  de  la  inénioire  sont  daiilanl 
pins  uia\es  qu'ils  pdileiil  plii^  pidroiid(''iiiciil  :  {"('vocalidii.  la  localisalidii 
peuvent  èlre  lidiildi'es,  sans  ipic  le  xuiNciiii  suil  iiréiiiédialileineMl  eoiii- 
pi'dinis.  pnisi|iie  par  livpidlicse  la  lixalidii  el  la  cdiisei'validii  soni  resiécs 
iionnales:  mais  il  n'esl  pas  de  Innihle  de  la  lixalieii  el  de  la  einisciva- 
lion  sans  disparilien  d(''liiiili\e  de  la  iiii'iiidirc  piuir  Idiiles  les  iniaiics  ipii 
n'diil  l'di''  ni  lixT'cs  ni  ciniseï  \('es.  el  Idiile  |)eile  de  ciniiiaissaiice.  de 
ipiidi|iie  nature  iprellc  sdit.  s'aeediiipauiianl  d'aliiditiini  de  la  cdiiscieini' 
el  de  la  pei'ccptiini.  ciilraine  hiie  anini''sie  incnralile  de  la  période  ciirres- 
IKiiidante.  De  iiicnie  la  perte  di's  sdineniis  ipii  lessnrtissenl  à  la  inémoire 
dr^aniipie  Irailnil  en  ^l'iu-ral  une  di''Sdr^aiiisatidii  |)lus  profonde  des 
éir'inents  iieivenx  ipic  cidlc  des  S(Mi\eiiirs  coiiscieiils.  Aussi,  dans  les 
aniiu'sies  progressives,  M'irinis-iidiis  les  souvenirs  ciuiscicMils  disjiarailic 
avant  les  souvenirs  ori;ani(|nes. 

Toutes  les  niéinoires  ne  soûl  pas  idenliipies:  laptitude  à  cminaf:asiner 
les  souvenirs  varie  avee  les  individus,  suivant  leur  eoiiditioii  sociale, 
leur  instruction  et  leur  éducation,  suivant  leur  nationalité,  suivant  leur 
race,  suivant  leur  sexe,  suivant  leurs  l'acultés,  suivant  enfin  la  nature 
des  images,  selon  ipie  les  individus  sont  visiuds.  auditifs  ou  moteius.  Ce 
sont   là    tout    autant   d'idiMiiciils   (hmt  il  importe  de  tenir  compte  dans 

l'examen  clinique  de   la    ini' ire.   Pour  être  complet  cet  examen    doit 

porter,  d'après  St'ulas.  sur  les  souvenirs  concernant  les  cdinlilidii'. 
personiKdles  du  malade  son  état  civil,  sa  famille,  son  milicm  domestique; 
et  social,  sur  les  xiiisenirs  des  faits  anciens  et  récents  qui  ont  pu  Finté- 
ressci'  pcrscmnellemciit.  sur  les  sonviMiirs  des  notions  générales  el  spé- 
ciales, (pie  son  âge.  sim  sexe,  sa  cdiidilion  sociale  ont  |)u  lui  permettre 
d'acipiérir  antérieurement,  sur  la  mémoire  verbale,  sur  les  souvenirs  des 
liiiliiludes  inannidles,  enliii  sur  la  inémoire  organiipie. 

Les  trouldes  de  la  mr'nidirc  siuit  de  Irois  soi'tes  :  (die  peni  s'exagérer. 


62  si-:mi(iio(,ii-:  iir  systcme  x/-:iii  i;u.\. 

elle  |MMil  ('Ire  (liiiiimK'i'  un  alisciilc,  riiliii  siiii  loiiclioiiiKiiiuMit  ]iOiil  alVec- 
Icr  (lc>  mIIiik's  |i;ir;i(l()\;il('s.  Il'ni'i  l,i  ilisliiictioii  hal)ilii('li('  en  liypci- 
iriiii'Mcs,  (Ml  liv|imim(''si('s,  (IvsiiiiK'sics  (iii  aiinu'sics  tH  cii  |paiaiim(''sies. 
Iti's  |n  rmirics  t'I  des  dcniiiTcs  je  ne  diiai  (|m'  (|ii('l(iii('s  iikiIs,  car  elles  ne 
|iri'seiileiil  (•liiii(]iieiii('iil  ni  la   rr(''((ni'iice,  ii!  I  imporlant  e  des  aiinK-sies. 

\.'liillH'riiini'sic  peiil  lire  nin;:i''nitalr  un  ai-(|niM'.  ( Jiniiénilale.  (|naii(l 
elle  est  générale  el  pin  le  sur  Itiule  la  Miénidiic,  elle  ne  saurait  inléiesser 
le  clinicien,  car  elle  n'ollVe  rien  de  morliide;  elle  est  alms  l'apana^^c  de 
i:i;uides  intelligences  et  de  cerveaux  vi<i(inrenx:  témoin  V(?lpean  et 
l'anecdote  faniensc;  di;  sa  composition  latine  iragcégation.  Mais  Thypcr- 
innésie  eoni^énilale  peut  égalem(Mit  être  élective  et  spéciale  et  ne  pas  inté- 
resser la  nH'moire  enfièie  :  cerinins  dél)iles.  imbéciles,  cr(''tins,  idiots, 
inaptes  à  tonte  élude  suivie,  retiennent  cependant  avec  une  facilité  et  une 
précision  surprenantes,  soit  les  airs  de  niusi(|ue,  soit  les  chiffres,  soit 
même  certaines  catéj^ories  paradoxales  de  faits,  comme  les  naissances  el 
les  eiilerremenls.  Cidlivée,  l'hypemniésie  congé'uilale  el  spéciale  peut 
ac(piérii'  une  valeui'  sociale  momeidaiii'e  :  tels  les  calculateurs  connue 
Mondeux  et  Inaudi. 

l/ii\pernuiésie  accpiise  es|  jonjonis  morliide.  Klle  est  assez  diflicile  à 
diagnosti(pirr;  car.  d Une  pari,  il  n'csl  |ias  loujours  possible  de  eonnailre 
1,1  puissance  anit'rienre  de  la  nn'moire,  el,  d'autre  part,  il  se  peut  f|U(i 
l'exallation  des  facultés  mnénioni(pies  soit  seulement  apparente  et  tieiuie 
à  l'exagération  de  la  mémoire  invohmtaire.  fin  jeu  aulomati((ne  des  asso- 
ciations d'idées,  joint  à  riuliiliition  on  à  l'alfaililissement  des  facultés 
supérieiwes.  Kn  tous  cas,  a|)parente  ou  [•('•elle,  l"liy|iermnésie,  loujours 
transitoire,  peut  être  générale  el  inh'resser  la  mémoire  entière  ou,  au 
contraire,  être  partielle  el  porter,  par  exiMople,  sur  des  langues  jadis 
entendues  ou  pailées  et  oubliées  depuis  longtemps.  Ces  formes  d'hyper- 
mnésie  se  rencontrent  dans  la  période  |irodromi((ue  de  certaines  maladies 
infectienses  et  de  ceilaines  alfeclions  cérébrales,  telles  (|ue  la  paialysie 
généi'ale,  dans  rexcitalion  mania(|ne,  dans  les  étals  extatifpies,  dans 
riiyslérie  ou  dans  riiypaolisme.  Elles  apparaissent  également  sous  l'in- 
lliu'nce  des  toxi([ues  lels(|ne  ropiiuiiel  le  bascliiscb,  des  aneslhési(|ueset 
des  eli(»es  émotifs  :  il  est  de  notion  courante  que  b^s  individus  en  (langer 
de  inorl,  dans  le  cas  de  noyade  en  particulier,  sont  sujets  à  voir  se 
dérouler  sons  leiir-^  veux,  an  nioinenl  >nprènie,  le  lableau  panorami(|iie 
lie  leur  vie  enli('re. 

Les  iHndiiuK'sies.  perveisions  de  la  ménioiic,  nous  rapprocbeid  des 
anuiésies,  car  elles  supposent  déjà  nn  l'onclionnemenl  défectueux  de  la 
ménniire  et  se  renconlrent  souvent  associées  ;i  ranniési(!  propr(Mnenl 
dite.  Elles  sont  fré(pieminent  cmiscienles  et  (piebpiefois  coercibles. 
Dans  la  paramnésie  négative  ou  de  ceiiitude,  b;  tnalacb",  loiit  en  se 
souvemnit.  doute  de  la  légitimili'  el  de  la  r(''alilé  de  ses  sonvenii-s;  la 
foi'me  extrême  de  cette  paramné>ie  de  eerlilmle  se  ivalise  dans  les  états 
décrits  sons  le  nom  de,  folie  du  doiile.  Itan>  la  paramnésie  positive,  les 
fantaisies  de  linnigination  soni  au  c(Milraire  prises  jiour  des  souvenirs 


rn'H  iiii->  m  I  i.\i  i:i  I  iiiixri-:  r,:t 

rt''('ls;  (III  \  iCM'Ir  r'i;;ilcliicill  li'--  illll^ilMl^  ililcs  île  riiiissc  ifC(i|iii;iissillin'. 
La  |iai;iiiiiii'--ir  |Hisili\r  ^r  i  ('iicniilii'  daii^  la  |i^\ilia'^lli(''iiir,  le--  (''laK 
Clilirilr-idlllii'l-.  I  li\--li'l  il'  ri  I  i''|iili'|isi('. 

Ll's  fciiiiicsics  M-  iclii'iil  |illl>  ('Iroilniiciil  l'iinirr  aii\  aiiinr'sics.  j-illr^ 
sont,  (Ml  cll'ct.  lonjdiiis  a-~S(ici('('s  à  (■cili'  riiinic  iraiiiin'-ic  i|iic  l'on  (h'cril 
siiiis  II-  11(1111  (le  I  ('■liii^raiic.  I.  (•(•iiiiK'vic,  MMilalilc  iclniir  rii  ariiiTc  à  iiiii' 
|(éi'i(i(li' aiiliTiciii  (■  (le  la  vie.  a  '•(in  ('\|ii('>sioii  la  |i|ii'-  rra|i)iaiili' ilaii-~  Ir 
|Mu''riliMii('  iiiciilal  (le  llii|iii''.  I,c  |iiii''iilisiii('  es!  cssciilicllciiicMl  caiac- 
U'i'ist''  |iar  li'>-  rcldiiiv  ii  |,i  \ic,  ;iii\  lialiiliiilcs,  aux  j^m'ils  cl  aux  iiolidiis 
lie  rciiraiicc.  a\i'c  |ii'ili'  ii(''liiiili\('  mi  iii(iiii('iilaii(''('  ilr--  ac(|iiisili(iii^ 
illti'i'iriircs.  (  lii  (li>liiii;ii('  :  le  |Mii''iiliMii('  i(iiiriisioiiiii'l  ({iii  ii'l(''\c  (riiiic 
loxi-iiircclioii  (iii'im  a  sigiiaK'c  dans  les  aiici's  (M  les  Iiiiiumiiv  citi'Ipi  alr^  : 
le  pii(''rilisiii('  liysl(''ri(|ii(';  le  |iiK''ri!ismt'  (lôiiicnlici.  i|iii  se  iriiciiiiliv 
|)riiici|ial('iii(Mil  dans  la  diMnciicc  séiiilc,  dans  la  d(''in(Mi(('  |iaialvli(|iic  cl 
dans  les  dcnicnccs  (ir^ani(|ncs:  le  |)ii(''i-ilisiiic  cuiislilnlionncl,  (|iii  ic|iiiiid 
à  un  (''lai  de  (l(Miiiil(''  iiicnlalc  cl  à  un  aricl  du  (l(''\('l(i|i|iciiiciit  iiilcllcr- 
liicl.  SciiU.  les  deux  |in'iiiii'iN  soiil  curable--. 

Amnésie.  -  du  eulciid  |iai-  aiuui'sic  Imile  |i('rlc,  c(iiij:i''uilalc  un  ac- 
i|nisc.  i\i'  la  iiiciiioirc.  Quand  la  iiK'nioiit'  ol  siin|ilcint'nl  diiniuiu'c  cl 
all'aihiic.  ou  cin|p|(iic  le  Icrnu'  àc  dysiun(''si('.  i.cs  aiiHK'sics,  cduiinc  les 
siiuveuiis.  sdiil  des  |)lu''ii(iin(''ncs  l'di'l  (■oin|ilexcs:  aussi  nCsI-il  pas  ('Idii- 
nanl  (jne.  jiour  en  pn''eis('r  cl  eu  din'i'Tciicicr  les  caiaclcics  cliniciues.  uii 
ail  mis  eu  nsaf^c  loule  nue  lerniindld^ie  dmil  il  iiiipdiie.  avani  linilc 
étude  dcscriplive.  de  délerininer  hiii'veincnl  la  siuiiilicatidii. 

Snivanl  le  slaiie  du  siuivenir  (|ui  esl  trdulil(''.  (iii  jiailc  d'aninoic  de 
fixalidii,  de  conservalinu.  d  évdcalion  cl  miMiie  de  localisalidu,  celle  dci- 
ni('rt>  l'enlraiil  de  pi('deitMice  dans  le  groupe  des  paranini'sies  de  cci  li- 
tude.  (a'tle  disliiiclidii.  nu  I  a  \n.  a  sou  iruporlauce  cliniipie.  pnis(|iic.  au 
conli'airc  des  deux  aiilics.  Innle  ainn(''sie  de  lixalinn  el  de  cdUM'ivaliiiii 
esl  nécessaiieinenl  cl  de  par  sa  di'tiuilion  iTK'^me,  incurahic. 

On  peut  disliu^uci-  cuire  les  amn(''sies  siiivaul  le  nombre  el  la  naluic 
des  smivenirs  sur  Icsipiids  elles  jiorlenl.  l'iie  amn(''sie  est  dile  (/(hu-rtili'. 
quand  elle  embrasse  indislinelemenl  l'ensemble  de  tous  les  sonveniis  de 
la  vie  enli(''re  on  d'une  pi'-riodc  délimtiée  de  la  vie.  Hans  lo  |)remi(M-  cas  ou 
peut  avoii-  alTairc  soil  à  nue  amui'sie  eon<i(''nilale  de  lixalion,  connue  cbez 
les  ididls.soità  une  nuuicsic  ac(|uisc  pai'  deslruclidu  des  (''b'^neuts  nobles, 
(•oniine  dans  la  jnirdlijxir  (ji-iirralc  on  dans  la  ilrniciii-c  siuiilc.  Ilans  le 
second  cas.  l'amnésie  ifénérale  rcIcM'  d'un  Iroiililc  limib''  de  la  lixalidii 
(unle  l'i-vocaliou,  et  se  rencdiilre  dans  l'/o/.v/c/vc.  I  c/y/Yc/As/c.  le  siiiiiiinni- 
hulixiii(\  le  traiinKilisinc.  I(>s  inlo.riralioiis.  les  iii/'rc/inns.  cl  l insoUitioii. 
I/amuésie,  (jn Clle  lienne  ;i  d(>s  lésions  desliiiclivcs  on  à  des  plii''n(Hn(''nes 
d'iuliibilion  roucliouuelle.  |ieiil  poiler  Mir  un  i^roiipc  plus  mi  iiidius 
sysléiuarK|ne  de  siiuvciiirs.  el  --e  liiiiilcr  ;i  un  nrdre  parliciilicr  de  sensa- 
tions el  de  pei'ccplidus  ou  ;i  une  cal(''i;(uie  (b'Ierminée  d  objcis.  Sous  l'iu- 
tluencedn  snllnre  de  caibone.  du  tabac,  de  l'ivresse  ou  de  lésimis  oi'^ia- 


■A  si:Mini.i)(:ii;  iir  systi'-.mi^  xehieux. 

iliqiios,  les  l'diilcnrs.  les  sniis,  les  iiDinhrcs.  les  (iL;iii-('s.  1rs  lieux,  les 
llimis  |ir(i|Mi's.  les  I;iiil:ui's  (''Ir.'iiijiri'cs  |h'ii\i'iiI  i'Iic  |i.iss;ii;(''I('Iii('iiI  (iii 
(léliMilivciiiciil  iiiililii'"^  :  nii  dil  ;iliii>  (jnc  r,iiiiii('>sir  csl  ikiiIIcIIc.  \'j\\ 
nu  M'iis.  :'i  (■<■  |i(iiiil  lie  \iii',  I  ;i|ii;i\ir.  I  ,is\  iiili(jrH'.  r.-iiiiidsii',  lu  crTiU'' 
l'I  la  viiiilili'  Ncrliali's.  r,i|ilia>ii'  iiKilrirr  miiiI  aiilaiil  d  aiiiiK'sics  pai  licllcs. 
Mais  Irnr  iiii|i(ii  laiirc  rliiiii|iir,  Iciiis  caiaclrfcs  anal()iii()-pallHil(p;;i(|ii('s 
liMii-  iiuTilciil  iiiic  |ila(i'  il  |iail  ilaiis  la  S(''iiiii(l(>oi{\  (Icpciidanl,  selon 
l'ilri's,  il  \  aiiiail  lien  di'  dislinj^iicr  ciilic  rapliasic  proproiiicnl  dite  cl 
rapliasu'  aiiiiiL!si(|iK'  :  clic/  ra|iliasi(|Mc  aiiiiii''si(|iic  la  parole  serai!  conser- 
vée, les  mois  reconnus,  le  laii^ai^c  coiu|prisen(in  sous  Ions  ses  modes,  mais 
il  V  aurail  anuiésie  verlialc  d  T'yocalion  cl  secondaiicmcnl  aphasie,  ('elle 
aphasie  mérilerail  donc  d'clic  dilc  aphasie  dysmnésiquc  (révocalion.  Mlle 
emprnnlcrail  ti'ois  l'ormcs  cliuiipics  :  la  première  rcpomlrait  an  cas  des 
polyiildlles  qui  pci'dcnl  la  i'acnllé  de  parlci'  une  on  pinsicuis  des  lani^nes 
(|ii'ils  oui  aul(''rieurcm(Mil  ap|)rises:  la  seconde  scrail  caraclérisée  pnr 
nnc  dislocal  ion  syntaxique  du  lanjiaj^e  se  Iraduisanl  par  le  pai'Ioi'  nègre: 
lu  Iroisiènn' enfin  consislerail  en  la  jierle  des  subslanlifs.  l'-u  tous  les  cas, 
l'aphasie  aninr'si(pie  [-(''pondrait  le  |ilus  siuivcnl  à  nnc  h'-siou  or^^anique. 
i\o\.  Aiiliiisic  (tiinii'sitjHc.  p.  lO'i.l 

li'aprcs  leurs  nntdcs  d"appai'ili(m  cl  d'i'volutioii,  les  amnésies  se  dislin- 
uneul  en  rmigénitalcx,  hnisquctt.  périodiques,  lentes  et  progressives. 
l'ongénitalc.  connue  chc/  Vidinl ,  I  iitil/écile,  le  crétin,  l'amnésie  est  plus 
on  moins  incnrahlc  Urnsipic   dans  son   invasion  et   sa    disparition, 

connue  dans  les  clifics  éninli/'s  cl  les  ti'fiuindl i-^nies,  elle  est  en  j;énéral 
temporaii'c,  pouvaul  piMsisler  de  (piehpics  heures  à  (pichpies  années, 
mais  duraiil  ordinaircmcnl  de  (piehjiics  semaines  à  (juehpies  mois:  elle 
est  par  c(nis(''(picnt  L;éu(''ialemcid  curable.  —  Péi'iodi(pic,  clic  se  pio- 
duit  par  accès  plus  on  moins  piolon^és,  divise  le  cours  de  la  xieendcux 
courants  dislincls.  doni  I  un  au  moins  ne  pénètre  pas  l'anlrc,  cl  aboutit 
ainsi  an  d(''donhleincnl  de  la  persomnilih'',  dont  la  possibilih'',  com- 
mnni''nicul  admise  chez,  h's  liij>itri-i<jncs,  a  ch''  soutenue  |iar  Maxwell  chez 
les  éj/ileplif/nes.  —  l.cnle  cl  proL;icssi\e,  comme  dans  la  démence  sénile, 
elle  csl  incurable  cl  aboulil  nininalcmenl  à  l'aholilioii  de  Ions  les  sou- 
venirs. L'anniésie  pi'()i:ressivc  snil  la  loi  de  régression  de  l'iihol  :  ilans 
son  travail  (le  (lésagi'é<;'ati(m  menialc.  elle  \a  de  liuslalilc  au  slable,  dn 
nouveau  ;i  rancien,  dn  couqilcxc  an  siuqilc.  de  l'abslrail  au  concret,  du 
\idi)nlaircà  l'anliimarnpie,  du  moins  or;.;anis(''  an  mieux  oi'i^anisé.  C'est 
ainsi  (pie  le  souxcnii'  des  lails  r(''cenls  dispaiail  a\aiil  celui  des  idéi^s, 
celui  des  idées  a\anl  celui  des  sculimenls,  celui  di's  seiilimciils  avant 
celui  des  all'eclions,  celui  des  alVections  avant  celui  des  acies.  A  I  éj^ard 
du  langafie,  ramnésie  jjidgressive  empoile  succcssivemeul,  suivant  la 
même  loi,  les  noms  pi'opr(;s,  les  substanlils,  les  adjeclils,  les  verbes,  les 
exclamations  et  les  «jesles.  i.a  iii(''iiioire  all'eclive  cl  moliice  se  moiilre 
ainsi   pins  peisislante  ([ne  la  nK'inoire  inhdlccluelle. 

I, 'amnésie  csl  dite  Incnniiirc  (piand  elle  |ii)rlc  sur  nnc  pi''rio(lc  nelle- 
inent  délimitée.  Quand  elh;  embrasse  c\clnsivcmciil   le  sousciiir  des  (■'\(''- 


lit  irni.i:-<  de  iixitiiii.fxii:.  :,:, 

iii'iiii'iils  lie  loiil  <ii'Ji'<'  (|iii  (iiil  |iii  |ini\iii|ii('r  smi  :i|i{i.'iiitinn.  rniiiiiic 
cIkv  Ic^  Iniiiiiiillisrs.  |i;ir  i'\('iii|ilc.  elle  csl  dilc  siilll>l<'.  —  !,(•  plus  siill- 
M'iil  ci'iii'iiilaiil  ci'lli'  ainiicsii'  ne  if-lc  pas  siiiiplc.  mais  elle  d/'lnrclc, 
an  cimliaiii'  clli'-iMr'iiic,  pniir  ainsi  diic.  soit  en  avant,  sdit  en  aiiiric.  Si, 
nntiv  raciidfiil  iniliai.  raninésic  pinlc  sur  les  (''vr-nenicnl-  ipii  l'uni 
pirci'-dt' do  |tliis  un  niuins  pivs.  cl  le  csl  dite  irtriHjviulc  :  cosl  (''vidcni- 
nicnl  nno  aninosii'  d't''\(icali(Mi.  cui'aldc,  par  ciinsiMpiLMil.  — (jnand,  (intic 
laccidcnl  initial.  I  ainiii'Nic  iiil(''ic^si'.  sur  uni'  |i(''iindo  |dns  un  Miiiins 
lon^ni'.  les  ('■xôni'Mii'nls  (|iii  Idiil  sui\i.  clic  c-l  dilc  (intrro^ifadf  cl  pcnl 
rcpondrc  suil  ;i  un  IkhiIiIi'  d'iAinaliiin  cin'aldc.  sciil  à  ini  Ininhic  Ai'  li\a- 
lidii  incnraldc.  ilaii--   une  ainin'sii'  aulci'ogi'adc.  cimlinnc.   i;(''ucra|c. 

|iiiilaul  sur  l'cn-cniliic  des  M>u\cnirs.  le  malade  se  Inmvc  à  clia(|ne 
momeiil  \i\ic  nue  \  ic  ImiidUi  s  niunclle  dau^  un  mnnilc  liinjuuis  nuu- 
\can  :  il  ne  peut  se  t'aniiliaris(M"  nalniidlcmcul  avec  licn  t\{'  ce  (pii  l'en- 
luurc.  d'(ui.  en  parlicniiei-  pour  lui,  rimpnssihilitc  de  lixer  dans  smi 
es|)rit  la  reprcsenlalinn  des  lieux  on  il  haliileel  par  ennséf|ncnl  une  déso- 
rientalioii  iiiétiuclililc,  une  véiitaldc  l()|Mi-ai;nusie  ijui  a  éli'  hien  décrite 
par  Ihiprc.  —  L'anincsic  peut  cnlin  pmlcr  à  la  fois  snr  les  év(''nemenls 
aniciienrs  et  pnslcrienis  à  laccidcnl  iuilial  cl  m(''i'itcr  alors  le  inmi  de 
rétro-antcrograile. 

Suivant  ([ue  U'  li<inlde  des  racnlli's  nmr'mnni(pies  esl  perçu  ou  non 
|)ar  le  malade,  lainnésie  esl  dite  consciente,  ((mime  dans  la  ucin-as- 
llicnic,  la  iiirlanrolii'  et  la  st/philix  cèrcbrale,  ou  inconsciente  c(Mnnie 
dans  la  pnrahisic  i/riirralc.  \'é(nh-psh-,  le  lv<nnn(ilisme  et  la  amfuKion 
mentait'.  Hans  Vliijsli'ric.  il  est  des  cas  où  !"annu''sic,  ignorée  du  malade, 
méconnue  pai-  renlourai;e,  esl  \nie  trouvaille  de  rc\ani(Mi  nn'dical. 

Les  amnésies  cnlin,  suivani  la  C(nniaissance  ipic  nous  avons  de  ieiw 
snbstratnm  anatinnii|nc,  siiixaul  la  pathologie  tjnc  nous  cioyons  leur 
reconnaître,  se  dislriiiuenl  en  /oitrlIouncUcs  et  en  orf/anifjitc.s.  —  Les 
amnésies  fonctionnelles  ue  muiI  pas  nécessairement  curables,  car'  le 
tronide  fonctionnel  piMil  ne  |)as  s-  ramener  simplement,  connue  dans 
les  amnésies  (révocation  cl  de  reproduction,  à  l'iiuitilisation  des  con- 
nexions élaldics  entre  les  inniges,  mais  intéresser  piiniitivement  les  cel- 
lules nerveuses  clles-nnMues  :  tel  semble  cire  le  cas  dans  rénioti(m.  la 
fatigne.  les  commotions  cérébiales.  les  Iraumalisines,  l'hystérie  el  l'épi- 
lepsie.  Kssentielleni(>id  pai'oxysti(|nes.  d'invasion  en  gén(''ral  soudaine, 
lesanniésies  loncti(nnielles  atteignent  d'emblée  t(nile  leur  intensité,  puis 
a|)rès  une  période  d'étal  d'uuedurée  Iri's  variable,  (dirent  le  plus  souvent 
une  régressi(m  rapide,  (piand  elles  ne  disparaissent  pas  brusf|uemenl. 
Hans  l'étiologie  des  anmésies  l'oiulionnelles.  on  a  fait  j(mer  un  r(Me  im- 
portant aux  troubles  de  la  initrilion  et  par  conséquent  de  la  circulation 
cérébrale,  en  particnlici-  à  l'ischémie,  dont  l'action  a  été  invoquée 
]tonr  expli(pier  les  amnésies  fonclionnelles  relevant  des  lûsions  cérébrales, 
des  hdumniiitmes.  des  iii(ilnitic><  in  fret  icn  ses.  des  inloxicalions,  des  lié- 
iniirratiics.  de  la  faliijuc.  de  la  faim,  de  la  xoifaX  de  la  rlialciir.  —  Les 
anmésies   ()rgani(ines    sont  des   anmésies  incurables   répondant  à   des 


:,i-,  <i:Mif)i iKiii-:  nr  sy<ii:mi-:  m-:hi-i:c\. 

irisions  (l('slMiili\i's  lies  liliics  de  ((iiincxidii  ciilrc  les  (■cllulcs  iicivciiscs, 
(Milles  rclliilrs  iii'i\('iis(';;  (•ll('s-iiu''iii('s.  ceiiiros  dos  iiiiiifics.  Mlles  se  pré- 
scnlciil  |)liil('il  rniiiinc  des  dvsiimi'sics  (|ii('  (((1111111'  des  îimiu'sics  pf()|ire- 
liicill  dilcs.  T;iil|i'i|  elles  son!  ;:(''ii('':;des,  eiiiiiiiie  d.-dis  les  ilriiiciicc's: 
taiihM  elles  Sdiil  |i;ulielles,  el  reli'veiil  ;d(ii's.  en  ^('lUMal.  de  /'oi/crs  de 
^•(iinollixsi'nicul.  I.clriiii  esseiili(d  des  ;iimii''si(js  (ir^ani(|ii('s  esl  leur  iiicii- 
rabiliU'.  leiii'  |ierinniietice  el  leur  |ir(ii;ressivil('.  —  Il  esl  à  reiiiai(jii(!r (pie 
celle  (lisliiuii(in  des  amiK'sies  en  rdiieliduiielles  el  en  organicpies,  poui' 
salislaisaiile  qu'elle  sdil  à  l'espril.  ne  laisse  pas,  dans  la  prali(|ue, 
que  de  préseiiler  «pielques  diflieiilh's  :  ceilaiiies  ainiK'sies  drgaiii(|ues 
somI  susceplililes  de  r(''trd{éder  dans  les  iiidis  (pii  siiivciil  leur  apparilidii, 
l(Mil  cdiiiiMe  une  paraivsie  dr^ani(|ue  cdiiséeiilive  à  un  icins  :  les  lésions 
ii'dul  (Idiic  pas  en  siinpleineiil  une  aolion  deslrueli\e  sur  les  élémenls 
(prellcs  diil  direcleineiil  inl(''ressés.  mais  encore  un  reteulisseiuenl  dyiia- 
iiii(pie  sui' les  lerritoires  céiéliraux  avoisinants:  ici  donc  ranin(''sie  pri- 
mitive compinlail  une  associaliou  de  Iroubles  ort:ani(pies  el  de  Ironhles 
fonclioni\els  donl  le  (h'paii  esl  cliiuipiement  iinpossihle,  aulreinenl  que 
par  révoliilion.  De  même  des  amnésies  fonclidunelles.  |)roydquées  par 
les  Ironhles  de  la  circnlalion  cérébiale  on  limprégnalion  monienlanée 
des  cellules  par  des  poisons  de  lout  ordre,  sons  l'influence  des  infections, 
des  intoxications,  dans  le  salurnisme.  l'alcoolisme  aii;n.  le  diabète  el  le 
mal  de  Brif^lit,  peuvent,  après  des  oscillalions,  des  rémissions  el  des  re- 
cbnles,  ab(nitii  à  la  clironicilé.  Dans  ces  cas,  de  la  simple  perturbation 
f'oiictioiuielle  due  à  une  acti(Ui  nocive  monienlanée,  à  la  lésion  définilive- 
menl  {'tablie  sous  l'inlliience  continue  de  celte  action,  comme  de  l'am- 
nésie ronctionnelle  à  1  amnésie  or;janique,  il  v  a  une  gradalion  insensible. 
Kn  i)arti(ulier,  le  déinenl  aleooli([iie  esl  passé,  pour  alionlir  à  son 
amnésie  incni'able,  par  des  épisodes  d'amnésie  curable  de  ses  premières 
ivresses,  cl  il  en  est  ainsi  de  pres([ue  tontes  les  intoxications.  De  même, 
les  émolions  peuvent  à  la  fois  provoquer  une  amnésie  fonctionnelle  et, 
par  les  peiturbalions  vasculaircs  qu'elles  entraînent,  constituer  des 
lésions  ori;aiii(pies  Lii'iK'ralrices  éualement  d"ainu(''sie. 

■Valeur  sémiologique  des  amnésies.  —  Les  distinctions  symp- 
loiiiali(pies,  cliuiiines  et  patboji(''iii(pies,  (pie  je  viens  d'énnméi'cr,  ne  sau- 
raient actiKdleincnl  aboutir  il  une  tlassitii'ation  nosolopique  satislaisante 
d(>s  amnésies.  D"ant;uit  ipi'an  point  de  vue  sémiolo^unque,  il  iii";i  paru  ]>ré- 
i'érable  d'aboider  maintenant  la  description  purement  (dinique  des  types 
d'amnésie  ([lie  l'on  peut  observer  en  tenant  essentiellemeul  c(unpte  de 
deux  factcnrs  capitaux  an  point  de  vue  prati(jn(>  :  l'iinporlance  s\mpto- 
niati(|nc  relative  (|ne  revêt  ramiiésic  dans  le  tableau  morbide;  1(!S  rap- 
procliements  (■lini(pies  (primposent  nalur(dlenieul  les  nécessités  du 
diagnostic. 

Pour  ce  ipii  a  liai!  aux  pailiciilaiib'sde  la  iiK'inoire  chez  lidiol,  Vlnihccilc 
c.l\e  cixHin,  je  croisen  avoir (hqà  snriisamment  indiqué  les  ti-aits  essentiels. 

Les  troubles  mnésiqucs  (pii  apparaissent  dans  la  fièvre  lijphoKle.  la 


TiiOliii i.s  /)/■:  i:ii\Ti-:i.i.iiii:.\(  /■:.  ;û 

niHijftilf.  \;\  l'di  i'ilr.  le  cliolrru.  le  h/iiliiis.  lu  pcsic.  If  rliiiiiinlisiiir.  les 
rardioïKilliics,  \;i  rarlic.rii'  inij.rn'ilriiiiilnisc.  on  i|iii  siiiil  <'oiiS(''(iilir>-  ;'i 
\'i)i(nnli(ni .  la  s/nin(iiilnli(iii.  la  pciultiisonvi  la  siihmcrsiini.  ii'ssoilisx-iil 
lit)|i  iiKlirccliMiiriil  di'  la  sfiiiidloj^ic  du  sysli'iiii'  iicivcux  |ii)iii  (|iic  je 
ci'dii' devoir  m  \  arièlcf  cl  du  icsli",  |iar  leur  sMii|i|oinalido;;i('  ri  Icmi 
|iallio;^(''iii('.  ils  se  ra|i|Pi'oclicnl  do  aiiiii(''sirs  ^nM^ll•^iollllrll(•s  ,■!  i|iii'l- 
(|ii('l'ois  de  raïuiu'sic  (■'pil{'|di(|ii('. 

Dans  la  uriiraxlhriiii',  la  psyrlinxlhi'uir  cl  la  nirldiicolic.  raniiicsic  on 
|dnl(M  la  dvsnincsic  cs|  pins  appaicnic  i|nc  n'cllc.  Onand  ciic  l'xi'-lc  clic 
porte  principaliMnenl  mit  les  lails   n'ccnh  on  se  liailnil  par  niii'  cci-lainc 

dit'Iienilé  à  ti-on\cr  li'>  Is.  I!n  ce  (pi'elie  a   de  posilif,  celle  d\>nnicsie 

lient  licanconp  moins  à  nii  liduidc  rcid  de  la  nu-nioiie  (jnii  une  incapa- 
cité dn  snjct  de  m'  dt'laclicr  de  ses  prcoccnpations  nnirhides  cl  ;i  nn  cei  - 
lain  ralcntisseincnt  îles  associations  d'idées  cl  des  processns  ])svclii(jnes 
en  général.  Il  ne  tant  pas  onhlior  eidin  i\[\c  ces  malades  sont  portés  à 
s'analyser  à  l'excès  et  à  s'exagérer  par  consé(pienl  ienrs  moindres  dt'fail- 
lanees,  en  ce  (jni  tonelie  leni'  inémoiie  comme  en  loiil  le  reste,  car  ils 
aiment  ;i  saisir  tonle-^  les  occasion>  (|ni  leiu-  muiI  (dVcrles  de  se  mal 
juger  et  de  se  dé|iiccicr. 

Dans  la  di'iiiciirc  précoce,  les  Irouhlcs  de  la  mémoiie  sont  sccondaiii's 
aux  lr<inl)les  de  l'aHectivilé  et  de  la  volonté  qni.  en  snljslitnant  le  pm' 
aulomatisme  aux  associations  volontaires,  ciiti'ainent  la  non  utilisation 
de  la  majorité  des  images  mentales.  Primitivement,  les  sonv(>nirs  ne  sont 
donc  pas  détruits,  ils  restent  simplement  innlilisés;  niais  celte  inntilisa- 
lion,  en  se  prolongeant,  a  pour  eonsécjncncc  leur  dispaiition  di'linilive. 

Des  tr()ul)les  de  la  mémoire  ont  été  signalés  dans  le  (/oUrf  croplihil- 
tin([ue,  dans  la  cliorée  où  ils  s'associent,  soit  à  nn  étal  d'iK'lii'Indc  cl 
d'engourdissement,  soit  à  une  diminntion  de  l'altenlion  et  à  une  in(d)i- 
lité  des  idées,  ([ui  rendent  dit'licilc  et  défectueuse  la  lixation  des  images. 
Ces  deux  atîections  s'accompagncnl  (pielrpict'ois  de  tout  le  laldean  clini(pic 
de  la  conlusiou  mentale. 

inexistence  de  li-onbles  nientauv  dans  la  iiKiUitlic  de  l'in-l.iiisoii  est 
encore  très  discutée.  Un  peut  y  icncontrer  nn  étal  d'obtusi(m  et  de  tor- 
peur on  de  diminnticMi  de  la  mémoire  et  de  l'attention,  qui,  le  cas  échéant, 
alionlit  à  l'amnésie  et  à  la  démence.  L;\  sclcrosc  m  plar/iies  dans  la  majo- 
rité des  cas  ne  donne  lieu  à  aucun  trouble  de  la  mémoii'c:  cependant  la 
dirnimdion  de  la  mémoire  y  a  été  signalée,  associée  à  celle  de  la  v(donl('' 
et  aboutissant  (juelquet'oisà  un  véiilable  |Miérilisme  mental.  On  a  attribni- 
an  lahi's  une  action  très  lente  de  dégradalion  inicllecinelle,  mais,  dans 
les  cas  on  les  ti(mbl(;s  mentaux  deviennent  manifestes,  ce  n'est  pas  le 
talies  (pii  en  est  cause  et  il  faut  toujmirs  envisager  la  coexistence  |)ossib!e 
d'une  paralysie  générale  associée.  L'all'aildissemcnl  de  la  mém(ui-e.  de 
l'inleiligence  eu  général  est  an  contraire  im  des  symptômes  Idnilamen- 
taux  de  la  rliorcc  chronique  d'Ihintiniiloii . 

Dans  Vcncéplialitc <il(/iië  ramn(''sie  est  fiérpienle.  Les  mcitiiigiles  laissent 
souvent  après  elles  une  amnésie  de  leur  p(''riode  ib-liianle  cl  parmi  les 


:.s  ^iMinijir.ii'.  nr  sYsii.Mi-:  m:i!\i-:i.\. 

ri'lii|iiiil>  (|iii   )ii'ii\i'iil    |i('rsisli'i'  ;i   li'iir  siiili'.  dii    cimsl.ilr    rn''(|iii'iiiin('iil 
l;i  iliiiiiiiiiliiin  ili'   hi  iiirninii'c  cl  i\i'  l'iiilrlli;i('ii(  r. 

I.i's  liniiciirs  (('i-i'liritlfS  cl  les  iilici-s  tlii  i-ciTriiii  |ii'ii\cnl  ciiiiiiiicr 
raiimcsic  {iiii'iiii  Iciiis  sMn|iiriiiics.  A  rùlr  i\f  la  (■iiiii|ii('ssiini  cl  des 
IriMiliics  eiiiiilaliiircs,  I  iiilii\icali((ii  nerveuse  péiilDeale,  diiiil  les  alieès 
cl  siiildiil  les  Iniiicurs  sont  le  loyer,  jonecail  un  lole  ini|torliinl  dans  la 
InddiieliiiM  de  celle  anniésie.  Non  scnlenicnl  les  malades  onl  des  IronMi^s 
de  la  niiMiMiirc.  mais  encore,  d(''soiieidés.  Ii(''l)(''l(''s,  ralcnlis,  ils  |ienvenl 
|in'"-enler  un  l'Ial  de  eonl'nsion  mcnlale  lorpidc,  dans  le(|md  la  diniinn- 
lion  un  linliiliilioii  des  l'aculh's  inleliccluellcs  |ienl  aller  jiisi|n';'i  simuler 
la  d(''mcui'e.  A  la  linciu'  de  leurs  li'onliles  inni'siqncs,  ils  IravcrsenI  \'\v- 
i|ucmmciil  des  crises  d  aninésic  mal  systématisées,  dillnses,  iiicoliérontes, 
i|ui  leur  l'oiil  K'vixre.  an  hasard  des  grondes  dimaj^os  mentales  revivis- 
cciilcs.  des  pr^riodes  ('■loigni''es  cl  (lis|iarales  de  lcui-  vie.  (Tesi  dans  les  cas 
où  le  coips  calleux  es!  iult'rcsst'  par  1  aljcès  on  par  la  lumcur  ipic  lani- 
nésie,  et  avec  idle  la  conlnsion  meulale.  paraisscnl  eu  uéuihal  èlre  les 
pins  cnnsidéraldcs. 

Tout  cdiiift.  ipiclle  (pi'en  soil  I  (uiL;ine,  s'accinupagne  d'une  amnésie 
conséenli\e  de  la  p(''riode  comaleuse.  puis(pie  lonle  perte  de  connaissance 
alxdil  la  couscieiici'  cl  la  lixalion  des  images.  (Iclle  amnésie  totale  et 
iinuuiahlc  de  la  in'riode  couuilcnse  se  comiili(pie  le  plus  souvent  d'une 
amuf'sie  lélro-aiilerograde,  en  général  de  faillie  amplitude.  Klle  esl  nalu- 
rellcmenl  de  règle  dans  les  ictus,  f|u"ils  relèvent  d'une  hémorragie  on 
d'un  ramollissemeul.  l'.iilie  la  |)(''riode  dont  le  souvenir  est  irréniédialile- 
luenl  |)erdn  et  le  reioni'  ;i  la  pleine  consei'vation  des  images,  règne  en 
général  une  zone  inlcrnuMliaire  d'amnésie  dillusc  où  les  souvenirs 
subsistent  ou  peut  dire  jiar  ilols. 

Mais  dans  \c ■  raïudllissemcnl  cérébral  les  Irouhles  muésiques  ne 
s'arrêtent  pas  à  ceux  que  je  viens  de  signaler.  Dans  mi  cerveau  prédes- 
tiné aux  lésions  de  dégénérescence  cellulaire  par  l'élat  de  son  système 
vasculaire,  les  ictus  plus  ou  moins  brusques  ne  sont  pas  l'unique  mode 
de  m:nureslati(ui  du  ramollissement:  ils  peuvent  au  contraire  être  si 
h'gcrs  (pi'ils  passent  ii:a|)erçus  et  les  phénomènes  morbides,  dus  aux 
progrès  du  rauiidlisscmeul.  seud)!ent  alors  suivre  une  marche  irrégu- 
lièrement progiessive.  A  cidi''  des  signes  physiques  dont  on  Ironvera 
ailleurs  la  dcscripliou.  il  inqiorte  de  noter  dans  le  ramollissemeul  céré- 
bral pi'ogrcssir  cl  en  parliculier  chez  les  pupudo-biilbaii'es,  des  sym|p- 
lômes  nicnlanx  parmi  lesipuds  l'amnésie  lient  une  |)lace  importante,  (.es 
malades  maiurestenl  une  ('■molivilt'  croissanle,  qui  chez  les  psendo-bnl- 
haii-cs  n'es!  pas  siuqdemeid  ap|parenle  et  ne  tient  pas  exclusivement  au 
rii'c  et  au  pleuier  spasinodiques.  doni  ils  sont  ric(piemnient  aU'eclés. 
Ils  soni  sensibles  à  l'excès,  onl  la  joie  cl  la  Irislesse  faciles  et  on  les 
l'ail  passer  aisémeul  de  l'une  à  l'aulic.  I  ne  diminniiou  des  facultés 
psy(dii(|nes,  l'aile  d'alfaililissemcul  du  jugcmcul  cl  de  la  xoloidé, 
s'iusialle  progressivemenl.  la  UM'uioirc  de  même  dimimie  graduel- 
lement.  Ils    sont    primilivemeul   alfecl('s    d'une  auni(''sie  i\e   lixalion  (jui 


■ri;iirnii:<  m:  i-i.\ii:ij.i(;i:.\ii:. 


|Miili'  sur  li's  i''\(''Mciiicnls  i(''ci'iils  cl  It's  iiicilf.  dini'-  li'  ih'MiiI  iIc  Iimii' 
ciiiiscii'iict'  iU'IiK'llt',  il  l'iilii'icluT  iiihissMlili'inciil  li'iirs  sdinciiiis  d  i'iil':iiicc 
l'I  (le  jcniiosso,  l'i'()};r('ssiv('iiuMit  cctlc  ;iiniu''si('  iciikhiIc  pins  mi  iiKiiiis 
a\aiil  daii'-  le  |iasst'',  rralisaill  iiiiilicllciiiciil  le  lalili'aii  i'liiii(|ii('  i\i- 
raiiiiu'sic  li'iilr  cl  |iror;r'ossiv(',  cni' si  elle  csl  |inij;rcssi\c.  clic  csl  laic- 
llicill  en  liicinc  Icnips  MJiiJiali'  :  ilcs  m|imi|ics  i\r  sdiivcniis  pins  (in  moins 
svstciiiiiliscs  sniiiai^ciil  an  ciMiliairi'  an  inilicn  des  ruines  (pii  lcscn\i- 
roiinciil.  Il  csl  donc  nainrci  <|nc  ciic/.  des  nniladcs  alleinis  de  li'sions  eir- 
Çdiiseriles  la  nu'innire  soit  alVcclée  de  IriMiMes  |)lus  on  moins  svsiémalisés. 

I.'exislencc  des  sii^ncs  plivsi(|nes  pr(''cili''s  cl  rirr('';;nlarilé,  les  ea|irices 
de  celle  amnc'sic  pro,L;ressivc.  se r\  iront  dans  les  cas  diriicilcs  à  dilTéreiicier 
la  dcnicnci'  or;^anii|nc  par  li'sions  eireoiiscrites  d'avec  la  démein-e  s(''nilc. 
I.'anMK'sic  peni  ni(''nic  dans  le  lamidlissenicnt  cérél)ral  si'  limiter  an  point 
de  |)rcndre  les  earaclèies  d'une  amnésie  pailiellc.  rr'vi'dalriec  de  lésions 
netlcmcnt  inconscriles  :  aunosic.  lopo-aj^nosie.  aphasie,  pcile  de  la 
mémoire  verlialc.  perh'  des  souvenirs  relatifs  h  \i'\:\\  civil,  elc.  (les 
anini''sii's  partielles  apparaissent  i|iieli|nerois  sons  rorinc  de  vi'rilahles 
ictus  auiui''sii|nes,  équivalents  |isvcliiqncs  des  leliis  paralvln|ni's.  qui 
sur|)rennenl  le  malade  dans  un  iioii  l'dal  de  sanU''  appareille  cl  an  inilicn 
(le  ses  occupations.  Ces  icliis  amuésiipies,  (pic  j  aurai  occasion  de  sijiiialcr 
ailleurs,  sont  d'un  proiinslic  pinson  moins  grave,  suivant  (|n"il  peut  s'agii' 
d'un  lronl)l(>  passager  de  rirrigalion  e(''rélirale  mi  dune  lésion  déliiii- 
livo.  Us  sont  sujets  ;i  r(''tiocéder.  Mais  dune  manière  générale,  quant 
au  retour  à  l'étal  uoiiual,  leur  |)ronoslic  devra  cire  n'-servé.  cl  cela 
d'antant  (|ue  les  sym|ilùmes  organiques  de  K'siims  cilcoll'^c|•ilcs  scronl 
pins  nomlireiix  cl  |diis  nets. 

I  ne  ainni''sic  Iciilc  cl  progressive,  qui  garde  longlcm|is  les  allures 
d  une  dysmnésic,  ipii  t'voluc  le  plus  souvent  sans  i'i-coiijis,  cl  ipii  relève 
d'aiiord  de  l'incapacité  où  sont  les  ecllnles  nei'veus(!s  de  lixer  des  images 
iioiivcllcs.  puis  de  la  |)aressc  généi'ale  des  évocations,  enfin  de  la  dispa- 
rition gradnelleuiciit  déliuilive  des  images  mentales  anléricniement 
fixées,  est  un  des  symptômes  caractéristiques  de  la  dOiiiuncc  sriiili',  qui 
se  dillérencie  du  rauiollissemeiil  cérébral  pai'  la  difVusion  exirème  et 
régulière  des  lé'sious,  1  aliseuci»  consécutive  de  signes  oi'gani(|nes  et  la 
nellelé  des  troubles  alVcctils,  intellectuels  et  volontaires  —  émotivité 
(''go'isfe,  afl'aiblisscinenl  inental  et  aboulie.  C'est  l'idiservation  des  dr-mcnts 
séiiilcs  qui  a  jieriuis  à  liibol  d'i''lablir  la  loi  dite  de  régrcssiim:  c'est 
donc  dans  celte  maladie  qn'ellc  se  vi'iilic  le  pins  rigoureusement.  An 
déliut.  dans  la  dispai'ition  des  souvenirs  r(''cciits.  il  v  a  reviviscence  des 
souvenirs  anciens  et  radotage;  mais  en  inciiic  leinps  les  souvenirs 
anciens  ciiv-mèmes  s'aflaiblissent  cl  disparaissent.  Les  malades  oublient 
ce  (|n  ils  ont  fait  la  veille,  ré|)èlent  iulassablemeiil  les  nièincs  ipicslions 
l'aille  d'avoir  conscrvi''  le  souvenir  i\f  la  ri'qioiisc.  i;c  savent  plus  m'i  ils 
ont  mis  leurs  all'aircs,  elc.  (jnniiic  il>  n  ont  qu'une  conscience  1res  rela- 
tive de  leur  aiiiin'sie  cl  ipi'ils  ne  s'en  all'ecleiit  pas,  ils  attribnenl  à  la 
inalveillance.  an   vol,  la   disparition  des  objets  l'amiliers  dont   ils  ne  se 


tid  ^iMiniiiiiii;-  Dr  svsi i:mi-:  \i:i!ri:r.\. 

ra]i|i('lli'iil  |iliis  ic  (|ii'il>  oui  l'iiil  :  r.iiiiiK'sic  jUdj^ressixc  csl  ;iiiisi  ;'i  la 
l)as('  (lu  (Irlire  dr  jtrcjitdicc  (|iii  a  l'h'  (Irtiil  chez  les  vieillards.  Sous  Tiii- 
lliieiicede  rafl'aililisseiiK'iil  des  raciilli's  (^^^(lues  el  voloiilaircs,  le  malade 
peiil  (■ciimiiellie  des  iiicoi-ii'clioiis  |dns  nu  iiuiiiis  graves  dans  son  lan^a^c 
el  dans  ses  ailes,  el  |)ai'  snile  de  son  anniésie,  \\\'n  conserver  ancnn 
souvenir  :  c  esj  ainsi  (|n"on  a  signalé  dans  la  di'inence  sénile  un  vaga- 
i)ondage  anMit'>ii|ne  où  les  riii;nes  soni  exécnlé(>s  par  le  nnilade  sans  qu'il 
en  garde  aiii  un  ■-on\enir  |iri'(is.  C.t"^  l'ngnes  ne  sonI  |ias  lonjonrs  volon- 
taires, car  il  ariixe  aii\  malades  de  se  perdre  dans  les  laies,  soit  que 
leur  ainnr"-i('  soil  |iroi;res'<ivenienl  anivi'e  à  ce  poini  (pi'ils  ne  recon- 
naissenl  pinson  ils  sont,  soil  par  snile  d'nn  irins  anniésiqne  (pii  vient 
i)rusipienienl  rompre  la  lenle  ni(jnotonie  de  leur  di''(lii''ance.  Le  nombre 
esl  assez  l'réipienl  des  diMnenls  séniles  (pii  sonI  recueillis  ainsi  dans  la 
rne,  di'sorii'nti's.  ('garc's.  ne  sachant  ni  on  ils  sont,  ni  où  ils  hahileiil, 
ni  même  ([ni  ils  sont.  V.w  giMiéral,  les  icins  amnésiipies  sonI  parliel- 
lement  cnrahles  el  an  houl  de  quehjues  jours  le  malade  reprend  une 
ceilaine  conscience  de  son  ('lai  civil,  mais,  à  la  laveur  de  l'ictus,  l'état 
nn'nlal  loni  entier  a  subi  une  brusque  dimiinilion. 

Dans  la  /«/)Y////.s/e  (léncfalc  lanmésie  globale,  dill'use  el  progressive, 
suil  en  ses  lignes  essenliidles  la  loi  i\o  régression.  J)es  ictus  avec  hénii- 
|)légie  el  aphasie  pins  on  moins  I lansitoires  viennent  fréquemment  en 
|iréci|)ilei'  la  marche,  ha  concomilance  des  signes  classiques  —  Ironliles 
pnpillaires,  troubles  de  la  parole,  tremblement  tibrillaire  de  la  langue 
el  des  mains  —  el  des  signes  nu'ntanx —  euphorie  ou  tristesse  absurdes, 

inslabilili''  de  I  hu ur,  indill'érence,  inconscience  absolue  de  la  gravité 

de  la  situation  —  vient ,  en  géntMal,  conlirmer  le  véritable  caractère  patho- 
géni(jue  de  ranniésie  parahtique.  Mais  ramui'sie  |ienl  être  le  trouble 
initial  :  alors  il  importera  de  rechercher  son  caractère  global,  l'incons- 
cience où  esl  le  malade  de  ses  trouilles,  l'indilïé'rence  avec  hujuelle  il 
les  subit  on  les  constate,  les  mêmes  oublis  journaliers  qui,  dans  la  vie 
couranle,  en  même  temps  ipie  l'anniésie,  trahissent  ralVaiblissemenf,  si 
léger  soil-il  [larlois,  des  laculli's  inlellectuelles  et  de  l'aclivité  pratique. 
Les  fautes  d'ortbogiaphe,  les  lettres  oubliées,  les  mots  sautés,  sont, 
avant  même  l'appaiilion  nelle  des  troubles  proprement  gra|diiques,  un 
symplôine  important  de  l'anniésie  et  de  la  déchéance  paralytiques.  A 
coté  (le  cette  anniésie  globale,  dillnse,  progressive  de  la  paralysie  géné- 
rale, on  a  signalé  exc(>plionnellement  une  amnésie  réiro-anlérograde  à 
limites  très  jnécises  dans  le  passi'',  avant  (h'bulé  brns(|uement  par  ini 
ictus  (pii  y  forme  centre,  el  dans  la(|nelle  la  conscrvalion  relative  des 
souvenirs  antérieurs  à  une  date  (h'-terminée  fait  contraste  avec  la  dispa- 
rition absolue  des  souvenirs  |iost(''rienrs.  Ici  les  autres  signes  de  la  |)ara- 
lysie  générale  doivent  fonrinr  les  éh'ments  du  diagnoslic,  car  cette  forme 
(l'anniésie  réiro-anlérogradcesl  ividlement  alypi(|ue  dans  celle  aHection. 
Les  rémissions  possibles  de  la  paralvsie  gi'iiérale  s'acc(Miipagiieiil  d'une 
amélioration  dans  le  foiictiomiemeiil  de  la  mi'moire,  ami'dioralion  ipii 
prouve  (pie  ramiK'sie  paralyli(pie  est  à   la  fois  organiipie  el  l'oiiclioinudle 


cl  ijn'i'llc  ('^l  •-iis(i'|ililili'  lie  n''lr(ic(Ml('r   |miiii'  rc  (|iii    i  cIi'nc  ili-.  1 1  .uililcs 

(l\ii;imi(|iics.  Mais  celte  aiiiéliinalioii,   irlalive,   |passa^(''re.  e\cc|p|i( ri- 

Iciiiciil  iKilalilc,  lie  va  jamais  jiis(|ii'à  la  ^iiéiisoii. 

|laii->  la  sijiiliilis  iri('hr<llc  les  l|-(illlilcs  de  la  iiii''iii(iirc  re\èlcill  é^ale- 
iiii'iil  la  liiriiie  d  nue  dysiimésie  j^éiicralc  et  |ir(i|iiesNi\e,  ohéissanl  à  la 
lui  (le  ré^ressidii.  Mais  trois  éléiiKMils  coiii|i()rleiit  le  dia^iioslic  :  dans  la 
sv|diilis  cciélirale,  au  coiilraire  de  la  |iaialysie  néiit''rale,  ratteiilidii  est 
siisee|itil)le.  |iai'  un  elluil  \idiiiitaire  dniil  le  {laialv  lii|iie  esl  iiiea|jalile.  de 
vériliei'  les  eireiiis  de  la  iin'iiKpire  :  le  malade  a  ((iiisclenri'  de  xhi 
amnésie,  de  la  i^i'iie  ipiVlle  lui  eaU'^e.  des  (•(iiiM''i|iieMee>  (in'elle  |ieul 
a\(iir,  il  s'en  alVeele.  il  s'en  |dainl.  il  la  signale  au  in(''deeiii.  a\ee  niie 
anxiété  \arialile  dans  I  iiilensili'  des  aiilres  tidiililes  meiilanx:  eiiliii 
raniiiésie  de  la  sxpliilis  (•('■r(''liiale  es|.  eipuime  danlies  s\  iii|i|oiii|.s  de 
celle  alléclion.  ra\iiialdeinenl  iullnencée  |iai'  le  Iraitemeiil.  L'amnésie 
|ieiit  ici,  toul  cipunuc  dans  la  |iaral\sie  ^(''iKTalc.  n'élre  pas  lé^ulière- 
meiil  |iro<;ressivo.  mais  procéder  par  à-coii|is  à  la  snile  dicliis  coniics- 
lil's.  et  (le  crises  apoplectii'ormes  ou  épileplironnes.  l'AcejilioniiellemenI, 
dans  la  svpliilis  C(''iélirale  se  produisent  les  ictus  amnési(|ues.  (h'-ciits  par 
l'oiiniier.  (pii  enlraineiil  une  perle  liriisipie  et  complète  de  la  mémoire, 
siijelle  aii\  variations  d'(''\(dnlion  (pie  j  ai  déjà  si;;nalées.  D'une  manière 
générale,  dans  loiiles  ses  rormes.  ramiK'sie  de  la  svpliilis  cérédirale 
s'améliore  par  le  IraitemenI  (pii  devieiil  ainsi  un  élément  de  dia^noslic. 

I,a  confusion  nicnlah'  esl  un  sviuirome  morhide  complexe,  (pii  relève 
toujours  d  une  intoxication  on  d  une  inrection,  (''vidente  ou  inaperçue. 
,\u  point  de  vue  psyclii(pie  elle  se  si^^nale  (riiiie  manière  générale  |)ar  des 
pliénomènes  diiiliiliition.  de  lorpeni'  et  (rolitusion  intellectupllcis,  de 
d(''sorieiitation  et  d  héliétude.  doiil  le  diaj.;nostic  avec  la  démence  est  son- 
vent  très  délicat.  .V  la  faveur  de  ce  (rouille  fondaniental  de  l'activité  jisv- 
(  liiipie.  s'installe  un  étal  de  rêverie  auloiiiali<|ue  (pii,  à  la  limite,  revêt  la 
l'orme  du  délire  oniri((ue.  di''ciil  par  Uéjiis,  on  le  malade,  dans  l'ijino- 
rance  du  milieu  (]ui  1  eiilonre.  vil  à  l'i'tat  de  veille  tontes  les  liizarreiies 
et  toutes  les  liorreuis  d  nu  \érilal)le  cauchemar,  ['lus  (|ue  tout  autre 
svnipti'ime.  1  amnésie  de  la  coidusion  mentale  contriline  au  premiei' ahord 
à  l'aire  ])eiiser  à  la  démence,  mais  à  l'examen  cette  amnc'sie  n  olVi'c  rien 
ries  amnésies  démentielles,  l'allé  s'installe  avec  une  liriis(|nerie  relative,  ne 
suit  pas  une  évolution  réjiulière,  ac(niierl  d"einl)lée  une  intensité  (pie  les 
amnésies  par  atraildissemenl  ne  connaissent  pas  an  début  et  en  oiitic 
(die  est  moins  syslématifpie  :  I  ('■v(K-atioii  des  souvenirs  antérieins  est  for- 
leinent  mais  inégalemenl  inliili(''('.  la  tixation  est  fortement,  mais  non 
radicalemeni  compromise,  car  la  répétition  ou  un  heuieux  hasard  peut 
lui  permettre  de  se  réaliser.  D'ailleurs  la  conscience  du  conl'us  renlerme 
un  in(''langi'  de  souvenirs  arhilrairement  conservés,  paradoxalement  iili- 
lis(''s  cl  ddulilis  extravagants,  portant  sui-  les  choses  les  plus  essentielles 
et  les  plus  l'amilières.  L'amnésie  de  tixation,  contemiioi'aine  de  la  conl'ii- 
sioii  mentale,  esl  par  bien  di'  ses  caractères  analogue  à  celle  des  tianina- 
lismes  et  des  iK'v roses,  (die  (b'-borde  nettement  dans  le  passi''  et  l'anuK'-sie 


11?  siMinioiiiK  itr  .••)'sri:Mi:  \i:ii\'/:i  \. 

l'('V(''l  ;iiMsi,  :iii  i-iiiii>  ili'  l'arcrs.  les  (-îiiMcIrirs  d'iiiir  ;iiiiii(''sir  i(''ln)- 
aiili''ioi;r;i(li'  de  lixalimi  cl  (l'i^ocaliun. 

Il  l'sl  |iai-  (•(Piisrfiui'iil  ais(''  de  iiiiii|ii('niln'  i\[\c  la  ^m'ilsiiii  dr  celle 
aimicsic  n'csl  jamais  coihijIMc  :  le  malade  recouvre  en  général  Imis  les 
souvenirs  anlérienrs  il  l'accès  |ioiii'  lcs(|iiels  il  v  avait  amni'sic  d  (''\oca- 
lidii  mai--,  des  sdineiiirs  de  la  iuM'iode  de  c(iiirii--i(Ui.  il  ne  consei\e  ipie 
ceux  |iiiiir  lesi|iiids  la  lixaliim.  par  un  heureux  hasard,  s'esl  o|ii'n'c.  cl 
dniil  l'amnésie,  malgré  lein' dale,  éhiil  nneamni'sie  d'évocalioii  :  Ions  les 
anlii's  n'avani  pas  élé  lixi'-s  sont  irréinédiahlement  perdus.  l'J  ainsi  la 
conrnsion  mcnlale,  ipii  |ienl  gnérir  complclemenl  (|nanl  à  ses  anires 
svmpli'nnes,  ne  L;ni''iil  jamais  comiilèleinenl  quant  à  lamnésie:  les  son- 
venirs  de  la  pi'rindi'  de  conrnsion  demenreni  loniinu-s.  an  nniins  parliel- 
li'inent.  abolis. 

i, 'amnésie  coiisiMidive  à  l'accès  et  consécntive  à  la  gnérison  est  ])arti- 
cnlièremenl  c(insidi'rahle  dans  les  jimirlioses  put-rpt-ralex,  |)rincipalement 
dans  les  psvidioses  post-éclamptiipies.  De  même  ïinsolalioti  se  caractérise 
(pu'liinel'ois  par  nne  confusion  meidai(>  amnésii|ne  où  des  troubles  mné- 
siipies  intenses  peuvent  se  prolonger  pendant  des  années,  sous  la  forme 
d'amnésie  rétro-antérograde  de  lixalion  <•!  d't'vocalion,  puis  d'amnésie 
dilVnse. 

Dans  la  psiicluisr  jiolijiu'rril'KjUf  on  maladie  de  Korsakidl'.  comme  dans 
Ion!  idat  de  coidnsion  menlale,  l'olilnsiori  intellecinidie,  le  délire  liallnci- 
naloii'c  on  rainiii''sie.  peineni  indill'i'i'eniment  occuper  le  jiremier  plan 
du  tableau  i  liniipie.  (iepeinlant  ici  les  troui)les  mnésiques  aci|aièrent  une 
intensité  |)articnlière  qui  donne  à  la  maladie  une  physionomie  originale. 
Ils  se  présentent  sons  la  forme  d'une  amnésie  actuelle  et  rétro-antéi'o- 
grade  d'évocation  cl  de  hxalion  qui  porti;  iirincipalenund  sur  les  événe- 
ments pn'senls  :  le  malade  ne  ndient  rien  de  ce  qu'il  voit,  ni  de  ce  qu'il 
eniciiil,  il  ne  sail  ni  oii  il  csl .  ni  |)ourquoi  il  y  est.  ni  le  nom,  ni  la  pro- 
fessiim  des  persmines  qui  l'entonrenl.  De  son  passé,  il  conserve  ((uelqucs 
souvenirs  épars,  mais  d'une  manient  générah»  il  n'a  plus  sur  son  état 
civil,  sur  les  |)rincipaux  événements  de  sa  vie  on  de  la  vie  sociale  à 
laipielle  il  a  participé,  ipie  des  noiimis  confuses,  incmnpiètes  on  nulles. 
A  celle  amni'sie  intense  el  mal  svsli''matisi''e,  se  surajoute  un  état  mental 
pal  licnlier  l'ail  irinciniscienie  de  la  sitnalioii,  d'abidition  du  sens  cri- 
tique et  d  aiilomalisnie  idéatoire,  qui  se  manifesle  par  les  réponses  du 
malade  :  incapabh»  de  souvenirs  cori'ects,  il  infabule  à  l'aide  de  |iseuilo- 
réminiscences  anlomatiipies  et  de  faux  souvenirs  imaginaires,  il  raconte 
a\cc  complaisaiici'  el  miniilie  reiuplin  de  sa  soiii'c  ini  de  sa  nuit,  alors 
qu'en  r.''aliti''  il  n Cn  a  gaiih'  aucun  soinenir.  .\  la  confabulation  |)ro- 
voquée,  peut  même  s"associ(;r  une  infabnialion  spontaui'e  qui  manifeste 
sans  |)rovocalion  la  désorientation,  rainnésie,  la  confusion  du  malade. 
I.a  psvcin)-polvnéviit(>  esl  longue  à  guérir  et  eiu'ore  ne  guérit-elle  pres(|ue 
jamais  complètenuMil  :  elle  enl raine  presque  tmijours  à  sa  suite  un  cer- 
tain degi'é  de  dimiiuition  inlellecluelle.  ipiaiid  elle  n'abontil  pas  fran- 
chement à  la  (lémiMnc. 


■n;nriiii:<  ni:  i.i\ti:i i nu.wrr. 


idilli's  les  iiild.rirdliiilis.  i|ii'rll('s  sdicnl  |ii(i\iii|iii''rs  |i,i|-  le  Idhdr.  \'iil- 
cool.  la  illoriillillc.  le  lidscllisrli.  Vcllu'r,  Ir  cliliiid/nniif.  la  liclhidinif.  la 
ri<juv.  {'(irsriiic.  If  iiirrcm'i'.  le  jil(inili.  I  o.iijilc  mi  jr  siil/'iirr   de  ciiihniic. 

|i('ii\('iil  aliiiiilir  ;i  îles  iMaK  île  ciiiiriisidii  an ^ii|iic.  Il'mic  inaiiirrt'  \ii-\\v- 

rali'.  Il'--  li)\i(|iic-..  (I  aliiinl  auciiN  (rcNcilarmii.  |iiiis  de  ili''|M-cs>i()ii. 
ciilraiiicnl  par  la  iirdldiij^alidii  de  leur  iisa^c.  drv  |■■|lislJl||■^  de  riiMliisldii. 
i'riiiiili\('iiiciil.  Il'--  lidiihlcs  iiiiii'M(|ii('s  muiI  ihiiciiu'iiI  Ioik  lioiiiii'K,  mais. 
i;railiudli'iii('iil.  Min^  riidliii'iicr  des  inlnxiialiniis  r\(ii^i''iii's.  |iiiii^|ciii|is 
|)nil(mi;(''('s,  ({iii  cniiaiiii'iil  |iii'^i|iii'  Imiidiiis  wyvl'^  clli'-.  iiiir  iiild\i<-alidii 
l'iuld^rnc  li{''|iald-n''iialr,  les  idc^iiKiils  iiidilcs.  il'ahdi'd  allcclrs  dans  Iriir 
dyiiarnisinc.  Ihiissi'iil  par  {'■ire  iiiali''ri(dli'iiii'iil  all(''i'(''s,  cl  à  raniii(''sii' 
rclalivcmeiil  cnraldr  drv  inciiiicrs  accrs.  snccrdc  iiisi'iisildciiiciil  lani- 
\wsw  |)i'i>iirt'ssiv('iiiriil  iiiciiiable  îles  h'^sidiis  (•lirdiii(|in's  diss(''iiiiiii''('s.  I.cs 
Iroiildcs  mii(''sii|ui's  de  Idlroolixinc  siinjilr.  siiliaiiiii  cl  (diiiMiii|iir.  sdnl 
une  Ires  iiollc  ilciiMiiislrali(iii  di'  raclidii  des  |d\i(|iit's  >iii'  la  iiK^iidiic. 

l.'ivirxsi-,  (|iiaiid  l'Ile  allciiil  une  i^randr  iiilnisil/'.  csl  siii\i('  d'niic 
dvsiiiiiésic  siiii|)lc  de  la  |i(''ridd('  (''hriciisc  (|iii  |icul  aller  de  la  |iai;iiiiii(''sir 
de  Idcalisalidii  cl  i\o  ccrliliidi'.  a  ramii(''sic  cdiiiidclc  cl  lU-liiiilivc.  Trcs 
soiiviMil  celle  aimn'sic  l^c•^l  i|iic  Iciiipoiairc  cl  ridc\c  alors  de  IV'iiiiise- 
iiieiil  nerveux  eiins(''cnlir  à  l'excilalinn.  Onel(|iiei'()is  raiiini'sic  siinple  se 
e(iiii|di(iiic  d'iiiic  ennilc  aniiii'sic  i/'trograde.  (]"esl  dans  le,  ['(nancs  \crli- 
jjinenses  cl  excilo-nioiriees  de  ri\resse.  ducs  à  raliS(jr|iliiHi  de  li(|ncnis 
à  hases  d'esspnees  (|iie  l'annu'sie  allcinl  snn  niaxininm  :  a  ce  {miIiiI  de 
vue  il  existe  nii  i'a|P|ii)rl  l'inijl  enlie  les  aecideiils  ('iiilciiliiincs  cl  les 
anniésies  dnes  aux  essences  dnnl  un  cinniai!  les  |pr(ipri(''l(''s  (''pilejdogcnes. 
\.'(il(()iilisiitc  >!iib((i(jii  se  earaeh'risc  essenli(dlenii'nl  |iai'  des  accès  de 
(■oMlnsioii  mentale  et  de  délire  oMiricjne  on  le  nialadi'  (■■perdn  \il  nn 
canciieinar  elhayant.  I,  amnésie  y  est  eiinslanle  :  dnrant  l'accès,  il  exisie 
une  anniésie  rétidjiiade  dévncatinu  des  états  antérieurs;  aijrès  iaeeès. 
les  scnivenii's  de  la  |)ériiide  di'diiante  ne  sulisistenl  (|u"iin|)arrailement  cl 
sont  (raulant  |dns  eiim|ir<uuis  (jue  la  crise  a  él{'  plus  violente.  Ivresse  el 
ilélii'e  oniri(|ne  de  lalcoolisnic  suliainu  sont  assimilaldes  à  nue  soile 
(Tétai  second,  durant  leipicl  le  malade  est  snsceplihic  de  se  li\rei-  à  des 
f'u;;nes,  dont  il  ne  i;ar(le  (|u  ini  sonxcuir  inccnuplcl. 

\,  dlconlisiiK'  chriiiiliiiic  se  signale  par  inie  anini'sic  proi;rcssi\c  ipii 
poi'le  de  préfé-rence  sur  les  souvenirs  intermédiaires  aux  sonveniis 
récents  cl  anciens,  lucidii'rculc  cl  iri-égnlière  d  alliucs.  celle  anuu'sie 
intéresse  les  mois  pins  (pu'  les  id(''cs  el  peut  allerncr  avec  la  réapparition 
l)rus(|ne  des  souvenirs  disparus.  Idie  didinle  souvent  par  d(;s  accidents 
|iarannii''si(pies  :  les  soiiveuirs  soûl  inciMlaius  cl  mal  localisés  dans  le 
lemps  cl  dans  l'espace.  Au  diMiul.  ces  Iroiddes  oui  un  caracicrc  d\na- 
mi(pie  cl  li'iu-  nature  lonctiomiclle  se  ((udiruic  par  les  heiucnx  ell'els  de  la 
dii'te.  Mais  I  adiim  |)rolon;.;(''e  dn  lo\i(|ue  liuil  |)ai'  entraîner  des  lésions 
(iri;ani(pies  el  une  amm'sie  i;é'nérale,  proj^ressive.  semhhdile  ii  celle  des 
autres  démenées,  doiil  le  diayuosti<'  se  fait  pas  la  notion  étiolo[;i(|ne  et 
les  autres  symptômes  plivsi(|ues  el  meiilanx  de  l'alcoolisme  clironi(jue. 


-i:Mini  ûi.iK  /,!_:  S)  sir  mi:  .\i:riri:u.\. 


.l'arrivi'  Miii^i  iiiix  Inns  l'iiriiirs  il  aiiiiir'sic  (iniil  la  (•(iiiiiaissiiiiic  iiii|i(iilc 
le  plus  au  in'iirolii^'islc  :  Viiiiniraii-  ImiuiKilKjiic.  \  aimnsic  Inisléiiijiic  cl 
l'iimiirsii-  (■iiilcpliiiuc. 

Il  est  |irali(|ii('in('iil  iinpossihlc  di"  séparer  les  (Uinirsics  traioiudii/iics 
lies  ainM(''si('s  coiiscciilivcs  à  ccilaiiics  rniotidiix  violeitlcs  :  cliiniiiioniciil 
l'I  i''liiiliiL;ii|ii('ini'iil.  l'Ilcs  iilliriil  dV'Iniili's  aiialo^^ics.  Les  lésions  du 
riàiii'  cl  de  rciic(''|ihalc,  IVailui'cs  (lu  liiMiKiriai^ies,  (jiii  s'accoiupafTuenl 
de  conlusion  ou  i\r  (■(llllprl■^'^illn,  le--  trauiiialisnies  du  crâne  (]iii  ne  pio- 
diiisenl  pas  de  Icsimis,  mais  ijui  pidYiiipicnl  des  accidents  de  eonimo- 
lioii  ccrci)rale  par  ruplun^  de  IV'(piilihre  loiiclionnel,  ne  sont  pas  les  seuls 
Iraunialisnies  ipii  coni|denl  I "anuK'sic  paiini  leurs  consé(|uences.  Les 
Iraiinialisnies  (pii  poilciil  sur  des  i/'^ions  éloij^iK'es  du  crâne,  entraînent 
('•lialeiucMl  des  liduidcs  de  la  mcnioirc,  à  la  production  des(|n(ds  il  est 
indéniaMc  (pic  ['('Miolion  morale  causée  par  raccidenl  a  au  moins  con- 
couru. Ainsi,  du  Irannialisine  cérébral  yrave  au  choc  moral  |)roprement 
dit, en  passant  par  le  traumatisme  léyer  accompagné  de  léactionsaifectives 
intenses,  il  y  a  une  Iransilion  1res  sensilile  et  continue.  Vainm'sie  ihiio- 
lii'c  pro|)rement  dite  porte  sur  les  cii'constances  (|ui  ont  provoqué  l'émo- 
[ion,  elle  esl  rarement  immédiate  et  brustpie:  le  retour  des  souvenirs  est 
possible  (|uand  il  n'y  a  pas  eu  peilc  de  connaissance,  et  la  yiiérison  peut 
stHrectnei'  pailois  sons  riniluencc  d'une  nouvelle  éundion.  Dans  l'am- 
nésie lianniali(pie,  les  choses  se  passent  en  géné'ral  de  la  manière  sui- 
\aidc  :  le  Iraïunatisme  dont  on  vient  de  voir  (jue  la  gravité  avait  une 
importance  scciuulaire,  est  suivi  d'une  perle  de  connaissance  dont  la 
durée  peut  varier  de  quelques  minutes  à  quelques  jours.  Le  retour  à  la 
conscience  s'accompagne  d'une  lacune  dans  les  souvenirs.  Cette  amnésie 
|mmM  éti'c  simple  et  porter  exi  lusivement  sur  l'accident  :  elle  est  en 
général  perinancnle.  Mais  le  plus  souvent  cette  amnésie  se  complique. 
Lanniésie  ri'trograde  dévocatiou  et  de  reproduction  portant  sur  les 
i'\éncmcnls  anl(''rieuis  de  quidijucs  instants  à  quelques  jours  à  l'évé- 
ni'Micnl  causal,  (jnelquelois  plus  étendue,  est  si  fréquente  iiuelle  esl, 
pour  ainsi  diic.  de  règle  et  constitue  une  d<>s  caraclé'risticpies  de  l'am- 
nésie traumali(|ne.  Klle  est  permanente  ou  temporaire  et  en  ce  cas  sa 
dispai'ition  s'opère  liinstpicnient  ou  lenlemcnt.  Ouehjuerois  le  retour  à  la 
conscience  est  suivi  d'une  |>ériode  de  vie  aulomali(pie,  |K'ndaid  laqnidle 
l'amnésie  riMrogi'ade  est  déjà  décelable,  où  le  malade  se  conduit  correc- 
tement, mais  dont  il  se  léveilie  pour  ainsi  dire  au  bout  de  ipielque  t(>mps. 
sans  en  garder  aucrrn  souvenir  :  ainsi  se  constitueirt  riiie  amnésie  rétro- 
gr-ade  et  nue  arnni'sie  antérograde  d'évocation  et  de  reproduction  des 
soirveirirs  imrui-dialement  corrsécrrtifs  à  l'accident.  A  cette  amnésie  rétro 
cl  antér'ograde  d'évocalion  et  de  reprodrrclion,  s'associe  (]uel(picfois  rnie 
amnésie  antéiogi'ade  de  iixaliorr  et  de  conservaliorr,  portarrt  sur'  les 
corrconritanls  plus  ou  moins  iirnuédials  de  i'accideirt,  ipri  peirt  se  pré- 
senier'  à  l'état  de  |)ur'eté  et  sans  association  d'aulies  li'oirbles  de  la 
mémoire,  mais  (pii  est  rai(Mnt;rrt  aussi  is(dée.  L'anniésie  réti'ogiade  et 
doublement  antérograde  aiirsi  coirstituée  esl  habitrrellement  lemporaiie: 


Titni'i!i.F<  ht:  iixi  II  i.i(ii:.\ri:.  r,r, 

iii;ii>  un  ciiiiiin  riiil  saii>  |iriiii'  (|ur  iK'ci'ssiiiri'iiifiil  une  l.ii  uni'  duil  miIi- 
sislcr,  (|iii  |i(iiti'  sur  la  |ii''ii(iilt' (jni  itilricssc  raiimr'sic  siiiiplc  cl  ranmrsir 
aiitrrojiradf  de  lixaliiiii  et  de  ((insci-validii.  Onfliiiiclois  an  liaunialisnic 
siifciMli'  une  aniin'sic  ('Icclivi'  cl  |iailicllc.  en  gcnciai  (iiialdc.  ipii  poilr 
par  cxiMMpIc  sur  les  lunns  propres,  lc>  lancines,  le  calcul,  la  luusiipie.  j.c 
proudslic  dcv  auuii''sic>  liauuiali(pics  n'es!  pas  luui(Mns  iuvarialdcnicul 
l'axoraMc  :  elles  pi'incul  eu  elVel  alxuitii'  à  la  (L'uicncc.  ('.'es!  (|ne,  un 
liieu  le  Iraunialisuic  a  v\r  de  ualurc  ;i  pruviupu-r  des  lési(ui^  cl  une 
aniiK-sic  urj;aui(pu's,  ciunuie  dan^  les  plaies  par  halle--  de  re\id\ei-.  (ui 
(|U('  les  nuidilical'uuis  vasculaiics  mil  eu  une  acliou  desirnclive  sm-  les 
élôments  ii(d)lcs  du  cerveau,  dr.  (ui  connail  assez  le  rùlc  (pie  le>  plK'uo- 
uièues  vaso-uiulcurs joueul  dans  les  cuiulions  pour  c(uuprcndre  (pi(>  clic/ 
les  persoiiiu's  iloiil  la  vascularisalion  céréluale  laisse  à  désirer,  elles 
puissent  avoii'  les  inèinos  (•ousc(|iieiiccs  ipie  les  Irauuialisnies  craiiieus. 

i.anniésie  dans  ses  Colonies  les  plus  divi'rses  joue  un  rôle  très  iinporlani 
dans  le  lahleau  cliniipic  de  Vlnisléric.  (Icrlaius  auteurs  ont  voulu  miciiic 
lui  altiiltuer  un  rôle  |)riiuordial  dans  la  pallioj;ciiie  des  ai'cidculs  livslc- 
riqucs,  eu  rap|iortaiit  ces  accidents  ;i  des  idées  lixes  suhcouscientes,  dont 
le  caiaetcre  esst'uliel  est  ])réciséuieiil  d'être  aninésicpies,  sans  ce|iendanl 
perdre  tout  contact,  au  contraire,  avec  la  personnalité  du  malade.  Km 
tout  cas.  une  anuu'sie  sini|de.  |)ortant  souvent  sur  des  l'vénemenls 
iniportants,  est  un  des  pliéiioincnes  les  plus  coininuiis  de  l'IiystiMie.  Cette 
ainiiésie,  iiidilTéiciile  au  inalade.  échappe  à  reiiliMiraj^c  et  jtasse  sonvciil 
inapenue. 

I.'liysléi'ie  est  le  terrain  d'('leclion  des  ainni''sies  partielles,  ronclion- 
nellcs,  lti(tIoi;i(|ues,  autoniatiiiues  ou  psychiipies,  allaiil  île  ranestliésie 
au  luutisuie.  en  passant  par  les  paralysies  et  rastasie-ahasie.  Toutes 
les  aniiiésies  partielles  sont  susceplihies  d'être  i,nié'ri(^s  et  (raj)par'ailre 
sous  rinilueuce  de  la  suj^gestion. 

Les  crises  liysléi'i(|ues  se  caractérisenl  en  «.féui'ial  par  la  conseivalioii 
du  souvenir  des  prodromes  et  de  la  chute  cl  parfois  la  iierle  de  celui  de 
ralla(|ue  couvulsive.  La  perte  de  mémoire  ici  est  hien  loin  d'alleindie  la 
réfïnlai'ité  et  l'intensité  i|u'elle  prend  dans  la  crise  épile|)tiipie. 

Les  étals  seconds  hyslrriiiiics.  dont  une  des  foi-mes  les  plus  Ivjiitjues 
est  la  fiKjue,  Vauloiiuilisnic  (iinbuhiloirc.  se  pi'oduisenl  avec  ou  sans 
prodromes.  Le  malade  entre  dans  une  phase  de  vie  où  il  perd  presipie 
toujours  eu  totalité  ou  en  partie  le  souvenir  des  événements  aiitérieius. 
Néanmoins  sa  conduite  reste  correcte  et  n'emprunte  sa  sinjiulariti' 
(|u"aux  hizarreries  qu'enlraine  (piehjuefois  l'amnésie  de  la  vi(>  um-male 
antérieurement  écoulée.  Cet  étal,  qui  est  susceptihie  de  se  |irolonj^er,  se 
termine  hi'usipiement  :  le  malade  se  réveille  stupéfait,  d'autant  plus  slu- 
péfail  s'il  a  fait  une  fugue  et  si  ses  pérégrinations  l'ont  transporté  dans 
un  pays  inconnu.  l.'ainiK'sie  de  l'état  second  est  la  règle.  Ce|iendaut 
qiiehpies  souvenirs  é|)ars  |ieuveut  avoir  été  conservés  et  tous  sont  capahles 
de  réapparaili'e  dans  la  conscience  sous  riiifliieuce  de  l'hypnose. 

Au  cours  (le  ces  états  seconds,  Ki'àie  à  l'oiihli  où  il  est  de  sa  vie  aiilé- 


r,i-,  si:mi(ii.oi;ii-:  di  sysrf.ME  yERi'tu.w 

riciiit'.  Il'  iiiiiIjmIc  jm'iiI  \i\ii'  un  vri'ilalilc  drlirc,  aiiiiU'sifiiic,  doiil  lii  iii;iiii- 
lostalidii  cliiiiiiiic  la  jiliis  (inlinairc  csl  le  iiiK'rilismc  incnlal  :  on  a  inôiiic 
sijiiiaU'  (les  (ir-lircs  plus  siiijiiilins  ciiconN  où  le  malade  scmhlt'  levètir 
des  |ii'i  sdiiiialilés  aiiccslralcs  cl  alavi(|iies  et  se  eotii|i(Ml('  ((iiiiine  |i()ii- 
\aiciil  le  laiic  les  lionimes  des  Iciiips  ])réliistoii(|iies  cl  de  la  |iéiio(le 
tHialcniaire.  Ces  clals  s(H'oih1s  soiiI  i'acilcs  ;i  produire  par  l'Iiypiiose. 

Si  les  étais  seconds  se  réi)èlenl,  il  se  produit  nue  l'orme  damiiésie 
périodi(|iie.  clia(|iie  retoni'  ;i  la  eonseieiiec  normale  eompoitant  l'onliii 
des  étals  seeoinis  anlérienis.  i.c  malade  passe  altei'nativemcnt  de  l'état 
prime,  normal,  où  il  i;;nore  les  étals  seconds,  à  l'état  second,  où  qnel(|ue- 
l'ois  il  i^'nore  Télat  prime,  mais  où  son  vent  il  en  garde  le  sonvenir. 
iVinsi  se  consliluc  un  \('rilaide  dédouldcmenl  de  la  personnalité,  dont 
les  observations.  1res  rares,  on!  l'ail  grand  liinit  antrefois  dans  le  monde 
scienti(if|ne.  On  a  même  signalé  des  cas  où  sni-  les  états  seconds  se  grtîf- 
l'aient  des  états  tierces,  mais  les  observations  tpii  en  ont  été  p\ibli(''es  sont 
sujettes  h  caution.  Les  accès  sont  plus  ou  moins  régnlicremenl  pério- 
diques. (Jnelquefois  b-s  états  seconds  se  reproduisent  identiques  les  uns 
aux  autres.  Ici  eiU'or(;  l'amnésie  n'est  pas  délinitive  et  sous  rintluencc 
de  l'Iiypnose.  ont  peut  créer  des  étals  seconds  artiticiels  où  revit  le  sou- 
venir des  états  seconds  antérieurs. 

Au  di'donblenn'ut  de  la  personnalité  se  raltacbe  le  xoimnniihiilismc 
u(ilui('l,i\(>nl  la  l'ornu^  la  jdus  fréquente  est  le  noctambulisme.  Le  malade, 
un  adolesc(Mil  en  général,  vit  durant  son  sommeil  un  lève  pins  on  moins 
complexe,  auquel  il  conforme  ses  démarcbes  et  ses  paroles  :  tant  qu'il 
est  dans  ses  élals  somnandiulicpies  il  est  imlill'érent  à  <'e  qui  n'intéresse 
pas  son  rêve.  Au  réveil  lanuiésie  est  complète. 

La  siKif/csIioii  h]ipiii)li(iue  peut  créer  cbez  les  prédisposés,  des  états 
paiticuliers  dont  ils  ne  gardent  au  réveil  aucun  souvenir.  L'amnésie 
!iypnoli(|ne  est  île  sa  nature  tout  à  l'ail  analogue  à  lamnésie  hystérique 
cl  s(Mnnambuli(pie. 

L'inconscience  cl  lamnésie  c(M'rélaliv<^  sont  les  gros  cai'actères  des 
iirrideiils  l'pilcptKfties,  véritables  ictus  psycbi(iues.  L'accès  l'-pileptiipie, 
qucdle  (|u"en  soil  la  natni'c,  entraine  après  lui  une  amnésie  simple,  totale, 
(•(uiqdèle,  (pii  constilue  uni;  lacune  brusque  et  nette  dans  la  vie  menlale, 
et  (pic  rien  ne  |)eut  venir  corriger,  (^ette  amnésie  succède  en  cH'et  non 
seulement  à  la  crise  convidsive.  dont  elle  peut  épargner  l'ania,  et 
dont  elle  englobe  (jnelipud'ois  loiile  la  périoib^  prodroinique,  mais  encore 
à  l(uis  ses  équivalents  psvclii(|ues  :  vertiges,  inqiulsions,  élals  crépuscu- 
laires avec  délir(;  hallucinatoire,  l'ugut;  procursive  ou  ambulaloiie,  dont 
!<!  diagnostic  avi'c  Taulomalismc  ambulatoire  livsléri(|Ut%  se  fait  précisé- 
menl.  non  scmIciiumI  par  les  caraclèics  mêmes  de  l'amnésie,  mais  encore 
par  l'analyse  (les  s\iii|i|(')iiics  (pii  oui  pn''((''(l(''  la  crise,  les  prodromes  : 
aura,  céphalée,  troubles  de  l'humeur.  r(''gaicment,  la  confusion,  l'hé- 
bétude, les  ballucinalions  lei'ribles  de  l'épilepticpie,  la  simplicité,  la 
i)rièvelé,  la  brulaliti'  de  ses  acics.  Après  la  ci'ise,  au  lieu  d"aninési(; 
simple,  on  jienl  observer  soil   une  amnésie;  l'éli'ogradc,  soit  une  amnésii; 


riioi/iiLh:s  lit:  i:i.\'rt:i.i.ioi-:.\CE  ht 

(le  liMiiir  ;inlcni^iii(lc  ijiii  se  r(''(liiil  vi"iis('ml)liil)li'iiii'iil  à  l'aiiiur'sic 
sim|il('  (l'un  (''l;il  (•n'|msciilain'  posl-paioxyslitinc  (|iii  passe  iiiapciru  de 
rt'iildiiraj^c.  Mes  accidciils  ('{•iiiii(''si(|ii('s  sont  |Missilil('s  a|)i'(''s  racci's. 

Maxwell  a  admis  dans  {"(''pilepsii'  ievislence  de  deux  nonveiles  formes 
d'amnésie  (|iii  sont  loin  d'èlre  eneoic  ^('néralemenl  acrt'plées.  Il  a  sii;nalé 
cliez  les  épilepli(|nes  une  amnésie  |i(''iiodi(pie  inlermillenle,  analoffue  à 
l'amnésie  péiiodi(pie  liysléri(pie.  Mais  il  ne  semlile  pas  avoir-  eneoic  snl'- 
lisammenl  déinonli-é,  à  supposer  la  chose  démonlialile,  (pi'il  |)iiisse 
exister  nne  mémoire  propre  aux  (''lats  ei'épnsenlaires,  ponvani  eonsliliii'r 
on  eux  nne  véritable  personnalil(''  seconde.  1)  anii'e  pai'l,  Maxwell  a  son- 
tenu  ([n'après  un  écpiivalent  épilepli(pie,  le  malade  parait  ^'^arder  un  sou- 
venir i'n^ilif  et  momentané  des  acii's  commis  durant  la  crise,  pour  en 
perdi'c  toute  notion  nu  instant  apiès.  A  cetle  l'oiinc  paiticulièie  d  am- 
nésie, il  a  donn(''  le  nom  d  annii''sie  retardée.  ( tu  conçoit  aisémeid  I  im- 
|Kn'lance  de  cette  anuK'sie  retardée  au  point  de  vne  inédico-l(''^al,  puis(|iie 
la  conservation  |)assaiière  des  souvenirs  cesserait  d  être  un  arfinmeiit 
conti'e  la  nature  épileptiipie  des  actes  incriminés.  Mais  l'existence  même 
do  celto  amnésie  retardée  de  .Max\v(dl  est  encore  très  disentée.  En  loul 
cas.  l'épilopsie  consciente  et  ninésicpie  reste  extiùmement  rare,  cl  dans  la 
pratique  son  existence  doit  soulever  liien  des  réserves.  Pour  ma  pail.  sur 
un  nomliic  considérable  d'épileptiipies  i|iie  j  ai  (diservés,  il  ne  m  a  pas  (''té' 
domié  jns(pi'ici  don  ronconiror  un  seul  exciiiple. 

Cf'pondant  ïrpilcpsie  larvée  pont  donner  lieu  à  des  crises  psychi(pies, 
véritaltles  états  seconds  avec  eonfusi(m  mentale  hallucinatoire  aignë, 
pour  loscpieis  l'anuiésie  consécutive  est  do  rèj^le,  mais  dont  le  souvenir 
peut  cependant  (juchpiefois  être  conservé.  Do  morne  des  |)syclioses  con- 
scientes p(nivent  suecéd(>r  imnK'diatement  aux  acc('s  épiloj)ti(pies,  durer 
au  niaxinuuu  une  semaine,  se  terminer  hrus(piement  et  aboutir  à  une 
amnésie  simple  et  môme  (luobjuol'ois  auléroj^rade.  On  peut  voir  eiicinv 
des  états  de  confusions  de  nature  épilopti(ine  pouvant  rester  conscienis 
el  mnésiques,  et  ne  révéler  leui'  véritable  palhogénie  (pie  par  leur 
ananinésie  el  les  circonstances  (\c  leur  production. 

Dans  Vriiilepsir  partielle  (Bravais-.lacksonieiiiiei  par  b'sion  iirilalive  de 
la  corticalité  niolrice  —  lumeiir,  piaipie  de  m(''Min^ile.  plaipies  jaunes, 
etc.  —  la  peile  de  connaissance  el  I  amii(''sie  au  iV'veil  sont  de  r(''gle.  Le 
malade  se  soiivieiil  du  d(''lnil  de  sa  ci  i^e.  iii(li(pi('  Ik's  bien  le  plus  souvent 
par  quelle  partie  du  corps  ont  coiiiiiieiic(''  les  moiiveiiieiits  cloni(|uos  :  le 
pied,  la  main,  la  iiioili(''  de  la  l'ace,  paiTois  le  pouce  on  le  |;ros  orteil  — 
signal  syinpt('iine  des  Anj;lais  —  mais  la  perte  do  connaissaiic(!  se  produit 
immédiatement  el  le  malade  ne  peiil  (b'erire  les  phases  nlt(''rienres  de  sa 
crise  dont,  lorsipiil  revient  à  lui.  il  a  perdu  ton!  --oiivenir.  <hi  voit  cepen- 
dant des  sujets  ipii,  lorsipie  la  crise  esl  l(''U(''re.  conservent  leur  connais- 
sance dans  certaines  crises  et  la  perdenl  dans  d'autres.  Mais  ce  sont  là 
des  faits  assez  rares. 


ciiAi'iriii:  Il 
TROUBLES    DU    LANGAGE 

Aplliivir.   —    |J^^;lllll|•|l^     \  iLiillii  ir.   —    \liilis —    l!r:;:ilcilliril . 

Los  signes  à  l'aiiir  (l('S(iiirls  riioiiiiiii'  (''cliaiigc  ses  idées  avec  ses  sem- 
blables i)euveiit  èlic  alh-rés  dans  tidis  ((indilions  dill'éi'entes  : 

I"  l.orsqne  iinlelligenec  étanl  jdiis  ou  moins  lésée,  l'élalioralion  des 
idées  ne  se  t'ait  (jne  d'une  manière  ineomplèle  ou  nulle.  Troubles  du  laii- 
(jaçir  par  insiiflisanci'  ou  par  dr/'aut  d'idralioii.  Sous  l'intluenee  d'une 
lésion  matérielle,  d  une  intoxication  ou  dune  int'eelion  de  reneépliale, 
les  fonetions  de  riiitelligence  peuveni  ('Ire  supprimées  ou  très  atl'aiblies, 
le  malade  ne  possède  plus  d'idées  abstraites  ou  eonerètes,  il  ne  peut  pai- 
conséquent  ni  comprendre  ce  (|u"on  lui  dit  à  haute  voix  ou  par  écrit,  ni 
parler,  ou  ne  le  taire  que  d'une  manière  plus  ou  moins  incomplète  et 
imparfaite.  Ce  sont  là  des  phénomènes  d'observation  banale  dans  Vapo- 
plcxle,  dans  le  coiiki.  dans  les  drinences.  dans  certains  (''tats  de  slu- 
pcur.  elc. 

'2"  Lorsque  l'intelligence  étant  inlacte.  les  centres  préposés  à  la  fonc- 
tion du  langage  sont  lésés,  ou  lorsque  leui's  connexions  avec  certains 
appareils  sensoriels  ou  mol(Mirs  sont  détruites  :  .lj)ltasle>>  propreincvl 
dilrs. 

5"  LorsqiK^  le  fonctionnement  des  organes  qui  entrent  en  jeu  dans  It^ 
mécanisme  de  la  parole  aiticuléc  —  appareil  bucco-pharyngo-laryngé  — 
est  altéré  par  un  état  paralyti(|ue.  alr(qdiique.  spasmodiqiie  ou  ala\i(|ue  : 
Di/sarllirie.  Aiiarlhric 

APHASIE 

L'Aphasie  est  la  perle  de  la  iiuhiioirr  des  signes  au  inoijeii  des(juels 
riioinine  civilisé  érliam/e  ses  idées  (irec  ses  semblables.  Cette  délinition 
est  celle  (|ui  me  parait  la  plus  coid'orme  aux  doniiées  de  la  clini(|ue  et  de 
la  psychologie. 

Comme  la  faculli''  d'écliaugiT  nos  idées  avec  nos  semblaiiles  suppose 
deux  actes  :  l'acte  de  comprendi'c  ces  idées  et  celui  de  les  exprimer,  on 
peut  d'emblée  diviser  les  aphasies  eu  deux  grandes  classes  :  les  aphasies 
de  compréhension  ou  aphasies  sensorielles  el  les  aphasies  (rexpression 
ou  aphasies  nioiriees. 


1 


rii(iri:i.i;s  ni-  i.whm:!:.  «y 

Historique.  MmIi^k'  le--  iccliciclics  miiIim  iriin-.  ilr  l!i)iiill;iU(l  i  IS'J")) 

cl  (le  lt;i\  (IS."(i|,  (-"('sl  ;i  lliiici  (|iii'  irvicnl  riKiiiiii'iii'  ilaNdii-  (li''ci)iiv('rl 
la  localisalinii  (le  la  laciilli'  du  laiii:;iL;('.  Ui^  iSlil,  ri  |iai  iim-  >.(''ric  do 
travaux  cmiliiiiialirs,  llioca  clalilil  (inc  la  U'siiiii  ilc  1  aphasie  sii'j^i'  ilaiis 
la  lioisièiiic  ciicdiivoliitioii  iVdiilali'  j^aiiclic.  \.'(ipln''niic  ((iiisislail  imi(|iie- 
iiiiMil  |i(Mii-  lui  dans  riiiipossiliiliU'-  (rcxjiiimcr  des  iiciist'cs  pai'  la  paiolc  : 
lapliasic  se  lu-simiail  à  la  pcilc  du  laiijiajic  ailiciilé. 

1,1's  dix  aiiiK'cs  (|iii  suivirciil  celle  d(''C(iu\t'rle  capilale.  l'iireiil  une 
pi'iiiide  d'anaUse  analiinii)-palli(doi;i(|ue  cl  cliniiine.  \.n  l'iance,  Tions- 
scan.  (diaicdl.  limai,  .laccund  sdnliennenl  la  localisation  de  Iti'oca.  con- 
sidéi'ée  coninie  lid|i  exclusive  par  Peter  et  Vnljiian.  Trousseau  iail  une 
étude  clini(pie  uiaiiistrale  de  l'aphasie.  .\  ['(''Inde  des  alh'ialions  de  la 
pande  ai'ticulée  chez  les  aphasitpH^s,  il  ajoute  celles  de  la  lecture  cl  de 
récriture.  Il  note  hicn  ipie  si  les  malades  |iretcn(lcnl  comprendre 
|)arf'aitenienl  tiuit  ce  ipi'ils  lisent,  ils  resleid  toujours  à  la  même  page 
l't  relisent  sans  cesse  le  (|u  ils  viennent  de  lire;  de  même  ils  sont  inca- 
paiiles  d'expi'imer  l(>ni's  idées  par  récriture  ;  ils  écrivent  aussi  mal 
qu'ils  parlent.  Mais  s'ils  sont  inca|iables  d'c'crire  spontanément,  ils 
peuveni  copier,  l'onr  Trousseau,  l'amnésie  exjdicpie  toute  celte  synip- 
toinatoiojiie.  A.  de  Menrvdistinjiue  de  laphasie  vraiede  lîroca  ces  tronhies 
de  la  parole  oi'i  le  malade  ]n()nonce  les  mots,  mais  les  emploie  hors  de 
leur  sens.  A  l'aphasie  il  oppose  l'aphrasie. 

En  .\nyleterre.  l'étude  de  l'aphasie  l'ut  r(d)jet  de  iiomliieiix  travaux 
(l'opham,  llu;^lings  .iackson).  Oj,de  (1867-1808)  crée  le  nntt  d'aj^raphie. 
Kn  180ri.  liait  la rj.;er  rapporte  l'observation  d'une  malade  (pii,  atteinte 
d'un  tronhle  particulier  ilu  laniiage,  pioiionee  une  foule  de  nuits  incohé- 
rents sans  cependant  être  nw  alii'iu'e  i' )  mais  il  n'entrevoit  pas  cepen- 
dant la  cause  réelle  de  son  état.  (!.  Liaslian  1 1(S()!I  recomiait  le  |)remier 
les  altérations  de  perception  du  sens  auditif  et  montic  ipiil  ne  s'agit 
|)as  de  surdité',  mais  d'un(>  alti'ration  de  la  coniprt'lieiisioii  du  langaf;e 
parlé  (-i. 

Le  malade  ne  compiend  pas  les  mois  piononc(''s  devant  lui.  (l'entait  là  une 

1.  a  II  y  a  l'ii  ci>  inoiiii'iil  d.iiis  mon  si-ivicc  mii'  rciiiiiio  >|iii  ne  jicul  iinriiiiior  aucun  îles 
objels  le?  plus  usuels;  rllc  ne  i)eut  uirnie  dire  son  iiro|)re  niini.  Ouand  on  lui  présente  un 
objet,  elle  l'ait  sij;ne  c|u'clle  le  conuall  et  s'ell'orce  de  le  nommer,  mais  n'y  parvient  jamais. 
Elle  a  conscience  de  son  état  et  s'en  aftlige.  Cependant  cetle  femme  pi-ononce  une  l'ouïe  de 
mots  incohérents,  en  les  accouipai;nant  de  ftestes  très  expressifs,  ipii  prouvent  que  derrière 
cette  incohérence,  il  y  a  des  idées  bien  déterminées  qu'elle  veut  exprimer.  La  i)erversion  du 
lanpi^e  a  été  un  moment  si  grande  chez  celle  femme  (|u'on  l'a  crue  sourde  et  aliénée.  La 
question  de  la  surdité  a  été  facile  à  juger,  mais  il  n'en  a  pas  été  de  même  de  la  question 
d'aliénation.  La  folie,  comme  on  l'a  dit.  est  une  infortune  qui  s'is;nore  elle-même:  or,  ce 
caractère  essentiel  mantpie  chez  noire  malade,  qui  semble  en  elVel  très  bien  apprérier  son 
état.  Elle  ne  st  livre  d'ailliHirs  à  au<-un  acie  ili'raisuiMiable.  ■  Ainsi  i|u'Mn  le  Miil.il  sajjit  ici 
d'un  cas  typi(|ue  d'aphasie  sensorielle. 

i.  «  Dans  certains  cas  f;raves  d'aphasie,  il  est  expressénienl  noté  \\ap  le  malade  ou  ne  sai- 
sissait pas  du  tout  ou  ne  saisissait  ([u'incomplèlement  et  avec  difliculté  la  portée  des  mois 
lorsqu'on  lui  parlait,  quoiqu'il  comprit  avec  la  plus  {,'rande  promptitude,  par  l'intermé- 
diaire de  signes  et  de  gestes.  »  Et  plus  loin.  ••  de  ce  i|ue  le  mot  n'est  pas  compris  en  tant 
que  mol,  il  ne  faut  pas  s'attendre  à  ce  i|u'il  y  ait  de  la  snrdilé,  le  mot  sera  entendu  comme 
un  simple  son  ». 


711  S.I-:MlOI.O(ilK  lilf  sysi  Ï:ME  SKHVEUX. 

imlidii  iiii|i(iil;iiilt'  pour  I"('>|)(m|ii('  cl  (|iii  lui  suivie  plus  lard  de  la  (h'cou- 
verlc  de  i'aiiliasic  siMisorieilc.  ITaprès  la  ualuic  des  troubles  du  langage 
articulé,  les  auteurs  anglais  disliiigucnl  laiiliasie  ataxicpic  (aphasie  de 
Broea)  caractciisi'e  par  la  peilc  du  langage  parle  el  l'aphasie  amueslique 
oi'i  se  uKuiilestent  la  paraphasie  et  la  jaig(ina|)hasie.  (îairdner  (18()0| 
émet  avec  Trousseau  cette  loi  :  "  Les  aphasiipies  écrivent  aussi  mal 
qu'ils  ]tarlenl.  et  ceux  (pii  ne  pcMivent  pas  du  tout  pai'Ier  sont  également 
incapables  d'écrire  ».  il  sépare  les  aphasies  pai'  trouhle  d'idéation,  d'un 
autre  groupe  d'aphasies  laissant  ridc-atiou  intacte  et  où  l'écriture  est 
C(Mn])lètement  indemne.  Il  constale.  eulin.  ((nunie  Trousseau,  la  perte  de 
la  possiliililé  de  com|)rendrc  les  mots  écrits. 

Avec  Wernicke  rl874)  conunence  une  seconde  période,  période  de 
synthèse.  A  l'aphasie  motrice  de  Itroca,  Wernicke  oppose  laphasie  senso- 
rielle (aphasie  amueslique  des  auteurs  anglais).  Wernicke  admet  deux 
centres  du  langage  :  l'un  antérieur,  frontal,  centre  de  Rroca,  centre  de 
la  jiarole  articulée:  l'autre  postérieur,  occupant  la  première  circonvolu- 
tion temporale,  centie  des  images  auditives.  Ce  dernier  est  le  plus  impor- 
tant et  sert  de  régulateur  an  premier.  Ouand  le  centre  auditif  est  détruit, 
le  malade  |)eul  prononcer  tons  les  mots,  mais  il  les  applique  à  tort  et  à 
travers,  en  dehors  de  leur  véritable  sens  (paraphasie).  Plus  souvent,  il 
crée  des  syllabes  sans  aucun  sens  et  forge  des  mots  de  toutes  pièces 
(jargona|)hasie). 

Kiissmaul  I  l(S76)  dédoiddc  l'aphasie  sensorielle  de  Wciiiicki».  Au  type 
décrit  par  cet  auteur,  où  les  troubles  auditifs  pn'dominent,  il  donne  le 
nom  de  surdité  verbale.  Si,  au  contraire,  les  tioubles  de  la  lecture  sont 
au  |)remier  plan,  on  se  trouve  en  présence  de  la  cécité  verbale.  Wernicke 
protesta  toujours  contre  cette  conception,  et  soutint  que  ces  deux  variétés 
cliniques  ne  sont  (pie  des  phases  d'évolution,  des  reliquats  d'une  seule 
forme,  l'aphasie  sensorielle.  Enfin,  en  l(S8l.  Exner  crut  pouvoir  localiser 
les  nmuvements  de  l'écriture  dans  un  centre  aulonome,  qui  occuperait 
le  pied  de  la  deuxième  circonvolution  frontale  gauche.  Cette  même 
année,  je  rapportai  une  autopsie  de  cécité  verbale  avec  lésion  siégeant 
dans  le  pli  courbe  du  côté  gauciie. 

A  cette  é|)0(pie  donc,  quatre  centres  du  langage  se  trouvent  décrits  par 
les  auteurs  :  le  centre  de  l'aphasie  motrice  ou  de  Hroca  (i)ied  de  la  troi- 
sième circonvolution  fiontale  gauche);  le  c((ntre  de  la  surdité  verbale 
on  de  Wernicke  (jiarlie  postérieure  de  la  première  circonvolution  tem- 
porale gauche  i  :   le  cenire  de  la  cécité  verbale  (pli  courbe  gauche);  le 

centre  de   l'agraphii l'Kxner  (pied   de   la    deuxièiiie  circonvolution 

frontale  gauche). 

Quelles  sont  les  relations  de  ces  centres  entre  eux?  Quelles  sont  les 
diverses  vai'iélés  d'aphasie?  Quels  en  sont  les  caractères  clini(pics?  Celte 
œuvre  de  synthèse  constitue  la  période  actuelle,  encore  en  évolulion. 

En  l<S8i-l8iSr).  Lichlheim.  prenani  en  considération  les  connexions 
probables  qui  devaieid  exisler  culir  les  centres  corticaux  du  langage  et 
le  reste  de  l'écorce  cérébrah-.  posa  la  (|ueslion  sur  un  antre  terrain  et,  à 


riKiriii.Fs  nr  iamiaui-:  71 

r.iidc  d'im  scIk'iii.i  Itii'ii  ((iiiiiii.  l'Iiihlil  lu  |i(issiliiliU''  ilf  si'|il  viirii'lrs 
(l";i|)liasic.  Kii  |SSÔ-ISS(i.  Ui-niickc.  (l(-\clii|)|iaiil  les  iiUVs  de  l.iclilhciiii, 
divisa  les  aphasies  cil  ('(irticalcs,  sdus-ciiilicalfs,  Iraiisidilicali's  cl  de 
cDiidiicliliililc.  Mans  ce  tra\ail,  Weiiiicke  ((iiiilïal  rcxislence  d'un  eciili'i! 
jiiaidii(|iie.  (>|iirii(in  déjà  siinlcmic  |iai-  l.iclillieiiii.  i|iii  avait  l'ail  reiiiar(|iii'r 
(|iic  l'on  |»enl  cciire  avec  les  den\  ln-nnsplièrcs.  Maunau  (thèse  de  SkwDil- 
zoir,  ISS!)  |ii(i<hunc  la  sulKndinalion  des  cenires.  mais  met  an  pii'- 
micr  l'an^'  le  cenire  nioleiir  d'aiiiciilaliiiii  (|ni  serai!  le  eeiilre  de  l'orma- 
lion  des  incds. 

(Iharcid    (It^Sri).    iv|)renanl    les    idées   émises    an   wiii'    >ié(le   (  1 7  i!)') 

|iai'  liarlicv.  —  sur  les  (jnalre  modes  spéciaux  de  la  iné iicdes  mois,  — 

soutint  une  théorie,  dévcdoppcc  à  plusieurs  l'Cjii'isos  |)ar  ses  élèves  (lîallel. 
J'iciTc  Marie,  Urissaud.  iiernard.  I''éié,  ltloc(||  cl  (|ni  repose  suitoul  sur 
raut(Mioinie  des  cenires.  Ainsi  (pie  (!.  iiasliau  le  faisait  déjà  reinaripier 
en  iSod,  les  centres  du  hiii;^a^e  soûl  an  inniilire  de  quatre  :  deux  de 
icceplion  ((Miïe.  lecture),  deux  de  |raiisinissi(m  (parole  ailiculée,  écri- 
liirei.  Pour  Cliarcot,  stdoii  lely|ie  |)syclii(pie  de  l'individu,  type  psychiipie 
déterminé  par  l'éducation,  riiahitiidc.  etc..  cl  varialde  par  ciiiis('i|iieiil 
suivant  cliarpie  sujet,  la  lésion  d'un  cenire  pourra  ou  non  avoir  nn 
retenlissement  sur  les  autres.  One  la  lésion  trappe  le  cenire  (pii  chez  tel 
iiidi\idu  donné  prend  la  pins  grande  part  an  lanjiage,  et  tout  le  lan- 
j^aj;»'  sera  troublé:  (|u'(dle  alleijiiie  nu  cenire  secondaire,  seul  le  mode 
de  lan;.îa^e  relevani  de  ce  cenire  sera  lésé.  Une  même  lésimi  devia  donc 
eiitrainer  des  syndromes  cliniipies  dilVéreuts.  suivant  (pr(dlc  se  |iroiiniia 
chez  un  moteur,  un  visuel,  un  audilil'  ou  nn  ^ra|dii(pie. 

Dans  une  série  de  travaux  cliniipies  et  anat(mio-pallioloi;i(pies  j"ai 
étudié,  de  mon  ciMé.  les  dillerentes  formes  de  l'apliasie.  En  IS'.li,  je 
mimtrai  ipie  l'hypidlièse  d'un  cenire  i;ra|)lii(pio  était  incapable  de  nous 
rendre  compte  des  troubles  de  l'écriture  ipie  l'on  rcnconire  ehez  les 
a|)hasi(pies  et  (pi'il  fallait  regarder  ces  Ironbles  comme  relevant  d'une 
altération  du  langage  intérieur.  La  nicnie  année,  j'apportai  des  documents 
à  l'étude  de  l'aphasie  sensorielle  et  je  montrai  qu'une  lésion  isolée  ilu  |)li 
courbe  se  traduit  par  une  cécité  verbale  avec  aprapbii^  totale  et  para- 
|)liasie.  En  I89"2  j'ai  immlré,  tonjimrs  par  la  méthode  analonio-clini(|ne, 
qu'il  existait  deux  espèces  de  cécité  verbale  à  syiiipt(miatolof;ie  et  à  loca- 
lisation différentes  —  la  cécité  verbale  avec  ai;raphie,  variété  d'aphasie 
sens(nielle  et  la  cécité  verbale  |)nie  avec  inté;:ril(''  de  l'écriture  —  faeiles 
à  distinjinei  l'une  de  l'autre  en  (dinique.Eii  ISIIÔ,  j'ap|)ortai  de  nouveaux 
malérianx  pour  l'élude  d(>  l'aphasie  iindiice  sons-corticale,  cl  en  1898 
j'ai  montré  avee  Sérieux  (pie.  dans  ceitaiiis  cas,  la  localisation  de  la 
snrdih'-  verbale  pure  l'Iail  coilicaie  el  (pie  l;i  h'sioii  siéj^cail  dans  les  deux 
hdies  lemporaux. 

Dans  mes  travaux  j  ai  loujoiirs  poursuivi  le  iiiéiiic  bnl  :  établir  I  inlime 
union  et  la  subordination  des  cenires  snixanl  un  ordre  toujours  le  même 
(liez  Ions  les  individus  el  créé  par  l'éducation;  mmitrer  l'impossibililé 
d'admeltre    l'exisU'iice   d'un    cenire   dit  de  l'écriture.  Je  nie  suis  enfin 


7.1  si-Miiiini.ii-:  m  ^v^TiMi:  m-:isI'i:ijx. 

rll'nici'  (le  (l(Mi Irrr,   ,'i    l'iiiilc  de   lu   iliiii(|iii'  cl   de   rniiMlMiiiic  |i;iIIi(pIo- 

-i(|iic,  ({ii'il  lalL'iil  ili\iscr  les  a|ili;i->ics  cm  ^v\\\  ^riiiidcs  cliiSM's  siiivaiil 

i|m'  le  l.ui^aj^c   iiilriiriir  clail  m ii  allciiil .  ('.elle  riiaiiK'TC  (l't'iivisiijici- 

les  aphasies,  a  ('\('  sdiilciiiic  cl  (l(''\cli)|i|ii'c  sur  mes  conseils  ilaiis  leurs 
llièses  inaiii^iiralcs  par  mes  ('Icncs  {'..  Miiallié  (IcS'.Iti)  cl  F.  Iteiiiheiiii 
(  l!l()l)  ipii.  avec  mes  aiilrcs  ('Icm's  ïlidriiasel  lioiix  (  I89()),  ont  appoilé  des 
reelien  lies  cliniipies  conliniialivcs  de  celle  iiiaiiière  d"eiivisaj;(M-  l'apiiasi*'. 

Haiis  lin   liavail  crilicpie.  IVcniid  (I.S'.)i:  nia  re\islciice  di'  ton!  centre 

coilical  roiiclii elleini'iil  disliiicl  :  dans  Iniilc  aphasie  il  ne  s'aj^irail  (pic 

de  h'-sion  de  l'aisccaii  iiilia  on  sons-coilical,  (iccii|ianl  la  zinie  du  lan^afje. 
A  la  pi''iip!i('Tie  de  celle  zone  clia(pic  l'aisccaii  esl  isoh',  indépendant  des 
anircs  laisceanx  du  lani>age.  Une  lésion  ;i  ce  iii\eaM  se  liailnil  |iai-  une 
variT'h'  pure  d'aphasie.  A  mesure  (pi^ni  se  lappidclie  du  centre  de  la 
zone,  chaipie  l'aisccaii  se  iiiel  en  lappoil  avec  les  autres  l'aisccianx  et  nn(! 
lésion  alors  cniraincra  une  aphasie  complexe,  ("etie  ennreplion  de  Freund 
csl  pn  ICI  lieu  I  li\  poIlK'liipic  cl  ne  repose  jnsipi' ici  sur  aucun  l'ail  cliniipie, 
Mir  aucune  anlopsic. 

Fulin.  ('..  Ilaslian  (iSiKS),  tout  eu  c(mliiniant  à  admettre  Fexislence  de 
ipialrc  ccnlrcs  d'images  du  langage,  reconnail  que  e(^s  centres  sont  inti- 
luemenl  nuis  ciilre  en\,  cl  cel  aiileur  l'ait  jonei- an  ccnlre  aiidilif  le  rôle 
capital  dans  le  uii''canisiiic  du  langage  arlicuh''. 

Fn  l'.HK).  l'ierre  Marie  proposa  une  nouvelle  conception  de  l'aphasie, 
l'oiir  cel  auleiir  qui  n'adiiicl  pas  l'cxislence  des  images  du  langage,  il 
ny  aurait  dans  r(''corcc  aucun  cetilre  spécialisé  poui-  ces  images  et  |)ai'- 
tanl  la  siu'dité  cl  l.i  cécili'  verhales  ne  seraient  cpie  la  conséquence  d'une 
diminnli(m  de  la  capacilé  inhdiectuelle  pour  les  choses  apprises  par  pro- 
cédé di(laclii|iie.  L'aphasie  s(!rait  une.  1,'aphasiijue  sensoriel  ne  serait 
ipriin  snjel  allcinl  t\v  cet  aU'aihlissemi.'iil  intellectu(d  de  nature  spéciale 
cl  l'aphasique  de  l'.roca  scrail  un  apliasi(pie  sensoi'iel  ])ar  lésion  de  la 
/onc  de  WernicKc.  donhii''  d'un  anarlhri(|ue.  Fulin.  se  hasanl  sur  ce 
l'ail,  l'oil  rare  ilii  i('slc.  (pi  une  li''sion  de  la  troisième  circonvolution  fron- 
lale  gauche  a  (■{(•  conslalée  à  l'aulopsie  de  sujets  qui  ne  présentaient  |)as 
de  Irouhles  du  langage,  cel  auteur  admet  (|uc  la  (■ircouv(duliou  de  Broca 
ne  joue  aucini  lôle  spécial  dans  la  l'onction  du  langage,  l'our  l'ierre  Marie, 
chez  Fapliasi(pie  iindenr.  les  Ironhh^s  de  la  jiarole  (piil  désigne  par  V' 
terme  d'aïuirlhrie.  reh''veraieid  de  la  li''sion  d'un  (pia(lrilat(''re  —  zou(! 
lenliculaire  (pii  coinprciid  le  sccli'iir  niovcii  de  l'h(''misphèi'e  y  compris 
la  corlicalih''  inoirici'.  l.oixpic  ce  (piadrilal(''re  serait  seul  lésé,  la  zone 
de  WVrnickc  clanl  iiilacic.  le  malade  scrail  simplement  un  anai'thri(pie. 

(!es  idi''cs  de  l'ierre  Marie  oui  siiscil'-  de  nouveaux  travaux  dont  les 
conclusions  mil  l'Ic  conlraiics  à  sa  docliine.  Toiil  d'ahord  on  ne  voit  pas 
commeul,  si  Fou  n  adinel  pas  |'c\is|ciice  d'iui  centre  s|)écialisé  |)oui'  les 
images  auditives  du  langage,  on  pcnl  expli(jiier  la  paraphasie  de  Fapha- 
sie  s<!ns(M'ielle.  Au  |ioinl  de  vue  aii;i|(nuo-palh(dogi(pie  enlin,  et  pour  C(' 
(pii  concerne  la  circonv(dulioii  t\v  llroca,  de  nouveaux  l'ails  étudiés,  au 
coins  de  CCS  dernicres  aii!i(''cs  avec   lonle    la    rigueur  désiralile  —  Deje- 


runfiu.rs  nr  i.axi;  ici:.  r: 

riiic.  I..'iil;iiiii'  cl  Miii  Miiiiiikiiw .  I.i('|iiii.'iiiii.  I.i('|iiii;iiiii  ri  Ihini^f  I,  Miiliailii. 
hrjci-iiH'  l'I  Tlhiiiias  —  mil  iiiniiliv  (|iii'  l'cllc  circiiiiMiliiliini  laivail  iiii'ii 
|),illir  ilii  ccnlic  iDilical  ilii  l,inL;a;;i'  ailiciilc'  ciiiiiiiir  cela  clail  ailiiii^ 
iiiS(|iral(Ms.  cl  la  iiii''iiic  (IimiioiinI  laliiui  a  riicdic  ('li''  lailc  sur  le  \i\aiil 
jiar  la  cllil  lir^iic  ciaiiin-Ci'Ti'iirale.  l!ei|ue  l'ini  ilixille  Iniiiouis  e|  ee  <|iie 
Fou  (iiseiiteia  eiirdie  l(iii^leiii|is,  i-'esl  de  sa\i)ii'  si  le  ceiilre  du  laiij;a^e 
ai'licuK'  esl  l'I  niilenieiil  liuiili''  à  la  cireuuMduliuu  de  llruea  nu  si.  ce 
(|lli  |i(iui'  iMui  c>l  plus  (|iic  [nolialdc.  il  u  cMi|Mcle  pas  sin  les  ic^^iolis 
voisiues.  iVux.  /(inc  du  hnigtKjc,  ]i.    IdT.i 

On;inl    au    (|uadl-ilat('|-('    dans    leipiid    l'ieirc    Maiii'    place    le   si('n|.   ,|,' 

raiiai'llliic.  c'csl    uuc   féjiiiui  Iclle ni    \aslc,  (jui   ciMilieut  des  laisccauN 

ol  lies  iiiivauN  ^;iis  hdienieut  ucnuiircux  eu  i(''alili''  c  est  le  lici's  moyen 
(le  riK-niisplièrc  (pi'unc   localisalinu   aussi   éleudue   ii'élail  pas  et  ne 

piinvail  pas  èlrc  une  localisalion.  Mu  rcslc  celle  ipicslion  esl  aclnelle- 
uient  rés(due  depuis  les  iravanx  de  Mnic  Dejerinc-Klurnpkc  (I!)(I8)  (pii  a 
UKMiIré  (pie  le  cap  cl  le  pied  de  la  ciicoiivolulion  de  liioca  t'uiil  pallie 
in(é};iaiile  du  ipiadiilalèic.  duiil  ilsoccupenl  la  |)arlie  supérieure,  aiili'- 
rieni'e  el  exleinc  cl  (pie  [lailaul ,  les  h'sidiis  s(Mis-jac(>iil('s  au  cap  el  au  pied 
int(''rcssenl  le  (pia(lrila((''re. 

.rajuulerai  eucdre  (|no,  an  c(iiiis  de  ces  (leiiii('i-es  années,  un  a  |)ul)lié 
pinsionrs  cas  de  lésions  étendues  de  la  zone  Icnlienlaifo  chez  des  droi- 
liei's  el  il  avant  déterminé  aucun  svm|)l(')mc  d  aphasie  (Maliaim.  '2  cas  ; 
Jâepmauu,  'j  cas;  Mills  el  Spiller.  I  eas;  V.  Gelinclilen,  I  cas  ;  liedusclii 
(2  casl  :  (iordon  il  eas).  lui  d'auti'es  lermes,  les  cas  de  li'sion  di^  la  zone 
lenlieulaii'e  sans  a|)liasie  iapp(utés  réeemmeul,  sont  (l('jà  plus  noiiilireux 
qne  ceux  faisant  exei^pliou  à  la  loi  de  liioea. 

Enlin  il  a  été  de  nouveau  (l(''nionlré  (|ue  rajtliasie  de  Bioca  nV'Iail  pas 
due  à  une  h'sion  simultanée  de  la  région  sensorielle  el  (I(î  la  léj^ion 
motrice  du  lanfiage  el  (jn'nne  lésion  de  la  région  de  llroea  entraînait  le 
jilns  souvent  à  sa  suite  des  troubles  du  langage  intérieni'  soit  permanents, 
soit  plus  ou  moins  durables.  Quant  an  terme  danaiilirie  propos(''  pai' 
l'ieric  Marie  poiii'  désigner  les  troubles  du  langage  articulé  dans  l'apliasie 
motrice,  il  n'a  pas  été  géui-ralement  admis,  car  il  prèle  maliiTe  à 
confusion.  I.a  dvsartliiie,  l'anai^llirie  sont  des  lermes  (pii  sont  employ's 
p(mi-  (b'signer  des  troubles  de  rarliciilali(iii  dus  ii  la  pai'ahsie,  à  I  atro- 
phie, au  spasme  ou  à  l'alaxie  des  muscles  (pii  enlreul  en  jeu  dans  le 
mécanisme  de  la  parole,  troubles  (|ui  sont  d'une  nature  al)S(duinent  dilVé- 
rente  de  ceux  (pii  existent  dans  l'aphasie  motrice. 

C'est  là.  en  elfel,  une  loi  (''lablie  par  Liouilland  en  'IS'ià.  eoniirniée  et 
vériliée  par  tous  ceux  ([ni,  neuroiogisles  on  cliniciens,  ont  étudié  l'apha- 
sie. {\w  Vajilifisifjiic  iiiolcur  nesl  pas  un  (inarllirique.  Trousseau  insis- 
tait dé'jà  sur  cette  distinction  et,  [larlant  des  paral\ti(pu^s  qui  ne  peuvent 
piHmoncer  claireuu-ut  nue  parole:  ••  ils  bredouillent  >■,  disail-il;  el  il 
ajoutait  :  «  (les  pauvres  gens  répondent  aux  ipicstions  pai-  le  mot  propic, 
mais  la  paralysie  des  organes  de  la  pai(de  les  enipi''clie  d'arlienier  nelte- 
uu'nt  ».  Trousseau  ra|iproeiiail  ces  Iroubles  de  la  par(de  de  ceux  (jne  l'on 


7'i  f^hMiniDcii-:  ni'  sYsi /:mi:'  aeiivi-.iw. 

iilisciNc  (l;in>  la  paralysie  lal)i(i-;;l(isso-lai-yiig(''t'  (|ii('  Ihicliciiiic  (l(''i  ri\ail  à 
(■('tic  (■'iKiiine.  |l('|inis  Itoiiillaiid  cl  Tioiissi'aii,  lims  les  aiitciiis  sans  ('\cc|i- 
lioii  s(''|iai'('iil  (riiiic  mani('io  al)soliit'  l'a|)Iiasi(|ii('  iiiol('iiii|iii  ne  parle  pas, 
bien  (|ii'a\aiil  eoiiseiM'  iiilacls  tous  Ic^s  moiiveiiuMils  des  muscles  servant 
à  l'articulation  des  nmls.  et  le  dysarlliriquc,  raiiarthiiijne  qui  |)arlcid 
|)liis  lin  moins  mal.  parfois  ni(*!ine  ne  parl(!nl  pas  du  tout,  et  chez  les(|uels 
les  trouilles  de  rni'ticnlalion  des  mots  sont  en  raison  directe  de  la  |iara- 
lysie  ou  de  ratropliie,  et|iarTois  du  spasme  ou  de  l'ataxiedeces  mus(des. 

I.a  doctrine  (  lassi(|ue  et  ancienne  de  l'aphasie  est  donc  aujourd'hui 
admise  par  linMiiense  niajoril(''  des  ohservaleui'S.  L'existence  dans  la  cor- 
licalilc'  ci'Mvhrale  d'une  zone  dit(!  de  Rroca  et  d'une  zone  dite  de  Wcrnicke, 
ne  soull're  pas  de  discussion.  Pour  ce  qui  concerne  l'aphasie  motrice  une 
seule  modilicalion  a  v[i'  faite  à  la  docirinf!  ancienne  et  cela  à  propos  de 
rapliasi(î  motrice  pure.  On  admettait,  il  n'y  a  pas  encor(;  hien  lon<itemps, 
(|uc  dans  cette  l'orme  ira|)hasi(!,  (|ni  a  une  alluie  clini(|U(>  si  spt'ciale,  la 
U'sion  (''lait  toujours  soiis-jacenle  à  la  lésion  de  liroca,  ùk  là  la  di'no- 
minalion  d'aphasie  motrice  sous-corticale  pai'  laquelle  on  (h'^sijjriait  aussi 
l'aphasie  motrice  pini'.  Ainsi  (|u'on  le  verra  au  cours  de  cet  article,  cette 
loi  soull're  des  exceptions  (|ui  nu''iilent  d'i^'lre  prises  en  consid(Jralion. 

Quant  à  la  localisation  de  l'aphasie  sensorielle,  elle  apparaît  aujonr- 
d'Iiui  la  même  qu'anlrelois  mais,  pas  plus  qu'autrefois  les  limites  n'en 
sont  encoie  absolumeid  tranch(!'es,  et  il  en  est  de  même  poni'  celles  de  la 
région  de  Brocai'i.  <hi  ne  jieul  guère,  en  effet,  demander  en  patlndogie 
humaine  une  limitation  di's  l(''sions  telle  (pie  la  pathologie  exp(''rimental(^ 
peut  seule  la  produire. 

Cet  hisloricpie  (pii  tout  d  abord  ne  parait  pas  è'tre  à  sa  |)lace  dans 
un  ouvrage  de  s(''miologie,  est  cependant  indis|)ensable  pour  bien  com- 
pr(Midre  r('!tal  actuel  de  la  question  encore  si  complexe  de  l'aphasie,  et  il 
me  peiTuet  de  m'expli(iuei'  sur  la  valeur  de  ce  terme  :  rnphosic  est  la  perte 
d'une  (ni  de  plusieurs  inodalilés  du  laufjaf/e,  arec  inkUjrih'  des  appareils 
de  réeeplio)!  au  d'extériorisation  des  mots.  Un  sourd,  un  a\eugle,  un 
paralyli(|ue  ne  sont  ])as  des  aphasiques.  !/aphasiqu(ï  est  ce  malade  qui. 
Jouissant  de  l'int(''grit(''  de  ses  appareils,  —  phonateur,  auditif  ou  visuel. 
—  est  incapable  (rex|)rimer  sa  pens(ie  et  de  comniuni(|ner  avec  ses  scrn- 
blabl(!s  pai'  un  ou  plusieiu's  des  proc(!d(!'s  ordinaires  :  parole  articulée, 
lecture,  écrituic,  audition.  En  outre,  l'aphasie  suppose  la  conservation 
de  rinl(dligenc('.  In  dr'nieni  ({iii   ne  parle  |)as,  jiarce  (pi'il  n'a  pas  d'idées 

I.  OiiC'l(|ucs  ,Hili>ii|-s.  en  |i,-iÈ-liciiliei-  V(in  Jlrtiiaknw  IdOit  ,  riii]i|irL'iiiirMl  r(i|)enMilc  rolun- 
(li()iir  il.iiis  In  zone  di'  ISroc.i.  Pour  NiessI  von  MevcmldrU  l!lll  .  ic>t  (i|icè(iiIc  niiniil  l:i  iriùini' 
cunsliliiliun  analoini(|U('  que  le  piod  de  la  circdinukilidii  do  Itroia  ol  sccail  Ir  voritabli' 
centre  d(i  langag;e  articulé.  Ce  sont  là  dos  opinions  <luo  ,jo  ne  puis  parlager,  car, j'ai  publié 
des  cas  d'apliasio  motrice  avec  inlo<tnlé  de  cet  opercule  (1907).  Maljaim  a  fait  ofialoinont  la 
même  ciinslatation  1009  ot  1911;.  I.'opei-ciile  rolandi(|Uo  est  un  centre  moteur  des  iimscles 
de  la  l;:ii};iie.  dos  lèvres,  etc.  .Sa  lésion  se  traduit  par  des  troubles  paralytiques  —  dysar- 
tlirie,  anaribrio  —  tout  comme  la  lésicm  dos  parties  nioyonno  ot  siipériouro  de  la  frontale 
ascendante  so  Irailiiit  pai'  do  la  paralysie  dos  iiioinbios.  Or,  los  Iroulilos  de  la  parnlo  dans 
l'apbasie  niotrio.'  n'uni  lI^'M  à  Miir  .ivor  ioii\  ipii  loliAonI  do  la  paiali^ii'  dos  (ir^iancs  di' 
la  plumai  ion. 


Tit<irtsi.i-s  nr  LA.xaMJic.  ••  7i 

à  e\|ii  iiiit'i'.  iii'sl  |),i>  iMi  M(p|i;isi()ii('.  l,°alVaililiss('iiu'iil  ilc  I  inlcllii^ciict'  est 
(loue  à  si'|)iir('f  i(im|)lt'lt'iii('iil  di-  l'a|iliiisii'.  Kn  (Icniii'n'  analyse,  lapliasic 
peut  SI'  drliiiii'  :  tant  troiihlf  des  finirlioiis  d'itii  piiiiil  qticlciiiiiiiii-  ilc  la 
zone  du  Idiif/açic  ou  des  /ihifs  (jiii  la  rcliciil  (iii.r  cciilrcs  (jviii'ritux  senso- 
riels ou  niolctu's  roisitis. 

Il  sfiiiMc,  (ra|)r('s  ces  (loiiiuV's,  (iiic  1  aphasii'  (•(iiisiiK'ri'i'  d  mic  laroii 
^éiiéialc,  ne  se  iralisc  que  lorsque  la  racnllé  d'cxprimei'  (Hi  de  coiu- 
prendre  le  iaii^a^e  parlé  ou  éeril,  e'est-à-dire  le  lai|i;a^e  ((inrfiilidinirl, 
se  trouve  ('(tnipi-oniise.  Oile  tnauière  de;  concevoir  l'aphasie  jieut  paraître 
iucouipli'le  et  ue  coiiespoud  pas  à  la  délinilioii  (|ue  j'en  ai  donnée  plus 
haut.  puisqu'(dle  ue  tient  pas  compte  des  altérations  qui  peuvent  se  pro- 
duire dans  le  laufiajic  dit  iialurii.  c'esl-à-dire  la  niiuii(|ne  et  les  cris,  ('e 
langajie  naturel,  ipitdipie  iinparl'ail  ipi'il  soit,  est  ce|ieuilant  un  des  nuxles 
d'ex|U'ession  de  la  |)ens(''e  humaine,  car  il  appartient  lui  aussi  à  la  facili- 
tas .v/(//((;/y/.cde  Kaiit.  Il  est  ('videul  (|ue  sous  le  nom  ^éuc'riqne  d'aphasie, 
ou  devrait  compreudro  les  altérations  de  tous  les  siiiu(;s  au  nuiyeu  des- 
(|uels  iu)us  échauj^'cous  nos  idées  les  uus  avec  les  autres  et  la  mimi(ii»' 
est  uu  de  ces  sij^iies.  (ju'il  s'agisse  de  miini(iue  énK)tiounelle.  coiiveu- 
li(Uiuelle  ou  descriptive.  .le  ferai  remarquer  tcudelois  (|ue  les  altérations 
du  lanf,fa;ie  naturel,  les  trouhles  de  la  mimiqiu'  eu  pailiculicr.  — 
iiininiii',  pavaniimic.  —  ue  se  reueoulreut  (|ue  dans  des  cas  d  aphasie  de 
nature  tiès  complexe,  par  le  l'ait  même  ([u'cdles  s'accompagnent  d'un 
déticit  très  mari|ué  de  l'iultdlif^euce.  Dans  ra|)luisie  motrice  ou  senso- 
rielle avec  altération  du  lani^a^e  intérieur,  la  mimi(jue  —  faciale  et  des 
gestes  —  est,  eu  ijéuéral.  intacte  ou  fort  j)eu  touchée.  11  faut  encore  songer 
il  ce  fait  que  chez  ces  malades,  en  dehors  de  toute  altération  des  facultés 
intellectuelles,  des  trouhles  de  la  mimique  peuvent  exister  du  fait 
même  ipi'ils  peuvent  être  parfois  atteints  d'apraxie.  (Voy.  Apya.rir.) 
Lorscpi'il  s'agit  d'aphasies  pures,  la  mimique  est  parfois  encore  i)lus 
expressive  que  dans  les  aphasies  avec  altération  du  langage  intérieiu'. 
Le  fait  est  surtout  ne!  dans  l'aphasie  motrice  pure,  ainsi  que  dans  la 
cécité  et  la  surdité  verhale  pures. 

ï]n  résumé,  si  d'une  manière  générale,  l'aphasie  considérée  sous  ses 
différentes  formes  peut  être  délinie  une  altération  de  la  facullas  sir/na- 
Irix  de  Kant  {asynibolie  de  Finkelhurg).  il  n'en  est  pas  moins  vrai 
qu'ei\  réalité,  chez  l'homme  civilisé,  elle  se  réduit  pres(iue  toujours  à 
une  |K'rte  plus  ou  moins  complète  de  la  faculté  de  correspondre  avec  ses 
semhlahles  au  moyen  du  langage  conventionnel,  la  parole  et  l'écriture. 
C'est  à  l'étude  des  altérations  de  ce  langage  conventionnel  (|ue  seiiinl 
consacrés  les  chapitres  suivants  et,  si  les  termes  d'aphasie  motrice  et 
sensorielle  n'étaient  pas  consacrés  par  l'usage,  il  serait  ]dus  logiijue 
d'employer  à  leui-  place  ceux  d'aphasie  d'expression  et  (Vapliosir  de 
compiehenxlon. 

Mode  d'examen  d  un  aphasique.  —  l/liisl(ui(pie  préci'deiil  montre 
comhien.  avec  le  temps,  la  sémioti(|ue  de  l'aphasie  s'est  étendue  et  com- 
pli(|uée.  .ladis  l'étude  de  la  paiide  articulée  résunuiit   toute  la  (pu'stion. 


-,t\  ^i.MKiKiiiiK  iir  S)  sti:mi:-  .\i:i!i-i;i  X 

Aiijniiid  liiii,  |iiiiir  pniiMiir  (•jili'^dtiscr  l;i  v;irit''l(''  (TaiiliMsic  (_'u  présence 
lit'  la(|uell('  (III  se  li(iii\e.  il  l'.iiil  (■liidier  >\sl<'Mii;ili(|neineiit  et  dans  tontes 
leurs  niddalités  les  diverses  manières  (pie  |i(iss('(le  riioiiiiiK!  d'exprimer 
sa  peiis('e.  l'oiii'  (Mre  r(''elleiiieiil  nliiisaliles.  les  oi)sei'\ations  de  malades 
doivent  reiiseij^ner  sur  un  ceilain  iiomlire  de  points  (|neje  vais  ici  nieltie 
ni  lnmi(''i'e. 

l.'iTi  1»;  m:  \.\  i'aium.i;  doil  poiier  sur  la  parole  spoiilaïu'e  et  sur  la  parole 
provo(|U(''e.  Sj)i)iil{ini'tiH')U  (pielle  esl  la  richesse  du  vocalmlaire  du 
malade?  l'entil  prononcer  tons  les  mois  du  seulement  (piehpies-nns? 
Ou  l'era  piuler  ainsi  suecessivemenl  I  examen  sur  les  mots  familiers 
iiiom.  ài;e.  dale,  lieu  de  naissance  du  sujet,  noms  et  âges  de  sa  l'emme, 
de  ses  enl'anls.  elc.i,  sur  les  mois  usuels,  les  mots  spéciaux.  Il  l'aul  faire 
trt's  attention,  eu  iiilerro^eaiil  le  malade,  de  ne  pas  prononcer  soi-même 
les  iiKds  ([Il  il  doil  (■'inellre.  l.e  mieux  sera  de  lui  faire  raconter  l'histoire 
de  s(ui  aHeclion.  On  aura  ainsi  facilement  des  renseigiUMnents  pivcis  sur 
les  mois  (pi  il  a  ;i  sa  disposilimi  :  lui  notera  si  l'articulation  de  ces  mots 
pré'sente  un  liduhie  (pielcoiupie  (scansion,  liéi,'aiement),  si  le  malade 
remplace,  saute  on  interpose  des  lettres  on  des  syllabes,  si  la  phrase  esl 
ou  non  iéi;ulii'renient  conslruite  (style  ncf;re.  style  télégraphique);  enfin 
on  verra  si  le  malade  emploie  bien  le  mot  qu'il  désire  (absence  de  para- 
pliasiei  cl  s'il  ne  forge  pas  des  mots  incom|)iéliensibles  (jargonaphasie). 

l'our  la  jxirole  répétée,  on  suivra  le  même  ordre  d'examen  et  on  noiera 
toules  les  mêmes  variétés  d'altérations  (|ue  pour  la  parole  sponfaiii''e. 

l.e  ilnnil  présente  assez  souvent  des  diil'éreuces  très  nettes  av(;c  la 
parole  articnh'e.  hapliasiiine  peut  eoiiserv(!r  l'air  et  les  mots  d'une 
chanson  i'amilière,  alors  (|u"il  lui  esl  impossible  de  répéter,  sans  les 
chauler,  les  inotsd(!  sa  chanson.  Les  aphasiques  moteurs  chantent  parfois 
beaucoup  mieux  qu'ils  ne  jiarleut.  Mais  il  y  a  union  intime  entre  l'air  et 
les  mots,  et  le  malade  est  incapable  de  chanter  l'air  en  émettant  d'autres 
mots  ([lie  ceux  de  la  chanson.  D'autres  fois,  non  senlemeiil  le  malade  esl 
incapable  de  chaiMer  \n\f  cliaiisou,  mais  nuMiie  d'en  fredonner  I  ail' 
iatuanic). 

1,'exameu  de  la  IrcI lu'i'  a  lidi/lf  vni.r  si'  fera  d'après  les  mêmes  prin- 
cipes (pie  pour  la  pande  spoiilaiu''c  ou  r(''pel(''e.  Mais  ici,  il  faudra  en 
outre  s  attacher  à  reconnaiire  m  le  malade  c(niipreiid  la  valeur  des  mots 
(pi'il  lit. 

Le  malade  comprend-il  ce  (|u"iiu  lui  (lif?A-t-il  ou  ikhi  delà  surdilc 
verlidlc''.  l.e  malade  devra  ex(''culer  au  coniman(l(>menl  une  s(''rie  d  actes 
simples,  (lomier  la  main,  lirer  la  laii;.;iie.  pren(lr(^  nu  obj(!l  désigné,  etc. 
Il  esl  iuilispeusahle.  sdiis  peine  de  commellre  parfois  de  j;rosses  erreurs, 
de  répéter  cl  de  varier  les  expi'rieiices.  Sonveiil  iiii  malade  es!  fra|ipé  par 
un  mol  d  nue  phrase,  el  devine  du  nièiiie  coup  loul  le  sens  de  la  phrase, 
dont  il  n  a,  à  pi(qu-eiiieiil  pai  Ici',  ciimpi  is  ipi'uii  seul  mot.  On  devra  donc 
modilier  la  (piestion.  eu  emplovaiil  le  même  mol  principal,  de  l'a(,'on  à 
exiger  une  réponse  dilféreiile.  .Vinsi,  apr('s  avoir  demaiKh'  an  malade: 
«  Lles-vous  mai'ié?»  mi  lui  demandeia  :  «  Oii,  à  (piel  âge,  avec  (pii  v(nis 


/■/.•"/ 7;/ /•>  /)/   /1.V/..1 './■;.  7- 

('•l('s-\mis  iiiiirit'- ?  1'  1*11  iccliciiliiT,!  ('■^^mIciiiciiI  --il  r\i--lc  dr  l:i  .iiinlilr 
musifdic. 

A  rôli''  (le  ci's  Irnulilrv  iiiaiiiri'slcs  de  l:i  coiiipn'liriisidii  de  l;i  |i;ii(ili'.  il 
pt'ul  t'visloi'  (les  troiihli's  lulnils  (pic  nu-s  (''Ii'M's  IIkiiiims  cl  IIimi\  (iiiI  ci: 
le  inoiilo  de  bien  incllrc  en  liiriiicrc.  An  milieu  Ai'  |phisiciiis  >vll.ilics 
|>n)ll011C(''cs  dcMiiil  lui.  le  iu;il;idc  doil  i-cciuiuailre  relies  (jui  ,i|i|i,irlicu- 
ncilt  i)  IIII  (dijcl  iiu'dii  lui  iiiiiiili'c.  ({lie  l'clli'  s\llalie  sdil  la  |j|'eiui(''i'e  nu 
la  dei'iiii'i'c  du  ikuu  de  I  (dijel.  nu  la  --vllalic  iiilei'iU(''(liaii'e. 

I. "l'Inde  de  la  Icchin'  iiieiitalc  e\ii;eia  la  ini'iue  ^ri'if  d'exeicieev.  [,(• 
iiialaiie  ne  reeoiiiiail-il  |dn->  les  lellres  n-cci/c  lll/rnilr  .  les  svllalics 
U/.vi///(;/'(Vi.  ne  ennipi'cnd-il  plus  les  ninls  \cci-ili'  vrrlialc).  les  phrases. 
la  nolinii  niusicalo  {cccilr  nuisicdlc)''.  I.'exi'cnlinii  d'iiii  ordre  (Ioiiik'"  par 
eeiil  indiipiera  (juc  le  malade  a  eonipris  la  valeni-  des  iikiIs  placés  dcvaiil 
lui.  r.clle  coniiiréluMisinii  sV-lciid-clle  senlenicnl  aux  mois  familiers 
nsnels.  s|)écianx?  I,es  n-siiKats  sonl-ils  les  iih-iik^s  avec  i"iinpriiné  cl  avec 
le  mannscril?  Ici.  comme  pour  I  andilioii.  il  t'aiidra  se  rendre  c(iiiiple  si 
le  malade  ne  comprend  ^ii('r(>  (pinn  mu!  de  la  phrase  |)ivseiil(''e,  cl  si  ce 
Il  esl  pas  uràce  à  ce  molil'  ipi  il  devine  le  sens  de  celle  phrase.  I.e  iikmuc 
ai'lilice  ([ne  celui  indii(ni''  pr(''C('Mlemiueul  pour  la  coiupi(''lieiisi(iu  de  la 
parole  parlée,  peinielira  de  ri-soiidrc  la  (|iiesli(iii. 

.\sscz  sonvcnl.  ilarrivc  cpi  nn  aphasitpie  semhie  avoir  coiiseï  \('  iulades 
lonit's  ses  images  visnidies.  Il  lit  couramment,  compreiid  loiil.  e\(''ciile 
Ions  les  ordres  {h)nnés.  (lependanl  meiiie  dans  ces  cas,  il  existe  le  pins 
sonvi'iil  des  lronl)les  latents  de  la  lecture  iiiiaxcc  mes  l'h^ves.  Mirallii'. 
Thomas  el  Roux,  je  me  suis  ellorci'  de  melire  eu  lniui(''re.  l-ji  cliaiii;eaul  le 
sens  d  nnc  (piestioii.  tout  en  en  conservant  les  lernies  priiici|iaux,  en 
écrivant  le  mol  en  lettres  un  svllalics  sépan'os.  horizonlalemenl  on  verli- 
calcment,  on  se  rend  coin|de  ipie  I  aphasiipie  (>sl  t'rappi''  par  reiisemhie, 
raspect  généial  dn  mol.  mais  (pi'il  esl  incapable  de  le  recomposer  avec 
ses  ('léments  constilnants.  Dans  le  même  ordre  de  l'ails.  tel  aphasi(pie 
incapable  de  c(im|ireii(lre  nnc  phrase,  deviiieia  racilement  les  r('l)us.  les 
emblèmes,  les  écritures  conventionnidles. 

Après  la  lecture  des  mots  et  des  lellres.  on  étndiera  la  Icetnre  mentale 
des  chillres  el  des  nombres,  ainsi  ipie  la  maiii(''re  donl  s('X(''ciitent  des 
o|>éralions  sim|ples  (rarithinéliiine. 

On  reeherchera  éj^alemeiit  s  il  existe  de  Vapliiisii'  (ipliiinc.  Ireniid  a 
(lésiiriié  sons  ce  nom  ce  phénomi-ne  cliiiif|iie  oi'i.  |iar  la  vue  seule,  le 
malade  est  incapable  de  diMiommei'  un  objet  :  (pi  im  antre  sens  vieuiie  en 
aide  à  la  vue.  (pie  le  malade  jinisse  palper,  t;(n'itei',  tlairer  l^dijct.  iiniiK''- 
(liateiiieiit  il  eu  prononce  le  nom . 

Ihi  l'ail  de  riiémipléjiie  droite  i|ni  esl  si  Iréipieiile  chez  l'aphaslipie 
moteur.  V écri litre  ci^l  souvent  dillicile  ;i  étudier:  le  malade  fera  alors 
lies  essais  de  la  main  jiaiu  lie.  Sjjoiitaïu'meiit  \e  malade  cherchera  à 
écrire  les  mots  familiers,  nsiiids.  spi'-cianx:  il  devra  raconter  Ihistoire  de 
sa  maladie,  (ie.  faisant,  sanle-t-il  des  mois,  einploie-l-il  des  mots  les  uns 
pour  les  autres  (parapliasie  eu  ('ciivaul  i.  intercaie-l-il  des    lellres.  des 


7s  siùMKiKxiii-:  DU  srsri-:Mii  nërvicux. 

.sjllalics,  t(ir|;i'-l-il  (1rs  mois  iii(niii|M(''lii'nsilil('s  (j;irj;(Mi;i|pli;isic  cii  (''cri- 
vaiiD?  Si  le  iiiahiilc  ne  |m'iiI  l'iiirc  |iai'  les  |)ni{'(''(l(''s  (iidinaiics,  on 
ossiiioia  (le  le   l'aire  ('ciirr  à  laide  de  (lilii's  ai|)lial)(''li(|iies. 

Uérriliiri' siiiis  illfirc  de\ra  eoiii|iorler  la  iiiéiiie  s(''ii('  de  reclierclies. 
L'examen  sera  comidi'h''  |iar  la  ciiiiic  dn  mamisciil  el  de  rim|)r-im('. 
I/cci'itnre  des  lettres  sei'a  suivie  de  récrilni'e  des  (diilIVes  et  des  noml)res, 
el  d'essais  de  calcnls  ([ni  compoiteronl  la  même  séiie  d'(>xercices.  En 
(iiitre  il  t'andia  loiijonrs  reelieiclier  si  les  Ironides  de  {'(''ciiluie  sont 
l)ien  dns  ii  ntie  alléralion  dn  lan}^af,'e  itdéiienr,  si  en  d  antres  leinies 
ce  sont  liien  de  vi'iilaldes  Ironhles  dn  lan};aji(^  ('eril  on  s'ils  ne  iclèvenl 
pas  de  Vdpvd.ric. 

r.iilin,  il  est  indispensaide  de  se  rendre  compte  de  la  inémoiie  et  de 
l'intcdli^ence  de  son  malade.  On  Ini  fera  réciter  la  liste  des  cliiflres,  des 
mois,  des  joni's  de  la  semaine,  des  faldes,  des  prières.  On  Ini  demandera 
de  raconter  certains  faits  (in'ii  doit  connaître.  On  rechercliera  aussi  la 
ci'c'dO  psi/cluiiiic.  (lonimenl  le  malade  évo(pie-t-il  le  souvenir  visuel  des 
pei-sonnes.  des  lails,  des  lieux  ipii  lui  sont  familiers  ?  Reeonnait-il  les 
(djjels  et  l(;s  p(>rsonnes?  S'égaie-t-il  dans  les  iiies?  On  complétera  cet 
examen  par  l'c'tnde  de  la  iiiiiiiique  qui.  selon  (pi'elle  sera  plus  ou  moins 
atleiide.  Iraliiia  le  degré  d'ad'aissement  intellectuel  dn  malade.  On  fera 
lonjdins  enlin  une  étiule  attentive  des  fonctions  sensorielles  :  acuit('' 
auditive  et  visuelle,  cliamp  visuel,  etc. 


Aphasie  motrice  ou  d'expression. 

Dans  l'aphasie  moliice,  la  perte  complète  de  la  parcde  ou  la  dimi- 
iMilion  considéiaide  du  nomhre  de  mots  (jue  le  malade  |)eut  (''inellre, 
constilue  le  syrnpiùme  |)iédoniinant  de  la  maladie.  Suivant  l'étal  pré- 
senté par  les  autres  modalités  du  lan;;Mj,T.  c'est-à-dire  selon  (|ue  le  lan- 
j;ajit' iidérieur  est  altéré  (ui  non.  on  distingue  deux  variétés  d'aphasie  mo- 
tiice  :  laphasie  iuoti'ic(>  de  l'ioca,  el   l'aphasie  motric<>  puie  on  aphémie. 

Aphasie  motrice  de  Broca.  Aphasie  motrice  avec  altéra- 
tion du  langage  intérieur.  —  l."aphasi(pie  moteur  type  lîi'oca,  a 
jierdn  la  possihilili''  de  traduire  sa  |»ensée  par  la  pai'ole.  Suivant  les  cas, 
le  legistre  vocal  est  plus  ou  moins  profondément  atteint,  mais  toujours 
la  parole  s|ionlanée  du  malade  est  altérée.  Au  degré  le  plus  avancé,  le 
malade  ne  peut  ('■mettre  (pi'nne  sorte  de  grognement,  plus  ou  moius 
articidi'.  l  ii  sujet  aphasi(pie  depuis  douze  ans  el  (|ue  j'ai  étudié  pendant 
|dusieurs  années,  n(;  poussait  (|ue  d(!s  cris  gutturaux  :  «  kri-,  krr  »,  un 
autre  ne  disait  que  «  mon,  mon,  mou  »,  elc.  Parfois  le  malade  jhhiI 
articule)'  cci'tains  sons,  l(nijouis  les  juèmes.  'raid('it  il  s'agit  de  sons  sans 
aucun  sens  :  tanl('il  le  nnilade  (''met  un  mot  correctement  pi'ononc('',  mais 
le  rép(''te  indéliniment.  D'aulrcs  fois,  les  malades  n'ont  (ju'un  seul  mol  à 
leui'  disposition,  le  mol  «  (uii  »  ou  «  non  »,  et  ils  les  appliijueul  judi- 


ilinriii  i:s  ne  i  axciaui:.  tîi 

cii'Msciiii'iil.  lui'  ili'  iiii'v  Mi;il,i(lt's  ilr  l.i  Salpi^^liièi'i',  ;i|ili;isi(|ii('  iiiolrico 
tlcpiiis  six  iiii--.  ne  |iiiii\.'iil  din'  i|iii'  "  ddiii  "  |i(iiii  uni  cl  »  don  »  |i(Mir 
imii.  r.ii  (li'lim>  (Ir  ic^  iiinK,  elle  ne  |ir(ircr,iil  i|ii('  ili'>  sons  <,r|ittiii'au\. 
l'iii'  .iiilii'.  ;i|ili;i>i(|ii('  il('|iuis  (jiialri'  ans.  ne  i('|)(iii(lail  à  loiilt's  les  ([iics- 
lioiis  (|nt'  |iar  le  iiiiil  «  diic,  dii'i'  «  a\i'c  des  iiiliiiialiiiris  ;uissi  justos 
([lie  \arii''t's.  une  aiilic  i(''|i(iiidail  di'|iuis  liiiit  ans  à  Idiites  les  (iiicslinns 
|iai'  <>  iiKiuiiKiii  "  uni'  aiili'i'  cnliii.  n|diasi(|ii('  d('|iiiis  si>|it  ans,  n''|)(indait 
jiar  «  zaza  ».  l'arlois  ces  snji'ls  (■incllcnl  des  surlcs  de  |iliias('s  conrles  : 
«  Oh  là.  lii.  mon  hicn!  »  (.liez  inii'  de  mes  nialaiies  rra|)|)t''i'  d'aphasie 
nidliict'  il  V  a  onze  ans.  les  seuls  mots  conservés  élaienl  «  oh!  non  ». 
l'nc  autre  aiiliasi(|ue  motrice  depuis  douz(!  ans,  l'épond  à  toutes  les  ques- 
tions (pion  lui  pose  :  «  Ouécpié  coco  maman  ».  Souvent  cest  un  juron 
(jue  le  malaiie  a  conservé  à  sa  disposition,  lin  de  mes  malades  <le  Ricètre, 
j;aucliei',  a|diasi(pie  moleur  avec  liémiplé;i;ic  gauche  depuis  onze  ans.  ne 
pouvait  prononcer  ipie  «  ladi  »  cl  ce  s.  n.  d.  D.  ».  A  des  degrés  moindres, 
le  nuilade  ne  peut  prononcei'  que  les  noms  |)ropres.  les  verhes  :  la 
phrase  se  réduit  alors  à  ses  mots  essentiels.  Les  verhes  sont  à  linlinitir 
(style  nègre)  ou  même  sont  omis  (style  tt'légraphiquel.  Enlin  dans  les 
cas  li'ès  légei's.  le  malade  semhie  parler  comme  nu  individu  sain,  mais 
an  milieu  dune  phrase  il  sarrète  sur  mi  mot  (|ui  ne  peut  venir,  fait 
cIVort  et  après  avoir  cherché  finit  ])ai'  arriver  à  trouver  ce  mol  et  ;'i 
1  émelire  avec  peine.  Lall'ection  peut  rester  [(endaiit  toute  son  évolution 
à  un  de  ces  degrés  (jnelcotupies;  ou  hien  elle  passe  successivement  par 
ces  diverses  phases,  soit  en  saggravant.  soit  en  s'améliorant  suivant  (|ne 
la  lésion  elle-même  s'accentue,  s'atténue  ou  qu'il  s'étahlit  des  snj)- 
pléances. 

L'intonation  vaiic  avec  la  richesse  du  vocalinlaire.  Suivant  que  le 
malade  aura  |dus  de  mots  à  sa  dis|)osilion.  leur  intonation  sera  plus  |)ai'- 
t'aite  et  exprimera  mieux  les  nuances  de  la  pensée.  Mais,  chezlapiiasiipie 
moteur,  type  lîroca.  l'intonation  est  |iarl'ois  alli'rée.  et  le  malaile  pcul 
avoir  perdu  les  modulations  les  jdus  délicates  de  la  voix. 

Le  chant  est,  assez  souvent,  heaucoup  mieux  conservé  (|ue  la  pande 
parlée.  Kn  chantant,  le  malade,  non  seulement  conserve  l'air  de  la  chan- 
son, mais  encore  souvent  il  articule  très  nettement  îles  mots  qu'il  ne 
peut  émettre  en  parlant.. l'ai  ohservé  longtemps  à  Dicétre  un  malade  dont 
la  paiule  s|)ontanée  se  réduisait  à  quelques  mots,  et  qui  le  soii'  doun.iit 
des  concerts  à  ses  camarades  d'hospice  et  chantait,  sans  diilicnllé.  les 
romances  de  Mi(/uoii  et  de  Si  j't-l(ii.s  roi. 

.Mais,  chez  ces  malades,  vcnl-nn  Inir  taire  ii'citer  comnu'  une  pièce  de 
vers,  la  romance  qu'ils  \iennenl  de  ciianlcf.  la  chose  devient  déjà  plus 
diriicile  et  chez  certains  d'entre  eux.  elle  est  impossihie. 

Hans  la  lecture  à  hante  voix,  dans  la  parole  répi'ti-e.  les  troid)les  sont 
le^  mêmes  cpie  dans  la  parole  spontanée  et  existent  au  prorata  des  alté- 
rations de  celle-ci.  La  lecture  mentale  est  toujours  altérée  (ïioussean. 
(iairdner,  Dejerine  et  Mirallié.  Thomas  et  Koux).  Au  déhid  de  l'aU'ectioii, 
surtout  —  et  la  chose  est  loin  d'être  rare  —  lorsque  l'aphasie  de  lîroca  a 


Su  sf:Mi(ii.(i(;ii-:  orr  srsn.ME  \tiiii:i'x. 

MiciU'ili'  ;'i  une  ;i|iliasii'  liihilc.  au  ili'liiil  de  l'alli'clioii,  dis-jc,  le  malailc  csl 

le  plus  soiiM'iil  iiuapaljlr  de  lire:  mais  il  ne  l'avoue  ^'iière  (|iie  I'okh'  un 

plus  lard   el   loi's(|u"il   esl  ffuéri.   Il    iaiil   doue    reelieicliei'  avec    soin  ce 

IlouMc  et  hiul   uielli'e  en  (iii\  re  |innr  arrivni-  à  le  d(''eelei-.  I.i'  malade  pit-- 

leud  lire  comme  ;i  r(''lal  noi mal.  mais  lorsqn  on  I  ('Indie  de  pins  pi'ès  (ui 

\iiil  (pi'il  n'en  es|  pa^  ainsi,  l'ai  fois  il  devine  un  mol  d'une  phrase  el  le 

niouli'e  li'ioniplialemenl .  Le   pins  souveid   il  reconnail  son  uom,  pai-l'ois 

s(m  piénom,  pins  raiomeul  le  nom  de  sa  l'emine  et  de  ses  enl'auls.  .\près 

les  mois   l'amilieis,  Vdicxic  frappe  les  mois   usuels  (pie  le    malade  peiil 

iffiuirer  coinpièlemeiil   on  reeounailre  eu   plus  ou  moins  j^iand  uomlu'c    . 

suivaul  les  cas:  un  mol  reconnu  peiil  l'aire  deviner  le  sens  de  la  plu ase  ; 

d'ordinaire,    le  malade  lil.    mais  sans  compreiiilre.  el    chez  lui,  comme 

s'il  vovail   ce  mol   pour    la   première   l'ois,  la    \iie  {\\\    imd    n'(''\eille  plus 

rid(''e  corresptmdaiile.  Kans  les  cas  moins  acceiiliiés,  le  malade  comprend 

la  leclnre,  mais  oiihlie  pins  on    moins  ra|)idenu'nl  ce  (ju'il  vieiil  de  lire. 

Kniin  el  c'est  là  nn  l'ail  sur  leipnd  je  ne  saurais  Iro])  insister  car  je  l'ai 

obsLM'vé  bien  souvent  aussi,  l 'esl  l'association  tpii  se  fait  mal.  Le  sujet 

reconnaît  el  comprend  le  sens  de  Ions  les  mots  isolés,  iln'a  donc  pas  de 

f«Ci/^^  cécilé  veihale  à  propremeiil  parler,  mais,  le  sens  d'une  phrase  écrite,  à 

•  ^^^^.  moins  iju  elle  ne  soil  très  courte  —  el  encore  le  fait  n'est  pas  constant 

'  ,     i.  —  lui  échappe  complèlenienl.  ('.'est  l'association  qui  chez  lui  se  fait  mal 

'^'t'^^..  -on  nt!  se  fail  pas  du  tout.  Il  semble  qu'il  oublie  le  sens  du  mol  qu'il 

^^fj[f'  h"'        vient  de  coniprendic  ii  mesure  cpi'il  cherche  à  déchilTriM'  le  mot  suivant. 

C      ,,V--     (lertains  de  ces  malades  enlin   lisent  en  épelaiit  les  mots,   lettre  après 

lettre,  mais  sont  éi;aleinenl  incapables  de  retenir  le  sens  d'une  phrase. 

D'autres  enlin  ne  com[)rennent  que  le  dernier  mol  de  la  phrase  écrite. 

Ces  troubles  de  la  lecture,  pins  ou  moins  prononcés  au  ilébnl  de  la 
maladie,  jjenvent  rester  intenses  indéliniment.  Le  plus  souvenl  ils 
s'atténuent  et  plus  rapidement  eu  liénéral  que  les  trouWes  de  la  pande 
articulée,  si  bien  (pie  1  alexi(>  peut  disparaître  |ti'es(pie  coinplèlemenl 
alors  (pii'  l'aphasie  inollice  persisie  eiiciu'e. 

\  une  p('iiode  a\aiic(''e  de  l'an'eclion,  ipiand  r;i|)hasi(|ne  s  esl  beaucoup 
amélioi'é,  la  leclnre  semble  parfaile,  seuls  persislenl  des  troubles  latents 
sur  les(piels  j  ai,  avec  mes  ('lèves,  alliri'  lalliMition.  L(>  malade  devine  le 
sens  (Inné  pallie  des  phrases.  pliil(j|  ipi'il  ne  p('nèlre  la  composition  de 
Ions  les  mois:  il  reconnail  le  dessin  dn  mol,  mais  ne  le  com|iren(l  pins 
si  ou  r(''crit  en  lettres  ou  en  syllabes  S(''paiées  verlicalemenl  ou  horizon- 
lalemenl  (Thomas  el  HoiiM.  Notons  enlin  (pie  chez  ces  malades  el  à  moins 
de  complicaliou,  il  ii Vxislc  jamais  d'iK'mianopsie  ni  de  r(''li(''cisseiiieul 
du  champ  visind. 

Pour  la  conversalioii  coiiraiile.  apr('s  les  premiers  jours  de  débiil  de 
la  maladie,  le  malade  comprend  loiil  ce  ipi dn  lui  dil,  el  la  compréhen- 
siou  de  la  pande  |iail(''e  esl  lonjonrs  remanpiablemenl  mieux  conservi'e 
ipie  la  leclnre  el  la  pande.  (]ependaiil  le  l'oncliouuemenl  des  iiiui^'es 
auditives  n Csl  p.is  .ibsoliiinenl  paifail.  Si  on  parle  nn  peu  rapidement  à  ' 
ces  malades,    il  arrive  asM'/  sonveni  (pi  ils  ni'  saisissent    pas  compl(''le- 


ni  l'I  lin  |iiriiiicr  i(iil|i  le  sens  ('<iiii|ili'l  cl  i'\,irl  de  l;i  |ilii,i^i'  |ii  iiliiincc''C. 

Il  l'M  c^l  ili'  nir |iMs(|H  on  pniniMH  r  uni'  |ilii;isr  nn  jiru  |iMi;;nr.  iliiini;i> 

ri  lliin\  iMil  rii  rll'i'l  |iinn\c  |i;ir  ri'\|ii''iirnrr  snixanir  ijnr  Ir  rnncliiill- 
ilcMit'Ml  lies  ini.i^i'^  ,inilili\r'-  r-l  alli'ii'  il,in-~  r.ijiji.i-ir  ninliiir  ilr 
Urni'a. 

MniiliJiiil  ;iii  niMl.iiir  un  nlijrl.  un  i)J-nii(HiC(' (levant  lui  |iliisiciu  s  s\  I- 
lalics  painii  l('S(|ncllcs  sr  liinivc  snil  la  |)reiiii('M-o  syllalu'  ilii  iiiiin  de 
rnliicl,  siiil  la  (Ici'iiirrc,  snil  la  syllaiic  inli'rnii''(liair(',  (|Uf  le  malade  doil 
leediiiiailre.  Cluv.  les  a|)liasi(|nes  innlenis,  ly|ie  lîioca.  la  |iieini('re  syllalie 
est  assez  smiveiil  l'ecnnmie,  niais  la  (leiiiière  syllalie  mi  la  sylluhe  iiiler- 
médiaiie  ne  le  soiil  jamais.  Tmileldis  il  ne  saurai!  èlre  (|nosli(»n  eliez  ces 
malades  de  suiditi'  seihale  xi'iilalde.  Il  s"aj;il  plnlôl  d'une  surdilé  de 
|dirases  iTlinmas  el  llnuM  el  le  soiil  là  des  Irmihles  (|ui  du  l'esle  s'alli'- 
nuenl  assez  ia|iidemenl. 

I.iiis(|u"avaul  d"(Mi'e  un  aidia^ique  de  lliiica  le  sujel  a  élé  |dusun  moins 
un  a|)liasi(|ue  total,  la  surdilé  veihale  [leut,  au  début,  être  très  marquée. 

L'rrrilun-  spontanée  el  sous  dictée  s(tnt  nulles  on  très  altérées.  La 
copie  est  par  contre  conservée,  et  le  sujet  transcrit  l'imprimé  en  mamis- 
crit.  (Vov.  pins  loin  :  Troubles  de  l'hi-ilure  chez-  les  aphasiques.) 

V.w  résnmi',  el  ("est  là  un  point  de  première  importance  tant  an  point 
de  vue  cliuiijiie  ipian  point  de  vue  tlié(iri(pie,  si  dans  Tapliasic;  motrice, 
Ivpe  llroca,  les  troubles  s((nl  manifestement  beaucoup  plus  accentués  du 
(•(■(té  (le  la  parole  |)arlée  el  du  langage  écrit,  loutex  les  modalités  du  lau- 
(jaqe  soûl  alleiules.  Les  variétés,  suivant  i'iiilensil(''  de  celte  alt(''ralion, 
sont  tri's  nomlirenses;  mais  loujonrs  nu  rehouve  celt(!  loi  :  alti'ration  de 
Ions  les  modes  du  lan^a^c  avec  pi(''d(imiiiance  du  ci')l(''  de  la  |iande  arli- 
cnlee. 

L'apliasie  motrice  type  lîroca  déliute  le  plus  souvent  brusquement  à  la 
suite  dime  atla(|ue  d'apoplexie,  d'autres  l'ois,  elle  s'inslallc  proj^ressive- 
menl.  Souvent  aussi,  car  c'est  là  ime  évenlnalité  (pii  n'est  pas  rare, 
(die  succède  à  nne  aphasie  totale  (|ni  s'esl  lentement  el  gradnellemeni 
améliorée.  La  surdité  verbale  s"all(''nue  el  Unit  par  disparaître  compl(''le- 
inent,  la  cécité  verbale  dimimie  el  peu  à  |ieu  le  snj(>l  pn'senle  les  signes 
(le  ra]tliasie  motrice  type  liroca. 

Dans  l'apliasie  de  liroca.  après  une  péiiode  d'étal  lr('s  vai'iable  comme 
durée,  ramélioration  pent  se  produire.  La  cécité  verbale  s'atlénue,  la 
parole  s|)onlaii(''e  revient  aussi,  mais  plus  lentement;  si  bien  que  chez 
les  individus  très  améliorés,  les  troubles  de  la  parole  sont  encore  assez 
accentnés,  alors  que  le  malade  comprend  compl('lem(Mit  ou  à  peu  |)i'(''s, 
tonl  ce  (juil  lil:  mais  cette  lieureuse  terminaison,  assez  i-are  d'ailleurs, 
ne  se  produit  Miuvenl  ipiapr/'S  de  longues  années  )iendanl  lesquelles  U'. 
malade  reste  jilns  ou  moins  alexi(|iie.  Il  l'aiil  donc,  dans  l'élude  de  ces 
malades  el  pour  porter  nn  jugement  déthiitif,  se  baser  non  seulemenl 
sur  un  élal  actuel  pris  parfois  plnsi(Mirs  années  après  le  début  de  la 
maladie,  alors  (pie  i'alfection  esl  en  pleine  voie  d'amélioration,  mais 
encore  tenir  compte  autant  (pie  possible  des  étapes  qui  ont  suivi  le  début. 
liiMKiioK.  —  Si'iiiiologie.  ti 


sj  si.Midi.Oliii:  hi  >vsii  Mi:  m:iui:i\ 

(tii  ciiiuiiil,  ir;iill('iii>  s;iiis  iiciiic.  (|ii('  ilic/  hiiis  les  sujets   IV'viiliirKiii  do 

1"; 'lidr.ilidn  ne  Miil  |i;is  ;ilis()liiiii('iil  pai'jilli'lc  cl  su|i('i-jKisal)l('.  Du  ri'sie, 

iriiiic  iiianirir  L;(''ii(''ralc  cl  ;'i  iiileusih''  de  Ic'sion  (''î^alc,  l(>s  clianccs  (Taiiié- 
lidialidii  l'I  |iailaiil  de  i;iUM-isoii  soril  d"aiilaiil  |iliis  ;:raiidrs  (|ii('  l'iiidividii 
rs|  |]|iis  ji'iiiic.  Knliii  et  sniloiil  il  y  a  lien  de  Iniir  cipiiiidc  de  la  faci- 
lili'  i\f  cniiiinMisatiiin.  de  sii|)[il('ancc  par  riirinis(dii'iv  sain.  (;"esl  une 
(|iicsliiiii  sur  la(|U{dle  je  icviciidiai  à  (ii(i|)Os  de  I  aphasie  chez  les  gau- 
eiicrs.  .rajouterai  cnliii  i\w  l'aphasie  iiioliice  lype  liioca  pi'id  se  trans- 
former cil  aphasie  motrice  pure. 

Aphasie  motrice  pure.  Aphémie.  —  (Ihservée  anatoTrii(pienieiil 
pai'  (Iharcol,  l'ilies  cl  nioi-uK'nic,  j  ai  conlrihué  ave<-  l.iclilheiin  à  la  dilIV'- 
rcucier  cliniqueinenl  de  la  forine  pri'céilenlc. 

Les  trouhles  de  la  jiarolc  sponlanée  sont  idcntifpiement  les  mêmes  t|ue 
dausTaphasie  motrice  corticale:  le  plus  souvent  inèmeils  sont  très  accen- 
tués, tout  le  vocahulaire  fait  défaut  et  le  malade  n  a  ipie  quehiues  syllabes 
à  sa  disposition.  Mèmi's  {roubles  de  la  lecture  à  liaule  \(MX  et  de  la  parole 
l'épétée.  Dans  le  chani,  l'articulation  des  mots  est  aussi  impossible  que 
dans  la  par(de  parh'e.  cl  l'ail'  musical  ne  \ieulen  lieu  eu  aide  à  l'articu- 
lation du  mot.  ipii  es!  l(mjours  aussi  défectueuse. 

Mais  s'il  ne  peut  émettre  les  mots,  le  malade  a  conservé  leurs  images 
motrices  d  articulation.  Il  fait  autant  d'elforts  d'expiration  que  le  mot 
coiitieiil  de  syllabes  (Dejerine).  il  serre  la  main  autant  de  fois  qu'il  y  a  de 
syllabes  on  de  lettres  dans  le  mol  (Lichtheim).  Ou  bien  eiu'ori^  il  indique, 
an  moyc  II  de  ses  doigts  et  très  rapidement,  le  noiulue  de  svilajies  (pie 
coiilient  le  mot  qu'il  ne  peut   proiKuicer  (').  Ce  sont   lii  des  pliéiiiunènes 

I.  J  ai  ii!js('ivé  |ioiulai)t  des  aiiiiL-es  dans  jiioii  sorvicr.  à  la  Sal|iiHiitTL',  un  ras  des  plus 
démoiisti-atirs  à  cet  éftard  (olis.  VI  de  la  lliése  do  F.  Behkheim;.  Il  concerne  une  femme  de 
vingl-neuf  ans,  droilière.  alteinle  d'aphasie  motrice  pure  avec  hémiplégie  droite.  C'était 
une  l'cmnio  jeune,  intelligente  et  cullivéc,  polyglolte,  sachant  le  français,  l'allemand,  l'ilalieii 
et  l'espagnol.  L'aphasie  motrice  était  totale,  ahsolue.  La  malade  n'avait  conservé  que  le 
mol  ■'  oh  1  non  »  (pi'elle  n'employait  du  reste  (|ne  dans  son  véritahle  sens,  c'est-à-dire  lors- 
(|u'elle  voulait  dire  non.  Elle  ne  pouvait  en  ell'el  le  pri>ni>ncer  dans  d'antres  conditions. 
L'aphasie  était  éfralemenl  totale  pour  la  répétition  des  mots,  l'our  le  chant,  elle  ne  pouvait 
prononcer  un  seul  mot,  mais  fredonnait  tons  les  airs.  La  lecture  mcntah'  était  intacte  chez 
elle  et  se  faisait  aussi  vite  (|ue  chez  une  personne  bien  portante.  Elle  écrivait  de  la  main 
gauche  spontanément  et  sons  dictée  d'une  manière  facile  et  correcte  et  copiait  en  trans- 
crivant l'imprimé  en  niamiscrit  [lig.  S  .  Elle  composail  très  vite  les  mots  avec  des 
cuhes  alphahétiipu's,  spontanément  et  sous  dictée.  La  mimique  de  la  face  et  des  gesles 
étail  remarquablement  expressive.  Cette  femme  indiquait  avec  les  doigts,  aussi  vite  (|u'un 
sujet  normal  et  cultivé,  le  nombre  de  syllabes  que  contenaient  les  mots  servant  à  désigner 
les  objets  qu'on  lui  montrait.  Chez  cette  malade,  la  compréhension  de  la  parole  parlée  dans 
chacune  des  langues  étrangères  qu'elle  possédait,  l'e.xécution  des  ordres  les  ])lus  compli- 
(|ués  élaient  parfaites.  L'intelligence  étail  intacte.  Le  début  de  l'affection  avait  eu  lieu  à 
l'âge  de  vingt-neuf  ans.  et  pendant  près  d'un  an  les  symptômes  furent  d'abord  ceu.v  de 
l'aphasie  totale.  L'aphasie  motrice  pure  persista,  avec  ses  mêmes  caractères,  jus(|u';'i  la  mort 
de  la  malade  qui  eut  lieu  à  l'âge  de  Irente-neuf  ans,  c'est-à-dire  pendant  neuf  ans.  \  l'examen 
ilu  cerveau  dont  l;i  description  nian'oscopiqne  a  élé  publiée  par'  liiiissni  [L'npluisif  ilnns 
SCS  rapports  aver  In  (iéiiinice  ri  les  résniues.  Thèse  in.ing.  l'.iris.  19KI),  on  trouva  dans 
l'hémisphère  gauche  une  lésion  corlicale  occupant  la  région  de  liroca,  l'insula  et  ro|i(ivuli' 
sylvien,  c'est-à-dire  toute  la  rirconvolulion  d'enci'inle  de  la  scissure  de  Sylvius,  à  re\rc|iiiou 
de  la  première  temporale,   (j'ite   lésion  sectionnail    on  avant   et   au-dessus  des  ganglions 


ritouiii.i-.s  1,1!  i.A.\(,M,i;.  8S 

(|ni  l'iiiil  (li''r,'iiil  dans  l'apliasii'  niiilrici'  i-oi'I'k  ali'.  I.a  iiiiiiiii{iir  du  iiialailc 
i'nI  iiilaclc.  Ii(''s  (•\|M('>--i\r.  cl  I  iiildiia liiiii  i  riiiaii| iialdi'iiiciil  liii'ii  ciin- 
M'IV  ('■('. 

1.  iiih'l^iili''  de  la  iiidinn  du  iii(d.  cl  jiar  Miilc  du  laiiijdiic  iiili'riciir, 
(•\|)li(|iu'  ici  la  c(iii>ci\aliiiii  paiTailc  de  IV'ciiliiii'  s|Minlani''c  cl  sons 
dicici',  aussi  liicii  avci-  les  ciilic>  alplialudiqucs  (|iic  la  |diiiiic  à  la  niaiii. 
La  Iccliirc  mciilaic  c>l  |iaiTailc.  iicifiiiah'.  smis  aucun  Innililc  iiii''nic 
lalt'iil.  I.  i''\(icaliini  s|i(pnlaiicc  des  images  aiidiiivcs  se  l'ail  ciiininc  clie/ 
riiidi\iilu  sain. 

Km  sdninic.  dans  celle  varii'li'  d  aphasie  niidiici'.  le  seul  |di(''n(Pinènc 
niiirliiilc  CDiiMsle  dans  rini|i(issi|pilili'' de  I  ailicnlali(]n  des  sons  dans  Ions 
Iciii's  iniidcs.  Mais  lonles  lesanlrcs  niodaliir's  dn  laiijia^e  scnd  inlaclcs,(!l 
le  laii;^aj;c  iiilérieiir  scxecidc  ((nninc  cliez  l'individu  sain. 

I.ajiliasic  nioliicc  pure  pcnl  s'hIiscinci-  dans  <lcn\  cnndilions.  Ou  liicn 
clic  salliiMUC  d"cuil)lc(\  un  liicn  elle  sur\  ieni  c(niMne  sladc  d'aniclioralion 
an  cours  (i"uuc'ajiliasic  (|ui,  daliiiid  hdalc,  s'est  Uansfonuée  eu  aphasie  de 
llnica  puis  se  Icruiiue  par  une  aphasie  inoliicc  pure,  le  laiifia^c  inlcricnr 
reveuani  (■(luiplcteincnl  à  ["('Mal  n(ninal  liicn  ipie  l'aphasie  undiicc 
suhsisle.  Olle  deruièi'c  (''vcnlualili''  ne  me  jiarail  pas  1res  rare  cl,  d'après 
les  l'ails  (pic  j'ai  rt'ceiuiueut  oltseivés.  ou  peni  allirnier  (pic  l'apiiasie 
iiitiliicc  pure  esl  Joiu  d'èlre  toujours  primitive. 

I.a  localisation  de  la  k'-siou  dont  rel(''vc  l'aidiasie  motrice  |)uie,  l'aplié- 
inic,  c  est-à-dire  ra|)liasie  motrice  avec  iiitt'-grilé  du  langage  intérieur, 
iiapparail  |)lus  aussi  eerlaine  ([u'il  y  a  (|uel(|ues  années,  l'endanl  long- 
temps ou  admit  (jue  dans  l'aphasie  uioli-iee  pure  celte  lésion  était  toujours 
sous-corlicale  à  la  région  de  llroca.  ((ii'il  s'agissait  d'un  isolement,  d'une 
séparation  de  cette  région  de  llroca  ou  des  liln-es  qui  en  partent,  d'avec 
les  ceiitivs  moteurs  de  la  régicm  operculaire.  c'est -à-dii'e  des  centics 
préposés  aux  muselés  de  la  langue,  des  lèvres,  du  pharynx,  du  larvnx, 
(|ui  entrent  en  jeu  dans  le  mt''canisme  du  langage  articulé,  i.a  division  de 
I  aphasie  motrice  en  aphasii-  de  Hroca  ou  aphasie  motrice  corticale  avec 
alléralion    du    langage   inl(''ricnr   cl   en    aphasie  motrice  pure  on  s(mis- 

«•(•nliaiix  le  si'f;iiiciit  aiiU'riciir  di'  la  ciiuroniic  rayuniianti-  cl  son  scgiiiiMil  moyen  ilaii.s 
l'rleiiiliii'  anli^ro-postérieurc  de  l'iiisiila.  L'oxaiiien  en  coupes  sériées  praliqné  par  mon 
inlei-iie  l'élisslee.  peiiuit  de  conslaler  (|ne  la  lésion  n'speolaif  le  corps  strié  et  la  capsule 
interne.  Dans  l'IiiMnispliére  droit  il  existait  une  lésion  du  pli  courbe  et  de  l'écorie  du 
fond  de  la  scissure  de  Sylvins.  En  d'autres  termes  ici.  bien  qu'il  y  eut  chez  cette  malade 
des  lésions  d'a|iliasie  totale  et  ((uelle  en  eût  présenté  les  symptômes  au  début  de  son 
alleeliou,  le  tableau  clinique  l'ut  pendant  ueul' ans  celui  de  lapliasie  motrice  pure,  c'est-à-dire 
avec  iiUé^'rité  du  langage  intérieur.  iVoy.  A.  I'ki.(ssu:ii.  Lnphasie  motrice  pure.  Tliése 
inaug.  Paris,  1U12.J  Dans  la  tliése  de  mou  élève  I'.  ISeumumm—  I.'upliasie  motrice,  Paris,  1901 
—  se  trouve  l'observation  clini(iue  et  l'autopsie  d'un  cas  semblable  (obs.  I).  Ici  aussi 
l'aphasie  motrice  pure  avait  été  précédée  d'iuie  période  d'aphasie  totale,  puis  d'aphasie  de 
Hroca.  Dans  ce  deuxième  cas,  les  lésions  siégeaient  dans  la  région  de  Broca  et  sectionnaient 
le  segment  moyen  du  pied  de  la  couronne  rayonnante  dans  l'étendue  antéro-postérieure  de 
lopercide  sylvien.  La  lésion  respectait  les  ganglions  centrau.v  et  la  capsule  interne.  L'hémis- 
phère droit  était  intact. 

Chez  ces  deux  malades  l'aphasie  motrice  existait  à  un  degré  l'xtréme  —  l'Ih's  él;iienl 
presi(ue  limettes  —  et  resta  telle  pendant  plusieurs  années  et  ,jus(pi'i  leur  UKUt.  Li'iir  intel- 
ligence était  ijarfaite. 


«4  si-:Mini.(ii,ii:  ht  svsu:me  y  Envieux. 

roilicali'   avec   iiih'^iilr   de  ce    iii(''iii('    laii^zaj^c   lui    l()ilgl(!inj)S   cliissiciiu;. 

AujiMud'Iiiii  irllc  ili\  isiipii  hast'c  sur  I  aiialdinic  iialliologiqnc  ne  |i(;iit 
jiliis  èlix'  iiiaiiilcniic.  car  si  dans  l'a|iliasic  nioli'icc.  pure  la  lésion  (!st 
souvent  sous-coilic  aie.  clic  ne  l'csl  |ias  lonjoni's.  ("est  en  se  basant  sur 
la  elini(|ue  seuleiniMil  (|iic  I Un  doit  donc  désormais  maintenir  les  deux 
variétés  d'a|iliasic  miiliicc.  lime  Tajdiasie  de  liroca  et  l'autre  l'aphasie 
moliice  pure  ci  c(da  sans  \onliiir  Irancdier  danse  liaipK^  cas  la  (|uestion  de 
la  localisation  de  la  h'sion.  O  (|ui  dill'i'rencie  el  dilléreneieia  toujours 
l'une  di'  l'anlre  ces  deii\  \arii''li''s  d'aphasie  c'est  l'état  du  langage  inté- 
l'iem-.  (>!■.  cl  le  l'ail  csl  di''iniMilr(''.  si  nue  lésion  de  la  région  de  lîroca  lèse 
d  iniliiiaire  le  langage  inlériciir,  (dic  ne  le  lèse  pas  loujoni's  ainsi  (pie  le 
iiinnlre  le  cas  de  l,adame-\iiii  Mnnakow. 

Il'im  aulre  côli''  il  laiil  encore  (''Ire  piéxenu  de  ce  fait,  (-"est  (pie  chez  un 
sujet  atteint  d'aphasie  de  llroca  c'csi-à-dire  d'aphasie  motrice  avec  alté- 
ration du  langage  inlc''ricnr.  le  langage  inlérieur  peut  dans  certains  cas 
levenir  com|)lèlcnicnl  a  IClal  normal  bien  (|ue  le  malade  reste  toujours 
aphasitpu".  Celle  opinion  i|iic  i'(''mels  est  basée  sur  l'observation  clinirpie 
de  <pialre  sujets  alleinis  d'aphasie  moliicc  (pie  j'ai  étudiés  et  suivis  [len- 
danl  plusieuis  années  el  doni  deux  onl  ('■!('■  autopsiés. 

i.a  syniptomalologie  |ir(''sciil(''c  par  ces  malades  l'ut  la  suivante  :  lont 
d'abord  aphasie  lotale  d'une  (liii(''c  variable  d'un  an  à  quelques  mois, 
puis  aphasie  de  lii'oca  el  enlin  aphasie  niotri(îe  pure  typique,  schématiciue 
dirais-je  volontiers,  avec  inh''grilé  eonipl(''te  du  langage  intérieur  et  de 
rintelligence.  Oi',  dans  deux  de  ces  cas,  l'autopsie  ayant  été  pratiquée  on 
pnl  constater  (|ue  la  lésion  n'était  pas  limitée  à  la  sons-cortiealité  et  que 
la  r('';^ion  de  Broca  (dait  altérée,  mais  il  esl  vrai  sui'  une  pclile  éleinha; 
dans  l'un  d'enlie  eux. 

Aphasie  chez  les  polyglottes.  —  (i'csi  un  lait  d'observation  déjà  an- 
cienne (pie  chez  un  sujet  aphasiipic  m(deur  eoimaissant  plusieurs 
langues,  c'est  la  langue. apprise  la  pi-emière  que  le  malade  commence  par 
pouvoir  |)arler  lorsque  son  élat  s'améliore.  C'est  là  une  loi  pour  toutes 
les  images  du  langage,  comme  du  reste  pour  toutes  les  images  de 
mémoire  en  général.  Ainsi  (pie  l'a  dit  liibol  :  «  Le  nouveau  meurt  avant 
l'ancien  ».  Pitriis  (1S!)5)  a  l'ait  ressortir  les  caracl('res  spéciaux  de  l'aphasie 
chez  les  polyglottes.  I/aphasie  jient  l'iapper  tout  ou  partie  des  langues 
parlées  par  le  malade;  c'est  alors  la  langue  doiil  le  malade  se  sert  le  |ilus 
ordinairement  ipii  esl  lesjiectée,  ipie  ce  soit  on  non  la  langue  maternelle. 
Au  degré  maximum,  il  v  a  l'an  (h'diiil  piMle  lotale  de  la  l'acuité  de  ctnn- 
prendr(;  (^t  d(!  parler  loulcs  les  langues:  'ï'  retour  graduel  de  la  faculté 
de  comprendre  la  langue  la  plus  ramilière:  T)"  retour  de  la  faculté  de  par- 
ler cette  langue:  i"  retour  de  la  l'acuité  de  comprendre  l'autre  ou  les 
autres  langues  (pie  connaissait  le  sujet;  5"  retour  de  la  faculté  de  parler 
ces  langues.  I/(''V(dution  |)eut  ne  pas  parconrii'  tontes  ces  étapes,  et  s  ar- 
rêter à  un  degré  ipi(dcon(pie.  .Mais  il  i-ess(Ml  de  lonles  les  nbsei'valions 
publiées,  ipie  la  langue  la  plus  familii'rc  au  malade  esl  celle  ipii  esl  la 
moins  atteinte  et  qui  réapparail  la  première. 


riiofni i:>!  nr  i.axcm:!:.  sj 

Aphasie  d'intonatiou.  —  Urissaiid  ilS!l."ii  a  (li>liii;;ii('  lc>  a|ili;isl(|ii('s 
iiMilciirs  avant  coiisorvi-  riiilniialidii  de  iciin  ipii  l'iiiit  iicnlnr.  (■•I.ilili>~-~,iiil 
ainsi  nnc  nonvcili'  vai^it'li'.  i'a|iha>ii'  d  iiiloiialinii.  I.Vxisli'iicc  île  rcllr 
vaiii'li'  ne  nii'  parait  |ias  (lénKinliéc.  Certains  a|iliasi(|ni's  de  llnica 
navant  ((insfi'Vt''  à  lonr  disposition  (pi"ini  imd  on  (|n"nnf  intcrjcclion.onl 
|iaifois  nnc  intonation  tcllcniont  variée  (|n"ils  aiiivenl,  aidi's  |iai-  nnr 
niinii(|ne  très  ex|)ressive.  à  se  l'aire  eoniprendre.  (m-sI  (|Mi'  clic/  eux  liii- 
lellii;cnee  est  i(Mnarc|naidenient  inla<'te.  Il  en  est  de  niènie  dans  lapliasie 
niotriee  jinre  (apliémiei  on  l"intellij;(Mi<-e  e-l  tonjours  res|ie(li'e.  Dans 
l'aphasie  de  iiroca,  loisipie  la  céréin-alion  est  lente.  lors(|n'il  y  a  du  défi- 
cit inttdlectnel.  riiil(niation  s'atVaildil  on  disjtarait.  Klle  disparait  égale- 
nienl  et  la  chose  est  aisée  ;i  coniprcndri'.  I(n-.i|iie  le  malade  ne  joiiil  pas 
(le  rinléiirité  motrice  (h'  son  appareil  pluinalciii'.  Le  p>eiidii-liidlpaire 
a  pi'cdn  liHile  inl(inali(in. 


Aphasie   sensorielle  ou  de  compréhension. 

Hans  l'aphasie  motrice.  Ic^  tnuddes  o|i-,crves  |ii  iMlimiinenl  dans  le, 
dcnnaine  dn  langage  parh'.  la  lc-i(ui  frappe  le  centre  des  images 
motrices  d'arlicnlalion.  Ici.  an  ((Hilrairc,  ce  <enl  les  centres  de  réception 
tpii  sonl  li'sés  et  partant  la  cinnpii''liensi(Ui  de  la  parole  et  de  ri'ci'itnrc 
est  altéiée. 

V  a-t-il  nne  on  des  a|)hasies  srnsoriello?  A  l'aphasie  sensorielle  de 
Wernicke.  Kiissmanl  snhstitna  deux  Inrmcs  clini(|nes  :  la  cécité  verbale 
et  la  snrdité  verbale,  admi>e^  aussi  par  (diarcdl.  Wernicke  ne  cessa  de 
s'opposer  à  cette  division.  I.e--  l'Indcs  cjiniipies  cl  anat(nno-palhologi(]nes 
ont  démontré  l'exactitnde  de  la  conception  de  Wernicke.  Il  n'existe 
ipi'nne  seule  ajtliasie  sensoiielle.  comprenant  à  la  fois  des  Ironblesde  la 
compréhension  de  la  parole  iiailée  et  des  troubles  de  la  lecture.  Ces  lioubles 
peuvent  être  dès  le  début  aussi  prononcés  l'un  (]ne  l'antre  et  persisti-r 
tels,  la  cécité  verbale  en  parlicnliei,  pendant  toute  la  vie  dn  malade.  Mais. 
(|ue  la  lésion  frappe  plus  particnlièremenl  les  images  auditives  ou  les 
images  visuelles,  l'altération  des  inniges  les  pins  atteintes  prendia  le 
|iremiei'  jjlan  de  la  scène  ciiniipie.  toutefois  dans  ce  cas.  le  dt'laul  de 
fonctionnement  des  secondes  n'en  sera  pas  moins  très  net.  an  début  du 
moins:  jjlns  lard,  elles  senddenml  récupérer  ])lns  on  moins  intégrale- 
ment leurs  fonctions,  sans  (|ue  toutefois  cette  restauration  soit  rarement 
complète.  C'est  alors  que  l'on  ania  all'aire  à  la  cécité  verbale  ou  à  la 
snrdité  verbale  de  Wernicke:  mais  il  ne  s'agit  alors  (|ue  déformes  secon- 
daires, de  reliquats  d'une  aphasie  senfinielle  primitive  :  c'est  cette  der- 
nièi-e  (|ue  je  piendrai  ((unine  type  dans  ma  description. 

I.'apinisie  scnsori(dle  peut  débuter  de  i)Insienrs  manières  :  à  la  suite 
d'une  atlaciue  d"a|)oplexie  brnsipie  ou  bien  sans  peite  de  connaissance, 
le  malade  se  met  tout  à  coup  ;i  hredoniller  et  perd  la  faculté  de  com- 
prendre les  mots  lus  on  entendus,  hantiefois.  la  maladie  s'installe  len- 


f^r,  si;Mi()i.nt:it-:  nr  sysTi:Mi:  .\i:iir/:r\. 

Iciiiciil,  |ii()^r('ssiv('iii(Mil,  cl  If  sMJcl  en  ;i  ((iiiscu'iicc.  lùiliii,  rllc  |i('iil  se 
conslilucc  en  pliisiiMiis  It'iiijis,  |)ai'  iill;i(|ii('s  successives,  (jiiui  (\u  il  en 
soi!  (lu  iiKide  de  déliiit.  r;i|tliasie  sensorielle  iiiie  luis  élalilie  se  cai'aclé- 
rise  de  la  l'a(,'(»n  siiivaiile  : 

I,a  siifdilr  verbale  esl  le  s\iii|iirp|iie(|ui  IVa|i|ie  lniil  d  abdid.  I,e  malade, 
dont  lacnilé  auditive  esl  uoirnaie,  esl  incapable  de  coinpicndi'e  les  mots 
pi'ononcés  devant  lui.  Il  ressemble  à  un  individu  tiansp(Ml('  dans  un  pays 
clranger.  dont  il  neconi|U('nd  pas  la  lanj^ue.  Les  mots  IVappent  son  oroilU^ 
comine  sons  dill'érenciés,  nuancés,  nniis  non  cornine  représentant  des 
idées.  Le  malade  a  donc  l'aspecl  d'nn  sonril  lielle;  la  prolixité  de  son 
langage,  rincobeiencc  des  mois  (|u  il  ('met,  le  font  aussi  cousidéiei'  comine 
alleini  de  courusion  on  (rali(';nalion  mentale.  Le  degié  de  la  surdilé  ver- 
bale esl  dailleurs  lr('s  variable,  suivaid  les  cas.  Hègb;  g('néi-ale,  lemalade 
l'cconnail  son  nom  et  se  délourne  d('s  qu'on  l'appelle;  plus  rarement  il 
i-econuail  son  piénom,  exeeptionnellemeni  d'autres  mots  familiers  (nom 
dt!sa  femme  et  de  ses  enfauls).  Les  mots  usuels  jienvent  èlie  tous  perdus, 
parfois  certains  sont  conservés:  enliu,  la  sni'dilé  verbale  peut  èlre  très 
légère,  ne  |)oi'ler  (pie  sur  (|uel(|nes  mots  spéciaux  ou  mémo  être 
absolumeiil  lalenle  :  cesl  alors  fju'il  faul  la  dépister,  la  reclierclier  avec, 
soin  sous  peine  de  la  laisser  passer  iiiapereue.  Le  malade  comprend  un 
mot  de  la  plirase  et,  grâce  à  lui,  en  devine  le  reste;  sa  réponse  est  précise 
et  juste:  mais  changez  \"u\(h^  de  la  phrase  en  conservant  le  mot  prin- 
cipal, la  réponse  du  malade  ne  varie  pas.  Le  plus  souvent  du  reste,  et,  de 
par  le  fait  des  Iroubles  du  langage  parlé  ((iii  existent  dans  l'aphasie  sen- 
sorielle, ce  n'est  pas  jiar  la  réponse  verbale  du  malade  (jue  l'on  peut  se 
rendre  compte  du  degré  plus  ou  moins  accusé  de  surdil(''  verbale  (jn'il 
présente,  mais  bien  eu  lui  disant  à  haute  voix  dexéeuler  tel  ou  tel  acte  : 
prendre  une  chaise  el  s'asseoir,  se  lever,  marcher,  prendre  un  objet 
queleoiKpie.  elc.  elc.  —  Chez  les  polyglottes,  la  surdité  verbale  p(;ul 
porter  uiii(jiiemeul  sur  une  langue.  En  général,  c'est  la  langiK^  la  plus 
faniili(''re  au  malade,  celle  dont  il  se  sert  le  plus  -qu'elle  soit  la  langue 
naturelle  ou  d'acquisition  plus  récente  —  (jui  disparaît  la  dernière,  c'est 
celle  aussi  ipii  réapparaît  la  première  quand  l'étal  du  malade  s'améliore. 
Non  seulement  la  surdilé  verbale  porte  sur  les  mots,  mais  elle  peut 
porter  aussi  sur  les  chilfres.  Elle  peut  encore  atteindre  la  notation  musi- 
cale. Le  malade  ne  reconnaît  plus  les  airs  jadis  familiers  el  ne  les  dis- 
tingue plus  l(ïs  uns  des  autres  —  aiiinslc. 

La  eéeilé  verbale  esl  à  la  vision  ce  (pie  la  surdih'  verliale  esl  ii  l'andi- 
tion.  I.e  malade  esl  dans  l'impossibilité  de  lire  ;  les  mots  écrits  n  ont  p(Mir 
lui  aucun  sens.  «  il  n'y  voit  (|ne  du  noir  sur  du  blanc»  —  il  est  atteini 
iVdlc.iie.  r.epenilaiil  la  foiicli(m  visuelle  est  souvenl  parfaite,  l'héini- 
anopsie  droile  liieu  (|iie  rr(''(pient(;  n'est  en  effet  jias  constante.  Le  malade 
reconnail  le  (■onlour.  h;  détail  des  lellres:  il  sera  ca|iable  de  distinguer 
les  nuances  les  jiliis  délicates  et  les  |)iiis  indescriptibles  de  deux  écri- 
tures, mais  il  ne  comprend  jias  leur  sens.  Il  voit  le  dessin,  mais  non  l'idée 
qui  s'y  rattache;  il  ne  peut  passer  du  mol  écrit  à  l'idée  qu'il  représente. 


t  nul  m  i.s  lu   I  I  \',,i'./;,  s; 

l'iiiir  ^illl('ll^il(•  (lu  --v  iii|i|i'iiiii',  (III  rctidiiM'  ici  Idiilc--  Ic^  iiii''iii('~.  \iiiii''lt''s 
(liii"  |i(Uir  la  siiiditi' M'fliiilc.  Ii(''f;li'i;vii('r.ilc.  le  iiiiihidc  i  >■(  luiii.iil  smi  miiii. 
iiiôiiic  iilati"  an  iiiiliiMi  t\v  |iliisii'iiis  aiilics  iikiIs  n'en  ilillV'iaiil  (|iic  |iar 
(|iii'l(|ii('s  Iclli'cs:  lii'aii('iMi|i  [iliis  raiiMiiciil  il  iccdiinail  son  |iit''niiin  cl 
(liicliliic--  mots  l'aiiiilicrs.  I.a  cccilc  vcriialc  |teul  cire  Icllc.  (|iic  le  iiialaiic 
lit'  rcciMiiiail  iiicinc  pas  iiuo  seule  li'llii'  [cOrité  lilléi(iU-):  parfois,  loni  en 
les  recoimaissanl.  il  est  iiicapaltle  de  les  asseiii hier  en  syllabes  tasiillahii'). 
ni  en  mois  ((rV/Vé  i'('rliiile\.  Dans  les  roi'iiics  moins  inlonses,  le  malade 
coinpiiMid  eerlains  mois  cl  devine,  j;ràce  ii  cii\.  le  sens  des  phrases.  Il 
l'anl  aloi's  a|>iioilei'  un  soin  exliènie  ;i  rexanien  du  --ii.ji'l.  pour  luellic  en 
limiièie  ces  li()nldes  lalenls  de  la  leclnic  iiienlale. 

Ces  Ironldes  de  la  leclni'e  porleni  aussi  liicn  mit  liiiipi  inie  (pie  sur  le 
inantisei'il.  Tonle  lellie,  loni  mol  impfinu'  ou  iiianu--(iil.  n  eu  reste  pas 
moins  incoin|)ris  du  malade.  (Miand  le  malade  peni  éerirc  un  mol  i je 
reviendrai  pins  loin  sur  rr-tat  lie  reeiiliire  chez  ces  snjetsi.  il  es|  inia- 
palde  de  se  relire;  ipiel  (pie  soit  l'artiliee  quil  emploie,  il  ne  peu!  y 
arriver,  l'.n  suivant  avec  le  (loi<it  le  trace  des  lettres,  il  n  arri\e  pas  loii- 
jours  à  comprendre  le  sens  du  mol  roriné:  celle  expérience  ne  rénssil 
cncllet  (]iie  chez  les  malades  ipii.  a\anl  conservé  lenr  langage  intérieni-, 
penvent  écrire  sponlanémcnl  —  crcili'  rcrbalc  pure. 

(Irdinairement,  la  cécilé  vcrhaic  ne  poite  (pie  sur  les  lettres  cl  sur  les 
mots.  I.a  iiK'moire  des  chitVres  est  relalivenient  mieux  conservée:  le 
malade  peut  lire  les  chill'res.  les  dizaines,  les  centaines  et  l'aire  quelques 
opérations  simples  dai ilhmétiiine,  hien  (jnen  général  ses  aptitudes 
pour  le  calcul  soieiil  le  plus  souvent  amoindries,  ('e  ifesl  du  reste  (|ue 
dans  la  cécité  verliale  pure  (pie  la  l'aculh'  de  calcnlei'  est  conservée.  I,a 
cécilé  vcrhale  peut  aussi  porter  sur  la  notation  musicale  :  les  notes  ont 
perdu  ton!  sens  pour  le  musicien  (pii  ainsi  devient  iiicapahlc  de  déchif- 
l'rer  une  seule  ligne  de  iiiusi(pie  —  cécilé  musicale. 

Par  coulre.  la  com|iréliensi()n  des  emhlèmes  est  hien  conserxée.  In  de 
mes  malades  incapalile  de  comprendre  les  lettres  «  H.  V.  »  prononçait 
immédiatement  «  liepnhliipie  l'iaïujaise  »  dès  (|u'on  les  encadrait  diui 
cartouche.  Kiilin  dans  la  l'orme  /j(/cc.  (le  la  cécité  verbale,  les  malades 
ioiienl  aux  cartes,  aux  dominos,  lisent  les  rébus,  reconnaissent  le  langage 
chiliré  et  secret  de  lenr  maison  de  commerce,  etc.  Ku  résumé,  ils  n'ont 
perdu  (pie  la  l'acuité  de  rap]iroclier  du  signe  conveiilioniKd  écrit  ou 
impriini'',  la  valeur  correspondan le  comme  id(''e  dans  le  langage  ordinaire. 

Dyslexie.  -  Iteiliii  i  iSNdi.  Ilnins  i  iSS.Si  dni  désigné  sons  ce  nom  le 
ph(''iiom('ue  sui\aiit  :  nu  sujet  ne  pn'senle  auciiii  trouble  du  langage 
iulérienr,  il  parle  couramment,  éciit  d'une  manière  irréprochable.  Ouaiid 
il  coinmenc(>  ii  lire,  la  lecture  est  facile  et  courante:  jiuis  au  IkhiI  de 
(inalre  on  ciiu]  mois,  le  malade  est  incapable  de  comprendre  le  sens  des 
niols(pii  suivent.  .\|irès  qnebpies  secondes  de  re])os.  il  peut  reprendresa 
lecture  et  au  bout  de  (piehpies  mois  l'alexie  Iransiloire  réai)parait.  Il 
s'agit  ici  d'une  fatigue  rapide  du  centre  des  images  visuelles  des  mots,  par 


xs  ^1  MKii.dtiii-:  ni'  >)  >77  .1//;  \i:i:n:i  \. 

iscln'iiiii'  riiiicliiPiiiicllr  s;ins  ;ill('M-.-ili(iii  iiru;iiiii|uc  (Soiiiiiicn,  (l'iiiic  soilr 
ilr  l'iMiiiliraliiiii  iiilci'iili  I  Icilli'  (lu  |ili  c lu'  il'icki. 

Aphasie  optique.  -  licuinl  (I8(S!I)  a  déciil  clic/  les  a|iliasi(|iu's 
sciiMii  icis  lia  aiilrc  lidiililc  du  lanfiafic  (|U  il  a  {léiioiiiiiK'  (tjilidsic  opiiqnc. 
I.c  iiialado.  (|ii:iiiil  mi  lui  [Mcsçiilc  un  olijcl,  tout  on  le  l'ccounaissant 
—  et  eu  sa<'haul  par  c(iiis('M|neut.  (|uels  eu  son!  les  propriétés  ou  les 
usages  —  esl  incapable  il'en  donner  le  uoin  :  mais  s'il  le  palpe,  le  llaire, 
le  goûte,  iuiiuédiat(Mnenl  il  |)iouou(e  ce  nom.  L'image  visuelle  de  l'olijel 
est  incapable  de  réveiller  l'image  motrice  (rartieulaliou  corres|)ondanl(;; 
au  ciiulraire  les  mémoires  tactile,  olfaclive.  gustalive,  réveillent  facile- 
ment celte  image. 

A  celle  aphasie  (iprKjiie  se  lie  le  plus  souvent  la  crcilé  pai/cliiijue.  Le 
malade  a  pei'du  les  images  comméuioi'atives  des  pei'sonues  et  des  objets, 
il  ne  reconnaît  plus  rieu  auloni'  de  lui.  Il  se  trouve  dans  la  situation  d'un 

l'ulaiil  ijui  \iiil  une  |)eisomie  n  (d)jel  jiour  la  piemière  fois;  nu  lel 

malade  en  arrive  alors  à  se  perilre  dans  la   rue.  dans  son  apparlemeul. 

L'a|tbasie  opti(|ue,  la  cécité  psychique,  ne  font  du  resie  pas  partie 
intégrante  de  la  symplomatologie  de  l'aphasie  sensorielle  et  ne  s'obser- 
vent ijiie  larenienl  en  mi''ine  temps  (|ue  celle  dei'uière. 

l.ii  parole  ni)(iula)ir('  vi<[  loujoui's  Iroubh'e  chez  l'aphasicpie  sensoiiel, 
mais  son  état  est  tri's  variabh'  suivant  les  cas.  Très  raremeul  le  malade 
n'a  à  sa  disposition  (|ue  quehpies  mots  et  sa  parole  rap|)elle  alors,  à  s'y 
mépiendre.  celle  de  l'aphasicpie  moteur,  (l'est  là  un  fait  dont  il  ne  m'a 
été  doiuié  jusipiici  d'(d)seiver  (pinn  seul  exemple  avee  \.  Thomas  et 
r(devaiil  d'ime  h'-sion  du  pli  courbe.  Dans  ces  cas  du  reste  —  et  la  chose 
(Hait  très  nette  dans  le  mien  —  la  lessembiance  avec  l'aphasique  moteiw 
esl  plus  a|)pai-eide  que  réelle,  car  le  sujet  est  jargonaphasique  ou  para- 
pliasi(|ue,  |)onr  les  (pielques  mois  ipiil  prononce  lorsqu'on  cherche  à  le 
faire  parler. 

Règle  géu(''rale,  dans  l'aphasie  seiisoiielle  les  troubles  du  langage  parlé 
sont  très  earactéristiipies  et  se  piéseulenl  sous  foiine  de  paraphasic  et 
de  jarrpiiKiplinsii'. 

Paraphasie.  —  Les  alh'ralions  du  langage  arliciib'  au\(|U(dles  on 
a  donné  le  nom  de  paraphasie.  nu''ritent  une  descri|ition  à  part  et  ne 
se  renconireni  (|ue  dans  les  ajthasies  dites  sensorielles.  Le  parapbasiipie 
est  un  malade  (|ni  parle  mal,  jifiree  ipi'il  prend  indistinctement  un  nuit 
po'iH'  un  autre,  et  tandis  (|iie  l'aphasi(|n(^  moteur  ne  parle  pas,  ou  ne  pro- 
nonce (pi(!  quehpies  iiiols,  le  plus  souvent  toujours  les  mêmes,  le  para- 
pliasi(pie  au  contraire  parle  eu  gi'uéral  beaucou|)  et  esl  d'ordinaire  un  lo- 
(juace,  un  verbeux.  Chez  I  aphasi(|ne  seusoi-ieLcn  ell'et.  les  images  motrices 
sont  intactes,  mais  elles  ne  sont  pins  légies  par  le  centre  auditif,  leni' 
l'égulateur  normal.  Les  trimbles  du  langage;  (|ui  caractéiiseiil  la  para- 
phasie dans  l'aphasie  sensorielle  peuvent,  du  reste,  se;   renconliei    à   un 


IH01JHI.ES  DU  I.ANdMilC.  s'.i 

dci^rt'  |ilii--  iiii  miiiiiN  accuse'-  clic/,  riidiiiinc  sain  ii  la  siiilc  ilc  la  rali;;iio 
ccrchrali".  de  riiiatlciilioii  mi  ilc  ri'iiinlidii.  Mais  dans  ces  dilIV'renls 
cas.  c'csl  InnI  au  |dns  nn  nu  deu\  uinls  (jui  sniil  |iinniinc(''s  à 
IimI. 

La  |iarapliasie  [mmiI  cire  vcrlialc  un  liltcnilc.  Haus  le  iiieniier  cas,  les 
mois  soni  oxaclenicnl  pidiinncés,  mais  ein|diiyés  indisliiiek'inenl,  cCsl 
ainsi  (jnc  le  malade  dira  «  clia|iean  ".  \»n\v  ■■  marteau  »  ;  dans  le  second 
cas,  le  malade  l'ait  des  fautes  d'arlicnlaliou  et  fori^e.  jionr  ainsi  diic.  des 
motsnonveanx  et  sans  aucune  si^uiliealiou,  an  lieu  de  marteau  |ioiu(lia- 
[teaii  il  dira  jtar  exemple  ><  la  peau  ». 

I>u  reste,  le  jdus  souvent  dans  l'aphasie  sensoii(dle  la  paiapliasie  \ei- 
Itale  (>t  littérale  coexistent  ensemlile,el  le  malade  l'orme  des  phrases  dans 
lesi|n(dies  (juehpies  mots  correctement  luoniuicés  sont  mélan^(''s  avec 
dantics  qui  n'ont  aucun  sens.  Il  parle  à  laiile  d'un  jargon  al)solumenl 
ininteliigilde  —  jaifiotuiphaitie  des  anh'urs  anglais.  D'autres  l'ois  ou 
constate  la  panvrelc''  des  mois  a\aul  un  sens  piw'cis,  la  grande  aiion- 
danee  des  interjectiiuis.  la  r(''p(''li(m  l'r(''(|uentc  des  mêmes  mots. 

Voici  (|nel(pies  exem|)les  de  parapiuisie  obscnvés  au  cours  de  ces  der- 
nières armées,  chez  des  malades  de  mou  service  atteints  d'ajthasie  senso- 
rielle. 

11.  Quel  âge  (ivcz-vaiis .'  li.  Dciihuh  je  vcrnii  ce  qu'on  deviendrai.  — 
l).  Comment  vous  appele^eous .'  W.  Je.  je.  nuils.  toiil.  je  n'ai  pu  rien 
fermer. — •  D.  Quel  âge  avei-rous  .'  \\.  J'araix  Iroia  eent  .^oi.vanle-trois, 
—  I).  A  quel  hôpital  êtes-rous  '.'  W.  .l'ai  reperdu  tout,  tout,  no>i  du 
tout.  On  monti'e  un  lorgnon  an  malade,  il  le  |irend,  essaie  de  l'assujctlir 
sur  son  nez,  Fenlève  et  le  montre  eu  disant  :  Ali  !  voilà  une  paire  de 
tontaines.  Une  montre,  il  la  prend,  l'appliepie  contre  son  oreille  et  la 
remet  dans  sa  main  eu  disant  :  C'e.tt  onquefron,  non.  si.  onquefron. 
Quelques  secondes  après  (Ui  lui  dit  :  C'est  une  montre.  e{  il  répond  :  Oui. 
e'est  iinemonlron.  (Ihez  un  autre  malade,  la  paraphasie  n'était  pas  moins 
prononcée  :  1).  Quand  arez-rou.s  ru  roire  fille  pour  la  dernière  fois  '.' 
R.  La  dernière  fois  elle  est  (jaqnée  en  petit,  il  ij  a  dix-huit  «?ix  qu'elle 
s'est  dégagée.  —  D.  Qu'est-ee  que  fait  votre  fille?  \{.  Mais  elle  faisait 
toutes  les  grandes  filles,  toutes  les  grandes  filles.  Mon  Dieu,  mon 
Dieu!  On  montre  un  journal  au  malade  et  il  demande  ses  cloches  pour 
.«(('S  cheveux,  ses  lunettes  pour  ses  yeux.  —  D.  Quel  temps  fait-il'.'  Ce 
jour-là,  il  tombait  de  la  neige.  R.  //  tombe  des  roses.  On  lui  présente  mie 
montre.  C'est  unepuce,  dit-il.  l'ne  boite  d'allumettes,  il  prend  la  boîte, 
trotte  une  allumette  en  disant  :  Ça  c'est  une  machine  pour  les  pan- 
louches.  Dans  l'actt!  de  répéter  les  mots,  la  paraphasie  était  chez  ce 
malade  encore  plus  accentuée.  —  D.  Paris  est  la  capitale  de  la  rrancc, 
U.  La  paix  est  un  petit  regrata.  regrnta.  Invité  à  chanter  le  refrain  de 
la  Marseillaise,  il  prononce  sur  nu  air  juste  les  paroles  suivantes  :  // 
grand  tafa  en  la  fahrie.  il  était  tant  so  dé  voci  Plus  tard,  ce  malade 
ayant  récupéré  la  faculté  de  lire,  lisait  à  hante  voix  de  la  manière  sui- 
vante un   article  de  journal  :  Causons  propose  de  rente  par  ma  et  de 


DO  ^i-Mioi.Odii-:  DU  sys-ii:.\ii-:  .\iiiin:irx. 

mes  confrères  sur  les  traileiiinils  ini  au  /ilau  ou  cascu  de  les  frais  de  la 
presse  (le  crausc  si  sanrenl.  clc  <•  \(nii  (luJi  propos  des  ivvcla  lions  l'ailos 
pai'  un  lie  mes  l'onlVi'n's  sni-  les  iii.nivais  liailcnicnts  indif^és  aux  (|{''l(Mnis 
ilans  lr>  prisons,  se  pose  de  noii\can  dans  la  presse  la  (pieslion  si  sonveni 
déliallne,  elc.  »  Chez  ce  malade  coiiinie  (diez  le  pi'(''cé(leiit,  la  pai'apliasie 
vei  liaie  sacconipagnail  d  nii  ccilain  dei;ié  de  parapliasie  liltérale  dans  la 
par(de  spontanée,  mélange  (pii  elail  iieaneonp  pins  aecentné  dans  laele 
de  lire  à  haute  voix,  de  n''|i(''ler  les  mois  ou  de  chauler,  et  réalisait  alors 
une  véritaiile  yV;r'/tiH«/;//«.s/('. 

L"exeniple  le  pins  pur  de  parapliasie  (|no  j'ai  icncoulré  a  Irait  à  un 
médecin  des  pins  dislingn{''s,  dont  le  nom  restera  attaché  à  la  description 
dune  allection  nervonse  et  ipii  l'id  atteint  daphasie  sensorielle  dans  le 
cours  de  sa  soixante-treiziènu'  aniK'e  (voy.  |i.  l(l(i).  Lors(pie  je  le  vis  |)(inr 
la  j)iemière  l'ois  —  ipialre  mois  après  le  di'hut  deson  atla(|ue  —  la  surdité 
verhale  a\ail  à  peu  près  coniplèt(>menl  disparu  et  le  malade  c(unprenait 
pres(pie  toutes  les  (juestions  qu'on  lui  |)osait  à  hante  voix,  l'ar  contre, 
il  présentait  euccu'e  une  cécité  verhale  totale  accompagnée  d'hiMiiianopsie 
liumonynie   droite,   el    la    c''cit(''  verhale  élait  si   prononcée  chez  lui  que 

—  (diose  11  M  I  rare  dans  I  esiièce  —  il  ne  reconnaissait  pas  même  son 
nom  imprimé  on  manuscrit,  l'.nlin.  ce  collègue,  (|ui  se  servait  desa  main 
droite  |)our  Ions  les  usages  ordinaiics  de  la  vie.  était  —  sauf  pour  son 
nom  (pi'il  écrivait  aussi  hien  tpi'avaiil  d'être  malade — coniplèleinent  et 
totalement  agra|ihique  pour  lécriture  spontanée  cl  sous  diclée,  ne  co- 
piait (pie  d'une  manii're  très  lente,  très  défeclneuse  et  transcrivait  l'im- 
primé en  imprimé,  lia  parapliasie  (|ui  exislail  chez  lui  présentait  ceci  île 
spécial,  c'est  (pi'il  ne  forgeaitjamais  un  mot  nouveau  el  que  tous  ceux 
qu'il  employait,  hien  que  ne  correspondant  pas  du  tout  aux  idées  i|u'il 
voulait  émettre,  étaient  très  coi'reclement  prononcés,  connue  le  prouvent 
les  phrases  suivantes  :  D.  .1  quelle  époque  arez-vous  quille  la  marine  '.' 
\\.  Oh!  il  y  a  bien  lonc/lemps  depuis,  si  Je  rous  donuais  ces  émissions 
supérieures.  Je  suis  bien  ce  que  rous  arez-  à  ni'épaneher,  je  ne  puis 
pas  le  dire.  Je  ne  puis  refléter  les  demandes,  c'cv/  impossible.  — 
D.  Combien  nrez-vous  d'enfanis'.'  \\.  Si  vous  me  montrez-  des  émissions 
supérieures,  je  les  prendrai  les  unes  au.r  autres.  —  I).  Arez-vous  essayé 
de  lire?  \\.  Je  ne  cimprends  pas  facilement  ce  que  vous  me  répondt'ez- 
à  ça.  —  I).  Quel  temps  fail-il.'  \\.  La  dernière  fois,  ce  seia  la  dernière 
fois,  je  ne  sais  pas  au  juste.  —  1).  I'Jle.'<-vous  sorti'.'  W.  Aujourd'hui 
je  me  portais  bien  sauf  que  mon  émission  dernière  était   moins  facile. 

—  D.  Qu'arez-vous  manyé  aujourd'hui'.'  11.  J  ai  nianyé  comme  à  l'or- 
dinaire, c'est  tout  ce  que  je  peu.r  faire.  Lorsque  je  comprends  cela  va 
encore  facilement  si  je  ne  coiiiprends  pas.  —  II.  ]'(ius  /■nuu)iez--vous 
ici'.'  It.  J'ai  eurie  de  rentrer  chez-  moi.  Je  smiqcais  a  ce  que  l'émission 
fût  possible  ciii'z  mus  jusqu'à  l'infini.  —  U.  Avez-vous  essayé  d'écrire'.' 
It.  Qnanil  j'aurai  uionlré  tnut  le  monde  vis-à-vis  de  moi,  peut-être 
arriverai-'e  à  parler  inoi-mcme.  —  II.  \'ims  avez-  fait  une  promenade 
aujourd'hui.'    II.    Ce  matin,    un   peu    tard,   par  suite   d'une    émissi(m 


ruoriii.i-:^  nr  /..i.v». -.w./;.  :n 

siiiiéririnf.  II.    Oii  rifs-nitis  /illf    nuis  iiriiiiiciirr .'   I!.    riijirlil    jwn 

jKir  là. 

l'ii  joiif  (|iic  ji'  lui  ilriiiMiidais  ilr  smi  iniiii'  |iiiiir  I  ;iii;il  ysci'.  liii'  r  ('tail 
lin  (liaiM'Iiiiiii'  ^iit'i  i  di'iiiiis  |iliisi(Mirs  aiiiit'cs.  il  iiic  i  l'iMindil  :  //  csl  jini- 
Ixililc  i/ii  il  n'i)  aura  rien  du  h>ul.  Il  n'ij  a  rien  u  i:niiii(lrc.  CrjinKhnil 
l'csl  (i  crdindre  ciir  j'ai  i'Ir  liniqlcmps  roinine  cela.  Mais  mainleiKiiil 
il  n'>i  a  rien.  Ccprndinil  je  rtnidrai.'!  siwoir  .'<i  celte  fois  il  u'ij  a  rien  n 
l'iii/itii.  .le  l'ai  siihi  II  lin  diyi'é  1res  avancé  quand  c'est  arrirr.  Iri  l.i 
|iai-a|iliasi(' ('-tait  iviliiilr  à  loil  [irii  (lecliosc.  et  elle  laisail  drlaiil  |Miiir  li^ 
|iliras<'s  iisiii'llcs.  iiaiialcs  de  la  \  ic.  \c^  rnniiiil(".  de  indilcssc  |iar  ('\('iii|ilr. 
Ainsi  (|iiand  i'cnirais  dans  sa  clianilnr  ri  lui  disais  :  liiiiijinir.  Ihiilcnr. 
contiiienl  cela  rii-t-il  aHJdurd'Imi .'  il  me  i(''|inii(hiil  :  l'as  iiiiil.  iiiri-ci, 
renillc:-  picndrc  la  peine  de  eiiiis  nssniir.  (jininieiil  .te  iiarle  niaihiiiie.' 
('."l'sl  t|ir(Mi  cIVi'l,  cluv.  CCS  malades,  sinivciil  les  Iroiibics  du  laiifj;age  sont 
iiKiiiis  acfi'iitii(''s  pour  les  |»liiasos  siiii|d('s.  I>aiial(>s,  oi-diiiaiies  —  conos- 
|toii(laiit  à  dos  associations  iTidccs  clai)iics  dc|)ais  ion^'leinps  —  que  lors- 
(|u"ils  vciilcul  cnicllic  s|ioiilaiiciiiciit  des  idc(>s  complexes. 

Du  r(Sle.  liien  ipic.  coiitiairemcnl  à  l'aphasiiinc  moleiir,  l'apliasiipie 
sensoriel  parapliasi(pic  soil  un  vciliciix,  un  pidlixc.  pailani  parfois  avec 
mie  rapidilé  Icllc  -  cl  (■'(■lail  le  cas  pour  le  iiii''dcciii  dont  je  \iciis  i\f 
parler —  (|udn  a  niic  vérilalde  dilticultc''  à  le  suivre,  le  noiiilirc  ilc 
mots  qu'il  a  à  sa  di'-pii>ilii)n  csl  beaucoup  moins  considcrahle  (pi  il  ne  le 
paraît  de  prime  almid.  O  mhiI  des  périphrases,  des  mêmes  mois  (pii 
reviennent  le  plus  scmuciiI.  cl  ou  iiole  en  général  le  |)etit  nomlire  de 
suiistantirs  <>mplo\(''s  el  des  adjeclils  (pialilicatils.  la  |ianvrelé  des  termes 
avaiil  1111  sens  précis,  rahondance  des  interjections.  C'est  là  un  l'ail  doni 
on  csl  frappé  ipiand  avant  fait  sti''uo|ira|)liier  le  parler  de  ces  malades,  ou 
fait  la  récapitulation  des  mots  i|u'ilsoiil  à  leur  (lis|uisition.  (juaiiil  il  existe 
de  la  jarj,^oua|diasie.  il  est  naturellement  impossilile  de  si^  livrer  au  mèmi' 
calcul,  cliaipie  mot  l'orné  étant  ditférent  du  |irécédeiil. 

I.e  parapliasi(|iie,  le  jarj;((napliasi(pie  ont-ils  conscience  de  la  manière 
alisidumenl  déléctiieuse  et  incompréliensible  dont  ils  expriment  leurs 
idées?  i.orsijue  la  surdité  verliale  est  très  intense,  il  est  évident  ipi'ils  ne 
s'entendent  pas  parler,  mais  lorsipi'idle  est  |ien  ai ciisée,  très  lé;.;ère 
même,  on  se  demande  coinmeni  iU  ne  se  rendent  ]ias  compte  des  trou- 
illes (1(>  leur  langage.  Je  me  suis  souvent  posé  celte  question,  el  cela  siir- 
loiil  à  propos  du  médecin  dont  je  viens  de  parler.  Chez  lui  la  surdité  ver- 
liale était  très  faillie,  il  coniprenait  liieii  la  plupart  desijuestions  ipron  lui 
posait  el  exécutait  ce  (|ndii  lui  demandait  de  faire.  En  d'autres  termes, 
ici  il  n'existait  |ias  un  degré  de  siirilili' verhale  snflisanl  pour  admettre 
que  le  malade  ne  s'eiileiidail  pas  caiiseï  el  -on  inlelliifence  était  reinar- 
ipiahlemenl  intuete.  Et  pourtant,  pendaiil  iiuil  iiarlait  avec  sa  voliiliilité 
haliitiielle.  rien  dans  son  altitude  ou  sa  iniiiii(|ne  n'indiipiait  qu'il  se  ren- 
dait compte  des  troubles  de  son  langaf;i'.  .le  connais  un  exemple  analo;;ue 
an  précédent  el  ayant  trait  à  un  jeune  médecin  fort  distingué  qui.  à  la 
suite  d'unalicès  du  lolie  temporal  f;aiiclie  d'origine  oliqne  — abcès  évacué 


y.'  s/.Mioi.di.ii;  or  S)  sri.M/-:  \i:i!r/:i\. 

|i;ir  li(''|i;iii;iliiiii  |ii(''M'iilr  ilr  lrMi|is  i-n   |i'iii|in  de  l;i   ii;na|iliasic  inlcr- 

iiiilli'iili'.  Iri  l'iiciiic  le  '-njcl  n'a  pas  (■(iiiMii'iice  (rafliculci'  des  mots 
iiicxacis.  il  csl  an  cnnliairc  in'isnadr  qu'il  |iriiii(inc('  des  mots  jiislemenl 
ada|il(''s  aux  idrcs  (|n'il  vcnl  cxiMinier.  cl  cCsl  par  son  cnldui-ajic  sovile- 
nicnl  (|ii"il  se  rnid  cinniili'  (in'il  ne  se  l'ail  pins  cinnpicndit'.  Dans  ['étal 
ailncl  de  mis  conuaissanci's.  il  ne  inc  parait  pas  possil)l(>  d'oxpliijiu'r 
d  une  nianirrc  salislaisaiili'  rc  l'ail,  assez  pai'adoxal  en  apparence,  de 
I  apiiasiipie  sensurii'l  ipii.  alleinl  de  snrdih''  \erliale  liés  lailile.  ne  s'eii- 
leiid   pas  parler. 

la  /(r/ro/cyé/v'/cV  est  1res  déreeUieuse.  I,e  malade  ne  comprend  pas  loi's- 
(pidn  Ini  dit  de  répéter  des  mois  ou  s'il  eomjirend  pinson  moins  coni- 
pIMemenl  la  tpiesliou.  il  ailicnle  les  mois  demauih's  aussi  mal  (|ne  s'il  les 
prononçait  s|i(intaui''mcnl. 

.l'ajonler.ii  enlin  (|ne  dans  l'apliasie  sensorielle,  les  troubles  de  la 
parole  dans  l'acle  de  clutnlcr  on  de  répéter  les  mots,  sont  les  mêmes  que 
pour  la  parole  sponlané(\  Vax  ellel  et  contraiiemenl à  ce  (]ne  l'on  observe 
assez,  souvent  cbez  l'apliasitpie  moteur,  ici  le  chant  ne  vient  pas  en  aide 
à  rarlicnlaliou.  Si  l'air  est  conservi'',  lailiculation  des  mots  est  tout 
aussi  (lét'ecluiMise.  el  le  malade  présent(^  de  la  paraphasie  et  de  la  jargo- 
napliasie  en  elianl.inl  ((imme  en  parlant.  Cependant  Mirailié  a  cité  un 
cas  iiii  le  rhanl  lacililail  l'arliculalion.  Les  jurons,  par  contre,  sont 
comme  (liez  rapliasi(pie  moteur  le  plus  souvent  nettement  articulés. 

(lelle  dislinclion  des  troubles  du  langage  dans  l'aphasie  motrice 
el  dans  l'aphasie  sensorielli'  el  snr  la(|U(dle  b^s  auteurs  anglais  oui 
les  premiers  insisté,  est  d  une  impurtauce  capitale  dans  l'étude  des 
a|)hasies. 

Du  fait  de  la  cécih'  veibale.  la  Icclurc  a  liautc  vai.r  est  en  gi'uéral 
impossible.  Le  malade  regarde  la  page,  la  tourne  parfois  à  1  envers  et 
ciiei-che  à  deviner  le  sens  de  quelques  mots.  S'il  cheiche  à  piononcer 
qneb|ues  phrases,  son  langage  est  aussi  altéré  el  de  la  même  manière 
(|ue  lors(|u'i!  parle  sponlanémenl. 

La  l('cl)irr  des  clii/frcs  est  son\enl  assez  bien  conservi'e.  luiremenl 
ce|)endanl  le  malade  doimi'  li'  cliill're  demand('':  |ilns  siiuNcn!  il  se  sert  de 
])éripbrases. 

\.' héiniandpxie  liiiiiKiiiijiiw  Itili'vnli'  (Irtiite  esl  ini  svnipl  "imi'  concomilanl 
de  ra|ibasie  sensorielle,  sxniplùme  assez  l'récpienl.  mais  nullemeni 
conslanl.  Klle  indicpie  seulemeni  (pie  la  lésion  a  rus(''  dans  la  prol'oudeur 
el  a  secliomié  le  faisceau  visuel  ou  bien  qu'il  existe  une  deuxicMue  lésion, 
an  niveau  de  la  scissure  calcarine.  Une  lésion  liiuitée  à  la  corticalilé  de 
la  zone  du  langage,  n'eniraine  au  contraire  jamais  d'hémianopsie.  Celle 
alléiation  du  (diamp  visuel  est  parfois  assez  difficile  à  éludier,  car  on 
ne  peut  se  faire  comprendre  du  malade:  il  faudra  donc  nseï-  d'artifice 
poni  le  melire  en  relief.  Klle  ne  gène  d'ailleurs  gU(''re  le  sujet  (|ni 
V  rem(''(lie  par  des  moiivemenls  incoiiscieiils  de  la  tèle.  Il  e^l  cependanl 
des  malades  (jui  alliicnl  l'allenlioii  du  m(''(le(in  sin-  leur  vision,  en 
poi'Iaiil    la    main   sur  leurs    ven\.   Celte    hémianopsie    peiil   pai'fois  èlre 


rnoi'ni.i:s  ne  i.AXdAci:.  ■.•:! 

lin'ci'-drc  il  uiif  lii'iiii.Mlirimiatiipsic  (\i;ilt'r  (\iiv.  Sciiii<ito(iic  ilr  l'djiiKui-ll 
lie  la  vision). 

l'ar  l'iintrc.  Ir^  ;i|iliasi(nir<  ^cii-idiifls  jdiii^M'iil  de  I  iiili'';;iiir'  di-  l,i 
niiililili'  (ir  IriMs  ini'iiilu  rs.  ri  Mii'iiii|ili\L;ir  iii  ('--1  un  ^\  iii|il('iMir  lAcrp- 
tiiiiiiH'l. 

h' inlvUiin'iifc  l'sl  |iii'si|iii'  Idiijdiii's  liiiiclii'i'.  I';ii  la  |icrU'  simiiilain'i' 
(le  la  c'(iin|ir(''lit'nsi(Hi  de  la  paiidc  parli'c  cl  de  la  ii'cturc.  —  siirdilt'  cl 
cécité  verbales,  ■ —  |iai  les  liouldes  (juils  picseiiteiit  du  C(j|é  de  la 
parole  spoiilaiiéc  cl  Af  reiiiliirc,  —  parapliasie  et  jai'yoiia|)liasie, 
aj;iapliie.  —  ei's  malades  se  tiouvent  séparés  de  tout  comiiierce  avec, 
leiiis  sciuldaldes.  I.allaihlissciiicnl  inlelleeliiel  ciiez  eux  esl  en  {général 
plus  iiiarcpié  que  chez  Taphasique  iiioleiir.  mais  il  peul  |Kir('ois  être 
nul.  Ici  étail  le  cas  cliez  le  méd(>ciii  dont  je  viens  de  parli  r  et  chez 
d'antres  malades  que  j'ai  observés  depuis,  (le  déficit  intellectuel  se 
habit  dans  la  niimi(|ne  (|ni  est  souvent  moins  expressive  (|ue  chez 
riiommesain;  cependant  d  ordinaire,  le  sensoriel  esl  capable,  par  la 
mimi(|ue,  de  faire  comprendre,  pai'tiidleinent  au  moins,  ses  désirs  et 
ses  pensées.  Il  existe  du  reste,  à  cet  éj^aid.  des  dilVérences  très  yi'andes 
selon  les  cas. 

Tel  est  létal  cinnidi'xe  d'un  malade  atteint  d"apbasie  sensorielle,  (iette 
première  période  peut  durer  un  tem|is  variable,  en  rapport  d'ailleurs 
avec  le  sièj;e  de  la  lésion.  Ouand  c(die-ci  détient  toute  la  |iartie  sensorielle 
de  la  zone  du  langage,  l'état  peut  persister  le  même  pendant  toute  la 
survie  du  malade:  si  le  centre  des  images  visu(dlesest  seul  déti'uit,  l'api- 
dement  la  sur<lilé  verbale  disparait  en  grande  j)arlie,  le  malade  recom- 
mence à  com|n'endre  la  plupart  des  mots  et  des  phrases;  on  a  alors 
afl'aire  à  la  cécité  verbale.  Que  la  lésion  ait  frap|)é  le  centre  des  images 
auditives,  la  cécité  verbale  peut  passer  au  second  jdan:  la  foi'nie  clinique 
est  alors  celle  de  la  surdité  verbale.  II  est  du  reste  fort  rare  de  voir  per- 
sister à  un  degré  accusé  la  surdité  verbale.  En  général,  et  plus  ou  moins 
lapidement,  il  se  produit  de  l'amélioration  dans  la  compréhension  de  la 
paiole.  Il  n'en  est  ])as  de  même  |ionr  la  cécité  verbale  qui,  si  elle  diminue 
parfois,  persiste  souvent  indéfiniment.  En  somme  il  n'existe  qu'une  seule 
aphasie  sensorielle,  compreiumt  deux  variétés  d'évolution,  la  cécité  ver- 
bale et  la  surdité  verbale,  r(diquats  de  la  forme  première. 

(Jue  vont  devenir  ces  malades?  La  guérison  complète  n'a  encore  januiis 
été  démontrée;  la  cécité  verbale  et  la  surdité  verbale  peuvent  s'améliorer. 
D'après  les  faits  qu'il  m'a  été  donné  d'observer,  c'est  surtout  la  cécité 
verbale  (|ni  persiste  au  même  degré,  la  surdité  verbale  s'atténuant  de 
plus  en  |dus,  sans  toutefois  jamais  disparaître  d'une  manière  absolument 
complète,  (juant  aux  troubles  de  la  parole  et  de  l'écriture,  ils  persistent 
d'ordinaire  indéfiniment.  Le  pronostic  est  donc  plus  grave  qu(!  pour 
l'aphasie  de  Broca,  (|ui  peut  gnéiii'  sans  laisser  de  trace.  Il  faut  aussi  tenir 
compte  de  l'âge  du  malade.  Chez  l'enfant,  le  pronostic  est  beaucoup  moins 
sombre  (pie  chez  l'adulte,  ici.  en  effet,  les  comjiensations  fonctionnelles 
sont  faciles,  et  d'autres  zones  de  la  corticalité  emmagasinent  à  nouveau 


y,  SI:  M  loi. 1)1.  Il-:  iir  SYS  II  Ml-:  xi:iii'i:r\. 

les  iiii;ii;('s  du  l;in^;i^i'  (l(''l^llill'^  |>;ii'  la  Irsioii.  (■ri''aiil  ainsi  de  nouveaux 
cCMllrt'S,  soihlans  la  (lailic  in)iMi)loj;ii('  de  riii''niis|dii"'i{'  dioil,  soil  dans  la 
|iai'lio  voisini'  de  la  ('(irliculih' ^auclic. 

Aphasies  sensorielles  pures.  —  Cécité  verbale  pure.  —  J'ai 
sé|)ar(''  de  rajiliasic  st-nsoriellt'  de  Wcrnickc  cMc  i'ornic  cliiiiciuc  et  établi 
sa  loialisalinii  anat(inii<|ii('  en  l<S9"2.  AVyliie  et  Hediicli  en  ont  lapporlé  de 
ni>n\elles  oliservalicMis  suivies  d'unln|isie.  Ici,  la  zone  du  lanf;a^('  tout 
cnlièi-e  est  iidacte,  et  la  ii'sion  I.V.  lij;.  "2)  a  détruit  les  liliies  >\\ù  unissent 
le  cenlre  des  images  visuidles  du  langage,  —  pli  conrlie,  —  au  centre  de 
la  vision  gén(''rale.  Dans  la  eéeitc'  verbale  pure,  le  malade  n'a  peidn  fpi'nnt^ 
des  niodalilt's  dn  langage  :  la  eonipréliension  de  la  leclinc. 

La  parole  s|)ontanée,  la  j)ari)le  répétée,  le  chant,  la  eumprc'liension  de 
la  parole  ])arlée,  s'exécutent  connue  à  l'état  normal:  la  lecture  à  liante 
\oi\  el  la  lecture  mentale  sont  impossibles.  Le  malade  voit  U'  mot  écrit, 
en  dislingue  les  li'aits,  mais  n'en  reconnaît  pas  le  sens.  11  voit  les  mots 
comme  des  dessins,  mais  sans  pouvoir  leur  rattacher  l'idée  coi'respon- 
danle.  La  ((''cilé  verliale  occupe  seule  toute  la  scène  clinique  et  entraine, 
onli-e  la  perle  île  la  lecture  mentale  et  à  hante  voix,  des  trouijles  dans 
l'acle  de  copier  ipii  se  l'ait  |dus  on  moins  diflicilement.  l'ar  contre,  l'éci'i- 
lure  s|ionlan(''('  cl  siuis  dictée  s'exécutent  normalement.  Les  lettres  sont 
géuéraleuienl  mi  (leu  plus  grandes  (|u'à  l'état  ordinaire,  et,  dn  l'ait  île 
l'hiMiiianopsie,  les  lignes  sont  inclinées  vers  la  droite.  Très  prononcée 
d'oi-iliiiaire,  la  cécité  verbale  pure  est  le  plus  souvent  lotale,  littérale  et 
verbale,  ne  respectant  guère  que  le  nom  propre  du  malade  et  quelques 
antres  raies  mots  familiers.  KUe  s'accom|iagne  en  gi'iKMal  de  ci'cilr 
inusicdle  cl  h;  malade  ne  peut  plus  déchill'ier  la  musique.  Lnlin  il 
existe  une  liémianopsie  homonyme  latérale  droite. 

Le  malade  atteint  de  cécité  veibale  pure  |)eut  arriver  à  lire  en  nsani 
d'un  artifice  :  en  suivant  des  doigts  le  tracé'  de  la  letlie.  Celte  expi'rience 
qui  ne  n'-nssit  jamais  dans  l'aphasie  sensorielle  vraie,  ri'ussit  au  contraire 
toujours  dans  la  cécili-  verbale  pure,  où  le  malade  peut  par  ce  procédé 
lire  l'arilement  des  phrases  entières.  C'est  que  la  noiion  du  mot  est  ici 
inlacle,  toules  les  images  du  langage  sont  conser\(''es;  ce  (jui  ex|dique 
riidi''griti''  de  la  parole,  de  l'écriture  spontanée  et  sons  dictée  el  de  la 
com|)ri'hension  des  mots  eidendns.  La  conq)réhension  des  chill'res  est 
conservée  (Dejerinel.  I.e  malade  peut  l'aire  toules  les  opérations 
d'arithmétique,  conliairemenl  au  sensoriel  vrai.  L'intelligence  et  le 
langage  intérieur  sont  toujours  intacts  el  la  mimique  iinrl'aile.  Dans 
tons  les  cas  |»ul)liés  jusqu'ici,  on  a  observi''  riiémiano|)sie  homonyme 
latérale  dioile. 

Kn  général,  une  l'ois  iMablie.  la  cécib''  verbale  jinre  persiste  indélini- 
menl  sans  s'amélioi'cr  :  j'ai  cependanl  observi''  un  cas  oi'i  elle  guérit  (') 
complètement. 

I.  Dans  ces  dernières  aiiiii'cs,  il  m'a  élé  donné  d'olisciMT, 
lie  ct'Cité  verbale   pure  tenniné  par  une  tïiiérison  coniplch 


lans 

,■,  prnli 

1'"'  l'I'i^'- 

\  un  cns 

Il   s 

■^-issui 

ii'uiic  r 

mine  dn 

I noi  ni.hs  iii  /..i.V(..u;/..  \>'., 

Surdité  verbale  pure.  —  l);ms  ci'Kc  Ini me,  l.i  Miidili'  \ci  h.ilc  csi  luialc 
l'I  alKdlimical  scnililalilc  à  (l'Ilc  (|im'  Ion  hIisitm'  dans  I  aphasie  senso- 
rielle ordinaire.  Le  malade  m'  i'oni|iiend  rien  de  ee  (|u'on  lui  <lil  à  liante 
\{>i\  cl  ne  pent  ni  ii''|M''ler  le--  nioK.  ni  l'ciire  sons  dieli'e.  I.a  parole 
sponUuii'O  est  pari'aile.  la  leeliire  ,'i  liaiile  \oi\  se  lail  iiminie  à  l'c'lal 
niirinai.  la  lectnre  mentale;  est  intacte  et  e  est  dn  reste  le  seul  mo\en  (|ne 
Idn  ail  d'entrer  en  eoinnimiication  avee  ces  malades.  Li'crilni'e  spontam'-e 
ne  pn'sente  aiicnne  alli-ration  ainsi  ipie  récriture  d'après  copi'.  Hans  la 
snrditi'  vei'liale  pnre.  la  svmptomatolo|:ie  se  rédnit  donc  à  la  pi'ric  de  la 
compréhension  de  la  |)arole  parlée  et  de  I  écritnre  sons  diclc'e. 

delli'  l'orme  d'aphasie.  ili''crile  par  Lichlheim,  en  iSSi.  son-,  le  nom  de 
aurdiit'  rerlialf  stiiia-corlioilr  et  poiii-  hupicdle  j  ai  proposi''  le  terme  de 
siD'dilc  verbale  pure,  —  car  ici.  comiiie  dans  la  cécité  veihale  pnre,  le 
huigajit'  iiilé'rienr  est  intact.  —  esl  en  réalité  assez  rare.  Illle  apparaît 
(MH'oi'e  moins  eomnnnie  lorsque  l'on  met  à  |)arl  les  cas  dans  li'scpiels  il 
existai!  des  lésions  de  l'appareil  andilit'.  en  parlicnlier  du  lahvriiitlie. 
h'sions  ([iii,  ainsi  (|ne  la  imiitpié  Ireiiml.  penveiil  doiiiii'i  lien  ii  mie 
svmptomatoiouie  des  plus  analojiiies. 

Il  existe  actuellement  un  certain  iiomhri'  d'olisersalinns  de  smilili'' 
veihale  pure,  dans  les(|n(dles  l'existence  d'une  h'sion  de  {appareil  aiiditil' 
périphi'riipu' ne  jieul  être  incriminée  —  cas  de  l.iclillieim  (  IScSi-iSiST)), 
Pick  llS'.l'i).  Sérieux  (iS'.irn.  Ziehl  i  Isnti),  Pick  (I8!IS|.  I.iepmanii  (1S!»S). 
lîarrelt  (lOlOi,  llérard  et  Maillard  1 1910).  De  ces  cas.  ciii(|  ont  été  suivis 
d'aiit(i|)sie.  il  savoir:  le  |)reinier  cas  de  Pick  et  dans  le(|iiel  il  existait  une 
douille  lésion  des  lohes  temporaux  —  ramollissi'iiient  —  |)éu(''traut  pro- 

moiide  ifune  siiixantaini-  d'années,  1res  inlellijîenle  iH  loii  ciilii\i'e:  la  cécité  verlKilt' apparut 
luiisi|ueiiient  après  plusiours  lieurcs  de  coplialée  violeiito.  Je  \is  la  malade  le  lendemain  du 
début  des  accidents  et  le  tableau  clinique  était  celui  de  la  cécité  verbale  pure,  scliématique 
pour  ainsi  dire,  .\loxie  complète  —  cécité  verbale  et  littérale  —  avec  liéinianopsie  homonyme 
latérale  droite.  Pas  trace  de  surdité  verbale.  Intégrité  parfaite  de  l'intelligence,  de  la  parole 
et  de  l'écriture  spontanée  et  sous  dictée  ainsi  que  du  calcul.  I.a  copie  était  un  peu  défec- 
tueuse. Le  langage  intérieur  était  donc  absolument  intact  el,  à  part  sa  cécité  verbale  qui 
l'empècliait  de  lire,  celte  dame  continua  à  vacpior  à  ses  occupations  de  femme  du  monde  el 
do  maîtresse  de  maison  comme  auparavant.  .Vu  bout  de  deux  mois,  les  essais  de  rééducation 
commencèrent  à  doinier  des  résultats  el  la  malade  reconnut  quelques  lellrcs  à  condition 
cpielles  fussent  de  grandes  dimensions,  2  à  5  cenlimèlres.  I.a  rééducation  se  fit  comme  chez 
un  enfant  auquel  ou  apprend  à  lire.  Puis  peu  à  peu  on  put  diminuer  progressivement  le 
diamètre  des  lettres  et.  cinq  mois  après  le  début  de  son  alfectii>n.  celle  malade  pouvait 
lire  les  petits  caractères  des  . journaux  ainsi  cpie  sa  propre  écriture,  car  elle  avait  été  iieiulant 
tout  ce  laps  de  temps  incapable  de  pouvoir  relire  les  lellres  fort  bien  tournées  et  très  bien 
écrites  ipielle  envoyait  à  ses  amis.  Il  est  encore  une  autre  parlicularité  iuléressanle  à 
signaler  dans  ce  cas.  llusicienne  acconiplie  et  pianisie  de  premier  ordre,  celte  dame  avait 
été  frappée  de  cécité  musicale  en  mémo  temps  que  de  récité  verbale.  Elle  ne  put  iieiidanl 
cinq  mois  déchiffrer  une  note  quelconque  el  ne  pouvait  jouer  du  piano  que  de  mémoire. 
l.ors(|ue  la  cécité  verbale  eut  disparu,  elle  commema  à  reconuaiire  quelques  notes  el  en 
deux  mois  récupéra  complèlemeiil  la  compréhension  des  portées  de  musique.  Mais,  chose 
curieuse,  elle  n'a  jamais  pu.  ni  alors  ni  depuis,  déehill'rer  la  clef  de  /o  et  elle  ne 
comprend  que  la  clé  de  sol.  r|u'elle  déchiffre  aussi  bien  qu'autrefois.  Or,  c'est  par  la 
clef  de  Sol  que,  comme  cela  se  fait  généralement,  elle  a  appris  la  musique  dès  sa  tendre 
enfance.  .\  part  cette  parlicularité  — cette  cécité  musicale  pour  la  clé  de  fa  —  il  ne  reste 
actuellement  chez  cette  malade  ([u'une  hémianopsie  boinonyiue  laléiale  droite,  car  toute 
liace  de  cécité  verbale  a  depuis  longtemps  disparu. 


9Ù  SI.MIOLOOII-:  Iir  SYSThMF:  A7;/.T/;V;.V. 

IdiKlt'iiii'iil  (Ijiis  la  siilislaiicc  lilaiiclic.  le  cas  di' S(''iicii\  ilmil  jai  |M'ali(ni('' 
raiilopsif  cl  I Cxaiiu'ii  liislnl(i;^i(|ue  avec  ce  dcinier  aiileur  (  1<S!*7),  iiii 
Iroisii'iiic  cas  dû  à  Pick  (I8'.)8)  cl  celui  de  Lie|iinaiin.  Dans  le  cas  (|iie  j'ai 
public  avec  Sérieux,  nous  avons  pu  établir  (jue  la  lésion  de  la  surdilé 
verbnle  pnre  élail  puicnienl  c(irlicale.  car  il  s'agissait  d'une  lésion 
cellulaire  — •  poliencéplialilt'  (liioniipie  —  siégeant  dans  les  deux  lob(ïs 
temporaux,  dans  le  centif»  ccnlical  de  l'audition  commune.  Nous  basard 

sur  r(A(dnlion  cliirH| le  ralleelion  et  siu'  la  topographie  de  la  N'sion. 

nous  avons  umulre  (pie  la  surditi'  verbale  pnre  pouvait  probablement 
être  considérée  conime  produite  par  l'allaiblissemeiit  prngressif'du  centic 
auditif  commun.  C'est  cette  manière  de  voir  ipie  Pick  a  adoptée  (1(S!I(S) 
à  propos  d'un  cas  de  surdité  veibale  pnre  suivi  d'autopsie  et  dans 
lequel  —  comme  dans  les  laits  précédents  —  la  lésion  siégeait  dans  la 
corticalitédes  deux  lobes  tem[)(Maux.  .l'ajouterai  toutefois  (|uedans  le  cas 
de  sni-dité  verbale  pure  rapporté  par  Liepmann  |i898)  et  ayant  duré 
ipiatorze  mois,  la  corticalité  temporale  fut  trouvée  intacte  des  deux  côtés 
et  (pu'  dans  lu  masse  blanclie  de  rhémis]di("'re  gaucbe,  on  trouva  une 
vaste  lésion  hémorragique  r('cente  ayant  séparé  l'écorce  avec  les  gan- 
glions centraux  et  sectionné  toute  la  couronne  rayonnante  du  lobe  tem- 
poral, (le  foyer  par  son  étendue  empêchait  toute  espèce  de  localisation 
précise,  et  en  particulier  celle  de  la  lésion  ancienne  ayant  déterminé  la 
surdité  verbale  |)ure.  Toutefois  l'observation  de  Liepmann  piouve  que 
cette  surdité  verbale  jinre  ne  relève  pas  toujours  d'une  lésion  temporale 
bilatérale,  et  ([u'elle  peut  être  la  conséc|uence  d'une  lésion  sons-C(n'- 
ticale  (In  lobe  temporal,  lésion  dont  la  topographie  reste  encore  à  déler- 
niiuei'.  Dans  le  cas  de  Bairett  (lUlO)  il  existait  sur  chaque  hémisphère 
un  foyer  de  rannillissement,  surtout  sous-cortical,  de  la  première  cl 
de  la  deuxième  circonvolutions  temporales.  Chez  son  malade  il  y  avait, 
à  gauche,  une  conservation  suftîsanle  de  la  perception  des  sons  poui' 
pouvoir  affirmer  que  la  surdité  verbale  n'était  pas  de  cause  péi'iphé- 
ri(|ne,  mais  bien  centrale.  J'ajouterai  enfin  que,  dans  le  cas  de  llérard  et 
Maillard,  la  surdité  ver])ale  pure  existait  chez  une  malade  dont  la  fonc- 
tion auditive  était  intacte.  D'après  Liepmann  la  surdité  verbale  pnre  est 
persistante,  à  moins  (pi'av(H-  le  temps  il  ne  se  fasse  une  suppléance  par 
le  lidie  lempoial  droit. 

Pour  le  diagnostic,  il  faut  ('lablir  (|ue  la  l'oiiclion  auditive  n'est  pas 
touchée,  car  une  lésion  bilatérale  du  labyrinthe,  des  voies  on  des  centres 
de  l'audition  peut  produiie  des  troubles  de  la  compréhension  de  la  parole 
parlée.  Ou  a  alors  all'aire  h  mie  |pseiido-surdité  verbale  par  alTaiblissemeut 
de  l'ouïe.  Kn  elTet,  V.  Iiez(dd  a  monti'é  (jne  l'absence  totale  de  la  gamme 
entre  //  cl  7"  et  (pie  même  un  ail'aiblissement  très  considérable  dans 
ri'teudue  de  celle  j;aimne,  suffit  pour  troubler  la  compréhension  du 
langage  parh''.  Il  l'aiil  donc  s'assurer  par  un  examen  que  celle  série  de 
sons  est  pcirne  avec  une  acuité  suffisante.  Il  ne  suffit  donc  pas,  pour 
déclai'ci'  l'audition  parfaite,  de  se  contenter  de  ce  que  le  malade  per(;oit 
des  bruits  divers  —  sonneries,  sifllenients,  battenienls  de  mains,  etc.  • — 


Tlinrni  I  -   hl    I   I  \i,.\i,K.  '.17 

car  si  dans  la  i^aiiiiiic  ilc  \.  liczdlil  la  scric  des  sons  c-.!  iiiMiriiNaiilr,  le 
lanf;aj:('  pciil  ni'  |ias  (Mic  cinniiris  i  l,i('|iinanii|.  l'iiiliii.  d  apirs  ce  dri  inri 
anli'ur.  DM  |M'ul  dislinj^iicr  la  siirdilt'  vcrlialc  imic  davcc  les  lidiildcs  de 
la  r(iiii|iii'lii'iisiiin  du  laiiL:a;^r  \\n\\c  ii'icvani  d  iiiic  alh'ralidn  de  rnuïc, 
|iai' II'  lail  i|iir  dans  la  siiidili'  vriliali'  |niir  il  l'MsIi'iail  liiiijiiiiis  di's 
Irat't's  (le  |)aia|iliasit'  l'I  Av  |iaia;;ia|diii'.  (1  rsl  là  uni'  i|ni'sliiin  à  ii'si'ivi'r. 
cardans  le  cas  de  lléranl  cl  Maillard   la  pandc  arlicnli'i' clail  nurniali'. 


Aphasie  totale. 

Uans  celle  xarii'h'  ira|ihasii'.  i|ni  csl  iicnl-i'lre  la  plus  IVéïinenle  de 
toutes,  la  lésiiiii.  an  lien  de  |ii)rler  sni  niie  pai  lie  de  la  zone  du  lanj^a^e, 
délrnit  lunle  celle  /une  :  à  lapliasic  inolrice  se  joint  alors  laiiliasie  sen- 
sorielle :  il  in'i  une  variiMi'  cliniipie  cuinplexe,  Vriiilidsic  Icilalc.  Kidin  le 
malade  es!  en  ^^énéral  atteint  dliiMniiiir'jiie  droite. 

I.a  |iarole  est  i'oni|)li'ti'nient  on  presipie  eoniplclenient  ahidie.  .Ni  --pim- 
tanénient.  ni  en  répétant,  ni  en  lisant,  le  malade  ne  peut  piiiiinmer 
aucun  mol.  La  cécité  verbale  est  tidale.  de  même  ipie  la  siinlili'  \eiliale. 
I.'a^rapliie  est  complète,  aussi  liien  pour  l'écriture  spontani'c  cl  snns 
dictée  i[ue  d'apiès  copie.  La  copie  se  fait  le  plus  souvciU  sei'vilenieni, 
comme  un  dessin,  eu  tiansciivant  rim|ii'imé  en  impiimé  et  le  mamiscrit 
eu  inannsci'it:  l'Iiémianopsie  droite  peut  s  obseiver,  mais  la  chose  est  assez 
i-ari!.  En  d'autres  termes,  ici  les  trouilles  du  laiiiiai^e  parlé  sont  ideidique- 
meul  ciMix  de  lapliasie  motrice  associés  à  ceux  de  laphasie  sensoiielle. 
Lutin,  dans  cette  forme  le  déticit  intellectuel  est  souvent  plus  manpii' 
que  dans  l'aphasie  sensorielle  ou  motrice. 

.\  pro|M)sd'aphasie  totale  il  y  a  lieu  de  faireunedisliuction  imporlante. 
Heauconp  de  sujets  atteints  d'aphasie  de  lii'oca,  sont,  pendant  les  pre- 
miers temps  qui  suivent  l'attaque,  alleiuts  de  surdilé  et  de  cécité  veiliales 
à  lui  dej;ri''  plus  ou  moins  accusé.  Puis  la  surdité  verhale  disparait  et  la 
ci'cité  verhale  s'atténue.  Il  y  a  là  une  question  d'inhiliilion,  dacliim  à 
distance  exercée  sur  les  centres  sensoriels  du  lan;,'ai:e  ])ai'  la  h'sion  de 
la  région   de  [iroca. 

Far  aphasie  totale  il  faut  entendre  une  lésion  qui  jiorte  à  la  fois  sur 
la  région  de  Broca  et  sur  la  région  sensorielle  du  langage,  cest-ii-dire 
sur  toute  la  zone  du  langage,  (l'est,  je  le  répète,  une  forme  d  aphasie 
fréquemment  observée,  c'est  peut-être  même  celle  que  l'on  rencontre  le 
plus  souvent.  Une  fois  établie,  l'aphasie  totale  peut  persister  telle  quelle 
indéfiniment.  Le  fait  est  assez  rare.  D'ordinaire  il  se  produit,  après  i\n 
temps  |ilus  ou  moins  long  —  des  mois  ou  des  aiuiées  —  uni!  améliora- 
tion de  la  sui'dité  verbale  pouvant  aboutir  dans  certains  cas  à  sa  dispa- 
rition complète.  Celte  amélioration  dans  l'état  de  la  compréhension  de  la 
parole  parlée  s'observe  aussi  dans  l'ajdiasie  sensorielle  de  Wernicke. 
C  est  nue  loi  générale  du  reste  dans  tout  ce  qui  concerne  la  symptoma- 
tologie  et  l'évolution  de   l'aphasie,  que  ce  sont  les  images  du  langage  le 

DiJtHiXK.  —  Si''niiiil(if;ii'.  7 


w  -i.Mini.niiii:  /)/■  svsrf.Mi-:  .\/;iivr;r.\-. 

plus  Miiciriiiii'iiiciil  ;i|i|iii>('s  (|iii  l'cviciiiu'iil  les  iiiciiiirics,  l(irs(|ii('  se 
ilcssinc  iiiic  l('ii(l;iii(('  il  r;Mii(''li()iali()iMl('s  syrii|»lôiiR's.  Or  ce  sont  des 
iiii,iL;t's  aii(lili\i's  du  lan^afif  i|iii  soiil  li's  piciiiières  inscrilcs  dans  le  coi- 
vi'aii  (k'  rcnfaiil  au(|ii(d  on  a|i|)i('nd  à  parler. 

I,(irsi|ne,  avec  le  li>nips,  laphasiiine  total  a  récn|ii''i  i'  la  coniiindiension 
de  la  |i.ir(de  parliM'.  divers  modes  d'(''\(dnlion  nlh'rii'nrc  |ii'n\eid  s'(di- 
ser\er  : 

I  ■  (  In  liicn  l<' snjet  ri!stera  pendant  Ir  reste  de  ses  jonrs  nn  a|diasii|ne 
nioleiir  a\ec  récité  verbale  et  agrapliie  cl  c'esl  là  le  cas  le  pins  ordinaire; 

'2"  On  l)ien  la  cécilt"  veiliale  s'allénuera  proj^ressivenienl  cl  !  aphasie 
totale  se  transfoi'niera  peu  ii  pen  en  apliasie  de  Hroca  cl  celle  dernière 
poni'ra  soit  peisister  indélininient,  soit  sainéliorer,  soit  niètiie  guérii': 

")"  On  bien,  enfin  et  c'est  lii  nue  éventnalité  assez  rai'ctnent  oljservée, 
celle  aphasie  de  Hroca  fera  |)lace  avec  le  temps  à  l'apbasie  motrice  pure, 
c'est-à-dire  (pie  le  malade  j^nérira  de  tous  ses  symptômes  sensoriels, 
recouvrera  complètement  l'intéjirité  de  son  langage  intérieur  et  ne  gar- 
dera de  ses  anciens  sym|itômes  ipi'nne  aphasie  motrice. 

J'ai  récenuuent  (li)0<S)  attiré  l'attention  sur  ces  faits  de  la  trans- 
formation possible  do.  l'aphasie  totale  en  aphasie  de  Broca  et  de 
l'aphasie  de  Broca  en  aphasie  motrice  pnre  ou  aphémie  ;  mais,  je  le 
ré|)ète,  si  la  liansforniation  de  l'ajjhasie  totale  en  aphasie  de  Broca 
s'observe  très  souvent,  je  crois  par  contre  que  la  terminaison  de  l'aphasie 
de  lîroca  eu  aphasie  motrice  pure  est  assez  rare.  Sur  le  nombre  cousi- 
dt'-rabie  d'aphasiques  (|ue  j'ai  étudiés  et  auto]isiés  depuis  trente  ans,  je 
n'ai  vu  (pie  ipiatre  fois  cette  transformation  et  encore  seulement  an 
cours  de  ces  (ierni(''r(>s  années. 


Aphasie  chez  les  gauchers. 

Chn  les  droitiers,  c'est-à-dire  chez  l'immense  majorité  des  individus, 
l'aphasie  est  produite  par  une  lésion  de  l'hémisphère  ganclie  et  c'est  poiu' 
celle  raison  que  laphasiquc  inoleiu-  est  si  souvent  att(!int  d'hémi|d(''gie 
di-oih'.  l'.jiez  les  gauchers,  c'est  dans  Ibémisplière  di'oit  que  sont  emma- 
gasinés les  images  motrices  et  sensorielles  du  langage  (Pick,  Touche),  et 
(di(>z  eux  l'aphasie  motiic(!  s'accompagne  d'ordinaire  d'hémiplégie  gauche. 
On  a  même  cité  des  cas  de  droitiers  chez  lesquels  la  zone  du  langage 
siégeait  dans  l'hémisphère  droit  et  où  l'aphasie  s'accompagnait  d'hémi- 
]ilégie  gauche.  Ce  sont  là  du  reste  des  faits  rares  et  dont  seideinerd 
quelques  exemjtles  suivis  d'autopsie  ont  été  rapportés  jusqu'ici  (Oppen- 
hcini  ilSSy).  l'reohrashenski  ({(SOâ).  Senator  (1904),  Lewandowki 
(lui  II.  Kurt  Mendel  (lOl'i).  Enlin.  il  est  un  certain  n(nnbre  de  sujets 
(pii  sont  ambidextres  cl  chez  les(piels  une  lésion  de  la  région  de  Broca  ou 
de  Wernicke  du  C(')lé  gauche  peut  ne  pas  se  traduire  par  des  synipli-imes 
d'aphasie.  Ces  faits,  pour  rares  (|n'ils  soient,  ont  été  signalés  depuis 
assez  longtemps  déjà  et  ont   l'dé   r'tndi(''s    par    Uoss,  Wyllie,  C.  Bastian, 


Ti;ori:i  rs  nr  i  \.\(;m:i-  w 

ll.ili'iii.iii,  (iii\\i'i>.  I!\  iiiiii  l'ii  iiiiiwi'll.  (.iilliiT.  IK  Ii'ihIi'mI  il  |ii'iiiiM'i'  i|iii' 
chez  les  iiiiiliidt'Nlrcs,  la  ri'^iim  de  ilidca  ilrs  dnix  lN'iiiis|ilii'ii's  a^^il  daii^ 
la  roiiclioii  du  laii^a^c  arliciili'  cl  (|ii('  la  ciiiiiiicii^alinn.  la  >M|i|draii(r 
d'iiiir  de  ft's  rojiiiMi-.  |iar  ranlic,  >(Mahlil  l)('aii(iiii|)  |diis  racilciiiciil  chc/ 
li's  aiid>id('\li('s  (|U('  chi'/.  les  di(Mlit'is  ou   les  ^aiiclicrs  |in(|)i('rii('Ml  dil>. 

Tour  iT  ({iii  (•(iiiiM'illc  li'-^  ;:aiicli('rs.   il   \  a.  je  ciiiis,  riicon c  disliiic- 

linii  à  laiir  (piaiit  à  la  (|iu'sli(iii  de  Mi|i|)li''aiicc.  J'ai  |Mali(|iM''  raiilcÉ|i>ii'  de 
deux  siijels  ^anidicrs  alli'iids  dapliasic  avec  liriiiiiiir'uic  ;;aiii-|ic.  jlaiis  Ir 
premier  eas.    il   s1i;:iss;iil   d'iiii   ill('tli(''.   j^aiiclifr   |iiiiii'   Idus  les    Msa;^('s 

ordinaires  dr   la   vie  cl   clicz   lei|M(d    uni'   apliasii'   Iiice   c\li  iMnenicnl 

iidense  |iei-sis|;i  ins(|n'ii  la  nairl.  l'Va|i|>i''  à  l'à^e  de  (|iiaranlr  ans.  il  nnin- 

rnt  à  l'àj^c  de  eim|nanle-ein<|  ans.  .\  ranln|isi( Innixa  nne  \asle  h'siun 

eorlien-capsnlaire  de  riiéniisplière  di'oit  diHrnisanl  la  ri'^ion  ridaiidi(|nr 
el  la  ré,i;inn  de  Bnna  el  ari'ivanl  jns(|n"an  \fnlrieiilc  iali'ral. 

llans  le  second  cas,  eoneernanl  nne  IcMniie  <le  (|naranle-iicnr  ans. 
inlidiijicnle  el  eiilliv('e.  l'aphasie  de  l'.roca,  aecompaiint'e  d  li(''inipl(';;ie  cl 
d'Iiéinianopsie  ;îniU'hes.  daliord  1res  inlense  s'arnidioia  proj;ressiveinenl 
cl  ijnalrcans  après  le  déhnldesaeeidenls  celle  l'einnie.  Ionien  reslanl  héini- 
pli'^i(pii'  cl  li(Mniano|isi(piedn  colé  ganclie.  avail  réenpi'i'é  loides  les  l'onc- 
lions  (\\i  langage,  senle  l'i-ciilnre  ('dail  eneor<'  alliuée.  Celle  malade 
était,  eoinnn'  dans  le  cas  préei'dcnl.  nne  gan<dière  lypi(|ne.  A  laiilopsie. 
riiiMnisphère  droit  pi'c'seidail  nne  ri'dnclion  de  près  de  la  moitié  de 
son  vidnm(>.  eonsé(pience  irnn  lamollisscment  cortical  el  sous-cortical 
([ni  en  avait  détrnit  la  moilit-  |)oslérienre  et  (pii.  fosanl  en  avant,  avail 
lésé  prolondéineid  la  snlislain-i?  hianclie  sons-jaci'nle  à  IVcorcc  de  la 
région  postérienre  i\[\  lolie  Ironlal. 

Voici  donc  denx  cas  d'aphasie  chez  des  ganchers  dans  les(|iiels  rr'voln- 
tinu  a  été  fort  dill'érenle.  Klat  slationnaire  jusipi'à  la  mori  dans  le  jire- 
micr,  guérison  dans  le  second.  A  (|noi  tient  cette  dilVérence  cl  poniMpioi 
chez  le  premier  nnilade  l'hémisphère  gauche  n'a-t-il  pas.  comme  chez  la 
deuxième,  supph'é  riiémisplière  droit  si  profondément  h'sé?  J'estime 
(pi'il  faut  faire  intervenir  ici  Tétat  de  la  culture  inlellectnelle.  Le  pre- 
mier malade  était  coniplètenu^nt  illettré,  tandis  (pie  l'autre  était  très 
cultivée.  En  elfel.  (pioiiiue  gauchère  pour  tous  les  usages  ordinaires  de 
la  vie.  elle  écrivait  de  la  main  droite  elde  ce  fait  elle  avait  n:i  hémisphère 
gauche  préparé  pour  sup|)léer  sou  congénère.  Ce  n'est  là  évidennnent 
(pi'une  hypothèse,  mais  elle  nu;  parait  conforme  aux  données  psvcliolo- 
gi(pies  actuelles,  et  du  reste  j'ai  observé  depuis,  clini((uemenl,  deux  cas 
tout  à  fait  analogues  de  guérison  d'aphasie  de  Broca  a\ec  hi'miplégie 
gauche,  chez  des  gauchers  écrivant  de  la  main  droite. 


Autres  variétés  d'aphasie. 

Amusie.  -     Aux  Iroiiljles  de  la  facidlé  du  langage  correspondent  des 
Iroidiles   analogues    de    la    faculté    musicale   :  à    l'aphasie    correspond 


■^j.Midioaii-:  1)1   s)srhMi=:  \hiu'i:r.\. 


ïmiilisii'.  les  triiiihic's  du  cIimiiI  (HiI  (''h'  sii;ii;il(''s  |i;ir  hi  |)lii|i;ii'l  des 
Millriii -^  (|iii  <ml  ('liiilic'  r;i|ili;i--ic.  M;ii>  r(''lii(lr  ilc  I  ;llllll^i('  en  (■llr-iii(''iii(' 
;i  (•\r  siiildiil  l'aile  en  ci's  (icniirrcs  iiiiiii'cs  |i:ii-  Sirickcr,  Kiiolihiiicli, 
Wiillasclii'k,  liia/.icr,  lllo((|,  l'ililjjiicii.  i'iolisl. 

Ile  Idiis  CCS  liav;ui\  i(''siillciil  les  cdiiclusidiis  suivanics  :  les  images 
aiidilives  iiiii-~icales  sdiil  de  lieaiiedii|i  les  plus  iiiiporlaiiles  (lii'azi(;r)  : 
la  |dn|)ail  des  iiiiisieieiis  ne  cdiiconeiil  iMléi"ieiii-eti)eiil  la  iiiiisi(|iu'  que 
|iai-  ees  images.  Les  iiiiaucs  nniliiees  {iiiiii'  le  eliaiil  el  le  jeu  des  iiishn- 
iiieiiN  dllVeiil  nue  :;raiide  iiii|idilaiiie.  cdiiiiiie  sidiil  à  le  (h'Miidiiliei-  ce 
lail  \  lil^aire.  i|iie  s(jii\eiil  un  iiiiisicieii  (|mi  ne  |)aivienl  |ias  à  se  renii''- 
niiiiei  ini  sunvenii'  niHsM'al.  \  ai'i'l\e  en  IVeddniianl  dn  en  jdnani  il  un 
in--linnienl  (lîldci|).  An  cduliaire  les  iniai^cs  visuelles  (lildcij),  dans  le 
lani;ai;e  nnisical  inli'rienr.  ne  penveni  (dlVir  d'inléirl  (pic  clicz  les  nuisi- 
cieiis  e\erc(''s.  Lnlin  HldC(|  a  l'ail  |-eniai(|ner  (|n  nn  ne  cdnnail  pas  ins(|n'ii 
pii''senl  de  ca^  pnis  d  ai;rapliie  nnisicale.  (In  icniaripicra  la  Cdncdrdance 
parrailc  enire  le  nii''canisine  dn  lan^^aue  iiih''iieni-  innsical  el  eeini  dn 
lan^ai;(>   inl(''iienr  nnlinaiie. 

1.  annisie  peni  si'  iiidiilier  en  ini'iiie  lenips  i|ne  I  aphasie  el  pn^senlcr 
e\arlenienl  les  mr'ines  caiacleies  ipie  celle  aphasie.  Mais  I  anilisie  penI 
auNvi  r\islei- en  delidis  de  Idiil  pliéniiniène  dapliasie  :  un  bien  nii  aplia- 
siipie  penI  n  elle  pas  ainnsiipie  —  a|ihasi(pie  nidieni'  cnilical  poiivanl 
chanler.  —  (les  reinaiipies  inipliipieiil  ipie,  si  les  cenlres  musicaux  siiiil 
plaii''s  an  \disina;^e  des  cenlies  Cdiiespiindanls  dn  laiij.;a^('  dl'diuaiie,  iK 
en  sdiit  cc|ieiidanl  iniir'pcndanls. 

Aux  ceidres  du  lauj;a|:e  idiiespnndenl  les  luèiiics  cenlres  iiinsicaux. 
Aussi  e\isle-l-il  cliinijucinenl  dans  I  ainnsie  les  mêmes  variélés  ipie  I  on 
di'-linune  dans  l'apliasie.  lirazier  a  cilé  de  iimiilifeux  l'ails  de  ces  diverses 
\aiii''ir's.  \.  (niiiisifiiii'  iiinlciu'  i's[  incapaliie  de  chauler  un  air.  \.n  siirdili' 
//N/.v/'r^j/c  esl  caraclérisi'e  par  ce  l'ail,  ipie  le  malade  ne  reciinnail  pas  nu 
air  idiii''  ilexanl  lui.  aliirs  ipiil  dis|inj.;ne  le  siiii  de  clia(|ne  insirumeul.  La 
rri-ilr  iitiisiciilf  es!  la  perle  de  la  piissiliilili''  de  déidiill'rer  des  uoles. 
l'aiTdis  ces  Iriinliles  siml  cdiiiliinr's  euli'c  eux.  Dn  resie,  nous  sommes 
ici  en  pri''seiice  de  phr'Udmèiies  doiil  l'éludi^  es!  eiieon^  heaucoup  ninins 
a\anci''e  ipie  celle  de  l'aphasie.  Les  l'ails  d'amusie  siiul  rares,  el  les  idiser- 
valions  complèles  en  sonl  exce|ilidunelles. 

.\  oùlé  de  ces  amusies  eoi-respiiiidanl  an\  aphasies  a\ec  alli''ralidn  dn 
langage  intérieur,  exislent  d'aulrev  varii'h's  ipie  rim  reiiinnlre  dans  les 
aphasies  pures.  Les  malades  alleiiiK  de  d'cili''  \eiliale  pure  ipie  j  ai 
d|pM'i\r's  pir'senlaienl  aussi  de  l'alexie  iniisicale  pure,  cai'  l'un  d'eux, 
incapaliie  de  ili''chill'rer  une  unie  de  niusiipie,  chaidail  liés  bien  el  très 
jnsle.  Il  pnl  en  nulle,  par  I  unie,  apprendre  el  chauler  les  parliliiins  de 
Si(/iiril  el  d'.l.s(v(H/((,  |iaiues  piisir^rienreinenl  il  l'appariliiin  de  sa  c/'cili'' 
\erliale.  Je  i-a|ip(dlei'ai  enciire  ipidn  ne  ciinuail  pas  d'aLiraphie  musicale 
pure,  pas  pins  ipi  on  ne  ciinnail  de  cas  d  a;.:rapliie  pure. 

Kniin  Charcdl  a  siLinali''  un  l'ail  d'amnsie  nidirice  iiis|  rninenlale  :  nn 
junenr  de  Ironihimeipii  a\ail  cdiiseiM'  inlacles  Innlcs  ses  an  Ires  inr'in  dires 


riioini  /■--■  nr  i  wc  \i.f.  mi 

iiiiiliicc>N.  ;i\;iil  |i('rilii  Ir  Miini'iiir  ilc^  iiioinciiiriiK  in'Trss.-iiics  au  jni  de 
I  iiisiniiiiciil.  Mou  clrvo  Mirallic  a  uIiscim'  im  iiiiiMcirii  ilr  Ihr'.'ilrc  ria|i|H' 
l)rilS(|M('llli'lll.  à  --ou  piipili'i',  (I  apliasii'  x'MsiiiicIIc  sans  li(''illi)ili''^;ic.  An 
liiinl  lie  i|ni'l(|nrs  jnnis.  il  iii'i>i>lail  niic  suidili'  M'i  lialc  a\i'i-  ii'ciir'  \i'i- 
liali'  inciiin|i|('li'.  iar;:nna|iliasii'  Mrs  ai-crnlnT'c  cl  a;^ia|iliii'  Inlalc.  Kn 
nuMMC  li'injis  II'  inaladi'  ni'  ii'riinnaissail  {las  la  |ilii|i.'ii'l  ilrs  milrs.  il  l'Iail 
iil('a|ialili' ilr  Irnir  son  \  idliin.  ilr  sr  scix  ir  ilc  son  aiclirl .  cl  ne  [iiuisail 
ni  ri'cdiiinici'  lie  nieniniii'.  ni  ili'iliilli  rr.  I.  analnniir  |iallniliii:ii|ni'  t\r 
l  aninsii'  e^l  enriPir  iiicoiuuii'.  Il  rsl  |ilns  (|nr  |iiiilialilr  lunlernis,  ijui'  le-' 
iniajit's  musicales  siè^enl  dans  les  incnics  rc|^ious  que  celles  i|ui  cinics- 
|ioiidcnl  an\  dill'crcnU's  iiiiaiics  du  lanj;age  ailicide. 

Aphasies  transcorticales.  Wciiiickc    ad liai!    rcxisicncc 

d  anlics   Naiii'li's  d  a|diasie.  dites   liansciu  licalcs. 

I.  aplidsif  iiKilrice  Irauscurlicdic  clail  cai-aclcris(''c  |iai-  ic  lail  i|ue.  daus 
la  |)ar(dc  r(''|ir'li''c  cl  suiioul  daus  le  cliani,  railiculalinH  des  mois  s  c\(''- 
l'nlc  licaM('i)n|i  pins  racilenieni  cl  |dus  lilirenieul  ipic  dans  la  {lande  s|iiin- 
lance.  {."('crilnic  s|iiiulaut''c  esl  1res  alli'n'c.  landis  que  l'iMiilnic  siius 
diclt'c  esl  iclali\enicnl  ciiiiscim'c. 

I.  (tiilidsir  sciisaricllc  transcorlicdli'  |ii'cseiilail  les  caracici'cs  siiiNanls  : 
l.c  malade  ni'  comprend  pas  la  parole  parlée  cl  présoide  de  la  parapliasie 
dans  la  parole  spoidani'e.  mais  il  ri'pclc  corrcclemcnl  les  nnds,  chanle. 
écrit  sons  ilicli'c. 

Sous  ce  nom  d'aphasie  Iranscorlicale  \\  einicivccomprcnail  une  variété 
particnlière  dapliasie  cai'aclérisi'e  atialoiiiicpiement  par  le  l'ail  (|ne  les 
ctMiti'i's  nndenrs  cl  seiisilil's  Aw  lani.;ai;('  snnl  iiilaels,  ainsi  (pu'  leins 
coiinexious  cuire  eux  cl  a\ci'  la  pi' ri  pi  ii' rie.  mais  dans  la(|uell('  ces  centres 
sont  sépan's  du  ceulic  d'idéatiou.  (  "est-à-dire  dn  reste,  de  récorce  céré- 
lirale.  Otte  \ari(''té  d'a|)liasio  pour  cel  anteur  était  caracléi'isée  priinipa- 
k'nienl  par  le  lait  de  la  conservatioii  île  la  l'acuité  de  lépéter  les  mots. 

Si  l'on  l'ait  abstraction  de  l'étal  de  l'écriluic  {|ui  ni;  se  rencontre  j;uère 
avee  les  caractères  i|ne  lui  assignait  ^Vernil•ke,  il  esl  certain  cpie  Ion 
observe  ipieli[uel'()is  —  très  rarement  du  leste  —  des  sujets  qui 
lépètenl  plus  ou  moins  l)ien  —  je  dis  inlenlionnellemenl  plus  ou  moins 
bien — les  mots  mieux  qu  ils  ne  les  prononcent  spontaiiénient  et  d  autres 
qui  ré|ièlenl  les  mots  sans  les  comprendie  —  forme  iiutlricc  et  sriiyorii-llc 
(le  l'aphasie  dite  Iranscorlicale.  (le  sont  là  des  faits  intéressants  au  point 
de  vue  clinique,  mais  ilonl  riulcipri'laliou  esl  fort  discnlahle  cl  l'ien  ne 
prouve  encore  qu  il  existe  une  aphasie  Iranscorlicale,  liicalisalde  aualo- 
miquemenl  |iarlant. 

Dans  rinlerpri'tation  de  ces  faits  il  faut  se  iajq)eler  que  la  fjicullé  de 
ré|)éler  les  mots  est,  parmi  les  fonctions  du  langage  une  des  plus  stables, 
une  des  plus  rr'sislanles:  la  conservation  de  la  faculté  de  chauler  cor- 
rectemcid  chez  beaucoup  d'aphasiques  motcins  en  est  une  preu\c.  l'our 
ce  qui  concerne  I  aphasie  transcorticale  sensorielle,  il  existe  piesqui;  tou- 
jours, dans  cette  forme,  mie  difticulté  extrême  dn  langage  spontané,  de 


lu-.i  si-:.\iioi.O(iii-:  hi  S)  sThMi-:  M-.iirh'Ux. 

Icllr  surir  (|ii'il  \  ;i  |ir('S(|U('  Idiiidilis  ;isscici;ili(Ui  ;i\('c  l';i|iliasi('  lijiiiscdr- 
lic;ili'  iiioliicc.  (Jiii)M|H  il  en  snil  r;i|ili:isi(|i:c  traiisc()ilic;il  scnsdiici  cnI 
lin  sujcl  i|ui  ii''|irlr  riiiiiiiii'  un  |ii'ii(M|url  le  smi  des  iiuils  sans  en  l'din- 
lirondfc  le  sens.  —  |ilii''ii(nii('ii('  (|ur  I  un  a  (i(''(iil  aussi  aiilicl'nis  sons  le 
llOin  {ïrrliolillii'-  cl  sdii  laiii;a;;i's|i(Milani''csl  nul  nii  iiim'sciiIc  iIcs  lionlilcs 
('(iiisi(l(''raiilt's. 

(Jliaill  à  VdjilKtsic  Iniiiscnrlicdlc  nt<ilri<-i'  clli'  serai!  cai  acl('Tis('M'  pai' 
la  iacullo  (le  r(''|)i''l('i'  les  mois  en  les  (■(im|)icnaiil  l'I  par  la  coiiscrvalioii  de 
IV'criliin>  sdiis  (ru'l(''('.  Un  icsic.  il  ne  landrail  |ias  s'iina^niicr  que"  la  r(''|i('- 
liliiin  des  iikiIs  suit  iDiiioiiis  (■(iriccic.  il  s'en  l'aiil  uirnic  de  lieauroiip. 
i'oiii-  ma  iiarl  j'ai  rlndi(''  drs  ccnlaincs  d'a|iliasiqii('S  cl  il  ne  m'est  arrivé 
i|n  une  l'ois,  de  reiieoiilier  un  sujet  (|iii  |ii(''s('iilàl  iielliMiieiil  les  syiiiji- 
Iniiies  de  I  ajiliasie  dile  Iranscoilicale  molrico.  Il  s'abaissait  d'une  femme 
îv^w.  d'une  soixaulaiiie  d'années,  inlelligciile  el  enllivi'e.  imiu  liéiui|dé- 
•iiquc,  (|ui,  à  la  suite  d'nii  ictus  léjier,  dalaiil  de  huit  joins.  |ir('scnlail 
les  svm|)lôiiies  siiivanls  :  diminution  considi'i'able  de  la  parole  spontanéi' 
el  im|)ossihilit(''  d  (''ciirc  siionlanément  autre  chose  que  son  nom.  Par 
contre,  elle  pouvait  n'-pétei'  correctement  des  phrases  entières  et  éciivait 
sans  fautes  sous  dictée.  La  coiniiréhension  de  la  parole  pariée  était  intacte, 
.le  ne  sis  celte  malade  (|U  une  seule  fois,  à  ma  consultation  de  la  Salpè- 
Irière.  l'I,  parlant,  je  ne  pus  suivre  Ft-volution  de  son  alVeclion. 

Du  reste,  et  ce  qui  montre  hien  (|ue  l'aphasie  dite  transcoiticah^  doit 
ètri!  envisagée  seulement  au  point  de  vueclinicpje,  ce  sont  les  nombreuses 
variétés  de  lésions  renconliées  à  l'autopsie  de  ces  malades.  C'est  ainsi 
qu'on  a  vu  la  variété  inoirice  succéder  h  des  lésions  légères  de  la  région 
de  lîroca  ainsi  qu'à  des  lésions  de  la  région  insulaire.  ()uant  ;'i  la  foi'ini! 
sensorielle  idle  a  ('té  constatée  à  la  suite  de  i(''sioiis  atro|iliiques  du  lolie 
teinpiu'a!  on  de  foyers  multiples  de  la  partie  postérieure  de  l'encéphale. 

lin  lésnnié  el  pour  finir  ce  qui  a  trait  à  la  variété  d'aphasie  désignée  par 
Wernicke  sons  le  nom  de  transcorticale,  je  tiens  à  faire  remarquer  (pie 
jnsipi'ici  on  n'a  jamais  publié  de  cas  de  la  forme  motrice  ou  de  la  forme 
sensorielle  repi'oduisanl  tous  les  caractères  que  leur  avait  assignés  théo- 
riipieinent  Wernicke.  Ce  sont  là  des  formes  créées  schémaliquemenl  en 
se  basant  sur  des  hvpothèses  et  dont  l'cvistcnce  n'a|)parait  pas  comme 
lr('s  vraisemblalile. 

Aphasie  amnésique  {Annn'xic  vi-rbak').  —  Les  troubles  de  la 
iiK'MiHiire  se  renciinlrent  dans  certaines  formes  d'aphasie  lors(pie  r(''lat 
intellectu(d  est  pins  on  moins  alVaibli  :  c'est  l;i  un  fait  de  connaissance 
baiwde,  mais  ce  n'est  pas  à  ce  trouble  d'une  nature  particulière  que  cer- 
tains aut(Mirs  oui  diiini(''  le  iiuni  d'aphasie  amn(''si(pic  ou  (ramii(''sie 
verl)ale. 

Chez  le  sujcl  alleiiil  d'amnésie  v(!rbale,  le  langage  spontané  n'est  pas 
défectueux  on  ne  pii'sente  que  de  la  pai'aphasi(>  très  légère  sansjarg(m- 
a|)hasie.  Ce  qui  es!  Ironbli''  chez  lui  c'est  [(''vocation  du  mol  corres- 
p;indant  a   rid(''e  ipi  il    \enl    i'\|nimer  el   en  |iarticnlii'r  les  mois  se  l'ap- 


Tii(iri:i  />■  ///■  /  i.Y'.i'./-;.  103 

|iiiil,inl  ;iii\  iili''('s  ciincii'li'--.  Il  Ikuim'  (lil'licilcini'iil,  smnciil  iiiriiic  |i;is 
lin  liuil.  lr-~  siilis|;iiiiirs.  le-,  iiiiiii>  il  (ilijris  un  ik' |iorsoiMii's,  cl  aliirs  il 
iiM'  lie  |ii''ii|)lii;iscs  |iiiiii'  il(''Mj;ni'r  a  min  inlrrlncillriir  <|iii'llrs  son!  les 
(pialili's,  les  |)rii|ii'i(''l(''s  di'  rolijrl  iiii  dr  la  rlinsi'  ilunl  il  ni'  |irnl  r'\ii(|ii('i 
l'I  |iai'laiil  |)i'oii()M<'('l'  II'  Moiii.  l'airiiiilii',  iinr  fuis  le  iiiiil  jnslc  cl  (•(ilTCS- 
|iiitiilaiil  à  rohjcl  l'Iaiil  ilil.  il  Ir  ii'|iclc  lies  racilniiiMil .  .l'ai  ((hscrvi'  pcn- 
ilanl  |iliisiciiis  iiinis  nu  mijcI  allciiil  de  crcili'  Nciliaic  |iuic  avec  liiMnia- 
niipsic.  (|ui  [ni'scnlail  ;i  nn  1res  liaiil  dc^rc  ces  sYinpiiuncs.  (JMeli|ne  IVil 
I  nlijel  (|n  on  lui  |iiévenlail  il  en  iiidii|nail  1res  cxaclenieni .  ii  l'aide  de 
IHM'iphia -!■■- l'I  de  eiiin|iai  aisiin^.  Insaue  li  le^  |iiii|iiii''li''s.  sans  jamais  |ion- 
Miir  en  dire  le  iiinn.  l'ar  eunlre  nne  Inis  le  niini  de  I  iilijel  |ifiinipncr'  il  le 
ir'|ii''lail  :  l'ar  exemple,  dn  Ini  miniliail  nne  Iiiiism' à  lialiils.  Il  ilisail  :.len 
ai  une  eimime  cela,  je  sais  à  qnni  cela  scrl  el  il  l'aisail  le  j^esle  de  biiisscr 
son  M'Iemenl.  (Jnel  que  IVil  le  mol  ipic  l'on  piononçàl  dcvaiil  lui.  il  disait 
non.  jusqu  a  ee  que  l'on  |Mouonvàl  le  mol  l)iiissc.  Cl  alors  il  disail  :  (lui 
ces!  nne  liiiisse.  Ij  les  elinscs  se  passaient  de  même  pinii'  Ions  les 
olqels  qu'on  Ini  |Mr'seulail.  Mais  la  iiossiliilili' de  |irononccr  le  mol,  inie 
l'ois  ipi'on  le  Ini  avail  indiqui' à  lianle  \iii\,  n'éhiil  pas  pei'sistanle.  eai 
si  apiès  (pielqnes  uiiuules  un  Ini  nmnliail  de  nouveau  un  (liijel  doul 
il  a\ail  ir'pT'ir'  le  nom  au|iai;i\anl,  il  élail  de  nonv(>au  iiica|)al)lc  de  le 
di'uommer.  I,'inlellii;enii'  l'Iail  inlaele.  le  ealenl  se  l'aisail  1res  i)icn.  I,a 
(l'citi'  veiliale  l'Iail  ahsolue  —  liltéiale  el  \ciliale  —  sauf  pour  sou  nom 
cl  l'cliii  de  son  \illa;^c  ualal.  I.  l'ciilui'c  sponlancc  cl  sous  (licli'c  l'Iaienl 
normales,  seule  la  copie  élail  lir'rcclnciise.  Il  parlait  leutemeut  mais  l'aei- 
iemcul  cl  raeonlail  très  corrccleincnl  tons  les  événements  de  sa  \ic. 
IJdiu  la  palpalion  des  objets  ne  rendait  pas  plus  l'acilc  révocaliondu  mol 
ioi'rcs|ioudaut.  11  n'y  avail  doue   pas  dapliasie  opliipiei'i. 

(les  deux  cas  sont  les  si'uls  d'amni'sie  Nciliale  véritalilc  qu  il  m  ail 
l'Ii'  donné  jus([irici  d"obsi'r\ei'.  Il  ne  l'anl  pas  eiud'oudrc.  en  ell'el.  I  arnui'- 
sique  verbal  a\ec  1  apliasiipie  miileur  qui  \ons  dit.  birsipi'on    lui   moidre 

I.  Uécciiiiiicnl.  dans  la  r.lientèle  privée,  j'ai  observé  un  cas  analogue.  Mais  ici  il  saisis- 
sait lie  ci5cilé  verbale  avec  agrapliic.  Le  siijst,  lionirne  cultivé,  avail  d'abord  présenté  des 
synip'.ônies  d'apliasie  sensorielle  classique,  cécilé  et  sui-dilé  verbales,  parapliasie,  ayrapliie 
avec  une  liémianopsie  homonyme  droite.  I.a  parapliasie  était  pure,  sans  jargonajiliasie.  Trois 
mois  après  le  début  des  accidents,  la  parapli.isie  ainsi  ipie  la  surdité  verbale  avaient  complè- 
tement disparu  et  le  malade  ne  présentait  plus  ipi'une  cécité  verbale  —  littérale  el  verlialo 
—  aussi  intense  qu'au  premier  jour,  et  une  ajtrapliie  complète  pour  l'écriture  spontanée 
cl  sous  dictée,  avec  état  servile  de  la  copie.  I. 'liémianopsie  persistait  avec  les  niémi's 
caractères.  Cet  état  est  encore  stationnaire  à  l'heure  .-icluelle.  un  an  après  le  début  de  l'airec- 
liou.  Cet  houiuie,  dont  l'intellifience  est  parlaile,  présente  pour  l'évocation  des  noms  des 
objets  les  mêmes  Iroubles  que  le  malade  précédeni  el  il  se  pl.-iiut  beaucoup  de  cette  incapa- 
cité. Sa  conversation  est  très  correcte,  mais  il  ne  peut  prononcer  le  nom  d'une  persmiue  de 
connaissance,  parent  ou  ami.  l'ourles  noms  d'objets,  il  faut  l'aire  une  dislinction.  selon  ipi'il 
les  prononce  d.ius  le  courant  d'une  conversation  ou  bien  au  contraire  lorsqu'on  les  lui  montre 
et  qu'on  lui  dit  de  les  dénommer.  Ilans  le  premier  cas,  il  ne  s'en  tire  pas  trop  mal.  bien 
qu'il  y  ail  des  lacunes.  Dans  le  second  cas,  il  est  incapable  de  dénommer  par  son  nom  ainun 
objet.  Il  en  décrit  la  nainre,  les  propriétés,  mais  ne  peut  le  déuoininer.  Ici  aussi  lorsque  le 
mot  est  proiiiiin-é  devant  lui  à  propos  d'un  ob;et  (|u'on  Ini  montre,  il  peut  répéter  ce  mot. 
mais  il  l'oiiblii'  presque  iuimédi.Mcinenl.  Chez  ce  malade,  comme  chez  le  précédent,  il  n'v  a 
pas  d'aph.isie  o|.li(|nr 


loi  si:. Mil  Ut  II,  u-:  nr  systi-mi-:  .\i:iti''i;r\. 

un  (ilijcl  :  .'  je  >;iis.  iii.iis  |m'ii\  pns  le  dire  ..  I,';itiiiu''si(|ii('  vcrliiil  nCsl 
ni  ;i|i|i:isi(|ni'  nmlcni'.  ni  |i.'ir;i|)li;isii|n('.  ni  i<ir^(ina|iliasir|uc:  il  parle  <'(M'- 
rcclcnicnl.  niaiv  ne  Iroiixc  |ia>  le  in(il  ((nrcsiiondanl  à  rnlijcl  (|n"on  Ini 
ilciiiandc  ilc  (li''niinini('r.  cl  alors  il  le  il(''lini(  par  ses  propric'h's.  Mn 
(I  "aniccs  Iciincs.  il  m'  passe  (liez  Ini  dinie  manière  perinanenle  ee  ipii 
se  passe  elie/  nous  lnus  paiTois  loixpie.  ni'  ponvani  reirouvcr  le  noin 
d "un  (ihjel  en  nu  uiiin  piiipir.  uinis  clieiclinus  il  nnus  l'aire  ('(nuprendic 
par  une  diMiniliiiii.  (!e  ipii  uinnlri'  liien  eneiire  ipie  elle/  rauiuési(|ue 
\eibal  ce  ne  siud  pas  les  iuia;^es  nidlrices  du  laui;aL;e  ipii  snul  en  cause, 
(•"est  (pi'il  ri'pèle  (irs  l'acilenienl  cl  1res  ci)ii-ectcnicnl  les  mois  c(nicrels 
(piil  ne  peul  (''voquer  sponlan(''meul.  (l'csl  à  des  lails  de  ce  j;enre  (jne  le 
Icrmc  A  iijihdsic  iiiiiiii-^iiiiir.  iVn iiiiirsir  ri'ilml/'  doit  seuleinent  s'appli- 
ipier,  cai'  ici  il  u  \  a  pas  à  piopremcnl  parlci'  d'apliasie  moliace  on 
iTapliasie  sensorielle. 

Il  ne  faut  donc  pas  coni'onilre  lapliasie  anui(''siipie.  lelle  du  nminscpie 
je  la  (dni|)ren(ls,  avec  des  étals  analogues  (pie  I  on  peul  obseivor  dans 
des  circonslances  \aiiahles.  dans  la  sénilih'.  dans  les  états  d'épuise- 
ment j^rave.  dans  les  Iranmalismes  crâniens,  tontes  circonstances  dans 
les(juelles  lamiK'sic  \erliale  n Vsl  (pi  un  syniph'mie  coexislant  avec  des 
trouilles  i;(''n(''ra lises  des  l'onctiniis  cerélirales.  (In  peul  voir  aussi  de  l'ani- 
ni'sie  verliale  dans  certains  cas  d  aphasie  motrice,  sensorielle  et  dans 
ra|)hasie  totale.  tTcsi  à  celle  (lerui(''re  cat('';.;(irie  de  laits  (pi'appartieniient 
les  cas  publiés  par  l'ilres  1 1!)(I8|  sous  le  nom  iVapliasir  ininu'xique.  Ilaiis 
le  cas  peisoiuud  rapporté  par  ce!  anleiir  à  I  ajipni  de  sa  llu'se.  —  cas  non 
suivi  daulopsie,  —  il  s'agit  d'une  renuiie  alteiuli^  d'aiiliasie  motrice  très 
améli(M'ée,  «  don!  le  \ocal)iilaire  est  assez  l'iclie  pour  ipi  elle  puisse 
exprimer  à  peu  piM's  loni  ce  ipiVIle  pense  »,  mais  ipii  souvent  est  ari'élée 
au  milieu  d'une  phrase  par  un  mot  qui  lui  manque,  ou  hieii  (pii  d  aulres 
t'ois  ne  ]ieul  d(''iiommer  les  objets  (pi'on  lui  présente,  loni  en  inilii|nanl 
bien  par  la  paride  la  propriété  (le  ces  olqets.  Or,  ces  troubles  de  révoca- 
tion de  cerlaiiis  mois,  \ariables  suivani  les  jours,  sont  d'olisei'valion 
conslanle  el  banale  dans  laiihasie  motrice  ou  sensorielle  par  lésion  de 
la  zone  du  lainage.  Ils  peuvent  se  rencontrer  dans  deux  circonslances  : 
on  i)ien  dès  le  (h''biil  de  l'alleclion,  el  il  s'agit  alors  d'aphasie  moirice  ou 
sensorielle  l(''gi''re  :  on.  plus  lard,  dans  le  cas  d'aphasie  ninlrice  on  seiiso- 
lielle  lr("'s  pidiioiic(''eel  au  moineul  où  l'état  du  malade  est  nellemenl  ann''- 
lioïc''.  Ils  u'onl,  je  le  r(''p(''le.  rien  de  caractérislitpie  et  ne  soûl  (pie  I  ex- 
pression d'un  langage  int(''ri ■  Iroiibh''    par  suite  de  rall(''rali(iii  d'une 

calégoi-je  d'ima'^es  visiudlc--.   ainlilixes  on    molrices. 


État  mental  des  aphasiques. 

.\iiisi  ipie  je  I  ai  iiidi(|U(''  |ir(''C(''(leiiiiuenl,  on  doit  diviser  d'une  inani(''re 
LieiK'iale  les  aphasi(pies  eu  deiiv  grandes  idasses,  selon  (pie  chez  eux  le 
langage  intérieur  est  altéré  on  ([u  au  contraire  il  p(!rsist(î  intact,  —  apha- 


ri:nriii.i:f<  iir  i  .wcahi: 


sii's  (Mlli's.  ride  ces  (|imi\  cImssi's  ki  |ii('iiiièli'  l'-^l  iiiiiiiii|i,iriililriiiciil 
|i|lls  tVr'(|ll(MMllU'lll  iilivri  \i'i'  ijiK'  l;i  ili'ii\irnic.  I!  iiiiniriil  ilc  r.iiic  hi 
lili'lric  (lislinclioll  liM-i|lli'  I  on  mmiI  (■liidirr  (|iirl  ol  ICLiI  ilr  rinlclli- 
{icncc  dit'/,  ces  iiiiil.ido. 

n('|Ulis  l'orl  l(iili;l('iii|i^  les  Inmlilrs  (II'  riiilclliviniic  mil  ('■li'  >it;ii.ili'^ 
chez  li's  ;i|ili;i'-i(|iii'N.  ri  Tiimism'.iii  \  a  l(iiii;iiriii('iil  iii>i>li''.  \l.iis  ,'i  ii'llc 
r'|i(M|iii'  (III  lie  (■iiMii;ii--->,iil  |i,i>  !("-  Inniirs  |iui('^  de  I  apiiasii'  —  apliasic 
iiioliicc  |iiiif.  iM'iili'  l'I  ■~iii(lili>  M'ilialrs  |iiiics.  Or,  dans  ces  Ininirs. 
l'iiilclliLii'iifc  csl  Idiiiiinis  inlacic. 

l'iMir  ce  i|lii  ciMiccini'  l'i'lal  de  riiili'llij;i'll(i'  i  lie/  If-  -njrjs  alIciiH- 
(l"a|ilia>i('  avec  li''-.iiiii  ilii  laiiLiai;!'  iiih'rii'iir —  a|dia--ic  lnlalc.  aplia-ii'  •^l'll- 
sorii'llc.  aidiasii'  dr  I'.i'ik  a  -  Ion--  li"-  anlcnis  cl  (li'|ini>  l(in,i:l('in|i-  miiiI 
d"acc(ird  |i(ini-  dire  i|nc  clir/  i'n\  rinhdliiicncr  ol  Mrs  snincnl  Iiiik  Ikt. 
Mais  Ions  aussi  uni  dil.  Iiailani  la  i|ni'sli(in  an  |iiiinl  de  \\[r  ini''dicii-|i'v;al. 
(|iril  n'y  a\ail  lien  d'ahsiiln.  (|iic  j'all'aildi'--cin('nl  inlrllccliiid  T'Iail  lii's 
xariaidc  d'un  -njcl  ;'i  l'anlrc.  cl  i|nc  miiivciiI  le-  rnnclinn-  inlcllciinidlc- 
('■laicnl  siiiiin  nniinalcN  vi'  i{ni  cciicndanl  s'iilisci\c  |iai  lui-  -  en  hinl 
cas  il  peine  all(''ii''cs.  (l'csl  là  r(i|iiiii(in  de  l!alcinaii,  c Csl  aussi  cidie  de 
(1.  Maslian,  c'c-l  lelle  (|ne  j'ai  Inninnr-  piid'essi'c.  <l  c'csl  c^aicincnl  cidic 
à  la(|licllc  son!  ai  rivi''s  de  Mniilel  cl  l.nlinar  l  l'.KKil  dans  Icnis  reclieii  lie> 
l'ailcs  sur  des  a|diasi(|iies  de  inim  sei\  ire  de  la  Sal|ièliiéie.  cl  j'iiissiii  ilaiis 
un  Iravail  i-(''cciil  (  llIKh. 

Ce  dci^rc  d'allcralioii  csl  très  xariaide  cl  n'csl  snninis  à  anciiiic  iculc. 
parl'ois  il  csl  plus  accuse  dans  l'apliasie  si'nsipritdic  miic  dans  l'aphasie 
iiKtliicc.  Mais,  je  le  rcpèlc,  ccl  all'aililisscinenl  iiihdlecliitd  n'csl  pas  alisn- 
liiiiiciil  (■(iiislanl.  licaiicdiip  (l'('di''iiieiiK  du  reslc  ciilrcnl  en  liunc  de 
coiiiple  dans  I  apprccialioii  (In  racleiir  inlidliL;eiice  chez  ces  sniels.  Iiinl 
(It'pt'iid  (le  l'i^'lciidnc  id  i\r  i'iniciisili'  de  la  h'^simi.  de  snn  relenlisseincnl 
pins  on  moins  j^raiid  sur  les  i'('';:iiMis  vdisincs.  de  I  (''lai  des  vaisscanv.  de 
la  circiilalion  cl  de  la  roiiclion  n'^iialc,  siirhnil  enliii  de  I  ir^v  du  malade, 
car  c'esl  jtrincipaicmciil  (liez  le  vieillard  ipie  l'un  cDiisialc  ce  dclicil  iiilcl- 
icclncl.  <a'  soiil  là  loni  aiilanl  de  causes  ipii  pcii\eiil  l'aire  varier  du  loni 
au  loiil  les  ronclioiis  iuhdlccliiidli's  (liez  hd  on  hd  aphasiipic.  Ijiliii. 
lorsi|ne  l'on  (diidic  l'i^dal  de  rinhdli^cncc  de  ces  sniels.  il  lanl  leiiir 
coiii|)le  de  leur  cnlliire  aiili'iicurc.  Ilatis  ses  recherches  siii"  1  idal  des 
connaissances  (liez  les  recrues,  lîodenwald  (l'dO"))  a  conslah'  <les  lacunes 
(In  ineiiie  ordre  el  parfois  iii(''iiie  plus  prononcées  (|ue  celles  (pie  l'on  reii- 
coiilrc  (diez  les  apliasiipies.  id  C(da  (liez  des  sujels  (riiilellifi:eiicc  iiio\ciiiie 
el  n'avani  (|nill(''  r(''cole  cpie  de|inis  ipiid(pies  aniii'cs.  Ol  aiileur  l'ail 
reinar(|ner  que.  dans  la  lith'ralnre  psy(diia!rii|ue  a(  liiidie.  on  rei^ardc 
soiivenl  comme  pallioloj;itiues  des  d(''licils  iiihdhM  liuds  heaiK mip  iikmiis 
inliMiscs  (pie  (diez  les  j(^niies  siddals  donl  il  a  étiidii' I Vdal  inenlal.  Kiiliii. 
il  lie  lanl  pas  oiihlier  (pi'iiii  aphasiipie  |icnl  dexenir  d(''iiieiil.  de  iii(''mc 
(pinn  (l(''inenl  peiil  devenir  a|ihasi(pie.  I.  aphasie  iiKdrice  n  csl  pa>  lirs 
rare  en  idlej  dans  la  paraivsie  fi(''iit''rale  (d,  ainsi  ipie  Idiil  moiilré  Si'iieux 
el.Iollidx.  il  e\isle  une  paraivsie  gi'iiéralc  à  i'ornic  d'aphasie  sensorielle. 


m;-,  srMifirnaii-:  Dr  st-//.i//-;  .\f:iin:ix. 

Imi  ii'MIiik'',  I,-i  (|iH'slioii  (Idil  (iic  Ii-.iiicIk't  (hiiis  cliaiiiir  eus  sprcial,  à 
l'aiilr  il  mil'  olisi'iv.ilinii  iiiiiiii liciiM'  ilii  malade.  Ia's  iiièiiics  i-eiiiar(iues 
-'a|i|irn|iiriil  aii\  i|iir>lioiis  (rnnlrr  iiiciliio-ln/al  —  all'airos  (■l'iiiiiuciU^s. 
iiihM'dictidii.  validili''  on  luni  d'un  IrsIamrnI  —  ipii  |irnvi'nl  sr  invsi'nlcr 
à  |)ri){ii)s  d'un  malade  alleini  d'apliasii'  muliice  un  sensiiiiidle. 

\insi  i|ii'ori  le  voil.  la  plMparl  des  anleni>  i|ni  oui  (''Indii''  l'aphasie 
Il  mil  |ias  maiii|llé  de  eoiislaler.  dans  celle  all'eeliiin,  l'exislence  liés  IVé- 
i|nenle  —  mai^  non  alisolmneiil  ronslanle  —  d'im  alVailiiisseineiil  de 
rinleHiL;eiire,  mais  ils  n'iiiil  |ias  eoiisiiir'n''  cel  all'aildissemenl  conmie  la 
i-anse  de  l'aphasie.  l'Insieins  iiirMiie,  el  je  suis  dn  iiomhre,  (inl  l'ail  le 
laisomiemenl  iiiNCise  el  mil  \n  dans  la  snppicssion  des  iniai^es  dn  lan- 
i^aj.;!'  la  cause  de  ce  délicil  iiilellecinel.  Il  siillil  de  .se  représenlCL'  (|uel 
doil  èlre  l'i'Mal  nicidal  d'un  snjel  (jui,  alleini  d'aphasie  niolriee,  osl  |)i'ivé 
de  la  paidle  pendant  de  Imij^iies  aiini''es,  si  ce  n'esl  lonle  sa  vie.  on  de 
celui  (|ui,  alleiid  d  aphasie  sensorielle  el  ne  |)on\aiil  enlier  en  coinniu- 
nicalion  d'id/'es  avec  personne,  vérilable  ilole  dans  la  sociélé,  est 
condanini''  ii  Irainer  le  resie  de  ses  jours  niie  exislence  malheureuse  el 
inidile.  'l'i^onssean  a  (''mis  à  cel  (''i^aid  des  (■onsid(''ralions  dn  plus  grand 
inléi'èl.  Quel  doil  ehe  l'i'lal  d  àme  ci  nn  snjel  (|ni.  u'avani  pins  d'images 
seusoriidies  du  langage,  nayaiil  plus  par  conséquenl  de  langage  inté- 
rieur, pense  avec  des  images  d'ohjels,  an  lien  de  penser  avec  des  images 
de  mois,  (pii  ne  |ienl  |dus  se  tenir  au  courani  de  rien?  Il  v  a  là  de  (jnoi 
l'aire  lléchir  rinlelligenec  la  mieux  conslitui'-e  el  cela  tl'autant  plus  t'acile- 
nienl  encore  ipie  ra]ihasir|ne,  étant  le  jilus  souvent  un  individu  tigé,  plus 
mi  menus  rmlemenl  arlério-scléieux,  paitant  à  cerv(>au  plus  ou  moins 
insuriisammeni  iiiigiu-,  est  dans  les  eondilions  les  plus  i'avorahles  pour 
l'aire  de  la  déchéance  cén'hrale,  el,  même  dans  ces  conditions,  je  le 
n'pèle.ci'  n'esl  pas  toujours  le  cas  (').  Un  resIe,  ce  (pii  montre  hien  encm'c 
la  d(''|ii'îidaiici'  ipii  exisie  cuire  la  perle  des  images  i\[\  langage  el  I  ('lai  de 


I.  .\  r:i|i|illi  lie  ri'lli"  iipiliidll.  ji'  l-.l|i|ioili'l-.li  ici  rMli^rl\;iliiill  il'lin  inrdirin  i|lli' jili  bc;lllC(ill|i 
riinmi  l't   i|iii   lui    .illcinl  l|■;lpl^l^io  ^riiMiiirlIc  il;iiis  li-  r'imrs  (U<  s.i    siiixinilr-IrciziL'nio  iinnée. 

Clicz    lui.    \:l   Slir.llh-    miIj.iIc   ,-|:iiI    llrs    l;illilr.    lil.ri-.    I;i   vi-i-Ur  vrl'lj.ilr  r\:i\l    .■.illipléle   et  absoluG 

c4  acc(iiiip:Éf;ii(r  il  |H.iriiaiiii|p>i''  lioiiiuinnir  Lih  r;ii.'  ilioih'.  Ci'  iii.il.i.lr.  ipii  iip  reconnaissait 
iiiù-me  pas  s(in  nom  nianiisci-il  on  inipiinié.  élail  atleint  il'aniapliie  Inl.ile.  sauf  pour  sa 
signature,  el  copiait  servilement  cmnme  un  dessin  les  mois  imprimés  on  manuscrits. 

Les  trouilles  fie  la  parole  cimsislaient  en  parapliasie,  la  plus  pure  (pie  j'aie  jamais  ren- 
contrée, et  dont  on  finissait  par  comprendre  le  sens  général  lorsipi'on  en  avait  l'Iialiilude 
voy.  page  !)((,.  Chez  ce  eollègne,  liomine  d'une  intelligence  supérieure,  ayant  rempli  des 
fondions  imporlanles  dans  sa  province,  je  n'ai  jamais  conslalé  d'all'aililisseinenl  inlelleclnel 
véritable.  Il  savait  n-ès  bien  ce  (pi'il  \onlail,  el  m's  acies  et  s:i  condnile  étaient  toujonrs  In^'s 

logiques.   Pour  se  Taire  conduire  à  Paris,  il    a\ail   <lil    à    son    confrère   el  ami.  le  \)'  X le 

Mnrlaix.  de  l'.'unenei'  o  dans  la  gramle  \illc  pour  Miir  »  le  "  linii  gi'.and  médecin  )>.  Iles- 
c.Midn    à    la    maison    des    1  léres    Saiiil-.lcan-de-llien,    j'allais  le   m:u-  d.'iiv    .m    ln.i>  tins    par 

bien  il  siinn'r.iit  de   son  él I   me    lil   conipirodiv  ipi'il   ne  vo\ail   pa^  dr  I,' ilié  droite  de 

ses  cliamps  visinds.  Il  se  eompniiaii  .nm ini  Ihhi nnimal,  -a\ail  le  iniir  de  la  semaine, 

l'heure,  ce  ipi'il  dépensait  iiiinioliciinrnirnl.  In  jcnir  ipic  \r  lui  |iii'-cnvais  une  solution 
d'iodure  de  potassium  10  grammes  poiu-  lôU  d'eau,  il  prit  la  plume  cl  cciImI  sa  formule  à  lui, 
I.")  grammes  pour  lôd.  Presque  tous  les  jours  il  sorlail  en  voilure  déeouverle  el  indiquait  par- 
le geste  les  iiics  oi'i  il  voulait  passeï'  el  s'y  retrouvait  facilement;  il  connaissait  en  elVel  tirs 


T/.'O/ 7,7. /;•-.  /)/•  /.l\(;.M,7;'  liiT 

I  iiili'lli^ciK c,  (■  V>l  (|iii'.  I(ii's(|ii('  r,iiili;isi(|iii'  iiiotciir  uin'i  il.  — •  li'  l'.iil 
iiV'sl   pas  li('s  laii'.      -  son  iud'Hij^cncc  icviciil    loiil   ciiliiir.  .Ii'  rdiiiiais 

dans  la  |iralii|m' priM-c  iiliisiciiis  ('\ciii|ili's  d  apliiisic  h  irr.  ircuij^iiic 

spi'ciliipii'  lin  ;iiilir.  surxciiiis  cliiv  Ai-'^  --iiji'ls  ii'iiiics  cl  (|iii.  une  r(ii> 
lilli'ris,  ciiil  pn  I  l'pi  riiiiii'  (■iiiiipli'lriiiciil  ili's  (ii-ciip,iliciiiv  l'xlucaill  licaii- 
cdiip  il  iiilcllii^i'iii-c. 

h.iiiv  II'--  iijilKisifs  /)/()vs,  c'csl-.'i-iliir  iliins  li'>  ;iplia>ic-.  ;i\ci'  iiijc'j;  lili' 
(lii  laii^a^c  iiili'i'iciir  —  aphasie  mnliicc  piiic  (■(■(■ilc'  vciliaic  piiir.  siii- 
ilito  vorl)alt'  pmc,        riiili'lli^cnci'  es!  Iiinjuiiis  iulaclr. 

Zone  du   langage. 

Par  zonrdii  hiugiUfc.  j'ciilcinls  (ctti'  pnilicm  île  la  cniiicalilc  (■(•n'iiraic 
^aiiclii'.  tluiil  la  lésion  tlL't(>rniiii('  fies  Iroiililcs  du  lani^a^^c.  ri  i|ui.  occn- 
jianl  la  plus  j;iandi'  parlic  de  la  ciicouvoluliou  dVucciuli'  de  la  scis- 
sure de  Svivius.  enipriinic  -^es  pallies  coiislituaiiles  aux  circouNoiii- 
lions  des  Idlies  IVoiilal.  lenipoial  cl  paiiclal.  l'Iaccc  le  Innj^  de  la 
scissure  de  Svivius,  idle  déiiil  une  sniie  de  fer  à  (die\al  luneii  iii 
haut,  et  reçoit  dans  sa  coiiiavili'  la  pai  lie  inriTieni'c  de  la  /nue  seusitivn- 
niolrice  dij;.  1 1. 

mie  comprend  :  1'  une  parlie  anli'iienre  mi  IVonlale.  —  la  r(''i;iou  de 
Itroca,  ou  centre  des  images  nudrices  daiticidalion.  -  cousliliit'e  par 
la  parlie  posiérieurt'  ou  |)ieil  de  la  ti'oisièiue  circou\(duliou  IVonlale 
gauelie.  ropercnle  IVonlal  et  la  corlicalili'  iniini'dialeiuenl  \iiisine  Map 
(le  F.  el  pied  de  l-"j|.  à  l'exc  lusinn  de  I  opercule  rcdandiipn'  cl  s'i'lend 
peut-èli'c  euc(Me  jusipià  la  parlie  anli'rieurc  d(!  l'iiisula  :  "2"  une  jiarlie 
inférieure  ou  lenipoiale  —  la  rc'^iou  de  Werniekc,  ou  centre  dos  images 
auditives  des  mots  qui  correspond  à  la  partie  postérieure  des  Di'emièreet 
deuxième  circonvolutions  temporales  gauidies;  .""  une  partie  postérieure, 
le  centre  des  images  visuelles  des  mois  ipie  jai  coiitrilnii''  à  localiser 
dans  le  pli  courbe  gauche: 

(liiez  le  droitier,  tous  ces  centimes  sont  situés  dans  riiémisplière  gauche; 
ils  siègent  à  dioile  (lie/  le  gaucher.  Mais  toujours  ils  nappartiiMinent 
(pià  un  seul  hémisphère. 

•J"  l  ne  séi'ie  de    libres  i-elient   les  ri'gions  de  la  zone  M\  langai^e.  seil 

liien  PiiHs.  Il  était  toujours  très  soigné  de  sa  personne.  Il  s'était  li\i'    iion\   mois  de   séj ■ 

à  Palis.  I.oiscine  ce  temps  fut  écoulé,  il  nie  lit  compiendie  (|u'il  parlait  le  siulendeinain. 
et  me  denuinila  de  lui  lixer  le  cliillre  de  mes  honoraires.  Je  lui  répondis  en  liaii- 
i|u'entrc  collègues  on  ne  posait  pas  de  pareilles  i|uestions.  Il  se  mit  à  sourire  très  aimable- 
ment et  nous  nous  i|uiltàmcs.  Le  leiideiiiaiii  dans  raprés-midi,  comme  je  descendais  de  ciiez 
moi,  je  le  renconliai  dans  l'escalici'  portant  ilans  ses  bras  une  énorme  poupée.  (|u'il  ap|ioi'- 
tait  à  ma  lille  alors  iigée  de  ijuatre  ans  et  qu'il  lui  offrit  lui-même  avec  beaucoup  de  grâce 
et  d'amabilité.  .\cconipagné  de  sa  domestii|ue,  il  s'élail  fait  conduire  au  «  lion  Marché  »  en 
indiquant  lui-même  le  cheinin  au  cocher,  s'était  rendu  au  rayon  des  jouels  d'enlaiils.  avait 
acheté  la  poupée,  puis  était  venu  l'apporter  chez  moi.  Il  est  incontestable  que  chez  ce  col- 
lègue l'ajiliasic  sensorielle  iiavail  pas  altéré  l'intelligence  d'une  manière  sensible,  l'ai  observé, 
depuis,  plusii'urs  cas  d'aphasie  de  Bima  iM  d'aphasie  sensorielle  el  dans  lesquels  éiialemenl 
je  n'ai  pas  lonstalé  di'  délicit  intellcctuil  iieiienienl  appréciable. 


ins  si:\iini.i)i,ii-:  ni'  s)  .sti.mi:-  neihi-.ix. 

l'iilri'  t'Ilcs.  Miil  a\('c  les  |i;irli('>  |)liis  (iii  iiMiiiis  Noisitics  de  hi  cni  licnlilr 
I  l'it'liialc  li(MiM(lal(''ial('  cl  cidisrc.  Los  prciiiicics  coiisliliicnl  les  lil)i('s 
|)i-(i|ir(>s  ;i  la  zone  dn  laiif;a|;('  (li<i'.  l*  et ."),  ce  soiil  les  fihfcs  coiirlcs  d'asso- 
lidliiiii  i{iii  rcliciil  (lcu\  (iicdiiMiliiliiiii^  Miisiiics.  les  fihi'fs  d' (ixsdcidlioii 
iiili'd-carllidli's.  i|ni  (ii'('ii|m'|iI  la  ciiiiclie  |M(iriMi(lc  de  IV'eoice  cl  le-,  /Ihrcs 
laïKicnlicllcs  (|iii  en  recniiv  reiil  l;i  |M''ri|ilirTie.  Les  aiilres.  plus  Idii^iies 
oeciipenl  la  sidislaiice  hiaiielie  iiiiii  dinr'ieiieii'e  de  I  lii''iiiis|dière  cl  (Ma- 
Idisseiil  ||'^  eiiiiiii'xidii^  de■^  ddlV'reides  n'i^inns  de  la  /(iiie  du  laiiiiaj^c 
eiilre  (dies.  Cl'  ^iiiil    le-^  /ihrfs    iiiiii/cii lies    (l'iisxDciiilioii   el   en   |iaiiieiilier 


les  libres  dn  j'tiisccdK  liii>i/ilinli}idl  xiiiirriciir  ow  di(iiii\  ipii  nnissenl  la 
région  de  llniea  an  pli  emn-lie  el  à  la  i('';:ion  de  Weinn  l\e.  ll'anlres  lilii'es. 
pins  hniunes  el  pins  pi'id<indénM'nl  silni''es.  enliinl  dans  la  einislilnlinn 
de>  l'aiseeanx  din'(''ren(i(''s  de  la  snlislanee  Idain  lie  {iiiiirlifs  sagilldlcs. 
/'disccdii  (jccipi/d-l'ntiildl ):  les  inies  appailieniicnl  an /'«/.sTr«//  lniif/ihi- 
diiidl  iii/rriciir  (((Mnhe  sai;illale  (\i\  l(d)e  ()ecipitn-lcni|)(n'al)  cl  ndieni  la 
i'é;^iiin  \i>n(dle  liiMUM'ale  iii't:inn  de  la  scissni'c  ealearine,  cnnens.  hdinle 
lini;nah  an  pli  e  inrlie  el  à  la  n''Lii(iii  de  \Vei-ni(dïe:  d'anires  l'on!  parlie 
dn  l'disi-ciiii  (icciiiil()-/'niiildl  el  l'Ialdissenl.  s(MIs  I  (''|iendvnie  Ncnlricn- 
laire.  la  eiinne\inn  i\\\  lolie  iieeipilal  a\ee  les  hdies  lenip(H-al  el  IVnMlal. 
I.e  c()r|)s  callenx,  eidin.  rcdiatd  enlic  en\  les  licnnsplières,  jonc  nn  rôle 
liés  iinporlaiil  dans  les  conneximis  des  dilléi'ciils  ecMdres  de  la  zone  dn 
langage.  Il  ur  l'anl  pas  nnhliei'.  en  ell'el,  (|ne  hîs  niiin\erneids  de  la 
langue,  des   lé\ivv.  elc.  avani  nni'  |-epr(''senlaliiui  ediMicale  liilaliTale.  la 


iRoviii.Ks  Dr  i.AiXa.iai:. 


l('';:iiiii  (II'  Hiiir;i  l'^l.  p.iihmt,  l'il  i;i|)|)(iil  ii\('c  les  (li'ii\  (i|mt(|||c-  niNiiidi- 
(|lli'N.ccillic--  iiiiilriM^ilc  I  a|i|i;iicil  |iliii|i;ilrii|-  :  li\|i(it;lii>M'.  iMciiil  iiir(''iiriii  . 
de.    I.cs  ccMlirs   ((miiiiiiiis   t|(>    l'aiiilil  iim   cl  Ac  hi  \isi(iii  av.iiil  de  ini'iiic 


r^.î.—  I-i's  vdi.'s  i-iiiuliu-liiccs  ik-  la  visiiiii.  appaicil  visuel  oi>iUi:il  on  inlia-c.Ti'Inal  .■!  appai.-il 
vi~nol  |i(Miph.Tii|iii>.  —  l.a  partie  anlérieiirp  (les  liéinispiièies  a  été  écartée  aliii  lie  ineritJer  le  liajet 
(le  la  l.anilelelte  iipticpie  et  du  eliiasiua.  —  l.a  région  X.  inili<iuée  par  un  cercle  lilane.  représente  la 
l...ali-alien  ,1e  la  lési.ui  dans  la  cécité  verbale  piire.  I.a  zone  corticale  visuelle  est  teinl.-e  en  ^ns 
d.~  .l.iiv  .éi.v.  Les  moitiés  droites  iliacliées)  des  doux  champs  visuels  correspondent  à  la  l.andelette 
..|4ii|ii.-  i::nM  11...  —  \il,  avant  mur. —  C.  cuneus.  ^  Ce,  Coi-ps  calleux  (bourrelet'.  —  C'/r.  Ci/i.  corps 

_■  I il.  -  .Mi  I  lie  et  interne.  — (.'(//.scjjment  réiro-lenlicnlaire  de  la  cajisulc  interne.—  (.'.S;/?,  couches 

-:uiM.il.--  du  ^.-L'iiient  postérieur  de  la  couromie  rayonnante.  —  h\.  K'^,  les  troisièmes  circonvolutions 
trontales  franche  et  droite.  —  /V-,  faisceau  visuel  croisé.  —  /"c/.  laisceau  visuel  direct.  —  fin.  laisceau 
^  isni'l  ninciilaire.  —  Fm,  forceps  postérieur  du  c(U'ps  calleux.  —  Fu,  faisceau  uncinatiis.  —  /«,  tp.  cir- 
convolutions anlérieurc's  et  postérieure  de  l'insnla.  —  A',  scissure  calcarine.  —  .VC,  noyau  caudé. — 
.Y/t.  noyau  riuige.  —  /', pied  du  pédoncule  cérébral.—  /'c. /''c. plis  courbes  Kauclic  et  droit.  —  /'«/.  pul- 
\inar.  —  Qa.  tubercnle  i|iiadiijumeau  antérieur.—  Itiii.  ruban  de  lieil  médian.  —  S/w.  substance 
perforée  antéiieiiri'.  —  7',.  première  circonvolution  temporale.  —  T<//).  piliei'  postérieur  du  Irifone. 
—  ir.  A, .ne  de  Wernicke.  ~  II.  banilelette  opliiiue.  —  .1 7/.  cbiasma  des  nerfs  optiques. 


Mil  si:Mioijti;ii-:  Dr  s)  sii.mi;  NEit\i:i.\. 

iMif  i'('|ii'(''S('Ml.'irn>ii  ('(iiiiciilc  liihih'i'.'ilc.  cl  ('iiiiiiiiiiiii(|ii;iiil  l'iilic  eux 
iiMi-  riiilciini''(li;rn('  des  liliirs  ciillciisi's.  |;i  /(uic  ilc  Wcinickc  vr  lidinc 
|-i'liri'   aux   deux   ccnli'cs  —  dniil    cl    i::iiiciic  —  i\{'   lu   InliclKili   aiiilili\c 

uciicralc.  lie  inriiic  (|iii'  le   pli  cdiirl s|  rcl'h'  aux  ilciix  cciilri's     -  (Iriiil 

cl  f^aiii'lic  —  lie  la  \i>iiMi  ^^l'iii'ialc.  Or  le  cciilrc  i\f  la  rmicliiMi  anilili\c 
ifciici'alc  siliu'  cil  a\aiil  ilii  cciilrc  ilc  WcniicKc  se  i-aiiloiiiic  dans  la  '■ir- 
(•(iiivoliiliipii  leiii|i(iralc  |iiiiriiiiilc  cl  la  i(''j;iiiii  leiii|i(Malc  a\iiisinaiilc, 
laiiilis  (|Mc  le  ceiilre  de  la  vision  yiMii'iale  tniiivc  sa  leiiivscnhdioii  coi- 
licalc  dans  ri'ciircc  de  la  scissure  calcaiine  cl  la  ciulicalilc  adjaccidc  du 
cunciis  cl  dn  ioliiilc  lingual  (').  Kniin  de  lonic  la  corlicalilé  de  la  znne  dn 
lanfiagc  éniancnt  des  liiires  de  proieclioM  (|ni  sarnMenI  |ires(|iie  tontes 
dans  le  tlialainns  un  ijni  |Mo\ciiaiil  de  rv  j;anj;liiin  ahonlisscnl  à  celle 
/nue.  l.cs  lihi'cs  de  la  r(''j^iiMi  de  llnica  passent  par  le  sei^iiiciil  aiiti'- 
ricnr  de  la  (apsiiie  inlenic  et  aliordcnt  la  |)artic  antérieure  dn  llialannis. 
l.cs  lilncs  (le  la  lé^inii  de  W'crnickc  passent  pai-  le  sefjnicnt  soiis-icnlicu- 
lairc  de  la  capsule  interne  et  abordeiil  la  parlie  postéro-venfralc  du 
llialanius  cl  le  corps  ^fenouilli''  interne  (un  en  proviennent).  I,es  lihics  du 
pli  ciinrhe  passent  par  le  serment  l'élro-lcuticnlairc  de  la  capsule  interne 
cl  se  rendent  dans  le  pulvinar  et  la  partie  adjaceiilc  du  iioyan  exteinc, 
ou  en  proviennent.  Par  sa  lace  profonde,  la  zone  du  langage  présente  des 
rapports  importants  avec  le  pied  de  la  couronni^  rayonnante  —  La  m//o/i 
(/('  Ih'oca  correspond  dans  le  sens  ardéro-postérienr  à  la  moitié  aidéricurc 
du  sillon  marginal  snpérieui-  de  riiisnla;  elle  ii'pond  dans  la  proloniieur 
à  la  moitié  antérieure  du  segment  snpérieui'  de  la  eouromie  i-ayounante 
et  appartient  an  secteur  de  riiémi  sphère  si  tué  en  avant  dn  plan  qui  passe  par 
la  commissure  antérieure,  scetenr  ipii  conlieid  le  tiers  aidérieindu  eoi'ps 
strii'',lesegnu'nt  antérieur  de  la  cai)sule  interne  et  la  partie  cmicspondanle 
dn  pied  de  la  eouromie  lavonnanle.  La  réç/ioii  de  |['Vr(i/cA:r' all'ecte  des  rap- 
|)orts  avec  lessegmeids  ndro-ct  sons-lenticulaires  de  la  eaiisule  iiitei'uecl 
les  segments  postérieur  et  iid'érieur  du  pied  de  la  conromie  rayonnante. 
Sons-iacenlc  au  pli  courbe,  se  trouve  la  couche  sagittale  du  lobe  occi- 
pilo-tcmporal.  Les  circonvolutions  de  rinsnla.  l'idin.  lapisseiit,  ]iar  1  iu- 
Icriiir'diaiie  de  la  ca|isule  exicnie.  la  l'ace  ex!  crue,  ci  m  \  exe  dn  pu  la  ni  eu. 

I.  L'existence  d'un  c<'nlre  d'iMi.i^;cs  n|iiic|i;.s  des  letlrcs  et  des  mois,  localisé  dans  le  pli 
courbe,  est  admise  par  la  majorih'  di •^  ulisnvaleurs.  l'our  quelques  auteurs  cependant,  ces 
images  visuelles  verbales  sicgernieiil  ^l.iw-  l;i  uième  rérçion  que  la  mémoire  optique  géné- 
l'ale  —  lobes  occipitaux.  Je  ne  coujprends  pas  très  bien,  je  l'avoue,  cette  objection  à  l'oxis- 
lence  d'un  centre  visuel  verbal,  car  du  moment  que  l'on  admet  un  ceiilre  auditif  verbal 
indépendant  du  centre  auditif  commun,  il  n'y  a  i)as  de  raison  psycliologiquo  pour  aduieltrc 
(pie  les  rlioses  doivent  se  passer  pour  la  vision  autrement  que  pour  l'audition.  Pour  les 
auteurs  qui  regardent  comme  douteuse  l'existence  d'un  centre  spécialisé  pour  les  images 
visuelles  du  langage,  la  compréhension  de  la  lecture  se  ferait  de  la  manière  suivante  :  les 
images  visuelles  des  lettres  emmagasinées  dans  le  centre  commun  de  la  vision  —  lobes 
occipitaux  —  viendraient  directement  réveiller  les  images  auditives  correspondantes  el 
c'est  de  celte  manière  que  la  notion  du  mot  serait  invoquée  dans  le  langage  intérieur. 

Les  faits  anatomo-clini(|ues  ne  sont  pas  en  faveur  de  colle  manière  de  voir.  S'il  n'existail 
pas  de  cenire  visuel  verbal,  il  serait  impossible  d'ex]iliiiupr  toujours,  par  la  surdité  verbale 
seule,  l'alexie  et  l'agraphie  de  l'aphasie  sensorielle.  Nombreux,  en  ell'el,  sont  les  cas,  dans 
lesquels,  avec  une  surdité  verbale  très  faible  ou  inéuie  nulle,  l'alexie  et  l'agraphie  sont 
complètes  et  totales.  On  ne  peut  dans  ces  faits,  pour  expli(|uer  l'alexie  et  l'agraphie,  invo- 


(lu    l.'l 


du  pi, 


-es  connexions  de  la  zon 
courbe,  avec  la  zone  visuelle  ^'énérale  droite  et  ^aurli^ 
elavec  la  zone  mntiioe  dos  deux  côtés.  La  ziuie  du  lan^-a^'e 
est  colorée  en  rouj,'e  ainsi  que  les  libres  commissuralcs 
et  d'association  qui  s'en  détachent  ou  qui  y  arrivent.  Le 
tiers  antérieur  de  la  figure  teintée  en  gris  foncé  appartient 
à  une  coupe  vertico-transversale  et  les  deux  tiers  posté- 
rieurs à  une  coupe  horizontale  des  deux  hémisphères.  La 
zone  teintée  en  gris  sur  la  face  externe  de  l'hémisphère 
représenté  figure  5  bis,  indique  le  secteur  hémisphérique 
enlevé  pour  pratiquer  ces  deux  coupes.  —  Arc,  faisceau 
arqué,  réunissant  le  pli  courbe  et  la  première  circonvo- 
lution temporale  à  la  zone  de  Broca  et  h  la  zone  mo 
C,  cuneus.  —  Ce,  corps  calleux.  —  cff,  lilms  imIIch^:!'-, 
ascendantes  gauche  et  droite.  —  cff^,i\hrr-  r:iilrM^is  i  -Imh 

taies  gauche  et  droite.  —  Cen,  Cip,  Ctrl,  -..■;: ni-   .ttÉhn 

capsule  interne.  —  CSgt,  tes  ctnirltr";  •;rii(iUii[t'>  du  sr^muiil  |iu-.b 


corlirnle  du  niemhre  supérieur.  — 
[  lis  ii>ii\  circonvolutions  frontalec 
i.ii\  <  Il  I  tinvolutions  troisièmes  fron- 
in-li  iM-met  rétro-lenticulaire  do  la 
lo  la  couronne  rayonnante. 


f',,  première  circonvoiulii'n  ti<'Ti!,ilr.  -  Z-'^,  circonvolution  de  Itroca.—  Fa.  F'ti,  frontales  ascendantes 
gauche  et  dioile.  —  A',  Mi-vm,.  (,ii,:iiine.  —  L,,  prenïière  circonvolution  limhiquc  —  A'C,  noyau 
caudé.  —  NL^,  NL„,  les  sej^nuMils  oxiorne  et  moyen  du  noyau  lenticulaire.  —  Pc,  Pc',  plis  courbes 
gauche  et  droit.  — pcc,  fibres  commissurales  reliant  entre  eux  les  deux  plis  courbes.  —  pcfy  fibres 
reliant  le  pli  courbe  gauche  à  la  zone  motrice  du  côté  opposé.  —  pcf^.  libres  reliant  le  pli  courbe 
gauche  ù  ta  troisième  circonvolution  frontale  droite.  —  pco,  fibres  reliant  le  pli  courbe  gauche  h  la 
zone  corticale  visuelle  (lu  même  côté. — /;co',  fibres  reliant  le  pli  courbe  gauche  à  la  zone  corticale 
visuelle  du  côté  opposé  et  passant  par  le  corps  calleux.  —  pet,  fibres  reliant  le  pli  courbe  h  ia 
première  circonvolution  temporale  du  côté  correspondant.  —  ;;fi',  libres  reliant  lo  pli  courbe  h  la 
première  circonvolution  temporale  du  côté  opposé  et  passant  par  le  corps  calleux.  —  tel,  fibres  cal- 
leuses reliant  les  deux  premières  circonvolutions  temporales  gauche  et  droite.  —  T,,  première  cir- 
convolutiiuï  tcmporab".  —  Th,  couche  optique.  —  VI,  ventricule  latéral. 


112  sr:Mi(ii.nnii-  Dr  s)-sti':.mi;  yEUVEUX. 

Ces  i';i|i|ini'K  soiil  il  Miilaiil  |iliis  iiii|iiiil:iiits  ii  n'Icilir  ipic  :  I  "  la  vascii- 
larisalidii  ilr  la  /niic  du  laii^a;^('  l'sl  iii(l(''|i('iiilaiili'  lic  celle  îles  i^anii|ii)iis 
ceiilraiix:  que  la  zone  ilii  laiii;ai;e  recuil  Ions  ses  vaisseaux  de  i'arlère 
svivieiiiie  el  de  ses  liiaïuhes  :  (|ne  eliaciiiie  des  i-i'i^imis  de  eelle  zone 
es|  desservie  en  j;éin''ial  |iai'  une  iiiaiiclie  (|iii  lui  esl  |ir(i|Me  —  arlère 
de  !■'  |Hiiir  la  ii'jiiiMi  de  Unira  el  le  pli  aiili'rieiir  di'  l'insnla  :  ailère 
du  |ili  ciiiiilie  el  du  j;vi'iis  su|iia-inai'^'inal  pour  le  |di  rouilie  el  la  lii- 
eoiividuliou  |iiisir'iieuie  de  I  iiisnla  :  ailèie  leui|)oiale  iiosh'rieure  pour  la 
réi^iou  de  Weniirke  ;  '1"  que  les  ailèies  uoiiriiciéres  qui  se  diMaidieul  du 
réseau  pie-inéiieu  jtour  plonger  dans  l  épaisseur  du  tissu  céiébi'al  sont 
des  artères  lerruinales  :  les  courtes  ne  dépassant  pas  les  liniiles  di'  In 
substance  f^rise  corticale,  les  moijennes  s'épuisant  dans  la  substance 
Idanclie  non  dilléiencit'e.  tandis  que  les  longues  convergent  vers  l'angle 
latéi'al  du  ventricule  laliMal  el  de  ses  cornes,  et  atteignent  les  faisceaux 
eoiupails  du  pied  de  la  eoiniiiiiie  rayounaule  et  le  faisceau  compact  des 
libres  calleuses. 

Or  la  zone  du  langage  peut  être  lésée  en  Inlalili'  ou  eu  partie  par  une 
lésion  soit  corticale,  soit  sous-corlicale.  soit  centrale.  —  Dans  les  vastes 
rainollissenients  consécutifs  à  l'oblitération  du  tronc  de  la  sylvienne.elle 
est  détinite  en  totalité  ainsi  que  les  noyaux  giis  centraux.  Ces  derniers 
sont  respectés  lorscpu?  loblitération  n'intéresse  que  le  territoire  cortical 
de  la  svlvieiuie,  mais  au-dessus  d'eux,  la  lésion  atteint  en  prol'ondeui' 
répendvme  le  long  de  l'angle  externe  du  ventricule  latihal  el  détiiiit 
la  substance  blanche  non  din'érenciée  du  centre  ovale  et.  à  un  degré 
vaiiablt!,  les  faisceaux  compacts  de  la  couronne  rayoïmante  et  des  libies 
calleuses.  Les  lésions  centrales,  situées  snr  le  trajet  des  artères  lenliculo- 
striées  et  lenticulo-optiques.  peuvent  de  même  atteindre  en  hauteur 
l'angle  externe  du  ventricule  latéral  et  détrnire  la  substance  blanche 
non  dill'érenciée  sous-jacentc  à  la  totalité  ou  à  une  partie  de  la  zone  du 
langage,  voire  même  disséquer  l'axe  blanc  des  circonvolutions,  connue 
mon  élève  liernheim  en  a  lapporté  plusieurs  exemples  en  1901. 

Les  troubles  aphasiques  observés  dans  ces  cas  seront  variables  suivant 
(|ue  la  région  antérieure  ou  la  région  postérieure  de  la  zone  du  langage 
aura  été  inti-i'essée.  Ils  relèvent,  à  mon  avis,  non  pas  de  la  lésion  centrale, 
c'est-à-dire  de  la  lésion  du  noyau  lenticulaire  ou  de  la  capsule  interne, 
mais  bien  de  l'extension  de  la  lésion  centrale  à  la  substance  blanchi; 
sous-jacenle  à  la  zone  du  langage.  L'aphasie  motrice  ou  sensorielle  on 
totale  apparaît  ici  au  même   titre  que  l'héniianopsie.  lorsque  la  lésion 

i|iu'i'  1,1  disiiaiilion  des  iiiinj.'i's  iiiiililives.  |niisi|iio  le  siijel  ne  |iié>enle  (|u'iin  de^'ré  très 
■■illéiuié  lie  surdité  verbale  cl  (|u'il  comprend,  souvent  pres(|ue  aussi  bien  et  ijarl'ois  niènie  aussi 
liieii  ([uun  sujet  normal,  toutes  les  questions  qu'on  lui  pose  à  haute  voix.  Or,  dans  ces  faits, 
le  lobe  temporal  est  intact  et  la  lésion  siège  dans  le  pli  courbe,  ainsi  que  le  prouvent  de 
nombreux  cas  suivis  d'autopsie.  Le  pli  courbe  enfin,  ainsi  que  Je  l'ai  montré  avec  mon 
regretté  élève  Vialet  (1805),  est  en  connexion  intime  avec  le  centre  cortical  de  la  vision. 

Il  est  évident  que,  dans  les  cas  dont  je  viens  de  parler,  la  cécité  verbale  el  l'agraphie 
sont  sous  la  dépendance  non  pas  d'une  altéralimi  du  centre  auditif  des  mots,  puisque  ce 
dernier  est  ici  intact,  mais  qu'elles  relèvent  de  la  lésimi  du  centre  visuel  verbal  —  pli 
courbe. 


moi  /.7.t>  /»r  /  i.V'..i',7-;  in 

(■('lllrjilt'  s'(''li'll(l  ;m\  ('(iiiclics  siij:ilt;ili'>  du  hilic  iP(ri|ii|ii-lriii|iiii;il  cl 
iillciiil  le  l'iiisciMii  \isiicl. 

A  <'ùli'' (le  ci'N  \;is|i's  l('>iiiiiv  (■(i|-|ic;ili's  <iii  rriili;ilcs  i|iii  iiili''ri'>--rMl  l.i 
Idlalili-  (le  l;i  Zdiic  ilii  l;m^;ij^r.  (ui  |ii'iil  iili>ri\ri  ili's  h'-sioiis  |p;irli('llcs 
liaiiihlili'ralioii  de  rmii'  un  l'aiiliv  ili-~  lu  amlir--  cni  liialcs  de  la  svl\  iciiiic. 
I,a  li'sidii.  [laiiiii^  l'cirl  liiiiih'i'.  |ifiil  di'liuirc  li"-  .•iicniiMiliiliiiiis  (■(■(pnc 
j;ris('  cl  axe  lilaiic  —  i\r  la  ii''i:iiiii  aiilc'iii'iin'  un  ilc  la  ii''^;i(ni  |iiisli''iifni  r 
de  la  zone  du  laiij;a^('.  allcindii'  la  siilislaiicf  hlaiulii'  iimi  dillcrciicicL' ri 
sfclioiiiiiT  (Ml  un  point  géuiMalcuicid  liniilc.  les  l'aisccanx  cniniiacls  de  la 
ciini'ojnii'  ravnnnanic  et  des  Hhrcs  calleuses.  Taulùl  la  lésion  de  la 
sid)slauce  Idaiiclie  non  dillércnciée  ne  dépasse  pas  la  (•éj;i(iii  iuiinédial<'- 
nu'ut  sous-jaeente  il  la  eoiiicalilé  lésée;  lanlol  elle  est  i)eauc(iup  plus 
('•leiulue  el  se  luolnufic  sous  des  circonvolulious  pai  lois  lorl  éloij;uées  du 
lover  corlieal,  les  is(daid  du  icsie  de  la  (■(U'Iiealilé  cérébrale.  CCsl  ainsi 
ipie  Idn  peni  voii'  nue  lésion  lies  liiniU'c  de  la  ii'sinn  antérienic  de  la 
zone  du  laiii;age,  l'user  dans  la  siilistancc  liiainlic  non  dilliTciiciée  soiis- 
iaeeiile  à  la  rireinivolntion  d  cnccinic  de  la  ^lis^nrc  de  Sxlxin--.  cl  is(di'|- 
la  réi;iou  de  WernicKe  on  le  pli  courbe  du  resli'dela  ((niiealilé  d'iébrale. 
I>e  même  ou  pciil  \oii  do  lésions  du  ^yriis  siipra-iiiarpinal  se  prolonger 
en  avaiil  jiisipic  sous  I  oi>einile  ridandiipie  el  la  r(''L:iou  de  ISiiiea.  ou 
seclioiiiier  dans  la  proroiideur  le  seginenl  po>l('ricnr  de  la  coiniiiinc 
rayoïiiiaiite  el  le  faisceau  \isuel. 

l'aulres  l'ois  encore,  la  lésion  ciulicale  n'esl  pas  apparente  à  la  con- 
vexilé  de  riiéniispbère.  Klle  esl  constituée  par  une  lésion  souvent  t'oit 
petite  qui  occupe  le  lond  d'un  sillon  Isillon  préceiitral,  sillon  |)aiallèle. 
sillon  intei-pariélal).  on  ipii  intéresse  la  lèvre  ()|)erciilaire  de  la  scissure 
de  Sylvius  et  s"éteiid  soiiveiit  aux  circonvolutions  antérieures  ou  |iostc- 
rieuivs  de  liiisnla  sans  intéresser  les  ganglions  centraux.  Cette  ininiiue 
lésion  corticale  s'accompagne  d  une  vaste  lésion  .sous-corticale  soiis- 
jacente  à  la  totalité,  on  à  une  partie  de  la  zone  du  langage,  lésion  sons- 
corticale,  ipii  en  dedans  peut  atteindre  l'angle  externe  du  ventricule 
latéral  et  (pii  en  dehors  peut  dissocier  l'axe  blanc  d'une  on  de  plusieurs 
circonvidiitions  de  la  zone  du  langage. 

Ces  vastes  lésions  sous-corticales,  —  ipi ClIes  soient  cons<''culi\es  ii  une 
lésion  cenlrale  ou  à  une  atteinte  corticale  ininiiiie  d'un  t'oiui  de  sillon. 
—  respectent  les  courtes  libres  d'association,  les  libres  d'association  iiitra- 
corlieales.  les  libres  taiigeiitielles  et  permettent,  parlant,  des  associations 
intcr-cmticales,  bien  ipi  elles  isolent  plus  ou  moins  coinplèteniciit  la  zone 
du  langage  du  reste  d<>  la  ciu'ticalité  cérébrale. 

C'est  sur  la  destruction  plus  on  moins  étendue  eu  liauteur,  en  |)r(d(m- 
deur  el  en  largeur  de  celte  zone  du  langage  et  de  ses  laisceaux  blancs 
sons-jacents  ;  c'est  sur  le  trajet  plus  mi  moins  éloigné  du  l'over  primitil'. 
des  dégénérescences  dans  1  un  cl  l'anlrc  liéniisplière  :  c'est  sur  riiitégrité 
relative  de  telle  ou  telle  partie  de  la  zone  dn  langage  ou  de  la  corlicalilé' 
adjacente  el  par  laijiKdle  la  lésion  peut  jnsiin'à  un  certain  degré  être 
coinpeus(''(\  (pie  doit  pmter actnellemeiil  l'étude  des  lésions  de  l'aphasie. 

Dejeuine.  —  Séiniolol'ie.  8 


ir,  ><i:Mi()iO(iiE  nu  sysri:MH  .\h:/tri:ix. 

Or,  rinU'iisiU''  des  lioiihlcs  ;ipliasi(|iies  cl  leur  (liii'(''c  lie  soiil  |i;is  toujours 
cl  lu'ci'ssairciiu'iil  piiipoi-lioiiiiellcs  ii  rextciisioii  de  la  lésion.  Tonici'ois, 
les  Iroiililcs  a|iliasi(|U('s  passagers,  cnraliles,  s'oliservciil  de  préréreiiei! 
ilaiis  les  l('sions  circoiisniles,  siirtoiil  loi's(|u"elles  intéressent  la  région 
anléiieuie  tie  la  zone  du  langage  et  lors(|u'elles  surviennent  dans  le 
jeune  iig(>,  îi  une  époque  on,  du  l'ait  de  la  plasticité  cérébrale,  les  compen- 
sations par  l'Iit'inisplièrc!  opposé  sont  pins  faciles.  Dans  celte  qneslion 
de  (■onipensation,  et  lorsqu'il  s'agit  d'adultes,  il  faut  encore  faire  entrer 
en  ligue  de  compte  le  degré  pins  ou  moins  marqué  dans  rambidextérité 
lies  sujets.  Un  ai)liasique  niolcMir  ambidextre,  en  ellel,  — etj'aiétéàméme 
de  conslater  le  fait,  —  guérira  plus  facileineiil  qu'un  individu  exclusive- 
ment (Iroilici-  et  ganclier.  Un  gaucher  cultivé  et  écrivant  de  la  main 
ilniile  puni  r;i  guérir  (rime  aphasie  même  totale,  tandis  qu'un  gaucher 
illellic'  pourra  rester  apliasi(|ue  toute  sa  vie  (voy.  .Iphrisif  chez  les  (/(iii- 
rluTs.  y.  !IS  . 

(lu  rompicud  aisémeiit  que,]iour  l'étude  actuelle  des  lésions  de  l'aphasie. 
lidiM'i  \aiiou  iuacroscopi(|ne  ne  saurait  suffire;  il  est  indispensable  de 
loiijoiirs  prati(|uer  l'examen  niici(>scopi(|ue  en  coupes  sériées  et  colo- 
riées de  loni  l'héinisplière,  s(Hiveut  même  des  deux,  seule  méthode  qui 
permet  lie  limiter  nellcmciil  les  li'sions  et  de  rt'sondre  les  jioints  encore 
litigieux  de  la  (|nesliou. 

Kii  résuiiii''  la  zone  du  langage  peut  donc  être  atteinte  de  deux  façons 
ililVereuIrs  ;  I"  ou  bien  la  lésion  détruit  une  partie  de  cette  zone  ou  de 
ses  lii)rcs  iulriusèqnes  ;  '2"  ou  bien  étant  sous-corticale  (die  isole  une 
pallie  de  celle  zone  de  la  c(uiicalité  cérébrale  voisine. 

Dans  le  |ii'eiuicr  cas,  —  aphasies  par  lésions  de  la  zone  du  langage; 
aphasies  par  lésions  corticales,  —  un  centre  d'images  sera  perdu  p(mr  le 
malade;  le  plus  souvent  Um\  le  langage  int(''rieur  sera  atleinl  et  t(niles  les 
modalil('s  du  langage  seroiil  alfectées.  Mais  le  pliénomèite  clinique  domi- 
nant vaiiera  avec  le  siège  nièine  de  la  lésion.  La  destruction  de  la  région 
de  liroca  pniduil  Itipliitsic  miilrici-  lijpe  liroca  ;  la  lésion  du  gyrus  siijira- 
inarginal  |iroduit  Vdjihasic  scnsnricUt'  ;  la  cécité  verbale  relève  de  la 
destruction  dn  pli  courbe:  la  snnlllr  rerliale  est  due  à  une  lésion  de  la 
partie  |)ostérieiirc  de  la  preiui(''rc  temporale.  Mais  ce  qui  domine  tout  ici, 
et  je  ne  saurais  lro|)  y  insistei',  c'est  que,  dans  toute  lésion  de  la  zoiu^  du 
langage,  qnid  (|ne  soit  le  si(''ge  de  celle  lésion,  tontes  l(>s  ino(lalil(''s  du 
langage  sont  d'm'dinaire  troublées. 

On  peut  donc  |)oser  c(mi!ne  ri'gle  générale  (|uc  le  langage  int(''rieiir 
est  alli'i(''  huiler  les  fois  (pie  la  zone  du  langage  est  lésée. 

Pour  les  l(''siiius  de  la  n'gion  i\o  liroca,  il  existe  (|nel(|ues  exceplions  — 
Irt's  rares  du  reste  —  à  celle  loi.  Ou  a  sigiiah',  en  elVel,  des  cas  de  lésion 
de  cett(!  région  dans  lesipiels  le  langage  iiiji'rieur  élail  intact,  soit  di's  le 
di'but  —  aphasie  nudrice  pure  d'emblée,  coiuiue  dans  le  cas  de  Ladanie 
el  \ou  Moiiakow.  —  soit  apri'S  un  temps  plus  ou  moins  long,  ainsi  que 
j'ai  été  à  même  d'en  ciuislaler  des  exemples,  l'ar  conire,  dans  tons  les 
cas  (le  lésion  corticale  de  la   réj^ion  sensorielle  du   langage   —  zone  de 


/7f')r/;/£'s  /)/•  i.AMiAdi:.  u:, 

Wci'iiickc  cl    |ili  (•(iiiilif         |nilili('s  jiiMin'ici.   le  l;iiii;;ij:v  iiil(''ii('iii  ,i  hm- 
imiis  {'[{'  lioiivt'  alIt'K'. 

Aphasies  pures.  —  l,()rs(|uc  la  li'"-iiiii  >i('^('  fn  drlnirs  de  ht  /diir  du 
laiij;;ii;i',  il  l'sl  de  ii''|il('  nar  ciiiilic  i|iii'  le  lanj^aj^c  iiiltM'iciii' soil  iiilacl.  Ici 
nii  cciilic  d'imaj;cs  du  laiij;a^c  —  iiidliicos,  aiidilixcs,  visuelles  — -  cs| 
sc|tarc.  istdc  par  la  Icsion.  d'avec  si's  cuiiiicxiiiiis  |iliysiolii^i(|iies.  ilan> 
Vaiilidsic  iiioirirc  iniri'.  les  Iroiiliies  ne  (Kiileiil  (|iic  sur  le  laiij^a^c  parli'. 
Idiiics  les  aiilres  mndalilés  du  laiijiajic  élatil  iiilacles,  les  lilires  d'associa- 
lidii  SDiis-jaceiiles  an  ceiilie  de  lîroca  élaiil  dcliuiles,  ce  deiiiier  ne  peut 
plus  aclioilliei'  les  cciilics  des  iilDilNciiicnts  Ai'  la  laiii^iic.  des  lèvres. 
clc,  —  iiperciiles  Iroiilaiix.  --  Dans  la  snrdilr  vcrlxilc  ///ne.  laiih'd  il 
s'a<,nt  d'un  allaililisseineni  des  ionctioiis  du  ccnli'c  aiidilil'  idiiininii  par 
lésion  lein|iorale  liilaléralc  (Dcjcrine  cl  Séricnx.  l'ick.  liarrclh.  laiiirij, 
ciininic  dans  le  cas  de  l.iepniaiin.  la  li'sion  csl  nnilali'ralc  l'I  suiis-cnili- 
cale.  (]"csl  dans  des  cas  analdj^iics  à  celui  ia|i|K)rlé  par  ce  deiniei  aiilenr. 
ipii'  l'dH  peu!  ('iiiclhc  I  liypolliése  (pic  la  snrdili'  vcrlialc  pure  relève  d  nn 
anire  iiii''caiii>iiie  ipic  dans  les  cas  pr(''ci''denls.  cl  ipielle  esl  la  consc- 
(]nence  d'nne  inleirnplion  des  lilires  ipii  ndicnl  le  cenirc  ciininniii  cl 
liilatcral  de  1  andiliim  an  cenire  des  images  andilives  des  mois.  —  si(''- 
gcanl  dans  la  partie  imslérienre  des  denx  premières  circonvidnlions  lein- 
porales  du  cùlé  gauche.  Quant  à  la  rcciti'  vcrhale  pure,  elle  esl  la  cuusé- 
(pience,  ainsi  ipic  je  I  ai  HU)nlr('',  d'une  h'^siim  i\\\\  ih'lruil  les  (ilircs 
dassocialidu  (pii  rdienl  le  cenire  cumniini  de  la  vi--iiin  -  ccnlie  liila- 
léral  —  avec  le  pli  conrhe  gauche,  cenire  des  images  vism^Hes  ||e^  mois. 
Kn  d'autres  termes,  dans  la  céciti'  verbale  pure,  le  cenire  viMiel  cuiiHnnu 
n'es!  |ilus  en  l'clalioii  avec  la  ZdMc  du  langage. 


PSYCHOLOGIE    PHYSIOLOGIQUE    DU    LANGAGE  LANGAGE    INTÉRIEUR 

ite  1  élude  cliniqueel  anatnniii-palliidiigiipic  pr(''ci''denle,  on  |ieul  déduire 
le  mécanisme  du  langage  inli'ncnr  cl  I  explication  des  diverses  variétés 
tic  ra])hasie. 

Langage  iMiiiiiEuit.  —  Lors(|ue  nous  nous  abandonnons  au  C(uus  de  nos 
réilcxious,  loi'sipie  eu  d'autres  tci'mes  nous  faisons  nrte  de  penser,  nous 
|iouvons  le  l'aire  de  deux  manières  (rès  dillérenles.  On  bien  nous  pensons 
avec  des  images  d'objets,  ou  bien  nous  |icnsons  avec  des  images  de  mots 
et  dans  ce  dei'nier  cas  nous  caii'-oiis  avec  nous-mêmes,  c'est-à-dire  (pie 
nous  pensons  à  l'aide  de  noire  laii:;agc  inlérieur.  Les  trois  cciilres 
d'images  du  langage  —  auditives,  molrices  cl  visuelles  —  eiilrenl  eu  jeu 
dans  réiabfnalion.  dans  le  fonctioiiiieiTienl  de  noire  langage  inleiieni . 
mais  il  un  degré  plus  on  moins  pr(''p(Mi(l('ranl  suivant  (pi'il  s'agit  de  tel  on 
tel  cenire  d  images.  An  premier  plan  appai'aisscnt  les  images  auditives. 
Nous  pensons  donc,  avec  nos  images  auditives  cl.  en  même  temps  (|iie 
nous  entendons  nettement  les  mois  résonner  dans  noire  l'or  iidérieur. 
nous  av(uis  plus  on    moins  conscience  des  mouvcniciiN  ii(''cessaircs  pour 


iiG  sKMKii.ix.ii:  hij  sysri:Mi-:  xeuieux. 

les  iiroiioiiccr,  liiiia;;!'  .•iiiilili\c  vciinnl  i(''\i'illrr  l'iiiiiii^i'  iiioliicc  ciiitcs- 
|i(iMilaiili'. 

La  |ii(''i'Miiiii('iic('  (le  rMiia;^('  aiidilivc  dans  le  irit''canisiii('  du  laii[;ag'(' 
iiilriiciir  csl  l'ai'ili'  à  ((inslalcr  sur  soi-inoriic.  .Niius  culcnduns,  eu  l'H'cI, 
iKili'c  pLMisi'o,  c'csl  une  \(''rilalil('  \nix  iulôiiniir  ({ni  ri'lcnlil  en  nous 
l()rs(|ii('  le  soir,  dans  le  rccncillcnicnl  ({iii  [iircrdc  le  sonniicil,  nous  nous 
laissons  allof  îi  nos  iiensrcs.  c  rs|  cncon'  inic  image  audilivc  (|ue  nous 
cnli'udous  avant  de  [lailcr  à  lianic  voix,  cVsl  la  niènic  imago  encore  r|ui 
appaiail  ijuand  nous  lisons  ou  ijuand  nous  (''i  rivons.  Celle  ]iré(''minenee 
de  limage  auditive  est  faeile  à  comprendre,  car  c  Vsl  la  |iremiére  cré(''e 
l(ns(|ue  renlanl  a|ipreud  à  parler. 

Du  l'osle,  rexislence  des  images  andilives  es|  demonlrée  non  seulement 
par  roliservation  intérieure  (jue  chacun  peut  l'aire  sni'  soi.  niais  encore 
par  la  pathologie  mentale,  ou,  à  chaque  pas  ainsi  dire,  s'allirme  rexis- 
lence de  ces  images  verbales  du  langage.  Que  sont,  en  eilel.  chez  les 
aliénés  atteints  de  délii'e  —  de  persécution  ou  autre  —  (|ue  sont  eu  elTet. 
dis-je.  les  voix  (|u"ils  entendent,  si  ce  ne  sont  jias  des  images  auditives 
verbales?  l/existence  des  images  du  langage  est,  en  elTet,  une  des  clefs 
de  voûte  de  la  pathologie  mentale. 

Kn  d'autres  termes,  notic  langage  iulérieui'  s'ell'ectue  à  l'aide  des 
images  auditives  et  motrices  et  c  est  l'union  intime  de  ces  deux  espèces 
d'images,  qui  constitue  ce  (pie  l'on  appelle  la  notion  du  mol.  De  même 
(pie  nous  pensons  àlaide  de  nos  images  auditives  et  motrices,  de  même 
nous  lisons  en  évoquant  ces  images  —  nous  ne  lisons  pas  eu  ell'et  direc- 
tement et  l'image  visuelle  du  mol  vient  réveillei'  l'image  auditive  puis 
l'image  motrice  coirespondante.  mms  donnant  ainsi  la  notion  du  mot.— 
Il  en  est  de  même  enfin  pour  l'é'crilure  et  avant  d'écrire  un  mot,  nous 
l'enteiKhms  résonner  dans  notre  langage  intérieur,  (juaiit  aux  images 
visuelles,  elles  jouent  un  n'ile  |)lns  elTacé  dans  le  mécanisme  du  langage 
intérieur  on  elles  ont  une  action  assiîz  secondaire,  elles  sont  en  ell'et 
(Tordre  moins  ancien  et  partant  moins  empreintes  dans  la  corticalité.  La 
rormalion  des  images  du  langagecliez  renfant  se  fait  eu  ellct  dans  l'ordre 
Miivanl  :  a  images  auditives,  [i  images  motrices,  y  images  visuelles. 

Le  langage  intérieur  f'onctionne-l-il  toujours  de  la  même  manière  chez 
tous  les  individus?  Les  images  auditives  sont-elles  toujours  au  premier 
plan?  En  d'autres  termes,  sommes-nous  tous  des  auditivo-moteurs? 
(1.  Bastian,  Charcot,  ont  admis  que  chacun  de  nous  me!  plus  spéciale- 
ment en  jeu  une  variété  d'images  :  de  là  la  division  des  individus  en  : 
auditifs,  visuels,  moteurs  d'articulation  (>l  moteurs  graphiques.  En 
d'autres  teinics.  du  l'ail  de  r(''(lucation  et  de  l'haliiliide.  idiez  chacun  de 
lions  prédominerail ciilrc  pour  le  mécanisme  du   langage  intérieur. 

(]ette  conce|ilion  ne  me  parait  pas  devoir  être  admise,  du  moins  pour 
rimmense  majorité  des  individus.. Nous  pensons  tous  de  la  même  niaui(''re. 
en  iiK^ttant  en  jeu  nos  trois  images  du  langage  —  auditives,  motrices, 
visuelles  —  et  ci;  sont  les  images  aiiditivo-motrices  qui  prennent  toujours 
le    [(remicr    raiiir.    l'ensoiis  une   clinsc  ciiiicrètc  et  iininé(lial(Mni'iil  nous 


rUiiriU  !.>■  hl    I  A.\(.M.IC.  117 

rilli'ii(liiii>  l("~    iriiils   ii''si)iiiii'|-  ;'i  iiiili'c  nrrillc.  l'ii    iiii'iiic   lciii|is   ijin'  imus 
,i\iiiis  Ni  iiitlidii  (les  miMiM'iiiciils  lu'ccssiiiii's  pour  les  iiriiiiniiccr. 

la  |ii('ii\c  iniiiri'cli'  |mmiI  ciicorc  T'In-  (l(»iiii(''('  di'  la  maniric  Miixanlc  : 
l'rciKnis  1111  soi-disaiil  Nisiici  cl  iiiclloiis-lc  en  l'ace  diiii  iiiiil  de  sa  lanj;iie 
aiu|iiel  il  n'csl  pas  lialiiliié,  cl  on  le  \crra  iiMiiU'dialeineiil  ('pcler  le  mol 
(>l  en  évocpier  les  iiiiaiics  aiidilixcs  cl  iiiolriics.  l'uni-  c(iniprcnili(>  le  innj 
il  a  mis  en  nsaj;t'  Innies  les  imaf^cs  iln  lanj;a;ic. 

I.a  cliniipic,  d'aillcnrs.  est  en  opposilion  ciiinplèh'  a\ec  celle  llu'oiic  de 
la  pi(''r'miiience  de  Ici  un  Ici  ccnire  du  lanj;a<;('  elle/  les  individus.  Si  la 
clidse  cxislail.  Ic^  s\  niphuiics  des  aphasies  seraienl  des  pins  variables 
suivani  ipic  I  indiviiln  allcinl  '^ciail  un  siviicj.  un  andilildii  un  iiKiteiir. 
C'est  ainsi  (pinii  inulcnr  puiinail  siippculcr  --an^  lidp  ^c  Irniildes  nue 
lésion  dn  cenlre  andilil  nn  \isnel  (ar.  dans  le  |iieiiiicr  cas,  ses  imajjes 
visuelles  el  inoliices  seraienl  siirii>anlcs  pour  siip|d(''cr  à  la  peile  des 
iiiiajies  aiidilives  cl  dans  le  secoml  cas.  les  iiiia;:i's  moliices  el  andilives 
siiriiiaienl  à  compenser  la  perle  des  imaj^cs  visiielliîs.  Le  diajiiioslic  de 
l'aphasie  serait  donc  des  pins  incerlains  si.  parlant  du  sym|)lôine.  on 
anivail  à  c(inclm-e  à  la  localisation  de  la  lésion,  sans  savoir  préalahle- 
iiienl  —  cl  dans  l'espèce  la  chose  est  iinpossihle — (pud  est  chez  l'iiulividu 
iVappi'  d  aphasie,  la  mémoire  d'imai,ros  prc'doininaiite.  sans  savoir  en 
d'autres  ternies  à  (piel  type  ■ —  visuel,  auditil'.  iiiotenc  —  appailieiil  cet 
individu.  Oi-,  je  le  répète,  les  faiist  liniipics  sont  absolument  contraiies  à 
cette  théorie  et  les  autopsies  ilémontreiit  (|u'un(!  inèiiie  lésion  entraine 
toujours  les  mêmes  syinplômcs  el  cela.  (|iiel  que  soit  le  de^ié'  d(^  cnihire 
présenté  par  le  sujet. 

La  thi''orie  précédeiile  n  es!  du  rcsic  (|ii  une  applicalimi  an  ian^a^e 
iiil(''ricnr  de  la  doctrine  des  mémoires  partielles  —  UK-moires  partielles 
i|ui  par  leur  association  nous  donnent  la  notion  des  idées.  —  Dans  l'(''tii(le 
du  lan^a^e  intérieur,  il  faut  l'aire  eu  ell'et  une  distinction  complète  entre, 
l'idée  et  le  mot  tpii  sert  à  représenter  cette  idée.  Or.  l'idée  que  nous  avons 
d'une  chose  n'est  autre  chose  (pi'une  association  de  plusieurs  sensations 
passées  à  1  état  d'images.  Lorsque  nous  [leiisons  d'une  manière  alistraite, 
lors(pie  nous  nous  représentons  ineiilalementnn  paysage,  un  monuinenl. 
un  tableau,  une  ligure,  etc.,  etc.,  nous  ne  faisons  pas  de  langage  inté- 
rieur, nous  ne  pensons  pas  avec  des  images  de  mots,  mais  bien  avec  des 
images  d'objets,  C'est  ici  cpie  les  mémoires  partielles  entrent  en  jeu  les 
unes  cl  les  autres,  avec  une  intensih''  |ilus  ou  moins  grande  suivani  ipie 
l'iiidividu  a  telle  ou  Itdie  mémoire  —  visuelle,  auditive,  tactile,  giistalive, 
oUaclive.  etc..  —  pins  ou  moins  développée,  mais  dans  ce  cas  il  n'y  a  pas 
de  langage  iiit('iicnr.  (l'est  |)oiir  n'avoir  pas  leiiii  compte  île  ces  deux 
modes  de  penser  —  |ieiiser  avec  des  images  d'objets  el  penser  avec  des 
images  de  mots  —  (|iie  l'on  est  arrivé  à  diviser,  au  point  de  vue  du  lan- 
gage intérieur,  les  individus  en  visuels,  andilifs,  etc.  Tel  sujet —  peintre 
ou  littérateur  —  pourra  avoir  une  mémoire  visuelle  générale  très  dcve- 
lojipée  el  parlant,  il  pourra  évoquer  nientaleineul  et  d'une  façon  très 
intensive  des  leprésenlalions  de  choses  ou  d'objets  une  seule  fois  apcr(;us 


118  SKMIOl.iii.li:  1)1    ^ysTHMIi  XfHrEUX. 

—  liavsMjii's.  .iiiiiiiaiix,  li;;iii('s  liiiiiiaiiii's.  de.  —  Si  (■"esl  un  |i('iiilri'  il 
pouri'a  les  ropioiliiiii'  |iar  le  dessin  a\('c  mic  grande  cxacliliulc  ou  les 
(lécrirti  pai'la  plume  si  c  CsL  un  lilh'Tateiii.el  cepenilanl,  dans  son  lan^affc 
iiilérieui,  ce  sujet  no  sera  pas  |»)ur  cela  nu  visuel,  mais  bien  ini  audilivu- 
nudeuc  comme  les  aulres  individus. 

.lai.  poni'  ma  part,  étudi(''  le  lau^a^i'  intéiieur  che/,  lui  i^iand  uomlire 
de  jiersonni's  appartenant  à  joutes  les  classes  de  la  S()(ii''l(''.  e| .  jus(pi"ici, 
il  ne  ma  pas  encore  éh'  donri(''  de  rencontrer  un  sujet  qui  |)ensàt  «  en 
lisant  sa  pensée  ».  Tons  ceux  ipie  jai  (d)sei'vés  pensaient  avec  leurs 
images  anditivo-motrices,  el  dans  le  nombre,  cependant,  il  s'en  trouvait 
plus  d'ini,  arlistes  peintres  on  antres  el  ipii.  pour  la  mi^moire  i;('ii(''i'ale, 
apparl(Miaienl  à   la  caléj;oiie  des  visuels. 

liien  i|ne  les  images  visuelles  des  mots  soieiil  chez  1  individu  d'ordre 
moins  ancien  (pn^  les  images  auditives  el  irnilrices,  leur  inlégiilé  est 
cependani  alisolnment  iK'cessaire  poui"  le  langage  intérieur,  qui  ne  peut 
i'onctionner  normalemeni  (pu'  bnsipie  ces  trois  centres  d'images  sont 
intacts.  La  lésion  de  l'un  de  ces  cenires  retentit  à  la  l'ois  sur  tous  les 
antres,  avec  prédominance  des  Iroubles  sur  le  groupe  d'images  directe- 
ment lésées.  Dans  tous  ces  cas  l'agiaphie  existe  toujours.  En  efl'et,  la 
desiructiou  de  la  région  de  liroca  entraîne  d'cndinaiie.  outre  la 
perle  du  langage  articulé  sous  Ions  ses  modes,  presque  toujours  des 
Iroubles  latents  de  la  leclure  el  de  l'audition  el  l'agrapliie  (').  La 
desirnction  des  images  andilives  a  pour  conséquence  la  surdité  vei'bale 
avec  tons  ses  corollaires:  en  outre  la  parole  a  perdu  son  régulateur, 
d'oi'i  la  paralysie  ou  la  jargoiiapliasie.  enfin  la  perle  de  la  notion  du  mot 
exjdique  la  d'cilt''  veiitale  el  lagrajjhie.  Si  ce  son!  les  images  visn(>iles 
des  mots  (pii  sont  détruites  —  lésion  du  pli  courbe  —  la  cécité  verbale 
et  lagrapliie  seront  la  conséquence  de  la  desirnction  de  ces  images,  entlii 
le  malade  présentera  de  la  parapbasie,  plus  légère  en  général  que  dans 
le  cas  |)i'écé(lent,  et  les  symptômes  de  surdité  verbale  seront  peu  marqués. 
Les  aphasies  pures  s'expliquenl  lacilemenl.  La  noiion  dn  nml  n'est  pas 
troublée  el  parlant  le  langage  intérieur  esl  intacl  :  l'agrapliie  n'existe 
jamais.  Les  ti'onbles  ne  se  manifestent  que  du  côh'  du  ceuire  ((ui  esl 
privé  de  ses  connexions  avec  la  zone  de  langage. 

J'ai  insisté  à  plusieurs  reprises  sur  un  l'ail  en  ap|)arence  assez  para- 
doxal, l'n  malade  atteint  de  surdité  verbale  complète  reconnaît  d'ordi- 
naiie  son  nom  lorsqnil  l'entend  prononcei' :  s'il  s'agit  de  cécité  verbale, 
il  le  dislingne  an  milieu  d'auli'es  mois  et  je  n'ai  observé  jnsqn'ici  qu'une 
exceplion  a  celle  règle.  Le  méd(>cin  atteint  d'apbasie  sensorielle  doni  j'ai 
rappiMlT'  plus  hanl  l"(d»servalion  ne  reconnaissait  pas  son  nom  ecril  en 
mamisriil   on  en  impiimi'.  L'agiaplii(pie  par  a|iliasie  de  Itroca    (Ui    pai- 

1.  Les  <>\ci'|jl ions  à  l:i  loi  (jénéralc  qui  vcul  que.  lois(|ue  la  zone  de  lii-oca  esl  tlélruite.  le 
langage  intérieur  soit  altéré  sont  très  rares,  liaremenl  aussi,  je  n'en  ai  jusqu'ici  oliscrvé  que 
quatre  exemples,  on  peut  voir  un  sujet  d'abord  apliasique  total,  imis  apliasique  de  Broca,  récu- 
pérer complètement  son  langage  inlérieui-  loul  en  restant  aphasique  moteur,  c'est-à-dire 
restant  atteint  d'apliasic  motrice  pure. 


iipliJisii' sciisniii'lli'.  iiiiii  Nriili'iiiciil  |i{'iil  cil  f:(''ii(''i';il  sijiiicr  Irrs  (•(iirci-li'- 
llli'ill  iii,-ii--  il  le  r.iil  |i;ii fuis  ;i\i'c  I;i  laiiidilc'  d'iiii  '■iiirl  niinii;il  :  rciiriKlaiil 
l'a|iiiiisii{ii('  iiiiili'iir  III'  |ir(iiiiMi('i'  (l'uriliii.'iiii'  ji.iv  nncnv  mhi  iiinii  i|n  iiii 
auli'i'  iiidl.  i'.r  i|iii  [iiTsisli'  If  plus  clicz  r;i|ili;isii|iic .  ce  ^unl  ii's  iiii|iri's- 
sioiis  1rs  plus  aiiririiiics,  les  plus  iiilciisrs,  li's  pins  iiiliiiics,  les  plus  |i('r- 
siiimclli's.  les  plus  siiii\riil  i(''pi''lc'TS.  1rs  plus  l'ami lirics.  Les  iliiaj^rs  que 
le  iiialailc  iiii'l  li'  plus  sdiincuI  ru  jeu,  ipii  soûl  ulilis(''i's  le  plus  rn''i|iii'iii- 
iiii'iil,  Sdiil  aussi  les  plus  i'i''sislaiili's.  (Ir  il  cliaipir  iiislani  Miiiis  ('uli'mloiis 
pi'diKiiii'i'i'  iiiilii'  iiiiiii:  Il l'ipifiiiiiirul  iiiiiis  II'  \ii\(iiis  T'iril  ou  le  si<^uoiis; 
il  es!  l'Mi'pliiiiiiii'l  au  idiilraiii'  ipir  iiinis  axons  rin'i'asinii  ilr  Ir  prn- 
iiiiuiTi'.  \iiisi  I  iinai^r  innirii'c  il  ailirnlariitii  ilii  iiniii  iiriiprc  ilisparail 
jiliis  rai-ili'iiii'iil  ipii'  li's  iiiiaLii's  aiiiiili\i's  l'I  visiirllcs  riirii'S|innilaiilrs, 
iliiaj^cs  ipii    siiiil  plus  ruiliMiiciil  riiipiriiilrs  dans  rcconr  n'irliiaic. 

Kiivisaj^i'i-  iriiut'  iiiaiiii'ic  i^i'iuTalr.  la  plivsioliiyiL'  palliolo<iiipii'  des 
aphasies  avec  alléraliou  du  laiii;a};i'  iiiliMiriir  —  à  savoir  I  apliasii'  ilr 
IJroca  cl  lapliasic  sensoiielU»  di'  WiTiiicki'  —  se  n'-sumo  l'ii  une  (lerle 
lies  images  de  mi'iuoire  qui  dans  le  lanj;age  iiiléiieur  nous  douiieiil  la 
iioliou  du  mol.  e Csl-à-dire  les  images  moliices  d  arliciilalioii,  audilives, 
visuelles  de  le  mol.  Haiis  l'aphasie  de  iiroea,  il  exisie  une  amnésie  pour 
les  images  moliiies.  dans  l"a|thasie  sinisorielle  jiar  lésion  de  la  zone  du 
langage,  il  exisie  une  amnésie  des  images  audilives  el  xisnellcs.  Par 
eoMire,  dans  les  ajiliasies  avec  inli'-grili'  du  langage  iiili'iieiir  —  aphasies 
pures  —  ces  images  soni  inlacles.  Le  mol  l'Ianl  dans  le  langage  inli'- 
rieur  —  comme  dans  le  langage  exiérieiir,  du  icsie  —  un  ciiiiiplexiis 
ri'snllanl  de  rassociation  de  ciïs  Irois  images,  il  n'exisie  pas  dapliasic 
amnésiipie  au  sens  propre  du  mol,  car  en  ri'aliléchaipie  variéli'  iTaphasie 
est  conslilnée  par  une  amnésie  |iarlielle.  c'esl-ii-dire  limilée  à  la  perle 
(les  images  —  moirici's  ou  sensoiielles  —  du  langage.  On  ne  ponirail 
donc  (loiiiier  le  nom  géiiéricpie  daidiasie  amiiési(|ue  qu'à  l'aphasie  lolale. 
c"esl-ii-dire  aux  cas  dans  lesquels,  loulela  zone  du  langage  avani  disparu, 
le  snicl   n'a  plus  à  sa  disposilion  aucune  des  images  du  langage. 


DIAGNOSTIC    ET    VALEUR    SÉMIOLOGIQUE    DE    L  APHASIE 

Le  diagiioslic  de  I  aphasie  el  de  ses  dilir'ienles  l'ormes  esl  facile  ;i  é'Ia- 
i)lir.  Pour  les  formes  motrices,  on  se  rappellera  que  chez  l'aphasiipie 
niolenr  les  alli'ialions  du  langage  arlicnli'  ne  sonl  piiint  la  conséquence 
(l'un  Ironhle  dans  le  roiiclionnemenl  des  iirganes  qui  enlrenl  enjeu  dans 
l'acte  de  la  parole,  el,  jiar  conséqueiil,  on  ne  le  conrondia  pas  a\ec  le 
ilysarlliriqitc  ou  VdiKiillirifjiw  chez  lequel  les  tronides  de  l'arlicnialion 
(les  mois  sonl  la  conséquence  dune  paralvsie,  d'un  s|iasme  ou  d'iiiii' 
alaxie  de  ces  organes.  {\o\.  Dijsdrthric.  ptirnli/sic  iisruild-hulhaire  el 
bulbaire,  jmraltjsie  Inbio-iildsso-lari/iKii'c.  ) 

Noions  eiiliii  la  possihililé  —  assez  rare  du  reste  —  de  la  coexisleiicc 
chez  un  même  sujet  de  l'aphasie  motrice  de  Broca  et  de  la  dysarlhrie  — 


l-.)|i  Sh-Mlnl.iii.lH  DU  S)  Srf-:.\IK  SERVEUX. 

|i;ii'  >vniln>Mi('  )isi'llilii-l)iill)aii('  Mii.-ijduli' ri  di'  la  (lysarllilir.  Ici  riiciirc 
le  (lia^iioslic  sera  facile  ii  l'aiic  en  Iciiaiil  coiiiiilc,  (riiiic  pai'l,  îles 
s\  iii|ilôliics  (i(''|)i'ii(laiil  (le  la  Icsinii  de  la  icl;|(iii  de  llnica  —  alléia- 
lidiis  du  laii<;aj;('  iiilériciir  el  de  IV'ciiliiie  —  cl  d'aiilic  |iarl,  de  la 
|iaial\sie  des  tllliscles  de  la  lant:iie.  des  lé\res,  etc.,  ddiil  i(dè\e  la 
dysarlliiie. 

I,  aphasie  iiailiice  recnniiiie.  il  lesle  à  l'eclierclier  si  on  esl  en  |)i(''sence 
d'une  aphasie  ninliice  Ivpe  liinca.  i' esl-à-dire  avec  alléialioii  du  laii^^^aj;!' 
iiih'ricur  nn  d Uni'  aphasie  inohice  pnre.  (l'esl  là  un  diai^niislie  facile, 
car  dans  1  aphasie  inohice  pnre  le  lani;a;:e  iiili'rieMr  est  inlacl,  el  pai- 
laiil.  le  snjel  acdnserM'  la  cnnipridicnsitin  de  la  leclnrc!  et  pont  écriie. 
On  se  rappidieia  aussi,  Inrsipi  nn  se  li'onve  en  présence  dnn  cas  d'aphasie 
nidh  ice  pnre.  (pie  celle  fdiine  n'es!  pas  l'orct'mt^nt  el  toujours  priinilive 
el  (pie  parfdis  (die  esl  le  r(di(pial  d'une  aphasie  (pii  a  d'ahord  (''té  t(dal('  et 
ijiii  s'esl  liansfdinK'e  avec  le  leinps  en  aphasie  de  Broca,  puis  en  aphasie 
inoirice  pure. 

S'il  (^sl  li'('s  facile  en  clini(pie  de  iccdunailre  si  l'dii  a  idl'aire  à  nue 
aphasie  de  Iti'oca  ou  à  une  aphasie  nndiice  pnre,  il  n'en  est  pas  do  iiiêinc, 
ainsi  tpic  .j<'  1  ai  (h'ià  l'ail  reiuaiMpier,  (juaiil  à  ce  (pii  concerne  la  locaiisa- 
li(Mi  de  la  lésion  dans  l'un  ou  l'aiitie  cas,  el,  dans  ce  domaine,  on  n(! 
peiil  arriver  (pi  à  des  pi(d)ahilités,  mais  non  à  une  certiliule  ahsolue.  On 
lie  |)('nl  |dus  dire  aujonrd'hni  (pie  l'aphasie  de  lîroca  est  coiislammenl 
pioduile  pai'  une  lésion  corticale  de  la  répion  de  lîroca  et  que  l'aphasie 
iiKdiice  pure  relève  toujours  d'une  h'sidu  sons-jacente  à  celte  région, 
(le  sont  là  des  propositions  vraies  dans  la  plupart  des  cas,  mais  non  dans 
Ions.  |-'.n  ell'el.  —  ainsi  (pie  j  ai  pu  le  cdiislaler  dans  deux  cas  suivis 
d'aiilopsie,  — dans  certains  cas  de  l(''sidn  sdiis-cdilicale  de  la  réi^ion  d(^ 
lîroca.  le  laiij^aiic  inlérienr  peiil  élre  all(''ri''  pendant  un  temps  pins  ou 
moins  hnij,;.  On  doit  donc  aujourd'hui  lorstpi'on  est  en  présence  d'un 
aphasiipie  moteur  s(>  contentei"  de  i)orter  nn  diagnostic  clinique  (4  se 
horner  à  re(  liercher  si  le  langage  intérieur  esl  altéré  ou  conservé. 

L'aphasie  sensorielle  |)ar  h'sion  de  la  zone  de  Wernicke  (>sl  d'un  dia- 
gnoslic  facile.  An  |)remier  aliord.  le  malade  l'ail  1  imjii'ession  d  un 
malade  alleinl  de  siirdilé  ou  de  confusion  mentale,  el  souvent  il  semhie 
allein!  à  la  fois  de  ces  deux  alléctions.  (iependant  ce  malade  n'est  pas 
sourd,  car  il  eiileiid  el  saisil  la  signification  des  moindres  hrnits.  Il  n'est 
jtas  davantage  alleinl  de  d(''ineiic('  ou  de  confusion  mentale,  all'eclions 
av(H'  lesipielh's  on  conl'ondail  anlref(Ms  l'aphasie  sensoiielle.  l'oiir  peu 
ipie  W\\\  examine  ces  sujels.  il  esl  facile  de  \(nr  (pie  leur  intelligence 
existe.  (pioi(pi('  le  pins  souxeni  diminiK'e,  et  (pie  les  Irouhles  de  la  parole 
doiil  ils  sont  alteinls  ne  soûl  point  produits  jiar  des  conceptions  déli- 
lanles  ou  un  élal  démenliel.  (,ln(M(pi('  l'intelligence  st)it  en  général  allài- 
Idie.  les  idées  d(!  ces  malades  soni  en  ellel  noi'inales,  cl  j'ai  connu  des 
;(phasi(pies  sensoriids  p(ni\aiil  se  lenii'  an  courant  de  leurs  alTaires  et  les 
surveiller.  Le  médecin,  dont  |  ai  parli'.  l'Iail  (l(>s  pins  remarqnahles  à 
cet   (''uard.    La   sur(lit(''  verhale.   la  ci'cili'    vcihale  sont  également  faciles 


;"i  iccdiliijilir  il.iii>  r;i|ili;isi('  scrisdi-icllr,  cl  il  ii'\  ;i  |i;i~-  lien  d'iiisisliT  i'i 
<tI  l'i;;!!-.!. 

Avec   l'a|ili;isi('  Ii'kc.   I\|ic  rnoci.    le  (li,i^iiii>lii-  rsl   l'.irili'.    I.c  plus 

Sduvcnl  le  si-usdiirl  c^l  un  liH|ii;iit'.  un  nciIiimix,  cl  il  (  ^-1  iilicinl  lanh'il 
(le  |i;ii-iiiiliasic  vraie,  tanlùl.  cl  c  csj  je  cas  le  |iImv  nidinaiic.  Ai'  jai-ima- 
|iliasi('.  I,'apliasi(|nc  niolcnr.  an  cnnliairc.  n  a  <|uc  {icii  ilc  imils  à  sa  iIis|m)- 
siliiMi,  en  ^r-nt-ral,  liinjunis  les  mêmes,  clic/  Ini  la  sinilili'  vcilialc  l'ail 
(lél'anl  —  lii(Mi  (|ne  IV'Vdcalinn  spnnlanée  des  imaj^es  auditives  soil  alléréc 
(Thomas  cl  licuiM  l't  ipi'il  ail  paifois  un  peu  de  peine  à  eninpicndre 
(|naud  (Ml  Ini  parle  rapidemenl.  —  La  cécilc  \erhale  esl  l)eaue(iu|i  inuins 
accus('c:  enlin.  pnin  IV'ciilnre  s|)onlan(''i>  cl  sons  diclée.  I'a^fa|iliie  esl 
complèle,  sauf  |i(iur  i|nel(|ues  mois  rainilieis  cl  siiiloul  pour  son  pro|ire 
nom.  L'aphasique  sensiniel  pivsenic  hien.  dn  e('ili''  de  Léciilure  spontanée 
et  sous  dictée  des  lionldes  analogues  —  iiiioiipic  parfois  ces  malades 
soient,  non  agraphi(|ues  à  |ii()premeid  paiiei'.  mais  l)ien  jarj:ona;4ra- 
pliitpies  —  mais  l'étal  de  la  copie  esl  très  dilViMcut  dans  les  deux  cas.  Le 
sensoriel  eu  ell'el  copie  servileuient,  l'imprimé  en  im|iriuié,  le  manuscrit 
en  manuscrit.  Cet  (''tat  de  la  copie  a  inie  r('eMe  importance  diaL;riostii|ue 
dans  les  cas  donlcu\.  i\'o\.  plus  loin  Mlvrdtidiis  i\r  l'rcrihur  clic:-  lis 
(iplidsliiiics.] 

Il  peut  arriver  enlin  —  l'orl  rarcmciil  du  leslc  —  (|iie  rap|]asi(pic  sen- 
soriel, au  lien  d'circ  lui  nciIjcux  parapliasii|ue  ou  jar;^oiiapliasi(pie,  tass(! 
rimpression  d  un  a|)hasi(pie  moteur  et  ne  parle  presipie  pas  dlejerincel 
Thomas,  l!)0't|  cl,  dans  ci's  cas,  le  diagiioslie  d'apiiasie  totale  se  prc'seii- 
tera  d'ahord  à  respi'it.  Touterois,  si  le  sujet  est  jai'g(mapliasi(pie  pour  les 
(luel(|uos  mots  ()u"il  prononce,  l'existence  d  une  aphasie  seusori(dle  s(M"i 
très  probable.  Dans  laphasie  sensorielle  enlin,  la  lésion  siéjicant  eu 
arrière  des  centres  moteurs,  il  n'y  a  jias  d"h(''miplégie,  tandis  que  labsenctî 
de  ce  deinier  s\iii|itôme  esl  tri's  rare  dans  l'aphasie  lidale.  Ce  sera  dou<- 
un   i''h''nicul   fort    imj)orlanl    de  diagnoslic. 

L'aphasie  nu)trice,  l'aphasie  sensorielle,  an  lieu  de  survenir  chez  nu 
sujet  normal  ius(|ne-là.  |)euvent  apparaître  chez  des  individus  à  inlclli- 
<;ence  jilus  ou  moins  allaiblie  ou  atteints  de  conceptions  (lt''lirantes.  Dans 
la  paralysie  jiéliérale,  l'a|diasiedei>roca.  l'aphasie  de  Wernieke  ne  sont  pas 
des  complications  très  rares  et.  ainsi  (pie  IHnl  nionire  S(''rien\  et  .loll'roy, 
il  existe  une  paialysic  générale  à  rormc  sensorielle.  Le  diagnostic  chez 
les  paralytiques  géni'raux  esl  toujours  facile  à  (■laldir  du  fait  même  des 
sym|it("imes  de  paralvsie  générale  concMunilanls. 

(JuanI  an  diagnostic  de  V aphasie  oijI'kjuc,  de  la  ci'cité  ijsjiclii(]uc.  pln''- 
nonii'Mies  (pii  accompagnenl  parfois  laphasie  sensorielle,  il  est  implicile- 
nieiit  contenu  dans  la  symptonuihdogie  de  ces  (lill('r(Mils  (''tais  (pie  j  ai 
exposés  pr(''ci''demment. 

L'aphasie  totale  —  h'sioii  de  la  zone  du  langag('  tout  entière  —  est 
facile  à  lecounaitre.  Les  svinpt(")ines  sont  ceux  de  l'a|)hasie  inoirice  asso- 
ciés à  ceux  de  l'aidiasie  siMisorielle.  à  savoir  :  perle  com|)lète  de  la  ]iar(de 
sans  paraphasie  on  jargonaphasie,  snrdit(''  el  ((■■cité  verbales  lirs  mai- 


\n  SÉMintd(,ii-:  nu  système  nerveux. 

(|iit''i's,  ;i^r;i|iliii'  |i(Mir  ri'ci'iliMc  s|iiiiil;iiir'('  cl  sous  (lich'c,  cdiiie  sci'vile 
(|iiim(l  ciicdi r  clli' csl  |)(issil)l('  —  cl  cVsl  Ij  nue  iLiiliiiihiiilé  assez  rai'(> 
('•laiil  ddiiiM'  II'  Liraïul  airiiiMisM'iiii'ii!  ilc  riiilcllii^ciici'  (jiii  cxisle  eu 
uéuérai  chez  ces  malades.  —  lai  iinlrc  rin''uii|iléi:ic  dniile  ici  csl  à  peu 
près  Cduslaule. 

I,('S  aphasies  sensorielles  pures,  —  siirdilc  rcrixilc  jiurc.  (-('cllr  rcr- 
baie  pure.  —  soid  faciles  à  rccoiinailrc  cl  à  dillV'rcucicr  ilc  l'apliasic 
s('us(ii'i(dlc  par  lésiou  de  la  zinic  du  lanuaj^i'. 

Mans  la  surdité  verhalc  jinrr.  (ii'i  la  svui|il(irual(do;.;ic  csl  i(''duilc  à  la 
|icrle  de  la  couipivlicnsiini  de  la  |)arulc  paih'c  cl  de  l'ccriturc  sous  diclce, 
le  lauj;a;^t'  iidcrieui'  est  iiilacl.  Ou  cliidi(;ra  létal  de  l'oreille  interne,  car 
l'reuud  a  lunnlrt'  ipic  des  lésions  labyrinlliiqucs  pouvaieiil  se  ti'aduire 
par  de  la  suiilih'  xcriiale  sans  surdih''  propreineiil  dile.  L'alisence  de 
lésions  de  ce!  appareil  uuc  l'ois  conslali'c,  le  diaj^iioslic  esl  des  plus 
sini|iles  à  élaldir. 

i.a  i-i'clté  verbale  jutre.  caracléiisée  par  Tintégrilé  du  langage  inlé- 
ri(Mir.  la  cécilé  verliale,  l'Iiéniianopsie  iiomouynie  droile  et  la  copie  ser- 
vilc,  csl  (■■galenicul  d'un  diaguoslic  facile.  On  ne  la  confondra  pas  avec  la 
cécilé  rcrbale  avec  (Kiraphie,  relicjual  dune  apliasie  sensorielle  à  locali- 
sation prédoiniuaul  dans  la  ri'gion  du  pli  courbe.  Dans  cette  dernière 
variété  le  langage  iiUériinn"  est  alléré,  il  existe  ini  certain  degié  de  sur- 
diti'  verliale,  de  la  parapliasie  ou  de  la  jargonapliasie  et  de  i'agrapliie 
pour  l'iMiilnre  sponlauée  el  sous  dictée,  tous  pliénomènes  qui  l'ont 
couipièlemenl  défaut  dans  la  cécité  verbale  pure.  Dans  la  cécilé  verbale 
pure,  en  effet,  la  compréhension  de  la  parole  [larlée.  la  parole  articulé(>, 
IV'crilui'cspontanéeelsousdictée,  rintelligencesont  absolument  normales. 

Il  me  parait  inutile  d'insister  longuement  ici  sur  les  causes  possibles 
(le  l'apliasie.  Toute  lésion,  (|ui  poiieia  sur  la  zone  du  langage  (ui  sur  ses 
connexions,  donnera  naissance  à  une  (l(>s  variétés  d'aphasie. 

bes  tranniatismes,  les  tumeurs  cérébrales,  les  méningites  comprime- 
ront la  zone  dn  langage.  Les  lésions  destructives  relèvent  le  plus  sou- 
vent d'nue  all(''ration  vasculaire.  Le  lainollissement,  qn'il  dépende  d'une 
thrombose  ou  d  une  cndiolic  par  lésion  cardiaque,  comprend  le  plus 
grand  noinbr(;  des  cas.  L  hénioiragie  cérébrale  est  moins  souvent  incri- 
minée, car  elle  siège  assez  rarement  dans  la  corticalilé.  A  côté  se  rangent 
toutes  les  maladies  infectieuses  :  causes  productrices  d'artéi'ites  on 
d'enibolies.  ('irip|)e,  pneumonie,  variole,  lièvre  typho'i'de,  actinomycose, 
Idetinoiragie  cl  surtout  la  syphilis.  Mais  dans  tontes  ces  aU'ections,  la 
variét(''  dajiliasii"  dé|)eud  uniquement  du  siège  de  la  lésion.  La  localisa- 
tion lie  la  lésion,  et  inin  sa  cause,  règle  toute  la  svmplomatologie. 

Des  symptômes  d'aphasie  motrice  ou  sensorielle  peuvent  apparaître 
l)assagèremen(  pour  s'établir  ensuite  d'une  manière  pins  ou  moins  délî- 
nitive.  L'aphasie  iiilennillenle  est  itien  coninie  chez  les  vieillards  (Vul- 
pian),  dans  l'arlérite  cérébrale  syphilitique,  dans  les  tumeurs  el  les 
méningites  de  la  convexité.  On  l'éserve  le  nom  d'aphasie  Iraiisiloire  aux 
symptômes  aphasi(iues  en  général  de  courte  durée,  (jue  l'on  observe  à  la 


rn(ivi:i.i>  nr  i.wi.m.i-:.  \n 

--nilc  (riii(ii\i(;ili(iiis  crin/rncs  iiii  ciuldi/riirs.  I.  ;i|iliasic  |iassii;;i'ic  ;i  ('■li- 
en clli'l  rciirdiili'i'r  (lan■^  r('iii|iiiis(iiiiiriiii'iil  |iai'  la  liclhiddiU'.  I'(i|iiiiiii.  le 
cliaiiMc  iiiilii'ii.  II'  laliac.  le  |il(iiiili,  le  \riiiii  des  s('r|M'nls.  Mans  les  cas 
(riiildxicaliiiii  ('M(l(iL;riu'  aiilii-iiil(i\i(arKMis  ^  (iii  iiliscixt'  assez  l'ré- 
(|iiciiiiiiciil  (le  I  a|iliasic  imiliicc  un  scii'-inicllc.  ainsi.  |iar  cM'niiplc.  dans 
le  dialièlc  et  <laiis  la  i;iinllc.  Klli'  a  r\c  (■■;;al('nicid  si|irial(''('.  loii  rarcincid 
lin  rcsh'.  dans  la  nii^iainc.  rn  iiailicnlicr  dans  la  nM^i'ain(Mi|ililahni({U('. 
Mans  i'nrcniic,  cnlin.  I  aphasie  inntiice  on  sensorielle  n"esl  pas  très  rai(!. 
.le  nienlinniierai  encore  Taphasie  p()sl-('pilepli(|ne.  en  pai'licnliei'  dans  les 
cas  dV'pilejisie  paitieile  cliez  les  dioilieis  el  didiiilanl  p.ir  des  convnlsions 
dans  1,1  nioilié  droite  de  la  Ixinclie  ou  de  la  l;ini.;ne.  .le  signalerai  anssi 
l'aphasie  passagère  snivcnanl  à  la  suite  (rune  (''niolinn  :  ici  c'est  l'hysli'fie 
(|ui  est  assez  son\enl  eu  cause,  (lu  a  encore  si;^ual(''  I  aph.isie  inlerniil- 
leule  dans  des  cas  dladuiinthiasis  intestinale. 

\.'liijslt''ric  peut  aussi  donner  naissance  à  inie  aphasie,  roulel'ois  on 
rencontre,  chez  ces  malades,  iiien  plus  souvent  le  ninlisuu'  ([ue  laphasie 
uiotrico  véiilable.  Dans  ces  cas,  en  outre,  récriture  est  picsqne  toujiuns 
conservée,  et  le  malade  ipii  ne  peut  dire  nu  seul  mot,  parfois  ne  proférer 
,iucun  son,  écrit  de\;uit  vous  son  histoire  avec  la  plus  grande  i'acilité. 
l'arl'ois  le  sujet  ne  peut  (''ciire  (pie  dans  certaines  condilious.  (l'est  ainsi 
ipi'uiie  de  mes  malades,  totalement  incapahie  d'écrire  avec  nue  plume 
lui  in(d  (pielcouque.  même  son  projire  n(un,  l'ciivait  très  facilement  el 
liés  coireclenu'ut  avec  un  craxon.  (Juand  l'auraphiii  existe,  elle  se 
UH)ntre  pour  l(udes  les  vari(''l(''s  d"i''criture,  elle  est  totale,  absolue;  elle 
existe  jiour  lécrifure  spiudauée,  sous  dictée  et  (i"a|)rès  copie,  (diez  la 
femuie  d'uu  collègue,  j'ai  couslalé,  après  une  période  de  nuilisme  a\aul 
dnii'  une  douzaine  de  jours,  des  troul)li>s  de  la  parole  caractérisés  |),u  le 
fait  (pie  la  malade  ne  ]>ouvail  désigner  les  olijets  i)ar  leurs  noms  mais  eu 
dénommait  leurs  propriétés  et  leurs  usages.  Il  existait  aussi  chez  elle  de 
la  paragraphie.  Tous  ces  phénomèiies  disparurent  rapideiiieul  par  la 
suggestion  ii  l'état  de  veille.  WCriiiike.  Moliius  ont  signalé  des  cas 
d'aiihasie  sensorielle  livstériqiie,  avec  siirditi'  et  cécité  verbales,  para- 
phasie  et  paragraphie.  Raymond  (  liS!t9i  a  rappinli'  deux  cas  de  surdil(' 
verbale  pure  observés  (diez  des  hyslériipies. 

I.e  diagnostic  de  l'aphasie  hystéiicpie  est  très  important,  car  de  lui 
dépendent  le  pronostic  el  hï  IraiteiiuMit.  H  est  du  reste  des  plus  faciles  à 
établir,  et  les  syiupt(")ines  disparaissent  facilement  |)ar  l'emploi  de  la 
méthode  suggestive  sous  diverses  formes.  (Vov.  Mutisiiif  Inisiériquc.) 

DES    ALTÉRATIONS    DE    L  ÉCRITURE    CHEZ    LES   APHASIQUES. 
DE    LAGRAPHIE 

On  désigne,  sons  le  terme  géiiéricpie  il'agraphie,  les  troubles  de  récri- 
ture que  l'on  rencontre  chez  ces  malades,  (les  troubles  furent  étudiés 
pour  la  ])remière  fois  par  Marcé,  en  ISMi.  Trousseau,  auquel  on  doit  des 
travaux  si  importants  sur  l'aphasie,  s'occupa  beaucoup  des  altérations 


ir,  sr^vinroniF  nu  SJ's/vVi/f  xi:i:vi:rx. 

(le  IV'ciiliiic  clic/  les  ;i|ili;isi(|iics.  Il  iii(iiilr,i  en  oiilic.  ainsi  (|ii('  (iairiiiici-. 
(|ue  les  a|)]iasi(|ii('s  inolciiis  —  les  seuls  i|iie  Ton  eoninit  à  celle  é|to(|ii(' 

—  écrivaitMil  aussi  mai  (|n'ils  |iarlai{>iil,  pro|iosili()ii  (|iic  les  recherches 
|)(isléi'ienres  oui  nioiitré  èlre  parfaileinenl  exacte  pour  les  ajjhasiipies 
miileiirs  corlicaiix.  (les  liouhles  fh;  récriture  lurent  encore  étudiés  en 
I.SdC),  par  II.  .Jackson,  par  Ogie  en  I8()7,  ijui  créa  le  mol  agraphie  et  en 
hSCi'.l  par  ('..  Ilaslian.  Depuis  lors  les  alléralions  de  l'écriture  chez  les 
apliasi(|ues  oui  élé  étudiées  par  un  grand  nombie  d'aulenrs.  Kxner. 
(iliaicol,  l'ilres,  Liciilheim.  Wernicke,  Dejerine.  Byrom-Bramwell,  Willie. 
Mirallié.  ('..  lîaslian,  \.  Mouakow,  C(dlins,  elc 

Les  alléralions  de  l'écrilure,  Vat/rapliic.  consliluenl  un  svniplùme 
liaiial  de  certaines  l'ormes  d'aphasie  motrice  el  sensoi'ielle.Ilans  ra|)hasie 
niolii(\',  du  l'ail  de  rhémi|)légie  di'oilc!  (|ui  coexiste  le  pins  souvent, 
r(''tiide  de  l'écrilnre  de  la  main  droite  est  souvent  impossible.  Lors((ue 
riiéiniplégie  est  très  peu  accusée,  on  aura  soin  d'étudier  lélat  de  la  moti- 
lité  el  de  la  sensibilité  de  la  main  et  des  doigts,  avant  de  mettre  sur  le 
compte  de  lagraphie  des  Irouiiles  de  l'écriture  tenant  à  l'hémiplégie  ou  à 
l'aneslhésie.  On  ne  décrélera  dmic  agraphiipie  tel  ou  lel  apiiasi(jue  moteur 
(■(■rivant  défectueusement,  ((ue  loi^siiue  le  malade  aura  conservé  une 
motilité  et  inic  sensibilité  de  la  main  et  des  doigts  sul'lisaules  yiour  cxé- 
cul(M-  certains  mouvements  délicats,  boulonner  ses  véhéments,  coudre, 
Iricolei',  elc.  Ihi  reste,  cette  distinction  entre  l'état  de  la  main  droite  el 
celui  de  la  main  gauche  chez  l'aphasirpu»  moleur  n'a  ])as  grande  impor- 
tance, car  un  sujet  normal,  même  peu  cullivé,  apprend  assez  vile  à  l'élal 
normal  à  se  servir  de  la  main  gauche  pour  écrire  el,  dans  l'apbasie 
motrice  avec  hémiplégie  droite,  l'étude  de  1  écriture  de  la  nuiin  gauciie, 

—  surtout  lors((ue  l'on  a  ('■(bupié  pendant  c|uel(|ue  temj)s  le  malade —  est 
tout  aussi  probante  que  si,  le  sujel  u  étant  pas  hémiplégique,  on  pouvait 
élmiici'  chez  lui  l'écrilure  de  la  main  droite.  Eu  ell'et,  dans  ragra})hie  par 
aphasie  motrice  ou  sensorielle,  les  Ironbles  son!  les  mêmes,  (jue  le 
malade  ('■crive  a\cc  Inné  on  I  anire  main.  Je  ne  connais  qu'une  seule 
exception  à  celte  r(^gle  cl  ay.int  liai!  à  nu  cas  d'agraphie  limitée  à  une 
seule  nuùn,  —  agraphie  de  la  main  (linilc.  —  Ce  cas  a  élé  rapporté  par 
Pitres  en  IS8i  et  j'y  reviemliai  pins  loin.  Dans  l'aidiasie  sensorielle,  par 
contre.  I  iK'niiph'^gic  l'ail  (li''ranl  cl  I  ('■crihirc  de  la  main  dioite  esl  d'une 
élude  l'acilc. 

A\;nil  (I  ('■nnmi'^i'cf  les  dill'('Tcnls  Ironbles  i\r  I  ('■crilnic  (pie  Idn  peni 
observer  chez  les  aphasi(pies,  je  l'erai  reniar(picr  (pie  dans  l'élude  i\u 
svmpt('ime  agrajiliie  il  Tant,  chez  chaipic  malade.  (''Indiei'  isolément  les 
Irois  modalilés  de  r(^ciilure  —  sponlaïK'c,  s(nis  iliclée  el  d'ajirès  copie. 

—  Il  lanl.  cnlin,  n'acce|iter  coinine  exemple!  d'écriture  que  ce  qui  a  ('U' 
(■'Cl  il  |)ar  le  malade  sous  les  veux  de  l'observateui^.  Souvent  eu  ell'el  les 
apbasiipics  —  les  moleiirs  surtout  qui,  comme  nous  allons  le  voir,  ont 
conser\(''  la  l'acnllt'  de  copier —  lorsqu'on  leurdemande  d'écrire  (piehpie 
chose.  \(ins  app(M'lenl  le  lendemain,  coiinne  exemple  d('^crilnrc  spon- 
lanéc.  la  copie  de  ipichpies  phrases  d  im  li\ic  on  d  un  journal.  l'Ins  sou- 


Ti!ori;f.f:s  ni'  i aX'.mu:.  i>:, 

M'iil  ciicorc  ils  se  Imil  l'ciiic  (|iu'liiui's  [iliiiiscs  |i;ii-  un  ciiniai  aile  île  la 
salli',  |)iiis  les  cniiiriil  rm  i  l'clciiiciil.  (Test  l;i  uni'  |iarliciilaiili'  iir-jà 
sijiiiali'O  aiitn'l'iiis  |iar  II.  .la(  Umhi  cl  i|iii'  j  ai  él(' à  iiiùiiii' do  r(iiislal('|-  |ilii> 
il  inic  lui--. 

De  (•(•>  Iniis  iiiodalili--  dr  i'rt  litiin'.  1rs  plus  muivciiI    li'srcs  sciiil  Ircii- 


y  -Il 


1  n 


;^ 


(> 


i 

liifc  siMUilaiiéi'  et  1  ('■ciiliiic  sniis  diclri'.  I.'ailc  de  cdiiicr  ol  en  cllcl  |)lii> 
froiiiuMiiiiient  cunservi''.  La  cliosc  t^st  l'acile  à  couiiircmln'.  cai'  ccl  adr 
si'M'Ciilt'  souvent  dinit'  inaiiit'ic  plus  ou  moins  niétaiii(|U('. 

l/a^'iapliif  ptnit  porler  sur  toutes  les  modalités  de  l'éi  rituie  —  spon- 
tanée, dietée,  eopie  —  ou  seulement  sur  l'une  on  laulie  de  ces  variétés. 


lîfi  si:mi()i.()(;/i-:  nr  s)-srÊMh'  neuvki'X. 

Ihiiis  II'  |iicinicr  c.is.  clic  c^l  dilc  Itilalc  cl  diiiis  le  sccoikI,  pin'Iiclli'.  iljiiis 
l'iiii  ciniiiiic  (l.iiis  I  .iiilrc  cas,  clic  pciil  cire  coiiipIcU'  on  iiiC(Hii|ilclc. 

Taiih'il  en  elVel.  (|iril  s",Mi;isse  de  rccriliii'c  spordanée,  sous  dicli'c  dii  de 
(•ii|iic.  raL:iM|iliic  csl  Inlalc.  le  malade  esl  incapable  d'éciire,  IVil-ce  un 
>cid  Miiil  :  il  ne  liacc  i|iic  des  Irails  inliiiines  on  inconipréhensihles,  ou 
plusieurs  hi'ilons  (Ui  ronds  de  file  e|  s'arrèlc  Ion!  (''lonné.  Tantôt  il  pent 
(''ciiic  ini  on  plusicuis  mois,  ii(''U(''iMlcmenl  lonjours  les  mêmes:  le  plus 
sonvcul  ("esl  son  nom,  son  pi'(''uom,  sa  sij^nalurc,  pai'l'ois  sa  profes- 
sion, son  adicssc.  ipi  il  ('■(  lil  sans  ilisceriiemenl  en  réponse  à  toutes  les 
demandes,  (pTil  s'agisse  (r(''(rire  spontanément  ou  sous  dictée.  Dans  ces 
dillérenls  cas  cntin,  les  essais  d^'criture  sont  très  |)énil)|ps  cl  les  malades 
V  consacrcul  ini  lemps  1res  lon^.  Parfois,  le  malade  (''cril  lisiblement  et 
(■(H'rcclcnicnl  les  deux  on  hois  pi'cmiers  mois  dune  phrase  dictée,  puis 
la  falii^ue  survenani,  il  se  mel  à  l'crire  plusieurs  fois  de  suite  son  nom 
on  son  adresse.  Connue  ccriaiiis  aphasiipies  moteurs  en  parlant,  ils  ont 
(Ml  ('crivanl  l'iuloxicalion  i\u  cerveau  par  lui  mol  on  pai'  une  svllahc. 
['arfois,  ((unnic  le  malade  de  Marc('',  ils  ('■cri\cul  la  prenii(''rc  syllabe 
des  UKds  seulemenl.  (l'csl  là  lonlefois  nfie  parlicnlarilé  (pi  il  ne  ma  pas 
('lé  donné  juscpiici  d'observer. 

Ifautres  fois,  le  malade  n'es!  pas  a;4raplii(pie  an  sens  |)roprc  dn  mol,  il 
('■cril  assez  facilemcul,  les  lellrcs  soid  bien  formées  el  parfaitement  recon- 
uaissables,  mais  leur  réunion  ne  cousiilne  jdiis  (|u'un  asseml)iaf;e  de 
caracl('rcs  et  de  syllabes  sans  ancniie  si^nilicalion.  Dans  ce  cas,  en 
d'autres  termes,  il  existe  de  la  pnrcKirapliic.  Parfois  enfin  le  malade  écrit 
correelemenl  non  seulemenl  les  lettres  mais  aussi  les  mots.  Cbaque  mot 
a  un  sens  correct,  mais  ils  sont  m(''lan^(''s  de  telle  sorte  que  la  phrase  n'a 
aucun  sens.  Ici  le  malade  pr(''senle  de  la  parapliasie  en  écrivant.  Cette 
forme  est  lr(''s  rare,  je  n'eu  ai  observé  jusqu'ici  ipi'un  seul  exemple. 

Pins  sonvcul  on  (diseivc  un  mélauj^'c  de  para^i'a|ihie  el  de  |iai'apliasie 
(tif(.  4  et  :>). 

Cerlains  malades  ont  perdu  la  faculté  d'écrire  spontanément  el  sons 
dicli'e,  mais  pourront  copier  facilement  en  transcrivant  l'inq^rimé  en 
manuscrit,  laudis  (jne  d'autres,  agraphiqucs  égalenienl,  Iransciiront 
l'imprimé  en  imprimé.  D'autres  erdin,  écriront  comme  à  l'étal  normal 
spouhuK'meul  el  sons  dictée,  mais  ne  copieront  (pi'a\ec  peine  el  liait 
pour  trait, comme  s'il  s'agissait  d'un  dessin  tecbni(pie,  examinanl  clia(pie 
jamliajic  pour  s'assurer  de  ICxaclilnde  de  lenr  dessin.  Ils  repiddnisent 
rimprinn''  en  inqn-iuK',  la  cnisive  en  cni'sive  et  s'ari'(''lcul  iuslanta- 
ii(''ni('nl.  sans  in(''me  linir  la  lellre  conNnenc(''e.  (I(''s  ijn'on  lenr  relire  le 
miiil(''le  de  devant  les  \en\. 

\\cc  (les  lididdes  lr(''s  inar(piés  dans  r(''crilnre  des  lellrcs,  |)ail'ois  tel 
malade  écrira  racilemeni  les  cliifl'res  arabes,  Iracera  c(ureclemeut  des 
liyures  de  f;éomélrie,  dessinera  plus  ou  moins  exactement  des  objets  de 
ménmire.  Mais,  du  fait  (pie  ces  sujets  peuveni  tracer  plus  pu  moins  cor- 
recleinent  (les  cliilVrcs  sm-  le  papier,  il  ne  s'ensnil  pas  qu'ils  aient  con- 
servé   intéji'raleuienl    la    facnlh'   de   calcnler.  l.'aj^i'aphiqne  par  aphasie 


ri!(ii'i!i.i:-s  m   I  \.\i,M,i-: 


iiiiilricc  fdilirjili'  |)(Mil  >(ni\riil  riiiir  en  \  iiiclhiiil  plii^  (ni  iiniiiis  di' 
li'iiiiis  —  (le  |ii'lil('s  (iiirialioiis  (raiilliiiirlKiiii'  —  .Kldilicin  (iii  s(mi>Ii;i(- 
tioii  d'un  potit  iiomlirc  de  cliillVcs.  I,;i  iiiiilli(ili(:ili(iii  cl  l;i  dixisiiui  scnil 
|mf  conlit'  bcaiicoiip  plus  i.iiciniMil  rimscrvà's  clioz  ces  iiialatlcs,  cl  cela 
se  compiciKl.  cai'  il  s"a^il  (roiK-ialioiis  cxijicaiil  un  clVoii  ccrchial  plus 


CdUsiilcialilc.  riaiis  l'aphasie  scusoricllc  ces  Irduiiies  soiil  eiicdre  plus 
acccnUiés.  La  faculté  de  calculci  n'csl  conservée  irilégralenient  que  dans 
les  cas  d'aphasi(>s /»nrx,  aphasie  Minliice  pure,  cécité  et  surdité  verbales 
pures —  c"est-;i-dii-(>  dans  les  cas  oii  le  lau^aj:!'  iuli'rieur  est  uoiinal  cl 
parlant  rintclligence  intacte. 


i?s  !>i:\iini  tii.ii;-  Dr  m  >t/M//;'  .va'/.tat.v. 

(!(>>  (lilltTciilcs  varii'li's  de  Iroiilik's  de  rrcr-iliii'c  ne  sOliscivciil  nas 
iiKlilVérciiiiiicnl  clie/  tmis  les  a|iliiisi(|ii{'s  iiiolciirs  cl  sciisdiicis.  cl  cii  |iar- 
liciilicr  dans  lonics  les  \aii('l('s  d'a|iliasic.  Il  existe  à  ce  pdinl  de  vue  dos 
|pai  liciilarilt''s  s|iéciales  à  eiiaeiiiie  d'entre  elles.  Anssi  |i(inr  ('liidiei-  le 
s\in|iiriine  aj;ra|)liie  et  l'iahlir  sa  \alenr  st''iniol(i<i'i(|ne,  est-il  ii('C('ssaire 
d  ('Indier  lélat  de  1  éciitnie  an  conis  des  dilléicntes  variélé.s  dapliasic 
iri(diice  el  sensdiielle.  .rajonleiai  enlin  que  lagrapliie  est  lonjnnrs  hila- 
Iridlc  et  i|ne  l()rs(|n'nn  malade  ne  ]ient  éciiic  avec  sa  inain  droite,  il  ne 
le  peni  jias  davantii^c  avec  la  main  gain'he.  Il  n'exisic  jnsfpi'ici  (|n"nne 
senle  exceplion  à  cette  rci;lc.  c'est  le  cas  de  l'ilres  dont  j"ai  priVédcm- 
rnent  parlé. 

Diagnostic  de  l'agraphie.  —  ,1e  ne  m'étendrai  pas  snr  les  dillc- 
rcnls  trnnldes  de  l'écrilnre,  des  pins  lacilcs  à  distin^nei'  de  1  agraphic, 
relevant  de  Ironihlcmcnts  on  dalaxic  des  membres,  tels  ([ne  ceux  que 
Ton  reinonlie  dans  la  scléiose  en  plaques,  la  maladie  de  Parkinson,  les 
lrend)lemenls  de  causes  diverses,  l'ataxie  des  membres  supérieurs,  la 
cianipe  des  {'ciivains,  etc.  Dans  ces  ilillérenls  cas  la  l'orme  des  lellres 
est  plus  ou  moins  nn)di(îée,  l'écriture  parlant  ])lus  ou  moins  illisible, 
mais  il  s'a^iit  ici  de  troubles  d'ordre  purement  moteur  et  le  langage  inté- 
rieur est  loujonis  iiarlaitenn'ut  intact. Par  contre,  dans  la  paralysie  géné- 
rale an\  tidubles  de  l'i^criture  relevant  du  tremblement,  c  est-à-dire  dune 
oiiuine  pnreiiieiit  mm''!  aiiirpie.  il  peut  s'en  joindre  d'antres  d  oi'igine  psv- 
cbiipic. 

Les  troubles  de  IV'i  riluii',  I  auraphie.  ([ne  l'on  conslale  dans  Vapraxie 
molrice  ne  doivent  pas  être  conlondus  avec  ceux  (jue  l'on  observe  chez 
les  aphasiques.  Chez  lapraxique,  en  ell'et,  ces  troubles  sont  la  consé- 
quence (le  l'apraxic,  le  sujet  ne  sachant  plus  se  servir  de  sa  main  pour 
écrire.  Lorsque  l'apiaxie  porte  siw  tous  les  mouvements  et  c'est  le  cas  le 
plus  oidinaire,il  est  facib;  de  voii'  que  les  troubles  de  l'écriture  sont  la 
conséquence  de  l'apiaxie  motrice,  le  sujet  ne  sachant  plus  se  servir  de 
sa  main  pour  écrire,  comme  dans  le  cas  de  Hcilbronner  (1906),  enfin 
chez  l'apraxiquc  le  langage  intérieur  est  d'ordinaire  intact.  Mais  il  y  a 
des  cas  d'apraxie  dans  lesquels  l'inhabileté  ne  porte  pas  sur  tous  les 
monvemcnis.  C'est  ainsi  que  chez  l'agraphique  de  Liepmann  et  Maas 
(  1907)  il  n'v  avait  pas  d'apraxie  pour  les  mouvements  ordinaires  du  bras, 
tandis  (ju'il  y  en  avait  pour  d'autres.  Dans  ces  cas.  les  auteurs  font 
icmaïquer  que  c'est  surtout  à  l'apraxie  que  sont  dus  les  troubles  de 
l'('H-riture,  mais  |ias  nni(|ueMient,  car  chez  leur  malade  le  langage  inté- 
rieur n'était  pas  conipl(''leMient  intact.  (Voy.  Aprarie.) 

L'existence  de  l'agraphie  une  l'ois  établie,  il  faut  recoiuiaître  à  (|uelle 
vaiiété  l'on  a  allaire  et  |(aiiant  étudier  les  caractères  qn'(dle  présente 
dans  les  dilVérentes  formes  de  l'aiihasie  motrice  et  sensorielle. 

État  de  l'écriture  dans  l'aphasie  de  Broca.  —  Êcrihire  sjKinlaiirc.  Le 
n(ala(le  écrit  spontanément  son  nom,  plus  rarement  son  prénom,  excep- 


I  linllll  /;■>    ///     /  .LV',.1',7-;.  I-M.l 

liiiiiiiclli'iiiciil  ^iiii  lirii  (le  ii.iissjiiicc.  le  iuum  di-  s,i  rciriiiii'  ri  ilc  si'S 
t'iil'anls,  liit'l'.  If  iKiiii  t'aiiiilii'i'.  I'!l,  cliosc  i'ciii:ii'(|ii;ililc.  il  l'ciil  smi  nom 
tl'iiii  liiiil.  sans  liosilcr.  en  si;;iialui'(',  sans  (inblicr  le  |i,ira|)lii':  rc  n'csl 
|ias  |Mini'  lui  un  asscnilila^c  de  li'llrcs.  c'csl  un  (•iiililènic.  nu  dessin  |ii'i- 
souucl,  inliuic.  ([u'il  li'acc  uiacliinalcinciil  (ii;;.  (i  .  Kn  dcliois  delà,  le 
malade  csl  iMca|iai)lc  de  liadnire  sa  pensc'e  par  ri'eiihn'e.  de  laeoiiler 
riiisldii'c  de  s;i  Mialadie.  A  nu  de;^ié  (ra;;ra|diie  iimins  a\aii((''.  le  malade 
jK'nl  éeiire  (jnehiues  raix's  mois,  dos  lamlieaux  de  [ilirases.  Mais  l'aplia- 
si(|ue  molenr.  lype  Itioea,  écril  aussi  mai  (|n"il  jiaile.  el  eeini  (|ni  es! 
ineapalde  de  parler  esl  égalenienl  incapable  d'i'i'iire  (Tionsscan,  Ciainlnen. 
[.'ccriluiT  sons  ilicire  est  all(''i'ée  an  prorata  île    réeritnic   spunlani'e 

La  copii'  l'si  ciinserM'e.  Le  mahule  copie  le  inaniisciil  en   manusciil  ri 
l'imprinK'  en  le  lransci'i\ant  en  mannsciil.  Il  l'ail  donc  arle  inlelli'cliicl. 

Hu.  Ip.  —  l.illUllv  il.-  la  main  ilrollr.  .-Iii-Z  nu  li.ilillin'  d.-  .  iiniii.nilc  .'l  un  ,ni>.  inli'lli;;.Mll  .•!  .llItiM.-. 
Irapi»'  d'aiilinsie  de  liiuca  i-oiii|drte  et  Inlali-  cimi  nnn>  anpaiavant  el  très  peu  amélioice  depuis. 
Tiiiuides  légers  de  la  lecture  mentale.  Tnnl  i.'  i|ue  pouvait  ■■ciire  le  malade  à  eelte  époque  se  lioi'iiail 
à  sa  si^'iialure  qu'il  traçait  très  correctement  et  à  des  essais  d'écriture  du  mot  «  zouave  »,  corps  dans 
lequel  il  avait  servi  lonp;tenips  comme  sous-ol'ficier.  L'écriture  sous  dictée  était  nulle  et  le  malade 
no  pouvait  écrire  aucun  mot.  Par  contre,  la  copie  était  conservée  et  Je  sujet  Iransl'ormail  limpriuié 
eu  manuscrit  ai;;,  lij  (Salpétriére.  1897). 


1-  K.iiliin-  .yifmiaiir 


*^0«-'i'X-*— ^ 


é^U^tJ 


■>■   hnn„r  ,/■„/„ 


..pi.,  .lun  article  de  jo 


.^' 


V' 


<»-t-t^t  y 


«mois  apivsle  début  des  .iccidents,  ce  niahnli- avait  ■.•■■c 
par.iie  ■t  de  l'écritui'C  spontanée,  par  contre,  l'é-crilnre  so 

llKjiiuvK.  —  Séiiiioloiiio. 


i\ié   pii'v, pic  complètement  l'usatre  de 
is  riici.'-<-  .(ait  encore  ti-ès  altéré-e. 


i;ii)  SI-: M 101 1)1,1  F.  1)1  s)sri:Mt:  xkri'eiw. 

!•   Errlliir,'  s/iiiiildlirr. 


'^*^-*_ 


-  Kcrillllr  soll^  ili,-l.-v  —  (lii  :i\\ii 
je  vais  liiiMilùl  |.;hI,i  .„  vMiMn. 
.•ii.lélinn-,.  ,|,„.  i,.,-,,lMn>|,„„l:, 


'li .MM"'"''    M"'"'    '■ 


ii.l .1  hni  le;i:icHil.  Il  lail  t 

M. 11^  ,li.l.-,.    ^'..q    I,,., 0(l|i 


^ 


/       «i...!—        </j(^^J,  /'-       >// 


cl  (liez  lui  l'iiii;ii;('  (le  la  ledit'  iiii|)i  iiiirc  l'M'ilIc  I  iiiiii;;i'  visuelle  de  la 
li'Itre  iiiaiMisciile  eoriespoudante.  Ces  malades  peiivenl  souvent  copier 
presijiic  indéliiiinient  et  eoiiiiiie  un  individu  sain  de  limprinK;  en  ina- 
nnseril.  Kl,  en  voyant  lenr  écritnre,  si  on  n't'tail  prévenu  (pie  c'esl  celle 
d'un  apliiisi(pie  type  Hioca,  il  ne  viendrait  à  l'idée  de  jiersonne  que  ces 
sujets  soient  incapahles  d'écrire  sponlanéineiit  ou  sous  dich'-e  (lig.  6  et  7). 

Ces  alléialions  de  l'écriture  sont  assez  dilTiciles  à  étudier  chez  ces 
malades,  car  le  plus  souvent  ils  sont  atteints  d'liéinipléi;ie  droite  et  il  faut 
les  faire  écrire  à  l'aide  de  la  main  gauche;  mais  (|iie  l'on  mette  à  leur 
disposition,  au  lieu  d'un  crayon,  des  cubes  alpliahéti(pies,  ils  seront  tout 
aussi  incapahles  de  traduire  leur  pensée  par  ce  nniyeii  (l'erniud,  Ugle, 
Lichtheini,  Miiallié)  (;t  les  trouhles  de  l'écriture  seront  iil('iiti(pieiiiciit  les 
mêmes,  (piels  ipie  soient  les  artifices  que  l'on  ein|doiera. 

Dans  l'aphasie  motrice  pure  mi  aphémie.  l'éciiliire  spontanée  et  sous 
dictée  sont  coiiservi'es.  iresl  là  même  l'i^i'inent  de  diagiKjstic  le  plus 
important  pour  arriver  ii  ri'inimaitre  cette  forme  d'aphasie  (tig.  Setlll.  Ici 
encore,  la  copie  est  intaclc  ri  le  malade  transcrit  rimprimé  en  manuscrit. 

État  de  l'écriture  dans  l'aphasie  sensorielle.  —  L'écv/'/^ucesl  loiiioiirs 
liés  alU'rée  dans   laidiasie  de  Wcrnicke.   .Sun  élude  est  facile   à  faire. 


77f'ir/.7/rs  /</■  i..\m:,\i:i:.  m 

ciir  II"  seiisdrit'l  ur  |iii''mmiIi'.  |)iiiir  ,iiii>i  diii',  j.iiii.iis  d  lii''iiii|ili';;ii'  (liiiilc. 

Spimldiiviiii-itl   le   iii.ilailc  ne    |iriil    il  (ii'iliiiairc    ('■ciirc    (|ii('    di--    li;iiK 

iiiroi'iiirs.  iiir;iiiln'i>,  où  un  ne  (lisliiij;ii('  imcniu'   liace  de  li'lliv^  mi  de 

Ki;.-.  7.  —  l'.iipie  il'iiii  iiilkli-  il<'  juin  ikiI  laito  ;i  l'aiili'  di'  U\  la  ^miiiIu'  par  un  lioiiinii'  <li'  quainnlr 

se|it  uns,  Inlc'lli^'imt  et  •iiltivi',  allcinl  ih'pnis  Unis  uns  d'Iiéiiiipléiiiu  droite  avor  uphasic  molriic  liés 
accusée.  Afjrapliie  eoinpI»'te  pour  récriture  spuntanéc  et  sinis  dictée,  le  luaiude  ne  pouvant  écrire  que 
son  nom. 

iiinis.  SiniM'iit  rérritiirt'  du  iiinii  |ifo|ii'r  est  ciiiisorviV',  |dii^  liiiriiiriil 
cillr  du  lui'iioin  et  des  iiiilii's  iimls  faiiiilicrs.  l'^ii  l'crivanl  son  iinin.  le 
iiialadi'  I  (''ciil  d'im  Irait,  sans  lii'silrr,  sans  iinl)li(>r  le  paraplii'.  Il  donne 
sa  signait  ne  iinniiie  eiiilili'nie  et  m  m  iiunnie  i'nseiid)le  de  lellics  (fig.  10). 
(Idinnie  I  a|diasii|iie  nioleur  coilieal,  dn  l'esté,  il  est  d'ailleurs  ineapable 
d'éeiire  isoiéinent  aucuiuî  des   lellres  (|ui  eonijiosenl   son  nom;   si   on 


i:t.!  SÉMIOLOUII-:  DU  s)  STI.MH  NERVEUX. 

rjiiii'lc  i|ii;iii(l  il  r(''cril,  il  ;i  de  l;i  |iciiii'  ;'i  r(^|)r('ii(lr('  cl  soiivciil  int'lï'rc 
l'iiirc  (II'  noiixc.'iii  son  miiii  en  l'iilicr.  ('.clic  sii;ii,ilinc  —  de  iiiènic  (jiic 
rlic/  r;i|ili;isi(|uc  iiiiilcnr  cm  lical  -  ri;i|i|ic  ciicdic  |i;ir  rcxlrôine  l'cssciil- 
lil.iiicc  ;i\cc  la  si;:iialiiic  tiiiliiiairc  ilii  malade  (lig.  *.)),  celle  ([iiil  avail 
a\ai\l  smi  all'ccliim.  \'.\\  dclims  du  iimii  |M(i|H'C,  récrilure  S|K)iilaiii''c  esl 
aliidic:  le  Mijcl  ne  {iciil  (''ciirc  un  scnl  iriol  :  il  est  donc  aj^ra|dii(|iic  lolal. 
l'Ius  laicmcnl  le  nialadc  a  de  la  jHirfKji'dphie,  c'est-à-dire  (jnil  Iracc 
loiivcnalili'mcnl   les  Icllrcs  et    les  asseniMe  de    lellc    manière.   (|ne    son 

Fi^.  S.  —  tcrilui-'  >|i.itii.iM-  .•  <li'  l;i  main  ;::iuili.'.  iluv.  une  femme  atleiiUe  trapliasic  inoU'icc  [une  avec 
liémipli'gic  ilioil.-,  llalad.'  (iiiiii  r.ilKervali.>n  ,■-{.  vr^mïif'K  dans  la  note  au  bas  de  la  page  82. 

l'cril lire  est  iiiciniipri'dicnsililc  ( /V//v/oHr//)//f(.s-/(' e»  Ocr'nHud)  [{v^.  \  et  5). 
Exce|)tioiiiielleineiit  eiitin,  l(>  malade  |iréseiUe,  du  côté  de  l'écriture  spon- 
tanée, des  troubles  analoj^ues  à  ceux  de  la  parole  :  les  mots  pris  isolé- 
ment ont  cliaciiii  1111  sens,  mais  ils  sont  assemblés  de  telle  façon  que  la 
plirase  est  inintelligible  {parapliasie  en  écrivant).  Les  sujets  ijui  pré- 
sentent de  la  parapliasie  vraie,  sans  jargonaphasie,  s'observent  du  reste 
rarement  et,  iiicnie  dans  ces  cas.  il  est  extrêmement  rare  qu'ils  écrivent 
comme  ils  ])arleiit  —  c'est-à-dire  (pi'ils  présentent  de  la  parapbasie  en 
éci-ivanl.  —  En  règle  générale,  c'est  la  ))aragrapbie  on  l'agrapliie  que 
l'on  rencontre  eliez  ces  malades.  La  céciti'î  verbale  concoiiiitante  empèclie 
d'ailleurs  U\  sujet  de  rectifier  son  erreur.  Klle  explique  aussi  pounpioi  les 
lettrtïs  sont  plus  grandes  ipie  iiormalement.  Le  malade  écrit  comme 
lorsqu'on  a  un  baiidi^an  sur  les  veux.  Règle  générale,  l'écrilure  des 
cliill'res  esl  mieux  conservée  ipie  celle  des  lettres  et  des  mots. 

L'éo'î/M/r  sow«  (/i'c/éç  est  impo  ssible.  Le  malade  ne  comprend  pas  les 
mots  <|u'on  lui  dicte,  puiscpi'il  esl  atteint  de  surdité  verbale,  et  s'il  croit 
avoir  compris  et  essaie  d'écrire,  il  ne  Irace  (|iie  des  traits  inl'orines,  ou 
son  nom,  ou  des  mots  sans  aiicini  sens  (II;;.  !•).  Donc,  parallélisme  com- 
[ilet  avec  l'écrilui'e  spontanée. 

I>a  copie  est  la  même,  qu'il  s'agisse  d  un  im[)rimé  ou  d'un  maiiiisciil. 


moi  ni  i:^  m   i .\Si,.\<,i:. 


TiiiijiiMis  le  lii;il;iilf  iii|iii'  sciv  ilriiinil.  IimII  |iiiui'  ll';iil.  iniiiiiir  un  di'ssill, 
cxiicIciiK'iil  (iiiiiini'  iKiii'-  iii|iici  Iniis  di-s  lii(''i'iii;lyplu's  (tu  iln  chiiitiis.  Il 
li'iiiiscrit  (loue    li'    iikiiiiimiII  eu    iiiiiiiiisci'il    cl    riiii|ii'iinr   en    iiii|ii'iiiii'' 


,j  I  -S  i  5  e 


~  5  =5  s  "=.  ' 


o  3  2  :ï  =  >  w 


III    ^       1 


1 


^  >ii^'  ^^ 


i  ^^  ^ 


(lij;.  1(1  t'I  1  I  |.  Lorsiin'ciii  lui  ddiiiir  ;'i  ciiiiicr  iIcn  Icllics  ijc  ;^i;iii<l('^  (liiiicii- 


sKtiis,  telles  (|iie  celles  du  lilic  d  iiii  j 
(riili()rdles(|nclet(e  de  la  letlre  cl  iidiii 
i.ii  copie  s'elVectne  Ik's  Iciileiuciil  ri 
sieurs  heures  |)(Hir  Irairr  i|iicl(|iies 
sujet  est  iucapal)le  d  achever  le  iikiI  ( 
esl  aussi  très  diflicile,  et  tid   iiialadi 


muai  |)ar  e\eiii|)le.  il  li-ace  |)alT(li^ 
ili'iuleivalledes  traits  (lio.  |(lct  II). 
-iMiMMil  le  malade  a  hesiiiu  de  plii- 

MKils.  Si  1(111  retire  le  luodèle.  le 
(iiiiMieniM'.  I.a  cii|iie  du   uiMU  iiropre 

i{ui   écril  eiiciire  min   iioiu  spiiiila- 


i:;.  sÈvioi.ocii-:  Dr  SVSTf.ME  XEliVEUX. 

m'iiiciil  ;i  lic;iiirnii|i  ili'  |ii'iii('  :'i  le  cdpicr.  Tel  ('hiil  le  ciis  ilii  iiMMlcciii  diiiil 
i"ai  r;i|i|ioiir'  riiivlniic  |i|iis  haiil  imi  liailaiil  ili'  hi  |iaia|iliasi('.  Il  ne  poiivail 

FiK.  10.  —  KUil  Je  IVcnluie  ibiir.  un  ,a~  .lapliaM,'  sommu  i.-II,-  iOIk.  V.I  .1.-  la  tUr^r  .!,■  Mm.«i  iii  i.  K.ritiii  .■ 

lie  la  imin  ilroile.  (llk-ètre,  ISill 
1*  kn-ilKl-i'  s/miilaNi'r.  —  Li-  nial.ul.-  m-  pcvil  ri-rivr  i|nn  son  nom  cl  ^cln  |in''i]iiiii  i-l  pas  aiiliv  .'Ihisi'. 


■2'  Ècriliire  sous  (liclée  :  Taris  esl  un.'  h.'llr  mII,-. 

ô*  Ki-rilitif  i/'iijiivs  ciiiih-.—  làipii'  il.'  iiiaiiusci-il   iiiinilMe). 


-^c  j  ye  y'  ^  "^  i>.-/^  ^^  (f^^  oc  -^  '^^  ^ 

f*  kcriluri-  il'impiimi-.  —  \.i^  malail.- a  .■..iiiiih-iic-  |mi' .L^ssiiu-r  l.'s  l.'ltir^.  |iui~  a  .■ssayi-  de  Iransi-iiiv 

l'impriiné  en  ijcrilni'e  cnrsivi-  i-l  iia  pu  lV■ll^^il.  Il  a   jiiis  une  li.'iii.'  cl   ,lr p.iiii-  .•\.tiiIit  rc  •jiil'- 

fonna;;.-. 

^~  ,  ^  <*'?/%,  MEFIANCE  ! 

KK    K)^  I  I>L,    ^     i--*^  .' ai  toujours  eJliraé  que,  (jnaud  on  to  de  la  poli- 

r  V  \     V^  i«   .>'  r'    •-•  Uque  dm;  Ira  )oiirnai;x,  fio  d'iii,  ctro  aven,  I»  pansée, 

écrire  ([iic  son  nom  cl  sa  sij^naliiic  l'Iail  aussi  ricltc  (iiiavaiil  sa  inalaiiie. 
Or,  iors(|u"oii  lui  donuail  à  cdiiicr  son  noiii  d'après   sa  |ini|in'  sittnaliirc. 


ruiil  l:l  /•>■  /Il    /..t.V'. M '.'/;•. 


il  nv  ,'iirl\ail  ({ii  axcc  iliriiriilli' cl   ,'i    idiKliliiiii    d'avitir'   iiii'('N>,'iiiiiii('iil    le 
iiKiiIrli'  (IcMinl    lc-~   \cii\.    Sun  ikhii  i|iril  ('■ciixail    ainsi,    ilapirs  coiiic,    il 

FiK.  H.       i;i.|.i.'  ilr  iii.niu-..iil  ri   .linii.niM.' i>\,.,iil,.,.  {ui-  I,.  iii,.,l,Tiii   .•ill.'iiil  irapli.-isi..  sriiMiiifllf  ave- 
IKiliipliasii-  cl  liiMiiialKipsic  ilioili'   fl  sans  lii''iili|ili');ir.  ilnlil  j'ai   lappiii-li- l'iiliscrvation  (Vov.  Mole  <li! 

la  p.  lUtii.  l'.Mitiin- tl,>  la   in  .Iroilc,  l.-i,  r„iiiine  .h.-/.   ]>■  nialaili-  pi vcr(icnl,  la   copie  s'exéciitail 

il'n aiiii'ir  ahscliinieiil  servile  l'I  lii's  (|iron  i'i>iirait  le  nunléle  de   ilevanl  ses  yeux,  le  malade 

narli.'vall  iiièiiie  pas  la  lellie  enmiiieiieée.  Ile  iiiiilaile  ipii  l'Iail  a;;iapliii|iie  absolu  —  sauf  pour  sa 
sitcnalnr.'  .|uiVlail  pail'ailc'  —  el  i-lie/,  lei|iiel  la  r.Vil.'  v.-iliale  l'Iail  telle  cpiil  ne  m-iiunaissîiit  pas  sou 
neniViMpiiiiié  en   iMaiins,Til inala.l,.,  .lis-Je.  copiait   s„n    n..iii   pies,,,,,.  ,iu..vi  mal  ,,imI  rnpiait  les 

BULLETIN 


•"^  1 


rccrivail  sans  sa\(iir  liii  irsic  (|ur  l'rlail  le  sii'ii.  (Tcsl  en  pIVcI  le  sinil 
a|)liasi([ii(' sensoriel  i|iii' j'ai  nliseivi'  iiis(|iiici.  ipii  ne  reeminiii  pas  son 
iKini  iiii|ii'iiné  mi  niaiiiisi'iil. 

Ol  ('lai   seixileile   la  iiipie  ne   se   leneoiilre  i|iie  dans   ra|iliasie  seiisn- 

l'ig.  12.  —  Étals  des  divers  modes  de  l'écrilnro  chez  un  liomme  lorl  intelligent  et  ti'ès  cultivé  atteint 
de  cëciié  verbale  pure.  Observation  et  autopsie  publiées  dans  mon  travail  sur  les  diirérentes  variétés 
de  Cécile  verbale.  (jWcm.  lïï-  lu  Soc.  cl,-  liiiil.,  IS'.e,  p.  «5.)  Ici,  l'écrilnre  spontanée  el  sons  dictée  se 
lonl  ciPinine  à  l',-lal  noiliial  ;  la  copie  s(Mlle  est  déleclueiis.-  .-l  n.'  s'i'vc-cnli.'  que  leiiteirirol. 

!•  H.nhir,-  s,m„l.iwr  : 


\M\  sÉMiot.O'.iE  ni'  sYsri.Mt:  .\i:iiiEr.\'. 

2-  Évrillirc  sons  dirh,   : 


a 


3-  Èirihne  tl'aprrs  m/iir    h-  maniisn-il.  —  11,'Mi.iiqiici' I.- clMCi;:riii,.nl  île  loi  iiii' iU'>  k-Uic.s. 


TROfllI.KS  DU  I.AMiAOi:.  137 

!•  Kiiiliiii-  (rn/iri-s  .../<;.    il  lin  lui  III, ■   —  lli'iii:iri|ii.'i' iini.M  .luiiiv   Ui   luriin-  cI.'n  li'llrrs  l'sl  iiiiil|ilMi'- 

ini-nl    l'haiii,'!''»    I.O'^  l<'tliv..v  vtj.i i|>.'ir.''<".  :iii\  iii^nir-^  li-lln'^  .hiii-.  l'.'-ii  illiiv  »|Mrri^in<''<'.  ><mis  iliclr.- 

nu   ir;i|iivs  i-opic  >li'  iiKiniiM-iii,  «..ni    .  ;ii  iirl.^i  i-lii|ui-   :  .,■  ^ drs   U-ilivs  ifiiii|.i  mm.'   .■!  in.ii  .!.• 

iM;il)nst'i-il. 

ricllt'  cl  (laii>  r;i|ili;isi('  lolalc  Sa  ciiiislalarKm  a  imc  ivcllc  iiiiiiiirlancc  au 
|M)iiil  (le  Mil'  ihi  ilia^iioslic. 

Dans  Vapliiisic  latalo  les  lioiilili's  de  l'ccriliirc  siioiitaiiée  cl  sous  dictcc 
sont  les  iiiciiics  ([iicdaiis  raphasic  scnsoriclli'.  I.a  copie,  en  l'Ilct,  s'cdccliic 
iliinc  manicic  scivilc.  Dans  celle  l'ornie  riiéniiidéiiic  droite  est  de  iv^le. 

Dans  la  cécité  verbale  pure,  l'cc  rilurc  s|Miiitanée  cl  sons  dictée  s'exé- 

cnlenl  coni à  l'clal  normal,  à  celle  pclile  dilléicncc   jircs  (|iic.  conmic 

dans  rapliasie  seiisiniellc  ordinaire.  son\ciil  les  caracicro  soiil  plu^ 
^ros  {[u'avant  la  maladie  —  les  malades,  en  clli'l.  ('crivenl  en  ^'énéral 
comme  nous  écrivons  les  yenx  t'eiinés  —  cl  (|ne  du  lait  de  riiémianopsie, 
souvent  les  lignes  d'écriture  ne  soni  pas  tiacées  hori/onlalement.  niaisplns 
on  moins  obliipies  en  bas  et  à  droite  (fii;-.  121.  La  copie  s'elleclue  moins 
mécani(pienienl  (jne  dans  !'a|iliasie  sensorielle.  Dans  tons  les  cas  (pi'il 
ma  été  donné  d'observer,  j'ai  pu  constatei'  cpie.  dans  la  cécité  verbale 
pure,  la  cojiie  se  tait  beaucoup  moins  servilement  et  plus  i"ipid(>ment 
(|nedansra])liasie  sensorielle  oïd inaire.  Le  sujet  ne  transcrilpas  l'imprimé 
en  imprimé,  bien  (|ue  son  écriture  ne  soit  pas  la  mème(|ue  lorscpi'il  écrit 
spontanément  ou  sous  dictée  (liji.  10  et  M  I. 

Dans  la  surdité  verbale  pure  enlin.  l'écriture  sous  dictée  esl  impos- 
sible et  les  autres  modalil(''s  de  i'('ciilure  —  sponlaïK'C  et  d'après  copie 
—  s'cU'ectueut  connue  à  l'étiil  noiiuai. 

Marche  et  évolution  des  altérations  de  l'écriture  chez  les 
aphasiques  —  Dans  i'apliasie  iiiotiice  avec  altération  du  lan^sijic 
inl(''iieiu  ou  aphasie  de  iiroca.  révolution  de  l'a^rapliie  est  subordonnée 
à  celle  de  l'apliasic.  Si  celle  deinière  persiste,  l'aiibasie  scia  |iernui- 
nente.  Si  les  troubles  de  la  pande  parlée  vont  au  contraire  en  dinii- 
nuanl,  il  en  sei'a  de  même  pinn-  l'écriture.  Si  l'aphasie  s'ainélioranl  cl 
aboutissant  à  la  j.niérison  Ihéniipléjiie  droite  persiste  —  et  c'est  là  un 
t'ait  des  |)lus  friTinents,  —  le  malade  ne  pourra  plus  jamais  se  servir  de 
sa  main  droite  |)our  écrire,  et  il  sera  obligé  d'apprendre  à  écrire  de  la 
main  j;auche.  .Mais,  il  ne  pourra  apprendre  à  éci'ire  de  cette  main  jiauciie 
ipie  lorsqu'il  coiuniencei'a  à  pouvoir  jiarler.  (l'est  là  un  l'ait  facile  à 
constater  lorsque  l'on  étudie,  plusieurs  années  de  suite,  nu  certain 
noml)ie  d'aphasiques  moteins corticaux  atteints  d'iiéiuiplégie droite. Tant 
(|ne  le  malade  ne  ciunniein'c  pas  à  parler,  les  essais  d'écriture  spontanée 
et  sous  dictée  sont  infructueux  et  très  pénibles  et  ils  ne  donnent  quelques 


i::s  SliMIOLOdIE  DU  SVsri:ME  M:it\El'.\. 

ivsiill.ils  ([lie  liiiS(|U('  la  pardlc  ('Oiniiicncc  à  rcM'iiir.  ("c  ii  csl  i|ih' dans 
les  rares  cas  oi'i  Tapliasii'  de  liroca  se  IimiisIimiiic  cii  aphasie  itioirice 
(nire,  (■"esl-ii-diie  lors(|ue  le  lani^aue  inli'rieni'  icvieni  l\  l'étal  normal, 
(|iie  ['(''ei  ilnie  ii'|i,u  ail.  rapliasie   iiidliice  reslaiil  |ieisislaiile. 

On  penl  |iii--i'r  en  loi  Lîi'urTale.  ipie  les  pingres  de  réci'ilnic  se  l'onl 
pai'allt'lenienl  à  ceux  de  la  pai'ole  el  (pie  l'a^raiiliic  n(^  dispaiail  (jiie 
l()i's(pie  le  laiiiia;^e  aili(Mil('' esl  re\eniià  li'lal  iiornial,  c  fsl  dn  moins  ainsi 
([ne  les  ('hos(>s  se  passent  d  (ndinaire.  Cependant,  el  j'ai  déjà  menlionné 
le  l'ait  |)réeé(ieinnienl.  c  es!  là  une  lègle  (pii  n'esl  |ias  alisolne  ainsi  ([ue  le 
monlrenl  les  cas  de  iîyrom-ISramwel  (1808)  et  de  Wernicke  (19(1."),  sur 
les(|uels  je  reviendrai  plus  loin  el  dans  lesquels  l'aphasie  motrice  ue  duia 
que  |)eu  de  lemps,  tandis  (pie  raf;rapliic  l'ut  persistante. 

Le  retour  de  l'écriliire  spontanée  et  celui  de  récriture  sous  dictée  se 
font  ensemble;  mais  il  i('sulle  de  mon  expérienee  personnelle,  (|ue  les 
|)i()f;rès  de  récrilure  sous  diclée  s(uit  plus  lents  que  ceux  de  l'écriture 
spoiitaiiée.  Il  n'est  pas  rare  de  voir  des  aphasiques  moteurs,  guéris  de 
leur  ajdiasie  el  de  leur  agraphie  depuis  un  temps  plus  ou  moins  long, 
éciire  spontauémenl  |dus  l'acilemeiit  (ju'ils  n'écrivent  sous  dictée  (lig.  6). 
C'est  là  un  l'ait  facile  à  com|ii('ndre,  car,  dans  le  premier  cas,  le  malade 
peut  choisir  les  mots  qu'il  veut  écrire  et  il  n'écrit  que  ceux-là.  D'une  ma- 
nière générale  eiilin,  il  faut  noter,  chez  l'aphasique  moteur  type  liioca, 
en  voie  de  guérison,  la  lenteur  avec  laquelle  se  font  les  essais  d'écrituri? 
el  la  fatigue  rapide  que  ces  exercices  déterminent  cliez  les  malades.  Mais, 
(>t  je  tiens  à  insister  sur  ce  point,  la  guérison  totale  et  délinilive  de 
l'agiaphie.  chez  raphasiijiie  moteur  type  Hroea,  ayant  récupéré  conipli!- 
tenient  l'usage  de  la  parole,  est  un  phénomène  constant.  Dans  l'aphasie 
sensorielle,  |iai'  contre,  les  altérations  de  réci'itiu'e  persistent  en  général 
iiidéliiiiment  ou  ne  s'améliorent  que  d'une  manière  irisigniliaule,  parti- 
cnlaril(''  due  à  ce  fait  (|ue  l'aphasie  sensorielle  peut  s'améliorer,  mais 
([ue  la  guérison  complète  n'a  guère  été  jiis(|u'ici  (d)servée.  Dans  la  cécité 
verbale  pure  eiilin,  les  lr(nibles  de  la  copie  persistent  aussi  longtemps 
que  la  cécité  verbale  elle-même.  La  guérison  de  cette  forme  d'aphasie  est 
très  rare.  Il  m'a  été  cependanl  donné  d'en  observei'  un  cas  (voir  p.  9il. 

il  ne  faut  |ias  oublier  eiilin  (pie  l'agraphie  ])(MiI  ('die  le  premier  symp- 
li'ime  d'iiiie  aphasie  encore  laleiile  el  (pii  se  (h'veloppera  |iar  la  suite 
(Maliaim  i. 

De  tout  ce  (|uc  je  \ieiis  de  dire,  il  r(>siille  donc  que  les  troubles  de 
ré<'i'ilur(ï  s'observent  t'i(''(pienimenl  au  cours  des  aphasies  moti'iecs  ou 
sensoii(dles:  (pi'ils  en  soûl  les  compagnons  conslauts  dans  les  formes 
vulgaires,  banales,  avec  alt(''ialioii  du  langage  iut(''rieur:  (ju'ils  font 
défaut  |iar  ((lulic  loisipie  ce  langage  intérieur  est  intact,  c'est-à-dire 
dans  l'aphasie  motrice  jiitrc  ou  apli(''mie:  dans  les  VMriél(''s  piirrs  de 
cécité  el  de  sui'dit(''  verbales  (reslridion  l'aile,  bien  enlendn,  de  l'acte  de 
eopiei' pour  la  cécité  verbale  pure,  el  de  l'éiiitnre  sous  dich'e  pour  la 
surdité  verbale  puici.  F.n  d'anlres  ternies,  il  existe  des  Ironbles  de  ri'cii- 
lure  toutes  les  fois  (pie  le  Idiiijdiic  Inlrrii-nr  est  altén''. 


I  l!()l  Itl.HS  DU  I  A.M.M.h:.  \V.\ 

Écriture  en  miroir.  —  l.'ri-ritinr  m  niiioir  rniivisi.'  (I.ins  ce  r.iji 
(|nc  le  malade  écril.  iioii  plus  ilr  ;;aiiihi'  m  diuih',  mais  liicii  ilr  diditc  à 
j:au(hi'.  Ollc  ('•crihin'  s|P('ciilaiic  ne  cdii'-liluc  pas  iiiir  xaiii'li'  s|ii'iialc 
d'a;iia|diii' :  l'Ilc  icprésculc  1  r'ci  dure  iiisliiiclixc  iniiiiiali'  dr  la  main 
j;aiiclii'  :  clic  ^c  inoiili-c  parlois  chez  ccilaiiis  a|ilia--ii|iics  lM''mi|il(''j;ii|iies 
li>rs(|irils  comiiieiiceid  à  cci'irc  a\cc  la  main  i^aiiclic.  mais  c  csl  là  mic 
|iarliciilai'ilc  (|ni  dis|iarail  ra|iidciiieiil  (lie/  l'iix. 

PHYSIOLOGIE    PATHOLOGIQUE    ET    VALEUR    SÉKIIOLOGIOUE    DE    LAGRAPHIE 

Dans  l'i'lndc  dn  mt'canisiiu'  snivani  le(|iiel  s'eiVccInc  l'i'c  lilnrc,  il  y  a  à 
(•(insidéier  denv  (luises  :  l'acte  malériel  des  dni^ls  cl  i\i'  la  main  liaïaid 
sni-  le  papier  les  liails  des  Icllrcs.  cl  l'idéi' de  la  Icllre  à  T'ciirc.  l'oni-  le 
mnnxcmcnl  lui-même,  les  cellules  de  la  ((ulicalilé  ci'réhiale  (pii  |iir- 
sidenl  au\  niunvemenls  i;cuérau\  des  dnij^ls  cl  de  la  main  dn  cùh'  dtoil, 
sons  rinllncuce  de  l'haliilnde  el  de  la  ii'jK'liliou  de  l'aclc  de  réciiluic, 
innlli|ilieul  leurs  cuiniexions,  rendeni  l'aclc  mali'ricl  plus  facile,  mi'ca- 
ui(pie.  prcs(pie  incouseieiil.  Il  en  esl  de  même  pour  lims  les  mimxcmcids 
appris  :  joner  du  pianci.  Iiieolei-.  cxcculcr  un  acitî  liahiliud  (pitdcoucpie. 
De  mènie  (|ne  |iar  la  ii'pclilidu  d'un  même  nionvemenl.  mi  ouvrier  arrive 
à  exéenhM'  l'acilcmerd  nu  acte  di'lermiut'-,  sans  l'aligne  el  plus  lapideineul 
(|U  un  individu  iiuii  exeicé.  de  um'-iuc  laele  répété  de  lécriture  facilite  les 
(■(uuiexions  entic  les  ('(dlnles  motrices  du  centre  de  la  main  et  des  doigts 
cl  rend  Taclp  plus  facile,  plus  rapide  par  sa  ré|)élition  mèuu'. 

Mais  ce  n"esl  pas  là  ce  que  les  auleius  ipii  admctieni  rcxislencc  d  uu 
centre  de  rr'crihn-c  mil  cnm|iris  sons  ce  nom.  Pour  eux  il  s  aL;il  d  uu 
centre  d  IttKKjrs  luiilriccs  (iriipliliiiw.s.  analogues  à  celles  de  la  paiidc 
pailée,  aux  images  auditives  el  aux  images  visuelles  des  mots.  Vouv 
('■crii'e,  on  mettrait  en  j(Mi  ces  images  moti'ices  de  la  lettre  cl  i\\\  mol, 
images  distinctes,  spécialisées  pour  récriture,  sorte  de  mémoiic  de  uiou- 
venienls  de  l'écriture,  analogue  à  la  mémoire  de  l'articulation  des  mots 
pour  la  parole  parlée.  1,'agrapliie  est  l'aphasie  de  la  main,  une  amnésie 
(les  iuuiges  graphitpies  (Cliarcoli.  iK'feudne  par  lieiuard.  Hrissaud.  Pitres 
(^t  par  (1.  liastian  i  ISilS),  cette  théorie  a  été  c(Hnhatlne  |iar  de  nomhrenx 
auteurs  —  Wei'nicke,  Kussmanl,  [.ichtheim,  llcierine.  (iowers.  liianchi, 
von  Monakow  —  dans  diU'érenls  travaux.  Pour  moi  rexisleuce  des 
images  graphiques  ne  saurait  élre  admise.  Ainsi  ipie  la  indi(pié  Wer- 
nicke.  on  écrit  en  re|)rodnisanl  sui'  le  papier  les  images  visnidics  des 
lettres  el  des  mots,  iuuiges  (pii  pour  ctA  auleiu'  siègent  dans  le  centre  de 
la  vision  générale,  —  cenlre  hilah'ral  —  tandis  (pie  pour  moi.  ces  images 
visuelles  des  lettres  el  des  mots  c(uistitueul  des  images  spécialisées  dont 
le  centre  est  dans  le  jili  courhe.  Pour  |i(ui\oir  ('■crirc  spoulaiii''iuenl  il 
faut  |)Oiivoir  l'voipier  s|>(Uitan(''mi'nl  ces  images  visuelles;  ipie  c(dles-ci 
soieiil  alleiules  direclemi'ul  ou  indircclement,  l'agra|diic  en  esl  la  coiisé- 
ipicnce.  Pmir  (!'criic.  il   faut  (pie  la  notion  du  mot   soit   intacte,  que  le 


iiii  shMini.ni.ii;  nr  s)sti:me  nerveux. 

I;ui^aj;('  iiiliTM'iii'  ronclidiiiic  ii(iiiiial(MTieiil;  il  faut  (jnc  laides  les  images 
(lu  langagi'  —  iuiagcs  donl  liulé^tiU''  est  iiidisponsaiilc  à  la  iiolidii  du 
mot  cl  au  laugagc  iiiléricur  —  soieul  cous('l■v('•e^s.  Kii  d  aulrcs  Icrmcs. 
Idutc  lésiou  délniisanl  un  j^i(mi|)('  d'images  du  langage,  entraineia  fala- 
leuient  ragi'a|diie:  louie  lésion  i'es|ic('lant  ces  images,  neiilfaineia 
jamais  l'agi'a|diie. 

(iliiiiqiiemeiil,  en  (|iioi  consisle  I  agiapliie?  (leilaiiis  aiilenis  consi- 
ilèreiil  eoiiime  nmi  agia|iirKnics  les  malailes  chez  lesquels  d'autres  clini- 
ciens voicnl  des  lioiililes  de  l'écriture.  Cela  tient  à  ce  que,  autrefois 
surtout,  dans  Imn  nonil)i'e  d'observations,  le  médecin  se  contentait  de 
faire  éciii'c  an  malade  sou  nom  et  lien  de  plus.  Oi',  ainsi  que  je  l'ai 
indi(|né  pins  liant,  la  |)ln|iart  des  a|diasi(|ues  moteurs  ou  sensoiiels  son! 
d  (U'dinaiic  capaliles  d'éerii'c  leur  n(nu.  mais  connue  un  emblème,  un 
dessin  intime,  sans  pouvoir  le  décomposer  en  ses  éléments;  en  didiors  de 
leur  nom,  ces  malades  ne  peuvent  en  général  tracer  un  seul  inid.  Ils 
sont  donc  agraphiqncîs.  Ne  sont  pas  agra|)liiques  les  malades  qui  peuvent 
spontanément,  sous  la  surveillance  du  médecin,  traduiic  toutes  leurs 
pensées  par  l'écriture.  In  malade  (|ni  éciil  son  nom  cl  rien  (|ue  son 
nom  est  agrapliique  total. 

.le  me  pro[)ose  d'exposer  mainlenani  les  aignmenls(''mis  pour  et  contre 
rcxislence  d'un  centre  de  l'agrapliie. 

Arguments  émis  en  faveur  d  un  centre  de  l'agraphie.  — 

Déjà  au  siècle  dernier  (174!))  le  [diilosoplie  llartiey  avait  admis  les 
images  grapliicpies  comme  parties  constilnantes  du  mot;  mais  ce  n'est 
qu'en  ISSI  qu'Kxner  crut  |iouvoir  localiser  leur  siège  dans  le  pied  de  la 
deuxième  circonvolution  frontale  gauche,  par  une  méthode  peu  précise 
et  sans  aucune  ohseivation  |)ersonn(dle  à  l'appui. 

a)  Arguments  psycho-physiologiques.  —  Suivante.  Basiian,  (lliarcol. 
Hallet,  jionr  |ienser.  chacun  de  nous  met  plus  spécialement  eu  jt'u  une 
variétés  d'images  :  de  là,  la  dassilication  des  sujets  en  auditifs,  visuels, 
moteurs  d'articulations,  moteuis  graphiques,  (diez  (diacnn  de  nous,  du 
l'ait  de  l'hahitude,  un  centi'e  pr(''dominerail  pour  le  mi'canisme  de  la 
pensée. 

.le  nie  suis  expli(pu''  ])lus  haut  sur  cette  théorie  el  j  ai  iudiipn''  les  rai- 
smis  pour  lesquelles  elle  ne  me  paraissait  pas  pouNoir  l'dre  admise,  car 
nous  pensons  tous  de  la  même  manière,  en  mettant  eu  jeu  toutes  nos 
images  du  langage;,  les  images  auditivo-niotrices  étant  toujours  au  pre- 
mier rang;  ce  sont  en  effet  les  pirmières  développées  et  partant  les  plus 
fortement  emj)reintes  dans  la  corticalité.  Il  n'existe  pas  d'images  mo- 
trices gia|dii(pies  dans  le  langage  intérieni'.  I.a  manière  dont  lécritun^ 
s'apprend  chez  l'enfaid.  montre  en  etfet  d'une  part  qu'elle  n'est  autre 
chose  qu'une  transcii|(lion  manuelle  des  images  ojitiqnes  des  lettres  et 
des  mots,  et  d'autre  part  l'élude  des  altérations  de  l'écriture  chez  les 
aphasi(|ues  |)rouve  ipie  l'agraphie  s'ohserve  toutes  les  l'eus  t\\w  le  langage 
intérieur  est  altéit'. 


Tiniriu.iis  iir  /  i.Y(,.i(,7;.  i',i 

lu  Arguments  expérimentaux.  —  ("lie/.  rii\>l(''iii(iM'  li\|iiiiili^;ilili',  d.ins 
la  |K''i'iii(li'  s(iiiiiiaiiiliulii|iii'.  l'ii  ('iiiii|it'iiii.'iiil  le  i'i';'iiii'  ;iii  iii\(<au  de  la 
tloiixii'iiic  fninlali'  ^aiitlic.  mi  |ii'iil  iPiniiiiiic  I  a^ia|ilii('  sans  apiiasic. 
Tiiul  cela  n  fsl  cpir  dr  la  sii;:^('s|iiin  ;  un  |ii'ii(inii'a  tonl  aussi  liicn 
rafiiapliic  cIkv  un  li\v|i'iii|iii'  par  coniiiicssiini  d'un  pnini  (incIcoiMpii; 
du  corps,  p(iui\n  (jnc  le  suict  saclir  ce  (pic  I  ini  allcnd  de  lui. 

C.ei'lains  malades,  unapalilcs  i\<'  lire  un  nnd.  pcuxciil  cunipicudre  ce 
nn>l  en  suivant  a\cc  le  dni^l  le  liaci'  des  lellrcs.  .Mais  celle  exporieiu'c  ne 
réussil  i|Ufche/.  les  malades  ipii  (mU  cnnserv»''  récriture  spontanée,  c Vsl-à- 
dire  clic/.  ceu\  (pii  dut  leur  lani^ai^e  intérieur  intact- — aphasies  pures 
—  les  autres,  ci'iix  chez  (pii  ce  lanj^^affo  est  altéré,  ne  peuvent  pas  mieux 
lire  avec  le  doij;t  ipi  avec  la  \iie  seule,  i^l  le  malade  ipii  ne  |ieul  (■'crir<' 
(pio  (|uehpies  mots  s|)ontau(''nienl.  -  ^un  nom  entre  autres  —  ne  recon- 
naît en  les  sui\aul  du  doii;!  cpic  ces  mumucs  mois,  et  eiH'ore  |)as 
constamment. 

cl  Arguments  cliniques.  —  i/ahsi^ice  d'autopsie  dans  les  faits  sui- 
vants leur  enlève  mu'  <;rande  partie  de  leur  valeur. 

Charcid  ilSS.'i  a  rapporté  le  casd'nn  j;énéral  russe,  a|ihasii|ue  in(deur 
pour  le  l'ran(,">is  e|  pcun-  l'allemand  et  cpii  avait  conservé  la  l'acuité  de 
parler  sa  langue  maternidle.  .Vu  l)ont  d'un  ceitain  lein|)s,  il  lécnpéra 
é<;alement  le  français,  mais  ne  put  janniis  reparler  l'allemand.  (]e  malade 
i|ni  avait  une  anesthésie  légère  de  la  main  dioite,  avec  perte  incomplèle 
de  la  notion  de  |)osiliou  des  doigts  —  était  i)res([ue  complètement  agra- 
phiquepour  l'écriture  spontanée,  écrivait  plnsfa<'ilement  (pioiqne  incom- 
plètement sous  dictée,  et  avait  conservé  la  faculté  de  copier  l'écriture 
cursive,  mais  ne  pouvait  Iransciire  l'imprimé  en  manuscrit.  —  il  s'agit 
ici  d'une  a|)hasie.  motiice  incomplètenu'nt  guérie  chez  un  |iolyglolte,  et 
les  troubles  de  l'écriture  persistent  les  derniers,  connue  c'est  la  règle 
chez  l'aphasique  nioleur  eu  voie  de  gnérison. 

Le  cas  de  Pitres  (IS.S4).  |iurement  clini(|ue  également,  (piehpie  inté- 
ressant (pi'il  soit  au  point  de  vue  sympt(niiati(pie.  n'est  pas  plus  démons- 
tratif (pie  le  précédent,  en  tant  que  prouvant  l'existence  d'un  centre 
nudeur  agraphicpie.  \.o  malade  de  Pitres,  après  avoir  été  aphasi(pie  mo- 
lein-.  resta  agraphi(|ue  de  la  main  droite.  He  cette  main,  il  ne  jionvail 
tracer  aucun  mot  spontanément  on  sous  dictée,  et  lorsqu'il  copiait  un 
nmdèle,  il  co|)iail  connue  ciq>ie  l'aphasicpie  sensoriel,  c  est-à-dii'e  servi- 
lement. Kn  elVet,  il  transcrivait  l'imprimé  en  imprimé,  le  manuscrit  eu 
manuscrit,  et  n'achevait  pas  le  mot  connnencé  si  on  lui  retirait  le  modèle 
de  devant  les  yi-ux.  Il  existait  chez  ce  malade  nue  hémianopsie  homo- 
nyme latérale  droite,  il  écrivait  très  facilement  et  très  correctement  de  la 
main  gauche,  ici  il  s'agit  certainement,  non  pas  comme  l'a  admis  Pitres, 
d'un  cas  d'agra|>hie  nmtrice.  mais  bien  d'un  cas  d'agraphie  sensorielle, 
(liiez  ce  malade  agi'aphicpu' (le  la  main  dioite  seulement,  il  existait  une 
interru]>tiou  entre  la  zone  motrice  du  luemhre  supérieur  de  riiémisphère 
gauciie  et  le  pli  courbe  gauche,  tandis  ipie  les  connexions,  do  ce  pii 
couilie  avec    l'hiMnisphère   droit,  ('taieiit    intactes.    I,a  copie   servile  et 


l'i.'  >i:Mioi-i>i.ii-:  1)1  -)  siiiMt:  KEitri:r.\\ 

rcxislciiic  (le  I  lii'iiiiiiiioiisic  (h'iiionli'cnl  il  léviilciici'  (|iii|  s'a^il  ici  (riiiic 
aj;ia|)iii('  NCii^diicllc. 

(I)  Arguments  anatomo-pathologiques.  —  l/rlinlc  de  r.ij^iaiiliicsmso- 
licllc.  (Iniil  j'ai  ciiiiliiliiM''  à  ilriiMiiilirr  rcxisiriicc,  riKiiilrc  que  !  nii  ne 
pciil  a|i|iUMM-  I  li\|iiilli(''sc  (le  I  cxislciici' (i  un  cciilic  j:ra|ilii(|ii('  sur  les 
(ilist'rvalioiis  oii,  à  la  ((''sioii  i\c  la  ilciixiriiic  ciiCdiiNdliirMiii  IVdiilalc 
j^aiiclir.  Najdiilail  uni'  Irsiim  du  pli  (iinrlM'  (cas  de  llciisclicii.  j!S".M)).  l)c 
iiuMiic  la  coincidiMicc  d  iiiic  lésidii  de  la  Ifoisicriic  ciiToiivoliilidii  IVonlalc 
j^auclic  siiriil  à  ('\|di(|ii('r  rafirapliic  chez  les  malades  de  Nollmai;('l,  Taiii- 
Itiirini  el  Mairlii.  Iliilii  el  Cliairnl. 

Los  lésions  de  di''licil  —  par  Iniiiorraj^ic  un  raniidlisseinenl  —  loca- 
lis'cs  an  pied  de  la  den  xiènie  circoiivolnlioii  IVonlale  ^auciie,  sunl  exlrè- 
nirnii'ul  rares  el  je  n  en  connais  (pi'un  seul  exemple  rajiporté  jus(|u'iei, 
c  t'sl  le  cas  de  llar  '-nr  le(|n(d  je  re\iendrai  loni  à  I  lieiire.  Par  contre,  les 
oliservatioiis  di'  Ininenis  sii'j^eanl  dans  le  pied  de  celle  circonvolution 
sont  plus  IVé(|uenles.  mais,  comme  on  le  sait,  il  y  a  toujours  lieu  de  l'aire 
des  réserves  sur  les  localisations  céi-éhrales  élaMies  dans  ces  eas.  Une 
tumeur  refoule  autoui'  d'elle  les  éléments  nerveux,  et  délermine  des 
trcnddes  circulatoiri^s  dans  les  réfjions  voisines.  Hurney  et  Allen  Starr 
(i8!l."t)  ont  puhlié  une;  ol)servati(m  suivie  d'autopsie,  d'une  tumeur  ayant 
détruit  la  partie  posiérienre  de  la  deuxième  l'rontale  gauche,  la  partie 
adjacente  de  la  première  l'rontale  et  une  partie  de  la  moitié  supéiieine  de 
la  ri-onlale  ascenilanti'.  Lk  malade  avait  une  douille  névrite  o|)li(pie  e|  de 
la  loipeur  ('(''lélirale.  Il  n'v  avait  pas  d'aphasie  ni  dagrapliie  el  les  autenis 
insistent  sur  raliseiice  d'airraphie  dans  leni'  cas,  hien  (|ue  la  tumeur 
occupât  exactement  le  centre  présumé  des  mouvements  ûc  réciilure. 
Kskridgei  18117)  a  ra|i|iorté  un  cas  lie  paragi'aphie  avec  troubles  de  l'épel- 
lation.  svm|iirimes  (pii  <iispMrui'ent  jiprès  la  ponction  d'un  kyste  compri- 
mant le  pieil  de  la  deuxième  Irontale  gauclie.  Iii,  coiiiine  il  n  v  a  pas  en 
d"aulo|isie,  il  est  dil'licile  d'anirmer  i|ue  la  lésion  (''tait  limil(''e  à  la 
deuxième  frontale  el  que  le  kvste  ne  comjirimait  pas  la  circonvolnlion  de 
Itidca,  hypothèse  prohahle  étant  donnés  les  trouhles  de  lépellalion  et  les 
fautes  commises  dans  la  piouonciation  de  certains  mots.  Dans  ce  cas 
entin  la  co|Me  était  conservée  et  le  malade  li'anscrivail  l'iiuprimé  en 
manuscrit.  Hvrom-liramvvell  (l<S!lil)  a  publié  deux  observations  avec 
autopsie  concernant  des  lumeuis  ayant  (h'-truil  le  centre  pi'élendu  de 
récriture.  l)ans  le  premier  cas  il  n'y  avait  ancnn  symptôme  (|uelcon(|ue 
d'aphasie  motrice  ou  sensorielle.  Les  facultés  intellectuelles  étaii'iil  des 
plus  reinar(juables  el  il  n'existait  aucun  trouble  (juidconcpie  d(>  l'écriture. 
A  l'antopsii',  on  trouva  une  tumeur  du  volume  d'un  (enfile  poule,  avant 
complèlement  détruit  le  tiers  posl(''rieiir  de  la  deuxième  circonvolution 
l'rontale  gauche  el  comprimant  le  pied  de  la  première  ainsi  (|ue  la  partie 
adjaciinte  de  la  l'rontale  ascendante.  La  circonvolution  de  liroca  était 
intacte.  Dans  le  second  cas  de  lîyrom-liramwell,  le  malade,  après  avoir 
eu  |)lusieurs  attaijnes  épilepliformes  suivies  d'aphasie  motrice,  de  cécité 
verbale  el  d'agraphie   temporaires,   présenta,  pendant  his  six  dernières 


riioi  iii.i-.s  i,r  I  i\'.. !'./■.■  l'iii 

si'iii.iiiics  (le  s,i  \ic.  (Il'  la  ci'cili''  M'ilialc  cl  de  la;^ia|iirii'  |M'isislaiil('s.  Il 
l'xislail  clii'/  lui  un  iMal  iiilcllccllicl  des  plus  \aiial)l('s,  |)li(''ilniiirili'N 
(rcxcilalioii  alli'iiiaiil  a\i'r  des  l'Ials  (Irinciilicis.  A  1  aiil(i|i>,j(',  on  Iriiina 
lin  ^lioinc  ayani  (li'linil  la  |iaitic  |)(PSl(''ii('iM('  tic  la  ik'iixirinc  Irniilali' 
j;aii(lit'  avec  iiih'j^rili'  de  la  Iroisii'-inc.  Dans  riu'iiiis|ili('r('  droit  il  cxislail 
lies  Irsidus  j^iioinalciiscs  de  la  iv^ioii  Iciiiporu-occiiiilaic  inovi'iinc.  I,a 
pi'cniiôri'  (ilisi'ivalioii  de  livi'iiin-ltiaiiiwi'll  csl  donc  iii'llcincnl  (dniraiic  à 
riivpidlicsc  de  I  "cxislcni  I'  diiii  (cnii'C  j^iaplilipic  cl  la  sccinidc  n  a  pas  de 
valeur  à  ce  poini  de  \ne.  rai-  ici  il  ne  s"a;;il  jias  d  aurapliie  pure.  i''laiil 
donnt'S  ra|diasie  inoirice  passaj;èrc.  la  c(''(il(''  verliale  peiinaneiile  el  les 
lidiiidcs  inlcllcctncls  prcstMilés  par  le  malade. 

(iordinicr   ihSil!))  a   rappoilc   une  (diser\ali(iii  suivie  d'anlop>ie  (pi'ij 
considère  ((Hiiine  l'avoralile  à    1  iiypollièsc  d'Kxner.    Illle   c(Hiceiiie    une 
l'cniine  allcinle  de  iicvrilc  opli(|iic  el   dune   très  légère  pari'sie  du  liras 
droit,  et  (pii,  ne  prcsenlaiil  aiicnn  syiiiplônic  dapliasic  niolrice  on  seii- 
s(iri(dle.  ne  pouvait  écrire  ni  avec  la  main  droilc  —  elle  ('tail  droitièrc  — 
ni  a\ee  la   main  jianidic.  \  lantopsie.  on  tiwmva   nue   lumeiir  sous-corti- 
calc  avaul  (N'Irnil   la   sniistancc  Idanelic  de  la  deuxième  eirriinMdntion 
i'ronlalc,  sV'Icndaiil   en  a\aiit    justprii  la   |ioinlc   IVonlale,  en    lias  el    eu 
dedans  ius(|u  à   la   corne  rroiilale  du   ventricule   latéral,  en   liant   et  en 
dedans  jiis(pie  dans  la  paitii'  \cutrali'  de  la  première  circonvolution  IVon- 
lale. .Vu  niveau  du  |)ieil  de  la  deuxième  Iroiitalc,  la  liimenr  avait   détiuil 
récorcc  el  arilcurait   la  surface.  I)aiis  ce   cas,  il  s'a;^it   eu   n'aliU'  d  une 
lumcnr  du  lidie  frontal  où  la  h'sioii  est  lio|i  ('•tendue  pour  permettre  une 
localisatittu.  .rajouterai  encore  qnici.  I  aj^rapliic,  pnrc  au   di'dmt.  a  (•[{' 
liieut("it  suivie  de  torpeur  cércliralc  à  nuu'clie  projircssive  el  d'alaxie  des 
inoinenKMils.  |)hénoniènes  (jiii    ne  sont  pas   rares,   le   picmicr   surloul. 
dans  le  eus  de  lésion  étendue  du  lolie  frontal,  .le  ferai  enliii  reiuari|uer  le 
|ieii  de  ('(mcordance,  au  point  de  vue  du  syiuplôiiie  a^'raj)liie,  entre  les 
(diseï  valions  de  Ityrom-nramwell  el  colle  de   (iordinicr.  Dans   les  deux 
oliscrvations  de  lîvioin-Hraïuwcll  —  où  la  ii'sioii  est  limitée  au  pied  de  la 
d(Mixi(''ine  frontale,  —  1  agrapliie,  k's  troubles  inlellectncls  et  Icmte  esp('ce 
de  s\m|)t(')ine  d  aphasie  inotrice  on  sensorielle  font  défaut  dans  la  pre- 
mière, tandis  qu  ils  existenl  dans   la  S(>coude.  Dans  le  cas  de  Ciorilinier 
où  la  It'sion  csl  beaucoup  plus  ('tcudue,  ragra|)hie  existe  d'abord  à  IV'tal 
is(dé,  puis  est  suivie  dalfaissement  iutellectiiel  projiressif.  Dans  le  cas  de 
Mac  Ruriiev  et  Allen  Stair  ciilin.  il  ii Cxislail  aiiciiii  trouble  de  l^'criliire. 
l'oui'  démontrer    rexisteiice    d  un    centre   ^rapliiipic.   il    faudrait    une 
observation  dans  laqindle  pendani  Imile  la  durée  de  la  maladie  la  perte  de 
l'écriture  ail  été  le  seul  plii''iioiU(''ue  cliniiine  a|>préciable,  c'est-à-dire  sans 
aucune  allération  (|uelcoiM(ne  de  riulelliueiice,  sans  trace  Mpiiareiile  on 
latenle  de  troubles  du  ciMi'  de  la  parole,  de  la   lecliire  el  de  1  audition,  el 
où   l'autopsie   montrai    une    N'^iim   desliuclive    localistV   an    pied    de    la 
(ieiixit'iuc  circonvidniiou  fidiilale.  Or,  un  Ici  cas  avec  aiilopsie  (■ons(''cu- 
live  n  a  pas  encore  été  rapporté  jusipiici.  Kii  elfct,  la  seule  observation 
que  nous  possédons  de  lésion  corticale,  exaclement  localisée  au  pied  de 


]\\  Si:MI(tl.ni;li:  Dr  sysTKMl-:  XERVEUX. 

\\\  (liMixiriiic  ri'iMil;ilc  i^.iiiclic.  csl  diii'  ;i  l'>;ir  l  ISTS).  I.i'  iikiIikIc  (■Uiil  il  l;i 
lois  ;i|)luisi(|ii('  Miiilciir  cl  ;iL;i;i|ihi(|iic:  cl  v\\  iiiciiR'  Iciiips  (juc  lii  parole 
icviiil  rccriluic  i|Mi  ol  «  Iwi'  iiioiiiciil  l'image  lidclc  de  in  parole»  (Bar). 
Si  la  hicalisalion  (I'Faiici-  l'Iail  c\a(ic.  n'  malade  aiirail  dTi  ]ii(''se[der  le 
l\pe  de  raura|diie  pure.  V.\  celle  iiliscrval  ion  de  llar  a  selon  moi  d'aiilaill 
plus  de  \alciir  (inVlic  a  (''lé  puhrM'c  à  une  (''poipie  où  la  (pieslioii  de 
l'exisleiice  d Un  cenlic  ^laphicpie  n'élail  pas  encore  pos('e. 

.le  tiens  cncoi'c  ii  insisicr  siii-  ce   l'ail,  c  es!   (pion   n'a  jamais  jiis(jn"à 

anjoiird'lnii    publié,  même  clini(p cnl,  de   cas  d'aj:;i'apliie  isolée  sans 

(|ne  le  lanjia^e  inU'iienr  l'ùl  altéré,  du  a  \n,  coinine  dans  le  cas  lappoih'' 
par  Maliaim  (lOOi)),  l'apliasie  totale  élic  précédée  par  de  Tagiapliie,  ce 
ipii  n  a  rien  dabsolnmeid  ('tonnanl,  puiscpie  celte  modalité  du  langage 
('■laiil  la  dernière  apprise,  elle  csl,  selon  une  loi  liien  connue,  la  irioins 
ri''sislante.  Dans  le  cas  rappoit(''  par  Weiaiicke  (•oiuiiie  agraphie  is(d(''e 
I  l'.M).")).  le  langage  inléiieur  n'était  pas  intact  ainsi  que  Weriiicke  du  reste 
l'a  l'ait  remaripier.  tjuant  aux  cas  d'agiapliie  isolée  par  api'axie,  il  s'agit 
là  de  lididiles  de  la  niolilité  de  la  main  dus  à  l'apraxie  et,  même  ici,  le 
langage  inh'rieui-  n'a  pas  ('■h'  li(iuv(''  inlaet  dans  Ions  les  cas. 

Arguments  contraires  à  l'hypothèse  d  un  centre  des 
images  graphiques.  —  Toules  les  l'ois  (|ne  le  langage  inlt'rieur  <>st 
altéré,  I  agrapliie  apparaît.  Mes  reclH'iches  sur  les  trouldes  de  lécritiire 
chez  les apliasi((ues  uioteui'slypeBroi'a  démonticnt  aussi,  après  Trousseau, 
(iaiidner,  (iowcrs,  etc.,  l'existence  de  l'agrapliie  chez  ces  malades. Cepen- 
danl.  (].  Uasiian  (IS!»S)  admet  que  si  la  lésion  du  centre  de  lîroca  peut 
enirainer  l'agraphie,  elle  ne  l'entiaini;  pas  lalalenienl  dans  tous  les  cas. 
Les  exceptions  à  cette  loi  sont  très  rares(').  Ce  même  auleui'  admet  ipi'il 
doit  exister  pour  l'écriture  lui  centre  d'images  motrices  graphiques,  ana- 
logue à  celui  de  Broca  pour  la  par(de  articulée,  et  (|ue  si  ce  dernier 
centre  existe,  le  centre  de  Tagiaphie  (centre  cliéiro-kinesfhésique)  exister 
pour  les  mêmes  raisons  et  ne  saurait  être  mis  en  doute.  Mais  C.  Bastian 
ne  donne  pas  d'observation  coin  luante  à  l'ajipui  de  son  opinion,  et 
reconnaît  du  icste  (piil  n'existe  pas  une  seule  preuve  absolue  en  faveur  de 
ce  centre  graphiipie.  lyesl  plutôt  par  raisonnement,  (pi'en  se  basant  sur 
des  faits  clini(pi('s  cl  anatoino-palludogiipies.  (pi'il  (b'd'end  l'existence  de 
ce  centre. 

La  conciudance,  le  jiarallélisme  îles  troubles  de  la  parole  et  de  l'i'-cri- 
ture  chez  l'aphasie  inoleui'  type  Broca  sont  d'ailleurs  démontrés  par  de 
nombreux  auleuis.  Ti'ousseau,  Gairdner,  les  signalent,  et  le  fait  a  ('lé 
v('rilié  de|iuis  maintes  et  rnaint(>s  fois;  moi-même  je  l'ai  très  sou\eid 
constaté,  dette  règle  toutefois  n'est  pas  abs(due:  dans  des  cas  fort  rares, 
du    reste,  l'agraidiie  peut  être    moins    acciisr'e    (jue    l'a])hasie;   c'est  là, 

I.  Cas  (le  l.:i(lniiic  fl  vun  Moiiako» .  Iiiiiis  iiios  ilinix  iihservatioiis  |iiTsonnollcs  suivies 
cr;iiitopsic  dont  j'ai  drjà  parlé,  il  y  cul  ilabdi-d  aphasie  lolale,  puis  aphasie  de  Broca  et  eiiliu 
aphasie  motrice  pure  avec  retour  couiplel  du  lan;;aKe  inlérieur  el  disparilion  lolale  de 
l'aiçi-apliio.  Dans  ces  deux  cas  l'aphasie  uioliice  élail  exiessive,  c'étail   presque  du  luulisnie. 


riioL'iii  i:s  nu  i  A.xaAni:.  \',i> 

liiiilcriiis,  nue  iiailiciihu'ili'  ijuil  iii>  m  :i  |i;i-^  l'iiiiin'  l'I  '  (Iiiiiik'  iIc  ((iiis- 
liilcr.  An  coiitiMii'c  cl  c'i'sl  hi  rt''L;l('.  (■'(•^l  I'ium'isi-  ipii'  Idn  oIisitm'.  cl 
r;i|ili;isi(|nc  a  dcjà  r(''cii|ir'|-(''  |ilii--  (iii  iiniiiis  ciiiii|ilclciiiciil  la  |iaicplc,  les 
liniililcs  (ic  rccriliiic  |)ci--iv|,iii|  cncoïc  à  un  dcun''  assez  accns(''.  .l'ai 
(ilisiM'vé  pinsicnrs  l'ois  Ir  l'ail,  cl  ll\i(>ni-lirani\vcll  (IMISi  en  a  lap- 
|KU'lc  (Ml  excni|)lc  snivi  danlopsie,  cxenii)lc  ilanlanl  |ilns  inli''ressanl 
i|n"ici  la  (Icnxicnie  l'idnlale  clail  inlaclc  dans  tnnlc  snn  elciiilnc.  la 
lésion  II  ayant  di'liiiil  (|ni'  la  circonvolnlion  de  lliuca  cl  la  pailic 
antéricnie  de  l'insnia.  (llic/.  ce  malade,  i'a|diasic  mnliicc  élail,  dn  resic. 
1res  ictère  cl  ne  ilnia  (|ne  |icn  de  Icinps.  tandis  (|iic  les  alh'Ta- 
liiMis  de  rc<-iitni-e  — aijra|diie  et  |iaiai;i'a|diie  —  (''talent  tiès  accusées  et 
|iei'sislèienl  li(n;;leni|is  :  il  existait  aussi  dans  ce  cas  nn  h'^cr  de;^n''  de 
cccitc  verliale. 

(1.  lîaslian  ilS'.tSi  admet  la  ciiiicordance  paiTaite  dn  centre  i;ra|dii(|nc 
et  dn  ceidre  de  jînica.  Il  v  a  là.  selon  moi.  ime  confnsion  C(im|)lète. 
I,  appareil  \ocal  est  nn  appareil  spécialisé  en  \iie  de  la  par(de:  I  é'criinre 
n Cst  qn Une  des  l'ornies  de  inolilili'  de  la  main,  (hi  ne  |ient  parler 
(|n'a\cc  ^o\\  a|)pareil  Inicco-pharyniio-laryn^é;  on  peni  écrii'c  (Werniciu'i 
avec  le  ronde,  le  pied,  en  |)atinaid,  en  nn  mol  avec  nn  point  «inelconqne 
lin  cor])s,  ponrvn  (piil  soit  snllisanimenl  midiilc.  VA  il  nv  a  pas  de  dillV'- 
rence  entre  ces  diverses  variétés  d'(''crilure.  ."^i  I  ('crilure  a\ec  la  main  est 
pins  l'acilo,  c  est  nne  (jnestion  d  haliitnde  et  d'i^dncalion.  (jn  cm  enseij^nc 
à  nn  enlanl  à  se  servir  d  nn  cravon  attacln''  à  son  conde.  il  aiiivera  à 
écrire  tont  anssi  liien  ipi  avec  la  main.  Si  1  allenlion  est  moins  sou- 
leinie  dans  I  (''critnre  (nilinaire  de  la  main  dniite  (pie  dans  celle  de  la 
main  f;aiiclic.  (pieslioii  d  lialiitiide  encore.  I,  (''criliii'c  de  la  main  dioite 
n'cdl're  donc  rien  de  parlicnliei.  sauf  (jnidle  csl  remliie  pins  l'acile  cl 
pins  coiiraiite  par  la  répétition  inèiiie  de  laclc. 

Pierre  .Marie  llcSDTi  admet  ipie  l'iiidividn  (''dinini''.  I(iis(|iril  parle  on 
(■■(■rit,  ne  |)asse  jias  |)ar  tonte  la  série  des  opérations  (|ne  l'ail  le  délinlaiit: 
il  ne  décompose  |iliis:  peu  à  peu  un  des  centres  de  réception  devient 
piédoininant  et  c  esl  de  celiii-l;i  (pie  lindividn  se  siMi  de  préférence  on 
pres(pie  exclnsivement.  dette  interprélation  ne  me  parait  pas  conforme 
à  la  réalité.  La  série  des  opérations  n'en  existe  ])as  moins,  mais  elle 
esl  latente  dn  fait  même  de  la  répétition  de  l'acte,  de  riiabitnde:  en  pré- 
sence d'un  mot  ipii  ne  lui  esl  pas  lialiitnel.  le  prélendn  visiitd  s'arrête, 
ré|iellc  cl  (''vocjnc  simnllaiir'inenl  tontes  les  iina^a's  dn  mot;  le  soi-disant 
^fraphi(|ne  s'arrête  sur  le  mol  peu  familier.  1  écrit  de  |dnsienrs  façons  et 
jiij^c  de  par  la  vue  quelle  en  esl  la  véritalile  orthographe,  l'ierre  .Marie 
rejelte.  du  reste,  rhypothèse  d'un  centre  gra|)lii(|ne  en  se  basant  sur  ce 
fait,  ([ne  l'écriture  étant  dans  l'évolnlion  de  la  race  humaine  nne  ac(|iii- 
sition  (le  date  inc(Mii|)aral)leinent  ])lns  récente  que  celle  de  la  pai'ole  arti- 
culée, il  n  a  pn  se  former  jiendant  un  laps  de  temps  relativement  anssi 
restreint  nn  centre  |)onrles  mouvements  de  récritni'e,  tandis  (|ue  Tnsage 
de  la  |)arole  articulée  remontant  aux  premiers  àf;es  de  riinmanilé,  ce 
centre  a  ]>ii  se  dével()])per  de|iins  nn  nomlii'e  iiicalcnlahle  de  ;:(''n(''ralions. 

l),,jn.iNK.  —  S.'iiiioKit:!.-.  III 


\\6  sHMiiii.iKiir:  nu  sysii-mi-:  _\Eii]i:rx. 

Colle  livpollirsc  ('>l  iiiLii'iiii'iisc,  mais  je  ne  puis  I  adiiicllic.  car  un  ciil'anl 
ne  |)arl('i'a  jias  si  on  ne  lui  a|i|iri'ii(l  |ias  à  pailcr  dii  s  il  irnilciiii  |ias 
[lariiM'  autour  di'  lui.  cl  cela  (|iiel  (|ue  soil  le  dej^rc  (W  civilisaliiiii  de  la 
laee  à  la(|iielle  il  a|)|)arli(uiiie,  (|ii(d  (jnc  soit  le  degié  do  culture  iuleliee- 
tuolle  de  ses  géuoi'atours.  Il  éuiettra  des  sons  avec  dos  inloiialiiuis  varia- 
Itlos,  mais  il  ne  pourra  jamais  s'exprimer  à  laide  de  la  pïuole.  Ku  reste, 
si  riiv|)oth('so  prôcodeuto  était  oxacle,  les  enlanls  rrapp(''s  de  surdité 
dans  le  jeune  à>;c  ne  devraient  pas  proseutor  dos  ti'duhles  do  la  par(de. 
Or,  dans  ces  comlilions  ils  deviemionl  muels.  (l'est  là,  ou  ollel,  inie  clioso 
bien  connue  depuis  loniilemps,  ainsi  (pie  l'a  lait  remarquer  Brissaud 
(I89(S|.  Pour  lont  ce  (|ui  concerne  le  lan^aj^c,  je  ne  saurais  trop  le 
répéter,  il  n'y  a  rien  d  iniu'',  de  pn'ToniK''  dans  le  cerveau;  cosi  iini- 
(luenuMit  une  (piestioii  d'i'diicaliiui. 

Si  les  imajios  jiraphi(|ues  exislaienl,  comment  comprendre  (pi'iin 
malade,  incapable  d'éorire  s|)onlanéinont,  puisse  copier?  T(mtes  les 
modalités  de  l'écriiiiro  devraient  être  abolies  dans  ce  cas.  L'aphasi(iuo 
sensoriel,  on  copiant,  transcrit  l'imprimé  eu  imprimé  et  le  manuscrit  eu 
manuscrit;  il  copie  comiu(>  un  dessin  et  i'aitfouvie  alors  de  motilité  géné- 
rale. Mais  il  en  est  tout  autreinont  cliez  l'aphasique  moteur.  Donnez-lui  à 
copier  une  page  imprimée,  il  la  transcrit  en  manuscrit.  11  fait  donc  alors, 
avec  un  acte  cérébral,  les  mémos  mouvements  que  s'il  écrivait  'pontaué- 
inent  les  mots  mis  devant  lui. 

Les  gauchers  apprennent  |)ar  éducation  à  ('criro  avec  la  main  droite. 
En  d'autres  termes,  chez  eux  le  cerveau  i'onctionue  surtout  par  son 
hémisphère  droit  pour  les  usages  ordinaires  de  la  vie  ainsi  que  pour  le 
langage.  Le  centre  des  images  motrices  d'articulation  de  Broca  est  ;i 
droite,  et  il  en  est  de  même  pour  les  images  auditives  et  visuelles  dos 
mots  (Pick  (1898),  Touche  (189fl).  Mais,  pour  écrire,  le  gaucher  utilise 
son  hémisphère  gauche,  puis([u'il  écrit  avec  la  main  droite.  Que  ce 
malade  devienne  apbasiq\ie  moteur  et  hémiplégique  gauche,  la  lésion 
aura  détruit  la  corticalité  droite.  Les  membres  droits,  innervés  par  le 
cerveau  gauche,  sont  intacts  pour  tous  les  usages  ordinaires  de  la  vie,  et 
cependant  ce  malade  sera  iiica|)al)le  d'écrire  avec  ce  bras  droit,  qui  jouit 
d'ailleurs  de  toute  sa  motilité  (Dejerine,  Bernbeim,  Parisot,  Magnan).  Il 
est  vrai  (pi'il  ne  s'agissait  jusqu'ici  que  de  faits  cliiiiipies  et  que  l'on  u"a 
pratiqué  encore  aucune  autopsie  d'aphasie  motrice  chez  un  gaucher  écii- 
vaiit  de  la  main  droite.  Ici,  les  jiartisaus  de  l'existence  d'un  centre  gra- 
phique pouvaient  donc  émetliH!  l'hypothèse  d'une  double  lésion  :  à  savoir 
dans  l'hémisphère  droit  une.  lésion  produisant  l'héiniplégio  gauche  et 
i  aphasie  motrice,  ol  dans  riiémisphèrt!  gauche  une  altération  du  pied  de 
la  deuxième  frontale  f|ui  ontrainorait  l'agraiihie.  11  serait  bizarre,  cepen- 
dant, (|ue  celle  h'sidu  is(d('o  de  la  deuxième  fronlalo  gauche  persistât  ii 
n(;  se  montrer  (pie  chez  les  gauchers,  doiil  le  iiombre  est  infaiimeut 
moins  grand  (|ne  celui  des  droiliors,  où  on  la  recliorche  en  vain  depuis 
vingt  ans. 

J'ai    ou   loiil    n'ccmmenl   I  (iccasion   de  coiislaler  i|iie  cette   hypothèse 


THol'Itl  ES  un  I  ASCM.i:.  l'û 

ni't.iil  pas  adiiiis^ililf.  Clicz  iiiir  l'i'iiiiiif  ;;aii(li(''n'  |iuiir  luii>  les  iisa^^cs 
(inliiiaiirs  de  la  \ii'.  tuais  (jiii  l'ci  ivail  di'  la  iiiaiii  droile.  (|iii  i'nl  allciiili' 
d'a|iliasi(>  Idlalc  avec  li(Miiiaiiii|isir  i^aiiclii'  cl  aj;i'a|)liic  cl  i|Mi  si')i)iinia 
l(iiifilciii|is  dans  mon  service  de  la  Salpèliière,  raiilii|i-'ie  iiiuiilia  I  iiili' 
^'lilé  de  i'liéiiiis|)lièi-e  j;aiiclu',  les  It-siniis  ne  sié^eaiil  i|mc  dans  1  licnii- 
s|dièi'e  didil  ivoy.  \\.  !)!l|.  Or  coUe  l'eninie  ijni  jiailail  avec  son  liiMni- 
splière  (lidil  |)nis(|u"elle  élait  ganclièi'c  el  (|ni  devin!  a|)liasi(|ne  en  MH'Mie 
lonips  (|n'elle  t'nl  IVappi'e  d'lH''nii|d(''j;ie  j;anclie,  celle  rcninie,  dis-jc.  (|ni 
avail  clé  (■■dni|nr'e  ;i  ccriie  de  la  inain  droite,  devini  ajjra|iliii|ne  à  parlii 
du  jour  ciM  elle  lui  a|diasii|nc.  c'esl-à-dirc  dès  (|ne  son  ian^a^e  inli'- 
rieui .  doiil  les  imaj^cs  claienl  localisc'cs  dans  riicniis|)lièrc  droil.  des 
(|nc  son  lan^ap'  inlcrienr.  dis-je,  I'nl  alh'ié. 

On  |)ent  éciii'e  an  nioven  de  iiroct'dés  1res  variables  el  avec  nne  parlie 
(|nelcon(|ne  dn  coi|)s,  ponivn  (|u"cllc  soil  sullisaninicnl  niolùle.  On  écrit 
anjonrdlini  de  |dns  en  pins  avec  la  machine  à  éciire.cl  l'on  se  demamlc 
le  rôle  joné  dans  ce  cas  par  le  soi-disant  centre  graphique.  Oj;l('.  l'errond. 
i.iclitlieinu  ont  élndie  le  mi'canisnie  de  l'éci-ilnre  on  mettant  entre  les 
mains  de  leurs  nmladcs  des  cnbes  alplialiéti(|nes.  Mon  élèxc  Mirallié  a 
repi'is  celte  expérience  dans  mon  service  di;  la  Salpèliière,  sni'  un  j^iand 
n(nnl)re  de  malades  atteints  dapliasie  motrice  avec  agrapliie.  S'il  exis- 
tait un  centic  jirapliiijne,  si  les  a|)liasi(jnes  molenrs  étaient  aiiraplii(|ues 
parce  que  leur  centre  j;raplii(|iie  est  altéré,  parce  qu'ils  ont  |)erdn  la 
mémoire  des  monvements  nécessaires  ])Our  écrire,  ils  devraient  pouvoir, 
à  la  manière  d'nn  lypojirapln;  cpii  compose  un  texte,  composer  des  mots 
avec  des  cubes  alpliabéli(|nes.  Ici  en  elVet  il  ne  s'agit  pas  de  mouvements 
spécialisés  pour  l'écriture,  mais  bien  de  simples  inouv(!ments  de  préhen- 
sion. Or,  l'expérience  échoue  toujours  el  le  malade,  s  il  pouvait  écrire 
(piebpies  mots  avec  la  plume,  ne  peut ('crire  que  ces  mêmes  mois  à  l'aide 
des  cubes  ou,  s'il  élait  aj;raphique  total,  il  l'esl  également  avec  les  cubes. 
Ce  résultat  est  toujours  négatif,  et  cela  (|uel  (|ne  soit  le  degré  de  cul- 
ture intellecUielle  dn  sujet,  ainsi  (piejaipu  le  constater  maintes  fois 
dans  la  clientèle  privée. 

Cette  expérieuct;  suflit  à  elle  seule  pour  trancher  dans  le  sens  nc'gatif 
la  (piestion  de  l'exislence  d'un  centre  graphique  et  (h'-umnlre  —  ainsi  que 
je  l'ai  toujours  soutenu  —  (pu;  dans  l'agraphie  liée  à  l'aphasie  nmtrice, 
les  troubles  de  l'écriture  sont  la  consé(|ueuce  dune  altération  dn  langage 
intérieur.  Le  malade,  en  elfel,  ne  possède  plus  inlacles  toutes  ses  images 
du  langage,  partaut  il  n'a  plus  la  uotion  complète  du  mot  et  ne  |)eut  en 
évoquer  l'image  optique  correspondante,  soit  ])oui-  la  tracer  sur  le  papier 
avec  une  plume,  soit  pour  la  reproduire  avec  des  cubes  alphabétiques. 
Dans  l'aphasie  sensoiielle  avec  altération  du  langage  intérieur,  le  méca- 
nisme de  l'agi'aphie  est  le  même,  l'.nliii.  ipiand  le  pli  conibe  est  altéri'. 
l'agraphie  est  alors  la  <(nisé(|uence  direcle  de  la  dcslrnc  lion  des  images 
opli(pies. 

En  résunu'.  l'cdiscrxalion  clini(|ne.  l'analomic  palli(dogi(pie  et  la  psy- 
chologie uioiilrenl   (pi  il    n'evisle  pas  un   centre  gîa|iiiiqiie  spécialisé  el 


iw  ShMiol.nnii-:  ni'  sysTilME  serveux. 

niilonoino,  (|iii  jotioiail  pour  ri-ciiliirc  le  rôle (|iu' joue  lu  rc'irion  de  Bi'ocu 
|i(Hii'  le  laiigai^c  arliciih'-.  L'i'lal  de  lécrilure  s|)(nitaiié('  el  sons  dicléc  esl 
siiliDidiiiiné  il  I  ('lai  du  lanj^ajif  iiiir'rii'iir.  Je  jiailc  ici,  bien  onlendn,  des 
cas  da^raphie  bilalérale.  car  dans  les  cas  d  aj;ra|)liie  unilatérale  très 
lares  du  reste,  —  ceini  de  l'ilres  esl  le  seul  que  nous  connaissions 
jusquici,  —  le  lanf!;aj;e  iutc'iieur  est  intact.  Mais  ici  il  ne  s'aj;it  jias 
daiiiMphie  véritable,  |)nis(|Me  le  malade  pouvait  écrire  avec  sa  main 
iiaMcJH'.  el  —  puis(|ne  à  IV'Ial  normal  on  peut  écrire  avec  les  (|ualre 
mcnilires,  avec  un  crayon  enlic  les  dents,  elc;., — on  doit  l'éserver  le 
terme  (ViK/nipliic  à  la  perle  de  la  l'acuité  dexpi'imer  sa  pensée  par  l'écri- 
tni'c  à  l'aide  des  membres  des  deux  côli's  du  corps.  Or,  cetle  a<!rapbi(^  esl 
coMslanle  dans  toiiles  les  l'ormes  d  apliasie  dans  lesi|uelles  le  laii<^a^e 
inb'rieur  esl  alli''ré. 

DYSARTHRIE.    -   ANARTHRIE 

La  dysarllirie  dillère  essenliellemenl  de  l'apiiasie  motrice.  Dans  cetle 
dei'nièie,  la  perte  du  lanjiajfe  articulé  relève  d  une  lésion  de  la  réf;ion  de 
liroca  ou  des  (ibres  sous-jaeerites  à  cette  dernière.  Dans  la  dysarthrie,  au 
contraire,  la  zone  de  ['."oca  ainsi  que  ses  libres  allérentes  et  clférentes 
sont  iulacles  :  la  diriicullé  de  parler,  purement  mécanique,  est  la  consé- 
(|uence  des  Irouiiles  de  la  molilité  des  muscles  de  l'appareil  plionattHu-, 
l,a  dvsarllirie,  dii'licullé  de  l'articulation  des  mots,  ne  se  rapporte  donc 
(piau  ianj;aL;e  parlé  el  ne  peut  prètei'  à  confusion  qu'avec  lapliasie 
moiricc.  Klle  dillère  complèlement  de  cetle  dernière  par  ce  fait  que 
ralli^ialion  du  lan^aj^e  i|ui  la  caractérise  est  la  consé(|uence  d'une  para- 
l\>ie.  d'une  aliopbie,  d'un  spasme  on  d'une  ataxie  des  nuiscles  de  la 
|dionalion  —  lanj^iie,  lèvres,  voile  du  palais  —  troubles  qui  fonl  loujoni's 
di'l'aut  (liez  rapliasi(pie  moleiir. 

Le  dysarlbri(|ue  est  un  sujet  (|ui  prononciï  plus  ou  moins  mal  Ions  les 
mots  et  dont  L'  langage  esl  plus  ou  moins  incomprébensible  selon  le 
d(^gré  et  l'inlensilé  de  ses  troubles  paralytiques.  Lorsijue  ces  derniers 
sont  1res  accentués,  la  dysarllirie  prend  le  nom  d'anartlirie.  Il  s'agit  alors 
d'un  \éiitable  mutisnie,  aucun  mot  ne  peut  plus  être  |)rononcé.  Seuls  les 
sons  lai  viigi's  son!  encore  perceptibles  mais  plus  ou  moins  iiiodili(''s  dans 
leur  liaiilenr,  leur  liinbre  el  leur  intensité.  Il  n'existe  aucune  analogie, 
aucun  rappori  entre  l'apliaslipie  iinilnn'  el  raiiarlliri(|ue. 

Le  |iremier,  l'apliasitpie  nioleur,  1res  rarenient  inuel.a  à  sa  disposition 
ilrii\  ou  Irois  mois,  en  général  toujours  les  mêmes,  (|u'il  prononce  le 
plus  souvent  1res  correcteinenl,  [larfois  en  scandant  on  en  s'arrélani  sur 
une  svllabe,  comme  reniant  (|ui  commence  à  ap|irendre  à  parler.  Kl  ces 
(piel(|nes  mois  ipril  a  à  sa  dis|)osilion  son!  les  seuls,  il  n'en  peut  pro- 
noncer d  aiilres,  el  lorsqu'on  lexcile  à  parler,  à  ié|iondre  h  une  (|uesli(m 
on  à  dénommei-  un  objet,  conscient  de  son  impuissance,  il  vous  dit  sou- 
M'iil  el  d'un  ail-  plus  ou  moins  navré  :  <(  peux  pas  ».  Par  contre — el  c'est 
là  nue  e\eiilualilé  qui  n'est  |)as  très  rare —  ce  môme  malade,  qui  ne 


Tinirniics  DU  i..\.\(!Mii:.  \V) 

|)(Mil  priiiidiict'i'  i|iit'  (|ii('li|ii('s  mois.  (-Iiaiil(>i';i  lii's  coi  rcilriiii'iii  cl  Mir 
lin  airjiisic  les  cliaiisoiis  ou  les  incloilics  (|ii"il  avail  a|i|iriscs  aiilrclois. 
loiil  cil  r-laiil  inca|ial)lc  de  les  ri'cilcr  au  lieu  de  les  ciiaiilei-.  .lai  (disei\('' 
ce  l'ail  un  ;;iaiid  iioinlire  de  luis  cl  je  ii  ai  pas  licsoiii  d  iiisisler  mit  --nii 
iiii|iorlaiice.  car  il  iiioiilrc  une  l'ois  de  plus,  si  cela  l'Iait  iK'cessaire,  ([iie 
ra|diasi(nie  iiiolcur  u'esl  jias  un  d\sailliii(|nc. 

(.liez  le  dysarlliri(|iie.  ricii  de  M'iiildalde.  Tous  les  mois  soûl  |Mdiioiiii's 
pins  ou  moins  mal  et  le  sujel  ne  cliaiile  pas  iuicu\  (|U  il  ne  |iaile.  l'aiaK- 
liques.  spasmodicpies  ou  alaxiipics  des  oij^aiies  de  la  plionalioii,  le  il\sai- 
lliiiipie  comme  raiiai'llii'ii|ue  ne  |ieiiveiil  plus  parler,  l-jifiii  tdiez  ces 
malades  ilysailliriqnes  ou  anailliriipics,  (ui  Irou.e  loiiioiiis.  lorstpi'il 
sapit  d(!  dysarlhi'ie  |)aral\tii|iie  on  alropliiipie.  on  trouve  lonjoiiis,  dis-je. 
onire  la  pai'alysie  |ilns  on  moins  complèlc  des  organes  de  la  plionalioii. 
de  la  paralysie  de  la  langue,  du  \oile  du  palais,  de  rorliicnlaire  des 
lèvics.  des  conslrictonrs  du  piiaryiix.  plieiumiènes  (|iii  ne  se  reucoulreiil 
jamais  chez  rapliasique  moteur,  iai  d'anlics  leiiues,  raplKisi(pie  ne 
sait    jilus  parler  tandis  que  ranartliri(|ue  ne  |ienl  plus  parler. 

Chez  le  dysarthrique,  comme  dans  l'aphasie  motrice  pure,  la  iiolion 
du  mot  l'st  inlacte.  le  langage  iiil(''rieiir  n'est  pas  troiiiilé.  La  compr(''iieii- 
sion  de  la  lecture  et  de  la  parole  parl/'c.  les  fniiclioiis  de  r(''ciilure  s'ell'ec- 
tiient  comme  à  l'état  normal. 

I.'a|)|)aieil  phonateur  compiend  la  niiisciilalure  du  larynx,  (pii  es! 
essentiellement  |iré|)osce  à  la  i'ormation  du  son.  et  celle  du  pharynx,  de 
la  langue,  des  lèvres,  des  joues  et  du  voile  du  palais.  Les  muscles  de  ces 
régions  reçoivent  leur  innervation  de  l'liy|)oglosse,  du  facial,  ilii  glosso- 
phaiyngien  et  du  spinal.  Ces  nerl's  ont  leurs  noyaux  cellulaires  dans  la 
colonne  grise  du  i)ulhe.  Ces  noyaux  bulhaires  sont  en  connexion  avec 
l'opercule  rolandiqiie  —  centre  cortical  des  mouvements  du  facial  iiilé- 
rieiir.  de  l'hypoglosse,  du  nerf  masticateur  et  des  muscles  phonateurs 
(voy.  lig.  ."i"  il  i'Ji.  —  Ces  connexions  s'étahlissenl  par  les  lilires  de 
projection  de  l'opercule  qui  traversent  le  centre  ovale,  j)assenl  par  le 
genou  de  la  ca|)sule  interne,  puis  descendent  dans  le  segment  interne 
du  pied  du  pédoncule  cérébral  pour  s'entre-croiser  plus  bas  et  se  ter- 
miner par  des  arborisations  autour  des  cellules  des  noyaux  précédents. 
.Vinsi  que  l'a  inonlré  la  physiologie  expérimentale, —  llorslcy  et  lieevor, 
—  les  centres  moteurs  de  l'opercule  rolaudique  ont  une  action  bilatérale 
pour  les  mouvements  de  la  langue,  des  masticateurs  et  des  muscles 
phonateurs;  mais,  pour  ce  ([iii  concerne  le  facial  inférieur,  l'inllucncc 
est  surtout  croisée. 

.l'ajouterai  enfin  que  (irunbanm  et  Sherrington  1 190."))  ont  montré  cpie. 
chez  les  singes  anthropoïdes  —  chimpanzé,  gorille,  orang  —  ces  centres 
moteurs  ne  siègent  que  dans  la  partie  anti'rieure  de  cet  opercule,  c'csl- 
à-dire  seulement  dans  l'extrémiti''  inférieure  de  la  circonvolution  froiilale 
ascendante,  et  ([ue,  pour  la  bilatéralité  de  leur  action,  les  choses  se  lias- 
sent comme  dans  les  expériences  de  llorsley  et  Beevor.  Grunbaiini  et 
Sherrington  ont   monln''  en  outre  que.  clic/  les  singes  aulhropoides.  les 


i:>o  sKMiiiLOiiiE  iiu  SYsrf;Mi;  yh'inr.iw. 

circonvoliilions  (|ui  (•(nii'siioiulciit  ;'i  l;i  iri^imi  ilr  Hrdcji  clicz  l'homme, 
soul  compIMciiiciil  iii('xcil;ilil(>s  (li^.  il  cl   'l'Ji. 

1.1'  sysli'ini'  iicrvciiN  iiinlnir  de  r;i|p|i,ii('il  |ili(inalcni'  es!  donc  compose 
(le  deux  neiii'oiics  :  I  iiii  iirin-<iiir  <i/icrciil(>-l>iilhairt',  et '2"  un  ut'iirouc 
hiilbd-iniisitildiif.  cCsI-à-dirc  un  neurone  élemlu  des  celluh's  de  cliiuine 
noyau  hulliaire  aux  lihres  mus('ulaii-es  de  cet  appaicil.  One  l'un  de  ces 
neurones  soit  d(''trnil  dans  nue  parlie  (|U(dcoU(|ne  de  son  trajet,  la  dysar- 
Ihiie  en  sera  la  consé(|neuce.  (lelle  dernière  pouira  doue  s'observer  : 
I"  à  la  suite  de  lésions  corticales  ou  sons-corticales  de  la  partie  antérieure 
de  l'opercule  rolandifine  ;  ti"  ii  la  suite  de  h'sioiis  du  centre  ovale,  du 
fieiion  de  la  capsule  interne,  du  faisceau  interne  du  pédoncule  cérébral 
ou  des  libres  de  ci'  faisceau  s'arborisant  autour  des  noyaux  bulbaires. 
Hans  ces  dilféreids  cas.  la  dysarthrie  sera  la  conséquence  d'iuie  lésion 
portant  s\ir  le  nenioiie  opeicnlolnilbaire  :  .">"  à  la  suite  de  lésions  des 
noyaux  bulbaiics,  des  libres  cpii  en  partent,  des  racines  des  nerfs  corres- 
pondants ou  des  muscles  eux-mêmes,  —  dysarthrie  par  lésion  du  neurone 
bulho-inusculaire.  .le  ferai  lemai'quer  enfin  que  la  dysaithrie  est  la  con- 
sé(|uence  suitout  de  lésions  bilatérales  de  l'un  ou  l'autre  des  neurones 
|iréc(''dents.  l'étant  dcuinée  la  représentation  corticale  bilatéiale  de  la  plu- 
pail  des  miiuvemenls  nécessaires  à  la  phonation,  on  conçoit  qu'une  dysar- 
llirie  inar(pir'e  et  |iersistante  s'observe  surtout  dans  le  cas  de  lésions 
bilatérales  du  neurone  oper("uio-bull)aii('  et  (pi'il  en  soit  de  même  pour 
les  lésions  du  neurone  bnlbo-mnsculaiie.  dont  les  lésions  doivent,  elles 
aussi,  être  bilaléiales,  pour  produire  des  Irouides  marqués  et  jiersislanis 
(le  rarlicnlation  et  de  la  phonation. 

La  difficulté  de  l'aitieulation  porte  surtout  sur  les  "consonnes;  les 
voyelles,  sons  simples,  sont  mieux  conservées.  vSuivant  que  la  paralysie 
frappera  de  préférence  les  lèvres,  le  voile  du  palais  ou  la  langue,  la 
diffîcnilé  d'émission  se  montrera  surtout  })0ur  les  labiales,  les  pala- 
tines, les  dentales.  Le  caractèie  de  cette  dysarthrie  variera  aussi,  sui- 
vant qu'il  s'agira  d'une  |)aralysie  simple  ou  d'iui  spasme,  auquel  cas  la 
parole  prendra  un  caractère  scande  et  explosif  ou  d'incooidination.  Le 
tremblement  des  muscles  donnera  naissance  à  un  bredonillement.  plus 
ou  moins  |)rononcé  suivant  les  cas. 

D'après  Oppenheiin  cl  Mme  Vogi,  j-rcund  el  Mme  Vogl  (1911),  il 
(existe  une  variété  de  p/irahjsic  bulbaire,  congénitale  et  infantile,  accom- 
pagnée d(!  contractuie  des  muscles  de  la  langue,  de  la  face  et  des  mem- 
bres, avec  dysarthiie,  dys|)hagie.  trismus.  mouvements  alhétoïdes,  sans 
troubles  pai'alytiqnes  ni  seusilils,  sans  perversion  de  l'intelligence  et 
conditiouii(''e  |)ar  inie  alro|diii'  avec  ('lai  marbré  du  corps  strié  (noyau 
ca\idé  et  putameui. 

'foui  récenuneiil  (IIM'.'i  S.  A.  K.  W'ilxiii  a  d(''ciil,  sous  It;  nom  de  f/cr/c- 
iirf(ili<iii  li'iiliiiildirc  iircii/rcs.-iiiu'  associi'c  il  une  hépatite  intersiitielle 
ii'idulain'.  une  alVecjion  i'amiliale  di'signée  par  (ïowers  (ISSiS),  sous  le 
nom  de  chorrc  li'ldiioïdr.  et  cai'actérisc'e  par  du  h'cmbleuKMit  et  de  la 
rigidité  musculaire  bilatéraux,  de  la  dysphagie.  de  la  dysarthrie  abou 


I  ItiirilLKS  DU  I.A.\i:.\iU-:  Inl 

li^s;llll  ;'i  iMiriil liiii'.  s.iiis  |);ir;ilvsii'  vi-aic,  --miis  Inmlilcs  de  l,i  M'iisiliilili' 
et  icl('\;iiil  (l'iiiif  li'siiiii  liiliili'ialc  ilii  iinx.in  Iriiliciilaifi'.  Hl'S  laits  sem- 
Malili's  a\aitMil  >-\i-  l'iialcmciil  drcrils  \r.w  llnmcii  (hSillI)  cl  OniicrcHl 
(ISildl.  Haiis  les  cas  i a|p|Kiil(''s  par  0|ii)ciiliciiii.  I'il'IIikI  el  Miik' Vii;;!. 
S.  A.  K.  Uilsdii.  la  sviii|i|(iiiial(ilii;>ii'  iursi'iili'c  |iar  les  malades  sci'ail  duc 
iini(Hiciiicii(  à  la  lésion  Iciiliciilaiic  sans  iiariici|)alii)ii  aucune  des  lilire- 
de  la  capsule  inlcrne.  (le  soid  là.  du  lesle.  di's  l'ails  don!  la  cnidiinialioii 
ncccssile  de  unuvclles  recliei  clie>.  d'anlaid  pins  (pic  dans  des  cas  ;i 
s\inpl(iinal(d(ii:ic  scnihlaldc  a  ceux  de  S.A.k.  Wilson.  V(dscli(  I  !>  I  1  ). 
I''lcisclicr  i|!)|"J).  ne  sijiiialenl  pas  de  h'-idus  des  novaii\  ienlii'n- 
laircs. 

Sémiologie  de ladysarthrie.  —  .le  rcclieiriKiai  ipieis  soni  les earaclèics 
de  la  dvsarlliiie  dans  li's  diverses  all'cclions  mi  elle  se  pj'cscntc.  en  '^wm- 
panl  cidlcs-ci.  anlanl  (pic  possilde.  suivant  le  si(.'gc  de  la  l(''siiin. 

A  la  suite  (rune  nllniiiie  apo))h-rli<iiU',  —  en  dehors  des  ca>  d  aphasie. 
Iiieii  entendu.  —  la  pai(de  paiTois  est  loilcnicnt  alt(''r(''e  :  le  malade  a 
delà  peine  à  arlicnler  un  son:  la  langue  csl  lourde,  pâteuse,  larlicu- 
lation  des  mots  n'est  \\;\^  nelle,  tranche:  (dlc  est  sourde,  dit'licilc.  ])('nil)le 
|tour  le  malade,  l'eu  à  peu  la  pande  l'cvient.  rarticulation  s"am(''liore  : 
mais,  nuMuc  clie/.  le  vieil  li(''miph'j;iipie.  il  existe  parfois  une  certaine 
dil'ticull('' de  rarlicnlalidii  des  mots.  11  peut  hien  tenir  une  conversation, 
mais  cerlaiiics  jialatines  seronl  sourdes.  nasillai-d(>s:  farticulation  se  t'ait 
avec  ell'(Mt  coiist^ml  du  malade,  "iinvenl  m("'me  elle  ne  retrouve  jamais 
sa  ncltcl(''  (rauli'cl'ois. 

(".es  trouhles  dysarlliriipies  apparaissent  à  \'(-M  de  puicli''  surloul  dans 
le  cas  iVhcinorntqii'  ou  iVriiihalic  ci'rébrfik's.  .Mais  au  cours  il  un  ramol- 
lissement par  thromhose  la  (piestion  est  beaucoupplus  complexe.  L'art(''rio- 
scl(!'rose  c('ri'hrale  domine  de  lieauc()ii|i  la  lésion  locale;  tout  le  fonction- 
iienient  c(''r('hral  est  tronlili'':  rid(''ati(in  est  alt(''rée  et  à  la  dysarthrie  vient 
souvent  se  in('ler  un  (h'ticit  intidlectncd  jjIus  ou  moins  prononcé.  I.e 
vieillard  alteini  de  ramollissement  célébrai  a  non  seulement  de  la  dit'li- 
cnlté  il  e\|iriiner  ses  idées  à  l'aide  de  la  parole,  mais  ayant  une  C(''r(''hra- 
lion  lenle.  parfois  il  n'a  pins  d'idées  à  ex|)riiner. 

Les  trouldes  de  lan|.;ar;e  occupent  une  (dace  impinlante  dans  la  syinplo- 
inatolojjie  de  la  parohjsie  (jch)ùi-(ile.  L'aphasie  peut  se  montrer  chez  le 
paiulvliipie  général  (["oville.  Legronx,  ilanot,  .Magnan.  Bail.  Kiissinanl)  : 
le  |)lus  souvent,  elle  revêt  la  i'orine  de  l'aphasie  motrice.  Elle  peut  appa- 
rnitre  Soit  dès  le  déliut.  soit  à  une  période  avanc(''e  de  la  maladie.  L'hési- 
tation de  la  parole  peu!  n''-iilter  aussi  de  l'airaiblissemenl  delà  mémoire 
(Verrierl.  Le  malade  a  une  cxlrème  diflicnlté  à  trouver  le  mot  (jui  traduit 
sa  pensée:  il  àiionne.  remplace  le  mot  (pi'il  ne  Iroiive  jias  par  «  chose. 
machine  «.  omet  un  mol  ou  le  remplace  par  un  aiilre;  souvent  il  oublie 
l'idée,  ne  sait  plus  ci!  (pi'il  veut  dire  I  Verrier)  :  les  troubles  de  la  parole 
rel('veiit  alors  d'un  trouble  de  rintelligence.  —  In  troisii'me  groupe 
romprend  les  troubles  dysarthriipies  proprement  dits,  trouldes  qui  ont 
une  importance  de    |)reinier  ordre   dans  le  diagnostic  de  la  paralysie 


ir.2  ^i: M 10 Lui, II-:  i,r  systimi-:  M:f;r/:i\\\ 

lii'uéi;\U\  ('.!•  sijiiic  |i(Mil  ;i|i|i;ii;iilrc  tirs  le  drliiil  de  lu  iiialiidic;  il  (•voiuc 
coiniiie  les  aulres  syiiiplôiiics  cl  \;i  s:iiis  icssi'  r\\  s"iio^tavaiil.  Ce  lioiiMc 
est  spécial  à  la  paralysie  Mé||,-.|aie  cl  se  iliUcrcncie  iieKeiiieiil  des  aiilics 
variétés  de  dysailliiie.  Cesl  une  soile  di'  Icinps  d^incl,  i\,'  siis|iensi()ii  on 
d'elloi-l  (liésilalioii  de  la  |)ai()ie)  avaiil  la  pniiiiiiicialKni  de  cei'Iaiiis  iinils 
ou    de   ecilaincs  syllabes,  en    parliciilicr    avec    les    l.diiales    (Ma|^iiaii   cl 

S('iiciixi.  Au  déhul.  il  exisli'  un 
lé^cr  aircl,  ini  Taux  pas  inleianil- 
lenl.  uni'  h(''silaliiin,  un  accroc  de 
la |»aroieà peiueappiéciahie :  plus 
lard,  l'eiuharras  es!  plus  uuu'(pi('' 
(achoppeiiieid  de  s\  Mahcs),  puis 
le  sujet  haihutie.  Iiredouille:  les 
mois  siinl  Miiilil('s,  icduits  à  une 
ou  dcn\  >\llaiies;  euliu.  ce  ne 
soid  plus  ipii' des  Sous  i;ulluiau\ 
loul  à  l'ail  iniul(dli};il)!cs  par 
suite  de  l'aj^gravaliou  des  trou- 
bles uioleius  propceiuent  dits. 
—  Ireuil)lerneul  de  la  laui,nn', 
des  lèvres,  —  des  troubles  de 
ciKudiuatiou  et  île  I  allaiblissi»- 
uieut  psychifpielauuiésie fiéuéia- 
lisi'e.  a|diasie  uioirice,  surdili' 
verbale).  —  Dans  cerlaius  cas, 
le  nudisme  peut  l'Ire  coin])lel. 
Ces  tidubles  dysartliriipies  scml 
d  abord  iulermitteuls,  passa^xMS, 
apparaissant  à  de  rares  iuler- 
"  \alles:  les  émotions,  la  l'aliguc, 
les  exagèrerd;  peu  à  peu  ils 
devietmenl  plus  rri'ipicnls,  puis  cuiilinus,  et  picinieid  une  impintanee 
de  premier  ordre  dans  le  tableau  clinique. 

Cliez  les  polvgloltes,  ainsi  (|ue  j'ai  été  à  niénn'  de  le  cunstab'r,  Icsli'cm- 
bles  (Ksarlbiiipies  peuvent,  tout  au  début  de  la  paralysie  géni'rale.  l'air'c 
encoie  délaul  loisque  le  malade  s(^  sert  de  sa  langue  maternelle,  tandis 
qu'ils  (existent  (b'jà  loisiju'il  parle  la  langue  |)lus  récemment  acquise. 

La  jiardljisic  psciiiln-hiilhiiifc  (rav'Kj'nu'  n'iTÙrnlr  (Lépiue)  présente 
aussi  la  dvsartbiie  |iarmi  ses  svmpti'uues  piinnudiaux.  I,a  jiaralysie  de 
tout  I  appareil  |dional(Mii-  e\pli(pie  la  ra|iidilé  d  ap|iariti(m  et  rimpitrlaucc 
de  ce  symptôme.  La  prononciation  des  labiales,  des  dentales  et  des 
linguales  est  dérectueuse;  les  gutturales  suilont  sont  mal  arlicub'cs,  et 
l'émission  des  syllabes  f/o,  (/a.  est  impossible.  I.a  voix  est  éloullée  et  à 
timbre  nasomié.  l'onrémelti'e  ses  mots,  le  malade  est  (d)ligéà  un  véritable 
ellort,  d'où  le  caractère  semi-ex]dosir  du  langage,  i/etlort  soulenu  est 
impossibb;.  cl  si  les  premièr((s  syllabes  sont  leconmiissables,   la  lin  de  la 


runri;i.i>  hi   I  wdAi.i 


(ilir.isi'    l'sl    iiiiiiiii|ii('licnsili|i'.     \iis^i    le    iiiahnlc    |i,irli'-l-il    en    |ilir;iscs 

(■(iiii-li's.  rri'M|M('mtii('nl  iiilciiniiii s.  mihiiiiIomcs  cl   s.iiis  mihi inhiiia- 

lidii.  Oiiailil    la   |iiiial\>ic   ili'    I  a|i|iaicil    |ill(Mialciir    csl    cniiiiilrlc,   il    \    a 
iiii|i(issiliilil('-    iilisdiiic    (rai'liciilci'    un    -on;    le    iiialailc    iiV'micI     i|uimi 
;;r(ij;ni'in('nl  sans  caraiiri c.  iniii- 
l<-lli^ilil(-. 

Clic/.  CCS  malades  ciiliii,  les 
li'diililcsdc  l'ailiciilalion  des  miils 
s'a('('(iin|ia<;iiciil  Idiiioiiis  d'un 
dej;ri''  |ilns  on  moins  accnsT'  de 
dvs|dia^ic,  de  |iaial\sh'  du  \dile 
du  palais,  de  salivalion.  i,c  l'acics 
a  (|neii|ue  (dmse  de  s|it''cial,  la 
liouclie  csl  cnlr'onvcilc.  les  sil- 
lons iiaso-i;i''niens  cllaccs  (  lij;'.  !.". 
1  i.  !.">).  Sduvcnl.  eidiu.  les 
lruultl(>s  (ivsaillni((Uc->  )ii(''ddMii- 
uent  d  nu  ciilé.  landis  ({uc.  dans 
les  ixiralijslcs  l>iilliiii)cs  i-inics. 
ils  soiil  é^aux  des  deux  (■(ih's. 

Chez  les  (iseudd-liulhaii-es.  on 
o|pser\e  1res  soummiI  des  accès  de 
lire  cl  de  |deuier  s|iasnid(li(|ucs 
I  Helclici'cw,  lirissaud)  in(ii(|iianl 
une  cnidlivih''  exagérée,  rons('- 
(|ueMce  du  délicit  irilellecinel  ([ni 
existe  conslaniuienl  chez  ci's  ma- 
lades (li^.  ](■)  cl  17).  (tn  |Mml  du 
reste  oiiservef  des  accès  aiialo- 
fiiies,  (Ml  dehors  de  tonle  |iaia- 
Ivsic  |)seudd-hull)aii  e.  chez  des 
hcini|iléi;i(|uesdiichezdesail(''iio- 
scléreiix  à  iiilelli^feiice  allaihiie. 

i.a  paralysie  pseudd-hnlhaire 
dori^niie  céréhrale  est  t'acile  ;i 
recdiiiiailre.  I.  absence  d  alidphie 
niusciilaire  et  de  Ireiiihleineiits 
lihriilaires  la  (lin'ércncic  des  pa- 
l'aiysies  hulhaii'CS  vraies  par  h'- 

sions  nucléaires  ou  radicuiaires.  Il  existe,  du  reste,  en  générai,  chez  les 
pseudd-hulliaires,  un  certain  (ieifri'  d'h(''ini|ih'';;ie  bilatérale  plus  on  moins 
spasmddii|ue,  une  dé'inarche  spéciale  —  déniarche  à  petits  pas  (voy.  l'a- 
lapli'ijic).  —  cl  un  délicit  intellectuel,  pins  on  moins  accusé,  tdus  phcMio- 
iiiènes  (pii  font  (bdant  dans  les  paralysies  i)ulbaires  doriiiine  nucléaire 
ou  radiculaire. 

hans   la  /larahisif  iiscinln-hnlbairc  de  l'riifdiil  on  peut  observer  deux 


(  in(|H:iMii   liiir^  iiiis.  A  Inutopsie,  an  i-orist;il:i  l'exis- 

Icriii-  .1.'  \r ^  corticales  bilntérales,  oonipi-enniil 

I  [i|ii-iiiilc  riciiilnl  et  lol.indique  et  rcnionluni  en 
s'altéimant, jusqu'à  l,i  pai-tic  moyenne  de  In  région 
rolandique  de  ch.iquc  coté.  Dans  les  derniers  mois 
(le  s.i  vie,  ce  malade  présenta  des  symptômes  (flié- 
inipl.-ie  bilatérale  et  des  convM^i..n^  épilepli- 
Imi,,,.-.  I.a  lésion  ici,  exclusivenieril  .hi  1 1,  mI-,  .'ImiI 
.■,,11-liliiée  pai-  un  processus  d'en.-.  |ili.ilil.'  iiilri^ti 
II, -Ile    i.ev.imen  de  chaque  lieiuisplu-re.de  la  pi-o- 

I 'iMu. I  du  l.ull.e.  pialiipié  à  l'aide  de  coupes 

iiiici[i~copiipies  séiii'es,  lie  dénola  l'cvislence  d'au- 
cun,- 1,-siriii,  s,. il  en  loyer,  soit  lacunaii-e  (liicOti-e. 
isai,.  nlis,-n:iiion  et  autopsie  publiées  dans  la  Thèse 
,1,-  C.Mii  (iil.s.  \IV,  p.  lia),  Dex  par-ilijsies  pseii'ln- 
hiilhiiirrs.  l'aiis.  UHIU. 


<i:mioj.ogie  du  systjImi;  nehveiw 


v;U'i(''l(' 


|iu'  ri''l(''iiuMil  pai'ah tique  nu  rélriiicnt  si)asiuii(li(|uo  sonl 
suiloni  (il  cause.  Ces  doux  variétés 
siuil  (lu  rcslc  r('li(''('s  l'une  à  l'autre 
par  (les  loriiics  de  transition.  La 
liiruie  |)aralyli(|ue  |i(iil  s'observer, 
({U(ii(|ue  rareuieul,  dans  \  ln'niij)lé<jie 
iii/inilllc  (loiil/lc  ((l|i|ieulieiiu)  :  elle 
|i(iil  ui("'iue  relever  de  l(!'si(ins  corti- 
cales coupx'ni  la  les  (Fioucliaud)  (Ijii.lt)) . 
la  (Ksarlhrie,  la  dys|)ha<;ie  sont,  se- 
liiu  les  cas.  variaifles  d'intensité.  On 
a  \u  la  lauj^ue  èlre  c(ini|)l(''leiuenl  pa- 
rahsi'e  lîarlow,  llal|dieu.  Taussig). 
La  iiiolilih'  (les  uieiiiiires  est  |dus  ou 
luoius  alleinle  selon  la  localisation 
(les  lésions,  l'arl'ois  il  existe  en  même 
leMips  (le  ralh(''lose  ou  des  mouve- 
ments athélosi(|ues.  (\oy.  Ilcmlplrçiic 
iiifdnlilc  i'I  AIIk'Iosc.)  Dans  la  l'orme 
S|)asmo(ii(iue,  l'élément  |iai'alyli(|nc 
ne  joiH'  ([u'un  faillie  i'("ile  dans  le  mé- 
canisme (le  la  (lvsHrthri(^  ([ui  ici  est 
surtout  d'ordre  spasnm(lif|ue.  Celte 
vari(''t(''  de  dvsarihrie  esl  i'ré(|nemmeul  ol)serv(''e  chez  les  sujels  alleinls  de 


ifi.  l.'i.  —  Pnialysie  pseiulii-lnillKiiie  ooriji.' 
nilale  avec  trf's  li^gère  hémiplégie  sp.-ismn 
(liqiio  (lu  côte  gaHcho,  clio/.  uno  enCanl  t\< 
Uvm-  ans  (Salp(-lrit're,  1898].  Observaticir 
imt.lif.-  dans  la  Tlièso  de  Comte,  Des  para 
liis:rs    /isniilii-bulliaires     fOlis.    IX.    |i.  (ilj 

l'aiis.  1:1110. 


i 


Kig.  lii.  ïig.  17. 

Pig.  IC.  fllT.  —  Kin;  H  pli'iirifl-  spasiii(ulii|Cif-s  chez  une  l'ciiinn'  de  cinqnaiile-dcilx  ans  alloinU-   d. 

paralysie  psoiido-bulliaiie  (ïalpi-lri.i  v,  l'ilic,  . 

sijii(lri)iii('  (If  L'Illc.  L:\  parole  est  scandée,  explosive.  Le  lacies,  surloiil 


iliiiis  !<■  ildiiminc  du  riici.il  iiilV'iiciir,  |iivsciiti' un  iM.il  >|i;iMiniili(|iir  i|ii,in(l 
le  sujet  |iiiil('.  I.i)is(|ii('  les  iiiiisti(;ili'iii--  --cnil  pri-.  cl  li'  Iji'iI  n'csl  |i;is  livs 
r.iii',  on  iKMil  (ihsfivcr  (lu  liisiiiu-.  i\ii\.  SiiikIkiiiic  de  Lilllr.) 

I.a  Idcalisalioii  ili'  la  lésion  dans  clhKinc  cas  de  paralysie  psemlo-linl- 
haire.  esl  sonveid  liés  délicate  h  ctalilif.  I.a  i'ornie  ((ntieale  —  lésion 
oporeulaiic  Itilatérale  —  est  d'un  diagnostic  très  dit'Iieile.  Hans  nn  eas 
(pie  j'ai  oiisei'vé.  rexistence  de  convulsions  épileplil'ornn's  me  lit  recon- 
nailre  la   natinc   coiticale  de   iMlIVction   (li^.    Iii.  I.e   pins  souvcnl,  du 


rig.  IS.  Ii;..  1'.'. 

Ki;;.  18  et  19.  —  Ces  ligures  repri!senteiit  un  cas  de  paralysie  laiiio-giosso-laryngée  chez  une  femme 
lie  quarante-deux  ans.  —  Dans  la  figure  de  gauche  représentant  la  face  au  repos,  le  faciès  pleurard 
est  très  net.  Dans  la  ligure  do  droile,  la  uialadc  est  représentée  quand  elle  rit  —  rire  transversal 
illicèlre,  1893). 

reste,    la    paralysie    psendo-linlliiiire   rel("'ve   de    lt''sions    sons-cortieales. 
(•a|)snliiires,  |)i-otnl)éranlie!les  on  linlijaires. 

Tandis  (pie  le  pseudo-linlliaire  voit  le  pins  sonveiit  ses  troubles  dysar- 
tliri(pies  apitaiaitie  lirnsipieiuenl  par  nn  ictus  et  saggraver  de  nu'mepai 
;i-coups.  (lie/  le  Inilhaii'c  r)-(ii.  — jiarahjsie  lahio-glossa-pliaruiK/rc  de 
Ihiclienne.  on  jiurdli/sic  bulhdire  iiuclrairc  (tig.  1<S  et  19:,  —  les  in(''ines 
trouilles  dvsartliritpies  existent.  (diiii(|uenieiil  semblables,  mais  leur  évo- 
lution esl  lente,  eoiitinue  et  progressive.  La  paralysie  de  la  langue  est 
d'ordiniiire  le  |neinier  sym|)t(')me  de  la  maladie.  Les  tronldesde  la  [iroiion- 
ciation  a])piuaisseiil  donc  dt's  le  début. La  langue  est  einbarrassée, pares- 
seuse et  la  jiarole  ('paisse.  I.a  vov(dle  (,  les  consonnes  r,  /,  .v.  (/,  k.  d,  t. 
disparaissent.  La  paralysie  des  Ii'mi's  ne  larde  pas  à  se  montrei':  alors 
disparaissent  les  voyelles  o.  ((.  les  c(jnsonnes  p.  h.  m,  n,  r.  /'.  v.  Le  son 
de  \'a  est  le  dernier  à  dis|)araitre.  La  paralysie  du  voile  du  palais  cl  du 
|)li;iryiix  vient  encore  ajouter  à  la  difliculté  de  l'émission  des  sons  el 
donn(>  à  la  yoi\  nn  timbre  nasonné.  Kniiii.  le  larynx  se  jjieiul  à  son  lonr: 
tons  les  muscles  du  larvnx  sont  envahis  jiai-  la  paralysie    el  l'alropliie. 


\;,i\  <ï:mioloi,ii-:  du  sv^ri.Mf  .\Hiiri:ix. 

I  ;iiiai  llii  il'  ilcsii'iil  ('(iiii|il('l(>  cl  le  malade  csl  alisdiiiiiiciil  iii('a|ialil('  de 
linilV'icr  lin  -.du  i|iirlriiiii|iii'.  Ici  I  alni|iliic  ilcs  muscles  paralyses  exisic 
toujiMirs,  laiiiiis  i|irelle  l'ail  ilcfaiil  dans  la  paralysie  psend(i-lMill)aire 
d'(iri;^iiie  c(''i'éiirale.  I.cs  muscles  en  yoie  d'alinpliie  sinil  le  siège  de 
conli'acliims  liltiillaiics  lies  iielles. 

I.a  paralysie  lahio-iilosso-Iaryii^i'e  di'  Itiiclicnne  (de  Houl();;iie)  peni 
siiliseiyer  dans  deux  coudilioiis.  Ou  Ineii  elle  es!   piiniitiye  ol  apparail 

chez  un  sniel  jus(pie-là  itieii  por- 
lanl.  nu  liieu  ellecsl  secondaire  el 
se  (li'yiddppe  au  cours  de  la  srirrosc 
Idli'i'alc  (uinjoIrupliKinc  lors(|ue  les 
noyaux  liulhaires  sonl  enyaliis  par 
la  lésion.  C.'esl  du  resie  la  lerminai- 
-'im  lialiilnelle  de  celle  dernière 
alVcclion.  La  forme  |)i'iiniliyo.  n'es!, 
ainsi  <Iuo  je  lai  montré  il  y  a  déjà 
loufjtemps,  (pi'nne  sclérose  latérale 
aniyi)lropliif|ue  à  di'diiil  Imlliaire. 

dette  dysartliiie  avec  atro|)liie 
uuisculair(ï  est  é;^alement  constante 
dans  la  jiardhjsic  Inillxtirc  faiiii- 
lialf.  illollinanu,  lieriiliardl,  iieniak, 
i'azio,  I, mille)  :  mais  dans  cette  der- 
nière all'ection  il  y  a  en  ouIlc  pa- 
ralysie du  facial  suiiérieur  et  des 
symptômes  d'ophllialmoplégic,  eu 
particulier  du  ptosis  des  paupièi'cs, 
symptômes  (|ui  font  toujours  défaut 
dans  la  pai'ahsie  laliio-i;losso-la- 
ryugée  de  Uuclieiuie. 

.le  n'ai  jamais  jnsiprici  oliscryé 
de  dysarllirie  dans  la  pdlioini/i'Ulc 
clironiqiie  de  ladulle.  Dans  la 
fornw  iii/'inililc  de  celte  alléclion  —  Werduifi;,  Hidlniann  —  VVerdnif^-  a 
conslalé  rc'xislence  de  f|iiel(|ues  Iroiihles  hiilhaires.  i\'oy.  Alropliics  iiiiin- 
ciildircx  iiun'l()j)dlhi(jui's.  ) 

(lelte  dysaitlirie  se  renconti'c  éf;alemcnt  dans  certains  cas  de  névrites 
loxiqucx  on  infectieuses  avec  lésion  des  nerfs  linlliaires.  Ici,  du  reste,  le 
facial  siipi-rieur  pai'ticipe.  en  général,  ;i  la  lésion,  ainsi  que  les  muscles 
des  yeux  el  les  releveurs  des  paupières  (lig.  '•JOi.  Le  plus  si^uvenl,  enlin, 
les  malades  présentent  de  la  pai'alysi(!  alropliii|iie  des  memhres.  I,a 
gni'rison,  dans  ces  cas,  est  du  leste  la  règle. 

Dans  Vdlropiiie  nutsculdive  lijpc  Cliarcol-Marlc  la  paralysie  Imlbaire 
peut  s'olisei'V('r  lAovama,  li)li),  mais  c'est  là  une  i''\eiilualili''  lout  à 
l'ail  exceplionnelle. 

Dans  la  l'orme  hidlidirc  de  la  si/riiii/(iiiiiji'lii'  —   forme  assez   r'are  du 


I 


1^-.  ■.>(!.  -  l'.ii-.ilvM.'  hull.Min-  |M.-  ii.-vrilo  |H:-ii|,h. 
ri(iuc  ;ivet:  |):trtici|ialion  du  faoi;iI  supérii'ii 
datant  d'un  ail,  cliuz  une  fiMunin  âf;ôo  de  qii; 
i-ante  et  un  ans.  —  Alroiilii./  iiiiiMulaire  In 
marquée  a \''T  i.'arh.in  .1.-  .li'i^iriii  rvcrii,'.-.  Aim 
lioration  pni^i'i-^vnr  ,ilniii(iv.,nii ■  -n.i'isn 

pi-osque  riii]l|il.lr.  Ml, Il  \  I  .m  ln|i-i.'.  iiil.-;;l'il 
df-    lin>:,iiv    Ihi||.;,,,v.    .AaillllM'v  |,;,l'    la   liirlIlO.I 


d.-  \i"l    I., -  imI. 

I.-I..,|.  ,..;,, .Urn.fu 
fanal   ,S,il|irl,i.-,v.   I 


hllirs   ,1,- 

'■Il  Il'- 


.■s   dal 


ruoi  ni.r^  ni   /.i.v»..i'./ .  157 

icsh'  —  (III  |pt'iil  ulisi'iM'i  (|r>  s\iii|ili'iiiics  iiliis  on  iiiipiii-<  x'iiilil.ililcs  ;i 
ciMix  (le  iii  |i.ir.il\sic  liiilluiii c.  iii.iis  il  csisli-  .iloi-  ilrv  IkhiIiIcs  lirs 
iii,ir(|iit''s  (le  la  scnsiliililt'  de  Li  l'aie  —  iluiiiaiiii'  ilii  li  ijiiiiii'aii  il  Ir  pins 
sinivciil  a\('c  ilissiirialioii  s\  riii|:iiiii\i''li(|iii'.  —  Il  cxislr  en  milir  ilr^ 
|p|it''ii(iinriii's  ()i-iilii-|iii|iillaii  r--  —  nivnsis,  n'tri'iisM'ini'iil  ilc  la  Iriilr 
|ial|i(''lnalt'.  ('■iiii|illlaliiiii'.  [laifiiis  mais  l'nil  laicini'iil  a\ri-  sijiiic  d'Al-^vil 
liiilici'Isiiii  —  llaiis  la  s\iii|M,,|||\|'.|j|,  les  s\in|iiriinrs  linlliairi's  sonl  assez 
sniivi'iil  niiilair'iaiix. 

lU'S  c.rsuildls  //((•/( /i((/('N  ilr  la  liasr.  le  |iln>  miiivciiI  d  iirii;ini'  >\|p|ii- 
lili(|iii',  |i('n\riil  l'iniiii'  ilninirr  lii'ii  ;i  ilr  la  iKsarlIiric  cl  à  des  Ininlilrs 
|iara!vtiiincs  ri  alni|iliii|nr>  |iliis  un  innins  analogues  ;i  rni\  i\f  la 
|iaralvsii'  biilliuirc.  l'aiis  drii\  cas  i|iril  m'a  rir  dniiiii''  d dlisciNci . 
la  fiiiéi'isoii  a  ctc  oldcnnc  à  I  aide  dn  II  ailemcnl  s|)(''cili(|nc. 

On  asijiiialé  oiicdrc  des  cas  de  |iai'alysic  liulhaire  dus  à  la  rimiijressioii 
du  hiilbe.  pai'  des  aiiéviisiiies  du  Ifom:  basilaiie  cl  des  \cilél)iales.  Les 
sym|)triiiies  |iiédi>iiiiiieiil  d'ordinaire  diin  cùt('  el  s'acciim|)ai;Meiil  laiilùl 
d'h(''mi|iléi^ie  double,  lanlôl  (riiémipléyie  allenic. 

Il  me  lesle  ciiliii  à  mriilioiiiier  \n  fxo'dlijsie  hitlhfiiif  a  iiKirclic  (ii(jiii\ 
due  lanli'il  à  une  pulicint'jilKililc  iii/'ériciirc  (il(/iii'.  \nulù\  e\  le  |iliissoiisciil 
à  inie  licinorrrKjir.  on  ;i  une  rinixilii'.  ou  i'i  une  llinntilxisp  du  Iroiic  basi- 
laire  ou  des  verlébrales  —  cl  dans  ces  cas  le  début  |ieut  clie  loudrovanl 

—  tantôt  ciilin  ;i  une  cxlension  aux  noyaux  liulbaires  de  la  lésion  de  la 
ixiralj/sie  infaiililc.  —  |iiilioin\élile  aii;u("'.  La  lésion  des  novaux  bul- 
baires, dfins  cette  alleclion.  s'observe  siirlonl  dans  les  tonnes  (''pidé- 
iiii(|ues  de  la  jtaralysie  infardilc,  i|iii  diUèieiil  de  la  l'orme  s|ioiadii|ue  par 
la  dill'usioii  |)lus  iirande  des  symjdi'imcs.  Dans  tous  ces  cas,  le  début  esl 
[lins  on  moins  foudroyant,  avec  on  sans  ictus,  et  l(>s  svinptômes  bnlliaires 

—  dvsarllii  ie.dyspbajiie.  pai'alysie  d(>  la  moitié  intérieure  de  la  l'ace,  el(^. 

—  sont  porli's  dendili'c  à  leur  niaximum  dinlensilé.  Mais  (piaiid  la 
poliencépbalite  on  la  poliomyélite  ne  sont  jias  en  cause  et  lorsipi'il 
s'ajjit  de  loyers  d  liémorraj^ie  nu  de  ramollisscmeiil.  les  svin|iti'imes 
sont,  en  ^éiK'-ral.  usyini'triques  et  les  troiddcs  paralyti(|ues  |)ri'domineiil 
d'un  côté.  Un  constate  aussi  rcxistence  de  la  lacliycardie,  d'une  dyspiu'c 
tivs  maTipiée,  souveni  avec  le  jdiénomèiu'  de  (ibeyne  et  Sinkes.  La 
^dycosurie  est  assez  souvent  observée.  La  mort  est  nue  terminaison  I'k'- 
(pienle  de  laU'ection.  I.oi'sipie  le  malade  snrvit,  en  général  il  ne  jiri''- 
seiile  pas  dalropliie  des  miisiles  paralysés,  saut' dans  les  cas  de  polieii- 
céplialite  on  de  polioinyrdile,  on  bien  encore,  lorsipie  les  noyaux  ou  leurs 
libres  radicnlaii'cs  sont  détiMiils  ])ar  le  l'oyer  de  ramidliss(>nienl  ou  d  lié- 
niorragie.Loi;s(pie  la  pidiencéplialileesl  à  la  fois  supérieure  el  inférieure, 
les  muscles  des  yeux  et  le  facial  supérieur  participent  à  la  paralvsie. 

Dans  les  lésions  du  ccrrelet  et  en  particulier  dans  laU'eclion  (|ue  j'ai 
décrite  avec  .Vndré  Thomas  sons  le  nom  d'atrophie  nlivo-ponto-ci-rébel- 
letise  (1900).  caractérisée  anatorniijiiement  par  1  airophic  de  l'écoice  dn 
cervelet,  des  olives  bulbaires  el  de  la  siibslance  ^rise  de  la  protnbi'rance. 
il  existe  des  troubles  de   naliire    spasinodiipic    dans    rarliculation  des 


K.s  smiiDi.oiiiE  1)1'  sYsrrMr:  M:rt\-i:rx. 

iiiiils.    I,;i  |),ii(il('   l'sl   sciiii(l(''('  (■(iiiiliic  (hiiis  hi    scIi'tii'^c  en    |ilii(|ii('s.   iii;iis 
|iliis  lente  (|iie  (l;iiis  celle  dcniièi'c  iilVeelidii. 

I>,ni>  la  srii'nisc  dis  corilons  jioshhirKrs.  on  |m'||I  \i)ii-  ii  l'une  (|nel- 
eiiniiue  lie  ses  |)érioiles  survenir  des  jieeidenls  de  paralysie  laljio-^losso- 
larviifiée.  Toutefois  e'esl  l;i  nue  évenlualilé  assez  rare,  el,  le  pins  son- 
\eiit.  les  svinptùiiies  ipie  Idu  idpser\e  du  i(Mt''  des  lUM'ls  Indhaiics  chez 
les  lahéliqiies  sont  lirnilés  au  ddiuaine  des  uerls  lar\n<;és —  paralysie 
larviif;ée  des  (aiiéliques. 

La  paralysie  des  intiscli's lenuciirs  des  ciii-dis  l'ocales  i  plioualeurs)  chez 
ces  malades eiitraiue  une  dilliculh''  de  1  arlicuialiou  des  unds  :  la  \(d\  esl 
sourde,  voilée,  aplunie.  Si  la  paralysie  esl  uuilalérale.  la  voix  prend  un 
caraclère  hiloual.  Dans  le  lahcs  du  resie,  les  muscles  laryngés  destinés  à 
la  foncliou  respiraloiio  et  en  parlicnlier  les  dilalaleurs  de  la  (jlotle  sont 
lieaucoup  plus  souvent  atrophiés  el  paralysés  que  les  muscles  constric- 
teurs. (Vov.  Troubles  respiratoires  d'ori<iine  nerveuse.) 

A  côté  de  la  paralysie  laliio-f^losso-larynpée  se  placent  les  troubles 
dvsartliriqucs  qui  résultent  de  la  paialysie  uni- on  bilatérale  de  17/!//jo- 
illosse:  le  malade  ne  peut  plus  prononcer  les  /.  n.  seli  el  ([uelipnd'ois 
même  les  lettres  /.■,  y,  rit,  r.  La  j)aralysie  Idlali'rale  de  ces  nerfs  peni 
em|)èclier  le  malade  de  se  faire  comprendic. 

La  iHiralijsie  hulhaire  asilicuifjuc  ou  si/inlraNie  d  lùii-Giililjhiiu  com- 
prend, dans  sa  svmptomatologie.  la  paralysie  de  la  langue,  du  voile 
du  palais,  du  pharynx  et  du  larynx.  Les  troubles  de  la  parcde  existeront 
donc  ici.  Mais  ils  présentent  un  caractère  un  peu  spécial.  .Vprès  une 
période  de  repos,  le  malade  parle  en  aiticulant  nettement,  mais  s'il 
cdiiliiiue,  la  fatigue  arrive  vile,  raiiieulalion  est  moins  nette  et  la  phrase 
se  lermine  en  un  brcdouilleinenl  inintelligible.  Un  peu  de  repos  ramène 
la  netteté  de  rarticulalion.  Il  existe  en  ontic  ici  une  paralysie  du  facial 
sujiéi'ienr  et  inférieur,  ainsi  (|ne  des  muscles  des  veux  et  du  ptosis 
(lig.  21  el'i'i). 

dette  paralysie  oculaire  peut  être  totale  et  réaliser  le  tableau  de  roplilal- 
m(q)légie  externe  complète.  D'autres  fois,  la  paralysie  des  muscles 
moteurs  des  globes  oculaires  est  moins  intense;,  mais  le  ptosis  est  toujours 
1res  accusé.  Mais  ici  encore,  après  une  période  de  repos,  la  paralysie 
diminue  d'intensité.  On  constate,  en  outre,  toujours  chez  ces  sujets,  de 
la  faiblesse  des  muscles  d(\s  membres  et  du  tronc.  Dans  cette  affection 
l'atrophie  musculaire  fait  défaid  et  il  existe  fréipieminent  des  rémis- 
sions el  même  des  améliorations.  La  paralysie  bulbaire  aslhénique  sera 
facilement  reconnue  d'apiès  les  caractères  précédents,  ainsi  que  par  les 
d'actions  électricjues  (jue  l'on  y  rencontre,  cai'actérisées  par  un  épuise- 
nieid  rapide  de  la  coidractilité  muscidaire  —  réarlion  tuyaulhénique  — 
épnisiiment  tout  à  fait  analogue  à  celui  ([ne  l'on  (d)serve  chez  ces  malades 
à  l'occasion  des  mouvements  volontaires.  {\oy.  SéiuioliKjie  de  l'élut  élec- 
trique des  nerfs  et  des  muscles.) 

Dans  la  uiyopatliie  atropliique  iiroi/ressire.  lorsipie  la  face  participe  au 
processus  —  faciès    nti/Ojialliique,  —  ou  observe,  quand   l'atrophie  de 


I  i:ii!  m  h: s  iif  i.AM.M.i:.  i'''.' 

rorliiciilaiiv  ilt-  Icvics  rsl  ;iii'i\.v  :i  un  .crl.-iiii  dc-iV'dc  (lr\clii|i|ii'iiiciil. 
(les  li'onhli's  thms  la  |ir(iii(iiiciiiliiiii  .les  lalii.ilr-.  du  |ii'iil  (cpi'iniaiil.daiis 
CLirlains  cas.  ulisciviM- chc/.  CCS  iiialadi's  delà  dv'-ai  lliric  lies  iiroiioiiccc 
l(iisi|iic,  cil  |ilii>  ilii  l'acu's  iiiyo|ialhi(|iic.  il  c\i-lc  —  iiailicnlaiilc  Iml 
laio  (lu  icvlc  cl  ddiil  i.aiidoii/.y  cl  iimi  a\iMis  ia|i|mrlc  iiii  cxciii|dc  en 
ISSC  —  une  ali<.|diic  des  inuscles  de  la  langue.  llutVniaiin  (18'.IX|  a 
nnuilit-  (|iie.  dans  la  m\ci|ialiiie  alin|plii(|iie  |U(if.n'essive.  le  lacies  iii\n|ia- 
llii({ui'   |iuii\ail   s'accoiii|ia,-ncr  de   |iaral\sie  liulliaii f  :   mais  je   le   iv|icle 


liK.  il.  l-i|^-22. 

21  el  iî.  —  Ka^ies  ilain  un  cas  de  p.ni'alysie  hulbaire  asUiénique,  clatanl  de  qualie  ans,  chez  une 
femme  de  einquanle-neur  ans.  —  Reman|uei-  l'élévation  des  sourcils  par  contraction  des  muscles 
Ironlaux.  pour  remédier  au  ptosis.  Opiilalmoplégie  externe  totale.  X  droite  la  malade  est  représentée 
pendant  quille  rit  —  rire  transversal  —  (Salpètriére,  1867i.  Diagnostic  confirmé  par  l'autopsie. 
Voy.  .1.  l)EJF.ni>K  et  \\mi  Tno«.is  :  un  cas  de  paralysie  bulbaire  astliénique  suivi  d'autopsie,  flci'iie  ]\'ch- 
rnliiiji(ini\  IIKII,  p.  3. 


ce  Sdiit  là  (les  i'ails  exce|ili(Uiiieis.  Par  cuulie.  chez  les  iii\(i|iallii(|ucs 
alleiiits  (le  inijolotiic  celle  évciitnalilt''  n'est  pas  très  rare. 

Uaiis  cerlains  cas  de  nidlinlic  de  Tlitiinscii,  où  les  muscles  de  la  lace  el 
delà  lanj^iie  suiil  alleinls.  il  peiil  exisler  des  liquides  de  rarliciilalioii 
des  mots  el  de  la  leiileiir  de  la  |iari)le. 

Kaiis  la  sch'rosc  en  /ihu/ites  tiii  cdiislale  lialiilutdlenieiit  dans  I  ailicii- 
larnin  des  iiiuls  îles  liiuildes  m'i  diuniiic  lïdt^'inenl  spasiiKiditjne.  Toiil 
l'appaieil  phonateur  es|,  eu  ellel.  en  t'Mat  ou  en  iinminenee  de  contrac- 
ture, et,  pour  parler,  le  iiialaile  est  ohligé  de  faire  des  eilorts  plus  ou 
moins  violents.  Aussi  la  parole  esl-elle  scaïuK'C  et  lente,  le  malade 
reprenant  haleine  pour  (''mettre  chaque  mot  ([u"il  est  obligé  de  (h'com- 
poser  en  syilahes.  Le  (h'-hit  |)rend  ainsi  un  caractère  de  monotonie  tout 
spécial.  Pendant  que  le  malade  parle,  les  muscles  de  la  face  se  contrac- 


h.ii  s/:miiii.()(,ii-:  du  syst/cme  isebvevx. 

Iciil  (l'iiiic  l'iicdii  ('\;iii(''i'i''('  cl  parfois  iiiôiiic  il  cxislc  des  iiHiinciiiciils 
iiSMiiii'-.  ili's  iiii'inliii"-.  1,1  lin  (le  la  |iiiias(' csl  ('iimm'  il  iiiic  façon  ltriis(|iic, 
c\|il(isi\c.  ciiiniiii'  ^i  le  Mijcl  clail  au  IkmiI  i\{'  snii  clliiil.  (les  [roubles  de 
la  |iai-olc  \(Mil  trordiiiiiire  m  s'acceuluaul  ;i  mesure  i|ue  pro^cesse  la 
uialadie:  uiais  parfois  ils  peu\eul  piésenlei'  des  leuips  d'arrèl  suivis 
d  ai;L:ia\alious  i)rus(pies.  Ces  (roubles  il\sai(liri(pies  de  la  sclérose  en 
plai|ues  doiveni  ("'Ire  dilférericiés  des  pliénonièiies  apliasi(|ues  que  pour- 
rail  parfois  pi'odiiire  luic  pl,u|ui'  de  sclérose  sié^eanl  siu'  la  zone  du 
lanj;aj;c  ou  sur  ses  radialioii-^. 

Très  \oisins  de  la  dx^ailliric  de  la  sciéi'osc  en  pla(|ues  sont  les  troubles 
de  la  par(de  (pie  Icmi  (djserve  <laus  la  maladie  de  Friedreich.  La  jiarole 
e>l  lenle.  pilleuse,  inéj^alc;  certains  mots  sont  pronoiifés  plus  vile  que 
d'aulres.  I.  arlicnlalion  est  indistincte  et  un  peu  scandée.  En  outre,  la 
voix  est  assez  nettenu'ul  bilonale;  il  existe  des  iliiférences  de  tonalité 
dans  les  diverses  syllabes  d'un  niènie  mot  ou  dans  deux  mots  consécutifs. 
Ces  lroubl(>sdvsartliri(|ues  sont  jji'éeoces  et  constants;  ils  vonlen  s'acceu- 
luaul cl  peuvent  s'accompagner,  mais  le  fait  n'es!  pas  constant,  à  une 
péiiiide  plus  ou  moins  avancée  de  la  maladie,  d'un  d(''iicit  inlellectnel 
plus  ou  moins  prononcé. 

Uaiis  Vhèrédo-ata.ric  réi'éhelleiise,  les  lioubles  de  la  parole  s(mt  fri'- 
(|ueuls  cl  parfois  assez  piécoces.  La  parole  plutôt  lente  est  précipilc'e  par 
miMueuts,  parole  exjtlosive.  ('ertaines  lettres,  princi|)alement  les  labiales. 
les  paialiues  sont  dillicilement  articulées,  beancouj)  [ilus  que  les  mots 
p(dysyllaiti(|ues  (San<;('r-liro\vu).  La  |inrole  est  monolone,  plus  ou  moins 
sourde,  les  mots  sont  prononcés  d'une  manière  saccadée,  moins  lontefois 
(|ue  dans  la  sclérose  en  pla(|m's. 

Lii  folie  nmsculaii'e  du  clioréKiiic,  en  frap|)anl  les  muscles  d(>  la  face, 
des  lèvres,  du  larvnx.  de  la  langue,  entraîne  des  lroul)les  variés  de  la 
parole.  Pour  parler,  l'enfant  prolite  des  moments  de  calme,  et  s'interrompt 
brus(piemenl  dès  t|u'apparaît  une  contraction;  aussi  la  parole  est-elle 
saccadée,  liésitante,  pour  se  précipiter  an  nmiiulre  répit;  les  syllabes,  mal 
arliiulées,  tendent  à  se  confondre,  la  voix  est  nasonnée.  Assez  sonvenlun 
long  intervalle  conjte  en  deux  une  phrase  on  un  mot.  Parfois  le  discoms 
est  interrompu  jiar  des  bruits  convnisifs  ou  par  nne  toux  sèche.  Le  chant 
es!  im|iossible.  ou  saccadé  et  haché  comme  la  parole. 

Huns  Vaihélose  double,  la  parole  est  alléré(\  i^es  malades  parlent  avec 
elfoiT.  les  nmts  sont  scandés.  (Voy.  Atliélose  doithle.) 

Dans  le  pnranniorloniis  innUiplex  de  Friedreich,  les  contrariions  des 
muscles  (h'  l"a|)pareil  phonateur  enti'ainent  deslidubles  de  la  parcdedont 
elles  interrompent  brus(|uenu'nt  le  débit. 

La  iiKilailir  lies  lien  esl  cai'actérisée,  oulre  des  mouvements  incoor- 
douiiés,  par  des  Iroubles  spéciaux  du  côh''  du  larvnx.  Au  milieu  de  ses 
conv\ilsi(ms  cloni(iues,  le  malade  pousse  un  cri  imirliculé,  bref,  instan- 
tané. Puis  le  son  devient  ailicnlé  el  le  mot  (pie  le  malade  va  |)ro- 
nonci-r,  nud  vaiiable.  prendi'a,  dans  certains  cas,  le  caractère  de  l'écho 
—  écbolalie  :  —  le  snjel   répi'te  involontairement  le  deinier  mol  de  la 


I itiicr.i.i^  l'i   I  i\',  ii,i .  ICI 

{ilii';i'~>'  lin  hi  {ilii;i~-('  riiliric  |ii'iiiiiiiii'('i'  (I('\:imI  lui.  Il  ii'|ii'lr  li'>  iiiiils 
;i\i'r  loni'  l'I  i':i|Milili''.  An  ili'linl  ili'  r.'illi'riiiin  ri  {i.ii  un  l'ilncl  viiiliMil 
lit'  1,1  MiliMili'.  Il'  snji'l  |ii'iil  iiiiinii'nl.iin'iiii'nl  >  .ilisli'iiii  ilc  r(''|)('lcr  iiii 
iiiiil;  iiiai>  liii'illol  il  ■~('i;i  \;iiiiiii.  (Irllr  iiii|iiiUiiin  à  liiiil  i  ('■pi'-lcr  PsI 
Icllr.  i|lli'  Ir  ^iljfl  ii'|ii''li'  ili'>  iiiiils  il  iiiir  |;iil;^lir  i''(i:ili;;i'i  r  jil(iimilC(''s 
(Icvaiil  lui  l'I  i|n'il  III'  iiiiii|iri'iiil  |ia-~.  lail  |ilii>  iMiacir'iisliijLic  ciicoif.  Ii'> 
lllala^l(•^  inlt'rniiii|ii'iil  Iriii^  iliMiiiiis  |i:ii  (1rs  iikiIs  (irdiiiaircs.  nii 
tiliscriio.   ai  riiin|ia^iir's  ilr  ciiiix  iijsidiis    de    |;i    [-.ne.  ('elle  (■ii|iiiilalic  csl 

|ialll(ij^ll llii|iir.  Iliril  lir  |ii'lll  lailc  iilislai-jc  à  ce  caiaclric  irnlisci'llili''; 

ni  les  nhjni  j;aliitii>.  m  1rs  iiirnaccs,  sanl'  |iaiTois.  cl  |ionr  i|nrl(|n('s  m-,- 
lanls.  la  volonlr  d alailr.    Viiy.  Maladie  dfs  //cs.i 

l.i's  lidiililcs  (le  la  |iaiiilc.  dans  la  iKirah/sir  (Kjilanlc.  sniil  vaiiahlcs 
suivani  ii's  cas.  H'nrdiiiaii  c.  la  |iaiiilc  csl  Iciilc,  saccadrc.  Iiirvc  cl 
Ircinldanlc  ;  (lonc  cliaiinc  svllalic,  le  malade  csl  idiliiii''  de  faire  cUdiI. 
ce  ijui  iciid  le  dcliil  ciilfec(in|ié.  I.a  \cpi\  csl  l'aildc.  ('■Icinlc  cl  iiasonm'c. 
Ces  Ironidos  dysai'liir'i(|iies  ndcvcnl  du  Ircnililcniciil  de  la  lanjiui 
(lleman^i'.  \Vesl|dial).  des  cnnlcs  vncaies  (Mnllcii.  cl  de  la  iij.;idilé  des 
ninsck's,  qui  (»1)imssoiiI  mal  cl  leiilemenl  à  ididic  iIoiiih'. 

l,7(//f.7('r/V,  qui  pi'lll  sininler  I  a|diasic,  |ieiil  |iii''scnlci-  aussi  îles 
hituliles  d\sailhliques  \aiii''s.  en  delmis  du  li('';;aicmcul.  sur  lequel  je 
levii'iidiai.  Le  liredouillenieul  csl  assez  l'iiMiuenl  :  le  malade  |iicci|pi|c 
ses  mois  cl  Cdiiroud  Innlcs  les  syllalics  eu  nu  lau^a;j;e  cnuriis  cl  ininlelli- 
•;il)le:  mais  celle  alliTalinii  du  laii^afic  ne  pnile  pas  Imijiniis  indisline- 
ieiiieut  sur  huiles  les  phrases:  ceilaiiics  denlic  elles  sniil  |)i(Hi(iiieées 
iiiirccleincnl  cl  cnlicmi'lccs  d  aniies  qui  smil  inci>in|iiélieusibles.  C.ei- 
laiiis  liysléiiqucs  nul  une  iinininicialinii  saccadi'c.  en(iecou|)ée  de 
spasmes  pliaiynjics,  rcssciiihlaul,  eu  rexajicranl.  à  la  manière  de  jtariei 
de  ('(M'iaiiis  clioi't'iqucs  (Kciidu).  Il'aulres  fuis,  la  paiidc  est  lente,  mniio- 
l(m{\  seand(''e  coinnu'  cidle  do  la  selénise  eu  plaipies  (Sdiiqiies).  Tous  ces 
Iniuldcs  sétaltlisseiil  lirusquemeul,  à  la  suite  d'une  éiuotiuu.  et  atlei- 
i;u(Mil  (rcmldcc  leur  maximum.  Ils  relèvent  de  liuiiblos  fouclinruiels  de 
l'appareil  plinnaleiir  cl  de  ses  annexes.  Ils  dillèri'ul  donc  des  Irmiblcs  de. 
railiculatidii  des  muts  décrits  jiar  l'ilies  chez  les  hystériques  et  dont 
la  cause  diiil  être  recher(  liée  dans  des  spasmes  des  muscles  de  la  respi- 
raliiiii  cl  en  parliiiilicr  des  innsclcs  inspiratciiis. 


IVIUTISME 

l,e  mulismc  csl  I  impns^iliiii'.  i|  arliiiilcr  cl  d  l'ineUre  un  sim.  1^,.  iuu(d 
est  ineapalile  de  parler,  iihmiic  à  \iii\  liasse:  il  ne  |ieul  clim  liiiter.  I.e 
mutisme  réalise  donc  la  perle  alisoinc  de  la  voix. 

Les  causes  cl  le  HM'canismc  en  sont  extrèmeiuenl  variabh-s.  Pour 
apprendre  à  parler,  l'ciifaiil  répète  les  |)aroles  (juil  a  entendues  el 
s  elVorce  de  rcpiiMluiie  les  mouvcmeiils  des  lèvres  (|u  on  lui  eMsei{,'iie- 
l'oiir  apprendre  à    parler  à  s,,ii  hélié.   la  mère  le  tient  en  face  d'elle  et 

llMimM.  -  SMininlM.ir.  11 


-iMiDini.u-:  /Il   <ysri:Mi:  M-snrEiw. 


n-pi'lc  sans  cr»!'  le  iik'^iiic  iikiI.  i'II  Ir  (Ii''((iiii|mi>;iiiI  i'Ii  scn  '-vII.iIm'v  ((jnsli- 
llianlOS  t'I  rli  rr;i|i|i;llll  ,'i  l;i  luis  I  .lllilil  inii  cl  l;i  \  iir  (Ir  sdil  ciir.nil.  I. Vil  lu  ni 
<|lli  cilteild  Ir  '•lin  ilr  Li  \iii\  ilr  v;i  inrir  s  cssalr  ,'i  î(''|)i''lcr  ni  iiiiilaiil  le 
iiioiiveiiiiMil  (le  M's  Irvrcs.  Il  ,iiii\i'  ainsi  à  i''iiii'lli('  il'alioiil  (lr>  sons 
simples,  puis  de  pins  {'n  plii~-  i(iiiiple\es.  I.e  lenlie  de  I  aiiililiuii  r^l  dinii' 
dans  le  laM^aj;(;  le  premier  diAidoppé  :  il  resie  hiiiionrs  le  plus  iniporlanl 

cl  serl   <le  régnlai'isaleiir  aii\  aiilrcs  cenircs.   I.'aiidilinn  csl  il ■    indis- 

pensaljle  pour  a|ipi'eiidre  à  parler.  I.a  snrdili'  eiiiii;(Miilalc  ciilraine  le 
millisiiM' :  r'esl  la  siirili-mnliir'.  cl  il  en  csj  de  iiii'iiic  lorsipic  |,'i  sm-dilT' 
siirx  ieni  dans  le  jeune  ;'ii;e. 

lue  persiMiîie  qui  a  sii  parler  peiil  devenir  iniielle  de  pliisiciiis 
manièi'es  dillÏTenlcs.  La  perle  enmplèle  des  images  du  laiij;a^e  enli'aine 
le  mutisme,  (pii  p(MM  n  élre  ainsi  ipie  le  ilei;ri'  le  plus  aceeiihK'  de  Vaplid- 
sic  iiioiriir.  I.a  (hjsarllnir  arrisi'e  à  snn  plus  hanl  dei;ié  esl  encore  une 
aulrc  varii'dr'  de  innlisine.  par  perle  de  roniiiininrnienl  des  organes  de  la 
phoualion.  Mais  le  mulisme  peul cncoi'e  relever  d  nu  lionble  pnrlanl  siii 
des  roiu'tiims  diui  ordre  plus  élevé.  Le  malade  ne  parle  pins  pjiice  ipi  il 
ne  sait  plus  se  servir  de  ses  or;^anes  niali'riellenienl  iulaels  (ninlisme 
livsléri(iue)  on  parce  ipiil  na  pins  d  idées  ;'i  exprimer  (all'aildissemi'ul 
(le  riutellij;enee),  ou  liieii  encore  parce  ipic  sous  I  iiilluence  d'un  Irouhle 
dé'liraut  il  ne  veut  jilus  parler  lalii'ualinn  inenlale).  Il  ne  landrail  pas 
croiic  d'aill('urs  ipie  eliacuue  de  ces  deux  dernières  cair'i;i)iics  soil  lon- 
joiirs  uelliMneul  limiléc.  sans  rapport  a\ec  ses  voisines.  An  conirairc, 
assez  sonveul  ces  causes  peuveni  s  eutrt'méler  :  à  une  aphasie  motrice 
s"allicra  parfois  mi  didicil  inleliecluel  eonsidérahie;  le  paralyliipie  général 
est  à  la  l'ois  un  alii'Ui''  cl  un  dvsarlhriipie.  t'es  cadres  sinil  donc  nn 
peu  llK''ori(|ues  et  utiles  senieineul  pour  pn''ciser  les  l'ails.  Mais  en  cli- 
uitpie  on  aura  all'aire  soinent  à  des  cas  mixtes.  e|  ce  sera  au  inédi'ciu  de 
dépistei'  ce  (|ui  relève  du  IrouMe  moteur  de  (  e  ipii  appartient  à  rrrre  allé- 
raliorr  de  la  zorre  drr  larr;^aj;i>  orr  à  nue  dimirmlion  de  riulelli^eiiee. 

.le  rre  rrr'oecrrper'ai  pas  ici  drr  rrrrrtisrire  l'elevanl  d  rrrre  aphasie  moliice 
très  prononcée  orr  dime  ariarllrrie  cmrrplèle,  ce  sciait  in'exposer-  iuirti- 
leinenl  à  des  réédites.  Ile  même,  je  rre  m'ai'ivteiai  ,i;nère  au  mrrtisnre 
simulé.  Si  son  existence  ne  saurait  l'Iic  mise  en  dorrie.  cl  si  dans  cer- 
taines conditions  (soldat,  pr-isoirnior'),  orr  doit  y  sorrj^cr'.  son  (■tude  ne  pn''- 
seiitc  aiicnrr  car-aclèrH!  spécial  rrréritairt  de  fixer'  l'atterri  ion. 

La  surdi-rrrritilé  ir'est  pas  srnilement  la  condilioir  des  eidairls  ipii 
iraissent  sorrr-ds;  elle  est  également  la  conséqnerrcc!  falale  de  la  perle  de 
Loiiie  dairs  les  piemièr'rïs  anrrées  de  la  vie.  Il  esl  sorrveirt  très  difiicile  de 
dir'e  si  la  sur'dilé  est  corig(''iritaieou  acquise.  Toirterrf'arrlipri  devient  sour'd 
par' alTectiorr  (|rrelcoriipie  de  rorcrile  avarrt  l'àj^c  de  Inrit  arrs,  devient  en 
rrrèrrre  terrrps  iruiel;  après  cel  âge,  le  iirrrlisrrre  est  moirrs  de  rè;;le.  La 
plirpart  des  cas  dr;  srrr-di-rrrntiti'.  S  srri'  10,  d'apirs  Ladreitde  Lacharrièic. 
sont  ainsi  ac(pris.  La  srri'di-rrruliti'  couf/énilalc  esl  sorrverrt  Iréwi-ili taire  ;  mais 
il  n'v  a  là  r'ien  de  fatal  :  des  sorirds-mirets  peirveirl  avoir  des  enfarris 
prrrissani  d  nrre  arrditiorr   (larlaite.   l.'intlrreiice  i\r  la  i  imsaniiriirrili''  serait 


;/.■!</  /;/./■;>  iiC  i.a.\i.A(.i: 


iiiciiii>>  iiiipiH'hiiili'  (|ii  iiii  III'  I  ;i  ;i\:iii('i'.  I.;i  ^iirili-iiiiilili'  ih-ifuisi'  n'i'iiiiii;iil 

|ii>iir  cniM'  Il  m  les  les  (t/l'rili»iix  priiiiitivt'x  i\c  Idivill lili'  niiiiiiii'ii^c  ilii 

iiiMiri'i-^Mini.  Icmics  les  iiiaiddirs  infi'rtlfiisrs  |ii)ii\,'iiil  ili''li'iiiiiMcr  drs 
iiliK"^  (iiiii^'iilf.  uri'illiiiis.  sciirl.iliiii',  lirvir  lypliuïilci,  Imilcs  lo  (ijl'ci- 
lioiis  ci'n'-hrfilrx  i'iiin|ii'iiii;iiil  on  iliMinisMiil  Ir^  irnlii's  iiiiililil^  i  iiii'iiiii- 
i;ili'  sy|)liililii|iif,  hilicniilcii-i'  mi  ilr  Imilr  ;iiiln'  r.in-,..  Iinm'in  citi- 
Itnili',  lii''liii(n';i;^i('  ri'ii'luiili'i.  I.,i  Minh-iiiiil  ilc  riiii-.'iiit;ili'  i  i'lr\ri-,iil  mi 
ili'  la  liiili-r-Miiiilioii  lin  lis-.li  iiiiiijiii'iiN  i|iii  riii|ilil  ;i  l;i  ii;iiv-.;iii(','  1,1 
caissf  (In  |vm|iaii.  on  ilii  iiiiii-ilc\clii|i|i('iiiriil  ilcs  (cnlir^  ,ii(iii~.lii|iicv. 
Mais  il  es!  lion  (le  l'aiii'  uiisrisci-  i|iif  raiialmnir  |i,illiii|ii^:i(|iir  nTi'hiali' 
(Ir  la  sunli-imilili'  es!  ciiinii'  juin  il'i'lrc  laili'. 

I.i'  sulinl-lilili'l  t'ii  has  àur  l'sl  ilisliail.  son  \isa;:r  r>l  van-  i'\|iirsviiiii. 
il  ne  l'ail  atli'iiliiili  à  ririi  :  an  Iniiit  lii's  \iii\.  îles  |ia--.  il  ne  l'ail  aiicnii 
ui->li'.  Si  irl  riil'aiil  i'--l  un  iilinl,  la  ili''ilii''aiirr  inlrllriliii'lli'  s'ariiniic: 
inlcHi;,;i'nl,  an  iiinliairc.  il  s  inli'ii'-->"  à  ce  i{n  il  \imI.  s'.mnisi'  a\n-  m's 
jiinfjs.  ri  |iiciiil  plaisir  .'i  ci'  i|ui  I  rnldini'.  |)r\i'iiii  ailnllr.  s'il  n'a  pas 
l'h'' i''(liii|iii''.  il  SI' riiininn'li' laiiniiii'  nii  Innnnii'  iiniinal,  N^iiliin  il  ini  rsl 
iiii|Missiliii'  ili'  i'oiii|ii'i'nilii'  la  parnlc  dos  anln'-  l'I  il  i'\pi  inn'i-  --l's  pinpio-^ 
pciisi''i's  par  la  parole,  ('.vilains  il  l'nlii'  rii\  prinrnl  nii'iiir  >~  l'Irvci  an- 
(li'ssns  (le  la  innM'iinr  lir--  nnlix  iilii--.  La  pliipai'l  ri'pi'iiilaiil  nr  prinrnl 
Uiièrc  ncciipcr  ijni'  ilr--  l'inplni--  iihmIi'sIi'-.  Le  snnnl-niiii'l  min  i''iln(jni'  nr 
l'ail  iirilinairi>ni(Mil  cnlciulii'  annin  smi.  paiTnis  il  l'inri  nn  -inipli'  i^rn- 
i;ni'iii('iil.  I.e  siiuiil-nuu'l  l'duipn'.  an  innliaii  i'.  |iai  Ir  s;ins  l'iilrnilri'  ir 
(|u'il  dil.  Il  lil  sur  les  lèMe-  de  --un  inli'ilnciiji'nr  les  paroles  pinniineée-- : 
par  liniitation  dos  nioineinenls  il  n'^pèie  le-,  mots  ipi'il  n'eiilenil 
il  ailleurs  pas.  mais  ipi'il  \oil  l'Tiiis  el  ipi'on  lui  ap|irenil  à  l'irire.  Le 
suiird-inni'l  ain-i  l'dnipii'  peiil  doue  parler.  HM'iiie  1res  liieii.  mais  s;i 
pando  osl  irordinaire  lenle.  el  il  nn  iléliit  un  |ien  inonolone. 

(dioz  los  «//('((es.  le  mnlisine  es!  rroi|iioinnienl  oliseiM'.  Ions  les  alii'- 
iiislos  so  soiil  (ri)n\os  an\  prises  avoo  cos  malades  ijui  «  roslenl  enrernii's 
dans  im  siloiico  nbslinodo  plnsieui's  ;iniioos  sans  laisser  pi'ni'li-er  leseerel 
de  lonrs  pensées  ■•  (f'ineli.  Mais  lonli's  les  vaiir-li-s  d'aliénation  inenlale 
Il  enlrainont  jias  i'';.:ali'inenl  le  iniili--nie.  Morel  a  liiiMi  i^xpoM'  I  l'Ial  de 
la  ipieslidii  el  je  lui  eniprnnterai  les  reiisoimiemenl--  snivanis  :  <■  (l'esl 
dans  les  délires  ;;i''néralist''s  ipie  le  nintisme  i^sl  le  pliis  l'i-i'ipienl  :  rhez  les 
maniafpios  le  inntisine  est  rare,  landis  ipie  le--  mi'laneoliipie--  pii^senlenl 
d'iMilinaii'e  un  mnlisine  de  litujiiie  diiri'e,  en  même  temps  ipi'ils  ron- 
servent  une  imniobililé  alisoliie.  Dans  le  di'lire  des  né|;alioiis.  le  relus  de 
|iarler  est  |ires(|ne  eonstani  :  mais  le  mnlisine  est  rarement  total,  el  par- 
lois  le  nialade  éinel  ipielipies  ili'iii'^aliniis.  Le  paralvliqne  |:éiii''ial  arrive 
à  la  période  de  di'pression.  et  en  ileliors  des  Irniihles  de  dvsarllirit'.  peut 
ohserver  un  muti-nie  :ilis<iln,  alisolimient  analoune  à  eelni  des 
alié'iiés  ». 

Les  idifils  préseiilenl  de--  tronhles  du  laiij;aye  ipii  axaient  scixi  ;i 
Ksipiiro!  d<'  liase  à  sa  elassiliealioii  :  dans  nue  (iremière  i  lasse  se  i^ronpeul 
les  malades  ipii  mit  lonservi'  ipu'lipies  mois  d  peiiNml  i''metlri'  de  eonries 


<i:mI(ii.iii,ii,  i,i:  s)  >ii:mi:  a'A'/.tavv, 


|ilir;iscs:  l;i  (icilMi'ltir  (■iiiii|iirii(l  icli\  (|ni  ne  |i('n\('iil  l'iiicllic  ijik'  i\{'<. 
^(Ml-^  iii,iilinil('^  :  rlic/  li's  idiols  i\i'  hi  l^(li■^i(■lll^  ciih^i^oiii'.  I  cxincssiiiii 
xcrliiilc  csl  lolalciiiciil  iihiilii';  le  iimlisiiic  csl    al)M)lii. 

1,1'  iinilixmr  li]i!flcri<ii(c  (•(insliliic  la  iiiodalih'  ilc^  IkmiIiIcs  de  |,i  |i,ii(i|i' 
la  plus  riri|ii('lll('  dans  celle  aU'ecliiin.  I,'e\isleiiee  du  iiiiilivnie  se  relioine 
dans  les  ailleurs  les  plus  aiicieiis  i\(iii  .  dans  Ih'Tddnlr,  I  liishiin'  du  lils 
de  ('.n''sns^  (lliaipie  épiM|ne  :i  l'iMniii  des  lails  releiilissanls  de  mutisme 
guéris  snliilenieid  el  i(de\anl  di'  riivsh'ne.  mais  il  laul  aiii\ei- aii\  Ira- 
\an\  ii'eenls  (i{e\illind,  (Jiarrid.  (Mirla/,  .Naliei)  pniir  \(iir  la  (|n('slicin 
uelli'mi'iij  pcisi'c  el  l'Indii'e  seienlili(|nemenl.  I,e  mnlisme  livsl(''fi(pie 
s'idiseive  aussi  liieii  elle/  l'Iiduiuie  i|ue  ilie/  la  l'eunue  (Nalierl.  Iiarenienl 
il  a]i])arail  sans  cause  appaieule.  l'I  il  survienl  le  plus  suineul  apié--  une 
r'in(di()U  iiu  à  la  snili'  d'une  allaipie  livs|i''i'i(pie.  reniplacaid  ou  uun  uni' 
aulre  iiianireslaliciu  de  la  ui'Miise.  Tauirij  mmi  didiul  esl  liinsi|ue  el  la 
lualailie  alleiid  d  euddi'c  siiu  niaxiuuuu:  nu  bien  le  miilisme  s  idaldil 
^^l'adnellenu'ni.  pi'éci'di''  par  une  phase  de  lii^'^jaienieiil .  nu  par  une  pi''riiMle 
daplinnie  dans  laqnidle  le  malade  pciil  eneiMe  causer,  iiiaiv  ,'i  \oi\  liasse 
icllucinileineni).  Beaucnnp  pins  raremeul  le  nnilisnie  s  l'Iahlil  après  une 
maladie  inl'eeliense  (lièvre  hplioïde  .  un  liaiimalisme.  un  une  li'siiiii 
locale  dn  lai\ii\.  Hèuie  générale,  il  Trappe  les  livsli'riiiiies  de  viuiil  à 
([nai'anie  ans.  I.e  laldeau  cliniipie  \arie  sui\  au!  les  cas.  Avec  nue  iii|i''!.iiili'' 
parl'aile  de  la  luusculainre  de  laiipareil  pliimaleiir.  IliNsir'riipie  mue! 
pri''senle  le  |ilus  liaiil  ilegri' du  mulisiuc.  Taudis  ipic  le  siiurd-innel  peiil 
pousser  des  ciis,  le  innel  livsli''ri(pie  es!  incapalile  de  prori''rei  aucun  son, 
arliculé  (in  non  :  il  esl  mnel  el  aplioiie.  Il  esl  ineajiaMe  de  cliiiclioler. 
C'esl  lapliasie  nnilrice  ponssi'-e  à  son  i'\lri''uie  liinile.  Mais  lonle  la  svriip- 
loinatol();:ie  se  résmue  en  ce  Iroiible  iiiulenr:  1  inlelli;^ence  esl  parfaile: 
il  u'v  a  pas  Irace  de  smililc  ni  de  ci'ciji''  \erl)ales:  la  ininiiipie  Iradnil 
loiilcs  les  pensi'es  du  malade,  ipii  s  empresse  de  lépondre  liés  correc- 
leincid  par  ri'crilni'e  à  loides  les  ipieslioiis  (pi  im  lui  pose.  Ce  l\pe 
classi(pie  pr(''senle  des  variétés  :  l.e  inniisnie  peiil  iic  pas  l'Ire  absolu  el 
le  malade  prononce  une  ou  plusieurs  syllabes,  toujours  les  mêmes, 
l/afiiapliie  peid  aussi  exister  ((diareol.  I.épiue):  mais  alors  elle  Trappe 
Imdes  les  modalités  de  I  écrilni'e  et  le  malade  csl  aussi  incapable  de 
copier  (pu' décrire  spoiilaucmeiil  i  l.i'piiiei.  .1  ai  cdiseiM''  dans  nn  cas  nue 
anomalie  assez  curieuse.  I  ne  de  mes  ni.dades  alleinte  de  mnlisme  Insli'- 
riipic.  incapable  d  é'crirc  la  plume  à  la  main.  i''cri\ail  Iri's  bien  a\e(  nn 
ci'avou  el  lie  piil  (''('lire  asec  une  plume  ipie  lorsipielle  l'nl  L:iii''rie  de 
siiii  mnlismi'.  l'ailîn  I  agrapliie  pont  se  leriuiiier  par  nue  phase  de  para- 
pliasie  en  écri\ant  (Ballet  et  Sollier).  .\iiisi  i|ii('  je  l'ai  iiidi(pi(''  )diis 
liaiil.  Weslphal.  .Moliius.  lîayinoiid  oui  sigiiah'  des  cas  daphasie  senso- 
rielle livstériiiue  (voy.  Aiiliasic).  Itautres  l'ois  le  malade  peut  articuler 
tous  les  sous,  mais  ne  peut  les  (''mettre  à  haute  voi\.  l.e  iniilisme  peut 
durer  ipielques  heures  seulemeiil  ou  ipielipies  mois  on  plusieurs  aniK'cs. 
J'ai  Iraiti'  cl  L;ni''ri  une  malade  muclle  de|iiiis  six  ;ins.  à  la  snile  d'une 
(''iiudion.   l'ail'ois    il    esl    inlermittenl    :    nue    malade    de    \lendel   pousail 


I  liin'iu  h:<  iir  /..i.V'7  K,/;.  uiâ 

juiiliT  cil'  >i\  ;'i  iiiMil'  lii'iiic>  ilii  iii;iliii.  I.c  |tliiM(islic  ol  liciiiii  cl  le 
iiiiili>iii<' iiliiiiilil  II'  {ilii--  MiiiM'iil  ;'i  l;i  uiHTisnii.  suit  l)i'iisi|iifMirnl.  -n|m)ii- 
liiiii'iiii'iil.  1111  il  l;i  siiilt'  il  iiiii'  l'inolicin  mi  iliiiii'  ci'iso  liysli''i'ii|iii'.  un 
liioii  il  (iis|i;ir;ij|  |iii(j;n'ssi\riiii'iil.  Il  |i;ivsr  ;i|iii'<  -.iiiivcnl  |)iir  une  piiiisc 
il  ;i|)lii)iiii'  im  ili'  lir^iLiciiii'iil.  I  fv  n'i'iili\i"r  >iiiil  rn'MjiKMites.  Itiii'cnii'iil 
II'  iiiiilisiiii'  l'sl  mil'  iiianiri'sliiliiMi  iiiiiiiiis\iii|)li)iiiarM|iR>  ili>  I  liysli'i'ic;  ji- 
|iliis  souM'iil  il  csl  a(i-(mip;ij:iu''  ilr^  ^li;;iiiali'<  ili-  la  iii'x  iiisi'.  )iiTiiii'llaiil  ilr 
II'  ra|i|ioi'l('r  à  sa  vi-i'italilc  laiisr  ri  ilr  ili'jmii'r  la  siiiiulaliiiii.  Siiixaiil 
li's  cas,  I  examen  larjniiiisi'iiitii|iic  a  liiinnc  les  iciiscijiiKMiii'iiis  les  |ilii> 
iiinlratlictiiires;  aussi  les  ailleurs  ciiiisidèienl-ils  raneclinii  connue  lie 
cause  locale  ou  île  cause  ceiihale.  Miivanl  (]u  il  \  a  on  non  lésion 
laivii^ée.  Coniiiie  |ioui'  lonle-.  le--  aiilii"»  nianireslalions  de  la  nr'vntse, 
c'e^l  la  lln-oiie  cenliale  i|iii  seule  |ii'iil  e\|>lii|iier  Imites  les  liizaireries 
lie  la  svmplomaloloj^ie,  et  à  celle  inaiiireslalion  |isycliii|iie  ne  |m'iiI  coii- 
M'iiic  ijii'iiii  tiaileinenl  |isyeliolliéra|iii|ue  ipii  ii'ussit  tmijunis. 


BÉGAIEMENT 

i.e  li(''^aieineiil  e^j  nu  \\,r  ,],■  jii  i  niniii'l.il  hili  île--  liniK.  à  |\|ir  iili''i;U- 
liéremeiit  iiileiiiiilleiil.  |iriiici|ialemeiil  caiacleiisr'  pac  la  ri'|ii''liliiiii  cmi- 
Milsivc  il  une  même  syllaiie  et  I  arn'l  conviilsir  ile\aiit  lelle  un  telle  aulre. 
airèl  ayant  plutôt  lieu  an  coimiiencement  îles  phrases  :  à  ce>  ileiix  s\in|i- 
lôines  s'ajoulenl  des  moiivemeiils  conviilsils  dans  les  muscles  de  la  l'ace 
et  des  meiiiiires.  se  pioduisaiil  au  iiioment  des  diriicullés  de  laiij^a^e.  et 
un  ton  de  \oi\  des  plus  |ii'niMes.  siMolilalile  à  relui  il'iin  nialeur  à  Imul 
illialeine  ((iiiillaiiiiiei. 

l'eaucoiip  plus  tVéïpieiil  i  lie/  les  snjiis  du  sexe  inasculiii.  le  lii'iiaie- 
iiient  apparaît  jnesipie  liiii|iuiis  ihiiis  I  eurance.  \eis  liois  à  si\  ans, 
auunieiite  i;railupl!eiiieiil.  atleiiil  sdn  maNimniii  vers  ipiin/e  à  lieiileans 
cl  tend  ensuite  à  diminuer  a\er  1  à;^e.  ioiite  inlliieiire  pli\siipic  mi  morale 
aiii;iiiente  le  l)t''i;aieiiieiil.  Aussi  ce  xicede  |)i-oiioncialioii  eslil  essi^ntiel- 
lement  iiUeiiuillent.  Tel  indixidu  i|ui  peut  réciter  cm  reclemenl  à  haute 
voix,  dans  hi  suliimle  du  caliiiiet  nu  en  présence  de  personnes  amies, 
hr'uaieia  d  nue  manière  e\ci'ssi\e  en  compagnie  d'élraiiiiers  ou  sous 
I  infliienci'  dniie  l'iiioliiiii.  Aussi  rinleiisili''  du  hr';:aieiiieiil  varie-l-elle 
d'illi  jour  à  raiilre.  l'eiiilanl  Ir  rliaiil.  le  plus  sinnent  le  hi'Liaieiiii'Ml 
disparail. 

La  cause  du  hr'i:aii'mi'ul  de  lieamoiip  la  plus  rri'i|ueiile  siiiuii  1  iiiiiipie. 
ces!  VrDitttioii.  Il  se  diAeliippe  surloiit  hriisiiiiemeiit  à  la  suite  d'une 
cmoliiin  |iliis  ou  moins  violente,  tantôt  lentement  et  peu  à  peu.  Il  sohserve 
SOI  tout  chez  les  lién-dilaires,  chez  les  tarés  ni''vropalhii|iies.  Parfois  il  se 
luonlre  isolé  chez  le  sujet  ipii  en  est  alteinl.  souvent  il  saccomitagne 
ilaiilres  vices  de  conrormalion  ou  de  s|if;iiiales  phvsiipies  de  di''jii''n(''res- 
I  encc.  (Il  particulier  de  phohies.  Ile  ces  phohies  la  plus  t'ri'ipienle  est  la 
plmliie   \erliale  '  (lIieiA  iii  i.  iaracli''risi'i'  |i;i|-  un    sciilimenl  d  aiiLloisse    iioil 


-i:\iii Ut )i,u:  hv  S)  srr.ME  M:i:]'i:f'x 


scillciiu'ill  liir^(|lir  le  ■'lljrl  dnil  |irnniiiici'i'  ci'ii.ii  lis  moK.  mnis  l'iiriiiv 
il  l:i    IICMM'C    sciilr    il.i\(iir   .'i    le-,  iikiiiiiiiiit. 

1,1'  lM''L:;iirliicill  |irill  l'Iir  Mrs  iircilsi'  cl  |iliis  (in  llliiills  Ini.iri'.  I.i's 
hiilllilc-  ilr  l;i  |il'iilliiMri;iliiiii  |iorlrlil  sur  les  Icllirs  prises  ill(li\  iiliirllr- 
iiiciil.  siii'  1rs  (liMiTriilcs  s\ll;ili('s  des  innls  un  ju'ii  loii^s  cl  sur  les  iikiN 
i|iii  rniii|i<isciil  hi  |ilir;is('.  I,r  iiialailc  ne  jiciil  (''iiiclln'  un  sini  ipi  en  \r 
r.iisiuil  a(C(iiii|iMi;ni'r  il  inir  (■(iiisuiiiic.  |irrs(|iii'  loiiiiinrs  l;i  iiumiii'  !//(''  |Minr 
(I.  ///c.vN  |i(Mli- .vi  on  rn  les  ,is|iir;inl .  un  rncorc  en  1rs  n'in^L'inl  jiliisiiMirs 
lois.  |.;i  |i;iinlr  l'sl  li'iilr.  I  r.i  in.inlc  :  Ir  m, il  aile  s  aiii'ic  sur  écriai  m 's  s\  lia  lu 's 
lin  innls.  les  allniiL;e.  |iiinr  re|iarlir  I  nlislaelc  rranelii.  I>  aiilres  l'ois,  il  ne 
s  a;^il  (jiic  il  nne  sinijile  lii'silal  mii  sur  cerlaiiis  innls.  j,  T'innliini.  la  ralii;ne. 
c\aj:èrciil  le  lM''L;aicnienl .  Il  cs|  en  nuire  le  plus  snineni  inlennilleiil  el 
jiaiTnis  ilis|iar,ii|  cerlaiiis  jniiis  |iniir  revenir  erisiiile.  l'ailin  le  lir';jaie- 
ineiil  esl  hinjonis  aeeniniiauni''  île  Irouliles  de  la  res|iiraliiiii  l(!lier\iiM. 
[lailoissi  |ii  iniiinei''es  (|iie  le  malade  s  en  rend  inlii|ile.  I.e  lièune  ne  penl 
liiiiirsniv  re  an  delà  d  un  eerlain  lenips.  nne  iiuiversal  uni  un  une  leiinre 
sans  l'Ire  nldit:!'  de  s  arièlej-  par  snile  d  nne  lali^ne.  paiTins  e\eessi\e. 
dans  la  riiiielinii  respiraloi re.  I  ne  luis  (''lalili.  le  l)(''|;aieiiienl  pcul  |)ersisle|- 

peiidanl  des  is  e|  des  anni'es.    Il   peiil  (lispHraitre  spnn[aM(''ni('nt  mais 

le  l'ail  esl  rare,  i'in  j4(''ii(''ral,  il  (liminne  d'inlensili'' avec  I  a^e  sauf  clie/  les 
siijels  ipii  s'arilijiClll  Irop  parlicMlièreineiil  de  leinTdal.  haiis  ce  dernier 
cas  il  lend  an  cniilfuifc  ;i  ani;mcnler  ((dici\in  . 

I.e  h('i/(iiriiiciil  liiisU'rItjiir  esl  rare.  O  ii  es|  pas  ii  prnpreiiiciil  parler 
ini  l)i''|iaiL'iiiciil  car  il  ndllrc  pas  les  caraclères  du  li(''j;aicinenl  nrdinaiic 
(l'.liervin).  Il  apparail  liiiisipiciiiciil.  ;i  la  siiilc  d  une  (''iiiiilinn.  d  un  Iran- 
malismc  nn  du  surniiMia^L'.  it'cmliir'c  il  allcinl  son  ma\iiiiniii:  pins  raic- 
ini'iil  il  s'inslalic  pr(|f;r('ssivemcnl .  l'aiTnis  enliii  il  pir^ecdc  le  mnlisnie 
liysl(''ri(|M(' lin  lui  sneccde.  l'^n  liii-iiii''me  il  lia  rien  d  alisnlnmenl  li\e. 
mais  l'i'apiic  siirlnnl  par  son  enscmlilc  de  caraclères  el  esl  facile  à  rccini- 
iiailrc  ipiand  nne  l'ois  mi  I  a  oIiscim''. 

Il  es|  siiincnl  inniicncr'  ravnralilemcnl  par  une  (''inolion.  nn  Irannia- 
lismc  (d  dispaiail  alors  aussi  Iniisipicmcnl  (|n  il  esl  apparu.  Su  pallio- 
jicnic  esl  disciilei'.  Ilallel  incrimine  pliilôl  les  coiilraclioiis  des  muscles 
lie  ra|i|iareil  pliimaleiir  laiidis  i|ne  (lliarcol  r\  l'.lialierl  le  coiisidi'ienl 
c/immc  iiiie  vaiii'lé  de  lapliasie  livsléiiipie. 

.1  ai  nicnlioniK''  prr'cr'deinmeiil  le  li/'^iaicmeiil  apparaiss.nil  an  didnil  di 
la  jKirdhisic  (jr/n'idlc .  pour  l'aire  snih'  liienlnl  an  liredonil  leineiil . 


(ii\rni;i    III 
TROUBLES  DE  LA   MOTILITE 

I.  —    l'lM,ll>MC^    ;    ll.'lMI|.lr^lr.    —     W |,l,-l,..      -    l':ir,l|il(';:lr.    —    llrl,M|,;,l  :.|,lrïir.    _ 

l'ji"il\si<"-  iiih'iriiilli'iil<'-. 

II.  \lrii|iliii'^  iiiii-c  iil.iiii'^  :  \li  H|ilijr^  il'iuii;!!!!' iiiMi|i.illiii|ur.        A I  rii|iliii'>  il'uriLiiiit^ 
lil\i'lii|ialllli|llr.  All('|illii'>  (l'dliLliur  IH'V  I  illqlli'. 

III.  ïnmblcs  (le  la  fOdiiliiialicni  cl  ilc  IimiiiiIiIhv  :   \la\ir.  —  Vciii;:i'. 

I\.        (loiilraclioiis  inusciilaircs  |ialh(il(ij;ii|!i('s  :  Tniiililciiiciil^.         AlhiMosc.     -   (Iki- 
r('i>s.  S|iasiii('>.  Tics.         Myoclonii"-.  (Imili  ailiiic^.  (;iiiiviil--i()iis.   — 

M\.i|(ii]ii'-.  —  I  alali-|i-ir.  --  ll\|iHl,iiiir.         ^haluiiic  cdiiuciiilalr. 

Ail  ciMiis  (1rs  .iIIitIkiiis  lin  v\s|riiii'  iiri\i'll\  la  iiinlilili''  |irul  r'll( 
alliM'i''!'  (laiiN  ili's  ciinililiiMis  (li\(■|■'^l-^.  laiili'il  il  ^'al:il  de  fjdidlijsii'  ili 
caiisr  iiiL;aiii(|iii'  mi  liiiii  riiiniii'llc.  lanh'il  i\  atrojiliic  iinisciitdirc.  |t  aiili'cs 
roi>  la  iiiiililili'  l'sl  inlailc  ni  laiil  i{ii  ('iicruir  de  la  (•(inli-acli(iM  do 
imis(d('s.  mais  Irs  iiKunciiiciils  ne  s  (^l'iiilriil  plus  avec  pi  iMisidii  - 
alaxii'  (hjiimniiiiic  cl  sldl'Kjuc. 

D'aiili'cs  l'ois,  ciiliii.  il  ii  rvislr  ni  paraivsio.  ni  iiiciKinliiialiini.  niais 
des  rdutvoctiiins  iiiKSi-iildin-s  dniirnidlcs.  pdlliohif/itiiu's  vicnnciil  Irini- 
Idcr  II'  jrii  ri  I  lianiinnii'  des  iiiiiii\i'iiiriils. 


I.  —  PARALYSIES! 

hans  son  an  rplioii  la  plus  L^i'iK'rali'.  Ii'  Iciiiir  de  /«(/'«///.s/c  ir.xzx/.jt:/. 
didicn  indiipic  I  aholilion  d  iiiir  roiiilion  nioliicc.  sciisilivc,  sensorielle, 
\aso-iiiiiliice.  elc.  Applii|iii''  à  la  iiiolirih',  il  désigne  raliolilion  on  \;< 
diniiiiuiion  de  la  ///o/r/ciVc' des  innseles  striés  el  des  muselés  lisses.  Uans 
le  |nemier  cas.  c'est  la  moirieité  volontaire  qui  est  plus  on  moins  sii|i- 
piiuiée:  dans   le  second,  c'est  la  motrieilé  d  ordre  ri'llexe. 

Toute  paralysie  motrice  peut  l'clevei  de  deii\  sorles  de  causes.  Klle 
peut  élre  la  coiis(''([nence  d  une  lésion  mal(''rielle  du  neurone  niotenr.  — 
paralysie  motrice  de  cause  orfiddifjiie.  —  on  siii\eiiii  par  snite  de 
h'oiililes  piiremenl  d\iiaiiii(pies  dans  le  ronclioiineinenl  de  ce  neiiroue. 
iuliiliition.  inlliiences  d  ariel.  elc.  (','csl  la  paraKsie  motrice  de  nalun 
fiinclifldiicUc.  ilile  siiic  iiialciiii.  symptrinie  cominnn  dans  certaines 
n(''\roses,  en  |iniiiciilier  dans  rii\sl(''rie. 

la  paralysie  motrice,  ipi  elle  soil  de  cause  oi|^aui([ue  ou  l'oiictiounelle. 
peiil  cire  ,i;(''uéralisi'e  à  loiis  les  iniisclcs  du  corps  ou  localisée  à  un  pins 
(III  mollis  ^rand  nom  In  c  d  en  Ire  cii\.   1  rés  t'r(''(pieninieiil .  elle  occti|ie  nnc 


ilis  <i:\iii>i.(i<;iE  DU  S)  si i:\if-:  xEiti  Br\. 

seule  moilii'  ilii  emiis.  —  licniijitrf/ic:  -  -  elle  peul  jiiissi  ir()i-eii|ier  (|U  Un 
iiieiiilire  iiii  seiilemeiil  eeihiins  ^iciupes  rmisciihiires,  —  ni(ninph'<i}c. 
An  lieu  de  Ire  liniilée  il  un  seul  eùli'  du  e()i|)s  sous  l'oirue  d  liéuiiplégie  (lu 
(If  inon(>|»lé)^ie.  \;\  |iariilysie  peul  (peeii|ier  à  l;i  lois  l(»s  deux  luoiliés  du 
eoi-|is,  —  liriiilj)lr(/ic  hilalrvdU'  nu  diplcf/ii'.  Klle  peul  sii'-j^cr  djuis  les 
iiieinbres  iideiieurs  seuleinenl  ou  daus  les  (|uiilie  iiieiiihies;  elle  porte 
alors  le  nniii  de  piiriiplriiic.  Eniwi  une  li(''iiii]d(''yii'  |m'iiI  coïiieider  avec 
lUie  para|il(\i;ie. 

Ji'-luilierai  suecessiveuieni  les  dilItTeiile-  rmiiies  de  païahsies  —  liiMui- 
]p|(''f.'ie.  iiiouopir';;ie.  paiapl(''L;ii'  —  l'I  li'ur  \aleur  s(Miii(doi;i(|iie. 


A.         Hémiplégie. 

L  lieiui)di';:ie  es!  ini  >\ii(li(iiiie  consliliié  pai'  la  perle  pliiN  ou  niuius 
.■iiniplèle  de  la  uiolilili"  \oloulaire  daus  une  uioilié  du  corps.  Celle  liénii- 
pléjfic  peul  (■liiii(|uenieid  pr(''senler  dixeises  vari(''lés,  laul  au  point  de  vue 
lie  rinleusili''  ipie  de  l'étendue  el  de  la  topographie  de  la  paralysie,  (le 
sont  là  autant  de  loruies  (diuiques  (pie  j  aurai  à  (h'-erire. 

(ioiiini:'  toute  )iaralysie.  riiiMnipli'gie  peul  (Hre  de  cause  iiriiaiii(jiir 
(Ml  l'onclioinicllr.  (leile  derni(''|'e  sera  (''lndi(''e  el  di'crile  à  propos  du 
dia;^iioslic. 

l/liéllliph'i^ie  or;^aui(pie  ich'xc  loiijoiirs.  ■~oil  d  une  li''>ioii  des  neurones 
iihdeurs  corticaux,  soit  des  lihres  (pii  partant  de  c(>s  iiciiroiics  (dusliluent 
par  leui'  réunion  le  Faisceau  dit  pi/rainiddl.  (le  dernier  |ieiit  èlre  atleinl 
dans  iriiuporte  ipnd  point  de  son  trajet  depuis  la  corlicalil(''  inoirice  — 
cellules  pvraniidales  —  oii  il  prend  naissance  el  ipii  lui  serl  de  ceiilrc 
li'opliicpie,  jns(|n  à  rexlri'iuilé  inférieure  de  la  iinadle  ('pinii're.  I,  liiMiii- 
[ilétiie  orj;ani(|iie,  considérée  d'une  luauière  ;;éiii''rale.  coiii)»reud  donc 
deux  varii'lés.  riiéiiiipli''gie  d'origine  cinrpli<ili<iiiL'  et  l'Iiéniiplégie  dVni- 
gine  incdiillairc,  la  preinii're  incoinparalilenieiit  plus  l'réipieiite  (pie  la 
seconde.  Ilans  rimnieuse  niajoiih'  des  cas,  riiéniiplégie  ddrigine  eiic(''- 
pliali(pie  frappe  le  ('('dé  du  cor|)S  opposé  à  rii(''niispli(''re  malade;  eu  d  aii- 
Ircs  termes,  l'Iiéiniplégie  est  pres(pie  tonjouis  croisi'c  par  rajiporl  à  la 
lésion  dont  (die  relève.  Civile  loi,  (■ons(''(pience  de  renlre-croisemeut  des 
faisceaux  pvraniidaiix,  ne  sinill're  (pi'iin  nombre  livs  minime  (re\cep|i(nis. 
signalées  dahord  |)ar  Morgagni.  ipii,  pmir  les  e\pli(pier,  invoipiail  di'jii 
raliscn(;e  de  cet  entit^croisement.  Du  reste,  il  importe  de  faire  remaripier 
(pièces  faits  (riiémiplégie  d ircci c  sim\  fort  raies  el  (|ue.  paiiiii  le  lr(''s 
petit  noniiire  de  cas  ipii  eu  ont  (''t(''  rapporl("-.  loii-~  ne  soni  pav  à  I  aliri 
(le  la  critique. 

?>a  paralysie  peu!  ne  pas  Irapper  loille  une  mnirK'  du  corp^.  elle  peu! 
être  limitée  à  nn  membre  ou  à  certains  gr()llpe•^  miisciilaires  el  nc  Iradiiire 
al(MS  par  une  nuinoph'tjif  pure,  —  hrarhifilc.  cninili'.  /'iicinlc.  liiif/iiiilc. 
(les  monopl(''gies  peuvent  s'associer  entre  idies,  ainsi  pour  la  mnnoplégie 
hracfiiii-ffiii'tli'.  Assez  souveiil,  du   rcsle.  une  moiiiiple;jie  pure  ou  asso- 


I  Itdl  l:l  /■;>    liH    I    I     M(ll  II  I  I  l:\  M'J 

(iic  ili'liiitc  |i:ir  les  N\  iii|i|i'iiiii'-.  (l'uni'  li(''iiii|ilct;ir  iird  i  ii.iii  i'  ilmil  l'Ilc  il  r-»! 
^iliii--  i|ili'  Ir  irlii|iMl.  |.;i  m(iii(>|il(''j;ii'  di'S  iiicinliirs  jn'ill  clli'-iiii'liir  l'Ili' 
liiiiilcc  iliiii|iii'iiirill.  nu  |il'i''iliiuiiiii'i' lie  lir:iui'iiu{i  il;iii>  li'  si'^iiii'iil  |i(''i'i- 
|illi'l'ii|ll('   (II'    l'CS   llii'iiiliic>  imiiKijiU'tiii'  ilf  1(1  iniiiii .  (hi  Jiiril  -  -     niiiun- 

jilctjii'x  ilissociics. 

Tiiiiilis  i|iii'  ihuis  riii'iui(ili';iii'  iliirij^iur  i'ii(('|ili;ilii|in'  l;i  |i;iialysi(!  sii'-^r 
ihius  le  cùir-  ilii  ciiii)-.  o|i|i(isr'  ;i  hi  li-siiiu.  |i,ir  riiiilii'  iliiiis  I  lH''mi)il(''i;i<' 
(I  (U'ii;iu('    uir'diillaiic  licniijilriiii'    siiiiidlr  l;i     |i:ir,il\Mi'    sii''i;r    ilii 

iiit'iui'  ii'ilt'  :  c'csl  iMic  |i;ii;il\si('  (liri'ijc. 

Étude  clinique  (').  I.lii'iui|iii\i;ii'  m'  nuisliluc  île  Lu  nu  \,iiiiililc 
■-ui\,iiil  lr>  (IIS.  Taillùl  cllr  s'iiislallr  liriisi|ui'iiirul,  ,'i  ;;iaiiil  riaca--.  |iai- 
iillr  altai|ur  a)i(i|ili'crK|Mi'.  a\rc  nu  sau>  |irilr  ilr  cnilliaiss^uiii'.  I.r  lualailc 
rulrc  ireiiililiT  ilans  la  |ii''iinilc  (IV'Ial.  Il'aiilro  lois,  au  rinilraiir, 
rall'i'clinii  >  auiiniii  r  ;i  plii^  nu  iiiimiis  Imij^iif  l'flK'auci',  |iar  ilrs  |)ai'(''sii's 
|iassa;;i''i('s,  ili's  linulilc--  ilc  la  scusibilili'  sni)je(rni'  i  roiuiiiillt  iiiciih. 
l'miiiluiisscuii'ul.  rr'|ilialaluii'.  a|iliasii'  IraiisiUurc.  di"-  lrnulili"~  Ar  la 
iiii'iiioiri'.  (les  \(Mlij,'i'si.  Imis  Nvuipiruiii's  liadiiisaiil  I  i'\i>l('iu  r  d  uni' 
li'siim  ci'irliiaii'  en  Miic  d  i'\nlulinu.  I'ui^  |ii'U  à  peu,  li's  l'ni  ri's  diiiii- 
iiiicnl  dans  nnc  luoilié  du  cniiis  l'I  1  lu'iiiipU'^ic  s  accuse.  Kiilie  les  deux 
lypos  exlrènies.  un  peu!  imaginer  Ions  les  iiilei'int'diaires.  .le  eileiai 
eiieui'e  les  cas  nù  riii''iiii|iir'j;ie  sV'lalilil  pai'  peliles  allaipies  de  |iaial\sie, 
caractérisés  clianiii  par  la  |)aralvsie  d'un  se;;uieiil  du  inips.  l'ailnis 
eiilin  la  paralysie  es|  pn''(('dée  pendani  un  leiiips  plii^  nu  iiiiiiiis  lou;; 
par  des  allaques  d  l'pilepsie  parliellc  siéjjeant  dans  le  nu  les  nieinlires 
ipii  seront  pins  lard  pai'alysi-s.  D'autres  l'ois,  enliii.  riii''iiii|iir';.^ie  es|  ,'i 
nianlie  régnlièix'ineut  et  lenle/nent  proj^ressixe.  (Juid  ipie  snil  smi  iiinde 
de  ili'diul.  nue  l'nis  eoiislilur'e.  rh(''uiipli'j;ie  pii''seute  d  ahnrd  nue  pre- 
iiiièie  pi''rinile  dile  de  jiiirdhjnic  Ihisqiic.  n  lai|nelle  l'eia  suite  plus  lard 
une  p(''|-inde  dite  île  ((iiil inrl iirc . 

Période  de  paralysie  flasque.  \ii  didinl.  la  païaUsic  i's|  Hasipie:  si 
elle  frappe  lonle  la  iimitii'  du  eoips.  lace  el  uienilncs,  elle  esl  totale: 
partielle,  si  la  l'ace,  ce  ipii  i's|  Idji  rare,  on  I  nu  dos  nieinijros  est  res- 
pecti'.  Cniuiilèle.  quand  jnnle  inniilile  \idniilaire  a  disparu,  elle  esl. 
an  enulraire.  iiiinniplèle  quand  lejle  innlilili'  vnlnulaiic  esl  seulenienl 
diiuinuee. 

Si  le  malade  esl  dans  le  emn.i.  il  esl  laeile  eu  ,U(''ll(''ral  de  reennuaiire 
«pie!  esl  le  crdé  paralysi''.  j,e  soulèxeinenl  de  la  jniie  à  eliaipie  nioiiM'iueul 
d  expiration  ili'  malade  t'uiiie  la  pipei.  la  elinti'  biiisque  el  lourde  des 
memlires  atleiuts,  lorsqn'un  les  snu|è\e  el  ensuite  qu'on  les  aliandoune  à 
l'iix-mèmes,  peiiuettronl  racilemeiil  di'  i  cconnaitre  quel  est  le  côlé  frappi'. 
•  In  peu!  constater  à  celle  |iériode  raneslln'-sie  de  la  corni'e  du  coti'  para- 
lysé. Onanl  à  la  dT^xialion  conjngnéi'  de  la  l(''li'  et  des  \en\.  —  plii'>- 
noniène  qui  du    reste  n'est    pas  très  riéqueul.  —  elle  se   produit    el  c'est 

I.  Ji- |)r.'Hili:ii  i-i>mine  l\|)c  di'  iiMli'  (||■^^c■l■i|llilln  rii.iiii|ilrf;ii'  "r,u.niil<|iio  p:ir  li-sion  PU  loyer 
■  Ipi  -i^-iMi'iit  pn-irrii'iir  ili-  l.i  i-.i|i-iilo  inicnii'. 


Kl.  >i:\l!iil  111,11.    /,/■  >)>/■/   1//    M  RVhlW- 

le  civ  Ir  |ilus  iirdiii.-iii T.  laiih'il  ilti  n'ih''  vain,  cl  I  ini  d'il  aldi  ■-  (|iii'  |i 
iiial.'idi'  ir^ardc  sa  l(--i<Mi.  laidi'd  cl  licaii((iii|i  plus  rarciiicnl  du  c('d('  ilc  la 
|iaial\-.ic.  l\n\.  SrniiiiliKjif  <lc  I  (tiiiKOi-il  de  la  ris/iiii.\ 
l.'lii'iiii|il(\l;ic  (iMiiidclc  |ii(''sciilc  Ic^  caiaclcii's  siii\aiiK  : 
l.a  lace  cs|  |)aial\s('c.  la  ciuiiinissiirç  (lc>  lc\  ces  cs|  lii(''c(lii  ci'ih'  sain 
cl  siii  lin  [ilaii  |diiv  ('dcM'  (]iic  du  coh'  in;il;idc  :  du  ciih'  |iaral\sc.  les  ièvi'os 
sdiil  cnir  iinxcilc-..  ddiniaiil  à  Idrilicc  hnccal  ras|iccl  d  un  piiinl  dVxcla- 
nialinii  ((!liaicidi.  l.a  jniic  |ia laivsi'c  csl  alVaissi'c,  sans  rides.  s(iiil('V(''e  ;i 
cliai|ne  ininiveniciil  cspiialdiic.  Les  |ilis  nip|iiian\  de  la  l'ace  son!  cfj'accs. 
niiiiii-.  acccnines  du  eùli''  |paral\sé.  I.'as\  nudiic  de  la  l'ace  s'accuse  enciire 
ila\anlaL;c  i|iiaiid  le  niulade  parle  nii  lil.  Le  malade  ne  |ienl  sil'ller.  Vue 
dan-'  la  ca\ilé  Imccale.  la  lan,L;ne  n( cniie  sa  |i(isilioii  iinmiale:  si  lesnjel 
\enl  la  lircr  Ikms  de  la  IxMiclie,  (Ml  \ilil  la  |)niiile  se  d(''\ici-  vers  le  cole 
|iaralvsé  par  aclion  du  j;L'ui(i-f.;losse  du  ciih''  sain.  Le  Vdile  dn  palais  pciil 
(■■Ire  alVaiss(''  dans  sa  inoilié  para|vs(''e:  la  Inelle  csl  dt'v  i(''e  du  cùl(''saiu. 
rniiles  ces  paraKsics  ciilraiueiil  des  Irnnides  de  la  inaslicaliini,  de  la 
deiilnlilidn  cl  de  la  plnnialion.  d  inlcnsili''  \aiialile  sui\aul  les  cas.  Les 
aliuieiils  s'acciiiniilcnl  pai  r(ns  dans  I  espace  L;iu^iv()-laljial  du  crili''  para- 
l\si''  dii  s'i''C(Milcnl  en  pailie  par  la  i  (niiniissure  laljiale  jiai-alvsce.  (jui 
LiMc  assez  sdiivcnl  passade  à  nue  salivalinii  c(nilinnelle  cl  plus  en  nniins 
alidiidaule. 

On  a  [(nij:leni|is  admis  ipic  le  facial  iiiri''rii'ur  seul  élail  pris  dans  l'In''- 
nii|)lé;i'ie  :  Iclle  Tdail  anlrerdis  la  rèi:le.  cl  nu  admellail  ipie  le  facial 
supérieur  ne  pcMivail  T'Ire  iuh''ress(''  (pic  dans  des  cas  e\ceplidune|s.  fai 
r(''alil(''.  le  facial  sup(''ricnr  esl  hnijoiirs  alleini .  l'uiiliese  cl  Mills.  \liralli('', 
admelleiil.  el  seliiii  iiidi  a\ec  raisiiii,  (pic  la  parahsie  du  facial  sup(''rieur 
csl  la  i(\L:le  dans  rii(''inipl(''^ie,  (lelle  paralysie  du  facial  supérieur  esl 
Idiipiiirs  lieauidiip  nidiiis  accenlui''e  (pic  celle  dn  facial  iul'(''rieur  el 
lieailcdiip  iiidins  pr(iu(inc(''e  (pie  dans  la  paraKsie  faciale  péripli(''ri(pie. 
l'die  csl  surlonl  nelle  les  puirs  (pii  siiivenl  iiiini(''dialeineul  I  alla(|ue 
(riiénii|il(''gie  (li<.t.  'i."  .  Celte  iiil(''t;ril(''  r(dali\e  dn  facial  supérieur  chez 
rii(''Uii|ilé^i(|n('  lieul  à  l'aeli(ni  s\neri;i(|ne  des  nerfs  laciaii\  supérieurs 
(les  deux  ciMés.  Les  rides  du  Irunl  smil  ini  peu  ell'ac(''es  dn  ('("ilé  paralys(''. 
le  sdurcil  vnil  sa  cdurlie  s"all(''nucr.  laudis  ipie  sa  (pieiic  se  rapproclie 
du  r(di((i'd  drliilaire.  La  feule  palp(''l)ral('  ('oniparce  à  celle  du  côté  uppdS('' 
es|  sdUNcul  plus  (in\erle  ilii:.  '.'."i,  el  eida  par  suite  de  la  paralysie  de 
r(H'iiicnlaire.  l'Ius  lard,  celte  feule  pal|)(''l)rale  esl  an  cdiiliaire  un  peu 
plus  élroile  (pic  c(dle  dn  c('de  sain,  ce  ipii  lieiidrait  peur  .Miralli(''  à  une 
dimiiinridn  de  Innicilé  i\\\  relexenr  palpéliral.  .Mais  ce  fait  peiil  leiiir 
aussi  à  nu  Iclici'  (le,L;re  de  cdiilraclure  (le  r((rl)iculaire  dépeudani  de  la 
l(''si()n  eiiC(''pliali(pie.  Les  nidincmenls  dn  sniircil.  él(''vatidii.  aliaissemeut. 
se  l'ont  moins  facilemeni  (pie  f\\[  ((dé  uppusi''.  Le  sdiircil  Iraiiie.  s'avance 
par  saccades,  sd  II  (  liainp  d  excursion  esl  moi  us  (''lendii  (pi  à  I  cl  al  iidinial. 
La  Idiiicilé  du  sdurcilicr  esl  diminuée,  ce  (pie  l'en  peni  cdiislalcr  en 
disani  an  malade  de  fermer  (''ncrL:i(piemeul  les  \eu\:  nu  ('■proiae  alors 
nidiiis   de   r(''si-,|aiice   il   r(de\er    la    panpii're    i\\\    (•('d(''    pai'al\si''    il.e.ucndre 


inuriii.rs  iii:  /.  i  mihii.iii  .  i:i 

IS.'iNi.  Sdiivcnl  Mii^si  riicclil^icHi  ivnli'-i'  de  Id'il  ilc  ce  iiii''iim'  i-ùlr  csl 
iiil|iiiNsiMr  (lirvilliiiili.  Cfllf  |i;ii  ,il\>.i('  ilil  r.-ici.il  Ml|MTiclli  r-l  ilii  iv^li- 
|i;Hl'oi-,   |iiinr  ainsi  tlirc,    lali'iilc;  il   l'aiil    la    ri'i'liciclicr   ri    la    iiicllic   ni 

lAiilciicc.  l'.lii'   iir   ria|i|ii'  |ias   riilisri\alciir  c c  la  |iaial\^ir  (In   l'acial 

inlV'iiriir.   cl    r^l    liini(iin-~   licanr(iii|i    iiiiiiii-    |ir nn^c   (|ni'   irllc-ci  ;  elle 

(■si  tiiii{iiiii -<  iiiliniiiirnl  iiioiii-  ar(riiliii'T  (|nc  ilan-.  la  paialwir  Ijicialc 
|M'ri|ill('ri(ini'.  et.  à  vi'  |iiiinl  ili'  \ui-.  I  ind'-iilc  iclalixc  ilii  laiial  Ml|ii''- 
lii'iir  cinisi'iM'  Idiilc  -<a  va- 
leur |Miin-  le  (liajilliislic  (Ir 
la  |iiHalvNi('  raciale  il  uri- 
;^iiieei''i(''lil'ale.  i  \  (iv.  S,->ni<i- 
loi/ir  (le  lu  jKirdhjsii-  fii- 
rialr.t 

All\  liiciiilirc--  ^ii|i('Tieni 
cl  iiiiV-rieiii .  la  iiinlilili''  \ii- 
liMilaire  a  c(iiii|ilèleineiil 
ili''|iaiii.  T(iii<  les  iii()n\c- 
incnK  ■-uni  ali(ili>.  le  liiav 
e--l  accidi'  le  lon^:  iln  (-(np^. 
la  janilie  ('■ji'ndiic  claii^  Ir 
lil.  I.e  malade  ne  |ienl  re 
muer  se-  mendiics  |iara- 
ly-i's  ijii  en  le-  |ii'enaMl  a\ee 
-es  niendire-  \alides.  cai'. 
il  Mlle  nianièic  ^l'iiiTalc. 
-iiiile\es.  il-  rclimilienl 
d'une  si'iile  [lii'ec.  eominc 
nue     ma—e.     I.e-    iiinside-  „,■,■■  .  ,     ..    •■       •  ••    ,      , 

li^.  '2a.  —  IViralysn'  laciak'  jîauclie  a  orifîine  cérébrale,  cluv 
scilll    lla-i|lie-    cl    sâll-    ciili-  mo' IViiinie  de  vin^t-sepi  ans  alteinte  d'hémipléiiie  paiulir 

-i-lanee  |iarliellli,''lc.  •'";"•■  -'  ■>i>^"^"'-f"'Y'"'-  '■'■>"oIW»<-  -  insuffisance  mi- 

'  ti-ale.  —  l):iMS  celle  pliuld^'i-apliic  pi'ise  le  cinquième  jmir 

Le-      muscles      du      Inini-  .le  riiéniipl.'.L.'ie.  on  vnil  très  nellemem  (pie  le  racial  supi- 

,  ■     ,;     •             ,           •  lienre^l  i,:inil\sé   l.ieil  uauchcest.en  eQel.  jihis  lai-fïniiieiil 

sillll  lllhlllllieill  in(illlS|)ara-  ,„„,,,,,,'„.  ,„,,  ,„,„i   .1  le  sourcil  paucl.e  plus  élevé  

lysés  que   les   iiiiiscles  des        •■ lu  r.n..  .,,,„  - nièi-e.  i8î);). 

iiieiiil)it's.  lîcevor   (  1!I()!I|  a 

coiislah''  leur  all'aililissc'uieiil  du  ci'di'  |iaral\si'  dan-  ceilains  cas  d  liiMiii- 
|di''i;ie.  all'ail)liss(Miieii(  i|iii  n  exislail  |ia-  daii-  les  iiiouvomh.miIs  liila- 
liM-aiix.  Les  iuiisc|{>s  du  inn.  du  du- cl  de  ralidiiineii  nul  cdilscrM'  leur 
iul(''|;riir'  ruiiclioiiiielle.  I.e  -leiiin-cli'ide-maslnïdieii  csl  liiujdiirs  iiilacl. 
I.e  Miahide  |ieul  exécnler  hms  le-  mnineineiil-  de-  mii-i  le-  pircédciils. 
Ici  l'ucoie  il  s  ai;il  de  mn-ele-  ,'i  riiiiclinns  -\  nerL;ii|nes.  ('.e|ieildaiil. 
celli'  inir'i.iiir'  e-l  |)lii-  a|i|ian'nle  ipie  ri'idle.  plus  ndalive  i|iralisidne. 
I.a  puissance  iiiiiliice  de  ces  mu-cli'-  esl  diniinnee.  leur  clianip 
d  exieusiiiii  moins  éleiidn.  Si  l'uii  iiiesiiri'  par  cM'mple  le  deini-piMi- 
iiièlre  liuM'acique  i\[[  fi'\[i'  ln'mipir'jiiipie  ii  la  lin  d  une  iiispirulinii 
loi'céc.  id  an  maxiiniin  d  une  expiralinii  Idici'e.  el  -i  I  on  c(im|iare  les 
dimeii-iou-  olilenne-   axer  celle  du   ci'dé  sain,   on   -apercoil   ipie    le   ci'ili'- 


-I   Minint.li:  II/-  s)  SI  I Ml-:  ,V/;/;17s7',V. 


iiiahiilr  >  i'>l  iiiiiin--  liiliih'  cl  s  Vsl  iniiiiis  i'(''li(''(i  (|ii('  li'  (■ùl(''  sain.  Sdii 
(•Ii:iin|i  (rcMiiisidii  csl  donc  (liiiiimic.  Mais  celle  pailicnliMilc  ne  s'observe 
(|iic  ilaiis  les  iiiouveiiieiils  respiialoiies  forcr's.  |iarlaiil  e(Veclii(''s  à  ]'aide 
(les  iiiiiscics  n'S|iii-aloires  auxiliaires.  I)aiis  la  res|iirali()ii  oniiiiair(\  ainsi 
(|uc  I  a  iiionlié  l'I^gei'  (l(S!)(S|  dans  des  reclieiilies  lailes  dans  mon  service 
à  la  Sal|M''lrièrc,  l'aniplilnde  rcspiraloirc  de  la  caj^c  llioiaci(|ne  esl  éfj;alc 
(ll•^  deux  c('il(''s.  ("e  nCsl  (|ne  cliez  des  snjels  atteints  (riM''niiplégie  depnis 
I  eidancc  ({uc  l'un  Iioum'  une  diniinulion  de  raiiipliliide  respiratoire 
(hi  crilc  paral\s(''.  |)n  criti'  des  iiius(des  masticateurs,  on  peut  oliserver 
un  lertain  dej^ré  de  parésie  (Miiidlié  et  (iendron,  lilOd).  l'onr  ce  (|ni 
ciincerne  enlin  les  niiis(des  dn  larvnx,  Taclion  hilatérale  dn  ccnlif  cor- 
licai  larvnj^é  expliijiie  ponripioi  dans  riiémi|)léj;ie  il  n'y  a  pas  ^énérale- 
mcnl  de  Ironldes  vocaux.  Il  existe  cependant  des  cas  dans  lesipieis  la 
|)aialysie  vocale  accoinpaf;ne  lliémipléj^ie  (Lewin.  (larel,  Dejerine,  Hrvson, 
lîon/io,  Delavan),  mais  ce  sont  là  des  laits  exceptionnellement  rares. 
I.V'tal  des  mus(des  des  veux  dans  riH''mipli''i.'ie  sera  (''tndi(''  à  part.  (Vo\. 
SriiiiiikHi'u'  lie  Ut  risiiiii.] 

Le  taldean  précédent  esl  (einl  de  I  liemipl(''^ie  lidale.  ahsolue.  D  antres 
l'ois,  la  paralysie  est  moins  iidense.  cl  dès  le  déhui  on  peut  constatei'  (pie 
le  nieniliie  supérieur  esl  pins  paialysi'  i|ue  le  meinhre  inléiiein-  el  (pie. 
dans  l'un  el  I  autre  de  c(>s  memhres,  la  paralysie  est  d'antant  plus  pro- 
uiiuci'c  (pie  hui  examine  d(^s  innseies  pins  (doignés  de  la  racine  de  ces 
inemlpres.  It'aiilres  luis,  euliii.  rii(''mipléi;ie  esl  lr('s  l'ailde,  c'est  une  lu'iiii- 

l.es  spliinclers  s(uil  peu  ou  pas  loiudics.  La  vessie  esl  (r(U'diuaire 
iiidenine:  ce|ieiidaul  il  l'aiil  t(Ui jours  soucier  à  une  r(''tenlioii  d'urine  pos- 
silde.  La  couslipali(m  es|  l'réi|iieiite. 

I,'(''lat  des  i('llexes  tendineux  peut  ("'Ire  lr('s  variahie  selon  le  cas.  Assez 
siiuM'ul  loul  au  délinl  et  pendant  la  p(''riodc  apoplecli(pie  ils  peuvent 
('•Ire  al)(dis  nu  li(''s  diminu(''s  Aw  ci'ili''  paralxsi''.  iVov.  S,'iiii(ilii(iic  r/p.v 
rr/lr.rrs.i 

\  celle  piirioile.  on  peut  oliserver  des  cdiil idcl iii'fs  el  des  coiiriilxidiix 
partiidles  précoces,  ipii  serveul  sui'loiil  au  diai;iioslic  causal.  Les  pre- 
iiiii"'res  indi(pieiit  souvent  une  iiioiidatioii  \eiitriculaire  par  le  l'over 
liémorrajjiipie.  les  secondes  nue  lésion  cortico-ménin;^ee. 

Cette  preiiii(''ie  période dliéniiph'^ie  llasipiednre  (le(pi(d(pies  semaines 
à  plusieurs  mois  (de  un  à  trois  en  inoxenuei.  l'art'ois  (die  conslitne  ;i  elle 
seule  toute  la  maladie;  la  paralysie  reste  llas(pie  :  c'est  excepti(miiel 
(  llducliaid  1  :  ou  encore  la  motilité  revient  pidi;ressiveiiient.  el  lonte  trace 
de  paralvsie  disparait.  l'Ius  souxeni  arrive  la  sec(  mile  phase  on  de  coni  rac- 
lure. La  paralysie,  de  généralis(''(^  à  loul  un  cole.  se  localise;  le  luemlire 
inrérii^nr  r(''cup('re  proj^ressiveiueiil  le  mouveiuenl.  la  face  reprend  ses 
caiacléres  plus  ou  moins  normanx,  le  liras,  au  conhaire.  s'ami''liore  peu. 
sauf  du  c(')li''  des  moiivemenls  de  l'i-paiile.  Ii(''ule  L;i''n(''rale.  cliez  rii(''mi- 
pl(''<iii|Ue  par  li''si(ui  lULiauiipie.  le  memlire  sup(''rienr  esl  lieanconp  |ilus 
toilclK'    ipic    le    memlire    iiilei  ieiir.  el    il    es|    liaiial    de  voir  des  Ii('-mip!i''- 


Il!illl!l.i:<  /'/•'   I  A    \l"l  II  III  I"- 

i;ii|iu'-  iiiK  irils  (Idiil  II'  tllt'lllliiv  vii|MTiriir  ne  jiuiil  il  ;Hirli niiM-iiiriil  cl 

<|iii  |.fu\('iil  iii.iirlMT.  r.iitiii.  j.'  If  iV'|M'lr.  (hiii-  riu'iiii|.ir'-ic.  I;i  |.af:ily>ir 
r>l  l(.uj..ms  ir;Hil;ilil  \\\w-  accuse.  i|iir  Inii  r\;miinr  dc^  milMlrv  |.|ii- 
l'Ioi^iiK's  (le  la  laciiu-  des  iiu'imIiic^. 

Période  de  contracture.        I.a  cnnlia.  Iiiiv  iLm-  I  hiMiM|ili'i;ic  |m'iiI  rln- 
jiiTfoce  iMi  l'inlirr. 

(Uintinihin-  jitrauf.  —   An  lieu  drlic  llas(|ii(^.  Ii'^  iiilin--  |pai  al\-(-s 

sniil    plus  (111  iiMiiiis  liui- 

(les.  Ci'llc  liuidik'  |in''- 
ciicc  |iriil  M'  mmilrcr  l'ii 
iiit'-mc  li'iii|i'-  (|iii'  riK'iiii- 
|il(''^ic.  cniilidiliin- 

iitilidli-.  iMi    lie    siil- 

\riiiii|ii('  iilnsiciiis  jours 
a|ll(■^.  I.  iuli'usilc'  (le  celle 
<(iutraclure  esl  \aiialili' 
cl  l'ou  [leul  eu  i)l)ser\ei 
tiMis  les  liejiivs.  (lepui- 
la  l'oriiie  li'jière.  M|)|iri'- 
cialile  seulenicul  l'u  iin- 
juiuianl  aux  uieiulnc^ 
ili's  uanncMieiils  |iassir^. 
ius(|u"à  la  loi-nic  iiileiise 
|ir()(luisaul  le  uii''ine 
eiiauj;enieul  ilallilude 
des  iiiemiu-es  que  eidui 
(|ue  1  on  (titseixc  dans  la 
couliacture  lardive.lielle 

,         ,  ■  •      1       Kit;.  2i.  —   Conlracluie  du    facial   iuKricur   finiicho  chez  uiif 

eilUliaclUIC  précoce    M  (  si  femme  de  vingt-huit  ans,  atteinte  depuis  Hois  an<  dliémiplégie 

du      lesle     pas     ri('(|Uein-  gauih.- ave<- e.intraotuio  (Saliiènièiv.  ISOT). 

ineul      (diservt'-e.      Loi--- 

ipi  elle  appaiail  eu  luèuie  lenips  ipie  la  paiaKsie.  elle  ('--1  due  il  I  e\cita- 
lion  (les  lilires  ueivcuses  pa>  la  lésion:  lius(|U  (die  ne  se  Uiontfo  (jue 
i|utdi|ues  joins  après,  elle  résnile  vriiiseiuhlaldemenl  d'iui  cerlaiu 
dcLiré  d  irrilation  inllainnialoire  dt'veloppi'e  par  celle  dernière.  1)  aulics 
lois,  eidiu,  elle  r(dè\e  d'une  inoudaliou  \enlriculaire  cl.  dans  ce 
cas.  la  coulraclnic  est  sdiiveiil  liilatiTale  cl  a|iparail  d  euildée  eu 
iiiènie  temps  (|ne  l'altaipie  d'apoplexie.  (Juelle  que  soi!  s<in  inlensilé. 
retle  coutractnre  pr(''coce  est  en  général  passaf;ère;  dans  cei'laiiis  cas 
cependant  idie  per<i-~le  e|  .se  transfiuiue  alors  en  coulrai-|ure  pernia- 
nenle. 

Coiilniflinc  Uirilirc  <iii  pcvmaiienli'.  —  A  mesure  (jne  hi  inolililt'- 
revienl,  le  malade  s'aperçoit  (|iio  ses  inenihres  sont  raides.  difliciles  à 
unmvoir;  (Faboi'd  transiloires,  ces  raideurs  s(miI  en  s'accentnani  :  les 
ri'dlexes  lendinenx  s'exagèrent.  Le  sujet  esl  en  ilat  de  conl  raclure  lnlcnd- 
et  la  couliaclni-e  permauenle  est  proche. 


Minl.ni.n-:  hl    S)>l/  MI-:  M.ltihlX. 


Il  rsl  ii'|ii'ii(l,iiil  lies  (•;!>.  joli  ijiic--  ;'i  l;i  \(''iil(''.  (i;iii><  l('si|iic|s  les  incni- 
liic--  |i;niil\'M'--  ivsiriil  n,i>(|iic^  |irii(hiiil  uni'  iHTiddc  ilr  lcin|is  inil(''l('r- 
iiiiiii'r.  I.rs  ii'IlcM's  IcuiliiiriiN  muiI  .ildr^  liiiiiii.iii\  on  ;i  jii'inr  |iliis  ;ii'ciis(''s 
i|iif  ilii  i('il('  «-Min.  I,c  ^l'^iw  il(S  (iilrijs  l'^l  hnihil  niirMi;il.  hiiilc'il  inviTli. 
Twin-  l'i.iliinski  ij'.IIINi.  un  iilisciv('i:iil  ers  liiils  (|;nis  rciliiins  riis  ilc 
Innicni^  ilc  l;i  iiiilir;ilil(''  niiiliicc.  i'i>ni|ii'ini;uil  |iln^  ipi  Viles  nr  (li'liinscnl 
l;i    siilisliMiic    nriMMiM'    --(ins-iiiccnlc .    ('.  rsl     l:'i    du     itnIc    \[\ir    i|n('sli(in 

l'nniri'  ;'i  I  i''lnilc. 

lue  lois  i|n"rllc  s'ol 
l'Ijihlir.  i;i  ciniliailnic 
|iri  in.nii'nic  |ici--is|c  in- 
il(''liniinciil  cl  II'  n  rsl 
i|ni'  il;inv  ilrs  r,i>  Irrs 
r\cc|irninnr|s  ri  ijiinl  l.i 
|i;i||iiil;(''iiii'  iiiins  l'cliMp- 
|ii'.  i|n'iMi  |ii'nl  1,1  \iiir 
iliiiiiniH'i'  ilinlrnsili'. 
Tnlllciois.  Inis(|nr  li's 
innscics  riinirjiihiio 
\  irnni'iil  :i  l'Ii  r  :illi'iiils 
iralni|)liii'  Miiii'i|iir'i'.  lin 
pciil  \(iir  1,1  rinili'jirlin  r 
s'iinirnilrr. 

\  l:i  l'an'.  !a  ronlr.'ic- 
Inir  rsl  larrinrnl  iilisri- 
M'i'.  I,ins(|n  rlli'  m'  |ii-ii- 
iluil.  la  iir'\ialinn  îles 
Irails    >i'    lail    en    sens 

li^'.  2;i.  -     i;.inlr;i.-lniv    ,lii    r.i,i;il    ■.iip.Ti.iii    .1    ml. 11.111    ,  li,/    un       ilIXCrM'       (Ic      CI'      (|u'('llc 

!3™mIiVll!;l!,Mrd,'Ui"n'''M,s!AH'u,onZ'''!ii'^  ''l'i'l    '■'    !■'  l'irnii^Tr    |.('- 

lysic  et   U  cmtnirlure  .•n.p.-cli,.iil  loi.t v.> mI,  I,,-  ,„;,l,,.l..      i-j,,,],.      ,1,.      rilCM  I  i  nic"  ic 

in.UTho  en  niu.-li.-inl.  lnl.'!,'ril.'  il.-  la  scn-il.ilil.  — .■ii.ral,-  ,1  ~|..--  .  ,  .  '         . 

.■ialP.  Ail  .I.'l.iil   il.-  r:,llii,|M...  ;,|il,.-,si..  „„.lr .|i,,   .lin  a  |.Iiim.-m,  ,       Hlj;.      'J  M       ;        IcS       I  l'a  1 1  S 

n]..i<  .Hi.-.-ii.-.  is'.ci  ,^11, il  lii'i'.s  (In  crilc  |iai-a- 

Ivsc,  cl  à  nii  cxanM'n 
Mi|icili(icl  un  |iiini  rail  ciiiirc  cire  en  |iii''sence  iriiiic  hf-niipli'f/ic  illlcrnc. 
Tics  e\cc|iliiunielleincnl  le  laci.il  sujii'iieni'  |iai-|ici|ii'  il'nne  manière 
inaii|ni''c  à  la  cnnli'aehin'  (tip.  "J'n. 

Les  innseles  i|e  la  lan;;ne.  iln  |ili;ii\ii\.  les  iiinsclcs  miislicalenis.  les 
ninseles  ilii  liiiiic.  r'eli;i|i|)eiil  à  la  ciinliaeline.  (In  sail  iln  lesle  i|ni'.  Naiil' 
dans  (les  cas  il   liicalis.ilinn  s|)('ci,-ile,  la  jiaialvsic  de  ci's   iMilseles  à   rmic- 

lioiis  svii('ij;ii|iies  cl  i|ni  iiailani  oui  nue  i  e|iii'seiilali iiilicalc   liilalé- 

lalc,  est  |)eii  accnsi'c  dans  !'li(''ini|ili''j^ie. 

la  emiliacliire  laiili\e  [laiail  en  j^i'iitTal  de  la  sixiènK!  sciiiaiiU!  an  tnii- 
sicnic  niiiis  a|ircs  rallai|ne  de  riiériii|ili''^ie  :  |iaiTiiis,  mais  1res  raremenl. 

Iiean(iiii|i  |ilns  h'il.         an  \  iiii;lièmc  iniii-.  enii •   dans    nnc    iiliservalimi 

de  Vnl|ii.iii  —   cl    |icnl.   sni\anl    les  cas,   ehe    |dns   mi    niniiis    |ininuneée 


I ii'jriiLf-  l'i;  /  1  MOI ii.i  1 1 . 


V.Vw  vrliil.lil  Inil.'m.'iil  l'I  |.n(j;iv>-si\i'iiiciil.  cl  ~-nii  i iiicm  c  i-i  .nninii. 

(•.■•(•  |i;ii'  rii\a^t'i;ilioii  il. -s  irllcxcs  Iciiiliiiciix  iIiikiIc  |i,ir,il\M'  i(\;ii;,i  .ilidii 
.lu  irllfxc  |i;il(>lhiirr  l'I   ..l.'-iTiiiiicn.   h  .'■|il.!,ili.iii   .Ir    l;i    loliilr,   li  ('|M.I;ili.iii 

V|lill-|ll(lï(l.'   (Ifl.-I    pLlIll.'   'In   |lil'.l Il V   ,|||   |,|.'ll.    .'I.M.    C-    lllh'lKMIH'lll's 

;i  eux  seuls  iii(!i(|u.'iil  ili',|.-i  H'"'  '•'  ii'H'''!  i^  il''  ''-•I  'in,- ni''''  'l''ii~-  '""1''  I'' 

l;i    iiioili.'   ili'    l;i   m. d'il.'  .'iiiniiT.'  .luiv-i hiiilc  au    .nh'    |iar,il\s.v    haii-> 

ccilaiiis  cas.  I.'s  .■liiisi'-~ 
|)i'ii\i'iil  .'Il  r.'sl.'i-  là.  l'I 
il  M  l'sl  |(as  liv-  laii'  .1. 
n'iiiiiiilirr  ilrs  iiiiliviilii- 
clir/    li'si|iii'ls    I  rNaiii'ia- 

li li->     ii'Ili'M'-     Irn- 

iliiirii\  l'sl  II'  st'ul  s\iii|i- 

lôiiii'  |iar   li'(|ii('l   SI'   Ira- 

iliiil.  soi!  mil"  lii''mi|ili\i;ii' 

aiii'ii'nni'  ri    uiH'iii'.  siiil 

uni'    lii''iui|iir'i:ir     li'^^i'ii' 

cl      |iersisluuli'.       I.ms- 

i|u'olle  reste  hm me  à  re 

ilejrn''.  la  eoulrarlnre  ili-- 

liéiui|iléi;ii|Ui's    ne   ^  iin- 

|iiisi'    |ias  il    la    \  ne.    car 

elle  ne  |ii'iiiliiil    |ias  il'al- 

lilniles      \ieieuses      îles 

lueiuliies.  elle  iloil    l'Iie 

leeliei  elii''!',      e'esl      une 

iiillliaeliiie  htloilc.  V.Wc 

es!    aujiMieuli'e     |iar    les 

iMUolidUs     morales,     les 

nionveinenls  vulonlaiies  liiis(|u"ils  s.uil  |iossil)les,  —  el  i|uiiii|iie  allaililis 

ils  sonl  en   général   possibles  pour  le  nienilne  inréiienr  —  par  eeilaines 

snlislanies   au;;nienlant   la    réileelivilé    île    la    moelle    .'pinièie.      -   iioi\ 

\omiipie  el  slrvelniine  (Kouquiei'.  Cliaieoli. 

I.e  plus  souveni,  celle  conlracluic  lalenle  l'ail  place  pi'ii  à  peu  à  la 
cuntiacture  iH'nmtiHtnlc,  el  ci'tlc  dernière,  ipii  alleinl  -mi  maximum 
ilinlensilé  au  nienilne  su[)éi'ienr.  entiaine  ii  sa  suile  la  proiluelion  il  alli- 
liides  viei.Mises.  A  cel  i''j4ar(l.  ou  peut  disliu^uer  deux  l\pes  piincipanx  : 
7'i//«'  ordinaire  ou  de  flexion  :  lépaiile  est  plus  i''le\i'e  que  du  ci'ili'  sain. 
le  liras  est  aecoli' au  corps  eu  addueliou  l'orir-e  avec  lolalimi  en  dedans. 
I  avaiil-hras  en  llexion  nioveuiie  sur  le  luas.  la  main  eu  proualion  el 
légèremeul  flécliie.  Les  doi;:ts  s(nil  en  lleximi  el  leur  allitude  varie  avec 
le  de<;ré  de  llexion  de  la  main.  Celle  dernière  l'iaul  d'ordinaire  lies  pen 
lli'cliic.  la  llexion  des  iloij;ls  esl  snrioul  prononci'e  dans  leurs  deuxième 
l'I  Iroisiènie  pliulauges  ili;:.  -.'(ii.  Olle  allilude  des  doigis  —  qui  n'e-l  du 
ri'sk'  (|u'iine  exagéralion  de  leur  allilude  plnsiologique  lorsque  la 
main  esj  an    repos  —   tieid   à    la  cnnlraclure    des    muscles    IK-elhisseurs 


i:r,  <i':\iini,ii(,ir  nr  s)">//  u/;  .\i:inEi  \ 

>ii|i('ilirirl  cl  iiidldiiil  (In  (Iriiioiilir  r.icilciiiciil  (In  ivslc.  en  l;iis:iiil 
■  vi'iiilri  il  1,1  iii.'iiii  ilr-  iiHiiiM'iiiciils  |i;i>sil's.  (|ii('  les  Hrcliissciii's 
^iiiil    sriil-    en    (■,iii--r    iri.    car   (Hi   |icill.    a   vnloiilc.    chez   rii(''llli|il('-|:i(]ili' 


iil  ll■^  (Icii'.'ls  cl;ui>  lli.-iiiipU-ii'  avrr  liiil.li- 
^,u.-onli;,irr.  ivlrv.v  |,:issiv,.ni™t  (lig.  28). 

Dans  <•,■   .IrniiiT  (-.■is.  lu   cniUnuluiv  .l.-s   lïr'chis'^.Miis  -u|.,m  lirlul  .-1  |.i<iI..m,I   ([(•hTminc  une  llcxioii 

.•..mplrlc  lies  (\(ii!,'l-. 

cdiiliacliiic.  r.-iirc  \aiicr  rallilinic  iIcn  (li)iL;l>.  Ku  cHcl,  si  |iar  une  llcxidii 
lorccc  tic  la  main  on  \iciil  à  ivlàclicr  les  llccliissciiis.  dii  voil   les  doi^ls 

sçlciidrc  ((i^.  'J7l. 
laiidis  iin'aii  ciiii- 
li  aiicsi.jiarroxtoii- 
siiiii  (le  la  iiuiiii. 
(Ml  viciil  à  loiidro 
ces  iiinsclcs,  on  voil 
les  deux  (loiiiii'rcs 
[ilialaiigcs  se  placer 
en  llexidli  r(iic(''e,  la 
preiiiièic  icsiaiil  en 
exleiisioii  plus  on 
MKiiiis  inoiionctM' 
ilifi.  '28):  rVsl  ce 
|)luMiom(Mic  qu'on  a 

d(';si^iu''   siiiis  le  i i  de  sifpir  tic  lit  çjrijfc  mècaniqui'.  Tel  osl  le  ly|io 

ordiiiniic  de  la  cdiilracluie  an  nieinhi'c  siipéi'lciir.  Parfois,  mais  beau- 
ciinj)  |iliis  laicnieiil.  la  main  esl  en  llexion  |ii(iiioiicée  snr  r.-ivanl-liras, 
cl    les  diiiM|s   llcchis  en    |ininj:  rcn  lemeiil  l'einK'  snr  la  {lainni'  de  la  main. 


Y\-^.    i<.t  M.r.iliiv     -ii|„ 


TitDi m i->  iii-:  I  I  \iiiiii.iri: 


l!i'aiii-iiii|i  |ilii^  i;\\{'  i'^i  \r  l\|ii'  i\  r.iiciisidii  un  I  .j \,inl -lii;i'~  rsl  en 
l'Nli'ilsidii  Mir  Ir  liiii^.  la  iii.'iiii  {'laiil  |iIiin  un  inuinv  nccliic  cl  \r^  (iiii;^|s 
ri'riili's  I  lij;.  •![)).  Ijilii' CCS  (I, 'UN  l\|ics.    il   |iciil   c\is|ci    il  ailleurs   Imis  les 

iiili'rriii'diaircs.  Uaiis  ces  ilill'iTenli's  ili'lm  nialimis.  h's ivenicnls  aclil's 

suiil  Irès  iH'nililes  cl   1res  liinili's. 

Tandis  ijnc  les  iliiliMcnls  sc;^inen|s  dn  nienilire  sn|iiTieiir  simi  i|;uis 
une  allilnde  de  lli'\iun.  an  niiNnlirc  lul'ci  ii'ni  .  |iar  cunlre.  ils  s, ml  en 
e\leusi(in.  la  jandie  cl  la  iiiissc  suni  eu  liiini'  druile.  cl  le  jiicd  seid 
pirsonle  nn  ci'ilain  deL;ii'  d'i'i|ninisnie.  |ircsi|ne  |un  juins  |ieancuii|i  uiuins 
pniuoner'  dans  riieini|di''t:ii'  de  ladnlle.  ipic  cidni  ipie  l'un  rcncuiili'c 
dans  rii(''uii|d(''L;ii'  ciM  idiiale  i  nia  ni  île  i  \  u\ .  lij^ .  (i."i  cl  li(i  i.  Mans  i|uel(|ues  cas. 
un  idiserxc  un  ceilain  {|e;:ii'  de  llexiun  (danlaire  di's  urleiN.  |,c  |\|ic  eu 
jJcxidii  daus  le  uieniliie  inli'i  ii'ii r,  llcNiiui  pins  un  niuius  |ii(uiuucei'  de 
la  jauiiie  sui-  la  iiiissc  i'|  de  celle  ili'iniére  sur   le  li.issin.  es|    liés  |-nv 

cl  ue  se  \uil  ;:uère  i| ne  clic/  îles  malades  cunlincs  au  Ni  de|iiiis  lun:^leui|ps. 
\u  uieiiilu'e  iniV'iieni'.  la  |iaial\sie  cl  la  cuni  i  aciiiic  s. ml  d  urdinaiie 
un  peu  niuius  aeecnlni'cs  (ju  an  ineinlMe  s|||ii'.|iciii  .  liènje  ^éniTali'.  luul 
h(''nii|déei(|ne  ai  ii\i''  ii  la  pi'i  imle  de  cuiilracinie  pcnl  niarcliei'.  La  jauilic 
est  eu  e\lensiun  sur  la  cnissc.  je  |iicil  esj  en  \ai  ils  r'i|nin.  Kii  iiiai(diaul, 
le  malade  ne  MimIiiI  ni  le  i;cnuii.  ni  le  i(iii-ile-|iied  :  luiil  li'  iiiimim'uicuI 
se  passe  dans  rarlicnlaliun  de  la  IkiikIic.  I.c  ineinliic.  lelal  i\einenl  li-u|i 
l(nij;  du  lail  de  ri''ipiinisnjc.  puisipie  la  llcxiuii  des  seMmenK  ne  se  piu- 
duil  plus,  ne  pi'iil  cl  le  pu  et  e  en  axani  ipi  eu  di^ciivaul  un  are  île  citcIi'.  — 
le  malade  maiche  en    lauchaiil  (Tuddi,  le   pied    rasaiil    \r  sul   par  sa 

l'ai-e   anli'ru-e\leri I    s;i  puiiili'.   i.c  malade  marclic,  eu  suniuii'.  euiinne 

un  auipnli'  de  cuisse  innui  d  nu  appareil. 

Ce  inude  de  (h'uiaiclic  csl  di'  lieancunp  li'  plus  urdinairc.  mais  i|  nesl 
|Kisabs(ilnineul  conslaiil. 
cl.  eliozIeslhMnipli'^iipH's 
avec  é(iiiinisnie  nianiiH'. 
la  il(''lHarclie  csl  suuncuI 
aulre.  Ici  le  malade  ne 
fauche  pas,  mais  marclie 
il  pctils  pas.  en  avauiaiil 
leillcnieul  la  jauihe  pa- 
l'alyst'C.  duni  le  pied, 
rniilaul  le  soi  pai  s.i 
|Miinlc.  appuie  sur  le  sul 
par  sa  parlie  anliMieurc. 
le  lalon  ne  liuu'liaiit  terre 
(|ne secondaire ni.  lan-  ,;,.  .rinMiiipic^i;!,.  ,iiuii,-  avec  ™i.ira.-u>iu  .launt  .!■■  .|im"'.- 

dis     que      riléinipléuiliue  ■■"- l,.z  „„  l„.i,ii,„>âgo  .li>  cinquanlo-qualnMins.  iv.i,;  ai.lw,- 

.      !  ,  -l'iM..  uiMi.iTi  |i..|Rlant  cimi  ans  (nirrliv.  188X). 

ipu    lauclie.     marelle    eu 

avaneaiil  un  pied  après  ranlie.  par  luiilie.  clic/  riiéniipléi;i(|ne  avec 
é(|ninisuie  niar([né  ilii;.^"0  ,  le  pied  ilii  lueiulprc  sain  ne  ilépasse  pas 
celui  du   ineiulire  jiai'alysé,  cl  clia(|ue  luis  ipie  ce  dernier  ani\e  sur   le 

lii.li  i;i\i:.  —  s,'.||iiri|oi;ii'.  1-J 


-i:mii'I.iii;ii   /;/' >i  s// .1//.   \i:i;n:r.\. 


Mil.  le  iii,'i|,'i{|('  |ii('ii(l  ilii  ciih'  |i,ii;il\si''  l;i  |iii^ili(iii  IkiiicIkm'.  |iin'>  ;i\;iiic('  le 
l'ii'il  lin  ii'ili'  saiii.  (>l  !■(■  ili'iiiiiT  Iniiclic  le  s, il  ;i  ii'ih'  iln  pi  (■■(■(■•(Iciii  cl  siiiis 
Ir    (li''|i;i->^ri  .    Iji   d^iiilii'v    Iciiiirv.    ici.  Mii'illi|il(\ui(|iic  cii  iiiai'cliaiil   l:ii>sc 

loujoiiis  le  |iii'(l  (In  ci'ilc 
sain  en  aii  icrc  ihi  |iic(l 
(In  cnl(''  iiaialvM'.  l'ailiii, 
SI  I '('■i|niiiisinc  cdïnciilc 
avec  une  IIcmiiii  |iliinlaii(' 
lies  (Midis  ili-.  r.l  I.  la 
inaiclic  |ienl  ('Ire  rendne 
c(iiii|il('leineiil  iiii|i(issi- 
lile.  Celle  (leini('Te  (h'IVn- 
inalidii  esj  (In  resie  lieaii- 
(■i)n|i  |)lns  rare  dans  I  Ik'- 
ini|di''L;ie  de  l'adiille  (|ne 
dans  rii(''iiiipl(''ui('  iidaii- 
hle. 

Icllee^l  ralliliideindi- 
naire  des  ineiiilires  dans 

np™évroH,,,.o,.|'„.„.i„„.„...,i, , ,  :„  ,1  :„.„u'|,i,.,„. ,„.       I"      r(Hilractn ro      poriiia- 

;n.-i-  ,-iiiiIi;mI(iiv  .iiii^iiii  ,ir  iiiiv  ;in-  ,i;h  ,ii. .  isiir,  iiciile  (k's  I  ICI  iii|d(''^ic[ues . 

Les    aiilres    formes    soni 

lieanc(in|)  |ilns  rares:  c'esl  ainsi  iiiidn  |icnl  rencdiilrer  (li^.  7)2 1  une  ilexioil 

e\cessiv('(le  ra\anl-liras  Mir  le  liras  acc(iiii|ia-n(''i' d'inie  lle\i(in  de  la  main 

el     des    (Idi-js;     d'anlres 

Inis.    an    ((iiilraire.    avec 

une    llevinii    iii(i(l(''ri''e   de 

l'aNanl-liras    sur    le    liras 

il  e\is|e  nue  lle\i(ill  cdin- 

{d('le  el    à  aii.ule  (Irnil  de 

la  main  sur  l'avanl-hras. 

les  ddij^ls  reslanl  en  ('dal 

d"e\lensi(in.    Ici     encdic. 

(In    ri'sle.    lin    dlilieni     la 

llexiim  des  ddiizis  en  rele- 

\anl    la    main.  I.a   reriiie- 

Inre  cdni|il('le  de  la  main 

e.sl  L'"al(MMenl  assez   raie 

^,,  ,       ,  riK..V2-i; r;iilHi M  llrxi„l,r\,(;;riV..-illMll.'llllirf->ii|..Tlr„i 

idji'.  'lU).  r\  dans  ce  cas  , h, „„„,,.  ,ii„.„„,,i,.,i,.  ,i,,ui..  ^h.t  M|,iN,Mr  ,|;iI;m,i  ,i.-  i,.., 
—  dn  lail  des  adli('reiices  -"-■  ■i- '"""•  ■'■■  -'^- i'""  ■'">■  »^'"^  '■■■  ''^'^  •' 

,       ,  .        1  .  "■••'"l"'-  '""'    ri--"l--l   .■.:.lc.Mn,l    „n iiilra.hdr  ,-, 

i|lil    se    sdlil    (le\eld|i|iees  ilmou    \ p-i.-  :  \r .un. nie  de  riKÎinisplici-e  Kancli. 

—  le  ciian-emeiii  de  |mi-      ,;;;,';■  ^'i';";";:,;;;. ''i;,!;' tt v''!'!™^ 


lie|)aseiij^éiiérair;illilM(le 

des(ioi^(s.(|lii  rosleni  rorlemenl  lli'chiv.  cl  l'un  |ieiil  dire  (|ne  le  malade  lail 

liinjdnrs  le  pdiiii;.  ipiidlc  (|iie  ^dil  la  pd^ilidii  (|nc  I  dii  impri à  ^a  main. 


riiui-ni i:s  i>i:  i.a  mui ii.ni..  iv." 

i;i'>  ;iUihi(li'-~  \i(i('i|si'>.  Iiicii  (|lir  li\c^.  |irii\i'iil.  ,iiii--i  (|iir  jr  \ii'il-  ili 
l'iilili(|iKM  .  l'Ile  iiiii(lilii'('s  |i,ii  1rs  iiiiiiivnnrnN  |i,i--sirs,  mais  sr  i'c|ii'(iiliii- 
sciil  iiiimcdiali'ini'iil  aiiirs.  Iliiiis  les  ca'^  ,iiiiii'ii>.  les  iiKUivcrMcnls  |iassi|v 
ne  |M'ii\('iil  |iliis  les  l'aiii' (lis|iaiaili(' coiiiiili'lciiiciil  :  iiiciicllcl  l;i  cuiili  ;ir- 
liii-('  ii't'sl  plus  seule  en  cause,  mais  il  s'est  |ii<i(luil.  du  l'ail  ilr  riiniiinlii- 
lisalioii  (les  lueinlires  el  par  suile  aussi  de  ra|i|iaiilii>ii  dr  Imnldes  In, 
|)lii(|ues.  des  adlH'renei's  des  s\n(i\iali's  ailieidaires  el  leudiueiiscs  cl 
|ii'ul-èlie  iiii'Uie  nii  leilaiii  de:;i(''  de  K'hacliiMi  des  muscles  eiiulracluiés. 
joules  alléialiolis  cuuenuianl  à  mainleuii  ces  di''rni'mali(iiis  daus  uni' 
allilude  li\e  cl  |ieiuiauenle  i  liu.  •">'•  el  Tili. 

Weniicke  el  Mauii  oui  l'hidit'  la  lo|ii-^ia|iliie  de  la  paiaKsii'  dans  l'Ii,'.- 
un|ilé;:ie.  l'our  ces  anieuis  I  li(''mi|d(''^ie  ria|i(ie  iiou  |ias  des  imisrlcs 
isolés,  mais  des  H|'()U|)es  muscidaiies.  des  mi''caMisines  lunsrulaiies.  Les 
dilVi'reuls  miMixemeiils  du  iiiiiii;iiiiii  de  [l'iiaide  suni  à  |i|.u  |i|-,'.s  aussi 
alleilils  les  uns  ijne  les  aidres.  mais  ils  n,'  suul  jamais  complèh-nienl 
aliolis.  l,"adducliou  du  liras  esl  le  mim\enienl  le  mieux  couseivi'  de  I  aili- 
culaliou  de  ré|iaule.  Au  coude,  la  jiaialysie  IVapiM'  égaleiueul  les  llécliis- 
si'uis  cl  les  c\lcnscuis.  la  sU|iinalion  es!  plus  alleiule  (|ue  la  pronalioii. 
Les   mou\cmciils    du    poi^ucl   cl    îles  doi^ls  soûl    presque  complèlemeul 

aliolis.   surloul    l'oppositiou  du    pouce  cl    les   uvemeuls   de  lali'ralilc. 

Iles  mouM'iucnIs  ireiisemiile  ilii  Lias,  ii'spius  alleiuls  soûl  rt'li'xaliou  du 
liias  cl  la  ndalion  en  dehors.  An  mcudire  interieni.  les  inusidcs  ipu 
dans  le  [iremiei-  Iciups  de  la  marche  ajiisseiil  couuue  allon;:eurs  soni 
in  lacis  nu  pres(|ue  intacis  lexleiiseuisde  la  cuisse,  exleiiseurs  de  la  jainlic 
exIcMisenrs  du  pied)  :  les  muscles  ipii  ai;issoiil  dans  le  (l(>uxiènie  leinps  de 
la  niaichc  coiiimi'  raccoiircisscius  i  ni''chissenrs  di'  la  cuisse.  Iléchisscuis 
di'  la  jaudie.  Iir'chisseurs  du  jiiedi  oui  leur  aclioii  loujonis  diminiir'c. 
parfois  aliolie.  Ile  ces  recliendies.  il  résnilerail  l'ii  oiilre  I  cxplii  alion  du 
l'ail  (jue  la  paralysie  va  en  auuiueiilaul  de  la  laciiic  des  niemlircs  \crs 
leur  exlréinili'. 

Je  ne  crois  pas  ci'peudanl  ipic  les  i  h  oses  se  passenl  n'ellemeiil  ainsi  ipic 
rindicjiient  Weniicke  el  Mann,  cl  ipii'  daus  riiémiplé^ie  cerlains  muscles 
soieiil  paralysés,  tandis  ipic  d'aulres  soûl  inlacis  ou  ii  peu  pri's.  .le  crois, 
au  coulraire.  (|ue  dans  la  liés  j^iande  majorilé  des  cas,  tous  les  nuiscles 
des  niemliics  parlicipciil  iFune  iiuantilé  égale  à  la  paralysie  el  que,  ainsi 
que  l'a  indiqnt'  lleiing,  les  muscles  soûl  paraivsé's  proportiomieilemeul  à 
Icui-  l'orce  normale.  (.  l'sl  un  l'ail  liieu  coiuiu  (jue.  au  memlire  supt'-rienr 
comme  an  meinhie  iiiri''rienr.  cerlains  nuiscles  l'empoi'lenl  comme  \iilimic 
el,  parlanl.  lomini'  loi  ce  sur  leurs  antagonisles.  Au  luemhrc  siipiiieui. 
les  adducteurs  el  les  lolalenis  en  dedans  i\\\  liras  reiuporleiil  sur  les 
rolalenrs  eu  dcliors:  il  eu  esl  de  nir'iue  pour  les  llécliisseurs  de  lavanl- 
liras  el  |iour  les  llécliisseurs  de  la  main  el  des  doigts  cpii.  Ions,  soûl  el 
de  lieauctiu|i  plus  vigoureux  ipic  les  extenseurs  antagonistes.  .\u  lueiubre 
inrérieiii-.  les  muscles  de  la  ii'i^ion  aniérieure  de  la  cuisse  oui  une  puis- 
sauce  plus  grande  ipie  ceux  de  la  région  postérieure,  tandis  i|irà  la  jambe 
c'est  le  coulraire.  les  lli'iliisscurs  des  orleiN  cl    du  pied   —    muscles   (pii 


-I  Minini.ii:  hij  sY<ri:Mi-:  M:iivi:r.\. 


sniilrvciil  le  ciiiiis  il.iiis  l;i  iiiiiiclic  -  l'hiiil  iKilahlcrmMil  pins  l'orls  (|iii' 
11--  i'nIi'iisciiis  roi  rcs|ii)n(hiiils.  Ile  cclli'  (liir(''i<'iice  de  (l(''V('l((|)|)cm('iil,  cl 
|iai'l;iiil  (II'  |)iiissiiiii('  (les  m(iii|ii'>  iini--i-iil;iif('s  |)|(''ci''(I(miIs,  (li''ci)iii(Mil 
iiallll'cllcilicul  les  loiiclioiis  ilc  |iii''lii'iisiiMi  jiniii'  les  iiicinliics  sii|M''ii('iiis. 
lie  sliilioii  (Iclxiiil  l'I  ilr  ni.u clu'  |i(iin'  les  inciiihi'cs  iiilV'iicilis,  rniirruins 
cxijiOaill  (les  iiuisclcs  |ilii>  |iMi---~,iiiK  ipn'  ii'ii\  ({ni  mmiI  iK'irssaiirs  |iiiiii' 
i'\(''ciil('|- li's  aiiii'i's  iriiiinciiiriils.  INiiii'  iikii.  |i'  le  n'iirlc,  dans  riii''Mii|ili''- 
.L;i('.  il  y  a  (I  oiiiinairc  une  iliininnlimi  de  Joiic  ({ni  {mm'Ic  ('^alcincni  --ni- 
ions les  miisclcs  cl .  si  I  ,in'ailiiis-.cnicnl  niiiscnlairc  jiarail  {dns  niai({n('' 
dans  ccrlains  dVnlic  cnx.  ce  n Csl  lii  ({u  une  a|i{)arciic(',  cl  la  {ini{poi  lion 
(jni  c\islc  dans  icni'  l'Ial  t\r  roicc  i-cs{iccli\c  jiar  ia|){i<Hi  à  celles  iU' 
leurs  anla^diiislcs.  ol  la  ni('inc  ({n  à  I  (dal  nin mal.  J'ajonlcrai  cidin  (|ne 
réreiunienl  Itnndonin  cl  liancais  i  liMI  )  ('Indianl  Télal  de  la  niolilili'' chez 

les   licitli|ilé;,ri(|ncs   à    l'aide    dim    dxnain ('lie   de    Icnr    invcnlinn    sind 

arrivés  an\  iniMncs  ((inclnvions.  (Tcsl  là.  dn  ii'sic.  une  ({ncsiion  sin- 
la({n(dlc  je  rexiendrai  cncoïc  {dns  loin,  à  {iro{)os  de  la  |il)ysiol();4'ic 
{>allHdo^i({nc  de  la  c(niliachn-e  des  li(''nii{di'L;i({ncs.  {\i\\ .  SéinioUHjlc  de 
lu  i(i)ili(i(iiirr.  I 

I.  (dal  des  Inrccs  i\\\  vii\r  lii''nii{d(''i;i ({ne  csl  lii''s  \analdc  snixani  les  cas. 
Dans  les  li(''ini{)l('';;ics  coni|)l(''lcs.  les  nicniljrcs  |iaial\s('s  soni  inca|ial)lcs 
d  exerce l' la  pins  l(''ji(''re  jircssion  --in-  le  dvnainoiiK'Ire  :  dans  les  li(''nii|d(\L;ies 
inconipicles.  les  muscles  {tcnvcnl  avoir  con  servi'  une  lion  ne  |iailie  de  leur 
énergie,  jraillcnrs  la  l'orce  de  {iiession  incsini'c  par  le  dv  iiainoinèlre  ne 
dnunc  {las  la  incsnrc  exadc  de  I  ini{ioleiice  ronclionnellc  des  ninscics 
(iaralys(''s.  Alors  ({ne  la  l'orce  iniiscnlaire  c-l  encore  snriisanle  cl  i{nc  le 
malade  peni  cxi''(nler  ({iichpics  nioineinenls  ('d(''inenlaires.  il  csl  incapalile 
iraccmnpiii'  avec  adresse  cl  {ir(''cisiiiii  un  innnvemeni  Milonlairc  compli- 
({iii'',  n'exij^canl  anciui  (lé{iloieiiiciil  de  l'orce  (condre.  Iricoler.  cnlilcr  une 
ai^nillei.  Dans  riM'mi{d(\>^ie  en  cll'el.  cl  c'csl  là  une  loi  i;(''n('i  aie.  Icsmoii- 
\euienls  sdul  (l'aulanl  jilus  paral\s(''s  qii  ils  son!  ilavaula^e  spécialis(''s. 

I.a  uu)lililc  passive  es!  aussi  1res  iliiniinK'c.  Quand  on  veut  iiiqnimcr 
\[\\  niouveuicill  aux  inemlires  {iaralvs(''s.  on  (''proiiM'  une  n'^sislance  {dus 
ou  moins  prononci''e.  an  {irorala  de  la  coniracinre.  (iellc  ri'sislancc  se 
relrouv(!  (|uel  ipic  soil  le  inoincinenl  ipic  l'on  clicrclie  il  l'aire  ex(''cnlei' 
;'i  rai'ticuiation.  La  coniracinre  l'ra{(pe  donc  Ions  les  niusclcs  de  celle  join- 
lure,  t;l  les  alliindes  vicieuses  re|)r(''seideiil  la  icsnllanle  de  l'aclion 
opposée  des  anla^ouisles,  (Icpeudaul.  même  ii  la  |i(''riode  de  conli  aciinc. 
le  tonus  musculaire  peut  èlrç  diminué.  Raliinski.  en  cU'el.  a  monlii''  ipie 
dn  côté  paralvsi'  le  ndàciiemcnl  inusculaire  csl  pins  complel  ipu' du  ci'di' 
sain.  Ce  relàcliemenl  (I(>s  muscles  se  maniresic  par  la  {iossii)ilili''  de  l'aire 
exécuter  aux  memlires  {)aralvs(''s  ccrlains  mmivemeids  passifs  d  iiiie 
('tendue  plus  j^iande  ijuaux  memlires  sains,  en  parlimlier  les  inonvc- 
ments  (le  lleximi  de  ravaiil-hras  cl  dn  liras,  ileilhronnei-  'l!)()'n  a  l'ail 
ol»server  ipie  dans  le  d/'cnliilns  dorsal  la  cuisse  paLaIvséc  jiarail 
plus  lari;e.  comme  aplatie,  jiar  snilc  d'iiiie  dimiiiulion  dn  lomis  iniiscn- 
laire. 


riKiViii.r^  hi   1. 1  Mm  II  m:.  isi 

Mouvements  associés.  I.i"~  iiifiiiliic-^  ('iiiili'at'liii('"~.   [iliis  un   nmiii-. 

iii(;i|i;il)l('-.  (ri'\(''nilcr  un  iiininririciil  xm^  I  inniii'iici'  ilc  la  miIoiiIc.  |icii- 
M'iil  |in'Sfiil('r  (les  iiMiiivciiiciiK  iiiMildiilaiir-.  à  rciccasidii  de  iikmivciiiciiIs 
Mpluiilaiii's  lin  passifs  ilc-  iiiii--(lr--  ilii  ^■^\\i•  (i|i|Mis(''.  (ic  sonl  {{'■s  si/nfini'sii-s 
on  iiiuiii'fiiiciils  iissocirs  i.laccoiiil .  \  iil{iiaii.  Ivxrici',  l'ilii's,  (laiimsi. 

Ces  iiiiiiivi'iiii'iils  assoric's  Sdiil  a|i(iai('iil>  suihiiil  dans  le  cas  de  cnii- 
IracIniT  iniid(''i-(''('.  S'ils  |i('n\cnl  T'Iii'  |iiii\  nipH's  |i;ii  drs  innnxrnicnN 
passiCs  id{'  lliMi/ii.  lU  SI'  |iriiiliiisi>nl  le  pln^  sdnvcnl  ijiiand  \r  nialadi'  l'ail 
clloi'l  aM'c  so  incniliics  sanis.  le  ninn\rnii'nl  asMini'  ipir  I  nn  icciicrclic 
le  [dus  soiivcnl  (dii-z  rii('Miii|di''L;ii|nr  rs|  le  snivani  :(lnilil  an  malade  de 
M-rrcr  I'iiiIimmciiI  nn  nhjcl  aviM  s;i  main  saine  e|  (in  \(iil  alni^  (jne  la  main 
|iaralysi''e  se  l'ernie  (''ijalemenl .  I.  asscieialinn  se  |ii'iidinl  d  aliind  dans  le 
membre  s\ni(''lli(|ne.  pnis  dans  |  .mlie  mendire  (laiaKsi'.  eidin  rellnrl 
peill  se  jfélU'raliser  el  hms  les  inns<|esdes  mendiies  el  de  la  l'aee  se  enn- 
li'aelei'.  I,  am|dihldi'  du  monvemenl  assoen''  esl  l'n  i'a|i|iin'l  avec  lelle  dn 
miinxenM'nl  xidnnlaire:  elle  esl  Inniinns  |)lns  uraiide  aii\  nn^ndncs  snne- 
liems  i|n  an\  mendncs  inliTiiMiis.  hnne  l'aeon  LiéniTale,  le  niendiic 
snpi'lienr  |iaial\si''  sVdèxe  l'n  niass,'  ,1  mii'  l'acun  saeeadi'e.  i.e  ennile 
s'écarle  dn  liime.  el  se  polie  en  avani  en  mi'ine  lemps  (pu'  l'epaide  s'('dè\e  : 
ravanl-liias  se  llécliil  da\anla,i.;e  snr  le  liras.  ,1  les  dni(<;s  cxa^i'renl  lein 
Mexitin  dans  la  paume  de  la  main.  Os  svneini'sies  piMivenl  même  p( nier  SI n- 
les  appareils  de  la  \ie  (iruaiiiipie.  ('.  esl  ainsi  (pi  en  disaiil  à  nn  liiMiiipIt''- 
uiipio  de  fermer  ('■iierj;i(piemeiil  la  main  du  ei'ih'  sain,  en  xnil  paiiiiis  les 
miiS(des  lisses  de  la  |i('an  du  menilire  siipi''rieur.  paial\s(''  el  e(iiilraelmi''. 
Iradnire    leur   (■(iidraclinli   jiar    l^'i-eclinii    des    Idllienles  pileii\   leliairde 

'!'■'• 

(In  peiil  du  resje  dliseivcr  des  iiKiiivemenls  ass(i(i(''s  dn  memlire  sain 
liirsipidn  l'ail  exéciilci' (jindipies  m(iii\emeiils  an  iiiemjjre  malade.  Ilaiis 
riiéiniplt''^iL'  de  l'enfance  le  lail  esl  à  peu  pi('s  cdiislanl.  l'nnr  liien  eon- 
slaler  le  pht'-mimène  il  l'anl  I  t'dndiei  elie/  I  eiifanl  li(''mipli''jii(|ue,  lorsipie 
rall'(»cti<in  n'esl  pas  Irop  ancienne  el  ipiaiid  I  li(''mi|il(''j.;ie  [("('"laiil  pas  Irnp 
accusée,  (pielipies  nKinveiiM^nls  sonl  possildes  dans  la  main  paraKsi'e. 
Lorsipie  dans  ces  condilioiis  on  dil  à  l'enlaiil  de  l'ermer  l'orlemeiil  la 
main  paral\s(''e.  on  voit  la  main  saine  se  |'(i|iner  à  sun  lonr  el  le  meniliic 
inférieur  sain  se  mellre  en  exleiisidii. 

Tdiis  les  iiidii\emenls  ass(ici(''s  sonl.  dn  resle.  pins  mariinr's  idie/  les 
jeinies  snjels.  cl  on  paiiicnlier  chez  les  enl'anls.  —  Ils  ne  sonl.  en  ell'el. 
ipie  I  exagéralion  d'un  pliénoinène  nornial  à  cel  àj^c  de  la  \ie. 

Los  nionvemenls  associés  —  siiiiciii('-sics(h'  ^'nl|lian  —  a|ipaiiieiiiieiil  en 
propi-e  il  rii('ini|ilof;io  or;.;aiii(pie.  ils  ii'exislenl  pas  dans  riiéiniplé^ie 
fonclionnelle.  hystéri(|ne.  I)e  l'élude  de  ces  di\eis  nioii\oinon(s  associés 
on  a  donc  lin'-  au  poinl  de  \no  (liniipie  un  jzraiid  noinbro  do  sifjnos,  dont 
rinipoiiancc  esl  Irlande  aussi  liien  pour  roconiiailro  roxisloiico  d'iiémi- 
pléuies  It'^éres.  ipie  pour  dinérencier  l'IiiMiiipléuie  or^aiiiijne  de  riii''iiii- 
plt'i^ie  fdiielionnelle. 

Les    nidUM'inenls     assdcies    dn     memlire     iiiri''iieiii     paralxsi''    mil    l'Ii'- 


-/  MiiiKii.ii:  nr  S)  sii-Mi:  M:i;ii:rx. 


rliiilii'v  m  ili'l.iil  |i;ii'  H.iliin^ki  (  I  SUT  1  :  T  (Jiiaiiil  ;i>siN  mit  ini  siri^c  Milli- 
•-;iiiiiiiriil  ('IrM'  |i(iiii- (|iir  li'^  j.iiiilii'v  snii'iil  |iriichinU's  ri  (|ii('  li's  picils  ne 
li'|iiisciil  |i;is  MIT  II'  Mil,  le  iii^ihiilr  liil|ill  iiir  ^ill\  lll^llllM•('^  sii|i(''i'ii'ill'S  itli 
iiicMiM'iiii'iil  ('iiiTLiMiiir  (sciiii-  les  iii,iiii>  ^i\('c  l'orci').  hi  jjiiiilic  ilii  i-ùh'' 
|i;ii  ,il\>(' ('\(''iiili'  lin  iii(Mi\riiicMl  ircNlriisiiiii  mit  Ni  (■|li■^s(■.  hiililis  (|iii'  la 
laiiilii'  lin  n'ilr  sain  irslc  iniiiiiiliili'  :  iiiniiM'iiii'nl  lirNlcnsioii  ilc  la  jainlic 
liaialsM'i':  '_'"  r^liMiiin  sur  un  pian  Innizdnlal  n'^islanl.  dans  Ir  il('>(iil)ilns 
ilnisal.  les  liras  rr(iis(''s  sur  la  |iipilrin('.  si  le  inalailc  l'ail  un  rllnrl  |iinn'  se 
iiicllri'  snr  smi  si'anl  :  ilii  n'ili''  |iaral\S(''.  la  i-iiissc  cxi'inli'  un  iiioiiM'iiirnl 
(II'  llcxiiMi  sur  le  liassin.  ri  le  laliin  se  iliMaclir  (In  sul.  landis  (|nc  (In  ci'ili'' 
(i|>|iiPS(''  le  nii'iiilirc  inIV'ricnr  rcsir  innnoliilc.  un  liicn  la  llc\i(in  dr  la  cnissc 
cl  le  siMil(''\cni('nl  i\n  lalon  ira|i|iaraisscnl  (pic  lardivcinciil  cl  sniil  liicn 
iiKiiiiv  inanpK's  (|iic  dans  le  incnilirc  allciiil  de  |iaral\sie.  I.e  iimmiic 
niiinvcnienl  ass()(i(''  se  re|ir(Hiiiil,  ipiand.  a|ir('s  sV'Ire  mis  sni'  snn  s(''anl. 
It'v  liras  lonjiinrs  (■r(iis(''s  sur  la  iinilrine.  le  malade  |Mirlc  le  Inmc  en 
arri(''re  |i(inr  rc|ii'endre  la  posilinn  |irimili\e  :  ce  mninemenl  ass(i(i(''  de 
jlc.rinit  rdiiiliiiicr  ili-  1(1  cuisse  cl  du  Iciiiii-  csl  de  licanc(in{i  le  pins  l'acile  à 
rcclierclier.  cl  le  plus  imp(H'laMl  :  .""  le  malade  csl  (■Icinlii  sur  un  I il.  dans 
le  di'eniiilns  ddisal.  les  bras  cr(MS(''s.  les  cuisses  lli'eliics  siii'  le  liassin,  la 
lace  posh'rien rc  des  ^cimmin  rcposanl  snr  le  pied  du  lil,  les  pimlics  pen- 
daiilcs:  il  l'ail  ell'ori  pdiir  se  niellrc  sur  son  s(''anl  :  du  (■('>!('■  sain,  la  cnissc 
resic  imiiKiliilc,  du  ci'd(''  malade,  la  cuisse  se  ll('>(  liil  sur  le  liassin  cl  la 
jamlic  s  (''Icnd  sur  la  cuisse:  ainsi  un  ohscrve  en  ini''iiic  Iciiips  les  iimii- 
venienls  assueii's  de  llcxiun  de  la  cnissc  cl  d  c\lensiim  de  la  janilie.  Ile 
ces  lll(_)UV('lll('nls,  celui  de  llcxinn  de  la  cuisse  csl  le  plus  cdiiimun. 

SlrÛlU|iell  a  d(''cril  sons  le  nom  de  iihciKiiiictic  ilii  jaiiiliicr  (iii/crici/r 
nu  sii;ne  analoi^iic.  l,ors(pic  l'on  dil  à  rii(''inipl(''jii(pic  de  ll(''cliir  snr  la 
cuisse  sa  janilie  paral\si''e.  ce  moincmenl  s'aceompai^nc  d  nue  conliacli(ni 
f\\\  iainlii(>r  aiili''rieiir  ciilraiiianl  la  l]e\i(iii  dorsale  cl  raddnclion  du  pied  : 
le  plii''iioiii(''iie  cs|  encore  pins  ne!  ipiaiid  on  oppose  nui'  ri''sislaiicc  au 
mouvemenl 

(irassel  l  IDdôi  a  moiilri'  ipie  rii(''iuipl('';;i(|ue,  {(usipiil  n  Csl  pas  Irop 
paraiysi''.  peu!  souievei-aii-dcssus  du  pian  du  liteliaciiii  desdeux  iueiulir"s 
iuri'iieuis,  mais  (pi  il  ne  pciil  ('"lever  les  deuN  enseiulilc.  Si  on  dil  au 
malade  de  sonle\er  son  inemlire  paralvsi'  cl  de  le  lenii'  eu  I  air,  il  \  arrive 
racilciiieiil  :  mais  si,  à  ce  momcnl-là,  ou  sonlc\c  le  niemiMC  sain,  le 
memlire  paralvsi'  lelomlie. 

IlooMT  I  |!KIS|  a  l'ail  i'('inar(pi('r  (pic,  si  on  commande  ii  un  lii'inipir'tii- 
(pic  d  ('lever  la  jamlic  saine  an-dcssiis  dn  lil.  on  coiislalc  lii's  iicllemeni 
ipic  le  lalon  de  lapimlic  malade  exerce  une  pression  snr  le  lil  ('(hiiiiic 
ponrpreiiiire  nii  poiiil  d  appui.  Ile  même  lors(piil  clicr(dic  à  i''le\ci'  la 
iainlie  malade,  ipi'il  \  ri'nssisse  ou  non,  on  seul  lonjours  sur  le  lil  la  c(mi- 
lre-pi'essi(jii  du  ci'ili'  sain.  1.  esl  |;i  nu  plK'nonK'nc  ipii  apparlieiil  eu  propre 
à  I  li(''mipl(''i;ie  or;jaiiiipic.  lîaïmisic  ilîMI'.h  a  siuiiah'  une  parlicnlarile  de 
même  ordre.  In  licinipli'',L:i(pic  clan!  coiicIk'  sur  le  dos  les  jamiies  l'car- 
léos.  si  on  lui  dil  de  rail  ICI  1er  sou  m  en  dire  sain  à  c'ili'  de  celui  dn  mcmlirc 


I 


I r.oriii  i:<  m    i  i   i/n///  /// ,  is:; 

|i.'il':il\>i''  Idiil  cil  i'iii{ii''rli;iiil  Ir  iiiiiincnicnl  <|i'  vc  iiiikIihic.  dii  \(iil  le 
Il  ICI  II  lire  |i.'ii'al\s(''  m'  r;i|i|ii'i)i'lici'  ilii  iiii'iiiliii'  ><iiii.  .\i'i  i  i  I  '.i  I  (I  i  .1  l.iil  1 11 11:11  - 

i|m'c  i|Mi',  dans  rin''iiii|ili''^ic  (ir^.iiii(|ii(;,  lui>(|iii'   le    iiLiliidc   claiil    ilil I 

lli'cliil  II'  lidiii-  en  ;i\aiil.  un  xnil  Ir  iiii'iii lui'  ilii  in\i'  li(''iiii|il('';:i(|iii'  --c 
llfiliii  AU  ;;('ii(iil.  I,iil^i|iic  Ir  iii.iLiilc  l'Iaiil  dan--  le  il(''(iii)iliis  (iiil^al .  un 
>uill('\t'  |ias.sivi'illi'iil  l'I  liMir  à  hiiir  ji'--  ilciiv  iiiciiilii  rs  iiirt'iii'iii--.  nii  \iiil 
i|iii'  (In  ('0(1''  paralvM'  la  {aiiiln'  llccliil  an  ni\i'aii  du  ^cimn  cl  ic^lc  ilinilc 
du  ciMt''  sain.  Ces  pailicniaiih's  s'iiiiscrxciil  ciicz  riii''ini|dcgi(|iic  cunliac- 
Iniv  1)11  iiiiii.  An  inciiilM<'  sii|ii''iiciir  S(in(|ncs  ilitdTl  a  di'nil  •sini->  le 
iKiin  de  iilicniiiiirnr  ilfs  ilitKjls  le  |dH''inMiiciic  siiixaiil  :  I(iim|iic  I  Ih'iiii- 
|)l(''i;i(|lli'  \ciil  sdiilcvcr  sdn  liia^-  |iaia  I\m'  (iii  \ciil  \r>  (liii;:ls  ^l'Iciidrc  id 
s'i'carlcr  par  cmiliai  linii  Ar^  iiih'nissciiN.  i\(i\.  l'flils  sKjacs  dr  fliriiti- 
l>lr<lie.  p.  ■J(in.  I 

Troubles  observés  du   côté  des   membres  sains.  iiniwii-Si'ipiaid 

le  piiMiiicr  >i^;nala  la  paii'sic  des  incinliics  sains  dans  I  licniipii'gic.  l'ilrcs 
iniiiilra  :  ({lie  la  |ii'i'lc  de  lorec  i'>l  pi'iipiii'liiiiiii(dleiiieiil  pins  i^iaiide  dans 
le  ineinhre  iniV'iienr  (pie  daii-^  le  incnilii  c  vupi'iicni-  cmiespinidant  ;  (pie 
cel  all'aihlissenienl  des  iiiciiiIm-cs  du  ciih'  uppiivi-  à  |  lii'>inipli''^ic  c^l  d'an- 
lanl  plus  iiiar(pii'' (pic  1  lu''iiiipl(''!^ie  c-^l  pln>  i(''ccnlc.  l'I  ipie  peu  ;i  pen  il 
(liniiline  :  eiiliii  (pie  ei'l  alVailili>--eiiieiil  inii-~(iilaii-e  ne  ■»  aeeniiipa^ne  pas 
en  •.;(''n(''ial  de  lidiilde-^  appi V'cialdev  daii--  le^  lnneli(in>  de  iiii)|ilil(''.  I)ij;iial 
a  insi>lt''  -.iir  le^  xaiialinn^  aeeidi'ilhdlev  île  cet  ('■(al  de>  lnrees  soli'^  l'iii- 
llnenee  de  eaiiM's  di\ei--es  iiiniine-~   mi  jneiinniies. 

Les  inenilire--  du  ei'ip'  -.aiii  peinenl  pre-^eiiler  un  eerlaiii  deun''  de  paili- 
ei  pal  il  ni  à  I  elat  spavniiiilii|ne.  \\  e^lplia  I.  |le|Ciine.  I)i;:nal  mil  nii--  en  leliel' 
la  lr(''pidaliiiii  r^pilepliMile  dn  pied  dn  ei'ili'  --ain:  Uris^aiid.  l'ilres  \  mil 
Cdlistali''  I  e\a^eialimi  du  iidlexe  inlnlien:  I  aiire.  I  evaui'ialimi  dn  rellexe 
radial  :  en  lin.  lri'-<  eMeplimiiudlenienl.  la  eiinlraelnre  peni  ensaliir  le  ni  h'' 
sain  (llalldpcan,  lirissand.  l'ilrcs.  Hiuiiali.  Xidniis  (jiie.  d'iiiie  laenn  ;;i''iir'- 
ralc.  ces  Irnnldcs  dn  cnli'  --aiii  --mil  Imijniirs  lieanemip  iniiins  iiiai(|ii(''>  cl 
licaiicnnp  iiiiiin>  li-i'ipienls  an  inenilne  ^npi'rienripi  an  nieniiire  inri-rieiir. 
hails  ce  dernier  nieinlne  la  eiinlraelnre  penI  nir^ine  parlnis  l'dre  assez 
prnnonci'e  :   iiiai-~  e  e-l  la  nue  i'\ eninali le  Iml  rare. 

(!cs  trnnlilo  de  la  iiKililili'  dn  ciMi'  sain  r(d(''\iMil.  pnnr  l'ilrcs,  d  une 
dr'uV'iK'rcscencc  liilah'ialc  des  l'aisccaux  pyramidaux  sons  rinlliieiK-cdimc 
l(''siim  (•(■'ivliralc  nnilalérale.  d(''j;(''n(''rescciice  liilal(''raic  (|iii  tioiidrail  à 
I  ciroilcssc  des cnnncxidiis  ipii  i(dicnl enire  eux  le'~  deux  i'aisccaiix  iindciirs 
cl  à  rirn'î^iihirih'  de  dislrilinlidii  des  l'aisecanx  pyramidaux.  L'cxislciice 
dans  la  iiiiudlc  r'pinière  d  un  laiseean  pvrainidal  lionioIaU'rnl  \\\uvn[oi\', 
llcjei  iiie  cl  TlnniiaM.  ipii  dcMCiid  dans  le  ei'ili'  lidnioldj;ne  de  la  nidclle  sans 
(K'-ciissalimi.  snl'lil  ;t  expliipier  re\i--lenee  i\r^  Ironldcs  r(de\i''s  dn  1  l'ili''  sain. 

Réflexes.  —  Les  ndlcxc^  lendincnx  smil  diiniiinr's  mi  aludis.  à  la 
pi-ridde  de  paralysie  llaMpie. 

I.drs(|irils  smil  aliidi'.  —  cl  la  eliic-c  csj  rareineni  idiservi'c  —  ils 
rcparaisseni  loni  an  diliiil  de  la  p^M'iode  spasmiidiipie.  cl  leur  irappari- 
iion  ainKMicc  riinininciiec  de  la  e(Hili'aetiirc. 


I.iir>(|iir  hi  itiiiliarliiic  ol  rdii-liliii'c.  les  i('llc\('s  Iciidiiiciix  Minl  lirs 
cxiij^i'Tr's.  I.;i  |>ci'(il>'-iciii  lin  Icinldii  Kilillicii  |ii'i)(liii|  le  s(hiI('\('Iii(MiI 
linis(|iic  l'I  (Mi('r^i(|iif  lin  pinl  i|iii  rrlniiilii'  rnsiiili'  ioiiidcnu'iil  ;  |i,iiioi> 
iiir'iiio  iinr  seule  |iernis>iiHi  esl   suivie  île  ileiu  nu  Irdis  seeoiisses,  d'iMie 

l'Ii.iiielie    (le   ln'|M(l;ilii)n  ilii   mine.   I,;i  |ieirn-<-i(iii  ilii   lenilon  ilAeliille 

enliiiine  l'exlen-ion  iln  pieil.  I.a  |ieiinssiini  ilii  lenilnn  iiiliilieii  du  cùlé 
-;iMi  ili'Ieiiniiie  dn  ei'ili''  paiMlysi^  une  riinl lael ion  des  addilêleurs:  <-'('Sl 
le  l'éMexe  ennl ni-laléial  de  i'ieiie  Marie,  la  |ieieiissiini  des  leildniis  des 
ladianx  esl  suivie  d'une  lle\iini  de  I  a\aul-liias  sur  le  hra^.  I.a  |iei'CUSsi(Hi 
du  leudnn  dn  liiie|is  idend  le  Ina^.  l'ai  iele\aiil  hi  nsi|ni'uieul  la  puiille  dn 
pied  ci  en  le  niainleiiaiil  dans  rcl  ('l,-!!.  le  pied  esl  :{•/]{('  d'iMie  série  de 
sceiiiissrs  :   i''rs|    |,.  iliinnsini  plnaioinène  du  pied,  on  Iri'pidation  (''pile|)- 

liude.  l.e  phi'a eue   analiii:ne  ,'i    la  main   i|iie   lini    nldii'iil    eu  relevaiM  la 

laee  palmaiie  de  eelle  deiniéie  l  plir'iiiiinèue  de  la  main)  esl  Iieaiieoup 
plus  laiemeul  idiseivi''.  \\\\  alpaissaul  In  usipirnienl  la  lolnle.  on 
idiser\e  scnneiil  aussi  luie  s(''iie  irnseinalious  ascrudanles  el  ileseeu- 
ilaiiles  de  eel  us  i  I  n'^piila  I  iiin .  phrMMMuèlle  de  la  nilnlei.  l\(]V.  Itr/lcxcs 
lf)i(liii(-ll.r. 

Les  n'Ilexes  rulaiii's  pi  ii\eul  siilnr  les  iiir'iues  mndiliialious.  \  la 
pi'riode  de  llaceidile.  le  iidleve  alidinuiua I  peu!  elle  aliidi  (  liiisen liaeli  i  :  il 
réparai!  alors  à  la  pr^rimie  de  eoiilraelure. 

Mais  en  Lii'iiina!  les  n''lle\es  (:ulau(''s  smil  ennserM's.  l.e  rt-jh\xc  ciildiK- 
lihniliiirr  r-^\    d'ordiiiaiiT  e\aL:i''ré:  il  es|  surloul    mnditir'  dans    sa   ibl'Hie. 

l.e  elialiinille ni  de  la  piaule  i\[\  pied,  le  L;ral|enienl  a\er  la  |ioiiilc  d'une 

l'piuiile  iir^lermiiie  une //e./7'(y((  ilaisiilc  du  ;;riis  orleil.  el  ipielipiel'ois  des 
autres  (oleils.  an  lieu  du  iiiini\eiueul  iiornial  de  lle\iiiii  phnilaire.  l'a' 
sigillé  il  oui  nous  de\iins  la  iounaiss;inre  à  llahiiiski  (  |  S!I.S  i  a  nue  grande 
\alein-  pour  le  diaj:nos|ie  des  |i''sions  i\r  |;i  \iiie  pyramidale.  Il  peu!  par- 
l'ois  être  conslali''  ipndipies  uiiniiles  après  lallaipie  d  lii'iuipli'iiie.  iVoy. 
Si'tnioUxju'  (les  ri'llc.rrs. 

l/é[u(le  des  modilieal ions  drs  ridleves  leiidinenx  el  eulaur's  a  douui'' 
naissance  à  un  lerlaiii  iiondne  de  sit;nes  diai;uiis||(|nes  de  I  hr'Uiipir'jiie. 
ipie  j'iMmlierai   plus   loui. 

Évolution  clinique  de  l'hémiplégie.  —  Ij  inlensilé  de  la  (oii- 
Iraelnre    peni    l'dre   exjreme.    Les   arlienlalious   soûl    imimdjilisées.    loul 

nionve ni  esl  impossible   el    le   malade  esl  eonlini'  au  lil.  1>  autres   l'ois 

elle  esl  il  peine  marquée:  elle  es|  dite  alors  laleule  el  ne  s'auuouee 
v;nére  ipie  pal  nue  •j.rwi'  dans  les  mim\emenls  el  I  e\aL;i''ratiou  des 
n'dleM's.  Ijilie  les  deu\  exllémes.  Iiiiis  li's  in  lermiMliaires  soûl  pos- 
sibles. 

U  ordinaire,  après  a\oir  i''li''  lé'jière  an  ilidnii.  la  eoulrailure  auL:nieule 
jusipia  un  eerlaiii  dej^ré,  permctiaul  la  marche,  et  persiste  ainsi  iinli'li- 
nimeiil.  iui'irmilè'  ioni|iatil)le  avec  la  vie.  Kxceplionnellcmeul.  elle  peut 
ri'troer'der  el  les  membres  paralysi's  i-evienueni  à  une  troisième  prniode 
caracti-risée  par  de    la    llaeeidili''.  avec    perle  des    r/'lleves.  (lelle   llaecidili'' 


I  nul  l:l  /  -  /'/    /   I   MnTII.I  I  r.  is: 

Il  l'^l  rii  rien  (iiiiiitiil  ^ililc  :i  irllc  ili'  l,i  |iii'iiiii''i  r  |M''riii(li'  :  il  s',|oj|  \,\ 
il  une  aiiiv(»li-(i|iliii',  cl  >i  l,i  conli  .icliirc  dispMi.nl ,  i'i--l  (|n  il  n'v  ,i  |ilii^  ilc 
miisclcs  sur  li'si|iii'ls  l'Ilc  piiisM'  imilcr  '-<iii  acliuii.  liiiliii  l;iiil  iiiiil  ii'\ 
:i  |i;i-  ir.iiii\ii|iii|iirK'  l;i  (  iiiiliviclilili'  l'irclriiiiic  ilc^  iiiiim-|c>  ii-»|i' 
ll(ini!;ilf  :  l'ii  |i;il  licllIiiT  il  \\\  a  |i.i^  ilr  n'.iclion  ilr  ili''i;i''ii(''lr>cciicc. 
(\(»y.  Sciiiidlofiic  (■li'ctri(iii('  (1rs  nerfs  <i  îles  iiiiisilcs.\ 

Telles  soiil  les  vai'iélés  (réviiliiliini  i|ne  |iri''vi  nie  rii(''ini|il('7ie  inlciise. 
mais  rii(''iiii|ili'.L;ie  esl  loin  île  se  iiKinlrt'r  Innionis  ii\ee  îles  (■;iiaelèi  es 
aussi  |iroiiiiniés  an  ili'linl  el.  sans  |iailer  îles  |iaialvsies  |iailielles  ileiniili'e 

—  in(Jii(ii>lrf/irs  —  i|iii  seiiiiil  l'Imliées  phis  luin.  cm  nliscixe  sninciil  ilrs 
t'ormes  iriiilensili''  iiiuveiiiie  dii  léj^èie.  ees  ileinirii's  ne  ((iiisislaiil  i(n Cn 
une  lé^èi'e  ilillVTenee  île  la  rour  enire  les  mciiiJHes  de-,  dciix  cùii'^  iln 
eorps,  piinvanl  ne  iliner  que  i|neli|nes  jnnis  (in  (|neli|nes  liciiies  cl  niciiic 
Miiiins  eiieiiic.  —  /(<'/« //y/eV//V  Iraiisilniic. 

(ies  ln'Mniiiléi;ies  lép''res,  i|ni  siinl  |iliiliil  ilcs  ln'iuijKirvsirs.  |icii\ciil 
éelia|i|ier  à  nii  exaincn  sii|iiTli(iel.  Siinxcnj.  en  l'Ilel.  elles  ne  se  iiiani- 
l'eslenl  i|ne  |iar  une  t^èue  li'iière  dans  |,i  (h'inairlie.  un  |ien  d'inhaiiileli'' 
dans  eerlaiiis  uiiinvcinenls  didiiaK  des  (|(iij;K  —  nindrc.  Ii(inliniiiei'  nu 
vèleinenl.  l'ci  iie.  elr.  (!'i'sl  dans  res  ras  aussi  i|u"il  l'anl  s  assiirci-  d  almnl 
si  le  sujel  es|  dinilier  un  Lianelier.  l!es|  dans  ces  eas  enfin  ijne  I Un 
devra  reelieielier  le  sii/iii'  de  la  jiid/inlion  de  llaliniski,  de  inèiiie  (|ne  la 
|ilupai1  des  anli'i's  pelils  sij^m's  (|in  |M-eiiuenl  dans  (-('s  eas  seuleineni 
leur  inipiii'Iauee  el  i|iii  sennil  elndii's  plus  luin. 

Contracture  hémiplégique  d'emblée,  par  irritation  corticale.  —  Si 
dans  riiiiineiise  luajinili'  des  eas  la  eoiiliailure  n'apparail  du  ei'ilé  liiMiii- 
pléj;ié  ijll  après  une  piTimle  de  paraivsie  llasipie.  il  peu!  arii\ei-  eepen- 
ilaiil  que  la  euulraelnii'  si'  niiinlii'  d  l'inlili'e.  .lai  dr'jii  inenlinnne  la 
possiliilllé  de  celle  conliacliiie  dans  les  cas  d  iniiudaliiiu  \enl  licnlaire. 
Dans  daiilies  cas  le  pioccssiis  cs|  dilliicnl,  ilsa^iil  aliiis  d'une  lesidn 
corlieale:  mais  la   lésiim  esl  pliilid  iK'   iialnie   iiiilalive  que  deslniclive 

—  plaques  de  méuiufïo-eueéphalilc  de  iialnrc  s\  pliiliiique  ou  aiilie,  iiilil- 
Iralidii  i^liiimalense.  elc:  —  el  la  cnnlraeliire  |ieul  eimsiiluer  à  elle 
seule.  |H'Uilaiil  iiii  temps  pins  un  inoiiis  hiiig.  Imile  la  svuipliiiual(iloL;ic.  la 
paralysie  mulricc  élaiil  très  lailile  nu  presque  nulle.  J'ai  eiiiislalé  nw  eci- 
laiu  nniulire  de  ces  faits  où  il  existait,  en  même  temps  f(u  une  cnnliaclnn' 
plus  ou  miiiiis  iuleuse.  des  svmpti'imes  d  épilepsie  partielle.  Dans  ces  cas. 
I  iiilerveuliiMi  eliiiur^ieale  peut  diiiiner  parl'ois  d  c\cellcn|s  residlals  cl 
diminuer  cousidi''ialilement  I  inleusih'  de  hi  ciniliaclnre.  ainsi  ipic  j'ai 
('■II''  à  inèiiie  de  le  eonslaler. 

Complications  et  symptômes  associés.  —  Les  IkjhIiIis  d,. 
la  motilitt''  que  je  viens  lie  di''criie  cniist  il  lient  essentiel  le  me  ni  la  SMiiptn- 
lliat()lii;:ie  de  1  li(''iiiijiléf;ie.  Mais  le  s\ndniine  peut  c(Hnpi  cndiv  en  (Ullre 
il  autres  symplouies  secondaires. 

i"  ÏP.oriîI.KS  MOTF.riis  l'iiK-HKMll'lM.iijri  s.  —  \\aiil  ijuc  la  paiaNsie  ne 
s  installe,  nu  au   nioment  miMiie  où  elle  se   pnidnil.  penxeni   appaiaitie 


-7  . !//('/ '",//;  ///■  sr-/7  .1//    M  l;lLi  X. 


(les  iiiiiMilsidiis  |i,iilirlli's  cl  lie  l,i  cinil  i  .irliin'  |ir(''c(jcc,  s\  iii|i|('miics  diiiil 
i  :ii  iiiiliiiiii'  |i|iis  li.'iiil  l.i  M^iiiliciiliiiii. 

l'iilTdi^.  rii  'iiMiili'Liii'  l'sl  |irt''ct''(l(''f'.  |irii(l;ml  un  (iii  (lcii\  iiMii>.  i\r  iikhi- 
rrmi'nh  iiirdiiiiilii  i  ri's  di's  iiii'mhri's.  —  li(''iiiicli(M(''i',  h(''iiMlr('iiilil('in('iil . 
—  (Il'  |M'ii  (le  (liii(''c.  cl  i|iii  (lis|iar;iissciil  (|ii;iii(l  l;i  |)ai;ilysic  ,ini\c.  h'aii- 
li'cs  l'ois  ce  soiil  des  ci'iscs  [Vi'pilciixic  jKirlii'llc. 

'2"  Tiiouni.Ks  Miiii;iiis  iiisi-iii;miim.i;(.:i.ii  i>.  —  Les  InniMcs  iniilciirs  |i(isl- 
lir'iiii|drL;i(|iii's  siinl  IVimiiiciiIs  cl  liicii  ((iiiiiiis.  Ils  se  iiirsoiilciil  mmis  des 
;i^|icrls  l|•c^  \;uii''s,  ii.iiTdis  i\  lliiili(|iics  cl  i(''i;iilici's,  siliiuhnilnn  Ircni- 
Idciiiciil.  |i;iii(iis  iir(''L;iilicrs.  (ir'sordiiniK's.  se  i;i|i|ii'iieli:inl  di'  l.'i  (lii)ii''e 
cl  de  r;il;i\ic.  Tdiis  l'siyciil.  |)iMir  se  |inid iiiic,  une  li(''iiii|d(''L;lc  cl  nue 
eiiiili;ielll|-e  |icii  .leecnl  iii'cs. 

I,  c\islence  de  ces  Irnnidcs  niidi'nrs  |i()sl-licini|d(''^i(|nes  csl  cdiinuc 
dcjinis  lnMi;lcMi|is.  Itéjà.  en  1  iST)."»,  Ti:ivcrs  {liddiiiil  nii  eus  d'li(''iiii|d('';^ie 
;i\ee  nMinvcniciils  s|msm(i(lif|nes  eli(ii(''iriiiMies.  Iji  |S7k  Weir  .Mihdicii 
siiiiiiiic  I  lii'iiiicliiiri'i'  i)<)sl-li('iiiiiili'(iiiiii('.  I  liriiiirliitréc  siiinjilomdlKjnc. 
(iliiireol  I  einnic.  en  |.S7."i.  id  liaviiiiiiid  In  déeiil  djins  s;i  llièse  inaiii:;!!- 
rale.  Inliiidnilc  par  llainniiind  en  JSTI,  la  e(iiinaissaiiec  ^U'  \'(illii''to><('  (il 
de  lapides  |inii:iés.  Iji  iNTfi.  C.liareol  I  éliiiiie  dans  Mi(Mni|iii''i;ie  id  la 
ia|)|iro(die  de  rii(''iniclidr(''e  posl-li(''mi|il(''ni(|lie.  liienh'd  un  reennnnl 
i Cxislenee  d'anlies  Irmildes  niideuis  snivenani  après  rii(''nnpli''i:ie. 
('.Iiareol  diMiil  nn  Irriiililciiiciil  analogue  à  ((dni  de  la  paraKsie  aL;ilanle  : 
liavniond  iiliser\e  des  cas  sininlani  le  IrcnihU'iiicril  de  la  sidi'idse  en 
plaipies.  (iiassel  ('Indie  ini  nionscnienl  in\(donlaire  (pii  se  rappiii(die 
lieaili  iinp  de  l'dld.rif. 

\  ei'jjt''  de  ces  rmines  l\pes.  il  exisie  enenre  des  \ari(dés  (dini(pies  pins 
eiiuiplexes.  I  n  inr>nie  malade  peni  pr(''senler  à  la  l'ois  des  niitnvenienls 
in\(diinlaires.  i  lidréiriinnes,  el  [\\\  lii'inldenienl  \()litionn(d.  analogne  à 
eeini  de  la  si  Iimiim'  en  phnpies:  nn  anire  aura  nn  lreMll)letn(Mll  exisianl 
à  la  l'dis  an  ri'pns  i  parkinsoniein  el  pendani  les  Midn\enieiils  (sel(''rosi(jne). 
''n  anra  alnrs  riiez  le  niTMiie  malade  A{'[\\  l\  pes  dill'éienls  associés. 
|)  anires  l'dis,  le  honlde  inoleur  se  ra|ipr(Hdie  pai'  cei'tains  eai'aLdères  des 
lypes  cdmiiis  el  s  en  i  Idiune  par  ilanlres,  sans  se  eonl'oiidi'e  en  l'éalilé 
a\ee  anenn  dVnx  :  ce  snnl  des  formes  intermédiaires  on  de  Iransilion. 
l'.nlin.  dii  a  niènie  (djsei\(''  des  lails  (diniipies  où  des  li'onldes  molenrs  se 
sneei''daieiil.  nn  Ivpe  disparaissani  jionr  l'aire  place  à  nn  unli'c  (l'onrnieri. 
\n^^i.  acinidicnienl.  lanl-il  cdosidérer  ces  Iriinbles  molcnrs  posl-lii''mi- 
|di''L:iipii's  eiinnnc  cdn^lilnanl  nn  ^rnnpc  (  liniipie.  dans  Icrpud  on  pcnl 
ponr  la  l'acilili''  de  la  di'scri[)lion  dislin^ner  pinsicnrs  Ivpcs. 

lail  inipdrianl.  les  lr(ndilcs  molenis.  —  rii(''miala\ic  el  I  li(''mi(dioi(''c 
rwiir  aiilres,  —  s'accompauneid  assez  sonsenl  d'li(''niiaiies||i('>sie.  I.(dle 
liennanesllii''sie  |ieul  persister  ind(''lininienl  on  an  eonli'aire  s'alléinier  el 
disparallre  avec  le  lenips. 

al   Tremblement.  Le    IrendilenienI    pdstdi(''mipl(''^i(pie    esl    rare. 

Lindii''  par  .laeeond,  I  ernid.  (!liarcii|.  Ilavnidnd.  il  pi'nl  sininler  le  Irem- 
idemenl  delà  paral\-ie  ,ii;ilanle.  ^e  ninnlrer  an   repos  el    s'aeeonipai^ner 


Ti;iin:}  I  <  hi   I  I  Muni  iri .  is7 

ili'  -•('ii>;iliciii  (Ir  (li.'ili'iii  ri  ilc  I  .illihiili'  sninir'c  ilc  la  iiial.iilic  ili'  l'ai  kiiiMiii 
((jr;iss('l  I.  l'Iii--  >iMi\rii|.  il  iia|i|iaiail  (|ii  à  roccaviiiii  ilr>  iiiiiiiviiirii!-- 
Vii|(iiihiiir>  ri  '^iliilllr  le  1 1  l'iiilili'lili'iil  de  la  mIitusc  ni  {ila(|ll('S  (Hi'i'lllli'llil 
.'1  Kniiaii^M'.  I!ln(i|  ri  Maiiiirs,,,,  Mnidrll.  (Vu\.  Sniiinhiiili-  <l,'s  hrtiihlr- 
iiiciils.  } 

1)1  Dysmétrie.  —  Dans  rii(''iiii|p|('';ii('  lir^  l('';:iii'.  rnisir.  \iiili  ('■■TlKiiiias 
a  sijiiiaii'  I  li'lOi  un  iroiihlo  |pai'liciilii'r  ilc  la  iiinlilili'.  caiailc'i  i-i'  par  la 
<lijsiurlnc  ili'--  iiiiuiM'iiH'iiN  i|lii  il(''|iass('nl  Ir  liiil  à  alli'iii(lii'.  Cclli'  iUmiic- 
liic.  i|iii  ne  iliiil  pas  rlic  rdiirniiiliii'  a\rr  la  lUsini'liic  par  lésion  iimi'- 
ht'llcilsc.  en  illlVéïc  par  cr  lail  iprcllc  n'a  pas  la  liiMis(|iii'iii'  ipir  I  cm 
iilisiTVc  ilaiis  Cl'  (li'rnirr  las.  (llnv  rii(''iiiipir'i;i(pii'  Iriisli'  li's  iiiinncini'iils 
il\siiu''lrii|iii's  sdiil  an  iiMilraiii'  r\(''cnli''s  Icnlcniriil.  i\ii\.  Iliisinrliic. 
p.    îitl.i 

Cl  Hémiataxie,  -  Ici.  il  s'a^il  de  Irmildcs  de  la  cnurdiiialiini  des 
iiiiin\cini'nls  xidnnlaircs.  de  la  main  cl  des  (IimmIs  en  parlicnjier.  scm- 
liiaiiles  à  cen\  ipic  l'im  oiiserve  dans  le  lalics  Inisipic  les  memlires  supi'^- 
rieiH's   snnl    emaliis,    mais    nallei;^nanl    pas  i\\\    minus    d  après    num 

expérience  pcrsnniielle  nii  dei^ri'  aussi  inlense  (|ue  dans  la  seliM-nse 
des  ciirdims  pMsIi'rienrs  liés  avanci'c.  (loiilrairemciil  an\  Irmililes 
lUdiein's  ipie  je  vais  meiiliimner  plus  Inin.  riir'iiiiala\ie  pnsl-lHMnipli'- 
^iijiic  ne  cimsisie  pas  en  nii  imiinemenl  aiinrmal  siiraioiili' an  ininive- 
meiil  \i)linilaire.  mais  en  un  Ininlde  du  miiincmenl  Milinitaire  Ini- 
inème  el  qui  en  allère  la  rmce  de  direcliim  cl  la  pn^cisinn  :  ces!  un 
Iriiulile  de  la  ciioniinaliim. 

Ilaus  Iniis  les  cas  (rin'inialaxie  pcisl-lii''mi|)li''i;iipie  i|iril  ma  idi'  dminé 
d"ol)S('rvei-.  il  evislail  une  alU^ralinn  des  st'iisilpilili's  snpei'licielles  el  piij- 
idiides,  avec  perle  iln  sens  sli'i'i'ouniisliipH'.  Les  Ironhies  de  la  sensi- 
liililé  priironde  —  perle  du  sens  des  alliluiles  —  me  paraisseni  èlrc 
iiidispensaldes  pnur  la  prodnclinn  du  syiidi'diiu'  alaxie  dans  ces  cas, 
alaxie  ipii  est  1res  aii;;nienli''e  par  I  occlusiiiii  des  veux.-  cl  i|ni  du  resie 
se  renconlre  liinjimrs  à  un  dej^n''  pliis  nu  nmins  acciisi'  dans  I  liiMiiia- 
uesllu'sie  (le  cause  crTidirale.     \ip\.    Ilrinidiirallirsic  ] 

ill  Hémichorée.  —  I.  li(''micll(Mi''e  apparail  irnrdinaire  ipiand.  apiès  la 
pliyse  preiuièrc  de  paralysie,  le  Miinivenieiil  cnmmeuce  à  ii  venir  dans  les 
uiCMihn-s.  Elle  esl  caiacli'risL'i' pai' des  mouvemcnls  iuvidniitaires,  irn''- 
;;iiliei's.  nccupanl  les  mains  el  le  plus  snnveni  loiile  ir-leudue  du 
membre.  Ces  monvemenls  exisleni  i|nand  le  memliie  esl  au  repos;  ils 
soiil  exa^i'ii's  |iar  les  niouveinenis  voloniaires,  ipie  leur  pir'selice  vieni 
ciilravcr.  I.e  sdiiimt'il  seul  les  fail  cesser.  D'abord  peu  iuleiises  an  dr^bii!. 
ils  auniueiileriL  pi'ogressiveiuenl  d'aniplilude.  h'ordiiiaire  ils  persislenl 
jusipi'à  la  uioi'l.  Dans  un  cas  cependaiil.  observi'  clie/  une  renime  }\>^rc. 
je  les  ai  vus  s'alléuuer  <'l  liuir  |iar  disparailre  presipie  cdinplèleiuenl. 
Ces  niouvemeiils  i'es|)eclenl  d'di'dinaiie  la  l'ace.  Très  rareiiieni  l'IièMiii- 
cbdréi;  pn''cède  l'allaipie  (riii'niipli'uie.  Un  verra  par  la  suite  ipie  l'IiiMiii- 
i-liorr'c  cdinnie  riii'mialaxie  l'iinl  parlie  du   Siiinlruiiir  llidhnniijiii'. 

ei   Hémiathétose.  Les    monvemeuls  allndosiijnes  snnl  liiuil(''s   aux 


^rMioi.niiii:  Di'  sv<ti:mi.  .\/:in  uw. 


(•\ln'iiii|(''s,  n  |;i  iiijiiii  ri  :iii  [licd  du  colr  |i;ir;il  \m'.  IU  niiisi^lciil  (lii:.  ."(."i 

rii  iiiiiiiM' Mis  iindloiilaiics,  Icrils  ri  rx.ii/i'rrs,  dr  llr\inii  r|  dVvIriisidii. 

d'.ilidiiilidii  rt  d'jiddliclioil  (1rs  d(iii;ls.  des  nrlrils,  du   pdi^iirl  rl  du  ciui- 
dr-|Mrd.  jl.iiis  im   c.is   d'li(''iiii|di\L^ir  r('n'lM;ili'    inr.iiilijr   (|iir  j'ai  (iljsrisr. 


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Fiï.  .--,.  —  M.im  ,lii  liiahi.l..'  MIriiil  (lli.-n.ia I.i~ cilr  |.:ir  liriiiipir;;!.'  .-.■ivl.ial.'  iiiLiiihIr,  ivimvm'mI.' 

il:iir-  |j    |i;;iMV  liï.  —  Eli    lU.-lil.-    I.'H1|.~    .|M.'    ilr.   „■..■ iilv  .Ir    IIOMCIII    cl     i|V\l  .-IIMOM    illl  cnial  il>    iL'^ 

■l"i-l-  .-1    (ill  piiifTIiet.  il  '■\l~\r    l.-i    a,-    innu,,. m-   (Ir    ,,i  „i  m  I  i.Mi  ct    .i.'    s,i  |,iii;i  I  ii.ll .  —    CcMle    |ill..l,. 

Kra|ilii.-in-laMl:.lnVM.<l   pris.- :iii  iiinni.'iil    .liiii    n.'inriH  rv,  ,.s.ir  ,1.-   |ii-,.iiali..ii.   |.n,l,>  à   un  d.;;i.' 

'•■l.  (|1W  l.-i  m.-iiii   a  Milii   1 ■.ilali.iii    .■. Irl,    ,■!    ,|ih'  ^:i    I; |ialiii:niv   paraît  vUv  >lli   !.•  pn.liili'^.-- 

111. 'ill  (Ir  la  larr  ,loi-.:il.-  ,W  lin  aiil -iiia  v 


iU  iirvislairiil  (| laii^  1rs  iiiii^rlrs    iidrinssriix  des  liiailis  rl  des  |iirds. 

l'aiTois  ils  irssriiildriil   à   des  arirs   \  (jjniilairrs,   plus  soinrni  vi'  soiil  drs 

iiidinriiiniK  di'  rriilalidii.  des  lurinriils  t\i'  tcnlariilrs  dr  iioiilpr.  Os 

iiii)ii\riuriiK  siinl  |iriiiiaiiriils  :  ils  r\is|riil  ail  !'r|)(is.  Ir  |diis  --(iii\ciil  1rs 
iiiDiivriiiriils  \idiinlairrs  1rs  rva;^ri ciil .  paiTdis  criicmlaiil  ils  1rs  alh'iuirnl 
mai--  r'r-.|  la   iiiir   lirs  larr  'r\cr|iliiiii.  Ils  aili;iii(>lll('iil   d  iiilriisilr   h  crt- 


imniiiis  1,1   /  1  Minnirf:.  isy 

l.iiiis  juins,  à  ccrliiincs  licm-cs  siiiis  (ju'itii  |ini>>('  en  dire  la  liiisim.  Les 
i'-iiiiiliiiiis  Il's  uuj;iiit'iitLMil  liiiiiums.  l'arl'iMs  hm'hic  iK  ii  cvislcnl  |ii('si|U(' 
|i:iv  |insi|iii'  ralli'iiliiMi  ilii  "•iijrl  csl  dislrailt'.  I.r  viniiirifil  ciiliaiiic  |iii'm|Ui' 
IdiijiMiiv  li'iir  ili--|iai  iliiMi.  Ij'^  iiiiiiiM'iHi'liK  ;;riiriil  --iiii;iili("'n'iii('iil  le 
iiialaili'  i|iii.  Il'  |)lii--  siiinciil.  |)imii'  les  ('iii|ii''i'lii'i'.  iiiaiiilii'iil  la  main  nialaili- 
a\i'r  la  main  vainc. on  li\i>  la  main  malade  dans  nnc  |i()siliim  vai'iahlc  sni- 
\anl  li's  snjcls  cl  dans  la(|ncllc  I  iiilcnsili'  des  mi>n\emenls  s  alh'nnenl. 

Parfois  a|)|)aiaissenl  des  spasmes  uilermilienK,  -m  le  de  i unit  aelni c 
|iassa^ère.  ({ui  fi\e.  |iendaiil  un  eeilain  lemps.  la  main  un  le  pied  d.ins  la 
piisilimi  r(ir<'ée  ipie  li'in  a  ilmnii'  ratlndnvi'.  Il  n  e>-|  p.is  r.iie  enlin  d dli- 
seivei-  nn  eerlain  de;;i('  d  li\  pei  Impliii'  univcnlaiii'  dans  li's  meiidire^ 
;illeiids. 

I.a  lace  pcnl  cire  alleinici  le  ci'ili'  piiiaK^e  c--l  le  --Vr'^v  iindinncl  île 
uiimaccs  essenliidlcmcnl  \ai  ialdes.  didonnanl  à  i  liaipie  ni-lani  la  pli\-.ii]- 
nomie  du  palieid.  .V->se/  siuncnl  du  ies|e  I  ^l'iiiiiliini'e  cl  riii''miallii''lii--e 
coexisicul.  lc->  miinvcmenls  allndosiiiiies  cxi^Linl  an\  e\l  i  iMuili'--  —  main 
cl  pied  —  li's  mouNcmculs  rlmi  iMipies  siéi;eaiil  dans  la  laiine  de>  inem- 
liics  —  inouvciiicvis  rh<ivrii-iillicl<ixi(iiicx.  l'iaus  I  lu'mipli'^ie  de  l'adullc 
les  munvemcnls  alli(''liisi(|iics  ^kiiI  e\cc|iliiinucls  :  ils  suni  an  cmiliaiic 
eomimm--  dan--  I  lir'uiipir';;ie  ini'anlile.  Ilaus  riirMni|di\uie  ciTiduale  inlan- 
lilc  hilaléialc.  nu  pcnl  nhscrxec  des  mnincmeuN  allii''liisiipie>~  di-^  deu\ 
cùli''s.  (Vov.  Allicidsc  r\  lli-iiiijilfiiic  ici-i'lii-(ilc  iii/'diililc.  \ 

i.'hcmialiiétosc  ne  secail  ipi  nue  xaiiidi'  de  riu'micli(in''e  ((lliaieul. 
l'icniliardl.  Gowci's).  I'!lle  pci'sisie  lommeelle  indiMinimciil  :  les  cas  de 
j:uér'is(in  i(;()\vei-si  snni  exccpliiinucllemenl  larcs. 

(}ue!le  cs|  la  lévinn  d  nii  icIcm'iiI  ces  liiinldc^  iiiiilcniv'.'  (pii'l  rsl  smii 
sièjicV  l'Insicuis  llii'niics  mil  rlr  iMiiiscs.  (lliarcnl.  ve  liasMiil  mii-  la  cmii- 
cideiicf  rrc(|uenle  clic/.  I  adullc.  de  I  iK'miaiiC'-llM'vic  cl  de  ces  IkiiiIiIc-- 
moleiirs.  avail  admi'^  d;ius  la  capsule  iiilcine.  en  a\aiil  cl  en  delmiN  du 
l'iiisci-an  sensilIT.  l'exisleiice  de  faisceaux  dmil  la  ir'simi  di'lci  luiiiciail 
riiiMuicliiHcc  cl  rinMnialhélnse.  liammoud.  (inweis.  \iillinaL;id  mil  smi- 
leiiii  ipic  ces  miiuM'inenls  i''laienl  dus  à  l'alliTalinu  de  la  pallie  pnslé- 
rieiire  de  la  cmiclie  npliipic.  I.'cxislcnce  d'une  Incalisalimi  spi'ciale  dans 
la  produclitm  de  i  es  mmiM'ineuls  es!  eneni-c  disculée.  Pour  Kaliiercl  l'ick 
(|S7!M  les  lUDUM'ineiiK  piisldiémiplt''gi(|nes  relèvenl  de  l'iitilalidii  des 
liliies  |i\ramidales  sur  nn  poiiii  ipielcnucpie  de  leni  liajel.  du  cmlex  à 
leur  leiininaisoii.  I.a  dcsli-ucliou  du  faisceau  p\iamidal  enlraine  la  para- 
lysie, son  iri-ilalimi.  la  si'iie  des  mmnemenls  involmilaires.  Récemmenl 
M""  Yii^l  cl  (tppciilieim  il'.llh  mil  l'ail  jouer  un  ii'de  im[)(nlanl  aux 
lésions  des  noyaux  leulienlaire  cl  <audé  dans  la  palliogénie  de  i'aihélose. 
Les  lésions  lin  pédoncule  céréljcllenx  snpi'M-ienr  peuv(>ul  aussi  produire 
des  mouvements  climéo-atlK'Iosiiiues. 

Troubles   de   la   sensibilité    dans   l'hémiplégie.     -    l.'a|iparili les 

Irnnldes  paralvliques  peni  èlre  précédée  el  comme  amiouci''e  par  des 
trouldes  de  la  st>nsil)ililé  subjective,  qui  peuvent  apparaitie  paiibis  \(m<i- 
temps  avant    I  lii''iuipir'i;ic.  Ces  Ironldes  seiisilifs  pir'-liéiuipl(''i.'i(pies.  ipii 


l'.iii  >i:Miiii.(ii:ii:  m  ^)-sr/:Mi:  M.iin.rx. 

lir  siiill  |iii^  lli's  IJIIC--  illl  |■(■-^l(■.  ciillsislclll  rll  (irs  scii^,-||iiill--  ili'  l'iuilliii  I- 
Iciiiriil.  irriindiirili^-'i'liii'ill .  |i;iliiiiv  hr-,  iir^nililcs  ri  cniiiiKir.-ihli'^  ii  (  rllrs 
(le  roiij:l('T:  (|ucl(|iicl'ois.  il  s'ii^il  ilr  donlriirs  \i;iics  (|;iiis  les  iiiiiscIrN. 
les  ;irli('ulfili(iiis  oii  sur  Ir  liiijcl  des  iumIs  iI'Vt('').  Les  riiiiniiillciiii'iils  miiiI 
(rnriliii;iiri'    l'iilitlilii--    ;i\i'c   CMiciTliiilidii  :    1rs    iliiiilciiis  smil    csMMilirlIr- 

ni    |iiini\\slii|iic^.    I,'liriiii|il('jiic  (■(insli|iii''('.   (iii    |m'iiI    rncdic  nlivrrvcr 

ilr^  (loiiliMiis.  lies  rdiiniiillciiicills,  (\f^  sciisaliuiis  i\f  lin'iliirc  (laii>  lr> 
iiiciiiliK's  |i;ir;ilvsés.  ainsi  (|ii('  des  liiiiililcs  lirs  iiiai(|ni''s  de  la  sciisijiijijr 
(ilijccli\c.  Ilaiis  le  Sijii(li(iiiii'  llKildiinijuc  i  cxislcnii'  de  i  r>  diiiilrnis  es!  la 
r('i;l('.  (V(pv.  Ili'-iiii(iiicsl/ii''sic  il  orlf/hic  (■(■i-vlinilc] 

Troubles  vaso-moteurs  et  trophiques  dans  l'hémiplégie.  —  Ici.  il  \  a 
lieu  de  laiiv  uni'  disliiiclioii  siiisaid  (|ii('  le  snjel  a  l'Ii''  IVappi''  uni'  Idis 
^(111  di'\clii|i|i('in('nl  r(iiii|drl"iiiciil  arlii'\(''  lii'iiii|il(\uii'  de  l'adiillc  —  (iii 
Miivanl  (|iril  a  ('h'  allciiil  dans  sdii  lias  l'i^c.  son  ridaiicr  nn  snii  add- 
Icscciicc.         liciiii|di\L;i('  iMlaidilc.  Iii''iiii|d(''i;i('  des  adolcvcrnK  i  \n\ .  |i.  -J 'i,"i  |. 

ll(-niiiilc<jic  (!<■  fdiliillc.  —  les  pallies  d(''(di\rs  di's  iiiciidiics  parai \si''s. 
la  main  cl  le  picil.  pir'^cillciil  une  cdliiralioii  loiiiic  \  iiilac(''c.  siirloiil 
accnsi''('  liirsipic  I  allrcliiin  cs|  aiiciciiiic:  la  prcssirin  l'ail  lli^parail|■c  celle 
leiiile  cl  laisse  a  '^a  place  une  cidiiraliiiii  il  iiii  lilaiic  livide.  I.a  Iciiipr'ia- 
liire  csl  aliaissi'c,  la  main  es|  rniidc  cl  siiliil  riidliiciicc  de  la  leiiipr'raiiirc 
amliiaiile.  La  (inirlie  spli\i;iiiii,m  apliiipie  de  la  radiale  dn  eiili''  paralvsi'' 
cs|  mniiis  rdc\ l'c  ipie  du  c  "iir^  sain  i.iiiain  |.  Apres  injcclidii  de  pilocarpiiie 
du  ci'ili''  paralxsi''.  lin  ctinslale  I  c\a,ur'raliiin  de  la  Idncliiin  siidorale  cl  une 
ani:nienlaliiiii  de  l'iinipliliide  du  punis  (l'arlidii.   l'.MIIh. 

\  lilrc  e\ceptiiiini(d  un  peni  \iiir  le  ^rand  s\  nipalhiipic  pailicipcr  à 
riii''mipir',uie  (Xollma^el.  Secdi^niullei'.  Vulpiain.  La  lempr'raliirc  s'rdcve 
du  crili'  paralvsr:  la  l'enle  palpr'lirale  esl  réiréeie,  la  pupille  esl  en  niMisis 
mais  réa^il  liicn-.lc  uldlie  iicidairc  esl  enldiicr' smis  I  diliile  cl  parail  pins 
polit;  sur  la  l'ace  cl  l'iireille  du  ei'ili''  paraivsi''  la  lenipi''i'alnre  esl  pins 
élevée  (pie  dn  ei'ili''  sain  :  la  narine  c^l  r(''|i  r^cie  :  les  glandes  de  ce  ci'ili''  de 
la  l'ace  sécrcleni  pins  alidiidamnienl  ipie  du  ci'ilé  sain.  Ç.r  snnl  là  {\\\  resie 
(les  faits  ipii  relè\enl  d  une  liicalisalinn  spr^-iale  de  la  li''>idii  cansale  — 
lésion  linlliaire  —  cl  ipic  l'un  n'idiserve  pas  dans  riM''niipl(''L;ie  par  li''sidn 
liémispliériipie. 

Sons  rinlliience  des  Iriinlilcs  cirenlaliiires  cl  de  la  pnsiliim  iir^clixc.  un 
voit  assez  sonvenl  apparaître  I  ledèine  niallénlaiie  el  I  leilèiiie  des  mains, 
(lel  (l'ilème.  préeoec,  esl  il'alioi'd  passager  el  ilisparail  par  le  déenliihis; 
jieii  à  peu  il  devieiil  pcrmaiienl  (llg.  ri'ii.  l'arl'iiis,  smis  rinllneme  des 
Iriiiililes  lidphiipH's.  rii'dcme  {\\\v  cl  viiilaci''  l'ail  place  à  l'iedèmc  nidii. 
La  peau  penI  s'amincir  et  la  main  prendre  l'aspecl  de  la  iiiaiii  dite 
viicciileiile  h.illicri  el  (iarilier).  .Mais  ce  sdiil  là  des  l'ails  assez  rares. 
Uaii--  les  liémipir'i,'ies  anciennes  un  idiscrvc  cdiislammenl.  i\\\  ci'ili'' 
des  mcmlires  paraUsi's,  imc  aiiunicnlalidn  d  l'^paisseiir  de  la  iunclie 
liiaisseiise  sdiis-cnlanr'c.  —  \ilipdsc  sdiis-cnlance  des  lii''mipir';:iipies 
(  Laiiddii/)  I. 

Les   iiiililes   sdiil    dr'rdrmi''s.    leur    creissaiici'   es|    irn''L;iilièi'e.    ils    smil 


Ti;i>Li!ii>  Kl   I  \  Miiin  III 


l'.ii 


i''|p;Ms>i>  cl  >liii'--  li;iii'-\i'i>;ilriin'iil  :  Ifiir  cvl  i  l'iiiiU'  li\  |M'ilrii|iliii''c  m- 
n'i-omlii-  cil  lier  lie  |ici  I  iii|iicl . 

I,,i  |ic;iii  iiiiil  iMUiii  ic  ilcN  iin'iiilirc^  |i;ii;ilvsi>-.  c--l  une  |Moie  l.iiile  .'i  l'iii- 
reelinii  il  ,iii\  liiiillile^  lic- 
|iliii|lle--  :  iMiiiiliiiil'^  riii'uueii 
Icil-e-..  |iii^lilcMhilioll>.  de.  ; 
^iiii^rènc  (les  cxtiriiiilés  |i;ii.i 
lyséos.  l'Iiis  riv(|iu'iil('s  et  |ilie 
iiii|HiilaMl('s  son!  les  cscIimio  : 
eellcs-ci  se  iiiimlriMil  de  inéle- 
iciiiiMii\|iiiiiilsiii'i  Ic'^  nieinlires 
|iiii;il\si''s  viiiil  en  eniil.iel  ;i\e<- 
le  lit.  ;iii\  |iiiinK  île  |irc->--iiin 
lin  eiii|is.  (le^  cveliine^  |icii\enl 
.•||i|i;irailic  :'i  ilen\  /•|iiii|iie>  lié- 
ili>liiutes. 

I.'eseli.iic  |in'eiiee.  dffiihil )is 
dCdlii:'.  relève  silllinil  ile- 
Iniuhlos  lrii|iliii|iies.  Tics  i;i|ii- 
ileiiiciil  après  r;ill,ii|ue,  ilè>  le 
•J  111!  V  jour,  apiiarail  sni-  le 
eeiilie  île  la  ft-ssi'  du  (('ilé  para- 
Ksi'  une  |ilai|Me  imx  (liciiialeiise 
mal  liiiiili'c  i|iii  ili-paiail  à  la 
pi'cssiiin:  liienli'il  eellc  taelie 
preml  une  leinlc  eeiTiyinoliipic 
\iiilel  siiinliic.  à  eonluurs  luTs, 
la  pression  ne  la  tail  pins  ili--        ^'-  "■'  -  Œ''^''"-  'i'"  'i-.  '^'  "'"'"  ^i»;'  ""^-  "•""'■^'  -i- 

'  '  ••inqiiante-sopl  ans.  allointe  depuis  deux  ans  il  hciiii- 

paiailre:   ciiliii.  a|iics  la    inp-  i.i.;^!,- ,ii-,iii.>  :i\,'.- aph^si,- iSaiia-iri;..-.  l'.m: . 

tnie  il'iiiie  bulle,  apparaît  les- 

iTiare  sèche,  eilloui'éo  de  son  sillini  il  l'Hiniiialinn.  l.ii  nièiiie  Iciiip-.  la 
leinpératnrc  s'élève,  indice  de  l'c-lal  inreilieii\.  l.e  plus  smnenl.  la  iihmI 
est  la  conséipieiice  de  celte  cimiplicalinn.  A  la  pcrimle  nlliinc.  clie/  I  lie- 
iiiipléj;ii|ne  cunliné  an  lit  depuis  loiijiteni|i'-  cl  cacliecti(|ne.  mi  \iiil 
ap|iaiaitrc  aii\  points  de  pression  Isacrinn.  eundc.  laloin  des  CM-liare-- 
ii  lAidutiiin  lente,  mais  qui  -^inivcnl  -muiI  le  poiiil  île  iir'parl  irinrecliuii^ 
rapidenieiil  mortelles. 

Alioiiliic    iiiuxcuhiirc.   —    Signalée     par    linmliei  :; .     Imiil.     l'alnipliic 
musculaire  des  liémiplégiques  est  anjonnl  lini  liicn  cnnnne.  (.elle  alid- 

|diie  s"oliserve  rré(|nenmienl  lliji.  ârn  et,  si  on  \ciil  i  cLiarilcr  ciinimc  

\érital)le  atrophie  musculaire  1  amaij;i'isscmenl  des  innseles  paraivsc-. 
on  peut  dire  que  loule  lu'iniplégie  saceoiupajiiie  d"alriqdiie  musculaire. 
Celle  ntriipliie  peut  siuvenii- dans  deux  conditions,  l'iveoce.  elle  apparaît 
dans  les  jiicinières  semaines  ipii  suivent  lallaqiu',  mais  elle  peut  èlre  lai- 
dive.  .Vn  ineinlne  supérieur,  elle  frappe  les  petits  musides  des  mains. 
T'Uiinence   lliiMiar  cl    li\  pnlIiiNiar.    inleiii>scu\  :    pri''coce.  elle  évolue  lapi- 


l'.i-j  shwii  ii.ihiih:  iiii  sysiCMi:  m:hvi:ux. 

ili'iiii'iil   l'I    j;;ii:iii'  l(-~   iiiiisili's  ilc   r;i\:iiil-lir;is  ;  |Mrili\r,   ci' (|iii  csl  le  eus 
iiiiliiiiiiiv.  elle  l'Miluc  Iciili'iiinil.  ih'liiilc  |i;ir  le  rdiiil  jiIkIiicIciii'iIii  |Mnirc, 

i|ili  ilis|i;n';iil  ri  Ijiissc  m  .1111  le  Iwird 
i'\l('iiic  (lu  iMi'iiiicr  iii(''liii;ii)iirii  cl 
rii\,iliil  |iro^r('ssi\('iiii'iil  les  juilrcs 
iiiii^rlr^  (le  l;i  iiifiiii.  (jui  se  (h^'oniic 
l'ii  iiiiiiii  (le  sinnc,  ;i\ec  ^rill'c  cuhi- 
l.ilr.  |l;iiis  (les  eus  loil  l'.ircs  —  je  n'en 
;ii  l'ciii-diiln'  iiis(ni  ici  (in'iiii  cxcniplc 
—  I  ;ilr(i|i|iic  |)r(''(liiiiiiii:iiil  de  lie;iuc(iii|i 
Mil'  les  muscles  lir'cliisselirs  de  l;i 
iii.iin  cl  des  d(ii;:ls.  (iii  peid  idisci'\ci' 
uni'  .'illiliidc  de  Li  nuiiii.  i';i|)|ic[aill 
cidie  dilc  H  de  |,n'dic;deiir  "  '  li^,^  5<i). 
Il  :iiilrcs  l'iiis.  I  ;iiii\(ili'ii{diie  se  iikiiiIic 
.'1  l;i  ceiidnii'  se;i|Mil.iirc  :  dans  le  d(d- 
Idïde  sniliinl,  le  siis  id  sons-sea|iii- 
lanc.  I.c  linnc  esl  |ires(|iie  hinjoiirs 
rcs|iecli'.  I.c  ini'iiihre  inlei-jeiir  est 
lieancoiip  |dns  laiciiicid  aUeinI  i|iie 
le  ineiiilirc  sii|ii'i  iciir.  el  dans  e(!ilaiiis 
cas  I  alni|diic  musculaire  poiil  être 
lièsacccnhK'c  danscedei'nier  (lig.  55). 
l,(Ms(|u  elle  csl  liés  (n-(ni(.)iicée  on 
jicid  ciinslalcr  une  disparition  pins  on 
miiiiis  cemplclc  de  la  coniracinre  dans 
les  mendiics  |)aial\s(''s.  Aux  membres 
inlV'iicnis.  un  obser\e  lui  bien  lalrn- 
pliie  des  nnisclcs  de  la  i(''i;ion  anléi'u- 
cxlciiic  ili'  la  jandte,  un  bien  TalfO- 
|diic  des  nins(  les  de  la  ceinture  (Ui 
'!'ni!!|i'i''r'.m'-!'MrM7'n,V!n^^^^^^  liassiu    I  l'essicrs  el    parlie  snpéricnre 

de  la  cuisse).  Ces  aniv()|r()pbies  sont 
im  nnn  acciMnpa.uU(''cs  de  duuleiirs.  I.  e\anien  des  muscles  a,  dans 
ceilains  cas,  inunlré  la  n''aclion  de  (li''Li(''n(''iescence,  c'csl  là  une  pai'licn- 
larilc  liés  rareuieid  idpseiM'c  ;  le  plus  suuxenl.  luixpie  l'atrophie  esl 
accenlui'c,  un  cmislale  uni'  dimiuidinn  simple  de  I  excilabilité  l'aradi(pie 
et  i^alvaniipie.  (iliiiiipiemi'ul,  les  l'ails  soûl  dispurales:  dïspai'atL's  aussi 
sonl  les  l(''sious  IrnuM'csii  I  auliipsie  :  ( .liarc(d ,  llall()|ieau.  Pitres,  J^eydeii, 
lirissand  (Mil  si;;nal(''  des  N'siims  des  c(d'lules  des  cdiues  aidi'rieiiros  de 
la  moidle;  l!(»n(liard.  liurnil.  Itejerine,  Maiincscu  uni  signalé  l'int('^grité 
(le  ces  ((dlules:  dans  les  cas  ipie  j'ai  (diser\(''s.  il  n'existait  d'autres 
li'sidus  (pie  c(dles  de  la  ni''\rile  p(''ripliériipie  ;  liabiiiski,  Quineke,  Kisen- 
Idlii,  llmulieriiii  id  lldlli.  Miiialdw,  Joll'roy  et  .\(liard.  I)arks(  bewitidi 
Il  (iiil  pu.  dans  leurs  cas,  relever  aucune  lésion  ceiilrale  (mi  p(''ripliéri(iiie. 
l'iiiir  fiille^  de    la   Tiiiii(dle.    raiindlrupliie  des   li(''niipl(''gi(|nes   r(d(''\e  de 


iiiiii  iii.i:>  m:  i  i  Moriim.  im 

r,iilliiilc  ((mcdinihiiilc  <•!  sdiis-jiiccnlc  :  |i;is  (l'ailliiilc,  |i;is  (r;ilnii)liic. 

('.l'Ile  iiilcr|iii''liili(Mi    s'ii|)iili(|iii'   iiciil-ètic    à    un    ci'rliiiii  noiiiliic  di'  ciis. 

iii:iis  l'ci'l.'iiticiiii'iil  |i;iv  ii  |;i 

j:iaiiili'  majdrili  .    Il  ^rinlilc 

iiii|i(issililc    lie   raiij.;!'!'    Ions 

li's  l'ails  siiiis  la  iin"'nii'  i  anse. 

I.cs     nn^.     |ihi--     IVriiiicnls. 

li'irvi'nl  de   la   \\v\  lilc    |M''ii- 

|ih('iii|nf.  ii)ns(''(|ut'n(('  \ lai- 

scnii.lahic    il.'    rallail.lissr- 

niciil  lin  iimiMiir  Iroplii.inr 

lies  (•('Unies  (les  cornes  anli' 

rieni'cs   de    la    nioi'lle  :    le-» 

anli'cs.  ('\ce|ilionn('ls.   rcii'- 

venl      il'nMc     c  iun|iliiali()n. 

ralro|ilii.'  lie  i c-  ceilnles.  cl 

consliinciil  nncaMiMilrii|iliic 

d'orij^inc    sjiiiialc    clic/'     les 

li(''ini|)lt''j;i(|iics. 

I/arièl  de  dd'veloppenieni 
des  lissns  nnisciilairc  cl 
osseux  dans  Vhrmijth'ijic  rr- 
irbralc  inf(nililc'  sera  di'eiil 
plus  loin   (voy.  |i.  ^lih). 

Arlhropallih's. —  Les  a  il  i- 
iiilalions  des  meuilires  para- 
lyses |ien\ent  aussi  ('■Ire  le 
sii'ffc  de  lidnldes  lidpliiipies. 
Kludi(!'s  par  Scotl  Alison, 
liro\vn-S(''f(naiii.  (diareot.  ces  arliu'opalliies  sont  piécoces  :  (dlcs  a|i|ia- 
laissenl  du  l.'r  au  7>{)'  jour  api  es  l'apoplexie.  F.lles  pri-douiinenl  aux 
meniljres  s'.ipi'iienis  et  IVappent  |)ar  ordre  de  rrc'ipieiiee  le  poii;ncl.  le 
coude,  les  aiiiculations  des  doigts,  le  genou,  le  pied.  L'articulation 
malade  est  rouge,  empâtée,  ced(''niateuse  :  sa  température  est  angineut('e: 
(die  est  (ioiilonrense  sponta;iénienl.  et  à  la  pression  la  douleur  est  aiguë  : 
le  malade  accuse  des  tiraillements,  des  crampes,  irradiés  dans  les 
muscles  périarticulaires.  Ces  artliropatliies  à  inarclie  ia|pide.  Ii(''s  rare- 
uieiit  observées  du  icste,  ont  été  longtemps  confondues  avec  les  artliro- 
patliies rlmmatismales  aiguës,  qu  elles  siniulent.  Précoces  ou  tardives, 
elles  iii(li(pient  un  état  général  grave  et  entiainent  un  pronostic  très 
soinlire.  l'arlois  l'artlirite  revél  une  allure  snliaiguë,  latente  :  les  dou- 
leurs sont  peu  intenses  et  s'accusent  seulemenl  à  la  pression  ou  à  la 
suite  de  niouvenients  hrusques.  Klles  passent  sdiivcnl  inaperçues.  KnIin 
les  artliropatliies  des  hémiplégiques  peuvent  sinmlcr  le  rliumatisnie 
clironi(pie;  elles  fra|)pent  surtout  l'épanle.  puis  la  li:in(lie.  Les  autop- 
sies révèlent  l'existence  de  svnovites.  La  sviioviale  est   rouge,  épaissie, 

llunuM.  —  Sriiiiolii'.'ic.  15 


i,:;.  ji'i.—  Défoiiiialiiin  de  la  riuin  rap|>,-l.iiit  lallilude  de  la 
main  dite  de  prédicateur,  dan^  un  cas  d'lit'*raiplégie  droite 
avec  atrophie  des  muscles  de  la  réî,'ion  antéro-interne 
de  l'avantbr.is  et  de  la  uiain  et  intéftrité  relative  des 
muscles  radiaux.  I.a  malade,  àsiéc  de  soixante-sept  ans. 
était  atteinte  d'hémiplégie  depuis  huit  ans  (Salpètrière. 

v.mi. 


l'.i'i  ■-i.Midinaii:  i,r  s)-sti:mi:  Miiii'h'L'x. 

('(■('llvilHiliiUli'  :  l'Ile  rnniii'  iiii  Ikmiiii'IcI  liirL:cMcnl.  \iiil;ii-(''  aiiloiir  des 
suiTjiccs  (liiirlliniili^ilc^.  I.i'  li(|iiiil(' rsl  |ii'ii  ;ili(iiiil;iiil.  sriiililirinciix.  Les 
(•ai'liliii^t's  cl  liL;;iiiii'iils  ',1111!  pi'ii  cullaiiiiiii's.  |i;uT()is  ils  sont  iiirnisli''s 
(["uralc  (le  sdiidc  (Sn>ll  Alison):  les  ^.liiics  Iciidinciisos  |)arli<-i))ciil  au 
processus  iiillaiiiinali)ire.  La  |)alli(i};énie  de  ces  ailliropaliiies  n'est  pas  élu- 
cidée. Le  lrauiua(isni(>  (Iliizii;).  riruiii(d)ilisalioii  proldUfji'e  ne  sautaient 
expii(piei'  tous  les  cas.  Ave(-  lir()\vn-Sé(juai(l  et  (lliaicot,  «u  les  considèi'e 
(■(innue  des  tr()ul)les  trophiques  siins  la  dopcMidaticc  des  lésions  (('Téhiales  ; 
il  Tant  aussi  l'aii'c  jouoi",  dans  les  IVir mes  aiguës,  un  rôle  à  1  infection, 
rôle  (pie  la  (dini(pie  et  raualonii(^  patliologi(|ue  s'accordeni  à  dénionlrec. 

Hepuis  !oiij;lenips.  on  a  rcconini  rexist(!nce  des  ccclii/nKiscs  rincera  les 
dans  les  h'-sioiis  du  cerveau.  (Mi  les  a  sii;ualées  surtout  sur  le  poumon, 
la  plèvre,  le  péiicarde.  l'estomac  cl  I  inleslin.  l'illes  ne  sont  pas  un  plié- 
nomèiie  précoce,  contemporain  de  lallaipie.  mais  leur  époque  d  a|ipari- 
lion  est  tardive;  (dles  manquent  (piaini  la  mort  survient  1res  i'a|)idenient 
iCliai'cot).  Meunier  a  étudié  les  (rouhles  de  l'appareil  rcspiialoire  d'orijiine 
nerveuse.  Non  seuleineni  dans  le  poumon  du  côlé  paralysé  on  Ironxc  des 
Irmibles  vaso-moteurs  :  congestion,  iMleclicin,  iH'niurraLiii's  :  mais  cCst 
encore  de  ce  cnli''(|ue  se  localiseid  les  inrecliims.  l.c^  all'cclioiis  ai;;nes  du 
poumon  clic/  les  liémi|dé|:i(pies  allei^neiil  lnii|om's  le  cn|é  paralysé 
I  Hosenliaclii.  l.e  Iroidde  lr-oplii(pie  pulmonaiic  ci(''e  un  luciis  iiiinniis 
rcsisiciill.r  pour  les  miciidies  cl  l'axoi'ise  I  (''closion  de  la  piienmunie.  de  la 
phtisie,  de  la  ;^anj;rèue  |mlmonaire  (Meunier).  D'ailleuis,  en  ansciillani 
avec  soin  les  li(''ini|déi;i(pies,  ou  constate  souvenl  du  vùlc  paraivsi''  uni' 
dimiindion  du  murmure  vésicnlaire,  el,  s'il  e\isli'  de  la  hronchile 
cliioMiipie.  mil'  ('\a^(''ialioii  des  plii'uomèni's  de  ce  côté. 

Troubles  de  la  parole  et  de  l'intelligence.  —  Avec  riH'miplé'j^ie 
ilniili'.  nii  voil  MMiM'iil  coïncider  I  aphasie  lol.ilc  on  l'aiihasie  de  Hroca 
ipii.  ihe/,  les  i;aiichi'is.  aii'ompai;iienl  an  conliaire  I  hémipléj^ie  j;auclie. 
I,'a|diasie  sensiiiielle  esl  liraiicoiip  plus  rare.  Les  snjels  alleinis  d  lii''ini- 
plégie  gauche  ou  dinilc  peinenl  presenli'i-,  snivani  le  su'<j,r  occupT'  |)ar 
Lt  lésion,  des  Irouhles  de  larliculalion  des  mois,  (hsarihrie  ou  anaiilirie, 
passagers  ou  permanenls.  Olle  dvsarihrie  esl  snnveul  peu  acceuluée, 
pai'i'ois  elle  est  très  pronou(  l'e  cl  simule  la  paralysie  lahio-glosso-laryiigée 
—  -  ixunlijsie  psf'U(lu-btilli(tiri\  —  (\oy.  Aplutsjc  r\  Dijxarlhrir.) 

L'rlat  'nilelk'clncl  îles  iM'iuiplégiipics  est  très  variable.  La  diniinulion 
di>  la  vivacité  de  l'inlellii^enci'.  la  perle  de  la  mémoire  peuvent  conslilner 
nu  des  prodromes  importants  de  l'hémiplégie.  Après  l'alta(|ue,  l'inicdli- 
lii'iice  peul  rest(>r  absolumeul  intacte,  le  l'ail  semble  plus  l'réipient  dans 
riir'inipli''gii'  ;^auclii'.  Mais,  el  surloul  lorsqu'il  s'agil  de  sujels  âgés,  le 
plus  --iiuM'iil  il  e\is|e  un  ili'licil  iiilelleiiiiel.  La  iiii''moiii'  esl  plus  ou 
moins  diminur'e:  si  les  lails  anciens  peisislciil  dans  le  souvenir,  les  laits 
actuels  ne  s(ml  plus  eiiiiiiaL;asiiii's  :  le  caraclère  devient  coléreux,  capri- 
cieux, volonlaiic,  mobile:  rhéuiipl('gi(|iie  jiassi'  l'acilemenl  de  la  colère  à 
la  joie,  pleure  el  rit  spasmodi(piemenl.  Il  relonibe  en  enfance.  Parfois 
s'aiiinleiil  de  M'rilabli's  Iroiibles  menlaiix.  di'lire.  Iialliicinalions,   uK'lan- 


rnorinis  iii   i  \  motii m:.  r.i.s 

i-alii'.    A    1:1    (li'rilii''l'i'    liiTindr.    l'iiili'IliLicllcc   IdiiiIic   (•(iiil|pli''lfliii'iil    ri    li- 
iiial.iil"  ilcviciil  ;i;ili'ii\. 


Anatomie    et    physiologie    pathologiques.  —    I,  li(iiii|ilr;^i 
l'cconiiail  |)(iiii'  cmiisi'  I.i   '~ii|i|ii'i'~>siiiii  iIcs   riuiilidiis  ilii  prciiiii'i'  iiiMiniii 

Ml 


is.  37.  —  Zones  sensitivo-niolrices  de  l^i  face  exti'nn'  ilii  cerveau  île  riiomme.  Les  l'étions  moli'ices  —  eir- 
i-onvoliition  frontale  ascondanl'e  et  pied  de  la  deuxième  circonvolution  frontale  —  sont  teintées  en  ^ris 
foncé,  ainsi  que  le  centre  cortical  de  l'audition  comniunc.  Les  régions  sen^itives  —  circonvolution  parié- 
tale ascendante —  (S)  sont  teintées  en  gris  clair. —  MS,  zone  motrice  du  membre  supérieur. —  Ml,  zone  mo- 
trice du  mcrabre  inférieur. —  K.  zone  de  la  face,  du  pharynx,  du  larynx  et  des  masticateurs.—  D,  centre  de 
la  déviation  conjuguée  île  la  lête  et  des  yenv.  —  S,  zone  sen«ilive.  —  .\c,  centre  cortical  de  l'audition. 
MI. 


i;.'.  r>S.  —  Zone  motrice  el  sensorielle  de  la  face  interne  du  cerveau  de  Ihnmnie.  —  Ml,  ceiilre  du  incml 
mférieiir.  —  V,  centre  cortical  de  la  vision.  —  0,  centre  cortical   de  l'olfaction  (corne  d'.Viumon). 


<i:\iiniiu;ii.  hi:  ^)>77  1//;  M:i;]i:r\. 


iniilciii  (Il  système  pyramidal  :  son  iiii;;iiic  ihins  l;i  curliciilili'' (('n'Iiialf. 
Miil  Irajrl  (l;iiis  |i'  jiinl  ilii  |i('mI(iii(|iI(\  s;i  l('iiiiiii;ii-MMi  soil  il,-iiis  lc>  iiiiv;iii\ 

7*^  -  is  é^tiL^to 


Fit;.  3'J.  —  l.oiMlisalioiis  ujolrii-es  du  cerveau  de  l'huinra.-   Hpuiv  .  ..iisliuile  en  se  biis:ml  mu-  les  résiil 
lais  ohlenus  pni-  lexrilalion  (liiecte  de  l'écoi'ce  par  All.-n  Mari.  Ivcii.  lloisley,  NanciéJe,  (:hi|iaull.  i-tr 


Ki'^'.  l!l.  —  l.fs  cenlres  niciteurs  eoiiicaux  de  l'iM-an 


ijru^    d'a|.i.'<  ll^rsl.y  cl  Beevor  (18<.IO:i. 


(Ir  l:i  (•.iliilli'  |irMl(iiiiiilii-|iii!ilii-liiilli;iin'.  ^iiil  il;ilis  1,1  cnriic  ;iiilriinir(' dr 
l;i  iiiiiellr.  |iciiii('l  dr  (li''si;:ii('r  ce  svslriiic  >oii^  le  ikiiii  Ac  sjislcinc  cDiiico- 
titiclro-ini'thilldiic  ilc  lu  raie  ftédiiiHulairc.  S;iii^  vuiiliiii'  ciilriT  dans  Ions 
les  dtUails  aiial()iMi(|iii>s  cl  |)liysiid<i,uii|iii's,  il  csl  iiiilis|i('nsal)l(^  d'iiidii|iMT 
dans  ses  {jrandi's  ligiios  le  Irajrl  de  v['  iicmoiic  iiiulrnr,  Irl  qu'il  n''siillr 
des  Iravanx  les  |)lus  récents. 


riiiii  i:i  I  ■-  hi.  I  I  Mdiii.iri-:. 


ri'iid.nil    liiiiL;lrMi|is  mi    ,'iiliiiil    (|ii('   le   s\sI(''Iim'    |i\  r.iiniihil    pii'iiail    si's 
/inus  et  vagin 
Orteils  ,■'  .'Sillon  central 

Cou  de  pied  "-,  ,.''>-Uj*- ^ .Abdome 

Genou. 
Hanche 


Paupière  ,'  Fermeture 

Ouverture 

Cordes 
"'"f^  vocales 


Sillon  central 
Mastication 


Sillon  central         Anus^ct  vagin 
Sillon  calloso  '\     ___~i:  .Sillor, 


Kij.  il  fl   12.  —  l.:i  M\w  coclioalc  molric  .ln'/.  le  .liirniiiin/i'.  ira|irt->  iM'unh^ium  fl  Shcninglon  (l'.ilM 

Dii^iiirs  (kiiis   ["(''coicc  des  dciiv  circdiiNoliilidiis  rol;iiidi((U('s  —  froiil;il( 
cl   |iari(''l.-ili'  ;i--i'i'ihI;iii|i'.   —    Anjoiiid'liiii    il    ol    (''liilili  |i;ir  les  li;i\;iii\  di 


198  SI: M 10 1.0(1  II-:  hU  SYSTKMI-:  NKRVKUX. 

(in'iiili.-iiiin  cl  Slicriin;;l(ui  (  l'.KH  cl  l!l(ir>M|iii'  Im  (■ircoiivolnlion  fionlalc 
iisccnii.iiitc  iiiiisi  (juc  la  lr\rr  cDiic^iioïKlaiilc  du  sillon  de  llolando  seules 
(Idiiiii'iil  naissance  au  svslènie  ni(denr  el  (|ne  la  eireonvolnlinn  paiiélale 
ascendanle  n'a  rien  à  \(iir  avec  la  MKPlilih'.  Les  eenlirs  innleni'S  —  larvnx, 
lani;ne.  laci'.  a\anl-lnas,  liras,  ('■|ianle.    nieinlire   inlV'i'ienr  sniil   ('clie- 

liiiiiii''^  sur  la  Ironlale  ascendanle  sncecssivenieni  el  de  bas  en  liaid 
jnsi|nc  sni-  la  l'ace  inlernc  de  rii(''niis|dière  (lii;.  il  el  VI).  Knlin  les 
l(''si(ins  desirnclives  de  la  Irunlale  ascendanle  ehe/  le  sinj^e  anlln'(i|M)ïde. 
([('■ierniinenl  une  (lé^(''néresceiiee  secendaire  du  l'aiscean  |i\  ramidal  eroisi". 
direci  el  linniolaléi'al. 

Les  cylindraxes  issns  des  cellnles  |)j'i'aniidales  de  la  circonvolnliou 
Ircinlalc  ascendante  ennver^ciil  vers  la  capsule  inleine  donl  ils  oecn- 
|ienl  Innl  le  se^rnenl  poslérienr  (MI  lenlicnl(p-(i|ili(|ne  -  dn  ^enon  à  la 
r(''iiion  rélr(denlicnlaire  exclnsiveinenl. 

Ils  ne  cniislilneni  |>as  à  enx  senls  le  segnieni  poslérieur  de  la  ca|isnle 
inlernc,  mais  \  snnt  nuMaiifiés  avec  les  lihrcs  IhalfiiHO-corlirali's  qni 
siiradieiil  dans  le  seelenr  moyen  de  l'hémisphère  et  avec  les  libres 
corlico-llicil(imi(iues  el  curlico-prolubcranlielles  de  ce  même  seelenr 
Dejerine).  Les  (ilires  corlieo-llialamiques  s'arrèlent  dans  le  noyau 
externe  du  llialannis,  les  lilires  cortico-prolnltéranlielles  intimement 
in(''laii^i''es  aux  lilires  dn  svstème  |ivramidal,  descendent  dans  l'étaj^fe 
inlërienr  du  pédoncule  el  lélagc  antérieur  (]n  pont,  concourent  à  former 
avec  (dles  la  voie  pcdoncidairc  el  s'arrêtent  dans  les  rmyaux  ponti(pies 
isidislauce  grise  de  l'élai^t^  antérieur  du  pont). 

hans  ce  Irajcl  descendant,  le  système  m(denr  al)and(unie  aux  noyaux 
des  nerfs  moteurs  crâniens  — '  novaux  situés  dans  la  cahdte  pédoncnlo- 
ponlo-hulliaire  —  la  plus  <;rande  partie  de  sou  eontini;('nt  de  liliics  C(m-- 
tieo-inicléaii'es.  lanilis  (|ne  le  contingent  des  lilires  c(ulic(i-nir'dullaii-es 
descend  dans  la  pyramide  anlérienre  du  linllie. 

Les  lilires  du  systènu'  moteur  ocrupenl,  dans  leur  passage  à  Iravers 
le  segment  poslérieur  de  la  capsule  interne,  une  situation  d'antani 
plus  ant(''riein-e  (|u'(dles  proviennent  de  segnn'nis  plus  inférieurs  de 
la  circou\(dution  frontale  ascendante,  plus  voisine  de  la  scissuic  de 
S\l\ins  (l)ejerinei:  les  lilires  deslini'es  à  la  tète  —  contingent  cortico- 
niKdi'aire  —  se  gron|ieiil  snrlunl  an  niveau  fin  genou  et  dans  hi  partie 
ailjacente  du  segment  posU'nenr  de  la  capsule  interne,  le  long  de  sa  face 
lenticulaire  (.M.  el  Mme  Iteierinei  :  les  lilires  eoitico-niédnllaires  du  membre 
inlV'iienr  occnpenl  la  parlie  la  pins  leciiN'e  du  segment  postérieur,  c(dles 
dn  memlire  sup(''rieur  la  pailie  moveinie.  Dans  le  jiied  du  pédoncule  le 
système  p\ramidal  si'dale  sni  les  '{■  W"  internes,  les  fibres  coi'lico- 
inieléaires  occnpeul  surloul  la  pallie  interne  du  pied  et  sa  couche 
profonde,  landis  (|ue  les  libres  ci)rlicii-ini''dull;iires  s'assembleni  plus 
compacles  dans  ses  ">'"  el  i''  ciinpiiènies  inlernes  :  on  i-ompi'eud  aisémeni 
(pie  les  lésions  ((iii  inléressenl  celle  r(''gi(in  on  seelionnenl  la  parlie  pos- 
lt''rieiire  du  segment  |i(isl(''i'ieur  de  la  capsule  inleine.  enlrainenl  \nw  d(''g(''- 
uérescence  lu 'an  coup  plus  inlense  de  la  pvrainide  (pie  cidlcs  ipii  alleiguenl 


I mil  m i:<  m   i  \  Mm ii  ni:  \w 

les  rc'^idiis  liclics  en  lihics  ((Mlicd-iiiicir'iiiics.  (Jimiil  ;iii  ")'  cxli'inf  ilii 
pit'd.  il  livic  |tassa^(>  an  (aisccau  de  ïiirck,  t'aisccaii  (■(nlic()-|iii>liilH''i  aiilii'l 
venu  de  la  |iai  lie  iiioyi'iitii'  <iM  liilic  lciii|i()rai  cl  ijiii  se  Icrniini'  dan^  la 
|iaili('  sii|i,'i(i-|Misl{''f()-('\l('riir  de  l'iMa^ic  aiili'i-iciir  du  |)(iril  (llcjcrinci. 

Contingent  cortico-nucléaire.  —  l'iii  se  délacliaiil  de  la  voit;  iiimIoiicu- 
lairc  aux  diJlV'ii'iilcs  liaiilciirs  du  Irciiic  ciicéplialiiiiic,  les  (ihrcs  coiiico- 
iiiicit'aiics  rdiiiu'iil  dans  leur  ciiscnilile  le  svstt'inc  de  (iliri's  (|ii(' 
Mme  Iti'ji'iirii'  cl  iinii  (  l'.KtOi  avons  dcsij^nées  sons  le  nom  de  /ihrcg  ahcr- 
ranlcs  <lr  la  rair  jwildiiciildirc.  (ics  (ilires  alundcni  la  cahdic,  siiicoi- 
ixn'cnl  dauN  le  l'iilian  de  Kcil  nii'dian,  y  |irciHicnl  un  liajcl  dcs(  cndaiil 
sonvcnl  loi  I  lon^,  pnis  s'cnliccroiscnl  inconi|)lèlcnicnl  an  niveau  du 
raplic  cl  se  rcndcnl  pai-  lr>  lilircs  aicifonncs  inlenclieniccs  de  la  calollc 
en  Irlande  pailic  anx  novanv  niolcnis  crâniens  dn  côté  opposé,  en  pi'lilc 
pallie  anx  noyanx  lioinolalcranx.  l/cnlrecroisenient  ne  se  l'ail  pas  en 
lascicnlcs  ((Miipacls.  mais  par  pclils  <;r()npes  de  lilires  dans  lonte  la  liaii- 
lenr  de  la  calollc  cl.  |i(mr  chacun  des  iiovanx  inoleiiis  cianicns,  dans  le 
|ilan  de  ce  novan.  Les  lilircs  les  plus  lonj^iu^s  cl  les  pins  inléiienrcs 
sassemlilcnl  dans  le  liiilhe  snrlonl  le  long  de  langle  antcru-inlernc  de 
la  concile  inlei-(di\aire.  puis  elles  sadossent  à  la  lace  poslcrienrc  de  la 
voie  pyramidale,  c'csi-à-dire  anx  lilncs  cortico-médnllaires  pyramidales 
(CoN,  l'y,  lig.  47))  el  |)arlicipenl  ;i  lenr  décnssalion  (xPy);  elles  con- 
liennenl  une  jiarlie  des  libres  destinées  an  noyan  iid'éricnr  dn  spinal  cl 
anx  noyanx  des  mnselcs  rolatenrs  et  llé'cliissenrs  de  la  Icte.  —  fihrt's 
nirtir<i-ct'j)li(ilo(iijre><  (M.  (>l  Mme  Dejerinc). 

Je  |)eiise  avec  Mme  Di^jerinc  (pic  les  lilircscoilico-niuléaires  destinées 
aux  noyanx  des  III'',  \  1'  cl  (pinnc  paiiic  de  celles  ipii  se  rendenl  an 
noyan  de  la  XI"'  luiire  —  /ihirs  lorlicd-dciilot/nn'f:  cl  fibrex  covlico-ci'pha- 
loijUrfs  —  se  détaclient  de  la  voie  |)édonciilaire  an  voisinage  dn  sillon 
|iédimciilo-pidtul)éraiitiel  (lig.  '(-51  el  suivent  snrlonl  le  trajet  des  tilnes 
alicrranles  pédoiicnlaires  |iropremenl  diles  (l'apd)  —  pes  lemniscus  jtro- 
l'ond  (PLp)  el  pcs  leiniiisnts  supcf/icicl  (l'Is);  (]ne  celles  deslinées  an 
noyan  molenr  du  trijumeau.  —  /ilircs  co>liro-lri(/(hinual('s  niolfice!;  — 
aux  noyaux  de  riiy|ioglossc  cl  au  novan  antérienr  dn  vago-spinal  —  fibirs 
corlira-iiurli'aires  de  VhijjxKjldssi'  fl  du  vfKjo-spinal  —  se  détaclient  de  la 
voie  |)édoncnlaiie  an  niveau  de  la  |)artie  supérieure  et  moyenne  dn  p(nit 
cl  suivent  snilont  le  trajet  des  libres  alicrraiiles  ponlines  (l'ap);  (inecelles 
dn  lacial  —  /ibres  cortic()-ni(ch'(tircs  facialets  —  et  une  partie  (1(î  cellc's 
de  l'hypoglosse  se  délaclicnl  de  la  voie-  pcdoncnlairc  à  la  |)artii^  iiile- 
rienrc  du  pont  et  suivent,  de  prélerence,  le  trajet  des  lihrcs  aheiraiites 
décrilcs  par  Mmi^  llei(M  inc  el  .liimentié  (1909)  sous  le  nom  de  lihi-es  el 
laisccanx  alicrranis  lMilhn-pnilnli(Tanli(ds  (fabp)  (')• 

1.  Ce  sci:iil  :illcr  Iriip  Idiii  i|iii'  île  dire  (lue  les  libres  alieiTuiiles  liulhii-|)r(ilul)i'raiilielles  lie 
coiitieiineiil  (|iie  des  libres  eciiiico-iiucléaires  faciales,  que  les  //es  Iciiniisctts  ne  conliemioiil 
ipie  di^s  libres  coi-llco-oculogyres.  Dés  1000  nous  avons  iusislé,  Mme  Dejerine  el  moi,  sur  les 
innombrables  variations  iiulividuelles  du  système  des  libres  aberranles  ue  la  voie  pédnncu- 
lairc  et  la  vicariance  des  diltérenls  •.-roupes  de  libres  aberrantes. 

15* 


200  siiMKiriKiii-:  ni'  ni'nvA.'.w/t  .m-:hi'i:i'.\. 

LÉGENDE    DE   LA   FIGURE   -43. 

Les  contingents  cortico-médullaire  e',  cortico-nucléaire  de  la  voie  pédonculaire.  (I,*- 
conlint;.-nl  corlii-o-lilédnllaile  (CoM,  .-si  i-uliuv  en  nise.  le  contiiigi-iil  turlico-nucli-iiiie  (Co.N)  en  ruunc- 
la  substance  rétici'Ire  ■SU)  do  la  calotte  en  jaune  elles  noyaux  des  nerl's  crâniens  inoleuis  en  oiangù.  i 

Le  scliéina  l'ait  alislraclion  du  continj,""nl  cortico-protubérantiel  de  la  voie  pédonculuiio  et  du  sys- 
ttine  des  vo'cs  ci'rélii'llcnses  de  la  cahute. 

Aq,  aqueduc  de  Sylv  us;  l'a,  segment  antérieur.  Ci  (p),  genou,  Cip,  segment  postérieur,  CirI,  seg- 
meni  rétrolonlicu'aire  delà  capsule  interne;  CoM,  système  cortico-médullaire  (rose/:  C.oN,  sysl6mo 
cortico-nucléaire  Iroug")  de  la  voie  péiloiiculairc  VI';  Flp,  faisceau  longitudinal  postérieur;  FPoa.  Kl'op, 
libres  protuhérantiolles  aniéricurcs  cl  postérieures;  F  l'yc,  faisceau  pyramidal  croisé;  F  l'yd,  faisceau 
pyramidal  direct;  f  IVh,  lilui's  pyrnruidales  bomolatérales;  fah,  libres  aberrantes  bulbaires;  fap. 
nbres  aberrantes  ponlines;  falip,  libres  aberrantes  biilbo-protnbérantielles;  lastb.  libres  aberrantes 
sous-ibalamiqucs  ou  pedoncn'aires  supérieures;  fcnc,  l'end,  libres  cortico-nucléaires  cervicales 
croisées  et  directes;  Ln,  locus  niger;  Ni;,  noyau  caudé;  NC,  queue  du  noyau  caudé.  —  KCp,  noyaux 
des  cordons  poslérieurs  (noyaux  de  Goll  et  de  liurdach);  NLI,  KL'i.  IVI.3,  les  trois  segments  du  noyau 
lenticulaire;  Np,  noyaux  pontiques;  PLp,  pes  lemmiscus  profimd;  PLs.  pes  lemmiscus  superliiMcl  ou 
fibres  alierrantes  pedoncul<iires;n,  li,  c,  les  trois  modes  suivant  lesquels  les  libres  aberranles  pédon- 
culaires  peuvent  abordt-r  le  noyau  de  la  III'  paire;  Pul,  pulvinar;  (ia,  Op,  tubercules  quadjijujueaux 
antérieur  etpostéiieu  ;  lig  Uni,  régicm  du  ruban  de  lleil  médian  ;  Hm,  ruban  de  Heil  médian  ;  Sgc. 
substance  grise  centrale  sous-épendymaiie;  SU.  formation  réticulée,  colorée  en  jaune;  Tb,  tbala- 
nius;  Vi,  quatrième  ventricule;  VP,  voie  pédonculaire;  III,  IV,  noyaux  et  fibres  radiculaires  du 
nu)(LMir  oculaire  counuon  el  du  palbélique;  Vm,  noyau  et  fibres  radiculaires  de  la  partie  niotrice 
du  tniumeau  (maslicaleui-) ;  VII,  IX,  XI,  XII.  noyaux  et  fibres  radiculaires  du  facial  (VII),  du  glosso- 
pliarjngien  (IXi,  du  spinal  (XI),  du  grand  bypugloïse  (XII)  ;  Xa,  noyau  antérieur  du  vago-spinal  ;  X-XI, 
libics  radiculaires  du  vago-spinal. 

Le  tronc  encéphalique  et  ses  grandes  divisions  :  pédoncule  cérébral  P,  protubérance  Po,  bulbe  lî, 
sont  vus  en  projecti  n  sagittale  et  dans  leur  continuation  avec  la  capsule  interne  (Cia,  Ci  (g)  Cip. 
CirI)  el  le  thalamus  iTh)  d'une  part,  la  moelle  cervicale  M  d'autre  part.  Son  étage  antérieur  contient  la 
voie  pêilonculairr  (VP).  el  comprend  de  haut  en  bas,  le  pied  du  pédoncule  qui  fait  suite  au  genou  Ci  (g) 
et  au  segment  postérieur  (Cip)  de  la  capsule  interne,  réloge  anle'rieur  de  ta  prolubèrnnce  avec  ses 
noyaux  pontiques  (Np)  et  ses  libres  protubérantielles  antérieures  (FPoa)  et  postéiieures  (FPop)  et 
la  pyramide  atilerieure  du  bulbe  (Py)  :  son  étage  postérieur  ou  région  de  la  calolle  est  séparé  en 
haut  du  pied  du  pédoncule  par  le  locus  niger  (Ln),  plus  bas  il  s'adosse  aux  fibres  protubérantielles 
postérieures  (FPopi  et  à  la  pyramide  du  bulbe  (Py).  La  calotte  est  essentiellement  constituée  : 
V  |i:m  iinr  -uli-Lince  giise,  la  jormolion  réticulée  (SR)  —  rolnri^e  en  jaune  —  qui  s'élend  de  la 
réi^i.iii  ~Mii-  i.[di.]iii- (KsTb)  au  cordon  latéral  de  la  moelle  et  .ntiii.ui  Ir-  noyaux  des  nerfs  crâniens 
iiKiiiiM-  .  i.inr.'^  »'n  orangé —  disjiosés  en  deux  colonnes  Inn-idnlindes  ;  la  colonne  antérieure 
conipiciiil  kMi">au  moteur  du  tiijume.iii  Vini,  !•■  noyau  du  lacml  i\lli  le  noyau  ambigu  ou  noyau  anté- 
rieur du  vago-spuial  (Xa);  la  robninr  i.n-l.  r  Min  ■■  i  mnpl'end  les  noyaux  des  III  et  IV*  paires,  le  noyau 
de  la  VI*  paire,  le  long  noy;ni  ilc  riniin-lM^^i.  .\ih  rt  le  long  noyau  inférieur  ou  noyau  de  la  branche 
exteine  du  spinal;  2' par  des  fibres  lnMuiiiii!iii;il.-s  dont  une  jiartie  se  groupe  en  faisceaux  plus  oil 
moins  compacts  pour  former  \e  inisceini  tungiludinol  postérieur  (Flp)  et  le  ruban  deHeil  médian  (Rm). 
Le  ruhnn  de  Reil  médian  représente  une  importante  voie  sensitive  qui  se  termine  dans  le  thalamus 
(Tb)  el  prend  une  partie  de  ses  oi'igines  dans  les  noyaux  des  cordons  postérieurs  (NCp)  —  noyaux  de 
Goll  et  de  Burdach.  (Voy.  p.  81)0.)  te  faisceau  longitudinal  postérieur  constitue  un  important  sys- 
tème de  fibres  d'association  qui  relie  étroitement  les  noyaux  moteurs  de  l'œil,  soit  entre  eux,  soit  au 
noyau  inférieur  du  spinal  el  aux  noyaux  de  la  VHP  paire,  pour  les  fonctions  des  mouvements  de  laté- 
ralité de  la  lôte  et  des  yeux  dans  la  statique  générale  du  corps  (voir  Schéma  de  la  déviation  conju- 
guée de  la  tète  et  des  yeux  (p.  129). 

Voie  pédonculaire  Le  contingent  corlico-médullaire  H^oM)  de  la  voie  pédonculaire  —  coloré  eu 
rose  —  prend  sou  oiigine  dans  la  circonvoluiinn  frunl.-ilf  :i-i-.-nd;inl.'  iK:i',  cli-s.cnd  ilans  le  segment 
postérieur  de  la  capsule  interne  (Cip)  et  l'éUi-.  iniri In  i m,  iiliiliipir.  Le  contingent  cor- 
tico-nucléaire (CON)  —  coloré  en  rouge  -  pm.  ,  ,|.  ,|,  i  niin,  ni.  ,  .linclnin.  ii|il;  .  de  la  partie  infé- 
rieure de  la  frontale  ascendante  Fa  et  du  |ii'>l  din-cil !■    hi  !■  Inini:ilr.  di-i-end  dans  le  gunou 

(Cl  (g)  et  le  long  de  la  l'ace  lenticulaire  du  segment  postérieur  de  la  capsule  interne  (Cip),  puis  dans 
le  pied  du  pédoncule  cérébral  où  il  se  divise.  Une  partie  du  contingent  cortico-nucléaire  suit  le 
trajet  du  contingent  cortico-médullaire  et  descend  avec  lui  dans  l'étaiie  antérieur  du  pont  et  dans  la 
pyramide  antérieure  du  bulbe.  Une  autre  partie  —  système  des  filtres  aberranles  de  la  voie  pédon- 
culaire —  s'en  détache  aux  dillérentes  hauteurs  du  tronc  encépbali(|ue.  pénètre  dans  la  calotte,  des 
cend  dans  le  ruban  de  Reil  médian  (Rm)  et  dans  la  couche  intcrolivaiie  du  bulbe  et  abandonne, 
chemin  faisant,  des  libres  aux  noyau\  .1.  ^  n.  1 1'-  n  .miens  moteurs. 

Dans  le  bulbe,  le  reliquat  corln.i  I.  nu     insmnne  plus  ou  moins  avec  le  reliquat  des  fibres 

aberrantes,  dessert  les  noyaux  molim  .  min  h  m  -  ilu  bulbe  (hypoglosse,  noyau  inférieur  du  spinal)  et 
se  comporte  comme  les  libres  cortic.  iindullaiics  au  niveau  du  collet  du  bulbe,  à  savoir  :  une  partie 
descend  dans  le  faisceau  pyramidal  direct  (F  l'yd),  une  autre  traverse  la  ligne  médiane  avec  le  faisceau 
pyiauiidal  croisé  IF  l'yc).  une  troisième'  descend  comme  les  fibres  pyramidales  bomolatérales  (IPyh) 
dans  le  cordon  latéral  homolatéial.  Toutes  ces  fibres  s'épuisent  finalement  dans  les  noyaux  moteurs 
de  la  corne  antérieure,  préposés  aux  mouvements  de  rotation,  de  flexion,  d'inclinaison  de  la  tête 
.sur  le  cou  (Cu  à  Civ). 

Les  fibres  aberranles  de  la  voie  pédonculaire  qui  se  détachent  du  contingent  cortico-nucléaire  sont  : 


fcnc(XII.Xl.Cll-Iv 


Fig.  43. 


wi  ^i:miii/.ii(;ii-:  nr  sysi  i:mi-:  seiii'Ei  x. 

1"  Dans  la  rt'tïioii  siius-n|ilirnic,  (|iu'li|iins  (ihics  iiirniist.-nilos  fthrrs  nhi'rrnnit's  noiis-tlnilnnilqin's 
(rastlil,(loslim5esau  noyau  île  la  III-  |iaiii-(i-n  «1  et  an  liili.'nulo  (|ua(in,|niiieau  antérieiirfvoy.p.llô'.l)  : 

2*  Dans  la  région  du  pioil  iln  pivlnni-nlc,  les  /;/<iv.v  nlvirniilrs  ii,;l,inciilnires  proprement  ditfs 
(l'apill  [pcs  lenimiscns  pruloml  il'l.pi  l'I  po<  l.'niniisi'ns  snpoilicii-l  iPI.mJ  qui  abandonnent  des  libres 
au  noyau  de  la  III'  paire  (en  b  el  t)  pniv  dosi-on.lcut  clans  le  l'uban  do  llcil  médian  (hm)  el  contien- 
n.'Ul  l'es  libres  piuir  les  noyaux  dos  VI'  el  XI'  pain-*  — /i(<c,-.s-  mrliai.muluijijm  el  cortico-céphnlufiiins: 

ô'  D«ns  la  i-égion  tlu  pont,  les  fibrrs  (ihrrratilfs  pimtittfs  (fap),  (pii  reiiToi-cenL  dans  le  ruban  de  lîeil 
médian  les  libres  pi'écédentes  et  desservent  les  noyaux  moteurs  du  trijumeau  (VniJ.  de  l'bypoglossc 
(XII)  et  du  vago-spiual  (Xa); 

l"  Dans  le  voisinage  du  sillon  biilbo-protubéranliel,  les  ^hres  aherriintes  bulho-protubèrnntietU's 
(Talp)  dont  l'existence  est  constante  et  le  ilévelop|iement  parfois  ccyisidérable,  qui  renforcent  les  fibres 
précédentes  et  desservent  le  noyau  du  facial  (VII),  la  colonne  antérieure  des  nerfs  mixtes  (noyau 
du  glossopbaryngien  (IX  et  du  vago-spinal,  Xai  et  le  noyau  de  l'hypoglosse  (Xll); 

o'  Dans  le  bulbe,  les  fibrts  nberrnntrs  biilhriim;  I  bumulogue  des  fibres  pyramidales  boinolaté- 
raies,  fibres  inconstantes  qui  descendent  le  long  de  la  périphérie  du  cordon  antéi'O-laléral  homola- 
téral  et  se  terminent  dans  la  Tuoelle  cervicale  supérieure  (noyaux  des  rotateurs  et  llécbisseurs 
de  la  télé  et  du  coui. 

Des  libres  aberruntes  présentent  dans  leur  volume  de  grandes  variations  imlividuelles  —  de  là 
laspecl  variable  d'un  cas  :'i  l'autre  du  champ  de  leur  dégénérescence  dans  les  lésions  étudiées  par  la 
méthode  de  Slarclii  — ;  leui"  caractéristique  est  leur  trajet  descendant  dans  la  calotte,  en  particulier 
dans  le  ruban  de  Ileil  médian  et  la  couche  intei-olivairc  du  bulbe.  Ce  trajet  exjdique  pourquoi  ces 
fibres  peuvent  être  respectées  ou  englobées  par  les  lésions  du  tronc  encépiialique,  suivant  la  hauteur 
à  laqut  lie  siège  la  lésion  et  selon  qu'elle  en  occupe  l'étage  antérieur  ou  la  région  de  la  calotte.  Le 
mode  de  terminaison,  —  soit  direct,  soit  par  l'intermédiaire  d'un  noui'one  intercalaire  —  des 
fibres  coi-tico-nucléaircs  dans  les  noyaux  des  nerfs  crâniens  moteurs,  n'esl  pas  élucidé. 

Une  l(!sion  tic  l'tHage  aiih'i  iriir  ilii  iioiil  (|in  allciiil  la  voie  [Kitloncii- 
laire,  iiiUh'essera  donc  à  la  fois  les  lilires  eortico-iiiétliillaires  el  les 
libres  corlico-niielt'aiies  faciales.  Suivant  sa  hauleiii',  la  lésion  section- 
nera on  i^|)ai'f;iiera  les  libres  cortico-nnciéaires  tlestinées  aux  noyaux 
(les  iiei  Is  inoleiii's  (le  Tieil.  (In  masticateur,  de  l'hypoglosse,  du  spinal, 
libres  (|iii,  ;i  rexcliisioti  des  fibres  cortico-inédullaires  pyramidales  et 
coi'tico-iHH'l(''aircs  faciales,  |ioiiiroiil  (Mre  intéressées  par  une  lésion 
confinée  à  la  calolle,  en  pailiciilier  an  ruban  de  [{eil  médian  (M.  el 
Mme  llejerine). 

(Jnanl  aux  /ihrcx  corlico-nncU-aircs  iiipririin'it  on  cortico-nuclcdirfs 
ccriHcalcs  directes  el  croisées  (fend,  feue,  l'ab),  elles  sont  destinées  à  la 
partie  infërieur('  du  noyau  de  l'hypoglosse  (XII)  (muscles  de  la  région 
sus-hyoïdienne), à  la  partie  inférieure  du  noyau  de  la  biancbe  externe  du 
spinal  (XI)  (Irapi'ze  et  sierno-masioïdieu)  et  aux  noyaux  de  la  corne  anlé- 
l'ieiirede  la  nioellecervicalesu|iérieiire(('.ll-(nV)(spleuiiis,  petit  coni plexus, 
grauddroil  poslérieiir.  grand  et  pi^tit  obli((ue).  Elles  scdélachentdes fibres 
aberranles  dans  toute  la  bautt'ui'  du  bulbe  et  participent  à  la  décussa- 
tioii  jtyramidale.  Parfois  un  pelit  groupe  de  libres  s'individualise  et  des- 
cend le  long  d(!  la  périphérie  du  collet  du  bulbe  et  du  cordon  antéio- 
latéral  de  la  moelle  {/ihres  aberranles  Imlbaires  superficielles  {fab, 
lig.  45);  elles  sont  les  hoiiHiiogiics  des  fibres  pvramidides  hoiiudalérales 
(.VI.  ctM""Dejerine). 

Les  libres  cortico-nucléaires  inférieures  ipie  lOii  voil  alimilerles  noyaux 
moteurs  inférieurs  dn  bulbe  et  sii|)éi'ieiirs  de  la  moelle,  sont  des  libres 
car I ico-rrplia  1(1(1  jjres i\\n se sonl  délaclK'cs  du  contingent  corlico-nucléaire 
en  grande  pallie  dans  le  pied  tin  p(''doncii!e  avec  le  ])es  lemnicus  super- 
ficiel (l'bs)  el  le  pes  lemnicus  profond  (l'Lp).  (h\  comprend  ainsi  (pie  la 
déviation  conjuguée  de  la  léle  et  des  yeux  par  h^sians  des  fibres  cortico- 
oenlixjiires  el  corlicd-cépliaUniijres  m;  s'oIjmm  ve  guère  dans  les   lésions 


77,'n/ 7.7  A. .-  /(/.    /    I    ^Inl/IITI:.  2«i:' 

(■(Milint'cs  à  rr't;ij;('  .iiiU'i  iciir  ilii  |iciiil.  mais  piiissi'  (Mic  cuiislah''!'  dans 
('(■l'Iaiiii's  l(''sioiis  ili'  la  calullr  i{ni  iiiliicsscnl  la  pallie  iiilt'iiic  du  ndiaii 
(11-  licil  liK'diaii  (\n\.  W'j..  '.)!  lu  l\ii\.  Uri'liltiiiii  lOiijiKjUfe  de  la  I rie  cl 
<lrs  iji'lir.    |,.     I  I.Mh. 

Contingent  cortico-médullaire.  la  |)\raiiiidc  anlciiciiic  du  iiullic 
ou  laisccaM  |i\raiiiidal  |ii(t|)ii'iuriil  dil.  csl  cssculiidiciucnl  conslituéc  par  le 
(•(lulinjii'ui  (■inlicd-nu'didlain' de  la  viiic  piMluuculaiiocl  par  les  liliirs  cdi- 
licu-uncléaircs  dcsIiiK-cs  aux  iiovaux  luolcuis  inlV-iicnis  du  liidlic  ri  aux 
ciilduuc's  (■('lliilaiirs  nioliiccs  de  la  innidic  (■(■ivicalf  supriieurt'  cl  dont  une 
pai'lic  ari'ivc  ;i  dcsliiialion  |)ar  les  fihn's  iihcmniles  hiillxiircs  siipcr/irielles 
liniiioldlri-dlcs.  Arrivé  au  <(ilirl  du  linllir  le  laisccau  pyramidal  y 
suliil  uncdécnssalioii  iiicniiiplrlr  cl  ^c  dix  isc  :  un  lai-ccaii  pyramidal  dircci 
coidiuuc  sou  clicmiu  dan>  li'  cordon  auh'ricnr  iU'  la  nnudlc  du  nicmc 
côlc,  un  laisccan  pvraniidal  croisi'  occnpi'  la  partie  postéi'icure  du  coidou 
latéral  du  coti-  oppos('  i\c  la  moelle:  euliu  lui  troisième  faiseiviu.  faisceau 
liomolatéral  l.Miuatow,  Dcjcrini-  cl  'l'honiasl.  passe  dans  le  cordon  latéral 
du  même  crdé.  T.n  danlres  termes,  des  trdis  faisceaux  de  division,  un 
passe  dans  la  nmitié  opposée  de  la  moelle  daiscfan  pyramidal  croisi'i: 
deux  restent  du  même  coté  de  la  moelle.  Inn  dans  le  cordon  anléricm- 
(faisceau  pvraniidal  dircili.  l'anlrc  dans  le  cordon  latéral  (faisceau  pyia- 
miiial  lunindatiMali.  Ci's  trois  faisceaux  sont  très  inégaux  de  volume. 
Kn  ^é'iK'ral,  le  faisceau  pvraniidal  croisé  est  le  plus  imporlanl.  puis  \ienl 
le  faisceau  direct,  cl  enlin  le  faisceau  liomolatéral.  Il  lient  y  avoir  du 
icslc  dincienls  \olnini'sde  chacun  de  ces  faisceaux  respectifs,  du  fait 
ipi'il  peut  exisliT  dillV'reiili's  varii'li's  dr  décussation  pyramidale:  varii'lt's 
(pii  ne  poui  roni  clic  l'Ialdies  ipic  sur  nu  ijiand  nombre  de  cas  de  dé^é'- 
nérescence  lolale  de  la  p\iaiiiide.  ('■Iiidii's  par  la  méthode  de  Marcdii. 
l,es  ramilicalions  des  i\  lindi'axes  se  mcllcnl  eu  relation  —  on  ne  sait  pas 
encoi'c  exactemenl  commeiit  —  avec  les  demlriles  des  cellules  motrices 
(In  hnllie  cl  des  cornes  antérieures  de  la  moelle  ('2''  neurone  moteui). 
Les  laisceanx  moteurs  s'épuisent  à  mesure  qu'ils  descendent  et  atleif;iieiit 
ainsi  la  |)artie  la  plus  inférieure  de  la  moellt>  (i'  sacrée  pour  le  faisceau 
pyramidal  direci  cl  le  faisceau  hoiindaléral  :  lilum  terminal  pour  le  fais- 
ceau pviamidal  croisé  |Dejeriiie  et  Thomash. 

Toutes  les  fois  que  le  système  des  lihres  corlico-nncléo-iiK'diillaires 
sera  di'truit  maliMiidlemenl  on  ipi  il  sera  Ibnctioiinellemeiil  dans  1  iiii- 
possihilité  de  rcmplii-  son  n')lc.  Ihémiplé^ie  apparaîtra,  (juelle  (pie  soil 
la  cause  (|ui  inhilie  ainsi  ce  système  de  tihres,  quel  que  soit  le  point  de 
son  trajet  encéphali([ue  où  agira  celte  cause,  le  lésultal  sera  toujours  le 
même  :  I  hémiph'jiie  sera  loujoiirs  croisi'e  cl  la  lésicni  siégera  dn  cô|('' 
opposé  anx  inemhres  paral\si''s. 

llans  les  cas  loni  à  fait  exce|)tionnels  où  il  n'y  a  pas  de  décussation 
pyramiihili'cl  dont  j'ai  parlé  plus  haut,  l'hémipléjiie  frappera  les  membres 
du  méine  cr)li''  (pie  la  h'sion  :  rii(''inipl(''jiie  sera  alors  directe  on  limiio- 
Idlrralc . 

l'.nlin.    lois(pic  hi  l(>si(ni   frappera  le  faisceau  pyi'amidal  an-dessons  de 


■-"I  ^i-.MKii.iii.ii-:  1)1  s)  sii.Mi-:  M.iir/:!  \. 

sii  (Iccnssalioii  lii'iiiiiilci/ic  sniinilc  I;i  |Mi-;ilvsir  sirj^cra  ((niimirs  ilii 
iiir'nir  (('ili''  (|iic  la  li>>iiiii. 

Diagnostic    et    valeur   sémiologique  de   l'hémiplégie.    — 

liccdiiiiailrc  iiiu'  ii(''iiii|il(''f^ir  csl  d'iii^diiiairi'  l'acilc.  I,c  diauiKislic  v(''i  ila- 
lilctiictil  iinporlanl  csl  (■rliii  de  la  cause  :  l,(irsi|ii'(Mi  l'sj  en  |ii('si'iii-(' 
d  lilic  li('illi|il('^ic,  ci'llc  dcriiii'jrc  l(d(''V('-l-(dlc  (riiiic  Irsiciii  iiiahTirlIr  un 
iii'ii:  l'ii  d  anilcs  Icniics,  riuMniplé^ic  csl-idlc  de  iialiirc  nriiaiihiuc  tn\ 
/uiiiiiiiinicllcl  {  \  o\ .  Ilciniiilcijir  /hnclidinifllc.  ) 

l.cs  allcclioiis  or(/^?H/V/Hr,s-  du  syslriiic  ni'r\cii\  a;^iss('id  par  dcshiKiion 
di'sc(dliil('spyiarMi(lal('siii()li-icc's  ou  de  leurs  iiiolouj^i'Uicnlscvlindi  axilcs. 
•  (■Ile  dcsliu(li(Mi  pi'ul  (Mic  |)i'iiMitiv('  (liémurraiiie,  rauiidlissciucul) 
nu  si'cdudairc  (liiincur  (•('■r(''lH'al(>,  niéningilc!,  suivani  (pic  la  l(''si()n  sici'c 
au  uivcaii  uicuic  de  la  circduvoiuliou  IVonlalc  asccud.uile  nu  du  svslcuie 
des  lilii'cs  ci>rlicii-uucl(''(i-iuédullaires  qui  eu  |)fuleut,  ou  liieu  n'a^il  sur 
ces  [latlies  (pià  dislanco  el  par  c(uiipi-essioii.  Mais,  daus  (ous  ces  (as,  ou 
le  sysl('nie  pyramidal  esl  nuih'iielleineiil  h'si',  riR'U)ipl(''j;ie  eu  es!  la 
(dus('(pieiice,  (pielle  (pie  soil  dailleiirs  la  iialure  de  la  lési(ui. 

l.cs  iii/il(((lifs  infectieuses  el  toxi(jues  produiscnl  riiéuiipl(!'gie  par  des 
iiK'caiiisiiies  Irc's  variables  :  1"  ralleclioii  première,  loxi(|ue  ou  infectieuse. 
d(uuie  iiaissaïu'e  à  une  lésion  uuitiMielle  de  l'arhre  circiilaloire,  cœur  ou 
arl(!rcscér(''l)rales,  dOi'i  (h'iive  secoiidaireineiil  llu'iuiplégie.  Le  svndiome 
relève  alors  d'iiue  embolie  dans  le  preinier  cas,  <\'[\\]i'  llironilxjsc  on  dune 
lieiuiurai;ie  dans  le  second,  (ie  soni  là  les  causes  de  beaiicouj)  les  plus 
lrc(piculcs  (le  riiémi|)légie  ;  'J"  la  pri'sence  de  toxines  ou  (b;  substances 
toxi(pies  dans  le  sang  produii  des  troubles  passagers  de  la  (.irculalion 
c'.''r('brale  (iscln-mie,  anéinie  |iar  s|>asine,  congeslion  par  vaso-dilalalion)  : 
d  (Ml  une  \ari(''li''  d"hi''mipl(''gi(>  cai-acli''ris(''e  par  sou  peu  d'inleiisih'',  s(mi 
iiilei'iiiilleucc,  sa  Icndance  à  la  reproduclioii  el  paiiois  ;'i  la  clii'ouicit(''. 
<A'  soûl  là,  du  resie,  des  faits  rares. 

Les  iici'i-oscs  agisseni  en  snspendaul  la  l'oiiclioii  des  (''N'uiculs  luoleurs 
du  luivraxe  —  perle  des  images  de  mouvemenl,  inliibilioii. 

On  voit,  |jar  ccl  aperçu  g('n(''ial,  combien  pai'fois  il  peul  èlre  dillicilc 
de  pivciser  le  UK'canisme  patbog(''iii(pi('  de  lliémipb'gie:  une  seule  ailcc- 
tion  peut  donner  lien  à  des  li(''niipl(''gies  dissemblables  par  leur  mi'ca- 
nisine,  leurs  carach'^res  cliiTupies  cl  leur  proiioslic:  cl  ri''V(duliou  d'une 
ll(''mipl(''gie  (b'-pcml  moins  de  sa  cause  (■•IdiLUK'c  (maladie  iulcclieuse. 
loxi(pie,  elc.  )  (pie  de  sa  cause  inuiK'dialc  i  loMuurragic,  raiiiollissemeul, 
compression,  paralysie  psvclii(piei. 

Diagnostic  du  siège  de  la  lésion.  Formes  cliniques  de 
Ihémiplégie. 

Al  Hémiplégies  par  lésions  cérébrales. 

t"  Hémiplégie  corticale.  — L'iK'iiiiph'gie  corlicalc,  lanli'il  se  pii'scnjc 
avec  les  allures  de  lliémipb'gie  comunuie,  assez  soineiil  elle  frappe  im''- 
galement  les  nieinbres  du  c()té   paral\s('.  l'arlois  ciiliii  un  seul  memlice 


I 


riiiiiji!ii:s  hi  I  \  Mal  II. m:  w:. 

l'sl  ,\lli'iii'.  il  >  iij^il  .■iltir>  il  Mlle  i)i(iii<)jilr(iii'.  I.  ln'iiMiiii'^ic  iiiiilôl  se 
il(°'\i'|ii{i|ir  lii''>  i'ii|ii(li'iiii'iil,  l'I  ('('si  le  c.'is  II' pins  oi'diiiaiiv.  t;iiil('il.  elle 
n|i|i.ir;iil  |ii(i'/i('>si\('iiii'nl,  iiisidiciisfiiiciit,  |ir(''C(''(l(''i'  (MI  imiii  iIc  Ii(iiiIiIi'-~ 
-.iiliji'ctil--  lie  l:i  "-cnsiliilili',  .j'.ii  dliscrvi'  des  ciis  ;'i  ('■\(ilillicni  cxliriiic- 
Miciil  Iciilc  -  (iiii\  cl  Irni-- ,iiis.  I.'iiil('llii;(,'ii((' |i('iil  ("'Ire  |ilii>  (Ml  moins 
;illt'cl(''("  (huis  ci'il.iiiis  cas.  I.cs  liniililcs  sciisilii's  siiliicctirs  si  ml  (rdidimiirc 
|i;issiij^('rs  cl  l'niiaccs;  cc|icii(laiil  ils  |icii\ciil  ('Ire  |icrsislaiils  cl  lii''s 
iiilciiscs  i|iiaii(l  la  li'sidii  a  (li'lniil  luiilc  la  i  m  liialih'  sciisili\(i-iii(iliicc. 
Les  (■(iiniilsidiis  (IY'|iilc|isic  |iarlicllc  a|i|iarlii'iiiiciil  ri\  |iiii|irc  aii\  li'siiiiis 
c(irlical("^  a\cc    iiiilalinii  lic  celle  /mic  cim  clii  aie.    I.  a|ilias:i'   iiidliicc  csl 

ri(''(|iiciiic. 

l'Iiisiciii's  causes  |ii'ii\cnl  lui  (luniier  naissance.  I,a  pins  rn'i|ncnle  de 
iicaiic(m|i  ("si  le  idiiuillïxsciiiciil  ivirlnal  dans  le  dnmaine  de  I  ailiTc 
svivii'iiiic.  011  pailicnlicr  de  sa  hi  aiiclic  IVimlalc  ascciulaiilc.  l.'liciiiorrdf/ii- 
(■crt'hiale  (orlicalc  csl  en  t'IVel  e\ce|iliiiimcllc.  I.e  rainollixsi'tiicnl  /ntr 
(illu'rdiiir  r(''|M)iid  ù  la  dcsciiplinii  (|nc  je  \iciis  d  cs(|iiiss('i'.  Le  ?y(»(o/- 
lissi-mcii!  jxir  ciiihnllc  a  un  di'linl  lii  usi|ne  cl  une  svm|i(()mal(il()jii('  qui 
le  ra|i|iii;c!ienl  licauciiup  de  riii''iui|di''L;ic  |iai'  l(i''m(irrajiic.  Les  lii- 
iiti-tir.t  vfirhrdlcs  mil  |iimr  elles  |a  ri(''(|uencc  de  léinicpsic  lîravais- 
jackfdiiieime.  la  ci''|diaiali;ic.  les  \diriisseiiicnls.  les  Inmhlcs  dcnlaircs. 
r(i'd(''llic  cl     lalnipllie  de   la    papille,  i  Vd\  .     Sriindhiiiic  <hi  /nml  <lr  l'irii. 

p.      IKiS.: 

La  mninKjilc  liihcrciilcusc,  surlonl  celle  de  I  adnilc.  s  accdiii|iaj.;nc 
assez  rrt'(jiicmiii('nl  d  licini|d('iii('  (  l.anddiizv  I.  La  m(''iiiiij;il(' Inliciciileiise 
peut  (l(''l)iil('r  pai' une  lii''iiiipli''j:ie  l.laccuiid.  Ciiaiitemcssel  :  pins  simveiil 
celle-ci  ap|)aiait  dans  les  diTiiieis  joins  de  la  pi'ridde  cdiiialcnsi;.  Lliémi- 
|il(''j^ic  osl  la  rdiiiie  (  lassi(|ii('  de  la  paialysii'  lii'c  à  la  in(''uiiij;ili>  lnljcrcii- 
leiisc  (licndii)  :  (ndiiiaii'cmenl  elle  s'inslalle  lenlcinenl.  soniiidisemeiii, 
occupe  d  aitord  le  nicmhrc  superieni.  |iuis  le  iiieinliie  iiilV'rieiir,  mais 
l'cspi'cd'  le  plus  siin\enl  la  l'ace  :  elle  rappelle  donc  I  lii''iiiipl(''i;ie  corli- 
calc.  Cepi'iidaiil  elli'  peu!  avoir  un  di''liul  apiiplecliroiinc  ((diaiilemcsseï  : 
presipic  lonjoui  s  elle  esj  prr'C(''ili''i' de  coiiviilsioiis.  Llle  pi'iil  ('Ire  |i('niia- 
iieiile.  dmalde:  sou\enl  elle  csl  passagère.  t'iij;ili\c.  elle  dis|)aiail  cl 
icparail,  s"aj;|;iav('  |iuur  s  aiiK'liorer.  Sa  vaiialjilih'  es!  son  (•aracl(!'r(' 
ess(inli('l  I  L('i;eiidn'i.  Si's  causes  S(nil  miilliples.  L'Iu'iiiipléjiic  persistaiilc 
es|  due  a  une  cKiiipressidii  par  une  |)lai|iie  de  iiK'iiiiiiïite  iCliaiilciiiesse). 
a  une  cnci'plialile  (llavemi.  à  un  lamidlisseineiil  de  l^'curce,  à  des  Ir'Iiioi- 
i-.ii;ii's  capillaires,  à  la  Ihroinliose  des  arlèii's  c(''ié|iralcs  on  à  un  liiliei- 
ciile  du  c!'i\ean.  Les  lii''mipli''i:ies  liaiisitoires  soiil  coUs(V'nli\es  à  des 
crises  de  convulsions  —  ('•puisenienl  i  lleiidu  i  —  on  penvenl  nii'iue  paiidis 
relever  de  l'Iiysli'rie. 

La  III  niiifiilc  (Ml  la  iiit-iihuid-riiri'jilifilitf  siij)liHili(jiif  Idcalist'ccsl  ('^.'alc- 
iiieiil  une  cause  livs  liéi(uetile  (riK'iiiipk'gie. 

\.  Iii'morraqic  mi-niiuji'e  triniiiKtlique  peut  aussi  donner  lieu  à  d(>s 
iK'miph'f'ies  :  celles-ci  se  l'cconnaissent  à  ce  (pie,  entre  le  lianniatisme  et 
l'appariliun  di's  accidents  c(''ri''lirau\.  il  e\is|e  un   inli'ixalle  di'   lernps  on 


■,'iii-.  siMiiiLni.ii;  iti  systi:mi-:  \i:nii:i w 

la  {•(iiiM;i('iic('  cl  lu  liicidilr  sinil  iiiirfaili's  (.!.-!,.  l'clil.  Ilnic:i|.  Ih's  cimimiI- 
sions  pciivciil  SI'  iiKinlrcr. 

I.i's  Ih'iiitiridyii's  iiicu'nuii'cs  ikiii  IfdiiiiKih^iiics  ne  |icii\ciil  l'In'  miii|i- 
riiniit'i's  (|ii('  par  riiisloii'c  (•(iin|)l''l{'  du  malade.  Mans  icllc  cali'^diir, 
icnlrcnl  les  li(''iiii|d(''jii('s  de  la  iKtclnpiicin'iifiilc  liciiiondiiiiiiic  drs  alcod- 
li(|ii('s  cl  des  |iaialvli(|iics  ;;(''iiciaii\. 

•J"  Hémiplégie  sous-corticale.  —  Les  lésions  du  ceulie  uvale  (|ui 
déli'uisciH  les  (Unes  de  projecliuu  pruvenant  de  la  corlicalih''  iiioliice  — 
svsiènie  pyramidal  —  déleiiuiueul  comme  l(!s  lésions  coiiicales  le  syn- 
drome hi'miplc^Mi'.des  alléi'alious,  souvent  foi't  éleudues,  peiiveni  èlre  la 
cousétpieuce  d'une  h'sion  dans  le  domaiiu'  des  altères  leuliculo-slriées. 
ir-sion  (jui  s'i'leml  jus(|u"i'i  l'angle  externe  du  ventricule  latéral  et  sec- 
lionne  le  pied  de  la  couronne  rayonnante  el  la  su'jstance  lilanclie  non 
dillérencicc  sons-iacciile  ;'i  la  circouvolulion  l'rontale  ascendante.  Cielte 
lésicni  se  liadnil  par  une  lu'uii|dét;ie  banale,  rarement  par  une  mono- 
pléj^ie,  ce  ipii  peut  s'observer  cependant  dans  le  cas  de  lover  1res  limité. 
Le  diai;noslic  dill'i'rentiel  entre  riiémi|ilé{;ie  sous-corlicaleet  Théniiplégie 
corticale  esl  souvent  délicat  à  étahlii'.  Lorsqu'il  exisic  des  convulsions 
parlielles  ;i  type  ISravais-jacksonien  la  nature  corticale  de  la  lésion  esl  poin- 
ainsi  dire  certaine,  il  esl  en  ellet  excepliinuiel  ([u'une  lésion  sous-corti- 
cale —  à  moins  (juclle  n  allleure  l'écorce  —  pioduise  des  convulsions, 
l/exislence  d'inie  monopléffie  sera  égalemeni  en  laveur  de  la  nalur(^ 
coilicale  de  la  lésion,  mais  ici  encore  il  peut  y  avoir  des  exceplions  à  la 
réjjle. 

Ti"  L  hémiplégie  capsulaire  relc\e  d'oidinaire  d'une  ln'iHnrrn(/ii'  dans 
le  domaine  des  artères  lenticulo-striées,  liranclies  de  la  sylvieune.  moins 
souvent  d'un  rdmollis'senu'ntoi  plus  l'aremenl  d'une  au  Ire  cause  i /((////■///■.s-, 
(ibccs,  Lijslcs).  Ici  l'Iiémipli'j^ie  esl  lotale:  (die  |)eul  s'accompagner 
(riiémianeslliésie  persislanle,  par  alli''ralion  conconiilanic  de  la  couche 
opiiipie  (Dejerine  et  Lon^);  siMi\eul  aussi  il  m  exisie  aucun  Irouble 
scnsilir.  l.'inlelliffeTicc  esl  parfois  inlaclc,  1  ('pilepsie  lait  défaut,  saut 
(piehiud'iiis  au  d('d)ul  el  seulement  dans  le  cas  d'inondalion  venli'i- 
culaire.  i''veuliialil(''  du  reste  rare.  L'aphasie  ii  exisie  jias  el  si  le 
genou  de  la  capsule  esl  l(''sé  on  oliser\e  de  la  d\sarlliiie  eu  g(''ii(''ral  pas- 
sagère. 

SuivanI  les  cas,  le  diaguoslic  eiHi-e  la  l(''siou  capsulaire  el  la  lésion 
c(n  licale,  c Csl-à-dire  cuire  riiétnorragie  cérélirale  el  le  laundlissemenl 
ci''r(''hial.  esl  ou  l'acile.  ou  impossible.  Le  ramollissemenl  lype,  avec  sa 
marilie  progressixe.  ses  Iroubics  inlelleclu(ds,  esl  lacilc!  à  recounaiire. 
Il  en  esl  de  uir^nie  jionr  le  ratnidiissemeul  à  marche  rapide  par  emijolie 
au  ci)urs  d Hue  ir^sinu  milrale.  L'aphasie  inolrice.  I  épile|)sie  liravais- 
jacksonienue  accompagneroni  rhémiph''gie  curlicale;  dans  riiémi|dégie 
capsulaire  les  svmplômes  d'aidiasie  inolrice,  les  convulsions  l'erord 
dél'aul.  Les  lioubles  de  la  seusibilit(''  peineiil  exisler  dans  les  d<'n\  cas. 
Mais  snnveul  le  diagnoslic  entre  ces  deux  vari(''h''S,  pai'  rabsence  des 
svuiplùmcs  préci'denls,  esl  impossible  à  l'aire. 


I  mit  m  i:-^  m:  I  .\  \iinii.ni:.  •m? 

Je  rii|i|i('ll('  t|m'  lnrs(|iu'  l.-i  pjirlic  pcisliTo-iiil'i'iiriin'  ilr  l;i  cniiclic 
ii|ili(Hi('  |i:ii'li('i|i(>  il  1.1  li''si(iM  (■;i|isiil.iir(',  cm  dli-nvi'  une  --l'i  ir  ilr  s\iii|i- 
li'iMio  i|iii'  i  .11  ilcriils  avec  mes  {''l('\('s  sons  le  ikhii  i\r  Sijii(iniiiic  lliiila- 
iiii<ii'(v\  iliiiil  le-  |iiiiii-i|i.Mi\  sdiil  ("hr'miaiicsllii'sic.  riii''iiiial,i\ii',  I  lii'iiiia- 


MG  - 


TlV, 


Am'g  idg    3P°P 


i;;.  II.  —  l.e  lr<mo  enc<'|>linli(|iie,  l'i'mersîence  des  nerls  l'ianiens.  l'angle  iionlo-céii-lielliMix.  l:i  f:i(-o 
iiirérieiire  ilii  rorvelel  el  l'ospace  opIo-pi-Jonculaiic,  d'après  J.  et  A.  I>ëjeri>e  Ulnaloinie  des  ceiilirx 
iiervetijT.  I.  lit. 

I.a  pie-iiièiv  a  élé  .>iilev.>c.  le  diveilienle  laléial  tlii  IV'  venliiiule  iil  V^i  a  Mfi  nuveit  à  dn)rle. 
landis  que  les  plexus  iliiinndes  sont  visibles  à  gaiiilie.  dans  l'angle  |ii.nln-céivliellen.v  entre  les  Vlll- 
.'1  IX'  paires.en  avant  dn  pelil  lohnle  eéréhelleux  dn  IIiiciuIhs  iKloci.  qui  doit  à  ses  rapports  avee  le 
rierl'  vague  ivttir  coté  dr-oit  de  la  figurei  siin  niini  de  l.dmli*  du  nei-f  pneiiniogaslriqne.  lieux  eereles 
englol.ani  l'un  le  pied  du  pédeneule  .d  la  111'  paire  iSVi,  l'autre  la  VI-  paire  et  la  pyiauiide  au  niveau 
.lu  silliin  huIlHiprotuhéiantiel  iMGi  inili.pu'nt  le  siège  des  tumeurs,  exsudais  uiéiiingi-s,  ele.  qui,  par 
c.uupressûin  du  trône  enei^phaliqu.*,  di'terrninent  le  syndrome  etinii)ue  :  héniipl.'gie  avec  paralysi.? 
all.-rne  de  la  111'  paire  isïmlronie  de  Wel.eri  ou  de  la  VI'  paire  Isvndrouie  de  Millard-Gulderi. 

Auig,  amygdale  ei^rélu-lleuse:  El,  Es,  éminenees  latérale  et  médiane  du  tube  einereum;  Floc,  llm-- 
lulus  ou  lobule  du  nerf  vagne;   II',  ligi-  «le    llivpoplivse:   l.dg,   lobe  .ligaslrique:  l.gr.  lobe  gi'éle  : 

l.sli.  loiie  seuiidunaire  inféri -,  Oi,  olive  intérieure  lui  bulliain-:  I>,  pied  dn  pédiuicule  cérébral; 

l'y,  pvramide  antérieure  ilu  bnllie:  l'ye.  |ivrauiide  du  veiinis  intérieur  du  cervelet  ;  ri  \'i,  diverlicul.' 
latéral  du  !•  ventricule  ;  siV,  sillon  inlérieur  de  Vicq  il'Azyr:  sp.qi.  sillon  post  pyramidal  ;  ssl',  sillon 
s.uis-nocculaire:  Tm,  tubercule  mamillaire:  Tiua,  tubercule  mauiillaire  accessoire:  11.  nerf  oplique, 
son  cbiasma  ix  11;  et  sa  lianileletle:  111,  nerf  moteur  oculaire  comuion:  V,  nerl'  trijumeau;  VI,  nert 
moteur  oculaire  externe;  Vil,  nerf  fa.-ial  ;  Vlll,  nerf  aii.lilit;  l\.  nert  glossopbaivnu-i.n  :  \.  m-rt  pneu- 
umgasliiq u  \ague;  XI,  n.rl' spinal  ;  XII.  nerf  grand  bvpogbisse. 


vus  siMim.iii.ii,  hi  >)sii:Mi-:  .\i:in'i:i'\. 

IlliHiisc,  (li's  ildiilciiis  (l;iii^  1rs  iiiciiiImcs  Jillciiils.  cl  |p;nTi(is  <]('  Tln''- 
miam)|isii'  (\ii\.  Sijnili-iiiuc  lliiiliiiiii(ji(i'.  \t.  (l'J'i.) 

I!)  Hémiplégies  par  lésions  du  tronc  encéphalique.  —  L'liéini|il('gir 
ciMisctiilivc  aux  Irsidiis  du  Ironc  (iii((''|iliali(|Mi'  sr  |)i(''S('iil('  avec  un 
cortèges  syiii|)l()miUi(|U('  (|ui  varie  siiixanl  :  1"  rexlensioii  de  la  lésion: 
'2" son  siège  an  nivean  du  |)édoncnle,(le  la  parlie  supérieure,  moyenne  on 
inférieure  de  la  proluhéranee,  de  la  pallie  supéri(Mire  on  inférieure  du 
Indlie:  ô''  sa  localisation  soil  à  l'étage  inférieur  du  iiédoncidc  et  à  l'étage 
anléi'ieur  de  la  protulK''rance  et  du  liullic,  soil  à  la  n''gioii  de  la  calotte: 
i"  la  partici|)atiou  ou  non  à  la  li'sion  des  libres  radicnlaircs  cl  des  noyaux 
des  nerfs  crâniens. 

Ces  lésions  i-(dèvenl  d'cxsndals  niiMiinj^cs,  de  Innicnrs.  un  encore  de 
lésions  vasculaires  (hémorragie,  ramollissement).  I.a  dislrihnticm  vas- 
cuiaii'e  avec  ses  variations  individuelles  commandera  dans  c(;  derniei' 
cas  la  svtnptomatologie  e'  suivant  (pie  la  h'sion  intéressera  le  trcnic 
liasilairr  au  niveau  de  sou  (uigine  (lig.  Ml),  de  sa  parlie  moveune 
(tig.  i"),  it>.  i",  i(S)  ou  de  sa  bifuicalion  en  artères  cérébrales  posté- 
rieures (lig.  à."),  04),  l'artère  verlébi'ale  eu  totalité  (lig.  ,M)),ou  au  niveau 
de  ses  liraindies.  artère  spinale  antérienre  (lig.  10.  .")!)),  artère  cérébel- 
leuse inférieure  et  postérieure  (fig.  (iO  a,  bi,  suivant  qu'elle  siégera 
sur  les  artères  médianes  (lig.  45.  40.  51).  ou  sur  les  artères  radicu- 
laires  latérales  (lig.  47.  48,  5S).  la  région  de  la  calotte  et  l'étage  anté- 
rieur du  tronc  cncépliali(pie  pourront  être  pris  simultanément  ou  indé- 
pendamment l'un  de  l'autre  Ci- 
lle là  tonte  la  série  des  syndromes,  des  modaliti's  cliniques  piopres 
aux  lésions  de  ces  régions.  Les  lésions  de  l'étage  antérieur  du  li'oiic 
cncéplialitpie  peuvent  rester  confinées  à  cette  région  (fig.  55,  i5.  51,  55) 

I.  .!;■   |,]: ici    l;i    nol;ihiiii   rniiiiiimir  :\u\    li;;iMrs  i:>  :i  Cl».  I,  li,'.inii.].'^;ii'  rsl   iii(lii|urc   pni' 

(les  lla(■,lul^L•.^  ol)li(|iii's.  riiriiii:iiii'slln''si('  |i;]i'  un  |ioinlilli'  et.  I;i  panilysio  iilli'riic  |iai-  un 
f;i-isL>  l'iincé.  Les  lésions  intéressent  le  pédoncule  céi'ébral,  les  tiers  sui)éric'ui-.  nuiyru  el 
iurérieur  du  pont,  la  paflie  nioycnue  el  inféricMu'e  du  bulbe. 

\(\,  aqueduc  di-  Syhius  ;  Br  Op.  bras  du  tubercule  quadrijunieau  posiéricur  ;  Crsl,  corps 
ri->-lirornic  et  pédoncule  cérébelleux  iurérieur;  Kcc.  faisci'au  ceniral  de  la  c:ilollc;  l'es,  libres 
seuii-circulaires  inlernes  du  cei'velel  ;  Fl|>.  laisccau  loni;itudiual  pnsléiicin- :  ri'ua,  Fl'op, 
libres  prolubéranlielles  aniérieures  et  postérieures;  IIC,  hémisphères  cérébelleux;  \.c,  locus 
coerulous  ;  I.n,  locus  niger;  Lig,  linn'ula  du  veriuis  supérieur  du  cervelel  ;  ISD,  noyau  de 
Deilers  ;  Np.  noyaux  ponliques  ou  sidislance  prise  de  l'ctafîe  antérieur  de  la  proli^iérance  ; 
.Mi.  noyau  coupe;  Mil,  noyau  du  ruban  de  Reil  laléral  ;  Nrl,  noyau  réticulé  de  la  calolte  ; 
Nn[.  noyaux  de  la  7y  paire  (luoleuc   oculaii'c   i-iounuiu)  ;   >'inV,  noyau   moteur  de  la  Y"  paire 

li-ijumeau   ;    NsV.  noyau  sensilil'  du  Irijui u  ;  Nvi,  noyau  de  la  VI'  paire  (nioleur  ocidaire 

exierne)  ;  Nvu,  noyau  de  la  Vli»  paire  (lacial,  ;  Nvni.  noyau  antérieur  du  nerf  acoustique 
(branche  cochléaire)  ;  Oc.  (dive  cérébidleuse  ;  Os,  olive  supérieure  nu  ])rotubéranlielle  ; 
1',  étage  inférieur  on  pied  du  pédoncule  ci'rébral  ;  l'eui.  pédoncule  cérébelleux  inoyi'u;  Pcs. 
pédoncule  céi'ébelleus  supérieur;  l'y.  la  voie  pédiniculaire  dans  son  tr.ijel  pi'donculo-ponlin  ; 
Oa,  tubercule  ((uadrijunieau  antérieur;  r.  raplié;  Km,  ridian  de  llcil  médian;  lil,  ruban  de 
licil  latéral;  SA(|.  substance  prise  de  l'aqueduc  de  Sylvius;  SpR,  subslance  pélalineuse  de 
liolando;  Sli.  fornialion  réticulée;  ïpo,  henia  ponlis;  Tr,  corps  trapézoïde  ;  V4,  quatrième 
veulricule;  Vs,  vormis  supérieur  du  cervelet;  VV,  valvule  de  Vieussens  :  III,  fdn'es  radlcu- 
laires  de  la  II!"  paire  (moteur  oculaire  commun)  ;  V,  Irijumeau  ;  Vc,  pelile  racine  motrice 
descemlanle  on  un'sencéplialique  du  Irijniueau  :  Vils,  racine  descendante  sensilive  du  tri- 
jumeau: VI.  libpes  railiculaires  de  la  VI"  paiic  luoleur  oculaire  externe);  VII,  rVII,  libres 
radiculaires  rie  la  VII    paire  (facial    :  Vil;;,  pe du  nerf  facial  ;  VIlIv,   l.raiicbe   vcsiihulaire 


iinii nu-.s  1)1-:  /.  I  Molli. Il I:.  -il)'.! 

ou  t;iiic  iriii|iti(iii  tiaiis  la  ralollc  di^.  .'iT''.  id.  }•!(.  'M\,  59).  I.i's  l(''sinii>  di' 

la  calcillc,  l(ii-;(|iri'llos  sdiil 

iiiiiiiiiics  |i('iivciil    Ml'  ili'lcr- 

iiiiiii'r   1)111"   ili's   s\iii|p|(Miii'> 

(In  colo  (les  iicii's  ciaiiii'iis: 

plus  l'Iciidiics  ('lies  s'accnin- 

|iajiiii'nl    (il-    Irouiiii'--   lic   la 

scMsiliilili''.  (le   la  cdnnlina- 

lioii.  ili'  !'('-(|uililii'atiiiH.  par 

lôsitMi   (li's    \iiics    >ciisili\rs 

(li^.  hi.  "(S,    iSi.  (lt<s  Voies 

vesliliulaii'i's  (li^.  ."l'Ji  cl  des 

voies  côn'bi'llcusi's  iIIl;.  .")Î. 

'i-S,  5(1.  0(l""i.  ou    lie    Iron- 

lili's    iii(tl(Miis    pai-    lésions 

lies  voies  molriccs  i\\'^.  \~ , 

:.(il. 

(•r,    (|n"ii    saisisse    d'unr 
lésion  de    l'éla^ic    auli'iieni- 
(lig.  55.  i5.  51.  55 1  ou  d'une 
lésion  ilo  la  calolle  (lii;.   'il . 
5ti)    sVtendanl    à    rel 
élagc    anléiienr.   le 
système  pijvaniidal  se 
lionve  toujonis   inl('- 
lessé  an-dessns  de  sa 
déeiissatioM.  el   sa   h'- 
siou   eniraine  eoninie 
dans  les  lésions  céré- 
Inales  une  liémi|)lé^ie 
iToisée.  Les  voies  scii- 
silivc's  secondaire'!  de 
la  calolle.  qu'elles  pas-      ^•i!-■•«•-  syn,i,,.i,L,.  pn.iui,.;,.,,,!,,!  ..ni.-.ioii,-.  H.-i„i|.i.;-Ki,.du  ly,,. 

,'  ,       ■     ,  .■.■■ivImniI  |Kii-lli.cMiil)osed."la|i:iitiosiii.i-nciiii'«lii  Imnc  liiisii^iiiv 

sent  par  le  rnlian  de  i,.i  k-si..i.  ,.^i  imiiM.-nie,  siège  .i^ins  i,- iipissii|.,-ii.>ui-,i,.  la  pi nm 
Reil  nii'dian  on  par  la 
paitielaléralede  la  t'oi- 
uialion  lélienli'c  sont 
joutes  des  l'oies  croi- 
sées ivoy.  ]dies  sensi- 
lirescenlrales  (|i.7!(5), 
ilonl  la  lésion entiaine 
de  niènn-  une  liéinia- 
iiesllièsie  croisée,  lié- 
niianeslliésie  jilns  ou 
moins  intense,  pinson 
moins  totale  (lig.  52,  50l,  ou  dissociée  ifi-.  ()(l'''i:  seules  les  lésions  de  la 
DKJKitiNE.  —  Somiologio.  1 1 


Ç'fi't: . 


|iL-  iHln-te  iiiiUMii-nr  ilii  |Mint  ili-.iit  .-t  y  délniit  Ir- 
lil.ros   ciHliiii-iilédullairus     pyniiiiidali's.    Irs    lihros     curlico-nil- 

.l.-.iires  du   lai-ial,  ilu  ni.isliral •  i-l  di»  nivpoiîlosse;  elle  n'in- 

I..IVSSC  pas  la  caliitl,-,  ni  l.-s  lllnvs  ladi.'ulaii'es  des  noi-fs  ci-aniens. 
A  gauche  :  lli'iiiipii'i;!.-  .i.ji-i-.'  du  IidihoI  des  iiieiulires  avec  con- 

traetiii-e  el  e\:i::.i,il Ir-  i.il.v.v;  iLMiiiplégir  lariale  inlel-iciirc 

s;aiiehe:  léfjeiv  liriiii|i..rr.i,-  i.i,  lale  supéiieiii-e  (élarf;issement 
lé^'er  de  la  le, il,-  p^dp..|.ial,-,  ai.aiss.-iiienl  dn  liord  exlcrne  du 
sonr.il,  iiMpnssilulil,--  d'.-levei- el  ,1  a  liai-sei- le  soui'cil,  de  fcrmei- 
allernativrMiieni  les  deiiv  yeux  ;  ti.''iiiipar«'sie  di's  niastlcnteufs,  en 
pailiculier  dit  ptéiyf;iMdieii  iiilenie.  Il.-iiiiparésie  linguale.  Inté- 
ïiilé  de  rexrilaliilili."  électrique. 

l'nr  suite  de  la  prédominance  des  iiiii«i  le-  du  iiiic'  sain  :  cnliai- 
re-iiienl  des  lèvres  et  du  menliin  vers  la  dniite  et  dans  l'acte  de 
llrer  la  langue,  déviatinn  de  la  peiiile  du  c-i'ité  paralysé  (actinn 
du  ^'éninglosse  droit I. 


Mil  ShMKil.ni.li:  1,1    s  1  > //;;.i//;   ,VA7;IAr.\. 

ijiilir  iiiriTiniiv  du  liiillii'.  (|iji  (Irlniisciil   les  ii(i\;iii\  îles  ((iiilniis  |)(psl('- 

■i('lll>   ou    II'    ^\^||■MII•   (les    lillICs    il  I  ci  riUUlO    iulclllCs    (|u    liullll'    MViUll    IcUf 

liTii-siiliou,  |pcu\cul  ilrh'iuiincr  des  lioiililcs  de  scusihilih'  drs  imciuIhcs 
•I  du  Iriinc  si(''i^c;uil  du  inrinc  ci'di'  iiuc  l.i  li'sidii. 


Ki;;.  ill.  —  Synaniinc-|ii'"llll.(-i-:inlicl  :inli'i'iiMir  .■!  |.i..|.i,.  mr.   lin  ,,ihI.m.,-  ,!,■    I,i   |,;ii  hr  ymnr 

tronc  liu.sjlniri' inli'i'i's^niit  n  dniiti' l'i'laKi' aiih'irnii  chi  | i  .1   Im  |i.m  II- .uiI.'i  i.inr  ri  uih'i I 

(Uilottc  ponlinc.  l.a  Irsiiin  n'aUi-inl  |.ii-  .m  .l.lh.i ,  lr~  ii..\;iii\  mchin  -  ,i  >,-iisihr-  ilii  h  iju : I 

pretecnaiTii'ivk- liiisi-isiii  liiti'iiliidiiiil  |..i-iri  ,,,11 . 

A  ijnucha  :  lUmi]iU'ti\i:  cniis.-r  —  l\|.c     (,1,1, ml  —  ,1,1    1, •.  ,|,.^  nilij.s   ,1  ilii   ij,  i^il  iiil,-ii 

|iar   lésion   dans    riHa^i' anl.-i  l'-m    an  {.n>n   diml  ,U-   Irlnr-    .mlnn  in/'dMll,niv~    |.M:irMnlal.'-   ri 
lihl-OS  cortiCO-nni-k'Min'S    lai  i;ilr.  ,lr    h,    i,nr    |..-(lnrn  nlail  r  ,  l'\    :    h.  inl|i:n  . -l.'   l.-rir   du    lanal    -I 

l-icnr:  lu.-niipaivsii'  lin^jualr  ri  li,-iin|iji  .-n-  ,h^  masli.al.nn -'  .Lm. n  .1 iilnii  ,ln  cnl.'  sain 

alliMntr.  dans  !.•  riihan  di-  Uni  no-ilian  illnn  ri  la  ralnllr  ,>l;  .  dr,  nlnr,  rnr  lim  lin^nalrs  ri  ,-nil 
lrif.--lllinal,>s  molli. rs.nnlrinirs  dans   Ir  svslc>Mn'   dr.    liln  r.  al„  1  ,  aiHr.  dr  la  1  oir  |..-d,ilonlailv. 

Il.-niiani'sllo'si,-  nois.-r.  inl,Tr>-anl    la  srn-ildlil.^ -m-  l..n.   ~r.  , Ir..  mais  Mir I   Ir  >ri„ 

altitndrsparirsiniKlo   liiliaii   .1.- Irai   no'diaii   Jllin  .d  dr   la    IniMial i .  In  ill.-r  iSKi   dr   la   ralo 

l'as<lr  paralvsii-allrinr:la  Irsion  uallnia  aii.dM  drMmvaiix  ilrs  ii,.|  K  naiiiriis  Iniis  ou  ,riisil 


I  lint  /,■//,>  /,/,    I  A    \lnl  ll.m:. 


I.  mIIcimIc  (les  voies  (■(■■iV'licIlciiscs  >,■  liailiiil  |imi  roiilrv  |..u  des  synij)- 
linnrs  liomohiléiiiiix.  iliircis.  des  iiiciiilii  es.  (■"csl-M-.liiv  sii'-iMiil  ,lii  inèriic 
ri'ilr  i|iii'  la  li'Mori.  I.'li(''iiiial,i\ic,  llii'iiiias\  iici -ir.  la  (l\siii('.||  j,.  Imiih,,- 
'■'''•'■•'''■^    iiiili(|iiriil    ilaii-    les    |,\i,,ii-,    |H,ii|o-l,iill,a iivs    ja    |.arli(i|.ali(Mi 


.,.oa„.  leurs  ,...,«   ,a,li..„hi,-..s.  ,.,   n.oi.ié  ox,o,„o  .1,,   ,ul,a„    de  lieil    ,^^-Ai.n,  W.^^il^ t^ 


•''^ '"">*•""'"•"-■ ^ '•■'   '"'l"  l'i"l'""l:  ">■■ "l-l„.n-.„-.,.l,é,usi,,,K.sde,s„„.,„l„.„ 


\>-<r  l,-i.,n  du  |„-.d„n,-, ■,-.n.|,..||,.|ix  Mi,.,-ii,u 


<i:\i/(ii.iii:ih'  nr  <)-<ti:]ii:  \i:i:n:r\. 


(les  liliics  s|iiii()-ct''n''l)i'll('iis('s  en  parliciilirr  du  nir|)s  ic^lironiic.  |,a 
U'sioii  (In  |)(''il()iiciil('  (■(''l'éhcllciix  snpôi'icur  sfiiibli;  se  traduire  siiiloiil 
(fiff.  ."i'k  17,  '(-S)  par  des  iiioiivorMciils  choivo-alliélosiqncs.  Ces  Iroiiblos 
si'fdiil  diri'cls  cl  r\is|('i(inl  du  iiumiic  cùtt'  (|iic  la  lésion  dans  lontcs  les 
altcinles  de  la  |ii(dnlir'i  ani'c  (|ni  inléi'cssonl  le  pédoncnlc  (■(M'éhcllcnx 
^np('Tii'nr  avani   sa   d(''cussali(iii.  Ils  son!   (■r(iis(''s  cl  cxislcnl  du  côli'  des 


Kig. 48.  —  Syndrome  iiruliilu-i-aïUiol  iiosli-ro-lalùral.  l,(!sii)]i  ili;  h  jiarlir  IjI.mmI. 
linc  gauche  intéressant  les  noyaux  du  trijumeau,  les  voies  sensilivr^  s.-ruml 
ealotte,  sectionnant  partiellement  le  pédoncule  cérébellcuv  supéii'iu  l'i^i  . 
médian  (Km)  et  respectant  l'étage  antérieur  du  pont. 

.4  rf)-oi<c  ;  llémianestliésic  des  membres  à  type  syringiuuyéliipn-.  jinrlanl  -iiilnul 
douloureuses  et  thermiques. 

A  grnucAe  ;  Paralysie  du  nerf  rll:l^l1'  il. m     muscles  plérygoïdiens,  raasséter,  lem 
noyau  moteur  du  trijumeau.  \it  -Mi.  -i    1.  -i  rr  dans  le  domaine  du  trijumeau  (noyau  sensitildu  Iriju 
mcau),mouvemcnts  clioréo-iilliii.i-i.|  II.  -a.  <in..-mhres  —  p.ir  lésion  du  pédoncule  céréhelleu.vsujiérieur 


Inll,.    |„M,^ 
11    de   ll.il 


al)  pai-  lésion  du 


I  i;nri:i  i>  m:  i  i  \inrii  ii  i: 


iiiciiiliics  hi'mi|il(''i;i(''s  t'I  li(''iiii;iii('slli(''Nii''s  d.iiis  Icn  Irsiiiiis  |M''il(iiinil;Mi'('s. 
MPUs-lli;il;iini(|iir-i.  lli;il;iiiiii|ii("-  (|iii  srclidniiciil  le  |i(''(l(uiciil('  ((''H'Iii'I- 
l('U\  sii|M''ri(Mii  ;iii-(li'ssns  lie  sa  (li'ciissalioii.  Ils  scroiil  hilah'iaiix  le  |ilii-. 
sdiiNfiil  l(irs(|iu'  la  h'sidii  iiilrrcssc  la  iITTiissalidii  ri  s'(''I('imI  aii\  deux 
iidvaiix  roii^i's  lie  la  calnllc. 

Mais  (T  (|iii  iiii|iiiiiii'  la  mile  <-ai  acl('Tislii|iic  aii\  li(''iiii|il('7i('s  par  K'-'imi 
ilii  lidiic  ('iici'|iliali- 
((lir.  ce  (|iii  |iiTiiii'l 
(l'i'ii  |i(isi'i-  Ir  ilia- 
j^iKislic  cl  (IVn  iliMci- 
iilincr  le  sir^i'  cCsl 
la  |iai'li('i|iali(iii  à  la 
lt''si(iii  (le  I  mi;  (iii 
l'aiilii'  des  iiciis  cia 
iiii'iis.  iiiiik'iiis.  scii- 
sitil's  nu  si'usoriolsaii 
niveau  de  leur  éini'i- 
jiciice,  de  leurs  (ilels 
radiculaires.  de  leur 
nuvau  dorigiue  eu 
de  leur  uuyaii  de  ler- 
luiuaisou. 

I.'alleiule  d<'  la 
IIP'  paire  iuili<|ue  une 
lésion  |)(''d()neulaire 
(lij;.  ■).".  ."l'u  ;  celle  de 
la  partie  niulrice  du 
Irijunieau  une  lésion 
de  la  partie  nioveinie 
du  pont  (lig.  il .  iS): 
celle  des  M'.  VII'  et 
Vlir  paires,  une  lésion 
du  lieis  intérieur  du 
pont    iMi    de    laiiglc 

poilto-eéréhellenx     ,  ;.,    ;.,.  _  syi.,li Imilu,,.-  .irU.-TO-inlorne.  llémipl.ric  nlU-mr  d.- 

(ti".  h'I     ,').'),   Mil.  I.  al-  ''  ^"    !'■'''''  I''"'  lliiniiilio-i-  ilo  rartère  spinale  antorioiire  gauchi'. 

•~"  '  ~i"     l'-i"   '          i'  '  '■■'  ''■"'""  il'liiiil  !■!  |'yr:iuii(li'  antérieure,  la  formation  rélicnli'.- 

tenile  dl^  I  hypoglosse  l,l:iii.li.-  .in  lnill..'.  I.-  ni.i.".  radiculaires  de  la  XII' paire  et  respeiti- 

est  earactéristifiue     ,  "j"  "!'■""„        ,         ,  ,         ,  >  ,,    •        .    >   ■ 

1  .1   dioilc  :  ll.Miiiph'L'ii'  des  membres  el  hiMiii;iii.-ll]i>ii'  surtout  de> 

d'une  lésion  de  la  par-  s.Msiidiii,<  proionde 
tie  antéro-interne  du 
l)ull)e  (li;^.  't'j.  :.U. 
T)!))  dans  le  domaine  de  rartcre  s|iiiiale  antérieure;  des  troubles  dans  la 
ronctiiui  du  glosso-pliai  yiii;ien  et  du  vaj;o-spinal  indiquent  une  lésion  des 
pallies  latérales  du  Ijulbe  (li^.  Tid,  60"'")  dans  le  domaine  de  l'artère 
cérélielleusi^  postérieure  et  iidéiieure:  les  paralysies  iarvn<;o-pliai  yngo- 
vélo-palatines  indiquent  en  particnliei-  une  lésion  do  la  colonne  anlé- 


NCB 
\U         Nxp  NCC-  i 
Kxii  i 


MÇ,//,e 


is  liémianalï.' 
.1  fiow-hr  ■  ll.-iiiinlnipliii>  lin-rnale  ave 

|ui  l.-M,in  li,'.^  lil.p-.  r.idirnlaire*  du  n 


m  Ij.riiilln  Tiiioanestliésie 
Miiiiiii  (Ir  dé^rénérescenei 

il,>|..l^l,.ss,.. 


^1. Midi III, II-:  nr  s)'sii:mi:   M.iiri-.rx. 


ri.'uiv  (li's  nerfs  ini\li's,  ikimiii  de  riiiiiliiyii  un  riiiyaii  \ii^(i-s|)inal  i  li^.  (iU. 

.■)(l|,  laiidis  i|uc  le 
liilciilisscinciil  (In 
|Hinls.  l'aliaisscnicnl 
ilr  la  l('Mi|i(''ialnir. 
les  li«)nl)lt's  icsjiira- 
loiirs(liily|M'(',li('yne- 
Slokcs  cl  Sldkcs- 
Adam.  les  lionhlcs 
svni|ialliHin('s  (iculn- 
|in|Mllain:'s  (lij;.  .Ml) 
ri'vMcnl  rcxislcncc 
t\'\[\)i-  li'sinii  lians  le 
Miisinai^r  (In  noyau 
ninicni'  (jdis.il  (In 
vai^uc. 

La  paralysie,  I  a- 
nesthésie,  les  Imn- 
l)les  sensoriels  coii- 
s(''cnlirs  à  la  k'-sinu 
lies  lilii-es  radicnlai- 
res  (Ml  des  nnyaiix 
des  nerls  crâniens, 
sont  Iduidins  iliiTcis 
cl  re\('lenl  par  l'ap- 
IKM'I  à  rii('iMi|il(',uie 
cl  riiéniianesllK'sie 
des  inenihres,  le  type 
caracl(''i'isli(|ne  des 
h'sinns  (In  lionc  en- 


NCI 


IXi         NXf,  NCt> 


)il,'i„-iiil.-in.'  ri   ,.-l,„-„\n:u<,-.  Il.-nii 
-,-rS   ^IV,-  ;ilvM.-   ,ill.  rrir   il.'    hi    Ml 

('■  'I"  Il ■"'■  -Mi'ii'Hii.-  ,r\;,.|i,..      (■('■plialiipie.     le    l\| 


lrillllllr'>i<Vlll|i:illiiqMcv  (inili,  |.ii|Mll:Hlv-,lh- ^mmt.j  ir  rcirl.,.|lrlls.-,  ,     "  ",         .  .•. 

,,.,ii,n,mi,„l..,i..i:„i..M.>,'i.'i.r,,i,..,H„ „,n ,.  in,,.,M,.,i.     des  paralysies  diles 


ll.-ii^r  inlV- 


'  '  I'"-'''  alternes. 

i  iiraii,-  II. -ni -ir  .iv.isr.-  —  U|"'  ponio-hiii i,Miiv  -  .In  K'nuv  ri  ,irs  Les  Heri's  niiileiirs 

;;::::;:  •:;::  ,'::::,i:;;;;:- ^'!:i;  :;;::::;;:;'ï;:';,':r: ,;;::  r  i»^  pi»^  -"'^•''"  '"- 

l,.liivn>.-     ri     llir,l„„|,|r--    ,1.1    Imiir,    ,|rs     ml. 1rs.     ,1,1     ,,„,.      ,1,.     hl  tcl  n  IS  SOO  t  ICS  M'  ,  \  Il  ' 

""M""  •■ !■'   l-'hr  I.-.,  ,.-.„.■  ,1.-  I:,  Irl,.  ,„„■  |,.., I,„ M.  .■            -  r       -  Q      -  .,      -^ 

..•■li.-ni.-.rs  i.l.iii.lM's, ,i;i  .1  :;,,-■  si;.,  '"r-  ■'•''  •'". -'-.  ■"■'I- 

,t   vice/'.'. ■M.'.iiii.isvM.T;;,,    ,,,.!..  II.,.-.   :.v..     I.il.i .,  |„iK, I    l,.ni,.i-  UI"     pairCS      (Hu.      •)•". 

■    i.-i\ii..   Il.-lili;ili-..|.l,i..   Iiii^,i:il.-   1,.,!    l.-i,,iis  .l.<   lil.i.-   iM.li.iihiiivv  .!,■  -,            ,             ,     ••' 

ri,v|..,;i.,~...:   ,,',„iv-,.    ,i„„;„„.i:„vn.„-,..i„ ,1, .v,„i,.,„„.  .>i).     Ia'     Injnniean 

,|-Av..|li-.  ;,^.v  .l5-.|,l. ;..,,.-.  ,K- ,„. „1  .1  ,vl,„.  I„,„  ,1..  I;,  ,  (]o_    '(J,    '(.S),  l'Sl    nhlS 

v..iK|UilrM,.,i  ,1...  ■,■.,,■..!,.■, ,l:.,,v-..|  ,1,1  n,.M,,,  ,,,ilri,..,,,,lin;,^,.-  '7                                       ■       . 

«pinnl  i\\;,.    \lu.-,-l  ,,l  ,,■,,..,■ ni  .!,■  I..  I.mI.- |.,.l|,.l,i  ,,!,■  |,,,i   l,.s„.ii  I  f  C  (|  n  C  Hlin  e  tl  I,  JJrlS 

i!;i;:::i;:;;:::::?;ï.::;;M:::::;;,i:i":;:;,^:i;;::.:,t;:::;  v^^-  ri'yiM.^i..sse 

f^sl  plds  .■(.•llilll.-  .•Il  linirl-  ri  |.lii~  v.,imm.-  <Im  m,.v,,,i  ,I,.i~;iI  ,.n  |...s|.-  (jjj;.    '(.!',  -)<>.   •>'••  1  et   la 

,1„  va^iiri  :  l,én.ii,nesll„)s M  1. I.-,,.,,  ,|,.  I:,  ,.,„„.  |,.„..,|^.^i,,     ,1,,     ,|,,^.,,,| 

inasliealenrp(!nl(''lre 
assez  inleiise  ponr  enlraiiier  nne  snliliiNalinn  de  la  inàclioire:  plus  soii- 


diwi-i.nilnnl.-.ln  liijii 


w 


n:i>ri:i  />  /</•;  /  i  \ini  n  ri  i-  vir. 

vcal  i;i  |i;ii  :il\^ii'  |ii  l'diiiniiic  ilaiis  Ic^  |j|('T\i:ciï(lii'iis  cl  se  lr;iiliiil  |i;ir  de  \;\ 

.lilliiiill.'     il.ni-      l.'s 

iiiiMivfliii'nK    (II'    di'- 

ilmliiHi    cl    l'ciiliai- 

ncmciil     lie     la    iiià- 

i-iiiiirc  (lu  ciiU'  iK'Mii 

|p|('^ii'  iicndaul  lOii- 

MTliiivdc  lalMiiiclic. 

la  [laiaKsic  de- 
iifi fv  iiKiliMii-  crâ- 
niens s'accinniiaunc 
(ralidiiliic  Minscn- 
hiiic,  (l'all(Mali(ins 
des  ivaclinns  (''It'i^'lii- 
(liics.syni|»l('Mn(^s  (|iii 
luiil  lonjdnrs  (i('ranl 
l(irs(|U('  --iinl  li'M'cs 
les  \((ics  cenliales  de 
ces  neils.;!  savoir  les 
fi  lues  (■"  /■/  ii'O-  ii  u- 
ih'nircs. 

\a\  i(''si()n  deslilires 
(■(iilicd-iiiich'airesdii 
l'acial  se  liadnil  par 
nue  paralysie  l'aciale 
iiin'rieure  i\\\  l\pe 
(•i'url)rallvi)y.lig.  .">.". 
.")7,  r)(r'.  'i.">.  M ,  Ui. 
i-Tl;  celle  des  lil)res 
ciirlico-iuicli'aires 
des  nerfs  moteurs  de 
Iceil  par  une  para- 
lysie associ(!'e  dn  re- 
i:ai(l(Miuned(''yiatioM 
coiijuj;U(''e  de  la  l("'lc 
el  (les  yeux  llii;.  ")•", 
18)  (voy.  Schtiiol<i</ic 
(If  1(1  risloii.  p.  4'28 
el  1  l.'Oi.  l.a  dyspha- 
.uie.  la  dysaitliiic. 
le  syndrome  psendo- 
linlliaire(voy.  p.l  VcSi 
le  rire  el  le  plenrer 
spasmodi(pies  sont 
liTMpienls  dans  les  It'- 
sioiisl)ilal(''ialesde  la  moilii'  snpi'rieni-c  de  léla^e  and'riein- de  la  prolulit' 


■■y.ç,//,c . 


1   n'iiichi; 

■■"•■- 

l.-n.line 

„x  lu,'  !.■ 

.\.-<  lil.i 

1  ilruil,- 

■ll.-,u,p:„ 

■      ,|M      IV|., 
llIl'iM  llirr 


i'-l,l:il 


..'il.—   Smi.Ii ■    |,i..liili.'i:iiilii-l    :inl.Ti.Mir.    lliMMi|il.'^ii'    ilci    lV|»- 

riVl.iMl  ;i\.-  |,,,i,, !,.,.■  |,s,Mi,l,j-hiill..iin-  |.ar  li-si.n.  liihilriaK-'clii 
1.1  V  Mi|..i  1,111  .Ir  I  .■l:i^,'  :inlri-i.'iir  d.'  l;i  |M-ntiilii']-.iiii-c  .Iriniisiiiil 

uiiililMiniriil  l.i   \ |.i''iloii<'iil.'itn'  ilr.iiti'    l'v.  ri  lui'li.'ll.'iin'iit   hi 

,M.'     p.'.l nlMiiv     :;;iii.l,i-     iliill-     -.1     |Mlii.-"  inl.-i  iir    !.•     loni;    illi 

.■iph.-. 

ilires.  lai'hil 
les  iéllp.v.'< 

1.-  Iilii.  s  ,  iiili, ,liilliiin>  iiyi-amidMli'S  .-l 

l.-.iiiv>  lin  l:i.i.il  ,1  il,j  I  liyiiiiKliisso. 
■  riiisiM'  (le  la   langue,   dit  l'acial  inrérieiir  l'I 
il.v  nhiiiliiv-  pu    l'-iiin   dos  liliros  ciiilico-niicléaires  et  atlpinli' 
|..^.-ii'  il.-  lilin--  .1.1  li.-.i-me-ilnllairis  pyramidales. 

Ile  là  ;  liysarUirie,  dysplia^'ie.  syiiipiriiiii's  de  paralysie  pseiidii- 
l.nlliaiie  pai-  l.'-siilu  liilati-ial.'  .1.-  liliiv-  i-iirtin>-niirlraii-es  il.' 
riivpi.i;li.-i- ri  lin  \ai;i.<i.inal. 


île,  sj:miiiihi,ii-:  m   >v^Ti.\ii:  .\i:/;ri:i  \. 

liilicc  cl  >  oli--('r\('iil  iiirllic  lipisi|ii('  l;i  ir'Miiii  ilc  l;i  sccuiidc  \iiit'  |iril(p|i(;ii- 
laiiv  t'sl  peu  l'Iciidiic  (  li^.  M  i,  |miiiivii  {|uVli('  iiil(''i('ss(!  s;i  parlic  iiilcnic  ou 
sa  partie  poslériciire  c'csl-à-dirc  la  voie  cciiliale  ((irlicd-iiiicli'airc  dos 
iKiyaiix  iiilV'rit'iiisdn  Ittill)!'  cl  en  |)arlicNlii'r  les  lilucsahcnaiilos  pdiiliiirs. 

l.cs  lésions  du  troue  eneépliMli((ue  peuvent  intéresser  la  Mil''  paire 
[{\g.  52)  dans  son  systéni<'  eoeliléaire  (lilires  radienlaiics  de  la  liraiiclie 
eocliléaire,  novau  antérieur  de  raeousti(|ue,  systèui(>s  dueorps  li'apézoïde. 
de  l'olive  pridnliérantiello  et  du  ridian  de  Heil  latéral)  et  dans  sou  sys- 
tème vestiliuiaire  (libi'cs  radieulaires  de  la  Inauelie  vesliltulaire,  noyau 
triangulaire,  noyau  de  lieelilerew.  noyau  de  Deiters,  et  sysième  des 
lihres  du  novau  de  Iteitersi.  Ici  encore  les  symptômes  constatés  (troubles 
de  l'audition,  tioidiles  de  la  slatif|U(M  seront  dirccls,  ils  s'(d»sei'veront 
du  coté  de  la  lésion. 

L'appareil  laliyriulliiqne  est  t'u  outic  l'U  connexion  étroite  avec  les 
novaux  oculo-motenrs  (fiji.  212,  |).  42!l)  :  le  système  eocliléaire  par  les 
lihres  du  liile  île  l'olive  su|)érieure  ou  protubéranliclle:  le  système  vesti- 
hnlaire  jiar  les  libres  ipii  naissent  dans  le  noyau  <le  Deiters,  suivent  le 
trajet  îles  libres  arcilbrmes  internes  postérieures  de  la  calotte,  aiiordeiil 
le  noyau  do  la  M'  paire,  monteul  dans  le  faisceau  longitudinal  posté- 
rieur croisé  j)our  actionner  le  noyau  de  la  111'  paire  <lii  côté  opposé  ou 
ilescendenl  dans  b;  laiscean  iouj^itudina!  post(''rieur  bomolatéral  [)0ur 
a<'tionner  les  noyaux  bulbaires  iulV'iienrs.  en  particulier  le  noyau  du 
spinal  et  les  ((donnes  cellulaires  de  la  corne  antéiieure  de  la  région 
cervicale.  I  ne  b'siou  de  ces  voies  entraînera  des  symptômes  oculaires 
(lig.  Mi.  .")7,  ")2)  :  uyslagnnis,  paralysie  des  mouvements  de  latéralité  du 
regard  — paralysie  oculaire  associée  —  voire  nu'me  une  ib'viation  conju- 
guée d('>  veux  cl  (le  la  lèle  avec  on  sans  rotation  de  la  tète,  auxquels 
s'associeul  (In  vciliuc  (le  rinceilitudc  dans  la  (h'marcbe.  de  la  latéro- 
pnlsiiin  et  souvent  une  diminution  du  r(''llexe  patcllairc.  A  rencontre  des 
lésions  de  la  voie  corlico-ocnlogyre  ces  symptômes,  en  iiarliculier  les 
svm|itômes  o(  ulaii'cs.  s(mt  ici  r//rec/«;  ils  s'observent  ducôlédela  lésion, 
c'est  à-(lirc(lu  ciib'  opposé  à  Ibémiplégie  ou  à  l'hémianeslbésie  des  mem- 
bres el  bien  (pi  ils  r(''sultent  de  la  lésion  d'une  voie  secondaire  centiale 
(laiscean  longitudinal  post(''rienr,  système  du  noyau  de  Deiters),  ils  peu- 
vent clini(|ucnu'nt  être  assimilés  aux  paralysies  alternes.  —  La  déviation 
coiijugU(''e,  la  paralysie  associée  du  regard,  le  vertige,  s Obsei'venl  d(! 
préférence  lors(|ue  sont  lésées  la  partie  la  plus  élevée  du  noyau  de  Deiters 
et  des  voies  qui  en  paiteni:  le  nystagmus,  de  pi(''lérence  lors(|ue  c'est 
la  partie  supérieure:  l'incertitude  de  la  di'marclic.  les  altérations  des 
réflexes,  lorsque  la  partie  inlërieniv  du  noyau  de  Deiters  est  alteiritc. 

Les  lésions  du  Ironc  enc(''pbali(|ue  |)euvcnt  intéresseï'  les  libres  radi- 
eulaires du  IriJKinedK  (V''  paire)  à  dill'(''renl(>s  bauteurs  (llg.  il.  iS,  r)2, 
.'iS.  .Ml,  ()(l;  el,  dans  le  bnig  trajet  descendant  de  sa  racine  spinale,  on  a 
cbcrclii'  à  localiser  les  territoiies  cnlanés  desservis  par  les  brandies 
iiplilaliirK|nes.  iiiaNillaire  snp(''rieiir  et  maxillaiic  inIV'riciii .  I.c>  libres 
radiciilaiics   des    branches    (ipli  lalini({ii('    el    maxillaiic    inicrieiir    sont 


I  uni  /;/./■■>  hl    I  1  Miii  iiiri. 


Kir 

Oc         Nv.r  o- 

v^mv  Np  ^     jêf 

-■  VI 

Fi;;.  :)i.  —  Syndroiiu-  |ii'oliil>rnm(icl  |ioslérienr.  lléiiii;inestliésio  cniisi'o  avic  |iai:ih>ii'  alli'ini'  ilrs  M', 
VII-.VllI-  |i"air.>s.H  ilii  vasm-spinal  (Xnl.  par  luluTiiile  de  la  parlie  inlciieure  ilo  la  calolle  |M(iliilii-iaii 

li,-lli-  gaiii-|ii<.  I.e  liilipiTiilo  a  (■onipi-imi-  on  rlélnlil  les  voies  sensilive*  nndain-.  rniisr.-s  de   la 

eal.ille  (SIti.  le  nilwn  de  l'e-ii  nh-dian  illiiii,  le  laiseean  I,inf;iliidin.il  |.n~l.  i.. m     I  l|.  .  j.s  ,i„yaiiv  .-1 

lilires  radieiilaii-es  du  ijioI.mii-  ecnlaii Même  (NVI.VIi.dii  la.-ial  iWU.MI  .d-  l.i  mm.  !,.■>  ^,■s|il,lllail.■ 

iVllIvi  el  eochléaire  iNVlIli-i  d,.  la  VIII-  paijv:  pins  lias,  il  alleiiil  la  pai  Ih-  sm|..i  i.m  .■  d.-  la  calell.- 
Imlhail-e.  inléresse  le  noyau  aiiléri.ui'  do  va^.espiiial  .-t  les  voies  céréli.dl.os.s  ni  pai  lieiilo-i  I.- 
corps  restifoi'ine. 

.1  rlroile  :  lléiiiianeslliésie  du  im  ps  .-1  d.^  la  la.-.-  p.iur  lous  les  modes  de  la  s.-iisihilil.-  sup.-i  li.i.dl.-  .-i 
pi-olundc.  lléuiialaxie  eéi-élwlleuse.  laléni-pulsion  par  lésion  des  voies  céréhelleuses. 

A  ijaiirhe  :  l'aialysie  atrophiipie  avoe  réaction  ile  di'fîénérescence  de  la  VII*  paire  (ni  (facial  supérieur, 
inléiieur.  peaucier),  lagophllialuiie,  aliaisseuienl  de  la  coniniissiiie  labiale,  effacpnient  des  rides; 
soiilité  pal-  lésion  de  la  branche  eochléaire  (Ville):  nystaftnuis  vestihulaire  (Vlllvi:  slrabisui.- 
.-iinv.-ii;.-nl  iVppaiiei.  paraly.sie  des  inouvenients  associés  de  laléralité  des  deux  «lobes  oeulair.-s 
Vil-  la  i;anilie  par  lésion  des  libres  lu-ulo-lévogyrcs  internucléaires  et  vestibiilaires  dans  la  parlii- 
|ici-l.i  i.iin-  de  la  calotte  au  niveau  du  faisi-eau  lon<riludinal  i.oslérieur  .Flpi.  du  noyau  de  la  VI'  paii  .- 

.1  .1 .vau  de  Deilers.  Par  suite  de  la  |irédiiininaui-e  des  aiila^'onisl.-s.  I.-  regard  est  porté  à  di-oile. 

l'aralyM.-\élo-iialatiiie  el  paralysie  d.-  la  coidi-  vocale  (noyau  el  libri-s  ladiciilaires  du  vago-s|iinal.. 
tl.-iiiiàneslliésio  de  la  la.--  j.ai  l.-siiin  de  la  racine  descendante  du  Irijnineau  in'). 


•ils  ^i-\ii'ii  iii.ii:  nr  ^v^n  \ii:  \i:i;ihi  \. 

ct'lli"-  iliinl  lu  h'i  iniiiaisdii  csl  l,i  plus  iiili''iiriin' :  celles  ilii  ni.ixill.iirc 
vii|ii'i  iciir  ne  iIi''|i;i>m'iiI  liiiitc  en  li;is  le  |iImii  de  l'olive  Imlliaire.  Sur 
une  eiiii|ie  li:iiis\ eisale  de  hi  laeiiie  spinale  desceiidanl'  du  Ifijunieaii. 
les  lildcs  eiiiresiKiiidanl  an\  hiaiielies  (i|)ldlialini(pie  el  niavillaires 
snp('Tieiiies  senilileiil  nceiiper  nue  sihialiiiii  pins  anh'iienre.  pins  \en- 
Irale.  (jue  celles  du  nia\illain'  inliTieur.  l.i's  liunldes  de  la  seusiMiilé 
ctu'uéenue  paraissciil  en  ell'el  sidiserver  de  pi(''ir'ience  dans  les  l'oyers 
plus  iiiréiieuis.  eeu\  des  nnupienses  nasale  el  linccale.  dans  les  loyers 
plus  snpéiieuis. 

Les  li'sidus  des|rucli\i's  des  novaux  sensilil's  dn  Irijunieau  —  iinyan 
pr()tnl)(''rauliel  el  no\au  de  la  laciue  deseeudaule  <iu  substance  j;i'lali- 
iiense  de  lUdaudn  —  peu\eiil  de  nKMiie  (|ue  cidles  ipii  puitciil  sur  les 
liianclies  péripliéricpios  de  ce  neiT  ou  sui-  le  yani;lion  de  Casser,  pro- 
duire des  Irouhles  iieuro-paialvli(pies  —  kéralile  superlit'ielle  érosivo. 
herpès  —  sans  i|ne  !  (ui  puisse  iuvixpier  pour  les  expli(]uer.  uu  lirail- 
lenienl  on  inie  compression  de  la  liran(die  pi'yipliériiine,  connue  dans  les 
cas  de  linneur  evIia-pidlulM'rautielle. 

Syndromes  cliniques  des  hémiplégies  par  lésions  du 
tronc  encéphalique. 

'/     Syndromes  pédonculaires.  I  '  Syndromes  pédonculaires 

antérieurs  iJIfiiiiiilryic  pcdonculdirc,  sjiiidi'niiif  (/c  W'ehci].  —  Au 
niveau  du  p(''doucule  c(''i(''hral.  le  l'aisceau  nioienr.  plac(''  dans  le  pied,  esl 
nelleineni  si''par<'',  pai-  loide  l^'paisseur  du  locus  ni;4i'i',  du  l'aisceau  sen- 
sitil'  (ruhau  de  Heil)  ipii  occupe  l'i'IaL;!'  su|ii'riciu'.  Aussi  dans  la  niai(uil('' 
des  cas.  pas  loujours  cepeudaul,  rh{''ini|d('';;ie  p(''doncnlaire  esl-ellc 
nuiciuenieul  luoliice.  Mais  alms  (die  esl  parl'ois  l'orl  dillicileà  dislinjiuer 
des  autres  li(''inipl('';;ies  ci'ri'hrales  dans  lestpudles  il  u'exislo  pas  de 
liouhles  de  la  sensiliilili'. 

(",e  diai;Moslic  esl  facile  an  conliaire  ;i  porler,  l(us(pie  celle  li(''niipl(''gie 
p.''doucidaire  all'ecle  le  l\pe  caiaclérisli(|U(',  dit  Itciiiiph'iiie  (illcrnc  siipr- 
iifurci)[\  jiiuldiiiiilii-jirdhihrrdiilicUc,  o\i  si/ndronic  de  Wrhcr.  D'un  côté 
dn  coips  il  e\is|e  une  lii''niipir'^ie  lolale  couipi'enanl  les  nienihres.  le 
Ironc.  la  laniiueel  la  l'ace  — la  parahsie  Faciale  pi'i''seule  ici  les  caraclèi'es 
d(_'  la  paralvsie  faciale  d'origine  cr'i;''lnale,  c'esl-à-dire  avec  intéjirilé  r(da- 
live  du  facial  supérieur:  -  du  vîAv  oppos('',  le  nudenr  oculaire  coninuui 
est  paralys(''.  Celle  pui'uiysie  du  nnilenr  oculaire  conunnn  peni  èlre  coni- 
pléle  et  l'i'appei'  toute  la  niusculalure  inlenie  el  exierue  de  lieil:  ou 
iuconi|ilèle  el  ni'  s  ailresseï' ipi  à  la  innscnlaliM'e  inlerue,  on  à  la  muscu- 
lature exierne  on  luèuie  senleuieni  à  i|U(di|nes  muscles  de  c(dle-ci.  Les 
examens  nr'croscopiipii^s  nn)nlreul  le  plus  souvent  un  raniollissiîiiieiit  (ui 
une  ii(''iii(M-raj;i(Mlu  piMloucule:  ijaifois  la  li'siou  siè|;(!  dans  les  méninges  — 
linui'ur,  j^(nnme  syj)liilili(pie  ou  Inliereuleuse.  anT'vrvsme  des  artères  de 
la  hasi'dn  cerveau,  nM''ninj;ile  lulierculense.  -  (le  Ivpe  cliui(|ne  s'explirine 
l'acilemeul.  La  li''si(m  a  frappe'' du  un''me  coup  le  faisceau  nmleur  eorlico- 
mt''dullaire    non    encoiv   eidre-iidisi'',    d'oi'i    rii(''nii|dr'i;ie    l(dale    du    t-tWv 


I  imi  l:l  i:s  hi-:  I.A  Mdiii.il  !.. 


Kiu.  .w.  —  Syiidnirm-s  |.t-il..ri,nlair.-  ;iiili;Ti.-urs  ;  lRnii|.l.'t;i.'  .lu   Iv ,  ,  .1,,  .il.  .n  ,■,-    |,;iialvsii-  Mvm.i 

Milii'i-ifiii-f  — Syiuli-imi.'.l.' WriM-i  — |i,iil.-si..n  Un  pi'-'l  'iM   |..-,l..n,  ni,-  ,-i   ,1...  lil.irs  i-adiculairos  du 
iiiiil.Mii-  miilaiie  roiiiiiiiMi  —  III'  |iaiii'  —  ftaiicli.'. 
,(  ,lii,il,-  :  llrini|ili'','ii'  .-nMs.V  il.'s  iiifiiibics  ol  du  tiiiiii-  par  li-si.ui  d.-s  liliios  corliro-inr.dullaiii's  |iyia- 
iiiidal.'<  ;  h..iiii|il.'!;i.'  l'acialr  inlV'-iiciiic,  liVi'ic  liéiiii|iarésie  lacialc  supérieure,  par  lésion  des  fibres 
r.ti-lirii-nm-lt*aires  raciales:  iH-niipai-ésieliri'itialepai-lésirtiidesfilM'escnrtico-nurléairesderhypiiylosse, 

Km  «  la  lésicui  respecte  un  cerlain  iiiiinlMc  ilc  liluvs  c.iilieo-médullaires  pyramidales  et  de  libres 
•■orlifo-nucIi*aires  :  les  di-ux  ciiupiiêiiit-i  inleiii.'>-  cl  iiik-  |»artie  du  deuxième  cinquième  externe 
.lu  pied  lin  pédoncule  ne  sont  pas  allcirils  par  la  lé-i,in 

En  II  la  l.-sion  I uconp  plus  étendue  scclionne /«h/ci  le,  libres  cortieo- médullaires  pyramidales  et 

l.iiil.-.  I.'-  libre,  ,-oiliio-niicléaircs.  même  celles  ipii  dans  celte  région  manileslent  déjà  la   tendance 

b'Iacb.r  de  la  \  oie  |i.-clonculaire  avec  les  libres  abei'rantes  pédoncidaires  ipes  lemniscns  pro- 

lefid.  pe>  Icnniiscos  snp.Tlicieli. 

ilnire  les  svuiplomes  communs  aux  deux  cas  a  et  h  indiqués  plus  liant  et  relevant  de  la  lésion 
.l.-s  libies  c,o"lico-iu.-diillaires  pyramidales  et  des  libres  corticonncléaires  pour  le  lacial  et  riiyp.i- 

-lo->c.  ou  couslalera  dans  le  cas  *  :  une  déviation  ijutjuée  de  la  léte  et  des  yeux  [lar  lésion  des 

libres  cinlico-céplialofryres  destinées  an  noyau  iulérieur  du  spinal,  et  des  libres' cortico-oculo'.'yres 
il.slinées  aux  noyaux  dès  moteurs  oculaires  i-iunniun  et  esleine:  des  troubles  de  la  mastication. liai- 
lésion  des  libres  cortico-lrij,'éminales  motrices:  des  troubles  de  la  déglutition,  de  la  pbonation.  de 
rarliculalion.  un  alVaissenuMil  do  voil.'  du  palais,  |iar  lésion  des  libres  cnrtico-nucléaires  du  vapi- 
spinal. 

Par  suite  de  la  préd inanc-  de,  aMla;;.iiii,|.-  du  coté  sain  (gauche)  on  observe  en  n  et  en  b  :  une 

dévialion  île  la  bouche  laction  du  laciali.  du  i iton  (action  du  masticateur)  vers  la  gauche,  une 

ib'vialion  de  la  lan^'ue  du  côté'  paralysé-  cn-lion  du  fiénio^'losse  sain)  et  en  /*,  en  outi-e,  une  déviation 
conju-uée  de  la  (été  et  des  veux  vers  la  sranche  ladiou  de  la  branche  externe  du  spinal  et  des 
ocMlo-lévocyresi  et  une  déviali'.m  de  la  luette  vers  la  -anche,  action  du  vago-spinal). 
.1  ijnurhc  :  l'ai-alysie  directe  de  la  ti-oisiëuu'  p;iii-e  :  ptosis.  sli-abisme  divergent  par  prédominaïu-e 
de  l'antagoniste  iVh  p;iii-ei;  .avec  ou  sans  uiydriase  et  pupille  ne  réagissant  ni  à  la  convergence,  ni 
à  la  lumière  suivani  .pu-  la  ilciroclion  ib's  libies  ladi.iilaircs  ,1,.  la  111-  paiie  .-si  plus  on  moins 
Cl tie. 


^i.Minin/.ii:  1,1  >)sii:mi:  m:ii\i:i  \ 


(i|i|iiisr',  cl.  ;'i  s;i  sdilic  (In  im''\i;im'.  le  iiciT  iiidlriir  ociihiirc  ((miiiiiiiii.  (|ni 
se  rriid  ;'i  I  d'il  ilii  iik'Imc  ci'ih''  (pic  l,'i  l(''>i(iii.  l,ors(|iic  l;i  l(''si(iii  s'i'-lcnd 
iiii\  i|ii.ili'c  ciiKiiiK'iMcs  iiilciiics  (lu  jiicd  du  |i(''d(Pii(nlc  et  di'lniii  loiilcs 
les  vdies  cdi  le  ii-iiiii  l('';iiic^.  ;'i  hi  |i;iial\sic  .•illciiic  de  l;i  III' piiiic.  sMionle 


Kj^.  Si.—  Syii.lninic  in-dumuhuir   ijusIim  i.-m .  llri,ii;,N.-l  h.-ir   .1.     I.i    i,i..ili.'   ,i|i|...~.-.-  du    r„,|is   :nv,- 

ni.iuvoiiiciUs  cliolvo-aUlélosiquesfl  panilyM.- hII.i  iir  .!.■  hi  III-  |i,iiir.  \a,-  l.~ ilr  l,i  .  :ilHllr  |..il.,ii 

ciilaiicdnnlf. 

A  î/flHc/ic  ;  llémianeslhésic  croiséu  des  iiictiilu''^  ri  dr  l;i  r;n  r  |.;ir  irMun  i\>-~  mim-n  srnsili\->  s.-.nn 
daires  iTOis<;os  (llin  Pt  Slii:  iiumviMii.'iiK  .  I1..1  ,■,,  ,illi.hiMi|Mr~  .1  ,|ii.'I<|ii.'I.h~  irniilil.'iiii'iit  par 
lésion  (lu  noyau  rouge  (Mi;  et  du  pédoncul.-  ,-.  r.lirll,  ii%  v,i|„i  imi    I'.--  :iii  ,I.-mi-  dr  ,;i  di'i-us.sali.ui. 

A  droite  :  j*aralysie  du  nioLcui'  (iculaii-f  ri.iiiiumi:  IIP  [.:iiic  :  pt.iM--.  --hal.i^iiu-  divriL^cnl  |pHr  p6'- 
diHuinancc  de  î'anLagonisle;  sans  un  aw-r  mvdi  i.iv,- cl  piipilli>  ni- i.-;ii;ivsaiil  itt  a   l:i  .  (mi\.t-.'iic.',  ni 

à  la  luniiî^i'C,  suivant  .rpie  la  desh  ii<  li lu  no\'. I   d.-.  lil.ivs  l'a.li.iilaii  rs  dr  la  III    pan.-  rsi  |diis 

iMi  moins  romplète. 


- —  (II!  ciih'  (le  I  lii''iiii|ilt'';;ie  —  une  |);iial\sie  iissdci(''c  du  rcLiard  avec  d(''via- 
li(jii  (•(mjii;.;ii(''('  de  la  liMc  cl  des  veux  par  [('sioiis  des  lilires  coiticd-dcii- 
logyi'cs  cl  e()rlic()-(v|)liald^yres  ilii;.  ."i7''  el  5,7')  (Syndromes  de  l'ovilie). 
'2"  Syndromes  pédonculaires  postérieurs.  —  Dans  ciMlains  cas.  il  pcnl 
cxisici'  de  VliriiiidiK'slhrsie  à  Ijipc  éualeiiicnl  (illcnic  |)ai   l(''siiiii  du  iiilinii 


/  nul  m  /•>  ni:  i  i  \inrii  1 1 1- 


(li'lioil  iiir'tliiimhms  laialdlli'  |ii'il(iii(iil;iii  t' i  liu.  .">  i  cl  \ii\ .  Uiiiiiuncxllirsii-). 

Itii  (li'siiLiic  siins  le  iiniil  ilc  siiii(lniiiir  <lf  lliurdirl  un  sNmItdiiic  |i(''(li)ii- 

ciilaii-i'  où   riir'iMi|il(''^i('  csl    icm|il;ici'c   p;ii-   un    iMMiii-licinltlcniciil  avec 


Kii,'.  53. —  SynJiiiiiU'  iiniliilM-iantiel  anUM-ieur:  —  Ilûini|ilé,ï.'ic'  alterne  iiUérieiire  lype  MMIaid-Giililci'. 
ilC'iiii|iléKic  fiiiisije  du  limio  et  des  menibies  du  type  ponto-bulbaiie  («ans  paralysie  faciale  iiifc- 
rieiirei  sans  héniianestliésic  et  sans  syndionie  de  Foville,  avec  paralysie  alterne  soit  de  la  VI'  jiaire 
senlenient  (lésion  ai.  soit  des  VI*  et  VU*  paires  (lésion  a  et  *i  par  tiinienr  comprimant  le  faisceau 
pyi-initilal  et  en^'lnbant  au  voisinage  du  sillon  hullio-protubérantiel  les  libres  radiciilaires,  soit  de  la 
vi-  piir.  V.  iilciii'nl  «Il  soit  des  VI*  et  Vil*  paires  (lésion  a  et  bj.  A  ce  niveau,  les  libres  cortico- 
Mi(.  I  I  (I.  I  il.  -  nnl  abandonné  la  voie  pyramidale  avec  les  libres  aberrantes  bulbo-protnbérantielles 
.1  -■   i lit    I  (((<  la  calotte  :  d'où  absence  de  paralysie  faciale  inférieure  croisée. 

A  ilf,iU-  .   Il.iiiipl.  u'ii'  des  membres  sans  jiaralysie  faciale  inférieure. 

A  ijiiuthe  :  Straliisme  converiient  par  jiaralysie  du  moteur  oculaire  externe  :  la  prédominance  des 
antauonisles  pniii>  l'œil  ^'auclie  en  dedans.  Pas  de  paralysie  du  regard,  en  particulier  des  mouve- 
ments d.'  latéralité  il,.>s  douv  v.iiv  :  loil  >;auclie  est  seul  atteint. 

flrt/is  tn  lésion  i/o.    an\  ~miii.Ii. -  in.cédents    il    sajoutc  imc  paralysie  alropliicpie  du  facial 

(VII*  pairei  avec  réaction  d.    I   -11'  1    -r  • :  Eiracenicnl  des  rides,  laKOjditlialniie,  abaissement  de 


-i:\iini,ni,ii:  Dr  <)sii:mi:  \/:/ni:t\ 


iiiiiiinciiiciiIn  (■|iiiiv(i-allirlosi(|iics.  |i-i  il  sn^il  (■'jifilciiiciil  (riiiii'  Irsi le  |;i 

cilollciiiiiis  (l('lniis;iiil  le  ikin.iii  iipiij^c  cl  les  voii's  ((•rélH'llciiscs  (li^.'^i). 
l.oiMiiic  l;i  lésion  sT'ioiid  ;iii  Ciisicaii  loiii;iliiiliii;ii  iidstri  inir  on  |iiMit  cniis- 
laji'i'  une  paiaKsic  assiiciiM'  du  ivna  rd  (li".  :)(i|  i  Vii\ .  S\  iidnuii,'  ijc  l'ovillr). 


l'i;;.  ;-ili.   —    Syiiili-olili-    |ii'ul  iili'i  .imI  n-l   .,iil.-i  inir  .-1    |H,.|,Tiriii  .    Sv 'inn'    .!.■    Mi  M,M'.l-{;iil.lr|-  r,.\  Hl,-. 

ircMilipl.'>t;ic'  Ijlir    ly|n- r.-iV'liiMl.   .n.-i    li.' -Il,.-ir   .Ir,   ni.'iiiliiv,    ,■!   ,!,■    I;i    l,'-!,-  ,|,i    ,n|,- ,,|,| ■.,!,, 

i-m|isi'l  iKiniivsk-  :iUci-ii.'.  -n,l  ,lr  I;,  M    | v  -.iilnii.iil    !■■- '  .  -"il  'l'-  M'  .1  \  II'  |.:iiivs  ,I,.m,.ii  I,,. 

|):il-  Ihl-millH.S.'.  il,.  I:i  |ia|-|i.-  illl.-n.iii  ,■  .li.  linnr  li.i-iLiilr.  ,mi  |.:nlir r  .].-.:nt-n-.  |,icl  II  li.T^lll  I  Iri  I,-. 

ini'dinnes  ïjaiu-lics.  I.ii    \rsUm   (hw I.l.i-.'   ;iiilri„iii    ih .I.liinl    l:i    imI,.   pyi;iiiii,l^il..  :  l'y,, 

s'.HlMld    ;i    l:i   (mIiiIIi-.  sc.-linnrK!  1./   iiiImii   .!.■    Uni    ni.ili.ni      lliil  .  L-    hliir.  ,1.-  I:i    Iniiil.ilinil    ..■■liclll.-.. 

(SU),   1«  laiscism   lonfiiUiilinnl   |m.>I.i  i.ni     I  l|,  .  I.-    .-  iM.linil.m,  -  ,!,■    I;i   M-  |,;,,,v  (VI..  Kii   /,.  h, 

li'sion  iiIns.-I.Miilu.Mli'-lniilcn  iiiihr  !.■.  lil.i.  -  i  ,,,1,,  iilm  ,s  ,lii  l:i.  i:il  .■!  h -m. vaux  ,l,s  V|- ri  MI'|mmvs 
.■l  ii>.^  lilii'o^ilf  1.1  iKHlii-  I:iI(-i-.iIm  ilo  la  rmiii: .li,  nl.r. 

A  (Iroilr  :  \\v\m\<U"j.\r  criiisr-c  du  ly|.o  i-,'-n'-l.i  ,,l  — .-  ,-1  l.in^ Iriinii  —  |,ai   L'-imi  .lr~  lihivs 

.'Hl'lM'n   in.''llinMirOS|iyi'aniitlall'Sel   l'.irlir Iru-lacLlI.'.     Ill.iv.  alirniuilr-  IimII.u   i.inhili.'r.iMlii'll.'.i. 

ll.-liii.ilM-lli.'M.-    ilc<     illiMllIll-CS  el    <h-   \:l    \m;-    Hih'-M— aiil   .-m   (I.  vIII'I i.l  -.■ll-l  l.l  1 1 1.-    I.l.  Ill.-rl    Ir  s,-|l^ 

,|,-  alhlud.-.  .-1  .■M  /;.  Idlis  li-s  llinilr-  ,i,-  la  -rii~i  l,i  1 1  Ir  Mrs  Iniiil.Irs  riaiil  l„.aii,-,,ii|,  iihhiiv  iMaii|ii,-, 
à  la  li'l.-  .|ii  auv  nirinlir.'si. 

4   qamh'  :  l'aralvsi,.  d,-  la  VI*  paire,  —  sll-aliisiili'  .■(inVLM-tii'ril  —  Ji  la. pi.  11.-  -  aj ii  /,.  iiii.'  paralv~„- 

(i,.  la  VII-  pair.'  —  la.ial  iiiriM-ii-ur,  siipi-l-iiMir  cl  p.-auci.-l-  .lu  ...ii  —  lai;,.plilali.n.-.  aliais^. ni   ,1,.  la 

•'.Miiliiissiiri'  lahial.-.  l'Il'aei-lileMt  des  rides. 
Kci  «iilre  :  l'ai'alvsie  des  mouvements  d.'  lal.Talih'  i\r-  .l.iiv  i;l,.l..-~  ...iilair.--  v..is  la  i:aiHii,- j.ar 

Miile  de  la  lésion  dn  Klp  ftaiielic:  Sîl-ilee  à  la  pi.-.l :.m.  r  ,l.s  aiila:;..iii~l.-..  I.-  i. -ai.l  .■-!  pi.i  I.--  v.is 

la  dT ^ 


(  /,■'//  /;/  /  V   /,/     /    1    \l,,l  II  III.  ■'.'■.( 

h  Syndromes  protubérantiels.  I  Syndromes  protubéran- 
tiels  antérieurs  •  llrniiiilciiir  iinihilirniiilii-llf.  hjjic  Milhinl-diililnt.  — 
I.  Iii'iiii|ili'^i('  iillcnii'  Ivjic  Mill.ird-dnlilci  ('--1  i-,ir;icl(''ris(''c  \y,\v  l.i  {i,'ir:ilvsii> 
lies  irifiiiliri's  (11111  inh'  ilii  icir|i->.  ri  icllc  ilr  hi  Ijiic  ri  du  diiiil  cxlcriic 
de  l'ii'il  (VI  cl  VIT  p.i  du  cnh'  n|,|M,s,-..  Scion  1rs  ci-.  |,-,  sriisj|,ililr  es! 
illhult'oM  non.   I.a   |)Hl';il\sii'  r.ici.ilr  c^l   i\\\   \\\u-  in'i  i|ilii'i  i(|nr  cl    en   |piv- 

M'nli'  II'--  i-,M(iion>  r'li'i'lri(|m's.  Ci'iic   lor 'Iinii|u>'    csl    d  nnr  o\|ilir;i- 

liiin    srnddiddc  ;i  (■(die  Ar  l.i  iMcrr'ilcnlc.  I.a  Ic-ion         loyi' Ikniioi  i;mii|Mr 

on    iji'    |-iini(dlis.>i(Mncill.    In nr   —    a    ilidinil    lo    nril'   laiial    ri    le   nni 

niott'lir  iifnhiili'  rvlriiii'  -  no\an  on  lilol>  radie  idaitvs  —  en  nicinc  Irnips 
iin'cllc  a  l(''S(''  le  laisccan  inoli'nr  drs  incnilircs  an  nirnic  niveau,  {larlanl 
liit>ll  iin-dessn--  de  I  enire-eroisenieni  di's  pyramides.  I.a  |iaral\sie  laciaie 
siégera  dom  Aw  e(M  '•  de  la  li'sion  el  e(dle  des  niendires  dn  ei'ili'  o|i|iosi''. 
Ce  svildronie  Millard-liiddei'  |ii'nl,  i|naiid  la  li''sioii  esl  plus  l'Iendne  el 
di''|iasse  la  liuue  ini'dKine,  se  ('oni{dii|nei  de  |iaial\sie  des  iIimis  si\irnies 
pairo. 

Ia>S  iléllli|)li\liii's  |>ai-  lésion  eonlin(''e  à  la  pailii'  sn|ii'rienre  el  inovenni' 
de  l'idai;)'  aiili''rieni  dn  ponl.  ne  s'aeci)ni|ia>4nenl  pas  de  pai  ahsie  allerne 
de  la  \  r  paiie  id  ne  se  distiniiuenl  ^nère  de  riiéniiplé^iedii  lypc  (■t'r('d)ral. 
lilles  peii\enl  s'aeconipajiuer  de  paralysie  |iseiidii-l)iilliair(^  si  la  h'sioii  esl 
liilaléralc  (vov.  lii;.  M    v\  jiiirahixics  iixi'iido-lnilhdiri's,. 

'1"  Syndromes  protubérantiels  postérieurs.  —  ('onnne  I  ln'niipir'uie 
p'^doneulaii'c.  ['Iit'inipl(''j;;ie  allerne  par  lésion  de  la  prolnli 'm  anee  penl 
s'aceonipauner  d7(é//(/V(/«'.s7//('.N7V  si  la  ealolle  pi''donenlaire  on  prolnlieran- 
lielle  el  en  parlienlier.  le  rnlian  di'  iieil  (d  la  parlie  latérale  de  la  lor- 
nialion  lélieidi'e  soûl  eoniplis  dans  hi  li'sion.  Celle  liéniiaiiesllii'sie  penl 
('di-e  lidale  on  dissociée  sidoii  le  l\pe  s\  rin;.;iMMvéli(pH'.  i'.n  (udre.  dans  le 
Ivpc  .Millard-(iùl)ler.  on  penl  (diser\er  nue  aiicsIlK'sie  alterne  de  la  iiuiilii' 
corrcspoudaiilc  de  la  lace,  du  mcinc  côté  (juc  la  paralysie  lic  la  \l  v\  de 
la  VII'  paire,  lorsipie  les  lilcls  radiciilaircs  de  la  grosse  racine  dn  Iri- 
jiimcan  on  le  novan  de  celle  ileruièic  parlicipi'ul  à  la  li'sion.  (\o\. 
Il('iin<ni('slli('sii'  iiUiTiic.  \ 

Syndromes  de  Foville.  -—  On  peut  oi)scr\('r  dillV'renls  hpes  irii(''uii- 
plé'iiie  alleine  déerils  par  Koville  lils  (  ISr)S).  (d  dans  les(jn(ds  il  c\isle  nue 
jiaralvsie  des  iiiouveinenis  assoei(''s  des  \cn\,  produisant  inic  vc'rilaldc 
paraivsie  dn  regard,  le  droil  inlernc  il'nn  ci"i|('  (HT  paiici  el  le  dmil 
cxlcrnc  dn  ci'ili^  o|)pos('>  (\|'  pairci  ne  pon\anl  plus  loiiclionncr  dans  les 
nionvcnieuls  s\  ueri;i(pies  de  lali'ialili''.  Ces  paralysies  ocnloi^v  les.  dilcs 
ilc\lro,i;\ie  on  l(''vo^\rc —  sui\aid  ipiellos  intéressent  le  dioil  e\lerne 
(li'oil  on  i;au(lie  —  relèxent  :  soil  de  la  lésion  <'onvulsivante  ou  parah- 
sante  de  la  voie  ceiiti'ali'  cortico-inii  l(''aii-e  ocnloj;yre  qui  relie  la  cuiticalile 
cérébrale  aux  novaux  oculoni(deins  (\ov.  Ii_u.  '212  el  Scmi(ila(/ii'  de  la 
risiim.  p.  IlôO);  soit  de  la  h'sion  des  libres  (pii  relient  le  noyau  de  Itei- 
ters  aux  noyaux  oculo-undeurs;  ces  libres  a|iparlienuent  à  une  V(ne  laby- 
riutlii(pie  oculofïyre  centrale,  elles  suivent  le  Irajfd  îles  libres  arcilornies 
inicrnes  el  posli'rieures  de  la  calotte  pouto-biilbaire  et  luoiiteut  dans  le 


r;ii-.rcaii  l(m,-ilii(liii,il  |i(is|(Tii'iir;  sdil  dr  la  \v>\ U-^jibrcs  iiilrniiicli-dircs 

(|ni   iinissciil    le   iiii\:iii   de  la   M'  |iairc  au   iiovaii   de  la   111'   paire  cl    vice 
\ci--a,  le  iHi\aii  lie  la  111'  paire  an  iin\aii  de  la  Vl' .  lilircs  (pii  passciiL  |(ai'  le 


I  1^.  .'.7.  —  Svriih' •^  |.n.liil..T:illln-|s  :iii l.-iirii i'  ,■(   |,Hsl,-.n,-iii     II, -11111. l."-^i.'   ilii   ly|.r   r,-,V'hi:il  ^ivr.-  wil- 

.Inilil.'   cl.-  K.ilill.-  i;ii  .-l   ,l.-\i.-||i..M  ...nlii;;...-.-   .1.-  \a    lût.-  .-1  .l.-.\.li.\  .1..  |.;.l    I.--I..M-  .1.1  h.-j-s  Ml|..i  i.-lli 
.1.-  la   |.nitilli,-rail.-,.  droile  inlcr.-s^aiil  IV-la;;.-  .iiil.-n.-iii  .lu  |i.iiil  .-I  la  n-;;inil  il.'  la  i!aloU|.. 

.1  i/niidie  :  lli'ini|il..sic  i.-misikî  des  in.-i.il.iv.,  .lu  l.i,  lal  nil.'ii.-iii  .1  .1.-  la  lan^^ue  par  li'sion  .1.-  la  \..i.- 
|M-.l.in.-nlaii-.-  (lr.iil,>  il'v.,  Illlin--  .-...  Ii.  ..  i.i.-.l.ill.i  |.v]  aiiii.lal.-s.  lihi.-s  .oi-lioo-lliicloain's  .lu  lai-ial 
.■I  ili;  niy|i,.^l..^<.-L 

Kn  It.Ù  ^a;;ll  .l.iri.-  I.-M..H  iiiii.| |iil  all.-inl  la  i-alotteaii  nivisiu  .!.■  son  anf,'l.»  anliM'if-iiiternc.cl 

.l.'-li-iiil  l.-s  lilijv-  .  .iiii.-,.  .  .■•|.lial.it;\i.-s  .-i  .■.ii-iico-.ii-ulogyr.-s  ili-nili's,  situées  h  i-e  niveiiu  dans  lo  p.-s 

l.-ninis.-n^  à  la  |ia.li.-  -i-ii.-  .In   riiLaii  .1.-  11. -il  nn-di.-in.  il'.iù  diivialioii  conjngwi;  il,-  h,  ii-te  ut  ilrs 

11,'ii.r.  l'ai-  Miih-  .1.-  la  i.i-.'.l.iiiiiiiar..-.-  .1.--  a.ilaM..nivl.-s,  la  l.' -1   in.-lin.-.-  à  .il-.. il.-,  .-1   1.-  .■.■•;ard  |.nrli'- 

à  .li-..,h>  :  .    1.-  i.iala.l.-  i'.-::...'.!.-  -..  L- 

I-Ji   ,1.    il    -auK   .1.-    l.'-si.iiiv   la. -ni v-    iiii.ll  i|il.-s.   O.iali-.-  ui..".--    la.iiii.-s    .l.-l  1  ili-i-iil    .lans    l'.'.la^i- 

anl.-i-i.-ui-  la    v..i,.   p..d.,n.nlair.-  .-n  ;;ian.l.-   |.ai  II.-.  .1  ...1   li.-i,ii|,l.-^h- ;;an.  h.-  .1.-  nil.r.-s,  .In  la.-ial 

inr.-liour  l't  di-  la  lanf,'uc. 

Une  anlre  laeunr npe  la  parli.-  pnsl,-i ,,  inl.-i  m.-  .1.-  !..  .al. .11.-  .1   .l.hiiil   .lans   I.-  lais.-ean  Lin^i- 

linlrnal    p..~l.-i-i.-nr  l.--   fîhi-es   ocuhril/res   intrrniiclciiircs  .pu    nni^i-nl    .h, .il.- ni    I.-    inivan  .!.■   la 

II!'  paii-.-à  ..-l.ii  (I.-  la  VI-  paire  et  vive  vcv.sii.  le  nnyan  de  la  VI-  p.iiiv  an  ri.iv,!..  .1.-  I.i  IIP  pair.-:  il  en 

i-.-snIt.-  nn.-  |.aialy~i.-  .In  i.--ard.  une  inipnssiliilité  des  nionv.nnenN  .1,-  lahi: ■  .1.- .I.in  ^l.ih.-s  .i.-n- 

lair.-s  v.-i-s  la  .li-..ili-.  paralysie  des  neiilo-dextrosyres:  parsnil.-  .1.-  la  pi.-.l i..n. .-  .1.-»  aMla^nnisl.-s, 

I.-  i.-:;ai.l  .-si  p..rl.'.i  pniche  :  «  le  ni.-iiadc  l'eftai-d.-  s.-  ni.-niln.s  païahM-^  .,.  I.a  l.-n.n  ji  in|.-i-.-v<.-  j.as 
l.-s  lilii.-  .  ..rli.-.i-neiiloî,'yres;,le  p.»  lemniscns  est  irila.  l. 


ri!oi:nu-:s  di:  i.a  mutii  m: 


raisct'.ui  iiiiiuiliidiiial  |Kisl(''i'i(Mir.  (Voy.  lij;.  '.M'.',  p.   \'-.h  l'I  Sciiiiiihiijic  dr 
la  risii'ii. 

Si  la  \(iit'  (•(M-licd-iincIraiic  csl  ir'S(''C.  suil  an  iiixcaii  du  pied   ilu  [m'iIou- 


Fift.  58.—  Syndrome  pinliihéninli.-l  posU-i  iiiir.  Ili-iiii.incsllii'^if  croisi'e  avec  paralysie  alterne  des 
VI"  el  Vil-  paires:  syndrumc  de  Koville,  anesllicsic  du  trijumeau,  par  hémorragie  de  la  partie  latérale 
et  inlërieiire  de  la  calotte  protubérantielle  j,'auclie. 

A  druiif  :  lliiiiianeslliésiê  ilii  type  syringomjélique,  hémianalgésie  et  hémithermoanesthésie  par 
lésion  dt  ^  \.ii. .  ,,  n-iin.  -  riii-, .«  ,1.-  i,i  partie  latérale  de  la  formation  réticulée.  Intégrité  prescpie 
eoinjdèl"-  il-'  I.i  --  ti-ilulii'  i.i.  iii,  ,  Ju  -^ us  des  attitudes,  du  sens  stéréognostique  par  suite  de  la  lésion 
1res  inooiiipl.  I,   .In  nil.:ui  <l.'  linl  ior(li;iii  llim). 

.4  gauche  :  1*  Paralysie  atrophique  dé  la  Vil*  paire  avec  réaction  de  dégénérescence,  lagophtalraie. 
ahaissenient  de  la  commissure  labiale,  elfacement  des  rides,  paralysie  du  peaucier  (le  champ  paralysé 
(VII)  est  indiqué  dans  la  figure  «);  2'  anesthésie  de  la  face —  par  suite  de  la  lésion  de  la  racine 
descendante  du  trijumeau  —  (Voy.  territoire  V  de  la  figure  o');  ô"  [laralysie  du  moteur  oculaire 
externe,  strabisme  convergent  par  suite  de  la  prédominance  des  antagonistes. 

En  outre  :  l'aralysie  des  mouvements  de  latéralité  des  deux  globes  oculaires  vers  la  gauche 
malgré  l'intégrité  du  Flp,  du  noyau  de  la  VI'  paire  et  de  la  formation  réticulée  adjacente,  consé- 
cutive à  la  lésion,  dans  le  noyau  de  Deitcrs,  des  libres  oculogyres  labyrinthiques,  qui  unissent  le 
noyau  de  Deiters  (M)|  aux  noy'au.ï  oculo -moteurs.VI'  et  III-  jiaires  ;  par  suite  de  la  prédominance  des 
antagonistes,  le  regard  est  porté  à  droite. 


ÛEitKiNE.  —  Sémioloeie. 


15 


cille,  sdil  ;iii  iiixcnu  des  libres  ;iliciT;iiilcsc(irlic(i-(iciil(ij;\i('S(laiis  ki  cfilollc^ 
pidtuliéiaiilielle,  la  paralysie  (X'iild^yio  est  cntisée  (fig.  .%.""),  57")  coihiik; 
est  eidisée  riiéiniplé[;ii\  ('/est  le  type  pé(li)iieulaire  ou  piotubéranliel 
sii|)érieiii'.  Il  s'aj^il  le  plus  souvcmiI  d'iiii  syiiiplônie  (l'excitalioii  (le 
malade  rcfi'ai'de  ses  nuMiibres  (H)iivtils('si,  plus  raieiiieiit  d'un  symptrune 
|iaralvti(|ue  ;  (le  malade  i('j;arde,  sa  lésion  par  suite  de  la  préiloiniuance 
des  aulafiouisles)  :  (je  ferai  remaïqueiMpie  la  déviation  (■(iiijufjuée  est  natu- 
l'ellement  en  sens  coutcaire  de  la  paralysie  oculo;ivre  :  paralysie  dex- 
Irogyre  =  déviation  ii  gauche). 

Si  les  InheiTules  ipiadrijumeanx  antiTieuis  ou  les  lihi-es  aberi'anles 
sous-tliaIarni(]ues  (jni  s'y  rendent  sont  li'si's  des  deux  côtés,  on  p(Mil  obser- 
ver une  paralysie  verticale  du  regard.  Elle  (!st  bilatérale  (vnv.  p.  1159), 
les  di'oits  su|>éricurs  et  inl'érieni's  ne  peuvent  plus  i'onclionnei'  dans  les 
mouvements  d'élévation  et  d'abaissement  des  yeux. 

Si  la  voie  ociilogyre  labyrintlii(|ne  est  lésée  au  niveau  soit  des  fibres 
arcifoi'mes  int(Miies  el  post(''rieures  de  la  ealolt(>  bullio-|)online  (fig.  58), 
soit  du  noyau  do  la  VT  paire,  soit  du  faisce.-m  longitudinal  poslérieur 
(fig.  50,  57"),  la  paralysie  oculogyre  est  directe,  tandis  que  l'hémiplégie 
est  croisée.  (Test  le  type  protubérantiel  du  syndrome  de  Foville.  On 
observe  en  géni'ral  dans  ces  cas  une  pai'alysie  faciale  :  elle  sera  directe 
(syndrome  de  Millaid-lliibler  avec  paralysie  oculogyre),  lorsque  le  facial 
est  intéressé  dans  son  noyau  ou  ses  fibres  radiculaires  par  une  lésion 
du  tiers  inférieur  de  la  protubérance  (fig.  58);  elle  sera  croisée,  connue 
l'hémiplégie,  si  elle  lelève  de  la  lésion  de  la  voie  cortico-nucléaire  du 
facial  au  niveau  de  la  partie  sup(''rieure  ou  moyenne  du  pont  (fig.  57''). 

Le  si/vdrotne  dit  de  liaijnioiid  el  Cestan  rentre  dans  les  syndromes 
protnbéi'antiels  postérieui'S  avec  type  Foville.  .Mais  la  lésion  est  plus  laté- 
rale, (die  sectionne  les  voies  sensitives  centrales  et  atteint  les  voies  céré- 
belleuses :  à  la  |iaralysie  oculogyre,  avec  hémiplégie  légère,  s'ajoutent  du 
trcmbicmenl.  (|uid(pies  monvemenis  atiiétosiques,  de  l'asynergie  céré- 
belleuse, de  lincoordination  et  des  troubles  de  la  sensibilité. 

(■)  Syndromes  bulbaires.  —  1"  Syndrome  bulbaire  antérieur  ou 
interolivaire  [lléitiiiité<iic  alterne  iii/erienre).  —  (Juand  la  lésion  siège 
dans  le  bulbe,  à  la  hauteur  de  l'olive,  elle  intéresse  le  faisceau  pyra- 
midal correspondant  an-dessus  de  rentre-croisement  moteur.  Par  l'ap- 
poit  il  la  lésion  la  paralysie  des  membres  est  donc  croisée,  tandis  tpie 
celle  de  l'hypoglosse  —  destruction  des  fibres  i-adiculaires  de  ce  nerf  ou 
de  son  noyau  par  la  lésion  —  est  directe.  La  moitié  de  la  langue  para- 
lysée est  en  môme  temps  atrophiée  (fig.  49). 

'2"  Syndromes  bulbaires  rétro-olivaires.  —  (In  peut  observer  parfois, 
soit  isolées,  soit  associi'u's  ji  une  liémi|ih''gie  croisée,  d(!s  paralysies  du  voile 
du  palais  el  du  larynx,  et  de  certains  muscles  de  la  tète,  du  cou,  provo- 
quées pai'  d('s  lésions  de  la  partie  inférieure  du  bulbe  et  de  la  partie  supé- 
rieure de  la  moelle  cervicale. 

Suivant  l'extension  de  la  li'siiiii  en  liaiih'iir  el  en  lar^^ciir  ces  paralysies 


I  IKUliLfS  DE  I.A  Miilll.ll/:. 


|)it'si'iilciil  |ilu>it'iiis  IvjU's  cliiiiqiu's  (|ii('  l'on  ar'rij^i'scn  sviidioim's.  Kl 
s"iii)S(MvtMil  ilii  rt'sle  pins  souvoiil  assucii'cs  i\  une  luMiiiaiicsIlirsif  qu" 


Mil  (le  [('■sioiis  (il'  la 
Ir  iliiiiiaiiif  lie  l'ai- 


(■i)m|)atin('i's  d  un 
liarlii"  latt'ialc.  ii'lm 
li-ri-  it'irlu'llt'nsc  in- 
ItMionre  ol  poslo- 
rieni't'  ol  inliTcssant 
le  niiyaii  du  \ai;ii- 
spinal.  Il  |ii'ul  >y 
ajonlt'r  on  non  une 
li'sion  dans  le  dn- 
niaino  de  rarlèif 
spinale  anléiicniv 
(|ui  lest"  les  tilires 
ladicnlaires  de  lliy- 
poglosse  et  la  l)yra- 
inide  bnlliaire  (Voy. 
lij;.  .■)(!  et  tiO).  Tels 
sont  : 

I"  Le  xij  11(1  rouie 
d'Avcllis.  —  Paraly- 
sie de  la  moitié  dn 
voile  dn  palais  et  de 
la  corde  vocale  coi- 
respondaiile.  (le  tic 
iK-rnipléiiie  jdiaivn- 
i;o-l  a  rvn-io- vélo -pa- 
latine par  pai'alysie 
delà  liranche  iiiteine 
dn  spinal,  est  la  con- 
séqneneedinie  lésion 
portant  suc  le  noyau 
dn  vago-spinal  — 
noyau  ambigu  (Nxj 
—  et  dans  ce  cas  elle 
s'accompagne  son- 
vent  dune  hémia- 
nestliésie  alterne  à 
type  syringomyéli- 
que.  par  lésion  dos 
libres  sensitives  croisées  de  la  i'oirnalion  réticuii'e  grise.  (Voy.  p.  812.) 

Ce  syndrome  a  été  observé  aussi  dans  le  tabès,  on  il  est  très  rare  à  Tétat 
pur.  On  en  a  cependant  ra|)porlé  (|uel(|ues  observalious.  Pans  le  cas  de 
GnillainetLarocliellUO.Si,  il  s'agissait  d'un  labes classique  avec  amyotin- 
plue  généralisée.  Il  a  été  constaté  également  dans  la  svringoinvélie 
iRavmond.  l'JiOl.  "  ' 


^f,//,? 


Fig.  59.  —  Syndrome  liuIlKiire  antéro-inlerne.  Double  liéniiplégie  avec 
paralysie  alterne  de  la  XII'  paire  par  ocelusion  d'une  artère  spinale 
antérieure  unique  née  de  la  vertébrale  droite.  La  lésion,  plus  accen- 
tuée du  coté  droit,  détruit  les  deux  pyramides  antérieures  (Py)  du 
bulbe,  les  deux  couches  inler-olivaires  (Rm)  et  la  formation  réti- 
culée blanche  (i-CI,  Ca)  ;  elle  sectionne  ;\  droite  les  fibres  radiculaires 
de  la  XII*  paire. 

Hémiplégie  et  liémianesthésie  des  quatre  membres  plus  marquées 
à  sauche.  Les  troubles  de  la  sensibilité  intéressent  surtout  le  sens 
ili's  attitudes. 

.4  ilioile  :  Héraiatropbie  linguale  avec  réaction  de  dégénérescence. 


si:  M  II  mil  :  II-:  m  systiùui-:  M-:iifi:r.\ 


lin  I  liai 


//■ç,//,^ 


synngoiiiy('Ii(|iie  avec  pni-;ilysk> 
alteine  du  trijumeau  (racine  des- 
cendante) et  du  vajio-spinal  (syn- 
drome d'AvelIis)  —  iu^miparalysie 
pliarynjfo-laryn?o-v»'*ln-pal^tine  —  : 
avec  (fl)  ou  sans  i7»i  troubles  sympathiques  oculo-puplllaires;  sans  ^w)  ou  avec  (^)  paralysie  alterne 
concomitante  de  la  XIl' et  de  la  jjartie  inlei'ieun^  de  la  XI'  paires  (syndrome  de  Jackson);  lat(i- 
ropulsionjii'^mialavie  et  héiuiasynergie  cértibellcnses:  jiar  l(>sion  de  la  calotte  hulhaire  rélro-olivaire 
droite,  dans  le  domaine  de  l'artère  ciM-i'-bolleuse  inférieure  et  postérieure.  Pas  d'hémiplégie  croisée 
des  membres  ni  d'hémîanesthésie  tactile  et  profonde  par  suite  de  l'Intéffrilé  des  pyramides  et  de 
la  formation  réticulée  blanche,  en  particulier  de  la  couche  interolivaire. 
A  gauche  :  Analfrésie  <■!  tli<riiiM  .in.-ili.'si,-  J.  ^  ni.tnhrrs.  du  cou  et  de  la  nuque  par  lésion  de  la  voie 

sensilive  secondai  n*  n  m^.  r  .u  \  ,  im  niii  i<i[i  n  iii  iihc  rétro-olivaire. 
A  rfroi/c  ;  Hémiataxie  «1  h mi 
pulsion  par  suite  dt?  rr\t. n 
palatine  par  lésion  du  noyati 
dante  spinale  du  trijumeau. 
En  a,  ti-nuhlcs  sympatbitiues  oculo-pupillaires  par  lésion  des  libres 


.^,ph, 


.!.'  I.t  1<' 


:  marquées  au  i 
ai  (tu  ji-;  rcstiftu'me;  par 
aneslhésie  de  lu  face  )•: 


re  inférieur  avec  latéro- 
'  pliaryntro-laryng'O-velo- 
rnn  dr  |;i  racine  descen- 


,>p:,tli„p, 


situées  dans  ta 


riioriii.ics  hi:  i.a  moiii.iii:.  t>'.> 

roniKiliiMi  iV'liciili'i'  I:iI<'|mIi'  cm  lUdmis  du  ti'ijiiiiiisiu  :  lis   $yiii|itAilli-s  sont  iiiiiins  .'h'ium'-s  .||i<'  <hiiis 
l;i  li^'iin'  .'Kl.  \:\  Irsiiiii  -.'l't.'iiil  nu  peu  iihiiiis  m  an'k'ro. 
Kii  /..  I;i  l.'sic.ii  i-.-s»-ilc  I.'-  lilm-  •.yiii|Killii.|Ui-s,  dort  aliseiu-i'  de  li-oiihles  iiriil.i-|iu|iillaiiv<.  luais 

.llcsrl.Mid  plus  ,n  d.'dans.  s,.,li, ,■  l,.s  liluvs  nuli.uilaiivs  do   la  XII- pain-—  d'uù  paialysio  alici- 

phiiiui'  do  la  uuiili.'  .•iHr.sp.Muianti'  dr  la  langue  —  i-t  descend  pins  bas  dans  le  hulhe.  où  ell.'  inlé- 
ies.se  les  liliies  itidienluires  issues  de  la  partie  inrérienie  du  noyau  >ln  spinal,  ilon  paialv-ic  de  la 
In'.inelie  exlerne  (muscles  stcrno-cléido-uiasloidien  et  trapùzo). 

•J"  1.0  siiiKlrninrdc  Srhntidl.  —  P.-iialysic  iiiiilati-iali'  ilii  voile  du  |),iliiis. 
(le  la  ("unie  vocale,  du  sleino-iiiasloïdieii  et  du  liapèze.  (!'esl  la  |iaial\sii' 
du  spinal  Ion!  eiilier  |iar  lésion  du  noyau  vai;()-is|iiiial  (.\x^  i  et  iln  iiovaii 
inl'érieur  du  spinal    xii  on  di'  leurs  (ilels  radieiilaiies. 

5°  Ix'  .si/mlroiiic  de  Jdrhson.  —  lléiniparaivsie  du  voile  du  palais, 
de  la  corde  vocale,  du  sleino-niasloïdieii  el  du  trapèze  du  (•("lié  ('(UTes- 
pondanl.  avec  iii'inipaialysie  cl  alropliie  linguales..  C'est  la  paraivsie 
totale  ilii  spinal  associée  à  celle  de  I  liypojilossc  (lig.  50).  Le  svndidine  de 
Jackson  peut  èlie  iiicouiplel  cl  la  |iaialysic  iinilaléialc  ne  poili'  aloi-  que 
sur  1(>  voile  du  palais  cl  la  langue,  la  corde  vocale  reslani  iinli'iniic. 

Quant  au  siindraiiic  de  Tapid  —  paralysie  unilali'iale  de  la  laiignc  el 
de  la  corde  vocale  du  iiiènie  côlé,  avec  inlégriti'  du  voile  lin  palais  — 
c'est  une  luMiiiplégie  giosso-laryiigt'c  ipii  cs|  le  jthis  soineni  d'origine 
Iraumatiipie  —  coups  de  cornes  de  laiiiiMii  en  parliciilier  —  la  It'sioii 
poi'tant  en  nièine  temps  el  sur  l'hypoglosse  el  sm  le  piu'iiniogasli  i(|iii' 
au-dessous  du  gaiigiicni  |)lexiloriiie  :  en  d'aiilres  Ici  iiii>.  elle  siégi-  au- 
dessous  des  lilels  pliaryngiens  i|iii  se  dclaclient  de  ce  ganglion,  (/est  une 
lésion  péripliéri(|iie  (jui  ne  rentre  pas  dans  la  catégorie  des  paralvsies 
vélo-palatines,  laryngées  el  pliaryngi'cs  |)ar  lésion  liulhaire. 

Itaiis  ces  dinV'ienls  syndronies  hnlliaires,  les  inuscles  paralvsi's  sont 
en  inùnie  temps  aliopliiés.  I.a  h'sioii  poiti'.  en  ell'et,  tanlùl  sur  leurs 
noyaux  ou  leurs  tilircs  railiculaiivs.  lanlol.  el  le  cas  est  rréf|iiciil.  sur 
les  troncs  nerveux  pcripliéri(|iii's.  Ces  diMiiii'is,  en  cfTot.  peuvent  éli'c 
compriiiK-s  ou  lésés  tranmaliipicmciil  sur  leur  trajet.  D'une  manière 
générale,  les  syndromes  dits  de  Sclimidl,  Jackson.  Tapia,  s'oliservenl 
peut-être  plus  souvent  à  la  suite  de  lésions  pt-riplu-riques  des  troncs  ner- 
veux, cpie  le  syndrome  d'Vvellis  ipii  es|  caracli''iisli(|iie  des  lésions  ré'lro- 
olivaires. 

Un  resie  el  au  |ioiiit  de  vue  du  diagnoslic  de  localisation  de  la  lésion, 
je  ferai  remanpier  (|iie  lorsi]iie  ces  syndiomes  l'clèvent  dune  lésion  linl- 
baire.  il  est  exce|)lioiincl  ((u'ils  ne  soieni  pas  accompagnés  de  troul)les  de 
la  motililé  ou  de  la  sensihililé,  parfois  d(>s  deux  enscmide.  siégeant  du 
coté  opposé.  Les  trouilles  de  la  seiisibililé  —  liémianeslliésie  alterne  — 
peuvent  porter  sur  tous  les  modes  de  la  sensiliilité.  ou  liien  se  présenter 
selon  le  type  syringomyéliipie  (lig.  VM)  et  'tit?  ou  même  selon  le  type 
inverse,  la  sensibilité  tactile  el  le  sens  des  allitiides  segmeiitaires  ('lanl 
plus  altérés  que  les  sensibilités  douloureuse  el  lliermique.  On  peut  aussi 
rencontrei' des  cas  dans  lesquels  le  sviidronie  d'.Vvidlis  —  paraivsie  d  une 
corde  vocale  et  de  la  moitié  correspondanle  du  voile  du  palais  —  s'acciMii- 
pagne  d'une  lié-mipi(''gie  du  côti^  opposi'.  \  la  siiilc  iriiiic  li'sioii  luilliaiie 
on  peut  encore  observer  une  paralysie  atidpliii|iic  d'une  inoilié  de  la 


■jiin  ^/■■MiniDiiii:  ni  S) -S' ■/•/M//-;  .\i:/!]i:r.\. 

Iiiiij^uc  cl  mil'  li(''iiii|)l(''^i('  (le  l'iiutic  ci'ilé.  Ici  la  h'sion  scclioiiiKiiil  les 
lilets  radiculaircs  de  l'liy|)oglossc  Icso  égalcmeul  la  pyramide  hiiUjairc 
aii-dossiis  de  son  oiilrc-cioiscinent.  Dans  ces  différents  cas.  le  mécaiiisiiie 
es!  celui  (1(>  riK'rniplétjie  allerne.  (Voy.  H('iiiiplë(ji('  }mr  Irsions  dit  Irinic 
ciirri)liiilii/in',  \t.  '2()S  cl  llciiiianeslliôsie  allcrnc,  p.  HiiS.) 

4"  Le  sij)ul)'oiiu'de  B(ihi)isl;i-I^(i<ieoll('  comprend  une  liéiniplé«;ie  et  une 
liémianestiiésie  du  côté  opposé  h  la  lésion,  auxquelles  s'associeni  des  ver- 
liges  et  de  riiéuiiasyncrgie  avec  latéi'o-pulsion  du  côté  de  la  lésion.  Il 
existe  en  oiitic.  du  côté  de  la  lésion,  nu  certain  degré  de  myosis  avec 
énoplitalniie  cl  [ilosis  léger.  Ici  ciicoïc  il  s'agil  de  h-sions  iiiulliples  mais 
limilé(>s  au  domaine  d(>  l'arlèrc  vcrd'lpralc. 

5"  l.e  syndrome  de  ('.csl(i)i-(',lu''iiais  n'es!  (|u'une  xarii'li'  du  syndrome 
lUibinski-Nageotte  avec,  li-oubles  cérébelleux,  à  la(|ii('lle  s'ajoute  nue 
hémiplégie  directe  vélo-palaline  du  type  Avellis. 

Il  existe  encore  d'aulres  syndionies  hulb(v-prolubéranliels.  mais  je  ne 
puis  eidrer  dans  tous  les  détails  de  leur  description.  Il  snilit  d(!Connaitre 
la  complexité  anatomi(|ne  de  cette  région,  ])our  comjjrendre  (|u"ils  peuvent 
se  nnilliplicrcn  nombre  considérable  et  r(''alisei'  les  formes  les  jilus  variées. 

(')  Hémiplégies  homolatérales.  —  .le  dois  diit'  un  mot  maintenant  d(;s 
bémipb'gies  hoiiioltilri'iilcs,  c'est-à-dire  sii'geanl  du  même  côté  que  la 
lésion.  C'est  encore  à  l'heure  actuelle  une  (piestion  très  obscure. 

Il  existe  des  cas  très  rares,  mais  anlhenti(pies  où  l'hémiplégie  hoino- 
latérale  résulte  d'un  défaut  de  décussalion  des  pyramides. 

Mais  en  dc^hors  de  ces  cas  on  a  (Micore  signalé,  et  il  s'agit  du  reste  de 
véritables  raret('s,  des  faits  d'hémiplégie  honiolatérnle  bien  que  la  décus- 
salion pyianiidale  fût  normale.  La  chose  a  été  observée  à  la  suite  de 
liauinatismes  crâniens,  dans  certains  hématomes  de  la  dure-mère, 
il  la  suite  d'hémorragies  méningées,  d'abcès  cérébraux  on  de  innieui's 
des  méninges.  11  est  possible  que  la  tnmeiu'  ou  l'épanchemenl  sanguin 
n'agisse  alois  (pi 'en  refoulant  le  cerveau  en  niasse  et  en  comprimant 
l'écorce  du  côté  opjxisé  contre  la  paroi  crânienne  (Baldnski  et  Clnnel. 
li)0<S)  (Claude,  Vincent  et  Levy-Valensi,  I!)I(I).  C'est  là  du  reste  une  ques- 
tion (pii  nécessite  de  nouvelles  recherches,  car  dans  certains  cas  il  se 
pnnrrail  ipi'il  (existai  une  ciim|iressi(iii  du  faisceau  |ivraiiii(lal  conire  le 
rebord  du  trou  occi|pilal. 

Ce  sont  |)ourlanl  les  Irslaiis  (l'irhcllcuses,  tumeurs  ou  abcès,  (pii 
paraissent  déterminer  le  |ilus  souv(>nt  l'hémiplégie  bomolalérale.  On 
ailmel  alois,  tpu;  la  masse  cérébelleus(!  peut  comprimer  le  faisceau  pyra- 
midal. On  peut  encore  penser  qu'il  s'agit  de  troubles  moteurs  d'origine 
cérébelleuse,  car  ceux-ci  sont  en  elfet  essentiellement  bomolatéraux 
ainsi  (pie  Idiil  diMiiontré  les  recherches  d'André  Thomas,  contirmaiit  les 
ex|iériences  de  Lnciaiii,  liussell,  Ferrier  et  Tuiner,  mais  ils  ne  sont  |>as 
d(!  nature  paralvti(pi(!.  I,  i;xistence  d'une!  hémiplégie;  véritable  à  la  suite 
d'une  h'sioii  exclusivement  cérébelleuse  n'a  pas  été  déiriontréi!  jusepiici. 
Du  resie,    il    ne  faut  jamais  se  hàtei'  de  conclure  à    une  hi'mipb'gie 

r>«VAX)ît.'«'^A»/ «i,;a/f   -•  '^     —  f^'   <■  ' /■;;       ■'  '-.•  .^"l^-*'   • 
,ZZ:i^  >--t^  ^^TT^^.^",*" '-""l'TC^   ^''^ZjUM^r- 


I  l:nl  mis   lu:   I  A    Mnl  II  /// 


iKUMiil.ili'iiilc  :  iiM  --Mil  ((iMiliicii  xiiil  riicili's  les  ('Items  (rdliscivjilioii  cl 
(•(iiiiliii'ii  |ifii\rnl  |i,KS('f  iii.i|H'i(ni's  -i  iiKiiiis  (l'un  (A.iiiirn  ;iiial(iiiiii|ii(! 
en  r(iii|irs  st'^i  ii'c-.  ilrs  li'siiiiis  iiiiiiiiiii's  di's  iicdoiicillr--.  t\i'  l.'i  |ir(ilulM''- 
l'iiiicc  iiii  (In   liiillic. 

I>  Hémiplégie  par  lésion  spi- 
nale. -  -  Dmms  le  CMS  (le  |('>i(in 
miilaU'Talc  de  Ni  iiiocllc  ('iii- 
iiiÎMV,  la  paralysie  ne  pi'iil  |ii(''- 
sonleric  lyp('lir'iiii|il(''iii(|U('  ipic 
l(ti'S(|iu'  lal(''si()n  si('')^(' au-dessus 
on  au  niveau  du  reulleiueul 
cervical:  au-dessous,  loule  h'- 
sion  ne  donnera  naissance  t|u"à 
une  liéini-paia|d(''j;ie.  Haus  l'Iié- 
ini|dé^ic  spinale  la  face  esl 
toujours  indeinneci  la  paralysie 
ne  jiorle  (jue  sur  les  membres 
cl  la  moili(''  correspondante  du 
lionc  et  de  l'ahdomen  du  c('ité 
de  la  lésion.  Ce  syndrome  esl  di'i 
le  plus  souvent  à  mie  luMuisec- 
tion  lraumati(pi('  transversale 
(le  la  moelle.  —  |)laie  par 
instrument  pi(|uant  ou  Iran- 
(diant:  —  parfois  et  jdus  rare- 
ment, à  une  compression  inii- 
latt'rale —  mal  de  Pott.  lunu'ur, 
ou  lUie  h'siiiii  en  lover,  — 
myc^omalacie  unilal(''rale  par 
art(!'rite.  li('malomy(''lie  luiilate- 
rale.  Chez  Vciifaiil.  rii(''mi|d(''- 
<;ie  spinale  peu!  amener  |iar  la 
suite  un  an  et  ded(''veloppemeut 
dans  h;  tronc  et  les  meinlires 
du  c(Mé  paralysé.  (Voy.  llcmi- 
pléqie spinale  infantile,  p.  2(*<~>.  l 
Lors(pie  le  foyer  siè<îe  au- 
dessus  (le  Torijiine  des  racines 
du  plexus  bra(diial  la  synipto- 
niatologie  est  alois  celle  iImuc 
hémipléi;ie  ordinaire,  avec  in- 

l(''fjrilé  de  la  l'ace  et  paralysie  unilatérale  du  diapluaffuie  et  des  inter- 
costaux. Lors(|uo  la  lésion  porte  an  niveau  des  racines  de  ce  plexus  le 
membre  inférieiu-  tout  entier  sera  paralysé,  mais  la  paralysie  du  membre 
supérieur  pouria  être  très  variabU^  comme  intensité  et  comme  dislribu- 


—   lli'ini|llrm.-    dlnil.-    :i||..|:iîil    ,111    iiiriiilirr    -n|.i'- 

une  ilisti-ilmlion  l'îicliciilaire  sans  atrophie  des 
les  et  relevant  d'une  hémalomyclie  S|)ontan(?e  de 
_'inn  eervirate  datant  de  deux  ans.  Syndrome  de 

I  S,-,|Mard    Sal|..:iiiére.  liKKl  Voy.  J.  Dejeri.ve  et  E. 

II  u  :  Conlvibiitiiin  à  l'^tttde  des  localisations  mo- 
datis  la  mt/L'Ili-  é/iinière.  —    Un  cas  d'hémiplégie 

/('  avec  anfslhésic  croisée  et  consécutif  à  nne 
liimijélie  spontanée.  Heeue  nenrologique,  l!H)ô, 
.").  Pour  la  topofrraiihie  des  troubles  de  la  sensibi- 
luis  ce  cas,  voy.  li};.  l,S2  et  4oô. 


■r.v2  si:m/(ii.()i;ii-:  ne  s)-sti:.\ii-:  \i:iiri:i'.\'. 

lidii.  scliMi  (iMi'  l;i  l('si()ii  si(''j;('r;i  il  la  liaiilciii-  de  Icllc  un  Iclk'  racine  (le 
ce  plexus.  Il  esl  l'acik?  (i(!  corn|neii(lfe  (pu^  les  irniscles  imieivés  |iai'  les 
raeines  silnées  au-dessus  de  la  lésion  eoiiserveiit  leur  inlégiilé  luiictioii- 
iielle.  On  innina  done  dans  des  cas  senil)lal)les  oliserver  une  hémiplégie 
de  nature  un  peu  spéciale,  à  savoir  une  |iaralysie  du  membre  inférieur 
ainsi  (pie  de  la  moilii-  eorrespoudanle  du  Irouc  el  du  eôh'  du  mernlire  supé- 


î  |i;is,  ('(imine  ici,  la  persistance  des  petits 
le  une  pince,  relativement  habile,  penneltant 
iiiH-  i|iicstion  de  siège  de  lésion,  n  s'agit  en 
'\lril'iire  suivant  le  type  rn.iiciilnire  et  sans 
iM  (-1  absolument  intact  et  la  paralysie  est 


Fig.  fii.  —  Mains  de  la  malade  de  la  ligure  précédente  atteinte  d'hémiplégie  spinale.  A  droite,  main 
normale.  A  gauche,  cillé  de  l'hémiplégie,  la  main  droite  présente  une  déformation,  altitude  très 
spéciale.  Elle  est  en  llexion  palmaire  et  inclinée  du  coté  radial.  Le  pouce  a  sa  premiéi'e  phalange 
étendue  dans  l'axe  du  métacarpien.  Sa  phalange  unguéale  est  en  demi-flexion.  L'index  a  sa  première 
phalange  étendue.  Sa  phalangine  et  sa  ])halangette  sont  en  légère  flexion.  Il  y  a  ainsi  formation 
d'une  sorte  de  |iince  qui  est  susceptible  d'un  certain  nombre  de  mouvements  et  dont  la  malade 
se  sert  pour  coudre,  faire  du  crochet,  écrire. 

Dans  l'hémiplégie  d'origine  cérébrale,  on  n'obse 
mouvements  d'opposition  du  pouce.  .Tamais  il  ne  per 
au  sujet  d'exécuter  des  travaux  d.lir.itv,  AI:,,^  .■'.-st 

'clfel  chez  cette  malade  d'une  iiii|.|._h    l.i  n  luilr 

atrophie  musrulaire.  Ici,  le  gmiii"  hum  i\.  |i.ii  i  \ 
limitée  aux  muscles  innervés  pai  i;\ II.  (;\  111  cl  lil,  disiribulion  qui,  .jusqu'ici,  n'a  pas  encore  été 
rencontrée  dans  l'hémiplégie  d'origine  encéphalique.  Si  l'hématomyélie  avait  occupé  une  région 
plus  élevée  du  coidnn  latéral,  au-dessus  de  CIV,  par  exemple,  il  est  certain  que  la  paralysie  du 
membre  supérieur  n'eût  pas  été  dissociée.  Ce  cas  montre  que  le  faisceau  |iyramidal  se  termine  dans 
la  moelle  selon  une  disli-ibution  radiculaire. 

rieur,  une  monoplégic  à  lijpe  radiculaire  et  |)lus  ou  moins  dissociée 
suivant  les  cas.  Le  fait  pourra  s'observer  non  seulement  à  la  suite  d'une 
lésion  traumati(pie,  mais  encore  dans  les  cas  de  lésion  spontanée  — 
compression,  Iiématomyélie.  —  Dans  lui  cas  d'hémiplégie  spinale,  par 
hématomvélie  avec  syndrome  do  lîrovvn-Sé(piard  (pie  j'ai  observé  avec 
Gauckler  (190'))  la  topographie  de  la  paralysie  était  la  suivante  :  dans  le 
membre  infr-iieiir  il  existait  un  état  paréti(pie  avec  coniractiire  légère 
liiiil  (■ iiir  dans  un  cas  (riiéniiplégie  ('éi',''brale.   .\n   nieinin'e  supérieur 


;/,■'(/  /;/  /■,  V  /)/.  /  I  Mni II  ni-: 


\r.\y  iiiiilii'  il  i'\i>l;Ml  -  >,iii>  liacc  .iiiciiim'  il  .iliniiiiic  iiiiisriil.iiic  —  iinc 
|);ii','il\sit'  ilisli'iliii('i>  siiivaiil  le  I\{m'  riiiliciilaiic.  Li*  ^i'iiii|ic  ladiciilairc 
siipiM-iciii'.  —  (ii'lliiidi',  lli(^|l^,  iMacliial  iiiili'iii'iir,  loii;^  sii|ii  tialcur  — 
('■lail  iiilacl  (lij;.  (il  ).  Il  cxistail  île  rallaililissciiii'iil  du  liiic|i>>.  de  ICxIcii- 
sfiir  ('(11111111111  des  doigis.  des  radiaux  cl  du  (uliilal  |i((sli'iii'ur.  (.unsciva- 
liiiii  iclalivc  de  ICxIciiscui-  |ii(i|)r('  du  iiiiucc  cl  At'  i'cxiciiscnr  du  |iclil 
diii^t.  ('.(iUMT\ali(Mi  d'une  <irandc  |iarlic  des  uniineuirnls  de  llexidii  du 
|)(iuce  el  de  liiidex.  Kuliii  eniiliarlin-e  iuaniU(''e  des  muscles  llt■'l■|li■^-l■nl  s 
de  la  niain  el  des  doijils  dmil  la  liuce  (dail  plus  diiiiiiuK'e  (|nc  celle  du 
Iriceps  el  des  cxicuscnrs  du  |iiiiiini'l  cl  des  (l(ii|ils.  Soniiue  loule.  dans  ce 
meiiilire  sii|m''i  iciir  la  |iaial\sic  |iri''seulail  une  distriliulioii  (|ni  ua  jamais 
('■11'  CMCdic  olisiM-xi'c  jiiM|u  ii'i  dans  I  li('Mni|il(''t:ic  de  cause  c(''r(''liiale  uu 
s|Muale.  l'.lle  (iaii  en  cllcl  liniili'c  aux  ninxies  iiuieiM''s  par  les  \  II' . 
\lll''  ceixicales  el  1'  dnrsale  le  uidupe  radiciilaire  su|i(''rieur,  —  \'  el 
\T  ccr\i(  aies,  —  ('laul  ahxduuieiM  iiilael  el  les  Iroiililes  de  la  sensiliililé 
correspundaieiil  exaclemeiil  aux  teri'iltiires  innervés  |)ar  la  Vlll"  cervicale 
el  la  I"'  (Idi'sale  (li^.  (i'Jl.  Au  lerriluiie  de  la  Vil"'  cervicale  c(irres|iiui- 
dail  t'^'alemenl  le  i(''llexe  (ilecianieu  alxili  chez  celle  malade. 

Kn  pivseuce  de  ces  sympli'piues  doiil  le  d(''liiil  avail  t''t(''  luiidruyanl.  aucun 
anire  diaj^nuslic  (pie  c(dui  d'iK'maldmyi'lie  ne  pouvail  (l'Ire  porl(!'el,  eu  par- 
liciilier  peur  ce  (pii  cuncerue  les  Irunlilcs  d(^  la  ni(ililil('',  ils  ne  pdiivaii'nl 
s"e\|ilii|ucr  i|ue  |iar  la  localisalidu  du  l'dver  iRMiidira^iiiiie  dans  le  eoiiloii 
lah'ial  au  iiixeau  des  sej^inenls  hnilit'ine  C(M'vical  el  premi(>r  ddi'sal.  Il  se 
prolongea  il  eu  liaul  dans  le  ni("'me  cdi'ddn  an  niveau  des  seplièmeel  sixii'me 
sej^nieuts  cervicaux,  mais  à  ce  niveau  il  avail  cerlainemeni  lieaucdiip  moins 
iiil(''ress(''  le  faisceau  pvraïuidal,  pnisipie  le  Iriceps  el  les  nniscles  de  la 
r(''|:idn  posh'i'ieure  de   ravanl-liras  ('-laiiMil   tr(''s  t'aililement  paralyst's. 

Dès  lois,  (''laiil  admis,  el  il  ne  me  parail  pas  pouvoir  en  ("'lie  anIrtMiienl. 
que  dans  le  cas  prc'sent  le  l'aiscean  pyramidal  a  (''h''  alleiiil  parliellenieul 
par  le  pr(H'(>ssus  destruelenr,  il  laul,  pour  e\pli(|uer  I  existence  de  celte 
moiidpli'^'ie  à  type  radiciilaire,  (iihm-Hn-  que  ce  faisceau  se  termine  dans 
la  moelle  suivaul  une  dislrihulia»  ra<linil(iire.  —  Seule  celle  inlerpn^- 
tatidii  permet  de  concevoir  lexplicalion  de  Inuilih's  jiaralyli(pies  lels  (pie 
ceux  oliserv('S  dans  ce  cas;  —  seule,  celle  explication  parail  satislaisanle. 
car  aucune  autre  conceplidii,  de  nature  fonctionnelle  ou  autre,  du  mode 
de  disiriliiilion  du  faisceau  pyramidal  dans  Taxe  fjris  anl(!'rieur.  ne  me 
parail  pouvoir  ex|ili(juer  la  localisation  radiciilaire  inl(^iienre  de  la  para- 
lysie du  memlire  sup(''rieur.  avec  inl(''^ril(''  complète  de  tout  le  firou|ie 
ladieiilaire  snpi'iieiir  —  deltoïde,  biceps,  lirachial  antérieur,  lonj;  supi- 
iialeur.  —  muscles  (|ui  dans  ce  cas  élaient  alisoluineul  normaux. 

(lelle  coiicepliiin  du  ninile  d  ■  distrihiilioii  du  faisceau  p\iaiiiidal  n  e^l 
('■\  idem  meut  encore  (pi  une  livpolliès  ',  mais,  je  le  ré|ièle,c'esl  la  s  'iile  (|ui 
donne  ici  une  explication  ralionnidli'  du  mode  si  spécial  de  la  localisa- 
tion de  la  paralysie,  mode  de  localisation  (pii  n'est  |ias  le  moindre  intérêt 
(In  cas  ipie  je  viens  de  rapporler.  (le  cas  présente  d  ailleuis  (piehpies 
antres  points  intéressants. 


•.•:'/i  -iMim  111,11   ni   m>//i//,    \i:ii\i:i\ 

i.  .'is|ii'ii  >i  |i.'ii  liriilicr  (le  l;i  iiiiiin  ilniili'  de  l,'i  iiiiilailc  lli<^'.  li'i)  siiriiiail 
il  lui  seul  ;'i  l.i  (lini''i('iMirr  ciiliriciiiciil  de  (('Ile  d'iiii  snjcl  iillciiil  d  liéiiii- 
|d(''i;i('  ii'icliiiilc  MilL;,iii('.  .I.iniais  ni  rllrl,  dans  rii(''Mli|d(''^i('  (IdiM^illc 
(■(Mi'lii.ilr.  on  II  idisi'iNc,  roiiiiiic  dans  le  cas  |iailiciilici-.  la  |icisislailic 
dis  |M'lils  inoiiM'iiii'iils  (I  ii{i|iiisiliiiii  dn  {iiinrc.  .laiiiais  il  ni'  prisislr  iiiic 
liiiiii'.  irlali\rinriil  hahiii',  |i('iinrllaiil  an  suji'l  de  coiidi'c.  d'écrin'.  de 
laiiT  dn  iiiirlii'l.  Mais  il  s"iijjil  là  d  inir  i|nrsliiiii  dr  .s/rr/c  de  Irsioii.  Kl  les 
liuiibifs  |iaralyli(|ii('s  du  nicinhic  siipriirui' ('lanl  en  lapixnl  direct  avec 
la  li'siiiM  révèlenl  mie  s\ niplonialoloyie  s|i(''ciale  sur  la(|iielle  je  viens 
d  insislei-,  landis  (|ii"an  nienihre  iiilÏTieiir  il  n"v  a  lien  de  seinlilable. 
Iji  ellel.  |iiiiii-  Iniil  ce  ipii  rsl  dn  ineinlire  inl/'i-icnr.  celle  malade  se 
cii!ii|iiniail  exacleiiieni  cinnine  si  elle  l'Iail  alleinle  d  nue  li(''ini|dé^ie 
(•('l'élira le  r(''si(liielle. 

lu  cas  liiiil  à  l'ail  anali)j:ni'  a  (''li'  oliservi'  d('[inis  par  liayiiHiiid  el 
(liiillain.  cl  ces  anienis  se  smil  rallii's  à  ropiiiion  pr(''cédenle.  à  savoir 
i|iie  le  l'aisccan  p\rainiilal  se  lennine  dans  la  iniielle  siii\aiil  une  dispo- 
siliiiii  ladicnlaire. 

Ilans  riK'inipli'^ie  de  cause  spinale,  la  paralysie  esl  Imijoiirs  llasijiieaii 
(li'hiil  el  la  ((iiilraclnic  ne  si'jalilil  que  plus  lard,  loni  cninnie  du  reste 
cela  s'oliserve  d  ordinaire  dans  rii(''inipl(''f;ie  de  cause  eéréhrale.  liè;^le 
^l'iKMale  dans  riu''inipléi;ie  spinale  :  e"esl  flans  le  membre  inférieur  que 
r(''ap  paraisse  ni  les  premiers  moiivemenls  el  c'est  dans  le  membre  su])é- 
rieuripic  prédomine  la  jiaraivsie.  Il  va  loulet'ois  des  exceptions  à  cette 
r(''j;l(\  en  parlicnlier.  dans  le  cas  de  blessure  de  la  moelle  |)ar  instrument 
piipianl.  —  conlean.  ('pée.  —  On  a  cib'  des  cas  dans  lesquels  la  motilité 
lin  membre  snpi'iieur  se  restaurait  a\aiit  el  plus  com])lètement  (pie  celle 
du  membre  inri'iienr.  Dans  ces  cas,  il  est  certain  que  les  fibr'es|)\ramidales 
(In  nicmbri'  snpi''iieiir  ont  ét(''  moins  lésijes  cpie  celles  du  membre  inl'é- 
lii'iir.  l'.lanl  dipnii(''i' la  silnal ion  (pi'occnpenl  les  libres  pyramidales  dans 
Ir  cordon  lali'ral.  un  concoil  que  la  cbose  puisse  se  produire.  En  elîel, 
les  libres  desliiK'i's  an  membie  siipi  lieiir  sont  situées  en  avant  de  celles 
destiiK'cs  an  nicmbri'  inrr'iieur.  Il  es!  donc  admissible  qu'un  instrument 
pi(|nanl  puisse  léser  davaiilajic  riiiic  on  I  autre  catégorie  de  ces  libres, 
haiis  rii(''miplét;ie  spinale  ciilin.  les  jroiililes  de  la  sensibilib'  snperli- 
cielle  soni  cidis(''s  par  rappoi'l  à  ceiiv  de  la  molilih'  el  )irésenlent  les 
caracb'i'es  du  syndrome  dil  de  liro\Mi-S(''(piar(l  (l(''jà  enirevu  par  l''od(M'é. 
iVoy.  Tniiihlc.s  (le  la  scnsihililc.) 

Mans  cerlaiiis  cas  rares,  la  polidiiijirlilc  (iiih'rlciirc  difinc  \u'\\\  frapper 
iiiiiqneiiicnl  nn  si'iil  ifib''  de  la  moelle  dans  lonte  sa  liauteur  (Dejeiine  et 
lliieiii'l  diinni'i' naissance  à  niii'  li(''iiiipl(''i;ie  spinale  à  caracl(''res  nn  peu 
spi''ciaii\  ;  la  si'iisibilili' es!  inlaclr.  riiémiplé^ie  reste  ilas(|iie  avec  ab(di- 
lioii  des  réIlcM's  lendinenv:  les  iniiscles  sont  (r("'s  alid|iiiiés,  les  os  sont 
arrêtés  dans  leur  développemeiil,  les  ligaments  articulaires  piésenleiit  une 
laxité  anormale  (li^.  W.)).  l/examen  (''lectrifpie  des  nerfs  et  d(>s  nnisclcs 
montre  rexistence  de  troubles  lr("'s  maKpu's  de  la  (diilraclilib'  avec  ou 
sans   r(''action  de    dénénérescence.   l.es    ii'lli  ves   lendiiieuv   sont  abolis. 


mnl  l:l  I-  m.    I   i    Mnllllir:  ■»':> 

l'.]  Hémiplégie  névritique.  ('.clli'  lii''iiii|ili''j:ii'  ik'm  iliiiiic  i'n|  Im  I  liii'c. 
l'Ilr  ;i  l'Ii'  |i;iiii(llli(Ti'llU'lll  ipIim'I\(''C  iI.ims  I  iiilii\i<;il  ion  ii\\ -(•;ii-|i(illi''i' 
l'I  lien  ne  |Miiii\i'  (|iril  s';io|>s(.  tmijoiiis  (rime  l(''siiiii  |ic'i  i|ili(''rii|ii('  cl 
(Hi'rllr  iir  |miss('  |i;ut'(iis  rclcMT  (l'iiiu'  (iii^niic  ci'titrak'.  Prosi|iii'  liniicMiis 
(l;iii^  la  Mi'Milc  |i(''ri|)lii''ii(|ii<'  cl  i|iii>llc  iurcii  soi!  la  raiisc,  lo  l^lllllllc^ 
iiioli'iiis  ailV'clciil  les  deux  iimilics  du  cdriis:  c'csl  dire  (|iic  riicmiph'^nc 
par  iicvrilo  est  iiiic  l'orme  cxccidiomudlcinciil  lai-c.  La  douleur  siu'  le 
Irajel  des  nerfs,  raliolilion  des  icllexes,  ralropliie  nuiseulaicc.  la  ri'aclioii 
dedéi^énéivscciice.  l'éviduliou  la  cai'actéi'iseiaieul  (Mati^uoiii. 

F) Hémiplégie  bilatérale  ouDiplégie.  —  l.'ii('iiii|d('^ie  (■(■K'iiiaie.au  lieu 
di^lre  unilatérale.  |pciil  èlie  liilalcialc.  Hn  oli--ei\c  alors  une  héuii(déf;ic 
de  elia(|ue  moitié  du  coi  |is  cl  le  plus  souxcul  d  iuteusité  iiiéj^ale  daus 
les  deux  côtes. 

I  ue  l'orme  spéciale  d  iH''iniplé'i;ie  hil.ili'Talc  c-.|  ciin'-lilu(''c  par  <ellc  (|ni 
accompagne  la  iniidli/sie  lalii(i-<il(isx()-l(iripu/rc  d  orij;ine  céré'hralc  on 
))(iriihjsie  pm-udd-bulbaivi-  li.épine).  (Voy.  l'(iv(ijil<'-(ji('.)  Ici,  riK'iniph'j^ie 
doulde  est  souvent  assez  peu  accusée  et  en  ^(''néral  inéf;alemeut  déxelop- 
pée  dans  l'iui  et  l'autre  côté:  le  malade  marche  à  petits  pas.  rintidlijicuce 
est  ou  intacte  on  le  |dus  souvent  alh'ive  :  le  malade  lit  cl  pleure  d'une 
l'acon  spasmodiipie.  \\o\.  Dijsartiirtiw 

■Valeur  causale  de  l'hémiplégie.  —  l.'liémiplé>;ie  survenant  à 
la  suite  des  lésions  du  iiévraxe  ipie  je  viens  d'énumérer,  peut,  du  lail 
même  quelle  relève  de  telle  on  telle  cause,  présenter  des  caractères 
svmptomatifpies  plus  ou  moins  particuliers  suivant  les  cas. 

1"  Hémiplégie  dans  les  maladies  infectieuses. —  Toules  les  maladies 
infectieuses  peuvent,  à  une  période  donnée  d(!  leur  évolulimi,  s'accom- 
pagner d'Iiémiplé'i^ie.  Mais  le  mécanisme  de  ces  hémiplég;ies  est  vaiialde. 
I.a  maladie  iid'eclieuse  peut  |»orter  son  action  dii'ectemenl  sur  les 
méninges,  les  centres  nerveux  et  s'y  localiser:  ou  iiieu  une  li''sion 
cardiacpie  deviendra  le  point  de  départ  d'inie  emholit',  de  même  nue 
localisation  de  l'ird'eclion  sur  une  artère pouria  alioutir aune  hémorragie 
ou  à  un  ramollissement.  Les  toxines  microbiennes  charriées  |)ai'  le  sang 
ii'ont  altéi'er  fonctionnellenieni  ou  matériellement  les  cellules  coiiicales, 
et  riiémi|)légie  en  sera  la  eous(''(|uence:  enlin  parfois  la  maladie  infectieuse 
|ionrra  agir  en  (h'veloppaul  on  eu  n''veillanl  une  hystéi'ie  latente.  Dans 
d'autres  cas,  le  mi'canisnie  e>l  pins  cinnplexc  :  la  maladie  iid'ecliense 
détermine  une  ni'phrilc  et  c Csl  à  rnr(''niie  aiguë  ipie  doit  èlie  iallacli(''e 
rhémi|)légie. 

Pins  lai'd,  a|iiès  guérison  de  la  maladie  infectieuse,  après  une  longue 
pi'iiode  où  le  patient  a  l'cpris  la  vie  eounnnne,  on  peut  voir  é(daler  une 
liémi|d(''gie,  et  alors  rinlermédiaiie  entre  la  maladie  infeclieuse  el 
l'hémiplégie  sera  la  lésion  cardiaque  on  artéi'icdle.  Ce  dei'iiier  gidn|>e  de 
faits  ne  icntre  pas  directement  dans  les  hémij)légies  de  cause  iid'ectieuse 
et  il  faut  ivserver  ce  nom  aux  hénii|)légies  qui  se  développent  pendant 


r.!i-.  sKMiainniK  nr  sysTi:Mi-:  ,VA7,M7;r.\". 

1  ('Noliilioii  lie  l;i  iii;il;iili(>  iiilVclii'usc.  .le  vdiihiis  scnlciiiciit  sijiinilrr 
ce  second  ^loiipc  [«nir  iiKnilicr  riiilliicncc  iiicoiileslahlo  cl  c(iiisi(l(''r;ililc 
(pic  joiit'iil  les  inlcctiuiis  dans  Icliolojiic  cloigiico  des  licnii|dc^ics. 

|l'ini(!  i'açon  gvncr'alc.  les  maladies  inlci  lieuses  |Hii-|enl  xolonlicis  Icnr 
aiiien  sni"  les  nerfs  |)éi'i|)li(''ii(|nes.  DOrdiniiiK'  la  /«//////rr/v'/r  esl  dill'usc; 
il  esl  e\ce|ili(iniicl  de  la  viiic  se  localise)'  à  mw  moitié  dn  cm|is;  mais 
c'esl  là  uni'  i''\ciiliialili'  à  la  ripiienr  possihie  cl  à  laipiidle  il  l'anl  songer. 
(  \  o\ .  Ilvniij)lc(jic  ncrrili<]iu'.) 

La  (/ri/ipr.  (|nand  elle  IVapi»'  le  cerveau  cl  ses  t'nvelo|P|M's.  délermine 
|iai  l'ois  des  li(''mi|)léi;ies,  passagèi'cs  on  |jerinanenles  (lr(nihle  circulatoire, 
endiolie.  tlirmulxise.  hémoii'agie).  Assez  souvent  celles-ci  s  accompagnent 
de  lroul)les  meulaux.  Pemlanl  in\  après  Vrnj.iiix'lf.  riii'mipK'gie  esl 
exceplioimelle. 

Dans  un  cas  de  i-lidlmi  clic/  un  (ndant,  MatigiKui  a  vu  évoluer  une 
hémipl(''gie  llas(pie.  avec  diminution  de  la  seiisiliilité.  cmiservation  des 
réilexes,  absence  d  atr(i|diie:  le  malade  marchait  non  en  lauelianl.  mais 
(!n  talonnant.  Matignon  dans  ce  cas  a  incriminé  la  névrite  péi'ipliéri(pie. 

I,a  diplilrric  |)eut  entraîner  une  hémiplégie  par  lésion  céréhrale. 
l'arfois  il  s'agit  d  "une  luMuorragie  (Kdgien.  Mendel),  danti'es  l'ois  dune 
embolie  (i{(dir(>iid),  ou  d'une  thromlxise  (ll(''noch).  Kii  i-ecueillant  les  cas 
épars  dans  la  litt(''i'alure.  .lenks  Thomas  a  |in  relever  vingt-neur  cas 
d  hémiplégie  post-diphtéri(|ue. 

Les  troubles  du  svstème  nerveux  dans  Vimiidliidisnic  sont  c(nnuis 
d(>puis  longtemps. Torti  signale,  parmi  les  lièvres  |)ernicienses,  une  l'oiine 
h(''mipl(''gi(pie.  Plusiems  auteurs,  eu  particuli(!r  Grasset,  ont  étudié  celte 
hémi|)l(''gie  paindique.  Grasset  eu  distingue  plusieins  variétés.  L'hémi- 
plégie apparaît  au  cours  d'un  accès  l'éljrile,  disparait  avec  cet  accès  et 
l'cparait  à  l'accès  suivant.  Cette  hémiplégie,  accompagnée  fréquemment 
d';ipliasie,  cède  an  sulfate  de  (piinine;  celte  vai'iété  peut  encore  revêtir 
ras|iecl  de  l'hémiplégie  alterne  (Pascal,  Dumolard).  L'hémiplégie  peut 
(h'iiuler  par  une  attaque  apoplectiforme;  l'hémiplégie  constitue  alors  le 
plu'uomène  prédominant  de  l'accès.  C'est  la  lièvre  pernicieuse  luMuiplé- 
gique  deïoili.  —  \:\\  (h'terminanl  une  lésion  cérébrale,  le  ])aludisme 
l)eul  entrainer  une  troisième  vari(''té  d'hémiplégie  persistante,  —  hénuji'- 
r;igi(pie.  ramollissement  —  non  inllnencée  pai'  le  sulfate  de  (|uinine. 

Lamiois  et  Lemoine  ont  publié  une  observation  d'h(''miplégie  droite 
avec  aphasie  motrice  au  cours  des  nrcilldiix.  hi''mipli''gie  qu  ils  raltaidient 
à  inie  lt''sion  UK'uingt'M'. 

Les  paialvsies  au  cours  de  la  /«(/<' suftisenl  à  caractériser  nneforme  clini- 
qnedecette  alfection.  Cependant  la  forme  hémiplégiipie  est  rare(Laliorde). 

Au  cours  de  Vclat  piwrpéral.  l'hémiplégie  est  fort  rare  — sauf  dans  les 
cas  d'infection  ou  de  lési(m  cardiacpie.  —  Ouant  aux  hémiplégies  du  |)ost 
partum  (dli'-^  onl  i'\r  di'  loni  lenqis  obsei'vées.  Klles  reconnaissent  jiour 
subsiralum  analomiipie.  la  Ilirmnbose  cl  l'embolie,  Id'dème  et  l'abcès  du 
ceiveau.  Cette  hémiplégie  se  moiitic  surtout  (diez  les  piimipares,  dans  les 
(juinze  premiers  jours  après  raccouchement  et  all'ectesni'luullecôté  droit. 


;/.•'*/  /,7./-..s  ///;  /  .1    Mnl/I  1 1 1:.  iM 

l''.|i,-irs('s  ilaii-.  I.'i  lilliTiiliiic,  l<"i  i)li--ci\;iliiins  iriii'iiii|ili'';^ii'  iiiiuIjiUriixi- 
cl  scdildliiiciisi-  -  cl  I  ai  (''11''  ;'i  iiiciiic  d  cii  oliscivcr  des  cas  —  iicsipiiI  lias 
si  rares  ipic  le  l'ciail  crnirc  le  silence  des  ailleurs.  Taiili'il  il  s  a;jil  d'un 
alicès  dii  cciNcaii.  laiili'il  iriinc  iiii''niii;;ilc  Incalisi'C  par  |ii'(i|ia;;ali()ii  d'une 
idile  nicivcniic.  lanh'd  cl  suincnl  aussi  il  s'a^il  d'arléi'ile  avec  llirnni- 
iiosc  ou  dCuilidlie.  L  iiciuiplcj^ie  dcliiile  lirusi|ucnienl.  |iar  des  ciuimiI- 
sidiis,  plus  rarciueiil  elle  sinslalle  iininédialcniciil.  Illle  rc\èl  Iniis  les 
caraclcres  de  riiéiuiplé^ie  ct-rélirale.  l/apliasic  esl  assez  rreiiueule. 
parl'iiis  il  \  a  paralysie  des  nerls  ciaiiiens.  Ces  liéiuipléj;ies  (iéliiilenl 
d'urdinaire  pendant  la  convalescence:  elles  peuvent  être  bénignes.  Iransi- 
tiiires  et  i;iir'iisseiit  souvent,  haiilrcs  l'ois  elles  sont  persistantes  et 
peuvent  laisser  à   leur  suite  un  délii  it  intidiectuel  assez  Hceeiilm''. 

Au  lonis  de  la  r<trl<)li\  riiéniipir'gie  peut  appai'aitre.  Mlle  est  d Hidi- 
nairi^  passagère  cl  II  aiisitoire.  \]\U'  persiste,  an  coiilrairc.  ipiand  elle 
reeoiinait  pour  cause  une  licnioirauic  cércliiali'.  ou  nue  eiiiiiolie  (l'olain, 
Itanzac  et  Itidnias). 

l,7/('/;)//)/('(//('  l]i})ltiqu('  esl  une  lornic  assez  rare  de  paialvsic  chez  les 
lvplio'i(li(|ues  eonvalesceuts.  Mile  est  eu  iiciicral  transitoire,  incouiplèle. 
Mais  elle  peut  aussi  èti'e  persistante  et  relever  dans  ces  cas  (riine  ail(''iitc 
on  dune  eniliolie  jivee  rainollissenient  consécutif. 

Vue  par  Macario.  Ciiililer,  Cliarcot.  étndii'e  par  I, épine.  Iloiilloclic. 
Saloinon,  de  Céreiiville.  Massalongo,  l{oussel,  i.esienr  et  l'rouient,  lliéiiii- 
phUjic  pnfumonvjHL'  est  aujourd'hui  liien  connue.  Mlle  ajiparait  surtout 
fiiez  le  vieillard,  |)lus  rareineul  eliez  l'adulte  et  l'enfant.  Mlle  se  montre 
d'ordinaire  en  pleine  période  aiguë.  Chez  le  vieillard,  elle  |)eut  être  le 
seul  syniplonie  dune  pneumonie  latente.  Pres(|ne  toujonrs  mortelle  chez 
le  vieillard,  elle  n'est  d'ordinair(>  (diez  Fadulle  (jnnn  accident  ]iarfois 
passager  au  cours  de  la  |ineumoiiie.  Il  s'agit  ordinairement  de  paralvsie 
flas(pie,  souvent  avec  a|)liasie.  Sa  pathogénie  est  mulliple.  PaiTois,  ou 
trouve  des  lésions  cérélnales  hanales  (méningite  pnenmococci(pie,  ramol- 
lissement). Mais  souvent  on  ni^  tronvejtas  de  lésions.  LépiiUMUvoijue  alors 
i'iscliémie,  Massalongo  et  iienalcdli  admettent  une  action  directe  de  la 
toxine  sur  les  éléments  ucivcun:  lloussel  en  rattathe  (piidipies  cas  ;i 
nne  néphrite  concomilaule  cl  en  fait  des  hémiplégies  urénii(|in's  jiara- 
pneumoni(|ues.  Dans  (|ueh|ucs  observations  on  a  invoqué  llnpothèse  d'une 
action  rélle\e  on  (1  une  hystérie  concomitante,  .Mais  aujourd'hui  on  admet 
(l'une  manière  générale  (|uc  c'est  l'ischéniie  cérébrale  ipii  en  est  la  vi'ii- 
lable  canse  —  thiondxtse.  embolie,  méningite  ou  encéphalite, 

Laco(y(/('/H(7(('.en  déterniinanl  des  héinorragic^s  cérébrales  ou  méningées, 
peut  laisser  à  sa  suite  des  hémiplégies  persistantes.  i,a  bleiinorriuiic  {'i\\\\\ 
peut  étic  nne  canse  d'hémiplégie  cl  l'ities  en  a  ra|tporté  deux  exemples, 
l.a  s[ij)hilix  est  nne  des  causes  de  ])eancou|i  les  |dns  fré(pientes  de  l'hé- 
miplégie, surtout  chez  les  snjels  jeunes.  Paifois  l'hémiplégie  est  très 
précoce  (six  mois  el  même  moins  après  le  chancre).  Ce  sont  là  des  faits 
beaucoup  moins  exceptionnels  (pi'on  ne  le  ciovait  anlrc^l'ois,  Souveul  elle 
appaiait  ii   partir  de  la    deuxiciue    ainn'c,    plus  fn''(|neninieiit    l'iilrc    la 


r.is  shMioi.niiii-:  m   >)>■// i//.   \i:ii]i:rx. 

sixiriiic  cl  la  ilixiriiic  aiiiK'c  :i|ji('s  riiilVclidn  (l'diiiiiici).  l/aliscncc  de 
li'aitoiiiciil,  Idiilcs  les  causes  de  iiiaii^iiih',  toiilcs  les  causes  déliilitant 
le  système  nerveux  sont  des  causes  |)iédis|iosau((>s.  Sa  palho;iéiiic  est 
iiuiltipic.  I,"liénii|dé^ie  |)eut  suc(;édei'  à  des  lésions  osseuses,  des  lésions 
niéniufiées  (niéuiuj^iles  seléreuses  et  <;onMneuses),  à  une  <îoinme,  mais  le 
plus  ordniairemeul  et  c'est  même  la  rè^le.  elle  est  due  à  Tartérite  syplii- 
lili(|ue.  rarl'ois,  riiémi|)léf;ie  frappe  le  siijel  (renildée  et  sans  aucun  pro- 
diome.  mais  le  plus  souvent  elle  prévient  son  malade  :  céphalée  loca- 
lisée et  nncliiiiie.  vcrlii^cs,  parésic  fuf^ace,  aphasie  transitoire.  Installée, 
elle  resie  paiTois  incomplète  Parfois  elle  saccompayne  de  paralysie  des 
nerfs  de  Id'il.  d  aphasie,  de  trouhies  intellectuels.  Mais  |)ar  elle-même 
et  au  poinl  de  vue  syinplomaticpie.  l'hémiplégie  syphiliticpie  ne  se  dis- 
tingue eu  rien  des  autres  vai'iétés  d'hémiplégie  cérébrale  :  raïuinnièse,  la 
recherche  des  stigmates  de  la  vérole,  les  prodromes  permettent  seuls 
le  diagnostic  étiologii|ue.  La  valeur  diagnostique  du  traitement  spéci- 
(icpie  n'existe  ipi'au  déhui,  à  la  période  des  pi'odromes,  au  moment  des 
paralysies  tiansitoires  ou  au  début  de  l'iiéniiplégie.  (juand  l'artérite  a 
entraîné  le  ramollissement  du  tissu  céiéhial  et  partant  la  dégénérescence 
secondaire  du  faisceau  pvramidal.  le  liailement  devient  absolument 
inefficace,  malgié  l'oiigine  spécil](pie  de  la  maladie.  L'arlérile  svphili- 
ti(pie  produit  le  plus  souvent  le  l'anKdlissement,  mais  elle  peut  aussi, 
rarement  du  reste,  déteiiuinei'  l'h(''niorragie  c(''rébrale. 

2"  Hémiplégie  dans  les  maladies  diathésiques  et  les  intoxications.  — 
Toutes  les  l'ois  (pie  le  sangciiarrie  des  poisons,  (pielle  (|u'en  soit  d'ailleurs 
l'cu-iiîine,  le  système  artériel  s'altère;  l'arterio-sclérose  se  développe  et 
devicMit  une  cause  d'hémiplégie  cérébrale  |)ar  thi'ombose  ou  par  hémor- 
l'agie.  Les  éléments  nerveux  peuvent  ètie  directement  altérés  par  les 
poisons;  mais  il  faut  noter  que  ce  sont  les  neit's  périphériques  qui  dans 
ce  dernier  cas  sont  le  plus  facilement  altérés.  ImiIIu  l'inloxicaliou  peu! 
agir  en  réveillant  une  hystérie  éteinte  ou  jusque-là  latente. 

Valcool  frap|)e  surtout  les  nerfs  périphériques,  et  la  paraplégie  avec 
participation  des  membres  supéiieurs  est  la  forme  classique  de  la 
paralysie  alcooli(|ue.  S'il  s'agit  d'un  alcoolique  ancien,  ici  l'hémiplégie 
pai'  artério-sclérose  (!st  un  fait  d'observation  banale. 

Les  héniiplrgics  arsoiiralrs  sont  des  plus  rares  (Marik).  L'oxyde  de 
carbone  peut  aussi  produire  des  hémiplégies  (Pérociiaud,  Chauffard  et 
Troisier).  Parfois  l'intoxication  sulib-carboiiée  produit  une  iK'iniplégie, 
en  réveillant  une  hystérie  latente. 

l.'héiiiipléf/ie  lujdrar(/ijri(jue,  |)récédée  ou  non  d  apoplexie,  semble 
toujours  être  de  nature  hysléri(pu!  et  appartenir  au  gioupe  des  hystéries 
toxiques.  L' hémiplégie  saturnine  est  une  des  formes  très  rares  de  la 
paralysie  saturnine;  souvent  aussi  ell(>  est  de  nature  hystérique  ou  bien 
i-clève  de  l'arterio-sclérose. 

Le  diabète  [iroduit  des  hémiplégies  plus  souveid  (pidii  ne  l'a  dit.  Deux 
variétés  sont  à  distinguer.  A  la  période  terminale  du  diabète  sc^  montrent 
les  hémiplégies  permanentes  rehîvanl  d'une  hémorragie  ou  d'un  ramol- 


I  l!(if  Itl  />   ///,    /    I    \lnl  II  1 1  I 

ili'XIIK 


lissiMiii'llI  ci'ii'lpial.  (Jlic  II'  (Icliiil  siiil  |]|ii-,i|iir  dn  |ii(iM|(.ssil',  |iic>(| 
loujom  s  CCS  li(''mi|ilc[;ics  sont  jucccdccs  de  (hikIioiiics  :  tristesse,  l;ili;;ue, 
cii^diiiilissciiiciit  lies  inenihrcs  avec  Iroiibli's  de  la  seiisiliiliti''  siilijec|i\e. 
La  sviii|it(iiiiati(li)^ie  de  ces  liéiiii|dé^ies  ii'olVic  rien  <\c  sin'cial.  la  mt!- 

lalile    iiiMiiiiilc^ic    dialiclii|iie.   |)assa^cre.    Iiilc.   iiiiiiin|ilrlc.    |ii'iil    se 

iiiimirer  ii  limles  les  |)érii)des  du  dialicle.  i'rii^ressi\e  mi  l)riisi|iie.  lare- 
iMCiil  iJiécédce  de  proilioiiies.  elle  ne  dure  (|iie  (|iieli|iies  jours;  elle  n  est 
coiii|dète  ni  en  inlensili'  ni  en  étcndne;  elle  s'associe  àdanlres  iiioiio|d(''- 
gies  on  |iaral\sies  qui  lui  doniieiil  nne  allui'c  liizarre,  déconcertante.  Son 
anatomie  |iatliolo^ii|ne  est  inconinic:  elle  est  liés  \iaiseiiililalilciiieiil  de 
nature  lo\ii|iie  Ses  n'cidives  sont  rié(|iiciilc-~. 

l//(c/;(//)/é.//f  in-i'iniiiiic  est  la  roiiiie  la  (dus  coiiiiimnc  de  la  paralysie 
iiréniii|nc.  Hans  la  néphrite  interstilielle  clironii|ne,  riiéini|)léj;ie  apparaît 
lirtiscpicnient.  acconipauni'c  on  non.  d'ictus  apoplecliipie.  seinldaide  de 
tons  |)oints  à  riiéniorra^ie  on  an  rainoilissenieiil  céiéhral  dii  à  1  artéiio- 
sclérose.  Ici  il  s'a^ji!  non  plus  d'IiiMiiipléi^ie  niéniiijue,  mais  d'niie  lii''inor- 
rliajiie  cérélirale  par  liypeiteiision.  An  cours  des  néphrites  snraifinës.  en 
parliculici'  de  hi  scarlatine  el  di'  r(''lal  pnei-péral,  l'héiiiipléfrie  peut  être 
pri''ci''ilée  de  |irodromes  et  il  eu  est  de  ini'iiie  dans  l'nrémie  lente.  Klle  est 
hahitnellenient  Iransiloire.  Ilasi|uc.  vaiialde.  associée  h  des  trouldes  de 
la  sensibilité  {générale  et  seusoriclle.  l'.lle  esl  souvent  incouipléje.  cl 
accompagnée  de  conlrac,tnr(>  pri'coce.  i^llc  disjijirail  d'ordinaire  rapide- 
ment ou,  si  elle  persiste,  ne  s"accoin|)agne  pas  de  contracture  secon- 
daire. l)'ori<;ine  loxiiine,  elle  relève  d'altéiations  ronctiounelles  on  aiia- 
loini(|ues  des  cellules  nerveuses.  Ilaiis  certains  cas  on  |]eul  iucriiuinei-  soil 
l'athérome,  soit  l'iedème  c(''r(''iu'al. 

.">  '  Hémiplégie  dans  les  affections  du  cœur.  —  Les  lésions  vulrnldii-cs 
cardiaques,  et  eu  particulier  les  lésions  de  lorilice  miti'al,  le  l'étré'cisse- 
ment  milral  siiitonl,  sont  nne  des  causes  les  plus  l'ri'M|ueules  de  l'einliolie 
céi'élirale.  cl  |iai'  suite  de  rhérni|»léuie.  (i Vsl  là  nu  l'ait  de  noiion 
vulgaire.  .\u  coiu's  de  Vdiiûcriisnii'  de  la  crosse  de  l'aiule.  on  pi'iil  i''gaic- 
ment  ohscrver  l'héniiplégie  |)ar  eiubojii'. 

.le  menlionneiai  encore  la  [ililrhilc,  point  de  déjiart  l'ii'queiil  d  un 
emliolus  qui,  dans  lo  cas  d'occlusion  incoin|déle  du  ti'ou  de  l'iolal.  peut. 
soi'taut  de  la  petite  circulatiou.  pi''ui'lr('r  dans  le  co'ur  gauche  el  de  là 
dans  la  caiotide  iulcrue. 

Aux  Irsions  (irlrrielh-s  —  aricrilr,  (iiicrio-sclcrosc  —  apparliciiiieul 
le  plus  grand  nomhredcs  cas  d'hémiplégie  orgauiipie,  par  raïuoliissciicnl 
on  par  iiéiuorragic. 

i"  Hémiplégie  dans  la  pleurésie.  —  L'hémiplégie  ne  se  voit  que  dans 
la  pleurésie  puiiilcnte  tiaitée  chirnrgicalcuieiit.  Klle  |)eul  se  montrer 
immédiateinent  après  l'empyème,  ou  seulement  après  ipielques  semaines, 
l'arl'ois  elle  est  précédée  de  convulsions,  d'autres  t'ois  elle  est  |)riinilive. 
liarement  elle  est  complète;  d'ordinaire,  il  s'agit  d'une  hémiparésie. 
l'ngace,  elle  dis|)arail  eu  quelques  jours:  parfois  elle  tiaîne  davantage, 
s'aeconqiagne  même  d'un  léger  degré  d'atrophie    musculaire,   mais  au 


•?'in  >i.\iiiu ni,n   iii   sY^Ti-Mi:  m:ii\i:i  \. 

Iiiuil  il  lin  ci'i  l.'iiii  lriii|is  liiiil  iciilir  iliiiis  I  (irilic.  ^-a  |ialli(i^('iii('  ii  csl  pas 
iiiii\ii(|ii('.  \ali(iiiiil  dans  un  casa  Irniivc''  une  t'iiiljolic  (le  la  sviviciiiie; 
Ir  pins  siinvcnl  il  n'y  a  |ias  de  li'siiii  pirriso  à  laulopsio.  t't  loiir  à  tour 
les  an  leurs  <iiil  ineiiiniiié  rnic'niie  un  un  aele  l'éflexe  iiiliihiloiie  (Lépiiic). 
."i"  Hémiplégie  dans  la  sclérose  en  plaques.  —  ('elle  liéniipléj^ie  est 
assez  ri(''i|iii'nle  Cliaiciil  i.  l'ai  fois  lenle  el  progressive,  elle  est  assez  sou- 
\eiil  liiiis(|iii'.  apoplecliriM  nie.  Klle  peiil  s'aeeonipagner  iriiypeiliiermie. 
Kareiiienl  ell(>  ((indiiil  lapidenient  ,'i  la  mort,  rarement  aussi  elle  |iersiste; 
le  |ilns  souxeni  elle  esl  liigace  el  liaiisitoire.  Son  étendue  est  variable, 
les  memhres  seuls  son!  |iaralysés,  ou  bien  la  faee,  on  nerf  oculaire 
soûl  égalemeul  iiiléressés:  ces  jiaralysies  oculaires  sont  même  assez 
lié(|ueujes.  Au  bout  de  i|uel(|ues  heures,  de  quelques  semaines,  parfois 
elle  disparail:  mais  elle  esl  sujette  à  récidiver.  l>e  nature  organique, 
elle  recomiail  |iour  cause  des  plaques  de  sclérose  et  des  troubles 
circnlaloires  consi''culirs. 

(■)•  Hémiplégie  dans  le  tabès.  —  l/liémiplégie  peut  survenir  au  cours 
du  talx's  ou  à  snii  débiil  et  en  consliluei"  la  première  manilestation.  C'est 
là  du  reste  une  |iai  ticulai  ilé  assez  rare.  Il  existe  dans  le  labes  deux 
variétés  bien  nettes  d'hémiplégie  :  lanlôl  l'hémiplégie  est  fugace  el  tran- 
sitoire :  elle  appaiail  bruscpiemeut,  sans  prodromes,  souvent  sans  perte 
de  (;ounaiss;niee,  sans  vertiges,  sans  éblouissements  ;  sa  duiée  esl  courte, 
quelques  heures  à  quelques  semaines  :  elle  guérit  rapidement  el  sponta- 
ni'iuent  (lournier)  ;  elle  récidive  fréquemment  du  même  côté  ou  du  côté 
opj)osé.  I^lle  s'ac<'ompague  souvent  de  paraivsie  l'aciale,  oculaire  ou  autre. 
D'autres  fois,  l'hémiplégie  esl  permanente,  durable:  d'abord  llasque,  elle 
peut  exceplionnellenH'ul  s'accompagner  de  contraclnre  secondaire, ruais, 
nrènre  dans  ces  cas,  le  réilexe  lotulieu  leste  aboli  ;  il  ne  léappar'ait  ou  ne 
s'exagère  qu'à  lilre  trèsexceplioiuiel  iDebove,  Goldllaiu,.lackson  elTaylor). 
Celle  hémiplégie  diirabh»  relève,  dans  l'immense  major'ité  des  cas,  de 
lésions  banales,  céiéhiales  ou  jd'olubér'antielles  (ramollissement  ou 
hémorragie)  ;  elle  ri'apparlieul  pas  en  pr'opre  au  tabès  avec  leijuel  ellen'a 
auciiir  rapport  de  cause  à  eilel:  c'est  une  complication  barrale  relevarrl 
d(>  la  syphilis,  l/héruiplégie  tronsiloirc  est  d'une  explicatioir  jilus  discu- 
taille, l'ai'fois,  elle  esl  de  nalure  hystériques  ou  psychique  (Vulpian)  et 
s'accompagne  de  lioubl(!s  serrsitivo-sensoriels;  parfois  elle  est  due  à  des 
troubles  liypeiérni(|ues  ou  à  de  petites  hémorragies  capillaires  (llarrol 
et  Jull'r'oy)  el  dépend  réeilemerrt  du  labes  (Debove,  Steccvvicz).  Elle  peut 
errlin  èlr'e  due.  elle  airssi,  à  la  syphilis  cér'ébrale  el  c'est  là,  selorr  moi, 
réventiialili''  la  pins  i'iéipieute. 

7"  Hémiplégie  dans  la  paralysie  générale.  —  llans  la  paralysie  géiié- 
r'ule.  1  hémiplégie  iiilciisc  n  esl  pas  fié(|rreute,  quoirpi Ou  puisse  cependant 
l'y  r'encorrlier'.  Ce  que  I  on  (ihser'V(;au  cours  de  celte aH'ecliou,  cesonldes 
alla(|ues  d'hénriplégie  lé'gèrH!,  rélr'océdani  plus  oir  rrroins  avec;  le  temps, 
précédées  génér"ih,'iri(!ril  d  ictus  avec  ou  sans  corrvulsions  épileplifollmes 
uni  on  iii latérales.  La  lésion  causale  est  var'iable  :  foyers  de  lanioUis- 
sciiiiiil riiémor'r'agie,  pacirynréningilc  avec  bérrralome. 


S'   Hémiplégies  fonctionnelles. 
Iifiiu(iiu|i  1,1    |ilii--  iiMiiiiiiiiic   lie  liiiiU 
àiivs.  fiiez  rcnl'.-ilil  iiiiniiic  clic/,  le  \ici 
plus  IVi''(|ll('lllc  clic/    l'ailnllc  i|ii  ;iii\ 
vient    à   l;i   suite  des  c;iii-es    les   pin 


///    /  1  Mil  ni  in- 


ijili'-ijii-    InisInKjiii-    es 

Kllc     pClll     >C     IIIIMlIlCI      ,'l     Idll 

iril.  iii.iis  cv|  ccpciiiliiiil  lic.iii 
ll\   cxlrciiiili's  (le  l;i  \  ic 
\;ii'i;ililc>.    en    p.'ii'liiiili 


un 


I   Miissi  sucei'dcr  il  une  ci'ise.  V.Wv  rr;i|ipc  sm  puil 
I  (Idnii- 


Kllc  snr- 
■  .réiiiu- 
es  iiiciii- 


tiiins;  eili 
birs.  I:i  1; 

iiaire,  mais  ee|u'n(lanl 
pas  lunjdurs,  i'es|)i'clée 
ainsi  (prou  la  ci  u  pen- 
dant Idii^teiiips  :  ici  lUi 
(iliserve  soit  le  spasme 
i;l()ss(i-lal)ié  (li;:.  '2"iS  . 
suit  heancunp  pins  raro- 
meiil  la  |iaralysio  fa- 
eialt'  (t.  Iiantemesse). 
L'Iiémiplégie  |)i(''(l()- 
niine  assez  souvent  dans 
le  un'inlire  intérieur. 
I.a  d('marelie  enlin  est 
dilli'renle  de  celle  cpie 
l'on  oliserve  dans  l'Iié- 
niiplégie  or^ani(|ne. 
l/h  vsl(''rii|  ne  marclie 
non  pas  en  fiiiiclunil 
foiiinie  rorgaiii(|uc 
mais,  ainsi  (juo  la  nuui- 
lréToil(l|ISr)(i).en  Irai- 
nant  son  pied  sur  le  sol. 
parfois  il  frotte  le  sol 
avec  la  jKiinle  de  son 
pied  et  même  avec  la  face 
dorsale  de  ses  orteils. 
M  marche  en  draguant 
(ChaiTot  et  (lillesdc  la 
Toucette)  (iig.  ()."»).  Dans 
certains  cas  menu;  toute 
possiliililé  de  mouve- 
nienl  est  supprimée,  la  paralysie  est  totale,  al)s(dnc.  I.'licuiipléijii'  livslé- 
rique  esl  alors  Ihisqne  d'emhlée,  parfois  mèinc  celle  llaccidilé  paiail 
cxaiférée.  Chez  d'autres  hystériques  la  contracture  s'installe  en  même 
temps  (pie  l'hémiplégie.  Une  fois  étahlie.  l'hémiph^ie  hystérique  ne 
chani^e  guère  de  caractères.  Klas(pn',  elle  reste  na.s(iue;  accompagnée  de 
contracture,  celte  dernière  persisl(i  jns(pi"à  la  guérison.  Si  |)ar  hasard 
rhémi|)légie  passe  de  riiii  à  l'autre  type,  c'est  d'une  façon  suinte  el 
totale,  passagère  souvent,  cl  (|ui  ne  ressenihie  en  rien  à  la  Iranslorina- 

DtJKdlNE.   SoillillIOL'il'.  10 


'ig.  ()5.  —  Dijinai-clie  île  TudJ  «  déiuaiclie  en  ùia^'uant  »  Jans  un 
cas  de  nionoplégie  cruiale  gauclie  liyslérique  datant  de  trois 
ans.  elle/-  un  homme  de  quarante-deux  ans.  —  Chez  ce  malade  il 
e.\islait  une  héinianesthésie  sensitivo-sensorielle  du  même  côté 
que  la  monoplégie  (Bicètre,  1892). 


•ri'j  sil\\iiiiin(,/i:  /Il  svsii:_\ii-:  \i:itii:i'x. 

liiMi  Iciilc  cl  |ii(ij;ii'^si\('  (|ii('  l'iMi  (iliscisc  dans  rii('ini|ili';4ii'  organique, 
li)rsi|ii  elle  ariivc  à  la  iH'riodc  de  coiilracliiii'. 

Ii"lit''ini|il(''<iie  liystciM(|iU!  giiéril  itai'  la  psyclHdlK'iapic  oil  icnlciiiciil  cl 
ppo^it'ssivcincnl.  soit  assez  souveni  dniio  luanicic  rapiih',  ii  la  Midcdunc 
piMir.  d  iiiK!  (''motion,  d'imc  sii^ncslioii  (''iicrgiqne.  Dans  ces  cas  on  peut 
la  voir  disparaître  snMicnKMil  cl  d'niic  l;u;on  C()ni|dclc. 

Anx  li'oiildos  de  la  inotililé  se  superpose  piesque  tonjoiiis  une  Im'iiiî- 
anestliésie  seiisitivo-sensoiielle  pins  on  moins  compicle.  eoïncidanl  son- 
vent  avec  un  l'élrccissemenl  du  champ  visuel.  (Voy.  Ili'niinucstlu'sie.) 

Les  réflexes  lendineux  sont  normaux  est  loujouis  éifaux  des  deux  côtés. 
On  a  cependant  cité  des  cas  avec  exafféiatiou  des  réllexes  palellaires  et 
clonns  du  ]iied.  Pouc  ma  part,  il  m'a  été  donné  d'observer  ce  clonus 
dans  deux  cas  dliémijjléffic^  liystéri(|uc,  ^qiéiis  par  l'isolement  et  la 
psycliotéraj)ic.  Un  a  discuté,  il  est  vrai,  la  nature  de  ce  clonus.  Pour 
Hal)inski  il  s'agiiait  de  faux  clonns;  du  l'este  même  en  employant  la 
mélliode  i:ra|dii(|ue  (dlaude,  V..  Levi)  il  n'est  ])as  toujours  facile  de  disliu- 
j^ncr  le  vrai  cl  le  l'atix  clonus. 

Les  réllexes  cutanés  sont  d'ordinaire  normaux,  mais  cette  règle  peut 
souil'rir  des  exceptions.  (Voy.  Sinniolo(jic  des  ré/le.rcs,  p.  9S2.)Par  contre, 
le  signe  de  iiahinski  (llexion  doisale  du  gros  oiteil)  n'a  jamais  été  ren- 
conti'é  dans  l'hémiplégie  hystérique.  Enfin,  dans  cette  dernière,  il  n'y  a 
pas  de  nu)nv(^ments  associés  et  la  fermeture  de  la  main  du  côté  sain  ne 
s'accompagne  pas  d'un  mouvement  analogue  du  côl(''  malade,  ainsi  (|u'on 
l'observe  dans  l'hémiplégie  organique. 

Il  existe  encore  toute  une  série  de  symptômes,  décrits  par  Babinski  au 
cours  de  ces  dernières  années,  qui  peuvent  faciliter  le  diagnostic  :  1°  Le 
signe  du  peaucier.  Dans  l'hémiplégie  organique,  lorsqu'on  fait  ouvrir 
la  bouciie  du  malade  ou  lléchir  sa  léte  sur  te  sternum  en  opposant  au 
mouvement  une  certaine  résistance,  on  constate  une  contraction  du  peau- 
ciei'  du  cou  énergique  du  côté  sain,  faible  ou  nulle  du  côté  paralysé  ;  2"  La 
flexion  exagérée  de  l'avant-bras  sur  le  bras,  indiquant  chez  l'organique 
l'hypotonicilé  musculaire  et  ne  .se  rencontrant  pas  chez  l'hystérique. 
A  ces  signes  s'ajoute  toute  une  catégorie  de  symptômes  tirés  de  l'étude 
des  mouvements  associés  dans  l'hémiplégie  organique,  dont  le  principal 
est  le  nionvement  de  llexion  combiné  de  la  cuisse  décrit  ])récédemment 
et  (pii,  ainsi  que  tous  les  autres  mouvements  associés,  fait  toujours 
délaut  dans  l'hémiplégie  hysl(''ii(pie.  (Voy.  l'clils  sirpu'.s  de  l'Iirniiplégic 
ortiuiii(itie,  page  'ifiO.) 

D'une UKUiièie  générale  enlin  il  faut  toujours  s'en([uérir,  dans  le  diagnos- 
tic de  l'hémiplégie  hystéri(pie,  des  circonstances  dans  lesquelles  eDe  est 
survenue  —  éuu)ti()ns,  cris(;s  nerveuses,  trauniatismes  —  et  qui  ont  pré- 
cédé son  apjiarilion.  Il  faut  tenir  compte  aussi  des  caractères  de  son  évolu- 
tion, ainsi  (pie  d(!  l'âge,  de  l'état  mental  et  des  antécédents  du  sujet. 

Le  diagnostic  entre  l'hémiplégie  oigani(pie  et  l'hémiplégie  hystérique 
est  lacile  il  étahlir  dans  l'iinnu'nse  majorité  des  cas,  de  par  les  caractères 
svnipluniali(|ncs  ipie  je  viens  d"('innnérer.  Il  ]ieut  ètic  cejieudant  délicat 


(l;iiis  ct'itaiiii's  (■lllulilioll^,  en  |i,iili(iili('r  (l.iiiv  rril.iiii^  (■;is  (riir'iiii|il('';;i(' 
(M  ^;iiil(|U('  ;i\('c  lit''iiii;iiii'sllii''vii'  pci  sisLiiilr.  |l;iiis  ce  dciiiiiT  cas,  la  lti|Mi- 
^i-aphic  (II'  raricsllu'sic  csl  dillciciilr  :  clic  priMloiiiinc  à  la  |)(''ri|ili(''iic 
(les  incniliics  et  (liiniiiiit'  en  i  rinonhiiil  vers  leur  laciiic.  Les  sens  s|i(''- 
ciaiix.  loiS(|ii  ils  son!  Idiicln's,  ne  Ir  smil  iiiiaii  ili'lml  :  un  {n'iil  ciliscrvcr 
(i(>  rii(''iHiaini|isii',  mais  jamais  de  iclrccisscmciil  ilii  ('liam|i  \  isiii'l.  (Juaiit 
à  {"('lai  (In  ii'IlcM'  ciilaiu'  piaulaiic  ilaiis  riK'mianesIlK'sic  ()rjiani(|ii(', 
ralisciicc  (lu  sii;ii('  (le  lialiiiiski  ne  (icniicl  pas  de  (■(iiiclmc  n(''('('ssair('- 
mt'iit  à  la  iialiiic  rdiiclidiiiicllc  de  riu'miaiKisIlK'sic;  car.  ainsi  (pic  j'ai 
('•l(''  M  m("'iiic  Ai'  le  cdiislalcr  plusieurs  luis,  le  rcllexe  culaiK'  plaulair'c  csl 
le  plus  suuNcid  Murmal  daus  le  xiiuilioiiic  lli(il(niii<iiu\ 

l'adiu.  daus  riii''mipl(''^ie  (U'};aui(|uc,  il  {leul  \  axiiir  im  a|>p(iiid  Inuc- 
lioiincl  et  1  li(''iMiaMeslli('sie  (|ni  parfois  racc()mpa<;iie  n Vsl  |ias  luujouis 
et  n(''C('Ssaii'em('ii(  la  c(nis(''(|ucnc('  de  la  l(''si(iii  ()rj;aui(iuc,  mais  peut  r(>lc- 
\ei'  de  lr(uddcs  louctiouiiels  —  siirajoul(''s  —  (issncidlidii  orijdiKi-lijisIé- 
i-i(liic.   ('."esl  là  une  ('NCutualiU''  (pii  n'est  pas  Itvs  rare. 

.V  la  suite  des  ciinvulsinus  de  Vépilciisic  cssciiliclle,  on  voit  parfois 
apparaître  des  lR'ini|il('';;ies  |)ortaiit  de  prélV'rence  sur  le  bras,  et  rt;s- 
|)eclant  d'ordinaire  la  face.  Tiès  rarement  on  oliscrve  une  lii''niiplé<iie 
complète,  le  |)lns  souvent  il  s'agit  d'une  simple  |iar(''sie.  I.a  sensil)ilit('' 
est  parfois  all('r('e.  Ces  lu''mipl(''gies  soni  d drdinaire  Iransiloires  et 
(iisparaisseul  en  (pi(di|ues  heures,  an  plus  (|uei(|ues  jours.  Klles 
fiMiioi^iient  de  la  fatigue  et  de  ['('puisemenl  (l'icliral.  Ilxcepliouuellement 
elles  persistent  et  sont  dues  alors  à  ime  h(''morraj;ie  c('M'(''l)rale.  Je 
signalerai  encore  ici  rii(!'mipl(''^i(!  transitoire  (pii  succède  aux  accès  (W'pi- 
Icpsic  iHivliclIc.  C'est  un  svinpt('ime  assez  fréijuenl  dans  !e  cas  de  lésion 
superliciille,  irrilalive.  de  la  corticalité  (( olrice.  C'est  aussi  inie  (lara- 
ivsie  pai-  ('■pni--emenl.  d  aliord  temporaire,  cl  alioulissaid  sonveni  à 
rhémiplégie  |)ermanenle  pai'  suite  des  proj^rès  de  la  lésion. 

La  mahtdic  de  l'arliiiison  peut  se  limilei-  à  une  m(iili('  du  curps  el 
paraître  de  prime  alxird  sinniler  un(^  liémi|)légie  par  h'sicm  du  cerveau, 
(le  là  l'hémiplégie  dite  parkinsouniemie  cpii,  en  réalité,  est  une  pseudo- 
hémiplégie (lig.  'il(i).  Elle  s  installe  sans  hruil,  insidieusement.  L'hémi- 
raideur  frappe  le  bras  et  la  jambe,  mais  la  face  est  |)rise  en  entier.  Il  n'v 
a  |ias  à  pro|)rement  parl(>r  de  paialysie,  il  y  a  simplement  de  la  rigi- 
dité nnilatérale.  Le  malade  présente  l'aspect  figé  carachMislique,  la  face 
est  rigide,  le  corps  penché  en  avant  dans  l'attitude  d'une  personne  (pii 
va  se  lever.  Les  réflexes  tendineux  sont  normaux,  et  s'ils  sont  parfois 
exagérés,  ils  le  sont  également  des  deux  (ùh's.  Il  n  v  a  jias  de  signe 
des  orleils.  I.a  force  mnscnlaire  esl  peu  on  pasalleiule.  Le  Irendilement 
existe  pres(|ue  loujours,  mais  il  peut  manipier  iCliaicol).  On  aura  ici 
pour  faire  le  diagnostic  les  symp((Mnesc!assi(jues  de  la  paralysie  agilaide, 
le  faciès,  les  troubles  de  r(Mpiilibre,  etc. 

Dans  la  clion'c,  surtout  dans  la  cliorée  de  Si/denliam.  il  ii Csl  pas  rare 
de  voiries  svmpt("imes  prédominei',  parfois  même  ne  si(''gei- (pie  dim  seul 
c(")té  du  corps.  Assez  soum'uI    il  existe  un   cerlain  degri'  de  l'aiidesse  des 


•>'i'i  si:\i/(ii, 111,11:  m  s]si i:\ii-:  \i:iin:rx. 

Mii'liiliic--  (le  ce  ci'ili'.  I,  i'\i>li'lirr  des  iniilivriiicills  rliiii(''i(|ii('s  Icr;! 
rccdiiiiailii'  (le  Miilc  l;i  iialiiii'  de  rallcilimi.  Ilaiis  la  \ari(Hi''  dilc  iliarrc 
niiillc.  il  |ii'iil  \  a\<iir  un  rlal  |)ai'alyli((iii'  lr('s  a<'ciisi'',  raiciiiciil  du  irslc 
iiiiilali'ial.  Ici  ciicdi't'  il  l'aiidra  ivclMM'tdicr  la  |ir-i''scncc  des  iiiiiinciiiciils 
(■Ii()r(''i(|ut's  (|iii.  dans  la  clniivc  molle,  son!  parlois  lirs  {ii'u  inai'(|n(''s.  .le 
l'appcllccai  du  rcsli'  (|n'Andro  Tiuinias  (  llKlil)  a  (h'cril.  an  ciini-s  de  cer- 
laiiics  cIkiivcs  de  I  cnfaiicc.  dcssiiiiics  nianifcsics  (rirrilalioii  du  faisceau 
pvrainidal  (jui  liaduiseul  vraisendilahlenieul  rexislence  d'une  li'sion  cor- 
ticD-niéuin^'ée.  (\(i\.  ('Iionu-s.] 

Dans  la  niifiidinc.  et  en  pai  licnliei'  dans  la  luir/raiiif  (iplilaliii iqiic, 
on  a  parfois  signalé  une  sensation  d'engourdissenKMil,  de  l'aiMesscinènic, 
de  parésie  du  ineininc  snpéi'ieuf  du  côlé  opposé,  disparaissanl  avec  la 
crise  de  niiuiaine  cl  d'origine  li'ès  vraisenihlahleiiienl  vaso-conslrictive. 
(^.0  sont  là  du  resie  des  |ihéiioniènes  rarement  ohs(Mvés  et  transitoires. 

!l"  Pseudo-hémiplégie  par  troubles  de  la  sensibilité.  —  On  rencontre 
paifois  des  sujets  (|ui.  du  l'ait  des  troidiles  très  intenses  de  la  sensibilité 
dont  ils  sont  atteints  dans  une  moitié  du  coi'ps,  ont  jierdn  pins  ou  moins 
complètement  la  niolilité  des  membres  du  côté  correspondant.  Ils  ne  sont 
millenuMit  |iaralysés,  la  force  musculaire  est  presque  aussi  intense  du 
coté  liémianestliésié  que  du  côté  sain,  et  cependant  ces  malades  ne  se 
servent  pas  tie  leurs  nnimbrcs  poui' les  usages  ordinaires  de  la  vie  et  sur- 
tout de  leui'  mendne  supérieur.  Lorsqu'on  leur  commande  d'exécuter  des 
nH)nvenients  ils  peuvent  le  faire  avec  plus  ou  moins  d'ataxie  du  fait  de 
leur  liémianestliésié,  mais  ils  ne  les  font  pas  s])ontanément.  il  semble 
(ju'ils  aient  perdu  conscience  de  l'existence  de  leni'S  membres.  J'ai 
(d)servé  (|uel(pies  faits  de  ce  genre  et  toujoui'S  il  s'agissait  d'aneslhcsie 
organique  très  intense  pour  les  sensibilités  superlicielles  et  surtout  pro- 
fondes, lin  de  mes  malades  atteint  de  paralysie  des  Vl%  Vif  et  VIII  paires 
du  côté  gauche,  avec  liémianestliésié  alterne  excessivement  jirononcée 
(vov.  flg.  498  à  500),  ne  remuait  jamais  spontanément  et  sans  y  être 
incité  ses  m(>mbres  du  côté  anestliésié.  11  n'avait  du  reste  la  notion  de  leur 
existence  (]ue  lors(]u'il  les  voyait.  Une  impotence  fonctionnelle  semblalile 
a  été  signalée  ;i  la  suite  dclésionsdu  lobe  pari(4al  |)énélraiit  plus  ou  moins 
profondéiiKMil  dans  le  centre  de  riiémisplière  (Anton,  lirnns,  lllenler, 
OppenluMiii).  Dans  tous  ces  cas  il  existait  des  troubles  de  la  sensibilité, 
surtonl  de  la  sensibilit('  profonde,  et  les  sujets  ik^  remuaient  leurs  mem- 
bres anestliési(|nes  (jue  lorsiprils  y  étaient  contraints.  IléciMiiment  '  101 3). 
André  Thomas  a  rapporté  micas  analogue  suivi  dantcqisie  —  abcès  du 
lobe  pariétal  supérieur.  Ces  pseudo-hémiplégies  |)ar  liémianestliésii-  sont 
d'un  diagnostic  facile,  car  il  n'existe  pas  chez  ces  malades  de  |iaralysie 
accusée.  S'ils  ne  se  servent  pas  de  leurs  membres  aii(!stlii''si(''s.  c'est  (|u'ils 
ne  les  xculnil  pas. 

10'  Paralysie  psychique.  —  1, "hémiplégie  organicinc  se  dillérenciera 
facilement  de  la/w/cc//(/.'.(t'/j.si/f7iîr/i<cdcNotlinagel,  dans  ia(|uelle  h^  malade 
ne  [leut,  les  yeux  fermés,  nîiiiiKM'  ses  membres  d'un  côté  du  C{ii|is,  tandis 
(|ne  les  veux  ouverts  il  peu!  facilement  s'en    servir.   Ici,   ce  ne  sont  pas. 


77.'')/7.7/>  /'/.'  /  I  M'iiiiirr  y,:. 

(■(iiniiic  dans  li'  ci-  iMi'cr'dciit.  des  lioiililr-  de   la   M'iisiliiliU'   i{iii   idiidi- 

lidiiiii'iil  riiiipotciicc  rdiulidiiiicllf.  mais  liirii.  vm Ii'  lail  ii'iiiai  ipn  r 

Lic|iinanii.  uni'  paialysii'  ili'  la  miIhiiIi'. 

I  r  Association  organo-psychique  dans  l'hémiplégie.  —  in  lii'iiii- 
|)lt'gii|iii'  ori;ani(|iic  di'viciil  liy>ir'iii|iu'  on  ncniaslliriiiijni':  siui  lii'ini- 
pit'iiii'  saniélinrc,  la  rmcc  rcdcvieiil  suilisanle  pour  les  ninnvi'iutMils 
ordinaires;  ol  coijcndanl  il  ne  inarclip  |)as  on  marche  très  mal  pane 
ipi'il  est  dcviMin  |diolii(|ui'  iCliaicol,  (Irasset).  Ces  lails  ipii  smil  l'n'- 
(lucnls  doivi'iil  iMii'  liii'ii  coniuis.  snilonl  au  |)oinl  dr  \ur  i\c  Irni'  |iiii- 
uoslic  l't  de  li'ur  Iraiicmcid.  Iri.  rn  l'Ilrl.la  nV'diiralioii  des  moiiM'niriils 
ainsi  ipic  la  psycliotliiMapii'  |m'ii\i'iiI  i ciidi r  de  fjiands  scivici's. 

12"  Hémiplégie  suivant  l'âge.  -  I.  Iiéniiplégie  peut  se  pi'oduire  à  Iniit 
âge.  avani  la  naissanre  —  hriiiipli''j:ii'  lonj^énilalo  — ,  dans  les  premières 
années  de  la  vie,  dans  l'adolescenee,  l'âge  adulte,  l'âge  mûr,  la  vieillesse. 

1,'liémiplégie  infantile  seule  mérite  une  élude  particulière  jiar  le  fait 
qu'elle  survient  |)endanl  la  |iériode  d(>  croissance  et  (piellea.  |iarlanl. 
une  répercussion  sur  le  développement  de  I  individu. 

Hémiplégie  cérébrale  infantile.  —  [.'hriiiipli'i/ii'  (■(iiifjénildli'.  el 
celle  qui  survient  dans  le  jeune  âge  —  ht'ntijjlt'-çiie  iii/'tuililc  — ,  iiii'rilcnl 
une  description  à  part,  cai' elles  se  compliiiuent  toujmirs  d'un  airél  de 
dévelo|qiement  de  la  moitié  du  ior|)s  paralysé,  ai'rèt  de  dév(dop|iemeiit 
(]ui  s'acinsiMlavantage  d'année  en  année,  à  mesure  que  l'enfanl  avance  en 
âge.  D'une  manièic  générale  et  ii  l'galilé  de  lésion  cérébrale,  ou  peut  dire 
que  l'arrêt  de  dévelop|iemenl  musculaire  et  osseux,  que  piésenle  le  côté 
liéniiplégié,  sera  d'aulaiit  plus  considérable  ipie  lentant  aui'a  été  l'rappé 
j)lus  jeune.  L'ati'ophie  nuisculaire,  qui  |)réilomine  j)resi|ue  toujours  dans 
le  membre  supérieur,  est  disposi-e  assez  uniformémeut  dans  tous  les 
groupes  musculaires  (lig.  (ii  et  (iT)).  On  |ieut  eu  obseiver  toutes  les  moda- 
lités possibles,  depuis  son  absence  complète  jusqu'à  un  degré  de  déve- 
iiqipement  extrêmement  accusé;  celte  deinière éventualité  est  loin  cepen- 
dant d'êtie  la  règle.  Cette  atrophie  musculaire  siège  égalenu'iit  dans  les 
muscles  du  tronc  et  contiibue  pour  une  certaine  part  à  l'asyiui'drie  de  la 
cage  thoracique,  asymétrie  qui  relève  aussi  d'un  ariêt  de  développement 
du  tissu  osseux,  ('et  ariêt  de  dévidoppement  est  en  général  moins  marqué 
pour  le  thorax  que  poui'  les  membres  (("azauvieilli)  et.  même  dans  ces  der- 
niers, le  raccourcissement  (jui  en  est  la  conséquence  acquiert  rarement 
un  degré  très  prononcé  (lig.  (ii).  Une  diminulion  de  longueui'  de  cinq  ii 
six  centimètres  dans  le  membic  siipiTieiir.  ininme  dans  les  cas  lap- 
pelés  par  Bourneville.  es!  raremeiil  oIimm-m'c  el.  le  plus  souvent,  d'un 

meinbi'c  à  l'autre ne  coinple  unère  que  deux  à  trois  centimèli'es  de 

diiïérence,  ])arfois  mi''me  la  loiigiieui'  est  sensiljlenieut  égale  des  deux 
côtés.  i*ar  contre,  on  penl,  dans  certains  cas.  obsei'vei'  une  diminulion 
considérable  de  ri''|iaissenr  des  os.  dans  le  membre  supérieui'  snrtonl. 
bien  que  ralio|)liie  en  longueur  soit  très  peu  accusée  ou  même  nulle, 
.l'ajouterai  enlin  ipinne  atrophie  musculaire,  même  extrêmement  pionou- 


COI',   n  iii;|ilii|iii'  |iii 
si'iiiciil    lin    iiiriiilii 


'I  \llnl 
illl    loi 


.//•;  /Il  s)-sri-Mi-:  \i:itri:i  \. 


m  I  l'iiiriil   ri   liiiiioiirs  IrNisIriiri'  d'iin  r;n  riMiiTis- 
nrs|iiiMilMiil    hiiiilis    i|iii'.    |i;ir    niiilri'    el    (ra|)ii''s 


Fi;;.  6i. 


\'r^. 


¥'ig.  IÎ4.  —  Monoplégie  cért'brale  infantile  du  membi'e  supéi-ieiir-  gauchi!  chez  un  snjoL  âgé  de  vingl-cinq 
ans.  Arrêt  de  développement  et  ati-uphie  musculaire  exce^sils  du  membre  paralysé.  Début  de  i'alfec- 
lion  par  des  convulsions  à  I  âge  de  (juiiize  mois.  —  A  remarquer  ici  que  le  membre  inférieur  du  côté 
correspondant  à  la  monoplégie  est  presque  indemne  et  que  la  moitié  gauche  de  la  face  est  presque 
aussi  développée  que  celle  du  crtté  dmil.  —  .lusqu'ii  làge  île  .-e|it  ans,  ce  malade  a  l'té  sujet  à  des 
crises  d'épilepsie  (Bicélre,  IS'.lô). 

Vig.  fô.  —  llémi|ili--i'  r.r.'l.iili-  infantile  gauche  chez  un  homme  de  quaranle-deux  ans,  survenue  à  la 
suite  de  convuKiiU^  i  I  il.,  il.-  deux  ans.  —  Toute  la  moitié  gauche  du  corps,  face,  ti-onc,  membres. 
pré>ente  un  aii<i  il-'  .1.  \ .  liiji[nMiient  ti'ès  prononcé.  Mouvements  constants  de  flexion  et  d'extension 
des  doigts  et  du  piM^rM  i.  .I"  l',ivanl-lu:i<  «iir  le  bras  et  d'adduction  et  d'abduction  du  bras  sur  le 

thorax.  Mouvements  s|i,i-i Inpi.'-  ihi  ii.Hi.iiM-  du  même  côté  inclinant  la  tète  sur  l'épaule  gauche. 

A  droite,  pupille  en  mycli  i.i-.- II.  i,M..ii,. .Illl  nia  la  lumière,  ni  à  la  convergence.  Strabisme  divergent 
de  ce  roté.  \  gauche.  |iii|.illr  il.   iliiii.-n- iliiiaire  et  à  réai-lions  norniMles  (Ilirètre.  18S5). 


li'N  l'jiil^  i|ii  il  III  ;i  l'Ii'  iliiiiiK'  ddliscrNri',  la  iliiiiiiiiiliiiii  ilr  I  (''|iaissi>iir  (l(?s 
o.s  sérail,  l'ii  gt'-iiéral,  assez  (^xacleiiieiit  |)r()|)oi'ti(iiiiieile  an  dei^rt'  de 
1  atrophie  inuseiilaiie.  Sonveiil  ciiliii,  cliez  ces  malades,  la  cnloiiiie  ver- 


Tuniiii.ics  m:  i..\  Muni i rr: 


Iclir.ili'  i\ Vs|   |i.is  icclili^iif.  Il  cxisli'  ;'i  lu    iv^ioii  ddiso-l IimIic  un  ccf- 

tain   (It'^iv  (le  si(ili(is<'  dunl    lu   ((iincxili'   est  dii'igéc  du  cùk''  opiidsô  à 

rii('Miii|iir'^ii',  t'I    |);ur(iis  îuisM   mit'  cimii- 

limc    lii'  niiii|H'nsali(m  en    sens    inverse 

dans   l.i   K'LiiiMi  cervieo-doi'sale.  ("elle  dé- 

idiiMaliiin    de  la  eoloimi'  veilélirale   es! 

smlont   niai(|née  chez  cenx  (|ni  s(inl  dii;i- 


ri;j.  tîi; 


Fig.  (j6  —  llcniiplésie  cérébrale  inranlilo  gaiirlie  avec  atliétose  do  la  main  et  du  pied  clicz  un  homme 
de  cinquanle-qualie  ans.  —  Déhut  de  l'aireelion  à  làjie  de  sept  ans  pendant  la  convalescence  d'une 
scarlatine.  Ici  l'atrophie  musculaire,  très  faible  du  reste,  est  un  peu  plus  accusée  au  membre  supé- 
rieur (Bicélre.  1890).  —  A  l'autopsie,  lésion  en  loyer  ayant  détruit  la  capsule  externe,  le  noyau  lenti- 
culaire, le  segment  antéricnr,  le  genou  et  la  moitié  antérieure  du  segment  postérieur  de  la  capsule 
interne.  (Voy.  J.  Dejeiiike,  Cnnlriliiition  à  l'élude  anatomo-patlmlogiqiw  de  l'hémiplégie  cérébrale  in- 
fanlile.  Arc'h.  de  pliijsinl.,  18!ll,  obs.  I.  p.  G60.) 

Kig.  fi".  —  llémiathétose  droile  de  la  main  et  du  pied  chez  un  homme  de  trente-quatre  ans,  datant  de 
l'âge  de  trois  ans  et  survenue  quelques  jours  après  im  traumatisme  du  crâne  (chute  dans  im  escalier*. 
—  Mouvements  spasmodiques  de  la  face  et  du  peaucier  du  cou  du  même  côté.  Remarquer  que  les 
muscles  du  coté  athétosique  .>-onl  plutôt  hypertrophiés  (Bicétre,  1889).  La  main  droite  du  malade  est 
i-eprésenlée  dans  la  (igure  3ô. 


liffradcs  ilii  lail  de  ieiii-  i'i|iiiniMiie.  cl  clie/.  lesquels,  par  ('onsi''(|iii'nl,  il 
existe  un  cerlain  de<;rt'Ml  éltivatioiidelépiiu!  iliatpiednt'iMé  r()ri'es|Hind:ml. 
Chez  ces  malades  enlin,  il  existe  des  Innihles  vaso-moteurs  S(>  traduisant 


-/,  \ii(iini,ii:  ni  S)  SI /:mi:  va./.t/./t. 


pur  iiiic  color.iliiMi  vidliicrc  di's  i'\ti('Miiilt''s  des  iiiciiiliics  |p;ii'alvs(''s,  doiil 
l;i  li'in|ii''i;iliiic  csl  ahaisst'c;  lii  (liirércncc  |ii'nl  aller  jiis(iu'à  deux  degrés 
ciilir  lr>  d('ii\  (('lit'"»  (l'éré).  On  [MMil  observer  du  reste  des  paiiicuiarités 
aiial(i;^ues  dans  riiéniipléf;ie  ancienne  de  l'adiiile.  Dans  l'héniiplégie 
inranlil(\  la  lianlenr  de  la  courbe  spliyi;ni()gia|dii(|iie  esl  iimins  élevée 
du  Ci'ilé  |)aralysé  d'en'),  pliénoniènc  send)lalile  à  celui  indi(pié  par 
Lorain  dans  riiénii|>li\L;ie  de  l'adulle  el  d(inl   j'ai  parlé  précédeniinenl. 

I>a  lace  esl  en  gi'nérai  asyniélrique  el  il  en  est  de  même  pour  la  moitié 
correspondante  du  crâne.  On  constate  quelquelbis  un  aplatissement, 
parfois  même  une  dépression  de  la  voi'ile  du  crâne,  dans  le  point  corres- 
pondant à  la  lésion  céré- 
brale, (lelte  particularité 
a  été  notée  surtout  dans 
la  porencéphalie,  mais 
n'est  pas  cejiendant  cons- 
tante dans  ce  cas.  Celle 
asymétrie  peut  présenter 
Ions  les  degrés  possibles 
d'intensité.  L'atrophie 
portant  sur  les  muscles 
comme  sur  les  os,  l'asy- 
métrie faciale  peut  acqué- 
rir, dans  certains  cas, 
assez  rares  du  reste,  un 
degré  aussi  prononcé  que 
dans  Vhi'iinatyophie  fa- 
cinli-  de  Romberg  (fig.68) 
(Vov.  Ilcmiatrophie 
faciale).  C'est  dans  ces 
cas  d'extrême  atrophie 
faciale  (pie  l'on  a  signalé 
l'alrophie  de  l'œil  el  de 
l'oreille ,  ainsi  qu'une 
diniiniilion  de  vohimc  de  la  langue  du  colé  correspondant,  particularités 
(lu  reste  trî-s  rarement  observées,  l'our  linir  enfin  ce  qui  a  Irait  à  ce 
sujet,  je  mentionneiai  encore  l'atrophie  du  testicule  et  de  la  mamelle, 
synq)trimes  du  reste  très  lares,  le  premier  surtout. 

Ihi  fait  de  l'arrèl  de  développement  des  tissus  musculaire  et  osseux, 
de  la  contraclure.  du  fait  aussi  des  rétractions  fibro-musculaires  qui, 
(liez  l'adulle  atteint  d'hémiplégie  infantile,  atteignent  parfois  un  degré 
extrême,  on  |)(Mit  obserxcr  dans  celle  forme  d'hémiplégie,  du  cùlé  des 
extrémités  paialys(''es  —  main  el  pi(>(l  —  des  déformations  que  l'on  ne 
voit  jamais  à  im  pareil  degré  dans  riiémiplégie  de  l'adulte  (fig.  69  à  75). 
Le  membre  supérieur,  atroplii(''  cl  plus  (^ourt  que  son  congénère,  esl  plus 
on  moins  ra|iproché  du  Iroiic.  le  liras  dirigé  obli(pi(Mnent  en  bas  et  en 
dehors  ou  bien  appliqni'  conire  la  partie  correspondante  du  thorax,  el 


Fig.  r,8.  —  IlrMiiiatrophie  sauclie  de  la  face  dan 
c.-iV-biale  infaiilil,-.  (Maladi-  reiir.-scMaé  d 


Q  cas  d'héiniplégii 
.  la  liKili-f  la  ) 


TKni  iii.i:-  hi:  i.A  Ml  II  II. m-: 


■Ki9 


IV'|i;iiili'  smiM'iil  |iIm-~  (''Icm'i 
iiiiiiiis  lléchi  sur  le  lir;is.  | 
ri)rc(''('.  Ln  main  csl  tli'ihii 
mairo  \;\vw  suivant  les  cas 


ipic  (l'Ile  (lu  ciili'  sain.  l.'a\,Mil-liias  plus  dU 
aiTdi--  n:("'Mi('  ii  auj^lc  didil.  csl  en  |ir(inalion 

sur  l'avanl-luas.  cl  le  (lc^i(''  de  ilcxion  pal- 
:    laul('i(    il  ■>'i\'<\\.  d'une  lle\i(Mi  à  ani^le  didil 


(iiji.  (iO).  lanliil  d'nne  flexion  Idrci-e  de  la  main,  don!  la  lace  |ialmaii'c  se 

ra|>|U'(iciio  pins  tin  moins  de  la  l'ace  C(U  res|i(indaule  de   ravanl-liias.  et 

dans  ce  cas  il  existe  alors  une  vérilahle  snlilnxalion  des  os  du  carpe.  \a\ 

main  enlin    clianj^c  de   direcliou.    s'iiudine  du    ciM('  cnliilal  et   sa   l'ace 

palmaire      prend      soineni 

l'appareiH'c  dune  }^(Milli(''i(' 

dn    l'ail    du    it-lèvemeul    de 

ses  l)or(ls  interne  cl  exlerne 

(Roncliard),  taiulis   (pie   sa 

face  dorsale  sarnnidil.  Les 

doigts  sont  en  général  lle- 

chis  sur   la    paume   de    la 

main  et  reconvi'ent  le  pouce 

(|ni  est  on  addiu'tion.  l'ar- 

l'ois.   an    conli'aire.    et   j  ai 

rencontré    ce    fait    suiloni 

dans  le  cas  oii  la  main  est 

en  état  de  flexion  palmaire 

excessive,  les  doigts  ne  sou! 

pas  tons  en  état  de  llexion 

palmaire:  plusieurs  d'eutii" 

eux.   l'index  et  le   médius 

surldut,  présentent  la  (iï'l'oi- 

matiou  suivante  :    la   Iroi- 

sii'nie  phalange  esten  flexion 

palmaire,   la   deuxième  au 

contraire  en  liyperexlension 

telle  sur  la    première    (|ue     ,.„,,,,_  n,.„„„  ,.„„,.„,.,,,  |,,„„„  ,|„„  n„,„„,i,-,,.i, 

la  face  dorsale  dn    doigt   est  c-ix-bralo  inanUle.  (Jl.lado  ro,uOscnt.:.  .lans  la  lisiuru  (U.) 

concave,  el  qu'à  la  l'ace  pal- 
maire il  y  a  une  véritable  snhiuxation  de  la  deuxième  phalange  sur  la 
pi-emière  qui  est  en  flexion  palmaiie  (doigt  en  baïonnette)  (flg.  70). 

Du  c(jté(hi  membre  inférieur,  on  observe  des  déformations  analogues. 
Il  existe  le  plus  souvent,  pas  toujours  cependant,  un  certain  degré  de 
flexion  de  la  jambe  sur  la  cuisse.  Le  pied  est  ordinairement  en  flexion 
|dautaire  (é(ininisme)  et  incliné  tanl(Hen  dedans  (varus  équin).  tanti'd  en 
dehors  (éipiin  valgus).  L'é(|uinisme  peut  être  assez  prononcé  pour  amener 
une  snbluxation  de  la  tète  de  l'astragale  (flg.  72  el  75).  Parfois  enfin  ce 
pied  liol  varus  équin.  très  accusé,  est  toi'du  sur  sou  axeantéro-postérieur. 
de  telle  sorte  que  le  malade  marche  en  s'appuyant  sur  son  bord  externe. 
Le  gros  orteil  est  assez  souvent  en  llexion  dorsale,  formanl  parfois  nu 
angle  ilroit  sur  le  métatarse,  les  auli'es  orteils  étant  dans  leur  situation 


<i:\iini  niiii,   i,r  ,v  1  ,v  Y /:  M//-;  M.  iiri:  I  \. 


niiliiiaiii' (III  cil  lr;;(Tc  llcxidii  |il;iiil;iii('.  I)':iiili('s  ritisciiliii  liiii^  les  orlcils 
soiil  Cil  llcxidii  |ilaiil;iii{'.  Ici,  coiiiiiic  au  iiicmliic»  supiMicur.  I"ali(i|iliic 
iMiisciilairc  cl  le  raccdiiirisscmciil  ilii  iiicinln-c  soiil  vaiialilcs,  Miivaiit  les 
cas.  l.(Msi|iic  |(!  raeeoiircissemenl  alleiiil  un  cei-laiii  degré,  le  malade 
iiiaiclic    sur   hi    l'ace    planlaire    de    sc>   uilcils    (déniai'clie   dif;ilii^rade). 

i'aiidis,  mais  lieaucoup  plus  raie- 

uieiil.  iiser've  un  pied  IkiI  lalus 

(II-.  71 1. 

Dans  rii('mipl('^ie  (■(•réluale  in- 
laiilile,  la  coulracture  des  mend)ies 
|iaialys{''s  peut  \arier  lieaiiceup, 
selon  les  cas.  rjle  peut  èlre  inUMise, 


i^'.  70.  —  Flexicin  excessive  de  \:i  iimiii  :-l  iIbs  rli>ists  aviM-  indi'X  en  baîonnolli'  dans  un  cas  d'iicnii. 
plégie  cùrébrah-  infanlile  douldc  —  >I(-iih'  d.-lo.iiialion  di-  la  main  candie.  iMaladi'  if|in-senlt-  dans 
la  liicuie  7.^  ) 


Fi^'.  7i.  —  Di-rorniitiun  .lu  iii.-d  drml  ilaiis  ni,-rnipl.-Ki( 
dans  la  li-ure  T.Si.  —  I..-  |Mi.-d  «au.lio  |ji('scnli>  la  nirnii 


aie  infanlil.'  dunhlc-  (malad.-  la  pi-.-si_-nl.' 


moyonue,  légère;,  lateule.  ou  même  faire  coni|(lèteineMl  délaut.  les  mem- 
bres paralysés  reslaiil  iiidéliniment  llas([ues  et  souples,  (le  fait,  coiislalé 
paiC.ilwlteau  (IS.SS)  el  par  l-'reud  et  Ries  (1891),  a  été  surtout  établi  par 
mou  élèv(î  Long!  1910).  (lel  auteur  a  moutn''  que  l'absence  de  eontiaelure 
était  assez  IVéïpieiite  dans  riiéuiiplégie  cérébrale  inlantib;  et  ipie.  dans 
ces  ns,  on  n'avait  pas  allaire  à  des  malades  dont  les  rneiniires  iHaient  en 
l'Ial  de  c  iiiliacliire  latente,  mais  qu'il  s'agissait  bien  d'absence  totale 
de  ciinliailiii('  car,  cbcz  ces  sujets,  dans  les  mouvements  volontaires 
ou  ciiiiibinés,  il  ne  se  di'veloppe  aucune  rigidité  anoiaiiale  du  côté  de 
riiiMiiiidégie.  Or  c'est  le  cmilraii'e  tpie  l'on  observe  dans  le  cas  de  con- 
li;icliiic  latente. 

<hi   a  encore  signalé  (U.  Foersler,   1909).  dans  li'  cas  de  b'simi  céré- 


ritnii:ii:>  hi  /  I  Mniii.iii:.  .'.m 

liialc  inraiililc  liiliili'iiile.  tlt'>  lu'iiii|ilci;i('s  douilles  cl  llas(|ui's  a(((irii|i.i- 
"iii'cs  (ruii  (Hal  astasi(|m'  très  niariiiu'.  Clic/  ci's  siiji'ls.  la  slalioii  (Iclimit 
cl  iiicmc  assise  sont  iin|iiissililcs.  Il  est  plus  (|ue  |ir(»ltablc  (|iie  dans  ces 
cas  les  licmisplicres  ccriMiiaux  ne  sonl  pas  seuls  louches,  mais  (pie  le 
cervelet  ou  ses  pciloii- 
culi's  soûl  eux  aussi 
alléiés. 

i.a  iKirtilijsic  fii- 
cidlr.  culiu.  n'est  pas 
rare  dans  llicuiiplcîiie 
cérébrale  iut'auti  U'. 
Klle  se  lenconlre  siu- 
loul  dans  les  Ibrines 
paral\ tiipics  f;iaves.  et 
l'ait  délaut  dans  les 
l'ornies  léj;èics  ainsi 
que  chez  les  aliiélosi- 
(|ues  purs,  mais  (lc■^ 
que  ralVeclioii  ol  un 
|)en  ancienne,  elle  est 
rarement  prononcée  : 
il  s'agit  d'une  pai't'sie 
plutôt  (pie  (l'un''  |)aia- 
Ivsie.  nullement  coni- 
pai'ahle  comme  iiileii- 
silé  à  celle  ipic  Ton 
observe  dans  l'Iii'iiii- 
pléjrie  de  l'adul  te. 
('oininc  chez  ce  der- 
nier, elle  |)rédomine 
dans  le  domaine  thi 
facial  iutëricni".  mais, 
je  le  répète,  le  pins 
souvent  cette  |iaralysie 
u'allire  jias  i'alleiilion 
de  prime  abord,  il  l'aut 
la  chercber  avec  soin, 
pendant  les  mouve- 
ments de  la  iuimii|iie 

surtout,  et  on  peut  alors  constater  nue  dillcrence  légère  de  niolililé  ilau> 
les  deux  moitiés  de  la  face.  On  peut  observer  parfois  un  léjier  état  de 
contracture  du  C(")té  paraly.sé  pouvant  faire  soufrer  à  l'existence  d'une  para- 
lysie faciale  alterne,  llet  état  de  contracture  est  du  reste  très  rare,  d'ordi- 
naire très  |)eu  accusé,  pas  toujours  cependant  liii.  7i),  en  aucun  point 
cependant  comparable  à  la  contracture  des  membres,  et  lorsqu'on  le  ren- 
coulre.  ce  (pii,  je  le  répète,  n'est  point  commun,  il  est  caractérisé  par 


"i^'.  12  et  75.  —  Ces  fibres  représentent  la  Uêronualion  du  pied  — 
équinisme  vai-us  excessif  avec  pied  creux  —  dans  un  cas  d'Iièmi- 
plésrie  cérébrale  infantile  avec  atliélose.  ()lalade  représenté  dans 
la  liiruretiS.) 


sÉMinini.ir:  i,r  sysThMi-:  .va./.tata. 


iiiic  (''l(''vali<ni  l(''fitM'('  ilc  l;i  i-iiiiiiiiissiiii'  liiliiiilc  du  côh''  |i;iralss(''.  (pii  csl 
aloi's  aiiiiiK'c  de  pclils  riKiiivciiicnIs  cldiiiiiiics  lytliiiK's  d  l'h'valioii  l'I 
(rabaisscincnl  (li('iiiis|iasin('  laliic-  iiili.'iniillL'iil,  tic  laliié).  Ce  |)lic'iion)('rR', 
ti(''s  raie  dans  la  loriiic  |)aralytii|uo  siin|dr  de  la  paralysie  iiilaiilile,  — 
sur  lin  1res  j^raiid  iinnilire  de  ma- 
lades je  ne  l'ai  pas  rencipnlr"(''  une 
seule  lois,  —  esl,  an  cdnliaire, 
assez  cunininii  dans  la  loiine  avec 
alhélose  (lij,'.  ()7  cl  7i). 

Chez  ces  malades  r(''lal  de  Viiilrl- 
ligpnce  esl  très  variable.  On  ne  |ieul 
dire  qu'elle  soit  altéréi!  ])roporlion- 
nellemenl  t  riulensité  de  riiémi- 
plégie  car,  dans  les  cas  de  lésion 
eapsulaire.  le  déficit  intellectuel 
est  heauc(uip  moindre  (pi(>  lors(jiril 
s'ajiil  de  lésion  corticale  étend  ne 
ou  de  porencéphalie.  D'une  nianièic 


Wh- 

^^f  t^^  H^ 

^H  ■    ^a»^  -                JÊÊ-^^Ê 

^^^R     'H^     ^^^^^H^K ' ^ '^  '^''^^^ 

^W  E^^i^^HBl^^^^l 

Fig.  74.  —  Mouvements  spasniodi(|iu's  ihiiis  le  liuMuiiiif  ilti  lacuil  iltmi,  prt'diniiiit.-nil  île  lieaucoiip  dans  le 
facial  inférieur  —  rictus  sardoniquc  spasmodique  —  chez  un  lioiuiue  de  vuif;t-tii)is  ans  atteint  dlii'ini- 
plégie  cérébrale  infantile  du  côté  droit,  avec  mouvements  rlioréo-athétosiques  marqués  siirltmt 
dans  le  membre  supérieur.  Origine  congénitale  de  l'aflection  (Bicêtre,  1892). 

Fig.  75.  —  Double  hémiplégie  cérébrale  infantile,  survenue  à  l'âge  de  trois  itiois  ù  la  suite  de  convul- 
sions. État  du  malade  ii  l'âge  de  ti-enle-quatre  ans. —  Débilité  céi'ébi'ale  très  accusée.  Pas  d'épilep- 
sie.  Ici  la  lésion  est  vraisemblablement  celle  de  la  porencéphalie  double  (Bicêtre,  18'i2i. 

U(''ni''iale,  c'est  la  faiMesse  inlellecluelle  ipie  I  un  censlale  cliez  les  siijels 
atteints  d  liéniiplégie  céréiirale  inlaulile,  laililesse  inlcilechudle  dent  ou 
peut  couslaler  tous  les  def;rés  justpi'à  I  iiiili(''cilil(''  coin|)lèle.  D'autres  l'ois, 
mais  pins  rarement,  rinielli^ence  n'es!  |i;is  un  presipie  pas  leuclK'e,  la 
lactilli'  d'apprendre  cl   la  mcniinre  seul  liiinnes,  le  siijel  s'insiniil  l'acile- 


I nul  i:i  r^  h!   I  I  !/"///  ///■■  -iwx 

iiiiMil.  l'ar  riinlic.  I,i  \oloiili''  ;uii>i  (|uc  le--  ^l^l(■|illll^  .illcclivcs  soiil 
laililc-.  l.',i(li\ilr  l.iil  ili'laiil.  le  sens  moial  rsl  allailjli  ou  tiiil.  cl  il 
('\is|i'  ilr  la  |l('|■\l'|■•^illll  (lu  caïailrif.  I.iii>(|ii('  rii(''iiii|)lo^i('  csl  liilali-ralc, 
les  Iroiililfs  inl('llc<'lu('ls  soiil  loiijdiiis  plus  accuses.  Hu  icsic,  ces  Iroulilcs 
sdiit  sduvciil  agjfcavcs  daus  la  loiiuc  uiiilatci'alc  coiiiuic  dans  la  loruic 
hilalcralc  |iai-  i'c|iilc|isic.  Toutcrois,  daus  la  uiajoiilc  des  cas.  I()rs(|iic 
riiciuipii'^ic  inlaulilc  s  accoiupa^uc  de  liduhles  de  I  iiilellij^eiice,  ces 
Irouldes.  ainsi  (|ue  la  iiioulié  liiuinicville,  resicut  slaliouuaires  cl 
u'alioulisseul  (|ue  liés  raiciiieiil  à  la  dcnicuce  |iin;^icssivt!  si  cuniiiMiiie 
chez  les  anciens  é|)ilc(ili(|ues. 

(liiez  reulanl  coniiuc  cle.'z  l'adullc.  riiciiii|ili\L^ii'  piMil  piV'senier  Iimis  les 
d(>gi'és  d'iideusili'  |ins^ilile  el,  jdus  souveni  ijue  chez  l'adulle,  (die  si(''g(! 
des  deux  ('('dés  du  cdi  |is.  hrinijtlriiii'  hilahhrilc  (liy.  7.")|.  —  IVeud  el 
Ries  ont  scndenu  (pie  les  ^aindn'is  élaieut  des  sujets  (|ui,  dans  ICurance, 
avaient  été  atteints  d"hénii|)lé{ii(!s  droite  légère  et  curuhle.  (letlo  opinion 
nie  parait,  pour  le  nioiiis.  rorlemeiit  exagérée. 

l.ors(pie  le  sup'l  est  frappé  apiu's  la  deuxième  enfance  —  /((■»( //f/cV/Zc 
(les  <itl()lescciilf  —  l'arrél  de  (lév(diippein(>nl  des  nienilires  est  naliirelh!- 
nient  moins  niar(|né. 

.le  signalerai  encore,  comme  une  |(ailiciilaril(''  tr('s  IV(''ipieiite  de  liiénii- 
plégie  infantile,  Icxistence  de  convulsions  épileptiformes,  à  lype  très 
souvent  niiilaléral,  déhiitanl  |iar  le  côté  paralysé,  ainsi  (jue  la  pré- 
sence lr(''s  cinnniune  daus  les  membres  paralysés  —  dans  le  membre 
supiMieiii'  en  particulier  —  de  inouv(>nienls  iiiv(dontaires  de  divers  ordres 
—  tremblements,  alhétose,  chorée,  mouvements  choréo-athélosi(|iies. 
(Vov.  ces  mots.)  Ces  moiivemenls  sont  aussi  ri(''i|ueiits  dans  Ihémiplégie 
(•(■'{■('•hiali'  inlaiilile  (|u'ils  sont  rares,  exceplioiinels,  dans  C(dle  de 
ladiilte. 

l/arrèt  de  d(''veloppciueiil  d  une  miiili(''  du  corps  n'est  pas  I  apana;;e 
excdusif  des  lésions  cén'brales  tpii  chez  1  enfant  ou  I  adolescent  pro- 
dnisenl  l'iiémiplégie,  il  peut  aussi  s'observer  dans  l'Iiémiplégie  infantile 
d'origine  .sjiinale.  Ici  naturellement  il  n'y  a  pas  d'asymétrie  faciale.  Cette 
hémiplégie  spinale  infantile  seia  décrite  plus  loin.  C'est  du  reste  une 
variété  tort  rare.  (Voy.  p.  t2SÔ  et  liu.  7!>.  i 

Sémiologie  de  1  hémiplégie  cérébrale  infantile.  —  Congéni- 
tale. rii(''miplégie  infantile  peut  relever  d'nii  arrêt  de  développement  ou 
d  une  artérite  infectieuse  inlra-ntérine.  Dans  ce  dernier  cas,  la  lésion 
csl  snriont  celle  de  la  poiciic(''|dialie.  Après  la  naissance,  les  causes 
snsce|)lildes  de  la  délerminer  sont,  en  dehors  du  traumalisme,  les  mala- 
dies inl'ectieuscs  en  général.  I.a  sy|)hilis  hérédilaire  en  est  une  cause  l'ré- 
(inciite.  Toutes  les  infeclions  de  l'enfance  peuvent,  dans  certaines  circons- 
lances  données,  produire  une  hémiplégie.  Les  lésions  les  plus  constantes 
sont  celles  dtî  riiémorragie  cér('brale  et  du  ramollissement  par  artérite. 
D'antres  fois  le  ranudiissement  survient  par  embolie  au  couis  d'une 
endocardite  en  voie  de  développement.  L'hémiplégie  infantile  peut  encore 


■.Ti'i  sr.Miiii.ocii:  iir  srsri'Mi:  a/./.t/./.v, 

(■^lic  hi  (■niis(''(|iii'iici'  (l'iiiir  ciicc'iiliiililc  (iii  iWwir  iiuMiiii^^o-ciid'iilialilc 
iiil'i'clicnsi's  IcrmiiK'es  par  sclérose  mais,  le  plus  souviMit,  les  lésions 
ciiiislalées  à  l'autopsie  son!  les  mêmes  que  celles  de  riiémiplégie  de 
radiille,  à  savoii' :  loyers  ceniraiix  d'Iiémoiragie  ou  de  ramollissemeui, 
lésions  corlicalcs  de  ramollissement  —  plinjucs  jaunes  — rcdevanl  d'une 
Ihromiiose  par  endarléiite  ou  d'une  emli(die. 

Il  a  été  puldié  un  certain  nomlire  de  cas  d'liéniip!(''j^ie  céndiraie  inlan- 
lile  pMi-  li''sions  corticales  ou  centrales  avec  intégrité  des  voies  pyrami- 
dales —  absence  de  (lé';énérescence  secondaire  — ,  Ross  (hSSI),  liis- 
eholl'l  l?<<S7),  lîinswangvri  l<Sit7),  S|)ielmayer  (  190G),  Iloestermami  (1912). 
—  Il  s'agit  toujours  de  h'sions  remonlant  à  la  vie  intra-utérine  ou  à  la 
toute  première  enlance.  Spielnuiyer-  a  proposé  pour  ces  faits  le  nom  de 
paraliixir  i)tlra-rorlir(ilc.  l'ans  ces  cas,  en  ell'et,  la  couche  des  grandes 
cellules  pvramidales  est  intacte,  tandis  que  les  couches  superficielles 
de  lÏMorce,  de  la  région  motrice  en  particulier,  dont  le  dévidoppement 
|diylogcuéti(pie  et  oidégénélique  est  plus  récent,  sont  très  altérées  et 
partant  ne  peuvent  plus  actionner  les  couches  profondes.  Somme  toute, 
dans  ces  faits,  le  système  pyramidal  existe  anatomiquement,  mais  il  ne 
peut  pas  fonctionner  parce  qu'il  est  physiologi(|uemeid  isolé  de  ses 
centres  excilaleurs.  C'est  là  l'hypothèse  la  |)lus  vraisemhlajjle  dans  l'état 
aetuid  de  nos  coMnaissances.  Il  y  a  cependant  des  cas  (liischofl)  où  il 
n'existait  (piune  h'sion  du  thalamus.  Ici  l'inlei'prélation  de  l'hémiplégie 
est  heaucoup  |dus  délicate,  (tu  |)eut  supposer  que,  les  fibres  thalamo- 
corticales  étant  déti-uitcs,  la  coiticalité  motrice  ne  reçoit  plus  les  excita- 
tions nécessaires  pour  le  dévelop|iement  de  la  fonction  du  système  pyia- 
midal.  En  tout  cas,  ces  faits,  qui  n'ont  pas  été  jusqu'ici  observés  à  la 
suite  de  lésions  cérébrales  chez  l'adulte,  montrent  (jue  In  lésion  survient 
à  une  époque  où  la  corlicalité  cérébrale  commence  seulement  à  acquérir 
une  importance  biologi(jue  pour  les  organes  moteurs,  où  les  connexions 
analomi(pies  sont  loin  d'être  parachevées  et  où  la  fonction  n'est  pas 
encore  établie.  C'est  pour  cela  qu'une  lésion  survenant  à  celte  époque 
de  la  vie  ne  peut  être  comparée  ni  dans  ses  conséquences,  ni  dans  les 
svnqdômes  (|u'(dle  détermine,  à  une  lésion  analogue  se  produisant  dans 
un  cerveau  com|)lèlement  dévelo(ipé  et  dont  les  associations  fonctionnelles 
sont  de|)uis  longtemps  établies. 

.le  tiens  encore  à  faire  remar(piei-  (pi'il  existe  des  cas  de  lésion  céré- 
biale  d'origine  congénitale  qui  se  traduisent  cliniqnement  par  de  la 
paralysie  et  à  l'autopsie  desipicds  la  voie  |)yramidale  paraît  a  peine 
touchée.  .l'ai  publié  (1S',)7  et  19(11)  l'obseivation  d'un  cas  de  rigidité 
spasmodique  congénitale  des  membres  inférieurs  (diez  un  sujet  qui 
mourut  à  l'âge  de  soixante-ilix-neuf  ans.  A  l'autopsie,  je  constatai 
l'existence  d'une  porencéphalie  double  siégeant  sui'  l'écorce  rolandique 
(voir  Analomu;  des  centres  nerveux,  par  .1.  et  A.  Dejerine,  t.  II,  1900, 
fig.  2ô7|.  Les  pvramides  bulbaires  étaient  légèrement  diminuées  de 
volume,  mais  ne  |ir('sentaient  pas  trace  de  dégénéieseence,  ])ar  les  mé- 
thodes de  l'ai  et  de    Weigert.   Il  en  était  de  même  pour  la  moelle  épi- 


I 


rimi  m  I  -  hi  I  I  Ml  II  II  III-:.  ■>■,■, 

lliiTi'  (l.ilis  l;ii|ii('llc  1111  111'  |iiiii\;iil  (oii^l.ilcr  de  (l(''|.fr'll(''resc('ilC('  scciiiltliiiic 
ilaiis  le  syslt'iiK'  |iyi;iiiii(l;il. 

l/aliscnci'  (le  (lt'j;(''iii''ri'--(i'in  r  du  l'aixcaii  |i\iaiiiiilal  riiii>c  (l;iii>  la 
iiiiifllc  (''|iiiii(''n'  iiCsl  pas  du  lolc  une  |picii\c  de  l'iiiléfiiilL'  de  la  Mtic 
|ivraiuidali'.  Il  n'es!  pas  liés  laii',  eu  cllct.  dans  les  ras  d'Iiriiiipli'^ic 
iuraiilili'  icinoiilant  aux  pii'niicrs  à^i's  de  la  vie,  avec  atiopliie  ((iiuplèle 
et  lolale  de  la  pyiainide.  de  ne  edusialer,  dans  le  cordon  laléral  de  la 
moelle  du  colé  o|iposé.  aucune  liace  lie  sclérose  pyramidale,  mais  seu- 
lomeul  une  lé^à-iy  dimiiiulioii  de  \uliiiiie  de  la  moitié  correspondaiile  de 
la  moelle  (vov.  •!.  et  A.  Dejeiine,  AïKiloiiiie  (1rs  centres  nevi'eux,  t.  Il, 
li^.  \h[)\.  C'est  dans  ces  cas.  du  reste,  ([ne,  ainsi  que  je  l'ai  montré,  (m 
|)eul  renconli'er  une  liy|)erli'(tpliii'  rdiiipeiisatrice.  parinis  rniisidéiaiilc. 
(le  la  pyramide  du  coté  sain. 


B.  —  Hémiplégie  dissociée.  —  Monoplégies. 

Ainsi  (|u"on  vient  de  le  voir,  dans  Ihémiplégie  ordinaire,  classique, 
tonte  une  moitié  du  corps  paiticipe  à  des  degrés  divers  à  la  paralysie. 
Daulit's  l'ois  ce  saut  certains  segments  qui  sont  seuls  paralysés,  on  a 
alors  atVaire  à  des  Dionoplét/ies.  t!es  monoplégies  sont  tantôt  primitives, 
c'est-à-dire  qu'elles  s'accusent  d'emlilée  comme  telles,  tantôt  secondaires 
et  ne  sont  que  .le  reliquat  d'une  hémiplégie.  L'existence  d'une  inono- 
plégie  comporte  une  valeur  sémiologicpie  de  localisaliou  lieaucoiip  jdiis 
précise  que  celle  de  l'hémiplégie  haiiale.  On  peut  rencontrer  des  mono- 
plégies pin-es,  c'est-à-dire  des  paralysies  limitées  à  un  seul  meniiirc  ou 
même  à  certains  muscles  d'un  memlirc  et  des  luonoplégies  associées, 
qui  ne  sont  antres  que  des  hémiplégies  paitielles. 

Monoplégies  pures.  —  ici  la  paialysie  porte  sur  un  seul  memiire  — 
hras  ou  jambe  —  monoplégie  brachiale,  crurale;  mais  iiaifois  on  n'a 
pas  allaire  à  une  paralysie  ahsolument  limiti'e  à  un  meinhie.  Dans  la 
monoplégie  brachiale  la  plus  pure,  le  membre  iiilërieui'  peut  n'être  pas 
aussi  vigoureux  (]u'auparavaiit,  et  dans  la  monoplégie  crurale  la  plus 
classi(]ne.  le  membre  supérieur  |)eut  ne  pas  être  toujours  absolument 
intact,  haiis  beaucoup  de  cas  cependant,  la  paralysie  est  exactement  et 
absolument  limitée  au  membi'e  supéi'ienr  ou  inl'érieur.  On  peut  observer 
nue  monoplégie  faciale,  et  ici  les  caractères  de  la  paralysie  sont  ceux 
de  la  paralysie  faciale  d'origine  cérébiale,  nue  monoplégie  linguale.  — 
l)aralysie  d'un  côté  de  la  langue.  La  pioiioplégie  faciale  ou  facio-linguale 
s'accompagne  en  général  d'une  monoplégie  brachiale,  mais  elle  peut  se 
montrer  à  létal  isolé.  Dans  la  nionoplégie  des  membres  —  bracliial(\ 
crurale  —  la  topographie  di'  la  paralysie  est  la  même  que  dans  l'hiMiiipié- 
gie  connnune.  c'est-à-dire  que  les  muscles  sont  d'autant  plus  paralvsés 
qu'ils  sont  plus  éloiguT-s  de  la  racine  du  membre.  Il  importe  cependant 
de  savoir  i|ue  ces  monoplégies  iieuvent  ètie  partielles,  di.s.sociées,  c'est-à- 
dire  limitées  à  un  segment  de  membre,  les  autres  segments  étant  nor- 


-hMiiii.dCii:  Dr  > rs 77:M//-;  M:itri:i  X. 


miiiix.  .1  ;ii  (iliscrv(''  des  cjirs  dans  l('s(|in'ls  la  paralysie  riait  liiiiilée  aux 
iiMiscIt's  lie  ra\aiit-l)ras  cl  (le  la  main,  crnx  dn  liras  cl  dr  IV'paMlc  (Hant 
inlacis.  du  a  sij^nalé  (l'(r'rsli'r)  une  iii(in(i|il(''^i('  liniih'c  aux  muscles  de 
r('liaul('.  aux  iiilcnisscnx  des  doigts.  J'ai  (ibsiMvc  avec  Itegiiard  un  cas 
de  ni(iui)plé;,;ie  brachiale  avec  crises  ja(  ksouieiines  cl  astéréoonosie, 
dans  lci|uel  la  paralysie  porlail  uni()uein<^nl  sur  les  muscles  des  émi- 
nences  Ihéuai'  cl  liypolliéiiar,  ainsi  (|ue  sur  les  musides  inlerosseux.  A 
raut(i|isie  on  Irouva  une  lurneiir  c()m|)rimanl  la  parlie  moyenne  des 
Iroulale  cl  pariélale  ascendaule.  l'our  le  memltre  inférieur,  il  a  été 
liuldii'  des  observations  dans  !esi|ueiles  la  paralysie  portait  uniquement 
sur  les  nuiseles  des  mleils  et  ceux  (|ui  meuvent  le  pied  sur  la  jamite, 
ceux  de  la  cuisse  et  de  la  hanche  étant  respectés.  J'ai  observé  plusieurs 
iails  de  ce  i;('nre  dont  l'un  a  été  publié  par  mes  élèves  Ferry  et  Gau- 
ducheau  (1011).  Toutes  les  variélés  que  peut  présenter  une  monoplégie 
sont  une  question  de  localisation  de  lésion  et  Ion  sait,  parles  expériences 
de  (Iri'inbanm  et  Sherriugton  sur  les  singes  anthropoïdes  (voy.  fig.  41  et 
-12]  que  Ton  peut,  à  volont('',  produire  isolément,  par  excision  de  tel  ou 
t(d  point  de  l'écorce  de  la  circouvolutiou  frontale  ascendante,  une  para- 
Ksie  limitée  aux  muscles  du  bras,  de  l'avant-bras  ou  de  la  main. 

Les  nionoplégies  partielles,  dissociées,  sont  plus  i'réqueutes  (pie  les 
monoplégies  totales  et  s'observent  plus  souvent  dans  le  membre  supérieur 
(pie  dans  le  menilne  inlerieiir.  (  Vov.  Sriiiiolotiic  des  iKiraljisies.  Topotjra- 
pliie  cérrbnilf,  \>.  (iil .  ) 

Diagnostic  et  valeur  sémiologique  des  monoplégies.  —  L'existence 
d'une  monoplégie  est  facile  à  reconnaitre  et  il  en  est  de  même  de  sa 
cause.  Ici,  de  même  (pie  pour  l'hémiplégie,  on  recherchera  si  la  mono- 
plégie est  d(!  nature  fonctionnelle  ou  organique. 

Dans  Vlnjalérif  et  dans  ïlit/sléro-lraiiinnlisine,  on  rencontre  fréquem- 
ment des  monoplégies  brachiales  ou  crurales.  Le  diagnostic  est  facile  à 
potier,  car,  dans  ces  cas,  la  monoplégie  s'accompagne  en  général  de 
troubles  scnsitifs  très  marqués  dans  le  membre  paralysé.  Dans  la  mono- 
plégie brachiale  par  hystéro-traumatisme,  les  troubles  sensitifs  s'étendent 
jusqu'au  moignon  de  l'épaule  —  anesthésie  en  manche  de  gigot  de  Char- 
cot.  —  Souv(!nl  aussi  on  rencontre  chez  ces  malades  d'autres  sympt('mies 
de  la  névrose,  et  en  particulier  une  hémianeslhésie  sensitivo-sensorielle 
siégeant  du  inèmec(')téque  la  monoplégie.  Enfin  dans  la  inono|dégie  orga- 
niqiu;  les  réflexes  tendineux  sont  exagérés. 

jtaus  la  monoplégie  de  cause  organique  on  re(  herchera  si  elle  est  de 
cause /;(')v'/j/it'?'?Vyi((?  (névrite),  ou  centrale  (médullaire  ou  cérébrale). 

Les  pffrrt/i/.sjp.s  du  plexus  brachial  par  lésion  du  plexus  ou  des  racines 
—  paralysies  radiculaires  —  sont  faciles  à  reconnaître.  L'ati'ophie  mus- 
culaire coiisidi''rable,  la  paralvsie  llas(jue,  l'abolition  des  réllexes  tendi- 
neux, les  troubles  de  la  sensibilité,  les  douleurs,  les  troubles  vaso-mo- 
teurs et  trophi((ucs.  l'état  d(!  la  jiupille,  les  altérations  marquées  de  la 
coiilractilifi'  l'ieclriipie,  enfin  la  iiolion  (■■li(dogi([ue  —  traumatisme, 
acconcheiiii'iil  labniirnx    liiis(|iie    le   didiul  a  i''l(''   lirus(pie,  compression 


I  Uni  1:1  I.  N  /;/.    /   1    Ml  II  II  ///.. 


illi  |ili'\ii>-  (III  (le  ■~i'>  1,'iiiiics  |i;n  iiiic  hiiiiriii.  iiii  cil  \iririi\.  une  d'île 
•-ii|i|ili'iiieMhiire.  ele..  Iiiim|ii  an  eiiiilraiie  I  évdliiliiin  se  >eia  lailc  Iciili'- 
iiienl.  assiiieia  le  d iai;nnv| le.  Il  l'amlia  sonj^ci-  aussi  à  la  iirrrilc  K/iii- 
jilccli/oinii-  —  lieiiiiiriaj;ie  iln  |i|e\iis  liiaeliial  —  (jlllliois.  Dcjei'iliei.  dans 
les  cas  à  iU'IjiiI  liiiis(|ue  el  --an^  1 1  aiinialivine  anli'iieur.  I.cs  donlenis  \  i\es 
el  |)('rsislanl('s  dans  le  incnilne  paiaKsi'  e|  ah  ii|ilii('\  l'alisencc  de  liinililes 
dissneii's  de  la  sensiliililé.  |iennellniiil  ilaii^  ee  ra--  déliiiiinci-  rii(''iiialo- 
inM'Iic  uniiali'raii'.  i\ii\,   l'aiali/sics  ilu  pli-jus  hnii-liidl.  p.  (idS.i 

llaiis  le  inciiilirc  inIV'iieiir  un  |ieiil  (i!iser\er  des  |ilir'iiiiiiiénes  analo;^iies. 
iii<tiii))ilriiic  cnunlc  avec  alni|illi('  liinseiilaiie  el  liniililes  de  |a   seiisiliitili' 
—  à  la  snilc  (le  C(ini|ii'essiiiii  des  (dexiis  luniliaii  ■■  nu  s,ui('>  par  des  Ininenis. 
liridiciililcs.  Siinilroilic  Vddirulniir .  Il   e^l    Iniile    une   classe   de   ee-~ 

|iaral\sies  radicnlaires  ijin.  an  inenilii'e  s|||)(''i'ieni  cninini'  an  nienilue 
illlcricnr.  relèvenl  dune  |iallin^i'nie  s|ii''ciale;  ce  siinl  de^  nul iriilili-s. 
c'esl-;i-dire  di  s  iiillaiiiniiilinns  s|miilan(''es,  liicalisi'>es  an\  racines  raclii- 
diciines  el  le  |ilns  sniaiMil  d  nrij^iiie  s\  |iliiiilii|ne.  (In  |ienl  dire  i|ne 
l(injiiin-s  on  |ircs(|iie  Idiiionrs.  idles  s  aeciiin|ia;^neiil  de  liuiililes  de  la  '-en- 
si  iii  11  le,  de  diinli'llis.el  le  I  il  IIS  son  \  en  I  d  alriijiliie  iniiscnlaire.  I.eiir  aiiiiaii- 
lioll  est  Iciilc  el  le  |iliis  siiii\enl  es|  |iri'ii'il(''i'  d  une  |ilia--e  de  I  adicnlal;jie. 
i.eiir  diauiidslic  ie|iiive  sur  les  ciiaclére--  sin\aiiN  : 

I"  l.a  |ci|iiiL:ra|ilMe  radicnl'iire  des  Ireiililev  miileiir--.  sensilifs  e|  hn- 
|ilni|iies: 

'1"  l.'aliiililion  des  n'Ilexe^  leiiilineii\  el  cnlaïK's  dans  les  ri'Liiiin-- 
alli'iiilcs; 

.""  Le  sii^iii'  de  ri'li'riineinenl  el  de  la  Imix.  c'e--l-ii-dire  ra|i{iaiiliiiii  de 
dniilenis  vinlenles  iiiadianl  li'  liiiiu  ilii  |ile\ns  el  de^  neiTs  alleiiils.  |irii- 
Mii|iir'es  par  I  ('■leiniieinenl.  la  liin\.  I  aiie  de  se  nidiicher.  les  elVerls  pnnr 
aller  a  la  selle.  e|c.  : 

'i      l.a    l\iiiplidc\|nsi'    racllidieiii n    rapperl  a\ee  la  It'sii 'iiiiiLir'e. 

(\d\.  l'iinilijsii't:  riiilniiliii  rrs.  I 

Uliaill  à  c'  ipii  cdiiceriie  rexisleiice  d'iiiie  iiidiidpii'Liie  liracliiale  un 
crurale  rcdevaiil  de  la  iirnilv  jiniiihéii<iiii'.  je  la  luiisidèie  cdinine  liés 
rare.  Le  caraclère  prupre  de  la  mArile  pr'iipliéri(|iic  —  ipi  elle  relève 
d  une  iideclidn  on  d  une  inldsicalinii  nelleiiieni  (dassco  (iii  (|n"ellc  ne  soil 
ijiie  la  Idcalisalioii  sur  les  neri's  pi'riplii'riipies  d'un  jndcessiis  iid'ec- 
lieiix  dii  ld\i(|iie  iidli  di''li'riniii(''  -  es|  d  avilir  des  ellels  (Meclirs  smiii'- 
Iriqiics,  c"esl-à-dirc  d"ai:ir  siii-  les  ineinlnes  lidinoldf;(ies  de  cliaipie  d'ili'. 
On  peu!  ccpcndanl  reiicnnlrer  des  l'ail--  de  iniiiidpli'ijie  avec  alrupliie 
miisciilaire  par  m'Yiilc.  el  pinir  ma  pari  il  m'a  lAv  ddiiiH''  d  en  dliserver 
deux  exemples  liés  iiels  suivis  de  j^iii'risiMi  cimipléU!:  mais  ci^  siiiil  l;i 
des  cas  exceplidunelv.  Le  pins  sniivenl.  il  s'a^iil  à  mou  avis  de  p(dv- 
iii'Vi  iles  à  uraiide  pri'ddminance  d  nii  cidi'.  (^ependanl .  celle  parlici|ialidu. 
même  1res  faible,  de  laulre  membre  à  la  païahsie,  u'csl  pas  un  l'ail 
alisdliimeul  coiislaul.  Itaus  les  cas  de  moïKipléjfie  iiévrilique,  le  iliuma- 
lisme  est  parfuis  eu  cause.  (Voy.  .[tropinex  intixnildircs  ii('vriti(jue.s.) 
Dill'éieules  alleclious  iin-ilulliiiics   peuvent   produire  une  mono|ilégic 

IIijhii.m:.  —  Sriiiioli.^'u'.  17 


•j;.s  -i:\iiiiini, II.  iii    ^)^;/.i//.    M.in  1:1  \. 

Iir;ii;lii:ili'  nii  riuiali'  ;i\i'c  :ili(i|iliic  iiiiisni  hiiic.  cl  rii  |imi  liciilicr  la  luira- 
lijsic  ////>//////(■(  |hilioiiivt''lilr  aiiiiK'l-  Il  l'ii  i'>l  (le  iiiriiii'  |MMir  la  pardliisic 
sfiiiKilf  iii(iiii'  <lr  rfululte,  nWi'ri'um  i\u  rcsic  lirs  lairmciil  (ilp^crM'c  ('.es 
iiiiiiiii|ili''j^i('s  avec  alr(i|ilii('  imisciilairc,  llaccidili'.  rlc.  siiiil  faciles  à 
n'ciiniiailii'.  La  siiriiKidiinjcIii'  inillfilûrtilc  (lif^.  !Hii  |iciil  (''Millier  avec 
les  allures  iriiiie  iiii)iiii|il(''^ie  liracliialc  ;i  iiiarclie  leiile  el  |M(iL;i'essi\e 
I  lleii'iiiie  el  Sdllas.  Ilejeiilie  cl  Miiallii').  I,'alr(i|iliic  iiiiisciilaire.  dans  ce 
ileiiiier  cas,  es!  acciiiii|iaj;ncc  des  Iroidilcs  dissoci(''s  île  la  seiisiliilili'  ipic 
I  (III  reiKidiilrc  dans  colle  all'cclidii. 

[']U'  liéiiKiloiniii'lic  luiildlcnilc  >\\i  rciilleiiieiil  cervical.  alleiLiiiaiil  |irin- 
ci|iai('iii('iil  l'axe  ^lis  Miil(''iicnr.  |i(niira  |iiii(liiirc  une  iii(iii((|il('';:ie  lii'a- 
cliialc  dissdcii'c  mi  non  avec  Mli(i|iliit'  iniisciilaire  c(ins(''cnli\e.  Mais  dans 
ces  cas  il  (>sl  huit  à  l'ail  e\cc|)lioiiiicl  (|ii<'  le  iiieiiihrc  iiiférienr  ne  parli- 
ci|ic  pas  |iliis  (III  iiKiiiis  à  la  paralysie.  Le  dia^iiioslic  sera  Idiiidiirs  l'acile 
à  l'aire  de  par  le  déliiil  liriis(|ii(3,  les  Irdiibles  de  sensiliililé  à  t(i|Mi^ra|diie 
radiciilaire  dans  le  ineiiilire  |)nraivsé  el  rexistence  du  syiidrnnie  de  lirowii- 
Si'M|iiard  dans  le  cijh''  (ip|His(''  du  cdrps. 

hails  les /c.v/oH.s  iiiiildli'nilcs  de  la  parlie  iiiri''rieiire  de  la  iiKieile  i''pi- 
iii("'re —  |ilaies,  Iracliires  dii  liixalidiis  du  racliis.  mal  de  l'dll,  Inniciirs. 
l'dvers  mvi'diliipics  lrans\eises  iiiiilaii^'raiix,  lu'iiialdinM''lii'  iiiiilah'rale  — 
(111  dliscrvedii  c('it(''  (1(^  la  lésion  une  li(''niiparapl(''jiie —  iiidnopl(!'j;ie  cru- 
rale —  ddiil  linlensité  peut  varier  de|iuis  riinpolcnce  cdinpL'le  el  Idiale 
jusipià  la  jiarésie  légère.  Ici  rexistence  du  syndrome  de  lirown-Séiiiiaid 
assurera  le  diafinostic  (voy.  Troubles  ilc  la  seiixihililr).  L(M'sqiie,  au  lieu 
de  siéger  dans  les  régions  doj'sale  ou  loniliaire  de  la  moelle  ('')iini(''re. 
la  lésion  occupe  la  région  cervicale,  les  syiiipt('iiiies  sonl  alors  ceux  de 
['liéniiiilrçiic  spinale  avec  anoslliésie  croisée  (voy.  p.  2"tl).  Enlin.  ainsi 
(pie  je  l'ai  iiidiipié  plus  lianl,  lorsque  l'Iiémalomyélieesl  en  cause,  l'alro- 
pliie  musculaire  poiiir;i  on  ikiii  exister  sidoii  la  localisation  el  la  pro- 
Idiideur  ik'  la  l(''sioii. 

l'ar  conlre,  il  tant  se  rappeler  (jiie  lorsqu  une  l(''sioii  Iranmatiipie  ou 
sponlani'e  unilatérale  poile  au-dessous  de  la  deuxième  verlèlire  lomliaiie 
elle  atleint,  non  plus  la  moelle,  mais  les  racines  de  la  ipieiic  de  clieval. 
On  se  trouve  alors  en  pii''sence  d  un  .^iiidlrfdiic  rddicnldirf.  i\(i\.  l'arii- 
lijsies  radicvlairc's.  ] 

Le  svndi'oinc  iiKiiKiiili'nit'  peni  donc  s  (ihserver  dans  le  cas  de  h'^sion 
névrilii|iie,  radiciilaire  on  ini''(lullaire.  mais  (in  le  rcnconlrc  plus  sduveni 
(■nciire  ;i  la  suite  de;  lésions  cén'dirales  el.  en  pailicnlicr.  dans  le  cas  de 
lésions  corticales,  (lu  peut  l'oliser\er  encore  cdinme  cdiis(''(|iieiice  de 
lésions  sous-corticales  limilées.  la  clnise  est  déjà  plus  rare,  et  dans  le 
'•as  d(>  lésion  capsiilaire  tdie  esl  loiil  à  l'ail  exceptionnelle. 

Monoplégies  d'origine  cérébrale.  —  Iles  iiidiiopli''gies  se  comporlenl 
du  n^sle  an  point  de  vue  de  leur  l'voliiliiin,  liiis(|n'il  s'agil  de  iii(iiio|d('gie 
lies  ineinbi'es —  nidiidpL'gii;  liraidiiale,  criiralc  —  cdinnie  rii(''miplégic 
ijrdinaire.  D'alxird  llasipies  au  d('liul.  idies  s'aeciimpaguenl  par  la  suite 
il(!    c(iiilraeliire.    liirsi|iie    la    l(''siim    ,1    di''|iiiil    le    ceiiln;  cmiical    coircs- 


;/.■'(/  /;/  /.  v  /,/   /  I  \i,,i  II  m: 


jMiiiiliiiil.  Sdlixciil.  rr^  iiiiiiiii|)l(\::ir-.  v  ,ic(iiiil|i;i;^lli'lll  ilc  I  liiiilili's  ilc  la 
^cMsiliilili'  |ilii^  lin  iMiiiiiv  ,ii  iiis(>s  ri  ilmit  I  iiilciisili'-  dt'i  roil  ni  ^^r'iii'r.il 
.tssi'z  r.ipidi'iiii'iil.  Iiirii  c|iii'.  il;iiis  icilMin-- CM--,  ils  |iiiiss('iil  |K'isis|ci-  Ioiim- 
li'iii|>>.  ('.iiiiiiiii'  li.'iii^  I  lii'iiii{il(':^ii'  iinliiwiii'i'.  riiliii.  r,'ilMi|iliii'  iiiiiscnjain' 
Il  (•>!  |i;i>  lri'>  lari'.  >-,iiin  Idiilcldis  iaiiiai--  alli'iinli  r.  il  sVii  l'aiil  iiiciiir 
«le  lM'ailC(iil|i.  I  iiili'ilsili' (|iir  l'uii  (ilisi'i\t' daii^  le-- iii(iil(i|il('^i('>  |iar  lisicin-- 
IK'V  liliilllCS,  ou  (lail--  les  iii(ill()|ili'';^i('s  ilr  lailNC  tiK-iillIlaili',  liiivi|ii,' 
la  cciriii'  aiili'rii'iiit'  |iailici|ir  à  la  h'^imi.  Il.iiis  ii's  iiiiiiii)|il('';;i{'s  liiachialc-- 
l'I  ciiiialo  (rciii:;iiii'  ii'i  l'Iiialr.  I  ('lai  ili'--  ii'Miai'n  lciiiliiini\  ('--1  Ir  iiii'aiic 
(|iit'  dans  rii('"ini(il(''j:i(^'  (iidiiiaiic.  i\ii\.  lii'llc.vcx  Ifuiliiicu.iw 

l.iirs(|iic  rdi'ijiilli' (•('•n'Iiralc  il  inir  niiiiiii|il(''ui('  osl  ('■lalilic.  rr  l'ail  iin{ili- 
c|nr-l-il  lord'ineiil  ri  d  nnlili'i'  li'  dlaiimi^lic  d  nnr  li'vinn  nnliralr,  ni 
(ranlir>  In  nu--  |ii'nliin  liiii|iiniv  r\c'liiri'  I  i'\i--li'n(  r  d  Uni'  li''-.iiin  ia|i-ii- 
laiic?  On  |ii'nl  d  nnr  nianiric  L;i'iinalr  n''|Miiidii'  à  crllr  i|ni'--liiin  |iar  I  al- 
iirilialivr.  Il  ne  l'aildiail  |ias  riniir  ir|irnilanl  i|nr  dans  Ir  si'm||||.|||  |iiis|i'- 
rioiir  de  la  rapsuir  inlniic.  1rs  lilnr-  dr  |iniirrl  ion  ilr  la  /niR'  ^rnsilivn- 
iiiiilricc  siii<'iil  dis|iii-.('i's  dans  nn  nidir  i|nrlriini|n('.  .lai  nioiilri'  ni 
|.S!t"  (jiic.  dan--  rv  si';:innil  |iii-|i'iirnr  dr  la  i -iiisnli'  inliTiir,  Irs  lilnr-- 
|iiii\niaill  dr  I  l'ccii'i-i'  nioli  iir  smil  --iliii'rs  d'anlani  |dns  ni  aiiirir  du 
;:niiMi  (|n  rlli'--  |ini\  ininnil  Av  |iailir--  pins  l'drM'r--  Ar  la  n'i^imi  ndaii- 
dii|Ui'.  (1  i's|  aiii-'i  i|ni'  Ir--  liliir--  dr  rii|inriilr  iidandii|nr  |ias--nil  par  Ir 
i^ciiuii,  ndlr--  dr  la  pai  lir  ninxniiii'  de  la  r(''jiinii  ndaildicpir  ni  airirir 
du  j^cniin  ri  rrlli'v  ipii  pi  ii\  iniiinil  At'  la  partie  sii|iérinir('  Ar  rrllc  n\i:iiin 
ni  ariirii'  drs  pii'i  l'ilnilrs.  Kn  d  aiilrrs  Inaiics,  les  iiliri's  de  proirrliun 
lin  si'i^iiinil  posirTinir  Ai'  la  rapsiilr  iiilrnio  siéficiil  dMiilanl  pins 
ni  ariiiTC  du  ;:('ii)in  (piidlcs  pni\  iniiinil  di'  n'';;iiins  pin--  idi'M'rs  de 
j'iM-dici'  nioilicc.  iiorslcv  cl  iiccvur  i  IXSSi  mil  iiinnln''  ipir  I  r\rilalinii  du 
^l'iiini  lie  la  caiisiilr  d(''lnniiiiail  drs  inoinnnniK  Ai'  la  laii;:nr  ri  A\-~ 
li'vri'S  du  crilé  "pposp,  ipir  I  r\rilaliiiii  Ai'^  lilirrs  sijiK'rs  ni  airinr  drs 
pircrdoiitrs  prodnisail  ilrs  iiiiunniinits  A\\  innnlirr  --npiMinii-  rt  (|nr. 
pins  ni  aiTirir,  rilr  dt'lnniiiiait  drs  iiioinrinrnh  dn  inniiliic  inrrrirni  . 
Il  r\islr  ddiic.  clirz  Ir  siiij;i',  drs  loralisaliiMis  ilan>  la  lapsnlr  iiitnnr  ri 
si  rlirz  rilinillili'  il  osl  si  (iil'licilr  Ai-  1rs  ini'llir  ni  i''\  idrnrr.  r'rsl  ipir 
rrs  lilirrs  soni  si  lassi'rs  dans  un  rsparr  rrlalnrinnil  rrsliriiil  ipi  il 
laiidrail  nnr  li'siiin  lir--  liinih'r  piiiir  ne  drlriiirr  (|iir  le  svsièiiir  Ai'  pin- 
jeclioii  Ai'  la  lacr,  dn  liia>  un  dr  la  jaiiilie.  .1  en  ai  repeiuiaiit  iilisn  \i''  (lrii\ 
exemples,  à  savoir  :  nnr  iiioiiopléj;ie  Inacliiale  due  à  une  liiiuenr  dr  la 
courlie  optiipie  conipriinaiil  le  seuuieiit  posli'iieur  dr  Iq  capsulr  ininiir. 
el  une  iuoiio|)iéiiie  l'aciu-liniiiiale,  chez  un  Innnnir  de  soixanlr  aii>  ipii 
avait  été  IVaiipé  à  I  ài:e  de  trnile-iienr  aii^,  an  rouis  d  une  lirvir 
IvpJHiïde.  iuonopli\:;ii'  ipii  idail  la  ronsr'ipinirr  d'niir  ir'sioli  drslriirlivr 
1res  limitée  si/'^ivanl  un  peu  m  ariirir  dn  Lirnon  dr  la  capsulr  inirinr 
ivov.  J.  ri  \.  Heininr,  An, il, nui,'  ,1,-n  C'iilri's  ni'iccii.r,  I.  II.  MKtl. 
pajic  ll'-J.  cas  .lonaiii.  Du  irsir  1rs  lails  dr  paralysie  pseiulo-l)iill)aire 
pai'  Irsioii  liilaliialr  du  -riioii  Ai-  la  rapsiile  iiileine  munirent  iticii 
que,  dans   Ir   sr;:iiinil   piisli'i  irui    ilo  crtlé    ca|>sule.   les    lilires   e(U'tic(i- 


■ji;i>  ■^i.MiiiKii.u.  ht    ^)^ii\ii    \i:i:ri  I  X 

iiilcli'';iili'>  Miiil  >ilii(''cs  Mir  lin  |il;iii  ;iiili''iii'iii  ;'i  n'l|i'>  iln  ini'iii  lu  v  >n|ii'- 
l'it'lir  (\(»V.  lig.  'ht]  cl  i|lic.  |i;iil.iiil.  il.iii--  l;i  i;i|i^llli'  iiilri  ne  il  r\i>li'  des 
loialisalioiis  inolriccs. 

I.a  Itiralisalinii  aiial(iiiiii{iii'  ilr  la  iiiiinii|i|i\uK'  i  --1  laiili'  .'i  l'Ialilir  dans 
la  livs  firaildc  liiaJDl'ilr  des  ra>.  en  --r  i  r|icirl,iii|  .'i  |;i  lii|iii:^r,i|dli('  dos 
(l'iilic^  iiKilciirs  (  \ii\ .  lii;.  .IT,  ~iN.  ."iDi.  lui'  iiiciiiii|ili''i;i('  (////v^/r  iiidi({ii(' 
liiir  li'^idii  iiil(''l('S>aiil  ri'vlii'iiiili''  Mi|i('iiriiii'  dr  la  IVniiliili'  a>(riidaiilc 
ri  Ir  liiliiili'  |iaiacciilral.  I  ne  iiiiiiiii|il('';^ir  hnn  liidlf  (■(iircN|iiiiid  .'i  iiiir 
{('--iiiii  de  la  |iailir  iii(i\('niir  di'  la  rniiilalc  a^rciidaiilr.  l  ne  iii(iiiii|ilt\i^ii, 
facidlc  iiidii|iic  iMii'  li'sidii  >ii'';:('a!il  un  |icii  aii-drs>n'- .  de  I  ii|ici(iili' 
rninlal:  nui'  iiinii(i|d('';L;ii'  /'/c/i'"/'' ciiiirsiiiind  à  niir  li''>iiiiidii  |iii'il  de  Ls 
t'i'Oldalc  astriidanlr,  1,1  inniin|di\L;ii'  f<icl(llc  isiJi't  csI  lirs  r.uc  cl  (iiincidi' 
le  plus  son\cnl  a\i'c  nue  iiioii(i|d(''i;ii'  hituliinli'  :  la  innndpir'iiic  liiii/udlc 
isolée  l'sl  ('^ali'niriil  lirs  raii'.  I.  uni'  un  laiilic  des  iniiiin|dr'i:ii'^  |in''ci''- 
dcMllcs  pcill  tMlcnic  s'<djsci\rr  dans  |r  cis  di'  Ii's'khi  Miiis-iniiicalc  cl 
cxccpliiiiiiudiciiicnl  à   la  siiiU;  de  lc>iiiii  caiiMilaiir. 

Petits  signes  de  l'hémiplégie  organique.         I.'riinlc   iiiiiiiiihii>c  dr,  >\iii|iir,iiir, 

lie  rill''llli|iir'i;ic   ;i    |HTIIli-   ilr   (li'cniv     llll    rr|-|;ill lire    ilr     prllK   ^lullc--   <{lll    |icllVni; 

irlldiv   (II'-   -rl^K  r^     sdll    |ii.lll     ir,  .1  il  I  r   1 1  lir    lli'llM|ilr,L;  ir    ir-rrr.-nil    | I;i     ,ll>lill- 

ijilrr  (riiiir  |i,ii:il\M''    Irih  I rllr.   Il  nil   rir  iiii|Missil,li'  (l'rii  .1 i    ;i    i  li;h|iir  |i,-M:i- 

;;i;i|ilir  Iiiii'  ili'^iii|il  irii  i(iiii|ilrlr;  jr  \:n-  1rs  |i.issri  iri  lu  ir\  riiiriil  ru  ii'Miir  l!ri 
|pi'li|v  M^nr>    ii'|inijilriil    ;i    pliiMcurs    L:liiii|irN    di'    |ilii'iHiiiiriii's  :    s\  iii|il(iiiir~    |p:i|-:ilyl  i- 

c|iirs,  sii:ii('S  irinilalirn   |i\  i  ;iniiil;ili\   sii;iirs  iriiy|Milniiir  iiiiisriil.iirr.   Iili(  .ilimis  dr 

l'éiiuililiir  :ilihr;.piii-l.'  dr-  nm-rirs.  |»Mliiil.;ili.iii-  .1.'-  ivllrvr-  riihiii.'-,  iiininniiriiK 
assiirirs.  idr. 

Face.  —  1°  IImii-  le  ..uii;i,  rn  |iriil  (ili^ri-srr  l'iiiirsl  lirM.'  riinii'rnnr  du  riilr  dr 
ril(''llii|ili'^ir  ;i\i'r  mi|i|iicss|(iii  <|ii   rid!i'\r  runiri'ii. 

'2°  Je  ril|)|irlli'  i|iir  rlir/  riii'iiM|ilr^ii|ilr  rrrrliisidii  dr  l;i  |i;iii|]irn'  .  ■~l  iimiii^  l'iiri- 
f,Mi|iir  llll  rotr  |i;iral\Mr  lin  ((iiishilr  |•illl|lr^-.dldllr  .!.■  rrn  lu-inii  i^.ilrr  \nli.iil;iiiv  dr 
rii'll   ilr    <•(■  rùl,'  (>i;!:]u'    il.'  Ilrvilliddl. 

'."  I.i'  M-iir  i\r  M:ir  CmiIIiv  i'sI  rr\;i:;ri  ;iI  i.in  ilii  irllrsr  sii-riliihiir.- ;  m  rii  |ii'iriilr 
a\rr  llll  MKiil(Mii  Ir  iH'il  s||s.|ii|ii|,iiic'.  un  |iiii\ni|nr  iiik'  rpiiiliarlinn  rx.rjiTi'r  dr 
ri)l'ljiriil;iiri'. 

'r  Daliiiiski  a  iii-i-h'  -ni'  li'  .v/i/z/c  du  pi^aiiiu-i- :  •~\  d an  inaladi'   <\i-  lIiTliir 

Ir  iiirnliiii  >ii|-  la   pnihiiir  nii  iriiii\iir  Idilrnirnl    la    iMinrlir.    ri     i|nr   V |i|mim'  à  vv 

IIIDlITrllunl  niir  (rrlaillr  ir-is|anrr.  un  Miil  ni'llrinrlll  1rs  lilurs  du  |ir,MI(iiT  m'  (ni  - 
tracici-  du  rdlr  sain,     laiidis  (in'rllrs  ivMriil   in.nlrs  du    ladr  iiaral'.s,.. 

Membre  supérieur.  -  -i"  He.rioii  cviKii-n-c  ilr  l'uriinl-hnis  sai-  le  hnis  i\'>[i\i\i\>k\]. 
l'iriiaiil  par  Ir  |hiil;iii'I  l'avaiil-lii'as  ilii  iiialailr.  mi  ra|j|ilM{ni'  ni  sii{>inaliini  siii'  Ir 
Inas  du  nialadr.  m  l:lrliaiil  dr  drirniiiiiri-  Ir  di-rr  dr  llrvinii  iiia\iiiia.  I.a  llrxi.iii  l'st 

|p|ns    pininmici'    .•!    Ii'    |iiiii;iiid    du    lOli'    iiialaili'    rs|    sriisil,|r ni    pin-  ta|i|'niclii'  lir 

ri'panli'.  |iar  snilr  di'  l'Iix  inilniiirilr  drs  iniisrirs   paialv  s,.-. 

ti-  \j- xif/iie  (le  In  pruiudimi   aulomdt'ujuf  (l'aliiiiski)   s,,   irrlui  rlir  ainsi  :  Um  |ii'fii(l 

dans  ses  mains  1rs  mains  du    inahnlr.    l'ii   plaraiil     rrllrs-i  i    Ir-  p i-   mi    liaiil:  1rs 

|)anmrs  sr  rri;ardaiil  ;  puis,  par  iiiir  s,nir  di'  pidili'-  sitiuiss,.-.  ininiiir  s|  on  |(-h 
siiii|irsail,  on  l'ail  saiilri  1rs  mains  du  nialadr  ilaii-  Ir-  sirnni's:  ilii  i  iMi-  sain,  ht 
main  n'-lr  \ri-|irali'.  la  paiimi'  laie  m  drilaii-.  dn  rùh'  paralysie,  la  main  se  nirt  m 
priinallim,  la  lurr  paliiiaii'r  ri'i;ai'daiil  Ir  -ni. 

7'  l,r  phcnumcnc  cli'  priinaliiin  de  Sliimipidl  (on-r-lr  rii  cni  :  i^oi'squ'on  llécliit 
l'avaiil-liras  sur  Ir  liras.  (Iii'/  un  siijrl  rii  rl.d  ilr  rnnlrai  liiic  iiirinr  légère,  l'avant- 
liias  SI'  mi'l  spinilain'nnrnl  rii  piunalidii,  id  la  inaiii  Inrl  a  sr  rapprocher  de 
ri'panli'  iidii  pai    -a  p.inini'.   mai-  par  -a  l'an'  ildi-alr. 


//.■<//  /!//;■-    Ill:    I  A     \lnl  ll.ll  I  '.'lil 

V-  \  l;i    |M'j-iiiili'  ili'  ll;i(riilili'.  l'I   iiiT'iii.'  |i.'n.liilil   li'  i- .\.  <iii  |i.ill  riiiis|ii|iT  li>    .v/(/)ir 

(/.•  Hniniixlc  |miii'  le-  iiifiiiliii'  »ii|M'i-ii>iii' ;  ^i.  Ii'  romli'  ilii  ni.'ihiili'  l'I.iiil  ,i|i|]ii\i'  •-rir  li' 
lil  iiii  ^iif  l;i  l;ilili'.  iMi  iiirl  r;n:Mil-lii:i^  il  hi  iiiniii  rn  lui'.ilioii  vci'lic;ili\  !■!  i|ii'iiii 
:ilijiiil<>iiiir  rii^iiili'  la  iiiaiii  il  l'ili'-iiii'iin'.  on  l,'i  uiil  v,'  Hi'ilili'  l>i'i|si{ui'iiii'iil  ^iir 
rax.-iiil-bl'ii'^,  riii'iiiaiil  a\i'c'  lui  un  aiii;li'  Ar  l."ll  a  llll'.  I.liiv  1rs  ■.iiirls  smjms,  inr'iiir 
IM'iiilaiil  la  iiai\-i)si'  chloroloi  iiiic|ih'.  la  main  ivslc  MTliiali'.  (>  si-nr  rs|.  ^r\,\i\  llai- 
mi^li',  mil' iiiaiiirc^talidii  <\r  l'ailiiMi    |>n'<liiiiiiiiaiil('  lii'-  llrcliissciiis. 

".'"  D'apivs  lii'li-lii'i  r\v  si.  :\\iVi'-  avciir  |iriii|iiil  iiim'  Mr\i(iii  |iassi\  !■  ilr^  dinix  avaiil- 
liras  •^iii'  li's  liras,  mi  Ir-  lai-^,.  (■■■IiiiiiIht.  un  innslalr  i|Mc  ra\anl-liias  iln  i  olr 
îii'riii|>li'!;ii'  l'i'IoMibi'  |ilns  Iriitmirnl,  l'ii  ilrnx  liMn|is.  alni^  niiMni'  i|n'il  ri'r\is|r  pas 
ilf  niiiliailiiii'  apiMvrialili'. 

1(1"  .l'ai  ili'jà  jiarlc''  <lu  .s'uinr  île  lu  iinlfn  iiniiiiiKjiie  :  |iiini-  \>-  ii'cIiitiIht.  il  snllil 
iriiili'iiilniri'  l'inili'K  ilaiis  la  main  l'iTini'i'  il'nn  lii'Mn|>li'i:n|ni'  l'ii  cimliailni  <'.  Si  l'on 
tlc'rliil  la  main  nialailc  snr  l'avanl-liras.  la  prcssinn  s,,  irlàclii'.  si  l'ini  irli'\r  an  mn- 

f|-aiiv  la  main,  un  m'IiI  s'cxagc'i'i'i-   la  |iri'ssjnii  ilc  rrll ;ini  linincc  aulmir  iln  iliiiul. 

manilVslaiil  ainsi  la  cnnlrartui-i'  drs  nmscli's  llcrliissi'in  >. 

Il"  l'hriinmèilf  lies  î/l(clvw»rH.r  (Siim|lli's).  .'^i  l'nn  inmmaniii'  an  nialailc  ilr  Ii'MT  Ir 
liras  parahsi'.  rn  iiummc  Icmps  ipii'  li'  mnmi'ini'ii!  s',.\c,iili'  on  muI  Ii's  .lurjls  ,|r  la 
main  paralyscM'  s'iHi'ndre  el  s'iM-aiMiT  inviilcinl.'iij'i'niciil  sons  rinUm'in  r  .les  iud'insscux 
•  Ini'sanx.  Cl'  nioUM'inrill  assmi,'   sr  manili-sli'  a  la  |icriiiilc  ilr    cuiil  larUiiv. 

I"J'    Sifiiii'    lie    Ulippel    el     Wiil.  mi    \iiiiif  du  pniur.    Si  l'iui  lonlo  ili'  inlii'ssi'r  les 

■  loiiiis  |l,.||iis    iTim    lii'iiii|ilrL:i.iui'    m  cnnliaclniv.    nn    muI    !,•   | •,•  s.'  Il.'rliir  sur  la 

|ianm<'  ili'  la  main. 

Membre  inférieur. — .l'ai  snrilsammrnl   msisi,.  |,lns  |i;inl  snr  II'  s|-ni'  ilr  llaliiiiski. 

-  ll.'Nii.n  ilni-sali'    llll   griis  url.'il    apivs   i'.\fitalmii  ilr   la  |ilanl.'  .In  | I  —  .•!   sm-  !.■ 

niiinvi'ini'iil  île  lli-xinii  comhini'C  do  la  (.'iii.ssr  ri  >\\\  Imnr  ili'i  ril  par  cri  aiilrnr.  .Ii' 
■i"y  rrvii'ililrai  pas  ri  nir  rnnlrnlrrai  irrnnmrrrr  1rs  iindrs  sj-urs 

l.-)'  I.a  llrxiiiii  ilrrsal.-  .In  :;r..s  i.ij.'il  |i|.|||  .'liv  pinMi.pi.'.'  par  .l'anlivs  pmn'il.'s  ; 
—  rii  appinani  .In  liani  .'ii  l.,is,  par  un.'  riirli..ii  r.irl.'.  sm  1rs  miis.li's  iln  i;riiiip.' 
aiilrrii-rxlrriir    il.'    la    i.nnlir    —    siijiie  irOppenlieim    — ;  ni  pinraiil   pr.ircin.l.nn.'nl   Ir 

li-nilijii  ir.Vfhilli'  an-il.'ssi|s  .In  i  aliaiiiMiiii  — sù/nede  Scliafir  —  :  .'ii  .■ prim.ini  pi..- 

riiinlrmriil   l.'S  miiscl.'s  lin  niiill.'l  —  rrfli'.re  pnr(iili)ritl  ilc  Cnnloii. 

1  l' Sii/HC  (/e /■('/'('h/o/7  (lialiiiiskii  :  rrxrilali.m   .!.•   la    la.-.'  planlaiiv  .In    pi.'.l  pri>.lml 

iiiv lit  il'.ilMlnctiim  il.'s  i.rii'ils.  «pii    s','.,  mi  i,.ni  l'un    .l.'   Taiiliv.    I'..'   si-n.'   .■s| 

siirliiiit  li-i'ipirnl  ilaiis  1rs  ln'inipl.'-ii's  sp;is|iiii,|iipi,.s  i(ii|i;i>mlal.'s  av.v  allii'l.is.'. 

|.V  1> ■  li,,ss,,|ini.i,  la  priviissi.Mi  l.-.'iv  .1..  la  la.-.'  planlaiiv  .l.'s  .,rl,.||s  (|,'.|rrniiii.' 

Iriir  lli'xiiin.  (■!■  .|iii  n'.'xislr  pas  rli.v.  riioimni'  sain. 

l.r  iV.||.\.'    .L.r-al   .le   Mriidrl-lirlrhrîvw.    -.•Il.'v.'    ilnno-.  iih„i,l,r,i ,   pr,,M„pi,.   .'ii 

piTi-ntaiil  li'^.'i-.'m.'iil  la  l'arr  lalrrn-.l.irsal.'  iln  rnli.n.l.'  .■!  .In  ."i  rim.'ir.irin.'.  .lél.'r- 
iiiilii' un.'  Ilpxi.in  .li's  .iiM.-ils  ismiiI  Ir  :jr..s  .irl.nll  .li.'/li'S  snjrls  paral\srs,  r,.\|riisii.ii 
i-lir/  1rs  snjrls  Miins. 

l'niir  llii'si-lilirr:;.  la  Irirlinn  ilii  Imr.l  inl.'in.'  .In  pi.'.l  pr.iMi.pir  .h.'/  rii.'impli':;i.pi.' 
raddiirliiin  du  pird  axer  l'iitali.ni  inl.'rnr.  .'I.'. 

IC"  l.'h\|i.iliiiii.'  iimscnlair.'  p.'iil  s,,  mamlrslrr  pai  1.'  .vd/mw/.'  /(/.•»(.<.«- /r/ci/c.  .!.■ 
il.'illiiiinn.'r  :  I.'  .liamrlr.'  Iraiis\..rsal  .'si  anuin.'iil.'.  I.-  .liami'lr.'  anl.'ro-p.istéri.'nr 
dimimir. 

17°  l'.aliiiiski  a  .l.'iril.  à  r.'.l.'  il.'  la  lle.tiun  cniiihiiiée  île  lu  eiiinse  el  du  Intiir.  sur 
laipirllr  j'ai  driii  iiisisi.',  .l'anlivs  miiiiM'inriils  assoiii's  rararlrristicpirs. 

A.  (jiiaiiil   assis  sin'   ini    siri;.>  snriisanimrnt  .'■l.'v.' pniir  .pir  les  jamlies  sui.'iil  prii 

daiilrs  ri   ipir  1rs  pie.ls  iir  ivp.isiMil    pas  sm-  \f  sol.    |.'  mala.l.'    iiiipri aux  iii.'iiilires 

siiprririirs  im  i ivrmrnl  .■iirri.'iipi.'  .s.-rn.r  l.'s  mains  a\i'.-  r.ii.-.'i.    la  |.iiiili.'  du  n'ité 

paialysi'  .•x.'riil.'  im  miiin.'m.'iil  .r.'\l.'iisii.ii  sin-  la  .iiiss...  lan.lis  .pi.'  la  i.'inil..'  .In 
roir  s;iin  r.'s[,'  immol.il.'. 

/{.  1..-  inala.l.'  .'si  .'h'n.lu  sm-  m,  hi.  1rs  l.ras  .i.iis.'s,  1rs  ,iiiss,.s  llr.lii.'s  sur  I.- 
Iiassiii.  1,'s  i.iiirts  rrposjiii  sur  la  Lan.'  .In  pi.'.l  .lu  lil.  I.'s  jaiiili.'s  p.'ii.laiil.'s  :  il  l'ail 
ell'iirl  p.inr  sr  llr.'  sm-  s.,ii  s,.,nit   :  .In  .-.'.l,-    s.iin    la  niiss,.  irsir  imm.iliil.' :  .In  roli'' 


■.'I'.-,' 


^I-Mlnl.di.ll.    hi    >)  s/  /,  )//.    \/. /,•/  /,/   \ 


liiiiliiilc.    la    nii--!'    s,.    Mriliil    -m-    Ir    li;i-.siii    cl    lii   jiniiln'    -■(■IcihI    mii     I;i    iiii-^r.    ri,-. 

IS"  Slriiin|M'll  :i  ili'iiil.  -nu^l-  ikhii  i\i'  /iliriiiiiiiriic  iIii  jiniihicr  diih'rinir.  un    \.'- 

Illrlll  n^-'iii'ir  |il'iiMU|lli'  |i:il  l.'l  lli'Mdll  \ul.Mll;illv  ilr  l.'l  iMIlllic  ^111'  l:i  rlll^-r.  Cr  lilninr- 
lllrlll    s'ili'('c>lll|>:ii:lli'    <rill|i'      I  ullIl'lK  lion    illl     |Mlllliiri'     ^lllli'lii'lll'    rlll  l','lili;ilil     l;i     I1i'\li>l 

>l>M's;ilr  ri   l'aiMlKiiiin  <lil  |iir.l.  I. ,r  h.iij v.  |r  |ilirii(iiiir s|   plus    ml    hM-.in'.M 

(i|i|Misi'  uni'  n'-iislaiici'  an  iiiiiiim'Iiu'IiI  m  ilmiiir. 

1!1"  Sifiiic  (le  Gnisset-liiirlwui.shi.  Cia-M'l   (l'.MI.'i  a   ii liV'  ipir  miiim'IiI  riii'iiii|,lr^ii|iir 

{K'Ill  simlcMT  isiili'iiii'iil.  ail-ilcsMis  lin  plan  iln  lil.    rliac 1rs    ilrii\    inl.n-    ml.- 

rii'in-.    mais    ipi"il    nr  prni  T'Icvi'i'    Ir-  ilrn\  -iinnllaninirnl .  S:  l'ipii  ilil   an  inalailr  ilr 

Ni>nlr\ri'  le  inliir  paraU -i'.  il   Ir  liriil   larilr ni   rn   l'an,   mai-  -m   l'mi   -niilrM'  alri- 

Ir  inrinliiv     -aiii.    un     mmI    irlnniliri     I iiilirr   païah-i'.   i:'r>l   ipir   ..    il  laiil    pin-  ilr 

l'iiirr  puni'  MiiiIrM'i'  un   nirinliiv   r\\    slabili-anl   sriilr ni    Ir    Iruiir    ipTrii    slalali-anl 

an-"!  l'auliv  uirinlir I  m   pirnanl   un  pniul  irappin  mii'  lui. 

•JO"  l.r  plii' nr Ir   Viippn.sil  imi   ,niii  plihiiciiliii  ir  .    l'Iiiilii'    pai'    lu'as-rl     ri    Caiiv-rl. 

liM-lmu-lvi.   lliiiiMT.  rsl   a   lapiin.rlirr  iln   pir,  iMlriil . 

'  Nurinalrnirnl   ipianil   un    Mip'l   ri.nriir  Mir  Ir  ,1ns   mmiI   rlr\rr  ■    ,lr    -r-   |anilirs.    il 

r\rirr  aMT   l'anlrr   jainlir  iiiir  pivs-ion  i| luiiliili-r  Ir  lia---.|ii  ri  piriid  rn   ipirlipir 

-iiilr  piiiiil   iTappiii   Mil    Ir   ni.  (In   pririiil   iirllr ni   rrllrpirs- n   pl.iranl   la   iiiaiii 

MMI-    Ir    lalnll. 

l'uni    -HiiIrM'i'  Ir    inrnilii'r    -aiii.   riiriiii|ili'i:li|iir    appiiir  plu-  nu   niiiiii-  -m iiiliir 

paialy-i';  mai-,  -iillnnl.  (piainl  il  \riil  -iiiilr\rr  Ir  iiirinlirr  paial\-i'.  inriiir  -'il  ii'\ 
ri'll--ll    pa-.    il  r\rli-r    lllir    pir--iiili    i'lirii;Mplr     a\rr   Ir    lalnll   -aill. 

l/r-l  la.  iiiinnir  Inii-  Ir-  iiiiiin  riiirnl  -  a--nrir-.  un  raïaiiri-r  ipii  m:iih|ui'  rniiiplr- 
Irnirlll    (lail-    Ir-    paial\-l.-    Il\-lrllipir-. 

•JI°Railiii-lr  .1  ilrriil   pnin    Ir   nir  inl.i  r  i  nl.M  Ir  ni'  Ir  -il; Ir   Vi„hli„linn  ri  ahiltirlim, 

assocircs  : 

l.r     nialailr    r-l     nuirlir     -m      Ir     il.,-.     I,'-     jaiiil,,'-   l'rai'lr,- :    ,,m   lin  ,  ,,i an,l,'il,' 

ipir ni   !>'  nirinliir  -aiii   |„,iir  ,'niprrliri'  I,'  n M' ni    il,'   -r    pimlniiv.  On  iiiii-lal,' 

alni-  ipir  r'i-l   Ir  nirinjii','   paial>-,'   i|iii    -,'    lappini'lir    iiiMiInnl.'inv ni    ,lii    iiirinlii,' 

inriil-  il'alMlurlidii. 

i'I"  i;hy|iri'liiiiiriti'  inn-rnlaii'r  il,'-  liriiiipl,"j  iipir-  priil  riirui-r  ri  iv  ili'i-rl,'','  par  Ir 
.sifine  (le  Nrii   : 

Si  Ir  nialailr  r-lanl  riiii,lir  un  piali,|n,'  la  nianiruMv  d,'  l,n-,'-u,'.  ,'ii  11,',  lii--aiil   -nr 

Ir  lia-'<in   II'  nu'iiiliir    uili'iiriii'   inainlr laii-     l.i    |ii,-ili,,ii    ,rr\lrii-i,iii.    li'     iiila,' 

>ain  ii"nllVr  ailrnnr  i','-i-laiirr  :  Ir  lurinlii,'  paraly-,'  pri'-riil,',  il,'-  ,pril  r,iriii,'  avi'r  I,' 
lia-iii   nu  aii-lr  ,!,■   Kl"  a  M)'.   llrNinu   ilr  la   jaiiil,,'  -nr  la  iiii--r. 

Si   Ir  nialailr  l'Ianl   ili'linnl.    Ir-  jaiiil,,'-   un   prii    riarli'r-.  un   lui  ,' inauilr  ilr   plirr 

Ir  Iroiir  rn  a\aiil.  Ir  inrinlin'  MiliTirin  -ain  iv-lr  l'Iruiln.  I,'  ini'inlii'r  inli'iu'ui' 
l'iiiliarlnr,'  -r  n,'rliil   an   iii\rau  iln  i:r 

Ni'i-i   a  l'iitiin'  -i;;nalr  un   iniiiiM'inrnl     ,1,'   siijinuiliun    piixsil  i\i-  raMinl-hi  .i-  ri   il,'  la 

main.  ,ln  rnir  li.'impli-ir.  l.r  -iiji'l  riaiil   ,laii- I,'  ,lr,iil -,l,.i-al.  Ir- niliir-  -iipr- 

iiriii-  a!lim;;i'-  -ml,'  plan  ilii  lil  ri  ni  pinnaliuM.  -i  un  uli  — ,'  la  inani  -un-  l'a\aul- 
lirn-  ilu  >n.ii'l  ri  si  un  llrrlnl  l'avanl-lira-  -iir  Ir  lira-  -an-  luurliri'  a  la  iiiaiii.  ,ui 
l'un-lalr  Ir  pliiuiuiMi'iir  snivaiil  :  ilii  ii'ilr  sain,  la  main  ilii  siijrl  rrslr  ilan-  -a  pn-i- 
liun  priiiiilivr.  r'r-l-;i-ilii'r  ni  pi'iiualiun.  laiiili-  ipir,  ilii  rùlr  nialailr,  la  main  pr,'- 
M'iili'  iiuinnih'iil  il,'  -iipinaliun. 

-J.'i    l.lnaiiil    un     luuinplr^npir    ni    mairlianl    lail    Millr-I'ar,'   ni  I naiil    -nr  I,'  pi,',l 

iiial.'iilr priil  alliruiri'.   -rluii    Kidil.  un,'    li'-i 'ij.'iiii,{u,'.    Ilaii-  I,'  ,  a-  ruulrairr. 

un  nr  pnil  i-irn  iiriiiinri'. 

'Jl"  l'Iirnoiiihii'  ili'  rciniil  (In  inriiihif  iiifriiciir  ii  lu  siiiU'  ilr  lu  //riii,/i  pl/iiiliiiic 
(li'x     (iiicils.     —    Il     y     a     plus   ilr    riuipianl,'    au-     ,|iir    lli'uwn-Sripianl     munli'.i     ipi,' 

l'iMi   punxaiM'ail',' rrssrr  ri'pilrpsir   spinal,'  -      pli, m 'ii,',lii    pir,l    —,11    n,'rlii--anl 

r,ii'lrinriil  Ir  i;i'us  m'Iril  -m'  la  plaiilr  ilii  pi,',l.  I>s,'i\,'  .ilui  s   un    l'i'liail    lapnli'  ,ln 

iuIpI'i'  iiiI,'Ii,'1|1'  —    iiiiaiM'ini'iil  ,1,'  ,l,'r,'ii-,'   —  rai'.irli'i  i-,'  p.ir  •    Mr\i,,ii    l,ni-,|ii,' 


riuiriii  i:-  ni:  /  i  \inrii.iri:.  -.'r,:! 

<l<'  NijmiiiIm'   sur  l;i  i  iiism'  ri    <l.'    I;i    <'iiis~.r  nih'    |,'    \,:\^^hi.    Ilr.lilrivu    il'.MI.'i,  rUuiut   l.'i 

\;ilcui'    >riiiiiilii;:ii|iir   dr    ir    -i:; -1    ilrirml    (>■    ii'IlrM'    ( njc    ri'\|ir('.S!.iiiii    irillii' 

ll\|M'l  killi--il'    i;i'll(Tillr      (■iill-i'illIlM-    il    \:l     h'sIlMI     ilrs    (llll'c'li-Mli's    |i;M-|il'S    llll    lllMirillU' 

lildlcill-   rciilijl.  ïiiiil    m    le    ciiiisiiliTiiiil    ci lie    iiiiiiii-.    Il  i'i|ili'iil    (|lli'    le    n'Mc'M'    ili' 

ItaliMisIvI  l'I    l<'   {>lii'ii< ' In  |ili'il.  lici'lili'i'i'W    lui  ^illnhiiii     iiiii'    \iilriii'   ili:ii;iiii>|ji|iii' 

ihins  lo  |i,n:il)Mrs  -.|iiiMiii>ili(lilt'S.  ('.>•  plit'iioiiiriif  île  icliiiil  ilii  luciiiliii'  iiili'l'ii'lir, 
<|iii'  l'un  iililii'iil  l'ii  |ii'('iiaiil  à  pirliii'  iiiaiii  II'  piril  liii  iii:il;iilr  ri  l'ii  rIVi'rluitiit  tllir 
l'uilr  Hi'\iiiii  |ilaiil:iiii'  llll  piril  l'I  ili's  iiili'ils.  a  iMi'  hIisitm'  ili'imi-.  par  l'irrii'  Marie 
rl  Knis  (l'.tldi  l'I  par  Niiiiiia-Haraiiinv  i  l'.M-.''|.  l'uni n'  ilrriiirr  aiilriir  il  sriail  pri'sinii' 
aussi  l'réqiu'iil  ipii'  Ir  rUiims  ilii   piril. 

-•"i"  l.oi;ri-  (  lui  i)  a  l'ail  i  l'iiiaripii'i'  i|iii'.  ilaiis  1rs  lii'iiiiplri;ii's  rl  ilaiis  1rs  pai:ipir'f:i<'S 
spasiiiiiilicpirs.  on  iilisrrvr  simvrnl  inir  lle.tioit  iloisiile  xj)iiitl(inve  du  i;ros  nrlril.  prii- 
Miipii'r  par  la   rrrlinrhr  du  si^nr  ilr  Krrnii;.  on  ilii  sigiir  ilr  Lasèi;nr. 

Si  Tun  lail  a^sriiir  Ir  iiialailr,  on  ronslalr  i|iir  Ir  nirinlii'r  inlrrinir  -'iqrnil  nirnin- 
pli-lrinriil.   Ir  -mon   IVslaiil   m    Mrxiiin   li'i;rrr.  Crilr    allilmlr.  ni    riipporl    a\rr    IVtal 

spasilloilii|nr.   prill    rirr  larilr iil   vaiiiinr:   mais   m     l'on    appliipir    Ir    rrriix    poplili- 

sur  Ir  plan  iln  lil.  Ir  i:nis  oriril  sr  iiirl  m  nrxioii  ilorsalr. 

Cr  signr  lorxislr  lialiilnrllriiirnl  avcilr  siglir  ilr  lialmisKi  ilaiis  1rs  ln'niiplr^irs  rl 
1rs  parapli'uirs  spasinoiliipirs.  Il  rsl  i-rpeiidant  à  rapproctirr  du  sit;nr  drnil  par 
I'.  K.  Wril  dans  1rs  iiirningiles,  on  la  rrchrri-lir  du  sif;ni'  dr  Keniji;  proMiipir  rt;alr- 
iiirnl  rrxlriisinii  doi'salr  dn  i;riis  oriril.  alors  cpTil  n'rxisto  pas  dr  sii;nr  dr 
Italiiiiski. 

'2(1"  Claiidr    ;i     insisl,'.    snr     la    \alriir    prniiosliipir    dn     plii'niuiiriir     i\'liijficrl.inrxie 

ri-jli.ic.  L"r\rilalion  donloiirriisr.  par  pii|iiir.  [liiii  r ni.  prrssiun  ilrs  inassrs  niiisrn- 

lairrs,  déliMiiiinr  ipirlipirlois,  dans  un  inrmlirr  riiniplrlriiirnl  p;iial\s,.  rl  iiiriipalilr 
i\t'  liiiil  iiioiarliirnl  xolonlairr.  drs  inoiivrnirnls  ivllrxrs  d'r\lriisiiin  un  i\v  irlrail  dn 
inrinlirr.   i'.v   ■-'['j.nr.   ipn    lui  aussi  rs|    i  :iraiir'ris|iipir    dr  l'Ininipli'i^ir    iirLiannpir,  rs| 

i-onsidiM-i'    par  riaiidr  i minir  a\aiil   valnii    \<v shipir  m    raxrnr  dr    la    irsliln- 

lion  i\r  la   liinlililr. 

llll  piinrrail  nirorr  di'ronx  m   Inrn  drs  y;c((7.v  .s/;///r.s  dr  riii'iinplr:;ir.  i  ai     il    pnil  m 

rxisirr.  pour    ainsi    dirr.    anlaiil    ipir   d'apparriK   rl    dr    si  1rs.    Il  nr   liinl   pa»    iln 

rrsir    sr  nirprrndrr   sur  Irnr  x  airiir.    S'il  rst  iitilr  d'rn    r lailrr   ipirli|nrs-iins    pour 

aidrr  an  diariioslii-  dans  rrrlaiiis  ras  diriii-ilrs.  Inir  rn  lurrlir  praliipnr  d'inr 
liianirrr  s\  slrni.iliqnr   iiir   parail   sinnii   iiiiililr.   loiil   ;iii  iiiiiins  siiprillnr . 


C.   —  Paraplégie. 


(Iji  (li'siriii'  sipiis  Ir  iiiiiii  i\i'  piiidiih'-fili-  la  |iar,il\sii'  ili's  ilriix  iiii'iiilnrs 
ililÏTiriii  s. 

Par  cxlciisioii.  (Ml  |iciil  aussi  ilmiiirr  vf  iiniii  ii  la  [laralysir  ilr>  liriix 
nu'iiilirt's  sii|)(''ri(Mii>  —  |iara|ili''j:ic  (l'i-xiciilr  —  mi  ilrs  (|iiali c  iiiriiildrs 
—  (|lia(ll-i|il(''oif.  —  (aiiniiic  l'liiniii|ilr'^ir.  la  |iaia|iir'i;ii'  |i('ul  T'Iir  ili 
cause  orj^aniqiic  on  roiirrioiiiielii'. 

La  |iara|il(''oi('  csl  un  syiulionii'  csseiiliclli'inciil  iiiidciir.  mai--  il  |iriit 
s'y  ass(i(i<M- (les  lr(uil)les  sciisilifs:  olle  pciil  (loin  èlif  |Miiriiieiil  iimliiii' 
till  liiixli'.  Il  \aiil  iiiinix  in-  |ias  ciiiiiliiyrr  Ir  Iriiiir  de  |iaiii|ilr^i('  |)uiir 
(lési-iii'i-  1rs  liiiiiMcs  ilr  hi  sriisi hilil/'  iiinili'saii  Inilir  rl  ail\  llU'iniiirs 
illIV'liciii  s  ;  ||.  Irri Ir  «   |iara|ili'i:ir  sriisilisr  ,.   rs|  nnr  i'X|nvssion  asSfZ 

ill<.ri||,|,.. 

I,a  |iara|il('oic  se  |uvs('nlc  smis  dnix  iiiuiirs  :  |iara|ilt-i;ir  lUisqiii'  cl 
|»ara|)lt''oic  siKisiii<itli(jiic.  siiivaiil  (|iii'  ir  liniiis  iiiiisiiihiiir  rl    les  léllcNCS 


■•r,\  -/  Mit, i< II, Il   iii    ^y^iiMi    \i:i:\  i:i  \ 

tcii(liiirii\    ^iinl    iliiiiiiiiii''s    on    :ilMili>.    (III    liii'ii    ;iii    (•iinliairc    ('\;iL;(''n''s. 

Ci's  ili'ilX  iiiiiilrs  ili'  |i;ir;i|il('';;i('  sillll  IdlliiMIls  l;i  ciillsrillli'IICC  d'uilC 
iHJririi|iliiiii  (l.iiis  li's  Noii's  iimtrici's.  l'ii  s:iil  (|iir  ces  \i(ics  soiil  cdiisli- 
liii''('s  (liir  ilrii\  iiciinmi's  :  1"  le  iii'iiiciiu'  i;i)ilic,il  un  cnili;!!  iccllnlc 
pyi'iililidnlcs   ili'     lÏTonr    (('n'Iiriilc   rt    l'iiiMi'aii    |)U-.iiiiiilal  l  :    "i  '    le    iicii- 

riiiii'    iiii'diillair |ii''ii|ili(''ii(|iic   irclliili's    Iiicrs    des    cnrucs   aiili'- 

rii'iiir--.  laciiii'^  aiiliTicnics.  iiriTs  |ii''ii|)li(''ii(|iirs  i. 

■roule  al[(''rali()ii  liilali'ralc  dr  ii's  lll'n^olll■-^  se  nianirrsic  par  de  la 
|iaia|il(''uii'-  l-!i  |iara|il(''iii('  |iar  li''si(in  du  iiicinicr  ncniiinc  csl  |ir('s(|n(' 
Idiiioins  mil'  paraplo.uii'  spasniodicpic  ;  loulcl'ois  an  ilt''liiil  ci'llc  para- 
pli'-ir  prni  l'Iir  Masipic  cl  dcviMiir  prn  à  peu  spasmoili(|ii(' :  hvs  rai'emi'iit 
illi'  ri'slc  llaMpic.  halls  n'Ilr  Naiii'li'.  il  il  i'\i>li'  pas  à  piopiriiH'iil  parler 
d  atropine  iiiii--eiilaire  M'rilalde. 

La  jtaiapléjiie  par  li'sion  du  deiixiéiiie  neurone  esl  an  i  Diilraire  nue 
parapléj^ie  llasipie,  loiijoiirs  aceoiiipa^iiée  d'alropliii'  iiiiisenlaire. 

l'.nliii.  il  ei'ili''  des  ii'sions  svsl(''iiialisi''ev  porlani  sur  l'iiii  on  l'anlredes 
di'iix  neurones  l'I  se  Iradilisaill  pai'  I  nu  ou  l'anlre  de  ees  deux  lvpi;s  de 
parapl(\L;ie.  il  l'xisie  des  l(''sioiis  nii''dnllaires  alleij^nanl  à  la  l'ois  les  deux 
neurones  ilai^iean  pvraiiiidal  el  sidislanee  ^rise)  l'I  susceplihies  de 
{■('•aliser  des  assoeialions  \arialdes  des  {\('\\\  modes  paraplt'';;ifpies. 

.rétudiei'ai  doue  >neressi\eiiieul  la  pdidjilriiif  jinr  Irxiiin  ilii  iwiiiduc 
jiriijili(''ri(itie  cl  la  piirdjilt'iiic  pur  Ir^mii  tlii  iiriirmir  cnilral.  el  je  les 
opposerai  rnne  à  I  anire. 

l'iiis  j'exposerai  les  din/'icnls  eararlères  de  ces  parapli''nies  siii\anl  la 
ualiire  on  le  siè!:;e  des  lt''sious  ipii  les  prijvoipieiil,  li''sioiis  p,''ri|ilir'ri(|ues 
ri  ladiinlaircs.  h'^sions  iiir^dullaires  ou  li'sious  ci''n''lirales. 

j-.uliu  j'i'dndierai  la  parapir\uie  .v///c  iimlci  In  on  parapIT^j^ic  dile  /mir- 
liiiiiiicllc.  d'ori.Liine  ps\(dn(|ue,  ipi'il  l'an!  sa  voir  dis|in;;iier  des  \r'rilaldcs 
parapli'Liics  or;:aui(|nes. 


ÉTUDE  ANALYTIQUE   DES  DIFFERENTS  MODES  DE  PARAPLEGIE 

I.   Paraplégie    par    lésion    du    neurone    périphérique.    — 

(Jn  elle  soil  due  ;'i  une  li''sioii  îles  cornes  aiiir^ricnrcs.  t\('s  ruciiies  anlé- 
rienres  on  des  iieiis  p(''riplir'riipies.  celle  parapli''L;ie  cs|  loiijours  ilasquo. 

Idie  peu!  \arier  coiiiiiie  iiilcnsih''  de  la  simple  laililesse  on  par(''sie  à 
I  iiiipoleucc  alisolnc.  Ilepiiis  le  malade  ipii  Iraiiie  simplenieul  les  iamlies 
on  les  seul  parfois  Mi'Mdiir  li''L;èreiiienl  soiis  lui.  pisipi  à  celui  ipii,  iiica- 
palilc  de  marclicr  on  de  se  (cuir  dclionl.  ne  peiil  iiirMiic  plus  dr'lacher  ses 
laloiisiln  plan  du  lil  ou  imprimer  ;'i  ses  niemlires  ii'  moindre  inoinc- 
ini'iil.  loiis  les  demies  soiil    possihles. 

Idie  pciil  cire  i^i'^m'^ralisi''!' aii\  dcii\  iiiciui>rcs  inri''rieiirs.  on  liien  prédo- 
miner -H[-  I  un  d  en\  ou  sii^'^er  sur  un  seul  lirm i/iiiraii/i'tiw  —  on  l)i(>ll 
encoïc  poilcr  dune  l'acon  e\elnsi\e  ou  pri''doiiiinalile  sur  Ici  ou  Ici 
groupe    mn-cnlairc  —  iiiinijili'iii'-  ilisxiK  i'c  —  L;roiipe   aiili''ro-e\leriie  de 


/  Uni  r.i  I  ^  hi    /  I   1/(1/  //  ///•.  -.'i.:. 

h^i^inlM'  ;l\i'r  clmli'  lie  hi  |iiiiiili'  du  jucd  ri  -U'|i|iai;c.  i|iKiil  ncc|is  cnir:!! 
avec  jiiii'alvsii'  de  rrxlcii-idii.  inii'-i  les  |inv|i'iiriiis  di'   l:i   iiii-^i'  un  i\t'  la 

jairilii'  avec  |)aral\^ir  de  la   IliAinii.  Il  i-~l    iik' les  cas  mi   la    |iaial\sic 

«■■^t  lililili'i'  ^iMlIt'lili'iil  a  i|ii(  lipics  liMlS(d('N  d'un  nirnir  ;^iim|ic. 

La  paralv-iii'  |icnl  |i'iili'ià  la  l'ois  l'iialc ni  ^nr  les  niiMi\i'nit'nl>  vulmi- 

liliit's  cl  --ni'  li'-~  niiiMvcMicid^  involnnlaiii's —  nioinrnirnK  i/'llcxcs  — 
(il-  d(''r('nM'  (in  aniirs.  |iii)\iM|n(''^  |iai'  inii>  cM-ilaliciii  rntani''('.  |ii(|rin'. 
rlialiniilIcMiiMil  |ilanlairc,  rir.  iV'IlcM's  (■nlan|■■>^.  U'anlics  l'ois  la  nioli- 
lilr  vidonlairr  --l'ulr  l'^l  aliidic  cl  li-~  iidlc\cs  cnlani''s  son!  consci\i''s.  I.cs 
rcilcxi's  lciidincii\  viuil  diniinni''s dndi--. 

Il  cxisic  nnc  diniiniilinn  iln  hunis  nniscnlairc  :  Ic^  nion\cnicnls  |iassils 

somI  |dn-  idcndn>.   lc-~  uia^-cs  ninsinlaircN  dmini'nl  sonxcnl   nnc  ini|>rcs- 

sion    i\t'   inollc-^i'.   lU-    llarcidih''   (|in.    |iar  c\cni|di'.    ->c  liadnil   an   nixcaii 

{\\\  niolli'l  jiar  nn  m''|  ilaldc  liai  lollcnii'nl . 

'Il  i>\i>li'  cnlin   \\\\>'  alrophic  ninscidaiic  |dn-  on   nioiii^   con^idi''raldc. 

(|U(d(|iicrois  nias(iMi''c  par  A\'  l'adiposc.  sonxcul  ace pa^ni^'C  di'  Ircnililc- 

iiiciils  liJM'illaircs.  cl  s'acciini|iapManl  lonjnnis  Ar  Innddcs  dc>  n'^aclioiis 
(•lcc|rii|nc<  iaracli''iisr'v  d'ordinaire  |iar  la  |ni''scncc  ilc  la  ri'aclion  ili' 
<l(''t;i''iicrcsiciii-c. 

\  ralro|diic  ninscnlairc  -associcnl  -luncnl  des  trouhics  vaso-rnolcnrs, 
avec  u'dcinc  cl  cvano-c.  cl  Ar^  Iroiililcs  lro|diiriMCS  d'évolnlion  Icnh' 
|MPi-|anl  à  la  foi- ->nr  la  pcan.  Ii'v  |iarlic-~  molles  cl  heaiiconp  |dn-  rarc- 
iiiciil  sur  II'  si|nclc|lc  i\\\  nicndirc, 

l.oi'-(|iic  Ic^  spliinrlcrs  --onl  alIcinN  dans  la  |iara|di''^ic.  Icnr  |iaral\sic 
lla>-i|nc  di''lcrinnic  I  inconlincncc. 

Kiilin  lie-  Ironidc-  scnsilil'v  les  donli'Ois  |icn\cnl.  sidon    les  l'as.  se 

sur.iionlcr  an\   hinddcs  niolenrs  id  hM|drM|nes  ipie  je  \  ieiis  d  ('•nnini'i'cr. 

H.   Paraplégie  par  lésion  dvi  neurone  central.  —  La  para- 

|d(''i;ie   |iar   li''sion   di nroiic   eeniral    )(''snllc    |n-esi|ni'    lonjonrs    d  nni' 

li'sioii  des  dcn\  l'aisccans  |i\ranndan\  dans  leur  Irajcl  int';dnllaii-e  :  ipnd- 
(jucrois.  mais  |ieaiicon|i  pins  raremenl.  dans  li'iir  Irajcl  linihaire.  proln- 
hi''ranliel  oti  ci''r('diral. 

La  |iara|ili''i:ie  par  li''sion  A\\  nenrone  ccidral  pcnl  èlrc  Ihisijiic.  mais 
elle  est  plus  sonvcnl.  pi'csipic  lonjinirs  iui''me.  sjiiismodhjuc.  La  jxird- 
li/sic  /Inxi/iic  suliser\c  d'une  l'acon  passagère  ei  plus  on  iiioins  cmii- 
pli'dc  an  didiul  di'  lieani-oiip  de  parapl(''i;ies  spasmodiipics  :  (die  peni 
aussi  elle  lolali'  l'I  pciinancnle. 

Paraplégie  flasque  permanente.  —  Idie  r'i''snlle  lonjonrs  d  nue  sci  lion 

coniplcle  de   la   n Ile    —   (d   li'   l'ail    ne  s'oliscrve  ijucre  ipic  dans  le  cas 

(l^'-crascuieiil  di'  la  inoidic  à  la  snil"  île  Iraclnie  ou  de  luxalioM  de  la 
(•<donnc  verl(''l)rale.  on  de  comprcssimi  excessive:  —  elle  est  earaclérisc'c 
par  la  perle  lotale.  alis(dne.  des  monxcmcnls  des  menil)i"es  inréiieurs, 
(lar  I  altolition  iln  hmns  musiulaire.  par  la  paralysie  ilu  recinm  id  île 
h  vessie.  .\  ci's  svuipli'jmes  s'ajonle  loiijonis  une  aneslliésie   loialc  des 


O 


vfir.  ^iMim  ni,ii    1,1    ^y^iiMi    \ii:\i:i\ 

|i;irlii"^  lllil('l\('('^  |i;ir  le  --('pinciil  liiciliillaili'  siiii--i;irciil  ;i  l;i  li''--iiiii.  I.fs 
li''llr\rs  |rii(liiicii\.  |i,ilcl  l;rMc^  l'I  ;i(liill(''ci|v  siiiil  ;ili(ilis.  I.rv  ii''llc\i'^ 
cill.'ilii's  |>l;iiil,'iii'i'.  Mliilciiiiiii,'il.  ('i'('>iil<isl(''i'i('ii   |iriivi'iil  l'Il'i'  aliiili>.  l'iMii 

cril.iiiis  aiilciiis  i-i'llr  alidlilidll  îles  r(''ll('\rs  riilaïK's  scrail  rniislanli'. 
Irl    II  ('v|    |ia--    iiiiiii    a\is.    (\ii\.   Si'iiiiiihii/ic    îles    ivjh'.ifx . 

Ilii'ii  i|iii'  loiilc  liacc  ilr  iiml  i  lili''  ail  ilis|iaiii,  Irs  niii^clo  cl  les  un  !> 
^anlciil  l'iirorc  |M'iiilaiil  un  l(■lll|l^  |iliis  (iii  iimiiis  Idiii;  Iniilc  leur  r\i-ila- 
liilili'  i'lf'clii{|ii('.  ;^al\aHii|iii'  ri  l'aïadiiiiir.  Si  un  •>inilr\r  les  nicinlnr^ 
iiilV'iiriii>  aii-ilcssiis  du  jilaii  ilii  lil  li  iin'ini  les  aliaii(loiiiii'  cii'-nilr  ii  i'ii\- 
iiiiniirs.  ils  rcidiiiljcill  sans  ii''sislaiicc. 

1.1'  iiii'iiilin'  ainsi  saisi  (Imiiir  I  iiiiincssiini  diiii  (iruaiic  sans  vie:  les 
niDiiM'ini'iils  passifs  sinil  iiii|niiii(''s  aii\  sc^^inciils  aiiirnlaiics  a\rc  la  plus 
ilianili'  l'acililé:  sinis  le  pdiils  des  convi'il  mes  le  picii  csl  en  r'(|uiHisMl(', 
sinni'iil  il  rr|iiis('  snr  le  plan  du  lil  par  s(ni  liunl  (aIciiic.  Saiil' ((iinplica- 
liiiii  dr  iH'N  lilr  (m  de  piilioiiiM'Iilr.  il  ne  sni\ii'iil  pas  daliiipliic  nins- 
ciilaii  r  di's  iiiriiilircs  inlcTiciiis.  mais  une  simple  ('•maeialinn  ipii  s'accuse 
a\ec  le  leiiips.  Ijilin.  il  peiil  se  pindiiire  ;i  la  lnni;ne  des  n'Iiacliniis  nins- 
cnlaiics  nu  apnni'vinrnpies. 

Les  m'ines  s'i'cnnlenl  cnnliimidlemi'iil  cl  iiiileiil  les  pailies  j^énilales 
cl  la  l'ace  inlenie  des  cuisses  :  le  sidiincler  anal  esl  impiiissanl  il  anèler 
les  nialicre^  l'/'cales:  en  onlrc.  ilii  l'ail  di'  la  paial\--ie  des  mnscles  de 
la  |iar()i  alMluminale.  le  malade  esl  incapalde  de  l'aire  le  mnin<ln'  cllnrl 
(le  dét'écalinn.  La  diminnlidii  de  n''sislarice  an\  lianmalisnies  ('\l(''iienrs 
el  ail\  aticnis  miciiihiens  l'avdrise  le  d(''Mddppeiiii'iil  des  li''sidns  de  ^[■v[\- 
Inliis;  di's  es(diares  se  cri'iisi'iil  an  sacrnni,  aux  Iriichanlers.  an\  lalniis: 
la  peau  des  membres  inr(''rieiirs  salière,  s'i'^paissil,  s'inlilire,  el  la  ciicn- 
lalidii  \  ('danl  nidiiis  acli\e,  idie  s  nlc/'re  siniveid  an\  pninls  de  (■(Hilacl. 
Il  l'anl  saxdir  cependani  ipie  de  liés  vasies  nlc(''rali(nis  sniil  snscoplililes 
ili'  se  cicatriser  rapidemeiil  après  ('liniinalidii  des  pallies  nnn'lilii''es, 
par  une  mnliiplicalion  rapiilc  de  li(niiue(nis  iliarmis.  en  ne  laissanl  ipie 
des  cicalrices  pins  mi  nidiiis  (■■jcndiics:  mais  celle  Iraiisrdrmalion  ne  se 
l'ail  filière  ipie  si  la  seclidii  de  la  nidelle  n'esl  pas  cdinplèle.  el  si  la 
paralysie  llasipie  es|  snsceplildi'  de  ir'^resser  el  de  se  Iraiisrminer  en 
parapl('\uie  spasniddiipie. 


Paraplégie  flasque  passagère.  —  i,a  paraplei;ie  llasipic.  alisnlne 
el  Idiaie  dès  le  d(''l)nl,  n'inipliipie  pas  Idiijdiirs  iii''cessaireinenl  une 
inlerrnpli(Mi  cdinpIèle  de  la  mnellc  épiiiière:  el  si  parfois  elle  peiil  Ira- 
dnire.  an  di''l)iil.  une  inlerrnplidii  incdinpiele.  idie  se  Iransl'drme  alms 
peu    a    peu   en    parapli'',i;ie  spasniddiipie.  Il    esl    foii    rare,   à  la   \i''l  ili''.  ipie 

celle  |iarapli''i:ie  suil.  niè an  di'dint.  alisidnmi'iil  llasipic  el  cdinpIèle  el 

ipie  le  snjcl  ne  puisse  e\i''cnlcr  aiiciin  monvcmcnl  si  li'^Licr  snii-il.  Il  s  \ 
siiraidiite  sdinenl  (pieli|nes  sin,|,.s  spasniddiipies.  l(''L;ère  I  ri''pidalimi  épilep- 
Inide  dii  ii''lenlidii  diirine:  un  cinislale  lir'ipicmmi'iil  la  |iersislaiu'('  de 
ipielipies  ri'lle\es  ciilani''-.  el  pa ri  icii lièrcmciil  du  n'^llcxe  planlairi'.  ipii  se 
pidilnil  a  11  11^  en  lli'xidii  diirsali'  :  de  mr'me  la  si'ii-^iliilili''.  ipniiipii'  jdns  un 


O 


\ 


I  l;ni  i:i  I  ^  hi    I   \    Ml  II  II  / 1 1  HM 

lilciiii-  .illiTri'.  ni'-l  |i.i^  (■ciiii|ilrlriiiriil  l'I  hil.i  Iriiinil  iIi-|i;m  llr  ;  rllc  \>i-[- 
vi>lc  le  |]||i-.-iui\riil  ;i  r('>l,il  (l'i'li.i  iiilii'  ri  iKilIni-  |il  il-  mi  iiiui  ii-.  i|i>MM-in'. 
|l;il|s  Idus  II'-  (ils.  ci's  |i,ii;i|ili\^ii--  ll;i-(|llrv  |i||i^  dii  iiinilis  ri)lll|il(''li'>. 
ail  (h'Iiiil.  en  ia|i|iiirl  ,i\r'  iinr  iiili'i  iii|il  mii  iii(iiiii|i|(''|f  de-  \iiii-~  n-ii- 
haies,  sniil  l'ssciilirllciiiciil  pasvauri  r-  en  laiil  i|iic  llaiaiililr  :  elles  (ia»eiil 
pi'ii  a  |ieii  à   IV'Ial  île  |iai;i|ili\i;ie  s|iasiiiiiirn|iie. 

Paraplégie   spasmodique.  Modes    de    début.     —    l.:i    |i;ii;i|ili'i;ie 

s|iasiinMlii|iie  |ieiil  >e  euii>liliiei  île  laçiiiis  lirs  xiil'iiililes  :  elle  peiil  suc- 
ei'iJer  à   une   |ii'iiiiile  île    |iaral\>ie   ll;isi|iie:    elle  |ieiil    Miis-i   l'^lie  s|ias|iii.- 

iii(|iie  il'eiiilili'e.    muI  i|ii'elle   se  eiiiislilne    ia|iiil eiil    en   i|iieli|iies  jiiiiis 

(III  en  i|neli|iies  senniincs.  soil  ;iil  iiniliaiie  i|n'elle  se  iiianilesle  lii's 
leiileinenl.  nielliml  )i;nTois  îles  aum'es  à  se  ri'aiiser. 

C'esl  dans  ees  les  île  ili'linl  Ires  lenis  el  |iini;iessirs  de  la  |iar;i|ili".^ie 

i|iie  l'iiii  olisei\e  le  |ilir'liiiniéne  i|iie  j'ai  ilr'eril  sims  le  ninii  de  clnii- 
,lii;iliiiii  iiilrniiillriilr  ,lr  In  iiiifrllr  rjiinii'rf  llNlH,  el  |!HMi  :  il  se  ren- 
eonlre  d'une  inaiiièie  pai  rnnliéienieiil  riiMinenle  un  déhiil  de  la  |i;iiii- 
pléj;ie  s\|i|iilirK|iie.  mais  il  jienl  s'iiliservel  aussi  dans  la  scliTiise  en 
lil;ii|iii's. 

Il  me  |i;ir;iil  m'iessaire  d'insisler  snr    l;i   desrii|iliiHi   de    ee    s\  iidniine. 

l'il  Slijol  jenne  on   dans    la    l'uiee   de    là-e.  \  i;.;iiiiieii\.  lemiinine  un  j 

(|n'nil  de  ses  nieinliies  iiiiV'i  ieiiis,  pins  raiemenl  les  ilen\  ensendile.  se 
liltiglieiil  [iliis  vile  i|ne  d'iiriliiiaire  en  niareluinl .  Apiès  aviiir  l'ail  nii  on 
ileu\  kilomélres.  une  jinnlie  ile\  ieni  nn  |ien  loiiide.  en  même  leni|is  ifiie 
le  malade  \  resseni  un  senlimenl  de  |iesaiilenr.  de  raideur.  |ilir'niniieiies 
qui  disparaissenl  1res  rapidi.'nienl  lorsi|n'il  s'arn'le  de  marcher.  Il  ne,L:lii;e 
ordinaire ni  celle  l'aliiine.  puis  an  I I  d'un  lemps  \arialile,  -  linéi- 
ques semaines  ;i  i|uel(pies  mois,  —  il  reruanpie  i|iie  les  sxnipli'imes  \oiil 
(Ml  aiijjnHMilanl.  I,e  senlimenl  de   l'aliiiue  el  de   tension    s  aeciise  da\an- 

lafio  après  nue  iiiarclie  plus  lins  |im;:iie:  en  ruèiiie  lemps  la  jamlie 

dovieni  pins  lourde  el  de  pins  eu  plus  il  a  de  la  peine  à  la  remuer:  il 
remnniue  aussi  peu  à  peu  ipie  la  ilislauce  parcourue  —  cl  au  lioul  de 
la(|uelle  se  produil  la  paral\sie  —  diminue  pro^rcssivcuieul.  Au  delnil 
il  pouvail  marcher  \\\\  on  deii\  kilomètres,  iiir'me  ilav;nilaL;e.  Aniiunil  liiii 
c'est  après  cini|   leiils   nièlies.  puis  ce  sera    après  cent   mèlres  on   niniiis 

encore  et    enlin   an   houl    de   Ireiih le  ipiaranle   pas  ipic  siir\iendia 

II'  plli'nomèue  :  pesautciir  du  meiidire  el  impossihilili'  de  lui  laiie 
exécuter  aucun  monvement.  A  celle  période,  nn  repos  de  ipichpics 
ininntes  su  II  il  encore  pour  l'aire  dispaiailre  complèlemenl  ces  s\ni|)ti'iiues 
el  pour  |iermetlre  au  malade  de  repartir  tout  à  (ait  ingamlie  :  mais  les 
mêmes  phénomènes  se  reprodniseiil  de  uoineaii  après  Irenteou  ipiaranle 
pas.  el  ainsi  de  suite.  Ce  sujet  csl  doue  alleiul  d'une  jiaralysie  iiiterniil- 
leiile  d'nn  on  des  deii\  memlires  iid'i''ricnrs.  disparaissani  eoiupli'temeul 
par   le    repos   i  |    i /•apparaissaul   dès  ipi'il  a    niarchi''  un   eerlaiu  teni|is.    Il 

aura  mis.  selon    les  cas.   des   nniis  les  aiiiii''es  pour  arriver  à  ce  deure 

niaxininni. 


~i:miiii  ncii:  m  >r>77-i//-;  xhinri  \. 


\  l'i'l,!!  ilr  iv|ii>^.  lin  iir  riMisl.ilc  iliiiis  les  iiiciiilin's  iiilV'iii'iiiN  ,iiii-iiil(' 
ll.ic,'  (II'  |i;iii''sii'  ni  lie  niilIlMillllc  :  llKlis  |inil(laill  hl  lif'liinlc  ilc  riiliLiiic 
il    |ii'nl   l'xisirr,  iiMilui^.    ini   (('il.iiii  (lc;;ré  de  ruidi'iir. 

I.rv  ir'lli'xcs  Icililini'nx.  mmimmiI  r\;i;;(''r(''S  déjà  il  l'i'lid  de  l'r|Mis,  s  csa- 
ui'-iriil  da\;nilapi'  l'ncoïc  apirs  la  inaicho.  |ja  Irépidalioii  spiiialc,  iiailois 
ali-riilc  lin  sndrnn'nl  idianclii'c  à  IV'Ial  de  ir|i(is,  apparail  assez  soiivenl 
,i|iii'--  la  l'ali^ine.  Il  en  e^l  de  nii'ine  du  si;jne  île  lialiinski  i|Mi.  loujoiirs 
|iii'-enl  après  la  nuiiclie.  peni  pai  lois  disparaili'C  jiar  le  lepns. 

Les  sensiliilili's  snpeilieiidles  el  pioiondi's  son!  inta(le>.  Il  e\isle  dès 
Miincnl  des  niielinns  inipiTienses  ipii  liadiiiseiil  une  i'éllcfli\  il(''  nir'dul- 
laiie  e\ai;('i ■(■•('.  ainsi  ipie  des  linnldes  de  la  foncliori  fiéiiilulc  (anaplini- 
di-ir  lin    livperexeilaliilili'  a\ee  l'Iaeidaliiiii  rapidei. 

.Nnn    liaih'e.    la    elaudicaliiiM    inleruiilleiil(>   de    la    elle    ipii    relève 

d'une  irri^alinn  insullisanle  de  la  innelle  —  nieiepraj^ie  nir'diillaire  — 
par  ail('iil(!  projiressiveuieul  ohlili'i'arde,  alioulil  l'alalenienl  à  la  pnra- 
pli'l^ie  spasMiiidiipie.  (leile  lAcnlualilé  peut  èlre  l'orl  longue  ;i  se  pni- 
iliiii(^:  l'ai  \n  des  e\eni|iles  dans  Icsipiels  la  parapléj^ie  spasiniidiipie 
a\ail  mis  plusieurs  anni''es  avaid  de  se  eonsliluer.  Hans  un  cas  da'tani  de 
dix  ans,  la  paia|d(''gie  spasniodiipie  ne  ses!  pas  ennne  piodiiite  jusiju  iei. 

La  rlandiealiiin  inlerniillenle  esl  siiummiI  iinilah'Tale  an  di''liid,  et. 
dans  ce  cas,    liirsipie    la    paiapli''jiie    se    priidail.     la    e(nili'aeliu-e    pn'-do- 

nii le    lieaneniip.    el   |iendaMl   des  années,   sur  le  iiiendire   eoirespon- 

daiil.  Celle  m  huilerie  inlerniillenle  >•  pourrait  l'aii'e  sonyer  à  \i\  ildiuli- 
cdlidii  iiilcriiiilli-iilc  de  (!liarrii|  |iai-  artérite  des  niend)res  inr(''i-iein's:  idle 
m  dillÏTr  essentiidlrnienl  pai'  l'int('';;iit('  des  hatteinents  artr^iiels  des 
niendues  inr(''rieni's.  lalisence  de  douleurs  el  de  Ironhies  \asii-nioleui's. 
el  siu'ldul  par  la  prr'senee  des  syrnptrmies  nerveux  -  -  rédlexes.  spliinelers. 
houilles  i^i'iiilanx  —  sur  lesijiiels  j'ai  loni  à  l'Iieine  insisli''. 

(jiianl  an  diagnostic  avi'e  la  iiii/dsllh'iiic  //rari'  pacinhi-jKiiiihil'Kiur  — 
svndriinie  d'KrIi-doldllani.  paraUsie  linlliaire  astlii'uiipie — il  ne  souH're 
pas  de  diriindh''.  car,  nnlie  les  pli/'uiMnènes  iiliser\t''s  du  ei'ilT'  des  nerfs 
eiviuiens.  dans  la  ni\asllii''nie  il  w' \  a  ni  plii''niinirnes  diiiiliuireiix.  ni 
Ironlili's  lirenlaloirrs  el  les  I  rnnldes  de  la  niolililé  sont  1res  dillérenls. 
hans  la  nivaslliénie.  en  rllel.  la  lalii;!!!' et  l'i''puisenieiil  sonl  hès  rapides 
rl  iir  s'iUTiinipa^nenl  d'auenne  espèce  de  douleur.  Lutin  la  ri''action 
idcchiipic  des  muscles  esl  spi'^ciale  —  r(''aclion  ni\astlii''ni(pie. 

Cliiv  les  inirrio-srii'icii.r.  la  (dnise  esl  du  resle  rare,  on  peiil  iiliser\er 
dn    l'ail  i\f  l'arh'-rio-scir'rose  des    neiTs    p(''riplir'rii|nes   i.liill'rox    el    Acliai'd. 

fl|ipciilicini  el  Sicmerlini;,  SclilesiiiL;eri  des  sviiipir) s  resscmlilani    plus 

iiii  iiiiiins  il  ceux  de  la  i  landicalion  inlermileiile  |i:''iiplM''rii|ne  |(L  loei'sler. 
I\iiiiiinii\a).  Mais  ici  les  ir'llexes  lendinenx  sniil  aliiilis  el  il  exisie  de  la 
paral\sir.  i\f  I  alrophie  cl  des  alli''raliiiiis  rdeclrii|iies. 

Si  la  c landicalion  inlerinilli'iile  spinale  s  oliser\e  snrlniil  dans  I  arlé'rile 
nii'diillaire  à  niarclie  clironiipie.  elle  pcnl  cependant  se  rcnconlrer  dans 
les  riiniies  siiliaiiiiii's  de  celle  arli''rile.  mais  ,dors  idie  ne  prc''cèile  ipie  de 
ipielipies  jonis    l'appaiilion    de    la    paial\sie.    (In    pcnl    mi'iiie.    rarenieni 


I  Itiil  l:l  I  -  /'/,   /  1  Mil I  II  II  i: 

liiiil('liii>.  (Ijiiis  (les  CMS  ;'i  iiiiiiclii'  iiiuiii'.  voir  iiiir  |i:ii  ,i|ili'';^ii'  lr;iii>iliiiir 
jin'ci'dcr  de  (|iii<l(|U('>  juins  l;i  |i;iiii|il(''j^it' (l(''liin|i\i'.  lu  ilc  mes  cliiMiU. 
s\|ihilili(|ii('.  lui  |ii'is.  ,'i|iirs  une  iiiiii'clii'  di'  itidiihiuiii'.  ;i\anl  )liii'(''  ilciiizr 
iu'iiifs.  (I  iiiif  |i;iiii|ili''i:i('  (•(Miipli'li' cl  IoImIc  (|iii  (liir,i  \iiiL:l-i|ii;ilrc  liciiics 
ol  ijiii  liispanil  c(iiii|ilclcniciil  sans  aiiciinc  (.'spccc  ilc  liailciiiciil.  liciilrc 
1,'iici'i  il  Paris.  ciiii|  joins  a|)ics.  la  jiaia|i!(''^ic  s  iiislalla  iW  iKiiixcaii  lu  ii^- 
i|ii('in('iil ,  mai--  celle  Im^  irmic  iiianicrc  [icisislaiilc.  ri  ^c  Iciiniiia. 
Cimimc  il  iiriliiiairc.  [lar  une  |i:iia|il<''uie  --|ia--iimilii|iie. 

Symptômes.  Ijiicl  i|ue    -,ii|   !,•   iihmIc   de   delml   lie   la   |)ara|déi;ie 

■«Itasiiiiidiiiue.  i|u  il  sdil  leiil  un  ia|iide.  i|iie  la  |iai  a|ili''i;ie  vuil  -.|iasiuu- 
ilique  d'eiulili'c  (Hi  seciiiidaii  l'iiieiil  ii  nue  |iaial\sie  llasi|ne.  elle  --eVaiac- 
tiTise  |iai'  liinl    \\\\  eiiseinlde  di'  hiinliles  riiiicliuiiuels. 

(jiiaud  (111  exaiiiilie  un  nialaile  alleiiil  de  |paia|di'';:ie  s|ia-iuedii|iie.  un 
(iliscr\e  deux  t's|icces  de  s\  iii|i|iiiiie--  :  les  nus  |iaial\  lii|ue--.  les  aiilres 
s|iasiuu(lii|iii's. 

l.a  paralvsic   [icul   \ai  ier  de|ini--    la  li'i^èrc  Mn|i(ileiice  riHiellnnuid  le  avec 

sim|il('  liiiniiuiliDli  de  la   ra|iidil(''  de   I  aiu|dilnde  cl   de  la  Idice  des  i i- 

M'iiiciils.  jusiiu'à  riiiiiuidiilisaliini  ciiiu|d(''le  :  rini{ioleii( c  niolrice  ev|  iln 
l'cslc  eu  lies  iicaude  |parlie  la  c(Uis(''(|U('Uce  de  la  cciiili  aci  ni  i'. 

C.elli'    ((inliacllire    s'acciiin|iaune   d'cNa^liTali le--    iidle\i'v    |eudilieli\ 

cl  ciilaiics.  de  lii''|iidaliull  --|nuale.  de  danse  de  la  roliile.  elc.  l 'u  lniii\i> 
(111111'  l'act)ii  coiislaiili'  le  si^iic  de  l'iaiiiiiski  cl  les  autres  (lelils  sii;iies 
(liriilatioii  pviaiiiidale  (|iic  j'ai  (l(''jà  (''iiiiiiii''r(''s  iVuv.  //(■////'/;/('>//(■.  i 

Kaiis  les  l'urmcs  le-  (du-  a( cenliM'c-.  la  eniili  aclnre  peut  elre  Itdie 
(|ll'cllo  ililliudiilisc  cip|ii|il('lciiiciil  les  ineinlires,  cl  penl  nieiiie  eiii|n'i  lier 
la  |ir(i(liiclioii  des  ivllc\es  Icndiiiciix:  dans  la  |ilii|iail  des  cas  (die  ne  -e 
rcvi'l(M|ii(' |iar  de  la  raideur,  liiuilanl  raiii|diliidc  des  inun\eiiH'iils.  diiiii- 
nnaiil  leur  ra|iidil(''  mi  leur  (''iiciuic  :  ciilin  dans  les  cas  W'^crs  elle  |icnl 
so  Iradnire  iiiiii|iiciiiciil  par  i|n(dipie--  secnussc-  iiiiisculaircs  iiilciniil- 
toiilos,  par  (pieli)ncs  craïupes  nu   raideurs  passagère--. 

(.est  |)ai'  la  coinliinaisiin  des  den\  idi''uieiils.  parahliipic  cl  s(iasiiiii- 
diipie.  (pi Csl  cdnslilin'c  la  parapli'jiie  spasniodiipie.  (diez  cerlaiiis  indi- 
vidus I  éi(''in{Mil  spasniodiipie  prédoniiiic  à  tel  poiiil  ipie  le  (dinicicii  Iroii- 
vciait  dit'ticilciueul  les  Iraces  de  la  paralvsic:  on  peiil  ('■Ire  en  (dl'el  un 
spasiiio(li(|iie  sans  ('tre  lorci'ineul  nu  paraK  liipie  :  cl  eu  rcvaiiidic  on  peu! 
(''Ii'c  li('s  iiaraKsi'  a\cc  des  sviiipliMiics  1res  luiniincs  délai  spasiiioiliipie. 

Quand  ou  (K'coiivre  dans  sou  lit  un  malade  atteint  de  paiapii'jiic  sjias- 
niodiipic.  on  pciil  ne  lieu  eu  n  si  a  1er  daiKuiiial  ilaii--  I  alliinde  des  nioiuljres 
iniériciirs:  prcs(pie  lonjoiir--  ils  soni  en  exlcii-idii.  cl  c  Csl  sciileiucnt 
par  I  e\aiiieii  ipi  il  sera  pussililc  de  se  rendre  coniplc  de  Iclal  spasiuo- 
(liiiuc.  Assez  soiivcnl  ccpciidaiil  on  reiiiarc|iic  (juc  les  ineinhres  soiil 
railles,  les  cuisses  rorloineul  ra|ipid(  liées,  les  jainhes  eu  cxleusion  sur  la 
cuisse,  les  pieds  en  étpiiuisnic  a\ec  un  certain  dei;iv  d  adiliiclioii  et  de 
rotation  de  la  piaule  du  pied  en  dedaii-:  le  lendoii  du  jaiiiliier  anliMieiir 
sonii'vc  à  la  lacoii  d'une  curde  la   oeaii  du   ciui   de   pied:    les   ridiet's  des 


~/.  \iiiii  III. Il:  hi    ^y^i  I  \ii:  \i:i;i  i.i  \ 


iiiil^rlcs  cl  |i;ii  liriilirii'inrnl  du  I rirr|iv  mi |-;il   se  dcs'-iiiciil  sons   lii  |i(',-iii. 

Ilii  ili'\  iiic  (li'i.i    I  Chil    ^|i;i^ Iii|iic  ;'i    rf   seul   ;is|iril    du    iii.ihidr.  iii:iis 

il  --iillil  il  iiiic  viiii|i|r  lArilidiiiii.  d'iiii  IVidcincnl  inciiii'  du  dia|i  sur  l;i 
|ii';in  piiiir  jnslilii'r  1rs  siiu|ii;imis  :  li's  lurinhirs  se  |-;ii(lisscul  d.i\;iiil,iL;i' 
cl  li's  Mlliliidcs  viciciisi's  s'cxat^crcnl.  Ku  ;^i''n(''ral  la  rij;idili''  u  cs|  pas 
liiuili'c  au\  Mli'inhrcs  iulÏTicuis  ;  les  muscles  de  la  saiif^le  aliildniiualc  cl 
Al'  la  n''L;MMi  Icpuihaire  snul  i'L;aleinciil   eoiilrachiiM's. 

Si  luaiulciianl  (lU  \iciil  à  cduiniaudcr  il  ce  inalaile  d'eM'cnlc''  (|uel(|ue 
luiiiiM'incul  des  nicuiincs  iulÏTieuis,  il  ne  peul  \  |iai'\eiiii' nu  ne  le  l'ail 
(|U  avec  |iciue.  Il  se  ciaui|i(iuue  au\  (ilijels  cil\  ii(Minaiils .  il  |i()ile  iiisliuc- 

liven I  les  luaiiis  snus   ses   cuisses;   il    |iar\  ieiil  (|uel(|iierois  à  soulever 

les   uieiulirc'-  inlV'rieurs.  ii    Ih'cliir    la  jauilie  ou   à   uiouvoii'  ses  (U'Ieils. 

Il  ai  ri\c  siiii\eiil  (|uc  rilM|iol<'ilce  csl  |ilus  iiiarijiM'e  d'iiti  ci')li'  (|iie  de 
laiiliv:  riii>ini|para|di''i;ie  s|iasiiMMli(|ue  ou  Ion!  au  iiinius  la  pi  (''ilDiiiiiiaiicc 
i\  \\\\  I  l'ili'  des  Irtinliies  parahllipies  est  eu    ellel  assez  ciuiiiiiuiie. 

Www  les  ncuieuls  du  Iroiie  il  cxisle  la  iiièiiie  diriicidli'  :   le  malade 

lie  pciil  s'asseoir  seul  ;  cl  si  mi  l'assied  il  ne  pi'iil  pas  se  maiiileiiir  dans 
celle  posilioii.  ou  ne  s'\   maiiilieiil  i|iie  diriicilemeiil. 

l.orsipii'  le  mi'dcciii  (■liidie  la  piu-a|iléjiio.  le  siijel  ('jaul  au  lii.  il  ne 
se  eonleiile  pas  de  lui  laiic  e\(''cnler  des  moii\ciiieiils.  il  eu  iiiesiire  la 
lorce  el  ri'Ieildue  eu  \  iipposaiil  un  (dislaclc  ou  une  ri''sislance  :  il  incl. 
|iar  e\em|de.  la  jainlie  en  llexion  sur  la  cuisse  el  il  dil  an  malade  de 
ii'sislei  de  son  mieux,  d'empi'i  lier  l'exi^eutlon  (lu  rnoiiveiiienl  coniniii- 
niipii''  :  c'esj  la  ii''sislancc  aux  nioinemenls  passifs.  Klle  es!  en  iii'néral 
lieaneoiip  plus  l'iiery  iipie  ipie  ne  laNail    l'ail  pri''\oir  l'exT^cnlion  des  iiion- 

\e nls   \(doiilaires;  clic/  cerlains   malades,    il   l'sl   alisoluiiienl    iiiipos- 

silde  de  lli^'idlir  la  janilie  sur  la  cuisse:  celle  iV'sislaiice  esl  due  lieaueoilp 
plus  à  rcxai;i''ralioii  de  la  conlraclni c  par  \oie  ri''lle\e  ipi'ii  l'inlervenlioii 
de  la  \(donli''.  La  palpaliiin  des  muscles  r(''véle  un  (''lai  di'  diirelé  1res 
maripii''  ipii  es|  ani^menli''  pai'  la  pression. 

Tous  ces  svmplùnics  soni  liés  \aiialdes  en  inleusili'  il  un  malade  à 
un  aiilre  :  chez  qneli|ues-uns  la  conh'acinre  n  exisje  pour  ainsi  dire 
pas.  elle  esl  laleiile  et  il  l'aiil  recourir  à  des  pi'oc('d('s  d'exanicn  parlieu- 
liers  pour  niellie  réir'uicnl  spasinodii|ne  en  i''\  iilenee.  Le  meilleiif,  dans 
ces  cas,  esl  la  retdiertdie  des  n'dlexes  lendinenx  :  on  conslale  hnijoiu-s 
dans  ecs  cas  des  modilicalions  de  ces  n'^llexescl  en  par  lien  lier  des  relie  xes 
paleliaires.  Ces  modilicalioiis  soiil  de  deux  ordres  :  ijuanlilalives  el 
ipialilalives.   {hiiiiil Ihillrrs,  elles  se   Iradiiironl  par  nue  pins  i;raiide  am- 

plilude  du  II \eiuenl:  par  la  piM'enssion   du    leriilon  rolulien,   la  janihe 

(•s|  T'Iendiie  davanlaiie  ipi'à  l'i^lat  Moi-nial.  à  ee  nionveinenl  d'eNlensioii 
<lu  ci'de  peienlt'"  s  associe!  pai  l'ois  un  niouvenieul  plus  faillie  dans  le  ei'ili' 
opposé.  QiialilalIvt'x.oWt's  sont  caraelérisées  jiar  la  l)rns(|iierie  de  la  ccm- 
Irailion  el  par  l'associalion  presipie  cousianle  de  la  conIracrKm  des 
muscles  IIi'm  liissenrs  de  la  cuisse  sur  le  bassin. ■  ce  pliénoinèiie  esl  très 
;iel  i|iiaiid  on  re(  lierclie  l'i^'lal  des  iVdlexes  roliilieus  sur  un  maladeassis, 
doill     les   cuisses    siiiil     crois, 'ts    r ^ur    l'aiilre:    du    d'ili''    percnli''.    la 


/  /,(//  /;/  /  -  /,/    /   I    1/1,;//  III: 


iiivvi'i'-,!  N(iii|i'\(''i'  lu  ii'-i|iii'llli'iil  ,iil-ilr^sii-.  ili'  I  .'iiili'i'  :  clic/  les  iiiiilaili's 
;|iilll  l;i  ciuili  iictiii  !■  cs|  II,'-,  j'iiilc.  Cl'  iiiiiiiM'iiii'iil  lie  llc\i(iil  liii|si|iic 
le  hi  ciiissi'  siir  Ir  lijssin  jh'iiI  rciii|iii|lc|-  ^nr  |  c\li'l|siiiii  di'  l;i  {.iirilic 
viir  l.i  cuisse.  l!cs  imnliliciilidils  i|ii;ilil;ilive>  ilc  lit  ciiiilrviclinii  ri'lle\c  mil 
Mlle  i;i,iiiile  \;ilciii- ili;ij:iiiisli(|ii(".  I.cs  JUiIre-'  ic-llcxcs  lciiiliMcii\  -  rellcNc 
.1(1  leiiiliiM  il  Achille  —  .liiisi  i|iic  les  ii'llexes  ciihiiir's  siiiil  r';:.ili'iiieiil  e\;i- 
-('•li's:  le  iVolleiiiciil  l)iiis(|iic  de  l.i  |il;iiile  ilii  |iieil  il/'lenniiic  île  hi 
llexiriii  lil'llS(|iic  île  la  j.iiiilic  sur  la  cuisse  el  île  la  cuisse  sur  le  liassiii. 
iissdciéc  à  (l('^  iiiDilM'iiieiils  il  e\leiis|iiii  îles  iirlei  |s  i  ii>lle\e  île  Ka  hiiiskn . 
Même  i'\aL;i''ialiiiil  |ioiir  les  ir^llexes  cri''iiiasli''rieiis,  |ii''iiieii,  anal  el  |mmii 
les  relli'M's  |ir'riiis|i''s.  l.'e\a^ei'aliiiM  îles  l'i'llexes  ciie\isle  le  plus  sdineiil 
a\ec  ht  liriiiildlidii  riiili'iilnnlc  (iii  riiilrplii-sjiiiiiilc  jiinriKiiivc  -  |i|ir'iiii- 
liièiu'illl  pieil.  Si  le  iiialaili' elaiil  ciiiiehr',  un  siiiilèxe  la  jaiiihe  avec  iiiie 
main  en  la  plianl  1res  ir>-èrciiienl  el  ipie  île  l'aiilie  appliiillée  siii'  la  lace 
planlaii'C  un  iiMpritne  an  pied  nii  iiiiiii\eineiil  liriisi|ne  de  llexion  din- 
sale.  il  se  prodnil  une  si'iie  duscillaliuns  du  pied,  ipic  la  llexinii  plan- 
laiie  du  j^rns  nrleil  liliow  n-Sr'i)uaid  i  l'ail  cesser  inslanlam'ineiil  :  la  llevinn 
ihiis.ile  du  pied  n'es|  pas  liuijiiuis  m'ccssaiic  pour'  prudniif  le  plu'nii- 
iiieiie  du  pied,  el  clie/  ipieh|U('s  malades  il  siii'lil  de  soulever  ir-j;i''reinenl 
le  uieudire  inleiieni'  au-dessus  du  lil  |M)ur  que  la  Irr'pidaliuii  r'pili'pliiïde 
a|p|iaraiss('  aussilôl.  In  phénomène  1res  analoiiue  se  prodnil  quand,  après 
avoir  mainleiiu  la  ja  m  lie  en  e\lerision  sur  la  cuisse,  on  imprime  nn  mou- 
veinenl  1  nu  si  pie  de  liaiil  en  lias  à  la  roliile  par  I  index  el  le  ponce  appliquées 
el  lixi's  sur  siiii  IkiiiI  aiiir-rieiir  ;  la  roliile  exi'iiile  alors  iim'  série  d'oscil- 
hilions  de  liaiil  en  liasel  de  lias  eu  liaiil.  qui  cesseni  lorsipi'on  la  dégajiC 
\lri-piil<lliiiit  riihilirimr.  ijIii-ikiihciii'  ilr  In  rahilr].  [\tt\.  Srniiolofilc  îles 
n'Ilr.ri-s. 

I.'é'lal  spasiiiiidique  se  iiiaiiilesle  encore  par  des  secousses  iiiiisciilaires 
qui  siii\  ieuiieiil  liriisq  iieiiienl  el  lir^chissenl  la  jamlie  sur  la  cuisse  on  la 
cuisse  sur  le  liassiu,  puis  disparaissenl  de  même:  il  sul'lit  paiTois  de 
rmller  ml  de  piiicei'  la  peau  de  la  l'ace  exierne  des  cuisses  on  des  lianes, 
pmir  que  la  |aiiilie  se  lli''chisse  sur  la  cuisse  el  celle  dei'nière  sur  le 
liassin.  alms  que  ce  moiivemcnl  ne  peut  l'dre  exécuté  sous  rinlliience 
de  la  voloulé'  —  rr/li-.rcs  <lc  ilcfciis<\  —  Iles  phénomènes  du  même  ordre 
mil  lieu  pendaul  la  iniclioii  :  lesiml  i\cs  ini/iirciiH'iils  spanlfiiiés  irllc.res. 
Si  l'exaLçéMaliou  du  ndlexe  lulnlieii  el  la  Irépidalion  é'pileploi'de  soni  des 
svnqilômes  doiil  la  coi'xisleiiee  esl  hahilnelle.  on  peiil  cependanl  les 
ohsei'ver  isolénieul.  el  celle  ilissncialion  lienl  au  sièj^e  de  la  li''sion. 

I.a    conlracliire   des   inlires   iiirr'iienrs   esl   iirdinairement    une  cmi- 

Iraclnre  d'exleiisimi.  mais  ou  a  paiTnis  riiceasimi  de  lenconlrer  la  cmi- 
tl'aclure  des  memlires  iiiri''rienrs  en  IleMiiii  lllexioii  de  la  jainhe  sur  la 
cuisse,  de  la  cuisse  sur  le  hassm.  Ilexioii  dmsale  du  piedi.  "n  peiil 
■  diserM-r  des  cas,  lorl  iari>s  du  resje.  m'i  celle  conlraeliire  esl  remplacée 
'i- siiir  par  nue  conlracluie  eu  exieiisimi.  el  le  malin  la  coiilraclnrc  en 
'lexiiiu  ii'apparail  de  iimiveaii.  Mu  poiiriail  ermie  Imil  d'abord  à  la  dis- 
iiarilion  de  la  coniracliire  sniis  liullneiice  du  siiinnii'il  :   mais  sa  persis- 


■.■:■.'  >i.\iini  111,11    iii    -)^ii.Mi    \ii;\i:i\ 

l.-iiicc  xiiis  une  ;iiilii'  roniic  .•i\,iiil  li'  MHiiiiii'il    iii'  l;ii>-r  iiin  un    ilniiii-   ^ui' 
rcvish'iicc  (le  ers  (■(iiiIi'jm'Iiii'i'v  \;iri;ililrs. 

A  ci'pIi'  (le  ci'l  le  l'iinnr  de  |i;i  i;i|ili''L;ii'  s|i,isiijii(lH|iir  m  rxlni^inn.  ilr  lir;ii  - 

(•iiii|i  hi  |iliis   rii''(|iiciiii I  (ilisciM'i'.  il  rii  r\is|c  mil'  iiiilr,'  ||,■|||^  l;i((iii'lli! 

les  j;iiiili('s  sdiil    à  l'i'lal  |it'iiii;iiii'iil  l'ii   IliAinn    |i|iis   nii   iiKiiii--   Imi'ôi'  sur 
1rs    ciiissi's  pdnijllctjic    spaxiiiiiilKlIlc     eu     //criail    \f\'J..    7()i.    —   Poiii- 

ll.ililii-»ki    il'.llli    relie   runiie   ^e    il  i^j  ii|M|||.|  ;i  j|    |||.    j,-,    |i,ir,i|iji'^ie   >.|)asMl(>- 
illi|iie   en    exlensiini    |);i|-   e-   r.iil  ipii'  les  ii'lle\e-  li'nilinen\  ne  sei;iienl   |i;is 


l'if:.    7«.  —  l';ir:i|ili-ïii-  spasiuminillr   :iu;-   :inilHilr    .11    llr\ h,/    iiM  iM.iiiliir    il.-    II.- Iiliil 

;lllcinl  ilf  sckM-iisi-  .-Il  |.hi(|iir-.  llM'^ii.i,lir  rMiiliiiiM'   |,:ii   I .|,Mr    Ki.-r-lir.  IS'.M 


e\;i;:(''rés.  Celle  M(in-e\,iL;r'i;ili(in  di's  n'^llexes  lemlineiix  me  |i,ii;iil  |eiiir 
nnii{nemenl  à  I  iiilensili'  de  l;i  i  nidi  aihii  e  el  a  l;i  |insi|iiiii  anuniiale  i)e 
l;i  |,nnlie  eu  llexiim  l'iiii-i'e  sur  l;i  enisse.  Un  ies|e.  dans  ei-s  cas.  il  y  a 
|ilns  ipii'  de  1,1  rdidraeliire.  il  exisle  de  |;i  n'^li  .iilimi  mii-ciilaire.  cai' (in 
ne  peiil  éleiniie  h's  Mieniino  ll(''<lii>.  (dnv  ces  snjeN.  n;iliirellt'im'lll.  la 
shiliim  dcliiiul  (!l  h  |)lus  loiic  raisnii  la  marclie  sdiil  impossibles. 

l.oisi(ii('  le  i)ai"apléj;i(|U('  essaie  de  se  le\ei-.  il  se  e(im|)(irle  dillV'iemineut 
siii\anl  (|ne  c'esl  IV'li'nienl  |)aialv>ie  mi  JéK'Mieid  <oiltra(luri'  (|ui  pi'tklii- 
mine  elie/  Ini.  iKuis  le  piemier  las,  il  lli'iliil  sui'  ses  jaiilhi's  el  s'allaissc- 
rail  suc  II'  soi  si  un  ne  le  sniilenail.  Haiis  je  seennd  eas.  les  sympirmies 
siinl  lM'anei)U|i  plus  inliTessanls  à  T'Iildier.  el  e  es|  sur  de  tels  sujets 
ipie  Inn  peni  ('liidier  la  déiiiaiclie  dite  spasm()di(|iie. 

hriiKinlir  sji(ttiinodi<in('.  —  Ail  iiiuiiieiil  on  le  malade  pn-nd  enulaei 
a\ee  le  sii|,  |e^  inemlires  iidV'i  ieiii-s  si'  laidisseiil.  le  pied  est  assez  fré- 
(pieinmenl  aniini'  d  ii-ei!laliiiiis  ipn  -e  enmiii niiiipient  à  la  cuisse  et  0U 


rimi  i;i  I.  s  ///   /  .1  MDiji.i 1 1:. 


trciiic  ln''|pi(l;ilititi  siiin.ili'  s|iiiiilaiir'('i.  les  cuisses  soiil  r,i|i|ii(icli('('s.  les 
uvilinix  se  iiii'llcill  |iirvi|ii('  m  ciuil.irl.  le  pii'il  rsl  ni  \.ii'iis  (''i|iiiii  cl  ne 
rc|iiisc  siii'  le  sol  (|lic  |i.'ii'  l.'i  {loiiili'.  I.c  Mi.'ihiile  iii.ii clic  ^iir  siiii  l.iliiii  ;iiili''- 
rieiircl  sur  la  l'ace  |ilaiilairc  de  ses  uileils  (li'iiiarclie  ilii^ili^i'ade.  — 
i.c  Iniiic  esl  Ic^èi-emciil  iiidiiic  en  a\aiil.  le  iiialaile  s'a|i|niie  siii- deux 
cannes  |itiui-  luarclier.  l'eiidanl  la  inarclie,  les  iiieds  ne  (|uilleii|l|)as 
le  s(d.  mais  ^lissenl  sur  lui, 
la  |iiiiule  du  pied  cl  le  limil 
exleni(>  smil  les  deux  |iriii- 
cipaiix  |iiiinls  d'a|i|iiii.  landis 
i|iie  le  laliiii  cl  le  lionl 
iulerne  reslenl  loujuius  ii 
une  certaine  dislauce  au- 
dessus  du  sid  I  lif^.  77)  :  aussi 
ces  malades  iiseiil-ils  IVx- 
tiémili'  aut(''iieure  el  le  Ikh  il 
exlerne  de  leurs  vénielles. 
I.()rs(|u'ils  se  melleul  en 
marche, (in  uidiserve  aucune 
llexiiin  des  (litl'éreuls  arlicles 
lin  niemhre  iulërieur;  celui- 
ci  n  est  iKirtr-  eu  avant  (|ue 
|iar  une  inclinaison  avec  ro- 
lalidii  du  Irène  du  cùlé  (ip- 
piisi';  I  exli-i'iiiilé  su|n''rieure 
du  tronc  oscille  laléraleinenl 
coiinne  un  pendule:  la  dé- 
luarclie  de  ces  malades  esl 
absolument  caractr'ristiipie, 
el  on  l'a  l'oil  liien  désignée 
par  le  terme  de  (li'iiiarchf  des 
fjnllinacrs  (  Cliarcot  |.  I.a 
marche  esl  toujours  lenle 
et,  à  toute  lentati\e  d  acci'- 
léraliou.  la  rigiditi'  s'accen- 
tue, (liiez  d'autres  la  marche 
n'est  possible  (|n';i  l'aide  de  héi|iiilles.  l'extension  du  pied  sur  la  janilie 
iér|uinisiue)  étant  extrême,  la  jainlie  en  deiui-llexiou  sur  la  cuisse:  tout 
le  coi'ps  semble  ramassé  sur  lui-même,  pendanl  la  progression,  les 
pieds  lie  prennent  conlacl  avec  le  sol  (pie  pour  |ieiniettre  aux   b(-(piilles 

d  èlre  ramenées  en  avaul,    le  corps  oscille  (•( ne  un   pemliilc  d'avanl 

en  arrière;  c'est  la  (Icminclic jx'ndulaire  (lig.  (S!)|. 

Lorsque  le  malade  veut  s'asseoir,  il  se  laisse  tomber  cunime  une 
niasse  sur  sa  chaise;  les  membres  inférieurs  sont  dirigés  en  a\aiil  dans 
l'extension  ou  à  demi  fléchis,  les  pieds  ne  reposent  jamais  sui-  le  sol.  ils 
en  sont  séparés  par  une  distance  plus  ou  moins  grande  selon  l'intensité 

llKJKKIVf:.    -    S(-.llli„l„oie.  ^^ 


77.  —  Alliluil.'  ili's  iiic'lllliivs  inlùriiM]r>.  |i.mii1:iiiI  \:i 
rolii',  il;iiis  un  i;ii  ,!(>  i)ilr.l|)légie  spasiilodiiiiic'  sy|ilnlili 
■  i-li.v  Mil.'  IViiiiii,.  do  vingt-neiil'ans(Sal|iùl]ic''ic,  IS'.ii'.,. 


•i74  ^i:  M  un  Ml,  II-:  1)1  sysihMi:  xh/nhix. 

(Il-   la    (■(iiiliacliin':    |i()iii'  si'  lever,  le  tiialade  (loi!   èlre  aidi'  (iii   se  eiaiil- 
[loiiiier  aux  nhjels  enviroiiiiaiils. 

Kniiii  la  |)ai'apléiii((  s|)asrn()ilii|iie  |ieiil  ifexisler  (ju'ii  I  iMal  d  ('■haiiclie 
el  le  mode  de  pi'Ofiression  ne  dill'ère  pas  seiisilileiniMil  de  la  inaiclie  iiui'- 
inale.  Mais  an  inomenl  on  le  pied  alleinl  le  sol,  l(;  incniine  corres- 
p(ni(lanl  s('  faidil  biiisipienient,  la  déinaiclie  esl  dile  alois  ftaiilillonk'. 

La  dislance  (in(^  peni  eiVeelneren  niai'clianl  nn  snjel  alleinl  de  paraplégie 
spasinodifpie  esl  1res  variable  selon  les  cas.  Cerlains  sujels  sont  l'oicés  de 
s'ariêleran  liont  de  (|M(d(pK's  pas.  D'antres  penvent  niai'cher  pendant  |)lu- 
sienrs  kilomètres  en  se  leposant  do  temps  en  temps.  D'nne  manière géné- 
l'ale  cl  cela  se  eonçoil,  Timpolence  l'onetioiinelle  esl  en  raison  directe  de 
riiitensité  dtî  la  coniracinre.  Chez  beaneou|)  de  ces  malades  enlin,  un 
élément  pliobi(pie  surajonb'  el  doid  il  est  facile  de  les  débarasser  par  la 
psy(diotliérapie,angmeiileel  parfois  de  beanconp  les  tronblesdela  marche. 

On  compi<'nd  aisément  qne  chez  les  paraplégicjues  ré(|uilibre  soit  plus 
on  moins  troublé;  pour  s'en  rendre  compte,  il  suffit  de  faire  marcher  le 
malade  sans  cannes  on  de  lui  dire  de  se  tenir  sur  une  jambe,  ou  bien 
encore  diï  lui  commander  de  se  relever  seul  après  l'avoir  fait  coucliei- 
sur  le  sol  ;  on  constate  dans  ces  différents  exercices  une  certaine  hésita 
lion,  de  la  maladresse,  des  oscillations  du  tronc,  quelquefois  même  des 
chutes;  il  s'en  faut  de  beaucoup  que  ces  troul)les  de  l'équilibre  soient 
aussi  intenses  que  dans  l'alaxie  médullaire  ou  cérébelleuse,  et  pour  les 
interpréter  il  fanl  tenir  compte  des  limites  imposées  aux  mouvements 
de  compensation  par  la  contiacture;  ces  troubles  ont  été  jusqu'ici  peu 
étudiés  el  ils  mériteraient  un  examen  plus  détaillé.  Enfin  chez  ces  sujels 
on  n'observe  |)as  habituellement  le  signe  de  Romberg,  mais  parfois 
ce|)endant  une  ébauche  de  ce  signe. 

Il  est  rare  que,  chez  de  tels  malades,  un  examen  consciencieux  de  la 
sensibilité  ne  laisse  découvrir  quelques  altérations  objectives  ou  subjec- 
tives. Les  paraplégiques  se  plaignent  souvent  de  fourmillements,  d'en- 
gourdissements dans  les  membres  inférieurs;  les  douleurs  lancinantes 
ou  fulgurantes  sont  exceptionnelles;  il  y  a  peu  ou  pas  de  retard  dans  la 
|(erceptioii,  la  sensibilité  tactile  est  intacte  ou  légèrement  émoussée;  il 
est  moins  raie  de  constat(!r  une  diminution  des  sensibilités  thermique 
(in  douloureuse,  le  froid  étant  pris  pour  le  chaud  ou  inversement.  Mais 
ces  troubles  de  la  sensiliilité  sont,  dans  la  giande  majorité  des  cas, 
bien  peu  accusés,  el  souvent  peuvent  faire  entièrement  défaut.  D'autres 
fois,  mais  rarement,  ils  sont  assez  marqués;  c'est  là  une  (pieslion 
d'intensité,  d'étendue  et  de  nature  de  lésion. 

Sauf  dans  des  cas  spéciaux,  les  sphincters  sont  presque  toujours 
atteints;  dans  les  foi'ines  légères,  il  n'existe  (|ne  des  mictions  impé- 
rieuses ou  une  certaine  gène  de  la  miction  ;  le  malade,  par  exemple,  ne 
peut  uriner  <iue  debout,  avec  difficulté,  retard  ou  nécessité  de  pousser; 
dans  les  formes  plus  graves  on  observe  soit  de  la  rétention  d'urine, 
soit  de  l'incontinence,  mais  ce  n'est  pas  de  l'incontinence  vraie,  c'est  une 
incontinence  par  action  rélh^xe;  ciiez  i|uel(iues-uns.  la  réienlion  est  telle 


i|n'ils(i(ii\clil  (Mit'  -(illili's  li'f:illii'iriiicill  ou  ;;:iiili'|-  une  mpikIc  ii  (Iciiiciire, 
condilitiii  ràclicusc,  i|im  nivoiisc  les  iiircclidiis  vt'sicales  avec  kmics  leurs 
(■(uiS('M|iii'M(t's.  tVov.  ScniiohKjic  tli-s  Iroiihics  iirinaires.)  I.e  s|iliiiicli'r  anal 
est  lialiiliu'IloiiUMil  t'parfiiit''.  la  (•(inslipatioii  est  de  rè^le,  à  cause  de  la 
paiésie  de  la  sangle  ahdoiniiiale.  Il  iiy  a  (pie  laienieiil  iiiconliiieme 
des  rnalières  l'éeales.  Les  rniiclidiis  m'-iiilales  soni  le  plus  soiivciil  dépii- 
inées  ou  abolies;  paiTois,  cependant,  on  constate  de  rexallalion  de  ces 
IVinctions.  et  en  paiticnlier  léjacnlation  rapide. 

Tel    est    le    tal)l(>an    cliniipie    de    la   |iaia|)léj;ie    spasinodiinie,    laliieaii 

prescpie  sch('iiiali(| pii  s'adiessse  à  la  grande  niajoiité  des  paraplé- 

fïi(pies:  mais  (|iic  de  nuances  et  ummuc  de  dilVérences  dans  les  détails  et 
dans  l'évolnlion  suivant  le  Iraiel.  la  nalnic  et  le  siège  de  la  lésion,  sa 
plus  ou  moins  grande  e\leiisi(nil  L'étude  de  la  paraplégie  dans  les 
di\eises  alTectiini--  de  la  moelle  fera  mieux  saisir  res  aspects  variés. 

Paraplégie  dissociée. —  l>ans  la  paraplégie  comme  dans  riiémiplégie, 
la  paralysie  est  généraleinenl  ghdiale.  cest-à-dire  que  la  force  des  diilV'- 
l'ents  muscles  des  membres  iiderieiiis  est  altérée  au  prorata  de  leur 
force  normale  sans  prédominance  dans  tel  ou  tel  groujie  musculaiie.  I.e 
l'ail  a  été  de  nouveau  C(nistaté  nettement  par  liaudouin  et  Français  à  laide 
du  dynamomètre  (i!)l  II.  .Mais  il  n'en  est  pas  toujours  ainsi.  Pierre  Marie 
lIlKl'i)  a  l'ait  remaiipiei-  (pie  parfois  dans  la  paraplégie  spasmoditpie 
sy|)iiilitii|ue  on  pouvait  constater  (pie  certains  groupes  musculaires  étaient 
plus  paralysés  ipie  d'autres,  à  savoir  les  adducteurs  et  le  psoas  et  à  un 
degré  beaucoup  moindre,  les  I1(''cliisseurs  de  la  jambe  sur  la  cuisse  et  les 
muscles  de  la  région  antéro-externe  de  la  jambe.  Baudouin  et  Frani'ais 
ont  constaté  des  dilVérences  analogues  et  dans  certains  (as  aussi  des 
dilléreuces  inverses,  c'est-à-dire  une  paralysie  plus  grande  dans  les  exten- 
seurs (pie  dans  les  llécliisseurs. 

Pour  ma  part,  dans  la  paraplégie  spasmodique  j'ai  eu  assez  souveni 
l'occasion  de  rencontrer  ces  paralysies  dissociées  et  cela  non  seu- 
lement dans  la  syphilis  spinale,  mais  dans  la  sclérose  en  pla(]ues,  dans  la 
coinpr(^ssion  de  la  moelle  et  récemment  encore  dans  trois  cas  d'Iiémi- 
paia|dégie  spinale.  Dans  tous  ces  cas  la  dissociation  de  la  [)araplégie 
était  remarquablement  nette  et  se  présentait  ainsi  :  psoas  moyennemeiil 
paralysé,  muscles  de  la  région  aiili-rienre  de  la  cuisse  et  postérieure  de 
la  jambe  ayant  conservé  iiiu!  force  pres(pie  normale,  muscles  de  la  région 
postérieure  de  la  cuisse  et  de  la  région  antérieure  de  la  jambe  exlrème- 
meiil  alVaiblis.  Dans  les  trois  cas  d'Iiémiparaplégie  spinale  avec  anes- 
thésie  croisée  que  jai  étudiés,  ces  mêmes  phénomènes  étaient  des  plus 
nets,  (.liez  ces  trois  malades,  la  |iaralysie  des  muscles  de  la  région 
anléro-externe  de  la  jambe  était  assez  accusée  pour  produire  du  steppage. 
Dans  ces  trois  cas  la  lésion  unilatérale  de  la  moelle  —  coup  de  couleau 
dans  deux  cas,  liématomyélie  s|)ontanée  dans  le  troisième  —  siégeait 
dans  la  région  dorsale  su|)érieni'e,  à  une  hauteur  par  conséquent  (|ui 
excluait  toute  hypothèse  d'une  lésion  ayant  pu  atteindre  les  origines 
ladicnlaires   des    nerfs    du    iiKMnbre  inférieur.   La   pathogénie   de   ces 


■jTr,  si:  M  nu. (Il,  II-:  m    <ysrf:Mi:  M:itii:i.\. 

|iaia|ili'';;ii's  dissociros  l'sl  ciiioïc  lirs  iiliscnir  car  si  dans  (|ii('l(|iii's  cas 
ddii^iiic  sy|iliilili(|U('  mi  |ii'iil  sii|i|M(S('r.  cl  cela  me  paiail  iiiôiiic  assez 
doiilciix.  (in'cdlcs  rclrvi'iil  de  li''si(Mis  ladiciild-iiK'Miii^ccs  siirajoulces 
il  la  m ''iiiiii^d-niviMilc  i\i\r  à  rarh'iilc.  dans  les  aiilics  cas  celte  livpdlhèse 
ne  |MMil  (Mi'e  inv()(|ni''e.  (Jinii  i|n  il  en  soil  il  a|i|iaiail  nellenieiil  aiijoiic- 
d  Inii  iiu'à  la  suite  de  lésions  médullaiics  on  peni  oliscîrvcr,  comme  à  la 
snile  de  lésions  de  la  cmlicalilé  céiélii-ale,  des  jxirdlj/sics  dissociées  des 
Hieinhres  inIV'ricnrs. 

Le  |)ionoslic  d  une  |)aia|déi;ie  esl  (A  iiIcMimenl  lies  vaiiahle  : 

Les  |)aia|)lé^ies  llas(|n<'s  |ieinianenles  par  iiilei  laiption  complète  on  à 
peu  j)rès  coni])lèle  de  la  moelle  peuvent  abonlii  rapidement,  à  la  mort  par 
iid'ectioii  urinaire  asceiidaide,  ou  plus  souvent  à  la  suite  de  lroul)l(>s  tro- 
pliicpies  rapides,  tels  que  de  vastes  eschares  avec  infection  générale.  Dans 
(pi(d(pies  cas.  des  troubles  bulbaires  peuvent  compliquer  les  accidents 
int'dnilaires,av(;cpolypnée,  arytlimie  cardiaque,  vomissements  et  vertiges. 

i>(;s  paraplégi(!s  spasmodiqnes  peuvent,  elles  aussi,  se  compliquer 
d'eschares;  mais  le  principal  danger  réside  dans  l'infection  urinaire 
consécutive  aux  sonilages  (pie  nécessite  habitindb^ment  la  rétention 
durine. 

Quand  il  s'agit  de  |iarapb'gie  spasmudiipie  sypliilitii|ue,  si  le  sujet  est 
dans  de  bonnes  conditions  livgiéni(pies,  le  pronostic  quand  vitam  est  le 
plus  souvent  favorable.  l,i'  malade  restera  plus  ou  moins  impotent  pour 
le  resie  de  sa  \ie,  mais  la  dur(''e  de  son  existence  n Cn  sera  ])as  abi'égée. 

SÉIVIIOLOGIE  DES  PARAPLÉGIES 

l.a  para|di''gie  peut  ri'snlIiT  de  b''sioiis  du  neurone  péri|)béi'ique  ou  de 
lésions  du  neurone  central,  et  j'ai  décrit  tout  à  l'beure,  d'une  façon  géné- 
rale, lescaractèi'es  de  ces  dillérentes  formes  de  |)araplégie.  Il  reste  à  mon- 
trer (piel(|ues  lésions  et  (pielles  alfeclions  sontsusceptiblesde  les  réaliser. 

Le  neurone  pi'ripbérique  peut  être  atteint  dans  ses  origines  médullaires 
(poliomyélite),  à  sa  sortie  de  la  moelle  (lésion  radiculaire)  ou  dans  ses 
terminaisons  (ni'îvrite  péripliérique).  Lnlin  la  |)ara|)légie  peut  i('sulter  de 
lésions  primitives  des  muscles. 

Le  neuioiie  ceidral  peut  (■galeineiit  éti'C  atteint  à  sou  origine,  par  une 
lésion  encr'plialiipii',  et  dans  son  trajet  extra-céréitral  par  une  lésion 
méilullaire. 

iiCS  lésions  de  la  moelle  sont  de  beaucoup  les  plus  fi('u|uentes  :  mais 
taul('pt  (dies  portent  à  peu  près  ex(dusiv(MU(;nt  sur  les  faisceaux  moteurs 
ineni'one  centiali.  lanlipl  elles  atteigiu'iit  pinson  moins  les  cornes  anté- 
rieui'cs  (neurone  péripbéri(pie).  en  diMerniinant  des  syndromes  clini(pies 
plus  ou  moins  conqplexes. 

I,es  |)ara|)légies  de  cacse  (:i:iu;iiii.\i.i;  clie/  ladulte  et  le  vii^illard  sont 
rares,  klles  relèvent  d'une  lésion  corticale  double  et  occupent  la  partie 
supérieur!;  de  la  circonvolution  frontale  ascendante.  (Hie/.  l'enfant  la 
rigidité  s|)asmodique  congénitale  j'clève  très  fré(|uemment  d'une  double 


Tuoi  iti  I  -  /'/   /  1  MiiTii m:.  ?77 

l(''>i(ill  (■('■(■('■liliilr.  (111  li<;ili'  on  f['n\\nU\  \\ii\.  Si/iiiliiiiiic  lie  l.illlc.  |i.  ."(II.) 

.IV'lii(liiM;ii  siicrcssivt'incMl  les  iliM'rscscauscs  de  la  |iaiii|il('';^i(' cl  les  ilil- 

li-iciils  riiiiilcs  iinCllcs  n'-alisciil.  selon  l/'h-ij;!' de  l'axe  (■('■r(''ln(t-s|iiiial  lésé. 

I.  Paraplégies  par  lésions  du  nfurone  périphérique. 

.le  II  ai  |ia>  a  iMsisler  de  iniineaii  Mir  ses  earacléres  :  la  llariidih', 
ralrii|)liie  iiiiiseiilaii-e.  laliolilioii  des  n'-llexes.  I  aiiseiire  didiiiaiie  du 
sijiiie  des  oileils,  en  snni  les  sijiiies  eonstaiils. 

Klle  piMil  se  rencontrer  an  cours  des /(('cr/Vc.v /*cr;/;/(cy/V//(eN.  en  parli- 
ciilier  de  la  pitlipH'vrile  olcdolirinc. 

La  |iara|)léf;ii!alcooli(|ne  est  nue  aileclion  essenliellemcnl  donloiirense. 
avec  jidiililes  de  la  seiisihililé  olijeclive.  Les  douleurs  à  la  pression  des 
Ironcs  neivciix  el  des  niasses  ninscnlaires.  ralr(i|ilii(>  des  inuscles,  les 
zones  d'ani^slliésie  on  d  livpereslliésie,  les  ri'lrai'lions  rapides  de  l'apo- 
névrose |dantaire,  les  signes  concoinilaiils  d  l'Ilivlisme  rliroiiiipie.  per- 
niellent  d'en  l'aire  racilenienl  le  dia^^nosiic. 

i'iUe  peni  èlre  ai;:në  el  coinplèle.  allant  jnsipi  ii  la  parapli'j^ie  aiisidne: 
les  nieinhres  inl'érienrs  sont  incapahles  d('\(''ciitcr  le  iiKiindre  iimiive- 
nienl.  I!lie  peut  être  anssi  snliaijinë  on  clironiipie:  presipie  tiiiiioni> 
inconi]ilèle.  elli'  est  alors  conipatible  avec  cerlains  monvenicnts.  Le  pins 
souvent  entin  les  ineinlires  siipi''rienis  parliiipent  à  un  deLiii''  pins  on 
moins  prononcé  à  la  paraivsie. 

Klle  |iié(loiiiine  d'oi'dinaii'e.  ainsi  ipie  les  antres  jiolvnévrites,  sur  le 
trice|)s  crnia!  et  sur  lé  p'ifnpe  antéro-externe  de  la  janilie,  tandis  ipie 
les  i;ronpes  |)ostérienrs  sont  moins  toncliés.  Il  en  résnlle  la  clinle  de  la 
pointe  dn  jiied  —  é(|uinisme  —  pi'odnisant,  lorsipie  le  siijel  priil  encore 
niarclier,  une  démarche  spéciale  a|)|ielée  sl('pj)ii(ic:  l\  ciiaque  pa-^.  le  malade 
soulève  rortement  la  jand)e  el  le  pied,  de  ia(:oii  à  ce  ipie  celui-ci  icloiiilie 
sur  le  sol  d  aliord  sur  son  talon  anl(''i  ieiii-. 

Ces  mêmes  caiactèrcs  se  retronveiit  dans  les  aulro  p(d\iii'\ rites, 
sdturuilir.  arsenicale,  (i.nj-cdrhonée  on  iii/'eiiieuses.  Ilaiis  la  iH''vrile 
saliiriiiiie  la  localisation  aux  memlires  inl'érienrs  est  rare.  Ou  sait  eu 
ellél  (pie  la  névrite  satnriiinc  est  le  pins  souvent  aiitiliracliiaie.  .i  Ivpe 
radial,  ipie  la  névrite  arsenicale  porte  pins  liahitiudlemenl  sur  les  exlié- 
mités  des  ipiatre  memhrcs.  l'armi  les  polynévrites  infeclienses,  an 
contraire,  la  iiérrile  (liiililerii/iie  atteint  ordinairemeni  les  membres 
inl'érienrs.  Iiien  ipie  son  veut  aussi  les  meinlires  supi'iienrs  soient  éjiale- 
ment  pris  et  l'on  sait  qn'elle  est  liahitnellemeiit.  siiuiii  aiisoliiuicul  indo- 
lente, tout  au  moins  à  peine  donlonrense. 

Les  eoiniiressians  de  la  queue  de  cheval  —  lumeuis.  lésions  osseuses, 
pachyméninjiile  s|iinale.  spina-liilida  —  délei  iiiincnt  anssi  des  para- 
jtléjiies  llas(pies  accoiiipagii(''es  d'atrophie  luuscuiairc  iIIl;.  N(Ii  et  il  en  est 
de  même  pour  les  radiculilcs  loiiiba-sacrccs.  .l'.ii  dt'jji  fait  remanpier  que 
si  les  radiculites  ponvaienl  être  parfois  un  svndrome  pni'ement  sensilif, 
le  plus  souvent  ce|)endanl  elles  s'accompagnent   de  paralysies  |)lus  ou 


?-s  si:Mi()riii,ii:  m  >)■>//, i//.  m.ih  i.i  .\. 

iiis  iiilciiscs.  parfois  coiniilMcs  cl   Idujiiiirs  acc(iiii|iai;ni'fs   <1  atiopliic 

iiiiisculairc.  I,rs  paralysies  ladiciilaiios  se  l'cconiiaisscnl  paili(\iliètemeiil 
aux  sviiiplôini's  sciisilifs  qui  les  accoiiipagnciil  ;  les  douleurs  spoutauées, 
conliiMies.  lauciuanles  ou  pai()\\sli(|ues,  le  signe  de  réternueinent  el 
de  la  toux.  Kniiii  In  lopiif^rapliie  ladieuiaire  des  anesthésies  ou  deshyper- 
estliésies,  s'ajoulaut  à  la  lépaililiou  radiculaire  des  paralysies,  toute 
uue  série  de  signes  importants  pour  le  diagnoslii'  se  trouve  ainsi  cons- 
tituée. (Voy.  Paralysies  )afliculaires.) 

La  destruction  des  cornes  antéiienres  de  la  moelle  par  uue  polio- 
iiitjclili'  aiguë,  suhaiguë  ou  même  cliroui(|ue  ri'alise  1res  souvent  la  dis- 
trihutiou  jiaraplégicpie.  (Vesl  en  somme  la  «  paralysi(>  infantile  »,  la 
<c  poliomyélite  aiguë  antérieure  île  iVulance  »  (|ui  es|  la  cause  la  plus 
liéipieule  en  même  l(>mps  que  le  l\|if  le  plus  parlait  des  paraplégies 
llas(pies  alropliiques.  (liiez  Tadulle  elle  es!  beaucoup  plus  rare,  .le  rap- 
pellerai sommairemeul  le  tableau  cliui(|ue  de  celle  aiïeetion  :  on  connaît 
son  dél)ul  haliituellemenl  féhrile,  suivi  de  l'invasion  rapide  et  globale  de 
la  paralysie;  à  la  période  d'étal.  Tindolence  el  la  flaccidité  complète  des 
muscles  paralysés:  l'alropliie  musculaiic  considérable,  l'intégrité  habi- 
tuelle des  sphincters  el  la  conservation  intégrale  de  la  sensibilité,  sont 
autant  de  signes  (|ui  permetlent  de  reconnailre  la  nature  de  la  paralysie: 
eidin  la  régression  par  limilaliou  progiessive  aux  muscles  les  plus  tou- 
chés est  égalemeni  caraclérislique,  laissant  le  plus  souvent  une  paralysie 
plus  ou  moins  com|)lèle  d'un  ou  de  plusieurs  groupes  musculaires,  con- 
stituant souvent  une  vérilable  iulirmilé,  suivie  de  déformations  considé- 
rables et  d'arrêt  de  dévcloppcmeni  des  membres. 

Celte  description  classl(| le  la  poliomyélite  aiguë  comporle  cependant 

ipielques  exceptions. 

(Test  ainsi  (|ue,  à  côlé  des  roinies  inéningi'cs  décrites  ces  dernières 
années,  où  des  signes  d'irrilaliou  méningée  sassocieul  simplement  à  la 
période  fébrile  préparalylique.  ou  peut  observer  des  formes  douloureuses, 
caractérisées  par  des  douleurs  violentes  précédaiil  l'apparition  de  la 
juiralysie,  disparaissant  presque  lonjours  assez  vile  lorsque  la  para- 
])légie  est  constituée,  mais  dans  (pielipies  l'ares  cas.  se  prolongeant  assez 
longtemps  pour  faire  penser  à  une  radiculile. 

Kans  quelques  cas  également  assez  rares,  on  peut  rencontrer  des 
paralvsies  des  sphincters;  des^lroubles  spasmodiqnes  légers  associés  à  la 
paralysie  flasque  et  traduisant  la  paiiicipaliou  des  faisceaux  pyraniidanx  ; 
il  existe  enfin  des  observations  ceilaines  de  poliomyélite  avec  troubles  de 
'  la  sensibilité.  11  faut  bien  savoir  ccpciidaiil  ipic  lonics  ces  formes  anor- 
males sont  rares,  el  (pie  ces  aciidcnls  soni  loiiioiirs  surajoutés,  en 
ipiebpie  soi'te,  à  la  paralysie  llas(|ne  alidpliiipic  de  hpe  polioinyclili(|ue, 

maladie  de  Ileine-.Médin,  —  procéilanl  pai'  ln\e:s  rpidémiqnes  souvent 

considérables,  attribuée  à  l'action  d'un  virus  liltiaiil.  doué  dune  ariinité 
parliciilière  p(Uir  les  centres  ncrvciix  iiK'diillaires.  C,  esl  an  coins  de  ces 

é|ii(léinies  que  s'observcnl  siiiloiit  les  for s  aïKinmilcs  dont  je  parlais 

(ont  à   l'heure.  La  question   de   lidciilih'  ciilrc  1rs  ras  sporadiipics   de 


I uiti  i!i.i:s  m:  i  a  Main. m-:  -jT'.i 

iKuahsit'  iiiraiilili'.  l'I  li's  iiiiinilcsliilinns  i''|ii(l(''iiii(|iirs  dr  la  iiialaiiic  (li> 
llt'iin'-Métliii,  lie  me  parail  pas  jiis(iirii  pirsciil  n-sciliic. 

Si  rinvcrsidii  (in  pliiMioiiit'iU'  des  orteils  l'ail  il'lialtiludc  dt'laiii  dans  la 
paraplégie  pai'  |)olioinyr'lilc  ai^iic  de  rcnfanco,  il  est  copcndanl  lics  cas 
dans  l('s(|n(ds  —  vl  viaiscnildaldenicnl  paico  (pi'alors  \e  (•(ndnn  lali-ral 
participe  à  la  lésion,  —  où  le  si^iie  de  llaliinski  a  été  constaté. 

Kniin  on  a  sij;nalé  des  paiaplé};ies  llascpies  par  poliomyélite  dans  la 
riK/c:  soil  dans  certaines  formes  d(^  ra{,H',  dite  raj;e  mue  on  paialyti(|ne, 
mais  dans  ce  cas  la  paralysie  a  sonvent  nn  caraclère  asciMidant;  soit 
an  ciinrs  dn  tiaitement  pastoiien  d((  la  rage  par  des  viins  atlénni's  ainsi 
(|ne  l'ont  signalé  lîaliès,  Nocard,  Hemlingei',  etc. 

l'tmr  terminer  ce  ([ni  a  Irai!  aux  poliomyélites,  j'ajouterai  (jne.  dans 
les  i'oi'mes  sitlxiifinës  comme  dans  les  formes  aiguës,  la  paraplégi(!  est 
fiéquente.  Kniin,  dans  \,\  poliaiiniOlilc  cliroiii<iite  et  dans  la  .sclérose  lalr- 
ralc  (Dnijolropliiiiut',  dans  cette  dernif're  surtout,  il  n'est  pasrai'C  d'obser- 
ver une  atrophie  musculaire  assez  accusée  poni'  gêner  la  marche.  Dans 
la  sclérose  amyotropliiipie,  la  paraplégi(|U(>  nas(|ue  (|ni  peut  ahontii-  à  la 
paraplégie  absolue,  est  toujoins  préc(''di''e  d'ime  p('rio(le  de  paraplégie 
spasmo(li(pie  d'intensité  variable. 

Il  me  reste  maintenant  à  nientionner  la  paraplégie  au  couis  de  la 
iiiyoj)(il/ii('alr(ij)hi(jui'  progressive  Chez  tons  les  myopathi(ines  les  muscles 
des  mendires  inférieins  participent  plus  ou  moins  t(')t  à  l'atrophie.  Ici, 
comme  |)our  les  membres  su|)érieurs,  l'atrojjhie  musculaire  prédomine 
en  général  à  la  racine  des  mend)res.  Il  y  a,  en  outre,  du  sleppage  p(Mi- 
(lant  la  marche  dn  fait  de  ré(|uinism(>  des  pieds.  Dans  la  myopathie  atro- 
pbi(pie  progressive  la  paraplégie  est  souvent  assez  peu  accusée.  V.We  peut 
cependant,  avec  les  progrès  de  raU'eclion,  devenir  très  mar(|uée  et  inuno- 
biliser  le  malade  au  lit.  (Voy.  Alrof/liies  ituisciddires.) 

Dans  Vosléoinyélite  vnWn  on  a  signalé  de  la  fail)lesse  desjambt's.  |)ré- 
dominanl  dans  les  muscles  de  la  hanche  el  les  psoas  ilia(|ues.  Tionsseau  a 
décrit  dans  celte  aifection  une  ciinhaclure  des  ad(lnct(Mirs  des  cuisses. 

Paralysie  ascendante  aiguë  ou  maladie  de  Landry.        hi  il 

s  agit  encore  dune  paraplégie  llas(]ne  mais  à  inorclie  (iscendaulc  rapide, 
(|ui  en  (|nehpies  jours,  quehpiefoisen  ime  ou  deux  semaines  aboutit  à  mie 
paralvsie  des  (piatrc  membres  et  très  souvent  à  la  mort.  La  paralysie  est 
llas(|ue  avec  abolition  des  réflexes  tendineux,  et  bien  cpie  l'alro|ihie 
nuisculaire  n  ait  pas  en  général  le  temps  de  s'accnseï-,  on  constate  parfois 
dans  les  muscles  une  diminution  de  l'excitabilitf''  éleclri(|ue.  La  sensibi- 
lité est  irdacle  le  plus  sonvent  on  présente  (pudcpiefois  des  altérations 
l(''g(''res.  Les  sphincters  ne  sont  pas  atteints.  La  tompérature  est  pins  on 
moins  élevée.  La  pai'alvsie  ascendante  aigiiè  est  toujours  d'origine  infec- 
tieuse et  lanl("it  liid'ection  agit  seulemeni  siii-  les  nei'l's  périphéritpies  — 
forme  iiévriti(pu^  —  tant(")t  seulemeni  sur  les  cellules  motrices  de  la 
mo(dle  —  foiine  ni(''dullaire  — .  D'antres  fois  les  lésions  sont  à  la  fois 
centrales  et  périphéri(|ucs.  Dilférents  agents  microbiens  ont  été  rencon- 


MO  ^1  \i/iii ni,/i:  1,1   ^)'i i:\ii:  Xhitn.ix. 

(l'es  dans  ci'llc  allcclioii.  le  |iiiciiin(ic(i(|ii('  ([{ogcr  cl  .Idsiu'i.  le  slicplo- 
coquc  (Œltiii'^cr  cl  Maiiiicsni,  licmliiigci',  Cdiiriiioiil  cl  lioiiiic).  le  diplo- 
(•(i(|iie  iiili'a-cclliilaiie  (PicciiiiiKi).  \i\  grand  nninlirc  de  cas  nul  \m 
icccinnicnl  (Mrc  rallaclH's  à  la  iiolioniyclilc  ('pidciniciuc. 

Acliudlcincni  il  y  a  lien  i\r  cDnsidcrcr  la  maladie  de  Landry  coninie  nn 
syndrome  l'clcvant  de  diverses  int'cclinns  (iii  inloxicalions  du  système 
nerveux, à  mairlic  parfois  suraii;nc,  d'nn  pidnoslic  grave  cl  souvenl  l'alal. 
('."('il  donc  l'évolnliou  de  l'alVeclion  el  sa  gravilc  (jni  doivcnl  sui'lonl  clie 
ciivisagcc^s,  si  Ton  venl  conserver  à  celle  alTeclion  les  caraclèrc^s  ipii  lui 
ont  été  assignes  |)ai'  Landry. 

La  pai-a!ysie  aseendanle  aigiie  esl  d'un  diagnoslic  l'acilc.  basé  sur  la 
rapidilé  de  r('V(dulion  des  accidenls  paialyliipics,  la  lièvic.  l'inlégrilé 
conslanlc  des  s|)liinclcrs  el  le  plus  souvenl  de  la  sensiliilih'. 


II.  —   Paraplégies  par  lésions  du  neurone  central. 

Paraplégies  médullaires.  —  Les  paraplégies  médullaiics  sont 
exlrèMienienl  vanahies  dans  leurs  aspects  cliniques,  en  raison  nièin(^  de 
la  coiuplexili'  de  slruclu]-e  de  Taxe  spinal. 

A|  Variétés  selon  l'extension  de  la  lésion.  —  Lllcs  sont  d'aliord  va- 
rialiles  parce  lail  (|u"une  même  lésion  peut  atteindre  dillércnles  |iarlies 
(le  la  sulislance  idanclie  ou  de  la  snhslance  grise.  A  la  paraplégie  spas- 
m()di(|ue  duc  à  l'alléralion  des  faisceaux  pyiainidanx,  peul  s'associer  en 
eilel  une  paralysie  (las(|ne  el  atropirK|ne  par  dcsti'nclion  des  cornes  anté- 
rieures: si(''geant  siu'  une  |dus  ou  moins  grande  hauteur. 

D'autres  sympl('imes  peuvent  encore  s'associer  à  la  paralysie  spasmo- 
dique;  troubles  slali(|nes  pai-  lésion  des  faisceaux  cérébelleux,  troubles 
(le  la  sensii)ilité  par  lésion  (h;  la  substance  grise  ou  des  faisceaux  ascen- 
dants; doulcuis,  troubles  sensilifs  ou  même  paralysies  llasques  de  (juel- 
qucs  nuis(des  ducs  à  la  compressi(Ui  d(!s  racines  racbidicnnes  au  niveau 
(le  lalésion  par  un  exsudai  m(''ning(''. 

Les  syndromes  para|ilégi(|ucs  médullaires  [leuvenl  donc  cire  li(''s  com- 
plexes. Ce|)endant,  d'une  fa(,()n  générale,  on  peut  distinguer  deux  ordres 
de  faits  bien  distincts  :  d'une  part,  l(;s  cas  de  paralysie  s|)asmodique 
franclie,  où  les  autres  troubles  ne  sont  qu'accidentels  cl  peu  accusés, 
quel(|uefois  même  absents  :  les  faisceaux  pyramidaux  sont  alors  princi- 
palement, sinon  exclusiv(!meiit  toucli(''s,  et  la  bision  n'atteint  les  autres 
l'aist;eaux  ou  les  centres  gris  que  d'une  façon  lég(''re  el  insignilianle: 
d'autre  part,  les  cas  où  l'albùnte  de  la  substance  grise  ou  des  cordons 
postérieurs  est  plus  prolomb;  cl  s'accompagnent  d'une  lésion  plus  ou 
nK)ins  accusée  des  faisceaux  ityramidanx:  ce  sont  alors  des  syndromes 
atropliiques  ou  sensilifs,  aux(|ucls  s'associent  d(^s  sympt(')mes  de  para- 
Ivsie  spasmodifpie. 

L  association  de  ces  svnqibimes  complexes  est  surloul  l'r(''(|ucnle  dans 


I Uni  l;i  I—   hl     I    I    M'il  II  III.  ■!X\ 

les  li'sidiis  lie  l;i  moi'lli' Idiiiluiirc  cl  di'  la  iiiocllc  cii  xicalc.  m'i  l.i  miIis- 
tiiiu'c  ^risc  luvsiMili'  un  voliiiin'  |iliis  considi'ial)!!'  cl  ou  les  l(''sioiis  des 
conics  aniiM'ieiircs  déleiiuiiienl  des  Inmldes  paialv  lii|iies  el  ali'i>|iliii|iies 
lieaiiciiu|)  |diis  iiiar(|iiés. 

lî)  Variétés  selon  létage.  —  lin  secdiid  lieu  le^  |iaia|d('';:ies  im^dnl- 
iaiies  soiil  é'ialeiMent  vaiialdes  siiivaiil  l'élude  iiiit-iessé. 

\a's  iKinifilriiii's  <l<trs(ilc!n'\  (hirso-lcniihaircs  iw  tWiXvii'ni  I  une  de  I  aiilie 
que  par  rexlensiou  de  la  |iaialvsie,  i-eni(iiilaiil  plus  ou  uiuius  liaul  >ui\anl 
le  sièj^e  de  la  iésiuii.  IVappaul  les  nieuilucs  iul'(''iieuts  eu  hdalih'  nu  en 
|)ai'tie,  alieii^uanl  les  nuiscles  alidnniiiiaux  el  JiMuhaires.  el  leinoulanl 
ni(''ine  jns(pi"au\  muscles  llnn  acii|ucs. 

Il  l'an!  cepeudaul  (Malilii'  ici  une  disliiu'liiui  iuipiulanle;  lonle  lésion 
siéj^eaul  au-dessus  du  renileuu'ul  louiliaire  déleituine  une  |)aiapl(''!^ic 
spasiniidi(|ue  accoiupai^ui'e  dOidiuaire  de  iH'Iculiou  diiiiue;  une  lésion 
de  la  nnielle  liunliaire  clle-nuMue  |)enl  di'druire  les  centres  ou  les  racines 
médullaires  des  membics  iid'érieuis,  el  produire  une  paia]ilé^Me  llascpie 
el  alroplii(pie.  d(udonr(Mise  si  les  racines  postérieures  sont  alleiules:  une 
lésion  de  la  moelle  loml)o-sacréo  peul  euliu  s'accompagner  de  paralysie 
des  s|)liiuclers  anal  el  vésical  avec  incoiiliuence  si  les  centres  spliinch'- 
riens  sont  délruils. 

a)  l,es  It-sliiiis  (le  1(1  iiiocllc  i-firiciile  s'acconi|ia|4ueul  de  sympliMues 
particuliers  associés  à  la  paralysie  des  ui(Mui)res  supérieurs  el  réali- 
sent le  tableau  de  la  paraplégie  cervicale  ((iull)  -  paralysie  des  quatre 
meuducs,  des  muscles  du  lr(Uic  el  de  lalidonien.  ^  Ici  encore,  on  peul 
olisei'ver  les  deux  l'oi'mes  de  pai'alvsie  :  |iaralysie  s])asniotli(jue  des  (|nalie 
uuMubres.  si  les  l'aisceanx  pyianiidaux  sont  jiarticulièrenient  alleiuts: 
jiaralysie  llasipie  des  mendires  snpérieius  si  la  suiislancc  grise  est  |triuci- 
palemenl  touchée,  s'acccnupaguanl  de  lionhles  spasmodiques  des  meiu- 
Incs  iuléi'ieurs,  s'il  existe,  au  niveau  du  loyer  destructif' cervical,  quel(|ue 
irrilatimi  des  l'aisceaux  pyramidaux. 

Par  contre,  si  la  moelle  é|)iuière  es!  <diuplèlenieul  inlerroui|Pue.  el 
(|ue  la  It'-sion  siège  dans  la  pai'tie  su|)érieure  de  la  région  cervicale,  la 
mori  lapide  en  est  la  conséquence  lialiiluelle  el  la  iiaralysie  des  quatre 
memlires  restera  flasque. 

haus  la  paraplégie  pai'  lésion  du  renlleuienl  cervical,  la  paralysie 
des  membres  sujiérieui'S  sera  \arialde  dans  sa  distriliulion,  selon  que 
Ici  ou  tel  segment  sera  alleint  par  la  lésion,  (l'est  surtout  dans  les 
cas  de  couqiression  —  exsudais  méningés  de  causes  divei'ses.  nuil  de 
l'oit,  Irauniatismes,  —  (pie  Ton  peut  rencontrer  des  lésions  liniitées  h 
tel  on  tel  de  ces  segmouls.  On  pourra  observer  ainsi  une  quadriplégie 
dans  laipielle  la  paralysie  des  membres  supérieurs  se  nutulreia  plus 
ou  moins  dissociée,  limib'e  à  la  distribution  analomique  du  segment 
intact  situs-jacent  à  la  lésion  et  pailanl  à  ly|)e  radiculaiie,  type  qui 
varieia  selon  que  seront  lésés  les  V,  Vl' ,  VU'",  VIII''  segments  <erviçaux 
el.  le  plus  siuiveni,  les  muscles  paralysés  seront  en  même  temps  alro- 
pliiés  Ilig.  78). 


-i:mi(ii.(iiiii-:  m  systëml:  Xh'iiri-.iA. 


I,a  (Icsinicliiiii  des  cciilrcs  de  la  iikioIIc  ccrviialc  iiilV'iiL'ure  uu  la  com- 
picssioii  (les  racines  (|iii  en  rinci'^ciil  iMII'  (1,   I"  rt  II'  D)  s'accompafiiient 


•^ 


^. 


KiK.   78.   —   l':inihsir   .ihcpIlMlMC    ,1     ly|ir     l  .nliniLn  IV   |1.\  II,     i:\lllrl      m      (Ir.     I, il, 1rs     sU|lr|,.■lll^ 

:i<:robatn  de  dijc-sepl  ans  allOMil  ilr  iiaja|ili-;;ii'  cr-ivii-ile  d'iiiigiiic  Iriiiiiualiciup  dahinl  d.'  Ii 
—  luxation  de  la  colonne  cervicale  —  ayant  détruit  complètement  et  dans  toute  sa  hauteur, 
ticme  segment  cervical  et' coni|iriui(;  des  deux  entés,  les  racines  antérieures  et  piistérieu 
et  Dl.  Diagnostic  conlirmé  par  l'nutopsie  et  l'examen  liislologiciue.  Mains  siinNiiii' v,  ^lilli 
bilatérale,  atrophie  très  marquée  des  muscles  innervés  par  CVII,  CVIll  et  l'I  I'.h,iI\-i.>  il. 
Masque,  sans  atrophie  de  tons  les  muscles  du  tronc,  de  l'abdomen  et  de-^  iii'iiit>i  <  ■-  mt-  i  ni 

lition  de  toutes  les  sensibilités  superlicielles  cl  profondes.  iVnv    ii_-    irji  :i  iiij     M.,,1 n  il. - 

patellaires,  achilléens  et  radiaux  des  deux  c-('ités.  \  <lroite  If  i,  ii.m    ..I.  .  inn.  ii  .  -1   un.  ili.  ; 

il  est  aboli.  Iiitégi-ité  des  réilexes  cutanés  abdiuuiuaux  et  ii  .m  i-l.  1 1.  ii-    I.    i.iI.m  ml, | 

se  l'ait  en  llexion  plant.'iire,  comme  à  l'état  normal.  Sur  tout.j  t'..i._'nilii.'  i.i.j^  n'i^niii^  .mis 
on  produit  par  le  pincement  de  la  peau  des  réflexes  de  défense  très  vil's.  Incontinence  d'ujii 
matières.  (Salpétricre,  1911.)  Voy.  J.  Dëjeri>'e  et  J.  Lkvt-Valensi.  Pariiplèfjîe  cervicale  d'orùiii 
malique.^elv.  Hevttc  netiroloyiqtte,  ISIIi,  t.  Il,  p.  111. 


le  sep- 
çs  CVIll 

uliil.il.. 

i.l I 

I-.   M.I.- 


ri!nriti.i:s  ni;  i.a  mutii m:  •-'s:'. 

ilf  lidiihlfs  ((ciilii-iiiiiiilliuivs  :  (lilal.ilinii  ilc  la  |iii|iilli'  a\cc  >ailli('  des 
jrlohos  (iciilaiifs.  sil  l'xislc  une  iiiilalimi  du  ci-iitii'  irii'ii  (I"  i-t  II'  scg- 
iiu'iils  ilorsanx);  irtivcissciui'iil  delà  |ni|iilli'  cl  irtractioii  dcsgloluîs  ocii- 
liiiivs,  (Ml  cas  de  dcsliiiclidii  de  ccscciilii's  mi  des  (iliies  condiKliices  daii> 
leur  trajet  vers  les  j;aiij;lioiis  du  ^'raiid  s\in|iallii(|iie.  Ainsi  (|uc  l'a  l'ail 
reniar(|ner  Cliarcot,  on  jumiI  voir  parfois  sur  le  niènic  œil  les  dcn\  ordres 
de  |>licnonicncs  se  succéder  :  la  dilatation  spasniodii|u<-  précède  alors  la 
contraction  paralyli(|ue:  le  rnydriase  ou  le  inxosis  is(dt'>  peuvent  persisler 
pendant  plus  ou  moins  lou^leuips. 

Dans  le  cas  de  lésion  do  la  uioelle  ((Mvicale  supérieure,  on  peu!  voir 
survenir  des  troubles  res|)iratoires.  de  la  loux  et  surtout  ili'  la  d\>- 
[Hiée  (lir.  IV'' et  V''  cervicales).  l,ors(|ue  la  luoelle  cervicale  est  atteinte  à  ce 
niveau  le  pi'onoslic  est  des  plus  jiraves,  parce  ipie  la  paralysie  envahit 
le  diaplira},nne:  la  res|iiralion  ne  se  l'ail  [dus  (|ue  par  les  muscles  acces- 
soires, pectoraux,  trapèzes,  sterno-cleido-mastuïdiens  :  elle  prend  le  type 
costal  supérieur,  laiulis  (pie  lalidomon,  se  dilatant  pendant  l'expiraliou. 
sous  la  pression  passive  du  diapliraj;me  i)aralysé,  peut  souvent  repro- 
duire le  type  de  respiration  inverse;  la  dyspnée  apparaît  d'abord  smis 
l'orme  d'accès,  puis  elle  devient  peruianenle  et  le  malade  meuri 
d'asphyxie. 

Au  couis  (le  la  |iarapii\uie  crrx  iialc  supr'rieinc.  ou  a  sijzuali''  encore  les 
vomissements,  la  gène  de  la  déglutition,  le  hoquet:  on  peut  observei 
aussi  du  lalentissemenl  du  pcnils,  mais  ce  n'est  eu  général  qu  un  phéno- 
mène transitoire;  enliu  (Iharcol  a  signalé  des  altaipies  d'épilepsii'.  se 
manirestant  d'une  l'anui  p('Mi(Hlii|nc:  pour  ma  pail.  je  n  eu  ai  janiai- 
idiservé. 

•le  rappelle  également  (|ne.  dans  les  cas  d'liémiparaplégi<'  ceivicalc 
—  Itcmiplcgie  spinale  —  par  lésion  médullaire  unilatérale,  les  Irouldcs 
sensilifs  se  disposent  au  niveau  et  du  même  côté  que  la  lésion  —  côte 
|)ai'alysé  —  en  bandes  radi<ulain's.  dans  le  membre  supérieur  cories- 
pondanl,  tandis  (|u'on  observe,  du  côté  opposé,  des  troubles  de  la  sen- 
sibilité parfois  avec  dissociation  à  type  syringomyélique  :  du  côté  para- 
lysé il  existe  en  outre  des  troubles  de  la  sensibilité  profonde.  —  Si/»- 
tlronw  (le  lirowti-Sètiuaid.  —  Le  fait  est  |iarticulièrement  net  dans  les 
cas  de  roniprcssion,  de  IvaiinialisiiK'  ou  d'Iirniatomin'lie  unilatéraux  de 
la  moelle  cervicale  ((ig.  ih-l  et  ioô). 

Lorsqu'elle  snivient chez  un  sujet  /eM»c,  enfant  ou  adolescent.  1  hémi- 
plégie spinale  détermine  à  la  longue  des  arrêts  de  dévehqipement  des  tis 
sus  musculaires  et  osseux,  tout  à  l'ait  seiidilables  à  ceux  que  l'on  obseive 
dans  lhémi|)légic  cérébrale  iid'antile.  Si  chez  l'enfant  ou  l'adolescent 
le  l'ait  est  si  rarement  (d)servé.  cela  tient  à  ce  qu'à  cet  âge  les  plaies  de 
la  moelle  ou  riiémalomyélie  spontanée,  seules  lésions  qui  peuvent  pro- 
duire une  hémiplégie  spinale  sans  compronu-ttre  l'existence  du  sujet  a 
une  échéance  |)lus  ou  nn>ins  rapide,  sont  exceptionnelles.  Kn  eflel,  les 
compressions  unilatérales  de  la  nmelle  cervicale,  de  nature  polti(|ue 
ou  autres,  ne   sont   pas  en   généial   compatibles  avec  une  survie   <1  une 


<i:Mi(tL<)i:ii-:  nr  sy.<iTi:Mi:  .Y/.7/17.7  v. 


(Imi(''('  siillisaiilc  pniii-  (|ii'iiii  .-iirrl  de  (l(''\rl()|i|iciiM'iil  ail  le  Iciiins  de 
se  iiroiiuiiv.  l'oiir  ma  pari.  jiis(iirici,  je  n'ai  oliscivr  ({u'iiii  snil  cxciiipli' 

iriH''mi|iir';^ii'  spmalf    iiiraiililc    avec  anvi    île  (l('V('i(i|i|ir ni  consrcnlir 

(lii:.  7!M.  I.i's  syin|ilninrs  snnl  irs  nirincs  (|ni'  ceux  ilc  i'lii''ini|)l(;i,ne  iiilan- 
tili'  (le  canst'  (■('■rrlii'alc.  sanf,  liirn  cnlcndn,  la  |iarli(i|iali(ni  de  la  l'are  à 
la  |iaralysi('.  Kllc  s'accnnipajinc.  ciiniinc  clic/  l'adnllc,  i\\{  svndioinc  de 
lii'n\VM-Sé(|nard. 

h)  la  |iaiap!é;;ic  par  Icsinn  de  la  i('t/iiiii  ilorsale  moyenne  csl  la 
pins  ((imnnine  de  lonles,  el  c'esl  elle  (pii  rna  servi  de  Ivite  puni' 
la  descriplidii  dn  syndrdnie   paraplégie.   Les  iniisclcs  de  Tabdumen  el  du 

dus  sont  paralysés  snr  luie 
lianlenr  variable  selon  (jne  la 
lésion  si('i;e  à  un  niveau  plus 
ou  moins  élevé.  Lorsque  les 
troubles  de  lu  sensibilité  sont 
ti'ès  aecuscs,  la  limite  supé- 
rieure deranestbésie  peiinet- 
tra  de  préciser  la  liaulenr  de 
la  lésion.  Dans  les  myidites 
transverses  de  cause  sy|diili- 
ticpieon  autre,  les  troulilesde 
la  sensibilih'  sonl.  (>n  "cni'ral 


l''iS.  ■(!.  —  Héiniplésie  spinal.-  iiir,iiililr 
K^iiiche,  avec  ari'ét  de  (lévelniqi.innii 
niai-fiué  siirloiit  nu  inenihi'e  >ii|icn''iir 
.•I  syniiniiMi'  df  lirown-Si'i|uai(l,  iviiiini- 
l.'ini  à  la^i'  lie  iinzr  ans  chez  nn  lunnnie 
ilr  vinsl-li'ois  ansfl  d'iil-isino  Iranniali- 
i|iu.  —  balle  dn  calllii-e  de  six  niilliniè- 
li-."-  dans    la    région    cervicale    de    la 

1 Ile  f'piniére,  Anssiiftt   apn-s  lae.i- 

<lent,    l'.'iiraiil    riil     pajalxM'    drx     dnix 

IV-r-ieni'  ^.nirhr  I.;,  |,:,,:,I,M.-  A.-^  li.rui- 
hres  div{,:i, Il  III lis.  mais  1,-  ma- 
lade r.-sia    plli~    lailile  du  Ciité  gauche. 

Aelnellc iit  la  ilill.Tencede  force  d'un 

cùlé  a  laiilivrsl  p.- ciisée  an\■mem- 
lll■es^.lp,•ll.■lll^  ,1   iiiill,..-iiiv  mrmliivs 

l'Ile  e>l  li-eiem.-ill  r.inliail  m  .■,  Mir- 
liml  au  niveau  des  lléchisseiirs  de  la 
main  el  des  doigts  qui  sonl  en  lleviim. 
.Mais  le  malade  peut  se  ser\ir  di- 
.I'  mrmlirc.  Il  rxisle  un  aiTél  de 
il.-\i-l(i|i|iiiiirn[  miiseulaii-e  et  osseux 
si    iiiii.ilileiii.Mi    plll^    pelile   que  celle   du 


très  accusé  sniloul  à  l'avanl-lnas  el  à  la  mai 
côté  droit  et  le  membre  supérieur  est  de  5  centimètres  plus  eimii  ijn-'  ^imi  ii.n 
inférieur  gauche  n'est  pas  contracture,  mais  il  est  également  diininii'-  il'-  \hIi 
notablement  moins  cependant  que  le  membre  supérieur.  Kxagéi-alioii  dr^  i.iirMs 
léens  des  deux  cotés,  l'as  de  clonus  du  pied,  pas  de  siiine  de«  iuIimI^  I,i-  i  VII.ms  , 
sonl  vifs  à  gauche,  i.e  réilexe  olécranien  droit  csl  almli  i  i    Ir   nilcv.    laili.ildr 

Sen-ihililé.  Ilissociation  à  tvpe  syringomyéliquedans  l.i  i h'-  dmiiidn  iiii|iv  n 

3-  racine  dorsale  (lig.  .451  et  4oS;.  Du  coté  paralysé  le-  m,iimI.iIiI.-  jh  hI I.s  -.ml  i 

nomèncs  oculo-impillaires.  l'as  de  troubles  sphinctéiiens.  I,a  radiogiaphi.'  a  n 
jeclilc  était  encastré  dans  la  lame  gauclie  de  ia  (>•  vertébrale  cervicale  el  ipi  il  1 
canal  racbidicn. 


.  I., 
I  il.' 

|.;il..|l.iiiv 


.■la.hil- 
rl  r.'idial 

IIIX.Tli. 

lali 

.  ,1,-  pl,.- 
!.■    piu- 


Tinii  i:i  i:s  Di:  i  \  vni ii  m-: 


,iss(v.  pi'ii  iii;in|ur'>.  I':ic  (iiiilii'.  il;iii'-  le  ia>  Ai'  ((iiiiipiomoii  mciliilhiiic 
|i;ir  une  |i,i(li\iiir'iiinjiil('  ou  une  liiinciir,  ces  liniilili'S  soiil  soiivciil  lii-s 
iicciist's,  fl  (■"••st  (hiiis  CCS  cjis  (|iic  l;i  liiiiilc  Mi|pciicmi'  do  1  iiiicsllicsic  ilii 
lidiic  sci;i  il'iiii  |(i('cicii\  sccdiir--  pdiif  l'hililif  ;i\cc  juccisioii  l;i  liiiiili 
Mi|iciicmi'     (!:'     I.'i 

ri  La  |iai  :i|ilci;ic 
par  Icsidii  iln  rcii- 
flenn'iil  Idiiilxiiir 
csl  (ii'diiiaii'ciiKMil 
llas(|iic  cl  accoiii- 
paj;iicc  d'ail  (ipliic 
luiisciilairc.  dclcn- 
diio  cl  de  dislrilui- 
lidii  varialili's  sidoii 
le  scjiiiient  Imn- 
liaire  lésé,  l.e  rc- 
llexc  Ktinlicii  es! 
ai)()li.  ainsi  i|iii'  le 
réilcxe  ciéiiiasli'- 
rien.  l.e  léllexe 
acliilléeii  est  iim- 
servé. 

I.orsipi'il  s"ai;il 
d'uiieciimpressidii. 
les  Iroiihles  de  la 
sensibilité  smil  n'- 
partis  dans  les  tci- 
riloires  culanés 
innervés  jiar  les 
(|nati-e  premières 
racines  lonihaires. 
(Yoy.  Tof'Mirdpliic 
rad  iculdirc  des 
traithlcx  ilc  la  soi- 
sihilitr.) 

(I)  La  pai'iiplégie 
par  lésion  dt;  la 
moelle  sacrée  — 
V''  loniliaire,  1'"  et 
II"   saci'ées  —  s'accompagne   hahitnellemenl  daliopliie  mnscnlai 


-.  80.  —  Aln.|.liir    llUlSlMll^Uru    llis  piOIlUllC.-t:    d.-^    TlIfl.il.lV-  Mll.ji.'lUS 

chez  iin  liomiue  de  ti-ente-neul  ans,  dans  un  eus  <l'écr.iseinent  du  cône 
terminal  et  de  la  queue  de  cbevaï  par  une  fracture  de  la  colonne 
lombaire  avec  luxation  du  sacrum  en  avant.  —  Diagnostic  conlirmé 
par  l'autopsie.  —  Le  malade  ne  commença  à  récupérer  une  partie  de 
l'usage  dcscs  jambes  que  dix-huit  mois  après  l'accident.  (Bicêtrc,  1S9i.) 


Sa 


cause  la  plus  (u'dinaire  est  une  compression.  La  paraplégie  l'rappe  les 
muscles  de  la  région  postérieure  de  la  cuisse,  les  l'essicrs  et  les  muscles 
de  la  jamlie  et  du  pied  (lîg.  SO).  Le  réflexe  rotulien  est  conservé,  le 
réllexe  acliilléen  et  le  réflexe  ciilané  plantaire  sont  abolis.  Les  troubles 
de  la  sensibilité  occupent  le  domaine  de  LV,  SI,  SU. 


■.'86  ^i.Mioi.iii.ii:  iti  sYsri'iME  xicnri:i\\ 

(•  (jiiant  :iii\  h'siiins  (lu  co/zr  ;//(''/((//rt//7',  — SIII,SIV,S\  cl  nerf  cocry- 
;;i('ii  —  elles  iclt'vonl  soil  (riiiic  comiircssioii  par  Iramiialisnifi  ou  par 
tuuii'ur,  soit  iruue  liéuialoiuyélic.  Kilos  doiuii'ul  lieu  à  des  troubles  de 
la  seusiljilité.  des  fonctions  i;énilales  et  des  s|)hineteis  (|ui  seront  étu- 
diés plus  loin.  iVoy.  Trotihlm  de  ht  sciisihiliti',  p.  li'2.) 

Dans  les  cas  de  conipressiou,  il  est  l'oi'l  rare  que  la  moelle  sacrée  ou 
le  cône  médullaire  soil  seul  lésé,  cl  le  plus  souvent  les  racines  lombaires 
III,  IV,  V,  el  les  racines  sacrées  qni  sortent  du  canal  racbidien 
au-dessous  du  conc  médullaire  sont  enfilobées  dans  la  compression. 
Il  en  résuile  des  symptômes  de  di'licil  moteurs  et  sensitifs  dans 
le  domaine  de  ces  lacines  (|iii  modilienl  le  lai)lenu  clinique,  et  peu- 
vent |iailois  renilic  1res  diriicile  le  diagnostic  entre  un  syndrome  de 
la  niocdle  sacr(''i'  on  dn  t-ùwi'  leiminal  et  le  xiiwlniiiic  di-  la  (junie  de 
flicral. 

/■)  La  parapl(''iiie  par  lésion  de  la  qnene  de  clieval  esl  une  paraplégie 
llasque,  alï'opbique.  et  doulournisc  atteij^nanl  les  muscles  de  la  partie 
postérieure  delà  cuisse,  ceux  de  la  jambe,  du  pied  cl  de  la  fesse;  les 
nius(des  de  la  région  antérieure  de  la  cnisse,  le  psoas  iliaque  (Y,  IP,  et 
III'  lombaires),  sont  relativement  respectés.  Le  réflexe  achilléen  esl 
aboli,  tandis  que  le  réflexe  palellaire  est  conservé  si  la  lésion  siège  au- 
dessus  de  III;  les  spliincters  sont  paralysés.  (Voy.  Séininlorfie  des  para- 
h,sics.) 

L'anestbésie  es|  de  règle;  elle  occupe  la  ninipieuse  du  recliun,  de  la 
vessie,  le  scrotum  et  la  verge  (cliez  la  femme,  la  vulve  et  les  grandes 
lèvres),  le  j)onrtoui'  de  l'anus  el  la  région  fessière;  elle  s'étend  snr 
le  membre  inférieur  en  bandes  radiculaires  qui  varient  suivant  le 
nombre  des  racines  lésées  —  anesthésie  en  forme  de  selle,  de  fer 
à  cbeval.  etc.  (Vov.  Srinioloç/ie  de  la  scnsihililé.  Topoçfrnphie  radi- 
culaire.  ) 

Ce  n'est  donc  pas  nue  para|dégie  de  tyj»'  mi'dullaiic  ;  cest  nne 
paraplégie  p(''iipli(''ri(pie.  par  lé'sion  radicuiaire. 

(!|  Variétés  en  largeur.  Hémiparaplégie.  Syndrome  deBrown-Séquard. 
—  Kniin  les  |)araplégies  médullaiies  varient  encore  suivant  l'extension 
en    largeur  de  la  lésion. 

Il  n'est  pas  rare,  en  effet,  que  la  lésion  porte  inégalement  sur  les  deux 
côtés  de  la  mocdle,  et  (|ue  l'intensité  de  la  paralysie  ne  soil  pas  la  môme 
pour  les  deux  membi'cs  inférieurs.  Il  arrive  même  assez  souvent  qu'elle 
|ir(''domine  neltemeiil  d'un  côté,  il  (M1  esl  enfin  d'antres  où  elle  est  stricte- 
ment unilalc'rale. 

I.'lu'miparaplégic  esl  1res  souvent  de  nature  trauinaticpie  —  plaie  de 
la  moidle  —  mais  elle  i)enl  aussi  relevei-  d'une  conq)i'ession  —  pacliy- 
méningite,  lumeur  —  d"un  foyci'  myéliti(|ue  ou  d'une  hématomyélie. 
D'abord  flasque,  elle  devient  bientôt  s|iasmodique.  Cettiî  liémiparaplégie 
esl  assez  souvent  dissociée.  (yo\.  Parapléf/ie  dissociée,  p.  275.) 

Dans  ces  cas  de  lésion  transversale  incom|)lèle  de  la  mocdle  épinière, 
selon  la  profondeur  plus  ou  moins  grande  de  la  lésion,  les  troubles  de 


iiiiii  lui:^  II/-:  I  A  Ml  II  III  II:.  in; 

hi  -cnsiliiliU'  |in'(loiiiiiii'iil  cm  |iiirl('iil  i'\<  liisixciiiciil  sm  le  ci'ili-  opiKisr 
à  la  |)ai'al\si('. 

.If  ia|i|ii'll('  i|iit'  dans  le  -vikIiihiic  iIc  lîr  nw  n-S(''(|iiar(l  cla^siciiic  : 

I"  Du  côU'  (le  la  lésion  s'oliseivcnl  (iilir'miinriii's  diiocls)  :  la  paialysic, 
riiv|)frt'slliésio  ciilanéc,  avec  dos  alli'ialioiis  du  sens  musculairo.  de  la 
sciisibilitt'  à  la  pression  et  de  la  soiisiltilité  osseuse,  des  lroul)les  vaso- 
Mioleurs  avec  élévaliou  de  (eu)i)éialuie  du  iiieinbre; 

'1"  Du  colé  opiiosé  à  la  lésion  (pliénouiènes  croisés)  :  l'inlégrilé  de  la 
niolililé.  ianestliésic  |)orlanl  sur  loiiles  les  sensibilités,  sani'  les  sensi- 
bililés  pidlbndes.   (Voy.  SijiKlniiiie  île  llroivii-Séiiiiard.) 

1, existence  constante  de  ce  syndrome  dans  riiéniiparaplégic!  de 
cause  spinale,  peiinetira  toujours  de  reconnaitre  cette  dernière 
et  do  la  didéiencier  d'une  monopléçjie  crurale  par  lésion  corli- 
calr  et  dans  lai|iiclle  il  n'cNisIc  janiais  de  syndrome  de  lirnwn-Sé- 
(|uai'd. 

Diagnostic  et  valeur  causale  de  la  paraplégie  dans  les 
lésions  de  la  moelle  épinière.  —  L'élude  analyti(iue  d'une  jiara- 
|iléjiie  médullaire,  pai'  les  seuls  lenseignemeiits  quelle  donne  sur  le 
siège  et  l'exlonsioii  de  la  lésion,  sur  les  symptômes  associés,  sur  l'évo- 
lution et  la  succession  de  ces  symplinnes,  permet  le  plus  sonxcnt  de 
poi'ter  le  diagnostic  de  la  cause. 

Les  principales  causes  de  para])légie  médullaire  sont  :  1"  le  trait- 
matisnic;  "i"  la  compression  ;  5°  le  ramollissement  on  myélomalacie  et  la 
sclérose  de  la  moelle;  -4"  V liémorraç/ie  (hématomyélic)  ;  o"  les  lumcurs 
inira-inédullaires  et  la  syriiKjonnjélie. 

1"  Paraplégie  traumatique.  —  l.e  traumatisme  peut  porter  d'emblée 
sur  la  moelle;  c'est,  [lar  exemple,  une  section  biusque  par  un  coup  de 
couteau  ou  par  une  balle  de  i'c\ol\cr.  ou  liien  il  est  indirect  et  la  moelle 
n'est  atteinte  que  secondairement  jiar  une  vertèbre  luxée  ou  l'racturée. 
Ces  dilTérenfs  traumatismes  déterminent  habituellement  une  paiaplégio 
à  début  brusque,  et  celle-ci  peut  être  totale  au  début,  cpielle  que  soit 
l'étendue  de  la  destruction  médullaire  et  son  niveau  exact.  Les  destruc- 
tions unilatérales,  dont  les  coujis  de  couteau  sont  les  agents  les  plus 
ordinaires,  se  manifestent  clini(pi(Mnent  selon  la  bauteur  de  la  lésion 
sous  l'orme  d'hémiplégie  ou  d'hémiparaplcgie  spinale  avec  syndrome  de 
Hrown-Séqnard.  Les  destructions  totales  de  la  moelle  sont  suivies  très 
Créqnemment  de  mort;  lors(|ue  le  malade  en  réchappe,  il  est  condamni' 
pour  le  reste  de  ses  jours  à  une  paraplégie  flasque.  Si  la  moelle  est  incom- 
plètement détruite  au  niveau  de  la  lésion  et  que  la  conductibilité  de  l'or- 
gane ne  soit  pas  interromime  d'une  façon  trop  intense,  après  une 
période  de  flaccidité  plus  ou  moins  longue,  apparaîtra  la  paraplégie 
spasmodi(jue. 

2°  Paraplégie  par  compression.  —  Klle  est  extrêmement  t'ré- 
(jucnte.  La  compression  est  exercée  soit  par  une  lésion  traumatique 
ou  spontanée  de  la  coloiuio  vertébrale,  soit  par  un  épaississement  dt" 


■2KS  ^iMiiii.oaii-:  m  sysiimi-:  m:iii  i:i  x. 

l;i  (liirc-iiiric  —  |i;uliviiir'iiiii;^il('  cxlciiir  (iii  iiilciiic,  —  sdit  par  une 
liiiiiciir  —  Imiiciir  Miliilr  (CNdsIiisr-^,  liliioini's,  s;i  icdiiics.  j;lionios, 
sv|ihil(iim's)  ou  lii|ui(l('  alicrs  l'idiil.  kysic  liyil;ili(iiii'  cl  siirUiiil  iii(''iiiii;iilL' 
spiiiali' kYsliqur  (  S|iillci-,  lliiisicv)  di'vi'IopiKT  à  l'iiili'iiriir  du  ciiual  raclii- 
.lirn. 

La  iiarapl/'i^ic  pai'  cuniiMOssiou  csl  le  plus  suiivciil  spastuo(li(|ii(',  ipit'l- 
(picluis  llaL'cidc  ;  la  flaccidih'  pcul  rire  ()l)S('rv<''('  dans  des  cas  de  c(Mnpres- 
siuu  iiicouiplèle  de  la  iihicIIc  (Kadiicr.  l'ahinski.  Ilalud)  mais,  il  u'csl  pas 
lies  larc  alurs  de  voir  la  llaccidilé  ('lie  rcuiplaci'c,  à  plus  (lu  uinius 
hic\c  r'cln'ancc,  jiar  Tclal  spasiM(idi{|nc. 

I.c  mal  (If  l'oit  est  la  cause  la  |dus  rr(''(|ueule  de  la  |iaraplcj;ie  par 
(iMupiessidu,  (|ui  recounail  alius  c(uuiuiî  (iri;iiue  suit  une  carie  vei'té- 
hral(!  el  nue  compression  (h;  la  nioellc^  par  les  riai;nients  osseux,  soil,  el 
lieanconp  pins  souvent,  une  pachyméningite  localisi'e,  soil  encore  un 
ahcès  IVoid  développé  à  l'iidérieur  du  canal   racliidieu. 

Le  début  de  la  paraplégie  potli([ne  |)eul  èti-e  lirnsipie  :  le  l'ail  est  laïc 
el  il  s'agit  d'ordinaii'c  de  ririiipliou  d'un  ahcès  IVoid  dans  le  canal  raclii- 
dieu, ou  lieancoup  |)lus  rarement  de  l'airaissenienlbrusque  d'une  vertèbre. 
Le  plus  souvent  le  début  esl  lent,  progressif  et,  chez  l'enfant,  il  faut 
savoir  dépister  la  paraplégie  commençante  qui  ne  se  manifeste  que  par 
un  peu  de  fatigue  dans  la  marche,  l'exagération  des  réilexes  tendineux 
el  ([uelquelois  le  signe  des  orteils. 

De  même  ipie  pour  les  tumeurs  intra-rachidiennes  et  le  cancer 
veilébral.  la  compression  occasionne  deux  espèces  de  symptômes  : 
les  uns  exIra-nK'diillaires  ;  les  antres  intra-médnllaires ,  les  symp- 
lomi's  exira-niédnilaires  sont  représentés  pai'  des  psendo-névraUiies, 
doul  le  pKicessLis  anatomiipie  est  une  véritable  névrite  comparable  à 
celle  ({iii  se  (h'veloppe  après  une  lésion  traumatique.  Aux  pseudo-névral- 
gies, (Idul  l'absence  de  points  douloureux  exagères  par  la  pression  donne 
iMi  caractère  très  particulier,  peuvent  s'associer  des  troubles  tro- 
phiipies  du  côté  de  la  peau  :  le  zona,  les  bulles  |)eniphigoides,  les 
es('arres,  el.  dn  côté  des  muscles,  la  paralysie,  l'atroiihie  plus  ou  uniius 
rapide. 

Les  ])seii(li)-M(''vralgies  ne  sont  pas  distribuées  suivant  le  trajet  d'un 
seul  iiei  F:  à  cause  de  leur  origine  radiculaire  elles  se  répandent  sur  plu- 
sieiiis  Ironcs  nerveux.  ((^  sont  en  réalité  des  irtdiciilalgies  ;  e\\es  sontuni- 
latéiales  dans  le  cas  de  compression  unilatérale;  elles  peuvent  être  un 
guide  précieux  pour  le  diagnostic  exact  du  siège  de  la  compression.  Elles 
sont  p;nliculièi(!meut  intenses  dans  le  cancer  vcrlchrctl  (llawkins,  Leyden, 
(lliarcot.  Tripier,  Lé|)ine)  el  reconnaissent  nn  mécanisme  sur  lequel 
(Iharcot  a  spécialement  attiré  l'attention;  c'est  par  l'alfaisscment  des 
vertèbres  el  la  compression  des  neris  dans  le  lion  de  conjugaison  que 
sont  produites  les  pseudo-névralgies,  (^(^s  douleurs  et  la  paraplégie  qui 
les  accoin|(agiie  constitueiil  nu  syndrome  désigné  par  Cruveilliier  et  par 
Cliarcdl  sous  le  iioiii  de  «  (laraplégie  douldiireuse  des  cancéreux  ». 
Idi-qne  la  \\-j.\tn\  lombaire  esl  alleiiile.  les  (Iduleiiis  irradient  le  long  du 


I III  II  m  /■  >  /;/   /  1  Mal  II  III'  -im 

liaji't  lies  iiciTs  d('<  im'iiiliir>  iiir(''iii'iii  ■- ;  clic--  miiiI  |ii'rin;iiiciili--.  iii.'iis 
s"('\aj:('r('iil  |tiir  (•ii^(-~  cl  (Icxinini'iil  ;ihs(ilimu'iil  .ilmcc--.  IJIrs  muiI  dis- 
liiluKM's  (lillV'ii'imiii'iit  -^iiix^iiil  le  sii'iji' (If  la  Irsidii. 

Ilaiis  la  |iaia|ili'';:ii'  |iar  mal  ilc  l'oll,  raHilmlc  ili'^  iiiciiiliii's  iiilV'iii'iHN 
il  IClal  s|ias|ii(Mli(|iii'  csl  (riMiHliailv  (clli'  de  ri'\li'nsiiiii.  ^lais  clir/ 
reiirant.  |iliis  larciin'iil  clic/  I  adiillc.  mi  \ni|  assez  soiivciil.  dans  les  cas 
anciens,  le  l\|ic  en  lle\i(in  succéder  |icn  ;i  pen  an  type  d'exlensidu. 
Lesjandie--  --onl  alm^  coinnic  i'cci(i(|ne\  illi-cs  sons  le  Ininc  cl  [larlois  à 
nn  U'I  deure.  .|iie  dans  miii  lil  I  enlanl  ni'  |ienl  resler  ciaulic  i|ne  suc 
le  eùl('\ 

l.a  |iara|d(''i;ie  |iar  ccMn|)ressi(in.  (|n  idlc  snil  s|iasni(idi(|iie  un  llaccide. 
ne|n('scide  pas  de  (araclèresiini  Ini  siiienl  |H(i|M'es.en  dehors  des  psendo- 
névrul^ie--  cl  des  liinildes  li(iplii(pies  (|ni  relèvcnl  de  la  c(Mnpressi(in  des 
racines,  an  nivean  de  la  lésion.  On  penl  diic  d  nne  l'açfHi  jfénérale  (pie  les 
compi'essiiins  iiu'innplèles  |)i()dnisenl  la  par-apléi^ie  spasmodiipu'  d'cndiir'c 
ou  la  parapléfiie   llaccidi»   Iransiloiic  alionlissanl   ii   I  (Mal   spasMioili(pie  ; 

les  compressions  totales   avec  inlerrnpii le  la    moelle,  les    paralysies 

flasques  permanentes;  les  ciniipressions  unilalt'rales,  I  iK'iniparaplégie 
spasmodii|ne  avec  hémiauestli(''si('  croistV'.  La  para|)légie  du  mal  de  l'ott 
peut  sami'liorer  et  {in(''i'ii'  nn^nc  jtarl'ois  complî'lement  au  point  ipie, 
plusieurs  mois  après  ratnendement  des  symptômes,  il  est  impossihU;  de 
retnnivt'r  les  traces  de  la  parapl('f,ne.  Ce  r(!'sullat  favoralile.  rpii  ne 
s'observe  guère  du  reste  que  dans  les  cas  de  compression  N'gi're.  lien! 
à  la  rétrocession  du  processus  de  pachyméningite. 

La  compression  de  la  moelle  est  liahituellement  lente,  mais  elle  penl 
aussi  survenir  brusquement  et  en  dehors  de  tout  traumatisme,  par  la 
rupture  d'un  /.//.s/c  hiiiUitique.  d'un  iihcrs.  (Tiui  aiiévrisine;  même  si  la 
compression  est  h'gt'ii'.  on  peut  (d)ser\('r  ime  (laraplégie  ilas(|ue  avec 
anestbésie  et  paralysie  de  la  vessie  et  du  rectum,  elle  est  alors  de  courte 
durée  et  mérite  bien  la  dénomination  de  i-lioc  de  la  inoellc  que  lui  a 
donnée  mon  illustre  et  regretté  maître  Vulpian.  La  paraplégie  par  com- 
pression brusque  est  encore  le  résultat  (rnne  luxation  vertébrale  due 
à  un  traumatisme  ou  à  un  mal  de  l'ott;  lorsqu'elle  s'étend  aux  (pialre 
membres,  après  une  fracture  ou  une  luxation  d'une  vertèbre  cervicale, 
la  paraplégie  llas(|ue  s'associe  à  des  troubles  giaves  de  la  respiration  et 
de  !a  circulation,  et,  si  on  n'intervient  h  temps,  la  mort  rapide  en  est 
d'ordinaire  la  consi'M|uence  habituelle. 

Kniin,  dans  certains  cas  de  compression  dus  à  nue  tumeur  \\vs  \ascu- 
laire,  la  paraplégie  |ieut  revêtir  une  allure  inlerinittenlc,  disparailie 
plus  ou  moins  complètement,  puis  se  reproduire  de  nouveau,  traduisant 
ainsi  I  apparilion  de  poussées  congestives  on  hémoiragiipies  dans  le 
néoplasme. 

5"  Paraplégie  par  myélomalacie.  —  Les  |iaiaplégies  par  mvélomalacie 
recomiaisseiil  pour  oiiuinc  mie  (irlcrilc  iii/'cctii'iise  obliléiiinlc  ou  |)ai- 
fois  un  aniieiiu  de  jnu-lnjiin'ii'nuiilc.  Dans  la  paraph'gie  svidiililifpic.  il 
s'agit  ordinaire iil    d'un   processus   de   iiiciiiiifjo-niiji'lite  :    mais   ici    la 

Dejf.ri.ve.  —  SiM]ii(jlci),'ie.  19 


•>'.)n  si:\ii()i.i)(:ii-:  Dr  systfmi:  M-:iivi:rx. 

l(''sioii  iii(''iiiiii;(''('  csl  oi'iliii.iiiciiicnl  {ii'ii  ;iccus(''('.  Il  ii Csl  |i;is  l'iui'  du 
fcsic  (I  (ibscivcr  des  ailérilcs  iiircclicMiscs  spinales  sans  paidiyinéniiijjile; 
il  exisle  (■^aleinenl  des  |iailiyinénin^il(!s  sans  arlérile  obliléiaule  ;  mais 
ee|)enilanl,  à  nn)ins  d  un  volume  ('(msidérablc  l'éalisant  une  véritable 
Inmeur,  et  e'esl  le  cas  |HMir  la  méninf/ilc  spinale  circonscrite  on  k\jsli(i>(e, 
les  |iaeliyméniiij{ites  int'eetienses  n'agissent  ^uère  sur  la  meelle  (|ue  par 
la  tlnombose  des  vaiss(>anx  (|ni  les  lravers<>nl. 

Tontes  les  maladies  iuleetienses  sont  snscejitibles  de  tiélei'miner  des 
loealisalions spinales,  assez  ini|)roprement  appelées  niijélites  transvej'ses, 
et  provoipiaiil  un  lamollisserneiit  plus  on  moins  étendu  de  la  moelle.  La 
grippe,  l'érysipèle,  la  lièvre  puei|)érale,  la  variole,  la  Inlterenlose,  ete., 
penxeul  èlre  suivies  de  complications  médullaires;  la  paraplégie  se  ren- 
cDidre  dans  la  convalescence  <le  la  lièvre  lyjdioïde;  elle  |)eut  l'aire  partie 
des  complications  géïK'rales  de  la  blennorragie. 

On  coimait  de  même  des  ras  de  myélite  transverse  consécutifs  à  des 
méningites  céiébro-spinales,  à  méningoeo(jnes  on  à  mici'obes  indéter- 
minés. Assez  souvent  enlin  ces  artériles  infectieuses  surviennent  dune 
façon  isolée,  comme  niiiqne  manifestation  d'une  infection  indéteiininée. 

Mais  de  toutes  les  infections,  c'est  la  syphilis  (pii,  de  Ijeauconp,  est  la 
cause  la  plus  fréqui'rite  de  |)arapli''gie.  C'est  celte  forme  que  je  décrirai 
connue  Ivpe  de  paiaplétiie  pai'  mvélomalacie. 

Paraplégie  syphilitique.—  La  paraplégie  syphilitiipie  peut  être  flas(|ue 
ou  spasmodi(|ue  suivant  la  nature  et  le  degré  de  la  lésion;  la  paraplégie 
spasmodicpie  est  la  forme  habituelle  de  la  syphilis  médullaire. 

Le  maxinnun  de  fré(pience  de  son  apparition  est,  d'après  Fournier,  entre 
la  (pialiième  et  la  dixième  année  a|)rès  l'accident  primitif  :  Jiirgensen, 
liroadhent  et  Hnzzai'd  arrivent  à  peu  près  à  la  même  conclusion;  elle  peut 
être  très  précoce  et  survenir  dans  les  premiers  mois  qui  suivent  le 
chancre  (.Mauriac,  liichet,  Gilbert  et  Lion,  (ioldflam,  Soltas,  etc.).  J'ai  vu 
des  cas  survenus  six  mois  après  l'accident  |)rimitif.  Les  avis  sont  [)artagés 
sur  le  fait  de  savoir  si  la  paraph'gie  syphilititpie  apparti(;nt  à  la  syphilis 
bénigne  à  l'oi'iginc  ou  à  la  syphilis  gi'ave.  liroadhent,  Maui'iac,  Fournier 
incriminent  surtout  la  sy|ihilis  bénigne  on  d'intensité  moyenne:  tandis 
(pie  pour  Vinachc,  Giliiert  et  Lion  il  serait  assez  fréquent  que  la  paraplégie 
se  manifestât  au  cours  d'une  syphilis  maligne  dès  le  début.  D'après  les 
nombicux  faits  de  |)araplégie  syphilili(|ue  qu'il  m'a  été  donné  d'observer 
jusqu'ici,  je  ne  puis  souscrire  à  celte  dernière  opinion,  et  je  me  rallie 
complèlement  aux  idées  de  Fournier.  Du  reste  la  syphilis  dite  bénigne 
est  beaucoup  plus  fréquente  que  cidle  ii  forme  maligne.  De  môme 
liulluence  d'un  traitement  antérieur  méthodique  et  prolongé  a  été  ditfé- 
remment  a|)préciée:  ce  (pii  est  certain,  c'est  qu'on  a  vu  la  pai-aplégie 
frapper  des  individus  ipii  s'étaient  très  consciencieusement  traités. 

Ces  accidents  spinaux  sont  causés  soit  par  luie  lésioTi  primitive  de  la 
moelle,  soit  par  une  lésion  exlra-m(';dullaire  (pii  réagit  soudainement  sur 
elle.  On  a  n'duil  aujourd'hui  de  beaucouji  l'importanci!  des  altérations 
priniitivcs  du  racliis  ou  mal  i\c  l'oit  syphililiijue  décrit  pour  la  pi'emière 


Ti;<tii;ii:<  i>i:  /  i  Mnrinri:.  m 

l'ois  |i;l|-  l'tirlal,  <•!  il  ol  ii'idiiiiii  ,iii jourd'lnii  i|ili'  l,i  |i,ii\i|ili\i:i('  i'nI  iIiic  i'i 
la  li)ralisati(Pii  de  la  sy|iliilis  snil  sur  les  iii('iiiiiL;cs,  s.iil  viir  la  riioclli',  assez 
rrr'(|ii('iiinii'iil  sui- les  deux  à  la  lois;  d  oii  Ir  iioiii  di'  s\|diilis  iiii'tiiiifîo- 
rnrdiillaiit'  nu  iii(''iiiii;:o-iii\i'lili'  sy|diiiiti(|uc,  par  lc(|iitd  rlli'  es!  Ir  |duv 
lialiihudicim'iil  (ii''si;^ii(''('.  Au  drlml  les  inriiiiii^cs  sriiics  |ii'm\i'|iI  l'Iir 
iiil(''r(>sst.'t's  ;  le  (issu  ctiiiiDiiclir  iiioliri'ic,  Ir-.  iiicniiiyes  se  Miudcid   riilii' 

t'iit's  l't  sT'paississcnl.  elles  lurmeiil   aulinir  de    la  iiKielle  i 'paisse 

vinde  ipii  la  (•(ilil|iliiiie  el  eniieiidre  les  aeeideills  spiliaiix  :  iiiilic  celle 
rdiiiie  aiial(iiiiii|iie  (|ui  ii'esl  aiilre  ijiie  la  jituhijiui'nhuiilc  sj)iiiiil<'  siiplii- 
lili(/iic,  nous  eoiiiiaissoiis  encore  les  (idiiiiiics  ilcx  inriiiiKirs  el  la  niihiin- 
(jilc  siipltUiti<iHe  i.\i\w^\iu\\\v\\v  les  \aisseaii\.  arlèi'<'s  el  veines  soni  1res 
altérés  cl  sont  les  |)riii('ipaiix  aïeuls  des  désordres  aiialoiiii(|iies  el  t'oiie- 
tidiiiiels.  Mais  les  lésions  vasenlaires  ne  se  limilenl  jamais  aux  intMiiii^'cs 
ol  des  alléralions  de  même  ordre  exisieul  dans  la  niotdle.  Ijini^'alion 
insullisanle  i\\i  lis^n  mi'dnilaire  par  des  \aisseaM\  rétrécis  et  épaissis 
cxpli(|ne  les  Irouldes  ioiiclionnels  et  passagers  du  délnit,  puis  la  ])araplé- 
j;ic  (luralde.  lorstpie  le  ri''trécissciiicut  vasculaire  détermine  la  l'ormation 
dune  tlironiliose  eniraiuant  la  formation  de  Coyers  de  ramollisscmcid  cl 
la  nécrose  du  tissu  miMlnllaire.  I,a  moelle  seule  cnlîn  peut  être  primiti- 
vcmenl  alleinte.  soit  |)ar-  le  dévidoppeuKMil  dune  gomme  en  plein  tissu 
nerveux,  soil,  cl  cest  le  cas  le  pins  ordinaire,  par  un  foyer  de  ramollis- 
seiueul.  I.a  iiiiiéloiiKilaric.  eomparahle  en  tons  points  au  ramollissiMiicnl 
cérébral,  est  due  à  une  lliromhose  d Une  on  de  |)lusicurs  ai'tères  d'assez 
ii-ros  calilire.  tliromliose  secondaire  a  une  lésion  d"endartérile  el  de 
pc'riartérile;  elle  renire  dans  le  cadi'c  des  ai'térites  infectieuses  et  c  esl  lii. 
et  de  i)eancoup,  la  cause  la  jilns  fréipiiMite  de  la  paraplégie  syphilitique. 

Ce  court  exposé  analomo-palli(dogi(|ue  l'ail  déjà  présumer  (pie  la  para- 
plégie syphilitique  iloil  revêtir  des  aspects  divers,  suivant  le  |)rocessus 
aiiatomi(pie  qui  est  en  jeu  (arlérile  on  heancoup  plus  rarement  gomme), 
suivant  sa  localisalion  (méningée  on  médullaire),  suivant  le  niveau 
(cervical,  dorsal,  hnnhaire)  on  elle  siège,  et  enlîn  suivant  que  la  lésion 
est  plus  ou  moins  étendue  en  iiauteur  et  en  largeur,  [{eiuaniuons  cette 
parlicnlaiilé  que  la  nmelle  dorsale  est  la  plus  fréquemment  atteinte,  (|ue 
la  paraplégie  syphilitiijue  est  presipie  toujours  une  paraplégie  des  mem- 
hres  inférieurs  et  qu'elle  relève  dans  l'immense  majorité  des  cas  d'une 
niyélomalacie,  lésion  désignée  encore  sous  le  nom  de  myélite  transverse, 
lernu'  qui  est  assez  impropre,  car  il  ne  s'agit  pas  ici  d'inflanimation  mais 
bien  de  dégénérescence.  En  tout  cas,  lorsque  la  paraplégie  survient  au 
cours  de  la  syphilis,  l'altération  ou  la  destruction  de  l'élément  nerveux 
n'est  jamais  primitive,  elle  est  toujours  secondaire  à  la  lésion  des  vais- 
seaux et  des  méninges. 

Le  début  de  la  paraplégie  syphilillipie  peni  être  progressif  on  brusque, 
d'où  deux  formes  principales  à  distinguer  :  1"  paraplégie  à  évolution 
lente  el  progressive:  2"  paraplégie  à  dél)ul  brusque. 

1°  Pai-djili'fiifi  à  évolution  lente  et  proçp-essive.  —  Elle  débute  souvent 
par  des  douleurs  lombaires,  des  douleurs  en  ceinture,  puis  le   malade 


i'X2  sKMim.ocii:  m   <y<ri:Mi-:  mihh/x 

(■'liiolivc  (les  scilv;i|iiill^  lie  |ii(ip|('iiiiMi|s  l'I  de  riilliliiillciili'iils,  ilc  lniililriir 
l't  (le  raiilciir  iliiiis  lo  ini'iiiliic-~  iiilV'iiriiis  (|ni  soiil,  aussi  plus  l'aiblcs;  il 
iiiarclu'  peu  ii  pi'ii  en  liaiiiaiil  les  jainlpcs,  il  relient  (iinicileiiieiil  ses 
iii'iiies  ou  il  ('•|in>u\e  de  la  diriieiilir'  à  miner,  inrl'ois  il  a  des  iiiictioiis 
inipériciisi's  ;  il  |ii'ul  arriver  ainsi  jm'u  à  |irn  à  la  |)ara|)l('îi;ie  c(Mn|dèle; 
ei'lle-ei  d'aillenrs  u"  iiei-i^h'  pis  el  si'  Iransl'orine  en  pai'alvsie  spastiqne. 
mais  le  |ilns  souvent,  sinon  loujonrs.  les  svmph'inn's  do  di'hut  sont  roux 
(le  la  rlaiidicdlioii  iiilcnnUltnilc  t^piintlc  \\o\.  p.  '2(i7|.  Dans  eelte  l'orme 
à  marehe  lenle,  la  S|)asrn'ité  a|)pai'ail  iien  à  peu  el.  la  paraplégie  une  fois 
(■'laldie.  le  malade  se  haine  lenlement  avec  de  firands  elVorts.  les  jambi's 
railles:  la  raideur  nnisenlaire  es!  en  ell'et  heaneoiip  jilus  intense  (pie  la 
paralysie.  Les  réflexes  s(nit  exagérés,  il  y  a  d\\  elonns  dn  j)ied  et  de  la 
rotule;  au  repos  la  contracture  peut  èlre  |ieu  maKpK'e;  il  n'y  a  pas  de 
douleurs  aigués,  mais  un  seul  imeni  delassiliide.  de  faiblesse  et  deiaidenr; 
la  vessie  fonctionne  mal,  il  y  a  de  la  r('tentiou  des  urines  ou  de  rinconli- 
neuce:  ces  symptinnes  metlenl  des  semaines  et  des  mois  à  évoluer;  ils 
sont  susceptibles  de  s'améliorer  avec  un  traitement  spécifique.  Les  syphi- 
litifjues  qui  sont  atteints  de  cette  forme  de  paraplégie,  désignée  par  Eib 
sous  le  nom  de  pavalijsie  spinale  syphilitif/ue,  sont  beaucoup  plus  spas- 
modii|ues  ([lie  paralytitines;  liabituetlement  même  ils  sont  spasmodiques 
(lès  le  débiil.  La  force  musculaire  est  souvent  très  peu  toucbée  et  les 
malades  peuvent  encore  opjioser  une  grande  force  de  r''sislance  aux  mou- 
vements d'extension  et  d(^  flexion  qu'on  tenle  d  imprimer  à  leurs  mem- 
bres iuf('rieurs.  (Voy.  Paraplrr/ic  spasinodiqtie.) 

2"  Pdiviplrfiic  à  début  britsqm'.  —  Chez  d'autres  individus  —  et  c'est 
du  reste  ainsi  ([ue  les  choses  se  passent  très  souvent  —  les  accidents 
ont  une  évolution  toute  différente,  la  paraplégie  survient  brusquement, 
quel(|uel'ois  an  milieu  d'iui  état  de  santé  parfait,  son  début  estalors  aussi 
soudain  que  celui  de  (X'rtaiues  hémiplégies;  il  y  a  atlnque  de  paraplégie. 
Pourtant  les  malades  avouent  assez  fréquemment  que,  quelques  jours 
avant  le  début  des  accidents,  ils  ressentaient  quelques  sympt('nnes  :  les 
uns  accusent  une  céphalée  tenace,  de  la  diplopie,  des  (roubles  de  la 
vue:  d'autres  ont  soiilfert  de  courbature,  de  raideur,  de  douleurs  rachi- 
diennes  plus  violent(>s  la  nuit,  de  douleurs,  de  fourmillements,  de  picote- 
ments dans  les  membres  infc'iienrs,  d'hypoeslbésie  plantaire  ;  d'autres 
ont  eu  des  troubles  de  la  niolilité.  Les  membres  inférieuis  étaient  raides 
el  licmblaient.  la  fatigue  survenait  plus  rapidement,  l'ascension  des  esca- 
liers était  devenue  |)énible,  la  course  impossible  à  cause  de  la  raideur 
on  de  la  faiblesse  des  membres  inférieurs.  Les  troubles  s|)binctériens 
sont  lré(|nenls  pendant  celle  jjériode  prémonitoire  (rétention,  dysuiie, 
pollakiiiriei  ;  on  signale  encoi'e  la  dépression  génitale,  pins  rarement 
l'exaltation,  des  érections  lentes  el  incomplètes,  l'acte  sexuel  imparfait. 
Tons  ces  synipt(Mnes  sont  non  seulement  variables  d'un  sujet  à  l'autre, 
mais  chez  un  même  malade  ils  varient  d'intensité  d'un  jour  ;i  l'autre 
dans  des  proportions  considérables:  ils  Iradnisent  clini(|uement  l'insuf- 
llsaiice   el    l'irréynlarilé   de  la  circiilalion    nu'dnllaire.  .l'ai  pu  ol)server 


moi  iii.hs  m-:  /  i  \uiiiini:.  t.q 

(le--  suil■l^  (|ui  s  ;ill;iiss;ii('iil  iiius(|ui'iiit'nt  Mir  Ir  miI  cl  cIkv  l('S(|iirU  ccl 
fll'(iii(lrrinriil  îles  jiniihcs  se  iv|ii''|,i  |iliisii'iii  s  lois  ,i\,iiil  I  iiislall.'iliiiri 
ilt''linili\i'  (If  lu  ii;ir;i|il(''i;ii' :  ilMiiIrcs  iiinladi's  avaient  inésciili'  |M'ri(laiil 
un  joui'  le  |ili(''iioiii(''ii('  (le  la  cLiiKlicalioii  iiiloitiiillonlo  spinale,  (liiez 
cerlaiiis  snjels  eiiliii.  ain-~i  (|iie  je  l'ai  déjà  lail  reinai(|iier-,  ces  synij)- 
toines  (Mil  l'ait  e(iiii|)lctemeiil  dét'anl  cl  rallai|nc  t\r  |iai  apli'^ie  n'a  l'Ii- 
|irt''{'édce  d'anenii  sif^iie  avaMl-cdiirciii . 

Chez  les  lins  ralta(|iie  lie  |Kiial\--ic  siii\iciil  dans  le  junr.  clic  ria|i|ic 
l'individu  en  plein  exercice,  |ieiidaiil  la  iiiarclie  (lu  iacdiiisc'  ses  janihes 
llécliissenl  et  il  s'allaisse  sur  le  s(d  :  pciidaul  (|Uékjues  iiislaiils  il  lui  esl 
iinpossilde  de  se  iclever.  mais  il  n  es!  pas  très  rai'e  (pi  après  (pieiipies 
eU'orls  il  réussisse  à  se  di<'sser  sur  ses  ianilics  et  (pi'il  puisse  reulicrcliez 
lui  :  clii'z  ceitains  malades,  le  méiiic  accident  se  reproduit  plusieurs  t'ois 
avant  l'attaipie  de  pai-apléj;ie  di'diuitive.  Ces  petites  atlaipies  de  parapl(''i;ie 
préiuonitoiies.  (pii  sont  dues  à  j'anémie  transitoire  de  la  moelle  par 
iiisuriisaiice  de  la  ciiculation  (syncopc^sde  la  moelle),  sont  des  sym|itômes 
tic  même  ordre  cpie  reiroiidrement  des  jaudies  ou  la  claudication  iiiter- 
inittonle.  ce  sont  des  troiiMes  i'onctionnels;  ils  oui  une  grosse  iiiipor- 
fauce.  ils  éveillenl  en  ell'et  raltenlion  du  malade  et  du  m(''deciii  cl  (c 
dernier  peut  alors  instituer  iiu  tiaitenienl  spécifique  intensif  qui  conju- 
rera les  aix'idents  redoutalilos  d(>  la  nivi'domalacio.  Ces  averlissements  ne 
sont  |)as  mallienreiisenient  lanistants  ou  liien,  n  étant  qu  ébaucli(''s.  ils 
n'ont  pas  attiré  1  attention  du  nialadi'  ou  du  médecin,  parfois  ils  oui  lait 
coiiipléleiiieiil  (U'Iaiit  :  I  ailaipu;  de  paraplégie  survient  alors  liiiisipie- 
iiienl.  soil  sans  caiisi'  occasionnelle,  soit  dans  nue  |iériode  de  siiniie- 
iiage.  il  la  suilt>  d'excès  de  lahli'  ou  d'excès  vénériens,  ou  liien  encore 
le  malade  attribue  pins  lard  s;i  paialvsie  à  un  refroidissement:  les  choses 
se  passi'iit  au  début  comnie  dans  l'altaipie  prénnuiitoire;  les  jambes  s  en- 
gourdissent et  faiblissent,  la  slalion  didioul  devient  impossible,  le  malade 
a  |)ouilant  le  lenips  de  s'asseoir,  mais  il  ne  |pourra  plus  désormais  se 
relever.  It'aulres  tombent  l'oiidrovés  dans  la  rue,  ils  racontent  |ilus  tard 
ipi  au  moment  de  leur  clinle  iN  mil  en  nu  étonrdissement,  nu  voile  leur 
a  passi'' devant  les  veux  cl.  hicn  qnil  n'v  ait  pas  eu,  à  pru|)reuieiil  pailer. 
perte  de  connaissance,  on  ne  saurait  mieux  dé'sigiier  ce  mode  de  début 
que  du  nom  de  début  apoplectiqiii'.  Il  n'est  pas  raie  non  |)lus  que  la 
paraplégie  débute  |iendanl  le  sommeil  on  au  momeiit  du  réveil:  dans  c(! 
dei'uicr  cas,  l'attaque  poiiiia  avoii'  été  juécédée  de  quelques  lieures  par 
une  létention  d  urine  on  des  dimleurs  rachidieunes  très  vives.  Le  matin, 
en  se  levant,  Icmahele  s'allaisse  bnisipiemenl  sur  le  sol;  si  le  début  a 
été  rranchement  noctiiriie.  il  coiislale  (pie.  malgré  ses  etforts,  ses  jambes 
lestent  immobiles,  il  les  sent  mal.  Dans  la  très  grande  majorité  des  cas, 
les  membres  iuférieurs  seuls  sont  paralysés,  les  membres  supérieurs 
conservent  intégralement  leur  motilité  et  leur  sensibilité. 

l'ne  fois  constituée,  la  |)aiaplégie  sy|)liiliti(|ue  ne  dilVère  en  rien  des 
antres  formes  de  paraplégie.  Klle  |ieul  être  très  variable  selon  le  degré, 
le  siège  et  révolution  des  lésions.  Je  ra|)pelle  que  la  paraplégie  syphili- 


??•,  sÈMKii.ocii-:  1)1  s)-<ri':\ii:  M:i:ii:rx. 

li(|Mc  ;i  |ir('M|ii('  Idiijdiirs  uni'  Incalisalidii  iIoismIc  :  h  l;i   région   I I)aii(' 

nu  ;'i  la  r(\i;inn  ccrvicali'  —  Incalisaliniis  <railh'iirs  rares,  la  |ii-('ini('r(! 
sminiil  —  clli'  |iiMil  se  ((iniiiliiiiicr  (ratroiiliie  iniisculaire  plus  on  moins 
l'iciulnt'  par  (Icslrnclioii  des  cellules  inolrices.  l'our  que  cette  évenlualité 
se  réalise  il  faut  que  le  foyer  uiyélili(|ue  occupe  une  certaine  hauteur. 

Iians  la  forme  à  liélmt  brusque,  la  paraplégie  est  d'abord  flasque,  les 
réJlcM--  tendineux  sont  parfois  abolis  ainsi  que  les  réllexes  cutanés;  on 
peni  trouver  dès  le  début  le  signe  des  orteils  ;  il  y  a  de  la  létenlion  ou 
de  l'incontinence  des  sphincters,  et  des  troubles  assez  variables  de  la 
sensibilité  (pii,  le  plus  souvent,  diminuent  assez  rapidement  et  souvent 
disparaissent  au  bout  d'un  temps  variable;  l'anestliésie  totale  persistante 
impli(|U('  nue  mvélomalacie  très  étendue,  équivalant  à  une  section  totale 
(II'  la  Ile,  el  d'un  pronostic  très  grave  au  point  de  vue  d'une  amé- 
liorai ion  ull('rienre.  Elle  peut  aboutir  rapidement  à  la  mort  par 
cscarics  varii'cs  ou  infection  urinaire;  mais,  sonnne  toute,  ces  complica- 
lions  sont  assez  rares  dans  la  syphilis  spinale. 

Le  plus  habituellement,  après  une  régression  plus  ou  moins  mar- 
(piée.  In  paraplégie  devient  spasmodique,  accompagnée  assez  souvent  de 
fourmillements,  d'engourdissemenis,  parfois  même  de  sensations  d'arra- 
chement ou  de  brûlure,  imputables  aux  lésions  méningées  radiculaires 
concomitantes.  Dans  ces  mêmes  formes  à  début  brusque,  la  régression 
peut  parfois  être  considérable,  ne  laissant  qvi'iine  paralysie  spasmodique 
légère,  très  légère  même,  et  ne  troublant  (|ue  peu  la  marche. 

Quel  que  soit  le  mode  de  début,  et  quelle  que  soit  l'intensilé  de  la 
paralvsie.  on  peut  dire  (pie  dans  la  pai'aplégie  syphilitiipic,  une  fois 
l'état  spasmodique  conslitué,  ce!  élat  spasmodique  prédomine  le  plus 
souvent  sur  l'état  paréli(|ui'.  I.a  conhaclurc  peut  être  telle  qu'elle 
em[ièche  le  malade  non  senicmi'iil  ilc  inairlici-  mais  encore  de  se  tenir 
debout.  Dans  ces  cas  les  membres  inliTicnis  op|iosent  une  résistance 
considérable,  parfois  pi'esque  invincible,  aux  mouvements  passifs.  Si  le 
malade  peut  encore  marcher,  la  contracture  ])lus  ou  moins  marquée  au 
repos  s'exagère  beaucoup  à  l'occasion  des  monvemenls  volontaires  et  de 
la  marche;  si  le  malade  est  assis,  ses  gencnix  sont  rapprochés  l'un  de 
l'antie  par  une  contracture  des  adducteurs,  {.(nsipiii  marche  —  el  le 
|ilus  souvent  il  ne  peut  le  faire  qu'en  s'aidani  de  béi|uilles  ou  de  cannes, 
—  la  démarche  ofl're  tous  les  caractères  de  la  démarche  spasmodique. 
Les  sujets  (|ui  n'ont  subi  (pi'une  alleinle  plus  ou  moins  légère  avancent 
à  petits  jias.  sni'  la  pointe  des  pieds,  les  jambes  sériées  l'une  contre 
l'autre;  ils  ont  une  allure  sauliiiauli'. 

Les  troubles  scnsitifs  sont  i-arenicul  1res  accus(''s  :  ils  aUccli'iil  parfois 
une  forme  dissociée  rappelaul  plus  ou  moins  evacleiui'iil  le  mode  de 
dissociation  syringomyélicpic 

Ainsi  ipie  je  l'ai  di''jà  iiidi(|n('',  assez  souveni  dans  la  |iarapl(''gie  syphili- 
lii|U('.  au  di'bul.  on  observe  une  prédominanc(!  des  symph'nnes  d'un  côté, 
puis  géïK'raleiuerit  les  diMix  jambes  se  preuneul. 

Beaucou|i  |)lus  rarement  la  paralysie  reslc  lo<alis(''e  à  un  seul  lôli'  du 


;/,■((/ /,7 /•■>  m:  /  i  moi  uni:.  -."i;, 

(■(Pi|)s  dans  le  (■.•!>.  r;in'  ilii  icslc.  de  li'>.i(iii  ccrx  iialc.  mi  ;'i  un  >riil  iiiciiilin' 
iiilV-riciir.  s'il  s"a|^il  il  iiiu'  iiii''iiiii^(i-riiV(''lil('  dr  la  n'^inii  ildi'^alc,  la  Icica- 
lisaliiMi  (le  li('aiic(Mi|i  la  phi^  cmimiimt'.  Il  cvislr  ci'iifiKlaiil  dr-  cas.  cl, 
[Kilir  ma  pari,  j  en  ai  hIisitm'  (^H'hinc^-un--  on.  la  nn'niniid-inxclili'  clan! 
imilali'ialc.  clic  >!■  Iiadinl  |iai-  nnc  li(''nii|iaia|il(''i:ic  s|iaNni(idi(|nc  avec 
aiicslliésic  crniscc  s\ndi  unie  de  Urnwii-SiMiiiard  (  l'HIel .  (Iwen.  lices, 
t'.liaiTdl  cl  (innihanll.  Ilerlel,  Heierine  cl  Andri-  Tlmniasi. 

Le  sviiilriMMe  de  l>|-(i\\ii-Si'(|nai(l  pcnl  iMic  cinnplcl  mi  senleinenl 
ébauché.  Dans  le  ]ii'einici' cas,  nn  -enl  nicnilire  inlci  icni- e>l  |iaial\si'',  il 
V  a  (le  Cl'  colé  li\|iereslliésie  ciilanée  avec  alléialinn  dos  seiisiliililés  |irii- 
foiidos,  et  (lu  laMé  sain  une  aneslliésie  laclile,  ddiiloiirense  el  (hernii(|ne. 
Le  sviidrnme  peni  n'èlie  (|ii"(''l)au(lié  l(ns(|ue  la  |iaialysi(>  n'est  (|nc  |nc- 
doniinaide  d'un  ci'dé  el  laneslliésie  du  col('' opiinsé.  Dans  le  cas  iinc  j'ai 
observé  avec  André  Thomas,  la  sensiliilih'  laclile  (''lail  moins  lonciii'c  <|ne 
les  auti-es  sensihililés  snperlicielles.  Celle  Idinie  (riiénii|)araplé;:ie  sy|dii- 
litique  avec  aneslliésie  cioisécà  l\pe  s\ringiiniyélii|ne  nesl  |ias  Ires  rare. 
La  para|)lé|.;ie  syphililif|ne  pri'scnle  celle  parlicnlarité  (|n"elle  s'associe 
larcmenl  à  une  anire  eomplicaliini  neivense  de  la  syphilis,  comme  si  le 
virus  ou  la  toxine  avait  épuisé  toute  sa  force  en  une  seule  lois  :  on  la 
voit  eu  ell'el  snrvenii-  exceptionnellemeril  au  cours  d'un  tabès  ou  d'une 
paralysie  iiéiu'rale,  lies  raiemeni  au  cours  dune  hémiplégie;  lors(|u'elie 
est  conslilnée.  elle  peut  jiersisler  indéliniinenl,  sans  aggravatimi  el  sans 
eompiicalion,  même  en  dehors  de  loul  trailemeni  s|iécilique. 

La  para|déj;ie  spasniodique  svpliilili(|ne  peut  s  observer  chez  \  enfant 
et  relève  alors  de  Vltrri'do-si/pliills.  le  lail  ncs|  pas  très  commun,  j'en 
ai  cependant  observé  quehpies  exemples,  dont  un  que  j'ai  pnblit'  avec 
Chiray  (1904).  L'alTection  se  développe  el  év(due  lentement  et  |)i-o^ressi- 
veinent.  comme  dans  la  pai'apléyie  sy|)hilili(|ne  de  l'adulte  à  marche 
lente.  Il  existe  des  lidiibles  des  spliincleis  el  li'  si-ne  d"Arj^yll-liidii'ils(in 
est  fréquent . 

4"  Paraplégie  par  hémaiomyélie.  —  lai  delinrs  des  cas  dû  rin'mald- 
myélio  est  d'origine  traumati(|iie  —  l'racluie.  Inxalion  du  railii-,  —  et 
dans  ces  cas,  les  symptômes  observés  relèvent  souvent  bien  plus  de  la 
compression  et  de  l'écrasement  de  la  moelle  ([ue  de  l'hématomyélie 
proprement  <lite.  eu  dehors  des  cas  de  traumatisme,  dis-je,  la  para|)légie 
par  hémaiomyélie  est  rarement  observée,  et  cela  à  cause  même  de  la 
rareté  de  l'hérnalomyélie  spontanée.  Cette  dernière  élaut  habituellemenl 
centrale,  la  substance  grise  est  détruite  sur  un  plus  ou  moins  long 
trajet  :  aussi  les  troubles  de  la  sensibilité  sont-ils  de  règle  et  consistent- 
ils  en  une  dissociation  du  ly|ie  syriiigomyéli(|ue  à  topographie  radicu- 
laire.  La  paraplégie  peut  être  llasipie  ou  spasmodiiine.  Sou  apparition 
est  précédée  et  accompagnée  de  douleurs  extrêmement  violentes  dans  le 
dos  el  dans  les  membres  en  train  de  se  paralyser.  Lorsque  l'hémorragie 
médullaire  se  |)idduit  dans  le  iciillement  cervical  ou  dans  le  lenllement 
lombaire,  les  cellules  des  cornes  ant(''iienres  sont  déiruites.  d'iu'i  atrophie 
muscidaire   ipii,    lors(|u"elle  est  très  étendue,   peut    expli(|ner   1  aspect 


5.II-,  sf:Mii)i.()i;ii-:  nr  système  \Eini:rx. 

Il;isi|iic  (le  l.i  |iai;il\sic  (lig.  Ki'J  cl  |(i.").  Miiis  ce  ii"csl  pas  la  ir^^lc  cl 
d'onliiiairi'  rcpaiirlieiiiciil  sai|i;iiiii  ((iinpiiiiic  on  dosagic^c  iiicoinplc- 
li'iMciil  les  l'aisceaux  pyiaiiiidaiix,  d'où  parapicgio,  s|)asm()di(|ii(\  Dans 
iliiMnalonivclio  spontanée  —  ol  pont-  ma  pari  j'en  ai  oiisLMvé  pinsicnrs 
cxcnipics  lies  nels  —  on  peni  conslalcr  rexislcncc  de  riiéniipaiapléyie 
spinale  avee  le  svndi- i'  de  Ilrown-Séijiiard  ^li{,^  515  à  517). 

l'ai  nii  les  |iarapléj;ies  relevani  de  riiéinaloniyélie,  il  me  reste  à  sifjna- 
1er  celles  (pii  suiviennent  chez  les  pèclienrs  d"é|ionges  (Leroy  de  Méri- 
conil.  iS(i'.l)  ou  à  la  stiile  d"nn  aliaissemeni  hiusque  de  la  pression 
almospliériipie,  chez  les  individus  (pii  travaillent  dans  laircomprimé, 
jHtidpIt'ijics  (lues  a  1(1  (léroinprct'xion  hnisqia'  on  maladie  des  caiasons 
—  (Walelle  et  Gnérard.  Iloppe-Seyler,  l.eyden,  ,1.  Lépine,  Zoi;rafidi).  Les 
lésions  niédnllaires,  constatées  dans  les  aiihipsies  sont  analo^'iies  à  celles 
prodniles  expérimenlalement  snr  les  animanx  par  P.  liert.  Ce  sont  des 
iiémoi'iajjies  intianiédnllaires,  siégeant  snilont  dans  la  substance  grise, 
et  consécnlives  à  la  rnptnre  des  arlérioles  sons  l'iidluence  dun  brusque 
dégagemeul  des  gaz  du  sang.  P.  liert  a  obtenu  ces  lésions  en  ramenant 
1res  rapiilement  à  la  pression  atmosphérique  normale  des  animanx  sou- 
mis à  7  ou  8  ahnosphères  de  |)ression.  Chez  l'homme  inie  dillérence  de 
pression  aussi  coiisidi'-i'ahle  n'est  pas  nécessaire^  poin-  jiroilnire  rii(''ma- 
ImiiMMic.  cai'  on  a  \n  la  parapli''t;ie  survenir  après  une  cliiile  de  I  il 
•J  alniiispliéres  seulement. 

Chez  l'homme  les  lésions  se  rapprociieni  beaucoup  plus  de  celles  de  la 
nivélile  Irausverse  par  Ibrondiose  artérielle  que  de  celles  de  l'hémalo- 
mvélie  propremeni  dite.  On  trouve  en  elïet  dans  la  moelle,  à  coté  de 
jie'lils  fovers  hémorragicpies,  d(>s  lésions  étendues  de  myélonudacie  dues 
aux  cmlxdies  gazeuses  el  ahonlissani  plus  tard  à  la  sch'rose. 

,")  Paraplégies  par  syringomyélie  et  par  tumeurs  intramédullaires.  — 
Les  paraplégies  par  hémalomyélie  sont  des  |)ara|)légies  à  débnl  bins(|ue; 
les  para|)légies  (pi'il  me  resie  à  décrire  mainlenant  évoluent  au  coidraire 
lenttMuent  :  la  diversité  de  siège  des  tumeurs  intramédullaires  explique 
sut'iisanunent  leur  extrême  diversité  sym|il(Mnati(pie.  .le  décrirai  d'abord 
la  paraplégie  an  coiu's  de  la  siirhuioiin/élir  :  elle  peut  revêtir  plusieurs 
aspects  cliniques  :  soit  celui  de  la  paraplégie  flasque  des  membres  supé- 
rieurs avec  atrophie  musculaire  par  destinclion  des  cellules  des  cornes 
autérieuies  du  l'enllenu'ut  cervical  sur  une  grande  étendue,  soit  celui  de 
la  paiaplégie  spasmodicpie  des  membres  inférieurs,  le  plus  souvent  à 
l'état  d'ébauche  lexagV'raliou  des  léllexes  et  trépidation  épileptoïde). 
La  paraplégie  s|)asmodi(pie  des  membres  inférieurs  n'est,  du  reste,  ])as 
très  comunnu"  et  d'ordinaiie  les  syringomyéli(pu's  siuil  remanpiahles  par 
l'intégrité  de  leurs  membres  inférieurs,  dans  lesquels  le  plus  souvent 
on  ne  constate  que  de  l'exagéralion  des  réilexes  palellaiies  co'incidanl  on 
non  avec  le  phénomène  du  pied  et  le  signe  des  orteils.  Lutin  dans  cer- 
tains cas  de  syringomyélie,  la  paraplégie  spasmodiqne  peut  exister  dans 
les  quatre  membres  (lig.  81).  La  conlraclure  alors  est  toujours  1res 
accusée  aux  membres  supérieurs  (|ui   iie  |icuvent  exécuter  aucun  nmu- 


//,■')/  /;/  /  s  /-/    /  I  Mil I II  1 1 r: 


Îii7 


l'IS 


M'iiiriil  :  li'N  il<iii:l>  miiiI   |llll^  (Ml   iiiiiiiis  l'ii  I1i'\i<iii   >iir   la   main,    la   iiiaiii 
siinvciil    l'ii    f\li'li>iiiii    sur   1rs   |iiii^ii('ls  iiidiii   ilr  jnédicalcur.  ~      les 

a\aiil-liias  en  (Ifn'ii-llrxidii  sur  les  lira-,  le--  Inas  cdllrs  an  l|-iiiic  Dans 
ct'cas,  la  iparapli'f^ii' 
(les  incrnincs  inlV'- 
rii'urs  allcinl  les 
(l(';;ii''s  les  |iIms  in- 
t('iisos(l('la|iaia|i!(''- 
i;ii'  s|»asni(i(li(|n(': 
If  inalailc  csl  inca- 
pable (II'  Icnr  l'aifc 
('\i''ciili'i'  II'  iiiniiiilrc 
innini'iiii'iil.  Il  n  l'-l 
pas  raie  (|ni'  la  coii- 
liachin'  ciivaliissc 
les  niii--(li"-  lie  la 
{('■II'  !■!  (In  cnu-  cl 
ipic  la  Iclc  soit  ini- 
inoliiliscc  dans  une 
piisitiiin  iuvarialilc. 
celle  (le  l'exlension 
(II-.  SI  I. 

(lellc  par,iplé;^ie 
avec  cil  n  I  lac  l  u  re 
(les  qualre  luein- 
l)res.  laideiir  de  la 
nii(|ue  cl  uiaiii  de 
prédicaleur  inii  nu 
biiati'rale.  fui  dc- 
crile  pai-  ('.liarcul  et 
.lollVov  cduiuie  re- 
levant de  la  pacliij- 
inéiiiiKiilc  rcrvicalr 
kijpcil  tojihifjtn'. 
Les  cas  (Um'iIIs  par 
les  auteurs  préci'- 
denls  ont  liait  à 
des  svrinj^iiniyclies 
cdinpliipiées  de  pa- 
(  liyni('Miinf;it(<  cer- 
vicale. On  verra  du  resie  plus  loin  qne  la  main  dite  de  prc'dicaleur  se 
rencontre  souvent  avec  ses  caraclères  typiques  dans  la  syringoniy(!'lie 
ordinaire  el(|u"on  jieut  l'observer  dans  !,i  jiolidiinjèlitc  aifiuë  ilcfoifancc. 
iVov.  Si'iuiolodic  (Je  la  main.) 

Hans  la    paraplégie    pioduite   par    les  lutneurs  inlra-mèdullaiics,   la 
paraivsie  se  développe  lentement  cl  pro;.;ressivenienl  pnV'édée  et  acconi- 


•>y8  si-:M/(ii.n<,ii:  hi  s\sii:mi:  yhiuhrx. 

|i:ll;iii'i'  iIi'  Irmililrs  (liiiiliiiiicii\  (I;ims  les  iih'iiiIiics:  cl,  ;i|ir(''s  une  M'iii' 
(I  aj;f^r;iv;ili(iiis  cl  d  aint'lioralioiis,  la  |)ara|)lcL:ic  s'clalilil  pailDis  assez 
linis(|iu'iiiciil  dans  les  iniMiihres  iiirciiciiis.  {'.'vs[  une  paraplégie  spas- 
nio(li{|ne  avec  exaiiération  des  l'étlexes  lendineux,  léalisanl  le  pins  souvent 
le  Ivpe  cliniiine  de  la  inyélile  Iransveise.  Mais  on  peut  observer  aussi 
de  riicnii|)lc,iiic  spinal(>  ou  de  rin''iniparapl(''^'ie  avec  syndrome  de  Brown- 
Sé(|nard.  Pans  ijuelqucs  cas  mi  ;i  conslah'  nne  paralysie  des  quatre 
nieiiilircs.  Ou  couioil  coiuhicu  le  lahleau  clinicpic  peut  varier  selon 
la  liaulcni'  i\f  la  iiiocllc  où  sièpe  la  tumeur,  selon  (pi'cile  all'ecle  Inulc 
I  ('■p:iis-~cur  (le  iurj^anc  ou  seulement  un(!  de  ses  moitiés. 

A  celle  l'nuuiération  des  principales  causes  de  paraplégie,  il  l'aul  ajou- 
ter cucoïc  i|uclipu^s  syndromes  plus  complexes. 

(i"  Paraplégie  par  scléroses  médullaires.  —  ,)"ai  décrit  plus  liant  la 
|iarM|il('L;ie  s|iasmo(li(|ue  sypliilitiiiue  par  scléiose  transverse  à  évcdntion 
Icnle.  Il  me  reste  à  étudier  la  paraplégie  spasmodiqne  au  cours  de 
di\crscs  alVections  sclénmses  de;  la  moelle  épinière,  en  particulier  dans 
les  sclrrDses  combiix'^cs  et  dans  la  sclf'roae  en  plaques.  La  paraplégie 
spasmodi(|U(!  des  membres  inférieurs  survient  h  litre  d'épisode  an  cours 
(le  cciiaines  afl'ections  systématisées  :  on  l'oliscivc  lorsque  la  sclérose 
(les  ((udoris  postérieurs  est  accompagni'c  d'une  sclérose  des  cordons 
laliTaux  [Idbes  dtaxo-paraplégique]  ;  la  sclérose  des  faisceaux  pyramidaux 
cl  ccrcliclleux  directs  peut  être  alors  systématique  et  primitive,  ou  bien 
secondaire  à  une  méningite  spinale  postérieure  dont  le  processus  inllam- 
matoire  a  gagné  de  procbe  en  proche  les  faisceaux  cérébelleux  directs 
puis  les  faisceaux  pyramidaux  croisés  (Dejerine).  Les  symptômes  du 
tabcs  sont  modifiés  par  la  sclérose  des  faisceaux  pyramidaux;  quehpiefois 
la  symptomatologie  par  lai|ucllc  se  révèle,  chez  un  tabélique,  une 
sch'iose  concomitante  des  cordons  lah'iaux  est  bornée  uniquement  à  de 
la  paralysie  des  membres  inférieurs  ou  plus  larcment  des  quatre  mem- 
bres, avec  exagération  des  réflexes  tendineux,  avec  ou  sans  clonus  du 
|iicd,  avecou  sans  signe  des  orteils.  Souvent  même  les  réilexes  tendineux 
soûl  abolis  et  le  signe  de  iiabinski  traduit  seul  la  lésion  pyramidale. 
I)"aulres  fois,  les  memiu'es  inférieurs  sont  en  état  de  contracture  plus  ou 
nmius  prononcée  :  la  démarche  est  alors  une  combinaison  de  celle  de 
Talaxifpie  et  de  celle  du  spasnmdiqne.  elle  est  dite  tabéto-spasmodique. 

Dans  la  Maladie  de  Friedreich  arrivée  à  lui  degré  avancé  de  sou  ('Volu- 
liou.  nu  nbsiMve  une  paraplégie  nasi]ue  avec  abolition  des  réilexes  tendi- 
ucu\  cl  signe  des  orteils,  llans  cette  affectiou.  en  elVet.  la  contracture  est 
liés  rare.  Kl  le  y  a  ce|ieiidant  été  signalée  par  .Noïca  (1908)  et  par  Souques 
il'.IPJi.  l'ar  coiilrc,  dans  les  scléroses  ennihinées  à  marche  snhaiguë 
{W.  liussell,  lialleii  et  Collier.  11)00),  la  jiaraplégie  ataxiqiie  csl  toujours 
spasinodi(|ue  avec  cxagi-raliou  des  réilexes  tendineux. 

Dans  la  sclérose  lalérale  (iiiniolroplii<jiie.  im  peut  observer  une  para- 
plégie spasmodiqne  |iarfois  iiièiiic  1res  acciisi'c.  Dans  ces  cas  1  atrophie 
musculaire  est  encore  nulle  ou  ii  |iciiii'  appri'rialile  dans  les  meiiibres 
iiilV'iieuo  qui  siiiil  plus  ou   iiioiiiN  liiiidcs.  eu  e\leiisi(Ui,  avec  leiidaiice  à 


I  nul  /;//•>  /»/.    /,.l  Miil  II  I  II-:,  T.n 

riiililiuliciii  ri  la  ilciniirclii'  l'sl  colle  de  la  (para|i!i'';^ii'  >|iasiiiiiilii|ii('. 
l'aiilirs  lois,  ['(■lai  s|iasiiioili(|iU'  (|iuii(|iit'  liés  iicl  csl  lllcpill^  iiilciisc. 
On  peut  (iliscrvor  ces  l'ails  dans  des  cas  oi'i  lalidiiliic  des  muscles  des 
inenihres  su|iérieiiis  esl  déjà  livs  avancée,  (lelle  |)aia|d(''^ie  spasmodifine 
l'ail  du  rcsie.  lui  (ni  lard,  Itinjouis  place  ii  une  pai  aplé^^ie  llas(|ne  due  ;i 
lalropliie  innsciilaire. 

(".liez  les  malades  alleini-- de  .vr/(')7*v(' (•/( /j/(;</((e.v  et  selon  la  localisalion 
des  plaipies  de  scli'iosc.  nu  pi'ui  idi--ei\ei'  une  démarche  soit  Ifancliemenl 
spasmodi(pie,  soil  cl  plus  sonveni  ceichello-spasmodicpie.  Loisipie  les 
lésions  des  iaisceanx  pyramidaux  sont  elendnes  sur  une  grande  hau- 
teur, on  |)ont  ohser-vei'  une  parapléi;ie  avec  cuuliailnre  assez  intense  pour 
(Mn|)échei'  toute  espèce  de  mouvements  des  mendires  inférieurs  ci  immo- 
hilisant  le  malade  dans  un  lit  et  ménu'  nue  qnadi'ipié^ie  avec  conlrailure 
excessive  de  (|nalre  nu'iuhres  cl  du  tr<uu'.  Dans  la  démarche  sj)asmo- 
dique,  la  contracture  augmente  (l;ui-~  les  memi)res  iulërieurs  dès  (pie  le 
sujet  se  iiit't  en  marciie,  les  jamiM's  sont  eu  extension  sur  les  cuisses,  les 
pieds  sur  les  jainlies,  raddnclion  esl  extrême;  le  malade  marche  sur  la 
poinl(^.  (les  |iieds  eu  se  dandinant,  comme  dans  la  paraiplégie  spasinodi(pie. 

l'aiis  la  démarche  ci''réliello-spasin()(li(|ne  ou  tahéto-spasmodi(pie.  ([ui 
est  la  plus  IVécpiente,  l'état  spasniodi(|ue  esl  un  peu  moins  accentué  (pie 
dans  la  l'orme  précédente.  Ii's  jaiulies  sont  davnntafie  ('■<  ;ul(''es  et  la  base 
de  susienlalion  élargie:  le  pied  se  l('vo  et  reloiuhe  hr'us([nemenl  eu  l'iap- 
paul  le  sol:  au  lieu  de  suivre  la  ligne  droite,  le  malade  se  déplace  sui- 
vant une  lijiue  sinueuse,  il  l'esloime.  Il  existe  encoïc  chez  ces  malades 
dautres  svniptôiues  indippianl  une  atteinte  pins  ou  moins  prolomle  de  la 
l'onction  céréhellense.  (Voy.  Ataxic  ciTclicUcust'.) 

Entin.  dans  certains  cas,  la  sclérose  en  plaques  peut  se  pii'senler  sous 
les  traits  de  la  paralysie  spasniodi(|ue  classique.  Dans  ce  cas  le  diauuostic 
avec  une  sclérose  transverse  à  évolution  lente  et  d'origine  syphililitiue 
peut  être  |)arfois  fort  tlélicat  à  étahlir.  Liutégrité  des  sphincters  sera 
en  faveur  de  la  sclérose  en  plaques,  car  dans  la  paraplégie  spasinodique, 
|)ar  lésion  trausvei'se,  de  nature  sy|)hilitique  ou  antre,  le  sphincter  vésical, 
en  particulier,  est  ton  joiirstroulilé  dans  son  fonction  neiuen  t.  l/ahoii  lion  des 
réilexes  cutanés  alidominanx  devra  laire  songer  plutôt  ii  la  scii-rose  eu 
plaques. 

Je  ineiitioniierai  enlin  la  l'orme  parapli''gi(ine  de  la  iiH/i'Ulf  ait/iir  dissé- 
minée  (pii  se  présente  avec  tous  les  caractères  d'une  paia|)légie,  le  plus 
souvent  limitée  aux  memhi'es  inférieurs,  avec  troubles  sphinctériens, 
exagération  des  réflexes  tendineux,  signe  des  orteils  et  ipii.  sauf  sa 
marche  aiguë  ou  rapide,  ressemble  beaucoup  à  la  forme  |iara|)légique 
de  la  sclérose  eu  pla(pies.  Dans  ces  cas  de  invt'lile  aigné  disséminée,  il 
n'est  |)as  rare  d'observer  de  la  névrite  optique,  tanti'd  précédant  la  myé- 
lite, tant(')t  se  développant  au  cours  de  cette  dernière  —  ueuiiuuyélite 
optique  aiguè  —  (Erb,  Abbutt.  Dresclifeld,  Devic  et  Ganlll.  Souvent  aussi, 
dans  ces  cas,  il  sagil  d'encépbalomvélite.  (V.  Aldjcic  anjui'.  ji.  \\\.) 

La  |)aiaplégie  spasmo(li(|ue  esl  le  syin|>t('iine  fondamental  de  certaines 


;înn  shM/iii  ni;u:  lu   v)'>;/;m//-;  M:ii\-i:r\. 

srin-'isi's  conihiiiéi'K  l(■ll('^  i\\\r  ccllrs  de  la  /lelhu/rc,  dmil  les  h'sioiis  sdiit 
liinili'cs  aux  cordons  posliM-icuis  cl  aux  cordons  latéraux  (Tiic/.ck,  licl- 
inoiidoi.  Les  svni|itomos  iumvcïux  du  Ititliip'isiuc  ne  sont  autres  (|ue  ceux 
de  la  iiarapiégie  si)asiiiodi(|Uc,  mais  nous  ne  possédons  ipic  peu  de  docu- 
Mierils  suc  le  processus  hisloloj;i(|ue  à  incriminer  dans  cedcrniei-  cas.  Les 
paiaplé^^ies  du  lalhyrisme  el  de  la  pella,i;re  sont  des  paiapli'^ies  toxiques. 

Dans  les  lésions  coinhini'es  dues  à  Vatiriiiic  pi'i  iiiciciixe  (Liclilheiin, 
Minnicli)  on  constate  des  Iroidiles  de  la  molililé  des  memhres  inIV'rieurs 
tenant  à  la  l'ois  de  la  paialysie  et  de  l'alaxie.  Chez  les  uns.  c'est  Télément 
païaUrunie  qui  doiiiine,  chez  les  autres  l'alaxie.  Les  malades  accusent  de 
la  j'aildesse  des  nienihres  inl'r'rieiii's.  la  l'aligne  sui'vient  rapidement; 
(pielques-uus  sont  ohlij^('s  de  s'arrèler  après  avoir  lait  quelques  pas.  Ils 
maichent  les  jambes  lé}.;èi('ment  écartées,  la  démarche  est  un  peu  hési- 
tante, et  ressemble  plutôt  à  celle  du  convalescent  d'une  maladie  jirave 
el  ijarl'ois  même  à  celle  des  cérébelleux  (Dejeiine  et  Thomas). 

Unns  la  l'orme  spinale  de  la  mnladit^  du  soininril,  plus  laïc  (pie  la 
i'(niue  (■(■rébrale,  on  observe  de  la  paraplégie  avec  exagération  des  réilexes 
leiidiueiix,  signe  des  orteils,  douleurs.  amyotrophi(>  :  somme  toute,  des 
svm|)lômes  de  méningo-myélite  dill'use. 

Chez  les  viclllfir(h  on  jieut  observer  des  paraplégies  de  cause  myélo- 
palhi(pu'.  névriti{|ue  ou  myopathique.  Les  premières  peuvent  être  dues  à 
la  sclérose  combinée  et  leur  syinptomafologie  ne  présente  alors  rien  de 
spécial,  si  ce  n'est  l'âge  avancé  du  malade.  En  dehors  de  ces  laits,  nous 
ne  savons  rien  encore  de  précis  sur  ce  sujet,  cai'  si  nous  éliminons  dn 
groupe  des  paraplégies  myélopathiques  des  vieillards  les  cas  dans  les- 
quels il  existait  des  lésions  cérébrales  concomitantes  et  ceux  dans  les- 
quels —  et  j'en  ai  observé  des  exemples  —  la  syphilis  était  en  cause,  il 
rest(!  bien  peu  de  chose  au  compte  des  paraplégies  myélopathiques  des 
vieillards  et  par  conséquent  de  l'artério-sclérose  ou  de  la  sénilité  de  la 
mocdie.  Kl  cela  d'autant  plus  que  l'état  des  artères  des  membres  inl'é- 
riciiis  a  (''lé.  juscprici,  |)eut-être  ti'op  négligé  dans  ces  cas  (l)ejerine  et 
A.  :  homasi.  Il  est  probal)le,  en  efîet,  que  plus  d'un  trouble  de  la  marche 
chez  le  vieillard  relève  d'une  irrigation  insuffisante  des  niemitres  infé- 
rieurs. Les  symptômes  n'ont  en  réalité  rien  de  trè-  net.  Ainsi  que  l'a 
indiqué  Lhermitle  (1908)  on  se  ti'ouvc  en  présence  de  sujets  très  âges, 
marchant  diflicilement  et  ai'rivant  peu  à  peu  à  l'impotence;  la  paralysie 
s'accompagne  de  conlracture.  Ces  paraplégies  myélopathiques  doivent 
être  opposées  aux  para|ilégies  myopathiques,  par  lésions  musculaires, 
(Vnipian.  Kmpis,  Charcot)  et  (]ui  sont  du  même  ordre  que  les  amyolro- 
phiesdes  cachectiques  décrites  pai'Klippel  etlhermitte.  Cesamyotrophies 
des  membres  inférieurs  s'accom|)agnent  de  rétractions  et  d'attitudes 
vicieuses  des  membres.  Chez  le  vieillard  enfin,  la  |)ar'aplégie  peut  être  la 
conséi|uence  d'ime  pidynévrile  de  cause  infectieuse  ou  lo\i(|ue,  mais  c'est 
là  somme  toule  une  éventualité  assez  rare. 


77.'o/ /;//■■>  /)/■;  I A  Miiiii.iif:.  -.m 

III.         Paraplégies  par  lésion  du  neurone  cortical. 

Paraplégies  d'origine  cérébrale.  -     CImv  r.nlnilc  ((iini Inv 

le  \irill;ii'i!  la  |tar;i|ili''^;ic  |iimiI  ri--ii||i'r  iruiii'  Irsimi  ci'i  l'iiialc  liiiali'ialc 
(le  li'xlrr'iiiili''  sii|u''fit'iiiH'  ili'  la  IViuilalc  asccndaMli'  cl  du  liiiiiilc  |iaiaccii- 
lial.  Ile  sont  là  dos  l'ails  rares. 

I.e  |>liis  soiivoiil  ello  est  la  (■(iiis(''(jiii'M(('  df  li'siiiiis  iiiiilli|ilc-.  i'|  hilali'- 
inii's  poilant  siirlc  tracliis  iiKilriir  cl  Mii\icnl,  clic/  Icvicillanl.  hcauc(iu|i 
plus  rarciiionl  chez  riidiillc.  à  la  •^n\\r  d  ictus  i(''|icli's  dcicriiiiiiani  le 
siiuilniiiic  i'Scii(l<)-hitll/airc. 

i.a  parapléjiio  dt>  cause  ciM'chi'alc  l'sl  siminciiI  |ii(idiiilc  par  les  jKilio- 
ciiccplialiles  et  les  poreiicéplialics  de  rciilanl  dii  du  l'iclus.  alidiilissaiil  à 
la  (lipli'tjie  ccrchralc  in/'anlilc  on  iiKiladii'  ilc  l.illlc.  Mais  il  l'aiil  ^aviiir 
(|iie  ce  sviidronu>  peut  (''Ul'  c|;alcinciit  d'oriuiiii'  iiK'diillairc  :  c Vsl  pour- 
quoi jV'ludiciai  plus  loin,  on  les  opposant  l'un  à  raulic,  les  deux  types, 
(■(■'relirai  et  uii'dnllaire.  de  la  maladie  de  Litlle. 

Paraplégie  cérébrale  des  vieillards.  —  Kilo  s'élaldil  soit  Icnlciuciil  et 
progressivenieut,  soit  ;i  la  suite  d'ictus  successil's  suivis  d  li(''ini|il(''gio 
liassaifiMO.  La  faiblcsso  dos  luenibros  ijiierieurs  aui;nioulo  apiès  cluKpio 
ictus,  la  marche  devient  de  |)lus  en  |)Ius  p(''nil»le  et  dit'licile  et  p(Mit 
aboutir,  après  des  (h'dais  variables,  à  l"im|iotence  absolue,  ('."est  une 
para|ik''pio  à  type  toujours  plus  ou  iiu)ins  sjKismodi(|ne.  avec  exajic'ra- 
tion  (les  rt!'tlexes  tendineux  et  inté<,nit(;  de  la  sensibilité.  La  contiacturo 
est  {i(MKMalement  pou  intense.  Chez  ces  malades  la  marclie  se  fait 
d'une  manière  spéciale;  ils  avancent  lentement,  à  petits  pas,  le  |)i(>d 
^dissant  sur  le  sol  à  cba(]ue  enjambée  sans  l'abandonner,  et  il  existe 
chez  eux  de  la  dysarthrie.  .l'ai  décrit  et  désign(';  cette  d(''mai'clie  des 
pacudo-lndbain-s  sous  le  nom  de  (Icinarcitc  à  pelils  pas.  Dans  tous  ces 
cas  enfin,  les  membres  supérieurs  sont  plus  ou  moins  allaiblis,  l'équi- 
libre n'est  pas  tout  à  lait  intact,  le  corps  a  jierdu  de  sa  souplesse,  le 
sujet  |)résente  souvent  un  aspect  soudé,  il  existe  des  ti'onblos  de  la 
parole,  bref,  ces  malades  sont,  en  <;énéral.  des  pseudo-bulbaires.  Sou- 
vent enliu  les  troubles  moleuis  priMlouiiiienl  dans  un  des  ci'ités  du  corps. 
(Vov.   Ihjsarthric.) 

K.ii  rapprochant  cette  forme  de  paraplégie  de  celles  que  j'ai  étudiées 
tout  à  rheure.  on  voit  donc  (pi'il  peut  existei-  chez  le  vieillaid  plusieuis 
formes  de  sviidroines  parapl(''giipu's  :  c(''i\''liral.  ni\i''lii|ialliique,  iii''\  riliipie 
et  mvopatiiiiiue. 

Syndrome  de  Little.  —  Tahcn  dorsal  spasmodique.  —  Parali/sie 
sixisiiiodiciiw  fiinnlidlc.  —  Diplcf/ies  cércbrales  infantiles.  —  La  para- 
plégie spasmodi(pie  des  (piatre  membres  ou  des  deux  membres  infé- 
rieuis  constitue  le  svmpti'ime  caiiilal  de  1  alleclion  décrite  en  lSti'2 
par  Little  sous  le  nom  de  ri<ililil(''  spasniodiijui'  conticnilale  des  membres. 
puis  par  d  autres  auteurs  sons  le  nom  de  paraplégie  spasmodi(pie  des 
enfants,  de  tabès  s|)asniodi(]ne  iid'anlile.  fie  paralysie  spinale  sjiastitjue 
infantile  (Adam.  Otto,  Sarah  .Mac-.Nutl.  Erb,  Feer,  Pierie  .Marie,  l'reud, 


■.!o-.>  >i:Mini.i}(;/i-:  m  sYsiEMi-:  m:i:\  kvx. 

liiiyiii(iM(l,  lirissaïKl.  Ilcjcrinc.  v.  (Icliiiclilcii,  Mine  ljiiij;-l,;imli'v,  clc). 
(Ictlo  all'cftioii  est  appelôc  iiiijoiinl'liiii  iiiiiladic  de  l.illlc:  ce  terme  est 
très  (lérccliHMix,  car  les  autopsies  oui  (li'Mioiilr(''  (pii'  la  rigidité  spas- 
ino(li(|iie  (•OMgi''iiilale  lU'  relevail  pas  d  une  lésion  de  nature  et  de  ioca- 
iisaliou  iuvariahles.  uiais  (piVllc  poinail  cire  la  ciiuséciueuce  daltéra- 
lions  t'oit  dilVéreutes  conuiie  nature  et  couuue  siège.  Ce  n'est  donc  pas  la 
maladie  de  Utile  dont  la  sémiologie  sera  étudiée  ici,  mais  bien  celle  du 
syndrome  d(!  ijllle. 

Dès  les  premiers  juuis  (pii  suiveiil  la  naissance,  les  parents  de  l'entaut 
s'aperçoivent  (juil  remue  très  imparl'aitement  ses  membres  et  (|ue  ceux-ci 
présentent  une  certaine  raideur;  pourtant,  leur  attention  est  hahituelle- 
ment  éveillét;  heaucoup  plus  lard,  et  ce  n'est  souvent  qu'au  bout  d'un  an 
(pic  l'on  découvre,  eu  iiai)illanl  et  en  baignant  les  enfants,  la  ligidité 
de  leurs  membres,  (les  derniers  sont  raides,  présentent  des  alliliides 
\i(•i^u^es,  les  genoux  ra|i|irocbés  l'un  de  l'autre  sont  dil'ticilesà  séjiarer. 
Les  svmplômes  devieiiueut  beaucoup  plus  nets  lorsque  l'enfant  commence 
à  exécuter  des  mouvements  volontaires  qui  sont  ell'ectués  avec  une 
extiéme  lenteur,  surtout  si  on  les  compare  aux  mouvements  si  vifs  des 
enfants  du  même  âge.  L'enfant  marcbe  beaucoup  plus  tardivement; 
jusqu'à  l'âge  de  quatre  ou  cinq  ans,  il  ne  peut  avancer  sans  èlre  soutenu 
sous  les  bras.  A  cette  époque,  la  contracture  est,  suivant  les  cas,  plus  ou 
moins  intense;  ici,  c'est  un  man(|ue  de  souplesse,  là  un  peu  de  raideur, 
ailleurs  une  rigidité  absolue,  impossible  à  vaincre.  Les  membres  supé- 
rieui'S  sont  d'ordinaire  moins  pris  ipie  les  inféiienrs;  ils  ])euvent  être 
même,  ainsi  (]iie  la  face,  coinplèteiueiit  épargnés;  pourtant,  dans  les  pre- 
mières années,  les  quatre  membres  et  la  face  sont  le  plus  souvent  pris. 
lA'ufant  est  alors  inliabile,  maladroit,  et  se  sert  peu  ou  pas  de  ses  mains; 
ses  bras  sont  eu  adduction,  les  avant-bras  llécbis  sur  les  bras  et  en  siipina- 
lidii.  la  main  à  moitié  flécbie;  ces  attitudes  soni  flifficileinentmodiliées  par 
les  mouvements  communi(|iiés.  La  face  est  absoluinenl  normale  au  repos; 
mais  dans  certains  cas,  (]uand  ou  adresse  la  parole  à  l'enfant,  l'expres- 
sion de  son  visage  semodilie  lentement  et  (pielquefois  conlradictoiremcnt 
(gi'imaces  spasmodiques);  la  mimique  de  son  visage  en  est  profondément 
altérée;  certains  pai'aissent  niais  et  peu  inlelligenls,  alors  même  que 
l'intelligence  se  dévelopjie  normalement.  L'attitude  des  membres  infé- 
rieurs est  très  caractéristique;  quand  l'enfant  est  assis,  ses  cuisses  sont 
rap|)rocliées,  ses  genoux  collés  l'un  contre  l'autre,  ses  jambes  en  demi- 
llexion  sur  les  cuisses  cl  en  adduction;  les  pieds  en  éqninisme,  eu 
adduction  cl  avec  un  certain  degré  de  rotation  en  dedans,  se  touclieut  par 
leurs  pointes,  tandis  que  les  talons  sont  très  écartés.  Kn  palpant  les 
uiciiibres,  il  est  facile  de  reconnaître  la  dureté  des  muscles;  euchercliant 
à  leur  im|)rimer  des  mouvements,  à  étendre  par  exemple  la  jambe  sur 
la  cuisse,  on  entraine  tout  le  menibie  inférieur  dans  le  mouvement  et 
souvent  le  tronc  avec  lui.  Commaude-t-on  à  l'eufaul  d'exécuter  tel  ou  tel 
mouvement,  la  rigidité  s'exagèi'e  aussitôt  cl  en  rend  l'exécution  très 
diflicile;  si,  enlevant  l'eufant  de  son  siège,  tm  le  iiiel  sur  h;  sol,  la  rai- 


l  hnl  m  I  -   /!/.    /   1    MnlJI  III 


(leur  s'c\Mi;ric  ;iu-~--ili'it.  If  |iicil  ii','i|i{iiiii'  |i;is  mm  I,i  |iI.iiiIi'.  iiuiis  sciilc- 
iiiciil  Mir  l;i  |ioiiitr,  l;i  |i|;iiilc  ii'^aidc  l'ii  il('il;in>,  I  .iildiicliun  des 
(•uisM'>  ri  11'  i;i|i|Hii{h('iii('iil  des  j;t'ii(Ui\  soiil  Ii('.iii((MI|)  plus  .iccciiliii'S 
(|ii('  l()is(|u  il  t'-liiil  assis,  l'iii'  li'llc  alliliidc  csl  Idcii  peu  rav()ral)lc  à  la 
iiiaicln'  ipii  |)rt''S('iil('  dos  cai  actôrcs  tii's  pai  liciditTS  :  i-Csl  h  la  lois  nue 

déiiiai'clic     de     dij^ili-  

liiadc  |iuisipu'  le  snji'l 
ne  it'poM'  sur  le  «A 
ipii-  par  la  pdiiilc  ilii 
pii'd.  et  de  i;alliiiac(''. 
car.  les  dilIV'ri'iils  ar- 
licles  dos  iiiciiihrt's 
siipiTitMirs  rlaiil  iiii- 
moliilisés  par  la  ((iii- 
traïUirc.  il  ne  |i('iil 
avancer  tpie  par  des 
inflexions  latérales  dn 
tronc,  (pii  est  en  même 
tem|)sinclinéen  avant, 
et  il  ne  maiclie  jias 
avec  ses  membi'cs 
comme  ini  individu 
inuiiial.  mais  avec  !(> 
tronc.  Il  luarclie  en  se 
dandinant  ;  la  course 
s'eUecluc  dans  les 
mêmes  condi tion s, 
(|uel(|  net'ois  même 
mieux  cpu'  la  marciie 
(lig.  S>2.  Sô.  8'k  s.-.. 
Sti'i. 

Les  réllcxes  tendi- 
neux sont  exagérés, 
mais,  du  fait  de  l'in- 
tensité (le  la  contrac- 
ture et  de  la  rétrac- 
tion des  muscles  de  la 
réffion  postérieure  de 
la  jamlie,  il  u"y  a  pa? 
dation  rotulienne.  Le 
certaines   formes   de   i 


ig.  82.  —  Rigiditi-  siMsiiiodiquc  excessive  des  membres  inférieurs 
chez  un  cnlant  de  quatre  ans  et  demi,  né  à  tei-me.  —  Accouchement 
très  laborieux.  —  Ici  l'équinisme  est  tel  que  renfanl  marche  non 
pas  sur  son  talon  antérieur,  mais  bien  uniquement  sui"  la  face  plan- 
taire de  ses  orteils  —  démarclie  digitigrade  —  (Salpètiière.  1899). 


■|  (illUS    (Il 


(I. 


[■iliiiairenieiil 

.;iie  de  liahinski  esl  de  ic;:le.  Parfois,  dans 
dite  spasmodiipie,  on  voit,  à  l'occasion  des 
mouvements  volontaires,  des  mouvements  clioréo-atliétosiques  s'ajouter 
à  la  contracture  et  l'intensité  de  ces  mouvements  est  en  raison  inverse 
tle  celte  dernière.  La  seiisiliilité  est  intacte,  les  sphincters  fonctionnent 
bien,  il  n'y  a  pas  d'atrophie  musculaire.  Mans  certains  cas  et  pendant 
les  premières  années,  ou  peut  constater  un  peu  de  faiblesse  des  niem- 


l'i  ■<i:\uni,iii;ii-:  nr  vis;/- 1//;  M-.nn:/  x. 

!■(■>  sii|ir'ii('iirs  ({iii  lie  \ii  j;iiii;iis    jiis(|ii':'i    la   |iiii'alvsic   |ir()|M('iii('nl   ilili 
I,  ('lai   ini'iilal   l'sl   \aiialili'.    i'Aw/.    ccilaiiis  siiicls  cl  la  chose  est  ran 


m 

;  Il 

>-tf^^^^^^^^^^^^W 

1        1 

'  > 

lli^^Sâ 

^^kâs!^ 

^Ih 

'ig.  8.'  et  8t.  —  lli^'i.lil.- 
ans,  né  ù  terme.  :i\'  '■ 
Chez  cet  enfant  <|ii'-  i 
et  régulièrement  |ii(i:^i 
ment  dans  les  nifinl.n 


ri's  lahiirieux  et  applicatiiin  de  tiiireps 
constater  une  amélioration  très  marquée 
rieurs,  moins   accusée   mais  nette  égale- 


rintelli|,feiicc  reste  iiitarle  et  sciii  (l(''vcl(i|ipciiient  ne  siiliit  aucun  letaid  ; 
chez  (l'antrcs.  ce  développement  est  tardif  ou  incomph't.  l'insuClisance 
iulelleclucllc  jieut  (Mre  |)oussée  jnstiu'à  rimhécillilé  el  même  ridiolie. 


I  Hiii  m  /■  V  ///   /  I  \i(ii  II  III- 


il'ini   \;\   (lisliiiiliipii    de   deux    rniiiics    rliiiii|ii(>   :     I  une    s|)iii;ilc'.    I'.miIii' 
(•('■l'olirit-siiiiiiilc. 

La   l'oi'iiii'  coii^i'iiilMlf   (le    l;i   ri^iilili'    -|i,iviiioilii|iit'   l'vt   (•clic   iiin'    I Un 
ohsi'ivc  II'  plus  sdWM'Ml  cl   c'csl  la  seule  à  la(|iiclie  >  a|i|ili(|ne  le  leiiiie  de 


Ki-    S.).  KiK.  86. 

Ki;;.  85  <'l  80.  —  llijîiclit.'  <|i  .-iih>ilii| ciii_.riil:ili'  chez  une  leinine  de  quarante  ans.  née  :i  sepl  mois. 

—  .Amélioration  lente  .i  pi  m- i  .--n.  ,1.  -mu  ,  i:it  de  contracture.  Les  membres  su|iéi'ieurs  devinrent 
complèleiuent  soTipli- ii  \in-l  -ix  mi-  Il  ii.iiiité  des  membres  inférieurs  diminua  beaucoup  plus 
lentement,  et  aujouid  Iéui  en.  oie  illi-  est  tris  accusée.  Toutefois  la  marche  est  devenue  un  peu 
plus  facile  d'année  en  année  et  chez  cette  malade  qui  resta  seize  ans  dans  mon  service,  j'ai  pu 
constater  une  amélioration  très  nette  et  progressive  dans  l'état  spasmodique  des  membres  infé- 
rieurs.—Ce  cas  me  parait  réaliser  le  tableau  clinique  de  la  maladie  de  Little  samélioranl  propres- 
sivemenl  avec  les  années  et  due  à  un  développement  tardif  du  faisceau  pyramidal  (Salpétriére,  IMOi. 


syiidroiuc  de  [.itlle.  .Mais  eilo  peut  aussi  être  acquise  et  survenir  pendant 
les  pieniit'ies  aiuu-es  de  la  vie  (lig.  87).  Elle  est  alors  const^cutive  à  des 
iiileelions  diverses.  Au  Hrt'sil  elle  relt've  souvent  d"nne  variété  de  li'ijixi- 
nosoiitiasc  —  Trypanosoina  Cruzi  —  (Cliaf;as,  101."). 

Dkjkbim;.  —  SéniioloKic.  20 


li'K  ciiImiiIs  ii'i'sl  |iMs  s; 
ilniil,  (hiiis  lii';iiir(iii|i  il 
\ri'|iliiiiiiicl  (le  \()ii'  le  s\  ikIidiiic  de  LilHc  (lis|i;ir;iilr('  corn 
II'  il('V('l(ip|)L'iii('iil  (le  rc'iifaiil.  il  es!   I'iv(|ii('iil  de  \iiii'  I 


|ili''nc(ii|MT  les   riililillcs  :    (iil  csl 
is.  (le  riMidétcr  leurs  iiK|iii(''lii(lcs. 


■'■'"'■  -/- )//n/.ru,7/;  Df  sysrrMi.  \/:/!iii.\ 

I.  avenir  d 
n('■;^lnl(lin•^  c 
car,  >'il  csl 
idcierncNl  a\ 

syin|itùnies  s'aniendei'  avec  la  croissance  (je  ne  jiarlc  pas.  hicn  iMdendn. 

des  Iroiiides  inlelleclnels 
de  la  l'oiine  c(''rél)ro-s|]i- 
nalei.  l^es  niendjros  supé- 
licnis  f;n(''rissent  coniplè- 
Ichienl  dans  nn  grand 
niiinlii'c  de  cas  :  dans  la 
plN|)arl,  ils  s'améliorent  et 
remplissent  leur  olïicedans 
les  dillérenls  nsages  de  la 
vie  :  la  niimiqnc  se  coii'ige 
(■■gaiemcnl.  Cependant  il 
jiersiste  toujonrs  une  cei'- 
laine  laideni-  des  membres 
itd'érienrs  jusqu'au  iJéve- 
ioppeinent  complet  de  l'in- 
dividu; elle  s'atténue  en 
;^('U(''i-al  l)eaucou|)  avec 
l'âge.  I>'autres  ibis  la  con- 
I raclure  des  quatre  uiein- 
lires  persiste  très  long- 
lemps.  Chez  une  malade 
dé  mon  service,  née  à  sept 
mois,  les  membres  sup,'- 
rieurs  n'ont  commencé  à 
se  libérer  que  vers  l'âge 
de  dix-luiil  ausetchez  cette 
liMume  âgée  aujourd'hui 
de  ciiwpianle-trois  ans,  la 
démarche  spasmodicpie  est 
encore  très  intense  bien 
ipi  elle  ail  diminué  un  peu 
d'il! tensi té  d'année  en 
''"'""""   '"■'  année  (lig.  8.')  et  S(i). 

Le  syndiome  de  Little 
n  appariieni  pas  à  une  h'-sion  s|)('ciale du  svsiènu?  nerveux;  sou  a])parition 
piéc.oce  a  l'ait  sou|)(,'onner  tout  d'abord  une  anomalie  ou  un  arréi  de 
développement,  et  cette  théorie  semblait  d'autant  pins  justifiée  qu'un 
certain  nombre  d'eiiCants  atteints  de  rigidité  spasmodique  sont  nés  avant 
lerme  ((ig.  8<S),  la  j)ln()art  à  sept  mois,  d'où  la  lh(''orie  du  développement 
iucomplel  ou  de  l'ag(''nésie  du  faisceau  pyramidal  (l'eer.  l'ieric  Marie, 
lîrissand,  vati  (ieliuchleni.  théorie  (|ui  u'(;sl  du  reste  qn'une  sinq)lc  hypo- 


l-ig.  «.—  Wv^nUU-  ^|..iMn,Hli.|i,r  .l.-^TiK'inl.i.-  mU-nmi- ■J^,■.■ 
arrèl  de  dévelopiieineiil  chez  une  lille  âgée  de  vingt-huit  :ii]>, 
nÉe  à  terme.  —  Début  de  raffection  vers  dix-huit  mois  p:ii 
des  convulsions.  Les  membres  supérieurs,  le  gauche  surtout. 

sont  II-,  I  .■ iii  ;tll'aiblis  mais  non  contractures.  Ici  les  lésions 

sor.i     I  II  i  ni  I  il.lc'uienl  celles  de  la  porencéphalie  bilalérah' 


I  l;<il  r.l  /  -   /,/     /    I    \lnl  II  II  I 


lli('sf.  (In  nr  Miil  \>:\^.  rii  cllrl.  rdiniiiriil  nue  ii.ii^s.iiKr  av.iiil  l<Tiric  |ii'iil 

l'Ire    i;iii^c    il  nii    .iiii'l    ilr    ili'\i'lii|i|ii'iiiriil    ilii    l;ii-~ri';iii    |i\  i  ;iiiiiil;il.    cjii 

liiii>    Ir--   (M ciiialiiii'N  il   •^ Vu  l'aiil  iiii'iiir  ilr  lir  iiiriin|i.         nr   miiiI    |ia^ 

allcillls  t!ll  >\ii(liiiini'  lie  l.illlr,  ri  il  aiiliT  |iail  Muiiiliirii\  --oiil  Irs  cas  un 

ce   svikIi'iiimi'  a   l'Ii'    ^lln'^lal^■   rliiv    ilr^  rnlaiiN  ni'"-  à    In  mh'.    Mais,    si    on 

i'ii\  i--aL:i'      ri'llr      iiaissanrc 

axanl    Inini'  iimiiiih'   ciiiim''- 

i|iirni'r    il  un     l'Ial    |iallii>|ii 

j;ii|nr    ilr    la    nii'ir.    rapalilc 

dans  ccrlains  las  ilc   i  rlrn- 

tir  sur  la  iinlriliini  iln  lirliis. 

alois    on    ]ioniia    \    tion\ri 

iinr    r\|iliraliiin.  Clianin  ri 

l.i'ii   (  l'.lll,")  onl   inonlii'  i|ni' 

clii'z    Irs    nonM'an-ni''''.    |ni'- 

malnTi's    on    non.    issus  ili' 

nii'rt's  uialailcs.  on   lron\ail 

souvcul      (les     liiMnorr;';;ii's 

dans    la      niorllo     i''|iiniiTi'. 

l'aruii  les  iul'rclions  uialcr- 

uclics  ou  l'irlali's,  uni'  sni- 

lout    csl     (1rs    plus    iinpoi- 

lauk's    ;    la    s\|iliilis    il- - 

ni(>n. 

Dans  iTauliTs  ras.  cl  iK 
sont  IVciiiicnIs,  la  cansi:  ilc 
la  rifiiilitc  s|iasiuo(li(|ni'  con- 
gcuitalc  doil  cire  clicrclii'c 
ilaus  les  Iraunialisnics  ccn''- 
lirau\  ou  uicdullaiit's.  — 
li('MU(UTayics  loii  i  co-  nn'- 
nin^ccs.  Iicnia  loiin  l'I  ic 
iScliuilzc.  (I<S0!>),  (fouvc- 
laiic  (19(1"))  couscculils  à 
un  accoiiclieuicut  lalxiiicux. 

—      Il-avail       prolonge.      ))ré-      M;..  88.  -  lligidil,-  ^|wM^o,lu^lu■  C(>nf;r,nl: U-  „u;nhn-. 

SCnlalion    vicieuse,    version.  inréiieuis  chez  une  jeune  lllle  devin;;!  Iiuii   M,.    „.;■  :,v;.n( 

lernie— sejil  iin)is.  Intégriléclesmenil'i.- Mi|M  I  H  m-.  Atro- 

a|)|ll  icatlon    de    lorceps.  ,,|,i,>   „i.in|ni>e  des  muscles  des  meml.i..    nil.n.His.    Ici 

élal      as|.livxi(|ne       pio|on-C  '' '-""■'''■^  p^eds  «si  moins  accusé  ,|,m1  „e  Test  don.i- 

I      ■        I             I                '^  ii:iir.' a, III- le  syndrome  de  l.iltle,  cara  I  ilge  do  sept  iins  le> 

(I, il  lie).  I.nilnn-  ,1  \.liillconl  étéscclionnésiSalpéIriére,  lUnSi. 

Il'auli'es  fois  enlin.   on  ne 
lidine    aucune  ti(^s  causes  que  je  viens  dV'nnniércr.    el    il    laul   songer 
à   une  lésion  ccii'liialc  on    nn'ilullaiie.   survenue  pendaul   la  vie  inlra- 
nlérine. 

Il  esl  inconleslahle  (|ue  le  syndrome  de  làllle  doil  relever  d'un  déve- 
loppenienl  inciHuplcl  ou  nul  du  sysièuie  pyiauiidal.  mais  il  laul  toujours 


si:mi<ii.(i<:ii:  ni 
^  Mlle  alt( 


<Ysri:Mi-:  \i:iir/;rx. 


(Ml  clicrilici'  l;i  cMiisc  diitis  une  allcr.ilion  sm'himiiI  sdil  a   |  onirmc /ont' 

iDiiifalc  inoliicc  —  soil  sur  le  Irajcl  de  ce  l'aisccaii.  Il  iTcxislo  pas,  en 
cIlVl,  itis(|ii"ici,  (i"aul(i|)sie  de  syndrome  de  l.illle  relevant  d'nne  af^éiiésie 
ItiiiiiUirc  des  voies  pyramidales;  la  pinparl  des  cas  piildiés  ayant    Irai!  ii 

desliy(lr(i((''p|ialies, 
des  poienci'plutlies 
ou  des  scléioses  cé- 
i(''liiales  (lues  à  des 
inreclionsinlra-nlé- 
lines. 

lin  d'antres  ler- 
ines,  ici  les  lé.sions 
sont  les  mêmes  (pie 
dans  rii('inipl(''oie 
(•(''iél)iale  inlantile. 
leur  lopograpli  ie 
seule  —  extiéinil('' 
sii|(érieiii('  de  la 
ci  rco  11  \  (I I  II  I  ion 
IVoiilali»  ascendan- 
le,  lobule  paracen- 
Iral  —  est  diil'é- 
renle.'  Mi^me  dans 
les  pas  on  macros- 
(d|iiqnemeiit  le  cer- 
veau paraît  sain, 
l'i^xamen  liistolo<îi- 
((nepermel  decons- 
later  des  lésions  de 
l'écorce  rolandi(pie 
(\V.  Spiller,  Mva  el 
l,('vi). 

l'onr  ma  [larl. 
j'ai  en  juscpiici 
l'occasion  de  prati- 
(pier  trois  autopsies 
de  maladie  de  Lit- 
tie;  ie  premier  cas 
a  trait  à  nn  indivi- 
du agi'  de  soixaiile- 
dix-neiif  ans,  lu;  à 
leinie.  atteint  de  ri;iidit(''  s|iasiiio(li(pie  c(ni>^(''iiilaie  [des  memlires  inft'- 
rieurs,  avec  inli'-griti''  absolue  des  membres  supérieurs:  à  l'anlopsie,  il 
existait,  sur  la  face  exlei  ne  de  clia(pie  liéinisplière  cérébral,  une  poreii- 
céplialie  pénélrant  jiis(pie  dans  le  ventricule  latéral  et  siégeant  à  droite 
à  rnnioii  du  tiers  moyen  el  du  tiers  supérieur  de  ce  sillon;  l'examen  du 


lli^liclrt. 


.,l„|, 


.nili>l,-s  m,  

(lendulairc —  chez  un  homme  de  (iii.u  unir  i(i(;iii -■  :IM^.  in'  :i  i-r 

l'autopsie  :  li^sioii  m(?d((llaire  en  foy.i  .iriniii,-  s,,,  im  ,|,.|,i,  mil h 

de  haiitedr  environ  el  siégeant  au  niviMii  du  df  uxiéiin'  aCKim-nl  cli  v  i 
«■al.  Intégiité  maci-o  et  microscopique  des  hémisphères  el  de  l'isthm 
/liicétre,  18iU).  (Voy.'J.  Deieiunk,  Deux  cas  de  rigidité  xpnsmodiqit 
siiiiiis  d'auUjjisie.  In  lliill  de  la  Sur.  de  liioL,  IS'.I?,  p.  2U1.) 


//.(;/  /;/  /s  /,/.   Il   \lni  11.11 1: 


(■t'l\(';iM,  ilr  l;i  |ir(ilul)t''i;inc('  ( 
a^'éïK'sic  |t;irlit'llt'  du  liiis- 
ct'aii  |i\r;mii(lal  (  ISHTi.  Les 
lieux  autres  cas  (IS!I7  el 
I0().">|  sdiit  lteaui"iiu|)  |ilu> 
ini|uiilanls,  car  ils  (iérinni- 
lii'ul  (|u"il  existe  uue  niala- 
ilie  «le  IJltle  relevaut  (l'une 
lésion  priiniliri' do  la  moelle 
épiiiièi'e.  saus  lésion  aiicnne 
(le  leucépliale.  Hans  ci-. 
deux  l'ails.  il  s'ajiil  ilailnl- 
tes,  venus  au  monde  à  lernic 
avec  une  pai'a|ilé),ne  a\ec 
contracture  des  quatre  mein- 
hres.  Chez  Inn  de  ces  mala- 
des, mort  à  làge  de  (|ua- 
rante-cin()  ans.  les  memhres 
su|iérieurs  comrnencèreni  ;i 
samélioiei- veisneuf  ou  dix 
ans.  et  c  est  à  cette  épo(|iii' 
(|u"il  lit  ses  [iremiers  essaie 
de  marche  avec  des  héiinil- 
les  (li<f.  8i)|.  Dans  rautit- 
cas  (fiff.  90 1,  les  memlnes 
supérieurs  restèrent  aussi 
couti'acturés  que  les  infé- 
lienrs  jusqu'à  la  mort  (|ui 
eut  lieu  à  ràj;e  de  soixante- 
six  ans.  Ce  dernier  sujet  ne 
put  jamais  marcher  ni  m' 
servir  de  ses  mains  tant  la 
ciintractiu-e  était  excessive. 
Hans  ces  deux  cas.  enfin,  la 
face  était  intacte  et  l'intelli- 
gence normale.  L'autopsie 
de  ces  deux  malades  montra 
une  intégrité  complète  du 
cerveau,  et  l'examen  de  la 
moelle  épinière  lit  consta- 
ter l'existence  iFune  lésion 
transverse  très  limitée  en 
hauteur,  siégeant  dans  la 
région  cervicale  su|)érieure. 
lésion  en  fover,  constituée 
par  un  amasde  tissu  névrogliq 


Milhe 


en  coupe: 


sérii'-es  révi'-lail  m 


Ki-;.  90.  —  Ui^'idite  simsinoilnjue  confîënît;tle  —  syntlronie  de 
Liltle  —  chez  un  homme  de  suixante-trois  ans.  Conlraclnre 
1res  marquée  des  quatre  membres  el  du  tronc  prédomi- 
nant dans  les  mcmhi-es  inférieurs,  .\maigrissement  des 
membres  sans  atrophie  musculaire  véritable.  Intégrité 
de  la  face  et  des  muscles  des  yeux.  Conservation  de  l'intel- 
ligence. Pas  de  troubles  de  la  sensibilité.  Intégrité  des 
sphincters.  Mort  à  l'âge  de  soixante-six  ans.  .\utopsie  :  Inté- 
grité macro  et  microscopique  de  l'encéphale.  Foyer  de 
sclérose  transverse  siégeant  dans  le  troisième  segment 
cervical  de  la  moelle  épinière.  Dégénérescence  des  cordons 
de  Goll  et  de  Burdach  au-dessus  de  la  lésion,  .\u-dessous 
(le  cette  dernière,  sclérose  et  agénésie  du  faisceau  pyrami- 
dal 4-fnisé  dans  toute  sa  liautenr.  Dégénérescence  du  fais- 
ce.Mi  antér.i-lat.-ral  desccndanl  ilii.clrc,  1889).  Voy.  J.  Dejb- 
niNH.  Sur  la  ritjiftitc  xpasmotlique  congénitale  d'originr 
médullaire  isyndrome  de  Utile)  par  lésion  médullaire  en 
foyer  développé  pendant  la  vie  intra-utérine.  Heuue  neuro- 
tiifiiqm-.  I9a'>.  p.  im. 


ne  très  vasculaire.  avant  déli  iiit  la  snlisj^incc 


::iii  ^/  \lliil  111,11    lii     sY^IIMI-    \ll:]ll\^ 

iici'ViMlsi'  M  ce  iii\('.iii.  An-(li'SN(iiis  de  l;i  li'siiiii.  il  \  a\;iil  ihiiis  rcs  (Iciix 
l'iis  iiili' aiiciii'sii'  Irrs  iii;iii|iii''('  du  l'aiNCCiu  |i\raiiiiilal  rr()is(''.  Ces  (liii\ 
oliscrvalidiis  iiiinilrciil  ({in'  le  sviiiliiiiiic  de  Lilllc  pciil  i(d('V(M'  (l'une 
iiivi'lili'  IraiisMTsc  |iiiiinli\('.  d(''\('l()|i|ir'r  |iriidaiil  la  vie  iiilra-iiliTiiic.  de 
iialiiic  (•(■ilaiiH'iiii'Ml  iiirccliciisc.  cl.  dans  mis  drn\  cas,  li'cs  |iinlial)lc- 
nu'iil  sy|diilili(|m'.  I.a  cinis(''i|ii('ncc  Ai'  celle  h'sioi:  |ii(''c(M-e  esl  I  a;;(''in''sie 
du  t'tiisceaii  pyramidal. 

Au  |)i)inl  de  vue  si''iiiiiiliiL:ii|ne  (ni  |ienl  diviser  le  ssudronie  de  i.illie  Cil 
deux  firandcs  vari(''l(''s.  snixanl  i|ne  le  snjcl  i|ni  en  esl  |i(irleiir  voit  on 
non  s'ani('di(ii'('r  progrcssivenieni  son  (''lai  ;i  mesure  (|u'il  a\ain'(!  en  âge. 
Dans  la  pi'cmii're  calégoric.  (ni  lr(Mive  les  deux  l'aclenrs  suivants  : 
I"  raccouchemenl  lalioricux  :  'i"  la  naissance  piémalniée  —  ce  lerme  (''lanl 
pris  avec  les  resiriclions  ((ne  j'ai  (k'jà  indi(pi(''es  pi(''C(''dennnenl.  Dans 
ces  l'ails  (Knd  il  ma  i'U'  d(nni(''  de  voii'  un  ^rand  nombre  d  exemples,  il 
n'exisli>  pas  de  paralysie  v(''rilal)le,  rimpotence  est  due  à  la  conii'actnrc  el 
non  à  !a  laildesse  mnscLilaire.  Ces  malades,  en  d'autres  termes,  sont  des 
spasmodiipies  el  non  des  paralyti(|ues.  Chez  eux  on  n'olisei've  ni  ali'opliie 
rnuseulaiic,  ni  arrêt  de  développement  des  membres.  L'intellij^ence  esl 
inlaete,  1  epilepsie  très  rare.  Kidin  ["(Hat  des  sujets  va  en  s'auR'liorant  à 
partir  de  la  naissance^  sans  ab(nitir  jamais  cependant  à  la  jintMison  corn- 
pl(jtc. 

ici  il  est  (''vident  (|nc  dans  ces  cas  il  ne  s'aj^il  pas  de  l(''sions  destruc- 
tiv('s  intenses.  (  ar.  s'il  en  était  ainsi,  on  ne  constaterait  |(as  chez  ces 
malades  celte  amélioration  conslanti;  et  progi'essive  pendant  un  grand 
nombre  d'années.  Celte  diiinnuti(ni  progressive  d(>  la  conliactnre  avec  le 
temps,  ([ui  ne  s'observe  pas  dans  les  l'ormes  de  syndrome  de  l.ittle  rele- 
vant de  grosses  lésions  destructives  de  l'encéphale  ou  de  la  moidle  épi- 
ni("'r'e,  impli(pie  l'orcément  l'existence  d'un  piocessns  anatomi(|;ie  paiti- 
cnliei',  plus  on  nniins  réparable  avec  le  lemps.  Mais  ce  n'est  là  encore 
(pi'une  liyp(dh(''se. 

Dans  la  deuxième  catégori(>  rentrent  les  cas  de  syinliomiMle  Little  rede- 
vant de  lési(ins  matéi'ielles  grossi('res  des  hémisphères  cérébraux  ou  de 
la  moelle  é|)inière  —  poreiicéjdialie  ou  foyers  de  ramollissement  (plaques 
jaunes)  bilatéraux  et  siégeant  dans  la  partie  supérieure  de  la  région 
rolandiipie  (lig.  (S7)  onMiingo-encéphalili!  on  sclérose  cérébrale  à  loca- 
lisation analogue  —  tontes  lésions  accompagnées  parfois  d'hydrocéphalie 
pins  on  moins  accusée.  —  d'auli'es  fois  enlin,  comme  dans  les  cas  per- 
sonnels (pie  j'ai  rappelés  plus  liant,  il  s'agit  d'une  lésion  médullaire 
primitive  —  myélite  Iransverse.  —  A  part  ce  dernier  ordre  de  faits,  les 
lésions  sont  ici  les  mêmes  (pie  C(dles  (pie  r(Hi  rencoiilre  dans  riiéinipl<''gie 
cérébrale  inl'aiilile,  mais  de  par  leur  localisation  iliir(''reiite  —  r(''gion 
r(daiidi(pie  su|ii'rienre  —  elles  donnent  lien  à  des  sympb'piiies  prédomi- 
nant dans  les  membres  inférieurs.  Dans  cette  l'(Miiie  —  dite  aussi  cén'hro- 
■sjiiiKili'  les    tronbh^s  dt;    l'int(;lligence  sont  en   g(''iiéral    constants,   il 

existe  de  l'airi''!  de  dév(doppein(Mil  des  membres  inr(''rieiirs.  r<|)il(;psie  est 
très  c(i iiine.  tandis  (|u'(dle  fait  le  |dus  sonvenl  défaut   (diez  les  sujets 


I mil  i:i  I  ^  /'/    /  I   )/"/// 1 1 1-.  :tii 

ili'  ht  iMciiiirrc  (•.■ili'^uiii'  cl  i|iirlli'  iii,'iii(|iir  liMiimii >  rlnv  1rs  siijcls 
.•illcilils  (Ir  iiiNclilc  li;iii-.\i'r<i';  ciiliii.  I  l'I.il  du  iii;iI;mIc  ne  s':itiii'liiii  r  |f:i-- 
.•ivcc  les  miiih'cs. 

les  li'sioris  (''l;iiil  les  iik'Imc--  i|iii'  dan--  riii''irii|iir'^ii'  (•('■ir  lira  le  iiil'aii- 
lilc  iliiiilile.  mais  m'imi  dinÏMaiil  (|iii'  |iai'  Iriii'  Idcalisalioii  —  iv<,m'iiii  rolaii- 
di(|iii'  sii|irri('iii(',  -  on  coMiiMniil  ((lie.  dans  celle  l'oinio,  les  s\rTi|p|("nncs 
de  |iaialysie,  de  CKnliaeliire,  d'anèl  de  d(''velii|i|M'in('iit  prédoinineid  el 
Mièriie  de  l)ean((Mi|i  dans  les  ineinhres  inléiieins,  landis  (|ii('  cesl  le  enn- 
liaire  ([iie  Idii  idiserve  dans  riiéini|déjiie  (•t'it-liraie  infantile  liilali'rale. 
(Voy.  Iléndpli'fiic  iii/'(iiililc.\  Kniin.  dans  le  syndrome  de  i.illle  ndeiani 
de  lésions  matérielles  macroseo|ti(|n('s  des  liémis|iliéres  céréhianx.  il  es! 
assez  iriMincnl  de  voir  un  des  côlV's  du  corps  pins  pris  (|ne  le  coté  opposé, 
phénomène  t|ne  I  on  M'oliscrxc  f,ai('re  chez  le  snjel  atteint  de  ri^'iditt' 
spasmo(li(pie  coM;;(''uilale.  à  la  snile  d'une  naissance  pr(''rnalin'(''e  on  d'un 
acconchemeiil  lalioi-ienx. 

il  est  évideid  (|ne  ces  ilen\  types  opposés  du  s\n<lrome  de  I.illle  se 
relient  insensildement  liai  à  l'autre  par  de  nomhrenses  l'oiines  de  Iran- 
sition.  Aussi,  pour  certains  auteurs  (Kicud,  Haymoruh.  toutes  les  formes 
(lu  syruli'onu'  de  I.illle  renti-eraient-elles  dans  le  i;r(m|ie des  dipléi,fies  céié- 
hrales,  f;rou|ie  (pii  d'aiirès  Freud  (IS!)7)  com|)reudrail  (piaire  types  :  la 
rigiditt''  s(iasinodiqne  ;;i''néralisée,  la  l'igidité  spasnuidi([iie  parapli';^i(|ue. 
riiémiplé^iie  liilaU'rale.  la  cliorée  j;éuérale  avec  athétose  d(uihle.  dette 
ilassilicalion,  acceplahle  avant  que  l'on  coriuùl  les  diplégies  d'oriyine 
spinale,  ne  l'est  ('videmment  plus  aujourd'hui,  .le  crois  (|u'aetueliemenl, 
en  se  |)lacaul  au  point  de  vue  aiiat(im(>-palh(dogi(pie  —  S(>nle  véritalile  hase 
de  elassilicalion  en  neurolofiie  —  on  doit  i('j;arder  comme  apparteiuuil 
au  syndrome  de  I.illle  toute  rigidité  spasmodi(pu'  congénitale  |)rédomi- 
uaut  dans  les  memhres  inlV'i'ieurs.  résullaid  d'une  lésion  portant  soit  sur 
la  région  r(dan(rKpie  supérieure,  suil  sur  la  rnoelle  (''|iinière  —  mvélite 
transverse. 

Il  me  reste  maintenant  h  élaldir  le  diagnostic  dilférenlie!  enlii'  le 
syndrome  de  I.illle  d'oiigine  eéiéhrale  el  le  syndiome  de  I.illle  par  lésion 
spinale,  .le  crois  que  cette  dei'uièic  n  est  pas  ti't's  rare,  el  (|ue  pendani 
longtemps  im  a  raisoiuu'  trop  théoriquement  en  admettant  (|ue  h;  cei'- 
veau  était  toujours  eu  cause  dans  cette  alVection.  Itu  reste,  je  le  ré|)ète, 
sur  ti'ois  cas  de  syndrome  de  Little  (pie  j';ii  autopsiés,  j'ai  trouvé  deux 
fois  une  lésion  médullaire  primitive  et,  dans  un  de  ces  cas,  il  s'était  fait 
(In  c('ité  des  memlires  contractures  une  amélioration  aussi  grande  que 
dans  hien  des  cas  de  syndrome  de  l.itlle,  regardés  comme  de  nature  eéié- 
hiale  et  consécutifs  à  une  naissance  avant  terme  ou  à  un  accouchemeiil 
lahorieiix.  Ce  diagnostic  diiléreiiliel  est  des  plus  difficile  cl  même  impos- 
sihle  dans  heaucoiip  de  cas.  Lorsque  chez  un  sujet  fortement  contractun'- 
des  quatre  memhres  on  constatera  :  l'intégrité  di;  rintelligence  el  de  la 
face,  rahsence  dépilepsie  el  de  paralysie  des  imiscles  des  yeux,  alors 
on  pourra  porter  le  diagnostic  de  svndrome  de  l.iltle  |tar  lésion  niédnl- 
laii'e  Iraiisverse,  car.  dans  les  cas  de  syndrome  de  hillle  par  lésion  céié- 


•.îi?  sKMioiju.n:  1)1  >ysii:mi-:  .xhini-.rx. 

Iiiali'  loisiiiic  l.'i  coiiliiicliiii'  (les  i|u;iln'  iiiciiiliics  es!  Iivs  iiilonse,  riiilcl- 
ligiMice  el  la  face  sont  loujoiirs  loiuliécs,  l't'-pilciisie  est  très  fré([uenle  cl 
les  muscies  des  yeux  ne  sonl  |)as  intacts.  Kn  dehors  de  ces  cas.  et  lorsque 
la  contracture  des  quatre  membres  est  très  légère,  je  ne  crois  pas  que 
l'on  puisse  établir  le  diaftnostic  difl'érentiel.  Lorsque  les  membres  infé- 
rieurs sont  seuls  |)ris.  la  présence  de  lépilepsie  partielle,  comme  dans  un 
de  mes  cas,  pourra  assurer  le  diagnostic  dune  lésion  cérébrale.  Kn 
l'absence  de  ce  signe  je  ne  vois  |ias  déléinent  de  diagnostic  qui  jus(|u'ici 
permette,  un  cas  de  rigidité  congénitale  à  l'orme  uniquement  iiaraplégicpic 
('•laul  donné,  de  dire  s'il  relève  d'une  altération  (•(''i(''bralc  ou  médidiaire. 

Paraplégie  spasmodique  familiale.  —  l.a  |)arapl(''gi('  spasiiiodi(|ne 
peut  se  (lév('l(i|)pi'r  leiitcnicnl  cl  progrcssivemciil  plus  ou  moins  long- 
liMups  a|ii('s  la  naissance,  chez  un  enlant,  chez  un  adolescent  ou  niènit! 
im  adullc.  Le  plus  souvent  ces  laits  ont  été  observés  chez  plusieurs 
enfants  d'une  même  famille-  et,  dans  quelques  cas,  l'hérédité  similaire 
directe  a  été  notée  chez  les  ascendants  —  paraplépie  spasmodique  fami- 
liale —  (Kraift-Ebing.  Sirumpell,  Tooth,  Erb,  Souques,  Uayinond, 
Lorain,  .Newmark,  liono).  Dans  deux  cas  rapportés  par  Stri'unpell  (1895 
et  I904\  il  existait  une  sclérose  combinée  primitive  des  faisceaux  pyra- 
midaux, cérébelleux  direct  el  de  (loll,  ces  mêmes  lésions  ont  été  retrou- 
vées par  Newmark  (1904  et  191  I  )  dans  deux  aulopsies  de  cas  également 
familiaux. 
'  Par  contre,  dans  un  cas  publié  par  Kaymorid  et  Rose  (1909),  on  ne 
trouva  ancune  lésion  dans  la  moelle  épinière.  Il  s'agissait  d'un  cas 
familial  —  deux  sœurs.  Ainsi  qu'on  le  voit  la  question  de  Fanalomic 
pathologicpie  de  la  paraplégie  spasmodi(|ue  familiale  n'est  pas  encore 
complètement  élucidée,  car,  à  côté  des  cas  où  l'on  a  trouvé  des  lésions  de 
la  moelle  épinière,  il  en  est  d'autres  où  ces  lésions  font  défaut. 

La  paraplégie  spasmodique  survenant  lentement  et  |)rogressiveinenl 
chez  un  enfant,  un  adolescent  on  un  adnile,  C(Mistitne-l-elle  inie  entité 
morbide  ayant  pour  substralum  analoini(|ue  une  sclérose  primitive  des 
cordons  latéraux  comme  l'avaient  soutenu  Kib  en  1 875  et  (Iharcot  quelques 
années  pbis  tard,  avec  certaines  restrictions  il  est  vrai?  La  question  n'esl 
pas  encore  com])lèlement  résolue,  .l'ai  rap|)orté  avec  Sottas  en  189H  une 
observation  qui  constitue  un  document  en  faveur  de  l'existence  de  la 
i)aralysie  sjjinale  spasmoditpie  d'Krb,  du  tabès  dorsal  spasmodique  de 
Charcot.  Dans  mon  cas.  il  s'agissait  d'un  homme  âgé  de  quarante-cin(| 
ans.  chez  lequel  s'était  manifestée  à  l'âge  de  quarante-deux  ans  une 
]iaiaplégie  spasmodique  à  dévelop[)ement  lent  el  progressif,  ayant  débuté 
pai'  lie  la  faiblesse  des  jambes;  an  bout  de  dix  ans  l'état  du  malade  était 
i('st(''  >-lationnau'e.  L'examen  anatomicpie  (li'montra  l'existence  d'une  sclé- 
'rosc  isolée  et  systématique  des  faisceaux  pyramidaux  avec  une  sclérose 
légère  des  cordons  de  Goll  dans  la  région  c(,'rvicale.  Minkowski.  Nonne 
(iul  iiiddié  des  faits  analogues. 


iimi  iii.h>  hi:  i.A  Miiiii m:. 


IV.  —  Paraplégies  fonctionnelles. 

.If  fais  rciilicr  dans  ce  i;iiiM|ir  la  ii<n<ii>lr<iif  îles  ii('iir(islliriil(iiii-s,  la 
jHtniitlrijir  Inislriiijiif.  la  Ixisupholiic  cl  aiilrcs  ImhiIiIcs  IniMlinmicis  ilc 
la   iiiai'i'li(>. 

Il  l'aiil  y  joiiulic  t'palemonl  cerlaincs  paialysios  tvansiloircs.  passa- 
i:rit's  (III  i|ii('l(|ii('r()is  péviodiqucx.  de  cause  ciiciiip  iiidt'tprniincc. 

Paraplégie  neurasthénique.  —  Il  ii'cxislc  pas  à  proprcmciil  parler 
une  paraplégie  iieuiasllii''iii(|uc.  Ce  (pie  l'on  observe  quelquefois  chez  ces 
malades  c'esl  une  a|)paritioii  rapide  de  la  laligiie  dans  les  luenihi'cs  à 
roccasiou  du  moindre  (Hl'orl  el  |)art'ois  l'exaiiéraliou  des  réilexes  tendi- 
neux. KUe  esl  plus  marquée  aux  memhres  inl'érieui's  (ju'au.x  membres 
supérieurs.  Ce  u'esl  pas  à  |)ropreiueul  parlei'  une  paraplégie  au  sens 
propre  du  mol,  mais  un  épuiseiuenl  paiTois  rapide  de  la  t'oi'ce  muscu- 
laire. Sou  début  esl  brus(jue  ou  insidieux  el  dépend  quelciuelois  de  la 
cause  même  de  la  neurastbéuie.  Kl  le  succède  toujours  à  une  émotion  — 
clioc  pliysiipie  ou  moral.  Lors(|ue  ramaigi'isseineut  du  malade  est  consi- 
dérable, rémaciatiou  des  membres  ini'érieurs  |)eut  entrer  aussi  en  ligue 
de  comple  dans  la  genèse  de  la  faiblesse  des  jambes,  (iette  faiblesse  olfre 
ceci  de  paiticulier.  qu'elle  est  généralement  plus  intense  le  matin  au 
réveil  et  diminue  progressivement  jusqu'au  soir  :  elle  consiste  moins 
dans  l'impossibilité  d'exécutei-  un  mouvement  ou  dans  une  diminution 
de  l'énergie  de  ce  dernier  que  dans  l'impossiliililé  de  répéter,  de  pio- 
longer  l'eirorl.  mais,  et  j'insiste  sur  le  fait,  il  ne  s'agit  pas  ici  de  para- 
plégie véritable.  Souvent  du  reste,  chez  ces  malades,  la  faiblesse  des 
membres  inférieurs  esl  associée  à  une  staso-l)aso-|ibobie  plus  ou  moins 
marquée. 

Paraplégie  hystérique.  —  Dans  l'hystérie,  la  paraplégie  peut  revêtir 
Ions  les  aspects  cliniques,  elle  peu!  poi'ter  uniquenu'ut  sur  la  motilité  ou 
élre  accompagnée  de  troubles  de  la  sensibilité  qui  dans  certains  cas 
peuvent  élre  extrêmement  accusés.  Klle  peut  être  llasque,  totale  et  abso- 
lue, on  s'accompagner  aussi  de  contracture,  ce  qui  est  fréquent.  Lorsque 
la  contracture  existe,  elle  peut  à  elle  seule  expliquer  la  paraplégie  et, 
selon  les  groupes  musculaires  les  plus  atteints,  imprimer  aux  ineml)res 
des  attiludes  exirèmement  variées,  dont  la  plus  commune  —  membres 
iid'érieurs  en  extension  avec  é(|uinisme  des  pieds  —  est  en  tous  points 
semblable  à  celle  de  la  paraplégie  spasmodique  par  lésion  médullaire. 
Cet  (''iiuiuisme  peut  parfois  être  excessif  (lig.  '2'2S|.  iVoy.  ('.ontraclurc^ 

La  paraplégie  spasmodique  hystérique  esl  susceptible  d'apparaîlre 
brusipiement  à  la  suite  d'une  émotion  et  de  disparaître  de  même.  D'autre 
fois  elle  se  produit  lentement,  et  rétrocède  de  la  môme  manière.  D'une 
manière  générale  les  réilexes  tendineux  ne  sont  pas  modifiés.  On  a  cité 
cependant  des  cas  où  ils  étaient  exagérés.  Les  sphincters  sont  intacts, 
tlu  moins  dans  l'immense  majorité  des  cas. 


-IMInlni.lll,/     s)n/7;.1//      MIHIIX. 


I,:i  |i,iiM|'li'i,i,'  li\s|(Ti(|iir    |i('iil    se    (■ {ili(|ii('i'  (|iu'l(|ii('r()is   (l;ili()|ilii 

iiiii'-ciilairc  Mis(c|)(ihic  (riillciiKlrc  piiilni^  un  (lc;;ii'  livs  ;icciis(''  llij:.  91 
i\ii\.  .Midjiliic  iiuisciildirc  Inisli'iiijiie.] 

l-i  iliiKT  lie  l;i  |p;irii|il(\L;i('  li\sl('i  i(|Ui'  ol  llvs  vai'i;il)l('.  de  (|iicl(|iii 
joiliv  ,'i  |ilii-~iriii^  .iiiiircs.  i;Vs|  ;i\,iiil  Iciiil  niic  (|M('sli()ii(le  lllél-ii|i(Mlli(|ii( 


l'if.'.  91        l':i]:]|)Ii'^'ir  liysli-iii|iic  diiljnl  ili'  cinq  ans,  avec  atrophie  très  accusa  des  muscles  |i;ir:ily- 
rli./  un  liuMiiii''  (le  quarante-six  ans  (Bicétre,  1892). 


Dans  li's  cas  aiiciciis  ac((iiii|ia;^iirs  de  coiiliaclme  il  m Vs|  j>ns  laïc  ddli- 
soivcr  des  n'Iraclions  llhio-iiiiisciilaires,  en  iiarlieiilici-  de  la  plariti'  des 
pieds  (jiii,  une  fois  la  paraph'gie  giiéi'ie,  ((tnstilucnl  un  sérieux  olislach 
à  la  station  deltoul  et  à  la  niai'che  (lif;.  ."!  1).  .l'ai  insisté  sui'  le  rôle  joui' 
par  l'cinolion  dans  la  fienèse  de  celle  paraplégie  coinnie  du  reste  dans 
la  geiièsi'  de  toutes  les  nianireslalions  de  lliyslérie  et  je  liens  à  men- 
lionnei'  iei  le  l'ail,  (jue,  chez  |iiusieu[s  sujets  atteints  de  paraplégie  liys- 


I  i.iii  ni  /  V  /,/,  /  1  Miii/i  II  i\  .'.i.. 

(i'Ti(|iic  i|iic  l'.ii  iili-.('i\t''^,  il  i'\i-~|,iil  ili'|)iiis  IViilaiiri'  une  li'inhinci'  ;'i 
si'iilir  uni'  lailili'sM'  ^r  iMiMlnirc  •<  (l;nis  le--  j;nnlii's  .■  j  Idci-iisidn  ilc  l;i 
MHiinill  r  l'uiiiliiiii. 

Basophobie  {l'Iinhii' ilc  la  slaliaii  ilrhiiii/  cl  i/c  la  imirchf.  shtsa-lxisu- 
jihi)liii-].  —  Chez  les  n('iiraslliriiii|n('>,  clir/  li'->  li\Nl('Tii|n('>,  simim'iiI  .inssi 
chez  (li's  siijo  s  i|Mi  ne  ini'^rnli'nl  \r.\^  nn  l'hil  iii''vi()iiiillii(|Mc  ncllcnn'nl 
(li'lt'riiiiiio,  mais  (|iii  oui  rciicnihinl  lui  I'imhK  ilV'indlivili'^.  on  \<iil  Miiscnii 
à  la  suite  de  causes  imuaie-..  i|uel(|ueriiis  :'i  la  suile  d'un  liaunialiMne 
siinveul  lé^i'f.  uueeliule  par  e\eni|di'.  -  Inuiiiui'^  siiiniin'  Inule  ii  la  snile 
d'une  ('■nioli(Mi  —  divers  iruiililes  de  la  slaliuii  deltuul  et  de  la  uiaiclie 
|dus  iiu  inoius  associés  (mMic  eux.  Certains  sujets  é|ir()uveul  la  plus 
jfraiide  dilticullé  à  se  tenir  deliunl  eu  r'(|uililii('.  ils  pn''len(lent  (|ue  leurs 
jambes  sont  trop  faillies  pour  les  |i(iiler.  el  s"il>  ne  son!  pas  soutenus 
ils  ont  peur  de  ■-  ellcuidrer  à  leice.  Il  aniri's  l'ois  ils  peuvent  tenir  siu'  leius 
jambes  mai>  ne  pi'inenl  niaicliei'  sans  siuilien.  (les  nialaili's  ue  son! 
autre  cliose  i|ue  des  .(  pindiicpies  »  de  la  inarelii'  l'I  surinul  de  la  inaiclie 
dans  les  i  ues,  car  elie/  eux  ils  se  eom|)oilenl  eoninie  des  sujets  normaux. 
I.e  diafinostie  est  des  plus  l'aciles  car  ici  il  n  \  a  pas  de  paiaple^ie  mais 
bien  nu  étal  émoliC  tpii  em|iècbe  li'  sujet  de  se  servir  de  ses  jambes.  (!el 
étal  de  i)asopliobie  se  reiieoutre  encore  assez  souvent  associé  ;'i  la  para- 
plégie par  lésion  oi-^auii|ne  el  il  en  exagère  paiTois  noialilemeul  les  symp- 
tômes. 

llans  le  cadre  des  para  pli''};  ies  l'ouclionuelles  renlienl  encoïc  les  p<ir<i- 
pli'(/ies  Vi-jh'xcs  di'criles  par  (ibarcol  :  "  ce  soni  des  alleclions  pai(''tiques 
ou  paralytiques  des  membi'es  intérieurs,  survenant  dans  le  cours  de 
certaiiM^s  all'ectiotis  des  voies  urinair(;set  |)araissaiit  devoir  être  lattacliées 
à  celles-ci,  à  litre  d'etlet  eoiiséculif,  d'att'ection  deuléro|)atlii(|ue  ».  Il  est 
plutôt  (luestion,  dans  ces  cas,  de  faiblesse  des  membres  iufi'rieurs  (pie  de 
paralysie  à  proprement  jiarlei-  :  les  symptônn-s  sont  transitoires  ;  les  a('ci- 
deiits  déliulent  brnsi|uemeiil  et  disparaiss(Mit  d(^  même,  (lelte  (juestion 
des  paraplégies  dites  lélli'xes  est  du  reste  eucor(>  di;s  pins  obscure  et 
nécessitede  nou\e!li's  reclierebes.  Je  n'eu  ai  insipTiei  pour  ma  pail  jamais 
encore  obsi-rvé  d'exemple. 

Kn  deliors  de  la  paraplégie  par'  sclérose  des  cordons  latéraux  chez  les 
lalii'liiiui'x  —  sclérose  combinée  —  et  dont  j'ai  parlé  plus  baul,  je  tiens  à 
dire  quelques  mots  dune  paraplégie  de  nature  fonctionnelle  (|ue  j'ai 
observée  (pw'bpiefois  chez  ces  malades,  à  la  suite  de  ci'ises  (h;  douleurs 
("ulgnrantes  des  membres  infériem  s  ayant  jin'Si'nté  une  intensité  el  uni' 
durée  peu  ordinaires.  Il  s'agit  d'une  jiaiaplégie  llas(iue,  |)onvant  èlre 
totale,  absolue  et  se  teiniinant  peu  à  peu  par  la  guérison  dans  l'espace 
de  quelques  semaines.  Dans  ces  cas  il  s'agit  sans  doute  de  paraplégie 
|)ar  épuisement,  d'une  sorte  d'iniiibilion  de  la  molricih'.  due  à  u\w 
excilalion  douloureus!'  trop  prolongée. 


shMiiii.naii;  1)1  M>/7-,.i//-.'  .\i-:iiii:i.\. 


V.         Paralysies  intermittentes  et  paralysies  périodiques. 

Dans  coite  classe  iciili-eiil  limle  une  (■at('';^iiiie  de  )iaialvsies  ildiil  la 
patliojiV'iiie  est  encore  loit  ohscnie  el  (|ni  mil  |ii)iir  |iiin(i|ial  caiaclère 
délie  |)cri()di(|ues,   interniillentes. 

Ihi  ceilain  nonibiH!  de  ces  fails  renlrenl  dans  le  domaine  de  la  iiuila- 
ria.  On  lencinitre,  en  ellet,  parfois  dans  cette  allection  des  paralysies 
intei  inill(Miles,  accompagnées  on  non  d(>  tronblcs  dn  côté  de  la  sensiltilih- 
eldes  sphincters,  durant  (|nel(pies  lienres  et  disparaissant  avecTapparilion 
d'niu'  sorte  de  crise  smlorale.  Ces  attaipies  de  paralysie  penvent  all'eclei' 
le  tvp(>  fpiolidien  on  le  type  sérit'.  et  sont  favorablement  niodilii'cs  par  la 
(piinine. 

Paralysie  périodique.  —  Pins  importants  et  dune  interprétation  beau- 
coup plus  délicate  sont  les  fails  de  pdrulijgie  périodique,  obsei'vés  pour 
la  piemière  fois  par  Westphal  (l(S8a).  Ici  la  symptomatolofiie  est  la  sui- 
vante :  Un  sujet  bien  portant  est  pris  très  rapidement  dune  paralysie 
des  (piatre  membres  et  du  tronc,  paralysie  tlasque  avec  intégrité  de  la 
sensibilité  et  en  général  des  sphincters.  Les  membres  inférieurs  sont  en 
général  pris  les  premiers,  puis  les  muscles  du  tronc  el  des  membres  su|)é- 
rienrsse  paralysent  à  leur  tour.  Le  plus  souvent,  pas  toujours  cependant, 
les  muscles  de  la  face,  de  la  langue  et  du  |)harynx  sont  intacts.  Dans 
quelques  cas  on  a  observé  pendant  la  crise  de  paralysie  une  dilatation  du 
cœur  (()|)|)enheiin,  Goldtlani.  .Mitchell,  llirsch).  L'état  des  réflexes  tendi- 
neux est  proportionnel  à  rinlensilé  de  la  j)aralysie.  ils  diminuent  d'abord 
puis  disparaissent  complètement,  il  en  est  de  même  pour  l'excitabililé 
mécanique,  faradique  et  galvanique  des  nerfs  et  des  muscles  qui,  sallai- 
blissanl  i)rogressivement.  finit  par  dispaiaitre  complètement.  Les  muscles 
|)aralysés  finissent  par  ne  plus  répondre  à  aucune  excitation  —  réaction 
cadavéri(|ue.  11  n'y  a  pas  de  lièvre,  mais  le  malade  accuse  de  la  soif  et 
il  transpire  beaucoup.  L'accès  de  paralysie  disparaît  graduellement  et  la 
motilité  redevient  normale.  Le  ih-but  de  l'accès  se  fait  la  nuit  et  se  ter- 
mine en  général  vers  midi.  Le  retour  de  ces  accès  n'a  rien  de  fixe;  ils 
penvent  être  quotidiens,  liebdomadaii'es  ou  snrvenii'  à  une  épofpie  plus 
éloignée.  Dans  l'intervalle  des  crises  le  sujet  est  normal. 

Les  faits  de  ce  genre  sont  aujourd'hui  déjà  assez  nombreux  (Ilartwig. 
Cousol.  Lischl,  Goldflam,  Greidenbei'g,  etc.).  Cousot  (1887)  a  montré  que 
celle  affection  pouvait  avoir  un  caractère  familial.  Sa  durée  est  indéter- 
minée, elle  peut  même  persister  toute  la  vie  comme  chez  le  malade  de 
Westphal  et  dans  un  des  cas  de  Cousot.  On  ne  sail  encore  rien  de  pi'écis 
sur  l'anatomie  pathologique  de  celte  singulière  affection.  Westphal  el 
Oppenheini  ont  constaté  quelques  modifications  hisbdogiques  des  muscles 
dans  des  fragments  excisés  sur  le  vivant,  cl  Gcddflam  a  trouvé  une 
hypertrophie  a\i'c  vaciiolisnli(Ui  el  di''gi''n(''n'scencc  cii'cuse  du  faisceau 
pi'iniilir. 


1  Util  lu.iiS  Di:  I  A  Mi.iTiiiii:.  ;u; 

(I||  III'  |ii'iil  l'aire  riicurc  ipic  îles  Iiv|miIIii''si's  sur  la  iialnii'  de  la  |iaia- 
l\sic  |i('ii(iili(|iic.  i.'i'Miiiilidii  inicniiitiriili'  di'  ces  paiaKsics  cxciul  liiiili' 
iili'c  lie  Irsidii.  an  sens  aiialoiiiii|iit'  (lu  iiinl.  I,'liv(i(illi('s('  la  [iliis  \raiseiii- 
lilalilf  csl  (•('lie  (I  uni'  smli'  iraiitii-intuxiralion  à  ciéciiar^cs  |)ar(ixvslii|ues, 
avi'c  iiiliiliitiDii  passa^èrt'  des  ciMitrcs  nerveux  ou  lii-  k'Uis  tL'iiiiiuaistiiis 
luoiriri's  |i(''ri|ilu''ii(]Ui's.  La  iiivseiici;  île  loxiucs  l'I  (ralliumiiu'  dans 
l'uiiiic.  (■iiuslaii'-c  dans  i|ui'li|ui's  cas,  osl  en  faveur  de  celte  ii|iiuii>n. 

C'est  par  cousé{|uenl  une  paralysie  roiiefiiniuelle.  sans  li''sii)ii  ap|Hi''- 
lialile,  (le  cause  liixique  ou   aul(i-t()xi(|ue. 

I.e  dia;inoslic  des  /w)y////s/c.v  iiilrniiillnilfs  dues  ii  la  iiKiliiria  ii  ollie 
pas  de  dit'liculli's  si  rattention  est  alliii'e  de  ce  ci'ili';  un  les  lenemilre.  en 
ell'et.  chez  d'anciens  paludéciis. 

(Juant  à  la  pariihixic  pi'viotlitjiic  propremeiil  dite,  son  ilia;:imstic  est 
facile  et  la  ptiriihjxic  nscfiidanlc  digne  ne  saniail  pièler  à  ciiiifnsiiin. 
i''taiit  diiniiée  sa  marclie  ura\e  l't   pro;:iessive. 

A  certains  égards  ces  |)aralysies  li'uiisiloires  sont  à  rapprocher  de  la 
miinsllnniie  (frave  p>icn<\o-paraliiti<iue,  —  syndrome  d'Erh —  Goldllani, 
paralysie  hnihaire  asthi''iii(|ne. 

On  ohserve.  en  ell'et,  dans  celte  alfeclion  des  paioxvsnies  paralvti(|iies 
au  cours  de  létat  niyaslhénique  |)erniaiient.  Il  est  viaiseinlihilile  ipTil 
sagit  également  dans  ces  cas  de  trouhles  nerveux  anto-loxiipies. 

Il  nexisle  dans  ces  cas  ni  douleurs,  ni  trouhles  circulatoires;  les 
trouhles  moteurs  consistent  |)liitrit  en  asthénie  piofonde,  fatigahililé 
extrême,  et  épuisement  très  rapide  de  la  force  musculaire,  qu'en 
vi'Mitahles  paralysies.  Le  l'cpos  fiiildispaiiiilie  cet  épuisement  mnsciilaiie. 
L'exisleni'e  à  peu  près  constante  de  troiihh's  asthénii|ues  du  côté  des  nerfs 
iraniens  —  ptosis.  paralysies  oculaires,  phénomènes  hulhaii'es  —  et  la 
réaction  spéciale  des  muscles  atteints,  rendent  facile  le  diagnostic, 
de  la  mvasthénie  pseudo-paralvti(|ne.  (Vov.  lif-arlion  mi/cisllu'infjuc.) 

il    -  ATROPHIES  MUSCULAIRES 

Sons  le  nom  tïdh-ojiliic  iiinscuhiirc.  on  entend  un  trouhle  de  la  nutii- 
tion  des  muscles  sli'iés,  caractérisé  par  la  diminution  de  leui'  volume. 
Cette  lésion,  (pii  ahonlit  en  dernière  analyse  à  la  disparition  complète  de 
la  tihre  musculaire,  peut  èti'c  de  nature  vaiiahle  selon  la  variétt-  d'alro- 
phie  à  laiiuelle  on  a  all'aii'i».  Kn  ellet,  si  l'einhryogénie  nnintre  (|ue  les 
muscles  striés  se  développent  aux  dépens  du  feuillet  nioven  du  hlasto- 
dei'nie  et  qne  par  conséquent  ils  sont,  pendant  une  certaine  période  de 
leur  développement,  indépendants  du  système  nerveux  central,  il  n'en  est 
pas  moins  vrai  que  dès  qu'ils  sont  pourvus  d'une  plaipie  motiice  et  qne. 
partant  à  l'iriitahilité  musculaire  fait  place  la  motilité  volontaire  et 
rétlexe,  leur  niiliition  et  par  conséquent  leui'  volume  sont  éti'oitement 
subordonnés  à  l'intégrité  de  leurs  centres  trophiques. 

Il  existe  donc  deux  grandes  classes  d'atrophie  musculaiie  au  point  de 


:'.ls  ■-/   \llnl  IK.II.    lu     >)'N//,.l//-;    \l:l(\  1:1   \ 

MU'  r'lioliit:ii{il:' cl  |i:iil.'iiil  |i;illio;^('iii(|ll('  :  I  ;ilni|ilii('  iiiiisciih'iii  r  i'<'l('\;iiil 
(lime  K'sioii  de  iiiilj'ili'iH  ayissiiiil  isoiriiieiil  cl  piimilivcmciil  suf  le  j'jiis- 
cciui  pj'iiiiilir  —  (iliojiliii'  ttiHscultùfc  prolùixtihiquc —  cl  l\ilii)|iliic  mus- 
iiihiiic  |)i(Mlnilc  par  une  lésion  des  ccnlres  lrii|ilii(|iics  —  ccl!ul{>  riKiliicc 
,i\ce   son  |ir()l(iiiL;ciiieiil   cv  lin(lii'-;i\ilc  iilfiijiliic  iiiiisciildirc  de  ((iiisc 

iicrrciisc  on   (IciiIci-iijkiIIiiiiiic. 

Diagnostic  de  l'atrophie  musculaire.  I,  ;ili(i|)liie  nesl  soii- 
\ciil  ({h'iim  iiet;r(''  plus  ;iv;iiicé  de  riiin;ii,i;iissciiieiil.  Tdulel'ois,  dans  l'amai- 
jiiisseinenl,  inciiie  excessif,  il  cxisie  niie  dillV'rcMcc  avec  laliopliic  pro- 
premeiil  dile.  L'aniai^iisseineiil  esl  ^iMiéral  cl  piulesur  Ions  les  iiuisclcs 
liu  corps,  landis  (|iie  ralrnpliie  inuscnlairc,  ipichpic  inicnse  (juello  soil. 
esl  loujoms  [)ins  proiioMcce  dans  ccrlains  iiniscies  ou  gi<ui|)cs  de  lnll^clcs 
(pic  dans  d'aiilrcs.  (Tesl  là  du  icsle  dans  rcspcce  une  disliiiclioii  |)ui'e- 
tiMMil  tliC()ri(pie  ;  les  amai^risscnicnls  des  cacliecli(pics  n  ('lanl  en  r(''alil('' 
ipie  des  ainvoli'opliies  i,'éncralis(''cs. 

(IiiMi(]ncrnciil  il  esl  l'acile  de  it'CMuniailre  une  atrophie  inusculaiic  car 
le  plus  souveid  elle  s'impose  à  la  première  inspeclion  dn  sujet  par  l'exis- 
teiicc  de  méplats  là  où  existent  à  l'état  normal  des  saillies  nnisculaircs, 
ainsi  qnc  par  la  dérormalion  des  membres  ou  leur  attitude  vicieuse, 
l-orsque  Tati^opliie  est  encore  très  légère,  si  (dh;  est  symétrique  —  cl 
c'est  souvent  le  cas  —  elle  pouria  cclia|)pei'  à  robsei'vateur  ou  le  laisser 
dans  le  doute.  I.orsqn'elle  est  unilatérale  elle  sera,  du  lail,  de  la  compa- 
raison avec  le  ccMé  sain,  facile  à  reconnaître  même  loni  au  dcdiul.  Du 
reste  on  ne  se  c(uilcntcia  pas  de  rechercher  l'étal  dn  volume  des  muscles, 
mais  on  aura  soin  d'étudier  l'étal  de  leurs  fonctions  et  on  pourra  a|)pr(''- 
eier  ainsi  une  diminution  de  force  dans  des  eus  on  le  volume  du  muscle 
n'est  |)as  liés  uellement  diminué.  Il  lanl  encore  Icuir  compte  de  la 
situation  plus  on  moins  prof(uide  des  muscles  cl  se  souvenir  (pie  dans 
liien  des  cas  j'alropliic  musculaire  esl  plus  ou  moins  masquée  jiar  de 
ladipuse  s(nis-cutau(''c  ;  —  c esl  là  nu  l'ail  banal  dans  \n  paralusic  infan- 
lile.  —  Il  faul  en  outre  savoir  (pi'nu  nniscle  déjà  plus  ou  nn)ins  atrophié' 
en  réalité  peut,  par  sclérose  ou  adipose  de  son  tissu  interslitiel,  pr('- 
senler  soil  un  vobime  normal,  soil  un  volume  au-dessus  de  la  normale 
—  jixi'iKld-htijio-Irnphic  tnusculaire.  —  .1  ajonteiai  eidin  (pu;  l'examen 
de  la  contraclilih'  l'aradi(pic  et  galvanicpie  des  ncif'^  cl  des  muscles  sera 
toujours  d'un  préci(Mix  secours  jiour  alliriner  rexislencc  d'une  atrophie, 
dans  les  cas  où  l'inspection  et  la  palpalion  u'aur(nil  donné  (pic  des  résul- 
tais diuit(!ux  on  incertains  (vov.  Scinialofiic  de  I  rhil  rIcvIr'Kiui'  îles  nerfn 
cl  ilrs  miiscli's).  Quaiil  à  la  biopsie,  ce  n'esl  i;n(''i('  une  iiK'lhodc  de  (iia- 
^nostic  et,  p(Mir  ma  pari,  je  crois  (pi'il  n'v  a  lien  d\  avoir  recours  que 
dans  des  cas  InnI  ii  fait  exce|)tionnels  cl  loixpie  1  intérêt  scientili(|ue  et 
celui  f\\i  malade   snni    ;i  la  fois  eu   cause. 

Sémiologie  des  atrophies  musculaires.  L  atrophie  mus- 

culaire esl  un   ^Midriiinc   n'avanl   pas   jiar  lui-inéme  île  valeur  diaj^nos 


I  nul  i:i  I  -  ni   I  A  Mil  I  II  1 1 1:.  :ti'.i 

rn|iic  l'I  |);ii  Iniil  ><MiiiiiliiL:ii|iic.  i.i'^i  (l,iii>  l;i  li(|p(i^c;i|iliii'  ri  I  l'Miliil  iuii 
(II'  r,ilici|)|ii(',  (l;ilH  l:i  pi'i'sciici'  nii  r.-ilisciicc  ilc  s\  iii|ili'iiiirs  siii^ijdiili'.s 
i|ii('  Vf  |i(Mi\t'iit  les  (''l(''iii("iils  (le  Cl'  (li;i;iii(islic. 

La  liiiHxjrtliiliii'  lie  r;iliii|iliit'.  lius(|iri'll('  c^.!  i\:;;il('  cl  s\  iiiili  ii|ili'  i\v- 
(ItMix  fùtis,  csl  lin  >ii;iii'  ilc  ii'i'llr  \;ili'iir  ,111  |iiiiiil  ilc  \ur  ilr  la  iiahin'  ili'v 
Ir'sioiis  iltiiil  rcii'vi'  rclli'  ili'iiiii'ii'.  H'iiiii'  iiuiiiii'ii'  j^i'iii'ialc  un  |ii'iil  diic 
i|iie  li's  aliophii's  niiisciilaiii's  /)ro/o/<(i/'(/r/«c.N  (li-iiiilcnl  par  la  laciin'  ili'> 
iiicmliii's,  laiiiiis  i|ii('  li's  ati(i|)lii('s  iniiscnlaircs  di'  niiist'  iinrcusi'  iIcImi- 
UmiI.  an  i-nnlraiic.  |)ar  rcxlii'inili'  de  ces  deiiiicis.  ('.  1  si  ainsi  en  cllrl 
i|n('.  dans  la  /;///«/)(///( /c  iilropliiiiuc  pvoijri'iisive.  Ii's  innsclcs  di's  1  |iaulfv 
l'I  de--  liras  se  pn  niirnl  loii^li'inps  avant  cinix  di'  ravanl-liras  cl  i\i-  la 
main,  et  (|iio  ceux  du  liassin  cl  des  ciiissi'S  soni  cjialeineni  allciiils  avani 
ceux  (les  jambes  el  des  pieds,  l'ar  eoiilre,  dans  les  alr(i|iliies  miiseiilaires 
(i(>  cause  nerveuse  —  iinii'lojinth'uiiic  nu  nrn'illi/ni'  ---  c'csl  par  les 
muscles  des  exirémitcs  ipie  dclinle  ralVeclion,  cl  i-r  n C--!  i|iic  plus  lard 
(|ue  les  muscles  de  la  racine  des  incmhres  se  |irciincnl  à  leur  Imir. 

On  peul  donc,  à  premicre  vue.  à  l'iiispci  rmii  d'un  airopliiipic,  a\nii 
déjà  des  (irésomplinns  sérieuses  sur  la  naliirc  du  processus  dont  iclc\c 
son  ali'ii|diie.  selon  ipie  celle  dernière  prédomine  à  la  racine  ou  à  la  pi'ii- 
pliérie  des  memlircs;  mais  ce  lie  sonl  là  ipie  des  pi'ésomplions  el  non 
des  si<;nes  de  ceililuiie.  Ku  cllét,  I  alropliie  musculaire  de  cause» //m/o/k;- 
thifjitc  l'cnl  prédominer  dans  l'extrémité  des  memlircs.  ainsi  ipic  le  moll- 
irent le  cas  (r(l)ipeiilieim  el  (iassirer  (ISII.S)  et  celui  que  j'ai  rap|porli' 
avec  Aiidré-Thomas  [iiujupdlliieo  ti/pe  périphérique.  lilOi).  I  es  cas  pulilié's 
par  (lowers —  Mijopallii/  aiid  a  distal  fonii  >  lîKI'i)  —  par  Spiller  (  li'DT  1 
(dans  ce  cas  le  diagnostic  fut  véritié  par  l'anlopsiei  par  iîatlen  (l!)0!l). 
(loltin  et  .N'avilie  1  l'.M'Jl.  .'spiller  (  l!>l"il,  vieiiuent  enciue  à  l'appui  de  celle 
manière  de  voir.  D'uii  autre  (oti'-,  ralropliie  musculaire  do  cause  iicrvciixc 
u'esl  pas  toujours  plus  niari|ni''C  à  la  pi''ri|dii'rie  des  niemlires  qu'an 
niveau  de  leur  lacine.  Mes  evcejilioiis  à  la  rèylc  oui  été  signalées. 
—  assez  laiement,  il  est  \rai,  —  dans  certaines  atrophies  injjrlopallii- 
'/MP.s,  telles  que  la  iioUoiiujéliie  clironiqin'  et  la  srléroxe  latérale  ainipi- 
lr<)iiiii(iiie:  elles  ont  été  rencontrées  également  dans  la  suiini/onii/élie.  la 
polioiiuiélile  aii/iië  de  Venfance  el  de  l'adiille.  Dans  l'atrophie  musculaiic 
nérriliiiiie  enlin.  l'aliophie  peut  de  même  res|pectcr  jiendaut  plus  on 
moins  longtemps  les  lunscles  des  extrémités.  Mais,  je  le  ré'pète,  celte 
liislriliution  de  l'atrophie  est  rare  dans  les  atio|iliies  musculaires  de 
cause  mi'dnllaire  el  tout  à  l'ait  exceptionnelle  dans  celles  qui  lelèveul  de 
la  névrite  pi''ripliéii(|ue. 

Dans  les  radiculiles.  ralmpliic  iiiusiulairc  peu!  l'Ire  plii>  mar(|iiée  ou 
même  n  exister  (]U  an  niveau  de  la  racine  du  memlire,  —  c'est  une  (|nes- 
tion  de  localisalioii  de  lu  lésion  —  mais  le  l'ait  ne  |iouri'a  |)rélei'  ii 
conrusion,  car  les  radiculites  bilatérales  sont  peu  rréquentes  et  leurs 
autres  symptômes  —  douleurs,  troubles  de  la  siMisibilité  —  les  leronl 
t'acilemenl  reconnaître.  iVov.  l'nriihisien  radieiiliiires.) 


S/:mIuI.U(UK  1)1    .•îVSI  ÉME  MSHIKIX. 


A.  —  Atrophies  musculaires  prolopathiques,  autonomes,  par  dystrophie 
primitive  de  la  tibre  striée. 

J'i''limiii{'r:ii  liiiil  (l'iilxiril  l';ili(i|)liii'  iiiiisciilMiic  (■(iili<'fli(ji(c.  Ici  Inlro- 
pliic  dos  muscles  iicst  (|ii'iiii  syiiiplômc  l'clalivemeiil  pou  iuiporlfiul. 
rclovaut  tio  la  uu'-mo  cause  (|ue  la  cachexie,  c'csl-à-dire  de  la  déuiiliilion 
^iMiocalo.  ol  partant  d'un  diagnostic  l'at^ile.  Mais  toutes  les  atrophies 
luuscuhiiios  des  cachectir|iies  ne  relèvent  pas  nui(|uenient  de  cette  cause 
et,  sous  rinfluence  d'auto-intoxicatious  diveises  ou  de  l'infection  piinii- 
live  (|ui  a  (h''termiu{''  la  cachexie,  l'atrophie  musculaire  peut  être  la  coiisé- 
(ini'nce  d'un  proc(^ssns  iK'vritique.  Le  l'ait  a  été  observé  quelquefois  dans 
le  cancer  (Kli|)pel)  cl.  (!;ins  la  luhcrculose,  l'atrophie  musculaire  par 
névrite  n'est  pas  très  laic.  .le  reviendrai  sur  ce  sujet  à  propos  des  atio- 
pliies  de  cause  névritique.  .le  ineutionnerai  encoi'e.  dans  les  dysti'ophies 
nuisculaires  uutononies.  l'atiopliie  des  faisceaux  primitifs  dans  les  cas 
d'artério-sclérose,  d'artérile.  ou  de  compression  intense  et  prolongée  des 
troncs  artériels.  Il  s'agit  ici.^lu  reste.  d'atroj)liies  localisées  à  quel(|ues 
muscles  et  qui  s'accompagnent  tantôt  de  phénomènes  de  claudication 
intermittente,  tantôt  de  gangrène  des  extrémités,  tantôt  enfin  de  rétrac- 
liiius  [iino-muscnlaires. 

Myopathie  atrophique  progressive.  —  iLa.ndouzv  et  Dejeri.m:.) 
—  MijdiJdIliic  jirogi'es^ii'c  priinilivc  (CiiAiiCUT.  )  —  Dijslropliic  iiuiscii- 
Imre  i/i'iinitivc  (I>rb.|  ■ —  Les  signes  physiques  et  les  renseigneuKMils 
fournis  par  le  sujet,  et  pouvant  oi'ienter  l'observateur  vei's  le  diagnostic 
dune  myopathie  atropiiiiiue  progressive  sont  bien  connus  actuellement. 

Ce  (|ui  frappe  tout  ilabDid,  c'est  la  topographie  de  l'atrophie  qui.  dans 
l'inunense  majorité  des  cas,  est  beaucoup  plus  accusée  dans  les  muscles 
de  la  racine  des  membres  qu'au  niveau  de  l'extrémité  de  ces  derniers  où 
au  conlraire  elle  fait  le  plus  souvent  défaut.  C'est  ensuite  la  disposition 
.sijméirixjite  de  cette  atrophie.  Quel  que  soit  le  gi'oupe  musculaire  alteiul. 
qu'il  s'agisse  des  muscles  des  jambes,  des  bras  ou  iU'.  la  face,  l'atrophie 
est  sensiblement  égale  des  deux  côtés;  une  prédominance  mar(juée 
d'un  côté  est  fort  lare  (lîg.  92)  :  la  forme  unilatérale  (Mingazzini,  lUlTn 
est  exce|)lionnelle.  Ce  cai'actère  de  symétrie  absolue  n'est  pas  du 
reste  spécial  à  la  myopathie,  mais  s'observe  aussi  dans  les  atrophies 
musculaires  de  cause  nerveuse.  Kn  dehors  des  atrophies  musculaires 
relevant  de  la  poliomyélite  aiguë,  de  radiculites  ou  de  lésions  limitées  à 
un  tronc  uei'veux,  il  esl  rare  en  elfet  dans  l'atrophie  musculaiie  de  cause 
myélopathiqne,  névriti(|ue  ou  njyopalhiipKN  de  voir  l'atrophie  prédominei' 
d  une  façon  marquée  dans  un  côté  du  corps. 

D'un  autie  côté,  le  niyopathi{|ue  est  souvent  un  enfant,  ou  un  adoles- 
cent, ou  bien  nu  adulte  chez  le(|uel  le  début  de  rall'ection  remonte  il 
l'époque  de  sa  jeunesse.  Ce  n'est  pas  ipi'un  adulte  ou  même  un  sujet 
âgé  ne  puissent  être  atteints  de  myopaliiic.  la  chose  a  été  signalée  el  j'ai 


I Uni  /;//:>  ///  /  1  Mil III  m: 


('•11'  il  hirmc  ilf  1,1   inii-UiliT  ili;^.     llM  i.   iiNii-  ^-f   l^iil  i()ii>~lilili'  i cxccii- 

lioii.   ((iiilr.iirciiifiil  ;i  ic  (|ii('   I  un  oIiscinc   il:ms  l;ilro|iliic    imisciiliiiiv 
iiiili'l<>iiiilliiilii<-  juiimiiniflih-   ihnniiiinr.    si-lcrusc    liilcnilr    miujulni- 

lilijiliic   —   (111    le  (l('liiil   (Imiis   IViir.iiicc  (in  rnddlcsceiicc  est    livs  liuc. 


Fi^'.  Mi.  —  Mv.MMllii.-  ;Hn.|ihi(iu.-  |u-..-ivs>iv.-  ly|..-  s."i| n.m.Mal  |iiv(l.niiiiianl 

•  lins  W  m.-,.ilMi-  supérieur  sauclus  chn  un  Iioiuki.-  (!.•  Iieiilo-deiix  iiris  iSalpétnèro,  1911 


Kiiliii.  el  c'est  là  encoïc  caiaclc'ic  disliiuiir  irniioilaiit.  latropliie  niyn- 
|)allii(|U('  osl  très  smivciil  une  iiialailie  ln^rrililitire  ou  fainiliale. 

l.(iiS(|U(in  se  liduvc  eu  |iii''scuii'  (lo  ciiraelères  cliniques  que  je  vieii<; 
irtMioiicei .  cl  (Idiil  le  |iln>  iin|Mii  l;inl.  cl  de  li(!anemip,  esl  la  lopograpliic  de 
ralidpliie,  le  diagnoslie  d'alKipiiie  iny(ipallii(pie  esl  déjà  1res  probable  cl  la 
ccrlitudedevienl  coinpli'le  sil  s'\  ajoule  lessynipti'inies  snivanls  ([ui  suul: 

1"  i,"exliènie  larelc.  pour  ne  pas  dire  raliscnce  eonslanle  ih'  coii- 
Iraelions  liluilhiircs  : 

•r  l.t'-laldes  ivllexes  [endinenv  (|ui  sont,  snivaiil  les  cas.  iiUacls.  dinii- 
nui'^  un  abolis,  eleela  leplns  s:iuvenlaii  prorata  de  ralrophiedes  ninseles; 

llKJEiuNt.  —  Sriiiioloiric.  -I 


322  SI:MI(ll.(i(,/i;  l)V  SYST1\ME  M:i<VEl\\ 

.""  La  présence  lies  rié(|iieiile  siii'  certains  ninseles,  soit  à  l'élal  de 
repos,  soit  snrlonl  à  l'état  de  contraction,  de  saillies  anondies,  se 
présentant  parfois  lorsipie  le  mnscle  se  contracte  sous  forme  de  véri- 
laldes   houles.  On    les  rencontre  sniloul  dans  les  muscles  deltoïdes  et 

biceps  brachiaux 
(fig.  95).  ainsi  que 
dans  ceux  de  la  ré- 
gion antérieure  de; 
la  cuisse  et  ils  siè- 
gent dans  le  milieu 
du  muscle.  (Jes sail- 
lies sont  la  cou- 
séquence  du  pro- 
cessus atrophiqu(! 
([ui  est  plus  mar- 
i|ué  aux  exlrémi- 
t(''S  qu'au  centre 
du  nuiscle  (Uoth). 
ainsi  qu'à  ce  fait. 
(|ue  dans  cette  par- 
tie moins  atrophiée 
du  muside  il  existe 
des  faisceaux  ])ri- 
initifs  hypertro- 
phi(''s.  Ces  houles 
musculaires,  hien 
<|ue  très  fréquen- 
tes, ne  sont  pas 
cependant  absolu- 
ment constantes 
dans  la  myopathie, 
mais  lorsqu'elles 
existent  elles  ont 
une  valeur  diagnos- 
tique considérable, 
car  on  ne  les  l'encoutre  pas  dans  les  atrophies  de  cause  nerveuse; 
4"  l/liyperli()])hie  musculaire.  Chez  certains  myopafhi(pies,  il  existe 
non  |)lus  des  hypertnqiiiies  j)artielles  de  tel  ou  tel  muscle,  comme  celles 
(|ue  je  vieusde  décrire,  mais  une  hypertrophie  totale  de  certains  muscles 
(pii  sont  plus  on  moins  augmentés  de  volume  et  de  consistance,  tout  en 
gardant  leur  forme  ordinaire  (fig.  05  et  9tî).  Lorsque  ce  processus  est 
plus  ou  moins  généralisé,  ou  a  alors  alfaire  à  la  l'orme  psetnlo-liijperlro- 
phiquc  d(!  la  myopalhie,  (|ui  sera  décrite  plus  loin; 

,■>"  (]hez  beaucouj)  de  myopalhiques,  on  observe  des  rétrarlions  liiiro- 
innsculaires,  immobilisant  les  membres  dans  des  positions  vicieuses,  dont 
la   pins  ordinaire  consiste  dans  ré(iuinisme  des  pieds,  la  demi-llexion 


'ig..93.  —  rtoule  musculaire  du  biceps  chez  un  rayopathique  de  vingt- 
qurilro  ans.  La  même  déformation  existe  h  gauche  (Salpêtriére,  1911). 


;/(o/  /;//;•>■  /)/■;  /  i  vnTiliii:.  ;f.':i 

(les  jjinilu's  sur  les  ciiissi-s  cl  des  avaiil-hras  sur  les  liras  (li^.  iticl  220). 
Os  irliactions  lilini-iiiiisciilairos  iloiveiil  lonjoiirs  (''lie  clicrcliées  avec 
soin  lai',  si  dans  i)ion  dos  cas  elles  \w  sonl  pas  encore  assez  prononcées 
poiH'  déterminer  des  alliindes  vicieuses,  elles  n'en  exisleni  |ias  moins.  Il 
est  facile  de  s'en  assurer  en  clierelianl  ;i  produire  cliezces  malades  soit  la 
llexion  dorsale  des  pieds,  soit  l'extension  complète  des  jambes  snr  les 
cuisses  on  de  l'avant-bias  sur  les  hras.  Dans  tous  ces  mouvements  passifs 
iMi|tiimés  aux  membres,  on  sent  une  résistance  et  une  limitation  au 
mouvement.  J'insiste  beaucoup  sur  la  valeur  de  ces   rétractions  libro- 


Vk.  91.  -  Aliophie  inuscuLiiie  i-xcessivo  de  tous  l.s  nuiscles  du  curp*  saulceux  de  la  face,  chez  un  niyo- 
pathique  âgé  de  vingt  ans.  —  Déformations  de  la  cage  thoracique  et  de  la  colonne  vertébrale  et  rétrac- 
tions libro-miisculaires  des  muscles  inférieurs.  —  Diagnostic  confirmé  par  l'autopsie  et  l'examen 
liistologique  qui  permit  de  constater  l'intégrité  de  la  moelle  épinii^re  et  des  nerfs  périphériques 
illicètre,  ISiirv. 

musculaires  apparentes  ou  latentes  pour  le  diagnostic  des  atrophies  myo- 
ipatliitpies,  car  je  ne  les  ai  jamais  observées  dans  les  atrophies  musculaires 
d'origine  myélo|)athi(]ue; 

(i°  1/ctat  de  l'excitabilité  faradiiine  et  galvaniiiiie  est  égalenieiil  impor- 
tant il  comiaiti'e  chez  les  myopathitpies.  f'resipie  toujours  on  constate 
l'existtMice  dune  diminution  simjile  de  la  conlraclililé  sans  inversion  de 
la  formule  normale  et  partant  sans  rt-action  de  dt'géuérescence; 

7"  Chez  les  myopathitines  la  contractilité  idio-mnsculaire  est  dimi- 
nuée ou  abolie  et  c'est  là  un  symptôme  dont  la  valeur  diagnostique  est 
très  grande,  car  dans  les  atrophies  de  cause  myélopathique  ou  névri- 
liqiie  celle  contractilité  est  conservt'e  et  même  le  plus  souvent  exagéré'C. 

8"  Dans  la  myopathie  atropliitpie,  l'alTeelion  évolue  très  lentenienl  et 
met  de  longues  années  avant  (l'arriver  à  un  degré  avancé  de  développe- 


iiiciil.  Dans  les  ali(i|iliii's  sciilaiics  de  cause  iiK'iliillairi',  —  la  s\iiii- 

l^ninyélic  iiiisi'  à  pari,  —  celle  esliViiie  lenleiir  de  ilé\clo|i|ieiiuMil  est  rare. 

!l"  Dans  ccrlaiiis  cas  eiiliii  on  peiil  soir  la  ini/dhnur  acc()iii|(af;iiei 
ralr()|ihie  iiiy(i|)allii(|ne.  (Vny.  Mdhulic  de  Tliiiiiisi'ii.} 

Tels  son!,  en  résnnié,  les  élénieiils  de  diagniislic  les  plus  iniporhinls 
pour  l'CCdiuiailre  la  nainre  niyo|iallii(pie  d'inie  alropliie  niiiscnlaire.  I.ors- 


cpi  ils  exisleni,  il  (le\ienl  alors  l'acile  d'éliipieler  la  l'orme  de  myopathie  à 
la(pielleona  allaire,  el  c(da  en  si'  liasanl  siu'  la  lopop;i'aplii(;  de  l'alropliie. 
Type  facio-scapulo-huméral  (l,andonz\  el  liejerine).  —  Atrofiliie  inus- 
riihiiii'  jiroçin'.sfiivc  de  ren/diice  'Ihnheinie  de  iionlogne).  — Ici  Falropliie 
alleini  les  mnscles  de  la  l'ace  el  le  pins  sonvenl  apparaît,  dans  ces  der- 
niers, pins  on  moins  longtem|)s  avant  (|ne  les  muscles  dn  tronc  ne  parli- 
cipenl  à  l'atiopliie.  ('/est  surtout  dans  les  premières  années  de  la  vie  ipie 
déimie  cette  ali'ophie  des  muscles  l'acianx  (pii.  lorsiprelk;  est  arrivée  à  un 
certain  de^ré,  luodilie  ijrol'ondémenl  le  lacies  du  sujet  et  lui  imprime  les 


■//,•')/  m  i:s  m:  i  i  Mm n  ni: 


caracti'l'cs   (|iir    iloii'^   ;i\oiis   ili''ciil>.    l.iiii(liiii/\    cl    iimi.    smis    Ir   iiiiiii   di 
facifs  inijDjuilliiiinc  \\\\i.  Id'J.'i  l(t."»,  1(1(1  cl  |(l7i. 

I.a   pliYsioïKiinic  cxpiiiiic  un  ccilaiii  (lc;;ic  d  lu'lKiiidc.  il  iiHlillV'rciicc  : 


KiK.  '.17.  Ki;;.  ftS. 

Fij.'.  '.17.  —  My"|atliie^ly|ie  f:ii-io-sr;i|iiilo-l]uiin'i:il  .tv.-i-  pailicip:ilinn  des  muscles  des  mains  et  des 
avant-hijas  à  1  atroplîie,  chez  im  liommc  de  lienle-deux  ans.  — Début  de  l'alTeclion  à  l'âge  do  sept 
:ms  par  la  face.  Hérédité  maternelle,  deux  frères  alrophiqucs  type  l'acio-scapulo-huméral  (Hicétre. 
I8'.>2i.  (Observation  publiée  dans  la  thèse  de  mon  regretté  élève  Fu.vmiiii;,  Contribiilion  à  Cctude  de  In 
myopathir  atrupliiqtte  profji'essive.  Paris,  1893,  obs.  I,  p.  52.) 

Kig.  ys.  —  Myopathie  type  scapulo-huméral  clie?.  un  homme  ,igé  de  quarante-trois  ans  et  chez 
lequel  le  début  de  l'alfection  s'est  lait  vers  la  vingtième  année.  —  Ici  les  muscles  innervés  par  le 
facial  i.iférieur  participent  à  l'atrophie,  tandis  que  le  domaine  du  facial  supérieur  est  intact.  Pas 
d'hérédité  (Bicètre.  lKS9i.  ^L'observation  et  l'autopsie  de  ce  malade  sont  rapportées  dans  la  thèse 
précédente,  obs.  IV,  p.  ('»■*. i  Chez  ces  deux  malades,  et  surtout  che/  celui  de  la  ligure  98,  l'omoplate  a 
subi  un  mouvi.'iiii'nl  de  bascule  tel.  i|ne  son  antrle  inloni.'  l'ornir  la  paroi  postériinirc  ilu  triangle  sus- 


les  veux  ^ollt  gi'iind  ouverts,  I(!s  rides  du  froiil  ell'acées;  les  coinniissures 
iiaso-lal)iales  ont  disparu.  I,es  lèvres  sont  ffi'osses.  et  souvent  la  lèvre 


siiMiiii.niiii-:  1)1  sYsi i:mk  A-Enrhix. 


sii|)('M'ieiir{'  l'ail  en  a\aiil  i\\\f  saillie  plus  du  iiiniiis  iiidiiDiicéc  {Icrrc  de 
Idliir).  Ces  dinéreiitos  iiiodilicalioiis  doiMiciil  à  ces  iiialailcs  iiii  aspect  peu 
iiilclligoiil  et  pourtant,  dès  (in'oii  leur  parle,  ou  voit  que  leur  état  men- 
tal ue  coiifiiine  pas  cette  première  iiupression.  Ce  coiilrasle,  entie  l'étal 


ijî.  99  et  100.  —  Myopathique  type  scapulo-lmméral.  Malade  de  la  figure  98.  —  On  voit  très  bien  sur  ces 
ligures,  et  en  particulier  sur  celle  où  le  malade  est  représenté  de  dos,  le  changement  de  position 
de  l'omoplate  dont  l'angle  interne  est  IW'S  remonté. 


intellecluel  et  ICxpressioii  de  leur  iiliysioiioiuie,  est  ce  qui  IVappe  le  jdiis 
chez  ces  sujets;  il  s'accenliie  encore  si  l'on  fait  rire  le  maladt^;  les  com- 
missures labiales  ne  se  relèvent  pas,  le  malade  rit  en  travers,  d'un  rire 
en  appai'ence  foicé,  qui  jure  avec  la  gaieté  certaine  du  sujet. 

Si  l'on  pousse  phis  loin  l'examen,  on  voit  que  chez  ces  malades  Ions  les 
mouvements  de  la  l'ace  sont  plus  ou  moins  gênés,  ils  ne  peuvent  silHer 
ni  l'airt!  la  moue  :  la  prononciation  des  iahiales  est  pt'iiilde.  Ils  ne  |ieii\eiil 


riioriii  /:•<  nr  /  i  Marn m:.  :!?? 

rciiiicr  (■iiiii|il('l('iiitMit  les  \i'u\  cl  les  lioids  (li'>  |iaii|iici('s  Mi|i(''iii'ur('  cl 
iiilV'iit'Uic  sont  scpaivs  pai' un  cs|iacL'  plus  ou  iiniins  j;iaiiil:  |icii(laiil  le 
sdimiicil  les  veux  roslciiU'iilrOuvcils  (lij,'.  lOi,  lO"),  KKi,  107.  l(IS);ccs 
sujets  ne  pciivciil  guère  (|u'es([uisser  le  IVoueenient  des  soiireils,  el  ils 
ne  rident  le  fidut  (|n'avee  peine  el  ti'cs  |)eu.  (le  n'est  rpie  leiileincnl 
(pie  les   jeunes  malades  airivciil   au  dcj^ii'  li'alnipliic  ipie  je   \icns   de 


ij;.  loi.  —  Myup;it)iie  alropliiqiie  progressive  lype  scapulo-hiiméral  ayant  débuté  A  soixante  ans  clirz 
un  liojiiinc  (le  soixante-trois  ans  (Salpêtrière,  1909).  Le  père  du  malade  était  atteint  de  la  même 
alfcction  (Salpclriéiv,  190;i).  Voy.  Sbzibï,  CiitNKr  et  JuïKNvit:.  Renie  neunlogique.  1909,  p.  132S. 


dtl'eriie:  rallcclion  diibule  dans  le  1res  jeune  âge  et  évolue  d'une  façon 
insidieuse,  sans  cpie  les  parents  puissent  s'apercevoir  d'abord  des  niodili- 
eations  lentes  de  la  physionomie;  souvent  même,  c'est  le  médecin  qui  le 
leur  l'ait  rcmari|uei'.  les  parents  lui  amenant  l'enfant  en  croyant  (|ne  ces 
trouilles  de  la  mimiciue  rclcveiit  dune  intelligence  incomplètement 
di'veloppée.  Après  de  longues  années,  et  lorsque  l'enfant  est  devenu  un 
adulte,  l'atro|)liie  peut  cire  porU'c  à  un  dcgii-  Ici  (|uc  In  lace  snil  ile\eiiue 
complètement  immobile. 


^/■Mini.ofiif:  ht  >)yri:\u:  .v/.7.*r/rr.v. 


Fi^^  lot. 


iti.  102,103,101, 105.—  Cos  quatre  ri^Mii-os  ropn^senlenL  lo  Im. 
IVèr*'  (le  celui  rcprésenlô  dans  la  (if^iirc  97,  et  t-liez  Icqin 
s'atrophier.  Début  vers  l'âge  de  deux  ans.  —  Fi^.  102.  Fin  j 
de  face,  protusion  do  la  lèvre  supéi'iciin'  —  Irvn'  dp  t :i|iii . 
paupières  qui  reste  incomplùle.  —  Fig.  lO.'i.  lini.--.  |iriiil 
liansvei-sal  —  (Biiiètre,  1S87;. 


T/U)l  liLt'S  DIC  lA   MOI  III  II-:  ■.'.■!'.> 

l'jiliii.  i|ii('l(|m'r(iis  l(iis(|ii('  la  face  p;iilici|ic  ii  r;ilni|ilii('.  (cllc  di'iiiiiTc 
|)iMil  |K'iulaiil  li)iiyt(Mii|)s,  parfois  riuMiic  iiuli'-liiiiim'iil,  rcslcr  localisi'i' 
dans  li's  iiuisclcs  de  la  inoilic-  iiirriii'iiic  de  la  lacr  —  (iiliiiidaiic  des 
li'Mcs  cl  /yiit)mali(|iios  —  (lij;.  '.'S  cl  lllSi. 

I.'aliopliic  tlt's  iiuisclcs  l'aciaus  s  accdiiipaj^iic  hMijiMir--  [iliis  mi  iiuiiris 
ia|iidciii('iil  do  cclli'  des  iiiiisclcs  du  (roue,  cl  celle  alr(i|diic  ]ii(''sciilc  une 
l()|Mii:ia|diic  spéciale  c(iiislaiile  —  type  scapulo-huméral  —  cl  (■Mdiie 
svméliiipiciiicnl   des    deux    cùti's    du    ciups   ili;^.   'J."i.   !Mi.  !I7.   '.'S,    |0|). 


l-'ij.'.  nul.  -  K;tcies  inyopalhique  pendiuit  l'occUision  des  yeux  chez  un  sujet  âgé  de  viiiiït-siv  ans  alleint 
de  myupalhre  type  lacio-scapulo-huméra!.  L'observation  et  la  phuto<,^raphie  de  ce  malade  ont  rW- 
IKililiécs  par  L.  Lindoi'zt  et  J.  UejEimt  dans  leur  Ir.ivail  scrr  l.n  iiiiiii]inlhie  atrvpliiqiiv  iirmirrsuirc 
Refiif  th  médecine,  1885,  olis.  VI. 

l.'i''paulcel  le  iiias  seuls  suul  alropliii'S.  Iiuidis  ,|uc  l'avaul-liras  cl  la  main 
ciinserveut  leur  volume  normal  pendaiil  1res  l(iui;lemps.  parlois  nictnc 
pcndanl  loule  la  vie  du  sujel.  A  répanle,  ratroiiiiic  Trappe  Icdciloïde,  an 
lliorax  le  <rraud  et  le  petit  pectoral,  au  liras  le  biceps  et  le  liracliial  anli'- 
ricnr.  le  ti'ice|)s  et  le  lon^  supiuateur;  puis,  après  iiu  temps  jdus  on 
moins  loiif;.  en  <;éut'ral  après  des  annt'-cs.  les  ladianx  et  les  extenseurs 
des  doigts  se  prennent  à  leur  tour.  Les  llt-cliisseius  do  la  main  et  des 
doigts  ol  les  niusclos  do  la  main  sont  les  doi'uiors  à  s'atropiiioi-  et  il 
n'osl  pas  rare  de  les  voir  |)orsistor  intacts  indélinimorit.  Il  en  osl  de 
irièuie  pour  les  muscles  do  l"o|)aule  propicrnent  dits,  sus  et  sous-o|)i- 


;i:lii  -^KMlDl.iK.II-:  DU  tiYSTfiME  NERVEUX. 

\w\\\.  IriiiM'zc.  I';ir  ((tiilir,  d'autres  muscles  s'inséiaiil  t'yali'iiu'iit  à 
rt''|iaul('  i)aili(i|)('iil,  et  souvent  de  bonne  heure,  à  ratro|)iiie;  ce  sont  le 
^riuid  dentelé,  le  trapèze,  le  faraud  doisal,  le  rhondjoïde.  L'atrophie  de  ce 
dernier  muscle  (ait  (pie  rom()|)late  se  détache  du  thorax  {acajmUv  al(tt;f\ 
(lig.  100,  110,  lil).  .le  nieulionuerai  encore  comme  Irérpienle  l'aliopliic 
des  steino-cléidomastoïdiens. 

Cette   topographie   scapulo-huméralc   est   eonslanle.    je   le   répèle,  el 


'if;:.  107.  —  Facios  myopatliique  rejtrésentant  le  luaxiiiium  possible  d'occlusion  des  ; 
riMinne  de  soi.\»nte-huit  ans,  atteinte  de  myopathie  atrophique  progressive  depuis 
Iliajjnuslic  confiirné  |iar  l'autopsie  iSalpétrièr'o,  19081. 


^ux,  chez  uni- 
l'adolescence. 


re('i)niiaissai)le  à  n'importe  (|uelle  période  de  l'airection.  (jiielque  ancienne 
en  eil'et  que;  soit  cette  dernière,  les  muscles  des  membres  supérieurs 
sont  toujours  plus  pris  au  niveau  de  la  racine  qu'au  niveau  de  l'extré- 
mité des  membres. 

Les  membres  inférieurs  dans  celte  rorme  n'échappent  pas  à  ratiophic 
et  se  prennent  soit  en  même  temps,  soit  souvent  après  les  membres 
su|)érieurs.  Mais  ici  encore  ou  retrouve  les  mêmes  caractères  dans  le 
mode  de  dévidoppemeut  el  partant  dans  la  topographie  de  l'atrophie.  Ce 
son!  les  muscles  du  bassin  et  des  cuisses  qui  s'atrophient  les  premieis, 


rnni  III  rs  /»/•;  /.i  moi  uni-: 


jiiiis  (CUV  (le   l;i  ri'nidii  .inliTo-cxli'iiu' îles  jaiiil» 

i'-(|niniMiii'  plus  nii  moins  jiccciitiii'. 

Les  imiscli's  de  l,'i  it'jiidii  iioslériciirt' 

(les    jainhos    s"atn)|ilii('iil     l'iisiiilc. 

Kaiitiï's  muscles  paili(i|u'iil  encore 

el  soiiveiil  (le  bonne  lienre  ;i  latro- 

[iliie,  tels  s(tnt  les  muscles  alxliuni- 

naux  el  ceux  des   j^oullières  verlé- 

Itraies.    L()iS(|ue    lalro|iluc    (le    ces 

derniers  muscles  est   liés  maniiir'e. 

nue  loi'dose  |iliis  on  tiKiins  accusc'c 

en   est    la    consé(|ueii(e    (11;;.    11"»). 

('."est  à  l'atropliie  des  muscles  abdc- 

minanx  et  sacro-spinaux  cpi'est  due 

l'impossibilité    (|ne    présentent    ces 

Kif,'.  lOS.  —  Rire  Iransvei-sal  clifi  un  iiiyopatliiquo 
l>pe  facio  scapulo-huméral,  âgé  de  quarante-trois 
ans.  —  ïci  les  muscles  animés  par  le  facial  supé- 
rieur sont  respectés  par  l'atrophie  (Bicélre,  ISiCv 


ii'i  produi'liou  d  un 


malades  de  pouvoir  se  relever  lorsi|u'il.- 


mt  conciles  liori/.onlalemeiil .  IN 
usent  alors  d'artilices  poni  se 
redresser,  el  voici  commeiil 
en  général  ils  s'y  juciiiieMl 
(11g.  114  à  l'2'2|.  Ils  comiiien- 
cent  par  incliner  leur  Iiuik 
sur  le  côté,  puis  se  metliut  à 
genoux  le  tronc  soutenu  sur 
le  sol  par  les  mains,  ils  re- 
montent ensuite  leur  troiu 
à  laide  de  leurs  mains  tinils 
applifjuent  successivement  en 
grimpant,  pour  ainsi  dire, 
sur  les  chevilles  d'abord,  puis 
sur  les  jambes,  les  genoux, 
la  partie  moyenne  puis  supé- 
rieure des  cuisses.  En  d'autres 

Fi;;.  109.  —  Scapuhe  ulalx,  chez  un  niyo- 
pathique  type  facio-scapulo-liuméial. 
à{;é  de  vingt-deux  ans.  Ce  maladt'  est  le 
même  que  celui  dont  le  faciès  est  i-epi-è- 
sentc  à  l'âge  de  treize  ans  dans  les 
ligures  102  à  105.  —  lîemarquer  ici  la 
disparition  presque  complète  du  sterno- 
niastoîdien  et  des  muscles  de  l.i  régiun 
sinis-hyoîdienne  {Bicètre,  ISilâl. 

termes,  ils  redressent  leur  tronc  comme  le  ferait  un  individu   i|ui,  \\ 
genoux  sur  le  sol,  veut  enlever  sur  les  épaules  un  objet  trop  lourd  pour 


I'."  ^rMiniiiiiii;  i)f  sysThMi-:  .\i:iii'fi'X. 

'S    imisclcs  s;ici(i-s|miaii\.    cl   (•>!    (ililiL;(''    |i(iur   v    iiiiivcr  i\c   iciiKinlei- 
m  Iroiic  à  I  ;ii(l('  de  ses  hriis. 
(.lie/   le  iii\(i|i;illii(|iii'.   IV'hil  de   hi  luici'  iiiiisciihiiic  csl  ,'iii  {iroralii  do 


1  Mlii)|iliio.  l/allcili(iii  aviiiil  11110  ovolutioii   lios  loiilo,   il  esl  rare;  cjiio  les 
malades  ariivoiil   à    une   impoloiioe    oomploto,    saut'  après  de   longues 


iiini  /,•//•;>  /(/■;  /  I  \ini  II  II r.  xv.. 

;miii''i's.  l'iiiir  cf  i|iii  cniicciin'  en  |i.iili(iilii'i-  les  iMciiilin"~  iiilV'i  ii'iii  >.  il 
ii'csl  |i;is  rri''(|iii'iil  ili'  Miir  un  iiiV(i|iallii(|nc  ill('ii|iiilili'  di'  iriai clii'i'.  cl  rcla 
lii'iil  il  ce  l'ail  i|ui'  ((■■~  iiiriiiiircs  iiiri''ri(Miis  ne  se  |Mriiiii'iil  fii  ;;c''iic- 
lal  t|U  a|irt's  les  sii|it''rii'iiis.  |)ii  icslc  le  in\o|ialliii|iii'  (•^l  paiiois  iiii|Hi- 
li'iil,  liicii  plus  (lu  l'ail  de  ri'li ai  lions  lilii'ii-inusriilaii'i's  iniinuliilisaiil 
si's  iiii'mlircs  dans  di's  posiliniis  \iiii'usi'>.  ijim'  du  l'ail  dr  l'almiiliii' 
|i!opi('ni('nl  ililc. 

Kniiii.  j'ajimlorai  (|nL'.  d'une  niaiiièri'  générali'.  les  iuumIcs  aniirxc- à 


Vig,  1  [■>.  —  Kiiuinisuie  des  |moJs  tr.-s  a.-.-iiM-  chez  uno  myopalliique  igée  de  ilnii/..-  .ins,  atteiiilt 
J'aliO|ilMe  excessive  des  muscles  de  loiil  le  corps.  I.i  lace  exceptée  iSalpêtrii  re,  1S98). 


des  apiiarciis  spéciaux,  n-spiraliim.  pliuiiatinn,  masticalion,  dégliilitimi. 
imisclrs  di'  I  ajjpaicil  oculaire,  persislent  iiilacts  chez  ces  malades.  J'ai 
cependant  constalé  avec  Landoii/.y  (I.S(S(i|  l'aliopliie  des  muscles  de  la 
lanjiue  ciiez  un  myopalliii|ne,  et  llon'mann  (iSi)til  a  nionlié  (|ne  la  para- 
lysie l)ulli;iii'e  pouvait  s"(d)server  chez  ces  malades.  .Mais  ce  sont  là  des 
laits  extrêmement  rares.  (Voy.  Séiuioloi/ie  de  la  (hisartliviiw 

Le  type  /acio-acapulo-liuiiiéral  de  la  mvopathie  atro|ihi(pie  pio- 
jii'essive  correspond  à  Valropliie  nnisrulaire  héréililaire  de  l)uclii'iiiie 
ide  Boiiloj^ne).  Dans  celte  forme.  riiyperlid|iliie  des  muscles  est  rare- 
ment ohservée,  souvent  même  elle  l'ail  complètement  délaiit.  Le  plus 
souvent.  loi-s(|n'il  y  a  de  riiypertrophie,  cette  dernière  n'est  ipie  pai- 
lielle  et  se  présente  sons  l'apparence  d'une  saillie  arrondie  île  la  |)ailie 


xr,  si-:Mini.i  11,11-:  m  .^)>i/:MI':  .xtinLi  \. 

iiiovcniii'  (In  imisclc.  l,i'  l'ait  est  hvs  ne!  dans  le  (Icltoulc.  I)  aiilrcs  fois, 
c'ol  ilaiis  les  iimsclos  de  la  réj^ioii  aiiti'iiciii'c  de  la  (Miissc  —  liicejis 
siiral  (|ii(iii  (d)servL'  ces  saillies  jdiis  ou  moins  arrondies,  [)renant  la 
rninic  d  nnc  l)onle  l(irs(|ne  le  muselé  se  eontraete.  11  faut,  du  reste, 
lorsi|u'(in  jiarle  d'hypertididiie  lolale  (l(>s  muscles eliez  les  myopalhiques. 


Kifî.  113.  —  Lordose  chez  un  myopalhique  type  racio-scapulu-liimii;^i;)l.  ii^'t  de  vingt-deux  ans. 
Cette  photographie  représente  le  même  malade  que  celui  de  la  figure  109  (Bicêtre,  1892). 

prendre  garde  à  une  cause  d'erreur.  Sur  un  sujet  très  musclé  et  dont 
les  muscles  de  la  cuisse  sont  atteints  daliopliie  marquée,  les  muscles 
de  la  région  |iostéiieure  des  jamhes  peuvent,  par  contraste,  sembler 
liyperlropliiés,  lorsqu'en  réalité  ils  ont  conservé  leur  volume  normal. 
Haiis  li;  type  facio-scapnlo-liuméral,  de  même  que  dans  le  type  scapulo- 
liiiiiii  rai  (111  observe  souvent  une  (hMormation  du  thoi'ax,  caractérisée 
pai  iiii  cnfoneemenl  du  slerniiiii  cl  de  la  |iarlie  adjacente  des  côtes 
il.andoiizy  cl   llejeriiici.   ('lie/  ci"-  iiialailcs.  l'icrre  Marie  a  décrit,   sous 


riKii  iii./:s  i)i:  i  \  mhiii.iti:.  :ix, 

le  iioiii  (le  /(////*'  lie  (iiK'iH-.  iiiic  (li'luiiii,!!  imi  ilii  llioi.ix  car.icli'iisr'c  |i;ir  Li 
\<'rti(aliir'  dos  dciiiiores  colt's.   n'ir^i'i-issaiil  ainsi  la  lailU-  à  ce  niveau. 

hans  le  lype  rafio-sca|iiil()-liiiiU(''ral.  I(iis{|u<'  ranVclioii  (léltnlc  dans 
rcnlancc,  (''est  la  l'ace  c|ni  se  |)reii(l  en  pieiniei'  lien.  Dinilres  lois, 
la  l'ace  ne  se  [Mend  (|n'a|)iès  les  intMnliics,  danlres  Ibis  erdin  elle 
resle  inlacle  plus  on  moins  loiifileinps,  parlbis  même  iiidélinimenl.  (lelle 
Ibrnie  de  myopalliie  avec  iiitéjfrité  de  la  l'ace  a  t'Ié  décrile  par  Krli  smis 
le  nom  de  fonnc  juvénile.  Dans  celle  l'orme,  la  lopoyi'aphie  de  Tali-o- 
pliie  esl  celle  du  Ivpe  scapnlo-lniméral  avec  inicfirité  cnmplèle  de  la  l'ace. 

Paralysie  pseudo-hypertrophique  de  Duchenne  (de  li()Mlni,nie). 
(letle  forme  est  caraclt'risée  |iai'  riiy|,i'rlropliie  en  masse  el  tolale  de  cer- 
laiiis  mnscles  el.  Iiieii  (|n  idle  ne  conslilnc!  pas  nne  myopathie  spéciale. 
(pTelle  a|)|parlienne  an  gi'and  j^ioiipe  de  la  myo|>aliiie  airopliiipie  progres- 
sive. ell(>  en  dillère  en  tant  ipie  symptomaloioi^ie  par  certains  points  très 
importants.  I'res(|ne  lonjoni's  il  s'agit  (reniants,  iH-anconj)  pins  rarement 
d'adoles('enls,  et  chez  lesqnels,  comme  ])onr  les  antres  variétés  de  myopa- 
thie, on  retronve  très  souvent,  soit  Ihéréditi'  similaire  directe,  soit  l'Iii'ri'- 
dilé  collatérale.  IVaprès  les  slatisti(|nes,  la  myopathie  |)SL'ndo-hyper- 
lro]ihi(|n('   esl    pins    fréquente    chez    les    gar(,'ons  que    chez    les  filles. 

Ce  (pii  frappe  tout  d'ahord,  lors(ju'on  étudie  ces  malades,  c'est  le 
développiMuent  exagéré  des  muscles  des  membres  inférieurs,  mollets, 
cuisses,  fesses,  tandis  que  les  muscles  du  thorax  et  des  bras  sont  ceux 
d'un  enfant  normal.  Parfois  cependant  on  constate  de  riiypertro|)hic  dans 
( es  muscles,  en  particulier,  dans  les  sus  et  sous-épineux,  dans  le  del- 
to'ide  et  le  triceps  biachial.  i-e  développement  des  mollets  peut  ètie 
énorme  (fig.  l'i"))  et,  dans  certains  cas,  les  muscles  sacro-spinaux 
participent  à  l'hypertrophie.  Lorsqu'on  examine  ces  malades  avec  soin, 
ici  encore  on  retrouve  les  caractères  généraux  de  topographi(^  qu'on 
rencontie  dans  l'atrophie  myopathique.  et  le  type  scapulo-hnméral 
est.  déjà  esquissé  chez  ces  malades,  même  lorsqu'ils  paraissent  atteints 
d'hypertrophie  plus  ou  moins  généialisée  et  qu'ils  représentent  un 
aspect  plus  ou  moins  athlétique.  Ces  muscles  augmentés  de  volume 
donnent  à  la  palpation  une  sensation  de  rénitence,  d'élasticité,  j)ar- 
l'ois  même  de  (lureté  toute  spéciale,  consistance  qui  s'atténue  peu  à  peu 
avec  \i\  temps  et  qui  fait  place  à  une  mollesse  plus  ou  moins  grande. 
L'enfant  ainsi  atteint  est  faible  de  ses  membres  inférieurs,  il  marche  en 
écartant  les  jambes,  lentement,  tombe  facilement  et  est  vite  fatigué.  (Jonché 
à  terre,  il  se  relève  de  la  même  manière  que  le  myo|)athique  alropiiié 
de  ses  nuiscles  spinaux  et  de  ses  muscles  abdominaux,  et  présente, 
comme  ce  dernier,  une  lordose  plus  ou  moins  accusée.  Les  membres 
supérieiu'S  sont  également  alTaiblis.  Peu  à  peu  l'atrophie  succède  à 
la  pseudo-hypertrophie,  et  c'est  dans  les  muscles  du  mollet  el  le  del- 
lo'i'de  que  cette  dernière  pei'siste  le  plus  longtemps.  Aux  membres  supé- 
rieurs comme  aux  membres  inférieurs,  les  nmscles  de  la  racine  sont 
les  premiers  à  s'atrophier  comme  dans  les  autres  vaiiélés  de  myopathie. 

On  peut  faire  renti'cr  dans  la  forme  piécédente  le  type  Lci/dcn-Môhias. 


SKMiniocii-:  Di   sysTi:Mh:  SEit\i-:r.\. 


Kii,'. 


ritlMI!I.E><  Df-:  I.A  MdTII.II  II. 


I-.  m,  llo,  110,  117,  118,  11'.»,  120,  1-21 
cl  12Î.  —  Ces  neuf  ligures  reiirésciili'iil 
los  différentes  positions  que  prend, 
pour  passer  de  la  position  couchée  à  la 
position  debout,  le  uivnpalhique  al 
leint  d'atropliie  des  muscles  alidonii- 
riaux  et  iliaques  et  des  muscles  des 
Kiiutticrcs  vertébrales.  Enfant  de  douze 
ans  (Bicétre,  1S9I;. 


•.Î3S  si-:Mioi.nr,iE  Dr  srsrfCMi-:  xEiti-Ecx. 

Iy|)i'  il;iiis  l('(|iicl  l"iili'i)|)lii('  (li'biilc  (''j^alcini'iil  par  les  iiiciiiliics  intV'ricuis. 
(•--t  mille  (III  |M'ii  |)n»in)iic('('  cl  rali()|ilii(',  lois- 
(|ii'(>ll('  alleiiil  les  incmljres  suyv- 
liciirs.  inai-clic  é<;ak'iiK'iil  di'  la 
liiciiic  voi's  les  cxli'(''iiiilés.  .rajoii- 
liMiii  ciiliii  i|iio,  dans  la  para- 
lysie pseii(l()-liypeilroplii(|iie,  les 
iiuiscl(!s  de  la  face  pailicipenl 
assez  rarement  à  l'adopliie. 

Tels  sont  les  pr'iiieipau\  types 
1  Uniques  que  peut  revêtir  la 
inyiipalliic  alrophiqne  progres- 
sive, mais  il  l'aiil  cependant  sa- 
\oir  (|iie  |)aiT(iis  ces  types  se 
rumliiiieiil  eiilie  eii\  et  coiisli- 
liieiit  ainsi  des  lorines  de  tran- 
sition. Je  ferai  encore  reinanpier 
i|iie  la  loi  généiale  qui  l'ail  que 
(liez  le  myopalliiqiie  l'alropliie 
marclie  de  la  racine  vers  la 
périplii-iie  des  membres,  loi  topo- 
(piij/liiiliic  (|iii  a  une  valenr  dia- 
i^iioslii|iie  eonsiilérable,  je  ferai 
remanpicr.  dis-je,  que  celle  loi 
peut  sonll'rir  des  exceptions,  l'ob- 
servation  d"Oppenlieim  el  de  C.as- 
sirer  ipie  j'ai  déjà  citée  en  esl  la 
preuve.  Dans  ce  cas,  conceinaiil 
mie  femme  de  (piaïaiile-denx  ans, 
ralro])liie  commença  par  la  péri- 
pliérie  comme  dans  une  aliophie 
d'origine  myélopylliiqueon  névri- 
liipie.  .le  rappellerai  encore  le  cas 
ipie  j'ai  ]iublié  avec  .Vndré-Tlio- 
mas  (190i),  et    dans   lequel    les 

muscles  des  membi'cs  su])érienrs  étaient  aussi  atteints  aux  extrémités 

qu'il  la  racine. 


i^'.  123.  —  Ilyperti-uiJhie  très  acoiiséo  dos  mollcl! 
i-liez  un  enfant  de  douze  ans  atteint  de  paralysie 
Iisoudo-hypertropliique.  —  Dùbut  de  l'affection  ii 
l'âge  de  six  ans  (Salpùtrière.  I89M). 


B.  — ■  Atrophies  musculaires  de  cause  nerveuse  ou  deutéropathiques. 

La  fibri;  musculaire  striée  reçoit  incessamment  du  syslème  nerveux 
central  —  neiii'one  moteur  —  une  excitation  de  nature  spéciale,  qui 
mainlient  dans  leur  état  normal  sa  strncinre  auatomitpie  el  |iarlaiil  sa 
fouclion.  Celle  excitation  n'est  autre  cbose  ipie  ce  (pie  l'on  d(''signe  sous 
le  nom  d'inlluence  troplii(|ne.  La  suppression  de  celle  iiillueiice  tro- 
pliiqne  peut  être  la   conséquence  d'une   lésion    porlaiil    sur   la   cellule 


rr,nini.i::<  ni;  /..i  yunii  iri:.  v» 

iiidlricc  ('llr-iiit'iiH'  —  (itviij)lùi'  crUiildin-  ~  {\\\  sur  If  cn  liii(li;i\i' (•iiiiiiit'' 
(II' (l'Ile  ilcriiii'i'c — lésion  )h-rrlli(iiie  in'iiitlicrlqiic.  Haiis  le  |iroiiiii'i' cas. 
If  cfiilff  lio|)lii(|uf  (If  la  lii)ir  imisciilaiif  fsl  (Ifliuil.  dans  if  sfcmiil 
ras,  il  uf  pi'iit  piiisfxfrcff  sdii  aclioii  sur  ffdc  (ifiiiièrf,  fl  |par!aul.  ilaii^ 
l'iui  <-(>ninif  (laus  i'auln*  cas,  ia  liiiio  nuisruiairf  s'atroiiiiic . 

I.   ^-   Atrophies  musculaires  relevant  d'une  altération  destructive 
de  la   cellule   motrice.  Atrophies  musculaires   myélopathiques. 

Ifi  eufoif  il  fxisle  une  sfiif  de  caraclfrcs  gcufiaux  propres  à  cellf 
variélé  iralropliie.  à  savoir  :  la  lopoi;rapliip,  la  preseneo  de  coiilraelions 
lilirillairfs,  Tflal  de  rcNeitaliiliU'  idio-iouseulairc  cl  de  la  couliaclilili' 
(■•ieflri(|ue. 

I.a  l(>i)0(ir<ipliic  de  rali-o|)liie  esl  le  plus  souvent  à  caraflère  peiiplié- 
liijuf,  cfsl-à-dire  qu'elle  diuiiiiut!  d'iuleusilé  de  rcxlréuiilé  vers  la 
racine  du  membre.  Celte  loi  n'est  pas  absolue,  car  Tatropliie  myelopa- 
tliiquf  peut  présenter  le  type  scapulo-bunieral  dans  certaines  formes  de 
siiriiit/oiiiijclie,  de  polioiinjélilc  (tifpii'  de  l'enfance  ou  de  l'adulte,  ai- 
poiioiiuirliU'  chronique  ou  de  srlûroac  latérale  annjohnpliifjue.  La  bilalc- 
idlilé,  la  sijméirie  de  l'airopliie  dans  l'atrophie  musculaire  de  canse 
médullaire  est  la  refile;  elle  peut  cependant  faire  défaut,  et  l'atropliie 
musculaire  peut  ne  siéf^er  que  d'un  seul  coté,  l'autre  restant  iudfnuic 
—  atrophie  musculaire  |>ar  lésion  médullaire  unilatérale  {poliofin/élilc 
nif/Hi'  (le  l'en/ance  el  île  l'adulte,  siirinçionii/élic  i(uilalérale\.  l'arfois 
enlin.  tout  en  étant  symétrique,  l'alro|)hie  peni  élrc  plus  accnsc'c  dans 
lui  membre  que  dans  l'autre. 

Les  canlraclicDiK  fibrillai)es  son!  lapana.ue  des  atrophies  musculaires 
relevant  d'une  lésion  de  la  nioflle  éjuniérf  fl  sont  constaiiles  dans  les 
atrophies  myélopathiques  subaiguës  cl  chroniques.  Par  contre,  dans  les 
fminfs  aigïies  comme  dans  la  |)olioniyélite  aigiie  de  l'enfance,  elles 
l)euvent  manquer.  Elles  sont  d'autant  plus  accnsées  que  ralfection  esl 
moins  ancienne  el  parlant  que  le  muscle  est  moins  atrophié.  Elles  dis- 
paraissent plus  ou  moins,  en  elfet,  aux  périodes  avancées  de  rall'eclioii. 
Enfin,  dans  les  lésions  éleintes  —  foyers  anciens  de  poliomyélile  aiçjuc 
ou  {Vhnualonujélie  —  elles  font  toujonis  déiaut.  V! excitabilité  idio-nnis- 
rulaire  est  toujours  exagérée  tant  (|ue  l'atrophie  n'est  pas  trop  avancée. 
L'état  des  réjle.rcx  tendineux  esl  dilTérent  selon  la  variété  d'atrophie  à 
la(|uelle  on  a  atfaire.  el,  dans  cha(iue  variété,  ils  présentent  des  dillé- 
i-ences  selon  l'époque  d"év(dulioii  ;i  la(|uelle  est  ai-rivée  l'alfeclion.  (Voy. 
Séiniolofiie  des  réjlexes.) 

La  conlraclililé  c/ce/r/fy/fc  ju'ésente,  non  senlenientdes  variations  (piaii- 
titatives  —  diminution  de  l'excitabilité  —  qui  sont  constantes,  mais  le 
plus  souvent  des  variations  (jualilatives,  entre  autres  la  réaction  de  dégé- 
nérescence. (Vov.  HéniioUujie  de  re.ccitabilité  électi'ique  des  nerfs  et  des 
muscles.) 

]/(ilropliie  é\(due  dilVéremnient  suivant   (pi'il   s'agit  de  telle  ou  (elle 


:''"'  sr:Mi(ii<ii:i/-:  ni  mn77;i/a'  XEinirx 

;illiTliiiii  (le  1,1  iiKicllc.  iiintnl   riilnipliic  ;i  une  inarclic  It'iilc.  file  envahi! 

!"'"•'  |"'ii  li"^  SI  les,  lesalleinl  |Miiir  ainsi  dire  liltiv  |iar  lihre  ;  lanlôl, 

au    ciinliaire,    ralr(i|iliie   rra|i|ie  i  .ipidenienl   les  muscles  e|  en    iieu  de 


121 


Fi; 


Fig.  12-1  el  125.  —  Atrophie  niusoulaîre  projîi-essiv.o.  type  Aran-Duchenne,  par  poliomyélite  chronique 
chez  un  homme  de  soixante-quatre  ans.  —  Ici,  la  marche  de  laH'ection  fut  très  lente;  l'atpophie  avait 
débuté  il  IVige  de  quarante-sept  ans  et  la  mort  n'eut  lieu  que  div-huit  ans  après,  à  r.i<;e  de  soixante- 
cinq  ans  et  encore  riit-ellc  due  à  un  accident  et  non  à  l'évolution  de  la  maladie.  A  noter  encore  dans 
ce  cas  que,  mal>:ré  la  longue  durée  de  l'afrcclion,  les  membres  intérieurs  ne  sont  que  peu  atrophiés. 
Ce  malade,  en  elVct,  pouvait  faire  sans  fatigue  d'assez  longues  courses.  La  photographie  ci-dessus 
a  été  faite  un  an  avant  la  mort.  Pour  l'observation  et  l'autopsie  de  ce  malade,  voy.  .1.  Iiejeiii<e, 
Deux  ca.\  de  piiliomijélile  chronique  .suivis  daiilop.sie.  Bull.  île  la  Suc.  de  bioL,  1895,  p.  1888. 
obs.  I.  I.a  première  partie  de  l'observation  de  ce  malade  a  été  publiée  par  VLJ.|>1A^  dans  ses  Cliuiques 
de  1877. 


temps  alleiiit  son  (■(ini|ilel  d(''\(>lop]ienienl.  hinlie  i-es  deux  exlrènies  on 
peiil  observer  Ions  les  iiilernu'diaires. 

Celte  ilinéfence  ilans  la  luarclie  île  l'alroiiliie  musculaire  iieruitH  (l(\ià 
de  distiiiguei'  en  {\cv\\  <;rands  i;i'ou|)es  les  allcclions  mt''tlu  lia  ires  tloiit 


ritnl  /,•//■>  /(/•;  /   1   Mul  11.11  !■■ 


l'Ili'  |((Mil  rclt'\('i- :  (liiiis  la  |in'iiiii'i('  calo^oi  ii',  t'ii  cIVcl,  se  lanj^cnt  li' 
iiialailios  où  l('^  (l'Iliilcs  (l(-^  coiiics  aiiir'iiciircs  sonl  allfiiilcs  iiiit-  à  iiik 
cl  lin.  jiar  siiili-,  ralnipliic.  cumiiu'  riiii|Milt'iicc  foiiclionncllc  (l'aill<'in> 


i5i;. 


.  l-ii;  ,.i  1-27.  — Alroiihio  iimscuhiiie  p:ir  imlioniyélilo  clironique.  IV-lnil  à  l;\i>o  do  i 
ru-  liili.'iTuloso  iiiiliaire  dix  ans  aprùs,  à  l'âge  de  troiile-liuil  ans.  Celte  phnIoL 
eut'  ;iiis  après  le  délmt  de  l'atTeetion.  Ici  l'œdème  inasiiue  en  partie  l'atropliii' 
leurs  (Bicéirc,  1S87).  Oliservalion  .■!  .iiilnpsir  piilili.vs  dans  le  mi'-me  liavail  qii 
réeédeiil.  Olis.  II. 


i>,  .Moi  t 
/■  laite 
i  -  infé- 


se  (li''V(^l(iii|ii'iit  d'iiiie  façon  lonlc  el  |iroj;i'essivc.  Dans  la  (liMixic'ine  cali'- 
^oric.  an  rontrairt'.  la  li!'sion  (•('llniaii'oaUV'cle  une  niardieaijiîni'oii  ra|)iii('. 
provoqnaiit  ainsi  nnc  paralysie  totale  et  iinniédiate,  suivie  rajtidi^ncnl 
(1  nue  ati'opliie  inai'(|nt''e.  Ces  deux  {ji'onpes  sont  du  reste  l'clit's  entre  eii\ 
par  li's  cas  où  l'altt'ratioii  eelluiaii'e  et  partant  l'atropiiie  Miiisciiiairc 
l'Mihiciil  (I  nue  manière  subaiynt'. 


;!',■.'  SEMIlil.dllIlL  1)1    SYSTÈME  AEIll'kl  \. 

Diagnostic  et  valeur  sémiologique  des  atrophies  mus- 
culaires myélopathiques  à  marche  lente.  —  Le  tv|H'  de  ctltc 
\aii('tc  il  ;ilni|ilii('  dOrij^iiu'  iiu''iliill;iir<'  est  réiilisr  |iiii'  l'atrophie  muscu- 
laire type  Aran-Duchenne.  On  sait  que  dans  ce  cas  le  malade  esl 
|ii('s(|iii'  tmijiiurs  un  adiille.  Le  plus  souvent,  dans  la  l'orme  ordinaiie. 


l'ii:.  I^S.  —  Poliomyélite  chronique  datant  de  seize  ans  ciinz  une  l'eiiime  de  soixante-quatorze  ans. 
Diagnostic  confirnii';  par  l'autopsie.  Voy.  J.  Dejerine  et  K.  I.o.ng  :  E.Tamen  histologique  d'un  cas  de 
poliomyélite  antérieure  chronique.  Revue  neurologique^  1912,  t.  I,  p.  372. 

Cette  femme  que  j'ai  observée  pendant  ({uatorze  ans,  exerçait  le  dur  métier  de  porteuse  de  pain, 
et  chez  elle  l'atrophie  musculaire  avait  commencé  par  le  membre  qui  travaillait  le  plus.  Cette 
femme,  en  effet,  portait  sur  l'avant-bras  gaudie  un  paniei'  de  quarante  kilogrammes  de  pain  et  c'est 
dans  l'avant-bras  de  ce  côté  que  débuta  l'atroiibie  qui  y  lesta  un  certain  temps  cantonnée, car  le  bras 
droit  ne  se  prit  qu'un  an  après. 

r.ili  ii|iliii'  iir'JMilc  par  la  iiiaiii.  par  les  muscles  de  rc'miiieiKe  lliénar;  le 
piiiire  ne  |ieiit  jilus  s'apposer  aux  aulrtss  doigts  et  la  main  se  rapproche 
,iiii-i  lie   la  main  du   siii^'e  (main  siinietine).   (Voy.   SibtiioUxjic   de  In 

lIKtill  .  I 

l'iiis.  l'atiopliie  pi'(ij.;ressaiil.  les  iiiteiossciix  sont  atteints  à  leur  loiir 


I  Uni  l:l  /•>  /./     /    I    Miiill  ITI-: 


:<M 


ri  If-  iltii^l-.  li'tili(''i»riil  |iliis  (jn'ii  r.ictiiMl  de-  liiliscics  de  ra\;ilil-l)liis. 
>(•  mclli'iil  «  t'ii  j;rill'i'  ■>  :  la  |iit'mi('if  |ili.ilaiij,'('  ('laiil  en  fxlcnsioii  r(irc(''c. 
les  (liMixiriiR!  cl  li'oisii'iiit'  plialaiijics  claiil  au  coiitraiic  llrcliics.  Kiiliii, 
lorsi|iii'  les  niiisL'Ies  de  l'avaiil-luas  (Mi\-iii("'mi's  sont  alU'iiits,  les  doijils 
teiidiciit  iiicrlcs,  ((iH'issanl  aux  lois  de  la  |ii'saiil('Ui'  iniaiii  dr  cddavrr). 
Kii  mi'iMc  loiii|is,  l'aiiiai},Miss('iii('iil  de 
l'avaiil-luas  indiijiio  ratrojiliit'  des  iriiis- 
cii'S  l'xlonsciii's  et  nécliissciiis  des  doij^ls 
(lij;.  I  VI.  I  i",  I  ii,  I  i5|. 

I.c  liras  lit'  larde  pas  à  ('{\v  allciiit  cl 
l'on  \oil  disparaili'C  siiccessivciiiiMit  les 
rclii-ls  du  liict'ps  et  tlii  Itracliial  antérieur: 
puis  le  deltoïde  et  les  iiiuscles  de  l'épaule 
sont  atteints.  I.e  triceps  est  en  j^i'-iiéial  le 
dcriiici'  niiisele  de  cette  région  (pii  soit 
loncln-  par  ratro|diie  :  les  liras  sont  alors 
inertes  et  pi'iidenl  le  lonj;  du  corps  ivov. 
li-.  |-2i.  I •_>:..  I-Jti.  1-J7.  1-28.  It>!)à  1.''2). 
Kiitin.  l'atropliie  peut  s'étendre  an  trapèze 
en  respcelaut  plus  ou  moins  sa  portion  cla- 
vicnlaire.  aux  imiscles  pectoraux,  grands 
dorsaux,  rlioiuboïdes,  angulaires,  paii'ois 
aux  inuscles  extenseurs  el  llécliisseurs  de 
la  télé  —  parliculai'ilé  du  reste  assez 
rareincnl  oliservée  ((ig.  120  à  ITi'i)  —  aux 
llécliisseurs  el  aux  extenseurs  du  troue. 
Si  les  muscles  des  membres  inrérieurs 
ne  sont  pas  encore  pris  à  celle  épotpie. 
ils  ne  lardent  pas  à  salropliier  et  l'atro- 
phie coiiimeiice  par  les  extrémités  pour 
reinoiiler  vers  la  racine.  C'est  en  géiii'- 
ral  à  celle  période  ipie  survient  l'atrophie 
des  muscles  respiratoires.  inltMcoslaux  et 
diaphragme,  accompagnée  on  non  de  phé- 
nomènes liulhaires  cl  (Milrainant  la  niorl 
du  malade. 

(".elle  atrophie  lunsculaire.  type  Dii- 
cheime-.Xraii,  à  marche  lente  et  progres- 
sive, se  leiicoulre  dans  : 

{"  La  poliumijélitc  chronii/iic.  —  Dcslruclioii  lente  el  progressive  des 
cellules  des  cornes  antérieures  de  la  moelle  épinière  (lig.  124  à  1*28); 

2"  La  maladie  de  Charroi  ou  seliTDse  latérale  aniiiotrophiqne.  — 
INdiomvélite  clMnniipie  avec  sclérose  des  faisceaux  latéraux  (lig.  I2'.l 
à   ir.2i': 


(iliiqiie  chez  une  femme  de  quarantr- 
Irois  ans.  Début  de  l'afTection  il  y  a 
six  ans.  Ici  les  membres  inférieurs  sonl 
encore  intacts  et  il  n'existe  nucun 
symptôme  de  paralysie  bulbaire  (Sal- 
pV'trit'TO.  1898). 


14; 


")"  La  syriiK/itiniit'lic  (/liijntatosc  médnflfiirci  ii\\l.  l.'»'».  ir»i,   ir»o,  jr»(i. 


■.iVi  si-.MKiijKiii:  m  s\  si  i:\ii;  XhitihTX. 

V    Tii'S   fxccplioiiiicllciiiciit    iliiiis    l;i   iiniupulhic  iilr<i]ilii<iiic  jiiuKjïrs- 
sive{iv^.  140). 

Dans    la  polionijirlile   fhroiii<iiic.    lypc   Ai.iii-lliicliciiiic.    les    ih'IIcm" 


(nidiiiciix  siiiil  iiliolis.  l);itis  hi  sclcrosi'  liili'ialc  (iiiii)i)li-fii)ln(/ii(\  iU  s(in| 
t'\a<ir'it''s  t't  cet  (Mat  d'oxa^MMalioii  |)('isi;>le  encore  à  nn(>  période  avaneée 
de  la  nialadi(!.  Dans  la  s(///Hr/o/«j/('/(t'.  les  réflexes  tendinenx,  abolis  aux 
membres  snpérienrs,  sont  exajjérés  aux  membres  inleri(UM's  et  ces  mem- 
iires  inlV-i'ieuis,  même  loi's(inc  TaU'ection  est  très  ancienne  —  et  (pic 


;/,■((/  /;/  />  ///■  /  I  \iiiiii  I  il-: 


|i^ii'l:iiil  ralin(iirn' di'^  iiil)ii's  sn|i('M-i(Miis  est  il  ni  \(' il  nii  dcj^ir  ('xrt'.s>ir 

—  <('s  mciiiliii's  iiilV'iioiiis.  ilis-jc.  |i:iitici|u'iil  Itrs  riiirim'iit  à  ratiii|iliic. 
hiiiis  la  sviiiipunvi'lic.  il  cxislc  eu  oiilii'  des  lioiiiilt's  dissiicirs  de  la  scii- 
siliilil('  (vov.  Sriniolof/ic  de  la  srnalhililr  .  di-  la  ex  plm-scidiiiM'  cl  soiiM'iil 


Kl-.  ir>i 


ij;.  lôôel  131.  —  Syringoniji-lie  tliej  un  lioiniiio  de  cin(|uanle-(iualre  ans,  uyaiil  ilùluilé  mt»  Vàne  ili- 
vingt-quatre  ans.  Alropliie  très  mar(|uée  des  muscles  de  la  rc^'iim  antéiie\iie  des  avant-bras  .linsi  ipie 
des  muscles  des  mains.  Intégrité  des  radiaux  et  du  long  supinateur.  d'où  altitude  des  mains  dite  «  de 
prédicateur  •  a  nsi  que  des  muscles  des  bras  et  des  épaules.  Dissociation  sjringomyéliquc  de  la  sensi- 
bilité (Bicùtre.  ISitU).  Pour  l'observation  et  l'autopsie  voy.  J.  IbjF.niSK,  Un  cris  de  siiringumijélie  siiiri 
iCnuliipsie.  Cm/ilfs  rendus  el  mém.  df  la  Sor.   dr  biiil..  ISiK).  p.  I. 


mil'  (lilliiMiiliiiii  lie  rdinciliirc  des  \imi\  avec  réliacruin  des  ^lolies  ueii- 
laires  el  iiivosis.  Chez  le  svi  iiifiomyidiiiiie  eiilin.  l'alropliie  débute  assez 
soiiveiil  avaiil  la  viiit;liètiie  aiiiK'e,  chose  exce|i!i(iiiiielle  ilaiis  la  iioliu- 
iiiv(''lit(>  olin)iiii|iie  el  dans  la  maladie  de  Chai'cnl. 

Dans  la  f;li(imalose  iin'dnllaire  eiilin,  on  peut  ohservei'  —  iiieu  ([ue  le 


I';iil  soil  rare  -  un  ly|M'  Ar;iii-l)ii(li('mu'  av(U'  griffe  ciihilale  cl  dans 
l('(|ii('l  ((ig.  |."7)  (lu  fait  (le  la  i(''liacti<)ii  cl  des  adhérences  des  Iciiddiis 
des  llécliisscurs  dans  leur  liajel  eai|i()-inélacarj)ieii,  les  doigts  soid  appli- 
i|U(''s  sur  la  |iaiime  lU'  la   main  cl  iiiiiii(diiiisés  dans  celle  (Misilion.  ('/(^sl 


lii  un  l'ail  (|nc  je  n'ai  jamais  rcn((inlr('  dans  la  poliomyélite  chronique 
on  dans  la  sclérose  latérale  aniyotrophiqne.  mais  (jui  peut  s'ohserver 
d-nis  la  névrite  périphrvique  (lig.  170). 

I,a  pardli/sie  labio-fjloKfiO-hirynfièc  est  mi  mode  de  IcM'miiiaison  coni- 
iiiuii  (le  la  sclérose  laléiale  amyolropliique.  Dans  la  polioinijrlilr  chra- 
inijtic.  il  ne  ma  pas  (Me  domié  jusqu'ici  de  constater  sa  présence, 
(|iicl(pie  ancienne  (pie  lïil  l'aflection.  Dans  lasi/r//(</o/H)/é/(V',  cecomplexns 


I  iioi  III  i:-  hi-:  I  1  Mit  I  II  in:.  mû 

s\iii|iliiiiialii|iii'.   ;iss('/,  \w\\  ri'i''(|iii'iil  (lu    l'cslc.  s'jicciisc  Ms  (|ii('  l;i  j:li(i- 
iiKiliisf  ciiviiliil  \c  linllii'  lacliidicii. 

I.  ('Vdliilidii  (Miliii  est  (lilliMciilc  dans  ces  liiiis  xarich's  d  ali(i|p|iic 
iiinsciilaii'c  in\i'>l(i|)alliii|ii(\  l,a  iiialadic  de  ('.liarcol  est  celle  donl  la 
inai'tlie  esl  la  inoiiis  lente,  de  deux  à  trois  ans  le  pins  souvenl.  Iteaii- 
ediip  |diis  rarement  de  sept  à  dix  ans.  très  exceptionnellement  davantage. 
IMiis  \ient  la  poliomyélite  clironitpie  dont  révolution  est  en  jii'-néial  lieaii- 
coup  plu--  lente.  Mans  les  denx  cas  de  poliomyélite  clM'oni(|ne  tvpe  Aian- 


Fi<,'.  157.  —  Uêtraction  des   doigts   dans  un  cas  de  syringomyélie  type  Aran-Ducht 
datant  de  trente  ans,  chez  une  femme  de  -soixante-deux  ans  (Salpêtrière,  1912). 


llnclienne  (|ue  j'ai  ra]i|)oités  en  18'.t5  I lig.  I'2i.  l'i"),  l'2(').  l'JT).  les  maiadev 
snccombèrent  lini  au  bout  de  dix  ans,  lautre  dix-lmit  ans  après  le 
déliut  di>  leni'  alVection.  et  encore,  chez  ce  dernier  malade,  la  mort  tut- 
elle lerésidtat  d  un  accident  et  non  due  aux  |)rogrès  de  lalropliie.  (.liez  la 
malade  représenttn-  dans  la  lii;.  I'28,  l'atrophie  datait  de  seize  ans  lorsipie 
survint  la  mort.  Ouant  à  la  syi'ingoniyélie,  sou  évolution  est  encore 
|dus  leiile,  et  il  n'est  pas  rae  de  voir  des  sujets  atrophiqucs  de  leurs 
memlires  supérieurs  depuis  trente  et  quarante  ans  —  j'ai  même  observé 
uii  cas  datant  de  cinquante  ans  —  et  chez  lesquels  les  membres  inférieurs 
sont  encore  intacts. 

I>ans  le  tv|»e  scapulo-iimiuMal  de  la  iiniopalhie  alfaphique  prof/rcKsivc. 


si-:mi(ii.i)(,i/-:  nr  svstiWii-:  seuveux. 


Ir   l\|M'  Ai;iii-I)ii<liciinc  est   raie  (lij^.  1  iO)   lanilis  (|iiaii   coiilfaiir  il   csL 
iiiiislanl  dans  le  lijjw  /icriiilicriquc  de  celle  aU'eclioii.  (Voy.  p.  5lil.) 

L'alrophie  imisenlaire  de  causer  iny(''l(i|iallii(|iie  se  présente  donc  dordi- 
iiaiic,  avec  la  lo|KimM|diie  lype  Araii-lMiclieimu  (jiii  est  précisériK^nt  TIti- 


1 


li;;.  lôs.  Fi^.  1.7.1. 

Ki^'.  1.')S  cl    \ô'.l.~  I'(.li(iinyélilo   siilKii.;ii(>  i'i   ly|ic  <r,i|,Hl,,  I r.il  —   C.V.  CM,  C.VIt    —    <l.il;iiil    ,\r   <li 

liiiil  niois  rhi'^  Mil  lioiuiile  de  cini|ii,iiili- si  v  .ni-    M  i  .i|ihic  cl  |i.ir.ilv-ir  1 1  r- m.ini ^  ,-l  .\ iii,|ii 

ili's  ilcUniilé's.  biceps,  brachial  antcric  m  .■!  Imiu  -ii|ini.il.iii .  Ii.mm.  uii| n-  .1. ,  u -  d.iii-  h  ,  .aIc 

sc.il-s  du  iMiiKllcl  IH  des  doigts.  Ti-.miM.-    Ini,-.,    |,rihr    iii:ii,|n.'-.  .I.uis  Ir-  mii-rl.-  11,.,  Iii-rin-, 

pnijîiicl  cl  (li><  dui-ls  cl  dans  les  uni-,  les  .1,-  1,1:1111-   —  CVIII  ,1   llli  —  llca.  Imii   .1,-  .I.-:;.  i,,i ,-,  ,11, 

dans  les  iini-,lc-  :ili  ,.|.lii(''s.  Ciinti-actions  lilnillan  r-,  .MhiIi 1  .1.--  iV'llcxcs  c,l,.cr,iiiirM- ■■!   i.i.liiiii 

Sensibilili'  iiilin  le.  M.iiilirrs  inl'crieiirs  niiniiaiix  1 Mil ,,  cl   en .,  l'nree.  Iiile^iiil,,  île-  1 

llcves  patollaiies  cl  aeliill,,ens.  llcllevc  cuhni.'  phiiiKine  uni  mal  iSal|iclri;.Te,  1111)1 1.  Vm ,  1;.  l'eu - 
cl  K.  G.U-CKI.EH  :  l'nca-  de  pnlininy.dile  siil.ai^jiië  à  I  n|inKi,i|ilne  i;i(li<  iiliir,- 1 1  Vjie  scapiiln  lin  iin-ia 
Itri'iie  nciii-ijlo:iiiiiic.  Illlll.  |..  |-i07 


\cis('  (II!  Iy|ir  sca|iiil((-liiiiiir'i  al  (\r  ralii>|iliic  iii\(i{iallii(|iie.  |)aiis  la 
lndioiiiyclilesiiliaij^Më  (liji-  I."i8el  I."!))  un  chcnnicpie  et  la  sclérose  laléiale 
ainyolr()plii(pie,  le  lype  seapnlo-lininéial  esl  lai'e.  Il  en  est  de  iiiènie 
|)onf  la  syiinnoniyi'lii'  on.  (|nni(pie  lies  peu  rri'ipienl,  il  a  cependant  l'-lé 
ohservé  iSclilcsin^rr.  Hcjeiii I   rininiMsi  (lii;.    I  itl  cl  lil). 


1  nnriii  /■>  m-:  i  i  \inrii  rrr 


Ainsi  (|iic  je  \'m  iiurKiiii'.  I.i  liil.ili'iJiliU'  des  >\  iii|i|i'iiiirs  l'sl  la  ri'';;lt.' 
dans  I  aliophic   nMl-^l'lllai^('   ni\i''l()|iallii(|n('. 

riinlclois.  niir  '^l'iilc  main  |M'nl  [icndanl  nn  ici  lain  U'iiips  l'Iii'  prise 
a\aiil  i-cllc  (le  I  anlri'  ci'ili'.  l'aiTnis  aussi  k's  deux  mains,  (|iini(|iii'  iicllc- 


y<i:-  liu.  !";-,  ui. 

l'i^.  lill  cl  Ul.  —  SyriiiKuinji-lii-  type  MMpiiUi  iiuiiiOriil  à  dtMiul  tarilil.  Uissocialion  <le  la  M'nsiliilil.- 
sur  les  membres  supérieurs  et  le  tronc.  Abolition  des  r-éllexes  olècraniens. Exagération  des  réflexes 
patellaires.  Ici  la  topo[;:ra|ibie  de  l'atropbic  est  très  nettement  radiculairc  (V'et  VI*  paires  cervicales 
iliicclic.  1894 1. 


ini'iil  alr()|ilii(''es.  pcnvcnl  I  ùlic  à  des  dcjjii's  dillV'rcnls,  niaisji'  ne  (•niiiiais 
pas  d  exemple  tlt!'niiiiislialir  de  ptdiomyélile  cliioiiifiiie  nn  de  maladii!  de 
Chaicol  à  lop()j;rapliie  unilatOrah'.  Pour  la  syrinuomyi'lie,  par  cniitie. 
I  iiiiilal(''i-ali((»  de  Ifitropliie  (li;;.  \M]  —  siiri)i(j(nniiiHie  iniilulrralc —  a 
é(é  nliseivt'e  (l)ejei'iiie  ef  Sollas.  Dejerine  et  Mirallic'"). 

I.a  pidiomvt'dile  elironicjue,  ennliairemenl  à  ce  (|ui  avail  éh'  ailmispen- 
daiil  liiiij.'lemps,  nesl  pas  l'apanage  exelnsil' de  ràgeadnlteelpeiils'idiser- 


SÉMIOLOGIE  Dr  SYSTÈME  NERVEI'S. 


ver  (liez  YeiifnnI  —  Wcrdiiij;  (IS'.)I  ),  llollinann  (  18!»")).  —  Dansée  cas  elle 
|iiéseiile  sdiivent  le  earaelère  /(iiiiilidl  et,  en  cela,  elle  dillére  de  la  Inrnie 
deraihille,  où  eello  partieiilarilé  n'a  pas  eneorc  été  l'encontrée.  Dans  les 
lails  de  [poliomyélite  (•liioni(ine  de  renl'ance  lappoités  jusqu'ici,  l'alteclion 
d('linla  vers  la  lin  de  la  picmière  année  par  une  faiblesse  des  nuiscles 
des  jandx's  et  du  dos.  L'all'ection  jirogressant,  les  uKMnbies  siipérieui-s 
se  jirennent  à  leur  lonr,  pnis  ceux  de  l'avant-hras  et  de  la  main.  Cette 


Kii;.  UJ  cl  liô.  — Atrophie  ilfs  miiM-l 
de  soixante  ans,  atteinte  de  |nilii 
ans  (Salpètriùre,  1900). 


ni  il.'s:LViint-lir.i>,  Ivpe  Aran-nuchenn 
.111. nie.  ll.-l.ul  de  l":itr..<li..n  :i  l':i^.- 


ez  une  femme 
■iinpirinle-ciiiq 


laililesse  s'accompagne  d'atro|diie  nnisculaire  symélritine,  ti'ès  i)rononcée, 
tnas(|née  en  partie  par  de  l'ailipose  sons-cutanée,  l-es  symptômes  céré- 
braux ou  bulbaires  font  défaut:  la  mort  siu'vient  le  |)lns  souvent  avant  la 
i|iialri('me  année.  1/alropliie  es!  snrtoul  marquét!  dans  les  muscles  du 
dos.  des  fesses,  des  cuisses,  les  ll(''ciiisseurs  de  la  hiinclie,  pins  viennent 

ceiiv    de   I,- |iie,  du   c(mi.  de  la  ceinture  scapulaire.    des  avanl-bras, 

des  jambes,  ainsi  tpie  les  pelils  niuscl(>s  des  mains  el  îles  orleils.  La 
paralysii!  est  llastpie,  lalrophie  progresse  dune  manière  <  lii-oiii(|ue  on 
siibaigue  el  arrive  ;'i  lui  dei:ré  1res  martiué  d'inttMisilé.  Les  rétlexes 
leniiiueux  sonl  abolis,  les  cuiilracliuiiN  lilirillaires  foui  défaul,  les  nerfs 


rnoini.ics  de  i  i  \unii iri:.  .va 

|i('ii|)lir'iii|Ui's  jiiiisi  (|iu'  les  imisolt's  soiil  ill(loll•lll^  :'i  l.i  |iiv-->i()ii.  |,;i  ir,u-- 
lioii  (II'  (It'jiriK'iosceiici'  soil  imiliclli',  suil  lolalc.  osl  IioiiirmiIi'.  S;mt'  In 
Itraiii'lio  t'xtcnio  du  spinal,  aiiciiii  iicir  ciàiiicii  iiVst  lési'-.  Les  Irsioiis 
son!  (flics  (le  la  |t(ili()my(''lili'  clMoiiiiiiit'. 

Le  (liagiidstic  os!  (Ml  ^fiMit'ial  facile.  La  |)(ili(iniy('lile  aij;iic  de  rciilaiicc 
ne  peiit  piVlec  à  c(tiit'usioii,  (■laiil  doiiiicc  sa  marche  rapide,  l/iiididence 
(l(^s  ncfl's    el    des    muscles   et    la    marche  lente  de  l'allection   excluciil 


Ki.;.  141.  —  MlO|illi 


ries  des  mains  dans  un  ( 
lit;,  lis  à  151  .Salpèlii 


i  de  sclérose  latéi-ale  am\olMi|>liii|u 
■e,   liVIfli. 


laliopliie  musculaire  due  à  une  névrite  inl'eclicnse  (ju  toxi(|ue.  {.atro- 
phie nniscnlaire  néMiti(|iie  —  type  (^haicot-Marie,  —  la  nc-vrite 
livperli()j)liique  —  alVcclions  le  pins  souvent  familiales  s'en  distiiifjnent 
pac  la  to|iofjraphie  de  ratiopiiie  —  (h'Iint  par  les  pieds  et  les  jambes  — 
el  |iar  les  troubles  fi('M[nenls  de  la  sensibilitt'-.  Le  diagnostic  avec  l'atro- 
phie de  cause  myopathicpie  est  ('■gaiement  important  à  établir,  la  polio- 
myélite chronique  de  l'enfance  étant  souvent  elle  aussi  une  maladie 
lamiliale.  La  topographie  de  l'atrophie,  l'intensité  de  la  paralysie,  l'évo- 
lution plus  rapide  de  l'atrection,  l'absence  d'hypertrophie  ou  de  lipo- 
malose  musculaire,  la  réaction  de  dégénérescence  sultisent  à  sé|iarer 
cette  alVection  d'avec  les  formes  ordinaires  de  la  myopathie  atro|ihi(|ne 
pidgressive.  Seul  le  type  Leyden-Mohius.  (|ui  débute  par  les  muscU^s  du 
bassin  el  des  cuisses,  doit  en  èlre  dilTérencié.  ici  encore  les  caracti'res 


;i;,-.,  >i:Minijii:ii-:  m  s)\^ri:\ii:  \i:nii:ix. 

cmiinrivs  |>liis  liaiil  siiriiroiil  ;ni  (liii^iioslic.  l'uni'  le  (linj^iioslic  :ivcc  la 
niiiiiloinr  conijf'nildli-.  \(iv.  p.  "iTO. 

Ihiiis  les  l'oiiiirs  dalioiiliir  iiiiisiiilaiic  lypi'  Ai  aii-Huilii'iiiic  il  iiiarclic 

Iriili'   i|ui'    ji'   viens   ilr   ili'riiiv.    l'an'crli ■viilnc  plus  on   moins  Icillo- 

I lien I.  mais  |niiL;r('-si'  Idiijimi  s.  A  c  ili'  de  ces  l\|ics,  il  en  csl  d'anli-os  liciui- 
i.mn  plus  laicmi'iil  (ilisciNrs.  dans  Icsipnds  l'alroiiliie  iic  suit  pas  une 
mai-clic  projiressixc  cl  icsli'  indrliniincnl  limili'i'  aux  mnsrlps  de  la  main 


ri^'.  Uo.  —  Alrophie  excessive  des  muscles  des  mains  et  de  la  région  ant('ricure  de  l'avant-ljras  dans 
un  cas  de  syringomyclic.  A  dniile,  niaindilc  «  de  |irédicaleur  »  (malade  l-cprésenlé  dans  les  ligures  ir.n 


sans  fiagiicr  criix  des  a\anl-liras  im  des  liras,  l'iamsay  llunl  (l'.td!»  cl 
1910)  a  dccril  mxcm'vrilc  itrofcssiuinnlli-  <\v  la  liranclie  ilu  neifincdian  se 
rendant  au  lliénar  avec  alroiiliie,  hoincc  an\  muscles  de  cette  émineucc 
cl  sans  liDiihlcs  île  la  sensiliililc.  Le  même  aniciir  a  encore  décrit  nue 
iH^iile  de  cause  égalemenl  pi  (d'essiimncllc  par  compression  de  la 
liiamhe  proTonde  du  culiilal  avec  alropliic  de  Ions  les  muscles  de  la 
main  à  l'exception  de  ceiiv  iniieiM's  par  le  médian.  Ici  aussi  la  sensilii- 
lil/'csl  inlacle.  (Voy.  Acrr/Vc.s-  jndfrssioiuirUe^:.  p.  "fl.)  l'ierre  .Marie  cl 
C.li.  loix  (l'Jlô)  oui  rapporh'  des  oli^civaliims  dalropliie  musculaire 
à  lopojirapliie  analoj;ne  cl  leslanl  ('■^alcmcnl  slationnaire  :  dans 
<|neli|ncs-uns  deces  cas  la  Icsiiui  musculaire  irievail  d'une  lésion  iin'dnl- 


Tiini  III  i:<  hii  A  Mniiiiii:.  ;>.r.:i 

lairc  limili'i'  a  I;i  chi  ne  aiilri  iciirc,    sdilf  tli'   l('|ilin(-iiial,i(ic  i\[\v  ;i   une 
eiido-  cl  |ii'iiarli'iili',  dans  (("aiilifs  irniii'  iK-viilc. 

Dans  l'alropliit'  innscnlairc  de  cansc  niy(''li(|ialliii|nc  à  (•vidiilion  Iciilc, 
je  sii^nalcrai  imu'oit  ct'llc  une  I  "on  oltscivc  pai  l'ois  an  coni's  de  la  sclérose 
m  plttijiics.  Tri's  cxccplionncllcnicnt.  cclli'  all'cclion  poul  évolner  sous  la 
l'ornu'  lie  scléroso  lalcialc  ani\dlid|»lii(iiu'  (Killian.  Pilics.  Dcjcrinc)  avec 
|)aralvsii',  conlraclnrc,  atrophii'  ninsculaiii'  cxliènicincnl  |iidnonréo 
dos  innscics  des  incrnlncs  cl  du  lionc  cl  svni|(lonies  de  paralysie  laliio- 
j,'losso-laivn<;cc.  l,c  diai:nns|ir  As^'i'  la  sclérose  latérale  amyi)lroplii(|iic 
repose  sur  re  l'.iil  (|iic.  ((Uiliaircincnl  à  ce  i|n"oii  voit  dans  celle  dernière 
all'eclion.  dan'-  la  scIimosc  cm  platines  la  c(mlra(lni-c  |)ersisle  1res  accusée 
et  les  réilexes  tendineux  rcslcnl  c\aj;éiés  nialgi'é  linlensiléde  l'alropliie. 
Mais  le  plus  souvenl,  lorsipi'on  observe  de  l'atrophie  des  muscles 
au  cours  de  la  scléiose  en  p!ai|ues,  cl  la  chose  nesl  pas  1res  fréquente. 


Fij:.  Ut;.  —  Main,  type  -4ran-[)iiohenne,  clicz  un  inyopallii.ine  (malade  leprésenté  dans  la  ligure  97). 
Cotte  pholograpliie  a  été  prise,  les  mains  dn  malade  reposant  sur  une  talde. 

cette  atro|)hie  est  en  généi'al  plus  discrète,  beaucoup  moins  généralisée, 
porlatil  principalement  sur  les  muscles  des  mains  et  des  avant-bras  et 
ceux  des  membres  inférieurs  (Lejonne).  Dans  certains  cas  cependant,  les 
muscles  des  mains  ont  été  trouvés  très  atrophiés.  Les  réactions  éleclri- 
([ucs  sont  dordie  (|uanlitatif,  la  réaction  de  dégénérescence  fait  générale- 
ment défaut.  Kn  dehors  dun  certain  degré  d'atrophie  pigmenlaire,  on  ne 
trouve  pas  en  général  dans  ces  cas.  de  lésions  des  cellules  des  cornes 
antérieures  comparables  en  intensité  à  celles  de  la  poliomyélite  chro- 
nique. Dans  le  cas  à  svmpttMiiatologie  de  sclérose  latérale  ainyotrophique 
(jue  j'ai  ra[)()()rté  (1884).  il  n'existait  pas  de  lésionsdes  cellules  des  cornes 
antérieures,  ni  des  neifs  inlra-niusculaires. 

Pour  terminer  enfin  ce  ijui  a  liait  h  ratrophic  iiiiiscnlaire  niyélo- 
palbique,  je  mentionnerai  encore  celle  qui  a  été  observée  dans 
quel(|ues  cas  de  la  forme  spinale  de  la  maladie  du  soinineil  — 
atrophie  des  muscles  des  bras,  des  mains  cl  en  particulier  des  inler- 
osseux. 

DrjERiNK.  —  Séiniolo''ie.  25 


;'5^  si-.Mioi.ixut:  m  svsri.Mh-  .\i':iir/-:i'x. 

Diagnostic  et  valeur  sémiologique  des  atrophies  muscu 
laires  myélopathiques  à  marche  rapide.  —  Ici  l'aspocl  clinique 
lie  ratVcclion  dillÏTc  île  celui  (|iie  |)téseiileiil  les  atrophies  à  marclie  lente, 
imi(|uenienl  par  la  rapi(lil('  (révululion  de  raU'eclioii.  [,e  siijel  esl  IVappé 
en  quchpies  iiMiis,   mmim'iiI    iiiriiie  en   (|iiel(pies  heures,  d'une  paralysie 


!(;•  U7.  —  Mro|iliic'  iiinx.iil:iin'  ilii  uii-iiiliri.  Mi|i,-nfMr  ilioii  (l,ii:ini  ilc  h. -pi.  ans,  chez  un  homme  de 
soix,inle  ans  cl  relevant  d'une  syrinsomyclie  unilalérale.  Ici,  cuntrairemcnt  à  ce  qui  s'observe  d'ordi- 
naire, la  Kliomalose  médullaire  se  développa  assea  lard  (Bicétre,  18^).  Observation  et  autopsie  publiée 
par  Dejeiiixe  et  Sortâ»,  Un  cas  ilc  siirinrjumijclie  unilntêrale  et  à  début  tardif  suivi  d'autopsie.  Bull, 
de  la  Sur.  de  liint..  ISil-i.  p   7|{;. 


totale,  gént-ralisét;  aux  cpiatrc  nieinhres,  ou  localisée  à  quelques-uns  ou 
mt'îme  à  un  seul  d'onlre  eux.  .V  cette  période  de  paralysie  simple  fait 
rapidement  suite  uni;  période  d'alroiihie,  accompagnée  de  réaction  de 
di'^'i'iK'rescence.  Celte  alro|)liie  va  en  augmenlanl  dans  certains  muscles 
dont  elle  amène  la  disparition  eomplétt!,  en  détruit  incomplètement 
d'autres  el  enlin  respecte  certains  d'entre  eux,  tpii  liiiisseiil  au  lioiil  d'un 


ri;nri;i.i:s  m-:  /  i  \iniii  iri:. 


355 


lt'iii|is  |llll^  iiii  iiidins  liiii;^  ji.ir  ic(ii|)i'ii'r  Iciii^  ^(llll•lillll^.  lin  d'aiilrcs 
Um'iiu's,  ici,  011  ;i  iillniic  ;'i  uni'  |ioliiirii\r'lilc  iiigin-,  à  uni'  dcslrnclioii  pins 
DU  moins  ('oni|ili''l(>  des  l'clinlcs  des  conics  anlt'i'icnrcs,  ri-snllanl  d'un 
|ii'Oct'ssns   iiilrcru'ux  on  lo\i(|n('.  Tonic  nnc   |iaili('  de  ces  alidiiliics  nms- 


Kig.  118.  — P;i!-alysie  infantile  des  membres  inférieurs  avec  prédominance  marquée  de  l'alrophie 
dans  les  muscles  de  la  jambe  droite,  cliez  un  homme  de  vingt-six  ans.  Début  à  l'âge  de  quatre  ans 
(Bicélre,  1890). 

Fig.  149.  —  Poliomyélite  aiguë  de  l'enfance  unilatérale  gauche  —  forme  hémiplégique  —  chez  un 
homme  de  trente-quatre  ans.  Intégrité  de  la  face.  Abolition  des  réllexes  tendineux.  Début  de  l'af- 
lection  à  l'âge  de  quatre  ans.  Ici,  il  existe  un  léger  degré  d'atrophie  de  la  jambe  droite  (Hicùtre, 
1890). 

culîiiros  à  inarciic  rapide  l'sl  du  rcslc  encore  à  l'élude.  Je  lais  allusion 
ici  aux  paralysies  dites  spinales  aiguës,  groupe  dans  lequel,  à  côltî  de 
cas  laissant  à  leur  snitt;  une  alro|)liie  musculaire  indéltibile,  il  eu  est 
d'autres  tpii  se  terminent  j)ar  la  gui'iison,  tantôt  apirs  quelques  mois, 
tanlt'il  après  plusieurs  années  d'amélioration  progressive.  Il  est  certain 


f:  Midi. ne,  II-:  m  sysri:Mi;  .\i:ini:i  \. 

('  CCS   l'iiils    ciilrciil    (l;iiis    les  ,ili(>|)liics    iniisciihiircs 


tjiic   lion    niiiiilii'c  (le  ( 
(I  iiii^iiic  in''vr'di(iue. 

Ce  ((lie  iKius  {'oiinaissiiiis  le  mieux  en  liiiil  (|iie  poliomyélite  aiguë  c'est 
celle  (le  reiir.-iiice         |i;ii;ilvsie  iiiliiiilile  —    (|iii  se  lijidiiii  cliiii(|iieiiieiil 


150. 


151. 


Fig.  150  et  151.  —  Atrophie  tcès  marquée  du  membre  supérieur  gauche  (iig.  151)  avec  main  de  prédica- 
teur, par  paralysie  infantile  chez,  une  .jeune  fille  de  dix-neuf  ans.  Début  de  l'alTeclion  à  l'âge  de  deu.x 
ans  et  demi  La  ligure  1.50  représente  le  membre  sain.  Ici  l'atrophie  a  une  topographie  nettement  radi- 
culaire.  C'est  ainsi  que  les  muscles  innervés  par  les  V"  et  VI'  cervicales  —  deltoïde,  biceps,  brachial 
antérieur,  long  supinateur  —  ont  compIMement  disparu.  Les  radiaux  (VI'  et  VII'  cervicales)  sont 
intacts,  l'extenseur  commun  ilr-  )l.ii-t~  \'l",  VU' et  VllI'  cervicales)  est  complètement  atrophié  Le 
groupe  des  fléchisseurs  de>  li  ii^i-  ■■'\  iiiopliié  surtout  dans  le  domaine  du  côté  cubital.  A  la  main 
enfin,  l'éminence  thénar  (VIII  i  ^  i  \  i.  rh  i  (ll^paru  sauf  l'adducteur  du  poui'O  qui  est  intact  ainsi  que 
tous  les  autres  inlorosseuv  M"  .loi^.il.    i,s,i||,|-.||-i;M-e,  1S«II. 

par  une  ali'()|iliie  itersislaiile  laiih'il  (l(!s  iiieinlues  inlérieurs  (lig.  148. 
152  el  l.")?!,  iaiih'ii  des  membres  supérieurs  (lijj;.  155,  154,  156),  fré- 
quemmeiil  par  iiiic  airophio  limitée  à  un  seul  membre  (lig.   150,  152). 


I niiiiii.i:s  ni'  i  i  \iinii m-: 


Klaiit  (loimi'"  <|ii'il  s'ii^il  ici  (l'niic  iilli'clidii  de  l'ciiliiiuc.  rali(i|ilii('  iiiiis- 
culaiic  se  coiiiiiliiiuc  tdujoms  d'iiii  and  de  iir'\cl(i|)|UMiu'iit  des  os. 

Stdoii  la  ^oiR'ialisalioii  du  protcsMiN  à  une  liaiilciir  pins  ou  iiiuins 
^raiido  de  Taxe  j;ris  uiitoiionr,  rctciidiic  cl  iiarlaiil  la  lopojiiaiiliic  de 
ratropliic  |)ciiv('iil  cire  des  jdiis  variaMcs,  mais  ici  encore  et  ainsi  (jncin 
l'oliseive  dans  les  ali(iplii<'s  nmscnlaites  par  lésions  dn  nenione  niolenr 
|u'ripliciit|ne,  —-  celhile-inolrice  et  cylindie-axo,  —  ratrophie  prédomine 
le  pins  sonveid,  pas  lonjonis  cependant,  a 
rcxtrémiti-  des  nu-nilires  (In  pent  leiu-ontrer 
dans  la  |iaialysie  inl'antihi  :  nne  atrophie 
qui  peut  être  pai'l'ois  excessive  d"i/*(  on  des 
lieux  nwmbreit  iu/(-rii'Hi's  avec  t'qnuiiniiic 
ifig.  148,  1  ifl  et  157).  nne  alropliie  (Vint 
ou  dos  deux  mcnihiTs  supérieurs  avec  inain 
simienne  (lig.  1M|.  une  ni rophie  des  quatre 
membres  (liji.  15."»  et  ir)i.  (Voy.  Sémioloiiie 
de  la  7nain  et  du  pied.)  Plus  rarenienl  entin 
la  poltoinvélite  ai^'uë  de  rent'aiice  se  présente 
avec  la  topo<;raphiedu  fi/pe  scapulo-liinnérdl 
(lig.  \hô.  loi,  \hh  et  150).  Kulin,  très 
exceptionnellenient,  on  pent  observer'  nne 
alro|)hie  musculaire  à  tijjie  Itéinipléijique 
(lig.  i 40).  potnnl  sue  le  memlire  supérieur,  le 
membre  inférieur,  la  moitié  corres|)oiHlanle 
du  thorax  (Dejeriue  et  llnel).  Dans  ce  dernier 
ordre  de  laits,  la  lésion  destructive  occupe, 
et  dans  tonte  la  hauteur  de  la  moelle  épi- 
nière,   la  corne  antérieure  d'un  seul  coté. 

D'une  manière  générale,  on  observe  ton- 
jours  dans  la  poliomyélite  aigué,  de  date 
un  peu  ancienne,  nne  adipose  sous-cutanée. 
Peu  prononcée  en  général  dans  les  membres 
supérieurs,  elle  pent  atleindie  un  dévelop- 
()cment  considérable  aux  membres  inférieurs 
el  masquer  plus  ou  moins  l'atrophie  à  pre- 
mière vue  (fig.  I00|. 

Chez  l'adulte,  on  peut  observer  des  paralysies  atio|dii(iues  à  marche 
aiguë  —  paralysie  spinale  aiyuë  <le  f adulte  —  dont  la  niaiche,  et 
l'évolution  simulent  plus  on  moins  exactement  celle  de  la  paialysie 
infantile  (lig.  158  et  159).  Beancouji  de  ces  cas  rentrent  dans  Vatro- 
phie  musrulaire  névrilique,  d'autres  eu  petit  nombre  appartiennent 
l)i(!n  à  la  jHdiointjélite  aitjuë,  ainsi  ipie  l'a  montré  lanatomie  jialho- 
logi(|ne. 

Pour  iinir  ce  (pii  a  Irail  aux  atrophies  mnscnlaires  pai'  lésion  spinale 
à  marche  rapide,  il  me  reste  à  mentinnnei-  l'atrophie  musculaire  due  à 
l'hématomyélie.  Suivant  la  localisation  de  la  lésion  elle  se  présente  tantôt 


Fig.  152.  —  Équinisme  du  pied  dans 
la  paralysie  infantile  chez  une 
femme  âgée  de  vingt-cinq  ans. 
Début  de  l'alTection  à  l'âge  de 
tr.iis  ans  (SalpOtriére,  189S). 


si-Mi(iij)i;n-:  nr  systHmh  Ni-:H\iii'\. 


avec  la  lopogiaphic  do  l'aliiipliic  inyél()|)aUiiqiit'  —  /)//)(•  Ardii-Diir/icniir 
(li^.  I()l)  taiilùl  elle  alloiiit  sciilciiu'iil  les  iiieinliies  iiilérieiirs  (lijj;.  llitJ 
et  1(')">^.  —  l,e  plus  souvent  elh;  esl  syinéliiqiie  et  égale  des  deux  côtés, 
parfois  cepeiidaiil  elle  aU'ecle  une  pi(''diiiiiiiiance   très  nelteiiieiU   uiiila- 


Fij;.  153  et  151.  —  Paralysie  inTanlile  à  type  scapiilo-liuméral  chez  un  jeiine  homme  de  dix-sept  ans. 
,  l'atrophie  prédomine  d'une  manière  considérable  dans  les  muscles  du  tronc,  des  épaules  et  des 


liras.  Les  muscles  des  avant-bras  sont  beauci 
intacts.  Aux  membres  inlërieurs  l'atrophie  pr.  .Ii'iuin.  ,  j  , 
membres.  Scoliose.  Début  de  l'alfection  ii  l'ât;.  d  .l.u\  ni 
naire  indéterminée,  par  une  forte  lièvre  cl  mir  ]i:ii:Éhsir 
muscles  du  corps  sauTceux  de  la  face.  .\u  bout  Je  trois  lui 
des  jambes  devinrent  possibles  et  le  malade  n'a  pu  es.sayer 
ans  l'étal  est  resté  stalionnaire.  sensiljililé  intacte  (Salp"étr 


itphie  et  ceux  des  mains  sont 
Il  iiiiMii  il.iii-  h-  muscles  de  la  racine  des 
ri  <lriiii  .Ml  I  nuis  d'imc  alfoction  pulmu- 
i|Mi  M-  t^i  [Ht,(lis:i  en  trois  jours  ù  tous  les 
is  seulement  quelques  léf;ers  mouvements 
de  marcher  qu'au  bout  d'un  an.  Depuis  six 
icrc,  ISilS). 


I(''rale.  Klle  s  accdiiipiijiiie  eoiislainiiieiil  de  trdiildcs  dissociés  de  la  seii- 
sihilité,  cri  tous  points  seiiihlables  à  ceux  que  Ton  observe  dans  la  syrin- 
<;oinyclie.  l'ar  contre  dans  riiéinaloinyélic,  il  n'est  pas  très  rare  de  ren- 
contrer dans  une  moitié  du  corps  (lig.  (ili  ou  seulement  dans  les 
membres   inférieurs  (lig.  Mo  à  517)   le  syndroiin'  de  Brown-Séquard, 


I mil  ni  />  m-:  i  i  Mni ii  ///;.  m.'.i 

|mi  liciilMi  ili'  (|iii  i'>t  (Ic-i  |ilus  riiiciin'iil  (iliscivrc  diiii--  la  ^Mioinuldsc 
iiii'dullaiic. 

Il  l'aiil  ctiliii  sr  ia|)|ii'li'i .  ipir  ((Mlaiiics  syiiii^(imyi''li('s  diti's  (rorij^niic 
tr<iuni<ili<itii'  iw  son!  en  ic'aiili'  i|iii'  des  iK'iiialoinyidics  i(dt'varil  d'un 
tiaiiinalisinc. 

l,'lu''nialiMM\(''lir   a(iiiiii|iaj.'iu'    I Vi''(|U('iiiiii('nl     les    IrdiiiiKitlsiiws    di-    la 


FiK- 155.  —  roliomyélile  niguë  dalant  lîe  liiiit  jours  et  limitée  au  groupe  radiculaire  supérieur  gauche 
(V-  et  VI'  cervicales),  chez  une  femme  âgée  de  vingt  ans.  Paralysie  complète  des  muscles  deltoïde, 
biceps,  brachial  antérieur  et  longsupinaleur.  Intégrité  absolue  du  triceps  hracial  et  des  muscles  de 
l'avant-bras  (Salpétri6re.  i;u)7,l. 

coloniM'  vtM'Iébrale  —  IVacliires,  luxalions,  coiitusioiis.  —  Dans  ces  cas, 
le  diagnostic  est  en  giini'ral  facile,  t'-tant  donnt;  le  mode  de  débnt  de 
ralVeclion.  D'antres  fois  riR'inatoniyéiie  survient  à  la  suite  d'une  brusque 
dt'coinpression  atinos|)li(''rif|iie    nialddic  des  caissons,  voy.  p.  !2iHi). 

D'antri's  fois  el   lieaiicon|i   pins   laieiniMit,   riiématouiyélic   est    .s/»oh- 


sKMioi.ociE  Dr  sysTKME  M:iirf;rx. 


/«»('('. Ji Son  (Iclail  csl  liriisiiiic,  cl  en  (|ii('l(|ii('s  Ikmiics  s  rlahlil  iiiic  |)iiiu- 
lysie  (les  (li'ii\  nu  des  (iiialrc  iii('iiil)rcs,  [laiTois  avec  1(^  syndrome  de 
lti'()Wii-S(''(|iiai(l  dans  les  nienihics  irdV'i  icnis.  l'nis,  l(!s  niusrles  s'ali'o- 
pliicnl  ra|iid('in('iit  dans  les  nieinhrcs  sii|)(''rit'nis()n  inlV'iirnis.  lyjie  Araii- 


m«-^--" 


ri^.  i5fi. 


l'i-.  i.'i 


Kif;.  16G.  —  i'olkiniyôlUc  aiguë  lie  l'onlnncc  fi  lypi'  stM|nilii  l]iMi]rr:il  clitz  une  li  mme  lii-  viiigl  deux  ans, 

et  remontant  à  ràyu  do  trois  ans  iSal|«Miièro,  liKW). 

Fig.  157.  —  Atrophie  excessive  des  muscles  des  fesses,  des  cuisses,  des  jamiies  et  de  la  plante  du  pied, 

chez  un  homme  do  vingt-deux  ans  Irappi^  à  l'.lgo  de  li-ois  ans  de  poliomyélite  aijjuë  (Bicëtre,  ISÎIl). 


Dnclicnnc  ilij^.  1(11)  on  |iara|)l(''<:i(|n(' (  li^.  Ki'Jcl  l(ir>|.  Ici  cin-oïc  le  dia- 
jfnoslicest  facile  à  ptnler  dn  lail  de  la  ilissocialion  de  la  sensibilité  d'une 
part  et  de  Tapiiarilion  roiniroyante des accidetilsd'aidre part,  (absent  là,  en 
oiïot,  des  phtMiomènes  qui  iiiili(|iieiil  sùrcniciil  rcxisiciicc  diiiie  liéuiato- 
inytîiie,  ayant  l'ail  icrupliiJii  d.ins  le  ccMlre  de  la  inoelle.  Lattopliie 
nuLSCulaire,  <|ni  si'  montre  par  la  siiile.  n'sulle  de  la  destriictiou  plus  on 
moins  eomplèle,  |)ar  rii('niorra;;ie.   de  l'axe  ^ris  mt'dullaiie  ant(''iieur. 


iitoi  iii.iis  Di:  I  \  Ml  II  II  m 


.\l;ii>  cftlc  .■\(Miliialil('  n'est  |)as  ahsoliinit'iil  ((iiiNliinlr.  Il  cxislc,  imi  cll'cl. 
des  cas  (riK'matoiiiyt'lic  dans  Icstiucls  les  coincs  aiilciicuios  de  la  moelle 
épinièie  étant  respeclées  par  la  lésion,  l'atrophie  niiistiilaiie  l'ail  déraut 


Fig.  158.  fis.  I09. 

Kig.  158  —  .atrophie  excessive  des  muscles  des  membres  inlëiieurs  chez  un  homme  de  vingt  et  un  ans, 

atteint  de  poliomyélite  aiguë  à  lagc  de  dix-neuf  ans  (Salpétncre,  1909). 

Kig.  159-  —  Alr-opliie  très  intense  des  muscles  des  membres  infi^rieurs  chez  un  homme  de  trente-six  ans, 

.ilteinl  il  y  a  deux  ans  de  poliomyélile  aiguë  iSalpèli  i(Te.  Iflflili. 


(Dejerine  et  (lainkler,  l'.Kl'))  (tij;.  (il).  Uaiis  yiiciiKilonnjcIic  sjxDiInnée. 
l'état  des  sujets  s'améliore  avec  le  temps,  la  paraplégie  d'aliord  llasqne 
devient  spasmodi((ne  et  les  malades  arrivent  ii  pouvoir  maiciier  pins 
ou  moins  racilement.  Il  en  e^j  de  iik'iuc  pour  les  iiiemlires  supérieurs 
ipii  iéeu|ièreiit  pro^ressixemenl  leur  Imi-e  de  la  racine  vers  la  péri- 
phérie, et  dont  l'état  des  léllexes  tendineux  est  au  prorata  do  l'atro- 
phie musculaire.  .Mais  la  gnérisoii  n'est  jamais  complète.  Le  type  Aran- 


■M\>  <i:)Uiii.(ii:ii-:  nr  s)  ^ièmi-:  x/-:iin:r.\. 

Iliicliciiiic  avec  iiiaiii  siiiiiiMiiic  I  liji.  Iti|)  [insislc  clii'/.  eux  iiiiIrliiiiiiK'nl. 
(If  iiirMiic  (|n("  la  jiaiapléjiie  spasiniidiciiic.  la  dissdcialioii  do  la  scnsihililé, 
les  ti'ouhli'S  s|drm('l(''ritMis  cl  roxajit'ialidii  des  irllcxcs  Icndiiieiix  dans  les 
menibri's  iidV'rionis.  Dans  riiémalomyc'iit' ilc  la  ié'/u)n  loiiibo-sacrée  avec 
doslnirlioii  des  collnli's  des  cdriios  aiilrriciiics.  on  peut  observer  par 
coiilre  mil'  jiaialvsic  (lasi|U('  alriipliii|ii('  Irrs  acciisfc  (lij;.   \{\2  d  10")). 

il.   —  Atrophies  musculaires  à  lésions  anatomiques 
incomplètement  élucidées. 

A  côlé  des  ali'opliies  imisciilaires  causées  |)ar  une  lésion  deslriiclive  de 
la  cellule  liiiilrice.  il  en  esl  d'anli'cs  (pii,  bien  i|iie  relevaiil  iManifesleirient 


Kig.  IfiO.  —  Adiposc  sous-cutanée  excessive  ruasquanl  ratropitie  des  muscles  qui,  ici.  est  extrême,  dans 
un  cas  de  paralysie  infantile  dos  membres  inférieurs  cher,  une  jeune  lillc  de  vingt  ans.  I)ébut?de  l'af- 

feclion  à  IVi^e  ci.-  Irnis  an^  par  de  la  lii'-vrc  el  d.-s  convulsions  (Sal|MMriére.  1S99). 

de  (roubles  lro|ilii(pies  ddiijjine  nerveuse,  onl  une  analoinie  patlioio- 
giqnc  eiicort! Jncoinplèleiiienl  élncidi'e,  je  veux  parler  de  l'iilropliic 
muxcnlnivc  (Icx  lit'iiupli'fil'/itpx  iùwsi  i\\\r  des  (tiropliics  niiiscithiin'.s  rele- 
\aiil  diinc  irrildlioit  prrlpfu'ri(/ui'.  —  ces  dernières  désioni''es  autrefois 
sons  II'  iiiini  d  aliopliii's  luusciilaires  iWirif/iin'  rcflcre  —  et  ciitiii  de 
l'dlropliic  iiiiisi-iiliiiri'  lijiKlrriiiiic. 

L'atrophie  musculaire  des  hémiplégiques  a  l'Ii'  di'criti'  précédein- 
iiicnl.  i\ov.  Ih'iitiplcf/ic.  p.  l'JI  et  (ig.  .""i.i  \u  point  de  vue  de  sa  patbo- 
{rénie.  il  y  a  lieu  de  distinguer  l'atropliii'  dans  l'Iiéiniplégie  inrantile  et 
ratro|)liie  ilans  eelie  de  l'adulte-  lian-  lliriiiipli'i/ic  infinililc  (p.  '245  et 
lij,'.  (i'f,  (io,  75).  il  s'afiil  d'arrél  de  di'\eln|ipi'nirnl   des  imiscles  comme 


IHnrilll-.s  ni:    /   I    \lfilll  III'  :if.3 

(les  (is,  cl  rii|iiiiiiiii  Ir  |]|iis  ji(''ii(''r;il('iiii'iil  .iiIiium'  l'ail  (li''|irii(lrc  ccl  iirrôl 
(le  (li''V('l(i|i|iciiiciil  (le  la  lésion  (•('•irliralc  rausc  de  i'lii'riii|il('';:i(',  lésion  (|iii 
loltMitissaiil  sur  la  tiioollc  ('iiinicrc  déliMMiiiiic  une  (liiiiiiiulioii  des  lotic- 
tions  li()|ilii(|iii's  (](>  la  siilistancc  ^risc  de  ccl  (irLiaiic  du  côh'  paialvsi'. 
('.('Ile  livpidiicst'  csl  (raiilaiil  |)liis  vi'aisciiiidaldc  ipic.  dans  les  cas  d'Iicriii- 
pU'Hic  ciM'i'hi-alc  iiil'anlilc  avccaiTcldc  dcvclo|ipcriiciil  prononce,  la  inuilii; 
(le  la  moelle  du  côlé  liériiiplégié  cl  en  |iai1iciiliei'  la  snlislance  «rrisc  sont 
moins  dévcdoppces  (pie  dn  côté  sain. 

On  a  VII  précédeniment  (pie  riiL'iiiiph'^ie  iiilanlilc  il'(iri<i'nic  siiimilc 


Kit:.  1(il. —  Atrophie  des  muscles  de  la  m.-iin,  type  Ai-an-Duclienne.  avec  participation  très  légère  à 
l'alrophie  des  muscles  du  f^roupe  cubital  des  avant-bras,  dans  un  rasd'hèmatomyélie  spontanée,  chez 
une  fonime  de  quarante  et  un  ans.  Début  foudroyant  de  l'alTeotion  à  lige  de  trente-six  ans  par  une 
paraplégie  des  quatre  membres  avec  douleurs  très  vives  dans  les  bras  et  le  thora.v.  Au  bout  de  ti'Ois 
mois,  réapparition  des  mouvements  dans  les  membres  intérieurs.  Cette  malade,  que  j'ai  observée 
pendant  trois  ans,  présentait  une  atrophie  musculaire  type  Arati-Duchenne  des  membres  supérieurs  : 
une  liémiparaplégie  gauche  spasuiodique,  une  dissociation  syringoniyélitiue  de  la  sensibilité  fi 
topographie  radiculaire  occupant  la  i-égion  antérieure  et  postérieure  du  thorax  et  la  l'ace  interne 
des  bras  et  des  avant-Iiras.  Aux  membres  intérieurs,  il  existe  le  syndrome  de  llrown-Séquard,  avec 
dissociation  syringomyélique  également.  Incontinence  d'urine  (Salpètrière.  ISi'T-lilOOl.  Voy.  pour  la 
topographie  des  troubles  sensitifsque  présente  cette  malade  :  Sc'wiiw/offw- rf<-  lnsensihililé{l\g.  513  à  517). 

pouvait,  elle  aussi,  aineiier  à  la  Ionique  un  aircl  ilc  di'vcli)ppciiiiMil  du 
tronc  el  des  membres  du  ciUt^  paralyst»  (tig.  7'.'  . 

Dans  ïlii-iiiiplédicflf  l'ail iillc.  la  pallm^t'iiicdc  1  afiopliieest  tincoi'c discu- 
tée, el  la  diminution  de  riiillnence  ti(»|)liiipie  des  cellules  moli'ices  ne  tient 
pas  un  i(]ueiiieii  là  la  sclérose  pyra  m  ida  le  descendaiile.car  à  ce  compte-là  tous 
les  licinipl(''iri(pics  devraient  être  atteints  d'atropliie.cetpii  n'est  pas  le  cas. 
L'artliritc  des  liémipléiri(|ues  (Gilles  de  la  Touiettc)  ne  |)eiil  pas 
le  plus  souvent  être  mise  en  cause  chez  ces  malades  poni-  expli(|tier  celte 


^F.MIill.iiiUE  1)1    sVslHMI-:  MilUlUX. 


;ili(i|ilii('.  La  lu'viitc  des  iiciTs  iiitia-iiiiisciilaircs,  ([iic  jai  ilc'ciilc  ilaiis 
ccflaiiis  cas  cl  i|iii  a  ch''  n'Irouvcc  i)ar  Maiiiicsco,  ne  so  leucoiilrc  pas 
lonionrs.  Il  csl  iirohahlc  (|M('  la  caiiso  de  cette  atcopliie  doit  être  cherchée 
dans  une  diiiiiiiiirniii  de  la  loiictidii  tro])hi(|iie  de  la  cellule  nioli'ice.mais 


Kl-.  16*. 


Fig.  1G3. 


Kig.  Ifi2  et  105.  — Paralysie  atrophique  des  muscles  des  membres  inf(^rieurs  et  des  pieds  par  héma- 
toniyélie  spontanée  remontant  à  quatre  ans,  chez  une  jeune  lille  de  vingt-sept  ans.  Début  foudroyant 
avec  douleurs  excessivement  vives  flans  la  région  lombaire  et  les  membres  inférieui-s,  suivies  de 
paraplégie  d'abord  absolue,  puis  qui  s'améli(U'a  suriisamini'nt  pour  pcniicUr'^  :i  i:i  lurthide  do  com- 
mencer à  marcher  dix  mois  après  le  début  des  aecideiils    l,'.ilrn|ilii.-  rvi   I !.  r  ,iii\  mu^i  I.  ^  des 

jambes  et  des  pieds  —  LV,  SI,  SU  — et  la  paralysie  qui  en  r.-.iill.   r.i  llj-.pH     I.  s  ,1,..  ,lr  l.i  ^.usi- 

bilité  à  type  s\riiigomyéli(iup  sont  distribués  dans  le  dom^Miie  (l^■^  r,ic  iim  ^  p.iiiri  i.  uns  imif^pon- 
dantes  (lig.  4S2  et  183).  liéllcxes  rotuliens  vifs,  réllexes  aohilléens  abolis,  l'as  de  réilexc  cutané  plan- 
taire. Pendant  les  dix-huit  premiers  mois  de  l'affection,  il  y  eut  de  la  rétention  d'urine  et  de 
l'inconlNienre  des  malii'-res.  Vcluellenieiit  les  spbiriclers  fonctioniienl  bien  (Salpètrière,  1(111). 


iMiiis  ne  savons  pas  cncini'  pniircpioi  ce  Iropiiisnie  es!   diiiiiinK'  dans  cer- 
lains  cas  et  pas  tians  d'anires. 

I,t^  jiliis  souvent  l'atrophie  imiscnlaii'c  des  li(''inipl('';.;i(|iics  a  une  marche 
lrnl(\  parl'ois  cependani  idie  allecle  iiiic  inanlie  siilxiifiur  cl  [lent  arriver 
cil  (pii'l(pies  semaines  à  un  dei^n''  Ires  acciisi'.  iliiiis  les  cas  (jiie  j'ai  puhliés 


I i<itriii.i:s  DE  I  1  Molli m\ 


■Mk 


l't  (Ml  l'.ii  (■iiii-.l;it('  rcxisiciicc  (riiiii'  iK'Mitc  |ir'ii|ili<''ii(|m'.  il  cxi'-l.iil  iiiii' 
iiiaiii  l\|)('  Aiiiii-lliiclii'iiiic.  avec  loiiclioii  de  (lcL;i''iit'i  i-sccmi'.  !.,■  |ilus 
soiiM'iil  cclU'  ira  cl  ion  l'ail  (lôt'aiil  cl  on  ne  cdiishilt'  (iniiin'  iliniiiiiiliuii  siiii- 
|il('(ic  la  i'(Hiliaclilil(''('l('clii(iiu'.  lit'^ic  ^l'iit'ialc.  l'ai  id|ili  ic  iiii'doiiii  ne  dans 
k'  iMCMihri'  le  plus  paiMlysé.  (•"cst-à-ilii'c  dans  le  incndirc  sii|)(''iit'nr  oii  idli' 
ptMit  itarloisallciiidit' 
un  dcgiv  ex  Ironie 
(voy.  li^f.  ."."i  cl  !()}). 
(",l\cz  les  hystéri- 
ques, on  (discr\e  pai'- 
l'ois  —  pas  liés  sini- 
venl  du  rôle  —  de 
ralropliie  iniiscii- 
lairc  des  membres 
paralysés,  tpiil  s'a- 
gisse de  paraplégie, 
d'hémiplégie  ou  de 
uiouoplcgie.  D'autres 
fois,  il  ne  s'agit  pas 
d'atropliie  aecompa- 
gnant  une  paralysie, 
mais  i)icn  d'ati'opliic 
musculaire  dans  un 
membre  conlracln- 
ré.  D'une  manicie 
générale,  l'alroiihie 
musculaire  porte  sur 
tous  les  segmcnls  du 
membre  intéressé, 
parfois   cependant 

elle    predommt;    net-  Fis;.  KH   —  Alropliic  excessive  des  muscles  de  r.nant-bras  et  de  la  main 

tement    sur    certains  '''^"*  ""  '^■'^  dhémiplégie  droite,  datant  de   quinze   mois,  chez  un 

"               .    '       '  honinie  de  cinquante-cinq  ans.  .\u  membre  inférieur  l'atrophie  était 

points,     la     main     ou  lieaucouiimoinsaccusée.  Abolition  des  rënexes  tendineux  au  membre 

l'eDault^      File    est    li>  supérieur  et  inférieur  du  côlé  paralysé  et  atropine  (Hlcélre.   18(10). 

plus  souvent  peu  in- 
tense. Pourtant  dans  le  cas  rap|iorté  en  188.")  par  Mlle  l\liiiii|)kc,  lalro- 
phie  des  muscles  des  membres  inférieuis  ét.til  très  prononcée,  cl.  à 
l'autopsie,  la  moelle  épinii-rc  ne  présentail  iiiiciine  lésion  susceplible 
d'expliquer  cette  atropiiie.  Chez  un  malade  (tig.  Ul;  atlcinl  de  para- 
plégie liystéritjue  ancienne,  l'atrophie  musculaire  était  également  Irt's 
prononcée.  Il  en  est  de  même  chez  une  autre  malade  (lig.  '2'_'8)  al  teinte 
depuis  dix  ans  de  contracture  excessive  des  membres  inféi'ieurs  cl  du 
membre  supérieur  du  côté  droit.  L'examen  éleclri(|iie  des  muscles  et  des 
nerfs  dans  l'atrophie  miiscnhiire  hystéritiue  indiiine  d'ordinaire  une 
diminulion  simple  de  l'excitabilité,  sans  réaction  de  dégénérescence. 
i.e  diagnostic  est  en  général  facile  à  établir,  étant  donnée  la  coexistence 


-I Mini iKui:  m  s)".s/7;A/f  \i:ii\t:ix. 


(I  iiulrcs  rnaiiilVsIntidiis  livsU'i  i(|U('s.  I.c  pioiioslic  est  vaiiabli!,  car,  si 
(l'une  iiianiùrc  géïK'-rali'  on  peut  dire  ([110  la  j;iu'!iis()n  est  la  règle,  il 
est  (•epeiitlanl  des  cas  où  elle  es!  fort  lorifiiK;  à  ohlciiif. 

I/Atrophie  musculaire  par  irritation  périphérique,  conniie  aulrelois 
sous  le  nom  iVulropliic   rr/lcrc.  relève  elle  aussi  dune  diminution  dn 

pouvoir  tropliiquc  de  la 
cellule  m'oliice.  On  peut 
admelire  en  ellel  qu'une 
irritation  piolongée  des 
neiTs  sensilils  périphé- 
liques  aiioutisse  à  ce 
résultat,  (^elte  atrophie 
est  bien  connue  à  la  suite 
des  lésions  articulaires  — 
arthrites  trauinatiques, 
infectieuses,  rhumatis- 
males, entorses,  frac- 
tures épiphysaires,  de  la 
rotule,  fractures  dn  corps 
de  l'os.  —  Ces  atrophies 
consécutives  auv  lésions 
des  jointures  ou  des  os 
sont  remarquables  par 
lenr  marche  rapide,  — 
elles  débutent  en  effet 
quelques  jours  après  la 
lésion  articulaire  ou 
osseuse.  —  et  par  leur 
localisation  dans  les  m\is- 
clescpii  siègent  fl«-r/ess(/s 
de  l'aiticulalion.  C'est 
iiinsi  qu'à  la  suite  d'une 
lésion  du  genou,  ce  sont 
seulement  les  muscles  de 
la  région  antérieure  de 
la  cuisse  (|ui  s'atro- 
phient, à  la  suite  d'une 
arthrite  scapulo-hnmé- 
ralc,  c'est  le  deltoïde.  Cette  atrophie  musculaire  peut  quehjuefois  atteindre 
un  degré  excessif  (lig.  165).  A  la  suite  d'arthrites  traumati(|ues  du 
genou,  ])ar  exemple,  on  observe  parfois  une  atrophie  du  triceps  crural 
telle,  (|ue  le  malade  ne  peut  lever  la  jambe  au-dessus  du  sol.  Dans  ces 
cas,  le  réilexe  palellaii'C  a  (lis|)aru.  Le  plus  souvent,  cependant,  l'atrophie 
étant  l'aremeid  aussi  considérable,  ce  réilexe  est  ou  diminué  ou  normal 
parfois  même  exagéré. 

Dans  le  rhumatisnu!  cliiiMii(|iic  ilél'oiinant,  ces  atrophies  sont  des  plus 


M|,ul,.-hl 


alu  (S;ilii(Hiiùre,  1911). 


;/,■<//  /;/  /  N  /'/    /  1   Mil I  II  II L' 


Ihiili's  iiil'fcliciiso  :'i   iruiiclic  Miliiii^iir  ou   ilii'it- 
■;itl(i|illii'  |M'lll  ;illi'ili(lic  loii'.  Il'-  inij-^cli'S  illl  corps 


rri'(liu'iil('s.  |l;uis  1 
iiKHic  ol  ji('iu'r;ilis 

Ollc  aliopliir    iimsciil.iiic    ildri^iiic  ailiciiliiire  irli-vr    iiiii(|iii'iiicnl. 

••  ■       laiis  st»s  ('x|i('iii'iict's  (  I877l.  il'iinc  lésion 

"(icii  dans   les  aillirilos  à  marche 


ainsi  (jne  Vallat  l'a  (Icinimli 
do  la  synoviale.  Klle  s"oltsi'ive  aussi 
chronique,  que  dans  celles 
à  marche  ai^uë  en  siihaijiuë 
el,  lois(|iie  railluile  est  gé- 
néralisée, ralro|ihie  mus- 
culaire l'est égalemenl.  Dans 
Varthropathir  tics  (ild.iitjiirx 
elle  est  constante  el  ou  la 
rcneonlie  égalemeni  dans 
VarihrojHithir  ilrs  stii-imio- 

lltlJt'U(IUI'S. 

l.e  pronostic  de  ces  atio- 
phiesesl  étroitement  snlior- 
donné  à  l'étal  de  la  join- 
ture. Si  la  lésion  guérit, 
l'atrophie  dis|)arail.  mais 
pas  toujours  eom|ilèleini'nl 
et  totalement.  Il  n'est  pas 
rare  en  ell'et  de  xoir  des 
sujets  atteints  autrefois 
d'une  arthrite  liu  genou, 
arthrite  guérie  depuis  long- 
temps, et  chez  lesquels  les 
muscles  de  la  région  anté- 
rieun^  de  la  cuisse  corrcs- 
pcnnlante,  sont  moins  déve- 
loppés que  ceux  de  l'antre 
coté. 

tnliii,  lorsque  ririilaliori, 

au    lieu    de    porter    sur    une        rig.  lee.  —  Alrophic  musculaire  généralisée  chei  un  homme 
,-       1    •  •>  de  Ironie  ans  alleint  d'arthrites  blennorraglques  niulli- 

serieusc    articulaire,    siège        p,,,,  niicèt,-,,.  mi-h. 

sur  un  rameau  ou  sur  un 

tronc  nerveux  périphérique,  ou  peut  voir  sur\enir,  dans  des  coiidilions 

encore  mal  déterminées,  des  trouliles  troplii(|ues  musculaires  et  cula- 

né.s,  sur  lesquels  j'aurai  à   revenir  plus  loin  à  propos  de  la  ncvrilc  dile 

a.scenddiiU'. 


Atrophies  musculaires  névritiques. 


Lorsque  pour  une  cause  quelconque  —  traumatisme,  inrection,  intoxi- 
cation —  le  cylindre-axe  du  neurone  moteur  périphérique  est  lésé  dans 


-i:Mi(ii.(ii:ii:  m   s)si/  \ih   \i:i;ri:r.\. 


un  {iiiiiil  i|ui'lr()ii(]Mt'  de  mui  |i;irc()iiis,  ilcpiiis  son  (iiii;iiir  iiis(|ir;'i  son 
Mrl)()i'is;ili(iM  Icniiiiialc  (l,■lll^  le  Ciisicin  iniisciiliiin'  slri(',  ce  (It'i-nicr 
s';Ur(i|illi('.  (,'('sl  Wilrophi,'  iiii/sciihiiir  ilc  f(u(sc  iicrvilifiue. 

I,i's  ciiniclèros   ^jimiimmiix   de  celle   viii-iélé  d'ali'oiiliie  iniisciilaire  \)\v- 


Kij,'.  it;». 


•.  ricins  ce 
rssanlc  à 
?iiir)nUliU 
mains.  A 
(Bicêtre, 
nos  para- 


rib'.  167.  —  .Uicplnu  iimsculaiju  il.'-,  quallc  i-xliviiiilés,  iliez  iiii  hciiiiii,-  ili;  siiixanl.'-ni'Mr  an 
aigu  el  rolirilc  ai.v-liuit  ans  auparavant.  État  .stationnairc  ilc  liiliopluc  il.-piii>  rfllo  l'iioqui 
cas  qui  a  liait  A  une  névrite  de  cause  infectieuse,  la  top(.t;ra|.liii-  d.'  lalropli»'  est  inli-i 
étudier  car  celtt  dernière,  très  intense  au«  extj'émités,  Uécroil  rapiilerneril  il'inti'nsité  en  n 
vers  la  racine  des  niembi-es.  Aux  membres  supérieurs,  l'alropliie  est  presque  limitée  aux 
l'autopsie,  la  moelle  cpinière  lut  trouvée  intacte  et  les  nerfs  périphériques  très  altérés 
1889).  l'oui'  l'observation  et  l'autopsie,  voy.  J.  Dcjcrink,  Sur  la  nature  périphérique  de  cerlai 
lysies  dites  spinales  aiguës,  fie.  Arcli.  de phi/sioL,  IS'.IO,  (i.  -218. 

Fig.  1B8.  —  .\tropliie  des  muscles  des  membres  inférieurs  dans  un  cas  di'  paralysie  alcoolic|iii'  en  voie 
d'ami'lioralion  chez  un  homme  de  trente-quatre  ans.  Début  de  l'aireclinn  à  l'âge  de  viii^t-liuil  ans. 
par  uni-  |Kir.ilyM.-  c-niiijiléle  des  membres  inférieurs  (lii.-élre,  1891). 

sentent  les  jiliis  ffraiiiles  iiiial();iies  ,ivee  ceux  des  ali'(i|iliii's   innsciilaires 
niyéli)|)atlii(|nes  à  savDJr  : 


I mu  iti.i-:s  m:  I  \  moi ii.iir:.  ;!()'.» 

1"  l.ii  lojHKjraiiltif.  —  l'i'('si|ii('  Idiiiiiiiis,  (Ml  cllcl,  I  ;ili(i|p|iic'  csl  liila- 
li'ialc  cl  sviiR''tiii|Ut'  —  cxci'ididii  faili'  des  iiéviilKS  de  cause  Iriuiiiid- 
//(/iir  iiii  (liu's  il  iiiio  radiciililc.  (|iii.  los  |ir('mi('ros  siirlonl,  sonl  le  plus 
souvent  iiiiilak'ialos. 

La  (iisliibiiliim  île  ralropliic  [Kniira  se  piésciilci-  ^niis  (lillrrcnls 
aspects  selon  (|ue  les  nei Ts  seront  lésés  an  niveau  de  leurs  raniilica- 
tions  péripliéii(|nes  ou  de  leurs  troiu's,  ou  au  niveau  de  leurs  racines 
dans  leur  trajet  iiilia  ou  extra  durai.  iiOrs(|ue  la  lésion  siège  à  la  fois  sur 
les  troncs  nerveux  et  leurs  raïuilicaiions  —  et  il  s'agit  alors  de  névrite 


Fi^'.  IG'.I.  —  Ati'Ophie  excessive  des  muscles  de  la  main,  beaucoup  uioins  accusée  dans  ceux  des  avanl-lii-as 
dans  un  cas  de  névrite  infectieuse  (malade  de  la  figure  167). 

péripliéri(|uede  cause  infectieuse  ou  toxique  -  ratro|)l:ie  musculaire  pré- 
domine à  l'extrémité  des  meini)resctdiminued"intensité  en  reniontanlvers 
leur  racine.  Toutefois,  tandis  que  dans  ratrojdiie  musculaire  myélopa- 
thique,  les  membres  intérieurs  sont  en  généial  les  derniers  à  se  prendre,  et 
cela  surtout  dans  les  l'onnes  siibaiuuës,  dans  Tatropliie  musculaire  di; 
cause  ncvritique,  les  membres  inférieurs  se  prennent  le  plus  souvent 
avant  les  membres  supériinirs  et,  en  ;;énéral.  à  quelque  période  que  1  ou 
étudie  le  malade,  l'alropliie  est  toujours  |)lus  accusée  dans  les  membres 
inférieurs  (fi^^.  I()7.  ItiS,  171).  Celte  loi  générale  soullVe  cependant  des 
exce|)lions.  Dans  Tatropliie  musculaire  par  névrite  péripliéri(|ue  on  peut 

Df.jer[ne.  —  Séiniolonii'.  24 


■.îTn  .^/.Mioi.niiii-:  1)1  M>//;i//;'  .\hiiv/:rx. 

viiif.  Iivs  rarcMiciil  du  icsic.  les  iiinsclcs  de  la  racine  des  iii('iiil)i'(>s  èlre 
|)liis  ali(i|dii(''s  (|U('  ceux  de  leurs  cxlréiiiili's.  j'ar  coiilre,  dans  les  alro- 
pliirs  niiisciilaii'os  ducs  au\  ladiculilcs,  celle  évenlualilé  est  assez 
rii''i|ueiite,  suiliiul  aux  iiieiubies  su|ii'Mieuis. 

2"  Dans  raliopliie  musculaire  né\ritii|ue,  la  rcdclian  de  diuji'-iK'- 
rcscencc  est  la  iègl(!  eomnie  dans  Icïs  atrophies  de  cause  nK'dnlIaire.  elle 
est  même  souvent  plus  f,'éncralisée  (|ne  dans  ces  dernières. 

.""  llaus  les  atro|)liies  niyélopatlii(|ues  les  ronlrai'lions  fibrillairex 
exisleiil  pour  ainsi  diic  eonstanimenl.  elles  sont  au  contiaire  rarement 
observées  dans  l'atrophie  musculaire  névritique. 

\"  Dans  l'atropliie  de  cause  névritique  c(Mnmc  dans  celle  ddri^ine 
iuvélopalhi(pie  la  conIrncliUté  idio-muscnlaire  est  exagérée. 

r.uliii,  tandis  (|ue  dans  l'atrophie  mnsculaii'e  de  cause  ni\(''lopallii(jue 
ou  myopatliique.  les  muscles  et  les  troncs  nerveux  ne  sont  pas  plus  sen- 
sibles à  la  pression  que  dans  Félat  normal,  dans  l'atrophie  niuscu- 
lair(!  de  cause  névrili(]ue,  les  muscles  et  les  troncs  nerveux  présentent 
d'oidinaii-e  un  étal  très  mar(]ué  d'hypereatliésie,  caracléi'isée  par  des 
douleurs  spoiilaiiàes  à  caractère  fulgurant  ou  lérébraid  ou  à  caraclère 
névralgi(iue  simple,  et  par  une  douleur  très  vive  provoquée  par  la  pression 
d(>  ces  troncs  nerveux  et  de  ces  masses  musculaires.  Celte  douleur  spon- 
tanée ou  léveillée  par  la  pression  n'existe  pas  cependant  d'une  manière 
absolument  constante.  Klle  fait  défaut  dans  la  névrite  lépreuse,  et  dans 
certaines  névrites  à  marche  très  lente  elle  peut  également  manquer.  Elle 
l'ail  défaut  également  dans  l'atrophie /)//JcC/jrtrco/-il/rt?'/e  et  dans  la  névrilc 
iiilerslilirllc  tnjperlropliiquc  la  pression  des  troncs  nerveux  est  toujours 
indolente.  Il  en  est  de  même  dans  la  forme  ordinaire  de  la  névrite  satur- 
nine (|ui  est  une  névrite  à  marche  lente.  Par  contre,  l'hyperesthésie  des 
muscles  et  des  troncs  nerveux  existe  à  un  degré  souvent  très  marqué, 
ilans  la  lU'vrite  saturnine  plus  ou  moins  généralisée  et  à  marche  rapide. 

(Juaid  au  début,  à  la  marche  et  à  l'évolution,  ils  sont  les  mêmes  dans 
l'alrophie  musculaire  n('vritii]ne  que  dans  l'atrophie  musculaire  myélo- 
|)allii(pie  —  la  névrite  pouvant  aussi  élre  aiguë,  subaiguë  ou  chronique. 
—  Le  pronostic  seul  est  dilVéïent.  Latropliie  musculaire  névritique, 
lorsqu'elle  relève  d'une  cause  infectieuse  ou  toxique,  guérit  le  plus  sou- 
vent d'une  manière  complète  et  détinitive;  même  dans  les  cas  de  récidive 
cette  guérison  est  la  règle;  or.  c'est  là  une  terminaison  que  l'on 
u"(d)serve  |)as  dans  l'atiophie  inuscidaiic  de  cause  mi''(lullaire  ou  dans 
l'alriqdiie  de  cause  myopalhi(pie. 

.rajouterai  enfin  (pie  ratid|iliie  musculaire  de  cause  iK'vritique  peut  se 
|)résenter  dans  deux  coiidilious  dilléreules  :  on  bien,  et  c'est  le  cas  le 
plus  oiilinaire,elle  évolue  accom|)agnéede  troubles  ol/jcctifs  de  la  sensi- 
iiililé.  -  tact,  douleur,  température,  sens  musculaire,  etc.  ;  —  on  a 
all'aire  alors  à  la  névrite  mixte  on  sensitivo  motrice;  ou  bien  et  beaucoup 
plus  rarement,  les  tioubles  objectifs  de  la  sensibilité  font  défaut.  On  se 
trouve  alors  en  pi-éseuce  de  la  névrite  sifslémali.sée  motrice.  .Mais,  dans  ce 
dernier  cas,  si  les  troubles  objectifs  de   la   sensibilité   manquent,   les 


riintni.hs  lit:  i  \  mhiiiiii-:.  :iTi 

lniiilik'>  siilpjcilirs  —  (loiilcms  sporihiiK'cs  cl  |iri)V()(|ii(''('s  pur  la  pi'cssidii 
siii-  If  liajcl  (II"-  iicrj^  cl  (les  imisclcs  m'   l'inil    |i,i>   lii'laiil.    ilii   iikmiis 

irordiiiaiic.  car  c  est  là  iiiit'  l'cijlt'  (|iii  Miiin'ic  ilcs  c\cc|ilioiis  di'ià  si;:na- 
Iccs,  cil  |iaiiiciilicr  dans  la  iii-vrilc  saliiniinc  à  inairlic  Icnlc. 

Les  trouilles  ra  so-inolciirs  cl  .vcc/v/n/z-cs-  soiil  1res  cdiiiiniiiis  daii^ 
ratr(i|tliie  iiiiisciilaii-e  iit'viili(|iic.  le  rerididissoiiiciil  de  la  |ii'aii.  la 
eyaiiosi'  des  cxlréiiiilcs  suiil  (•oiiiiiiuiK'iih'iit  (ibservcs. 

Ij'ii'driiic  mdllt'oldire  n'est  pas  très  rare,  il  en  est  de  nièiiic  de  V liijiin-- 
idrose.  \a^'>  Iroiihics  Iroiih'KjiicK  ciilaiir-s  sont  des  plus  iréqueiils  :  la  peau 
est  lisse,  luisante,  ainiiicic  cl  pciil  s'iili  rTcr,  suil  spiintanéinenl,  suit 
il  la  suite  d'un  léj;ei'  Iramiialisine.  Sauf  dans  la  lèpre,  cette  lendanci' 
de  la  peau  à  s'ulcérer  est  des  plus  rares  dans  les  névrites  inrcelicuses 
ou  toxiques,  niais  s'ol)S(>rve  souvent  à  la  suite  des  sections  des  troncs 
nerveux.  (Voy.  Troubles  lvophi(jUfs  riilfinrs. 

L'atroitliie  nniscnlaire  néviiliipie  peut  èlre  itiiilalridlc,  localisée 

hildli'idU'  et  {généralisée. 

Unilatérale,  l'alropliie  niusiiilairc  iii'viiliipie  ndéve  d'ordinaire  d'un 
Irauniatisine.  d'une  radiciilileel  1res  rareinentdune  intoxication  ou  d'une 
infection.  Ilildlérdle,  elle  est  pi('s(pie  toujours  la  conséquence  de  l'une  on 
l'autie  de  ces  deux  dcrnièi'es  causes.  Toutefois,  on  ne  peut  pas  toujours 
étiipieter  et  rapportei'  à  une  infection  ou  à  une  intoxication  connues  tonte 
névrite  {(énéralisée.  Il  est  des  cas,  en  ell'et,  où  une  intoxication,  uik;  infec- 
tion (le  naturt>  indéterminée,  ne  se  traduisent  (pii^  par  des  syinptônies 
de  névrite  i^i'iiéialisée  accoiii|ia;:iii's   parfois,  au  déhiit.  d'un  l'Ial  IV'lirile. 

Sémiologie  de  l'atrophie  musculaire  névritique  unila- 
térale. —  Ici,  ainsi  que  ](>  l'ai  iiidiqui'  |irécé(l(Miiiiient,  le  liaiinialisiiic 
des  troncs  nerveux  est  le  plus  souvent  la  cause  de  leur  dégénériîscencc 
et  partant  de  l'atidphie  des  muscles  correspondants.  Le  mot  traumatisme 
doit  être  pris  ici  dans  sa  plus  grande  acception  et  comprendi'e,  outre  les 
sections,  plaies  et  contusions  di^s  nerfs,  toutes  les  causes  possibles  de 
compression  des  troncs  nerveux. 

Dans  les  sections  complètes  des  nerfs,  on  constate,  au-dessous  de  la 
lésion,  des  troubles  paralyticpies  et  atroplii(|ucs,  ainsi  que  des  troubles 
des  divers  modes  de  la  sensibilité  superlicielle  et  profonde  et  parfois  des 
douleurs  plus  ou  moins  vives,  cpie  le  malade  rajipoi'te  souvent  l\  la  péri- 
phérie, comme  le  font  les  am|iul('s.  Ici,  naturellement,  les  nerfs  cl  les 
masses  musculaires  sont  insensibles  au-dessous  de  la  section. 

bans  les  néviites  par  compression  —  fractures,  luxations,  exostoses  et 
périosloses,  cals  vicieux,  exsudais,  tumeurs,  foyers  hémoiragiqncs,  etc.. 
—  au  contraire,  il  existe  des  douleurs  s|)ontanées  sur  le  trajet  des  neris 
comprimés,  douleurs  souvent  très  vives,  et  les  troncs  nerveux  ainsi  ipu' 
les  masses  musculaires  sont  très  sensibles  à  la  pression.  L'alropliie 
musculaire  peut  atteindre  un  d(îgré  excessif  et  les  troubles  de  la  sensi- 
bilité objective  |ieuvent  être  très  accusés  dans  certains  cas. 

La  névrite  trauniatique  unilatérale  s'observe  surtout  dans  le  membre 


^i:\n(ii.(i(,ih  iii'  s)si iMi   .\/:i!i'i:i  .\ 


sii|i(''riciii\  Cela  liciil  il  ce  (|ii("  dans  k'  iiiciiiliic  inlV'iii'iii'  les  Iroiics  iilt- 
veux  sont  moins  suiuMlii-icllciiienl  situés.  Pour  le  liauiiialismc  obsté- 
îrical  —  compression,  éloiiiralion.  airaeliement  —  il  est  bien  plus 
fréquemment  observé  au  membre  supérieui-.  Quant  aux  compiessions 
(les  tioncs  ueiveux.  des  plexus  ou  des  raeines  par  des  tumeurs,  elles 
f  s'observent  aussi   bien   dans  le   membre 

supérieur  que  dans  le  membre  inférieur. 
Au  membre  inférieur  la  compression  bila- 
téiale  se  voit  surtout  lorsque  ce  sont  les 
raeines  médullaires  qui  sont  atteintes  par 
la  lésion.  (Vest  ainsi  que  la  compression 
des  nerfs  de  la  queue  de  cbeval  —  frac- 
tures, luxations,  tumeurs  —  produit  une 
aliopbie  musculaiie  bilatérale,  doulou- 
reuse el  accompagnée  de  troubles  objectifs 
de  la  sensibilité  (ii-r.  80). 

Parmi  les  névrites  par  compression,  il 
me  reste  à  signaler  les  ncvi'ites  dites  p-o- 
fcssionnelles  et  dans  lesquelles  la  com- 
pression prolongée  d'un  tronc  nerveux, 
par  suite  de  la  position  défectueuse  du 
membre  sur  un  plan  résistant,  amène  des 
altérations  de  ce  nerf  se  traduisant  par  de 
l'atropliie  musculaire,  des  douleurs  et  des 
[roubles  de  la  sensibilité  objective.  C'est 
ainsi  que  la  névrite  du  cubital  a  été  obser- 
vée chez  les  tailleurs  de  diamants,  les  ver- 
riers, les  tailleurs  de  cristaux.  On  a  signalé 
également  une  paralysie  des  membi'es  infé- 
lieurs,  mar(|uée  surtout  dans  le  domaine 
des  nerfs  sciati(|ues  poplités  externes,  chez 
l(^s  ramasseurs  de  pommes  de  terre,  les 
paveurs,  les  asphaltiers,  les  parquetem's. 
l'our  Kron.  cette  paralysie  serait  due  à  l'ac- 
tion de  l'aponévrose  du  biceps  qui  compri- 
merait le  nerf  péronier  sous-jacent.  I:;n 
dehors  de  ces  faits  de  névrites  dites  pro- 
fi  ssionuelles  où  la  compression  est  la  cause 
de  la  névrite,  il  en  est  d'autres  dans 
lesquelles  la  compression  ne  peut  être 
,  comiiie  cause,  la  fatigue  et  l'épuisemenl 
de  la  force  neuro  musculaire.  Mais  ici  inlervieiuienl  déjà  d'autres 
facteurs.  C'est  ainsi  (|n'oii  a  remarqué  que  les  gens  le  plus  souvent 
atteints  sont  des  sujets  dont  la  santé  n'est  |ias  parfaite.  C'est  surtout,  en 
eflet,  chez  des  individus  atteints  de  troubles  de  la  luMrition  —  tubercu- 
lose, alcoolisme  —  ou  parfois  chez  des  labéliipies  (pie  ces  faits  ont  ét(' 


At]0|ihie  du  me 


Fig.  170, 

rieur  î^.Tiii'he  il;ins  vin  cas  de  scii 
remonl,intà  trois  ans.  chez  un  h 
de  soixanle-deiis  ans  (Bicùlre,  ISifij 


ti,,.. 


On  a  in\( 


iimi  /;//>  ///    /  1   \iiii II  III: 


(ili>('r\(''s.  I.ciii-  inli'r|iii'l,-ili(ni  ol  ddiic  rdiiipliAr,  «mi-  IVllnil  |ii(iliiii;:(''  cl 
fi'>()r'li''  ne  |MM(liiil  viiiisfiiilihililcini'iil  ici  l:i  iKAiilc.  (pic  |i;ircc  ({ii'il  s'.-i^il 
(If  siijcis  jill'iiililis  cl  piuliiiil  |pins  dii  innin^  |iicilis|i(is('>. 

Si  le  (lia^iKislic  des  iicviitcs  liiUMiialic|iics  csl  des  plus  simples,  si  celui 
(les  iK'viilcs  par  ciiiii|)i'essi()ii  l'es!  (''j;al(Mneiit  dans  l)eaiic(>u|)  de  cas,  dans 
dauli'es.  oi'i  celle  (  anse  n  Vsl  pas  ('•videide.  le  diayniislic  peut  rcslcf  plus 
ou  moins  im'crlain.  Il  es!  des  cas  de  iicrritr  rlnuiialisniali'  du  |)le\us 
brachial,  (pii  peuvent  simiilei'  la  |)aialysic  par  compression  de  ce  plexus 
et  dont  le  diaj;noslic  peu!  l'Ire  des  plus  (h'dicals,  si  le  sujet  n'esl 
pas  à  ce  moiueid  en  ("tal  on  eu  (ouxaiescence  de  ilinmatisme  ailicnlaire 
ai^ii.  Il  a  ni  ces  fois,  très  raienieiii  du  lesje.  il  s'ai,;it  dune  in  fer /ion  ou 
diine  iiiln.tication  (|U(dc(Mi(iue,  prodiiisaiil  soi!  nue  n(''\iile  dn  [ilcxns 
iM'acliial  et  do  ses  brandies  lerminales,  soi!  d'niie  m'iiIc  de  ( es  dei- 
nit'i'es.  ('/est  ainsi  qne  j  ai  ol)sei'V(''  après  la  firijipe  trois  cas  de  névrile 
cnbitale  avec  atrophie  musculaire  1res  niar(|uée,  cas  du  l'eslc  (jni  se 
sont  termiiK's  par  la  yiii'rison  dans  l'espace  do  six  à  onze  mois,  .h;  ferai 
encore  remar(|ner  {|ue  \a  jKiraljisii'  sdlinniiic  {\i\u^  sa  forme  la  plus  clas- 
si(iiie  —  tv|)0  antibiachial  —  |ienl  (Mre  iinilah'iale  |ienilant  un  ceriain 
temps.  lioaucoiip  plus  raromeiil  elle  reste  lianchenienl  iiiiilali'raie. 
On  peut  enliu  observer  chez  les  (irlrrio-sclrrciix  des  névrites  le  plus  sou- 
vent localiséosà  un  tronc  nerveux,  et  dues  à  l"iscb(''mie(riol1'roy  et  Achard). 

Il  me  reste  encore  à  signaler  comme  uik;  cause  fr(''(|ueiite  do  |)aralvsie 
avec  airojihie  musculaire  le  plus  sonvenl  unilati'iale,  la  compression  ou 
ralti'i'ation  des  racines  nh''diillaires  par  un  exsudât.  Il  s'agit  alm-s  de 
radicitlile  sponlaiiée,  le  plus  souvent  (Torigino  sy|)hiliti(|ue  l.  est  à  ce 
processus  (pi'est  due.  dans  la  maj(nil(>  des  cas,  la  sciatic|Ui'  ordinaire  ci  la 
sciati'|ue  avec  atrophie  innsciilaii-e  plus  ou  moins  accusée  —  xcidlii/iic 
ni'vvilc  de  i.andouzy.  (Vov.  Sridliiinc  rndiculnirc. 

D'autres  l'ois  oïdin,  il  s'agit  dun  foyer  hémorragique  faisant  irrupti(ni 
soudaine  et  comprimant  les  troncs  ikmvoiix  —  iirrri/c  (ijioph'cUfonnc  du 
lilc.riis  hriicliidl  (Dnitois,   Dejeriiic). 

Kn  résumé,  si  une  atrophie  musculaire  iniildicrdic,  limil(''(!  h  nu 
membre  snpéiioui'  on  inférieur  et  accompagnée  des  signes  de  la  névi'ite. 
iudii|ne  le  jibis  sonvenl  une  névrite  lrauinali(|iio  ou  par  compression, 
dii  nue  radiculile,  il  faut  songer  eo|)ondant  parfois  à  la  possibilité  d'une 
néviile  par  infection  on  intoxication.  (Voy.  Si-inioloçiic  drs  juirdlijKics 
rhulii-c  d  djiri's  Id  dislrihiiliaii    djidldiiiif/nc  des  iici-fs.) 

Atrophie  musculaire  dans  la  névrite  dite  ascendante.  —  (In  observer 
(pi(d(piefois  en  clini(jue  la  sym|itomatologie  snivanle  :  à  la  suite  d'une 
lésion  do  rextréinit('  d'un  doigl  et  (>n  particulier  de  la  pulpe  digitale,  ou 
bien  à  la  suite  dune  lésion  de  la  paume  de  la  main,  lésion  souvent  insi- 
gnilianle  en  tant  (|ue  tiauinatisme  —  piipiro  d'aiguille  ou  d'éiiingle, 
pi(inre  d'é|)ino,  petite  plaie  |)ai'  éclat  di^  vimio,  plus  rarement  panaris  — 
on  voit  les  phénomènes  do  eicatrisalion  lard(;rplus  ou  moins  loiigt(Miips, 
on  mémo  toni|is  qu(>  la  région  blessée  devient  le  siège  d'mie  vive  douleur 
s'élendanl  bient(")l  à  tout  le  doigl,  puis  aux  doigts  voisins,  à  la  paume 


M\  SI-: M  1(11.111,11-:  iti  sysri.Mh'  .\i;iui:i\ 

ili'  la  main.  ;i  l'a\aiil-hi  as,  an  liras,  clc.  La  |iuI|m'  di^'ilalc  <lii  ddi^l  l)lessé 
s'alnipliic.  rcxtiviiiilé  fin  doij^l  iirciul  iiuo  tbriiie  coni(|ne,  sa  peau 
s'aniiiicit,  se  cyanose  lé^ièrenienl,  se  rel'roidit  et  peu  à  peu  la  peau  de  la 
main  InnI  entière  devient  lisse,  froide  el  s'amincit.  Le  malade  accuse 
une  donleiu"  vive  dans  tout  le  bras  avec  pn'dominance  dans  la  région 
primilivernenl  lésée.  Luitensité  de  ces  douleurs  est  du  reste  variable 
d'un  sujet  à  iaulre.  La  pression  sur  tous  les  troncs  nerveux  du  membre 
supérieur,  depuis  les  collaléraux  des  doigts  jusqu'aux  brandies  du 
plexus  bracliial  accessibles  dans  le  ti'iangle  sns-claviculaire,  est  très  dou- 
loureuse, (îetle  hypere.xcitabililé  des  nerfs  a  pour  conséquence  une  impo- 
tence fonclionuelle  souveni  tivs  accusée,  le  malade  ne  remuant  pas  ses 
doigts  ni  sa  main  pour  ne  |)as  léveiller  les  douleurs.  Les  jointni'cs  son! 
du  reste  souvent  douloureuses  et  leurs  mouvements  sont  limités.  La 
sensibilité  superficielle  est  intacte  el  souvent  augmentée.  La  sensibilité 
profonde  —  sens  musculaire,  etc.  —  est  conservée.  —  Entin  il  existe  en 
général  un  degré  plus  ou  moins  marqué  d'atrophie  des  muscles  de  la 
main,  de  l'avant-bras  et  du  bras,  atro|ibie  cpii  commence  à  s'accuser  dès 
l'appaiilion  des  phénomènes  douloureux  et  qui  peut  arriver  parfois  à  un 
degré  très  accusé.  Le  pronostic  de  cette  alfection  est  parfois  très  grave, 
.l'ai  observé  dans  la  pratique  privée  pendant  de  longues  années  deux 
malades  ipii  en  étaient  atteints.  l'I  (pii  avaient  penlu  complètement 
l'usage  de  leur  membre  supérieur. 

Dans  les  cas  graves,  il  peut  se  produire  à  la  longue  des  troubles  tro- 
phiques  des  jointures  —  artbropathies  nerveuses,  —  des  rétractions 
libro-musculaires  et  un  état  éléphanthiasi(|ue  de  la  peau  du  membre 
paralysé,  tous  phénomènes  qui  existaient  à  un  degré  très  accusé  dans  un 
des  cas  dont  je  viens  de  parler.  D'autres  l'ois,  par  contre,  l'alfection  a 
nue  évolution  plus  bénigne  et  en  quelques  mois  se  termine  par  la  gué- 
rison.  Sur  onze  cas  de  cette  alfection  qu'il  m'a  été  donné  d'observer, 
j'ai  observé  trois  fois  celle  teiininaison  favorable. 

Il  s'agit  vraisemblablement  ici  d'une  iid'ection  remontant  le  long  des 
troncs  nerveux,  llomen  (18!)6),  dans  ses  e\|)ériences  sur  le  lapin,  a 
démoiilré  ce  fail  pour  le  streptocoque.  Dans  un  cas  que  j'ai  rapporté 
avec  .\ndré  Thomas  (l!)09)  et  qui  constitue  le  premier  cas  de  névrite 
ascendante  suivi  d'autopsie,  il  existait  des  lésions  névritiques  très  mar- 
ijuées  dans  les  collaléiaux  du  doigt  lésé,  lésions  qui  remontaient  le  long 
(les  troncs  nerveux  et  qui  se  retrouvaient  dans  les  racines  médulllaires 
correspondantes.  Nous  ne  connaissons  pas  encore  du  reste  les  condi- 
tions intimes  de  production  de  la  névrite  dite  ascendante  car,  bien  que 
les  |)laies  des  mains  cl  des  doigts  soient  d'une  fréquence  banale,  ce 
n'est  (|ne  d'une  manière  exceptionnellemeni  lare  qu'elles  sont  suivies 
lies  sunpli'iincs  |)iécédemmenl  décrits. 

Sémiologie  de  l'atrophie  musculaire  névritique,  bilaté- 
rale, généralisée.  —  Dans  ce  groupe  icntrent  :  1"  les  atrophies  mus- 
nilaires  ih'v  i  iliipies  hiliitrrdli's  dues  au  IraiiiiKilisnic,  à  une  compression 


I  n(ii  i:i  /■>  /'/   /  I  Miiiii.iri:. 


(111  il  mil'  rdiliciiliU':  •_'"  li's  iiliopliics  iiiiiMMilaiics  ^rt'iir'i;ilisi''cs  lires  il  une 
nOrrilc  di'  cause  infriiii'iise  im  loxif/iic. 

1"  Atrophies  iiiusciilaircx  névriliijiifs  li'ddlcnilcx  il  <tvi<ii)ic  Inniuiit- 
tique  (»n  par  comprc.sxiou .  —  An  iiieiiiliic  sii|iérieiir  relie  vaiiélé  iclève, 
en  ileliors  des  cas  de  pindiijxic  ntdiriildirc  hilalérale  (Voriqini'  ol/sié- 

H;;.  ni.  —  Aliopliie  inusciiliiin- 
ili"^  nieiiilires  inlérieui-s  par  poly- 
iiévrile  nioli'ico,e«  viùed'aniiilu)- 
ralioii  clii'i  un  siijel  Je  UcnU'-six 
ans  atteint,  il  l'diïe  île  viiiKl-neul 
ans,  (le  paralysie  giniSiali^''-  ^l^'^ 
tuialre  ineniltres,  de  Iii  iii;m  ln'nr 

el  (le  la  lanttiie,  tous  syiiiph 

(]ni  mirent  un  an  ù  arriver  ii  leni 
élal  maximum  et  ([ui  persistèrenl 
pendant  environ  six  mois  et  s'ac- 
lompasrnèrcnt  d'une  alropliic 
musculaire  excessive  des  quatic 
membres,  d'une  impotence  fonc 
lionn.-lle  ri.-M'i''  cmplél...  il'.i 
lMiliti..ri    .1.--    i.n.x.-    (.•II. lui, M^, 

iri.ii.-LTit.'  a.-  Il  -.-.ii-ii,,iii..-i  .1.-- 

M)hin.l,.,>.  \in^l  111...^  .ipiv-  k 
.l.hiitde  l'alleclion  commenti'- 
i.iii  .1  vo  manifester  des  sympt('i 
mes  d'aniélioralion  îi  marclir 
eitrùmement  lente,  car  la  pholn 
graphie  actuelle  a  été  faite  sept 
ans  après  le  début  des  accidenls. 
ù  une  cpo(iue  ovi  le  malade  ayant 
récupért*  complètement  le  vn- 
lume    et    les    fonctions    de    sc> 


iil.i' 


lu,     p. 


.'Il Il 


i-ll,cnl 


>sez    lon^ 
ation   dan 


marcher  |)endant 
temps.  Celte  amél 
l'état   des   meuilip's    inléneiMs, 

continua   ;'i   pro^'i- -i    :i\'r   I--^ 

annt'es  jusqu'à  l'à^''  (!'■  ipi.niiH,- 

el  un  ans;  à  ce  un» ni  !■■  rii:il,iii'- 

l'ut  atteint  de  tuberculose  à  mai 
elle  rapide.  Ce  cas  qui  réalise  b' 
type  décrit  autrefois  par  Du- 
chennc  (de  Boulogne),  sous  le 
nom  de  pnrnlijsie  spinale  antr- 
ricure  subaitjuè,  a  trait,  ainsi  que 
le  montra  l'autopsie,  à  un  cas 
de  polynévrite  motrice  ik  marche 
lente,  avec  altérations  consécu- 
tives des  cellules  des  cornes  antérieures.  Voy.  l'observation  de 
KLiMCKt,  Des  l'ulfinévrites.  Paris,  188U,  obs.  II!  p.  36,  et  J.  Dejkri 
vrite.  etc.  CiimpUs  rendus  de  la  Soc.  de  bùil..  1890.  p.  193. 

Iviciilf.  d  iiiie  paclnjniéiii)i(iilr.  (l'iiiic  ntilii-nlilc  liihilihiili'  mi  de  la  |)n''- 
sciii'c  de  côtes  cervicales  supplémentaires  {\u\.  Paralysies  du  plexus 
brachial).  Au  memi)i'e  iiirérieiii',  elle  est  plus  IVt^'tjucminenl  observt^e, 
mais  ici  la  lésion  peut  poiter  soil  sur  les  racines  médullaires  —  païa- 
plégie  alr()plii(|ue  el  ilouloiireuse  |iai'  lésion  de  la  queue  de  cheval,  dans 
W^  fractures  ou  luxations  ilii  sacrniii,  les  linneurs  inlra  ou  extra  dure- 
méi'iennes.  les  radiculiles  —  soil  sur  li's  |ilf\us  eux-mêmes  dans  le  cas 
de  tumeurs  du  bassin. 


•.i70  sKMini.nnii:  nr  ,^r.?r/;.v/;  .VA7,'i7;r.v. 

2"  Alnijihics  nnixnildircs  (iriirrallsrc.s.  irlcvanl  d'une  iiri')-ik'  infcr- 
lieiise  nu  toxique  (lig.  I()7,  KiS,  171).  —  (le  groupe  coiiipreud  les 
alr()|)liies  musculaires  pi'oiluiles  par  la  iiévrile  généralisée,  de  cause 
inlecticuse  ou  luxiipie.  Parmi  les  inloxicalions  susceptibles  de  l'engen- 
drer je  citerai  le  [jIoiuIi,  l'alcdol,  l'arsenic,  le  mer'cnre,  l'oxyile  de 
carltoue.  le  sulfure  de  carhone,  le  diabète.  Quant  aux  infections,  on 
peut  dire  d'une  inanièie  géuéiale  (|ue  toute  maladie  infectieuse  peut,  soit 
peudanl  son  évolution,  soit  pendant  ou  a|)iès  la  convalescence,  déter- 
miner une  névrite  généralisée.  (Test  ainsi  que  les  lièvres  éiuplives,  la 
iliplilérie.  la  grippe,  la  (ièvre  typhoïde,  les  infections  traumati(|ues  et 
puerpéialcs,  le  Itériliéri,  sont  susceptibles  de  la  produire,  il  en  est  de 
même  pour  la  tuberculose  et  pour  la  lèpre,  mais  dans  ce  dernier  ordre 
de  faits  et  contraircmerU  aux  cas  précédents  où  la  névrite  évolue  en 
général  i'a|)idement,  ici  il  s'agit  de  névrite  à  marche  subaiguë  ou  chro- 
nique, il  ne  faudrait  pas  cependant  vouloir  établir  une  trop  grande 
opposition  entre  ces  deux  catégories.  On  peut  voir  parfois  la  névrite 
luberculeuse  évoluer  rapidemenl.  il  en  est  de  même  pcuu-  la  névrite 
saturnine  ou  la  névrite  aisenicale,  lorsqu'il  s'agit  d'intoxication  aiguë 
par  CCS  métalloïdes.  J'ai  observé  un  cas  grave  de  névrite  arsenicale  des 
(|uatr(>  membres  survciuie  en  quelques  jours,  à  la  suite  d'une  tentative 
(l"empoisoiui(Mn(Mit  par  l'acide  arsénieux. 

Du  reste,  dans  l'intoxication  salurnine,  en  dehors  des  cas  oi'i  l'iiiloxi- 
calion  s'est  produite  d'une  manière  pinson  moins  aiguë,  on  peut  observer 
des  névrites  à  marche  rapide  et,  dans  ce  cas.  il  existe  d'ordinaire  des 
douleurs  spontanées  et  la  pression  des  nerfs  et  des  masses  musculaires 
est  très  douloui'euse.  C'est  ainsi  que  chez  un  sujet  qui  depuis  dix  ans 
avait  cessé  tout  contact  avec  le  plomb,  j'ai  constaté  un  mois  après  l'appa- 
rition de  coliques  salui'nines  très  intenses,  l'existence  d'une  atrophie 
musculaire  déjà  très  prononcée  dans  les  muscles  des  membres  supé- 
rieurs et  inférieurs,  atrophie  musculaire  qui  ne  disparut  complèlennnt 
(jue  quatorze  mois  après. 

Dans  des  cas  analogues,  la  présence  du  liséré  gingival  des  satur- 
nins—  liséré  de  Burlon  —  pourra  être  d'un  précieux  secours  pour  le 
diagnostic.  Il  en  est  de  même  pi'ur  certains  faits  de  paralysie  uni  ou 
bilatérale  des  extenseurs  du  |>oignel  et  des  doigts  avec  intégrité 
du  hmg  supinateur  qui,  survenant  chez  des  sujets  intoxiqués  acci- 
denlcdlement  par  h-  plomb  —  laids,  cosmétiques,  eau  de  boisson 
cordaminée  par  des  sels  de  |)lorid).  etc.,  —  pourraient  être  rap- 
portés à  d'autres  causes  que  celle  qui  est  véritablement  en  jeu.  Ici 
encore  la  présence  du  liséré  saturnin  sera  d'un  précieux  secours  pour 
il'  diagnostic. 

(Ju(dl('  (pie  soil  sa  rapidili'  (r(''volulion,  la  ni'vrite  gcMU'ralist'e  |H(''sente 
les  caractères  suivants.  Elle;  débute  |)ar  les  membres  iniV'riems,  ne  piend 
(jU(!  plus  tard  les  mendirt^s  supéri(;urs  et,  règle  gi'néiale,  à  (juchpie 
pério  le  que  l'on  se  trouve;  de  ran'(!clion,  ces  derniers  sont  toujours 
moins  pris  que  les  premiiMs.  La  paralysie  et  l'atrophie  sont  d'autant  plus 


ruorni.rs  ni:  /,.i  mutii m:. 

us    l'Ioililll'S 


accusées  (|U('  I  on  l'NMiniiic  des  muscles 
Mieniitce.  Kulin.  les  e\lcii'-rui>  se  |)reuurul  plu 
c'est  ainsi  (|ue  les  muscles  de  la  ii'^iuu  aidi'i  leui  i' 
la  l'ace  posli'i-ieure  di-  ravaiil-liias,  seuilileul  iilu 


di'    l;i    l'iieiui'    du 

le    II'--    lli''iliis>euis  ; 

la  jandii'  el  ceu\  de 

|)aialysés  cl  alrupli 


Hiie  les  lléihissems  coirespundauls.  Sun 
do   la  i)aialysie  dans  ceilaius  muscle- 

Cotle  lui  jiéiiéiale  suuIVre  cepcmiaul 
saliinii)ie,  par  exemple,  le 
type  Aran-Hiiclienne  esl  peu 
commun,  el  !<■  pins  siiu\enl 
on  (d)sei\e  mie  n(''\  lile  iiila- 
léialc dix.soriée  —  lype  anli- 
hracliial  —  paralysie  des 
t'xtenseursdu  poifiuel  el  des 
doijjls  avec  inl('7rili''  du  lun.u 
sU|)inaleur;  heaucoup  plus 
laivmenl  le  ty|ie  scapnlo- 
liuméi.al  —  ^r(iii|>e  |lu- 
cluMine-Erli — uu  le  l\|)e  pi'- 
ronier  —  muscles  de  la 
légion  aniéro-exteine  des 
janihes  avec  coiiservalioii 
du  jambicp  antérieur.  (lelle 
intégrité  du  jainliier  aii- 
lérienr  n'es!  du  reste  pas 
s|)écia!e  à  la  iié\rile  satiir- 
niiio,  je  l'ai  constatée  |iai- 
t'oisdans  la  paralysie  alcno- 
li(]iie  (lig.  17,'))  et  dans  des 
cas  de  néviile,  on  ni  l'al- 
cool ni  le  ploinl)  ne  pou- 
vaient èti'C  mis  en  cause 
et  relevant  d'une  cause  in- 
teclieuse.  (Vov.  Sémiolnfiip 
(In  pied  ) 

l.a  patliogénic;  de  ces  né- 
vi'ites  dissociées  (|ui  seront 
liécrites  plus  loin,  est  du 
reste  encore  tout  entière  à 


■ni.  du  icsie,  celte  prédominance 

l'sl    pins   apparenie    (pie    réelle, 
les   exceplidii--.    llall^    Ni   m'irilc 


^.  172.  —  Équinisme  des  pieds  avec  llexron  exagérée  du 
firos  orteil  i"ar  riilraclion  aponévrotique,  dans  un  cas  de 
névrite  alcoolique  des  membres  inférieurs,  ciiezune  femme 
de  trente-cinq  ans.  La  pliotofir-aphie  a  été  prise  onze  nuiis 
a[)rès  le  début  de  l'affection  à  une  ép  «que  où.  bien  que  le 
volume  et  parlant  la  force  des  muscles  fussent  déjà  en 
partie  reveniis,  la  déformation  des  pieds  était  encore  très 
marquée  du  fait  des  rclrarlions  plantaires  aponévrotiques 
Salpèliière,  ISOSi. 


après 


faire.   (Voy.   Sémiolofjic  des  paraltisles  et  des  nlrajihies  éludi 
la  dislrihution  nnaioinlcpie  des  nerfs.) 

-Vax  meinlires  inféi'ieurs  enfin  si.  dans  rimmense  majorih'  des  cas. 
la  paralysie  el  l'atrophie  mmiI  en  decidissaiit  régniii'rement  de  l'exlré- 
milé  vei's  la  racine  des  memhres,  nn  peni  parfois  cependant  voir  les 
muscles  des  cuisses  et  du  bassin  èlre  seuls  pris  Pour  ma  part,  j'ai  observé 
nn  cas  de  névrite  alcoolique  liniiltr  aux  muscles  pireédents  avec  inlé- 


37S  sEMiiii.iiaii;  itr  sYsTFMi-:  \i:itn-:i.\\ 

<in\c  (■oiiiph'lc  (les  iiiiisules  des  jaiiihes,  leriniiK''  par  ^uérisoii  dans  I  es- 
pace de  onze  mois.  Ici,  il  s'agissait  d'nn  homme  (|ni  passait  la  plus  jurande 
|iai'tie  de  ses  jovirnées  à  elieval  et  riiez  le<|nel,  partant,  la  névrite  semlde 
s'èti'e  localisée  dans  les  nerfs  qui  l'onctionnaienl  le  pins. 

Après  une  période  de  i)aral\sie  complète  des  ([ualre  meiiilires,  l'atro- 
pliie   mnsenlaire  appaiail   et    pi'(''senle  en    généi'al    une   marche   assez 


l'i^,    I7i, 

'\^.  173  et  17i.  —  Déroi-mation  du  pied  d;ins  un  cas  de  névrite  puerpérale,  chez  une  femme  de  trente 
ans.  PliotoKiapliie  prise  six  mois  après  le  début  des  accidents.  Même  déformation  du  pied  gauche.  Chez 
cette  malade  les  réflexes  patellaires  étaient  exagérés.  Guér'ison  complète  en  vingt  mois  (Bicêtre.  1801). 
Ohservation  .\IV  de  la  thèse  de  Ti:ihist,  De  lu  iirrrllr  /wrrprnûr.  l'aris.  1801. 


rapide.  Prédominant  aux  extrémités,  tdle  détermine  dans  les  pieds  et  les 
mains  des  déformations  se  traduisant  aux  membres  inférieurs  par  nu 
t''{|uiuisme  pins  on  moins  prononcé  (li";.  172,  17.5,  174,  17-5),  et  aux 
memhres  supérieurs  par  une  main  simienne  avec  ou  sans  griffe  cubitale 
(lig.  I(i9).  Aux  déformations  précédentes  s'en  ajoutent  d'autres  qui.  elles, 
sont  d'oidre  trophiqiie  et  qui  (ixent  eu  place  ces  déformations,  .le  fais 
allusion  aux  rétractions  librcuscs  (>t  aux  adhérences  tendineuses  de  la 
plante  du  pied,  ainsi  qu'aux  rétractions  (ibro  musculaires.  Ces  déforma- 


I  Uni  lil.HS  1)1-    l.\    Miilll.jll:. 


li(iii>-  ik'  l;i  [ihiiilc  (In  [licd  soul  la  cniist'iiui'iRt'  triiiic  n'Iiiicliiiii  de  I  ;i|i(i- 
lU'viosi'  planlaiio  (|ni  iiiij;iiii'iili'.  cl  do  beau<'ou|i.  Iï'(|iiiiiisirii'  di'i  à  la 
|iaral\si('.  ('.os  lotiaclions  ont  [lailois  uno  ovohition  snl)aij,nië.  cl  un 
cttnslalo  alors  sur  la  t'aco  plantaire  dos  |)iods  do  potites  nodosités  lojjo- 
roniont  saiilaiitos,  lios  douloniousos  à  la  pression,  donnant  nettonienl 
riniprossion  do  tissu  liluonx  onllaniino.  Ce  sont  ecs  rétractions  filireuses 
ol  tibio-mnsonlairos  (jui  rondont  jfravo  le  pronostic  do  la  névrite  dos 
inoinlires  iidÏMiours,  cai' ce  sont  elles  (jui  niaiiitionnonl  la  dél'orniation 
dos  pieds  et  oni|)èclienl  la  inarclio,  nue  l'ois  cette  névrite  guérie.  Aussi 
est-ce  do  ce  ciMé  (pie  l'on  doit  ai;ir  de  lioiuie  heure  par  le  massage  et  les 
nu)uvonients  passifs.  Ihi  ci'iU'' 
des  mains.  Iteauconp  plus 
raroiuout  tonlel'ois,  on  peiil 
observer  des  rétractions  ana- 
logues do  l'aponévrose  pal- 
maire, ainsi  (jiie  des  adlié- 
roncestoiidinousesllig.  ITti  . 

I.a  notion  étiologi(|ue 
doit  être  recliercbée  snrtoul 
d"ai)rès  le  modo  d'évolution 
de  l'alropliie.  qui  peut  être 
il  marche  rapide,  suhaigiie 
ou  clironi(]ue. 

L'atrophie  musculaire 
généralisée  uévritique  à 
marche  rapide  relève  d'une 
maladie  iulectieuseou  d'une 
inloxi(\Ttion.  Une  fois  les 
caractères  propres  à  l'atro- 
[)hie  musculaire  névriti(pie 
reconnus  —  topographie  de 
l'atrophie,  douleurs  sponta- 
nées et  provoquées  par  la 
pression,  absence  de  contraction  librillaires,  troubles  de  la  sensibilité 
objective,  réaction  de  dégénérescence,  —  le  diagnostic  de  névrite  gén(''- 
ralisée  s'impose,  et  il  ne  reste  plus  à  rechercher  que  la  nature  de  l'infec- 
tion ou  de  l'intoxication  qui  lui  ont  donné  naissance,  en  se  rappelant, 
toutefois,  (pie  cette  névrite  géïK'ialisée  peut  être  la  seule  et  uni(pie 
manifestation  d'une  infection  ou  diiiie  intoxication  de  nalure  encore 
indéterniiiiée. 

L'ali()|)liie  musculaire  névritique  à  marche  subaiguê  se  iciiconirc  de 
préférence  dans  l'intoxication  saturnine  —  pi(déssionnelle  ou  acciden- 
telle. —  la  tuberculose  |Milmoiiaii('.  le  (lial)i''le.  l'intoxication  arsenicale 
lente. 

L'atrophie  musculaire  n(''vriti(jne  à  marche  chronique  est  parfois  d'un 
diagnostic  plus  délicat.  Dans  la  Ic/ir/',  l'atrophie  musculaire  se  présente 


g.  l7o.  —  Intégrité  du  jainbier  antérieur,  complète  a 
droite,  incomplète  à  gauche,  dans  un  cas  de  paralysie 
alcoolique  des  quatre  meiubres.  chez  une  femme  de  vingt- 
huit  ^uis  iSalpélriérc,  I!i07i. 


3sn  siM/ni  fii.ii-:  /Il  sYsiLMi-:  m:i;vi:i  \. 

sons  liiriiic  (lu  lypi'  Ariiii-lliiclu'iinc  iwvv  lioiiMcs  Irrs  iii;ii{|ii(''s  de  la 
sciisiliilili',  an'cclaiil  assez  souvlmiI  la  Ini  nie  de  (lissociaiioii  svi'iiij^oinvo- 
li(|ii('.  Il  aulrcs  lois  olh;  reste  limitée  à  un  riieiiiluc  |ieii(laiil  un  temps  |iliis 
ou  moins  Unv^  (lig.  177,  178).  Le  diagnostic  do  ratrophie  musculaire 
ly|)e  Aian-Duchenne  d'origine  lépreuse  doit  être  fait  avec  la  syriniinnuié- 
lic.  Dans  la  névrite  lépreuse,  la  dissociation  de  la  sensibilité  est  moins 
parfaite,  moins  exijuise,  dirais-je  volontiers,  que  dans  la  syringomvélie  : 


Fig.  17G.  —  Dél'onnalion  des  doigts  par  adhérences  tendineuses  dans  un  cas 
des  quatre  membres,  guérie  en  tant  que  paralysie  el  airo)itiie,  chez  une  fem 
Aux  membres  inférieurs,  flexion  excessive  des  orteils  p 
IriiMC,  IS.mi. 


paralysie  alcooliqn 

de  quarante-six  an 

traction  de  l'aponévi-ose  plantaire  (>atpi 


dans  la  lèpre,  les  Iroiics  iiciveiix  présenleiil  souncuI  —  le  ciihilal  en 
|)articulier  —  de  riivptMlropiiie  iiodulaire  —  pi'riiiévrile  l(''|)reiise  —  par- 
ticularité (pii  ne  se  rencontre  pas  dans  la  giiose  mt'diillaire.  Dans 
la  syriiigomyélie,  la  scoliose  est  pour  ainsi  dire  constanle,  tandis  (|u'ille 
fait  di'faut  dans  la  li'pre.  Les  rélltixes  tendineux  des  memlires  iiiléiieurs 
sont,  dans  cette  dernièic  alfection,  normaux,  alfailjlis  ou  abolis,  landis 
qu'ils  sont  exagér'és  dans  la  syringomyélic.  Dans  la  li'pre,  il  n'y  a  ni 
myosis  ni  r(''lractiou  du  globe  de  l'teil,  pbénomènes  des  plus  communs 
dans  la  syiiiigomvélie,  et,  dans  la  gliose  médullaire,  on  ne  rencontre  pas 
(le  macules  cutanées  couiiik;  dans  la  l(^|ire.  l'Inlin,  le  moile  de  distribution 


I  uni  l;l  I-  -  hl-:  /  I  Miillll  1 1:.  :isi 

(les  lioiilili's  (le  l;i  sciisiliililt'  ciitiiin'i'  diuis  ces  deux  allcclions  piVM-iili' 
mic  jjraiiili'  iiiipoilaiict'  an  iKiiiil  de  vue  du  din^iioslic.  Dans  la  ii('\iili' 
li'|iriMist'  les  Irotililcs  sciisilifs  ciilaïu's  oui  los  laiartèics  dt'  ceux  (|U('  l'on 
idistM'Vf  dans  les  nôvriti's,  ('cst-ji-diit'  ((uils  ont  une  lo|)oj;ra|ilii('  coin- 
niandt'-o  i>ai-  la  dishilmlioii  des  nnls  (•ntari(''s  —  topojirapliic  |i(''ri|)lu''- 
i'ii|nt'.  raii'nii'nl  si-jinicnlaiii-.  —  tandis  (|nc  dans  la  syrinfidnnrdic,  la 
to|ioL;ra|)lii('  de   raiial^vsif  ri  de    la   tii(Mrno-ani'sllu''sie   cori'cspond  à  la 


Hu.  17 


Kig.  177  et  178.  —  Atrophie  des  muscles  de  la  cuisse  et  de  la  jainhe  du  cùlé  {gauche,  d:ins  un  c;fs  de 
lèpre  systématisée  nerveuse  liuiitéc  au  domaine  du  crural  et  du  sciatique,  clicî  une  enfant  de  douie 
ans  habitant  l'Algérie.  Abolition  des  réflexes  patellairc  et  acliilléen  du  côté  atrophié.  Au  niveau  du 
triangle  de  Scarpa  existe  une  éruption  ronlUiente  de  macules  lépreuses. 

disU'ihntion    des  racinos  |iosl(''ii<Miri's  —  lopouraphii' radiciilaiiL'.  (Voy. 
Si'mlnlo(/ie  de  la  sensil/ililc.  i 

Lorsque  la  li'pre  se  prt^sciite  sous  la  t'ornie  thi  lype.Aian-nii(Mi(Miiii'  avei- 
Iroiiliies  tro|ilii(]ues  des  doigts  (lig.  179).  il  y  aura  lieu  éi;aleini'iil  di' 
reehercher  si  l'on  se  trouve  en  face  de  lèpre  mut  liante  on  de  si/riiH/ii- 
myélic  avec  panaris  (lig.  50.")  et  504).  Les  caractères  que  je  viens  (rt'iiu- 
inérei'  pernielteiit  d'iMaidir  le  diagnostic.  Si  je  ne  parle  pas  ici  du  dia- 
gnostic avec  la  maladie  de  Morvanou  panai-is  analiirsi(]ue,  c'est  que  ci-lte 
deniii'icaHeclion  relève,  pourinni,  dune  névrite  infectieuse  et  non  d'une 
syringoinyclie.  les  cas  rasseinlilt's  pur  Morvan,  et  ceux  observes  depuis 
lui  dans  les  mêmes  logions,  sont   heauronp   trop  nombreux  ])our  avoir 


sÉMioi.olilh:  1)1  srsTilwii:'  M-in'i-:/  \ 


l;i  sviii|i;i)iiiv('li( 
lie  la  iiKiin.) 

Pai'ini  Icsalropliicsmiis- 
culainîs  de  cause  névriti- 
qiie  à  marche  chroni([iic, 
il  eu  l'sl  (|iii  sedével()p|i('iil 
sans  l'Iiolo^fic  iioUcinciil 
ajuiivciablc,  et  qui  scioiil 
(lillcicticiées  des  atrophies 
rny(Mopathi(jues  par  les  si- 
j;ries  propres  à  la  névrite, 
il  savoir  :  les  douleurs 
spontanées,  les  trouhles 
de  la  sensibiliié  cutatK'c, 
l'ahsence  de  contraelioiis 
|]l)i'illaires,  le  débul  des 
sviuplôuies  par  les  nieni- 
hres  iulérieurs. 

Ce  groupe  comprend  des 
f'ails  assez  nombreux  cl 
doni    iV't nde    se    iioursuil 


f\'^.  180.  —  Atrophie  des  muscles  il.- 
exlri^milés  inférieures  dans  un  ci 
d'atrophie  musculaire,  type  Cliai 
cot-Marie,  chez  un  homme  de  qii.i 
ranle-sept  ans  (Bicêtre,  1893). 


Irail  à  de  la  ^liose  médullaire, 
l't  il  \  a  dans  celle  lVéi|neiicc 
ini'nic  une  raison  siiriisaule  jiour 
regarder  la  maladie  de  Morvan 
ciiniuic  relevaid  d'une  névrite 
périphérique,  dont  le  diagnostic 
avec  la  névrite  lépreuse  est  d'au- 
lanl  plus  diriicile.  qu'il  sérail 
loil  possible  tpie  l'atTection  dé- 
crite par  .Morvan  ne  soit  autr(> 
chose  qu'une  névrite  lépreuse. 
Ouoi  qu'il  en  soit,  il  y  a  lieu, 
selon  moi,  d'admettre  —et  sans 
les  confondre  l'un  avec  l'autre 
—  deux  types  bien   distincts  : 

Fig.  179.' — l'anaris  mutilants  chez  un  lépreuv 
âgé  de  quarante-neuf  ans.  Altérations  seni- 
hlahles  des  doigts  de  la  main  gauclie  et  des 
orteils  des  deux  pied.s.  Lèpre  contractée  aux 
colonies  (Bicêtre.  1891 1. 


avec  panaris  et  la  maladie  de  Morvan.  (Vov.  Séniiolot/i 


I  mu  /.•//■>  /'/■;  /  I   Mal  II  1 1 1\  ;ih:i 

ili;ii|iii'  jiiiir.  A  cùli''  (le  CCS  c;is,  il  cil  csl  d  nulles  i|ui  siiiil  ;iiij(Hinl  Imi 
(Ic'jii  chisscs,  cl  i|iii  coiiccriiciil  ccrliiiiics  ruriiics  ilalioiiliic  iiinscuLiiii' 
!ii''\rili(]iic  ;i  iii;irclic  lies  Iciilc,  ih-liiilaiil  dans  i'ciirancc  ou  l'adolescence. 
|iai  l'ois  plus  lardivciiiciil.  cl  (|iii  on!  conimc  caiaclcro  coininnn  d'cli'e  le 
plus  souNciil  des  allcclioiis  lirrt'dildiri's  ou  faïuHialcs.  'j'idles  se  |iit''seu- 
tciil  Valrojihic  iinisciiliiirc  hipc  ('harcol-Miirir  cl  la  ncrvilc  inlcislilicllc 
liijlicfh(>iilii(iiic  (Dejci'iiie  cl  Sollasi. 

Haiis  l'atrophie  musculaire  type  Charcot-Marie         lype  péroiiier  de 
Toolli,  alropiiic  iiiusciiiaire  progressive  iii''\rilii|iie  de  lion'inaïui  (li^'.  ISO, 


Fi;;.  ISI.  —  Aliopliie  des  iniiscles  des  nwins  et  de  l'avant-bnis  diins  un  cas  d'atrophie  riiiiM'ul;iin'. 
Iy|>('  Chari-ot-Slarie,  chez  un  homme  de  i|uaranlo-sept  ans  (Bii-èlre,  ISi'j). 

ISIl,  —  ralropliic  didiiilc  dans  le  jeune  àj^e  par  les  inuscies  des  pieds 
et  des  jainhes  cl  plus  lard  cnvaliil  les  muscles  des  mains,  |iuis  ceux  des 
avant-liras.  Les  réilexes  tendineux  sont  abolis  lorsque  ratrophie  muscu- 
laire  esl  prononcée.  Les  S()liincters  sont  intacis.  Les  tronldes  de  la  sensi- 
bilité objective  font  défaut  dans  la  jurande  majorilé  des  cas:  (|uand  ils 
existent,  ils  sont  raiement  très  accusés  et  leiii'  topoi^rapbie  esl  la  même 
(|ue  celle  de  l'atropliicî,  à  savoii'  qu'ils  diminuent  en  remontanl  de  la. 
périphérie  vers  la  racine  des  membres.  Les  donleiirs  spontanées  sont  peu 
fréquentes  et  les  troncs  nei'veux  ne  sont  pas  plus  sensibles  à  la  pression 
qu'à  l'état  normal.  Lesi;,'ncd'Argyll-ltobei'tsoii  est  rare  dans  le  tvpe  Cliai- 
cot-Maiie.  Il  y  a  cependant  été  signalé  (Siemerliiifi,  (iassirer  et  .Maasi.  Tou- 
tefois cbez  ces  malades  la  réaction  lumineuse  est  j;énéralement  lente. 

Dans  rimmense  majorité  des  cas  les  pbénomènes  bulbaires  font  défaut 
dans  celle  aU'ectioii.    Ils   [leuvent  ce|)eii(lant  s'y  rencontrer  sons  forme 


:!S'i  sFMioi.nnii-:  nr  sysri'wi/-:  \hii\i:r\. 

(le    |>:iiiilysio     ImlliMirc    (  Aoy.iiiia     lilKli.     I»;iris    iiii    ciis    lapixiilé    par 

Krieilicicli  (1875)  et  préseiitaiit  tous 
les  syiiiplôriies  de  ce  lypc  cliiiicpie, 
il  existait  une  paralysie  unilaiérale 
(les  cordes  vocales. 

I.e  type  Charcot-.Maiie  est  presque 
toujours  héréditaire  ou  l'amilial.  Son 
diagnostic  est,  en  général,  assez  fa- 
cile. Il  doit  toutelois  être  dillérencié 
de  latrophie  myopatlii(jue  à  type 
périphérique,  Oppeiiheirn  et  Cassi- 
rer,  Dejerine  et  André-Thomas.  Go- 
\\ers,Spiller,Batten.ColliiietiNavillé. 
lVoy.p.5l9.) 

Dans  la  névrite  interstitielle  hy- 
pertrophique  (Dejeiine  et  Sottas), 
(|ui.  elle  aussi,  débute  dans  renl'ance 
ou  l'adolescence,  et  se  présente  sou- 
vent avec  le  caractère  familial,  les 
symptômes  d'al  rophie  sont  les  mêmes 
i|iie  dans  la  forme  précédente.  L'atro- 
phie musculaire  est  maïquée  sur- 
tout aux  exli'(''mités  des  membres  et 
décroit  régulièrement  et  progressive- 
ment en  remontant  vers  leur  racine 
ilig.  IH2,  183,  184,  185,  186).  Mais 
p:irl'ois  chez  certains  de  (tes  malades 
il  existe,  en  plus,  des  douleurs  à 
caractère  fulgniant  et  plus  ou  moins 
intenses,  des  troubles  d'iulensilé  va- 
liable  des  différents  modes  de  sensi- 
bilité avec  retard  dans  la  transmis- 
sion, de  la  cy|ihoscoliose  et,  dans  les 
cas  anciens,  de  Tataxie.  Du  «Hé  d(îs 
pupilles  on  trouve  soit  le  signe  d"Ar- 
gvll-Robertson,  soit  une  grande  len- 
ti'iir  (11!  la  réaction  pupillaire  à  la 
lumière.  Chez  ces  malades  entin,  on 
constate  toujours  l'existence  d'une 
hyperti'ophie  très  accusée  avec  aug- 
mentation de  consistance,  de  tous 
les  nerfs  sous-cutanés  et  profonds 
(lig.  185  et  186)  accessibles  à  la  vue 
et  à  la  palpation.  A  part  l'intégrité 
des  sphinctei's  et  de  la  puissance  génitale  que  j'ai  constatée  ch(^z  tous  mes 
malades,  les  symptinnes  ici  sont  ceux  du  tabès  ordinaire,  associés  à  une 


ig.  182.  —  Ali'ophic  musculaire  d.ins  la  nrnilo 
intcrslitielle  liyperlropliique  et  progressive 
de  l'enrance,  chez  un  honnne  de  trente-quatre 
ans.  Début  de  l'alfection  i  rage  de  quatoi-zc 
ans.  La  sopui-  du  malade,  morte  à  l'âge  dr 
quarante-quatre  ans.  était  atleinle  de  la 
ménw  air.'clion.  IliMiiiirquer  qu'ici  l'atropliie 
niii'.-iiliiti  (h  r[iiii  iniimcssiveuient  d'intett- 
Mh   .1  m. ^111 .  .jih   I  nii  I  .■monte  vers  la  racine 

||e^ ml.i.-.  iMh  ,ii.-,  is'.i.'i).  L'observation  de 

ce  malade  et  de  sa  sœur  ainsi  que  l'autopsie 
de  cette  dernière  ont  été  i>ubliées  par  Deje- 
rine et  Sottas.  Sur  la  névrite  intcrstitu'lte,  etc. 
Comptes  rendus  et  Stem,  de  la  Soc.  de  biol., 
1893,  p.  63,  obs.  1.  Pour  l'autopsie  de  ce  ma- 
lade, voy  J.  UFJt':Rl^E  et  .\ndrê-Tiiomas  :  Sur  la 
névrite  iii/erstttiel/e,  etc.  SimeelU'  ironotira- 
phie  de  tu  Snlpétriere,   l'JOfi,   p.   177,  obs.  I. 


;ili(i|ilii('  miisi-iiljiifc  i;i''iii''r;ilis(''i'. 
|iliii|ii('  (les  lU'iTs.  |);ms   un  c.is,  j 


/'/    /   I    Mal  II  II  I 
une  cvhli 


Mistair 


liosi'  et   un  l'i.il   li\|ii'i(r()- 
'xistcnrc  il  iiiir    ii;ii;ilvsi(' 


ISl.  —  I).:-lori]Kilion  du  i,u;i 
pour  I,.  |,i 

l)EJKEir\E.   —  Séniic)l()''i 


>lili,-ll.'  liy|iorlr.)[.lri.|ii 
■s  li^'iilfs   IXi  ol   ISÔ). 


s!:M!ni.nnrF  nf  '?r>77'.u/-;  .\i:it\'Ei  x 


en  Mildiiilioii  (le  la  cuidi'  vocalr   j^aurlic.   Dans   les   cas    un    prii   anciens, 
la  lace  pciil  |)aitici|ici'  à  ralio|iliic  dans  le   dinnaitii'  du    facial  inréricin- 


Fig.  IKict  ISfi.  —  Ni'vrite  iiil.']  >lilielli'  li\|ieilin|iln(|iii-  clic/,  un  liiiiiiiii.'  il.'  vrn^'l  :111s  il  ay.iiil  ilrhul/' à 

Vi'ff  (le  •...pi  .111   hiiil   ,iiis    Mi.ipliir  mu' Iiirv  d.s  ,|ii;ilrç  iii.MiiblTS  ilililiiiiiiiil   il.-  Im  |..-i  i|ili'Mif  vers 

l;i  iliniM-    TrHiil.lr-   li,  .  1,1, .npj.-   .!.■  I,,  ~.n-i  lu  1 1  !.■  .fier    ivl.ird   dans  la   Iran "h.ri  ^l.'-   1  lii|il-.'~Hnns. 

In. .Iili^iliuii  (I.-  '|ii  .lir  iiilii,-.  Si^ii,.  ,!.■  l;,,inlirii:    Cypho  scoliose  tiv^  :ir,i.v,.,.    In.'^i  1 1 1  .■  |,ii|nl- 

lain-  av.-  vii;ii.-  d  \i-;ll  i;nl,,iiM.ii  Mndilioii  d.-v  1. -II. -s, -s  tendineux.  Intéyiil.'  drs  s|,liiiin,-is.  llvpiT- 
tropliit;  1res  marquée  et  dureté  très  prononcée  des  nerfs.  Hemarcjuer  sur  la  figure  185  riiypertropliir 
des  nerfs  sous-cutanés  de  l'avant-bras,  faisant  saillie  sous  la  peau,  surtout  à  gauche.  Pas  d'héréditi- 
familiale  ni  collatérale.  Malade  de  la  pratique  privée.  Pour  l'histoire  détaillée  de  ce  cas,  voir  J. 
DEJElir:<B  :  Conlrihiitmu  n  rrliult-  ,h  lu  iirrrilr  iitirislilicllr  ri  /i/ï<f;ir.»(i'c  ilr  renfiincr.  R,rue  ilr 
Médeciw.  1896,  p.  881. 

—  lèvres  gi'osscs  cl  sailiaiiles.  Le  dia^nnslic  ici  csl  l'acile  à  clalilir  d'avec 
l'atrophie  musculaire  type  Chaicol-.Maiie,  de  |)ar  Tétat  liyperliopliique 


I itoi  ni.fs  ni:  /  I  I/o 7//  /// 


lies  iicilV  —  i|iii  III'  -.'iilisorve  jamais  ilaiis  le  lyi»'  (lli^nriil-M.irii-.  — 
l.ins(|m'  la  iH'Milr  li\|irrlr(i|)lii(|ii('  ii'csl  pas  aiicii'iiiu'  ilaiiv  son  (•vo- 
liiliiiii,  !■  i>l  Mirliiiil  I  liai  liy(U'rlnipliii|iii'  ili's  iirils  i|iii  |icrin(ilia 
lie  la  (iisliiiiiiii'r  ilavcc  U'  lv|i('  (lliaicnl-Mai  ir.  Tins  laiil  nu  imislalcia 
l'il  iMlll'C  lii'  rilliiMinrmaliiill  lilnllii-i'.  ilc  la  r\|ili(i  sinlin-.!'  ri  des  liiiu- 
lik's  (if  la  "-(11- 
sil.ilil.-. 

Atrophies 
musculai- 
res névriti 
ques  asso 
ciées  à  des 
affections 
médullai 
res.  —  I  II  sii- 
|rl  alloinl 
(111111'  allViiiiPii 
ini'd  II  1 1  a  i  i  r 

(|   Il  (il('(llll|   Il   !■ 

|ient.  à  iiii  iiiii- 
mciil  (ioiiiii'. 
(■•Ire    al  Ici  ni. 

sous  riiiiiiii'ii - 

CL'        (111111'      iii- 

loxicalidii     nii 

(iiiiic   inlVc- 

liiill  .      il    II  lie 

aliiiiiliic    iiiii--- 

(■  U  lai  rc    d  c 

cause    iH'vrili- 

i|iic.Ici  il  s'ajiit- 

iliiiic     simple 

coin  cille  11  ce, 

I  a  11  d  i  s     q  n  e 

dans    d'anties 

cas    la   m-vrile 

t'voliieparelle- 

iiR'me  el  ]ionr 

elle-nicMiie    an   cours    de    ralleclioii    spinale;    tel    est   le   cas  pour  la 

névrile  pt'!ripli(''i-i(|ue  des  alaxiques.  La  iK'vrilc  seiisitive  —  iKl'vrile  des 

nerfs  cutaiR's   —   esl  à   peu   pn's  constante  dans  celle  alTeclion,  et  la 

ii(!'\rite  moliice,  moins  IVétinenle  que  la  prt^ct'denle,  est   la  cause  lialii- 

liielle  (le  lalropliie  miisciilaiic   ipie  Ton   (diserve   assez  souvent  dans  le 

tabès. 


Fi^.  187.  —  .\l)-ophle  muscul.iire  excessive  des  membres  inlerieui-s  ni 
ni.irche  rapide  chez  un  tabélique  de  vingt-huit  ans,  au  début  de  la  pt. 
liode  il'ini'ooidinalion  (Bicètro,  188S). 


!^ï:Mioi.oniK  DU  svsTilwir:  \EiiVEi-.\. 


Atrophie  musculaire   des  ataxiques.    —    KHc   se  leiicoritre 
laiilnl,  cl  le  Im'iI  t'sl  assez  peu  IVimiiicmI,  (liez  des  sujets  qui  sont  encore  à 


ataxiqiic  de  cinquante  ans  (Sal|iêtri(!re,  1910). 
Fift-  189-  —  Élat  du  la  musculature  des  jambes,  chez   une  aliivl()ue  de  rinquante  se|>l  ans,   atteinte 
d'auiyotrophie  généralisée.  Pieds  en  équinisme  extrême  avec  llexion  plantaire  exagérée  des  orteils. 
Déformations  irréductibles  par  rétraction  de  l'aponévrose  plantaire  (Salpètrière,  1906). 

la  |iéri()(le  pi(''nlaNi(|ue,  lanttM,  et  c'est  le  cas  le  plus  (irdinaiie,  lorsque 
les  malades  sont  déjà  arrivtis  à  la  pt-riode  d'incoordination.  Hilalérale  et 


rrtni  iii.i:.<  ni;  /..i  Mnrii.nf:. 


svnu''lii(|iio  le  plus  s  .iivciil,  clli'  dt-hiito  par  les  imisclcs  des  exliémilés 
iiirr'iicuri's  cl  ainriic  la  piiMliictidii  li'niie  ^rill'e  il<^s  orteils,  anal()|,'no  à 
celle  (pi'oii  (iliserve  du  côté  de  la  main,  dans  ialiopiiie  ty|)C  Aiaii-i>n- 
clienne  avec  fiiille  ciihilale.  Par  suite  de  l'atrophie  des  iiiterosseuxet  des 


Yi-i-  IW-  —  Il.-r.inliali,.n  excessivo  du  pied  chez  une  ;ll:ixi,|m-  ,i.-  rini|iiMiil,'  m-|i1  an^ 
alleilUe  dalrophie  musciilnire  généralisée  (malade  de  la  ligure  189)  (Sal|iétrière,  UiOj/. 

muscles  Ihénar  et  liypolhénnr  du  pied,  la  première  phalanjie  des  orteils 
est  en   llexion  dor>al('  cl    1rs  jiulrcs  en  llcximi  pl.uilaire   —  j;rilVe  des 


Mnipliio  musoiilaitv  de  r.MiMncnco  lliéiiar  i-lioz  un  ataxique  de  cinquante  ans  (liic.Hre,  18'.M  i. 
Fig.  1Î12.  —  Gr-ilTe  des  orteils  par  atropine  des  inlei-osseux  dans  un  cas  d'atrophie  musculaire  au  déhul 
chez  un  alaxii|ue  de  cinquante  et  un  ans  (liicèlre,  1891). 

orteils  iliji.  I'.l'2).  —  l'ar  suite  des  létraelions  apoiu'vrotiques  tpii  se  pro- 
duisent progressivement,  cette  grille  des  orteils  perd  sa  forme  première 
et  |)eu  à  peu  toutes  les  phalanges  des  orteils  s'inclinent  en  tlexioii  plan- 
taire (lig.  190).  L'atrophie,  rarement  liniittl-e  aux  muscles  des  pieds, 
envahit  ensuite  les  muscles  des  jamhes  dont  elle  frappe  le  groupe  aiitéro- 
exlerne.el  le  pied. privé  de  ses  extenseurs, se  met  en  é(|iiiii  varus:  l'équi- 


-I:\llnl,iii,l/:'  m    >)>//!//:'    \i:ni'Ei  \. 


iiisiiM'  |ii'iil  rliT  Irl  i|iii'  l'iixc  (le  la  jmiiiIm'  scmiIiIc  '^c  i-iMiliniicr  avec  Taxe 
(In   pied  (liy.  iS'.h. 

l'ciiilaril  un  Iciiips  plus  un  nidiiis  ioni;.  les  scj^nienls  du  inciiiliic  ainsi 
iléfornK'"  resicnl  tlasipics  ci  mobiles  :  mais,  les  rétractions  musculaires  et 
apouévi'Oli(|nes  une  lois  produites,  les  attitudes  vicieuses  devieiinenl 
lixes  et  irréductibles  (lig.  180,  19(1,  195,  I9ii. 

L'atrophie  musculaire  des  tabéti{|iu's  ne  se  limite  pas  scnlement  aux 
pieds;  elle  peut  débnlei'  par  les  un^mbres  supérieurs  (liy.  191),  mais,  le 
pins  souvent,  elle  ne  frappe  ces  derniers  (|u'après  avoir  débuté  dans  les 
pieds  el  les   jambes.    1/alropliie   alleini   surloni    les    pelils  muscles  des 

mains,  d'abord  les  mus- 
cles de  réminence  thénar, 
de  sorte  que  le  |)0ucc  se 
met  sur  le  même  plan  (jue 
les  autres  doigts  (main 
simienne);  puis  les  inter- 
osseux sont  frap|)és,  d'où 
ime  grille  caraeléi'isti(|ue: 
enfin,  parfois  les  mains  se 
déforment  eu  grilîe  cubi- 
tale. Si  les  avant-bras  se 
prennent  les  premiers,  ce 
ipii  est  lare,  c'est  par  le 
i;roupe  des  muscles  épi- 
liiiclilécns  que  commence 
l'atrophie.  Les  choses  p(Mi- 
\ent  en  rester  là  pendani 
assez  longtemps,  et  chez 
beaucoup  de  malades 
l'atropbie  ne  dépasse  pas 
les  extiémités  des  mem- 
bres; si  le  processus  cou- 
les muscles  des   bras  son! 


Fis.  19J-  —  Floxioii  excessive  des  orteils  par  rélriiiliori  . 
raponévrosc  pliiiiUiire  chez  un  aUixique  de  t|u.iranle-qiinl 
ans.  Ici,  ralroptiie  des  muscles  de  la  réRion  anlém-i'vler 

de  la  jambe  était  très  faillie.   n,-.|nrM.alii.n   >eiiil,hd 

pied  dioiUBicètre,  1894). 


iliicr,   les    muscles    de   la  cui 
leur  tour  (lig.  I.SSi.  .l'ajoiileiai  enliii   que  parfois    l'atropl 


liiiiic   a    ( 
atlciiils  il 

musculaire  des  ataxi(|ues  peut  se  présenter  sons  forme  dissociée;  c'est 
ainsi  qu'il  n  est  pas  extrêmement  rare  de  voir  des  tabétiques  chez  les- 
quels le  jambier  antérieur  persiste  intact,  les  autres  muscles  de  la 
région  antéro-externe  des  jambes  élaiil  alro|)liiés  ((ig.  195). 

L(!  plus  souv(Mit,  C(!tte  atro|iliie  mnscnlaiic  des  ataxiques  a  une  iiianlic 
excessivement  lente.  It'aiilres  fois,  bcaiiiiuip  plus  raremeiil.  clic  alleclc 
une  marche  rapide  cl,  en  (pielqnes  mois,  anivi'  ,'i  un  degré  de  déve- 
loppement excessif  (lig.  IS7).  Dans  l'uii  c(iiiiiiie  dans  l'autre  cas,  les 
coniractions  librilhiiies  siuit  exce|)lionnelles,  el  les  masses  iiiiiscnlaires 
ainsi  (|ue  les  troncs  nerveux  sont  insensibhs  à  la  pression.  Le  pronostic 
est  presque  toujours  défavorable,  (tu  peut  oliser\er  (■galemenl  au  conis 
du  labes,  des  paralysies  atro])lii(|ues   uni  ou  bilatérales,    localisées  uni- 


I  Uni  ni  i:-  1)1-:  i  \  Mm  ii  m-: 


(|iiriiii'nl    ,111    iliHii^iiiir    ilil    !<fl<ili(itif  ixijililr   f.rlcyiir    cl    i|iii   i|iir|i|ii('r(iis 
|ii'M\('iil  s  Miiii'lidici  il  iiiic  iii.inirii'  (■iiiisiiIrrMMi'  nu  n||,'.|j|'  cuiiiiilrlciiii'iil 


Fii;   191.  —  Eciulnisine  ilu  pifil  ii\i-c  llt-xiiiii  irxagiMré  des  orteils  par  rétraclion  de  l'a|ionévrose  plan- 
laire,  dans  un  cas  d'atrophie  très  marquée  des  muscles  des  extrémités  iul'érieures  chez  un  ataxique 

dequaranle-huit  ans.Ici.il  existe  en  outre  des  li bl.'s  tro|)iiiques  hilrérations)  de  la  peau  .lu  lal..n 

ll.-li.rnialiou  analo,;u.'  du  |iii-d  .Inut  :  Itii-iMi-e.  1WI(I>. 


Fig.  193.  —  Atiopliie  des  muscles  de  la  région  anléro-exlerne  des  jambes  avec  intégrité  du  jam- 
liier  antérieur  chci  une  ataxique  âgée  de  cinquante-sept  ans,  arrivée  à  un  degré  li-ès  avance  d'in- 
coordination iSalpétriére,  1899). 


^l:MI<iliii,li:  fil    SYSTEME  NKHVEl  X. 


an  luMil  d'iiii  Içiiips  |iliis  ou  moins  lonj;'.  C'est  là  un  l'ail  à  raii|pro(iii'r  des 
paralysies  leinporaiies  des  muselés  des  y(>nx  qne  l'on  reneontre  sonvenl 
dans  celle  alleelion.  (  Vov.  SOminloiiic  de  l'apixtrcil  de  ht  vision.) 

Dans  la  maladie  de  Friedreich.  ioistpK^  ralVeelioii  esl  anciemie  et 


cil  iSiilpéIr 


le  sujet  pins  on  moins  paraplégiipie.  on  peut  observer  un  eeilaiu  degré 
(1  atrophie  des  mns(dcs  di;  la  région  antéro-exierne  des  janilies.  Dans 
daulres  cas,  heancoup  plus  raies,  l'atrophie  musculaire  peut  èlre  plus 
ou  moins  généralisée  (fig.   190  et   197):  sans  toulelois  jamais  atteindre 


ritni m  i:^  ni-:  /  i  Mniii  n  i 


lin    dt'^it'   lii's    iii;iii|iii''    ilr   cI('\i'Iii|>|m'iiiciiI.    Ce    xiiil  là    du   icsic,  je   le 
ri'|iMi',  (les  l'iiils  cxcciilioiiiifK. 


III  TROUBLES  DE  LA  COORDINATION   ET  DE  LÉQUILIBRE 

A.   —   Incoordinations  motrices.     -  Alaxies. 

A  Ti'lat  iiiirinal,  la  n'^iilaiili'  et  riiariiionic  de  nos  niouvcincnls  smil 
assurées  par  une  coordiiiatiun  musculaire  spéciale  à  chacun  deux,  (lei- 
lains  actes,  tels  que  la  iiiarelie  ou  la  station  dehoul,  peuvent  èlre  envi- 
sagés comme  la  combinaison  de  plusieurs  mouvements  ou  de  plusieurs 
coordinations  musculaires:  dans  ruii  et  lautie  cas,  les  coordinations 
iiiiisculaires  se  manileslent  par  une  léparlition  proportiomielle  et  lé^ii- 
licre  de  l'cMieri^ie  dans  cei'lains  j^ioupes  musculaires  el  dans  un  temps 
(lélini. 

Toutes  les  parties  du  système  nei'voux  central  sont  en  rapjiorl  direci  ou 
indirect  avec  la  périphérie  et  réagissent  suivant  les  impressions  qu'elles 
en  reçoivent.  Lorsque  la  transmission  des  impressions  est  normale,  l(!s 
réaclions  sont  bien  adaptées  an  but  el  sont  exécutées  dans  le  temps 
nécessaire  :  si  la  transmission  est  ralentie,  incomplète  on  nulle,  les 
léactions  le  sont  aussi,  d'où  les  (roubles  ])idfonds  de  la  cooidinalioii  : 
lataxie. 

.\illeurs.  la  Iransniission  des  iiiiiiressioiis  p('i  ipliéii(pies  est  iioriuale. 
mais  les  centres  qui  les  emmagasinent  son!  alleinls  dans  leur  t'onction- 
nement  el  les  réactions  anxipielles  ils  président  l'ont  dél'ant  ou  sont 
incomplètes,  il  y  a  encore  alaxie. 

En  réalité,  lataxie  reconnait  soi!  une  ori;;i!ie  péri|ihérique,  soi!  une 
origine  centrale.  Périphéri(|ue.  elle  présente  des  degrés  et  des  l'ormes 
din'érentes.  suivant  ([ue  l"interiu|)tiondes  excitations  périphéii(]ues  a  liisu 
au  niveau  du  premier  neurone  ou  des  neurones  de  deuxième  el  de 
troisième  ordre.  Lorsque  le  premier  neurone  (ganglion  racbidieii  avec  ses 
deux  prolmigements  —  la  racine  postérieure  et  le  nerf  péripliéri(]ue  — 
est  atteint  dans  son  fonclionneinenl,  l'aelivilé  de  tous  les  eeniies  coordi- 
nateurs est  suspendue  on  niodiliée,  lataxie;  s'associe  en  onti'e  à  des 
troubles  plus  on  moins  intiMises  des  diveis  modes  de  la  sensibilité,  (leci 
s"ap|di(pie  non  seulement  aux  neurones  ])éripliériques  médullaires,  mais 
aussi  aux  neurones  |)ériphéri(|ues  bulbaires  (racine  labyriulliii|iie,  triju- 
meau, etc. I.  Si  la  lésion  est  localisée  sur  un  neurone  de  deuxième  ordre. 
(|ui  transmet  à  un  centre  coordinaleur  les  imjjressions  recueillies  à  la 
périphérie,  les  fonelions  de  ce  centre  seront  forcément  suspendues  ou 
altérées,  mais  l'activité  des  antres  centres  conliiniant  à  s'exercer  iioi- 
malenienl,  la  sensibilité  sons  tous  ses  modes  seia  intacte,  à  moins  (|ne 
le  neurone  interrompu  ne  soit  all'ecté  aux  \(iies  de  perceplion  des  i!ii|ii-cs- 
sions  périphériipics. 


Wi  ^l-MKilMi.ll-:  lil    s\sll\ll     \i:i;\'f;l\. 

('.{'Ile  ili\i^i(tii  (les  ;il;i\i('s  en  iiliixics  |K''ii|)lK'Ti(|U('s  cl  cm  aliixics  ccii- 
IimIcs  s';i|)|)iiic  ('galeinciil  siii-  lu  [ihysioloiiic  expcrimcnlalc  :  l)icii  (|u'il 
M  y  ail  pas  lieu  ilo  disciilcr  cl  (l'inlcriuM'Icr  ici  les  cxpcriences  poiiisiiivics 
|)ar  l(^s  pliysiologislcs  dans  lo  hiil  de  ('(iniiailre  le  nMe  joué  |)ai'  la  sensi- 
liililé  ou  par  cei'taiiis  cenlresdaus  les  piiciioincncs  de  cooi'diualion.  je  \\i' 
crois  pas  cepcudaiil  dc\iiir  passer  sous  silence  les  ri'sullals  les  plus 
iinportanls  ac(|uis  dans  ce  domaine. 

Van  Dcen,  CI.  liernaid,  i,ongi'l.  llrownSéfpiard  oui  seclionné  les 
racines  |)osl(''iieures  coricspondanl  aux  rueinhres  inférieurs  chez  la  gre- 
nouille: a|irès  la  seclion  les  mouveinents  élaienl  irréffuliers  et  inco- 
ordonnés; si  la  section  portail  sur  toutes  les  racines  on  assistait  à  un 
vérilaMe  élal  ataxiipie  du  membre.  La  même  expérience  répétée  sur  le 
sin^c  par  .Moll  et  par  Slicrringlon  a  donné  des  résultats  identiques;  après 
la  section  de  toutes  les  racines  postérieures  d'un  membre,  le  singe 
devient  incapable  de  le  mouvoir  et  pourtant  l'excitation  électrique  du 
centre  cortical  correspondant  provoque  encore  les  réactions  normales.  Si 
les  racines  ont  été  incomplètement  sectionnées,  les  désordres  du  mouve- 
ment sont  encore  très  intenses,  à  la  condition  (pie  la  section  ait  porti' 
siH'  l(;s  racines  qui  conduisent  les  impressions  qui  viennent  de  Textré- 
mité  du  membre.  La  prédominance  des  impressions  cutanées  sur  les 
impressions  musculaiies  dans  les  phénomènes  de  coordination  serait 
démontrée  par  ce  t'ait  (pie  la  section  des  racines  qui  transmettent  à  la 
moelle  les  impressions  cutanées  plantaires  a  pour  résultat  im  désordre 
considérable  de  la  motilité,  tandis  (pie  la  section  des  racines  (pii  con- 
duisent les  impressions  recueillies  au  niveau  des  muscles  plantaires  nest 
pas  suivie  de  troubles  appréciables  de  la  motilité.  Cette  prédominance  de 
la  sensibilité  cutanée  sur  la  sensibilité  musculaire  n'a  pas  été  reconnue 
par  tous  les  physiologistes,  elle  est  même  contredite  par  plusieurs  expé- 
riences (Cl.  Bernard)  sur  les  détails  desquelles  je  n'ai  pas  à  insister,  n'ayant 
pour  but  ici  que  de  ra|ipeler  l'action  manifeste  de  la  sensibilité  générale 
sur'  le  monvcnieiil,  action  dont  la  d(''monstration  exp(''iimentale  sur'  le 
singe  (Mott  et  Slierringtorr)  et  sur  le  chien  (Tissot,  Clianvean,  Contejeani 
trouv(!  sa  conlirmati(tn  darrs  la  palhologie  humaine. 

La  physiologie  expérimentale  noirs  a  errcore  ('^clairi's  sirr  les  conditions 
et  le  mode  d'intervention  de  certaines  partif^s  des  centres  nerveux  dans  la 
coordirration  des  mouveinents;  l'étiKle  de  la  str'uctnr'c  aiiatoiniqne  du 
rrévr'axc  soit  pai'  la  nréthode  de  C.olgi,  soit  à  l'aide  des  dégénér'escences 
exp('rimenlales,  en  nous  l'évélanl  les  r'apports  qu'all'ectent  entre  eux  les 
groupes  cellulair'(^s.  norrs  a  permis  de  pénétrer'  plrrs  avarrt  dans  le  méca- 
nisme irrtirne  de  cerlaiires  coordinations.  La  pathologie  lirrmaine  réalise 
r'ar'ement  des  lésions  strictement  localisiVs  à  un  organe  ou  à  un 
cerrtr'e;  c'est  alor's  que  les  doniK'es  de  la  physiologie  expériruentale  nous 
dcvienneni  utiles  et  nièinc  nécessair'es.  pour  débr'ouiller  les  complexrrs 
symptoniati(pies  et  |)ri'ciser  le  diagrrostic  du  siège  (^xact  delà  lésion  :  dans 
l(is  cas  rar-es  oi'r  la  lésion  est  aussi  nettement  localis('H(  (pi'une  section 
expéi'irrrentale  bien  réussie,  elle  acijniert  la  valeur  d'une  véritable  expé- 


I  nul  l:l  i:^   ni:    I    I    uni  II  I  II:'-  ■.t'Ji 

l'iciici'  (•N(''ciil(''('  sm-  rimiiiiiu'  cl  nous  |ii'iiii('t  ilc  MMilit-r  les  lois  T'iiiltlics 
par  l.'i  |ili\si(il((;^ic  ('\|M''iiiMciilal('.  .Nmis  en  liuiivdiis  uni'  ((iiiliriiialidii 
l'clalaiili'  ilans  les  syiii|p|iiiiit's  iiliscivi-s  cluv.  I  lioiiiiiic  au  coiiis  de  l'alio- 
pliic  (lu  fi'ivcli'l.  coiiiiiaics  il  ceux  (iiif  |)résoiit('  l'animal  apirs  la  dc^li  iic- 
tioii  pailicllc  on  lolali'  de  ccl  (irj;aii('  :  les  di'sordrt's  du  nioiivcnicnl 
nltsi'ivi'-s  dans  les  dcii\  cas  icvclcnl  la  nicnic  fiirnic  d'iiu'oordinalion 
on  d'alaxic,  cl  juslilicnt  l'cxpi'cssion  d'alaxic  ccri'dicllcuso  qui  leur  est 
appli(pii'c.  A  cidc  des  ataxics  pcriplicricincs.  il  \  a  donc  des  ataxics  ceu- 
Irales  dont  la  syniptonialol(if;ic  \aric  avec  cha(|nc  tcnlre  lésé  et  suivant 
la  l'ouclion  à  lacpicllc  il  préside  —  cl  cela  chez  riionimo  aussi  l)icii  (pic 
chez  l'aiiinial.  i.'alaxic  ici  nesl  plus  alors  la  conséquence  d'un  isoleinenl 
partiel  on  total  du  iiéviaxc  d'aNcc  le  monde  exli'i'ieiir,  mais  h'wu  dniu' 
élalior.itiou  mille  ou  inciMiiplcIc  du  stimulus  (|u  il  eu  reçoit  à  létal  nor- 
mal. Mans  le  premier  cas.  il  y  a  t'orcémeul  aueslhésie,  dans  le  second  cas 
les  troiildes  de  la  seusiliilit(''  m»  sont  ipie  Taccessoire. 

Ou  peut  donc  di\i->cr  les  ataxics.  {'ii  ataxics  péiiplii'riqncs  cl  en  ataxics 
ceulrales. 

I.  —    An\iKs  IMH'.K.INK  l'iJiil'iii'c.iyi  K  iiii  |i;ir  Ii'miiii  ilil  |il'i'liii('i'  iirurdiic, 

a.    Ij'sion  jxiiiiiHl  à  la  fuis  xiii    If  /iniloiuieiiiciil  ci'iilml  el  sur  le  iinilon/irmeiil 
péiipli('ii<iiic  du  neuioni'. 
Tal)i"s. 
Ni'vriti'  iiiliTsIilicllr  liy|ifi-lrO|iliii|iii'  l'I   ]ir(i^i-cssivo  de  l'ciiraiirç  itlcjc- 

riiic  t't  SoUas). 
Ala\ir  iiii  lalii's  lahu'nilhiiiiic.  lA  (■aii>c  ilc  sa  resseiiibtaiicc  avec  i'alaxic 
(rTrhi'lIcMisc.  l'Ilr  si'ia  ilrciilc  ajiri's  l'i'lle  dernière.) 
II.   Lrxiou  (le  .1011  proldiuji-iiu-iil  i>i-iijihciiiiiic  ou   rameau  sensilif  péripliérique. 

Tabès  |)i'ri|ihérii|iir  h i\ii  lalio  i tli'ierliie)  ou  encore  pseiulo  labes 

|ii''ri|ilii'rif]iii'. 

II.  —    ArvXIKS  li'cil;li,l\K   .MUTK  —    |MT1  |lhiTh  |lli'  ri    llll'llll  lia  il'C. 

l'seuilo  tabès  irurii^iiie  niéiliillaiie.   —  sypliilis  iiii'iliillaire.  sctéiose  on 
plaques,  ernolisine,  aiii'Miie  iiernii-ieiise. 
Alaxie  héréditaire  on  iiiahulli'  île  Fiiedreieh. 

Ml.  —  AiA\ii>  n'diiiiaNK  rKNir.viK  nu  [lar  li'sinn  îles  ceiilies  euci'phalii|ii  es. 
Alaxie  rérébelleiise. 
Itéréilii-alaxie  leivbidiense. 
Alaxie  la|iynnllni|ne. 
Alaxie  dans  les  adeetions  du  cencau. 
Alaxie  dans  les  lésions  protubéraiilielles. 
Ataxii'  dans  les  intoxications  aiituëv. 

Ataxie   dans  les  névroses  mi   alaxies  rniii-liuniirlli's  —  bysiérie.  nenras- 
Ihéiiie. 


I.   AtaXIIS  d'oIUC.I.XK  PKlUl'IlKlllyl.K. 

Il)  Tabès.  —  L'alaxie  \\;\v  (ihoitli'n-  ilrs  l'acitws  postcvicuves  ou  alaxie 
lal)(Hi(fH('  est  celle  (jii'on  observe  le  plus  souvent  :  elle  peut  être  fféné- 
ralisée,  ou  localisée  imiqneiiienl  soil  aux  membres  inférieurs  (ce  qui  est 


■.m  SKMKtI-OCIh:  DU  SYSTEME  NEHVEIX 

le  cas  le  plus  IVcmiir'iiI),  soil  aux  (jualrc  mombr(!s.  soil  aux  iiicinljrcs 
su|)éi'i(Mirs  seiileineiil  (labos  supéricui'  ou  cervical).  Loi.sqiie  la  lace  osl 
prise,  il  est  coiistaiil  (|ii('  les  iiieiiibres  supéi'ieurs  le  soient  également, 
mais  il  |)eut  y  avoir  labes  supérieur  sans  que  la  face  soit  foicémeul  prise. 
I. 'atrophie  des  racines  |iostérieures  commençant  le  plus  souvent  par  la 
légion  (lorso  lombaire,  ce  lait  nous  rend  compte  du  début  de  l'alaxie  par 
les  membres  inleiieurs;  ce  n'est  qu'avec  les  progrès  de  la  maladie  que  les 
lacines  cervicales  s'atrophient  à  leur  tour  et  (|ne  lataxie  se  généralise 
aux  membres  supérieurs  et  à  la  face.  S'il  est  exceptionnel  que  les  racines 
cervicales  et  bulbaii'es  s'atrophient  les  premières,  le  fait  n'eu  a  pas  moins 
été  coiistalé!  un  certain  nombre  de  fois  et  dans  ces  cas  de  tabès  dit  supé- 
rieur, labes  à  début  cervical  ou  cervico  bulbaiie,  l'ataxie  peut  laiic  défaut 
aux  mcmbies  inférieurs  pendant  toute  la  durée  d(î  la  maladie. 

Lataxie  labélique  est  à  la  fois  une  ataxie  musculaire  et  une  ataxie 
locomotrice,  elle  ne  se  manifeste  |)as  seulement  dans  les  mouvements 
isolés  des  membres,  mais  aussi  dans  l'équilibration  en  général,  et  les 
troubles  de  l'équilibration  relèvent  pour  une  large  \m\v\.  de  l'ataxie  des 
muscles  du  tronc,  par  conséquent  de  la  localisation  du  processus  mor- 
bide sur  les  racines  postérieures  de  la  région  dorsale. 

l/alaxietabétique  s'installe  insidieusement,  annoncée  dans  la  très  grande 
majorité  des  cas  par  un  certain  nombre  de  symptômes  (|ui  appartien- 
nent aux  premières  phases  de  l'évolution  du  tabès  dorsalis,  ce  sont  les 
douleuis  lulguranles,  les  paralysies  oculaires,  laryngées,  certains  trou- 
bles des  fonctions  génilo-urinaires,  parfois  un  dérobement  brusque  des 
jambes  faisant  tomber  le  nuilade,  etc.  Lorsque  ces  symptômes  apparais- 
sent avant  l'alaxie,  ils  constituent  la  période  préataxique  du  labes;  mais, 
chez  certains  malades,  ils  évoluent  en  môme  temps  que  l'ataxie  ou  ne 
suiviennent  (|ue  lors(|u"elle  est  déjà  manifeste:  il  est  donc  arbitraire  de 
ranger  tel  ou  tel  symptôme  du  labes  dans  la  période  préataxique. 

Lorscpie  le  médecin  se  trouve  en  |)résence  d'un  tabélique,  celui-ci  peut 
se  |irésenter  dans  deux  conditions  différentes  :  ou  il  est  ataxicpie  et  le 
diagnostic  ne  saurait  subir  aucune  difficulté,  ou  bien  la  coordination  des 

n vemeuts  s'eflectue  normalement  et  il  sera  nécessaire  d'avoir  recours 

à  dilléients  procédés  cliniques  pour  dépister  l'ataxie.  Certains  malades 
(|ui  maichent  encore  noruudement,  racontent  ([u'il  leurest  arrivé  maintes 
fois  de  tomber  brus(]uement  dans  la  rue,  leurs  jambes  s'étant  dérobées 
tout  à  coup:  d'autres,  occupés  à  leurs  soins  de  toilette,  ont  perdu  l'équi- 
libre au  momentoù  ils  essuyaient  leur  visage  avec  une  serviette;  d'autres 
ont  été  iniapables  de  rentier  la  nuit  dans  leur  chambre  ou  de  se  diriger 
dans  l'obscurité.  Ce  sont  là  tout  autant  de  symptômes  qui  éveillent 
rallenlioii  du  médecin,  ce  dérobement  des  jambes,  ces  premières 
ébaiiclies  du  signe  .de  Itomberg  n'étant  que  de  l'ataxie  sous  roche. 
Dautres  fois  les  choses  se  passent  d'une  façon  nu  peu  diflérenle  :  le 
malade  accuse  une  certaine  maladresse  dans  ses  mouvements,  c'est  l'his- 
toire classiijue  du  barbier  dont  le  rasoir  lui  échappe  constamment  des 
doigts,  d'une  couturière  (jui  se  pique  les  doigts  à  tout  moment  et  ourle 


innl  /;//■.•>  /)/■■  /   1   Mal  ll.lTi:.  .iT, 

iii;il;i(li()ilciii('iit,  (I  un  iiiaiii-'tc  (jui  liiildos  l'jiiissi's  noies  :  I  alaxic  se  limilc 
an  (It'liiil  à  cos  aclt's  isolés;  l()i'si|uc  de  tels  svm|iloiiu's  sont  sijinali'-s  |iai' 
le  malade  Ini-nièiiie.  le  iliaj;noslir  de  Talaxie  des  nieinliics  sn|i(''rienis 
s'impose,  mais  ils  penveni  l'aire  ihM'anl.  I.'alaxie  peul  en  elle!  n  alliici 
l'allcnlion  du  malade  ipie  |dnsienrs  mois  a|)iès  son  délinl.  iVsl  an  nn'- 
(leeiu  de  la  reelieiclier,  de  la  mellre  en  évidence  :  ces!  re  (|ne  I  (inrnier 
ap|)elle  la  reelienlie  de  l'alaxie  naissante  on  lalenle. 

Los  procédés  employés  dans  ce  linl  oui  élé  niinnlien-iemenl  ('Indif'S 
par  Konrnier  doiil  je  re|)i'odnii'ai  ici  la  descri|)lion. 

I.  Marche  an  coiiiinandemcnt.  —  Premii-re  épreuve  :  i.e  malade  t'iani 
assis,  le  prier  de  se  lever  et  de  se  mellre  en  maiclie  aussitôt  levi'-. 
L'alaxiqne  éprouveia.  après  s'élre  levé,  une  certaine  hésitation  avant  de 
se  mellre  en  marche;  il  intercalera  une  panse,  un  retard,  entre  le 
moment  où  il  se  lève  et  celui  où  il  commence  à  marcher;  il  oscillera 
penl-ètre  on  ajoutera  aux  mouvements  nécessaires  un  mouvement  acces- 
soire pour  reprendre  son  aplonih,  asseoir  son  é(|uilil)re  avant  de  se 
lancer.  Deuxième  épreuve  :  Faire  marcher  le  malade  en  le  priant  de 
s'arrêter  couil  anssilôl  (jn'il  en  recevra  le  sii^nal.  Ici.  il  se  produit  alors 
une  incorrection  (|uelcompie  d  altitude  :  loi'scju  il  entend  le  mot  halle!  son 
corps  ohéissant  à  l'impulsion  ac(piise  s'incline  en  avant  comme  poui- 
saluer  et  |)arrois  n'est  |)r(''sei'vé  d'une  chute,  (jue  par  nn  des  pieds  qui  se 
poi'le  en  avant  pour  maiutenii-  l'équilibre,  ou  bien  il  se  rejette  en  ariière 
pour  résister  au  moinement  (jui  le  pousse  en  avant.  Troisième  épreuve  : 
Un  lui  commaiule  de  l'aire  volte-face.  .Vu  lien  de  pivoter  rapidemenl  et 
correctement  sur  lui-même,  il  éprouve  une  gène,  nn  embarras  visiide. 
(jui  se  traduit  ])ar  un  arrêt,  une  indécision  d'allure,  un  monvemeiil 
surajouté,  quelquefois  même  par  nn  défaut  d'aplomb,  nn  ébraidement 
d'équilibre,  une  menace  de  chute.  «  Ce  .sont  là,  dit  Fournier,  des 
réactifs  plus  sensibles  et  plus  sni's  (pie  le  procédé  usuel  d'exploration  de 
la  marche  vohmtaire.  cela  parce  qu'ils  imposent  an  système  musculaire 
des  mouvemenis  imprévus  et  soudains,  bien  plus  a|)tes  à  déceler  nn 
trouble  rudimentaire  d'ataxie  que  les  mouv(Mneuls  voulus,  prévus  el 
presque  automati(|ues  de  la  locomotion  volontaire.  « 

II.  L'alaxie  se  révèle  encore,  si  on  l'ait  monter  on  surtout  descendre 
nn  escalier  au  malade.  C'est  une  des  manilèstations  les  plus  précoces  de 
l'alaxie  :  le  malade  épionve  les  plus  i;randes  diflicullés  à  descendre,  il 
descend  lenlemeni  elavec  précantion.  chaque  pied  n'abandonne  la  marche 
qu'après  plusieurs  hésitations,  le  corps  se  penche  parfois  trop  en  avant 
ou  en  arrière  el  le  malade  doit  se  cramponner  sonvenl  des  deux  mains  à 
la  rampe  pour  éviter  une  chute. 

III.  L'élude  de  la  statitm  debout  el  di»  la  marche,  celle  des  mouve- 
ments isolés  des  membres  inférieurs  est  mi  élément  précieux  poiu-  la 
recherche  de  l'alaxie.  Lorsqu'on  dit  au  malade  de  se  tenir  debout, 
les  talons  rapprochés  el  les  yeux  fermés,  le  corps  oscille  légèrement,  le 
malade  ne  peut,  malgré  ses  efforts,  conserver  rimmobililé;  l'instabilité 
de  l'équilibre  est  quelquefois  poussée  beaucoup  plus  loin  :   le  malade 


:î'.is  .^I.MKil.ni.ll-:  m    SYSrfiMh'  yh'lilTÎUX. 

T'ciiilc  sc>  iiit'ds  aliii  d'clarj^ii'  sa  base  de  siisloiitatidi:  iioiir  i(''a((|uciir 
IV'(|uililii('  Iroiihli-  cl  li'iilc  du  nouvciii  de  so  Iciiir  dcl)on(,  les  talons 
ia|i|)r(icli(''s  cl  les  veux  l'crmés,  mais  les  iiicm(>s  |)li(''noriicncs  se  i(''pcleiit : 
(•"esl  la  inciiiici'c  iiianircslalidii  du  sii^iic  <\i>  lîoiidicr^  (|iii  sci'a  d(''cril 
plus  loin. 

IV.  I.a  nicinc  inslahililé  a  lieu  si  on  dit  au  malade  de  se  tenir  sur  une 
seule  jamhc  dans  lallilude  h  eloclie-pied.  C.hez  certains  malades,  il  y  a 
impossii)ililé  absolui'  de  se  tenir-  sur  une  seule  jambe:  chez  d'autces,  le 
maintien  d(>  l'é(|uilibre  est  de  comte  durée,  cette  nouvelle  attilinle 
enjicndre  des  oscillations  du  ('oi|)s,  des  inclinaisons  brusques  qni  l'orcenl 
le  i)ied  soulevé  à  reprendre  immédiatement  contact  avec  le  sol. 

V.  l.ots(|U(!  l'alaxie  est  moins  avancée,  ce  n'est  que  pendant  l'occlusion 
des  veux  (|ue  l'attitude  à  cloche-pied  sera  snivie  de  troubles  de  l'équi- 
lil.ri'. 

haus  les  cas  —  (|iii  ne  soiil  pas  très  rares,  du  reste  —  où  le  sujet  accuse 
des  douleurs  fulguianles  surtoul,  |)arfois  même  exclusivement  dans  un 
seul  mendire  intérieur,  on  (diserve  alors,  ainsi  que  j'ai  été  à  même  de 
le  conslalei'  plusieurs  fins,  ipie  c'est  seulement  lorsque  le  malade  se 
lient  à  cloche-pied  sur  ee  membre,  que  les  oscillations  ou  la  chute  se 
pntduisent. 

Dès  les  premiers  temps  de  l'alleelion,  avaul  loule  in(doiiliuati(m  mo- 
Irice.  les  malades  présentent  parfois  le  phénomène  dt'crit  par  Buzzai'd 
sous  le  in)m  de  «  dérobemeul  des  jambes  ».  Ktant  debout  et  immobile, 
ou  en  marchani,  le  sujet  sent  tout  à  coup  soit  une,  soit  d'habitude  ses 
lieux  jambes  ployei'  sous  Ini  (;t  tantôt  il  tinnbeà  terre,  tantôt  paruuelVort 
éuerf;ique  ari'ive  à  se  letenii'  d(!  tomber.  Ce  dérobement  des  jambes  ne 
doit  pas  être  confondu  avec  un  phénomène  aualo<j;ue(|ui  se  produit  parfois 
chez  les  tabéliqiies,  lorsqu'une  douleur  fulgurante  intense  parcourt  leurs 
membres  inlerieuis.  Ici  la  chute  est  le  fait  de  la  douleur,  c'est  nue  sorte 
d'inhil)ition  de  la  motiliti'  h  In  suile  d'une  viob^ite  excitation  doulou- 
reuse. 

Tous  les  troubles  précédennneni  décrils  sont  surtout  l'indice  d'une 
('■(|nilibration  défectueuse.  (iCtle  dernière  en  (>l1'et  ne  relève  pas  seule- 
nu'ut  de  l'ataxie  des  membres  inférieurs,  mais  encore  de  l'ataxie  des 
muscles  du  tronc  (!t  son  mécanisme  esl  d'un  ordre  très  complexe. 

VI.  L'abolition  des  réflexes  rotuliens  ou  des  léllexes  achilléens  est  un 
des  symptômes  les  plus  précoces  du  tabès;  elle  est  l'indice  d'une  altéra- 
tion profonde  dans  le  mécanisnn'  des  mouvenn'uts  réilexes.  (Voy.  Séinio- 
hn/ir  (les  ré/lexes.  ) 

Suj)posons  maintenant  que  nous  nous  liouvions  eu  présence  d'un  labé- 
tiqu(!  en  pleine  j)ériod(!  d'incoordination  et  examinons  successivement 
l'ataxie  des  nuMiibres  inféiieurs.  des  membres  supérieurs  et  du  ti'onc. 

Aldxic  (les  ineiiihris  iu/rcieurs.  —  Klle  se  Iraduil  d  abord  par  une 
certaine  brusquerie  des  rrrorrvenrents  pendant  la  maiche,  le  |)ied  est  levé 
pirrs  haut  et  plus  sirbilement,  il  retombe  de  nième  en  frappant  le  sol  du 


laldii:  un  ilil  i|iic  !<■  nialaili'  Idlmuir.  A  un  dt'i^ir  |ilii>  a\aiicc.  les  jaiiihcs 
^(inl  laiict't's  liiiis(|iu'nii'iil  en  liant  ri  en  drluus.  comiiK'  d'Iles  il'nn 
|iaiitiii:  tlia(|ni' janilic  n'i'sl  Ii'M'c  c|n  a|ii('s  «inc  raiitrc  a  repris  (li'liniti- 
M'ineiit  son  point  (ra|i|ini  sur  le  soi:  ilia(|ne  élévation  du  pied  semble 
e\ij;er  nn  l'Il'el  paitienliei'.  Non  seulement  les  monvenients  isolés  ijiii 
eoniposent  les  dilVérenls  temps  de  la  maielie  sont  déré<;lés,  mais  leni' 
sneeessioii  et  leur  lyllime  l'ont  didaul.  La  maiclie  n'est  pins  chez  l'ataxicpie 
un  acte  anlomaticiue.  réilexe.  elle  devient  peu  à  peu  un  acte  eoiiscienl  et 
voulu,  tonte  l'attention  du  malade  se  concenlre  sur  elle  et  inie  vif^ilauce 
rontinuelle  lui  es!  indispensable;  aussi  ralaxiqne  morelie-t-il  la  léleincli- 
iiee  en  a\aut  et  en  bas;  il  rej^arde  le  std,  mesui'e  ses  elloils  et  pai-  la  \iic 
CM  surveille  les  irsuitats.  Avec  les  proi^rès  de  l'incoordination,  il  ariiveà 
ne  plus  pouvoir  marciitM-  seul  ;  il  lui  faut  un  bias  pour  le  soutenir,  ou  bien 
il  s'aide  avec  deux  cannes:  comme  il  ne  peut  eu  clîet  rester  en  équi- 
libre sur  une  seule  jambe,  il  le  perd  cliaqne  l'ois  que  le  pied  abandonne 
le  sol  :  d'où  la  nécessité  d'avoir  à  tout  nuiment  des  j)oinls  d'appui  su|)plé- 
mentaires.  1,'incoordination  atteint  enfin  nn  degré  lel.  (|ne  l'alaxique 
devient  inca|)al)le  de  mai'cber  ou  de  se  tenir  debout  même  avec  un  appui; 
il  est  conliné  an  lit,  c'est  un  iuqiolent. 

L'étude  delà  inarcbe  permet  déjà  de  se  rendre  com|)te  de  lataxie  des 
membres  inférieurs;  mais  on  ne  Tobsei-ve  pas  isolément,  elle  est  toujours 
associée  à  l'alaxie  du  tronc,  souvent  même  à  celle  des  membres  supéi'ienis. 
Pour  l'examiner  en  elle-même,  il  sut'llt  de  l'aire  exécuter  des  mouvements 
lies  membres  inférieurs,  lorsipie  le  malade  est  couché,  dans  le  décidiilus 
d(Msal.  Ou  lui  commande,  par  exemple,  d'atteindi'e  avec  la  pointe  du 
pied  la  main  de  l'observateur  placée  à  nue  certaine  distance  au-dessus  du 
plan  du  lit  ;  le  pied  ne  s'éline  pas  directement  vers  le  but,  mais  décrit 
mie  série  d'oscillations  transversales  d'une  amplitude  quelquefois  lies 
<-onsidérabl(>  :  c'est  là  de  fataxii'  (lijnaiiiitjiie:  si  le  pied  atteint  le  but,  il 
ne  peut  s'y  maintenir  :  cette  incapacité  de  conserver  une  attitude  fixe 
i-ouslitne  ce  (pie  l'on  a  appelt'  Idlaxic  statique.  Un  peut  répéter  l'expé- 
rience sous  une  autre  forme,  en  commandant  au  malade  de  mettre  par 
exemple  le  talon  gauche  sur  le  genou  droit  :  les  mêmes  phénomènes  se 
reiiouvellenl.  L'attention  du  malade  est  pourtant  tout  entière  portée  sur 
le  mouvement  à  exécuter,  et  les  suppléances  cérébrales  sont  fortement 
mises  à  contribution  :  su]iprinie  l-on  tout  d'un  coup  le  contrôle  d(>  la 
vue,  l'incoordination  s'accroît  cousidéraideineut,  l'amplitude  des  oscilla- 
tions augmente  et,  chez  les  sujets  dont  lataxie  est  arrivée  à  une  période 
très  avancée,  tout  monvenieiit  devient  presque  impossible.  Ces  malades 
rappellent  alors,  par  leur  immobilité,  l'état  paralyti(|iie  des  animaux  dont 
on  a  sectionné  toutes  les  racines  postérieuies  i  orrespondant  au  membre 
inférieur:  Molt  et  Sherringtou  ont  démontré  le  fait  sur  le  singe,  de  même 
qu'autrefois  Van  Deen.  Cl.  liernard.  l'avaient  démontré  sur  la  grenouille. 

Ataxie  des  membres  supérieurs.  —  Dans  rimmense  majorité  des  cas, 
elle  apparaît  plus  tani  que  lataxie  des  membres  inférieurs.  .\u  repos. 


iiiii  si:mi(iU)(iii-:  dv  systeml:  sichvevx. 

<in  iriiltscrvc  aucune  secousse,  aucune  conti'action  anoiiuale,  à  nioins 
(|Mc  la  violence  des  douleurs  rulj;iiiaM(es  ne  provoque  des  soul)i'(!- 
sauls.  i/ataxie  apparaît  dans  la  plupart  des  mouvements  des  membres 
supérieurs;  souvent  plus  intense  au  (iél)ul  dans  les  mouvements  délicats, 
elle  ne  fait  jamais  dél'aul  dans  les  mouvemeiils  les  plus  usuels,  ceux  qui 
ont  ac(|uis  pour  ainsi  dire  le  caractère  de  mouvements  automatiques. 
Quel(iuerois,  néanmoins,  lors(|ue  le  labes  a  une  évolution  très  lente  et 
que  les  membres  supérieurs  sont  pris  beancoup  plus  tard  que  les  mem- 
bres inlërieurs,  il  faut  rechercher  l'alaxic.  Le  procédé  le  plus  habituel 
consiste  à  demander  au  malade  de  porter  un  doigt  sur  le  bout  du  nez: 
s'il  y  a  ataxie,  le  doigt  n'atteint  pas  le  but  du  premier  coup,  il  n'y  arrive 
(juaprès  une  série  d'oscillations  de  plus  ou  moins  forte  amplitude: 
loisqne  le  but  est  atteint,  ces  oscillations  continiienl:  il  y  a  non  seule- 
ment ioipossibilité  de  réaliser  parfaitement  une  attitude,  mais  encore 
im()ossibililé  de  s  y  maintenir;  il  y  a,  en  un  mot,  ataxie  dynami(jue  et 
ataxie  statique.  L'alaxic  se  révèle  encore  dans  les  mouvements  délicats, 
tels  que  celui  de  saisir  un  objet  de  petite  dimension,  soit  une  épingle  ou 
une  allumette.  Lorsque  l'ataxie  est  très  prononcée,  il  n'est  nullement 
besoin  d'avoir  recours  à  de  pareilles  manœuvres;  il  suffit  d'observer  le 
malade  |)ondant  qu'il  mange,  pendant  qu'il  boit:  l'ataxie  éclate  aux  yeux. 
Lorsqu'il  veut  saisir  son  verre  pour  le  portera  ses  lèvres,  l'incoordination 
débute  avec  la  préhension  de  l'objet;  la  main  ne  le  saisit  pas  du  premier 
coup:  avant  d(»  le  saisir,  elle  se  porte  trop  à  droite  ou  à  gauche;  au  mo- 
ment même  où  le  malade  le  prend  dans  ses  doigts,  le  mouvement  est 
trop  violent  et  il  le  renverse:  il  le  h'u-he  et  le  prend  de  nouveau  plusieurs 
fois  de  suite.  Le  malade  dit  qu'il  ne  sent  pas  bien  l'objet,  qu'il  lui 
échapj)e;  eiilin,  s'il  peut  réussir  à  le  tenir  dans  sa  main  et  s'il  le  porte 
à  sa  iiouche,  la  main  est  agitée  continuellement  par  des  contractions 
anormales  qui  l'éloignent  du  but  ou  l'y  précipitent  trop  rapidement,  d'où 
une  extrême  maladresse.  Certains  ataxiques  ne  peuvent  plus  boire  qu'eu 
saisissant  le  verre  à  deux  mains,  et  même  dans  ces  conditions,  pendant 
qu'ils  boivent,  le  verre  ne  reste  pas  en  place,  il  subit  des  déplacements 
continuels,  assez  violents  parfois  jMiur  (]ue  le  liquide  soit  projeté  au  de- 
hors. L'écriture  est  extrêmement  altérée;  les  lettres  sont  inégales,  sur 
plusieurs  plans,  irrégulièrement  espacées;  mais  elles  ne  sont  pas  trem- 
blées, comme  dans  la  paralysie  générale. 

Knfin,  au  dernier  terme  de  l'incoordination,  les  membres  supérieurs 
deviennent  absolument  incapables  de  tout  mouvement  adapté  à  un  but. 
Lorstpie  l'ataxiiiue  |)orle  son  verre  ou  sa  cuillère  à  sa  bouche,  la  série 
des  mouvements  saccadés  qui  troublent  le  mouvement  d'ensemble  rap- 
])ellent  un  peu  le  Iremhlement  de  la  sclérose  en  plaques.  Cependant  cette 
l'spèce  de  tremhlemenl  dillèn»  de  celui  de  la  sclérose  en  plaques,  par  le 
fait  qu'il  est  toujours  le  même  au  di'hnt  comme  à  la  tin  des  mouvements, 
au  lieu  d'augmenter  d"am|)litu(le  à  la  lin.  Pendant  tous  ces  actes,  on  peut 
constater  (|ue  l'alaxique  surveille  sans  cesse  tous  ses  mouvements,  et 
l'occlusion  des  yeux  a  pour  efl'et  d'accroître  considérablement  l'incoordi- 


I  nul  /.•/./;■>   liE   /    1    Mill  II  1 1  1:.  'ml 

Million  iiii  iiiiMiir  lie  l.i  r.iiir  ;i|i|i,n;iilrr  l(irM|ii  i-lli'  l'ii  l'sl   ;'i    si's   |ii('iiii('rs 
sI.kIc-. 

Ain^i  iloiic.  iL'iiis  I  iiniiiciisc  inajorilc  des  ci'-.  I  iilli'ialioii  ilc  In  iiioi'llc 
('•|iiiii(''ro  (l(''liiilanl  |i;ir  In  i(''iiii)ii  diiiso-ldiiiluiiic,  les  iirciiiicrs  syiii|ilotiii's 
(II-  r.illcctidii  ;i|t|i;u';iiss('iil  ir<'ili(ii'il  ilaiis  les  iik'iiiIiii's  iiiri'rii'iiis;  plus 
laiil.  la  lésidii  ('i)iiliniianl  sa  iiiarchi'  piourcssiM'  cl  asccinlaiiti'.  les 
iiifiiiliri's  sii|)(''ii(Miis  se  prcmuMil  à  Iciii'  hiiif  :  <■  csl  là  I  ('voiiilioii  clas- 
si(|ii(>  (le  l'alaxic  iocoiiiitliicc.  Mais  les  choses  (leinciil  se  passer  ilillë- 
rciiMiient:  le  lalios  peiil  ih'-hiiier  par  la  réi^ioii  cervicale  el  s'y  caiildiiner. 
lanlol  exchisiveiiieiil,  lanjôl  |)eiiilaiil  une  pi'riode  plus  on  moins  lonf,nie, 
avant  qne  les  niemlires  int'erienrs  ne  soienl  pris  à  leni-  lonr.  On  peni 
ilonc  ohserver /(/(  lahen  sKpi-rit'iir  tni  lahes  ccrrical,  iiicornpaialileinonl 
moins  rré(|nenl  (|n(>  le  laiies  inl'(''rieiir  on  dorso-iombaireel  pouvant  ix'sler 
cervical  pendant  pins  on  moins  loiii;teiiips.  La  rareté  de  cette  tonne  est 
tiès  uraiiile;  jnsipià  ce  jour  je  ne  l'ai  oiisei-vr-e  ipie  einii  fuis. 

Ald.iic  (lu  Iroiii-.  —  lllle  se  maniiesledès  le  déliiil  du  talics  jiar  I  insla- 
liiiité  ife  réipiililiie  cl  les  oscillations  dn  tronc,  soit  dans  les  diverses 
altiliides.  soit  pendant  la  marclieel  siirtonl  pendant  1  occlusion  desyenx. 

Ald.iii' fir  lu  Iric  fl  dr  la  facr.  —  Klle  est  très  lare  el  coexiste  liabi- 
Inellement  avec  I  alaxie  des  menihres  snpérienis  —  tabès  cervical  — 
on  avec  une  ataxie  des  ipialie  memhres.  arrivi'M's  dans  l'un  et  l'antre 
cas  à  nn  de<;ié  très  avancé.  I.ataxie  de  la  l'ace  est  '•jnacti'risée  par  des 
monvemenls  anormanx  des  muscles  îles  lèvres  el  de  la  l'ace  soit  pi'ndant 
(pie  le  sujet  parle,  soit  pi-iidant  (piil  l'il  ou  (pi'il  mange.  La  iniiuitjue 
devient  extrèmemeut  i^rimacanle  (lij;.  l!l(Sà'201l.  Ces  monvemenls  se 
disliiijiueul  des  monvemenls  clioréiipies  par  leur  moindre  liinsipierie. 
par  leur  associalioii  an\  monvemenls  volontaires,  par  leur  dispaiition 
pendant  le  repos.  l'aiTois.  et  liieii  ipToii  ne  constate  alors  aucun  sys- 
lèiiie  de  paialvsie  linlhaire.  la  pande  salière,  les  mots  soûl  moins 
liien  articul(''s.  le  malade  Itredouille:  il  esl  possihle  que  l'ataxie  con- 
comitante de  la  laiii;ne  ne  soit  pas  (''traugère  à  ces  |)liéiionièiies.  Lors(pie 
la  lète  lie  repose  pas  sin  un  plan  li\e.  elle  esl  iuslalile  el  vacille;  ces 
oscillations  anj^inenlenl  dans  reNi'ciiiion  des  divers  monvemenls  aiixipiels 
elle  prend  pari. 

l/alaxie  dn  lalies  présente  comme  caiactères  disliiictirs  :  de  se  mani- 
l'esler  ilaiis  tous  les  monvemenls,  monvemenls  isolés,  iiiouvemeiils  den- 
semlde:  le  mmivemeut  est  allérédans  sa  direction,  dans  sa  mesure,  dans 
son  ryllime.  Klle  est  lialiituelhuuenl  syméliif|iie,  elle  esl  pourtant  iiarl'ois 
plus  nianpiée  d  un  (l'ilé  ipie  de  l'aulre,  soil  pour  le  !neinljr(>  supérieur. 
soil  pimrle  iiumiiIhc  iurérieur.  Fouinieret  d'autres  auteurs  ont  signalé 
des  cas  d'Iiémiataxie.  .l'ai  observé  nn  cas  de  labes  cervical  dans  lequel 
l'ataxie.  d(''jà  très  marquée,  n'existait  ipiedaiis  un  seul  memlue  siipi-rii^iir 
(tig.  'fôô  à  i.")!')).  Mais  ce  sont  là  des  faits  très  rares. 

i.'incooi'dinalioii  tabétiipieesl  corrigée  eu  partie  par  la  vue  el   <dl(!sas- 

Iikjkiiink.  —  Si'iinipiiiL'ii-.  -C 


iiri  ^IMIiil  111,11     hl     ■-)>ll.\ll     \l.l:ll-l\. 

sdcic  à  iiii  (L'ilaiii  iKiniliic  de  s\iii|il('iiiii's  (|iii  |icriii('(!riil  d  Vu  i  (■(■iHiiiiiilic 
la  MM-ilahlc  oiigiiic. 

liH  corrcclion  (li>  lalaviL' |)ar  la  \iic  iiV>l  pas  iiii  des  laits  les  moins 
itilrrossuiits  (le  lalaxii'  lociiinnlrin' :  ii'llc  iiilliiciicr  ne  s'exerce  pas  seu- 
leiiieiil  dans  les  iiioiiveinenls  isoles  des  nieinincs.  niais  eiuiore  dans  les 
inenvenienls  d  eiisend)le,  lesallilndes  el  IV'(|nilii)ralion  en  général.  L'oe- 
elnsioii  des  yenx  eliez  ralaxiijne,  pendant  (|n'il  est  dans  la  station  debonl. 
|MMil  engendrer  denx  ordi'es  de  syniptinnes.  (.liez  li^s  nns  elle  snseite  des 
iiseillalions  (In  eorp^,  de  la  lilnhalion,  de  l'instabilité:  chez  d'anties,  une 
elinte  iininédiale  :  rataxi(|ne  toinlic  à  la  l'envei'se  (in  an  eontrairecn  avant. 
<Hi  bien  ses  jambes  IlécliissenI  el  se  (b-robenl.  Il  ne  landrait  pas  eroii'o 
(|uc  ce  dernier  phénomène  ne  s  observe  (pie  clie/  les  ataxi(pies  d(''j;t  très 
incoordcmnés.  on  pent  le  ironvei'  elie/  des  indixidns  doni  lincoordi- 
nation  est  si  |)en  accusée  (piils  peuvent  maicliei'  avec  une  canne,  voire 
même  sans  ancnn  aide.  L'ensemble  des  modifications  |)roduiles  dans 
ré(piilibralion  par  l'occlusion  des  yeux  constitue  le  signe  de  liDinhertj: 
mais  l'ocidusidu  des  veux  n'est  |)as  indispensable  pour  le  produire,  et  il 
snllil  soincnl  de  commander  au  nialadi'  de  rei^arder  en  liant  pour  (pie  les 
mêmes  troubles  aient  lieu. 

l'ar  Cdiilre.  on  |ieul  observer  cerlaiiis  labéti(|ncs  ipii.  par  suite  d  atro- 
phie papillaire,  sont  totalement  devenus  aveugles  (!t  ne  présentiuit  jiour- 
lanl  anenne  trace  d'iiicoordiualion  :  chez  d'a\itres.  l'incoordinalion  se 
serait  amendée  et  auraitméme  disparu  en  moins  de  temps  que  lalrophie 
papillaire  se  sérail  (lév(doppée.  Benedict  (de  Vienne),  le  premier,  attira 
l'attention  sur  ces  deux  ordres  (1(>  faits  :  ceux  dn  |iremier  ordre  sont 
ass(!Z  frécpicnts  et  il  s'agit  eu  réalité  de  lithr.s  fruslcs.  dont  les  symp- 
bnnes  spinaux  se  sont  incomiili'teinenl  dévelojipés  |iarce  que  les  lésions 
spinales  t\[\  labes  se  soni  arrèh'es  dans  leur  (''voliilion  :  ils  sont  encore 
(''ti(|nelés  comme  lahes  (in-iiiis  pur  la  crrilr  (llejeiine  el  Martin).  Ici  le 
signe  de  liomberg  lai!  ih^anl.  I'ai-  contre,  lorsque  l'atroiilue  papillaire 
survieni  cliez  un  ala\i(pie  deiii  incoordonné,  el  c'est  là  une  ('■\eiitnalile 
rare,   rincooidinalion    ne  |)arail  pas  s'amender.  Mais  ici,  comme  dans  le 

cas  pi'écédenl peiil   |iartois  observer  une  diminiilion  dans  riulensih' 

des  douleurs. 

Lataxie  co(rxisleav(îc  un  cerhiiii  nonilire  d'anlres  synipb'imes  dont  elle 
ne  serait  (piiine  dépendance  pour  certains  auteurs,  (^es  sympt("imes  sonI 
l'abolition  d(;s  réilexes  lendinenx  et  cnlanés,  les  troubles  d(!  la  sensibilil('' 
culaiiée  et  prol'onde,  la  perle  de  notion  de  posilioii,  les  altérations  du 
sens  musculaire,  l'hypotonie  musculaire,  les  troubles  de  l'ouie.  On  afail 
jouer  un  grand  lôle  aux  altérations  de  la  sensibilité  profonde  —  sens 
des  alliindes  -  surtout  dans  la  genèse  de  l'alaxie  et  (;ela  |)onr  deux  rai- 
sons :  parce  (|iie,  d'une  part,  dans  le  tabès,  il  existe  un  rapport  assez 
inliine  eiilre  h^s  troubles  sensitifs  et  l'incoordination  motrice  et  que, 
d'autre  part,  la  lésion  primilixe  dn  tabès  est  nue  atrophie  des  racines 
postérieures,  reconnues  physiologiqneinenlct  ciiiii(|nenieiit  c(mime  étant 
les   preini(''res  voies   condiiclrices   des   impressions   sensitives.   .Mais  les 


I  mil  lui-  hi:  /  I  \i(ti  II  III 


racines  |MisirTii'iiir> (oui  iiissi'iil  un  j^iaiiil  iiniiihic  Ai'  (  ull.ilcralo  ((•llcxos 
(|iii  se  (lislril)iii-iil  ■-iir  tdiili'  la  liaiil<Mii'  Ai'  la  iiini-ili'.  vmi  ihms  l.i  siih- 
slaiici-  ;;iis('  (ii's  cdi  lies  aiili'iiciMcs.  soil  aiiliiiii'  lirs  (•l'Iliilcs  des  ('iiliiiiiics 


i;i>qiieilrcs  ligiuvs  l'vprcscnlonirataxic  des  muscles  do  lu  face,  chez  une  leiiimi'  du  quaraiilesix  aii.s. 
altciiite  d'Incoordination  motrice  excessive  des  quatre  membres  et  confinée  au  lit  depuis  dix- 
neuf  mis. 

Fig.  I!I8.  —  Facii's  :ui  repos,  avec  légère  ptôse.  —  Ki;;.  lilfl.  Faciès  pendant  que  la  malade  parle  ; 
remaïquci'  rasyinétric  de  la  lijiurc  pouvant  l'aire  penser  h  premîèic  vue  à  l'existence  d'une  parésic 
ic'ffïro  du  facial  gauche,  parésie  qui,  en  réalili',  n'existe  pas  et  le  nerf  facial  préseme  les  réactions 
.■|.'.lii(piesnormal<>s.  —  Fig.  200  et  201.  Faciès  pendant  le  rire.  Chez  celte  malade,  les  difféienk 

1 l's  de  la  sensibilité  superlicielle  —  tact,  douleur,  température—  sont  intacts,  tandis  que  les 

spu-ihililés  profondes —  sens  musculaire,  sens  des  attitudes  segmentaires,  sensilHlil''  o>^.  iisi»,  sen- 
•  I.'  (iiMceplion  sléréoirnoslique  —  sont  complètement  abolies  (Salpètrière.  190U). 


',11-i  sKMidi.nr.n:  m   >)sii:mi:  \i:i:ri:i  \\ 

(le  ('.l;iii\('.  ol  nous  savons  les  ra|>|)orls  inliincs  de  l'une  el  ilrs  autres 
avec  le  ((M'vcIi'I  (^l'aiscoau  (•('roix'llcux  dirccl,  l'aiscoau  de  Gowoi's).  La 
|du|iail  des  lil)i'i's  lonf;iu's  des  racines  jxislérienres  se  lerminenl  dans 
les  novaux  de  (ioll  el  de  liui'daeli  ;  de  ces  noyaux  naissent  d(>s  (ibics  (|ui 
consliluenl  le  rulian  de  lîeil  médian  el  se  leruiinenl  dans  la  couche 
opli(|ue:  celle-ci  esl  en  lapixnl  à  son  tour  avec  l'écorce  cérébrale  (vov. 
(>ri(iiiic,  Irajcl  cl  IciiniiKiisoii.s  de  la  voie  aennilive,  page  79.'),  l'une  el 
laulre  sont  unies  à  d'aulies  centres  iniporlants.  lùilin.  certaines  racines 
des  ikmI's  crâniens  jouent  aussi  un  rôle  iin|)ortant  dans  les  pliénouiènes 
de  coordination  et  d'équilibration  ;  il  est  possible  (|ue  certains  symptômes 
dn  tabès  soient  imputables  à  l'atrophie  de  la  racine  labyriuthi(|iie 
(vui''  |).).  On  sait  en  ellet  (|ue  le  signe  de  lloudierg  peut  être  dû  uni(iue- 
ment  à  l'atrophie  des  racines  lab\riulhi([ues  el  sanstpiil  existe  aucune 
lésion  des  racines  rachidiennes. 

[,'ataxi('  locomotrice  (maladie  de  Ihicheiuie)  est  doue  à  la  lois  uui^ 
ataxie  médullaire,  une  ataxie  bulbaire,  luiealaxiecérébelleuse,  uneataxie 
(■(■rébrale.en  ce  sens  cpie  le  ronctionneinenl  de  tons  ces  a])|)areils  est  pro- 
loudénuml  modillé  par  la  sup|)ressioii  des  excitations  qui  leur  vieiuieid 
normalement  de  la  périphérie.  11  n'est  donc  pas  absolument  juste  dediic 
(|ue  lalaxie  locomotrice  est  seulement  la  conséquence  des  altérations  de 
la  sensibilité  tactile,  musculaire,  articulaire,  ce  qui  tend  à  laisser  croire 
(pie  l'alaxie  n'est  due  qu'à  une  aperceplion  des  impressions  qui  vien- 
neid  de  la  périphérie,  tandis  (pi'elle  n'est  ((ne  le  résultat  d'une  solution 
(!(>  continuité  dans  les  voies  qui  transmettent  les  impressions  péripliéri(|ues 
■lux  diirérents  centres  coordinateurs  el  à  r(''corce  cérébrale. 

L'alaxie  locomotrice  (;st  susceptible  de  s'améliorer  et  de  satlénuer 
dans  des  proportions  considérables,  par  la  rééducation  des  mouvements 
sous  rinihience  de  la  volonté  el  avec  le  seconis  des  impressions  visuelles. 
L'alaxie  ne  s'atléuu(!  que  sous  l'influence  de  ce  Iraib^nent  pureun^nt 
svmptomatique  ;  car  l'atrophie  radiculaire.  doid  la  cause  imiu(''diale  esl 
une  svphilis  antérieui'e  (l'ournier).  ne  l'étrocède  jamais:  la  li'sioii,  luie 
lois  couslilu(''e,  esl  ini''paiable. 

n\  Névrite  interstitielle  hypertrophique  et  progressive  de  l'enfance. 
—  Il  existe  une  l'orme  sp(''ciale  (l'alaxie  familiale  que  j'ai  déci'ile  en  1(S!I."). 
avec  mou  él(''ve  Sollas,  el  qui  i-essemlde  jjar  plus  d'un  symptôme  ;i 
l'alaxie  héréditaire  de  Fricdreich.  il  s'agit  d'une  névrite  interstitielle  el 
hy|)erti-o|)hi(pie.  sii'geaid  non  seulement  sui'  les  nerfs  périphériques 
et  les  Iroiics  nerveux,  mais  encore  sur  les  racines  méduilair'es  avec 
sclérose  consécutive  des  cordons  postt''rieurs.  Si  la  symptonial(dogie  de 
celle  alVection  présente  des  points  communs  avec  c(dle  de  la  maladie 
de  l'riedreich,  à  savoir  :  le  d(''bu(  |)iTcoce,  dans  I  enfance  ou  l'ado- 
lescence, la  déviation  de  la  coloruie  vertébrale,  le  nystagmns,  la  défor- 
mation des  picMis,  l'alaxie,  ral)olilion  des  l'élloxes  leinliiteux,  elIt;  s'en 
distingue  par  l'atrophie  musculaire  des  m(!ndjres  supérieurs  el  infé- 
rieurs (lig.    IS-J  à    l(S7).  l'Iivpi'rlrophie  des   troncs  n(M'veux,    l'existence 


iitni  mis  m:  i..\  Miiiii.iii:.  „,, 

ri(''i|iU'iilc  (lu  si^iK'  (i'Ai^yll-lidlii'ilsdii.  Li's  ;ill(''riilioii>  de--  (li\i'i>  iihmIcn 
(le  l;i    sciisihilili'   ;;(''i1{'im1i'    \    s, ml    li  i'i|uciilr-..    .linsi   ijik'   Irs   iliuilciii  s   ;i 

caracti'Tf  t'ulmiiaill.  I.';il.i\ir  csl  iiis   |ii i(('i'    (|iic    dans    la   liialailir 

(le  l''ii('ili('icli.  les  sli^iiialcs  de  I  ala\ii'  riri'licllciisc  iiuiiiis  acciisi's  :  le 
inaladi'  iiiaichi'  ;'i   la   lois  rdininr  un  alii)|diii|U('  i(''(|iiiiiisiii(M  l'I  (■iinniir 

un   ala\i(|Ui'  :    •    l.c   malade    ne  pcul    niarriici-  (|u'a\('c    iiiii'   ca I    ni 

lixaul  II'  S(d.  il  ni'  luaiclii'  \\:\^  ru  li^uc  dniilc.  mais  Icsiounc  eu  mai- 
cliaut.  Il  sloppi'  l(''j;èi(Miicnt  eu  maicliaiil,  mais  sa  maiilii'  csl  dillV-renle 
dp  (('Ile  d'un  alrophiquc  sle|i|)('ur.  Ku  slcppanl.  en  cllcl,  il  lance  ses 
jamlics  av('<-  lirus(|U('ri('  cl  si's  [)i('ds  rchimlx'ul  linirdcmrnl  sur  le  S(d.  sa 
domaiclii'  a  \u\  aspcci  sacca(l(''.  Privé  de  sa  caïuii',  il  ne  priil  se  Iciiir 
(IoIkuiI  cl  cucdic  moins  maiclici'.  Liiisi|n('u  marclianl.  il  vciil  cliau<;i'f 
de  diiccliiin.  louiiicr  sur  place,  il  le  la  il  a\ec  une  <:raude  leideuri'l  on 
appnyani  sa  canne  lnul  aninui  de  ses  janilies.  Les  veux  ternies,  il  esl 
incapable  défaire  un  pas  cl  -- alVaisse  (siffue  de  liunilierg)  :  de  même  si 
un  lui  dil  de  regarder  en  l'air.  |]n  plein  jour  el  avec  sa  canne,  il  peiil  laul 
bien  (|ue  mal  marcher  nu  (  erlain  lemps  :  dès  {\\\{'  la  nnil  arrive  il 
devieni  incapable  de  marclier  el  niènu'  de  se  lenii-  debonl.  SonvenI,  sans 
cause  appi(''cialde.  l'IanI  delMuil.  appuyé  sui'  sa  canne,  ses  jandtes  se 
dérobeni  sous  lui  el  il  se  Ironve  à  (erre.  L'incoordiualiou  existe  éga- 
lemenl  an\  membres  siipi'rienrs  el  lorsqu'on  dil  au  nudade  de  prendre 
nu  objel.  de  se  loncliei-  I  e\li  l'inih''  du  nez.  il  u"\  arrive  rpr  après  avoir' 
commis  plirsierrrs  errerris  de  lien  siiccessi\es.  erreurs  de  lierr  dorri 
ram|)lilrrde  augrrrerrle  bearrconp  par-  rocclusiou  des  verrx.  Dans  ces  dillé- 
reuts  actes,  corrrirre  dans  ceirri  de  incrnlrc  rrn  objcM  sur-  urre  table,  l'alaxie 
esl  la  rrrènre  que  darrs  la  rrraladie  de  Drrclrenrre  et  la  main  iw  planr  pas. 
conrrrie  dans  la  maladie  de  l-'r-iedreirlr.  »  i/intensilé  de  lalaxieest  dir  reste 
var-iable  srrivarrt  les  cas  et  snr'iorrt  suivard  raircienneb'  de  la  nraladie. 
Pendant  de  longrri's  armées  par-fors  elle  peni  ne  pas  exister-  orr  r-ester-  à 
létal  d'ébarrrlre.  .lai  publié,  err  liSlTi.  rrn  rronveau  cas  de  (-elle  alfeitioir. 
don!  la  syrrrplorrralologie  corr-espoudail  exacleruent  à  crdle  des  derrx 
prenriers.  PieneMariel  lOtUii.  Poveri  i  l!t|0).  Hotfmanrr  I  l'.ll  t2).  W.Scballer- 
llOri).  eu  orrt  également  lapporlé  des  e\errr|iles.  L'alaxie  di'  la  né\r-ile 
inleislitielle  byper-|r-oplri(pre  s  expliipre  doirbleurerrt  |iar-  la  dégérri'r-es- 
cence  des  rreil's  péripliéi-i(|rres  cl  par-  celle  des  racines  el  des  (-or-doirs 
lioslérierirs. 

In  Nervo-tabes.  Pseudo-tabes  périphérique.  —  Si  l'alléraliDn  des 
r-ai-ines  |)ostérieirres  (>st  la  lésion  dorrrinanle  dans  l'iiisloir-e  analoirro- 
patbologirpie  drr  labes.  elle  rre  (-onslitrre  |ias  b'  seul  obstacle  appoi-lù  à 
la  transrrrissioir  des  impi-essimrs  péripbériqrres.  Wesiphal,  Pier'i'et  el  moi- 
nrème  rrons  avorrs  insisté  siri-  la  frvqrrerr(-e  des  alléralions  des  nerfs  cuta- 
nés chez  les  labétiques  et  j'ai  cbei-(-lié  à  montr-er-  la  part  que  pouvaient 
jouer  tes  névrites  pér'ipbéritpres  dans  la  pr-odrution  dos  li-oid)les  de  la 
sensibilité  cutanée,  si  fr-éi|nerrls  cbe/  les  labéti(|rres.  ainsi  qrre  lerrr-  r-ole 
possible  dans  la   pbysiidogie  pallroloi;i(|rre  de    1  ineoor-dination.  Ile  non- 


•lor,  ^1  Mini  ni,n   1,/    -)^i/\n    \i  i;\i:/\ 

\(';iu\  I.iiIn  III  mil  ili'iiiimlré  iill(''iii'iii('iiii'iil  i{ii  ;i  i  l'ilc  ilii  hilics  ddis.-il 
(■|;issii|in',  il  rxisir  uni'  .iiilrc  roiriic  (l(^  litl)(!s  (|ii(!J  ;ii  (l(''(ril('  en  LSiSI  sons 
le  nom  de  liihfn  (mi  ucini-lahex  jiin'iplu'T'Kjiic  cl  dans  liKincilc  drs  Ironhics 
de  In  scnsiliililc  l'I  dr  l;i  iiiiililiir'.  Iirs  ciiiiiiiarMldcs  ;i  rciix  de  Tnlaxie 
locoinolricc,  i-('li'\rnl  iinii|iii'iiii'iil  i\v  iii'v  lilcs  |M''ri|)ii(''ii(|n('s.  sans  parli- 
(■i|ialiini  ancniic  de  la  iinii'llc  (''pinirn'  an  proci'ssns  inoiliid<'. 

Le  iici  vii-liih?s  se  caiaclc'iisc  rlinii|n('in('nl  pai'  des  donicnrs  à  carac- 
liTc  rni^inanl  on  h'n'lnanl,  de  rani'slii(''si('  cl  ^\i'  ranalj;('si<'.  cl  nnc 
alli''rali<in  lies  iiiari|iir'c  t\v^  sciisil)ilil(''s  |ir(ii'midcs,  en  |iaili(iilicr  dn  sens 
des  alliliidcs.  Il  e\isle  une  ini'iiin'dinaliini  pins  un  ninins  nnn'(|n(''('.  par- 
lois    lies  aecnsi'c.    des  (plaire    incinini's.  c\a;^i''ri''e  (■nniinc  dans  le    lalies 

par   Ideelnsi le--    \eii\.     \   ces  --\  iiiph'iines   >,  iidjoii^nenl    soinenl.  mais 

iKiil  lonjonis.  lin  lerlain  dej^n''  de  pan'sie  niiilriee  el  d  alrnpliie  iiinscn- 
laire. 

(liiez  ces  malades  |  alaxic  c\islc.  lanli'il  dans  les  ipiaire  meinlires  avec 
prédominance  d  m'ilinairc  dans  les  memlires  intëiienrs  —  paiTois  cepen- 
dant elle  piMil  (Mre  pins  accnsi'c  dans  les  memltriis  supéi'icni's.  —  lanlôl 
senicmcnl  dans  les  memlMcs  inlV'iienrs.  ('elle  di^rnièrc  parlicnlaiilc  es! 
du  resic  rare,  l/alaxie  di^s  mmneincnls  esl  la  incme  ipic  dans  le  lalies 
médnilaire  el,  les  yeux  rerincs.  les  malades  sunl  incapaldcs  d'cxc'-cnlcr 
les  nnoivemcnls  réguliers  cl,  cooi'doinii's  ;  en  d  aiilrc^  Icrines  ici  l'alaxie 
esl  anssi  accusée  (pic  dans  la  sidé'inse  posl(''rieiiic  clasvi(pic.  |)aiis  le  lalies 
périplii''l'i(jue  exislenl  i''i;aleniciil  le  ^\'j,\\v  de  li(nnliciL;  cl  1  aliolilidii  des 
n'-llcxcs  Icinlinciix. 

Le  lalies  péripliériipic,  ipii  simule  a  picmicie  \\{i'  la  s\  niplonialologie 
de  la  scli'ro.so  des  conlons  posiéricurs,  peut,  loujouis  se  dillérencier  de 
celle  dernière  aircclion  par  les  carncicres  snivanis  :  l'volulioii  rapide  en 
(piehpies  semaines,  en  quelques  mois.  —  parlicnlarili'  1res  rareineiil 
observée  dans  le  tahes  de  lluclienne.  —  alisenee  de  signe  d  Argyll 
lîrtliei'tson  el  de  Iroubles  spliineli'iicns.  Douleur  à  la  pression  des  Ironcs 
nervi'iix  el  des  masses  miiscnlaircs.  ces  dernières  présenlant  le  plus  sou- 
venl  —  |ias  lonjours  eependaiil  -  un  cerlaiii  degré  dalroiiliie.  Knlln,  si 
dans  le  labes  médullaire  el  dans  le  lahcs  pcripliéii(jne.  les  alléralions 
de  la  sensiliilité  —  aneslliésie,  analgi'sic.  Iliermo-anesUiésie.  retard  dans 
la  transmission  aveehypereslliésie,  alléralions  liés  intenses  ou  disparilion 
des  sensihilités  prolondes  articulaires  et  musculaires,  ainsi  (|iic  du  sens 
dit  sl(''ii''iigiiosli(|iic  —  si,  dis-jc,  ces  dilIV-renls  trouMes  de  la  sensiliililé 
siuil,  an  pdiiil  de  vue  (pialilalif  cl  (pian! ilalil'.  Itîs  nièines  dans  ces  deux 
aHeelioiis,  ils  dillèrenl  lolalement  au  point  de  vue  de  leur  topographie. 

Dans  le  labes  médnilaire,  en  (illét,  les  troubles  de  la  sensiliililé  oui  une 
lopograpbie  radiculaire.  tandis  (jiie  dans  le  labes  péri|)li(''rique  ces 
troubles  ont  une  lopograpbie  lonte  dillérenlc.  cl  se  pn'sentcnt  avec  les 
eara(;lères  que  l'on  rencontre  dans  les  anestbi'sics  jiar  névrite  périphé- 
rique —  topographie  péripli(''ri(pie  c  est-à-dire  (|n  ils  diminnenl  des 
exlréinités  vers  le  ccnirc.  mi.  en  d'antres  termes,  rprils  s(nil  d'aulanl 
moins  neeusés  ipie  l'ini  examine   des  ii''gions  ciilani'e--   pins   rapprochées 


/  nul  m  I   -   lil.    I    I     1/(1///  //A.  'iciT 

ili'  la  i.K  lui' (Ir-.  iiiriiilili's  (vuy.  Srininliifiir  tir  la  scnsiliililc] .  I.V'Milliliiiii 
«k-  r;ill'i'cli(in  viciidia  ciicori'.  si  cclii  l'sl  iK'i-cssiiirc,  aider  au  dia^iioslic. 
Il'  lalics  |H'Ti|)li<''ii(|ni'  ->i>  Icnniuaiil  par  la  Liiu'risdii  après  un  Iciiips  plus 
t)ii  iiidIus  Iou^. 

(Idiuiuc  Idutc  ui'\rili'  pi'riplii''rii|iic.  Ir  iicrMi-lalic^  pi'ripllcri(|iii'  ii'ciiii- 
iiait  piiui' ori^iui'  uui'  iulnxicalidii  mi  iiiir  iiilriliiiu  ;  ralcoidisiui' eu  es! 
uuo  cause  lié(iiieiile.  les  loxiues  iiiicndiieiMie-..  l'I  en  iiarliciilier  la  loxine 
di|)llléri(|llO  l.laceolld.  Ili'jerinei,  peii\enl  cLiaJeMicii!  le  priidnire.  h  aulies 
{'(lis  euiill.  il  relè\e  il  une  inreiiinn  un  il  nue  inlnxieahiin  de  iiainre  inili'- 
lerniiui'e. 

II.  Al  \\li:s    li'ii|;ii.l\i     \||\  II.. 

i/i   Pseudo-tabes   par   lésions    médullaires.  Aiii--i    qn  nu     \ienl    de 

le  viiir,  les  iésiuus  du  ueiirouie  seusilif  péripliéri(|ue,  nu  de  preiuiei 
ordre,  se  iiiaiiifesleiil  eliiiicjiienieul  par  des  svuiplùiues.  au  raiii:  desipuds 
l'alaxie  oeeupe  uue  di^s  premières  places. 

l/alaxie  par  almpliie  des  raciues  poslérieures  reennuail  i  iiniine  nriijiue 
presipie  exclusive  une  syphilis  aiilérieiire  (Kmiruieri,  l'alaxie  par  di'^é- 
iiérescence  des  iierls  périphériques  —  lahes  périphérique.  mie  inluxi- 
catioii  ou  iiiie  infeclioii.  il  esl  vrais(>iiihlahh^  ipie  les  ataxies  si^uali'cs 
dans  les  iuloxiealious  niilurninc.  ciipruiiic.  arsenicale,  niroliiiiiiiie. 
soiU  do  même  iialure  que  l'alaxie  alco(di(|Me  el  relèveni  d'une  iii'vrile 
périphéri(|ue  localisée  surtout  dans  les  rameaux  serisitit's. 

Daulres  l'ois,  le  prolonj;emenl  cenirai  du  neurone  périplierique  u Csl 
alteini  que  dans  son  Irajel  inlra-mi'didlaire  :  une  lelle  inleiriiptiou  dn 
neurone  sensitif  se  Iraduil  encori^  cliuiijnemenl  par  de  lalaxie:  il  existe 
donc  des  pseudo-lahes  d'oiitjine  centrale,  médiillaire.  Leur  étiologie  esl 
peu  ronnne,  l(>s  uns  relèveni  (rune  inloxicalion,  daulres  survienneni  au 
cours  di'tats  auénii(|nes  i;raves  et  plus  jiarliculièrenient  au  cmns  de 
Vanéiiiie  pernicieiiye  prdijrexsive.  dautres  encore  au  cours  i\e  maladies 
(le  la  nulrilion  iliahètei  :  d  aniies  enlin  se  manil'eslent  à  |ieu  pi'ès  vers  le 
même  àj^c  cliez  plusiiMir^  ineinlMes  de  la  même  Camille  iMnlarlie  ilc 
Friedreicli). 

Tnczek  nous  a  l'ail  coimaiire  un  iiscada-ldl/es  rrtiolliinjite.  caiaclérisi'' 
cIini(pi(Mnent  par  I  aholition  du  phénomène  du  jicnon,  des  douleurs  t'iil- 
jinranles,  des  paresfhésies,  des  picotemouls.  le  |)iiénomène  de  Homherj;. 
l'alaxie  et  des  phénomènes  psyeliiipies-,  à  l'autopsie  de  ses  malades,  il  a 
trouvé  uue  ajléralion  des  cordons  |)oslérieurs  dont  la  localisation  rap- 
pelle celle  du  lahes  dans  les  cordons  |iosli''rieurs  de,  la  moelle. 

Lichlheim,  Minnich.  Van  Nctorden.  Eiseuhdir,  .Nomie,  Pelièii,  elc.,  oui 
sifjnalé  au  cours  de  Vanéniie  iicniicinisc  l'existeiu'e  de  phénomènes  ner- 
\eux  doni  I  ataxie  l'ail  partie,  iiieu  qu'idle  n'eu  constilue  pas  lonjouis  le 
symptôme  capital.  Les  malades  accusent  des  ronrmillenuMils  dans  les 
inemhres  inférieurs,  les  n'-ilexes  lendineux  sont  alxdis,  plus  raremeiil 
exagérés,  hîs  sensations  tactiles,  douloureuses  ou  thermiques,  sont  moins 
bien  pennes:  dans  ce.-tains  cas.  les  douleurs  fidguranles  smit  signalées. 


Il  existe  de  riiiciMirdiii.iliiiii  des  iiiemhics  sii|«''iieiii-s  ci  iiiréneiirs.  mais 
sdiiveiil  aussi  on  u'obseivc  ([irnii  élal  ijaréliciiic  des  iiieinbrcs.  Le  sijîiie 
de  lidiiilxT^  ncxisle  pas  le  plus  siiuvenl,  les  réaclions  |iupillnires  son! 
Iial)ilu(dleiiieul  uuiiuales.  révolulion  de  la  maladie  esl  rapide.  La  plu- 
part des  ()l)sei\ati(iMs  ccinuues  (iiit  été  |mldiées  en  Allomaj;iie,  en  Suède, 
en  Ani^leleiic:  ces  cas  sont  lieanemip  plus  raies  eu  i'rauee:  il  m'a  été 
dduué  pourtant  den  oliservcr.  avec  mou  élève  André-Tlionias.  uu  cas 
suivi  d'antdpsie  (l<St)9|.  Les  lésions  étaient  les  mêmes  ipie  celles  (pii  ont 
(■■lé  décrites  par  les  auteurs  cités  plus  haut  —  s(  lérose  couiltinée  des  cor- 
dons pdsli''rieurs  el  latéraux.  a\ee  intériorité  des  racines  antérieures  c\ 
pdsiérieure-.    I,"al;i\ii'  a  l'nrore  élé  dliMTvé'c  dans  la  /icllafiic. 

Dans  les  scléroses  coitiliiiK'cs  n  iikiic/ic  siilxtiiiiii'  (liisieu  liussel. 
Italien  el  ('.(dlier.  l'.HIOi.  l'alaxie  sa(((nnpaj;ne  d'un  étal  spasmddi(|ue 
avec  exa^éralioii  îles  léllexes  lendiiieux.  l'ui^  la  |taraplé,i;ie  succède  à 
l'alaxie. 

Pseuilii-hil/cs  si/pliililique.  -  La  svpliilis  spinale  lient  préseider  des 
syniplénnes  pins  un  moins  analogues  à  ceux  que  Ton  observe  dans  les 
sclcroscs  combinées  Uabi's  ata\o-paraplégiquei  ivo\.  |i.  li'.hSi.  Mais  dans 
le  cas  de  sclérose  crnuliinée.  lalléction  esl  à  marche  progressive  el  les 
syniplùmes  oculaires  que  l'cm  oliserve  sont  les  un'-mes  (|ue  ilans  le  tahes 
(signe  d'ArgNll  Robertson,  o|)htalmoplégies.  alropliie  papillairel.  l'ar 
eonire,  dans  "la  svphilis  spinale  à  l'orme  pseudo-taliélirpie.  rare  du  reste. 
la  svmplomatoloiîie  est  plus  diiïuse.  le  tahleau  clinique  esl,  en  général, 
c(dui  d'une  paraplégie  spasmodique  avec  peu  d'iucoordinalion.  Dans  cer- 
tains cas  (le  méuiugd-mvélile  syphilitique,  les  synq)t("imes  peuveul  se 
lapiirocher  davantage  de  ceux  du  tahes,  mais  ici  encore,  les  piiénonn''nes 
oculaires,  propres  à  la  sclérose  des  cordons  |ioslérienrs,  l'oid  défaut  et 
I'al1'ecti(m  marche  avec  beaucoup  plus  de  rapidité.  Dans  les  ras  (hndeux, 
r(''lude  niiuulieuse  de  la  hqiographie  de  la  sensibilité  cutan(''e  pourra  être 
d'un  graïul  secouis  pour  le  diaguoslie.  ainsi  que  l'eni|dni  du  traitiMueut 
spécili(pie  iutensil'. 

l'srudd-ldhes  <liaheliiiiie .  —  l'armi  le^  nombreux  accidents  d'ordre 
nerveux  anxipieis  sont  exposés  les  diabéti(|ues,  lignrent  l'alaxie  des  uiou- 
veuients,  le  uian(iue  d'assuraïuc  de  la  marche,  surtout  dans  l'obscurité, 
l'abolilion  du  réflexe  patellaire  (liouchard^,  l'existence  d'anesthésies,  de 
paresthésies,  qnel(|net'ois  même  de  douleuis  Inlguranles:  il  s'y  mêle 
parfois  de  l'atrophie  nuisculaire.  Ce  groupement  synqdomati(pie  est  1res 
comparable  à  celui  du  neivolabes  péripliéri(|ue  :  il  s'en  rappioche  encore 
par  sou  évolution  rapide  el  par  sa  guérison  possible:  le  |)lus  grand 
nombre  de  pseudo-labes  diabéliques  sont  probablemenl  des  pseudo-labes 
névriliqnes;  mais  comme,  d'antre  part,  c(^rtains  auteurs  oiU  (l(''crit  des 
lésions  (les  cordons  |)ostérieurs  chez  les  diabéli(|nes,  il  esl  nécessaire  de 
faire  des  réserves  sur  l'iiderprélation  de  pareils  faits  el  il  est  possible 
que  chez  certains  diabétiques,  l'alaxie  soit  ddriyine  périphéricpie  et 
chez  d'anlre's,  d'origine  médullaire. 

Ou  constate  parfois,  dans  la  MaUtilie  il AihUsdii.  (piel(|ne-.  synqili'imes 


I  Uni  l;i  I  s  /,/    /   I    Mnlll  III  'm'i 

iroi'di'i'  lali(''|i(|iii'.  en  |iarli('iilii'i'  I  .iliiililiiui  ilii  n'Ilcxc  |iiil('llaii<'.  Mais  iii 
la  |ii^iii('iilali(>ii  de  la  peau  assiinia  iri'iiililii'  le  dia^iKislic.  Du  a,  ilii 
rcslf,  si|4iial(''  daii--  ci'llc  allcclioii  uni'  di''L;iiU'i  cscciicc  des  coiildiis  |hisI(''- 
lii'iirs  (r>(iiiai(ii  I  Maisciuldahlciiu'iil  ^\^^l•  i{   la  cachexie. 

Psciiilii-liihca  iliiiis  lu  scli-nisr  en  iilai/iifs.  -  Halls  la  scliTiise  en 
|ilai|lies  il  II Csl  pas  liés  raie  de  viiii  des  cas  dans  les(|ii(ds  les  lioiiiiies 
de  la  inidilih'  îles  inenilires.  r\\  |iai  liciiliei  des  meiiilires  iiilÏTieiiis.  rap- 
pelleill  pliis  lin  nmins  ceux  ipie  I  un  reiiciiiiire  siiil  dans  |r  lalies.  suil 
siirliiul  dans  les  allecliniis  dn  cei\elel.  l'aiTiiis  la  lesseinlilance  a\ec  le 
lalies  \  rai  |ienl  l'Iie  1res  Lirande.  ,1  ai  iilisrr\e  |  ici  nia  ni  i\f\\\  ans  nn  ma  lai  le 
ipii  piiVeillail  des  dnillenrs  InlLinranles  l\pii|nes  r|  Irrs  inlenses,  de 
I  alinlilinii  des  ri'llexes  leiidineiix,  de  I  alinpliie  papillaire  sans  sii;ne 
d"Ar^\  ll-li(ilierlson.  le  sii^ne  de  liiinilier:^  cl  une  iiicdiirdinarnin  des 
iiieiiilil'es  iiirérieilis.  Tnns  ces  s\  nipirnnes  a\aieiil  eu  une  lAidnliun 
siiliait;ue  el  dalaieiil  de  dix-linil  mois.  A  l'anlnpsie,  praliqui  e  deux  ans 
après  le  délnii  de  I  aneclinu.  il  exislail  si'uleineul.  et  uuii{ueiiii:>iil  dans 
les  cordons  posiérieiiis  r\  dans  luule  leur  lianleni.  des  |ilaqiies  d<^  scli'- 
rose  invi^iilières  eu  éleiidiie  d  ini  seumenl  à  I  anire.  Les  racines  posh'-- 
rieurc's  élaient  saines.  Ili'cemnienl  i  1  !l  |  h  (  Ippenlieim  a  rappnrli'  nn  cas 
de  sclérose  en  plaipies  ;i  riinne  laln''lii|ne  iiiin  suivi  d  aulopsie.  l'iinr  le 
diajiiioslic  un  se  basera  sur  I  aliseiice  du  si;4iie  d' Arj^vll-liolierlsun.  la 
lopojiiapliie  des  li-ouliles  de  la  seiisihililé,  ipii  n Csl  [las  radiculaire.  le 
nvstauiuiis.  Il  es!  l'orl  rare  ipie  la  mi'prise  puisse  èlre  coiumise. 

I)\  Ataxie  familiale,  héréditaire.  Maladie  de  Friedreich.  —  (Tesl  dans 
le  cadre  des  alaxies  spinales  ipie  duil  Ironser  sa  place  l'ataxie  Iiéiédi- 
(aire  ou  lualndie  do  Friedicicli.  alVecliun  ipii  emprniile  sa  svmploiiijilo- 
logie  très  complexe  à  la  luis  au  lalies  el  ;i  la  se  li''ruse  eu  plaipies.  sans 
posséder  les  caractères  analumiipies  de  rime  on  de  I  anire  de  ces  alliN'- 
lioiis. 

Klle  appaiall  le  plus  siiineiil  à  I  V'poipie  de  la  pnlierli'  (1- riedreicli  i  : 
(liez  des  individus  dans  les  auliMi-deiils  des(|U(ds  on  retrouve  une  laie 
nerveuse  coiiatc'rale  ou  luèiiie  similaire,  (die  se  développe  souveiil  (liez 
plusieurs  iiidividiis  de  la  ménie  t'amille.  il  existe  d'assez  grandes  ressem- 
Itlaiices  entre  rincoordinalion  luoirice  delà  maladie  (l(>  Friedreic  li  etcidle 
de  la  maladie  de  Ituclienue.  C'est  d'almrd  dans  l'i'ipiilibralioa  el  dans  la 
station  delioiit  ipie  l'ataxie  l'ail  sa  preiui('re  apparition:  les  jaiiilies  se 
(léroii(Md  rréipieminenl  el  la  r(''pétition  d(>s  cliiites  cjne  le  malade  allriline 
à  une  laililesse  miiscnlaire  esl  le  premiei'  syiiijili'niK!  (pii  allire  son  alteii- 
liou.  l'eu  il  peu  il  lui  esl  impossilde  de  <;arder  l'i'ipiililn-e  an  repos,  il 
liliilie;  la  liasc  de  siisleiilation  s'('lari;il,  le  corps  el  la  lète  uscilleiil  el 
siihissenl  nu  luoinemenl  conliiiuel  de  \a-el-vienl  :  Ion!  ce  (■omplexiis 
svinp|omati(pie  s'exagère  si  le  malade  rain(''iie  ses  deux  pieds  au  coutacl 
l'un  de  l'anlre  lalaxie  stati(|ue  de  i'riedreic  lu.  l,'oc(  lusioii  des  yeux  n'ac- 
ceulue  pas  ()u  u'aiigmeiiteiine  peu  les  désordres  de  ré(piilibrc:  il  n'existe 
donc  pas  de  simili.  ,1,.  r,(nnberg.  Av(>c  les  pidm(''s  de  la  maladie,  la  marelie 


^I\ll(tliii;il    1)1    ^)v;/.i//     \i:ii\-i:/  \. 


se  |ir('ii(l  iii^('ii>ilili'iii('iil,  li's  IiohIjIcs  de  r(''(|iiililnT  aiij^iiiciilciil  cl  les 
moiivcini'nls  (les  iiieiiil)i't>s  soiil  iiicodriloimôs;  comme  le  ccrcbelloux,  l'in- 
ilividn  ;ilt(>'ml  d'nlaxic  licrc'dilfiiic  |iri''scii(c  |ilns  on  moins  l'allnic  d'un 
homme  ivi<',  il  lilnhe,  (h'cril  des  zigzaf^s  ;  connne  l"alaxi(|ne,  ii  lance  les 
jamhes  l)rns(|ncnienl  en  avaiH  cl  en  deliois,  il  talonne  :  d'où  le  nom  de 
<li'in(irrlir  Uihi-lo-crirhellciisc  (|ne  lui  a  diinni'  Charcol.  On  observe  dans 
les  monveinenis  isolés  des  memhies  la  même  incoordinalion  tjne  dans  le 
labes  vnl<;airc.  |ioinlaiil  l'alaxiedes  membres  siipérienrs  se  |iréscnle  sous 
une  forme  assez  remar(|Mable  :  loisf|ne  le  malade  veni  saisir  un  objet,  les 
mouvements  sont  moins  irréjinliers,  ils  ne  sont  jias  déviés  du  but  par 
dos  secousses  inégales:  la  main  s'abaisse  jusqu'à  l'objet,  lentement,  eu 
décri\anl  des  uioii V(Mnenls  de  latéralité,  en  planant  (Carré),  elle  décrit 
.liusi  nu  coue  doul  le  sommet  correspond  à  l'olijet:  celui-ci  est  saisi  tout 
d  Mil  i(Mip,  bius(inement.  La  thisiiirlric  est  pour  ainsi  dire  coustanl(;  chez 
CCS  malades,  ce  doul  on  se  reiul  l'aciliMnent  compte  par  l'épreuve  de  la 
prélieusioii  et  celle  du  reuversement  de  la  main  [\oy.  Ala.rie (■(irt'helleiise). 
La  sensibilité  csl  lies  souvent  altérée  dans  tous  ses  modes  (li^.  \')1- 
}■)!))  mais  les  douleins  l'ulguranles  sont  exceptionnelles.  Lataxie  se  inaui- 
l'esle  encore  ici  par-  les  altérations  de  i'écrilnic. 

1.  instabilité'  de  la  tète  qui  oscilli^  ciuiliuuelleuu'ul,  soit  lali'ialement. 
soi!  d  axant  en  arrière  (mouvemeiils  de  sahilation),  est  particulièremenl 
frappante.  Chez  (|uel(|nes-iins  on  constale  eucor(^  des  secousses  des  ailes 
du  nez,  des  lèvres,  des  grimaces,  des  batlemenls  des  paupières,  des  mou- 
venu'uts  choréiformes  brusques  gesliculaloii-es  on  aihéloïdes.  Les  troubles 
d(^  la  parole  sont  C(mstaids,  la  voix  est  scandée,  ipielquefois  eiu'oui'e, 
bilmiale,  ou  nasouniV' ;  troubles  mis  sur  le  comiitede  l'alaxiedes  muscles 
du  larynx  orr  des  urrrscles  de  la  langue,  décrits  par'  d'autres  comure 
par-ob^  titubante.  La  mrrscrrlatrrr-e  île  la  langue  participe,  en  elfet,  à  l'in- 
comiiiriatiori.  coirtirruellenrenl  arrimée  de  tr'emblcmenls  fibrillaires  et 
urémede  moiiverrrents  br-usqrres,  la  langue  ne  peu!  rester  en  n-pos,  rrrie 
l'ois  liréi!  en  deiror's  de  la  bouclie. 

L'ataxie  lr(''r(''dilair'e  est  donc  à  la  lois  une  alaxie  ci'rciiclleiise  cl  une 
ataxie  rrrédnilair'e  (r-adierrlaire),  mais  la  maladie  de  Kriedreich  se  dis- 
lingrre  encor'c  drr  tabcs  vrrigaire  l't  des  alfecliorrs  cérébelieirses  par  lacou- 
comitarrce  de  cei  laiirs  symptômes  constarrts,  tels  que  la  cy|ilro-scoliose. 
la  déforrrratioir  des  pi(>ds  |voy.  Sc'////o/of//ç  du  pied),  le  nystagmus;  el, 
si  les  r'i'dexes  tendineux  y  sont  abolis  ciunurc;  dans  le  labes,  par  contr-e 
le  signe  de  liabinski  est  cousiarrt.  Kirlirr  le  sigire  d'Ar'gvi!  liobertsorr  fail 
lorrjorrrs  di'laiil. 

La  li'sion  iiiiliale  de  la  maladie  di'  iViedrcicli  est  iirrc  sclér-ose  rié\r-(i- 
l^iiipic  (les  coi'dons  postér-icur's  (Dejerirre  cl  Lcliille,  Ansclrer').  Mais  ii 
existe  en  oiitr-e  des  lésions  des  cor'dorrs  laléiarrx  (faisceau  pyramidal 
croiséj,  et  plrrs  sjrécialorrrent  drr  faisceau  cér'ébellenx  direct  cl  souvent 
(lu  fal.sceair  de  Ciowers.  Celte  localisation  lums  expli(|ne  à  la  r'igrriîuu- les 
synrplômes  i\r  |;i  maladie,  srrriorrt  si  l'oir  lieirt  conr|)te  de  l'âge  r-elati- 
venreirl  pié'cocc  arnprel  di-bule  l'alVeclion.  Dans  l'ensemble  syurptomatiqire 


I  Itnl  l:l  I,  ^   lil     I    {     \lnl  II  I  n  .11 

il  \  a  ciiiiiii'  l|lu•l(|lu•^  >i^lics  (|iii.  iin'-inr  en  |iri'vfii(i'  ilrs  liiialisiiliiiiis 
iiiial(iiiiii|ii('^  aiijiiiird  iiiii  ('iiiinin"-.  i'('lia|i|i('iil  iin  mi'  a  une  ('\|ili('atii)ii 
lalidiiiicllo  i(V|ilHi-sc(ilii)S(',  iliMoiiiialnui  ilf^  |ii('(l<.  iiv-la^iiiiis.  Ii'oiililcs 
lie  la  pai'cilr.  l'Ii.l. 

III.     Al  \\M>     Il  (l|;l(a.\K    CKMIIAI.K. 

Il  I  Ataxie  cêrébellease.  I.a  [iliysittlo^iic  du  citm'IcI  r>|  iiiicii\  ciiiiiiiii' 
aujoiiiil  liui,  j;ià(i'  aux  cxpiMiciiccs  l'iiiti's  sur  l(■^  aniMiaiix  cl  aii----i  aii\ 
lUM'Ioclidiuiciui-nls  de  I  iiivcslii^alidii  clinifiuc. 

Les  li'avaux  nH'rnoi'aldi's  de  l'hiiucus  (  I  H'il  i.  idinidi'lcs  d  a|i|iu\('s  (lar 
(;t'ux  de  Maj;(Midi('.\\aj;iu'r.  Lussana.  avaiciil  i\ry.\  jcli'  i|iirl(|iii'  lumière  sur 
les  lunclious  du  ((M'vidcl.  cl  déiuoulic  la  |iail  i|iii  ic\iciil  à  cil  (u'nauc 
dans  le  luaiiilicii  de  rci|uilil)r(>  pciidaul  la  marche  el  la  ^laliim  deliiiul. 
Avec  l.uciani  ilS'.IJ)  s'ouvre  uuc  pciiodc  uouvellc  |ieiidaiil  la(|uelle  les 
Irouldeseiiuséfulii's  à  la  di-strueliou  du  cervelel  sciul  analysés  avec  le  plus 
uraiid  suiii  ;  sou  exemple  est  suivi  par  Icnier  elïiu'uer.  llisien-Kiissell.  (|ni 
joignent  à  roxpérimentalion  le  conirôlc  anatomiqne.  Ku  France.  Andié- 
Tliomas  ilSOTl  rapproche  les  ri'siillals  de  rexpérimiMitalion  el  de 
Tobservalion,  des  rapporis  anal()mi(|ues  (■'claii(-~  par  l^'lude  des  déiiéiié- 
ralions  seconilaires.  el  essaie  d  explii|uer  |iar  la  melhode  anatomo- 
pliysioloj^i(|uc  le  in(''caiiisme  des  phénomènes  oliservés  chez  laiiimal  el 
chez  I  homme.  l'Ius  récemmenl  oui  paru  (piehpies  Iravaiix.  eulie  aiilres 
ceux  de  Levandowsky  el  de  Munk  ipii,  dans  Iciii-  eiiseiidde.  n Uni  l'ail  (|iii' 
conlirmei-  h>s  ri'sidlals  des  reclieridies  aiili'rieiires. 

Kaiis  le  conranl  de  ces  dernières  anm'o.  on  a  e>Na\(''  d  applii|uer  à 
l'étude  de  la  physioloj;ie  du  ceixelel  la  iiii''lliode. -i  l'erlile  jionr  le  cerveau, 
de  I  éleelrisaliou  localisée,  cl  ipiel((ue--  aiili'iu--  mil  signalé  des  centres 
s|)écialisés  dans  I  l'-cojcc  c(''i(''l)elleiise  :  de  même,  la  réseetion  de  légions 
1res  limilées  de  ré'corce  aiiiail  v[r  --ui\ie  de  Irouhles  exclusivenienl 
distrihués  dans  un  membre.  Si  ces  nouvelles  doimées  ('taienl  conriiinées. 
idlesélaliliraienldélinilivemenl  ladoclrinedes  localisations  eéréhellenscs. 
KUes  sont  loin  d'èlic  uni\i'rselleineiil  acceplécs  el,  en  eequi  concerne  les 
iM'Sullals  de  l'i'Ncilalioii  (''lecliiipie,  des  phvsiologist(>s  lels  (|u  Horsley  el 
(darke  n'oiil  olilenu  îles  ell'els  ciinslaiils  ((ue  par  l'applicalioii  des 
l'Ieclrodes  sur  les  organes  ceutiaux  du  cerv(del  el  les  novanx  paraeéré- 
helleux  Ic'esl-à-dire  les  noyaux  de  lîeidilerew  el  de  Deihu'S);  récorcc  elle- 
iiieine  sei'ait  inexcilahle.  La  ipieslion  des  localisaiions  cé'ci'dielleuses  n'esl 
encore  ijue  posée,  elle  ii  e-i  pas  nsolue. 

La  conclusion  générale  ijui  se  dégage  de  Ions  les  travaux,  consacrés  à 
celle  (''Inde,  est  (jue  le  cervelet  doit  èlre  considéré  eoinme  un  organe 
spécialeineni  atl'ecti''  à  la  inotililé.  L'interprétation  varie  suivant  les 
aulenrs  :  le  ceivelei.  d'après  Liieiaiii.  est  nii  organe  de  icnlorl  el 
ilénei-gie  du  tonus  musculaire;  dans  sa  thèse  (lS!)7i.  André-Thcmias 
met  en  relielle  rôle  (jne  joue  cet  organe  dans  tons  les  phénomènes  d  eqni- 
lilnalinii:  Mmik  en  l'ail  éyalemeni  l'oriiaiic  de  l'ériiiililne.  el  l.evandowskv 


W:  ■-l.Mlnl.ni, uni     ■-)-ll:MI:'    M.liri.'IX. 

I  ('iivis;ij;(',  ii|ii('>  l.iissaii.i,  ((miiiii'  un  orj^anc  du  sc'us  uius(  iilMiic.  (Juoi 
([ii'il  en  sdil  (les  llKMiiics.  les  Irouhics  ohscrvt'S  api'cs  la  (Irslruclimi  du 
(■(M'vcicl  clic/  I  animal  sont  des  lr(iui)lc.s  d'cu'drc  niotcMir. 

I.cs  dt'siirdrcs  de  la  inolilih'  ne  soiil  iiasdenalure  |)aialyli(|iic,  |)iiisi|uc, 
à  auciiu  luoiuenl.  les  animaux  ()pér(''s  ne  scinl  inca|)al)lcs  de  se  niou- 
\(iii  .  l'ai  ciinire.  ils  ne  |M'n\eiil  c<Miserver  I  c(|uilibie  dans  la  station 
delidul  ci  |icn(lanl  la  niarclic,  alors  (juils  |)i'nvenl  encore  exécuter  des 
iiionvemenls  isidés  des  memlires.  PendanI  les  jiieniieis  jours  ([ui  suivent 
l'opéialiou.  lescliiens  pi'ivés  dune  miiilir'  du  cervelet  exécutent  des  nion- 
venients  de  rotalion  auloiir  de  Taxe  longitudinal,  tandis  que  ceux  qui 
sont  piiv(''s  de  la  lulalilé  de  l'oigane  oui  les  membres  en  hyperextension 
et  présiMiienl  une  lendance  inaiiifesle  à  lomliec  à  la  renverse  ou  à  reculer 
|Andr(''-Tlu)inas). 

Les  trouilles  de  léipiilibre  s  amendenl  eusuile  progiessivemeni  ;  mal- 
gré cela,  réquililiralion  reste  d(''reclueuse.  et  les  désordres  reparaissent 
pendant  l'exéculion  des  mouvenienls  compliqués  ou  de  ceux  qui  exigent 
une  grande  précision  —  ascensicm  et  descente  d'un  escalier  —  lorsque 
lattention  de  lanimal  est  di'lournée,  i:iuand  on  le  force  à  regarder 
en  l'air.  Il  semlile  (|ue  le  cervelet  assure  le  maintien  de  l'équilibre  eu 
associant  régulièrement  les  mouvements  compensateurs,  uf'cessaires  à 
la  stabilité  pendant  l'exécution  d'un  acte  (André-Tbomas). 

I,e  cervelet  joue  donc  un  rôle  importiint  dans  le  maintien  de  léquilibre. 
mais  ce  rôle  ne  lui  est  pas  exclusivement  (b'volu:  il  peut  être  suppléé 
par  la  zone  sensilivo-nioliice  de  l'écorce  cérébrale  (Luciani).  par  le 
labyrinllie  et  ses  lepréseiitations  corticales  (André-Tbomas). 

Lorsque  le  cliieu  privé  de  cervelet  a  récupéré  eu  partie  léquililire.  il 
n'a  pas  léaccpiis  intégralement  le  rythme  et  lantomatisme  normaux  :  et 
les  mouvenienls  des  membres  et  de  la  tèle  ne  sont  pas  sans  présenter 
quehiues  anomalies,  l'endant  la  marclie.  le  chien  lève  lioji  les  pattes  du 
côté  lésé:  loi-scpTil  mange,  la  gueule  es!  animée  d'un  ti'einblement 
intentionnel,  elle  se  porte  trop  eu  avant  et  le  museau  heuite  le  fond  de 
récuelle;  de  même  lorscpiil  la  relire,  le  mouvement  est  excessif  et 
entraine  le  re(  ni  de  l'aniuial.  Les  mouvenuMils  manquent  de  mesure, 
("liez  le  singe  id'après  les  expi'riences  de  Luciani.  de  Feri'ier  et  Turner), 
le  fait  est  égalemeiil  très  net  :  ces  ileiniers  auteurs  comparent  le  trem- 
blement des  nn'mbjcs  antérieurs.  |)e]niant  la  préhension  des  objets, 
au  tremblement  inlenlionnel  de  la  sclérose  en  plaques,  l'endant  un  cer- 
tain lein|is.  les  yeux  sont  dévi(''s  et  animés  de  secousses  nystaginiques. 

Tons  ces  troubles,  déci'ils  pour  la  plupait  sous  le  nom  de  dijsmclrie, 
sont  lieaucou])  plus  accusc's  et  persistants  lorsipie  la  lésion  intéresse  les 
noyaux  gris  cenliaiix  :  au   contraire,   les  altérations  liinit(''es  et  snperli- 

eielles  de  Lé^corc dounent  guère  lieu  qu'à  des  troubles  légers  el  tian- 

siloires. 

Le  cervelet  ii'iiilei\ieut  donc  pas  seiilemeiil  dans  re\('cution  des 
mouvenienls  ({iii  oui  pour  but  d'assurer,  de  uiainlenir  el  de  ii'tablir 
I  t'iiuilibre    du     (iiips.    mais    encore    dan--    la    réunlatioii    de    tons    les 


I  i!(ii  m  I:  ^  hi   /  I  \iiii  II  II/:.  ,i;; 

iiiiuiM'iii'llK.  l'il  ;isMii;iiil  hi  (oiiliiiiiili'  ri  Li  iiii'suir  ilcv  iiii|iiiKi(iiis 
iii(ilri(TS(An(liv-Tliiiiiiiis,  lillO). 

(yt'st  ce  (|iio  hi  iliiii(|ii('  (liTiiiiiili  I'  |ii'iil-('li  (•  ciiiiin'  miniv  (|ii('  la 
|ili\si((l(ij;ii'.  |iai(i'  i|iu'  ilir/  I  lioiiiini'.  la  (lillV'iciu'ialidii  cvliviiic  cl  le 
|iiilyiti(ii|iliisriit'  (lt'>  iii()M\c'iiit'iils  iiiiilli|ilii'iil  les  analyses  cl  pcriricKciil 
(le  iiiiciix  a|)|)i-c(irr  les  iliMccliinNilcs.  Mais  les  oliscrvalidiis  de  li'sioiis 
sli'icleiiieiil  localiséo  soiil  iaii"-cl  ce  ii  esl  i|iie  dans  mi  Ir es  pelil  nnnilni' 
(II' cas  (|ne  Vnw  |ieiil.  sans  ln'silalinn.  alliilmer  les  s\  ni|it('nnes  à  la  li'sinti 
ci''iél)ellensi'. 

Le  ceiNcIel  |ienl  elle  le  siè<;c  de  diverses  lésions.  Les  nnes  son! 
dcslincli\cs  :  ce  seul  les  al rophics,  U'S  fujicrx  lirmorraf/iqin'.s.  les  ratiiol- 
lissciiu'/ils  Les  aiilres  conipiiinenl  l'orfianc  cl  le  dérorrncnl  ipud- 
(IMclois  |iailiellenienl  :  ce  sont  les  Iniiiriivs  :  (ilicr.-i.  I.i/ntfs,  liihcrciilcs. 
(joinmcs,  cic.  Tonlcs  ces  lésions  agissent  sni'tont  |iai-  conipi'cssion.  En 
ce  ipii  concerne  les  (nnicnrs.  les  unes  ne  dépassc^nl  pas  les  limites  dn 
ceivelel  :  elles  onl  lenr  point  de  départ  dans  Loigane  Ini-nièine  cl  pen- 
vctit  y  irstei'  cantonnées  pendant  tonte  leur  évolution,  mais  elles  peu- 
vent aussi,  lorscpiClles  prennent  un  giand  dév(dop|iemenl.  comprimer  cl 
refouler  les  orj;anes  de  xoisinaj^c  :  (Mdin  certaines  tumeurs  d('\elo|)pées 
d  emidée  au  voisinage  du  cervelet  comprimeid  le  cervelet  ou  ses  pédon- 
cules, et  simidtanémeni  les  ceulres  et  les  neiis  (pii  sont  en  rappoi't  avec 
lui.  Parmi  ces  Inmem-s.  celles  de  IV/^r/Zc  poulo-ccrclK-llciix  donnenl  lieu 
à  une  symplomat(doi;ic  assez  spt'ciale.  Kniin,  à  ccili'  des  atrophies  du 
cervelet,  il  y  a  lieu  de  menlionnei'  les  açi.'iu'sics  de  cet  oigane. 

Les  symptiunes  dits  céréhelleux  se  manirestenl  encore  dans  les  lésions 
du  iiu-xcnrc})lt(iU\  de  la  proliihrrdiin-  et  du  hnlhr  (pii  sièuenl  sur  le  ti-ajel 
des  voies  n'Vi'bclh'iiacs  ou  siu'  leurs  cciilrfx  tr(iri<iiiic  :  le  |iiMloncule 
céréhelleux  int'erieur  ou  corps  restilorme.  le  pédoncule  cr'ri'liellenx 
moyen,  le  pé-doncule  cr-réhelleux  snpéi'ieur.  les  faisceaux  (('rélxdleux  de 
la  moidle  (''piuière(  faisci-an  detîowerset  laisceau  cérélielleux  direct),  ('."est 
dans  les  hiineurs  développées  dans  le  cervidet  lui-même  et  sur  le  trajet 
des  voies  c.''iéli(dleuses.  ou  même  dans  leur  voisinage,  ipu'  les  s\niplômes 
de  l'alaxie  céi  éhelleuse  atteignent  leur  inaxinuim  d"inlensité. 

(juels  (|ue  soient  le  siège  et  la  nature  de  la  li'-siou.  idie  se  manifeste 
|)ar  un  syndrome  dont  il  l'aul  tout  d'ahin'd  exposer  les  caraclèics  fonda- 
meulaux  :  les  variations  suivant  la  nature  cl  le  sièi^e  ilr  la  l/simi  sei'onl 
ensuite  éluilic'Cs. 

Syndrome  cérébelleux.  —  Le  si/mlroiiu-  <-n-chfUcu.r  l'sl  caractérise  par 
lies  Ironldcs  du  niouveuieiit  dans  la  station  deltoul  et  dans  la  marche, 
avec   inlé^rili'    lelalive   des  mouvements  isoh's  des  memhres    —  le  corps 

reposant    sur    un    plan    horizontal     on   se    Iroinaiil   dans   des  c lilioiis 

telles  ipie  rellori  nécessaire  |)our  maiiitenii  li'-~  iiHnlilioiis  dV'i|iiilil)re 
est  rédnil  an  minimiiml  —   I.Vndré-Tliomas). 

Pendant  la  station  deltoul,  la  hase  de  siisirnhilioii  l'sl  élaiiiie.  les 
nn-mlnes  inférieurs  sont  écartés;  le  corps  esl  soum'ii!  le  siéne  doscilla- 
lioiis    ipii    se    l'ciiil    dans    le    sens   transveisal.  mi   dans    le   sens  anli'io- 


■,\;  -i.MKiini,//   ht   s)sri:Mi:  \i:i:r/.i  \ 

|Misli'ii('ni  .  l'I  (|url(|iK'lois  l;i  >l;ili(iii  ii'csl  possililr  (jiic  si  le  maliidc  |pi('ii(I 
un  |i(iiiil  il  ,ip|)iii.  Les  (iscillaliniis  |i(>iiv('iil  se  pi'()|iaf;i'r  à  la  lêlc.  iVai 
'-iirtoiil  au  (li'liiil  (le  rcxéciilioii  du  in(>nv(Miu>iil,  lorsque  le  malade  vieni 
(le  |)assei-  de  la  |i(isiti<iii  assise  à  la  slalion  delioiil.  (|ue  se  innduil  la  plus 
Liiaiiilc  inslaliililé  :  |)ai-  eonséc|iieid,  dans  les  eliati^cniciils  d'allitiide. 
Dans  les  cas  léj;ers.  elledisparaît  après  (pielqiies  inslanls  poiii  reparailie. 
lorsipic  les  condilioiis  d"é(piilil)i'e  soiil  de  nouveau  modiliées.  (les  |)liéuo- 
mènes  soni  1res  comparables  à  ceux  qnOn  oliscrve  chez  le  chien  privé  de 
cervelel:  nn  certain  lemps  a|irès  la  réédncalion  des  monvenienls.  les 
oscillations  réapparaisseiil  aux  chaii^cineids  d'alliliide,  an  déhnl  des 
monvemenls  (Andi(''-Tlionias).  Les  hrassoni  é^ralenieiil  en  ahdnclion  el 
le  malade  paiail  s'en  servir  ciunme  d'nn  halanciei'  ponr  mn'-i'rver  !V'(|ni- 
lilnv. 

l.a  niarilie  a  perdn  l'enseinhle  des  caraclt-res  qin  assiirenl  Iharmonic 
de--  iniMiveinenls  chez  nn   individn  sain.  Les  oscillalions  de  la  têle  cl  dn 


' 

1 

1 

rit; 


Kii;.ÎO-2  fl  iuri,  illiilialinii  .■,[,-lullfn>r  -  Di-n 
.luiili-o  ans  aU.'iiito  de  Icsioii  céirbclleuse  (SalpiUriùrc.  18«lj.  L'aulopsie  do  cclti-  malades  qui  fui 
pratiquée  vu  lUOô.  monti-a  les  lésions  suivantes  :  !•  un  foyer  de  ramollisseniont  dans  le  Inilbe  sié- 
Kcant  au  n-iveau  du  corps  reslifornie  sauche  et  de  la  substance  réticulée  du  bulbe:  2*  deux  plaques 
de  sclérose  situées  l'une  à  gaucbo  sur  le  faisceau  central  de  la  calotte,  l'autre  à  droite  au  niveau  de 
l'exlrémité  supérieure  du  noyau  du  facial,  en  arrière  de  l'olive  supérieure,  dans  la  substance  réti- 
culée.Voy.  ANonÉ-TiioMAS.  Si/ndyninc  cérùbellnit  ri  siinilrnin'!  bulbaire.  Hcvue  m-iirùloiiique.  1005,  p.  IG. 

Ironc  augmentent,  le  malade  ne  se  déplace  pas  suivant  une  lij;iie  droite. 
mais  souvent  suivant  une  lifiiie  brisée.  Le  coriis  se  porle  Irop  d'un  côlé 
on  de  l'autre  :  il  litulie.  Lorsque  ces  symptômes  sont  liés  marqués,  ils 
rai)p(!llciit  la  démarche  de  l'ivresse,  d'où  le  nom  de  (linudrclw  chricuse 
((ig.  202  et  20")).  Lorsqu'ils  sonI  1res  alléiiiiés.  le  malade  marche 
plutôt  comme  une  personne  ipii  a  peur  de  perdre  réqniliiire.  La  pro- 
gression se  fait  surtout  avec  hésitation;  les  jamhes  sonI  soulevées  hrus- 
(|ucment  au-dessus  du  sol  et  letoinhenl  de  même. 

Les  troubles  de  l'équilibre   j)cndant  la  marche  et  la   slalion   deboiil 
n'augmentent  pas  par  l'occlusion  des  yeux,  c'esl-à-dire  par  la  suppression 


mol  ni  I  -  hi   I  I  i/'W//  ///  'il., 

(lu  ((illlliilc  (le  l;i  Mit'.  I.c  sij;lic  (le  lliilillii'li;  M  ;i|i(i,ii  liiMil  )i;i-  ;i  lii  s\iii|i|(i- 
iMat(il(ij;if  (les  maladies  ilii  (('rvclcl. 

.1  Après  avdir  ('(iiislah''.  ilil  Ducliciiiic  idr  I'kmiIuj^mc),  (|iic  les  li'sidiis 
c'i'i'(''lii'lli'iiS('S|ir()(liiisiMil  mil'  liliilialidii  ri  imii  une  incoordination  midricc. 
iiimnii'  on  rensoij;nail  en  |iliysiolo;:ii'.  j  ai  rW-  convaiiicn  (|ii  à  lavcnii'  il 
ne  sci'ail  |)lns  luissiMc  de  coiirondrc  les  Ironldcs  l'unclionnids  de  la  loco- 
molion  occasionnés  par  les  lésions  ccrclicllcnscs  avec  ccnv  (|ni  caraclc- 
riscnl  l'alaxic  locomolricc —  Les  lésions  céiébcllcnscs  iirodniscnt  une 
soi'lc  divirssc  des  monveinenis  et  non  leni'  incooi'dinalioii  :  il  esl  Cacile 
de  dislin^ner  celle  liliilxilioii  vcrlifiinciisr  |)i-oiinile  p;ir  les  all'eclions 
ci-réliellenses  de  ht  lilnhalion  asyiierfii(pie  observée  par  l'alaxic  locomo- 
Irice.  «  l-a  dislinclion  des  désordres  des  monvemenis  prodnils  |)ar  les 
lési(»ns  céréliidlenses  el  de  ceux  cpii  cai'aclérisenl  l'alaxic  locomolrice  a 
l'Ié  en  elVel  nellemeni  établie  par  iHiclienne  |de  I!onloi;no),  mais  il  esl 
t'xident  (pie  ce!  anteiir  a  raillé  sons  une  même  description  les  désordres 
occasionnés  |)ar  1  alropliie  on  la  sclérose  du  cervcdet,  avec  ccnix  qui  se 
développenl  an  cours  d'une  Innienr  cér(''belieuse.  Taudis  (|ue  les  vertiges 
ne  sont  jias  constants  on  sont  nn  syni|)tôme  de  second  j)lan  dans  le 
premier  cas,  ils  sont  très  IVécjneiits  et  très  intenses  dans  le  second  parce 
(pi'il  uest  pas  rare  (pie  sininltanément  l'appareil  vestibulaire  soit  inté'- 
ressé  par  la  lésion;  aussi  rniil-il  l'aire  (juidipies  réserves  sur  rinter|)ré- 
lalioii  de  la  lilnbalion  c(''iébelleuse  (louné(!  par  Dncbeune  (de  Honlogne). 
Même  dans  les  observations  on  les  vertiges  soûl  signalés,  il  n'est  pas 
démontré  (pie  le  vertige  cause  la  titubation  au  lieu  (rètre  cause'  par  elle: 
c'est  ponrcpioi  la  proposition  siii\ante  de  Dnelienne  (de  iîoulogne)  : 
«  Leur  tiliilmliou  n'est  pas  produite  par  le  défaut  de  coordination  des 
monvemenis.  elle  esl  causée  jiar  h^s  vi-rtiges  :  c'est  poiiicjuoi  je  l'ai  appelée 
titubation  vertigineuse  ».  ne  s'aurait  s'adresser  aux  atrophies  du  cervelel. 
mais  seulement  aux  Inmenis  du  cervelel.  el  encoïc  avec  cerlaines 
réserves. 

[.es  lésions  du  cervelet  ne  se  inaniresleiil  pas  excliisiseiiieiij  par  inie 
perturbalioii  de  I  écpiilibre:  pour  être  au  premier  abord  moins  saisissants, 
les  Iroubles  de  la  motililé  des  membres.  |)eii(laut  rexécntion  des  inouve- 
ineuts  isolés,  n'en  existent  pas  moins  (lig.  "iOi). 

Ils  ont  été  décrits  sims  des  noms  divers  selon  les  ailleurs  :  oscillations, 
liemidements.  maladresse,  incoordination,  ataxie.  Il  est  vrai  cpie  dans  la 
plu|)art  des  observations  il  alropliie  cérébelleuse  qui  ont  été  suivies 
d'anlopsie,  ilexistail  simultanément  des  lésions  de  la  moelle,  très  compa- 
rables à  (U'iles  du  labes.  I,a  malade,  alleinte  ddlropltie  oUvo-povlo-cvrc- 
hcllcusr  (pie  j  ai  étudiée  avec  .Vudié-Thcmias.  avait  des  mouvements 
lents  et  hésitants,  sa  maladresse  augmentail  ipiand  elle  saisissait  on 
maniait  des  objets  lourds  :  pour  verseï'  de  l'eau  dans  un  verre,  la  main 
(jni  tenait  la  carafe  oscillait  l'I  projetait  le  liipiide  à  cette.  Chez  elle  il  n  \ 
avait  plus  trace  du  rythme,  de  la  cadence,  de  la  iticsiire  de  la  marche 
normale.  (ilia(pie  pied  était  détaché  du  sol  longtemps  ajirès  l'autre,  aprt's 
plusieurs  hésitations,  |)iiis  il  était  levé  assez  brusquement  el  se  posait  de 


^i:.\iiiii.iii;ii:  m    sj'v/v  m//,   \i:i;n:r\. 


iiiriiic  MU-    le   Mil.   L  ;iii|ii|isii'    (li'iiioiil  i;i    IVxisli'iici'  (l'iiiic    l,'siini    cxclii- 
si\(Mii('iil  (•('■rrlicllciisc.  In  .iiiliv  inalado,  doiil  ikpiis  avdiis  |Miiili(''  rdhsci-- 

v.itiiiii  ciisciiiIjIc,  cl  (|iic  is  sii|i|)(is(ins  ûircallciiil  de  la  iiiriiio  aircclioii. 

inciiail    1rs  iiliji'ls   Inip   linisi|iiciiiriil.    Il    lui   arrivai!    assez    soii\(>iil    de 

n'Mvrrscr  des  (dfjcis  au  rno- 
nirul  de  les  saisir  ou  de  les 
purhT. 

Miij'l"'!'  ^'^77)  csl  le  |ifc- 
iiiii'i'  aiileur  (|iii  ail  signalé 
les  défaiils  de  mesure  dans 
les  rniiuveineuls  an  cours. 
d  uncaH'ccliori  (•(''r(''liidleuse. 
•  '.lie/,  le  malade  «diservc  par 
lliip|ierl  les  memhrcs  supc- 
lieurs  l'iaienl  maladroits, 
ils  uiaii(|iiaienl  de  mesure 
surldul  dans  les  actes  les 
|ilus  di'dicats.  Les  monve- 
lueuls  des  extrémités  infé- 
rieures dans  la  marche  se 
disliniiuaicnl  de  la  normale 
|iai'  leur  grossièreté,  leur 
pesanteiu'  et  leur  moïKiiic 
(le  iiD'Kiirr.  \  l'autopsie,  le 
(•erv(del  était  léduit  ;i  la 
m'oitié  de  son  volume  :  mais, 
eu  (Uitr'c,  le  cei'veau  pri'sen- 
lail  des  ciiconvolulious  peu 
dév(doppécs,  le  corps  calleux 
faisait  délaul.  I,(!s  tulieicii- 
les  i|uadi'ijmneaux  étaient 
pi'lils.  i.a  moelli'  clle-mènK^ 

Fit'.  201.   —     IWlliai'chc      d-|lM     mal:,,!,-     , J<il      m;,i~,„,I,I;i-         uV'Iail         pas         IlOrUiale.        (Ic 

:;!r;:v!:;;r'p:,t;M;:';:^^  '"'""i"''  ^ ''sure  dans  tes 

'■ !•    Iii'--  'li"il    Miil    l:i   J.iiiil.r    -an. II.',    mais    ririvns,.        inOU  VeilICU  I S      a       ('■!('■      (''lUirK'' 

"'a    lias    hru.    Mr iinla | ans    1rs    li-iiirs   -.MIC,   ri  .  I         •     l        ■     , 

a|i7  s,i|,, ir.  l'iiw,.  l'-'i'  les    pliysKilogistes   sous 

le  iinm  lie  (li/siiu'trii'.  l'Ius 
n''cemmenl,  lialiinsUi  a  allin''  rallenliou  sur  I  iinpiu-lancc  des  mouve- 
ments démesurés  (diez  des  malades  atteinis  )ïi[[\i-  li'siou  de  Tappaieil 
céréliidleux:  mais  chez  aucun  des  malades,  doul  il  a  puhlii''  l'ohser- 
\aliou,  le  cervelel  uV'Iail  alli''re  par  nue  lésion  dtîstrm-livi!.  il  s'agis- 
sail  de  h'sioiis  liidho-prol iilii'raulielli's  ou  de  tum(!urs  comprimant  l'or- 
gane. Ile  lidies  ohservalions  sorrt  loin  d  avoir-  la  valerrr  physiologiqrre  cl 
séririolngi(|ire  des  lésions  systématiques  drr  ccivelel,  l(dles  ipre  l'atrophie 
olivo-ponto-cérélielleuse. 

(lirez  l^s  cér'éhrllerrx,  les  moirveurents  soirl  (•\i''iiil(''s  sairs  mesnr'c  dairs 


Tiiouiii.i:s  01-:  i.i  Moni.iri-: 


le  t('iii|is  et  lijiiis  rfS|);u(':  ils  siiiil  litip  i;i|)i(l('s  cl  trop  hnisqiu'S  et  ils 
(l('-|);issi'nl  le  Iml  :  liiii|Hilsi((ii  iiiiliali'  est  tio|»  lortt'.  la  \ilcsst'  lr()|i 
«frandc,  l'ari'tM  li()|i  taidil'  (.Viidiv-Tlioiiiasl.  Pour  iiicUic  rcs  lioiililcs  cii 
rvidenoe  on  a  j^i'iK-ialciiuMit  recours  aux  cprcuvcs  suivantes  : 

L'ex|)cricncc  classi(iuc  consiste  à  coininaniler  au   luaiaiie   ilc   |iiiiler 
l'index  sur  le  iioul  de  son   nez.  On  voit  alors  (|ue  le 
doijjt.   après   avoir  suivi    dans    sa   course  la    direclioii 
voulue,  ne  s'arnHe  pas  au  but.  le  dépasse  et  \ient  lirm- 
ler  violenunent  la  joue  (Bahinskil. 

En  réalité  les  choses  se  passent  un  peu  (lillVienuiieiil, 
suivant  (|ue  le  inouvcnienl  est  exécuté  soit  spoulaué- 
nienl,  soit  au  coniniandenieut,  rapidement  ou  leiitc- 
luent  (André-Thomas  et  .hiiiuMitié).  Lorsque  le  mouve- 
ment est  exécuté  spontanément,  il  est  souvent  ell'ectué 
en  plusieurs  temps,  il  n'est  pas  continu:  il  existe  nu 
certain  de^ré  de  tiemblement  intentionnel.  De  même, 
lorsipie  le  doigt  a  atteint  le  nez,  la  main  e.sl  instable  et 
exécutedes  mouvements  alternatifs  de  |)ronaliou  et  de 
supination  avant  de  <:aidei'  le  repos.  —  Le  mouviMncnl 
est-il  ra|)ide,  le  doigt  dépasse  le  but  et  vient  heurter 
la  joue  immédiatement  en  dehors  du  nez  :  il  est  liés 
nettement  démesuré,  il  y  a  dijamêtrie .  —  Le  mouve- 
ment esl-il  exécuté  lentement  et  surveillé,  il  est  exécut('' 
à  peu  près  correctement,  s'ell'ectue  dune  manière  con- 
tinue et  ne  dépasse  pas  le  but. 

On  ]teut  encore  inviter  le  malade  à  tracer  sur  une 
lèuille  de  papier  une  ligne  horizontale  devant  s'arrêter 
en  un  endroit  déterminé  :  on  voit  alors  qu(!  la  main 
franchit  la  limite  fixée  (F^abinski).  Si  le  malade  trace 
une  série  de  zigzags  tels  que  ceux  qui  sont  leprésentés 
dans  la  ligure  '205,  il  les  reproduit  maladroitement, 
l'orientation  générale  est  conservée,  mais  les  traits  sont 
très  inégaux  de  longueur  et  ils  dépassent  souvent  les 
limites  assignées.  Les  deux  épreuves  suivantes,  imagi- 
nées par  André-Thomas  et  Jumentié  sont  encore  [dus 
démonstiatives;  ce  sont  l'épreuve  de  la  préheusinu  et 
celle  du  renversement  de  la  main. 

Epreuve  de  la  préhension.  —  Lorscpie  le  malade 
saisit  un  verre,  il  ouvre  d'abord  la  main  plus  qu'il  n'est 
nécessaire  ;  de  même  pour  lâcher  le  verre,  la  main 
s'ouvre  démesurément.  La  dysmétrie  peut  être  plus  accu- 
sée dans  une  main  que  dans  l'autre.  Chez  le  malade 
des  lig.  !2()(j  et  207,  c'est  du  côté  gauche  que  |iré(lominaienl  Ions  les 
troubles  cérébelleux. 

Epreuve  du  renversement  de  la  main.  —  (Juaiid.  après  avoir  dirigé  eu 
avant  les  deux  membres  siqiérieurs  mis  |)réalabienieut  en  extension,  la 
Dejerisk.  —  Sémiologie.  'i" 


ri.-  -i 

ipliiqui;. 

Ml-UH-    1 

i;Uade  (lue 

l;iii>  l05 

li;;  lires  20») 

ei  ia;. 

En  h-iul  le 

nodèle 

en  bas  la 

-I  viiii.ddii-:  /II'  sysriiMii  M-:itvi:iJ\. 


lace  |ialiiiaii('i'ii  liiiiil,  le  iii;ila(lc  1rs  l'cii verse,  le  inoiiveiiieni  de  |ir(iiiali(iii 
esl   e\a^éi("  el   le   ponce  s'abaisse   (la\aiila;;c  du  ci'ih''   (ii'i   ^ii(''d(iiiiiiie   la 


lésion.   In    idK'MKiinèiic   seinldahle    se  produit    lorsque    le   membre    est 
ramené  eu  supination  (liy.  'ilOel  '211)  (Andié-Tliomasel  Jumcnlié). 


Tiiiiviiu:!<  UH  /..i  MOTii.m:. 


iiialiidi 


oi'casioii  (il-  i'('[i(''l('f  CCS  ex[ii''i'ienres  |iliisii'iii's  lois  du'/,  des 
ml  le  cciMlct  nii  les  voies  côrchelloiiscs  l'I.iii'iil  ii-i  ininciiiciil 


•210. 


ig.  208  i>l  20!i.  —  Dysim-liif  lin  nuniliie  inlV-iii-nr  dwi  un  malail.-  all.-int  de  scl<'-i'ose  ..mi  plaques  1 
l'orme  cérébelleuse.  Pour  placer  le  talon  gauche  sur  le  genou  droit,  la  cuisse  se  fléchit  d'une  manière 
exagérée,  de  sorte  que  le  talon  se  pose  d'abord  sur  la  cuisse  (fig.  208)  et  descend  ensuite  au  niveau 
du  genou  ilig.  209)  (Salp^trière,  l'UI).  Voy.  .^noré-Tiiomas  :  Ce  /«  ilijsméirie  dans  /es  iiKtlatHis  du 
systrm*'  nervi'iix.  La  Ciinuiuf.  u  mars  101 1 . 


V2I1  SÙMIOLOlUb:  DU  SYSTEME  NERVEUX. 

t'ii  ciiiisc,  cl  elles  iii"onl  (loiiiK-  les  nièines  résullals  :  ils  soiil  (l'aiilaiil 
[iliis  IVaiipaiils  (|iie  la  lésion  est  unilah'iale,  qu'ils  exisleiil  cxclusivemcul 
on  (|n'ils  prédoniiiienl  irnii  eolé.  I,es  épienves  <in  renver'senient  de  la 
main  sont  parlicnlièrenienl  nelles  sim'  les  figures  '210  et  211  :  ce  malade, 
(|ui  a  été  observé  dans  mon  seivicc.  à  la  Salpétrièi'e,  est  atteint  de  sclé- 
rose en  |)la(|nes  à  lorine  c('i(''lpellense  :  la  (lysm(''lrie  prédomine  à 
candie.  L'action  dn  cervelel  étant  directe  |ioiir  les  membres,  les 
symptômes  s'observent  dn  même  côti"  (jne  la  lésion. 

l'oni'  m(!ttre  la  dysin(''ti'ie  en  évidence  dans  les  mouvements  des 
membres  inférieurs,  ou  piocède  de  la  manière  snivanle: 

Le  irudade,  étant  dans  le  décnbilns  dorsal,  ou  le  piie  de  jxn  ter  le  talon 
d'uu  coté  sur  le  genou  de  l'auli'e  côté,  le  talon  s'élève  liop  liant  et  dépasse 
le  but  en  arrière,  il  revient  ensuite  sur  le  genou.  (Voy.  flg.  208  et  209.) 

On  peut  encore  rechen^hcr  la  ilysmétrie  en  faisant  atteindre  avec  le 
pied  des  objets  placés  à  des  bailleurs  variables  au-dessus  du  plan  du 
lit;  mais  il  y  a  lieu  de  distinguer  les  résultats,  suivant  que  le  mouvement 
est  exécute  au  coinmandement  ou  spontanément,  soit  ra})idemeut,  soit 
lentement.  (André-Tliomas.)  Dans  le  niouvenieut  rapide,  le  pied  dépasse 
le  but  d'une  manière  très  appréciable  :  dans  le  nionvemeut  automatique 
il  y  a  parfois  du  tremblement,  surtout  an  début:  dans  le  mouvement 
lent,  le  but  est  gén(''ialement  atteint  sans  être  dépassé. 

La  (lysmétrie,  comme  l'ont  montré  .Vndré-Tbomas  et  Jnmeiitié,  joue  un 
rôle  considérable  dans  la  production  de  Vadiadocociiu-sie  décrite  par 
liabinski.  La  diadoconiiésic  est  la  faculté'  d'exécuter  des  mouvenients 
alleriiatifs  à  successicni  rapide:  ladiadocociiiésie  est  la  diriiculté 
(|u"éproiivenl  les  malades  d'exécuter  de  tels  mouvenients.  Pour  (pi'une 
telle  expérience  ait  une  valeur  diagnostique,  il  faut  s'assurer  an  préalable 
que  le  malade  n'est  pas  jiaralysé  et  qu'il  ne  présente  aucun  signe  de 
perturbation  de  la  voie  pyramidale,  ou  des  voies  de  la  sensibilité. 

Les  sujets  atteints  d'une  alfection  cérébelleuse  exécutent  diflicile- 
ment  des  mouvemenls  successifs  et  alternatifs  de  proiiatiou  et  de  supi- 
nation, de  llexiou  et  d'extension  de  lavant-bras,  d'ouverture  et  de  fer- 
meture do.  la  main,  de  llexiou  et  d'extension  des  doigts. 

L'adiadococinésie  pourrait  être  l'aiisée  soit  par  la  dysmétrie  dans 
cliaque  mouvement  considéré  isolément,  soit  par  la  décoiitraction  trop 
lente  d(!3  muscles  pronateurs  ou  supinaleurs,  ou  bien  encore  par  un 
relaiil  l'nlre  l'excitation  volontaire  et  la  contraction,  (liiez  un  malade 
de  uKoi  service  examiné  par  .\iidré-Tlionias  et  .lumeiili('.  il  n'existait  de 
relard  ni  dans  l'excitatiou  volontaire  ni  dans  la  (J(''(diilractioii,  et 
l'adiadococinésie  n'était  (liez  lui  (jne  la  consé(|neMce  de  la  dysmétrie. 
Onand  |)ar  e\em|»le  la  pronalion  devait  cesser  poui'  faire  place  à  la 
supination,  elle  continiiait  et  mettait  ainsi  obstacle  au  renversement 
inslaiitané  de  la  iiiaiii  (lig.  210  et  21  I). 

La  dysmétrie  joiu;  encore'  un  certain  rôle  dans  (|ueli|nes  |ili('iiomènes 
décrits  par  Rabiuski  sons  le  nom  ûiisijncrtjic  et  même  dans  les  Ironliles 
de  l't'qiiilibralion.  Voici  l'explication  qu'en  donne  André-Tliomas  (19!  I). 


I itoriii I  s  1)1  I A  Molli  n I 


"  Il  es!  Irrs  \  r.iisi'iiililjililc  <|il('  hi  ilxsiin'liii'.  ijnj  cxislc  (i;iiis  liiii>  les 
iiKiuvi'iiiiiils.  iliiil  riiiiliiliucr  |H)iir  iiiir  liniiiic  jimiI  ;'i  pcrlurlicr  r(''i|iiiii- 
l)riiti(iri  cl  ,'i  |ir(i\ii(|iiiT  les  oscillalidiis  du  r(ir|is  >i  ri('(|ii('iilcs  chez  ces 


malades,  l/r.jiiililiialiiiri  du  coips  mcl  en  ell'cl  en  jeu  de  iioiiihreuses 
associations  ninscuiaires  ou  synergies  :  pendaid  la  niaiclie.  les  iiionve- 
nionts  des  membres,  du  tronc,  des  é[iaules.  du  cm  r\  de  la  lète,  iloivent 


'i22  Sh:MI()IX)GIK  Dr  SYSTIlMI-:  M-.HI'I-.I'X. 

se  coiiiliiiicr  |i(iiii'  iiiaiiili'iiir  ri''(|iiilil)i'c.  Si,  du  l'iiil  de  l;i  lésion  ci'ii'lit'l- 
Iciiso,  tlijuuii  (le  ces  iiiouvemeiits  ii'esl  plus  exécuté  avec  mesure,  le 
malade  n'est  plus  à  même  de  les  cooidoiiiicr  ;  il  a  peur  de  perdre  léqui- 
lil)i'e.  c'est  pourquoi  il  marche  lentement  les  hias  et  les  jambes  écartés, 
cherchant  les  synergies  qui,  chez  un  imlividu  sain,  concourent  à  l'har- 
monie de  la  marche.  La  dysmétric  est  démontrée  soit  par  la  projection 
inopportune  du  coips  pendant  la  mai-che  ou  la  station  deboni,  soit  ])ar 
la  hrus(pierie  des  inclinaisons  latérales,  j)hénomènes  dont  l'ensemble 
caractérise  la  titubalion.  On  voit  donc  <picl  rôle  peut  revenir  à  la  dys- 
métiie  dans  la  pioduclion  de  la  désé(|nilibralion,  qu'il  s'agisse  de  la 
marclie,  de  la  station  d(d)out  on  d'un  mouvement  d'ensemble  qnelconqne. 
L'asynergie  peut  n'en  être  que  la  conséquence,  le  malade  exécute  les 
mouvements  les  uns  après  les  autres,  parce  que  n'étant  pas  sûr  de  lui, 
cl  se  l'cmlant  compte  de  leur  manque  de  mesure,  il  n'ose  les  associer. 
De  même,  la  plus  grande  lenteur  de  la  maichc  s'explique  par  ce  l'ait  que 
le  malade  sait  très  bien  qu'en  surveillant  ses  mouvements  et  en  y  portant 
une  grande  attention,  il  peut  lemédieraux  incorrections  de  la  molililé.  Il 
a  conscience  de  la  dysmétrie  et  il  l'évite  dans  une  large  proportion,  en 
diminuant  la  vitesse  de  ses  mouvements.  » 

\/d.  dysmétrie  diffère  de  l'ataxie  péri|)hérique  par  deux  caractères  l'on- 
danuMilaux  :  la  conservation  complète  ou  pi'csqne  complète  de  l'orien- 
tation vers  le  but,  et  rinduence  à  peu  près  mille  du  contrôle  de  la  vue 
sur  la  régulation  du  mouvement  (André-Thomas). 

Dans  Valaxie  centrale  —  d'origine  l/ulho-praluljéruiillelle.  thalainiquc, 
corticale  —  la  dysmétrie  peut  s'observer,  mais,  de  même  que  l'ataxie  péri- 
phérique, elle  s'accompagne  toujours  d'incoordination  proprement  dite  et 
ne  reste  pas  un  phénomène  isolé  comme  dans  les  affections  cérébelleuses. 
En  outi'e,  la  sensibilité  est  toujours  plus  ou  moins  touchée.  Dans  la  maladie 
de  Friedreirli,  la  dysmétrie  s'associe  toujours  à  des  troubles  complexes 
de  la  motilité  et  à  des  altérations  de  la  sensibilité,  surtout  de  la  sensi- 
bilité profonde,  en  particulier  du  sens  des  attitudes  segmentaiies. 

Aiulré-Thoinas  (1011)  a  observé  un  phénomène  analogue  à  la  dysmé- 
trie dans  les  hémiplégies  fruslen.  .Mais  ici,  bien  (|u'il  dépasse  le  but,  le 
mouvement  est  exécuté  sans  brusquerie  ou  même  avec  une  grande 
Icnleur.  Il  ne  peut  être  exécuté  rapidement.  Ces  caractères,  ajoutés  aux 
signes  proprement  dits  de  peiturbalion  de  la  voie  pyramidale,  permettent 
d'éviter  la  confusion  avec  la  dysmétrie  d'origine  cérébelleuse. 

Ainsi  qu'on  vient  de  le  voir,  la  dysmétrie  est  surtout  nelli'  |icn(laiit 
l'exécution  des  mouvements  rapides.  Lors((uc  les  mouvements  sont 
exécutés  lentement  et  surveillés  })ar  le  sujet,  ils  sont  à  peu  près  coi-rec- 
tement  exécutés;  c'est  poui(|uoi  sans  doute  chez  la  plupart  des  cérébel- 
leux, les  mouvements  paraissent  ralentis.  Lorsque  les  mouvements  ne 
sont  ellectués  ni  très  rapidement,  ni  très  lentement,  mais  spontanément, 
connue  chez  l'individu  sain,  ils  ne  sont  pas  exécutés  en  un  seul  temps, 
ils  ne  sont  pas  continus  comme  le  nujuvenuuit  normal.  Ils  sont  en 
quelque  sorte  discontirms  et  cette  discontinuité  du  mouvement  (André 


rnnrni  l's  hi:  /  i  Muriinf:.  \t\ 

iliiiiiiasi  ou  Irriiilili'iiinit  iiilciiliniDicl.  csl  ciicoïc  un  --v  iii|iIi'iiih'  iiii|icii-- 
taiil  (les  h'siiiMs  (•l'-n'ltcllciiscs. 

Le  liciiililtMiKMit  n'cxisli'  |)iis  au  icpos  :  il  se  |ir()iluil  dans  ilcux  f li- 

liiiiis  :  I"  rcxt'ciiliou  (l'iiii  niuiivcincnl  :  "1"  le  niainticn  d'iino  alliludc.  I.i' 
Ireiiihli'iiKMil  t'sl  donc  à  la  l'ois  kin<''li(|ii('  cl  slati(|uo.  Il  est  plus  iiianiui'  au 
dchnl  de  l'cxcculioii  de  l'aele  ou  du  niainlieu  de  rattilude  :  il  ra|i|ielle,  à 
uti  dej;ré  moindre,  le  Irenihlenieul  iuleulionnei  de  la  seN'rose  eu  |ilM(|ues. 

De  la  diismrlric  cl  du  Imiihlfinoit  dépendeni  en  partie  le  nysla^uius 
el  les  troubles  de  l'cMMilure.  Le  niisliKjniux  consiste  chez  ces  malades  en 
(|uel(|ues  seeonsses  (|ni  se  produiseiil  à  la  limite  extrême  de  rexcnisiou 
(lu  j;lol)e  ocnlaife  eu  dedans  ou  en  dehors,  \'(''criture  est  fiéuéraleiiient 
très  altérée  :  les  caraclères  sont  irré;;nliers,  les  traits  inégaux  et  Ireuddés. 
C'est  sans  doule  par  le  nK'ine  uM'canisun-  (|ue  s'expliquent  les  iiiodi/icd- 
lions  (le  In  pnrolc  ipii  devient  si'andée,  nasoiniée  ou  traînante  ('). 

lialiinski  iudi(|ueeneoie  deux  antres  signes  :  Vasynevgicwi  la  ralalcpsic. 

[.'a.ti/ncrt/ic  consiste  dans  l'impossiliilité  d'associer  deux  mouvements 
eimeouranlan  même  but.  On  la  reclierelie  dans  les  expériences  suivantes  : 
I" pendant  la  marche,  les  mouvements  des  membres  int'érieuis  et  du  tione 
ne  s'associent  pas;  taiulis  (pie  le  pied  se  porte  en  avant,  le  tronc,  au 
lieu  de  suivre  le  mouNeiiieul,  reste  en  arrière:  '2"  lorsque  le  mala(h' 
cherche  à  porlei'  la  lèle  eu  arrière  et  à  courber  le  tronc  dans  le  même 
sens  en  forme  d  arc  les  membres  inl'érieiu-s  restent  presque  immobiles 
et  u'exécuteul  |ias  ou  n'exécutent  (pie  d'une  façon  liés  imparfaite,  les 
moiivemeiils  de  llexion  de  la  jambe  sur  le  pied  et  de  la  cuisse  sur  la 
jambe,  (pi'uu  individu  normal  accomplit  dans  cet  acte  alin  de  maintenir 
sou  é(iiiilibre:  .">'  le  malade  étendu  sur  le  sol  essaie,  après  avoir  croisé 
l(îs  bras,  de  s'asseoir  sur  son  séant;  il  ne  réussit  pas  et  au  lieu  que  ce 
soit  la  |)artie  supérieure  du  tronc  qui  se  porte  en  avant,  ce  sont  les 
jambes  qui  se  soulèvent  au-dessus  du  soi  ;  4"  le  malade  est  invité  à  porter 
le  pied  sur  un  point  silin''  à  emiioii  (10  centirnèti'es  au-dessus  du  soi  :  le 
pied  ne  se  porte  pas  (remldée  mms  le  but,  comme  chez  un  sujet  sain. 
I,e  mouvement  est  décomposé,  dans  un  premier  temps  ia  cuisse  est 
lléchie  sur  le  bassin,  dans  un  deuxième  temps  la  jambe  est  étendue.  Il 
en  est  de  même,  mais  en  sens  inverse,  lorsque  le  pi(3d  doit  revenir  à  sa 
position  initiale,  .lusqu'ici  l'asynergie  a  été  surtout  constatée  chez  des 
malades  atteints  de  lésions  assez  complexes  du  cervelet  et  de  la  protu- 
bérance, (m  de  tumeurs  développées  au  voisinage  du  cervelet. 

\a\  calttlepsieciTélieUeitac  a  été  plus  rarement  rencontrée  par  IJabinski. 
Voici  comment  cet  auteur  la  (h'-crit  :  lorsque  le  malade,  après  s'être  couché 
sur  le  dos,  soulève  les  memiires  en  lléciiissant  les  cuisses  sur  le  bassin, 

1.  Clii'z  Iciiil  siiji'l  siMiproniii'' ci'c'-lri'  :ill(>inl  iriinc  li-sion  ciM'ébelleuse,  il  faut  rechcrclier  les 
n'Siillals  (|iie  donne  Véprcuvc  de  la  résisluiicc  de  Holmes  et  Slewart  (1904).  On  invile  le  iniiladc 
à  plier  forleiiieiit  l'avanl-br.is  ou  la  jambe  en  même  temps  que  l'on  s'oppose  éneijjiqueinent 
à  l'exécution  du  mouveinenl,  puis  on  cède  biusquement.  Au  moment  où  la  résistance  vient  à 
manquer,  on  voit  que  du  colé  malade  la  main  heurte  brusquement  la  poitrine  ou  le  frenou, 
la  cavité  abdominale.  Du  colé  sain,  au  contraire,  le  mouvement  de  llexion  conliuue  tout 
d'abord  puis   fait  pince,  cninnie  chez  le  sujet  normal,  à  un  brusque  mouvement   d'extension. 


v?'i  s/-:Mini,i)i,ii:  nr  sysii-Mr:  .\i:iirt:r\. 

les  j.iiiilics  sur  les  cuisses,  cl  ru  (■ijuImiiI  les  pieds  l'iiii  de  Ijiulfe  :  «  les 
iiieinliies  et  le  lionc  exi'ciileid .  ;iii  déhiil,  de  faraudes  oseilialioiis  eu 
di\ei  s  si'iis,  |)ai-linilièreiiienl  de  i^iinelie  à  drciile  et  de  droite  à  <;aiielic, 
mais  au  Imul  de  (|uelqiies  iiisiauls  le  ((irps  el  les  membres  inréricui's 
ilesieuueiil  li\es,...  cette  lixilé  esl  su|i('iieui-e  à  celle  qu'un  homme  nor- 
mal est  eu  uiesiuc  de  i('aliser  ».  ,lus(|ii"ici  ces  |diéuomèiies  ii"oiit  pas 
été  étudiés  clic/  des  individus  alleiuls  de  h'sious  cxclnsivemenl  eéréliel- 
leuses,  conliôlées  par  uu  examen  analomiipie  détaillé. 

Kuliii  dans  les  lésions  céréliellensos,  les  réflexes  lemlincMix  sont  exagé- 
rés aux  (juatre  membres  quand  la  lésion  esl  bilab'iale.  dans  les  membres 
bomolaléianx  si  la  lésion  osl  unilalérale. 

(Test  dans  les  atrophies  pi'imitives  du  cervelet  (pie  le  syndrome  c('ré- 
belleux  se  montre  dans  tonte  sa  pnieté,  cA  en  pailiculier  dans  la  variété 
que  j'ai  décrite  eu  lOOdavec  Andié-Tliomas  sous  le  iu)\\[  tViih'opliif  aliro- 
])Onl()-c(''r(''hcll('iisr. 

Kn  généial  les  sympdimes  soûl  plus  intenses  lorscjue  la  h'siou  alleiul 
l((s  noyaux  gris  centraux  on  1  origine  des  |)(''douculcs  cérébelleux. 

Les  béiuorragies  on  les  ranudiissemeuls  unilatéraux  du  cervelet 
douueul  lien  à  des  symptômes  hoinolatéi'aux;  mais  ces  symptômes  sont 
s(Mi\eul  éphémères  et  la  com|)ensalion  se  l'ait  assez  rapidement.  Il  est 
rare  de  conslatei',  comme  chez  le  malade  de  Meschède,  un  mouvemeul  de 
r(dalioii  autoni'  de  l'axe  longitudinal:  dans  ce  cas  il  était  exc'cnté  de 
uaui  lie  il  droite  et  à  l'aulopsie  on  trouve  une  atrophie  extrèmedu  noyau 
deiileli'  droit,  j'eiidant  la  marche,  le  malade  peut  être  attiré  du  côté 
de  la  h'sioii  el  en  arrière  (laléiopulsion).  La  dysmélrie,  le  tremblement, 
l'asyiieigie,  etc....  n'exislent  ipie  du  côté  de  la  lésion  et  sont  d'autant 
plus  marquées  que  celle-ci  esl  plus  prol'onde.  Les  ramollissements 
superficiels  ou  corticaux  du  cervelet  passent  souvent  inaperçus. 

On  a  décrit  une  hémiplégie  cérébelleuse  homolatéi'ale  qui  aU'ecti'iait 
(l'une  manière!  égale  tous  les  muscles  des  membres,  au  lieu  de  prédo- 
miner dans  certains  groupes  musculaires  comme  l'hémijjlégie  cérébrale 
(Mann),  (h-,  dans  la  plupart  îles  cas  publiés,  il  s'agit  de  néoplasmes  inté- 
ressant non  seulement  le  ciîrvelet  ou  les  voies  cérébelleuses,  mais  encore 
les  organes  du  voisinage,  i/existence  d'une  hémiplégie  cérébelleuse  n'est 
pas  encore  démontrée. 

C'est  dans  les  tumeurs  du  ceivelel  ipie  les  troubles  de  l'équilibre 
atteignent  leur  |iliis  grande  acuité,  et  cela  pour  diverses  i-aisons.  Llles 
se  compliipieiit  loujoiirs  d'un  syndrome  d'hypertension  du  liijiiide 
céphalo-rachidien  ijui  s'accompagne  souvent  de  sensations  verligineiises. 
Lorsipi'elles  oui  nu  développement  rapide  elles  agissent  jiar  coni|iression 
non  senlemeiil  sur  la  région  dans  laquelle  (>lles  ont  pris  naissance, 
mais  encore  à  une  certaine  dislance.  Lnlin  elles  sont  susceptibles  de 
troubler  des  a|ipareils  dont  les  variations  ronclionuciles  sont  plus  spé- 
cialement aptes  à  produire  le  vertige  ou  des  troubles  de  l'équilibre,  tel 
l'appareil  vestibiilaire  dont  les  voies  ceulrales  aireclenl  des  rappmls 
intimes  avec  le  cervelet  ou  les  voies  c(''rébelleiises. 


iitni  i:ii:^  iii;  I  ,\  Mm III ri:.  V'f) 

l'.-llllli     IfS    lllMll'Ill^     llll    CCrM'Il'I.     Cl'    SOIll     Cl'llcs    (le     I   llU(/lc    jlOIltd-Cl'n'- 

hcllcii.r  iliiill  le  ili;iL;li(i--lic  Csl  If  |illl-  Lie  ilr.  Iiir  t'Illdi'  il'iMIscillIlli'  tl'i"'S 
(•(mi|»ii'li'  l'ii  ;i  cil'  laili'  n'ci'iiiiiiriil  |iar  .Iuiiii'iiIk'  (  I  !I  I  I  I.  Ces  liiiiiriirs 
il(''vt'lo|)|)r('s  dans  i"aii|^li'  loniir'  par  Ir  irivrlrl.  le  Inillii' l'I  la  pinl  iiiii'' 
laiicc,  Sdit  aux  (I(''|p(Mis  iIii  uni  aiiililil",  mmI  aux  (li''|ii'iis  ilr>  Iriiilirl-- 
iii(''iiini;(''s  (|iii  a((iMii|ia;^iiriil  1rs  ilixciliciili's  lat(''iaii\  ilii  IV'  M'iilriciilr, 
(•iim|iiiin('iil,  en  iiu'inc  lrni|is  i|nr  riii''mis|ili('r('  (•r'ic'licilcnx  l'I  le  pi'ilon- 
ciilc  (■('■n'hi'iitMix  imiycii,  un  cniain  niiniiiii'  lii-  in'i is  riàniriis  cl  liuil 
il'ahonl  la  VU' CI  la  Mil'' paire.  Hans  la  patliiij;r'iiic  ilcs  Innililcs  de  IV'i|iii- 
lilire  il  l'aul  l'aife  une  pari  à  la  li'-.ioM  ci' n'' lie  II  eu  se.  cl  nue  aiilre  part  à 
la  pai'alvsie  de  la  liranclic  \esliliidaii  c  de  la  \lir  p.iiie.  La  paralysie  de 
la  VIT  paire  esl  assez  varialde  d  inlensilc,  cela  dépend  du  dejiirde  leruu- 
lenKMit  du  neiL  facial  et  du  sens  suivant  iecpicl  s'est  exercée  la  coin- 
pression.  Ces  Inineurs  alleij;neul  tiinjinii's  un  volume  assez  considéralde 
et  s(>  i'ap|)ro(lienl  de  la  lii:iie  nii'diane.  aussi  est-il  IVé(|uent  (roliserver 
nue  paiaivsic  pai'  compression  de  la  VI'  cl  de  i.i  \  paire,  \oire  même 
de  la  \  !''  paire  du  côté  opposé'.  Lmsipie  la  liiiiieui-  a  acquis  un  Ici  ili've- 
Idjipement,  elle  s Cutonce  prol'ondéniont  dans  le  pédoncule  céréliclleux 
umyen  et  la  face  latérale  du  linllie  :  les  pyramides  pi'nveiit  èlre  compri- 
mées il  leur  tour,  ou  voit  alors  apparaître  lessij;nesd'ii'rilalion  du  faisceau 
pyramidal.  La  paralysie  de  la  \ll'  paire  esl  raie:  par  contre,  les  1\'  et 
X''  paires  ne  sont  pas  toujours  épari;nées. 

En  résumé,  ces  tumeurs  se  traduisent  cliiiii|iieiiienl  par  nu  svudiiHiic 
céi'élielleux  liomolatéial  et  unilatéral  ou  ù  prédominance  unilali''rale  (la 
latéi-opulsion  se  fait  dans  le  même  sens)  coexistant  avec  la  paralysie  (par 
ordre  de  fré(|uence)  de  la  MIL'.  \  IL,  W.  V''  paire  du  même  côté. 

Les  tumeurs  du  rfiiiiis  donneni  lien  à  des  troubles  très  mai'qués  de 
l'équililue  |iendanl  la  station  delioul  et  pendant  la  marche:  les  ten- 
dances à  tomher  en  avani  mi  eu  arrière  sont  fré(|ueutcs,  le  nystaf;nuis 
esl  ]ires(]uc  coustanl.  Un  a  meiiliiinui'  des  ciises  convulsives  ilu  tvpe  loni- 
(|ue.  sur  les(|uelles  il.  .Jackson  a  plus  particulièrement  appelé  Latli'iition. 

Le  syndrome  ci''ri''lielleiix  n'appaitieni  pas  exclusivement  aux  lésions 
(lu  cei'velel,  il  se  iciicontre  encore  dans  toutes  les  lésions  Imlhaires, 
proinhéranticlles  ijui  atteiiiiienl  les  voies  céréhelleuses  sur  un  point 
(|uelcon(|ue  de  leur  ti'ajet.  Il  s'associe  alor.s  aux  symptômes  i|ui  ha- 
duiseul  l(>s  lésions  des  oij^anes  de  voisinage.  A  l'état  plus  ou  moins  coiu- 
plel.  il  n'est  point  rare  dans  lu  scUhosc  en  plaf]Hes[^). 

I.  On  réussira  sans  doule  à  identifier  pnur  le  rervelel.de  même  qu'on  l'a  fait  pour  le  cer- 
veau, des  centres  pour  les  diverses  parties  du  (iups.  Les  recherches  expcrinieiilales  entre- 
prises dans  celle  voie  ont  déjà  fouiiii  des  résullals  intéressants  (Adamkiewicz.  van  Kynl)erk, 
Marassini.  Vincenzoni,  liolliiiiann.  etc.).  Il  existerait  dans  le  vermis  des  ceuires  pour  les 
muscles  de  la  tète  el  du  cou.  du  tronc  et  dans  chaque  hémisphère  des  cenires  pour  les 
muscles  des  inemhres  liomulaléraux.  I.e  nieinlire  antérieur  et  le  membre  postérieur  seraient 
lepiéseiités  chacun  par  un  centre  spécial. 

Chaque  centre  du  niemlue  supérieur  et  du  membre  inférieur  serait  décomposahle  en 
ci^nlres  secondaires  pour  chaque  se-rinent  de  membre  et  pour  chaque  direclion  de  mouvement 
en  haut,  en  bas,  en  dedans,  en  dehors  (llolhmann,  André  Thomas  et  DurupT.  Oans  leurs 
expériences  sur  le  chien  et  le  singe,  André  Thomas  et  Durupt  (lOIiJont  établi  que  chacun  de 


'i?i;  si:Miitiji(,ii:  iiu  svsti-.mi-:  \i:ri  ei  .\. 

h]  Hérédo-ataxie  cérébelleuse.  —  l'iciic  Maiic  a  jii(ui|i('  sons  le  iiotii 
iMicrOdu-dtaxic'  ccrcbi'llcnxi'  un  (('ihiiii  imhiiIiic  dobsci'valiotis  C|jiii'S('s, 
])r(''S('iiliUit  oiili'O  elles  de  jurandes  aiialojzics  cliniques  :  ce  soiil  les  ()i)ser- 
valioiis  (le  Kraser,  Noiine.  Saiificr-lirowii,  kli|i[iel  el  limaille.  La  coexis- 
leiicede  ralïeetioii  chez  |diisieiiis  iiiciidires  de  la  iiièiiie  faiiiille.  ou  Texis- 
leiice  d'iine  li(''iédilé  similaire. est  un  caraclère  commuii  à  loiiles  ses  obseï'- 
xaliiiiis.  |le|iuis.  de  nouveaux  cas  ont  élé  publiés  par  lirissaud,  Londe,elc. 

(iiipeiidaiil.  i'li('r(''do-alaxie  (■('■i'(''lii'lleuse  n'exisle  jias  coiiiiiie  entité  mor- 
bide, cl  Cdiiiirir  le  l'ail  remaiMpier  Holmes  (  I  !)II7  I.  il  ne  l'aiil  racceptei' 
(pie  comme  un  titre  de  eonvenlioii,  (pii  a  servi  ii  grouper  des  obser- 
vations de  malades  ayant  des  sympl(Mnes  communs,  mais  dont  la  nature 
de  raU'ection  restait  iiKb'IermiiK'e.  dette  d(''nominatioii  n'était,  du  reste, 
jiistiliée  ni  par  ranatomie  |ialliolofii(pie,  comme  l'ont  démontré  plus  tard 
les  aiilo|)sies  des  sujets  ipii  avaieni  servi  ii  édifier  ce  nouveau  type 
morbide,  ni  juir  la  clinifpie,  parce  (pii'  cerlaiiis  sym|itnmes,  tels  (pie  les 
(loideurs  lancinanles  ou  l'ali-ophie  opli(pie  signalés  cliez  plusieurs  ma- 
laili's.  ne  rentrent  pas  dans  la  symptomatologie  des  alléctions  cérébel- 
leuses, ni  même  par  l'étiologie,  puistpie  l'hérédité  Taisait  défaut  dans  les 
cas  de  Kraser  et  de  Nonne.  D'après  Holmes,  il  n'y  aurait  (pie  les  cas  qu'il 
a  publiés  (pii  rentreraient  dans  le  cadre  de  l'hérédo-ataxie  eéréhelleiise  : 
les  sympti'imes  et  les  lésions  étaient  exclusivement  céréliellenx  el  la  nia- 
la(li(>  avait  le  caractère  l'amilial.  (J.  Dejerine  et  André-Thomas'.) 

Les  ti'onbles  de  la  station  et  (h;  la  marche  ra|)|)elleiil  de  très  près  ceux 
de  l'alaxie  cér(''belleiise  :  la  (h'inarche  (!st  lente  et  incertaine,  les  jambes 
>onl  ('laili'cs.  la  base  de  siislenlalion  est  élargie  :  les  malades  ont  l'airde 
chercher  à  repr(^iidre  un  é(piilibre  (pi'ils  sont  sur  le  point  de  perdre 
(Londe).  Les  oseillationsdn  coi  ps,  la  lilubationsont  conslantes,  lesmouvc- 
iiienls  des  membres  inférieurs  sont  iiicoordonnés  et  la  même  incertitude 
musculaire  (>xiste  dans  les  muscles  du  lr(mc.  de  l'épaule,  du  bras  et  de  la 
ir'Ie.  Le  signe  de  Homberg  l'ail  défaut  ou  esta  |)eine  (''baiiclK''.  Les  réflexes 
patidiaires  sont  exagérés.  Aux  meniljres  siqK'iieurs.  les  troubles  de  la 
inotilifi'  —  ceux  des  mains  en  parliciilicr  —  sont  comparables  à  l'acte  de 
planer  de  la  maladie  di;  l'iiedreich  ou  au  tremblement  inlenlionnel  de  la 
sclérose  en  iihupies.  Les  di(l'(''renls  modes  (1(>  la  sensibiliti''  s(mt  conservés. 

En  résumé,  lataxie  se  pn'senle  ici  avec  les  mêmes  caract(''res  ipiedans 
la  maladie  de  Lriedreich.  el  il  v  a  des  ca>,  dil  Londe.  «  oi'i  le  tableau 
clinii|iie.  ri''(liiit  de  pari  el  d'aiilre  à  l'alaxii»  cérébelleuse  généralisée,  ne 
(lillêre  (pie  par  le  plus  ou  moins  d'intensité  des  réflexes  rotiiliens.  »  Les 
l'ésultals  des  autopsies  ne  sont  pas  idenliipies  :  dans  le  cas  de  Nonne,  il 

CCS  centi'Cs  (?st  exeilo-niolciir  nu  (lyn.-iriui};('Tiiqiic  |iiiiii-  iiii  t;riiiipe  (le  imisclps.  inhiljili'ur  on 
frénaK^ui'  pour  les  muscles  nnlaponisles.  I,a  lii'sli-iiclioii  do  cliacun  de  ces  ceiitces  donne  lieu 
à  une  perluikition  dans  l'équilibce  des  muscles  antagonistes  qui  contribue  à  ex|)li(|uer  les 
symplàmes  cérébelletjx  —  dysmélrie,  tremblement,  adiadococinijsie.  La  passiviti',  ou  l'absence 
de  correction  d'un  membre  déplacé  dans  une  certaine  direction,  a  été  rapprochée  par  ces 
auteurs  et  par  Rotlimann  de  la  déviation  spontanée  suivant  une  direction  déterminée,  observée 
par  Barany  dans  l'épreuve  de  «  l'index  ».  cliez  des  malades  alleinis  de  lésions  cérébelleuses 
(tumeurs).  Cet  auteur  conriul  d'ailleurs  .'i  l'exislence,  clicz  riionimc,  dr  ci'nircs  de  direction 
dans  le  cervelet. 


Ti!nrisii:>  i)i:  /.i  Moiinir.  m 

cxishiil  iiMc  ;ili(i|pliic  sans  (U'fiViuTt'scciicc  de  loiil  Ir  système  nerveux  cl 
(In  ceixelfl  en  |i;nliinliei':  des  lésions  des  ini-nin^es  omI  éli'  icncnnlii'es 
(♦ans  le  cas  de  Kiaser  :  des  défit'ni'ieseencrs  de  la  lUdelie  dans  celui  de 
Menzel.  considéié  par  l.onde  cdinnie  nii  cas  (riiéicdd-alaxic  S|iillci  a 
[Mildié  den\  (d)seivalions  dalaxie  eéréliidlense  l'aniiliale  avec  anl(i|isie, 
conceinani  le  tVèi'e  el  la  sienr  :  dans  lesdenx  cas,  il  existait  une  sclérose 
du  cervelet.  Dans  le  cas  d'André-Tlionias  et  .1.  Cli.  lionx.  il  existait  des 
lésions  niédnilaii-es.  et  Ideii  (|n'il  IVit  diminné  de  v(dnine,  le  cervelet  était 
sain.  Kans  l'oliservalion  sni\  ic  d'anlo|isie  ia|i|)(irt(''e  |iai'  .Minra,  il  s'ai^issait 
d'niic  ,itiii|iirii'  siiii|ile  du  ccrNcIcl   cl   de  l'ave  cén'hro->|Mna!   en  ;:énéral. 

Cl  Ataxie  labyrinthique.  —  Les  alleclions  de  loreille  interne  —  de 
l'appaieil  on  du  nerf  xesliliiilaiic  —  piddnisent  des  tronides  de  la  maiclie 
et  de  ré(|uilil)re  ([ui  l'csseinhleiil  iiis(|ir;t  ini  cerlain  |i(iiiil  à  <-eux  de 
Tataxie  céréliellense. 

ils  l'ont  partie  dn  syndrome  connn  sons  le  nom  de  vertij^e  de  Meniéic. 
Van  Stein.  Vollcdini  ont  insisté  snr  les  troubles  de  rét|nililjre  stati(]ne 
t't  dvnainiiiue  dans  les  maladies  de  l'oreille.  Il  est  établi  aujouidinii  (|iie 
le  svsième  vestibulaiii-  est  destiné  aux   fondions  de  l'équilibre  stalKpie. 

Anatomie  du  nerf  vestibulaire.  —  l.e  ntMide  la  Vlll'  paire  est  en 
réalili'  cnmpusé  de  deux  nerl's  liè>  dillV'renl^  par  lenr  oii^ine.  leni's  ter- 
minaisons el  leurs  lonctions,  et  ipii  n'ont  ipie  de  simples  rapports  île 
conliiin'ilé  dans  la  porlion  commune  de  lenr  Irajel  à  l'intérieur  dn  roclier 
et  de  la  cavité  crânienne,  .le  ne  m'occuperai  ici  que  dn  nerf  vesliitulaire. 
le  nerf  (dcliléaire  devani  élre  décrit  plus  loin.  (Yoy.  p.  IWh,  Sriiiioloç/ic 
(le  l'ouïe.  ]  , 

Le  nerf  vestibulaire  (Vlllr)  (fij^.  LM'J)  nail  des  cellules  bipolaires  d'iui 
l)etil  ^an^lion  —  ganjilion  de  Scarpa  ((!Sc)  —  situé  dans  lefouddu  conduit 
auditif  interne.  Les  expansions  péripliériqnes  de  ccscellules  se  groupent  en 
petils  filets  (jui  pénètrent  par  des  pertuis  spéciaux  du  roclier  jusqu'aux 
taclies  et  crêtes  aconsliipies  de  l'ulricide.  dn  saceulc  et  des  canaux  semi- 
circulaires  où  elles  se  terminent  |iar  des  arborisations  libres  autour  des 
cellules  ciliées.  Les  expansions  centrales,  plus  longues  el  plus  grêles  jiar- 
(•(uneiil  tout  l(>  coudnil  auditif  iiderne.  gagnent  la  partie  latérale  dn  bulbe, 
v  |)éuètrent  et    foiineid  par  leur  réunion  la  racine  vestibulaire. 

Haiis  le  roclier.  la  racine  vestibulaire.  daboid  posiérieure  par  rapport  à 
la   racine  co(diléaire.  se  rapproclie  d(!  celte  dei  nière.   la  rejoint  puis    la 

croise  pour  lui  (levcuir  antéi'ienre  au   eiil   oii  elle  va  pénétrer  dans 

le  bulbe.  Ilaiis  le  Irajet  pétrenx,  les  ^\v\\\  laciiies  sont  donc  accolées  el 
l'ormeiil  une  sorte  de  gouttière  dans  hupielle  cbcMuine  le  facial,  et  entre 
eux.  le  nerf  intermédiaire  de  Wrisbei'g.  Dans  ce  trajet,  ces  nerfs,  accom- 
jiagnés  de  l'artère  auditive  interne  et  des  veines,  sont  dans  une  même 
gaine  méningée  :  l'araclinoide  les  sépare  du  périoste  avec  lequel  se 
cmitiuue  la  dure-mère  et  le  tissu  sons-araclinoïdien  conimuni(|uc  avec 
les  cavités  périlvmplialiipies  de  Idreille. 

Kii  ariivanl  au  bnllie.  la  racine  vesliliulaire  croise  la  racine  cocliléaire 


i28  s£Mi(iii)i,ii:  ni-  sysTi';Mi-:  m:hii:ux. 

LÉGENDE    DE    LA    FIGURE    212 

Fig.  'Jl'J.  —    l.rs  Vdirs  (i(iil(i-\ivs,  • 

l'ii  iKiiliculier  les  voies  des  miuiinc iils  ilc  lnl(''r;ililr  ilii  regard. 

I.M  (Ml, .11,-  hiiHn.  |i..ril..-i„'il.wiriil;lii-c;ivi'c  ^:l   luiin: ii  i  .1  i.iilcc  iSU)  et  ses  raiscwliix  IcinsiUltli- 

ii.iii\    .|;iis.r;iM  l.,ii;.-iliuliii.il  |.o>l,'iii'iir  !l'l|>).   I  Liliiiii  .li'   lliil  Ii:iii  (Itm),  est  Vue  en   projection  Ji 

h.u.-i-  Ir  |.l.iiicli.-i  du  i-  vi'iiliiiuiiM-t  r.iiiiic.ilih-  (le  ^^lM^v   I  Ile  .si   limitée  en  dehors  par  le  ruban 

lie  lleil  laleral  illl;  e.iliii.'eii  |aii I  les  l,,ii^s  M[i%aii\  -.ii-rhl-  des  V  et  VIII-  paires,  colorés  en  vert 

(\Vs,  Ss;lti,  et  en  jaune  \miic.  M;.-.  Wlll  v.  Mi  .  il  pi  .srrjie  ,1,-  ,li;h|Me  coté  (le  la  ligne  médiane:  l"en 

haut  les  novaiiv  de  1,1  III-  |i:inv\iii   .j i  \  eni  p.n  de.  hl.i  es  enlisées  et  par  des  libres  directes, 

le  iniisele  droit  inleriir  .lu  fjlel ulaiie:     -2-  au  iiiilirii.  I,.,ii.vaii  de  la  VI'  iiaire  (NviMlui  innerve 

il'  MuiM-le  iliiiil  eïleriie  de  l'œil:  —  j'en  bas,  les  noyaux  céplialiigyres  préposés  aux  veiiieiils 

lie  nihiiii.ii  el  iririelinalson  latérale  de  la  tète  et  du  cou  :  noyau  médullaire  de  la  bram-iie  e\ii  rne  ilii 
spinal    \mi  II  leiLlies  moteurs  de  la  moelle  cej-virale  (Ca). 

Iles    lilii.s  ,1  iiiM'I.i-eiiesr  1 1  i-s  pr.'i-ii.e  relieril  dans  les  deiiï  sens  Ir  niivaii  de  la  Vf  paire  au  noyau 

de     1,1    III-  |.illl.'  ilil    Illl- ni.'  el    les    a-siiii  ni    |,||||i-    rii\,  el    des   les    pie es  stadCS    de    la    Vio,    pOUr 

les  Miii.iiis  il,.  I,[i.-i.ilile  dis  i;|,,|i,.,  ,,iiii.iii,.s.  iVs  liliiis  nilcniiuli'ain-s  (colorées  en  ronce) 

tirent  leur  orij;ine  despelilis  r,  Unies  ninii. s  dinis  les  muaiiv  iieulo-moteurs  .Nui  el  Jiiv  et  pas- 
sent par  le  faisceau  lonKiludio.il  piisiiiiii,.  Les  ptiiies  nllnles  du  noyau  de  la  VI'  paire  pmelie, 
par  e.vemple,  peuvent  actioiiini  lis  lilms  i  Milniilaires  ,  i  insi-is  el  directes  du  droit  interne  gauche, 

de  même  que   les  petites  eellnlis  d v:iii  de  la    111- pane   naiiclie  actionnent  les  libres  radicii- 

laires  du  droit  externe  honnilii'  r  d  ^  en  lu  i.  .Vinsi  se  trouve  constituée  une  étroite  association  physio- 
logique —  comprenant  un  si,i,  i I.  si  m^yre  qui  porte  le  regard  vers  la  droite,   et  un  système 

bhogyre  qui  porte  le  regaid  \its  l.i  -.un  he  —  association  qui  peut  être  incitée  et  actionnée  soit 
par  la  emlicalité  cérébrale,  sml  pai  ili\  erses  mies  reiilr.i  les  serisiiives  ou  sensorielles,  labyrintliiques, 
laeliles. visuelles, etc. 

l"  l.a  viiio  cortico-oculogyre  nidnr.-e  en  iiiie.;e  liniei'  a  dnnle,  eu  rouge  pâle  à  gauche)  appai-tient 
à  la  voie  cortico-nucléaire  fCoNi  et  tire  son  origine  du  centre  de  la  déviation  conjugin-e  de  la  h  le  el 
des  yeux  (De)  situé  sur  le  pied  d'implantation  de  la  deuxième  frontale  sur  la  fronlal'-  ,isi  emliiiie. 
File  passe  jtai-  le  genou  de  la  capsule  interne,  la  partie  interne  du  pied  du  pédoncule,  di  s. .  nd  ,i\i  i  les 
(Unes  :d,i,|,  iniis  de  la  voie  |iédonculaire(voy.  schéma  p.  200),  dans  le  ruban  de  Reil  médian  et  aliaii- 
diinn-  iii -  nie.  s  ,in\  noyauv  des  deux  III'  paires,  au  noyau  delà  Yl' paire  du  côté  opposé,  aux  noyaux 

e.'pliilii-M,--    il.s    deux   cotés. 

•i'  l,;i    Mlle    l.ilisrllillliiiue    iieiilo^-yi'e  'enliiri'-e  en    jaune),   einnpnrie  une  voie  OCulogvre  \es|itiiil.iire 

eu  si pie    el  ii'ne  vi nlii^Mr  ëeelili^aii, arinisl  i,|ii.>     I  :i  Mile  vestibulaire  oeuln-Vlv    lue  si.n 

iiri-ine    des  cellules    des    n,is:iiu     l.niniliaiiv    de    la    raeiiie    wsl  i  l,n  lairc    (M)e,    NVIlh.NH       Sis    Id.ivs 

apparlieiiiieut  au  sysiéiie-  des  |jl,i  es  .ii ,  iloi mes  pnslin-ieiiies  el  inleriies  (fap)  de  la  cal |i.inl.i  l.nl- 

liaire.  Elles  actionnent  les  deux  noyaux  des  VI'  paires  el  donnent  au  faisceau  longitudinal  poslérieur 
iKlp)  des  fibres  directes  et  croisées,  ascendantes  el  descendantes  ;  les  libres  ascendantes  croisées  et 
les  descendantes  directes  sont  les  plus  nombreuses.  Les  libres  ascendantes  actionnent  les  noyaux 
des  deux  III' paires,  les  libres  descendantes  actionnent  les  noyaux  céphalogyres.-La  voie  cochléaire 
oculogyre  est  représentée  par  les  cellules  du  noyau  antérieur  de  l'acoustique  (Nviiic),  le  corps  trapé- 
zoide  (Tr),  les  libres  destinées  à  l'olive  supérieure  ou  iirotuhéranlielle  (Os)  du  même  côté  et  du 
côté  croi.se  ■!  I.  s  i,ln.  s  i|iii  uiontcnt  dans  le  ruban  de  lleil  latéral  (Hl).  Cette  voie  peut  inciter  le 
système  ocii  II  lu  ^  i.   |i  m  Us  liin-es  du  hile  de  l'olive  supérieure  (pii  actionnent  :  a)  les  cellules  d'origine 

de  la  VI'  pain    il I  \i. i;  —  j3)  les  cellules  d'origine  de  la  III-  paire  destinées  an  droit  interne 

du  côté  oppose-  par  I  iiitei  iiiéiliaire  des  petites  cellules  du  système  eeiilngyre  internneireiire.  La  voie 
labyrintliiqne  ociilogyre  peut  être  actionnée  non  seulement  parles  sitis.iihms  p.  i  t|ili.t  ii[in-s  —  sta- 
tiques (vestibulaire),  auditives  (cochléaire)—  mais  encore  |i,ir  le  .en.lii.  ^ji:iii  ;in  sisiènie  des 
libres  semi-circulaires  inlei-nes  et  cérébello-vestibulaires  qui  se  lerniiiH?iit  dans  les  nujauv  de  Dei- 
ters  et  de  llecblei-e\v  (ces  connexions  ne  sont  pas  ligurées  dans  le  schéma)  ; 

5'  des  mouvements  de  latéralité  des  globes  oculaires  peuvent  être  produits  par  une  excitation  sen- 
sitive  de  la  |)eau  de  la  tète  ou  du  corps.  La  voie  trigéminale  centrale  oculogyre  (colorée  en  vert)  tire 
ses  origines  des  noyaux  de  la  V'  paire  (-NVs),  passe  par  les  fibres  arciformes  de  la  calotte  ponlo-bul- 
baire  et  le  faisceau  longitudinal  postérieur  et  s'y  divise  en  libres  ascendantes  et  descendantes  qui 
actionnent  les  noyaux  oculo-moteurs  (III'  et  VI'  paires!  el  les  noyaux  céphalogyres  (XI"  paire  et  corne 
antérieure  de  la  moelle  cervicale  (fa).  La  voie  srnsiine  eenirale  (colorée  en  noir)  peut  actionner  les 
noyaux  oculo-moteurs  et  céphalogyres  par  îles  iilnes  ,|iii.  nées  des  cellules  de  la  formation  réticulée 
delà  calotte  bulbo-proUibéranlielle  (cSll),iiiunienl  el  deseeiident  dans  le  faisceau  longitudinal  pos- 
térieur; 

i*  La  voie  visuelle  oculogyre  ou  voie  tocto-siiinale  (lis)  (colorée  en  bleu)  se  détache  du  tubercule 
quadrijumeau  antérieur,  croise  la  ligne  médiane  au  niveau  de  la  décussation  dorsale  de  la  calotte  de 
Meynert  (xMl,  descend  dans  le  faisceau  prélongiludiual  et  abandonne  des  fibres  terminales  et  collaté- 
rales au  noyau  de  la  III'  paire  du  côté  bomolaléral,  au  noyau  de  la  VI'  paire  et  aux  noyaux  céphalo- 
gyres (XXI,  Ca)  du  côlé  opposé. 

Elle  est  actionnée  d'une  part  par  la  voie  visuelle  périphéi  iqiie  loeil,  ebiasina,  bandelette  optique, 
xll  et  II,  colorés  en  bleu  foncé)  el  d'antre  part  par  la  voie  m  n-  Ih     i  nir  de  corlicifuge  (colorée  en 

lileu  clair)  qui  relie  le  centre  visuel  cortical  de  la  scissure  ■  il.  i imi  |i,u    transparence  en  CV)  au 

tubercule  quadri,junieau  antérieur;  elle  peut  encore  êlre  iiieii. .    indnei  lement  par  la  voie  visuelle 


V.iO  SIJMIOI.OGII-:  Dr  M'.sï7;.V/;'  àERVEUX. 

.■■Milivilc  i-,.ili,ipc-i.'.  .lui  \uv  il.'s.u]iliTM.pli.|iies  |)l■llllilil■^■^'^ul.  l'.fTo)  sinadii'  dans  l'ëcoi-ce  ciilca- 
liiif,  (Ml  |i.'iss.'inl||iar  Ir  si'j{iiiiMit  irlro-liMiticuliiii'e  di.'  lu  capsule  iiilcinc(Cii'l)  et  les  couches  sagittales 
(lu  lohe  occipilo-leiii|iMial. 

l'ne  desIrucliiMl  de'  la  voie  coi-licn-oniloj;vre  ili-oil,-.  par  eveiiiple.  il.'leniiine  nue  paralv^ie  ile^;  sys- 
tèmes OCllIO    et  Céplialo-léVdKyrCS,  •■■■■■l    a   dur    nil<'  .1.  Mali,  mi  .  ,111  pi;;  II..,-  ,|r  la    I.I.-   .1    drv  \,-u\    il  II   i  ,i|r 

<rnisi'.  l'ne  atteinte  de  la  voie  lalni  iiillii.|i iiIhjm  .■  ./.m. /ir  ilri.^i  mnir  ,-^al.-iiinil  ■  pn  ,ih-ir  .lu 

système  oculo-lévojiyre,  pai'  aboliliiui  .1.'^  iiii.ii\r uK  .!.•  lai.  ralil.'  du  r.'^ai.l  .lu  ..ih'  ,///,,/.  Iuhiki- 

Inteviil.  Dans  les  deux  cas  le  malade  lézarde  à  limite  [lar  siiile  il.,  la  |m  .'■dominancc  des  anlagonistes. 
BiQa,  bras  du  luhercuU^  quadrijuiiieau  antérieur;  C,  la  coclilée  avec  le  ganglion  spiral  et  la 
racine  ou  liranclie  cochléaire  de  la  Vlll'  paire;  Ta,  corne  antérieure  de  la  moelle  épinière;  Cge, 
corps  genonillé  l'xleriie;  Ij,  corps  juxlartstiforme:  Cio  (Rm),  cnii.li.-  iiil.i.iliiaiie  du  buUie  con- 
tenant les  libies  du  luhan  de  lleil  médian;  Cirl,  segment  rétro-li- ni. .L-  la  capsule  interne; 

la)N,  contin!,'ent  corlico-nueléain,'  de  la  voie  pédonculaire;  cop,  cuiiiiiii-mii,  pu^ln  ieure;  Crst,  coi-ps 
reslil'onue;  cSIl,  cellules  de  la  lormatiuu  réiiculée;  CSgl,  conciles  sagillales  du  liili.'  m-ripiin  (nni- 
poral;(;V,  centre  visuel  de  la  l'ace  interne  de  l'iu-misphère,  vu  par  transparence;  n  II,  lu  nni.'-i  r  .-i 
deuxième  paires  cervicales;  DC.  cenlr.' di-  la  dévialiiui  conjuguée  de  la  tête  et  i\'"-  mux:  h.xl.. 
luuscle  droit  externe  de  l'œil;  f)  inl..  muscle  droit  interne  de  l'œil;  Ka.  .Irr.iui  ..IuIh.h  lii.nlalo 
ascendante;  1',,  !•',,  I",,  les  ti'ois  premières  circonvolutions  frontales;  fap,  liln.  ,ii.ii..iiih~  |i.iv|..- 
rieures  et  internes  ciu  bulbe;  KIp,  faisceau  longitudinal  postérieur:  fts,  lilm  i,  ,  i,.  -|,,ii.,|,  -.  x\.,. 
voie  Irigéminale  secondaire  ou  centrale;  OG,  ganglion  de  Casser;  GSc,  ^aii-linii  ,|.  s.np:,:  \li,i, 
noyau  de  lïecbterew;  ND,  noyau  de  Deiters;  ÎSVs,  noyau  sensilif  du  ti-ijumeau  ;  Nui,  noyau  du  moteur 
oculaire  commun  (III"  paire);  Nvi,  noyau  du  moteur  oculaire  extei'ne  (VI'  paire);  NVllIc,  noyau  anté- 
rieur terminal  de  la  brandie  cochléaire;  NVIllv,  noyau  triangulaire  de  la  branche  vestibulaire;  Nsi, 

noyau  de  la  brancl \i.i lu  spinal  (trapèze  et  sterno-cléido-mastoïdien);  Os,  olive  supérieure; 

I',,  P.,  lobule  pariéial  Mip.  i  uni  .1  inférieur;  Pa,  circonvolution  pariétale  ascendante;  Pc,  pli  courbe; 
Pci,  pédoncule  céréli.  II.  ii\  uii.i  i,.ur;  Pciu,  pédoncule  cérébelleux  moyen;  Pul,  pulvinar;  Qa.  Qp,  tu- 
bercules quadrijumeau  anliMieur  et  postérieur;  H,  scissure  de  llolando;  llgllni,  région  .lu   ruban  de 

11. -il  luédiau:  i;i,  ruban  de  lleil  latéral;  llm,  ruban  de  lieil  médian;  SgR,  subslan..'  i;.  1; ii^..  de 

llolaiiibi:  Sli.  subslance  réticulée;  SRg,  substance  réticulée  grise;  T,,  T.,  T,.  les  Ici-,  n, ,  .un.ilu- 
tiniis  l.-iiiporales;  Tr,  corps  trapézoide;  V,  lu-il' vestibulaire  ;  V,,  V,.,  V^,  les  iniis  lu  hmI,,  -  .In  ii  i|u- 

lu.'aii   luplilalmique,  maxillaire  sup.  i  n  m  .1  iii..\illaire  inférieur);  V-.l.  ini |.  -,  .imI  mi.  .In  ti  ipi- 

uu'au;\M.  entre-croisement  de  la  .  al.ni.  .1.  ILmui  I  ;  xll,  chiasma  d.'^  m  i  N  n|.li.|ii.  - .  111.  m  i  i  in.i.ui 
iiculairi-  commun  (IIP  paire);  VI,  in-i  I  lu.ii.  m  ...-ulairc  externe  (VI- pan.  :  Mil.'.  In  an.  In  . ...  Iil.  ni... 
.!.■  !..  MM- paire;  Vlllv.  bran.lu- v,.st,l,ii|air.- d..  la  Vllp|iaiie:  M,  neif  spinal. 

lui  (l('\cii;iiil  iiiiIrriciii'tM'lsc  diriiii'  vers  la  rosscUc  latérale.  Elle  Iraversc  le 
linihi'  siiivaiil  une  direclidn  olilitpie  en  ari'ièrt^  et  en  dedans,  el  passe  en 
.n.iiil  du  corps  l'esliloiiiie  enire  ce  corps  el  la  racine  descendante  du 
Il  ijiniiriiii.  .\ii'i\('cs  ;iu  vdisina^c  de  l'angle  latt'ïrai  dn  IV  ventricule 
les  libres  i{ui  la  ('(iiistitiienl  liiriiripient  (Ui  se  coudent;  les  unes  ascen- 
djiiilcs  se  dirigent  vers  le  planclier  et  la  voijte  du  IV  ventricule,  les 
aiilics  descendantes  se  l'ecdiiiiieiil  el  iniiueiil  l.i  racine  descendante  ou 
iiilV'l'iciire  du  veslihiiKiire. 

Les  lilires  ascendantes  se  lerininenl  aiilourdes  cellules  des  trois  noyaux 
plac(''s  le  long  du  planclier  el  de  l'angle  laléral  du  IV  venlriciile  et  tpii 
sont  (l(!  dedans  en  dehors  :  le  noijau  ilorsol  inli'vne  ou  noyûu  Irian- 
(julairc  (NVIllv),  le  noijau  dorsal  externe  ou  partie  snpi'rieure  rentlt^e 
dn  noijau  de  Deiters  et  le  lutijait  de  Hecliterew  (NI!^).  qui  n'est  en  rt''alit(i 
qu'une  dépendance  du  précédenl.  Le  noyau  triangulaire  s'étend  presque 
jnsipi'au  r,'i|ili(''.  l(>  novaii  dorsal  exleine  se  place  en  iivant,  le  noyau  de 
lieclilcrew  m  ;iri'ière  de  l'angle  laléral  du  IV  venlriciile:  ipielques  tibres. 
aiiiiiiiiiis  elle/.  raiiiiii;il  (.\ndri''-Tlioiiias  se  lerininenl  direcleiiieiil  dans 
l((  noyau  du  toit  du  cervelel. 

[.es  lihres  desceiidaiiles  se  groiipenl  en  un  laisceiiu  ipii  descend  vei'li- 
raleiiieiil  le  long  de  ta  partie  interne  du  noyau  de  Deiters  (ND)  et 
I  .■icniiiip;i;^iieiil  en  s'eflilaiit  jusipi';'!  son  extrémité  inrérieiirc,  c'est- 
à-dire  jiisipi  ;iii  plan  de  la  décnssatiou  sensitive  du  liulbe.  Les  libres 
ipii    le    consliliienl    >e    recourbent    à    un   inoinent   (Ioiiim''   pour  devenir 


iitix'iti !■:<  iii:  I  \  Mdiiiiii-.  iii 

li(iri/(iiilali's.  |m''iiMii'iiI  (l.iiis  l.i  i-dliiiiiii'  i:ii-.r  l'I   sr  li'i  iiiiiii'iil   .iiiluni    des 

(■t'ilillcs  (|ui   1,1  ciMiNliliiciil     :    (■(■Ile   i-.uiiic  ri   cclli'   Imii; iilii pii>c 

Miiil  (Idiic  coiiiipar.ililcs  à  la  laiiii.'  ili'sri'iidaiilr  ilii  Injiiiiiraii  cl  à  siiii 
liiii;:  iiiiya;i  hiillio-spiiial. 

(!iiiiiii:ii(i)iscnilr(ilfs.  —  l'i.i'  iinvaii  ilciival  iiilriiic.  Ir  ii(i\aiiilc  hcilris 
cl  le  iiovaii  (le  llcclilcrcw.  an  nixcaii  (lcsi|iicl>  se  Iciiiiiiiciil  les  lilires  de 
la  racine  \eslilMilaiiv  cnli'cnl  en  ia|i|i(nl  a\ec  les  n(i\an\  cenlians  dn 
<'t'rvelel,  snrioni  a\ec  le  noxan  ilii  Inil  cl  le  j;l(d)nlns,  |iar  I  inlcnni'diaiic 
(les  liliics  senii-circnlaircs  iniciiies  i|ni  conlnnirienl  la  vnrilc  dn  l\  \en- 
liifiile,  passant  en  dedans  dn  ci)i|)s  denleli'  l'I  liavei'sctil  le  péildiicnle 
céirbellenx  sn|i(''i'ieni-.  Klles  concnnicnl  à  l'oinicr  V appareil  ccrrhrllo- 
rcsllhiilaire.  dn  sait  (|ne  le  iinyan  du  Inil  se  li(in\c  en  ia|i|inil  snilnnl 
avec  le  M'iinis  alors  (jnc  le  corps  deiileir'  di''|icnd  de  I  l'corcc  A\i  lidie 
latéral  iln  ccixelel,  •<  il  en  ii'snlle  ipi'il  doil  evister  cnlre  le  \eiinis  cl 
l'appareil  \eslilinlaire  des  rclalions  pli\si(doL;ii|ncs  de  la  pins  liante 
impoitaiict'  ».  (Audié-Thoinas. 

2"  Los  ciilnles  dn  novan  de  Itcileis,  sni'  tonte  la  hanlcnr  de  celle 
colonne  gi'ise  |iiécédenMnenl  (li'ci  ilc  cl  ipii  d(»scen(l  jiisqn  au  jilan  de  la 
décussation  pinil'oi'nie,  donnent  naissance  à  une  voie  vestibuliiiic  cen- 
trale ocnloi;\i-e.  Les  libres  de  celle  voie  eidreiit  dans  la  constitution  des 
fibres  aicilornies  internes  et  postérieures  de  la  calotte  poido-bnlb/iire 
(t'ap,  iiji.  'Jl'i),  se  |)(Mtenl  eu  dedans,  vei's  la  ligne  médiane,  traversent 
la  t'oi'Hiatiou  réticulée,  abaudonneut  des  libres  aux  noyaux  desdenv  nerfs 
de  la  VI''  |)aire  et  alKudeut  le  laiseeau  loufiitudinal  où  elles  se  diviserd 
en  branehes  ascendantes  et  deseiMidantes.  Les  libres  ascendantes,  snr- 
ioni croisées,  reiuoulent  jusqn  aux  novaux  des  nerl's  de  la  III'  paire: 
les  tiiires  deseeudanles,  surtout  directes,  gaijuent  la  partie  snp(''rienre 
de  la  réjjion  ccrvicab^  (h;  la  moelle  cl  se  niellent  eu  rapport  avec  les 
cellules  nu)trices  dn  n<ivau  médullaiic  de  la  XI'  paire  et  des  centres 
rotateurs  de  la  tète  et  du  cou.  Outre  les  libres  tpii  descenderd  dans  le 
faisceau  loni^iludinal  postéri(Mir,  le  iiovau  de  Deilers  est  encore  ridi(''  à 
la  moelle  ceivicale  par  une  voie  vestibulaire  eéphalogyre  qui  desceml 
dans  la  toiiuation  réticulée  et  dans  la  pi'iipbéi'ie  des  cordons  antéro-laté- 
raux  de  la  moelle.  Les  relations  de  l'appareil  vestibulaire  avec  les  noyaux 
ocnloi;yi'(>s  d'une  part,  les  noyaux  c(''plialoiiyres  d'autre  part,  doimeul 
rex|ilicali(ni  des  dé'viations  des  globes  oculaires,  du  nystagmus,  ainsi  (pie 
des  altitudes  di'  la  leli'  et  du  cou  dans  les  l(''si(nis  de  lappareil  vestibulaire. 

5"  Le  trajet  de  la  voie  vestibulaire  ceidrale  (|ui  provient  des  cellules 
du  noyau  doisal  itderiie  et  dn  novan  dorsal  exteine  n'est  pas  encore 
élucidé.  Il  est  pi'obable  ipi  elle  passe  dans  la  tormalion  ii'liculée  et 
qu'elle  s'adosse  à  la  voie  sensitive  centrale. 

Lu  examen  s|)(''cial  permet  de  laiii'  le  diagnostic  de  l'ataxic  labyrin- 
thique. 

Examen  de  l'appareil  vestibulaire.  —  Pour  procéder  à  nu  e\a- 
nien   systémaliiiue    de    l'appareil    vestibulaire,    il   faut    l'aire    snliir  aux 


\-ri  SËMIOLOail-:  DU  SVSTE.Vl-:  M:iiVEUX. 

iii;il;i(l('s  les  ('preuves  suivantes:  é|ir('iive  de  [Umiberj^;  épreuves  de  Sleiii; 
épreuves  du  goniomèlre  (de  Siein):  épreuves  du  vertige  prdviMiué' : 
épreuves  uysla^niiiiines. 

liprcurc  (le  Roinhcn/.  —  l.a  couservalioii  de  l'é(piililti'e  esl  iiupossiMe 
(•liez  un  individu  atleiiil  d'une  lésion  de  l'appareil  veslibulaire,  quand  il 
se  lien!  (IcImiuI  les  jiieds  joinis.  Dans  les  formes  moins  graves,  l'équilibre 
n'es!  rompu  ipie  si,  dans  la  même  position,  le  contrôle  de  la  vue  est  su[)- 
primépar  l'ocidusion  des  pau|)ières.  La  station  sur  un  pied  est  difficile  on 
même  impossiliU;  :  dans  le  cas  de  lésion  unilatérale,  la  station  sur  la 
jainlie  correspondant  a\i  côté  malade  est  ordinairement  plus  difficile  que 
la  station  sur  la  jamlie  corresptnnlant  an  côté  sain.  Cette  épreuve  n'a  une 
valeui'  léeile  (pie  si  le  malade  ne  |irésente  pas  de  Irouliles  de  la  sensibi- 
lité péripliéri(]U(\ 

Epreuves  de  Sleiii.  —  Dans  rotile  lahyrintiiique  de  même  que  chez  les 
cérébelleux,  la  station  debout  a  lieu  b^s  |)ieds  é(^artés,  la  base  de  sustenta- 
tion est  élai'gie,  et  il  en  esl  de  même  i)en(lant  la  marche.  La  démarche  est 
incertaine,  le  corps  se  portant  alternativement  trop  à  droite  ou  trop  à 
gauche,  les  pas  sont  inégaux  et  irrégulièrement  espacés.  L'(hiergie  mus- 
culaire esl  diminuée  et  la  fatigue  survient  vile.  L'alaxie  est  parfois  très 
légère,  et  pour  la  mcHtre  en  lumière  il  faut,  à  l'exemple  de  Stein,  faire 
marcher  le  malade  à  divers(>s  allures,  les  yeux  ouverts,  les  yeux  feriués, 
le  faire  sauter  sur  un  ou  sur  deux  pieds,  midtijdier  en  quelque  sorte  les 
exercices  du  corps  :  on  peut  ainsi  surprendre  quelque  hésilation  ou 
(pudique  incertitude  dans  l'équilibre. 

Dans  le  même  sens  que  les  épreuves  de  Stein,  les  variations  d'attitude 
céphaliqne  contribuent  à  augmenter  considérablement  la  déséquilibration. 
Les  désordres  apparaissent  ou  s'accentuent  en  ell'et  si  on  fait  marcher  le 
malade  après  avoir  incliné  sa  tète  sur  l'épaule  droite  ou  sur  l'épaule 
gauche,  ou  après  l'avoii'  mise  en  rotation,  ou  bien  encoïc  si  ou  lui  com- 
mande de  regarder  en  haut. 

Des  troubles  de  l'équilibration  moins  prononcés,  et  eu  quelque  sorte 
à  l'état  d'ébauche,  ont  été  signalés  chez  les  sourds-muels,  principa- 
lement dans  les  conditions  où  il  leur  est  nécessaire  de  faire  un  elfort 
d'é(piilibre,  soit  dans  la  station  sur  un  pied,  soit  dans  l'acte  de  franchir 
un  obstacle,  passer  par-dessus  un  arbre  étendu  sur  le  plancher,  etc. 
(Kreidl.)  Chez  quelques-uns  l'orientation  dans  l'eau  est  impossible  et 
ils  se  noieraicmt  si  on  les  abandonnait.  Cette  observation  esl  à  rappro- 
cher des  expériences  physiologiques  :  les  animaux  dont  on  a  sectionne 
les  deux  nerfs  acoustiques  ont  la  même  incapacité  de  se  diriger  et  de 
s'orienter  dans  l'eau  (Kwald,  André-Thomas),  tandis  que  chez  les  ani- 
maux privés  de  cervelet,  la  nage  esl  encore  possible  iLuciani,  André- 
Thomas). 

Épreuves  du  (joniomàlre  de  Stein.  —  Goltz,  Ewald  onl  constaté  que  le 
|)igeon  pi'ivé  de  ses  canaux  semi-circulaii'es,  n'est  plus  capable  de  réagir 
par  des  adafitations  musculaires  appro])riées,  si  sa  base  de  sustentation 
esl  secouée  ou  déplacée.  An(lr('-Tboiuas  a  fait  des  constatations  analogues 


I  r.iii  i:i  i:<  /)/•;  /  i  Mm  ii  iri: 


sur  lie-,  rliiciis  ;i\anl  |iii'mI;iIiIi'Iii('IiI  ^\\\<\  l.i  si'rlinii  liilali'i  .ilr  île  la 
Mil'  paii'i'  :  ranimai  |ila('<''  -ur  un  jilaii  iiKilnIr  aiildiir  (l'iiii  a\i'  lidii- 
/iiiilal.  s(ii|  |iai'all('li'iiii'iil,  sdil  |i('r|i('iiilii'iilaiiviii('iil  à  rcl  a\i'.  cl  les  veux 
liaiidt'-;.  \u-  it'aiiil  pliiN  ilaiiN  Ir--  iMiitnriiiciiJN  d  iiirliiiajsdn  Icnls  cm 
linis(|iii's.  ('diiliaiiriiii'ill  à  vt'  ipii  s,'  passe  clir/  ilrs  aiiiiriaii\  sain-.  Siii- 
\aiil  rdi-ii'iilalidii  (II'  sdii  rdi|is  |iar  ia|i|idil  à  laxc.  il  idiilr  de  ci'ih'  un  il 
lail  lies  ciilliiili's  en  a\aiil  on  en  ai  lirir.  llrs  |j|ii'iidiiiriii's  du  nn'iiir 
di'dl'c  sr  |ii'ddiiisi'iil  ijnaiid  dii  jilaci'  raniiiial  -iir  uni'  idanrlic  ;i  lai|ni'lli' 
un  ini|ii'iMir  des  indUM'nii'nK  de  rclid)inlsidii,  ilc  {ii'n|inlsidn  on  i\v  \:\\v- 
rd|inNidn . 

I.c  ;^dnidini'iri'  île  Sleiii  eciiisisle  en  un  {dan  ini  lim''  ilunl  un  peiil  laire 
\aiier  I  imlinaisdii.  Sun  eni|ildi  a  |idnr  lin!  de  inellie  en  lAidenee  le 
nir^nie  Inmlde.  elle/  de-  iiiili\  iiln- alleiiiK  d  nue  li'siiin  de  ra|i|iai'eil  \esli- 
liulaire.   I.disi|iie    le  plan   -iir   leipiel    ils    re|jiiseiil.  le-   \eii\    liandi's.  s'iii- 

eline.    ils   ne   |ieredi\enl    |ias,    un    ils    |ieiiin\eiil    lidji    lard    les    i liliea- 

tiiins  sur\eniies  el  ils  se  laissenl  elioir.  (In  a  ^l'iirTalenicnl  peu  reeniirs 
à  celle  (''preuve  ipii  e\i^;i'  nii  appareil  spiMial.  d  aiilani  pins  ipie  les  c\pi''- 
rienees  snivanles  dnnnenl  d'excelleiils  reiiseiuiierin'iils. 

\.'i''jii-ciirc  (lu  rrrliiji' iimmijur  se  l'ail  sni'  Mil  appareil  Inninanl  Ici  i|ne 
le  ccnlrirn^ciir  de  Macli,  la  plale-riniiK'  de  Sleiii,  un  une  chaise  linirnaiile 
(|n('lc()iiipie.  Liirscpinn  sujel  lidrinal.  placi'  sin  un  de  ces  apjiareils,  osl 
siniinis  à  un  iiidineinenl  de  inlalidii,  il  reeiniiiail  liiul  d'aliord  le  sens  de 
rnlalidii  cl,  ;'i  lani'l.  il  peieml  ini  iiidiiM'nienl  de  rnlaiion  en  sens 
inverse  :  e'esl  le  \erlit:e  piisl-inlaldiie.  (liiez  les  iiiili\ii|iis  alleinls  irnne 
IT'sion  de  lapjjareil  veslilnilaire.  Ii'  \i'rli;.^i'  pnsl-inlalniie  disparail,  ainsi 
ipic  la  |)i'reeption  des  nnunenienls  de  inlalinn. 

Ej)r('HVrs  nij.sldgiitùiui's.  —  Les  excilalions  de  I  apjiareil  veslilnilaire 
dnnnenl  liisu  à  des  (léplacéinenls  des  ;;lidies  uculaires,  cnnlie  lesipiels 
liMil  snjcl  sain  n''agit,  d'où  l'apparilinn  du  nyslagruus.  An  conlraire, 
|in'S(|ii(;  l'appareil  veslibnlaire  est  lésé,    le  iivslaynMis  lend   à  disparaître. 

Les  excilalions  penveni  élre  d'oiii;ine  nii'caniipie,  calniii|ne,  un  l'Iec- 
lri(|ne. 

Os  (''preines  siinl  has/'cs  sur  la  rcidierelie  du  ii''lle\i'  veslilnilii-ncnlo- 
iniilenr.  A  I  l'Ial  nnrnial  |e\cilaliiin  veslilnilaii  e.  m'e  an  niveau  des 
anipindi's   des  canaux   seini-cirenlaires.    piii\iii|iie    une   iniil  lacl  imi    lenle 

des  nniseles  innlenr's  des  veii\  el    le    iiiniive ni    ipii    en    n'sulle   se    l'ail 

dans  nue  diiecliiin  ipii  i's|  dr'leiiiiinr'e  parcelle  du  einiranl  l\  inplialiipie 
ipii  lui  a  diiiinr'  naissance,  l'uni-  li\er  les  iili'es.  siippnsniis  nii  di'place- 
inenl  vers  I  ainpiinle  i\\\  li(jiiiili'  endn-lvinplialiipie  cimlenn  dans  le  canal 
seini-circnlaire  hoi'iznnlal  drnil:  ce  di'placenieiil  prndnil  un  iniiine- 
iiienl  leni  des  globes  oculaires  dans  la  nii'ine  diieclion.  c'esl-à-diie 
vers  la  i;anclie.  suit  nu  nvsta;;unis  M'slihnlaire  '//'/  dioil  el  invcrseinenl. 

Le  n\s|aL;inns  se    piiidnil    dans  le  plan   du    canal    senii-eireulaire   sur 

raiiiponle    dnipii'l     ai:il     I  e\cilalii)ii    evpi'iinienlale.    (Tesl    porM'ipnii     le 

nysla^iniis  est  Iniri/nnlal  ipiand  un  emploie  le  l'anlenil  lonruaiil  el  qu'an 

cimliaire  il   esl   rolaloire  —   aclimi    simnllauée   sni'  les   canaiiv    \eilieal 

Dkji  iMVE.  —  Séiiiiolot;io.  '28 


V'.'i  >iMiiiini,/i:i>r  v)s//i//    \i:i;ii:/\. 

;iiili''ii('iii  .    \cillc,il    |i(i'-l('Ticiir  cl    linn/iiiil.il  (huis    le   n\sl,-iL;iniis  (■.•ilci- 

n(|ii('. 

I.  il  I  ilal  idii  l;ili\  i'iiilliii|iii'  ili''li'iliiiiii'  (les  srciiiisscs  ll\  •^l,•lL:lll  l  Iniiiii's 
(|ni'  li'^  ii|ii|iiL:i--lr^  il(''-»ii;iiriil  sons  Ir  niiiii  de  ii\-^I;il;iiiiis  \csliliiil;iiii'. 
Ii'iiiir  i|iii  11 V^l  |i.iv  Mrs  jilsli'.  |i;ii(r  (|iir  les  ili>ii\  ciiiiiiiiis.-inlcs  siiill 
iili'';^;il('^  :  hi  |iii'iii  irir  i's|  Iriili'.  r  csl  la  \iair  iiiiii  |i(psaiil('  M'sl  iliiilai  ic  : 
rllr  l'sl  iiiiiiii--  lacilrà  irmiiiiailn'  i|iii'  la  ilciixirini'  iiiiii|iiisaiilc.  siiii|ili' 
si'iiiiissi'  i(''a(li(iiHii'llr  i|iii  l'sl  ia|M(li'  l'I  ili'  sens  cnnlraiii'  à  la  |in'iiiii''ir. 
j-^llc  iiiaiii|ii('  ilaiis  i|iii'l(|iii's  cas  rares:  I  aii('sllii''sii'  L;i''il(''rali'  la  sii|i|iriiiic. 
Malmi'  rrla  c  r--l  cclli'  ilciixiriiii'  (■(iiii|i(isaiili'.  siis-iiiicl(''airr.  i|iii  srri  à 
iliMldiiiiiicr  le  ii\slai;iiiiis.  (!i'liii-ci  csl  ilil  ilidil  (iii  liaiiclii'.  scliiii  (|iii'  sa 
sccoiissi'  r(''acli(iiiii('lli'  liai  vers  la  didilc  un  xcrs  la  i^aiiclir. 

I  )  Nystagmus  rotatoire.  —  Les  (tpiKU'cils  (■l'ii/ri/'iu/ciirs  scrveni  à  |ho- 
tliiirc  les  iiiciiiicrcs.  Ynici  (•(iiiiiiicnl  on  |nocrilc  :  le  sujcl  ('lanl  assis,  les 
Vi'iix  rcrmt's  on  rcroincrts  de  iinicllcs  à  verres  (l(''|(olis,  pour  cnipèclicr 
la  iixalioii  (In  regard  —  car  les  iii(iuv(^in('nls  voloiilaircs  des  f;lol)es  ocn- 
laires  airi'Iciit  innia-dialcmciil  le  nysla^niiis  —  on  ini|iriiiie  à  l'apiiareil 
lin  iiioii\enieiil  de  rolalion  n^uniicr.  d'iiiie  dizaine  de  jours  envir(ni.  puis 
on  arrele  lirnsqneinenl. 

Kn  lonriianl  vers  la  ilroile  on  e\ainnie  le  lalivrinllie  L;aiiclie  cl  \ice- 
\ersa.  Itn  e\aiiiiiie  alors  les  \en\  e|  on  \  coiislale  la  pr(''seiice  du  iivs- 
laiiiinis  secondaire  on  iiosl-ni/slni/iinis  i|iii  ^e  proilnil  à  larivl.  Il  csl 
m'ccv^aireinenl  conlraire  à  celui  (pu  se  prodnil  peiidaiil  la  l'olalion  cl 
(pi'il  esl  iinpossilile  d  oliser\er.  (liiez  I  iiidixidn  sain  le  posl-ii\slai;iiins  es! 
inlense.  Il  esl  liorizonlal  ipiand  la  lele  du  siijel  esl  \erlicale.  il  dure 
L>()  à  '■l')"  apirs  la  rolalion  à  droile.  de  'J-"i  à  ."(!"  apirs  la  rolalion  à 
l^anche. 

Chez  lin  siijel  doiil  les  <U'\i\  appareils  veslilnilaires  son!  coinplèleinenl 
(l(''liniK.  le  ii\slai;iiiiis  fail  (h'^l'anl  on  liieii  il  esl  (liiiiiniK'.  soil  en  inlen- 
sili'',  soil  en  (lnr(''e  :  ihins  le  cas  de  li'sion  nnihih'rale  il  |ii'iil  exisler 
(piidipiev  peliles  secousses,  dues  à  la  persislance  du  roiiclioniienielll  de 
Tapliareil  veslihiilaire  dans  le  c('ili'  sain. 

l'Jl  proc(''daill  coinnie  |ir(''C(''(leniiiii'iil .  on  inlerrot^e  les  caiiam  seiiii- 
circulaircs  horizonlanv:  si  on  \enl  e\aiiiiiier  les  cananv  \erlican\.  on 
l'ail  concher  le  malade  sur  nue  laide  lonrnanle  en  posilioii  dorsale  (e.vci- 
lalioii  (le~-  caiianx  Ironlanxi  on  en  posilioii  lai  ('•raie  (excilaliovi  des  (\Tna\ix 
safiitlauxi. 

L(^  nvslaj^iniis  penl  elre  (''naleineiil  reclierclii''  peiidanl  la  rolalion  :  [loiir 
cela  ridiservaleiir  se  place  sur  la  plale-l'orine  lonrnanle  (lerrii''re  le  niahide 
cl  pose  ses  deux  index  sni'  les  paii|ii(''res  aliaiss(''es.  Tandi'-  ipie  chez  un 
siijel  sain  lev  doiiils  pi^rçoiveiil  les  secousses  n vsla^iniipies.  chez  le 
malade  ils  ne  percoivcill  l'ien  on  hieii  des  secousses  livs  laildes. 

■J I  Nystagmus  calorique.  —  Il  esl  d'un  usaiic  couiaiil  depuis  les  Ira- 
\aii\  de  Haraiiv  il'.KMii:  mais  aupara\  aiil  les  ohdoi^islcs  avaieiil  reiiiaiipi('' 
(pie  de^  verlii:!'^  cl  des  nans(''es  siirveiiaieiil  apr(''s  iujeclion  d  eau  dans  le 
condnil  andilir.  el  l'iahinsU  a\ail  siLinali'-  l'apparilion  de  ■^ecoii^ses  n\s|ai;- 


I  i!iiri:i.i>  iii:  I  I  MOI  II  II  I 


inii|iii-..  Cr  n'ol  |i;t^  Ir  idiiraiil  d'caii  i|iii  inodiiil  le  iiy>laj;iims.  r'i'sl  la 
(lillV'rciicc  ciihi'  la  IciiiiM'ialnic  du  li(|iiid('  iujcili'  cl  (  rllc  du  cuiiis. 

Le  n\>la;;iiuis  calniiiiuc  csl  un  iiy>la^Mius  ndalniiv  a\('i-  une  ciinipd- 
saulc  lidiizoulalc. 

I."(''|ircu\c  caliiliciui'  -,■  |iiaru{Ui'  avec  de  IVau  IViiidc  nu  de  IVau 
cliaudi'. 

1"    hauv    rr|ucu\c   ;i    l'eau    l'nude   un    cuiidiiii'  de    Irau    ;' Iruipi''- 

laluii'  d'une  di/aine  di'  deiin''s  aii-dt'ssuus  de  ccdle  du  cdiii^.  Si  I  nu 
ulili'-e  de  l'eau  il  ■J-i  .  il  e>l  uéeessaiio  de  la  l'aire  eiiculer  iieudanl  7)11 
(III  1(1  veeiiude-  dail>  le  enlidllil  aildilil';  au  lielll  de  ee  leiii|i>.  de^ 
seeuusM's  u\>la,L;uiii|ne>  se  iiiaiiiresleiil . 

Le  livslaj^nnis  |ini\(M|ue  |iar  1  iujeeliou  d'eau  l'iciide  a  cniiiuie  eaiae- 
lèri's  :  (1)  d"a|i|)araili'e  <iiiiiiiil  /c  rc<j(ini  csl  iluiiir  ri'is  l'urriHc  iimi 
iiijfitih'  :  par  ('xciuple,  iiiiiiuims  à  l'eau  lioide  l'ureille  dioile.  eu  disaid 
au  sujet  (le  ivj^arder  vers  roreilie  f;auelie.  al(us  le  u\s|aj:iuns  a|i|)aiail  el 
se  dirige  vei's   roreilie  gauchi':   In  île   revélir   une    riiriiie    ridalnire.   on 

liarfiiis   siiii|denu'rd    lioriziuilale  :   ei   de   |iersi-|er  jieiidanl   une   leu\ 

niiuutes. 

I,"i''|)reu\e  à  l'eau  cliallde  >e  lail  a\ee  de  l'eau  à  'id  .  L'i''eaii  de  la  tein- 
l'éraluie  d'avec  la  U(U-uialeélaiil  plus  l'ailde.  la  durée  de  riuiecliiin  dml 
elle  pr(don;^éc  di'  (id  à  90  secondes. 

■J"  L'épreuve  à  IVaii  eliaiide  pni\(ii|ue  un  n\sla,i;niiis  i''^aleuieul  l'ula- 
loire.  mais  (pii  surviciil  à  Topposi''  du  précédcnl.  ijuand  le  iTijard  ilii 
stijcl  rsl  ilhiijr  riTs  fincilli'  ijiir  l'on  iiijcclc  :  si  OU  irrigue  à  l'eau 
cliaiide  l'ureille  diiule.  ou  serra  ap|iarailre  un  iiyslagnuis  rolaloire 
droit,  ipii  se  inaiiiresleia  ipiaud  le  sujel  reiiaiile  vers  la  dioile.  Ce 
livstagllllls  tliil'c  lieaucoup  plus  loii;^leiiips  (|ue  celui  ipii  succède  à 
l"(''preii\e  de  l'eau  froide  :  deux  ;'i  Irols  ininnlrs. 

Le  ii\s|at;iniis  cliaiiL:e  d  iuleiisili'-  de  loiineoii  de  direclioii.  lorsque  la 
lèle  esl  iindiuée  sur  1  épaiik  droile  on  sur  1  épaule  i;aiielie.  eu  avaiil  ou 
ou  arriére,  sous  \\n  aiiijlc  de  '\'.\".  Me  rolatoirc.  il  deviciil  liiui/^ouial  cl 
l'i'appe  soit  à  droite,  soi!  à  ganclie.  siiivanl  le  seii-  de  I  inclinaison. 

Liu'scpie  Lépieiive  caloriipie  esl  posili\e.  lUreille  iuleriie  ou  du 
nniiiis  les  canaux  semi-circulaires  sont  intacts:  lorsipLC  I  épreuve  calo- 
riipie csl  négalive,  il  va  paralysie  des  canaux  semi-circulaires.  Telle  esl 
l'iiuportaute  conclusion  ipiil  l'aul  lirer  de  ces  expériences  :  le  mi'ca- 
nisinc  plivsiologiipie  en  esl  plus  (diseuie!  les  |||('uiies  (pd  mil  cssave  de 
I  expli(|uer  niauipienl  en  général  de  clarté'. 

Le  nvstagnuis  spontané  soliseiM'  pail'ois  an  cours  des  alleclioiis  lahv- 
riutiiiipies  el  d'après  Liarany  les  trouliles  de  l'équilibre  se  présentent  alors 
sous  un  mode  iiarticuliei:  il.iiis  la  position  de  liomberg.  la  chute  a  lieu 
dans  le  |ilaii  du  nvslagiuus.  mais  dans  une  dii-eclion  opjiosée  à  celle  du 
mouvement  rapidedn  uystagnius  :  si  le  maladea  un  lorl  nvstagiiuis  rola- 
loire à  dioite.  il  Imiihe  à  gauclie. 

Si  la  tète  du  malade  est  tournée  de  !I0"  à  droile.  il  lomhe  en  avant:  si 
la  tète  est  tournée  à  gauclie,  il  tombe  en  arriére.  Au  coulraire,  d  apiés  le 


ir.i;  sh'Mior/HiiE  nu  >i'sT/';.i//;  xi:r!ri-:r\. 

liiiMiii'  aiilciir,  (Iniis  les  ;i  11  ('(11(111  s  du  (dx  ciel  :  1"  il  ii  cxislc  |l;|^  de  i;i|i|i(mI 
l'iilrc  le  iiNshiuiniis  s|Miiil;in('' f|iii  ("-I  |ii(''S('nl  le  |iliis  suiivciil  cl  l;i  dircc- 
lion  de  l.'i  cliidi'.  Si.  |i;ir  ('\ciii|il('.  le  iiiiiNidc  a  un  nvslaLiiiills  à  didilc,  il 
dcMail  d  aiMM'--  la  loi  siis-inculioniicc  Imiilicr  à  gauche,  mais  en  iM'alih',  il 
Idinlii'  à  diiiilc.  'J  la  iiosilioli  de  la  li'dc  ii  inlliHj  pas  siw  la  dir('(  11(111  de 
la  (Inde  :  un  (•|iani;('in('id  dans  la  |i(isili(Mi  de  la  Iclc  n  anK'nc  |ias  nii 
(dianucnicnl  (lan~>  la  (lii'('('li(in  de  la  cIimIc. 

Si  le  n\slai;inns  au  lien  drirc  s|i(inlan(''  csl  |ii-(iV(H|n(''.  le  (■('•i(''li(dl('U\  se 
(■(iin|i(Ml('  (-(ininic  |iit''C(''(l('inin('id . 

On  pciil  l'aire  rLMiiai(|n('r  à  ce  |ii(i|i(is  (pic  chc/  les  malades  alleiiils  de 
lésions  deslructives  du  ecivelcl.  dalKipliie  nn  de  s(  l(;'i(ise,  le  si^ne  de 
Uoinbci'g  est  plutôt  rare.  Il  e\isle  an  ((uilraire  assez  souvent  dans  les 
tumeurs,  les  aljcès,  en  somme  dans  hiidcs  les  lésions  tpii  sont  suscep- 
lildes  (TaYdir  mi  iclculisscinenl  sur  les  oi'gaiies  de  voisiiiaue  cl  nu  lient 
vc  demander  si.  dans  les  cas  an\(picls  lia  l'a  ny  l'ail  allnsidii.  le  ecivclet  esl 
liicii  scnl  en  jen. 

liaranv  elle  encore  à  ce  propos  une  cxpiTiciicc  (|ui  scrail  snsceplilile 
d'avoir  nuv  certaine  valeur  (liaL;ii(isli(pie.  c'est  I  cjn-ciirc  (/c  l'iiidictiliiiii. 
Voici  (Ml  (pioi  elle  consisie  : 

A  l'ordinaire,  loni  individu  nminal.  \  compiis  les  pelils  enlanls,  (|ui, 
les  veux  rernii'^.  ('lend  le  liras,  cl.  de  s(mi  index  touche  nu  (d)jet  placé 
diiccleinenl  devaiil  lui,  soil  par  exemple  le  doigt  de  rexpérimenlaleur, 
réiis^il,  uni(|n(>meiit  avec  un  peu  de  |)ratique,  après  avoir  retiré  la  main, 
à  loucher  de  nouveau  Tolijet  (rniie  façon  exacte.  I'lac(''  sur  nu  centri- 
fiigcur,  ce  même  sujet,  après  avoir  l'ail  dix  lours  de  r(dalioii.  ii  est  plus 
ca|inl)le  de  l(mclit>r  direclement  à  I  ariél  avec  son  index  nii  (dijel  placé 
dexani  lui  cl  comme!  des  erreius  maniresles.  Si  la  rolalion  a  en  lieu  de 
;^anche  à  droite,  le  doigt  se  portera  à  droile  de  roliji'l.  (.liez  trois 
individus  opérés  et  guéris  d'aliei's  du  cervelet  et  chez  (|iiali('  individus 
opérés  et  guéris  de  tumeurs  du  cervelet,  Barany  a  conslah'  ipie,  dans  la 
même  expérience,  la  main  du  C(Jté  malade  exécnlail  l'expérience  sans 
l'ante,  tandis  que  la  main  du  calé  sain  commettait  la  faute  ordinaire; 
cl  le  nM'iiie  auteur  suppose  que  le  ceiilre.  ({iii  normalement  occasionne 
r<'rreur.  si(''ge  dans  le  (îervelel  cl  (|n  il  a  l'Ii''  déirnil  dans  le  cas  d'alicf's 
on  di;  tunienr. 

!/(''pren\('  de  lindicalion  poiiiiail  même  donner  des  resnllals  inli'rcs- 
saiils  dans  les  li''si(nis  du  ceiM'Iel.  sans  iiiilalion  M'slilinlaiic  |in''alalil('. 
lue  (li''\ialioii  permaneiile  de  liiidex  dans  un  sens  on  dans  I  aillic  seiail 
en  rapport  avec  une  lésion  c(''r(''lielleuse.  liaiany  suppose  en  elVel  (pie 
dans  cet  organe,  il  exist(!  des  re|iréseiilalioiis  moliices  poni  les  monvc- 
inenls  de  clia(pie  articulation  et  jionr  cliaipie  direclion  de  iiioiim'iiii'iiI. 
Mais  ces  l'ails  ne  me  paraissent  pas  encore  sninsiiinmcnl  l'Ialilis  pour 
(|ii  il  Noil  iilile  (I  V  insislei'  davanlage. 

•~i  Nystagmus  galvanique.  —  Celte  épreine  se  prali(pii'  de  la  manii're 
suivante  :  on  apjiliqne  les  deux  électrodes  sur  les  apophyses  masloïdesel 
on  l'ait  passer  le   courant.  Chez  un  sujet  sain.  a\e(    nn   coiiraiil  de  '1  ii  Ti 


I i!(>ri:i.i:s  ni:  /..i  moiiijti:.  v.r, 

iiiilli;uii|it'ri's,   le    Cdriis  cl    l.i  Iclc    s"all';iis>riil   du    cùli'   du  iiiilr     |Mi^ilir, 

les  veux  rc^ardciil  (liiiis  1,1    iiici lii cclidii   cl    il  \    a    du  ii\sla;;iiin- :  en 

iiK'iiii'  li'iii|iN  le   ^ujcl   T'iniiinc  iiiic  si'ii-alioii   \iTlii;iiiciivc.  il  lui  sriiiMr 
(|lic  li-~  olijcls  l'iixir ianl>   se  di'idarciil  du  |irdi'   m'^alIT  au  piilc  |Misilir. 

jlaii-  le- alVrilidiis  de  ra|i|.aicil  \  r-li  hida  i  ic  la  i('>islaiirc  an  ciMnani 
i;al\anii|Ui'  cvl  ani:Mirnli''i'.  comme  I Uni  (l(''niiinli  i'  Kwald  cl  l'idiack  >m 
lin  assez,  ^rand  iimnipi'c  de  sdiirds-mnels  :  I  imdinaisnn  de  la  lèlc  cl  le 
nvslaj;imis.  la  scnsalinn  \eili;;ineiise  ne  sdhliennenl  ipi  avec  i\v^  vnw- 
l'aiits  l)i'aue()U|i  plus  l'iiils  de  Id,  11*  milliani|ières  nu  mcnie  da\aulat;c. 
Dans  le  cas  d'iriilalioii  lal)\iinllii(|nc.  le  \i'iliL;c  jicid  clie  e\li vmemeiil 
(li'saji'iM'aide  cl  les  |di(''nnuiènes  nlijcclirs  Ires  acii'ulnr's  a\ec  un  cmiianl 
raihle. 

Dapiès  lialiinsM.  dans  les  allecliniis  \eslihulaircs  unilairTalcs.  on 
(tlisci've  nu  pluMuniicne  ([ii'il  désijiue  sniis  le  nom  "  d'iiulinaisou  lal(''- 
rale  ».  Itaiis  ses  premières  recherches  i  I !)0 1  )  lialiiuski  a\ail  iiisisié  sui' ce 
l'ail  (|U('.  (hnis  celle  cali'i^oiic  d'alVeclions,  le  \erliiic  vidlaïipu'  csl  modilic 
dans  sa  l'orme  cl  (pic  la  lèlc  s  incline  nni<piemenl  du  ci'd('' malade,  h'.n 
réaiiii',  d'apic>-  le>  recherches  pins  récenics  du  mi''mc  aidcnr.  le  plK'uo- 
mèiie  (le  linelinaison  nnilal(''rale  s"(d)sei\e  avec  de^  modalilés  \ari(''i's. 
I.inclinaisiui  se  l'ail  ^oil  e\(  lusi\cmciil  du  rt'i\r  malade,  e  est-à-dire  vers 
le  pôle  |iosilir.  cl  alors  le  iiiiMivemeul  csl  plus  (''Icndn  d'nn  eôlé  (pie  de 
lanlrc.  snil  exclnsivcmenl  du  (ôle  sain.  Ile  m(''nie  le  plii''ninncni'  de  la 
rotation  (discivi''  par  lialiiuski  cliiv  le>  imlividiis  nornianx  en  appliipianl 
d"nn  ri'il(''  le  pi'ile  po>ilir  aii-dessiis  du  liai^ns,  cl  li'  pi'di'  lii''i:alir  du  crdi'' 
oppos(''  sniis  le  loliule  di'  rnreille.  siiliil  des  vaiialioiis  du  même  ordre. 
La  l'otalion  peu!  idrc  l'xclnsivcmenl  uiiilali''rali'.  ipiel  (|ue  soil  le  sens 
dn  eonraul,  cl  s  o|i(''rcr  soil  du  iii(''iiic  ciili''  ipic  l'inclinaison,  soit  du  ci'ih'' 
oppoS(''.  i/ahseiice  dn  nvstafiinns  aiirail  moins  de  valeur  |iour  lialiiuski 
parce  (piil  ferait  (h'I'anl  chez  un  assez  uraud  noinlirc  de  sujets  normaux. 

lui  somme  tontes  ces  dilVcrentes  inodilicationsdii  verlijie  volla'i'cpie  per- 
nietlraieiit  de  conelnre  ii  rexislen((!  d'inie  pertnihation,  si(''geant  soil 
sur  \v  lahyrinlhe  p(is((''rieur  soit  sin-  le  uci f  veslilmlaire. 

Les  r(''snltals de  Ti-prenve  ealoriipic  cl  ih'  l'i'prenve  ('lechiipic  concor- 
dent |;(3n(^ralemeiil,  mais  non  eousiaiiiiiieiil.  Les  Ironlilcs  que  I  ou  con- 
state dans  la  piiMuicie  peiivcnl  picci''der  ceux  i|iic  I  on  idiseivi'  dans  la 
seconde  (Ml  inverseiucnl  :  c'esl  poiiiipioi  il  cs|  njilc  d  avoir  iccoiiis  aux 
denx  c!|)renves  en  cas  d'incerlilnili'. 

Si.  mainlcnanl.  on  ir'siime  h'--  s\  iiipli'iiiics  iclevanl  d  une  li'sion  (■('■!•('•- 
liidlciise  cl  ceux  ipii  snni  con^i'ciilirs  à  une  allcialion  laliv  nul  liiipii'.  on 
voit  (|u'il  en  e--l  i\i'  coiumnii'-  aux  di'iix  cl  d  ,uilrc^  sp(''ciaiix  à  cliaciiiic 
d'elles.  Il  lui'  paiail  iir'i-e>saiie  Ai'  les  n''-.iiiiii'r  an  poiiil  de  vue  du  ilia- 
!/noslic  dill'i''reiilicl. 

Symptômes  communs  aux  lésions  cérébelleuses  et  vestibulaires.  — 
La  station  dclionl  ne  pciil  avoir  lien  ipic  les  picils  (■larli's.  la  liasc  de 
siislenlalion  csl  TdaiLiic.  Ivs  malade-,  ne  pciiveiil  --c  lenir  sur  une  seule 
jainlie.  la  di''iiiai  clic  l'^l   incerlainc.    le  corps  m'    porlanl    Iriip  :i  dioile  ou 


v.\x  --i-Mioi.nair  m  s)^i iMi:  M:Hi!-:r\ 

li(i|i  ;'i  UJMiclii'.   I.c^  \):\-^  Miiil    iii('j^Mii\.   irn''v;iili(''ii'iii('iil   ('s|i;ic('"-.   I  i''iii'iL;ii' 
iiiiisciil.iiii'  l'^l  lir>  iliiiiiiiiiiMM'l  l;i  riilijiiic  siiiN  iciil  vile. 

Symptômes  différentiels  dans  les  deux  affections.  —  l/:il,i\ii'  l.iliy- 
riiillii(|ii('  (lillrrc  ili'  l'alaxic  (■('■ivlicllciisc  |i:ii'  :  I"  I V\is|i'iii-i'  ilii  sii^nc  dr 
lliinliiT::  ({iii  rs|  Ai'  \vitU'  clicz  le  vcsliliiiliiiic  cl  i{iii  ii  cxi^li'  |ias  rlii'z  le 
ri'iV'IprlIciix  (  Aiidii'- riiomasi  :  '2"  les  vaiialimis  d  allilinli'  ilr  la  Iclc  an;^- 
iiirnlcnl  hi'aii(iiii|i  clic/  le  vcsiilinlairc  la  ili''si''(|iiilil)i  alioii  du  ciii|is: 
Ti  ■  l'alaNii'  laliv  iiillli'M|nc  csl  une  ala\ic  s|ali(|iic.  (|iii  ne  inndilii'  nuilc- 
nicnl  les  lnl)n\cnlcnl^  isuh's  di's  nicinliii's.  leMpiels  ^n\\\  an  eiinlraii'C 
hnijiMiis  lrnnl)l(''s  —  dvsnK'liii'.  alaxic.  cic.  —  dans  ii's  alleehnns  i\\]  cer- 
M'icl  :  'i"  en  lin.  chez  le  \cslilinlairc  m  m  mis  à  des  ninnxcnii'nls  di'  idlaliiiii 
1111  de  lianslalinn.  I  niieidalinn  de  l'cs  niiinsi'nieiils  n  csl  |ilns  |iiTcne.  I,e 
n\slai;nnis  cl  le  Ncrlijic  rolaldire  (inl  ilisparn.  le  passavic  iln  ennraid  ii;\\- 
\ani(|ne  ne  [iniduil  ni  M'i-liiiC,  ni  n\slaL;nnis.  I  i''|iren\c  caliiiii|nc  -- 
llaianv      -  es|  ni''i;ali\e. 

il)  Ataxie  dans  les  affections  du  cerveau.  --  L'alaxic  a  cIc  si;:iial('c 
dans  lin  ccilaiii  noiiiliie  daH'ccliiMis  (•('■[■('■liiaics.  elle  coïncide  alors 
d  ordinaire  avec  nue  JK-nnanesliiésic  |ioilant  |iriiicipalomenl  sur  les  .scn- 
sibilili's  proloiulcs  cl  en  )iarliciilier  sur  le  sens  des  allitiides  segmen- 
laii'es.  il  esl  dit'licilc  de  rcclicrclici  ci'llc  alaxie  chez  la  plupart  des  hénii- 
|ilé<;i(|ues  à  cause  de  la  paralysie  el  de  la  coulra('ture  des  membres.  Chez 
(Hielques  malades,  la  contracture  élan!  à  peini^  esquissée,  la  paralysie  peu 
intense,  les  mouvements  voloiilaircs  s'accoir.|ia;;iieiil  alors  de  tremble- 
ment (tremblement  posl-héiiiipléui(|iic).  ou  bien  ils  sont  irréguliers 
(hémiehorée)  ou  même  nettenieiit  ataxiques,  et  i"oc(dusion  des  yeux, 
ilans  ce  dernier  cas,  augmente  de  beaucoup  j'ii-régiilarib'' du  mouvement. 
(Vov.  Troubles  moteurs  posl-hriniplrgiiiucs  ;  Siindraiiie  llialaiinfjiw,  et_ 
lient iarieslhc'sie  cérébrale.)  i.ors(|ue  chez  de  lels  malades,  le  sens  muscu- 
laire, la  notion  de  position  des  membres,  la  localisation  et  l'inteiisilé  des 
sensations  tactiles,  le  sens  dit  stéi'cognosliqiie  sont  pins  on  moins 
émoussés.  l'ataxie  des  mouvemenis  se  rencontre  toujours,  sans  cepen- 
dant atteindre,  un  degré  d'intensité  aussi  intense  que  celui  que  l'on 
rencontre  dans  le  tabès  vrai  ou  dans  le  tabès  péri|)liérique.  L'ataxie  ligure 
peut-être  plus  souvent  dans  la  sym])lomatologie  des  néoplasmes  céré- 
liraiix  (|ue  dans  cidle  de  l'héniipl(''gie  par  thrombose  on  |iar  embolie. 
On  la  signali'c  dans  des  observatimis  oi'i  la  luiiu^ur  ii  (ii-cii|iail  pas  la 
zone  motrice,  (i  est  ainsi  i|n(>  liriins  l'a  rciicoiilrée  dans  des  cas  de 
tumeur  du  lotte  frontal. 

Celle  alaxie  froulale  se  dislingne  de  l'alaxic  c(''ii''lp(dleiise  par  le  l'ail 
iprelle  III'  pi-r^senlc  ni  d'adiadococini''sie.  ni  irasyiier::ii'.  ni  de  d\snir'l  lie. 
ni  de  liniildcs  île  la  pande.  l'oiir  llniiis.  l'alaxii'  rionlale  snisienl  snrlonl 
dans  les  Ininenis  ^ii''u:eaiil  dans  les  circiinxnlnl  iniis  ipii  bnrilenl  la  scis- 
sure iulerli(''iiiisplii''iiipie.  cnrirspiindanl  à  la  l'ace  iiileine  îles  ilciix  Inhi's 
l'ronlaux.  Cette  alaxie  l'^l  d'iiiie  inleipn'lalion  1 1  è^  dil'licile.  car  en  pliysio- 
liogie  expériliieiiiale  ipii  n  a  jamais  conslah'' d  alaxie  à  la  Miilede  la  li'-siiin 


I  i!iirr.i.i:s  ni:  /  i  moi  un  i:.  ',39 

lin  lui)!'  riiiiil.il.  Vm  iiiiIiv.  i-||(7  rii(iiiiiiii'  r,il;i\ii'  riiiiil.ili'  n'u  (■■li'iiliM'i'V(''(' 
i|ir.i  l.-i  --nili'  ilr  lllliiclllv  cl  11(111  ir.iiilirs  l('-.i(iiis.  Kiiliii  clic  nVsl  |i:is 
(•iill>liiiilr  (liiiis  li's  liiiiii'iirs  lin  Idlic  rniii|,i  I.  S;i  |i;illioL;Miic  csj  en  en  ri'  I  ri'"- 
ol)M-iir('.  l'iiiir  (!.  \  iihciil  I  l'.ll  I  I  celle  ,il,i\ic  s,  tu  il  irmi^iiic  l,ili\  i  Milliii|nc 
ri  M'li''\i'l'.'iil  lie  I  li\  |ieiieiiv|(i|i  ml  l'^i-i'i';iiiiciiiie  |ii'iiilii  Ile  |i;n'  l;i  lliiiiciii. 
Il\  jici  leil^iiill  ,illieii;illl  une  ciiiii|iies-,|iiii  du  neif  ,iciill^lii|iie  cl  ilii  l,i|i\- 
lillllie.  (In  |ieiil  nlijeeler  ;'i  eelle  li\  |iiil  liése  ijiie  lniis  les  sUjeN  .illeinK 
(i'li\  |ii'ilensiiin  inl  l'a-ir.iniciinc,  ne  |ii  r'vi'iilcnl  |i,is  ilvCn  \,\\\\  nn'nie 
lie  lie,'nieiin|i  —  îles  s\  iiijili'inies  il  ;il,i\ie. 

(1  e-~|  ilan-.  ks  cas  il,'  Icsidiis  llidldiiui/iic/i  ilovei-  iriicnim  raLiie  un  île 
raiiiollisscnienl  I  i|ne  I  alasie  n'i-i'liialc  Mii|nierl  sa  jiliis  ^lainle  inlensilT': 

l'Ile  est  imilali'iale.  el   de  nii'l pie  riir'niijdr'uiie   ir'ii''liiali'.  elle  esl  crni- 

séo  pat'  rappiirl  à  la  li'sinn.  IJIe  s'aeiiinipagne  Iniijnnrs  de  s\  inpirmies 
(loiil  I  ensenilile  ennslilne  le  Siiinlriiiiir  lliiil(niii(iiie.i\('cn\  pai'  iniii  cl  mes 
l'Ièvcs.  cl  dniil  une  l'Inde  ({l'Iailli'c  a  l'Ii'  l'aile  par  (i.  lionssv  (l!M)7)  dans 
ini  Irasail   piiidii' smis  nia  ilirceliini;  ics  syiiiplùiiics  sdiîI  : 

I  '   I  ne  lii'inianesllir'sie    persislanic,    à    cai'aclcic   iM-fianiipie,   pins    un 

Mioiiis  nianpii'c  j •  les  scnsiliiJili's  siipcrliciclles    lad.  diiiiicur.  Icnipi''- 

raliirci.  mais  lunionis  Ires  piimoncr's  puni'  les  sensiliilili's  proromies  : 

■J"  l'iie  licmipiéi:ie  li'gère.  Iialiilnellemenl  sans  conlracl  me  cl  lapide- 
mcnl  régressive»; 

.""   jtc  riiéinialaxic  el  de  1  asIiM-cetiiiiisie  pins  un  iiiimiis  complèle: 
i-"   Des  donleiirs  \  i\i's.  lin  côli'  In'mipli'iiié,  persislaiiles.  paniwsliipies, 
soiiveiii  inloicralilcs  cl  ne  ci'danl  ii  ancnn  liaiicmeni  aiialL^i'siipie  ; 

d"  Des  )r:oiivemen|s  cliiin''ii-allir'li)si(|ncs  dans  les  nicmlircs  dn  crili' 
paralysé. 

I.'iiéiiiipli'gie  esl  paii'ois  liés  Inj^aec  cl  duc  à  nue  ri'perciissinn  un  ,'i 
nue  exiciisinn  (ie  ia  li'simi  a  la  capsnle  inlcine.  i.e  siune  de  iialimsU  lail 
liaMlncllcinenl  (U'Iaiil. 

An  cmus  de  la  jiaralijsie  ijciu'ralc  les  plii'iiiimèiics  ala\iipics  ne  son! 
pas  1res  rares,  cl  c'est  sur  le  cmnpic  de  rincoordiiialion  (pii'  Magnan  cl 
Sérieux  nu'llenl  les  Iroiiltles  iiioteiirs  oliservés  ilairs  celle  maladie  :  mais 
la  palliiigéiiie  de  eelle  alaxie  (>sl  très  c(im|)le\(\  pnisipie  dans  lu  paralysie 
générale,  à  riMi'  îles  li''sii)iis  ci'ri'hrales.  il  cxislc  hés  ri-i'ipicmmenl  des 
lésions  des  curdims  piisir'iii'iirs  cl  des  cordons  lair'iau\. 

Cl  Ataxie  dans  les  lésions  protubérantielles.  —  l.'alayic  a  l'Ié  signa- 
lée dans  un  assez  gi'aiid  noinlne  de  eas  de  h'siiMis  prolnlii'ranlielles,  el 
Xdlliiiagel  a  heaiicoup  insislT  sur  sa  ri-i'ipienec.  Il  n'\  a  |ias  lien  de  s'en 
l'Ioiincr  ipiaiid  on  se  rcpmlc  à  la  cnnslilnlion  analiiiniijne  de  celle  ré'gion 
dn  ni'MaM'.  cl  ipi  on  se  la  lepii'senlc  à  la  lois  comnie  nn  ainasde  iliivanx 
imporlanis  cl  comnie  la  \oic  de  jiassagc  des  noiiiliicii\  l'aiscanx  ipii 
assiirenl  les  coiri'lalions  cnlie  les  cenires  sus  cl  sons-jarenls. 

La  proliihérance  cs|  divisiV  en  deux  iMages  :  IV'Iage  inri''rii'nr  cl  IV'Iagc 
supérieur  on  calollc. 

I.'i''lai:e  inl^'cicni-  roin|iiend  :  les  no\an\  l;  ris  du  ponl.  les  lilires  des  pi'"- 


■Vi'i  >i:Mi(>i(iiin-:  un  sY<ii:Mi-:  M-:i;i-hi  .v. 

(Iiiiiciili"- ri'i(''lM'll('ii\  innyciiN  (|ni  s'ciil  iccidisciil  viir  l;i  li^iic   iiK'diîiiir   cl 
les  liliics  (lu  |i(''(loiicul('  (  T'i  ('•liiiil. 

l.'c'lat:!'  sii|)L'ri('iii'  (.•miliciil.  milir  lis  rHP\;iii\  i\r>  iicifs  iiiinicns  cl 
la  siilisliiiicc  rcliciilôc.  (\r^  \iiics  iiiipiMiaiilcs  i\c  la  M'iisiliilil(>.  le  riiliiiii 
lie  iii'il  mi'iliaii  ijui  sV^I  iMiliccinisr'  plus  lias  daii--  le  liullir,  le  l'aiscean 
ci'ulial  lie  la  calollc  i|ui  sr  Iriiiiiur  dans  l'iilivc  liiilliaiii'  cl  a|i|)arliciil 
par  ciiUM'iiiicul  aux  \iiics  (•('■i  l'Iicllciiscs,  |c  laiMcaii  liniMiliiiliual  jhisIc- 
ricur  (pii  nuil  cuire  cu\  les  uii\aii\  (leiildUKilciirs  aiusi  (pi'avcc  I  appareil 
vcsliliuiaii'c.  I.a  calollc  seil  ciicdrc  de  passaL:c  aux  xniev  cciilralcs  du  lU'iT 
acuusliipie  cl  du  MCI  r  vesliliulairc. 

(lluupic  uiuilié  de  la  p|-t)lulH'Taucc  ciiuliciil  les  lilncs  iiKiliiccs  cl  scusi- 
livcs  (|ui  sunl  eu  rappcrl  avec  le  ciih'' uppoM'  du  mips  :  les  N'^smus  uuila- 
léi'aios  dduueni  doue  lieu  à  des  s\iiiplôiiics  ciiiisi''s  piuii'  le  linuc  cl  les 
uicMlhrcs.  Mais  cnmuic  daus  (liaipic  iiiiiilii''  se  Iniiixeiil  des  (''laLies  dillV'- 
l'ciils  des  uiixaiix  des  iieiTs  eiauieiis  |\'.  \  I,  \  II,  \  III  i,  il  eu  i('sulle(|ue  les 
luéiiies  lésions  doiuieul  lieu  ;i  des  s\  uipli'uucs  diiccls  puni'  les  parlies 
iiiuei\(''cs  pai'  les  noyaux  cnn  cspnudanK. 

LessviulromcsproInhrTanliels  soûl  aussi  h  es  soineul  des  sxndi-oiuesdc 
paralysies  altoines. 

Les  lésions  de  IV'laL;e  inlV'iicni-.  ipii  iiileiiinupciil  les  lilircs  de  la  \oic 
pvrainidale,  donueni  lieu  à  une  lii''inipli\L;ic  «loisi'c  :  les  liVioiis  de  la 
calollc,  (|ui  inlerroiupcnl  les  voies  sensi  lises  du  lia  ii  de  lie  il  iiii'diau)  elles 
voies  (•('■rélicUcnses  se  Iradniscid  surloni  par  des  liuuldesde  la  scusihililé 
cl  des  li'oulilos  de  la  roordinaliini  :  rcu\-ei  pcii\cnl  aUccIci'  des  lorines 
diverses  suivanl  les  cas.  Lorsipic  les  \oies  seiisiii\cs  sonl  seelionnées  on 
ild(''|-ess(''es.  il  cxislc  de  rii(''iiiiaucslli(''sie  dans  le  côlc  oppijsé'  du  corps, 
soiiveul  assiii'iée  à  de  I  liiMnialaxic  ipii  ne  dill'èic  ;;uère  de  Falaxic  p(''ri- 
phcri(pic,  et  dans  ce  cas  le  sens  niusculaire  es|  LK'iK'raleiucul  1res  alliMi'. 
Lorsque  les  voi(!s  cérél)(!lleuses  sonl  en  jeu.  les  Irouldcs  di'  la  coordiua 
lion  rapp(>llenlles  syniptônies  de  l'alaxic  (■(■•rélielleuse  cl  picsipie  Imi jours 
il  siiiiil  de  lésions  mixles  de  la  pi-olnlié'raucc  cl  du  ccr\clcl.  llans  les 
lésions  sul'lisainnienl  éleiidncs  de  la  calollc  proluliéranlielle.  on  peul 
ainsi  observer  une  liémialaxie  croisi'c  cl  un  liéMnisyudronie  c(''r('li(dleii\ 
direcl  llreinldcnieul  iiilenlionucl  — (Ksiurdiie  —  asynei'uic.  elc). 

Je  n'insiste  pas  ici  sur  les  caraclèrcs  de  I  li(''iiiiaucsllié'sie  cl  les  aulrcs 
svniphuncs  (pii  <iul  l'Ii''  dé^ciils  ailleurs  (  \ii\ .  p.  LMIS-'.Tid)  :  ipi'il  snl'lise  de 
l'appeler  ipic  daus  les  s\  ndidnics  alli'riics  ou  peul  idiscrscr  une  liéinia- 
laxie  croisée  soil  avec  nue  paraivsie  dii'cclc  de  la  \\\  cl  de  la  Vl''  paires, 
soit  avec  une  paralysies  dircclc  de  la  \'  paire  ilaiis  ce  cas  riiéinia- 
nesthésie  du  tronc  eldes  ineiulues  esl  croisi'c.  celle  de  la  l'ace  esl  directe), 
soit  encore  avec  une  paralysie  dircclc  de  racousiiipic.  (Voy.  IléiiiiplOijicx 
cl  JI('ini(inetilhcsic  allcrnrs.] 

Souvenl  les  lésions  ne  soûl  pas  cxaclcincnl  limitées  à  un  seul  côté  de 
la  prolul)éianc(s  et  j)arlaiil  les  syniploines  ne  sonl  pas  aussi  scliénialiijues. 
surloiil  lorsipiil  s"a;:itdc  Inmeurs.et  daus  ce  deiiiier  cas,  les  syinpli'iincs 
sont  beaucoup  plus  dill'us  cl  tendent  à  devenir  liilaléraux. 


I niit  m  /■>  /)/■,■  /  ,1  Mniii  III  i'ii 

l.al;i\ic  |ii  oliili.'i  aiilirllr  {iriil  aussi  clic  |ii'ii(liiili'  |iai  des  l'incis  dr 
raiilii|lissi'iiii'iil  iMi  il  li(''iii(iri  a;jii'.  |iai  ilcs  liiinriiis  ili'\  rl()|i|H''rs  insilii 
nu  ilalis  Ir  MiisinaL:!'.  |iai'   des  liiniriiis  ('iiiii|ii  iiiiaiil  la  |iiiiIiiIm''|  aiii-c,  rlr. 

I.i's  li''siiii|v  lie  |,'i  laliilli'  [n'iliiiMiilaii  r  iliiiliiciil  l'Lialriiii'iil  lien  ii  ilc 
I  alavir  ;  mais  il  \  a  llrll  de  ills|iii^;iii'|-  ci'lli's  (|lli  sii''^c'lil  l'iliirra  ilc  1  (  lilii'- 
i'roisciiU'Ill  du  |M''diui(til('iM''n''lielli'll\  sii|i(''iiriii  ri  relies  i|  m  sièt^enl  an  delà. 
Les  |ii'('iiiii''i('S|ioiiiT(illl  se  liadnili'par  nn  lii'iiiisv  inlniine  <-e  relie  Ile  ii\  direrl 
ci  mil'  liiMiiialaMe  eniisr'e  :  lesanlii's  |iai'  un  lii'nns\  ndidiiie  e(''ii''liellen\ 
ei'uisi'  el  une  lii'inialaxie  eiiiisi'e;  dans  les  |(''siiiiis  di'  eel  ordre  un  i 
eu  (Ullre  siM||,|||.  ,1,.-,  niiiuvenieuls  e|i(Mi''iruriues  el  allM'hisiriuines.  l\'ii\. 
Sijiiih-diiifs    jirdiiiK  iildircs.    jiriiliil'i'r((iil iris    ri    hiilliiiiri's.    p.    'jnN-'jrid.  ) 

/)  Ataxie  dans  les  empoisonnements  aigus.  I.alaxie  i|ui  suii  liiu- 
|iri''L;!ialiiiii  lirns(|ne  de  I  oruaiiisnie  |iai' de  Tories  doses  i\  alcddl  rs\  di'si- 
i;nee  \  uli;aireiuenl  sous  le  iioiii  d  ivresse.  l'Ionrens  a\ail  lii' IVaiiin' |iar  les 
l-('SS(MMlilanees  qui  esisleul  eiilrc  [\\\  |iii;eon  anijui'l  lui  enlève  le  eervelel 
par  conciles  sneeessives  el  relui  aui|uel  ou  l'ail  ini;r'rer  de  l'alcool,  (iliiv 
riiomnie  il  en  csl  de  iiièuie.  el  les  dcsiM'drcs  de  la  uioliiili''  iju  (Ui  (diserve 
an  cours  de  I  i\  resse  lessenilileiil  aussi  à  Talaxie  cérélicllense  :  ils  sinil 
poui'lanl  lieaucou|i  plus  iiileiises.  Si  dans  les  ilenx  cas  il  \  a  de  la  lil  iilialioii. 
(les  oscillalions  lali'Males,  de  la  di''inarclie  eu  /iii/aj;,  les  oscillalion^ 
actjuièrcnl  dans  I  ivresse  nue  aiiiplilnde  i|U  elles  n  alleii;ueul  pasdausie- 
alaxics  ccri'licllcnses  les  jdiis  inleiiscs,  liien  (jiie  les  m'oplasines  ci''r(''liid- 
Icn.x  prodniseiil  (|ueli|niTois  des  plK'nonicncs  1res  analogues.  Les  inlo\i- 
calions  par  la  (itiiiiiiir.  le  rhhn'dl,  le  broincA  iode,  elc,  produiseiil  aussi 
la  lilnljalion  :  ces  alaxics  l()xi(|ncs  sont  dues  à  laclion.  soil  paralvsanle. 
soit  cxcilaule,  excrci'C  par  ces  sni)slauces  siu'  li's  cenires  nerveux  en 
î^cnci'alel  non  siii- un  ceiilre  eu  |iarticulicr. 

Ataxie  aiguë.  —  Il  s  a^il  il  nu  svudroine  dr'iril  iraliunl  par  l.evdeii 
llS(i!l).  piVrisi''  par  Wesiplial  iJNT-'i  el  dunl  des  iiliservaliniis  lurenl 
rappiM-li'es  depuis  sous  le  ikhii  d  alavie  aiLini'  ci''ri''lirale.  ci''ri''lirii-spiiiale. 
Iiulliaire.  cr'ri''lielieuse.  sMidriuue  doiil  laualoinie  paliiolo^iiipie  csl 
varialde.  Iles  h'^sious  de  luvi'dile  aiijue  diss('>iuiiii''e  oui  l'Ii''  reuciiuln'es 
dans  ceiiaiiis  cas  el  Wesiplial  allira  lallenlioii  sur  la  resseiiililance  cli- 
Mi((n(' cl  anal(Mno-pallndogii|ne  l'iilie  la  luvidile  aii;ue  dissiMiiiur'e  el  la 
sclérose  eu  plaijues.  l'our  heancoiip  d  ailleurs,  I  alaxie  aiiiiii'  sérail  iinr 
l'ornic  spi'-cialc  d Vnc(''plialo-iii\idile  diss(''niinr'e.  (!e  sMidroiue  es|  caraeh''- 
ris(''  par  nue  alaxie  à  dr'liiil  liriisipie.  paifois  pr(''ei''d(''e  il  une  pr^riode  coina- 
leiise.  el  alleini  d  eiiilil(''e  son  niaxiiniiiu  d  inleiisili''.  ||  peu!  cire  prodiiil 
par  diverses  maladies  inreclieuses. 

Les  sNiupirnne^  en  soiil  les  siii\aii|s  :  i|  exisie  une  ;.;raude  iiicoordi- 
ludioii  des  ipi.ijre  memlires.  de  la  l'ace  el  des  luonvemenls  respiraloil'cs. 
Les  tl'onliles  de  1,1  parole  son!  collslaiils  el  cousiilueni  un  svmpliniie 
csscnliel  de  ralleelion.  La  parole  es|  seandi'e  ou  I rainaiile.  ipiclijuerois 
llioiiolone  ou  iiiciiiiipri'dieiisilile.  (!es  Iroidiles  soiil  la  cousi''i|lien<e  de 
lataxie.  du  licmlilemeul  des  muscles  de  la  langue  el  des  lèvres.   Un  ci'ili'' 


■iV'  ^IMIoKii.lK  II/'  <)>•■//. U/;  .Vt7;l7;7_'.V. 

ilrv  iiii'iiiImvv  il  II  \  M  |i;is  i{i'  | i,i lii | \ sir.  iiiiiis  iiiic  ur.-iiiili'  inniiii  lii imI ion 
i{iii  SI'  |iii''sriil('  sdiis  riiniic  il  lin  iiii''l,inL;i'  il  al;i\ir  (■i'ti''|m'IIi'iim'  -  liliiha- 
I  iiiii.  iKsiiK'l  rie,  ;is\  iiri;.;ir  -  !■!  il  ;il;i\ii'  iiinliicr  siiii|ilr.  II.His  ci'rljiin'^ 
r,i>,  lin  iiliM'i\r  ilii  liriiililriiicill .  V.w  ilrhiiis  lie  hi  il  \  s.iil  II  lir,  il  rxislc 
ir.illlli's  liiiiililr-.  Iiiilliaiirs.  IrU  i|iii'  la  il  \s|i|i,|._;ir  aillai  ipii'  ilr  la  ili|i|ii- 
|ii('  ri  ilii  ii\s|a;.;iiiils.  I.rs  s\  iii)iirMiirs  il  illiiionlilial  iiiil  ilrs  iiii'in  liii's  ri  ili' 
la  l'arr  siiiil,  ni  lii'iir'ial.  s\  iiii'l  niiiir--.  I.rs  s|ili  iiirlris  miiiI  lialiil  iirl  Ii'- 
niriil   iiilacis.  Il  ii  \   a    pas  ilr  ilniilrins  :   ilaiis  i|iirli|iirs  ras    un   a    siviiiali' 

ilrs  Ininlilrs  ilr  la  M'iisiliilili'  sii|irrli(irllr  on    iiinl' Ir.  I.V'Ial  innilal  r-l 

|iaiTiiis  liiiiilili',  lin  riinslalc  ilrs  linnlilrs  ilc  ia  HM'inniii'.  Le  ili'liir  si'  \iii| 
siiii\riil  an  il(''liiil.  mais  il  rsl  rn  |iailir  il  iiiiLiiiir  IV^Iirili'  un  lii\ii|iir.  Lrs 
ii'Ili'M's  Irnilini'nx  siinl  rNav.i'ii's  ;  ilans  i|nrli|iirs  ras  un  a  iiIisitm'  Ii' 
siiiiir  ili's  iiilrils.  I.r  |iiiiniisl  ic  iirnl  T'Iic  l'aMiialili'  ri  la  inalailir  aliniilir 
ini'iiir  à   mil'  LiniTisiiii  iiiiii|ili''li'. 

I.a  iialni  rcnrr'|ilialii-iii\r'lilii|iir  lin  s\iii|iiii Ir  Lr\ilrn-\\  r|s|i|i;i|  n  rsl 

|ias  ailinisr  |iar  liiiis  1rs  aiilrnis.  lirilains  il  riilir  rii\.  l'iirilirirli.  Srliii- 
liail/.  |la\  iilriikof  (  l'.M  j  i.  Iriiaiil  riiiii|ilr  iln  irliMir  ia|iiilr  ilrs  rniirliiiiis. 
ailiiirllrnl  i|ii  il  s'a^iil  il  nnr  alirTalinn  lii\ii|nr  ilrs  rriilrrs  iiri\i'ii\.  (Irllr 
iiilrr|Hrlaliiiiii's|  \  laisrnililalilr  |iiiiir  irilaiiis  ras.  mais  il  ni  rs|  il  anlivs  — 
\\rsl|ilial.l'^lisli'in  —  uii  I  rxislnirrilr  lovris  inllaminaliMivsilissr'ininr'Mlans 
la  mnrllr  i''|iinirrr,  Ir  linllir  ri   la  |iriil  iili:'iaiirr.  a  (''h'  iirllnnnil  rnislair'r. 

(j)  Ataxie  dans  les  névroses.  —  l,'ala\ir  sr  rrnnmlrr  i|nrli|iiefois 
riiinmr  Iroiiliii'  fiinrliiinni'l  chez  cri-laiiis  snjrls  iifitrasllu''ni(jiies  un  liystr- 
I  Kjiii's  :  rlir/  1rs  |Mrmins  l'alaxir  sr  rapproclii'  davaiilagi'  dr  l'iiicoor- 
iliiialiiin  I  r'ir'hrllrnsr  ;  il  r\islr  ilrs  \rrlii;rs,  dr  riirsilalioii  ri  ilr  rincer- 
lilmlr  ilr  la  maixlir,  i|nL'li|nrs  osiillalions  iln  liorir:  rrs  Iroiijjk's 
iraUci;iiu'i)l  jamais  riiiiriisilr  ilr  la  lilnhalioii  rrirljcllciisr.  Clu'z  l'iiystr- 
iii|ii(',  l'alaxifi  peut  rt'viHir  (miles  les  rormes.  isnli'ineiit  im  siiiiullaiiéiiient, 
(I  (III  (les  e(iiii|)l(!Xiis  sviii|»l(imati(pirs  ipii.  assurii".  à  il  anlres  syinpli'mies 
lie  la  m'Yiiise.  peniieilrmii  de  reiimnler  à  sa  M'iilahlr  nrii^inr. 

Si  riivsli'iie  se  iiianiresle  erdinaiieiiirnl  |iar  nii  riisrinlilr  ilr  synip- 
li'imes  i|iii  peniielleiil  de  la  diajiiiiisliipier  sriieinnil,  elle  sr  irvéle  aussi 
par  (les  coiiiplexus  s\iii|)l(iiiiatiipies  plus  rares:  simnlanl  plus  ini  moins 
rxarirmeiil  ceux  d(^s  l(''si(iiis  orLjaiiiipi  s  spinales,  i  l'irliralrs.  \iiirr  m(!'iiie 

Imllio-pidliiiiéraiiiiclles  :   |iliis  exrepli lelleinml  rllr  altrini   isnlihueiiL 

nue  rimiliiin.  alors  mèiiie  ipie  l'aelivili'  des  lenlres  ilnnl  iir'peiid  celle 
ilrriiirrr  s'r\i'rie  Mmiiialniienl  dans  rexrrnlinn  il  aiilrrs  aelrs  :  I  aslasic- 
aliasir  en  esl  nii  des  exemples  les  plus  IVappanls. 

Astasie-abasie.  —  S(jiiiiiiijiiiir  :  Alaxie  par  iliHanl  de  ronrdiualiim 
anliimaliipie  i.lai'coud  i. 

On  peut(i(''liuir,  averCdiaieiil  ri  llielin.  l'dsldsic-nhnsic  :  1  iin|inissaure 

inulriee  des  iiiembres  iuri'iienrs  par  di'Taul   de  e dinalinn   rrlalive  à  la 

slaliun  [astasie)  ci  à  l.i  iiiarriie  {abanie).  ])rvn[  par  Cliaivnl  ri  liielier, 
puis  par  (lliarriil  dans  ses  lerons  eliuiiiues.  ce  s\  ndrnine  lui  iliHiniliM'- 
inrnl  rlassi' dans  le  radrr  niisiiliiniipie  par  llloei]  (pii    lui  dniiM   son   nniii 


I  i.'orni.L'''  m:  I  i  Mninin:.  wa 

(l"asla>ii'-al)iisii'  :  ci'-^  aiilt'iiiN  m'  rinviil  ilii  irsic  |ia-  le-  |iii'iiiiciN  à 
observer  Ci'  ciliirux  |iliiMloiiii'ili'.  car  dr--  cNriniilcs  m  avaii'iil  l'Ii'  ra|i- 
|t()rlés  aiiparavanl  par  il  aiilrt's  aulciirs  i  llrii|iirl.  I.clirt'liiii.  .laccuiiil  : 
iiiai^  ils  l'iirnil  le  iiu'rile  de  le  ilt'ci-ire  il'iiiie  raimi  |ir(''cise  el  d'en  faire 
res>()rlir  la  M'rilaiile  migiiie. 

l/aslasie-ahasii'  iTesl  pas  Idiijoiiis  iileiirKpie  à  elle-inèiiie  :  clie/  le! 
iiialaile  elle  esl  le  l'ail  il"uiie  parésie  îles  iiieiuhres  iiii'i''rieins.  eliez  lel 
antre  la  slalioii  el  la  iiiarelie  soni  l'eiidues  irii|iossililes  par  île--  inuiive- 
iiieiils  eiinliiiiiels  îles  inemlires  inférieurs  donl  la  suiiilaiiielé.  le  ili'sdrilre 

et  l'inillilili'  rappellciil  phi-. nniii--   le^  iiion\i lils  elinn'iipir-- ;  elliv 

iraiilre>  enlin.  le  euipv  (>•>[  N,iiile\i''  il  eliaipie  pas  par  îles  oM-illal  ions 
lapiile--  lies  pieiK.  aiialui^nie--  à  eelles  de  la  Iri'jiidatiiHl  l'-pileploïile  :  le 
iiialaile  -^enilile  piiMiiier  -iir  plaee  :  aussi  C.lian'ot  al-il  dislint^in'  ileiix 
lornies  |iriiicipalos  d  astasie-abasie  :  I"  Vdsiush'-aixtxie  jtcudhilùiuc  mi 
sldso-hd.tti-phohic;  "2"  \'a.<titsir-(tl>nsic  atax'Kjne,  eelle-ei  ponvaiil  èlre  soil 
elioréiforme.  soit  tri'pidanle. 

Ashtsic-dhiisic  pdrdUitiijiK'.  -  V.Wr  peut  >e  pii'seiiler  à  ililIV'reiils 
<lei;rés. Chez  eei-laiiis  malades  il  y  a  iiiipessihilili'  ahsohie  de  se  le\er  du 
lit  011  d'une  chaise  pour  se  tenir  dehoiit  el  inareher.  les  cuisses  lir^ihisM'iil 
aussitôt  sui'  le  liassiii.  les  jjuMlies  sm'  les  ciiissi's  cl  le  malade  s  allaisse 
sur  le  sol  :  -~i  un  ne  le  soulient  sons  les  hra^.  il  ne  peiil  eM'ciilei-  les  mon- 
vemeiits  coordonnés,  adaptés  à  la  man  lie:  ilsnnlile  ipi'il  en  ail  peidii  la 
niéinoiro.  Chez  daulres  le  trouble  es|  mniii--  |iriiiiiiiici'.  Ilspcmenl  eucoie 

se  le\er  el    sr    |(>nir  debonl.  mais   ,ni    mo ni  de  sr  niellre   en  marche. 

les  membres  inli'i-ieiiis  s"('c,i|-|iMit  el  s'.iri.-nleiil.  cliaipie  pied  csl  détaché 
du  sol  avec  une  (■\lri''me  dillicnlli'  :  un  dirail.  siiivanl  la  comparaison 
classiiiue  de  (diaicid,  im  liés  jeune  enfani  inexpi'rimeiili''  encore  dans 
l'exécution  du  mécanisnie  de  la  marche,  ipii.  soutenu  par  sa  nourrice, 
s'exerce  gauchement  à  faire  ses  |Mi'miers  |)as.  De  lels  malades  smil.  par 
conire.  capables  de  saiiler.  de  daiiseï'.  de  nager,  de  faire  de  la  liicy- 
1  lelle.  elc  l.iMsi|irils  siiiii  au  repus,  rmichés  sur  leur  lit.  iN  pcuveni 
e\écul('r  au  commandemeni  tous  les  muinemeiils  avec  une  c'aiergie  et 
une  adresse  normales,  .rajimterai  que  1  iiili'uiili'  de  la  sensibilité  est 
relevée  dans  la  plu|)arl  des  observations  el  i|iie  le  sens  musculaire 
et  la  notion  de  pusition  des  membres  sont  iiilacis:  ce  iiesl  dniic  pas 
sur  le  compte  d'une  altération  de  hi  sensibilili'  ipie  rmi  penl  inriire  i-elte 
inaptiinde  foncliomielle  si  spéciale.  Chez  d  aulres  maladis  encore,  les 
lroiii)les  de  la  marche  ne  survienneiit  (piaprés  i|neli|iies  pas.  1rs  jambes 
el,  les  cuisses  lli''chissent  progressivement,  l'abaslipie  ne  penl  bienli'il 
plus  avancer  el,  si  mi  m-  l'assoit  pas.  il  s'alVaissr  sur  le  sid.  Hans  ces 
deux  dernières  variéli's.  il  ne  s'agit,  à  pi'opremenl  parlei'.  ipic  d'abasie 
par  slaso-baso-pliiibie  :  ceilains  snnl  aslasiipies-abasiipics.  d  aiilres  ne 
sont  ipi  abasii|iies. 

Astdsie-dhdxic  dlii.iiquc.  —  Ici  les  choses  se  passent  dillV'remmenl  :  au 
iiiomeni  où  le  malade  jiose  le  pied  sur  le  s.d,  les  membres  inférieurs  sont 
agités  de  mouvement  sans  Imi.  iucoordounés,  irréguliers,   ipiehiuefois 


Iirs  \i()lciil-.  i]iii  icnilciil  ri''i|iiililiii'  iiii|M)s^il)lc  :  li'  iiicinc  |ilii'iiniiirii('  m 
l'ôpMc  si  le  iiialadc,  smileiin  ^nn-  les  hi'as.  essii\c  (\r  iikucIh'i  :  ou  hifii 
il  so  prodiiil  smccssiM'iruiil  dc^  IIckIoiis  cl  (l;'s  (Alrn^idii^  liriiM|ii('s  des 
jaillîtes  cl  des  cuisses,  parfois  a\ci-  nue  c\li(Mir  ia|iidilc,  diiuuniil  lini- 

[ircssioii  des  secousses  delà  ciioi(''c  i\ll ■(■.  (Irllc  lorine  d  aslasic-aliasic. 

(lualilicc  i\v  rhin-i'-ifoyinc.  v^\.  (nMiiiic  la  ini'criIcMli',  iiiiic|iciiilaiilc  des 
Irowldes  ^\^'  la  seiisihililé  cl  lai-^M'  iiilacis  les  jinlrcs  iikiiivcmiciiIs  d{-s 
iiieiulires  iiiréricurs.  Les  inciiilni's  sn|icricuiv  ne  |iailiei|ienl  pas  d'or- 
dinaire à  ces  désordres  de  la  iiinlilili''. 

(liiez  cerlailis  malades,  raiionialie  du  iiMiineiiienl  coiisisle  en  ime 
soric  de  picliru^meiil  ou  de  hépidalion  {iishisic-iihnslc  Ir/'/iidanlc}.  l'.rii-- 
saud  a  déeril  nue  Iniiiie  spiM-iale  {dshi.sii'-dlnisir  siill(il(iirr\  caractérisée 
pai'  ce  l'ail  (|ue  l'aliasiiine  e\(''cnle  des  inonvenienK  1res  énergiques  di' 
flexion  el  d'cxleusion  des  mendoes  iid'erieurs.  non  ryllmiés  et  irréguliers: 
il  saule  ])lus  qu'il  ne  inaiclie.  il  procède  par  lioiids  cl,  à  chacpie  lioud, 
il  prend  des  points  d'ap|)ni  sur  les  objets  cnvirounauts,  alin  d'éviter  la 
chute.  Celte  rornie  dilVére  sensililenieiil  des  autres  variétés  d'astasic- 
abasie  en  ce  nue  des  phénomènes  hès  analounes  se  produisent  lors(|iie 
le  malade  esl  an  repos  sur  son  lil:  luie  simple  exeilalion  cutanée,  le  lelc- 
veno'nl  dn  |)ied,  snlliscnl  poni  l'aire  lï'apparaiire  ces  inouvenienis  iiréjiu- 
liers.  |iii  l'csh;  ces  dillV'renles  lennes  pen\<'nl  se  eondtiner  entre  elles. 

L'astasie-ahasie  appaiail.  pour  ainsi  dire,  à  Ion!  àf;e  (dejiuis  sept  ans 
jusqu'à  soixante-neul' ans.  d'après  les  ohserxalions  jusqu'ici  publiées), 
(die  snrvient  surtoni  à  la  suile  dnne  è'molion  morale  on  d'nn  choc  phy- 
siipie.  l)r(d'  loujoui's  ii  la  snite  d  nn  (dal  i''neilir  comme  dn  resie  lonles 
les  iliverses  manireslalions  de  IliNsh'iie  el  de  la  i rastliénie. 

Sa  durée  varie  avec  charpie  malade,  elle  cesse  d'hahilnde  aussi  hrns- 
(piemcnl  qu'(dle  esl  ap|iarne.  mais  il  ne  l'aul  pas  oublier  (pie  des  réci- 
dives pen\eiil  se  produire:  il  \  a  en  lè'alilé  anlaiil  de  types  d'astasii' 
aliasie  ipi  il  \  a  d'aslasiipies-ahasirpies.  |);mis  l'innueiise  majorili'  des 
cas,  Ic'diagiioslii-  ne  saurait  snppinler  la  moindre  dillienlli''.  ce  n'est 
qii'exceptiomiellemenl  qu'il  a  pu  e\is|ei  une  hi''silatioii  enire  celle 
alVeclion  el  nne  maladie  organicpie  dn  eei\elel .  L'asiasie-abasic  ne  smi- 
rait  être  conhindne  avec  les  effondreinciils  de  la  péiiode  pré-alaxi(pie  du 
tabès  (dérobenient  des  jambes  de  Ihizzard  i,  on  l/K/ordpliohlr. 

Kn  terniiuanl  celli'  élude  s:''nii(dogi(pie  des  liduldes  de  ri''(pnliliie  dans 
les  lésions  organi(pies  dn  svsiènie  nerxenx  el  dans  les  n(''\roses  je  men- 
lionncraicnc(n-e  ccnxqne  l'on  ohseixe  dans  la  maladie  de  Parkinson. 
La  jdnparl  des  snjels  ;illeinls  de  celle  alVeiiion  onl  nne  lendaiice  plus  on 
moins  mai(pii''e,  nne  l'ois  (pi'iK  eommeneenl  à  se  nielire  en  marche.  ;'; 
111,-iirlier  di'  pins  en  pins  \ile  le  corps  peni  lié  en  avani  el  a  ni'  pas  pou- 
voir s'arrèlei'  volonlaiiemeni .  (  hi  a  d  il  depuis  louLilemps  (pèilsoni  l'air 
..  de  courir  après  leur  cenlre  dei^iavilè  ».  \n  repos  e|  (|;ins  l,i  slalioi, 
dehonl.  il  snllil  sonvenl  de  lircr  Iri-^  léLièri'menI  à  soi  le  malaile  poni 
déterminer  celle  sorle  d.'  Inile  en  a\anl  —  anli''pidsion.  dn  (ddieni  un 
|)llénoinène    inverse   en    liranl    le    sujel    par  derrière.    Il    se    mel    alors  à 


ritoriii.ES  nr  i..\  Mmii m:.  w:> 

iMiinliiT  ;'i  rcciildiis  —  n''lr(i|iiilsiiiii  —  à  |i,is  ili'  |i|iis  i'm  |i|iix  |ii  (■•(■i|iil(''s 
■1  IiiiiiIk'I  ;iil  il  li'iic  ^i  mi  ne  Ir  sdiilcii.ill  |i,i^.  I.iii --(iiir  ,iii  lien  de  lairc 
'iiic  Iracliiiii  sur  hi   jiMilii' .iiiliiiriii'c  (ni    iMisliririiii'    ilii    Iumm'iiii    \:\    l.'iil 

siir  lin    (li's   im'i|(''s   (lu    ciiriis   le   iiiiilailr   I lie    r.irilciiiciil    ilc    cr    r(\\i-  — 

l,ili'Tii|iiiNiiiii.  (',1's  |ilii''iiniiii''iii's  |ii'iiM'iil  \.iiici'  il  iiili'iisili'.  il  lin  siiji'l  ;'i 
r.nilii',  niiii--  iK  Minl  rn  i:ini''i;il  iriinhnil  |iliis  iii,ii(|iii's  (|ii,'  hi  laiilcnr 
lie'-,  ini'iiiliics  ol  [iliis  iiriiis,'('.  Ils  ni'  siHil  lin  irsjr  ijnr  |;i  ciinsi'iiiifni  r 
lie  ci'llc  raidonr  des  nii'iiil)ri'-;  ri  ilii  Innn'.  i|iii  rnipi'rlir  li's  in.il.nlcs  ilr 
i'jiiri'  rii|iiiliMiiL'iil  los  iiKUivcnicnls  riiin|ii'iis,ili'iii  s  niTrss.iii  rs  |iiini'  ni.iin- 
li'llir  leiU'  t'Ol'jls  (M1  ri|iiililni'.  Iiiisi|n  mi  lui  iiii|ii  iinr  un  ili.iiiLirincnl 
ili'  posilioii  |)lus  DM  inoiiis  lu  iisi|nr. 

I!.    -      Vertige. 

Selon  l;i  di'llnilioii  ;issez  riMMniiiiK'inenl  ailniise  île  muii  ni.iilieX.  (lin''- 
rieaii  de  Mii^sv.  el  i|iii  ii''|ii)iiil  ;'i  riirii;iiie  r'(yni(doi^i(|iie  du  innl  :  l.e 
vriHi/c  >i  es|  nn  Innilile  léi  idiiiil,  nneenenr  despiisalidll,  snns  I  inllnenee 
diî  laiiutdlc  le  malade  rmil  que  sa  (iropre  |le^'^olllle  ou  les  nliiels  en\iiiiii- 
iiaiils  son!  animés  d  un  inuinemcill  ^ifaloire  nu  nscillaloiie.  »  (Tosl  nu 
svniplnine  inniinnn  à  un  j;iand  noinlire  d"alle(liiiiis.  snil  i^V'néfales,  suil 
locales  :  mais  i|  se  iiMiiirosIe  aussi  chez  1  indixidii  s.ijn.  dans  certaines 
riixonslailces  (|11  il  esl  ulile  de  enmiailie,  |iiiur  l'Iie  en  inesine  de  eoni- 
|ifeiulre  sa  |irésence(laiis  le  radie  (dinii|iie  de  lel  nu  lel  |iiiicessns  morbide. 

.le  déci^irai  par  coiiséqiienl  Imil  d  abord  les  plK'iiomi'nes  connus  en 
plivsiologic  expérimonlale  sous  le  nom  de  vciiir/f  rotalnire  el  de  verl'Kjc 
(/(dranicinc  sans  m"\  ôlendie  :  liiu  el  laiilie  a\,iiil  l'-li'  ili'jà  sinn;i|i''s  ;i 
|iro|ios  de  lataxie  lab\  iinlliii|ue. 

Vt>rti<ji'  riihttuirc.  —  Si  nous  lonruoiis  rapidemeiil  aiilonr  de  noire 
a\e  vi'rlical.  ou  même  si  nous  subissons  un  nmu\emeul  ia|iiile  de  rola- 
lion  sur  une  planche  nmbile  aiiloiir  d'un  a\e  \ei  lir;il.  el  ipie  rf  moine 
ineni  cesse  brns(piemeul.  par  noire  propre  \ohiiiir'  dans  le  premiei'  cas. 
ou  par  celle  de  roliservaleui-  dans  le  sn-ond.  les  objejs  eii\  iniunanls  mi 
notre  corps  nous  semblent  animés  d  nu  monvemenl  ;;iraloire  de  direrlioii 
op|)oS(''e  il  cidle  du  premiei'  mouvenierd  :  |)eudaiil  roccbisioii  des  \eii\. 
le  mouvement  illusoire  de  notre  corps  esl  beainonp  pins  inlense  que 
pendant  leur  ouverture,  mais  dans  ces  deux  coudilions  il  \  a  \eili::e. 
.\'(ms  ne  l'éprouvons  |)as  seulement  il  l'arn'I.  mais  aussi  peiidaiil  la  rola- 
lion  :  si  nous  i)renons  |ioui'  exemple  le  M'rlij.;e  ('■proiivi''  |iendanl  l'airèl, 
c'est  que  l'interprétalion  eu  est  plus  simple  el  plus  diierlemeul  appli- 
cable aux  cas  palholojji(|ues. 

VcrlKjc  {/alvaniquc.  —  Si.d'aulre  pari,  les  deux  iderlrodes  d'un  cou- 
rant «falvaiiiqnesoiil  appliipiées  sur  les  apophyses  maslonles.au  rnomeni 
même  on  le  courant  esl  l'ermé,  il  semble  an  sujet  en  expi'rieuce  que  les 
objets  environnants  se  di-placent  iki  pùb;  néf;alir  an  jiositir.  monvemenl 
comparé  par  Pnrkinje  à  celui  d'une  roue  se  dé|daçant  parallidemeiil  an 
visage.   Le  corps  semble  aussi  lourni'r  dans   le   miMiie  sens,    mais  celle 


ViCi  >;i':Mioi.oi:ir:  ni'  •^l"-77  M//r  a/.v.t-at.v. 

illiisiiMi  i'>l  (iiciiic  |ilii>  |i;nr,iilr  |icinl;inl  I  (ir(lii>i(iii  des  \cii\  ;  à  rdincr- 
liiir  (In  l'iMii.iiil  II'  iiiiiiiM'iiiciil  illii'<(iii('  ciiaiii:!'  (Il'  ilii'('(li(iii  ri  m'  r.iil  ilii 
ciiIIiimIc  \i'I>  r.iiiiidi'.  I.i'  M'iis  lin  iniiincnicnl  illnsdiic  ne  sriiiil  |iiinilanl 
|i,-i>  cnnshinl  cl.  (•(iiirdniK'niciil  ;i  I  (i|iini(iii  ilc  llrclilcicw  cl  irinilrcs 
iinlcni  s.  i|Mi'li|ii('s  indix  iiliis  .'iinaicnl .  à  l;i  le  in  ici  nie  dn  rnniaiil .  I  iiliisinii 
d'un  iniPUM'inciil  Liiraloiic  se  l'aiMinl  du  |iiilc  ni''L;alir  xci  s  le  |iii>ilir:  il  ne 
s'aj^ii  pins  aldis  d'nnc  cncnr  de  sensalidii  iiiai>  il  une  scnsalidn  n'ellc. 

V.i\  cIVcl.  dans  le  vciliiAC  nalvann|ii('  cl   dans  le   \ei'lii;('  rolaliiii'c.  des 

|ilu''ii(iniènes  dljjiniil's  s'adjoi^ncnl  aii\   |ih(''ii (''iics  siiitjeclil's  :  ici  cl   là, 

ils  siiiil  (le  iiièiiio  iinlrc  cl  coiisislcnl  en  des  d--iillalidn--  Liiraliiircs  un 
lalci-aics  (les  <;1o1jcs  dcnlaires  diiiil  rime  esl  liru>i|ii('  cl  laiilrc  Iciilc 
(llitzij;).  l'ii  (les  iiHiincini'iiN  d  iiicliiiaisnii  cl  de  iiilalidii  de  la  lèlc.  G\ 
nu'-iiic  des  iiioiiv(Mii(>iils  (In  liinic:  ces  nidUM'iiienls  siiiil  ilils  laiiipcnsd- 
Icnis.  PcndanI  le  xcriijic  i^alvaiii(|ii('.  le  cdcps  sallaissc  du  erdi''  du  [mMc 
IHisilir  cl  les  \en\  l'euarilenl  dans  la  niènie  dircclidn.  jlans  le  voilige 
idlaldiic.  les  veux  rcuaidciil  ilii  ciili''  d|i|iiis(''  à  la  diiecliiin  du  nionvc- 
ineiil.  par  Cdnsé(|iicnl  à  iianclic.  si  la  i-dlaiioii  se  lail  de  i^anclic  à  droile  : 
à  lancl.  les  nioiivcnienls  ('oni|i('iisaleiiis  du  liiiiie  sniil  |iai'l'dis  cxli(''ine- 
iMCnt  violents  (^t  peiivcul  iikmiic  i(iiii|ir('  I  (''(|iiililiic.  (les  n'acliinis  sniil 
d  ailleurs  siisrc|)lil)les.  (|naiil  à  leur  iiileiisili'.  de  grandes  \ariali(iiis 
indix  idlicllcs.  Iluiis  les  deux  e\|i(''i  leiiees.  Ic^  iiiiiincincrils  rt'cls  du  corps 
cl  des  \eii\  on!  une  direciidii  Iclle.  i|ii  ils  leiidciil  à  liillcr  ciinlre  le  inoii- 
venicnl  L;iialdirc  i|nc  iiiiiis  alliilMidiis  raii--veini'lil  aii\  dli|els  un  ni(''nic  à 
iidire  |ird|ii('  C(n'|is. 

Physiologie  normale  et  pathologique  du  vertige.  —  Si  la 
(p|i\si(ddiiic  c.\|i(''riineiitale  n  a  |ias  jns(|ii  ici  (''Ineiih''  la  uenèsc  de  la  scii- 
salion  vcrIigiMciisc,  elle  nous  es!  par  eunlrc  iriiii  i;iaiid  secdiiiv  |idiii' 
rciiionli'r  à  l'ori^iiio  des  (dicnoiiK'Mcs  salellilcs  d'oKlrc  (dijcelil'. 

Les  r(''ael  ions  oliserviTS  (liez  riidniinc  se  niaiiifesleiil  aussi  chez  I  ani- 
mal. I(irsi|n"un  le  place  dans  les  meniez  cdMililidiis  cxpi'rimenlales.  cl.  à 
d(''l'nnl  (le  renseij^ncincnls  sur  les  sciisaliiniv  ipie  ce  deriiier  ('■prouve, 
nous  pouvons  ariirmcr  i\[i  moins  que  I  un  cl  I  anlie  n'aLiisscnl  de  la  m(''inc 

i'açon  aux  mi-nies  excilalioiis.   He  celle  aiialdi^ic.  non-  sinii s  pdili's  à 

induire  (pie  l'animal  eomiiie  riidinmc  esl  siisccplijdedc  sciisalidiis  vcrli- 
fiincMises,  cl  c'csl  poiir(pioi  ces  pli(''iioiiii'iies  (''[udit^s  clic/  I  animal  soni 
appel(''S  (''t^alemciil  :  \ciligc  rolaloirc  cl  vcrlifie  galvaniipie. 

I.es  c(''l('lircs  e\p(''i'icii('es  de  l'Ioiircns  sur  le--  canaux  scmi-riieiilaircs 
nous  uni  (''dilir's  sur  la  complexili'  de  l'appareil  laliyrinlliiipic  :  elles  nul 
inirodnil  une  division  1res  iielle  dan--  sa  coiislitulion  analomi(juc  el 
phvsioloL;i(|ii('.  cl  il  esl  admis  iiiiiversellcmenl  anjoiird  liiii  (pie  le 
limaçon  cs|  un  ap|iareil  ada|il(''  à  renrcjiislrcmcnl  de--  ondes  sonores, 
par  c(iii--(''(|iiciil  piireiuenl  aiidilil'.  (pie  les  canaux  scini-circnlaires,  — 
piiiir  11  cniplover  (pinnc  rornmlc  i;(''ii(''ral('.  —  nous  i  ciiseiynenl  sur 
loi  ienlarmn  de  noire  h'^lc  cl  de  nuire  lorps  dans  rcspacc.  laiidis  ipie  le 
M'slilmlc  esl  alVccU''  à  la  peieeplioii  de--  iiinUM'iiicnls  de  I  raiislalioli.  A 
rcilscmlilc  (les  seiisaliolis  romiiie-  par  ces  deux  deriiiei-  apparciK.  on  a 


rnni  i:i  i:>  i>i:  /  i  .\iniii.rii:.  v>: 

(li.iiilt'  11'  iKiiii  (le  sens  sitiliijiir.  Les  liliio  ncivciisf^.  ijiii  |ii(Uiiiiil  li'iii 
(iiij;iiii'  dans  le  laliyiinlhc.  suivi-iil  r'^ali'inciit  ilcii\  \nii-.  Ic^  unes 
inriiiicnt  Iriii'  ori^ini'  dans  le  liiiiaioii  cl  ((iiisliliiciil  la  lacinc  ciiclilcaii  r 
ou  at(nistii|n('.  les  aiilrcs  xicmifiil  tli's  caiiaiix  scini-ciiciilaiics  (iioifilcs 
(aiiaiix  x-mi-ciitiilaiics  de  l'Iniiicnsi  cl  du  vcslilmli'  cl  fiirmi'iil  la  laciin' 
\oliliiilaiit'.  C.i's  di'ii\  racines  mil  des  cdiiiicxiiMi^  ceiilrales  liés  dillé- 
leiiles.  .le  i'a|)|iellerai  seiiieineni  (|iie  la  laiiiie  veslihnlaii  c  ^r  li'iinini' 
dirceleincill  cl  pai  lielleineiil  (Ijiin  le  ceivelel  ueiiiiisi. 

Il  esl  dcinoniré  aiiiunrd  liiii  i|iie  li'--  iiKiineiiieiils  ei)iii|ii'nsaleiii  n.  aii\- 
(|iiels  il  a  clé  l'ail  allnsioii  plus  li.nil.  Iciiil  déraiil  chez  l'aniiiial  |iii\(''  de- 
laliviiiillies  (iii  siMi|ileiiit'iil  des  i  ;iii;iii\  seiiii-eireulaiies.  que  eel  .iiiiiiial 
soit  soiiiiiis  au  verliiîc  ^alvaiii(|iie  ou  au  xcrtii;'!'  rolaloire  :  ec  i|iii  |ii'i  luel 
dallinner  (|ue  dans  ces  deux  e\|iciieiices,  les  n'-aclions  de  I  auinial  noi- 
lual  ont  leur  orii-iiie  dans  idk-  irrllaH(i)i  des  c(iiiai(.T  seiiii-cirrultiircs. 
(!eilaius  t'ails,  oltservi''s  clic/  riHiniiiic.  eonlirmenl  d  ailleurs  alisoliiiiieiil 

celle    nianièi'c  de   \oii    :  m   dlel.    m inlire  eniisidcialile    i\r    soiiids- 

iniiels  u'exécnlciil  aiiciiii  iiioii\ciiieiil  coiii|ieiis;ilt>ii!-  |ieu(iaiil  cl  a|iivs  la 
rotation  ou  pendant  l'excitatidii  ^alvaiii(|uc.  el  ncpronvenl  aucune  sen- 
sation M-rli^incuse.  Or  on  sait  coinliicii  sniil  (Vcquentes  chez  ces  malades 
les  alléralioiis  du  lali\  riiitlie.  alliMalimis  ipii  cnhaiiieiil  une  aliolilii]ii 
conipictc  des  loiiclions  lali\  liiilliicpH's  :  il  cs|  pciiiiis  d'en  conrliire  (|ne 
chez  riioninie.  le  veitij;!'  j;alvani(pie  cl  le  xcrli^ue  Kilaloire  oui  leiii 
orij;ine  dans  une  ivrildlum  ilrs  ((uuiii.r  scmi-iirciildirrs. 

A  ciMi''  de  (  es  lails.  i|  csi  iiulispensalde  de  rappeler  les  iii(Mi\eiiieiils 
d(''S(n'(lonni''s  de  la  Icle  idiscivi's  par  Moiireiis  sur  les  pigeons  anxipiels  il 
a\ait  piipii'  un  cmiIcm'  les  canaux  sriiii-circiilaires,  luouvenienls  (pii 
\ariaienl  snixaiil  le  canal  li'si''  i  lioii/oiilal,  xerlical.  saf;ittal  i .  Il  \  a  lien 
de  se  deniandei  eu  <'llet  si  la  Mipprcssioii  hrusqiic.  partielle  ou  lolale. 
des  ronctions  des  caiianx  scini-eirciilaires  u  Csl  pas  capalilc  de  prouKpur 
le  vei'tii;e  Itnit  aussi  hicu  ipi  nue  irritation?  (hi  verra  plus  hiiinpie  cer- 
taines l'orines  de  verti^^c  suni  |ieiit-èlre  en  rajiport  avec  iiu  tiiiuide  lalp\- 
lyntliiijue  plus  souvent  ii  rilatil' ipie  paralytiipie. 

Il  iui>  tant  expliquer  luaintenaiit  coiniiieiil  à  l'irritation  lali\  rinllii(pie. 
DU  nicine  à  l'irritation  des  canaux  seini-circnlaires.  succède  la  sensation 
\erlijiinense.  l'onr  cela,  il  est  utile  de  rappeler  (|ue  le  vertige  ((insiste  en 
un  niouveincnt  illusoire  des  olijets  ou  de  notre  jiroprc  corps.  ],c  iiioiive- 
inent  illusoire  du  corps  est  plus  intense  coniine  rapiditc''  pendant  I'ikm  lii- 
sion  des  yeux  et  c'est  par  lui  qu'il  laul  (  omuicncer  à  chercher  la  solution 
du  prolili'nie,  parce  (piil  peni  ('Ire  lail  r(iinpl('t(^nient  ahstraction  des 
sensations  rétiniennes. 

Par  les  canaux  senii-circiiiaircs  nous  percevons  la  siinalioii  de  nolir 

lète  et  de   notre  corps  dans  res|iace.   leurs  d(''placements.   elc Tonle 

luodilieation  app(irt(''e  ;i  notre  allitiide  produit  une  variation  de  pression 
cndolvni|>liatiqne  dans  les  canaux  semi-cii'culaires,  d  nn  cfité  luie  aniiuien- 
tation.  de  l'autre  une  diininnlion  :  colle  variation  de  pression  exeiee  ;i 
Miii  tour  une  excitation  ou   nne  suspension  d  action  sur  les  tcrininaisous 


-i.Minidf.ii-:  iii;  s)  ^u:m/:  \i:i;\  i:i  \. 


iiciM'iiscs  (|ui  liaii;ii('nl  ihiiis  Ic^  ;iiii|ioiilrs  (les  (■aii;iii\  ^('iiii-ciicnhiiri's.  Les 
\iirialiuiis  (le  |iiTssiiui  siiiil  les  r\(ihiiih  |ili\siiil(iL;i(|iH's  des  Içiliiiiiaisdiis 
iiciM'iisi"-  dans  raiii|iiiiilr  îles  raiiaiix  sciiii-rirriilaiics,  ce  soiil  elles  (|Me 
lions  |iene\(iiis  en  M'alili''  el  ikhis  les  iiilei|in''liMis  eiiinnie  innineiiienls. 
ilr.  (|iie  se  |Miiiliiil-il  an  ininnenl  de  I  aiiiM  i|ni  siiil   une  idlaliiiii  rapide? 

I.a  in'ess'mn  eiididviii|)iiarK|ne  varie  lnnsi|neiiii'iil  el  elle  s'exerce  en 
sens  ciiniraii'e  de  celui  i|irelle  a\ail  |iendaiil  la  nilalinn:  il  ii  v  a  {las  en 
de  ineineinenl.  mais  la  vaiiarniii  lMns(|ne  de  |iressliiii  a  i''li''  iiilei|iri'li''e 
cinnini'  lelle.  |iaii'ei{iie  nrdiiiaiienieiil  elle  esl  |M'ii\iii{nr'e  par  lui  :  loinine 
dil  Taille.  ..  |i(inr  (|iie  la  |ieicepliiin  un  le  jn^ieinenl  ariiinialir  se  pro- 
diMM'.  il  l'aiil  el  il  snllil  ipie  la  seiisalion  nii  raclinii  des  cenires  sensiliCs 
se  pi-odnise  ».  l'ar  coiis(''qiieiil .  cliaipie  fuis  ipie  la  pression  endol\  inplia- 
liipie  an;^iiiiiile  hiaisipienienl  an  iii\ean  des  anipunles  di's  canaux  senii- 
cireiilaires.  lions  peneMius  un  nioinenienl.  ('e  n  es|  pas  sur  la  sensalion 
elle-inèine  ipie  iiiiiis  nous  laisoiis  illnsioii.  mais  jiien  sur  l'olM^ilie  même 
di'  celle  sensalion.  Il  n  \  a  donc  pas  lien  de  sV'Ioiiiii'r  cjiie  le  verli;;e 
soil  lin  svnipirime  de  coiiLieslioii  on  d  liémorraiiie  lalivriiilhi(|ne,  voire 
même  de  lésions  de  roreille.  ddiile  iiilerne.  Ilaiis  ce  dernier  cas.  lonle- 
l'ois,  nous  pouvons  invoipier  une  cause  un  peu  dilli'ienlc.  Il  esl  possilile 
cil  ell'el  ipie  dans  lonie  li-sion  inllammaloirc  de  l'oreille  iiileriie,  les 
liliii's  nervi'iises  parti('i|)eiil  an  processus  plileL;uiasif|ue  ou  sul)issL'ul  luic 
irrilalioii  :  or,  si  on  sVn  rapporle  à  la  loi  de  l'énergie  s|)L'cifi((uc  ilos  ueiis, 
l'irrilalion  des  iilires  nerveuses  ipii  IransmeltenI  li^s  excilnlions  recueil- 
lies an  niveau  des  ampoules  el  cela  ipielle  ipie  soil  la  nature  de  raj^enl 
irrilanl  —  doimera  lien  aii\  nieiiies  seiisalions  ipie  les  irrilanls  pliysio- 
lo^i(|nes  de  leurs  lerminaisons  :  ceci  nous  perinel  eiiccirc  d  ex|ili(jner 
les  illusions  de  nionvemenl  el  le  \erliiie  coiisi'cnlirs  à  l'excitalion  |;alva- 
iiique  du  iieiT  laliv iiulliii|ne.  On  peiil  iniMiie  i^i'iuMaliser  davanlai;e  et 
dire  (|U('  l'irritation  cenlrali'  des  syslemes  des  Iilires  i|iii  conduisonl  les 
e\cilalioiis  labvrintliiipies  se  manileslera  rorci'inenl  parle  vertige,  |)aiTaul 
la  patlio;^(''nie  de  ce  svmptôme  an  cours  des  allei  lions  du  systènu'  nerveux 
central  (cervidel,  isthme  de  renct'plialei  de\ieiil  1res  simple. 

Kn  eompreuaiil    le  verti,ue  i;alvaiii(| I   li'  veilii^e  rolatoire  sons    une 

même  d(''iioiiiiualioii.  celle  de  rcfH(j('  nuriciihiiff.  il  esl  très  louiipie 
d'ariirmer  ipi'il  pi'iil  se  maniresler  par  snile  d'irrilatiou  de  l'aiipareil 
périphéri(ine  des  libres  de  Iransmissioii.  des  centres  siMisilil's  et  entin 
des  eculres  eoiiiéaux  de  perceplioii  ipii  en  smil  ralionlissanl  ultime. 
C/esl  |ioni-f|uoi  il  n'y  a  pas  lien  d'iire  surpris  de  voir  le  veiii.i^e  rolatoire 
lijiiirer  dans  la  symptomalolo^ie  de  1  éiiUrpsir. 

[,a  plivsiologie  palludo.niipie  du  verlii;!'  peut  êlre  envisagée  i\n  peu 
(liiréi'enMncut  :  on  peut  se  demander  en  ell'el  si  les  iiion\eineuts  compen- 
sateurs ipu'  nous  e\i''iiilons  pendanl  la  rolalion,  iiioii\eiiients  ipii  tendent 
à    conlrebalaïK-i'r   l,i   l'orce   cenlrirnge.   ne   soiil   pas  snscejdililes  de   nous 

doniiei   rillusioii  d'un  inemeiil  giraloiie  de  sens  cou  Ira  ire  lorsipiils  ne 

soiil  pins  conli-ebalaucés. par  (die?  ('.'esl  là  une  simple  livpolliése  dont  la 
juslilicalion  n'a  pas  été  l'aile. 


u:"i  i:i  /•;>  /'/    /  .1   uni  II  1 1  r.  \i\' 

l.r  M'ill^c  |(;illliil(ij;i(|ii('  lic  ((illMsIc  pas  loiliiilll's  rii  un  iiiuinciliclil 
illiisdiic  (le  rolalidU  soil  du  cdiiis,  sdil  des  iiltjfls;  cl  il  sa^^il  parlois 
aussi  (riiiic  illusion  de  ciilhulc  d'avaiil  eu  ai  rii-ic  uii  d'ai  ri('i'(>  eu  avant, 
de  sdult'vcuR'ul,  diurliiiaisun  lali-i'alc,  clf.  Dans  ccrlaines  condilions. 
clu'/.  l'individu  noiiual  les  ummucs  plK'Uonirncs  peuvent  avoii'  lien:  cela 
d(''pend  luiiipienieid  du  sièj;e  de  riiiilalinu  sur  tel  un  tel  canal  seini-cir(tn- 
laiie  un  d'une  pir'dunMiiauee  de  l'inilalidu  sur  l'un  d'eux.  Le  verlij,'(! 
i;al\aui(|ne  el  le  \eilifie  rolatuire.  (jui  (ud  iieanedup  d'analogie  eidre  eux, 
diilèrent  cepeudani  (|uanl  à  l'cnienlalion  exaele  iln  uiouvonient  illusoire, 
[laree  (|ne  dans  les  deux  e;is  ce  ne  soûl  pas  alisolnnient  les  mêmes  libres 
(|ni  suivissent  l'irrilalioii.  l'ar  un  raisonnement  analogue  à  celui  (jnc  j'ai 
exposé  précédennueid.  loisiju  il  s'ai;ira  d'une  all'ecliou  des  contres 
nerveux,  le  caractère  du  verlij^c  vaiiera  avec  la  localisation  du  processus 
niorhide.  l,oi's(|ue  l'irrilalion  se  localise  an  sesliljule  ou  appareil  oloU- 
lliiijur  ou  sur  les  libres  ([ui  y  prennent  leni-  orii;ine.  le  verligc  consistera 
en  une  illusion  de  pi-ojection  ou  de  propnlsi(m  du  coips  en  avant. 

I.(us(pie  les  yeux  sont  ou\er|s,  le  \ei(iji('  |ient  consister  encore  en  \n\ 
mouvemerd  illusoire  dos  objets  seuls  ou  associé  à  nu  mouveiuenl  illusoire 
du  corps.  A  (|noi  devons-nous  rappoitor  le  monvemeut  illusoire  des 
idijels.  (pie  nous  percevons  à  larièl  brus(pie  t|ni  siiil  un  mouvemoni 
rapide  de  lotatiou  ou  bien  pendaul  le  passage  d  un  courant  nalvanii|ne  à 
Iravers  les  a|)0|)liyses  masIoïdesV  II  est  liors  de  doute  cpie  les  uiouveuieuls 
compeusalcMU's  —  uyslagmus.  incliuaisou  el  rotation  de  la  lèle,  elc.  — 
soid  indépendants  de  la  rotaliou  vertigineuse  on  dn  moins  (pi'ils  ne  soûl 
pas  pioduits  par  elle.  Ewald  a  dc'monlii''  eu  eiVet  expérimentalement  i|ue 
la  suppiession  de  1  iuilnx  (('iM'bral  ne  porte  atteinte  qu  à  leur  intensité 
et  dans  une  faible  mesure,  de  seule  (pie  ces  mouvements  peuvent  être 
considérés  comme  se  passani  principalement  eu  deluns  di;  la  couscience 
et  de  la  volonté:  ce  sont  des  mouvements  réllexi"».  I.e  \(Mlige  ii Vsi  doue 
pas  la  cause  des  inouvemenis  compensateurs. 

Inversomciit,  est-il  exact  de  dire  (jue  les  mouvements  (  (iin|iensaleuis 
n'inlei'viennent  nullemenl  dans  la  production  dn  vertige".' 

Ilitzig  (I<S9'.l)  l'ail  reinar(|uer.  à  ce  sujet,  ([u'on  peut  suspendre  rillusion 
(jui  se  produit  au  momenlde  1  arrêt  brus(|ne  d'un  inonveineul  de  rotation 
par  la  (ixaliou  mécani(|ue  des  globes  oculaires,  eu  les  pressant  én(!rgi- 
(]ueiuenl  avec  les  doigis.  on  bien  encore  en  tixant  avec  les  yeux  un  doigt 
placé  tout  près  des  globes  oculaires.  (In  sait  d'ailleurs  que  des  mouve- 
ments apparents  des  objets  se  |)roduiseiit  cbaqiie  lois  que  l'axe  visuel  est 
dévié  de  la  ligne  normale.  I.orsijue,  par  exemple,  on  imprime  par  une 
.  pression  brusque  nn  dé|ilaceiueut  du  globe  oculaire  droit  de  dedans  eu 
deluu's,  les  objets  extériiuirs  paraissent  se  déplacer  vers  le  c(')té  gaucbe; 
aussi  llitzig  at'tirme-t-il  que  le  mouvement  apparent  des  objets  extérieurs 
dépend  directement  du  nystagmus  galvanique  ou  rotatoire.  Supposons  en 
elVel  (pie  les  objets  se  déplacent  de  droite  à  gauche,  les  yeux  se  porteront 
aussi  à  gauche  |ionr  ne  pas  les  perdre  de  vue;  supposons  maintenant  que 
nous  tournions  à  droite,  nos  yeux  se  porteront  à  gauche  comme  pour  ne 

DtJER'.XE.  —  Soiiiiolosie.  'i9 


'if,n  >i:. Million  II-:  1,1   >y>ii,Mi-:  _\i:i;\i  i  \. 

pas  |ici(lic  (le  viif  les  iihjcts  (|iii  se  lidiivciil  iIcn.iiiI  ikhis.  mais  ces  iikiii- 
vi'inciits  sont  iiulL'pLMidaiils  de  la  voloiik".  |iiiis(|irils  se  inodiiisciil  inèiiii' 
pciidanl  roccliisioii  dos  |)aii|)ières;  dans  les  dciiN  cas.  les  olijcls  sdilciil 
du  ('liatii|)  visiii'l  l'I  lions  fixons  uolrc  allcidiim  suc  un  anlie  point,  ddi'i  le 
nvsla^nins.  Lorsipu'  le  nuJUVonicMl  de  ridalion  cesse  lirns(pienieid.  nos 
yeux  oscillent  encore  à  ce  nionienl  iiiènie.  coinine  si  les  oijjels  tournaient 
de  droite  à  gauche,  et  connue  notre  |iro|ire  luniivement  de  l'otalion  est 
terminé,  c'est  au  monde  extérieur  ([ue  nous  le  ia|)|iortons.  En  résume'',  les 
oscillations  nystagmiques  ont  lieu  chez  un  individu  normal  soit  pendant 
le  dé])lacemenl  ou  la  rotation  des  ohjets  i|ui  rentourenl,  soit  pendant  sa 
propre  rotation.  Si  la  rotation  cesse  hrus(|iUMnent.  les  oscillations  de  ses 
yeux  lui  donnent  l'illusion  dun  mouvenieul  du  monde  extérieur,  puisque 
d'un(^  part  elles  seraient  les  mêmes  si  le  monde  extéi'ieur  était  réellement 
en  inouveintMil.  et  que  d'autre  jinrl  il  a  conscienco  (pie  son  propre^  mou- 
vement de  rotation  a  cessé:  d'oi' peut  corudnre  (pie  si  dans  \o  verlige 

le  inoiivement  apparent  du  inonde  extérieur  est  en  réalité  une  illusion 
d'origine  rétinienne,  le  nystaginus  en  est  la  cause  immédiate. 

Divers  ordres  de  sensations  concourent  à  la  représentation  menlale  de 
noire  situation  dans  l'espace.  Nous  venons  de  voir  l'importance  de  pre- 
mier ordre  des  sensations  qui  ont  leur'  origine  dans  les  canaux  semi- 
circulaires  et  le  vestibule  :  les  sensations  musculaires,  les  sensations 
péri|iliéri(pies  —  tactiles,  osseuses,  articulaires.  —  les  sensalions  visuelh^s 
\  iiarlicipent  dans  des  proportions  variables.  A  1  état  normal,  il  y  a  une 
concordance  parfaite  dans  les  renseignemeiils  i|u'apportent  à  la  C(mscieiice 
les  divers  sens;  dans  le  vertige,  il  y  a  eoiitradictiou  entre  eux.  D'apivs 
Ewald,  c'est  de  la  connaissance  de  ce  rapjiorl  entre  les  perceptions  des 
mouvements  de  rotation  de  la  lète  et  des  perceplioiis  des  sensalions 
musculaires,  que  naît  en  grande  partie  et  la  sûreté  dans  nos  mouvements 
et  iioii-e  jugement  de  leur  bonne  adaptation.  Si,  d'après  le  même  auteur. 
sous  une  iiilliience  ipielcoiique,  telle  (pToii  mouvement  de  rotation  trop 
violent,  un  mouvement  passif  ou  une  oscillation  trop  brusque,  ce  rapport 
estalléré,  latteiiile  portée  à  lorgane  du  sens  de  Gollz  —  appareil  laby- 
riiitliiqiie  —  se  traduit  par  le  vertige. 

Le  vertige  sera  donc  aussi  la  conséquence  d'une  traiismission  impar- 
faite ou  incomplète,  soit  des  impressions  musculaires  ou  d'une  altération 
des  centres  qui  les  élaborent  et  les  perçoivent,  soit  des  impressions 
visuelles  :  il  n'est  pas  plus  difficile  de  s'imaginer  comment  une  irritation 
des  fibres  qui  tiansuiellent  les  impressions  iniisciilaires  et  périphériques 
dans  les  c(Mitres  nerveux  peut  donner  rillusi(ui  d'un  mouvement,  qu'il 
n'a  été  dillicile  de  s'expliquer  le  vertige  auriculaire,  dans  des  conditions 
analogues. 

En  résumé  le  vertige  est  un  pln''iiom('iie  (pii  apparaît  toujours  dans  les 
mêmes  conditions,  c'est-à-dire  à  roccasion  d'une  irritation  brusque  d'un 
organe  des  sens  ou  des  fibres  qui  transmettent  ses  impressions  et  cela 
en  dehors  de  lout  concours  de  leurs  excitants  physiologiques.  Peut-être 
serait-il  iiréféiahle  de  dire  :  à  l'occasion  dune  moililicatioii  brnstiue  ;  il 


;/,■"/  /;//;>  /)/   /  .1  MdTii  II i:.  'ibi 

csl  |i(issilili'.  en  cllcl.  (|iii'  l;i  sii|i|in'SMiiii  l)iiis(|ii('  di-  cerlaiiR's  soiisalions. 
M)il  |i;ir  (•llc-iiii'iiii',  Miil  par  le  iciirdrcciiiciil  (|ira(-(|iiiL'i'(Mil  les  sonsalions 
pcrsislaiitcs,  |)ii(vii(|iu'  ;i  sdii  loiir  Ir  xcrliui'.  I.'oi  ii^iiic  du  vcilijit;  csl  soil 
à  la  |ir'ii|tlu''iii'.  soil  aii\  ci'iilir--:  li'  mmIilii'  ii  i"-I  |ias  iK'ccssairciiKMil  iiii 
Iroiihir  crivhrdl.  Le  rciM'aii  sr  li(>iii|i('  dans  (|ii('l(|iics  r;\<.  il  l'sl  lri)m|)i'' 
dans  la  |)luparl,  c'csl  w  (|iu'  dil  l'aine  do  la  liK^ni  suivanic  :  «  I  ii  idijcl 
<Mi  niu'  itropriéli'  (|ni  n"(>\isl('iil  pas  mins  scinldcnl  cxislcr,  l()is(|n{'  l'ollel 
liiial  (|ni'  d'tirdin.iii  r  ils  |M()\0(|ni'nl  en  nous  par  un  inlciini-diaire,  so 
pniihiil  (Ml  nons  sans  (pi'iis  r\is|nil.  j.rni-  Inici  ini'iliairc  les  icniplacc  :  il 
Icnr  ('ipiivanl.  » 

Mais  à  ci'ili''  dt's  cas  dans  lcs(picls  l'illnsimi  dn  incnncincnl  csl  pafi'ailc. 
il  {'u  csl  danliis  m'i  celle  illnsioii  n'est  iprébanchée.  il  nons  seinldc  (pie 
nnlrc  cnips  csl  s(niiev(''  on  l)ii'n  liini'iic  anloiii'  de  l'axe  vi^lical,  elc.  cl 
poui'lanl  lions  avons  conscience  ipi  an  nicnie  iininienl  noire  c(nps  es!  an 
repos;  celle  coniradiclion  est  le  K'siillal  dn  (i('sacc(n(l  eiilre  les  (liir('- 
reiiles  sensations  (pii  nous  ieii*-eii;iieiil  iiorinaleincnt  sur  noire  siliialion 
dans  l'espace,  ;i  coiidilion  lonlcfois  (pie  ce  d('sacc(n(l  |ii(i\ieniie  d'une 
irrilalion  de  inoyeniie  inleii'^ilc.  ^oil  d'un  oijaane  des  sens,  soit  de  ses 
lilues  de  Iransniission.  l  ne  trop  grande  irrilalion  aniiiliilerail  à  son 
prodl  loiiles  les  (l(nui(''es  (pii  nous  sont  lournies  par  les  autres  sens,  et  les 
sensations  (|u'el!e  l'ait  naiire  rempliraient  à  elles  seules  le  champ  de  la 
coiiscieiice  :  l'ilhisiou  du  verli^c  seiail  comijlète. 

Sympl(")ine  accessoire  dans  la  plupart  des  maladies,  le  verli;^e  ac(|uiert 
dans  (|iieliines-nnes  une  iniporlance  capilale  cl  c(nislitue  |iresf|iie  à  lui 
seul  loiile  la  syinploiiial(do;;ie;  par  exciiiple  le  icriif/c  de  Mniièvr. 
Ailleurs,  malgré  son  rijle  lirs  ell'aei'',  il  diMinc  encore  son  iumii  à  la 
maladie  :  l'crlKje  de  Golicv.  roiif/c  jxirdhisdiil . 

'i'anloj  il  sr  picsenle  linijoiirs  sous  la  m(''me  t'(nane  et  les  sympU'nnes 
satclliles  ne  varienl  pas.  c'esl  le  rcrlif/c  rolaloirc  avec  tout  sou  corti'ffc, 
il  est  dil  alins  sysli'inalisi''.  Tanl('d  les  sensations  vertigineuses  et  les 
sMiipli'imcs  ((nicomilauls  sont  mal  (l(''liiiis  et  variables,  le  vertifie  est 
asysttJmatisi''.  Le  verlij^c  de  .M('ni(''re  est  le  tv|H'  dn  preinier.  le  cc/V/r/c  du 
)tcurastlii')ii<iur  celui  du  second. 

Sémiologie  du  vertige.  —  Ku  appliipiant  à  la  classilicalion  des 
v(U'tij;es  les  doiuu*es  de  la  pliysiolo{iie  expos(ies  plus  haut,  je  disliii<j;uerai 
les  verlijjcs  par  lésions  des  arf/anes  des  sens  :  vevlign  aurirnlaire. 
verlù/c  visuel,  et  les  vertiges  par  lésions  des  fibres  de  transmission  ou  des 
centres  :  verli<ie  épileplli/iie.  rerlij/e  des  ajfections  cérébrales.  Knlre  les 
deux  trouvent  place  les  verliges  dans  certaines  (iffeclions  médullaires 
(se  (!'rose  en  placpiesi. 

Les  rerli(jes  sigiiah-s  au  cours  des  maladies  (jénérales  et  des  intoxications 
pourraient  rentrer  dans  l'une  des  deux  |)remières  catégories,  car  l'agent 
morbide  les  provo(pie  en  agissant  soil  sur  les  organes  des  sens,  soit  sui' 
les  libres  de  transmissioii  ou  sur  les  centres;  ils  seront  i^'ludit-s  iiL'aninoins 
à  |iarl,  car  il  n'est  pas  |)ossihle  de  sp(''cilier  cette  action  dans  cliai|ne  cas. 


'i;,-.>  si:.\iini(ii,/i   iiii  >)  SI i:\ii-:  \i:iivi:i  \ 

Li's   /'t'/'/frycs   irjh'.res.  n-rlii/r  (iitslitiiiiL\  vcrlHji'   hiri/iK/c.         iloiil 

lii  pliysio-palliologic  csl  ciicoïc  ciihnuM'c  de  (|ii('l(|iifi  (il)sciiril(''.  iiciivcnl 
iiis(|ii'à  lin  rc'i'laiii  poiiil  iMic  assiiiiili's  aii\  vorli^ps  des  iiialailics  nriK'- 
i-alcs  et  (les  iiitoxicalidiis  cl  seronl  dcciils  apirs  ciin. 

1,0  vcrtific  inenldl  du  iicvropalhc  csl  un  troiiMc  |isyclii(|iic,  l'oiic- 
lidiiiicl,  (|iii  à  cause  {\i'  sa  iialni'c  |iarliculicrc  cl  Ac  j'ali^cncc  d"im 
siihsiraliiiii  aiialoiiii(|uc,  doil  cire  ('■liidié  à  pari. 

Le  verlif)!'  jxD-alji.sanl  ou  nnildilir  ilr  Crrlier.  aHeclioii  dans  laquelle 
le  veiiijj:e  joue  lin  rôle  accessoire  cl  1res  cil'acé,  sera  rohjel  d'une  élude 
spéciale,  à  cause  même  de  rinlérci  parli<ulier  (pii  s'allache  à  celle  alVec- 
lion,  hieii  que  le  vertige  en  Ini-mcme  soil  1res  comparable  ici  au  veilige 
|iar  li'sion  lies  organes  des  sens  ou  des  ccnlrcs. 

Si  la  caraclérislique  du  vertige  csl  lilliision  d'inslaliililé  tU'  noire 
|iro|irc  corps  ou  des  oiijels  envii-onnanis,  il  saccompagne  liabilucllemenl 
ilnn  ccriain  nondire  de  symplômes,  ipii  varient  par  leur  inlensih'  ou 
nii'iiic  par  leur  nalni'c  suivani  le  siège  ou  la  nalure  de  la  lésion  cau- 
■~al<'.  On  a  niènie  rangé  dans  l(!s  phénomènes  verligineux.  des  (roubles 
(pii  ne  ra|)pellent  que  très  vaguement  les  symptômes  hahiluels  du  vertige 
et  qui  siirvieunenl  à  loei-asion  dune  sensalion  encore  tirs  mal  dé'llnic 
—  obmibilations,  {roubles  d(>  conscience,  perle  de  conscience.  --  Aussi 
inie  (l(!sciiption  générab;  du  \ertige  ne  s'inqiose  pas  cl  pour  la  clarté 
de  rexpositioii  il  est  pn'Ti''ialile  d'iniliipii'r  ses  caraelères  à  pi'iqios  de 
cliaipie  <'as  pathologique. 

1.  VKHTKais  u Oiiua.NK  sK.Nsi)iiii:i,i,i,  (Il  i'i:iui'MKi!iori:.  -  1"  Vertige  auricu- 
laire. — ■  Après  la  courte  étude  expiTinicntali-  (pii  en  a  été  l'aile  et  de  parla 
iicitcti'  de  ses  symptômes  (;t  île  son  (^(dntion.  le  verlige  auriculaire  sera 
loiil  (i'aiiord  étudié;  il  se  présenti;  sons  deux  l'ormes  :  le  vcrUije  de 
Mrnii'ir  et  Tc/rt/  rcriirjineiix  (Charcoli. 

be  ierti()e  (le  Môiiière  (vertir/o  ah  aitrr  leesa]  recoiniait  cominc  cause 
immédiate  et  l'ondamenlale,  une  hypertension  intra-labyrinlhique  déter- 
minée elle-même  par  une  aireclion  siégeant  dans  l'une  des  trois  parties 
de  l'appareil  auditif  :  soit  le  cohiIkH  (iiidilif  exienic  —  la  cause  la  plus 
commune  ici  est  un  bouchon  de  cérumen  refoulanl  le  tympan,  mais  il 
faut  invoquer  aussi,  à  côté  de  cette  cause,  ime  hyperexcilabilité  labyrin- 
Ihiipie  propre  à  certains  siijels;  .soil  rorcille  iiioi/eiiiic  —  c'est  surtout 
la  sclérose  de  la  caisse  du  tympan  avec  ankylose  dcsossclels  et  la  sclérose 
de  la  l'enétrc!  ovale,  s'observant  principalement  chez  les  goutteux  et  les 
arléi'io-scléreux.  La  suppnialiim  aigiiè,  on  chronique  de  la  caisse  conduit 
au  im''inc  résultat.  L'hypertension  iabyiinthique  peul  encore  élri'  la 
consé(pieiice  de  robiiti''ralion  de  la  caisse  pai'  des  rmigositi's,  par  un 
épanclieminit  hémorragique,  ou  simplement  d  une  obstiuction  de  la 
tromp;'  d'Eustache  ;  soil  enfin  d'une  alh'iation  de  l'oreille  iiilerue  —  ici 
les  lésions  sont  moins  connnesel  vraisemhlahlement  d'onlreslrès  divers; 
l'héniorragie  intra-labyrinlhi(pie,  signalée  par  MiTiièic  en  est  iiidisciila- 
.  hlemcnl    une   cause,   mais   elle   est   un  accident    conniuin   à   un   grand 

,;_^ ,  ^  >_^  ^u,  ^,^  .  (./^  u  .-^  '^  ^■j>-  '^•^^  ;;n^  ^^'rV'  '^ 


/  /.•'(/  /;/  t">  1)1-:  1 .1  MO  I  II  1 1  h  .  i.i.t 

iiiMiilnc  (I  jilli'cliKiiN  :  (III  ,1  Miii|i(;i)iiiii'' CM   (iiilic  li>s   l(''si(iii>  iissfuscs.  Ic> 

f()iii;('stioiis    lalivriiilliii|ii(>s.    la  |>iii|iaj;ali I  iiiir  Ii'muii   iiK'iiiiij;!''!'.  Ic^ 

varialitiiis  de  |iit'ssi(iii  saiijjiiiiii'.  etc. 

laiilol  k'  vcflifjc  laliyi'iiitliii|ii('  ilolnih'  lirns(|ii('irinil.  --iiriiKMiaiil  li- 
siijel  l'ii  plciiii'  sailli-  aii|iari'iile.  avant  iiin'  aiulilioii  jiisijiralois  ikhiikiIc. 
laiilôl  il  siiiviciil  ("liez  nu  siiji-l  ayant  une  allcclion  aiiiicnlaiiv  l'I  un 
(•(•rlain  dt'jiit'  ilcsniditr.  (■•|iiiinvaiit  d  un  seul  cùli',  on  d  nn  cùli'-  pins  i|iii' 
de  raiiliv.dcs  lionrdoimcincnts  intcrmitli'iils  [Uiis  |)('iinaiR'nls.  avec  des 
acct's  (r('\as|)('Talioii —  ji-l  dcvaiirni-.  sil'llcincnl.  —  niiiKiiiianl  I  a|i|H(Hlir 
lin  \('i[it;i'. 

I.c  M'iiiiic  l'sl  aiuKMUf  par  niic  aura:  c  l'sl  la  |n'i  rc'|iliiin  dnii  liniil 
aign.  stiideiil.  ((Miiini'  le  sil'llol  de  la  lociMiKilivi'.  le  tiiitcinent  des  ilorlii's 
tMi  le  liniisscnifiit  de  la  mer;  acciniipaunc'e  parfois  de  trouilles  (iciilaircs, 
—  diplo|iif,  siraliisnn'.  hrouillards,  llainiiit's.  l/apparition  de  Tarct-s 
survient  clii'/  (|uel(pi('s  individus  après  nn  dt'placi'uieut  brnsipic  do  la 
tt'li'.  (|uel(|U(>s-nus  loiulionl  l)ruS(|neinoul  lorsqu'ils  loiiardout  en  lair. 

Alors  If  vi'rlij;e  coinincuci'.  Le  inaladi'  éjirouvL'  nu  uiouvcuient  de 
Iraiislalion  ou  de  eliiite  d'avant  en  arrière,  on  d'airière  eu  avant  {verli<i<i 
liliil>(ins\.  parfois  il  a  la  sensation  do  lonriier  autour  de  sou  axe  vertical 
U'('/7/(/((  7//c«»x).  on  même  autour  d'un  axe  trausverse  omine  pour  iinc 
cuîlinle.  on  liicn  il  se  sent  lialancé.  oscillant  connue  sur  le  pont  d'nii 
liatean  {rerHijo  oscilliins].  (iénéialenienl,  entraiué  par  un  inouveinciil 
l^iratoii'e  violent.  i|ni.  d'Iialiitnde.  connueiice  dn  côle  le  pins  éprouvé,  le 
malade  toinlie  iiius(|neineiit.  on  liien  il  titniie.  se  cramponne  aux  objets 
voisins  cl  liiiil  iié;niiiioius  par  tomber.  S'il  est  surpris  debout,  il  tomlie 
du  côté  malade  el  la  cliute  peut  être  assez  brns(|ue  et  violente  pour  (|n'il 
se  brise  les  os  du  iie/.  les  diMits.  Mais  l'accès  peut  être  léger  et  n'imposer 
au  mabide  que  des  oscillalions  qu'il  |tenl  surmonter  en  prenant  un  point 
d'apiini.  {.(usipie  le  Nerliue  snrvienl  an  lit.  le  malade,  eu  proie  à  une 
sensation  de  va-et-vient.  Oe  lonriioiement.  se  cale  avec  des  oreillers  et  se 
cramponne  pour  r('sis!er  à  cette  ballucinalion  de  la  cliule. 

Cependant  la  couscieuce  reste  parfaite.  Tout  au  plus  la  perle  de 
connaissance  apparaîtra  eu  cas  di'  cbut»'  violente  avec  tiaumatisme 
crânien;  mais,  an  lit,  elle  n'arrive  jamais.  Pendant  l'accès  la  face  es! 
pâle,  la  peau  IVoide,  louxerte  de  sueur:  il  y  a  une  tendan-e  à  rélal 
syncopal.  Presipu-  toujours  des  nausées,  des  vomisscmeuls,  quelquefois 
de  la  diarrbée  terminent  la  scène. I.a  surdité  augmente  après  l'accès,  elle 
liiiil  par  devenir  complète  à  mesure  Mue  les  crises  se  répètent,  et  celles-ci 
linisseiit  alors  |)ar  céder  :  le  malaile  guérit,  mais  il  reste  sourd.  Doue 
l'accès  de  vertige  se  caracli'iise  par  :  sirneiiienl.  vertiye.  cbule.  étal 
gastricpie  iCbarcol  i. 

Le  vertige  aiuiculaiie  revèl  deux  formes  :  les  paroxiisine.s  el  Vclal 
vcrliqini'u.r.  A  l'origine  la  maladie  s'accuse  par  des  crises  distiuclcs. 
durant  de  une  à  dix  minutes,  séparées  ])ar  des  intervalles  de  calme 
absolu.  Puis,  avec  les  années,  les  crises  se  lapprocbenl.  se  confondent, 
créant  un  étal   vertigineux  cbiouiipii'.  accideiili''  de  paroxysmes.  Alors  la 


4d4  ^l':Mtiil.i)i,IE  1)1    SYSTÈME  .\EJlVl-:i.\. 

lïiarclii' rs|  |ir('S(Hi(' im|i(issilili',  le  iiialinle  rase  los  iiiius.  s'\  ii;ini|i(iiiiii', 
irosaiit  liavci-scr  une  iiie;  son  ('lat  mental  s'allère.  il  dcvicnl  iii'iii  avllu'- 
nii|ne.  Les  paroxysmes  apparaissent  à  eertaines  dciasioiis  :  ^rnsalions 
l'oi'les,  iiiiiinciiM'iils  plus  on  niiiins  \iiilrnls  ii'lei  ininn'iil.  (Ii''i;liilili(iii. 
hàillenieMl.  iii{ei'liiiii  aniiciilairei. 

(jCi'tains  anlenrs  réservent  le  terme  de  nniladie  de  Méniinc  anx  iiéiinn- 
raijies  lai)\rintlii<[nes,  appelant  congestion  lal)viintlii(|ne  les  cas  IcLieis 
caractérisés  par  :  vertiges,  JMinrdonnemenls,  snrdili'.  Iji  i  ('alili''  il  n'y  a 
qu'une  dilTérenee  de  gravili''  enlir  le  vertige  de  M(''nière  et  le  vertige 
aui'iculaire  simple.  Dans  celui-ci  il  v  a  lournnicmcnl,  sensation  vertigi- 
neuse el  phénomènes  ocnlairrs:  cl  s'il  v  a  siuditc  cl  liourdonnements 
d'oreille  tout  c(da  disparait  avec  la  guéi'ison  de  la  cause.  Dans  la  maladie 
de  Ménière  la  surdité  va  ci-oissant  (!l  les  vertiges  deviennent  plus  rares. 

2"  Vertige  visuel  ou  pai  Inuildes  oculaires.  Il  a])parail  comme  consé- 
quence d'inie  dijilapie  {\r  cause  variable,  des  paralysies  unilatérales  ou 
des  eontractiu-es  des  muscles  de  l'œil  pai' lésion  centrale  ou  périphérique. 

Dans  ces  (-as  la  chute  de  la  pau|)ière  supprinnint  la  diplopie  lait  cesser 
le  vertige,  qui  disparait  d'ailleurs  anssilùt  que  le  malade  n'emploie  que 
l'œil  sain.  L(!  vertige  est  plus  intense  si  le  malade  ne  se  sert  (|ne  de  l'œil 
paralysé.  Le,  vertige  pi'écède  souvent  la  dipinpie,  il  cnïncide  rr('(iuemnnMit 
ave<;  une  démarche  incertaine  et  une  alliliidc  ^i'  la  liMc  telle  qn'cdie 
s'incline  du  côté  du  muscle  paralysé;  altiindc  ipii  en  c(i»iiigeanl  la 
diplopie  atlénne  en  même  temps  le  vertige. 

Le  vertige  est  un  phénomène  1res  inlimcmeul  lii'  au  inis/df/inua: 
certains  auteurs,  ainsi  (|ue  je  lai  dil  plu^  liaul,  mil  mèuie  cuusidi'i'é  le 
nystaginns  comme  un  iiilei'nK'diaire  nécessalL'e  piinr  I  apparition  du 
vertige  giratoire  mi  auiiculaire.  (lomme  le  nystaginns,  ramlilyii|)ie  l'st 
capalde,  |iendant  la  lixalidii  des  (dijels  en  mouvemenl,  ddccasioiiner  des 
sensations  vertigineuses. 

.')"  Vertige  de  l'ataxie  locomotrice.  Le  vertige  a  éti'  signalé  assez 
fréquemment  au  cours  de  l'iila.ric  locoiitdli-ici-  d'ieiret,  Cdiarcot,  Pierre 
Marie  el  Wallon,  Marina).  Sa  Iréquence  peut  être  exjiliquée  par  la 
concomilauc(^  d'altérations,  soit  du  côté  du  labyrinthe,  soit  du  côlé  des 
yeux;  |ieut-étre  aussi  |iai'  les  troubles  prolonds  de  la  sensibilité  générale. 
C'est  pour(|uoi  le  vertigi;  des  ataxi(|ues  peut  revêtir  les  formes  les  plus 
diverses:  chez  quelq\H>s  malades  il  s'agit  du  véritable  vertige  rotatoire. 
chez  d'anlrcîs  ce  sont  desseusalions  bizarres,  telles  que  l'enroucemenl  du 
sol  ou  le  soulèvement  brns(pie  du  corps.  Chez  d'anires  enlin,  le  vertige 
a  une  origine  très  com|dexe,  cCsl  un  di''sonlre  ps\iliii|uc  di'i  au  Irouble 
de  la  di''aiiibnlation  (>t  à  la  crainle  de  tonibei'. 

II.  Vriiri(;ES  I)  Oiucim;  CKMii.M.i;.  -.lai  indique  piécédeninienl.  comment 
une  lésion  centrale  du  système  nerveux  peut  occasionner  des  alhupies 
vertigineuses  dont  la  physio-pathologie  est  ti'ès  comparable  h  celle  du 
vertige  auriculaire.  Le  verlige  se  reiu'outre  dans  les  tumeurs  irrrludlcs 
de  toute    nature,   dans   la   si/philix   céréhrak',    les  ramollisseiiiciils.    les 


Titoii!i.i:s  m:  I  A  Mai  nui.  'i3;i 

hvmonvKjics.  les  sclrroscs  iiiiiU'ijiIck,  les  (ilrdjiliu's  ilii  frrrcdu  :  un  l'ii 
sifiiiiili'  an  Cdins  (le  l;w/('«/('(/(v/)«/7////^V/(/(' cl  (le  la  rliarrr  ilr  IiiiiiIîik/Idii. 
ciilin  il  (■(Mislitiic  un  (''insdilc  iMi|i(it-|anl  ilc  I  ('Xciinlidn  ili'  I  fiiilcpsK'. 

Vertige  épileptique.  —  (le  xciliui'  lnni\i'  ^a  |i|;i(i'  en  li'lc  lic  ce  païa- 
^raplic.  car  il  lii;nii'  Ci  {''i|ncnini('Ml  dan^  li'  lailic  v\  in|iliiniarK|n('  (Icn 
ma  lad  il 'S  (|ih'  je  \  iciis  d  l'iminci  it. 

('.'('si  a  lui  I  ipic  ccilaiMs  anicnis  mil  ilccril  (■(iinnic  \('ili;;i'  (''|iili'|)li(|nc 
li's  aic^'s  de  pclil  mal  dans  lcsi|ii('l>  le  malade  |>àlil  cl  paiinis  s'alVaissc 
lirus(|ncmi'iil  >aiis  cnin  iilsidiis  ini  a\cc  coniracliiic  parlicllc  i\f  ccrlains 
mnsclcs. 

Le  vcri  lai  de  vcrlii;e  c|iilc|ili(|nc.  c  esl  l  a/i  ra  i  r/7/^//»c».sc(|ni  se  |ii(idnil 
c<miine  prodrome,  M>il  d'iiiie  pelile  alla(|ne,  soil  d'imc  vécilaMe  grande 
alla(|ne  coMvnlsi\e;  mais  le  \erlii;e  peiil  aussi  iiV'tre  eiiez  les  épilepli(|ues 
(|n'mi  svm|)tùme  iiilei'vallaii'e.  Il  ponnail  aussi  reslei'  la  seule  manii'os- 
lalion  de  la  mArose  chez  les  i'pilepli(|nes  Iraili's  pai-  le  hrinniire  de  polas- 
sinm  (Cliaicoll. 

Les  épile[)li(|nes  ne  d(niiieiil  l'ii  Lji'iiéial  (pie  des  indiealidiis  l'orl  peu 
précises  sur  ce  (pi  ils  appidlcnl  leur  \crli;^e:  il  es|  ccilain  (|nc  chez 
((uelf|uos-uiis  le  vcrlige  pic'scnle  Ions  les  caracicrcs  du  \erligc  idlaloiic, 
chez  d'anlivs  les  plu-iiomènes  sidijeclifs  sont  lies  divers:  ce  sonl  des 
monvemeuls  illusoires  des  (dijcls.  <iu  du  corps,  on  dnno  parlie  du  corps; 
ceux-ci  se  Iroinciil  snhilemenl  plus  léf;er's,  comme  si  leur  poids  avail 
hrus(|uemenl  diminni'-.  ceii\-l,'i  oui  rilliision  (pie  leur  corps  se  sonl("'ve 
lirus(pieinciil  d  un  (('ili'. 

Mil  r(5ali[i!'  le  \('rlij;i'  peni  piésenler  chez  IV'pilepli(|iie  lonles  les  tormes 
qu'il  |)reu(l  dans  les  all'eclions  (•(■•r('lirales  illilziii).  I.'associaliou  à  ce 
sympl(nne  de  pluMioiiUMies  convnlsirs  el  |iaral\liipies,  ddliiiuliilalioii  on 
(le  perle  di'  la  conscience,  sa  soudaiiieh'  el  sa  hriisipierie  permeliroiil  le 
|dus  souveiil  A'i'n  pri'ciser  la  iialnre. 

La  coulracliire  miilah'iale  des  muscles  du  cou  sérail,  d  après  l'éié,  une 
cause  de  rilliision  vcrligiiiense;  pour  IL.Iacksmi,  les  convulsions  partielles 
des  muscles  des  glolies  oculaires  seraient  tiès  |irof)ices  à  la  l'aire  naître. 
On  ne  saurait  l'aire  coiupl(''lcnienl  ahsliacliou  de  c(!s  (Unix  lli(k)ries; 
mais,  sans  y  recourir,  on  penI  lr(''s  hii'ii  se  rendre  c(uiiple  de  la  i;enèse 
du  vertige  o''pilepli(pie,  j(^  me  suis  d'ailleiiis  e\pli(]U(''  pr(''C('(le!nment  à 
ce  snjel. 

Vertige  au  cours  des  lésionsde  l'encéphale.  I.  inilalion  (pii  proviMpie 
la  sensation  vertigineuse,  reconnaît  pour  oiiyine,  soil  la  coiiiicslioii 
sanfiuiuc.  passive  on  aciive.  soil  Wnif/niciUtition  de  la  pression  du  licpiide 
c(''plialo-racliidien  el  Virdniic  irivl/i-al.  soil  la  cniiiprcssioii  e\erc(''e  |)ar 
la  tumeur  elle-m(''nie. 

Sa  rré(^|uenco  serait  de  ."il  pour  lOU  d"apr(>s  Mills  cl  l.ovd.  llitzig  a 
pul)li(''  en  l(S99  nue  slalislique  sur  ce  sujel  :  dans  I  I  cas  de  liniieio's  du 
lohc  fi-oidid .  il  \  eiil  7  l'ois  du  vcriige:  dans  0  de  ces  cas  ce  fut  un 
sympliMiie  iiiilial  :  ihiiis  i  il  resèlil  la  l'orme  c.aracl('ristique  complète  de 
la  l'miue   tar\i''e  île  lallaipie  i''pilepli(pie  ;   d.iiis  ."  ailircs  cas  il  se  comhina 


\hi'  siCMini.onii-:  1)1   ^^YSTÈMi-:  Nt:r~ivt:i\. 

avec  des  maux  de  lète,  des  vomissetnciils.  cl  soiivtMil  sous  I'oimik;  d'accès. 
En  oulr(!,  dans  '2  autres  cas.  il  ne  lui  (|u'un  syniplôme  accessoiie.  liitziii 
insiste  dans  ces  cas  sur  l'apparilioii  raicdalaxie  slaliqne.  Dans  14  autres 
cas  de  liniieiu'x  injdnl  tui  sinjc  (li/JriTtil.  il  y  en  eut  5  avec  vertige;  dans 
7\  de  ces  cas  les  cireonvolnlions  ccnliales  étaient  coni|)riiuées  par  la 
tumeur:  lians  2  cas  le  verlijjc  présenlail  les  caraclères  de  I  iilla(|ue  épi- 
lepli(|uc;  dans  I  cas  il  présenlail  des  caraclères  tout  à  l'ail  parlicnliers. 
Dans  uu  cas  on  la  tumeni'  uavail  aucun  l'ajtport  avec  les  eireonvointions 
centrales,  mais  où  elle  lomprinuiil  le  thalamus,  le  verlioc  coïncida  avec 
des  alla(]iies  cnuvnlsives.  (liiez  plusieurs  de  ces  malades,  la  marche  élail 
cliancelanle.  Iiaus  le  ciuipiièmc  c;is  de  xcriifjc.  la  lumeur  iiccupail  le 
Irdie  spliénuidal. 

Dans  ï  autres  cas  di'  ImiieinN  h)ralis('es  dans  le  lohr  Iciiijionil .  il  u^ 
eul  pas  lie  MMJiLie:  de  sinle  (pie.  d'après  celle  slatistiqne.  le  vertige  serait 
un  syiiipliuiie  rehitivemeiil  lare  des  tumeurs  localisées  dans  le  lolie 
temporal;  malgré  cela  il  existe  nu  certain  uomlire  de  cas  de  tumeurs  du 
lolie  temporal  avec  vertige  rappuilé's  par  dillérents  auteurs. 

Pour  ce  f|ui  est  des  tumeurs  eei  élu  aies,  je  \ertige  apparlieiil  aussi  bien 
à  U'uv  symplomalologie  (pi'à  celle  des  liiineurs  du  cervelet;  mais  l('s 
attaques  de  vertige  très  inleiise  ddiveni  ('•veiller  rallenlidii  sur  la  parti- 
cipation de  kl  corticalilé  molriee  au  pidcessiis  morliide.  siiihiiit  (piaiid 
elles  se  comliiiieut  avec  des  s\  iiipUnnes  (re\ei|;ili(iii  (lu  de  piiraKsie  mo- 
trice (llitzig). 

l'jiliii  sur  I  I  cas  de  hiiiiriiis  ilii  i cnclfl  localisées,  6  dans  le  vtîrmis  el 
.")  dans  les  lii''inis|)li('res.  le  vertige  ne  iiian(|ua  dans  aucun  cas;  dans 
presipie  tous  les  cas  les  organes  voisins  i  pr(iluli(''rauce.  pédoncule  céré- 
helkniN  iiioyen,  moelle  allongi'-e)  élaieiit  comprimés  par  la  lumeur.  Celte 
fré(pi(;iic,(^  cl  celle  iiileiisité  des  sympt('imes  des  tumeurs  seraientd'aulanl 
plus  inar(iiiées  (pie  les  tumeurs  se  (l('\eloppeiil  dans  iiii  espace  [dus 
étroit  ;  el.  d'a|)i(''s  llitzig.  ce  seiail  pour  celle  raison  (|ue  r(''Voliili(Mi  des 
Ininenrs  (•('■réhelleuses  est  plus  riche  en  s\mpt('iiiies.  [luiis  les  Imiieiirs  (li> 
V(in(/l('  iiùiilo-céri'belleu.r  le  vertige  est  ('■gaiement  constant. 

Le  vertige,  an  cours  des  linnriirs  du  rcrvclcl .  aU'ecte  assez  souveiil  les 
caractères  du  vertige  rotaloire  lype;  il  existe  non  seulemeul  dans  la 
position  deliout.  mais  aussi  dans  le  (h'-cnhitus,  il  augmente  de  fréiinence 
el  d'inl(!nsil(''  à  mesure  que  la  maladie  progresse;  il  co'iiicide  |)r(!sque 
toujours  avec  de  l'ataxie  slatii|ue.  (',e|iendanl  il  n'en  est  pas  la  causer,  et  la 
tituliatiou,  le  chancellement,  la  dimimiliou  ou  la  pert(^  rri'-qnilihn;  (jui 
l'ont  partie  de  la  symplomat(do;:ie  de  l'atrophie  céréliellense  ne  s'accom- 
pagnent pas  hahituellemenl  de  \eiliu;e,  de  même  (pie  les  individus 
atteints  de  tumeurs  du  eeixelel  priiveul  pi(''seiitei  (h^s  trcuihles  très 
accnsi's  i'.\  couslauts  de  la  marche,  alors  ipn^  le  \eilige  uapparail  ipie  par 
inlermitleuces.  l'arfoisils'accompagiHide  maux  de  tète,  de  \(iinissemeiits, 
de  syncope,  ailleurs  il  survient  sans  ce  corli'ge  symptomali(pic. 

Qu'il  s'agisse  d'une  tumeur  c(''réhrale  ou  d'une  tumeur  c(;i'éhell(!use. 
ipiaud  an  verlige  s'associent  la  céphalée,  le  vomissement,  lif  syncope. 


iiiitt  iiii:^  1)1:  /  .1  Muni  ni:  \.<i 

oii  iiicii  liirs(|ii'il  |i;ii;iil  iii(lii|mM'  --iiiiiilciric'iil  uni'  ciiii^ic^lidn  (•('•ii'lii'alr. 
il  est  iMi  i'a|i|iiM'l  Iri's  M'aisriiiliialilcnicnl  :i\('(  iiiir  :iii<:iii(>iilalii)ii  de  la 
|in'ssi(>ii  inliaci'ii'hialc;  (h'uI-i'Ii c  (flic  l'oinlilioii  môcaniciiic  (Idil-cllr 
iiciiis  (•\|ili(|iu'r  la  i-oïiicidriicr  Aw  mm  li-i'  a\('<  les  (•|iaiij:L'iii('iils  iralliliiilc 
(•('|)liali(Hi('.  La  sciisalinii  vcrli^inciisc  snrviciil  rir'(|iiciiiiiiciil  en  cllrl. 
i|iianil  le  malade  passe  de  la  imsilidii  (■(iiicliêe  il  la   |M)sili(Mi   assise  nu  du 

diTiilpiliis  dinsal    an   d(''enliiln-    iali'iai.  ipiand    il    se   lè\ |iiis(|n  il   se 

ini'l  en  niareiii-. 

I.e  verliLie  est  mi  ^Nniplinne  assez  Irefjnenl  an  cnnis  de  |;i  siuiliilis 
rrrrbnilc.  i\\\\\  s';injsse  d'nne  Incaiisalinii  nii''nin;^(''e  nn  aiii'rielle.  de 
lidinmes  des  nit'nin^cs  un  de  reiiei''|iliale  :  le  veiti;^e  esl  souNcid  ainsi  nn 

sij;ne   |iindiiMni(|ne   de   Vliriniftli'ijii de    l'allaiine  tVcpUriinic  sjipliili- 

Hijuc.  Il  jienl  |iiésenler  dill'érenk's  loiine».  snil  celle  du  veilii:c  rnialnifc. 
soi!  cidie  de  sensalioti  d'inslaliiJih'.  dOImnliilalions  Inniiiienso,  mi  de 
limirdiinnenicnls  d'nreilles;  ri  s'associe  à  des  Iroiildes  liansilnii-es  de  la 
ninlilih'.  ii  des  alisences.  An  i  iiins  \\i-  l:i  sv|diilis  conslilnlioiiiKdle.  il 
coïin-ide  avec  les  nian\  de  jcli'.  les  pliiMinMiènes  n(''vi-ali;irii|-nies.  \(iire 
même    avec   des    Irnnliies  iicnlaiics  iiii';:aliir'   |in|iillairc  cl  |iaialvsies 

"cnlaires. 

Svm|di'nnc  incniislanl  îles  scIithscx  iiiiillij)lfs  du  rfircaii.  il  \  a|i|iarail 
a\ec  Ions  les  caiaclèrcs  du  veilij;e  rolalniie  un  iln  veiliLic  r'|iile|ilii|ne. 

Les  vei'li<;('s  smil  encore  ini  prodrome  IVi''i]iienl  des  liriiiurfiif/ifs  on 
i\i-s  idiiKillissciiinils  de  reiici'pliale  :  ils  a|ipaiiicniienl  à  la  symptomalo- 
loLîie  de  Vdhrrs  rrrrhral .  cl  ils  alVccleiil  plniril  la  jorme  lolaloire  Im'sipie 
la  lésion  sièi^c  snr  le  liajel  des  liliics  condniliices  des  impressinns  de 
l'oi'jifllie  slaliijiie;  le  \eilifii'  ('■piiepliijne  appailicnl  |iliil<'>l  an  veili;;e  pai- 
li'sions  céféliiaies  inopremenl  dites. 

(est  sans  doute  à  la  coiij^eslimi  eérélirale  passive  (|uesl  du  le  \eiliiic 
de  l  Insiif/isdiicc  inilrale  o\\  de  \'insiif/is(i)i<-r  Iriciixpidr.  des  hipcnid- 
niaipirs.  d(\  la  pavahjsif  qoii'Vdlr.  de  la  inihiinijilc  ri'ri'hro-spiiKilr:  ces! 
à  leur  i-elenlissemeul  sur  la  circulalion  eérélirale  que  eerlaines  eauses 
dlivperlension  ai'lt'riidle  —  ni'-plirilc  inlci-stiliclle.  excès  de  travnil 
iiilcllccliiel.  rcilli's.  c.n-rs  de  Inhie.  plélhorr  —  doiveiil  de  priiduiic 
sous  linlluence  de  causes  uccasiomielles  banales,  des  vcrtii;es  par  accès 
ou  un  l'-lat  veitii;inen\  en  dehors  de  la  couj^eslion  eiMidirale  prnpi'emeiil 
dile  (Mayel-. 

\.  isfliriiii(^  ('iicriili<ili'/iir  parait  l'Ire  la  in\[>r  i\\i  rcrli(ii-  ilc  I  (ilhcroiiic 
céri'diral  ipii  est  nn  des  plus  t'ré(|ueiils  parmi  les  verliycs.  (ic  deinici  peni 
alVecler  loiilcs  les  foiines  de  l'élal  verligincux  liabitu(d.  conliim  on  snli- 
conlinn,  avec  exaeerlialion  pouvant  allci'  jns(|u  à  la  idiule,  on  produisant 
sim|demeul  la  sensation  de  tuile  du  soi,  on  de  lituiiation  ébrieuse.  Sa 
durée  esl  passa<ière  on  s,.  proliinL;c  parfois  pi'udaul  des  semaines,  des 
mois,  des  aiiuéiîs.  Il  alMiiilil  soum'iiI  à  l'apoplexie  avec  coma  ])iiis  on 
moins  |>rolonj^é.  ou  à  nue  perle  de  coniiaissaiice  passagère;  el  ces  acci- 
dents peuveni  dailleiirs  apparaître  après  des  vertiges  eonrts  ou  passagers. 

("irassel   di-crit   trois  tvjics  du    veilige  r/r/«r/V/-.vc/(')V'i(./-  :  verliiie  simple. 


■,:.s  SI  MInKti.ll-:  1,1    ^YsjhMK  m:r\ii   \. 

\i'rli;;('  ;i\('c  .•ill:ii|Mi's  :i|Mi|il('(liloiiii('s,  vcilii^c  avec  |)Oiils  Iciil  |]crinaiiciil 
fl  ('lises  i''|iil('|p|ir(iiiii('s  ou  sviicoiialcs  —  celle  lieiiiièi'e  l'oiiiie  iiiiidiiine 
|iliis  anjoiiidliiii  un  atliiTciiiie  des  ailèi(>s  hiilliaires.  mais  relève  de 
I  aii(''iiiie  cr'iéi)iale  due  ;i  la  ln-;id\caidie  par  ((■sidii  du  l'aisceaii  de  llis. 
(irassel  allriliiie  à  rarh'i'io-sch'rdse  le  verliuedii  tiihac  i'\  de  I  alcool,  el 
c(dui  <|ili  s"(d)s:ive  dans  la  .sr/croxc  e//  pl(i(/lics  el  le  Idhcs. 

Les  \erlii;es  des  (loflilrs  el  de  \' iiisuf/is(niir  (iiiii'Kjiir  ressorlissenl 
|)i'<)i)aiileinenl  .'i  I  aiMMuie  ciMM'Iirale  due  à  1  alli(''riinie  (in  an  spasme  dos 
vaisseanx.  (,'esl  encoïc  à  ri'^clH''niie  d'cidnaie  (pi  (in  peiil  raltaeli(M"  les 
verliffes  des  sujets  ani''iiii(''s  par  liniioniKjii'.  ciiclir.iir.  louvdlcsccnrr. 
chlorose. 

Dans  la  .sclérose  en  iiltKjiics.  le  verli^e  se  piM'seiile  ii  la  p(''ii()(le  iniliale 
jiéiiéralemenl  sous  lornie  d'acci's,  pendani  les(piels  il  semiile  an  malade 
(|ii('  Ions  les  (iliiets  (|iii  reiivirniineiil  el  le  snl  lui- iii(''iiie  Iduineiil  avec 
nue  i'a|)idil(''  exlième,  el  sonvenl  (pi  il  (diiine  lui-iiK'ine  avec  imix.  Très 
raremenl  il  \  a  sensalidii  de  cnllinle  el  d  iiiipiilsidii  lah'rale.  Les  jainlies 
llécliissenl  sens  lui,  il  se  ci  aiiip(niiic. 

jj's  sensalidiis  iiidinenlaiii'es  sulijeelives,  lumineuses  nu  dliscnres,  IVé- 
(|iienles  dans  la  sclt'rdse  eu  |ila(pies,  sdiil  éjfalemeiil  cause  de  veili^c; 
parfois  il  résulte  aussi  di^  la  dijddpie  lii'c  an  sliahisnie  el  aux  paralysies 
passajii'res  des  nerfs  moleiirs  de  lieil,  (in  eiilin  du  nvslagmns.  La  loca- 
lisalion  d'niie  pla(|ue  d(!  sclérose  dans  le  Imllie  sur  le  Irajol  des  libres 
veslilinlaires  on  de  leurs  neurones  secondaiic^.  snllil  dans  iiien  des  cas  à 
expriipier  le  veilige;  il  peiil  èlre  du  encore  à  la  disséminalion  des  pla- 
(pies  de  sclérose  sur  l(!s  voies  de  la  sensihilih'?  L  accès  verlijiinenx  peul 
préc(''der  une  allaipie  ap(i|ile(lirdnnc  el  préseiiler  Idiis  les  caracl(''res  du 
verlige  ('pilepliroiine. 

Aecidciils  du  déhiit  de  la  NcL'idse  eu  pla(|iies  se  repruduisaiil  à  iiiler- 
valles  1res  varialiles,  les  acc(''s  se  ra|iprocli(nl  à  mesure  ipie  la  maladie 
se  eonfirine,  el  revieiineiil  en  séries  avec  dispaiilion  |ien(lanl  une  à  plu- 
sieurs semaines.  Ils  réalisenl  paifuis  un  élal  veiiiuineux  conliiiu  ipii  force 
le  snjel  à  reslei'  coiiclié:  el  les  moineinenls  de  la  lèle  sont  capables  de 
causer  des  exaci^rbalions.  V.w  'j.v\ivi;i\.  à  mesure  (pie  le  Ireniblemenl  el 
rexajiéralidii  des  ri''llc\es  deviennenl  pins  iirdiidnci's.  le  verline  diininiie 
ou  disparail.  mais  il  peu!  cependanl  pei^-isler. 

III.  \i:iiil(a:  hans  i.i.s  mai..\ii|].>  (.i,\i,ii\i.i  >.  Llle>  cdiiipl ciiueill  les  mala- 
dies iiifeclienses  el  les  iiiloxicalioiis  en(ld;i("'ni's  (in  exogènes. 

Il  n'esl  pas  de  niiilrtdlc  iitfcilicn.'ic  aiyiie  (pii.  parmi  les  svmph'iines 
iniliaiix.  ne  donne  lien  à  nn  élal  verligiiUMix  d'aiilanl  pins  prononcé  (|ue 
la  maladie!  a  uni!  lendance  adviianii(|iie  ou  ly|)lioïde  pins  manpiée.  Aussi 
l'observe-t-on  au  débiil  d(!  la  lii'vre  Ivplioïde,  du  lypliiis,  de  la  lii'vre 
I  ('ciirrenle,  do  la  lièvre  paliislre.  de  la  li(''vre  jaune.  d(!  la  jiesle,  de  la 
i^rippe  «irave:  moins  soincnl  dans  les  lii'vres  (■mplives,  vai'ioii!,  searla- 
liiie,  dans  les  oreilldn^  el  la  |ineiini(iiiie.  (,e  verliijc  peni exister  sans  la 
moindre  li'sion  de  I "oreille,  mais  celle-ci  peul  paiidisservird'iiilermédiaire. 


ïi:iiri:ii:s  /</■;  /  i  Moriiiii:.  4:Vj 

l'iinni  les  iiialiiilics  jkii-  iii(l(i-iiil(i.iii(ilitiii,  la  (/oiiltc  csl  le  plus  soiiveiil 
la  caus.'  (lu  \i'iiij:i'.   !.<•   vcili^c  j;(iiillcii\,  admis  pai-  Vaii  Swicicii,  |)cnt 

|iivsi'iilt'i-   niif  iiilciisiU-    tivs    \;uialilf,    depuis  un  léger  élouidissi Mil 

jus(|u"à  nue  lorine  grave,  avec  clmle,  iiailois  syurope,  semblable  an  ver- 
tige laliviiulliiiiue  ipii  sera  bieniol  tiéeril.  jlaus  la  l'oruie  elu-oiii(|ue  de  la 
goulle.  l'élai  verligineux  lail  (|ue  le  malade  ne  peu!  uiarelier  sans  |iri(iic 
ré(|uilibre.  l'allenlidu,  la  pensée  est  Ironblée  |mi'  une  sensalion  de  lèle 
vidi'.  Il  v  a  des  |)ar(ixys!iu's  el  iiaifois  des  doubles  nienlanv  ;  Mialaise. 
(dlVoi  de  la  s(dilude  ou  de  l'idiscni'ilé  (verlige  nienlah,  ciainle  de  la  vue. 
des  objets  réliculrs.  la  iialiiic  de  sa  cause  est  discnlée  :  est-il  de  natiu'C 
gastrique,  allu'i  nmaleuse,  m  icc'miipie".' 

Le  veitige  peut  l'aire  partie  des  prodromes  des  accidrnln  uréiniijiirs 
épileptii'ormes.  et  appaiaitic  dans  le  il iabèle  \);umi  les  symptômes  latta- 
clii'--    à    raeétoiiémie,   (iiudcpu'l'ois  à    lilre  de   phénomène    |)rémonitoire. 

Tons  les  imisons  (|ni.  agissant  d"nnc  manière  aiguë,  entraînent  des 
nausées  el  (les  vomissemenls  produisent  le  vertige  :  eliampignons.  digi- 
tale, ergot  de  seigle:  |)lond).  cuivre,  arsénié,  tartre  stibié.  etc..  mais 
leur  action  mu-  le  veitige  est.  eu  son ,  indirecte.  Par  contre,  de  nom- 
breux agents  {['iiihu  inilioti  i-.roufiif  pioduisent  b^  vcrlige  d'nne  nninièi'e. 
|)onr  ainsi  dire,  iinb-pendaide.  Les  naicolicpies.  les  solanées  produisent 
nn  état  verliginenx  analogue  à  celui  de  l'ivresse;  c'est  ainsi  (pr'agissenl 
aussi  la  ciguë,  la  nn)rpbine.  la  camudjine,  l(>  tabac,  soit  sous  l'orme  de 
labngisnu'  aigu  (vertiges.  naus(''es.  sueurs  froides,  anxiété  précordialei. 
soit  sons  l'oinie  de  laliagisme  cbroni(|ne  (état  vertigineux  prolongé  ou 
acc(''s  apiès  nn  abus  à  jeinii:  il  en  est  de  même  j)our  certains  inédica- 
inenls  :  la  pelletiérine  ou  l'écoice  de  grenadier  employées  dans  le  tr'aite- 
menl  du  la'nia.  la  (|ninine.  le  salicWate  de  soude,  (pii  produisent  en 
nuMue  temps  des  Ixmrdonnements  ddicille  iidensi;s.  Le  vertige  ap|iai'ail 
après  l'inbalation  de  certains  ga/:  acide  carboiii(pie.  oxyde  de  carbone. 
Iivdrogène  carboné,  ga/.  (l'(''claiiage. 

Le  veitige  peut  l'aire  iiarlie  des  accidenls  cérébianv  cliriini(pies  dus 
an  idoinb.  Il  e-l  snilunl  le  prélude  d'accideiiN  pins  grases.  rencépbalo- 
patliie. 

L'ivresse  aleooli(|iie  jiroduil  le  vertige!  avec  sensation  de  loin  iioieineiil. 
soit  dn  sujet,  soit  de  tons  l(>s  objets  ipii  l'entonrenl.  Lu  incnic  leinps 
se  |)roiliiiscnl  les  troubles  des  sens  :  obnnbilation  de  la  vue.  étincelles, 
moiiclies.  nuages,  el  nn  état  dastliénie  mnscnlaire  (jui  conliibne  à  taire 
perdre  l'(''(|uilibre. 

L'alcoolisme  et  surtout  rabsintliisine  cludui(pies  produisent  des  ver- 
liges  (|iii  sont  parfois  l'ébaucbe  des  crises  é|iileplil'oiiiies.  Il  peut  exister 
un  étal  verliginenx  constant  mi  iiitermitlent,  si;  produisant  surtout  le 
matin  à  jeun:  el  il  est  souvent  le  prélude  dn  dclniiim  lictnens.  Il  ain('ne 
(pi(d(|uerois  la  cliiile  dn  sujet  el  gène  la  marche. 

Les  maladies  générales  el  les  intoxications  interviennent  de  laçons  très 
diverses  pour  piodnire  le  vertige;  ou  bien  elles  agissent  par  leurs  pro- 
duits lo\i(pies  sur  les  appareils  sensitil's  p(''iipbi''li(pies  ou  ceillianx.  soit 


'ii.M  ^I.MIiilDi,!/,    Iil     -)>//:  1//;  .\7;7;l  /•,/   \ 

ilirci'Iciiiciil.  >()il  milin'cli'iiiciil  |i;ii-  les  iiiddillcutidiis  (|u  elles  jinp\(i(|iieiil 
dans  la  prossioii  sanguine  —  el  mous  savons  ([ne  ecs  d'.^inièi'cs  sont 
snsci'plil)li>s  d'occasionner  le  veitige  —  soit  par  les  vaiialions  d'iiTilaiion 
de  l'appareil  lal)\riuliiii|ne  i|n'(dlcs  enliaincnl,  soil  par  les  \arialions 
dirrilalion  d(>s  apjiareils  centranx:  on  bien  elles  afiissenl  en  lociilisanl 
lenr  irrilalion  plilei;niasi(|ue  sur  cerlaius  ici  riloires  nei\en\. 

IV.   VKiifiGKS  iikfi,i;m>.  Simis  ce  lilre.  je  décrirai   le  vcii'Kjc  sloniatal 

ol  le  verikje  larynfir,  liien  (|iie  lenr  pallioi;('nie  soi!  Irès  (discinc  el  encore 
en  discnssion. 

L(!  vertige  stomacal  ri'ii'Kjit  a  sloniticn  /.-cvoi  iTronssean.  I,asèi;nei. 
peu!  se  |)ri'"^enler  avec  hinles  les  rnrnies  <pii  onl  (''li'  (h'criles  préct''- 
deniMieiil. 

'i'anlôt  il  sncMcnl  à  jeun  (Tronsseaui,  acconipagni'  sonvcnl  alors  t\c 
gaslialgie.  el  cesse  |iar  l'inf^eslion  d'nne  pelile  (pianlih'  daliinenls.  sauf 
à  se  reproduire  pajiois.  nn  tnoinenl  après,  pendani  la  digcsIion.TanloI  il 
se  produit  trois  on  rpialre  heures  après  le  repas  cl  il  esl  lié  à  la  dyspepsie 
par  livpoi)e|)sie.  du  le  \oil  ahus  acconipaiiiié  de  douleurs  épii.;asti'i(|ues. 
de  llaluosit('s,  (■inclalions  acides,  xoniissemenls  glaireux,  alinienlaires. 
avec  constipalioii  :  on  luen  il  \  a  siinpleuieul  pes,-uilcin'  el  diriicullé  i\r 
la  digestion. 

Le  viM'tige  spnuacal  peni  lidn\ec  une  cinsc  (iccasiiuuielle  dans  une 
excitation  sensorielle  mi  un  niouvenieiil.  —  vue  d'ini  treillage,  inouve- 
uient  hrns(pic.  une  iMuolion.  l'odenr  de  la  linm'e.  l'in^^e^^lion  d'un  simple 
verri'  d  eau. 

Dans  le  \erlige  slonnical  la  crise  n Csl  jamais  l'oudroyanle  d  enddèe. 
Il  n'v  a  pas  de  cluile.  Toulerois  le  verhize  peu!  acipiéi'ii'  inie  gi'ande  inlen- 
sil('.  Idul  counne  le  vertige  auricnlaiic.  el  prnilnire  le  nninvenieid  gira- 
loire  iulense,  riiallucinaliim  du  goullVi'.  la  lilidiali(iii.  la  cliule  el  la 
nécessilé  lU;  l'ester  coindu'  peiidanl  l'accès,  l'his  ipie  les  ;miIivs  \erliges  il 
s'accmnpagne  de  nausées  el  de  voniissemenis.  (In  I  nliscr\e  clie/  les 
convalescents  de  lièvre  tvplioïde  et  stnixeul  dans  la  dilalaliou  d  cslomac. 
Il  ne  se  rencontre  guère  dans  le  cancer  ni  dans  rid(  ère. 

■Un  a  admis  tour  à  tour  les  rapports  du  vertige  shmiacal  avec  I  anémie 
(Trousseau),  avec  la  neurastliénie  ou  ini  houlile  auriculaire  iliiniveret). 
(.'lu'z  les  faux  i/axlroimlhi'.s  qui  soûl  ITi^iou.  le  veilige  sUnnacal  csl  uni- 
(puMiienl  d'ordre  nenrasIliéiiiipM'. 

Certaines  idiosyncrasies,  lelles  ipie  les  accès  de  verliges  survenani  clicz 
certains  sujets  à  la  suite  d'ingeslioii  d  o'uls.  de  poissons,  glaces,  etc., 
paraisseul  inexplicables.  Ici  eucoïc  il  laiil  l'aire  la  pari  de  l'aulo-sug- 
geslion. 

Le  vertige  laryngé  (ictus  laryngé  de  (iliarcoh.  esl  causé  par  une  allec- 
lion  préexislant(!  du  larvns:  on  hien  verlii.!e  cl  li'ouhle  laryngé  soid  deux 
eiïets  d'une  niènie  cause  ndevanl  il  une  lésion  liulliaire.  Il  penI  apjia- 
raîlie  ;i  loiiles  les  périodes  du  lahes.  L'accès  esl  préci'^dé'  d  une  sensa- 
liiin  de   clialouillemeni    pi'nildc  à  la  gorge,  vers   le   pliaivux.  s  accoinpa- 


I  mil  m  i<  hi  I  I   Miii  !i  ni  \u\ 

;;ii.iiil  (Ir  liiu\  M'ilic,  (|iiiMliMi^c  :i\('c'  ~.i'iisalii)ii  ilc  ^1 1  ,iiiL;lll;iliim. 
(Iys|in('c  (|i;i|-  -|i;i-»iiii'  ilii  lai\ii\|.  iiiiiia:;!' :  |iiiis  a|i|pai-,iil  le  \cili;^i'. 
i':i|i;ilili'  lie  |ii'(iiluii'('  la  cliiilc. 

i.i'S  îicciilcills  |H'llVcril  se  Imillci  la.  Mai-  il  jm'IiI  aii  inci  c)IIi'  le  Mijrl 
pi'idc  ciniiiaissiiiicc  licliis  lar\n^i''i.  ri  |iir'Miilc  nn'iiic  |iaiiiiis  des  ciiiiMil- 
■^ions  r'|pilc|)lir(irm('s  (l"mi  (iii  de  (li'ii\  iiiriiilni"-.  l.[  i  r->  accidciils  pciivciil 
SI'  n''|)(''lcr  (Hiiiizf  ;i  viiifrl  l'ois  par  joiii-.  I>  -nnl  là.  du  irslc.  ih's  l'ails  fml 
rares  ci  dmil  jusiiuici  ji-  n'ai  jamais  (disrrv/'  d('\ciii|dr.  (iliarcol  adiiicl 
i|iu'  rii-rilalion  du  iicit'  lai\ii;.;(''  aiiirnc  le  viTlii^c.  coiniiic  le  l'ail  l'irii- 
lalidll  du  lierl' aildilir  daii-  la  maladie  de  \Ic''iiiéfe.  i\ny.  X/'itiInhif/li'  di's 
I roubles  rcspiraloircs.  i 

\.  \kiuii.k  M.viiol'Aillloi  !..  —  (."est  le  \eili;je  de  \  liijsli'rir.  de  la  iit'H- 
itlxllu-nie.  d(>  Vlliipacoiidiif  el  des  iirrrasi's  diles  liiiiiiiuili(/in:s.  Au  emu's 
de  riivsh'iie.  le  verlijic  jieul  se  manilc'-ler.  soil  cdmrMe  accès  d'une  eiise 
convulsive,  soil  coiiinic  un  l'Ial  ci'M'(''liral  di'i  ;i  la  iieiiiasIiK'uie,  ou  hieii 
il  se  iiiaiiit'osle  pemianl  l'élal  de  su^|;t'sli(m  livpnnliijne  (llilzi^). 

Les  iliiisioiis  du  rcrhi/e  neuriixl/ii'iiifiHe  —  vaiii'dé  de  vci  li^e  lies  l'ré- 
(luente  —  soiil  l'inclinaison  ilu  corps  ou  de  la  lèle  d'un  côlé.  le  inouve- 
menl  de  i-otalion.  la  chnle  en  a\anl  on  sur  le  e;'ili''.  la  lilnlialion:  ;i  ces 
phéuoinènc's  puicment  snlijedirs  em  i'eN|ioiidenl  cliez  ceilains  malades 
des  siffues  oltjeelils  de  même  ordre:  mais  nu  n'idi-erve  [tas,  comme  dans 
le  verlijiC  de  Ménière.  iraltéralious  liés  iiiaiides  de  ['('(piililii-ation  ni  de 
clinles. 

(le  \eiliL;e  sni\ieiil  soil  a  la  snile  d  elloils  pr(don,i:(''s,  d  altiludcs  C(''plia- 
li(|ues  anormales,  de  inouveiueiils  pridoniiés  de  la  lèle.  elc.  Kralll-Kliiii^ 
pense  ([ue  le  vorlific  des  neurastln'Miiipii's  esl  du  ;'i  des  Iroiihles  vaso- 
moleni's.  ceux-ci  provcxjuanl  un  alVaildissemenl  de  pi'ession  dans  le  lahy- 
linllio.  celle  opinion  esl  coinhalliie  par  Milzii;.  I.a  lli(''oiie  de  iiinswanficr 
inaii(|iie  de  clarli':  eel  aulenr  pièleiid  tiiie  le  veilij^e  des  neniasllièiiiipies 
esl  une  sensalioii  parcsihésiciiie  proveiiaiil  d'iiiadialions  d'antres  seiisa- 
lioiis.  soit  fiénéiales,  soil  visuidles.  Ilitzi^  essaye  (i'interpièler  ces  accès 
do  iH'rliqes  rorlicaux  en  les  comparant  à  des  |)liéuoniènes  analogues  qui 
se   nianiresleiit  dans    rhv|)ocoiidrie  el   rauto-siijiiicsiion.    I)e    même,  que 

dans  riiv|)Ocondiie.  el  d'ailleurs  i' me  dans  la  niélancolie.  la  manie,  ou 

la  paranoïa,  le  point  de  départ  du  verlific  se  trouve  dans  une  viciation 
d'une  de  nos  l'oactions  psvcliiipies  les  pins  essenlielles,  c'esl-à-dire  de 
la  sensation  de  soi-même.  A  l'étal  normal,  elle  ne  Iraucliil  |ias  le  seuil 
de  la  conscience:  mais  sous  rinlliience  de  ipudijucs  processus  moriiides. 
les  excitations  |)liysi<dojiiques  (|iii  allhienl  vers  l'écorce  ci-r/'hiale  cl  dont 
elle  di'pend  se  transforment  en  états  de  c(mscience  ])allioloj;i(pies.  Les 
illusions  de  llivpocondriaque,  qui  nedilTèrenl  lU'.  celles  du  mélaiicolitpu' 
.011  du  maniai|ue  (|ue  pai'  leurs  rapports  avec  des  oriranes  jnécis  et 
limih's,  sont  1res  comparaliles  aux  sensations  verlijrincuses.  L'iiypocon- 
driaipie  croit  |iercevoir  des  mouvements  a[)pareiits,  en  ce  sens  que  les 
re|)résentalioiis  oliscnres  qu'il  a  sur  l'état  de  (|U(dques  parties  de  son 


\u;  ■••hMini.iiiiit:-  Dr  ,v  rs7/;.i7/-;  .\i:iirt:ij.\. 

;i|i|i,iit'il  li)ciiiiiiilriir  ;i|i|iiiit'iil  Mir  le  siMiil  de  la  coiiscifiicc.  cl  plus 
ralliMilioii  se  |)oilo  sur  elles,  plus  elles  séeluireiii  et  plus  liirfjc  est  leuc 
pliice  dans  la  conscience  (Ililzii;);  c'esl  ainsi  (pie  le  malade  se  ciiiil  scni- 
ic\(''  eu   l'air  on  inclin''  en   lias  lnrs(|u  il  se  repose  sur  son  lil. 

l'oni'  ma  pari,  je  consiilèrc  \o  vei'lige  des  iienraslli(''ni(|ncs  connnc  une 
pliidiie  conséipience  dauto-sugiicslion.  l,e  sujel  ayanl  eu  poui'  une  raison 
{piclconcpii'  un  verlige.  s'anlo-suggeslioniK"  sin- smi  état  et  l'état  pliol)i(iue 
l'aint'iie  la  production  du  symptôme. 

1,0  rcrlnjc  (les  iiiimiaf/nt'x.  |(>  vcrliyt'  des  lidnlcuts,  n  est  lui  aussi, 
ipi'un  pluMioniène  iraulo-suggestion  :  ienlanl,  ne  réprouve  pas,  parce 
(pi  il  n  a  pas  conscience  du  danger  (Silvagni).  Ni  l'espace  lihre,  ni  léloi- 
gnenient  des  objets  irinilueni  sur  sa  nianircstalion,  cl  Tissandicr  et 
lliciiel  ont  l'ail  renmr'ipier  (|ue  le  \erlige  n"es|  pas  c|)rouvé  au  cours  des 
a.sceiisionsen  liallon.  Du  vertige  des  liauleins.  il  tant  rapprocher  Vaqora- 
pliohie  :  Cette  crainte  des  espaces  iWesIpliall  avec  angoisse,  l'aiMesse 
des  nKMultres  inU'Mieurs  (pii  llécliissenl.  Taisant  redouter  au  malade  une 
cliuti^  innnineiile  cl  I  emp(''clianl  d'axancer.  est  une  nianil'eslatioii  plio- 
lii(]ue  l'iétpienle  chez  les  iK'vropathcs  et  les  dégénéiés, 

Lasègue  a  di'signé  sous  le  nom  de  verlige  mental  une  angoisse  |)ré- 
cordiale,  subite,  consciciilo,  invincible,  s'accom|iagnant  d'une  sensation 
de  collapsus  et  de  défaillance  aux  jambes,  avec  brouillard  devant  les 
yeux,  pâleur  de  la  l'ace;  angoisse  jirovoqiiée  par  la  vue  d'un  objet,  glace, 
é|)ingle,  et  se  répétant  clnupie  fois  dans  les  mêmes  conditions. 

Kn  résumé  le  vertiges  névroïKilhit/ue  ou  mental  n'est  antre  chose  que 
la  coneeiUration  de  l'attention  sur  nn  groupe  de  sensations  de  mouve- 
ment ou  de  locomotion,  (|ui  remplissent  bientôt  à  elles  seules  le  champ 
de  iîi  conscience,  et  le  verlige  névropaliii(|ue  ainsi  considéré  se  confond 
insensiidiMtient  avec  la  phobie. 

VI.  Vi;iiTi(;E  PAit.u.vs.uxT  or  malauik  de  (iEiiLiLii.  — Gerlier  a  décril  en  1S87. 
puis  en  189!),  sous  le  nom  de  reiliffe  parali/saul,  une  affection  se  mani- 
festant sous  forme  d'épich'mie  et  caractérisée  |)ai'  des  parésies  momenla- 
iiées,  des  troubles  visuels  el  des  douleurs  vei'lébrales.  Elle  a  été  signah'c 
aussi  au  .lapon  où  elle  poile  le  nmn  de  kiihixngari  (.\akano,  (hiodera, 
-Miura), 

Les  li'onbles  de  la  vision  el  les  i>an''sies  (pii  c(Hisliluenl  les  deux  prin- 
eipaux  signes  de  cette  atfcH'tion  a|)paraissenl  sous  forme  d'accès.  Suivant 
que  les  troubles  de  la  vision  existent  seuls  ou  se  combinent  à  des  parésies 
des  membres  supérieurs  on  inférieurs,  (jeriicr  dislingue  trois  lypes  : 

1"  Ti/pe.  —  l'Iosis.  Ti/pe  (le  l'eniloriiii  : 

'2''  Tjijic.  l'Iosis  associi''  à  la  |)ar(''sie  des  exienseurs  de  la  lèle.  T'ipc 
(lu  reriieilli'iiiciil  : 

."'■  Ti/pe.  —  Il  existe  en  outre  de  la  parésii;  des  membres  inférieurs. 
T'jpe  de  rareiKjlc  irre. 

Le  plo.sis  (vertige  plosi(pie  de  David)  est  plus  prononcé  d'un  côté  et 
plus  souvent  à  ganch(!  ;  il  est  précédé  pai'  du  clignement,  de  léléva- 


I  l:(il  l:l  /;'.-  /</    /   I   Mal  II  I  II.  ,,,;:i 

lion  (lo   --(lUirils.  (lu  lioiil  :  (■Csl  le  s\  iii|i|,mii(' i{iii   ili>|i,ir.iil  le  |iliis   Icii- 
IcMlICIll. 

Les  iiiusclrs  fj-lcnsi-inx  de  la  iiKfjiir  sdiil  iiii'j^.ilciiicnl  |iii>.  cniv  du 
(•('lit''  jiauclic  (''laiil  iiliisalVaililis,  la  h'Ir  salue  à  didilc.  I.a  paralysie  des  nieui 
l)|-es  su|U'rieius  es!  vaiialde  suivani  la  lUdl'essiuri  lie  l'iudixidu.  elle  a  un 
caraelère  rmielidiniel.  elle  ev|  di'li'iiuiiii''e  par  lel  (ui  lel  acte,  rii'i|ueniini'ul 
f('|i,'li'.  Ii'l  (|ue  celui  de  liaire.  de  laueliei  ,  de  lii'elier,  de  Inillei',  de 
Miai'ciier.  de  tuaiiuer:  la  plus  IV('(pienle.  la  imniliisic  ilii  lidi/ciir,  esl  la 
roiiséipieuee  d'uue  paralysie  des  exieuseins.  Ou  es|  uinius  li\('' sur  eeu\ 
des  imisclcsdi's  ineuiiu'es  lu  lé  rieurs  ipii  snul  1rs  plus  alleiuls  :  ce  serai  eu  I 
les  "rastriiriuMnicns  ((îcrliii).  Kndn,  après  c(dle  des  luernlires  su|K''tieurs 
et  iiiréricurs.  la  parésie  desahaisscursde  la  luàchoircM-sl  la  plus  l'récpieule. 
Moins  sduveul  lUi  uhsci've  la  paralysie  de  la  lani;ne,  des  lèvres  el  des 
joues,  la  paralysii'  de  la  di'iilulilidu,  la  (lisc(uilauce  de  la  \oi\.  l'iocoidi- 
nciu'c  d'urine. 

Les  li-ouliles  \isu(ds  (|ui  acconipajiuenl  laccès  (Uii  lail  doiniei'  à  celle 
airccliou  le  nom  de  Ncriigc;  celui-ci   n'a  pas  d'iialiiludc  les  caraclères  du 

vorlijiC  giraloire:  il  s'aj^il  p'uérale ni    d^diiuihilalioii,  de  dijjlopie,  de 

plu)lopsie,  (le  pliolophohie.  associées  parfois  à  des  (r(Md)les  de  réqiiilihre. 
Il  répond  assez  liieu  à  la  \ariélé  tcurbvicnsd  :  il  ne  s'accoin|iai;ue  ni  de 
phénomènes  psyeliiipies  (appri'hension),  ni  de  plainlos.  ni  de  nans(''es:  le 
n(uu  de  lourniipiel.  ipii  lui  a  t'Ié  donn(''  dans  ccrlaiiies  iocalilés,  s'adresse 
donc  principalemeiil  aux  svmplonu's  olijeclirs  (inclinaison  de  la  lèlc. 
Ironides  de  l'éiinilibre.  elc.  |. 

Les  douleurs  spinales  |tan\  lorlicolis,  faux  lumliaj;oi  cl  les  in'\rali;i('s 
(douleurs  Iron  laies,  névralgies  sns-orhilaires),  les  sensaliims  péri  pli('ri(pies 
(tension  (l(>s  é'pa\iles.  coiistriclions  de  l'avanl-liras  el  des  poii^uets) 
reiiticnl  dans  le  cadre  de  celle  allècliun. 

La  durée  des  accès  esl  de  mie  à  dix  minules:  ils  se  reproduiseni  par 
série  d'une  durée  de  deux  à  Irois  heincs.  hans  les  cas  lé;;ers,  Ions  les 
symptômes  disparaissent  entre  les  accès,  l'eudanl  celte  période  il  (ixisle- 
rait  une  fatif,nie  pins  rapide  des  muscles  au  conraul  raradi(|ue  (Miura)  el 
les  réllexes  tendineux  sonl  exagérés.  Dans  les  cas  plus  ^imvcs  les  s\ni|i- 
tômes  ne  rétrocèdent  pas  complètemenl. 

C.erlier  signale  comme  causes  elïicientes  de;  l'accès  :  le  ukuincum'uI,  la 
position  liaisséc.  Les  l'atigiies.  les  excès,  les  émotions,  les  seusali(uis 
exagérées  son!  des  causes  l'avorisanles  ;  les  accès  sonl  plus  rr(''(|uenls  le 
jour,  l-a  Femme  est  moins  rr('i|ncmment  atteinte. 

1-e  début  dn  vertige  paialysant  est  lirnscpie:  r(''\i)luliou  iirégulière, 
entrecoupée  d'améliorations  el  de  récidives;  la  durée  varie  de  nu  à  ciu(| 
mois.  La  maladie  est  plus  fréipienle  pendant  les  grandes  chaleurs,  hien 
(jue  les  bergers  qui  couchent  à  l'idahle  soient  pris  aussi  l'hivei'. 

La  natnic  de  cette!  singulière  alleclinn  n'est  j)as  encore  coiuplèlemeul 
élucidée  :  sa  limitation  à  cerlaius  pays  (ipichpies  cantons  du  Jura  el  le 
.laponi,  les  é|iidèmies  de  maison,  la  ((uitagion  d'étable  à  étable,  tenderd 
néanmoins  à  la  classer  parmi  les  maladies  inl'eclieuses.  On  a  remarqué 


Wi  -hMIHIni,!/:   lu     MV/vi;/.-    M.lill.lX. 

t\[\r  1rs  ((illilillDlls  iillili)s|illi''ii(|lics  r;i\i.r;il)l(',s  ;i  rrclosinii  des  iiniccdiiK'cs 
soiil  iii(lis|)i'iisaliles  ii  I  (''closidii  du  uci  iiic  iialliogriic,  cl  un  en  a  lii('  de-, 
aiiald^ics  cuire  la  licvi'c  jaiiiic  cl  le  rciiiijc  ixiriiljifcnil.  nUcclioiis  i|iii 
.uiraiciil  l'imc  cl  ("anlic  licsoiii  d'ini  ci  y|iloj;;iiiic  pour  sc(l('vclo|)|icr  ((!ci- 
lierl.  (li'rlaiiicssulislances  lcllcs(|iic  l'alcool,  l'ahsiiilhc.  le  vin  de  iliillel. 
le  inoclii  ont  ct(''iiicriiriiiiccs,  inais  ce  ne  sont  là  sans  donle  qne  des  canscs 
l'avorisanles.  (jiieli|nes  animaux  doinesli(|U(!s,  lelscpie  h;  chat,  prc'sentenl 
des  s\ni|iirnni's  Ires  aualouiies  à  ccu\  ({ni  caraclérisonl  c<'tlc  alleclion  cl 
iida  daiiv  les  nicincs  cimin'cs  (|ui'  celles  oii  l'Iinnime  en  esl  alleinl. 


1\  CONTRACTIONS    MUSCULAIRES    PATHOLOGIQUES 

\.         Tremblements. 

i.cs  Ircinlilrinenls  son!  cai  acl('ris('S  par  des  oscillalions  rvllinii(jnes. 
involonlaires.  <{ue  il(''cril  loni  nu  parlii'  du  corps  aiiloiu'  de  sa  position 
d"(''(piilihre. 

I.cs  causes  des  IreiuldcuicMls  sou!  e\lrèiU(Muenl  iniilti|dcs.  Ou  peut  les 
ojjscrver  dans  ini  uoinhre  cousidi'raldc  de  lails  disparates  cl  sans  aucun 
lien  appaicnl  entre  eux. 

Le  Irernitlenient  peut  (''Ire  pdin  ainsi  dire  /;////.s/o/(«//V///c.  I.e  lidid 
l)iusi|ue  produit  chez  tous  li's  individus  un  frisson  (pii  nCst  (pinne 
\;uiélé  de  lreniljl(Mnent  ;  de  ini'uie  la  tièvre.  (iiic/  dan  1res,  le  Ireuildcnieid 
indique  un  état  d'excilahilih'  l'.i-niit'n'e.  Iransilnire  ou  |ieriuanenl.  du 
système  neivenx  :  tels  le  tremldement  ('■inidil.  le  Irendileuient  des  u(''\ro- 
patlies. 

La  |duparl  des  inld.rlciilioii.s  pen\ciit  s  accompagner  de  trcmldenicnt  — 
Irainhit'iiiciil  loxufnc.  (i'esl  ainsi  (jnc  le  treuildemenl  a  élé  observé,  chez 
les  <)lciuiH<jiiesi,  les  saliiniiiis.  dans  les  empoisonnements  par  le  iiwr- 
iiirc.  \  tnseiiic,  Vopiinn.  le  sulfure  de  cfirhoiic.  le  caft',  ]c  lltc'.  {'ahsiitlhr. 
le  Idlxir.  le  caiiiplirc.  la  hrllddiiiir.  les  clKiinpKjnousi,  le  liascliirli,  Vcri/ol 
(h;  seigle  et  dans  la  jx'IliKiic  l'ar  elles-mêmes  ces  substances,  loni^tcuips 
«absorbées,  eniraineut  le  Iri'uibleineut  ;  mais  elles  agissent  encore  mieux 
chez  hîs  snj(!ts  à  tempéiainent  lUMvenx  |)articnlièi'emeut  vidrK'rahlc. 

|)anscei'lainesnialadiesoi'^ani(pn'sdu  svslènn»  nerveux,  le  Iremblcmcnl 
coirsiilue  un  svmptôme  de  prcmici-  (udic  :  l(dles  la  sclérose  en  iihK/iws. 
la  paraliisic  (jcnéralc.  Mais  il  peut  se  montrer  au  cours  de  beaucoup 
d'autres  atVections  de  l'axe  céiébro-spinal  :  sclérose  Uilérale  iinn/dlni- 
pliujiic.  (ilropliic  musculaire  proi/ressiDe,  tabès,  liéiiiipléf/ie. 

La  plupart  des  névroses  compt(Mil  le  Iremblemeiit  jiarmi  leurs  sym- 
ptômes. Dans  la  paralijsie  ar/ilante,  dans  la  maladie  de  Uasedoic.  son 
importance  esl  bien  connuf^;  l'iii/slérie  siiULib;  tontes  les  variétc's  de 
trenildeuients  ;  il  est  également  assez  iVé(iuent  dans  la  neurasthénie;  on 
peut  aussi  l'observer  chez  les  épileptiques.  La  faiblesse  congénitale  on 
ac(|nise  du  système  nerveux   peut  se  traduire  par  nu  tremblement  que 


ri;oii!i.i;>  iti;  /.i  mutiiiii:.  laâ 

\\m  (ilisiTM-  clii'z  It's  (li'firiièr.'s.  ilmis  Ir  In'iiilili'iiicnl  ilil  m;//7c.  (Imms  Ir 
trcnihlriiifiil  cssciilirl  lirrcdilairc. 

Kiilin,  iKiloiis  (]ii('  l'on  a  vu  le  licinlilciiicnt  .'i|i|)iir.'iili'c  ;i  l;i  ^iiili'  ili' 
iiKiltidics  iiifcilifitscs  :  ly|ilms,  lii''\i('  lyplMiiilc.  viiiioli".  (•iysi|ii'li'. 

Km  soiiiiiu'.  Il'  liciiililciiu'iil  csl  un  sMn|iliiini'  i\\\>'  l'on  |iimiI  rcncuiilii'f 
dans  nn  j;i"uiil  nonilni'  ilr  ciiciiiiviiiiiccs.  Si  )i.nl'iMs  son  inlt'irl  est  peu 
(■(insi(l(''i'alil('.  (1  autres  lois  il  dicuiii'  dans  la  syuijilduialiiln^ic  uni'  ini|Mu- 
lancc  lie  loul  |in'iniri-  luiiii'  ri  |ui'S(|U('  |ialliii,uri(ininui(|Ut' ;  (|ni'l(|ui'riiis 
cnliii.  il  |irul  ciinslilnci-  ii  lui  seul  lnulr  n'Ilc  s\  ui|iliinialiil(ij:ic. 

Iloniirr  inic  (li'.si'i'i|irn>n  iuiii|iii'  et  i'oni|il('l('  iln  ircnililcuM'ul  es!  cniiirc 
ini|Kissil)l('  aclut'liciucnl  :  rc  i|ni  s"a|i|irK|U('  à  l'uni'  de  ses  vai'ii'li's  m- 
sauiail  a]i|iarli'iiir  ii  lanlii'.  I.rs  srids  caracli'ri's  cnnslanls  di's  lii'inldt'- 
nii'iiIssDul  Iriu-  I  \llinic  ri  Ir  |iru  d'inllni'iu'o  exorcr  sur  eux  pai-  la  volonlr. 
Les  Ircnddruiriils  siml  ilrs  iiKiuM'nit'nls  involonlaiirs.  ils  se  luoduisi'iil 
tnal^zrr  lo  iiialadr.  mais  nnu  pas  à  son  insu;  la  xidonli'  peut  paiTnis  les 
allrnuri',  ou  iiirnir  1rs  i'\ajj;(''r('i'.  mais  scuiveul  aussi  rllr  rsl  sans  action 
sur  eux.  I.rs  lirnd)lrnn'nls  enfin  son!  décomjjosahles  par  les  méthodes 
jrrapliiipies  eu  uiio  série  d'oseillalions,  i';jales  on  in(''i;ales  entre  elles, 
mais  symétriques  autour  de  leur  axe. 

i'arl'ois  le  licmlilenienl  est  liés  man|U('':  d'eiiildi'e  il  allire  el  relieiil 
rattenlion.  et  c  est  ronlrr  lui  ipie  le  malade  xient  demander  leniède  : 
d'autres  fois  il  est  peu  appairni  ou  n'exisie  (|ue  dans  eertaines  condi- 
tions, il  detuande  alors  à  élif  clirrrln''  avec  soin  et  an  Ix'soin  pro\()(|ué. 

I.e  sièj^e  (In  trenililement  esl  très  variable.  Parfois  il  est  |,féuéralis('', 
occupe  le  C(M-ps  entiei-.  liMe  el  exlrémili's  :  daulres  fois  il  Irappe  |dus 
particnlicrenient  la  télé,  ou  iie  se  moiilre  ipie  siii-  les  memhres.  Ici 
encore  il  faut  distiiij;uer.  suivant  ipn'  le  Iremhlement  est  plus  accentni'' 
à  la  racine  du  memlire  ou  à  s,i  pei  iplu'rie.  I.e  li'emhlemenl  peut  affecter 
les  (jnati'c  mendires.  les  deux  lurudiirs  supi'rirurs  ou  inIV'iieurs.  1rs  ilriix 
niend)res  dn  même  coté,  ou  un  seul  mrnilirr. 

Suivant  son  siéj;e  le  trendilemeid  peul  eidrainerdes  sym|ili'(mes  varia- 
Ides  selon  chaque  cas.  .\  la  léle  il  imjiiime  une  série  d'oscillations  verti- 
cales (tremblement  aftiiinatif)  ou  horizontales  (tremblement  uéjiatifl  : 
le  malade  a  la  tète  branlaiile  et  semble  dire  sans  cesse  oui  on  non.  Le 
Irenddement  des  lr\rr>  el  de  la  ianjiue  rerni  la  parole  entrecon])ée.  che- 
vrotaute.  béjiavi'e.  helioul.  le  sujet  atteint  de  trendilemenl  j;énéralisé  est 
agité  de  secousses  qui  rendeiil  I  équilibie  diflicile.  parfois  même  impos- 
sible. I.a  man  heest  iiréi;nlirre.saiilillaide.précipiti''e, parfois  impossible. 

I.inleusilé  des  oscillations  est  iuliuimrul  variahlr.  drpiiis  Ir  Iremblr- 
meul  peu  accusé  des  alcooliques,  à  |ieiur  prnii  parloi-  do  niidades. 
jusqu'au  trend)li'ment  si  jiénani  de  la  sclérose  eu  plaques  on  de  la  jiara- 
iysie  a^ilanle.  (Certains  Ireinblenienls  se  curactériseni  par  des  oscillations 
de  peu  d'amplitude,  toujours  égales  entre  elles  (paralysie  agitante,  mala- 
die de  Basedow  I  :  d'autres  fois,  les  oscillations  vaiient  diutensité  suivant 
certaines  conditions  (sclérose  en  jdaquesi.  l.amplilude  des  oscillations 
JiijKniM..  —  SémiolDirio.  ;in 


hw,  si-:mioi()i,ii-:  or  >ysn'Mi-:  .xi:RVi:i  .\ 

csl  (loue  i'\lit''iii(Mn('iil  viiiiiililc.  (icilaiiiL's  oscillalidiis  sont  Irrs  pclites, 
s"(''carlaiil  à  peiiio  de  la  [iDsilioii  lixc;  d'autres  au  contraire  sont  earae- 
téiisées  par  des  uiouveineuts  de  grande  étendue,  de  1(1,  \'.)  eenlimèti'es 
el  même  davantage.  L'amplitude  des  miiuvenieiils  n"a  d'ailleurs  aiieuiie 
[■(dation  avec  lein-  rapidili'. 

Le  l'vthine  présente  une  grande  variabilité.  Certains  tremidemcnts  sont 
lents  (i  à  T)  oscillatimis  par  seconde):  d'auti'es  sont  rapides  ((S  à  !)  oscilla- 
lions  |)ar  secondel  ;  entre  ces  types  exti'èmes  on  peut  oliserver  tous  les 
itilermédiaires.  Cette  rapidité  du  lrend)lenient  peut  d'ailleurs  cire  niodi- 
li('i'  ilaii-  certaines  conditions. 

Le  lieinldement  peut  encore  étn-  accidentel  el  iiassager,  ou  conlinii  el 
lial>ilu(d.  r'ail'ois  il  se  montre  spontanément  et  dans  trois  circonstances 
ditlérenUîs  :  soit  au  repos,  soit  au  moment  des  mouvements  volontaires, 
soit  dans  le  maintien  d'une  allilude  li\e. 

Les  niouvenients  volontaires  ont  une  action  tii's  varialde  sur  les  Irem- 
Llements.  Dans  certaines  allections,  le  tremblement  n'existe  (pi'au  repos; 
d'autres  fois.  |)endant  les  mouvements  volontaires  le  tremhlement  s'at- 
ténue ou  disparaît  pendant  quelques  instants,  poiu'  reprendre  ensuite 
(paralysie  agitante).  Le  malade  atteint  de  sclérose  en  plaques  ne  tremble 
pas  an  re|)os:  à  peine  veut-il  faire  un  mouvement  que  le  tremblement 
apparaît,  et  va  en  augmentant  d'amplitude  à  mesure  que  le  mouvement 
sa(liè\e:  c'est  le  trem!)lement  dit  intentionnel.  Dans  d'autres  cas,  chez 
ralcooli(|ue,  par  exemple,  le  tremblement  se  manifeste  lorsque  l'on  fait 
prendre  el  garder  au  malade  une  attitude  lixe,  maintenir  par  exemple, 
les  mains  étendues  en  avant  du  corps.  On  peut  encore  provoquer  un 
Iremblemenl  rythmé  d'une  nature  spéciale,  en  opposant  une  résistance 
à  nu  mouvement  donné.  Le  type  de  ce  tremblement  est  le  clonus  du  pied 
on  lr(Mnblemenl  épileploïde,  beaucoup  plus  rarement  observé  à  la  main. 
iVov.  lic/lcn'n  tciKlincux.)  Les  mouvements  volontaiies  peuvent  donc  : 
ou  diminuer  le  tremblement,  ou  l'exagérer  progressivement,  ou  l'aine- 
ner  à  nu  ceilain  degré  ipiil   ne  dépasse  pas. 

Lue  émotion  viveexagère  d'ordinaire  le  tremiilement  ;  le  froid  inlense. 
une  fatigue  peuvent  aussi  agir  sur  lui.  Enfin  —  et  ceci  est  commun 
à  toutes  ses  variétés  —  le  trcmblenuMit  spontané,  partant  indépendant 
des  uiouveineuts  volontaires,  disparaît  toujours  pendant  le  sommeil. 

Le  ii.eilleui-  inoven  d'étndiei'  un  tremblement  est  évidemment  la 
métiiode  gi'aphi(|ue;  |dusieurs  apjiareils  ont  été  préconisés  dans  ce  but. 
Cr.'ice  à  cette  niélhode  on  peut  décomposer  chaque  trend)lement  en  ses 
éléments  consliluants.  Elle  permet  aussi  de  voii-  (|ne  pour  la  majeure 
partie  des  tremblements,  le  graphique  n'est  pas  absolument  régulier,  et 
toujours  identique  à  lui-même.  Le  plus  souvent,  au  milieu  du  tracé,  on 
voit  une  oscillation  plus  ample,  plus  hrusque,  sorte  de  décharge  qui 
lianelie  Mir  la  ligne  gc'-nérale  du  tracé'. 

Diagnostic  et  valeur  sémiologique.  —  lieconnaitre  un  treni- 
Idemenl  est   d'ordinaire  facile.   S'il    n'est   pas  manifesteineni  appâtent. 


rnoi  Bi.Ls  i)i-:  /  i  mot  uni:.  4C" 

ci'i'liiiiii's  tnaïKiMivfcs.  sur  lr>^i|U('llt'>  jr  i'i'\i('iiili;ii  |p!iis  lnin,  |)('iiiii'llr(nil 
(If  le  nii'llit'  eu  liiiniùic. 

1,1'  licinldciiKMil  se  distiiiLiiie  ili's  aiiln-s  inoiivfiiiciils  iinoloiilain-s  par 
siMi  (  aracU'i'c  lylliiiiiinic.  cl  |)ai'  l'oscillalioii  aiiloiii'  du  |)(tiiil  d'('M|uililirc. 
Ces  deux  caraclèirs  le  dillV'iHMiciiMil  des  moiiM'int'iil^  iii(''L:iilii'r>  de  la 
cltoirc.  dos  iiiiiocloiiies,  des  lies,  de  ['(ild.vic. 

1,1'  iMomiMit  ii'csl  pas  oiiativ  vciui  de  Icntcr  acluelli'iiiciil  mit'  classili- 
catiou  ('(iiiiplt'lc  ft  perinottaiil  ilc  iviiiiir  Ions  les  cas  do  liomhlenu'iil. 
l'.ertaiiu's  maladies  présiMitciil  hicn  un  Ircmliicuictil  assez  spécial,  assez 

carach'-rislitiuc,  pour  ciilici  rw  lii^ le  c(iiii|)(c  dans  la  synijiloniatdlDj^ic 

d'une  alVcetion   (paralysie  af^ilaule,  sclérose  eu  pla(|ues).  Mais  Ions  l'es 
Ircmldeuieuls  peuveul  être  siumh's.  à  s"v  mépreudre.  par  Ihyslérie. 

Aussi  les  elassiticatious  des  auli'urs  out-elles  élé  extrêmement  varialdcs 
suivant  la  base  choisie.  Cliarcot  divisa  d'abord  les  Ireinldemciils.  sui- 
vant la  ra|)idité  des  oscillalioiis.  en  trois  ^l'oupes  : 

1"  Tremblement  à  oscillalioiia  leiiles.  quatre  à  cinq  par  seconde  (Mi 
moyenne  I sclérose  en  plaipies.  ticmhlement  sénilel  : 

'2"  Tremblement  ù  oseillaliaiis  moyennes,  ciiu]  à  sept  par  seconde 
Itremhlemenl  de  la  maladie  de  l'arkinsoni  : 

.")"  Tremblement  à  osriUnlionfi  i-apides,  huit  à  neul'  par  seconde 
(trenildemenl  alcoidiqne.  tremblement  mercuriel,  trend)lement  de  la 
|)aralysie  générale,  tremblement  de  la  maladie  de  Basodow).  Plus  tard, 
Chaicot  lit  intervenir  l'influence  des  mouvements  volontaires  et  sépara  les 
trend)lements  exislant  au  repos  des  tremblements  ne  se  montrant  (in'à 
l'occasion  des  mouvements  volontaires.  .Mais  certaines  variétés,  tremble- 
ment héréditaire,  tremblemeid  hystérique,  ne  rentrent  dans  aucune  do  ces 
catégories:  aussi  certains  auteurs  ont-ils  divisi''  les  trend)lements  d'après 
Icnr  cause  :  tremblement  ischémiijue,  tremblement  dans  les  maladies 
organiques  du  système  nerveux,  tremblement  dans  les  névroses,  trendjle- 
ments  toxiques,  tremhlemenis  réllexes.  .Mais  certaines  causes  (niercure) 
peuvent  agir,  non  comme  t()\i(pies.  mais  en  ré'vélant  nne  hystérie  latefite 
ou  ancienne,  et  le  trembU^nen4,  toxique  en  ai)|)arciice.  esl  en  réalité- 
névrosiqne. 

I>ans  ime  même  maladie  le  Iremblemenl  n'est  pas  toujours  idenlitpie 
à  lui-même.  Très  souvent  il  esl  polymorphe,  varie  du  sinqile  au  double 
comme  rythme (paralysiegénérale),  existe  on  non  au  repos  (tremblement 
séniic,  héréditaire,  paralysie  ag*itante  dans  certains  cas).  Plusieurs  mala- 
dies peuvent  présenter  un  tremblement  identique  :  tels  le  tremblement 
vibratoire  de  la  maladie  de  iîasedow,  de  la  neurasthénie,  de  l'émoti- 
vitc,  de  l'alcoolisme,  etc.  Hidin  il  existe  entre  tous  les  types  arliticielle- 
mcnl  ci'éésdes  formes  de  transition  ijui  rendent  loiite  classilication  impos- 
sibl.'. 

Vouloir  l'Ialilir  mie  (dassilîcation  précise  el  logique  des  (li\erses  varié- 
tés de  tl'emblenieni  n'est  pas,  j(î  le  ré|)èle,  possible  actuellement:  aucune 
classification  ne  |)eut  comprendre  logiqnenuMil  t<nis  les  cas.  .Vussi  n'es- 
saierai-je  pas  de  reconunencer  celle  essai.    Hans  ma  description  je  serai 


i,c,s  <i-Mioi.O(:n-:  DU  sysri'-.wii-:  xi:iivi:i'X. 

i;iii(ir'  par  riil('"(' ^(''iirralc  siiivaiilc  :  (jiicllc  (\\w  soil  la  pliysiolojiic  (pallidlo- 
jii(|ii('  <lii  Irciiililcmi'iil.  loiil  le  inoiidc  est  d'accoid  poui'  ii'coiiiiailrc  (pic 
le  ticinblcmciil  csl  l'itulici'iriiii  trouble  de  la  lotiirilr  de  l'appaicil  iiciiro- 
imisciilairo.  Ce  Iroiiblc;  de  loiiicilé  pcnl  se  inoiilicr  cUn  Ions  les  indi- 
vidus, à  la  siiilcî  de  certaines  ciiTdnslances,  iroid,  éinolioii,  coiivales- 
cence  des  maladies  iiifeclieiises.  Le  Ircriibleinent,  qui  apparail  alors,  est 
pnreineiil  i)hijsiolofji(]ii(':  il  n'a  aueuiie  valeur  pi()ii(>sti(iue  et  disparaîtra 
sponlanéuieut  avec,  sa  cause  même.  Mais  la  débilité  du  système  nerveux 
peut  être  roiu/riiilali'  :  elle  rcdèvedes  ascendants  et  de  la  soucbe  même  du 
malade  :  de  là  les  trendilemenls  des  iicvropallws.  des  (lc'(j<''iic)rs,\e  treni- 
hli'iitcnl  li(''r('<iil(iiir  et  le  Ircmblciiunil  sénilc.  Les  maladies  mentales  ter- 
minent naturellement  celle  série  de  laits.  La  paralysie  générale  csl  de 
transition  avec  les  »(«/«(//('.%■  ojY/anfV/i/e.s  du  système  nerveux:  atrophie 
eérébrale.  xeléraxe  en  plaques,  maladie  de  Friedreieli.  treiidileineni 
posl-hémiphUiique,  Iremhlenienl  épileploïde.  A  côté  de  ces  allections 
orfianiques.  les  intoxications  peuvent  moditier  la  tonicité  du  système 
neui()-mnscnlaii(',  momentanément  ou  déliiiitivement  suivant  l'intensité 
et  la  persistance  de  la  cause  vulnéranle.  Rien  d'étonnant  à  trouver  le 
IremblemenI  cbez  les  alcooliqnes,  les  saturnins,  les  niercuriels.  Sou- 
vent d'ailleurs  ces  toxiques  n'agissent  qu'en  réveillant  cbez  un  prédis- 
posé une  tare  névropalliique  latente;  mais  par  eux-mêmes  et  sans  état 
névr(q)albi(pie  intermédiaire,  par  leur  seule  action  débilitante  sur  le 
système  neuro-musculaire,  ces  toxiques  suffisent  dans  certains  cas  à  pro- 
voquer le  Iremblemeid.  Tel  est  l'ordre  (pie  je  suivrai  dans  l'étude  sémio- 
l()f;i<]ue  des  tremblemerds. 

La  pathogénie  du  ticmlilemenl  est  encore  complètement  inconnue. 
La  llieoiie  musculaire  de  Spring  est  aujourd'bui  complètement  aban- 
donnée. La  distinction  des  oscillations  niyopatlii(|ues  des  oscillations 
iscliémiqucs  est  inadmissible.  .Vctuellcment  tout  le  monde  est  d'accord 
pour  rec(mnaitrc  (pie  le  tremblement  est  un  phénomène  d'ordre  nerveux. 
.Mais  on  (;st  loin  de  s'entendre  sur  la  nature  et  partant  sur  les  causes  de 
vo.  pbénom("'ne. 

Koiiiberg  admellail  des  iiiipiilsioiis  inégales  cl  constMinmeul  iiileri'om- 
pues.  D'auires  auteurs  ont  c(iiisi(lér(''  le  liemblement  comnu^  une  succes- 
sion rapide  de  petites  conlraclionsinvolonlaires  des  mnsclesantagonistes. 
Valenlin  v  voit  un  pbénomène  d'ordre  paralytique. 

Debove  et  lîoiidet  ont  cbercbé  à  démontrer  (|ue  le  ticinblciiient  spon- 
tané indi(pieun  état  d(^  contracture  prédominante  diunnscle  ou  du  groupe 
musculaire  antagoniste;  ce  nuiscle  enconiractiire  est  mis  en  mouvement 
par  une  coiitradion  vobmlaire  et  S(;s  oscillations  provo(|ueiil  dans  le 
muscle  antagoiiisle  des  conlraclioiis  rvtbiiiiqnes  ipii  consliliieiil  1(>  Ireiii- 
blement. 

Fcruet  a  l'ail  remar(pier  que  le  lr(Miiblement  n'était  souvent  en  somme 
(piune  coniraclion  musculaire  décomposée  en  ses  élémenls  constituants, 
dette  rcmarqui;  me  (larait  très  jnsliliée;  on  sait,  en  (^(let,  (pie  la  con- 
traction d'un  muscle  est  le  l'ésullat   d'une    série   d'incitations  succès- 


Tuouiii.Ls  iti:  Il  MoTii.rn-:.  409 

sivos  pailii's  (les  ciMili-cs  iinMliillaiics;  le  iioinliii' des  cxcilalidiis  m'-ccs- 
saiios  |i()iir  iiroiluirL'  ce  U'IaiKis  |tliysi(il(igi(|iic  est  clicz,  riiiminu',  iiii  |)('ii 
sii|t(''ri('iir  à  r>0  par  sccoiulc.  Si  les  cxcilaliiiiis  irallcij^iiciil  pas  ce  l'iiillic, 
lin  roiiipi'('ii(i  (|ii'il  iii>  se  priidiiist'  plus  une  citiilrai'tiiiii  piTiiiaiiiMilc  du 
inif^ili'.  mais  mit' sorio  (le  secousses  successives  daiilaiil  plus  distiucles 
ipi'i'lli>  sdiit  plus  espacées  ;  c'est  alors  un  liemlilcmeid.  Suivant  celte 
couceptiiiM,  le  Iremldenu'iil  serait  ainsi,  suivant  les  cas,  mn'  ((iMlrailiire 
éliancliée  ou  une  coniraclion  musculaire  incomplète. 

Sémiologie  des  tremblements.  —  1  Tremblement  physio- 
logique. • —  Ce  tremidemeni  est  l'indice  d  une  modilicalion  hrustjue  et 
passaiièie  dans  la  tonicité  de  lappaieil  nenro-nmsculaire.  Cesl  pac 
exenipic.  ce  ipii  se  |)roduil  après  un  exercice  nnisculaire  violent  ou  lors- 
ipi'dii  \iiil  ciinserver  assez  lougtem|)s  une  altitude  l'alii;uanle;  c'est  le 
li-fiithlcniciil  (le  falH/iic.  il  se  |iroduil  encore  sous  linlluence  d'une  l'mo- 
lioii.  dune  scii.s(tlion  de  froid  liinsque;  il  est  alors  };éiiéralisé  à  tout  le 
corps,  les  dents  <  la([uent,  les  niendires  tremlilent.  Sa  durée  est  variable. 
I.a  volonté  peut  parfois  exeicer  sur  lui  une  action  suspensive,  souvent 
aussi  (die  l'exagèi-e.  F.e  trend)lenienl  émo/;/' s'accompagne  d'ordinaire  de 
Irouhles  vaso-moteurs,  rougeur  de  la  l'ace  ou  i)àleur,  sensation  de  froid 
aux  extrémiti's,  (pii  inditpient  son  origine  nerveuse.  La  //èece  s'annonce 
par  un  frisson  généralisé,  avec  sensation  de  froid  intense,  claquement  des 
dents,  lrend)lement  de  tous  les  memlires. 

Passager  on  (irolongé,  ces  trendilements  coininuiis  à  Imis  les  iiidi\idus 
sont  des  trenddenu'nts  physiologiques.  Mais  ils  sont  |dus  fiéiiuents  chez 
les  individus  à  tempérament  neiveux.  les  névicipalhes,  les  enfants,  les 
fenniu's,   les  vieillards,   les  débilili's,   les  convalescents,  les  aniMiiiipies. 

'2"  Tremblement  névropathique  héréditaire.  Névrose  trémulante. 
—  La  faiblesse  congénitale  du  système  neuro-musculaire  peut  se  tra- 
duire par  un  tremblement  qui,  associé  ou  non  à  d'antres  symptômes 
psychii|ues  et  ]diysiqnes.  indi(iue  un  tare  héréditaire  et  constitue  un  véri- 
table stigmate  de  la  dégénérescence.  Les  divci's  types  de  ce  groupe  ont 
été  étudiés  d'abord  isolément,  sous  le  nom  de  :  Ireniblemoil  si'niile,  Ircm- 
bleinenl  exsenliel  licrédilaivc,  Irciiililciiwnt  ries  dégénérés,  Ireiiihlcinciil 
névropathique. 

Ces  cadres  schématiques  et  artificiels  nont  aucune  raison  d'être  main- 
tenus. Les  travaux  modernes  (Fernet,  Chaicot.  Debove  et  Renault. 
Démange.  lîaymond,  Ilamaide,  .\(liard.  etc.  1  mit  montré  que  tons  ces 
ly|ies  ne  formaient  qu'un  seul  groupe  mm  liiiir.  la  névrose  trémulante, 
et  nese  diflérenciaient  les  uns  des  autres  que  |)ar  des  phénomènes  secon- 
daires et  accessoires.  Cependant  il  ne  faudrait  pas  croire  (|ue  le  trend)le- 
nienl  soit  ici  toujours  identique  à  lui-même:  comme  pour  tontes  les 
variétés  de  treniblements,  il  varie  dans  son  rythme,  son  intensili',  ses 
causes  provocatrices.  liC  seul  Irait  connnnn  (pii  le  caractérise  est  de  se 
montrer  chez  des  héréditaires  (directs  ou  indirects)  et  d'être  le  grand 
svmplome  ]ii l'ilumiiuml  delà  lare  congénitale. 


>>'0  ShMIOl.OGll-:  Dr  SYSTf^ME  XIJRVEUX. 

C.v  li(Miil)l('iii(>n(  se  iiionlrc  chez  les  (h'f/éni'ivs,  les  Heyro/«////cs.  Paifois 
(III  rclroiivo  le  (rcinhlciiu'iil  clioz  les  ascciidanls  (Ir(Miil)leiiieiil  essenlicl 
liérédilaiie),  |»aiT()is  011  ne  retrouve  iiiriiiie  liérédilé  nerveuse  générale 
sans  Ireinbleinenl.  Il  laiil  (railleurs  noier  (|ne  dans  une  l'amille  de  trein- 
hleiirs  Ions  les  descendanls  ne  son!  |>as  l'rnp|iés.  I,a  maladie  peul  sauler 
une  généralion,  ne  frapper  dans  une  nièiiie  géiuMaliiui  ijiie  les  enl'anls 
d'un  inèine  sexe,  el  res|ierler  ceux  de  l'aulre.  i.e  IrenildeinenI  apparaît 
dans  la  première  enfance,  [larlbis  dans  la  jeunesse,  ou  seulement  dans 
làfii!  avanci'  (trembleiueiil  séiiile).  Assez  souv(>nt  les  membres  d'une 
même  famille  s(mt  frappés  au  même  ànc:  eu  loiil  cas  ce  tremlilenicnt 
n'est  pas  rapanafjo  de  la  vieillesse  :  il  n'est  ]ias  davantage  un  trenihle- 
nienl  physiologiipie  :  la  ]dupart  des  vieillards  ne  Iremlilenl  |)as  el  la 
vieillesse  n'enliaine  pas  fatalement  avec  elle  le  tremhlement  (Trousseau, 
(diarcot).  Chez  les  Iremhlears,  séniies  ou  non,  la  grande  cause  est  Fhéré- 
dilé  iKivropalhiqiH!  (tremhlement  des  dégénérés). 

Les  caracl(''res  cliniques  de  ce  Ircmhlemenl  sont  très  variables  snivanl 
les  cas.  11  a|)paraH  progressivement:  d'abord  peu  accenlué,  il  augmente 
d'intensité  avec  l'âge;  d'abord  intermittent,  il  devient  peu  à  peu  perma- 
nent. Il  se  montre  aux  muscles  de  la  nuf|ue  et  du  cou;  la  tète  exécute 
des  moiivciiieiils  verticaux  de  flexion  et  d'extension  (tremblement  affir- 
malil)  ou  des  mouvements  horizontaux  de  latéralité  (tremblement  néga- 
tif) ;  les  lèvres  semblent  marmotter  constamment;  si  le  maxillaire  infé- 
ri(nir  participe  an  tremblement  le  malade  semble  mâchonner;  les  mem- 
bres supérieurs  se  jjrennent  ensuite  ;  les  membres  inférieurs  sont  l'are- 
inent  envahis,  de  sorte  que  le  tremblement  généralisé  est  rare.  Ce  mode 
d'envahisseiueiit  se  montre  surtout  dans  le  tremblement  dit  sénile.  Le 
IrcmblenKînt  héréditaire  de  l'enfance  débute  pliili'il  |)ar  les  membn^s 
su|)érienrs  en  respectant  la  télc,  mais  il  n'y  a  lien  d'absolu  à  cet  égard. 
Le  tremblement  héréditaire  juvénile  peut  débuter  par  la  tète,  montrant 
ainsi  sou  identité  avec  le  type  sénile. 

Son  rvthine  est  variable,  de 4  oscillalioiis  à  la  sccoiide  (liaymond)  à  S 
et  0  (I)ehove  et  Kenault).  Il  peut  donc  être  suivant  les  cas,  lent  ou  rapide  ; 
mais  le  jjIus  souvent  il  (>sl  lent  chez  les  vieillards  (forme  sénile),  rapide 
du'i  les  enfants  et  les  adultes  (trembh^nent  n('vropatliiqne  des  dégé- 
nérés I . 

Il  cesse  dans  le  sommeil,  parfois  mèiiie  dans  le  repos  absolu:  dans  le 
repos  ordinaire  il  existe  ;  le  moindre  mouvement  le  fait  apparaître. 
L'elfort,  la  fatigiu;  innsculaii(!  et  mentale,  le  froid,  le  chaud,  les  émo- 
tions l'exag(''rent  plnli'it  dans  son  amplitude  que  dans  le  nombre  de  ses 
oscillations.  Il  dure  (l'or(linair(^  toute  la  vie  :  il  présente  jiarfois  des 
p(''riiides  de  rémission,  mais  ne  disparait  jamais  compl('teineut  :  il  peut 
devenir  assez  intense  |)onr  em|ièchcr  tout  travail  el  même  tout  acl('V(don- 
laire. 

7)"  Tremblement  dans  les  névroses.  —  Les  névroses  constiluciit  un 
état  spécial  de  trou  Ides  de  la  lonicili' nerveuse.  Passa  gi'ies  ou  permanentes, 
elles  (h'rivent  tontes  d'une  souche  névropathiqnc  commune  (|ni   les  lap- 


ri<iiL-lll.i:s  DU  I  A    MuTIIIIÊ.  171 

|M()clit' (lu  ^i()ii|ie  |iirré(l(Mil.  |l;iiis  loiilfs.  -nil  (]'[\\\t'  Wu-un  |ii'rm;iML'nl('. 
soit  à  litre  liaii^^itoiic.  t;ml('it  ;i\(i  dis  <  :ii,h  h'ns  s|)('(ili(|ii('s,  l;iiil<"ilsiiiis 
carncti'i'c  s|u''ci;il,  le  Ii'ciiiIiIimiiciiI  |I('uI  ;i|i|i;ii;iilix'.  Mais  ici  le  Irciiilile- 
iiieiil  iit'sl  plus  11'  seul  syiii|ilôiii('  iiioiliiiic.  le  seul  iiliériiiiiicnc  ilc  la  dr- 
giMirirsi-t'iict'  iicrviMisc,  le  lii'iiilili'iiK'iil  iiCsl  (|ii Un  |iii(''iiniiiriii'  aiiiiiilicii 
d'tiii  ('()iii|iloMis  sviii|)l(Miiatii|ii(.'. 

i.i's  iii'itnislhciiiqiirs  son!  assez  IV(''i|ueiiini('iil  alleiiils  aux  iiiciiiliics  mi- 
Itéiieiirs  (l'iiii  lii'iiilileiiieiil  à  oscillations  lii'cves  et  très  lapides.  I.e  trcm- 
hleiiiciit  se  montre  souvent  ])ai'  iiccèsà  la  suite  des  étals  d'excitalion  et  en 
particnliei-  déinotions.  Il  se  localise  le  plus  souvent  à  la  tète,  au  cou.  aux 
mains:  dès  (|ue  les  malades  sont  au  repos  le  tremblement  disparait.  Ses 
oscillalit)ns  sont  peliles,  ra])ides  (IremlilemenI  vihraloire).  mais  irrégu- 
lières ipuint  à  leur  amplitude.  D'autres  lois  ou  oljserve  chez  les  neurasthé- 
ui(pies  un  véritable  tremblement  inteulionnel.  plutôt  lent  ("i  à  7  oscii- 
lalions  par  seconde),  s"e\a<;érant  à  mi'sure  que  lacté  volitionnel  s'ac- 
com|dil. 

/,('  Ircnibleiiiciit  hijxlt''ri(jur  mérile  une  |ilace  à  paît.  Alnis  ipie  ii's 
autres  alléclions  j)résenlenl  |)lus  vdlonliers  telle  ou  telle  roiiiie  de  hcm- 
blement,  le  tremhlenienl  de  riivsh'rie  esl  essentiellement  pohnmrplie  il 
peut  simnlei-  tons  les  tremblements. 

Ilien  (|ue  vu  par  Lepois,  le  li'enibli'nKMit  a  éli'  rattaché  à  I'IinsIi'i  je 
d'abord  pai-  l'ranck  et  par  i!i'i(pu'l.  Letnlle  rappoi'ta  à  l'inslérie  le  lirm- 
blement  mercnriel,  et  Hendu  démontra  (|ue  l'hyslérie  |ieut  [irésenler  un 
IrtMublemiMil  absoInnuMit  idcMiliipie  à  celui  considén''  commi>  [lalliojiiio- 
moni(pie  de  la  scITmo-c  en  |d;H|nes.  —  lùdin  il  riil  ('■tndii'  par  l'itre^;. 
Charcol  cl  Hiilil. 

i.e  tremblemenl  liysir'ri(|ue  est  assez  IréipuMil  pour  pouvoir  être  consi- 
déré connue  un  stigmate  de  l'hystérie,  il  apparaît  d'ordinaire  subileuient. 
à  la  suite  d'un  choc  moral  im  physiipie.  (Généralisé  ou  partiel,  sa  durée 
est  1res  varialde.  Clinicpiement.  le  tremhlement  hystérique  se  présente 
sous  (l(!s  aspects  très  divers. 

I.e  tremblement  vibratoire  esl  ;i  nscillalions  très  bièves  et  très  rapides 
|!)  à  10  vibrations  par  seconde).  11  peul  être  localisé  ou  généralisé.  Le 
plus  souvent  il  ne  semonti'e  que  pendant  les  quelques  beuresqui  suivent 
une  attaque  convulsive;  mais  il  peul  être  jtermanenl.  Le  sommeil  seul  le 
fait  disparaître:  il  existe  au  r(>pos  et  s'exagère  pai'  le  mouvemeul  et  les 
émotions.  Ce  treniblement  lapide  ressemlde  assez  exaclemeiil  à  C(dui  de 
la  maladie  d(>  Basedow  et  de  la  paralysie  générale. 

Le  tremblement  ù  rijllimc  uioijen  esl  le  plus  fréquent  ;  il  jirésenle  |)lu- 
sieurs  lypes  :  1"  Tremblement  iiitenlionnel  type  Hendu  :  Il  simule  le 
tyjte  mercnriel  et  celui  de  la  sclérose  en  plaques.  Au  repos  absolu  il  dis- 
parait au  moins  par  instants;  il  s'exagère  par  le  mouvement,  et  l'ampii- 
tude  de  ses  oscillations  augmente  à  mesure  que  le  mouvement  s'exécute. 
(Juaud  le  malade  se  tient  debout,  s'il  veut  marcher  ou  même  s'il  l'esle  un 
certain  temps  assis,  tout  le  corps  esl  agité  d'une  sorte  de  tiépidation.  Ce 


;■;■!  SfiMIIIIilCJI-:  nV  SYSTHME  .\KllfEI  A. 

llt'iiilili'iiiriil  priil  rire  L;iii(''iiilis(''  ;  le  pins  sdiisciil  il  |)l(''il(miiiic  siiii  dans 
les  iiiciiiliics  iiilV'iicurs,  soil  (l'iiii  cnh'  liii  r(M'|is.  LadiiiT'c  cil  csl  cxlrèitic- 
iiiciil  \arialjlc  :  "2"  Tyi»'  paia|)l(''^i(|ii('.  (|ui  siimile  l;i  Iri'pidaiiiin  de  la 
parapli'jiic  spasiii(idi(|iH'.  mais  les  i(''ll('X('s  soid  iiorinuiix  el  le  rcdresse- 
iiicnl  1)1  iis(ni(' du  pied  aiirli'  ir  Irciiihlciiit'Ml  :  .""  Type  inlcidioiiiKd  pur. 
<|lli  siilllllc  cxaclciiiciil  (clni  de  la  sch'^losc  en  pla(pirs  cl  (pu.  (■(iiiiiiic  lui. 
iTcxisIc  jauiais  au  rc|i(is. 

I,c  Iroisiciuc  groupe  de  Ireuililetneuls  liyslériques  comprend  les  trcin- 
blciticnls  lents,  siundani  la  paralysicwigilaide.  Les  oscillalioiissoiil  lenles, 
mais  amples.  Ce  Iremldemenl  peul  èlre  gi'ueialisé  ou  localisé.  Mais  il  est 
joui  un  aulic  gidupe  de  li-eml)lcmeiils  liysléii(pies  (jiii  ne  soni  suscep- 
lildes  d  aucune  classilicaliou  :  ce  siuil  les  Ircmhlcments  polijiiKD'plu's, 
dans  les(inids  les  groupes  pri''Ci''denls  se  coiuliiiienl  ou  se  succèdeni  sans 
ordre;  parl'ois  miMue  ils  s'accompauueul  de  \(''rilal)les  moiixciiieuis  clio- 
réilormcs. 

Clii'z  les  riiili'iiliciiies,  lépuisemenl  musculaire  (pii  suil  les  grandes 
allaque--.   se    Iraduil    assez    souveni    par   un    lrend)lenienl    (pii   pcrsisie 

quehpie  lemps  api-ès  l'accès  (Fér('M.  V. ilre.  chez  les  épilep[i(pies  on 

peul  observer  des  attaques  de  licndiicminl  (jui  se  présentent  sous  des 
aspects  assez  divers.  Le  IremMemcnl  |ieul  l'aire  partie  d'une  attaque 
couvulsi\e  ordinaire  dont  il  ne  couslilue  (pi'iin  l'pisode:  il  peut  se 
exislei'  comme  seul  svmptôme  eonvulsildans  im  paioxysme  avec  pei'le  de 
connaissance.  D'aulics  fois,  an  lieu  de  l'aire  parlie  d'une  d(''cliarge 
brusque  el  de  peu  de  dnr(''e.  il  se  pi('seule  coumie  plKMiomèiie  priu(',i|ial 
sans  perle  de  connaissance,  el  couslilue  alors  des  attaques  de  longue 
duri''e  (pii  peuveni  se  pi'(doiiger  des  heures  el  même  desjours  entiers. 
Ilansces  diverses  l'ornies  d'allaqnes,  le  licndilement  |ieul  (Mre  g(''néi'al 
ou    local    (Féié). 

V  Tremblement  dans  la  maladie  de  Basedow.  —  Le  Iremhlemenl  esl 
un  signe  presipie  constant  de  la  inaladic  de  liasrdnw.  Souvent  plus  sen- 
sii)le  an  palpei'  qu'à  la  vue.  sou  inlensili''  esl  variable.  Parfois  le  corps 
lout  entier  esl  ai^ilt''  d'une  Irémulalion  conlinuelle:  parfois  le  Iremble- 
nienl  a  besoin  d'èlre  recherché.  .Mèuu'  géïK'ialisi''.  il  prédomine  aux 
evliémilés;  cependant  les  doigts  ne  IrenddenI  pas  |iar  eux-mêmes,  mais 
participeni  aux  mouvemenis  de  tcdalili'-  de  la  main.  Les  membres  infé- 
rieurs sont  agités  d'une  soile  de  Irépidalion.  Uaremeut  les  nuiscles  de  la 
vie  oiganiqne  (muscles  respiraleuis)  parlicipenl  au  tremblement.  Le 
Iremblemeut  de  la  maladie  de  liasedow  esl  couslilue  par  une  série  d'os- 
cillalions  rapides  et  brèves,  se  snccédani  au  nombre  de  8  à  !)  par  secorule. 
Leur  anqdilude  n'est  pas  rigonrensemenl  éi^ale.  Le  tracé  montre  une  série 
des  groupes  d'oscillations.  Ilans  cliaipie  groiqie,  la  première  moitié  pré- 
sente des  oscillations  d'amplitude  croissanb',  la  sec(mde  des  oscillations 
d'amplitude  décroissante,  (le  li-eniblemenl  exisie  pendant  le  repos;  les 
luonxemeuts  vidontaires.  le  mainlieu  de  la  main  dans  la  posili(m  du  ser- 
ujenl  levagèieiit  à  peine. 


ritoi  iii.KS  1)1:  i.A  MOTii.iri:.  ;::i 

.")'  Tremblement  dans  la  maladie  de  Parkinson.  -  MaiiN  l:i  jxniihisii- 
(i</il<iiilc  (iii.iliiilic  (II'  l';iikiiisiiM  i,  Ir  liciiililriin'iil  I  ici  il  une  îles  |ii-('iiiiri('s 
places  (le  la  syiii|i|iiiiialiilii^ii'.  O  licinlilciiii'iil  |)i'iil  apiiaiaili'c  siilii- 
Iciiiciil  apirs  iiii  Iraiiiiiatisiiii'.  une  l'iiiuliiiii.  mais  li>  plus  soiivciil  il  se 
iir-vcloppi-  peu  à  peu.  Les  (iscilhiliims  sont  de  peu  (rainpliliidc,  iv^inlirics. 
à  ryllmic  li-iii  [\  h  7  pai'  sccoiitlc).  M  est  livs  iiiaiiil'cslcau  icpos;  li's  rmiii- 


:;i  i.  —  ll.jluJf.  de  l'aïkiiiïDii  datant  de  oiuc  ans.  cli.v  une  le 
âgée  de  soixante-laiit  ans  iSalpètrièic.  VM>\. 


Vfiiii'iils  iiili'iiliiiiiiirls  le  Mi^pciidciil  p  'inljuit  i|iu'li|iii's  inslanls.  ilr  iih''iii(' 
ipie  les  iiKiuvciiiciits  passifs,  l.a  ralij.;uf,  les  tMiiolioiis  roxai^rieiit.  Il  sr 
iniiiitrc (li<  |)i-i''ri''i'fiic('  aux  iiii'iiihftïs  siipt-rieurs,  siiiloiit  à  Unir  o\lréinitt''. 
(aniril  (If  iiKMiic  iiitcnsilt'  tles  deux  ci'ités,  le  plus  souvent  priuloniiuaiil 
diiii  cpti''.  Dalidid  localistj,  il  se  fii'utlM'alise  progressivement.  Il  commence 
d'mdinaire  pai-  le  pouce  et  l'index,  pour  sétendre  ensuite  aux  antres 
doigts.  A  la  main,  il  reviH  un  aspect  assez  caracti^ristiipie.  Les  doigts  sont 
en  cxlciisiiin.   rappi(icli(''s   les  mis  des  autres:  les  premi("'res  |ilialanges 


'i'''  si-Miiiidiiih:  nr  m's/v;-.!//-;  .\i:itri-:i\. 

Sdiil  cil  (lciiii-llc\i(iii  sur  le  iii('l;ic;ii|i(":  le  pouce  par  sa  |)iilpc  s'appuie  cdiilre 
l'evlréiiiilé  de  lindcx  ili^.  'J|."..  -il  i  el  'il.j).  Les  mniiveiiieiils  des  doigls 
seinideul  cdiirdiiiiiiés  el  siiiiiilciil  l'aclc  de  niiiler  une  liuiilelle,  d'éinieller 

du  pain,  di'  Hier  de- 
là laine,  jl'aulies  lois 
les  dcu\  luaiiis  e\é- 
ciilenl  des  Miouvc- 
iiicnls  ryllimés  do 
llcxiiin  et  d'exlensioii 
assez  aiialdj^ncs  à 
lacle  de  liallre  du 
lainJMiur.  Apres  le 
iiieiiilire  siipi''rieur, 
II'  niciiilire  iidV'rieiir 
ilii  iiii'iuc  c('d(''  esl 
envahi  avant  le  mein- 
liresupérieui(hi  cùlé 
iipposé.  Aux  ineni- 
lires  inférieurs,  il 
l'xisie  ^iirldiil  des 
iiKiii  \  »' me  n  I  s  de 
flexion  et  d'extension 
du  pied  et  un  bat- 
Iciiient  des  Jalons 
d'ainiililudi^  1res  li- 
iniléc.  A  la  l'ace,  en 
ilelioi's  des  niouve- 
nuMits    transmis    — 

KifT.  215.  —  AUiliule  de  la  télé,  du  Inim:  el  des  mains  dans  la  maladie      souis  adinls  |)ar  Cliar- 
de  l'aj'kinson.  —  Homme  de  cinqnanle-niialje  ans.  Uéliiil  de  l'afTeilinn  .  .  i         •    , 

à  ràf,'ede,|na,anle-neuransil)ieéln..  1S1I2,.  '■"l    —    d    l'M^'l'    ^"l'" 

veiil  en  onlre  une 
Irémnlalion  autonome  des  lèvres  et  de  la  langue,  (ie  manvcmcnt  de  lapin 
entraîne  souvent  d(;s  troubles  de  la  |)ai'ole  et  de  la  voix.  Tel  esl  le  treni- 
hlenuMil  typiipie,  elassi(|ne,  de  la  paralysie  agitante.  Knfni,  chez  un 
assez  grand  nomhi'e  de  sujiUs,  on  ohseive  des  batteinenls  ryllimés  des 
paupières,  lorstpi'on  leiii-  dit  de  tenir  les  veux  reiin(''s.  Ou  |ient  idiservi^r 
aussi,  mais  la  chose  esl  beaucoup  jdiis  rare,  iiiie  tr(''mulation  di'  la 
mâchoire,  analogue  à  de  petits  mouvements  de  masticalion  très  rapides. 

J'ajouterai  enliti  <pu',  dans  les  formes  de  maladie  de  l'arkinson  à  diMint 
iiniiati'ral  Itig.  t2l(i),  le  Ireinhlenieul  peut  peudaiil  un  temps  plus  ou 
moins  long  —  des  aniii''es  parfois  —  ne  sii'\i;cr  ipie  dans  un  côle'  du 
corps. 

()"  Tremblement  au  cours  des  affections  organiques  du  sj'stème 
nerveux.  —  foules  les  alfeclions  du  svslème  nerveux  pri''senlanl  une 
altération  de  la  loiiicili'  iieuro-nHisciilairc  peuvent  enlrainci'  li'  Iremhle- 
ment.  Je  l'i''liidieiai  d  abord  dans  les  maladies  iiit'iilah'fi. 


ri!iiriii.i:>!  i>i:  i.\  moi  uni:. 


A.  Millddirs  lliciiliilrs.  —  l.i'  1 1  iMlllilciiiriil  |iriil  se  llloiilit'i-  ;iii  idilis 
dos  /).s-(/(7/o.v('.v.  l';iiiiiil  a  iili-i'iM'  un  II  riiililcinciil  s|ii''(ial.  analdmicail 
IrciiiMciiiriil  i|ii('  Miliil  iiiii'  iiiasM'  Lirlaliiiciisc  loisi|ii'oii  IVrilciiic  li'ijriv- 
lilciil .  I  j'  I  ii'iiililciiii'iil  se  iiiiiiilii'- 

rail  elle/  les  iiicliliit<iliiiiirs  dcci- 
(li'iilcls  cl  11(111  clii'/  l(■■^  iii(Maiic(i- 
li(|ii('s  JK'ii'dilaiii's.  Sini  luniicislic 
scrail  liuiir  raMiiahlc.  (diar|i('iili('r 
a  a|i|iuv(''  Mil'  '-a  vali'iii  [n'ouos- 
lit|iii'.  cl  aiiiail  oliscivi'  n'  Ifciii- 
hlciiieiil  Mulinil  (laii>  les  inclaii- 
cdlics  svm|)((iinali(|iics  (ralTcclioii 
i;asli-i<|ii(\  lù'uis  sciiiidc  ladiiicl- 
Irc  dans  la  |dii|iarl  des  (It'lircg 
Uixiqnca. 

Le»  jHirdljilii/iirs  i/rniTfii/.r  \>\c- 
sculcnt  iial)i(iicllciiu'iil  un  liciii- 
hlcnieiit  rapide,  i;L'iici'alis(',  mais 
lircdiiniinanf  sur  la  iaiij^uc.  les 
lèvres,  les  iiuistdes  zygoiiialii|ii('s. 
I.e  re|iiis  alistdii  le  l'ail  en  j^énéral 
disparaiire;  il  s'exaj^èi'e  |iai-  le 
Miouvenienl  \nliiiilaii-e  el  esl  pio- 
[lortionnel  à  rellnil  dév(d(i|)pé. 
(lejiendanl  il  se  niaiiilesle  surlmil 
liirs  des  niinivenieiils  lins  el 
délicats  qu'il  Lièue  plus  un 
moins,  r'ai't'eis.  il  peul  exisler  au 
icpns. 

A  côlé  do  la  paralysie  «réncralo.     "-  -"'■  -  •^'■''•"'''^  ''''  l'aïkinso»  nr.iiaiéiaio  sauci.c 

....  ,  ,  *  -  datant  (le  quatre  ans.  chez  un  hoininc  de  quaranle- 

il  lant  placer  la  pcllnç/re.  Los  pol- 

lagreux  sont  souvent  atteints  à  la 

période  terminale  do  lonralVoclion 

d'mio   sorte  de   (l(''iiiencc   paralvli(pie  ;   ils  préscnicnl  alors   inic  Irénin- 

lation  do   la   lan^iue   el    des  li''\res.    analogiio    à    celle    des    paralvli(|tH's 

généraux. 

B.  Lésions  crrehrtilcs  cl  iiirdiillnircs.  —  l.a  li-rpiihilion  éjiilvjitnKh'  est 
un  tremblement  provoijué:  elle  indii|tie  tin  état  spasmoditpio  très  accen- 
tué, mais  no  semble  pas  lit'c  indisstdublomonl  à  la  sclérose  descendante 
des  faisceaux  pyramiilaux.  On  la  produit  en  relevant  bruscpiomenl  un 
segment  de  membre  et  en  niaiiitenant  ce  segment  relevé,  tFoii  tension 
brusque  et  maintenue  d'un  iuu>cle  ou  uniiipe  musculaire.  On  la 
rechorcbe  surtout  au  pied,  à  la  luaiu  el  à  la  roliile.  fVoy.  Srinioloiiir  des 
réflexes  teiidiiwiLr.  i 

Les  Itéinipléfiifiues  \n'[\\ci\\  pii''senter.  soil  avant,  soil  apii's  l'allaipie 
apopleclitpie,  un  ti'eiuhleuienl  à  oscillalioiis  irri'ijnlièies  (pii  se  ia|qiroclio 


hnil  ans.  Itfuiarijiiei-  la  i-essenihlance  a\eo  l'alti- 
Inde  ilini  iM'Miipl.-fjiiine  contiaiinn-  (Salpèliièie 
l'.II-Ji. 


■iTi-.  si:Minl(iaiK  DU  SYSTÈME  yKnvhix. 

1)(';iuC(iu(mI(>  iiuiuM'iiiciils   cliort'ifiiK's  cl   iilaxiqiios.  (\oy.   Ili''iiiiiilr(ji<\\ 

l'Are|ilioiiiit'llciiienl  on  a  pu  voii'  nii  Irciiililoiiii'iil  inteiiliomiel  ilaiis  les 
hiiiu'urs  (lu  cei'i'Cfni  (Bail  cl  Krishahcri,  dans  li;s  luitwiirs  ilu  pédoncule 
(■(■/■('/<(•«/ (Mciidcl,  Cliaicot).  Dans  un  cas  de  linni'iir  du  in'doncnlc,  JUocq 
et  Maiinesco  ont  nl)scrvc  un  li'ctnhlcinciil  analojinc  à  cclni  {\c  la  pava- 
lysie  agUantr. 

Dans  le  siy/ii'/ro///('  de  W'cbcr.  |iaralvsic  do  la  T»'  paiic  d  un  t-àW  avec 
lit'iniplcgic  du  cote  oppnsc  (voy.  p.  21S).  Biîucdict  a  mentionné  l'exis- 
tence dans  les  memlires  du  c('ilé  paralysé,  d'un  fieinhlement  présentant 
des  cai-actères  qui  tantcM  le  rappidclicnl  de  celui  de  la  maladie  de  Pai- 
kinsim,  tantôt  du  li'einljlcmcut  |dns  ou  niuiiis  i  yllimé.  H  existe  à  l'état  de 
repos,  est  exagéré  par  les  mouvements  vidoiilaiics  cl  disparait  pendant  le 
sommeil.  Ce  tremblement  n'est  du  reste  pas  conslanl  dans  riicmipl(''j;ie 
alterne  su|)érieure.  Lorsqu'il  accom|)agne  le  syiidi'ome  de  Weher  il  est 
(iésifiué  sous  le  nom  de  syndrome  de  Benedict  (Charcot). 

La  xcli'rose  m  plaques  otl'ro  le  type  des  treml)lemenls  intentionuids. 
('.ou(dié,  le  malade  ne  pivsiMite  aucun  licmhlement:  assis  et  tlebout,  la 
tète  et  le  liouc  oscillcnl  d'avant  en  arrière.  Mais  le  tremblement  clas- 
sique de  cette  afl'ectiou  est  le  IreniOleuioU  intentionnel.  Parfois  précoce, 
plus  souvent  tardif,  il  ne  se  montre  que  dans  les  mouvements  un  peu 
(■'tendus,  et  est  proportionnel  à  l'étendue  du  mouvement;  l'émotinn  l'exa- 
gère. Veut-il  boire,  le  malade  saisit  brus(piemciit  le  verre;  les  oscilla- 
lions,  d'abord  lentes  et  jx'u  étendues,  vont  en  augmentant  de  rapidité  et 
d'amplitude  et  peuvent  atteindre  ius(prà  .50  et  40  centimètres;  en  même 
tem|)s  la  tète  et  le  tronc  oscillent  d'arrière  en  avant  à  la  rencontre  du 
verre.  Avant  que  celui-ci  n'arrive  à  la  bouclie.  le  liquide  est  violemment 
jjrojeté  dans  toutes  les  directions,  et  le  \erre  vieni  l'iajjper  contre  les 
lèvres  ou  les  dents.  Ce  Iremblemenl,  de  rapidil(''  moyenne  (5  à  7  oscilla- 
lations  par  seconde),  occupe  tous  les  muscles  du  corps,  mais  surtout  les 
memlires  supérieurs  et  en  particnliei-  les  mustdes  des  ceintures  scapu- 
laire  et  iliaque.  11  est  du  n^ste  toujours  plus  accusé  aux  membres  supé- 
rieurs ipi'anx  inférieurs  et  c'est  le  membre  entier  qui  tremble  et  non  pas 
seulement  la  main  ou  les  doigts.  C'est  donc  surtout  un  trendilemiMil 
de  la  racine  des  membres.  Parfois  unilatéial,  il  est  souvent  piéduminanl 
d'un  côté.  L'attention,  les  éiuotions  l'exai;èrenl. 

Malgré  sou  intensité,  ce  tremblement  ne  modilie  eu  i  ien  la  direction 
générale  du  mouvement.  Il  disparait  quand  la  contracture  immobilise 
plus  ou  moins  les  dilférenls  segments  des  membres,  disparition  (pii 
résulte  de  la  difficulté  qu'éprouve  le  malade  —  du  lail  de  la  coiilracture 
—  à  exécuter  des  nmuvenients  volonlaires. 

Dans  la  maladie  de  Friedivich ,  les  n\euu'nis  volontaires  s'accom- 

|)agnenl  d'iui  tremblement  spécial.  La  main  du  malade  hésite  avant  de 
saisir  robj(^t  désii'é;  elle  (b'ci'it  {|n(d(pies  larges  oscillalioiis  au-dessus  de 
lui.  plane  (Carrei.  puis  tout  à  coup  tombe  sur  lui  —  comuie  un  oiseau 
(le  proie  (Cliarcoti  —  et  l'étreiul  avec  nue  exagération  évidciute.  Dans 
I  acte  de  porter  un  verre  à  la   bouclie.  le  IrendilenuMit  est  assez  analogue 


ruorni.Ks  Dfi  A  moiiiiii:.  'i77 

à  ci'lni  (II'  la  sciiM'iisc  en  |ilai|iirs:  mais  la  ilii'cclimi  ^('■iirTalr  du  iiniiivc- 
iiii'iil  es!  iiKiius  liieil  ciiiix'rM'c  cl  mhis  ff  ia|i|i(iil  le  liriiilili'iiiciil  di'  la 
iiialaili<'  lie  iVirdicicli  ^c  i  a|i|inicli('  de  I  alaxic.  l\oy.  Di/snuii  ic.) 

halls  iiii  ii'il;iiii  iiniiihii'  de  siiiidniiiics  ccréhi'llcnx.  un  a  di'ciil  un 
trciiihlcniciil  nnilali'ral  on  Lii'iu'ralisr  iliahinski.  Aiidn''  Thomas  cl 
.liiMiciilic.  (iordcin  liidmcM.  (.c  lifiiihlriiiciil  irrrlirllcii.r  cs|  en  jfcnci'al  nii 
Ircinldcmcnl  Icnl.  à  maiidc>  nscillalioiis.  cl  ne  se  |iin{|nisanl  i|n"à  l'occa- 
sion  dos  miinvcniciils  vidnniaires  un  du  mainlicn  d  un<'  alliindc;  c'esL 
nii  tremlticincnt  iiilcnlionnel  se  i'a|i|n  nclianl  licannmji  de  cchii  de  la 
sclôrosccn  |)la(|ncs  et  rclcvanl  At'  la  (lysin(Hii('.  (  Vii\ .  Ald.ric  ci'-n'l>i'll<'iis('.\ 
l.a  sciniisc  Idlrralr  (iiinj(ilritj)hi/iiu'  i»i(''senle  iiaifiiis  nn  licmlilcmcnl 
inlcntioniicl  des  mains  (Ciinnlianll).  On  pcnl  nliscivcr  anssi  dansccllc  aH'cc- 
lion  une  liiMimlalinn  linc  des  diiii;ls  dnc  aux  c(inlra(lions  (ilirillaircs.  Le 
même  l'ail  |iimiI  se  rciKimlrcr  aussi  dans  la  jKilidiinirlIlc  rliraiiiiiuf  cl  dans 
la  sijriiHjdiinn'lic. 

1"  Tremblement  dans  les  intoxications.  — Les  iiil(i\icali<ins  |icipcnl 
ajiii'  snr  le  svsiéme  neivenx  do  doux  nianicii'S  dillV-ronles.  On  liien  lai^cnl 
loxi(|no  va  allérer  dirccleiHcnl  les  ('di''incnls  nenid-nnisenlaifos  ol  lo 
lieiiildcnionl  en  est  la  ((insoijneneo;  im  Lien  liiilnxiealion  vioni  nHciller 
nn  état  né\r()|)atiii([ne  latcnl  cl  le  IremMcmonl  est.  à  |)r(i|)romenl  [lailor, 
nn  Iromlilemont  néM(i|iallii(|ne  de  canso  loxi<mc.  Il  tant  en  (>fl'el  nue 
|ucdis|iiisiti(m  pour  èiro  atteint  de  tromldonient  iV'  cause  loxii|nc.  (ai- 
les alco(di(|nes  qui  n'en  invsontoni  |ias  sont  assez  nomhronx. 

Lo  tiTinhlcinciit  rz/coo/zV/Mc  est  (len  iiian|ii(''  an  ic|iiis:  {Kiiir  ccitains 
aiitcui's  iLctilialrci  il  l'eiait  même  (L'iant  dans  ces  condilions:  il  csl  des 
plus  nets  dans  lattitude  du  serment,  les  doigts  écart(''s.  il  occiipo  de  pn'-- 
lerenoo  les  doijits  et  ces  deiiiiors  sont  a<iilés  d'un  IremhlenuMil  indivi- 
duel il  occupe  encore  la  langue,  les  ninscics  de  la  face  (/igomatiqnc, 
élt!'vateui'  de  Taile  du  nez),  dont  les  tincs  ti(''mnlati(nis  (piaud  le  nuilado 
l'il  ou  parlent  lraliis-.cn|.  iiièmo  ;\  distance,  les  lialiilndcs  alcoidiipies 
(Lauceroanxi.  Il  esl  siirloni  accuse''  le  malin,  à  jeun.  Menu,  damplilnde 
moyenue.  il  |iii''seiilc  (i  à  7  uscillalidiis  pai'  seconde.  Ce  Ireinhleniont, 
(|ui  est  celui  de  1  al(d(disnie  clu(ini(|iie.  doit  èlo  dislinuiK'  de  celui  de 
ralcooiisme  aigu  on  suLaign.  .Vccompagni''  en  i;éu(''i  al  Ac  di'liii'  plus  on 
moins  bruyant  et  d'agitation  gcMK'M'ale,  le  IreiuLlemeiil  esl  alors  heaiiconp 
plus  intense,  tons  les  mnsclos  sont  animés  de  mouvements  violents, 
dapparcnce  cli(noi(|ue  on  sch'-iosicpie,  véiitaliles  d'.'chai'gos  uiuscnlaires 
d  amplitude  tirs  iué;^ali'. 

L  alco(d  II  esl  pas  le  seul  loxiipic  (pii  puisse  produire  le  IreiiildeiiienI . 
Le  mercure  en  esl  une  des  causes  les  plus  i'r(''(jnonles.  ipiil  agisse  par 
l'intermédiaire  d'un  ('lai  iii''vropatlii(|ue  on  direclemenl.  Il  esl  de  lytiimo 
moyen;  il  existe  au  repos,  sauf  peut-être  dans  le  repos  ahsidii.  Le  iiiouve- 
nient  rexagi'ro  et  ctda  d'autant  plus  (pie  la  main  approclie  dn  Lui.  au 
point  parl'ois  de  faire  iiiaïKpier  ce  dernier.  La  fatigue  et  l^'iiiotion  aug- 
mentent son  iiileii--il(''.  Il  v';iiiiioiice  par  des  secousses  des  niiiscles  de 
la  face,  des  L'vres.  einaliil  siiccessi\eiii('iil  cl  en  dosceudaiil.  la  face,    la 


<:k  si':Miiti ncii-:  i,r  systèmk  .\i:iii-i:i\ 

hui^iic.  les  iiiiisclcs  (les  iiicmliics  sii|i(''i'i('iirs  cl  criix  des  iiieiiihros  iiilé- 
riciirs.  l/;uii|)lilu(1('  di!  ses  oscillalioiis  est  iiiointlii'  <|iii'  ilaiis  la  sclérose 
cil  |)1m(|iics  :  il  csl  aussi  iiuiiiis  rr'^iiilici'.  l'arCiH^  il  ia|i|icllc  les  moiivc- 
inciils  (le  la  cliori'c  lie  S\(lciiiiaiii  ;  c'csl  diilic  un  liciiililciiiciil  al\|iii|uc 
(l.i'liillcl. 

JoMcl  cdiisid'ic  le  li-ciiihlcincnl  connue  un  des  svniplùnu's  du  iiiiirjilii- 
iiisiiic  c/iroiiii/iii'.  «  Il  seinlile  l'csullei'  d'un  inouvcineiil  de  lorsion  (in 
nicinhrc  lui-incinc,  IcMianl  à  la  conlractioii  allernalive  et  continue  des 
supinalcMirs  el  des  pronateuis.  I,es  oscillations  se  l'ont  par  poussées  de 
(■iii(|  à  six:  leur  anipliinde  (!sl  variable;  mais  les  inlervallcs  qui  les  sépa- 
rent sont  pai  l'aitcMueut  (i^aux.  (Iliaque  oscillalion  csl  régulière  et  se  com- 
pose d'une  ligne  ascendante  cl  d'une  ligne  descendante  l'orinant  un  angle 
très  aigu  sans  plateau.  »  (ie  trcmhleinent  se  montre  surtout  (|uand  le 
liesoin  de  la  morphine  se  l'ail  sentir,  partant  cimimc  signe  de  déliut  d(! 
rahsiincnce  (C.harcot).  Il  esl  d'ailleurs  inconstant.  On  a  aussi  signalé 
le  Ircmhleineiit  dans  l'intoxication  par  l'opium.  Le  Itascliicli  (Moreau 
de  lours.  Liouvilie,  Voisin)  produit  idulôt  des  frissonnements,  des 
uionvemcnls  convulsil's  el  iiienm'donnés.  (|u'iin  \(''rilaldc  Iremldc- 
inenl. 

les  onviiers  (|ui  travaillent  \^'  ploiiih  h  une  lcm|iérature  élevée  présen- 
Iciil  un  Ircmhleinenl  à  oscillations  lenles  el  qui  tend  h  augmenter  vers  la 
lin  de  la  loui'née  iHollis). 

Dans  le  htbaghnw  (Tardieu.  (diarcol,  \'ulpian.  Itnclicniici  on  jieul 
oitserver  un  tremblement  rapide  à  7,  iS  oscillalions  par  seconde.  Le  tlir 
peut  produire  le  même  pliéïKMiiène.ilans  Vintoxicalion  ra/einiqiie,  il  peut 
exister  un  lrem])lenieiit  ipii  parfois  l'clève  aussi  de  l'alcoolisme  coneo- 
initanl.  l'Ius  marqué  à  la  lèle  et  aux  mains,  il  n'empèclie  pas  les  grands 
mouvements,  mais  seulement  les  travaux  délicats.  Il  disparait  et  reparaît 
l'acMlemenl  suivant  (|ue  le  malade  cesse  ou  reprend  le  café  (Valen- 
zuela).  Expérimentalement,  Leven  et  Laiteux  auraient  olilenu  un  Irem- 
hlement  par  les  injections  de  caféine.  Enfin  on  aurail  \n  le  Iremhlement 
dans  les  intoxications  |)ar  le  sid/nn'  de  carlxitir.  raisfiiic.  le  rainplire. 
1(1  hellddoiic.  rergol  de  seif/le,  le  curare. 

<S"  Tremblement  dans  les  maladies  infectieuses.  —  roniuie  les  intoxi- 
cations, les  maladies  infectieuses  agissent  soil  pai'  adinn  hjxicpie  directe 
sur  le  système  nerveux,  soit  [lar  rintermédiaire  d  une  prédisposition 
nerveuse  antérieure.  Le  tremblement  esl  ran;  d'ailleurs  et  se  montre  à  la 
|)ériode  de  convalescence.  Il  serai!  snriont  cousécnlif  aux  formes  graves, 
ataxo-adynamiqnes. 

Dans  la  /ièrre  typlioïdi-  le  h'eudilenieul  apparail  aux  mains,  ;'i  la  langue 
et  aux  lèvres.. \nx  lèvres  ce  sont  de  petits  frémissemenis,  des  mouvements 
libiillaires  ;  aux  mains  c'est  nu  Iremblemenl  simulant  parfois  celui  des 
alcooliipies  (Mnrcliisoni.  (iiiMei-  l'a  \u  dans  rr/'//.v//y(''/c.  On  l'a  observé 
aussi  dans  la  var'ude. 

9"  Tremblement  professionnel,  mécanique.  —  Zilgii'ii  a  observé  nn 
tremblement  inleutionu(d,  cbez  dcsonviiers  d'une  manufacture  decbans- 


ritoriiii.s  m-:  /.i  motiiih:.  'r,'.> 

sures  oinpldvcs  i'i  tenir  une  inacliine  ini|)i'iMi;int  nne  \  ilnMtion  intense 
iinx  ()l)iets  (Miviioiinanls.  l'.e  treinlilenieni  ;i|ii);iiiiiss,iit  ;i|iiès  (|uel(|ues 
nntis  (le  liax^iil.  s'e.\a|;iM'ail  pi'nj^ressivenient.  persislanl  an  repus  et 
gênant  le  sniiiiiieil.  Il  pn-seiitait  7  oscillations  par  seecnnie  et  oeeii|)ail 
les  liras,  les  jambes  et  la  l'ace.  Il  n'était  pas  niotiilié  pai'  les  mnnvenieiils 
volontaires.  Tons  les  onvriers  occn|)(''s  à  cette  niaeliine  trcinlihiiciil  iiii 
pen.  I.e  repos  amena  en  (|Ut^l(|nes  jonrs  la  gni'rison. 

Ce  li'einlilement  est  à  l'approcher  iln  trcMiililenienl  des  nienilnes  inl^'-- 
rienis,  (|ne  présentent  souvent  ii  la  lon^ne  les  mécaniciens  et  lesclianlïeins 
(le  locomotives,  ainsi  qno  dn  nninvement  de  pédale  qne  continuent,  en 
dormant .  les  hicyclistes  (|ni  \ieniienl  de  l'ournir  niK^  ti'ès  lon^ne  conrse. 

lit"  Nystagmus.  -  \i>\.  Sniiidldi/ic  du  rt'rliijr  ri  <lc  C (ippurfil  de  hi 
nxioii. 

I!.    -  Athétose. 

I.atliétose  eslcaiaetérisée  par  ICxistence  de  mouvements  involontaires, 
lents,  arytlimi(iues.  irréguliers  et  de  |)etite  amplitude.  Ces  mouvements 
prédominent  aux  extrémités,  et  sont  ])articnlii'rcment  manifestes  an 
membre  supérieur;  les  doigts  pai'  exemple  sont  le  siège  do  mouvements 
iiu'essants,  se  succédant  avec  lenteur,  t'iappaiit  chaque  doigt  isolémenl 
et  |)oui'  son  compte,  et  réalisant  les  ])osilions  les  plus  hi/.arres,  et  oll'rani 
l'apparence  des  mouvements  de  i-eptation  des  tentacul(>s  de  poulpe 
(t'iairdneri. 

Ci^s  mouvements  se  traduisent  à  la  lare  par  des  gi'imaces  exagi'-rées, 
(les  mouveuKMits  des  yeux  et  de  la  laniiur. 

Au  meiiihre  inférieur,  au  cou,  au  lioiic  les  mêmes  nionvemenis 
existent,  mais  toujours  lieauconp  moins  accusés. 

I, es  mouvements  athétosiq\ies  sont  incessants:  le  repos  diminue  leur 
intensité  sans  les  faire  cesser  complèlemenl  :  le  sommeil  seul  les  fait 
hahituellenient  disparaître.  La  volonté  peut  exceptionnellement  les  calmer; 
les  ('motions  et  les  mouvements  volontaiies  les  exag(''ieul. 

Dans  (|uelques  cas, ces  mouvements  pi'ésentent  une  telle  inleusile  qu'ils 
simulent  les  mouvements choréiformcs  {iiiouvciiirnlsclion'o-atliélosifjiicsi. 

l,es  mouvements  alliétosi(|ues  ont  des  carach'res  si  particuliers  qu'on 
les  distinguera  ti'ès  facilement  des  Ireiiilileincnls.  des  myoclouies.  des 
tics  et  (les  spasmes. 

Les  mouvements  désordonnés  et  rapides  de  la  clwréc  de  Sydeiiliaiii  ne 
peuvent  prètei'  à  confusion  :  mais  ainsi  (|U(!Je  viens  de  le  faire  remarquer, 
dans  certains  cas  les  mouvements  atin'-losiqncs  penveiil  s'associer  à  des 
mouvements  rappelant  ceux  de  la  cliorée  vlironique. 

I. 'athétose  peut  se  rencontrer  dans  plusieurs  syndromes  :  hémiplégie, 
hémianesthésie,  maladie  de  Little,  etc.  Klle  est  surtout  fréquente  dans  les 
hémiplégies  infantiles,  et  peut  prendre  (pielqnefois  une  imitortance  telle 
qu'elle  domine  h;  lahleau  clini((ue;  c'est  le  cas  dans  ce  qu'on  a  décrit 
sous  le  nom  tVdlInio.sc  double  ruHijénilole.  (Vov.  Iléiiiipléiiie  iii/'diilile.i 


isii  -/■Minioaii-:  /,/   ^ysriiMi;  xehvicix. 

Athétose  double.  —  (i'csl  un  SMulidiiic  caracléiisc  par  1  Cxislencc 
(1(!  nioiirciiinilx  (tllirlasiqucs  des  deux  rùlrs  ilii  corps,  cl  accompagru''s 
(riin  c'tal  spasiiio(li(|ii('  (riiilensili-  vaiiabli».  l/alInHose  (loiililc  se  tiioiilrc 
II'  plus  soiivciil  chez  les  débiles  iiiUdlecInels. 

l.a  maladie  esl  soiivenl  coiig('iiilal(\  Hès  sa  naissance.  iCnfanI  se 
développe  mal,  parle  peu  un  point,  marche  lard  et  esl  spasmodique  et 
aliiélosicpie.  lîeancoup  pins  raremeid  la  maladie  apparail  dans  la  seconde 
enfance,  ou  mrmc  l'àf^e  adulle. 

Son  dc'hiil  esl  ddrdiiuiire  lenl  el  iirogressif,  el  |iasse  de  la  l'ace  à  ini 
membre  on  d'nn  C('it(''  à  l'anlre.  (lel  envahissement  ne  se  lait  (|ne  par 
<''lapcs  éloigni'es,  parfois  de  (i  ans  (Greidenbcrj;),  !)  à  14  ans  (Blocq  et 
l'ilini.  liareMii'iil  inie  cause  occasionnelle  sembli'  foni'nir  le  pn''lext(!  à 
l'éclo^iou  de  la  maladie  :  convulsions  (iiouineville,  Delhomme,  etc.), 
paralvsie  j;éué'ralis(''e,  accideul  de  chemin  de  Ici'  (Uniques),  (diorée  de 
Svdenham  lOllivieri. 

(ionstiti Ii-ois  signes  caractérisent  la  maladie.  Ce  sont  les  niourcmi-nts 

(tllK'losi(ii(is,  la  ri<ji(iilé  iiniM'ulairi'  et  les  Irouhlcs  inlcUeduels. 

I.  Mouvements  athétosiques.  —  Les  mouvements  atliélosi(|ues  peuvent 
être  plus  ou  moins  accusés:  ils  alleignent  surtout  les  extrémités  des 
uiendjres  el  la  face. 

l.a  face  n'est  (|ue  laremenl  respectée,  jiarfois  un  seul  côté  esl  alfeclc: 
le  plus  souvent  les  mouvements  ath(''tosi(pies  sont  bilaléranx,  et  c'est 
nuMue  par  la  face  (|ue  débute  d'oidinaiie  ralfection.  En  général  ce  sont 
les  muscles  (h- la  région  faciale  inféiieure  (|ui  entrent  enjeu  avec  le  plus 
de  frécpieuce  et  d'inlensilé:  assez  souvent  les  muscles  du  front  et  des 
sonicils,  l'oibiculaire  des  paupières  participent  aux  mouvements;  excep- 
tioiMiellenu'ul  les  muscles  des  oreilles.  Le  faciès  du  malade  est  sans  cesse 
giimaçaiit.  oIVrant  des  déviations  exagérées,  expiinnuit  tour  à  tour  les 
sentiments  les  plus  variés,  et  sans  lapporl  aucun  avec  Tétai  d'âme  du 
sujet,  qui  souv(>nt  n'a  pas  conscience  de  ces  grimaces.  Le  rire  large  est 
l'expression  lapins  l'ré(|uenl(!,  (jue  suit,  illogiquement  et  sans  ordre,  cell' 
de  tristesse,  de  crainte,  de  curiosité,  de  découragement,  d'admiration. 
Ces  mouvements  outrés  et  répétés,  exagérés  à  chaque  mouvement  voloii- 
laii-e  de  la  face  (paili'r,  manger,  etc.),  sillonnent  le  visage  de  rides  pro- 
fondes el  donnent  au  sujet  un  air  vieilli.  La  langue  remue  continuelle- 
ment dans  la  bouche.  Tirée,  elle  se  lord  el  s'agite  en  tous  sens;  parfois 
elle  sort  et  rentre!  incessamincul.  Ces  nn)uveinenls  continus  peuvent 
amenei'  nue  hy|)eiMi()pliie  plus  un  moins  marquée  de  cet  organe. 

Les  menibics  supérieurs  sou!  pris  le  plus  souvent  après  la  face,  parfois 
a\anl.  mais  toujours  davaulage  que  les  UKMubres  inférieurs.  Assez  sou- 
vent les  mouvements  prédominent  d'un  côlé;  enfin  ils  soid  toujours  plus 
accusés  il  l'exlréniilé  des  menilires.  Les  doigis  sont  le  siège  de  uioiive- 
menls  incessants,  alternatifs  cl  exagérés,  d'extension  el  de  llexiou. 
d'abduction  el  d'adduclion.  passant  d'un  doigt  à  l'antre,  lrap|)aiit  chacun 
isolément   el  piuu'  sou  conqite,   meltant  la  nniin  dans  les  positions  les 


Tiioiniiis  m:  /.i  moi  uni:.  m 

|iliis  lii/arivs  cl  en  ,i|>i);ircii(('  les  plus  <((iiii)li(|iu'-cs.  I.a  inniii  s'ouvre  cl 
se  l'cniic  alIciiialivcMiciil.    iiivolonlairciiiciit,   cl   les  irionvciiiciils  allei- 

;;iiciil    lV\liv liiiiilc  (le  rc\teiisi(iii  ariiciilairc.  I.e  poi-'iiel  se  lléeliil  ci 

sel. ■11(1,    iiii  -iniliMi.  sur   Ic-^   IkitiIs  lailial  cl    ciiliilal.  Les  avant-liias  cl 
les  iiias  |ieiivciil  èlrc  le  siège  de  iicnneiiienU  iiivoloiilaires,  iiii|iiiinanl 

aii\   iiieinlires  (les  mouveiiiciits   île  lola-  

liiMi  en  Idtalih'  el  |iimvaiil  l'aiii'  passef  la 
iiiani  (ii'iiièi'c  le  dos. 

Au\  iiieiiiljrcs  iiifcriciirs  les  iiuiuvc- 
meiils  sont  moins  aecciiUiés;  ici  aussi 
ils  |ii<''(l(imineiil  aux  exliéinités.  Aux 
(iilcils  la  Mexiiiiiel  l'exleusiou  iliiuiincul, 
rcpicsiMitalinu  alléniicc  des  luoiivenienls 
lie  la  main.  Le  cou-ile-iiicd  iirésculc  des 
in<)uvenieiitsdccii'cuni(huiiiiu:  la  janilie, 
la  cuisse  soûl  rarcnicnl  envahies. 

La  Icle  s'incline  en  avant  el  de  côté, 
pour  se  redresser  eu  arrière,  d'ini  inou- 
veriieiil  leiil  el  eunlinu;  les  épaules  se 
lèvenl  l'I  s'ahais'-eiil  :  1res  cxceplionnel- 
IcrniMil  l(>s  muscles  du  Ironc  sont  enva- 
his. Michaïlonsky  a  signalé  des  troubles 
de  la  déglulilidii  el  de  la  respiralion. 


11.  Rigidité  musculaire.  —  La  rigidilé 
des  uicMihres  esl  un  des  signes  caraclé- 
ris(i(pies  de  la  maladie.  Peu  accentuée  au 
repos,  elle  s'exagère  avec  les  mouvenienls 
cl  ahoulit  à  la  contracture.  Cette  conliac- 
lure  peut  devenir  permanente  et  faire 
ainsi  disparaître  les  mouvements  athéto- 
siques.  .Vux  membres  inlérieurs.  les  seg- 
ments se  lléchissent  légèrcmenl  les  mi^ 
sur  les  autres,  les  cuisses  en  addnclion. 
les  genoux  rapprochés,  les  pieds  écartés 
et  en  varus  équin.  Les  bras  sont  airon- 
dis,  les  coudes  écartés  et  demi-tléchis. 

Les  l'étlexes  tendineux  sont  tiès  difli- 
ciles  à  examiner:  leur  recherche  exa- 
gère le  spasme  et  la  i-onlraetnre.  Le 
plus  souvent  ils  sont  exagV'ri's.  DOidinaii'e 
la  trépidation  ('pileploïde  du    pii'd    ne  |ii 


1^'.  il7.  —  Alliélose  aoiible  .ivcc  ris 
dite  si«siTi<Hliipie  •ji-iiL'ialisée  rhez  u 
li.imim-  de  lifulc  six  .'in-i.  Origine  coi 
■{.■■riilale  de  l'aff.fli.m  (Ilirétre.  189.% 
I.'(discn;itiiin  de  re  nKd:ide  a  élé  pi 
Idiée  par  Boubneville  gIPii-liet,  in  Arci 
lie  neurologie,  1887.  l.  XIV,  p.  386. 


leul    pas  elle   Mii--e  en   evHlence. 

L'existence  des  nu)uvemtMils  involontaires  cl  la    rigidité  naiscnlairi; 

l'iilrainent   une  séiie   de   troul)les    fonctioniiels    dans   les  mouvt-mcnts 

vidontaires.  Ces  mouvements  sont  diriiciles,  lents,  parfois  imi)ossiblcs: 

leur  direcliou  esl  altérée,  leur  but  esl  souvent  mani|U(''. 

IIulbim:.  —  .S('iniolo!;ie.  31 


-HMioiiii:!/-:  hi   ^)  .<ii:mi-:  M:itvi:i  \. 


Lu  (li'iiKirclic  csl  crllr  ilii  .s|)asiiHi(li(|iii'  :  le  iiKiliulc  iiuirclii'  sur  lu 
poiiile  (les  pieds  —  digilifiiadc  —  ,  les  jamlies  écarléos.  les  genoux  et  les 
cuisses  accolés  el  llécliis;  les  bras  resleid  accolés  a»  tronc,  les  avanl-hias 
pinson  moins  llécliis  snr  les  bras  (lii;.  217).  Les  doigts  sord  le  siège  de 
niouveinenls  involontaires  incessants,  et  dans  la  inarclu;  on  seid  reU'oil 
pénihle  (|ne  l'ail  le  niahiile  poui  a\  ancer.  En  progressant,  le  malade  jette 
snccessivemeni  clia(iiii'  nioilic  du  ror|)s  en  avant,  en  se  dandinant  comme 

nu  canard  (Cliarcot).  Pai- 
l'ois  cette  gêne  est  légère, 
liarl'ois  aussi  elle  esl  très 
mai'(piée,  au  point  de  l'cn- 
dre  la  luarclie  inipossilde 
(tig.  'JI8i. 

Acôté  de  cette  dcMuarclie 
spasmodiquc',  (^lay  Sliavv  a 
décrit  la  déinarclie  tabi'li- 
(pie.  Honrncville  el  l'illiel 
ont  observé  des  mouve- 
ments (dioréiformes  au 
moin(!nt  du  début  des  mou- 
vements volontaires. 

L'arliculalioii  des  mots 
est  troubb'c.  I.e  malade 
(>st  obligi'  à  ini  cllorl  pour 
articuler  rliaipic  >\llalii'. 
Aussi  la  parole  est-elle 
lente,  scandée,  parfois  bi- 
tonale;  souveul  la  pre- 
mière svllabe  d  un  mol 
est  sirilanle  cl  explosive. 
Li'crituie  cs(  |)énible, 
troublée,  irrégulière,  sou- 
veul illisible,  l'ourécrire  le 
inaladi^  esl  souvent  obligé 
(l'user  d'arlilice  (tenir  le 
crayon  à  deux  mains,  etc.).  Ces  troubles  de  la  parole  el  de  l'écriture  sont 
exagérés  par  les  émotions:  ils  rclèveid,  uni(|uement  de  létal  spasmodicpK^ 
du  malade  et  nont  lien  à  voir  avec  l'apbasie.  (Vov.  Dijsdrlliric.) 

Si  l'atrojdiie  musculaii-e  u'a|)parlienl  pas  à  ralbétose  d(ud)le  (Dulmont, 
Seelignmlleri,  l'bypertropbie  musculaire  est  auconiraire  possible. Produite 
par  l'excès  d'exercice,  elle  se  montre  surtout  dans  les  muscles  ([ui  ont  à 
Inllci-  contre  les  spasnu;sel  les  couti'aclures  de  leurs  anlagonislesf  Audry, 
.Micliaïlousky).  (l(>tle  byperiropbie  iiuisculaire  peut  également  s'obseiver 
dans  I  atln'tosi'  unilatérale  de  riiéiui|)légie  cérébrale  inl'aidile. 

ijuaiid  riiy[)ei-tropbiemusculaii  l'est  liés  prononcée,  et  si  la  contracture 
pr('sente   une  inlrnsité  extrènu',  uersislanl   au  delà  de  l'exéeulion    des 


V\-f.  21,S.  —  AMi.'-lose  iluiilile 
(I.-  viri"l-deiLV;li 


i)ngi-nit;ili>  <:!],«  iiricjeuî).'  (illc 
(S^ilprlri.'TO,  liKISl. 


ritoiiiii->  m   i,\  MdTiiiii':.  /,s;i 

iimiivt'iiiciils  Miliiiiliiiics.  on  ii  uni'  soilf  il'iissiKiiilioii  de  riilln'liisc  avci' 
la  iiiyoldiiif  (Mills,  Kaiser). 

I.a  ciiiitiiuiiU''  (les  iiKiiivciiiciils  fiiliaiia'  la  laxilr  li^aiiiciilciisc,  les 
siibliixalioiis  (les  phalanges.  Les  iléluiinalidiis  lacliitlieiines,  scoliose, 
e\|i|iose  ou  loidose.  s'oliseivenl  au  uioin-.  ilan^  I  Ci'  des  cas  ('AimIim. 

III.   Troubles    intellectuels.  Dau^   ralliclusc  double,  suiioul   dans 

sa  l'ornie  eongénilale.  I  iulelligence  esl  très  diminuée;  sonveni  le  malade 
es!  imlK'eile,  le  plus  mium'iiI  i'inlelliiienee  esl  laidimenlaire  ;  mais  le 
(lélieil  inlidiecimd  ne  \a  pas  eu  s"a;^giavanl.  peul-èlre  même  par  une 
éducation  mt''lliodii|ueaurail-ii  pinlol  ten<ianee  ;i  s'alfénner.  Dans  I  ides 
cas  environ  rintelligence  esl  conservée  (.Mieiiaïlouski).  ,1'ai  oiiservi'  un 
cas  dans  letpiel  elle  l'-lail  ahsolninent  iiilacte. 

H'autres  sym|il("iines  moins  eouslanls  peuvent  (encore  se  l'eneonlrer- 
dans  l'alhétose  donide.  Les  convulsions  sont  presque  coustaules  dans 
lalliétose  de  la  piemière  eiilanee  dont  elles  j)euveut  être  le  jii'emier 
sympt'uue.  Uanscei'lains  cas.  a))rès(piel(pies  alta(|ncs,  elles  disparaissent 
]iom'  ne  plus  revenii-;  dans  d'autres  elles  persistent  |iemlaul  toute  la  vie. 
A  l'âge  adulte  appartieniieul  sinlout  les  attaques  apopleclirormes. 

liCS  paralysies  n"ap|)aitieuneul  pas  à  l'atlK'tosc;  les  cas  de  (ireiMiiv'ii 
(début  par  une  paralysie  généralisée),  de  Hughes  (paralysie  hracliialei 
sont  tout  à  lait  exceptionnels.  .Mais  l'impotence  motrice  légèic,  la  parésie 
esl  assez  fré(|uente.  Les  trcmhles  \aso-moleurs  sont  de  règle  :  rel'roidis- 
sement,  rouginii-  et  leiule  livide  des  e\lri'iuit(''s:  excepliouiielle  est  l'hv- 
peridrose. 

La  sensibilité  généiale  est  d'ordinaire  nminale:  parfois  il  existe  des 
aneslhésies  on  de  l'hyperestliésie  rele\aul  soil  de  l'hystérie,  soit  de 
ti'oubles  iulellectu(ds. 

Les  sens  sont  intacts  ou  l'ouiussés  landiliuu,  (diaction).  (In  a  observé 
des  troubles  des  muscles  oculaires,  sti'abisme  (Ut^jerine  et  Sollier),  nys- 
lagnius  (Massalongo  et  Friedenreich),  crises  de  secousses  convulsives 
(Kunn). 

Les  réactions  (declriques  sont  iKHiuales,  b's  ronctions  organiques  s'(!X(''- 
cntent  légulièrement.  Paribis  on  a  signalé  des  délormatious  crâniennes. 

La  maladie  s'installe  d'oi'd inaire  insidieusement  par  l'apparition  des 
troubles  moteurs.  Arrivée  à  la  période  d'étal,  elle  reste  slationnaire  pen- 
ilanlde  longues  années  sans  jamais  guérir.  D'oi'dinaire  la  mort  est  due  à 
une  maladie  iidercurreule. 

Le  siège  et  la  nature  de  lésion  de  l'atliélose  double  sont  encore  l'objet 
de  discussions.  Les  rares  auto|)sies  publiées  sont  contradictoires  et  ne 
dénotent  pas  de  lésion  constante.  Dans  le  cas  que  j'ai  observé  avec 
Sollier,  il  n'existait  qu'une  anomalie  des  circonvolutions.  Un  l'ail  semble 
cependant  admis  par  tous  les  auteurs,  c'est  l'origine  cérébrale  du  phéno- 
mène, itans  sa  conce|ition  des  diplégies  céiébrales  inCanliles.  Freud  rap- 
proche Fathélose  double  de  la  cliorée  (congénitale,  avec  la(|uelle  elle  forniiî 


AS'i  SÉMIOLOGIE  Di:  SYSTÈME  XEnVECX. 

le  i''gi(m|i('  (le  ces  alVcclions.  l>"iilli(''l()sc  (l(i\il)lr  se  lallaclic  ddiic,  pnr 
une  série  de  types  intermédiaires,  à  riiéiiiiplégie  (■(■iV'liiale  iiilaiilile  : 
c'est  imc  liéiiiipléjfie  où  la  paralysie  est  rédiiilc  à  sdii  iiiiiiimiiiii.  on 
Tétai  spasmodi(nie  est  irès  accentué,  et  auquel  vieuueni  sajouler  les 
moiiveuicnts  involontaires.  Roscntlial.  I.auuois,  Pic.  Iîayni<irid,  llanslialler 
acceptent  cette  nianièn^  do  voir. 

,1e  rapiieile   enliu  ropinioii  de   Mme    ('..   VogI    cl   d'I  Ippcnlieim   (l'.lil) 

diinl   j'ai   déjà  parlé  précédemmeiil,  siii-  le  n'ile   j •  par  les  lésions  du 

corps  sirié  —  étal  marbré —  dans  la  produclion  des  iiiouNcmenls  athé- 
lo>i(|ii('s. 

Hun  autre  coté,  l'atliélose  conliue  d'assez  près  à  la  churrc.  Souvent 
il  existe  nue  véritable  combinaison  de  ces  mouvements  iuvobuilaires  ;  il 
eu  résulte  alors  une  variété  nouvelle,  alhélo-choréii'orme  (Rrissaud  et 
lluet),  qui  emprunte  des  caractères  à  la  cliorée  el  à  ralliétose.  sans  être 
exactement  ni  l'une  ni  l'autre. 

Doit-on  concevoir  l'athétose  double  comme  une  entité  HU)rbide  (Clay, 
Siiaw,  Oulmont,  Cbarcot.  SeetijAUiuller,  Richardière.  Micliaïlouski)  ou 
comme  un  syndrome  (Rosenbacli,  R(>rger.  Audry)?  Les  partisans  de  l'au- 
tonomie  admettent  que  les  mouvements  dits  athélosiquea  que  l'on  ren- 
contre dans  certaines  lésions  de  l'encéphale  —  en  particulier  dans  Vhé- 
miplàjic  crvébrale  infcmlile  —  se  distinguent  par  certains  caractères; 
ils  constituent  unecomiilication  au  cours  d'une  autre  maladie  ;  leur  début 
est  toujours  accidentel,  jamais  congénital  ni  infantile;  ils  sont  atténués, 
plus  faibles,  moins  étendus  que  dans  l'athétose  double:  ils  se  limitent 
aux  extrémités  et  n'occupent  pas  la  face;  ils  ne  s'acconi]pagueul  pas  de 
troubles  cérébraux  et  peuvent  être  fugaces  (Michaïlouski). 

Ces  arguments  ne  me  semblent  pas  absolument  démonstralils  el.  pour 
ma  part,  je  me  range  beaucoup  plus  volontiers  à  la  conception  de  l'athé- 
tose envisagée  comme  un  syndrome,  i/intensité  des  mouvements  invo- 
lontaires n'a  que  peu  de  valeur:  nième  dans  l'athétose  double  les  mou- 
vements peuvent  être  très  atténués  et  pas  plus  énergiques  que  certains 
mouvements  athétosiques.  Si  l'athétose  double  est  souvent  congénitale, 
c'est  qu'elle  résulte  d'une  lésion  ou  d'une  dystrophie  cérébrale  consti- 
tuée à  la  naissance,  tandis  que  les  mouvements  athétosiques  surviennent 
dans  l'enfance,  l'adolescence  ou  l'âge  adulte,  uniquement  p;irce  que  la 
maladie  (|ui  les  provoque  est  apparue  |dus  ou  moins  tardivement. 

Athétoses  symptomatiques.  —  U'après  ce  (pie  je  viens  de  dire, 
on  comprend  qu'il  n'existe  pour  moi  aucune  dilTérence  fondamentale 
entre  ralliétose  double  congénilale.  et  les  athétoses  sym|)tomatiipies  en 
rapport  avec  une  lésion  acquise. 

La  seule  variété  à  peu  près  bien  comme  esl  Vhnnidlliélosi'  posl-lu'mi- 
plëf/ifiuc. 

Un  l'observe  avec  une  fn'(|uence  Imile  parliculière  dans  \'lii''iniiilé(iic  tic 
l'vnfancc,  uni  ou  bilatérale.  Elle  s'observe  aussi  dans  cerlaiiis  cas  de 
maladie  de  Lillle.  (Voy.  llémipléyie  infantile,  j).  245.) 


TIIUI  l!l.i:s  1)1-:  lA  Md'IJUTI:.  /iS5 

I.ln'iniallii'losi' esl  assez  smivriil,  an  Itoiit  de  <|iii>li|m's  années,  le  seul 
syniplonie  (|ni.  assoeii*  à  nn  |ien  île  eonlraelnie  irniscnlaire  cl  à  i|neli|nes 
léj;crs  ti'iiniiles  inolems  on  scii'-ilil'-,  nianil'esle  encin'e  nue  lii''nii|ilégie 
eéréliiale  iiilanlile. 

(liiez  railnlle  lluMHiallK'Inse  |i()sl-lii'tMi|ilégi([ne  est  lieaneonp  plus  laie. 
(In  la  rencnnire  dans  (|nel(|nes  cas  (riicini|ilégie  lê|ière  par  lésion  corli- 
calc:  elle  l'ail  cciiendanl  pailie  dn  siiiulroiiie  I  lia  lu  inique.  En  somme, 
elle  se  iciiciMilrc  snihiul  llan^  les  cas  où  la  molililé  est  très  pen 
alléiée:  il  send)le  même  (lu'elle  soil  plus  rii'(|nenle  dans  les  cas  on  la 
sensiliililé  esl  piorondémeni  ((MicJK'e. 

(leilains  antenrs  admclleiil  (jue  celle  liémialliétose  i'(dève  pinlol  de  la 
fjudlllc  dv  la  lésion  (|ni  frappe  le  laisceau  pyramidal  (pie  de  son  siège; 
en  d'anlres  leiines  (die  semideiail  tradnire  l'iiiilation  de  c(>  faisceau. 
Qu'il  s"a;iisse  dnne  iirilation  liiialéralc  des  faisceaux  pyramidaux  ou  de 
la  eorlicalilé  motiice.  el  l'alliélose  double  apparailia  :  ([ne  la  N'siori 
détinise  en  outre  plus  on  moins  les  faisceaux  moteurs,  el  l'on  ania  nue 
dipléiiie  ('('Mt'lirale  avec  alliélose,  ou  si  la  lésion  (>st  nnilatéiale.  une  liémi- 
pléj^ie  (■('•ri'ljiale  avec  alln'lose.  L"liy|iolhèse  de  I  iiiilalion  du  faisceau 
pyramidal  ne  me  parai!  pas  snflisanle  pour  expli((uer  les  mouvemenls 
alli(''lo>i(pii's.  (lesl  du  ciir'  du  pédoncule  cér(''lHdlenx  supéi'i(Mir,  en  |iar- 
liculier  au  ni\eaii  de  sa  leiininaison  dans  la  coiulie  opti(jne  cl  au  niveau 
du  neurone  llialamo-coilical  (pii  sailienle  avec  lui,  que  l'on  doit,  il  me 
semlile.  cliei-ciier  les  Usions  (pii  pinduisent  l'atliétose,  en  iiarliculiei' 
rallii''liise  iniilal(''i-ali^  (pii  l'ail  pailie  dn  svn(lrom(>  thalami(|ue. 

On  a  d('-ciit  (|U(d(pies  cas  de  moiiviMiienls  alliétosiqnes  survenanl  à 
litre  de  complicalion  permanente  ou  passa<;ère,  au  coui'S  de  certaines 
maladies  de  la  moelle,  avec  irritation  du  faisceau  pyramidal.  C'est  ainsi 
(ju'on  a  parié  (Vutliélosc-  lahrliquc  (liosenbacli.  Audry,  Laquer),  d'alhélose 
dans  la  maladie  de  Friedieicli  (Cliauli'ardi,  d'dllii'lo.sp  ûan?^  la  parah/sie 
infantile  (Massalongo).  Ce  sont  des  associations  morbides  chez  ini  même 
snjel  el  non  un  tabès,  une  maladie  de  Friedreicb,  on  uiieparalvsie  infan- 
tile à  forme  alb('losi(ine.  (JnanI  à  Valliélase  de  la  névrilc périphOriqiu' 
(Lo\veni'(ddi  el  à  Vallu'Iosr  lii/xlcrique  (Wiwiawski).  j'estime  qu'il  s'agit 
ici  de  spasmes,  de  craniijes,  de  tremidements  ou  de  mouvements  clio- 
réi(pies,  qu'il  faut  distinguer  des  mouvements  atbétosiques. 

Diagnostic  et  valeur  sémiologique  de  lathétose.  —  Ddr- 
(linaire  le  diagnostic  est  facile. 

La  chovi'e  de  Sydcnliainiu'  d(''l)ule  gU(''i'e  avant  I  âge  de  cin(|  on  six  ans. 
Les  mouvements  sont  !)rus(|ues,  rapides,  désoidoiuiés  :  leur  étendue  esl 
beaucoup  plus  considérable,  il  n'v  a  pas  d'éléments  spasmodi(pies. 

La  rliorée  chroni(/ne  t's[  plus  l'acile  à  confondre.  Mais  ici  les  mouve- 
ments sont  plus  nio(dlenx.  plus  ra|)ides  et  |)lus  étendus.  La  démarche  n'a 
rien  de  spasmodiipie.  Le  désoi'dre  mental  va  le  [tins  souvent  en  s'aggravant 
sans  cesse,  l'aifois  à  la  ehor(''e  ehronicpie  peut  s'allier  ratbétose  (mouve- 
menls fli(ti-é()-(illtéli)si(pies)    et   aloi's   il   d(>vienl    parfois  très  difllcile    de 


isii  si;  M  II  II. on  II-:  ni   ■-)'sii:Mh:  m.rveix. 

l'ain-  le  dT'imil  de  ce  (|ni  a|i|i;iiii('iil  à  \'t\i\r  cl  de  ce  ({iii  iclrvc  de  raiili'c. 

I.i's  iiii/dclonies  sont  l'acilcs  à  ii'cuiiiiailrc  par  leurs  sccdiisscs  liiiis(|n('s 
cl  disconliiuics,  rinlluciicc  de  la  Nidonh',  —  clKiréc  ('■Icchifjiic  de  Hcr- 
(jcron.  paramyockmus  iindtiplr.r.  Les  lies  convulni/'a  |in'scnlriil  ni  inilrc 
des  trouilles  iisvciiiqiics  s|K''ciaii\  :  ((iiirdlalic.  ('■cliolalic,  de. 

Les  hrmhlrmciils,  par  leur  caraili'rc  r\  lliiiiii|ii('  cl  rcjiiilicr.  scriiiil 
d'iiii  diaf^iKislic  larilc. 

I.c  li-ciiiiilcinciil  de  la  sclérose  en  plaques  ne  se  prddnil,  eontraireineul 
à  ce  (|iie  l'on  voit  dans  rallK'Iose.  (ju'à  l'occasion  des  iiionveinenls  volon- 
laircs,  cl  rainpiiinde  des  oscillalions  an|;nienlc  à  inesnrc  ipic  le  iiiouve- 
Micnl  s'cxcciite.  La  jiarole  esl  plus  scand(''e.  I.'exisiciicc  des  anircs  syinp- 
lùincs  de  la  maladie  pernietlra  racileiiienl  le  diaj;noslic. 

I.a  maladie  de  Friedrrich  ne  pcnl  prcler  à  rerrenr.  sauf  dans  les  Irès 
lares  cas  on  elle  s'accompagne  de  monvcuieiils  allu'losiipics  ((llianll'ard  ). 
I,e  nvsla^nins,  le  jiied  hot,  la  déinarclte  sp(''ciale.  l'incoordinalion,  l'alio- 
lilion  des  réflexes peiinellenl  racilenieni  le  dia^noslic.  De  même  Vliérédo- 
ataxie  cérébelleuse,  mairie  la  conservalion  on  re\aj;(''ralion  des  réflexes, 
sei'a  facile  à  dislin;^iier. 

La  maladie  de  Litllc  lypi(pie  —   ri;:idili''  spasi liipie  con;^cnilale  — 

sans  mouvements  involontaires,  est  l'acile  à  reconnailrc.  On  sait  (pTelie 
s'accompagne  jiarfois  de  mouvements  alli(''lnsi(pies  :  c'est  une  (|ui'stion 
de  localisation  de  lésion  (vov.  p.  .101  \. 

]/,i  tétanie,  enfin,  ne  siirvicnl  ipie  pai-  alla(pics  de  coni raclure,  cl  est 
facile  à  reconnaître. 

Dysbasia  lordotica  progressiva.  —  Oppenlieim  { 191 L)  a  décrit, 
sons  ce  nom.  une  alfcclion  dont  Zielien  avait  déjà  anlérienremenl  (1910) 
pulilié  des  ohservations  cl  (pii  ,i  (''h''  coiisid(''ri''c  lanlôt  comme  une  athé- 
lose  véritable,  laiitiM  cnminc  une  maladie  de  nalure  liysléri(|ue.  Elle  a 
été  observée  clie/  des  sujets  de  huit  à  ipiatorzc  ans  et  débute,  soit  dans  la 
seconde  enfance,  soi!  vers  la  puberté,  par  les  membres  supér-ieurs,  jinis 
s'élend  aux  membres  inférieurs,  ipii  sont  surloiil  atteints.  Ce  sont  en 
elfel  les  I roubles  observés  du  côté  des  mnscdcs  des  cuisses,  du  bassin  et 

de  la    cul ic    veii(''brale,  dont     la   coiiliaclidii   esl    troublée   pendanl    la 

iiiarclie.  (pii  cai  a<li''|-iseiil  celle  alleclion.  l'.'esl  en  n'édité  une  astasie- 
aliasie  de  nature  spéciale,  cai'  dans  la  posilion  coucliée  on  ne  constate 
aucun  mouvement.  Lorsque  le  sujet  esl  deboiil.  il  présenle  une  lordose 
ou  une  lordo-scoliose  de  la  <'olomic  dorsale  infi'rieiirc  cl  lomliaii'c.  avec 
une  inclinaison  niar(|uce  du  bassin  l'I  saillie  des  fesses. 

l'ciidaiil  la  marelle,  les  malades  (Hil  un  aspcci  des  pins  hizancs.  La 
hirdose  s'exagère,  le  tronc  se  rejelle  en   aiiièrc.  plus  siminciiI  se  pi'iiclie 

en  avant  et  sur  le  côli''.  les  cuisses  se  il'cliisseiil .  se  I ■iieiil  d'une  façon 

e\agi'T(''e.  le  sujel  appuie  la  main  sur  ses  i;eiioii\  on  se  seil  d'une  canne. 
Il  prend  ainsi  une  allilude  de  (piadrupcile.  Les  meinbres  snpt'rieurs  sont 
toujours  atteints,  mais  moins  sérieiisemeiil.  ils  pr('senleiil  des  spasmes  et 
du  Iremblement  lorsque  le  malade  écril.  dii   \oil   parfois  des  secousses 


I  ii(H'i!i  is  m-:  I  .\  Mnriiiii:.  i,si 

(■|iiiii(|ii('N  lylliiiii'fv  |iriiil;iiil    l.i   iii.iiclic.  Il  \   ;i  cli'  I'Iin  |Miliiiiic  siii|;iiii' 

cl  les  i/'llcxc--  li'iiiliiirii\  -Mini  ,ilV;iiiplis.  Il  ii'\  ,i  ni  |i,iial\vii'.  ni  ali(i|iliir. 
ni  lldulilo  (In  laiiiia.ui'.  ni  niiidiliialiiHis  ilc  la  scnviliilili'  ui'ni'rali'  i>n 
S|i(''cial('.  i.a  iai-c  csl  l'il  ^l'^niTal  inlaclc.  I,a  nianlic  ili'  rallcclioii  (■•>! 
|if(i^rcs>i\('.    l'oiir  (t|i|)i'nll('ini.    n'Ilc  allrcliim  nCsl  pas   ilc   nalnir  li\-~li'- 

iii|nr.  rar   il  il  \  a    |ia--  ilc  cansi^   (■ li\i'   à   son   nii^ini'   cl    la    sii;^M,.s|iun 

Il  a  |iicM|iic  |ia>  il  aciiiiii  vnr  l'Ilc,  Kllc  ne  rciilrc  |la^  clan--  li'  cailrc  ilc  la 
(■|l(i|-,''c    ni   ili'    I  allii'liisc.    cal'   il    ii  \    a    |ia--  ili'  nninvcinciils  iii\oloiilairc-- 

|icinlanl    le    rc|i(i-.   (I|i{iciilicini    c^li |ii'cllc  c-l  ilc  iialiirc  (irL;anii|iic  cl 

(|ll'cllc  !-clc\c  |ii(ilialili'niciil  ili'  L'^imis  iln  |iiilaincii  cl  t\{[  iiii\aii  candi'', 
aiialniillcs  à  ccllc->  ipi  il  a  nli--ci\r'c--  a\cc  Mme  C  \i)l:I  ilan-~  ccriaiiis  cas 
lie  iiaïaU-'ii'    liiilliaiic  inranlile  a\ec  al  lii'liise. 

C.  —  Chorées. 


On  (icsiiilie  Sdiis  le  IcrillC  f;('lléral  de  chiirrcs  une  -i''iie  d'allecliiins 
caractciisccs  par  des  mouvcnicnls  iiiMilmilaii  es.  pins  on  niniiis  di'siii- 
doiiiR's.  rapides,  iriciiuliors,  de  grande  ainpiiindc.  cl  d'un  aspeci  lies 
sp('cial.  (l'est  Sydciiliaiii  (|ni.  1(>  premier,  a  liieii  isoli'  celle  varii'li'  de 
Iroiihlcs  ninlcurs  cl  en  a  li\i'  les  principaux  caracicies  :  ..  jj'  liras  l'Iaiil 
a|ipli(|n('    sur    la    piMiriiic.   mi    ailleurs,   dil-il.    le   malade    ne    sanrail   le 

retenir  un  m enl  ilaiis  la  um'iiic  silnalinii,  et.  (|uel(|iie  cllurt  ipi'il  fasse. 

la  distoisidii  cciiiMilsive  de  celle  parlie  la  fail  (•(iiitiiuieiiemenl  cliau,i;cr 
lie  place  :  lursipie  le  malade  veni  porter  le  verre  à  la  lioiiclie  jiour  boire, 
il  ne  peut  ly  jxirter  diiectement  mais  seulement  ajirès  mille  i.;(^slicn- 
lations.  à  la  façon  des  liatclems.  jns(|u"à  ce  (pi'cnliii  le  hasard  lui  fai- 
sant reucoulrer  sa  liouclie.  il  vide  rapidemeni  le  \eric  cl  l.-nalc  Innl 
d"un  ti-ail  :  ou  dirait  qu'il  ne  clicrchc  ipi'à  faire  rire  le--  a•^^is|allls  >■.  Ce 
sont  liieu  là  les  caractèi'cs  des  mouvcnicnls  clion'iipics.  iiiMilonlaircs. 
irréj^nlieis.  agitani  coiiliiiuelleniciil  les  uiiiseles  allcinls  cl.  pcndanl  les 
monvemeids.  imprimanl  an  nieinlirc  de  Innsipies  secousse--  ipii  \f  l'uni 
(levier  de  la  direelion  voulue. 

Ces  mouvements  clioréi(|ues  rmclcnl  des  aspects  assez  variT's  snivani 
les  ri'jiions  du  corps;  aux  doigts  ils  se  lra<luiscnl  jiar  des  inoincmcnK 
involontaires  de  llexion  el  d'extension,  surtout  maripn's  an  niveau  dn 
pouee.  Le  bras  et  l'avant-l)ras  très  mobiles  sont  agiti's  de  Ions  coh'--  : 
tantôt  le  malade  porte  son  bras  en  avant,  pour  joiiidi-e  les  mains,  janiril 
le  bras  tourne  autour  du  coips  et  lavant-bras  se  glisse  derrière  le  dos. 
en  même  temps  (|ue  l'épaule  s'élève  ou  s'abaisse,  on  se  porte  en  avant. 

I,es  membres  infi'rienis  peuvent  être  atteints:  mais  en  g(''néi'al  les 
mouvements  choréiiines  v  soni  moins  iiilenses.  Lorsque  le  malade  csl 
assis,  les  jambes  se  eroisenl.  se  d(''ii  oisciil.  se  ra|ipi'oclienl  on  s'écaitcnl 
brus(|iiemeut:  si  les  mouvements  clioréii|nes  sont  liés  vinlcnls.  iN 
|)euvenl  gêner  considérablement  la  marche.  Les  mouvciiienis  iinpri''viis 
des  jambes  obligent  les  malades  à  un  cil'ort  eontimud  |iour  ne  pas  perdre 
l'équilibre,  ils  oscillent  ainsi  à  droilt;  et  à  gauche,  avec  des  jambes  (pii 


'i8s  sÉMioiruni:  or  fivsri.Mh-  XhTtn:ux. 

mil  I  air  de  |pallip||ci-  de  Ions  (■("il(''s,  (•(iililiK'  celle  des  piillliiis  (|iie  l'on  l'ail 
iiiouvoir  il  l'aide  d'une  licelle.  Les  nuiiiveiiieiils  eli(ir(''i(|iies  peiivenl  èlie 
assez  iiilenses  pour  ern|ièelier  la  slalioii  debonl. 

I.a  l(''le  penl  |)arliei|iiT  ii  l'a^iilalioii  de  liiiil  le  coiiis;  les  muscles  du 
cou  |irn\eiil  |inrler  la  lèle  lanh'il  à  dioile.  ianlùi  à  yaiiche,  lautùt  en 
avani,  lanli'il  eu  arriére.  Les  uniscles  de  la  face  peuvent  s'afiiter  d'une 
l'afou  ((Uilinnelle.  uKuliliaul  la  pliysionumie,  (|iii  exjirinie  lanlùl  la  joie, 
lanlôl  la  liislesse.  lanlôl  la  ici  reur,  (|iii  parl'ois  est  sinipienient  grima- 
çante sans  expression  an<nne.  l'I  loul  cela  à  quelques  minutes  d'inter- 
valle. C.e-i  mon\emeiils  ne  sont  pas  toujours  également  marqués,  ils 
\aiieut  d'inleusiti'  d'un  moment  à  l'autre:  les  émotions,  la  peur, 
ran\ii''l('',  par  e.veniple.  les  exaiièrenl  considi'i'aljlement. 

l.nrMpie  la  lani^ne.  le  pliaiynx  sonl  atteinis  par  les  mouvements  cho- 
i(''ii|ui'-.-la  parole,  la  d(''j;lutilion  deviennent  très  dilliciles. 

Kniin  les  mouvemeuls  clioréiques  peuvent  s'étendre  à  des  mouvements 
automali(pn's.  par  exemple  aux  mouvements  i-espiratoires,  (pii  devien- 
nent irréguliers  et  qui  se  font  au  hasard  des  contractions  involontaires, 
l.e  (d'ur  lui-même  pourrait  être  atteint  et  l'aryllnnie  traduirait  une 
\r'rilalilc  cliorée  du  c(rui'  (lioger,  J.  Simon). 

l'ius  ou  moins  intenses,  plus  ou  moins  généralisés  suivant  les  cas,  les 
mouvements  clioréiques  persistent  sans  s'arrêter  j)endanl  la  veille.  Ils 
cessenl  en  général  pendaîil  le  sommeil. 

(les  caractères  généraux  des  inouvements  clioit'iques  sont  assez  nets, 

coini n  le  voit,  j)our  qu'il  soit  diflicile  de  les  conrondre  avec  une  autre 

\ari(''ir'  de  nntuvemenls  involontaires.  Les  IrcmblcmL'nta  se  reconnaissent 
à  leur  légularité,  et  à  leur  peu  d'auiplilude;  les  tics,  à  leur  lirusquerie, 
à  leur  lapidité.  et  à  ce  fait  qu'il  s'agit  de  mouvements  coordonnés  tou- 
jours les  mêmes.  Dans  certains  cas,  les  gestes  désordonnés  des  cho- 
l'éiques  peuvent  être  assez  analogues  aux  mouvements  incoordonnés  des 
alaxiqni's,  ou  de  Vasyncrf/ic  cévébelh'use.  mais  ils  s'en  distinguent  ton- 
jours  facilement  par  le  lait  (piils  sonl  involontaires. 

Dans  les  inijoclonies,  les  mouvements  sont  à  la  fois  bius(jues  comrnt; 
dans  l(^  tic,  et  incoordounés  comme  dans  la  cimrée;  mais  bien  nmins 
généralisés;  en  outre  ils  ne  frappent  ipie  peu  de  nuiscles. 

(,luanl  à  Vdllirldse.  le  caractère,  la  lenteur  et  à  la  régularité  des 
mouM'oieuis  dans  celle  alVeclion,  leur  prétiominance  dans  les  extré- 
mités —  main  et  pied  — :  assurent  facihunent  le  diagnostic. 

Les  inouvements  clioréiques  reconnus,  il  faut  encore  préciser  à  quelle 
variété  de  ciiorée  r(m  a  alVaire:  c'esl  d'ailleurs  un  diagnostic  qui  en 
général  est  assez  facile.  Le  seul  point  délicat  parl'ois  consiste  à  dépister 
l'hystérie  ipii  peut  produire  les  Ivpes  de  chor(''e  les  plus  divers. 

On  a  groupé  sous  le  nom  de  cliorées  des  alléchons  de  nalni-e  très 
différentes  et  des  sym|ilômes  de  valeur  très  diverses. 

Certaines  cliorées  sont  des  maladies  infectieuses  aiguès  (cliorée  de 
Sydenliam)  quelquefois  graves,  et  survenant  particulièrement  chez  l'en- 


ri:'il  /;/./.>  hi;  /..l  MOI  11.11  II.  W) 

f.iiil  ;  (l'iiiilics  (clioivcs  cliroiiiiiiies)  soiil  \;\  iiiaiiircskiliuii  (l'iiiic  li'sidii 
('(■'ivIiimIc  (lilliiso  cl  periiiiiiicnlc. 

Di'.iiii'inc  les  iiiouveiiuMils  clioii'iroiiiii's  iicinciil  se  icMicoiiIrcr  au  cours 
(11"  iiialailics  iiil'ccliciiscs  liaiialcs,  cl  liadiiisciil  soiivoiil  ainr-s  nu  rclentis- 
scuicul  ui(''niu};c,  ou  liicu  tclcvcr  d  une  li'siou  ciM'i'hralc  en  i'ovcr  iliciiii- 
chori'c  (les  liéiui|ilcL;i(|ucsi. 

.le  (lisliiifiueiai  suiloni  les  clioii''es  aiguës  cl  passajicfcs  d'aver  les  clin- 
rccs  cl  les  moiivcinculs  <'lior(''ir(U'Mies  chroniques. 

Kiilin  on  a  dccril  sous  le  nom  de  elioiM'es  i''leclrii|nes  un  ceiiain  noniliie 
de  syndromes  (|ni  se  rapiMdchenl  |ilnli'il  des  mvoidoiiics  cl  (|ne  j  ('■lndi(>rai 
avec  ci>  deiiiier  jii'on|ie. 

Sémiologie   des   chorées.    —    I'  Chorée   de    Sydenham.  I.a 

cliorée  propieinenl  dite,  ou  clioivc  de  Svdenliam,  s  ohsei've  surtout  et 
|iresi]ue  c\cliisivemenl  dans  rcidaiicc  et  l'adolescence,  l'arnii  les  enfants 
elle  IVa|)|)e  surtout  ceux  dont  l'àite  varie  de  six  à  quinze  ans  :  les  cas  de 
chorée  chez  des  entants  u'ayani  (|ue  trois,  ijuati^e  ou  cinq  ans  sont  extrè- 
nienienl  lares.  A  partir  du  moment  où  sélahlissent  les  règles,  la  cliorée 
de  Sydenham  s'ohsei've  exceplionneliemenl  et  les  chorées  qu'on  oljserve 
alois  sont  d'ordinaire  de  nature  hystérii|ne.  La  cliorée  de  Sydeuiiam  esl 
heaucoup  plus  rr('(|uente  chez  les  tilles  que  chez  les  garçons,  et  cela  dans 
la  proporlion  d'en\iron  deux  lilles  jiour  un  gar(;on.  Ce  n'est  pas  une 
alVection  dans  lai|uelle  il  existe  une  hérédité  sirnilaii'e,  mais  li^s  enlanls 
atteiids  onl  liés  sonveni  luie  hi''r(''dili'  névropathi(|ue;  ce  n'est  |Mdlia- 
lilemenl  pas  non  plus  uni'  maladie  é|iidéinique,  et  en  réalité  son  ('liidogie 
nous  esl  l'iirl  mal  connue.  (In  a  insisté  aiilreTois  cinnnu' cause  délermi- 
naiile.  sur  le  ii'de  des  impicssions  morales,  de  la  peur  eu  particulier, 
mais  il  l'audrait  être  sur  (pie  dans  ces  cas  il  ne  s'agissait  pas  de  choré(! 
Iiystéri(pie;  celte  (lei'ni('re.  c(Mmne  on  le  verra,  relève  en  général  d'une 
cause  émotive. 

La  ch(n(''e  de  Sydenham  se  Iradnil  pres(|iie  exclusivement  par  des  inou- 
venienls  choréiipies  ;  mais  il  existe  cependant  en  plus  de  ceux-ci  un 
ci-rtain  nomhre  de  sympt(")me<  (|ui  viennent  compléter  le  tableau  clini(nie, 
et  démontrer  la  nature  iiirectieuse  de  celU;  aU'ection. 

Le  (h'hut  en  est  varialde.  Dans  quelques  cas.  on  a  vu  la  chorée  ajipa- 
raître  iirusquemenl  à  la  suite  d'une  éinolion.  Le  plus  souvent,  on  note 
une  période  prodi(mii(pie  (pii  ]ieut  pnîcéder  de  quelques  jours,  ou  même 
(le  (|uel(jues  seinaiiies,  l'apparition  des  mouvements  choréiques.  L'enlaiit 
change  de  caractèi'c,  il  devient  bizarre  et  irritable,  il  ressent  souvent  des 
douleurs  dans  les  membres  et  dans  la  colonne  vertéiirale:  ses  mouveinenls 
sont  moins  adroits,  il  laisse  tomber  facilement  les  objets  qu'il  tient. 
Puis  les  mouvements  choréiques  apparaissent  :  d'abord  légers  et  localisés, 
ils  ne  lardenl  pas  à  augmenU'r  d'amidilude  et  à  se  généraliser  à  toul  le 
corps.  Il  est  rar(^  (|ue  la  cliorée  de  Sydenham  n'exisle  seulement  que  sur 
une  moitié  du  c()r|is.  ce|ieii(lant  on  l'a  noté  dans  certains  cas.  Souvciil, 
par  coiilic».  (die  pri'domine  sni-  un  des  ci"]ti''s  du  corps. 


i'"'  si:Mtiii,ni;ii:  nr  sr>//.M//-;  m;iivi:i.\. 

Miiluic  I  iiilciisih'  (les  iiKMivciiii'iils  (•|i(ir(''i(|iic's,  la  lorcc  Miusciilaiic  csl 
II'  |)liis  sdiiNcnl  l\  |i(Mi  |iii'-.  idiisriMT.  cl  iiii  III'  cdiisliili'  (|iriiM  l(''ger  (Icgi'c' 
il  allaililissi'iiH'iil  ilans  I Y'iii'iLiii'  ilrs  iiiDinriiii'nts  voloiilairi's.  I.(:s  l'i'llrxcs 
•>iuil  a  |icii  |iri''s  iiiiiiiiaiix.  ii  |iriiir  un  |ii'ii  iliiiiiiiiir'S  ou  ('\aj;(''ivs.  Mais  vv 
M  l'sl  |)as  loiiioiirs  le  cas.  l'I  paiTois  1rs  ipluMioiiirrirs  |)ai'al\(ii|iii'S  |>rriiii('Ml 

1111   (lovcloppuiiiiMit   fiiiisiiliMaiiic   l'I   ilifii'iil   riiiii|)IMriii('iil   ras|ii'ct  du 

uialadi'.  !■  l'sl  à  i-clii'  varii''!!''  tW  rlinn'r  i|ur  i'ou  a  iliniui'  le  iKiin  di'  clioréc 
innIU: 

{•ans  la  chorée  molle  l\|ii(|iir  i  Todil.  (ili.  Ursi.  Olive),  la  iiaralysic  csl 
ui'urialisi'i':  Iimis  les  uii'iiihi.'s  sont  llas(|ii('s,  iucrlcs,  cl  loloiiihcnl  lour- 
lii'uiciil  sur  le  (il  liiisi|u'ou  essaye  do  les  soulever.  Si  Toii  cssavo  de 
iiiellie  le  pelil  malade  dehoul.  il  s'clVoiidre  sur  ses  jauiiics.  cl  sa  lèlc, 
mal  siiiileiiiie  pai-  les  luuselcs  de  la  iiiii|iii\  toiulx',  suivaiil  liucliiiaisou 
i|u  un  lui  iliiiiiie,  en  a\anl,  en  anic  te  un  de  côlc.  Du  fait  de  la  para- 
l\sie  les  iniiuveineiils  eliiiii'ii|nes  sont  eux-mèirics  à  peu  près  ('(luiplète- 
lueul  sii|)priiui's  cl  c  csl  ii  peine  s'il  en  persiste  (|uelinies-iiiis  1res  Ii'gei's 
au  niveau  des  iloigls  (Cliairul  .  (lelic  paralysie  lolalc  peu!  piéccder  la 
eliorée,  mais  elle  peu!  aussi  apparaitri^  au  cours  de  la  maladie:  elle 
dure  plus  ou  moins  longtemps,  mais,  caraetère  ini|iorlanl.  elle  (iiiil  tou- 
jours par  guérir. 

Parfois  les  paralysies  dans  la  eliori'c  revèlenl  un  aulre  lype:  elles  ne 
sont  pas  géuéralisées,  mais  se  loealiseiil  à  nu  on  plusieurs  memlires,  ou  à 
une  nioitic  du  corps;  on  distingue  aussi  une  rornie  lirmij)lc(iiqiœ.  une 
forme  m<inoplrtii(/iie,  une  forme  jmnijilriiique.  Ces  diverses  paralysies 
guérissent  ('■galemcul  diiue  manière  lomplèle  et  à  l'Iicure  aclucllc  il  est 
iliflicile  de  dire  à  quelle  Ir'sion  on  à  ipiel  lionlde  ni'i'venx  on  doil  les  ra|i- 
piuler. 

Knliri,  dans  le  pins  grand  iiomlire  des  cas,  un  eerlain  Irouhie  de  rintcl- 
ligenee  cl  t\\\  i  araelère  vieul  eompii'lcr  le  lalilcau  sym|)lomati(|ue  de  la 
iliiirée  de  Syilenliam  :  la  miMiioirc  s'alfaihiil,  ralleiilion  devient  diflicile, 
le  pelil  malade  esl  ea|iiieien\.  irrilalde,  paresseux.  (jncl(|uefois  les  désor- 
dres \iinl  plus  loin,  et  l'on  a  signalé  des  liallueinalions  de  rouie  et  de 
la  \ne.  parfois  même  nu  vcrilahle  didire  maniaipie.  Sauf  dans  ce  dernier 
cas,  le  proniislie  csi  liiMiin.  cl  les  Ironjjles  iouslali''s  disparaissenl  a|n-ès  la 
i^lli'lisnii  de  la  maladie. 

i'aus  nii  eerlain  ninnlire  de  cas  de  ehori'e  de  Svdeiiliam.  iiiK!  élude 
minutieuse  ri'vèle.  à  eoli'  des  svmph'iines  iliori''i(|iies,  (piclipies  petits 
signes  iralh'raiiini  nirliiale  ou  d'irrilalioii  pyramidale  ( Aiidi'é-Tlionias), 
dirninnlion  de  la  rmee  nniseiilaire  dn  ii'ilé  où  |n-édoiiiiiic  la  eliorce. 
liypoloiiie  mnseidaire.  mouvemeiiK  assoeii's  dn  ei'ilé  le  pins  atleinl  pro- 
voijiiés  par  Idcclusion  l'iiergique  de  la  main  saine  un  iniiiiis  alleinlc, 
llexion  comliiiiéc  de  la  cuisse  cl  du  Iriiiic  ilialiinski  i.  trouilles  de  la 
coordiualion  cl  de  la  diadiicocinésie,  exagéialioii  des  n'-llcxcs  IcMidineux, 
parfois  même  siiiiie  de  llaliiiiski  ou  signe  d'Oppenlieini.  Enliii  la  pone- 
lioii  lomliaire  n'xèle  iiiielipielois  l'exislcuce  il  nue  l\  nipliocvlose  (.Sicard. 
iiaiiomieix.  ('.lande.   \iiilri''-'l'lioinas.  liicliardière,  elc.|. 


I  i!(ii  m  />  /'/,  /.i  Mal  mil-:.  l'.u 

l.;i  iii;il;i(li(' iliiii- l'ii  i^i'ik't.iI  >i\  ^ciii.-iiiii's Iciin  iiioi^.  |iuis  si' Icniiiiic 

(Par    la    jiMiTi^-ciii  :    |iaiTiii>    ri>\(ihirHMi    pciil    clic    licaiii(iii|i    |ilus    longue. 

I.iii-s(|irfll('  uiii'iit.  ce  (|iii  l'-l  la  iv;^lc,  la  maladie  a  une  IciKlaiicc 
iiiaiiifcsli'  à  ri''i-i(ii\('i-:  le  |iclil  iiialailr  {iciil  ('■Ire  ria|i|ir  idiisicui's  fois 
jusiin'à  ce  (|u'il  ail  allriiil  l'/p^c  ailiillc;  il  Celle  é|)0(|iu',  la  clHiic'e  dis- 
parait  (léliiiiiiveiiieiil  :  un  [leiil  re|iciHlaiil  (iliserver  des  réeidi\es  à  Idcia- 
sioii  de  la  {ii-ossesse. 

On  |ieul,  iiièine  dans  les  cas  liéniiis.  iilisciNCf  des  c(iiii|ilicaliiHis  viscé- 
rales (l"()rdre  inreciieiix.  Iclles  (|iie  les  diMileiir-.  iliiniialisiiiaies  el  I  eiidn- 
cardile  |)ei'sislaiilc.  du  a  sii^iiajc  (|iicl(|iics  cas  de  psycliose  p()sl-(diniV'i(|Mc 
(Natliaii.  l'élissiei'i. 

Dans  eei'laiiis  cas,  le>  lunincniciils  cliiM(''i(pies  diiiiiniieiil  el  tiinsseiil 
par  se  localiser  à  (piehpies  miis(  les  de  la  l'ace,  par  exemple,  (ni  ils  (ler- 
sistent  vSdUs  lorme  de  lie  de  lace  el  des  yeux.  Dans  d'antres  cas  eiicurc 
plus  raies,  les  moiivciMeiils  cii(iréi(|Mes  peuvent  ri^ster  ^éiK'ialisi's.  la 
eliori'O  devient  cliroiiii/iic. 

Enfin  il  existe  des  cas  de  cln.rrr  ijnn'f.  assez  rares  dn  reste,  (in  1  aj;ita- 
liiin  intense  persiste  jour  el  iiiiil.  ({(''terminant  un  V(''rilal)le  «  (!'tat  de 
mal  cli(iiéi(|iie  ».  i.a  li(''vre  est  (■ieM'c,  rinsdinnie  c(intinnelle,  la  (h'-nii- 
trition  priddiide:  les  iii(iii\eiiieiit><  incessants  linissent  par  di-lenniner  des 
iilc(''rarKins  (|ni  peinenl  iMre  le  piiiiil  de  d(''|iarl  d'inleelidiis  secendaire-;  ; 

la  iiiinl  |ieiit  survenir  sdil  f\^\  l'ail  de  la  maladie  inreclieiise  elle-ini' , 

cause  de  la  cluirtN'.  suit  par  nii'niiii;ile  r(''siillaiil  sdiivenl  de  l'inrecliini 
d'iliie  escarre  sacii''e. 

On  a  remanpii''  (|ne  la  nmil  es!  assez  sniaenl  pr(''ci''d(''e  par  une  phase 
de  r(''S(ilnti(m  museulaire  cdinpli'le.  avec  dispaiilimi  des  iiKiiivements 
elioréi(|ues,  alidutissant  an  cdiiia. 

(les  l'drnies  graves  de  la  eli(ir(''e  existent  clicz  les  enfants,  mais  cinnine 
l'ont  t'ait  remarqiK^r  'rroiisseaii.  ("diarcdl,  nieulafdy,  c'est  vers  iS  on 
t2(l  ans  (|n'elles  sont  le  pins  ri(''i|iieiites. 

hans  tous  ces  cas.  on  a  remaripu''  ipie  riiisoiiinie  s'établissait  (l('S  le 
di'liul  :  ce  spiail  par  (•diisi''(piciil  un  sij^ne  de  giavili''. 

On  ne  pnssi'de  eiicdre  aiiciine  ddiiii(''e  pr(''cise  sur  I  (''tiiiln^ie  de  la 
elioive  de  Svdenliam. 

11  est  cerlain  ipie  celle  allrclidii  ('•volneeoiiime  une  maladie  inreetiense; 
la  lit''vre,  les  cdiiiplicalidiis  inreclienses  telles  (|ue  les  douleurs  articulaires 
(Ml  l'eiiddcarilile.  sont  des  aij^nmenls  puissants  (mi  faveur  de  cette  cuncep- 
lidii.  Cependant  les  reclierelies  liact(''rioloiiiqiies  n'ont  pas  (Micore  coiiliriiK'' 
celle  livp(illi(''sc  ;  les  dillV'renls  micnilies  i  ('nc(inln''s  paraissenl  des  liac- 
l(''ries  liaiiales  el  iir^pniirv  nés  de  Imile  sp(''cilicili''. 

Il  est  pr(dialde  i|ne  la  clioire  de  Sydenliani,  si  uiiifurine  dans  sa  physio- 
nomie cliiii(|iic.  csl  le  plus  souvent  provof|n(''e  ]iar  un  agent  S|)(M'ifii|ue. 
.Mais  d'antre  part,  on  Vdil  parfdis  de  \(''ritahles  syndromes  elidr(''ifdnnes, 
éhauclK's  on  iii("'ine  assez  iiileiises,  survenir  à  l'occasion  d'une  maladie 
infectiiMise.    telli'  ipie    la    riniucole,    r(''rvsip('de.    la    si-arlaliiie.   la    li("'vre 


/,<)■>  SËMioi.ocii-:  nv  svsrilwti-:  NEnri-.r.v. 

Ivplioïilr,  clc;  (PII  |M'iil  les  icncoiilicr  an  drliul  de  la  iiiriiiiigitc  tubercu- 
leuse. Il  paiail  (Idiic  |i(>ssil)|c  (|ii('  la  clidn'e  siiicède  aux  iul'eclions  les 
plus  diverses. 

Mais.  uu"'iiie  pour  les  aulciiis  ipii  adiuelleui  I  (irii^iiie  iiilcelicuse  de  la 
ehoi'ée,  il  es!  évideiil  ipi'il  Tant  l'aire  inlei\eiiii-  d'anhcs  faeleurs  daus 
sa  pallinji(''iiie  :  en  cnel,  nVsl  pas  rlidrr'Kpie  (pii  \eiil,  el  pouf  qu  une 
iut'eelidu  pr()\(Mpiede  la  clidri'e.  il  lanl  riicme  (pi(dle  apparaisse  chez 
des  lurdisposés.  Parfois  riiér(''dili;  iM''\r(ipallii(pir  peut  être  nettement 
démonlrée.  Mais  souveul  aussi,  riims  ne  savons  rien  de  bien  précis  sur 
ce  qui  eonslilue  cetle  prédisposilinn  à  la  chorée. 

(Juaul  au  r('dei|ue  l'on  a  voulu  f'airejouer  à  diviMscs  lésions  cérébiales, 
il  est  encore  assez  imprécis  :  les  lésions  décrites  sont  d'ordre  local  et 
n'ont  rien  de  spécial  à  la  cliorée.  d'autn;  part,  on  est  loin  de  les  trouver 
dans  toutes  les  autopsies  de  choréiques.  On  a  pourtant  invoqué  la  con- 
i;('sti()n  des  vaisseaux  de  l'encépbale  et  de  la  moelle,  les  petites  embolies 
du  cervelet,  des  cor|)s  striés,  des  couches  optiques,  la  congestion  des 
tubercules  quadrijumeaux,  les  épauchcments  séreux  dans  les  méninges, 
les  allérations  des  nerfs  périphériques;  mais  aucune  de  ces  lésions  ne  se 
rencontre  d'une  façon  assez  constante  pour  que  l'on  puisse  lui  attribuer 
un  rôle  dans  la  palhogénie  de  la  choiée. 

Cejiendant  les  petits  signes  d'irritalion  corticale  groupés  par  André- 
Thomas,  la  Ivmphocytose  assez  fréquenli»  du  liquide  céphalo-rachidien, 
l'analogie  avec  les  syndromes  choréiques  que  présentent  certains  sym- 
tomes  renconti'és  au  début  de  qu(dques  méningites,  sont  autant  d'argu- 
ments qui  incitent  à  considérei'  la  chorée  de  Sydenham  comme  un  syn- 
di'ome  r(devan[  d'une  en(('plialite  ou  d'une  méningo-encéphalite  légère. 

2"  Chorée  gravidique.  —  La  chorée  se  développe  parfois  chez  la 
femme  enceinte.  Cet  accident  s'observe  surtout  chez  les  femmes  jeunes 
à  l'occasion  de  la  première  grossesse  ;  souvent  on  note  dans  l'enfance 
delà  malade  1  exislence  d'accidents  choréiques  ;  il  s'agit  alors  d'une 
récidive  de  l'allcction.  doiil   la  grossesse  n'est  que  l'agent  provocateur. 

Kn  elle-même  la  chorée  des  femmes  enceinles  ne  dilière  en  rien  de  la 
chorée  de  Sydenham,  ce  .sont  les  mêmes  mouvements,  mais  en  général 
liés  iiilenscset  très  généralisés,  étendus  presque  toujours  aux  muscles  de 
la  dégliililion  et  de  la  respiration.  D'une  façon  presque  constante  on  voit 
se  développer  des  troubles  menlanx.  La  chorée  persiste  jusqu'à  la  lin  de 
la  gi'ossesse,  el  s'améliore,  puis  guéiit  après  la  délivrance  ;  mais  ce  n'est 
pas  toujours  le  cas  :  ou  a  \ii  la  chorée  persister  longtemps  après  l'accou- 
chenunit,  et  parfois  me alors  ipie  les  mouvements  redeviennent  nor- 
maux, l'état  mental  des  siijels  resli;  profondément  Imiclié.  La  chorée  peut 
d'ailleiMs  cnliainer  la  mort  de  la  malade;  cet  accident  est  du  en  général 
;i  l'éjjil  de  mal  choréiipie,  el  il  se  pi-ésente  assez  souvent,  puisque,  dans  les 
cas  de  (iiori'c  des  feiiinies  enceinles  connus,  ou  a  oliservé  nue  termi- 
naison falale,  iiiK^fois  sur  10.  Le  pronostic  pour  l'eiil'anl  est  si'rieux  égale- 
leineiil;  l'avortement  a  éli''  observé  'lO  fois  sur  li'.f  cas  (Siegelherg). 

Le  diagnostii'  est  facile  ;  il  l'aiil  poinlaiil  savoir,  et  la  chose  n'est  même 


ifiorni.Ls  DE  LA  MOTii.iri:.  ww 

|i;is  laii",  ijnc  ccilaitics  liyslL'ri(|ii('s  |K'iiveiil  |iri''scMlci- des  arc  iilciiN  ilio- 
i(''i(iii('s  à  l'oroasitm  de  leur  fii-cisscsso.  On  pciil  laiic  le  (liauiin>lii-  de  la 

iii'vniso  grâce  aux  sliginalcs  hysli''ri(|iics.  à  la  Iik; Ion!  sonl  a|i|iariis  \,'s 

iiKHnciiH'iils  (■|ioii'i(|iic'^,  et  aussi  grâce  à  i'ctal  iiierilal  des  miJcIs. 

.""  Chorée  hystérique.  —  i'arini  les  accideiils  si  xariés  i|iic  |Mii\eiil 
|présoiiler  les  liysl(''rii|iies,  il  en  l'sl  un  cerlaiu  uouilire  ijui  siml  ronvliluis 
|iar  des  luouvenieuls  iiivi>li)Utaires.  gesliculaloires.  (|ui  se  ra|i|ii oclieui 
|ilus  ou  nmins  des  mouMMuenls  eli(U'(''i(|ues.  l'arFuis  ils  éii  r('!alisenl  exac- 
leiueiil  le  ly|H\  el  ce  n'est  giièri'  (|ue  pai'  les  syiM|ilônies  accessoires  (|ue 
l'on  parvieni  à  reconnailre  la  nalnre  exacte  île  l'alVeclion  ;  d'autres  l'ois 
les  signes  en  dillèrent  par  un  certain  ninnlire  de  caraclèn^s  (|ui  Trappent 
à  |)reinière  \  ne. 

Dans  le  premier  gioupe  se  rangeni  un  i;rand  imnilire  de  malades  pré- 
sentant des  mouvements  i|ui  sinuilent  ;i  s'y  méprendre  la  rliorcc  de 
Siidt'iihdin  :  il  s'agit  presfpie  toujours  d'enl'anlson  d'adolescents  {|ui  pré- 
sentent, au  repos  comme  pendant  le  monvenu>iil,  les  altitudes  el  les  gesti- 
cidations  propres  à  cette  aile.  ti(m  :  l'identité  appareide  est  telle  qu'il  est 
l)icn  cerlaiu  qu'un  grand  nombre  de  ces  laits  ont  été  confondus  avec  les 
cliorées  véiitahles  :  ce  n'est  en  cU'et  que  par  Fanamnèse  et  la  reclierclic 
de  certains  signes  que  l'on  aii'ive  au  diagnostic.  Par  rinterrogaloire.  on 
ap|)rend  souvent  que  rall'eclion  a  délintc'  hrus(ineinent  à  la  suite  d'une 
émotion,  et  surtout  d'une  peur.  Hien  (jue  celle  éliologie  ait  été  signalée 
dans  la  chorée  de  Sydenham.  il  ot  certain  (ju'elle  se  rencontre  surtout 
dans  la  chorée  hystérique.  Il  en  es!  de  même  de  l'irnitalion.  el  les 
petites  épidémies  de  chorée,  (|ue  l'on  (diserve  dans  une  école  ou  dans 
un  (luarlier,  sonl  ceilainenient  aussi  de  nature  livsléi'iqne. 

L'aspect  des  nuilades  peut  aussi  l'aire  supposer  la  nature  névropatlii(|ne 
de  rafléction.  Dans  la  grande  majorilé  des  cas,  les  chorées  nnilatt'rales, 
qui  apparaissent  liins(|uemenl  chez  les  enrants,  sans  hémiplégie  bien 
(Milendu.  relèvent  de  la  même  cause.  Itaiis  ce  cas  on  constate  sinncnl 
une  h(''mianeslhésie  du  coté  atteiiil. 

La  chorée  hystérique  n'es!  pa>  l'apanage  des  enlaiits  el  des  adoles- 
cents. Klle  n'est  pas  lare  die/,  les  adultes,  en  particuliei-  dans  le  sexe 
i'éniinin.  et.  soit  sous  I'imiuc  généralisée,  sojl  sous  l'orme  d'liemichori''e 
avec  ou  sans  hémianeslhésie,  elle  se  présenh'  iiuidqmddis  a\ec  des  nioii- 
vemenls  d'une  grande  intensit'''. 

Parfois  chez  ces  malades  li's  mouvemeiils  sonl  lui  peu  dilléicnls  des 
mouvements  choiéiipies  vrais,  et  par  leur  lenteur  se  rapprochent  des 
niouvemenls  athélosiques  :  d'aulres  fois,  au  contraire,  ils  sonl  brusques 
comme  les  mouvements  pioduils  par  une  décharge  électrique,  el 
donnent  au  malade  une  diMiiaiche  des  plus  bizarres  avec  les  zigzags  les 
pins  imprévus. 

Kniin  dans  un  dernier  groupe  il  faut  langer  les  chorées  livslériipies, 
avec  mouvciiunils  rythmiques  :  ici  les  niouvemenls  ne  se  rapprochent 
de  ceux  de  la  chorée  de  Sydenham.  par  exemple,  (pie  par  ce  (jn'ils  sont 
involontaires  :  en  ell'el,  ils  ne  sont  pas  désordonnés,  mais  ils  reviennent 


ivi'i  ^Èvioi.oiin-:  du  f^rsiÈME  .\Ëitri:i  x. 

avec  iiii  ccilaiii  ivlliiiii'.  cl  icpi'odiiisciil  les  inoiivciiiciils  CddrdoiiiH's  de 
la  vie  onliiiaiic.  iiioiim'iih'iiI  de  dan^r.  de  saliilalioii,  niouvemeiil  du 
|)(>lil  l)asMii,  l'k.,  cil',  (les  iiMUivciiiciils.  (|ii(d(|iu'rois  contitiiis.  icvicmicnl 
le  i)liis  sdiivciil  |iar  acci's.  à  loccasioii  diiiK^  (Miiolioii.  [lai'  oxcniplc. 

C.i's  diverses  (diorées  liysli'riqiies  se  ressetiirdeiit  eiieore  par  iiii  caiac- 
lèie  iiii|i<iilaiil.  ;i  sa\(iir  |iar  le  traileiiicnl  (jiii  leur  ciuiNicnl  :  ces  acci- 
dcnls  ccdeiil  lies  \ilc  an  li'aiteinenl  iiahiliid  de  riiysh'Tie.  ({iii  eoiisisle 
(■(iiiiiiu!  on  le  sail  à  sortir  le  malade  de  sou  milieu,  à  le  soimicllre  à  un 
isolemenl  (daiisli'al  el  à  af;ir  sur  lui  [inr  le  laisoiiiiciiiciil. 

'("  Syndromes  choréiformes  dans  les  maladies  aiguës.  -  .lai  d(''ià  l'ail 
alliisioii  joui  à  l'iieiire  à  ce  l'ail  (|ue  l'on  peni  voir  survenir,  an  dt'lnil,  an 
coins,  ou  à  la  suite  d'une  maladie  inreeliense  ((nniniuie.  nu  svndrome 
(■li(n(''iipie  plus  ou  moins  tvpiqne. 

(In  a  décrit  des  (diorées  survenaiil  à  la  suite  d'une  rougeole,  d'niie 
scarlatine,  d'un  érysipèle;  ou  en  a  ra|iporli'>  un  cas  au  cours  de  la  syphilis 
secondaire,  .le  nie  souviens  avoir  vu  a|)parailre  au  début  dune  lièvre 
lyplio'nle  des  mouveiiieiits  ciioréi(pies  lvpii|nes  (|ni  persistèrent  deux 
jouis.  Ou  a  sij;iiai('' |)lnsieuis  cas  de  méniu^ile  liilierciileuse,  ayaiil  ('volui' 
au  délnil  avec  tous  les  svmptômcs  d'une  cIioii'm'. 

(les  faits  sont  impitrtanls ;  ils  semblent  di'Mumitrer  (|ue  le  syndrome 
clioi(''i(pie  peut  être,  dans  ('(irlains  eas,  ri'alisi'  par  des  infections  diverses; 
niais  ils  sont  très  rares,  et  la  clioi'ée  de  Syileiiliani,  avec  sa  phvsionomie 
(diniqne  remar(|ualileiiieiil  constante.  mi''iilc  d  ("'Ire  conservée  coninu^ 
une  eiililé  clinirjne  \i''rilalde,  el  comme  une  maladie  proiiahleiiienl 
spr'ciliiine. 

,')"  Chorée  chronique.  —  l.ar/ioréc  clinniKinc  on  iiialadic  d  lltuiliuiilon 
est  caractérisi'e  d'abord  par  l'âge  des  sujets  chez  lesquels  elle  apparaît  : 
(■e  sont  presque  toujours  des  adultes,  et  parfois  des  vieillards;  (die  est 
plus  l'réqneritc;  chez  l'iiomme.  Lu  autre  caractère  irn])ortant,  c'est  l'héré- 
dité de  l'alleclion  ;  il  est  très  Iréqueiil  de  retrouvei-  les  mômes  monve- 
ments  chor(''i(|ues.  chez  les  ascendants  ou  les  collal(''raiix. 

i/aU'isctiou  débute  huitenieiit  par  des  mouvenients  cinnéiipies,  qui  appa- 
raissent progressivement  et  (|ni  emnmeucent  en  général  par  la  face  ou 
par  les  membres  supérieuis,  pour  s'étendre  ensuite  à  tout  le  corps.  Ces 
monvemenls  involontaires,  désoLdoiun-s,  sans  rythme  défini,  sont  moins 
hrus(jnes  (|iie  ceux  de  la  (diorée  de  .'sydenham  :  |)resqiie  toujours,  du 
moins  an  di'biil.  ils  pcinciil  saricicr  iuiiiiiciilaiii''iiienl  sous  l'inllueiice 
de  la  \idoiili''. 

Ce  sont  des  mouvements  de  la  face,  des  grimaces  diverses  avec  ou  sans 
propulsion  de  la  langue,  des  troubles  de  la  parole  |)rovoqués  par  les 
monvemenls  du  larynx  ou  lin  pharynx.  Ce  sont  des  mouvements  des 
membres,  el  particulièrement  des  membres  supérieurs,  avec  gesliculation. 
iualadi'ess(!  des  mains,  |)rojeclion  des  épaules,  et  difticnlli'  progressive  de 
l'écriture  qui  chcvaindumle,  irrégulièi'e,  peut  devenir  coni|dètement 
impossible;  ci'  sont  des  troubles  de  la  iindililé  des  lueiiibii's  iiifi''iiciirs 
avec    torsion  d(!s  pieds,  cnhe-croisemeul  des  jambes,  ipii   domienl  ;i   la 


ritiii  ni  /  s  ///   /.t  Mdi II  1 1 1: 


iliMiiitrclic  une  iilliirc  sMulill.iiilc  on  l'Iniciisc  ;  <•(•  sdiit  ciiliii  de-,  iikmivc- 
iiKMits  (lu  coll.  (Iii  tronc,  du  lias--iu.  du  (li.'i|dii  ;i;:iiii'  Ini-nn'iiii'  ;i\i'i'  iiii'- 
j;iil;uil(''s  de  l;i  icspindinu. 

Miiis  Vf  (|ni  inodilic  prorotidciucnl  le  hildciin  (  lini({Ui'.  rr  sdni  |,'s 
Iniiihifs  inh'Urcliicls  à  riuui  lir  |iidj;r('ssi\('  i|mi'  pK'srnU'ul  co  inid.idcs  : 
la  iiii'iuoirc  s';ill'ail)lil.  Ii's  dixcrses  loticlioMs  de  I  iulidlijicucc  dcv  icuiicMl 
dil'licilcs  cl  iucoMipIcIcs,  cl  le  -^ujcl  |icul  aiiiscr  ;i  In  d(''nicncc  :  cclli' 
dcclii'iuicc  uicuImIc.  |ii'oj;i'c>si\c  cl  l'al.dc.  csl  lia\cisi''c  paiiiiis  jiar  des 
|ii''iiodcs  d'cxcilaliou  cl  de  manie. 

l!elle  all'eclion.  (|iii  csl  incurable,  (^(due  l'u  dix,  \inL;l.  Irenle  ans. 
M  ICI  ne  (la  \  a  niaise,  cl  le  malade  succomhe  dans  le  Màlisme.  ii  moins  (|  un  ne 
maladie  iiderciM'renl(!  m(;  l'(Mn|)orle. 

l'as  |)luj  dans  la  chortio  chi'()ni(jne  <|iie  dans  la  clior(''e  i\o.  Sydenliam.  il 
n'exisle  dans  des  centies  nerveux  de  lisimi  nelle  et  lonjonis  la  m(3nic. 
Los  h'sions  (|ne  l'on  a  relev(;cs  dans  nu  cerlain  nombre  d'anlopsios  soni 
d  oi'di'c  hanal  (t'paississenKMil  des  m(''nin<ics,  atrophie  des  cireonvolnlions 
et  (in(d(|nerois d(''g(''M(irescences  pinson  moins  (Hcnduiis  dans  les  l'aisceanx 
descendants  de  la  moelle).  Toiilet'ois  I  inliltration  de  l'espace  p('Ti-cellu- 
laire  des  iiraiules  (-(dlnles  i)vrami(lales  de  I^'corce  serait  conslanle  on  a 
peu  pr(js  el  semlile  ralla(dier  la  clioir'c  cliroiiiijiie  à  un  |ir(icessus  de 
méninyo-enc(''|)lialile  ilironi(|ue. 

[,a  clior(''e  clironi(|ue  peiil  rev(Jlir  plusieurs  l'ormes  cliniques,  el  siii- 
lout  se  manilcsler  daii'-  des  circonstances  tn's  diir('rentes.  On  peut,  siii- 
\anl  ITigc  des  sujets,  dislingner  dans  le  groupe  îles  chort'es  clironi(pies  : 

La  cliorrc  chroniiinc  lu'rrdildirf.  cCsl  la  seule  (pii  doive  ré'ellemenl 
porter  le  nom  de  chovér  (l'HuntnKjlou.  puisi|n  (die  a  c\f  di'ciile  par  cel 
auteur  en  IST'i,  aux  Ktats-l'iiis  où  la  maladie  (■■~l  In's  tViMpienle.  c(imnie 
une  maladie  esscnliellemcnt  ramiliale  el  lii''i(''dilaire.  l'.lle  didiiile  oïdi- 
nairemeiit  entre  trenle  el  (piaranle-ciui|  ans.  \ieiil  eiisiiile  la  rliarrc 
cliroiiiiiiic  sans  li<''iT(lili'',  identi(|ne  cliniiiuciiienl  à  la  pri''ci''deiile  el  n'en 
(lillérant  (pie  par  l'ahseiice  (l'aul('T(''deiils.  el  la  iltorcc  cliroiiitiitc  ih's  ricil- 
lards  on  rliorce  sriilh'  eludii'c  par  C.liarcol.  el  caracl(''ii'-i''e  nniiinemeul 
par  son  d(''lmt  tardif. 

Chez  \  enfant  la  ehori'c  cliidiiiipii'  ii  e>«l  pas  liè>  rare  el  coiisliliie  un 
gr(mpe  de  faits  assez  dispaiale^.  ÏimiI  d  ahind  il  csl  des  cms  de  cImmim'  di' 
iinnlin.uton  à  (l(''iml  pircoce,  eîil'ancc  ou  a  lolesceiice.  Iiaiilre  pari  il  esl 
des  cas  de  clion'c  do  Stjdcnliaiu  )iass(''s  à  I  l'Ial  cliidiiiipie.  Ici  iiiiiiaison  du 
reste  IdrI  rare,  mais  ipii  se  cniiciiil  i  :Mniiie  po'-vildc  (■laiil  dniiin'  ipie  la 
(diori'c  de  ."^Mleidiaiii  appaïail  île  plus  en  plii^  au  jniiidliiii.  aiii^i  ipie  je 
l'ai  iudiipi(''  plus  liaiil.  ciiiiiiiie  lelesaiil  il  un  processus  d  eiici'plialile. 

Dans  certains  ca^  eiiliii.  la  clinree  une  l'ois  constiliK'O  nV'Vnluc  pas: 
c'esl  la  i-luiri'c  chroiiiiiiif   ikiii   prai/rcssirc. 

Iliilin  /'/  i-lunrc  variable  dex  déf/enércs  ou  cliarée  jxtlijmorjihe  ilîris- 
saudi  doit,  (Jtre  distingn(''e  nettement  des  ty|)es  pn'eédents.  Ce  (pii  la 
cai'acl(''rise,  c'esl  d'abord  sa  variaiiilit(''  exirème  d'un  jour  à  l'autre. 
a|)pai'aissanl    liriisi|nemenl    iiour   disp.irailre   de  même:  c'est  en  miMiie 


v.ir.  sÉMioi.OGih:  Dr  sysr/:ME  m-:hvi:l'x. 

louips  son  association  haliilucllc  avec  (raulrcs  iiiaiiircslMlioiis  ik'M'o- 
pallii(iiios,  lies,  ccliolalie.  coprolalic.  poiivani  rraiiser  iiilmik!  iiiio 
MM-ilahie  «  maladie  dos  lies  »  avec  laijiu'llo  on  est  soiiveiil  Iciilé  ^\^\ 
ciiiiloiiiiri'  lr>  iiiaiiircstalioiis  clioiviqucs  ;  c'esl  cnlin  la  déyéiiéi'eseouce 
iiiciilalr,  l'inraiililisHic.  la  déliilitô  inlcllcctiiftllc.  VA\c  peut  s'associer  à 
ré|iile|)sie. 

f.a  chorée  vaiialile  dillcii'  donc  licaiic(iii|)  des  anlres  (dioiées  cliid- 
iii(|nes  :  c'esl  nue  dégénérescence  inenlale  avec  nianifeslations  choréi- 
(|nes  cl  névroses  divei'ses.  Ell(>  a|)parait  snrtont  chez  les  adolescenls, 
el  |ieul  L;ii(''iir  an  lionl  de  pinsiein's  aimées;  idie  |)enl  éL;alenienl,  el  le 
lail  esl  IVi''i|nenl,  alinulir  à  la  di'mence. 

Cl"  Syndromes  choréiformes  au  cours  des  maladies  chroniques.  — 
l.a  niienx  conmie  des  eliorées  symploMiali(|nes  esl  I  liéniicliorée  posl- 
liémipléj:iqiie  qui  se  renconhe  dans  les  In'miph'gies  légères,  cl  l'ait  lialti- 
Inidlemenl  pai  Tk'  dn  stindroiiu-  flidlaiiiifjin'.  Un  pourrait  à  peu  près 
répéter,  à  ce  sujet,  ce  que  j'ai  dit  de  rii(''!uialliélliose,  avec  laquelle  du 
reste  elle  s'associe  assez  sonvenl.  Il  me  semlile  qu  ici  encore  c'est  dans 
une  lésion  du  pédoncule  cérébelleux  supérieur  on  de  son  neurone  llia- 
lauio-corlical  qu'il  i'aul  en  clieicliei'  la  cause.  Ainsi  s'explique  le  l'ait  que 
rhémi(  liorée  puisse  se  i-eucontrer  dans  les  lésions  ou  de  la  couche 
oplii|ue  (Nolhuagel,  Betchercw,  dowers).  ou  de  la  région  capsulaire 
voisine  (Chareot,  Raymond,  Brissaud),  ou  de  la  corlicalité  cérébrale 
(Pierrot,  Sage  el  Mougiu).  Elle  se  renconire  par  exemple  dans  la  para- 
li/sic  générale,  dans  les  l/niinirs  cérébnih's,  dans  les  méniiujilcs  luca- 
lisécs:  je  l'ai  vue  suctM'der  chez  un  malade  à  des  crises  (ïépilcpsie 
jarksoniiienne  consécutives  à  nue  inéniurjile  localisée  de  renrance.  Elle 
pont  encore  exister  dans  les  lésions  de  la  calotte  pédonculaire. 

On  compiend  ainsi  que  des  syndi'omes  choréiques  généralisés  puis- 
M'ul  être  sympfomatiques  d'une  |)aralysie  générale,  ou  d'une  double 
lésion  (('rébrale  comme  dans  ceitains  cas  de  maladie  de  Liltle,  où 
Ton  peu!  (diservor  une  sorte  de  chorée  congénitale  (liéuon,  Ballet  et 
Vignaux). 

(îrasset  admet  l'exislence  de  citorées  niédiilhiin's.  ce  ipii  ne  me  pai-ail 
pas  démontré;  Touche  décrit  des  clinréis  cérrl/rlloiscx  dont  on  peut 
rap|irocber  i)eut-élro  un  certain  degré  d'inslabilih''  choréiforme  ohseivé 
parfois  dans  la  maladie  de  Friodreich. 

7"  Chorées  électriques.  —  Les  syndromes  décrits  sous  le  nom  de  rlio- 
récs  élccIrifjMcx,  par  liorgoron,  lleinoch.de  même  quels,  chorée  fibrlllaire 
de  Morvan,  se  rapprochent  beaucoup  |)lus  des  iiijiorlonies.  Je  les  étudierai 
avec  elles.  Seuh;  la  chorée  élcclricjKc  de  Dubini  présente  certains  points 
de  contact  avec  les  chor(''es  que  je  vic^is  (r(''tudier. 

Chorée  électrique  de  Dubini.  —  l/al1'ecliou  débute  bius(|tiemenl  par 
dos  ph(''nomènes  douloiucux  dans  la  tète,  la  nuque  ou  la  région  lom- 
baire, l'eu  de  temps  après  apparaissent  dans  les  muscles  des  secousses 
analogues  à  celles  que  pourraient  déterminer  des  commotions  élec- 
triques :  localisées  d'abord  à  un  membre  ou  à  une  moitié  de  la  l'ace,  ces 


iii<>ri:i.i-:s  m:  i  \  Mmiiiii:.  w; 

>fcniiSM'-^  lie  I;i|(Ic'mI  |i;i-  m  s  (■IcimIic  i\  ili'  ii(iii\('.iii\  Icriitiiirt'S  lllliscil- 
l;nr("-,  l'Ile-.  (mmuciiI  ,illi'iii(lic  hiiis  |i>s  iniisclcs  iriini'  iiKiilio  du  n)i-|is. 
|i;ni(ii>  iiièiiu'  huis  les  iiiusiii's  volniiliiiic-.  ilii  i  iir|is.  (ii-lli'  ^f<'Mi(''i-;ilis:ili()ii 
M'  l'ail  en  iiiic  on  (lrn\  sriiiamc--. 

KimIcIkm's  (If  ri's  scciuisscs,  (ihis  lin  iiioiiis  ivIIiiihts.  iiii  \iii|  a|i(i:i- 
lailrc  lit' li'm|is  rii  li'iii|is  de  j;famirs  allai|iirs  riiii\  iiKivcs  sans  pcrli'  ilr 
cniiiiaissanci'  :  icv  allai|ii('s  |ii'ii\ciil  -,■  rcin'lci  |llll^i(•ll|■s  luis  en 
\  in^l-iliialic  iiriii'o:  rlli's  son!  suivies  île  iiliiMioiiiènes  |iairlii|ii('s.  i.a 
|)i'aii  esl  (Ml  i;r'iu'ral  liy|)i:'r('slli(''si(''e.  el  le  iiKiiiiiiie  eiiiilacl,  la  Jiiiiiiiiln' 
inilaliiiii  font  appaiallre  des  secdiisscs  plus  finies.  I.a  lic'vrecsl  ((iiislanle. 

La  maladie  aiijiiiieiile  rapidemeiil  de  i;ia\il('' ;  les  acc(''s  d(»\ieinieiil  de 
plus  eu  plus  lapprocln-seloii  (pielipies  iiniis.  pailoiseii  quel(|iiesseiiiaiiies. 
le  malade  siiccoiiiIk';  la  morl  survieiil  dans  le  eiuna.  On  mile  ime  leiini- 
naison  l'alale  dans'Jd  poui'  100  des  eas. 

On  ne  sail  lien  de  |ir('-eis  snr  la  pathiii^i'iMe  de  celle  allecliiHi  ;  les  anlo|)- 
si(>s  il  ont  n'-vc'li' ancnne  lésion  sp(''(iMle  du  sxsli'ine  nerveux.  On  a  noti" 
de  la  coniicstion  des  méniniics  avec  ani;inenlaliiin  dn  li(pii(le  ci'plialu- 
lacliidien.  des  l'oyeis  de  raimdlisseinenl  soil  (uilicaux.  soil  dans  les 
corps  oplo-sliii's.  Kn  jilns  de  cela,  on  peiil  olisi'i\ei-  des  h'-sions  pninio- 
naires  de  conueslimi  dii  de  iMiinclio-pnepinonie. 

It.  Spasmes. 

I.e  leinic  sptisiiic  ii'sei'Vi''  par  ceilaiiis  aiileiiis  aii\  coiil  raclures  des 
iiniscles  visci'iaiix.  doil  elle  l'Iemln  an\  consnlsions  des  muscles  noIoii- 
laires.  loisipie  ces  cniivnisions  soid  liien  limiir'es.  nellemeni  svsh'ina- 
tis(''es.  relalivenienl  pi'isislanles.  el  se  repiodnisenl  i  é<fnli(''i('menl  dans 
lin  nii'ine  leniloiic.  sons  linllnence  de  causes  analogues. 

On  peiil  di'ciire  des  ftpnsmi's  rsxpiiticis.  tU>\i\  les  uns  se  rappidclienl 
lieancoup  des  lies,  el  soûl  cduslilm's  par  des  conlraelious  passagères. 
aul(imati(pies.  mais  susceplililes  d  èlre  rcprodnils  par  la  volonh''.  el  résiil- 
laul  comme  les  lies  d'une  sorte  iriialiitude  molrice.  on  |ieiil-èlre  même, 
dans  certains  cas.  d  une  irrilaiiilili'"  particulière  de  ceilains  cenires  ner- 
veux. (Test  ainsi  ijne  cerlaiiis  spasmes  de  la  l'ace  ne  soni  en  r,''alil('  que 
des  «  lies  griiiKicdiitf     . 

h  autres  spasmes,  ipic  I  mi  peiil  aussi  appeler  essenliids.  dans  I  iyiio- 
ranceiiù  nous  sommes  de  leurs  causes,  dillèrenl  jiar  contre  pnd'oïKiénienl 
des  lies:  ce  ne  sonl  pins  de  simples  conlractions.  mais  de  vérilaldes  con- 
Iractni'es  passajières. 

I.e  spasme  vrai  de  la  lace,  par  exemple,  hieii  èludiè  par  .\lei<;(',  a  des 
caractères  loid  à  l'ail  parlieuliers.  I.e  dt'liut  d'une  ciise  est  ordiuairemeid 
limité  à  quelijues  muscles  ou  même  à  quelipies  l'aisceaux  musculaires, 
ipii  préseuteni  des  contractions  brusques  el  successives  :  mais  (leii  à  peu 
les  coidiaclious  se  «i^'-néralisent  à  toute  une  moitié  de  la  l'ace,  en  déter- 
miuanl  iiresipie  une  létanisalion  intermittente  :  la  face  ap|)arail  plissée, 
I  d'il  mi-clos,  la  pointe  du  nez  souvent  tl(''viée  par  le  spasme,  la  commis- 


f'.is  shMiolocii:  m   s)sti:mi-:  a'A'/mat.v. 

sine  I.iImmIc  csI  :illir,'r  m  li.iiil  cl  l'ii  di'hiii--.  les  lilirrs  ilii  (iiMilcicr  (in 
ciMi  siiiil  ciiiilijicli'cs  (lit;.  'J'i(i).  (liiiiiini'  I  M  l'ail  i'ciiiar(|U('r  l!al)iii.ski, 
riinilah'ialih''  li^duii'iisc  de  la  (■(iiilracliiMi,  I  cxislciici'  de  (•(iiilraclions 
(larci'llain's  on  rasciciilaiivs.  la  liiiiilalidii  slriclc  au  Icnildlir  du  l'acial, 
la  iirodiicrKiii  svn(M';^i(|ii('  di'  cciiaiiis  iiKiiivniiciils  liahiluidlciiicnl  (i|i{)()S(''S 
((■(iiiiiiii'  par  ('\('iii|il('  rdcchisioii  des  |)aii|iit'r('s  coïncidanl  avec  la  prodnc- 
lidii  di'  lidc^  siii-  II'  IViiiil  ).  soni  aida  ni  de  ca  raclures  iin|M)ssil)!('sà  i('|ii-(iilnir(' 
jiar  la  xidunli''.  ri  (|iii  ^^l'inldcMl  inanilcslci'  nnr  iirilalidu  ilu  mciI'  facial. 

haiis  ccilains  cas,  ce  spasme  s'acciniipai;Mc  de  donlciirs  \ivcs.  en  l'ap- 
piiil  a\ec  uni'  ni''\  iali.;ie  du  liijnniean.  (l'esl  le  lie  douloureux  de  la  face. 
(|n'il  l'anl  lappidclier  des  spasmes  r/'llexes.  denl  je  parlei-ai  loul  à  l'heure. 
I."()ri<;ine  irrilalive  de  ceiiains  spasmes  esl  suiivcnl  di''miinlt'ée  |)ar  ce 
l'ail  ipiils  précèdeni  Tapparilidn  d  une  païahsie  de  l\pe  p ''iipli(''i'i(|ne  on 
plus  sinneni  encoi'c  ipiilsliii  snccèdeni .  C.'esl  ci'  (pion  peiil  appeler  les 
si)(isiiir.<  jirc-  (III  jinsl-piirdljiliiiucs.  diinl  le  plus  carach'risliipic  esl  eiicoi'c 
celui  du  l'acial.  I.e  spasiiu^  i'acial  peiil  ("'Ire  aussi  d  Origine  corlicale  n\ns\ 
(pie  le  miinlre  un  cas  de  Sicard  (  l'.M'i)  (iiiserv(''çliez  un  pMralvli(|ue;;(!'U(!\r;il. 
.\pr(''s  la  ;^u(''ris(iii  de  la  paralvsie  l'aciale  p:''riph(''i'i(|ue.  il  se  produit 
assez  sduvenl.  ainsi  ipic  l'a  iiKinlri'  Itiicheune  (de  Honlo^nc)  nu  (Mal 
d'Iivperlonicih'  des  inusides  inii('r\(''s  par  ce  neif;  il  en  n'siille  nue  diM'or- 
nialiou  de  la  l'ace  en  sens  inverse  de  la  paralvsie.  cl  ipii.  dans  cei'laius 
cas.  peu!  l'aire  cniire  à  nue  paralvsie  du  ci'il:''  (ippnst'^  (lij;-.  '217). 

(lel  l'Ial  d  Inpeildiiicih'  s'accdiiipaL;iii'  siiinenl  d'une  hy|)(M('xcilal)ilil('' 
iK'iii'o-nnisciilaiic.  avec  cdiilracl iniis  spasiniidii|iies  inleruiillentes  de  cer- 
laius  faisceaux  musculaires,  de  ci'rlains  lunscles,  (ni  de  toiile  la  inoilii'' 
(le  la  i'ace.  (Vov.  l'arah/aic  /ncidlc) 

[,es  xpasiiics  réflexes  oui  une  l'icipience  lieaiicdup  plus  uraude.  Ils  sonl 
lr(''s  sdincul  localisés  aux  muscles  visc(!'raux  cl  sdul  Idujoiirs  eu  rapporl 
avec  une  irrilalion  Incale  (iii  de  voisinage  :  spasmes  pharvugieiis  dans 
les  anilines,  spasmes  (csdphagiens  susceplildes  de  cr(''er  des  signes  de 
st(3nos('.  spasmes  pvldiiipu's  dans  les  ulcères  d  eslumac  nu  les  sviidronies 
dvspe|ili(pies  dduldiireiix  :  spasme  reclal  prdMiipie  par  les  liémorrd'ides 
ou  une  lissure  anale,  spisme  V(''sical.  vaL;iiial.  elc. 

De  ni("'ill('.  le  spasme  gidlliipie  iiii  larviej.'  peiil  se  renciiidier  dans  Idus 
les  svndrdines  de  cimipressidu   mi''diasl  iiiale. 

(liiez  les  itrrr'ijKillif'x  les  spasmes  V(''sicaux.  pliarv  iigiens.  (l'sdpliagiens, 
vaginaux,  m'  sonl  jias  Idiijdurs  la  cdiisr'ipieiice  d  une  iriilalidii  locale 
persistanle.  (Vlle-ci  peiil  avuir  disparu  depuis  Iniiglenips  el  le  spasme 
resler  persislaiil. 

Les  uinscles  Ndliiiilain.'s  eux  aussi  pciivenl  elre  le  si("'L;e  de  spasmes 
n'Ilexes:  le  spasme  des  paiipii'res  (  l)l(''pliardspasiiiei.  par  exemple,  esl 
sdiivenl  eu  ra|)p()rl  avec  une  inllaiinnalidii  cnii jimclivale  un  iiculaire; 
de  iiK'me  ipie  cerlains  spasmes  ou  lies  dduldiireux  de  la  l'ace  accdiii- 
pagnenl  ainsi  (pie  ](>  l'ai  dil  pr(''C(''(l('miiieiil.  nue  ni''\  lalgie  du  Irijuiuean. 
Les  IkiiiIiIcs  de  la  circiilalion  dans  un  apjiareil  luuscnlaire  penvenl 
pi()Vdi|ner  des  conlracUii'CS  passagèr(,'s ;  ce  soûl  les  spasiiies pa)-  isrhémic. 


riKii  lujcs  m:  /.i  moiii.iti:.  vr.i 

(l||  |icill  rii  rili'i'  ciitiiiiii'  ('\i'iii{>li'  hi  ('i','iiii|ii'  ilniildiirciisc  i|iii  lai'.'ic'h'i'isi' 
la  claililicaliiill  illli'l'lllillrnlr  |>;ii  isclicmii'  aili'i  irllr  d'iiii  iiii'iiilii  i'.  (1  csl 
(''j;al('iii('iil  le  l'ail  des  i'|"iiii|m's  |iiip\ip(|iii''i's  |i,ii  un  ,'i|i|i,'ii  vil  |il,ili  i'  Ii'ii{i  nciii''. 

Il   i'\\s\f  lU'S  siKifilllcn  lo.rifllICS.  t\ii\\\   Ir  l\| ^1    liiiiiiii   |i;ii     1rs  iiaiil|ii-i 

lies  iiKillcIs,  si  l'i(''i|li('iilrv  rlnv.  les  iiiciiii(|Mfs.  Ilii  |i('iil  rii  i,i|)|iiiiclii'i- 
les  siKisiiii's  lie  l'dlHjiic.  |iliis  lialiiliii'lli'iiM'ill  (l(''sij^ii(''s  sdiis  le  iiiiiii 
(le  i-iaiii|M's.  Mirvciianl  snil  iiriiiii'ilialriiiciil  an  cniii-.  d'un  cxciciic  \iii- 
Ictd.  (■oiiiiiic  cIh'/  !(".  naui'Hi--  \\:\v  (•\ciii|i|c.  soi!  dans  L-i  imil  i|iii  Miil  un 
Iravail  nniscuiaiic  inlcnsif.  Il  csi  jiKdialdc  (|nil  s'ai^il  ii'i  d  nnr  \r'iilaldi' 
anl(i-iiil(i\icali(Mi  du   umimIi'  |iai   lo  ilci  lii'ls  nnu  rdiniin(''s. 

\  la  suili'  des  liannialisnirs  i^iaxcs.  Iraclni  r-..  ani|iulal  ions.  (''Ciasr- 
niriiK.  iimlusMius.  r\c..  u\\  \\v\\\  \iiii-  sni\cnir  des  s|iasuics  |t''lau(i'l'(l('s. 
liM  alis/'s  au  nii'udiii'  IdcsM^  cl  ari(ini|iauni's  Idujiiurs  de  |)aiii\\siii('S  dou- 
loureux (dollrs  l'i  Inilinl.  (li's  sikisiiii's  hainiidlùitics.  assimilés  par 
i|Uidi|Ui's  aiilcnr--  à  di's  l'oiiurs  ail 'uik'cs  iIu  Irlauos.  scinlilcid  devoir 
elri'  ra|i|iorl(''-~  |ilnli'il  ans  Irouldes  i>cli(''iui(|U('s,  à  I  ai  i  innnialiou  îles 
d(''(liels  MUisciilaires  ou  à  lurdalion  des  leriuiuaisons  nerveuses.  Ils 
|n'nvcul  se  reucoulrer  parl'ois  à  la  suile  de  lin'iluies  élendlies. 

('.lie/  les  eu  lard  s.  lui  eerl  ai  II  noi  ni  ire  de  spasmes  doi\  eu  I  elre  eoiisidr'ri''s 
nimiiie  des  maiiireslalions  di'  Icliiiiii'.  I,e  s|iasine  ulolliijiie  des  iiiinrris- 
soîis  cil  |iailienlier  scinlde  l'Ire  liés  snuveul  un  s\m|ili'iine  isoli''  de  h'^laiiie 
(  Ixlieriseli  I.  Iradiiisanl  eelle  sorlr  d  li\  |iere\cilaliilili''  neiiro-mnsenlaire 
ijiroil  a  iir'siviiii''  sans  jr  nom  de  siKisniophilir.  Un  resle.  elle/  radiille. 
des  spasmes  miilliples  peiixeiil  si'  pnndreanx  s\iididines  de  ir'lanie. 
oliservr's  en  parliiulier  à  la  pi'riode  lerminale  des  sli''iioses  pvloriijiies. 

.l'iiisislerai  lieaneoiip  plus  sur  les  sinisiitcs  foiic/ioiiiii'/s.  .le  u'(''lndierai 
pas  seiilemenl  sons  ic  nom  les  spasmes  divers  ieil(oiilr(''s  paifois  elle/ 
les  hvs'ériijlles.  sp;isnies  v  isci'ian\.  Iii''iiiispasine  r.iriaj.  ou  le  spasme 
•ilosso-laliial.  .le  di''irirai  sons  ii'  Irrme  les  ciiiilraiinres  poilanl  sur  les 
muscles  volonlaires.  r|  dans  la  i^enèse  desipirU  iiilerv  iemieiil  des  pro- 
cessus psveliiipies. 

Torticolis.  —  l,e  mol  lorlirolis  renmiile  à  liahrlais  loilv  eoliv)  el 
désigne  dans  un  sens  liés  jiéiiéral  les  alliludcs  vicieuses  du  cou.  (rlles-ci 
peuveiil  elre  dues  à  des  causes  1res  vai'iéés  cl  je  n'ai  pas  à  m'occiiper 
ici  des  lorlicolis  lii'-s  esseidielh'iiieiil  à  des  alir'ralions  osseuses,  arlicii- 
laires.  lendineiises.  musculaires  (>l  eu  pai-liciilier  du  lorlicolis  permaiieul 
coiii:i''nilal  doiil  l'^'liide  ressorlil  à  la  pallmlo^ie  exieriie. 

.le  dirai  eepeiidaul  ipielipies  mois  du  lorli<'olis  aiç/n.  Siiccr'danl  le  pins 
souveiil  à  un  coup  de  l'roid.  (pielipielois  d'origine  rélloxe,   conséculir  à 

im    Iraiimalisii à     nii    ellorl    violeiil.  il  apparaît    Jiriisquemenl    el 

sdiiveiil  au  ri'veil.  i.a  lèle  esl  iiiiiuoliilisi''e  eu  posilion  pins  ou  moins 
(léviT'c:  le  muscle  steriio-idéido-maslmdieu  d  un  côté  cl  snuveul  le  iiins(de 
Irapè/e  son!  doiilonrenx  cl  celle  liiiiilciir  aiiiiinenle  |iar  la  pressimi  e(  la 
(•(iiilraelion.  don  la  suppression  de  Imil  monvemcnl.  L'évnlnlioii  esl 
raiiidc,    accompaj:iice    souveiil    d'im    moiivemeiil    l'i'lnile:    en  ipielipics 


.■.ou  sEMiuLoiiii:  hi   s)^ii\ii    \i:i:\i:r\'. 

heures  un  ni  (|iicl(|iic--  juiir--.  iloilli'lli  ri  cnnlr.irliiir  ills|i,M;iissriil .  siii- 
liiiil    ({ii;iiiil   un   a  iituiiin  .-inx  ;i|i|ili<-;ih(pns  cliMinlrv  mi  aii\    ri''\  iilsils. 

Les  Inilicolis  spdSiiiiKliiiiii's  miiiI  I  i'\|in'>si(Ui  ilr  iiMcl  Mills  S|);isiii(i- 
ilii|lli's  iMi  l'iiin  iilsiM's.  iriinlri'  rliiiiii|iir.  |iiiiii|iii'  un  lniii<'ii-i'liiiiii|iii'.  ;'i 
riir.-iclrn'  illlcniiillriil  sii''i;c;iiil  ;ill  iii\i';ili  des  iiiiisilrs  ilr  |,i  niiijiii'cl  ilii 
riiii  Miriiclicl  1.  (j's  Imliciilis.  i()iiiiiiS(l('|iiiis  Inil  liiiml('Mi|is.  uni  i'|i>  l'ulijcl 
il  nn  Lir.'inil  nuinlin'  ilr  li'.'i\;iii\  |i;ii'iiii  lrsi|nr|s  il  l'anl  nicllir  liui's  ilr 
|i,-iii'  hi  llii'sc  i|iir  .lacurr  a  ciiiisaci  l'i'  rn  17.~7  an  ((ijiul  iilislipidii .  On 
|ii'ul  riii'ui'i'  anjuiinriiiii  a\rr  cri  anirni'  li'iir  a|i|ilii{nrr  ii'llr  ilT'Ilnilinn 
irniii'  "  nialailir  |iar  ilinuiniiir'  ilaiis  la(|iii'lli'  la  li'lr  iiurli'i'  ni  avani  ri 
niaJLiiV'  la  Miluiih' rsl  luidiir  \  inlnnnH'iil  ilr  n'ili'  cl  imirliiT  \ns  rniii' 
un  l'aiiln'  i''|iaiil<'.  ilr  Irllr  raciiii  ipir  la  li'lr  iir  |inil  l'Iir  l'arilniirnl 
i('(lri'ss(''i'  |iar  la  \nluiili''  un  nn  srcunrs  T'Iiaii^n  ri,  ({iiaiiil  l'Ilr  rsl 
n'(lri'^s(''i'.  iir  |irnl  l'I  ir  inainininr  ilniilr  par  la  xuIimiIi''.  mais  csl  nilraiiii'c 
l'I  l-rluinlic  lun|uiirs  sur  Ir  i-rili'    " . 

\  la  siiilc  ilrs  |ia\ail\  ili'  lliissanil  sur  Ir  luilirulis  ninilal.  un  a  ni 
Inidaiicr  à  l'aiir  rmlirr  ilans  i-c  snil  ,L;run|ir  Irnsniililr  des  luiliculis 
s|iasni(i(li(|nrs.  Il  snnlili'  a|)n''s  li's  ilisciissiuns  iluiil  crllr  cuiici'iiliuii  a 
i''l(''  roliid  llaliinsKi.  i'ilrrs.  (anclirl.  rlr.i  ipi  un  |iiiissr  ilisliiiLinn-  an 
niuiiis  ilnix  l\|irs. 

l.c  Idiiicdlis  spasmail iiiiic  fnnic  sr  icnrunlii'  uiilinairniinil  clir/ 
l'ailnllr.  I.rsnji'l  i|iii  ni  usl  allniil.  ulisnvi''  à  la  iiiMiuilc  de  ir|ius,  a  la 
h'Ir  nn  |ini  |inii  Im'm'  d'un  rùli''.  (Irllc  dilVuniiili''  |iriinannilr.  ijni  {inil 
d  aillnii's  inani|lii'i'.  sV\aL;i''n'  i''iiuiiin''iiii'iil  |ii'iida!il  la  nisc  cuiiviiIsim'  : 
la  Iclr  l'sl  alors  viulrniinnil  liri'r  d'un  n'ili'  |iar  la  cunliacliun  drs  iinis- 
clcs.  unliiiairnnnil  le  slniiu-iliMilu-inasIuidini  ri  le  lra|M''/f':  li'  incillun 
sf  nnric  du  n'ili''  u|i|iusi''  cl  la  Iclc  siiiclinc  du  ruli'  des  innscics  ni  aelidll 

ifig.  '219).  I.c  nluii  l'sl   plus  un    inuins   diriiK'   en    l'.iir  sidun    le  de^ré 

d'iniciisili'' de  la    euiil  lael  iuii    du    I  ra|ié/e  dans  sa   |>uiliuii   ehn  ieiilaire.  La 

r(''aeliuii     >-|ias dique    des  iniisides  esl    le    |ilns   urdinairniinil     lenle    el 

suiilnine.  le  iniisele  inliMessi''  se  euni  raelaiil  lilire  à  lilire,  l'aisecan  à 
j'aisçean.  l'nidani  la  crise  les  nnisclcs  inlni'ssr's  suiil  ii;^ides.  Il  c\isle 
lin  éhil  duninliicnv  incunslanl  el  varialile  aic(nn|ia;;iiaiil  ces  |ilir'ii(nnènes. 

La  crise  s|iasniudii|ne  diiri'  nn  lciii|is  \arialde.  en  inusninc  vin;:;! 
à  <|iiaiaiile  secdiidcs.  l'nis  les  niiiseles  se  iidaclienl,  l;i  leli'  ivxienl  à  sa 
|)(isiliiin  |iiiiiiilive.  Les  crises  se  re|irudnisnil  à  injeisallcs  I  rès  varialdes  ; 
((liekinelois  senleninil  |iliisieiirs  l'ois  dans  la  iuiiriii''e;  dans  les  cas 
j^ravc's  elles  |)('iiveiil  se  snce!''der  ;'i  iiilerxalles  de  (|iiei(|ues  iniiiiilcs  seii- 
lemenl.  mi  niè.ine  coiisliliier  (lar  leur  n''|iéliliiMi  nn  ('lai  s|)asini)(li(|iif  à 
lien  [liés  conliini.  l'eiidanl  la  crise-,  les  i  i''sislaiiees  (i|ij(i)sées  à  la  il(''vialii)n 
de  la  léte  |iar  les  assislanis  on  par  le  nialaile  hii-inèine  soiil  ordinai- 
remoiil  sans  eil'el.  L'alTeciioii  es!  essenlieileinenl  leiiaee  el  reliidie  el 
liabitii('ll(!tiieiil  elle  iier.sislc  en  progressant  inali^ré  Ions  les  Irailnnnils. 
On  a  ceptiniianl,  signalé  des  cas  de  gnéT'ison  .après  inlecxciilioii  diiiiir- 
gicalc  (scellons  ninscnlaires  on  nerv(Mises.  en  |iailienlier  '-cclion  i\\[  s|ii- 
iiali.  Mais  ce  soiil  là  de  rares  exceplions. 


I  linUlll  l>   hl     I   I    Mit  I  II  II  i: 


(le  loiticiili.s  v|i,isiiiipilii|iii'  cv^i'iitii'l  i|ili  |i;ii-,ill  iiiili|)riiil,iiil  de  I  li\>l('Tic 
cl  rcli'vr  |nuli;ililctiii'ill  il  iiiii'  Ic'-iini  ci|-i:;mi(|iir  .1  iiiir  (■■liolii;:ic  ciiciiic 
iihsciirc.  A  l'olt-  lies  (•;!>  Ii'>  |ilii>  iKiiiiliiciix  iii'i  loiilc  cjuisi'  (''('lia|i|M'.  il 
\  a  (les  (ilisciviilidiis  on  riillcflinii  s'csl  (Irvcliipiiri'  i'i  i.i  siiilc  (riiiici;ri|i|ir. 
un  iiiiiMil  en  iclalion  avec  uni'  Inlrclinii.  le  |i.'ilnilisnir  en  |i.Mii(  niii'i  : 
(|n('l(|ncriiis  h)  n'IalMMi 
scniiilc  i'\iili'nlc  avec 
l"c|(il('|i>i<'.  hans  d'an- 
lics  «as  Ir  hnliiulis  ."si 
.■M  ia|i|iiirl  :i\i'r  une 
n('\ralL;ii',  |ircM|Mi'  hui- 
jonis  ii((i|iilal('  :  lorti- 
tolis  si>(isiii(>(li(iue  III'- 
vrali/iqui'.  Kniin  Ir 
Idiliciilis  s|iasniiiili(|ui' 
|icul  se  lianslui  nier  en 
nn  loiliciilis  poiahili- 
ijiie.  \\:\i\>  i('i|ni'l  la  ilr- 
\iali<)n  ili'  la  li'lc  l'I  du 
Clin  nCsl  |iln-;  pidduilc 
par  la  lonliaclion.  niai- 
par  la  |iai'al\sir  |iln--  cmi 
iiHiiii--  (''Iciiduc  de--  irni--- 
i  Ic^dr  la  ii';^iini  dn  rnii. 
('.(•Ile  riiiiiic  |i('nl  i'\(i'|i- 
liinnicllriiiriil  clir  |ili- 
MiiliNC.  lîii'M  cnlriidn  ici 
la  d('vialicin  -c  |inidnil 
du  i-i'iji'  des  nin^rlc--  |ia 
lalysrs. 

/,('  tiiilirolis  iiiriilii' 
(Iti'issand.  Mi'iiic  Icin 
dcli.   lii'S  anal(ii;iii'  |iai 

ses  Syniptonil'S  an    Imil-        ,  ,^,   .|,,.  -  l..,iu-.,l.ssi.as,„oa,quosi«..ch.>.l;.l.u,ldeq<ialieun. 
(•tlliss|iasni(ldi(|n('rianc.  'lie'  ""  lioMmicilclienli^ol  unansiBioèlrc.  ISt3>. 

<'s(   un    liiiuhli'    ))s\(liii- 

innlcnr  assimilaldc  au\  lies.  An  dclinl  il  r>l  Miinciil  nii  Inrliiidis  d  lialn- 
lilde.  le  malade  adii|ilanl  II  i''i|Ui'nnii('nl  |mmii'  nnc  rai--ini  i{nrlriiiH{iir  uni' 
|i()silinn  vii'iriix'  de  la  Irir.  Trii  a  |icii  ci'dc  |insili(ni  Irnil  à  |iiriiilii'  un 
caraclt'i'c  ni\(diMdairr  cl  >|iasiniidii|i]c.  I.a  di''\ialiiMi  i\r  la   Icli'  se  prndnil 

alors  à  inlcrvailc^  \aii('s  sons  Iniinc  Ai-  im'iiiciiK  roiiMilsirs  à  caïai- 

liTf  soit  (■|(nii(|nc  ■-nil  Inniipii'.  Tanhil  la  Iric  r^l  rnlrainiM'  |iai-  inir 
si'conssc  Innsijni'  m:  par  uni'  si'm  ir  dr  snnnssrs  pour  irxi'nir  aiissiliM  a 
sa  position  normale:  lanlol  la  lension  dnre  pendant  nn  temps  pins  on 
nntins  loiij;.  ipiel<pielois  pendant  des  lienres.  Tons  les  nmscles  Am  eon 
peuvent     se    conlraeli-r  en-.einlile  on    is(d(Mnent.   mais    la    eoniraelicm   iln 


bi:)iii>iii(,!h:  Dr  >)sti:mk  M:i:ii-:i.\ 


^l('ril(i-(l(''iilii-iii;i>.|irï(licii  r'-l  iiiiliii.'iili'ilii'iil  |ir(''|Miniir'i;i  llli'.  Tirs  siiiivcîll 
en    iiii'iiic   l('iii|iv  (|lic   1,1   Icir  M'  liiiiiiir   ri    s  iiicliiii'    il    i'\is|c    un    iiiduvc- 

iiii'ill   riiiiiliiiK''   (r('l('>\,iliiiii    lie    r(''|i:illlc.    I.c    liirliriilis    ii|;i{    nVs|    nnli- 

ii.'iii'i'iiiciil  pas  (Jdiiliiiii'i'iiN. 

C.r  ({lli  ciHlIV'li'  ;'i  crllc  \:iiii'h>  de  hillicdlis  siiii  caclicl  iriiiili\  idiialih'', 
roi  l'cxisli'iici'  ;'i  {M'II  |iirs  niilslaillr  ili'  ijcslcs  ilr  ilc/ciisr.  (lrslill(''S  à 
ajlriiiii'i- (III  à  ciiiiii;!'!- i(iiii|i|i'|ciiiciil  (|iicl(|iicriiis  li'  liiii  iiiilis.  (les  i^cslcs 
(lillÏTOnl  Miivaiil  les  iiialailcs:  (|iii'li|ii('rois  ill(i;^ii|iics  mi  |iaia(ln\aii\.  ils 
('(iiisisiciil  le  jiliis  siiiiM'iil  l'ii  la  siiii|ili'  a|i|iliraliiiii  d  un  iliii<^l  sur  le 
iiii'iiliiii  lin  la  jiiiir.  Ce  ^cslc  ,\i'  ili^rriisr  iTliiarc  ^iillil  à  iiiiiilier  le  nioii- 
M'iiiriil  l'iiiiiiiii'Mci'  iiii  siiii|ilriiiriil  i iiiiiiiiiriil .  La  ilis|ii'ii|i(irl idii  qui 
cxislc  cillri'  ce  siiii|ilr  i;rsli'.  cM'Maiil  Ir  plus  siiinriil  nui'  riiiil  ic-pri'ssiiiii 
insii^nilianlc  on  nnllc  cl  I  rlVnil  ri'rl  riiiisiili'ialilr  ipii  sriail  nr'ci'ssain' 
piinr  s'iippiisiT  à  la  iliA  ialinii  ilr  la  li'Ic.  niinilir  Ir  laracli'ir  cssmlicllc- 
nirill  psvcliiipir.  nicnlal.  ilr  rrlli'  valir'li''  ilr  linliriilis.  I.r  Iniiicnlis  l'si 
iri  Ir  ii'snllal  iln  lirsiiin  in /'sislililr  ipic  Ir  nialailr  a  ilrs/'i-nlrr  iiii 
iniiUM'inriil.  ipir  sa  \iiliiiili'  iiiirii\  ilisripliiK'r  un  iiiuins  ili''liilr  siiFlii-ail 
à  ('ni(i(''cll('r.  j-lnliu  iiii  ilrniiri-  laiarlrir  ili''iiiiinli  r  riii'iiir  Ir  raiaclric 
incnlal  dr  rallcdinn  :  r  rs|  ipir  Ir  Inil  iciilis  prni  rliaiiLiri-  lir  Ivpr.  sr 
liansriiiinrr  rn  n'irucdlix.  passer  iU'  I "autre  côlé  du  (iiii.  rie 

.Ir  iir  Triai  (|ne  sijfnaler  les  lorlicolis  foncliimiich  ri  jii-(ifi'»xi(inn('h. 
(|ni,  aiial(ii;lirs  à  la  eianipr  drs  ('■cii  \ailis.  s'iilisri  \rnl  rlir/  1rs  laillrilis. 
les  éci'ivains,  elr..  ri  rrniirni  iirllrinml  dans  1rs  spasinrs  riiniiiiiimels. 
Les  lorlicoli.s  ri/l/iiiiifiiicx  se  liadniseiil  par  des  iiiiiii\eiiieii|s  simples  un 
(•(iniliiiiés  se  reprnduisaiil  à  iiilervaiirs  iiii'unlirrs  ;  h'  pins  iiiininnn  rs| 
le  lie  de  Salaaiii  (in  spaxiiiits  niihnis.  IN  leiilrenl   dans  les  lies. 

i'.idin  dans  l7((/.s/é)7'(' on  peu!  (iliseiver  un  Imlienlis  i  rssrinlilaiil  plus 
(II!  iiKiins  an  Idilieiilis  IVaiie  un  des  liiiiicdlis  à  allures  pins  un  niniiis 
i\llllili(|nes.  mais  ce  smil  là  des  l'ails  assez,  rares. 

Le  (liai/iKislic  du  liirlieiilis  esl  lialiiliielleinenl  laeile.  S'il  s'aLiil  d'iiii 
lorliciilis  I  ri's  n'ccinmeiil  apparu,  il  l'andra  d'alidril  (li''lrriiiiiiei'  le  un 
les  iilliscles  en  cause  e|  clierelicr  iminr'dialemcnl  IdiiL^ine  du  liirliciilis 
ilaiis  re\isleiiee  (riiiic  li'siini  iissciisc  mi  ailicnlaire.  d  une  névralgie. 
d'une  (''piiic  iirilali\e  ipicli ninpie  ipii  pi'iil  cire  le  pniiil  de  d(''parl  (rniie 
(•(inli'aelidii   n'Ilexr. 

Dans  Ir  cas  dr  Idrlicidis  ancien.  i''liiiiiiial  mil  l'aile  du  liirlicnlis  pernia- 
iienl  e(m<i"(''nilal  cl  des  Iniiicnlis  p:ir  |('>sidns  nssenses  nii  ri''lracli(ins 
liiuseulaires.  (in  se  liascia  sur  les  caïaiiéres  iiidi(pii''s  ci-dessus  pniir 
(lélcnuiiiei-  la  varii'li''  du  Iniiicnlis  en  cause.  Il  l'aiil  liieii  savnir  d'ail- 
leurs (pi"à  ('('lié  des  cas  l\pes,  un  reuciinlrc  des  rcirines  iiilciiii(''diaires 
diiiil  la  elassilicaliuii  esl  iiailois  iiupnssihle.  l.w  Imil  cas  nu  l'era  liieii 
a\aiil  t\i'  s(^  n''sijirier  à  une  (ip(''rali(iu  cliirurLiicale  —  seclinn  de  innscles. 
seclidii  de  la  liianclie  rxlrinr  du  spinal  —  à  niellrr  en  (eii\re  liiiis  li's 
prncr'dr's  de  r,''i''diicalidii  cl  de  ps\elidlll(''rapie  ijiii  son!  à  milre  dispii- 
silinii,  cl  piiiir  lua  par!  du  resie  je  ne  suis  nnllemcnl  l'aMu  aide  à  riiilei- 
venlidii  chiiiiruicale  dans  ces  cas. 


iitoi  itii:s  iii:  I  ,\  Mirni.ni:.  ..la 

Spasmes  fonctionnels.        <hi   (li-sifftic    sons    le    «le  sjkhouc 

foiiclloiiiicl,  mil'  ((iiiIrMcliiic  |i;issni;('ic  it|i|i;ir,iiNs;iii|  mu-  un  inciuhri'  ;'i 
rocciisioii  (l'iiii.iclc  iiinsciil.iirf  i|iicl('iiii(|ii('  liicii  (hici  iiiiiK'  cl  loiijoms  le 
iiitMiic:  ci'l  ;iiii'  v.iiic  clic/  les  sujcls  siii\,iii|  leur  |i!(ir('ssioii,  iiclc 
(l'i'crirc.  ;icli'  de  ((iimIic,  ,icle  de  ti.iirc.  cic.  M;iis  ce  i|ui  esl  liés  iiii|Mii'- 
taiit  |KMii-  le  (li;i;^iii)siic.  l'csl  ijiie,  |iiiui  huis  les  .nilies  iis.io,.^  ,1,.  i;,  yj,, 
le  menilire  esl  ahsiilniiieiii  -(iii|i|i' el  Iniicl  imiiic  iiiinii.'ilciiicnl. 

Le  spasinc  luiiclidiMiel  (|iie  l'dii  (i|isei\e  le  |iliis  simi\ciiI  es!  hi  rnuiijic 
(les  éirinilnK  liieii  éllKlii'c  |i;ir  lliicliciini'  ide  lHiiil(iL;iiei. 

l,()l'S(|ii'ellc  esl  |ileiiiciiieiil  (lcvel(i|i|)éi',  \iiici  ciiiiiiiiciil  liilleclidii  se 
|ircseiilc.  Il'  iiialaile  reiiine  |iaifaileinciil  les  ilnii^K  de  la  main  diaiile, 
le  |)i)i|^Hcl.  I  a\aiil-liias  cl  le  liras:  iiiai>  à  |iciiie  a-l-il  saisi  une  pinnie, 
(•(nnnicncc-l-il   à  écrire  ipiil   i'|iinii\e  de  la  ^i'mic.  ses  d(iij;|s  se  crisiienl 

sni'  son  |inile-|di '.  le  |i(iii;iiel  s'iinmoliilise  dans   nue  |iii>iliiiii  l'ori-i'c. 

les  iiins(  les  du  liras  Ini-iiM'ine  cl  iiarfdis  ceux  du  (  un  enireni  en  cniilrac- 
liiic  cl  devieniienl  |ilns  un  inoiiis  donliiiiren\  cl  la  main  ne  Irace  |ilns 
sur  le  |ia|ii(M'  qne  des  caiaclcre-  inl'nrnies.  liicn  de  cunslani  d'aillcnis 
dans  les  mus(des  alleinls  |iar  la  ciiiilrachne;  d'un  snjcl  à  l'anlrc  ils 
penvcnl  dill'ércr.  nniis,  d"niic  laçun  ui'iH'ralc.  on  penl  diic  ipie  ce  snnl 
snrtoni  les  mnsclcs  ({ni  a^issenl  sur  le  |)once  cl  sur  l'index  i{ni  s^nl 
alleinls  :  rien  de  n'j.;nlicr  mm  pins  dans  rnspeci  de  la  cnnlraclnic,  ipii 
pciil  parfois  se  coinpliipier  d'nn  Iremldcment  pins  on  moins  ai  leninc  ou 
même  de  monvcnienis  (dioiéiipies  ;  dans  ipiclipies  cas  on  olisei\e  miiIiiiiI 
des  ])liénomènes  paralyliqncs  el  la  main  i|ni  licnl  le  porle-pinme  rcsic 
lourde  el  inerlc  snr  le  papier,  l'en  impnrle  d'ailleurs  :  le  sii;iie  ca|iilal, 
ce  snr  i|niii  il  convieni  d'iiisisler.  c'csl  ipie  ce  n'esl  pas  cerlains  miinve- 
nienls  des  doiyls  on  de  la  maiii  qui  cnlrainenl  la  conliaclnrc,  c'csl  l'aiic 
même  d'écrire:  enlc\ez  le  pnrle-plnme  au  malade,  el  vous  pourrez 
conslaler  (piil  peul  laiic,  \oliiiilaircmeiil  cl  sans  juicun  trouble,  tous  les 
mouvements  qui  di'lerminaienl  loul  à  I  licnie  de  la  coiilraclure  lorsipiil 
avait  le  poile-])luiue  dans  la  main. 

(iilose  inléressanle  enlin.  si  an  lien  de  laiic  i''ciirc  le  malade  avec  un 
ci-ayon  on  une  pinme.  mhis  lui  iiiclli'/  eiilrc  les  doinis  nu  inurceau  de 
ci-aic  en  lui  disaiil  d'i'ciirc  sur  un  lalileaii  noir  placi'' de\anl  lui.  il  s'en 
lire  en  .^l'an'ial  rori  liieii  d'csl  qu'ici  ce  ne  soni  pas  les  muscles  de 
I  a\anl  lira-  cl  de  la  main  qui  loncl  ionncnl.  mais  ceux  de  l'i^ianlc  cl  du 
liras. 

I.a  crampe  des  écrixaius  trappe  surloni  les  hommes,  cl  plus  lialiiliiel- 
leineul  les  sujets  de  viiiLil-cinq  à  Irciile  ans.  Idie  dcxii'nl  liés  rare  après 
soixanle  ans. 

Le  tableau  peni  piiVenlei-  qnebjucs  variaiili's.  H'aprcs  Maci''  de  Lépinav. 
ou  peut  observer  trois  lypes  dillérenls  siiivanl  la  prédominance  de  Ici  ou 
k'I  élémeul  : 

1"  l'ontii'  xpaiiiiiDiliquc.  où  le  spasme  se  produil  non  senlemeni 
lorsque  le  sujel  éciil,  mais  pairois  même  à  la  seule  pensée  décrire; 
(pielquefois  la  crampe  disparail  lorsque  le  sujel  est  préoccupé  de  lidée 


:.n\  --iMidi  111,11-:  ht    <)<Ti.Mi:  m  i:ri  i  \ 

lilrlilc  i|ii  il  cloil  Ir.iiiNciiic  viir  le  |i;i]iii'i':  iiliiis  il  iir  |)l■n^(■  plii^  à  l'iulc 
«l'c'criri-  (lirissaiifl.  Iliilliiiii  ri  Mciiic).  J^a  (huilnir  iicnl  iicidiiipaiiiici'  ce 
s|iasiii(' et  iiaildis  axcc  iinr  Iriic!  iiilcnsili' (|ii  nu  ;i  |iii  (!(''(  rire  t\ni'  /'(iiinc 
iii'vi<d(ji(iur  (le  la  ciainiii'  des  (M-rivairis. 

'i"  jtans  1,1  /'(iniic  ii(ii(thiliiiiir.  le  inaladc  es!  [iii^  Miliilciiiriil .  |ii'iiilniil 
ipi'il  iiiaiiic  la  |iliiiii('.  d  iiiic  sciisalion  de  l'ali^iK'. 

."'  I,a  /'(iriiir  liciiiKidiilc  {\('Cv\U'  par  (".azeiiavc  (•(insislc  en  iiii  liciiddi'- 
inoiil  (iscillaloiic,  d'alioid  aiiiMé  par  la  v(doiil('',  inaisaii^iiiciitanl  biciih'il 
(•oiisid(''ral(l('int'nl  sous  l'iidlm'iici'  de  rrmulion.  Celle  loniie  de  Iremble- 
iiienl.  cxcliisiNeiiienl  liiiiili'e  :i  I  aile  dV'ciire.  esl  assez  rare. 

l'ciiir  ma  pari  je  ne  i  niisidrrc  pas  relie  ilrniirrc  liiriiii'  rdiiiiiie  un 
spasme  ruiiclidiiiirl .  (iiiiimi'  iiiic  M'nlaldr  nampc  de--  ('■(ii\aiiic.  (i'esl  iiii 
Iremhlemeiil  (''iiml  iT  doiil  j  ai  \ii  plusieurs  exemples,  linis  LHii'ris  ilii  rrsie 
par  la  ps\i-|i(illi(''rapie. 

I  lie  lois  iii-lallce.  lalVrclidii  prrsisie  en  ;,:i''ii(''ral  d  mic  l'ai-oii  iiidélillie: 
le  proiioslic  esl  dcnic  des  pins  siMieiix  :  le  malade  a  lieaii  essayer  (i'i'crire 
eu  employaiil  eerlaiiis  artilices,  en  lenaiil  son  porte  plume  ciiti-e  le 
médius  et  rariiiiilaiie  :  peine  iierdiie.  la  erampe  ne  tarde  pas  à  apparaître 
dans  ce  domaine  nmsenlaire,  el  même  lorsipi'il  a  ap|iris  à  l'crire  de  la 
main  uaiielie  la  erampe  peut  aussi  s'installer  de  ee  eidi'.  l'ari'ois  eiiliii 
l'Ile  pr(''seiile  sponlaiiiMiieiit  des  alleriialixes  d'ami'linratioii  el  da^sira- 
\atinM. 

l,'iulerro};aloire  perniel  de  eoiislaler  (|ue  ces  accideiils  ne  se  sont  pas 
produits  dune  l'aeoii  siiliite  chez  le  malade:  il  \  a,  loujours,  nue 
p/'ijode  prodroniiqne  assez  Ionique,  pendant  laquelle  il  s'a|iei(oil  ipie 
l'i-crilnre  devient  de  plus  en  plus  p(''iiihle.  Ces  sujets  préseuteiit  d'ailleurs 
tous  un  l'tal  ('■iiiolirel  des  troubles  neurastlK'uiipics  l'aeiles  à  di-eider. 

C'est  certainemeul  cet  état  névropatliiipie  (pii  ennstitue  la  prédispo- 
sition la  plus  séri(!use  ;i  celle  all'eclioii:  I  abus  de  l'écriture  jieiit  inter- 
venir dans  réti(doj;ie  de  ces  accidents,  cela  esl  cerlaiii  :  mais  il  ne  l'aut 
pas  oublier  que  l'on  peut  voii'  la  eiampe  des  écrivains  a|iparaitre  sur 
des  sujets  (|ui  ('■criveiil  rorl  peu.  il  faut  si;;iialer  eiiliii  que  chez  les 
sujets  atteints,  la  crampe  des  écrivains  s'associe  assez  sonv(>ut  à  d'antres 
troubles  nerveux,  spasmes,  erampesou  phobies  diverses. 

I.'iulerprélation  de  ces  l'ails  est  aisée  à  comprendre,  (,'esl  une  lixalion 
de  sensalimi  ipii  d'abord  banale  esl  ile\enne  pi'iinanenle  par  (''iiiolivilé 
el  parlant  par  aiilo-su^;;eslioii. 

Quel<|uesaut(Mirs  ont  atlrilnn''  à  ces  (  lainpes  mie  oriuine  periph<''riipie.- 
elles  seraient  eu  rapport  avec  quelque  iié'\iite.  pi''iios|ile  ou  nivosite.  ou 
ischt''iiiie  i-irciilaloire.  el  la  l'ai'adisalion   ponrrail  les  repi'odiiire. 

C'est  là  une  opinion  (pii  il  esl  pas  sonli'iiable.  car  ces  l(''siiHls,  lors- 
ipi  elles  existent,  el  c Csl  l'oii  rare,  joneul  iiii  anlre  rôle  ipie  celui  de 
causes  occasionnelles,  el  la  tliéoi-ie  de  l'oriulne  ci'iihale  smileiiue  par 
hiiclionne  de  Boulojiiie.  el  dans  laipielle  Vriciiic))!  iistjcliiiinc  jinie  le  i('de 
capital,  esl  pour  moi  la  seule  admissible. 


/  /.■((r/;//,.--  /</    /  I  .\i(ii  uni:.  ■« 

i.c  (|iii'  ji'  \ii'ii>  (le  ilili'  lie  l;i  ('liurijH'  ili's  l'cinaiii-^  ^  ,i|i|ili(|iir  ;iiissi  ;iii\ 
■~|i.isini's  riiiiclidlllicK  i|iii'  1(111  |i(Mll  iilisci'vcr  iI;im--  il  ;iiilirv  jiiiiri'ssiiiiiv  : 
iiii  l'oiiniiit  (Ml  cH'cl  lin  l'ciiaiii  iKunlirc  ilc  craiiiiics  aiialuLiiii'v  :  i'i'aiii|i('^ 
(li's  ciit-ddiniicrs.  îles  hiillciiis.  des  iimltirii'irs.  i  raiii|)c  des  rialdiiialcs. 
(le  la  liiillf  (('liez  les  siijcis  i)C(ii|ii''s  a  liaiic  les  xacliCM,  des  (liirlijln- 
iinijilirx.  (ic^  li'l('<iv<ij)hislcs.  des  Ixirhirrs.  des  (Idiisciisi-s.  clc.  cl  aussi 
la  craiiiiic  des  iiidiiislcs  où  |ii(''d(miiii('iil  les  |dii''ii(mii''iii's  iian'lniiics  cl 
les  ddldcill's. 

(In  I  ICI  M  rail  ci  1er  ciicdrc  une  Idiilc  de  cianiiiCN  |iniressi(iniielies.  i  idiiiiu- 
lies  fovfjcronx,  des  cisrlrurs,  des  c/V/rovcrcv.  cl  iik'iiic  des  inildiiiahilislcs. 

Tons  ('('S  spasmes  roiiclioniuds.  si  diilV'rciils  en  a|)|iaiciicc,  ne  son!  en 
i'('>alit(''  (|iic  la  Iradticlion  d  un  nK'inc  (dal  ]isvcli(i|iallii([iic,  d  ciiKilidii  (in 
d'aiil()sii^;;('stii)ii  (|iic  les  canses  oi  (  asidiinollcs  ou  ]ir(dVssi(nincllcs  ii  (ml 
l'ail  (|iic  localisi'r  (îl  systomalisci .  |i'(m'i  la  |iait  impdrlanlc  (in'il  ciiinicnl 
d  allriliiier  dans  tous  ces  cas  à  la  ps\cli(illi(''ia|)ic  i;(''iii''rale  cl  a  la  i(''(''dn- 
call(ni  locale  du  spasme  IdiicIniniKd. 


Tics. 


(In  pciil  a\cc  11.  (iiiinoii  (h'Iinir  le  lie  :  ■'  un  uiiuncnieiil  cuiiMilsil'. 
haliiluid  cl  coiiscicnl.  rcsnllanl  de  la  c<Mili'acli(m  iii\dl(Uilaii'e  d  ini  on 
plusieurs  miis(dcs  dn  ciups.  cl  reprodiiisaiil  le  plus  sonvciil,  mais  d  nue 
façon  iiilempeslixc,  (pi(d(pic  i^eslc  r(''lle\e  dii  aiilduialiipic  de  la  sic  ordi- 
naire ".  .rajdiilcrai.  ccpeudaiil.  ipieiipies  aulres  caraclères  à  celle  didiiii- 
lidii  :  ainsi  les  lies  ne  se  prodiiiseiil  (pie  d'iiiie  niani("'re  inlcrmillciilc. 
nue  lois  le  yesle  n'-alisé,  le  lunladc  leslc  calme  pciidanl  nn  cerlaiii  laps 
de  temps,  puis  le  tic  se  repiodiiil.  Ils  ecliappeiil  d  anire  pari  à  l'aclidii  de 
la  volouli-,  le  malade  esl  impuissant  à  empiMJier  le  lie  d'apparailie.  mi. 
s'il  arrive  à  le  relardcr  (pi(d(pic  ptMi.  ce  n'est  (pi  au  prix  (rniie  auj^disse 
exticmemenl  p(''nil)le.  l'jilin.  dernier  caracti're  imporlanl.  les  lies  cesseiil 
Iteiidanl  le  sduimeil.  A  Taidede  ces  caracti'res  il  sera  l'aeile  de  rec(miiailre 
et  de  classer  un  malade  alleinl  de  lie  :  (piani  an\  lies  eu  eux-mêmes,  ils 
peiiveiil  ("'tre  des  plus  \ai'i(''s  siiivaiil  les  individus.  Meiye,  ipii  a  l'ail  wnv 
l'tude  lirs  comph'le  des  lies,  a  mis  ru  exidenec  Idiilc  uiic  s(''ric  de  d(''|aiis 
•  pie  j  aurai   à  di'crirc. 

Le,  lie  drdinaircnicnl  met  en  jeu  pinsieuis  miuscIcs  cl  ipichpielois  des 
i;roiipes  symétri(pies.  mais  l)(>aiK"(mp  |dus  sdinenl  il  pri'ddiiiiiie  sur  un 
ci"»t(''  (lu  cmps.  (diez  les  jeunes  sujels,  le  lie  esl  essciili(dleiuciil  ini,i;ra(eiir 
el  c'est  surtout  à  eel  ;'i;.;(^  fpie  la  Idiine  de  l'acle  Cdinnlsir  es|  sujelle  :'l 
vaiier.  mais  celle  pai  ticiiiarili''  s,'  lencmiire  éjialemeul  clicz  l'adulte 
Les  nidincmenls  cuiiviilsirs  du  lie  pciiveiil  ("'tre  Ioniques  ou  (doui(pies. 
ils  ne  s'accompajiucnl  d'aiicnn  Ironlile  de  la  r(''neclivil('',  ni  de  la  scnsilii- 
lit(''  olijcctive.  Le  lie  pi(iv()(|iie  presipie  lonioiirs  lappariliuii  de  slrala- 
iit'ines  aiilajionisles.  deslim's  ,'i  einp(''cliei-  lappaiilion  de  la  crise  ou  à  v 
melire  ra|)idemeiil  lin. 

("liez  le  liipienr  on   idisciAc  liés   shum'iiI   iiii    elal    iilal    spécial    assez 


oiici  shMiiii.niiii:  hi'  S)  sii:mi:  Mih'risiJ.w 

(liriicilc  (r.iilli'Mis  ;i  sviillu'tiscr  dans  une  rdi'iimlc  :  (■<•  muiI  des  mijcIs 
rlicz  (|iii  (III  (ilisiMNC  "  (les  liiziii'i'orics.  de  rcxcciiliirili'.  iiiic  Idiiriiiin' 
d  ('S|)ril  ijui  iiiiu(|ii('  |iliiv  (111  moins  de  (l(''sr'(|iiililirali()ii  »  (  lirissaiid).  Snr 
nn  scmlilaldc  Icnaiii  se  (l(''\(d()|ip('nl  cl  se  ninlli|ili('nl  l'acilenicnl  les 
[ilioliics,  les  obsessions  les  pins  varii'i's.  Eidin  on  a  insisU'  sur  les  ini- 
lieifeclioMs  de  la  volonlé,  rinl'anlilisnie  inenlal  des  li(|nenrs  (Meifje).  Les 
IkmiMcs  iiH'iilaiix  |irennenl  nn  (;araclère  grave  dans  la  iiialadic  des  tics. 

I.i's  roinics  cl  les  localisations  des  lies  sont  iniionihi-ililes.  C.'csl  parlbis 
nn  simple  cliLmt'menl  des  veux,  on  nii  s|iasiiie  niiilal(''ral  des  ninscles  de 
la  l'ace  cl  du  con  :  ailleiiis  c'esl  nn  moiivcmenl  liiiis(|ii(' des  épaules,  dos 
liras  ou  des  jambes  :  (|nidfjnerois  enlin  c'esl  nn  acle  exlrèmcmeiitcom- 
plcxc:  pas  de  danse,  aclimi  d(^  se  baisser  comme  pour  ramasser  quebine 
cliose  à  lerre,  cic  il  ailircs  l'ois  enfin  le  lie  esl  pi(''C(''d(''  d  Une  donleui'. 
ainsi  par  exemple  dans  le  lie  doiiloitreux  de  la  face.  rii''i|nemmenl 
observi''  dans  cerlaine;;  ii(''vralgies  du  trijumeau.  IjC  lie  consiste  ici  en  une 
contiaction  brusfpie  des  muscles  irniervt's  par  le  l'acial  du  c('ifc  correspoii- 
daiil  à  la  douleur.  SomuK^  toute,  le  tic  douloureux  de  la  l'ace  n'est  (|u  un 
icllexc  moleur  caus(''  par  la  douleur  lirusipie  ipie  ressent  le  malade. 

rarmi  les  tirs  il  l'an!  encore  signaler  l(>s  tics  respiratoires:  renille- 
iiicnt.  sonlllenienl.  toux  :  les  lies  de  (b'glntition,  les  tics  u;so[)hagiens  et 
les  lies  pbonatoires.  He  ces  derniers  les  |ilns  simples  sont  des  cris 
inailicub's  :  ab.  eb,  etc..  pidr(''i(''s  briisipieiiiciil  pendant  le  silence  ou 
venant  ciitrccoiipir  le  discours.  i'Ius  comprKpK's,  les  tics  vcrliaux  sont 
(■oiislilii(''s  par  ri'inission  de  syllabes  arlicnii'es.  de  mots  et  niêine  de 
pbi-ases  ipii  l'ont  explo'-iiiii  soil  pendaiil  le  silence,  soit  au  cours  de  l;i 
conversation. 

D'autres  lois,  c Csl  le  t;este  ipie  le  iiiahide  voit  l'aii'e  cl  (pi'il  répi'le 
<i'une  façon  aiiloiiialiipic.  (leci  iiidiipie  di'jà  un  li'oiiblc  bien  plus  pro- 
l'ond  de  IVdal  mental.  Il  ne  s'a;:il  plus  en  ellel  ici  du  lie  ordinaire, 
mais  bien  d  une  airecliiiii  spr^ciale.  coniiiic  sons  le  nom  de  iiialudie  des 
lies  <-niiriilf:i/'.s. 

Dans  cette  aUcclioii.  décrile  en  lS,S."i  pareilles  delà  Tmirellc.  il  existe, 
en  outre  des  mouvenienls  involontaires,  un  ensemble  de  symptômes 
psycbiipies  et  une  (''volution  (pii   lui  doniienl  un  i  aiaclère  bien   spécial. 

Débniaul  eu  g(''néral  dans  le  jeune  âge.  elle  n  existe  guère  alors  qu'il 
l'état  d'ébaucbe  el  s'accuse  par  (piebpies  sc^cousses  involontaiies  dans  les 
muscles  de  la  face,  clignemenls  d'yeux,  torsion  de  la  boucbe.  revenant 
|tar  intervalles  et  atliratd  déjà  raltention  des  parents,  l'nis.  avec  les 
ainié(!s,  retendue  des  {('gions  occnpc'cs  par  les  lies  s'agrandit  et  ces 
derniers  s'étendeni  aux  muscles  des  épaules,  du  Iroiic,  des  bras,  des 
jambes.  Les  inouvemeuls  ainsi  produits  sont  assez  variabl(!s. et  si  parfois, 
ainsi  (|ue  l'a  indiipu'  (i.  (iuinoii,  ces  mouvements  sont  systématisés  et 
resseinbl(Mil  à  un  acte  coordoiiiK',  —  bausseinent  des  épaules,  inclinaison 
des  bras  et  de  la  lèlc  en  avant,  etc.  —  le  |)lns  souvent  cependant  ils  ne 
repiésenteiil  aiieiin  acte  ncllemcnl  (b'^lini.  l'ne  l'ois  constilnés.  les  tics 
persisiciil  iiub'rmimcnl.  maislenr  inlcnsité  varie  beaucoup  d  un  iiiomenl 


TiKii  r.i.is  iii:  I .{  Mdiii.m:.  mi" 

;'i  r.HlIlc,  il'llli  jiiiir  .1  r;iiillc'.  Il>  ^■;lm■ll■lll  Imiiuiii  s  |M'iiii,iiil  le  •.iiiiiiiiril 
cl  Miiit  CNii^ivirs  |i;ir  Ifs  (■iiintions,  l.iiiili-.  i\uf    le    imIiiic  cl     le    ic|i(is  ilc 

l'cspril  (Ml  liiiiiimiiMil  I.i  \ii.lciici'.   Ihi  ic-lc.    les  li.s.   h, .s  ciimi\cii\  | 

celui  i|ni  en  est  atleiiil.  ne  loiil  (|ne  le  ^èiier  jdiis  (Ui  iiiniiis  sans  I  ciii- 
iicclier  lie  \ai|ner  à  ses  (iciii|iali(iiis.  du  moins  ilnne  manière  ;;én(Talc. 
car  lie  (emiis  en  lem|>s.  clic/  ces  sujets,  il  se  innilnil  des  crises  d  ajiitation 
mnscnlaire  caractérisées  par  des  secmisses  très  intenses,  très  l'ré(|nentes. 
et  lestddijicanl  à  garder  la  clianil)re  sonveid  pendant  plusieurs  semaines. 

Haiis    la   maladie  des    tii's.    à  cnlé  des   sunplo s    nndeurs.    il  e\is|e 

tdujiinrs  des  trnuldes  psyclii(|iies  ipii,  peu  maKpn's  cliez  lenlanl. 
anfiuieuteut  à  partir  de  la  pnlierlé.  Ktats  passaj;ers  d  aii-nisse,  de  mélau- 
c(die.    arvIiiMinmanii',    pliiiliics    de  divers  ordres.   i)rcr.    reusemhie  des 

svmptôiiK's  Ai-   la  (IcuiiiiTcscnicc  idale.  Parmi  ci's  |)hénomènes,  il  en 

est  ipii  soid  liii'u  spéciaux  au\  litpieurs:  ce  sont  l'émission  de  sons  tantnl 
iiiarliculésà  caractères  pinson  nM)ius  explosifs,  lantùt  des  mots  l'ulicrs 
cl  ce  soûl  aliHs  toujouis  des  mois  luduriers  —  vopntlalie  —  émis  il  une 
lacoii  impulsive  ii  lianle  voix,  au  inomeul  où  apparaît  la  secousse  miiscn 
laire.  l.'(r/i«/«/ic.  (pi'ou  rencontre  éj;aiemeut  clie/ eux,esl  nn  pliéiioinènc 
du   inéiiie  ordre   et  est  caractérisée   par  ce  l'ail  que    le  liipieur   répète, 

inalj:ré  lui.  les Is  i\\\"\\  entend  prononcer. (jnanl  à  rintelligence  de  ces 

malades,  elle  est  en  jiénéia!  parfaite,  et  il  n'est  pas  rare  de  rencoiilrer  la 
maladie  décrite  par  (iilles  de  la  Tourelle  clioz  des  <;ens  occu|iaut  nue 
silnaliou  sociale  élevée. 

Sémiologie  des  tics.  —  les  Tus  ludiiiaiics  sdiit  d'un  dia-noslic 
fai-ile  l'I  il  n'v  a  pas  lieu  d'\  iusisler.  I.a  maladie  des  lies  csl  aisée  a 
reconnailre,  el  ce  n'est  (pie  cliez  l'enranl,  alms  ipi'il  n'\  a  pas  encore 
d'étal  mental  e|  cpie  les  secousses  musculaires  cousiilueni  seules  la 
maladie,  ce  n'est  ipie  cliez  l'euranl.  dis-je.  (jne  la  ,linn''C  de  Sj/dciilKiin 
pourrait  préler  à  couriisiou.  Mais  le  diagnostic  es|  loujonrs  facile  à  faire, 
de  par  les  caractères  pi(i|iies  des  mouvements  dans  les  deux  allectious. 
Les  mouvemenls  du  liipienr  mil  un  caractère  pseiido-inleiitionnel.  ils 
sont  hriisipies.  pins  mi  moins  lytlniiés,  très  courts  el  discontinus.  Ils 
sont  inlluencéspar  la  voloiilé  ipii  les  arrèle  plus  ou  moins.  Dans  la  cliorée 
de  Svdenliam  les  inonvemciils  sont  incoordonnés  et  présentent  la  pins 
grande  varialiililé.  ils  soûl  moins  hrnsiines,  ai ylhmi(|ues,  prédomiiieiil 
souvent  d'un  ciMé  du  corps,  et  la  voionlé  n'a  aucune  iulluence  sur  eux. 
Itaiis  la  maladie  des  tics.enlin.  la  force  iiiiisciilaire  est  intacte,  tandiscpie 
dans  la  clioiV-e  de  Sydeiiliaiii  il  cNisIc.  eu  ^'éuéral,  un  certain  dej.'ré 
d'ainvoslliiMiie. 

La  cliorcc  raridlilc  îles  tlcçn'iicirs  de  ilrissand  présente  avec  la  maladie 
des  tics  convnlsifs  de  f,qaiides  analo^des.  Ici  éjialeinent  le  terrain  est 
héréditaire,  mais  les  mouvements  sont  clioréiformcs  et  intluençaliles  par 
la  volonté  ipii  les  suspend  souvent.  Ce  ipii  distingue  surtout  cette  forme, 
c'est  la  varialiililé  dans  l'aspect  des  moiiveineiits  musculaires  cliez  le 
même  individu  el  c'est  aussi  sa  varialiilité'  dans  le  leinps;  elle  est.  en 


.-,08  ^i-:miiii (11,11   hu  >)  -■  1 1.  \ii:   \i:i!ii:i\. 

cIVcl,  plus  lin  niiiiiis  iiilciisc  il  iiii  joiii  ;i  I  ;iiilir.  |iriil  ilispai'aitri'  mi  ji>iir 
•  •l  irapparailir  Ir  Iriiilriiiaiii.  liavmiHiil  l'ail  iriiliri'  i  rlle  an'cclion  dans 
les  iiiyocloiiics.  Pour  (iillcs  di'  la  Tomrllr.  la  rJKiti'T  vaiialilc  des  d(''i;r'- 
iK'rés  i!l  la  maladie  di's  lies  s('i'aionl  iiiir  '-riili'  l'I  iiii'iiir  maladir.  lar. 
(lil-il,  les  ti(;s  son!  Iniii  d'èlri'  hnijonis  sysh-iiialisés. 

La  cliorée  de  Ihtntiiiijioh  sr  rcconiiail  à  son  caracliTr  liiTcdilairr  cl  à 
son  dôliiil  laiilil':  idir  ii  a|)|paiail  giii'ic  a\anl  doii/.c  on  qualorzc  ans,  et  à 
ii'lli'  l'poijnr  iU'  la  \ii'  la  maladie  des  lies  esl  di'ià  en  plein  dévoloppe- 
menl.  l'.lle  peiil  dn  resle  déhnler  bisaucoiip  plus  laid.  Les  mouvemcMils  ici 
soni  des  mim\emenls  clioi'éi(pics  el  n  uni  pas  les  caiaclci'cs  des  lies. 
Kniin  les  Ironides  meidanx  de  celle  alleclioii  ne  cnmpoiliid  jamais  ni 
l'écholalie  ni  la  coprolalie. 

In  (Hajinoslic  délical  el  impoilanl.  piiisi|ne  Icpionoslic  el  le  hailc- 
menl  sonl  loni  aulres.  esl  la  dillc'ieiiciation  des  lies  d'asee  /es-  sjinsincx. 
—  Le  s|)asme  facial  en  parlienlier  se  dislinjine  dn  lie  pac  les  parlicnla- 
lih's  snivanles  :  il  s'annonce  par  des  conhaclions  lilirillaices  (|ni  si'den- 
denl  peu  il  peu  de  proche  en  proche,  el  doni  la  l'iéipience  el  l'inlensih'' 
\onl  t  roissanl  josipiii  piodnire  nne  mu  le  de  h'^lanisalion  de  lonle  la 
mnsenlalni-e  d'nne  moilié  di^  la  lace.  Sin-  le  rond  de  eonliacliifc  sur- 
\ieniieiil  de  pelils  (Vr'missements.  Ile  pins  dan>  le  spasme  facial  on 
(d)serve  lincmvalion  dn  nez,  des  monvenienis  dn  pavilhni  de  loreille. 
nne  l'osselle  meiilonnièie  (  lialiinski  i.  Quand  laccès  se  leiniine.  la  di'leule 
snivieid  pen  à  pen.  Ainsi  donc,  limilalion  an  leiriloire  analoini(pie  dn 
facial,  absence  de  délinl  el  de  lerniinaison  hrnscpies.  explosifs;  innlilili' 
des  lenlalives  de  divt'ision  poni-  an'èler  l'accès,  lels  sonl  les  caiaclères 
dislinclifs  (pii,  loi'S{|n'ils  sonl  iielliMnenI  lianclii''s,  si'paienl  nellenuMil  le 
spasme  facial  i\\\  lie. 

F.    —  Myoclonies. 

Sons  II'  iioin  de  iiijioclonics  on  doil  ianf;er  nii  cerlain  nomhre  d  enlil(''s 
moi  liides  ini  de  syndromes,  doiil  liiidiN  idnalili'  ii  esl  peut-(Mi'(\  pas  pour 
i|nelipies-nns  di'linilivemenl  élaldie.  el  ipii  mil  pour  caractère  commun 
de  se  liadnire  par  des  Ironides  iimleiirs  à  l\pede  eoinnlsioiis  loniipies. 
cloniipies,  lélaniipios  (d  tihrillaires. 

Les  secousses  eloni(|nes  sonl  les  plus  l'n''(pieiiles  :  elles  miiiI  iiislaiila- 
nées  el  iinolonlaires.  1res  sariahles  d'inlensilé.  pou\aiit  se  limili»r  à  nii 
muscle,  à  nii  i;iimpe  de  miis(des  on  ail  eonli'aire  se  yéni-raliser.  Elles 
cesseiil  ordinairenuMil  pi'iidanl  le  sommeil,  el  sont  pour  nne  jiarl  scule- 
inenl  sons  remplie  de  la  volonté:  les  émolioiis  les  exaj^èrenl:  la  pen-us- 
sioii  des  mnsides,  les  excitations  péripliè'riqnes  les  proNoqneiil faciicmcul. 

Les  eonliaclions  toniipies  sont  pins  diiraliles  el  pins  intenses.  Les  coii- 
Iraiiions  libiillaires  sont  parcidlaires  comme  celles  des  airopliies  mnscn- 
laires  inyélopatiii(|U('s. 

Le  caraclèi'e  l'ommim  des  i''la|s  mvocloniipies  est  pour  lia\miniil 
d'être  "  des  expressions  on  des  piodnils  de  ['(''lai  de  iir'L;V'iii''rescence  ». 


I  l!Ollll.h>  bl    I  .1    MOI  II  III 


11'  paramyoclomis  multiplex  il'i  iciliric  In  c-l  l;i  |ilii>  nrlli'  ilo  ciilili-s 
cii^ImIh'c^  m)H-~  I.'i  I  iilii  ii|iif  iiiiiiifidiiii's.  Il  ('^l  ciirjicir'risc  |i;ir  uni'  varii-N- 
lie  inonvriiiiMils  iiiMtjoiil.'iirt'v  (jui  1111111  leurs  ;iii;il(i;:iics  ni  (hiiis  |;i  cliorr-c 
ni  (I;mi>  I.i  iiialiiilif  des  lies  :  ic  son!  îles  niiivnisiiMis  en  ;;(''ii('Tal  iln- 
ni(|iii-s.  (|iit>li|ni'i'(iis  liiirK|iii's.  ijni  .'ip|i.'ii'iiissi>nl  |i<'ii'  accès  cl  allci;^iiciil  un 
noinlii'c  |iln-<  nu  nioins  cniisiilci'alilc  de  niiiscles  des  nieinlires.  i\t\  linnc  cl 
de  la  l'ace:  les  niiiticles  alIcinN  le  snni  en  ^l'iu'ial  s\  in(''lii(|ucnM'nl .  mais 
ce  n  est  jias  là  une  lui  aliscdne. 

l.iM'Si|nc  le  malade  \ienl  consnllci  le  nii'decni.  I  alleclnni  evidni'  en 
;;éiiéial  depuis  nn  cerhiin  leiii|is  :  le  sujet,  qui  a  ccniseiM'  la  lilicili'  île 
Inus  ses  mmnenieids,  (|iii  |ii<ul  si'  sei\ii-  pai  railciuenl  de  ses  nieinhti-s 
sii|iéiieiirs  cl  infiMienis.  se  |dainl  de  resseiilir  de  leiii|)s  en  leiii|is. 
Ini'sini'il  es!  au  i-e|ii)s  el  siirloul  l(iiS(|M"il  esl  an  lit.  des  accès  de 
secousses  syrnéliii|ues  dans  les  janilies.  les  bras  (m  le  lnim\  (les 
seecnisscs  ne  snul  d  ailleius  pas  dmilmirenscs.  mais  l'IJes  laissenl  a|irès 
elles  une  grande  lassilnde. 

Si  Ton  assiste  à  nu  accès,  on  peul  cnusialer  (|ue  les  (  imimMsious  cin- 
iii(|nes  a|)|)aiaisseiil  d'alinnl  sur  cerlains  lunselcs,  souvent  dans  les  (pia- 
driceps  l'éinoranx,  puis  atlei};nenl  proj^rcssivenieiil  unnonilireasse/  consi- 
deialdc  di'  ninscles.  en  ;j;énéral  s\inélrif|M('s.  Au  menilire  inléiienr,  les 
muscles  le  plus  souvent  alleinis  soiil,  en  dehors  du  (fiiadriceps  IV'ruiMal  : 
le  dcmi-iendineux.  les  péroiiiers,  rexlenseur  îles  orteils:  an  inemlire 
supérieur  :  le  deltoïde,  le  liiceps.  le  luui;  supinaleur,  les  extenseurs  du 
carpe,  les  inlerossenx:  au  cun  :  le  sici  no-cir'idii-niasloïdien  e|  le  trapèze: 
à  la  face  :  le  IVontal.  le  massi-ler,  le  /x^omati'pie,  l'orhiciiiaire  des 
lèvres,  les  muscles  de  la  laiiLine:  les  muscles  delà  paroi  alidiimiiiale 
simt  souveid  alleinis  éi;alement. 

Cette  participation  des  nuiscles  de  la  lace  esl  du  reste  fort  laie.  Kiilin 
|ps~sêèriusses  peuvent  se  limiter  ii  un  muscle  ipie  la  \oloiiir'  ne  peut  l'aire 
contracter  isolément,  le  lonj;  supinaleur. 

Les  secousses  se  succèdeni  assez  ra|)idemeul  dans  ces  muscles  et 
sont  accoinpajiiiécs  de  contractions  liluillaires:  on  peut  en  compter  (uivi- 
lou  de  ciu(|uaute  à  cent  par  minute  :  lorsquon  place  les  mains  siu- 
lui  muscle  en  convulsion,  ou  lèsent  siiccessivemeiil  durcir  el  se  relâ- 
cher, donnant  ainsi  la  sensation  d'un  Iremhlemeid  à  amples  oscil- 
Jalions. 

Ces~SCt;ousses  sont  symétrnpies  dans  les  mêmes  muscles  des(|cn\  d'itr-s 
du  cor|is.  mais  elles  ne  sont  ni  synelinmes  ni  i\lhmii|ues. 

Les  muscles  de  la  vie  orj;aiii(pie  |ieiivenl  ilie  pins  ou  moins  alleiiits  : 
ou  peni  observer  dos  hoquets,  des  palpitations  avec  irréjiulaiilés  du 
pouls,  des  mouvenieuls  di"  dé^liitilion  ii''|iélés  et  involimtaires.  des  hor- 
horvfinies. 

1, 'accès  diiie  de  ipiclipies  niinnles  ii  nu  ipiarl  d'heure,  el  lorsipi'il 
cesse,  il  laisse  le  malade  jdiis  ou  moins  épuisé.  Les  accès  peuvent  ainsi 
se  reproduiie  i)lusieuis  fois  par  jour  :  ils  surviennent  en  général  sponla- 
nément.  et   la  condition   la  plus  favorable  ;i  leur  production  est  le  repos 


.,111  <I-Mliil.iliill:'  DP  S)-STf:Miï  NERVEUX. 

ilii  Mijcl  :  cil  cllcl  les  iikium'iiiciiIs  v()l()iilaii'(is  arrèlciil  les  accrs  cl  en 
liMil  c;is  ciiipcciiiMil  leur  (l(''vcl(i|i|iciiiciil.  aussi  la  inoli'icilc  vdliiiilairc 
csl-cllc  |iarrailciiiciil  rcspccicc  dans  le  |iai-ainy()cl(inns.  Les  accès  ii'appa- 
laisscnl  |ias  penilanl  le  sommeil,  mais  avani  le  soinineil  :  ils  sin|ircinicnl 
S(Miscnl  le  malade  an  lil  an   momcnl  (in  il  va  s'endormir. 

(In  |ienl  |iaiT(iis  l'aii'c  a|i|iaiaili'e  1  accès  c(in\idsir:  la  cnin|)ression  dn 
i|nadiice|is  IV'moral,  la  jicii  iissinn  du  Icinlnn  cnlnlicn,  yww  cxcilalion 
culanée,  snfliscnl  (|nidi|ncriiis  |i(iin'  niellre  en  Inanlc  le  svslème  nniscn- 
laire  des  malade-. 

On  noie  en  ^énéial  nne  e\a};éralinn  des  réllexes  rotnliens  ;  on  penl 
nlisciNcr  aussi  des  Ironhlcs  vasn-molcui's  cl  sécrétoires  :  dci'mograjiliisme, 
accès  de  sueur,  de.  Il  n'y  a  pas  de  modilicalions  dans  rcxcilaliililc  élec- 
trique des  muscU's,  il  n'y  a  pas  non  plus  d'alrophie. 

Létal  gciiéial  des  malades  esl  snnvcMit  pins  ou  moins  louché:  les 
sujets  atteints  de  myoclonies  présenteid  prcs(|ue  toujours  des  Icouldes 
nenrastliéniques.  céphalalgie,  sensation  de  lassitnde,  faligncî  rapide, 
émolivilé  considéiahle.  Dans  un  cerlain  nombre  de  cas  la  myoclonie  a  été 
(d)serv('M'  chez  des  é|)ilepli(|nes.  d'aulres  fois  il  existe  des  stigmates 
d'hysh'iie. 

I.a  marche  de  la  maladie  est  lenic:  elle  persisie  longtemps.  Elle  peut 
lester  slaliounaire.  elle  jieul  s'ainéliorci  cl  gu(''iii-,  mais  sonvent  elle  a 
une  tendance  à  ])rogressef. 

I,a  cause  de  ratrection  esl  mal  connue;  (dic  appaiail  en  général  sur 
des  adultes,  v e rOlàgejiil _tm ije  àjj[uaj;an_t.c_ans,  rarement  plus  tôt;  les 
chagrins,  les  soncis,  la  misèi'e  physiologique,  semlilent  en  favoriser  le 
di'vidopiiement  :  la  cause  occasionnelle  est  souvent  un  traumatisme  moral 
ou  pliysicpie  sni'  nu  terrain  préparé  —  épile|)sie,  hystérie,  dégénéres- 
cem;e  nn'utale. 

C.itte  atl'cclion  pcul  pr(''senlcr  parlois  un  caractère  familial,  et  llnver- 
richl  a  alliré  raltciilion  sur  c<'  point.  Haiis  nue  première  monographie 
sin-  le-  mvoclonies  eu  18i)l  il  citait  les  oiiseivations  de  cinq  enfants.  Mis 
d'un  père  alcoolique  qui  vers  leur  dizième  annc'îe,  sans  cause  connue, 
cominencèrent  à  pi'ésenter  des  secousses  myocloni(|nes  dans  les  niemhies. 
('■es  malades  avaiiMit  tous  présenté  antérieurement  des  crises  épilepti- 
l'ormes.  Kn  l<S!),"),  il  aj)porlaif  un  nonvel  (!xein])lede  myoïlonie  familiale: 
dans  une  famille,  trois  frèies  en  auraient  été  atteints.  Depuis,  Weiss, 
Hresler,  Massaro,  Seppili,  liichrci'.  Lundhorg  ont  cité  des  cas  analogues. 

Dans  la  seule  auto|)sie  que  l'on  coiniaissc;,  celle  du  malade  de  Friedreich, 
il  n'existait  auciuKî  lésion  décelables  ni  dans  le  système  nerveux,  ni  dans 
les   musfdes.    Aussi    raH'cclion  est-elle   considi'rée  connne  une  néviose 

I""''- 

Ouaiit  à  savoir  la  place  (jii  il  faut   lui  allrihuer  dans  la  classilicalioii 

nosologiipie,  c'est  nue  question  encore  disentée,  il  semhie  bien  touter(jis 

(|ue  le  paramyoclonus   soit  acccqilé  coinine  Ivpe  nn)rbide  :  c'est  l'opinion 

de  Strinupell,  c'est  aussi  celle  d'Oppenheim.  Il  n'y  a  plus  que  très  peu 

d'auteurs  qui,  à  ri'xemple  de  r.ri||ii;ci',  s'(d)stincnl  à  nier  l'existence  du 


vru    (ni\c«^upu<^  j  i/{/wv*vuuk-c  «V,     i^^i 


I itoi m i:s  1)1  I  \  Mniiiiu:.  mi 

|iiii'aiiiMii'l(iiiiis.  cl  iiiiii;nil  tnii>  les  l'.iiU  <il(''^  xiil  il.iii--  l;i  chciri'-c  de 
lliitiliii<:liiii  sitil  dans  riiystoiic. 

(iiTli's  il  est  Itii'ii  ('viilciil  ({Ml'  I  UN  a  |iai  iMis  ili'ciil  sons  le  iiiiiii  ilr 
|iai'aiiivti(-|iiiiiis  (les  acciilcnh  luiiv  iilsil's  ir(iii;jiiii'  |mii  l'iiifiit  livsli''i°ii|iii'. 
Mais,  à  ti'ili'  lit'  ces  l'ails,  il  \  a  li'--  cas  ikiiiiIii'ciix  nii  le-,  inalailcs  |)i('"-cii- 
laiciil  Iles  iictlciiicnt  le  l\|)f  lirrril  par  l'ilciliricli  ;  (ir.  dans  ce  l\|i('  il 
lie  |it'iil  V  avilir  de  dipiili',  rcs  sociiiisscs  imiscnlaircs  U'i^ôrcs  iio  i'a|i|ii'll('iil 
iinlIi'iiK'iil  li's  iiiiiiivi'iiii'iils  Iri's  caiacir'i'isliiiiii's  de  la  i-liniri'  rliiiiiMi|ii(>. 
iiiiili'riiis.  il  l'sl  Imiii  de  le  l'aire  riMiian|iier,  rii\>-li''rie  peut  pnidiiire  — 
il  Ml  a  l'Ii'  diimié  d  en  iiliserM'r  de--  e\eni|ile>  siiixis  île  j^nérisiin  — 
riivsli'rie  peni  pioiinire,  dis-je.  di-s  lll\(l(■|l.nie^  liés  senililaliles  an  para- 
inviieliiiin^. 

I.  iipiniiiii  dt'>  auli'iir--  ipii  iappiiielieMl  le  pai  aiMMiilmiiis  île  la  maladie 
lies  tics  l'sl  cerlaineineni  pins  exacle  :  cl  à  l'Iienre  aelnelle  e'i"-l  celle  ipii 
tend  ;i  être  admise  à  peu  (iiès  parlnnl. 

Il  exisie  ipielipio  aiilre--  allecliiuis  iutnch'^cs  (|iii.  p^n  li'm>  --\  m  plumes, 
se  rapprochent  pins  on  moins  dn  |)ai'am\ocloims  innlliplcx  :  ce  sont 
la  cltiivi'c  rlfclri(fiif  dr  licvficvdn-llcnorh  cl  la  rliorrc  /ihiilldirr  de 
Morraii.  Ihins  ces  iIimix  alleclions  comme  dans  le  paramvoclonns.  le 
svMiptônie  principal  est  caractérisé  par  des  mouM'iiients  cloniipies  iiixo- 
lonlaires,  monvenienls  (jiii  dnne  alVeclion  i\  lanlre  ne  dillèieid  ^iièie 
ipie  par  leur  iiitensiti':  lieanconp  pins  violents  dans  la  clioiée  de  Ber^^eron 
que  dans  le  paramyoclonns.  il>  -oui  an  contraire  réduits  à  nn  tninimnm 
dans  la  clmrée  lilnillaire  de  Min  \aii.  Anssi  nn  certain  nomlire  (ranteurs 
ont-ils  jiroposé  de  eompreiidre  ces  alléctions  sons  une  dénomination 
conimnue.  C'est  ainsi  ipie  ponr  Uayinond.  le  paramyoclonns  mulliplev. 
la  clioiée  ('leclriipie  de  iJcrgeidn,  la  cliorée  filirillaire  de  Morvan.  le 
IremlilemenI  lihiillaire  des  iienraslliéniipies.  la  maladie  des  tics,  appai- 
tiemient  tons  à  nn  même  groupe,  la  iiii/nclouii'.  el  ont  comme  ••  caiae- 
lèi'e  couMiinn  d'être  des  expressions  ou  des  jirodnils  de  Tel  il  de  dr'ui'm'- 
rescence  )>. 

I.an'ection  deci  ite  -oii-  le  nom  de  chorée  électrique  de  Bergeron  est 
assez  mal  connne.  Ce  ipie  Ton  sail,  c'est  (|n  elle  s'(diser\e  presipie 
nniipiemeni  chez  les  enl'ants.  en  général  entre  sept  et  quatoize  ans,  et(|ne 
les  sujets  atteints  ont  presipie  Ions  nue  hr^n'iliti''  iii'iM'iise  chargée  et  un 
aspect  anémiipie. 

La  chorée  apparaît  InuMpiement.  miiim'iiI  ii  la  Mille  d  une  l'inotion  ou 
d'uiie  rrayeur,  et  d'einhlée  elle  alleini  son  luaximum  d'intensité  :  elle  est 
caractéris''e  par  des  secousses  hriisipies  ><  qui  seiuhlenl  être  l'ell'et  d'une 
décharge  électrique  répétée  dune /"r/co/f  rf/Z/i/z/Zf/Ke,  à  intervalles  rap|)ro- 
cliés.  ou  à  |)lnsienrs  minutes  de  dislance  »  ;  ces  secousses  involontaires 
disparaissent  pendant  le  sommeil.  Ces  secousses  apparaissent  en  général 
à  peu  [liés  dans  tous  les  territoires  musculaires,  el  leur  a-pccl  varie  évi- 
demmenl.  suivant  les  muscles  atteints,  muscles  de  la  l'ace,  des  hras.  des 
menilires  inlérieurs.  du  tronc,  du  cou.  de  la  langue.  Klles  se  l'ont  sviné- 


M;'  ^i.Mioi  1)1,11.  hi_  >,vsii:mi:m.h\i:i.\. 

lll(|M('liii'ill  --III  \r~~  iiir'iiii's  imisclcs  (le  cIi.kiik'  vn\('  dli  ((ii'iis.  I^cs  llllls(■h■^ 
i('s|iiraliiii('s  |icii\ciil  (Mix-tiiènics  rire  iiil(''i('ssi''s.  I,i's  m'coiissl's  soiil  en 
^('•iiéial  a»rz  ia|i|ii'o(liL'('s  pour  ji("'iiei-  c()iisi(l('riilili'mc'iil  le  malade  cl 
(■iii|i(''(lu'r  Idiil  liavail:  (|ii('l(|ii('r()is  |ioiiitaiil  elles  sm\  ieiiiieiil  par  accès, 
avec  (les  inicrvallcs  plus  un  riiuiiiv  Iimil;--  peiiilaiil  les(|iiels  le  sujcl  esl 
al)s(iliiiiieiil  liiiiiipiille. 

A  pari  ces  iiuiiiveilieills  iliviilinilaires.  nu  ne  noie  aucun  lionble  iier- 
\en\  cliiv  ce^  malades:  la  lorcc  miisculaiie  esl  c(inser\(''e,  la  sensibilili' 
esl  niHinale.  les  i('acliniis  élecliiipies  des  muscles  ne  sniil  pas  niodiliées. 

I,'allectii)n  dure  plus  on  moins  Inii^leinps,  mais  ijitérit  tonjonis,  cl  se 
lermine  en  j;éii(''ral  comme  elle  a\ail  conniieiicé,c'esl-à-diie  lapidemeiil. 

On(d<pies  oliservakniis,  ayanl  conslulé  chez  cespclils  malades  une  dila- 
lalioM  pins  on  moins  nelle  de  resloinac.  onl  pens('  (|n'il  devail  s'agic 
iTmie  anlo-inloxicatioii  doriyine  gasliiqne.  (le  nCsl  là  ius(pr;i  jiréscnl 
(pi'nnc  liy|)()llièse  :  néanmoins  la  pln)iarl  des  auteuis  peiisenl  que  cosl 
snrloiil  lélal  i^aslro-inleslinal  des  snjels  (pi  il  fani  sniveiller.  Il  esl  pins 
(pie  pi'ohable  (pi  il  saLiil  d  nue  ail'eclion  de  naluic  iié\  ropalliiqne,  car 
lorsipie  Ton  liaile  ces  malades  comme  des  Insh'iKpies.  cesl-à-dire  par 
risolemeni  el  la  psvcdiolliéiapie.  on  (dilieni  de  lii''s  lions  ii'siillals. 

On  ne  coid'ondra  pas  la  clion'c  ('decliKpic  a\ec  le  iiiirdiiii/dcldiiiix. 
llaiis  celle  (ieiiiiiTc  ail'eclion  les  muscles  soni  pris  moins  s\  m(''lri(pie- 
inenl.  leurs  conliaclions  ne  sonI  pas  syncliidiies  el  on  peni  voii'  les 
s(>consses  se  prodiiii'c  dans  des  iiiiiscles  ipie  I  on  ne  penI  l'aire  coiilraclei' 
isoh'inenl  par  la  volonlé.  Enlin  dans  la  clioive  ('leclriipie  les  coiilrac- 
lions  cloiiiipies  (l(''lermineiil  des  inonvemenls  des  memlires,  ce  (pii  ne 
s'observe  |ias  dans  le  paramvocloiiiis.  Lors(pie  la  cliorc'e  ('leclriipie  esl 
liinili''e  aux  muscle^  de  la  niiipie  el  du  con.  elle  ne  sera  pas  conrondne 
avec  le  lorlic(dis  on  la  (liiri''e  de  la  coiilraclioii  imiscnlaire  esl  beaiiconp 
plus   lon;;ne. 

i.a  chorée  fibrillaire  (h'crile  par  Morvaii  esl  nue  alleclion  de  ladoles- 
cencc!  (|ui  apparaît  de  seize  à  \iii^l-(leux  ans,  parl'ois  à  la  suile  de  travail 
exaftiMé,  pins  sonvenl  sans  canse  connue,  sur  des  sujets  nerveux. 

Klle  esl  (■aiacl('Tis(''e  pai'  des  conlraclions  fihrillaires  apparaissant  tout 
d'ahord  dans  les  muscles  des  ni(dlets  et  de  la  partie  [lostérienre  des 
cuisses,  pouvani  ensuile  sélendrc  aux  muscles  (]u  Irouc.  et  inènie  à  run 
des  membres  snp(''rienrs,  mais  respectant  toujonis  les  nniscles  de  la  l'ace 
el  du  c(ni.  Ces  conlraclions.  (pii  n'inl(''ressenl  jamais  (ont  le  muscle  mais 
simplemenl  des  Caisceaux  isol(!'s.  ne  dt''teiniiiient  f^uèrc!  que  des  tressail- 
lements, des  sonb'vemenls  de  la  peau,  et  c'est  à  peine  si  elles  iniprimenl 
aux  doiiils  (|U(d(pies  soubresauts  impnhus.  Aussi  l(>  sujet  n'est-il  pas 
^èiK'  dans  ses  monvenieuts:  el  bnsipi'il  esl  velu,  rien  ne  vient  iév(Mer 
ralleclion  dont  il  est  alteinl. 

La  clior(''e  libiillaire  n'est  pas  une  alleclion  i^rave:  elle  i^m'^ril  loujours. 
mais  elle  est  snsceplible  de  n'n'idives  riêquentes. 

A  pi'opos  de  la  s(^'mioloj;ie  des  atri)|)hies  niusculaires,  j  ai  signab';  les 
conlracliotis  fiOrlHaircs  des  atrophies  m\x'l(q)allii(pies  à  marche  lente. 


//,''»r/;//.>  /)/   /.  I  Miiiii  II I 


(!i's  (■(iiilr.icliii;;^  muiI  i|ii('li|lii-r(iis  ;i^m'/.  ililrMM'>  |Mim  |iioiliiiii'  tir  Irrs 
It'I^cr^  iiiiiii\ciii(iil>  (lc>  rxliviiiili's  (les  inciiiliio.  en  |iiii  liiiilii-r  ilfS(liii;:ls. 
I.r  l'iiil  ^1'  n'iiidiilrc  |i.iiliiiN  (l;iii>  l.i  |Mili(iiii\iTili'  clmniiiiiic.  I:i  scli'Td.se 
latiTiilc  ;iiii\iilni|)|iii|ii('  i-l  l;i  s\ i  iiiL^iiiii vi'lii'. 


(I.        Contracture. 


I.;i  idiilnirliur  {'s\  mit' iiiiiliafliim  liiiii(|ii(',  iicisishinlc  cl  iii\nliiiilairi' 
(liiii  <»ii  (le  |ihisii'iii''<  imiscics  ilc  la  \ic  animale  (SlraiisM. 

La  niiiliachirc  |pi'1iI  ("•Iri'  jtvnniinnilf  ou  Iniiiuirairc.  l-.lli'  [iciil  clic 
iicncnilisri'  nu  hirdlisi'f.  cl  ilaiis  ce  cas  clic  iicfii|pc  --nil  un  muscle,  snil 
iiii  ^ffdniic  (le  muscles  ;  c'esl  ainsi  i|u'iiii  (»eul  (il>sci\i'r  une  cdutiacluie  ;'■ 
rornic  lu'iiiijilcfiiifiw,  iuir<iiilé<ii<iiii'.  iiit)ii(ii>lr(/i<iii<\  cir. 

Dune  manière  j^iMM-iale.  la  (iiiiliaclni-e  ria|i|ie  jniis  les  uinsclc-.  d'ini 
ou  tic  |ilnsicurs  memlnc--  cl.  m'  ilivIiilMianl  ain-i  à  îles  aN-,ii(ialiiin>  I'ipih- 
liomiclles  de  nniscics.  la  {irediiniinancc  d  aclinu  d  un  ^r(iu|)e  sni  Icn 
aiila>:onislcs  (It'-lci'ininc  des  alliindes  vaiialdes  selon  les  régions  inléres- 
st'c--.  On  a  reinar(|n(''  à  cel  ('uai'd  ipic  le^  mendirc^  sn|M''ricurs  se  con- 
li'a<'lnn'nl  lia!)ilnellenienl  dans  la  llcNion  un  la  deMii-MexinM.  el  le^ 
nn'niliri's  inlciieurs  dan--  rcxlen^ion.  jMisilidn  i|iii'  i^ardenl  iiidinaiiemeid 
les  mèmi's  memlirc--  à  I  elal  de  re|Miv.  muis  I  udlnenrc  dn  lonn--  nhim  n- 
laire  |ilivsiolo;^i(|nc. 

l.e  voliMUC  des  muscles  c(inlraclur(''>  ne  dillrre  |ia-~  --ensildenienl  de 
celui  des  mcnu's  muscles  à  I  l'-ial  de  cdMlraclinii  muxenne. 

l.ouglcmiis  on  a  cousidiMi'  le  raeconrrivscnienl  ((inime  un  de--  carac- 
lères  primordiaux  de  la  conhadiMe  mn--rulaiii'.  Ilniw  n-Si''(|uard  a  ('lahli 
t|u"il  n'eu  l'-lail  rien  el  menu'  i|ne  ^al)■^en^e  de  rarrourcissemeni  du 
muscle  conlraclnri'.  disliugue  celui-ci  du  muscle  en  coMlractimi  normale 
doul  le  racconrcissemeni  es!  la  règle.  Haslre  admel  lonlefois  i|ni'  la  con- 
Iraclion  normale  ne  s  accorn|iagne   pas  i'orcémeni  (!<■  raccourcisseinenl. 

el  ipi<'    nic'i lan--    icrlaiii--    mmi^cIc-   la    coiihaclion    normale  saccom- 

jiagne  dune  ('liMii^alnin.  Imil  l'onimi'  dan--  la  cimlraclure  de  certains 
mus(  les. 

l.e  caractère  principal  du  nuiscle  conlraclui(''  ii'>ide  dans  les  clian;;e- 
nii-nls  «le  sa  coiisislance.  Hune  l'açoii  gi-nérale  le  muscle  est  dur  au  tou- 
ciiei-;  la  seusali(ui  (pi  il  domie  varie  suivaul  rintensitL-  de  la  (dulractiire. 
et  lorsiprellc  alleiiil  son  maxiiiinin  on  (•prouve  la  i(''sislaiice  dn  lissn 
lilireux.  Celle  rigi(lil(''.  loiS(|u'elle  est  ('lendiie  à  loul  nu  memlirc.  eu  l'ail 
une  vcritalde  tige  sidide  (pi'ou  peut  inon\oii    liml  d  nue  pi(''ce. 

Ile  |ilus.  la  raideur  est  permaiienle.  sinon  Imil  à  lai!  (''gale,  car  ipiel- 
ipielois  elle  sultit  de  h'-gères  lluclualions.  (!elle  vaiialiilit('  s'oliseive  dans 
les  (legivs  U'gers  (le  couliacinrc  ou  les  excitants  ui(''caui(pies  exaltent  la 
laideur  (pii  s'atléiuu-  au  repos. 

L"(''histicitt''  (Ih  muscle  existe,  mais  (die  esl  lii's  diininiK'e  el  les 
lenlalives      (raltongemenl      el     de     racciiurcissenieiil     >ont     ('■gaiement 

IlEJKl^lM.   —  Srlllioln^i, 


,:,  >rw/o/.()(, //./(/>)  >//,»//;  \i:itii:u.\. 

Iii'iiililc^:  hi  ii'>i>.|;iiM-i'  iiu'iMi  ('•|i|-iMi\r  c^l  riiiii|i:ii':ililf  ;i  ii'llr  il  un  rcs'xnl 
Ir.s  iliir. 

Mil  :i  :i|i|ilii|lli'-  l'iillM  iil|;i|iiiii  :t  I  i'\:iini'll  illl  lillix'li'  i-il  ('l.il  ili'  <  nii- 
ItiH'liirr.  Itrissiiiid  i|iii  ii  |U','ilii|nr'  n-l  l'v.iini'ii  ii  r.-iiilr  ilii  iiiiri  ii|iIiimii'  ;i 
iiiiir-,  iliiiis  la  i-iiiili'iirliirc  |ii-niiiiiii'iili'  des  lir'iiii|ili'-;:ii{iii'>.  iiiir  ililli- 
l'i-nt'c   iiiaiiil'c><li'  fiiln-   le   iiMilniu-iil    n'-^iiliri'  ri    miiiiii'I'  (jiii-   |iniiliiil    la 

4-ntilriii'liiiti  mil  mail'  <■!    Ii'  smi  laililr  i-l  iiir^ial  i| Inimi-  le  iiiiisili'  cnii- 

liarlinv. 

\,'rx(iiii'nilioii   ilig  ir/lf.irs  n>ii-.|i|iic  un  caiacli'i  r  Irc^  iiu|iiir  liiiil    ili'   la 

s\iii|i| alolii'^ir  ili>  la  niiilrarliin'  s|iasiiii>ili(|U(',  mais  il  nv  a  pas  r<iri')'-- 

iiifiil  ri  liiiijolirs  assiii-ialimi  ilr  rr^  ilru\  onlics  ilr  syîii|iiriiiirs.  (Viiy.  Sr- 
iitii>U>i)ir  ili's  fi'lh'jrcs .  > 

l.n  liarfiisc  rllltir(iriiiuiii|Ur  |n)Us^i'r  :i  un  ilr-K^  |ir<iriinii  liiil  rr^xT  la 
niiiliaillirr.  Ur  iiirliir  risiliriilir  suriisaniliirni  |iiiiloii;;r.  nlili'iiur  |iai  la 
liaiiilr  irEsiiianh.  la  l'ail  ilis|iai'ailrr  ni  i|uiii/r  nii  xini^l  iniiiiilrs. 

I.rs  luarliniis  i'l('clliillir>-  iir  |nt''Nriilrnl  |ias  i\,'  nidililii  aliniis  ni>l:ililr> 
liaiis  1rs  iniisrlrs  (■iiiilrai'liiii'N. 

\u  |iiiiiil  ilr  \iir  liiiirliuiiiirl.  1rs  iniisrlrs  alleilils  i\r  iiinlrarliirr  uni 
il  iij'iliiiaii'r  pins  on  iiioins  |iri'ilii  Iriir  arliiiii.  Tonlrrnis  ririi|ioli'n<'r 
ali-iilnr  rsl  rare;  ri,  ni  raison  ilr  la  grande  varirh-  Haiis  1rs  (Irjiirs  dr 
la   iiiiiliiiiliirr.   on    oltserve  Ions   1rs  iiitnnirdiairrs   d('|inis   uni-   sini|ilr 

;;rnr  rl  un  lr;;rr  ilrj;rr  dr  laidnii-  dans  1rs  n \rniriils.  jUMpi'à  l'iinpos- 

siliilitr  riiiii|drlr  dru  rxénilrr  anrun. 

h;ins  rerUiini's  cirronslanrrs.  il  prni  i-xi^ln-  dr^  iniiinnnnils  iii\o- 
loiilairrsdans  1rs  iiiriiilirrs  ri;;iilr>:  ainsi,  par  exrnipir.  dans  r//(-H///(/(v//c 
hi/iinlilr.  la  conliarliirr  roïnridr  sinivriil  a\rc  V (tllicluse  ou  les  inonvr- 
iiinils  rhorcu-alhflosiiiitrs.  Ilr  iiiriur.  dans  I  li(''niipli''i;ir  i\r  I  adnilr.  on 
pi'iit  olisrrvpi' (In  lirnililcnirnl  dans  Ir  innnliir  paiaKsi- on  des  niou\r- 
niriils  assorirs  à  rni\  du  rôli-  sain.  |Voy.  //(■(/((/»/(•>/"'.  Allirtaxi.)  I.a  don- 
Iriir  nilin  n'rsl  prrsiinr  jamais  ir  l'ail  dr  la  ronliarlnir.  rt,  (|iiaii(l  rllr 
r\isle,  r'rsl  un  r|i''innil  snrajonti'. 

I.a  dilli'-r  dr  la  conliarliirr  rsl  rsiri'iiiniiriit  xaiialilr  srlmi  la  caiisr 
doiil  rllr  lelrvr.  Kllr  prnl  prrsisirr  indrliuimrnl  :  rllc  pnil  dispaiailir 
sans  laissrr  dr  Irarrs,  pni  à  pen  on   linisipinnrnl. 

Toiilr  ciinlrailiirr  inlrnsr  rt  loiifilniips  pr(doiif;rr  prnl  sr  roiiipIii|nrr 
d'un    rrrlaiii   dc;;rr  damyolropirir.    I.orsipir   rrllr  ilniiirrr  arrivr  a  nn 

dr;;ir    piononri''.    la    cimlrarlurr   sallrnnr  rl    prnl    iiii^i lisparailrr, 

roniiiie  on  I  olisci\r  dans  irriaius  cas  iVlirmiiilrijic  ilc  l'ii<lnllr  avrc  alro- 
pliir  miisciilairr  inlrnsr  el  ilans  la  sclrnisr  lalrralt-  iiiiniiilropliiiiue.  Itaiis 
d'anlrrs  cas  uNrc  iinr  ciiniracliirr  plus  on  moins  nian|nrr  on  prnl 
oliM'iMM  imr  vrrilaldc  Inprrlropliic  drs  mnscirs.  |.r  l'ail  n  rsl  pas  larr 
dans  I  «//i(7»Mc  rl  n'-snlle  drs  ronhaclioiis  iiivoloiilairrs.  Inilrs  rl  ronti- 
micllrs  des  ninsclrs  (pii  i  aiacli'iisnil  ii'  syndrome. 

Kiiliii   la    conli'iiclni-r    prnl   sr   compliipiri'  dr    retraitions   lilniili'iidi- 

lU'iisrs  rl  cria   anssi  liirii  dans   la    conliacluir   Ii\sli''r'ii|ui'  i| laiis   la 

contrachiii'  tir  laiisr  or<^aniipir. 


iii<>ii!ir>  hi:  lA  MitTii.nr.  î.i.') 

Diagnostic  de  la  contracture.  les  ninvnltlintt  tonii/urs, 
liMil  l'ii  <-.iiiNiM A.iiil  lin  1  fi  l;iiii  (li'j:iv  (le  |ii-i'iii:iiii-iii'c.  sonl  |iiiN>iiji(T«'s  i-l 
|iri'«<'iilciil  en  iiiihi'  il"'>  x'iiiii'.Ni's  Ml<'(-|>^si\<>s  cl  ii'n'};iili(Ti->. 

l.i'N  •  niiiiiii's  siiiil  tli's  l'iiiilriirliiMis  iitiisriiliii:°cs  i''^:tli>iiii-iil  tl';lll^illli^t■<^ 
l'I  iliiiiliiiii-<Mi>fo  |t;ir  i'||i'>-m(''mi'><. 

I.i-N  liis  ^iiiil  ilrs  i-i)ii\nlsiiiii-<  <-liiiiii|iii's  cl  inici iiiilli-iilcs.  iKnIniN  ilon- 
liiiiicii>cs  cl  i|iii  n'','ili>ciil  lies  iiiiiMNcMiciils  ili'-lcriiiiiK'--. 

Il  r;iitl  NiHliinl  (|i-iliii;;uci'  les  cmilracliiics  des  ii-hiicliinis  /il/irngru 
l'I  /ibio-imisriiliiiirs  (|iii  livcnl  lc>i  inciiiliics  ilaiis  ccrliiincs  iinsiliuiis 
iiiKiloï^lIcs  ;'i  cclli's  i|iii'  |M'iiiliii>ciil  les  l'iinli'jcliircs.  I.ciii-  c\is|ciicc  csl 
fiicilc  ;i  ciiiis|;i|i'f. 

I.I'  riiC'  iiiiri-isiii-innil  ilcs  iimsclcs  par  itiluftltilion,  ili'-lcniiiiii-  |i:ir  In 
|i,ir;il\sic  lie  Iciii-s  aiil.'i^iiiiislcs,  se  ilill'cieiii'ic  |)ri''eis('iiiciil  |i;ir  la  eoiisla- 
tiilinii  lie  celle  |iaiiil\si('. 

halls  la  rtiliili-ftsir  les  nnisclcs  iiiaiiiliciiiiciil  I  alliliiilc  ipi  mi  liniiiic  au 
sn|i-l.  mais  )|  ira|)|tai'ail  aiiciiiic  raiilciii ,  aiiciiiic  rcsis|aiii-e  aii\  iiinine- 
iiiciils  [lassifs  (ju'oii  ilclei'iiiiiie  — /h:rihililiis  crrrii. 

I.fs  nnjoliiiiii-s  iiiialailie  <le  riiiinisciii  sont  cai-acléiist'cs  par  une 
|icrsistaiicc  |ilus  on  nmiiis  longue  de  la  cinilrai  limi  Nulniilaii'c  :  il  ii  y  m 
|ias  de  ciiiilraclnie.  il  v  a  im|ii>ssilii!ili'  |ii>iii'  les  niiisi  les  di-  passci  Itnis- 
i|iiciiii-nl  Ai-  l'i'lal  de  ciiiilraclinil  à  lélill  di'  re|ios. 

Étiologie  et  valeur  sémiologique  de  la  contracture.  — 
l.a  ciiiiliai'liirc  |iciit  cire  un  s\iu|il<uiic  dciri^ine  inusciildln-,  iii'-c  à 
l'irriliilioii  mi  à  la  lésion  iriin  ou  de  |dusieiirs  inns<-|es.  On  la  dceril  sous 
le  nom  ili'  psiiiihi-ciiiilriitiiirr  cl  iiK-rilc.  en  ellcl.  d  èlrc  o|i|Kiséc  sur 
|dusienrs  points  aux  conlruelnres  d  ori^'ine  ner\cusc. 

1.0  pins  soii\enl  la  conir.'icinre  cs|  un  s\mpl'"iiiic  iViiriln-  in-rrrii.r  cl 
dans  Cl'  ras  elle  peiil  cire  eu  rappurl. 

l  ■    \vec  une  irriliiliini  nen'fiist'  pi'rifilii'-riijiic; 

'1  .\\ec  une  Irsioii  ilii  .v(/.v/chic  iurrriix  renlrul.  cl  pi  iiicipalciiiciit 
;i\cc  les  lésions  des  voies  pyriimidalcs.  C'est,  la  roui  nui  un'  spa-siiiodiiiitr. 
la  plus  iiii|ioi  taule  des  coiilracdircs  an  point  d-  vue  de  la  si-iniolo;;ie 
iicrNcusc: 

Ti'    A\ci-  nue  irrililliiiii  ilrs  iiiriiiinp's; 

V  Avec  une  in/rrlioii  on  une  liilii.riailiini  yciicralc  ira;;e,  li'laiios. 
slivi'liniiii-.  cr;:ol  de  H>iule.  Ictanici  ipii  a;^isscnt  vraiseinblalilemcnt  en 
pro\otpiaiil  rc\cilari4iM  des  cciilics  nci\cii\  ou  des  iiciTs  pr'ripin'- 
ri(|ucs  ; 

."i"  Kiiliii  l;i  conlrai-lnri'  pi-iil  se  rcnconlrer  dans  les  nrrrosrs,  et  parli- 
••iilicri'iuonl  ilaiis  rii\s|(''i'ic,  clic  csl  dite  alors  d'ordre  /oncUinnirl. 


SI  MiniMi.ii-:  in  >y<i  f:\ii-:  M:it\i:i  \ 


1  Contractufes  d'tiriijiiif  niusculiiire.        Pseuclo-contraclitrfs. 

I.CN  roMliacliurs  il'iiri^iiii-  iiiii-^ciihiiii'  |ii'<''M-iilnil  li;iliiliii'lli'iiii'iil  ici  - 
l;iin->  ciii'iii'liTi'^  |i.'irlinilin'-  i|iii  li'';:iliiiinil  h-  nnin  ilr  |isi'U(lii-r(iiilr.ii  liiir 
i|iii  k'iii'  il  rli-  MiiiM'iil  iilliiliiii-  llt|iii'i|i. 

I.ii  sniMilioii  i|iii-  iliitiiic  ;iii  liiiiihi-i'  le  miiim  If  .illriiil  île  |iNfiiilii-i'iiiilr;i('- 
liiri'  i'>l  fcllc  (l'iiiif  iliiii'li'  |i;ii'liriilii''ii'.  cl  iiiii'  n'sishiiici'  HbmiM-  (|iii 
ilifliTf  lit'  lii  fdiisisl.'iiin-  |lln^  iiMiitcnli'  ilr  l;i  ciiiitr.'irliii'i'  s|p;isiiiii(lii|iii'. 
(!rlh'  l'iiiili'iii'.  ili'  |iliis.  ol  iiniii'i.'iliii'.  I,  l'iaslicili'  ilu  mmiscIi-  rst  |ii°('si|iir 
aliiilif:  nll  r*|ii'<ill\r  |iniii'  I  rlniilli'  la  M-ii>aliiiii  il'iiii  iilislarlr  |illl><  nu 
iiiiiiiis  iiiMii'iiiitiilalilc. 

L('>>  ili'rni'llialiinis  i|lli  i(''siilli'iil  ilr>  |iM'll(lii-(iiiilia(liM c--  \aiiciil  aM'i- 
inii's  localisaliiiiis.  i|iii  >i'  l'itiil  snil  siii' ilrs  iiiiili'^  Miii^riilairi'^.  vnil  >iii' 
|illlsi(Mll'>  llllisi'lrs.  Ccllr  lll('ali^a^Mlll  nalli'iiil  pa^  rdii^-laniMii'iil  ili'-- 
;:n>ii|M'>  sMii>i'<^ii|ii('s,  l'iiniiiic  tiaiis  le  cas  ili'  riiiiliarliiii'  |irii|ii  rmi'iil  ilili'. 

I.c  Milniiii'  ili's  iiiiiticli's  rsl  li'i'S  varialili'.  cmi   il  t-~l  m  ia|i|iiii  I  imn  a\ci 

I  iiili'ioili'  (le  la  ri^'iilili-,  mais  axer  la  iialnir  ilr  la  Irsinii  ilclrniiiiianli'. 
\iissi  fsi-il  laiilc'il  iiiii'iiial.  —  inaladir  ilr  l'firl.insoii.  —  laiilnl  plus  nu 
iiMiiiis  iliîiiiuui'-  —  irlraclioiis  îles  atriiphics  iiiiidiinlliitiiics. 

I.i-s  ivllcxes  tcii(lini-ii\  |ii'ii\i-iil  iMir  nnriiiaux.  (liiniiiiM-s  nu  almlis.  mais 
jamais  cxafii'irs.  Les  ivacliniis  éliM'Ii'iijurs  pi^uMiil  ('•lie  alli'ii'cs.  uiais  1rs 
li'nlililfs  i|u'olli'S  lUVsrtiliMli  ne  sniil  ipir  la  riiiivccpicni  !■  de  ralli''i'alinu 
pi'npir  ilrs  uiusi'li's.  Eiiliii.  la  iiarcnsi- rhlni nini  iniipir  ii  a  snini'ut  aiiriiu 
l'iVi'l  sur  les  psi'inlti-i-niilia(lurrs. 

r.i's  iniilraiiiii'rs  (r(H'i;.>iiii>  musculaiic  pciiM'iil  liaihiiii'  vnupli'iiii'iil 
riiiilammalinu  nu  riiiilaliuii  du  miisili' :  rllrs  si-  i  rm  iiiiliiiil  dans  les 
iiiifnsiles.  1rs  lrt(iiiiiiilisiiics.  1rs  iitrjis  rlriliKicrs,  {f?,  i/oniiiics.  les  liiiiiriirs 
tirs  musrlcs. 

I.a  (-(Hili-ai'liM'i'  uiusrulaii'i'  priil  niriirc  ivsiillci'  de  \  l.i<-liriiiir  du 
musi-lr.  (iniinuc  di'puis  Inrl  Inii^'li'uips  clic/  le  clicxal  (llnula\.  ItSTil  i.  la 
rldiiillralidii  iiitmnillnilr  on  psrii(lii-ri)iiliiirlHri-  isrhOiitiijiic.  lui  di-ciilc 
clicz  rimmuic  par  C.liai'cnl,  eu  liSTiT.  Mlle  sui'\icul  lni'si|iie  l'idiliir'i'aiiiHi 
pai'liclle  iriiii  >:i-ns  vaisseau  prnviM|ue  dans  iiii  uieiulirc  un  l'Ial 
irisi'licmie  n'lali\c.  I,°irri^alinii  sau;:uiiie.  suriisaiilc  peudaiil  le  irpn-- 
lies  iniiscles,  lie  Tesl  plus  pciidaiil  leur  travail,  i.cs  cliiiurjiieiis  nhsci- 
Nciil  lies  l'ails  aualoj;iics  daii-^  les  cas  dappaieils  Irop  scrn's  nu  après  li^a- 
liire  il  une  ;,'rnssearlère.  Inrsipie  la  circiilalinu  cnllalérale  esl  iusiiriisaule. 

I.a  claiiilicalinii  iiilermilleule  clie/.  riinmme  esl  prnduile  par  une 
enilarli'-rile  niililéranle  ;i  marclie  i'lirnnii|uc.  Klle  |iciil  cepciidanl  éNidiier 
d'une  manière  siiliai^uè,  el  pniir  ma  pari  jeu  ai  cniislalc  un  exemple  lrè'~ 
net  i|iii  sV'Iail  iliAeluppi'  en  i|uelipies  semaines  ii  la  siii|i>  d'uni'  lièMc 
Ivpiiniile.  elle/  une  jenne  lille  de  vini.'l-i|nalre  ans. 

(ioinnie  rall'eclinn  s'oliscrve  de  pri''fr'i'ence  dans  les  meiiilin's  iiili'- 
rienrs,    le  iiiiilaile.   ipii  à    I  l'Ial  de  repus    ne  se    plaiiil  d'aucun   Irniilile. 

II  I  n^i'  di'^    ipi  il    cnniliii'lii  I'   ;i    in:iii  lici     uni'   ^l'ii^alinll   de    peN^iuli'ill'  llè^ 


moi  ltlh>  l>H  I  A    Mollllll  îilî 

i|iiiilMiiri'ii>r.  Miil  il.iiiN  un  iiifiiiliri*  iiilÏTit'iii',  -nii  lMMur<iii|i  |ilii-<  rarc- 
iiirill  il.'iilN  li'>  ilcil\.  Ilii|)iili'lllfiil  relie  iievinjetii'  iiir^liieille  eu  iiir-nie 
leiii|is  i|iie  le  inciiilti'e  m'  laiilil  el  i|iie  l.i  peau  se  e\aiiit>e  e|  se  relViiiilil. 
l'nis  il  airi\e  un  uiciiiieul  mi  le  lueniliie  ilexieui  si  Inuiil  el  si  i  aille  i|iie  le 
lualaile  es|(ilili;;e  de  s'iisseiiir  |ienilaMl  t|ueli|ues  luiinilcs.  I.i-s  s\ni|i|<nues 
ilis|iin'aisseul  alms  i'a|iiilenieMl  |MiHr  reenuuneui'ei'  de  titiu\i-au  dés  ijue 
II-  siijel  se  ruel  en  luarrhe.  ('.lie/  res  malades,  si  les  Irnuldes  de  la  seusi- 
iiililé  snlijeclive  —  duulenis  |iailius  |iès\i\es  —  suiil  (  nusjiiuls  peudaid 
la  niaiehe.  par  nudre  la  sensiliililé  idijeelive  esj  liiujiiuis  inlacle.  Les 
ivl1e\es  palellaires  siiul  ordiiiaiienietil  iiniinauN.  Ki'li  a  id)ser\é  uni* 
fois  hi  ilis|i;ii'ilinn  du  rélleM-  arliilli'-eu.  |iai'lieularili'-  i|u°il  ma  été  donné 
d'idiserver  ê^alemenl  dans  un  cas  de  l'Iaudiealiiiu  inlerniidenle  des  deu\ 
memlires  inlV'i'ieni's  rhi'/  nn  linnuiie  de  s)ti\;in|e-se|il  ans.  Clie/  iiinn 
lualadi*  raliidiliiMi  du  léllese  acliilleen.  ijui  clail  liilali'-i  aie.  luïniidail 
a\i-e  un  étal  normal  des  i-t'-l1e\es  |ialellairi's. 

I.e  dia;:nos|ir  de  la  elaudicalion  iiileriuilleule  es!  l'ai'ile.  l.'e\|dora|ion 
des  artères  uiouire  joujours  soi!  un  allaildisseuM'ul.  sujj  une  alioliliou 
di's  lialleineuls  des  arlèics  des  exlii'mili's  inlV-rieuies  |M'-dieuse.  liltiale 
|iiis|i''i  ii-ure  el  souvent  aussi  une  |iu!s;itiou  all'aildie  ou  même  nulle 
ilaus  la  |io|ditee  ou  la  fémorale. 

I.e  diaunoslie  est  à  laiic  surtout  a\ee  le  sMidrnuie  ijne  j  ai  diTril  soiis 
le  nom  lie  i7n/('//e'///o;(  liileniiillciilr  ilr  lu  iiinrllc  l'iiiiiièrc:  il  survient 
au  tli-lud  de  la  iinriiiilri/ir  siiiisiiKiiliiiiif  par  mijrlilf  Iniiisri-rsc  à  inaiclie 
lente,  et  est  dù  à  une  arti'iàle  olditérante  —  nicidiinii/ii-  luriliilliiiri'.  — 
jians  ce  r;is  je  malade  présente  é;:aicment  apiés  un  lertain  temps  de 
marelle  une  lourdeur  el  une  eontraetnre  irnii  on  des  deux  iiiemlires 
inrérieurs.  mais  eette  eMulraetiire,  indolente.  s°aei'ompa;:ne  d'exa^r-raliou 
lies  ii''tle\es,  de  trépidation  l'-pileptiiïde.  de  si^jur  de  Italiinski  (  Vov .  p.  'Jli"  |. 

I.e  ilia;,'iioslii'  i'-liido;;ii|iie  de  l:i  elauiMeation  itiierinittenti'  pi'-ripiié- 
rii|iie  est  hase  sur  les  raiises  ipii  proilnisenl  l'arlérile  olditérante  :  les 
maladies  intéitieiises  ai;;uës,  la  svpliilis.  rartliritisnii-  et  la  ;;i)ulte.  les 
iiitoxiealioiis  —  aleool.  plomlt.  —  Si  le  sujet  est  jeune,  ou  n'eiii'ielier.i 
I  existence  irniie  inteetioii  ai;:iié  aiiléi'ieure.  de  la  svpliilis.de  rairoidisine 
ou  de  I  iiitoxiiation  saturnine.  .Si  ou  est  en  |irr-senei>  diiii  individu  à^'é 
el  eliiv  leipii'l  les  causes  précédentes  peuvent  être  l'dimiui'-es,  ou  souciera 
;i  rartliritisme,  ;i   la  ;;outte.  à  ratliéroiue. 

IJuaiit  à  la  cause  iiilime  de  la  coiitraclini!  isi'lii'iiiiipie.  elle  réside 
vraisemldahlemenl  dans  des  iiioiliticatious  de  la  composition  du  lissii 
musculaire,  et  l.-i  ri;jiilité  serait  ainsi  comp.tralde  à  la  ri'^iditi'-  cadavi'- 
riipie.  I.  expi'-iiiiientaliiiu  la  reproduil  t'acilemeiil. 

Pseudo-contracture  par  myosclérose.  —  (iliez  les  ririlhnils  en  parti- 
culier, ou  peut  oliseiver  une  vi-ritalde  iirilalion  cliroiiiipie  des  muscles, 
.issociée  à  un  ile^'ii'  plus  on  moins  pritnonci''  de  sclérose:  il  en  résulle 
une  soi'le  de  eontraetnre.  ipii  s';issocie  il  l'atropliie  muscidaire  el  ;i  des 
réti-aclioiis  musculaires  el  tendineuses  considér.-ildes.  (',"es|  l.i  varii'lé  de 
mvopatliie  s.'iiile  eiitii'Mie  jKir  llavcm.   el  di-crile   jtar   l.ejomie  et    l.lier- 


MM  si:Minit)iiii:  nu  sysrfMi:  A'/.Aji>.tv. 

milli'.  l'iHiMiii'  mil' lies  riiiiiH's  (le  la '|i;u;i|ili''vii'  »ii'^  \  ii'ill.ii  iK  :   |iii|iic  il 


fitf.Ht.—  Il>''li'.irliiiii>  lilM'n-iiiii>i-iiliiire«  iiiaiiili'iMiil    le^  iivniil-lini'.  t't   Ii-n  jiiiiiIh'.  ou  IIimihi  niicii 
lain-,  i-lii-j  lin  iii«ii|i.illiii|iii-  lipi-  rnri>i.«r,i|iii|ii.|iiiiili''l-il.  Ili''li''ilili'  iiiali-l'iioll)'.  In  fnrr  nlrii|iliii|Mi  . 

Ih-bit'    '     '    ••     ■ '  '     ."V   .IliriMr.'.  ISSS..  I.nl..cii:ili.in  ilr Inil-  ;.  .-I.--  piililK'.' 

\o\    r  lirriliil  mif  lu  lllilulHlIllil-  illm/ihillllr  inoilii'^tilr.  cir.  lin  ni- 

''<•   «■  iifii"»!!!-  .1  .■•I.-  <lr|iiii. iiiih'   |..ir    l':iiil..| ri    li;\. i, 

lii>li>l   _   ,  ■  liljiil  |i,ii'  lliiutAM  iil<'  lliiiilu).-! |iii  a  iJiilili-'  >un  nli.M-rvnliiM. 

•'I  u  |.li..li>ia|.l,..    I.,i il    .iwiii   ii.'iir  .111%  illtuii%«r  >il<'  llniilii^iii'i.  /)<■  rth-cliimliuH  Imnlitrr, 

y  •^il.,  IHÎ3,  •■In  l'AXIII.  Mk-  t'ii,  \:  lOlw  . 


Ililiii'i'ir  ili>si<^iiriil  rcs  l'iiiK  mmis    le  iiniii   île  iiiMi^iIrniM'  ;ili  ii|>irM|iii'  i-l 
n'-liarlilc  lies  \ifilliir<i>*. 

jlr  iiK'iiir  flif/,  lr«>  Mijcis  alIfiiiN  iraliii|iliii'  iiniMiilaiir  ilf  raii»c  iiii/ii- 
pu  I  II  il/ Il  f,    iiii    |ti'iil   iilxi'i  v.-i    il.~    |i.,'i|,l,...  ,i||||';ii-|iii'i>    |iai    l'èlrai'limi'' 


rilOUItIk'S  ht    II    Uni  II  II  I. 
iiiiiNrnli)-lciiiliiii'iiM-s,  ipii  |i.'ir;tiv>.i>iil  n'-siilli-r  dr  l.i  srli 

illll'IlllN.  .Non»  Icv 
;i\(tii<<    ili'iiili's 

ihir  ulni/iliKitii- 
imiijrfssivr  si>ii^ 
li>  iiiMii  lie  '  /'<'- 
I  ni  ri  i  II  II  s  III  II  x- 
riihiirrs  ■  .  Kllc^ 
|)cii\tMil  riili'iii- 
iitT  ili'>  ili'-riii'iiiii- 
lidiis  i-iiii>itli'T:i- 
l*li>s  (liiiis  r.illi- 
liiili'tlo  iii(>inliro> 
ilii:.  '.l'i  .'1  -J-jUr. 

Maladie  de  Vo^k- 
mann.  -  (1  <n| 
l'I^.'ili'iiiiiiiMil  <l;iii^ 
li'i;iiili|ic(lcs|ii\ii- 

M-lt'IllM'N    (|  Il     il 

I'miiI  |ilai'i>r  la  jni- 
niliisir  isi-lii'iiii- 
ifitf  lie  Niilkiiiaiiii. 
l.'airirli<iii>'Ml>- 
ser\c  If  |ilii^  snii- 
\i'iil  cliiv  ilf>>  l'ii- 
l.iiih.à  la  suite  lit- 
riin^lrit'lion  |ii'ii- 
liiii^éi'  par  liaiiila 
;;rv  ou  a|i|iai'riU 
lir  IVailiiio  ti'ii|i 
M-rri's.  Iles  ilnii- 
Ifiii^  hvs  vixi's 
aiiiii>iiri>iitra|i|ia- 
l'iliiiii  ili-  la  cnii- 
Itai-liii'f  i|iii  l'sl 
|iaiTnisili''jà  iiiaiii- 
fcNli-  an   lioiil   ili< 

<|lll>ll|IIOS     lll'llll'S. 

iDi-Nipi  iiir  iMiîrve 
I  a|i|iairil.  (I|l  oli- 
S('i\r  iiiirruiilrac- 
lillr  ;'i  lv|ic  ^|ir- 
•  ial  :  main  ni 
llcxinn  «.III   Ir  |iiii^.|irl.   |i|iaiaii'_'0^  ni  llcvinn  fnrrrc  sur  la  main     li_.   'l'l\ 


l'.ir 


cl-   Xolkli 


<l:il.ilil  il.'  i  ici.|  iii"i. 

<-lic<  uni-  lilli'lli'  ili-  hiiil  ,-in<  i-l  ■ »'<-iiht>>  ti  l'.i|i|ilii'atiiiii.  | r  un.' 

frarliin-  ili;  r.it.iiil-lii'n>.-iii  li<.|'..«ii|i<.rii.||l'.  iluil  .l|i|uii.|l  |il;Uli'.  IropM'ii-- 
.'t  lai««4'  l'ii  |i|.ic.  |ii'iitl,iiil  lr>ii>^  joiii>  in.il).'r.' 1er.  «niiirr:iii<'i.Mle  ri.|ir.iMl. 
t..illiliMl<.  ili.  1.1  main  ni  i.>l  r-llc  i|iii.  l'on  ri.miiiilri.  iLin*  rp  [luiii.. 
tlairi'itioii.  Cir-X  iiiK'  alliliiil'.  lin-  |i.ii'  iV.|i:ii'liiiii>  liliri>'iiiiiw'iil.-iin.>.  I.'-^ 
niii^lrs  iti.  ravaiil-lirnv  li'.gi'.rt.|ii«.|ii  Uiiiiiiiiir...  {\v  vnliiiiio  >«iil  iiiii.  roii^to- 
lariro  li^'iifiiM'.  i-i.|i\  (le  la  main  smit  iiioin^  tint'...  Anrnn  nunnt.mi'lil  ilp 

la  main  nn  |h.|||  ^li-t*  p\«H?iiti.,  -^'hU  i|ni.|qiii.s  mnm nU  liV^t  fail(l<.*> 

irt.\t>.n«iitn  01  «l'atiilni'liitn  <l).«  prnniién'^  pl)nlani:.->  -'■  -  ■"--■' •  pn*- 

-il.l.'<.  \l.nlili..n  .le  la  •onli^clilil.'  raraili.pn.  av.  .  .  n.- 

n.«i<>nie  ilan«  !■•«  i.\li.n«i.|ii>  ilii  piMiin.'!  et  «le»  .1  ni.l.- 

tlimitinttnn  dan..  W<  I1i'.('lii»t.nr.  ri  rôniincnr..  tln'-n  •  I   <i 

fl  nl.Vraiiit.n  mmiI  plii.^  liN  tpie  iln  rnl/.  >ain.  Li  «<.<> 

larl.  il.Mili.nr,  liH'.i-atun'.  ol  ahuli i'  lc>  fa. . 

il»  tpiali-».  ilt.rnit.r.  doigts  el  ranpslhi^i».  <.»l  U   \\ . 
lualaili'  ««.  Iin^le  sans  le  M^nlir.  Ilan..  re«  inrnn'^  .l<-^'~ 
I li.Mi  r-i   i'iinH.r«'.>.  .Sal|N'.|rii''rf,  l".ilS  . 


cl'J'J'Ji.  [•••Jii  il  l'i'  iiKiMiciil  il  ('\is|('  iiiir  i'i'-ti':ii-liiiii  iiMisi'iil.iin'  i|iii  ni' 
l'iiil  i|Ui'  s"jiccciiliii>r  iIjiiis  I:i  ■.uilc:  |im'si|ii'iiii  ii-ilrcssc  If  |ic(i;;iirl.  hi 
l)i'\it>ii  lies  iloi-:!".  s'cv;!};!'!'!':  les  Iciit.ilivcs  ilallnii^iMiirnl  des  tl<>i;;ls  se 
lii'iirli'iil  il  IIIH'  ivsi>|;iiiri'  inviin-ililr  ri  clniiliinrciiM'  tirs  iniisclrs  irli'îic- 
li'N.  Il  l'sislt'  iiiis>i  il.iiis  IVvli'i'-niili'  ilii  iiii'iiiliri'  îles  IrmililtN  ii.ifl'ois  lir> 
iii;iri|iH'>  tif  la  M'iisiliilili-  iiliii-clivi'  ili;;.  ."('.'S  et  '.>'1\)\.  Iles  ili-riiiiiiiiiions 
;m  ilii^'iH's  |H>n\i'iil  iiii>Nsi  s'oliscrvci'  ilaiis  h's  inciiilircs  iiiri'iicnis. 

Ci'llc  iilVi'cliiMl  ;;(''lirTali'im'lll  ilicnralili'  r^l  (lue  ;i  une  niuisile  sel(''|-eii>e 
liai  i-M>hi''lllit'  |il'ol(tll^(''r.  <lli  a  ■■linii'f  (ili>ei\é  îles  ^ail;;ièlie>  eiilaiiecs  el 
iiarliiis  iiièine  nne  sii|i|iiira(iiiii  <>i>rniiilaii'c  ili's  masses  iiiiisciilaires. 

(Iii  |MMil  ilii  leslr  viiii'  (les  l'Ials  Iniil  à  l'ail  analii;;iii's  ;i  l.i  vnile  île  li^ia- 
liircs  lie  ^'rosses  arlèies  lies  nieiiiliies.  |iiisi|iie  l.i  rii  i  iil.ilinn  inil.ili'i  aie 
se  inainlieni  par  li'ii|i  insu llisa nie.  J'ai  nliseï m'.  rlie/  un  liiiiiiiui'  de  \iii;:l- 
ein)|  ans  aiii|iiel  lin  avail  l'ail  la  li;;aliii'e  île  l;i  sniiv-rj.iv  iéiv  ih nile  |Hini' 
une  lilessnre  île  l'arlère  a\illaire,  les  iilieiiDinéiie--  v|ii\;inlv  :  rij^iilité 
inlense  iln  membre  sn|iérieni'  avee  parésie  1res  |iritiiiineée,  eonsislance 
li;:iH'iise  lies  muselés,  allilniles  \ieienses  |iai'  eunlraelnre  el  n'-li  aelinns 
—  liemi-llexiim  île  ravanl-lnas  sni-  le  liras,  des  dnij^ls  sni  hi  |i.iiiiiie  de  la 
main     -    liins  |ilii'-niimènes  i|im  dinaienl  ile|inis  pins  d'iin  au. 

■J    —  Contractures  d  origine  périphérique. 

I.i'>>  iiinlraelnres  il'itviijiiif  prriiilifrii/iir  on  iniitniclurrs  n-jh-.ri's  siml 
à  peu  près  e\eliisi\emenl  des  eonlraclnres  de  dél'eiise  nu  d'immnliilisa- 
liiin.  Klles  peiiveiil  se  reinonlrei'  daiiv  lunlev  les  iullatnni.iliniis  de^ 
Miemlires.  mais  pi'ineipalemenl  dans  le^  tirllirilcy  :  il  c^l  de  tf^\r  il.iu^ 
re  eas  ipiMiie  eimli'aelnre  iminidiilise  le  memlti'e  ilaii^  I  alliinde  du  plus 
;:raiiil  ridàeliemenl  nrlienlaire.  la  ilenii-MeNiiin  de  la  jamlie  sur  la  enisse 
lin  de  l'aNanl-liras  sur  le  Inas.  l'.elleeimlrailnri'  réllexeexpliipie  l'allilnde 
lianilit'-e  de  la  ri).iiilf/ir.  rimmiiliilisalinn  iln  dus  dans  W  iiKililf  l'oll  dinsnl. 
le  loiiieiilis  dans  le  mal  ili-  l'ail  siiiis-(ii<iiiiliil.  le  Irismns  dans  les  aii- 
ilinr.\  iiiili-iiinnuriisrs.  la  eiinliaelnie  de  di-l'ense  des  ninsi  les  de  l;i  parni 
abdiimiiialedansr(//jp(';i(//r;/('el  dans  |i  m  s  les. s  i/(/f///(  we.v /x-rZ/odi  v/ /i.c.  elt. 

La  eunlraelnre  i-i''lle\e  poiil  èli'e  si'cuiidaire  à  une  )irrr(iltiir  :  spasme 
t'at-ial  dans  les  iii'-vral;,'ies  iln  liijnmean:  eunlraelnre  des  mn-elcs  iln 
liassin  dans  rerlaines  si-ialiipie^  \si-iiiliiiitc  siKisiinxIii/iir  de  llri--s;inil  i. 

."•■  —  Contractures  par  lésion  des  voies  pyramidales. 

CcHe  vaiii'li'' de  iiinliaelnie.  un  ronlniilinr  sini.^iiiiid'Kiiu.  t'<\  la  pliiv 
iinp:irtanli'  en  si-miidu^ie  nerveuse. 

Klle  |M'iil  aeinmpa;.'iier  Imiles  les  li''siuiiN  inilali\es  nii  ilev|inili\es  de 
rr-coree  ei'"ii'lirale  daii>-  la  /une  eorlicale  mulrire  rireuii\cduliun  l'iiin- 
lale  axeendanle  —  un  de  ses  lilnes  de  prujecliun  ipii  de-i  iiiil,-iil  jusipi'ii 
la  inuelle  sjieii'-e —  l'aiseiMii  p\raiuiilal. 


//.I)/  /;/./:  s  /(/     /    I    Mil  III  III  't\ 

I  .1  riiiiliMi'liiii-  N|i,isiiiiiilii|iif  il  ili'>  (•iu;irli''li'>  N|ici-iiiii\  ;  cllr  •.  ;h<(imi- 
|i,ii;in'  |MMir  :iiiisi  iliii*  ImijniiiN  ilCxjijjr'iMliiMi  des  ii'lli'Xi'-.,  ilr  li'c|iiil.'iliiin 
.  I>ilf|i|<)iili-  i-l  lie  «i^iii-  ili-  |î,iliiii->ki. 

I!llr  II  ii|i|iiiriiJI  j.'llM.'iio  lil'nsi|ili-iiii-iil.  iii;iin  |ii'ii  II  jH'ii.  Si  l;i  li'^imi 
r:iiisiili'  st'  iirmliiit  rii|iitli-tiii>iil,  riiiiiiiit'  iliiiis  Vhriiiiirriuiir  on  II'  niiiiiil- 
lisxriHrnl  ilii  iiinitu.  i  'i's|  ni  i|iiiii/i-  juin-.   Iini-  scnKiiiics  cl  iiii-iiic  il;i- 

\;iiil;i'^«',  i|nc  I  ln''iiii|ilf^ic  l)iis(|iic   m-   lian-rm ii  lii''iiii|ili';;ir  >(».i-iiiii- 

ili»|ii('.  Vil  iiiiiliiiirc.  si  lii  Irsioii  -c  inii-liliic  |icii  .1  |icii,  (•iiiiiiiii-  il;iii> 
i-i'il.iiiif»   iini>-lilrx   Irinisrrrsrs  j'i    i''\iiliiliiiii    li-iili'.    I;i  i'imiIi;ii  liin-  (•\i'-lr 

il' Iili'c.  s.iiis  t'Iii' |uV'ri'ilci' de  ll.iniililc.    ShiimiiI    I.i  1  itiilurliiic- i\i^li' 

il  iiliiiri!  i'-Ii;iiii'Im''i'  i'(  l'itiiiiiii*  11  I  élut  lalriil. 

Snixaiil  Ir  -ii''m'  tir  l.i  li'siun.  lit  rtiiili'Mi'liiii'  |priil  l'Iii'  niiiiiii^ili-iiiiiiir, 
lirmiplnjiiiiii-,  iiiirii}ili'iiiiiiii\  iiitailriiili-iii<iiie,  l'Ic. 

I.:i  l'iiiili'iii'liii'i'  -|);i-tiii>ilii|iii'  pciil  si>  n-iii-oiitri'i'  il.'iiis  un  ;;i';iiiil  ikiiiiIih' 
iJ'iiJlt'iiiiMis  tli-  hi  liiiirlli- ■'■|)iilii-rc:  It'^  iiiiiiinrssiiiiis  ilr  In  nnirllf.  le  iiiiil 
ilr  l'oll,  l:i  iinjclilr  Inuisrrmr,  lu  srirrosr  siisiriiiiilliiiii'  ilcg  iiinhnis  IdIO- 
rnii.r,  l;i  si-li-nisr  liitrnili'  iimiidlriiiihifjiir  >'<'ii  iiC(°iiMi|iii;:iii'iil  il  |ini  pici 
liiiijiini-;.  Kllc  cxisli'  t''f;;ilnii('iil  (liiii>  cciliiiiii's  srli-insrs  <<iiiihiiirrs. 

hiiiis  l:i  srirnisr  m  iiliK/iirs.  ollc  s'iiSMirjf  iiii  li'ciiiliiriiicnl  iiilrri- 
lioiinrl.  .111  ii\-hp^iiliis.  iiiix  liniililfs  ilt>  iIsMiirliii'  (|iii.  ni  iiioiiliiiiil  l:i 
liilliTiilinii  rn'i|iii'iilt'  (II-  i  ;i|i|irirfil  n'Mi'lii'lli'iiv  il.iii-  ci'llr  aiVi-c  lion,  jm  - 
iiirilriit  iirdiiiiiirriiii'iit  di-  liiin-  li-  ili;i;:ii)islir. 

haiis  ['hfiiiiiliiiinjriic  {•[  la  siiriiufiimiirlir.  il  i'\i-|c  ^iiiim'iiI.  au  ilrs-cms 
de  li'lap'  inli'ic-si'.  iiii  l'ial  -|iasiinidii|iif.  i|iii  iiiaiiirrslr  l'ii  1  ilalimi  do 
laisi-i'atiN  jiviainidaiu  par  le  I'umt  lii'-iiiiin'a;;ii|iii-  mi  la  Itiiiiciir  ra\ilaiii-. 

Uaii»  liiiili's  rcs  alli'iliiiiis  iiir>diillain>s  la  rniiliacliiii'  alli'cli'  par  ninsc- 

•  pii'iit  II'  lypc  par.ipir';:ii|iir.  iiiiiiii»pir'j;it|iii'  nu  i|iia(lripli'';:i(|ui'.  .Ir  iap|irl- 
h'iai  i|iii-  dans  lt>  ras  de  Ir'sinn  nnilati-ralr  ili>  la  îimh'IIc.  la  t'onlrarlnii' 
-pasiiiiMlii|iir  sii'i;i'  du  iiii-mi'  rôli".  landis  i|iii-  li's  Iniiildfs  de  la  -.rii-ilii- 
lil<''  -npi'iliriidlf.  Inisipiils  rvisli'iil.  rc  i|iii  l'sl  la  ir^k',  s'idisci  miiI  iln 
lùir-  iippnsi'-  à  la  li-sion.  (Vii\.  Siiiiilninu-  ilr  l{niirn-Sr(iiiiiril .\ 

Pans  li's  anVrliniis  hiilliii-iniiliihrnnilirlli-s  ou  trri'hnilrs.  la  run- 
trarlnri'  itm'I  Ii-  l\|ir  lii'>inipli'';:ii|llr.  ri  sii'';^i'  du  iMi-  iippiisi'-  à  la  li-siun 
—  Iicniiii  I  a'.:ic'.  1  ainolii-^i'iiii'iil.  luiui-ui-. 

Physiologie  pathologique  de  la  conlraclure  spasmodique.  —  Mal^n- 
li's  iiiinilirriisrs  l|ii'-iirii-s  rmisi-s  ii  smi  siijrl,  la  plivsiidiiL:ir  |)alliidiij;ii|ut; 
df  la  ciiiilrai-lni'i'  spasniiidii|iii'  rsl  riinirr  di's  pins  olisrnri's  :  il  iifii  l'-l 
aiicniii-  l'ii  clVrl  ipii  siiil  sallsraisanlc.  I.a  |ili\>inlii;:ie  i-xpriiiiiciilalc  u  a 
|iii  pi'fifi'  son  ninniiirs  à  la  sidnlioii  di-  rc  piiddiMiir.  pnisipir  les  cniidi- 
liiins  dans  Ifsipndli's  ap|iarail  la  rniilrarliirr  «lir/  riiinninr.  ne  iImiiui'iiI 
pas  lii'ii  à  la  prodiicrKin  du  inr-inc  |ilii''iiiinii'-iii'  l'Iirz  la  plnpaii  di's  aiii- 
inaii\  (II-  laliiiraliiin-  irliirn.  ilial.  lapiiii.  lilnv  If  siii;:r.  le  sriil  animal 
dniil   rii('inipir-;:ii-  pi'ii\iiipii'-i'  par  inn'  drstriii-linn  di'  I  r-corro  n'-n'lnalr  si- 

•  iiinpIiipH-  di-  riilllrarlnri'.  rllr  L'sl  l'xliviili'liii'lll  vaiialilc  siii\aul  ipir 
I  .ininial  i->l   niainlt>iiii  i-ii  ra^r  un   laissr  en  lilmli'  iMiinki. 

!.»'>.  idt'-i's  -iir  la  pliv-iii|ii;:ic  palliidiii:ii|iir  d<-  la  iiiiilrarlnri'.  mil  Niiivi  1rs 


•?■-'  si^Mini.fK.iE  i>r  >)>i/:mi:  \Eiit  i-:i  x. 

■  * 
|iriij;iiN  ii-,ili-.i's  il;iii>  If  il)iiii:iitii-  lie  riiiiiiliniiic  ilii  >vsI('iim'  iicimmix  |pci  - 

(liiiit    cfN  iliTiiiri'i'v   ,-iiiiii'-i>s.    .Nnii>  ('iiiiii,'ii>MiMs    iiiioiiv   aiijtiiii'irimi    Ir^ 

rM|i|iiirls  lie  l.'i  iiiot'Ilr  ;i\cc  lr>  rciilirs  sn^-jiiccills,  cl  si  hi  ('tiilllili-lill'c  m 

li\|MT|iiiiif  iMiisciil.'iiri-  r>|  tiiiicliiiii  ilr  rii\|ici  Inilii'  ilr  l:i  rrllillc  liriMi»' 

i'Miliriil:iii'f.    ri'iilir   iiiitli'Ui'  et  lr<i|iirn|iif  ilii   iiinsclc.  il  n'ol  |i;is  iiidilIV- 

ri'iil  (Ir  >;i\(»ir  (|iii'l>  Miiil   les  (•cnlii's   Mi>cc|ililiics   (riiiilui'iircr  en   |)lii^ 

"in'ii  iiiiiiiiv.  il'  liiiiiis  (les  cclliilcs  (les  (•(iiiics  iiiili-t'iciircs  ik-  l;i  iiini'lli  . 

II:miIi'i<  |i:m'I.  Ii'  |ilii''ii<tiiii-iii'  ('niiliarliiri'  nVsl  pus  irilci'|iri''ir'  de  la  iiirtin 

riii'iiii  |i:u' liMis  II'-  aiili'iM's  :  |iiiiii'  lo  mis  l:i  ('(iiilrarliii'r  ol   un  |ilii''iii'- 

iiioiic  ai'lii  liailiii-atil  uni-  inilaliuii  ili'  la  crlliilc  iii'I'M'Iim-:  |iiiiii' d'aiilnx 

cllf  (•<.!  |iiii'i-iri('iil  passixc.  cl  rclc\c  Ar  I  int'j^ajc  n''|iaiiiliiiii  ilc  la  paialvr-ii 

ilan>  lc>  iiiiiscics  liii    iMcliilil'C    |iaial\>i'' ;    |hiiii    ilaiilir^  cm  me.    clic  est 

(laii«-  Ici  cas  un   |iliciiiiMii-iic  aclil'.  ilaii-  Ici    aiilic   iiii    |ilii''noiiicnc  |iav>il. 

Kiiliii.  la  cnncciiliiiii  ^icnT-ralc  i|iii  •:i'(ni|iail  dans  nnc  <'alcL;ni'ic  de  l'ails  de 

incinc  nalui'c  dii  de  niènic  «iii^inc  l'cxapcralion  des  rcllcxcs  Icndineiis. 

la   ln''|iidaliMn  spinale   cl   la    conliaclin'c.  a  éli-  réccninicid   l'url  T'Iiraidcc 

cl  rcneliaincnicnl  de  ces  huis   plicniinicnos  csl  aiijiinrd  liui  nmius  uni- 

Nci'scllenicnl  admis. 

I.c  Iniuis  inuscidairc  csl  cn\isaL;i'' cnninic  nn  pli/'hiinicnc  ii'Ili'Xc  cl  c\ii:r 
I  inli'^'rilc  de  la  laciiic  posh-iicurc.  de  la  ccllide  des  ciiriics  aiili'i  icnics 
cl  de  son  pi'nliin^'cinenl  p('Tiplicii(|ne.  anlicincnl  dil.  de  lare  réllcxc  tU- 
Marsliall-llall.  Il  dis|iarail  apics  la  secliitn  du  l'alinpliic  de-  racines 
|iiis|ciicnies.  Il  an^nienlc  an  iimis  de  l'aclivili'-  pli\siuliii:iipic  un  pallmlu- 
^'ii|uc  des  cenlics  sns-jacenis.  cl  diniinne  par  le  l'ail  >\>-  Icni  desli  uclinn. 

ce  ipii   dcnninlic  (pic   les  vaiialiiin-<  ipianlilali\es   du   I -  ninscidaiic 

el  pai-  consècpicnl  de  li-nciiiic  de  la  ccllnle  neivense.  suiil  irilinienicnl 
liées  a n\  nscillalinns  t'iin(-tinrniclles  des  cenircs  sns-jacenh.  t'n  pciil  par 
cniisêipii-nl  imaginer  ipic  la  deslineliiiii  de  ccilains  ccnlics  nu  de  leui> 
liliies  cMcreiiles  entend icia  la  cindiaclnic  on  riiypcrlnnic  musculaire. 
de  nicine  (pic  la  deslrnclinn  <\r  eeilains  anires  eeidies  scia  sui\ii 
ilalonie  :  de  l;i  iiiir  tliOoiir  (iii(iloiiiii-i)Uiixiolii(ii<iiir  île  la  ciudiaclnie. 
l'uni-  d'anires.  les  \aiialinus  de  ce  liiiins  sitiil  sous  rinllnenee  dun  e\<  i- 
lanl  normal  ou  d'un  pincessns  morhidc  'dègr-iiércsccncc  on  sclcio-c 
mcdiillairci  af.'issaiil  diiectemenl  sur  la  cellule  ucrvcusc:  c'esl  la  llirnrii 
liixIiiliKjiiiiic  de   In  conlraclnre.   In  plus  ancieinie  de  Innles. 

Tliioiir  liislolofiiijiir.  —  la  conlraclnre  a  élc  ltin^lcinp«.  considiTcc 
coininc  sNiuptrune  iulc;;ial  de  riiéiuipli-j:ie  de  cause  or^auiijuc  cl  comme 

claulde  munie  naliiie<pie  l'exa^t'iali les  rédexcs  lcndincn\  el  I  l'jpilcp'-ic 

spinale,  symplonic^^  à  peu  près  coii>.|anls  de  la  même  allcclion.  Ihiiis  celle 
lliéorie.  la  conliaclnre  de  rhémipli''j;iipie  csl  cnvisajjcc  couinie  lésullaiil 
d'une  e\a;;t'ialion  du  lomis  mnsenlairc.  les  cellules  radii  ulaires  élaul 
inili'-cs  par  la  sclérose  cl  la  ili';;i''néreNceiicc  de-  lilnc- du  rai-ccaii  pyra- 
midal: ccsl  la  llicoiic  sonlenne  irailleiiis.  a\ec  ipiclipic-  \aiiaiilcs.  pa- 
Strauss,  liliarcol.  Vnlpian.  r>ii-siud  :  lin  ilalioii  de  la  cellule  niolriec  pai 
les  lilue»  dé;:éucrécv  proxoipicrail  ainsi  nn  élal  de  sli  ycliuismc  iC.liarcoti. 
jlaiis  le  •.Midionic  de  i.illlcla  loiiliactuie  rclé\crail  <\>-  I: oie  c  :oi-r'. 


inniiii.hs  lit:  I .\  MiiTii m 

llir"rirs    iiiiiiliiiiiD-jilnisioliiiiiifitfs    ilr    In    iniiliiiflurf.  I'iimih  iiii|i 

iriiiili-iii-<  ailiiK'lli'iil  i|iif  le  r.iisriMii  |iM'aiiiiiliil  ctiiilinil  ilrv  lilin-s  inlii- 
liili'ic'<->  nu  il'ai'ivl  lilii'i'N  il  .-irn'^l  ili*  SelcIii-iioNx  -  ri  <|iir  Iciii'  (lir<|iin  i- 
liiiii  u  |iiiiii'  i'oiist''(|ii)'iirr  la  riMili'acInii'.  l'uni'  l'icri'c  Maiii*  le  iiimii'iiiu' 
iiioli'iir  |i<'-i'i|)liiTit|iii>.  M'i'ail  l'ii  a(ii\ili'-  |ici'iiiaiiriil<-.  <>'i|  n  l'iail  iiiailiiM- 
|iar  Ir  tn-uriinc  ci-iilial  —  raisccaii  |i\i'aiiiiil:il  -  <|iii  a;.'il  Mir  lui  tniiiiiic 
iiii  lifiii  :  la  iii|i|iiir  ilr  et'  lifiii  aurait  |hiui'  irsullal  I  li\|ii-rriiM<'liiiiuit'- 
iiifiil  ilii  ui-ui'iiiir  luolcur  |M'-i'i|ilii'M'ii|Ui-  ri  pailaiil  rii\|iri  Inuic  umim'u- 
laii'f  nu  la  iniiliarlurc.  Ou  nlijcrlr  axer  raisiiu  à  l'clU'  lli('-ni'ir.  i|Uf  ilau- 
riii''uii|ili'-;:ii'  la  cnuliaclun-  ii  a|i|iarail  |ia>>  ilrs  le  ili'-liul.  n-  (pii  iIcMail 
axnir  lieu  si  la  llic'nnc  ilu  l'i-i'iii  l'-lail  i'\arlc.  \'.u  nulii'.  Ini"ii|ui'  <laM>  le 
i'a-<  (Ir  li'--<inu  lrau><\fi^i'  rui'-iliillaii  r  la  lunclli'  fs|  rniu|ilt't('iui'ul  di'liuili' 
■ —  x'ilinii,  r-craM'uicMl.  ('nin|irf>^inu  i'\c('Nsi\c  -  hi  |iara|)lt'';;ii'  f^l  Inu- 
jnui's  narine  ilni  ilc  (!.  |la>(iani.  cl  ('r|iciiilaul  iri  la  iir-^rin'-i'rsitMii'i' 
|t\rauiiilalf  l'^l  |)ni'li''c  à  miii  inaxiiMUui. 

l'nui  llilzi^  Cl- srrail  Ir  lai^ri-au  |i\ laiiiiilal  du  i-oti- saiu  i|ui  ilrliTiui- 
iii-iail  la  cnulrai'liur  ilu  rnli'  lualadr.  I.a  mnliacluif  --l'i'ail  aiu>i  uu 
ninuMMiicul  assncii'  cxa^'t'-ii'.  Ir-.  MM|iul--iiius  lunlriri»-  du  ii'ili'  ^aiu  |ias- 
>-aul  dans  le  rtHi'-  |)ai'al\<i'-. 

Inri'vli'r  I  l'.MK!)  ailiui'l  t|ui-  la  xnic*  |iM'ainidal(>  |inssi'-dr  diMi\  riMirliuii^ 
di^-lini'lrs.  l'iuit'  il  iniifi'\aliuu  umli'ii'O.  l'autii'  d'ai'ivl  :  i'clli>  diTMirir 
M-iail  plus  srnsildc  (|uo  la  |ii'i-iiiiiT<>  ans  causes  |iallinli>i:ii|Ui--.  l'I  disjia- 
l'.iiliail  >>nnvcid  altus  i|nt>  la  prcniirii'  sulisisic.  La  iniiliaclurc  ne  sriail 
ainsi  que  I f\a;:ri'aliou  du  ii'lIrNc  iioiinal  des  coulii-s  lui'-duliaiii'v.  ijui 
li\i-  li's  nit>nihi'i-s  imi  une  alliludc  d°i'>i|uililii'(>. 

Nnîca  ittlll'.li  i)'|in-uaiit  en  pailic  la  lln-niii'  d'Ilil/i^'.  i-nu^idi'ic  la 
('iMili'at:lui'r  cniuiuf  le  n'-sullal  de  deux  |dir'iMiuii''nc>  distincts;  dune 
|iai'l.  la  |)ci'lr  |du^  nu  lunins  grande  de  la  UKililili*  \nlnulaiic  dans  li>s 
inchilii'cs  cnnlrai-lin/'s:  (l'autre  part,  la  pivscncc  des  innuxcniciils  assn- 
ci('-s  spasnindi(|Ui'S.  I.a  cnnli'actiu'i-  sciait  puni  ce!  aulciir.  une  sorte  de 
inniiNeniiMit  .issocié  spasnindi(|ne  pei'iuaiieiit. 


Inute^  ces  (Iii'miiio  ne  tii'lllienl  iiiuiple  eu  sniniiie  ipie  du  rnle  de  la 
Miie  pyramidale.  \an  (ieliiicliteii  il>S!lli|  jui  cniilraire  a  l'ail  inteiNcnii 
dans  la  palliii;:('-iiie  de  la  cniilraclnre  le  n'de  des  autres  \ni(>s  desceii- 
daillcs.  riiir  vérchvllriisr  et  roic  corlico-iiiiiitn-rrrrhrlIii-xpiiKilr.  lin  etVel. 
la  siilislance  •;rise  des  coiik^s  ank'i'ienrcs  ne  reçoit  pas  seulenient  les 
lilires  pM'auiidalcs.  mais  aussi  des  lilucs  d'uriiu'inc  c(''r(''liclleiise  —  lilires 
(•(•ivliellii-spiii;i|es  —  (Marclii.  Viidré-riinuiasi  et  des  lihros  nmlrices  (pii. 
NCiiues  (le  l'i^'cnrcc  s';uliculeiil  da:is  la  prntiilii'-rance  avec  les  nnyaiiN 
pniiliipies  (Iniil  les  cvliiidraxes  f;a;.'iieiil  à  leur  tniir  l'i'-cnrce  C(''r(''li('ll('iise. 
cl  api'i'S  nu  nniixean  relais  cellulaire  deseciideiil  dans  |:i  lunelle  p(Hir  se 
Icrininer  antnnr  des  cellules  innlrices  des  c(uiies  antti-rieiires:  c'est  la 
xnie  nintrice  indirecte.  cnrticn-p(iiitn-i'i'-r(''bell(i-spinale.  Ik'  um'-iuc  eiicnre 
le  linyaii  de  l»eite|s  et  d  aillres  centres  lU(''seilC(''pliali(pies  rnuillisst'ill 
aussi  des   liliii-s   descendaiiles    iimlrices.  (Ir.  selon    \;mi   lieliuchteil  l'en- 


:.-n  si:\iu)ii)i,ih:  m  >>  -ii  \ii-:  .\i:in  i.i  \. 

vi'iiililc  ili-  CCS  ilillcrciilcs  lilircs  nmlriccs  ilcsccinlaiilcs  .iiirail  un  icMc 
aiilii^oiiislc  ilo>  lilir<*s  |iM'ainiil:ilc<  :  le  l'iiiscciiii  |iyi'aiMiil,'il  iiossimIcimII 
une  t'iini'litiii  il'iii'i'iM,  lc>  aiili'cs  svslrincs  iiii  rôle  cxciliilciir,  cniKlirnni 
iii''i'c>>ijiirc  lin  louiis  MMiscnl.'iii'c.  Il  csl  cxiicl  en  cll'cl  i|ni'  les  li-sicm^ 
ciTclicllcnscs  cnlraincnl  m iliniiirciiicnl  nn  cciiain  (li';.q'c  iriiviinliinic. 

i.'alli'-i'iiliiHi  (In  l'ai'^i'iMU  |i\riiiMiiliil  |ii()MH|iicrail  ainsi  1  liy|ici'l<inic  cl 
la  ciinliacliii'c  |iai'  sn|)|ii'cssiiiM  ilc  son  ri'ilc  irani''!.  cl  pi-i'iloMiinancc 
lies  voies  anla;.'i)ni>>|cs  :  an  l'imlcaiic.  la  Mi|i|iiessiciii  Ji'  loiili-.  le-»  \iiies 
iMKJrices  (lirccles  cl  imlircclcs.  |i\iaini(lalcs  cl  ccii'licllcii'-cs.  délenni- 
neiail  inie  |iaialysie  llas(|uc  avec  almliliiMi  îles  ri'llcxes.  Kiilic  ces  (icn\ 
lei-nies  e\ln''ines  se  place  la  si'-iic  'le--  ca--  on  i'cnsciiililc  ilcs  voies  ilii 
Ion  lis  n  l'sl  (|nc  parlicllenicnl  allii  c  Viii^i  ilan--  le  (  a^  mi  les  lilirescnrlico- 
|M'olniii'T:inlielles  soni  inlenoiii|iMcs  en  nn'nic  Iciii|in  ipic  les  voies  pyia- 
Miiilalcs,  cl  on  pai-  coiisi''i|ncnl  les  liliics  iloi-ii^inc  citcIicIIcwsc  cl  nii'scM- 
ccplialii|ni-  lionl  I  aelion  n'esl  pas  snpprinir'c.  ilcleiiiiini'iil  une  cerlaine 
eva;;i''ialion  des  ivllcxcs,  nial;:ii''   I  livpolonic  niiisciilaii c 

l.a  llii'oi'ie  lie  \an  ticliiiclilcii  csl  passililc  il  iiii  ccilaiii  iioinliic  il  oli- 
jeclions.  l'.llc  e\plii|iic  ilillici Icnicnl  le  passa<;c  île  la  |iai'alysic  I1asi|ne  :i 
I  l'Ial  spasnioilii|iie.  à  nioiiis  irailnielli'c,  avec  cel  anlciir,  ipic  la  conliac- 
Ini'c  lies  luMnipli-^iiiucs  ii  cs|  pas  île  la  ciiiiliaclnro,  mais  une  iiii^i^alili'' 
lie  ri'paililioii  paralyliipie.  lavoiisanl  raiilaj;imisiiie  ilc  ici  laiiis  ;;iiinpes 
iiiiiM'iilaii'es.  opinion  qui  n  esl  pas  ailinissililc. 

l'onr  (iiassel  ||S'.)!)|,  le  eeiilre  n''^iilalciir  ilii  loiiir-  iiiii-i  nlaii  c  aiilo- 
inarnpie  sii'-p'iait  ilans  la  pi°olnlir>i'ancc  cl  cxciccrail  smi  a(  limi  siii  Ic^ 
ccllnles  lies  conies  aiiir-i-ienrcs  île  la  iiincllc  r^piiiicrc  par  licnx  voie--,  le 
l'aiscean  pyfaniiilal  —  aclion  iiiliiiiili  icc  —  cl  les  liliies  iiiiliicclc-  pniilo- 
d'-réliellenses.  l'oni'  cel  aiilcnr.  la  cipiilracliiic  iroiijiiiie  spinale  m'i  ail  lii'c 
à  ralléralion  on  il  ralisciicc  île  la  poiiioii  spinale  iln  l'aiscean  pv  lainiilal. 
celle  alirTalioii  ili'-leniiinaiil  la  conliactnie  par  la  suppression  île  l'aelioii 
iiiliiliilrice  iln  loniis  ipii  pari  île  la  proliiliéraiice  cl  anive  aux  cellule^ 
lie-  coi'iies  antérieures  par  le  l'aiscean  pv  raniiilal. 

Mann  a  teiilé  île  résoiiilrc  aiilrcniciil  |i'  pinlilciiic  ilc  hi  { mili  adiirc 
clic/.  riiéiniplé^'ii|iie.  Il  ailincl  ipic  la  i mili  a(  lui c  de  lucuu'  ipic  la  para- 
l\sie.  se  localiseiil  à  eerlains  grimpes  innscnlaircs.  Ainsi,  en  ^^éni'-ral.  an 
ineinlirc  iiircricnr  les  lli-eliissciirs  cl  les  aililncletirs  seraieni  paralysés. 

le»,  exlensenrs  cl    les  aliilncli'iiis  scraii'iil    en    liyperlonie.   Au   i lue 

sii|iéi-ieiir  on  coiistalcrail  riiyperloiiie  des  innselcs  ipii  coiiiuiandeul 
riiliiiisseiiient  du  liras,  sa  rolalion  en  deilans,  In  llcxioii  de  I  avaiil- 
liras,  elc,  laiidis  ipi'il  v  aiirail  |iai-alv~.ie  des  l'dcvalenrs  de  ri''paiilc.  dc- 
rolalcnrs  en  dehors  lin  liras,  des  exleiisciirs  de  lavanl-liras.  Houe,  les 
inn-eles  paralvsés  n  olVriraienl  jamais  iriivpcrlonic  cl  cclle-ei  u  existe 
<pie  dans  les  innscics  ipii  ont  conservé  un  ccriain  de^n-  de  molililé 
voloiitaii-e.  l'onr  cxpliipier  ipie  eerlains  ^'l'oiipes  mnsenlaires  soieni  ;'i 
I  élal  iriivpertonie  cl  d'anlrcs  atleinls  de  p.iralysic,  i'anlciir  suppose  ipie 
les  innselcs  reçoivent  des  lilircs  irexcilalion  cl  des  lilires  d'airél  ;  pour 
les   imiscles    coiilractnii''s.    les  Ijlncs  d'exrilalion  suul    coiiscrvi'es  cl   les 


mol  un  -in   /  i  Muni  m  ..■>:, 

Iilii  1'^  il  aiii'l  ili'll  iiilf»,  |M)itl  li-s  liiiiM'Ics  |iiiliil\M">  r  )'<•!  Il'  I  iiiiliiiiii*. 
I.rllr  liH'iilif  l'^l  fil  iuniiil  jimm  Ii-  irsiilhil  ilo  f\|ii'Tirin  r>  tir  lliiiii-  il 
lie  Slifi  riii;:l<iii  :  ir<<  iiiilciiis  uni  riii|s|;i|t'>  ijiir  I  i-vrilalimi  ilr  I  criiiir 
i'i't<-Iii:iIi-  rlir/  li'  >in;:r  priMliiil,  ;iv;iiil  l;i  riMlil'i'ii'liiiii  lies  iiiUM'Irs  i|iii 
roiiiiiiiiiiili'iil  I  ;illilnilf  rii  i:i|i|iiiil  ;i\it  ri-\ril.ilii)ii.  un  i  i-L'iilii-ninil  îles 
iniiM'irs  :iiilii':i)iiis|ro. 

.Il'  Mil-  Niii"»  ili'jii  i'V|ilii|iu-  sur  1  l'Ili-  llii'-iiiir  ilr  Nhiiiii.  ;i  |iiii|his  ilr  ihi'- 
iiiipli'^ic  l'I  j  iii  iiiilii|iii'-  lr>  r:iisoiis  |miiii'  |c>i|iii-||rs  i>||r  m-  m,-  |i;ii';ii»ail 
|ias  iJfMiii'  r-lri*  ailinisi*.  ilii  iiioiiiN  ilaiis  la  lii's  ^laiiiii'  ;:r-iii''ialiir-  ilo  ra>. 
i\ii\.  |i.  I7!I|.  .Il'  III'  ri'ois  |Kis  iiiiii  |ilus  par  riMiM-i|iiriil  <|iir  I  un  |iiii>^r 
<\|ili<|iii-i  I  atliliiili-  ili-N  iiifinliii's  ilaiis  la  riiiilrarliiir  ili-s  lii'iiii|ili'-^ii|ni-<. 
|iar  ri-xislciitr  iriiiic  |iai'al\>ii-  ilaiis  rn  |aiii>  iiiiim'Ii'>  ri  iriiiii-  li\|irrliiiiir 
ilaii»  lianlii-s.  .Il-  l't'iai  i-ii  niilrr  i'ciiiai'i|iici  i|iii-  I  alliliidr  m  iliiiain- ilr 
riii'-iiii|ili''^'ii|iir  l'iiiilrarliiiV-  —  allilmli-  ni  I1f\iiiii  an  nirinlnr  Miiir-rinn  . 
rn  i'\lfiixiim  an  nicmliir  iiilV-iiiMir.  — je  li-iai  ifinaii|nei m  imlrc.  i!i>.- 
jc.  i|iic  t'i-lli'  alliliiili-  osl  la  iiii-ini'  ijnr  ri-lli-  i|nr  I  on  iilisn  \i-  rln-/  Ir  h'-la- 
iiii|iii'.  rlii'/  If  sliNiliiiisr' l'I  ilii'/.  Il'  Miji'l  l'ii  l'Ial  ilr  i  i^jiilili'  lailaM  rii|iii'. 
Il  \  a  ili'jà  lon^li'iii|is  i|iir  l''iiui|nii'r  i  JM'Jlli  a  inimlir-  ipir  liii'M|n'iin  ilnnnr 
ilr  la  iiiii\  Miiiiiijiii-  à  ili>  |iai'al\lii|n('s  —  lii'iiii|iir'^ii|nrs  ri  |iaia|ili''- 
;:ii|in's  —  Ir--  ini'mltri's  >n|H''rirni's  sr  inrllcnl  ni  lli-viini  ri  Irs  inli'-- 
l'ii'iii's  ni  l'sinisiiin.  Kii  il  anlii's  Iitiiii-s,  >iin>  rinllnrnrr  iriiii  |iiiiMMi 
li'lanisanl.  Ii's  innnlnrs  iirninnil  la  |iii>iliiin  i|ni  Inii  ol  niniinandi-i'  |iai 
la  ri'-snilanir  ili's  l'iMcrs  aiila;:iiiiis|i'>  ilo  niiisrlfs  ni  rlal  i!  Ii\|in'liiiiiri|i''. 
I1V>I  à  n'lli'c\a^(''i'aliiin  iln  liiniis  niUM'iilairr  ilii'/  I  lir'ini|iir-;:ii|nr  roinnir 
.-lii'/  II'  |iara|>li'';;i<|iir  —  i'\a;;i''i'arniii  ilonl  la  raiiM'  inuis  i''r|ia|i|M'  ninni' 
—  ("«'st  à  rrlli-  i'\a;;i'ialiiMi  ilis-jc  ijni-sl  lii's  M'aisrinlilalilnni'iil  ilnr 
rallituilc  i|iir  |M'i'iinriil  lr>>  ninnliii's  ilr  rrs  inalaili's  |iii>(|nr  la  i-unliai- 
liii'i' li's  nr.aliil.  .Ir  (liii>  ajinilrr  i-i'|irnilanl  i|iir  ci'llc  llirmir  n'r\|iii(|ni' 
|ia>  li's  ra>.  ilaillnirs  l'iiil  larrs,  dans  lrM|iirls  la  rnnlrarlnir  jin|ii'iiiir 
aii\  innnhi'i's  sn|irrirni's  iiiii'  allilndr  ilrNlrnsinn  ri  an\  inrinliirs  inlV'- 
lii'iiis  nnr  allilndr  ilr  jlcxiitn  —  |iaia|ilr;;ir  ni  llrxiiiii.  —  Mais  |iiini  rr 
i|ni  coinrnir  1rs  iiinnliirs  inlriiniis.  il  s'a;;il  dans  rrs  ras  hirn  pliis 
iriiiii'  iV'li'arliiin  iniisrnlairr  i|iii>  d  nnr  vi'rilaliir  ninlracliirr. 

Kn  ivsiiinr.  |iirsi|nr  loiilrs  irs  llirinirs  sur  la  rniili  arliiir  iir  s'a|i|ilii|iirnl 
i|n  à  lin  rn-lain  nnndii'r  dr  l'ails,  ri  snnl  rn  i-niilradirliiin  a\rr  iranirrs. 
Anriiiir  rnliii  nr  |i<  ni  r\|di<|iirr  Ir  l'ail  ipir  dans  Ir  cas  dr  srrlinti  rnin- 
|ili'lr  ri  liilalr  dr  la  iniirlli'.  la  |tai'a|)lr^ii'  rsl  nnr  paraplr^'ir  llasi|nr  a\rr 
aliidiliiiii  lirs  rr-llcxrs  Irndinnix  (lui  dr  I].  liaslian).  Iri  rrprndanl  la 
srIi'-i'Dsr  di's  l'aisri-anv  pyrainidanx  rsl  |iiirlrr  à  snn  inaxiiniini. 

A\aiil  dr  piin\oii  r\plii|iin'  rlairriimil  un  plir-nninriir  palliidii^ii|iir  Irl 
ipir  la  riinlraclnir,  il  srrail  nriessairr  drlrr  niiriix  iriisrii.'nr  sm 
la  plasiidii^ir  iinrinalr  dr  la  iiKirlIr:  iiiiiis  siiniinrs  pn-vriiiis  d'aiilir 
paii  i|iir  la  pli\siii|ii;.'ir  r\pi'-i'iinriilalr  nr  iiiiiis  sera  i|nr  diiii  l'aililr 
st'i'Diirs  |Hiiir  rlni'idrr  Ir  inriaiiisinr  de  la  nnilrarliirr.  .Nuns  soiniiirs 
loin  d'rlrc  ni  inrMirr  d  rxplii|iirr  Ifs  cinili  ailnies  passa};rrfs  du  mal  ilr 
l'iill.  Ic^  I  iinlrarttli'fs    pailnis    si    inliiisi's    d:iii>    cnlains    i  .1^    ili-    •.i),',,,. 


,•.¥.  -i.Miiiiniiit:  m   -) -// w/i  .v/f/nf.'A. 

ilininirlir,  les  (iiiilriirliii'o  \;iii;ilili'>  il;iii>  (ci'liiini's  riiniiircssiuiis  mi 
(///■(•(■//oiijf  (/«•/«  »»0(7/<' :  miiis  ^niiirin-  i-iiiii,iii|s  des  Idi^  cjnj  n-iwini 
li's  iilir'iinmrni's  (riiiliiliiliim  mi  lii'  il\ii;iniiii;rnir,  Knlin.  nous  ne 
Irliiiiis  comiili'  (liills  nif-  liiiMMilli-iiirrih  c|iii'  cll■•^  l'iiisiriilIN  ('\(>f;i'ii('S  ilf  lii 
iiiDi'lli",  ^aii»  iircorilci-  l;i  iiinimlrc  |i;ii  I  ;i  hi  ^iilisliiiici'  ;;ris('  cl  aux  libri-s 
i-mli>m''nt'>.  Il  i'>t  iiii|M(ssililt'.  arliiflli-inriil.  ilr  ^c  |ii  niimiri'i  rii  r;i\rni- 
iT Iliniiif   pliili'il    iin'i'ii   laM-nr    «le    Irlii'  aiilic 

l  '        Contrai  lures  dans  les  irritations  nit^ningt^es. 

I.fx  iiiciiiiniilis  iiiiiiti's  >."aii  i>iii|ia::iiciil  |iii'-i|iic  liiiijiiiii>  ilc  ((iiilrar- 
liiii's  |ilu>  (»n  iiiiiins  ('■Ii'ikIiii's.  TaiiliM  il  >a;;il  de  cimliailurcs  j;t''in''ia- 
iist'i's  irali-aiil  |in'S(|iu'  li'  lahlcaii  <liiiii|iit'  du  Irlamis  :  c'csl  le  cas  le 
iiliis  l'aie.  I.c  |iliis  souvciil  <ts  (•(iiiliacliiics  sniil  IncalisiTs  il  certains 
^i(iii|ies  iiiiisciilaiies  |iaiticiilieis.  iloill  l'i-lal  s|>asino(lii|iie  |iieiiil  ainsi 
une  \aleiir  sviii|il(nnali(|Me  cdiisidnaiiii'. 

I.a  conlracliire  rra|i|ie  sni-loiil  Ir-  ^i  Ic^  ilr  hi  pic  ri   du   Iroiic:  !;i 

iiiiilrliv  ilr  1(1  iiiDiuc  et  (In  dos  es!  [lallnis  lidle.  i|lie  \'n\\  |h'iiI  mmiIcvci- 
le  malade  par  la  lèlc  iiuiiiiie  mie  liane  rij;iile:  (|iieli|iii'l'iii^  inciiie  <iii 
idiser\e  une  liv|)erextensi«iii  de  la  tèli' en  arrii-re.  A  mi  de|.;ré  muindre. 
la  ennlraclnre  |ienl  ne  se  manifeslcr  (|iie  par  le  .sii/iic  de  Kcini;/.  cniisis- 
lanl  dans  rimpnssiliilitr-.  pniir  le  sujet  assis,  d  allniij;er  les  jamlies  jiis- 
i|n  à  l'aire  reposer  le  creux  puplilé  sur  le  lit  :  les  .venuiix  restent  llécliis, 
et  tant  «pie  le  malade  reste  a-sis.  ii|ip()seiil  ;'i  Iniite  leiilati\e  d'exteiisinii 
une  rr'>islance  iinincilile. 

Le  rr/lciT  conlni-ldli-rdl  el  le  .s/V/»c  (/.•  lu  iinijitc  dei  i  il>  par  lîrud/iiiski 
I  IKO.S  el  l'.XI'.))  sont  éfialemenl  1res  IVéïpieiits.  Le  réilexe  ((lutni-laléral 
peut  ùlre  iilenliipie  on  réciprcipie.  On  s"eii  rend  compte  de   la  l'aboli  Mii- 

\aute:  les  deux  mbres  inliMieurs  du  malade  sont  mis  eu  exlension  el 

on  llécliil  riin  d'eux;  si  l'aulre  présente  alois  un  moiivement  de  llexion. 
le  réilexe  est  dit  iileiitiipie.  Si  cette  réaction  maïupie  on  fléchit  un  des 
nieiiiliie>  iiirérieurs.  l'aulre  reslant  éleiidii.  puis  ou  tlécliit  ce  dernier 
Ou  peu!  Miir  alms  s'esipiisser  dans  I  aiilre  memlire  nii  iuoii\emeiil  d'ex- 
ti-iisioii  :  on  dit  alors  i|ne  le  réilexe  est  réciproipie.  Le  si;;ne  de  la  miipie 
SI-  reclierche  ainsi  :  le  malade  étant  dans  la  position  liori/oulale.  ou  llécliil 
la  iinipie  dune  main  peiidaiil  ipie  lautreappiiyée  sur  la  poitrine,  empêche 
le  malade  de  se  soulever.  Si  le  si^iue  est  positif,  on  \oil  les  memlires  iiilé- 
rieiirs  se  lléchir  sur  le  hassin  el  an  ni\eau  du  j:eiiou.  le»  >i;;nes  de  Keriii;^ 
el  de  llrud/inski  ont  une  très  ^.'lande  importance  dia;.;nii-ti(|ue  daii-.  Ions 
les  s\nilroiiie>  d'irritation  niéiiiii^'('-e. 

fini  Ma  in  l'.'l'J  adéiiil  dans  les  iiiéniii^!ilescéréhro-s|iiiiales  el  riiémor- 
ia"ie  méiiinj.'«''e  un  n'/lcir  (•(>iilro-lnl(h'al  de  /Icrioii  du  incnthrc  inlcriv((i' 
(ipri'K  coiniircsxKin  du  (jiKidricciis  /riiioral.  Le  malade  étant  dans  le  décii- 
liiliis  dorsal  el  les  ini-mlireN  inl'éi  ieiirs  eu  exteiisioii.  le  pincemenl  du 
ipiailriceps  d'iiii  «'olé  déleiniine  du  colé  opposé  un  moinemenl  hrnsipie 
de  lli'xioii  de  la  cuisse  sur  le  hassin  el  de   la  jainhe  sur   la  cuisse  el  une 


I iiiii'i!é.i:s  Ht  /i  uniiiiii  ;..•: 

;iliiliii  liiiii  il>-  loiil  II'  iiiriiilMc.  I.i'  ri''l1i-\i*  lie  linilliiin  l'^l  loujuiu  s  lilLilciiil. 

|l  iilllrcs  i'iiiilt';ii'llll'i'<>  |M-il\i'lll  riM'iil'c  siiliM'rvci'  ri'i'i|llfiiiMiriil  :  rtiii- 
U.ii  linc  ilf-  iiiiivt  li-s  aliiliiiiiiii;iii\  iir'liTiiiiii.iiil  riis|iiTl  iln  \i-nlic  rii 
'.iilcnii  ;  itinliiitlmi's  des  nuixlfs  ilc  la  liiii'.  lii-NimiN,  Im  li(iili>. 
>>li'alii>>iiii'  ^iiaviiiiMliiini',  iiai'fuis  iih''imi>  ctiiiliai'liii'c  iM)lt''i'  il'iiii  iiifitilirc. 

l'iiiilrs  CCS  CDiiliactiii'cs  mimI  lices  à  Tt-lal  <i  ii'i'ilaliiiii  des  centres 
iici  \eii\  |iar  le  |iiiicessiis  niéiiiii^r-.  illlcs  ne  s"o|isei\i'nl  i|iii'  dans  les 
|ireMiièrcs  |ici°iiides  des  nii''nin;:iles  ai^;ncs  ci  dis|iai'aisscnl  à  la  |iciiiidi- 
iillinic  ith  elles  •.nul  alors  reMi|dacces  |iai- des  |iat'al\sies. 

l!es  cnnliaclni'i-s  ne  s'idisi-ivcnl  pas  Neiiii'iiieid  dans  les  iin'iiiiiiiili's 
(((/iiev,  Inlieicnlense.    cr'n'liiii-s|(inale.    |incniniiciicii(|iie.    de.  ;    — 

l'Ilcs  |icn\cnl  acciini|ia^ncr  les  lii-iiinrriiiiirs  /(/e////i//ccx  :  clli-s  |ien\cnl 
se  renciinli'ci'  à  lilie  c|)isndii|ne  dans  les  iin-iiimilles  iliroiiiijiirii  de 
nalni'c  s\|i|iilili(|nc  on  aiilie,  liadiiisanl  alors  nne  '^orlc  de  poussée  iidlain- 

Mialoir I  con^esli\e.   Kllcs  |tenNenl   encore  s'idiser\cr  dans  les  luirlnj- 

iiii-niniiiles,  cl  par  4-onséi|nenl  an  conrs  de  la  jinraliisii'  t/riimili'.  l'iidin. 
riniiiiiliitiiiii  rriilri)-iihiirr  par  lii'niorra;;ie  ci'ri'liralc  s  aecoiMpa;;ne  de 
"inlraclnrcs  ;:énrMalisi''ev.  sniivcnl  a-.socii''es  ;i  des  cnnv  iiNinn^. 

.■»•■  —  Contractures  (/ans  les  maladies  infertieusfs  on  toxiques. 

Les  conlraelnres  coiislilnenl  le  s\nipliinie  es-enliel  diin  certain 
Mondire  lie  niiilnilirs  iii/'cclliiixrs.  telles  ijuc  le  li'-tanos.  la  ra;;e.  le 
scoi-lint,  etc.,  ou  iVinlo.rii-nlions  —  str\elniiiie.  ei-;;ol  do  seigle,  etc. 

.le  prendrai  eoinnie  l\pe  de  desci-iptioii  les  conlraelnres  dn  h-hiiiiis. 
On  pent  aussi  l'aire  lentrer  dans  ce  ;;i-onpe  les  coiitraclui°i-s  de  la  Irliniic. 
v\nd  rouie  de  ualiU'e  to\ii|ne  et  dont  la  pat  lioj.'i'-nie  encore  assez  uial  coin  me. 

Tétanos.  An  poini  de  \ne  s\Miplonialic|iie.  le  tétanos  se  lr;iduil 
esseuliellenieiit  jiai  une  cou  tiactnre  douloureuse.  a\ece\aceiliatiousparo- 
<\sli<|ues,  de  certains  muscles  on  ^l'onpes  nuiscnlaires.  ou  même  de  la  ;.>én(''- 
raliti- des  lunscles  soloidaires.  et  se  terminant  rréipiemirient  |iar  la  moil. 

(tu  sait  i|ue  le  tétanos  est  produit  par  la  pi'-iié-tratioii  dans  ror<;anismc 
du  liacille  de  .Nieidaïer.  et  pai-  la  sécréliou  de  la  lo\iue  létaniipie  ijui  -e 
fixe  édeclivemeiit  sui'  le  s\stéme  lU'iveuv.  (tu  connail  l'etiido^iie  ilu 
•«'•tanos  :  li-linnis  rliiriiriiirat  pai-  infection  des  plaies,  priiicipalemeul  des 
plaies  contuscs  et  aid'ract lieuses;  (rtiinns  fiiiriprinl  succi'-daut  ;i  I  accoii- 
(lieiuenl  ou  surloiil  ;i  I  avortement  pro\oi|iii'-:  li-lniias  ilrs  iioiirrtiii-ni-s 
dont  le  point  de  di'-parl  esj  la  plaie  oniltilii'ale;  li'liinns  siiniiltiiir  iiw  iiirili- 
r4il  où  la  porle  d'i-nlrée  reste  lueii  sou\eiit  inconnue. 

I.e  tétanos  apparaît  surtout  du  ciii(|niéiue  au  ou/iénie  jour  après  le 
trauiualisme.  A  partir  ilii  ipiiii/.ièuie  jour  sa  t'r<'-i|iii>nce  décroil:  mais  il 
peut  l'iicon-  survenir  après  trente  jours,  la  cicatrisation  ('■tant  di'-jà 
l'IVeetnée.  Avant  le  ciiii|iiième  jiuir,  il  est  daiitani  moins  Iri-ipienl  iin'on 
s<-  rapproclii>  da\aiila;:e  du  moiui-nt  de  raecideni:  mais  il  peut  ajipa- 
raille   le  pri'iuier  jour  et  inèiiii'  la  première  lienre  après  le  traumatisme. 


-IMKtlni.ll     Itl     ^\-II:MI      \I:IIVI  r\ 


II-"  |ii'i>iliiiiMi'N  iir  Miiil  |i,'iN  niiiNl.'iiiN.  (In  >i;;ii;ili-  :  ili'>  liiiilli'nii-iiK. 
Mil  iii;tl:iiM-.  lie  lii  «'•'■|iliiil.'il<;ir  :  nnr  iiiixliliraliitii  ilr  l;i  |iliiic.  i|iii  m' 
iIi'nvi'tIic:  iIcv  (IiiiiIi'IIO  i|lii.  |i;irl:iMl  ili'  l;i  lilr-o-iiii-.  ;i  l;i  iiiiiiiii'ir  il  illii- 
;iiir:i.  il  railifiil  mts  Ir  rnilir  ilii  iiiriiilni'  m  i''l:iiin'iiiriiK  (IiiiiIihm  riix 
;iMT  l'iMill'iii-lni'o  riMl\iiKi\i">  ilr^  imii-iIi'n.  nii  liirii  des  ciaiiiiio 
axi'i  Miiilii'i'Naiilv  i|i'>,  Iriiiliiii^.  l'iii^  l'clalciil  li's  aii'iilfiils  «•aiarl(''ri>- 
lii|n)'^. 

I.r  |ircniii'i  ^\lll|lll'llll^  c-^l  le  Irisiiiiis.  un  ('(inliarliiui  ilr  la  inàiliiMir. 
I.i"«  liMl"«fli'>-  nia>tirali'in>  -^i'  rniilrai'lriil  cl  liiciiiril  Irs  ilriix  aiiailcs  licli 
lairi'>  se  scirml  C"n\iil--i\c'iiii-iil.  -iiiIdiiI  ^i  un  rssjiic  ilr  1rs  ilisjniiiilir. 
Kn  inrinr  lfin|is.  Ir>>  iiiii>i'li'>  i\f  la  iiiii|ii<'  se  laiilisscnl  ri  Ir  lilrssi'  ii<' 
|icnl  iliTliir  la  lcli>.  I'iii>  \\i-\\\  li'  Imii'  lii's  iihimIcs  iIi'  la  l'aci*  i|ni.  |imI' 
liMir  l'onlracliiiit.  alliri'iil  lo  rdiiiniisMiio  ilo  I('vit>  ni  iIi'Ikhs.  icit'M'iil 
les  aili'N  (in  nrz.  |ilissi'nl  Ir  iKinl.  imimimiI  hir^^cnicnl  les  ni'Mrnlaiirs  : 
i-i-  iiiaM|nf  li\i',  assoc'ir  ii  la  iiniltilili'-  ilrs  vrnx.  rr|irt''Sfnl('  cr  i|n'<iii 
a|i|ii'llc  le  rirr  >ai'(loiMi|iii',  r\nii|iii'.  La  liasc  dr  la  lan;.Mi('.  le  |iliai'yn\  sf 
|iirnni'iil.  il  un  la  ilys|ilia;:ii'.  l'nis  la  nui  Irai!  nie  an;:iiM'iilr  i  la  lis  la  rr-^iini 
n'ivini-ilorsalc.    La   li'-ii'  iiniiinliilisi'i'  ^r  rcii\i'|sr  rii  ai  liri  r. 

Les  i-i)iilracllil'cs  cinaiiissriil  Ir  lins  ri  inriii-M'iil  Ir  Inim  .  La  |iai'iii  ilr 
raliiliiini'ii  SI'  |inMiil  à  son  Inni'  :  Irs  iiiii--r|rv  ihoils  sr  Irnilcnl,  se  iliii- 
rissciil  :  le  vt'iiliT  si-  ilr|iriiiic  cl  s'c\ia\r:  rii  iiicnic  lt'in|is  a|i|iarail  un 
|iiiiiil  il<inl(inrcn\  ('■|)i;.'asli'ii|nc  cl  ilcs  ilDiilcnis  en  cciiilnrc. 

l.oisi|iic  I  all'cclinii  j.'a;inc  la  racine  ilcs  iniMtilircs  inlciiciiis.  Ir  inalailr 
NitiillVc  ilans  les  aines  cl  on  seul  à  la  |ial|ialiiMi  la  rmilr  riinnée  |iai' 
les  aililncleni's  nmlraclés.  Les  ninscle-.  des  janilirs.  des  cnisscs.  du 
li'iMic.  de  la  niii|iic  clanl  pris  en  inèiiir  lriii|iv.  |r  riir|is  devient  ri^iili': 
cl  en  le  snniexani  |iar  la  tèle  on  les  jiii'ils  mi  Ir  drlaclie  dn  lit  lont  iriim- 
|iirce.  Les  incnilircs  snpcricni's  ne  |iai'liri|irnl  ipir  laidi\riiirnl  à  la 
ronli'aclnrc.  ils  soiil  épargnés  dans  les  eus  li'-^'cis. 

•Jiiaiil  Ions  les  innscles  sunl  alleiiils  cl  ipic  tons  les  sc^iiicnls  du  niips 
ne  loiil  |dns  ipinn  lilor,  on  dit  i|ne  le  li'-tanos  est  ^'('■ncial.  eoniplel.  e'csl 
I  nrlliiiliiiiiis.  L  oiiixIliiiliiiiDs  répond  à  l'inenrvalion  du  corps  en  arrière 
par  suite  de  la  coiilraclnrc  des  exIeiisiMirs  du  tronc  et  des  iiieinlircs. 

La  conlraclnrc  des  lli''cliisseiirs  di'-lcriiiinc  l'riiiiiriislhiiliiini.s:  le  snjel  a 
l'atliludc  dn  ricins  dans  la  inalriee  :  Iclc  lléi-hic.  ^enoii\  au  iiieuloii. 
talons  an\  lesscs.  liras  coinplctcincnt  llccliis. 

Le  iilritnislliotowis  repn'scntc  une  incni'valion  lali'ialc  due  à  la  eoii- 
Irni-lnic  des  mnsilcs  dnii  seul  colé  dn  corps  :  la  Icir  s  iiirliiic  sur 
répanle  ipii  s"aliiiissc:  la  liaiirlic  se  ielè\e  cl  le  roi  ps  prriiil  la  roiinc 
d'un  ci'oissanl. 

(ici  ('•tal  lie  coniraclure  donloiircnsc  est  peiinaiinil.  mais  son  iiilcnsilr 
ollVi'  des  variations,  il  \  a  des  inonienls  d'atir-iiiialiuii.  Il  \  a  siiilonl  des 
cx.ircrltaliiins  snivcnaiil  par  irises,  ayant  pour  cllcl  iLcxa^'ércr  au 
inaxiniinn  la  coniraclion  des  innscics  déjà  allcinls  cl  de  la  provoipici 
dans  des  rc-jions  jnsipic-ià  rcspcclccs.  Kn  niciiie  Icinps  ipic  les  eonliac- 
lines.   les  douleurs   sVxasprrenI   dans   ces    parowsiues.   Os    crises  sur- 


ritoi  iii.Ks  itt:  i.\  Moriiiii .  i>i\> 

\iriiiiiiil  •.|»iiii.iMfnnMil  lin  à  roi-rn^imi  irmii'  laiiv  iii^i^iiiliiinli*  :  li' 
iiiiiiiiilrr  iniiiiM-nii-iil.  ri-liiiinlfiiii-iil  ilii  lit.  Ii-  xiiM|ilc  i-lVni  I  |ii)iir  avii- 
In,  II'  siiiiHIi'  II-  |ilii^  li-pT.  riiM|iii's>-iiiii  la  l'Ius  rii^:ili\r.  l.i'Hini  ili- 
li'ili-  irituir  i'>l  mil'  li'iii'iii  |irrinaiiriili-  |iiiur  ir  inalaili-  fl  li-^  riisi-s  lui 
anailiriil  ili's  riis.  niirli|iifroi>  la  plaii-  csl  li-  |iiiiiil  ili-  lii-pai  I  ^ll■^ 
N|ia><iiii'>  :  lin  i'-laiiri>iii(>iil  iliinliniiriiv  |iarl  ilr  la  lilcssiirr  on  ilr  lu  rira- 
tiiri'.  ii'iiiiiiilr  \i'i>  II'  ri'iilrr,  piiis  s'ii  railif  Mir  Imis  li's  iimMlcs  \i»I<im- 
lairi'>.    |lan>    li's   |iaiii\\scni'>.    les  innM'Ifs  |ii'n\fiil  m-  i(iin|Mr. 

La  lii'-M'i-  r>l  iialiiliii'lli',  mais  imn  riiiis|;intc;  elle  |hmiI  l'aiic  ili'-l'anl  ilaii>< 
ili'>  cas  <^i'a\i'>  il  iiK'nii'  innrlrls.  Ilaliilnfllcniftil  i-llr  c^t  l'ii  iii|i|i(irl 
aMM-  la  '^l'avili''  ilr  I  allniion.  Ilans  les  ras  ai^ns  on  à  l'Miluliiin  ia|iiili', 
l'Ili'  iiumlc  ili's  II'  ili'liiil  il  r»'.f,  |iiiis  s'i'li'M'  |intj;n's>i\fiii('iil  jusiiiTà 
rii\|M'illi('iinii',  i'I",  i">":  \\  iiiidi'riirli  la  Mir  allriinlii'  ii"  (icnclanl  la 
\ii'.  |inis  i."i°  apri's  la  ninrl  :  li-IrNaliiiii  /*<)*■/  ininii'iii  i-sl  ri'i''i|nfiilf.  Ilans 
les  ras  iiiovi'iis.  la  lii'M'i;  osi-illc  sans  ii''j;iilarili''  aiilonr  ilr  .'S".  ."S",r>. 
Sun  rir-valinn  |ir(i^rfssi\i>  cl  cunlinnc  csl  irnii  |M'iiiiiislic  iir-l'aMiralilc. 
('.clic  li\|icrllici'niic.  ipii  ne  saniail  iMrc  c\|irK|iicc  ni  par  riiilciisilt-  ilcs 
ronli'actiiins  nin-^cnlaircs.  ni  |iai'  une  Icsiun  inalci'icllc  ilcsccnlrcs  nerveux, 
ni  |iai'  une  citni|ilicali(in  visci'-i'alc,  |Miliniiiiaii'c  un  anirc.  scrail  alli'ilincc 
,1  mil-  actiiiti  lin  |iiiisiin  lclanii|ni>  sur  le  cciilie  réi;nlatcin'  lic  la  clialciu'. 

Le  |iiinls  ilaiis  les  cas  ln'-niiis  resje  nnrinal,  en  i°a|>|iiii'l  avec  la  lcni|icra- 
Inie.  Il  aii^inciilc  île  ri'i'-(|iicncc  |icnilanl  les  |iarii\vsines  cl  se  cahnc  avec 
eux.  Son  accéiciatiiin  |icinianenle  est  nn  si<;ne  de  }.'iavilé.  iin^nic  s'il  y  a 
cncitre  |ieii  île  cnnlraclnre.  La  inml  arrive  sdiiveiil  i|nanil  le  |iiiii|s 
ilc|»asse  l'Jd.  |."(l,  I  i(l.  l,es  iiic;;niarilcs  iln  |Minls  sont  é^'aleinenl  d  un 
|ii'oiliislic  sévère. 

Les  ninscles  inlcrcn^janx  el  les  l'-li-valcnr--  lin  llinrax  ^niil  ^(iiivent 
iin|iiii|iir's  ilaiis  la  cnnlraclnre.  ilnn  une  <:cnc  ros|iiraliiire  i|ni  n  csl  pins 
ciirri;^ée  i|iic  par  le  iliaplira^ine.  La  respiralion.  nnrinalc  an  ilélinl  cl 
dans  les  périiiiles  de  calme,  salière  |iendanl  les  parnxvsines.  Sun  accélé- 
raliiin  el  smi  iri'é^'iilarilé  en  dehors  des  ei'ises  siinl  d'un  l'àcliiMix  an;;ni'e. 
Le  proniistic  ol  lalal  i|iiand  il  y  a  ill  lespiraliiMis  p.ir  iniiinle. 

Les  Iriiuliics  de  l'appait'il  dij-cstil'  soni  snrlonl  d'nrdre  iin'caiiii|iie.  Le 
Irisnins  eiilruve  la  niasiicalion  :  le  spasme  des  miiscics  dn  |iii.-iryiix 
suppose  à  la  ilc;,'lnlilioii  cl  la  salive  s'i'-coule  de  la  lionclie.  l'cndani  les 
spasmes  il  se  prodnil  ipicli|neriiis  des  moi-snres  de  la  laii^'in*.  La  coiisli- 
palion  csl  la  rè;.de.  Il  peiil  exi^lcr  de  la  dysnrie  el  de  la  réienlion  d'iirine. 
Les  modilicalions  th-  Iniine  sonI  sans  impoi  lance,  les  analyses  condni- 
sent  d  ailleurs  à  des  ivsullals  discordants.  (!oinme  plicnomène  sr-cicloirc. 
il  V  a  lien  de  menlinmicr  des  siicnrs  aliondaiilc>.  l.'inleHi;.'cncc  conserve 
son  inlc^rili'-. 

La  marclic  de  I  allcclion  présenic  des  varieli-s  assez  j,'iiindes;  clli-  ol 
conlinnc  on  rémillenle.  Uaiis  le  premi"r  cas  les  accidenis  pro^'ressenl  el 
s  a};;.'iavent  sans  ilisconlinnilé.  la  niori  snrvicnl  en  deux  on  trois  jours 
soit  par  asphyxie  lente  on  rapide,  soil  liriiMpiemenl  an  coins  d'un  accès 
paioxysti(|ue. 

tiuERi^c.  —  Si'iniologio.  'A 


;,;tO  >/-;.W/0/.0<.7/:-  lil     •>)>//»/;•   MCIIli:!   \ . 

|.(ii<i(|iii'  la  iiunrlic  csl  ii'inllli'iilf.  IrMiInlidii  r><l  li'iilc,  ciili  ccmiiii'c 
ilr  i'i''iiiis>;iiiM>  plus  un  iiioiiis  loti^iio:  cllf  |iivm'iiIi-  des  iiilcnialivcs 
iraiiit'>iii)i'iirn)n  t't  il'ii'p'<{i':n.'ili<iii.  S:i  (liiiir  |ii'iil  iilli'iiiilii'  dnix  (ni  liiii>. 
•.(■iili'iiairt's.  ri  t'Ilt*  s<>  li'iiiiiiii'  |i:ii'  la  ^^iiiTisoii  mi  |iai'  la  ninil. 

Itaiis  les  cas  (Ml  la  lci'iiiinai>>(iM  csl  Immii'ciisc.  les  rciiiissiuiis  aii;;iiicMlciil 
«le  (liircc.  les  |)ai'ii\\>mcs  s"i's|ia<ciil.  cl,  (!an>  I  iiilcivallc  i|iii  lc«.  M'-parc, 
la  ivsi)|uli(iii  (les  iiiiiscics  l'csic  |ilii>.  niaii|iii''c.  la  li('\ri',  si  clic  cxistail, 
iliiiiiiinc.  l'iiis  cesse.  Les  ciiiitraclidiis  liiiiit|iies  di-cidisseiil  (riiileiisil('-  et 
ilisiiiiraisseiil  leiileiiieiil.  en  aliaiidDiiiiant  d  alioi'd  l(>s  iiiiiscles  (|iii  oui 
('•le  alteiiils  en  deniiei'  lieu.  Il  s"(''ciiule  eiisiiile  des  semaines  axaiil  (|(ie 
les  innscles  l'ccouM'enl  leur  lonelionueuienl  noiinal. 

l.iii'S(|ne  I  év(dnrKMi  de  l'alVeclion  aiioulil  à  In  nioil,  les  aecidenis, 
aini's  ('Ire  resl(''s  in(Hl(''iés  on  slali(uniaires.  s'a^'f-ravenl  ra|ii(leu(eni  :  le 
iionls  >"acc('l('i'e.  la  i('S|iiraliiiu  devient  iiiéf,'idi("'i('  cl  rié(|iieiile,  jinis  le 
malade  hunlie  en  |ii(>slrali(in  el  uieuii  sans  ((hin  nisinns.  du  liien  ra;:;;ia- 
validll  r(''Sldlc  de  ralleinlc  des  inn-ile--  i(--|iii  alenis.  e|  les  Iriuildes  de 
rii(''nial(ise   |ii(>viii|nenl   une  as|i|i\\ic  Icnle.    l'Milnis  Ni   hkuI  i-\   anieniT 

sondainenicnl   par    un    arr("'l  du    iieiii.  à   rdccasinii  d'un    n miihiiI. 

duiu'  excilarKUi.  dune  (■•in(diiiu. 

l'diiMKS  (;i.iM(.>UKS.  —  Il  apiès  la  iii.irclie.  nu  (lis|iii;;iie  im  lihniox  inijii 
el  un  Irlanns  cltr<niitiui\ 

l.e  tétanos  aigu  peul  l'Mdner  ,i\ec  luie  ra|iidili''  IduiliiiyaMlc  :  S.  I"j. 
-1\  heures.  SdU\enl  il  !ue  au  iiniil  de  .".  1.  "i  .jdur>.  S'il  dure  de  Ci  ;'i 
1(1  jdurs.  il  csl  dil  suliaif;u.  l.e  {('lands  ai^u  se  lecnnuait  à  l.i  lapidih'' 
d  apparili(Mi  el  de  f,'(''n(''ralisalidn  des  coKliacInres  :  ;'i  l'intensili'  el  a  la 
l'iéipience  des  |iai'oxysnies.  ii  la  \i\a(ili''  des  ildiilein  s.  ,'1  |  |i\pi'i  lliei  mie. 
il  racc(''l(''rali(in  consiih-ralile  du  pouls  el  di'  l;i  1  (siiii.iiiiiii  —  dvspm'e. 
snllocaridn  —  dans  rinlervalle  des  pardxysnies. 

l.e  tétanos  chronique  se  distiiij;iie  par  la  lenleur  de  son  e\d|ulidii  (pii 
peul  einlirasser  '2,  ">.  4  seph-naires  el  plus.  Moins  ^'rave  (pie  le  |iir(  édenl 
il  ^iK'-ril  sdiivenl.  (Jén(''raleinenl  sou  appaiiTuni  apiès  la  lilessnre  est  tar- 
dive el  sdii  invasion  se  l'ail  sans  ('•clal.  Ih'-s  le  (l(!'l)ut,  les  accidents  sont 
inddi'rt's:  leur  extension  est  uradnelle,  trainante.  entrecoup('e  de  irniis- 
sions,  el  sduveiil  IW'S  liinit(''c:  les  ineinbres  sup(''rieurs  ('cliappeiit  à  la 
(•(Miliactnre.  Les  acc('s  s|iasuio(li(|ues  sont  rai'cs  el  sans  vidienee.  La 
leinpiMaluro  s'(''l(''ve  peu  un  pdini;  le  punis  reste  norinal  el  si  les  innscles 
inlercdstanx  restent  iiideiuiies.  il  n  y  a  pas  de  trouldes  respiratoires.  (Ici 
étal  se  inaintient  des  seinaines  avec  des  alternatives  (Ijkm  él(''ralion  el 
dajj^'ravalidn.  l'iiis,  ou  bien  les  accidents  s"exaf;('rent  et  preiuienl  la 
forme  aifjiK"^'  (jui  ((Uidiiil  rapidement  à  la  indit;  (Ui  liieii  tous  les  pli(''nd- 
iiK'iies  d(''croisseiit  el  la  ^iii-risoii  se  l'ait,  ce  (jiii  a  lieu  dans  la  moiti('' 
environ  des  cas.  Les  cliaiiees  de  lerminaisoii  lavoralile  auj;iuentent  avec 
la  dnn'-e  de  la  maladie;  à  partir  de  (|uinze  jours  (MI  lidis  semaines  la 
>.'in''ris(m  est  jucsipie  la  r("'^'le.  La  cdinalesccuce  est  IdiiL'ue  el  les  recliules 
ne  sont  pas  rares. 
|l'apr('s  les  |)ird<miinancessymptoiiiali(pies  on  décrit  idusieiii  s  \.ii  ieles  : 


iiii>tiii.i;s  in:  i.a  sutiiiin:  wss 

Iftitutis  at'fc  firtidntiiifs,  Irlamis  ilijsiihnijitiiir,  titiiiins  <riiluilifjiir,  Irlti- 
iiiix  imrlifl. 

I.f  It'liiiliis  tirrr  i>ni(lriiiiirs  a  polir  i'iil'ii<ii'ir  <'>M-iilirl  ir  l'ail  i|iii-  l;i 
lilosiii'f  cnI  If  |iiiiiil  lif  <li'-|iai't  irii'iailialiitiis  s|iasiiiiiilii|iirs  i-l  irina- 
iliali(iii>  iliiiiloiii'tMis<»<  i|iii  mil  l<*  raracliTc  ilt>><  iii'-\ral;:ic<s  traiiinalii|iifs, 
!.)■'•  «iiiilracliircN  |iori|)li(''rii|iii's.  il'alitirtl  |ia»a;:rrf>.  ilf\iciiiiciil  |ii-iiiia- 
iictil(-<,  ^a(:iii-iil  la  racine  ilc^  iiii'iiiliro,  |iiiis  la  iiiàrlniirc.  la  iiiii|iit'  i-l  se 
;;(''iii''ialiM'iil.  I.i'>  accès  |iar<i\\^li(|iics  oui  |i(iiii'  si;;iu'  |ii<''ciiiM'iir  iiiic 
Ncrilalilc  aiini  ti'ltiiiiiiin-,  isMic  ilc  la  IiIoniiic. 

Ilaiis  11'  h'Iiinnx  dijsfthmjiijm'.  le  s|iasiiic  |iliai'\ii;;<'' >  (l\>|ilia^i<'  —  s'as- 
«(icii'ili-s  roi'i^iiii'  au  Irisiiiiis  cl  liiciitnl  ;i  rii|iis||iiiliiiiii>  cervical.  Il  s'ac- 
c<iin|ia;.'iie  iliiiie  il\s|iiii''e  |iréciice  par  ra|ilaliNSi'iiii'iit  «in  pliar\ii\  (|iii 
eiilrahie  riicclii>iiin  ;:liiirK|iie.  Sa  •.'ra\il('' e>l  exlrèiiie. 

I.a  lesidii  ijiii  pi'dMiipie  le  It-litiuis  n'iiliiilitiui'  (tcciipe  tiiiljiino  li' 
iliiiiiaiiie  (le  l'iiii  des  iieils  crâniens,  et  ses  sxiiipli'tnies  se  Inculisi-iil 
presipie  e\cliisi\eiiieii(  à  la  lèle.  Les  iiienilires  écliappeiil  aii\  cmilrac- 
liii'es.  Les  acciileiils  iniliaiix  >>iiiit  <-eii\  du  télanns  ordinaire  :  Irisinus. 
ilvspha^iie.  raideur  de  la  iiii(|iie.  Mais  à  ces  sij;iies  s  ajonlent  dc^  spasmes 
\ioleiils  du  pliar\n\  cl  du  larynx.  <|ui  se  |)rodiiisent  ii  cliaipie  lenlalive 
de  de;:liililioii  el  rappellent  de  loin  ceux  de  riiydroplioliie,  don  le  nom 
de  foviiic  lii/droiiliiibiiiin'  aulrelViis  donne  à  celle  xariélt-  de  tétanos.  En 
outre,  les  traits  de  la  l'ace  siint  altérés,  du  lait  d'une  paralysie  l'aciale 
ipii  serait  le  svmptoine  caractéristiipie  de  celte  l'orme  Certaines  réserves 
Noiil  à  l'aire  à  cet  é;.'ard.  rasymélrie  iaciale  pouvant  résulter  de  la  coii- 
liactnie  de  certains  muscles  ipii  ferait  paraître  les  autres  paialysés. 

La  |diipart  des  cas  décrits  par  les  anciens  sous  le  nom  de  a  tétanos 
céjihaliipie  <■  ■^emldenl  se  rap|iorler  à  ce  ipi'oii  a  décrit  plus  récenimeiit 
MiiiN  le  nom  de  Irldinix  l'iscrnil.  coiiip:irant  cette  l'ornie  au  ti'-lauos  expi'-- 
I  imental  »  splancliniipie  <■  de  Itiiiot.  dont  la  porte  d'e!ilri''e  siè^'C  dans 
un  viscère  innervé  par  le  ;:rand  splanclinitpie  linlesliii.  utérus,  etc.)  :  le 
li'touitx  jiui-rpi'val  ne  ser.iil  ipiiine  varii'-li'-  parlii'uliéie  de  ce  lélanos  vis- 
c'-ral  ou  s|daiicliiiiipie. 

Ici.  l'inciilialion  est  particulièrement  longue  :  dix  jours  el  piii^: 
mais  par  conire.  une  l'ois  les  premiers  svmplômes  apparus.  r<'-voliitiuii 
cnI  d'uni'  extrême  rapidité.  siirai;.'iiê.  .'souvent  même,  avant  le  Irisinus, 
apparaissent  des  contractures  violentes  i-t  douloureuses  du  pharynx  et  du 
larynx  :  il  s'a;.'it  en  eltel  d'une  l'orme  liydropliid)i(pie.  Knsnite  sur- 
viennent le  Irisinus.  la  raideur  de  la  iiiiipie.  et  en  même  temps  les  |ilié- 
nomènes  liiilliain-s.  respiratoires  el  cardiaipies  :  le  pouls  s'accélère 
considéraldemenl.  la  tempi'-ratiire  iikuiIc  rapiilemeiit  i>l  des  crises  de 
siilVocalion  slirvieniieiil.  de  plus  en  plus  nieiiaçanles.  Kn  deux  jours,  le 
sujet  ineiirl  parasplivxie  ou  par  svncope.  avant  iiiênie  {|ii)>  les  contrac- 
tures se  soient  ;:éMi''ralisées  aux  memliri-s.  Le  pronostic  est  prestpii-  ;ihso- 
liimenl  fatal. 

Soiis  le  nom  de  Irlniitix  inirtirl.  locilisé,  ou  trixiiiux,  on  décrit  les  cas 
où  la  maladie  se  liorne  à  la  coii^li  iciion  de>  màrlinires.  l'.elle-ci  s'acconi- 


imfiiii'  tic  iliiiiliMii's  rt'i'viciilcs,  ili'  ^.'riic  ili's  iiKiiivciiiriits  di'  l.'i  U'-lc  cl 
(rciiiliai'i'iis  ili-  la  iir-^-liililiiiii.  Ccllr  tiMinc  csl  lirtii;.'iic.  iliiii-  ilr  ilriix  à 
li'iiis  hciiiaiiii-s:  i|iicli|ii<-ritis  clic  c»;!  l'-pliriniTi'  cl  ne  |icrsiv|(.  ,|iii>  |iciiil,'iiil 
un  lin  ilcnx  jnnr^. 

Rage.  — .le  n  ai  jias  à  lairc  ici  le  ilia;;ti(iN|ic  ilu  li'tanii^  :  je  ra|i|icll(' 
MMilcincnl  ijn'il  |ienl  l'Ire  lonruniln  an  ilclinl  a\cc  le  Irisnius  ilniie 
an^'ine  iililc^niiineiiNe.  irmie  ilenl  ilc  saficssc.  tlnnc  ai'lliiitc  teiM|ior(i- 
nia\illaii'c,  clc 

Il  l'aul  ili«.lin^Mcr  le  iélani.s  île  |7;i/-/;7//<//„/,/c  luhiijiir.  Dans  la  ia;;c, 
l'ini  iilialiiin  csl  |iliis  |iin;;ue,  les  spasmes  sont  cliinii|ncs,  la  l'i-siilnlion 
esl  ciini|ilc|c  cnli'c  les  accès,  récarlcnicnl  des  niàcliiiircs  est  l'acilc;  il  v 
a  lie  la  salixalion  cl  îles  cracliiitenienis.  l'ciiilanl  l'acci's  le  nialailc  s'a<.'itc, 
st>  licital,  niciiace.  Il  ii  \  a  lien  ilc  senililalilc  ilans  le  li'-laniis  ilil  livili'o- 
|)|iiiliii|ne. 

Empoisonnement  par  le  strychnine.  —  Dans  rciniiuisonnc- 
nicnt  |iar  la  sliiirluiiiir.  à  la  snilc  de  convulsions  ré|)(''l:''cs.  |iniMii|nc('S 
|iai  tontes  les  iin|iicssions.  inctnc  léficics,  sur'  le  L'-gumcnl  externe,  les 
convulsions  loiiii|ues  arrivent  à  ne  |dus  cessm',  à  se  cénnir  sans  rémis- 
sion, produisant  alors  un  l'-tal  de  conlracliire  anal()<;ne  an  tétanos,  d'où 
nne  conlnsion  pnssilde.  Le  ti-lanos  en  dill'cre  par  un  élat  île  coniraclure 
deinhiée  sié},'eanl  à  la  mâchoire  cl  à  la  nnipie.  alors  i|ne  les  coidiactioiis 
slryclinii|ues  n  alVci-tent  an  déliul  ipie  les  muscles  des  niemlii'es  inlé- 
lienrs.  ;;ai.'ni'iil  ensuite  le  tronc  puis  les  memhres  snpérieuis,  ne  pro- 
duisent jamais  de  Irismus  et  n'arrivent  ipie  projjessi veinent  à  li'tat  de 
coniraclure  permanente. 

Tétanie.  —  l.a  li'lnnir  consiste  dans  des  contractures  des  muscles 
des  exlrémilés.  capaliles  de  s'étendre  aux  m.'inlu'cs.  (|ueli|iiel'iiis  au  tronc 
et  procéilanl  par  accès  d'une  dinre  Irrs  varialde. 

l.a  tendance  actuelle  esl  d  envisa^'er  la  ir-taiiie  non  plus  comme  une 
entité  inoritide.  mais  cotnnu'  nu  symli'oine  snsceptihie  d'apparaitre  dans 
les  rondilions  étioloj^'iipies  les  plus  variées,  et  par  licnlièrernent  err  rap- 
port soit  avec  des  (lulii-iiilo.rii-dliniis  (//^eWirt'.s.  soit  avec  iiiri'  iiisii/'/isaiirr 
ijInuihiliiliT  sin-fiiilf  ^llréor-ie  par'atiryroïdieunei. 

Les  r'eclrer'ches  exp'-r'irrreirtales  démoirtrent.  en  elVet.  ipre  la  ti''lanie 
strurnipr'ive  est  due  à  la  sir|ipressioir  ronctiorirrelle.  non  point  de  la  tli\- 
l'orde,  rirais  hieir  des  glandes  paiatliyr iirdes.  .Norrrliie  d'airterrrs  attrilirreirt 
à  riiitoxicatioir  jtar'  irrsul'lisarrce  par'allrvroïdieirirc  divei-ses  l'iurrres  étiolu- 
).'ii|iies  de  tétanie  et.  notarrrnrerrt.  la  tétairie  ipi'on  olisei've  darrs  l'étal 
puerp.''r'al  et  chez  les  rroiir'i'ices  :  elle  ser'ail,  dans  ce  dei-rrier-  cas,  ciursc- 
ciitive  à  ce  l'ait  i|rie  l'hypertioplrie  drr  emps  thyroïde  ipii,  à  l'étal  Iralii- 
tiiel  s'eirectne  an  cours  de  la  j.'iossesse.  l'erait  di^l'aiit. 

La  télairie  pr'ocède  par-  accès,  cpri  éclaleirt  d'emldée  oir  sont  pri''cédr's 
de  prodr'Drrics  corrsislant  err   Irorrldes   de   serrsiliilit '■    :   rouiiiiillemeirts. 


ritOI  lll.t.s  hl    I  A  MDlIlllt. 


i'ii;:oiii'ili'<MMiifMl    ilfs    iii.'iiiis   cl    ilt's  iliii^h.    laiili-iirs    iiiiiMiilaiK'^  ;    cl 
cil    IriMiMc»    ^ciiciaiiN    :    inaliiisc    j;i''iicial,    cc|ilialal^ic.    (ic\ic    lc;icri'. 


I.  arecs  tic  ciuilr.ii  liirc  c-1 
le  syiii|i|t°iiiic  l'iipilal  de  la 
Ictaiiic.  La  ilivisiiiii  eliiiii|iie 
(Iciiiiiisscaii  CM  trois foriiics 
csl  icsicc  cla<sii|iic.  Sa  des- 
eri|iliiiii  ■•  a|i|ilii|iic  sinlniil 
à  la  Ictaiiicilc  i'aiiiillc  :  luiiis 
verrons  cnsiiilc,  d  après  Ks- 
elicrieli.  les  |iarlieiilarilcs 
de  la  Iclaiiic  iiiraiililc. 

Forme   bénigne.  \ii\ 

mains  cl  aux  |iicdN  a|i|ia- 
raisscnl  siieecs>^i\ciiiciil  une 
sensation  de  tViiiriiiilIciiicnl. 
nne  j,'ciic  dans  les  iiioiivc- 
inciits  lies  doi^'ls  cl  des  or- 
teils, une  raideur  (|iii  résiste 
à  la  \Mloiilécti|iiicsl  iloiiliiii- 
rciisc  eoniiiic  nne  eraiii|ie. 

•  .\ii\  exlréinitcs  sii|ie- 
rii'urcs.  le  |ioiiec  est  ('iicii^i- 
i|iieinent  i-ntrainc  dans  I  ad- 
duction l'orecc-  les  doi^ls 
serrés  les  uns  contre  les 
antres  se  llécliissciit  à  dciiii 
sur  lui.  le  iiioiiNcnicnt  di- 
flexion  ne  s'o|ii''i'anl  ;:ciii''ra- 
leincnt  <|iie  daii^  l'ailienla- 
tiiin  niélacai  |in-|dialaii;:iciiiic:  la  main,  dont  la  |ianine  se  creuse 
ra|i|i|oelicmclil    de    sfs    deux    liold-   exieilic   e|    iiileinc.    alVcrlc    al 


I  i\i.  ££).  ££4  vi  î£i.  —  t)i^r)irin.ilit)n  des  iii.iin»  (lan§  ii 
(«■lanîc  tl'oritfine  îiito!«tin.ile  —  diarrlirc  rlironM|ii 
iMP'  rniii I.-  tn-nt.-'ilciu  ans  (!Mi|i«lrtiTc.  l'KIH. 


n  r.i»  do 


.ai    i. 


b3»  si:. MIDI  111,11-:  iii   >)>if:Mi:  .\i:i(fh:i  \. 

rtii'inc  il'iiii  l'ôiM-  iMi  n'Ilc  i|iif  |irr[iil  la  main  tic  r.'ii'ciiiirlit'iii'  liii'si|u  il 
M'iil  riiitiiiilniic  dans  le  va;iiii.  -  Kaiilri-s  t'ois,  l'imlcx,  |ilii-  t'ni  Iciiiciil 
lliM-lii  t|ii('  li's  aiilrcs  dni^ls.  se  plan-  en  [larlic  sons  i-iix.  Ivii  (rantics  ca^, 
la  llf\itin  l'sl  plus  ^ii-iicialr  cl  plus  (iiiiiplctc  :  le  pouce,  plie  ijaiis  la 
paume  de  la  main,  es!  leciiuvcrl  pal'  les  iloi^'ls  plies  en\-nicnies  cl  si 
rmlcmcnl.  ipie  les  on^'ics  s'impiimenl  sur  la  |iean.  La  convulsinu  pcul 
n  an'ecler  ipie  le  pouce,  i.c  plus  souNcnl.  la  couli'a<'lnrc  s'i-lcml.  les  poi- 
;.'nels  se  IlécliissenI  il  son  Inm  ,  la  main  s'iiiclinaiil  i'oi'lcmcnl  en  ilcilaiis 
sans  iprmi  puisse  la  rcilicssci .    ..  1 1  loiisscaui  ilij;.  'l'27i.  "_''_' i.  •2'1't  . 

haulics  ilisposili.uis  ilcs  iloi^ls  sont  possililes.  Kscliciiiji.  ijaiis  mhi 
(■IihIiî  (le  la  tr'tanie  inl'antilc.  iléciit  :  rcNlciision  des  iloi;ils  cl  leur  l'caitc- 
ineiil  :  leur  ilisposiiiou  en  tuiles  d  un  loit  a\ec  aiidiiclioii  l'oiccc  comme 
dans  le  rhumatisme  di'loi'maut  :  la  disposition  en  "  main  de  scrilie  »;  et 
très  souvent  la  pronation  de  la  main  axi-c  llcxion  sur  le  liord  ciiliilal.  le 
pouce  raiiattu.  les  doi;.'ts  étendus  dans  leurs  articiilalions  nM'Iacarpo-plia- 
lan;;ienneset  tlécliis  dans  leurs  cxInMiiitr-s  di;.'.  •2'1'>}.  Alors  si  la  coiiliac- 
liire  s'étemi  à  tout  le  lucmiirc  supérieur,  le  malade  prend  une  atliliide 
i|ui  rappelle  la  position  du  cliien  dcltoiit  i  lisclicricli  i  :  les  liias  s<iiit  c(dli''s 
au  corps,  les  a\anl-liras  tlécliis  et  les  mains  en  pronation. 

\u\  mcmlires  iulV-rieurs  les  orteils  se  lli-cliisseiil.  se  resserrent  les  uns 
ciiiitic  les  autres,  le  |iouce  se  portant  au-dessous  d'eux  et  la  plante  du 
pied  SI'  l'i'ciis.'int  eu  lon^'  comme  la  main,  i.c  pied  est  en  varus  éipiiii:  le 
tiiollet  l'-l  dur.  la  jamlie  est  éleudiie  sur  la  cuisse,  la  cuisse  siii  Ir 
iiassin.  l'arl'ois  la  contracture  pi'i''iliiiiiiii.'iiil(' des  adiliirlriii  n  judduii  un 
entrecroisement  des  cuisses. 

La  contracture  inti'Tcsse  simullanémeiit  ou  alteruativemeut  les  extré- 
mités supérieures  cl  inlérieui-cs;  elle  se  limite  parfois  ;'i  rime  d'elles,  de 
prélëreni'c  les  supérieures. 

Les  muscles  coutractiiri'S  sont  durs  et  siiidé\enl  la  jieaii  cumiiie  (le> 
cordes  rortenient  tendues,  hans  les  cas  h'-j^crs.  le  racconrcissemeut  peut 
Faire  iléraiit.  la  (-oiitraction  tonii|ue  se  révédaiit  simplemeiit  parmi  é-lal 
de  ri;:idit''-  du  muscle. 

Il  e>t  d'ordinaire  assez  laiile  de  \aincre  la  coiiIhk  liire  cl  de  laniener 
les  meiniires  dans  leur  attitude  normale,  mais  la  dérormalion  reparait 
niissilol  ipi'oii  les  relàclie.  Souvent  aussi  les  muscles  convulsés  résistent 
aux  etl'orts  de  ri'-diiclioii.  lesipiels  sont  d'ailleurs  très  douloureux.  Iles 
lioiileiirs  spoutaiiéos,  nioilén''es,  se  nianiresteni  sur  les  muscles  atl'cctés 
fl  le  Ion;;  des  nerfs  du  memlire  eu  s'irradianl  paiinis  ^ur  le  liniii-. 

Ces  coiilracliires  |irocèdeul  par  accès,  ipii  diiiriil  de  .'i  à  |ll.  I  .'i  iiii- 
iiiites,  parfois  I.  2,  7>  heures.  La  sensation  de  l'ourmillemenl  réapparaît, 
aiinoiicaiit  la  lin  de  l'accès.  Après  une  période  de  repos,  l'ai'cès  échilc  de 
noiivcaii.  et  la  sé-rie  des  accès  coiisliliie  r.illaipie.  dont  la  duré'e  peut 
s'ét  Midre  à  i|ue|ipies  j(Mirs  et  iliiriM' UK'iiie   I .  •_' cl  7>  mois. 

Forme  moyenne.  —  Les  phénomènes  spasmodiipies.  la  douleur  sont 
plus  intenses.  Iles  sviiiptrunes  j;(''iiéraiix  apparaissent  :  lièvre,  malaise, 
inapp/'lencc.  ci'-phah'c.   Iles  contestions  passa;;ères  se  produisent  du  cc'ili' 


I IIOI  UI.K>  Ifh.   /.  I   Molli  m  .  fc3j 

tics  iiii-iiiliK-s.  lie  1,1  l'iicf.  (les  \cii\,  (li's  oii'illfs,   cl  clhv   1rs  ciirmils,  on 
iilis«M'>c  iih  ^itiillcinciil  icili'iiiiilciiN  (lu  ilos  lin  |iicil  cl  ilc  hi  iii.iin. 

I.;i  (iiiilriiiiurc.  plus  ciicr^ii|iic.  tlclnihiiil  iiii\  cxlninilis  snpci  iciiics. 
puis  inri-i'iciircs,  si-  •^ciit-iiilisc  •'iii  lioiir,  ii  l.-i  l'iicc  cl  iiiciiic  aii\  iiiiisrics 
lie  l:i  \ic  iii';:.'iiiii|nc.  Un  imlc  :iiiisi  Iji  Miillii-  I'iiimii'-c  p:ii'  le  spiismc  des 
;:iiinils  ili'iiilsilc  I  iiliiliiincii  :  hi  ciiiiti'iii'liiic  ilcs  slcrnii-i-lciilii-niiist(iïilicns. 
lies  ;:i';iiii|s  pcrliirniix.  ilc  lu  \essic.  \  l;i  lace,  la  ciiiiMilsinii  li-lanii|uc 
ciihaiiic  ili\crscs  cvpi'cssiiiiis  ilc  plixsiiHininic  en  lappiiil  avec  les  inusclcs 
alïeilcs  :  •  Si  ic  soiil  les  imiscles  de  l'ii-il.  il  en  lésnllc  un  shaltisun- 
e\tci'uc  nu  iulcrue,  i-iin\ci-;:cul  ou  ilivcr^cnl:  ilaulics  fuis,  les  niàiliuircs 
siiiil  sellées  riiiie  ciinlre  l'aiilre.  cl  la  ;;èiie  ipie  les  nialailcs  l'-prnuxeiil 
alors  ilaiis  la  parole  peu!  ilépcinli'c  aussi  ilc  ce  i|iic  la  lan;;iie  si-  prenil  ii 
<oii  loin  .  La  coiilraclurc  séleiiilanl  au  pliarvux.  la  (lé;:lulilion  csl  ;;éiiéc. 
IJlianil  elle  alVerlc  le  laivnx,  il  se  piniliiit  tous  les  acriilcnls  île  raslliiue 
lli\uiii|uc.  Ce  spasme  larvii^e.  la  (.'oulraiiiirc  îles  inusclcs  aliiloiuiiiaiix. 

celle  lies  inusclcs  de  la  poilrin 'casiiiiinciil  nue  dvs|nii'-c  plus  ou  iniiiiis 

roiisidcralile  ipii  u'esl  jamais  police  plus  loin  i|iic  loi  s(|iu'  le  diaplira;:nic 
est  mis  on  cause.  »  (  l'roiisseau.  I 

Forme  grave.  —  Kilo  lésiille  de  la  rôp'-lition  de  ces  iicoidents  à  coiirls 
iiilci  \allcs  cl  de  leur  plus  ^.'l'.tiide  inlciisile.  I.a  coiilraelnrc  est  donc  plus 
intense,  plus  ;:i'ncralisée.  plus  ii-péli'c. 

Onelipierois  elle  se  localise  à  des  ^'roiipcs  innsciilaiics.  aliiliiiniii.iux. 
pocItM'aiix.  Iiiceps,  lon^'  siipiiialciir.  aux  muscles  de  la  main  dnii 
seul  côté. 

Les  conlractnres  sont  d'ordinairo  préci'dces  et  accoinpa''nées  d'un  état 
de  pai'ésie  innsciilairc  ipii  rend  la  main  inaladroile.  la  marche  cliaiico- 
lanle  et  i|iii  peut  se  prolonger  pendant  des  mois  cl  luoiiic  saconipa^iior 
d  un  certain  de^'ié  d'alropliie  musculaire. 

Chez  l'vitfitnl.  Kschoi'ich  décrit  une  roriiie  permaucnle  ipii  ré|iouil  au 
ly|N>  di'crit  par  Trnnsscan.  cl  une  roriiic  iiitcrinittenic.  i|u'il  dit  élio 
le  plus  soiiNciil  ohseivi'c.  La  rniine  pormanculc  ou  persistante  chez  rou- 
lant. |M'nt  sininlcr  de  très  près  le  tétanos,  ainsi  ipie  le  inonlienl  plusieurs 
oliscrvalioiis  nipporlées  dans  ces  derniers  lein|is. 

On  a  é;.'alciiieul  cité  des  cas  où  celle  rorinc  de  li-laiiie  a\ait  éti'  coii- 
rondiie.  chez  le  nourrisson,  avec  la  niénin;:itc  céiélno-spinale  :  on  plutôt 
dans  lesipiels  la  niéiiiii;.'ilc  céréhro-spinalc  avait  reproduit  le  svndroinc 
I  ■laniipie. 

La  rornic  interiiiillcnte  se  présente  i  liez  des  cnlanls  enlachés  de  raclii- 
lisine.  les  plus  jonnos  aynnt  le  iianiolalies.  les  antros  ollraut  lesalléia- 
tiiins  osseuses  (côtes,  épiphysos.  diaphysos.  cic.i  de  celle  allci  lion. 

Klle  est  caracti'i-isée  pai'des  ciiiilraotiii'cs  do  coiiile  durée,  séparées  par 
de  lon;.'s  inlci'valles  do  repos  cl  localisées  siirloiil  aux  mcmhrcs,  où 
elles  provoipicut  le  <  s|i,isiiie  cai  po-pi'-dal  ».  Le  symptônie  le  plus  rreipient 
it  le  plus  cons|;int  est  le  laiyn;.'ospasiiic.  ipii  peut  être  la  seule  niaiiires- 
talioii  de  la  coiitraclnre.  I>  après  Kschericji.  I.i  loi  nie  ai^iiè.   idiopalhiipie 


h3f.  ^iMiiiiDiiiH  Dr  sysrf-Mi-:  .\i:itn:i  \. 

lin  l:irMi;:ii>i|i;iMiic  ne  M'iail  .'inlii' t'Iiiisr  iin'iinr  h'hinir  ili's  iiiiiscics  n's|ii- 
nilriii'>.  A  r:i|i|iiii  de  icllr  |)i'ii|ii)siliiiii.  il  i';i|i|ii'l|i'  ijnr  >  Inv  radiillr,  le 
liirvii;:()s|i<isiiii'  ii|i|)iir'iiil  i|iii'l(|iii't'iiiN  il;iii>  l.i  IrL'inic  ilii  iii\\(rili°'iiR- ii|ir' 
l'iitiiir*'  |i-iii-|if\ic  slniiiii|ii'i\ri  :  ipir  les  (Icsciiiilioiis  illlll'■l'il'lll'l■^  ilii  hiiyii- 
^'<is|iiisiiic  iiiiMilionnciil  des  iniilt'.'ii'lni'cs  di-s  iiiiiiiis  cl  des  pinls  avaiil 
lin  |M'iid.'inl  riirri's:  ri  i-iilin  (|iii-,  sur  .'ill  i'iir;iiil>  alli'iiils  ili>  lai'Vii<.'i)S|i.-iSMi(>, 
lia\  a  l'iiiislat''  il  luis  ii-  «  >\>^iu'  du  l'ai-ial  »  :  d'aiiln-  |iai'l.  il  d('>iiiiiiili'i> 
ipii'  dans  |iri'si|iir  liins  li-s  ras  dr  lai  yii;.'iis|iasinr  i|n'il  a  liii-iiirMiii'  (liisi'rvi's, 
on  ri'nciiiili'r  ii's  iniidiliraliiiiis  dr  rc\iil;diiliir'  du  svsli'iiir  iicivimix 
|ii''ri|ill(''lii|lli'.  raiarli''rislii|U('-'  dr  hi  li'l.inic  --siL;iics  di'  Ti  ipiissr.iii.  de 
Krli.  di-  ('.iiwiislfck. 

Ilans  la  lidaiiii'  li'  spasiiii"  lai\n;;i''  ;i|i|i;iiail  |miim  uni'  laiisc  ii'^'i-ri'. 
i|nand  rriilanl  i>sl  l'M'ili'.  l/arrrs  au^inruh'  d  iiilru^ili'  l'I  di'  ri'i'i|niMi('i', 
|iiiuvanl  sr  |iiiidniri' jnsi|n'à  <S(I  lois  ni  'J  i  liriircs,  ulliani  Iniis  li's  lirgn-s 
ilr  ;.'iavili''  jusi|u';i  ras|)liv\ir  l'I  la  s\nc(i|H'  iikiiIcIIi'.  Il  csl  |ii'iiduil  |iar  la 
l'iinliai'lnrr  isuli'c  du  dia|dua^iui'  nu  icllr  de-'  iiiii'-dii  li'Ui  s  de  l:i  i;lidli'. 
un  li's  di'iiN  il  la  luis. 

Ilans  rinti>rvalli>  des  accrs,  nu  cnnslali'  I  rxisli'urr  iln  sij,'ni'  dr  Tfoiis- 
sraii  ri  du  si^'iir  du  t'acial,  indii|uanl  un  rial  lidanoïilr  |in'>r\islaiil.  ri  |irr- 
sislanl  aussi  iiii  |iru  apirs  la  ;:nr'i'isiin  drs  accrs.  I,a  iiialiulir  diiir  ainsi 
ilr  lirnx  ;i  rini|  srinainrs. 

1,'rludr  dr  IrM-ilaliilili'  iU(''cauii|ur  ri  dr  I  r\iil:diilil(''  (''lrcliii|ni'  drs 
innsrirs  dans  la  lidaiiir  a  n''\('li'  rr\i--tiii(  r  de  plusieurs  sif^iirs  prrsipir 
palliii;;ni>iniiniipirs  dr  rrllr  allrrlimi. 

Sii/iic  fie  Trousseau.  —  Tant  ipir  l.i  iii:dadii'  nrsl  pas  Imiiiuri'.  nu 
nriil  à  vidiinli'  l'aiir  irvrtiii'  1rs  acci-s.  alors  luriiir  ipir  1rs  inaladrs  ni 
snairnl  ipiillrs  dr|iuis  *2'f.  "i(i,  4S.  '2  lirurrs  ri  davaiila^r.  Il  sullil,  pour 
cela,  dit  Troiissran.  d'rxrri-rr  niir  ('oni|irrssiun  sur  1rs  luniilirrs  all'rrlrs, 
soil  sur  Ir  Irajrl  drs  prinripanx  cordons  urrvi>n\(|ni  s'y  rcndcnl,  soilsnr 
1rs  vaisseaux,  dr  inauirrr  ;i  j;rncr  la  ciiculalioii,  arir'rirllc  nu  veineuse. 
(!'esl  ainsi  iiu'cii  excrçani  la  coiiiprcssioii  soit  sur  le  iinT  im-diau  au  liras, 
soit  sur  Ir  plexus  hracliial.  au-dessus  de  la  ilaviculc,  la  contracture  sr 
inanireste  iiuiiiédiateinnit.  |iréc('déc  de  i'ouriuillniieuls  (|ui  ni  sont  les 
preiiiiri's  syniplôinrs.  Kn  coinpriniaut  l'arli'rr  crurale,  eu  a|iplii|nanl  nue 
ji^nlnre  sur  la  cuisse,  nu  |ilns  siiupleiuenl  en  la  serrant  vi;:iiurrusniieut 
avec  les  deux  mains,  ru  cnuipriuiaul  Ir  in'iT  ■-(  iMiiipir,  1rs  spasmes 
musciilaires  sni'vieniieni  aux  exiréinilés  inl'i'i  ii'ui  i>.  (pinii|ue  avec  niiiins 
(le  l'acilité.  I.e  même  n'snllal  snliliendrait  |iar  une  irrilalinn  l'nite  sur 
nii  point  (pielconipie  du  corps,  ('.lie/  les  sujets  alleinis  de  lélanie.  les 
muscles  oui  m  ellel  une  lend.iiice  à  pri''senler  de  la  loulracjuie  s|iasino- 
ili(|iu'. 

\.f  sii/itr  ilr  C./iirosli-l;  i>{\  i\n  facial,  met  en  évidence  I  liyperexcitaliilité 
neni'o-miisculaire  de  l:i  l'ace,  lue  percussion  lé<;i're  du  facial  sur  la  jone. 
an  milieu  ilnne  li^fiie  n'uinissant  le  condiiil  aiidilif  externe  à  la  com- 
missure laliiale,  délermine  mie  conlraclinii  lirnsipie  >  en  éclair  «  des 
muscles  iiinroés  par  le   facial.    I.a   percussion    de    la    luaiiclie  Inuporn- 


iitni'iu.t:s  ht:  lA  suniuii  5:15 

r;iri;il('.  i't  Imii^Ii-  iaIitiii'  )Ic  roiliilc.  |i|'n\iM|iii'  une  cniili  .irlion  îles 
imiNcIcN   itrliiliiiri's.    IVniilal  cl  Miiii'cillici':  4-'('s|  li- siijiw  ilr  Urisn. 

Sclili-siii^i'i'  il!>|ni  il  «liM'i'il  Miii<<  Ir  nom  ilt-  «  ItriiiiilmiKiiiiru  •<  nn 
>ipnc  i|nc  l'on  olilii'iil  li>i'M|nc  l'on  i-clr\f  cl  ipion  llfiliil  t'orli-nn-nl  >ni' 
II'  Ironr  li-o  nu'inliii's  inl'éi  icm»  inainli-nns  rn  fxicnsion  ;  il  >.c  |troilnil 
alors  i'a|iiiifnh'iil  niu'  lonliarlnii'  ilrs  inoxlrs  dr  1,1  janiln'  nn-llanl  le 
|iii'il  i-n  >n|)inalion  l'on'éf. 

Kniin  il  i'\i>lc  ilan^  la  Irlanic  nm-  li\|ifii'\ilaliililc  i-lrt  li  iipic  ilis  ni'i  Is 
il  ili'>  iiiii-.rli's  MIT  lai|Ui'lli-  Krii.  (lliwosli-k.  Srhnil/r.  oiil  allin-  I  alh-n- 
lioii  v\  i|ni.  la  ili-rnièi'i>  siiiioiil.  ont  nnr  v'i'<°i»il*'  iin|ioi  laini'  ilia;^nosli(|iii-. 
{  Vo\.  Sfiniiiliitiir  ilv  l'f.rriluUiiili'  l'IfcIrKjiif.) 

1,1's  l'i'Ili'M"»  >on|  ronsciM'-s.  soiixrnl  exalli''^.  l'i'iiilani  les  ai'rrs.  il> 
iwinml  rlir  iliniinnc-,  al>><i'nls  on  i-xa^irirs. 

i.'iiili'lliui'nii'  l'sl  inlarli'.  i.i-s  oi-;;ani's  des  M•n^  pri-si-nli'iil  iii'>  Iroiiltli'x 
inronslaiits:  imiililii-ations  iiiipiliaiirs.  iliniiiuilion  ilr  l'aniili'-  \i- 
^iii'lli',  l'Ir.  :  li's  innsrlrN  oiiilain'>  !•!  |p.il|ic'iiiaii\  |iarliri|ii'iil  i|iii'li|urrois 
an\  aiTi's  (li>  roiilr.-irlnri'. 

I.a  -«fnsiltilili''  |iirsi'nli'  aussi  (li'>.  lioiiMc^  xariahlrs.  (hiln-  li's  l'oiirinil- 
It'ini'iils,  li'><  |iii'olciiuMils.  ri>n;:oui'ilisM-nirnl.  Ifs  ilonlcnis  i|iii  arroni- 
pa^ni'iit  li's  roiiti'arliiri's.  on  oIisitm-  iiailois  ili-  riiv|ioi'>llii'-sir  lai'lili-  l'I 
•  i'aiilrrs  lioniili-s  ipii,  vraisiMiililalili-nicnl.  ri;lrvi-nl  ilc  l'Iiysir-iii-  :  liénii- 
ani-slliésic.  iiv|ii'i'<'slhi'sii'  nnilatérali',  anosllirsii-  des  niiii|iiiMisi>s.  Kiiliii  il 
i'\isli'  soincnl  ilc  la  siMisiliililT-  à  la  pn-ssion  ili's  apopliNscs  i''|iini'nsi's  l'I 
ili'N  ni'i is  an  nivi-an  ilc  li-nr  rnu'ij.'rn«'i'. 

An\  lionlilfs  (i'opliii|ni's  i-l  vasoniolcni's  si-  lallai'JM'Nl  :  ili--  ponsséi's 
il  lii'i'pi's.  iliirlii-aii'i':  ili's  sni-nis  aliotnianics  à  l'oi-rasion  ili's  arci's;  nn 
œilèim-  parlii'iilii-i'  sur  li*  ilos  iln  picil  rl  ili>  la  main,  nin-  nni^^i'ur  suliili- 
l'I  inli-ii>-i'  ilr  ri-xlri-mili'  ii''pliali(|ni'  an  niomi'ul  ili-s  acii'-s. 

I.  l'piirpsir  prni  roiniiilrr  aver  la  li'ianii'.  la  préréilanl.  si>  romiiinanl 
a\rr  i>llf  l'I  lui  snr\i\anl.  dans  U>s  \ioli>nts  acres  ili>  Iclanic  on  |icut 
oitscrvi'i' lies  atlaipics  cpilcplil'urmcs  :  convulsions  (oniipics  cl  c|onii|ncs 
^.'l'iici'alisccs.  aM'c  pci-|c  ilc  connaissance  el  pcrioile  de  coma. 

i'andi^  ipic  elle/  l'ailnllc  les  ciin\ulsioiis  ne  se  iiionlrenl  i|ue  raiemcnl 
el  seiilemenl  dans  les  rormes  graM's.  chez  reni'ani  elles  soni  IVi-ipienles. 
lont  pal  lie  du  cadre  iioinial  de  la  maladie,  même  dans  >a  rorme  lieiii<.'iie. 
Klles  app.'iraissenl  à  l'occasion  des  accès  el  ne  dill'érenl  en  lien  de 
I  cclampsie  oïdiiiaire. 

Iles  houilles  \iscérau\  apparaissenl  dans  les  cas  j;ia\es.  le  pouls 
ilexienl  ia|iide  el  la  dyspiii'e.  ipii  Irailuil  les  spasmes  des  mnsiles  irspi- 
laloire»  el  reii<.'ouemenl  pulmonaire,  peut  prendre  un  caraclère  mena- 
canl.  Ilii  signale  aussi  la  slraii^'iirie  par  spasme  du  col  vésiral:  el  d'une 
manière  Iraiisiloire.  de  la  polviirie.  de  la  ^'Ivcosnrie.  de  ralliuminiirie. 
I.i  lempèralnre  ^.'énérnlemenl  peu  modilir-e,  ne  s'élè\e  ^iièrc  au-dessus  de 
."S  ile-ii's. 

Kvohiliiin.  —  La  dnive  des  accès  \arie  de  i|uelipies  minutes  ;'i  ipiel- 
ipies  lieui'es.  et  leur  nomlire  es|  exlrèmeuieiil  \arialde  ainsi  i|ue  la  diiréi' 


:.:w  ■'/  Mini.uiiii:  ni'  .s)>//r.i//  .\i:iii  i:i  \ 

<lt>  l.'i  iiiiil.'iilic.  I.:i  Irl.'iiiii-  |iriil.  i>ii  l'IlVl.  lie  «liirci'  i|u  un  juin  .  ni.ii-.  rlli' 
|ii>iil  iiiissi  SI'  pi'iiliiii^rr  |iiMiil,'iiil  (les  mois  cl  im'-inc  ili>s  iiiiiu'cs,  l.i  ivjiôli-  ■ 

liim  lies  iici-t's  se  l'.iiNaiil  Imi jiMii's  il    riicriisiuii  ili's   iiiôiiii's  (•iiiiscs  i^i'iis-  ■ 

M-sM>,  l.'irl.'lliiiiil.  |.,-i  rorilli'  niMiiiHinr  iliirr  ilr  i|il.'ill'C  :'i  i|iliii/i'  jniiis  ri  m- 
li'i'iiiiiif  |i.'ii'  l:i  ;;iir>riMiii.  :i\rr  |iiissiliilil('-  ilr  ircidiM's. 

La  ^iii'>i'isiiii  rs(  hi  n'-;;li>.  l.(ti'M|iii'  la  iiinrl  Miixiciil.  l'Ilr  «"^l  le  ii-siiilal 
siiil  lin  lai'\ii;;i>s|>asiiir  nu  ilc  ir-rlaïuiisii'  rlir/  iVnraiil.  soi!  ilc  rasjilivxir 
|iai'  s|iasmr  ili-s  iniisr|i>>  i  rs|iii'alnit's  rlir/  l'ailullr.  l.i's  roiiui's  <;rav('s 
Miiil  la  (l'Iaiiir  par  iiiyNiriii'iiii'  ii|ir'rali)ii'c  cl  la  Iclanii'  ^aslrii|iir. 

Les  l'oniirs  cliniiiiics  ilc  la  li-laiiic  iliMi^cnirnl  iiilci'|iir>ir'rs  par  les 
iiiiliMii's.  nul  l'Io  classi'i'S  par  (Min  ru  Imnirv  |;i|(  iilr.  In^iaci',  rriislc.  t  iiiii- 
lunni'.    piiilnn;.'i'T,   j^ravi'.   I  :i  Ini  nir   Lilciili.  iililit'c  par  les  aulruis  allr- 

inaiiils,  pniirrail  iiavnir  am  m \|ii  (•■-siimi  i  liniijui'  spnulaiii'f.  rt  ou   uc 

l'i-i'oiiiiailrail  snii  cvislciin' ipic  par  la  t'niistalalinii  ili-s  si^'iirsilo  i'iivpcr- 
i-M'ilaiiililt-  iirurn-iiiusnilairi',  <'ai"irir>ristii|Ui-s  ili>  la  It'-lauir.  U'aulri's 
lois.  Il'  lai  yu;;n>pasiiir  Iraiiiiirail  seul  Ir  syiiilrniiie  lalriil.  rt  uiriiir. 
piiiir  rrriaiiis  aulrurs,  la  trlaiiir  lalrulr  m-  rrurniilrrrail  ilaiis  Iniis  1rs 
ras  ilr  larvu;:nspasuir. 

Valeur   sémiologique   et  pathogénie  de  la  tétanie.   —  La 

(('■laiiir  prill  -.'oliNri  \it  rlir/  ilrs  slljrls  saiii^.  V.Wf  sr  inoiilir  a|nr->  (Ir 
prrfririirr  ilaiis  Ir  srxr  iMa--i  iilii:  ri  clir/  Ir-.  Iinuiiiirs  jruurs.  i;i''iirra- 
li'Uiriil  ilrs  luaunuvrirrs.  \i\;iiil  daii^  lr-~  <.'rauils  rruirrs.  La  iiialailir 
apparaît  vnlniilirrs  m  lii\('i  il  ;mi  |ii  inli'iiip^  pnnr  ilispaiailir  m  l'Ir. 

La  /oniic  iiifiiulilc.  ipii  a  pi  i--  iiin'  ;:i;iii(lr  iiiipnrlaiirr  ir--  (Iriiiirirs 
aniuV's,  s  (ilisrrvrrail  rliiv  dr^  riilaiijs  ;i;:('^  lir  Irnis  iiinis  à  linis  ans  ri 
prrsriilaul  i;rui''i'alriiiriil  lii^  sij^^nialrs  dr  larliilisuir  l'i-rrul  nu  anririi. 
nu  liirii  li'lal  rnuslilnliiiniii'l  ilil  l\  iiiplialnpir.  I.r  ii'dr  pinvinalriii  dr  la 
ilriililinu  rst  ilisriili'. 

l'ariili  1rs  raiisrs  nrrasiniiiirllr>  m\nipirrs  iriiinlinii  \  i\r.  i;i  aiid>  rlluiis 
iiiusi'ulairrs  .  Ir  fruitl  siMiililr  avoir  un  rnir  indisnilalilr.  Iiidrpriidaïu- 
iiirul  d'iiiir  siirir  do  prrilispnsiliou  nrrvrusr  lir-n'ililaii'i'.  qui  l'riail  ('■clnrr 
la  uialadir  rlirz  plusiriirs  rnlauls  dr  la  lurinr  raiiiillr.  nu  a  si^uali-  drs 
rpiiir-iuirs  dr  Irlanir  dans  rrrlaiiirs  a;;j;lniiir'ialinus  :  prisniis.  Iinpilaiix. 
rroirs:  la  rnula^'inii  iirrxriisr  piiiirrail  rxpliipirr  rrriaius  dr  rrs  laits  ri 
r"r>.t  <urtnii|  dans  drs  ras  sriiililalilrs  ipir  Inii  dnil  sr  driiiaudrr  --i.  au 
lirii  dr  Irlanir  vrritaldr.  il  iir  s'a;.'il  |ias  dr  rnutrarlurrs  liysti'-i  iipir-. 

.\\aiil  niisrrvr  plusiriirs  ras  dr  Irlanir  rlir/  drs  nniirrirrs,  Tiiiiissraii 
drrrivil  la  rntilrarturr  rliuiualisinalr  des  iinurrirrs.  Il  l'Ialilil  riisiiilr  ipir 
iiiiii  sriilriiiriil  rallailriiiriil.  mais  aussi  la  iiiriistrualinii.  l'i'dal  purr- 
prral.  la  ;;rossrssr  sniil  rapaldrs  dr  la  piiiMiipirr.  Ou  la  si;^iialr  aussi 
dans  1rs  aIVrrIiniis  iilrriiirs. 

l'iir  drs  railsrs  1rs  plus  rrr>i|Ui*lltrs  di'  la  h'Iaiiir  ii'sidr  daii^  nnr  .illi'ia- 
lion  i'onrtionnrllr  du  tiilir  di;.'rstir. 

C.lirz  rrurant,  Ir  rnlr  dr  la  diairlirr  sonvnit  invnipir  dans  IV'linln;;ir 
dr  la   Irtiuiir  serait   disnitalilr  pour  l'.silirrirli,  i|iii  nr  la   pas  rotislalrr 


I  nul  m  h  s  m  /  i  sutiii  ii  i 


il.iii>  les  iiiiiiil>ri-ii\  ('ii>  tic  lu  roi'iili'  lie  li'-iaiiif  <|u  il  ilr-<i;:nr  s(iii>  le  iniiii 
lie  t'iii'iiif  iiilci'llliltcillf  a\f(- liil'\li^ii><|iii<>liii-.  (Iii  l'Ile  .'iil^oi  I  iiiilin-iiri'  ilr 
lii  i'iiii'<li|i:iliiiii.  itfs  jisi'iii-iiii's. 

Illif/  r;ii!iillr,  l.'i  ir-l.'ini)-  M-  iiiiiiilrc  ii  I On-iisimi  <!<■  \<ts  inlcNliii.inx, 
iriiilliiiiiiii.'ilioii  ilr  riiilfsliii  cl  Mii'Ioiil  ilcN  ilianlii'C'^  iiliuiiil.'iiilcN  cl 
l'clicllo.  I.:i  li-ltniir  ijiislriifuv  >c  |-:ilhiclic  lialiilncllciiiciil  /■  l.i  ilihilalinii 
<lc  l'otoiiiac  -  kiisMiianl  lISC)!!).  Hoiim-icI  et  |lc\ic  ilS!)-.>i.  I  leiiicr 
ilS'.M'ii.  Alliii  (I.S'.M.ti.  Cnisiiinw  iltMIDi.  —  l'ar  ililalalioti  de  l.slMiiiac.  il 
l'aiil  ciiletiili'c  ici  celle  i|iii  csl  tliic  à  la  sli'-iinse  car,  Mir  iIcn  iiiilliers  de 
Niijcis  allcin's  de  dilalalimi.  Miii\eii|  Ires  accusée  de  resliiiiiac.  d'(ii'i;:iiic 
iif\ni|iatliii|iic  iaiiv    ;;asli(i|iallics    -      i|iie    j'ai  idiseivés  de|iuis  une 

\in;:laiiie  d'aiiiiées.  je  n'ai  jamais  «discivé  de  syMi|iirinies  de  lélanie.  La 
li'-lanic  d'tii'i^'iiic  ^asli'ii|ne  ne  se  xoit  i|nc  dans  les  dilalalinn-^  dOluniac 
|iar  si '■iiose  iii';:ani(|ne  du  |i\liii-e.  cl  lieauc<Mi|i  plus  siMueiil  dan><  les  >li''- 
noses  cicalriciclles  C(>iisccnli\e>  à  nn  iili'cie  |t\li)rii|ne<Mi  ju\la-|i\liirii|uc. 
i|ne  dans  le  cancer  dn  |i\liH'e.  Iiiiu;:el  a  cejiendanl  di'ciil  une  Iniine 
télanii|ne  dn  cancer  de  I  eslnniac,  dans  lai|nelle  la  Innienr  |i\l<ii'i<|ue 
se  dévelii|i|N-  insidieusenieiil  el  ne  se  liadnil  |iai'  aucun  svin|iir)nie  l'iinc- 
liounel  avaid  ra|i|iai'ilii)u  de  la  h'-lanie  ijui.  au  |ii'eiuier  abnid.  seniltle 
|iriniili\e. 

le  mécanisme  de  la  lélanii'  ^a>li'ii|ue  a  l'I '•  di\ei>emenl  inlei|iivlé.  l.i'S 
uns  iin'iiminenl  la  di'-slndialiim  dn  san<.'.  lesultanl  de  ralioudain'c  et 
de  la  rc|ii'-lilion  des  viMuissements  d'un  li(|nide  séci'i'-lé  par  les  glandes 
^.Mslritjucs  iKns>mauli:  d'auties  en  md  l'ait  un  pliémunéne  rcllexe  par- 
tant de  l'esltunac  dilaté  ili.  Séei.  Un  a  aussi  admis  i|ue  la  tétanie  gas- 
Iriipieest  ;.'i'-ni'-ralement  due  à  nu  |diéiiiinièiie  d'intoxicatiiin  |>ar  lui  pro- 
duit tii\i<pii-.  tét  ini^'èue.  dt'>\idiippé  dans  les  iu^'csla  eu  sta;:uatiiin  dans 
I  estomac  dilaté,  el  pour  la  t'iM'matiou  duipiel  Itoiiverel  et  l>e\ic  l'on!  iutci- 
\euir  une  iivpersécri'-tiou  clilorli\di'iipie  pei'manenle. 

Les  iiuiltiilirn  iii/fi-liciisrs  à  l'occasion  desipielles  peut  a|iparailre  la 
lélanie  ont  lialiiluellement  une  localisation  intestinale:  lièvre  Ivplioïdo. 
dvsentei-ie.  choléra.  Il'auti'es  aj^issent  sans  donle  par  rintoxication  ).'éué- 
i'ali>  ipi'elles  déterminent  :  rou^^eole.  scar'Ialiue.  variole,  rliumatisme. 
malai'ia.   iullncnza.    etc. 

La  nndiipliciti'- el  l'inconstanci' des /cx/o»(a-  iicvmixfs  idiservé-cs  dans  la 
tétanie  liivperémie  méningée,  méningite,  mvélile.  ramollissenn-nl.  sclé- 
l'osi'  médnlliire.  pidiomvclile  des  ctu'nes  anti'-rienres.  etc.  |  permetlent 
d'at'tii'mer  ipie.  lorsipi'idles  exisleid.  elles  smd  sccondaii'es  ou  contin- 
gentes. La  lé'tanie.  étaid  le  pins  souvent  passagère  et  curalde.  ne  semlile 
pas  compor'ter  de  It'-sions  aussi  prol'ondes  ;  et  on  admet  volontiers  rirr'ita- 
lion  ou  en  tout  cas  nue  lésion  superficielle  mais  étendue  du  neuroin' 
moteur  pi-ripliériipie. 

(jui  donc  agit  sur  ces  ue(n'on<-s?  Kassavitz,  (jui  atliilme  la  lélanie  an 
racliilisme.  croit  à  luie  in  itation  lio-  centres  neixeux  coi  hcaux  par  lliy- 
pen-mie  osseuse  et  méniugt'-e:  c'e^l  là  une  pure  livpotlièse  san^  preuM- 
nu  iioi'  à  ra|)pui. 


\ 


;,V)  ^1  MKii.niiii-:  hi  sysifcMh  \i:nn:i  x. 

I.ii  tiMjiirili-  (Ifs  ;iiil(>iii's  iiiliiicl  i|iii>  lii  Irliiiiic  est  |ir>>iliiili'  |>.ii  iiin- 
iiilit.riniliini  ('\i'rc;iMl  siiii  .-ii'lidii  siii-  t'n'liiiiis  rltMiiciils  du  s\>Iimiii'  iici- 
M>ii\.  Cl*  roli'  ili>  riiiloviciiliiiii  «-si  iiiiliM'Ml;il)l(>  |i(inr  l.-i  Irliiiiii'  i|iii'  I  on 
iilisiTN.'iil  .'iiilicriiiN  l'Iifz  li's  siijcl>  ilr\riiiis  iin\(nl('-iniili>ii\  à  la  Miilr  de  ■ 

ri>\lir|i.'iliiiii   Inlalr   du   coi'iis  tlivroïdi-   [iiiii.nnlriiir  niirniloirr  i\c  \U'\i'i-  1 

diin.  On  sait  du  ii-sh-,  aujonid  liiii.  (|iic  r'rsl  l'alilaliiiii  des  glandes  |iar,'i- 
lliMiiïdrs  cl  iiitii  ('(die  du  riii|is  lliyi'oïdc  (|ui  pioduil   la  Irlaiiir. 

Ki's  ifclitTchc^  rcccnli's  iVanasa.  Ihiivit-i  )  iicriui'lli-nl  eu  rllcl  dincii- 
luiiiiM'  dans  la  |ialliii^<''nic  di'  iclli'  all'crlinu.  riiisuriisaiicc  jtai  alliyi  nï- 
dii'unr  cl  li>>  tiiiulilcs  l(i\i(|iii'^  ipii  en  irsullciil.  Ou  sail  du  rcvlc  di'|Miis 
les  travaux  de  lilcv.  ijih'  I  alilaliou  des  |iai°atliy  l'oïcUïs  di'tci  iriiiir  |iatiiii> 
tliiv  riiuuiuii' l'I  dans  ccilaincs  csiit-ccs  auiniali's,  des  syui|itiiiiii  ^  li'la- 
uiijuis  >;ravi's  et  suuNcnt  iiinitcls  (Ictauic  du  uiyxd'dc'ino  oiHMahiii f  . 

Sau>-  nier  (|uo  ccrlaius  cas  icicvcul  d'une  iidiixicatiiiii  d'iiiifiinc  dij^cs- 
li\c  un  inlcclicusc,  Ksclicricli  latlaclic.  alliihnc  plulùl  la  lclaui<- inlanlilc 
à  uucdvsciasic  fjcucialc,  rcsullaut  diin  liouldc  ilcs  ccliau^'cs  iiilcrslilicls 
|ii'(iduil  par  i\o  tuauvaiscs  cundilions  liy;,'ii'-iii(|ucs  (air  vicie,  lit^'cnicul 
iiisaluhrci.  Celle  dvsirasie  e\|ilii|uerail  <es  cuïucidences  morbides: 
racliilisMU',  Vlal  l\ui|ilialii|ue.  h'Ianie:  sou  reteiilissenicul  sur  le  sysièine 
nerveux  parliculièreinenl  iuipressionnalde  de  ces  eid'auts  provo(|uerail 
une  exaj.'(-ration  anormale  <li-  sou  excilaliilile.  c'esl-à-dire  le  syndrome 
li-lauie. 

Cl'  -      Contractures  dans  les  névroses.        Contractures  fonctionnelles. 

Maladie  de  Parkinson.   —  Contracture  parkinsonienne.    —    Hien 

(juc  la  maladie  de  l'ai  kiii  von  ne  sujl  cet  lai  m  m  ne  ni  pas niAroNC  cl  (jih'. 

(iaus  celle  all'eclion.  laliseuce  de  lésions  appri'cialdes  de-  c  i  iilres  ner\enx 
é\oc|ue  l'idée  d'mie  moililication  des  rouclions  de  ces  (entres  pai'  une 
cause  humorale  ou  j;landulaiii'  ipielcompie,  j'e-liinr  (|iie,  pour  le 
momeul  loul  au  moins,  on  peul  re<;ai'der  la  coiihiH  Inic  ili'  I  i  maladie 
de  l'arkinson  comme  élanl  di-  nalnie  l'omlioiniidle. 

la  maladie  de  l'arkinson  s'accompa^;ne  de  rij.'idilé  mn-i  iilaire  (pii.  dans 
cerlaines  l'ormes  Irusles,  où  le  Ireuddemeid  l'ail  ili'l'anl.  |ienl  à  elle  seule 
<'onsliluer  lonle  la  maladie.  (Vo\.  Tmiihlenii'iil  'Unis  lu  tniilnilir  ilr 
l'nrkiiistiii.) 

Celle  laideur,  devenue  permaueule.  iinpo-r  au  imp-,  ri  ;ni\  niemiires 
lies  alliludes  parli.-nlières.  Iforiliuaire  la  léle  est  lorlement  inriinre  en 
avaiil  el  coimne  lixée  dans  celle  position  llij;.  'ilô, 'Jl  4.  'Jl.")!.  Aux  mendires 
inlV-iieiirs  la  ri;;idili''  est  (|uel(piet'ois assez  priimmcée  poiu'  leudre  la  marche 
des  plus  dilliciles.  Celle  eontracliire  imprime  clie/  ces  malades  une  alli- 
Inde  spéciale  lin  ironc  el  des  memhres.  (Voy.  ScniioUiijic  ilr  raltilndc.) 

\m  ipieslion  de  l'ét  il  de  la  l'orce  musculaire  dans  celle  alVection  a  été 
assez  disi  ulce.  D.ins  des  recherclies  laites  siii-  des  pîiikiusonieus  de  mon 
service.  Mlle  ItvlelV  i  l'.MI'.li  a  monlré  ipi'il  existe  une  noialde  dill'érence 
dans  la  force  de  ces  malades,  suivant   ipiils  ell'ecinent  un  travail  dyna- 


inorm.fs  hf  i..\  Murii ii i  m 

iiii(|iir  (III  s|;ili(|iii'.  I  itrsi|ii'iiii  |iiirkiii>>iiiiicii  i-m'iiiIi-  un  iihmim-iiumiI 
Miliinliiii'c  |iiiiii'  ili'-|i|;iri-i'  un  M-;;iiirMl  ilf  iiiiMiiliii-,  -  -  m-i'iit  hi  iii.iiii, 
lli-rliir  rii\aiil-lii'a->  sur  le  lirii>  -  liii'M|n Vu  il'.nilD'N  Iitiiu-s  il  •■iVi-iliir 
un  traMiil  <•  il\n.'iuiii|ur  »,  lii  l'ui'i-i'  iiinsnilairi*  |iar.'iil  nclli-iiu'nl  allaililic. 
l'ai' l'iiiilt'i'.  lui'M|ii'iiii  sc^^incnl  ilr  inciiilii'i'  a  l'Ir  mis  ilaiis  iiiir  |)<)siliiui 
i|Ucl(-iMii|uc  |iai'  Ir  suji-l.  (-••Ile  |iiisiliiiii,  ti-tli-  alliliuli'  |H-iit  i-lic  inaiiilciiU)' 
li\r  —  travail  s|atii|uc  —  a\ff  uni"  IVirci'  inux'iilaiii'  lirs  yramlf.  I.ii 
ilaiilri-s  Icitncs.  un  pi-iil  iliic  i|ni-  cliiv.  les  sujets  atteints  de  nialailie  <lc 
l'arkiiisuii.  la  ciinlrai'liun  innsnilaire  ilviianiii|iie  est  atVailiiie.  laiulis 
iliii'  la  cuiitiactiuri  iiiusculaire  stalii|ue  est  ruiiseivée. 

La  laiili-iir  niiiscnlaire  ilaiis  |,i  lualailie  de  l'arkiiisuii  est  iiidiiiiitaliie- 
ment  durij^ine  iiervi-use.  mais  je  le  iv|ii''li',  nuiis  ne  saviiiis  eiicure  rien 
sur  les  eanses  t|ui  la  |iruduisent.  |lii  reste  ranalumie  et  la  |ilivsiu|ii^ie 
|i.illici|i>:;i(|ui'  de  1  elle  alVeetiun  sunl  encuie  tuntes  entières  à  faire. 

Contracture  hystérique.  —  La  conliaeture  liystéiii|ne  |ieul  alleitei 
tuns  les  mudes  :  ennlraetnre  muiiuiiiiiseuiaire,  i-uiitraeture  |iai'lielle, 
ui'en|iaiil  un  ;:i'uii|m-  iniiseulaire,  un  se;.'inenl  de  meiulMe.  un  meuilire 
—  eonlractiire  m(ini>|di'';:ii|ue  —  nu  |dusieiirs  meiiilires  —  eonlraetnre 
iir-mi|d)'-^'ii|ne,  |iaraidé^ii|iie.  (|iiadri|dr-;^i<|ne. 

Klle  a|i|iarait  après  une  atlai|iie  eiuiMilsive,  a|irès  un  tranmalisiue, 
en  lin  mol  a|irès  une  émotion  ou  nue  exeilalion  i|iieleoii(|nes.  jt'aiitres 
l'ois,  mais  la  eliosi-  esl  lieaiieoup  plus  rare,  elle  survient  sans  eaiise  delei- 
miiiante  nettement  appreeialde.  Klle  penti-lre  la  première  maiiit'eslalinn 
ap|iariMite  de  la  névrose.  Mais  ici  onnire.  lanaivse  iisyeiiolo^iipie  du 
sujet  iiKudre  ipi  il  y  a  eu  une  eanse  i'>moli\e  antérieure.  Kiiliu  paii'ois 
elle  snceède  ;i  une  |iaraiysie  llasipie. 

Son  début  est  snltil  on  rapide,  et.  d'einidi'e  ou  liés  vite,  elle  alteiiit 
son  iiia\imniii  diiitensité.  La  ri^'iditi-  peut  être  extrême  (>t  inviolalile 
(ti;;.  ■J-.'(i.  •.>-JS  et  •_>'.'!•),  et  se  dislin;.'uer  ainsi  de  la  rigidité  île  la  loiitiae- 
liire  de  eause  or^'aniipie.  i|u'on  peut  ;.'éiiéraleiiient  vaincre  au  moins 
partiellement.  Klle  peut  entraîner  des  dérorinations  excessives  (|ii'il  est 
rare,  même  impussilde,  de  rein-ontrer  en  tout  autre  cas  di;.'.  'i'JSi. 

|)ans  le  cas  di;  contracture  du  membre  supi'-rieur.  lavant-bras  est  plus 
ou  moins  lléclii  sur  le  l)ras  iti^  'J-'lli,  |dus  rarement  on  obstM've  iiik-  coii- 
tiacliirt' en  exiension  di^'.  'J'iS).  Dans  riine  et  l'autre  variété,  les  doi-zls 
sont  né'chis  sur  la  paume  de  la  main  li;:.  'J'JSi  et  l'atlilnde  ordinaire  est 
celle  du  poiii^'  l'ermé'.  parfois  même  accoiiipa;:née  de  Mexion  du  pui^'iiet.  Le 
poin;.'  fermé  avec  lloxion  dm-sale  du  |ioi^'net  est  beaucoup  pins  rare.  Ilaiis 
le  cas  de  coniractnri'  des  membres  infi'-rienrs,  l'attitude  ordinaire  est  celle 
lie  rexleiisioii  forcée  avec  éMpiinisme  parfois  excessif  des  pieds  el  llexion 
|)laiitaire  des  orteils  i  ti;.'. '2'2Ni.  ilabituelli-miMit  le  pied  |M'<>iid  la  position  de 
xariis-éipiin  ili^'.  '2'ln.  D'autres  fois  dij.'.  'ITAt  avec  une  llexion  excessive 
des  orteils  on  peut  observer  un  pie(l  talus.  Fjilin,  si  dans  les  membres 
inférieurs  la  coiiti'actiire  en  extension  est  la  rè;.'le.  on  peut  parfois  reii- 
coiitii'r.  la  cliose  est  cependant  lare.  la  coiitrnctnre  en  llexion  ilij.'.  'l'iiî). 

l'arini    les  coniracinres  des  meiiibres,    i|   l'n   fs|   iim-  ijni,    p.ij'   sa   fié-- 


-1  Mioi.nun:  1)1  sysii::.\ti-:  m  /ii/:i  .\. 

(|iii-iii'c  rrhilivr  ri  les  cniMiis  ilc  dia^iinslir  :iii\i|iii-llrs  cllr  |ii-iil  roiiiliiiri' 
si  on  l'sl  iiisiiriisiiiiiiiicnl  |ii'r\ciiii,  ilnil  r>li'i<  iiiciitiDiiiirr  s|ir'i'i:il('iti('iil  : 
l'es)  |;i  i-it.riiliiii'  lii/slrrii]iii\  (iuilsr-i'tllivc  im  iinti  l'i  iiii  li';iiiiii;ilisiiit'.  In 
iliiiiliMir  ili-  l:i  jiiiiilni'f  iiii|ii'iiiic  an  iniMnlirc  inlrrirur  niic  allilmlc  |mim- 
\anl  sinuilcr  cxaclfinfiil  relies  i|r  la  rii\,ilL:ir  ilr  raii^r  (n-;jaiiii|iir.  Il 
rxistr   nn    larrtnircissriiinil    ;i|i|i,irriil.   Ir    inrmliii'  rs|   rii    adiliirliiin  ri 


>'lg.  i5>.  —  l^ilXl'i' l"l  '    hi-li'l'iM In  ni'iiihn'    iiil.'iinii    dioil.    |i.>l'   .irllil  mI^i>'    <Iii    l'i'Iiiiii,  d.'ltailt    de 

qullon»  moi»,  eUfi   uiiu  fiiiimc  Ji'  ItliiIc  it  un  ;iiis.   I'js  il'aulrc»  sjiii|>lijine>  d'hyslOiio.  Dispa- 
rition (!<'  la  runiracliire  aprit  iiuinie  juim  d'isoluiiienl  |S;il|>£li'ièrc,  lUOU). 

roliilioii  rn  ilcilans  ((i^r.  2.V2,  '2">"i,  2r»4),  d'anlirs  fois  lo  nirnilm'  est  nm- 
liarlnrr  rn  riiliri-  et  sr  plarr  dans  li-xlrnsion  diirrU'.  I.r  suiri  niairiir 
en  lioilanl  roniinr  dans  Ir  ras  dr  véiilaldr  Irsion  arlirnlairr.  On  pont. 
du  rrsU*.  obsrivrr  rlirz  1rs  liyslrrii|nrs.  à  la  snilr  d  ailliialf^irs  dr 
divrrsrs  joininios.  drs  riais  drroniracini'r  variables  :  l'rsl  ainsi  (|nr  dans 
rnrlliral;,'ir  dn  ^'rnon,  ronunr  dans  rrllr  du  rondr.  1rs  inmiliics  soid 
phr-  on  inoin»-  llrrhis  (lij;.  'l'Ut).  Kii  d'anlirs  Iriinrs,  rlirz  Irsinstrriqnrs, 


I mit  HI.HS  ht:  /.  I  MDiil  lit:  bU 

IcN  iliiiilcni  •>  (li'N  jiiiiiliiics  |MMivi'iil  |ittMliiiii'  lies  nlliliKlrs  vicinist's  liiiil 
;i  l'ail  :iiialii;:(ic>  a  ii-lJo  ipii  sr  iiiiiiliiisriil  ilaiis  lf>  xi-iilalilo  aillinli-s 
le  iiia^iiii>lit'  ililli'-iciilic!  rs)  iju  ri-s|i-  liiiijiuiis  ratiic  a  l'-laiilii'  |iii'  IV\a- 
iih'ii  tif  la  jiiiiiliii'f  —  l'ayoïiN  \  <■!  nari'iisc  *-hliinir(ii'iiiii|ii<\  Il  iic  laiil  |iaN 
iiiiltlii'i  i'c|iciiilaiil  i|iii-.  à  la  liiii;:iii>,  <lii  lail  ilc  riiiiiiii)liili>aliiiii  iln 
iiii'iiilirc.  il  |inil  MirM'iiir  de  l'aiikNliisr  lU's  jlliMllM'l■^.  (icllc  aiik\liisi-  |iciil 
lin  roli'  aii«>><i  m*  iiniiliiiir  ilaii>  la  |iai'a|ili''^ir  s|iaMiiiiili(|iir  li\s|)'-i'ii|iii-  tic 
ilali'iiiirii'iiiif.  saiisaiiliral^icaiiniiiccl  >iiii|il<*iiiciil  |iai  I  iiiiiiitiliilisalioii. 
1.11  ili'liitis  (li's  iiiiisi'Ics  (les  iiiriiiliirs  ipii,  (lu-/  li's  li\>lii  i(|ui'N. 
|ifn\ciil  ^r  «(iiiliailiinT,  il  i-ii  r-<|  d'aiilii'»  flic/  leM|iii'U  ici  accificiil  |iriil 
■clii'  iilisiTNi'.  If  sl('riii»-i-|i''iilt>-iiiasliii(licii  ciilii'  aiili'cs.  .Ii'  cili-iai  ciicmii-  jrv 
iiiiivclfs  iiililiii-liMirs  (les  niissi's.  .l'ai  oIisitm''.  cIh'/.  iiih'  lilii'  tir  \iii;:l-i  in  | 


1 1.,  ai .  —  t  Mnlnu'turc  h)î.l''Tiiiuf  t\v>  iiiciiil»rv>  iii[ûriMun><'ataii(  dr  litid  iiiut>  «:lu-i  uur  lilti-ne  J-*  ilmui' 
.Ht-»  ft  a|i|tariie  bniitqiivtiienl  un  matin  au  réveil.  Gui^rison  cuiii|ilvt*>  u|U'i's  dix  juiirs  d'isnlfiiic-nl.  I«'i, 
rn  ilrhur>  (\<-   la   runlnclurr,  il  n'rtitlail  aucun  «li^imale  i|U<.'lcanquv  d'bysliTie  (Sal|nMrii're,  IHll!»!. 

ans.  à  la  siiih'  iIiiih'  li'iilalivc  <lr  viol,  une  ((iiiliaclurf  des  aildiicleiirs 
des  cuisses  datant  de  (|nalre  ans.  Ici.  la  i-nntractiire  s  (''lail  lixi''e  sur  le> 
iimscli's  —  ciistiules  xir^'inilalis  —  (|iie  la  malade  axait  ('■iier;;it|iiemenl 
ciinlraclés  |ieiidaiit  (inidle  luttait  i-nnlri'  son  a^'i'essenr.  Il  seinlile.  |Mini 
lieaiu'iiii|tde  cas  de  paralysie  coinine  de  cnntiactiire  liystéiii|iies  iii<idnil> 
|tai-  I  l'-inidiiin.  ipie  cette  ileinière  laisse  le  malade  [laralyr-émi  cKiilracInic 
axant  ipril  ait  en  même  le  teni|is  de  ie|ireiidie  conscience  et.  dans  le 
cas  de  contracliire.  les  muscles  restent  |iiinr  ainsi  dire  li;jés  dans  l'i-lat 
de  contraction  (in'a  |irodiiiti'  rémoliiin.  .l'ai  vu  un  assez  ^'raiid  nomliri' 
de  cas  de  ce  j:enre  et  |i(inr  re\|dicatioii  ili'S(|ntds  je  ne  V(»i>  |ias  d  autre 
intci'|ircl;ilioii.  Kiilin.  et  |ioiir  terminer  ce  (|iii  a  trait  à  la  contracture  liys- 
térii|iie.  je  inentioiinerai  ci-|le  i|ui  est  limilce.  soit  à  un  seul  muscle 
ilii.'.  'J.~»r>).  soit  mèine  à  une  partie  d'un  iniiscli'  —  llécliisseiirs  du  médius. 
—  haus  ces  cas  de  roiilnirliirr  ilissorirr.  il  peut  V  avoir  parfois  une  irri- 
lation  pi'-ripliérii|ue  comme  point  de  di-parl  de  la  ciuilracture  (!)<.'.  '17t(t). 
I.a  l'ontractiire  livsléi'iipie  s'aci-ompa^ne  d'ordinaire  de  troiililes 
olijeclil's  de  la   -cn«.i|iili|t-  —  aiiestlii''sie.  Iivperestlicsie  —  dont    la    tojio- 


\n:  .\h:fifi-:v.\. 


i I  '■  £ i~ t;  ?    -.î~.l' 


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C   ■     V  -2  ■£  '2  ' 


;.'i'.'i|)liii>  i>s(  ir;.'i(itiiili'  ri   liniili'i'  mmim'iiI.  :iti  liTiilnirc  iin'iiii'  ii('(MI|ii'-  |i;ir' 
la  rnrilr.irliin-. 

\.!\  (oiiliaihiri-  liysir'ri<|ii(-  ol  (riiiic  dinvc  ('■iiiiiifiiiiiiciil  Miri.ilili'.  Kllc 
|Miil  ne  [MMsisIcr  i|iit'  (ii'iulaiil  (|iiel(|UfS  jours  ou  (juclqucs  semaines,  clic 


//{or/;/./->  /»/;•  /  I  Min  II  III 


|KMil  idisxi  iliiifi  |iciiil.'iiil  ili'N  iiKtis  (lij;.  'J'JCi.  •.'•.'T.  •JJ'.'.  ■.'•'»U|,  |mmi- 
iliiiit  lie»  aiiiii'i's  ili-;.  "JJSi.  Klli"  |ii'iil  tlix|iaiaitn' idiimic  l'Ili- fsl  \ciiut'. 
r'cN|-à-ilii'i-  lit'ii-<i|ni'iiii-iil  .'i  la  ■<iiili'  iI'iiih'  .illai|ur,   nii    \t;n    l'i'iii|i|iii   il'iiii 


^■|^•.  250. 


lu'.  :tr.<.  —  ■..inIrn.'ItiK'  li\-;l.'n.|ii.'  li>>  iiil- 1 Ii iiilm'  iiif>'ii<'iir  diiiil  d'nriKini'  i'-lil>i(i\i'.  illilalil 

tir  liiiit  iiuii<i.  rliri  iino  iJrnioiM?lle  tlf  \inKl-liiiil  .ins.  A t)e*iUit*«ie  tnlali*  i.'t  se^'ini'iilairi*  r*>iiiiint.-int  jus- 
()ir.-i  roinlMlic.  lli'flm*  irk'n  ;i  la  di>iil)Mir  rtiiiM.>nt.>.  \.r  ri>flei*'  niLirit*  plantaire  du  rnti-  di-nil  vsl 
iIhiIi  ■■!  il  t-st  coDMrvé  à  ^aiiclif.  IViidaiil  le  .vauiiiiril  arlilicii'l  —  1  ):niiniiii-s  d'Iiydi-alc  de  clilnral 
—  la  contracture  penintv.  Sal|»élrirre.  UNIS.) 

yig.  SO. —  Contracture  hyst(>ri'|Uo  du  ciVti*  droit,  marquée  iturtimt  dans  le  iiieiiilire  ^u|H^Hcur,  n\ec 
tiiutiïkine,  datant  de  troî»  llloi^et  ^iir^cniie  cliei  une  demoiselle  do  trente  an<(.  à  la  suite  d'une  émotion, 
l'a»  de  dilTén-nces  seniililes  entre  le»  i->-lle\es  tendineux  des  deui  rété-.  Ihpuestliésie  dan»  la  nioilié 
droite  du  corps —  faee.  tronc  cl  iiieinlire».  Ahulition  du  réflexe  cutané  plantaire  droit  ipii  e»t 
noimal  à  gaiiclie.  Giiérison  de  la  contracture  et  de  l'hypoestliésie  au  bout  de  troi»  semaines  d'isnl*- 
lucnt  et  de  psTcliotbérapie  et  réapparition  ilu  réflcie  cutané  plantaire.  iSal|>étrière,  VMTJ.} 


ili's  |ii()i<''ili''s  lit'  la  llii'-i'a|i('iirn|iii>  sn<:;;«'slivt';  elle  |m'1iI  aussi  iw  se 
irsitiiilii'  i|iif  Icnli-iiii'iil  l'I  |ii-ii  à  |ieii.  Kilt*  i-fssi'  iiioiiii'iilaïK-iiKMil. 
paiTois  il)'-lii)iliviMiieiit,  smis  h-  snimiicil   i  liliiinrni  iiiii|iii-.   I.'i'iii|il<ii   ili'  la 

UlJCIllM.    —  S'HlIulllgic.  "'•'' 


sKMIOI.OHIH  m    >)>lf:MI    .\ht!l/:i  \. 


Iiaiiilc  (IKsiiiiurli  1,1  liiil  iliN|i;ii;ii||i>  nii  priil  .111  iiiiili.iiii'  lu  |iiiMliiiii'  rliiv 
ilfsMijt'U  i|iii  sont  cil  rliil  irii|i|iiii'liiiii|i''  ilc  riitilriirliirr. 

I.:i  ;.'tii'>risi>ii  Iciih'  de  l:i  cniilrncliii'i'  li\sl('Tii|iii'  ol  iissc/  rii''(|iii>iiiiii(>ii! 
iiIi-^itm'-i' l'I.  ilîiiis  ce  cas,  la  n'-soliilimi  s"ii|iliciit  ciitic  (|iii'li|iii-s  jcims  cl 
'|iicl(|iics  semaines,  |iaiTi»is  sciilciiicnl  an  limit  Ar  |iliisiciii  >  iiinis  (  lii;.  •_'■_' S  . 


Kii;.  Cl.  —  lonli^rliirv  liT>l.'rh|ii<',  .l.il.ilil  il,'  ileiu  moi»,  .noi-  ciill.-  .!.■-  .iil.ils  .h.;  mu- jr-uni-  lill. 
«1»*  (Itt-liiiil  .m*.  Ili'iix  iiiiii>  nii[i.'ir.ix:ii)l.  *-oUr  ii)nl;itle  l'-hiit  t-iili'»*"'  ilîiii-.  tiiiii)  servie»'  intiir  iiiif  |i:ii.i- 
l>li'((n'  tl''  iMiiM-  ■'■iiiotiif  rciiioiil.int  Ji  riiic|  si'iii.Tine»  ol  iiiii  (lis|ini'iil  en  huit  juins.  Sortie  (iiiéiif. 
elle  renliM  Iruis  s»iii;iiiies  a(irès  |Miiir  une  p,ii-;i|ilé{;ie  .Tvei*  ronlrnetiii-e  intense,  .Vu  Imnt  d'mt  mois.  !.• 
renlrartuie  des  muselés  lies  misses  <lis|i.ii'iil  et  les  |iic(ls  piircnl  Intlilinlc  lepiéseiitée  d.iiis  eett'- 

liciirc  Lcllcittidiilr  lies  pieds  et  îles  oiieils.  irréiliirtildc.  était   l:i  eenséipienee  d' •  eiin(r.ieliii< 

i|t«sorîi-e  des  muselés  des  jamiies.  Klle  pnrt.-iit  en  effet  sur  le  jninliier  antérieur,  maintenant  le- 
pieds  en  lle«iiin  dursale,  Icseitenseiii's  des  orteils,  du  pros  nrleil.  cl  IcspéroniiM-s  n'étant  pas  rnnlrai 
liin-s.  \  la  fare  poslérieure  de  la  jamlic.  la  cuntrarlui'o  portait  surloul  sur  les  lléehisseiiis  ile- 
orleils  et  du  (jros  orteil.  Les  muselés  de  la  région  pKinlaire.  Iliénar.  li)potliénai.  inlerosviiv. 
i'Iaîenl  indemnci  de  cimtrnetiire  ainsi  ipie  le  pédiciii.  Ancslliésie  en  liolte  de»  deux  n'ilés  reiiuMv 
lanl  jiisipi'aiit  Kennut.  .\pivs  un  moi»  d'isolement  et  de  psyeliotliérapie.  la  inalaile  uiiérit  lirusi|ii>- 
iiirnl  de  •<-  aendenls.  ISalfiétri^re,  l'.iW.i 


l.a  i|iics|ii)ii  lie  siiviiir  si  i.i  1  mili  .irlinv  lix^ii'i  ii|iii'  |irisi-,|r  |ii'iiil,'iiil  li 
Miiiiincil  cs|  encore  disenti-e.  l'itiir  ma  pari,  icpenilanl,  je  eniis  ;i  ectli 
peisi-sl.iiiec,  en  me  liasanl  non  pa».  lanl  sur  la  cnnslalalimi  dircclc du  plii'- 
nniiiciK*  —   il   II  i"<l  pa-s  liHijoiii-;  l'acile  d'ariii  inci  (jii'iiiic  li\-.|i'Tii|ne  iloi  I 


mm  uiKs  lit:  i.A  MU 1 11.1  (t: 


-/  \iiiii  (II.II-:  m    -y-ii  \ii-:  .\i:i;i  i  i  \ 


I ..-.  SVr..  —  r..iiiliMiliiii>  li\-.l,.|i,|u.'  lin  jniuhi.T  |i,isl.-iieiii  ihil.iiil im.|  -e\\ 

,1,?  ilit'liiiit  ans.  G.i.'i  iMiii  .111  I...III  lU-  ilix  j..iii>  .llsol.in.'iil  .1  ,1,.  ,.sv,li„i|,,.i^i|.i.>.  ,S,il|M.|ii.rp.  limil.) 

ri''ellfnii'nl  —  mnis  sur  In   jnrsiMici'  îles  ivtiiiclinns  lilxciiscs  ipic    l'un 
uhsiMM' (l:iii-«   li'>  iiicnilni's  i|iii   mil   l'Ir   lit'-<  liiii;;li'iii|ps  ninlriicliiivs  — 

I  l'Iriiclioiis  liliiciiscs  de 
la  |ilaiili'  ilrs  [licils  cl 
|i:niiiis  ini'irif  des  iMiiiii> 
ri  i|iil  |ici>-i--lriil  iii(l(''- 
liiiiiiii'iil  .iiui'^  la  uiii'-ri- 
- liu.  -J-JS  ri   .-j  I  I. 


«le  la  inuiii  tirnile  —  IU>xiiin  do 
l;i  Iruisiéiiie  |>h.ilniige  sur  l:i 
'li'uxiL'iilc  el  de  l:i  d«>ii\Jèiiio  siir 
l:i  itreiiiii-re  —  datiiiit  de  sept  mois 
■  liez  une  jeune  tille  âgée  do  dix- 
Ittiit  ans  et  conséculive  ;i  une  |h*- 
i<le  rlit'-loiile  •'\li-^nieuient  duii- 
i<)Mrcii'-»'.siéjîe;in(  sur  la  pulpe  do 
Il  phalange  unguéalc  l'endant  le 
MMiinioil  naturel  ou  di>  nuxmédi- 

•  iinenis.  on  put  ronslatcr  que  la 

•  onirarture  disparaissait  au  ni- 
\.'au  des  deux  premières  phalan- 
ges et  pei-ïiistail  attt^nuéc  dans  la 
l>reini«'ro.  Il  s'a(ïissail  ici  d'une 
.  .mlraclure  r»nrtionnelle,  d'ori- 
.iiKMliiuIourCMse.  Inniléeunifiue- 
iin'iil  aux  ralsei:nix  îles  muscles 
ilêrhisseuissuperliciel  el  profond 

•  It'sdni^'ls  i|ui  arlionuenl  le  uié- 
lius.  Voy.  J.  l»M»Hi!iKet  M.  Fkbrt  : 
Oinirmiiire  pvnnnnrnfe  du  mr- 
•liiix  ftroit  li'orùjinf  fomtionnfU*\ 
l(,'rnr  inuioto(iii/ur,  VMii,  I.  t. 
I>.  t'it'iU.  Ce  dciKunslic  fut  du  reste 
^ériOépar  la  suite,  car  l'extirpa- 
riun  de  la  rlit^loido  amena  la  di" 
narîtinn  de  la  rontraeturr. 


rni>iiiit:s  nr  i  a  snniinf:.  M9 

lliiiis  If  (•{!>  tlt'  («iiilnicliMi'  li\s|cii(|iii'  (Ifs  iiildiirliMiiN,  ilitiil  j'iti  |iiiili'' 
lihi-  liant.  Il'^  ivliiuiiiiiis  liliriMiM-s  île  ci-s  iimimIcn  cliiii-nl  Icilcs  ipi  i-llos 
ne  Itiifiit  iiiiii|iiii>s  iiu'iiM-i'  |ifiiic  iH-iiilaiil  l<-  xinniiii'il  <  liliiiiiriiriiii(|iii'. 
Il  i'>l  iiniiiili->tiililf  '|iii'  ri"<  ii'liai  liiiii-»  ne  |niuiiairiil  pas  se  |iriii|iiiri>  si 
la  cniiliarliiir  nssail  |M'iulaiil  li-  siiimiii'il. 

I.i's  cii-fiinslaiicfs  ihiiis  lcsi|iu'lli'N  rsl  siiiM'iiiii'  la  iiuili.ul I  rlinlf 

(le  l'i'lal  iiiciilal.  Irvisli-iin'  traiicsllii'sifs.  ialisriii  i-  ilc  |ilicii(iiiii'm's 
tialiissaiil  une  Ifsinii  iii';;aiiii|iii'  l'iiiiliilMiiTiiiil  ii  li\ri'  le  tlia;;ii<is|ir.  Mais 
il   laiit  tMri"  |iii'\ciiii    i|in'  |iaiiiiis  ces  caiarltTis   |M'ii\fiil   l'ain-  coiiiiilt'- 

Ir ni    (li-faiil    fl   t|iif   la  ciniliailnii'   pi-iil  rtn-   If  sfiil   syiii|tlt'inif   par 

Ifipifl  saicnsf  riiyslfiif  (li^.  ".••Jt'i  fl  'l'I'n  It'apifs  Italiiiiski.  ilaiis  la 
(•(tnliacliirf  liys|fri(|nf  \raif.  Ifs  ifllfxcs  iif  sniil  pas  iiKulilifs.  O'csl 
là   lin    point    sur  lfi|iifl  j  aniai  à  ifvfiiir.  \\i>\.  Si-inliilii<iii'  ilrx  n'IIi'xrx.) 

J'ai  (Ifjà  nifiiliiiiini-  Icxislfiiff  ilifz  les  liyslfri(|nfs  ilf  nmliarliiifs 
iliss')iiri:<i.i>(irlirlli's.  cfsl-à-iiirf  Inialisfcs  à  (|iifl(|nfs  iniisclf  s  ili};.  'jril  i, 
à  un  sfiil  iniisrif  |li<:.  'ITÙt)  un  nifiiif  liiiriu-fs  à  iiiif  pailif  sfiilfiiifiit 
iliiii  pninpfiiifiil  ninsfiilairf .  I.fiir  pallm^fiiif  iifsl  |>as  fiiniic  f  liiridi-f . 
l'.lif/.  iiiif  (if  nus  nialailfs  iti;:.  iTilii,  la  finiliailnrf .  iiiiiilff  iinii|iifnifnt 
an\  sf^Mifiils  ilfs  innsfifs  llffliissfiirs  sii|if liifif I  l'I  inornmi  acliniiiianl 
If  iiiftlins.  fiait  fansff  par  niif  irrilalion  pfriplifi'ii|iif  iliif  i\  niif  cIk'-- 
Itiïilf  ilitiiliiurfiisf  (If  la  piilpf  ilij^ilaif .  I.Vxfisiiin  lif  la  rlh'-liiïiif  aiiifiia 
la  j^iKTisiMi.  Mr.  il.-tiis  n-  cas.  ffllf  flifloïdf,  (|iii  l'fiiKMilait  à  I  fiilaiii-f . 
a\ait  Idiijiiiii's  i'>|i'-  iliinliinrf iisf .  mais  cf  n'flait  ipi  à  la  suite  d'uiif  aii^- 
nif nlaliiiii  df  ffs  dniilfiiis  i|nf  la  fniitraftui'f  du  iiK'dius  s'flail  ircfin- 
iiifiit  flVfftiiff.  (ifllf  inal.idf  iif  pi'fSf niait  aiifiin  aiitif  syniptruiif  df  la 
<:i'andf  nf\r<isf.  haulrcs  luis  «•uinnif  d.iiis  if  cas  l'fprfSfiitf  dans  la 
li;;iiif 'jr»."i —  fitiiliafliiif  limilff  an  jainiiifr  anlfrifiir  —  loiitf  faiisc 
initativf  paraissait  lairf  di-l'anl.  Kl  ffpfiidaiit  ifllf  caiisf  paiail  If  pins 
soiiNfiit  fvisifi'.  pail'fiis  nifiiif  fllf  peut  flif  iiisi<:iiitiaiilf .  iid  ('tait  If  fas 
flifz  iiiif  fiil'aiit  df  dniizf  ans  i|iif  j  ai  «dtsfivff  il  y  a  (|Ufli|Ufs  aiiiifcs. 
fl  fllf/  lai|iifllf  iiiif  idiiliaflinc  iiiiiiti'i'  aux  lunsclfs  pr-ruuifis  df  la 
jaiiilM"  droite  l'tail  la  f(iiis(''(|Uf iK'f  d  iiiif  liirsicui  liii  pied  —  ^uii^  entorsfî 
—  prodiiitf  un  jour  pfiidaiil   la  niarflie. 

Ifs  iininistlifiii<iiic.<t.  loisqu  ils  sont  en  nifiiif  lein|is  liysle riipics  — 
hiisti'rii-iiruinsllii'iiir  —  pfiivfiit  pivsfntfr  dfs  foiilrartiirfs  aualopiics. 
mais  ifi  la  foiilraclurf  rclfvf  uiiiipifuii'iit  df  riiyslfi'if  siirajoulff .  I.flal 
neiiraslliéniipif  fil  elVel  iif  prodnil  jamais  df  fontraclnif .  (lu  a  si^'iialf 
fiilin  fiiez  ffriains  ui'-rv<t]iiillifs  un  njnisntr  fourliounrl  du  niu  par  coii- 
traeturf  ilii  slfriui-inasloïdifii  ft  du  trapf/.f.  cpif  le  siijft  pfiit  l'aiif 
cfssfr  par  simple  opposilioii  If^jfrf  du  doi^t  sur  If  nifiitim  tlurlictilis 
nit'iiliil  tU'  llrissandi.  Ainsi  ijuc  jf  l'ai  dfjà  iiidii|Uf .  il  s'a^,'il  là  d'un  troiilile 
assimilaldf  aux  tics  et.  ce  (|ni  iiioiili  f  liif  n  le  caractèro  psyclii(|ue  de  celle 
nlTfclioii.  l'est  (|iie  la  simple  applicatimi  du  doi;it  sur  le  menloii  ou  siir 
la  joue  sullil  ;i  l'aiic  cesser  la  contracliiif  de-  luiiscles.  i\o\.  S/;rt.s/;ie.<  et 
Turlimlis. 


.',Mi  -I  Mii'im.ij  lit  sYsiiMi  .\i:in'i:i  .\. 

Il         CONVULSIONS 
l.c   Icriili'  niiiriilsiiiiis  ilc^sj^nc   ||.>  iniili  Miliniis  lirii--i|iirN  ri    iiiMilmi- 

Il  M  i>s|  piiN  sMioiniMt'  lin  U'itwr  s fxisiiir.  Ilcliii-ii  |iiiiii'i';iil  l'Ii'c  ii'si'I'M' 
;iii\  iniKcIo  tic  hi  \ir  M'fii'liilivc,  liiiidis  ijiif  le  iiidI  ((iiiMilsions  s!i|i|ili- 
i|iii'i'.'iil  ^ciilfiniMil  iiiiN  iiinsrli's  ilc  la  \ii-  di'  n'l;iliiiii.  ('.clic  disliiirtioii. 
|ir<i|inM''i'  |iiM'  rci'liiins  .inli'iiis.  na  pas  |iii'\:ilii  :  on  ilniiiir  sniivciil  le  iiiiiii 
ilf  >|iasiiii-s  aux  riiiiMilsioiis  (l)>  ccrlaiiis  iiiiisrii's  i-ii  |iai'liniliri':  s|iasiiii' 
lin  ojciiKicIriilo-inastiiïilicn.  spasiiic  ilc  roiliiriiiaiii'  lics  |ian|ii(M'i's 
ilili'>|iliariispasiiii'l.  spasmes  rnnclininicls  di'  la  main  dans  la  i  rampe  des 
i''('i'i\ains.  etc.,  ipii  allei;;neiil  é\iilemmenl  des  muscles  de  la  vie  de 
lelalimi.  el  diil'èienl  aiii>-i  des  v|i,isme--  ii'viiplia;;ieiiv.  iiilevlinaiix  |dia- 
r\n;;iens.  \csieaii\.  ili  . 

Cependanl.  il  iiinii  axi^.  Ir  iinil  ^pasiiie  i\ii(|iie  liicii  I  idi'c  i\r  (  nidiac  - 
Inres  jiliis  Inealisi'-es,  pin-  vs-ti'inali-i'c- el  plu-  rdnslaiilr-.  d.iii-  liiii - 
manileslaliitns,  ipie  le>  iiuisiilsiiins.  Uaiilie  pai  I  aux  i(iii\iil>iiiM>  laiil 
soi!  peu  élemlnes.  sassoeieni  presipie  Innioiirs  des  phénomènes  vaso- 
miitenrs.  el  •iuiiMMil  des  l'imlraelnre--  de  eerlaiii--  ni';;anes  \  i-icr-tanx,  ipii. 
suivant  la  dislimlinii  po-i'c  Imil  À  riicinr.  iin'iili'iaienl  pliil/il  Ir  miiii 
de  spasmes. 

Il  ennvienl  par  ('(iiis(''(pieiil  de  iniidilier  ipielijne  pen  celle  dislinclion  el 
de  dnnner  IVancliemeiil  le  nnin  de  .v/»;.v///c  à  lonle  ((mliacliiie,  des 
mn-cles  vnlnnlaires  cmnine  des  muscles  viscéiaiix,  liien  sysiémalisee  el 
liieii  limilée,  relalivemeni  cdiislaiile  dans  ses  iriaiiileslalions,  assez  diiia- 
Ide  el  se  lepiiidiiisaiil  dniie  l'aciin  iéj;ulière  dans  un  ini'inr  lenilniie 
sons  l'inlliiencc  de  causes  aiialo;,'ues.  (Voy.  Spasiiirs.  i 

Les  ronriilsions  au  coiilraiic  soûl  des  coiilracluies.  j.'énéialisées  on 
loul  au    moins  assez  l'-leudues.  iiréi;idières,  inlermillenles  el  xaiiaiiles. 

I.e-  lonvnlsions  |ienveiil  èlie  t/i-iii'-ifilisrfs,  on  paiiiellrs. 

Selon  la  diniM'  de  la  coidracliire ou  ilisliugne  des  cotiviilsimis  liiii'Kjiim 
el  des  rnm'iilsiiiiis  iliiniiiiirs. 

\  Convulsion  tonique.  La  convulsion  toni(|iie  cousisie  en  une  conliac- 
lion  lelalivenieni  dnialde.  déleiniinaiil  une  ri^iidilé  perniaiienle.  conilii- 
uée  soiiveiil  du  losle  a\ecd('s  secousses  in(''j;ales  el  d'aiilaiil  jdiis  limitées 
i|ue  la  ii^:idilé  permanente  est  plus  intense.  La  laidenr  mnsculaiie  se 
niainlient  pai cousétpieut  sans  aiiciiu  intervalle  de  ri'soliiliou  complète; 
mais  lanlol  celte  conliacture  persistante  est  lixe.  coninie  dans  le  Irldiins 
par  exemple,  tantôt  elle  snliit  des  recriidescenies  liiusi|nes  sous  Ibriiie 
de  secousses  snrajouti''es,  successives,  pin-  mi  moins  réjiulièrcs  cl  sans 
intervalles  de  r('-soliitioii  complète. 

•j  Convulsion  clonique.  la  couMiUinn  cloniipie  ciiii--is|e  m  une  succes- 
sion de  secousses  plus  nu  moins  intenses,  plus  ou  moins  n'i^nlières, 
séparées  par  de  courts  inleivalles  de  résolution  nniscnlairc. 

Les  dillV-rences  ipii  sépaienl  la  cnuMilsidii  lélaniloi me  de  la  cniiv  nlsiou 


ruouni.Ks  /»/■■  /  I  Mitiiini'.  va 

-iiii|)liMiii*ul  |i)iiii|iii'  il\<>i-  si'i-iiiisscs 'ri  (II-  l:i  rniiMilsioii  i'l<iiii(|lic  siiiil 
al1i-i'ciilf>  au  ilf^iv  lie  lii  i-i)ii\  iilsinii,  lu  iiit'iiir  ciiiiM-  |iiiii\.'iiil  iIhiiiiit 
lirii  iilliTiialiM-iMi'iil  il  l'iiii  iiii  I  aiili'c  imiilf  nniMiUir.  I.fs  ili-iix  rniiiiis 
l(iiiii|iii'  l'I  ('liiiiii|<i<'  Miiil  nii'iiir  lari'iiii'iil  isolt'-cs:  rllrs  alIriiK'iil 
t>l  SI-  siicci'iliMil  MMiM-iit  clic/  le  iiiciiic  Mijcl  cl  ail  ciiiii's  (In  Miciiic  acccs: 
la  ciiiiMilsiiiii  li)iii<|iic  |ia-<»c  lialiiliicllciiiciil  |i,ir  une  |llla^c  cliiiiii|iic 
axant  ilc  ilix|iaiallrc. 

I.c>«  iiKiiiM'iiiciils  cxlcricnrs  i|iii  rcsullciil  cics  diverses  runiies  eli'ineii- 
liiii'cs  lie  la  |iei'liii'liali<in  iiinli'ice  vaiieiil  l'iiiiiine  ces  ilernièies. 

Tatiiiis  i|iie  le  clniiisnie  eii<:enili'e  des  iiiiiiiNcinenls  liriisi|iies.  par  sac- 
cades, l'Iendiis,  irit''j;iiliers  dans  leur  snccessinii  cl  leur  rmce.  sans  alli- 
tiide  |iei'iiianeiile.  le  lonisnie  an  cdiilraire  |irii\(M|ne  une  attiliide  |iersis- 
laiik' a\ec  un  l'-tal  de  li^idilé  el  iriiniiudiililé  (|ni  reste  uiiit'iiriiie,  ali--idii 
un  ciiniliine  à  de  li-^ères  secunsses  successi\es  et  liinilées. 

Si  la  cuiiMiUiiiii  rliiiiiiiiir  s"ell'ectue  dans  les  iiieinlircs.  un  les  \iiil 
s'i^^ilei  lie  siiuliresants  dixers  :  llexiuji.  exlensinn.  addiictinn.  |)riiiia- 
tioii.  etc.  Au  xisa^'c.  on  viiit  la  déviatiiin  des  ■^liilies  oculaires  ijui  sont 
a;:ités  de  iiiouvenienls  iiicoordonnés  et  \iideiits  :  straliisine.  entraiiie- 
inent  de  la  |iii|iille  en  haut,  etc.;  de  nièine.  des  ;,'riiiKici's  résultent  des 
inonxenients  des  |ieauciers  et  siinuleiit  la  niiiiiii|ue  des  ilivei'ses  pas- 
sions. I.a  tcte  est  allernativeinent  portée  dans  liiiVérenles  directions,  les 
coiiMilsions  du  cou  el  du  tronc  produisent  axec  la  inènie  irn'-^'iilariti' 
des  inoineiuents  d'extension  cl  de  flexion.  Si  elles  intéressent  les 
iiinscleN  du  thorax  et  le  diaphra^inie,  elles  reni|ilai-enl  le  rxlliiue 
respiratoiri'  iiorinal  par  une  respiration  courte.  lirusi|U('nieiil  entre- 
coupée el  in>urti-<anle.  Si  elles  portent  sur  les  niiisck's  de  ralidoiiieii, 
elles  a'.:isseiil  indirectenieiil  sur  les  n'-seivoirs  (juil  reiireriiie.  Les 
spliinclers  participent  aiis-j  ji  la  inéine  perlnrliation  :  la  n'-teiitioii  de 
leur  contenu  eu  e>t  la  conséipience  IVéïpiente.  l'atTois,  au  conliaire. 
c'est  rinconliiience  ipii  s'oliser\e.  soit  |iar  suite  de  leur  reliicheinent. 
soit  par  le  l'ail  de  la  convulsion  ipii.  s'i'-teiidant  aux  muscles  expiil- 
seiirs.  l'ait  céder  la  toniciti'  pernianente  des  spliincteo. 

La  coiiMiisioii  /o;//'(/i/c  ne  produit  pas  les  mêmes  phéiioinènesidijectirs  : 
rimmoliililé  plus  nu  moins  complète  et  la  ri<;idité  dans  une  attitude  tixe 
en  soiil  les  caractères.  Les  memlires  restent  étendus  ou  dans  une  li'';;ère 
denii-llexion.  les  mains  l'ermées.  h>  ponce  replié  dans'la  paiiiiie  de  la 
main,  et  cliaipie  inemiire  est  dans  un  ('-tat  de  raideni'  telle.  (|u  en  cher- 
chant à  le  soule\er  ou  soulève  le  corps  tout  entier.  Kn  même  temps  les 
memlires  Miiit  animés  de  secousses  ipii  les  éhraiileiil  sur  place,  sans  les 
l'-carter  ili'  leur  attitude  |ireinière.  A  la  l'ace,  la  coiiMilsion  toiiii|ue  pré- 
ilomiiie  Miuvent  d'un  ciité,  entrainant  nue  di'-\iàtion  des  traita,  les 
màclioiies  sont  sellées.  Le  toiiisnie  étendu  aux  muscles  respirateui-s 
-iispeiid  tout  moinemeiit  respiratoire  (cvaiiose,  asphvxie).  Les  sphincters 
ne  senihlent  p.is  conviilx-s  an  même  de^iré  ni  aussitôt  ipie  les  muscles 
externes,  nar  on  oli>er\e  ici  les  •'■vacnaliniis  involontaires  plus  souvent 
ipie  dans  les  l'ormes  clonii|nes. 


^àî  si:siiiii.<ii;ih:  nr  sysifwii:  M:iin:t:X. 

I.i's  (■(iiiMilsintis  ^l'iir'i-.ilist'cs  sniil  lial)iliiclli'iiii-iil  Mii\it's  d'iiii  .s«//i;;/<'i7 
|iiiil'<iiiil  .iM-c  i'cs|iii'iiliiiii  sli'i'liii'Ciisi',  |)iii'  l('i|iii-l  si>  ti'irdiiil  l.i  f';ili<;iio 
ili'ivfiisi'  iiurllfs  riili'iiiiiciil.  (jii('li|in'r(iis,  on  iii-iil  iii("^iiii'  \iiir  siiivfiiii' 
ili"  vrril.'ililcs  /«»/7j///.s/V.v,  ilr  diin'c  li'iinsiloii'i-,  en  r;i|i|ii)rl  ,i\rc  ri''|iiii- 
stMiienl  ili's  cciilrcs  ihtm'iix. 

Trouhli's  rimiliiliiirrs  li  ri'siiirnlnin'.i.  —  l,iiisi|m'  les  ciuiv  iil>iniis 
stml  pi'iit'riilisi'Ts,  le  s;m^'  cliasst''  des  iiiiiscli's  (•iiiiliacU's  s  iicciunuie 
dans  U's  visci'ii's  :  dOi'i  la  iiiissiliiliti'  dlitMiKinayii's.  Il  existf  |iros(|uc 
liMijmii-s  di's  Inmldi's  vasd-iiinli-iirs  :  vaso-cdiisliirliuii  :iii  début  do  la 
crisi'.  avi'i-  liy|)t'ilcnsi()ii.  iriilfiii'  du  pinds  cl  in'ilriii  de  l;i  lace:  vaso- 
dilatalidii  à  la  tiii  iii>  la  crisi'avi'r  accidiTaliitii  (  :ii'diai|iii' cl  Imi  i("-  miIIiioiix. 
I,a  cyaiMisc  |iciil  ivsulU'r  S(dt  des  liuidilcs  ciicidalnifc-.  mmI  ;iiis-ii  di; 
rcidiasc  a|i|)i)rti'(>  aii\  rniicliims  ics|iirali(iii-;,  et  ras|ili\\ic  en  est  la 
rtilisi''(|iieiiie. 

Tfiiiiiriilhirf.  —  Les  eDiiMiKiniis  |)eii\eii|  ;iii;;iiieiiti'r  l;i  leiii|M'Tatll|-e, 
Slirlonl  les  (•(ilivillsinri'.  |(illii|lie>.  (l'esl  il.iii^  le  lel.iiin-s  i|iie  celle  livper- 
tlieriiiiu  s'uhservr  siiilmil.  jjlc  {n'iit  s,.  |ii(i(liiiir  ,iii-~-.i  diiii'-  l'i'|iilc|)sie, 
riiyslérie,  l 'éclarniisic. 

Si/slriiii-  ncn'i'ii.r.  —  Un  id(sei\e  e^aleiiienl  divers  liiiiildes  nerveux; 
i|uel(|uer(>is  inie  aura  sousilive.  vasd-iuoliict'  ou  |isyclii(|ue  |H(''ct'dc 
I  ii|)|)ariliiiu  de  la  rrise.  Après  celle  deiiiièri',  nu  peut  (dtscrvcr  des  livpei"- 
eslliésics,  des  uévralnies,  uue  scusatiim  de  l'aligne.  Les  (ii-i,'aiies  des  sens 
sont  parfiiis  iiilf-ressé»  :  ainlilvopie.  dipinpic,  dél'ant  d'accnuiniodalion. 

Los  sroTliiitix  s'accroissent  souvent  à  la  lin  des  accès;  «mi  peu!  observer 
des  crises  de  lartncs.  des  sueurs  in'ol'uses.  une  salivation  exa;;créc  avec 
apparilimi  au\  lèvres  dune  mousse  spumeuse,  (piehpiefois  des  vomis- 
sements. A  la  lin  de  la  plupart  <les  crises  convulsives.  il  y  a  émission 
aliiindaide  d'urine  1res  aipicnse. 

I.a  marclie  des  coriviilsiotis  est  essenliellcmenl  pai()xvsli(pie.  tlles 
priieèdenl  oai-  des  accès  dont  la  réunion  conslilne  uue  allai|ue. 

I.'allai|ue  |ieul  néire  conslilnée  ipie  pai'  un  seul  accès  :  ainsi  les  con- 
vulsions liiuitjues  et  les  cduvolsions  épileplilormes.  Au  coidraire.  les 
ai-cès  |)eiiveiit  se  j,'riinper  en  si'ries  riiiiliiiin  ^  il  i(in--liliii'r  ce  i|n'()n 
appelle  Vi'lal  ilc  mal. 

La  Iréipience  des  ac<'ès  est  varialde  suivant  la  cause  de  la  cnuvnision. 
I,es  convulsions  se  icpi-oduiseut  avec  une  grainle  facilité  :  ré'puisement 
nei'veux  résnilaid  ilune  altarpu*  n'est  pas  plutôt  réparé,  (pie  le  svsiènie 
nerveux  parail  plus  exposi-  (pi'anpaiavanl  à  ielond)cr  eu  convulsions. 

l.ors(|ne  les  convulsions  sont  svmplomaliipiev  d  ii?ie  li-sinii  rmlralc, 
elles  lemlenl  à  se  i,'i''né'raliser  en  se  mulliplianl. 

Les  couvid>ions  des  iifirr.rii's,  ipii  se  pi'odnisent  au  momeid  de  l'inva- 
sion ou  du  l'asli^iium  de  l'excilaliou  l'éliiile.  suivent  la  marche  île  cette 
excilaliiui  :  idir-s  au^'inenlenl  avec  elle  poui'  diminuei'  bieidot  de  même, 
et  durent  |ieu.  (ielles  ijni  apparaissent  à  une  péi'iode  avancée  <les  mala- 
dies léliriles  appai'lieuneiil  aux  l'nrmes  ;.'ra\es,  alaxiipies  de  c(>s  maladies: 


IllilCni.h.S  ht:  /   I   Mal  II  II r  UWi 

flIc".  Miiil  |ilii>  irii'milii'Tcs  ihiiiN  li'iii  ts|ii'  cl  li'iii  ivuliilinn  il  .iMiiirnl 
iini>  iliii'i')-  |ilus  luii^iii'. 

|l;in>  lt'>  iK'VritSVS,  lc>.  rii|i\nUiiili>>  iihiirlu'iil  \\.\\  ;ill;n|iirs  i-|  |i;ii 
acci's. 

('.(iiniiif  l;i  inai'clic,  l:i  iliin'f  îles  riiiivnlsi<iii>  varii'  sclmi  la  caiiM-  (|ni 
li'>  fn'riciKlii'.  Dans  les  lu'-Miisfs.  les  iiUa(|iirs  |i(>ii\ciil  >r  n'iiKiiliiin-  iiidi'-- 
liiiiiiifiit.  |)(tiir\ii  )|Uf  la  iriiiissioii  soil  r<iiii|ili'li>  ihiiis  li'S  iiili-ivallcs. 

l.fN  Clins iiKitiii>  lies  iiialailics  ai^iiics  sniil  les  plus  roiiilcs.  ci-ssaiil  avi-r 
la  laiiM'. 

('.('ili's  i|iii  a|i|iai  liciiiii'iil  aiiv  li'siiin-  (li"<  icnlii-s  iifiNciiv  mil  niii'  liiiit'r 
vai'ialiii-  si-loii  l'i-Miiiiliiin  ilii  |iriii-cssiis  aMal<iiiiii|Wf  causal  :  elles  |icii\ciil 
ilis|iaraili°c  et  t^ti'c  i<'iii|ilacO(>s  par  la  |iai'al\si*>  |icriiianiMil<'.  <|iiaiiil 
l'cMilalidii  lies  ccntics  uiulciiis  a  l'ail  place  à  leur  liesliii»  linn. 

Les  ciiMMiisiniis  pcuveiil  eiiliaiiier  la  luorl  :  laiili'il  pai  asp|i\\ie  consi'- 
cillive  aux  cnuMllsiutls  liilliipies,  laiilnl  liiusipieiueill  pai'  sullncaliitu,  uil 
liieii  leiileiiieul  cl  pnii;iessi\eiiieiil  :  laiilnl  par  syncii|ie  iiu  par  ('puiseMieul 
ner\eu\:  ilan^  I  l'-lal  lie  mal.  la  iimrl  snrvicul  après  une  péiiinlc  il  livper- 
liieiinle  prii!i>ni.'ce. 

Étiologie.  -  l/hén-ililé  jiMie  ici  un  ;:iauil  n'ilc.  lies  enlaiiK  wi-^ 
lie  pareiils  alleinis  île  névroses  iliverses  peuvenl.  eu  \erlu  il'une  suscep- 
liliililé  nerveuse  excessive,  èlre  ulleiuls  laciliMuenl  île  ciinvulsiuns.  Cellt; 
piéilispiisiliiin  nerveuse  chez  les  sujels  issii^  île  névriipallies  a  rein 
le  nom  île  spasiitopliitif  il-eréi. 

l.'rii/'tiiirf  est  l'àjie  par  excellence  îles  plii'-nomèues  coinulsirs,  aussi 
a-l-on  pji  ilire  ipie  ilie/.  les  enlants  la  convulsion  remplace  le  ilélire.  Il  y 
a  iraillems  ctie/  les  enlauts  plusieurs  conilitions  ipii  créent  une  espèce 
li'imminence  morliiiie:  les  premières  époipies  de  la  ilenlilion,  le  sevrage, 
i.a  préilisposiliiiii  aux  coiiMilsions  chez  les  enlaiils  nés  île  parenls 
alciiolii|ues  est  aujouririiui  liieii  connue.  On  a  pu  les  atlriliuer  non  seu- 
lement à  raicoiilisiTie,  mais  même  simplement  à  létal  il'iviesse  chez  un 
(les  parents  au  moment  île  la  concepliou.  aux  alVeclions  traumatii|ues 
(coup,  chute  sur  le  venlrei  cl  aux  émulions  morales  vives  éprouvées  par 
la  nièi'C  penilaul  sa  {;rosso?se. 

.Vprès  la  première  enfance,  \r  sr.if  frininiii  e>|  plus  s.nnent  alleiiil  ipie 
le  sexe  masculin,  eu  raison  île  cetlaines  couililions  s|iéciales  ii''Milulion 
|iulière.  j,'eslalion.  accouchement I. 

Les  causes  iléterminaiites  lies  convulsions  sont  très  variées,  (".e  sont 
«rahoril  (les  lestons  ilr  l'cnci'pliule  :  conj.'estion.  trauniatisnies  ilu  crûne. 
encéphalites,  sch'-rose  céréhrale.  hydrocéphalie;  ceilains  cas  de  ramol- 
lissement et  dhémorrajiie.  particulièrement  les  li«''morra;.'ies  \entiicu- 
laires;  les  néoplasmes  all'ectani  l'écoice  dans  les  léfiions  motrices,  les 
ahcès,  les  pimmes.  les  tnhercules.  les  j;liomes.  Il  faut  ajouter  enciue 
les  lésions  et  irrilalioiis  des  méninjies  :  les  Miéninj.'iles.  les  tumeurs  des 
méiiinp's  et  les  hémoi'ra;.'ies  méniii^'ées:  c'est  prohnlilement  à  ce  grou|ie 
(pi  il  l'aiit  rallacher  les  iusidalioiis. 


w»  >i:.\iiiii.i)iiii:  ni'  sysiimi:  .\i:ini-:rx. 

I.i'  jioiils  lfnl  iirnnifiiriil  cl  lic:nitiiii|)  pins  i.ircmcnl  \;i  iiiit/niiiir 
|tciiV(>lil  iiiissi  l'^lrr  iiici'iiiiiiu'-s  iliiiis  rrli(ilii;;ii>  des  i-iiii\iilsiuii>. 

L'i'/i/'/c/ix/»'.  i|iii  csl  riiiii'  (les  causes  les  |iliis  niiiiiiiiiiics  lit-s  (•(iiiviil- 
siiilis,  |iri-iiil  |)l:irr  ihiii>  iiii  ^r(iii|ii'  élinlti^'iiiiir  iiili'i'irii''iii:iii  c  riitri'  li'> 
li'siiiiis  iir;;iiiiii|iii's  cl  les  ih-miiscs. 

Les  cniiMilsioiis  |ieii\ciil  iMlc  |iiii\(i(|ui''c-.  d  une  in;niiéie  /(■/Ir.ic  |Piir 
lies  excil.'iliiins  |iéi'i|iliérii|ucs  inlci'(>ssanl  les  viseèies,  les  nicinlii'anes, 
les  iii'^inies  (les  sens.  A  ce  fii'onpc  ii|i|i!it'ticniienl  les  i-niiriilxioiis  de 
l'rn/'tnirr  cinisces  par  une  simple  iinlijicsiion.  les  vers  inicsiiiiaux,  les 
alins  lies  anlhclininlirnpies,  une  pitpiie  de  la  peau  Icpin^'lc  du  niaillol). 
un  niaillnl  trop  seni-,  les  douleurs  de  la  denlilinn. 

(ihe/  les  enl'auls  ('^'aleinuul.  la  plnparl  des  /irrrrs  rritiilirfs  à  leur 
péiii>di'  d'invasion,  la  scailalinc  en  parlicnliei'.  nccasionncnl  des  cnnvul- 
sions.  De  niènn-  la  paralysie  iid'anlile  an  inonicnl  de  sa  période  fébrile. 
<hi  les  voil  pai  l'ois  se  |irodniie  dans  le  elioléia  el  la  lièvre  Ivplioïdc. 

Les  maladies  iid'ectieuses  viaimeni  convulsivantes  sont  siulmil  le  Irla- 
tins  cl  la  ni(ji\  puis  la  /iVv/'c /;(/c»7/(///('»(/e/;crH/V/'('//.sc  (roiine  convulsivci. 

i,cs  iiilu.riralioiis  ciKliif/t'iicii  :  l'uiémic,  l'éclampsie:  les  iiiloxiealions 
ex(ij;cncs  aiguës  ou  chi'()ni(|ncs  par  l'alcool,  l'alisinlhe.  le  plomli  sont,  les 
pivmières  suiloul.  des  causes  riéf|ueiiles  de  convulsions,  l'airui  les 
inloxi<alion>  plus  laics.  accidcniclles,  il  lanl  si^maler  les  a^-cnls  sui- 
vants :  shyclinine,  o|)inm.  caféine,  co<a'ine,  canlliaiide,  erfiotine.  hel- 
ladone,  laliac.  juscpiiame:  ai'senic,  sels  d'ai'<;enl.  elc.  Les  convulsions 
soni  a^sez  lréi|uenles  dans  l'asphyxie,  reitipoisonnemeiil  par  l'acide 
earlioniipH'.  le  i;az  d'éclairape,  le  j;az  des  fosses  d'aisance. 

Krdin  les  convulsions  se  lenconiicnl  dans  les  lu-rrosrs:  l'/ii/.s/e/ic  esl 
la  iii'v  l'ose  <'onvnlsive  p.-ir  excellence. 

Pathogénie.  —  Le>  nH)n\eiueiils  (iiii\ul>il>  ilillcreiM  des  rnouve- 
meiils  normaux:  I"  |kii-  la  violence,  la  duri'c.  la  frécpience  de  la  conlrac- 
lion  el  la  leiidance  (|u'elle  a  :i  se  ^'énéraliser:  '2"  par  la  causi'  (pii  In 
détermine  et  <pii  n'est  ni  la  volilion  pour  les  muscles  voloidaires.  ni 
|)our  les  antres  muscles  une  excilalion  utile  h  l'acconiplissement  d'une 
l'onction  lunniale  l.Axeid'elil  i. 

Les  véritaldes  or<;anes  de  la  pioduilion  des  eiinv  idsioiis  sont  les  ceidies 
iiHtteurs  lMillio-s|iinanx.  l'ulsipie  tout  se  résume  en  une  liy|)eraclivit('' de 
ces  centres,  il  faut  voir  comment  se  produit  celte  hypeiaclivilé. 

Tantôt  elle  si-ra  mise  en  jeu  diiccliMuent  par  l'action  immédiate  d'un 
produil  toxiipie  sur  les  cellules  des  cenires  :  c'est  ainsi  (pia^iissent  les 
intoxications  d'oriiiinc  inleruc  el  exii'ine.  el  penl-ètre  aussj  les  maladies 
infectieuses. 

Tantôt  l'excitation  di's  centres  luillio-spinanx  ne  sera  ipie  l'expression 
d  une  irritation  des  centi-i-s  snpérieuis,  transmise  |)ar  les  lilnes  nei'- 
M'iises.  émanées  des  zones  motrices  di-  l'é-coiTc.  (le  mode  d  a<-lion,  (pii 
s'impose  |ionr  l'intei-pir-talion  des  convulsions  causées  par  les  lésions 
céréiu'ales,    est    peul-étie    aussi    applicable   à    diverses   iidoxicalions  cni 


riioi'iii.t^  hh:  I  \  Molli  III  !>!.!. 

iiirccliiMc.  Ilcstnail  j'i  «>liiiiil<'i ,  (Ijiiis  (c  tli-i  nii'i  hkIh'  iIc  l'iiiK,  U'  muOi- 
iiiMiic  tif  iflli-  l'xriliiliiiii  <iii'li('iili>  :  mi  iM\iii|iii'  Miilnnl  /i  ce  miji-I  suit  les 
lii>iilili-N  l'irciil.'iliiiic».  xiil  li-  ili-xiiili  c  ilc  la  iiiiti'ilioii  l'clliihiii*-.  ii'-Millaiil 
nu  Itirii  ili-s  li'iiiilili"-  l'ii'i'iilalniro  *mi\  Mit''iiii>>,  ou  liicii  ilt-  l'acliou  ilirrrli- 
ili-  |iiiiiluilv  |ii\ii|Uf>  lali'iiiil.  alisiiillh-,  |iIimmIii. 

I.c  liiiisii'-uif'iuiiilc  ircMilalinii  tics  iriitrcs  liulliip--|iiu;iu\  l'^l  n-lui  i|ui 
i'i''|iiiuil  au\  (■M'ilalions  |iri'i|ihi''i  ii|nr>,  liaiiMiMM-^  par  lc>  iirir>  au\ 
ri'iili'i'^  >>fn><itirs  ipii  iiu|ii'i'>>iiMiiinil  MTiuiilaiiiMuciil  les  ciMiIrt's  iM<ilriii>. 

IVIIi'^  «•nul  lc>  fiilinilsiiiiis   l-f/lfiis. 

Diagnostic  et  valeur  sémiologique  des  convulsions.        I  '• 

|p|i'ruii'i  |ii  nlili'ini'  a  ii">nu(lii'  r>.|  cfhil  lir  la  ^luiulalinii.  (tii  --na  icimluil 
a  la  si>u|iri)iiMiT.  fil  iIcIhus  ijfs  ('iUMliliiiii>  iuni'ali-<  i|iii  alliiciil  la  suv|iiriiiii 
ii'iiiiM'i'ih.  iiiiMiiliaiilsi.  (|iiaiiil  li's  sviii|»lôim's  ohscrNi's  ne  si-  ra|i|ii'(ii'lir- 
iiiiil  |iii'<ili\tMiii'iil  (raiicim  dt's  ly|»'s  ((iiiviilsirs  coiiniis.  Il  laiil  hirii 
saxoii  i'C|it>iiilaiil  i|iii'  des  siiiiiilali'iirs  lialiilos  arrivciil  ii  i'i-|ii<iilnin'  lii's 
l'xaticiiii'iil  lut'iiic  li's  riist's  (''iiili-iiliiiiics  les  iiiiciix  laïaiIrriM'o. 

.If  II  iiiNisIt'  |ias  sur  li>  (lia;iii(islir  avt'c  les  rliinri-s.  les  niijnrlonu-s,  rie. 
l'.f  ilia;;iiiislii'  l'sl  M'aiiiifiil  lacili-  cl  a  t'-té  ili'jii  siiriisaiiiiiii'iil  cviiosé. 

Piinr  IV'linlf  •>i'iiil((l(i;:i(|iif  îles  (•iiiiviilsioiis.  jcliidii'rai  ilalHiKl  Vrfii- 
Ir/isii-.  i|iii  aM'f  ses  ilciix  riuiiics  :  ;;t''iir'ralisr'c  {mal  laiiiiliiih  nu  |iailii'lli' 
{l'Iiilr/isic  iarl;s(»iifinir).  |ifiil  rlir  ctitisidiTri'  rnmiiii'  h'  l\|ic>  des  s\n- 
diniuc^  rnilMllsirs. 

I     Épilepsie  généralisée  (épilepsie  dite  essentielle,  mal  comilial). 

I.a  irisf  fiiili'pliijiic  |(ivsciilc'  un  aspt'cl  i'ara('li'Tislii|iir.  Apiis  une  aura 
di- i-arai'liTf  \ai-ialili>  lama  sciisiliM*.  iiinliicf.  Nasn-iiinirict',  |is\i-liii|iiri. 
Il-  liialadi-  |)niissi-  un  cri,  piTil  ('ollliaiss.-inri' ri  tniiilic  rniiiiiic  rnlldrnvr: 
la  lac.' l'sl  d  iiiif  |iàli'Ui' ilr  taila\ii',  Iniilc  M-usiliilili'  est  almlic.  li-  cniiia 
i-^l  riuii|dr|.  Aiissiltil  iniiiiui-iici-  la  |i(°-iindf  (-(iiiMilsivi-.  (!(■  sniil  dalini'd 
di'>-  ('nii\  ii|sr(iii<>  |niiii|iii's  i|ui  iiilfi'i'ssi'iil  Imis  Ifs  iiiiim-|(*s  i-t  diiiiiiciil  au 
malade  mie  laideur  li'-laiii(|iie  :  les  iiiiiseles  des  \euv.  de  la  l'ace,  du 
enii.  du  Ilinrax.  de  ralidniiieii  el  des  iiieiiilires  sont  lélaiiisés:  la  main 
esl  ri-ii\ersée,  le  |iniice  l'Iaiil  dans  une  addiiclinii  l'orci'-e  el  lléelii  siiii^ 
le^  aiilies  dni<.'ls.  La  i'<-spii'alinii  esl  iiinineiilanémenl  siis|iendue.  la 
lace  ve  cnn<.'es|intiiie.  Après  une  diiri'e  de  "JO  à  Tid  secniides.  le  slade 
li)iiii|ue  evi  reiii|daeé  par  le  slade  ciniiitpie. 

Les  coiiMilsiiMis  cliiiiii|ues  se  siiccèdeiil  i'a|iideiiM'Ml  cl  leur  aiiipliliide 
esl  ^l'adiiellenienl  i-|'nissanle  :  les  inemhres  sniil  aj;il(''s  de  si-cnusses,  la 
l'ace  grimace,  les  yeux  rniilenl  dans  Inrliile.  la  langue  esl  iiKiriliie  par 
les  coiilraeli(uis  des  niàelinires  el  une  liaxe  saii^iiinnlenle  apparail  sur 
les  lè\res.  |„i  rospiralinii  esl  liiiiyanle.  saccadée  el  il  peiil  se  produire 
uni'  énii<»-inii  iiivnlnulaiie  duriiie  el  des  inalières  l'i'-cales. 

Après  une  nu  deux  niiimles.  le  malade  lomlie  dans  le  sierlor  ijui  ler- 
iiiiiii'  l'allaipie  cl  ipii  esl  siii\i  d'un  sntiiincil  ié|iaraleiir. 


b56  SKMIDI.nnll-:  hl    sysif:Mi:  MIIIHIX. 

I.t*s  |i:n'ti\vsiii(<s  r>|iili>|)li(|iifs  soiil  |iliiiril  iiiicliiiiii's.  les  livst('-i'ii|iii's  sinil 
|iliiiri|  ilini'iii's;  i>l  <-cs  ilci'iiifrs  siiiil  phis  t'i'i''i|iirniMiiMil  |ir'i'iiiili(|iii's.  Mais 
l'c  siiiil  lit  lies  t'iiiMi'h'i'i's  i|iii  ii'oiil  l'icii  il'alisnlii.  I.'.in'i's  (''|iili'|ilii|iir  csl 
sili'iiciiMiv.  r;illiii|iic  hyslt'ii<|Uf  csl  l)i  iiyiiiili'. 

Diiiis  rniii*  cl  raiiti'i'  iii.'iliiili(>  on  jumiI  iilisctMi  un  ctiil  ili-  iniil  » 
i|iii  lutrlois  —  mais  la  rliosc  csl  rare  —  pciil  rcinlii'  (lilïiiilc  le  ilia;:ii(islic 
i'li(il(i^'i(|iic.  I)ii  cvaiiiiiicia  aioi's  la  tciii|ici'aliii'<'  qui  s  iMcvc  ciiiistaiiiinciil 
dans  j'clal  de  uni!  c|iilc|ili(|in-.  liiilin.  d'apics  ccrlains  anlcnrs  ((iiilcs  de 
la  ionrcllc  cl  llallielincaii  i,  rcxanicn  des  urines  |ii>ui'i'ait  a|i|Mirlei'  un 
cicineiit  de  diau'niislic.  Ilans  les  paroxysnn's  é|)ilc|ili(|ues  les  (n'iiicipes 
conslilnlirs  de  liiiinc  snnt  auj;ruenti''s  eu  masse  cl  conscivenl  leurs  [»r(»- 
|iot'lii)us  iclalivcs.  Itaus  les  |iai(i\vsnics  liyslt'Ti(|nes,  au  ronlrairc.  il  v 
a  diniiiiuliiin  des  l'csidus  lixcs  de  {'m'cc  cl  inversion  ilc  la  iurinulc  des 
|diiis|diatcs  leireux  cl  alcalins,  (les  caractères  des  urines  dau>  i'allai(ue 
liysli'ii(|ue  ont  clé  (  Diilcstés  par  l"éré. 

l.'('///7(7».s-/V  (jéiti'ralixt'i'  |m-uI  traduire  diverses  li-suins  irrrhialrs;  elle 
se  rencontre  dans  les  iuéuin<,'ites,  dans  les  tnn)enr<^  les  compressions, 
rindi'océplialic.  les  porenci-plialics  :  elle  acc<*m|)a^'nc  souvent  les  syn- 
dromes lïhiiiiciicnsioii  liilra-craniciiiie.  Klle  a  été  sif;nalée  dans  la  l'orme 
ccri'liralc  de  la  inaiddic  du  sommeil.  Des  crises  épilepli(|ues  |ieu\riil  ^e 
produire  au  cours  i\'iii/'cflioiix,  (Vinlo.ricalioiix  —  l'alcoolisuM-  en  par- 
liculii'r  —  on  de  iiuihnlirs  (/('lu'rdles  :  elles  apparaissent  alois  connue  un 
•.vm|dôme  snrapinli'-.  cl  Ton  a  pris  l'Iialpiliide.  dans  ces  cas.  de  le-^  dcsi- 
liuer  pluti'il  sou>  le  nom  de  crisi's  (■iiilciiliffiniirs.  rumine  je  l'indii|nei'ai 
plus  loin. 

Mais  lépilcpsie  «féncraliséc  est  surtout  rrêcpienle  dan--  Ir  hkiI  rumitinl 
ou  l'iiiU'pxic  dite  t'.v.s7'/i//c//c,  dont  rétioloyie  c-l  le  plu-  -.(inveiit  jni  cunnie. 
Il  est  pi'olialde  (pi'elle  répond  assez  sonxcnl  a  I  nnr  ile^  rau--rs  (pic 
je  viens  irt'nnnn'rcr  :  mais  dans  un  j;raiid  miinluc  de  (■a>.  celle  cause 
l'cliappe  complclcmcnl.  Klle  déhule  pi'cs(|ue  toujours  des  renlance  ou 
pendani  radidcscence.  parfois  ii  l'occasion  d'une  pein'.  Klle  se  montre 
la  plupart  du  lem|is  chez  des  sujets  à  hérédité  névropathi(|iu-  cliar|,'ée 
et  pai'licnlièi'cment  chez  les  descendants  d'alci>idi(pic-^  :  elle  coexiste 
souvent  avec  des  tares  iniclicclucllcs.  de  la  di'diililé  menlalc  ou  des 
inairormalions  diverses  ;  mais  on  la  renconlre  souveni  aussi  chez  des 
iiHli\idnsrenian|ualilenicut  intelligents,  ci  rhez  lcM|iiels  il  n'existe  aucune 
lare  patho|o;.'i(pie.  Il  n'est  pas  très  r.irc  de  \oir  l'i-iiili-psic  survenir  chez 
des  individus  avant  dépassé  l'âge  nn)ven  de  la  vie  et  niùme  chez  di's 
vieillards  —  i''pilcpsic  taidivi'.  Il  s'agit  ahns  dans  ces  cas  de  sujets 
alcooliipics.  syphililiipies  ou  aili''rio->-cléi'enx. 


•J"  Épilepsie  partielle  (épilepsie  Bravais-Jarksonienne). 

1,'cpilepsic  partielle  dilTt-re  considéralilcninil  t]r  répi!c|i>ic  c^^ciiliellc. 
Ici  le  déliul  di'  la  rii-e  c-l   progiessil'  et  limilé.  sans  cri   initial  cl  -ans 


liait  III  h-  hi   I  I   Mil  III IIK.  :>:.! 

I   llllll-      lllllM|ll(".       l.fN       S|-(«II|SM'N       r|ll|lil|lll->.      tl'ilIllMll       filillIl'S,        |llli>       |||||S 

iiili-iix-s.  .'i|i|iiM'itiNs<'iil  d'iilionl  sur  nu  |)iiiiil  lii'-s  liiuili-,  ;iii  iiixraii  il'iiii 
iliii^l,  ili'  l.i  iMiiiii,  ilii  |iii-il  iiii  ili>  lu  l'iin-.  Kllrs  |N'n\fiil  >'a('<'iitM|i.'i;^iii-i' 
lie  iliiiili'ili -,  (II-  si-iis.'iliiiiis  siilijcriiM-s  ili\i-l>CS,  riillstiliiaill  llll'-  -itilr 
il  aura,  i-t  m  ia|i|ini'l  a\fi'  la  liifalisalinu  iiiilialr  ilc  rt''|iilc|isii'. 

].)'■>  uiiiUM'MU'ulv  ilf  I  i'-|iilr|»ii'  jacksiiuit-uui-  nul  l'f  iloulilf  raiarlt'-i'i- 
ilau^iuruliT  |ii'ii;;n>ssiM-ui<'ul  d  iiili'nsjli-,  cl  lic  m-  |U'ii|ia^iT  ilc  |U'i)i'lu>  eu 
|trii(-lH-  aux  |iai'li«>s  Miisiucs  tlu  riu'|i>>.  |)i'-l)ulaul  |iai'  i-\riu|)lt'  au  iii\cau 
ilu  |i<MU'r,  !(••>  ■•(•(•(ui-.so  i'|i)iiii|urN.  lie  |(lu>>  eu  |ilu><  \ iolculcs.  alli-i^iii'ul 
rusuili*  la  uiaiii.  l'aNaiil-luas,  li-  iiiruilur  Mi|ii''i'icui'  l<uil  cnliiM':  puis 
elles  ;:a^iienl  la  l'are,  le  lioue.  le  uieiulire  iulV-iieur. 

iaul"!  elles  lesleul  uuilali'-rales  uialfiii'  leur-  e\leusi(iu  |u  o;;ressi\e  : 
lauli'il  |iass;uil  dans  le  ei'ile  ii|i|i(is(''  iln  ciuiis.  elles  se  ;^('-Ui'Talisenl  eoill- 
|ili'leuienl. 

Suivaul  i|ue  le  iIi'ImiI  si-  l'.iil  par  la  lace,  le  luas  imi  le  uieiiilue  iiilV-- 
rieur.  re|iiie|isie  [lailielle  est  ilile  /ticltilc.  Itidiliialr  lui  rriirnli-.  La 
recheiclie  ilu  sié;;e  iuiliai  «les  i-iui\ulsiiiiis  est  de  la  plus  (iraudi;  inipiu- 
lauee  piiur  le  dia^'iiitslje  lopii^rapliiipie  de  la  lésiiui:  e'esl  le  sitiiuil  siintii- 
li'niif  lies  auleui's  au;:lais.  Les  senuisses  à  déliut  l'aeial  ri'poiideid  ;i  une 
li'-siou  de  la  partie  iurérieiire  de  la  eiriiuiNiduliiui  IVoiilale  aseeudaule 
du  ei'ilé  (ipposi- :  les  secfMisses  du  hras  el  des  d(ii;;ls  eiirrespitndeiii  à  uue 
li'-siiiii  de  la  partie  iuii\eiuie  de  la  IVoutale  aseendarile:  les  cuuMiisinus 
du  uieuilire  iul'érieur  rtdéveul  d'une  alléiatioii  de  la  partie  tout  à  l'ail 
supérieure  de  celte  circnnvidutinn  et  de  la  partie  aidcrieure  du  lnliiile 
paiaceulial  \\\\:..  ~û  cl  ."Si.  Haus  le  cas  d'i-pilcpsic  pailielic  luacliiale  nu 
irurale.  le  •>  sifiual  svrupli'iruc  «  sièjje  1res  snuxeril  daus  le  pniieenu  dans 
le  j;r<is  orteil. 

Si  d'iialiiliule  la  irise  jaiksduienne  s'i'-lend  el  se  géui''ralise.  !■•  l'ail 
u  <'s|  pas  alisiduuieiil  ciiiislaut.  Il  est  des  cas  où  elle  reste  liuiiti''c  à  la 
l'ace,  au  uieuilii-e  supérieiu'.  Klle  peut  iiarl'ois  n'être  iiuescpiissi-c  el  se 
liurner  à  i|ueli|ucs  luouveiueiils  du  pied  sur  la  jaiiibe  ou  ;'i  ipudipic 
L:riuiaccuieul  uuiialéral  plus  ou  uuiius  l'u^^ace.  il  est  rare  loiilerois  (pie. 
lucuie  ilaus  ces  cas-là.  la  crise  ue  se  j-i'-iiéialise  pas  uiu'  l'ois  coi  l'autie  au 
c'ilé  corrcspoudant  du  corps. 

.le  liens  euliu  à  l'aii'e  reniari|uei'  ipie  dans  certains  cas.  très  excep- 
tionnels du  reste,  on  a  pu  soir  l'i'pilepsie  pai  lielle  r(de\er  d'uui'  li'-sion 
sons-c<u'licale.  artleui'aiil  plus  ou  moins  rr>ciu'ce  motrice. 

Les  convulsions  se  propagent  sujvuul  les  ciuuiexions  aualoniiques  des 
i-enti'es  nerveux:  lorsiprelles  altei;.'iu'nt  le  i-oli'  opposi'-.  taul<'>l  elles 
reproduisenl  le  luèine  (U'dre  d  invasion  ipie  dans  je  coli'  pris  je  preiuier. 
Iaul'  l  elles  se  ;.'cnéia lisent  Itrusquemenl. 

haus  l'épilepsie  partielle  la  perle  de  corniaissance  n'esl  pas  coiislanlc: 
au  contraiie.  il  est  de  lègle  i|ui-  le  malade  la  conserve  tant  (|ne  les  cou- 
Nulsious  sord  parlielles:  il  assiste  ii  sa  crise.  I. a  perte  de  connaissance 
se  piiiduit  au  l'Mulraire  prestpu'  toujours  au  nionii'ut  où  les  convulsions 
M"  L'énéralisenI,  assez  snuveul  même  dés  ciu  elles  iml  atteint  la  l'ace. 


■>:>*  -I  \lliilni,ir  lil    s\-IIMI     MIIIIIA 

l.ii  criM-  (ri'-|iili-|i>ii'  j.'M'IxMiiiiriiiic  !•>(  le  jdiis  Muivnil  (•(iiiilc  fl  ^r  ic|iii(- 
illiil  II  ili'>  iiiliTMillfN  (Idiil  hi  iliiivr  |ii-iil,  si'liin  li's  cas.  xaiiri  cic  i|iii'|i|iii's 
liciircs  ;i  |iliisii-iii>  iimis.  D'anhcs  luis,  mais  le  l'ail  rsl  Ihmik  mii|>  |>|ii^ 
raii>.  on  m  \iiil  i|iii  |ifi'sislfiil  assez.  Ii>ii^i(>iii|is,  |,ciiilaiil  <li'^  Ijciiic^  il 
i|ii('li|iifrnis  iiii'-iiif  |)Ciiilaiil  |iliisi(>iirs  jours  ilc  >>nitr  sons  ruiiiii'  tic 
MToiisscs  ('loiiii|iii's  rjillrit.sir  piirlicllc  rimlinw  Kojt'ssnikow,  itiiiiio 
I  iS'.lli     -  le  iiialailc  conscixaiil  toiilc  sa  loniiaissaiicc. 

ltcaiiroii|i  [titis  soiiM'iit  i|iii'  ri'|iilt'|isic  firiirialisôc  rssriilitllc.  la  crise 
jacksoiiieimi'  laisse  ajuès  elle  des  paralysies  liaiisiloires  localisc'c--.  ijni 
corres|inii(ieiil  dans  leur  dislrilintioii  aux  centres  d'aliord  excités.  |inis 
élinisi's  |iar  la  li-sion. 

Knlin.  dans  (|iieli|iies  <-as  rares,  suil  daii^  riiilrrvaile  des  crises,  soit 
sans  l'existenee  de  ces  dei'hièi'es.  le  malade  ressi-iil  seiilciin'iil  de"-  sensa- 
tions donlonrensrs  dans  un  coté  du  coijis.  Il  s'agit  là  il  uni'  sdclr  dama 
ipie  I  (Hi  ipialilie  du  tinm  d  r'|iile|isie  parlielle  sriisilirc. 

Il  ne  landrail  |i,is  lnnlerois  |i:iiissrr  a  rr\ln'me  rii|i|iiisilii)ii  entre 
I  épilepsie  ;,'éiiéralis('e  et  l'épilepsie  jacksonienne.  Il  peut  exister  entre 
idies  tons  les  inleiinr-diaires  ;  parfois  idies  coexisjenl  on  se  snceèdent 
chez  un  même  malade. 

L'épilepsie  jacksonii-nne  est  ji  peu  jnès  jonjonrs  en  rapport  avec  mn- 
li'-siini  cortii'ale en  loyer,  provoquant  l'excitation  paioxyslicpie  des  centres 
nmtenrs  de  l'éccnce:  crostoscs. /raclures  ilucràni'Jivnidlomes,  plmitics  île 
iiiriiiiiii<)-ciict'i)lifilile,  méniixjile  srreiise  laixlitjiie,  hiiiieiirs  céréhralrs. 
ritniiillissriiieiil.  srlémse  ou  poreiicéplialie.  etc.  Mais  ces  nn'-mcs  lésions 
pen\enl  parfois  détermini'r  des  s\ndnunes  d'épilcpsie  fiéni'ralisée. 

Knlin.  dans  (piehjues  cas  (l'épilepsie  partielle,  laulopsie  il.andonzy  et 
Siredeyion  la  cràniectomie  nord  fourni  ((ue  des  nVnlLils  m'^'alifs. 

.">     Convulsions  épileplit'ormes. 

(In  dési;.'iie  sons  lr  nmii  de  irises  rpileplifnrines.  les  symli'oines 
couvnisil's.  réalisant  plus  mi  nu)ins  le  lalileau  de  l'épilepsie  jackso- 
nieruie.  mais  snsceplildes  d  élie  lattacln's  à  luie  cause  coninie.  autre 
»|nc  lesaireclioiis  clir(niit|uesrln  système  nerveux  i\\\o.  ji'  viens  d'(''mim(''rer. 

Ces  crises  épileptil'<nines  ne  dilVèient  donc  aucunement  des  antres 
syndromes  épileptiipics.  Cependant,  ccnnme  elles  sont  liées  à  l'évolution 
d'inn-  maladie  ^'énéiale.  elles  ne  présentent  |)as  en  jri'néral  la  lixité 
d'allures,  la  ié;.'ulaiilé  d'ap|iarition  périodi(|ue.  i-t  la  répétition  imiélinie 
des  crises  de  l'i'-pilepsie  dite  essentielle  on  des  ('pilepsies  en  rapport  avec 
une  lésion  cinoniipn'  irritativi-  des  centres  nerveux  ;  au  coidraire,  idies 
sont  souvent  iiréj;nlièies.  xaiialiles  nu  temporaires. 

(»ii  peut  voir  survenir  des  crises  épilcplilormi's  dans  les  alfeclioiis 
ai>;nês  de  rencéphale  et  des  nii-ninjies  :  dans  les  nnrplidUlrs  aiipirs.  les 
alliés  ilii  rrrrraii  ;  dans  les  inéiiiiiiiilrs  aiiiiirs  ou  siiliaiipiës,  et  plus  sou- 
vent dans    la   iin'nliiiiilr    liihrriiilrnsi-    ipie   dans    la    iiirniiniilr   rrn'hrii- 


iitiuint.^  ht:  /.  I  Ml n II III  t.  •> 

^iniKlIf.  \.'lii-imirriliiii'  iili'inin/i'r,    lo   liriiiiirriKjirs  iriYhriilfii  iivcf  iliitii- 
iliiliitn  triiliii-iiliiirr  ili'-tiTiiiiiifiil  stiiixriit  îles  ciiscs  ciiili-iilirniiiifs. 

Il  l'aiil  (>ii  i'a|i|iriM'lii-t'  les  ai  ri'-s  i''|iilr|ilii|iii-s  |ii'i'-sciiti'-s  ili-  |i>im|i>  à  aiilti' 
par  i|iii'li|iii->> /i«ir(//i///r/i(i'A'  ;/c/icr«H.c.  ri  iliis  a  mic  |H(ll^^('•^•  coiifii'slixf  du 
ri'ili-  ^U•   {'('■cinct'  iMI   à    llll   foxcr    ll('MII(M'l'a^ii|nr  lifiiitiliiiiir  —     (iailN    \i'- 

Miriiiii;:fs  r-|ii(issii>s. 

I.i-s  iiialailirs  iiircrlicu'-cs  |ii-ii\fMl  N'acrniniia;:!!!'!'  ili-  niiix  iiNiiiii^.  ri 
|iaiiii'nlii'-iriiii-iil  liaii^  ifiii'N  rniiiii-s  ala\ii-ail\  iiaiiiii|iirs,  /icrrr  Iihi/iiihIi'. 
rlinlcrii.  /irvrr  y«"C*uc/t'i/X(',  cli-.  I.c».  i'iiiiMiKiiiii>>  ilc  la  /7/j/c  Mirri'ili'iil 
i|iii'li|iicriiis  an  s|iastii)'  Inili  ii|iliiiliii|iii'  initial:  cllrs  si>  ^'cnrralisi-nl  «■!. 
iralMiiil  |irii\i»(|nt''t's  par  li'>  iinpi'i"<>i<)n^  \iNnt'llf>.  <•(  amlilixo.  i-ilt-- 
ili>\icinii-nl  >piinlané('s.  Kilos  >onl  loniipir-  un  rlnniipii"-.  xinlciilfs.  cl  ^c 
Iraiisrninii-nl  simim-iiI  mms  la  lin  en  cunlrarlnn's  IclMniltii ini*». 

Dans  II-  IrliiiKis.  on  voit  pn>M|nL-  lnnjniiis  m-  MirajunltT  à  la  ninhai- 
Ini'C  pfi  nianrnli*  ilf  \r-i'ilalilcs  painwMncs  ilc  (-onlraclntr,  pi'nMii|nt''s  pai 
la  inninilii-  i-M'ilaliiin  pi'-i'i|ilii''i'iipii-  et  (|iic  l'nii  prni  en  snninic  assiniilci 
a  ili>>  t'iin\nl>iniis  lnnii|n('s.  (V(i\.  Coiilnuiiirrs.) 

Ir  ihiiiiiiilisnir  rrri'hrtil,  iMilin.osI  sniixcnl  caracli'i'isi'-,  imlir  un  lii'-iiir 
xinlcnl  ri  lie  rii\pi'i'lii)'rniic  cxlivinc,  par  ili'>  nisrs  (''pilcplirm  nii'>  Irè^ 
inltMiM-^.  l'ii  niriiH'  lrnip>  ipic  pai'  la  (lis|iai'iliiin  (lf>  ai-riilrnls  aili- 
rnlaiiv^ 

Les  I  i>n\  nl>iiins  -uni  t'iripicnlr-  dan--  If-  inlu.i  iidliaiis  :  un  priil  le- 
l'i'in-Diilri'i  ilans  les  LMn|)<ii>niniein(Mit-  par  la  sliAilniini'.  inpinni.  la 
lifllailoiii*.  I  ci'jjol  (le  si'i'.'li'.  rtr. 

L'iiliDolisme  aij;n,  mi  les  ('■piviMlcs  ai;:ns  tic  I  alconii-nn'  rlniiniipii'.  sr 
nianiIVsliMil  assez  stnivciit  par  di-s  ronvnisinns. 

|lan>  Vinlo.riniliiin  siitiiruiiic  priilonpi'c  li-s  crises  ('•pilcplilininfs  •.uni 
aosez  lari'-  :  nniis  elles  penveni  si-  leneiMiIrei'  et  conslilnenl  Inn  de- 
■.yniplnine-i  de  reiieé|diali>pallii('  sainrnine.  Klles  sniil  pin-  liin;;ne-  i|ne 
les  cri-e-  de  re|»ilepsie  e>senlielle.  et  le  einnn  ipii  les  termine  est  snivi 
de  nnii  I.  Le  dia^'noslie  sera  snriont  étaldi  par  les  sij^nes  de  salniiiisine 
rlironitpie:  la  enntraetnre  des  nniseles  de  la  ni:ii'li(iir<>  esl  assez  eiin>laide 
piiiir  i|n Un  ait  pn  la  nm-idiMiM'  i-innnn-  nn  si^'ne  d'nne  eerlaine  inipin- 
lance  puni   le  dia^rnoslir. 

I,  i/rëi;//V  esl  la  eause  la  pins  l'r('-i|nenle  de  riiiisnlsinn-  Itixiipn--.  I!lle 
peni  priiMiipu'r  des  ennvnisinns  partielles,  mais  |iresi|ues  Innjnnrs  le- 
ennvnl-i'in-  snnl  iféiièialisi-e-  et  (  aractéri-ent  la  liimM-  cmiNnl-ive  de 
Inrémie  ni-rven-e. 

I.e>  l'iiinnlsiuns  nn'-mii|ne-  révèlent  l'allnie  de  la  cii-e  d  l'-pilepsie. 
a\ee  celle  dillërenee  ipiil  n  \  a  ;;r-ni'-i'alemenl  ni  ci  i  initial,  ni  anra.  ni 
nnii>me  de  la  lanr;iH-.  ni  llexitm  l'itrcée  iln  pniice.  L'accès  est  nniipie  nn 
-e  répèle  à  iiderxalle-  pins  un  moins  lon^;-  pendant  les(|uel-  le  malade 
recnnxre  -es  l'acidlés,  ;:ardant  (pieltpiernis  des  li'onltles  des  sens  on  di- 
rinlelli-eme.  Si  les  accès  se  répèlonl  —  il  penI  \  en  avoir  nn  Iles  fjraiid 
nnndne  ijan-  le-   vin;.'t-(pialre  henre-  —    le   malade   le-le  dan-  nn  ('lai 


••""  >iH:.Mii>i.niiif  hi  M-r/w/  .\iit\i:i.\ 

riim,ili'ii\  ijiii  >(•  Icrniiiii*  par  la  iiiorl.  La  murl  |iiiil  (•Liali'iiii'iit  '-iicci'dcr 
au  |ii'(>iiiiiT  DU  an  iliMixiriiic  acri-s.  |,a  j,'iii''iisiMi  (  iiiii|iltlr  n'i^-i  |i,is  |n''s 
larc.  l'ii  |>ai'lii'iilii'i  dans  le  cas  ilc  nr|iliiilc  ai^'in'. 

r.ri  I  alisi'iicc  (le  niiiinii''niiil'allr>.  la  |i;ili'nr  ilc  la  I^k  r,  Ir  niMisis.  Ir  lali'ii- 
li.sscnu-nl  (lu  |iiiii|s.  rii\|ii'ili'nsiiin  ai  Ici  irlh'.  I.'  I<i ml  ilc  ^alci|i.  ri  la 
|tlVS('IHT  ilailiuniinr  dans   les  iiiiiii-.  |mi  iiii'IIkuiI  di'  laiic  Ir  di.i;:iiiislic. 

1,1'S  ron\ulsi(Uis  •;(''U<''ialisr('s  a\fc  |ii'il('  de  ((iiuiaissaiicc  l'iiiil  [lailic 
iiiii'^riiulc  du  xijnilvdmc  ilr  Slol.cs-Addiiis  ou  inmls  Iriil  iwniuiiicul  :  l'Ilcs 
ciiïiiridi'nl  avec  Ifs  |i(''ri(»(lfs  d'aiii^l  iclatil'  du  cii'ui.  il  '-iiiihlciil  par 
i'iiusi''(pH'iil  ivsulloi' d'uuc  Yrrilaldc  iscliriuif  crivlMalc 

Hu  a  iruciinli')'-  paiTiiis  les  crises  r-pilciiliruiiiics  associi'cs  an\ 
iiiit/niinrs.  n|ditaluii(pic  cl  suiloiil  iiplitalnMipl<'';;iipic. 

Il  t'xisic  ciilin  des  crises  ('pileplilormes  d'(iri^;iue  rrpfxt'.  |)i(>V()(|uées 
pai-  l'iriilaliiin  des  nerfs  péripln'riipies  culaucs  ou  visci-ranx,  par  des 
corps  élrauj;crs.  par  une  iiiilaliou  nasale,  par  des  vers  intestinaux  (con- 
vnlsiiMis  de  rindininlliiase)  chez  kseidanis,  etc.  On  a  rappoiii'  ipielipies 
l'ails  curieux  d V/xVc/wiV  pli-itrnlr,  proMMpii'-s  par  cxcniplc  par  les  laxa-^es 
de  la  plè\re  avec  nue  solution  l'rnide. 

•  tu  peu!  dans  lieaucou|i  de  ces  cas  se  demander  s  il  s'aj;il  hien  dune 
crise  ('■pileplirornie  réilexe.  on  l»ien  dune  crise  épilepliipie  viaie  pro- 
Noipn'-e  chez  ini  ciiiiiilial  a  l'clal  lalenl.  par  ipichpie  excilalidii  ilunlnn- 
rense  ou  l'-niotiM'. 

l"  Éclampsie. 

\.  érlaiiiiisic  jiiitrjirrdlr  fsl  ini  s\  iHliniiir  cdiiv  nlsil' assez  spécial,  sur- 
venant nniipieineni  chez  les  l'eninies  ciiceiiilcv  un  him  pcmlanl  et  après 
racconchenienl.  Klle  es!  lii'-e  très  pi-cdialdiimiil  .'i  r:iiilii-inloxicalion 
;.'l'a\idiipie.  l'axorisi'e  pai'  des  insultisances  ;jlaiiiliilaiiVN.  n'nale  cl 
hépatiipii'. 

I.  Cclaïupsie  est  sou\enl  precedi'c  ilc  piiididiÊics  IcK  ipic  de  la  ii'plialec 
ou  de  la  sonuiolence  ;  puis  siumciiI  umc  dunlcnr  ijULia^h  jcjnr.  acconi- 
pa^'iiée  de  flysptiée  et  de  \uniissenieiils. 

I, accès  Ini-inèine  se  diMinile  en  trois  phases,  nnr  pliage  d  itinisiun 
avec  a^'italion  (ïxtrèine.  et  petits  mouvements  conN  nlsils  l(>calis(''s  :  con- 
Iraclions  lihrillairesde  la  face,  cliiznenu'nl  Af^  \rn\.  niouvenient>-  île  la 
l:ui;:ue  ipii  sort  et  rentre  allernali\eineiil.  niiMiM'ments  des  yeux  ipii 
rcinlenl  dans  les  (U'hites. 

Au  liinil  de  «lenx  ou  troi>  nnnntes  apparaît  la  pliage  îles  ciniviilsiotis 
liiniiiurx.  I.a  eonli  iiclni'c  est  ^éni'ralisr'e,  intense,  compaialde  il  celle  du 
lélanos  el  ri-alisanl  parfois  lui  \érilalde  opisthotonos  :  la  tète  et  les  veux 
sont  presipie  toujours  di'-viés  [\  ;.'anche;  la  respiration  est  suspenilue. 
•  a'Ile  coniraclure  lonii|ue  dure  (|url(pn's  secondi's  et  est  remplacée  pai- 
lles rtnivuhiiiiis  rUiniiiufs  j.'(''iiéralis(''es.  La  face  est  <;riiiiacante,  les  yeux 
loiileiil  turieusetneiit,  la  lan;;ne  est  projetée  et  rentrée  allernalivcmenl. 


Tfti'i  itit:>  m:  i.a  Molli 

^oiiM-iil   iiiiMiliif;   les  mciiilin'^  "^iiIMMicui^  «'Il  |>i<m n ii.i|.|him 

Ir  lliiii';i\.  il:iiio  un  iiiiiiiM-iiirnl  <  iitii|i;iriililf  au  ^rslc  iliiii  laiiili<iiii  i- 
iiairc:  la  inalailr  |ii-iil  -«i-s  iiiiiirv. 

An  IhiuI  (II-  i|iii-li|iii'^  iiiiiiiili'>,  11'^  iiiiiii\ritii'iil>  M-  rali'iilix>ciil.  Ir 
>iijcl  |ii)iis>i-  nu  |ii'iitiinil  >iiu|iii  cl  Innilir  ilan^  un  rnin.'i  plus  mi  niiiiii> 
liroliUKl.  i|Ui-  virni  inliM'n>ni|Mr  liiciilnl  uin    nouNtlIf  ni^i'. 

(ic^  i-i  i^o  --onl  lii'->  laifint-nl  nnii|ni'^:  li'  pln^  -«mum-uI  cIIi-- ^r  siirci'- 
ili'iil  par  ;:riiU|H-s  ilc  riiii|  à  >i\.  iimi^IiIumuI  iui  m'-i  ilalilr  l'Ial  ilc  mal. 

lloiumc  t>n  le  \iiil,  n-s  i-|-i>('»  se  ra|i|iiitrlirnl  >-rn->ilil('nirnl  dr^  irisr». 
i'|iili-|ilii|U('^.  inai>  clli-  i-n  (liMV'irnl  cciH'niianl  |i:u'  la  |ii'('-sriii'i'  lialiilurlli 
ili-  |ii'iiili'iinii'^  l'iiiiMiKilV.  I  aiiscncc  ilr  rri  inilial.  la  ilincr  icialiM-uirnl 
|iin<;uc  ili>  la  crise.  Irui  i'i''|ifliliiin  |ii'fsi|nr  sniiinliautc.  Justin  a  rr  i|u'iiu 
ail  |ii'alii|Ui-  nue  sai^iK'f.  Il  l'anl  s.iMiii'  i't-|M'inlaiil  ijuc  rcilaincs  crix-^ 
iri''flani|isii'  |M'iiM'ul  rcvriir  alisnluincul  ra>|n'fl  de  i-riM'S(''|iilc|ili<(ncs. 

hc  nn-inc  Ifs  ciinMilsinns  dr  Viirriuir  (iruM-nl  icM'Iii  le  lumli- 
<<  laui|)lii|nr. 

•"•   Convulsions  dans  les  névroses.        Crise  hystt^rique. 

l.f^  i-tiiinilsiiiiis  liiisIrriifKfs  ililliTcnl  lii-.uniin|i  lics  aulii's  sMiilinuirs 
<im\u|sir>. 

h'aiMMil  illfs  sdiil  i-slivineniful  \ai  ialilcs  iluii  sujcl  à  l'auli'i'  et.  iIkv 
un  niùiin'  sujci.  clli-s  |m'U\ciiI  vaiii  r  suixani  It-s  causes  ijui  les  |»iii\(i- 
(|ueul.  cl  scIdu  les  ciicuuslaïu'cs  exlciicuics.  ('.est  ilire  ipi  elli-s  cclia|i- 
|iciit  à  liiulc  (lcscri|)liuu  scliciuali(|ue. 

liliarciilel  Kichci  nul  (Iniuié  de  la  grande  ciise  li\sléiii|ue  uu<-  syui|tlii- 
inalido^ie  ijui  a  clé  l"U;:tcin|is  classi(|ue.  A|iros  des  |iriidi'iiuics  (Tcvci- 
laliou  uci'xcusc.  avec  liiii|uel.  uausi'es.  Ireuildeineul.  cl  scnsalinii  de 
lionic  c|ii<^asti'it|nc.  la  crise  se  dcnnilail  eu  huis  phases  :  in-rioili-  éfti- 
h'Iiliiiilr  avec  ciMnulsiuiis  liiui(|ucs.  puis  cinniqncs  suivies  de  résolulinu  : 
l>t'rioile  flr  rlinrnisiii-  avec  ;.'i'auds  luduvenienls  di'siM'dnuin'-s.  ((tnloi- 
sious.  cniih'aclure  du  Ironc  eu  aie  de  ceicle.  cris  ai^us,  cic.  :  /irriinlr  îles 
illtilinli's  iHissiiiiinrlIrs.  suivie  de  \;\  jx-riiiilr  )lc  ilrliip  i\[\\  n'en  ctail  pas 
liinjours  liieii  distincle. 

Il  parait  aciuellenieid  certain,  cl  je  I  ai  tmiiouis  sniileiiu  depuis  prés 
lie  tieidc  ails,  (pic  les  crises  visées  p;ii  celte  dcsci  iption  n  étaieul  le  pins 
souvent  aulic  cliuse  <|iic  le  résultat  lin  drcssa;.'e  et  de  riinilalinti.  Il  ne 
laudrail  pnuilaiit  pas  aujourd'hui  cva^érer  dans  la  ui'-;:alion  connue  ini 
exagérait  jadis  dans  iallii  niation.  .lai  vu  un  certain  nondne  de  crises, 
où  l'iuiilalion  pas  plus  (pie  la  su}.';;cstiuii  ne  pinivaieiil  élre  admises,  cl 
(pii  cc|ieii<iaiit  se  rapprochaicnl  plus  nu  moins  de  ( ctle  dcseriplioii. 

A  cet  é;.'anl.  les  études  sur  les  sujets  de  la  clicntide  privée  soiil 
sin^'ulicrcmeul  plus  inslrin  lives  et  fimriiissent  des  résultats  aulreiiient 
précis,  (pie  celles  hasées  sur  ridiservation  des  sujets  d'In'ipilal.  Kl  c'est  en 
étudiant  les  malades  de  la  ciienti-lc  piivi-e  {|ue  je  suis  arrivé  depuis 
loîiL'Iemps  à  la  roiivirlion  ipie.  ni  de  pics,  ni   de  loin.  l'alLHpio  hys|é- 

llDIlilM.   —  Srllli|i|>p;.ii  jO 


.•'•:'  ^IMInl.OHIi;  />/■  >)S7/;.W/;  .M.ltn.l  .\. 

rii|ll('  n'i'l.iil  Ir  irsiilliil  iIiiik' iiiilii-  un  iriiiic  lirli'iii-'<iii:i:rN|iciii  ri  iiuClli' 
Il  l'I.'iil  iiiilri'  rliiivc  (|iriiiii-  iir-<'liiii';:t>  ('•iiMili\i'. 

I.i's  |ii'iiili'iiiiii-s  iri'M'ihiliiiii  j{(-ii(t;iIc,  I.i  M'iiMilimi  ilr  Itoiilf  i|iiyiis- 
lrii|iic  ii'iiiiMihinl  ;i  l:i  ;;iii;;i'  smil  ili-s  si'iisjilioiis  .issc/  liaii.-ili-s  riiez  lus 
iir\i'ii|i;itlirs  iiiriiii'  mni  r-iliii|iii'-s.  Il  me  pinviil  liaiiin-  |i:irl  i-\;ii-|  (|ii°iiii(> 
lii-limlc  (II'  i'iiiill'.-|(-|lin-s  |iiiiii|iii's  |iivrèilt<  .issiv  sdinciil  le--  ;;i;iiiils 
iiiiiiixfiiii'iits  <li'  lii  I  risL>  niTMMisc. 

<.hiaiil  iiii\  iilliliiilrs  |iiissiiiiiiii>lli's,  ji-  in-  les  ni  j.'iiii.iis  n'iiiiinliiTs  i|iii' 
i\u'/  li's  Miji'ls  iiy.'iiil  siilii  un  tlii'ssa;,'!'  s|ii''ii;il. 

itii'ii  i|iii'  li's  ciisi's  lu'rvciisfs  des  li\sli''rn|iH's  sniuiil  ln'->  \uii:ilili's 
ihiiis  Iciii'  t>\|ii'i's>iiiii  s\iii|iliiin;ilii|iic.  on  |M>iin';i  rciiciiiriiiil  li's  ircuiiiKiili'i' 
il  i|ii('li|ili's  l'iii'iirli'i'r^:  les  crises  siir\  iciiiiriil  liiiiiniiis  ;i  rnri-iisiiiii  de 
«•.iiises    iniiriiles,  éiiniliiiii,  IViiM-iii'.  l'Iiii^rin.  ciiMli-.irii'li'',  de. 

Kili-s  ne  >".ii  r(iin|i;i^iieiil  |i;is  ilr  cri  iiiiliiil.  île  clinle  luiisiine.  île 
I1e\iiiii  lin  |iiiiiee  el  île  iiinisni'c  ilc  l;i  laii;.:iie.  île  iiiicliiMi~-  iiiMiluii- 
l;iircs.  etc.  Klles   ne  se  iléiinilcni  |iiis  iliiiis  nii  nrilie  li\e. 

r.lles  ne  s'iieciiiii|i;i;incnl  ;i  |ieu  |iii's  j;iiii;iis  île  |ierle  ;-cc//c  de  In  ciin- 
n;ii>s;iiu'e:  iiuelle-^  i|iie  snieiil  les  ,'i|i|i,'ii'ciices,  un  peul  |tresi|iie  tiinjuni's 
|iii>voi|iHT  elle/  le  iiiiihidc  i|ncli|iie  iiiiinireshilion  de  sensibilili'  el  de 
ciiiiM-ieiice.  .liiiiiiiis.  ou  |ireM|ui' jiiiiniis.  rii\sli''iii|iic  ne  m'  l'iiil  iiiiil  en 
kiinli:inl:  elle  ne  |iiirle  |i<"is  de  li;ices  de  cimi|is.  de  linilmes.  de  Idessures 
i|iieli-i)nqiies:  liirsi|UC  la  crise  snrxienl.  riivslérii|iie  liimve,  ,'i  peu  près 
linijoni's.  le  innyen  de  se  siiuslraire  nu  dan;.'ei'-.  .nanl  de  Icnnliei-.  elle 
cliuisit  sa  |dace,  pour  ainsi  dire. 

I.a  crise  livsir'rii|iie  s'aceoinpa'^ne  de  i/niiiils  iiiDiiifiiirnls  di'Mirdiinni's. 
el  niiiide  pi'iils  inniivenienls  cfjanx  el  rapides  cinnnie  cen\  de  I '/'pilep-^ie. 

Klle  s  acciiinpa^^'iie  é|,'alemenl  de  cris,  de  plainics,  de  saiij;lols.  de 
l'rjses  de  larmes,  de  limpiels,  de  treiiiMeineiiN.  elc.  La  |ni''seiice  de  lels 
>vinpli'iincs  associés  à  une  crise  ccpiiMilsivi'  enlraiiie  presipie  ii  elle 
^l'iile  le  (liajLrnoslic  de  crise  nr-vropalliiipie. 

Kiiliii,  la  crise  livslérii|ue  peul  presijiie  loiijoiiis  èlre  einpèchi'e  du 
inlerrompiie  par  une  soininalinn  éiier^iipie  du  mr'deciii,  par  des  me- 
naces on  des  pnnilions.  soum'iiI  même  |iar  un  >^imple  raisimnemenl. 

Tous  ces  earaclères  diMnonlrenl  en  soinmi;  la  nalure  rmictioimi'lle 
e|  l'ori^'ine  psycliii|ue  de  la  crise  liyslériipie.  ainsi  «pie  la  iir-ces>iili'  de 
la  Iraiter  par  la  psyclmlliéiapie. 

Il  ■  Convulsions  de  l'enfance 

Les  coiiMilsioiis  soni  parliciilièremenl  IViMpienles  clii'Z  I  enl'anl.  landis 
ipie  die/  l'adullc  elle^  nul  presipie  liuijoiirs  une  >i^nilicalion  précise, 
iliiv  renraiil.  au  coiilraire.  elles  sonI  une  léaclinii  presipie  liaiiale  el 
•  riiileipri-talion  soinent  liés  dirncilc. 

Kii  ellel.  on  peul  liieii  renconlier  clnv  ri-nlarrl  des  crises  irépilep>ie 
essetilielle  ou  des  l•ri^e^  d'épileitsie  jacksoirnienne  syrnplomaliipie  d'une 
li'sion    céri'lirnle.   Hrr    peu!    \iiir   des  i-iises  ciiii\iil-.ive><   an   cimi<  d'une 


(«(*r/.7./>  iih  I A  Moiii  iir.  .i.;i 

.•mv|ili.ililc  .II:;!!!'.  Mil  iriiiii'  iiH'iiin^iile.  I;i  iin'iiiii^:il«'  IiiIhi  cnlni^i'  ilii 
iiiiiii'i-issoii  i-ii  |iiiiiinilii-r  itm'-I  |ii'fM|iic  linijoiirs  |i-  l\|ii- cniiMilsil. 

It'aiili'cs  luis  on  |iimiI  fiii-nir  iiNsimiln'  li-s  i-<iii\nlsitMis  ilr  l'cnriiiil  ;iii\ 
I  iIm's  iif\i'ii|iallii<|iics  ilf  I  ailnllc  ;  i''('sl  le  cas.  par  f\cMi|ilr.  tir  cciiaiii'" 
l'iiraiils  iici\fn\  i|iii.  |iniii  iiiic  i  i)iitrari('-li'-  mi  iiin-  iv|ii'iiiiaiiilr.  iid-m-iiIi-iiI 
•  li'N  (lises  (11-  nili-if  \iitlciili'.  sdiixciil  acci)iii|ia^iii''rs  un  Iniuini-rs  |iai 
"li's  niiiiiM-iiii-iils  l'onxnlsil's  cl  iiailuis  niiMnc  |iai  ilrs  |ii'ilr>  de  ciin- 
naissani'c  plus  un  moins  a|i|iai'i'nli-s. 

Mais  il  colr  «le  ces  l'ails.  on  |iimiI.  clii/  les  i-nlaiils.  voir  a|i|iarailrc  di-s 
riiiiMilsioiis  à  l'oi-i'asion  ili'  la  ili-nliliim  on  ilii  si'\i'a;.'r.  dans  les  troiildi-s 
^'aslrii-inlcslinaii\,  au  ilidinl  des  inaladirs  inrciliciiscs  Icili-s  i|iir  la  lon- 
i:i-oli-,  la  siarlalinc  ou  la  |iii('iinionii':  on  a  jni  dire  i|iii' rlic/  I  i-nraiilli's 
roiiMilsioiis  i'i-in|>lai'i'nl  joujoiiis  |i>  didiic. 

Il  cxisli' des  roiiMilsioiis  ii'-l1i-\i-s  |iid\oi|U(''(>s  par  riiclniiiilliiasr  inlrs- 
linali-,  par  niic  irrilalion  périplu-i  ii|ui'.  loiiiriir  uni'  simpli-  |iiip'irr  d  ('■|iinvli' 

i-uîuvo   dans    le  inaillol l'irrilali lu    ur/    Ir   rorcillr   par  di's 

corps  l'Iraiii^crs.  clc. 

l'.iiliii.  on  pi-nl  Miir  snr\ciiii  des  con\iilsioiis  sans  cause  a|iprecialde. 
c'i'sl  ce  ipie  Ton  a  appelé  rc(7«/;i/w/V  iii/aiitili'  fssriilirlli-.  Klles  siirvien- 
iieiil.  il  esl  vrai,  chez  des  eni'aiils  à  liéicdilé  né\ropalliiiiue  nianiresie: 
mais  il  esl  e\iili-til  ipielles  doi\eiil  traduire  le  plus  souvcnl  une  lésion 
cerélirali*  laii-nle.on  liien  élre  en  rapport  a\ec  (pielipii>  intoxication  di^es- 
li\e.  haiis  iptidtpies  cas.  ces  coiiMilsions  paraissent  liées  ;i  ralcoolisme 
(le  la  nourrice,  ou  ;i  l'altiis  de  cal't-,  de  tlié-.  de  lioissons  excitantes. 

Il  esl  possiiile  .-inssi  iiirelles  soient  parfois  des  nianil'ostations  de 
\i\  li-laiilf  lltilliel  et   liartlie/.  Ksclieriscli.  Ilocliwait  i. 

Kii  tout  cas  et  (pielle  ipi'en  soit  la  l'anse.  les  coinulsioiis  de  I  eiiranl 
ont  une  allure  un  peu  spiM  iale.  Il  nexisle  ni  aura,  ni  cris,  ni  morsure 
de  la  lancine;  l'enlanl  a  suitonl  îles  monvemeiils  coiivnlsirs  des  liras, 
de  la  l'ace,  cl  particulièrement  des  ^liilies  oculaires  ipii  remontent  et 
se  caclieiil  sous  la  paupière  snpi'-rienre.  I,a  perle  de  connaissance  esl 
l'onslanle.  parfois  même  elle  peut  n'être  ;icconipa;;née  ipie  di-  ipiehpies 
moinements  coinnlsifs  à  peine  l'-liancln'-s. 

Kn  présence  de  pliéiiomèiies  coiiMilsifs  clie/  un  enfant,  il  ne  faudra 
donc  pas  porter  d'enililée  nu  pronoslic  alarmant.  Avant  de  soniier  à  nue 
li'siou  ci'-i'élirale  coiislilnée  on  ii  une  poussi'c  d  erici'plialite  snsceplilde 
d'eiilrainer  par  la  snili-  des  s(''i|iiclles  conMilsives  on  paralyliipiL's.  il 
landra  redierclier  tous  les  signes  i|iii  ponri aient  |iermettie  de  ratta- 
clier  ces  coiiMilsioiis  ;i  une  maladie  infectieuse.  ;'i  une  erreur  d'alinienta- 
li le   \: uri'ice  i  I  de  l'enfaiil.  on  à  ipielipie  excitaliun  péiipli>''riipi<'. 


I    -  MYOTONIES 


lin  pi'iil  uroiiper  sons   le   nom  de  /fti/o/'Oi/c»' ipielijiies  .-illèetions  rares 
oii  le  toiiiis  musculaire  |iarait  an^meuli'  avec  des  carai'lères  p;ii'licnliers 


''■•  s f:\uui.oi, tE  iii  ,s)>//  w/.  xini  i.i  \. 

Maladie  de  Thomsen  tMiinioniti  ,i,i,(i'-iiilii.  KiId.        On  |inil   en 

'I "1    '  iMiiriir  l\|ic  1,1  iiiiihiilif  lie  Tluniisiii.  iiw  iiiviiliinii-  (■(iii;jt''iiil;ilc.  cl 

Ir  |)llls   soilM'ili   riiliiili.ilr. 

l'illf  M- (•.■iifirlriiM'  |i;ir  ili'-  Iniiililt-  ili'  l;i  riiiili'.ii  lidii  nuis,  iihiiic.  i|iii 
tli'xifiil  :iii(irm.ilriiiriil  |ici>i>liiiilr.  I.c  Mij,.!  |iciit  l'xrciilcr  iiiiriiiiili'iiiiiil 
loiili'v  les  riitiliiirliiin>  iiiiisnil.'iiirs  ipi'il  ilrsiic.  iiiiiis  l.i  loiilr.irliDii  si- 
|iiii|on;;r  un  «cil.iin   lcni|i--  iipir-   i|n  il   M-nl    l.i   Ciiic  ci'ssci'.  Kn  tl'iMilics 

Iciini's.  il  r\i--|i>  nni'  |icrsisl,'in('c  in\ii- 
Innlinir  ilr  lu  ninliiiclidn  Milntihiiic. 
un  l'iirorc  nnc  iliTonliiiclinn  Irrilr  ilo 
nnivilcs. 

I.i's  (■|iii-.(".  SI'  |i;iss('iil  (le  !;i  in:inii'ic' 
■■inx.iMli'  :  lins(|n('.  ,i|)ii'--  un  cci-Liin 
lrlM|i^  (Ir  i('|iii--.  Ir  ni;ihiilr  M'ni  l'iiin' 
un  ninnvi'uii'ni  i|ui'li'uni|nr.  en  nii-lhinl 
|p;ii  iiin>('i|ucul  rn  jeu  Ici  un  Ici  ^iun|ic 
nniNcuLiiic.  ce  dernier  icsie  en  (''l,!!  de 
r(inlr,'ieliiin  cl  l.i  viihudi'  du  ni;d;idc  cv| 
MU|inis>inile  .1  le  relàflici .  .\|ircs  lui 
Icinps  Vîiii.ildc.  .").  ■_'(!.  ."(1  sc('(inde-.,  |,i 
(■unlr.-icliiMi  re-->-e  {iiiui  -•(■  ri'|niidnii-c. 
uiiii--  niiiin-  IcMiLiucincul .  .'ui  nM)n\c- 
Mienl  >ui\;inl.  i.r  dei  uii'l'  dcvicni  diui- 
laul  plus  l'Mcilc  i|U  il  ev|  ré|ié|c  plus 
-un\cnl.  jns((n  il  ce  i|n  il  s'cxécnic  sans 
diriicnltc:  iinssi  \iiil-iiu  ces  malades 
|Minviiii-  l'aire  de  liuiuui'^  niarclics  cl 
liarlois  incnic  danser. 

I.a  ri;:idil(''  es!  sin'lonl  nian|ni''c  lors- 
i|iie  lesuji'l  \eul  cM'culcr  un  inonveinenl 
a\ec  liiice  cl   ra|iidili''.  seller  la   iiifiiii. 
—  il  ne  |ieiit  plus  alors  làclicr  ce  ijuil 
»i«.  i3T.  -  iiy|..iii..| iiiM-.Mi.Mf.- .h      |j,.|i|.         plier  ranideincnl  ravanl-liras 

IkirlKiilnTiIvs  iniiH'l<'Mli"<  iiiciiiliiTS  inti'  '  '       ,  .    i      • 

rii.ui^  — ,l,in»iiiic.is<l,.  m,ila.lic.l.-Tliorii        -MI     le   liia-,    Sl'ri'Cr    Ics   niaclluircs.  cle. 

^n^.■'''''^^.^?"''^■  1'"  ''T'''"';'"''"'     "n    ^"il    'ini'liinclois   ces    malades   cire 

•  t  i':iiiinp>i.'  ,1.'  r.  ,ii.ii.i,i,<.  M,y.  j.  Dui-     pris,  àlasiiilcd  niimonvcmcnl  liiiis(|iie. 

rw„«n  ,,,.,;,/„„/.,,„„/,,,,„  ,/,  ,/,..     'I  II'»'  i-i'Mlciir  jiciieinliser'  cl   lomher  a 

eiHt.  IS!i-.;|..  ill.i  leirc. 

Tiills  les  nuisilcs  du  i(il|i-.  iiiéiiie 
ifiiN  lie  la  l'are,  des  vciis.  de  la  laiif;nc.  de.  priixeiil  iirésentci  la  même 
raidcni' à  rdrcasiitii  des  moiivciiicnls  vcdimlaiics.  Celle  durée  de  la  li^-i- 

dilé  musculaire  csl  anj^iiicnlée  sniis  rinllnciicc  des  impri'ssitiiis raies. 

en  |iarlic\iliii  liiisi|no  le  malade  senl  qu'on  l'observe.  Le  froid,  nnc 
loii^îiie  période  (le  repos  piodiiisenl  le  nièiiie  rcsullal.  lailin.  la  myoloiiie 
peu!  ii'exislorfpic  dans<|ucl(|iics  muscles,  (ihez  un  malade  de  mon  service 
clic  élail  liinili'c  nniipii-menl  aii\  lléeliisscnrs  des  doi^ls  des  deux  eoli'-s. 


Iltnl  llll^  m:  M    MiillllTI  .  ■■>■■ 

ll.iiiN  kl  ni;il.'iilif  il>-  iliiiiiio4-ii  li's  iiiiisrics  mhiI  Ii\|ii-i  Ii  >i|iliii'-N  il'uiii- 
mimii'i»'  if;;iiliiir  i-l  miiroriiif  (lij;.  '1"  iM  'iTtS],  l'iirlois  «  dit'  liN|icilro- 
|iliii-  i-nI  stiiioiil  :icrii'<ii>  thiiis  les  iiiiimIo  i|iii  riiiirliuiiiii'iil  !■■  iiIiin  ri  |i:ir- 
l.'iiil  il;iii>  t'ciiv  ilfs  iiifiiilii'i-<  iiil'iTiiMii  >  i|li-ji'i'iiic  i-l  S4i||iisi.  (:i-|M'iiiliiiil. 
ilaiiN  l'fllf  ;in'fi'(iiiii  l.i  rm rc  iniisi'iil.'iii')'  rsl  |i|iilt°il  iliiiiiiiiii'-c.  ('.i-llc  Ii\|m-i'- 
lrii|ilii)>  l'^l  iinr  liv|H-iii'ii|ilii)'  M'iiic  t>l  ii-siillf  iriiiu'  iiii;:iiiciil;iliiiM  rmi- 
^i)li  r.ilili'  (lu  iliaiiK-lii-  lie  l'iiiMiMii  |ii'iiiiilil . 

I.  .'ilrii|i|ii(>  iiiii^nilaiii-,  i|iiaiiil  l'Ilc  siiixiiiil.  ce  i|lli  i'-<l  raif.  ira|i|).'il  ail 
i|iii'  il  iiiii-  r;ii'i)ii  lai'tlivc. 

l'an-    la    iiialailh'   ilc   iliciin^i'ii.   il  lAisIf  ilr-  ri'arliiiii^    iiii'raiiii|iic^  vl 


lu-/  iiii  lininiiio  <ti-  >iii):l  hiiil  ;iii«.  .inrit-n  .itlili'le  roraiii.  Tu».  Ii- 
iiii^iiif  ■'(.Il  •rii>|H'iii'>i|iliii-.  illM'iMi'.'.  IWiô. 


«'■Ifrlrii|nr>  -|ii'Tialr-..  Cll  |iai  liriiliiT  la  iriiiiinii  iiiiliilniiiiiiic.  i\ii\. 
Siv// /(»/«(//(•  (/(■  l'f.n  iliihilili-  i-li-ilriijiii-  ilis  inrfs  ri  ili's  tiiitsilcs.i  lùifin. 
|iii--i|iii'  riilV<>i-liiiM  rsl  ani'iriiiii'.  nii  |ii'iil  nliscrvcr  des  ivli"icli(m><  liliin- 
iiiiix  ulairo>.  iiimiiiliili^aiil  li's  infinliii-s  ilaiis  mu-  alliliidi'  virii'iisi- 
'  Soiii|iii'>i  roiiinii'  (laii>  la  iiiYii|ialliiraliii|)liii|iir  |Miij;ii»iM'  <  vii\.  |(.  7>'î'2\. 

F.iiU-iilMir^  a  ili-rril.  N|)||^  ],•  umiii  iIi-  paramyocloaie  congénitale,  iiiii* 
alVt'rliiiii  aiialn^iir  à  la  iiialailii-  ili-  iliiiiii^i'M.  cararlii  i-M-r  |iar  nu  i,i'i  laiii 
ilri^rô  (II-  laiilriir  iiiUM.°iilaii'f  si*  |)i'iiiliii^aiil  m)II>  I  inllui-iii'f  ilii  rioiil.  i'\ 
iiiiiiinhilisanl  |ilii^  ou  iiiuiii^  If^  iiiilixiilio  |iriiilaiil  iiin'  Jiui'-c  \ariaiil 
il  un  i|narl  illiiMiri-  :i  |ilu>irui'>  liiMiii'^.  ri  >ui\i  |iai'  un  rrriain  rlal  ilr 
laililrs-.!'  |iai'al\lii|uc.  I.'iiiliicnlaiir  ilrs  |r\ii's  i-l  irlui  ili-s  |iau|iiiTi's  smil 
|iarli<'ulii-i'i'nii'ul  allriiil-.  I.r-  riMiliniiN  iuiTanii|iit's  «li-s  nin«-ilr^  m-  m'uI 
|ia>  i^\;i;.'r'ivrs. 

Km  ilclior>  i|i-   la   iiiMiliiuii-  i  iiu;:.'-iiilali-.  Iii-n-ililaii' lauiiliali-,  ou  a 


M*  ^iMini.iii.ii-:  ht' sYsTiMi:  .\i;it\i:i.\. 

ilrnil.  ilf|)iii>  i|iicli|iii-^  :Miiit'-i->.ilrs  myotonies  acquises  (i;ilin;i.  ['iiisliiii . 
NikiMiiill.  |)i-iriiiii.  Itiiiiiiiiil  ri  l.(''\\.  clc.i.  I);iiis  ces  ciis  on  rclroiivr  liicii 
Ir-^  r,'ir.'irli-ri'>  |irii|ii'i's  i'i  l;i  ii'-arlioii  iii\iiliiiiii|iif.  iii.ii^  il  s'ii^il  le  |iliis 
■~(in\ciil  (I  l'Iiil^  |ia»:i^('i>,  ('lllalll^^.  r!ii  (inli'r,  \i'>  iiiiiscics  iir  sinil  |ias 
i'iiiii|iIi'Iciiii>mI  mmi|i|('s  |irii(l,'iiil  Ir  i'i'|iiis.  et  Iticii  simim-iiI  mk'^iiic.  les 
«•nmi|M's  iiiYii|tiiiii|Mi's  ne  surviciiiiriil  i|ir.'i|in''S  ilr-  l'Ilnih  iniilurifii-s. 
(".  t'sl  lin  ('a«-  :iiialii;;iii-  i|iii  a  l'Ir  ili'riil  |iar  (!lamlc  -.oii-.  le  iiiiiii  ilc  iixriiiln- 
inijiittiinv. 

(ics  (•|al>  lilM)liiiiii|Ui'>  iia»--.'!;:!'!^  |h'iim'|iI  --c  i  rpi  oiliiiii'  a  (ilu>iciM> 
r('|»liM'>;  f'csl  ce  i|ii('  Sailli  a  ili'-ciil  mui--  Ir  iiiiiii  lir  iiiiiiihniics  iiiiiiii.srs  cl 
inlcrmilli-iili's. 

i'iiiliii.  (iri  a  ilrcril  des /////«/'(//«'.s-  (isxnrirfs  à  i|i\crs  synilniiiio.  à  rr|ii- 
lr|isic  iltvltalikiiu'i.  à  la  si-ir-rosc  en  |ilai|iirs  iKilii.  ,'i  la  |iiil\iii'-\i'ili' 
illiiHiiiaiiiii.  il  la  Miu'-lilr  (l.aiiiiiii>i.  à  la  li'lanic  ilVlliiiaiiii.  I  iism.  à  la 
llialailic  ilr  l'arkilisiiil  l.loliailliv  Iîimim.  mais  r'csl  siirtniil  avci-  ralni|iliii' 
niiiNriilairi'   itivi)|iallii(|iii'  i|ir<iii  a  \ii   la   invulniiii- l'nïiiiiili'r  :    .\i)<;iii''s  cl 

SirnI  I  |,S!I!)|.  liiilViii.' ^l'IOlIl.   IIiissiiliiiiiM  I!lll-Ji.   I.iii'lai-.lac.iii  cl  ïliami 

I  ItXI.'M.  Ilallcii  cl  r.ilili  I  |!I()S).  SiciiicrI  i  l'.MI'.l). 

halls  ce-  laits  il  \  a  assiicialinii  ilc  la  iiiMilniiii'  cl  de  la  in\ii|ialliic. 
Italien  cl  (iilili  uni  l'cniii  smis  le  iinni  ilc  mijuldnifx  iihapliitjiirx  un 
ccilain  imniliic  de  cas  un  ralrci|diic  l'Iail  |in''c<icc  cl  sn|icr|iMscc  à  lélal 
in\iilnnii|iic.  I.c  |iliis  snnvcnl  la  inv(diinie  piéccde  lalroidiic  cl  celle  ilci- 
iiièi'c  |icnl  ari'ivci  à  nii  dc;:i'i''  liés  avaiK'i'.  Le  l\|ie  cliiiii|iic  e^l  laiilnl  le 
l\|ic  sca|inl<i-|iiinirTal.  laiilnl  le  l\|ic  raciii-sca|inlii-liiinir'i'al.  Suiim-iiI 
aussi  dans  celle  roinic.  l'alroidiie  di'-linle  jiar  les  iniisclcs  des  mains  cl 
des  a\aiil-lii'as.  i.a  icaclinn  my<iliini(|iic  csl  ^cniTalcmcni  niiscrvcc.  Les 
l'cllcxcs  Icndiiicnx  smil  diminues  nu  alinlis.  Mans  les  cas  iii'i  la  l'ace  csl 
|Misc  —  lacics  in\ci|iatliii|ue  —  les  mnscli's  dr'jicndanl  des  nerls  Iml- 
liaircs  sniil  snnvcnl  rin|)|iés.  la  lanj;ue  |ienl  s"alii)|diier  ainsi  (|ue  le  voile 
du  jialais.  d  on  |i|icnnmcncs  de  dysarlliiic.  Les  iniiscles  du  larynx  |icnvciil 
aiixvi  s  alri)|iliici'.  lùiliii.  un  a  pailnis  iiidi°-  dn  |i|i)sis.  Mais,  ce  ijti'il  l'anl 
iclenii  de  celle  sYinpIitmalidn^ic.  <-Vsl  (|uc  la  iiivnliinie  l'^l  ici  le  racleiir 
|M'iiiiilircl  i|ne  ralni|i|iic  muscnlairc  ne  sinvienl  ijui'  >.i'c  midaii  cmcnl. 


J.        CATALEPSIE 

lin  :i  a|i|iclc  cf//^(/c/<.s'<V  riin|iiissiliili|c  de  la  l'iinlracliiui  vnliinlairc  des 
nniscles.  cnïncidani  avec  une  a|ililiidc  ■<|iéciale  à  ciniscrvcr  ralliliidc 
iiii|iriincc  aux  meiiilncs. 

Il  csl  à  |icii  |iics  admis  aniitiii  d'Iiiii  t|iic  l;«  calalcpsic  vraie  u'cxislc 
i|iie  clic/  Ic^   riiys|érii|iics  en  (-lai  nu  mm  d  liv|iii<isc. 

l.i-  siijel  rcsic  ()(;<■•  dans  la  pnsiliim  on  mi  le  incl.  les  ycn\  niivei  K  cl 
immiiliilisés.  rcx|)rcvsitm  de  |divsi(tiiniiiie  ahmc.  on  ré|ii)iidanl  à  riialln- 
cinalinii  ipii  s°i-sl  i'in|iar<'-e  de  lui:  les  niemlircs  smil  imiindiiles:  si  mi 
veiil  les  iiKinviiir.  on  s'a|icrciiil  i|n'ils  smil  si»n|ilcs,  mm  cnnlracliircs  - 


innl  Itl.KS  ht:  LA   Mil III  M.; 

lUiiInliliis   irn-ii:     -    lo  tli\t'l'>i    sc|;|iii'|||s    cnii-ii  \iiil    l.i    |iiis|| Ijms 

hii|iit'lli'  lin  li-s  |i|iiri'  :  un  ilii.iil  un  Mi:innci|iiin  iiiliriili-  i-l  nui  |iiii 
*|iii-li|iriiii.  I.rs  i';iliilr|ilii|iirs  |ii'iiV('iil  |ii'i'nili'r  ri  r<insri'\i'i'  Ir^  silnutiiin- 
Ic-  iilii-"  v;irin'>,  "«jiii-»  lrniiii;;ii<'i'  aiirmii-  •.cn-'.ilinn  ilr  l'iiti;:!!!-.  I.iii'si|ir<iii 
iiii|ii  iiiir  lie  |M'lili>->  srriiii»Nr>  ;'i  un  nii'inlii  i' ni  i':ili'ilr|isii',  il  |m'IiI  :ii'i'i\ri 
i|iii-  ri-s  ii^rill.ilioii^-  «c  |ii<il<iii;:i>nl  un  n-ihiiu  li-in|i>.  <!lirirlii--l-iiu  :i 
iiii'llir  en  in.'iirlir  iiii  r;tl.'ilr|ilii|iii'.  il  t;iil  .'iul(ini.'ilii|iii-iii<iiil  i|nrli|iics  |i;iv. 
|iui>  irxii'lil  ;'i  ^iMl  altilllilf  iinlriiriiir. 

Si  lii  r:il;ili'|i->if  Miiii-i'sl  liiiijiMii><  uni'  iii;iiiili"-liili<Mi  .11  liliricllr  hIiIi'uih' 
ilnv  ili'^  li\<<li'Tii|ui->.  il  csi-'li'  rr|ii>nilanl  ii<'><  i-liils  i(iliili-iili<iucs  a^-^iv 
M'inltialilrs  ipir  I  nii  |ii-ul  uliSiTM'r  riii-/  lt>  idiots,  ii's  ili'';;i''ur'ri''>>  cl  :iii 
riiui's  ilr  l'i-i'taiiii-s  lualailifs  lunilalfs:  iU  m-  ra|i|ii'iii'liiMil  alnis  ilr  la 
lalalnuii'.   I  lii  |>i'iil  Ii'n  h'IiihuIiit  an^^i  ilaii>  lc>  nialailifs  iiil'rrlii'nM-s. 

Catatonie  —  fin  ili'-ipur  ^i(n>  Ir  uinn  île  cnliilinni-  uni'  Irmlaiiri' a 
i'iiii--i'i'\iT  nui-  alliluili-  ini|iii^i'r  nu  um'um'  rliiii'<ii'  s|iiiulani''iui'ul.  I.r 
uialaili-  |iicnil  «iiumiiI  lii-  Ini-uii'iur  uur  alliliiilr  i-t  la  nin-ri  \i>  |iirM|ur 
iuili'liuinirul  :  |irnilanl  ili-s  liruii's.  |)aiTiti>  iiirnir  ili's  iniii>  ri  ilrs  anni-r^. 
il  l'r^li'ia  li'N  lii'a>  l'ii  i-|'iii\  nu  li'^  uiaiu>  ji>iuli'-<  :  il  acrcplr  aviT  la 
nir>nii>    l'arilili-    uni-     allilinlr     i|ii°iiii    lui     iin|i<i~i-    ri     la    rnu^iTVi*    lir^ 

l"">r'''"'"|''- 

Il  |ii'Ul  l'-^ali'iut'ul  I  r|ii'iiiliiirr  iiiilrliiiiiurnl  Ir  iiiriiir  niiiUMMiinil.  niai^ 
lin  ili''Nij;ur  |»luli"il  Cl'  |ilir'Uiinii°'ni'  miu>.  If  immii  iIi"  slrrriihniir. 

La  calnloiiii'  nr  sni'xicnl  ijuaii  rnnrs  des  iimliiilies  niritliilfs;  i-ili- 
ai'ciiin|ia;.'nr  |tiTM|ni'  liinjniirs  nu  lial  ilriiinilicl  avcr  an'iiiMissmicnl 
niilalile  ili*  rinlflli^'cnii-. 

i'ii's  MiuM'ul,  la  I  alatiinii'  sr  Imiisr  assofit-c.  clii'/.  le  uii^nii'  snjcl.  ;i 
d'aulri'S  niauiri'slaliiiiis  d'aulinnaliMuc.  lclli'si|Ui'la.v/('»ro/i//</('sous|iiulf^ 
si'N  l'ornit's  :  >ir'ivii|y|iic  nmliice,  ^'ra|i||ii|ur.  vribalr.  a\rr  t'-i  liolalir.  \i'i- 
liip-ialiiin.  i-lr. 

I.a  ciilaliinii*  i'>l  iiailiculii-i'cinenl  rii''i|ui'ulr  dans  la  ilriiirncc  iirrrorr. 
au  |iiiiut  i|ur  Kaliliiauin  dri-rivait  sous  Ir  nom  tic  ralalonir  luir  lualailir 
<|ur  l'un  assimile  mainlrnaiil  à  la  t'oiiue  dite  ratalonique  de  la  démener 
|iiéeiiee.  Kn  elli-t,  la  ralalnnie  esl  essmlielleiuenl  nu  sym|i|i'ime  i|ui  |ienl 
•~e  reneiinliiT  i|uoi(|ui'  a\ei-  une  rré(|uenre  lieaueiin|i  moins  grande  — 
dans  I  iiliiilii'.  \ii  lon/'iisiiiii  mt-iiUilv.  la  iiirlitiiriilir avec  sliiiiriir,  et  même 
au  eiinrs  de  la  fn-vre  hjphnïdf.  i\cf,  inlu.rirdlioii'^  iili-ooliqiir  v{  iirriiiitiur. 
Klle  |ii'nl  voli^eivei-  aussi  (laii-  ii'>  alliM  linns  iln  i-rirrirl  1  r>aliin--ki  1. 
\i>\.  |i.    'ri  1. 

Axaul  de  lenuinei'  eel  e\|iiisc  lajilili'  du  la  ralalc|i>le.  |c  -|n||,i|ri  ai 
eneore  Ci-  lail  (|uc  Spina  ayant  injeiti'  nu  eentimètie  ruite  de  teitilun' 
rriiielie  d'ii|iium  dans  l'ahilomeu  d'un  lal  i|ui  u'élnit  pas  lié  ii  la  laldi' 
d  opération,  a  pu  provoipier.  en  paysan!  donirmeut  à  plusieurs  reprisi-s 
la  main  sur  la  (|ueue  de  ei-l  animal,  un  i-lal  lataleplirorme  des  muscles 
laudauN.  I.  auteur  i-ii  eonelnl  ipi'il  esl  prolialde  ijur  ilnv  riionunc.  les 
l'ontrartiiius.  dans  l'i-lat  ealalrplitorini-.  sont  eansi'es  par  laeliou  réilén'-i' 


.<s  </;.»/ /o/.()(.7/-;  i>r  >)  ^7/..wa.'  .\int\i:i  .v. 

lie  I  cMil.il (hi  siiil.  l'ii  l'Il'i'l,  i|>i'il  l'^l  |Mi<sili|i>  (|i<  |i|'iivim|iii'I'  lu  (mIji- 

lcpsii>  l'Iip/  l'Iloitllilf.  ;iilisi  i|ll('  llci-.i'ii||ial.Slllliill<;.  Illlilililv  l'nill  liiiiiilti'. 
;iii  iiiiiviMi  lin  l'oiii.'iiil  i''liTli'ii|iii-  iMi  \>;w  ri-M-il.ilinii  iiii''i:iiiii|iii-  ili'  l;i 
jM'iin. 

Résistance  à  la  fatigue  chez  l'enfant.  -     .iii-i|M  ;i  I  ii;;r  ilr 

■  li'ii\  ,iii>  ri  ili'iiii  rii\  iniii.  I  riir.iiil  iinnii.'il  |iiissi''i|c  mu-  ,'i|ililiiilc  |i,'ii  lini- 
liiTi'  ;"i  riMiMTVt'i'  xiiiiy  fiiliiiiii'  Irs  ,'illiluili->>  |iii>>iM's  |(]iiHiii.  Idll  .  Il 
|ii)iin'ii  |itii' i-\riii|ilr  niiiinlfiiii'  |ii>iiiliiiil  un  i|ii.'n'l  il  licnif.  \in;:l  niiiiiilc-' 
M's  lii'ii>  l'ii  r.'iir  lin  ilinis  lit  |iiisiliiin  iKii'i/iiiil.ili'.  Si.  nn'iiii-  .'i|ii'i'">  ;i\iiii 
|tliin''  1rs  liras  ilr  l'i-nliinl  ilans  I  uni'  |iin  I  aiilii'  di-  rrs  jiusitiiins.  un  en 
iliaissf  nn.  I  anlii-  liras  n-slr  Ii-m-.  rnniinr  s'il  i-lail  unlilii-  |iar  Ir  |pi'lil 
snji'l.    \  cfl    à;:i'.   lin    nmslalr  T'i^alrnirnl   I V\a^i''ialiiin  ili's    n'-ili'M's  tcii- 

■  liiiiMiN.    Ir  si;;ni'  lie  |ialiin»ki.  (i'c^l  li'  ly|ii'  ilrs  i'i'>ai'liiiMs  ili's  rinnnissiins. 

\  |tai'lii'  ili'  I  à^i'  ilr  ilcns  an^  ri  ili'nii.  Iniis  ers  raïai-ii'i'i's  se  nidililirnl 

■  -In7  I  (Milaiil  nnrinal.  L'i-xai^iTalinn  ili's  n'-l1i'\cs  lcnilini'n\  ilis|iai'ail.  le 
irlIrM'  rnlani-  |ilanlaii'r  si>  l'ail  i>n  lli-sinn.  I  rnlanl  ni;  j^anli-  |ilns  smii-> 
rali;:nt'  les  allilmlrs  jiassiM's  ri.  Iiiisi|n  a|iri''s  lui  avoir  U'\r  li'>  Iiimn  cm 
I  air.  un  rn  aliai^si'  nn.  I  aiilir  s.iliaissr  s|iunlani'-inrnl .  (In  |irnl  iliri' 
iliiis  i|ni>  i-|i(7  Ini  I  ('■Milnliiin  iln  svslrinc  ncrvi-nx  rsl  li-rniiiii''i'. 

Orlains  l'iiranK  ciiiiM-rM'nl  |ilns  liin^li-ni|is  ijui'  nm  inalcim-nl  jii^- 

•  |n  à  ipialiT.  i-ini|.  six  ans  —  li-s  irarlinns  iln  |iri'iniiT  ;i;;i'.  Hn  rmishilr 
iliiis  cIm'z  cnx.  (inlri-  rc\aj;i''raliiin  ili-s  ri''lli'\rs  liMiilinrnv  cl  iinfliincliiis 
II'  siiiiii-  ili's  iirli'ils.  la  [ii-rsislann'  ilrs  alliindcs  passives,  la  i-i'-sislancc  à 
la  l'aliunr.  Ir  |i|ii''niinii''nr  iln  liras  ri'sjanl  Irvi'*   Inrsipi  un  aliais.M'  I  anirr. 

Tiins  ci's  |i|ii'-niMni''nrs  -.11111  ;'i  ra|i|iriii'li<'r  iln  si/iiilroiin'  dr  ilrhilih-  iim- 
trlrc  l'-lnilii'-i-  |iar  lhi|iri''  l'I  .Mrrrkii'n  i  l'.ll  I  1.  Ils  nionlri'iil  i|nr  le  ilrvi'hiii- 
|irini'nl  iln  syslrnir  in'ivrn\  n  l'sl  |ias  rniiiri'  Irrinini'-  l'I  sr  rriiciintrrnl 
|iar  ninsi''i|ncnl  rlirz  1rs  nifiiiilx  irhirihil (lires:  j Cn  ai  dliscrvi''  nn 
'■\rMi|ili*  ri-inari|nalilf  l'Iii-/.  nn  l'nl'anl  ilnliin/c  ans  Irrs  ni-llnni>nl  arriéri''. 
Mais  i-('s  |ilir-n<iinrni's  -.nrvi'iianl  i-lii7.  ilr^  cnlanls  avani  ili''|iassi''  I  àj^i'  un 
ils  i'\is|rnl  niirinalrnirnl.  s  ils  iirunvcnl.  ji*  l<'  ri''|M'li'.  i|nr  Ir  ilrvclii|i- 
|M'uirnl  lin  syslénii'  nri'vrn\  n Vsl  |ias  l'iirorc  Irmiim'-.  n  inilii|nrnl  |ias 
i-i>|ii'nilanl  i|ni'  ri-  il('>vi'!ii|i|ii'inrnl  nr  |inissr  sr  |iarai-lifvi'r.  Kiilin.  ilaprès 
<!iillin,  la  riinslalaliiin  <ln  svnilrunii-  lii-  n'"-islani'i'  à  la  l'ali^^nr  |iiinrrail 
liiliM'  an  <lia;:niislii-  ililVi'-ri'nlii'l  rniri'  I  l'iilanl  -<ini|ilrnirnl  arrién'-  i-l 
I  iilinj  un  I  iiiilir'rilf.  Il  l'i-rail  rn  i;i'ni'ial  ilclaMl  1I117  ccn  lii-rnicrs. 


k.  -    HYPOTONIE 

l.i>  Inniis  rnusnilaij'f  jumiI  i''lri'  iliiniinn'-  ilans  rrrlaincv  allc-liiins  iln 
»\«)|i-iii)>  iii>i'vi>n\.  l.i'ViliMi.  |)nis  I  rankrl  uni  ili''('i'il  riiypulunii' inuscnlaiir 
ili's  Inbi-liiiiifs.  Un  lulisi-rvi'  l'-iialnin-nl  ilan^  la  iiiiilfidif  ilc  Friolrrirli. 
I.ryilen,  Iràuki'l  avaient  r(>niari|ni-  i|ni-  les  lahi'-liiines  |irenneril  sunveni 
••ans  ell'iirt  el  sans  l'ali^ïne  des  allilndes  irri-alisaliles  ehiv  nn  individn 
iiiinnal  :  i|neli|nes-nnN  d'enlre  enx  penvi'iii  par  e\etnple  -e  nielire  à  lenr 


IUnntl.l>  ht:  /  I    Mnlllllt.  ■•■0 

|ML'iiiifi' •••«>JM  iliiii>  lii  |nisi|i(in  (lu  ^ninil  iT.nl.  ('csl.j'i. (lire  it''iili"»rr  une 
.iliiluiiiiiii  cMim'ivc  (Ic-i  niissi-v.  iniiii\cin<-iil  i|iii-  1rs  ^\iiui;i»lf<  <li'  |iiii- 
li^Miiii  iriirt|iiiiT<  ni  <|u  aux  |iri\  ilf  Imij;-  i'I1«iiIn:  i  liiv  il  aniro,  mi  |ifiil 

|)lii-i'  (■ |ilih'm(iil  le  Iihih   ■«iii  les  jaiiilir»  il  aiiiiiii'i'  li's  j;niiiii\  an  nm- 

la.l  ilr  la  liiiililli-    li.;.  •.'."!•  il   Jill,. 

'•il  iMiil  iiir-imi  il I.unii  |i|ii-  |iii'iiM'  II' «II'};  ir  «le  celle  «/o/uV  ili's 


Fii:.  iUl. 
■-.■•    .    '.1.   _  II.  |...i„ii„.  ,1,111.  Il'  lalM-».  ri<iiiiiii>  ili-  In-nli'-iiiinln'  .m-  iinv..-  , ■  |..  ll,..l.• 
•l'ill<-uu^lllll.1linll  iiiii)i-iinf  lUiiV'Iri-,  IS!'.!». 

I;ili>'lii|iii'>  l'ii  lai>aiil  riiinliiT  li-  siijcl  snr  nii  plan  hiM'i/iMilal  ilni  .  ri 
à  l'Iniliui-  la  llrviim  |iiissi|i|r  ik-  hi  janilii-  l'-lfiiiinr  >ni'  le  liass'ni.  Sur 
nn  Miji'l  ïain.  la  janilir  IrMi'  le  |ilu-  liani  iiic-^ililr-  l'ail  ;\\vr  llioii/iMi- 
lalr  nn  anjili-  ili-  (i."i  à  ~,'t  ilc^iiv^  rn  iniiynnr.  l'I  m  lunl  ra>  n'anivr 
jamais  à  la  \L-iiicair.  I.liiaiiil  un  \i-nl  lr\rr  I  i  janiln-  |iln->  lianl.  le  imm- 
M-nienl  col  liniilr  |»ai  la  iv^islanir  li>nii|ni'  ili'>  nni-rli-^  anlaLtiuiisIr-. 
riii'Z  II-  lal)rlii(nr.  an  ninlraiii'.  la  jainlic  rst  Ii-mt  rariirini'nl  jnsijii  à 
Cl'  i|n'i'lli'  l'a^M-  a\ri-  l'Iioii/onlalc  nn  an;,'li'  i|ni  ili'|iassi'  |(lil  ilr;;iiN  i-| 
<|ni    pi-nl   alli-indii'    l'Jd  à    l".0  ilr-iV-  .|  lanlM-h  i  II-. -ji  I    . 


'■ruim.ni.ir  ni'  >)>77;.l//-;  .Vt7;l7;r.V. 


Cl-  siinl  h'i  (les  ,'illiln(lr><  i|iir  l'on  III-  |ri-iil  ;;iii'n'  [iiiiiliiirc  imiiic  rlic/ 
ili"i  >lljrl-<  iillriiils  (l'iiliii|iliii'  iiiiisi  iihiiir  ll'i's  .'i\iiil<-rc.  ri  iiil  lie  |i('lll  li's 
ri-iili-<iT  (|iii'  >iir  le  t;iil;i\  ic.  ci-  i|iii  iIi-iikiiiIit  liicii  i|ii"rllc>.  soiil  iliics  ;i  l;i 
ili»|iiii'iliiiii  (lu  liiiiiis  iiiiisniliiiir.  hiiiir  iiiMiiiiir  ;:i''iir'i'.'ilr,  on  pciil  ilin 
i|iic  iliiii->  II*  tnlii-v,  rii\|iii|iiiiir  r>l  il  :iiil;iiil  |iliis  |ii'iiiiiin<  l'-r  (|iie  li'  Mijcl  l'sl 
iiii-iiir'iiii*  |i|iis  iiiri)iii'iliiiiiii'-.  lii-llr  |ii'0|iiisirn)M  ii'fsl  ri-|ii'iiil:iiil  |i:is  iiiiMilin 

.•I  m. •lin- il  hi  |iiriiiili'  |iii''-;il.i\ii|iir    -  j";ii  l'-li' .'i  un'' ilr    riinsljilrr  Ir  i'.iil 

|iliisiriii's  Cuis  iiii  |priil 
l'i'iii'iiiili'i'i'  |i;ii  luiv  iiiii'  li\- 
|Mi|iiilir  i'\||i''iiir. 

.lai  i'i:.ili'llli'lll  iiliMTM' 
/  //(///(</((///(■  (IjiiIS  II'  llllll  tir 

l'iill  l'I  ihiiis  lin  CMS  ilr  sij- 
riiii/iiiinjrlir.  |l;iii>  driix 
i:f^i\i'i'crli(/clabiiriiillii(/iir 
ili'  Miiin  scrvici'.  Kj;}.'i'r  ii 
('•I^Mli'iiicnlriiiisinir'  uni'  ii\- 
|iii|iMiii'  iji>  liiiili'  la  iiiiiM'ii- 
laliiir  ilii  ciiiii--. 

I.'li\| iiiir.     l'ii     l'M.'l. 

M  ol  |ia>  lin  |ilir'iiiiinèiii' 
pailicnlicr  ;iii\  li'siiins  (irs 

Mlil'S  SCIIsilÎM's  |ir'iijilii''- 
I  ii|iirs  (i;irilli'>  |iiist(''ii{'ll- 
!{■•-  ri  cipiiIdii--  |)ii>l(''li('lll> 
ilaiiN  le  lalii'si  :  loiilcrdis 
l'ili-  iir  >'iiltsi>r\e  ijuii  lin 
(lr|;iv  hii'ii  nioindriMljins  le 
cas  ili-  lidiililc-  lies  Miiiv, 
iMiilii(i'>  (('nliali's  un  ili's 

Mlil'S    ll''ir'ill'llL'llsl'S. 

|t;iiis  Vlirmijilctiif.  H;i- 
liiiiski  ;i  iilliii'  rMlteiiliiin 
Mil-  riiypolonir  ili's  iiin-- 
rlrs  lin  n'îli'  |);ir;ilysi'.   Il  ;i 

iilir  |iai  r\('in|ilt'<|nr  la 

lloxion  |iiissi\i'  ilr  IfiYaiil- 
luas  siii-  Ir  liras  |iiiii\ail 
l'Ire  plus  riinipli'li'  ilii  ci'li- 
liiiralvsi'' :  Cl"  l'iiil  i»sl  ili^vi-mi  un  lii-s  |ii,'lils  >ifriu's  df  I  lir'ini|p|('';,'ir  nr^a- 
iiif|iio:  il  ^1'  ri'nriinlri'  nirinr  an  riiiiisiriir'iiii|ilc'';.'irs('\liï'iiii'nirnl  ir';;i'irs. 
riiinini'  |iar  r\i'm|ilr  ilaiis  rrrlains  ras  dr  cliitrt'i'  \\v  Syilrnliani  ;i  roiiiir 
liriili|iir'pii|ni',  ainsi  ijnr  l'a  iiiiplllrr  Anill'r-Tllonia!<.  (.'rsl  là  riinnr 
un  sviii|i|i'iiiii'  i|iii  iiiiiiilrr  la  nalnir  nr;:ailii|lir  dr  rrllr  allriliiiii 
iMH.  ('.Iiurfr\. 


Il!i>lltl.t>  hi:  /  I    Mnllllll  .;i 

haii^  II-.  ii/liilii)iis  aii-l'illviisrs,  il  (•\i>lc  i-ii  f^i'iH  r.il  il"-  I  li\|i"il»iiiic 
i|l;iliiiiNki.  Aiiilit -ihiHiKio  <-l  j'ai  i-iiiishili-  ijn Vllr  l'Iail  |iliis  iiii'iii|n<''*- au 
iii\iMii  (lc>  iii('mliri'>  iiilV'iii'iirv  li\|MTt'\lni-.i(tii  df  la  jamlir  *m  1.' 
i'iii>>M',  aliiliirliiiii  (Al  r«>iM'  lic^  l'lli^M■s.  (.rllr  li\|iiil)iiiir  l'ail  |iaiiii'.  il  nui' 
l'ariiii  à  |ii-ii  |ii'i->  i'iiii><laiilr.  ilii  N\iiili'(Miif  i'i-i'i''Ih-IIi'ii\.  I.  Ii\|iii|iinii-  riilin 
i'>l  II'  ^MiiiiliUMi'  l'xM'iilii'l  (le  I  allrrliiHi  ilr>i^iii''r  miii>  Ii-  iintii  ili'  iiiiiiiliniir 
loiitjtiiihilr.itit  \H'U\  riili«.iTVrri'j;alriiii'nl.  l'I  il  un  ilr^n- lu'-»  ariiiM-.  ilaii!< 
ii'l'laill>>  fa"«  A'Iii'lililili'fiii'  rrrchnilr  iii/inililr  liilaii-ialr  ari'iiiii|ia;:ili''r  mi 
iiiill  *\  iilhéhisr. 


I  MYATONIE  CONGÉNITALE 

Kll  t'.MII.  I)|i|ii-iilirilii  alliia  I  alli-lllinli  mu  iilir  liialadir  ilr  la  |ii'rlllii-lr 
l'iiraïu'f.  iju'il  ili''si;:iia  ^dii»  Ir  niMii  ilr  iiiiidloiiln  rniiiii-nilti.  ira|iii'"-  la 
il'-M-|'i|)|iiiii  t|iril  ilniiiia  il  rcllr  r-|iiii|iii>.  Ii-s  ili'-lail»  i|ii'il  \  ajinila  i-ii  l'.MIi 
l'I  li->  iilisi-i  \aliitiis  iiiililii'-i-N  |iai  llnsriilioi^.  Haiiiliiiiiii.  Itiii;;.  Iii\aiir. 
(lollirr  rl  WiKim.  (lallaiiru.  olr..  il  >'a^il  d'iinr  allrilimi  |iii»i|iii'  Imii- 
jiiiii'N  riiii^riiilali*.  (|ni  |iriit  r\rr|iliiiiMirllrini'iil  a|i|iai'ailn- on  s  a;:;;i'aM'i 
licaiiriiii|i  i|iirli|iir'<  iiiiii>  a|iivs  la  iiaisNaiii-r.  Kllr  allriiil  ii  |ii-ii  jin''--  imlit- 
t'i-ri'iiiiiiriil  li'S  ilriix  >i'\i'>i'l.  liaii-i  Iniili's  lr>  (ili^rivaliiiii-^  i|iii  l'ii  mil  l'-li- 
|>iililii'i's  jiisi|ii'iri.  il  II  Vil  r^l  i|n  iiiii-  m'i  un  ail  i'iiiiv|;i|i''  je  raïai-h'-i'i- 
raiiiilial,  l'allrrliiiii  f\islaiil  clir/.  Ir  l'irii'  rl  la  -hmii  . 

La  |)aral\sii-  avrr  alunir  r-l  Ir  raiarli'ir  (liiiiiinaiil  ili'  la  iiialailii'.  l!rllr 
|iaralv>ic.  liinjiini-<>  s\ini'li'ii|iii>,  |ii'iil  l'-iii'  l'-liMiilnr  à  Iniis  lr->  inii>-ili'-. 
irniii'  raiiiii  iii(''^alf.  I.r-.  r\li(''iiiiii''>-  iiiITTicnii'».  miiiI  iiii  |prii  |ilii->  ^hiim  ni 
i-l  |ilii>  |ii'iiriinili'>inriil  allrinlrs  (|ii*-  lr>-  nii-inlirr>  ■^n|iiTiriir--.  Ir  Irmir  i-l 
^nilnnl  i|ni'  la  raie.  |l'a|iii'>  la  inajiiiiir'  lii'S  aiilriiis.  Ii's  ninMli'>  1rs 
|ilii>  ia|i|iiiMlifs  ili-  la  laciiii-  ilis  incinliir>  sriaii'iil  li-<  |ilns  |iii>. 

l.iii'M|n  on  i-\ainiiif  rmlanl.  on  i'i'nian|ni'  ijiir  li'>  M-jjnirnl»  allrinl- 
n">li'nl  l1aM|nc'«-  cl  iinnioliilcs  :  rr|ii'iiilanl.  inal;:n''  li's  a|i|iari'iirf>>.  il  n  y  a 
jamais  tli-  paialysir  Innl  ii  lail  roni|tli''li-.  mai-  un  l'Ial  irini|ioli-nri'  qui 
i'>l  livs  analo;;!!!'  il  ri'ini  ilr  la  rlioii'-c  molli'.  I.r-  li.i:amrnl-  -oui  ron-iilr- 
lalilriiirnl  irlàrlir-,  ff  i|ni.  joiiil  à  rr\li'i''nir  aloiiir  ilrs  mn-rlr-,  |irrmrl 
ilr  iloimrr  an\  inrinlirr>  ilrs  allilmlr-  raiila>lii|iirs.  ni  pai  lii-nliri 
il  liy|iiTr\l('ii>iiiii.  Lriifaiil  r-l  iiii'a|ialilr  dr  rrsirr  ilaiis  la  posilion  a->iM 
?'aii>;  ipiil  -r  proilni-r  iinr  di  l'in  inalion  ilr  la  colonin'  \riirliiatr  :  la 
trir  rsl  (|nrli|nrroi-  liallaiilr.  Ir-  mrmlnrs  -n|ir'iiriiis  mmiI  Ir  |dii-  -mi- 
\rn(  m  llrxion  avrr  rolalion  m  drliois.  Ir-  niriiiliir^  iiiir'i'irnr-  m 
llrxion. 

IJliand  la  maladir  r-l  Irr-  li'-;.'rl'r.  rii\|io|onii'  ilnminr  rl  la  raililr--r 
mn-rnlairr  iir  -r  liadnil  i|iir  par  Ir  niani|nr  dr  l'oirr  dr  i|nrli|iir-  mmi- 
\rmriil-. 

i.r-  mn-rlr-  son!  |irlil-  rl  doimrnt  à  la  |ial|>alion  nnr  -rn-alinn  |iai'li- 
riilièir  ilr  nmllr— r  \rlonlrr.  dilli'lrlllr  dr  la  -rll-alion  dll  inilM  le  lloimai 
rl  lin  imiMlr  ilrs  siijrl-  altrinl-  d"alni|i|iir  ni\o|ialliii|nr  :  muimmiI  il  r\i-lr 


.:;  >/-..i//(</.iH.7/:  /)/  sysriMi:  .\t:iirhi  x. 

le  ririli'iiic  i|iii  ;;i''iii>  In  |iiil|i;iliiiii  ili's  iiiiisl-|cs  iii;ii>  nr  imiililic  (|it('  |irii 
!••  l'iiiiloiir  ui'iii't.iI  <Ii-<  niriiibn's.  Il  ii'exisli'  |tas  ilc  lii'iiilili'iiii'iih 
'iliiillaiii's:  il  m'\  a  |iiiN  iimi  |iliis  de  Ixiiik's  imisciilaiiiN  i  tuniin'  i  liez  li'> 

nyiipalliiiiiic^.  I.rs  ii-IIcncs  Irniliiiciix  smil  .ilinlis:  dii  ,i  >  ('|ii'iiilaiil 
^i;;Mali''  (|lli'l(|ili's  lii''s  rai'cs  cas  (ic   iiualiiiiir  avec   niiiliarhur.  l.cs  ivar- 

•  intis  ■■li'rlrii|iic-<  siiiil  irniiliiiaii'i-  In'"-  alVaililio.  I.r  mmiscIi'  iv|)i>iiiI 
Si-iilciiii'til  il  IIM  l'iiiiianl   rai'aili(|iii'  l'iiil.   \r^  n'aclinns  '^,'il\aiii(|iii'>-  l'Iaiil 

iTIIM'IM'CS. 

I.a  M-iisiliiJili-  ('si  iniiinali'  cl  les  ri'llc\cs  sujici  IJcii'js  soiil  cmisci  \cs. 
cc|iciiilaiil  l'ciiranl  li'-iiiiiirr|ic  (l'iiiic  iiiililVci'ciici'  cxlramiliiiairc  à  iCicc- 
Irisaliiiii.  au  |)iiiccniciil.  i'\r..  i|ui  Ifiail  ciniic  :i  ilcs  Inmlilcs  ijc  la 
si'iisiliilih'  à  la  (luiilciii-.  Il  ii'c\islc  |pas  il  alli'ialiiiii  de  I  iiilcllij;ciici'. 
ai  lie  t'clanl  dans  le  ili'-\cri)|i|ieiiieiil.  I.e  l'iiiictiiiiiMcineiil  des  (ir^aiies 
■  les  sens  es|  iicii'inal.  Les  sphinelcrs  sunl  iiilad--.  I  ;i  ^aiil('  ■jciii'iaic  cl 
!a  l'i'-sislance  \ilale  seiiildcnl  liiiinies. 

Tiins  les  ailleurs  smil  iinuniines  à  si;:nalcr  ri''\idiiliiiii  de  la  inaladie 
\eis  raiiicliiiraliiin  s|ii)nlaiir'c,  mais  celle-ci  es|  exlreiiieiiiciil  li-nle  cl  ses 
|iri)^'i'cs  se  ciini|ilenl  jiar  années.  Il  |iai'ait  |indialiie  anjniiid  lini.  en 
i'alisiMice  dniie  iilisei'valinn  des  malades  eiiciiie  siiriisammenl  |in)lnii^ée. 
i|iie  la  ^ncrisim  n'esl  jamais  cnmplèle.  I.e  |ii'niiiislic  esl  assuiiiini  du 
'ail  de  la  rii'i|nenco  el  de  la  ^lavilc  des  ciim|ilicaliiins  lii'i)iiciiii-|inlmii- 
iiaiies  dues  à  riiv|iiislasc.  el   aii\    Inuildes  de  la   \eiililaliiili    |illlliiiiiiaii'e 

•  |ni  se  |ii'(iiliiisenl  liirsijne  les  nin^cles  du  Iniiic  smil  iiili''iesvi~. 

ljiicli|nes  rares  cas  uni  l'Ii'  sui\is  danliipsie.  Maiiilmiin  il'.MlTi  a 
•iiiislali'  des  |i-siiiiis  de  sclénisc  miisciilaire  avec  ri''j.f|'essi(iii  des  lilires  el 
Mlle  alléralion  du  iieiirnne  |iéri|ili(''i'ii|iie.  ^e  liadiiisanl  |iar  la  diiniimliiin 
le  inimlire  el  de  diinensinns  des  cidliili's  ilii  ;;iiiii|ie  exieiiie  de  la  cmiic 
aiili'iienre.  la  |ieliless('  des  racines  aiilcrienies  el  le  retard  de  iiivi-liiii- 
saliuii  dc-s'iierls.  Dans  ce  cas.  il  existail  é;;aleineiil  une  s(d('r(ise  niari|iir'e 
<lii  cnr|is  llivi'iiïde  el  dii  lliviiiiis.  .Marliiir;:  i  |!l|  I  i  croil  |iiinv<iii'  assimiler 
!a  maladie  irn|i|ieiilieiiii  à  nue  |iidiiinivi''lile  l'ielale.  i^i'-néralisi'e.  en  \iiie 
de  ré^ressiiiii  inogressive. 

I.a  maladie  d'()|i|ienlieiiii  s'indi\  idiiali~i'  an  |>i>iMl  de  mic  dia;:iiiis|ic 
]iar  Irois  nrdres  de  sij;iies  caracl('-rislii|iies  :  llaciidili'  sji'jclemciil 
s\iiir'|rii|ue,  l'aililesse  sans  paralysie  cuinpièle.  aliiililinii  îles  n'Ilcves 
]irnriiiids.  lin  la  disliii^xiiera  des //«;v//;/,s(V.v  ahslrlriralcs  i\itM\  la  symplii- 
inalnliiuie  el  réliolii;;ie  smil  l'aciles  à  recmmailrc.  ijiii  smil  cumplèli's 
dès  le  didiut  el  ipii  s'accompa^Mienl  de  Irmildes  de  la  si>iisi|iililé.  I.a 
linnili/xir  iii/'iiiilili-  SI'  dillerencie  pai' smi  mnde  de  didnil  ipii  est  rapide. 
sa  liipograpliie.  smi  évidnlimi  parliellemeiil  régressive.  I,es  iifiiilrs 
lii-iiiiliiiii/iii's  eiilin  se  recmniaissenl  ;i  re\is|eiice  de  dmilenis. 

hans  cerlains  cas  i\  liriiiijili'<jir  rrirlirale  iiij'iinlilc  liilali'-rale,  a\ec  mi 

sans  iillirtiisr,  mi    peut   nliserver  une    liNpiilmiie   miiscnlaire  excessive. 

iiissi  intense  tpie  dans  la  inviitunie  cmiu'i'nitalc.  Mais  il   n  existe  pas  de 

ii"iiil)les  de  la  (■iiiitractilili-  idectiiipie.  les  réilexes  tendineux  smil  exafié- 

■  -  •■!  on  ciiiislale  la  piéseiice  du  sigillé  des  iirleils. 


mut  m j>  ht.  I  I  Mil  III I 

I  ,ili>i'ii>i  il'hrivdili-  iliri*(-ti>  nu  coII.-iIi't.'iIi  ,  u  m  >  iiiini'  .i;:*'  iic  > 
«iijfis,   IV-lciitliii-    lit-    l;i    |iui'iil\sii-.     sr|iiii'<-iil     I  I     iiiv.'iloiiir    i'i>ii;:i'Miilali 

Il-  iliii;:nos|ii'  |MMil  iLulois  i-iii-  ||,'-v  il)'-lii':il  iixcc  la  |tiiliiMii\rlili 
■  lilliixr  ^iiliai;:iii-  ilc  la  |iiriiiit'*ii'  cnranic  ilontiaiil  lien  à  raiii\iitro|ilii< 
I  tiiiiiiii|iii>  il  iii'i;:iiii>  >|>iiialr  tir  \\rnliii;:-lliillniaiiii.  aillai  i|iii'  le  iiiniilii 
un  ra^  Niii\i  ilaulniisii-  ia|i|iiulf  |iai  Ai  uiaiul-lirlillr  cl  lliuiilfl  i  l'.MI'.li. 

l'iiur  rai'ililri  ti-  ilia^niivtic,  mi  sf  liascra  mii  le-»  taiarli-rcs  >ni\aiil«  : 
I.  alrii|iliic  nni^rulairi'  ilu  I\|h'  Wi-rilui^-lInMiuauu  NUi\iciil.  il  l'-l  \iai. 
rlic/ tif  jrunc>  -uji'l».  Miai--  clic  u  c-l  |ias  ciiu;:ciulalc.  Kllc  se  raiaclci'i>c 
jiai'  ilo  alni|)liics  iuu>culaii'CN  Itiraliscc»  nu  eu  loul  rav  |iiciliiuiiuanl 
itauN  i-cilaiuc»  |iailii>siluciir|i-.  eu  |iailiculici  dans  les  inu^clcs  <lu  lia>siu 
l'I  c'csl  ilaiis  celle  ié;;inu  t|Uc  ve  l'ail  li-  dcliul  île  rali'ii|ilMe.  I.'ali'ii|iliic 
luiisculaiii' est  lies  accUM-c  ilau<>  celle  alleclinii  cl  il  cvi^lc  ilc  la  ii'-ac- 
liiiii  lie  (li';;éni'Ti"iccuce.  I.V-lal  (le>-  réIlcM's  leuiliiiciiv  '"-l  |ii'o|iiii'liiiuucl 
au  ilc^n-  lie  rahii|>liie.  I.uliu.  la  lualailic  ol  le  |ilu>  >iiu\eul  lauiiliah 
cl  a  uuc  lAiiluliiiu  l'alalcuicnl  |)i'ii;:i'cssiM'.  I.a  irnaliinic  c^l  cuu;:cuilalc. 
riiMi  raiiiilialc:  I  liVjinliMiie  c^l  ;;i'-uci'alisce,  I  ali'ii|iliic  csl  |icu  accusée, 
les  réHcxes  Icuiiiucux  soul  IiiuJimiis  iiliolis.  l'cMilahilili'  élciliii|ue  csl 
ciiiisci'xcc  eu  paiiie  ie\cilal)ililc  rai'a(lii|ue  aliulic.  cxcilaliililé  ;:al\aui(|Ue 
UDi'tiiale  .  iltriiclitiii  infiiiliinitiite,  Mi\y\tuv<^  :  cnliii  ralledinn  s°:iMii'<|iiii'i' 
|ii-ii^re>siveuieul. 

I.ccaracléi'c  cnu^éuilal  es|.  |Miur  <  >|i|ieliliciui.  reli'nieiil  e»euliel  (|iii  iiei- 
ind  lie  ilisliu^iici  ralVccliiiii  i|u'il  a  ilccrite  ilaulrcs  paialysics  du  jciuk 
;i;;c  :  la  iisrudn  ptirnliixir  sfiiiliilitiiiiii-  de  l'arrnl,  les  li-nuliics  luitlcui^ 
de  la  uialadic  île  liiirhur  cl  du   rarhilismc. 

La  uialadic  de  l'aii'iil  cs|  facile  il  rcciiuuailrc.  car  il  n'v  a  |ia>  ici  di 
|iaial\sie  \ciilalile.  la  uéne  des  niiiuveuuMils.  riuijiitlcuce.  l'Iaiil  la  cmisc- 
i|ueiicc  de  I  allcialinii  des  os  (|ni  siiul  ^nulles.  diniliMircuN  cl  ilnul  le- 
c|ii|i|i\ses  siilll  |dil>  nu  liiniiis  décnllces.  I.a  maladie  de  IJarInw  —  scnriilil 
inlaidile  —  esl  éj.'aleiueul  une  [iscudo-paralysic  cnuséculivc  aux  lésinus 
dniilnuiTllses  des  ,i>.  cnusiiluécs  |iai'  des  In'-iiialnuies  snus-|ici'inslés. 
Ici  les  Icsinus  Nitiil  |ilus  nu  luiiiiis  aualnj:ucs  à  celles  i|uc  l'on  nhsi'i  \c 
dans  la  maladie  de  l'airnl  a\cc  lai|uclle  d'ailleui-s  il  l'aiil  l'aire  Icdia^uns- 
lic.  Ilaus  le  rndiilisiiir  il  cs|  de  iinlinu  cnuraule  i|Uc  les  cnl'auls  tuarcliciil 
lard  cl  cela  lieiil  |inui'  une  pari  aux  lésiiuis  du  sipielellc  ipii  csl  mmi 
cl  ue  siippnrle  pas  le  poids  du  cnrps.  Ici  cncnie.  pai'  cniiséipieiil.  nu  a 
alVaii-e  à  une  pscudn-paralysie.  Il  y  a  ce|MMiilaul  des  cas  larcs  daiis 
lestpicls  nu  niisci  se  uuc  xi'iilaMc  paiapli'^iie.  Il  s  aj::il  alnis  ici  —  lla;;cu- 
lia<-li.  liuikardt.  Itiu^  —  li'uuc  myn|)alliic  d  nri}:iuc  lacliiliipie.  avec 
lésions  liis|n|nj;iipies  cntnpai'aldcs  ;i  celles  ipie  l'nn  (discrxc  dans  le» 
mvnpalliics.  l!cllc  rnrme  de  pai'apli'-;:ie  racliiliipie  pn'-scule  un  iuléi'ôt  à  1.-' 
Inis  dn^'maliipie  cl  pialiipie.  cai'  les  li-siniis  miisculaiics  ipù  la  caiacléii- 
scnl  sMul  siivceplililfs  de  ;;ui''iir  cninplctemi'iil . 


ciiM'inii;  i\ 

SEMIOLOGIE   DE   LA   TOPOGRAPHIE 

DES   PARALYSIES   ET   DES   ATROPHIES   MUSCULAIRES 

ENVISAGEE   AU   POINT   DE   VUE 

DE   LEUR   LOCALISATION  ANATOMIQUE 

r'i|m:;iilli|M.'    |i.'ii|iliiTh|i|i'  r.nliriihill'r  liH'iliill.iii  r  •       i  .r('lir:ili'. 


I  m-  |i;it';il\->ii\  uni-  ;ili'ii|i|iii-  iiiii<;i'iihiii c  |i('iimmiI.  sclmi  Im  lornlisalinii 
lU'  l;i  li'sinii  (liiiil  clli's  rclrvi'ut.  |)ii'-i('iili'r  mif  lo|iiiL;r;i|iliii'  Inii  (lillV-ivrilr. 
I.;i  li'siiiii  (•.iMSJili'  |i(Mil  en  elVcl  sii'-^cr  :  I  '  siii-  les  Innics  iicrvtMix  ciix- 
nu'iili's  iMi  Mil-  les  |ilc\iis  iloiil  ils  ('•m.iiicnl.  /w/v//;/.<(Vn  iiriiiilirrif/ms 
i^oli'i's  iiii  ji^sncii'cs  ;  "J"  sur  les  l'iii'illi's  iiii'-dnll.'iin's.  du  sur  les  lioiics 
iInriiiiiH;  lies  pIcMis,  imnthisii's  nidiciildins;  .""  djins  |;i  niocllc  t'|ii- 
iiiiTi'.  iifinihisli's  ri  iilrnphirs  ilc  c/iil:'!'  iilriliilhiirr  :  i"  iliilis  Irs  lii'iiiis- 
|i|li'rOS  |-i''ivln;ill\.  ixirilll/sii-s  irorii/itir  rrf.-l.r'ih'. 

\    —  TOPOGRAPHIE    PÉRIPHÉRIQUE 

Iri  1,1  |i:ir;il\Nii'  ri  r;ilrij|ilii('  iiiii-ciihiirr  -  il  ilcii  iliiiaiic,  dans  le 
tas  ilo  li'siiiii  |M'ii|i|R'iii|iii'.  rcs  ilciix  nrdi'cs  di-  syiii|i|iMm's  iDanlu'iil 
i'iisriiii)lr  —  |ii'i''m>m1ciiI  une  liicalisaliiiii  ol  |iai'lanl  iiiii'  lii|io;:rii|iliii'  rjiii 
siiiil  i-oininaiiili'-os  |iar  la  disji  ilxilinii  aiialiiriiii|Mi'  du  m-i i  un  des  iu>i  l's 
lrst'>.  |,a  It'siini  |iiMii  |iiirliT  sur  un  mi  sur  pliisirnis  m'ils  nii  sur  les 
|dr\iis  iliii'i  ils  ùrnaiii'iil. 

l'ar  tii|in;;ra|dii<'  |M'-ri|dii'M'i(|iii'.  jr  i'i)ni|in'iidrai  iii  si'hIi'Mii'iiI  les  para- 
ivsii's  l'I  li's  aln)|iliiivs  r(>lrvaiil  (le  li'siiiiis  |iiirlanl  sur  li'S  |dt'\MS  i-l  sur 
ii'S  niMi's  déjà  i-niistilni's  ii  IV'Ial  de  trniirs  ni'rvcux.  I.a  l<i|ii)j;ia|diic  di'  la 
|ii)i';ilysic  i>|  (le  rali<i|iliii-  rcli-vc  iri  unii|Ui'iiii'ul  dr  raiialnniii'  dL-sdiji- 
livi>.  runUd'ois  il  rsl  Imn  de  lairc  ri'niar(|iii'r  cpTuni  Inralisalion  ri^oiireu- 
sciiiiMil  liiuili'-c  aiiN  ninsrii's  iniicrvi's  par  nu  un  |)lusirni's  Ironrs  nerveux 
(radial,  luédiau.  enitilal).  s'(d»ser\e  snilonl.  presque  exelusivemenl.  dans 
Icscasdehaninalisine  du  de  eoinpression  de  ees  Iruiies  uei\eux  el  ([u'elle 
esl  Ion!  :i  lait  exeoplioniielle  —  (|niiir|ne  possible  cepeudaid  —  lorsipie 
ces  nerfs  sonl  alli'-rés  dn  l'ail  d'une  li!'>iiiii  iiilVeliense  un  lii\ii|ue.  Dans 
la  pi)lvni''\iile.  en  eUeL  luus  les  uerl's  des  membres  l'Ianl  allerés  dans 
leur   li-viure  el    parlant   dans  |eui-    ruurlinunemeul.    la    riishiliuliuu   de 


uionx.ii:  iti.  /..i  ini-iHiiiAi'iiih  hh-'  f.imi.ysihs. 

I  .iiio|>iii  '  .  >1  liMilf  tlillÏTi'iiti' :  l'Ili'  |ii't>i|iMiiiiii'  |iri'si|iii-  Imijuiiis  ;i 
riAln-iiiili-  ilt-N  im-iiiliri-^  iiiiiiiii  i-l  pii'ili  et  iliiiiiinii- iriiitriisilr  |ii itères- 
-ixfllicill  l'I  l'i'-;:lllii''lrlili'lil,  il  iiifsiM'i'  i|lli'  l'on  ri'lllulllr  \ri'>>  li-lll'  Ucillr. 
Ct'^l    là    mit'   lui   t:i-iii-i'iili'  i|ii)    iii>   Miiillit'  ipi  un   nuinlin-  lirs    iislninl 

ili-M-i'liliiMI»..    i\ii\.   .l/;()/i/(/<'>    iiiiisiiihlirrs  iiiriiliiliii-K.\ 

I  Nerfs    cruiiit'ns. 

Branche  inotiice  du  trijumeau   mi    nerf   masticateur. 

I.i  |i;ii';ily^ii'  ilr  hi   Iiimiii'Ih'  iimiIik  r  iln  Iri jnniiMii  sr  Ii:iiliiil   |>;ii    rini|Mi- 


■i| l'<- I.  I    .  f     .!.■     I.i    I t.-  U.-    ■•nllil    .111  r..l.-    '^liirlir  ;i\iT 

■  lu  ttirnif  •■■iti'.  dao!*  un  vns  t\o  lu'vrilf  ihi  lriiniiio.iii  .'tvi-r  Iroiilih-* 

..ii>'  <l<' 1.1    \-|>.iir»,  •1   ,l<n>  ■•'  ■.•irilniniir  i:il.  illl.  IIV.  i.\,  (M 

...    ~. ..,-........-,..  .    —     4.  Kmiiii  •■!  It.  ItAUDiciiKtu.  V»  citx  ilf  Hrvrilv  ihi  IrijutiicaH  nrrr  »tfif 

II''  f/ffl  muartit  mit»ltf*ilrMr».  Hrrite  ueur^iiwjMfHr,  l'.MO,  I.  Il,  |i.  I  11.) 


ti-iici-  riMirlioiiiiclli' lies  ninsclcs  in.'isliciilciir^.  Si  l;i  |i;iriil\sie  l'sl  iinihilc- 
i;il<'.  loiNt|iii;  II-  iiKihulc  l'NSiiyo  ili'  si'iier  les  m;i<liiiiirs,  mi  iir  m'iiI  |iIii^. 
<ln  cùli'  i-oi'i'i'^|iiiiiil:inl,  lo  niii-<si'-liT  ■■!  le  lciii|iin'.'ii  -r  iliiii'ii'  sniiv  In  |tiMii. 
I.ii  |ii°i's^ion  ilfs  ilciiK  l'st  li'ijs  iJiniiiiiKT  ilii  coït*  iinihnlc.  le  nioiiM'inctil 
ilf  hili-i'iilili-  ili'  l:i  infirlioii'c  mts  |c  colr  ^;iiii  csl   nioiii«.  lotisidiM'.'ilili'  on 


*/•:>//'»/<«;//•  hi  sysi  f:\ii  yiatt  1 1  \ 

|ii'ul  iiit'iiir  iiiiiii(|iii>i'  i'i>iii|il<-lriiiriil.  cl  lii  |M'ii|iisiiiii  en  ;i\;iiil.  ■•nii^  l'iti- 
lliii'iit'4- (In  |il(''i'\L:i)Mli<'ii.  l'^l  iiiitiiis  iii;m'i|iii'm>.  Il:iiis  In  |i,'ii;ilvsi(>  liilMli'i'iilc. 
lin  ii|i<.cr\i'  1rs  iiioiiii's  IriMiliIrs.  niiiis  l:i  iiiiis|ic;iliiiii  i-st  lir--  ilillicilc.  le 
niiilitili-  M'  raliyiic  xilc  ri  ni'  jii'iil  ('rc-isi.c  aiiiiMir  siilisliincc  un  jn  u  k-Is. 
Iiinli'.  y.i'\W  |iiii;il\^ii-  liiliili'iiili'  |iriil  ini'iiu-.  Iiiini|uVIIi'  i':>l  niiii|ili'-|i'  cl 
liihilc.  I'imkIi'c  iMijiiissililc  Imil  iiiiin\cinciil  il  <''li'-\;ilii)ii  ilc  hi  iiiinliniic 
inlV-i'iciiic 

Il  ;i|iic>>  (l.-W  .  MiilliM  .  il.iii--  l;i  |i;Miil\Nii>  iiiiil  ili'i.ili'.  mi  i)livci\ci;iil  un 
iiliiiisscinciil  lin  |iilici'  |iiis|i'i'iciii  ilii  \iiilc  ihi  |i.il:iis  ;i\ci'  nnc  iir'\i:iliiin  ilc 
hi  Incllc  lin  Cille  |iiii';il\si''.  >\in|ili'inii'  ipi  il  riinilr.iil  ni|i|ii)t'lci'  :i  une  |iiii','i- 
hsic  lin  s|ilicniisl;i|i|j\lin.  On  |icul  .nwsi  nnlcr  une  rci'l.'iinc  ;^'cnc  ilc  l.i 
ili°-;:lMliliiiit.  siiil  .'I  caiisc  de  lu  |i,'ii';ily-ii-  iln  s{ilii''iiii-|i:iliiliii.  suit  {i.'ir  siiilr 
lie  l:i  |i:ii'al\sic  iln  inxlu-liyoïilicn. 

I.;i  iiinnlvsic  isnléc  ilc  In  Ininiclic  niDliicc  iln  Irijiiiiii'.iii  jh'iiI  rclcxcr 
irniic  iii-i;;iiic  iiui'lu'iiirc  i  iiiinihislr  hiliiiMiInxsd-'driiiKicci.  un  Iticii  iMic 
siipi'ii  un  iniVa-nncli'.rn'c;  iliins  ce  ilcinicr-  unlrc  ilc  l'Mils.cllc  uc(:i)iii|i:i^ni' 
iVtmWuiùvo  \i\  liurdli/sir  iisriiilii-liiillmirr  i\ii\ .  Di/siirllirir,  p.  iri,*)i.  I(;uis 
Li  |iiii:ilvsic  lie  c;inse  inrr:i-nnelé;iii'i!  —  lésions  |ii'ulnlM''i':inlielles  un  cuin- 
|ii'essiori  lie  Im  nicine  nioli'ice  pnr  nne  Inincur  un  un  c\snii;il  tnénin^^i- 
—  ;in\  liunliles  niulciiis  \iennenl  irurilin.iiic  ^';iiiinlei-  îles  tinniiles 
sensilil's,  |i;ii'  |i;ii'lici|ii'iliuii  île  Ui  r"i('iiic  sensiii\e  ;in  {nucessns  iiniiliiiie. 
Iiiiiihles  i|ni  \iennenl  i'iini|ili''ler  le  hiiiiçiin  irMiii|ne  cl  i|iii  |ieniiellenl  île 
leiuiniiiilie  le  siè;.'e  lie  l:i  h'-^iuii.  I,e  plus  siiuM'iil.  il;ins  ces  cas,  un  iihseive 
en  ineine  lenips  île  riir-niipli'';;ie  et  île  riii'-iniMnesIhésic  allernes.  La  pata- 
Ivsie  lie  cause  nncli'-airc  un  inrra-nncir'airc  es!  luniuiii's  accoinpa;:iii''e 
il'all'ujiliie  liinscillail'e  (Ml:.  'J'rii.  (Vii\.  //c//(//;/(V//c  /«//■  Irsimis  ilii  Iviiitr 
,  iici'iiIkiHiiiii'.   p.   "JOS.  I 


Nerf  facial  Le-- N\uijil''inies  ipii  llalllli•^elll  la  paiaKsie  îles  niiiscle^ 
innei-vcs  par  le  l'acial  sunt  a\anl  lunl  îles  tiunliles  dans  rexpressiuii  de 
la  plivsinnumie  :  le  iieif  l'acial  esl  en  elVel  le  nciT  de  la  mimique.  I.ursipi  il 
ne  mainlteiil  plus  les  muscles  dans  leni'  Imuis  permaneiil  on  ne  leur 
linnsmel  plus  les  excilaliuns  volontaires,  la  plivsiuuumie  du  malade  Ira- 
diiil  netlemeni  le  délicil  qui  existe  dans  rinneivaliun  des  muscles  diiii 
cùli-  de  la  l'acr  (li;:.  '1\T\  el  -IM).  I,e  symplùnH^  qui  IVappe  an  |iremier 
aliuril.  c'est   que   la  symétrie  de   la   lij;uie  esl   di'trnile.  ol  que  tons  les 

I iM-menls    exa;.'cienl     cette    asyméliie.  \    cela    vieiineiil    sunveid    se 

juiniire  dillérenls  Iruuldes  du  colé  des  orfranes  des  sens  —  jioi'il. 
iiduial.  ouïe  qui  lunl  de  la  paralysie  l'aciale  liilale  par  li'-sion  péripln'- 
riipie  dn  ueiT,  un  lalilean  clinique  de-i  plus  l'acile^s  à  recimnaitre. 

Si  liMi  lait  piirler  sou  examen  siiccessi  veinent  sur  les  dillereules  pallies 
de  la  ligure,  nu  note  loni  d'aliunl  qiu;  la  lionclie.  même  au  repus.  es| 
otiirée  dn  côli'  sain  par  le  tonus  des  muscles  qui  n'est  pluscuii(re-lialanci>  : 
iienilniil  les  iiioii\emeiils  Mdonlaires.  lorsque  le  malade  vent  rire  mi 
iiarler.  celle  di-vialiiiii  s'ai  renliie  encore  davantage.  I.a  prononcialion  de 
cerlaines  lellres,  des  laliiales  snrlonl.  es|  rréni'-i'.  el  la  paralysie  du  liiicci- 


stîMiitini.ih:  lit:  Il  iiinniiiM-iiih:  /<ft-  I'ikai.vsiks.  ;.:: 

iiatciir  i|iii  iTiui  la  joui-  llasi|Uf.  [kmiI  ^i'-iiit  la  iiiaslicalinti.  It-^  aliiiifiils 
s'aicmmilanl  i-iilif  I.--.  iI.-iiIn  cl  la  joui-.  Si  l'uii  lail  lliri  la  lim';iii'  au 
inalatU'.  cllf  paiail  tJt-Mi-i' ;  lllai^  te  ii'fsl  là  t|irmii'  illii>iiiii  i|iii  |nii\iciil 
(lu  if  i|iif  la  IhiihIu-  n'fsl  pas  ilrnilt-  t-l  di-  ce  i|iii'  la  laii^;iic  cxl  if|>t»ii>si't' 
■lu  vMf  Miin  par  la  ioinmi-<suif  ilii  n'ilc  paralvM' :  l'ii  l'iïfl,  si,  avec  le 
iloijîl.  on  ifiiifl  la  IhiiicIic  ilaiis  la  n'cliliuli-.  nii  \(iil  la  laiifiiH'  n'pri'iulic 
sji  dirctlioii  iiuiiiiali'  :  pomianl.  ilaiis  iimcilaiii  iioiiilin'  di-  «as,  la  laii;;iif 
priil  iMn-  (lt'\iff  du  lùlf  xain,  ii'cllcincul  i-l  pour  sou  propn-  inuipic. 

jt'apit's  U's  classiipics,  >i,  iiiic  lui-,  la  Imuilir  iMiNfitc,  mi  examine  le 
\oile  du  palais,  ou 
doillelrouveraliaissé 
4lu  ci'ili-  uialade 
lanalonno  seuilila 
déunniluT.  eu  ellel 
nutrelnis  il.ou;.'eli. 
ipu*  le  facial  iiun'i'- 
vait  le  |H'-rislapli\lin 
inlcine.  le  palalus- 
laplivlin  et  le  pétis- 
ta|iliyliii  exleruc. 
uuiM'Iosdont  racliiin 
intnuale  esl  do  ten- 
dre le  voile  ilu  palais 
etdereleverla  luette. 
Mais  cette  opinicm 
n'est  plus  a(lnii>c 
aujourd'hui  :  la  pli\- 
sio|ii;,'ie  a  ilcithnitri'-. 
en  eUel.  (|uc  Ions  les 

muscles  du  voile  du  palais  sauf  le  péristaphylin  extenu'.  (|ui  reroil  ses 
lilets  de  la  Inauclie  motrice  du  trijumeau  sont  iuueivés  |iar  le  vago- 
spinal  —  rameau  |)liarynj.'ien  du  pneumo-gaslri(|ue.  Kn  n'alité,  la 
paralysie  du  voile  du  palais  est  très  rare  au  cours  de  la  paialysic 
faciale:  (iowers  et  II.  .lackson.  dans  un  ucnnhre  très  considérable  d'olisei- 
\ations.  n'ont  jamais  noté  de  lionhles  dans  les  inouvemenis  et  ils  n'ont 
vu  que  très  raienienl  un  li'-gcr  ahaissemenl  du  voile  du  coté'  paralysé. 

Pans  l'citains  c;is  de  paralysie  faciale,  on  peut  oliseivei-,  ilu  coté  de  la 
langue,  des  trouldes  sensitifs  ipii  c(msistent  dans  laliolilion  de  la  sen- 
siliililé  gnstative  dans  les  deux  tiers  anléiienrs  :  c'est  un  svmplôme  qui 
échapiie  en  géneial  au  m.ilade  et  qui  <lemande  à  être  recherclié.  (In 
oliserve  ces  trouldes  gustatifs  lorsque  la  conle  du  tympan  est  intéicssée, 
c'esl-à-dire  lorscpie  la  lésimi  jMnte  sur  le  nerf  facial  dans  son  trajet  intra- 
pétreux.  On  sait,  en  ellet.  que  les  lilets  de  la  conle  qui  viennent  de  la 
langue,  après  avoir  traversé  la  caisse  du  tympan,  aliordeni  le  facial  à 
l'entrée  du  canal  de  Fallope,  se  mêlent  alors  intimement  à  ses  lilires 
jusqu'au  niveau  du  ganglion  ;.'éniciilé.  pui->  quillent  ii  ic  niveau  le 
[)cjti<i>F.  —  Sémiologie.  ■"•" 


►  ■K.iU   —  far.lIVM.-  l,i.-i.i|.'  |..li|ili.|i.|ii.-kMii<nr  .m  hiiiliclUf  juur, 
clici  une  feiume  de  vini;l  ans.  iSalpéIrît're.  IW8.) 


:.;h  sEMiiii.iKiih:  hf  sysifui:  .\i:ni/:i.\. 

l'iU'ial    |iiMit'   ^'n^nt'i    li-   rt'ivciiii    pai'    iiiic    Miii>   cficorc   ni.il    ili'lci'iiiiiit'-i'. 

LorM|ii(>  la  It'-siiHi  |Mirlc  iiii-ilcssusdii  <;,'iii;.'lii)ti  ^'rMiiniir-,  un  pi'iil  i-iiciirt- 
olisrrvcr  «laiis  ciMliiiiis  iiis  du  cft\v  |i.'ir:ilysr-  une  iliminulioii  ilc  hi  mm'iv- 
liiiii  s.'ili\!iirc  cl  tic  la  sri  iviitin  lanyiu.ilc.  I.ii  iliininulicMi  ilc  la  surur 
s'tilisiM'M'  MiUM'ul.  Ci'  iliTiiicr  l'ail  s"('\|ili(|ui'  par  les  cxpiTiiMiccs  de  Vul- 
piaii  fl  dr  Itavfuitud  ipii  nul  uionlrc-  ipir  le  Irouc  du  ticiT  l'acial  (Mtiilioiil 
dt's  lili-ls  sudmaux. 

I,'c\auifu  cuiupii'l  de  la  linmlic  rt  dr  la   laii;;in',   Irr  niini'  si  l'un   porlc 


Fiff.  m.  —  Paralysie  faciale  gauche  par  lésion  du  rocher  avec  atrophie  des  muscles,  datant  de  onze 
an\,  rhez  une  reminc  de  quarante-deux  ans.  Abolition  compIMc  de  la  contractilitO  faradi(]ue  et 
i;alï.iMique    iSnlpétPH-ro,  IWS  J 

siiii  allfuliitii  sur  le  ni-z,  mi  Nciia  ipic  l'aile  du  cnli'  paral\>e  u Vsl  plus 
soulevée  il  ('liii(|U(;  iuspiratioii  un  peu  l'oile,  mais  iiiiau  ('(uilraire  elli* 
s'a(ilnlil  el  ipie  la  narine  se  rélivcil  ;  c'esl  à  celle  pailiciilariU''.  eiiliai- 
iianl  une  ccilainc  jji'^nc  dans  lu  rcspiialion  nasale,  (|ue  doil  l'-lre  alliibiit''C 
la  diniintiliiin  de  rtiilural  du  ci'dé  paialvsi!',  (ibsei'vt''C  dans  ccriains  cas. 
l/teil.  laïu'enienl  ouverl,  ne  peiil  plus  se  re.'iiier  (lif.'.  '24."  el  'Ji'H; 
ri)rlii('iilaii'(!  des  |)au|iii'Tes  paraiyst''  laisse  pn-doininer  l'action  du  rele- 
veiir  de  la  paii|»icre  siipcrieiiie,  el  le  cli};uemeiil  csl  iinpossilde  :  dans 
les  elToilsirocclusion  volonlaire.  l'tril  se  porli,"  liien  en  liaiileleii  deliors 
coiiiiiu*  à  l'i'dal  nornial  |(i.  itell),  el  reinonle  niéiiie  à  un  niveau  plus 
t'devt'  ipii;  celui  du  coli-  sain  (Nc<;ro).  Les  paiipit-ies  ne  se  leriiieiil  pas,  el 
iiièiiie  peiidani  le  Miniineil  un   apercoil   tmijoiirs  la  se|ér(i|ii|iie.  La  jinru- 


stWIKil.lHilt.   Itt:  Il    tiil'uallAfllll    /(/s  /M/M/.J'.s/A.'.s.  UVJ 

l\Nic  tlii  iimxlc  lie  lliuiiiT  t|iii  s'assitiif  ii  ci-s  Intiililfs,  cinin^rlii'  ri'-cdii- 
Iriiii-iil  l'i'^iiliiT  (Ifs  hii'iiD's  |iar  li>  i-iiiial  liicrviiiiil.  I.c  irlli'xi'  |kiI|h'-Iii'i'iI 
l■^l  iiltiili. 

|lii  cote  |»aial\s(',  lotis  lc>  pli-.  l'I  |ipii|c>  le-,  i  idcv  srlVai  riil.  d  un  nii 
aN|M'i-l  li>s<'  (If  la  |ifaii.  siiilnnl  iMai'i|iir  au  iii\faii  ilii  IkhiI.  mi  les  plis 
ti'aii>MT>aii\.  iicis  (lu  ci'iU-  >-ain.  ilis|iaiai>sfiil  à  |iaiiit'  ili-  la  li;:iif 
iiii'ilianr. 

I.r>  imiM'Ir-.  iimlcms  ili-  I  oicillf  cxlciiif  muiI  aiiN-,!  iiiiicr\fs  par  Ir 
tacial.  mais  |)cii  (i(''\flii|i|M''s  i-Ikv  I  Iiumimic,  li-iir  |iai'al\Mr  lu-  >c  liailiiit 
par  aiD'iiii  ^viiipti'iiin-  appivrialilc.  Il  u'cii  est  pas  de  iik'miu'  de  la  paralvsic 
■  If  d(>ii\  pclils  iiiiisclfs  de  rorcillc  iiioyiiiic  iiiiM>i'v*''s  pai'  If  lacial.  If 
iniisclf  ilf  l'élrifi'  ft  If  iiiiiscif  iiilfiiii-  du  niaitcau  :  cf  dfi'ui<>i'  iiuisrlf 
fil  se  fiMilraclaiil  aii^iiifiilf  la  Ifiisioii  df  la  iiiftiiliraiif  du  Iviiipaii,  fVsl- 
à-dii'f  i|u'il  diiiiiiiuf  raiiipliludc  des  Niliraliiiiis  ft  par  siiilf  l'iiilfusllf  des 
iMitlfs  soiiiufs;  liii'si|u'il  fsl  paraiysi'  il  ne  jntif  plus  ce  iVilf  pndeflfur. 
d'nii  iiiif  fxaltaliiiii  ilf  l'ouïe  du  cnlf  iiialadf.  (ie  sMiiploiiif  fsl  iifl  siii- 
liiiit  dans  Ifs  pifiiiiers  jours  df  la  paraivsif  fl  iii'  sOlisciNf  (|uf  (piaiid  la 
l('-sioii  piii'lf  sut'  li>  Irajfl  raliopicii  du  l'arial. 

A  ffl  fiisfiiiblf  df  li'ouldfs  iiiolfui's  s'ajuiilfiit  parfois,  assf/.  lai'f- 
iiifiil,  du  l'fslf,  i|iit>li|iifs  sviiiplofiifs  sfiisilils.  I.i's  iiialadfs  si^  plai^iifiil 
aliM'S  de  diiulfiirs,  df  sortf  i|Uf  Tfsliiz  cl  Wfiii'r  oui  pu  dfcrire  uiif  soiie 
de  |taralysif  l'aciale  liiiuloiireusf  :  il  s4Miildf  ipiil  s"aj;issf  dans  ces  cas. 
soil  d'un  proci'ssus  df  lu'-viilf  allfi^'iiaiil  aussi  les  |i|f|s  du  liijiiiufaii 
iiit^lfs  au  lacial.  suil.  plus  soinfiil.  d  une  iiillaiiiinaliiiii  des  lissus  \ui- 
siiis  du  iifit'. 

Il  est  des  cas  louler<>is  (ui  cerlaiiis  pliéiioiiifiifs  doiildiiifux.  \'iiliittjic 
fil  parliculifr.  acc(uu|ia;.'iiaiil  la  |iar;ilysie  l'aciale.  seiiililfiil  devoir  ùtre 
mis  sur  li'  coiiiplf  d'iiiif  altfiiilf  de  ce  iifil'.  (i'fst  ropiiii(ui  df  Itamsav 
lliiiit  il!MI!l  (|ui  coiisidfie  le  lacial  couiiuf  un  iifil'  iiiixtf.  comparalilf 
au  liijumeau  ft  doni  la  racine  sensitive  es!  repifsfiili'f  par  le  iifildf 
WrisliiM'^'.  Kifii  ipif  innlfiir  avant  tout,  le  lacial  est  t'-<;alemenl  seiisitil  par 
la  corde  du  tympan  —  rameaux  sensitils  pour  les  deux  tiers  aiilfiieiirs 
de  la  langue  — .  par  la  Itranclie  iirofoude  des  iieris  pétreux  —  lameanx 
seiisitifs  pour  roreille  iiioyeniie  (cellules  mastoidieimes  et  lidiii()e  d'Kiis- 
lacliei  —  et  par  le  ranieaii  du  trou  slylo-mastoïdieii  —  lilires  Sfiisilives 
pour  loreille  externe  Ipavillon).  —  I, auteur  donne  à  l'appui  de  cette 
opinitui  un  ar;;uiiient  lire  de  la  patlio|o;.'if  :  la  cocxistciK  c  avec  uuf 
paralysif  l'acialf  diin  herpès  oliipie.  ipii  relève  iliiuf  alleinli'  du  ^aii- 
^'lioii  gfiiiciilf.  (Voy.  /(iHii.) 

Dans  la  paralysie  faciale  péripliérii|ne  on  a  encore  noli'-  dans  certains 
ens  une  diminntion  plus  on  moins  grande  de  la  sensiliililé  à  la  pression 
douloureuse,  il  résulte  des  reclierclies  de  Maloiiev  et  l'oster  Kemiedv 
(l'.Mii  que  dans  son  trajet  à  travers  ra(|ueduc  de  l'allope  le  nerf  facial 
contient  des  tiitres  provenant  du  trijumeau  et  i|ui  conduisent  les  sciisa- 
lions  de  pression.  Au-dessous  de  cet  a(|uediie  le  nerf  lacial  ne  conlifiit 
plus  de  ces  Ijlufs.  In  cas  de  paralysie  l'aciale  étant  domié .  l'exislfiicf  de 


&8n  ^iMiniot.ii  hi   ^)  >ii  mi:  xi:ii\i:rx. 

triMililcs  (le  la  sciisiliilili''  ii  lii  |in>ssi(iii  (Imiloni'cuse  iii(li(|iicr.'i  i|ii('  la 
li'siiiii  sii'^'i'  an  iii\t'aii  du  rarial  ili'  l'alli>|)i'.  Kaiis  ces  cas,  du  n-sli-,  la 
rniiilioii   ;;iislali\('  csl  i'";;alciiit'ril  alti'-i  rc. 

Dans  la  paralysie  l'ariali'  il  ne  siiriil  |)as  irastnr  tiidi'  I  rlal  des  iniisc  les 
sous  riiilliiiMM'o  di's  l'xcilaliiiiis  volimlaircs.  il  laiil  aii^^i  cxaiiiiiici-  ItHal 
des  ivai'lidiis  rdi'clri(|ii('s.   cl   c'csl   lii  nii   |iiiiiil    In's   iiii|iiii  laiil   |i(iiii'  le 

|>roii(tslic  (V(iy.  Séniio- 
liifjic  (le  l'éltil  l'icclrif/iic 
<lrs  lu'rfs  cl  lies  m  uscirs  ) . 
I!ii  circt,  linsf|iu'  la 
paialysie  faciali'  a  (■té 
très  inar(|nr>i<,  on  viiil 
an  liiiid  de  (|nid(|nes 
j"Mis  a|i|iaiailr('  dos 
lioiildcsd.'rrxcilalMlilé 
i-irrii  i(|iic  ilii  nrrl'  et 
di'^ninscli'selonlninvf, 
|dns  on  niniiis  accen- 
tnéf.  la  ivaclinn  dt;  dé- 
flénércsccnci'  dans  les 
|iaili('sl('S|)lnsalloinl(>s. 
I.f  iclnnr  on  |dnlot 
la  liLTsislance  des  con- 
liactions  éleelri(|ues 
normales  n'est  pas  nn 
si^rnc  eerlain  de  dispa- 
rition de  la  paralysie, 
eoinnie  Tout  montré  dos 
(d)serva  lions  récentes  de 
lîahinski,  André  Tho- 
mas et  Riedor.  Bon- 
cliand.Codornieiantcnr 
rapporte  nn  cas  on.  an 
l>ont  do  «piatro  ans.  la  paialysie  était  encore  ahscdnmenl  tlas(pie  dans 
cei'taines  liranches  du  facial,  aloi's  (pie  les  réactions  (''le(tri(pi('s  étaient 
normales  on  presipie. 

Itans  la  pai'alysie  l'aciale  |i(''ripliéri(pie,  loi's((ne  les  inoiiMiniiils  rovien- 
.nenl  sans  rpie  rexcital)ilit('  ('•loctrifpio  s'améliore  en  même  temps,  ce  qui 
est  le  cas  le  pins  lialiitnel.  on  (diserve  dos  conliactions  cl(ini(pi('s  et  Inni- 
(|iies  gênantes  ponr  le  malade,  snrloiil  niar(|néos  dans  le  (liniiMinc  dos 
2:vg(Mnati(pios  moyens. 

Il  s'a;;il  là  de  véiilahlos  sprismcs  dn  facial  ipi  il  fant  avec  soin  distin- 
gnoi'  des  tics  de  la  lace.  Hopnis  les  liavanx  do  Brissand,  les  caracli-rcs 
dilVéronliels  de  ces  deux  vaiiétés  do  mouvements  sont  hien  conmis. 
D'antres  auteurs.  Moige  en  particulier,  se  sont  allacliés  à  pr(''ciser  les 
oaracléros  clini(pios  appartenant  on  propre  au  spasme  facial.  Los  (lo;,'res 


;i:,  ~-  racjh-h  :,.■,,[.■  |,  n|.|„.n,|u..  I.iliil.  i  .il.-  d.ilanl  il.- 
Irois  (iiois.  avec  ré;tr(iiin  de  dci;i''ntTe-sconcr,  chez  uo  lioniine  do 
wiianle-deux  ans.  (Bicètrc,  lH9t.) 


<./»//()/<»(,//:  ht:  i.A  Kifuiiuifnih  i)t:s  i:iiiM.ysih:s.  :.hi 

i-ii  Niiiil  \ai  iiilili-N.  l'iUiliM  ( 'i>s|  un  siiiiplf  riviiiisst'inciil  du  liiirtl  ili-  la 
|iiiii|iii'ii>  inriMiciiif  (|ui  ^ii^iii-  fiisiiitc  hi  >u|HTii'iiii>  i-t  iiiiu'iic  une  dinii- 
iiiilioii  ili- lii  t'ciilc  |ial|i('-liiiili',  |ii)ii\aii(  |ii(-si|iir  alliT  jiiN(|ira  I Hi  rliisitiii 
i(>iii|ilt'lc:  lanliil  ci'  miiiI  dos  iiiiiumiiu-iiIs  s|iaMiii)di(|iics  m;  |ii(>|ta- 
ficaiil  à  Itmlf  mu-  mnilii'  >\i'  la  lace  i|ui  est  a!oi>  !<■  sii'';:c  d  iiiir  m'-i  ilaldc 
fonlrtultiiT  /'ifiitissniilr. 

C.i'S  liliillVfiiifllts  slll'\iriiilriil  |i,ii  iilM'-  i|ili  iiiiiNisIciil  d  aliiiid  eu  uni' 
au<^uii'u(aliiMi  |iriif;ii'ssi\i-  dr  la  rii''t|ucuci'  des  rnutrarlituis  allriiiaiit 
avi'i' ili-s  |i(>riodrs  de  rrpiis,  dniil  la  diu'i'r  \a  l'ii  diuiiiuiaul.  |iuis  l'ii  un 
rN|iai'i'uirul  ili'  ri's  luuuviMuruls,  Irui'  drrinissauri'  sr  taisani  dau^  I  nidii' 
iuMTM'.  I.a  Milouli-  iir 
|ii>ul  i-u  aiicuur  lanui 
li's  iullui'urcr  l'I,  à  plus 
lin  II-  luisiui.  li'si'iuayn' 

|tal)iuski  a  i-ludié  li>s 
taiarli'ii's  rliuii|ui's  du 
spasuii'  facial,  (.c  snul 
des  ciuilractions  <|ui 
ciMisisU'ut  l'ii  do  lirus- 
i|UOSsi'C(Uissi's  dcciiiiili' 
duivo,  i|ui  se  succcdi'iil 
ra|)idi-iiic:il  l't  altoutis- 
si'ul  à  un  clal  spasino- 
du|uc  duialdc:  il  s'a^il 
de  \  ei  ilaliles  crises 
d'alinrd  clonii|ues  |)nis 
(onii|ues.  (a'S  i-ontrac- 
tioiis  sont  au  déliul  par- 
cellaires iiu  lascieulai- 
res  ;  elles  soûl  diMur- 
iiiuiiles,  produisant 
une   incurvation   caiacli''iisti(|ne   du   nez  cl    une   l'osselte   nienlonuière. 

L'appai'iliou  de  ces  s|iasnies  est  loin  dètre  constante  et  à  ce  sujet  les 
ol)servalions  d  Audié  ïlioiuas  cl  llieder  cl  de  Itoucliaud  sont  iutéies- 
saiites.  car  la  pieniière  nnuilre  un  lii-inispasme  facial  coïncidant 
avec  une  paii'sie  faciale  iné-.'aleiiM'nl  distriltnée  el  la  dernière  présente 
des  luouveiueuls  associés.  Les  couli'actions  spasiuoilii|nes  u  existaient  <|ue' 
dans  les  lirauches  iuféiicures  du  lacial  où  la  paralysie  s'accoinpa^'uait 
de  contracture,  alors  ipielles  nianipiaieni  au  IVout  ou  autour  de  lieil.  là 
oïl  la  paialysie  était  llasipie. 

Les  spasmes  survenant  aprï-s  une  paralvsie  faciale  penvenl-ils  éti'e 
dislin|inés  de  Vlii-inisixisme  facial  propreuieni  dit?  Itaprï-s  lluel.  ce 
diagnostic  pourrait  èlre  l'ait  ^l'-néraleuieul.  le  spasme  post-paial\li<|ue 
préseulaul  des  cai-aclèi'es  ipii  lui  >-iinl  propres  :  élal  de  coutracliiie 
secondaire  permanent,  iidluence  des  im|iressious  psycliii|nes  ou  péri- 
phériques, des  mouveuicnls  vuluntaires,  sur  celle cunlructuie permaneiile 


ïif.  216.  —  llL'iiiisp.isiiio  facial  droil,  datant  de  scpl  an*,  clio»  uni 
friomc  de  quaranti'dcui  an<.  l'a»  dVliolouie  appréciable 
(Salpètrijre.  ItKW.i 


'■>»•!  >:FMiiu.oi:n:  iii'  sysr/CMh:  \F:nn:rx. 

i'\    \os    spasint»;    iprils    aii-îiiiriiltMil  ;  |ifrsisl;iiic(«   apivs   Iciii    ,'ip|i:ii  iliiiii 

(l'un  t'Ial  paivli(pii'  plus  un  iiii)iiis  inaKpir.  Kiiliii  mouM'ir Is  associas 

lie  la  Itoiii-hci'l  des  yi'iiv,  la    li"'vro  siipiTiciiii-  se  icli-vaiit  i|iiaiiil  TiimI  se 
riM'iiic  nu  TiimI  se  l'crnianl  ipiaiiil  la  lioui-lii-  s'ouvii'. 

1.»' spasme  l'aiial  pt'Ul  du  ivslc  cxisliT  un   <t'rlain   lrin|p-   isnlé  et  pir- 

rt'ilor  un»'    paralysie    |ilns  nn    ins    inanpiée  du   tai  i.il.  nnnine  dans 

eerlains  eas  de  nniipressinn  dn  nerf  par  une  Innu'ni'. 

l'ii  nmde  de  lerininaisnn  assez  firipienl  de  la  |paralvsie  faciale  périplié- 

tiipie  esl  la  ciiitlnicluvc 
lUneheniie.  rie  Itnuln- 
L'iiei.  I.a  paralysie 
nexisleplns,  le  malade 
jienl  e(iniineaii|)aravaiil 
eM-enlei'  Ions  les  mou- 
veinents,  niais  sa  (ignre 
reste  asyinélriqne.  en 
•-eus  invei'se  de  Tasv- 
MH'hie  ipii  exislail  an 
initnienl  de  la  paialvsie. 
I.e  cnlé  delà  face  anlre- 
l'iiis  |iaralysé  piésenio, 
par  snile  de  l'exaiiéia- 
liitii  du  tonus  ninsen- 
laire,  une  exa^'éralicni 
de  ses  rides  et  de  ses 
plis  à  tel  point  que,  à 
un  exatnen  siiperlieiel, 
on  pinnrail  croire  (pie 
c'est  le  coté  opposé  — 
coté  sain  —  ipii  esl  pa- 
ralysé. Celle  exafrération 
des  rides  et  des  plis 
s'açconi|)ai;ne  dune  di- 
niinnlion  dOnverlnn' 
de  l'œil  et  d'un  ceitain 
dej^ié  d'élévation  de  la 
uveinenisde  la  iniinirpie 
epos,  ces  muscles  con- 


Fig.  ii'i.  —  l'aralyMc  faciale  gaaolie  d'origine  |>t3ripliérii|ne,  reinnn- 
Uni  i  K'pt  an*,  cl  terminée  par  conti'actiirc,  chei  un  homme  de 
soiiante  cl  un  an*.  —  l.ors<|Ue  le  malade  Tul  examiné,  >epl  ans 
•  pr^s  le  d.'.lpin  de  la  paralttie,  le»  réaclions  éleclrii|iies  du  nerf 
facial  éLiienl  niirinaies,  —  A  l'autopsie  on  trouve  une  carie 
ancienne  du  rocher.  —  Le  nerf  facial  du  cMé  conlracturé,  exa- 
miné au  nitcro>co)ie  apnS  dissociation  et  action  de  l'acide 
mmii|ue  et  du  picro-carmin,  ne  préienlail  pas  d'alléraliojis. 
iBicètre,  IWI.)  " 


commissure  labiale  (voy.  (ip.  "ji"  .  l'eiul  nit  les  u 

celle  etiiilracluc'P  s'exajit're  enctu'e.  \  l'/dal  de 

Irarlmt's    sont  animés  île   inonveinents  clonitpies    —    Idépliarospasme 

inlerinillenl  et  éK-vation  rytiiinée  de  la  coiiiniissnre  laliiale  —  .inalof.'iies 

à  ceux  ipie  l'on   olilient   sur  nn  sujet  sain,  en  électrisaiit  le  iieil  facial  à 

l'aide  d'un  courant  faradiipie  à  inlerinitlences  leiiles.  Cet  état  de  contrac- 

ttiri*.  ilans  certains  cas,  peut  persister  iiidéruiiineiit. 

La  contracinie  avec  moiiveinents  i'ytliini''S  n'est  jias  rapaiia;:e  exclusif 
•le  la  paralysie  faciale  par  eoinpression  on  dite  n  fri<i<i)c.  Klle  peut 
s'observer,  et  j'ai  éli''  à  même  de  constater  une  l'ois  le  l'ail,  dans  les  para- 


syMInliH.lt.   ht:  /   I    ItU'di.llM'Iin    lit  s  /M/(.4/.  »>//  >  [M 

l\->ii-s  riiiiiilcs  iirroin|i:i^'ii.iiil  hi  |i(il\iicvrilt>  ^('■iiiMiiliséf.  Dans  le  nis  (|iii< 
j'ai  <)lisf|-\i>,  il  cxisliiil  iiiir  ilmilili-  |tar,'il>>i('  liM'iiili'  |ii'*i'i|ili('-ri(|iic  aM-c 
|iaral\Nii'  ilc>  (|iialit'  mcmlin-".  Inmlili-s  de  la  M-iisiliilitt',  n-aclinii  «le 
tltj;tin''ii'S(i'iut'.  l'Ii'.  la  ^;iiiri>tiii  ilc  la  |lalal\^il•  ilt's  iiiiisrlt-s  ili's 
iiiiiiiliics  cl  *lt>  la  lai-f  lui  riiiii|ilclf  an  ImhiI  ilr  iiiizi*  iiKiis,  cl  i<'|M'iiihiiit 
|ihisifiii>  aiiiii'cs  ii|)i'i-s  la  (iiu'iisiin,  la  li^iii'c  ili>  la  iiialadf  rlail  ciicorf 
asyiiicli  ii|iii'  cl  lies  (Iciix  cotes  il  cxislail  «les  iiiihinciiiciiIs  inIIiiiics  «les 
cIcNalcms  ili's  ciiiiiniissiii'cs  lies  IcM'cs  cl  de  rorliiniiaire  des  |iaii|iici'CK. 
(ici  élal  de  ciiiiliailnrc  |iiisl-|iMi'alyli(|iic  avec  iii>iii\eiiiciils  i  ylhiiics,  dans 
ce  cas  de  m'-Mile  laiiale  irniij;iiie  inreclieiise,  me  paiail  iiiléressanl  à 
signaler.  .Iiisiiu'ici.  en  end.  on  n'a  jaiiiaiN  licii  signale  d'aiialii<.'iie  dans 
les  imiscles  îles  nicinliies  apics  la  f;iiéiis((ii  d'une  paralysie  de  cause 
iiéM-i(i(|ne.  cl  il  seinidc  i|uc  celle  |iai  liculaiilc  ne  se  rcnctinirc  <|ue  dans 
les  uiuscIcN  iiMier\é>  par  le  larial. 

Sémiologie  et  valeur  diagnostique  de  la  paralysie  faciale.  —  La 
|i;tial\sii'  lai  iale  |ieiil   elle  d  ni  i^ine  //(■)//<//cr/(/i(c  nu  d'iiri;;ine  rciilralt'. 

La  [lai.ilvsic  de  cause  |iéii|du''i  i<|ue  |ieul  élre  la  c(Uisé(|uence  d'une 
allcralion  du  luivaii  d'iiri;.'iiic  ilu  nei T  laiial  {iKnalijsif  uiiclraiie)  lui 
Iticn  t^lre  |Miiilnile  pai'  une  lésinu  |i<n'laiit  sur  le  iierl'  lui-nièuie.  de|iuis 
si's  lilei-  radiculaires  jnsiiu'à  ses  liiaiiches  |i('ri|diériiiues  {jKiralijxii- 
infni-iiinlt'tiiif).  OuanI  à  la  paralysie  l'aciale  d'ori^iiuc  ceulrale  {ixiiti- 
lysif  siiiirii-mirléiiirin.  elle  peni  élu'  priiiluile  pai-  une  li'siiin  sié},'oanl 
sur  un  ptiiul  ipn'lciiui|ue  du  Irajcl  du  ueunuie  npcrculo-ltulliaire  du 
nerl"  facial,  depuis  rcxln-uiilé  inliMicuie  de  la  ciiciinvolutiitn  IVdulale 
ascendaule.  ceiiire  <le  ce  ueurcuu',  jus(|u'au  niveau  de  son  arlmrisalion 
autour  lin  luivau  d'oi  i^iinc  de  ce  nerf,  dans  la  ré^'ion  ItnlIio-pnduljiMan- 
lielle. 

/'«Crt/i/.sic  fiiiiiili'  —  i)ciii>hriitiiii\  niirlrairr  cl  liifni-iiiitlriiirf.  — 
Le  nei'l' peut  èlre  inli-rcssc  «/ov.v  sa  xnriir  du  rnclu'v,  et  alois  <ui  n'nb- 
serveui  tronidesdu  ^onl,  ni  trou  Ides  de  l'ouïe.  —  au  contraire,  ces  trouldes 
existent  toujours  lorsi|ne  le  neiT  est  intéressé  dans  sn)i  Irajel  iutra-teiu-'-  *  - 
purnl.  Kniin.  si  la  lésion  sic^'c  plus  liant  tant  pvvs  <lu  ninjaii  d  ariijitic  ' 
du  uerf.  dans  sou  trajet  radiculaire  à  travers  la  pnduliérance,  la  para- 
Ivsie  faciale  pi'ri(di('iii|in'  s'accoinpa^'ue  souvent  d'une  //cy/(;/»/cf/i>  dite 
alleriif.  Iiaus  ce  cas.  en  elVet,  la  lésion  intéresse  fré(|ueinu)ent  le  fais- 
ceau pvraniidal.  ce  (|ni  provoipie  une  paralysie  des  umiscIcs  <ln  côté 
opposé  du  ccu'ps.  Celle  iiéuiipli'>^ie  peut  s'accoui|ta^'ner  d'iicniiaiicsllii'sic 
c^jaleinent  iillcnir  (\ov.  Ilfinifdfijic  nlli'Viii').  La  paralysie  faciale  de 
cau^e  |)rolul)éi'antitdle  peut  lelcvei-  d'une  roiiiprcssinn  par  exsudai  ou 
luiueur  inéniu^('-e  on  d'un  /'oiicr  de  ranndlisseiucnt  on  d  hémorragie 
inlra-|irotuiM'-raidiid  (vov.  Sijiidroiiirs  prolulirntntivls.  p.  'ï'l~t\.  Onanl 
aux  cause-.  i|ui  penveid  It'-seï'  le  nerf  an  ciuns  de  seul  li"ijct,  ce  sont  des 
Iraitinalisiiirs  (pression  du  fiu'ceps.  traclure  du  rocliei'i.  îles  coiiiprcs- 
sioits  on  di's  inlhimiiinlinux  propagées  i;;iunmes  sypliiliti(|nes,  alVcctions 
iJc  l'oreille  nioyeiiuel.  des  névrites  (syphilis,  diabète,  tétanos  <  c]ilialir|iie. 


^iMiiiiiii.ii:  iii  s)si/:.\ti:  Miiti.i  .\ 


Inir 


Ml.'ilrnil 


|Hil\iii''M'ili-  j,'t''iifiiiliM''fl.  Haiis  lu  nrvrilr  li'invnsr  iiiliii,  hi  |i;ii,ilvsic 
fjif  iiili-  iii'sl  |>.is  liiif  cl  clic  csl  cil  piciiciitl  liilalciiilc.  A  ce  |)rii|K)s,  je 
l'ciiii  rciiiiir(|ucr  i|iic  dans  la  paralysie  ililc  a  /lii/iirr,  il  sa^^it  le  plus 
stiiixcnl  «le  prDccssiis  iii''vi'ilii|iics  (rmi^iiie  iiirectieiise  ini  loxi«|iic;  les 
ii'-sioiis  lin  nerf  claienl  îles  plus  ncties  dans  un  cas  de  Minkowski  ainsi 
i|ne  dans  eclni  ipic  jai  lappoilé  avei  Tliénliaii  llS!)7i.  I.a  paralysie 
liicialc  pi'ripliéri<|ne  iidVa-nneléaire.  (|uclle  ipic  soil  la  cause  ilimt  elle 
relève,  est  le  pins  sonviMil  nnilaléralc.  I.,i  r<iriiii'  liilah'i'alc  c>^l  licaiinnip 
pins  rareniiMit  idiservce  ili",'.  'H'u. 

I.a   ixinihjxii'  iiiirlriiirr  llii.'.  '2i8i  csl  Mnivcnl   hilalcralc  (pnlicnci'plia- 

lite  su|ii'ricuie  el  itd'é- 
rii'iiiTi  l'I  l'^l  rii'(|iirrii- 
iiii'iil  associiu'  il  ili'v  pa- 
ralysies danlres  nerl's 
crâniens,  des  nerfs  nio- 
tl■lll•^  (le  loeil  en  parlien- 
li'i .  Il  en  csl  de  même 
liciiir  la  l'orinc  coiigriii- 
\r  la  pjuaivsie  l'a- 
nncir-aire  cpii.  elle 
.  csl  le  plus  sonvcnl 
'.  I.a  l'orme  con- 
;/ciiilalc  a  ('lé  parfois 
rcnconliéc  chez  des  su- 
jcls  ayanl  des  anomalies 
(le  (l(-v('loppenieiit.  I.a  |)a- 
raKsic  raciale  nucléaire 
peut  encore  s'oliscrver  au 
cours  de  la  jioUoiniiélile 
dif/iii'  de  renfance. 

l'tivnlijxiL'I'dcinU'iCori- 
tl'nic  (mirai)'  —  supra- 
II iicl l'aire.  —  La  para- 
lysie ijui  lelève  d'une  lésion  ci'-n'-lirale  alleclc  inie  dislrilinlion  parti- 
cnlicie.  elle  se  localise  an  domaine  du  facial  infcrienr  :  roriiiculaiic  des 
paiipii'ircs  et  les  muscles  du  l'iont  paraissent  intacts.  Ku  n'-alilé.  bien 
qu'ils  soient  licmconp  moins  loncliés.  ini  pcnl,  |iar  im  examen  allenlif, 
noter  des  Ironhlcs  manifestes  du  loniis  de  ces  muscles  au  re|iiis,  ainsi 
rpie  de  l,-i  force  cl  de  ram|ililndc  de  leurs  monvemenls  (voy.  lig.  "ITt). 
I/*eil.  au  di'-linl  surtoul.  est  plus  ouverl  ipic  du  c.'iti-  sain;  le  soineil  dn 
ciMi'-  p.araivsé  cs|  ;diaissc,  il  perd  sa  conrlic  normale  el  tend  à  se  rapjM'u- 
clier  lie  riioiizonlale:  si  ou  dit  an  malade  d'élevci'  les  sourcils,  on 
oitserve  ipie  le  mouvemenl  commence  plus  vile  dn  côli'  sain  ipic  dn  coté 
[laralysc,  et  ipiil  reinoiilc  plus  liaul  :  nn-mc  chose  si  on  lui  l'ail  froncer 
les  sourcils,  (le  sorle  ipic  le  l.'icial  csl  paralysi''  dans  sa  lolalili''.  el  si  la 
paraivsie   est    noialdeincnt  moins   mari|n('T  dans  le  domaine  dn  facial 


Hi.  iiH.  —  I*araly!titf  fucinlv  ilruitu  d'origine  nucléaire,  avoc 
3irc)|iliic  Ae*  muscles,  choi  une  jeune  fllle  de  qu-nlone  ans  et 
d.it.ml  de  rijjc  de  deux  ans.  (S,ilp*lriéie.  Ilifti.) 


ig.  U'J.  —   l\iraly»ir  f»cMe  il'urigine  o'-réhnile.  cliet  une  reiiiine  île  rinquante-liiiit  ans,  attcinic 
d<>p(ii«ilM  an*  (l'liHmi|>l>'T;ieilniile  avi-r  npihsii'  mnlrice.  —  Firio»  J  IVI»!  ili-  r>'po».  (Salp*tri*rf.  1898.) 


F«u'.  ï>*'   —  l.a  inêinr 


inlailf  pentlant  le  hre   —  lii  I  a.tjmélrie  île  la  flgiirc  di«|i.irail 
prc*<|iic  ruiii|il>°ti-m<'nt. 


:>*".  siuinioi.ii:  hi   ^)si/:mi:  M  m  II  x 

sii|H'MiiMii°.  fcla  lii'iil  :i  CI*  liiil  hit-ii  ((iiiiiii  (|iii'.  ihiiis  loiilc  li('-iiii|ilc^ic, 
li's  iiiiis)-|(>s  (U's  iiKMiM'iiu'iils  assiirii''s  sont  iilVccli-s  à  un  (IcjiiV'  li(>,'ni('(iii|i 
moiiiiii»'  (|n('  les  iiiii'^ilcs  ii  inoinciiiriils  iis\iicii.'i(|iics.  |\(iv.  l'iiialiisif 
l'iiriiilr  lions  riifiiiiiili'i/ii'  rrrfhnilr,  |i.   17(1. 

\:i  |iaial\>l('  laciaU"  il'oii;;!!!!'  (•cicliialc  pi-tit.  Iivs  laicmnil  toiilctois. 
se  Ifiiiiim-r  par  iniilnirlurr.  (iflli-  ili-iiiiiTc    in'  sirjic   dordiiiaiic  i|iu' 

tiaii     '■    :'   -î lu    r.riiMl    iiifi'-rii'iir  I  viiv.   IIl'.   'J'H.  Il    est   loiil    ii   lail 

rxci'plinnncl  >\r  la 
Miiisii'^'i'ii''^'aii'iiiciil 
iL'iii>  ci'lui  lin   Cariai 

■-Il  piMIIMI  r         (  VdV  . 

M-.  -J.".). 

haiis  I  //(/>/('»■/>  on 
("■11!  uiiNcrvi-r  laiiiril 
une-  riiiilrarliii'r  dos 
'.i:iMiiali(|iics  d'un 
1  ili' .  arcoiiipa<;m''e 
t'ii  uriitMal  diiiu" 
liriiii-nmlrarliirecdr- 
rcspiiiidaiiU'  lie  la 
laiijiiir  —  lii'ini- 
ximsiiu'  glossii-lahi(' 
((iliarcdt.  liri^saiiil  ol 
l'iriic  Marin,  laiilôl 
cl  plus  rarr'int'iil 
pi'iil-r'Iri'.  une  coii- 
liailiiii'  de  tons  k's 
iniisrit's  imicivéspar 
I.-  racial  (li^;.  'i.M). 

jtaiis  yUriniph'tjie 
Iiiislrriqiit'    la    iiara- 

itiiinic  jour»,  chri  une  remiiic  de  vingl-liiiil  ans.  —  i'as  Ile  troiiblFS  IVSK'  lai'ialc  CSl  Irt'S 
de  la  M'niibiliK  lie  Ij  face. —  Oui'risoii  après  trois  semaines  d'isolv-  ,..,,,o  ni  ixiilii  ii.r-ili> 
minl.  iS.ilp*lri(r..  ISiW  ,  ' '"  '     "    I"""     ^r'''^- 

iiifiil  prcscpic  cxclii- 
sivciiiciil  MM'  le  facial  iiilcriciir.  (Tcsl  en  ;,'(''n(''ial  une  parésie  parlnis  à 
peine  appiéciai)le  el  niillenicnl  cnnipaialdc  à  celle  i|iic  I  nii  cdi-er\e  dans 
riiéiiiiplé;;ie  de  caille  iirHaniipie. 

haiis  la  |iaraiysie  l'aeiale  d'(iri;.'iiie  centrale  nii  siipra-iincléaire  —  c'esl- 
i'i-dirt'  rele\anl  dune  Ir-sion  corlicale,  soiis-corlieale.  eapstilaiio  nu  pédoii- 
riilaire  —  les  réflexes,  celui  de  la  cornée  en  particulier,  sont  conseivi'-s, 
tandis  ipiils  sont  aiiolis  dans  les  variétés  nucléaire  el  inl'ra-niicléaire. 
hans  la  paralysie  faciale  su|(ia-niicléaiie.  les  inonveiiienls  K-flexes  île  la 
niiiniipie  —  rire,  pleurer  —  smit  é<,'aleiiient  le  plus  souvent  conservt'S 
i^\^i.  'JiK  et  '2i!l|.  tandis  ipi'ils  font  tonjoiiis  défaut  dans  la  paralysie 
raciale  péripliéri<|iie.  Itaiis  la  paralysie  faciale  supra-nucléaire  eiilin,  la 
conlractilité  éleclri(|iie  est  iioiiiiale. 


stMinini.n  lit  I  I  iiii'ii'.mriiii   lii  ^  /m/m/.»  >//>  :.k7 

Nerf  glosso  pharyngien.    ~    Il  ol  ii    |ifii   pri'-s    impo^^ihlc    di' 

ilii  llii'  (111111'    1:1(1111   I i-c    les   s\ill|il<\llli's   lit'  lii  |iiii;il\sic    ilii    ;;l(iss(i- 

|iliiir\ii^;ifii  :  fil  (lift,  lit  iili\>inloi;if  n'ji  |ias  fiicon'  (•liilili  i-xinlcim-iil 
<|in-ll('  l'^l  l.'i  ilixti  ilmliiiii  iiuiliicf  ili'  ce  iici  1,  i-l  iliiiiln-  |iiiit.  l'ii  iliiii(|iic. 
I.'i  pjiralvNif  isdh't'  ilii  ^ltiss(i-|i|iar\iij;ii'ii  iii"  n'oIisitm'  |MMir  iiiiisi  «liii' 
jamais.  Kii  iviililt-  le  ^l(i>is(i-|iliaiyiij;it'ii  i-sl  |iiiij(iiii>  li''s»'' aM'r  le  |iiiriiiiii>- 
j;asliii|iic  (Ml  le  >|iiiial,  nu  itn^mc  avec  «l'aiilifs  Irniics  iit'r\cii\.  ilaiis  les 
li'sioiis  (le  la  liaM'  du  ciàiii'  ri  ili-  la  iv^ioii  liiillii>-|intliilii'Taiilii'll('. 
«•l  l'i'sl  en  pallie  ii  >a  |»aialvxi('  i|n  il  laiil  ia|i|iiirlcr  li"<  Iroiihlrs  ilr  lu 
•Irilluliliini  (|iii'  l'on  oliscivc  liaiis  ces  nuidiliiiiis  voy.  |i.  l'OSi.  l'niir 
ariiiiiit'r  i'i'MsIfiicc  d'uiU'  lésion  de  ic  nrif.  on  m-  |mmiI  ini^mc  pas  se 
liasiT  sur  I  alioliliiiii  de  la  snisihiiilr  ^nslalivc  dans  la  |iaiiif  |iosli'-- 
lii'iirc  de  la  lanunc.  car  il  se  iii'iil  (|iic  ces  liicls  siiisilils  aliaiidonnrni 
II-  };|(iss(>-|diai\ii;;i(n  et  icjoii^iicnl  le  liijmiican  a\anl  d'aiiixci  au 
ii(i\aii  de  la  !!'    paire. 

Nerf  pneumogastrique  l'i.  —  l.e  neil  piieuino;:asliiipie  nnilienl 
un  niHulire  ((Hisidcialde  de  lilels  luoteiiis  sc  rendani  aux  tir^ianes  les  plus 
variés,  el  ((inliiliuaiit  ;i  inneivor  soil  des  muscles  lisses,  soil  des  niUM-ies 
slriés.  l.(US(pie  ce  neilesl  détiiiil  sui'  un  point  de  son  liajel.  il  l'aiil  diuif 
s"alleudie  à  voir  apparailie  nu  l'erlain  uoiidue  de  Irouldes  dans  les  loue- 
lions  des  divers  a|ipareils  au\(piels  il  se  disirilme  :  larynx,  ed'iii-.  pouiiMMi, 
IuIh'  di^eslif.  Mallieurenscnieul,  |iar  suile  du  di-l'aiil  de  moyens  d'explo- 
r.itiiMi.  ees  Inuildes  n'iuit  pas  pu  loujcuirs  élre  aualys(''s.  el  nous  ij:n(U-ons. 
par  exemple,  ipiels  siuil  dans  le  poumon  li-s  Irouliles  luoleurs  ipii  sue- 
eèdenl  à  une  lésion  d'un  pueiimof;aslri(pie.  l'oiir  <i'  (pii  coucerue  le  lulie 
dif,'estir  iKMis  saviMis  jiar  la  plivsi<do^'ie  iprune  seelimi  des  lienx  puenino- 
j.'aslii(|ues  supprime  la  molilité  do  iestoinac.  Les  seuls  syiu|domes  ipie 
nous  eoniiaissiiMis  liien  elie/  riioiunu'  à  In  suite  de  lésion  du  iieri' va<.'ue. 
s(Mil  les  paralysies  laryn^'ées  et  les  trouMes  eardia(|iies  (pie  l'iui  constate 
<laiis  ce  cas. 

.Vprès  la  destiiicliiin  lolale  du  pueuiiiof.'aslri(pie  au-dessus  de  la  nais- 
sance du  récurrent,  la  corde  voc.ile  ciu'respondaMte  est  rmnpiéleiiieiit 
paralysée  el  reste  en  position  cadavériipie.  c'est-à-dire  dans  une  situa- 
tion moyenne,  iiiterim-diaire  à  ralxlnelioii  et  à  raddiicliim  :  elle  est 
imuKiliile  et  ne  remue  ni  dans  les  etloiis  de  plionation.  ni  dans  les  mou- 
vements ii'spiratoires.  Si  cette  paralysie  est  unilati'iale.  il  n'eu  résulte 
pas  de  trop  ^;iaiids  trouldes  rimctionnels  :  la  respiration  est  facile,  et  la 
voix  elle-même  est  peu  alten-e.  la  ciude  saine  auj.'meiilaiit  smi  ascension 
jusiprà  venir  au  ciuilact  de  la  corde  paralysée. 

l'ar  contre.  liMxpiil  s'.ij^it  d'une  donide  paralysie  des  pueiimo|,'as- 
Iriipies.  les  deux  ciu'iles  resleiil  en  position  cadavéri(pie.  l'apliiuiie  est 
complète,  la  res|Mralioii  est  très  j;énée.  chaipie  inspiration  aspirant  pour 

I.  l.e  iineunKigastnque  est  compris  ici  dans  le  sens  du  l'anatoiiiic  descriptive,  i-i'-i-i-ilii'- 
avec  la  brandie  interne  du  spinal. 


6IW  SK.MKiOiCIH  hr  .sysif.MK  SKltlEU.X. 

.•tiiisi  tliic  les  dt'iix  conli's  i|iii  vicniicnl  s'.iicnici'  cl  l'crmi'i-  l.i  •.■lollr.  il'iu'i 
iitif  ilvs|iiii'-i-  iiispiriiliiii'f  livs  in.'it'i|iir-i'. 

Kiiliii.  il.'iiis  riM'Iaiiis  CMS,  il  se  |i)'iil  (|iii'  l<Ml^  les  lili't>  imili'iits  du 
hii'Mix  lie  siiii'iil  jiiis  pris  siinnll.'iiii'-iiicnl,  cl  (jne  la  paralysii'  soit  liinilce 
aii\  (lilalatciirs  <li'  la  ;;l(illc.  (icilc  cvctiliialili'-  est  l'i(''(|iiciitc  duiis  le 
liihrs  à  Imites  ses  pcriiidcs  et  |iciil  dcici miner  des  tniubles  graves  (voy. 
Crisftt  liirijiKii'fs  ilrs  l(il)rtiqiics\. 

Les  liriiiiiilri/irs  lanjiii/ih's,  syndromes  d'Avellis,  de  Scliniidt.  ele.,  diil 
été  |iri'ei''dcmmeiit  déeiites.  iVoy.  Siinilroincs  hiillxiires.  y.  'l'H\.\ 

Oiiaiil  an\  troiiides  eardinijucs,  coiiséeiitils  aux  iésiciiis  du  vague,  ils 
eiiiisisiciit  dans  une  aceéléi'atioii  plus  ou  iiioiiis  niai'(|iiée  îles  liatteiueiits 
du  eieur;  le  pueuni(i>,'astri(|ue  est,  eu  oll'et,  eonuiie  on  le  sait,  le  uerf 
iiindéraleur  du  eieur.  Loisijw'uii  seul  pneuMioi;aslrii|ne  est  louché,  cette 
accélération  n'existe  jias  toujours  ivov.  Tmiihlcs  funrliiDincIs  ilr  la  rcnfii- 
latiiin  fl  lit'  lu  rirciildlidin. 

La  paralysie  des  pncuuiogastri(|ues  —  uni  ou  liilaléiale  —  jieut  être 
ddi'igine  nurlcnirc  —  jtnliniinivUlr  ai(iiii\scli'i'osi'  Idli'rale  (iiiiiiiilropliique 
parai ijsii'  Inbio-ijUixsu-lariiniiiT. 

Les  causes  qui  |H'uvent  amener  une  paralysie  des  piienmof:astri(|ues 
sont  enc(ne  soit  des  riniifn-essious,  soil  des  processus  nêvrilKpica  suc- 
cédant à  iMie  inlection  ou  à  une  intoxication. 

Les  comptrusions  |ieuvent  atteindre  le  |>neumogastriquc  à  la  base  tlu 
cnlne,  et  dans  ce  cas  le  plosso-pharynj;ien  et  le  spinal  stmt  en  même 
temps  toujour'S  intéressés  :  on  noie  alors,  en  plus  des  troubles  pro|)res 
aux  lésions  ilii  pnennio};aslrMpn',  une  paialysie  unilatérale  du  voile  du 
palais  et  du  pharynx.  Si  l'hypoglosse  est  compris  dans  la  lésion  ou 
oliserve  en  outre  une  paralysie  avec  atrophie  de  la  moitié-  correspon- 
dante lie  la  langue  (voy.  p.  ".''JOi. 

l'ai-l'ois  la  compression  n'atleiiil  (|iie  les  n'cin  renls  :  c'est  ce  (|ui  se 
(iroduit  dans  ceitaines  tumeurs  du  médiastin,  el  surtout  dans  les 
anévrismes  de  la  crosse  de  l'aorte  :  il  n'existe  alors  que  des  signes  de 
paralysie  laryngi'-e. 

Knliii,  eu  dehors  des  compressions,  il  l.nit  iik  nlinnner  tous  les  Irnu- 
iiiatisinrs  pouvant  atteindre  le  pnemuogastriqne  dans  son  trajet  an 
niveau  du  cou  :  In  chose  |)eut  encore  arriver  dans  les  opérations  prati- 
(jnées  sur  le  sympathique  ceivical. 

Les  lu'rrilrs  du  pueumo<>astrique  consliliieiil  une  aiilre  varii-té  de 
li'-sion  de  ce  uerl:  ou  les  observe,  quoique  très  raremeni,  ilaii>  l'intoxi- 
cation >atnrnine  :  ou  a  noté  dans  ce  cas  une  paralysie  bilatérale  des  Ihy- 
ro-arvténoïdiens  internes  et  la  dilatation  de  la  glotte. 

jtans  la  pali/iirrritr  alrodlifpir.  on  peut  aussi  reneoiitier  des  lésions 
du  vague,  ainsi  que  je  l'ai  luontri-  en  iSNi  :  dans  un  cas  que  j  ai  publié, 
la  lésion  des  piieumogaslriqnes.  ipii  l'ut  vi'-rilii'>e  ii  l'autopsie,  se  traduisait 
par  une  tachvcardie  très  marquée,  i'ill  ù  14(1  pulsations  par  miiinte. 
(ielle  iii'vrite  du  vagne  peut  s'observer  aussi  dans  les  névrites  de  cause 
iiifeclieuse,  en  parlicnll.i  .1:im-  I;i  ,liuhir,i,\ 


^t'Miiiiimn:  lit:  /.i  ini-'um  iriiii  /<a  >  i-mi  i/  y^ii  ^  .-.«y 

Nerf  spinal.  I.c  s|iiiial,  par  sa  liiantlii-  cxlciiu'.  iiim-i \c  li-  sli'iim- 
cli'-iilii  iii.i>>li>iilicii  cl  !(■  (i'a|K''/c  |ii'i'M|iii'  fiilirrriiii-iil  ;  ces  ilrnx  iinisc|i-s 
lit'  i'f(,'iii\i-iil  «Ml  plus  ipic  i|iirli|ni'N  lilcls  ilii  Irnisii'iiir  cl  du  ipialiiciiic 
iici'l  i'ci'\ii'al.  I.a  pai'iiKsjc  dit  iicil' spinal  se  trailiiira  lioiic  par  une  iinpn- 
Iciicc  riincliiiiincllc  de  ees  deux  iniisries. 

le  slerno-t'léiilii-niasloïdieii,  eu  se  emilracliMil,  rappi'oclie  l'apnplivse 
niaslonie  lie  la  elavieiile  el  liuiriie  le  ineiiloii  du  lôli'  oppnsi'-.  I.(irsi|ii'il 
es|  paial\se,  ee  tiiouMMiiciil  l'st  liés  allaildi,  car  il  ne  peut  plus  iMie 
aei'oinpli  ipie  par  ipiclipii's  aiilres  niiiseies  dmit  raclinn  ne  peu!  pas 
suppléer  à  telle  dn  Irapé/e.  h'aiilre  pari,  un  ne  vnil  pins  le  iniisile 
laire  saillie  suiis  la  peau  du  cdu  dans  les  iiispii  aliniis  pnd'niidev,  ou 
dan>  le^  l'iVoiis  du  malade  pour  aliaisser  en  lia^  el  en  a\aiil  le  iiienliin 
liirsipriui  le  lui  niainlieiil  ele\ê. 

I.a  paiai\sie  du  Irapé/e  se  Iradiiil  par  des  si^'iies  un  peu  plus  diflieilcs 
il  analyser:  el  il  faut  avant  Imil  se  rappeler  l'aeliiiu  des  dinVrenls  l'ais- 
eeaux  de  ee  niiisele  à  létal  niirnial.  D'après  lluelieiiiie  ide  Itniilti^Mie).  le 
faisceau  eia\ieiilaire  iiieliiie  d'aiinrd  la  télé  en  la  piirtant  nu  peu  on 
arrière  el  eu  l'aisant  tourner  le  uienliiii  du  enté-  iippos)'-.  puis  il  prndnit 
une  raii>le  élévation  de  la  elavieule  et  du  uioi^'iion  de  l'épaule.  —  Les 
l'aiseeanx  qui  s'attaelient  en  dehors  de  l'aeroinion  el  à  la  luoitie  externe 
de  l'épine  du  seapuluin  produisent  :  l'une  élévation  de  l'aeroiniun; 
raii;;le  inlérieur  de  l'oinoplate  s'éloi^'iie  de  la  ligne  médiane -.  '_*'  une 
éléxalioii  en  masse  de  l'épaule.  —  Les  l'aiseeanx  (|iii  s'atlaelient  à  la 
inoilie  interne  île  l'épine  de  roiuoplate  élèvent  |)eii  i'an^ile  exierne,  mais 
lappioelient  l'omoplate  de  la  li;;ue  médiane,  en  méiiie  tinnps  !'anf;le 
exteine  se  porte  d'avant  eu  arrière  el  le  iiioiiriion  de  l'épaule  s'ell'aee.  — 
Les  l'aisteaiix  ipii  s'atlaelient  au  liord  spinal  a;.'issent  eu  deux  lemps  : 
i  iN  aliaissenl  l'aujile  interne  de  l'omoplate  do  I  à  '2  eentimèlres;  2"  le 
liord  spinal  se  rapproehe  du  plan  médian  de  .'*  à  l  centimètres.  Si  on 
excite  simultanémeut  tous  les  laisceanx,  ou  conslale  ipie  romoplate 
s'élève  par  un  moiivenient  comhiné  de  rotation  sur  son  angle  inteiiK;  el 
irélévalioii  en  masse:  de  plus,  le  Iku'iI  spinal  se  rapproelie  de  la  ligue 
médiane,  le  moignoii  de  ré|)aule  s'ell'aee  d'avant  eu  arrière  el  de  dehors 
en  dedans,  la  léle  se  renverse  en  arrière  cl  se  toiiru<>  du  côti-  opposé. 

Loixpie  le  muscle  trapèze  est  paralysé,  l'omoplate  n'est  plus  lixé-e  au 
thorax.  .Sou  liord  interne  s'éloigne  de  la  ligne  médiane  et  l'ait  saillie  en 
même  temps  eu  arrière  sous  la  peau,  tandis  que  le  moignon  de  l'i'-|iaiile 
se  porte  en  avant.  Kn  même  lemps  l'omoplate  haseule:  idie  n'esl  plii> 
lixi'e  (pie  par  l'angulaire,  qui  attire  l'angle  interne  en  liaiil.  tandis  que 
l'angle  exloi  lie  s'ahaisse  el  qui-  l'angle  inlérieur  se  rapproche  de  la  ligne 
médiane.  Loisque  le  malaile  se  relonriie  et  qu'on  regarde  sa  poilriiie. 
on  voit  que  la  lusse  sus claviinlaire  parait  pins  creuse  el  plus  large  par 
suite  de  la  chute  de  1  acromion  eu  dehors  dig.  -2'i'2\. 

{•ans  les  monvements  volontaires,  l'épaule  ne  peut  plus  élre  t'ievée  cpie 
par  I  angulaire:  mais  ct>  monvenienl  manipie  de  force,  h'aulre  pari, 
l'omoplate  ne  peiil   plus   être   (ixée    solidemeut    an    llicuax    pendant   les 


sf:Miiiiiiiiii:  1)1  sysif.Mh  .\i:iin:i  x. 


iiioiivoiiKMils  <lti  liins.  ilr  soili*  i|iii>  Iniil  Irav.iil  du  hras  ilii  vàU''  piiialvs)' 
ilfxiiMil  r\lri'>iiii-iiii>iil  l'iili;.':!!!!.  i'jiliii.  roiiiiiii'  I  iii'ri)iiiiiin  ii'ol  plus 
inainli-iiii  ru  |iiiviliiin  li\c.  le  tiiiilailc  ne  |i(MiI  pas  l'-lcvci'  li-  liras  aii-ili>ssiis 
lie  riiiii'i/niilali'.llii  in'  noli'  |;iiiiai-~  ili-  lioiililrs  sciisilirs.ljiiaiil  aux  iiioili- 

(icalions  de  rcxcilaliilili'- 
i''lrclri(|iif,  l'Ili-s  sdiil  st'iii- 
lilalilcs  à  ci'lli's  (le  la  |iaia- 
Iv^ic  raciale  |)i'Ti|ili(''ii(|iic. 
les  causes  de  la  para- 
lysie du  spinal  conipreii- 
ueiil  tdus  les  Irniiiiialisinex 
<|ui  |ii'ii\eul  alleindre  le 
lier!  (le  Miii  (uijiiiie  à  sa 
Ici  iiiiii;ii--i>ii  :  ciitnpressidn 
{Ml  mil'  liniiciir.  |iar  une 
li'-inii  i\r  hi  riiliiMiie  ver- 
li'lualr.  par  iiii  fardeau 
hop  Idiird  enlevé  sur  l'é- 
paule, seclidii  de  sa  liraii- 
clic  cxlcrne  dans  une  inlei'- 
\riilidii  chirurgicale  sur 
lc>  "iaufilidiis  tnlterculenx 
du  cdu  ((if,'.  '2.")'2|.  elc.  (In 
n'a  jamais  nhservé  jns- 
ipiici  une  lésinn  isdiée  du 
iii>\aii  du  spinal,  mais  ce 
iin\;iii  peut  èlre  atteint 
dans  certaines  all'ections. 
dans  la  .si//7'//70/(///c//(',dans 
la    iKiralijgic    lalnn-i/lasso- 

ilfill  (le  rt-paule  droite  pnr  :ill0|iliie  (lu        1(1  rjl)llin\     (lans      la     jinlio- 

mijOVilf  iti(juv  et  vhvouKiiU' 
et  dans  la  sclérose  Uilérale 
niiniolrtiphif/iir  —  on  l'on  oltserve  souvent,  dans  celte  dernière  allection 
surtout,  une  dispaiition  des  faisceaux  inférieur  et  moyen  du  liapèze. 
l-a  paraivsie  de  la  liranclie  exieiiie  du  s|iinal  a  et»'-  olisi-rM'c  dans  le  hilirs 
(Muet  et  (iuillaiii  i  liXI.'i).  Sumpies  (  |!»()<J|. 

.l'ai  indii|ué  pins  haut  ipii;  les  tniuliles  |iaralyti(pies  du  spinal  étaient 
ipielipiefois  associés  à  d'autres  trouldcs  piovenani  de  l'alleinle  con- 
coiiiitaiile  du  pneunio<;astii(|in'  —  siiiulroiiic  d'Arcllis.  — syndrome  de 
Scluiiidt,  —  et  (luelipiefois.  en  outre,  du  ^'laiid  liypo;;losse.  —  si/ndrome 
de  Jnrlisoii,  —  siindroiin-  de  Tiiiiia  ivoy.  |i.  •227). 


tra|ii-<e  ii  la  siiitiï  d'une  st^ction  de  In  branche  externe  du  sp 
Mal  d-ini  une  intervention  chirurgicale.  (Salp^trière,  1910.) 


Nerf  hypoglosse.  —  Nerf  piircmcnl  moteur.  riiypdi;ldsse  ne  tra- 
iliiit  sa  paraivsie  ipii'  par  uni'  liémiparésie  île  la  laii;;ue.  dette  f.'ène  des 
I ivements  tend,  pendant  les  premiers  Jours  tout  an  moins,  la  |iarole. 


lif.  «jTi   —  ll.'iiiiatrupliK'  ilr.iilv  île  la   lainjuc.  iIk'X  un  li"iii d.-  .|iiar;ml«-.l«'ui  ans.  (Uic£trc,  1893.) 


f'l(f.  £51.  -   U'V.: 

p^nphrnqiir 
cl  de  la  cordf 


Ji-  un.;l-cil].|  Jiu.  A  iliuil.  .  (.,i  jl;-  -j  !  i_i  .1-  ■>  type 
<lf«ic  de  la  moitié  riirrc>|>«iiilanlc  du  Toilc  du  palai» 
riiemlirtn.  (Sal|>*lriiTe,  1907.1 


SI  MIDIiliill:  1)1    SVsll  vi:  Miin  I  x. 


In  iiiasli(-:iti<iii  et  hi  ilt'-iliililidii  iissez  (iil'litilfs  ;  |^lll^  hii  il.  le  iii;il;iili'  ■^lifi- 
liiliM'  à  SKii  iiilii mit)''  cl  hms   ros  sijjiii's  s";itti''iiiii'iil .    loi -i|ii'i(ti  lui  fait 


Tii!.  i53.  —  lli'iiii.ilropliie  gaiiclie  de  In  l.in(;iii'  nvi<-  |wirsic-  de  l.i  iiiiiitii!'  corrc~|u)ndanlo  ilii  voili'  du 
\<a\ais  cl  de  la  corde  Tucale  gaiiclie.  dal.inl  do  cinq  mois,  cliei  une  femme  de  Irenteliiiil  ans.  (Salpù- 
iritrc,  1905.) 


■.TmtrVÎ.'W^.VmrVytSiVi,'! 


Ftg.  SIlV  —  lli'iniilrapbie  linguale  droite  dan«  un  cas  de  sfringomyélic,  avec  |ianipl<gic  spasmadique 
IrH  accentuée,  chei  un  sujet  de  vingt-sept  ans.   fBicétre,  1893. t 

liiiT  la  la!i;;iit'.  un  vnil  ipii'  la  |iiiiiili'  ni  (•>!  ili'\ii''f  ilii  rôli'  [laialyst''  par 
Miilc  ili'  I  ailiitii  tlii  iiiiimIi'  ;:riiiii;;|(issc  iln  ci'iir'  saiii  I  lij;.  'l')i.  •J.'i.'i.  'J.Mil. 


sfUIOl.Diilt:  nu  I   \   TnfoiiHM'Ulh    ht-^  l-MHiyslKs. 


Fig.  iW.  —  lli-iniciiniradurr  .1.-  I.i  nioiiip  droite  ■!.•  I,i  |jii(:u.-.  .l'oriKmc  liysU'riquc.  a\fc  hémianev 
th^ic  (lu  cMt  corrcsponilint.  chi'i   un    litininii'  do  quirauU'  et  un  an(.  IBic£lrc,  1893.) 

bticRME.  —  Svmioloine.  M 


I.«>  xilliiii  iiii-ili.iii  |)ii''si'iilc  mil- i-iiiirlir  il  rniicaNiU'  (lu  cùli' ilr  lu  |i;ir;ily- 
sii>.  |lf  ri'  t'iMi'-  fiiliii  liiiit  iiiiMiM'iiifiil  lit-  la  liiii^'iic  est  iiii|>iissil)li-.  Liirs- 
i|iril  s'a^'il  il'iini'  |»inal\>it'  ;i«(7('(/irc  dji;. 'J.'iô.^.M).  *ir»7)oii  prrifihrriqiu', 
ri  r'csl  (liiiis  ri's  cas  Mirluiil  t|iic  li-s  syiii|itr>iiii-s  soiil  tri's  accusés,  on 
oliscivi'  l'ii  plus  nue  lu''Miiali(i|iliif  île  la  lan^'uc  cl  des  lioulilcs  de  Icxci- 
laltilili' i''lcclrii|uc.  Ilaiis  le  cas  ilc  lésion  liilati'iiiii'  raliii|iliii'  |iiiili'sin' 
\o\\>  li-s  muscles  (le  la  langue. 

I.ii  |iai'al\sie  d'ori^'ine  nucl('-aii'e  s"ol)serve  dans  la  puraliixie  Inbio- 
ilInsso-hiriiiKirr,  la  piiliomniHitv  iiiijiii\  la  siiriiK/dinjiflii'  [{\'^.  'l't(\],  le 
Inhrs.  I.a  l(''siou  nnch'-aiic  peut  (Mre  coni.'énilale  llijr.  '2')').  La  paralysie  de 
riivpo|ilosse  se  i'enc(nilre  aussi  associ(''('  à  la  |iai'alvsie  d'aulics  nerfs 
crâniens,  elle  peut  s'oliserver  dans  riK'inipli'^'ie  alterne  (li;:.  'l'.ti).  Kniin 
la  pai'alysie  de  l'hypo^ilosse  pai'  h'sion  fii'riiilwri<iui'  sohserve  dans  Ions 
les  cas  où  un  tcaunialisine,  une  inllaiinnalinn  de  voisina<j;e,  une  Intneui' 
(Mil  pu  atteindre  le  nerf  en  un  point  ipielconipie  de  son  trajet  ii  |iavtir 
(le  son  noyau.  Klle  peut  sdliserver  dans  la  pidyiii''\rile.  I''.lli'  lait  enfin 
partie  des  sijikI routes  de  JticLsnu  et  de  Tupia. 

La  paralysie  de  riiypoj;losse  peut  i-lre  iVoriijiiic  rciilralr  on  ««/»•«- 
tiiiriraifi'  —  corticale,  sous-corticale,  capsnhiire  —  elle  sacconipa^'ne 
alors  (rh(''inipl('';,'ie  ou  de  nionopli'';,'ie  hracliiale,  c'est  le  cas  de  beaucou]) 
le  plus  IViMpient.  Lors(|u'elle  est  iiilalc-rale.  elle  constitue  un  des  syrnp- 
t("iines  londanientaux  de  la  pavaliisic  psciido-huUniin'.  Dans  ces  dillVirnls 
cas  il   n'y  a    pas  d'atrophie  de  la  lan<;ue. 

KnIin  d;uis  Vliémialropliic  faciale  (li<;.  5i!t  et  hhO  on  peut  oitservei' 
une  alro|iliie  de  la  nu)iti(- corres|iondante  de  la  langue. 

La  cnnlracliiif  unilatérale  des  nuiscles  innerv(''s  pai'  l'hypoglosse 
s'obsei've  dans  Hii/slérie  associée  à  celle  des  releveurs  de  la  li'-vre  su|ié- 
rieiire  du  même  c('ité  (hémi-contraclure  de  la  langue  dans  le  spasme 
glosso-lahié  de  Cliarcol).  Elle  peut  aussi  exister  à  l'état  istdé,  sans  conlrac- 
lure  des  releveurs  de  la  lè\re.  (In  a  alors  alVaire  ;i  Vliriiiispasmi'  UiKpiat 
(lig. -iôS). 

//.   —  Nerfs  spinaux. 

Nerf  phrénique.  La  jierte  des  l'onclions  de  ce  nerf  .se  traduit 
par  une  paralysie  du  diaphragme.  Klle  |)eul  étic  hilaléiale  ou  unilatérale. 
Ilans  le  preniier  cas  le  rvtlinie  respiratoire  est  inodilié  des  deux  cotés 
et,  contrairemeid  à  ce  (pii  se  passe  à  l'état  normal,  les  hypocondres 
s'allaissent  pendant  l'inspiration  et  liondient  pendant  l'expiralion.  Pen- 
dant le^  elVorts,  l.i  d\><pni''e  peu  mar(piée  au  icpos  s'exagère.  La  voix  est 
alVaildie.  Dans  le  cas  de  paralysie  luiilati'-rale.  la  déloiinalion  de  l'Iiypo- 
condre  du  C('ité  p;iralvsé  peinlant  l'acte  respualoire  eidraine  une  asy- 
métrie entre  les  deux  liase-^  de  la  |ioitriiie. 

La  paralysie  du  nerf  phri''nii|ne  peu!  être  de  cause  péripliériiiue  par 
pro|):igati(iii  d'ime  inllamni:ilion  plemale  mi  péritonéale.  Le  Irniunalisme, 
les  compr(*ssions  du  nerf  par  une  tumeur,  les  polyni'-vi'iles  de  cause 
iofei  lieuse  uu  tu.\ii|ne.  la  diplilhi'-i  ie  en    parliculiei'  en   sont  des  causes 


SHMIOl.IXilh    hh    l.i    llil''H,ll  lll/ll     ///  »   /•  !/.■  1/  1  ^11  >  b9b 

;i>iM'z  rrt''i|ii('iili's.  I.i's  li°>si(>iis  iih'iliilliiiiTx  de  la  ir<.'iiiM  rfrvicjilc  —  i-oiii- 
lin-^iniis,  iii\('-lilc  iii^iif,  |iiiliiiiii\<-lit(>  ai;;ii('  mi  i-|ii'iiiiii|iii>,  m-Iituvi-  lali'-- 
rali-  aiii\i)li)i|>liii|iif  -  ainriii'iil  la  |iaialysit>  ilii  ilia|ilira^iiii>  ili'-s  i|iii>  les 
III  ,  \\\  et  N'  M'^iiifiits  cfiNiraiix  pai  li(-i|H-iil  à  la  l('->ioii.  l,V>lalilii  iiialailc 
(■si  alors  tivs  ^rave  cl  il  siircoiiilii'  à  I  as|i|iy\ii>.  i-ai'  Ifs  miisi-lrs  inlrr- 
<-<istau\  otaiil  ili'jà  |>aralysi>s  tlii  l'ail  ilc  la  li'siiiii  iiii-iliillaiii-,  la  suji- 
|i|i'-aiirf  |iai-  l(>s  iiiiisi'lfs  iiis|iii'atcui's  aii\iliaii'cs  iscali'-iii',  sln  iiii-rlciiln 
iiiastiiiiliiMiM'sl  tiiiit  à  l'ail  iiisiiriisaiilr. 

Liii'si|iir  la  li'-siiiii  |mii'Ic  siii-  le  Iniiic  nu  sur  les  raciucs  ilu  nt-rf  phré- 
iiii|U('  —  ('uin|ircssii)ii,  railirulil^'s,  —  la  |iaral\sii'  ilu  ilia|ilira;.'iii<-  |m-uI 
('■tir  |>lus  (Ml  iiKiins  (liss(K'i('-e.  Kii  clïcl.  la  partie  su|M'-riciirc  cl  iiii)>ciiiit> 
(le  ri>  iiuisclc  es!  iiui(>rv('-e  par  (!l\ .  le  pilier  aiil('-rieur  et  la  partie  pos- 
térieure par  C.lll  et  (lY  el  la  iv^iiui  enslale  par  les  racines  llVIl  à  ilXII. 
llaiisje  cas  de  lésion  du  Ironc  du  iieiT  pliri''nii|ue  au  cou.  la  lésion  costale 
du  diapliia^iuc  (  iinx,.|  v,.  ses  l'onctioiis     Voy.  li^;.  'Jtiîl.) 

Nerf  circonflexe.  —  l.e  inuscle  deltoïde  inuerv('  par  le  circonlle\e 
a  coinine  aclioii  l'aliducliiui  du  bras.  Ses  faisceaux  anlcr  ieiiis  pnrlent 
riinini'i'us  eu  avant  et  en  dedans  jusipi'à  la  position  iioriiconlale,  les  fais- 
ceaux postérieurs  portent  I  liuiiK'rus  en  arri(''re  avec  une  moindre  l'h-va- 
tioii  du  bras.  Les  faisceaux  inoyens  i-b'-vent  directeinenl  le  bras  en  dehors 
et  en  haut,  i.'actàon  coiiiiiiiKV  de  tous  ces  faisceaux  |ii'oiluil  une  abduc- 
tion directe  du  bras.  La  paralysie  du  deltoïde  se  traduit  par  riiiipiissibilil('> 
de  inetire  le  bras  dans  l'abducliiMi.  de  le  porter  eu  avant  el  en  arrière. 
C'est  nue  paralysie  avec  atro|iliie  musculaire  souvent  tivs  intense. 

he  cause />('r//»Ac/-iV/i(c  la  paralysie  du  nerf  circonilexe  reb'-ve  soit  d'un 
traumatisme  —  chute  sur  l'(''paule.  luxatiiui.  artiirite,  ('•b'-vatimi  |ir(d(in- 
;.'ée  du  bras  pendant  le  sommeil  clilond<u'mii|ue  et  dans  leipiel  le  nerf  est 
tiraille  ou  ciunpiimi!-  —  iltaymond.  Seeli;:miilleri.  Le  iliab(-te.  le  froid, 
une  inlliience  toxiipie  ou  infectieuse  ont  enetu'e  i'\é  si^'iiab'-s.  Dans  la 
luinilii.sir  nidiritldirc  .iiipriii'iiii'.  ty|te  Huchenne-Eib,  la  paralysie  du 
deltoïde  est  constante,  car  le  nerf  circoiiflexe  tire  ses  origines  de  (]V  et 
('.VI.  Noy.  li^'.  i'i),  il'î  et  !27(i.  i  Klle  s'observe  aussi  accompa<;n('*e  de  para- 
lysies atr(iphii|ues  d'autres  muscles  du  bras  el  de  l'i-panle  dans  les  atro- 
phies de  cause  iniji-ln/iiilliiquc  et  inyoïiiitliliiiif. 

Paralysie  du  grand  nerf  thoracique  postérieur.  —  /'«;•«- 
li/Kif  lia  iiriiinl  ilfiilrir.  Le  nci  1  du  ;,'raiid  denleb',  viduiriineiise  branche 
collat('iale  du  plexus  brachial,  tire  ses  ori^'ines  des  V'  et  \ T  racines  aiitt'-- 
rieiires  cervicales.    Voy.  li;,'.  '270,  272  et  27(i.i 

La  fiUK-tion  du  grand  dentelé  varie  seliui  (pi'il  |ireiid  siin  point  lixe  sur 
le  tlKuax  ou  sur  l'<uno|date.  Le  plus  souvent  le  point  lixe  est  llioraciipie 
et  ce  muscle  éR've  l'épaule  en  pinlant  lomoplale  en  avant,  en  ilehors  el 
eu  haut.  Si  les  porliiuis  su|M''rieure  el  inli-rieiiie  de  ce  muscle  se  contrac- 
tent isidcment.  il  se  proijiiit  un  monxemcnl  de  bascule  du  scapuluni  ou 
mouvement  de  sonnette,  huclienne  de  ISoulof'iie  a  en  elfet  inonlré  ex|H!'- 
rimeutaleiuent.    ipie    la    portion    inlérieiiie    du    inuscle    |Mittail    en    se 


^«•■>  si:.Miiiiiii.ii:  i>r  sy.sii  mi:  .\Kiin:r\. 

niiiliiul.'inl  riiii^lf  iiilV-ririii' lie  r(iiiiii|iliilf  l'ii  li.iiil  cl  en  (Iciinrs  cl  I' 
sn|M''iii'nr  cil   li.is  cl   en   «Icd.nix.   r.iii^lc  c\Ici'mc   rcslnnl   jniiiiiiliili 


Ci'l 


KiK.  ■r<:> 

Ircril 
innl  ' 


nnil  ilrntvlf*.  daUmt  do  doux  iimis  ol  iloiiii,  rli«>z  un  tiitiiinu*  de 
'■■•«."•cenrc.  l'a»  dV'liolojfic  aitiiK-cialdi'.  Oans  l.'i  limiro  ±*iî».  le 
i-i.is  i>fi  .i\ant,  riihiiiSM'inont  du  rô|kiiile  ot  très  npparcnl,  et 
'  \'->  lira»,  nii  voit  que  le  bras  droit  ne  peut  pn>  ^Ire  élevé  uW'ii 

■  <    -iiite   de   rnbai^teuient  du  •^rapulitiu.  (Salpéiriêre,  1911. i 


.'Mileiir  n  iiidiiIicimi  oiilrc  ipic.  Iiicii  <|u  clcvalciir  du  nioi^'iioii  de  I  cpnulc, 
le  (;raiid  denicir-  ne  se  eoiilrncte  |ins  dnns  l'aclioii  di'  porter  un  Imiril 
rnrdeaii  :  sa  çoiilrartinti  (■(iiiliniie  en  a<.'issanl  sur  la  panii  llinracitpie 
serait,  en  cIVet,  un  idistaclc  à    la   respiration,    (hiant  an    lole  île  lixatioii 


>f:.Mioi.inin:  da  ia  nn-iHiitii-nii:  /<a  ^  /•  i/.i/ 1  ^/^  -  vj: 

tli>  I  iiiiiii|i|,ili>  Mir  le  lliiii:i\  mis  en  iIdiiIc  |iiii  HihIiimiiii'.  Lawiioki,  Kt'iiiiik, 
il  f>l  :iiliiii>  piii  Iti'i'^i'i',  S<-rli;:iiiJilliT.  Kiili-iiliiir^.  l'oiiii'i'.  I.iii'm|iic  Ir 
j^i'Miiil  ili'iilcli-  |in-iiil  son  |iiiinl  li\i-  Mir  riiiiiii|ilalf  sa  l'iinliarlinii  a^il 
sur  les  vi'tU's  ri  par  cfla  ini'iiic  sur  la  i'fs|iirali<iii:  mi  ailini'l  i|n  iiis|)i- 
ratciir  par  si-s  prfiiiii'ii'  cl  li-i)isii-iiif  piirlimis  il  est  f\pirali-iii  par  sa 
siTtiiiilr,  mais  claiit  iltiiiiu'  ci*  xoliiiiif  ri'sirfiiil  ilii  raist-raii  iikimmi  r'i-sl 
a\aiil  liiiit  un  miisclc  iiispiralciii'. 

I.a  paraivsii-  du  j;rau(l  tlruli'lr  peut  si-  rruiDulri'r  isulc'c  mi  plus  \'vv- 
i|iiruimfiil  assiiciff  ii  des  paralysies  îles  muscles  \oir,ins.  eu  parliculicr 
a  relie  <le  la  purtiou  seapulaire  <lu  Irapé/e.  Klle  est  rai'arli'-i'isée  par  îles 
Iriiuliles  moleurs  el  une  ilélnrmatinu  île  l'i'-paule  ainsi  ipie  du  lliuiav. 

I.'fle\alii>n  du  liias  esl  1res  dillicile,  sui  Inul  à  mesure  ipi  il  se  lappioelic 
de  la  li;:iie  médiane  el  elle  es|  iiupnssilde  ii  pailir  de  ee  piiiiil  l.'aelion 
du  dellnide  es|  en  elVel  enlra\ée  eai'  l'épaule  n'est  plus  li\t'-e  el  parlaul 
l'éiévaliiin  du  liras  ne  peut  plus  s'exéeuler  cnmme  à  l'élal  iiiirmal.  i.a 
dériuinaliiui  de  l'épaule  es|  eaiaclérisliipie  el  lésulle  du  mani|ue  de  li\a- 
liim  de  riiuiiipiate.  Ku  ellel.  Iiirsi|ue  le  liias  esl  purh-  linri/iiulileiiieut. 
elle  liaseiile,  sa  l'aee  aidérieui'e  sedélaciie  de  la  panii  lliiirai'ii|ueel  si  m  linrd 
s|iiual  s'éearle  de  la  li<^ue  mi'diane  et  r'est  à  ee  délacliemenl  de  rnuiii- 
plale  ipie  l'iin  a  iltinué  le  nom  de  sriiiniluiii  tihiluiii.  i.tirsipie  le  iiias  esl 
piirle  lim  i/iiidaieineu(  eu  deliois  celte  didiirmatiim  esl  lunius  appareille. 
I  oumplate  se  détache  luniiis  du  thorax,  sou  liord  spinal  loiiterois  l'ail 
encore  saillie  sous  la  peau.  Iiasciile  e|  se  rapproche  de  la  li^-iie  •'■pilleuse. 
Celte  dérormalion  si  caraolérisliipie  ne  se  Miil  ^'éiiéralemenl  pas  on  osl  à 
peine  esipiissée  ipiaiid  le  liras  esl  au  rt>pos  tomliaiil  le  loii;.'  du  corps:  ou 
ronstale  loiilelois  nu  léf^er  ahaissemenl  de  lépanle  (11^.  •J.Mt  el  *2<'i(ti. 

La  paralysie  du  ;.'ianil  denlelé  se  rencontre  rri'>ipieiiinieiit  dans  les  ,-||ro- 
pliies  musculaires  de  cause  in\élopatliiipieoii  uivo|tatliii|ue.  Klle  esl  alors 
liihiléraleet  eu  ;.'énéral  sviiii'triipie.  Isolée,  elle  s'ohseive  rarement  llaiis 
cerlaiiis  cas  un  Iranmalisme.  pénetranl  dans  l'aisselle  ou  le  creux  siis- 
clavicnlaire  en  esl  la  cause  délerminanle  et  dans  ce  cas  il  sa^'it  |duli'it 
d'une  lésion  radiciilaire  [irovoipianl  une  paralvsii'.  du  ;.'rauil  dentelé, 
associée  à  nue  par.ilysie  du  rhomlioïde.  du  trapè/e.  etc.  Les  coiupres- 
sioiis  radii'iilaires.  les  radiciilites.  a;:isseiit  de  la  iiiéine  manière  et  ia 
paralysie  du  ;.'raiid  nerf  llioracii|iie  inri'-rieur  l'ait  partie  des  svniptômes 
de  la  paralysie  radiciilaire  supi'rieure  (C.V  el  (!Vli.  Lorstpi(>  la  paralysie 
esl  limitée  iinii|ueiueut  au  domaine  du  ;.'raiid  deiiteli'-.  léti  lo^ii>  est  soii- 
venl  oliscnre  e(  de  iiièine  i|ue  pour  d'aulri-s  |iai'alvsies  musculaires  ou 
a  in\oi|ué  l'action  du  t'roid.  les  inloxications.  les  inreclious. 

Nerf  radial.  —  Au  liras  le  nei  I  radial  iiiiiei  \e  le  muscle  triceps  et 
il  i'a\;intliras  lis  muscles  du  ;.Moiipe  des  exteiiseiirs.  i\oy.  li;:.  'JTfl,  '11'2, 
■J7(i  et  "JTT.i  Lorsrjiie  tous  ces  miiscies  sont  paralysés,  le  niemiire  supé- 
rieur pn'-sente  rattitiide  snixaiile  :  l'ayant  liras  esl  lléclii.  la  main  est 
en  proiialioii  et  eu  ilexion  sur  l'ayant-liiMS.  les  iliii<^|s  sont  moyeniie- 
iiieiit  riéchis  dans  i.i  paume  de  la  main  ili;:.  'J<>|  i.  Ilaiis  les  moiiM'iiienls 


sEMKH.diiU-:  nr  svsif.Mi-:  ytniEi  x. 


V(iti>til;iii'i>s  l;i  |)iir;ilY>ii(>  di's  iiiiiscli's  s'ncnisc  l'iicni'i'  ila\;iiil.'i;;i>  :  1  Cx- 
li'iisiiiii  ilr  l'iiNiinl-lti.'is  sur  II'  linis  csl  iiiipussililc:  |iii'S(|ii'iiti  met 
r.nvaiil-lir.is  iMi  ili'iiii-lli'xioii  ri  en  il<  iiii-iMoiiiilioii  sur  le  liias.  Irs  cllorls 
ilii  iiiahiilf  |)oiir  If  lliM'Iiii' ila\aiila^'i>  ii<>  |)I'iim)i|i|(MiI  pas  la  CDiilraclinn  du 
Idii^'  sii|iinalciir:  ii-  iiiiiil  sii|iiiiali-(ir  fsl  lui  aussi  iiaialyst'  :  i>ii  l'ilcl, 
l'avunl-lirns  l'Iaril  en  (Alfiisidii  siii'  le  liras,  le  |iassa^;t'  ilc  la  |iriiiiatiiiii  :'i 
la  sii|iiiialiiin  sans  aclinii  ilii  lii<-(>|is  (>st  iiii|)(issil)|i'.  lùilin  la  paraivsic 
(les  cxIfiiMMirs  ili's  (l(ii;;ts   se  (•aiacli''iisi'  par  riii)|iiissiliilil('-  ili'  irlevi'i' 

les  pi'ciiiièn's  plialari<^(>s 
(les  (liii^ls  sur  le  iin'-la- 
cai-pc;  rcxlciisiiiiiilcspha- 
l;Mii;iii('s  l'I  (les  plialail- 
Lii'lifs  —  ai-lii)ii  des 
iiili'ritsseiix  —  élaiil  au 
I diilrairi'  conscivée.  Pour 
nlilciiir  lactiDii  des  iiiler- 
ii-~si'u\  il  laiil  avoir  sdiii 
(Ir  relever  la  main  du 
malade.  <jiiaiil  an  pnncr, 
il  est  lléeiii  el  en  aildne- 
linn  ;  le  Inn^'alidneti'Ui'  du 
piinri'  l'Iant  paialvsé,  il 
nr  piiil  èlre  poilé  dans 
raliduelioii;  et  la  [inia- 
lysie  du  Intii;  et  du  ennil 
extenseur  du  pnnee  em- 
pêche é;;alenM'nt  I  exten- 
sion. I.a  Idéalisation  de  la 
paralysieau  teriitoire ana- 
ti>mi(|ue  du  radial  est 
doue  l'arile  à  lecoiuiailre. 
Les  Ironides  de  la  seti- 
siliilili-  n  rxisli'iit  ;i  l'/'lal  ni'llcint'nl  accusi'  ipic  dans  le  cas  de  lésion 
grave  du  nerl'.  Ils  oieupeni  alors  (voy.  11^.  TiTTi.  ."T.'i.  iiSI  et  'ti^'î)  la 
partie  moyenne  et  postérieure  du  hras  el  île  I  avanl-in.is.  la  partie  externe 
du  Itrns  au-dessous  du  V  deltoïdien,  la  moitié  externe  de  la  lace  dorsale 
(le  la  main  et  la  l'ace  doisale  de  la  |iifmière  plialauue  de  liiidex  el  de  la 
moitié  externe  du  nn'dius,  la  l'ace  doisnle  du  pouce  et  la  nioilii'-  externe 
de  \a  n'-gioii  tliénarienne.  Suivant  la  cause,  la  paralysie  radiale  peut 
être  étendue  à  tout  le  territoire  musculaire  imiervé  |)ai'  ce  nerf,  on  se 
localiser  seulement  ii  un  ccilain  uomhre  de  muscles.  l.orsi|u'une  nuii- 
prcHsion  poi'te  sur  le  iH'rl'  radial  ii  sa  sortit-  du  plexus  hraeliial.  la  para- 
lysie osl  généralisée  à  tout  ce  teriitoire  ninsculaire;  c'est  le  cas  pour  la 
paralysie  dite  ilm  lirt/iiillrs.  Mais,  saut'  ce  cas,  le  muscle  triceps  est 
pies(pie  toujours  respecti-  dans  les  pai  alysies  radiales.  (!es  paralysies  ipii 
■ralteignent  (|ni!  les  muscles  épicondyli(Mis  relèvent  en  géni-ial  d'un  Iraii- 


Fig.  HM.  —  Alliliidc  de  la  main  dans  1.1  paralysie  radiale 
ordinaire    par  compression.   (Ilicflre,   itttU.) 


>t:Mini.niiit:  ht:  /  I  iiiiuM.iiM'iin  II!  •<  riiiM  V"!!  -  iiw 

nnitisiiir.  (rmif  romim'ssiiiii  ilii  liiilial  ;in  ni\r.iii  ilf  l;i  ;;iMillii'H'  <li'  loi- 
>iim,  ('iiiii|ii'i'>>iiiii  •«(•  |ii'ii(liiis.'iM(  cil  j;i''ii(''fiil  h  la  Miilf  «lu  sniiinicil  iiiilii- 
rcl  ou  (II-  l'iMcsM'.  (i'i'sl  la  riiriiif  »lt'  |iaral\Ni«'  laiiialc  pai  «  iiiii|»ii'»i<iii 
la  |ilii>  rivi|iii-iili>.  It«>aii(-<iii|i  |iln>  raii'iiM-nl  la  (-iiiii|iri>si()n  csl  (lia-  it  iiih' 
|M''iiiis|i|c  iMiiiii-i'alc.  Ci-rlailifs  iii-rritt's  <l'iiri(itiif  iii/i'cliriiiir  un  ti).riijiii- 
|M-ii\i>iil  |iri'sciili'i'  la  iiK^iiii'  liiialisatioii,  mais  r'rsl  laïf;  au  niiiis  du 
liiliis  on  a  iiliM-rM-  (|ncli|nt'roi>  des  paialvNics  analo^;ui's.  «m-  Iciniiiianl 
pal'  la  ^lll'■li^ol|  cl  doiil  la  |iatlio^cnic  csl  assez  mal  connue. 

l'Jilin.  dans  la  nrrrilr  satiiriiiiir  à  '»//'<•  iiiitihrdrliinl,  la  |iaial\sic  ne 
rra|i|ie  (|ne  les  muscles  cxiciisenis  iln  |ioi<;iiel  cl  des  doii^ls,  i'cs|ieclanl 
|H'c^i|ne  lonjiiiii's  le  Ion;:  sn|iinalcni'.  l'anconc  cl  souvent  le  loii^  aluiiic- 
teiir  du  |ioiice  :  la  même  disti  ilinlion  pciil  se  renionlrer  dans  les  |iara- 
Ivsies  radiales  ciiiis(''culi\cs  à  des  injections  s(ins-a|ioiic\rolii|ncs  tVrIhrr 
siil/'iiriiiiir.  l!el  étal  de  dissociation  dans  la  paralvsic  (lent  [larlois  s"oliser- 
\ei  au  coins  de  nrrrilrs  infrrliriisrs  on  /(i.;-/'</((ca- aiities  (|iie  la  iiévrili' 
satiiinine.  .le  l'ai  C(Mislalé  é^'alemeiit  dans  nu  cas  de  iirrrili-  IraiiiiKiliiiiic 
—  plomlts  de  cliiisse  avant  allciiit  la  lace  dorsale  de  ravanl-ltras  et  dans 
lin  cas   de  «err/Zc  piisl-lniiliiiiiir. 

Les  lésions  du  plexus  luacliial  n'anièni'ul  jamais  de  paralysie  exacle- 
meiit  localisi'e  au  leniloire  iieivenx  du  neit  radial.  Ijilin.  à  la  suite 
d'une  lésion  médnilaire  im  ne  trouve  mentionnée  celte  dernière  locali- 
sation ipie  dans  i|uel(pies  rares  cas  de  iinralijsir  iiifimlilr,  où  la  lésion  a 
atteint  siiilonl  le  ceiilre  niédnllairc  du  1101)'  radial,  c'est-à-dire  le 
septième  se;;nieiil  ci'rvical.  Kt  l'iicore  dans  ces  cas.  la  paralysie  n'esl-elle 
pas  cxciiisivemeiit  coiilinée  an  doniaiiie  de  ce  nerf. 

La  séinio|o;;ie  des  paralysies  currespomlant  ii  la  distrilnition  aiialo- 
miipie  du  im-iliaii  cl  du  culiilal  sera  laite  en  détail  dans  le  iliapitre 
suivant  à  propos  de  la  Sc/h /(*/«<//«'  </<■  la  main. 

Paralysie  des  muscles  de  l'abdomen.  —  Paralvsies  dori^'ine 
jifriiiliti  iiiiif,  ntdii-iiltiirr  et  inriliilliiiif.  —  La  |(aroi  alidoniinale  est 
con>liliii'-e  par  nue  série  de  muscles  larfics  superposés  nnnscles  ;.'raiid  et 
petit  iddiques  el  innscle  Iransverseï  (pii  vieiinenl  des  |iaiiies  inlérienres 
lie  la  ca<.'e  tlioraciqne  et  de  la  crèle  iliaipie  et  vont  enirecroiser  leurs 
teiidiMis  sur  la  li^'iie  médiane,  constiln.inl  ainsi  la  li^'iie  lilamlie.  In 
innscle  à  direction  verticale  i^zcnid  droili  l'oinianl  une  vérilalde  saii'^lt> 
renrorce  celte  paroi  de  cliai|ne  colé  de  la  li^^iie  mi'-diane:  siui  exlrémilé 
inlérienre  est  elle-même  doiiidée  d'un  petit  muscle  (pvramidali  du  reste 
inconslanl  ipii  est  compris  dans  sa  ;.'aine.  Les  muscles  alidominaiix. 
iii:il;:r<'-  leur  développemeiil  cimsidi'-rahle  di'i  vraisemlil.ildemenl  à 
i'al)sence  des  cotes,  sont  compar.'iMes  :iu\  muscles  inlercoslanx  dont  ils 
parlaient  en  siunine  l'inm'i  valioii.  Olle  dernière  leur  est  rimrnie  jnii 
les  derniers  iierts  inlercoshiux  id  des  hranclies  du  ^'laiid  cl  du  petit 
alidoiiiiiio-;.'éiiilal.  correspond;! ni  à  une  ori;:ine  cidiculaiie  all.inl  ilc  liV 
à  Ll      Vo\.  11^.  titl'l  à  -JTCi. 

L.l  loncliiiil    des   muscle-   de    l'alid 11    est    dilVéïelilc    Neluu    i|uc    l'on 


«im  si:\iioiiii!it:i>i   ^y>iiMi:.\h:iiit:ux. 

<'iiiisiilt'-ii'  l:i  riinli'.'ii'liiiii  is(ili''c  ilf  i'liai|iic  iiiiisi'lt' un  I<mii' .'idiitii  cniiilii- 
iit'c.  I•illl^  Ir  r.is  d  ;ictiim  isnli'c,  voici  ce  i|iir  rmi  ciiiisl.ilr  :  l.i'  (/rriinl 
ohlii/iii'  |iri'ml  |n-fsi|ni'  loiiiniirs  smi  pniiil  li\c  sur-  le  li;issin  cl  diiiis  ce 
r;is  il  lli'-i'liil  l;i  ciiloiiiir  viM'li'-lii':ii(>  cii  .'i\;iiil  i|ii:iiiil  il  se  roiilriiclc  dos 
deux  l'ôli's:  si  hi  cidomir  MTJt'Iir.ilc  es!  iiiiiiiipliilisi'i'  il  .ih.iissc  les  cnlcs; 
Sii  <-iiiili':ii°liiiii  iiiiil.'ili'-i'idc  r.'iil  IniiiiiiM'  le  llnii.iv  du  ic'ili'  ii|i|misc.  I.(i|-si|II(> 
son  |)iiiiil  li\i'  es!  snitciicni-.  il  i''lc\c  le  li;i>>iii  ri  diiiiiiini'  les  diincn- 
sioiis  di'  l.'i  c-ivili'  ididiiiiiiii.'ili'.  —  l.r  /irtil  tililiijuc  :i  iiiic  .icliuii  siMisi- 
IdiMiiciil  l:i  iiir'iiic,  l<inli'i'(ii>  il  alliti'  li'  llior.ix  de  son  (-('tli';  ciiiidiiiiMiil 
snii  iiclioii  il  ('(die  du  ^r.'iiid  iddii|iii>  ('iM'i'i'S|iiiiid:iMl.  il  llccliil  dircclciiicid 
le  llioifix.  —  l.f  Imiixvrrsf  .■dliic  en  iIimIjiiis  les  dcniii-ics  colcs  cl  jifiit 
siii'liMil  siii'  les  nrj.'aiu's  alidiiiniiiaiix.  —  Le  (jniiiil  ilrnil  |iri"iiiiiit  Sdii 
|iiiinl  lixc  sur  le  bassin  lli-cliil  la  l'iditinic  vcrli'ln'alc  <■!  ahaissc  le  iliorax, 
r'osi  Ini  snrlonl  i|ni  cnlifcn  runliaclinn  dans  l'idlitil  dcslim'-à  passer  di> 
la  |iiisili<in  i-nurlii'-i'  à  la  |i(isilinn  assise:  prenaid  siin  jinint  lixo  snr  les 
(■nies  il  |)iirle  en  liani  le  liassin.  Dnelieinie  de  Itnnlo^'ne  a  imiidiv-  (|ne  les 
piii'liiMis  sns  el  snns-oniliilicales  de  ce  inns(dc  se  ciini|inrtaienl  diilV'iein- 
nieiil  |>ar  rélecliisalion  :  la  |ii)rliini  snpi'-ricnic  en  se  cindiaclanl  alliic 
en  liant  la  paroi  alidinninalc.  la  pnrlinn  intV'iicnrc  I  allii'c  en  bas. 

l'ar  leur  aciinn  coniliince  les  ninsides  alidoininanx  a;:issen(  sur  la 
cavilc  aliilnininale  el  oui  en  tnilrc  un  rùle  rcspiialoire.  Sur  la  rrivitt' 
(ihiliiiniuiilf.  l'ar  leur  aciinn  cnniiniie  ces  iruiscles  jonnil  le  nijc  d'une 
saiifile  ('dasli(|iie  à  poiiil  lixe  posli-rienr.  (pii  icnd  à  revenii  ^nr  l'Ilc-inèini' 
el  (|iii  diniiiine  les  diinensinns  Iraiisversalc  el  anténi-piisir-iicnri'  de  la 
cavilc  alidciininalc.  l  ne  conlraclinn  vnlnnlairc  peni  en  nnlre  diiniiiner 
les  dinicnsioiis  verlicales  de  celle  cavili'-.  (In  ckiiiih vinl  |i;ii  cela  nièiiie 
leur  n'de  inipnrlant  dans  la  dérécalinn.  la  iniclinn.  li'-<  l'Mnrls.  l'accfin- 
clienieiil.  le  voinissoincnl  cic.  Kn  onlre  ils  inlervicniicnl  daiiv  hi  (ixih- 
de  certains  iir^'anes  alidnininaiix.  les  reins  en  parliciiiici .  cl  Icnr  all'ai- 
idissenient  est  suivi  de  |)loses  viscérales.  —  liôlc  n-spiruloirc.  I,e 
transverse  relnnlant  en  liant  les  (n';,'anes  al)d(MiiinaiiN,  donne  un  |ioinl 
lixe  an  diaplira^'iiie  et  devicnl  ainsi  expiralenr,  les  aiilres  iiuis(des  fîraiid 
et  petit  iddi(|nes  et  •.'raiid  drnil  ne  jniicnl  ce  n'de  (|ir(>n  aliaissaiit  les 
dernières  entes,  (l'est  là  du  reste  une  action  inal^n'-  Iniil  assez  acecssoiro, 
la  paralysie  des  iiinsi  les  abdnininanx  n'cniravaiil  pas  la  respiration 
d'une  inanière  iiian|ii('e. 

l'iirnliisir  ilrs  mnxrlrs  (tlnloiniutiii.r.  -  Alors  (|nc  les  paralysies  des 
nerfs  intercostaux  supérieurs  sniil  rares  et  assez  peu  cniimies.  celles  des 
nei'ls  intercnstanx  iiilériiMirs.  c'est-à-dire  dt^s  nerfs  des  ninscles  adonii- 
nanx  sniit  pins  fi'i''ipienles  el  par  cela  iiicinc  pins  éliidii''es.  Les  travaux 
les  plus  ancieiineineni  coiiiins  snr  ce  sujet  ihnclienne,  Kriii  ont  Irait  à 
des  paralvsies  d'ori^^ine  niédiillaire  imi  de  cause  inynpallii(pie.  l.'ori- 
fiine /«'/•i/f/icr/V/i/e  di-  celle  paralysie  des  derniers  neil's  inlcrcoslanx. 
si).'nalée  jiar  jternliardl  (cas  de  Tavlori.  a  été-  nelleinenl  t'Ialilie  par  l(>s 
idis4>ivalions  de  Pehrar  i  I!III'm.  Minkovvski  llilO.'n.  I.iclillieini  (JOllli). 
Celle   paraivsic  périplii''rii|nc  localis/'c  aux  (pialic  derniers  iieils  iiilercos- 


>rMii)ij)GiK  lit:  1 .1  iiiriH.iiM-iiii  hh^  i-ak  n.)  siks.  m\ 

l;iii\   ^l■^ll'  nc.'iiiiiiiiiii>  une  iilVci  lion  riirc.  Kllc  |iimiI  ifli-viT  <l*'  i-aiis4's  ili- 
\('i'>4*s:  lii'i'|irs.  |iiiliiilisiii)>.  lii-M'c  l\|tli<iiilc.  iili'iM)li>iiif,  ^ttiillf,  ilialirlci'lr. 

La  |iai'al\>i<'  ili'>  iiiiisrics  aliiliiiMinaiiv  ili-  raiisc  |M''i'i|ilii'i'i<|iM'  |ii'i''hciiIi' 
les  carai'li'i'i's  Mii\aii|s  :  le  ili'lml  en  csl  aiiiiiiiii'i'  par  des  ilniilciiis  à 
cai'arliTcs  iir'vi'al^ii|iii-s  s|iiiiilarii'-cs.  laiiriiiaiili-s,  i'tiii>lrii'livcs  iildiilfiii  s 
en  rciiilni'i'i  i-lt'..  |ii'i'-M-iilaiil  des  i'\ai-i'i'liati(iiis  iliif>  aii\  lnt)ll\^llll■lll^  ri 
aii\  flliti'|>..  |-',lli><;  siMil  litraliM-cs  à  la  |iai'<ii  aliiliiiiiiMalr  il'iiii  mmiI  nu  des 
ilciiv  i-i'ili's  siii\anl  i|nf  la  |iai'al\sic  <>sl  uni  nu  liilali'-iali*  :  elles  soûl 
n'Ncilléi's  |iat'  la  |in'ssiiiu  ilii  iiiiisclr  nu  ilt-s  linurs  ui'i'\fu\;  il  cvisle 
ainsi  t'rt'-i|ui'nnni-iil  un  |ininl  |insli''t'ii>ur  à  IV-niiT^riirc  ilu  nci  1'  inlcicnslal 
i-l  un  auli'i'  |>lus  anli'-rii'Ui'  :  jinitils  m'i  la  diiuliMir  |iiT->i-<lr  .imt  uni-  li\ili'- 
n>niai'i|naldi'. 

A  fnlr  dr  ces  Intuliles  sulijeclit's  de  la  sensiliilili'  nn  cnnslale  ^iMieiale- 
nienl  suc  le  li'ajel  du  m-rl'  iideicnslal  nu  des  nei'l's  alleinis.  des  trnuldes 
nlijeelii's  consislaid  snil  en  ^iniples  |iai'esllie->ies.  vnil  dans  i-eilains  cas 
en  aneslliésie  cnnipléle. 

i.excilalinn  de  la  snil'ace  culanee  aliduuiiuale  deliMiiiine  uni  nialeiiK'ul 
nn  le  sait  îles  <-nuli'acliiuis  rélle\i's  des  ;;rands  dinils  snns-jacenjs  el 
()|i|H-nlieiin  décril  deu\  rêllexes  alidnininanx.  nn  sn|iét'ieui'  el  un 
inlV'i'ieui'  ■'•'■|iondaiil  aux  pallies  sus  el  siins-ninliilicales  de  ce  niiiscli'. 
les  cenlii's  nu'duilaii'es  de  ces  n'-llexes  seiaienl  d  après  cel  aulenr 
Ii\lil-I>i\  pnurlesupérieui  el  h\-|t\l-|l\ll  pnui  rinlërieni-.  Haprés  Scliwar/. 
el  l'avidenknr  iltllh  il  y  aurail  non  pas  deux,  mais  trois  rêllexes  alidn- 
niinaux  :  deux  supt-iienis.  el  nn  iidërieur.  le  cenhr  (l(  i  r  derniei- se 
Ironxanl  ilans  les  M'  el  M!'  se^nieids  médullaires  el  imn  dans  les  \'. 
M  el  \ir  comme  le  pensi'  ll|ipenlieim  :  le  M.'  sef-menl  ne  jouerait  du 
reste  (|u  un  rôle  accessoii'e.  Kn  cas  de  paraivsie  des  muscles  ahdominaux 
on  \oil  snivani  les  cas  l'aliolition  de  Ions  ces  iiHlcxes:  des  ilciix  ciMés 
si  la  paralysie  est  eoinpiéle  el  liilaléi-ale.  raliolitioii  des  inl'érietirs  avec 
conser\ation  des  snpi'-rieui's  si  la  paraivsie  est  alidominale  inlV-i'ienre 
ou  I  aliolilion  de  loul  ou  |>arlie  de  ces  ndlexes  d  nu  côh'-  avec  conserva- 
lion  de  ceux  du  (-olé  opposi*.  si  la  paralysie  est  iMiilalérale.  I,a  paialvsi»' 
lies  mnsides  alidoininaux  |M'nl  être  conslah'-e  :  par  I  inspeclion  an  repos 
on  il  l'occasion  des  mouveinenls.  |iar  la  pal|ialion  ipii  ne  doit  jamais  èlre 
Mé<.'li;.'ée  el  ipii  rensei;.'ne  an  moins  aillant  (jue  I  inspeclion.  enliii  par 
I  examen  éleclriipie  des  muscles.  Les  donm-es  roiiriii<-s  par  ces  dilVérenls 
examens  \:irieiil  du  reste  snivani  ipie  la  paraivsie  alidominale  est  totale, 
nnilali'-rale.  partielle,  idinpléle  on  Incidisi'i'  .nix  riiiiscles  .ilidoiiiinaiix 
inlV-rieiiis. 

haiis  la  paralysie  liilalérale.  lorsi|ne  le  malaile  est  delMUil,  ralidoinen 
esl  saillanl.  ;:loliuleux  el  (-elle  saillie  aii;:nii-nte  par  la  toux  et  les  ett'oris  : 
il  a  perdu  ses  l'eliel's  normaux  el  sa  surt'ace  esl  lisse.  Les  l'esscs  sont 
é;:aleiuenl  proéiniiienles  par  suite  d'un  i-erlain  de<^ré  de  lordose  (un  (il  à 
ploiiili  aliaissé  de  la  n'-^zion  dorsale  supi'-rienre  rencontre  la  partie 
moyenne  du  sacninii.  La  partie  inrérienre  du  thorax  semide  ■'«'■lr)'-cie.  La 
palpalion  ri'-véle   uni-   mollessi-   p;irliculiére  de  l:i  paroi  alidominale  dont 


<■<"■.•  >'h:.Mi()L00iE  DU  sysTfi.Mt:  .\i:i<n:cx. 

If»  liiiKcIcs  iii>  se  coiiliililt'lll  |illis:  de  nifiiic  le  |iiii('riiicill  ilc  \;i  |if;ill 
iii'  r.til  |ilii>  .'i|i|iiriiilri-  les  n-lid»  iiiiiMiilaiic».  I,iii><|iii'  le  iiliIimIc  ciMiclir- 
Mil'  II'  iltis  cssjiyc  ili>  se  itIcmt.  il  ru-  |triil  \  iiiii'M-niifl  la  iiiaiii  |il:i<-n-  sm- 
\:\  |iiiroi  aliiliiiiiiiiiil<>  iii>  iirivnil  |iii>  la  sangle  îles  iiiiimIo  ilroits.  Les  ilil- 
Ifi'i'iitcs  riinrliiiiiN  alllllllllillal('^  :  inii'liiiii.  ili-ri-calimi  rie.  siinl  |ii'iiriiii(l<''- 
lili'lll  alliMi'cs:  lie  iiiiMlir  la  roiiilaliuM.  la  Inin.  le  cliaiil.  li'^  cris  soiil 
|ihi>  iiii  iiiiiiiiN  liiMil)l(''s. 

I.fx  fiiirnliixirs  jiiirUrUcs  soiil  |ilii-.  iiili'ti'ssaiiii's  à  ('linliri  an  |Miiiil  ilc 
MIC  ilt's  ili'riii'iiialiiiiis  :  ('<'llcs-ri  muiI  ('iiiiililii)iiiii  r>  il  uni'  |iail  |iai'  la 
paralysie  ili's  iiitisrirs  i|iii  |ii'niii'l  li-iir  ilislt'iisioii  sous  riiilliu'iin-  ili>  la 
|ir<'ssii»ii  i'\('i-c('f  |iai-  les  iiilcstiiis  ri  ilaiilrc  |iai'l  |iar  l'arliim  |ii(''ilii- 
iiiiiiaiili'  ilt's  imiM'Ii's  sains.  I.rs  saillit-s  aliilniiiinali's  aniiniiali's.  visililcs 
a  la  siin|ilf  iii>|iiTliiiii  iM  |ii'i'n-|ilil)li's  par  la  palpaliiin  ipii  rc'vMe  iiiif 
iiiitllfssf  |)ai'lirnlii'Tr  ilii  iniisrli'  l'I  lalisriiri-  ilr  ses  rDiilrarliiiiis,  sniil 
l'anliinnr'es  à  Iniilf  uni*  iiioilii'  il<>  ralulnnini  (paralvsii'  niiilatrialr  ntin- 
|il(-lci,  ou  Itifii  à  la  piuliiiii  iiiiViimn'  siMiInni-iii  i paralysie  niiilair-ialt' 
iiit'i'-iiiMirci  lin  imii-oic  ;'i  Innlc  la  pinlinn  snns-ninliilirali-  ili-  ralulunii-n 
(paialysii-  aliilmninali'  inliTicnif  Inlale).  Klli's  enirainciil  nalnn-llciiinil 
(k's  ilt-riiinialiiins  ri  îles  drvialiiins  ilc  la  lijinf  hlanrhe  ol  ili-  l'nniliilii-. 
Kii  ir^ili'  ;:iMiriali'  la  \\\i\\v  Manrlir  cl  riiniltilic  sniil  alliii-s  iln  colc  sain; 
I  iiniliilii-  csl  ilcvic  lali-ialcnicnl  ilans  le  cas  de  paialvsic  iinilatcialc  cl 
allirc  en  liant  vers  li-pi^'aslrc  dans  la  paralysie  alidniiiinalc  iniriienrc 
liilale;  les  dcvialinns  aii^'iiicnlcnl  à  rnccasiiiii  des  elVoils. 

I,  exainen  clcclriipie  dnil  lonjnnis  èlrc  pratique  avec  j.;rand  soin  pour 
Ions  les  innsclcs  cl  leurs  dilIV-rcnles  portions,  car  il  peut  exister  en 
dehors  îles  paralysies  ipie  je  viens  de  décrire,  des  paralysies  localisées 
à  cerlains  innscles  alidoininaiix  avec  conservalion  des  antres,  (rosi  ainsi 
<pie  havidenkow  décrit  deux  types  qu'il  oppose  run  à  raiilie  :  la 
paralysie  des  ninscles  oldiipie  inlerne  cl  Iraiisverse.  dans  laquelle  la 
delorinalion  se  reconnailrail  snrlonl  par  la  |)ressiou  cl  le  piiicetneul  du 
ventre  et  la  |iaralysie  du  ;;ranil  droit  cl  de  l'ohlique  exlerne.  danslaqiiidle 
exisie  au  inaxiinnni  la  dillicullé  à  passer  de  la  posilioii  couchée  à  la 
position  assise  et  des  Iroiililes  d'i-quililiralion  du  liassiii.  Les  réactions 
électriques  varient  depuis  la  simple  diiiiinnlion  de  l'excilaliilili' laradiqne 
el  ^aivaniipie  jusipi'à  la  ilisparilion  de  la  conliaclilili-  l'aïailiipie  cl  l'ap- 
parliiin  de  l'inversion  de  la  l'orniule  cl  de  la  llell. 

I.  l'Miliilioii  de  ces  paraivsies.  si  Ion  considère  le  ////(c  /»'V////(C(k/(((' 
de  cause  loxiqne  on  inreclieuse.  est  ^'éni'-raleinenl  i.ssez  hé-iii-iiie  cl  après 
une  durée  de  quelques  seiuaines  on  de  quelques  mois,  elles  j:ui''rissenl. 
Les  paralysies  d'ori;.'iiie  niiliriilaire  (à  moins  qu'il  ne  s'a^'isse  de 
|iriicessus  syphililiquesl  el  celles  qui  relèveni  d  une  li'simi  iiirihillairc, 
sont  plus  l'r.quenles  el  d'un  proiinslic  iialuiellemeul  liiMUcnup  plii< 
somlire.  et  il  eu  est  de  même  chez  les  /;i//o/«///(/(/»/<'x. 

Le  dia;:uoslic  de  la  paraivsie  des  muscles  alidominaux.  qii  elle  soil 
uni  ou  liilalérale.  esl  lacile  à  l'-lalilir  de  par  ses  caractères  idijeclils. 
r.elte  paraivsie  peiil  élre  d'iiri;:ine  pi'-ripIn'M'ique.   railiculaiii'   ou    mi'-dul- 


■<h:\iiiti.niiih:  hi:  i  \  iiifniiii\riiit:  in  ■>  /m/,i/.i  -//-.^  «03 

lairc.  I.;i  ritniii>  |m'-i  i|ilii-i'ii|iii',  i|iii  |hmiI  clif  nui  on  liil.ilciair,  ili'  ciiiisi' 
inlVrliciiM-  lin  lii\ii|iii-,  se  ri'ciiiiiiiiil  aii\  ilniilriii >  s|niiilaiin'>  l'I  à  n-lli's 
«•M'illirs  par  la  |ii('s>,iiiii  des  iiiiisrifs,  i-llc  i-sl  ilii  n-vlf  Itul  laic.  haiis  la 
iiiyi|ialliir  atr<i|)liii|iir  |iiii^r<>ssivi',  la  |iarliri|ialiiiii  lll■^  iinixrli's  aliiln- 
iiiitiaiiv  a  I  alrii|iliif  ><■  l'crtinnail  à  la  saillif  t\r  I  aliilniiirii  cl  à  I  iiii|i(is- 
>iiiiliti'  |iiiiir  le  sujet  lic  |ias>('r  ilii  ilrcnliiliis  ddisal  à  la  slalimi  assis»' 
sans  II-  scninrs  des   hras  (\(i\.  (ij;.  Il  i  à  I  l"i. 

I.i's  |iaial\si«'s  ili's  iiiiisili's  aliiliiiiiitian\  k'Ii'M'mI  ■.humiiI  il  uiii-  li-sinn 
iiii-iliilliiirr  tm  niiliriiliiin-  i'\,  selon  la  liauleui' île  la  It'siiin,  elles  iien\enl 
elle  hilales  iMi  |iaiiielles  el  alors  à  ilisli  ilinliim  railirulaiie.  I.iiri;:ine 
Miéilnllaire  îles  neils  île  ces  ninsiles  va  île  |i\  à  I.l.  Tunle  lésion  lians- 
\erse  sié<:eanl  an-ilessns  de  |lV  aniènei.i  une  {laialvsie  de  Ions  les 
ninseles  de  ralidiinien.  paralysie  ipii  ponria  elre  iinilah'iale  on  non. 
Telle  paraKsie  di*s  ninvrles  al)doininan\  esl  de  eonnaissanee  lianale  dans 
les  cas  de  lésions  nii-ilnllaires  nn  pen  lianl  situées,  ipi'il  s'a^;isse  de 
invélite  Iransverse,  d'iiéinaloniM-lie,  de  eompression  on  de  li'-sions  de 
l'axe  ;:ris  aiilé-iieni'  -  poliomyélite  ai;;ni'  on  elii'oniipie,  sili'-rose  laléiale 
aniviilroplii(|ne.  An-dessons  de  jtv  relie  {taialysie  sera  à  type  radienlaire 
d'anlanl  pins  inlV'rienr  iiiie  la  lésion  nii'dnilaire  sera  pins  lias  sHiht. 
(Voy.  li^;.  -Ji;-.'.! 

Knlre\nes  par  Koelier  (  iStM'u  pnis  par  lliraiiini  el  llerniaiiii  il'.MI.'n. 
les  paralysies  des  ninseles  alidoininanx  à  lopoj.'iapliie  radienlaire  rnieiil 
di-erites  par  j.owe^rren  (l'.UKii  (|iii.  an  rouis  de  la  poliomyélite  ai^iie  el 
elirimii|iie.  constata  rexislence  d Une  paralysie  soiis-ombilicale  isoli'c. 
Salecker  i  l'.MISi,  dans  un  cas  de  tumeur  de  la  moelle,  noie  la  paralysie 
des  muscles  sons-omltilicanx  avec  perte  du  réllexe  alidominal  inli'iieur 
el  réaction  de  dégénérescence  dans  la  partie  inrérienre  des  iililii(nes. 
A  1  autopsie,  il  exist.iil  une  destriiclion  complète  des  M'  el  XM  racines 
dorsales  avec  atteinte  partielle  de  la  \'.  Le  j;raiid  droit  paraissail  inlact 
d.iiis  ce  cas.  H'aprés  ces  travaux  el  ceux  de  Scliwarz  (l!l(l!l)el  (loldslein 
i|!MI!li.  il  parait  l'-taldi  ipie  le  ^'laiid  tiroil  de  rahdomen  possèile  nu 
ceiilre  mi'-dnllaire  plus  liant  siliii'  i|iie  celui  des  muscles  idilii|nes  —  llV. 
l'M.  liVII  —  poiii'  sa  partie  su|térieure.  I  ni'  lésion  de»;  XI'  el  XII'  se;,'- 
nieiils  dorsaux  détermine  une  paraivsie  coiii|dèleilii  i|iialriéine  se;:iiieiil 
du  ^'land  droit,  tandis  ipinue  lésion  dn  Xll'  se;.'menl  ne  produit  ipi  une 
parésic  de  ce  se<;menl  iltavidenkor.  lilli).  Dans  les  autres  muscles  de 
I  alidomeu  —  ;.'rand  idilii|ue.  Iransverse  —  ou  peut  oliserver  aussi  des 
paialysies  à  type  radienlaire  mais  ici  les  divisions  en  snnl.  pour  li' 
niomeiit.  moins  iietlemeiil  i'-l;ililies. 

Kii  delioi's  des  lésions  médullaires,  les  alli-rnlloiis  îles  niriiii's  sont  une 
cause  encore  assez  l'réipienlede  paraivsies  des  muscles  aliiloiniiiaiix  à  lopo- 
;:rapliie  radienlaire,  ipi  il  salisse  de  compressinn  on  de  radicnlile.  Ilaiis 
un  cas  de  lahes  enlin.  j  ai  oliservé  avec  l.eenliardt  il'.Kirn  une  paralysie 
aliii|>liiipie  des  ninseles  alidoininanx  du  coté  ;:aiiclie  avec  inlé;:i'ilé  du 
^raiid  droit.  l!li(>z  eiMIe  mal.'ide,  «pii  l'-tait  arrivi'i*  à  un  de^'ié  très  avancé 
de  son   all'ecliiiii.     il    existait    en    oiilre    une   paraivsie    atriipliii|ne    des 


M\  sK.MioiMi.n:  hu  sis  II  mi:  .\Eii\f;LX. 

iniisi-lcs  Sji('i°ii-s|iin.'iii\  ilii  fi'ilr  ;;jniclit',  ;i\('i'  stnliosi'  ii  niiivcxili'  ;:;iiic1m'. 
I.fs  i-(iiii|iri>ssiiiiis  (li's  r.iciiics  iiiriliillaiics  |M('li\iiiriiiii;:ilf,  liiini'iir. 
ri'ii(-hiii>s  lit'  lii  riiliiiini'  MM'Ii'lii'iili-  prinnil  |ii'iiiliii['i>  .-nissi   ilt>s   |i;ii';i- 

Ivsii's  ili's  iiius(-|<'s  iiliiliiriiiii.'iiiN.  iiiiiis  siiinciil  iri  la  sviM|il(iiiialiilii^>i(> 
Il Vsl  |ias  |iiiri>iiii>iil  lailiciilairt'.  îles  |ili('imiiii'iii's  (riiiilrc  iiir-iiiii^r  ri  iik'-- 
ilwllairc  \i-iiaiil  ri'i'M|iiriiiiiii>iil  s'y  ainiilcr.  Kiiliii.  dans  licaiiniii|)  ilc  ras  de 
radit'iilili'  nu  de  n»iii|ticssi(Ui.  les  l'aciiii'^  |iiiv|i'iiciin"<  |)arli(i|i.iiil  à  la 
It'siiiii,  lin  riinslali'ra  ri-xislrncc  di'  linulili'--  ilr  l.i  vciiviliilili'  dans  les 
doinaiiirs  nilaiu-^-  ccirirsiniiidaiils. 

Nerf  crural.  I.c  in'il  «imal.  i|iii  liir  ses  (nii^iiirs  drs  sf^inriils 
nii'diillaii'cs  l.ll  à  LIV.  iniiiTM'  le  |isi>as-ilia(|iir.  Ii>  rniiliiiici .  le  i|iiadi'i- 
i-i'|is  IV-iniiiiil,  II'  iM'rliiH'  cl  le  iiioyrii  addiicli'iir.  (Vov.  li^'.  'jSii  à  '2N.").i 
l.iii'si|ii'il  i>sl  iiaralysi'.  Ir  nialadr  ne  jm'iiI  |i|iis  i'IciiiIm'  la  iaiiilit-  sur  la 
riiissi'  ni  lir-rliii'  la  riiissi'  sur  le  liassiii.  I.a  sialinii  deltinil.  la  inarriie 
siiiil  très  diriii'iles  on  iiii|iitssildes.  Iles  Inuililes  sensilit's  |n'iivi'nl  élre 
iiliservésdans  le  doinaiiii'  nilain'  de  ce  nerf —  pailie  aiiir-rieiii-e  el  iiileine 
de  la  l'iiisse  el  du  ;:eiiiiii.  |iai'lie  iiileine  île  la  jaiiilie  el  du  |iieil.  iViiv. 
(i^.  7ûT>  el  "(Xi.l 

La  paralysie />('/■//<//<';•/>/«(' du  iieil' eiiiral  esl  assez  i  are  el  relève  iriiiie 
i'iiiii|iressiiiii  île  ee  nerf  —  Iraiiinalisine.  Imneiir,  alieès  —  dans  le  pelil 
luissin.  Klle  i>sl  alnrs  iirdinaireiiient  iinilalciali'.  Si  la  cause  de  la  cuni- 
|iressii>n  siè^'c  aii-dessiins  de  rciiicr^'ciiec  de--  lili'ls  destini-s  au  [tsnas 
iliai|iii'.  les  iDneliiins  de  ce  inuscle  snnl  res|»ee(ées.  La  néviile  isolée 
du  iierl'  l'inral.  de  cause  loviijiie  ou  iiirecliense.  est  exceptioiinelleineiil 
rare.  car.  dans  ce  cas.  les  autres  neiTs  du  iiifiiiliie  iiiréiieur  sont  égale- 
iiienl  |iris.  haiis  le  dialièle.  la  |iaral\sii'  du  mi  1  ii  iiral  accoin|ia^'iiée  de 
douleurs  nr'\ral^'ii|iies  a  élé  si^iiialée.  ainsi  i|ue  dans  la  fiontle.  (lelle 
|iaralysii'  |ieul  encore  relever  d  une  lésion  rinliriilaiiT  ou  iurdiillaire. 
Mais  dans  riiii  et  laulre  cas  la  parahsie  nesl  pas  liinilée  au  doniaiiie  du 
nerl'  crural,  elle  alteiiil  ordiiiaireinent  le  jainliier  antérieur  ipii  esl 
iiinerM'  au-.vi  par  LIV. 

Nerf  obturateur.  —  (le  iierf  tire  ses  origines  iiiédullaires  des 
mêmes  se;.'ini'iits  ipie  le  nerr  crural  —  LU  à  LIV.  (Voy.  lijr.  '2S(I  à  28ô.) 
—  La  paralysie  du  iierl  oliliiialeur  relève  soi!  de  tranmatisiiies.  soit  d'une 
compression  de  ce  nerf  dans  le  petit  bassin  —  Iractiires.  tumeur 
pelvienne,  hernie  olilnralrice.  Klle  est  caraclérisi'c  par  une  paralysie  ili's 
aildiii'tcurs,  des  trouilles  dans  les  mouvements  de  rolatioii  de  la  cuisse 
en  deil.nis  el  en  deliors.  et  des  alli-rations  de  la  seiisiliilili'  sur  la  face 
interne  du  tiers  supérieur  de  la  cuisse  el  parfois  même  s  i''leiidaiit  jiis- 
ipi'aii  niveau  du  ^.'eniiii.  (Vov.   li;;.  ."w'i,  "b.  ."!Ml.i 

Nerf  SCiatique.  —  Le  iieil'  scialii|iic  innrixe  .1  la  cuisse  le  biceps 
crural,  le  demi-inemliraiieux.  le  deiiii-temliiieiix.  el  en  paiiie  le  ^ranil 
aildiictenr.  puis  par  ses  liranclies  lermiiiales.  le  sciuliipie  poplili'  exlenie 
el  le  scialiipic  pupille  interne.  Ions  les  muscles  de  l.i  jamlie  et  du  |iied. 


St:.\lllll.<nill    /(/•■  /   1    Inl-iii.llArilll     /</  ^  /M/M/.)>//>  00!> 

iV(i\.  lij;.  *JS"J  il  •i.SCi.i  l.ii  |iiitiil\slf  Idiiilf  (If  iT  llfir  iiIlH'lli'  iloiic  lies 
liiMilili's  (-(iiisiil('>i'iil)li-s  dans  hi   inolililc  cl   la  M'iisiliilili'    \<iy.   li^.   "l'.t, 

."•SI.    ."",1(1    cl    ,"'.l-ji   lin    nn'iiiliic  iiilcricnr  ;    le  |Mc(l   cs|  ii Iiilc  sui'   la 

jjiinlic.  M»ii  cvlicmilc  aiilciiciiic  c>l  cnliiiiiici-  en  lias  piir  l'atlion  ilc  la 
lir-iiiitcnr.  Ii's  nionM-incnls  aclils  tic  llcxiim  ilc  la  janilic  sur  la  cnissc 
siinl  iin|Hissili|cs,  seule  rcxlcnsiiin  csl  c(iuscrscc  cl  pcul  èlie  niainleiuic 
par  les  inus(le>  de  la  rc;;iMn  anleiicuic  de  la  cuisse  (pii  sont  inlacN. 
r'csl  là  ini  l'ail  inipiMiaul  :  en  cIVcl.  ;;ràcc  aux  nniscles  cxlensi'ni>  de  la 
jaudic  sur  la  cuisse,  muscles  innervés  par  le  neil  crnial  cl  par  le  ucri 
idiluralcin.   le  sujcl   pcul  eucinc  ruarclier   uialf;ré  une  paralvsie  incme 

lidalciale  du  scialii|ne:  il   niainlicnl  sa  jauil n  exlciisiun.  cl  la  prujc- 

lanl  en  a\anl  s'en  serl  ciunuic  d'une  ccliass<>. 

l'arl'nis.  la  paralysie  u'alleini  i|ue  le  scialii|ue  pitpiilc  cxleruc  un  le 
sciali(|nc  poplilc  iulernc.  I.c  scialii|ue  poplilccxlei  ne  iinicrve  les  pérnuicrs 
laU'ranx.  le  jaiuliici'  anléiienr,  le  Inu^;  exiensenr  des  nrleils  cl  l'cxlcn- 
scur  propre  du  j.'r<is  orli'il.  le  |iédieux  iviiv.  li;;.  tJSd  à  *JS'fi:  cnininc 
lin  le  vcria  ii  pi'opns  de  la  seniiidn^ie  du  pied,  la  paralysie  des  uiuscli-s 
de  la  icj;iiin  anlérit-exlei  ne  de  la  janilie  auiène  une  alliliidc  caracléiis- 
lique  :  l'extrcniilé  autcricnrc  du  pied  liiinlie  en  avant,  —  (v/H/d/.sH/c, 
—  la  llexiiin  diirsalc  csl  iuipiissildc;  le  malade  ne  |icnl  plus  meltic 
siiu  [lied  en  aliducliun  cl  radducliiiu  cllc-méinc  est  très  imiiarlaile. 
I.iiisi|uc  le  malade  veut  mai'clicr.  la  puinte  du  |iied  raclerait  le  sid  si 
le  malade  ne  suppli-ail  an  di-t'aut  d'iiclinn  des  extcnscuis,  en  siinlevanl 
pins  nu  niiiins  liant   la  jambe  :  il  eu  résulte  une  démarclic  spt-ciale  :  le 

"l'-ri'X'r- 

Le  triceps  sural.  le  jamliier  |iiislci  icui'.  les  llécliisseurs  ciimmun  des 
iirteils  et  propre  du  ^'ros  orteil,  les  inlerosM'ux,  ('(inslitueiit  le  teriitoire 
mnscnlaiie  du  scialii|ue  piiplitt-  interne  (voy.  jif;.  tiX'2  ;i  •JMl);  liirsi|uc 
la  paial\sie  frappe  ces  muscles,  on  voit  disparaitie  les  mouvements 
de  llcxion  du  pied  stii-  la  jamlie  et  de  tlcxinn  des  orteils  sur  la  plante, 
taudis  ipie  la  pai'alvsie  des  inleidssenx  amène  une  ;;i'ilVe  spi'ciale  des 
orteils;  je  ne  l'ais  du  reste  ipie  si;.'iialei'  ces  tiuiililcs  ipii  ^eroul  tous 
i''tudii''s  à  |iropiis  de  la  scmiidojiie  du  |iieil. 

Iiie  t'.iis  retendue  de  la  paralysie  liien  claldie,  un  |iiiuria  donc  recoii- 
naitie  ipielles  sont  les  liiaiiches  du  scialiipie  ipii  sont  alteiiites.  et  par 
suite  savoir  à  ipid  niveau  sièfic  la  lé-sion;  la  distriliution  des  trouliles  de 
la  sensiliilité  peiinettiM  encore  de  préciser  le  dia^'iiostic.  La  lésion  du 
scialiipie  poplité  externe  entraîne  raneslliésie  de  la  n'^ioii  antérieure  et 
externe  de  la  jamlie,  du  dos  du  pied,  de  la  plus  ^'l'anile  partie  di>s  orteils 
ivoy.  li;:.  Tût».  ,~i75,  .'iSii  :  ipiant  au  sciatiipie  poplité  interne,  il  eoiilieiit 
les  lilels  sensilils  ipii  se  rendent  à  la  l'ace  plantaire  des  oiteils.  à  la 
piaule  du  pied,  ainsi  (pi'à  la  l'ace  postcrieure  et  inlérieure  de  la  jamlie: 
s;i  p:iralysie  s'accompa;.'iie  doue  d'une  anestliésie  de  tonte  cette  ié;;iiiii. 
(Voy.  Iij{.  ."i7."i.  ."i7."i.  "iS4  et  ."iit'i.i 

Les  paralysies  lot.iles  et  complètes  du  scialii|ne  sont  rares,  et  ipiand  on 
les  oliNcive  elles    ii'-ultent  en  j.'i''iii''ral   il  un   Iramiialisme  (euMipressioii 


606  sh:Mioi.iiiiii:  hf  sysiiME  m:i<\h(\. 

«'xci'ssivc  un  sccliiui  ilii  iicrri  cl  il  cii  est  df  im^mc  |iiiiir  la  |i!tialvsic  de 
S4's  liniiiclK's  li'i'iiiiiiiilcs  —  s(iîilii|iics  |Mi|ilil('  cxlciiic  l'I  iiilcrrif.  Le  plus 
soii\(>iil  la  |iaralysii'  |)i'i'-iliiiniiie  dans  ciMlaiiis  iniisclcs  du  UMiilniic  du 
si'ialii|iii'.  l'Ile  peut  alors  siifcr-dci'  à  diverses  ui'vriirs.  I(i\i(|iies  on  itilec- 
lieiises  ;  dans  ce  cas  on  (diserve  f^i'iiéraleinenl  une  paialysie  |diis  arcusiM? 
des  rnnsrk's  do  la  région  anli-id-exlei-iie  de  la  jainite.  La  nrnitr siiluriiim' 
alVerle  i|nel(|nerois  nne  dislrilinlion  aiialii;;iie  à  l'clle  que  l'on  oliserve  à 
l'aNanl-liras  :  tdie  se  localise  aux  iiiiiscles  iii'ronicrs,  cxleiisciir  conunnMS 
des  orleils  cl  propic  dn  ^'ros  orteil  el  respeel)'  le  janihier  anli'rienr  — 
Ixpe  péronier  de  la  paralysie  sainrnine.  J'ai  olisorvé  le  même  l'ail  dans 
lieux  eas  de  paralysie  aleooliipie,  el  dans  mi  cas  de  névrite  ii  mai-clie 
1res  lente  el  îi  cliolo^jic  indélermini'C.  Dans  ces  dillcrcnls  cas.  du  reste, 
la  paralysie  cl  l'alropliie  ne  sont  (|ue  lies  rarcmeni  limilées  cxclnsive- 
ment  an  domaine  dn  sciali(|uc  |ii)plilé  externe.  Iiieii  iiu'il  m'ait  clé  donne 
ce|icndanl  de  constater  le  l'ail.  Le  pins  souvent  les  muscles  inncivt''s  par 
le  sciati(|ne  popliti'  interne  y  parlici|ient  également,  d'une  manière 
loulelois  un  peu  moins  inleusc.  Toutes  ces  névrites  loxi(|ncs  scmtcn  géné- 
ral liilalcrales.  Les  névrites  itifeclieuscs  |)envcnt  alVecler  la  même  locali- 
sation, elles  peuvent.  (pn)i(|ne  très  rarement,  être  nnilat(''rales.  Vov. 
Aln>iihifs  iinisculdirfs  ncvrilii/nes.} 

(ihez  les  accouchées,  on  peut  voir  é'galemcnl  luie  paialysie  localisée 
prédominant  dans  le  scialiijne  poplité  externe;  parfois  celle  paralysie 
|H,'ul  resnltei'  de  la  compression  des  racines  du  sciatiqne  par  la  tète  du 
fd'lns:  mais  le  |dus  sonvenl  elle  succède  à  une  infection  ituerpérale 
(II;;.  I7r)  el  I7i|.  Mans  ccilains  cas  de  tumeurs  des  organes  jx'lviens  ou 
dn  Inissin.  on  a  observé  éi;alement  des  paralysies  plus  on  moins  disso- 
ciées du  sciati(|ue  poplité  externe.  On  a  vu,  par  exem|)le.  la  compression 
du  lionc  lomho-sacré  piodniro  une  |)aralysie  atrojdii(|uc  limitée  au  jam- 
l>iei'  antérieur.  Les  mêmes  causes  peuvent  frapper  le  siialiquc  poplité 
interne  dans  sa  totalité  on  dans  ses  hranclies.  Hans  rimuiense  majorité 
des  cas,  dn  rcsle.  ces  finrnlijsies  dissociées  dn  nei-f  sciati(|ne  poplité 
exleriic  sont  d'cu'igine  )7i(//V;//«/rc  on  médullaire  {\ii\.  l'aralijsies  radi- 
citlaires  dn  ple.rns  sacréi.  .le  mcntionneiai  aussi  le  tabès  on  la  paialysie 
dn  nerf  sciati{|ue  poplité  externe  peut  parl'ois  être  dissociée,  c'est-à- 
dire  respecter  le  jamliier  anté-rienr   liji.  l'.tàl. 

(JuanI  aux  atVectioiis  cérélirales  pouvant  amener  nue  paralysii!  du 
rieif  sciati<|ue.  je  iap[)clleiai  (|ue.  si  dans  la  très  ^'ian<le  niajoiitt'"  des  cas 
la  paralysie  —  lié'mipl(''jj[ie.  nninoplé^'ie  —  ne  se  limite  pas  au  ilomaine 
du  nerf  sciatiipie.  il  en  est  d'antres  où  les  choses  se  passent  ihlVé-rem- 
rnenl.  <hi  peut  en  elVet  ohservei'  des  mouopl('';;ies  du  nierrduc  inférieiu' 
siégeant  nniipiement  dans  les  muscles  du  pied  et  de  la  jaudie.  c'est-à-dire 
dans  le  domaine  des  nerfs  sciatii|ue  poplité  inteine  et  externe  —  mono- 
pléf/ie  crurale  dissociée.  —  (Vov.  p.  iô-".!  Kinin  dans  cci'taincs  h'-sions 
médullaires  la  pai'alvsic  peut  prédominci'  el  nn'Mne  de  heancoup  dans  les 
muscles  de  la  r('').'ion  postérieuie  de  la  cuisse  el  dans  ceux  de  la  ré).'ion 
anli'i  icui'c  de  l.i   jandic.  à  vasiiir  dan».  Ic<   muscles  innervés  pai-  le  lionc 


SKMIiHJxilt.  lit:  I  i   InfOlillAfllIt.   hl  ^  l'MlM  )sn>'  miT 

tlii  iiiM°r  M'iali<|ni-  cl  le  v(iiilii|iir  |Mi|ilili-  f\li'iiif.  (\ti\.  l'tiniiilriiif  iHkho- 

Paralysies  du  plexus  brachial.  —  l.cs  |ijii;ily>ifs  du  pIcMis 
lii;iilii;il  |miimmI  icNiiliir  (\ii\.  li;;.  -JCiSi  soii  (rnm-  li'sioii  ilii  |ili'\ii>  liii- 
iin'iiic.  sdil  il'iiiic  If^inii  (li's  liianclifs  i|iii  s'en  ili'-Uiclii'iil.  suit  iiiliii  iriiiii* 
lt''sii>ii  lies  troncs  |ii'iiiiiiircs  cl  xcctuiil.iiics  (|iii  le  ciiiis|i|uciil.  I.i-s  juc- 
micii'N  roriiicnt  les  imniliisirs  ilii  jilr.nis  liiarhinl  iiroprriiirnl  ilil,  les 
(Iciixiciiics  iiilci'cssciil  li-s  lii'itiiclics  Ici'iiiiiiak's  du  plexus  e(  reulrenl  ihuis 
Teludc  des  ininih/sirs  (issttciiu's  île  deux,  ti'iiis  ou  plusicuis  ncils  du 
lueudii'c  snpcricui'  i  paralysies  des  uciis  radial,  luédian,  cubital,  paraly- 
sies des  iK'ii's  circdullcxe  et  nicdiaii,  des  nerls  circoiillexe  et  niuseulo- 
culanc.  etc. I.  les  Iroisièiiies  cniisliluciil  les  ptimli/slfs  rfnliciiliiiitw.  fVnv. 
Tofimjrtliihif  niiliiithiirr.  | 

Paralysies   du  plexus   lombaire   et  du  plexus  sacré.  — 

Les  paralxsics  p.ir  iesiciii  du  /ilr.rns  Iniiilniirr  nu  du  /ilrxiix  siiirr  inoprc- 
iiifiit  ilil.i  siiiil  nioiiis  iiiru  coniuies  ipic  celles  du  plexus  liracliial.  Klles 
peuvent  être  uni  ou  liilatérales  et  relèvent  iriudiniiire  li'unc  ciiuipressinn 
—  tinnenis  du  liassin,  de  ruiérns.  —  Le  jilexus  loinliaire  a  connue 
iiiaiiclics  leriniiiales  le  nerf  ohturaleur  cl  le  nerf  crural,  et  le  plexus 
saci'i- n'a  i|u°une  seule  lu anclie  lern:inale,  le  ^rand  nerl'  sciati<|ue.  Les 
muscles  du  niendue  iideiieur  sont  prcsi|ue  Ions  innervés  par  ces  tiois 
nerfs.  Les  l'cssicrs.  les  jinneanx  su|ierieur  et  inl'criciir.  le  pyiainidal  le 
sont  jiar  des  lirauilies  collalérales  du  plexus  sacré,  (juant  aux  Inarrches 
collaliiales  dir  plexus  lornhaiie  elles  innervent  les  rrrrrscles  de  la  rt''|.'iori 
alidoiuiirale  auterierrie  —  droit  de  lalidorneir.  ;;r'aiid  et  petit  <ililii|iie  et 
Irarrsverse  —  ainsi  (pie  les  ohiniateurs.  (Voy.  li;;.  "iii.S.i 

Il  est  dorrc  facile  de  se  r'endrr  compte  de  la  topo;,'r'aplrie  occiipé-e  par- 
la |iaralysie,  suivairt  (|ue  le  plexus  lomiiaiie  orr  le  plexirs  sarrv  serijrrl 
envahis  |iar  urre  icsiorr.  l'ans  le  premier-  cas,  les  rrruscles  alidoirrirrarrx 
les  olitrriatenrs,  les  addncteirrs,  le  ipradriceps  férrroral  serorrl  paralysc-s 
et  atriiplriés;  darrs  le  secorrd  cas,  ce  serdrrt  les  fessiers,  les  rrruscles  de  la 
r-i'-iiorr  posiérierrre  de  la  cuisse  et  tous  les  muscles  de  la  jamiie.  Il  exis- 
tera eirlin  des  trnrrides  de  lu  seirsiliilité  dans  la  spliéic  de  ilistr  ilintinn 
per'ipliér°ii|rre  île  ces  dilfér-eirls  ner-fs. 

Les  /«irf//i/.s»Vs  radiculaiirx  de  ces  plexus  sorrl,  |)ar'  corrtr'e,  lieancoirp 
inierrx  conmies;  elles  ser'orrt  décrites  à  jn-opos  de  la  topojir'apirie  l'adi- 
cnlaiie  des  parnivsies. 


II.  -   TOPOGRAPHIE    RAOICULAIRE 


La  liipo;;r'aplrie  r'adicrrluiie  rriotr  ice  a  été  l'-tmlii'-e  par  les  clinicierrs  et 
par  les  plrvsiolo^istes.  Krrir'evne  par'  I)rrclierrire  de  llorrlo^^ne,  elle  fut  pié-- 
cisée  porrr-  les  .')''  et  (i'  pair-es  cer-vicales  par-  Kr'l)  et  [lorrr  les  7''.  8''  eer'vi- 
cales  et  la  I"  dorsale  par-  Mrrre  nejerirre-KIrrmpke.  Les  pirysiolopisles 
(Ferrieret  Veo,  Kor;:iresel  Larrue;.'r ace.  I'.  l'ieitet  Marcacci,  SIrerr inj.'torr. 


Itllssclh  cL'ililil'cllI.  |iiil'  Irlirs  i'N|M'-l'iiMM'CS  rlii/  r;iiiiiii:il.  i|ui'  l'cxcilii- 
tioii  <l('  Ifllc  iiii  Icllf  riiriiic  iiiili'-i'ii'iii'c  |it(iiliiil  des  iiiuhm'iiii-iiIs  i|ni  siinl 
liiiijdiii's  li'>  iin^ini'><.  cl  i|iii  se  iii'diliiisriil  iImiis  ilfs  ;;^lln|p('^  niiiscn- 
hiirt's  iiintTvrs  |iiii'  dfs  iiciTs  iirriiilit'i  i(|iii'>  dilliTi-iih.  I.,i  iiii'-IIkmIi' 
iiii;ilnin<>iliiiii|iif  iiii  cmirs  ilc  ces  ilcriiii'n's  aiiiK'cs  ;i,  ilii  rcslc,  iicaii- 
riiii|i  .-KTi'ii  lins  riiiiiiaissaiicfs  il  cr-l  ('><,'anl  et  ai'liii'llciiii'iit  luiiis  |iiiiimiiis 
t'Ialilir,  a\iM-  iiiir  |iiviisiiiM  siirii>aiilc.  rmi^iiic  railiriilairc  îles  lilirt-s 
iiioli'i(-i>.>  toiik'iiiH's  dans  cliaiiin'  iiiiisclc  du  coiiis.  (Vcty.  (i^;    '2(i8  à  '28(1.) 

I.a    |ilivsi(ilii^ii'    i'\|ii''i'iini'iil;ili'  rn    ii.iiliciilici'    li's  r\|ii''ri('iici's   de 

Shci  riiij,'liiii  sur  Ir  siii;;!'  mil    iiinnlri'    ({ii'iiii    iiiiivcir   {•-.!   ni   i^i'iH-ral 

iiiiii'i'si''  |iar  |diisi('iii's  racines,  Naiil  loiilrrni^  les  |iilits  nnisrlc-.  ilc> 
;;oullici('s  vcrlcliralcs  (|iii  ne  sniil  imicrM's  i|iic  |i,m  une  ^iiilc,  |'(iiii 
Slicriiii;,'hin.  clia(|U('  l'asciciilL'  iliiiic  racine  anlci  icni  !■  i  i|ii  i-siiilci  ail 
i>n  |ii'lil  la  racine  linile  eiilièro  car.  l'ii  l'ii'clri^aiil  un  ^ciil  la^ciiiilc.  mi 
délerinine  un  innnveineiit  dari^  Imil  le  innscle.  ^cnleincnl  ce  ni<iii\e- 
iiienl  est  iiinins  Inrl  i|ne  lursi|ne  lniile  la  racine  est  e\eit('-e.  iJanl  (liinm'- 
ce  t'ait  (|ne  |n°esi|iie  tous  les  niiisclc-.  dn  corps  sont  innervi's  an  moins 
par  lieux  racines.  clia(|iie  niiiscle  >crail  donc  ci  dans  l(Hite  son  élendne 
sons  la  de|ieniianco  de  ces  deux  racines.  Les  laits  anatoiiMi-clinii|nes 
lie  soiil  pas  lonjiniis  ronrni'inos  à  ei'lte  loi  et  il  serait  |>ossil)le  (|ue,  dans 
les  iiinseies  îi  innervalioii  railienlaire  double,  clia(|iie  racine  se  rendit 
;i   nue  partie  dt'-terniinée  du  iiiiiscle. 

.■saut'  les  ninscles  iie>  j;outlières  verlélirales  l't  les  muscles  iiilercos- 
tanx  i|ui  sont  innervés  directenieiit  p.ir  les  iuaiiehes  posléiieiires  ou 
aiitérienres  des  iieils  radicnlaires  corres|ioiidanls.  Ions  les  autres 
miiscli's  lin  tronc  et  des  nieinlires,  y  compris  le  diaphragme  (' i,  le 
sont  par  rintermédiaii'O  dos  plexus  —  plexus  cervical.  Iiraciiial,  loiii- 
Itaire.  sacre  —  rorinés  par  raecolemenl  et  I  eiiclievètreinenl  d'un  certain 
iioinlire  de  racines,  contenant  à  la  lois  et  les  tilires  motrices  el  les  libres 
sen^itives  de  la  région  correspondantr  du  coip--.  \\t>\.  lig.  'JliS.i 

Nerfs  spinaux- 
Paralysies  radiculaires  du  plexus  brachial  —  le  ternio 
i\r  iHiriih/sirs  idiliiiihd  les  lui  applic|i|c'  pi  lliiil  i\eiii('nl  ;i  la  lésion  des 
troiirs  niilii-nlaires  ou  rtirini's  dit  pir.nts  hracliial.  e'est-ii-dirc  a  la 
lésion  di's  troncs  mixtes  des  ipiaire  dernières  |)aires  cervicales  cl  de  la 
première  paire  dorsale,  dans  leur  trajet  r.rlra-vavhiilicn  étendu  des  trous 
de  coiijng.iison  à  leurs  an.istoinoses  dans  le  plexus.  Aujourd'liui  ou  tend 
de  p|ii>  en  |ilns  à  rappli)|iier.  en  outre,  à  la  lésion  de  leurs  racines 
médullaires  dans  leur  trajet  iiilra-riiilililiiii. 

.l'esliiiie  donc  (|u'aiijonrd'liiii,  il  est  nécessaire  de  distinguer  les  para- 
lysies l'iidiciilaires  en  inira  et  en  r.rlra-di/riilrs.  Les  |iaralysies  iiitra- 
(liirnles  relèvent  dune  lé-sion  sponlaiH-e  on  ti'annialiipic.  porl.inl   sur  les 

1.  \ai  iliaplirnKiiii'  •••,{  iiiiii'i\r  |inr  li'>  >,  i-  l'i  ")•  niciMi'>  ciMMi-.iirs,  lll.ll^  mhIimiI  \<nv  i;i  l- 


na  w/n/<«,//-;  /)/  M  TnfiM.ini'iiit:  1)1  "  r\ini.)  -//  -.  «nw 

liii'iiii's  dans   leur   Iniji-I    iMliiiiiifiiiii^i'  cl   |Miii\aiil   inli-i<-vM-i    isnlciiK'iil 

•  III  siiiiiillaiiciiiciiljlr>  latiiio  aiiliTifim-s  cl  les  rarim-s  |Mis|ri  ii'iiri's  :   ri- 

■>oiil  Ir  pins  siiiiM'iil  Mes  rodiriiUlrs,  ilt-s  riHiiiirrssiiiiis  un   tli's  ainirlie- 

iiifiits  ilf  lai  ini's  au  iiiM-aii  ilc  li-ni    iiii|ilanlaliiin  iiii-ilnllairc.  Les  |iaiiil\- 

sifs  l'xliailiirali's  soiil    |iiiiilnili'N  |i.ii    l.i   iihiiir  i  aii^i'.    iii.ii^   n  1    l.i   li'-imi 

l'sl   e\liamciiln;;i'"i'.  <ai 

sii'->j(Miil  au    niveau   mi 

l'il  ili'liors  (les  Irniis  de 

l'iinjn^'aisdii.  flli>   |Mn'l< 

sur  les   li'oiM's    lailirii 

lairo  jus(|u'à  li'iir  «•(in-- 

lilntion    en    |)lcxn>-.   (< 

-nnl  tics  iitirdlljsifs  (/ex 

linnrs  rdiliciiliiircx  ile.t 

plr.riis    hrdrliiiil.     loin- 

hiliiT,  siicrr. 

Les  lili'ls  ii(TVcn\ 
iniiliMiis  (|ni  \(iut  aux 
innsrics  lies  iiirinlirfs. 
siinl  tiisposes  dans  les 
trtinrs  ladicii  laii-<-s 
x'IiMi  un  (irdiT  di'tiT- 
niiiic  :  si  bien  i|ii<'. 
iTapri-s  les  ninsclcs  al- 
Icints  par  la  paralysie, 
on  peut  I' (in  iiaili'c 
<|ni'llt's  sont  les  |)aires 
rarliidicniu's  lésées 
(\..y.  tif.'.  -JCiSi. 

La  i'linii|ur  i-(  IV-\- 
prri  nienlalinn  oui 
iiuinliv  ipic.  le  triinc 
■  '(iinninn  aux  Itraïu-iit-s 
anli'-rienres  des  'i''  et 
li'  imirrs  rrrrirtili-s  con- 
licnl  les  nerfs  iln  del- 
toïde, du  liireps.  dn  Itra- 
c  liial  aiiir>i'ieni'.  du  lun;.' 

siipiualeur  et  aussi  <'eii\  des  sus  ol  sous-epiiieii\.  du  ihimilinide.  du 
sous-srapiilaiie.  du  laiseean  elavieulaire  du  ;riand  peelmal  et  dn  grand 
ilentelé.  l'ar  le  7'  mc;/"  te;T»<rt/ passent  les  (ili'ls  neiveiix  qui  se  distri- 
buent au  Irieeps.  à  la  portion  slernale  du  ^riand  pi-eloral,  au  ^'land 
dorsal,  aux  extenseurs  de  la  main  et  (|ueli|nes  (ilels  pour  les  nerfs  nu-dian 
et  inbital.  Knlin  le  troue  cmninun  au  S  m-r/'  cm  i,(il  et  au  1"  tierf 
ilorsnl  <ou(ourt  à  former  le  nerf  braeliial  eulané  interne  et  son  acces- 
soire, le  cubital,  le  médian  et  une  pelite  pai  lie  du  radial  (Voy.  (ig.  '2t)8). 

iJutllIIl .   —  S<''iillolii;;ii'.  Ô9 


Kit;,  ifii.  —  Alropliio  iiiiiMUlaire  el  aHl.Mi hrunM|iie  «le  la  main 

a\i>c  i-Ut  lisse  Je  la  (icauel  imnnalion  ilesonelcs,  il»n>  un  ca« 
il.-  parnlvsic  radinilain*  lolali-  du  plr-»ii«  limliial.  lObserv.  V 
lu  iij.'iii.iii'u  ili'  Miiii'  IliJiai>r-Ki.cxi'(i:.  Coniribiilion  a  fi'luile  dtM 
/■fil, ihi%:,-%   rndiciilnhr^  ilii  ftifxiu  brachial.  Rrrne  He  méiltcinr. 


CIO  sf:Mioi.oiiiE  nu  sysrf:.\ii-:  \i:iin:rx. 

Siiiviiiil  II'  iiiiinlii'i'  lies  lioiii's  l'iuliciiliiiri's  du  plexus  liiiiiliiiil  :il- 
li'inls,  lii  |>;iiiilysi»'  pciil  rcM^lii-  tlivi-is  ty|M's  :  elle  t'st  lolnli-,  mi  liii'ii 
localisi'c  iiii\  Iriiiim  riuUriiluivftt  infrriciirn  ou  aux  Innics  railiritltiiirs 
«Hy»»'C(ri(rN  :  rlianmc  ilcci-s  vaiii'li'S  se  li'ailiiisaiil  par  des  syiiipiriiiirs  lirs 
lu'ls. 

Paralysie  radiculaire  totale.  --  l.disiinr  Icm^  li-~  liums  radiciilaircs 
i|ui  i-iiiistil(iciil  II'  |di'\ns  liiacliial  mil  ('■le  di-lniils  on  Ii'si'n.  la  |iaiiilysii> 
i-s|  liilalf.  l'Ut'  iiiir-rt-ssc  aiis^i  liicii  les  imiscli-s  di'  la  iiiaiii  cl  du  l'avaiil- 
liras  (pu*  l'i'iix  du  liras  cl  de  répaiilc;  le  inciiiliii*.  i'oin|>l('li>iiiiMit  llasipii>. 
|ii>nd  II'  Idm^'  iIii  Iniiir.  i.'aiii'sllir'sir  csl  niinpli'li'  ii  la  main,  ii  l'avanl- 
liias  :  II'  plus  smivt'iit  rllr  si'leiid  jusqu'à  nu  un  doux  liavcrs  de  ilui^l 
aii-ilossiis  du  ciindc,  limiti'e  là  par  nue  li^Mii'  plus  mi  moins  irrr^'iiliùrr. 
l'arfois  l'Ili'  ri'inimti'  sur  le  liras,  mais,  dans  ci'  cas.  hi  |ican  de  la  rc^iiiii 
iiilcrnc  du  liras,  ipii  est  inuervce  par  lc>  "2  cl  ."  riciTs  inlercoslaiix. 
^•arde  loujniirs  sa  seiisiliiliti'  cl  raneslliésic  irallcint  i|ue  la  n'^iinn  cxlernc 
et  piislcrieure  du  liras,  jiisrpran  nivenii  de  riiiserlinu  dcilmdicunc.  \'a\ 
d'aulros  (eriues.  raiieslliési(>  ici  se  présoiilc  avci;  une  lippojirapliic  rndi- 
ruliiiif  iVoy.  lij;.  i08  à  ill). 

Kiilin  il  csl  nu  autre  symphime  1res  impiirlaiit  |Miiir  le  diaL'ini-lic  de 
la  paralysie  radiculaire  tntale:  ce  siml  les  plirnoniciics  ocHlo-pu^tilldircx: 
du  ciitt'  de  la  |iaialysie  le  malade  présente  du  inyosis,  un  n'IriMisseiuenl 
mar<|ué  de  la  teiilc  palpi-lnaic.  une  rétraclidii  du  ;.;l()l)e  oculaire  et  «piel- 
(|ueriiisuu  aplalissemciil  de  la  junc.  Lomnie  l'ont  d/'inimlrc  les  reclierclies 
de  M""  Ilcjeriiie-Klumpke  (I8S"»).  ces  pliéiiomcnes  oculo-|)npillaires  pro- 
vieuiieul  de  la  parlicipalioii  du  sympatliitpie  à  la  lésion  :  ses  expériences 
sur  le  rliieu  lui  ont  moulré'  que  ces  symptômes  n'apparaissent,  ([u'autant 
ipie  la  section  ou  rarracliement  ont  intéressé  le  rameau  comniuui(|uant 
du  premier  nerf  dorsal  :  les  symptômes  oculaires  ont  donc  une  valeur 
sémioloî^lque  de  |iremier  ordre,  puisqu'ils  iiuliqnent  d'niie  pari  la  partici- 
pation de  la  1"  racine  dorsale^à  la  lésion,  cl  d'autre  part  lesièfte  iiilradu- 
ral  delà  lésîoii  ou  son  su'tiéT'xtradnral  au  niveau  du  trou  de  conjn;.'aison 

Tel  est  h;  lalileau  de  la  paralysie  radiculaire  lotali!;  je  u'insislerai  pas 
sni'  les  phénomènes  secondaires  (|ui  soliserveut  ici  comme  dans  toutes 
lésions  graves  des  nerfs  :  atrophie  musculaire,  perte  des  réactions  ('-lec- 
Iriques,  Irouldes  liopliiiiiies  culaur-s,  perle  de  la  ivaclion  sudorale,  cya- 
nose et  (lonliMirs  irradiées  dans  le  hras.  sym|ilùmcs  qui  exisleut  prcs(|uc 
loujonrs  dés  la  première  périodi»  de  ralïcctiou. 

Paralysie  radiculaire  inférieure.  —  Paralysie  type  Klumpke.  — 
C'est  là  un  second  type  de  paralysie'  du  plexus  lirachial.  plus  rare  (|ue  le 
premier:  elli;  succède  en  j.'éin'!ral  à  une  jiaralysie  radiculaire  lolale.  Kilo 
revèl  la  forme  d'une  |iaralvsie  du  cubital,  cl  frappe  les  petits  muscles  de 
la  main,  de  l'éminence  lln'nar,  de  rémineuce  hypotliéiiar  el  les  inter- 
ossoiix.  I/ancslhi'sie.  ;i  Ivpe  radiculaire.  s'étend  à  la  in  lilié  interne  de  la 
main  el  de  ravanl-hiMs,  c'est-ii-dire  à  la  zom:  de  dislrihution  cutanée  du 
(uhilalet  du  hracliial  cutané  interne  (Voy.  fi^'.  KMiel  i()7|;  on  ohserviMles 
phénomènes  oculo-|)iipillaires  :  niyosis.  rélrécissemenl  de  l'orilice  palpé- 


nA  MlKllKlIh   Oh   lA    IDIUII.IIAI-Illh;  hl  -  l'Mt  1/  t  ^//  n.  Cil 

lirai,  ivli'iuiinii  ilii  ;;IiiIh- «n-iiliiirt-.  |i|ii'-iiiiiiii'-iii->  i|iii  .'i|i|iai'liriiiii>iilfii  |iri)- 
|>i'c  à  t-fllc  riii'iiif  ili>  |i.'iiiil\si<>  l'iiilinilairi-  du  |ilt'\ii-<  lnarliial  fl  i|ui  iiiili- 
<|iii'nl  Miii  sii'';:r  iiilia   un  rxliailiiral  an  iiivran   iln  Imn  ilc  ('<iiijn^al^(Mi 


Fii:.  i63.  —  Panlysk'  mliriiLiire  fiaiirlie  du  i;ruii|M-  Diirlicnne-Krh,  tIk'I  iin<'  jeiinr  fille  de  ditscpt  an», 
i-iin^iViitivo  .^  lin  tnuiiiali^iiie  violent  de  IVjhiiiIc  (rhul**  de  chenal)  Mirveiiii  à  I  Ak*-' de  trois  an*. — 
\lnï|>lii«»  Irt'4  iiiar<|u*-e  de*  inii«rles  deltoïde,  biceps  et  linirliial  antrrii'iir.  loii^  Mipinatetir,  tr»-^  t.nt-h' 
tl.itis  In  L'nind  prrtoral.  loi  il  existe  en  outre  une  paralysie  ntropliiiiue  du  triceps  brachial  a\'-i  -ilinh- 
lion  du  n-l1«-fe  ol^cranien,  ce  qui  indique  la  participation  :i  la  lésion  non  vvuleiiient  des  5'  ettV  )'.iir>^ 
cenicalfs.  iiMis  encore  d'une  partie  de  la  7'.  —  Altérations  lr«*s  intenses  de  la  contractilité  t-lri- 
Inqiie.  —  Le*  munies  «le  l'auint-loas  ne  »4int  pa»  alropliitW,  mais  cet  a\ant-bras  est  un  peu  iuoni« 
d^ielopiM^  qui  droite  et  la  force  di-s  muscles  i~>l  éKalenii'nt  un  peu  moindre  ipie  du  cAté  sain  iSal- 
|>^trière,  l'Jiaii.  —  l^es  troubles  de  la  sensibilité  cutanée  sont  i  topo^rapiliie  radiculaire  et  carres- 
|»undenl  Inrs  etacteiiient  à   la  distribution  des  racines  |Kistêrieures  5*.  6*  et  7*  cervicales. 


.\vi>i-  lo  l)>iii|is  il  s<>  |irniliiit  un  ii'driuc  i'hriiiiii|Uf  ik*  la  iiiniii.  un  l'-lal 
lissf  tli"  la  |i('au  fl  îles  Iniuliirs  tr<)|iliii|ut>s  tics  (uijjles  t|ui  suiil  roiiciiifiil 
iiicurvi-i  (Viiv.  ti''.  •J(i'2). 


r.iî  >/  Mi'ii.oi.if  1)1  >>■>//  !//;•  \i:ni  i:ix. 

Paralysie  radiculaire  supérieure,  paralysie  type  Duchenne-Erb.  — 
Il  i  lu  |i;ii,tl\sii'  n'IiiliTcs-i' (|iii'  li's  nnivclfs  ilniil  Ic-lilrls  iiiiitriiis  |iiiss('iil 
iiar  ifs  ilriiv  itrciiiiriv  Itoiit-s  riiiiiciilinirs  du  |ilr\(i^:  il  sa^il  :iliii'>  iriiiic 
IKinihisif  niiliiiiliiiir  à  Ifipr  siii>rrirur.  fiuiMc  ;t|i|iclt'c  |i.ir;il\sic 
Diirhnnir-lùh:  r'i'xl   en   l'ili'l   iMi.  Im'iiih'  i|ni  eu  ;i  i;i|i|i(iilr  ll•^  iiiii|   |in'- 

iiiii'-l'rs  iiiisi'l'Miiiiiils, 
«•I  i"i'>l  Krli,  i|iii.  \)i\v 
I  cxitliiiiilitMi    r-lnlii- 
«liic,  lociilisii   i-i";  pii- 
i;il\sii's  (iiiiis  ir  Iriiric 
niiiiiiMiii    :iii\     .')     cl 
Cr    pnirrs  tt'i'vicalcs. 
\m  pai'jilvsic  se  liinitc 
;'i  Mil  fifdiipi'  (11-  mus- 
cles ilii  uicinltic  su- 
|n'iiciir.    le  ilcltoïdc. 
le  liiccps,  le  Itiachial 
anlciiciir  cl  le   lou^' 
>u|iinateiir  (lig.  'H't~K 
2(1  i.    2(iti    et    -2iu): 
dans  la  luajiirilé  des 
ras,  daiilrcs muscles 
ilcré|iaulc(>u  du  bras 
sont  aussi  irilércssés, 
cl  un  examoii  soif^né 
l'ait  recounaitre  la 
|iarlici|iali(iii,  pins  ou 
moins  com|dcle  à   la 
paraivsie.    des    nuis- 
(  li's     siiiis-épineux , 
-raiiil     l'ond,    -;iaud 
dorsal.     j;rand    den- 
lelé.  <ii"uu\   pi'cloral. 
court     snpinaleur 
iKlunipkc|.<Jnellc(pie 
soil    retendue    de   la 
paralysie,  les Ironhles 
de  la  scnsibililc  sont 
liinilés  à   la  zone  de 
distiihntion     cntaucc 
du  ncrlinusculo-cnla- 
nc.   du    radial.  (|uel- 
ipiefois  du  circonlle\c  et  du  médian.  Ici  aussi  ranesllicsic  alVecle  le  type 
radiculaire  ((ij:.   Î<i-J  à  i(l."i). 

Les    Hdilirulitfs  et  les  paralysii-s    du    memlirc    -npéiieur    par   h'xion 
iiilniriichiiliriiiir    on    rrilrhnilr    pcuveiM.     lor-ipiVllc-    son!     limitw'S   à 


fit.  i&l.  —  l'anily^if  cl  :ilri>|>liM'  ilii  mciiilirp  siipéricur  ipi'n'l"'  à  tyi" 
radiciilain- Mi|H'Tiriir  |i.ir  nidiciilili-  sypliililiiim-  —  V' el  VI"  rervi 
riii-,  _  |Hirl.iiit  Mil'  le>  Mi>i-tsi>ii>'<''|iincux.  le  ilelloido,  le  lii<-c|is,  It 
hnchial  anli-rii-iir  •■(  ■■■  liinK  •.ii|iin.il>'iir,  i>l  ilnlani  d'un  an,  clioi  uni 
ri-iiiinc  di'  lri'nln<:ini|  »n».  Uraili.m  Je  diii;rn.Ti-.ccnrc  d.ins  le; 
iiiii«-li-'Olrii|ilii.-».  |iiiuli-iir>  lrè«  vive»  dan»  in  iiieiiilirv  alrapliié 
Tmiitilr»  lrc«  iiinniii'"'  d.>  U  x-n-iliilili-  olijccliv.;  dans  le  duniaim 
lie  r.  el  Cm     Vin    lin  ««  .1  «Tv.  SalpèlriiT.'.  liMO.) 


>t:MI()l>M.lh   hf  I  I   Inl-iM.lt.ll-lllt:  lih^  l-iHM  )  -// 


^ 


% 


Hailii>f:ra|iliio  ilii  lliom  il.in>  un  i'.i«  ilr  iluirlilc  |>.ir]ly>if  railirillaîrc  Ml|ii>lù'ilri-  ilil 
|>ar  iiVto^  i^rvicalf»  Mi|i|ili-iiienlair(">  iVov.  fin.  Mil  .-l  105).  I.i's  nit'lifr!>  indii|ii<'nl 
>ii|i|>lriiionlairr  Mluiv  iiiiin«li.H<Mii<-nl  au  ilt-^Mi*  Je  l.i  (ircmirre  ccMc  I  ri  I.  Ilciu.ini 
runallun  |)lii«  roarqu<'-«  de  la  cûtt'  ^upiilinicnlairv.  •'t|ili'|uanl  l'inli-nMlt'!  plu*  ^'^ 


ftt*  Cl'  cùli*.  {\iiY.  J.  IHJIftIV  cl  V.  .lMIA>D-htLlLtc.  Art 


o/m/ifv.  v.nii.  \:  ion. 


i>\u«  liraclual 
cMc  ccnicalc 
r  i  druile  l'in- 
i*'»  «}iiiplôtnc« 


SI  Miiii.ni.ii:  nu  sysTfMi-:  .\i:iii  klx. 


iiTl.iincs  niciiics  iiirMliillairi-s  ili'li'iiiiiiit'i-s,  n-vi-lir  lii  im'^nH'  sym|t|(tm;ilii- 
liiyio  (|in.'  Ii's  |ianil\sii'>  des  lioms  railiniliiiri'ssii|triiiMiiscl  iiilVTiciirs  du 


Kig.  »;. 


Kl}:,  il.: 


et  de 


yû.  —  Douille  paralysif  radiciil.iirc  sii|M'i"ieure  d'iiri^inc  ronprnilalc  chez  une  onTanl  de 

—  Mnipliie  el  paralysie  des  iiiiiM-les  mis  el  soiis-^'pineiix,  rlioinlioide.  !miis-«capiilaire, 

'   -  il.  ^ilelïofile.  Iiiceiis,  hrarlii.-il   anli'rieiir,  lonc  siipinaleiir.  —  lnléî;rilé  des  intemsseiix, 

IViiiinenre  lliéiiar  el  de»  n.Vliisseiirs  des  dînais;  riiiiseiv.ilMin  lelalive  ilii  Irieeps  el 

les  duictsdonl  les  iiiiiiMeiiienls  siiiit  en  partie  liiiiiu's  pnr  I  ank>li>se  du  ronde  et  du 

I  iiiiiMi.lMlilt'^  runrlinnnelle.  —  Truiildes  |i'(;ei-s  do  l.i  seiisilulilé  sur  la  Tare  ejlerne  des 

*■  et  \1"  cervicales).  Un  Tait  de  l'ankyliise  des  ailiriilaliens  liuiiiéio-riihilales,  la 

il.rrJnieii  n'a  pu  être  pratii|U>''e.  —  .\ri*l  de  di'veiiippeiiient  reiisidérable  des 

ii.^s  el  de  la  [lailie  mpericnre  iln  Ilinrax.  —  InliVrilr  des  nienilires  inKriciirs  el 

..  (.11.  ii.Lii.-   — Il  V.ik-it  ici  d'une  paralysie  «listélriralc,  l'enfanl  s'élanl  pri^enlt' par  la  face, 

rlinnt  \inlenles  ayant  été  esercée»  sur  les  liras  |iendant  l'accoiiclienienl  iSalpélrière,  ISitij. 


pit'xus  lir.irliial.  (]Vs|  ainsi  i|ii|.  l'on  jiml  voir  siuM'iiir |iai.'ily-ir  radi- 

riilairf  l\|ii' lliirlii'iiiii'-Ki  I».  dans  ci-i  laiiiiN  arlliiilrs  lllll^l(■llll'llM•^  xcrlr- 


ui  éli-ciénilésiiar  Jim.- liumiM  Kii»li.i.  C.nv 

—  uiiilrire.  seiisilivi',  ILS '.  arlicui.iire  — 

■  rvinnellcs  el  onl  éi..  msi-rils  p.ir  elle  sur  des 

- i.    de  iilu-iciirs  iiianrhes  ,\u\A(l',$  ,1  in„i,„„,^ 

nrluliqHe  de  I'.  Ilicuii  ou  sur  ili-s  deviins  dus  a  M.  JcarsTlt  (lig.  577  el  XC  à  401). 


Fig.  *68.  —  Constilii- 
liiin  niiliculair<-  ili-> 
pletus  (').  —  ll<'l;i- 
liuns  ciislaal  unliv 
les  »cfniK'nts  iiK^dul- 
bin-»,  li-s  l'iiH-TBi'n- 
ce»  ili-s  nerfs  raclii- 
tlifns,  Ii.*s  corps  des 
verlùliies  .-l  leur» 
.-ipo|ih\««-^  i-|iineiise<i. 
-    l..-',.l.in>   cervi- 

i-al.l- •■' 

dlilli 
>erl. 
Minl  > 


Ut^  t^tma  Ci. S'  . 

^  j/  c.  -     Vcarrv  c*urai.  L^^Si 


::X^ 


ùt^uinu  e/itcf^i'^ 


le  |il.iii.l,i.Kliial  cl  les  sefn  • 

iii..|ulLi.r.-<  IH-Kuell.-st.i 

les  verl'-lir«*s  luinbaires  en  lil-  n 

les  rcrièbres  sacrées  on  bien  fiiii>  •■  ,{•  |-!< 

r'nl-1'dirc  les  segnicnU  médullaires  ^^■ 


"■s  C5_II|  en  run^e;  les  nerfs  durviux,  les  s<>>iii<-n(s 
>'n  jaune:  le  plcius  lunibaire.  Us  segments  l.i  -  Il  et 

vu»  sacré,  le»  s<-gmenls  médullaires  l.i  à  S-.  IV/nf*)»»)  et 
M<- génital,  lc«  paires  sacro-coccygiennet,  le  ciSnr  médullaire, 
-  ^»  et  le  coccyx  en  Tiolct. 


sEMiiti.O'.n:  iiu  s\>ii:mi:  .\i:ntf;r.\ 


lu'iilrs  iiM-c  rtMii|ii'cs>iiiii  ilcs  '•'   ri  li'  |iiiir(>s  ('i'i'\i<'.'ilf>  ;mi   iiiM'iiii  ilc  Inir 
|i:i^^iig('  dans  l('>  tioio  ilcniniii^';iis(iii  (Si'rrclaii.  KliiMi|)ki'|,  un  une  |):ii'ii- 


flljsse/er  V'p . 

Sraléne  moyen.  Ci  S  ~J 

Trapèze  //jo  r.2  « 
Sterno  cleido  mosroidian       ^ 

Xl'p.  et  C2-3  ~ 
Sous  ■  clavier  C'  •: 
ûrltoiàe-^ 
Sous  -scapu/aire 

Caneo  brachial  CS! 
P^PecInral 
Cr  donsal 
Cs-i 


Ffitiiciers  du  la  face  Vll'p 


Rkq  soushyoidienne 
rifp  BrdèSC.  int  C2S 


Gr-perJoral 
Ifaisc  clavicul.) 

Dfltnïde 

'■r  pectnrni 
f,iisr,  sternal) 


Court 


r.-liH  ili-lal.iMi Il' Mil  -1 

hlrii   ritnrii,  —  l.c  Irrritoiri'  Irllii 
riHiur  ;  (II*!*  mTN  tltir^jiix  <-n  j;iMiii 


I'  -    lllM-rl>".  tll-  la  ri'Kiull  .lllli'l'ioniv   il<-    l.l  li-lc.  illl  <  <mi.  il m 

■  .  rnnclii'  iiuiHciiliiirc  Mi|>oi'liciclle:  :'<  dnMt4<,  couclio  iiiust'iil.'iirc 

Ml*  (1.1  i-^t  r.iilni'i?  iMi  voil;  ci'hii  du  liijumu.iii  (V*  |i.)  i-ii  vinli't; 

illl    XI'  |i.)  on  jaune:  li-  ilnmninp  du  vranA  hypiiKlossp  (Ml*  |i.)  m 

»iri'  :  du  plcvu'.  ri'iTiiiil|c*l  nilKn''  i-u  iiisr;  du  plrxus  lirnrliiiil  <'ii 

il»  |il.'\ii>  li>iul>.iirt'  <>ii  bliMi  i^tli' :  du  |il<-vu>  >iiriv  ,n  tili'u  rnnii'. 


l\-if  |\|u'  KliiiM|>l\i'  ;i\cr  li'iiiilili's    n(iil(i-|iii|iill;iir("-,     |i.ir    Irsioii   inli.i- 
iliiif-iiM'i'ii'iiii*'.  >.°tri-iiiiii-  il'li'illrn.  iiililli  ;iliiiii  i  iiiii'i'i'i'ii»'  (  ('•niii'-i,  iiiriiiii- 


.>l\IIOl.'iun    ht:  I   I    InfO'.HM'Illl    hl^  /' l/(  1/  In/é'-S. 


n  maxillaire  inf' 


PC   Sr.  ée.rc.rndëntf  int 
et  nerr  hjpoyinss» 


..  \/l  éflsnquUire_ 
'  '■  (/Y  des  sctlenat. 


fi  du  qrand  droit  ant  et 
du  Idhg  du  cou  (PC Cl-*) 


Nsou-t  scapui  sj, 
et  inf   PB 

H  duqr^dorsilPS 


N  faciêl 


N  spinaUbr  exftirtif)  XI  'p 
-.'  n  du  st  cl.  mast  PC. 


N  musr.ulo-cutjn. 
et  radial  PB. 


\ii.-irM  —  tii[M'i\.iliiiii  |n'-ri|>li<''rii|iii-tli'-<  tiiiiM-lo  ili'  b  iriiiiiii  .iiil<-rii'Mi>'il.' Il  It-li',  ilii 
i-l  d»>  iiu-mlirir'  *ti|iorM,*urs,  —  A  t:niK-hr,  «-uurlie  iiitiifriilnii-i*  Mi|i<>rti(;ielk*;  il  ilroilc-,  i 
biri-  imiruiiili'.  !.••  iicaiicier  du  coii  a  i-lO  l'iiU'Vr.  —  )|i''im'  mluratîuii  i|m-  clan>  l;i  I'iki 

(■OUI  il-  <l liiK'  ilii  facial  nvrii.  (In  Irijmiiraii  <miiIuII.  du  >|iinal  ijaiiiu'  .du  |,T.-iDd  h 

1..ri..   ..lu  |.l.  \ I  \  irai  |irofoiiil  iroti»),  de»  norf*  intm-uslaiit  (jaiinrj.  --   l»an>  It*  | 

-.M  •  .1  11.  ■ .  n.  ..■*  \v^  u*rrîliMri'\  tiiii>>culajrc>  iniii'rti'"»  par  Ii'n  lininrlu»?*  antérir 

|..i. ..,.|"-.i.   d.i   «.iiv.laiin,    •■t|MisliTi.'iiri-^  dfl,i^.-m(iir ipiilnir- . 

,     .II.  ...111,1  iloivil.  il.  du  xiii- v'3|iiilaîr>-.  ni'i'l»  tliorjciii i-  '  • 

'  .ilit>.  .  ■••  iiH-tlian,  k- tiihilal.  —  llaii<  Ir  |dt'iii»  luiiil>air>-     lil' '> 
i.ML..  iil.iir>->  du   Tural.  ilc   l'uMurat<.'ill .  <■(   nllii  d<->  liiaiM  I' 

n-rl«  (ji-jnd  <l  |M;lit   abdaiiiinu'K<'-nilal' :  daii>  le  |ili'\ii'.  si.  i 

|H>«lôri(*iir»  df  la  crinliir»'  pclvii*nin*   iirif  rc«itT  sufM-hi'iir. 


II.'  |.r 

IpHJllO 

II- 


Il    (riillr 

IIIIIMU- 

■■■•drnlo 

tirailiial 
;;iandp( 

iv..finc»i-, 


|||«*1IIS 


fil8  Sh\\IIOI.ii(llt:  DU  SVSTIVh:  MilllHUX. 

jjile  (.'oiiiint-iisc  (llcjciiiu'  l'I  Tliiiin;is)oiiiiiilrc  iMiillti).  ili--  I"  i-l  "J''  laciiios 
iUM>»iili's  ou  ilfs  S'  (fiviciilc  l'I  1"  tldisilc.  l'.iiliii.  ll;lll^  1rs  Ii-nIoms  l'-U'ii- 
(liics  (((iininc^sioii  (rnii   ;;i.iii(l   imiiiliic   de    i;iiiiii"-   iliic  .1  un    mIkvs   |i;u 


Occipital  - 

Sterno-cl  mast 
Al'p.  PC    Ci.3 


_Çr  compifxus 

Splenius  de  la  fêle 

Tran.iversaire  ducou  Cz-Sp 
■liu/ulaire  de  l'omoplate  C3-5 
Sus-ëpineux 
Sousj^éplneux 
^  mu  rond 

Rrundrond 

Or  dentelé 
Jnterépineux 
_  Long-dorsal 
-Sacro-lombaire 
IHio- costal) 


\ncone 

l'Rad  externe 
r.niirt  xupinateur 

d'Had  ext. 
Fliîch.protd  doigts 
Ikibital  ant. 


V\%.  Ï7I.—  Innprv.iliun  railiciilairc  des  muscles  iliHa  ri'Kion  poslùrioiirc  (le  la  nuque-,  du  Irone  et  des 
nieiiil>rc«sMp/'i»'Ur«.—  Avauclie,  cuuclie  niuseulniie  supcrlicicllc;  fi  droite,  couilic-  uiuscuLiiie  pro- 

rimde.  —  Hi'iii<'>  .  ..1..1  .1 n I.uis  lu  ligure  SfiO,  nvee  dilTi^rcnci.ilion  de»  Icriilnires  iiniscul.iircs 

innent^^  p.ir  le  f.i>  ii«-tie  externe  du  spin.1l  Ij.'Mine),  les  hnineties  postérieures  des  nerts 

rarliitliens  rer%i<  <'  -  ip  (ruse),  r4'rvirauT  inférieurs  I>,  —  H|i  (rnuf^c;  et  ilorsniix  IH— isp 

(jjun'*i. —   Ih.  I.i,  ^  ■  jiiiieuses  de  Iii  preniii're  \erlthre  dor>îile.  lie  la  pri  niière  Iiuiili.iire 

cl  de  la  preiiiiére  su  m  . 


conppsiion  xa/ls  coiiiprrsslDii  nirdiilldirc  |Siill;is|,  le  iiKiliiilc  |ii'iil  |iri''Sfii- 
ji'i-  Ir  sviiili'oiiii'  (le  In  |ii'ir:ilvsir  ti>|:ilc  ilii  |ilt'\iis  iiiiicliiiil.  l.oi's(|ii(>  les 
nll<''i;ilionsst>iilli»'sliiiiili!i'slli'siiiii  istilt'i-  du  m '(in  iiliisiciiis  laciiiis  anlr- 


*/..W/0/.(»«./A   /'/    I  A  Inl-iii.UM'llli:  /»£•>  l-AIIM  V-ll  1'.' 

I  icnif^  (111  (111111'  «m  |iliisiciiiN  laiiiu's  |Mi>h'Tii'Uii's),  la  syiii|il(im;ilulii^ic 
iiiMil  se  iriliiiif  à  (|iifli|ni-N  Irmilili-s    m-iisiIiIV  ou   iniilciirs  ciitiiiisi  i  ils. 


/V.  ficia/ 
It  spinal  â/t.  XI' ft 
Ndust  cl  mêst  PC  -^ 

Flexus  ceri/  pcstsuperf  Ci)p 
et  Brpast  lies  n  cerneau t  »  •*/> 

n.  de  /'anou/aiee  et 
du  Rhomboïde  PC*  PB 

Nerfspinnle*t  IJUl] 

HerfdutrjpeiK  PC 
et  brpost  des  ni-rf.\ 
cerv-dorsaux  l't  /'•. 


N  axillaire 
N  du  gr  rond 


\\ 


■^ssier 
inférieur 


:pî%)^^;\^\^ 


\ 


\i^,  i'i't.  —  liincr%aliun  |HÏri|iliérii|iii-tJ^-  l.-i  région  |iostorioiirc  do  l.i  nu(|iM>,  du  troiir  et  des  membres 
siip<*rieui>.  —  A  Ka<>^*l>*-'.  cuurhr  iiiii«4*iil.iîrc  sii|M*rii<;ielle;  .i  dniile,  ccmicIk.'  mtisciilnire  profonde.  — 

W.'ni.  -  ...1.11  iti. .t.* l.Éd-  I  .  ii_ JTO  .t\.'.  iliirêreni'iiition  d.ins  le  plexus  brachi.-il  .roiitie)  des  ler- 

'  '  itiléiieiires  m.  sus-scaptilaire)  el  postérieures  de  1.1 

l.>r?wil.  II.  du  K^and  rond,  nerfs  tlioraciipies  posté- 

f).  rf  du  crand  dentelé  —  );  par  le  radial  el  le  ruliiial. 

Un::  l.j  pi.  \u.-  I.juilijiit:  ilil' u  pàlri  les  domaines  du  crural  et  de  l'olituraliMir:  et 

ré  (Meu  fumé)  ili-s  nerf»  postérieurs  Inerfs  fessiers  su|>éiieur  cl  inférieur,  n.  du 

I  '.rieurs  de  la  reinliire  pehieune  (n.  de  l'oliluraleur  înicnie.  n.  des  muscle»  pilvltro- 

.  Il  ini.  I  MM-    iiri-i  .|Ue  le  territoire  innervé  par  le»  liranclies  collatérales  du  Krand  nerf  sei.iliipie. 

L'arraciicmctil  de  rcrlaincs  racines  int-iliilliiirps  —  par  almisscmciil  on 
liv|ioirlt''v:ilioii  aliiliiflinii  df  répaiiic  (P.  iMival   ri  (i.  Ciiillaiii.  l!M)(li  — 


sEMioi.olilt:  DU  sYsTt:su:  .\h:ii\i:u.\. 


.ifiter  - 
PC    Ci.i    Sr  irait  anter 


n  Cn      long  «S/  cou 
PC  (  f«-/     Sairnr   ,  •'- 
et    \CH    Sci/r 
PS  [CM    Scali 


U  isul;)  ar  rano 

IC/.i.M    ■■ 
\Cn    Sr  dorsal 
{cs-fCrdentelè 


'/U*^^^,>/^™"' 


;iii  murs  «II'  Iniiiniiilisnirs  rinlnils  (Vov.  li^.  iOS  ;i  illi,  de  cciliiiiio^ 
iiiiiiiiriifn's  iihslrlririilrs,  clc,  |iciil  irjiliscr  le  syiidroiiic  cliiiifiiii'  (1rs 
|t.'ii':il\sirs  l'inliniliiiirs  «lu  |ilc\iis  lii'iirliiiil.  Ces  |);ii'uly>ics  |irii\ciil  i-lic 
liil.iItTalt's  (V(>\.  li^.  'J(i(i  i'l'2()7);  l'Ilrs  soiil  liiiijmirs  ^i;i\i's.  li('itii(-(Mi|i 
|i|iis  ;:i'a>fs  i|iic  ne  Ir  smil,  en  ^îi'-iiôral.  lo  |iaralysics  ladiciilaiics  iili-- 

_  li'li'icalt's     (lues     ii     l;i 

A  (•(Hii|ii('ssinii,    dans     If 

iicii\  Mis-(la\i(iilaiif. 
il  iiii  iiii  |iliisirin'-~  Il  iiiii's 
illl  |ilr\iis  |i;ir  IIMC  illll- 
Irl    dr  liiK  r|i-..  iill  ;'(  lllir 

lil^ll-ll-'illll       Mil      |M'II     llll- 

((■•('  (II'  ce  idcxiis,  etc. 
l,oi>i|ircll(';.  siirvini- 
nciil  |iriidaiil  le  jeiiiir 
sous-cosl.  àgr.  clli'v  N  ar('<)iii|ia- 
•incnl  I  cm  joins  d'ai- 
irl  ili'  di''vcl()|i|ii'iiinil 
ilii  iiii'iiiliir  l't  |ii-llVL>lil 
^iiiiiili'l  au  |iirniii'i  as- 
jM'i'l  iiiii'  |i,'iial\sir  ili- 
laiililc  (III  une  iiioiiu- 
jiir'^ic  (•('■irliialc  iiilaii- 
iih'. 

I  iiliii.  loi  -.(lirii  >  a;;il 
(II'  |iaial\Mr  i  adiiiilairc 
mil  ailiii  air  de  lailM' 
liaiiiiialii|ili',  1rs  hou- 
illes di'  la  sciisiliilili' 
|ii'U\i'iil  iiailois  (l(''|)as- 
srr  (Ir  liraui(ill|i  la  /nue 

l'iilaiii'i-    iiinri'vrc     |iar 

les    lai-iiu'S    lôsécs.    I.c 

lii'aiili'iiifiil    ou    l'aira- 

clicUM'iil    di's    lariiics 

ViV.i-:,.  -  lnii.i>. M  ni.li.uh.i.v  ,1 >d.>  ,.i..runJs  ,K-  \.,  |iloiluil.    ril   i-lli-i.    (hlll> 

■  t-Kion  .'inliTM'iH'i' ilii  Clin  ri  dci  iiiii.'icli'>  ciiilo-llii>niri>|iii's  cl  j^j      liitii'lir     llrs      llHII')'S 

■'niliialiiliiiuiiiniu. —  l.i-  Ici  riliiiiv  iiinervi>  par  :  le  pluxiis  cui  '                                       '     ' 

«irai  cl  riilniV- cil  i.i.c:  le  plciii-i  hinrliinl  en  niii|,'c:  lu»  iicifs  ''  lli'iilllllillllll'lic     raiac- 

ilorwiiu  cil  jaune:  le  pletiiv  luiiiti^iiv  en  lileii  pille,   le  plo^^l^  |,'.iiv,,'.^  liai'  lies   lldlllllcs 

uerc  i'n  lilcli  liiiiec  cl  le  plctiis  iicilil.'il  en  violel.  .    '    . 

sriisltiis  il  lv|ifdc  disso- 
rialidii  s\i'iii^'oni\r-li(|iii'.  iii-i'ii|iaiil  iiiir  l'Inidiir  |iliis  ou  moins  i^raiidr  dr 
la  nuiilii'' roriTs|i(iiulaiili' du  roips.  (l)i-irriiii' ri  l';:'.:rr  \W'2.  \ii\.  11^.  iTd 
ri    477  . 

(jliailii  la  |iaial\sii'  csl  dllrii  iiiir  lésion  du  /(/e./i/.v  liiniliidl  iiidjh  iniriil 
ilil.  <'ll(;  se  li'iidiiil  coiiiiiie  la  |iaral\sie  radieiilaiie  totale  par  une  iiioiio- 
|iti'-'.'ie    atro|)lii(|iie.  aecoiniia^iu'e  de   troiildes  de   la    seiisiliilité.   Mais   la 


Ds-ii  Cr  oblique  — 
Diti  Petit oùliqur. 
Dr -Il  Transverse. 
Dii'Lt  Carre  deslomies\ 
(Dii)l  Pistil  Psoas 
lii(tj\(rand  Psom 

PL.  lu  Iliaque 

PS  Si.!  Pyramidal     _ 

JJj»    Itctiio -cnccygien 

IJj-»  ftelev  de  lanus    f^ 
Pl.tj-t  Oliluratext 


>/  Miiu.oi.it:  itk  lA  iiil'OliHAi'iiib'  /'f>  riHAi  ysit:s.  «..m 

l«»|i.i-iii|iliii'  (li'<«  NMiiplô «•  iiuiU'iiis  cl  st'iisilil's  l'sl  t'ii    ^-l'iM'ial    iiiitins 

iiclli-iiifiil   liiilii  iiiiiiii-  i|iii'  (laii>  li's  Icsiniis  des  Uoius    railiriilaiics   iln 

liliAii»  :  l'Ili-  M-  ia|i|inMlic  |(|i|x  on  iiis  de  la  l(i|ii»^ra|iliii"  |>i'm  i|ili(Tii|m' 

cl  ne  >»'accnin|iat;nc  pas  ilc  |ilicnonicncs  iicnl(>|tii|illlaiic-. 

Valeur  sémiologique    et  diagnostique.         I  i   iinnihjsir  <lii 
/,/,  no  It,i,  lifil  |Miil  VIII  MMiii  lirnM|iic ni  a  l.i  snilc  iImiic  licinona-ic 


Cl  *pPttil  complexus        vi 
Cip  t  Gr  complétas  M' 


Cipi 


Cttp.    Ilio costêt cert 
/cervical  descendant 
et  trtnsvetsêire  du  cou) 


Il  10  cas  toi  dorsal  Di  ■  np 
fMiose  sacre  -lombaire)  ~-j 

long  dorsal 
^CsSSp 

[pi  épineux  Dsnp 


Li-Ssp.  Ilio-costal  lomb 
(m  sacro-lombaire)~ 


Carré  des  lombes 
Dn-U 


_   Petit  oblique  Cip 
fdroit  poster  l:ip 
Gr  droit  poster  Ci  ip 
Gr  obliqua    Ci-jp 
-  Interepineut  Cs-np 

Tr.insyersaire  épineux  CJtp 
ip  cerr) 

surcostal 

Intercast  ext  li-ii 


Transvers  épi/i  Di-I2p 
(p  dorsale J 


'  Intercostaux  ext. 
Surcostaux  li-ii 


Transvers  épin  li-Sp 
(port  lombaire) 

-  Carré  des  lombes  Du -U 
Intèrtransv  des  lombes  l  i-sp 


Transv  épin  LtàSsp 
(port  sacrée) 


Fit:,  fïi.  —  InniTvalion  radiculaire  i«,  mw^Xvs  |irurunils  <l<>  I.1  rùiiitin   posli-ricui'o  dp  la  inique,  du 
tronc  pl  d<^  liiiiit»-«   pir   l'-<  hmnrhi-^  posirrirurrs  dfs  nvrti  rarliidipiis  corvicain  siipéricui-s  Ci-»p 

r .  ■•m.  iiiv  l.ir>aui  Ht-lip  (jaiinui,  loinbairos  Li-5p  (lilou  pâle),  lorabu- 

.1.1.  I.     V        !  .ipi  Si  .1  f.(i  (violi'tl.  —  liincrvalion  mdirulaii-i!  di's  uiu»cl<'< 

iiil.  I...-I  .M.  -r  -  l.iinli.-s  p.ir  les  lininclivs  iintérii-ures  d<~.  m'if>  raeliidicns 


Up.TI- 


>  l)i:  I.; 


liaiis  la  ic^iioii  du  plexus,  cl  en  imposer  pmir  une  ;/i«/i((/y/(7//V  de  niiisi' 
rrréhrnlftui  mnlullairr.  Celle  iii-rrili- aiKtiili'rli/onnr  lorl  rareinenl  «ihsci- 
vcc.  a  élé  dcciilc  par  Dnlxtis  |  de  Itenic)  I.SS,S|  et  il  m'a  clé  |i(issil)le  dcn 
délcnnincr  les  lésions  analoino-palliiilo<,'i(|ncs  —  In-inoriafiic  dn  plexus 
liiarliial  —  dans  nii  cas  sni\i  danlopsie  (  ISSÎIj.    Voy.  pa-^c  'J"»?.) 

I.c  ilia;;iioslic  de  la  |)aialysic  dn  plexus  inai  liial  esl  en  ;;t'in  rai  laciic; 


t..'.'  SI  Mioi.oiliE  ne  .sj'.sT/.Wf  .\i;fin:i:\. 

iiii  ne  l:i  (  iiiiroiiilrii  |ni>>  ii\cr  Irs  |i;iialysics  iroiifiinc  iiit'ilnlliiirc  —  imlin- 

inijclilv  aii/iii'  de  IVii- 
rniiii*  nu  (li>  r.'idiilli' 
—  ni  :iv('i-  celles  ipii 


Ttittfortl 


Sr.  eompleius  Cl  tp 
éBtêtêtô 
éucou 


-/lyoïdienimvt'/i 


S/lemua 


Gr  irait  êntàr  Cl 

ÂnguI  de  lomopl  C3S 
Scëlen»  moyen  Cti 
Stëlene ptat  CSI— 
Scëlêne  tntdr.  C*-K 

Khomboide  C*-s  PS 


Soasépineui  Cs  s 
Mit  rond  C 5 
£rjndrondCi}>f^  ■ 


Cr  dorsal 
Brachial  ant 
Triceps 
Biceps — 


Lon^  supinateur 

l'^Badial  externe — 

Ânconé  Crist 

Cubital past.  C(»)Ts 

Z' Radial  ett — \ 

f tiens  comm.desdoijti 

Long  abd  du  pouce  • 
Court  est  du  pouce 

eu  '^ 

Cr  fkssier 
Court  abd  du  pouce  Csj 

l' interosseux  dorsal  - 

Adducteur  du  pouce  C 

l' lombrical  C'-a  ID: 

Biceps  ~ 


-e  |ii'iiiliiiseiit  ihiiis 
1  liiixlmt-lniiiiiinlisiiir 
(\oy.  MdiKiiili-ijirs). 

l.iïiianili/sirrailirii- 
Iflirr  à  liipr  siipcririir 
peut  élit'  |i.'ii fciis  |i|iis 
liillirile  ,'i  ilisliii<^iiei': 
en  eUel.  I.i  même  ln- 
eiilisalion  se  reneiinlie 
dans  les  Ivpes  finin- 
sidjiulii  -liiiiiirnil  v\ 
sciiiiiilii-luinirnil  de  la 
iinjuiiiilliif  (ilriipliiijtic 
liroi/rcssirr.  Mais  dans 
ees  ras.  il  s'ajuit  liien 
pins  d'atinidiie  ipie  de 
paralysie,  ralleclioii 
est  liilair-rale  el  synu'- 
li'ii|ne.el.d'anti'e|iarl, 
la  sensibilité  est  in- 
laclo.  La  iiolioiinirlilr 
ni(jue  el  rlirouiiiitc,  la 
sclrrasc  liilrvali'  ainijo- 
Iroiilili/uc.  la  siiriiKji)- 
III  iji'lir .  lorsipielles 
all'eetent.  assez  raie- 
menl  du  reste,  le  type 
scapido-Imméral,  se- 
ront faciles  à  rccnn- 
naitie.  Il  en  est  de 
mémo  dans  la  jiava- 
li/xic  snliiniine  à  Ivpe 
ladiculaii'e  snp('Tienr: 
mais  il  est  rare  ipie 
cette  pai'alysie  stiit 
e\act<'ment  liicalisi-e 
an\  muscles  du  jjionpe 
|l|iclieniie-l!il>.  et  snu- 
\ent  elle  intiTessc,  en 
Muire,  les  extenseurs 
des  doi^'tsel  du  p(ii;.'net.  Knliu,  itn  peut  retrouver  cette  même  disjrihu- 
liim  de  la  paraivsie  chez,  les  Inhrliiiinx,  maisc'est  là  ini  lait  exceptiomiel. 


on  i-.iilii-iilaire  de  I.1  Taro  hitémlv  du  tronc  cl  di 

r  ilroil.  1.C  pcaiicicr  du  cnu,  le  slcrno-t'lcidi 

I  ;i|H-ic,  l<^  grand  ut  petit  ulilii|Ue!i  df  I  alidoniiT 

.1   I.    li-ns.iir  lin  fisria  lala  «ni  élu  cnli-vi'-s.  - 

■y.9  cl  271.  av.'o  dilTùii'ii 

■  ■^  |iai-  lo  trijuMH-an  (\n 

luMKi'j.  Il-  tirand  liypi 

i.i.> i.M. 1  (ruse)  l't  les  lirani-hi' 

iiprt»    rarlildivi»  crrvicaui  Ci  A  C»p.  (rose)  o 


sKMiouMiin  /»/■;  /  I  riifiHiKAi'Uii  «/.s  rMtAi.yaiKs. 


l.'cvisU'iirr  iriiiu' 
|i;ir:ilysii>  riiiliniliiiit' 
liiciii'-talilii'.  ilcshiNM'/ 
r;it'ilc<rcii  ifi'oiiiiiijlrf 
11-  sii'^i"  :  la  ln|iii^ra- 
[iliii-  lies  iiiiiscli's  |ia- 
lalw's  siilTil  |Miiir  li- 
ili'lci'iiiiiii'i'.  \k\w^  la 
|iaral\sic  l\|ic  hii- 
.•Iirmi.'-i;il..  iinl.-rl- 
li-  (Ml  la  iiaïaUsic 
lii's    imiscit's    sus     l'I 

-lMISM°-|lillCII\.    «loiil     II' 

Mcrr  mi'ir  siis-si;i|iii- 
laiif)  iiail  livs  |irt'siiii 
Intii  lif  i'iiiijnt:aisi>ii, 
-iiriii'iiiil  |iiiiii'  iiiili- 
i|iiiT  il-  sii;j.'e  |>ivtis  lie 
la  li'-sioii.  haiis  1rs  |ia- 
lalysifs  à  ly|M'  iiilr- 
I  ii'iir.  la  |tn''sfiiti'  ili- 
|iln''miiii('iics  oiiilo- 
|>ii|)illaii'i>s  pi'iiiict 
irariiriMi>i-i|iiclalt'-si(iii 
vii'^'C  an  iii\oaii  ou 
iiiiiiir'tlialciiiiMil  eu  ilc- 
Imrs  (les  limis  de  ciiii- 
jiif;;iisoii  et  iiiItTcsse 
II'  niinrtiii  ri)imiiinii- 
1V//1/1I11  T'iuM'Iilorsal  : 
si  les  |i  In- Il  II  meurs 
iiriili>-|iii|iillaii'i's  l'oiil 
(irraiil.  c'i'sl  i|iiL'  la 
li'-siiiii  |>iii't(>  plus  l'ii 
lii'liiiis.  au  Miisiiia^'i* 
iiniiir-diat  ilii  jili'.nis 
hnirhitil  iiri>i)rriiii'iil 
,lit. 

Quaiit  il  r.'lioiii;:!.', 
lili'irolViri  iriiili'hieii 
s|M'rial:  la  paralysie 
lailii-iilairi-  ilii  |ile\iis 
iiiarliial  siucèiii'  siiu- 
\eiit  àiiii  traiiiiiatisinc 
lie  In  l'é^^ioii,  rliiile 
\i(ileiile  sur   répaule. 


Br  poit  des  nerfi 
tnfuiaut  Ci-êf 


ra,Ct-s  /Iduft/iom-, 
■toide  Btdtièngulaire 

/!/  JUS  -scapu/iire  PS 

Atiltaire  Ft' 
N  dugr.  rond  FS 

fl  dugr.  dorsal  PB 


nf  y'p. 

Hn\Hlet 
^  ,str  \lJCp. 

rureinfy'p 
,  ujimi  is.XrtXl'p. 
—  V  Ju  r-ou  PC 
Br  ietc  int  PC  C2S 
ef  N  ifr  hypoglosse  Xll'p 


Radial- 


ï\t.  JTi'p.  —  Inni-nalion  jMÎriplidriqin?  <lr  la  fnoc  lalî-rilo  du  roii,  du 


triinc 
.'.'lli»i  A 
iiiusciila 


prari 


iiK'iiilirv  sii|)<'TiiMirdriiil.  —  lli>iiii-s  r.ilipralion»  i|ii(! 

ii;iin.'«  i"0  l'I  Ï72.  aviT  dilTi-rcnrialion  A>-s  liTiiloires 

inniTVi'->  par:  li-«  liiainlu'»  anl<'Tii-nrrs(ii.  di->  -rali'iie», 

[ ..,..      ,  ,,„!  ,.i  pchl  ruTr*  Ihoi-ariipics)  ol  |M>slOilfiirc« 

iiu  (n.  rirconlli'x^.  n.  du  grand  dorsal,  n.  du 

■  liii'<  |iosl»'rM'nr>.  —  ni*rf  de  l'aripiilaire  »•!  du 

ri -I  ind  diMiIfli)  ;  If  radial,  le  fiiii«rulii-"Milané, 

If  iiifdi,iii  il  le  c11l.1l.1l.  Siiiil  dilKienrif»  dans  le  pleins  lomliairf 
lldeii  |.*lf  I,  le  domaine  de  ses  longue»  branches  rollalérales (nerfs 
grand  alidoiiimogénilal  et  genitoerurali  et  eeiiv  du  .  nu  .!  .1  de 
l'olitunteur  — et  dans  le  plein»  sacré  (Idcu  I"  ire» 

innervés  par  les  nerfs  postérieur»  de  la  rei rfs 

fi-ssiers  super r  et  inférieur)  et  jar  les   Im  ile« 

du  grand  nerr»<-iatii|ue. 


<i:mi<ii.ui.ii:  nr  >>  ■>//  w/-;  \/,/(i7-.t.v. 


i'iiii|i  ilr  |)ii-il.  roiii|in-ssiiiii  |iiii'  la  niillrr  ilii  riii'i'C|)s.  liiailli'iiii'iit 
on  arr.'ii-lii'iiii-nl  ilii  |ilf\ii>.  dans  des  nianirii\i'i'>  iilisl(''lriral('s.  (In  la 
iil)scr\n'  liiez  !  aiinlli-  ;i  la  snilr  (If  li>nlali\i's  de  n'iliiilinn  diin»' 
Inxalinn  M'a|inli)-liniiii'Talf.  Ilanlics  liiis,  il  s'a;,'i(  d'nn*!  alléialinn  di's 
ni'rr>>    |iar  dr>*    nt-ti-riirinalions  inllaninialnircs   sii-^jcanl  en   ccl  l'iidrciil, 

arllii'ilcdi'  la  coliinnc  viTlidiialc 
O  (III  mal  di>  l'oll  l'iM'vii-ii-diii'sal, 
V<   '^     t'M>sl(>si's(roiif,'ini'sy|)liilili(|ne. 
J/ stiu-    \\     |dai|iii' di"  iiii'iiinjiilc  ilr  iialniv 

'\|iliililii|ii I   aiili'i'    lailicn- 

ili'  .  luiiiiMir  ('(iiii|iriiiiaiit  les 
racines  dans  leur  liajel  inlia- 
dnri'-nii'rii-n.  .le  inenlionnerai 
liiiiHc  une  canse  (|ni  n'es!  pas 
In-  I  ,ur  lin  lesle,  de  paialysie 
ili'-  liiiiies  l'adicnlaii'cs  du 
|il(\iis  inaeiiiai,  à  saxnii-  la  |iii'- 
seiire  de  i-olrs  rrrrlralrs  sup- 
lilrincntaircs  |ii'iiilnisanl  d'tirdi- 
naire  des  s\  in|ilônies  liilat(''ran\ 
Minvenl  à  iin'dntninanee  d'nn 
eùléiVoy.  lij;.  '205,  iOiel  40.')!. 
l'ail'ois.  mais  le  l'ail  esl 
lies  laie,  elle  penl  èlre  la 
eimsr'iinenee  dune  néviile  dn 
l'Mis  (le  nalure  rlinmatis- 
iiiale  I  llcjci  iiie,  I'.  Uiival  et 
(i.  liiiillain  on  sinvciuie  soit 
Kii  c.inis,  soil  |iendanl  la  eon- 
valeseenee  dnne  maladie  in- 
l'ecliense  —  fiiippe.  lièvre 
lyiilioïde  —  (Gaillard  el  Poivi. 
Les  miMiies  eanses  peiivenl  lé- 
ser le  |tlexns  hraeliial  une  l'ois 
eonsliliii'';  il  esl  mènu'  encore 
Kik.ï:-.    -i(ii..T>.iiio(ir.i.i(..ii„i,..aiMi|..ri ■li.iiio      |>liis  rri'iineinmenl  atleinl  jiar 

(h  (II' 1.1  r>'-K«in  inli'rni' du  iiioiiiliru  sii|><!rii-ur  droit.        j,,^    IraiimalisiniiS  (le    la    lé"ioil 
Kn  I'.  dilTiTcnciiiliiin  do»  Icriiloin-s  iiiiiHciilaircs  des        ■       .       ■  "^  i 

n<'rf<.<>ii><.:i|iiil.Miv«Mi|>vi'ieiirctiiiriirii-iir(bi-nnclies        laleralc     llll      COn     el     (lans     ll'S 

,„M.r,..,,i..,d.  h.o.,,,h,r.,j-aM.ii.nirc)cidoco(.xdu      iVachires  (lo  la   clavicide,  par 

rnd(al.  ild  iiKo  iilii  riil.iiii'.  du  iiu'dmn,  l't  d(i  cuuit.il.  ,       ■ 

les  cals  exnlunanls  (pii  leur 
sncit'denl.  On  a  sif^nalt-  anssi  ces  paralysies,  à  la  suite  de  positions 
vicieuses  iniprim('-es  an  memlire  siipi'-rienr  dans  la  narcose  npi'ialoire. 


Paralysies  radiculaires  du  plexus  lombaire  et  du  plexus 
sacré.  —  h-s  iniraliisirs  nulifiililircs  llll  iilc.nin  liiiiilxlirr.  l(il'S(|ll'elles 
SDiil  r(iiisi''cnli\es  à  une  lésion  M'ilélnale —  Iraiimatisme.  mal  de  l'oll  — 


sKMioi.iHilt:  ith:  i.\  nuHHiiiM'HiH  oa>  l'AitAiYsit:^.  (ik, 

un  il  iiiif  liiinciir  sit'^i'aiil  suit  iiii  iii\i'aii.  soil  iiiiiin'-iliiiInniMil  aii-tlosiis 
lie  lu  ilfiixii'Mii*  snirliit'  loiiiliaii'c,  s  .'i<'<'tiiii|i.'i^ii)'iil  oitliiiiiiii'iiifiil  iriiiic 
i'iiiii|ii'i'<<-<iiMi  ilii  l'i'iiii'  iiii'iliilliiii'f  l.f  laltli'iiii  (-liiiii|iu'  l'^l  al<ii>  cfhii  ili> 
la  iiaraitlc-^ii'  liiiiilMi-sanV'i'  \\o\.  iiajic  '.'srii  :  l'ara|ilc^ic  llas<|iu'  avec 
ali'ii|iliii'  iiiii>>nilaii'r.  iluiili'iiis.  aiicsllir-sii-,  li'iinlilfs  N|iliiiii'lrririis  cl 
<;ciiilaii\.  Les  liiinlilt'N  iiinlfiM  s  cl  sciisilil's  |Miiiciit  sur  iiii  |iliis  un  inniiis 
^ranil  iiniiilirc  ilc  lariiics  Imnliaircs  cl  sacn-cs  cl  |)i'cs-tili'iil  |iar  cftnsc- 
i|iiciil  une  ln|M);;i'a|iliic  lailicnlaiic.  ilillÏMcnlc  ilc  relie  ipii'  I  un  oliscivc 
«lan>  le  ea>  île  li-siun  inli-reNsanl  iliieileiiicnl  le  |tle\ns  li>inliaii-e  un  le 
|»lc\n>>  «.aciv. 

l'ar  eiiiilre.  l(iiM|n  il  >  a;:il  île  nidiiiililc.  la  lésion  |ieul  ne  >ié;;ei- ijnc 
>ni  i|neli|ncs  racines  Inniltaiies:  i>IIl'  csI  snn\enl  iinilah-ialc  cl  dans  ce 
cas  itn  iiliM'i'XC  (les  ilunlcnrs  dans  le  ditinaine  des  neifs  einial  cl 
Icniiiro-cnlanc  cl  des  Iconldcs  de  la  scnsiliilili-  snr  la  laci'  atili-t'ienn* 
lie  la  cnissc  cl  de  la  jainlic  dans  le  dnniaine  de  l.i.  Lu.  I.iii,  l.iv. 

la  |iaialysie  cl  ralin|iliie  |Mnlcnl  sni-  les  innscics  de  la  t(''j;i(iii  anlc- 
iicni-c  cl  inlcriie  de  la  enisse  —  i|nadi'icc|is  l'/'innral.  |icclinc.  adiliiclent's, 
tli'iiil  iniciiie  ~  dninaiiie  du  cinial  cl  de  roUlnialeui  (Lu.  Ltii.  Liv)  ol, 
il  n  csl  pas  lai'c  de  Mtir  la  paralysie  dn  jandiici' anli-iienr  i  Liv.  Lvl  coïn- 
cidcr  avec  cidie  dn  i|nadricc|is  IcnKH'al. 

Lélenilnc  di's  Irunldes  scnsilil's.  |iaraivli(|ncs  el  alni|diii|ncs.  \aiieia 
nalni'idlcMicnl  scl<in  le  niiirdiie  des  laeiiies  lotiihaircs  atli>inles.  la 
dcscii|ili(in  (nccédenle  s  a|i|p|i(|nanl  an  las  mi  les  racines  aiilcrienrcs  el 
|Misléi'icni'cs  des  (|nalrc  |irciniers  scj;nienls  Imnliaii'cs  soni  allci'ccs. 
I*  anircs  l'ois  l'cxsndal  nicninj;i''  —  ladicnlile  —  |Mirle  à  la  lois  sni-  les 
racines  lombaires  et  siu'  les  racines  sacrées  cl  ponria  ({T'Icrinincr  alors 
lies  Ironides  tnoleins  el  seiisilil's  dans  lonle  li-leiidne  du  lueuilue  iidV'- 
ricur. 

Les  iniriili/sirs  nuliiiilairrs  (/« ///c./k.n  siin-i'  —  ji'siiuis  de  la  i|ui'Ue  de 
«iicval  —  s'oliscrvcnt  par  contre  assez  souvent  à  l'élat  isole-  cl  relèvent 
soit  diMie  compression  (tumeurs  inlra-iacliidietines.  radiculitc)  ou 
d'mie  lésion  osseuse  icaric  des  \ertèbres  Lunliairi-s  ou  du  sacrum) ou, 
encore,  d'un  traumatisme  (liactiuc  ou  luxation  de  la  région  lomliaire 
ou  du  sacrumi.  Si  la  lésion  sic;.'c  un  peu  haut  sui'  le  trajet  de  lu 
(|ueue  de  cheval,  les  racines  loiidiaires  inreiicures  |)arlici|ieront  à  lu 
lésion  el  le  taldeau  cliniipic  sera  c(dui  d'une  paialvsie  radiciilaire  huiibo- 
saciéc.  (Voy.  II;.'.  S(h.  Si  la  lé-sion  sièffc  plus  bas.  dans  le  canal  sacré,  la 
symplomatolo|.'ie  —  en  tem|is  (pialrophie  el  paralysie  —  sera  la  même 
«pic  si  les  deux  plexus  saciés  étaient  lésés,  c'csi-à-ilirc  iprelle  sera  horrii'c 
au  domaine  du  nerf  scialitpie.  mais  rancstlii'-sie  cutané(>  des  meinl)rcs 
inféiicnis  >c  préscnleia  a\cc  une  topo;;ra|diie  radiculaire.  (Vov.  Si/»i- 
diDiiifs  sensili/s.  ^^.  <S7*2.i 

Les  lésions  di's  racines  sacn-es  son!  juin  délie  loiijours  ;;loliales  el, 
<pi  il  s  a;;iss<'  de  compression  de  ces  racines  par  une  lumeiir.  un  exsudai 
iiiéiiin};é.  une  radiculitc,  une  l'raclure  du  sacrum,  on  peut  observer 
di's  troubles  moleurs  ou  sj'nsilil's  liniiirs  à  i|iiclipies  racines  siiciV-es  el 

■■ijihnc.  —  S'iniiilii;:!!-.  UI 


«■.'<•  sEMiiii.oiiii:  Di  SYS  II  mi:  M:itti:Lx. 

sir-jifiiiil  Miil  iriin  scnl  fùlr.  suit  il.-.  ili>ii\.  Ici  U-  ic|irT;iM(.  ,|,.^  i.k  inr^ 
;mliTi('iiri'>  cl  |Hislciiciircs  Icm'cv  |icii|  liiujinirs  clic  cl.ilili  |i;ii  l,i 
lii|MiM|'ii|i||ic   l'iiiliciilairc  des  liiinlilcs  ilc  hi   iimlilili'  cl   ili'  j.i  sciisiliili|,'. 

CM  ^C        IC|MI|'|,|lll         .111 

f/rcA  Slip  des  doigts  Cn  Di 


Itag  êUucteur  Ct.  r 
Lj  fléch  du  pouce  Ct 


Ofpojint  du  ooucii . 
Court  abd  -• 

Court  nécti .' 
Adducteur  tnnsr  - 

l^etT^lominciut-fy 
Crt  (Oi)         y 


Rrjnd palmaire,  . 

'^ut  palmain:  \'^>*-(D<) 

Cubital  antérieur  Cr7)S.  (ûi) 

''J  du  p.  doiyt 
■  ''.'ec/i  dup  doiyt 


R 


f /écAtup  d  doigts  I 
Srand  palmaire    \  Itlédian 
■Petit  palmaire       ] 
Cuàital  antérieur  1  Cubital 


liKiilc  lie  ilislriliiiliuii 
(le  CCS  i;iciiic-~.  I  \  ii\ . 
li;:.  'JCi.S.i 

Sciatique    radi- 
culaire  l'aimi 

les  lailiciililes  de  la 
i(''j;iiiii  liiiMlMi-sacn'e. 
>^^et^'lombricaui<  Cs(Di)  il  l'Il  esl  une  ijlii  ilitil 
iclenil'  |iMilieiilicie  - 
liieiil  rallciiliiiii.  e  (■■■I 
la  srlilliii>ii'  iiiilicii- 
laire.  Ii'cs  soiiveiil 
(r(ii'i<.'iiic  s\|iliililii|iic. 
(|iie  J'ai  (li'ciite  il  y  a 
plus  (le  (li\  ans  avec 
nie--  l'JcM's  cl  ijne  je 
CCI  M  s  i(l(''i  (■  ciininic 
lieanc(in|i  plus  l'iv- 
(|ncnle(|nc  la  sci(ili(/iii' 
Ironnildirc,  seule  ad- 
mise JMsiin  aliiis. 

Les  liliie--  ipii  cdiis- 
tiluenl  le  uiiï  scia- 
(i(|iic  vienncnl  du 
plexus s.'icié.  (V plexus 
esl  (•(insliliM-  par  la 
j'usioii  de  la  cin(|uicnic 
lundiaire  (Lv)  avec  les 
preniif'rc.  deuxii'rnc. 
cl  une  |iarlic  de  la 
lidisii-iue  racines  sa- 
eires  (Si.  Su.  Siri):  la 
('in(|ui(-nie  racine  loin- 
liaire  i'e('(iit  en  (inlre 
iMle  liiaiiclie  anashi- 
nioli(|ne  iiiipoilanlc 
(|ui  lui  esl  Inuniie  pai  la  ipiali  ii°;ine  racine  Icuidiairc  (l.ivi.  Les  li(iisi(''me 
el  i|uali;i(''ine  racines  sacrt'-es  liirnicnl  le  plexus  j;('iiilal.  tandis  (pic  la 
eiri(pii(-nie  laeine  sacrée  Svicl  la  paire  c(iccv}.'ienne  cduslilueid  le  plexus 
saiid-ciiccy^'ieu.  iVdv.  li;;.  '208. )  Le  neil'  scialiipie.  ou  le  ^.lil.  ne  conlicid 
pas  liiules  les  Ijltres  du  plexus  sacri'-  :  ce  dernier  en  ellel  l'iiiel  dans  |c 
li;is^iii  iiii  ci-rlain  nimdire  de  liranclies  collali-ralcs. 


tkdian:  l  fléch  dupOuce 
Hadial  /y  abd  du  pouce  • 


Médian    {    C  abd  du  pouce 
Kadialpour  le  fiisc  sup 


l/'-r.'. 
H  cubital  Â^ 


_ —  Abducteur 
du  petit  doigt 

Court  fléchiss 
\du  petit  doijt 


N  cubital 


^'ft  3' et  If' lombric  ]N  cubital 


\ii..  iit.  —  liin<'rv,itiun  i^iliciit.iirc  (lll  cl  piiriplniriiiKC  il')  des 
inuv'li.'^  <!•'  1.1  raiirlic.Mi|ivrncivllv  <Il'  la  main.  —  llint-rcncialion 
rn  I'  lll-»  Ivrnluires  rausciilaim  iiinccviit  par  le  milinl  (rniiiii' 
pirin),  |>ar  Ir  mvdian  («Irics  raugC!>).  cl  par  le  cubital  (rnii|,'e 
•liutlrilli^f. 


Cirri  pronatei/r 
lonj  aiéuctpovn*  ru  • 
Court  atxtuct  fourf  Cm 


Opposante  _^ 

Court  nécfiisieui 


r  doigt 

Âbdurt  p  doiift  CSDi 
Opposiint / 


C.  Hechiss.  CtIDi) 

JnterossKux 
palmaires  CSIOII 


sy.Mioi.oaiE  />f  lA  iur>H;itM'iiii:  in-^  /■.wu/.)>//:>.  «ïJ 

l.ii  s.i;ilii|nfiii(li(tiliiiiv  M-  |»ivsnili'  miiim-iiI  iiwc.  les  suM|ili'iiiii'S  de  la 
sri;ilii|in'  i.nliiiaiiv.  I.»'  «»i^;m'  ilr  l.iist'-iii' i".!  iiMislaiil.  les  |iiiiiils  tic  \al- 

l.i\  !.'  M.iil  moins.  Les  .I.miIiim-  >| I.iiins  smiiI  |.Iiis  \ii.l.-nl.-s  «iiir  ilaiis 

1,1     oi'ialii|nr     lidiirii- 

lairi".  Kili's   smil    f\a- 

;;(''iV't's    |iar    la    li>ii\. 

{'«•Iii  iniriiM'iil .  Ifs 

clVnils   lie  ilt'-IV-i'aliiiil, 

l'I    s'i'-lfmii'nl    parlViis 

au  iiri  r  II  mal  (|ni  csl 

aiiiis  iliiiiloiiirnx  à  la 

|iii"isiim     (  \inlii--riiti- 

iiia«i.   Mais  la  |iaiiii-i- 

|ialiiiii  ilii  MCI  r  l'i'iiral 

i'nI    |h'ii    ri'i'-i|ii  i'Ii  !(■ . 

I.  alni|iliii>  iiiiisnilaiir 

n'ol  pas    rari'  cl  laii- 

liil  clic  |Miiic  sur  Ions 

les    iinisclcs    iiuicr\cs 

|iar    le    scialii|iic    — 

si-iulitjiic     radiciilaiif 

Inliilr      —      lanlol. 

ctiiiiiMc  je  rinilii|iici'ai 

|iliisliiiii.  clic  se  liiiiilc 

à    certains     |,'r(>ii|>cs 

iniisciilaiics    —    .v</V;- 

liqiir  niiliriildiiT  jiar- 

lii'llr  on  ilissnrirr.   Le 

icllexc     acliillccn    est 

alxiii  Mil  allailili.  le  rc- 

lle\e|iatellaiic  coiisci- 

vé.  |lii  rcsic  il  csl  loin 

(l'cxislei'  liiiijiMirs  une 

cum'lalinn       alisnliic 

ciilrc  la  i'<'-|iaiiiliiiii  ilc 

ralrii|iiiic   iniisciilairc 

cl    celle    (les   troubles 

sciisilil's.re(|iii  |iiduve 

i|nc.  |Miiir  i'liai|iic  jiaire 

racliiilicniic  .    rinlcii- 

silé    lies     lésiiMis     csl 

varialile  |M>iir  les  racines    antci'ioiircs   cl    |Mislériciircs.    Knliii   cl   (Inné 

manière   générale   les  Ironliles   scnsitils   iiir-iloniincnt  sur   les   troiiitics 

moleiiis.  Il  y  a  ce|ieiiilaiit   tics  e\cc|itioiis  à  c(;lle   it-^ilc  siirloiil  dans   la 

SI  ialii|uc  ratliciilaiif  ilissocit'c.  (Yoy.  fi^.  i^tl  à   iii'>.\ 

Les    licinlile>    lie   la    sellsiliiiilé    o|ijcrli\e    |irésenlenl    des  caiarlcics   de 


Méàian  .  Carré  pron9teur_ 
Radial  Long  abducteur^ 
(  Court  abduct^ 
Mr.dian  {  >''■ 


Cubital  Cou 
Hédian  Coi 


ùihit  ant  I 
C  flecliiss  >  Cubital 
3j,     Abduct  ] 

'^posant  du  p  doigt 
Abduct. 

d%  f  flrxhiss. 


\ÂdOi.i: 
ydd  transv 
Cubital  \ 

\lnteross  drs. 


/ 


Ma 


-  Inteross 
pal  m. 


,  Cubital 


\] 


\i%.  2?.'.  —  liincivalioii  railiciil.iirc  II  '-l  péripliéiique  (!')  ili"< 
muscle»  ilc  la  couche  profonde  de  la  iiiain.  —  DilTérencialion  i-ii 
P  des  lerriluires  iniisciilaiies  innervé»  par  le  inddian,  le  radial  et 
le  culiilal. 


>h:Mi(jior,it:  itr  -'Vsri  Ml:  \/;7fi  /-.v/a 


Moyen  fessier  L^s.Si 
hoi 
i/iaç 


hoas{Dit\Li-a(*) 
aqua  Lî-*        ^- 


Pectine 

Peiit  adducteur  L2-^\ 
Tenseur  du 
fascia  lata- 
Moyen  adducteur^ 

Droit  interne  L  2-* 

Couturier  ■ 

Vaste  externe 

Droit  antérieur- 
Vaste  interne- 


Biceps  crural  Ixiis,  Si  ^ 


Jumeau  interne - 
„      Li*)S.Si-z 
Soléaire  L  f*)  s.  Sif2j- 

Lona  pèronier  latéral  [ 

^'^Ls.Si       ' 

Extens.  corn  des  orteils^ 

Soléaire  L(*).s,Si.2- 
Jambier  ant. 

L*.(5l 

Extens.  pop.  du  qr.  ortei/~\ 

L*5  (Sir 
Lonq  ftér.h. corn  des  orteils 
^      Ls.Si.a 

Pèronier  antérieur  L  s^J^SiJ 
Pédieux 


Nerf  crural  PL 


Nerf  obturateur 
PL.. 


,Grand  nerf 
sciaticjue  PS 


Scia  tique  pqplité 
<-  interne   PS 

N.musculo-cut. 
^'  \K  pop.  ext.  PS 


//té 


^ciatiçue  pop 
extern n  PS 


Nerf  tibial 
postérieur  PS 

N  tibial  antérieur 
PS 


^.■S«>        Inni» r.i.li.  .H  ..I.    Il    .t   |péii|ilii'ii<|uu  (!')  ilf;.  iiiUM-lfs  »u|«orliciels  ili' l.i  H'kiipm  :iiili- 

ri.  ip  '     —  l.o   (luiiiaiuc  du  pli'xus  loiiibairt'  vA  culort*  >-ii  bloii   i'ih\ 

r,-\,  I  II  I',  ililTi'-ri-nri:ilion  ilaii»  le  |ilcius  liiiiiliaire  (hli'ii   \tiiivi  des 

(1 iir.ll;  l't,  dant  li'  piciiii  .«airré  (blvu  Tono')  dos  lfri'ituiri'>  iiiiiscii 

lairi<  iiin-  r»'-»  l'ii  U-  ii'  if  !•  ■■i.  i  Mi|ivriuur  (branclio  l>Oiti;rî"'iin'  di-  la  ci-inluii;  |H-I\i''iinc),  du  >rl,i 
lii|Ui-  l'npiili'r  «■«tcrm-  ri  du  M'ialH|ii>'  |iii|dili'  inli-rm.-. 


SI  Mlllllli.il     l'I      I    I     /'•llil.ll  \lllll      /'A  ^    r  \I<M   }   -lf:>. 


'nttrciUtll  «Jttr 

Intti'castèl  intt.  ...- 

Cirr«  des  lombf.\ 

TransfKrse 

Petit  P3PB3  - 


.irrtdBs 

j»/  t9'  Inrm. 


fyramid^ii 
ûôturat  ett      jLixJ     A-^  ^      /l 


;  j^J^  N  du  pyramidal 


jN  obturateur 
'N  crural 


Obturateur  ni 
(ir  n  sciatiçuir 


fitens  comm 
des  orteils 


Lttens  prop 
du  or  orteil 


Péronier  antér. ^.,,  ,,  ^^  n«i  v»        ..      ^. 

fiiT.   aSI.      -    Innenation 

rnliriihirf  (Iti  cl   péri- 

l>li<jri'|>i>'  (Pi  Ai»  miisclei 

Pédie^  ^,I^V*|  l-  1 1  r.'fcMiin  .inlérieiirv 

IToiuiidu  du  membre 
inréni'ur  droit  et  des 
inuhcU'^  cndo- abdomi- 
naux. —  \jc  couturier,  le 
droit  aotûrieur,  les  vas- 
tes externe  et  interne,  le 
jainliK-ranli^riciiruDtété 
~      '  eelleïLl^.  i^.  ,„.clini'  et  le 

moyen  adducteur  ont  et»'  seclionniV.  —  Mêmes  culoralinns  que  dans  la  ligure  2S0.  bao*  le  plciu> 
lombaire  bleu  plie  wnl  dilTi'renfiés  en  P  le»  lernloire»  innerviS  par  le  crural,  loblur^teur  cl  le» 
hranrbe»  follal*nle«  courte»  (nerfs  des  ptoas.  n    du  carré  Jcm  lombe»;  du  pUm»  lomlMiire. 


sh:.\noLo<jii:  or  sysTf:Mi  xEitria'x. 


Neirf  fessier 
supérieur 


Nerf  fessier 
supérieur  PS 

Nerf  obturateur 

PS 
Nerf  obturateur 

PS 

Grand  nerf 
sciat/çue  PS~ 

Nerf  crural  PL 


Nerf  crural  PL 


Nerf  musc.-cut. 
(sciât  pop.  ext)  PS- 

Nerf  tibial 
postérieur  PS- 

N  tibial  ant 
(se  pop.ext)PS- 

N plant  ext 
(sc.pop  int)PS 


R 

Moyen  fessier 


—Gr  fessier 


Tenseur  du 
fascia  lata  Lt.s 

Gr  adducteur 
Ls,*- 

^ Droit  interne 
Lz-u- 

'Vaste  externe 
Ls.t- 

-Biceps  crural 

'    n  .  LP 

Demi  tendineux 
-Crural  L3A 

~  Demi  membraneux 

Ll-.S.Si 
Plantaire  grêle  L  *.s. 
'Couturier  L2.3 

-  Jumeau  interne 

-  Jumeau  externe 


_  Soléaire 


Long  péronier  latéral 

Ls.Sl 

Court  péronier  latéral 

^ Ls.Sl 
Long  fléch  duaros  orteil 
^      Ls.Siï 
Pé dieux  L^.5(S0 

Court  abducteur 
du  S'  orteil.  Si.Z 


KiK-.  art.  -  Inn 
riciin-  du   \\. 
o-liil  .In  l'I' 
(Ion.. 


1  ,H  ,i,.l„.ri.|ii.-  l'i  ll.■^  iiiii5.-l.-s  <.U|ii-i-rn-i.-l>  ili-  la  rùtciiin  piislt'-- 
II-  diiiiniiii'  du  plesiis  loinlinirc  est  rolorù  on  lilcu  \M'-, 
Km  I',  siinl  dilTiTi'nciL's,  dans  le  |iIctii$  luinliairo  (lileii  pdle),  l<-s 
;  v\  dnns  It-  pk-iiis  s.\ab  (bleu  (and)  les  lerriloircs  musculaires 
d.-  la  ceiiiliirv  in'lvicnne (nerfs  fessiers  su|iérieiir  cl  iiiférieun 
iiul    Mi-rf  scialiqui-  i-l  par  les  nerfs  scialiipie  poplilé  eilerno  el 


sfMliHiH.lt  Dh  lA   JDI'IHUIM'IIII    hl  •<  r.MlM  ysll  <. 


ll'ft  lï'jurcaft^i 

Transie  èpm  idors 

Intercast  Mt" 

Trans¥  del' 
abdomen 

Intertraiisver* 
■saires  des  lo/nàt\s 

Carré  des  lombes 
Moyen  fassiar 
fkttt  fessier - 
Transversaire 
epiirr  sacre 
Pyramidal . 
Jumeau  super 
Dbtur.  int  -- 
Jumeau  inf 

Carré  crural 

ùrand  adduct 

Vaste  externe^ 

Demi-membr^ 

Biceps  le  p.) 

Biceps  1 1 p.)  ^ 


R 


Poplité 
L  peroji.  Iatér^_ 
Jamb.post 

Fléchiss  comm. 
des  orteils 

Lq.  fléchiss  du^^ 
bros  orteil 
Court  péronier  lai 


N  dujum  Su  p.  PS 

H  de  I  obturateur 
interne  fS 

VN  du  carré  crur 
\etdujum.inf. 


(().•.  *8,-..  —  Inn 
lairi-    II;  •'(  I 


valiDn  railii 
-il'l>'-ri. 


Iirufiinds  <Il-  la 
H'iiri'  du  iin'iii- 
hrè  iiiri'Vii'iir  ilriiU  «l  dv»  lnu^- 
ili-!.  |.roriind>  do  la  goiilUcre 
uTii'lirali'.  I.a  inaMc  sacio- 
liiiiiliairc,  les  iiiii-clos  grand 
rliM'IiloldiqiK'di-lalMluiili'n, 
le  grand  >'l  li-  niiiïcn  r<'<sier.  !•■ 
t.'nsuiirdiirao'ial.ila.li'driiù- 
l.-n.lin.-iH''tlal"nKuc|Mirli.Mi 
ilii  hi.i'lis.  U'*  junK-.iiix  .1  !■■ 
"ult'aîro  uni  él»'*  l'nltv- -  I -i 
I',  dilTércnrialion  di  ^  !■ 
Iiiires  nMiM-nlairos  itin-  i  •  - 
|iar  les  liranrlie-pii-l'i  '•  "■• 
di-i  nerfs  rachidiens.  I '  " 


res  supérieur 
pAlei;    loinl- 

Sl-Jp  ( 1 

infiTîeiirs 
picvus   luiiii- 

sonl  dilTifn^nrii"»  le»  dmnainrs  du  rriiral.  de  l'oliluralenr  el  di'S  nerf»  du  carn?  d-  • 
pleins  sjcn'  (Meu  fiinré)  li-s  domaine»  de»  liranclies  antérieure»  el  postérieure»  'V 
Mcnne.de»liianrhe»rollaléral.--dii(;nindnc-rfsna!ii|«e,etdi«neif»Mialiqnei.oplit.v 


sl.MIOHl(,IE  Dl    sysll:Mh:  M.llf  hU.\ 


R 


Ifloytn  fessier — 

Crand  fess/er 
Couturier 

Tenseur  du  _ 
fssciê  -  lata 

Droit  antérieur 


Vaste  externe  — 
Biceps  (lp)~ 

Biceps  (c.p.) 

crural 
Jumeau  externe 

Soldai re  _ 


Lg  péronier     \ 
latéral 


Court  péronier 
latéral 


Péronier  antén 
Pédieux 

Court  abduct 
du  5' orteil 


iii|iii'(IV  <los  luiist'k's  cir  \.\  iifciiiii  utli'iiii-  >lu  lUfinbir 
iLiin-vifrOcliîlH.Kn  l'.sont  (liiriTonci.^  J.ins  le  plexus 
I  ^  Mi|i4^rieiir  et  inf«'*rieiir  (brandies  po>lérieiires  de  la 
'lu  Ki'and    fierf  H'i:itif|i)e.  «te<  nerf-  -i'ralir|iii-  |Hiplit*> 


shMioicuiu:  i>i  lA  ii'i'in.infiin  i>i  -  nini  »>//-. 


Unique 
Pso.is 
''ttinit  int 
''yramidal 
\'cfiio-i:occyg 
ffi^/rveuriih 
I :inus' .»  » 
'i/iiiictfr  iii' 


•V' 


nus  .i"/-» 

'lsr/)iocayKr/i\s 
Siilàocjverneux  \3 

'  1,'r  ffssifr 
f-r  iidducteiur 
Moyen  adduct. 
De  m  i  •  tendineux 

Demi-membr.  ' 
Bicups  L/tiS.St 
Droit  interne 
Uruit  antérieur 
V.iste  interne 


Couturier 


Jumeau  int 


S'oléaire 

Long  flènh  cnm 
des  orteils L5.Sii 

Jjmbisr  nos  té/' 
,  .    'LSSiUl 
Lq  flechiss  au 
gros  ortei/ LiSli 

Court  abdur.t 
^î\  du  or  orteil 


t  il!.  iHS.  —  Inni-natiiin  radirulairc  (II!  ol  |H-ri|ili(-riqiie  jl')  des  iiiii>cl(^ de  la  ix'Kiun  inloino du  iiiomitri' 
inr^ripiir  droil.  \.f  ti-mtoirf  inncno  par  li-  idiniit  Iniiibairc  est  <olon>  en  Ideii  pâle,  celui  du  pleiu> 
Mcré  en  lileu  runié,  celui  du  pleiu«  xénilal  en  violel.  Kn  P,  difTéreneiatinu  dansi  le  jdetus  loniluiire 
ilileu  (lâlei  de^  domaines  de  l'obturateui',  du  crural  et  des  nerfs  du  (tsunM  Itmiiches  cnll.-iléralescourti^ 
du  pli-iii-  :  .1  f|in«  le  pleiU"  sacré  ilih'U  rimcj,  dei  domaines  dc>  branches  pii»lériciire>  nerf  du  pyra 
m   !   '  r  inférieur  el  antéri'-iiro  île  la  ceinture  pelvienne  (nerf  de  robliiraleur  inlerne).  des 

I  .  l.-s  du  Krand  nerf  m  laliipie,  des  nerfs  scialique  poplité  cilerne  et  inlenieel  du  nerf 

)  Ihn».   le  pli'tus  iiénital  'violet)  sont  différenritH  les  li-rrilnires   ininT\»-s  par  le* 

liij ili's  uierfdu   rvicvcur  de  lanus,  n.  de  l'itcliiu  coccyi;ien,  nerf  hénanrnddali  et.pjr 

la  bmnrhe  lerniinale   <n.    Iionlenx    internet. 


631  liiMioi.oaii-:  nu  sysrfMh:  simvKVX. 

I:i  iiliiN  liiiiili'  iin|>orl.'iii(r  :iii  |iiiiii(  de  Miciln  iliii^'iiuslir  ililIV-ii'iilirl  ;i\('i 
\;\  Miiilii|m'  lioiiciiliiiic.  leur  Iii|mi;;i;i|i1mi'  cnI  stiiilciiiciil  r.iilinil.rMv. 
i\o\.  li;;.  .".S'i  cl  r>,S7.l  An  ilrliiil  il  r\islc  ilf  rii\|icii'slli(''sii'  :iii  nnil.icl. 
;m  IVoiil.  ;i  la  tlialt'iir  cl  à  In  (Imilt'iir.  |iins  lard  de  riiyiKicsIlirsic, 
|iiiis  fl  rnliii  de  raiicNtin'sic.  I,h\|ifirs||i('si(>  occiipc  souvent  la  face 
lAlciiif  de  la  janiln-  ri  de  la  i  iiissc  (l-v  l'I  Si).  LanesIlH'sic  t-sl  disiii- 
iiiu-e  selon  le  liajil  de>  rarines  l,v.  Si.  Su  (Yoy.  lij;.  420  el  V2li.  Si. 
Su  (V(>V.  liji.    îl^el    lIMi.  I.\   (\ci\.  ii;;.    l'Jfn.    |l;iil>  (|iialiii7e  (a>  de  seia- 


HpMÂbduct.  [Il 
ert.  \S'doi(jtSi. 


Court  fléchisseur  corn. 
Ahduct.  du  5  f  orteil 

.1  Tfirs  du  i\n.  Plant  int. 
tlt-ah.com  \lsc.pop  int.) 
J      S  1.2 

Tend  dul per  lat. 
Isc  pop  eut.) Ls.Si 

Tend  du  I.    ) 
rlKcficom.  \Nfibial 
Thiiddul   )post.(sc. 
fle.nh  propl  pop.  int. 
'teiin'i's.Sl 
Court  fléc/i.  ^ 
S'doi^t 
1.2.3°  l'nter- 
oss  plant. 

Addijct. 

/■-.lur-t 
f,.iii.\yerse 
J 


1% 


<    Si 

-5  ^ 


r»iiilu  ■■  <!<'  I;i  |il.ililo  ilil  |ii('il  (I 
|ilant:nn>  «■\liTHf  *slrie*  imiro* 
»'i.ilii|iii'  |io|>lit<'  l'tlfi'MC  ihlcii 


iiii- ri  |i.;ri|ilii-lic|iii'di!.  mil-,  i.v  ,1.-   1- li.>Mi|MMiiciellpScl  |il-.i- 

iMTvi>  jiarle  |il<'»iis  sici"'.  —  lljiroii'llri.iliiiii  des  iluliiaiin's  du  llflT 
sur  qn-ndrilk-  Idi'ui,  du  nciT  planl.nirc  iiiU'ine  (quadrilli)  bli'iil.  du 
(ilcini  fl  du  nerf  Irhial  pn.i|.''ri.'ui-  (nuin. 


Iii|iie  ladieiilaire,  iiion  élève  llonsselier  (H'OT)  a  eon^lale  i|iie  la  eiii- 
i|uièiiie  loniliaiie  êlail  |irise  on/e  l'ois,  la  i|iialrièine  loinliaire  et  la  |ii'e- 
inière  sacrée  dix  l'ois,  la  lioisièiiie  loinhaire  et  la  dciixiciiie  sacrée  sejil 
lois,   la    |iieiniére   loinliaire  liois   l'ois,   la   deiixiciiie  loiiiliain<  deux  l'ois. 

I.a  i|iiali  ii°  I I   la  ciiii|iiièine  loinliaire  et  la  |ireinièie  sacri'e  sotil  dune 

pins  rréi|iieiiiiiienl  alteintcs  ipie  les  antres  racines  loinlio-sacrées. 

Kn  |ircsence  d  un  |iroccssus  |ialliido;;ii|iie  jinssi  peu  systématisé  qu'une 
radicnlile.  on  doit  s'altendre  à  oliserver  en  cliiii<pie  des  cas  dans  lesquels 
la  scialiqne  radicnlaire  i>sl  accoinpa;:né(>  de  troubles  iiHileiirs  et  sensitils 
dansiranlresdoniaiiies  que  celui  du  scialiqne.  à  savoir  dans  celui  du  crural 
et  de  rolilinatenr.  hans  ces  cas  la  lésion  radicnlaire  se  trouve  pour  ainsi 


>i  .MiitumiK  lit.  i.A  tui'otniM'iiit:  lit"  /'J/m/  »  >//:>.  ••as 

«lin-  il  clicxiil  Milles  liiiiiics  ilii  pIcMis  sjiin''  cl  <ln  plexus  lniiiliaiit'  cl.  selon 
riiilciivilc  lie  la  lésion,  nti  nliseiveia  des  s\ni|ili>iiie>  plus  (iii  moins 
aeenses  el  lonjoinsà  lopo-iiapliie  railienlaiic  tiaiis  le  iloiiiaine  des  racines 
II,  In,  l.iii.  Si  (Vov.  lij;.  \'2'1  el  i"J."i|.  On  scia  alors  en  présence  il  une 
ni<liriilili'  ilii  iiirnihrf  iiifï'tinir. 

Sriiitii/iir  railiriihiirr  imrlirlli'  on  ilisxorii'e.  —  Les  Ironliles  ije  la 
iiiolijilé,  raliiipliie  ninsciilaiic,  les  lioiihles  de  la  sensiliililé  ne  poilciil 
ici  tpie  Mil  ipielipies  lacincN  el.  lanlol  la  scialiipie  r.idicnlaire  diss!  cicc 
cn|  If  reli<|iial.  la  siiilc  d  une  scialii|iie  radicnlaiic  ordinaire  ainéliorcc, 
lanlol  elle  es|  d  cm  Idée  ilissociéc.  .lai  olisei\é  an  cours  de  ces  dernières 
.innées  un  .issi-/  ;;raiid  nonilirc  île  lails  de  ce  ^iciiie.  H.ins  Ions  ces  cas 
il  s'ii-iissiiil  de  paralvvie  .-ilropliiipic  dissocii'-e  des  ninscles  de  la  ie);ion 
anléro-cNleriie  de  la  jainlie.  ceux  de  la  ié;:ioii  posléricnre  cl  de  la  cuisse 
él.iiil  inlacis.  Haiis  den\  d'cnlie  cii\  le  jamliicr  anléiienr  élail  icspeilé 
iVoy.  li^.  i'JÎ.  'rJ.'i,  }"i(i|.  dans  nii  aiilre  le  j.imliier  anlérieiir  cl  rcxleii- 
^eiir  propre  du  ;ii(is  orleil  élaient  seiiK  pauilvsés.  (Noy.  (i;;.  'rJll  el  'cil  .1 
Haiis  ces  Irois  cas.  la  lopo<:rapliie  des  Iroiildcs  sensilil's  iiidii|iiail  ipie 
les  racines  posiérieiires  él.iicnl  lésées  à  la  iiiéine  li.iiilciir  ipie  les  racines 
anléiieiires.  I>,ins  l'nn  de  ces  cas  i  Voy.  li^;.  i'JO  el  i'l\\.  lalVeclion 
reinonlail  à  six  ;ins  lorsi|ne  je  vis  le  malade  pmu'  la  deiiiièri'  l'ois.  |,e 
didiiil  avail  élé  celui  d  une  sciiliipic  lé^oreipii  persisia  |ieiiil.iiil  trois  ans. 
puis  snr\iiil  iiiu-  crise  donlonrcnsc  liés  inli'iise  suivie  de  la  paralysie. 
I>ans  le  denxicme  cas  (Voy.  Il;;,  'rl't  el  i'J"»!  le  malade  avail  en  dans 
I  espace  de  six  ans  deux  allaipies  de  scialiipie  inlense  doiil  il  .uait  ^iiéii 
el  axail  élé  ensiiile  pris  linisipienicnl  de  donlenr  lies  vive  dans  la 
j.iiiiIh'.  puis  de  paraivsie.  Haiis  un  aiilre  enliii  (Voy.  li;:.  }'20l  la  p.iralysie 
dissociée  de  la  jainlie  apparnl  lirnsi|iiemeiil  chez  un  sujet  ayant  eu  un  an 
aiiparav.-inl  une  .illaipic  de  sci.iliipie  ipii  avail  ;.'uéri  en  laiil  ipie  syiiip- 
loincs  donlonreiix.  mais  en  laiss:inl  à  sa  suite  une /oiie  aiieslliésiipie  dans 
le  domaine  de  l.v.  (les  laits  de  sci.iliipic  radiciilaire  dissociée  sont  aussi 
inléressanis  i|U  imporlanls  à  connaître,  car  ils  montrenl,  une  l'ois  de 
plus,  le  rôle  cousidi'-ralde  joui-  en  palliolo;;ic  iieiveiise  p.ir  la  iiii'-nin^ile 
partielle,  railiciilaire.  licite  méniii;;ilc  localisée,  celle  railiciiUlr  peut,  en 
ell'el.  sidon  les  cas.  se  limiter  il  une  ou  deux  racines  ou  liii'ii  li''ser  un 
;:i'and  nomliie  d  cuire  elles. 

I'..  -  TOPOGRAPHIE  IVIÉDULLAIRE 

laiidis  ipie  d.iiis  les  cas  précédcnis  la  paralysie  est  tmijoiiis  accoiii- 
pa^iiée  d  atio|diie  miiscidaiie.  lorsipi'il  s  a};il  de  lésions  mr-dullaires  ces 
deux  oriires  de  s\niptoiiies  ne  mari-lienl  pas  rorcémenl  et  toujours  en- 
scmlile.  Il  tant  dislin^'iior  ici.  en  ell'el,  les  lésions  porlanl  sur  la  siilis- 
taïK'ii  Idanclic  ilaisceaiix  pyramidaux)  (M  de  celles  (pii  siép'iil  dans  la 
c. donne  jjrise  aiiléiieniv  (cellules  mudices).  Lorsrpie  la  voie  pyramidale 

I.  Ji'  rappelle  qui'  iLins  \a  inoollc  le  r.iisC4'au  pyi-niiiilal  se  Icrininc  »iiiv,-iiil  iinr  ilisUi- 
liiition  lailinil.iiiv.  ,V»y.  p.  S.'iô.) 


«■•:n.  >-h:\iii>i 01,11   iir  svsii  \ii   \i:i!\  i:i  \. 

l'^t  M>lll(>  li'sr't-,  If^  svill|l|nincs  ijui  l'il  iliM'oilhMll  Mllll  nilii|llt'llirlll  il  itl'ill'i' 
|);ir;iKlii|iir  —  |iiii':i|)li'-;;ic,  lir>iiii|ilr;:ic  lin  lii'Miii|>.'ir:i|)l('-;:ir  solnii  i|iii- 
l;i  Irsiitii  fst  liiliili-i'iiii'  mi  liiiiitiT  ;i  un  snil  tùli'  vnv.  Ili'iiiijilrtiir  kj)'!- 
ntilf  oi  l'ariii>li'iiir).  I,iii'si|iir  :iii  ronli'.'iir'r  rr  soiil  li-.  n-lliilfs  ilrs  i-iniifs 
;iiili'-i'iriiri">  ipii  snnl  iillrri-rs.  riiln)|iliii'  inusnilaiic  ni  rsl  l,'i  i'iiiisi'-(|iii'ii('i'. 
riirldis  iMiliii.  riiiiiiiii'  tliiiis  la  m-Iimusi-  hiliTali-  :iiiiyiiliii|iliii|iir.  lu  ir^^inii 
l'i'lliihiirc  i-l  l:i  ili'-^i'-iii'-i'rsriMiri;  |iyi'aiiiiilali>  rxisiriil  siiiiiiiliiiii-iiirnl. 

I.:i  li>|Hi;:i'ii|iliir  (le  rali'ii|iliii>  iiiiisniliiiir  |>iii'  li'sinii  ilr  la  ii-lliili> 
iiiolricc  ilc^  riM'iii's  aiili-rinnfs  i-st-rllr  iliifilir  railirulain'.  nii  liii'ii 
r\isli>-l-il  ilaiis  I  axi-  ^;iis  anti'-riiMii-  iiiii'  (li^ll•illlllillll  ri-lhilaiii'  li'llc.  (|iir. 
liii'M|iif  i'i*s  l'flliilcs  siiiil  iir-h'iiilrs.  kl  ilistriliiilinii  ili'  l'alniitliic  dans  li's 
iniisclt>s  lies  iMi-iiiliros  si-  in-r-sriilc  a\fr  iiiii*  lii|iii;.'i'a|iliic  siH'rialr.  liinV'- 
l'tMili*  lie  la  ilislriliiiliiiii  lailinilain-  i|ni'  nmis  oIisitmmis  linilcs  1rs  lois 
(|iio  les  l'ariiii's  aiitiTiriircs  scnli-s  snnl  Irsi-rs?  (!  rst  là  uni-  (|ni'sliiin  i|ni' 
l'un  |iiiiivail  si>  |iosi>r  il  v  a  l'iicnri'  i|ui>Ii|iil's  annérs,  niais  i|ni  |iiMir  moi 
rsl  arlnrllrninil  ivsoliii'  de  |iar  li's  irsuliaK  i|iir  iihiin  ;i  lnmiiis  la 
ini'-liioilc  analiiiii(i-('!iiiii|nr. 

(!i'llr  i|iii-sliiin  (II'  riM'i^iriL'  ri-llnlairrdi's  iiriTsiIrs  ninscli-sili'snirnibi'i's 
a  l'-lr  r>lndir-(>  linil  d'alxiid  cxiiéiinirnlalcnii'iil  cl  on  rcrluM'ciiant,  ciit'/  un 
animal  ilnnl  on  a  srdinnni''  ini  ncii,  I  l'-lal  des  crllnli-s  molricrs  —  ccl- 
Inii's  ladiriilaiirs.  (.lii'Z  IhomiiK',  on  a  Irnlr  dr  résondri'  \o  problènif 
par  ri'xamon  di'  la  moelle  é|iinière  dans  des  cas  <rain|nilalion  léeente. 
Ilans  l'un  el  l'an  lie  cas.  on  a  leilienln'".  à  l'aide  de  la  iiii-lliode  de  NissI, 
l'élal  des  eelinles  radienlaires  —  eellnles  moli'iecs  —  plus  mi  moins 
alleinlos  par  le  relenlissemeni  à  dislanee.  ronsi'cnlir  à  la  Ic'siiiii  |)i''ri|ilii''- 
liijiie.  iUi  a  aussi  éhiilié  expi'iimriilalciiii'nl  loi  i'jiiii'  i  flliiiaiii'  de^  nerfs 
des  muselés  des  memlires. 

l'oiir  rori;.'ine  des  iieifs  des  mellllll■e^,  on  leclieiclia  i|iielles  sonl.  chez 
nn  animal  dont  on  a  seelionné  nn  nerf,  les  restions  des  eornes  anlé- 
lienres  on  l'on  Iroiive  des  eellnles  en  voie  de  elnnmalolyse.  l'onr  Mari- 
iieseo  iliS'.INi.  les  masses  i,'iises  en  eonnexioii  avee  les  nerls  dn  niiMnbre 
llioraeiipie  chez  le  chien  el  le  la|iin  ne  forment  pas  des  noyaux  neltemenl 
dislincts.  ainsi  (jne  cela  existe  pour  les  nerfs  crâniens.  (lliai|ne  nerf  lire- 
rail  ses  origines  de  plii.sieiii's  novanx,  l'nn  principal,  l'anlre  accessoire. 
Le  noyau  principal  coiistilnei'ail  ime  masse  iiellemeiil  circonscrite. 
exeepté  pour  le  médiuii  el  le  cnhital.  (|ui  aiiiaieiil  nn  iioyan  commun. 
D'après  cet  antenr,  la  localisalion  dans  la  moelle  l'pinière  des  noyaux 
inuleiH's  dn  niemlire  liim'aeiipie  serait  ditl'iise.  et  la  même  paiiiciilarilé 
est  iniliipiée  par  l'arhon  et  l'opesco  (l<S!)!t)  pour  les  orifriiies  cenliales  iln 
seialii|ne. 

On  s'adressa  eiisnile  aux  muscles  el  un  leclierijia  i|iielle  elail  la  iimc- 
lioii  chriimatolylii|ue  des  cellules  radienlaires.  après  excision  de  tel  on 
le!  muscle  chez  les  amputés  el  dans  les  cas  d'excisions  musculaires  expé- 
rimentales, (iliez  I  homme.  Sano  il^<!)7),  étudiant  la  <  iiromalolyse  des 
cellules  des  cornes  anti''rieures  dans  des  cas  il'ampniation  récente,  a 
Iraci-   un    schéma    p'-tiéi-al    des    localisalioiis    molriies   mi'dullaires.    el 


>t:.\iiuixh,ih  ht  I  I  litfoiiiiAi'iiiK  in:s  i-miai  ysii,>.  «ï; 

.11  ii\f  il  ;iiliiii>llrt>  <|iii'.  iliiiis  lii  iiitii>ll<>  l'iiiiiii'K'  ili-  riininiiit-.  (  liiii|iii- 
iniiM'If  ilii  n>i'|is  |Mis>t-il(' lin  iiii\;iii  iliNliml. 

De  Iciii  >  i*\|ii-ri<-iii't's  sur  les  aiiiiiiiiii\.  M.  rt  Mme  railimi  rniicliiiiil 
i|ii(-  ('Ikii|iii-  iniist'lc  |H>SM°'(lfiiiit  un  iiinaii  n-llulaiir  ilisliin  I  tl.  ilaiis  ri'i  - 
l.iiiiN  iuiis(°li-s  iIdiiI  Ii-s  t'iiiM'i'.-iii\  Html  !iiirii>:iiumtMil  ililIV-rciu-it-s,  il  \ 
aiiiiiil  iiii  iiiixiiii  >|tt'-(-ial  |Mmi'  rlianiii  ilr  rcs  l'aixTauv.  I.rs  ri'-Mil(al> 
aii\!|ur|s  ilssiml  aiiivt's  ntml  pas  cli'- rniilirun's  |iar  il  autn-s  cxitriiiufii- 
laliiiis.  (i'rsl  aiiiNJ  i|Ui'  ilr  Nci  1'  aniline  i|iie  l'alilalinn  îles  niiisclcs  est 
iiiMit'li>anle  |iimi'  il('>lei'niiiiei'.  li.ms  la  mnelle,  îles  n'-aelioiis  ei'llnlaiii's 
a|i|M'é<'ialiles.  Satio.  i|ui  a  ailinis  ipie  rliaijiie  iniisrle  ilii  n)i'|isauiie  re|irr-- 
senlalion  eelliilaire  s|ii'eial(',  l'iiiellail  à  ra|i|iiii  île  eelle  o|iiiiiiiii  l'iilée 
i|Ue  le  iieii  |ilirenii|iie  iiiissi-ilail  nu  nosaii  iiiile|ieii(laiil  el  (-irioiisci'il. 
Dr  Kiilinslamm  ilS'.ISi  es!  airivi-  ii  îles  eoiirlusiiiiis  opposi'es:  iliinrés 
eet  anleiii'  il  n'existe  |ias  un  nii\an  su|iérieui  |ii)Ui'  la  |iai'lie  anléiieiiie 
lin  ilia|ilira^nie  el  nu  ini\an  inlV-i'ienr  |iimi'  sa  pailie  Imnltaire,  el  les 
eellnles  e(>i'i'es|iiiiiilanles  soiil  |ilus  nii  moins  !iit'-lan;:i''es  entre  elles. 
\.  Itriiee.  ilaiis  ses  reeliei'elies  siirles  miK'lles  iram|mli''s,  lenil  à  ailiiietli'i* 
i|iie  le  eenlie  méilnllaiie  île  i-liai|iie  innscie  esl  étafii-  sur  nue  assez 
^raiiile  liaiileiii .  au  inniiis  celle  île  lieiiv  éla;.'es  railieiilaires.  résultats 
eiint'iirnifs  à-  lenv  ohleniis  parla  pliNsinln^ie  e\|ii'-i  iiiinilale  ijeniti  el 
Yen.   Koryiies  et   l.aïuiei^ràeir,  Slierrin;:l(iui. 

Ile  non  \  elles  rerlierehessur  les  Inealisatiinis  mol  rites  spinales  oui  eiieore 
ete  laites  au  eoiirs  île  les  ilernières  aiim-es,  eu  paitieulier  sur  r(nif,'iiif 
méiliillaire  îles  troncs  ner\eii\.  Ainsi  ipie  je  l'ai  ili-jà  inilii|iie,  Marinesco. 
l'arliou  el  l'opesco  avaieni  iralioril  aiimis.  en  se  liasanl  sur  la  iialliolo},'io 
evpériinenlale.  ipie  chaipie  neiT  lirait  ses  origines  île  plusieurs  niivaiix. 
l'un  prineipal.  I  antre  accessoire,  el  i|ne.  partant,  la  localisaliim  motrice 
nii'ilnllaire  était  liillnse.  Marinesco  est  revenu  ilepuis  sur  <  e  sujet  et  est 
airiM-  à  cont  liire  que  les  colonnes  ipii  eonslitnent  lorij^ine  des  nerls 
oliluraleiirs.  crural  et  scialiipie.  sont  iniii'-peuiiantes.  Les  cellules  île  la 
colimiie  lin  crural  ne  se  inélan^enl  p.-is  avec  celles  lie  l,-i  colonne  île 
rolitnialenr.  pas  pins  ipiavec  celles  iln  scialii|ue.  Il  ailniet  aiis^i  i|iie. 
Iiieii  ipie  cliaipie  niuscie  pussèile  un  centre  plivsiol<i^'ii|iie.  tous  les  muscles 
cepeuil.'iiil  ne  possi^'denl  pas  un  novan  anatoniii|iieinent  circonscrit  et 
ilélini  :  assez soiivenices  novans  sont  alIV-reulsà  unecollectivitéiie  iniiscles. 

Van  liehnclilen  et  île  IWick.  élniiianl  coinnie  ."^ano  îles  cas  iraiu|)utatiiin 
récente,  sont  arrivés  ;i  une  i nnclnsiim  ilillV-rente  île  celles  îles  auteurs 
préceilenis.  i'oiir  eux.  les  cellules  ije  la  corne  .inlérieuie  île  la  moelle 
cervico-ilors.'ile  et  ilu  la  nioéile  iomlio-sacri'e  soni  ^'l'onpi'-es  en  colonnes 
cellulaires  iielteiiieni  ilistincles.  liiiacune  île  ces  colonnes  repn'sentir  le 
novan  ilorij^ine  lie  toutes  les  liines  irun  se;;inciit  île  memlire.  Kn  ir.iiilies 
lermes.  pour  van  (lelincliteu  el  île  Iti'ick.  les  localisations  motrices 
nii'ilullaires  ont  une  liisprisition  sfijmriilniiT.  Il  exislerail  un  novan  pour 
le^  muscles  lie  la  main,  nu  novan  pour  les  muscles  île  ravaiil-lir.is.  un 
antre  pour  le  liras,  et  il  en  serait  lii-  méine  pour  le  nienilire  inlV-rienr. 
riiaipie  nov.'iii    iniii-rvi'iail   donc    ile^   muscle»    à    l'oni  liou'-    oppost'cs  — 


(-.38  sEMioi.onii-  DU  sysrf:.Mh:  mîrikux. 

lltW'liisfKMirs  cl  t'xtcnsi'ms  —  (l.iiis  cIi.uhh'  sc^imciil  de  iiifiiilnf.  liiiliii  li-s 
i'oliiiiiir>  ccllnliiin-^  i|iii  nnisliluciil  i'li;H|iif  iioxiiii.  iii.iiji,  iiviiiit-liriis, 
pii'd.  j.'itiilii-.  flf..  iiiii'iiiciil  une  ccrlMiiic  ôlciiilnc  en  liaiiliin  cl  sciiiioiil 
sii|ici'|ii>si''('s  les  Mlles  ;ni\  aiilres  de  telle  in.'inièi'c.  que  1,1  ((liitiiiie  ijiii 
rniiiiiil  les  iiei fs  :iii\  iiinsele>  les  |dils  éloi^ziiès  de  In  liieiiie  du  ineinlire 
sei'.'iil  en  même  lenips  l;i  |dns  iidi'-i  ienie  el  la   pins  evleine  dans  le  ren- 

llemenl   eei'vieal  nn   I Iiaire  iiiiioiioiidanl.  Kii  daiiires  termes,   ponr 

van  (lehnelilen  el  de  Itnek.  il  (>\islei!iil  nne  im'-ltiinérir  moliiee  spinale. 
I.a  lln-orie  tie  la  ini-laniérie  mntiiee  spinale  a  anj(mrd^ljm_véen^  lui 
ellel  elle  iiTT jamais  ((nrcspnndn  à  ee  cpie  nous  enseif.niail  rêlude 
elinii|ne  des  aniyotrnpiiies.  S'il  existait  puni'  les  ninscles  de  cliaipie  ser- 
ment des  mendnes  di's  etilonnes  lellnlaires  spéciales,  indépendanles.  s'il 
exislail  en  danlres  teiines  dans  l'axe  anli-rieur  de  la  nidclle  nne  Idéalisa- 
tion inntiieesejimenlaire.  on  déviait  |)nnv()irnlisei\ereii  elini(|ne  des  alio- 
phies  iiiusi  iilaires  myélopatliiipies.  Iiinitr'esî<)i/7i/e;//e///  à  un  sej;ineiitde 
meiiil)i'e,  serment  neenpanl  soit  I  exti'éniili'\  muselés  de  la  main  ou  dn 
pied,  soit  une  partie  de  la  eonlinnilé  de  ee  memlire.  Or.  on  ne  lenrontre 
pas  en  eliuii|ue  d'ati'o|diie  museulaiie  d'origine  médullaire  aussi  rigoii- 
reiiseinent  eiiconscritel'l.  Sans  pailer  d'une  atrophie  segmentaire  sié- 
geant dans  la  eonlinnité  d'un  îuenihre,  le  milieu  de  l'avant-ltras  ou  ilu 
l)ras  par  exemple,  les  extiéiuili'-s  de  ce  dernier  élanl  intactes,  particu- 
larité ipii  M  a  jamais  é-té  encore  rencmilrée.  on  n'ohseï  ve  pas  davantage, 
lians  les  alropliit's  mvi'dopatliifpies  et  dn  coté  des  cxtréniilés  des  inenilires. 
des  atrophies  ligonreusemenl  et  strictement  limitées  aux  muscles  de  la 
■nain  et  dn  pied,  avec  intégrité  ahsolue  des  miiscli's  de  l'avant-hras  dans 
le  pri'inier  cas,  de  ceux  de  la  jambe  dans  le  second,  i.a  clinitpie  journa- 
lière ronrnit  des  exein|des  très  nets  de  celte  manière  de  voir,  el,  ponr 
le  membre  snpi'-rieur  en  |iarticnlier,  ces  exemples  sont  Irécpienls.  Ilaiis 
certains  cas  de  poliomyi'lilc  aiguë,  desyriiigomyélieon  d'Iiémalomyélie.on 
peut  observer  nne  atrophie  musculaireexcessivedes  muscles  de  la  main  — - 
tliénar,  hypothéiiar,  interossenx.  .\n  premier  abord  il  sembbMjiie  l'on  soit 
en  présence  d'une  atrophie  segmenlaire.  limitée  aux  muscles  de  la  main 
(Voy.  lig.  !()!.  '2!IUet  'ilf'ii.  Or.  hnsipi'on  examine  alleutivement.  dans  ces 
cas.  les  muscles  de  la  région  anlérienrc  de  lavant-bras,  on  trouve  lou- 
joiii'S  :  I"  nne  atrophie  plus  ou  moins  accusée  des  muscles  du  groupe  de 
la  l'ace  iiilerne  (groupe  ciiliilaii  de  l'avanl-lira- :  '2'  mi"'nie  dans  les  cas  où 

1.  I.i's  r.is  (Ir  |i:ir.ily»ii'  iiiraiililr  liiiiili'i'  ;i  nii  on  di'iu  imisrlrs  ri  Miivi<  ir:iiilii|isic  sont  livs 
rnrp!'.  Celui  ili>  l'iicvnsT  ol  David  .Vo/r  sur  un  cas  il'alioithie  îles  muscles  de  l'fminmce  Ihénar 
droite  arec  Utinn  de  In  moelle  épiniire.  Arclt  de  /tliysiol.,  I8"i.  \t,  5Uô  psI  iiii|iui'l.iiit  à  con- 
sidi'ii'r,  c.ir  il  rsl  ,'ilisnliiiiiiMil  rtintraii°i':'i  rii>|iiitlir-ii>  il'iiiio  liH';)lls:iliiiii  iiiolrio;  sognicnlairc. 
Il  s'agit.  011  l'IIel,  ici,  iriinr  .nlitiiiliii-  ciiiii|ili'-li^  l'I  lnl.ilo  —  vrrilii'e  fav  In  ilisserlinn  —  de  tous 
\es  iniiscif!!  (le  l'i'-iiiinrncp  tlii'iiiir  ilioilo  [sauf  une  |i.ii'lii;  de  l'ndductciir  ilii  pnncr)  cl  d'iint> 
iilm|>liin  du  I"  iiili-i'o.<>iiMiv  dorsal.  Tons  les  nulivs  iinisi-li>s  do  la  main  l'-lairnt  inlarls.  .\  l'au- 
lii|>.ili-,  il  ciislnil  uni-  ali-o|iliif  inai'i|iii''o  do  la  i<'  racino  antL'rii-urc  rorviralo  dn  cùlo  droit, 
hnns  la  inoolle  r>|iiniori-.  un  ronstalait  l'oxistoMci-  d'nn  foyor  srliTpn\  dans  In  corno  anli-i'icuii' 
r«iT<'!>|>iindnnlo,  ntnnl  Min  niavlinnin  d'inlonsiio  au  nivoaii  dn  point  donior^onco  dp  la  r.-ii-in>' 
alm|ilii)''i'  Pl  !>'at|pnnaiil  |iro);i'pssivonipnt  dp  liant  pu  luis.  I.p  ^rronjip  cpllulaii'p  PXlPnio  coiros- 
|u>nd»nt  ptnit  |iii>M|UP  <'oiii|i|pti'nipnl  doliiiil  |iiii'  la  losion. 


st:.\iioUKiiK  lit:  u  Toi'ui.iiM'iiiK  i>t:s  /m/m/.)  >/'  'W 

I  l'Ile  i(lro|iliii>  t'sl  |ii-n  :i|i|i:irfiilt'.  la  Iniri'  miiMMilairc  ilr-^  ;; [n  ^  <><ttr<i- 

|Miiiilaiils  f>l  très  ijiiiiiiiiirc,  iiiii^i  »|iril  ol  ai-i'  «If  Ir  coiislalci  |iar  IV\a- 
Mirii  il\iiaiiiiMiiilrii|iii>  l'ai  ciuilic,  Ifs  iiiiiMlr>  ti«'  la  laci'  piisItM  it'iirc  ilf 
raxaiilliiaMiiil  ((iiiM-ixé  Iciii  Miliinirt'l  li-ni  fiici  j;if  mn  iiialc.  Kii  ilaiilics 
Irniii's,  dans  ri's  cas,  nu  <)li>ci'\i-  uni'  ali'i)|ilii('  tlaii>  le  ilniii.iiiic  di-s 
iiiiimIi'>  innerves  par  la  S  ici  vitale  <'l  la  1  ilmsale,  -  nniscle-.  de  la 
main,  —  l'I  de  een\  innervés  |iar  la  7'  el  suiliinl  pu  la  S  ei-rvieale  el  la 
1  dorsale,  —  llérliissenis  snperlieiid  el  pinl'nnd  des  d(ii;;|s.  —  |';ir 
ennséipienl.  iei.  la  Inpn^iapliie  de  l'alrnpliie  esl   riiiliriiliiiii-  el   mm  se;;- 

niaire.  I.tnsqne.  la  s\iint;iim\élie  conliniiant  à  évoluei-,  d'aidres  nnis- 

cles  s'aliopliieni  ;i  Ifii"  lunr,  un  peni  voir  ees  deiiiiers  se  jnendie 
dans  nn  (uilre  ipii  emrespiind  i-niine  ii  la  dislrilmlinii  radienlaire  l'i. 

Ilaiis  les  tas  pins  i.ires  nii  la  syrin^'omyt-lie.  an  lieu  de  se  pit-serder 
stms  la  l'orme  du  Ivpi'  Aran-lluilieune.  alleele  l(>  Ivpe  si'a|inlii-linmi'-ral 
iSeldesin^er,  Kejeriiu-  el  lliomasi  (  \o\ .  li;;.  I  ill  el  lili.  la  dishilmlion 
radieulaiie  est  si  uolle,  ipi'elle  ne  peut  laisser  aucun  doide  dans  lespril 
lie  l'observaleuri').  (les  sujets  présenleul  rappaience  d  un  inyopalhiipie 

1.  l.ors<|iii',  ainsi   (|iic' j'ni  rlé  il  iiiim li-  li'    fairr     \oy.  J.  DcJi:nivt:,  l'ii  rtm  tir  nyriiign- 

myi'/iV  «Hiri  d'auloptir.  .Wiii.  ilr  1»  Sor.  ilr  Itiol.,  IKOO,  p.  I).  on  <lissi'M|iic  niiii|>li'-li>ni('iil  i-l 
innsi-li'  par  nnisfli-  ii-s  ini-inliivs  sii|H'i'ii'nrs  (l'nii  siiji'l  atnipliii|ni>  par  striii^'oinyi'lii-  et  iin'aii 
iviil  Ir  pnitiH-nlr  il  aiili>p>ii>  ru  rrii\i^iii:raiil  an  jmiiil  ilr  \iir  di-  la  lopiicraplilr  ilr  l'alriipliir. 
on  <•>!  fnippr  ilr  la  ilis|M>siliim  l'ailii'iilairr  qui'  pivsrnir  n-llr  (Irrniùrr,  ilans  1rs  cas  iiii  la 
iiiuri  rsl  snuriuir  a\anl  ipir  l'ali-upiiir  di'S  uirniliirs  suprrii'urs  fùl  trop  (.-rnrralisrr  punr 
rinilirr  avrr  fruit  crilr  tii|Ni;.'rapliii'.  Ilaiis  li-  ras  prrrrUrnl,  Il  s'a^iissail  d'un  liuuMiii"  dr 
><uiauli--ipialiv  ,ius,  cliei  lr<|url  1rs  pri'uiirrs  syinplAiiirs  dr  syrin^'oinyriir  leinniilairnl  à 
nnr  liTiilaiiir  d'anmVs.   I.'atrupliir  iiuisriilairr  pivsrnlail  la  lopouniplMP  snivantr  (lin.  IVi)   : 

aliiipliir  rxrrssivr  drs srirs  drs  druv  mains  avec  iirilTc  riiliilali-  ri  à  di-oilc,  main  dr  prr- 

dirairur.  .Vtmpliio  nos  maiipiiV  du  tîidnpr  rulillal  —  llirliissrui-s  —  à  l'avanl-ltras.  A  l'aii- 
lopsir,  liMis  1rs  niiisrlrs  drs  mrmlHi's  snpriirurs  l'I  du  liiinr  lurriil  rsauiinrs  après  dissi'c- 
tiiin.  tir,  la  lopiv^'i-apliie  ilr  l'ali-upliii-  riait  la  suitatilr  :  Tous  1rs  musrirs  drs  mains  riairni 
r\rrssi\i-inrnt  nliiipliirs.  A  ravanl-bras  diiiil.  Ir  (irnupr  ruliilal  (ciilùlal  anlrrirur,  flrrliis- 
s<Mi|-s  sujK'ilicirl  ri  pndiuid  drs  duigis.  (Irrliissrtu-  piiipiv  du  pouri')  riait  tirs  atrupliir.  A 
tiaurlir.  Ir  pi-ou|>.'  cuhilal  i^lail  luut  aussi  ali-iipliir,  mais  iri  il  i-\islail,  m  mili-r,  unr  atropliir 
dr  tous  1rs  muscirs  ritrnsriirs  des  doi).'ts  rt  du  poiirr  rxirnsrur  roinmun  drs  doi);ls,  cslon- 
>rur  pniprc  du  priit  doipt,  ciiliilal  |«islrrirur,  lonjî  ahdiirlrur  ilu  pnurr,  lonit  rt  court  rilrn- 

srur  du  pouce.  r\lrnsrur  propiv  dr  liiidev).  Inli''t,-ritr  drs  srIrs  de  la  rrinlurr  scapulairr, 

ilr  tous  1rs  musrirs  du  liras  ainsi  ipir  di'-  supinalrui-s  ri  drs  radiaux. 

Lorsipir  l'on  étudie  le  mode  ilr  diviriliuliiui  de  lalrnpliie  dans  n-  ras,  à  la  lumière  drs 
runn»iss.'inces  ipir  nous  possédons  arluellenirnl  sur  la  disiriliulion  drs  racines  niolricrs  dans 
li's  musrirs  des  menilires  supériruis.  ou  ne  peut  ipièlre  frappé  de  la  liipo|:rapliie  rndiru- 
laii-i-  ipie  prés<>nlait  l'atixipliie  musrulaire  rln'i  ce  malade.  Klle  était,  on  rlfel,  ilislriliiiée  de» 
■leu\  rolés  dans  Ir  ilomaine  d>  la  1"  dor.sale  i-t  de  la  8*  rcfvicale.  A  ijaurlir,  eu  outre,  la  plus 
i:rande  partie  ilrs  libi-rs  de  la  "•  rervirale  (groupe  des  cilrnsrurs  des  doigis  et  du  pouce) 
rinil  ilrgénéiér. 

!.  Ilans  le  cas  ipie  j'ai  observé  a\ec  Tliomas,  à  ratilopsie,  il  exislail  une  vaste  cavité  syrin- 
goniyélique  avec  deslniction  de  l'ave  gris  atilérirur  di>  la  murlle  voy.  IlEJcnne  et  Tiioms.  In 
r>M  //<•  tyringoiiiiji'lir  /(//»•  triimln-liiimrnil,  elr.  M'm.  ilr  la  Suc.  tir  lliol..  1807,  p.  ''01;. 
J'ai  eu  l'ocrasion  de  pratiquer  l'aulop.'ic  d'un  deuviènie  rasde  syringomyélie  à  type  staipulo- 
luiméi-al  Voy.  Ilt.icii.  Cuiilrilmliim  »  Vrtttilr  tir  la  ni/riiigiiinyrlir  ii  liji>r  urapiilo-humt'rnl. 
JUi-at'  lie  Paris,  1897.)  I.cs  lésions  étaient  relies  de   la   glinmalo^e  médullaire.  Les  nu-mliivs 

sU|iérirui>  de  celle  malade  furent  .lisséqiié> srie  par  miisili-  par  ii iiilrrne  M.  Tlieoliari. 

I.'ati-opliie,  dans  r.-  r:i«  .'.-nli  riii  iit.  rt  lii  liiiiilée  aiiv  miisrli-  iiini'né»  parles  V-  et  V|-  cervi- 
..i|.-    .i...i|..    Hi  1  .    sU|BMieuiv  delà  Vil-  cervicale.  S."if  les   longs  supi- 

II  il -.  I-  -  ut  inlaris,  ceux  des  mains   égaleiiicnl.  J'ai  ru  enliii 

,11  i.Hic-  il.    ...  .1  ,-ion  iroli«er\er  plusieurs  cas  de  syringomyélie  à  type 

.srapulu-liiiméral. 


r.iii  -I  Mioioi.it:  itu  sy.siiMi:  .v/iMI'av.v 

tv|ii'  sr;i|»ulnliiiiiit'iiil  on  (11111  siijcl  iillriiil  d'iino  ilitiililc  |i;M;il\sic  i.nli- 
ciiliiirc  siiiifiicnif  |i;n)M|M'  Hiiiliriiiir-Ki  lu.  (liiez  eux.  m  flirt,  r,ilni|iliir 
(icni|)f  If  ilrllMnIc.  Ii-s  sus  t't  Mni-«-i''|Miii'iix,  le  l)ict'|(S.  Ir  lii;iilii;il  ;mlc'- 
rii'ur.  Ii's  riiili;iii\  cl  li-  Inii^:  siipiiiiilciir.  !'lii>  l.iid.  cl  ii  mesure  (|iie  hi 
>Miii;;<im\clic  cdiiliiiiic  il  c\(iliier.  le  li  i(C|is  cl  les  muscles  de  lii  ié<;iiiii 
|His|(''iieiiic  (le  r;i\iiiil-ltiiis  |i;iilici|ieiil  ;i  r;iliii|iliii\  il  le-  iiiiiscles  de  l;i 
n';;itiii  imli'i  ii'iiic  de  ravaiit-liiiis  cl  de  la  iiiaiii  sdiit  le-  ilci  iiiciv  ;'i  s'aliD- 
|)liicr.  cl  ce  ii  est  pas  liuijniirs  le  cas. 

|)aiis  la  |iidiiiiii\élile  ai^'iië  de  renlaiicc.  la  l<)|)ii;.'i'a|iliic  railiiidaiie  de 
I  atiii|diic  i-s|  l'ncile  il  cniislaler  dans  lieaiic(iii|i  de  cas.  i.c  ^'ioii|ie 
Ihii'liciiiie-Krli  est  parlois  seul  lési'  dans  celle  all'ectinii.  cl  dansée  cas  — 
lv|«'  sca|iiilii-liimiéial  de  la  |iaialysie  iiiranlilc  (\ii\.  li^.  I."),"».  ITii.  ITiriel 
J,',|l|  —  I;,  disliilinlioti  de  rati(i|iliie  est  la  iiiiiin'  (|iie  dans  le  cas  de 
iiaialysie  ladicnlaire  snpéiieiire  du  [dexus  liiac  liial  ly'  et  (i'  cervi- 
cales). iVov.  lifi.  "JCiri  à  'iCiT.I  l,(irs(|ue  la  |ioli(imyélile  ai^'uc  de  l'en- 
liince  s'étend  ii  Imit  le  iricmli|-e  sii|iérieur-.  ici  cuciiic,  il  r-l  sciiiNcnl 
racilelViiv.  tii;.  I">li  de  cunslaler  la  lnini^'iaphie  ladiculaiiv  de  lalm- 
,diie. 

Ilaiis  hi  |MdiiiiM\clile  (  lirmiiinic.  dans  la  sclenisc  laleiale  amyolio- 
|iliiiiuc.  la  distiilinliiiu  ladiculaire  est  sniivcnl  iiKiins  a|i|iareiile.  du 
miiins  dans  les  cas  —  et  ce  siint  les  plus  rié(|ueiuiiicul  oliscivés  dans 
lcM|ncls  l'atnipliie  cominence  |iar  les  muscles  de  la  main  (type  .\ian- 
Ituclieiinei.  Ici.  la  lésion  étant  d'cmldée  plus  dill'use.  ou  voit  asstv 
laiemeiil  une  svsléniatisatiou  ladiculaiie  de  l'alropliie  aussi  nette  (|ue 
dans  la  svrin;;ouiyélie  Ivpe  .\iau-l)uclienne  cl  riiématomyclie.  (icpeudani 
il  e>.t  en  ^'énéial  IVicile  de  constater,  liusquc  ralVccliou  est  ii  ses  débuts, 
iiiie  l'atrophie  des  musclos  de  la  main  coïncide  loujonis,  sinon  avec  une 
aliopliie,  au  moins  déjii  avec  di-  la  laililcsse  des  muscles  llécliisseurs  de 
la  main  cl  des  doi^-ts  (i^roupe  culiitali.  l'ar  contre,  dans  les  cas  de  pidio- 
invélili'  snliai^iué  ou  clii-oni(|ne  ou  de  sclérose  latérale  amyolroplii(|iie  à 
////«'  srttpuhi-hiimt-ral.  cas  du  reste  r(daliveuieul  raies,  on  assiste,  l(ns(|uc 
Ion  olisciM'  ces  malades  pendant  un  certain  temps,  on  assiste,  dis-je,  ii 
iiiieévoliitiou  deratropliie  réalisant  sciiénialii|nenienl,  |ioiir  ainsi  dire,  la 
topographie  radiculaire.  i\o\.  (i^.  ITiS,  ir>'.t  cl  IMi.!  Ici.  en  elVcl.  I  ,ilio- 
pliie  l'voliie  en  snivani  une  marche  descendante,  c  esl-ii-diii'  ipi  elle 
commence  parla  racine  des  mcmlires.  Les  muscles  du  urinipe  Duclicmu  •■ 
Krli  — sus  cl  siiiis-épincux,  didtoïde,  liiceps  et  hrachial  antérieur,  lon^ 
NU|iinati'iir  se  piemicul  symétritpieinenl  de  chacpie  coté  et  de  haut 
en  lias,  pni>  I  airophie  envaliil  le  triceps,  les  muscles  de  la  ié;;ion 
piisicrieure  di'  l'avanl-liras.  cl  euiiii  les  muscles  de  la  lé^'ion  anlé- 
rieuic  lie  I  avanl-liias  et  de  la  main  salVaihIissenI  à  leni-  lour.  ("esl 
ainsi  ijiic  j'ai  vu  les  chosi's  se  passer  clie/  nn  assez  ;;rand  noinhre  de 
malades  i|ue  j'ai  oliservés  et  sni\is  pendant  plusieurs  années,  et 
chez  lesi|nels  l'iiilé^'i-ité  de  la  seiisiliilité  olijcclive  cl  snlijective.  Texis- 
lence  de  cnnliaclions  Hhrillaires.  la  |iréseuce  de  la  réacliou  de  dégé- 
nérescence,   re\a;;éralion    de    la    coniracliliililé    idio  musculaire,    mon- 


s£Mliil(H.lh   lit:  I   I    liil'ni.ll  [IHIi:  IH  *  /'  l/(  I'  »  ^It  ^.  '-il 

liiticiit   i|irils  iMiliciil   iilti'iiil»  ir;iln>|iliii-    iiiiisnihiin-   iM\i-l<i|iiilhii|iir  |'). 

Kii  ICMIIIH',  il  II  l'xi'ili'  |>;is  ilaiis  l:i  iimcllf  di--  l<ir.ilisiiliiiii><  iiuiliicfs 
s<>^iiii'iil:iiii>s,  ;iiii>i  i|iic  I  iiiliiii-ltriit  van  tlfliiiilili-ii  i-l  ilr  Itiirk.  Il  n'y  a 
|ias  iiiiii  |i|iiN  nui-  liit'alioiitinii  iliiViiM'  iNhiriiirsni  ,  il  ii'v  a  pas  (la\aiita<{i> 
iiiic  liit'iilisatitiii  itiDJi  ii'f  |Miiii  ('liai|ii(>  iiiiiscli-  du  r(ii|is  iSaiini.  loiil 
iliMiiniilii-  au  riiiiliaiic.  aillai  i|iic  je  \icii-N  ilf  I  i-\|)'i^i'i',  <|iic  ilaiis  la 
iiiiK'lli*  la  loralisatiiiii  iniilrii'f  )'>>|  une  Iticalisalinn  nuli)  iil<iiii'. 

('.Vs|  là  un  lail  i|iii  iiu>  |iarail  |U'<iu\i-  iinn  si-iili-incnl  par  la  <'liiiii|iii'. 
mais  i-iu'iti'f  |iar  raiialtunic  |ialli(il<i;:ii|ui-.  DaiiN  un  ras  de  |iai'alysic  iiilaii- 
lili-  des  nifinliit's  iulYTii-nis  cl  nu  raiilii|isii-  lui  |iialii|Ui'i'  siii\anlr-di\ 
ans  apivs  le  di'-liiil  di-  ralVi'tlitiii.  j'ai  loiislalc  axer  Amln'-iliiMiias  l'iiiti'- 
"iiili'-  d'un»'  scnlc  racim'  sariVr  au  iniiii'ii  des  aiilri's  i|ui  l'Iaifiil  l'xlri'-- 
iiieinnil  aliopliiccs.  dr.  au  nixi-aii  du  scMuifiil  ciiiicsiiiMidanl  à  la  laeini- 
saine.  I,i  niriie  aiiItTicnre  élail  nnriiiale.  tandis  i|iie  dans  le  se;:iiieiit 
siliié  iiiiiiiiilialenient  ainlessiiiis  elle  élait  liés  aliii|iliiée  el  ses  cellules 
fniit lit  diiiiiiiiiées  de  iiDinlire.  Kii  un  iind.  en  cas  de  lésiiui  destruc- 
tive di*  la  ciune  aiitci'iciire  dans  un  se^ineut  de  innelic.  ratni|diie  niiis- 
ciilairc  |iivseiite  la  inèiiie  tii|iii<;ra|diii>  <|ue  si  la  lesiuii  avait  détruit  la 
racine  aiitéiieurc  coiit'S|inniianle. 

En  daiitii's  leiincs,  les  racines  aiitéi  ieiires  de  la  iiinelle  e|iiiiièr(' 
(iruvieniieiit  de  iuivau\  étalés  les  uns  au-dessus  des  autres  dans  toute  la 
hauteur  de  lave  ;:iis  aiilcrii-iir  ;  les  iKiyaiix  de  cliai|ne  se;.'ineiil  ne  ftuir- 
ni'>^aiil   ili'   liliies  (|ii";'i    la    racine   i'(Mrc-|icnidaiite. 

h.  -  TOPOGRAPHIE  CÉRÉBRALE 

Le  mode  de  ilisIriUutioii  de  la  |iaral\>ic.  dans  le  cas  di'  lésion  llémi- 
>-pliérii|iie  portant  sur  la  corticnlilé  motrice  ou  sur  le  trajet  eiicépliali(|ne 
■  lu  Faisceau  pyramidal,  a  éli'-  étudié  à  propos  de  riii'-iiiiplé<:ie  (p.  ll'uS). 
l'onr  ce  ipii  coiiceiiii'  les  localisations  motrices  corticales,  les  ri'snltals 
expérimentaux  oldenus  chez  le  sin^^e  et  chez  l'homme  doivent  être  eiivi- 
sajzés  dans  leurs  rapports  avec  ce  ipie  nous  enseijiue  lu  palholo^Mc 
huniaine. 

La  physiolo;:ie  expériinenlale.  eu  |iarlicnlier  les  travaux  de  Ferriei-,  de 
llorsiey  et  Iteevor.  Ilorsiey  et  Schârei,  sur  le  inacaciis  siiiicns  et  loraiifT, 
ceux  de  (iiuiilianin  et  Slierrin;.'ton  sur  l'oian^'  et  le  chimpanzi'-.  uni 
montré  «pie  l'on  peut,  par  l'excitation  de  points  dé-lermines  de  l'écorce. 
ohlenir  des  niouMMiienls  isoh'-s  très  dillérencii-s,  limités  à  un  sej;- 
iiient  du  inemliie.  ii  une  jointure,  à  un  seul  ^'Krnpe  musculaire,  el  ipie 
cette  dilléreiiciatioii  îles  mouvements  est  heancoiip  plus  accusée  dans  le 
membre  supérieur  (|ue  dans  le  memlire  iiiléiieiir.  llorsiey  el  Heevor. 
llo|s>lev  et  SchâTer  ont  étaldi  i|iie  rctie  loialisaliou  Une  des  inoiivemenls 

I.  Il.iii«  In  iiiii>|>:illiii'  alrci|iliii|iii'  |ii-ii^i'i'>>itf  tiii  Ir  lt|H-  M'ii|iulii-liiiiiii''r.'il  l'sl  |>iiiii'  aiii>i 
«lin?  roii«l.iiil.  I.i  lo|>>';:i.'i|>liii-  rlr  l':iti'ii|iliii>  s»-  |i|-c«i'iili'  muis  uni'  furiiii"  i-nliiul.iiiT  l\|il<|iic 
prc5<]ii<>  M-lii'iii.ilii|iic.  C'f>t  là  un  fnil  m  HiM-iir  ili-  ro|iiiiinn  i|iii  Iriiil  à  n>-ur(l<T  rnlii>plii)> 
inuKulaire  dt>  ciiim-  iii>n|>.illiii|ii<'  coiiiiiii-  iiiii>  lr<i|iliiinétmM'  du  iiygiciiii.'  iiiiiM-ul.iiiv  »lrié. 

I»ijf»i!>r.  —  S.-iiiii.li.nii-.  Il 


••n  shMiiii.iiiiu:  iii'  S)  SI /Ml-:  m:  m  1.1  x. 

(•si  licaMi'iiii|)  |iliis  p.-ii  r.'iilc  rliiv  I'di'^mij;  i|||i>  cIii'/.  If  riiiii'iH|ii(>.  lin'iiih.'Miiii 
<■!  Slii'i  riii;:li)ii  niliii  oui  iminliv  ijnc  rhc/  li>  siii;^c  :inlliiii|iiiïil(',  m'iiIc  |;i 
ciii-oiiviiliiliiiii  ri'iiiiliili-  :iM'ni(liiiiti'  a  ili-s  t'diicliiuis  timli  iccv  cl  i|iic  la 
rf|)i'('-si'iilaliiiii  l'en  lirait' ili's  «lillrrcnls  l'ciilii-s  (II-  la  iiMisnihiliii.'  du  ('(ir|is 
M' l'ail  par  siuiinriils  ilc  iiii-iiilii'(.'s  (lij;.  il  cl  i'i).  (it's  iiulciii''^  ont  imk'hi'i- 
iiiiMiln'-  ipii'  clif/  l'iii-anj;  il  fxislc,  ciili't'  li's  zones  motiin-s  l'xcilalili's. 
ilaiili't's  zoii(>s  (loitl  ri'M'ilaliitti  ne  (Idiiiic  lien  ii  aiii'iini'  espèce  de  iiiuu- 
\ciiiciil.  (!'esl  ainsi  tpie  le  ceidic  ninleiir  ilii  pnuce  csl  sépart"  de  celui  ilc 
la  l'ace  par  une  znne  incxcilaliie.  (die/  rimniiiie,  les  choses  se  passent 
de  iiièiMc.  ainsi  iiin-  l'onl  oiuriln'  le--  cMilaliiiiis  dii'ecles  do  I  écorce  au 
l'Oins  de  cei'Iaines  opr-ralions  céi-elirales  ilii;.  ."»'.()  (Keen,  IlorsIey.  .Mills, 
l'ai'kei' et  (ioiscli.  .Nanci'i'de,  (diipaull,  elc.)-  Il  existe  ici,  pins  encore  <|np 
chez  loran;.'.  des  localisalinns  1res  Unes  de  niouvenienls  :  nionvenients 
isolés  de  llexion  du  pouce  illorsley,  Naniri'ili',  Kei'iii.  raliduiliiin  du 
ponce  (IlorsIey),  son  opposition  (Keen),  la  llexion  i^olée  de  l'index 
(IlorsIey).  l'extension  de  lindex  |Keen),  l'ahiluclion  des  doijLjls  (Keen, 
Mills  et  liearni.  la  llevimi  du  coude  (IlorsIey,  Keeiil.  A  la  l'ace,  ces 
auteurs  ont  olilniii  :  hi  n'Icaclion  hori/onlale  de  la  coniniissure  lahiule 
(IlorsIey,  Mills,  l.l..\d  .1  Heavei,  Ih-arn,  Cachs  et  Gersterl.  la  l'einietiue 
des  deux  yeux  (Keen).  I^'ir-xation  du  l'iont  et  des  siuiicils  (Keen),  la 
rolation  de  la  tète  et  la  déviation  conjuijuée  des  yi-ux  (Keen,  A.  Stnr, 
IJechteiew).  T'oiir  le  inendne  iidérieiii',  «m  a  ohtenu  éj,'alenient  des 
résultats  chez  riioinine,  nuiis.  chez  ce  dernier  coinine  chez  l'oranj;,  les 
inou\ernents  olitenns  par  lexcilation  i\f  l.i  /imc  ninhice  sont  moins  dillé- 
renciés,  moins  s|)écialisés.  (!hez  riioiiiiiii'  cnliii.  plus  encore  ipie  chez 
Torang.  les  localisations  sont  si  hieu  spr'cialisées  dans  lécorce  que, 
même  avec  des  courants  l'oits,  nii  peut  ohlenir  les  mouvements  très  limi- 
tés indiipi('-s  plus  haut,  tandis  ipie  chez  le  macaipie  il  l'aul  employer  des 
coulants  très  l'aihles  si  Ion  veut  ipie  le  inoiivement  ne  s'étende  pas  au 
iiiemhre  tout  entier. 

i.a  |)atlioloj,'ie  hiimaini'  ikui--  Iimii  iiil  du  resie  des  exemples  de  para- 
lysies d'orifjine  corticale  aussi  localisées,  aussi  systématisées  ipie  celles 
ohteiiiies  par  les  expérimentateurs  sur  les  singes  anthropoïdes,  .lai  déjà 
décrit  ces  monoplégies  purliellcs,  dissotiées  (voy.  |t.  '2λ');  et  dans 
lesipii'lles  les  muscles  iriin  segment  de  inemhre  sont  seuls  paralysés.  On 
peut  en  cil'et  voir  une  inono|ilégie  occn|)anl  seulement  les  muscles  de 
lavaiit-liias  et  de  la  inaiii.  les  muscles  de  la  jamhe  et  du  pied.  Un  peut 
encore  observer  des  c.is  oii  la  paralysie  est  encore  moins  étendue  et 
liinilée  soit  ;'i  ipielipies  groupes  de  muscles,  aux  muscles  inlerosseux, 
lliénar  et  hypolhéiiar  de  la  main,  par  exemple  (nejerine  et  |{e;;iiaril. 
l'.M'J).  soit  il  lin  seul  groupe  musculaire  (Stimson  (iSSi  ),  l.épine  (l.ssr)!, 
Koerster  (  jiHd).  Plus  rréipiemmenl  ohservées  que  les  moiioplegies  com- 
plètes, les  monoplégies  |iailielles  se  rencontrent  heaiicoup  plus  soiiveni 
«laiis  le  ineinitre  su|iéi'ienr  et  le  l'ait  n'a  rien  irétonnaiit,  étant  donnée  la 
pins  grande  ditïi''renciation  de  sa  représentation  corticale.  di''iuoiilrée 
par  l.i  plivsii)li>;;ii' expi''iimeiitale. 


^/■.w^l/lM,7/■,• /ifc-   /i  iiiriii.iiM-iin:  iit>  i-AUAi  y>it.s  r.u 

(!r  i|lir  I  till  olisiTXC  iloili-  lliiliillli'llfiiicill  i'Im'Z  riioiiiiiii*,  il  lit  sllilr  ilf 
li'->iiiiis  ('(ii'ticalo  liiiiiltTs,  i-i>  soiil  tics  iiiiiiiti|iir'^ii's  iissi't  l'iirciiiciit  niiii- 
|)li'l<->.  II'  |ilii>  «iMiM-iil  (lissoi'ii'i's  cl,  si  |;i  |('">iiMi  csl  jiliis  i'-l(>iiitiii>.  une 
lM'-iiiiiili''L!ii'.  Il.'iiis  Ifs  lt-<i<iiis  siiiis-i'iiiliralfo  i\r  la  /niir  iii<iti'ii-t\  la  iikimii- 
|>lc;;ii'  i"<l  tlcjà  lifani'4iii|i  |i|iin  rare  l'I  l'Ili-  csl  c\cc|ili<iiiiicllciiicril  (tlisciM-c 
ilaiis  les  Icsiiiiis  (In  sc;:iiiciil  |i<islci  iciir  de  la  ra|isiile  iiileiiie.  Kiiliii, 
(inil  sa^;i^sc  irmic  iiiiiii((|ilé^;ic  <iii  iliiiic  liciiii|ilc;;ii',  les  imiseles  soiil 
ilinitaiil  plus  païahscs  iiiiils  sont  pins  spécialisés  dans  leurs  Iniic- 
liiins.  li'esl  là  la  laisim  ponr  lai|uelli>  dans  riiéniipli'^ie  lianale.  corli- 
calc  on  capsulaire.  leincnilnc  inlciiein'  ii'cnpcie  pour  ainsi  diic  Iniijiiuis 
ses  runcliiiiis  puni'  la  slalion  dclionl  et  puni'  la  niarclic  —  iiKiinenienls 
ctnnliinés  et  plus  un  moins  anloinalii|nes  tandis  i|iie  dans  le  nieinlire 

sniM-ricnr.  les  inon\enieiils  délicats  de  la  main  et  de»,  doigts,  —  nion- 
\eineiils  spécialisés.  —  miiiI  aliolis  pour  lonjiiiii''^  on  ne  icNiemient  (|u  in- 
complètement. 

llaiis  l'hystérie,  on  peut  idiserNer  i|nc!i|neliiis.  assez  l'aremcnt  du 
reste,  di's  imniliisirs  ilissin-irrs.  limitées  seiiloment  à  ipielipies  muscles, 
('.'est  ainsi  ipie  dans  un  cas  de  conipiessioii  |)i'olessionnelle  de  la  paume 
lie  la  main  droite,  clic/  un  liinnme  de  vin^l-linit  ans.  j'ai  coiistatu 
rexistence  diiiie  paialv^ie  complète  et  totale  des  muscles  llt'cliisseiirs 
siipei'ticiel  et  prol'ond  des  doi;:ls  du  cole  droit,  tons  les  inities  muscles 
du  memlti'e  supérieur  avant  conservé  leur  l'orce  musculaire  alisolnmeiit 
intacte.  Ici  il  existait  en  outre  une  aiiestliésie  en  gant  et  une  lé^èi'e 
livpoestliésie  de  la  moitié  droite  du  corps.  Tous  les  troiihles  moteurs 
et  sensitils  disparurent  en  (iiielques  jours  par  la  sn':;iestioii  .verltale. 
h'auti'es  fois,  la  paraivsie  dissociée  ne  se  produit  ipic  pendant  certains 
miiiivemenls.  Tel  était  le  cas  chez  une  eiirant  de  onze  ans.  neltemeiit 
livstérii|iie.  <|iii  depuis  i-iii<|  mois  préseiilail.  |ieiidaiil  la  marciie  seii- 
lenient.  une  puralvsie  complète  et  tolule  du  loii<;  pi-ronier  latéral  de  la 
jainlie  gauche,  haiis  le  décnhitiis  dorsal  on  dans  la  station  assise,  celte 
malade  pouvait  l'aire  ronctionner  son  loii<;  péroiiier  comme  à  létal 
normal.  Hans  ce  dernier  cas.  dont  la  patliofiéiiie  est  aiialofiiie  à  celle  de 
l'aslasie-aliasie.  la  gtiérison  lui  comme  dans  les  précédents  très  vite 
iilitenne  par  la  méthode  suji^eslive.  I.a  |iaralvsie  dissociée  de  mon  |»ie- 
inicr  malade  est  d'une  interprétation  plus  délicate,  car  la  paralysie 
existait  pour  tonte  espèce  de  mouvements  exiL:eant  le  ronctionnemciit 
des  muscles  paralysés. 


rilM'ITIli;  V 

SÉMIOLOGIE   DE   LA   MAIN, 

DU   PIED,   DU   FACIES.   DE   L'ATTITUDE,    DE   LA   MARCHE 

ET  DES  DEVIATIONS  VERTEBRALES 

\    -  SÉMIOLOGIE  DE  LA    MAIN 

A  I  l'hil  iiiiI'Im:iI.  I;i  iiiniii  |iri"-i'iil('  uni'  i'iiiir>iniMiliiiii  i{iii  ili''|ii'ii(l  ilii 
iir;\i'ln|i|)i'iii('iil  liiiriimiii()iii'  des  divciscs  |i;iilii's  (jui  lu  (•iiiistilncnl,  os. 
iniiscifs.  (issus  tiliifiix,  t'I  riitliliiilf  <|iri>ll('  ini'iiil.  ^nil  an  i-cpiis.  soil 
|iciMli)iil  le  iiuMivt'inciil.  rrsiiltc  de  rarlimi  siiiinllaiirc  el  C()in|)li>\c  sur 
li's  iiomlirciix  sc^iiniMils  ili"  sou  s(|Ufl('lli',  ili's  tunsclcs  (|ui  s'insi-icul  sur 
If  ratlius.  |i>  culiilus,  les  os  du  caiiic  ou  les  iur'lai'ni'|iieus.  Oue  les  l'oiu'- 
lious  d'nii  seul  de  ffs  uuiscli's  vicnucui  ii  salh-tcr,  il  t-ii  résullora  dans 
If  jeu  si  dflicat  des  iloij;ls  dfs  li'onMfs  niulli|dfs.  iarilfs  à  iiislin;:ufi-  cl 
dniif  iiu|ioi-(au('f  roiisidfrahlf  pour  If  dia^uoslic:  uou  |ias  i|nf  rliacnu 
df  ri's  li'ouldfs  soil  lni-UM''Uif  If  si^iic  dniif  allfcliou  iifrvfiisf  dflfttui- 
iifP.  loin  df  lii  :  mais  il  ifVflf  nu  ilffanl  dans  If  mt'cauisnif  uiolcur,  il 
indi(|Uf  rahsfiiff  d'un  des  l'arlfurs  indispinsahlcs.  C.f  prcniifr  l'ail  idus- 
lalf,  on  peul,  en  groiipanl  les  anlics  sijiUfs  —  sonsilit's,  moieuis  on 
lroplu(|Ufs  —  pi'ésentfs  par  le  lualadf.  reuinntei'  à  lallfclion  ncrvcnsf 
pritnilivf  (pii  fsl  la  cause  preinièce  de  la  lésion  conslaléi-  au  niveau  de 
la  main:   ainsi  donc  Ions  les  sij;nes  (pie  je  vais  dccriic  mimiI  en  cnx- 

lufinfsiifu  df  jiatho^'nomonicpie.fl  ne  sont  en  réalili'M| le-  -\iri|il'imes 

ipiil  s'n</i[  d'iuleipréter. 

Alin  de  s'orif idf r  an  milifu  df  la  sfmiolo}.'if  si  compifxf  de  \;\  uiain. 
jf  suivrai  un  ordre  nu  peu  arliticiel.  mais  nécessaire  à  la  claili-  de 
lexposiliou  :  j'éludierai  d'alnud  les  lionliles  piddnils  par  les  paialysies 
on  les  atrophies  des  iiiusrlrs.  jniis  dans  un  secotnl  chapitre  je  passerai 
en  revue  le>  diverses  lésions  des  r/x  on  des  (ivliciihiliims  d'oii^'ine  ner- 
vense  el  leui-  valeui'  séini(>|ii;:i(pif. 

/.    —    Modifications  dans   la  conformation. 

l'attitude  ou  le  mouvement  de  la  main, 

relevant  d'un  trouble  dans  les  fonctions  musculaires. 

Li'S  lésiou>«  des  uniNcIf  (pii  lieuncnl  sons  leur  di'pcnilance  Ifs  diflV'- 
reiils  types  de  main  i|ue  je  vais  décrire  sont  rie  trois  ordres  :  il  |ienl 
s"a|.'ii'  {\'n(r<i}iUic  des  riuiscles  piii|ii'fs  de  la  main,  ou  liien  de  pdrahjxit' 


stwnoi.iKiif:  ht:  i.A  w  i/.v.  «.46 

ili->  tiiiiM'lc><  i|iii  iiiniNcnl  lf>  iltii:;ts.  mi  ciiliii  ilc  ninlrnrlurf  :  il  liiiil 
iiiiosi  >i<:iiiiliT  Ifs  ichiirlioiis  lciiiliii(*iiNi'»  i|iii.  li)i'M|iit>  ralliliiili*  |iii>\i>- 
i|iii'c  par  la  li-Ninii  iiiiixiilaiic  a  iliin-  un  n-i  laiii  h-iiiiis.  |ii-um-iiI  la  iriiiiii' 
|>iTiiiaiiriilr  fl  il  iViliitlililc  (li;;.  |."7  cl  I7(»i.  Ainsi  (|n<in  le  \ciia.«i's 
ililVi'i'ciilfs  loidMs  iniisriilaii'cs  m>  |iiV'M'iil(>nt  siiiimmiI  ciiscinlilf,  suil 
i|n  riii's  i-\i>liMil  siinnilaïK'iiicnl  <l(->  le  ilcinil.  —  ainsi  ra(i'i>|iliii-  l'I  la 
|iaral\sic,  snil  (juVIIfs  Icni'  snr<-iMlciil.  ((uninf  les  conhai'luifs  ri  les 
it'trarliiiiis  |i'niliiiriisi-s.  Danln-s  luis,  la  niiMnc  alliluilc  ilc  la  main  jx'ul 
r-lrc  |>t'ii\)M|iii''f  ilans  un  cas  |iai'  une  alKipliic  ninscnlairc,  dans  I  aiiltc 
|iai'  une  |iaial\sic.  ilaiis  un  Iniisicinc  ciilin  |iai'  nue  conliailuic.  Itnis 
CCS  ilclails,  ipii  nul  chacun  leur  iin|iiirlancc  jinur  ctalilir  la  \alcni 
siMuiolo^iEiiluc  lin  si;;uc  conslali-,  scntui  signales  en  Icnips  cl  lieu  a 
liu'sure  (|U  ils  se  piésenleninl. 

Les  ilillérenles  atlilniles  (le  la  inaiiii|neje  vais  niainiciiaiil  (  (iiisidrier 
siinl  |iri)Mii|u<''es.  les  nues  par  uim*  ii'-sinn  îles  pelils  nniscles  de  la  main, 
les  autres  par  um-  lesiuu  des  muscles  d<-  lavanl-ltras  ipii  Minl  ii  la  main, 
lin  par  des  lésions  siinullam-es  des  ninscles  de  lavanl-lnas  cl  de  la  main, 
le!  csl  l'indre  ipie.  pour  plus  de  clailé.  je  suivrai  dans  celle  description. 

I  I.  atrophie  des  petits  muscles  de  la  main  amène  des  altitudes  spé- 
ciales. i|ni  ont  liieu  i-lé  décrites  p.ir  Uuclicmie  nie  l!oulo;.'nei  dans  lalro- 
pliie  mnscnlaire  pro;:ressi\c.  I.oisipie  les  muscles  de  réminence  lln-nar 
sont  seuls  atiopliies,  —  te  i|ui  est  le  cas  lialiitnel  an  déinil  de  rattophie 
musculaiif  type  Aran-Duchenne.  —  la  paume  de  la  main  saplalit  et. 
au  repos.  U-  pouce  attiré  eu  aiiière  |  ar  la  prédominance  de  s(M1  lini^' 
extenseni-  se  met  sur  le  mémeplainpie  les  autres  métacarpiens.  Kn  inénu' 
temps,  le  piemier  im-tai  arpieii  lonrm'  sur  son  axe  lou;;iludiiial,  en  sens 
inverse  du  mouxemeul  ipie  lui  impriment  les  muscles  de  l'éminence 
tiiénar  lixés  an  coté  externe  de  la  première  plialau;;e  du  ponce  ;  suivant 
le  dc'^ré  d'alropliie.  les  mouvemeuls  d'opposition  du  ponce  an\  autres 
doiyts  sont  pinson  imiiiis  |,'ènés  ou  aliolis;  ainsi  se  trouve  couslilné  ce 
qne  lluclienne  a  appelé  la  iiiaiii  ilr  xiiujr.  le  pouce  ayanl  pei-du  ses  mou- 
vements d  opposition  aux  auties  doi^-ts.  mouvemeuls  <|ui.  on  le  sait, 
n'existent  (pu- dans  l'espèce  humaine,  l'oui  se  pi'odnire.  la  main  desin;;)' 
ne  nécessite  ipie  l'alrophie  des  muscles  de  l'éminence  tln-uar  iiniervés 
par  le  neif  médian.  ;'i  savoii  :  le  couit  alidncleui.  le  court  lli'cliissenr  et 
l'opposant. 

Si  l'atropliie.  respeclaul  les  musile^de  la  main  i rvés  par  le  médian. 

M^  développe  dans  ceux  ipii  sont  inneivés  par  le  cnliilal,  il  se  prodml 
alors  une  déroiinaliou  s|iéciale  de  la  main,  très  dilVéreiile  de  la  précé- 
deide.  et  i|ui  est  la  consii|ncme  de  la  paralysie  et  de  l'atrophie  des 
muscles  de  l'éminence  liypolhéuar.  de  Ions  les  iuleiosseux.  de  l'adiluc  - 
leur  du  pouce  et  des  deux  premiers  lomhricaux  inlernes.  I.orsipie  l'atro- 
phie n'est  pas  eni'ore  ti'ès  cousidi'-ralde,  on  ne  |ient  décelei-  la  lésimi  des 
inleros>enx    t|nen    rechenliant    l'é-tal    des    iiiouvcnH-nts  dahduclion   et 

d'adduction  îles  doi;;ls.  Comme  Hinhe l'a  vu.  il   tant  moins  de   lorce 

aux  iuterosvriix  poui  produire  l'exlcusion  des  di-ux  deniières  phalaiines. 


6W.  sEMiDi.ouih:  nr  sysifMf  .\i:nii:c.\. 

(|in>  |Miiir  r;i|t|»iiirli('r  les  il(ii;:ls  les  mis  des  jiiilics  ;iliiis  rinils  sont 
('■ti'iiiliis  sur  li'iirs  iiii'-hii-:ii'|iii>iis  :  c'est  |Miiii'(|iiiii  le  |ii'(>iiiii>i'  si^iir  ilr  hi 
|i:ii'iil\sit>  (1rs  iiili'i'<isscii\  sciii  Cîirarli'risi'  |iiir  l.'i  (liriiculli-  mi  |i;ir  l'iiii- 
[lossiliilili'  lie  lappriicliiM-  li's  doi'^ls  (''IcikIiis  ou  i'm^uIi's. 

l'Ius  |;n'il,  li>is(|U('  r.'ilrii|iliii>  l'sl  ('iini|ilrli>.  les  iulcrosscux  sont  privés 
ili>  li'ui'  iiulir  riuii-liiiii.  ipii  fsl.  comiiiii'  on  le  s:iil.  (l'rtcniln-  les  deux  ilci- 
iiii-i'fs  pliiil.'iii;.'i>s  (les  iliii;:ls  i'|  de  I1i''i'liir  hi  prcniiri'i*  plial;iu;.'e  suc  son 
iiiéhii'iii'pii'u,  l'I  cela  \u>ii  sciilcuirul  pcudaul  les  uiduvcdiimiIs,  m. us 
ciiiiM-f  au  icpiis;  aussi  Irur  disposiliou  i  niraiuc-l-cllc  une  atliludc  lniilc 
spi'cialf  di's  dni^'ls.  (|ui  uc  soiil  plus  soumis  ipi'à  raclinii  des  uiusclcs 
niilafionislcs  des  iuloi'osscux.  (•'cst-ii-dirc  ii  l'ac-liou  dos  cxlcuscui's  cl  des 
flcchisscuis  supcilicid  cl  priifiuid  :  il  si-  produit  uui-  ,'/'///'<•.  les  |U(Muières 
plialau;;cs  s'clcrulaiit  et  se  rcuveisaiil  l'orleiucut  sui'  les  luclacarpiens, 
taudis  (|ue  les  deux  deruiéres  |dudau^'cs  se  reccMiilieiit  vers  la  jiauuw  de 
la  uiaiu. 

Ainsi  donc,  l'atrophie  des  petits  uiusrles  de  la  iii;iiu  peut  auieiier  trois 
sviuplôrues  dilVéï'ciits  :  \"  iniiin  île  ainrje,  lorsipie  jatropiiic  est  localisée 
aux  unisries  île  l'éuiiiUMK'e  tliéuar:  'J"  /«'/7e  tira  mfiiiri'iiirnls  il'addnc- 
liiiii  ih's  iloif/ls  rrnrli's  lors(|u'elle  s'étend  aux  iuterosseux  ;  7t"  main  en 
tirlll'r  ri  perle  des  miiureiiieiits  d'ahdiiclion  des  doif/ls  lors(|uc  les  iu- 
terosseux sont  couipli'teuH'ut  détruits  ou  |)aralysés.  La  main  de  jn-rdi- 
râleur  sei'a  tlé-crite  plus  loin,  à  propos  des  déforruntions  de  la  main 
relevant  d'atrophie  des  niuscles  de  l'avant-hras. 

.l'ajouterai  eidin  (|ue,  eu  dehors  des  cas  où  la  lésion  [lorte  exclusive- 
lueid  soit  sur  le  nn''dian.  soit  sur  le  ciihital.  on  observe  toujouis  en  cli- 
iii(|ue  une  atrophie  |dus  ou  moins  accusée  de  tous  les  muscles  de  la  main 
—  main  simienne  avee  (/ri/fe  ou  main  lijpe  f)nriienne-.\riin. 

Il  l'esté  maintenant  à  voir  dans  tpielles  all'eclioiis  ou  peut  oliserver  ces 
divers  tvpes  de  main.  l,on;,>teinps  considt'rés  comme  caracti''ristii|ues  de 
l'atrophie  musculaire  pro}.'ressi\e  de  cause  médullaire,  ces  aspects  de  la 
main  peuvent  se  rciiconlrer,  ainsi  que  l'a  moiitié  Mme  Ik'jerine-hlumpke 
I  iS.S'.li.  dans  un  ;;;rand  luunhre  d'all'ections //(»/('/o/w//n'r/i(r'.s.  névrilii/nes 
ou  m]ii>]ialhiiiues.  (le  sont  eu  d'autres  termes  des  syndromes,  ipii  ne 
comportent  eu  eux-  mêmes  encline  valeur  dia'^nosliipie  el  pai  l.iiil  pallm- 
■rélliipie. 

■Valeur  sémiologique  du  type  Aran-Duchenne.  —  A.  Les 
afiections  médullaires  i|iii  detei  iiiiiient  une  atrophie  des  cellules  des 
COI  nés  aiilii  ieiires  d'où  émanent  les  cylindres-axes  contenus  dans  la 
huitième  paire  cervicale  antérieure  et  la  piemière  dorsale,  s'acciun- 
pa;:iienl  toutes  d'une  atrophie  pinson  moins  nianpiée  des  petits  muscles 
de  la  main  :  la  cause  ipii  amène  la  lésion  di's  cornes  aiilérieiires  impinte 
peu.  et  cette  varié-té  de  main  se  rencontre  dans  les  alVections  les  plus 
diverses. 

(•il  doit  si;:lialer  d'almid  Vnhuidiie  mnsenlaire  jirtniressin-  juiv  fudin- 
nniélilr  rlininii/ne.  —  la   maladie   de  |lucheniie-Araii.  --  (pii    didinle  en 


<h  Miiii.iiiiih  ht:  M  \i\i\ 


.^^ 


m'-lHTiil  |iar  li's   miiM-Irs  i|i>   ri'iiiiiii'iK-i*    lln'-iiii- 

iissi'ii\  cl  ;i  I  l'iiiiiu'iMf 

li\|iiillii'-iiai-a\iiiilil  rii- 

\iiliir  li>  liras  ili;^.  *j.S7 

cl  -.'SSi.   Hans  la  xc/c- 

/•((.vc  liih'nilf  iimijiiliii 

filiiiiiir  celle  loriiic  ili 

main    i<>l     c^alciiiciil 

cniislaiilc    ilij;.    'IX'.h. 

Halls  la  r<iiiiic  s|iiiialc 

(le  la  iiitiliiilir  (lu  miiii- 

nifil,     cll<'     s  ttliNCiM' 

c;:alciiiciil. 

La  i><ili<uiiiirlilr  ili- 
(jHf  (le  reiilaiice  peiil 
liaiiiiis  ne  |iirsciilci 
i|ii'iiMc  K'sidii  en  l'oyi 
l(i(-aliM'>  cxacleiiieiil  à 
la  iTiziiHi  lie»-  ciiiiie-- 
aiilt-rieiiics  (|ue  je 
\ieiis  (riiuli(|iier.  cl 
ll'aiiieiiei'     par      >>llile 


ni-    -l'Ieiiii   :iii\    iiiliT- 


>l  .ui<  ■ iiri'-.  .1,11-  I  .  |.  .I...Hn    l'i. 

.I.qii.ini Il  m-    iIIm.'Ii.'.  Is'.ir 


abs(j|iiniciil    seiiil»lal»|e 


I' Il 


iiniirie  aliiipliie  ii- 
iiiiléc  aii\  iiiiiscles 
lie  la  main.  Celle 
liiealisatii)ii  de  la 
|i()liiiiii\elile  ai<;iie 
ev|  rare,  mais  on 
en  coniiail  des  idi- 
servaliiins  livs  net- 
lesd'n-MislelHavid. 
Salilii.  I.e  |)lns  son- 
venl  d'anires  iiiiis- 
iles  de  l'avanl-ltras 
cl  du  liras  siinl  ("^n- 
lenienl  pris  (Voy. 
li^.l.M  cl  '2!l(li. 

La  siiriii<iiiiiiiiélic 
is|  cerlainemenl 
une  des  aileclinns 
(in  l'on  (iliserM'  le 
plus  Sduvcnl  celle 
\ari('-l('-  de  main  : 
ralniphiceslsyini'- 
lri(|ne.pr(if.'ressive. 
dans    la    pididinvélile 


fi^H  >i:.\i  II  II  111,11-:  m  >i  >//  \//  m  m  hi  x. 

<'lil'*>liii|Ui>  li;;.  I  l.">,  'J'.ll  et  "Jil'Ji:  >iiii  rviiliiliciii  n'|M'iiil,iiil  c-.|  m  "ciii'iiil 
plus  It'iilc  i|iii>  il.nix  it'llf  ilcriiiric  iillcitinii.  On  ne  jm'iiI  Liirr  li-  (lia^mistic 
ilii'cn  se  lijisiuil  sur  les  si^'iii"»  |iri>|in's  i\  la  s\riii;;niii\ilic.  hi  dissiicialidii 
iii>  la  M'tisiliilili'  il  la  ('\|iliii-M'iiliiisc.  Mais  si  dans  la  syi'iii;;<iiiiy(>li(>  la 
iiiiiiii  Iy|)('  Ai  an-|)ii('lii-iiiii-  i's|  |iiiiir  ainsi  dire  lonstaidc.  ValliliKlr  ilc  cette 
■  nain  i'nI  assez  siuim-iH  dilli'-ieiile  de  relie  (|iie  l'cni  leiienidi'e  dan-,  les 
jiiilres  ali'dpliies  innsculaii-i-s.  jtans  la  syriiinouiyélii-.  cii  ellel.  par 
suite  de  la  eiinser\ali(in  iiarfnis  iiidi'-tiiiie  des  ninxlis  ladianx  dans  celle 
atVeclion,  —  la  main  Aian-lMichenne  est  liés  riéi|neininenl  en  exlensioii 
pins   lin    moins  accnsée  sm    r,i\aMl-|pra^         iinmi   ilr  in^'llriiii'iir.  (\(iy. 


(ij;.  !.*>.')  el  ïhCi,  '2'M  et  '2''7.l  Hans  la  syiin-idiinélie  i  iilin.  un  penl  voii-, 
qniii(pie  assez  laiemeiit,  une  senle  main  piésenler  le  type  Aiaii- 
iMicliemie  —  xijriiii/iiiiiiji'lir  uniliili'rah'.  (Vov.  11}.'.  I  i7  el  "J'.l'J.i 

X'hriiiitloiiujrlir  lritiiiniili(iiii'  on  sjHiuhiuvc  penl  i'';,'alemenl  di'lei'ininei' 
ce  symplnme  si  l'allecliiMi  poile  sni-  la  n'^^iiin  ceixirale  inléiienie  de 
la   niiielle  ili;:.  IDIi. 

Parmi  les  iiiilvi'^  ii/J'rrlinns  inéihiUaivcs  ipii  |Hii\riil  i'L;alemenl  pré- 
seiiter  une  main  simienne  avec  ;;ril1'i\  mais  ipii  son!  Iiiiilrs  à  dislin^iner 
par  leni's  sifines  |>ii>pres.  on  |ieiil  (''j;alenieiil  inriilinMni'i'  les  Irsions 
lidiiiiitiliiiiirs  de  la  réj:iiin  cervicale  iidérieiire  i\ii\.  liu.  TN  el  'i'.!."). 
les  riiiiii>ri'sgi<iiis  ilr  In  nioillr  portant  ii  ce  niveau,  mais  dans  ces  dilVé- 
renls  ras  les  racines  participent  en  ^■l'-m'-ial  à  la  lésion. 

11.  Lésions  périphériques.  —  Tnnles  les  li-sions  (|ni  inlt-ressernul.  en 
nn  piiiiil  ipii'li  iiiiipie  de  lenr  Irajel,  les  lilets  nerveux  cpii  se  roiulent  aux 


St:Minl.inilt:  UE  I.A  MAIS.  i.V> 

jiflils  inn^rli's  «|i>  la  main,  aini-iifiiiiit  la  iiit^iiif  nli'n|iliit .  la  nii^iin'  atli- 
liiili-  siiiiifiiiir,  la  iiii'-iiir  main  en  ^irillr.  Tniil  ('•■  i|ui  <  iiiii|ii  imc,  allciiil 
iiii  lilcs^f  la  liiiilii'iiic  l'ai'iiD-  i'ci'\i('alf  mi  la  |ir<*iiii<'-i'c  iloisali-,  ilcli-niii- 
iii'ia  If  s\||||l|l^ml■,  iju'il  >'a;;i>>M'  il  un  iiiiil  </c  l'ail,  il'iiiir  rollrrtinii  /iiirii- 
Intir,  il  iiiif  iHii-lniiin'niuijilf.  il'uiir  Itiiiiriir,  il' iiiir  /'nirtlirr  iMl  (/  uni- 
lii.nilinii   ilr  In  rnliiiini'  rrrlrhrnlr,  Ar  irrlnnirs  jiitnihjuii'ii  iihsli'lniiiirs. 


Ku.  iW  —  Ali..|ilii.-  ••«.-.-nhIv..  .l.-s  mii.,l.-«  il.'  1.1  111.1111  lin. il.-  —  lil,iin  -iliii.-nn.-  ;i\.-.   tnll.'  riil. il.il.'  - 

•  I   l'i  -I •    rni.riifJe  lavant  lira-    t.nii  i-t  1>|..  •■Iii-i  iinrjeiin.-  lillr  il.- ilum-iir .in»,  riiiw.riiln.- 

ii|tur  siineniu'  .i  riit"*  .le  ilfii\  .m-.  A  imiii'Ik-.  alliliiilc  Ji-  la  main  an   rf|i.i>: 
•    la  iiiaiD  lurM|iic  la  iiialailv  ciinlrai-lc  Min  ril<-n><-iir  riiinmun  d.-»  cluicUi  (Salpi 


lii'  liriiilli'iiiriil  lniiiiitiili<iiir  ilr>.  r.iriiii's  un  ili-  n'ilrs  ri-rvlriilrs  supplc- 
iiii'iiliiires.  I  Viiv.  li;:.  'J'.'l.  Kiilin  li's  Irsiuns  >-|miilanr'i's  ilrs  rai'iiios  — 
I  iiiliriilites  —  (Ml  siiiil  l'iicori'  nui'  raiiM'  IV(''i|iii'iili'.  Hn  ditil  curDrc  si'jn;!- 
liT  rc  l'ait  liii'ii  iiii^^  t>ii  ininiiTi'  par  Miid*  |Ii  i>'nni-.  i|iii'  Imilr  ir>ii)n  ili- 
la  pi'finit'i'i*  rai-iiif  iliii>.'iii-  ainrnrra  ilf>>  li<iiilili-v  iii'ii|ii-|iii|iillaii'i'>. 

I.f-  /Hirtili/xirs  (lu  i)li:nis  hrnritiiil  on  ilr  srx  hrainln-K  li-riniiialrs  — 
iiihiliil  l'I  iiirilinii  —  |inivriit  ans>i  ili'lrrmiiii'r  niii'  .'ilrniiliii'  ilfs  iii-lil-i 
inn'>rli's  de  lu  main  ((ij;.  "J'.lj  cl  •i'.ttii:  iiiai>  m  piMir-ial  h's  iniisfif<  <lr 
I  a\anl-lii'a<  mmiI  eu  inr'ini'  ti'in|>s  alliMiiN  ri  alin>  m*  |iriiilni>riil  ili>  iinn- 
Mllr>  alliliiili'^  lie  la  main  i|iii-  ji-  ilcii  il  .li   liii-iilûl.  (!r  ncsl  ni  rlVfl  i|iu' 


^hUKiiJKiih:  i>f  sysrf:Mh:  shuiiix. 


ilaii'*  (li's  cjis  (le  Iniininitisiiic  un  il<'  rdiniin-ssitm  des  iiciTs  iin-irMii  on 
fiiliit;il.  iiii-di'SMis  (In  iiiiiijiirl  iiiu'  I  nu  dli^i'ivi-  uni'  ;ili  iijiliic  liinili'c 
iiiix  iiiiiM-li-s  ili>  hi  iiiniii. 

llVsl  (■•;;;il(Miirnl  ;iil  II  .luiililli^ riiiiiiiression  Iriilc  ilc^  Ikmk  -  nri - 

v<Mi\  —  ipii'  ilnil  .'•lir  ;illiilnn''t'  l'iiliuiiliir  ilrs  iiiiisclfs  ili-  l:i  main  (|U(' 
l'iiii     rciiriinlic    I  liiv    (Ic^     iiii\ri('is    inlniini''-.    ;'i    cciliiini's    |ir(jri'ssi(ms. 

iVdV.  .\rrri(rs  pvo- 
jrssiinturllfx,  p.  Tû"!.  I 
iMifiii  les  m-riili-s 
/((•/•//(/(('dV/j/cnsoiiIimi- 
ciiic  uni-  caiisc  fn''- 
ipii'iili'ili'  la  main  l\|i(> 
AiaK-llnilicuiic.  i|n  il 
s'ajrissc  (le  nrrrilcx  ilf 
itiii  .se  iiifi'rl  ieii  sf  V 1 1  v . 
li;;.  I(i'.)|  on  In.riijiir 
I alcool,  ai'scnic.  snl- 
rnii'(ii'carli(nici.ltan> 
Viiiloxiralioii  sdliD- 
iiiiti'im  l'oliM-iveassez 
sinivcnl  :  dansée  cas. 
la  |iai'alvsic  |mmiI  |ior- 
IcV  anssi  snf  d"anlrcs 
muscles  cl  en  |iaili- 
ciilier  slii  le>  e\len- 
-enis  des  doigts,  mais 
i|in'l(inerois  aussi  elle 
nalleini  i|ue  les  |ieli|s 
muscles  de  la  main  : 

le   lail    -'nlisel\e    -ur- 
liiill  chez  les  iMlM  ieis 
lailleni'sde  limes.  (|ui 
FiK.i'.M    -  \i.,.,,i,„.  , .nhiir..  n,.,-  M  an-UM.h,.nM,.  ,i„m-  ih^mm,,..      ialif^'iicnl     exlièmc- 

mjeli...  .\.l....t.-.  „„„n,l..|.,..,li.-al ■  ,iiiala,l.-  des  ll(!un-,  LV, .  i  ir.l         ,„^„(    |,.^    mnsclcs    (le 

leniéminencellM'nar, 
on  chez  les  onviiers  ipii  raliii(|nenl  des  endnils  ii  la  (éi  use.  cmluils  i|n  ils 
tiennenl  pour  la  pin  par!  dans  la  panmedela  main  ^'a  ne  lie.  Onidisetve.  clic/ 
ces  nialades.  les  i^'loiinations  el  les  altiindesde  la  main  Aran-Unclienne 
i|iii  onl  ('-II'  ili'cr'iles  pins  haiil.  el  il  n'esl  pas  rare,  dans  ces  cas.  de  voir  une 
main  ijonl  les  inmeles  soni  pins  alroplii(''s  ipie  dans  laulre.  .le  liens  à  i'aiie 
i'eiiiai'i|iiei'.  cependaiil.  ipie  l'alropliie  des  ninscles  des  mains  dans  le  saliir- 
iiisnie  sidtserve  a>isez  soinenl  sans  ipitm  |inisse  invoipier  une  alisoriilion 
(lirecle  (In  nii'lal  par  la  peau  des  iiumiin:  elle  relève  alins  de  rinloxication 
^IiMii-rale  par  le  |doinli.  coiimii'  le^  autres  variiHés  de  paralysie  salnrnine. 
l.'.-ilropliie  iiinsciilaiii-  ipii  MirvienI  au  cours  du  lahi-x  se  localise 
assez  SDiiveiil  dans  les  ninscles  de  la  iiiaiii.  (Vov.  iW.  l'.M.) 


l>;iiis  hi  liiH-r,  lii  main  ts|M'  Viiin-lliiilii'iKic  s'uliscrvi'  lii'-s  rir-i|iii'iM- 
iiiciil.  (In  la  iiMiciMili't' t'^^aliMMcnl  i\,\us  ifiUùiifs  ni'rrilrs  lirrrdiliiiifs  it\i 
fiimiliiilrs  à  niai't'ln*  liMilc.  Ii'lli's  i|nc  \'iiti<ii>liir  unis-  iilnin-  lii/ir  ('.liiirnit- 
Marir  [\i>\.  lij;.  iSli  ainsi  <|iic  ilaiis  la  iirrrllr  iiiIrrKlilirllr  Injiifiint- 
lihiifur.  (V(t\.  li^.   |S.".| 

Kniin  j'iijiinli'rai  t|n(-  rali°<i|>liii>  lU'^  nniM'Ifs  i|c  hi  main  |ii-iil  iiailni^ 
>  (ilist'r\4'r  ilan>  la  mijiiftnthii-  iilrnfihiiiitr  firmirrssirr  —  '.'//"'  /<ii-iti- 
si-iii>iilii-liiiiiirial  un  /i//if  xriiiuiln-liiiiiii'riil  id^;.  l'jlii. 

•_'"  l.rssriils  muscles  (le  ravant-brasi|ni  |irn\ctil  l'In-  l'iixalii-.  ii  Icm  lu- 
>iiin  (li'>>  ninM'Ii's  île  la 
main  et  i|ni.  par  Icnr 
li-siiin.  licIciinintMit  nnr 
atlilnili-  liiiMi  s|ii'-i-ial<' 
(le  la  main,  sont  rcn\ 
(|ui  sont  innervés  par 
le  nerf  radial  exlen 
seurs  des  doigts  et  du 
poignet.  <!(•>!  snr  t'n\ 
i|Ur  M'  liiraliM'  le  |ilus 
>>iinM'nl  ri  iriinc  lai'iin 
i''lri-li\f  la  fiiivahjsii- 
siiluriiint',  cl  jlnchcnn)' 
a  t'Inilii'  a\i'i-  li-  jilns 
;:i'aiiil  Miin  Irnr  nioilf 
<i  (MiNaliisscmi'iil.  la  pa- 
ralysii'  lirlmli'  le  \t\i\<- 
siMncnl  |>ai  l'i-xli-nsi-ni 
ninniniM  îles  (lni<:ls.cl!i' 
s*'  Iradnil  par  nnc  rlnih' 
ili>  In  plialan^c  Itasalc 
dn  mcilins  ri  df  Tan- 
imlairc.  et  pai'  l'iinpos- 
-iltilitc  on  M'  Ironvo  le 
malade  de  ini'llit'  celle 
pliaian;.'e  en  c\len>ii)ii. 

I.  index  cl  le  pelil  doi^d.  pdnrviis  devlenseiirs  propres,  ^-ardenl  encinc 
leni- miiliililé  el  lenr  diiection  normale,  desmle  ipie  la  main  prend  nne 
alliinde  carnclérisliipie,  Ir  inulmlc  sniihlr  fiiiri'  1rs  ritriie.\. 

l'nis  les  i'\len>eni'>  piopres  de  rindcv  el  du  pelit   doi^'t.  les  evlenscors 

«In  pont I   enliu   les  r.idiaux  el  le  enliilal  posiérienr  soiil   pri>  à   lem 

lonr  :  alors  la  main  prend  lallilmle  de  la  paial\>ie  sainrnine  classi{|ne. 
Si  on  élève  liori/onlalemeni  l'aNant-liias  dn  maliide.on  \oil  qne  la  main, 
en  demi-pronalion.  e^l  pendante  el  lorme  avec  lavanl-lir.is  nn  anfilc 
ilrciil.  (le  tpii  e\a;;èie  encori'  «elle  di-rormalion.  e'esl  ipie  snr  la  l'ace 
dorsale  de  la  main  on  remaivpie  lies  soinenl,  lorsipie  rallilnile  persisle 
depuis  nn  certain  li-m;»-.  nne  saillie.  ap|ielé,>  Inmenr  ilor-ale  dn  poi^^nel. 


fit-,  ^t  —  llnipliK'  Ui-»  iiitiM-li-'i  il.-  U  main  l'I  de  In  face inti-rni' 
cil-  l'.iv.inl-lir.is  ilii  eiiW  ilniil  il.'iii>  un  rns  de  >yrinKUiiiyi>lii- 
iinil,ili'i':ilf  ri'iniinl.inl  à  dix  .iiii..  cIk-i  une  rviimio  dp  tivnlo- 
d.-ui  .ins  (SiliH-Irlcn-   l'.tIO). 


Iv-Cl-  >'■""  MiiiiL-uiic  .n.'i  iiiilli;  luiiil.il,-  a.ui>  1111  CI»  Ju  d;-liii  lii'i]  ■  ,M,i|.lLlf  .lu  -l-|.1il-iiiu 
wKiiH'nl  rrriii-.il  pai-  iinc^liixiilinii  ic  l.i  rolunne  vcili'-lir.ili'.  reiiioiilani  à  liiiit  iiiiiis,  rliei  un  arroliale 
il<'  >vil<-  ai,-.  Alni|ilii>'  •li-«  niii><'li'>  iiiii.'i'ii''>  p;ir  Ctill  l'I  Di  lS:il|.i''ll'iÎM'>',  t'.HI).  Pour  li'  di'tail  lie 
li.lwn.iti..n.l.T.Ti-.  1..V  tiu-   :s. 


ik-,  £•(    -  M'  I.-.  Ml. 1  .!.■  1.1  niii'  inliTiii-  ili>»  av.vil  hr.T.  hisim p  |ilii«  .m- 

«ti|i|il('iiii'iit,iii..<  iHiii'lii.  IMC>  . 


'•hMInlil'.n   l'I    /  I    1/  l/\  ".M 

|i|'iiillliti'  |i;il  lllir  ■<\llii\ili'  ll\|M>l'llii|illi(|ni'  ilf  lu  ;.'.'iiili-  --MliiNi;!!!'  (Ii»i 
Ifiiiliiii"»  i'\l('iiM'ni<i  :  li's  (lolfjls  Miiil  It'^riTiiii'iil  llccliis  cl  11'  |Hiiii  1-  un 
|>i-ii  |Mii'li'>  fil  iIimImiis  M'Is  la  |iiuiiii<-  ilr  hi  iiiiiiii. 

iiills  1rs  iiiiiilM>llli>llls  Milll  riM'Ii-liii'iil  allriiils.  L'i-\li'iisiiiil  ilr  l.'i  |ii'f- 
iiiii'-n-  |i|i,'ihiii;;i-  ilfs  ilni^ls  t'sl  iiii|i(i»ilili- :  par  l'iiiili'c.  rc\li'iisiiiii  ilr  la 
plialaii^iiii'  1*1  ili*  la  |ilialaii}:i'll<-.  i|.ii  rcliM-  îles  iiili'i'iissiMix.  si-  l'ail  l'arili'- 
iiii-iil  liiisi|ii'i)ii  iiii-l  li-s  tloi^ls  ilaiis  ralliliiilf  iii'Ti''<>aii'r  il  Irlal  inuiiial 
|i(iiii'  i|iii'  Cl-  iiiiiiiM-iiii'iil  se  |ii'iiiliiisi>.  c'csl-à-diri'  l<ii'si|ir<iii  it'lt'\r  la 
|iaiiiiii'  tif  la  main  cl  n-llr  îles  |ii'riiiii'irs  |ilialaii^rs.  I.'i-\lriisiiiii  ilc  la 
main  i">|  ini|iiissili|c:  les  niuiiM-mciiU  iraliiliiclinii  i|iii  ii'Ii''m-iiI  iIii  |in-- 
niiiT  ralliai.  i>l  ri-ii\  liailiiiirliim  i|iii  rcIcM-iil  ilii  ruliilal  |iiis|<-rii-iii'  le 
•ioiil  ('■^.■alfiiifiil.  SiMil  If  l<iii<;  aliiliii'lrni'  iln  |Miiii'r  irslf  loii;.'li-m|is  iiilarl  : 
par  SI  t'iiiilrarliiMi.  il  fcarlc  le  |iiiiirf  m  ilrlinis  r|  en  axanl.  cl  nicl  la 
main  en  aluliiclinii  cl  en  |ii'iiiialiiiii  ;  il  n'csl  allciiil  i|iic  dans  lo  l'nrnics 
;:i'a\c><  lie  païahsic  salni'iiiiu>  cl  iiin;^lcm|i>  apics  Imis  les  anircs  iiiiim-Ics. 
I'i'csi|iic  loiijiiiii's  cnlin  le  Inii;:  sii|iinalciir  esl  cnnscrvc.  |iarlii'iilai'ilc  i|iii 
a  une  valeur  ilia;^iiiistii|ne  1res  ^ranilc.  i.'aiiciini-  esl  é^'alcmcnl  res|icc|é. 
I.c  pliis  siinxenl  eiiliii.  la  |iaral\sic  saliirniiie  îles  exlensenrs  est  liilali'-raie. 
Oiiant  aii\  muscles  lli'-cliissciirs.  ils  sniit  lnnjtinrs  inlacis,  mais  |iiiiir 
i|n  ils  |inissciil  a^ir  criicacemcnl  sur  les  iliii<:ls,  il  fani  relever  la  main,  la 
incllic  en  cxleiisiiiii  cl  Ion  cunslalc  alors  ciiiils  uni  lonservc  leur  rorcc. 

(!elle  varii'li'  lic  main  —  iiuiin  lomlxnilr  —  pcnl  s'oliservcr  en  ilelnirs 
lie  rinlii\icaliiiii  salnrniiic.  liaiis  Imis  les  cas  ni'i  les  cxleiisciirs  îles  ilni^'ls 
et  lin  |i:ii<.'ncl  smil  paralyses  nii  ulrnpliics.  Un  la  cmislair-e  dans  ipiel- 
t|iics  cas  tViill'rrlIiins  niriliillnirm  un  la  lésion  avait  porté  toni  d  aiinrd 
sur  les  cellules  mnlrices  corri-spoinlanl  à  ces  iniisclcs  (VIT  sc;.'mciit 
cervical  I.  dans  i|nclipies  idiservalioiis  de  /(o/it<;//i/c7/7c  iiii/iic  ili'  l'nil'dnrv. 
cl  dans  i|nelipie>  cas  i\'iilii>i>hif  iiiiisciihiirr  iirni/rrssirr  iiii/rliiiitilliiiiiii' 
avant  commencé  par  les  cxlenscnrs  des  iliii;:ls  et  de  la  main.  Mais  ce  sont 
là  des  faits  assez  rares  el  il  en  c-.|  ilr  même  de  ceux  on  l'on  a  \ii  nue 
Irsiiiii  ilii  iilr.viis  hrncliiiil  ou  de  sfv  iiiciiics  amener  une  paraivsie 
localisi'-e  excliisivemeni  à  ce  ;iiiiiip  •  de  muscles. 

Uaiis /(/  jHirahis)!-  thi  nerf  rail itil  on  oliserxc  é;;alciiieiil  uni'  ■•  luain 
lomlianle  "  due  à  la  paralysie  des  muscles  extenseurs  du  poii;uel  el  des 
iloi;;|s.  (Voy.  f'ariihisif  idiliiilr.  p.  .'l'.IT.  (!;;.  'HW.i 

7t"  lue  autre  altilmle  de  l:i  main  assc/  l'i  i'-i|ui'ule  es|  cidle  ipii  es| 
realisi'c  |iai'  la  paralysie  des  muscles  de  1  avant-bras  et  de  la  main 
innervés  par  le  cubital.  Hn  sait  ipie  ce  neir  donne  des  lilels  aux  mnsilis 
cnliilal  anli-rienr.  aux  laisceanx  internes  du  llécliisseur  |iroroiid,  aux 
interosscux.  aux  deux  lonilii  icaux  iiileiucs,  à  Ions  les  muscles  de  l'énii- 
iieiice  li\piillii''iiar.  à  raddnclcur  du  pouce  ainsi  ipiii  nue  |)ai'tie  du  C'  iirl 
lli'cliissrnr.  l.ursipie  le  iierl  cnliilal  esl  alleinl,  la  iiiain.  par  siiile  de  la 
liaialysie  des  inlerossenx.  picnil  une  alliinde  caraclérisliipio  el  se  met  en 
irrille.  —  griffe  cubitale  :  mais  ici  la  f-rifle  est  iiicoinpléle,  l'index  el  le 
médius  son!  eiicDie  soumis  ii  l'aclioii  <lcs  deux  Inmliricanx  exleriies  non 


^f.MiDiiiiiit:  nr  sysri  \it:  mui  i:i  \. 


pnralysi'-s;  |i;ir  suili'.  Ii-iiis  ili'iix  ilcinii'ii's  |ili;il;iii^i's.  iiii  lien  diMir  l'nile- 
iiifiil  lliTliifs  riiiiiiiic  rcllrs  ilii  |ii>til  iloi^l  et  de  l':iiiiiiihiii'c,  oui  ;:anlt'' 
li'iii  posiliitii  iiiii'iiiiili- i-l  |i'.Mi\t>iil  s'i'li'iiilrc  ili;:.  'J'.Mii.  \'.u  iiirMiic  Icinp-^.  Ir 
|iiMici'.  luiM'  ili'  siiii  aildiicli'iii'.  lU'  |n'iil  plus  M'iiif  s'oppusci-  ii  l.i  liiisc  du 
priil    dot'jl   :  di-   plu<-.    I;i    I1i'\ii>u    l'iiliil.ili-  l'I    r.'iddui'liiill    d<-    lu    iii.iiii   siiiil 

liruili'o  |i.ii'  l;i  pai'.'dysii'  du 
ruliilal  aiili'>i'ii-ui'. 

('.(•lli';;rilV.'Culiil;il(is|(Mr;ic- 
li''iisli(pic  des  l(Vsiiin>  du  iiciC 
l'iiliilal  :  suit  (pi'il  s'a^'isscd  une 
'-ri'iiiiii  ('oni|drlr  du  ncif  an 
iii\r;iii  ihi  |M)i;,'n('t  (  l\'^.  '2!Hi|  on 
du  |ili  du  l'oudc.  soi!  (pi'il  v 
ail  sinipirnii'iil  ciinipi  l'ssion 
l'iiMMUc  i-\u'7.  ccrlaiiiN  ouM'irrs 

ipil  ^  a|ipnii'Ul  toi  Iririi'lil  sur 
la  pal  lii'  iiilci'iii'  du  iciinli'.  un 
<|iii  i'iii|doii'iil  nii  iiisli  iiiiii'iil 
appii\anl  sur  r(''niini'n<-c  iixpu- 
llii'iiar  I  inonnisiors.  cordoii- 
11  icrs.i  III  primeurs  su  riiidii'niic, 
li'iiiliiiicrs).  I  Voy.  .yrrrilrspro- 
/csKitiiiiiclles.) 

l'ai  l'ois  oiicoic.  il  s'af^ildnnc 
iii'i'rilc  tlOrifiinc  to.rifjiic  on 
iiiffclioisr.  localisécanculiital. 
•  lii  a  sii;nal(''  (pi('l(|ii('s  cas  de 
iii'vrilc  alcooliipic  liiniU'-c  à  ce 
iicil'.  .Noilinapd.  licniliardl. 
l'ilrcs  cl  Vaillai'd  ont  oliscrvé 
la  |iaralysi('  isoli'c  du  nerf 
cnliilal  dans  la  lièvre  l\plioïd(>, 
j'ai  coiistati'  deux  laits  analo- 
};ues  cl  jai  aussi  oliscrvé 
cette  paralysie  ii  la  suite  de  la 
firippi".  (lu  la  rencontrée  cn- 
coi'c  dans  les  iidVctioiis  clii'o- 
ni<|nes  telles  qnp  In  si/philix  ((iancher,  Dcjciine  cl  Thoniasi.  Hans  le 
cas  que  j'ai  observe  avec  'l'honias,  il  s'afjissail  d  une  par'alysie  radicn- 
laii'c  inrérieiire  duc  à  une  plarpie  de  niénin^'ite  i:oiniiicuse  sic^'eant  au 
niveau  de  la  Mil'  ccr'vicalc  cl  de  la  I"'  dorsale.  Knliii.  dans  la  Ir/irr,  la 
nt'-vrite  cnliitalc  est  ricipicniiucnt  idiscrvéc  cl  i^cncralcnient  le  ncii 
ciiliital  est  |iai-  places  |i|ns  ou  moins  livpci-tropliir-  —  ncviomcs  lépreux, 
hans  tous  CCS  cas  on  le  nert  cnliital  est  intéressé,  on  constate  siuivenl 
l'existence  de  lionliles  sensilil's,  exactemenl  localisés  an  territoire  de  la 
peau  lie  In   main  iiMieivée  par  ce  nerf  (Voy.  lip.  TiT."  ("l  j7j)  :  ils  occu- 


f'iit.  ilf.  —  H;iin  «iiiiicnnr  .ivoi-  tirilTp  i-iiliil.ili'  il  hIi.i 
|»lii»*  inttM-iiLijn'  fucessive,  ciMis«'naivt'>  ;i  une  mtOoii 
ilii  iiii'cIkiii  •'!  ilu  i-iihilal  nu  nivi'.iu  <lu  iiuÎKni'l.  ilal.inl 
(!«■  i|ii:ii-;inl*'  <)it:ilrf  nn%,  rlii'i  uiii>  rfuiuit*  ilK<'i>  tJe 
viit.iiili'  .in«  iSaliHUriére,  IDU8). 


•>/»//<)/<«. /A,  ht:  I  \  M  \i\ 


|ii-ill  l.i  liii'i'  illlrnii-  ilr  l.'i  |>jUlllM>  ri  illl  ilii->  ilr  Li  111:1111.  Ir  |M'lil  iltii^l,  |;i 
l.u'f  cvtcriif  ili-  riiiinnlairc  cl  sur  Ir  iIns  ilr  hi  m.iin  l;i  Im  r  iiili'i  lit-  ilc  |,( 
|>i'i'miiTf  iili.'il.'iiiL'i-  tlii  li'i>i-«ii''iiit'  iliii;;!. 

i  I..1  paralysie  des  muscles  innervés  par  le  médian  jn  •mIimI.  iIIi-  .inssi, 
ili-v  IkmiIiIi's  Idiil  à  la.il  <':ira('li'i'is|i(|ii('s  il.iiis  r;i||i|iiilc'  il  le  rniirliiiiiiic- 
iiii'iil  lie  la  niiiiii.  I.c  nir- 
ilian  iiiiifr\r  en  •■IVfl  :  à 
I  a\aril-lirit>.liiii>lfsmii>- 
••li'>  (II-  la  rt'';:i(»ii  aiili- 
rifiMi'.  Ili'cliiî-sfiirs  cl 
|in>iialfiir-.  >aiir  Ir  rn- 
liilal  aiiirririii-  rt  I'-- 
ilrii\  l'aiscraiix  iiilrriir~. 
illl  llrrliissriir  |Miilitliil 
ilrs  iloi^ls:  à  la  main. 
Ii's  (lrn\  Iniiilincanx  iii- 
Irriu's  ri  loiiv  lr->  imiMlr^ 
(Ir  rrmiiirnrr  tliriiar. 
saut  raililnrlriii  (In  |i(iii(  • 
ri  iiiir  parlir  du  ('(iiiil 
ll(''('lii^>iMir.  Lors  donc  (jnc 
ers  niliscirs  sotil  |iaial\- 
s(''>.  Idiildaliord  r(i|i|i(i--i- 
lion  du  |i()U<'r  drviriil  itii- 
|i(i->ililr.  Ir  prcinirr  un- 
la('ar|iirii  luurnr  sur  son 
a\r  loiiviludiiialrl  se  iiirl 
dans  Ir  inrine  |ilan  (|ur 
1rs  aulrr^  ni(''lai'ai'|iirns, 
ce  (|ui  i-diistilur  la  iiuiin 
ilf  siiKjr.    Vdv.  lifi.  'j'.tri.i 

l.a  llrxion  de  la  |iic- 
niirrr  ri  de  la  druvi('nir 
|ilialMn;.'r  dr\irnl  ini|i(is- 
>il)ir.  ri  rciirinir  les  inirr'dssrnx  ronsiM'vrnl  rncoi-r  leur  aciidn.  lorsque 
Ir  inaladr  \rul  jiHrr  1rs  ddi^'ls.  1rs  drux  deiiiirrrs  piialan^'cs  se  nirllrnl 
t'W  rxlriisidii  ri  la  |)i-riui(!;rr  |di:>laii},'r  sr  ll('(iiil  seule  dans  la  tnaiii. 
Knlin  la  llexion  de  la  main  s^ii-  l'avanl-bias  n'esl  possible  (|u°a\e(' 
un(>  l'orlr  adduclion  dur  au  ruliilal  anh'-rirur;  la  |ii'(>nnlioii  dr  la  main 
rsl  |)res(|ur  romplèlrmrnt  snpprim('-e  ri  ne  peut  (°-lre  piddnile  (pie  lai- 
Idement  par  le  ion^  supinaleur. 

Poules  1rs  lésions  (pii  allri^rieiil  le  nn'diaii  pcn\ciil  aineiiri-  des  Irouidrs 
moleurs  de  ert  ordi'e:  ri  ici.  commr  pour  le  cnltilal.  ers  l('>sions  sonl 
nndiipirs.  Il  peut  s'a;.'ii'  d'un  Irainniilisuie.  diiiie  sccliou  du  nerf,  dune 
I  i>iiii>irssi(iii.  d'une   lU'vrilr  il'iiri<iiui'  iD.riijiif  ou  iii/riiiciisf.  Uaiis   Ions 


Fie.  aift.  —  Ativplik*  lios  iiiiiM*l»'s  iIp  1.1  tii.iin  innen'tWî  par  l<* 
riiltii.-il  dnns  un  ras  de  svclinn  ilore  nerf  .iii-di^ï^iih  du  pnjxnot, 
d.il.in(  dp  dit  iiiiil  iiiuis.  l.a  KrilTi-  riiluLilf  nVti^lt'  iri  i|iiv 
d.ins  r.inniil.iire  et  le  petit  doiKl.  t>ieii  <pie  tmo  le?»  intorosspiu 
Client  .llrnpliirs.  L'alisenie  de  KiilTe  d.in«  l'indet  et  le  iiiédlii> 
tieot  à  l'îDtéKrité  de?»  iiiu.M:les  Innibricaiix  (-inTespMnd.int>. 
innervés  |iar  le  médian  (Salpétrière,  19W). 


(■.;.i.  x/w/f»/.' ".//■;  itv  systkmk  M:iiit:r.\. 

les  (M-s  (Ml  If  iiii'iliail  est  iiiliTfssi'.  iiil  pt'lll  oliscivcr  ilrs  Imiililc ■^  ilr  l;i 
■•l'Msiliilili''  i\(t\.  li;:.  ."7."  i-l  riT.'ii;  ils  lU'  mimI  |i;is  i'oiisIiiiiI^.  iii;ii>  lin-.- 
i\{[)\s  i'\i>.li'iil.  Miiri  (|iifili-  i-sl  li-nr  ilisirilinlinii  lialiilnrlli'  :  il  ixisii- 
iiliii's  uni'  aii)-»llii'-sii'  |iIiin  mi  inniiiN  iiiai'i|iii'i-.  allci^iiaiil  li"-  iliiix  lici^ 
cxlcriirs  lii"  la  |iaiimt'  ili-  la  main,  la  race  |ialiiiairi'  ili's  liciis  pi  i'iiiirr> 
iliii;^l>,  la  iiiiiilii'>  (■\liTiit'  iii>  la  l'ai'**  |ialiiiaii'c  ilii  (|iiati'ii'iiii'.  l'I  ^iir  Ir  ilns 
ili'  la  iiiaiii.  les  iIimix  ilt'i'iiii'i'cs  |ilialaii^i-s  il*-  liiiilcx  cl  ilti  iiiciliiis. 
ainsi  i|ni'  la  iiinilii''  i>\I(M'ii(>  ilrs  liciix  ilrniii'-i'i's  |ilialaii^i-s  ilc  raiiiiiilaiir. 
Mais  (■)>  n'fsl  là  i|iriiii(Mlis|iiisiliiiii  ly|M'.  aiiliiiir  de  lai|iii'!li'  itii  |ii'iil  Iiiiiim'I' 
iK's  variaiiifs  suivant  li-s  iiiili\iilii~'. 

."i"   Kiilill.  |iaiim  lc'>  l\|i('s  lie  iiKiiii,  ilii--  ;i  la  |i,ii  al\-ir  île  '^riiii|ic^   imi^- 


■_lt.-.".i:  M.illl    ,|,     |M..,||.;i| I.lis    11     -MJM.nni;.   h.   .    111,. 

'.•l   K.  TlluiM  («<///.  </>■  lu  Sut-,  il,:   ItniL,  IS'.ll,  p.  Ijll;.    lljlis 
Il !•■  1.1  iliin-iiK ''■'•'. 


s|i;,  ,•  il:illiTa- 


riilaiirs  lii'-li'i'iiiiiir's.  il  me  rosU'à  sifjnali'i-  la  main  ciiti-  •■  <//■  jiiTiliitiIrnr  ». 
Klli>  l'sl  la  i-iiiis('i|neni'f  il'iiiu'  |i:iralysir  mi  triiiu'  alni|iiiie  |ioi'laiit  sur  les 
innsrlcs  innt'ivi'-s  par  Ir  ciiliilal  ri  le  iiir'dian:  les  nuisclfs  iiiiicrvi-s  par  Ir 
radial,  c'rs!-;i-dirt'  1rs  rxlriisriirs  du  |ioi;;iP'l  et  des  doiffts  rrsiaiil 
indriiiiii-s.  Il  en  rrsiiltr  une  dr-rorinalion  s|ii''i'i:ile;  la  paralysie  des 
inlriiis^rnx  aniriir  une  ^'rilVr  aver  llexinn  des  deux  dernières  plialan^'i's 
drs  iloij^ls  sur  la  main,  landi^  i|ni-  1rs  rf(rii>rnrs  |iri\r-s  dr  Irnrs  aiila^'ii- 
nisli*s  maiiilirimrnl  la  première  plialan<:e  des  ilni^ts  en  extension  Mir  le 
iiièlai'ar|iien  rt  la  main  en  rxtrnsinn  l'urei-esiir  ravaiit-liras.  i  Vov.  II;;.  '201, 
'l'.i'i  et  •J'.IS.l  l.rtir  varirli'  de  dr-rniinatinn  avait  élè  regarder  .intierois 
eoinm)-  appartenant  m  propre  à  la  imrliijiiK'iiiiKjilc  cerriralc  liiijicrlro- 
liliiffiii'  idliareol  ri  .loll'rov).  Kn  réalité,  cette  main  se  rencontre  siir- 
tniit  dans  la  siiiiiiiiiniii/rlir.  Klle  a  été,  (|noi(|ne  rarement,  oliservi'c 
é||;alemriit  dans  la  /«(///;//; i/cZ/Vc  nit/iii'  do  renl'ance  (Seeli;.'imiller|.  Il  m'a 


s/:  W/O/ "(,//,    hh    /    I    W  l/\  II.; 

l'Ii'  (liiiiiic  l'^alciiicnl  (II-  ^•(^ll^llll(■|•  si  incsfiK  r  ilim>  trlli'  ull*-iiiitll 
tlij;.  JMl.  l>;iiiN  I  ln'iiii|il<''fji«' fllf  »•>!  ('\<«'|ilii>miclli'MifMl  mit'  —  jr  n'en 
ni  jii>>i|u  it'i  ri'iK'itiiliv  i|U  iiii  si>nl  cmmiiiiIc  (li^.  .'l'n  cl  ici  ciii'oi'c  l'Ilc 
l'sl  la  i-iiiiM-i|iii>iii-<>  iriiiii'  iilrii|iliic  iiiiiM'iihiirc  im'-^alciih-iil  iv|).ii  In'  sur 
les  iniisi'li's  ili>  r.iMinl-lii'iis.  Si,  lliciii  ii|iifiiiciil  |iiirl<'inl.  mi  |ii'iil  .iiliiicllir 
iliif  la  iiiaiii  (II'  inriliiah'iir  |iiiissc  n'-siillcr  de  la  n>iii|iii'Nsiiiii  de  ici - 
laiiii's  |iaiic<.  racliiilii-iiiii's  ri-rvicali's  |iar  uni'  li-simi  nit'iiiii};i''i',  la  rliosc 
jiiM|iriii  n'a  pas  immimi' i-lr  ilriiniiiln'i'.  Kii  l'Ili-l,  dans  It-s  ras  dr  |ia(liy 
mi'iiin<;ili'  ii'r\itali'  m'i  ti'lli'  main  lui  |iiinr  la  incniicrt;  luis  si^ualri' 
i(;iiairtil  ri  .lolliny».  il  l'sislail  t'ii  ini^ni-  U-nips  ili-  la  syi  iiijr,,|,iyi'|ic.   lin 


Kl;;.  jW.  —  tki'fomialiiin  dos  mains  chci  un  syrinKiuiiytHiquc  atlcinl  do  conirartiire  do*»  i|ualro 
iii**nilir*"«  du  tronr  (iiialado  do  la  fl);iiro8h.  Li  main  dmilo,  on  doiion  dnt>ale  mit  l'avanl-hra»,  prô- 
..•nli-  l'.itlitiidi-  iliti-  •  ilo  |ir<'ilical.-iir  .. 


sait  du  l'i'sli'  anjoiinriiiii  i|iii>  la  main  de  inrdiraleiir  i>st  assi-z  rn-(|iirnli> 
dans  la  svciii'^'iim\t'>lif  ordiiiairi*.  rlassi(|iii>,  i-l  (|ui>.  ainsi  i|iii>  le  mniilir 
II' cas  suivi  il'anlopsic  iiin' j'ai  ra|ipitrli'' avec  Tiiilaiil  (|S!)||.  clic  iclcvc 
imiipicmciit  dans  ces  cas  de  la  ^liiimalnse  mciliillaire  (fijj.  'J'.ITl.  l'niir 
idis4'i\er  une  alliludc  semidalilc  dans  les  cas  de  li-sinn  des  neiis  |i,'.|i|i||,'.. 
rit|iii>s.  il  l'aiil  i|iic  les  iieifs  ini'diaii  cl  ciiliilal  suiciil  lcsc>  à  |,i  haiilciii 
de  la  ré^iiiii  anlérieiirc  dn  cnndc. 

<i"  Il  me  reste  mainlcnanl  à  décrire  l'apidcincnl  (|iicli|iies  alliluilcs 
assez  cinii|de\cs  de  la  main  cl  du  piii;,'net,  cl  t|iii  ne  ri'-pniidenl  pins  à  une 
li''si((n  d'un  groupe  naluiel  de  muscles,  ciniime  relies  (|ne  je  viens  d'étu- 
dier jiisijn  à  pivsent.  .le  n'insisterai  pas  sur  les  dillércntes  positiun  (|uc 
peut  prendre  la  main  dans  les  paralysies  |iiirtant  sur  plusieurs  des  iierl's 
du  Inas.  par  lésions  du  plfjriig  hrorliinl  ou  jiar  lu'i'rilr;  ces  alliludes  sun( 

l)uMi>E.  —  St'-iiiiiilugie.  i'i 


•^i.Miiiini.n.  m    -i^iiMi   Min  i:i'.\. 


i-ll  l'Ilrl  livs  Mil'iillilo.  l't  |i.'ir  rrlllili'  de  I  .'i>|ir('t  ili'  lit  lliaiii  ,'iii  i'C|mis.  iIi- 
IIKilINCIIICIlls  .'llliilis  cl  (li'v  ||llllllll•^  (le  1,1  M'li>iliilili'.  il  i-<|  liicilr  i\f  irroil 
iciill'f  li's  iii'i  r>  Mlli'iiiK. 

I.'iillllilili'   (le    lii    lil.'iill   il;ill>   \'/iiiiiiiilriiir   ilr   l' iiihillr.    ù    l.i    iiciiodc  d 


l.t 


11.  !.. 


Il.iclidilr  puis  ;'i  hi  |ii'liii(lt'  ili' 
I  iinliiitliiic.  ,1  l'Ii'  (Ifi  rilc  niiisi  (|iit' 
Icv  il(''riiriii;ili(iiis  ili'  lii  iiiinii  iliiiis 
\  liriiiiplrfiic  rrirliralc  infdiililr. 
I  \  n\ .  Ili'iiiiiili'fiif.  li;;.  (i'f  ;i  ()7  l'I  (i!l. 
70,  T.'i.  I 

lliiiis  1,1  fidiahisif  iiifdiitilr,  où 
1rs  (Irluriiialioiis  tic  l:i  main  |icii- 
vi'iil  (Mic  lies  vaiialilcs  siiivaiil  le 
sicffO  el  retendue  de  la  li'-sidii.  il 
laiil  lenir  eiiiii|)lc  en  inilic,  dans  j.i 
|ii'(i(lii('ti(in  de  ces  didoinialioiis.  de 
l'aricl  de  d(''velii|i|ieiiienl  du  lissii 
osseux. 

Ilaiis  le  cas  de  idiniircssidii  ou 
de  destruction  du  rciiilcmenl  cer- 
vical do  la  iiioelle  ('iiinière,  il  pcul 
se    pi'odniir  une  dérorinalion    des 


huit  .111^.  |i.ir  ronlrartiirc  exl'<.^^lVl^  (ljn>  iiii  r.-is 

de  maLitlif  itn   l*arkinson,  reiiionlant  :i   treiit' 

■ru.  chei   une   rriiiiiic  de  «oix.iiil*.  «'t  un  .ins. 

Dans  ce  ras  l.i  pri'SMOii  i.'Xcrc<5o  mit  la  p.-iuntf  <le 

la  main  par  Ipo  pHlpi.>  di);ilalo«  »l  tcllr,  ipii'  li-> 

ongle^ont  pénétri^  proroiidétiiont  dans  1rs  rhaii-». 

In  il   »'a)iil  d'uni-  térilalilc  main  dp  Takir.  La 

main  drniti-  de  rrllc  malade  pr(<scute  l'attitude 

qui  M  renronir..  d  ordmairc  dans  la  maladie        niaillS     Vaiiaille     scidll     le     SClillieilt 

do    Parkinson.  Clip»  rcttc  Tcmmc.   la  contnic-        .       .  .  i      i  •    •  i 

lur<>dnmpmliri.*inr.'ripun.  Irrs  intense  <>(ta-        IllIciesSI'  par  la   Icsioil.    DailS  Ic  CUS 

ipmrni.  a  d.-icrmm*  du  eût.-  <"«  p-ed»  des      ,i-j,|tc,al  ion  des  se-^iiieiils  iiiréiiciirs 

déformatinns   ip..riale4  (voy.  li((.  ,>16).  (iaipt-  .  '^  . 

irii're.  i9i«).i  ilsc  produit  iiiic  altitude  dcs  mains 

t\pe  Aiaii-Huclicnncili;.'.  'jlKti.  Itans 
certains  cas  iVhi'iiKilomiirlir  de  la  ri'^'ion  cei'vicale  enlin.  on  peut  ohser- 
ser  un  type  de  iiiaiii  tout  à  l'ail  spr>cial  avec  conservation  des  mouvements 
du  ponce  et  de  l'index  ili;;.  li'Jl. 

Dans  la  maltulic  ilr  l'tirkinxoti,  les  mains  prcsenlciil  une  di'lormalioii 


>t:\iiu:(tait:  im  i.a  mais. 


iliiiilaiil  |ilu>  iii:ii'i|iii'i'i|nc  lii  li^iiliti'  liltisriiliiii-f  (•>l  «•lli>-iiii-iiii-  plus  pi'o- 
iiniii'i'i'.  I.iilliliiili'  ili's  il<>i;:lN  i-s|  ('.-ii'iicli'i'isliiiiii'  cl  Ir.'idiiit  lu  ctiiiliiirliirL* 
ili-s  inl('iiissi-ii\   l'I    iji'--   |iiiiilirir.ili\.    I.:i    |iii'iiiirri-  |ili,'il;iii;;i-  l'sl  cil  lli'vinll 


Fi|(.  sut.  —  b^funiialioR  parliciiliéro  dw  mains  wiiihlsble  1  celle  du  rliiiiiiatiMiio  rliruiiii|u<-,  clwt 
une  feiiiiiii*  do  «luarante-liiiit  ans,  alteinte  df  maladie  de  l^irkinsun.  |j|  inaladt-  ;;nrdi'  i*itn>l.imiiii>ii( 
•'elle  nllilihli*.  le»  niains  i-roisiVs  sur  sa  putirine  (Salp^lri^re,  Uimt).  Vuv,  Mlle  Dfturr,  Sur  queti/un 
/Mir/Mn/iiri/rs  :!•■  ta  furrr  miuculairr  itant  la  muiftilir  dr  l'aïkintun.  Encrithale,  Iyu9,  p.  iX. 


|t,'lllli:iiri>  lIKIM'Illlc'ft  ll's 

lieux  iuili'fs  |ili.iliiii^i's 
Miiil  en  cxli-iisiiiii  sur 
l:i  |>ii'iiiitTc  ilij;.  'ÎW\. 
Les  iloifils  soûl  iii|i|tio- 
cliés  :iu  |M>iii!  «if  Si- 
liiurlicr.  l'I  le  |iiiucc. 
l'ii  l'xU'usiiiii.  l'sl  ;i|i|ili- 
(|Ut''  sur  la  Tact'  cxtcriH' 
lie  riiiilfx.  l'iMiiiiii;  ilaiis 
I  a('tcili'lfiiiruni>|iluiiii- 
|iiiur  ('■criri'.  Assez  soii- 
\eiil  il  existe  une  tl('-\ia- 
litui  eu  masse  lies  (iiii;;h 
vers     le    Itunl    eiiliilal. 

rarliils     ji'x    (|ii|;.'ts    |ire-  n«.  Siii- Iiéf.iniiatii.n  |i.irl.riih,i.- ,!.•  hi  niaind.insiin  cas  denu 

seiltelll    (elle  llVIier-  ladie  de  l-arkinson  un.laleral.- ((.iiiclie.l.il.inl  de  quatre  ans. clul 

,     ,      ,          ".  !  uni' ri-iiiiiie  de  cini|iianl>-'qualre  ans.  Kl.il  normal  des  juintiin-s. 

exlellNllIIllIelailellXieilie  y„  ,,i,.,i.  n  .,,1.,..  „,„.  .l..r„ii,i,.li..n  .maio^'ue.  (^al|.*lru'r.'.  VMV  ■ 

|i|ialaii;,'e    sur    la    pre- 

iiiiére  i|iie  leur  l'ace  ilorsale,  en  |iarlicLilier  celle  du  iiii'iliijs  et  <le  l'iiiilex. 
|iarait  eoiii-avedij.'.  ."Oli.  (!es  (li'-roriiiali<His  soûl,  je  le  répète,  varialiies 
Miixaiit  I  intensité  île  la  ciMiliaeliire  et  t'ont  di'>raut  an  déiiiit  de  l'alVec- 
liiiii.  Klle>  peinent  dans  certains  cas    —   rares  du  reste  —  éln-  poussées 


r.;o  -r\iiui.iiiiii-:  i,i  -v^iisn:  si:u\EU.\. 

il  un  ili'^;ri'-  l'Mcssir  cl  mi  |ii-nl  itltsciNcr  |»ai  liiis,  :iii  lien  de  l'iilliliKli' 
i'liis<sii|iii'  l'ii  *'\t(Misiiiii,  une  nnili-.'uiiirc  en  llfsinii  ilos  doi^ls  t>l  du 
|ii>ui'<'  iliiiis  la  |iaiiiMf  lit*  la  main.  Dans  crlli' alliliiili>  de  la  main  (>n  /'"/fu/ 
frrmf,  dans  la  paraKsir  a^'ilanlt*,  dont  je  n'ai  icni-Diilrr  jnsipi'ici  i|n'nn 
i>\i>m|di>  Itif;.  rilllM.  la  (-iinliaihii'c  |mmiI  i'>1|'i'  Ii'IIi>,  i|nc  la  prcssMiii  cxci- 
< -r-c  par  Ifs  pnipi's  di;.'ilalfs  sur  la  pauim>  de  la  main,  arrive  :i  priidnirc 
dr  vi-nlaido  iin^jlcs  incarm-s  iiiidiii  ilv  fakir \.  l'arlnis  un  nli^crvc  uni' 
alliindc  di>  la  main  cl  des  diii;:ls  M'inidaldr  à  ii'ijc  ilii  rliiiiii.il  i->iiii' rin  u- 
niipi('.ii;:..~(lh. 

Ilans  un  cas  di>  nialadii*  de  l'arkinsnu  nnilaicraji'  j'.ii  riiii>lali'  uni' 
alliindr  de  la  main  ipii  jnsi|u'i('i  n'a  pas  éli''  mcnlinniii'i'  dans  ii'llc  alVcc- 

li(Mi  i>l  S)-  rappiDihaul  de  ci'ili-  dil le  prédicateur  »  lli^'.  .'()'_'  .  La  main 

l'-lail  ll('<liie  sur  le  pui^'uel.  les  premières  |)lialan;;es  en  extension  l'incée 
sur  le  mélacarpe,  les  deuxièmes  phalan^'cs  en  llexion  an^nlaii'c  sur  les 
premièios  et  les  |dialan},'es  inii;uéales  en  llexinu  palmaire  l('-i,'ère.  C.etti' 
altitude  était  maintenue  fixe  par  une  ri^^'idité  très  accnsi  r. 

Haus  la  Irliiiiic.  la  main  présente  des  alliliules  varialdc^.  m.iiri  d'ac- 
couclienr  (  Titinsseau).  uiaiii  de  sciibe  (Kscliericlii.  ipii  i>iil  cii'  |)ri'cé- 
di ni  décrites   (i^'.  'J'.Ti.  '■l'ii.  'I^'t).  \\\i).  Ti'lfiiiir.) 

Hans  Vln/shTir  eidin.  la  main  |)n''sente.  dans  le  cas  de  c()ntra('tnre, 
une  dérmiualiou  (pii  consiste  lialiiluellement  en  une  main  en  poin^' 
terme,  plus  ou  moins  llécliie  sur  l'avant-lu'as  très  rarement  en  extension 
sur  ce  der'iiier.  lUins  deux  cas  île  coniracliire  liysléri(|ue  des  muscles  du 
memlire   supérieur,  j'ai   coustali'    la  di'd'ormation   --uix.uitr:    une    léj^'èro 

llexion  de  la  main  siii'  le  poi^'iiel  coincidant  avec  i li)pi'ii'\lension  de 

1,1  première  |)lialan};i'  des  doigts  et  du  pouce.  ;ivec  llexion  aiifiiilaiie  de 
la  deiixièine  sur  ta  première  et  llexion  c(im|dèle  de  la  li'uisième  (plia- 
lan^.'e  iinj.'Ui''ale|  sur  la  deuxième.  iVoy.  Coiilffirliiirs.] 

II         Modifications  dans  les  attitudes  et  les  mouvements  de  la  main, 
par  lésion  des  os.  des  articulations  et  de  la  peau. 

Dans  certains  cas  de  paralysi i  dalropliii'  musculaire,  rallilude  de 

la  inain.  peut,  ainsi  ipie  je  viens  de  I  iudiiiuei-,  élre  modilice  |iai-  une 
lésion  simultanée  dis  appaicils  musculaire  et  osseux:  cesl  ce  ipie  l'on 
«Itserve  souvent  par  exemple  dans  ccriains  cas  iV iKhiiiplrijii'  a'rrliriili- 
infimlili'i'l  de  />  •linini/i-lili-  niijiii'  rie  l'cn/niirr  :  mais  il  m<^  lesle  à  signaler 
d'autres  cas.  on  les  muscles  l'-tant  eutièiement  res|iectés,  les  niodilica- 
lions  de  la  l'orme  et  de  l'attitude  de  la  main  dr-|ieudent  nini|neinent  des 
cliaiigements  de  vidmne  du  svsième  osseux  nu  d'alli'rations  de  la  peau. 

Ilans  l'acromégalie.  l'.'ispect  des  mains,  connue  celui  des  antres  extré- 
mités, est  nii  svmpti'mie  caracti'-ristiipie.  I.'acromégaliipic  a  nue  i''uorme 
main  Ilig.  5'iil.  sans  aucune  dél'ormation,  mais  élargie  considi'ralilernerit 
et  tiès  é|iaisse  :  c'est  une  main  en  liattoir  (l'ierre  Marie).  I.a  longueur 
n  en  est  pa>-  modilii''e:    le-»  doigts  sont   (iiui-|s.  l'-pais.  en   saucisson,  cl   à 


SÉ.VIOlJJtilh    hh  /  .1    W  l/.N 


'4C  ot  ôOl.  —  l'anari»  tlan>   la 
r..f.«.ion  ilo  leiiitiiriiT.  Le  iii.-tl 
1-   r.itropliic<l<-»  iiiiisrl.^  .Il'  h 
.•-I.-.  -  d3ri<  |.->.l.in 
.ni  inl<-  (lu  thorii. 


il"  -l  II 


,il<-.  I 


nliQU 


cauMï  «lam  ra|i|ariiiiiii  dr»  |paiiari9.  ^Uicèlrt-,  iijM.) 


KiK.  301. 


rin|ioiii>i'lîn,  l'Iii't  un  hunniir   de  quaranle-itt-iu  an-,  ciorranl  la 

<1<'  la  uiaiii  «Inuif  a  •'•lé  aui|iul>''.  Il  csl  i  remarquer  qu'ici  il  n'oislv 

inin   Trr.ulili  '.  ili»M>ri^  de  la  M'U-siliililù  —  analK^ie,  thcrmuane*- 

'  I  «'t''lcndanl  !t  ^mim'Iii*  .'l  l'i^paulc  et  A  la  inoili^  rorrei» 

■  ili'  la  farc  du  rr.^nc.  dt*   la  nui|iio,  di*  la  iiiuqueuM' 

•  I  loni  inlaclp,  sauf  sur  la  lare  dor>ali-  ft  |i.iliiiair«  de» 

"  <nt  en  diiiiinuanl  d'intrusil^  do  l'oktn'unti^  dt*> 

v-s  olrrranipns  un   (loii  alTailili^.     -    ll<'>liut  di* 

'-'«•s  dans  Ws  main»,  l.o  iiialad*- avant  eiirnn- 

il  \  a  [wul-£lre  lieu  dr  faire  inti-nenir  celte 


66Î  ^h:\ll()l.ni,ll    hl    s\<ll  Mh:    \IH\  kIW. 

I;i  |iiiiiiiit>.  tiiiiN  li's  plis  fl  totili-s  les  ('■iiiiiirnccs  siiiil  pins  iiiai'(|n(''s  (>l 
rntllrililirilt  il  CMl^rTi'l'  l'Iinni-  l'iliipi  rssiiiil  de  liMll'ili'lll' (|lic  (liilllie  l'i'llc 
iiiiiiii. 

h;!!!--  ipii'l(|iii'>  tiljriliiiiis  iiiiliiiiiiKiiifs  rliiiiiiiiiiirs,  |c-<  mains  se  (ii'-ldr- 
inenl  t'iinsiiItTiililiMneni.  Hn  coiniaissiiil  di'pnis  Inii^'lfnips  les  inodilica- 
liiins  (pii  piMivfnl  si>  prnilnirt*  an\  i>\lirniili'-s  des  doi^ls.  cpii  s(>  icntlcnl 
l'I  s°at'i-onilisM>nl  cinnnii'  ilfs  l)a;.'nt'll('s  de  taniiinni';  Slriiinpidl.  l'icri'c 
Maiio  (Mil  iiiDnli'c  <|ni'  lonirs  li>s  |iar(ios  dn  sipicii-llr  de  la  main  poii- 
vaii'iil  T'Irc  alliMiih's.  Les  mains  sniil  i'ii<irin(;s.  an;.'mriil('>i>s  aussi  i)i(>n 
dans  le  sens  dt>  la  l()iif;iii>ni'  (|ni'  dans  cidni  de  la  larj^'enr.  ciinlraircnuMit 
arc  ipii  l'xislc  clicz  It's  aci'omr'j,'ali(pi(>s.  I.i's  diii;,'ts  sdiil  allnn^ri's.  aplalis 
ri  iiMilli-sfii  lia;;nctli' de  lamlmiir.  l'en  inaiipirs  sur  le  mi-lacarpc.  ces 
liMiiJdfs  Iropliiipii's  di'vicniicnl  tivs  manil't'stcs  au  iiivi'aii  de  la  rnii- 
viAili'  ilii  piii;;ii('l.  (|iii  s"(''lar;.'il,  l'I  (|ni  pivscnli'  iiiir  \i'i  il:ililf  Inmciir. 
Ii'i's  ctimpaialdi'   à   la   Inineur  dorsale  des  saliMiiiiis. 

Il  iiir  l'fslc  à  njoiitiitnncr  (pi('li|ncs  troubles  trophiques  ipii  rxislciil 
siMiM'iil  an  niveau  des  exlrémilés  (h's  doigts.  Miman  a  dt'ciil  iiiie  vaiiélé 
de  panaris,  cpii  seeararlériseiil  parleur  iiidolenre,  leurs  IVéïpienles  répé- 
lilions.  p:ii'  leur  ;.'iavilé.  car  ils  s'accnmpa^'iienl  de  nécrose  osseuse, 
cl  ciilin  par  la  cncxislcncc  lialiiincllc  de  Ironhlcs  de  la  sensiliililé. 

I.e  panaris  analgésique  de  Morvan  es!  iiii  syndrome  ponvant  se  ren- 
conlrer  :  l'daiis  la  /c/'/v  iiiulildiilc  (panaris  Icpreiixl  dii;.  I7!)|:  '2"  dans 
la  si/riiifiniiiiii'-lif  itij,'.  ôlt."»  cl  TA\i  ,  alVeclion  dans  laipiellc  il  c^sl,  du  reste, 
assez  rarement  oliservê.  Je  me  suis  déjà  e\plii|iii''  sur  ce  |iniril  préci-dem- 
inent  el  j  .li  donné  les  raisons  ponr  les(|nelles.  selon  moi,  la  pliipait  des 
cas  observes  par  Morvan  relèvent  non  |)as  de  la  syrinj;omvélic  mai--  liicn 
d'une  névrite  de  iiainre  lépreuse  ou  antre  (voy.  p.  r)SI  i. 

haiis  la  aijr'nxjdiiuii'Ue  on  peut  oliserver,  rarenieni  du  reste,  niio 
aii<.'ini>ntaliiMi  de  volume  des  mains.  —  chiriittirçialic  ililiarcot  et  lîi'is- 
saii<l).  Lliyperlrophie  pmte  snrioul  sur  les  doi^'ts  (pii  dexiennent  pins 
j.'ros  el  s'arroiidissenl.  tletle  hvperlropliie  peut  porter  c\cliisi\eiuent  sur 
lin  on  plusieurs  doi<.'ls  de  la  même  main. 

A  propos  des  ti'onbles  lroplii(pies,  je  ne  ferai  (|uc  signaler  la  maladie 
de  Raynaud  on  «.s/^/o/.r/e  liiinlr  tirs  l'.rlrrmilrx,  pouvant  altoutii  à  lu 
^;an^,'réne,  —  ;.'aii^'rèiie  le  plus  sonvoiit  snperlicielle  el  limitée  d'ordi- 
naire à  la  pulpe  des  plialan^'es  nnguéales  —  alleclion  (|ui  seia  décrite  plus 
loin.  (Vov.  Toitbli'x  vtisii-woli'iirs.) 

i'oni-  la  délorinalion  des  doi;;!^  daii^  |;i  silrnulfiiiiic.  (Vo\.  Tnmhlrs 
Imiihii/iirs  ml  durs.  ) 

II.         SÉMIOLOGIE    OU   PIEO 

l'oiii  le  pied  comme  pour  la  main,  alin  de  l'aire  un  examen  complel. 
il  tant  porter  son  attention  successivement  sur  divers  points,  il  laul 
d'aliord  cfuisidi-rer  laspecl  ilii  pied  au  repos  et  |iendaiit  les  monvenienis  : 
on  tire  de   là  des  reiisei;:nemen|s  sur   l'étal  des  muscles  i|iii  acliniiMenl 


st  Mini  nuit:  hi   ni  h.  «''a 

les  (liM>i->  Ni'i^iiii'iiK  ilii  pii'il.  <|iii  iii.'iiiiliciiiiriil  smi  iilliliiilc  normale  cl 
i|iii  iv^li-nl  I  iiiii|ililiiilc  cl  lii  l'iMci-  lie  ses  iiioiiM-meiils  llii  eviiiniiie 
iMisiiite  l'éliil  (les  |>;irlie>  (is>eii>.e>  i|iii  en  etinslilnenl  le  M|nelelle,  I  «'■lai 
lies  iiilienliiliiHis.  I  élat  île  la  peau  el  îles  li'-^iinienls  ipii  les  rei'iin\teiil. 
La  |iiésenie  un  l'alisenee  îles  lioiililes  liii|iliii|nes  an  niveau  île  ees  |iailies 
a  en  elïel  une  j;iantle  iinpnilanee  séniiiilii^;ii|ne  ilans  le  ilia;;niislie  île 
|iln>ieniN  alVeiliiMis  neivenses.  (lelte  iliiile  •>e  liiuixe  ainsi  ilivisée  en  ilenx 
I  liapilies  naluiels  :  les  iiIHIikIis  el  li-  iiiinivi-iiii-iilx  du  fiird  ilans  les 
Irsiiiiis  ilr  t'ni>iiiirfil  mnlrur  li'nne  |iail,  les  Innililis  Inijiliiiiuiii  du 
pied  il'anlie  pari,   l'el  est  l'nnlie  ipie  je  sni\iai  ilaiis  celte  e\|t(isili(Mi. 

/  Modifications  dani,  l'attitude  et  le  nioiiveineiit  du  pied 

dues  aux  lésions  de  l'appareil  moteur. 

I.'alliliiile   lin    picil   :iii    rc|ios.   rilend I    la    iliicliiin   de  -i-   rnnn\e- 

incnls.  siinl  sniis  la  ilc|icnilance  iliieclc  ilii  lninis  cl  île  la  ninliacliiiii  îles 
ilixci's  nuiseles  iln  pieil  el  île  la  janilie  :  il  l'ant  ilans  tniil  examen  île 
mahi'lc  analyser  les  linnliles  coiislali's,  ponr  rcinonlei-  an  ilia^iiHislie  île 
la  ir-sinn  mnsi  iilaii'c  ipii  les  proilnil.  et  île  lit  ensuite  :i  la  canse  prcmièie 
lin  inan\ais  riinclinnncmcnl  îles  muscles. 

.S'Iiin  les  mnsclcs  alteinls.  les  atliluiles  ilu  piccl  v,,nl  lies  \aiialiles  : 
en  ellet.  laiilnt  les  mnsclcs  pnipics  ilu  picii  sihiI  seuls  malailes.  lanliM 
ils  sont  piis  en  inèine  temps  ijn  nn  un  plnsicnrs  ;>ninpes  ilc  muscles  île 
la  jainlie.  lanlùl  cnlin  les  mnsclcs  île  la  jamlie  sont  scnis  alteinls.  ilon 
aiilani  île  ilériiiinatiitns  i|nc  vient  encoïc  ciimpliipier  rinllnence  iln  piiiils 
lin  cinps,  appnvaiit  snr  le  pieil  et  inuiliiianl  son  allitnile.  .Vnssi  est-il 
nécessaire,  an  ilélint  ilc  cette  éliiilc.  île  laiie  nn  expiisé  irensemlile  des 
diverses  déroiinaliuns  ipie  Inii  pcnl  olisciver  el  des  lésiiins  mnscnlaires 
ipielles  iniliipienl. 

I  l.i  paralysie  on  l'atrophie  des  muscles  propres  du  pied  osl 
moins  I  vidcnle  ici  iinâ  la  main:  anssi  a-l-ellc  passe  lon;:tcmp'~  inaperçue. 
Laction  des  inlerossenx  dn  pied  esl,  comme  on  le  sait,  idcntiipie  à  celle 
des  inlerossenx  de  la  main,  ils  llécliissent  les  piemicras  phalanges  el 
étendent  les  deux  antres:  il  nexisle  à  ce  poiid  de  vnc  entre  le  pied  et  la 
main  ipinm-  senle  dilVercnce.  cest  ipie  la  llexion  planlaiie  des  piemicies 
plialani^cs  des  orteils  est  loin  iralteindre  le  ile^rré  de  llexion  observée  à  la 
main,  elle  ne  va  p-néialemcnl  j;néie  an  delà  dnn  très  lé^ier  ilcjîré  de 
llexion  planlaiie.  (Jnoi  iin'il  en  soit.  Imsipie  laclion  de  ces  mnsclcs  a 
ili-«pain.  les  orteils  m-  sont  pins  sons  la  di-penilance  qne  des  lléchissenis 
et  des  exiensenrs  :  de  sorte  ipie.  pendant  le  repos,  on  voit  les  prcmièi'es 
plialanfiis  de  Ions  les  orteils  se  mettre  en  llexion  dorsale,  tandis  ipie  les 
antres  plialan|:es  sont  en  llexion  planlaiie.  altilnde  ipii  esl  suiloni  iiiar- 
ipiée  an  niveau  dn  ;.'ios  orteil,  l'ciiilant  les  monvcments  actifs,  celle  alti- 
tude «-p.'ciale.  Ires  caracléristii|iie.   >."cxaj.'crc  cl    il    existe  nne    vérilalde 


MA  si:.\iiiii.i)iiii  iir  -i  >//.)//.  .\i:iin:i  X. 

<jri/Jf  ilfx  iirli'ils  par  nlrufiliif  ilm  hilrrus.srii.r  (li^'.  |!)'j  cl  r)(iri)  :  clic  csl 
lin  >i;:iic  inilisniliililc  ilc  l'iilioiiliic  des  iiilcriissciix.  et  de  l;i  ('i>iisei'\:i- 
limidi's  imiselcs  liiii>;s  des  (irlcils —  cxiciisciiis  el  lléirliissciirs  eoiiiniiiiis 
lies  (iiieils  cl  |irii|H'es  du  f;nis  orlcil.  —  Les  dcii\ièmi's  cl  tiiiisièiiics  pliii- 
Ijimjîcs  des  (irteils  sdiil  eu  llexiini  |diiiitiiire  cv.i^cri'c  :  les  |iieiiiièrcs  idi.i- 
liiiiges.  en  llexioii  doisMle  dans  leiii's  arliciiliilioiis  iiir'l<'iliii'sii-|ilialnii- 
fiieiiiu's.  I.e  l'cdresscinciil  durstil  des  |ircinii'rcs  |iliaiiiii<,'cs  csl  |ii'iiiliiil 
|Kit-  lii  eoiiliaeliiiii  de  re\li>iiscni'  eiiiiiiiiiiii  des  orleils  el  du  |iédicu\ 
dniil  les  Iciidiuis  se  dessiiieiil  siiiis  la  |ieau;  la  llexiou  des  deuxièiiie 
cl  li'iiisiciiie  |dialau^cs.  par  la  eoiiliacliiiti  des  liiii;.'  el  ciiiirl  Mécliisseiirs 
des  lU'Icils.  jie  jiliis  les  iiiiiuveiueiils  d'addinliiiiiel  iriiiiilui'linii  des  nrleils 
sont  alxdis:  ce  deiuicrsii^'iic  est  assez,  diriiiile  :i  cnuslalci',  siiiireii  ce  (|ui 
eiiiieeriic  le  <;iits  mleil  ilniil  les  iiioiincimciiIs  (r,'iliilu<  liiiii  soiil  assez  iiels 
il  l'clal  iinnual. 

I.ii  ilis|iai'iliiin  de  ces  pelils  iiiuscIcn  tiinililie  aussi  la  couloiiiialiiiii  du 
|iicil,  el  c"esl  là  snuvi-ul  le  pieinier  s\  iii|ilc"iiiie  i|iii  l'ail  soupçiimicr  latr"- 
phic  ciiiiiiiiciieaule  :  ù  la  t'aie  dnisale  du  pied,  les  es|ia('cs  iiiterosseiix 
pn'seiitcut  nue  liéprcssiiiu  :  ii  la  l'aec  plaulaire.  la  saillie  du  Ihcnai' 
s'ctl'ai'C.  el  se  lri>u\e  ieiii|)lai(''e  dans  la  iiiajoiilé  des  ras  |)ai'  un  vi''ritalilc 
iiiéplal  iieeiipaiil  le  IkhiI  iiilenic  du  pied  iti^.   l'.l'Ji. 

lliielicnne  (de  Itouioguel  a  l'ail  une  desniplinu  di's  plus  appiciloiidies  des 
dilir'reiiles  alliliide»  du  pied  d;ius  la  paralysie  des  divers  muscles  de  la 
jambe:  je  ne  juiis  ipie  rappeler  ici  les  j^'iaiides  lifiues  de  celle  l'-tudc.  i|ui 
siiiil  iullis|u■u^al)ll•s  pour  le  dia;.'noslie  des  diverses  allecliiuis  nerveuses 
iiu  iniiseiilaircs  ipii  auiéticiil  une  dériiriualion  du  pied. 

i.a  |iaralvsic  peiil  porter  d'une  façon  exclusive  sur  les  nuisclcs  qui 
tlécliisseul  le  pied  sur  la  jainlic,  jiniihirr  aiiIrrifKr  cl  l'.ilnisciir  des 
iirlrih.  Le  jaiiihicr  aiil(''rieur  produit  siiiiullaiii'iiieiil  Iniis  iiiouveinents. 
il  élève  In  partie  iuterne  de  ra\anl-picil.  il  tlccliil  le  |iie(l  sur  la  jambe,  il 
|)r«iluil  une  adduction  légère  du  pied:  somme  liiiilc,  liiis(|u'il  se  con- 
Iracle.  il  l'ait  toiiruer  le  |iieii  ipii  renverse  eu  dehors  sa  l'ace  doi'salc. 
1,'extcuseur  comiuun  des  oitreils  lléeliit  t''f;aleiueul  le  pied  sur  la  jamiie. 
mais  eoniraireiiieiit  au  jamliier  aiitciieur  il  |)oric  le  pied  dans  l'aliilui- 
lioii.  l,ors(|uc  la  paralysie  allciiil  l'un  ou  l'aulii'  de  <  r-  inii-c  les.  li- 
sibles se  resscmlilcnt  lieaiiconp  :  les  malade-  ne  pcimiil  plu-  (■m'ciiIci 
la  flexion  ilirrrlc  Au  pied  vuv  lajamlie;  mais,  lorsque  le  jamliier  antc- 
riour  est  seul  rrappi',  eu  même  leiups  que  la  llexion  se  l'ait,  le  pied  csl 
porté  on  alidiiclion  taudis  (pie  la  llexion  se  l'ail  en  addiulion  lorstpic 
rexlenscnr  est  seul  alleiiil.  I.oi  sipie  rexienseiir  commun  des  orteils  est 
seul  paralvsé  on  coiislale.  Iiusipic  le  malade  marclic,  qii  il  relève  à 
cliaqiie  pas  la  l'ace  interne  du  pied  par  action  du  jamliii-i  .•lutérieiii 
intact.  l,ors(|iie  les  deux  muscles  sont  paralysés,  la  llexion  du  pied  sur  la 
jamlie  est  impossildc  :  en  iiièine  temps  la  diiiiinnlion  permaiieiitc  de  la 
l'orce  toniipie  des  llécliisseiirs  du  pied  sur  la  jaiiihc  doiinc  aux  exleiiseius 
—  triceps  siiral  —  une  préiloininance  d'action  ipii  c-t  -iii\ic  d  l'uiii- 
iiisme. 


^mmioiiit:  uv  i'in>  '•«• 

La  |tiiiiil\>ii' il«'>  cW»'/!»»'!!»»-  (/il  inril  sur  lu  jiimlir  |tm(lml  iiiu-  (lilni- 
iiiatiiMi  :i  |M'ii  |iivs  lUM'iM-  tif  icllc  i|iu'  I  mi  \u'\\[  ilc  Mtii-.  A  Iclal  ikh  in;il 
la  toiilradiiiii  ilii  /ri.c/w  *ii/ii/  i-lcml  a\cr  Inm-  l'ai  i  iii  c-iiifil.  aiiiNi  i|ur 
If  Imii'iI  lAliTiic  lie  I  a\aiil-|iii'(l.  |iiiiii  fiii|ili>\fr  la  In  iiiiiiii!(t^;ii'  >i  i  laiir 
<li-  hiii-lii-iiMi- :  Cil  ini^Mii'  lnii|>s  le  pii-il  >■•  iiicl  l'ii  vaiiix;  If  Ixinl  iiili-iiD' 
tic  ra\aiit-|>ic(l  |iailiti|>c  aiissj  an  iiitnixciiiciil  (l'cvlciixiim,  iiiai^  il  ifilc 
à  la  iiiiiiiiilrc  |ircs>inii. 

(Vcsl  cil  icalili-  raclitiii  |irii|iii'  ilii  /«>";/  jn-nmin-  hilrnil.  i|ui  aliaisse 
rmlciiiciil  le  Imii'iI  iiilcnic  de  I  a\aiil-|iic(l  :  la  Vdùic  plaiilaiic  se  eieiise. 
laiiilis  i|iie  le  |iieil  loiiiiie  cl  se  iiiel  en  \alf,'us.  I.a  eiiiilr.n  limi  siiiiiillaiici- 
(In  liiiij;  |iéitiiiier  lalcral  cl  liii  lrite|is  smnl  |tiiHliill  seule  rexlciisidii 
(iiieelc  (lu  pieil  mu  la  jaiiilie.  Il  est  (loiir  laeile  Av  voir  à  i|iicllc  liéloniia- 
linii  emiiliiil  la  paiaKsic  de  ces  iiiiisrlcs.   I.iiisi|iic  le  Irin'iis  mirai  csl 

>cnl  alio|(liié.   nu   \nil.   |iciidaiit  i|iic   le   laii sl   aliaissc    par    laelinii 

loiiii|iic  11(111  iii(i(l(Tec  (In  jaiiiliiei  anlciienr  cl  des  exlciisciiis  des  nrleils. 
laNaiil-pied  Ninllccliii  dii  (•cleiiieiit  siif  raiii(Te-picd.  Sniis  l'aelinii  iln 
1(111^  pi'Kiiiier  lalcral  cl  du  Imi;:  lleciiisseiir  des  oileils.  (ui  a  ainsi  le 
Itiliis  piril  crni.r  ilirrri. 

l'ai  siiilc  tic  la  imnih/xir  isnlrr  ilii  limij  firnniicr  liilrnil.  le  liicep^ 
ajîissiiiil  seul  pniir  t'Iciitlie  le  pieil,  le  Imrd  iiileinc  de  laNaiil-pied  ne 
peiil  saliaisscr  avec  itiire  cl  (èile  à  la  iiittiiidre  lésislaiice  :  le  |iied  se 
iiicl  eu  addiieliou  et  prend  ralliliide  du  \ai'us.  iranirc  pari  la  etnirlie 
plantaire,  (pii  est  iiKiiiilciiue  à  létal  noriuai  par  le  lonus  du  Imi^'  |ier(i- 
nier,  disparail  cl  il  se  roriue  un  pird  pitil  riiriis.  Ce  pieil  plal  devient 
Ki/f/HN  i(irs(pie  le  sujet  mairlic;  la  partie  cNlcriie  tlii  jiicd  a|)pnyaul  seule 
sur  le  std.  le  poids  du  eiirps  lait  ;;lisscr  les  l'acctlcs  articulaires  du  calca- 
iK'iiiu  sur  celles  de  l'astrafialc.  et  hnirnc  la  plante  du  pied  eu  ticliors. 

Kiiliu  le  trirfi>x  sunil  et  le  hiiij  pcronu'r  Inlrnil  peuvent  ùlre  alrti|diic- 
sininltaiit'iuciil:  tiii  \t)it  alors.  Itnst|iie  les  antres  muscles  du  pied  smit 
intacts,  le  talon  s"altaisser.  tandis  tpic  le  liord  inicrnc  de  ravant-pied  est 
(''le\(''  par  raclioii  non  inoilt-rt'c  tin  janiliicr  anlt-ricnr:  les  i|uatrc  dcriiicrs 
inctalarsiens  sont  au  contraire  llt-cliis  par  le  llt-cliisscni  de-  dilcils.  il  se 
tiirine  uii  Inltis  pinl  rri'ii.r  rariis  ilf  l  avaul-piril . 

ileslcnt  ciiliii  les  cas  on  le  liiutj  /Irrliisschr  ili-s  nrli-ils  est  allcint  istdi'- 
inciit.  On  connaît  sou  action  à  I  étal  noinial  :  il  llt'cliil  les  deux  dernii-res 
plialan;;es  tics  orteils,  cl  lé^'civinciit  la  prciuii'ie  loistpiil  se  coniracle 
euerf.'iiiiieinciil:  s"il  est  paralysé  ou  atrophié,  ces  moineiiicuts  de  llevion 
deviennent  iiuptissildes. 

.le  n'ai  envisage  justiu'à  prcsi-iit  «pie  les  cas  rclalivcnicnl  simples, 
c'cst-à-ilirc  les  dél'onualioiis  produites  par  la  paialysic  d  nu  j;ronpc 
naturel  tic  muscles  ayant  tons  sur  le  pieil  la  luéiiie  lonction.  Mais  d.ui- 
lioii  iiiunlirc  iralïcctioiis  iiei\eiises.  la  paralysie  ou  latropliie  frappe  pour 
ainsi  dire  au  lias.-irti.  atteignant  tics  muscles  nomltreux.  à  loin  tioii- 
tliverses.  tliui  îles  alliindcs  tin  pied  tics  vaiialdc-.  :  Iliiclieimc  a  dt'irit 
les  tlcroriuations  les  pins  rri''ipieiile'>. 

Si  Ion-  \<--  mn-i  les  ipii  Méclii^vriit  r,i\aiil-pietl  sur  l'an  ii''rc-picil  1/0117 


lirnniirr, /}i'i  hissriir  r/c.v  f(/7ci7.«l  sont  jili(i|iliir>N  nu  |ijir;ilvsi''s.  ri  i|iii'  eu 
iMi'^iiic  t('iii|is.  le  li'it-i>|is  siii'.'il.  II-  j.'iinliii'i'  :ititi''i'iciir  cl  rcvlcnvi'iir  iinii- 
iiiiiii  ili's  iirifils  iiinit  (•(mst'iAi-  li-m-  l'niri'  ikhiikiIc.  le  pied  m'  lli'i  liil  sm- 
l.'i  jiiiiilic.  II'  l;)liiii  s','ili;ijssi>  et  lii  |il;ililc  illl  |iii'il  >'ii|il:ilil.  cm  .1  un  Inliis 
ftiril  jiliil  ilirrii.  Si  rcxIcriM'iii'  riiiiiiiiiiii  dfs  «ificils  rsl  i\:j,ili'iiii'iil 
iittcinl,  l'arlion  du  jaiiiliici'  iuili'-iiiMir  dcviciil  |>n'-d(iiniii:uili'  ri  I Un  a  nu 
lui  IIS  jiinl  filiil  ('(/l'Kv. 

Si  le  Irircfis  siirol  l'I  Ir  Imiij  llr<liissriir  ilrs  uvlrih  sntil  |iaial\st''s.  le 
liiti;;  |M'>i'(iiiii-i'  laliTal  rcsiani  vriil  aclil'.  ra\anl-|iii'il  se  ciinilic  daiiv  sa 
lunilii''  iutiTUC.  puis  so  Iniil  sur  sa  innilii'  cxlfirii'  :  idninii'  rii  nn'-iuc 
Iciups  II'  laliill   s  l'sl   ahilissi'.  uu  a  un   lnliis  jiicd  cnn.r,  Innlii   r>i   ilrliinx. 

ïi'lli's  sDiil  les  |)rin('i|iali>s  lirtoniialiniis  i|ui  smil  a  i  iivisa^cr:  ou  voit 
i|u  rllcs  snul  ducs  à  la  |ir(''iliiiuiiiaucc  <!  aclinn  de  ci'ilaius  muscles  rcs- 
pccli-s  |»ai-  la  paialysic.  cl  (|u"cllcs  allci^m  ni  s,mi\cuI  nu  ilc^'iv  loil 
iulciisc  cl  dclcrniinciit  des  d/'ldriualioiis  riiil  inrnniunidcs.  Ile  (|ui  prouve 
liicu  (|uc  Icllc  est  Icui'  oi'i;.'iuc.  c'est  (|uo  si  Ions  les  muscles  nndcnis  du 
|iicd  soûl  (laralvsi's,  ou  n  nliseivc  pas  ces  d/'luiinations  <  inisidi'ialdes  : 
les  sujcis  u'oul  aliirsiju'un  peu  de  rlandieiiliuii.  el  il  siillil  pinii'  les  jaili' 
uiai'chci'  d  une  cliaussurc  a  l'onlii'lui  I  s<dide  ipii  niainlieiine  le  pied 
Mcclii  il  an;.'lcili'oil  sur  la  jarnlic  :  aiusi  s'c\|ilii|iic  raphorismc  d'aiiparcuce 
paradoxale  de  Um'licntic  :  «  Il  saiil  mieu\  aNoir  perdu  jcnis  les  muscles 
moteuis  .lu   pied  sur  la    jainln'  ipii'  d  en  ennseï  xer  un  eeilain  liiMuInc.    i> 

•J"  l.es  uiuscles  pinduiscul  des  dérormalifiiis  du  pied  iinn  seulement 
pai-  leur  paralysie,  mais  encore  par  leur  contracture  :  le  jiieil  si'  lriMi\e 
alors  lixé  d'iiue  t'acmi  pcrmanenli'  dans  rallilinle  ipie  Ini  imprime  la 
colllraclion  du  ruuscle;  ce  i|ui  a  l'Ii'  dil  pr(''C('demirieul  de  I  aclioii  des 
divei's  luuscics  me  dispeusc  donc  dinsislei'sur  ce  su  jet.. le  rappellerai  seu- 
Icmeul  <|ue  Vriiiiin  l'iinis  esl  proiliiil  par  le  Irire/is  siiiiil.  le  i)iril  crriix 
riiliius  par  le  loiui  pi-nmirr  hilrrul.  Vri/iiin  dirrcl  pal'  Vurlion  cniiiliiiu-c 
ilr  rrs  ilrii.r  muscles.  I.a  coulraclui'c  du  janihirr  tinli'ririir  auièiie  le  laliis 
vnriis;  celli'  du  liinij  l'.rletisi'iir  des  nrlrils,  le  /f////.s'  vnli/iis:  la  cniiihi- 
niiisDii  dr  In  roulrarliire  des  deux  iiiiisrirs  jurcrdriils,  le  liiliis  dirrcl. 
I.a  coulraclure  \\\\  jiimhicr  pnslériciir  prixliiil  le  inrus  dirrcl.  ccdie  du 
CDiivl  firroiiirr  Ifilériil,  le  rali/iis  dirrcl . 

Toiiles  les  alliliiiles  du  pied  ipie  je  viens  de  dei  liro  |)assciil  par  deux 
phases  :  pendant  plus  ou  munis  |iin;^leni|is,  li'  pieil  u Csl  pas  lixi'  dans 
I  alliluile  ijuil  a  prise;  ou  peut  le  moliilisci',  il  reste  sou|de  :  au  lioiil 
d'un  lemps  plus  ou  moins  loii;.'.  rallilude  dcvieul  irréduclilde.  il  sVsl 
produil  des  rélraclioiis  el  des  arlln-rvuces  lilii'o-lcudiueuses  cl  apoiicMo- 
lii|ucs.  les  sni'laccs  ailiculaires  se  soûl  modiiiécs.  cl  le  pied  ne  peut  plus 
ri'\etiir.  sans  iutcrxeulioii  cliirui'^'icale,  à  sa  |iosilioii  uoriuale.  l'I  em-ore 
les  iuler\eulious  ne  douiieul-elles  pas  toujours  des  résultais  iavorahles. 
(.cite  notion  est  tii's  impoilaiile  poui' appri'cici'  la  ^'ravitc  irniie  d<  rinnia- 
liou.  el  elle  rend  souxcnl  |dus  ou  moins  sévère  le  pronoslie  i\v  lelle  mi 
lelle  allée  lion  nerveuse. 


sHMiiiKinit:  lii   m  II.  M7 

Valeur  sômiologique-        Il  ne  siil'lil  |ijis  d'iivoir  u iimi  (|iii>ls 

«(Mil  II  -  iiiii-rli-N  .illiiiils  |i.ii  la  |iiiriilysif.  riiliii|iliii>  un  la  riiiiliailiiic:  If 
ilia^iiiislii'  iliiil  alli-i'  |ilii-<  Iniii.  i>l  ili'-ln'iiiiiiiT  la  naliiic  ilc  ral)'iM'liiiii  |ii'i- 
iiiiliii'  —  iifiMMisc  iiii  iiiMi|ialliii|iii'  —  (|iii  .'I  |iiiiiliiil  la  loioii  îles 
iiiiimIi's.  ti'csl  là  uni-  i|iifs|i<iii  soiim-iiI  ilrliciilr  à  ivsomicf  ;  cOl  l'rii- 
M'iiililf  (les  >i^iic><  |ii'i'-M-nlr><  |iai'  le  iiialaili-,  liifii  plii^  <|iii>  la  Ir^inii  iiiiis- 
l'iilaiii-  (|iii  |iiTiiiiM  \r  ilia;:tiiis|ii-,  cai'  les  ilrriii'iiialiiiiis  ilii  |iirii  il'iu'i;:!!!!- 
iiin><('iilaii'c  pciiNciil  ii-MilliT  lies  al1'c('lioii>  iicrMii>i('s  li's  |ilii>>  Naiict-v.  Il 
jM'iil  NaHJi'  cil  ,•{]','[  iriinr  iiivii|iallii<-.  iriiiif  iii'-M'ili'.  il'iiiir  li'"-iiiii  ini'iliii- 
laii'c  un  ciTi-liralr.   iliiiii'  inanit't'slalinn  Jivslri  i>|M('.  I.n   il.inlii'v  Ici  nic^. 


ttti.  ôUTi.  —  Itrifli-  (lf«  nrti-il-  par  .ilnipliie  d«>^  inl**ro^scuv  rln-x  un  iii>ii|i.itliii|iif  tli'  vjii^'l-Mt  Mf^. 
lli.-.-lri>.  llCtJ.i 

an  |iii-il  t'iiiinni'  à  lu  iriain.  le--  ninililiraliniis  ijr  |  allilmli'  iiuiiiiali-  ii Uni 
<|nc  la  xaliMii'  ilf  svndiinnt's.  cl  luicniir  il  l'iiln'  rlir^  n'cvl  lai  a(|i''ri^lii|ni' 
lie  li'lli-  on  li'lif  Irsiitn  «m  allrclimi. 

III  Myopathies.  — Les  (ir-l'oiiiiiilions  dn  |iii-iii|nj  iv>nltiMil  d  nniMMyii|ia- 
lliii'  ali'ii|iliii|ni-  |ii'iii)ilivi>  iriilIVcnt  lifii  de  liiiMi  S|ir>i-ial  :  suixaiit  (|ni' 
rali'ii|diir  |iiH't('  sni"  tri  nn  Ici  j;r<)n(ii'  dr  innsi-|i>s.  un  voil  se  di''M'l(i|i|i('r 
I  nni'  lin  lanli'i'  di-s  iillilndrs  i'ar:u-|i'>rislii|ni>s  (pii  uni  l'-lé  drcritt's  |dns 
liiinl.  Kii  ^r>ni'-i°al  tous  les  inti>('li's  dn  |iii'd  un  de  la  jainltt;  sont  allfinis 
ni  nn'-ini'  loin|is.  dt>  sorli*  i|n<>  la  dérunnaliuM  ol  inuins  ;.'i'aiiilf  ri  inuiii-- 
;zi°'naiili>  |iunr  le  inalailf. 

L'ati'u|iliit>  |ii'i'-iluniiiianl  tuwirruis  dans  les  ninsflcs  dr  la  iv|.'iuii  anlrm- 
rxlriiir  dr  la  janilir.  il  rn  rrsnilr  nn  riniiiiisnir  diirrl.  lairinriil  liis 
|iriiiiuni'i-.  sauf  dans  rrrtains  cas  dans  IrsqurK.  ralr(i|iliir  rlaiil  iri-s 
arrnsrr  ri  ancirnnr   (li;;.   li'.'i.  il   -'r>l    |ii<iiliiil   ni  uiilir   drs   i  cli  ailjuns 


r/>»(  --HMIOI.Olilf:  ni'  MN/7  .U/;'  .\tlil  HCX. 

lildii-miisniliiircs.  I.cs  imisrli's  tic  l:i  |tl;iiil('  du  pitMl  cl  les  iiiIrnisM'iix 
.1  li;i|>|ii'iil  le  |>lii>  sdiivcnt  ;'i  r;ilrii|iliic  clicz  1rs  myi(|i;illiii|iit'>:  (l.•lll^  les 
I  ;i>  .T<xt'A  liircsiin  il>  soiil  .illciiils.  mi  [it'iil  iilisi-rvcr  une  ^lillr  tlfs  tiili'ils. 
raiiich'-ristM'  |iiir   li   lli'xiim  ilois;ilc  île  lit  |iiciniùi(;  pluiliiii^'i-  iivi'c  tlcxinii 

|il:inliiirt'  ilrs  |ili;iliiii^iiirs 
it  il.'s  |ili;il;iiif;cll('s.  Il  m- 
III  II  l'Ir  (Itiiiiii-  (|iir  II  ois 
rnisileroiisliilri  ri'xisli'iict' 
(11-  la  j.'iilV('  (les  oilcils 
il'iiri;;!!!!'  iiiyo|)allii<|in' 
ili;;.."0:)i.  Dans  un  cas  iiui' 
i  ai  rt'ccnimi'iil  (iliscrvr  ilc 
iii\<>liathic  à  ly|ii'  sca|inlit- 
liiiiiii'i'al.  a\i'('  alro|iliic(lcs 
iiicinliifs  iiilV'iiiMiisiirrilu 
iniiiaiit  aux  exliéinili-s  fl 
non  il  la  raciiif  (■(iiniiic 
(  l'-t  la  ir^lc,  il  c'xislail 
MM  pied  creux  avec  grille 
(ic!-  oi  li'ils  ton!  à  l'ail  seni- 
lilalile  à  relui  <|uc  l'un 
()lisi'r\e  dans  le  iiéviilc 
inliMslitiellf  hy|)t'iti(»|)lii- 
i|iif  lli;;.  IS'f)  (III  dans  li- 
type  r.liarciil-Maiie. 

I>\  Affeclions  médullai- 
res. Poliomyélites.  — 
llans  la  iiolioiiiiirlilc  a'Kjitr 
(le l'enfance,  réiiiiin  direcl 
lig.  I.V2)  et  surtout  l'é- 
(|uin  vaius  sont  les  défni- 
inalious  du  pied  que  liiii 
iiliserve  le  plus  eoiiimn- 
néineul.  Klles  sont  la  cou- 
s('i|uenee  dime  prédouii- 
iiaiice  inar(|née  de  i'atio- 
pliie  dans  les  uiuscles 
innervés  pai-  le  seiatiipie 
poplité  externe  ((i^-.  ri(l(i. 
")(I7.  ."081.  Les  malades 
luarclii'nl  alois  soit  sur 
leur  talon  anléiieur.  soil  sur  le  liord  exierne  de  leur  pied.  Avec 
le  temps,  el  si  loitlmpr-die  nitderNient  pas.  les  altitudes  préeédentes  se 
modilient  en  sapj.'raxant,  <lu  fait  des  rétiaelions  lihni-mnseulaires. 
apnnévroti(|iies  et  tendim-uses.  qui  dans  les  e;is  aneiens  sont  toujoiiis 
plus  DU  moins  accusées,  hatis  la  poliomyélite  ai^-uê  on  peut  aussi  «djser- 


►  i(î.  3<i)  ni  Tut',  —  iA\iiw  >iiii«  .-ifi-^Mr  <lu  incJ  far  |H.lioiiiyi 
lilc  ai);ti*''  <1*'  l'i'nranre,  clici  iin  liomiiic  $^ii'  de  Miitanti 
qiialn'  an>.  —  iH'hut  dp  ralTeclion  .1  riRo  de  trois  an 
DiagncMlir  rnnflrmé  p.ir  rautop«i)-.  inicètrc.  ISW.) 


s/;.M/(»/.«M./A    /'/     fltli 


\iT  iiii  pifil  rr*>u\  a\('<' 
l'iMiii'<iii|t  plus  lai'ciiic 
lu  |iiinil>>ic  iiiliiiilili-  u(i 
tiiliis  ilirri't  on  un  laliiv 
|ii(>il fii'iix,  dans  le>  im^ 
m'i.  Ii's  iniis(-|i-s  (le  la 
icj;itiiianl(''i(>-c\li'i  unir 
UijamiK'flaiil  irs|if(i('>, 
ralrti|iliii>  III'  |iiii'li'  i|iii- 
■>nr  le  liiii'|is  sinal.  Iii 
il-  iiialaili*  ira|t|Miic  «iii 
II-  soi  <|iif  par  son  talnn 
piisliTii-iir.  If  pifil  l'-laiil 
l'ii  llcxitiii  iliirsaU'  plii-- 
iMi  iiiiiin>  iiiarqin'r  sur 
la  jaiiilii'.  haiis  la  /lo- 
liiiiiiiji'lili'      uiijur      tir 

I  ilililllr.  <iii  peut  iiliscr- 
MT  tic  ri''i|iiiiiisiiic  ili- 
ii'i  l  lin  \aiiis  lin   picil. 

Itaiis  la  iiiiliiiiiiifrlilc 
ihruniijui'.  k's  nirnilircs 
iiirorirnis  smil  atlcinls 
tarilivi-nifiili-(  (mi  cinis- 
la le  assez  raicnient  lia ii> 
ri'lli"  alVi'clinn  (lestlfloi- 
iiialiinis  niar(|nt>es  îles 
pinis.  l,iiib(|n  t'ili's  l'xis- 
li'iit  l'Ili's  rtinsisliMil  l'ii 
nii  ('>(piiiiisin(>  diteil. 
pi'ii  aociisi'  en  f:t'iu'i'al. 
[•ans  la  srlcnisr  Inlrriilf 

II  m  ij  II  I  r  Oji  II  i  (j  ur,  pa  |- 
ciinli'i'.  ri's  ilériiriiia- 
limis  s'oliscrveiil  pln^ 
Il  l'ipii'innnMil  l'I  pciiM-iil 
('•lie  liés  inli'iisfs.  i.itis- 
(|iif  dans  (••'lli'  alViT- 
linn  rali'iipliic  ninsni- 
lairi'  di's  nii'inlin's  iiilV'- 
lii'ni's  t'sl  i-ncnri'  pi-n 
a\aiir«V.oii  oIisccm',  dil 
lail  ili'  lélal  spasino- 
diqiii'.  nni''<|ninisiiif  dfs 
pieds  a\ec  llexion  durs 
eiiliii.  on  les  ineinlires   i 


■jrilTe  des  uileils  par  almpliie  de-  inleico-Miu. 
ni  i|iie  réipiinisiin-,  mi  peiil  enlin  iilisei\er  dan- 


f  1^'.  7t)<.  —  f,<|uiiii<iih'  oicf-Hirilii  |>i<-il  ilaii-i  un  rai  do  |><>liuiii>i'tih' 
aii.'iiO  ili-  l'cnfanro  i-lici  un  huiiiiiie  ilv  i|iianinli'-<lviii  nnn.  li'hiil 
de  l'alTrctiun  i  l'iRe  de  truis  ans.  DiaKUOStic  r<inl)rniv  par  l'.iii- 
ln|Hii>.  (Bii-J^trp,  IK9II.I 


vr.'. 


\llllllcl.'    .1'  - 

avec  |»ar 


l.il.rali- 


ainyotr(t|iliii|iio 
rin(|uantf-<liMit 
|.l.-Ki>'  >|>a»ini«linii<',  I 
Minl    on  i-t.il    (lornia 


aph^^'ie  '^pasinudi(|UL'.  chci  une  feiniuo  de 
C4MnnK'  dans  lioaucoup  de  cas  de  para- 
orteils,  principalement  le  irnts  orteil. 
Il  de  nt'xion  dorsale.  KvaK*'Talion  des 
achilléeus.   rlonti>^   du    pied,    si^nc    des 


urtiNls  tiilali^raut.  Les  luenihres  infi-rieurs  sont  encore  indemnes 
d'alropliie.  celle  dernière  clanl  déjii  très  iccuMk'  dans  les  mem- 
bre supérieurs.  |Sal|>élrière,  191  l.i 


lie  des  cirleils   di-^'.   r)(l!li.  l'an-  la  siiiiiiij<iiiiiji-lic 
nleiienr-   resleiit    le    pin-   -nineiil    iiilails    peu- 


st:Mioi.O(;if:  nu  sysrf;Mh:  nhhveux. 


Ki|;  .".Kl  —  Itorunuatiuii  <lii  pii-a  iliin>  un  i-as  df  iii:il.-i<lii>  de  Kncdicich  ri'iiiunl:iiit  à  Vi^e  de  (rfiio  mis 
rhfi  lin  lioiuinc  igù  dp  li'('nt<--i|ualrc  ans.  Mi^mo  déronnaliiin  du  |iicd  (.mucIio.  (lliivlrc,  IS'.lô  ) — 
l.uli>«rvatii<n  de  ce  iiKiladc  :i  t-lc'  puliliii'  |>.ii  hiiu  i  d.iris  si  Ilivsi'  iiKiiit'iinilu  {d'iilnhiiliuii  >i  liluile 
tfr  ta  malnihr  tir  fricttreich,  Paris.  Isîii 


Mlil      |iii||i>      |,'|      iliiri'i'  (le 


lIlc.lM 


\llilMdi'>  |iiTinanrnli'-i  l't  iririliiriihli-»  par  rclracliuns  lUiroiiiiis- 
l'iilairi-^  ciin«icnli>i-«  It  uni-  icinli-ai-liii)-  hysl(''rii|iic  des  iiivnilire^ 
inrériDur*.  avant  duré  du  an»,  cliei  une  tfiiiuie  de  ((iiaianle  liuil 
■iw.  Kiii^rie  dejnilï  deuc  an%  de  m  rontrarlure.  Hi^iiie  lualad.-  .|ii.' 
celle  re|iréwnlre  dan.i  la  lliiure  M).  (Siil|i^lrii'r<',  lUIi.) 

IcnsciKIli''  cx-iclrii I  SIM     Irt.il    ilfs     imisclfs   de    I 


liiiii    (les   pieds  i's|    liiiil 

;i   l'ail  ('\C('|iliiiiiii('llc. 

Il.iiis  h  iiifildilir  ili' 

l'rleilrcirli     il     ('\i>li' 

l'DllshlIIIIID'Ml.  cl  c'clii 

ili'>j;'i  à  iiMc  pliasn  |icu 
ax.iiiri'cdoran'i'clidii. 
lirii»  dcriiriiialidii  des 
liirilscaraclt'risr'c  par 

''i|iiiiiisitit>  plnsdii 

iiiiiiiis  accusr  accoiii- 
lia^iH'  d'un  (t'ilaiii 
di'iiii'  di'  vaiiis,  mil' 
llcxioii  i!i)i--;ilf  ili'  la 
prcmii'ic  plia  la  ii^r 
ilrs  mli'il-  maiipii'i' 
-ui'liiiil  ilaii~>  (l'Ile  (In 
piiiice.  les  aiitresplia- 
laiii^esi'lanl  en  ilexiiin 
palrnaire,  el  enliii  |iar 
un  |iied  ereiix.  ranix 
ph'il  creux  (liff.  "ilO). 
Itieii  (iiie  des  dissor- 
liniis  iiiiniilieuses  ne 
nous  aient  pns  encore 
jailli I    du    pied 


>>:.«//o/ ««.//■.•  /)/  rit  h  ,,:i 

ihiiis  la  iiiahiilic  ili-  l  rifili'ciih.  il  i-s|  (-ciiniiliiiil  ccrl.iiii  i|iif  ri-lli-  ili'-l'nr- 
iiialinii  l'fiili'c  iliiiis  la  <'alf;;(ii'ii'  ilfs  |iii'<|s  iiiils  île  caiivc  |iaial\lii|ui' cl 
ati'ii|iliii|iif.  Italie  i-cllf  alli-i'liiiii.  en  clli*!.  il  cxislc  loiijuni's  un  rcitaiii 
<lc;;r'i'-  l^alllai;:l'i■^ol■llll■lll  ilu  pi'iiii|ir  aiili''i<i-c\li>riif  îles  jaiiilii's  *-l  iiaiiois 
iiiir  iliiiiiniilioii  ili*  miIiiiiii-  iIi->  iiiiiM'lf>  ilc  la  |ilaiilr  ili-s  pifils. 

haiiN  li's  iinjolilfs  Iriintn'rsfx,  les  fumiirrsxiniin  de  la  iiiiM'Ilr,  clf.,  la 
|iaia|ili'-uir,  uni-  lois  (|iii-  la  l'uiilratiiiif  ol  l'-lahlic,  ^'arniiii|ia<^iic  il'iiii 
<lf;:rc  |iliis  iiii  iiMiiii>  iiian|ii*'>  (rt'-i|iiiiiisiiii'  ilrs  pifils  |  li^'  1 77 1.  Il  ni  est 
(II-   mriiif  ilaii>.  I  /ic;/(//"/n//»/<'j/i('   ilissorii-r    \ti\.  |i.  'i7.*il. 

Kiiliii,  tlii'A  les  lijisli-rii/i'rti  alIciiiK  île  |iaia|ili';;ii'  avi-c  niiili  ai  liiic, 
I  i-<|niMi>iiic  [ifiil  l'Ile  |iai  loiN  i'\r<'»ir    II;;.  -.''JS  cl  ."!  I  i. 

Il  Névrites.  (hi  il    >'a;;i><>i'    il  iiih'  iirrnlr    ilc   caiiM'    li'aiiiii.'ilii|iii-. 

inicriiciisc  nu  lii\ii|iic.  irniic  iicNiilc  laiiiilialc  (alrii|iliic  Ivpc  liliaicul- 
Mai'ici  iiii''\i'i|c  iiilci'sliliclli-  liv|ici'lrii|)liii|iic  ilc  licjcriiic  cl  Snllasi,  il'iiiic 
iii-M'ilc  cMiliiaiil  an  i'iinr>-  li'iiiic  alVcrlinn  ini'-iiiilhiirc  ialni|ilnc  inu^iii- 
lairc  lies  ata\ii|ncM.  en  nii  initl  (unies  les  fuis  ipie  le  (liiinaiiie  iln 
si'ialii|ne  |iii|ililé  e\tcriie  esl  alleiiil.  mi  oIiscim-  une  (li-t'iii'nialii)ii  ilii  |iieii 
ipii  esl  ciinslanle  et  Inninnrs  la  inèiiie.  liii'si|ii)>  Imilcs  les  lirain  lies  ilii 
srialiipie  |iii|ilili'  e\tei'iie  |iai'liei|)cn(  irniie  nianière  i'><;ale  à  la  li'-sinn. 
(!"cs|  ainsi  i|iie  dans  les  nêvriles  j.'i''iicralisùes  ;i  inaiclic  ra|ii(lc.  lic  cause 
hi/'i-ilifiisf  lin  tit.riijur.  les  ineinln'cs  inliTiciirs  st;  |ii'ciiaiit  les  |)i'einiei's, 
il  se  |iriiilni(  île  linnne  lienrc  nn  éi|iiinisnie  (lirecl.  aceiiin|ia;.'nr-  iliinc 
IlexiiHi  |ilaiitaii'e  îles  ni'leils.  (les  alliliiiles  \icienses,  (raiiniil  ninliiics. 
siiiil  liienliil  livccs  cl  an^'iiienlées  par  les  rélracliiins  lihrD-mnsenlaiies  cl 
lenilinenses  el  |iiiiir  les  orlciU  par  la  rctracliiHi  de  raponévrose  |ilan- 
laire.  (Tesl  dans  ces  cas  i|ne  l'un  peiil  oliscrver  une  (Icxion  plaiilaiie  des 
nileils  parfois  exei'ssi\e  (1'!.'.  ."|'2i.  Haiis  les  nêvriles  à  inaiilie  siiliai;;iiê 
lin  eliruniipie.  les  elioses  se  passent  ilc  même  ainsi  ipj'on  le  verra  plus 
liiin:  seiiie  réMiliilinii  esl  dirrérenlc. 

haiitres  luis,  IimiIcs  les  iManclies  dn  si'ialii|iic  pnplile  cxlerne  ne  snnl 
pas  alteinles  par  la  lésinii  el  un  a  allairc  alms  à  nue  paraivsic  dissoi-ii-i-, 
liilalcrale  le  pins  sniiveiil.  cimime  dans  le  cas  piV-d'ileiil.  Le  Ivjie  le  plus 
rreipieiil  de  la  in'-\rilc  dissiii-ii'e  du  seiatiijnc  pnpIilé  cxlerne  est  celui 
dans  leijiiel  le  jainliier  aniérienr  seni  échappe  à  la  |iaral\sie  cl  à  l'alin- 
pliie.  Ici  le  pied  est  en  ci|niiiisinc  avec  l'-lévaliini  ilc  sim  luird  inlerne. 
ci/Hi;i  viinis  iiifil  rreii.r.  I.nrsipie  le  malade  peu!  marclier.  on  voit  ;i 
l'Iiaipie  pas  le  liiird  interne  du  pied  se  i'cle\cr  par  racliiui  du  jaiiiliier 
antérieur  «•iiiiservi'. 

(icile  iiinseivalinn  du  jamliiei-  anléiienr  a  éli-  idiseiM-c  : 

I  "  |(aiis  la  piinihjsir  snliiniiiw  ties  niriiihrcs  InfVrii'tirx  —  It/jx'  jh'tii- 
iiii-v —  ici  le  jamliier  inli'rienr  est  cnnseivé  un  même  litre  ipie  le  Innj; 
siipinalenr  dans  le  /i//«'  aiilihrarliial  de  celle  paraivsic: 

'1'  Mans  certaines  iiénilf.i  de  cause  inrectieiise  on  loxiipie.  .le  l'ai 
constatée  pour  ma  part  dans  plusieurs  cas  de  névrite  alcooliipicili;,'.  IT.'i) 
cl    dans    iraiitics   à  élinlo;;ie   iniiéterininéc.    Ou    la    si<;nalée   é;.'alciiieiil 


!•'.'  >■!  Miiiiiiiiii:  iii   v)>//  \//:  .\iiiii:r.\ 

(liiiiv  i|nrli|iii>s  lîirt's  cjis  ili'  lu-vvitr  Irtiiiiniiliiiiir.  de  rimii>iTssiinis  intvit- 
lirlrinnii'it  siiil  ilii  iicfl  s(-i.'ilii|ii(>,  siiil  ilii  |ilc\iis  loiiiliii-siiciv.  |l;ms  les 
/<(//7;/(/mV,\-  rtiiliiiilaircn  ilf  <•(•  |il('\iis  cl  en  |i.'ii'lii'iilicr  ilaiis  les  xiinl iijtirs 
tlinsDcii'rs  l'Ilt'  s'diiscrvc  assez  rrri|iii'iiiiiii'iil.  Il  sajjit  alors  le  plus  sdii- 
M'iil  (riinc  riiiliciililr  (voy.  |>.  C;."!  cl  lij;.   'rJi.  'rJ.'i.   't'.'dl  : 

."»"    Ili-aill'iill|i  |lllis  raiTliii'Ill   iLlII-^  i;i  liiilinniili-Hlr  nli/ilf  de  I  rnr.iliri-  iiil 

ili-railiillr: 

\"    Mans    Villviifiliif    iiiiisriiliiirr   i/cn   illtl.iifiiii's   ni'i    clic   c>l    ('';;;ilcriicill 
1res  laïc  (li^.-.   I  !•.">». 

Ilii    |icnl    ilii    icsic   ii'iicciillicr   ilaiis  ces  dillVi  imiIs  cis.    |ili|s    i^iiriiiml 


KÎK-  5I-.  —  h>'rorfn.-)lion  iln  pied  dans  un  cas  di'  névrite  piierpéiMlc  d.'itanl  de  six  mois,  citez  une 
femme  de  vinpl-sepl  ans.  La  même  déronnation  OTistail  dans  l'autre  pied  (voy.  lit;.  75  et  \H).  Ici, 
bien  que  l'alrophie  des  muscles  de  la  région  antéro-CJtternc  des  jambes  fiU  très  accusée,  la  nexion 
plantaire  eicrssive  des  orteils  était  la  conséi|uencc  des  rétractions  filiro-musculaires  de  la  plante  ilu 
pied   Terminaison  |>ar  guérison  dii-huit  mois  après  le  début  des  arciilents.  Illicdre.  IKQI.) 


(iMiterois.  iraiili'*>s  tlissoeiatiiiiis  |iai'al\ru|iies  l'I  ali'(i|ilii(|iies.  Ainsi  (|iic 
l'a  iiioiilié  lliielieiiiie  (tic  lt(>iiltij.'iie)  on  |tenl  encore  oliserver  —  il  s'a^iil 
alors  lie  /iiiliiiinijrlili'  «/V/i/e  on  de  radirulilc.  —  avec  on  sans  |iai'alvsie 
du  i|nadriec|is,  une  iiaialvsie  isoir-c  du  janiliicf  aiiléiieiir.  (les  deux 
muselés  on!  en  eil'cl  une  oii^jini'  iin'iliilliiii  c  lies  Miismc  I  une  {\i'  I  aulic 
-  -   V  sef.'nient  loinliaiie. 

haiis  la  iirrrilf  iiilrrsliliclli-  liijpi'rlrojihiiiui-  les  pieds  sniit  allcinls  iriinc 
di'dorinaliiMi  <|ni  se  lapproclie  Iteaiicoiip  de  celle  (|iic  Ion  olisei've  dans  la 
maladie  de  Ki'icdrcich.  I.e  pied  pn'seiile  un  certain  de^ié  tl  é(|niiiisnie 
avec  e\a).'i'-i'alioii  rnariini'c  iln  creux  plantaire  —  i'M|iiin  pied  creux  —  cl 
la  première  plialan;;e  des  tM'teils.  en  pailicnlier  celle  dn  {.'rtis  orteil.  es| 
en  lleviiiii   dorsale  très  accusée,  la   ili'ovième  et   la    Iroisième  iMi  llexioii 


SI  MiniDiilt:  t»C  /■//■•/'  07a 

|ilaiil.iiic  li-^i'ii'.  hi  lli-\i<in  t'-lniil  |ihis  |ir<)iiiinn'-i>  |iiiiir  hi  |ili;il:in<;i' 
illi;;iicali>  <|nc  |ioill'  l<>s  iiiilics.  |.t>>  li-ililnii^  ilfs  *>\Iciimmi|'s  des  oili'ils, 
«i-liii  ilii  firits  iii'li'il  |iriii('i|iiili>ini*iil.  miiiI  IrndiiN  l'I  se  ili-ssinciil  mhis  lu 
|i(';iii.  I  il  iniiM-xili'  (11-  lu  mhUi-  iitli'iiic  (•^l  \\i->  rxji};i''ivi'.  c'i'sl  li-  M-iilalilc 
fiifil  rrrii.r;  \v  |ii<'il  est  l.issi'',  sfiiNililciniMit  ii'iliiil  iliiiis  smi  i|j;iiiii'-lri* 
■°iiili''ro-|>ii>lt'-i'i<'iir,  l'iHiiiiii-  si  on  l'aNiiil  riiinpiiiiii''  ilavaiil  i-ii  ariiri'i- 
tli-;.  iSli. 

haiis  liilriiiiliir  iiiiisciiltiirr  liji»'  C.hiirnil-Mtirir.  les  |iif(ls  siiiil  lanli'il 
en  i'-i|uiii  (lii'ccl.  tanli'it  l'I  |ilns  laicini'iil  en  ciinin  \ariis  ili;;.  |SII|.  La 
ili'-rorinaliiiii  lio  pieds  ici  ol  un  |ifii  dilli'iciilc  de  ci'llr  (|iii-  l'on  oliscivc 
dans  la  Mi'-\ritc  inli-i>titicllr  li\|ici'li'o|dii<|nr,  lt>  l'icnx  du  |iicd  est 
moins  acccntné  cl  la  llcvidu  dorsale  i\i'  la  |ii'cinici'c  |ilialaii;:c  des  oiicils 
nioin»  |ii'ononccc. 

Le  ttihfs  tdlVe  nn  c\cni|de  1res  ncl  des  posilions  vicieuses  ipie  penl 
pieinlre  le  (lii-il  |i;ir  snilc  îles  li'-sions  des  neil's  ninscidaiies.  Hans  la 
^îiande  niajoiilé  des  cas.  la  iicviile  alleini  d'alioid  les  neil's  des  pelils 
niiiscles  lin  pied,  puis  à  iiiesnre  ipie  la  lésion  fail  des  profilés  elle  liappe 
aussi  les  iieiTs  des  muscles  de  la  jamiie.  I.'aliopliie  des  pelils  muscles 
dn  pied  amène  les  dél'oi  inalions  (|ne  j'ai  citées  pins  haut  :  les  mnsiles 
dn  laise  sont  atrophiés,  don  un  ini'>|dat  cai'actéi'istii|ne.  el  à  la  l'ace  dor- 
-ale  l'atrophie  des  interossenx  se  Iradnit  par  une  ^'ontlièic  ji  ieni' 
niveau.  Les  orteils  rorment  une  ;:rilt'e,  la  première  phalange  se  met  on 
llexioii  dorsale  snr  le  métataise.  les  deux  dernières  |)|ialan};es  se  plient 
sni'  la  l'ace  plantaire  du  pied  ili<.'.  I ',)'_> i. 

l'Ins  tard  on  voit  l'alropliie  sélendre  an\  iiiii-<i'li>  de  la  jandie:  elle 
Trappe  snilont  les  extenseni'sel  les  péroniers,  épai'<;iiant  |)endant  (jnelipie 
temps  le  jamliier  aiili'-iienr:  par  suite  le  pied  se  met  en  éipiinisme  el  en 
variis:  cet  éipiinisme  peut  éti'e  tel  ipie  l'axe  dn  pied  semlile  conlinuer 
Inxe  de  la  jainlie  ili^-.  |S!I  el  |!MI|.  La  llexion  dorsale  dii'ecle  du  pied  est 
impossihie:  pai  l'ois  |e  jamliier  antérieur,  seul  intact  pendant  nn  certain 
lemp^,  peut  produire  nue  llexion  plus  on  moins  maripiée,  accompa^'iiée 
iradduclion  et  de  rotation  interm*  dn  pied  iti^.  l'.l.'n. 

l'endant  lou^;teuips  les  mouveineiits  passifs  sont  encore  possildes. 
les  articulations  son)  inoliiles.  les  attitudes  llasipies  :  mais.  a|irès  un 
temps  plus  ou  moins  lonj;,  survient  un  nouvel  élément,  les  rrlrnc- 
liniis  niuxi-iilaircs  et  aïKnirirolli/iii's  se  produisent:  les  monvemeiils 
nclil's  se  limitent  de  plus  en  pins,  les  moiiveinents  passifs  disparais- 
sent, les  attitudes  vicieus<'s  ilesieuiient  lixes  et  rigides  :  elles  peisisleni 
jusipi'ii  la  moi'l  du  malade  et  se  letroinent  telles  sur  la  tiilde  d'am- 
phithéàtie. 

Les  orteils  lixi's  par  des  rétraclioii>  pciiM'iil  préseiiler  deux  varii'-tés 
iratlitndo:  dans  la  '.'rande  majoriti-  des  cas.  pour  ne  pas  dire  toujours,  le 
LTos  orteil  est  eu  llexion  plantaiie  exa}.'érée.  non  seulement  d.ins  son  aili- 
culalioii  métatar^o-plialaii;:ienne,  dont  la  llexion  peut  être  extrême  et 
iléleiininei  à  la  l'ace  dorsale  du  pieil  nue  saillie  an;.'nlaire,  mais  aussi  dans 
son  ai'ticiilation  interplialau}:ieniie  :  il  ne  peut  èlre  redre-si-  et  pendanl 

t>ijtni!ii.  —  Si'iiii(il«>(;ii'.  i" 


si^Mioidii/t:  i)C  sysif:sih:  .\i:iiii:i  \ 


les  l('iil»li\cN  ilii  nMlii'>;sciii('iil  on  sriit,  ii  l;i  luiilic  iiilcriif  df  l:i  pLiiilc  du 
|ilt'(l,  hi  coiili'  ivsisl.iiili' (II-  r;i|n>m''\r(»M'  |il;iiil:iir('  n'Iiiirli'c.  Kii  i.'t'ii(''i;tl 
li'N(|ii;ilrf  ili-niifiMii  IcilxMHil  i'IcimIiimiii  It'^iTciiiciil  Mi-cliis  sur  l.i  pliiiili' 
(l;iiis|i'iiis  :iilirul,itiiiiis  iin'l.ilai -.ii-|p|i,i|,iri-iriiiii's,  cl  Imijiinis  llrcliis  diins 

li'iii'siii'linihdiiiiis  |diiil;iii- 
^'icmii's  (liji.  IS'i.  |!l(l. 
I '.•.". ■!  l'Ctl. 

Iliiiis  i|iicli|iii's  (Ms  lin 
cilisi'i'M'iiiii'si'riiiiili'  vîuirir- 
il  lilliliidr.  I.'i  I1i-\iiiii  (In 
IjiiiN  uili'il  i-s|  iri  iMissi 
i'iiii--hiiiti'.  iiiissi  |ii'iinon(°ri' 
iliic  ilfiiis  hi  [irrinii-ri'  va- 
r  ii'li-,  iiijiis  les  |iriMiiiiTt's 
|ili.il.iiif.M'sdi'si|ii;ilii'iiiilr(»s 

nlli'ils.  .111   lii'll  d'iMl'lM'll'Il- 

diii'>  d;iMN  li'iiis  ailicii- 
l.'i lions  iiir-lal:ii'sii-|ilialan- 
jrii'iiiics  iMi  lli'i'liit's  sur  la 
|ilanli'.  siuil  an  contiairc 
ni  lli'xion  dorsale  sonvcril 
lirs  accontiu'c  sur  li'  rnéla- 
lars<>.  It's  '2'  t'Iô'  |>lialanj,'i's 
l'Ianl  coniinc  ilaus  la  pic- 
niii'ir  variT'lé  i-n  lli'xion 
|ilaiilain':  somme  toute, 
(  rs  deux  vaiiélés  ne  dilïé- 
iiiil  eulie  elles  (|uc  |)ai' 
ievlension  foreée  ou  la 
llr\inii  diii'saie  des  pce- 
ipiirii>  plialau^'es  des 
ijualie  derniers  orteils 
tlif.'.  I!»'2i. 

I.a  lixité  de  la  |ireinii're 
.illiliide  est  due,  ainsi  que 
le>  autopsies  me  l'ont  dé- 
^"^-  •''^'  miinlré,  à  la  réti'aelion  de 

Kl»:.  3IScl  su.  —  D<'-roriniitIon  de*' piols  clans  un  ras  dVcrase-      r;||)i)nr>vrOse  plantairi'   :    la 
nioni  de  la  queue  il>>  rlieval  t'I   ilu  rrtne  leiininal  i malade      ,,       .  .  ,     , 

de  la  llKure  l!i).  Ilexioii  SI  exafîciei'  (lll  };ros 

orteil  est  due  en  plus  à  la 

l'étraelioii  des  tendons  des  iniiscles  de  rémiiienee  lliénar  (e'esl-à-dire  de 

raddiirleiir  el  du   eoiiit  lléeliisseiir)  et  surtout  ries  iniiselcs  alidueteiiis, 

obli(|iies,  cl   transveises  du  j;ros  orteil.  Quant  à  la  flexion  dois.ile  des 

premières  plialnn^es  des  ipinire  derniers  orteils,  ipie  j'ai  iiotT'e  dans   la 

seconde  altitude,  elle  |iai'ail  tenir  à  la  rétraetion  du  muselé  pédienx. 

roiiime  toutes  les  .illiludes  vicieuses  du  pieii.  ri-ipiinisine  devient  irn'-- 


>/  Midi  II,, Ih    /./     /•//  h  6:t 

ilticlililc  Inisiiu'il  a  iliiit-  un  (cii.'iiii  tt>in|)s.  Ol.i  linil  i\  i:\  nli.n  lion  du 
liii'i-|is  sui'iil.i'l  MiuMMil  eu  |i!ii'li*'  iicrllc  ili-s  |ii'T()iiici'>>  lalri'iiUN  iiiusi  i|ur 
(li->  lit-IIS  liliii'iiv  |i('i'ifiiii(-uhiiri>». 

ll;ius  les  roHiinTssioiis  ilr  la  ijiiriir  ilr  rlifcdl,  le  |iifil  i-sl  i-u  i''i|uiiii--nit' 
jilus  nu  iuiiiu>  iMoiiiincr  m-Ioii  Ii-  ilc^ir  iIc  |iiii'.'il\>if  (1rs  niusi-|i-s;  crllr 
iloriiiniiiliiin  i's(  ir.'iliiinl  I1iisi|ur,  puis  siii'\i<-ul  la  inTioiic  ili;  rélrarliiiiis 
iilii'ii-iiiusi'itlaircs  <■!  a|Hini''\ritli<|iii-s,  lixaiil  If  |iii-<l  t-l  1rs  nrlrils  dans  iiiir 
alliliitir  xirliusr  lii^.  7»!."  ri  ."lii. 

(/i  Affections  cérébrales.  les  [laïaUsics  d Hviijiur  irirhnilr  rrlcii- 
(issciit  iialiii't'llfiiifiil  sur  li-s  iiiiisrlcs  ili>  la  jaiulic  cl  par  là  sur  ralliliiilc 
illl   (lii'il  :   ilaiis   I  /if-///i/i/f7//V  lie  l'ailiillr.  la   pai.iK^ii-  l'^l   iiicmi-^  iiiaiipirc 


T,g.  r.i;..  -  1..I.. 


.II...M  .lu   |...vl  .l:,n. 
rlio  un  lioiiiiiii 


.!>  .1.-  .  ..nlivi.  lurc  ii>>l.ri.|ii''  'lu  llii-i 
ini;l-v|il  .in-,  (llicfirc.  \<H.) 


an  incinlirt'  inlV'ricnr  tinau  incinl)!!*  siipiTicur:  liirsr|n(>  la  i-oiiliaclnrt' 
siiislalli'.  «'fsl  |Ht'S(pic  ton  juins  k>  lypc  (rcxlciision  ipic  l'un  «ilisL-rve . 
Ions  les  sc^iiicnls  tlu  nicinluf  s(miI  dans  I Vxlt'nsiun  ioicrc,  avec  (-qni- 
nisiiic  du  pii'il  ;  seuls  les  oilfils  sont  parfois.  1res  rarcniciil  du  rcslc. 
(Il  llc\i(in  plaiitaiic  ((!;,'.  ."-j)  et  alors  ce  son!  les  iviraclions  apoïK'vro- 
li(|ncs  de  la  piaule  dn  pied  i|ui  en  s(u>l  la  cause.  L'/k'/h/'/^/iv/Zc  ci-irhnili' 
iii/'iiiilili'  anii'iie  en  };(-ii(!>i'al  une  d('-loi'iiiali(in  un  peu  dillci'cnlc  :  le 
pied  est  en  ('■(piinisnie  pronoïKé  et  l<''^'('Teiiieul  (l('-\i(''  en  dedans  (pied 
Ilot  \aiiis  ('■(|niii.  II;.'.  ti(i,  (i7.  7*J  et  7.').  (.luel(iuerois,  mais  c'est  plus  rare, 
il  se  produit  un  \al;.'iis  talus  ilij,'.  71  I.  (Voy.  Ili-iiiiph-ijie  dr  l'ailullr  i-l  <lc 
fcnlnncf.  ) 

hans  le  sijnilvinnr  ilc  Lilllf.  par  suite  de  la  coiili  acliire.  les  pieds  sont 
iuiiuidiilis('-s  eu  ('■(piinisnie  ili^'.  Si  à  ISIi  cl  li<:.  Mli.  lie)  ('>i|ninisnie  peut 
('■Ire  tel  ipie  le  malade  marche  alors  sur  la  iiice  plantaire  de  ses  orteils 
—  d(!-marclie  di^'ili;;rade  (tij;.  X-'l. 


(,;>;  sKMioi.iiiiit:  m  m>7/.i//-;  .\t:ii\i:i'x. 

Kiilii)  à  i'Mt'  tli's  il(>t'iiriii;itii)iis  ilii  piffl  (rnri^'iiir  (•(•irltfalc.  je  iiiciiliiiii- 
iifiiii  II-  /(/(•(/  liol  hiislériiiiif,  ih'i  ;'i  hi  l'iinli'iicliirt'  ili'  cci'laiiis  iiiii--cli'--  et 
i|iii  ii-itlisr  MiiiM'iil  le  I\|m'  iIii  ///V(/  Uni  riinis  t'ijuni  (!!■,'.  ."il.')!. 

Ilaiis  lu  iHinilijsir  lufiliiitlf.  nii  ne  niiishilc  |iii^  iliii'iliiiiiirr  ilc  (Irloi- 
iii.'ilioii  ilii  pifil.  --iiur  un  |ii'ii  il'r'i|iiiiiisiiic.siii'l()iil  clii'/  les  sujets  ninfiiii''s 
au  lit  ilf|iui>  liiu;:lrMi|is.  l'arlois  ('('|ii'uiI:miI,  ilaiis  les  cas  nù  ht  ri^iilili- 
iiuisi'ulairc  l'sl  i-\('i'ssi\i'.  ou  |iful  uIisi-i'Nit  une  drlbi  nialinu  du  iticil, 
raracIt'Tisrf  par  uu  ('■ijuitiisuif  uiai'i|ur-.  uiir  rNa^r-i'alioii  du  creux  phui- 
lairc.  nue  llexiiui  dni-sale  excessive  de  la  |iieiuièi-e  |)lialan;.'e  îles  (U'Ieils, 
a\ec  flexion  |danlaii'e  de  la  deuxième  el  de  la  Iroisii'ine,  celle  dernière 
étant   |)lus   lléchie  ipie   la    ileuxièuie  ilii:.  7\\\\\.  Ce  |iied  cteiix  é(|nin  avec 


FiK.  SIfi.  —   ÉqiMU   1" ...n   ^.«r,    ll.x, 1 1.     .«..>.,>.■  .1-    I.,    |„.i„Mi.-   ,,l,,l„i..;.-    .I.>    ...K-ils     Pt 

lleiian  plnnlnin'  dis  plKilanKini's  el  clr*  |ilinl.ini:>'IIi<!>.  rh<-i  iiiif  leriiiiip  «le  r^nix.inli'  el  un  ans  aUeinte 
de  iiial.iilii>  di'  l'arkinson  ri  |in''Soiilanl  um-  lonlnii-lun-  cjros-ivo  des  iiualn-  iiifinhres  el  du  lionc 
•■m|H><-li,inl  loule  c*pi"cc  de  niouvemenl.  Celle  déroriiinlinn  du  pied  etisie  des  deux  r.'.ii-  In  ilifi.r- 
iM.iliiin  de  la  main  rcpri'senli^c  dans  la  licnre  COO  apparlienl  fi  l.i  iiiéiiie  malade. 

Ilexion  dorsale  de  la  première  phalan^ie  des  orteils  relève  iiiiiipieiuent 
de  la  ri^'idilé  niiiscnlaire;  ("est  uu  pied  bol  par  conliacliire  el  dans  la 
paliio^r-uie  du(|uel  il  n°v  a  à  l'aire  iiilervenir  aucun  éléinent  d'alropliie 
on  de  paralysie,  (ii'lle  dr-roruialion  du  pied  dans  la  maladie  de  Parkinson 
ipii.  il  ma  connaissance.  u"a  pas  éti'  si^iiial/'e,  esl  du  resle  l'ni  I  rare  el  je 
n'en  ai  oliservê  jusipTici  ipie  deux  exemples. 


//. 


Les  troubles  Irophiques  du  pied. 


Il  me  reste  à  cousidérer  mainlenanl  li's  Iroiildcs  lropliii|iii-s  du  pied 
<nie  l'on  |)ent  oliserver  dans  les  diverses  an'eclions  nerveuses,  el  ii  indi- 
ipier  leur  valeur  sémiolo^iipie.  l'.iiiiune  dans  le  pn'cédeiil  chapitre  j'ai 
di'jà  di'i'rit  l'atrophie  musculaire,  je  passerai  en  revue  seulemenl  les 
lésions  lropliii|ues  portant  sur  le  sipieletlc  du  pied  mi  mii  m-s  léguments. 


>A.i/ /(>/(«, /a;  1,1   /.i«7/,s  m; 

riiinii  lis  iiiiiliiilirs  t|iii  ili'lcniiiiicnl  soiixciit  < c  ^ciiif  ili-  loimis,  il  riiiil 
l'ili'l'  l'ii  |i|'ciiiii-lc  li^iii-  If  liihrx.  J'.'ii  ilrjii  l'iiil  r<'illiil'(|llci'  |il'i'-rt'-iiriiillirlll. 
i|iii'  li'i'-i|iii>iiiiiiciil  \r  liilics  s'a('i'iitii|iii^iic  de  iii'-M'ilcs  (|iii  iiiiii'iifiil  l'atrii- 
pliir  lies  |icli(N  iiiiis<'lf>  illl  |iiril  ri  je  n'.ii  |iiis  ;(  v  icxciiir  ;  lilliis  Iri'S  siill- 
Ncnl  la  tiialadic  |iriiMM|iir  aM>>si  des  li'<)iilili'<<  lrii|i|iii|ii(-s  ilo  us  cl  îles 
It'-^iiiiii-iils  :  ralrii|i|iii-  liii  M|iirli-Ilr  ilii  picil  |ii'i'><ciili'  Ions  li's  raïai-liTcs 
(li-s  li'siiiMs  iiNsi-iix-s  il'iii  1^111, ■  |alii''li(|iif  :  la  |ilii|iai'l  ilrs  us  miiiI  |ii'iiruii- 
ili'iiifiil  liMiclii's,  If  ralcaiii'iiiii.  l'asli'a^alf  smil  |iiii'fu\  fl  IVa^ilcs,  Ifs  ns 
ilii  lai'st'  siiiil  ilfrni'iiii's.  iiai'l'iiis  sdiidfs  fiilif  fii\  |iar  dfs  iii'-nriirinatiiiiis 
(issfiisfs,  iiail'iiis  d('sa};ivj;fs,  isidfs,  cl  :i  la  disMTlioii  un  iif  Iniuvf  plus 
iiniiiif  liiiiiillif  nssfiisf.  l!fs  U'-simis  se  Irailiiisful  |iar  la  si'TJf  dfs  sviii|i- 
loiiifN  lialiiliifis  aux  iistfii-artlii'ii|ialliifs  |alh'-lii|iifs :  ou  v  rftiiar(|iif 
If  iiifiiif  dfliiil  liniM|ti(>.  If  iiifiiif  ^iiiiillfiiif ni  cniisidi'raMf .  la  iii<''inf 
iiid(dfn(-f  <'iiiii|i!f If  :  If  pifd  sf  di-ldriiif ,  sf  di'-vif  plus  ou  iiKiiiis,  sf  raf- 
niiiifil,  la  Mn'ilf  planlaii'f  s'alVaissf,  la  iiioliililf  des  liilVi-i'fiils  sf;;iiifiils 
diininuf.  i\ii\.  Tioiihlrs  Iroiihiifiirs  ossrii.iw 

l.fs  trnuldfs  lr(ipliii|iifs  s'fifiidfiil  fii  j^i'iirral  aii\  li->sii><  liliii'ii\.  aii\ 
lapsiilfs  arlifitlaii'fs  i|Mi  siinl  làclics.  disifiidiifs,  sdinfiil  pf  iTtiifc s  ;  aux 
!i;:aiiifiils  li'fs  ahfi'fs  dans  Ifnr  slriiclni'f  fl  ipii  paiTois  dispai'aissfiil 
('(iiiipli-lfMifnl.  aux  Ifndiiiis.  (pii  pcinful  sf  iinii|ii'f.  fl  fiiliii  à  l;i  peau. 
iVtiN.   Tniiihlrs  Imiiliiiiiirs  iiilaiirn.i 

Jf  ll'lnsi^|flai  pas  sur  Ifs  alnipliifs  ossfusfsipii  pfiiNfiil  iV-snlIfr  d'iinf 
p(inilii.<ir  nifiiiililc:  assiiciffs  fn  j,'fiifral  à  de  lalrtipliif  iiiiisciilairf , 
fllfs  Hf  siiiil  pav  liinjniirs  pni|iiii'liiiiin(dlfs  à  cfllf  dcinifi'f.  I.'ali'opliif 
iVappf  pins  nu  niiiins  prnruniii'infiil  Ifs  divei's  os  dn  pied,  aincnanl  dfs 
dfiorinaliiins  Iri-s  \aiialdfs.  Ilfs  It-sions  nsMMisfs  loni  à  l'ail  analoj^Ufs 
pfuxfiil  s'nlisfiNfr  dans  Vhfiiiiiilvfjif  rOvi'brnlc  iii/'diililr.  {\ii\.  Troiihlrs 
triii>liii/iirs  iissrii.r.' 

Kniin  dans  Vnrrinnviidlif.  Ifs  |iird>  pii'--fnlfnl  dfs  allf lalions  fn  hms 
points  sfnildai>lfs  à  cidlfs  (|iii  <inl  fit-  di'ciilfs  à  pictpos  de  la  Sfnii(diij;if 
df  la  main  :  ils  snni  cnin  nn-s,  fl  liii'n  ipiils  aifid  fiinsfiv*'-  le  ni-  liin;.'nfnr 
lialiilnf llf .  ils  siiiil  fiinsidi'ialilf nif nt  acciiis  fn  lari^fui'  fl  m  l'iiai^sfur  cl 
df\ifnnfid  df  M'iilaldfs  .>  pallfs  ». 

I  SÉMIOLOGIE   OU    FACIES 

lii  ^;iand  niiinlxr  d  all'frlinns  nciM'iisfs  \ifniii'iil  s'inscilif  snr  la 
l'aff.  fl  la  l'afililf  avif  jaipicllf  nu  icnniiipif  If  innindif  ddaul  dans  la 
svnifti'if  df  la  li;.'nrf.  If  nmiinii'f  tinnldf  dans  Ifs  umnxfnifnls  d'cxpivs- 
sion.  diinuf  an  larifs  niu-  valfin-  sfiuiidiij;i(pif  cunsidiTaltlo.  I,fs  vfux  à 
(Mi\  sfnis  pi-nvful  liinrnii-  nuf  <|nanlilf  d  iu<lifalinns  pii-cii-nscs  |)ai'  Ions 
Ifs  ti'nuldfs  ipii  allfi;.'nful  Ifur  uinsculaluif  f xlfriif  on  inlfiuc;  liouldfs 
ipii  sfioni  plus  loin  fludifs  fu  dflail.  (Vov.  .SV/zi/o/or/zV  (/f  l'ujijKin'H  di-  In 
risiiiii.  ) 

l.'flat  dfs  VfUX  fousliluf  If  >-\inplnnif  If  pins  IVappanl  daiio  la  plivsio- 
noinif  dfS    uialadfs   alIfiuK   de   ijniln'   <:nifilii(ihniqui'   :    lfU|-   --aillif   fsl 


i.-H  ^1  MiuKUiit:  [>v  sYsif:sii:  .\h:H\/-:i\ 

••nrnrli'Ti>lii|iii':  crsl  i-llf  i|iii'ili)iiiic  iiii  maliuli"  celle  e\|iies-.iriii  ii  |;i  |'(ii> 
lolèii- el  li;i;.'ii|lie  ili;:.  .~l  7).  |l.ili>  eeil.iilis  las.  e\ee|p|i(>iiiiiK  ilil  lesle. 
re\<i|ilitiiliiiie  |ieiil  èlre  iiniliiliMiilc  (li;;.  .'IS). 

I.e^  iiUMliliralioiis  île  lu  |ilivsiiiiiiiiiiie  |ieiiveiil  résulter  il'iiii  (lél'aiil  île 
syiiiéliie  enlre  les  ilen\  eùlés  île  l:i  l'iiee;  il  s'ii^îii  en  fii-iiéial  ilans  les  las, 
lie  iHinilysir  nu  de  roitlrnrliiri-  liitiilée  à  un  (  iMi'  de  la  (ij;iire.  I,(nsi|iie  la 
paralysie  rra|i|ie  à  la  luis  le  diitiiaiiie  du  l'aeial  iiii'étieiii'  el  du  l'aeial  sii|k';- 
rieiir.  elle  es|   Lnij,'  :i  i  itihhmiIic  :  1,1  l'iiiiitiiissure  des  lèvi'es  esl  déviT'c 

lin  rflii-  sain  ;  dn  n'ili- 


iiialade,  lesilliin  nasil- 
la liial     esl     l'II'aeé, 

(■nliiliir  Inlis  loSÎIUll'es 

|ili^.  il  CPU  nnc  asy- 
nii'liie  (jui  s'accnse 
i'ni'iii'edavarila;;e|ien- 
danl  les  niiinvenienls. 
I.  iti'liirnlaii'e  despan- 
pières  élanl  paralysé, 
le  malade  ne  |ient  pas 
leiinei-  l'ieildeeeeMlé. 
el  an  l'iiiiil  même  un 
riiiislale  nue  iliminn- 
lioii  iMi  lin  elVaeemeid 
desplisdiii-ôli''alleinl 
li^'.  "jr.el -J 'fi  ).  Celle 
|p;iiMl\vir  ainsi  i''len- 
iliic  ;i  Iniil  le  iliiMiailie 
r,Mi;il  lr-u||i>  il'iiiie 
li'-imi  lin  iii'i  1  iiii- 
mi'iiie.  I.iirsi|ne  la  |ia- 
lalvsie  lariale  esl 
d  iirii.'ine     ri-i'éltrale, 

fiK.."ili.  —  t.ii.iiT.  a».i>  !.■  (.•iiiln-cii>|ililalliln|il.-.  Sigillés  ili-  liim'ff  .1  ' 

ili<  SiclIwaK'  —    Femme   <!•'   viiiKl-lrnis  an*.  Ilélml  ilo   l'airrcliuii        ItieU   (jHe    penilaill  ll'S 

.>,n...d..v,nBt,n,.fS.ii,.èin.-.v,  is;»..,  premiers    ji.nrs    elle 

puisse  allcindie  le  leriilnire  du  laeial  supérieur  lli^'.'J.~i.  elle  ne  lardepnsà 
se  ioealiseran  fatial  iidérieur  di^'.  I  i'.l  el  'J.MM.  I.iiisi|ue  la  |iaralysie  atleinl 
à  la  fois  les  deux  nerl's  l'aciaux  {iliiilrr/ir  ftirialc)  {ï\'^.  'lih  el  .~|',t|.  I  asy- 
luéli'ie  dispaiail,  le  visa^'e  perd  Imite  expression,  il  n'y  a  plus  de  eli- 
^.'iiemeiil  des  paupières,  les  l'entes  pîilpéhrales  sont  l'Iar^'ies.  l'orclii- 
siiiii  lies  yeux  est  impnssilile,  el,  par  suite  de  la  paralysie  des  liiieei- 
iiateiirs,  la  masliealinn  devient  dillicile.  lU\  resie  la  ilipli'-;.Me  l'aeiale 
s'oliserve  ruremeiil  el  ré-snle  en  ;:éni''ral  d  nue  diinlde  li'siim  des  nieliers 
ii'.'irie  (III  fraelnre),  très  raremeiil  d'iiiie  pidyni'-vrile.  iVny.  l'iiiolijxii' 
/itciiilr.  I 

L'iisvmélrie  peut  .'iiissi    résulter  de   l.'i  riitilriirliirr  des   muselés  de  la 
faci'  :  eelle  eiinlrailiire  snceède  assez  souvent  à  la  paralysie  l'aeiale  pi'-ri- 


•'I  Mliilni.n    1)1    I  M  II 


(ù'i 


|ili)''rii|iic:  |i:iiliilli-  ;iii  ili-lml.  elle  se  ;;cm«iiiliM-  |icii  ,1  pt'ii  cl  iilli'iiil  sur- 
ri'ssi\i-iiii-iil  le  liiiciiiiiili'ur.  le  \i\;i\\\\  il  le  |n'lil  /\^;(>iii;ili(|iic.  l'i-ir-viilnir 
tii'  r;iilc  (lu  lit'/ ;  l.icitiiiiiiisMiicili's  lcMc>  csl  itltirMlc\i('-c  du  ((Mi-  iiiiiliidc: 
lo  |ili>  se  crciisriil  ilii\iitila;;r.  riiiiM'i'liiic  tic  hi  |iati|iiiTi'  csl  iliiniiiiUT 
ili^.  'JiTi.  licllc  i'iiiilr:u-|iiir  vs{  liciiiiritti|i  jiliis  r.irc  ilaiis  la  |)aral\siit 
farialc  ilr  taiiM-  ccn'iiialf  (li^.  •_•  l  cl  'r,\).  \.'lii-iiiisiiiisiiif  ftiiitil  i'>l  i'^n- 
li-iiii-iil  nui'  i'aiiMMra>\- 
iiicliii'lai'ialc  tli^.'Jilii. 
Tons  ce;»  Iniiililis  (ic> 
iimxli  N(lf|,i  1,1, •,•  i|iiiia- 
l\><it'.  >>|ia>-iiii'  ou  l'on- 
liai'liiii-i  |Mii\i-iil  s'oii- 
M'ixcr  (laii>  lliiisli'vir. 
la  |iaial\>ir  laiialc  liy>.- 
Ii'iii|iif.  Iir»  rare  du 
ri'sli-,  ol  fil  ^l'iicial 
asMifii't'  il  des  Iroiildo 
srii>ilirs  i|iii  la  Ituil 
niiiimailic:  elle  |n'iil 
cire  aiis^i  sNsIciiialiM'c. 
|ioi-laiit  moins  mm-  ii-i- 
laiiis  luii^rli's  «|ii('  >iir 
c'ci'Iaiiis  iiioii\4-iiiriil-> 
t'oordoiiiii's  poiii'  iiiir 
ai-lioii  s|ii'Tia  le.  I.c 
spasme  pi-iil  >ii'i.'cidaiis 
loiil  If  doinaiiif  du  iif  ri' 
facial  ilij;.  •JM).  j.a 
foiitiacliirc  liyslfi  iijiif 
pciil  allciiidif  dillc- 
it'iilcs  ic;:ious  de  la 
lai  c:  il  sii;;i(  |iai  lois  de 
idi-pliaios|iasiiie  dij;.  'IW':  d'aiilres  loi>,  la  eoiiliaclure  picdiMiiiiic  sur  le 
lacial  iiilërieiir  cl  I  liypo^iosM'  du  iiièuie  côli',  ce  ipii  coiisliliio  \  hi'iiii- 
siitismc  fflDssn-liihifiU'  (lliai'i'ol  :  cf  Ile  allVrliou  se  Iradiiil  par  une  dévialioii 
coiisidéralilc  des  IraiU.  el.  iorsipie  le  malade  lire  la  laiiyuc.  cllf  sedi-vie 
du    colé   ctinlrarliiré   eu   tniiriiaiil  sur    sou    ave  ili;.'.   'J."iS(. 

(In  peiil  raii;:er  dans  une  seconde  calc^orie  les  cas  où  la  piivsionoiuie, 
loiil  en  élaiil  iiiodilii'c.  ne  pivseiile  poiirlaiil  anciiii  délaiil  de  synii'-lrie. 
lies  alli'ralioiis  du  faciès  se  reiicouireiil  dans  des  alVeclions  1res  dillf- 
ifiilfs.  I  II  dfs  lypes  les  plus  iiels  csl  repri-senlé  par  le  /'ncics  mijnim- 
Ihiifiir  li.aiidoii/v  el  llejeiine)  dans  la  inifui>iilliii-  alroiiliif/iii-  iiroyrcssivr. 
I.  ali'oplùc  ilaiis  celle  alVeclion  deiinlf  fii  ;;fiii''ral  par  la  l'ace,  fl  cela 
diinc  l'açon  insidieuse,  (".elle  alrophie  des  muscles  faciaux  s'accuse  eu 
^encrai  par  iiiu-  dr-formaliou  de  la  lioiiclie  :  les  |è\i'es  an^iinenlenl  de 
Noiii laiiliil   la    lf\re   inli-rieiire  s'aliais-e.  taiilol   la  |é\ie  supérieure 


lin.  .'ils.         I  \..|.iii.ilii.i ni i.ilo  ^aiiih.'  rln'/  une  rviniiip  «le 

Iri'iili-  ans  .iticinic  iJt'|iiii>  diMu  iiiuis  di-  Mnlniliv  il<'  ll.iM-(la«. 
I.'>'iii|ililiilniîc  p.n nft  iMii' Miivcnni-  .ipn'-s  l'aviiMnn  d'uni-  dent 
de  «.itv-s-icdti  uiùnic  ci'ili'-.  Si(!ni-<.  di'  C.racff  i-l  d.'  Sli-ll«ati  nnila- 
ifi.iiii.  Trcnildt'inenl,  lai-h;r;u'dio,  liv|>i>rlri>|diio  nioyonni*  du 
...r|..  lli>i"id.-  S;il|i.Mriùr.-.  l'.MI'.  Vcy.  M.  k.>:M<;.  .Si/ni/n.mr  ilr 
llri"-.!,,,,.    Es:fhl„lmie    „„,l„l.r,il.-     il.,,,,'    n,;,r„l,„i„i„r,    VM\. 

1.  Il,  |.  :...-. 


ShyiOLCil.lh  ht    >)>7/,V/     Y/ 7(17.7  .V. 


l'ail  niii>  saillie  llèvii'  de  la|iii'|  ili^>.  Ilirii-,  les  lôvrcs  soiil  moins  indiiilcs, 
la  liiiiirlii'  est  l'iili'iiiivi'i'Ir.  cl,  |iiiM|iic  lOii  l'ail  riii'  le  malade,  la  iiiiiilii'- 
inrériiMin'  di-  la  ra<'c  |iirnil  une  a|i|iarrnrc  lii/ai'i'c.  Ir  iiialadr  rit  l'ii 
Inirrrs  (li^.  !(•*>,  |(IS  cl  ."riOi.  cl,  rii  iiicinc  lciii|»s  (|ii('  la  l'i'iilc  liiiccalc 
s'(''lar)iil  siii}.'iilicrcincril,  de  (-Iia(|iic('ri|c  de  la  cdriiinissure,  se  dessine  une 
dé|>i'essi(ni  veilicale  (i'iiu|i  de  liacliei.  Il  existe  nni>  cerlaine  dii'licnllc  dans 
Il  |iniiii>n('i:iliiin  ili  s  laiiialcs.  I.cs  (nliiciilaires  des  |iau|iii'res  se  |ireniicnt  à 

|icn  [près  en  nièin<!  Ieni|ps  (|ue 
relui  des  lèvres,  cl  rdccliisiDii 
lies  |ian|iièi'cs  se  l'ail  incmn- 
|iléleMienl,  siiil  |iendaiil  le 
'^iininicil,  suit  sons  1  itdincnec 
de  la  v(donlc  (11^,'.  Idi,  lOj. 
KKiel  107).  Il  n'<'sl  jias  très 
rare  de  reneonlrer  des  cas 
où  ratid|)liic  de  l'orliicnlairo 
est  [loilée  il  lin  dcj^rc' Ici.  (lue 
i'oiiveitnre  |ial|iùliralc  est' 
|diis  ;.'raiide  (|n';i  l'état  pliv- 
siolo^'i(|ne  et  iiu'il  existe  un 
\(''iilal(le  lajfo|ditalinos  par 
hinieilt'     lin     rclevenr.    tout 

I  iiiiii lans    une    paralysie 

laeiale  doiilde.  I.e  IVoiitaJ  et 
les  soiiicilii'is  se  |pii'1iiiciiI 
iin^^i  ,1  la  Miènie  ('iioijuc.  Par 
milite  de  l'alropiiic  de  tons 
ces  muscles  de  l'expression, 
le     faciès    des   malades   ex- 

piiiiir  riiriir'iiiiii'.   riiidiiiV'- 

I  nu  r  :  lis  \i'n\  sont  ;;iaiids 
ouvert >.  les  rides  du  l'rcnil 
les  commissures 
naso-laliialcs  ont  disparu,  le 
iiias(|ue  l'acial  est  lisse,  les 
lèvres  sont  <;iosses.  un  peu  saillaiiles,  cl  conlrilnienl  à  donnera  la  pliy- 
sitMiomic  uni' expression  hèle  Ifi^'.  Id'J).  La  symètiie  nesl  pas  toujours 
nlis(dne,  nu  des  côlés  ponvani  être  plus  atiopliié  ipic  l'aiilre.  le  t'ait  est 
loulcrois  lrè>  rare,  l'arlois  même  l'atrophie  ne  poilc  pendant  un  Iciiips 
pinson  moins  loni;  ipic  sur  les  muscles  iiiiici\i''s  par  le  facial  iuh'ricur 

(lin.  loxi- 

l'en  à  peu  les  li'onhlcs  functioniiels  an;^'iuentenl  :  les  malades  ne  peuvent 
plus  lemncr  aucun  muscle  de  la  face,  ils  ne  pcnvcnl  plus  fermer  les 
veux,  mais,  chose  impoitanle,  tant  (pi'il  persiste  une  lihre  musculaire. 
la  molililé  persiste  en  partie;  ces  malades  sont  essentiellenienl  des  atro- 
pliiipiev.  MOU  des  paralv  liipies.  In  .iiitre  caractère,  c'est  l'iiili';:!  ili'  alisolue 


KiL.  M-.i   —  I I>k-  p.'ii-nlysjp   rnriiili' |>i''li|ilii'ri<|ii<'  inii^nx' 

siiji'l  i|iic  oi'liii  <li'  1.1  liKiire  lo()).  —  Iri.  le  sujcl    ol 
ri|iriW'nli'  riii->.in(  l'e(r«il  dt-  feriiicr  Ips  vi'iiï,  pour  mon-        ctlaci 
tm-   r.'innln^io  avpr  Ii-  facii-s  iiiyn|i;illih)it<'  tli-s  li;j 
im.  lui.  IIM  et  1(17. 


»>:.M/o/.«M.7fc-  hC  FM  IKS 


(li'N  iiiiiMlrN  iii:i«.litiiti'iirs  l'I  ili's  iiiilsi'lfS  tli's  yciiv.  (ii-  \\'r^\  t\\ir  In'"* 
i'\(i'|iliiiiini'llriiM'iil  t|iii'  l'on  a  mi  Ii-s  iiimscIo  di-  l.i  liiiifim-.  ilii  |iliiii\ii\ 
fl  (lu  Nuilc  <lii  |iiilais  |iailiii|icr  il  I  ali(>|iliir  il.aniliiii/\  cl  Itrjci  inr.  Ilnll- 
iiianiii  (\ti\.  |i.  l'iSi.  I.c,  iiinsrli's  iiiiit-i  \(''>.  |(;ii  !.•  l'acial  mmiI  Ic>  ^ciil-. 
iiiiiM'Irs  ili-  la  U'ii'  i|iii  xiiiMil  alli'iiil>  |iai'  I  aliii|iliii-. 

1.1-  faiifs  ilans  lu  iifirilf  iiilfislilirlli-  hijiinliitiiliiiiiir  m-  i'a|i|iriii'lii-  Mil 
liliiN  111111  |ioiiil  ilii  l'acii-o  iii\ii|ialliii|iii-.  Ici  If  ilniiiaiiic  ilii  l'acial  Mi|icriciii' 
cvt    iiilacl  :    an    CDiilianc. 

ilaii>  la  pallie  iiirciicinc  |^ —  ''ilf-i 
lie  la  lij:iiii',  les  lèvre-" 
•Miiil  ilcroriiiées.  Mii'liiiil  l.i 
It'Mi'  Mi|iciieiirc  i|iii  cnI 
saillante  cl  Ic^èreiiiciil  ren- 
versée en  iIcIkiis.  les  cimi- 
inissiiies  Miiil  (•cariées,  la 
IhiiicIic  est  lai'}.'e.  cl.  Iins- 
ijnil  veut  rire,  le  iiialaile. 
ciiililili-  le  iii\i)|ialliii|ile.  a 
lin    rire    transversal    :     il 

NilDc  (iillicil ni.   |)ciil  à 

|iciiie  faire  la  iiiniie.  cl 
|iréseiile. lia  IIS  riirliiciil  aire 
lies  IcM'cs.  des  coiilrac- 
liolislililillailc-.  Iii>  iiellcs 
ili^'.  IS'Ji. 

{•ans  la  silrrusr  Inlrvnlr 
fninj'iirophiiiiif.  la  cuii- 
Iractiire  îles  iniiscles  île 
la  l'ace  amené  iiaifnis  un 
rire  sariliMiii|iie  :  iiirscjin- 
la  scli-riise  latérale  aiiivn- 
lr<)|)liii|iie  se  ciiiii|ilii|iie 
lie  |taralysie  laltin-f^lo-sn- 
laryn<.'ée,  un  voit  la  para- 
lysie et  ralropliic  s"t''t('ii(lre  an\  mn-iics  ilc  la  laii;;iie.  îles  lèvres  cl 
lies  iiiàclinires.  i.'iirlticiilairc  csl  paraUsé  li'aiinnl,  puis  les  iniisclos 
élévateurs  (le  la  lèvre  inrérieiire.  puis  le  carri'.  le  triaii;.'iilairc.  cl  é<ja- 
leiiiciil  les  inaslicateiirs.  La  linuclie  niivcrte.  peiKlanle.  laisse  cimier  cniili- 
niicllenient  la  saliM>:  les  lèvres  inimnliiles  ne  peiiveni  |ias  se  rappruclicr 
piinr  sil'IliM' (111  |tiiiir  l'aire  la  iiinne.  cl.  Iiirsi|iie  le  nialaile  vent  rire,  les 
commissnres  des  lovi-es  sécarlcnl  sans  se  relever,  la  liimclie  s'élarj;il 
Iransvers.-ilcniciil.  le  lacics  rappelle  les  inasipicsdcscimiédiens  aiili(|iics. 
ilii  ictritiive  la  même  iiinililiciliiiii  du  lacics  dans  la  iinrah/sir  hulhairf 
ili«.'.  I.S  et  |!t|  et  iisriiilii-hiilhiiirr  ilij:.  I"».  I  i.  I."i.  |f>.  Tcil  i.  ainsi  (pie  dans 
lu  juivilhisir  hiilhnin-  (ixlliriiiiiiir  {\\>^.  "il   cl  "J'ii. 

[•ans   la  iimltnlic  ilr  Frii'ilvvirh.   dans  hcancuiip  de  ca-<  de  srlrmxr  en 


lia.  r.ai  —  llire  IninMcr-al  duo?  Ii'  r«CM->  iii>u|>.itliii|ii>' 
(iiiolado  (11*  la  tiiiiiri.* '.l'i. 


siiMitii.odiK  Dr  .s)'.s//  w/.  .\h:ii\i:r.\. 


/j/az/Mf»!,  l«"*iiiii"^i"l""~r.i'-i;iii\>;(iiilliiinli|i''si|;iiis|ciii-ir(iii(ti(iiis;  Icriicirsiiidi- 

i|iii'  iiiir  ii-i'Iaiiit'  Iii'Ik'IiiiIi'. 
l'iK  Die  f\;i-rT(''c  |i:ii'  II'  ii"^;mcI 
Mr^iM-  i|iii'  |ii<iiliiil  le  iiX'-- 
l.'i;;iiiil>-. 

SdIIs  11'  iKitii  ilr  /iiiics  ilr 
llulcliiii.son.  lin  ili>i;;iic  l'as- 
[ii'ct  ijiii-  |iivs('iil('  l;i  linciliiii 
-~iijcl  .'illi'iiil  irii|i|i|;iliiiii|iir-^ii' 
r\|i'iiir  |(i|,ili\  Irs  |i;i|||iii''ri's 
solil  liiillli.illlrs  cl  li's  lllillailcs 
l'Iirrcliriil  il  vii|i|il(''ci'  ù  hi 
|(iir;il\>ii'  (il'  li'iits  icIfVL'iirs 
en  riiiili'.'icliiiil  Iciii'  iiiiiscio 
IViinhil.  Il  se  |ii'(iiliiit  iiiiisi 
une  t''l('v;ili()ii  des  soiiicils 
ili;f.  r)."iH|.  (Vnv.  Si-mioluti'n' de 
I  (ijifuiri'll  lie  Ifi  visii)ii.\ 

|l;iiis  hi  iiKilailir  (Ir  l'arliin- 
siiii  le  riiiiil  csl  |iliss('  r^alc- 
iiii'iil  l'I  hi  rij^iilili'  ili's  iiins- 
clcs  (II'  l:i  liiii'  iliiiiMc  Mil  \  is;i|,'i' 

..     ...       ,■         .      ,         ,   ■  .   ,   .,         1  "In    iii.ihiiii'     iiiir    r\nir>si(in 

lin   lioiiiiiiv  Agi'  di-  ^»ix.1nl(M|llal^l'  ans.  A  rauto|isio  un        illiilic.    I  M  |i|ii'l;i  n  I     l.inliil    l'i'lli' 
ron.'ilala  rrtisU'iirr  ili'  Tovcrs  de  rnhiollissciiicnt  sJ'iik'-          i         i      .  .       .   i        i.,,ii        .1 

lri.|ue,.  ayani  d.-lniil.  de    .iLiqnc  cùl.S     le  seRinonl        'l'/      I  'l"'!  llillMIl  I .      I.lllhil       l'I 
l'xtfrno  du  noyau  Irnliciilairc  et  le  genou  de  la  capsn 
interne.  (Birètre,  IXX<.I.) 


il  (ii'iliiuiiri'.     |ilns   un    iiuiins 


«•l'Ile  (Je  l;i  peur  mi  iiièine  île 
relIVoi.  (le  Ineies  ilaiis  la  inalailir 
lie  Parkinsiiii  es!  emnie  lemai- 
i|iial)le  jiar  siin  iniiiiiii)iliir',  l.i 
li;,'iire  es!  eoiiime  lii,'i!'e.  (iesl  nu 
vérilalile  inasqne.  La  lixili-  du 
re^'ard.  la  laielé  du  eli;{iieiiienl. 
dues  viaiseniiiiaideiiieiil  à  la  li^i- 
dih-  des  iiiiiseles  des  veux  cl  ilr 
I  oi'liieiiiaire  des  |iau|iièi'es.  \ii'ii- 
iieiil  eui'iiie  aii^'iiienlei'  eelle  e\- 
|iiessiiiii  aliiiie  ili;;.  .VJ-J  el  .>_*.'). 

liiinliaireiiieiit  il  ee  (|ni  existe 
dans  les  aireetiiiiis  |iiéeédeiiles.  le 
fiirifs  avvitiniuinliijU)'  n^siilie  siii- 
Itiiil  de  li''si(iiis  des  us  de  la  l'aee  : 
la  dimeiisioii  exa^ien-e  de  la  iiià-  ^\ 
ilniire  iiil'érieiire  est  le  |iiei!iier 
iai;ii  l.iv  i|iii  ria|i|ie  :  le  1 Ion  esl  1res  élai<.'i.  il  es!  proéiniiieiit.  el  les 


-    h:i.ir.    ,l.,n,     l:i    ni,lhl<li>'    M'-    l':iil<in-..l 

lloinine  de  <'im|uaiiti'.i|ii.'ilrc  ans.  (Ilii-éliv.  WSô. 


s/  uiDi.iiiiih:  ou  Kums.  •■'«a 

(lents  iif  M-  <  m  ii-|iiMiili'nl  |iiis,  lf<  ilctils  iiirériciirrs  iir'|i;tssiiiil  les  ilciils 
Mi|)<'M'iciirf-s  ilr  |iliisiriii^  iiiilliiiii-li't*->  :  lu  U'sw  inri'-rii'iiir  rs|  Milniiii- 
iii'iisc.  |irin'iiiiiii'iil('.  cil  (M'iiiiiiimi.  I.c  ne/  r>l  ('iiali'*,  '^ion  cl  riiiii;ii'il.  Ii'>< 
oicilli'x  Miiil.  l'Ilfs  ;lll^si.  aii^iiiciihi'-»  île  miIiiiim-:  les  |iiiiiiiiii'll<'^  •><iiil 
saillaiilr^  par  >iiilr  ilii  iI)'-\cIii|i|ii-iiiimiI  iIii  viiiiis  iiiaxillaii)'.  If  Ininl  i->>l 
ii'iliiil  >'\  lioi>  «le  |ii'ii|ii)i'|itiii  aMT  la  larr  i''ii<ii'iiic  tlii  iiial.iili-  ilig.  'i'2i\. 

l'onr  l!ii>saiiil  cl  Mci;;»',  l'aiitiiiir-iialic  cl  le  <iiiiiiiilisiiif  miiiI  de  iiiéiiio 
iialiire  cl  il  n  \  a  ciilrc  ces  ilciix  allcclioiis  iiuiiiic  ililIV'rciicc  d  ;i^e.  I.'aci'ii- 
iiii-yalie  sci:iil  le  •^i^aiilisiiit*  ilc    l'ailiille  cl    le  ;:i;;aiilisiii<-   rc|>ri'-.i>iilii  ni 


Kip.  3Si.  —  Cunlrjrlm-e  f«fo.nr  du  iiiiimIi'  rmiil.il.  ilu'i  un  ••«ji't  J<'  lri-nl>'^i\  ans  .illi-ini  de  lualiidu- 
dr  Parkinvin.  —  )l.il.idi-  do  l.>  liKur  ■  527.   —  Iri,  rnirivlmn  a  didinio  ,i  lliff  di-  vincI  cl  un  an»  i  la 

Miili-  d  lin  %Mil<Mil  Ir.iiiiii.ili^ Ill.'ii|r<'.  |S<.C>.>    l.'iih><'i\alii>n   .-liniii I  !•'  raci»  d mnladi- 

iml  <Mi- i.iilili.-- r-.!!  '-ninroi.  /^r""'  ''«  >'<'inli.  IKST-lKwl.  I    I,  (■    i.". 


raci'tiiii('';:alic  de  l'enralil  nii  de  radidcsrciil.  La  di>--cinhlaiii  c  des  h'^iniis. 
daiM'ès  ces  aulciii's.  dc|ieiid  iiiiii|.iciiiciil  du  l'ail  i|iie  «  les  cailila^^o  de 
i'i)njii;.'aisiin  scraieiil  on  iinii  |ii'iMlaldenienl  xindt's  «.  Celle  coiiceiiliini 
c«.|  a|)pnvée  par  li-s  reclieiclies  de  i.anniiis  cl  ltii\ .  Ces  ailleurs  mil  conslalc 
«pic,  elle/  cerlains  ^.'caiils  ne  préscnlaiil  pas  de  ili-lnrinalidiis  a(-i'iiinc;:M- 
liipie>  des  l'xlri'inilés.  la  radiii;^ra|diie  iikiiiIic  eependanl  un  l'Iari^issemcnl 
de  la   selle  Inreiipie. 

Kiilin  je  iiienliiiiinerai  li-  l'acic»-  loiil  à  l'ail  spi'-rial  de  la  scli-niilrninr: 
celle  alVeeliiMi  es|  ciinsiiincc  par  une  inl1aininali(ni  clironiipic  des  divers 
élénienls  ipii  ciMi>lilneiil  la  peau,  les  arlicidalions.  lo  ns  :  ces  ir'>.ion-> 
peinenl  s'él'-ndi'c  à  di\eixcs  parties  du  ciirp><.  IJiiand  elles  allci;;iieiil  la 
l'ace,  cllc'.  ciiii>lilnciil  le  iiiilxiiur  .sili'-nxlriiiiii/iir  :  aliil-»    le^    inniiv  eiiieiils 


>l.\lll>l.lHill:   liV  sySTC.MI:   .\hltl  l-:i  .\. 


sont  iiii|iiissil)|rs:  hi  iiliysioiioinic  ^iirdc  iiiii>  iriiinnliilili-  |i('i|ii''lii('llr-. 
l'oiiliic  |i;il|ii'liial  ol  (linil.  (ir-rorinr:  Ir  iiiiimIc  de  lloiiicr  m-  |iciil  pliis 
iilliitT  li-s  |iiiiii|x  l;i('i'\iiiiMJ\  iliiiis  le  l.'ir  l:i<'i'vin:i  I,  t'I  |i;ii'  siiilr  U's  Liiiiics 
niiili'iil  >iir  le  \is;ii.'i'.   I.i"  ni'/  i's|  criili-  cl  ;iiiiiiiri.  "  l,;i  ImiiiiIm-  h'csI  plus 


f'i^-.  Mi    -    I. I    iM.iMi.  .I:iii«  l.i.r..ni.'^.ilM-.  -   Ir 1.-  >,.ix.inli-lri.i>   an-.  iSiilprlriJ-rr.    l'.KH).. 

i|u  uni'  Iciili'  l'-liiiilf,  i|iii'  I  lin  iliiiiil  liiilli'  '  ;'i  I  i-iii|Mirli'-|iii''i  r  il:iii'<  nn 
iiiorrt'iiii  lie  cuir  :  les  iinnls  iinii|ucu\  mil  ili>|i;ini.  cl  ;im  milieu  lic  l;i 
fciilc,  les  (Iciils  siiiil  visibles.  »  iC.li.iicnl.  i 


I)  ATTITUDE    -  MARCHE 

A  la  laiiiM  ilniil  se  |iréseiilc  un  malade,  à  >a  niaiiicic  de  se  Iciiir  dcliiiiil 
cl  de  iiiarclier,  un  peiil  rcciuiiialli'<-  iiu  siiii|ici)iiiicr  ii  |iiciiiicie  \iie 
lalVeclioii  dont  il  cs|  alleiiil.  Mais  ces  si<.'iies.  cel  lialiiliis.  i|iii.  |iiiiii' 
leliii  i|iii  les  a  déjii  <ilisei\és.  smil  d'une  nelleté  exlrèiiic.  siuil  tml  dilti- 
ciles  il  décrire  avec  |irccisi.iM.  Aussi  u  ai-je  pas  d'aiilre  inlenliiui 
(|uc  d'essayer    de  classer  aussi    liicn  que  possilde   les  alliludes  cl  les 


■-hMiiiiMi.it:  iJh  i.Ariiiiht:  h.r  iih:  ia  mmu m:  iwi. 

iliiiwm  lii'v  i|in'  rtm  |M'iil  rfiinmlnT  ilic/  les  «.iijcis  iiIlcjulH  i|i iliiincs 

■ilVi'(li(Hi->  iifivciixs. 

|laii>  Imiii  iioiiiIii'i-  ilf  caN.  (''('>l  à  un  Irotilili- ili'  l.i  iiinlililr  lll■^  iiiciiilufs 
iiil'ci'ifiii>  ipril  fiiiil  i'ii|i|Hii'li'i'  riilliliiilf  iili>i-i'\i''i>:  ils'ii^ii  liiiili'il  ilr  |iai'a- 
l\>ii'.  laiili'il  tlf  ctinliacliiic  ('."i'>l  aiif<i  i|iii'  dans  la  /((»/•«///(•(//<•  flaxifiir  m'i 
li->  jiit'ils  Miiil  i-n  ri|iiiiiiMiii-  |iliis  on  inniiis  niai'<|ni'-,  le  >njcl.  loi'M|n'il 
|ii-nl  iMH'iin-  M-  ItMiir  ilflionl,  ri'arh'  les  janilifN  |iiini'  l'-lai';:!!'  -«a  liast- 
lie  sn^li-nlaliiin  cl,  |Mini'  nniMMMT  smi  ('■i|nililn'i-.  cm'')-!!!!-  l'onslaniinciil 
lie  |iclil>  niiMi\)MMt*nl>,  alin  ilf  rf|i(iM'r  m'>  niiisrlrs  \ilr  rali<{n<'->,  rai>aiil 
|iinici'  I  i-IViM'l  lan('°<l  sur  Ici  ;:i'iiu|ic  nnisculaiic,  taiilol  sui'  Ici  aulrc. 
l.(M>i|u'il  i'>Na\c  ilavancci'.  il  hc  le  lail  i|u°:i  |icli(  pas.  en  liainaiil  sur  le 
siil  scn  jaiulies  |iai'al\M'cs.  hans  ccriains  cas  (/'/ic)»i//«/c(//</(v//c  sjiiimlf.  le 
nicinlne  |iai'al\sc  |tcul  |ii'ésenli*i'  un  ciTlaiii  ilc;:i'c  <i'é(|uinisine  |ii'iiilni- 
>anl  le  >lc|i|ia;^c.  Ilans  ilanlics  cas,  ciunnic  dans  la  iiiihjnvvrih',  |iar  suite 
lie  rci|uinisnie.  Iiir»i|uc  |icn(lan(  la  marche  le  sujet  soulève  le  |iie(l, 
l'evlréniilc  aiitéiieure  laclerail  le  snl  si  le  sujet  ne  su|i|ili'-ait  |ias  à  l'iii- 
>nttisance  des  e\lcuscurs  du  |iicd  en  ele\aut  ia  cuisse  très  haut  ;  d'antie 
pail.  lors(|u'il  re|M»e  le  pied  à  lerie.  celui-ci  tnuclie  le  sid  daliiinl  pai'  sa 
pointe,  puis  par  s«ii  liord  evierue  cl  enlin  par  le  talon.  Il  en  ii'-snlle  une 
di'-inarche  spt'*t-iale  rappidant  celle  des  che\au\  arilenls.  don  le  nom  de 
x/e/i/K/f/e  i|ue  lui  :i  doum-  l'.haicot.  Loisipie  l:i  ncM  ite,  tout  en  elanl 
localisée  au  domaine  du  sciitliqiie  luifilitr  ('jlrriif.  respecte  le  iaml)iei- 
antérieur  iti;:.  l'.tîn,  —  dans  la  fuinihixii'  xiiliiniiiic  a  hjiu'  inférieur. 
dans  di'S  nrrritfs  rele\aut  d'iuie  ('•tioioj.'ie  autre,  dans  (pielipies  las  de 
liiiliiiiinjrlilf  tiiijiii-  dans  certaines  rii'liviililrs  et  en  particulier  dans  la 
sriiiliijiiv  rtiiliculairr  ilisxtirirt'.  —  le  sleppa^c  e.>t  li''f;èrement  moditié: 
cliaipie  lois  ipie  le  malade  lève  le  pii-d.  ce  deinier  se  met  en  variis  l'ipiiu 
>ons  rintlneine  de  la  <-ontiacliiiu  du  janiltier  anti'-rienr. 

Ilans  la  miiapitlliir  airiijiliiifiif  /(/(«//•c.v.v/re,  l'alropliie  poiie  eu  nii'nii' 
temps  sur  les  nn-mltres  mlérieurs  et  sur  les  muscles  du  dos;  pour  main- 
tenu- stiii  éipiilihre.  le  sujet  doit  iloiic  écarter  les  jambes  et  rejeter  toiti-- 
lueiit  les  épaules  en  arrière  alin  île  suppli'er  au  di'd'aut  de  tonicité  des  mus- 
cles des  lomlies.  don  une  ensellui'c  en  ^'énéral  très  mai°i|uée  dij.'.  IITi). 
Loisipiil  s'avance,  il  est  loujouis  1res  camiiré  en  arrière  et.  par  suite,  il 
est  oldij;é  de  scnilever  l'orlenienl  li's  cuisses  à  cliaipie  pas,  ce  (pii  amène 
nue  nouvelle  vai'iéti''  de  .s7<Y</«((/e  facile  à  recomiaitre.  |lu  reste  ici  aussi 
le  steppa;;e  relève  siulout  di-  l'i-ipiinisme  des  pieds. 

\,»  fonlriifliin- i\i's  ummuImcs  inri-riems  se  traduit  aussi  par  une  atti- 
tude sp 'ciale.  .le  ne  lèi-.-ii  ipie  si;.'naler  la  jitirtiitlrijii-  en  //cr/o/i,  ipii,  dès 
ipi'elle  cnI  un  peu  accusée,  ne  permet  plus  au  sujet  de  se  tenir  deltout. 
Ilans  la  ininipU'ijir  arrr  roninirlurr  ni  rxlenmiitii  de  lieaucoup  la  plus 
i-ommnne,  le  malade  avance  diriicilemenl  sans  plier  les  jamiies.  en  l'rot- 
laut  contre  le  s<d  rexlréniilé  auterienie  du  pied  ivov.  /'«/Y//)/(V/»e  et 
liji.  77 1.  Ilans  le  sijmlrinui-  ilr  l.itUr.  il  en  est  de  même  {l\<i.  S*J  à 
.S(ii.  flans  Vliriiiiiilrijif  lérrhriilr  suivie  île  contiacinre  du  membre 
inrérieiir.    le  sujet    lait   di-ciiie  au   menilire    ii;.'ide    un    mouvenienl    de 


^KMiiiiiiiiii:  iii    sVs;/.wa;  \i:ini:i.\ 


cii-i'iiiiiiliirliiiii.  «  il  liiiirlii-  »  cl  riiiMiiiiliilih'-  ilii  iiii-inlirc  siiin'i  inii  li\r 
:iii  liniif  cxiim'ii'  ciinui'  ccltr  (li'-iiiaichc.  K.ins  Vliriniplnjii-  Inislihiiiuc 
:iii  CDiiliaii-f.  le  iii:ihiili>  iiiiirrlir  i<ii  liiiiii.-iiil  siiii  |)ii'il  siii'  li>  sol.  ..  il 
tli-!i}:iu'  »  (Tddil.  Cliiiicdli  (V(iy.  //(•//( //)/<■(//(•  cl  \\)i.  (17)).  (ihcz  les  mal.idcs 
iilh'inl»  lie   iiniKillisxriiiiiil  n'rrhrnl  iiiiilli|ilc.   I:i  (li'iiuirciic  csl   -miM'iil 


1 1.    jii.  —  Vlliliiilt!  tii  lli'\i()li  llt>  lii.iri|ilL'i',  ilii'l  un  liulililK'  ilr  >oiv.inli-  i|ci;iln'  .lll^. 
iilU'int  de  iiialodii'  ilr  l'arkinMin.  (Uic£trc,  ISUI.i 

Iroiililcc:  ils  savaiiccnl  ;i  pclils  pas  |iross(^.  pn  s"a|>|niy;iiil  sur  leurs 
<'aiini->:  Iciiis  pieds  scinlilcnl  ne  se  dclaclicr'  du  sol  ipi  avci-  diKiciillc. 
(du-/  les  i)si'ii<l(>-liiillttiiirs  en  pai'licuiicr  ce  iiiodc  de  |iro;.'ressi(ni  — 
<|nt' j'ai  dccril  sons  le  nom  de  dr-niarciic  à  pclils  pas  —  esl  liés  lri''(|iienl. 
A  n'ilé  des  alliindes  dues  il  la  (  iinlracliire  ninsculairc.  je  nieiitiiHineiai 
aussi  celle  des  malades  alleinis  de  ;/i«/«*//V  f/<' /Vi/7./;i.s7)H.  An  i-epos.  ces 
llialade'^  ■>>'    lii'iim'nl    iiiinlns   imi   .'iv.hiI.  i:iides.    ciiniiiie   sondes,    la    (i^(e 


\ 


>/w/<'/ '<(,//•;  lit  I  Al  III  (lit:  Kl  lit:  ia  maikhe 


uk; 


n-lixif.  les  liiiis  (>ii  I1c\iiiii  ri  ftilir-s  .111  Irtiiic  llifj.  *Jir>  cl  ."'JIm  ;  liiiM|ii'ils 
SI-  i|r|tlin  fiil.  iU  in.'iM  iii'iil  riMiilti'-N  fil  ;i\jiiil  lli^.  'Jl.~,  '_'|  i  ri  .''.Tij, 
ilnii  iiiiiiiM-iiiciil  |ii'<i;^i'<>^>iM-iiii-iil  iiri'('-lt''i'i''.  vciiililaiil  roiiiir  ;i|ir)>  icm- 
i-i'iili'f  lie  ^i'ii\il<':  il>  mmiI  loiijiiiirs  il,'iii>  un  i-i|iiililiii'  iiivl/ililr,  r|  se 
ili'lilai'i-iil    iliiiiN   II'    si'iis  i|i<   |:i    iiiiiiiiilii'    liii|iii|si(tii  i|ir<in   Inii  iliiiiiic  — 


Fi|f.  ;2fi.  —  Même  iii9lail>'  nue  Cfliii  di-  Il  flinire  (irëcrilinlo,  n'pri'-t'nh'-  d.in>.  \a  puHliun  3«m>o. 


;iiilc-  ci  rrliti-piil-iiiii.  I.itiiii-|)nl>i<iii.  iLniIns  \\t\>.  iiwiis  lif;iii(iiii|i  |ilii> 
liiiciiH'iil,  If  Intiif  ft  {<'•<  iiifiiiinfi.  an  lieu  d'flif  m  llfximi.  suiil  m 
f\lfii>-i(iii  —  li/iif  irr.rleiisioii  ilf  lihurcot  (li<;.  .''27). 

jlaiis  lin  aiili-f  ;.'i'on|if  ilf  l'ails  rfiilrfiil  Ifs  allilndf^  cl  ii-s  ilriiiai'i'li(-> 
liiifs  à  riiK-iioi'ilinaliiin  niUM'iilain-  iM  aux  dilIVTfiils  Iniiiitlcs  ilc  l'iMiiii- 
lilirt"  :  la  ilrtiiarrhi-  dr  ralii.rii/iic  csl  à  ce  |i(iiiil  ilc  Mit*  loiil  à  l'ail  rarac- 
liTisliijiii'.  il  laiii-f  M'>  janilirs  de  (•olr  cl  d'aiilrc,  l'iii|t|n'  r(irl<-iiii-nl  Ir  sid 
du  l.ilim,   ne   ii"^\v  à  |irn  pii's  raiii|dilndc  dt>  ses  iii()nvi'iMi'iit>  iim-  |iar 


i>8»  >/.i//<i/ <»,//.  1,1'  >)sif-:.\ii:  .\i:iii  i:i  \ 

si's  si'ii>;itii>ils  \iMii'll('s.  cl  |ifnl  l'('>i|llililil't>  ilrs  (iiToii  lui  Iriiin'  li'>  \i'ii\. 
On  tiliM'ivc  cfllt'  iiit'iiif  (li'iiiiiri-lic  djins  la  m'-M'ilc  sYsIrmalisr-c  aux  iiciiV 
■.l'ii^ilir"»  l'I  (|iicj"ai  (li'iTilc  muis  le  ikiiii  iIi"  lahrs  iiri-ii)lirrl<iiic.  Ici  avec 
une  inli'-;:i'ilc  |iai  Ini'i  ciiin|ilclc  ilc  la  l'nicc  cl  ilii  miIiiiiic  iIcs  iiiii>c1cs,  un 


Ki)f.  5i7.  -  MalailK-  ,U'  l'.irkinx.ii  -  (>|.. 
r.iircclM»n  11  I'Ako  lit*  viti[jL  cl  lin  :in> 
|Mil»ion  v%t  ettn^iiieiiifiil  accusée.  L 
(llicélri.-,  IWG.I 


(l'un  viiili-nl  trniiiii:ill>i 
ili'  ce   iiinlndc   est   rcpi 


Ircnlc  six  .IMS.  (IC'lillI  de 
.  (liiez  cet  liiiiiiiiie,  rnnlé- 
enlé  U.inri  I.1   ligure  335. 


oiiscrvc,  comme  tians  le  lalies,  mie  alléralimi  île  Iniis  les  nniiles  do  la 
seiisiliilili'  sii|ieilieielle  cl  pidlonde  :  dans  la  iirnilr  iiilrrslilirllr  lii/ppv- 
Irophiiiuc.  inaladie  ramiliale  <|nc  j'ai  di-crilc  avec  SiiUas.  nii  Iruiivc. 
lni'M|ne  l'alVeclion  i'-<\  avancée  dans  son  ('■vidiilinn.  la  même  incodi'dina- 
liiiii  motrice  D-snlIanl  de  tioiildes  sensilils.  mais  associée  ii  des  nlro- 
pliies  miisciilaiio  iiiai'i|iii'-es.  par  siiile  de  lésions  des  nerfs  iiioleiirs. 
Ici  rincooi'dinalion  îles  memliics  iiiri'rieni's  s'accoin|ia^'ne  de  sleppa^'P, 
l'itriiiiie  cliiv   les  lalii'-lii|ncs  alro|i|lii|nes  (|ui   peiiveiil  eiicole  mai'i'liei'. 


^tuioiDi.ir  ht-'  i>i-:inii'i\-  iniih:iin\i t-  mv 

|laii>  II"  siiiiilniiiir  iTri'liflIrii.r.  il  cxislc  ;^ll^^i  ili'><  Iniiilili-s  du  iiiiiii\i>- 
iiii-iit  ihiii>  lii  sl.'iliiiii  ilcliniil  fl  ili'iiis  In  iiKurhc,  l'iM'i'  iiili'-;:i  ili-  i'cliili\c  ili-s 
iiiiitiM-iiiciils  i>()li>,  liii»i|iii-  If  ritr|is  rf|Ht>.i-  sur  un  plnn  lioi  i/nuliil.  j'en- 
iLiiil  lit  sl.'iliou  ilcliiMil.  I.'i  iliriirulli'  il  niiiiiilciiir  rt'-(|iiilil)i'r  sr  tii;n'i|uc 
lit'jii  |i;ir  rcrarli'iiii'iil  des  uiiMulii')-><  iulV'ii('ui""<,  |iai-  Ifs  iisiillaliiiii^  iluul  ir 
nn'|i>  <'^<l  !)'  NJi-Hf  :  uiai^,  |ifuilaul  la  luaiclii'.  Inus  ces  s\ui|i|i'iutcs  s Vva- 
^('■DMil.  1rs  iistillaliiiio  lie  la  li'-li-  i*l  du  Iioik'  aii^iurnlciil.  le  malade  lilulif 
i-l.  iiuuiuc  un  iudi\idu  ivtr.  ii'artiM-  pas  à  m*  rnaiiilciiit  dans  la  diiciliuu 
(|U  il  MMil  ^-iiivif  ili;;.  '_'0-.  'JH."  cl  "JUii.  I.(irsi|iii'  Ifs  trouidi's  Mint  riHiins 
iuai'i|ués.  c'est  dans  ICvéculicMi  nn'^nn'  des  nntuveriicnls  des  dilIV-renls 
sci^nicnls  dn  nn-Milm-  ipic  liiu  peul  les  iir-ceiei  :  ces  luonveineuls  siinl  le 
plu»  siiuxeul  dniii'  aiupliludc  Iidji  grande.  iK  d<'-|iassenl  le  Inil,  celle 
dxsiiii'lrie  se  lelinuNc  aussi  liien  an\  nieudnes  siipi'-iieui's  i|n'au\ 
iiieiulues  inlërieui's.  lies  Irniildes  n'euliaineid  du  cesle  pas.  c(uuiui-  ceux 
du  lalM-s.  le  délanl  d'oiicnlaiiiin  \ers  le  liiil  i|ui  l'esle  fiénérah-iuenl 
iiilacl.  i\(i\.  Sijnilroiiif  trri'hrlli'ii.r.i  Celli-  di-iMarclie  s'oltscrv»'  dans  les 
lésions  alt'iipliiipies  de  l'ccnrce  et  dans  les  luiueuis  du  rn-vclii,  dans  la 
iiKiliiilir  <lr  h'ririlrricli,  dans  Vhrrfiln-dlii.rir  <-i'ri'l>cllriisi'  el  Icès  snu\enl 
aussi  dans  la  srlrmsf  m  phiijiivs.  Les  ditlV'ii'lils  l'Ials  rrrlii/inru.r.  la 
//(///«(//(■(/(■  .Wc/i/ccc  anièiii'iil  ;iiis--i  iiin' iIi'Iii.ik  lie  l'Iu  ii'M-.c.  i\i(\.  Si'iiiin- 
hiijir  ilrs  ri'iili/fx.  I 

.le  nienliiiuneiai  encoie  la  dt'-inarche  des  rl.tirrit/iirs,  cpii  se  Iradnil 
pai  l'aliiindance  di-s  tiKMivcnieiils  iriaisunnés.  irié^ulieis  et  linis(|nes  : 
dan--  la  vluin'v  Injxti-i-iiiut'  un  cimliaire.  les  iniMi\eniciils  iuMilontaiies  se 
pioduisenl  suivant  un  rvtlinie  ié;.'nliei'.  réalisant  parfuis  clie/.  <'eitaiii'> 
malades  de  vérilaliles  mmncmcnls  de  danse.  Kuliii  les  li-imides  de  la 
marche  dans  Vaslasic-ahasic  —  syndnmie  névrcipalluipH'  ipii  se  liadiiil 
par  rim|>iissiliiiilé  alisoine  piinr  le  malade  de  marcInM'  <ni  de  se  tenir 
delioni,  alors  i|u°il  a  conservé  Ions  ses  antres  monvenienls  .inta<'ts  — 
éi-iiappeiil  par  ii'iir  pii|\  iiiiirpliisiiie  à  joule  ilevciipliiiii  pr(''cise. 

\.  DÉVIATIONS    VERTEBRALES 

l.in'si|iie  lliiclienne  (de  lloulii;;iiei  dé(  ri\il  la  lordose  fxiraliiluiuc  n\i'v 
ses  varii'lés.  il  nioiiti'a  I  iuMiience  du  svsiénie  nei-\eu\  sni'  les  cour- 
hnres  noi'inales  de  la  cidoiuie  vei'lélirale.  et  donna  en  même  t(*mps  la 
pliysio-mi'-caiii(|ne  des  déviations  racliidiennes.  Depuis,  la  (piestinn 
des  rapports  léciproipies  du  système  nerveux  el  de  celle  paitic  du 
svstèine  osseux  a  l'-té'  diversement  envisafiée  ;  je  la  résumerai  l'api- 
ilemeid  en  passant  en  levne  les  alVeclions  neivenses  au  cours  ilesipielle> 
on  |M'nt  voir  se  produire  des  di'-viatious  de  la  colonne  verléliiale. 

l'ariui  les  alVeclions  ct'-iidirales.  pouvaid  se  traduire  par  nue  In'-nii- 
plé^ie.  Vln'inifdvijii-  xiiasiiindiiiiir  iiifnnlilc.  ipii  dt'-lermiin'  une  para- 
Ivsie  d'une  nniilii-  du  corps  avec  arrêt  de  di'>vel(ip|iemenl  osseux,  peut 
s'aecompa^'iier  de  di'-viations  de  l'axe  racliidieu.  haus  les  diidi-fiirs 
n-ri'lmilfs  infnniilfs,  (m  a  con-lali'  plu^ieiir-  loi»,  de  la  cvpliose  el  de 
HuLiiiM.  —  Siiiiiiili>;:ii:.  )> 


'•'•"i  '•I  Miiiijiiiit:  in   -)sii  Mh  Miniix. 

lii  c^iiiliiisi  oliiisc  l'i  (l|)|ii-nhciiii  CM  a  i;i|i|hiiI(''  des  cas  i  |!l()(t|  Mais  ccl 
aulciif  il  rarciiicnl  nlisciM-  une  drlcn  iiMlicin  vn  l(''|»iali'  ilaiis  Vdlltcluxi' 
iliiiihiruu  la  rhiiirr  rhrouiifur  ilniihlv.  rniilraiiniii-iil  ;'i  ce  i|iriiiil  (•(inslali- 
Anilry  cl  llallinii.  jlaiis  la  jmrulijxir  ijriirnilc  cl  dans  le-,  niuldilirs 
iiiriiliilis.    lin  a   ci.'alciiiciil    sii>Mali'   ilcs   iiiciirv.iliiiii-  ilc    la  i  iilniiiic    \ci- 

Icliralc  . 

(l'es!  sni'liiiil  dans  les 
iilfriliiiiis  iiiril iillairi's 
•  |iic  I  Mil  a  (iliscrvc  cl 
l'Iiidii'  lis  diMaliniis  vcf- 
Irliialrs:  là.  en  cllcl. 
iMiN  xiinl  l'I  plus  iiri'coccs 
cl  iilus  |ii  iiiiiiMci''cs.  Ilaiis 
I  hriiiifilniic  sjiiiiiili'  à 
didinl  |i|-('co(c  cl  diinl 
iV'Milnliiin  ->!■  jii'iiliiri^'c 
jii--(|n  il  Mil  icriain  à<.'c. 
(in  |ii'iil  Miir  lie  la  sinliusc 
un  i\v  la  (■\  |ilin-sciiliiisc. 
(  l|i|icnlicini  Cil  a  |inlilii'' 
ilcn\  iilisci  \ati(ins  a\cc 
■-  \  Il  d  m  iiir  de  i'iidwii- 
>i'i|iiard.  La  //(;//(;w(/(-///c 
(l'Kjnf  de  rcnl'ancc,  par 
siiilc  de--  aliii|diics  nnis- 
cnlaircs  un  des  arn'ls  de 
di'\elii{i|ieinciil  i|  n  cl  I  c 
enliaiiie  .  |ii'iil  diinncr 
lien  a  la  lui  nialmn  il  nnc 
sriihiise  il  inlcnsili'  \aria- 

''''•'''-•   '■''"  •   '•■'  l"i'l"^'' 

.•l.«   (I.-    1.1   iiii.|ii,..    ,U,t   Mil,'    l.ii ,|.     ,(iiiir,,Mlc.  111(1   •III--  1"'"'     "'''''    '7"ll'""'"l    "''- 

alleinl..  .!,•  «Iiirosi-  l.ili'-ralc  ainy<ilr.>|ilin|iir.  •Ii.|iiii>   huit  .nii>.  sclVCC.   Iiailnis  mcHIC    Ics 

l.ptii.  alrii|iliii;  il  |irii):i'<'sM' d'.inni''i-i'ii  .-inni-p  ainsi  <|ue  le  iiiiiii-  i    ■         • 

lr..nl   l..>  nifiir<->   [M.   ir>t   .-t   ir.i  ri-|ir«cnl.iiit    I  .•l.il   ili'   l:i  altcialldllS       Slilll        Icllcs 

.n.,lo,l..  ,.„  ,...«.  .:..n..^.„|„.l..  .M  1...  niéin.  ,11-  .■.•II.,  r.,...-  jl   ^-       j,  ,|„„  vcrilaldc 

M-nl>.|.  il.in>  la  liKiii'i'  li!i.  ii    iim-  i^|hii|iip   lISilKi  un   I  iilrii|ilii''  I                   '^ 

ilc.>iiiii>rlv^  d<.  hi  liiii|ilv  iK'tîsl.iil  |i.i»  cil ■!■  |S;il|i*tiir-n'l.  Cil  l-llc- ja  I  Ic.    Ilaiis    la    |IO- 

liiiniM'Iilc  ai;;iic  de  ren- 
once, la  scoliose  l'I  la  lonlose  soiil.  siniiiiic  Innlc.  assez  rrci|iiciiles. 
h'Iialiiliide  il  s'a;:il  de  iir-roriiialions  coiii|ieiisali'ices.  mais  elles  |iciivenl 
aussi  icsiillcr  de  ralrii|iliie  des  ninscles  dn  dos  mi  de  I  alidnnicn.  I.llcs 
|iciivciil  aussi  n  a|i|iai  .iilre  ijiie  pins  un  nniiiis  |iinL:leiii|is  a|iii''s  le  ilidinl 
de  rallcclion. 

On  sait  i|iic  les  muscles  saci'o-s|iiiian\  snnl  en  «.'éiicial  les  derniers 
alleiiils  dans  la  /i(»/;o;;i;/c7/7c  chriiiiii/iir  cl  la  sclcrosi-  Idirnilr  aiinjd'.vi)- 
phiiiiii',  aussi  les  dévialioiis  vericinalcs  soiil-elles  raiemcnl  observées 
d.iiis  ces  aHi-clioiis.  l'ail'ois  cepentlaiil  les  muscles  |iroroiids  de  la  iiiii|iic 


|iai  ti('i|icitl  ;'i  liiliiiiiliii-.  i>l  l.i  liMc  nr  |mmiI  plus  l'-lic  inaiiili'iiiif  en  cxti-ii- 
>iiiii  sur  le  IrtMic  (li^.  ITiO  i\  ITi'j  cl  rrj>ii.  La  iiiriiir  rarclt'  ilo  (li'>\ialiiitis 
larliiiliciiiii"^  l'xislc  dans  la  xrirrtisr  ni  iiltniiirs.  Il  ii'i'ii  csl  pas  tir  iiifint' 
tiaiis  la   miitiiilir  ilr  l'i  iiulnirh,  un    la   r\|ili(i->t  nliusc,  li-  jiliis   lïci|iiciii- 

nient    ù    liiialiMiliiMi    ilorsali'.   est   nn    s\in|iiri hanal,    pailnis    nn'-nif 

|nvi-nri'  ri  s  iu'(-iini|ia^nc  (|ni-|i|n<>riiis  ilr  Idrddsc  liunliairr  coniiicnsalrirc. 
Ilans  II'  tiihrs,  inalailii-  a  Inmitlcs  ii>si>n\  i-l  arlicnlain-s.  la  loionnf 
xiMtt'Iiialf  |>t'nl  èlrc  lonchi'i',  ainsi  ipn'  Kn-ni;;.  i'ilri's  cl  \aillaiil.  flr.. 
l'oiil  si;;iiali''.  On  assisie  alms  à  nnr  M'iilalili'  lirliiiinalinn  Irnic  l't  \>n>- 
^Ti'ssiNr  lie  la  ciiliinni-  :  c'i-sl  nn'*  ai'llii'(i|)allii<*  MTlt'lM'aii-.  analit^nr  à 
fi'IK's  i|nc  Inn  oIisitm-  dans  les  nn'nilMcs.  irapit-s  0|i|MMdn-ini,  des 
dévialiiMis  dn  rarhis  |icn\i'nl  se  |(iiidiiiii'  chc/  les  laln''lii|ni's,  sn-dnilai- 
l'cnifiil  à  une  inxalinn  s|iiMdani'-<>  de  r.ii'liriijalinn  riiMi-IV'ijiiiiali'  un  à 
nnc  IVacIni'i'  s|iiinlain°'<'  de  la  r;iiss('. 

Les  dévialinns  \t>rl<''liralrs  se  niaiMlrsIrnl  a\iT  uiu'  l'i  étini'iio'  siiérialc 
dans  la  siirififimiiiii-lif  {\iji.  iriôrl  \iU.  iti  rincnivaliiin  di-  la  cidornic 
lait  pallie  dn  sMidi'niiie.  à  une  période  pins  on  inoiiis  préenre  de  la 
maladie  Kolli,  lltTiiliai'dl  ont  insisté  sur  l'élat  du  raeliis  dans  la  svi'iii- 
^onnelie.  Urnlil  a  nionlié  la  liéiiiience  des  déviations  veilédiiales  dans 
celte  altet'Iion.  pnis(|iie  sur  ."(i  oliservations,  il  les  a  reneonlrées  dans 
la  pi'tipoiiion  de  .'ill  pour  IIMI.  li'esl  la  scidiose  ipii  existe  ordiiiaiienient. 
assonée  le  plus  souvent  à  la  cyphose  l'oiir  Morvan,  llfoca.  Sclilesinjier. 
les  iléloi'inations  de  la  «■(donne  veitéhrale  dans  la  svi'in^'oinvrdie  seraient 
dues  aux  trouilles  Iropliiipies  osseux  et  aitieiilaires.  l'ar  suite  de  ces  alté- 
rations osléo-artieiilaires.  la  n'-sislanee  dn  racliis  à  l'action  de  la  pesan- 
teur sérail  diniinuée.  Ilallion.  toiil  en  laisant  jouer  un  certain  rôle  à 
l'action  anormale  des  ninscles  i|ni  déterinineraient  le  sens  îles  dé'via- 
lioiis.  —  la  convexité  de  la  conrlie  scoliolii|iie  dorsale  rej;arde  de  pré- 
IV'ience  le  coté'  du  corps  envahi  le  premier  et  le  plus  rorlemenl  atteint 
par  les  Iroiililes  musculaires  syrin;.'om\éli<|nes.  —  pense  (|iie  les  d('\ia- 
tions  rucliidiennes  sont  penl-i'>tre  l'expression  d'un  état  inorhide  de  ton 
le  système  osseux.  Les  vertèhres,  os  courls  et  spongieux,  en  snhiraient 
plus  particniiéiement  les  conséipiences.  Kotli  re<.'arde  lalrophie  des 
ninscles  transversaiies  é|iineux  comme  hi  cause  de  la  scoliose  svrin^o- 
inyéliipie.  (ilnircot  Taisait  dépendre  les  dévialiims  verlédirales  de  la 
hsioii  syriiij;omyéiii|iie.  Ilernhardt  ne  se  prononce  pas  sur  la  iialnie  el 
I  origine  de  ces  tionhles  verlehranx.  Kii  n'-sniiii'.  relalivemeiil  à  la  patho- 
;.'eiiie  de  la  scoliose  syiiii;;omyéli(|ne.  les  auteurs  admettent  les  uns  une 
théorie  tropiiiipie,  les  antres  une  théorie  musculaire,  d'autres  eiilin  une 
théorie  niivle.  Nous  mani|uoiis  eiicon-  délemenls  analoino-pathojo^iiipies 
sullisanls  pour  trancher  ci-lte  ipieslioii.  La  cvphose-scoliose  de  la  sviiii- 
;:oiiiyelii-  esj  as>ez  souvent  aci  (inipa;.'née  d'une  délormation  de  la  partie 
antérieure  du  thorax,  tlunu.r  iii  halniii  il'ierre  Marie),  cai'actt'-risee  par 
nn  enronceinent  de  la  jiartie  snpi'iienre  du  steiiinm  ainsi  ipie  des  cotes 
adjacentes,  et^iar  une  saillie  en  avant  des  épaules. 

Si  la  syrin^omyélie  est  une  des  alVeclions  inédiillaiies  où  la  scoliose  se 


f.'/i  >t:\ii(ii.i>i.ii  i>r  >)>//»//.  .\i:n\i:i.!X. 

liioiilir  le  plus  rrci|llcillllH'nl.  I.i  sritilit/iir  ot  rjillccliini  des  llflls  pi'-li- 
|ilicrii|iics.  i|iii  s"ii>stiii('  li-  plii«.  soiaciif  ;i  des  (IcCoiiiiiilions  de  lii  coiii- 
liiirr  iinniiiili-  des  M-rlrlircs,  car-  si  dîiiis  cn'hiiiu's  iié\ril('s  svsl(''iiialiso('s 
iimliiii's  (III  pfiil  nlisL'iviT  une  d(''\i.'iliiiii  larliidiciiiic.  le  di';;iv  et  la  IVi'- 
i|iionc»'  di'  ci'llc  iltTiiiiTC  stml  loin  dV-^jalcr  ri-[i\  iprim  Ihhim'  d;iiis  la 
scialiiiiKv   Si.Tinl.r   |i:ii-  Charnil.  en  iSSCi,  puis  par  liallrl   ni   jSST,  rllr 

lui  cliidiic  en  I SSS  par  llahiiiski. 
ru  iN'.ill  par  Krissaiid.  puis  par 
l.aiiiN.  l'iaiiniii.  Ilij,'icr.  de.  I.ors- 
i|iir  la  sciai  iipic-iu'Milcfxistc  depuis 
lin  rrrlaiii  Iciiips  un  luis(]ir(dl('  fsl 
|iai  liriilii'i  l'iiicill  duMlulirrilsi'.  il  l'sl 
rail'  ({Il  il  II  \  ail  pas  eu  iiiriiic 
temps  nue  d>''r<ii'iiialiiiii  m'iIi'Iu  aie. 
La  ildiii  iiialiiiii  du  Iruiii'  dans 
la  Mialiipir  se  pivseiile  suils  Iruis 
rornies  :  la  seuliose  eroisi'-e.  la  seo- 
liiise  liiiniiilii^'iie.  la  scoliose  alter- 
iinnle. 

Ile  ces  liiiis  ruriiics,  la  plus  l'ii''- 
(pieiiiineiil  olisei'vée  est  la  scoliose 
(•misée,  dont  voici  les  caractères  : 

Si  l'iiM  i'\aniiiit'  Ir  malade  dans 
rallihiili'  iIi'IiiimI.  un  \uil  (pie  tonte 
la  pallie  slipiMieill c  du  corps  est 
inclinée  lali''raleiui'iil  et  cuniiiie 
di'jeli'e  (In  rùlr  sain.  La  ci  èle  ilia(|iie 
dn  ci'>l(''  inaladt*  est  plus  élevée,  cl 
le  reliord  cusial  s'en  rapproche  pins 
on  iiioins,  an  point  pai  l'ois  de  venir 
prestpie  on  contact.  Tonte  la  pean 
de  la  ié<;ion  comprise  enire  le 
rebord  costal  et  la  crête  ilia(pie 
présente  des  jilis  de  llexiun  trans- 
versaux, et  l'espace  laissé  lilire. 
entre  le  (ote  dn  corps  et  leiiiemlire 
snp(''rieiir  pendant  le  loii^'  dn  corps, 
est  lieanconp  moins  lar^'e  dn  c('dé  malade  que  du  (ùté  sain  ;li<;.  .~>'2i)). 

.\  lexamen  de  la  culomie  vertéliiale,  un  constate  au  niveau  de  In  réjtion 
loiiiiiaire  une  ciiiirhiire  dont  la  convexité  est  tournée  dn  ciMé  malaiie,  et 
dans  la  partie  supérieure  dorsale  ou  dorso-cervicale  une  conrliiire  de 
compensation  dont  la  convexiti'-  re^^arde  au  cmitraire  le  rCtU'  sain. 

Les  épaules  sont  parfois  sur  un  ni\eaii  dilléreiil  :  l'épaule  du  (nlc 
malade  est  en  ;.'éiiéral  aliaissi'-e  :  i|n(d(pierois  elle  est  en  niénie  temps  sur 
nn  plan  antérieur.  Le  |iied  du  vMr  malade  ne  repose  ipii*  par  sa  pallie 
anléiieiire.  le  talon  est  plus  mi  moins  ndcNé:  le  piecl  du  ci'ile  s.iin  appuie 


(iK..-.il.  -  S0..I1O.0  iruis.-.; 
tii|iic  (Iroitis  clift  lin  Im 
(Oirflrc.  IIWÏ.i 


^tUlnliH.lt   Iths  /»M7t/7(».V>   I  tHimilM  1^  t.'Ji 

.111  l'iinlriiiif  riMiii-hciiifiil  et  roiieiiK'iil  sui-  li-  sol.  Mais  rcs  |Misiliiiiis  des 
(■|iiiiil<'s  et  (les  iiifils  iii>  MMit  |Miiiil  iiiis>>i  i'iiii>l.'iiilf>  (|iir  I  iiicliii.iisnii 
Lilcralc  ilii  li'oiir  t>l  ll■^  roiirliiii'i'^  l'i'icliiilii'iiiirs  :  i-lli-s  Miiii-iil  <<iii\iiiil  Ic^ 
lliahi<lfs  cl  Miiil  m  l'ii|i|iiil'l  ii\cr  1rs  rlVorls  ijih-  rli.'iiiiii  ilriix  |ii'iil  liiiii' 
|MiMr  i-ttirii^ci' la  diAii'iliitii  larliidifiiiii'. 

(ifllc  allilnilc  lie  soiliiiM-  i-iiiiM-t'  a|i|iarail  |ilii->  i>ii  niniiis  \ili-  dans 
rcxidutioii  de  la  sriiiti(|iii>  :  i>lli>  s'ai'i'cnliii'  dans  la  slalioii  dclmul  un  la 
niari-lii*.  lu-t-sislr  dans  Ir  dt-rultilns,  f|  dis|iarajt  i-n  ^rm-ral  à  rncsnii-  i|nc 
;:ni'>i'it  la  s(  iidiqnc.  Kllc  n'i'sl  pas  Uinjonih  |iiii|iiii'tii>nnrc  à  rinti'nsilc  un 
à  la  dni'cf  d<'  la  s(-ialii|ni'  i(.lianlVai-(h.  cl  clic  n'csl  ipic  le  ii-sullal  de  la 
|iiisilii)n  instinctixi'  prise  |iai  le  malade  |i(mii  allétnicr  la  donlcni .  Celte 
dérorniation  est  |iriidiiile  par  nne  mnilnnc  dn  larhisdans  la  ié;:i(ni  Inin- 
liaire  :  celle  conilmic  résnile  de  l'inipiilcni-c  des  innscles  cxtcnscni's  dn 
li'iMie.  iinicrvés  par  les  liraneln-s  émanées  dn  |de\ns  limiliaire  dn  rôle 
malade  :  celle  impolence  perniel  an\  mnscics  dn  côlc  sain  d  excncr  une 
.icliiin  pi'i'-dnminaide,  et  de  délerminei'  la  sccdinse  crnisée. 

haiis  la  scialii|iic  avec  scoliose  lninio|o;;MC  lllrissandi,  le  lionc  cs| 
incliné  dn  coli-  malade  li;;.  17(1  cl  Tt'l'.h  :  l'espace  coslo-iliaipie  dn  même 
lôlé  esl  dimitnié  délendne  :  le  liassin  peni  cire  inclini-  s(»il  ;i  droite, 
soit  à  ;:anclic.  dé-terminant  ainsi  nn  racconrcissemeni  on  un  allon^'c- 
menl  dn  mcmlire  inférieur.  De  pins,  chez  ces  m.ilades.  on  oliseive 
constannnent  des  coniractnres  on  des  plit'nomcnes  spasinodi(|nes,  et  il 
resnite  de  l'élnde  des  dilIV-iciils  faits  pnhiiés  (|ne.  dansées  cas.  il  ne  s'af-it 
|)lns  de  scialii|ne  essentielle,  mais  dnne  alVeclion  névral;;i<|ne  s°é|cnd:nit 
à  la  lois  an  plevns  lomliaii'e  et  an  plextis  sacré,  on  penl-èlrc  iTmic 
.itVeclion  encore  pins  coniplevc. 

Ilans  In  scidiose  iilternante,  il  s'a;.'it  de  malades  ipii  ont  sncccssivemenl 
nne  scoliose  croisée  île  clia<pie  côté,  on  liien  de  sujets  ipii,  an  cours  d'une 
scialii|ne  ii\ee  scoliose  croisée,  |n'éseutent  pendant  les  paroxysmes  don- 
lonrcux  une  inclinaison  dn  trmic  dans  la  directicm  opposée  Iteniak, 
Millier I.  cl  dans  ces  cas  encore,  les  déformations  dn  tronc  ri'snllenl  tou- 
jours des  altitudes  instinclixcs  prises  par  les  malades  pour  (diteiiir  une 
atténn.-iliiMi  de  la  douleur. 

Kn  dehors  de  ces  défornuitious  dn  tronc  dues  à  des  inclin.iisoiis  laté- 
rales du  lacliis,  on  oliser\e  |iai  lois  dans  la  sciaticpie  un  certain  de^ié  di' 
lovitiisr,  due  à  une  llexiiui  en  avant  de  la  colmnie  vcrtclualc.  Cette  lordose 
existe  laremeiit  seule,  elle  ac('ompaf,'ne  le  plus  sonvciil  la  scoliose  croisée, 
cl  résulte  de  l'altilnde  prise  par  les  malades  pour  moins  soull'rii'  :  cai', 
dans  celle  position,  il  ne  se  prodnil  pas  d'extensicm  dans  le  nerf  malade 
cl  la  douleur  en  cs|  d'anlaul  moins  vive. 

I.aniy.  Kiançon,  Gnse.  tirent  les  premiers  essais  d'interpiét.ilion  de  la 
palho^énie  de  ces  scolioses  sciatii|ues.  Fischer  elScIni'nvvald  atliilinenl  la 
scoliose  croisée  à  In  ni°-vral;.'ie  des  |-ameanx  [lostérieurs  du  plexus  loni- 
liaire,  la  scrdiose  lionudo>;ne  à  la  névial^-ie  des  rameaux  antérienis.  Mann 
incrimine  l.i  paralysie  directe  des  muscles  correspondaiils.  sans  lonli>i'ois 
nier   la   possihilii.-  d' conlraclnrc  de   la    masse   commune   -Im    ■■■■!.• 


r>')\  -I  Miiii.oi.ii.  itr  svsTi  Ml  SI  m  II  \. 

Illillililr.  Il  .'i|i|i'-'<  ri-l  ailli-lll',  llllf  |i;il'alysii>  ili-s  irill>('li's  dr  r^iliduiniii  des 
lieux  côlés,  iliiiis  1rs  cas  ilc  srintii|iii'  (Imililc.  |MMii'i'ait  ciitiaiiii'r'  uni'  im- 
(liisc  assez  |iriiiiiiiieée  |iimii'  civei'  iiiie  imnM'Ile  vaiirli- île  lirvialiiiii  île  la 
eoliiiiiie  Nei'li'lii'ale  isrliins  lnrildlirii),  iliiiil  il  a  nliservi'  un  i;\^  rlie/  nue 
reiiiine  alleinle  il'nne  inlIainiMaliiui  i"  l\i.  un.     Ililliun  re\irnl  i\  la  llir-iirie 


Fi(t.  330.  —  Cypiio-wnliosc  cjcessivc  dans  la  névrilc  inlersliticllc  li)|H>ilrophiqiic  cl  progressive.  — 
Feninif  â^i'o  de  i|uaninl)--cinq  ans,  sœiir  du  malade  représenli^  dans  la  I'ikiiiiî  tHi.  (Ilicélre,  I89Î.* 
Pour  l'obsenation  clinique  et  l'aiilopsie  de  celte  malade,  voy.  J.  Oukiiiki:  et  J.  Som».  Sur  la 
nérrile  intenttHiellr  hy/H-rlrophif/ut  rt  progruivf  de  Venfnnce.  il^m.  lit  In  Stn-,  de  biol..  IRÎI.',  p.  6*^. 
oIh.  II. 


ileCharcol  el  lie  Urissaiiil  :  le--  nm^ili'v  lli'ilii----eiiis  laliTanx  de  LiridDiiiie 
liimliaire  eiilrenl  dans  une  mh  le  de  s|iasini'  runiliuniiel.  du  i  l'ili'  ii|i|iiisé 
à  la  srialiiiiie.  M  ajoute  i|iril  IViiil  |ieiilèlre  l'aire  inlervenir  aussi  l'atrii- 
iiliie  ili'><  iiiiisries  l.'iléraiix  ilti  raeliis  liiniliaire  du  rùh'  île  la  sria(ii|iie, 
i-ar  rali'ii|iliie  peiil  si-lenilre  an  delà  de  la  s|iliéi'e  île  disliiliiilion  du 
seialiiiiie.  Ijiiant  ii  la  sridinse  seialii|iie  liinuolii;.'iie.  elle  ne  si-iail  i|n'uiie 
névralgie  S|iasiniMlii|iii'  liiinlin-saciée.  .inalo^'iie  à  la  néM;il;:ie  laiiale 
S|>asiiiiiirn|iie. 


Nft'w/o/.o'./ft'  «/-.s  iiR.  i.\ri  >\^  :  Util  iiit  ii.hs.  ii'j;i 

haiiN  la  iii'rrilr  inifrsiilirllr  liiiitrrlri>i>hiiiiir,  |:i  cNiilio-sriiliiisi*  vsl 
iiii  ^\lll|)ll^lll(■  l'iiiisliMil.  Kllc  |iiMil  il:iti>>  <'frl.'iiii>  ras  iMri-  Itvs  an-iisi'r 
(li^:.  hr.lli. 

A  tôli'  tit'  la  ^iiiImisc  m  i,iIic|||i'  mi  [ii'iil  |ilarc|-  la  smlitisr  lijislri  niiir. 
Iiii'ii  iin'il  suit  lai'c  ilc  \ttii'  la  s<  ialii|iif  an  cniirs  île  ci-llf  iii-miisi',  ilaiis 
lai|U<'ll<*  la  si'iiliitsi-  |M>iil  se  Mirajoiili-r  à  iraiiln-s  s\rii|ili°iiiics,  mais  |)fiil 
aussi  r\islci'  à  l'i'Mal  isnli'.  Il  s'a^il  ici  iriiiic  scnliitsc  s|iasiiiiiilii|iir 
par  l'tiiih  .ii'liii'i'  ili's  iims<'|i>-«  du  ilos  i-l  du  raiiv  des  liiiidics,  rmilrar- 
(un>  i|iii  |)i'Mt  iMi'i*  ininiilixc  ou  ii'-IIcm'.  rcsl-à-din*  duc  à  la  dnulrui'. 
La  fiiuriN  il"  de  la  si^dinsf  csl  dirii:!'-)'  du  ri'di'  di's   luusrlcs   i'iiull'arlui't''s. 


■    Il  ■:,  .  |.  .iiih|M'   .!:;•■  lie  viii).'!  ,in» 
l'Iinsmli'  dan»  In  l'iKiirv  Ml). 


JtiK-liciiui-.  liiMcj.  l'ravaz.  Iliclicr  <•!  S(>U(|iifs.  \\<';;nri.  in  mil  |iiililir' 
(K>s  ras.  Allii'il  df  Vit-iiui-i  a  rap|iiiitr  I  iibscrvalitui  il'uiii'  ji'iiiic  lillr 
di'  i|uiuzc  ans.  (|iii  avait  eu  uui>  ('()\nl;!ie  livstrTii|iii>  deux  ans  nu|)a- 
rasaut  et  i|ui  |ii'i'>sculail  une  scolinsc  liuiiliain-  In'-s  |iriiu()iin'-i>.  avec  srii- 
salinii  d(.'  raideur  très  accusrc.  Iiicii  (|Ui'  li's  iiiusrlcs  ciMilraiiiiri's  ne 
fiisst'nt  |)as  dtiulniiriMix  à  la  palpatioii  :  (>lli>  ;:iifiil  l'arilnin-ul  iii  piii 
de  tfiiips.  La  scidiosc  hystt''ri(|iii'  est  rare,  si  l'uii  cxccplc.  Iiiiii  i-iiliiidii, 
cfllf  ipii  acciiiiipa^'iif  la  i(ixal;.'ic  li\strri(|u<'  dij.'.  '2."."i. 

La  stolinsf  liysti'iiipic  pn-scuti'  (crtaiiies  parlinilaiiti's  i|ui  la  l'onl 
rrriiiiuaitir.  Kllc  siir\ii>ut  ra|iidi-iucut  et  peut  ilispaiaitre  de  iiii'iiii'.  |laii> 
Ifs  dilIV'icuti's  piisitiiiiis  du  curps  (dli-  peut  aussi  disparaître.  Lmsipie  la 
nduiuie  vertidiiale  est  prise  Imite  entière  et  le  lait  nesl  pas  rare,  le 
dia;:uiis|ii'  de  re  t'ait  e-|  l'aeile.  Kiiliii  parmi  lo  autres  caraelères  dislim- 


iW.  >/•.  W/0/.0(,//    /(/■  N)>//  Ml    M  l!\  i:t'.\. 

lils  lie  lii  scoliiisc  livxlfriiiiif  il  Iniil  imliT  iiu'il  n'y  ;i  pus  di-  lorsinii  des 
i-ni-|is  \*>i'ir*lii'.'iii\  ni  ili's  ;i|i(i|ili\scs  lrjmsvri-scs. 

(Jiiaiil  iiiix  l'iiidfiirs  iiiiiM'iilitii'i's  on  jinx  iiilliiiiiiiwiliniis  iism-iisi>s  (|ni 
|ii-iiMMil  iliiiiiiiT  il  lit  (■iiliiiiiic  \ci'l(°-l)i'.'ile  niir  li^'idili-  s|ir('i:dr,  Irlli'  i|iriiii 
lohsi'i'M'  dans  les  arllirilrs  vi'rlrhralrx.  la  nmldilif  ilr  l'iirlniisoii,  Vosiro- 
iinirlilf  rrylrhrtilf,  le  iiitil  de  l'ail,  le  rliiiiiinlisiiic  ri-rirlinil.  la  spiiiKli/lase 
rluzitiiit'Utjiir.  iT  w  sont  pas  des  di''\ialiiiiis  M'ili'liialrs  pi opirmcnl  ilili's; 
anssi  nr  m'y  antMi'rai-jc  pas. 

j'ar-  ninlri',  rlu'z  les  snji'ls  alli'ints  lic  iininiKilliir  iilrniiliiiiuc  indi/rcs- 
sirr.  lin  rcniiinlrt'  assez  sonvcnl  uni'  aliophic  drs  iniisidi's  de  la  niassi' 
sai'i'ii-liiniliaiir  anuMianl  unr  liii'ilnsc  i-nnsidùrahli'  avec  rvplinsi'  dorsali' 
lli){.  I  l.'ii.  Il  cxisti'  (In  irslr  liinjiinrs  dans  rrs  cas  nni>  ali'iipliic  dos 
ninsc'Ies  aliii<iiiiinnn\  ciiiiliiliiiaMl  aiissj  ;'i  |;i  proilmlinn  iU'  ces  d('d'(ii'- 
rnatiiMis.  Ici.  le  plus  sinivcnl.  il  ii  \  a  pas  de  siiiliiisi'  mi  celle  deiniére 
est  |ien  appi'i'cialde.  (!lie/  ccilains  iiiMipalliiipirs  ccprndanl  nu  pcnl 
iilise|-ver  nne  cvpliose  e\ccssi\i'  accoiupa^uee  pai  lui--  il  une  ^i  ujinsr  plus 
nu  moins  acensée  (li^.  Ti."»!  |. 

.Insipi  à  pi'ésenl  je  n'ai  en\  isaj^i' i|ue  les  lii'vialiniis  verlidiialev  se  prn- 
duisanl  au  riiiu's  et  sons  l'inllueuce  des  alVeclinus  du  svsième  neiM-nx: 
je  dois  mainlenani  i-elomiiei'  la  i|uesliiMi  cl  icclin  chei-  si  les  dél'oi'- 
nialiims  de  la  colonne  veili''liiale  sont  susccpliides  de  pr(ivo(|nei'  des 
manireslalions  nei'venses.  I.e\den  i  IS7 't'  admellait  ipie  dans  la  scoliose, 
les  Ironcs  nor\en\  punvaient  èlri'  eomprimi's  par  icsm-i  lemiMil  des  Irons 
de  conjn;.'aison,  cons/'^pienee  du  déplacemciil  cl  de  l'ulKipiiic  des  ver- 
lélires.  On  e\plii|iierail  ainsi  elie/  ces  malades  les  dniilenis  ucvralf;i(pies 
intercostales,  lomliaires,  alidominales,  conslalées  IViMpiemiiienl.  l'Ins 
tard,  l.esser  el  Iternhardt  admii'ent  la  même  idi'e  poni'  iulerpri'ler  la 
raiise  de  la  névraijiie  inleiToslale.  ITaprès  uns  idpser\aliiius  person- 
nelles, j'estime  éj,'alemeiit  i|ne  la  scidinse  ci  la  expliip-scnliuse  arrivées 
il  un  deiîn''  avancé  peuveni,  par  un  iiiii\eii  piiieiniiil  iiiee.iiinpie.  déler- 
miner  des  douleurs  uévi'al}.'ii|iies  plus  nii  iiiniiis  iuleiis,-.  dues  ;i  un 
liiaillerneiit  des  racines  posléiienies. 

Api  i's  avoir  étudié  la  patliojjénie  de  la  si-nliasc  drs  tiddlrsiiuils.  -.iii  sujel 
de  laipielle  il  se  raii<;e  à  l'avis  de  lioinier.  de  Kirmissuii  el  de  la  plupart 
des  cliirur^'iens  l'iançais.  en  admetlaiil  ipie  <  <'lle  aMeclimi  relé\e  d  un 
tronlde  piirlanl  sur  le  sipielette  du  racliis  et  non  sur  son  appareil  ninscii- 
l;iire.  Ilalliiiii  cn\ isa;,'e  cette  scoliose  associée  aux  névropatliies.  Il  l'ail 
reinai'i|ner  i|iie  la  scoliose  viil^'aire  i'ra|i|ie  \oloiiliers  les  sujets  cliai'i;és  de 
lares  nerveuses  hi'-réditaires.  liont'iirmi'iuent  aux  idi'-es  émises  par 
l.andois  I  IS'.KI),  llallioii  sii|i|iiise  ipie.  dans  cerlaiues  ramilles,  un  vice 
^.'éiii'ial  lie  l'é-vidiition  peut  se  Iradniie  simnllani'menl  ou  sépaii''!ueul  par 
des  trouilles  du  svstéme  osseux  et  du  système  nerveux;  cesdeiix  systèmes 
seraient  frappés  cliacnii  pour  leiii'  compte.  Ilieii  ne  prouve  i|ne  la  li'>sion 
iieixeiise  soit  ni'cessaiiement  la  preniièie  en  date  et  la  cause  piimnrdiale 
de  la  scoliose.  Marie  et  .\stié  ilS'iTi  parlent  d'une  prédisposiliou  fami- 
liale  il   la   cNpIlose,    Iniijernis   dans   leur   cas    il    v   avait    un    II  ;iiiiiialisme 


-t  Mim  tii.it:  ut-  m  \  Il  1 1(>\^  i  i  m  i  im  ii  i  ^.  cjt 

iiiliTiiiM .  Ilirsclilii'i'^i'i  (|H!)}I|  ii  iriiiii  li-s  iiltM-i  Aillions  de  srnlidM* 
riin;:ciiiliil(>  i- parles  ilaiis  la  lilli'-rahirr  <■!  a  ilniiiii'-  la  ilrsri  i|iliiiii  aiialii- 
iiiii|iii-  ili-  iliMU  |iin'fs  i|ii°il  avait  |iii  icciicillir.  l'niii'  n|i|M-iiliriiii,  ces 
ilrriMiiiatidiis  riiii^i'-iiilalc>i  ilr  la  ('(ilniiiic  vcrli'-liraic  aiiiaiciil  la  si-^iiili- 
lalidii  il'iiii  \i'-i'ilalilc  sli^iiiati- lie  |ii'i'Mli>|tiistliiiii  iii'-\iii|ialliii|iic,  i-ii  |iarli- 
iiiiicr  |iiiiir  lc>  iii'vroM's  vl  Us  l'-lals  |isvrhti|ialliii|iifs.  Il  m-  m'csl  |i(is 
|Missi|i|c  lie  nie  rallier  à  i-i>llf  ii|iiiiiiiii  rai'.  |Hiiir  ma  part,  ji-  n'ai  jamais 
iitiislati'.  «Ih'z  li's  iii''M'ii|iallirs.  nnc  rr(''(|iiciiic  |iliis  ;;iaiicli'  dis  (li'r<ir- 
matiitns  de  la  i-olniiiic  vt-rtéliralt*  i|u*'  clit-z  les  ^t>ns  sains. 


ciiAniiii:  M 

SÉMIOLOGIE 

DES  RÉACTIONS  MÉCANIQUES  ET  ÉLECTRIQUES 

DES   NERFS   ET    DES   MUSCLES 


l.(>  sysli'iiic  iiiTxciix  |n'ii|ilhii(|nc  ri  !c>  iiiiiscics  ilr  l;i  \ii'  de  n-hilinii 
|i(Mivi'til  (^lic  .iclidiiiu's  cxiifiiiiiciiliilcmcnl  |iim'  des  ji^ciils  <l'<ii(lit'  iin'-cii- 
iiii|iii'.  pliysiquc  ou  cliiiiiiiiiif.  Iji  cliiiiciuc,  (iii  se  Iioine  à  irrliciclier 
r;icliiiii  cxi'i'ci'c  sur  les  nciTs  cl  les  uiusclcs  -ilii(''>-  |ini'  des  i'\(il;iiils 
iiii'-('iiuii|ui'S  ou  éli'rlii(|U('s.  (!•  Ile  élude  présenlr  ;iii  imini  ,\r  sue  viihkiIu- 
j.'i(|ue  une  assez  ^'faude  imnoi'hince. 

A.   —   Excitabilité  mécanique  des  nerfs  moteurs  et  des  muscles. 

I.  Nerfs.  —  I.  ex('ilal)ilitr'  |iro|iie  des  (iliies  iiiT\cnscv  nKPhici's  |ii'iil 
t'tre  mise  ru  jru  |iai-  des  |irorédés  iué(-aui(|urs  IrN  i|iir  le  |iiiirriMrnl  un  la 
perrussioii.  l.'cxriUiliiiu  est  li'nnsuiise  daii>  iiiir  iliiccliun  (•riiliil'ui.'r  ri  des 
eoulr-aclions  se  produiseul  «laiis  les  luu-i  Ir-  ijiii  ciirresiiondeiit  aux  lilels 
uei  veux  excités,  (".e  iiioile  d'excilatiou  |irul  i-hi'  lacilcuieut  eui|)lov('  daus 
les  recherches  physiolojriques,  luais  chez  Ihoiiiuie  ilesldiuu'  aii|dicatiou 
plus  diflicile  et  l'orcénieul  resticiule.  Le  nerf,  eu  elVel.  ue  |)ou\aiit  èti'e 
soumis  à  la  percussion  t\u'l\  travei's  la  peau.  iu>  doit  pas  èlrr  lro|i  pr'oloii- 
déiueut  situé,  et,  d'autre  pari,  il  doit  |-eposei-  --ur  luir  suil.irr  sMlli-iMiu- 
lueiil  résistante,  nu  plau  osseux,  pour'  i|ue  Ir  (  Ikh-  iiriiiilrm  vuil  rlli- 
caee.  In  assez  petit  luimlue  de  uerl's  lépoudriil  à  rrs  roiidilious:  1rs 
plus  racilenient  acci-ssildes  à  rcxploraliou  nii''caui(|ue  sont  le  lu'i'l 
cuhiljil.  le  urrt'  pé'ronicr,  le  nerf  radial  d.nis  la  ^'oultière  de  tcusiou  et 
di\er>es  luanrhes  du  u(M't'  l'acial.  L'exploration  inr-caniipu>  des  nerfs 
doit,  d'ailleuis.  ètie  l'aile  pi'MdeuMueut  :  elle  u'rs|  |i;is  loujours  sans 
dan(iei'  et  nu  choc  ti-op  \iolcul  ou  trop  n'-prli'.  |iiiil  rnli^iinn  drs  Iroii- 
liles  |)aral\tiipH-s  plus  ou  moins  acrriilués  ri  ii^hIhis  iIc  |;i  urxrili'  di'-^'é- 
néralive, 

.\nssi  nest-ce  };uère  (pir  Idiiiiiiiriilitlinii  dr  l'rxrilaliililr  ruiManicpir 
des  nerfs  ipi'on  a  l'occasion  de  rechei'cher  et  de  C(uistaler  cliniipieiueut. 
Klle  se  rencoulre  surtout  dans  la  li-lanie.  daus  certaines  l'ornu's  d  hystérie, 
et  dans  eert.iines  hérnipl('';;ies,  parallèlement  à  l'excitabilité  électricpie. 
jlans  la  Irliiiiir.  elle  a  l'-ti-  principairmrui  si<.'nal('-e  par   Trousseau,  p(UM' 


/./  A<  ;/')\  -  i//':cj.\7y/7i'.s  AT  h:i.tvrnnjt't-:s  iths  Miihs  t.i  /»/>  >//  m/.a.>  t.w 

lis  ih-iIn  iIi-n  nifiiilii'cs.  |iiir  <'.livn>ti'k  pour  li>  iicit  r<-i<-iiil -,  i>ll<<  vs\  soiimmiI 
lii'>  (li-\('lu|i|ii'c  tl,'in>  l.'i  lii'iiiit'lii'  Mi|H'-i'iriii'c  (II-  cr  lH'lT  |\\i'i>s|.  Klli'  il  t'If 
ii-iiroiilrcc  iLiiis  lii  IiiIm-iiiiIom'  et  t'Iiiv  li->  ^ciis  .illiiililis,  mais  ii  un 
<lf;:iv  iiitiiiis  ;i(-i-iiM-.  I.lli-i'sl  iitoiiis  |ii'<iiiiiti('rf  iliiiis  hi  lt'-laiii<>  îles  niraiils 
i|iii-  ilaii>  l'flli'  il<-  I  ailiillc.  hiiiis  Vln/slrrir,  i-llc  ><•  iiiiinli)-  |ii  iii('i|ialniii'iil 
il:iiis  1rs  iiiaiiirt'slaliiiiis  aii\(|Mi-llc>  ou  a  iloiuu*  If  nom  ili-  <li,illirsi-  de 
l'oiili'acliii'f  :  elle  m'  \oil  aussi  ilaiis  ce  (|ur  I  ou  a|i|i('lail  auli  rl'ois  |;i  |p|i,isr 
lctli;ii';^ii|Uf  (lu  ^raiiil  li\|iuotismc  :  mais  rlif/  I  li\sl('rii|iic.  il  s  hmJi 
lie   |ilu'Uomi'Ucs  (lus  il  lil  sllfi^cslidll. 

hiiiis  l'cilaiiis  ras.  Ioi-si|ii'om  |iion''il('  i'i  ri-\|iloi'iiliou  ilc  It-M'iliiliililc 
iui'Tiiiiii|Ui-  ili's  iicils.  on  \oil  lies  conliiicliims  ii|>|iiii'iiilir  non  srnlrmrul 
iliins  II-  ilomaiiir  iln  iifiT  fM'ili-,  niiiis  l'iiroi'i'  iliiiis  le  ilouiiiinc  (!<>  nciTs 
Noisjns  on  |ilns  nu  moins  i'-|oi^ni'>s.  I.fs  nmliiiclions  olilcniifs  ilaiis  !<• 
iloiuiiiiif  ilii  niMl'  i-\|iloiv  iir  sont  |ias  loujoiirs  iliirs  alors  i'i  IVxriliiliou 
mi°Tanii|ni'  ilr  ic  ni'il',  iiiiiis  elles  |ieii\i-ul  ili'-|ienili'e  iriiiie  escil.ilioii 
■  ('■I1e\e:  loi'siin'il  en  esl  ainsi,  ou  |ieill  les  cililenii  eiiroie.  eu  jais.inl  |iiiilei' 
la  |iereiission  eu  di'liois  de  ee  iiei  1'. 

II.  Muscles.  I.ii  |iei'enssion  |)oiiée  -m  le  l'ciips  un-iiie  il  un  Miiisile. 
.sni'lout  en  se  serviinl  du  niiii'leiiii  iierenteiir  iiiiimé  dnn  mouvemenl 
iissez  i'a|iide,  |M'o\oi|ne  aussi  des  conlraelions  de  ee  muselé.  |iu  |ioiiil 
perriile  |iiMl  diiiis  les  deux  sens  nue  oiide  miisenliiire.  l'iiiTois  il  s,.  |,|,i. 
diiil  au  iiiM'iiu  du  |ioinl  |ieii'iili'-  un  ;:oiil1emenl  sailliinl.  iiodid.  du 
innsi'le.  Sonsenl  les  eonliiielioiis  sniil  limilees  iiiix  laisceiinx  iniiseu- 
liiiirs  i'orres|ioudiiiil  iin  |ioiiil  iieieiile,  et  soni  dues  ii  la  mise  en  jeu  de 
l'exciliiiiililé  |iro|)re  des  liliies  miiseulaires  |('.iv//rt/»/7//('  iili(>-inusrul<ilrf\; 
|iaiTois  elles  si-leiidenl  ii  loiit  le  muscle  et  sont  aloi-s  |ii'odnites.  soit  par 
\oie  rèllexi-,  soit  piii  l'exiiliition  du  liimeiiii  nerveux  iuner\iinl  le  muselé. 

l.'exeitiiliililé  idio-miiseiiliiire  est  augmentée  diiiis  di\ers  étiils  IV'liiiles. 
notiimineiit  diiiis  lii  firrri'  tinilntïde.  dans  eeilaiiies  j'inines  ou  ii  rerlaiues 
périodes  de  lii  tiilirrruliisr  et  dans  les  rnrlirxifs. 

l'aiis  la  li'Iditir.  l'exeitiiliiliti'  méi'auii|ue  des  muscles  est  augmentée, 
«omnie  lexcitiiliilité  meciiiiiiiue  di-s  neiTs.  eu  général  copeiidiiiil  ii  un 
moiuilre  de;.'ré. 

I.  Iivperexciliiliilile  meciinii|ue  des  uiiiscles  se  leiicoiilre  encore  diins 
les  iirrrili-x  iiifiiies.  siiliiii}.'ues  et  inéiiie  eliiouii|iies.  Klle  est  d'iiilleuis 
une  lUiiniresliition  parlois  ti'iinsilniri-  de  lii  réaction  de  dé;;énéresccnce 
et  marclii- de  pair  iivcc  l'Iiyperexciliiliilité  ;>alviiiii(pie  des  muscles:  iiiiisi 
diiiis  lil  réiiction  dedé^'i'uéresceuce  ri'-siiltant  d  un  triiuiiiiitisnie  ^rave  d'un 
nerl.  elle  appiirait  dans  le  cmirs  de  lit  deuxième  semaine  et  se  prolon^'e 
peiidiint  deux  ou  trois  semaines  pour  l'aire  place  ensuite  ii  de  l'Iiypoexci- 
laliiliti'-.  hans  lit  fuiliincrvilc  srnxilim-miitrici-  et  diiiis  la  l'orme  iimlrirr 
dont  le  txpe  est  lil  iiinali/xir  siilurnhir,  elle  persistt;  peiidaiit  des  mois. 
I>ims  lil  Xfi<iliijur  nnliriiltiirt',  loliilr  on  ilissoriri'.  l'excitiiliililé  idio- 
mnsciiliiii'e  est  constiiiite  et  il  eu  est  de  même  diiiis  les  nnliriililrs  mo- 
trices lin  mixtes. 


TiKi  ^1  MioKK.iihf  >)>//.»//.  .\i:n>i:t\ 

l.'.'iii^iiii'iiliitiiin  ilf  l'cxi'iL-iliilili''  iiit'-('iiiii<|ii(>  ilrs  llllls('l(>^  m-  iiMiiilrc 
;iii>si  (laiis  les  aDiTliiiiis  niyiifs,  siihiiiiiiirs  cl  rliruniiiiirs  dr  la  inorllr 
fiiiiiirrr,  |iiirliiiil  siii'  lc>  conirs  inilrririirrs.  Ilaiis  les  riii'iiic^  ai^iics  — 
liitliitiinjrUlcs  —  c'est  siirliiiil  dans  la  pcriodc  initiale  (|n'iiii  oliscrvc  colle 
li\|iei'c\cilaliililc  itiiiscnlairc.  haiis  la  iiidiiinividile  ai;.'ne  nue  l'ois  le  [ii'o- 
cessiis  iiinaiinnaloirc  i''leiiil,  riiv|iere\italiilili'-  \a  en  ditninnani  cl  l'ail 
c(Mn|dclcincnl  delaiil  dans  les  cas  anciens.  Ilans  les  l'in mes  snliai^'ues 
cl  cliriiiiii|nes,  elle  s'idis)>r\e  tant  i|iie  ratiopliie  nniscnhiirc  n  l'sl  jias 
ariixée  à  nn  de<ji'i''  de  d(''velii|i|ieiiienl  excessif. 

Pans  tiiiis  ces  cas,  ijnil  s'ajîissi-  de  névrites  nu  dall'eclidiis  des  cmiies 
anli-rienres  de  la  moelle.  riiy|ierexcital»ililé  niécani(|ne  des  muscles  co'iii- 
cide  avec  la  ilinilniilioH  on  Viiholiliini  des  n'Ilcrcx  ti'nd'mi'u.r.  {(ans 
danlies  cas.  dans  les  all'eclions  spinales  atteignant  à  la  fois  les  cellnies 
des  cmiies  aniérienres  et  les  (•oi<loiis  aiiléro-lali'iaux.  la  silrrnsr  lah'ralc 
tiiiiiii)lri>i)liii/iir  par  exemple,  l'exai^éialiim  de  iexcitahilile  idio-muscn- 
laire  existe  aussi,  mais  elle  co'i'ncide  avec  Vcxat/rralidii  des  réllexes 
ti-ndinenx.  Il  en  est  de  même  dans  les  atrophies  musculaires  dites 
irflr.ri's.  aticipliies  musculaiics  par  inilaliun  )if'vvi'use  prriiihriiriur, 
dont  le  type  est  Valropliic  iinisciilairc  tl'nrigino  arliriilnirr. 

l'aiis  les  (ilropliii's  tuiixciilairi-s  de  cause  niiiDiialliifjiic  —  mvopalliie 
alioplii(|ue  progressive  —  l'exi-italiiiih''  idio-musculaireesl  toujouis  all'ai- 
lilie  ou  ainiiie.  C'est  là  une  particularité  de  piemière  importance  pour 
le  dia<.'nostic  avec  les  ati'o|ilMes  musculaires  de  cause  tnvélopalliii|ue  on 
ni''\ iili(|ue,  où  cette  excilaliililé  esl  toujours  exaj,'érée. 

I.  Iivperexcilaliilili'-  idio-musculaire  se  rencontic  aussi  dans  la  uuilmtii' 
ilr  TIkiiiiscii,  avec  des  carai'tères  particnliei's  sui'  les(pie|s  j'aurai  ii 
revenir  à  propos  de  la  réaction  dite  iiiiiDloiiif/iit'. 

B.  ■      Excitabilité  électrique  des  nerfs  moteurs  et  des  muscles. 

L'excitaliilili'  (''leclri(|ue  des  uerl's  et  des  muscles  peut  être  apprécié-e 
Itien  plus  exactement  <pie  l'é-tal  de  leui'  excitaltilite  mécaniipie.  L'agent 
excilanl.  en  ell'et,  li-  courant  (•lectriipie.  |)eut  être  dosé-  et  mesiin''  jilus 
facilei il  cl  plus  rigoureusement  (pie  l'excitant  inécaiiiipie. 

Les  <'oiiranls  éleclriipies  sont  régis  |)ar  des  lois  régulières,  dont  une 
des  plus  importantes  à  connaitre  est  la  loi  d'Ohm  :  Vlnlnisilr.  I,  d'un 
couraiil  l'dectriipie,  e.■^t  ilirectemeiit  proportioimelh-  à  la  /hrrc  i-leclm- 
wiilrirr,  ['..  (pii  produit  ce  courant,  et  inversemcul  proporliomielle  à  la 
ri'sinliinrr.  H,  i|u'il    rencontre:   ce    ipi'fui    peut    ix|)rimer   par    la    lor- 

mille  I  ^=  T- 

Acliicllcment.  les  divers  ('■li''ineiils  d  un  courant  éleclrii|U('  snui  i'\mIui''s 
a  laide  diiniti's  de  mesure  nniverselleinenl  adoptées  ilepiiis  ISSI. 
i.  iiiiili'"  de  force  électro-motrice  est  le  mil,  correspondant  à  peu  de  chose 
prés  il  la  fiirci-  éleclio-mnliice  d'une  |iile  l'aniell.  I.'unili'  de   n'-sistance 


iiKAi  rio.\^ iiKrAMQiics t:Tii.i-:nMQUt's i)t:s\t:nhs hi  /ja ;> mi scu:.s  701 

rsl  Volnii,  i'i'|MVMMil(>  |i!U'  la  ivsisliiiu'i'  .'1  II  ilc^'iV*  iriiiii'  riiliMiiii'  ili*  iiii-i'- 
nii'f  ilr  t  iii.(MmIi>  liiii^iiiMir  cl  <lr  I  iiiiii' ili-  sfrliuii.  L'iiiiili-  il'inli'iisili- 
i-s|  l'iiffi/xw-f.  i-'fs|-à-ilii°i'  riiili>ri>iir-  111111  l'uiiiiinl  |ii'iiiliiil  |i,ir  iiiif  riii'cc 
i'-li-i'lrii-iiii)li'ii')-  lie  I  Noil  cl  li'iivci'Miiil  une  i'CNi>l;iiii'c  di-  |  oliiii.  l'uni 
les  iiiliMisili'-<<i'-|i-i-lri(|iics  ciM|i|ii\ccstliiiis  les  ii|i|ili<','iliiiiis  incilicalcs,  l'aiii- 
|ii-i'c  cs|  une  niiilc  licaii(-iiii|i  lni|i  cIcm'-c:  un  <'iiin|ilc  ;:ciii'Tiilcincnl  par 
niillicnics  ir:iin|ici'c  un  miUiuinfu-rrit,  |iiuiins  nicrnc  \y,w  dixicnics  de  mil- 
liani|ii're.  l'ar  rtinsc<|nenl.  les  appaieils  deslini's  à  niesnrer  les  inleiisilés 
des  romanis  a|i|di(|ni'-s  an  eoi-ps  Innnain.  un  ^al\anitnii'lres,  diii\eiil  èlre 
iliNisésen  inilliani|iéi'es:  il  iMiinienl  nièinc  i|n  ils  |iei'nicllenl  d'a|i|n'i'-cier 
les  dixièmes  di'  milliam|ièi-e.  Mans  la  |dn|iai'l  des  exploialinns  l'Icelin- 
dia<^niis|ii|nes  on  ne  dépasse  ^nèic  'jll  ii  'J.'i  inillianipèi'es;  il  snllira  doue, 
poni' ces  applications,  ipie  le  ;:al\anninéli'e  pnissr  mi-snrei'  jnsipi'à  eelle 
inlensilé. 

Ilans  le  pi'ini'i|ie.  on  se  ^nidail  sni'  la  direclion  du  comanl.  poni'  dilli-- 
reinier  les  cIVels  olilemis  dans  l'cxploiaticm  de  l'excilaliililc  des  neiTs  cl 
des  nmscics.  Le  eonranl  l'-lail  liil  asccndanl.  loisipie  le  pùle  positif  élail 
plact-  dn  colé  de  la  périphérie  et  je  polc  né;;alir  du  ciMé  des  centres 
nci'Ncnx:  il  l'-tail  dit  desccndaid  dans  les  conditions  inverses.  Ilcpnis. 
avec  (!lian\ean  et  Itreimei'.  la  notion  de  ilirei  lion  dn  coni'anl  a  éti-  rem- 
placé-e  pal'  la  notiim  des  elVcIs  |iroiliiits  an  niveau  des  pôles.  Celte  inter- 
prétation, pins  claire  et  pins  prt'cise.  a  ('li-  ^'l'iiéraleinenl  adoptée  cl  c'est 
la  inrllioilf  iKiltiirc  i\Uf  l'on  emploie  commniiément  dans  rexploralion  de 
l'cxcitaliililé  éleclrii|iie  des  nert's  et  des  mnscles. 

Dans  relie  mi'tliodc.  l'iiiie  des  l'dccirodcs.  dile  iiidillereiiti'  on  iienlie. 
est  placée  loin  de  l'or^'aiie  il  explorer,  fin  la  choisit  de  iar^jes  diinensions. 
de  r)lt  à  itlll  cm',  par  exemple,  pour  «pic  les  li;.'nes  de  flux  pénétrent  sur 
mie  grande  snriace.  ipic  la  densité  dn  courant  s'y  trouve  très  diiiiiiiiii'-c 
cl  i|ne.  par  suite,  ses  cllels  chiiniipies  i-t  pliysiolot,'i(pies  sm-  les  or;,'aiies 
soiis-jai'ents  et  sur  les  or;;ancs  voisins  soient  1res  all'aililis.  Ile  celte  façon. 
l'é-lcclrode  iiidin't''reiite  peut  rester  ap|diipi('-e  !oii;:tcinps  ii  la  même  place, 
sans  ipie  l'on  ait  ii  redonter  les  eticts  cliimiipics  dn  conrani  snr  la  peau: 
mais  il  est  nécessaire  ipie  le  inédal  sur  Ions  les  points  en  contact  avec  le 
té<.'ninent  cutané,  soit  recouvert  d'une  snhstaiice  spongieuse  liien  imliilii'-c 
d'eaii  simple,  on  d'ean  saléi'.  (hi  place  de  préfi''reiice  l'clectidde  imlil- 
féreiile  sur  la  partie  médiane  dn  corps,  soit  an-devant  du  slermim.  soit 
entre  les  i''paiiles.  soit  snr  la  ri>;;ion  sacro-lomliaire.  de  façon  (pie 
l'cxploraliiMi  puisse  être  praliipiee  svmi'-lriipicmeiil  siif  \,--  deux  côté-s 
dn  corps. 

L'antre  idccirodc.  électrode  ditVi'rentc  on  exploratrice,  doit  être  ;'n 
coniraii'i-  de  petites  limensions.  pour  concentrer  les  li<iiies  de  llnx  snr 
l'or^'anc  à  explmi-r  et  y  olitcnir  le  maximnm  de  densiti-  dn  ccniraiil. 
S(int/in^  recommande  dans  la  géni'-ralilé  des  cas  uni-  idectiode  de  .'  cm' 
d<-  surface  i-J  cm.  de  diamètre  environ):  Krli  conseille  pins  haliilindle- 
ineiil  nue  elecliode  de  lll  inr  i.'i  cm.  Ti  de  dinmèlrei.  liomnie  les  oi'<;anes 
;i  explorer  ne  peuvent  cire  ahordi'-s  par  le  conrani  ipi  ;i   travers  |a  pe;iii. 


7o-.'  stMlniiHilh.  I/IJ  sysil  \li:  \hltl  i:i\. 

iiii-ilfssoii<<  ilt>  liii|iirllc  ils  sDiil  plus  iiii  iiiiiiiis  |iniriiii(l('>in(Mil  siliu's.  iiiic 
jinilif  viilriiiciil  ili-s  li;;iics  ijr  I1ii\  aniM*  :'i  ci-s  (ir;.';uii's.  l'iiiilii'  |i;ii'lic  >i' 
liiiiixc  iIitImt  ihiiis  la  |iiMii  nii  (liiiis  les  (issus  voisins,  {.es  lij^iics  de  lliix 
iiiiisi  ili'-rivi'i-s  sniil  ni  triiiihnil  pins  ^'lanil  iiomiImi'.  ipic  l'or^finir  rsl  pins 
prnroiiili'ini'iil  sihii':  p.ii' snilr.  il  l'iinl  pour  ICxcili'i'  (l.iiis  ces  cniiililidiis 
nnc  inli-nsili'  de  romani  plus  lor'!)-:  coiniin-  mi  li'  coniiiil  l'arili'irii'nl 
il  api'i'N  II-  ipii  \irnt  il  T'Iri' liil,  un  ni-n  iloil  |ias  l'iuiclui  r.  ipii'  IV\rila- 
lahilili-  nirnii'  ilr  roi'^'ani'  esl  pins  l'ailili-  ipir  ci-jlf  iliiii  oi'^anr  pins 
snpi'i'lirii'l  ipii  si>  li'oiiM' i>M'iir>  pai°  nii  roncanl  ilc  inoinilii'  inli'nsili''. 

Il  ailli'nrs.  ilaiis  rrvpliiraiion  ilr  l'i-M'ilaliilili'  i''l('i'lriipii'  ili's  ni'ifs  fl 
ilr->  niUM'Irs.  il  roiixinil  ili*  plarrc  ri'IciiriHli' ililltTriili-  snr  îles  points 
ili'li'iniiiir's  ipii'  IVxpi'Tii'Hir  a  appiis  à  ronnaidc  (;l  ipir  l'on  appcllr 
imiiils  ilvlfflioii.  (ii'iix-ri  onl  l'Ii'  spr-riaii-nirnl  si^nali's  pai'  IImi'Iii'iiiic 
ili>  lionln^iif.  puis  ils  ont  l'Ii-  pins  paiiicnlii-riMiii'iil  i-lnilir's  pai'  Ki-inak. 
\.  /ii'inssm.  Krl>.  (•ninins,  C.aslcx.  rie.  l'oui  les  nciTs.  ils  rinirsponilcnl, 
l'M  •.'l'-m'ial.  aux  points  nii  ci---  iir;:aMf'-  --oiil  pins  snpiTflrii'lii'nii'iil  plan'-s 
lin  pins  i'arilrinrnl  arrrssililr--:  poiii'  li-.  iiiiimIcs,  ils  roirrsponilrnl  anx 
points  on  1rs  prinripanx  rainoanx  ni'fvcnx  iiilia-innsciilaiics  les  pi-nr- 
tri-nl  on  sr  tionviMil  pins  rapprorln'-s  ili-  la  |H-aii. 

i.'i-xpioi'alion  ili'  iVxrilaiiiiiti'  r'ii'cliiipii'  ili-s  mitIs  cl  des  nnisrlrs  est 
<:i'-ni''i'ali*inrnt  pralii|ni'T  avi-r  irs  ronrants  i'ai'ailiipii-^  l'I  a\n-  Irs  i-oni'ants 
^'a!\aniipii>s.  (!i>s  iIimix  oriiri's  ili>  ronrants  onl.  rn  raison  ili-  la  roi'nii>  (li> 
Inir  iMiili',  nnr  rrrtaini'  ililViM'iMirf  liartion.  plus  ap|iari'nti>  l'urori*  lians 
ifivi'rscs  l'onililions  patliolo^'ii|iii>s  ipn-  dans  les  rondilions  uin'iiiali's.  i.rs 
ili'idiarfïrs  statiijiirs  pcnvciit  inctti'i'  rn  jeu  aussi  I  rxiilahilili''  drs  uri'l's  ri 
lirs  innsrii's  Klli's  ont  T'Ii'  iililisrrs  poui'  rxplorrr  1rs  luodiliialioiis  patlm- 
!oj.'iipirs  dr  Irnr  rxcilaliililt'.  mais  irs  modiliralions  sont  rm  orr  a--r/. 
pi'ii  drliiiirs. 

Exploration  des  nerfs  moteurs  et  des  muscles  par  les 
courants  faradiques.  Itu    nimiuriur    lialiilnrilrmrul    rrxamrn 

dr  I  rxrilaiiiiitr  rlrrti'ii|nr  drs  nrifs  rt  drs  mnsrirs  avrr  1rs  riinraiits 
t'ai'ailii|nrs.  On  a;,'it  ainsi,  parer  ipir  l'i-xploratioii  l'ai-adiipir  rsl  plus 
simpir  ipir  rrxploiation  ^'alvaniipir  rt  iin'rllr  iir  |ii'oilnit  pas  di-  inodili- 
rations  dans  la  rrsistanrr  drs  tissus.  Kllr  rst  praliipii'-r  j^i'ui'i  airmrui 
aMT  drs  a|iparrils  volta-l'araihipirs.  dans  Irsipiris  drs  conranls  sont  pro- 
duits par  inilnclioii  an  niomriM  dr  la  rrrmrtnrr  rt  au  niomriM  dr  l'on- 
vrrlm-r  du  ronrant  indurtrnr.  l'.rs  ilrnx  in'drrs  dr  ronrants  iiiilnils  sont 
ilr  sriis  ronlrairr.  antrrmrnt  dits  altrrnatil's:  ils  ont  drs  proprirti'-s 
plivsiido;;iipir><  ditirrrntrs.  Ir  romani  induit  h  l'onvrrtnrr  du  ronrant 
indnrlrnr  produisant  nm-  rxritation  plus  l'orlr  drs  unis  rt  drs  imisrirs: 
r'rsl  Ir  pôlr  ni'-<^atir  dr  <■!•  ronrant  ipii  rsl  Ir  plus  rxrilaiit,  r  rst  lui  par 
l'onsi'ipirnl  ipir  l'on  doit  l'airr  roii-rsponiirr  il  I  l'Irrlriidr  rxploratrirr. 

l'arnii  1rs  di\rrs  ;;rnrrs  d'apparrils  volta-l'aradiipirs.  1rs  a|iparrils  ;i 
rliariol  sont  rriix  aiixi|nrls  il  l'aiil  ilounrr  la  pri'-li'-rriirr.  IN  prrmrltrnl 
dr  ^'ladnrr  1rs  roiiranlN  rn  rapprorlianl  on  ni  r'loi;_'nanl   i  uiir  dr  I  aiitrr 


HtM  rii>\^  .\n:iA\Ujll:St.lHI-:illllnlhSlit.>  .\H<I  -  I  I  hhsill  SCU.S.  :o3 

les  ili-iix  litiliiiii'«i.  l'I  ili'  t'ii|i|iiii°liT  la  xalriir  ilii  rniii'aiil  rM'iliiiil  il  l'iTiii- 
Iriiicnl  il<'>  liiiliiiii's.  (ii'tti- iiianii-ii- ili-  riiiic  col  fiirtiii-  hi  |i|ns  |M'ali)|iii- : 
li-N  iiiilii'alitiiiN  i|iiVllr  riini'iiil  ii'iiiil  aiii'iiiic  \alfiii'  alisiiliir  i-l  m-  s'a|i|ili' 
i|iiriil  ijua  un  a|>|iai'<>il  iIdiiiii-,  mais  jUM|ii'i<-i  la  iiirMiic  îles  nniiaiiU 
rarailii|iics  n'a  |iii  «Mi'f  l'aile  diiMc  rarmi  sali^^ai■^allll■  en  les  ra|i|Mii'laiil 
aii\  niiiir'N  ilf  iiK'siirc  ('■li-(-lrii|ii<'.  Il  i'iiM\iriil  i|iif  li-  i-iiiiraiil  indiicliMir 
(•iiiisfi\«'  iiiif  \al('iir  l'iiii'^laiili'.  |iinir  t|iir  ilc^  iilisfi'\aliiiii^  lailrs  ilatis 
une  iiu'^mc  M'-aiirc  mi  tlaiis  (li'<>  scani-cs  liilV'-n-iilcN  >iiiciil  niiii|iai'alili>s. 

I.**s  cxcilaliiiiis  rai'a(li(|iii'>  |ii-ii\fMl  rli'c  |ii'iHliiilf^  par  ilo  niiiiaiils 
iiiiliiil>  il  iiili-i'\allr>  (■s|ian'->.  nu  |iai'  ilo  nniiaiil-^  iiiiliiiK  ii  iiilfixaili's 
i'a|i|inii'lii'>s.  I.i's  l'iiiiraiils  rai'ailii|iii-s  à  iiilt-i'iiiillnin-s  rares  mi  |m-ii  l'ii''- 
(liienle-^  |UMiliiiseiil  îles  eMilalIniis  isolées,  el  le>  eniiliaelioiis  iiiusni- 
laires  eiii'res|iiiiiilatiles  resleiil  >>i''|iari''es  el  ilislineles  les  unes  îles  antres. 
I.iirs<|iie  les  eunranls  rarailii|nes  snnl  ii  inlerinilleiK-es  ri'i'-i|iietiles.  les 
eiiiilnielions  iniiscnlaires  se  rnsinnnenl  en  nn  lélaiins  l'Iis  lt'ii|ue  inrnin- 
|ilel  lin  eoiii|ilel.  suivant  la  t'i'éi|nenee  îles  interinitteiiees.  l'nur  nn  iiiènie 
('■l'ai'teinent  îles  Imliines.  les  rmirants  rai'ailiipies  ii  inleiiiiiltenees  IVi'-- 
ipientes  stinl  plus  exi-itants  ipie  les  enni'aiits  t'arailiipies  ;i  interitiittenees 
peu  i'ii-ipientes  un  rares. 

Il  \  a  uiiiiiiii-utiiliitu  lie  rexiitaliiliti''  taïailiipie  Imsipie.  les  antres 
innililiiins  |-estant  les  nii'^nies.  rr-earleinent  îles  Imliines,  snllisaiil  pniii- 
pi  iiilnire  la  pins  faillie  eveitatinn  ilii  nerf  un  liii  innsrle  eniisiiléré.  linit 
ètie  iliiniiMii-  pnnr  prnilniie  nue  même  e\rilaliiin  sur  l'nr^aiie  linni  iiiMiie 
lie  l'antre  cnlé  <tii  eiirps.  on  elle/,  une  antre  pei'sonne,  on  liien  encore. 
lorsipTim  inèine  l'-eartement  îles  Imliines  proilnit  une  exrilation  pins  forte 
lin  nerf  on  ilii  mnsele  dn  eôté  examiin'- ipie  île  j'anlre  eùti'-.  Il  faut  saxnir 
eepenilant  ipi  on  oliserve  iliine  personne  ii  l'antre,  et  iiiènie  sur  nue 
même  personne  d  nn  eoté  ;i  l'antre  dn  eoi-ps.  de  li-ijéies  ditft'reni'es.  dans 
IV-raitemeiit  des  Imliines  m'-eessaire  pour  produire  nue  excitation  sem- 
lilalile  iStiiit/in^i.  Aussi  ran^menlatieii  de  l'excitaliilité  faradii|ne.  on 
an  contraire  sa  diminution,  doivent-elles  être  l'ien  caraeti'-risi'es  pour 
ipi'on  puisse  v  atlaciier  de  I  imporlaiice. 

('.'est  siirtoiil  dans  la  li-tiiuir,  ipie  se  montre  !  ail;:iiii'iilalion  de  Texci- 
laliilite  idectrii|ne  isi;;ne  d'KrIii  el  elle  est  snriont  inaiiifesle  lorsipi'on 
emploie  le  courant  ^alvaniipn-.  Un  olitient  en  ellel  facilemeni  le  tétanos 
miiscnlaire  ii  la  ferinetnre  dn  pôle  m'^atif  en  empioxant  un  (-onraiit 
lailile.  Avec  le  conianl  larailiipn>.  l'an^'iiieiilalioii  de  lexcitaliilite  est 
moins  nelle.  Un  la  rencontre  aussi,  mais  •.'l'-m'-raiemenl  lieanconp  iiioiiis 
prononcée,  dans  ipieltpies  cas  de  i>iirnlijsirs  il'iniiiinr  ri'r.-hntli'  de  date 
récente.  On  la  voit,  ipielipiefois  aussi,  dans  des  atl'ections  de  la  moelle  : 
iiiiii'lilfs  iiiijiK's  et  siil>iii(iurs.  iinii'lili's  Irinixrfrxrs  ;i  leur  ilidinl:  on  la 
si;.'iialee  dans  des  cas  de  liilirs  rrcfiih.  Kntin  mi  t'a  ciiiislal(''e  parfois  an 
dr-lint  Aiilmpliic»  musriiltiirrs  imit/n-xxiri-s.  et  aussi  dans  des  (laraKsies 
\t:ïi  aniiiiirssion  ili-x  nrrfx  on  dans  des  lu'-rrili'x  icmilrx  ;  niais,  le  pins 
sonvent.  dans  ces  derniers  cas.  les  réactions  électriipies  ne  sont  pas 
senleiiii'lit  I litiei's  ,-\i  ipiatititi-.  elles  je  sniit  aussi  en  ipialitc-. 


70.  ^1  MIDI  1)1,11.  1)1  M >//.»/.  m:hii:i.\. 

I.:i  iliiiiiiiiilii))!  ili-  l'iAciL'iliililô  riii"iilii|iir  se  l'iTiiiiniiil  i\  l;i  iii''i'i'>sil(''  dr 
i:i|i|ii'<trlicr  ila\anlii;;('  1rs  liiiliitii's.  les  iiiitccs  riindiliiiiis  ri'N|;iiil  les 
iiu"'iiii's.  |iiitir  iililniii'  li's  iircmii'i'i's  iiiaiiircsliilii)iis  (rcxcilaliciii  îles 
iir;.'iiiii'-^  i'\|iliin'>,  iiii  |iiiiii'  iililriiir  îles  l'iiiiliaclioiis  aussi  l'-li'inliit's  i|iii' 
rt'llrs  i|ni  siiiit  iintiliiili-s  par  rr\i'ilalinii  îles  iiiiiscli's  iiiiniiaiix.  I,a  diiiii- 
iiiilii>ii  ilt>  I  i-M'ilaliililc  lai'ailii|iir  rsl  iilisri'MT  liicii  jiliis  siiiim'iiI  i|iii' 
raii^iiifiilaliiiii.  l'Ile  |iriil  i^lii'  Itvs  |ii'<iiiiiii('r-c  ri  aller  JMS(|ii'ii  raliiililiiiii. 
Assiv  ri'i'>i|nriiitii('iil  dit'  rt'sic  siiii|>l(',  acc(mi|ia},'ii(''('  cm  {ji'iir'ral  de  iiiixli- 
licalioiis  i|naiililali\i"-  aiialDj^iifs  de  l'cxcilaliilili'  ^al\aiii(|iir:  dans 
d  autres  cas.  elle  est  associée  ii  des  iiKidiliralioiis  i|iiaiilali\es  de  I  l'M'ila- 
liiliir-  ;:ahaiiii|iie.  eiiiiiine  on  lidiserve  par  exi'tripli.'  dans  la  r't'aelinii  de 
dr'^'éiH'i'esceiiee.  el.  s(iii\eiil  al(ii-s.  les  iiKidiliealioiis  ipiaidilalixi's  de 
levrilaliilile  ^'al\aiiii|ne  ne  niarehenl  plus  de  pair  a\ei'  elle. 

I.a  diiniiniliiin  simple  de  rexeilaliiliti'  raradii|iie  se  l'eiicoiilre,  niais 
à  une  période  <;éMt''i'alenn'nl  avanci-e  de  l'aU'eilicMi.  dans  eeilains  cas  de 
IKiriihisirs  d'oi-if/hir  crirlD-ale  on  de  pdrdhi.iics  (l'iiritii)ir  sjiiiidlc.  uwUv^ 
ipii-  celles  dnes  à  des  li-sions  des  cellules  des  cornes  anlérieui'es.  Viv- 
<|ni'ninienl.  en  ell'el.  les  rt'actions  çleclri(|nes  l'cslcnl  lon|,Meinps  sciisi- 
Ideinenl  normales  ilans  ces  di\ers  <;eiM'es  de  paralysies:  elles  sont 
ipieliiuelois  même  an;.'mentécs  an  di'linl.  comifie  je  l'ai  di'ià  iudiijné. 
(.elle  diminution  peut  s'ohscrvcr  de  niènio  dans  le  Inhcs. 

itaus  \i's  parnh/sirx  iUiii(t))ii(iiirs  ou  fnucliDiincllcx,  lelles  ipie  les /)«;■«- 
li/sii'x  II  II  sir  ri  (/Il  es.  IViMpierninenl  les  ri'actiiuis  éh'cliitpies  restent  scusi- 
Ideinent  iKU'males.  (".cpeiiiLiiit  ellc^  sont  parfois  diminni'es;  c'est  assez 
souvent  le  cas  liusipi'il  s'y  .ijhiiIi'  de  I  alinpliie  iiMiseulaire.  mais  ^'én(''ra- 
leiueld.  cette  diliiiiiiil  inii  île  I  exi  iImIiiIiIi'  iIi  rlrii|iie  reste  siniple  el  piire- 
rnenl  i|uardilali\e. 

hans  les  atrophies  MUisculaires.  dues  j  des  nlli-ralinns  tirs  t-unirs 
fiiilriiriiiTs  lie  lu  iiiorllc.  la  diiiiinulinii  de  lexcilaliiliti'  i''leetri(|U('  est 
lialiituelle  et  souxent  très  pronoiici'c:  mais  dans  un  ^rarid  uiunhri;  de 
cas,  elle  est  associée  ;i  des  manifestations  (jualitatiyes  de  n'-action  de 
di-^'éui-resccni'e  :  ilans  t|uelr|ues  cas,  cependant,  ii  ('volnlion  lente  el  cliro- 
nii|nc.  connue  la  iidUoiidu'-UIi'  rliroiiiijue.  la  siii-itii/  iinijrlii'.  el  parfois 
mènii'  la  srlcrosc  lalih-nle  aiiiiioli-opliliiiir.  la  diminulion  de  I  excilaliilih' 
éicctriipic  reste  simple,  sans  anli'cs  modiiicalious  (jualilaliyes.  l!ela 
s'explii|ue  par  la  leideui'  du  procossus  el  pai'  la  coiiseiyation,  penilaid 
|on;:ti'm|is,  dans  les  neifs  et  les  rnuscli>s,  de  fihres  normales  doid  les 
l'éaclions  masipient  les  ri-actions  des  libres  dc'fit'néi'ées.  Dans  ces  cas, 
cependant,  il  n'est  pas  rai'c  de  conslalei'  sur  tpiehpies-uns  des  nuiscles 
alléré's  des  traces  de  ré-aclion  de  dé^'éni'resceni'c.  Au  conliaii'e,  dans  les 
ali'opliies  musculaires  de  nature  iinjoinilliiiiiic.  la  dimiiuilion  siniple  de 
I  excilaliiliti'  l'ieclriipie  esj  la  ii''i,de:  elle  est  plus  ou  moins  prononci'e 
suivant  le  de^n''  d'alropliie  des  muscles  el  aussi  suixant  son  aiiciemielé. 
Klle  est  la  ii';;le  encore  dans  les  alrufililcx  iiiiiniiiilliiiiiifs  avec  pscnilo- 
Iniitrrtropliir. 

Ile    mèmi'.   dans    les    tlhnilllirs    iiilisiiilnii  rs    ilili's    irjh'.rrs.    la    dilllimi- 


Kf:ACTIO.\s  Ui;CAM<JIIKS  Kl  Él.t:iTHIijUt:s  Dhs  .\hlll  >  I  I  hhs  MUsCLhS.  •,():, 
tiiHi  ili'   l"i-\iilaliililr  (■•li'ilrii|iu'    n-sh'   siinpli'   fl    flli-   piT»!»!»-    soiivoiil 

hiiiis  Ifs  /iiiriiliisii's  par  iii'irilrs  iirriiilirriiiiirs.  la  iliiiiiiinlioii  ilf  I  cm  i- 
laliilili-  rici  II  iipic  s'iiIiscim'  lial>iliii'lli'iii('iil.  mais  II  i'i|Ui'iiiiiii'iil  elle  i's( 
axMM  icc  à  ilfs  iiiiiililiialioiis  i|iialilali\<-».  l'.i-|M'iiilaiil  rlli-  pi'ul  rester 
■•impie  el  piireiiieiil  ipiaiitilalive  dans  les  l'oiiiies  li''j;éres  de  ees  païa- 
l\sies.  Il  en  es|  di"  iiièiiie  dans  eerlaines  ^y«(v;/i/.siV.v  Inxii/iifs,  la  dimi- 
iiiiliiHi  simple  de  lexiilaliilile  ele('liii|iie  se  reiiioiiln-  par  exemple  dans 
d«'s  l'oniies  léi/riTS  de  luirtilijsirx  iirsriiiralrs,  de  iiri'rih's  iilrniiliijiirs 
el  de  iiiniihisirs  siil/n-riirlxnirrs.  mais  dans  d'îiiilres  j'ormes  |ilns  in- 
tenses el  de  nii^nie  nri^im-,  elle  es|  1res  sDiivent  assoeii-e  à  des  inndiliea- 
liinis  i|iialilali\i-sde  ii-aelioii  de  dt'^i'ni'rescenre.  Uaiis  d  aiiln's  paralysies 
l<i\iipies,  la/xiCf/Zi/MC  xdIuriiiiiryM  exemple,  la  di  mi  un  lion  de  I  exiilaliilili' 
l'-li'elriipie  est  presque  tiiiijoni's  aee)mipa;;née  de  iiiiiililiraliutis  ipialilaliNes. 

hans  certaines  par.ilvsics  par  enmpressidii.  la  /«//y/Zi/m'c  nulialr  par 
exemple  —  nerf  radial  comprimé  an  ni\ean  de  la  ^niiHicie  de  Inrsion. 
—  la  diminnlion  de  rex<'ilaliilili'-  électrique  pn-scnle  i|nelipies  |iarticn- 
larili's  intcressjinles.  An  iiixeaii  dn  point  comprimi-  et  an-iicssiis  de  ce 
dernier,  rexcitaiiiliti'  éicctiiipie  es|  en  ^.'l'm'ial  abolie,  tandis  ipielle  est 
conservée  el  normale  aii-dessons  (lirlil.  Kn  d  autres  termes,  si  on  excilc 
le  nerf  radial  dans  l'aisselle  on  dans  le  trian;.'le  sns-clinicnlaire  avec  un 
coinant  raradii|ne  on  ;:alvaiiit|nc  aussi  inlense  ipi'on  le  vomira,  le  triceps 
Inacliial  se  contracte  seul  et  les  mnscles  des  ii'jjions  posti-rienre  et 
externe  de  l'avant-hras  restent  irninoliiies.  An-dessons  de  la  compres- 
sion, par  contre,  et  cela  pendant  tonle  la  dnn'-e  de  ralVection,  l'excila- 
lion  dn  nerf  railial  l'ait  c(mtracter  ces  derniers  muscles  comme  à  l'état 
normal.  Celle  partienlarité  de  l'i-tat  de  l'excilalnlili'-  l'-lectrifine,  dans  la 
paralysie  radiale  par  compression,  peut  s'ohserver.  ipioiipii'  licanciinp 
pins  rarement,  dans  la  paraivsie  par  compression  dn  médian  el  dn  cidiital. 

L'explication  de  ces  réactions  si  spéciales  dn  nerl' radial,  dans  les  para- 
lysies par  compression,  nCst  jtas  encore  donnée,  et  dans  des  exp(''rien<es 
praliqiii'es  antriTois  sur  les  animaux  avec  mon  re^relli'  maiire  Vnipiaii 
ilSSIii,  lions  n  avons  jamais  pu  reproduire  celle  pai'lii'ularili'-.  I.'excila- 
l)ililc  du  liont  central  est  sans  doute  ((Uiseryi'-e  elle  aussi,  mais  la 
condncliiiiiili-  dn  iieiT  s(>  trouve  suspendue  au  niveau  du  point  com- 
pi'inii'-.  iinssi  liien  pour  l'inllnx  neryenx  prodnil  par  I  excitation  l'dec- 
trii|iie  que  pour  l'iullnx  nerveux  yolontaire;  par  contre,  la  condncliltililé 
li'opliiqiie  est  conservée  puisqu'il  n'y  a  pas  d  alropliie  musculaire. 
I.'excitaiiililé  du  lioiil  central  ciqteiidanl  ne  scmiiMc  pas  alisidiiineiil 
intacte  car,  dans  mes  re<lierclies  avec  Vulpian,  nous  ,iy<ms  c(mstaté  qii'' 
rexcitaliilité  des  lilels  sensilirs,  ilont  les  elTets  suivent  nue  voie,  centri- 
pète, est  aussi  notalilement  diminnéo  |'|. 

I.  J  .11  rn|>|><irti''  .im'C  iiuin  inli'ini*  IliMnlioiiii.  un  i',is  l^:llltll|>^il■  di-  |>ui-ilysii>  l'niliali* 
|>.ir  riiiii|)i'i'-<iiin.  D.ins  ci-  r;is.  i|iiî  ;'i  iii.i  c<inn.-iis<-.inri'  est  jiisi|u  iri  le  ^oiil  i|iii  .lil  «'•li- 
Mii\i  il  aiitiipsii-.  \c  nerf  raili.il  |iiv>i"nt.iit  les  nVirliiins  èleciriijues  (•l.is>iqiifs  c|iif  l'im 
(•lis<>ni"  <l.in<  l.'i  p.inilysji*  raili.ilc  par  roiiipivssiiin.  A»  nivc.ni  du  p<iiiU  roiiipriiiié  n-  niTl' 
•'lail  fccloiiiusi-  cl  U-grmiient  apl.nli.  !.'c-i,iiiion  lii>loloKi<|iio  des  lii°.'inrlii*!i  piiiplirriiiiios  n<^ 

Duui?i[.  —  Sémiologie.  15 


:(>..  -/  MiDi.Di.ih  hv  s\y.ri:sii:  st:in  1 1  \. 

Exploration  des  nerfs  et  des  muscles  par  les  courants 
galvaniques.  I.  r\]ilor;iliiiii  dr-.  iiciTs  cl  tirs  hmim'Ii's  jim'c  les  cdii- 
iMiiN  ;;al\iiiiic|iirN  l'sl  |i|iis  ('iiiii|)lr\r  i|n  a\c('  1rs  rdiiranls  r;irii(li(|nrs  :  en 
l'Il'i'l.  il  V  il  lien  (IV\.'iiiiiii('i'  les  iviirlioiis  au  inninriil  dt-  lii  t'criiiclui'i'  (lu 

l'Olll'ilIll.    |lftl(liUll    Sllll    |li|SSil;:f    cl     illl     IIIIIIIICIll    (le    Mlll    DIIM'I'IlirC.  cl.    il   CCS 

divers  llioiiiciils.  le  (Ic^rc  il  cxcilaliilili'  ii  i'--l  y.\^  le  iiirine  ;i\ee  le  |ii'ile 
th'^'iilir  cl  a\cc  le  jinlc  |msilir. 

I"  Cniiniiils  /hihirs.  —  Haiis  l'clat  iiorinal.  les  |irciiiicics  iiiaiiircsla- 
lioii';  ilcxcilaliililc  îles  iieils  a|i|)ai'aissciil  avec  le  |ii'ilc  iir-;.'alii'  et  au 
nioiiiciil  lie  la  rcniiclliie  ilii  eimiaiil.  \\ei'  les  eiiiiiaiils  l'ailtlcs.  ou  u'oli- 
scrvc  i|iic  celle  n'-aeliiMi.  (|iie  I  cm  (lesi;;iie  iKiiiiliiellenieiil  en  alii('';^é  |iai' 
NKd  (.Nc-ialir.  i'eiiiiclnie.  Kiiiitraeliniii.  Au  iiintiienl  île  riniveiliiie  avec 
le  |i(Mc  ui'-^alir.  ciiiiiiiie  il  la  reriiieliire  cl  ii  ri)ii\erliiie  ;i\ei  le  pùlc 
(Hisilir.  nii  n'iililieul  aucune  ciiiiliaclinii. 

"■1"  Ciiiirtnils  inoiii'iis.  —  Ku  aiij;iiieiil,iiil  I  iiileiisile  ilii  einiiaiil.  les 
ciiMlractiniis  (ilileiiiies  ii  la  reiiiielilie  a\ec  je  |iiile  m'i^alil'  aiij^iiienlcnl 
il  aiii|ililuilc.  cl  un  mhI  a|i|iaralhe  aiis>i  îles  eiiiiliaeliiuis  aM'c  le  |iùlc 
|Misilir.  Assez  si>ii\cut  ces  ciiiiliaelinns  a))|iaraisscnl  il  alimil  an  niniiicul 
tic  la  rci'iuelui'c.  VVi]  (l'osilil'.  Fermelnie.  l'.iMili'arliiin  .  hanlies  l'iiis. 
cc|icii<laiil.  les  ciiuti'acliiiiis  iilitemies  an  [n'ile  |iiisi|if  a|i|iai  aisseul  avec 
uu  ciiiiraul  île  uièiiic  inleiisile  a  la  leinielnieel  a  riiuvei'lui'c  ilu  L'iiiiiaiit. 
j'I-t.  =  l'dC.  il'ositir.  (Iincilnic.  Cunliaeliuin  :  [lailnis  iiiciuc  les  coulrac- 
liiius  a|i|iai'uisseul  en  |ircuiier  lieu  ii  rouvciiiin-,  l'Oli  >- IM'll,  cl  il  laul 
uu  ciiiiiaul  iriiiie  iiilciisiU''  |iliis  l'Ievi'c  |Minr  Miir  a|i|KM'aili'e  l'KC.  Celle 
lirciliiiuinaticc  de  l'(l(i  sur  VVC  csl  tVr'(|nenle  sm  cerlaiiis  neils,  le  lU'i'l' 
radial  |iai-  exemple;  elle  csl  assez  rii'i|uenle  sur  iraiilres,  lels  que  le  nerf 
culiilal.  le  iiei'l' uii'diau.  le  ueiT  piTiiiiiei':  rare  au  conlraire  cl  cxccp- 
lionnelle  sur  le  neif  l'aeial,  le  iieil'  inusenlD-eulaiK'.  le  ncil'  spinal,  etc. 
Les  ciiuliacliiuis  d'ou\eilme.  d'ailleurs,  soni  eu  j,'iaiide  pallie  siius  la 
ili''pcnilauce  du  (ouiaiil  seeiiudaiic.  resiillaul  de  la  |iidarisaliiiu  des  clec- 
Iniilcs  cl  des  lissus  Hiiiilzucr,  Ti^fcrsleill.  liiuixeau.  Itulinis  (de  Ik'i'ue). 
lineli-.clles  siiiil  au;;niculccs  par  les  cDiiditious  i|ui  l'avoriseul  celle  pola- 
risaliiiii.  telles  ipie  le  jiassa^'c  prolim^é  du  coiiraul  cl  la  repeliliim  des 
cxcilalinns  avec  des  rnuraiils  dirii^'i's  dans  le  iiièine  sens;  elles  soûl 
au<.'Uiculécs  aussi  p;ir  la  dispnsitiiin  de  cciiaiiis  appaieils  inlei'i'U|ileurs 
l'I  iinersenis  lia  ciel' diuilde  par  exeniplci  ipii  laeililenl  ri'laliiissement 
du  ronraut  seeuuilairc  de  pnlarisalinu. 

A\ee  ces  ciiurauls  de  lunvenne  inleiisiti'.  les  (•inilractiniis  au  pôle 
nr>;!;ilir  lie  se  produiseiil  ipi  il  la  ieriuetnre  du  ennianl  :  aneniie  eonlrnc- 
liiiii  n'apparail  ii  1  Oinerliire. 

.""    CiniVdllIs  /hrls. —    \\ee  des  couranls  di'  lui  je  inhllsile.  les  ennlrae- 

liiolili'iiit  i|iriin  l'Iiil  (.'l'i'liii  ilr  l;i  iinrliiii'  i|iii,  rii  cMili'c,  m'  l'iiliii'iiil  iiiiiiiis  iiilrn>ivi'liii'iil  cil 
noir  |i.ir  l'ariilc  ii!<iiii<|iii>  <|iio  dans  le  m-rf  radial  du  rôli''  sain,  l.i-s  cOindiiivi's  inrsontaioiit 
W»  ^a|•arl^•^•^  ili"  ii'lal  niiriiinl.  f.i'l  as|icil  pri'iiii  iIp  la  invi'-liiii-  ne  soliMT\ail  mir  dans  Ips 
inMii'aui  lin  nr-rf  ciiiiiphiiir  ot  faisait  Inlalcini-nt  dcfanl  dans  ceux  ilcs  nfifs  mi'dian  cl  cnlii- 
Inl  (»o).  J.  llïiiiiKï  <•(  II.  IUii<niiiii  :  iii  <■«»  ilr  jmrahjMie  radinir  /lar  comiirmio»  tuiii 
il  iiHlii/iiir,  nrrur  \ruroli<tji'liir,  IWK».  |>.  'S'i  . 


Hf.Aiiioys .\tt:cA.\iQi  £•>  t:i  hlucihuji  t:s  />/■;>  .\tRF.s  ht itt^  Mtscu.s.  un 

liiiiiN  il  la  rcrini-liiif  ii-n|i>iiI  inV-itoiiiiiiaiilfs  lui  ih'iIi-  lu'^MlircI  se  |)ni- 
loiiyciil  |>lii>>  (III  iMitiii>  liin^lfinii^  iicmlaiil  If  |iii><>.i^c  ilii  niiiiaiil.  i-lli's 
(li'\iciiiH'iil  lilaiiii|uc>,  NKIr.  !.«•>  cimliacliiiM-»  lir  fciiiii'liin'  ,i\cc  le  pnlr 

|MiMlir  aii;^ iilfiil   aussi   iraiii|ililiiili',   niais  elles  <le\  ieiiiieiil  laieiiietil 

télaiiii|lies  i-l  seiileliieill  a\t'r  îles  iiileiisilés  i|e  eiiliraiil  lieaiiritn|)  |i|iis 
éli'Néfs:  il  eu  est  île  iiièiiie  îles  loiiliacliiius  apiès  louverliire  ilii  riiiiraiil 
au  |ii'ile  |iiisilir.  i-elles-ei  ne  (le\ieuneul  ^iiére  li'-laiii(|Ues  ijiie  ilaiis  eer- 
laines  eiiuililiiins  |ialliiil<i<:ii|ues.  Mais,  nu  \iiit  de  plus,  a\ee  des  cnuraiils 
roils.  a|i|iaraili-e  de  laildos  couliaclinns  à  liiinei  hue  au  pide  iié^ialir. 
Nor.  i|uaud  M' recède  a\aut  I  oii\ei  tuie  du  eniiranl. 

Ainsi,  les  l'i-aeliiins  olileiiiies  ;i\ec  les  niuialils  ;;ai\aiiii|ues  |ieu\eiil  se 
résuiuer  de  la  l'aiou  suivante  : 

I"  ('.iiuiauls  laildi's  :  .M-(!  seiili-iiieul  : 

•J'  C.iiiiauls  uin\ens  :  NKC  >  l'I-T.  >  =  <  PdC : 

:>"  ('..iiiianls  Inils  :  MTe  >  l'I-f.  >  IM»C>  .Nue  ('i. 

Sur  les  iiinseles,  les  léaiiions ;;al\ani(|ues  smil  seusililenienl  les  m,- s 

i|ue  sur  les  iicils.  (°.e|iendaul  li's  eoiilraelinns  d  ouveiluie  \  sniil  eu 
f;i"'iiéral  iniiius  aecenlnt-es:  de  plus,  la  dillV-reuee  entre  les  ('niilraclions 
de  reriueture  au  pnle  U('';.'atir  ft  les  eonlraetions  de  l'ernicture  au  pTde 
|Misilif  \  est  soiiMMit  luoiiis  arcusi'c.  Iiieii  que  M'C,  leste  lialtitiielleuieiit 
prediMuinaul  sur  l'Fl'.:  enlin  les  eiiiiti'aetious  tiiui(pies  de  reriueture  sunt 
olileiiiies  plus  dil'lieileiueul  dans  I  i-M'italinii  des  luiiseles  ipie  dans  l'exi-i- 
tatimi  des  nerls.  Aussi,  dans  l'explin atinii  de  l'eMilaliiliti-  ;.'al\ani(|ne 
des  muselés,  se  r(Mitcnle-l-iMi  suuvent  de  rcclierelier  senleiiieni  .\K(]  et 
ne.  Cepeudant.  eoiunie  eeitaini's  luiidilieatiiins  pallndn^iqnes  de  l'exci- 
laiiililé  des  iiiiiseles  se  MiiUiil'i.'steiil  par  nui.'  appaiitinn  plus  l'aeile  <ies 
si'cdusses  d'iMivertnre.  ou  eneorc  par  une  prnduelinn  plus  l'aeile  des 
secousses  liiniipies  nu  li'-lanitpies  non  sculeun-iil  à  .\K  mais  eiicnre  à  l'K, 
il  csl  parl'nis  iii-cessaiie  de  prncéder  il  une  e\|il"rati(in  |)lus  cinn|di-le  de 
celle  excitaliiliti'. 

l)ans  rexpliiralinii  diicele  de  I  excitaiiiiité  des  luusiles.  I  e\cil;ilinn 
pindiiile  parait  enmplexe  :  à  l'excilalinu  même  îles  lilires  muscnlain's 
s'ajoute  rexcilulinn  des  ram<>aux  nerveux  intra-museulaiies.  \  réial 
nnrrnal  et  dans  uii  ;.'raud  nomltre  d'i'-tats  patlinlo;:iipies,  cette  excitatinn 
indirecte  par  riuterinédiaire  des  rameaux  nerveux  parait  même  |iri'-doiui- 
iiante:  mais,  dans  ceiiaines  i-niiditimis  palliido^iipies  parlicnlières,  l'exci- 
latinii  directe  des  muscles  prend  le  pas  sui'  elle  el  parl'nis  même  semble 
li'sjer  l;i  seule  elticace. 

Les  rêaclions  jjalvauiipiesdes  nerls  el  des  muscles  penveiil  être  seiile- 
mcnl  mnditiêes  en  i|nautité.  simidemenl  aii<;meutêes  nii  dimimiée&.  nu 
liien  elli><i  pciivenl  êlrc  en  même  (cmps  iiindifiées  en  ipialité.  soil  que  la 

I     Vu  lioii  lie  la  nol.iliim  |iivré(li'nli' eiiiplo\<v  |«Mir  l,i  preiiiii-r.' f.!-  .h  Iss'I   |,.,r   l.:i|ii|uu/> 

fl    111.11.  on  eiiipli'ie  paifi'is    la    iiiil.iljnn   allciiiamlc   :    le   pôle   n.  .  -.nii-  pm-  |i.i 

kalliixli'  .  Il-  (Hile  |H«~jlir  par  An    AiHKle  .  la  rerinrtmv  par  S  (S,  ...iiiuf  piir  l» 

(llolTiiun;:    el   la  ronlrarlinn  par  '/.  (7.ii>-kun):  ;  par  evcinple,  Ir-   i  im,.,    nn-   Je> 

rouranis  forts  «.•  trouvent  i-eprésonlés  par  :  KaS/  nu  KaSTe>  Ans/>  \iii>l  ^  K!>'>Z 


7.18  t^EMitiLOiiii:  DU  > ysri:.\ti  mu i  i.i w 

fiii'iili'  tli's  conliarlioii-;  iidiiiiiilfs  se  Iiiminc  ;illi'ii'-r.  soil  i|iii'  hi  pii-doini- 
iiitnci'  il'iiclioii  (le-.  pMcs  ilis|i;ii':iiss(>  mi  iiirMiii'  ^r  Iicmim'  iiiti-ivcilic. 

(i(''iirr;ilciiH'Ml.   pour  rcilii'iclicr  iiii  puiiil  ili'  vnr  i|ii,iiilil:ilir  IV'l.il  de  ■ 

ri>\ril;iliili|i'-  ;;al\;iMiiiiir  <li"<   iiciTs  cl   ili-s  inii^rliv,    on   i\;iliic   m    inilli-  1 

iiinpiTi"»   nu   eu    IVarliiHis  (if   iiiilliaiiipiTc^-    riiilniNili'   ilu    roui.iiil    :i\ri-  ' 

tai|iiflli-  lin  nliliciil  U-  sniil  ilc  IV\ritali<>ii.  nu  aulii'uniil  ilil  I  nili'usilr 
aMT  la<|uclli'  appaiai-^scut  1rs  cimlrailinu--  uiiniinMlr-.  ilc^  uuisclcs 
r\<il(-s  MiiliicrliMuriil  ou  (liicclcniciit.  Haiis  le-  la-  d  aU'iTlioiis  uiii- 
lalrralcs.  il  i-sl  facile  ilc  cniupaicr  rcxcitaliiiili'  liu  cnli-  inalailc  avec 
celle  ihi  cnli'  saiu:  dans  les  cas  dallcclions  liilalérales.  la  ((unparaisoii 
lie  peul  se  l'aii'c  <|n"en  rapproclianl  les  valeurs  de  I  evcilalinn  (ilileiuic 
sni'  les  iir;,'anes  malades  îles  valeni-s  de  ievi  italinu  sur  le--  ni^aiie- 
correspnndanls  d'individus  sains;  ces  vaieius.  d  ailleurs,  cnruiue  I  a 
niunlré  Slinlzin^',  varient  dans  certaines  limites,  plus  accentuées  souvent 
pont'  les  conranis  •falvaniipies  ipn-  poiu'  les  courants  rai'adiijues. 

he  plus,  il  Tant  cousidi'ier  i|\u'  ceitaines  coiidilions  iusliinuentales 
peuvent    l'aiie   cioiic   à    des    luodilicalions    i|uaiMilali\es   des    n-actions 

électri(|iies.    i|ni    ne   ilépendeni    mille ni    de    l'i^Milaliilitr-    uièiiie   des 

or;;anes  examinés,  f/esl  aiii-i.  pac  exi'inple.  ipie  I  iuleicalalion  d  une 
ri'sistance  dans  le  ciicuil  du  couiant  j;alvaniipie  tiaveisaul  le  coi  ps. 
retaille  les  premières  mauireslalions  de  l'excitabilité  illueli,  el  à  un 
de^'l'i'  d'autant  plus  éle\e  ipie  celle  resis|;iuce  |iosscde  da\ailla;:e  de 
sell'-iuduclion  (Ihiliois.  de  lli'iiic  . 

i'onr  ces  raisons  et  pour  d'autres  encore.  I  l'x.iiiien  {|iiaiililalil'  de 
l'excitaliililé  f;alvauii|ne.  malfiri'  rt'valualimi  de  I  inlen-ile  de-  (  nu- 
ranls  en  imités  de  uie-ure.  e-l  iiiniii--  i  iLiniirenx  i\\[  nii  :i  l'Ii'  iinrlT'  ;i 
le  croire.  .Aussi  a-l-mi  irchcriln''  de-  |ii-n(('ili>-  Ar  nic-nre  pin-  exacl- 
(|iie  ceux  tournis  par  I  i''valualinu  de  liiiliii-ili' :  llulmi-  idr  Iterue)  a 
proposé  de  siilistilnei-  le  volluiclre  au  iiiilliampèreiinli  c  ;  d  autres 
auteurs  avec  /auietovvski  oui  priMonisi"  l'emploi  des  condciisaleurs. 

Itiiliois  (de  Iterue)  a  l'ait  remaripier  ipie  lorsipiou  mesure  rintensité. 
on  évalue  celle-ci  au  monieid  où  le  courant  a  alteini  son  état  peiina- 
iienl;  à  ce  monieiit  riidcnsiti-  se  trouve  en  rappoit  avec  le  volta^ie  el 
avec  la  résistance  olimii|ne  ipii  se  trou\e  dan-  le  circuit.  Or.  coid'oi- 
inément  à  la  loi  de  l'excitation  l'ornuilii'  par  Uii  liois-lteyuiniid.  c'e-l 
avant  tout  de  la  rapiditi'  avec  laipielle  le  couiaut  s'i'lè\e  peudaiil  la 
|iérioile  d'i'-lat  \arialde  de  l'ermctuie,  ipie  d(''peuil  l'acliou  excilanle  du 
eonrant.  La  durée  de  la  pi'-riode  d'état  vaiialde  de  rermelure  dr-pend 
tout  d'aliord  du  volta^'c:  elle  di'-|ienil  aussi  dans  une  ceitaine  mesure  de 
la  résistance  olimiipie  du  circuit:  elle  est  en  etl'et  d'aidant  plus  coiirle 
i|iie  le  voila;.'!'  est  plus  l'devé  et  elle  s'alloii;.'e  en  proportion  de  la  résis- 
tance olimii|iie  du  circuit.  Mais  sa  diiri'c  peut  être  moililii'c  par  la  sell- 
iiiilnctioii  et  par  la  capacili-  du  circuit,  'j'aiidis  ipie  la  seir-indiictiou 
pi'olon^'c  la  pi'-riode  d'état  varialde.  la  capaciti''  diminue  la  résistance 
dans  II-  circnil  (aussi  bien  la  résistance  olimiipie  ipie  la  résistance  due 
à  la  sell'-indnclioni  el  peut  aller  jnsiprà  rannuler. 


«/;.l(;/O.V>  Mt:i  A.MijI  h^  Kl  Fl.ki  lUUjLKS  lits  ShllFs  hl  lil.  ^  Ml  >(/./;>.  ;0y 

Or,  |i>  riii-|is  Imiiiiiiii.  iliitis  \i"<  niM<litinii>i  iir<liii:iii-i-s  ilr  I  i'IitIiii- 
(li;i;;iiiis|ii-.  ri'iii'i'M'iiti-,  en  cnii^iili-i'iilitiii  île  l.i  iM-iinili-  dV-hil  viiiiiiMr.  iiii 
I  iiiiilinii-ur  s;iiis  Niir-iiiiliiciiiiii  ilmii'  il  iiiic  ^iiiiiili-  <  ii|iiii'ili'  1(1.  Ili'i  iiiicni- 
1:1111(1  dans  les  i'\|M'Ti('ni'i's  de  lliilmisi;  ci-llc  ra|iii('ili'>  est  :iida}{iiiii>|i>  de 
la  i'i''>i>laiii'f;  i-ll<-  la  diiiiiiiiif  <■!  la  rriid  roiislaidc  |iiiiii'  iiiir  iidmiic 
NUilat'i-  d'i-lci-lnidcs  cl  |iimu'  iiiif  iMT'inf  liiii^^nrui'  dr  M-;:iiifiil  dr  ('iirps 
iidi't|iiisi''.  Il  cil  ivMdlc  que,  |ii)iii  la  |icriiidc  d'rlal  \arialili'.  il  laiil  dans 
la  roniiiili-  lie  Ulini  Nii|is|i|iifi'  n-llr  i'i'-siv,lalli'i*  li|i|iai'i'lilr.  iiiiiiiliii'  ri 
coiislaiilc,  a  la  iv><i-<laiii-f  idiiiiii|iii'  liiiijiiiirs  ;:i'aiidc  cl  \arialdc:  cl 
dans  ces  condiliniis  de  conslancc  t\t'  la  ■'('■sislaiicc  a|i|iai'cnlc.  le  xnlla^e 
eiilie  seul  en  caille.  Aussi,  se  liasanl  sur  ces  cnnsidiTaliiins  rcsiillani  ilr 
M's  recliciches  cl  sur  de  niiiiilircii\  exaiiicns  ■'■leclr<i-ilia;^iiiisli<|ucs 
|iralii|iics  par  suit  clèvc  (ini'iia/,  Ihilxiis  iiinclnl  (|iic  le  Mdlnièlre  dnil 
élie  siilislitnc  an  iiiilliaiii|icreniclre  dans  les  rec  lierclies  d'cleclrn- 
diaf^niislic.  Il  insiste  sur  les  rc;;les  snivanles  |iiiiir  |iralii|iier  avec  l'i^neni- 
les  cxaincns  de  rexcilaliilili-  ;:al\ani(|ne  des  nerfs  cl  des  innsrlcs  : 

I"  !)(iser  les  ciinranls  an  inoveti  d  un  rt'diK'Ieni'  de  |iiilcntiel: 

'_'"   .Noter  les  \nl|s  cl  lion  les  niilliaiii|ici  es; 

Tr  ."^niiiiriincr  dans  le  circnil  loulc  n-sislance  addiliiiiiiii'llc  ca|ialde  de 
iiKidilier,  |tar  sa  résistance  idiniic|uc  ciuisidr'ialde  un  s;i  scH'-iiidiiiliiin 
is(ili'noïdes),  la  durée  de  la  |ii''riode  délai  \arialdc. 

I.a  |iro|i(>silion  de  llnliois,  de  sulislilucr  le  vollmctrc  an  niilliani|ière- 
inèlre,  n  a  pas  été  ;,'éneraleiiieiil  admise.  (jiic|i|ues  ailleurs,  lloorwe^  eu 
parlicnlier,  ont  l'ail  reiiiari|ucr  (|iie  la  résistance  <diiiii(|ue.  pirscnlée 
par  le  c(h  ps(Mi  les  électrodes,  avait  une  iiuporlaiice  pins  ;;rande  i|iie  ne 
le  croyait  iluliois. 

|te  plus,  de  nouvelles  rcclierclii's  d  i'lc(tiopli\siiiln;:ic  lloorwej;.  Weiss. 
I.apici|ne.  lilnzct,  /.anictovvski.  etc.  i.  oui  uionlié  ipie  la  loi  de  Du  Itois- 
Itevinoinl.  snliordoiiiianl  I  excitatiou  ;i  la  rapidité  de  la  pi'iiode  d'étal 
varialde,  n'était  pas  tout  à  l'ait  exacte.  On  a  reconnu  (pie  I  excilalioii  des 
nerfs  cl  des  iniiscles  (•lait  fonction  de  la  (piaiililé  d'(''lcclricit(''  mise  eu 
jeu    dans    un    teniiis    dt''teriiiin('>.    Weiss    a    représenl(''    par    la    l'orinule 

0  :=  «  +- ht  la  iinanlit(''  d  électricité  nécessaire  p(nn'  arriver  an  seuil  de 
l'excilaliou  dans  le  cas  d'une  onde  nni(pic  dmil  la  durée  /  varie.  l!etle 
l'oi-niiile  peut  s'énoncer  ainsi  :  pour  (pi  nue  evcitation  l'dcciriipie  de 
dnri'c  I  port(''c  sur  un  nerf,  dans  des  conditions  plivsiolo^^iipies  doiini'es, 
produise  rexcitalioii  ininiinale.  il  faut  (|n  elle  incite  en  jeu  une  ipianlité 
d'élcctricilé  lixe  (i,  an^'inenlée  d'une  (pianlité  hl  proportioniiidlc  an 
leinps  /.  a  Tout  se  passe  c(uniiie  s'il  fallait,  pour  exciter  nu  nei  f,  une 
(piantili'-  coiislante  (r('declricité,  mais  ipi'il  faille  en   pins,  pendant   toute 

1  opération,  comlialtre  sans  cesse  un  processus  de  rel(Mir  ii  1  ('tat  |ii'eiiiier. 
il  l'aide  d'une  (piantil('-  irélcclricitc  pinpor  tioiiuidle  à  la  dun'-e  de 
I  action.    -  (^^'eiss.) 

Il  en  résulte  ipic  pimr  produire  iiiie  nienic  excilalioii.  il  faut  mie  (pian- 
lité d°i'-le(-lricilé  d'aillant  iiKiindre  (|iie  le  temps  peudaiit  le(|uel  le  c(mrn'nl 
a^il  csl   plus  court:   cependant  celte  (puiulilé  reste  toujours   sup('-rieure 


71"  ^/  Mioi.oc.ih:  DU  sysif:.\ii:  .\i:iii  1 1  \ 

:i  II.  tlii  |MMil  ilirc  ;mssi  ijih'  de  ilciiv  cxciliiliniis  ini  l.i  nMnir  i|ii:iiilil(' 
tl  t'Icilririlc  ciilii-  ni  jni.  en  drs  li'rii|is  im-^'iinv,  I  i'\(  il;ilioii  l,i  |ilii> 
;;riniilr  i'iin'i's|iiiiii|  ;ni  rtiiiriiiil  ilc  tiniitiili'c  iliin'-i-. 

Il  Ile  t'aiiilr;iil  |i;is  cniirc.  d'aiiivs  la  I'imiiimIi'  iIc  Wci-^.  i|ii'i'n   :iiimiii(||- 

laiit  iiiilcliiiiiiiriil  /  (III  |iuissi>  (liiiiiiiiicr  riiilniviii-  iln  < mil  i'\(  ilalrm. 

Kii  cIVi'l.  la  iiiiaiilid'  <i  iloil  iMic  a|i|ilii|iK-c  au  iii'il  |ii'iiilaiil  un  lriii|is 
iilIV'iiciir  à    la   pt'i  iode  ircxcilalioii    ialciitc;  d'iiii  aiilic  cùlr.   il   laiil  Inii- 

joiiis  iiiK-  ciTlaiiii'   iiilriisil('  /»  |Miiir  c Iiallrr  Ir  |niMi"i-.ns  i\r  irldiii-  il 

I  l'Ial  |irniiicr. 

M.  cl  Mnii-  l,a|ii('i|iic  i-ii  ('■liidiant,  dans  lu  sriic  aiiinialr.  IVxcilaiidii 
do  iicrls  i'(ii'n's|iiiiidaiit  ii  d<>s  niiiscics  i\  roiilracliiui  ili'  |iliiv  m  pliis  Iciilr, 
ont  IrmiM-  i|iii'  la  loi  ilr  Wciss  ne  serait  i|ira|i|p|ii(liic  ri  i|n  nii  (((iii'clir 
devait  (^Irc  iiitrndiiit  dans  la  toriiiiilc:  iU  (Hil  ildiir  {iroiinvc  lu  Inrtniilc 
rci-tilioc  U=a-f-;b/-  -  i;.  ou  K  c-l  la  (lillriviKc  de  |M>l<'iili('l.  Mais  ce 
serait  trop  s'écarler  dii  Iml  rliiiii|iii'  i|iir  je  nir  |iiii|Mise  dans  cet 
<iii\i;i<{e.  (|iie  d'insister  da\anla^e  sur  ees  lois  d'excilalicin.  .l'ai  cni 
<leMiir  en  |iarler  parée  (|iie.  dans  ees  dernières  anm-es,  du  a  lecoin- 
inaiidé  reinplni  des  enndensatenis.  ntilist's  anlrerois  déjà  par  Ihilinis  (de 
ik'i'iiel,  pour  déteriuiner  la  (piaiitité  d'i'deetrieiti'-  pioduisaid  les  excita- 
tions ininiinales:  cette  (pianlitr'  est.  en  ellel.  lacile  i\  calculer  lorsi|ue 
l'on  coiiiiall  la  capacité  du  coiidensaleiM  l'I  la  dilIV'reiice  de  potentiel 
sous  lai|uelle  il  est  cliarf;é  :  0:^(;i;. 

L'emploi  des  condensaleurs  a  rinionMiiii'iil  ilf  i  iiiii|<li(|urr  dans 
d'assez  jurandes  propoi-iions  rinstrunicnlalinn  :  il  a  aii^^i  le  di  laiil  d'al- 
lon}.'er  lieaucdup  la  dur(''e  des  exaiMi'ii--.  .\ii-->i  ^c  ciiiiliiilr-l-iui  iiicdri'  le 
plus  scuivent.  dans  les  reclieiclies  coiiraiilrs  (lY'Inli  iiili,i;jii(is|ir.  d'cxa- 
luer  l'excilaliililc'  f;aivaiii(pie  des  nerfs  cl  des  nui^clc^  iii  se  v,i  \aiil  ^iiii- 
|deineiil  du  niilliainpèreinèlre:  il  v  a  a\anla^'e  il  nnler  m  iiicinc  leiiips 
li's  \aleurs  corrc-^jiondanles  des  \ci||s.  c-  <pi'il  est  l'acllr  de  laiic  sans 
coinplii|iier  lieaiicoiip  rinstrunieiilaliun  el  sans  trop  pndiiiii:ei'  la  durée 
d'un  examen.  Kn  proci-danl  ainsi,  un  |ireiid  une  noiinn  approximative 
de  I  excitaliililé  ;.'alvanii|ue  au  point  de  vue  i|uautilatir:  eu  même  temps 
«111  détermine  rarilemoiit  et  rapideiiienl  {'l'Ial  de  l'excitaliiliti-  an  point 
de  vue  i|iialitalit  :  el  c(uniiie  on  le  verra  pln.s  loin,  les  alté-ratiniis 
iiualitalives  de  lexcilalulité  éleclri(|ue  scml,  en  ilini(|ue.  encore  |dii- 
iiii|iortanles  à  ennnailre  (|ue  les  alti''iatious  simplemeiil  ipi.iiitilatives. 

hails  lies  reclierclies  plus  spéciale^,  l'iitipldi  des  ciiiidciisalriirs  Inni- 
vera  ses  indications ('). 

!.  En  s'iiKiitmiil  des  ivrlii-irlips  pliysiologiqiics  di'  l.ii|)in|iie,  iloiix  «le  iiii's  c'lr\fs,  MM.  iliiiii- 
|!iiiKii»n  et  l.,-iii^'ii>i'  101 1  mil  n|i|ilic|iii'-  à  lï-lcrlri>-ili.'i),'iioslir.  l'cviiiiicii  ilr  I  cvril.'iliiiiir' 
i'li'rlrii|iiP  ilrti  nerfs  ri  ili's  niiisrlrs  nii  moyen  «les  nniles  iniliiiles  île  rernieliii'e  el  il'iiiiti-i- 
Une.  Après  .i\i>ii'  iléliTiiiiiié  li-  si'nil  ire\eil:iti(in  |ii>ni-  l'iinde  iniliiite  il'iiiivcrliire.  |Miis  pniir 
l'nnile  iniliiile  île  reiiiieliiie.  un  ét.-ililil  li'  i'iip|Mii't  e^i^l:llll  entre  les  ipi.-inliti's  il  eliflririlé 
«•eiTes|M>nil:inl  .nul  ».'ileiii>  ireirltiitiun  île  res  ilenx  iiniles.  I.»  ipinniilc  iléleelrieilé  n/'Cfs- 
.■mire  pi'iir  nlileiiir  i'cvrilalinn  iiiinlni.ile  jivei-  l'onde  induite  île  reniiehin-.  divisée  pur  la 
■pinntilé  d'électricilé  necijss.iire  pour  olilenir  l'evrilntinn  iiiiiiini.de  avee  l'onde  induite  d'un- 
verliire,  donne  sur  un  iniisrle  nuriii.'d  un  r.'ip|iort  assez  ninsl.inl.  ponr  h'  nn'iin'  appareil 
rnrndii|iie.    Sur  un   pareil    muscle,  dont  l'exciliiliilité  est  rapide,  la  valeur  du  rapport  est 


Ul   \i  rii>\^  WM'/4,V/yf»  Kl  /•/.ArT/J/(.<t'/iN£»A.  s  .VA.rtAs  A.»  Df"  Ml  sCU:s.  îll 

\.'(iii<imrHlaliini  (li>  ri*\eiliiliilili'-  ^iihanii|iii-,  liM'M|ii'cllr  i'>l  |itiii>tiiritl 
*|iKiiititiili\c  i-l  ii'fsl  |•il^  iii'('iiiii|i.'i;:(ii'f  il<-  iniMlilir;iliiiiis  i|ii,'ilil;ilivt's. 
iiiiiit'lM-  (Ml  ^l'-iiiT.'il  (If  |iiiii'  ;i\c<'  rjiii^iiDMiliilioii  (II-  I V\<'il.iliilili'>riuailii|ii(' 
cl  ■.!•  ctiiiiiiiuli-  si-iisililfiiifiil  tli'  iin'-iiii'.  Mir  les  iicrls  cl  mii-  les  iinisilcs. 
Il  II  i>n  csl  |)lii>  .'liiiNi,  loi'-<i|iic  iiii\  iillci'.'ilioiis  i|it;iiilili-ili\cs  s'iijDiilcnl  ilc>> 
nllci.'ilioiis  i|ii:ililiili\cs,  nniiiiic  un  le  vcii'ii  liiiiis  lu  l'iMiliiiii  ilc  ilc^ciii'-- 
rcvciicc.  l,'iiii;:iiiciiliilioii  siiii|ilc  ilc  l'cxciliiliilili-  ;:iil\iiiii)|iic  |iiii'lc  \n''i\i'- 
riilciiiciil  -«iir  les  ili\ei's  cli'-iiieiils  de  l;i  lui  mille  île  rcM'iUilion  ;:;il\:iiii<|nc. 
K.lle  se  iciu'iiiiire.  i'i  |ieii  ilc  ilinses  près,  iLms  les  iiit^iiies  citiiililiiiiis  i|iie 
r;iii;:iiieiil.'ili))ii  lie  re\eiliiliilili'-  r:ii'.'i(lii|iie.  I.llc  csl  jiiirlieiilièi'eiiieMl 
ai-eciiliiéc  ilaiis  Ui  li'-laiiic,  mais  dans  celle  nlleelion  clic  csl  lialtitiiolle- 
mciil  plus  priMiiineéc  sur  les  neiTs  ipie  sur  les  iiiiiselcs.  Niiii  siMilciiiciil 
les  piciiiièrcs  ciMiliaeliniis,  à  M'  cl  à  i'j-.  appaiaissciil  avec  ilcs  cniiraiils 
licaiiniiip  pins  j'aililes  (|iie  dans  l'élal  iinniial.  iiiais  eiieitie  les  cuiitrae- 
lions  de\ieiiiieiil  liicniril  lélaiiii|iies.  d  alMird  à  M'  puis  à  l'I  el  ii  l'O.  Krli, 
a  spccialenicnl  alliii-  i'alleiiliiin  sur  !  apparilimi  de  l'Oie  dans  la  lélanic. 

I.a  iliiiiiiiitliiiii  siiiii>li'  de  I  cxeilaliilile  palvaiiii|ne  porle  c;.'nleiiient  sur 
les  di\ei-s  l'-iénienis  de  la  riirninle  iiiirinale.  lienx-ci  ii  appai-aiss4.>nt 
iin'avcc  des  iiilensilés  plus  l'IcNées.  nii  l'onl  iiièini'  ilii'aiil  |iiiiir  i|iieli|iies- 
uns,  mais  il  ne  présenleiil  pas  de  inodilicalinns  dans  leur  iirdre  dappa- 
lilioii.  Celle  diminiiliiiii  simple  de  l'excilaliililê  ;;al\aiiiipie  inarelie  lialii- 
liiellemciil  de  pair  a\ec  la  diminiilion  de  l'eMilaliilile  raradi(|iie  et  se 
rcnritnlie  dans  les  mêmes  eondiliniis.  Kllc  peni  clie  liés  primiineiV  ot 
l'aii-e  place  à  raliidilinii  l'umpièle  de  rcxcilabililé. 

Dans  d'anlres  eirennslaiices,  ran^'inenlaliiin  el  la  diminiiliini  lie  I  exi  i- 
laliililc  ^'al\aniipie  ne  reslenl  pas  pureiiieni  (|iiaiililalives,  elles  s'accmn- 
|ia;:ncnl  aussi  de  nindilicatinns  (jnalilalixes  ecmime  on  l'oliserNc  dans 
divers  sMidromes  |e|s  ipie  la  réaclion  de  di-^t'-iiéresecnee.  la  réaclioii 
ni\oluiii<|nc.  ele. 

Réaction  de  dégénérescence iReD<.        I!iii  a  dnniié  \,-  i le  naelion 

de  dé;:éncreseen(e  à  un  cnsciiilde  de  mudiliealinns  i|iiaiililali\esel  i|naii- 
lalives  de  rexeilaiiiiilé  des  ncii's  et  des  innsclcs,  eonslati-es  daimid  dans 
des  névrites  pi-iiphéi  i(|iies.  puis  reiicoiilrées  liicnlnj  aussi  dans  d'antres 
Conditiiiiis.  nolammcnt  dans  les  alVcctioiis  altei^'iiant  les  coiiics  aiité- 
lienrcsde  la  moelle.  Le  point  de  départ  des  nomiirenses  reelienlies,  qui 
ont  alionli  à   rétalilissemcnl  de  la  reaelinn  de  dé'^jeni'i-esccnee,  peut  clic 

.nssi'i    éli'\é<\    Si  la    >ili'>>o    ircjciUiliilito  du    iiiusclo    se    i-nlvntil,    In    vali-iir  <iii   iii|i|><irl 

<i'al>.-ii>><-,  et     l'.ilh-iis>onicnt   cfi    li'aiit.iiil    plus  iiniiiniirr-    que    i'i'M'il.-iliililè   il iixlo    <■<■ 

ili-\)-iiii>-  |>liis  li-iil<'.  r.'c:i|  r<>  iin'on  obxTM-,  |kii-  rxi-niiili',  il.iiis  l.i  llrll.  l'.i'  |iii>n'<li''  ii°i-\.'iiiirii 
IH-.I  ;i|i|ilii-:ililf  i|iip  dans  !<•*  ras  iii'i  l't.-<i-il;ilij|j|r  rii-adiiiiif  n'i-sl  pas  aliolic.  snil  dans  lp  cas 
d<>  lt>-|l  parlii-lk-,  soil  au  ili'lmt  cm  à  la  lin  d  i:iir  UrD  coiiipli'li',  liii->ipic-  rcxiilalidilo  Tara- 
■liipic  ost  pnniiv  roiisprvrt'  ou  hiisipiVlli-  psI  iip\cnuo.  A  la  pri-i(uli>  initiale  de  In  -Itrl)  ou 
|icut  \oii-  rabaisseiiieiil  du  i-:ip|Mui  se  produire  avant  que  les  aiitivs  uinnirestalions  de  la 
llrlt  soient  liien  rararléiis<Vs.  A  la  |M'Tiode  lerininalc*,  le  ivlèxeinent  <lu  rap|ioii,  pnViWlpni- 
menl  aliaisM-.  indiqui-  (pie  la  ivpaialioii  «w-  pi'oduit  el  ppriiiet  de  >ui\re  rellcnl  dan.t  son 
exolulion.  <'.e  imxle  d°e\auieii  |wiit  dmir  Touniir  des  ii-nsci^neinenls  utiles  pour  le  dintnioslir 
.1  (Miur  le  proiioslii-. 


7I'.'  -I  Mlnfni.ll    Dl    ••y-lf.Mh:  .YATïl/.f/A. 

i'ii|i|i<ti'l<''  ;iii\  iiliM-iMitiiiM^.  il.Mis  li'^i|iiflli's  l!;tiprl;icliiT  --i-ii,i|;iil  le  (■iin- 
lr;i^|i'  rtiiriii*  |):ii'  I  alinlilinii  itc  IrMiLiliililo  rai'iiili(|iii'  il  l;i  i  nnscivalidii. 
riiiifjiiiriitaliiiii  iiiriiir  lie  ri'vciliiliilili-  ;:iilMinii|iii'  ili^  iiiii'-rli'N.  dans  îles 
<'as  lie  |iaral\sic  t'aciali-  I  liS.'i!)). 

I.t'  lyi»'  lie  la  rraclioii  ilc  (l('';;r'iii''ti'>c('iici',  (li''>i;:iii''r  (|ii('li|iii'r(iis  en 
alii'i-\iali<)n  par  ll>'|l.  ou  |iiii'  Iv/lt  ilaiis  la  iiolalion  allcinaiiili-.  est  roiirni 
|iar  les  iii'-Milt's  tli';;cii(Tali\cs  prixliiilcs  |iai'  des  traimialisiiK's  ^'lavcs  des 
iicrls.  Un  il-  rcnionlro  aussi  dans  drs  nrviitcs  |iri'i|ilM'-i'ii|nrs  iruiic 
nri^iiit*  dilIV-rcidc.  en  pailicnlici'  dans  la  paiaKsic  l'aiiali'.  ri  i|ni'l(|ni'- 
lois  dans  lics  alVcclKins  drs  cornes  anli'i  ii'incs  \\r  l;i  nKirlIr. 

I.a  llclt  (•(ini|)l(''l(>.  à  sa  juM'indc  dClal.  si-  tininc  lai  ;ii  Ici  isiT  |iar  dis 
niiidiliraliiMis  (piantilativcs  cl  ipialilalivcs  de  l'eMilaliilile  ('lei  li  ii|iii'  dis 
nci-fs  et  des  ninscles.  se  ciniipinlanl  dilli'i'cinnienl  poni'  ii"-  deux  nidies 
d  organes  :  l'excilahililé  l'ai'adiipie  el  ^al\aiiiijne  des  neils  c-,!  .dinlie  ; 
rexcilaliililé  l'ai'adiipie  des  nnisclcs  est  i''(,'alenient  aliolie,  mais  leur  exci- 
laltilili'  ;.'alvanii|Ue  est  consei'\ée.  (die est  niènie  <;énci'alcinenl  angnienlée 
pendant  ipiidcpie  temps,  pins  tard  (die  es!  diminui'-o:  de  plus  (die  est 
alti''r('e  (pialitalivemeiil.  m  i  r  srii>  ijih'  les  imili  .irlimis  piiidinles  ne  sont 
pins  1m'(''vos  el  rapides,  m. Il--  clr\iiMiiiriil  Iriiii'--.  piii  r~--~riivr^  i|  liaiiiantos, 
el  (pie  la  l'orniule  noiinale  (rexcilaliiiii  i^.ih.miipn'  sr  Ihiiim'  iiiiiirdi(''e, 
M'C  devenant  ('(ialc  ou  inlërienic  ii  l'Kl. 

(les  (livei's  l'araclèics  de  la  léaclion  de  ^ii-ntMaTcscence  n'existent  pas 
tels  à  lonles  les  périodes  dune  n(''vrile  d(''i;(''n('Malive;  les  modilications  de 
l'excitaliiliU'-  électi'ifpie  se  c(imp(nlenl  nii  prii  dillV'i-cmnicid  d.ins  la 
|iéi'i(ide  initiale  et  dans  la  p('Tiode  lermiii.ili'.  ipi  il  y  ail  r('-paraliiin  mi  au 
contraire  d(''gi''nération  d('(initi\e  du  uci  I. 

Snr  le  nerf,  dans  les  premiers  mnnieuls  ipii  siiivrul  la  li'viiin.  |'e\ci- 
lal)iliti'-  rai'adi(|ne  et  rexcitaliilih-  ;.'alvani(|ue  sont  ^'('■n(''ral('meiil  au;,Mneii- 
h-es;  mais  cette  anj^incntalion  n'es!  (pie  transitoire  el  passe  fivipieminent 
inapeirne.  Ilienti'd  (die  lait  place  à  la  diminniion  (rexcitaliilili'  i|ui  \a 
en  prof^ressant.  dn  lien  de  la  !(}sion  vers  la  p(''riplu''rie.  de  smic  ijnc 
rexcitaliilil('-  rara(li(pie  et  l'excitaliilih-  <^alvaiiiipie  du  mil'  -r  Imuvent 
aliolics.  jiliis  ou  moins  i'a|)i(lemenl  snivani  le  cas.  ^('■m'ialriiiriil  du  'f*^  an 
l-J'  jour. 

l'endanl  Imile  la  p.'i  iode  d'elal.  l'aliidiliDii  di'  IVxcilaliilil.'  du  nerf 
persiste.  A  la  p(''rio(le  de  (!('•(  lin  (die  persiste  ('^alemeiil.  si  la  (le;;('Mi(''ralion 
dn  nerf  est  (h'Iinitive  :  si  an  contraire  la  r(''j,'(''n(''ration  se  l'ail,  on  voil 
rexcilaliilit('-  raradi(pie  et  rcxcitaliililé'  <;alvaiiiipii'  si-  r(''laldii'  pen  ii  |>eii. 
mais  rester  pendant  longtemps  |)lns  faillies  i|iir  dans  IV'Ial  iKM'iiial.  i,a 
reslanration  de  rexrilaliilit(''  (•lectii(|ue  dn  ini  1'  esl  d'ailleurs  pr(''ci'(l(''e 
lialMlu(dlenn-nt  par  la  ivapparition  de  la  ni(dilil('-  \(donlaire  iDik  lienne 
de  l>onlo;^ne|.  pailicidariU'*  atlrilini'e  par  Krli  :'i  la  r(''pai'alion  dn  cvliinlre- 
axe.  (pii  piéc(''(le  la  ■'('■^'('■n(''ralion  de  la  niy('din('. 

Sni'  les  nniscles.  dans  les  jours  (pii  snivenl  la  [('•■-ion  du  nerf,  l'exci- 
taliilil(''  fai'adi(pie  cl  rex('itabilit(''  ^al\ani(pie  diminnenl  aussi:  mais, 
t.indis   que   rexciluliilil('-   i'aradi(pie    liiiit    par  dispaiailre.    l'excilaliililé 


«A.vu  r/o.v>  utiAMijiKs  t:r cuxTitinifs  o/i>  yh.m  s  h:i  iit^'Ui  scu.s.  :i:i 

^iil\»iiii|iii'  iliTi'oil  moins  i-a|ii(li>iiiciil:  liii'iitùl  nii^riic  elle  iiii;.'mmmiIc  :mi 
|>iiiiil  lie  tl('-|iiisNi'r  lu  iioi'inali-  ri  tic  |>ri'-M'iili*r  iiih-  f\;if.'i''i'ali(iii  shiim'iiI 
li'i->  |ii°iiiHiiii'<'i'.  Kii  iii<''iiii-  l<Mii|i-<  a|i|i.'ir.'ii><->fiil  les  iiMMliliriiliiiii>  i|iialil<i- 
tixi's  :  la  |ilii>  iiii|i<itlaiili-  roiisi^lr  daio  Icn  alli'-i  aliiiiis  ili-  la  lniiiii-  ilc  la 
iMiilrailion  (|iii  ili-\iciil  Iriilc  t-t  liaiiiaiilr:  l<'>  altrialioiis  de  la  Inriiiiilr 
|Milaiic  (VU'.  ili-\fiiaiil  <>;;ali-  iiii  mi|ici  ifiiif  à  NH))  sont  i'-}:alrinriit  lialii- 
liii-lli's.   iiii)iii>  I  iiiislanlrs  ri'|ii-iiilaiil    ri    moins  i'!ii'aiii'Tis(ii|nfs  i|nf   les 

lUlMI'lIcllIfN. 

rcnilani  <  i-lti-  |iciioili'  de  la  n'aclion  di-  dr^cnfirscciKc,  I  cm  ilaliilili- 
m)'-i-aiiii|nc  lies  muscles  est  an^mcnli'i' aussi  ;  eu  |)(>i'i'nlaul  les  musrics 
a\i'(- le  doi;:t  ou  a\tr  li'  marlcau  à  |ii>r('Ussiou.  ou  nirt  plus  tarili-mnil 
l'ii  jeu  i|iii'  dans  l'i'lal  normal  la  couli  aclililc  idio-mnsrniaii'f.  il  lis 
rontraiiions  ain'<i  |ii'oilnilcs  sont  ('■•zali'uii'ul  modilii'i's.  idli's  sont  m  l'Ilrl 
manirrsIiMucul  Ifiilrs  rt  plus  ou  moins  |ii>i'sislatilfs.  l/au;:mrulaliou  dr 
I  i-\rilaliilitr-  mi-ranii|Ui'  des  musidr^.  commr  I  au;:mi'nlalion  dr  Ifur 
i-M'ilaliilili-  ^al\auii)ni-  n  rsl  i|ui'  Iransiloiri'.  rllo  i'«.|  irin|ilari''r  djiis  la 
>nil<-  par  di-  la  diminulion  d'cxiilaliilili-. 

l.'aU<.'ini-nlalion  dr  IV\rital)ilité  ^a!\aniipir  di's  muscli-s.  i-n  i-l1rl. 
lU'rroil  peu  à  pru  i-l  si'  liouvr  ri'mplaci'f.  parl'ois  assez  rapiitemeni, 
d'autres  t'ois  pins  lenlemeid.  partie  la  diniiimtion  il°e\ritaiiildi-.  ('elleei 
s'aecenlue  de  plus  en  plus  si  la  dé;;érii'-ration  persiste,  au  point  ipie  les 
contiarlions  se  trouvent  piinluiles  de  plus  en  plus  diltieilemenl  et  i|ue, 
linalement.  i'KC.  reste  la  seule  manilestation  dexiitaliilili- que  Ion  puisse 
olitt'iiir:  les  eontrartions  demeurent  lentes  et  trainaides.  elles  sont  <le 
moins  en  moins  i-tendues.  limitées  seulement  aux  l'aisteaux  \oisins  de 
réleetiode.  et  même  toute  exeilaliililé  linit  par  disparaître  dans  les  las 
ini'uraliles,  lorsque  les  altérations  des  nei'ls  et  des  ninseles  sont  très 
prononeées  et  ili'liniti\es. 

hans  la  fiavtiliisir  itri-inilii/iii-  toute  exrilaliilité  éleetrique  di-parail 
pendant  la  erise.  (In  dési^'iie  parfois  cet  état  d  ahidition  eonqilète  mois  le 
nom  de  réartiiin  failttri'-rii/iif. 

Il  est  :i  remarquer  qm-,  dans  les  cas  de  n'aclion  de  di°';;énéresceni'e, 
1  CXI  italiilili'  ^'alvariiqnc  des  muscles  se  |)roilnit  d  autant  plus  l'aeilemenl. 
qn  une  plus  j.'randi'  masse  de  libres  musculaires  se  trouvent  somnises  à 
I  action  du  coniant.  Par  suite,  rexcilation.  au  lieu  de  se  montrer  la  |dus 
ellicace  au  niveau  des  points  moteurs  mêmes  se  produit  plus  t'aciicmenl. 
rt  enli aine  des  contiactions  pins  r-tendues.  loisqne  le  couiant  alioide  les 
nniscles  dans  le  sens  de  leur  loii;,'neiu-,  c"est-à-<lire  loisqne  ri-ieetrode 
excilatiice  est  placi'-i;  sur-  leur  partie  infi'rienre.  sur  leurs  tendons,  ou 
même  sur  les  si';;ments  des  memlu'cs  situé's  au-dessous,  houmer.  Ilnet. 
•  •Iiilarducci.  W .  .^alonmnson  ont  particulièrement  attiré  I  attention  sur 
les  elTets  de  l'excitation  liniijiludiniilf  des  muscles  dans  la  n'aclion  de 
ilé}iL'néi-escenee  et  ils  mit  t'ait  icinaripier  que.  dans  ces  conditions,  les 
contractions  restaient  lentes  et  trainanles,  mais  {\\u'  ^(•nèralement  M 
a\ait  une  action  pri'dominaide  sur  PF.  alors  que  l'inverse  soliserM'  si 
I  excilation  pnrlc  au  nixcaii  ili"<  poiiils  molcur". 


7n  -I  MioLoiiii:  DU  >y>Th.Mi:  .muili  .\ 

It;Mi>  les  ca-»  mi  lt'>  iifi  l's  cl  li's  innsrlcs  siiiil  siiiiiMi"^  ;i  nii  |ii(ii('»iis  ilc 
ri-|i;ii'aliiiii.  :iliiiiilis>aii|  ii  iiiir  ic^riii'-ralinii  jilns  iiii  iiiiiiiis  ('iiiii|ili'li'  i-l 
iiliis  iiii  iniiiiis  ra|iiil(',  on  voil  li's  iiinililiialiiiiis  de  rcxcilaliilili'  «'Ifc- 
liii|ni'.  ipii  i'afai-|('risairiil  la  n'-aclitui  de  <l('';;(''iii''|-('sci'in-(;.  srll'an'i-  |m'ii  à 
|MMi.  I.  fxcilaliilili-  raia<lii|iir  des  iiiiiscli-s  rc|iarail,  •^rniTalciiiriit  un  |iru 
a|iri's  ri'M-ilaliililf  flfilri(|uc  des  iicils.  par  niii-^i'(|iiciit  aussi  apirs  Ir 
l'ftdur  dr  la  uiutilili'  vtdonlairc.  I.cs  luodiliratinns  (|ualilali\('s  de  Icxci- 
laliilili-  ;:al\aui<|uc  des  muscles  |icu\cnl  ur-aiiiuniiis  |icrsislcr  plus  ou 
luoius  lou^'lciups  cncnrc.  cl  nu  uc  viiit  (pie  pe\i  à  peu  les  citutraclioiis 
icpreudii-  Iciu-  \i\acilé  uonuiilr  cl  I  invii  vinii  ilc  la  l'ciiinulc  pnlaiic 
dispaiaitie.  Iiusiprcllc  a  cxisli-.  An  pninl  ilc  \  ne  (|ii;(iililalir.  l'cxcilaliilili' 
raïadiipie  cl  rexcilaliiliti-  f:alvauiipic  des  unisclcs  restcul  siiuxcnt  dinii- 
uui'cs  liui<;lciu|)s  encore,  (|uclipicl'ois  inéuic  loujouis,  suivant  le  de^'i'i'- 
alleini  par  les  alléiatii>ns  ili'^'i'iii''iali\r-  cl  snivanl  l'clcnilni'  ilc  la  ri'pa- 
ralion  cousi'-culive. 

Les  luodilicalious  de  l'cxcitaltilili'  (•Iccliicph'  des  iieiTs  et  des  umiscIcs. 
dans  In  réaclioii  de  dé;,'éu('Tcsceucc.  {[c  siuil  pas  toujours  aussi  pr<imincées 
i|ue  celles  (pu-  je  viens  de  passci'  eu  revue.  Il  esl  des  cas  dans  lesquels, 
au  ilehui  et  aux  antres  |>liases  de  l'cvolutiou  de  cctie  r»';action.  l'cxcila- 
liilitt-  faradiipie  et  j;alvani(pn'  des  nerfs  cl  rcxcilaliilili-  larailiipic  de-- 
muscles  soid  conservées  :  le  plussouvenl  elles  sont  dimimH'es.  ipichpiclois 
cependant  elles  U(*  le  sont  (pie  lorl  peu:  mais  rexcilaliilili'^'alvaiiiipie  des 
muscles  est  modilii'e  (|Ualitalivenieiit  de  la  iiKMiie  l'acon  (pie  celle  (pii  a 
«'•II-  indi(pi(''e  plus  haut  dans  la  ri'aclion  de  d('j.'t''ni''rescence  coinph'tc. 
Ces  cas.  (pi'il  ne  Tant  pas  coni'ondre  avec  les  n'actions  de  la  juM'iode  de 
■'('■parati(m  de  la  réaction  c(mipl(''le  de  (i('';,'én(''rescence.  ont  été  compris 
|iar  Krli  sons   la   déiiomiiiation  de  rcaclian  pntiicllc  de  (U'ijcnércxcenir. 

Souvent  dans  ces  lornies  de  n'-actioii  partielle  de  d(''j.'cnérescence. 
rexcitaliililé  faradiipie  cl  ;.'alvaiii(pie  des  nerfs  et  rexcilaliililé  fara(li(pie 
des  muscles  ne  sont  pas  modiliécs  en  ipialilé  et  les  contiacti(Uis  pro- 
voipiées  restent  vives.  Il  est  daiitres  cas  dans  lesipiels  les  contractions, 
produites  par  les  excitations  l'aradiipies  et  par  les  excitations  ^'alvaniipies 
des  nerfs,  deviennent  loiiles  et  trainanles.  Les  niéines  luodilicalions  dans 
la  loriue  des  contractions  se  reuconlrent  parfois  aussi  pour  les  excita- 
lions  faradiipies  des  muscles,  soit  en  iiiènie  temps  (jiie  les  mêmes  iiiodi- 
ticilions  de  rexcilabiliti-  des  nerfs,  soit  is(di'-iiieut.  K.  Heniak  a  pi'iipos('- 
pour  elles  la  iK'si^Mialion  de  ltc|)  faradi(pie.  (iommcoii  le  voit,  les  lornies 
de  rt'action  partielle  de  déf;éu(''resceiice  sont  uoiulireiises  cl  parfois  assez 
différentes  les  unes  des  autres,  leurs  sii;niliiali(ins  pailicnlières  sont 
cnciu'c  mal  connues  et  je  n'y  insislcrai  pas  (lavauta;;e. 

La  ltcl>  complète  et  la  licH  |iaitielle  se  roucontreiil  snitont  dans  les 
altérations  des  nerfs,  caracli-risi-es  par  nue  dé^jéiiéralion  plus  ou  moins 
accentuée  des  liilies  nerveux  et  des  lilin*s  mnscnlaires  correspondaiiles. 
Mil  l'a  iiliservi'-e  dans  les  diverses  iiérrltfs  Irauiiiiilù/ucx  on  de  causes 
rjienirx  :  névrites  coiisi-cutivcs  ii  la  arrliini,  ii  la  iiit/i'irr,  à  I  rcrnsniicnl, 
i\   la  riinliisifiii,   ii    la   mniiiri'xsifiii,  i\    \'rlim<i<ill(ni   ili:s  nrrfx.   Dans  ces 


lit  V  TU I V V  Mt:cA.\iijut:s  >; r  t:i.t:i  i  luiji >•  <  lit  >  .\hitr •>  1. 1  iih>  .Mtx  xa. >  7 1 ;. 

(•iiiiililii>ii->  lii  rininr  vi  U'  ili'f;iv  di'  la  ri'.iiiioii  ili-  il(«<;i''iii''icsrciii<'  sniil  t-ii 
ia|i|iiiii  ;i\r<  li-  ilc^iv  cl  l:i  ^iiinili-  (li"«  iilItTalimi^.  l'I  Iimii  iiiNsfiil  des  iiiili- 
«alioiis  i'(ii'i'i'<<|M)iiilaiil(>s  an  |Hiiiil  ili*  \iii'  ilii  |ii'iiiiiislii'.  La  l'i'-aiiinii  il<- 
ili'^;i''iii'rfM-i'iicc  >'i)liM'i\c  ('iiroi-i'  ihiii><  Ifs  iii'rritfx  d'inuiiuf  lulrnir  : 
iii't'ritrs  tt).riiiiifg  i  iilriMilii/iirs,  iirsniiriilrs,  Hiihiriiinrs,  iiinTiirirlIi-s,  l'Ic.  I. 
nfrrilfs  iiifWtiriisrg  {iit'wtW-^  r<iii>^i''nili\i's  à  la  iii'MT /»//'/"»"'''.  ■'iii /(//(/u/x. 
il  la  tti/ilili-rir.  à  la  sfftrlaliiie.  à  la  niriolr.  in'Viilrs  ilr  la  Irinr.  ilii  //en- 
hrri.  iii''\rilt'>*  «ibMTNt'Cs  dans  li-  niiiis  de  la  liihririiliisi',  iiDlijiu-vriti's 
di\t'i"si'si  névntfs  ih/si-nisit/iirs  (lu'M-ilcs  du  iliiiln'lr,  tii'rritrs  jnir  aiilu- 
inhixiniliiiit. t'iiw.  Ilaiis  ci-s  diMM"s  ^l'iiics  de  m'-M'Ilrs,  la  rnniicrl  le  ilf^li- 
df  la  ivacliiiii  de  d('';;r'iit'iCM'i'iin'  se  nionlrrnl  j;i''ii<'Tal('iMcid  aussi  m  raji- 
|iimI  a\cr  la  ^raxili'-  di-s  alli'-ratiiiiis.  (icilc  i(';;|i'  riiiii|iiii'lr  (■('|ii'n<laid  |dns 
d  ('\('i>|ilioiis  i|ii(>  dans  le  cas  de  ni'M'ilcs  |i'annialii|ncs.  cl.  an  |Miiiil  de  \nc 
dn  |>n)niis|ic.  il  ini|iiirl(*  de  Iciiii'  ciMn|i|c  non  scnlcnicnl  dn  dc^'n-  de  la 
llcll.  mais  encore  de  la  nainre  dn  processns  niiH'liide  cl  de  son  évninlion 
nalnieile.  Ilaiis  di\ei-s  j,'enres  de  névrites  cnnnn'i'i'cs  |n'c<'i'-denMnent.  la 
llch  |ienl  d  aillenrs  faire  défaid.  loisipiil  s'agit  de  l'ornies /(•(/(•/ex.  (i  esl 
ce  (|n'iin  olisei'vo  noianunent  |ionr  les^((i/7//i/)(/V.v  (ilioolitiiirx.tirxi-iiirfilcs, 
itiphli-rilufui's.diiihfliiiHfs,  etc.  l'ai'  contre,  on  constate  <|neli|net'ois  I  exis- 
tfinc  de  la  llcll  dans  des  territoires  nerven\  on  le  l'onctionneinent  îles 
innscles  est  conservé:  il  en  est  ainsi  (|nel(|nerois  dans  \'liil<i.iiitili<iii 
Sdliii'itiiir.  et  après  ct'i'tains //•«!/ //i«//s//;cx  des  iirr/'s.  I.  e\|doralion  t'Iec- 
trii|ne.  dansées  conditions,  di'-cèle  des  altérations  (|ni  anraieiil  l'acileinent 
|tassi'  ina|ieicnes  avec  les  antres  moyens  d'investi;;ation. 

l.a  ri'aclion  de  dém'niM'escence  iw  se  l'cncontrc  pas  senleineni  dans  les 
alleclions  des  nerfs  périphérlipies:  elle  s"(diserve  anssi  dans  les  lésions 
portant  snr  les  racines  iinli-rieurcx  dos  nerfs  et  partant  dans  les  rodi- 
4-iililrs,  dans  les  riinii)rrsxi(iiis.  Klle  existe  encoi'e  dans  les  alleclions  de 
la  morllf  éiiiuiiTf.  lorsipu*  les  cellnies  des  coi'nes  aniérienres  sont 
atteintes  ;  ainsi  im  rol>scrve  dans  la  ixdiDiiiiji'dile  aiilrririire  aij.'né. 
snliai;;nê  on  clironiqne.  dans  la  xi-Irrose  liiléralc  iniiiiiilroidiiijur.  dans 
la  xyrinijiiw>iiHii\  dans  Vliriiinliiiiiiirlii',  loi'sipie  le  lo\er  liémoria;;i(|ne  a 
envahi  les  coiiies  anté-rienres  on  lorstpi'il  les  comprime,  dans  lesdivei-ses 
loienes  de  iiiiirlilc,  lorsipie  les  alléiations  s'étendent  anx  cornes  anti'- 
rienii's:  on  lolisei-vc  encore  dans  les  alVeclions  dn  hiillii-  et  de  \'istliiiii' 
tif  l'rnri-phulr.  loi'sipie  les  iKiijan.T  iiialeurs  des  nerfs  imlliaires  et  des 
nerfs  crâniens  sont  altérés.  Dans  ces  divei-ses  conditions,  la  foriiii'  et  li- 
dejiré  de  la  llcll  ne  sont  pas  tonj(nii-s  en  rapport  avec  la  f;ra\iti''  de  l'alVec- 
lioii.  hans  les  processns  ai;.'ns.  tels  ipie  la  puriihjsic  iiifdiililc.  le  de;;ré  de 
la  ltc|)  ciM'i'espond  ;;)'>néralemenl  an  de^'ré  des  altiM-ations  et  peid  indiipier 
lenr  pronostic;  mais  il  nen  est  pins  de  même  dans  les  processns  cliro- 
iiii|nes  on  dans  les  pnwessns  snbai^ins  à  évolnli<»n  pro^-ressive.  Si  le 
de^ré  de  la  Rcl»  correspond  dans  nne  certaine  inesnre  à  l'i-tal  des  alli - 
nttions  an  moment  considéré,  il  ne  sani°ait  renseif^ner  d'nne  façon  cei- 
taiiii*  snr  le  pionostic  de  la  maladie:  celni-ci  dépend  snrtnnt  de  la  nalnie 
de  l'aireclion  et  de  l'évoinlion  ipie  snivra  le  pi-ocessns  morliidc  |te  pins. 


:i'.  ^1  Minl.iH.II:   DU  sysil-MI.   A'/.fll  /7  \ 

ilitlis  Mil  cfiliiiii  iiiiiiilti'c  ili-  l'i's  vas  {ixilidiiiiirlilc  iiiilciiriirc  ilnuiiiiiiie, 
srU'Vosf  hilmilr  nmiiiihiiiiliiifiir,  gijriiujinnijrlif),  (•(niimi'  je  I  ai  dt'jà 
iiiirn|iii'>  il  |ii'n^ii)s  (le  lii  iliiiiitiiilinii  siiii|ili'  di'  li-xi-ihiliiliLù  i'-lc('li'ii|iif.  la 
lli'h  |ii>nl  taire  ili'-l'aiil  mi  passi'i'  iiia|irr'(;iii'  .111  iiiiiinciit  ili's  cxaiiit'iis 
|ii'alii|n<'><.  il  faiisc  dr  I  inl('';,'rilr  ii-lalivr,  |)Iiin  011  itiniiis  proloiigrc, 
il'im  ^laml  iniinlu-c  ilc  (iliirs  des  iiiiif^rlcs  iiaralvsrs  <iii  aliii|)lii(''s  cl  de 
la  leiili'iir  du  |in)rrssiis.  Soiivciil.  i'r|i('iidaiil,  des  Iraco  |)liis  mi  iimiiis 
|iriiiii»iin''i'>.  dr  licl'  ^(iiil  C(iii->lalaldi's  mii'  (|iic1i|Ucs  iiiiisrlos  doid  li'S 
alléialiiiii-.  sdiit  siiriisainiiiciil  accciiliii'fs.  l'Iiis  laid,  ci-s  liacrs  dt;  itcil 
|ii-iivriil  di>>|>ai'i'aili'c  par  ^>llilc  de  l'alniiiliic  iiiiiiiili'lc  cl  Ai-  l'alKililioii 
de  loiilc  c\cilaliililc  des  libres  iinisculaires. 

h'a|iiès  ce  i|iii  |iircède,  on  voit  (|uc  la  rcaclioii  de  di'';,'(''iicresceiice  se 
reiicoiilre  dans  les  cas  où  le  neurone  maleur  péripliéruine  est  îilléré  soil 
an  niveau  de  sa  celiiilo  d'i)i'i;.'ine.  soit  en  nii  point  (|nelcon(pie  de  sini 
Irajel.  Kn  lait,  la  ItcH  lait  dcl'anl  dans  les  anlics  conditions.  Klle  n'existe 
pas  dans  les  dixerses  Inrines  de  nujdjxilliie  (ilrojilmine  iinxireuxiee;  elle 
niani|ne  é;.'aleinent  dans  les  alVeclinns  de  la  inoelle.  p(n'tant  senli-niciit 
sur  les  faisceaux  Av  ^iil)s|,iii(  r  Maiiclic  nu  sin-  hi  snlistanccî  jji'ise, 
tontes  les  l'ois  ((iir  Ic^  .illiTalinns  ne  s'i^lcndcnl  |>;is  :inx  c(n'ncs  anté- 
rieures on  aux  lilets  lailicnlaires  aiitr'i'iciirs.  llih*  inaïKpic  eiK-ore  dans 
les  atVeclions  du  cerveau  cl  des  antres  parties  de  renc(''pliale.  à  moins 
i|ne  les  iiovanx  moteurs  hnlliaires  on  proInliéi'anlii'K  ne  --nicnl  alleinis. 
on  (|iio  les  neris  crâniens  r.e  soient  lésés  dans  leur  liaict  ii  la  liase 
lin   ciilne. 

On  a  signalé  cependaiil  l'cxislcnce  de  la  lirli  dans  des  ca--  d'alropliie 
mnscnlaire  de  nalnre  nnjopnlliitjue.  et  dans  nn  cas  nous  I  v  avons  cons- 
tatée, i.andonzv  et  moi  ;  on  l'a  mentionnée  encore  dans  (|ne!(|nes  cas  de 
pai'alvsie  avec  atrophie  mnscnlaire  attribués  à  Vluislérie;  on  l'a  sijinalée 
enlinilans  des  cas  d'atrophies  mnscniaires  liées  ii  des  lésions  réréhrales, 
corticales  on  sons-corticales,  avec  inti'fii'ité  des  cellules  des  coi-iies  anté- 
rieures di"  la  moelle.  .Mais  la  licH  est  exceptionnelle  dans  toutes  ces  con- 
ditions; dans  nn  certain  nomln'c  des  cas  rapporli's.  la  nature  même  de 
l'alVection  n'était  pas  (•taldie  d'une  façon  indiscntalde,  et,  pour  nn  cer- 
tain noinhre  d'antres,  on  a  pu  se  deinander  si  les  inodilications  des 
réactions  électriipies  étaient  exaclemeiil  les  mêmes  ipie  dans  la  réaction 
de  déjjénérescence  vraie,  on  si  elles  n'en  dilféiaient  pas  an  contraire  par 
ilivei-s  caractères,  .\nssi,  admel-mi  },'éiiéi'alciiienl  ipie  la  conslalalioii 
d'une  n'-action  di'  di''|.'i''néri'scence  liien  cai'actéi  isée  conserve  une  xalciir 
importaiile  pour  le  diaj.'nostic,  et  |)ermet  d'étahlir  l'existence  d'allé-ra- 
lions.  soit  dans  les  cellules  de  la  snlistance  i;rise  antérieure  di-  la  moelle, 
siiil  dans  les  racines  anté-rienres  des  nerfs,  soit  dans  les  nerfs  moteurs 
périphérii|nes.  Kn  faisant  intervenir  il'antres  considérations,  telles  ipie  la 
localisation  de  la  ri''action  de  déi^enércseence,  .sa  l'épaililion  lopo;.'ra- 
phi(|ne  et  les  conditions  dans  lescpielles  elle  s'est  (lévelop|)ée.  il  est  pos- 
-ilde  je  plus  «Miiivent  de  préciser  davaiita);e  le  siè^e  des  lésions  orifii- 
nelles.  i|ni  ont  ciiti  .liné  cetti'  réaction  de  dé;,'énérescence. 


Ht  Al  1 10.\ N  Mtl'A  \lijl  h  -  /■; 7'  A'/.fcC /7f/y t  i'.s"  /*A.  -  .VA/fA  >  A  I  />A. >  .M/  >(  U.S.  7 1 7 

An  |Miiiil  lie  \iii'  ilii  |ii-)iiiiistii-,  lu  ■'«'■iiclinit  ili*  iir><:r>iiiW'i's('i>iii'('  rmiriiil 
:iii>>i  )l  iiii|iiii  l;iiili->  iiiiliriiliiMi>.  miIiiiiiIiiiiiii't'n  i'r|iriiilaiil  ii  hi  m.iIiii'i'  iIi- 
hi  iii.ilailii'.  Il  iiiic  liii,-<>ii  ^i-iiciiilr.  I  i-xisIcMic  ilr  hi  Itcll  r()iii|il(-lr  iiiilii|iii' 
ilrs  aili'-iiitioiis  <:raM-s,  ipii  |i('tt\i-iil  chi'  iiiniialilcs.  mi  i|iii,  sj  cUrs  muiI 
tiiialili-s,  lie  s)>  iv|>ar(>i'i)iil  i|iic  li-iilciiii*iit  :  la  llrH  |iarlirlli-  iiiili(|iit'  île» 
allfraliniis  Miiiiii><  |ii'(il'iitiili's.  sii>t'f|ilil)lrs  i|i-  se  i'i'-|iai'ci'  plus  i'a|iiilciiii'iil. 
<.i>\\  I  iiiii|ili'-ti-iiifiit.  siiil  iiiriiMi|ili  li-iii'iit  siiisaiil  la  nature  ili>  la  iiiala<li<': 
I  aliNriuc  lie  lU'il  iiiili(|ni' tli's  alli-ialioiis  ir'i;t'ix's,  ciiniic  plus  i'a|iiilriiii'iil 
l'iii'alili"^.  |li-  |iai'<-ili(-<  iiidii-aliiMis  |ii'iiii(>s|ii|iirs  iir  siml  |i;is  a|i|iiiralilrs 
iiaii<  li>>  allfclioii's  il  ('■\<iliitiiiii  |iru;;rfssivi>  :  llall^  n-s  niiiililioiis.  ia  rmiiii' 
.1  If  ilcjiiv  (le  la  llch  ne  |tfniirlli'iil  |ilii>.  ilr  |iivjti;;ci  ili-  I  i-MiInlioii 
roii'.iTiiliM'  i|iu'  suivra  rallcrli.ui  :  rclic-ci  i-^l  siilinrildiiiii'i'  ;i  la  iialiiH' 
«In  |ii'iii'c>siis  iiiiii  itiili'. 

Réaction  myotonique.  —  Du  -,,  ilnuric  je  iinin  lU-  narlinii  iiiMi|iiiiii|iii- 
aux  iiiiMlil'u  allons  ilf  IcMilaliililt-  nii'(-aiiii|ni-  cl  ilrrli  ii|ui>  i|i-s  unis  cl 
ili's  niiiscics.  ipii  sf  ii-iiniiili'rni  dans  la  iiuiliiilii-  ilr  Tlioiimni.  In  n-ilain 
niiinlin-  il Ciilii'  files  a\airiil  ('■li-  liéjà  si;;nair-i's  dans  1rs  oiisciviiiinus 
|)nlilii'i-s  snr  t'fltc  maladif.  Iiit'si|nf  Kili  Ifs  ;;i'iiii|ia  fl  ifs  ri)ni|i!i'-la  dans 
sfs  findi's  sni-  la  iniintnnif  ani<ii-iilliilc.  en  Iriii  diiniiaiil  Ir  Miiiii  ijui  a  <'-\r 
adopli''  df|inis. 

hans  la  icaflion  ni\iiliini(|nf .  fonniif  dans  la  icaflinn  df  dr-;.'i'-ni'-- 
l'fsffnrf,  Ifs  niodilit'alions  df  li-xcilaliilili'  dfs  iifrl's  ft  des  nnisdfs  sf 
riMn|Mirlfid  dill'f l'fininfiil  |iimii'  rfs  denx  nrdi'fs  ir<ii';:anfs. 

Snr  les  nerfs.  liAeilaliiMlf  nuManii|nf  fl  liArilaliilili-  flfrlrii|nf  son! 
[dnlol  diiniinii'-fs  tin'an^^infnlffs.  fl  nv  sunl  ipif  |ifn  allfii'fs  au  piiinl  df 
\nf  i|nalitilalir.  I.oscouranls  l'aïadiiiufs  à  inif iinillfiiifs  espaei-fs  iif  |>i'i)- 
\(ii|nenl  en  ellel.  eniiune  dans  IClal  nminal.  i|nf  des  seconsses  isidees. 
lirt'Nfs  fl  sans  dnivf.  Il  i>n  fsl  df  infinf  poni'  Ifs  fonranls  <^alvaniiinfs 
a\ff  les  exiilalitins  de  Ici  inelnic  fl  d'onvci  imc .  e  I  la  im  nnilf  ilf  xfilalimi 
|toliiirf  n  f si  pas  alliTi-f,  e'fsl  lnnl  an  pins  si  M  le  appaiail  pins  lardi- 
\fnifnl  ijnf  dans  |fs  <iindilinns  nminalfs.  Mais,  avee  les  conranls  l'ara- 
diipn-s  à  inleiniitlenti-s  lrf<|neiilfs,  si  la  Iflanisalion  nnisenlaiif  cfssf 
•■Il  nifnif  Ifinps  ipif  i  f xe ilalimi  ponc  Ifs  fxeilaliniis  niiiiiinalfs.  mi  la 
Miil  sf  pi'idiin;.'fi'  pins  un  ninins  lon-^lcmps  aMc  ifs  f xellalinus  plu^ 
t'orlfs.  jlf  im-nif  Ifs  cnniants  ;.'al\aniipifs  laliilcs.  on  dfs  l'fi  niflnifs  de 
eanianls  ^-alvanitpies  ivpélffs  IVfipifininfid  rnnp  snr  fonp.  pi'i)\ii(|nfnl 
l'afilfnifnl  des  conliaelions  lflanii|nfs  plus  ini  inDins  dnraldfs. 

Snr  li's  nmscifs.  l'fxeilalMlilf  nuM'aniine  fsl  an;;inenli'f  fl  Ifs  cIkics. 
a\fc  If  doi;.'l  lin  axée  le  niarlean  à  peir nssinn.  pniMiipienl  des  fonlraelinns 
lenles.  l«iMii|nesfl  peisislanles,  se  pi<diin^>eard  pai  lois  jnscpià  imc  niiinilf 
un  davanla^'i-.  l'.fs  fiinlraelions  sont  siMtniii  |irnniin(-ffs  sim'  les  l'aiscfanx 
pins  dii'fflfnifiil  siminis  à  la  pfienssitin  fl.  au  ni\f.Mi  df  eeux-fi.  «m 
xiiit  se  |ii-tMhiire  sons  la  peau  nii  siljun  pins  un  nmins  aeienlne  cl  pins 
on  moins  dniaMf  :  lorsipic  la  pfi-fnssion  est  nn  pen  liiile  et  (|ne  les 
liouldfs    Mi\oloni<pifs   sont   Mrs   di'Vfloppcs  ..m    le    imisilf   peri-nlf.    la 


TiK  >./  MiiiKu.ii:  lit  sYsTi  mi:  M:it\ir.\. 

riiiilriit'lii)n    |iiiiii|iii'    cl    |i('i'sishiiilc    |inil    sV'IimmIii'    :i    Iniil    li'    iiiii«  li'. 

I.'i'\cil;iliilili'  l';ir;i(lii|iii'  ilrs  iiiiiM'Irs  est  ^l'-iitTiiIcMii'iil  iimuiihiiIit.  I.i-^ 
l'iMiiiinN  r;ii;iili(|ncs  ii  iiitrriiiilli'iMcs  i;\vvi.  si  l'nils  sKiciil-iK.  m-  jhh- 
\(H|iii-nl  i|uc  (II--  ninli;i(ii(ms  isiili-cs,  liicvcs.  cl  s;iiis  |ii'tNis|;iiicc:  iii;iis 
1rs  coiii-iiiils  ;i  iiili-i'inillt'iM'cs  I'ivi|mciiIcs,  c  est-;!  dii-i-  îles  niiiiarils  pio- 
ililisiint  iiiinn:iliMiiciil  l;i  ir-l;inisalitiii  ilfs  iiiiisclcs.  |in)\<ii|iii'ril  iliiiis  l;i 
i'i'';irtiiiii  iii\ti|iiiiii|iif  ili's  ntiiliiK'litiiis  li''hiiiii|iifs  sf  |iri)liiii;.'i','iMl  ,'iu  dclii 
ilii  iiiissii^r  ilii  (■oiii'iiilt  et  |ioi'sisl;iiit  Mil  Iniips  viiiialilc.  ilc  (|iicli|ni's 
siTiiiiiii's  il  iim-  ininiilc.  et  iiu'iiir  ilinaiila^r.  a|iirs  ijnc  ri-vcilaliuii  a  piis 
lin.  l.ois(|iiiMi's  ciini'inits  soiil  l'iii'ls,  ;i  la  li''l;iiiisali(iii  île--  iiiiiscli's  s'ajimlc 
iiiirrnis  lin  liiMiililiMncnl  ondulaloiii'. 

L'fNcilaliilili'  ^ahanitpii'    dr^    v(  1rs    c^i    i\r   iim'iih'    liMliilucllriii.iil 

an"inrnli''c.  l'i"  |diis.  l'aclioii  du  \ui\i'  V  sr  ia|i|]ioilic  de  I  aciion  du  imlc  .N 
cl  sdiivcnt  nit'iiM'  dcxicnl  jin-doniiiianlc  snr  cclli'-ci.  I,(irs(|m' (l'Ilc  |pii'd(i- 
iniiiaiii'c  d  iii'liitn  f';iit  cnrorc  drlaiil  à  ruccasion  des  cunlrai-liiins  niiiii- 
in:il<'s.  elle  i'\isti>  souvent  |Minr  li>s  cxi-ilalions  |iri)(liiisaiil  li'scDiilriirliiiiis 
li'-lani(|ncs.  ('.elles  ci.  en  elVel.  sont  |ii'()vii(|iiées  pins  racileiiieni  ipie  dans 
ICliil  noinud.  mm  scnlenicnl  i'i  M',  mais  encore  :i  l'I'.  cl  sonvcid  l'FTc 
ile\ie?il  l'aille  on  snpi'i'icni e  à  M'Tc.  I.cs  i-imlraclinns  l(>lanii|nes  ainsi 
piodniles  se  lonl  reniiniiucr  aussi  par  leur  pcrsislance  se  |noion;;('aiil  de 
plusieurs  secondes  ;i  une  demi-miiudc.  |iaiTiiis  davanln;,'e.  non  senienxMit 
pendaid  le  passafrc  du  coniaid.  uiai~.  iiicmi'  ;i|iirs  smi  omm'i  hue. 

jlans  la  ii'-aelion  niyolonii|iic.  un  nlivri\c  aiis-i.  a\cc  des  coniauls  "aj. 
vauiiiui's  >tal»iles  trasse/  Inilc  iiilciisili'.  siutonl  l(iisi|uc  ci's  cdurants 
parcoiM'ent  les  muscles  dans  |c  sens  de  icni-  louf,Miciii-  icii  ,i|ipli(|iNinl.  |iar 
exemple,  l'éleclrodi'  active  dans  l:i  paume  de  la  in.iiii.  <>\i  sm  le  dos  du 
pied,  l'anlre  électrode  élanl  placée  ;i  la  rncinc  du  mmiuIuc  nu  sur  le 
IroiM't.  on  oliserve.  dis-je,  îles  coulraclimis  pai  liciilirics  des  mnsilcs 
donnant  lien  à  des  monvenii'nls  oiidulaluiics.  (!cu\-i  i  sui\cul  une  dircc- 
liiiu  allant  du  pôle  N  :ui  p Me  I'.  (es  conlraclious  ondulatoires  ne  sont 
d'ailleiiis  pas  consl,nili-~.  elles  n Diil  pas  éli'  oliservées  dans  un  ceilain 
noinlirc  de  cas:  pail'ois  elles  paraissent  inau(|uei-  lonl  dalioid.  mais  on 
airi\e  à  les  taire  apparailre  en  angmenlaiit  cl  diminuant  plusieurs  l'ois 
lie  snilo  l'intensité  du  courant,  en  cliau;;canl  plusieurs  l'ois  sa  direction, 
et  en  pr()louj.'eaiit  rexamen.  (iomnie  il  l'sl  nécessaire  d'employer  des  cou- 
rants assez  intenses,  les  seusalions  dcuiloureuses  sont  assez  vives  au 
niveau  des  points  d'application  des  électrodes,  pour  tpie  les  malades  ne 
puissent  pas  lonjouis  supporter  snriisumment  celle  partie  de  I  exanieii. 

.\iix  caracléies  précédents  de  la  réaction  myotoniipie.  cm  doit  .ijiMiler 
les  elïets  produits  |(ai-  la  répétition  des  excitations  raradii|ues  ou  ;;al\a- 
uii|ues.  aiialo^ines  aux  ell'els  produits  sur  la  i  oniractilité  vidimlaire  pai' 
la  lépétilion  des  monvements.  Sous  riullnence  de  celle  ré|H''lili(m  des 
excitations,  en  elVet.  on  voit  ^'i''Ui'>ralcnicul  dimiiiiier  on  même  disparaJIre 
monienlatii'-ment  la  persistance  des  coutiaclions  an  del.i  du  temps  de 
I  excitation:  mais,  apièsijih'lipiesmonienlsde  repos,  la  pcrsislance  des  con- 
lraclious repaiait  de  nouveau  il'ilresd  liallidcl.  I  ischci .  .Iidiv.  Iliiel.  etc.). 


I 


HKAi  •  r/O.V  >  il  Kl  •  I  Mijl  >'  •»  A.ï  t^l-ti(  '  TKIQI  >.N  Oh  '<  .V /•;«/>  /•.'  7  />  A  >  .«//  m  7.  a;, s.  7 1  •» 

l.ii  ■'('■action  in\(itoiiii|ii('  parnit  |ii°ii|ii'c  ii  la  iiialailii*  ilc  riiitiiiM'ii,  ol 
M*iiililf  ('(ii'ri>s|itiiiili'c  aii\  all<*i'ati<iiis  lll^l<llll;:il|lll■^  îles  lilircs  iiiii^nilaii'f>>. 
Kllc  i-dii^lililf  illi  ■<i^lir  (ilijci'lil'  iin|iiii  huit  |iiiiir  Ir  ilia^'iinvlir  ilr  rrllr 
inaladi.'. 

Rtiactiou  ueurotonique.  —  Marina  cl  K.  Ili'iiiak  (iiil  ilrnit.  sous  rc 
iHMii.  ili's  iniKlilit'Mliiiiis  tli-s  irailiiiDs  i'-li-i'li'ii|iifs  rrssfiiililaiil.  tiaiis  iim- 
l'i-i'laiiic  iiK'siiri',  à  cfllcs  dr  la  ('('at'liiiii  iiiMiliiiii(|iic.  ascr  rclli-  iliU'cifiin'. 
Iitiilclois.  iincllcs  se  |ii'tiiliiis(>iil  à  I  tioasimi  île  I  (■xt'ilaliuii  tirs  iirifs  an 
lieu  ilf  se  niaiiili-sti-i'  à  l'iM-i'asioii  t\f  rcM'italioii  îles  ninsclcs.  Leur  si;;ni. 
liialioii  |iatlii>li);:ii|ii(>osl  cncnri'  mal  ilfliTiiiini'-c  :  Marina  les  a  rcnrnnlrcfs 
ilaiis  (li'iix  l'as  ir/ii/i'/c/'/c;  K.  ilt'niak  ilans  un  las  ilc  [lari'sic  axcc  aliii|iliit' 
nuisi'ulairf  |iaraissanl  il  nri^inc  ;/ii/(7o/»(//iify//r. 

Réactiou  myasthénique.  —  .inlh  a  ilii  lil.  sons  ,-,■  nnin.  lirs  nuxtilica- 
lions  ili'  rcM-ilaliilili''  i''lci'li'i(|ni'  ilcs  ncrls  i-t  lU-s  niusilcs  dans  ralViTtion 
(|n"il  a  a|i|tcli''i'  niiinsllifiiif  iisi-inlo-iHtriilijliiiin-  ||iaralvsir  Imlliain-  asllii'-- 
nii|no.  sMidriinic  d  Krli-tiiddllani  |.  (In  |iniirrait  Irs  ii|i|Miscr  ii  la  n'arlinii 
ni\iiliinii|nc.  Kllcs  surit  cararir-i'isiTS,  en  rlVrl,  par  iiii  t''piiisi'iiiriil  rapidr 
ili'  rcxrilahiiitf  i'li'rli'ii|iii'  smis  rinlliii-iice  d'cxiilalinns  ti-laiiisaiili-s 
ii-pi-li-rs.  |ii(Hiiiilfs  par  des  nuiraiils  l'aiadii|ii('s  à  iiitiM  iniltriufs  l'ii''- 
(|iiriit<'s:  liit-nlùt  li-s  ninsclcs  n'cnlrciil  pins  en  ciiiilracliun  sdiis  rinlliiiiiii- 
d  cxcilalimis  i|iii  les  faisaiciil  cuntractcr  tout  d  almid. 

L'i'piiisciin'iit  de  IcM-ilaltilitc  iicuni-innsciilaiic  se  rcncnnlrc  aussi 
dans  iraiitrcs  coiidilions  ;  on  l'a  cniislatc  dans  des  cas  de  iiiijnpalliir.  dans 
des  ptirnliisirs  iriirojine  rrn'brtilc.  dans  des  cas  de  pulioiiiyrliti-  (iiilr- 
rifiiiT,  etc.  Cet  épnisenient  nesl  pas  tiitijniirs  pi'<iMii|ué  uniipieineiit  par 
des  courants  l'aïadiques  Irlanisanls.  il  peut  èlre  produit  encore  par  des 
conninls  j.'al\aiii(pies  a\ec  rerniclures  et  oiivertiires  espjici'es,  ainsi  ipi'on 
I  oliservedans  la  n'nrlinii  </c  In  Inruiif  i\c  IteiiedikI. 

Ihiliois  (de  llernei  a  inonirc  ipie.  dans  la  réaction  de  dé;;('ii(''reseence 
ciMiipli'Ie.  les  innscles  malades  n'aj^issent  encore  aux  excitations  isnlt-'i-s 
dnii  appareil  îrindiictioii.  niais  ipie  leur  excitaliilité  sVpnise  rapidonient. 
i.e  nuisclc  se  contracle  assez  liien  an  didiiil.  après  }  on  5  excitations  la 
conlraclioii  desieiil  |ilus  lailde  et  diminue  de  plus  en  plus  pour  cesser 
api'ès  !(•  ou  ].')  excitations.  ||  est  é\ideiil  iprnii  muscle  i|ui  s"é|Miise  si 
l'acilemenl  lit*  peut  se  conliaclcr  sous  rinllnence  du  courant  Faradique  ii 
iutermitli'iices  rapides.  Il  est  d'emlilée  réduit  ;i  rinipnissance  par  ces 
excitations  n'-pétirs.  I.a  constatation  qu  un  muscle  ipii  s'i'pnisait  aupara- 
vant. a|)rès  4  on  .*i  excilations.  suppiute  |dus  tard  iiii  muiilire  plus  ^'laiid 
d  excitations  isolées,  ni- laisse  |ias  que  d'axoir  son  importance  an  point  di- 
\ue  ilu  pi'onoslie. 

Réactions  électriques  dans  la  myopathie  atrophique  progressive.  — 
Un  ailmel  ;.'i''iic''ralemeiil  que  ilaii^  la  iinidjinlhir  iiliiijilili/iir  /i/vx/rcx.v/rc. 
les  alli'ratioiis  des  réactions  eiecliiqnes  des    neils   et   des  miisrles  ron- 


;?»  >/  MiniAti.ii  hi  V)  s//  w/.  Ni:nvi:i  v. 

•iislfiil  il;ili<<  iliir  iliniiiiMliiill  --iiiiiilr  dr  ri>\i-il;iliililr  l;iiailii|iii'  ri  ;;,'il- 
\,itiii|nc\  Ollf  iliiniiiiilioii  r»!  plus  dm  moins  iiidiiniici'i':  rlli'  est  li:il)i- 
liirlli-nii-iil  |ii'ii|ii)i  liiiiiiiflli-  iin  ilr;:ri'-  do  iillrinliiiiis  iijiisniliiiii's  non 
si-iili-nii'iit  iliuis  les  r:is  iralii>|i|iir  îles  nnisrlcs,  Mi:iis  cnrorr  ihins  les  ciis 
ili-  |iscuilo-|i\|icrlro|ilii(>:  |i:ii  suilc,  clli'  se  nionlrc  d'inihinl  |ilns  .ircrn- 
Ini'i-  i|nc  les  innscics  sont  allrinls  rlr|tnis  |dns  loti<^li-tn|is.  l';iiToi«;.  icjM'n- 
diinl.  on  li'onvr  non  M'nlrnii'nl  clii'/  des  inyo|i:illiii|nrs  donl  le  d(''lMil  i\r 
rall'filion  l'sl  n-icnl.  rni  cncoïc  tlic/  des  in\o|i,'illiji|ni-s  |dns  :i\;ni- 
l'i's.  di's  n'-iirlions  |iimi  dilIV-rcntcs  dt>  I  l'-tiil  nornnil  i|n;int  :ni  si  iiil  t\i- 
rcxcitiilion  :  in;iis  snnvcnl  .ivcc  des  roniinils  jdns  loris,  on  consliilc 
«liuis  ces  rns  nnc  :nn|>lilndc  de  cunli'iii'lions  nolMliInncnl  diniiniii'T. 

C.hiv.  nn  ciMlfiin  noinlnr  de  niyn|iallii(|ncs.  on  a  si;.'iwiir-  la  ihisimh'  de 
la  \\c\)  :  sonvciil  alors,  n-llc-fi  m-  se  pirsiMilc  pas  a\cr  Imis  so 
laïai'liTcs  liicn  IranclK's,  paiTois  il  nrxisic  ipie  di-  linNcision  dr  la 
l'orninlc  |iolaiir  sans  ItMilcni'  liii-n  accnsi'-i'  des  ronirai-lions.  d'anlirs  lois 
il  fxisic  siMilcnitMil  de  la  Icntriir  des  coidiaclions  sans  inversion  polaire: 
mais  ces  den\  sortes  d'alir'ralions  de  la  IW'lt  onl  élé  anssi  peiiconlr'(''es. 
(•ri  a  élt-  condnil  à  mnsidi'i-er  ces  cas  rnninir  des  lninirs  de  liansilion  cl 
à  se  lieniandi'i  si  |,i  séparalion  nihc  les  ;iliiiplii(s  nniseiilaires 
mvopalii|nes  el  les  airopliies  ninsenlaires  nividopalliiiines,  était  aussi 
ti'aneliée  ipion  avait  ('•lô  porti-  \\  le  citiire.  Kn  pi'i''sen<'e  de  pai'eils  eas,  on 
d.iit  tonjoni's  reclierclier  avec  soin  s'il  ne  |)ent  s'a^'ir  d'associations  mni- 
iiiiles.sien  même  temps  qne  la  myopathie  n'existent  pas  d'antres  ailections 
donnant  lien  normalement  ii  de  la  RcO  dans  leurs  mauil'estalions. 

ItiMcmment  l!)|||  dans  mou  service  de  clinicine  de  la  SalpèUière. 
|!onr^ui;:uon  et  iiuel  ont  |)orté  leur  attention  sur  des  alli'rations  des 
rt'-actious  i'lecti'i(pies  qu'ils  ont  rencontrées  ciiez  plusieurs  sujets  alleints 
de  myo|iatliie  atr(>|>liit|ue  pro^'ressive.  Ils  o[il  tiiuivé  sur  dillérents 
uniscles  (|u"avec  les  courants  ;,'alvaui(pies.  les  C(mtractious  d'ouver- 
ture appai'aissaieut  dans  l'excitation  directe  des  uuisi'les,  lieaucoup 
plus  facilement  i|ue  dans  l'état  iKUinal.  nou  seulemeni  à  l'anode 
mais  enc(ur  à  la  catliode.  sans  ipi'il  y  eût  d'irni-rsion  dans  l'ordre 
d'ap|iaiiti(Mi  des  secousses.  .M'"C  >- l'F(]  >  IM  Kl  >  >'(((;.  ('apriati  a\,iit 
di'-jà  si;.'nalé  I  l'.UIoi.  des  nllé-ratioiis  de  l'excitaliililé  ^'.ihanicpie  ditn- 
\erlure  chez  des  mvopathiipies  :  dans  l'excitaticm  directe  de  ceitains 
muscles,  l'OC,  <''tait  olilemie  l'acilemeul  et  dépassait  même  l'Id.  l!onr;:ni- 
^uon  el  lluet  ont  encore  lemaripu-  sur  ces  uniscles.  dans  leur  excilaliou 
directe,  la  pi'oduction  de  contractimis  lonicpies  a\ec  des  courants 
encore  assez  peu  intenses;  ces  couli'actious  tonicpies  devenaient  même 
liienlot  ti'-laniipies.  se  prolun^'caient  pendant  toute  la  dun'-e  de  passa;:c 
du  courant  après  nue  lérmetino  assez  |)r(don<.'i'-e  el  parfois  persistaient 
erioH'c  un  temps  notalile  après  l'ouverture,  (le  tétanos  de  ièrmetui'c  ét.'iil 
olilemi  plus  t'il  et  se  montiait  plus  accentué  à  M'  (pi'à  l'f .  I!ii  outre,  ces 
muscles,  exciti'-s  avec  le  coui'aul  faradi(pie  ti-tanisaiil.  nioniraieid  sou- 
vent aussi  un  tétanos  persistant  prnilanl  un  temps  1res  iippri'cialde  .iprès 
la  cessation  du  courant  excitalein  . 

B&M4  M*ooÀ  i  yj^  ?o        i>  vo  /  M  F 


lih:  icTin.x^  mFi  Axn.ii  K>  Kl  h.i.Kcriiiiji'Ks  iihs  KKiii  s  II  /)/>  w/Nr/./i  s.  :•.'! 

I.i's  iiiiiililiciilioii^  <li'^  iv;irliiiiis  ('•li'ilrii|iii's  lnm\t''fs  cher  ti's  iMyi|iii- 
lliii|iics  riiiisi>li-nl  iliHii' :  |iiiiir  ri-vi'il;iliilil<'  lui  ;tilii|n(*  <l:iiis  hi  |ii>i>i>liin<-i- 
lin  l(>liiiiii>  :in  tli-lii  ili- la  liiirt-i- iri-M'iliilinii  |i:ii  4li--<  (-iiiirniils  i'i  iiilci'iiiil- 
li-iuo  IVctiniMilcx:  |iiiiir  I  rvcitaiiilili-  ;:al\aiiii|iii>  dans  la  larilc  a|i|i.ii  ilitm 
ili-s  M-i-iinsM-x  il  iinxi-iinrc.  la  l'ai'ilr  a|i|iariliiin  lin  Iclanns  apivs  la 
Iri  ini'Ini'f  t'I  nin-  |irrsislann'  plus  nn  niimis  ;;ianilf  lii-  cclni-i-i  a|iii''s 
l'iinvcilnii'.  Kllcs  mil  rU'  ifiiconln'cs  clnv  (1rs  ni\i)|ialliii|n<'s  nciiils  cl 
I  lu-/  tIfs  iii\ii|Mlliii|nfs  plus  avaiiivs  «laiis  rt>\nlnliiin  de  l< m  ,ilin|i|iif. 
mais  ciii'/.  Ii's  uns  rmnni)'  ilii-/  1rs  anlics  elles  n'evistaieiil  ipie  -m  des 
muselés  enemi-  peu  alteinis  nu  ineiiie  sur  des  muscles  |iaraissaiil 
iiidemnes  an  point  de  Mie  tmiclionnel  ;  elle^  nul  tait  ilélanl  elle/,  des 
m\i>pallii(pies  lieauennp  pins  aneii'iis.  Viaiseinldaldemeiil  elles  emics- 
pondenl  an  ilélinl  des  alléialittiis  inuscnlaires  el  elles  paiaissi'ui  liaiisi- 
Itiiies.  rn»iii-;:iii;:nmi  el  llnel  les  mit  \n  disparailie  après  ipielipirs  mnis 
sur  nn  innsele  mi  l'atinpliie  a\ail  an^ineiilé. 

l'ar  t|nel(pies.niis  de  lenis  eaiatli-res  <-es  alléialioiis  de  I  excilaliiliti- 
éleetiii|iie  se  rappiofliciil  de  la  vi-ailinti  miiiiliiiiiqiir.  mais  elles  en  dil"- 
rèi't'iit  iMi  l'f  seiis  i|ii°elles  sont  nittiiis  aecenlm-es.  (|n  elles  se  localiseiil 
siir  nn  petit  nmnliic  de  innseles  el  t|n'elles  paraissent  tiansilnires.  Si 
leur  existence  sc  cnnlinm'.  ainsi  ipie  leur  emislalatiou  dt'jii  assez  son- 
\enl  n'iimneli-e  scinidi'  le  faire  pir\tiir.  elles  t'ourniraienl  des  élêmi'iits 
piisilir^  piiur  relecln>-dia;.'ll(islic  des  .-itriipllies  de  iiatilie  mvdpalliiipie. 

Résistance  électrique  du  corps.  —  .liisi|u'ici  en  ciiuH|iir  la 
lésiNl.iiii  1-  du  cnips  au\  cimiaiils  laiadii|uev  ii;i  uuéie  cli'  iililisee  eu 
raison  siirtonl  de  dilliculli'-s  d'ordre  teclinii|ue.  Il  n'eu  est  pas  de  même 
poiii  la  n'sistauce  un\  coiiraiits  ;.'al\aiiii|ues,  ipii  peut  élie  inodiliée  dans 
certains  clats  |iatliolo^i(|nes.  Haiis  le  i/oiln-  c.rtii)hlitliiiiijiii'  \i<ionroii\ 
si;.'iiala.  il  \  a  trente  ans.  une  diniinnlion  ludalde  de  la  résistance  i.'al\a- 
nii|ue  rt  atliilinait  à  <<■  l'ait  une  \aleiir  dia;;iiosti(|ne  cmisidéralile. 

I.a  tVi'ipii'nee  de  cette  rt''ai"tioii  l'iit  conlesti-c  par  ilillV-rents  aiilenis.  el 
d'antre  part  ou  s'éleva  contre  rinterprétation  iinil  lui  donnait  en  la 
laisanl  ilepeudie  d'im  état  de  vaso-dilalalion.  <hi  lit  en  outre  remar(|uer 
<|ne  I  liNpeiidiose.  si  rrei|iieiite  dans  la  maladie  de  Kasedow,  ainsi  (|ue  le 
rciiouNelleinent  pins  aclil'ile  ré|iiderine  el  la  moindre  Ivé'ratiiiisatioii  de 
ses  cellules,  étaient  \raiseinldaldeiiient  la  vraie  cause  dn  symptomi- 
découvert  par  Vi^onroiix.  fJiKdle  (|ue  soit  du  reste  rinteipii''lalion  ilesjeii 
tout  cas  acipiis  ipie  la  dimiinilion  de  la  ri'sistauce  ;:al\auiipie  se  l'cn- 
contre  rr(''(|nemiiienl  dans  le  ;;oilre  e\opllialmii|iie.  Hans  Vlii/.ih'rie,  cer- 
laiiis  ailleurs  adnielleiil  i|iie  la  n'-sistanee  est  an  conlraire  an;,'iiientée. 
Itaiis  les  antres  allections  or;;ani(pies  on  louclionnelles  du  svstèine  ner- 
veux, les  résultais  oliteiins  par  dilVérenls  anleuis  ne  sont  pas  jiisipi'ici 
snriisamment  l'oncordanls  pour  pouvoir  être  utiles  an  dia;:noslic. 


Du[iii:<i:.  —  Si-miologic 


l'.IIM'Iilll.    Ml 


TROUBLES    DE    LA    SENSIBILITE 


I.a  si'ii^iiliiiii  l'^l  uni'  loiirliiui  du  •-\--lriiic  un  veux  :  iciiii|ii  i--c  (hiiis 
siiii  sriis  If  jiliis  liir;.'!'.  rlli'  |h'iiI  clir  ((iiisiiliTi'i'  ccntimr  l:i  |p|fini("'r(' 
iiKiiiiri'sliiliiiii  lie  riii';.^iiiisiiK>  iKTM'iix.  l'iiiiiiiii-  II-  jHiiiil  lie  ili''|),'ii'l  (les 
.•irlcs  i(''llf'\c>  «onsciciils  un  ini'iiMsciciiN  ilf  l;i  \ii'  ()r;.';nii(|n('  cl  de  l:i  vio 
(le  rclalinn. 

l/;ip|iiirfil  :iilii|ilr  à  celte  l'iniclinn  einlii'iisse  le  svsicnic  iici'vcn\  luul 
cnlier.  il  se  niin|iiise  (r()r;,'aries  icce|iteiirs  (|ni  son!  des  Icriniiiaisoiis  iici- 
\eiises  plirs  on  moins  dilVcreneiées,  de  condnclenis  ic|ticscn(és  |iar  les 
(ilires  sensilives  des  nei'ls  |iéi'i|iliéi'i(|in-s.  les  voies  sensitives  ceiilrales  de 
la  nioelle  cl  de  rencc|iiialc,  cl  de  cenires  eéirliianx  où  ii''sidc  la  |ier- 
(  c|ition  consiicnlc.  ïonics  les  alléralicnis  (n};anii|ncs  on  ronclioniielles 
<|ni  allei^'iicnl  lune  on  I  aiilic  di'  ces  parties,  délerinincnt  des  inodili- 
cations  on  nnc  sn|ipressioM  de  la  liinction'.  à  savoii'  les  Iroiihics  dr  lu 
scitsiliililr. 

l/êindc  des  lionldcs  de  la  M'n-<iliilili''  i'on>liln(^  aillai  un  nimle  d  itiM's- 
li;;ation  cliniipie  cxtrctnenient  ini|iin'laiil  dans  le  dia^Mioslic  des  atVeclions 
nervenses.  niais  cette  éinde  exif^e  la  connaissance  de  ipielfpies  nii'-lliodes 
teclniiipies  très  simples  (piil  est  nécessaire  d'exposeï-.  avant  de  dr'ciir-e  la 
iiatnic  de  ces  dillérents  tionliles  et  de  recliercliei'  lenr  si^'nilicatiini. 

La  sensiliililé  daillems  n'est  pas  nnifoinie  dans  ses  manireslations, 
<'lle  conipi'cnd  divers  modes  ipii  doixeni  cire  analysés  et  interrof;(''s  sépa- 
rément. Je  distinfjnerai  : 

1°  Iji  snisil/llilr  .ijiri-ifilr  ipii  est  l'oinlion  c\(lu--i\r  d  appareils  ncr- 
vi-nx  diiré|-enci('-s.  Klle  est  icprrsentt'c  par  les  cini|  sens  des  anciens  :  la 
vne,  ronïe.  l'odorat,  le  ;,'onl  cl  le  tonclier.  (!es  dilléi'ents  modes  de  la 
sensiliililé  nons  i-é\èlent  l'existence  des  olijels  qui  nous  entomenl  cl 
nous  rensei<{nent  snr  leurs  propriétés,  ils  cimimandent  cl  iliii|.'ent  nos 
jicles  dans  nos  relations  ;i\ec  le  monde  extérieur,  i.a  sensiliiliti'  spi-ciale 
csl  ainsi  nne  l'onction  de  relation. 

'2"  l.n  xrnsihililt'  i/i'iirriilr,  i|ui  a  |iour  expression  plivsi(do;.'i(pie  la 
donlenr,  n'est  pas  rapana;.'e  de  cerlain>  in-^ianes  neivenx  spéciaux,  elle 
jient  se  manit'e>ter.  au  contraire,  dans  toutc>  les  paities  de  ror;,'anisine 


mm iii.i—  hh  i.A  ^ty^iuii.iii 


(Ml  i'\i>lciil  lies  iii'il'>  M'ilsilili's.  Kllf  lliills  aViTlil  ilrs  liit)ili|ir;iliiii|s  siiliii's 
par  mis  tir;;aiics,  >aiis  nous  «Iniiiifi'  ili-  n'nsfi^;iii'mriil>  puTis  sur  la 
iialine  lies  a^i-iits  i|iii  aiiiriiciil  n-s  iiiuililicatiiiiis.  Klli- |iiiitr;;r  rintlixiilii 
roiilif  li's  alli-iiilfs  ilt-s  aj^i'iiN  cvli'-i  icni  s.  rllc  iimslilni-  uni'  ruurlinn  ilc 
l'iMiM'i'Naliiiu. 

Mans  IV-luili'ilc  la  si'iislliilili' ^cui'iali-,  il  va  liiMi  de  rcM-uii  à  I  amiciuii' 
('iiiii-r|iliiiii  lies  |i|i\siii|ii^is|i'S  IVaiii-ais  (|iii  la  ili\isaicul  eu  siiiirr/irirllr  cl 
iuttfiindr.  La  |iri'iuirrr  )'iMU|ii'<-tianl  les  scusiliilili's  larlili-,  iltiulour'iMisci't 
llici'iuii|iic.  la  iliMi\ii-uic  li'  scus  nuisrulaii'f  ri  If  si-us  ailiculaiic.  la  scn- 
siliilili'- osscusc  cl,  riMUMic  l'a  ({l'imnilii'  II.  Il"aii  la  scusiliilili-  à  la  |iics- 
sioii  DU  liai'cslhcsic. 

Ilaiis  l'cluilc  ('liuii|iic.  celle  (livisiiiii  |tli\si(ilii;.'ii|uc  ii  csl  pas  i'('-^u- 
lièreuiciit  suixic.  (hi  ilécfil  eu  };éiiéral  sous  le  nniu  île  Innihlfs  snisorirls 
ceu\  i|ui  inléi'csseul  la  \ue.  l'iiuie,  roiliiral  el  le  ;:iiùl:  le  lnuclier.  au 
ctiiili'aii'c.  CM  raison  île  sa  ^l'iiéi'alisaliuu  à  Iniil  le  re\éleinetil  ciilam'',  osl 
étiiilié  a\«'C  la  srnsihililr  ijriit'nilr. 

{.es  i-.-iisiiiis  lie  celle  sé|iaraliiiii  sniil  (i'nrilre  |iiireiueui  clinii|iie:  eu 
elVel.  l'i-luilc  ilu  rniicliiinuciuenl  îles  (|ualre  (ireiuiers  sens  e\i;;e  !  eni|iliii 
lie  luéliioiles  |iarlii'ulièrcs.  de  |iliis.  ciMunie  ces  sens  ré|Minilenl  à  des 
in';:anes  nerveux  Incaliscs.  la  conslalaliou  de  li'inililes  inléi'cssaul  l'une 
de  ces  roniiinns  indii|uo  ini|dicilciuenl  le  (errilnire  nerveux  iutéi'essé. 
Ilans  l'élude  de  la  scusiliilili'-  laclile  ciiiiiiuc  dans  celle  de  la  seiisiliililé 
^^énérale  inlervieul  au  cnnli'aire  un  ciiMuent  niiuvcau.  c'esl  la  tii|iii^ra|iliic 
des  li'iiiililes  ciiiistalcs:  ainsi,  dans  une  nièine  réf^iiin.  un  iutei'i-n;.'era  eu 
uièiue  lcui|is  les  dilIV-reuls  luoiles  de  la  seiisiliililé  laclile.  linulduieiise  el 
llierniii|iie. 

Adii|ilaut  la  iliNlsiiui  i'liiiii|iie  ipie  je  viens  il'indii|ui'i'.  je  iai-serai  de 
ci'ilé  pour  le  niiinienl  I  élude  de  la  sensiliilité  spi'-ciale  cdiiiprcnanl  la  vue, 
liiuïe.  l'odiiral  el  le  ^m'il  Voy.  p.  Ill.'ii.  .le  ne  m'ncciiperai  ipie  de  la 
sensiliilile  ^'l'-néralc  ciiiiipreiianl  les  diMi'reuls  niiides  de  la  seii»ilii|i|,' 
^iiperlicielle  el  prnriiude  el  le  sens  dit  sléréii^'niislii|ue. 

Ilans  riiliservaliiin  cliniipie  des  Iniiililes  de  la  seiisijiijili'  il  c^l  néces- 
saire d'étaiilir  eucnre  nue  divisimi. 

L'aclivilé  de  la  sensiliilité  peni  élre  ré\eilli'e  suit  par  I  aciion  d'a^^enls 
exiérieurs  agissant  sur  les  iir^iancs  nerveux,  c'esl  le  ninde  norinal  d'acli- 
vilé  de  la  rnucliiiu  et  celle  inanireslalion  ciinslilne  la  srnxihililr^  objec- 
lirr:  siiil  p.ir  nue  excilaliiiu  d'nri^iine  inlerne  a<,'issaul  sur  les  cen  1res, 
les  ciinducteiirs  nu  les  iii;.'aues  ner\eii\  lerniinanx:  cet  anire  iiinde  d'ac- 
tixiti'.  ipii  n'a  pas  pour  iiri;:iiic  une  aclinii  ivli-iieure  esl  une  inaniresla- 
lion de  la  xfiixibililr  siihjrriivc. 

.l'i-tiidierai  d'aliord  les  liinihlrs  siihjiTlifs,  ipii  sonl  accusés  s|iiiiilant'>- 
iiienl  par  le  malade  on  liien  révt-lés  par  rinlerro^;al(iire  du  clinicien. 

Les  Iroiildes  de  la  snisihililr  (ihji'rliri'.  ipii  sonl  pour  la  plupart  mis 
eni-videiice  par  l'examen  du  mi-dccin,  seront  décrits  eiisnile,  avec  les 
nii-thodes  lecliniipies  jiiopii's  à  les  reconnaître. 

Kulin  j'élndicrai  les  Irouldes  de  la  scnsibililc  visccrale. 


A    -  TROUBLES  SUBJECTIFS  DE  LA  SENSIBILITÉ 

l.i's  liMiilili-s  siilijiTlir>  ilf  la  siriNiliilil('  smil  ic|iivsciili-s  |i.ii-  les  si-n- 
salions  s|iniil!iin''('s  t'|niMiV(M's  i-n  ililmis  ilr  Imili'  rxrilaliim.  Mal;;iv  leur 
siiiiiilani'iir',  «es  st'iisaliniis  ir('Mlia|i|iiiil  |ias  r(iiii|ili''lcinciil  aux  iiitliu-iiccs 
rxlfiiciiri-s.  l'I  il  fsl  |i(issilili-.  dans  rcxaiiicii  i'liiiii|iii'  d  iiii  iiialailc,  ilr 
r(»iii|tlrli'r  Ifs  ri'iisfi'iMi'iiii'nIs  i|ii°il  nous  ilnmic.  l'ii  |tiarn|iiaiil  ccrlaiiifs 
«'xpliHalitms  |ii(t|ni's  il  iiii'llrc  cm  r-vidciicc  les  li(iiil>lcs  iin'il  accnst". 

Les  sriisalioiis  siilijfctivrs  soiil  fxccssivcim'iit  vaiii-cs,  mais  il  est  pos- 
siltli'  (r«-laliliiiiiic'  s(-|iaraliini  ciiliv  li-  siMi-.iiioiis  spoiilam'TS  imliUV-n'iilcs 
»'l  ji's  \(Tilalilr-<  (liinlcms,  Itii'ii  (|ii'ciii  |iiiis>,c  Iniincf  Iniis  les  iiiicrinr'- 
diaiics  df|iiiis  la  sim|ili'  sciisalimi  d'ciipnirilisscmnil  Iclui  il'iiii  iin'iiilnr 
«m  d'un  diii^;!.  jiisipraiix  crisi-s  de  doulciirs  riil^iii  .iiilr>~  du  Uiln-'  ri  les 
doiilcms  alrcifs  d(>  la  paiaplrjiic  (loiiInmiMisc  des  taiiiricnx. 

I.fs  siMisaliims  s|)0!ilant''es  non  dinilouicuscs  sniil  diMiilc-  «ii  Allr- 
ina;;m'  siiiis  le  nom  de  l'aresllirsifii,  j'ai  ivsrivr  ce  nom  de  paicsilM'sii's 
à  lui  anlri'  groupe  de  lionidcs  de  la  scnsihilitc,  cl  j'emploierai  ponr 
cenx  donl  je  moci  ii|ic  acinellemeni  le  lerme  de  sfiisiili(>ii.'<  miunndli's  on 
</;(.«fc.<;//i('x/V.<. 

Sensations  anormales  dysesthésies).  —  r.eaneiiiip  moins 
IVétpienles  et  lieamonp  moins  variées  ipic  les  dnulein>  vraies,  les  sensa- 
lions  sponlanées.  inililléiTiiles.  on!  é;;ali'menl  inie  sj^iiilication  palliolo- 
<;i<pic  bien  nniins  impcnlaiitc. 

(It'lles  ipic  les  malades  aciii--enl  le  plus  -.mnciit  vniil  dev  sensalions 
d'enj.'onidisseinenl.  de  rourmillciiienl.  de  |M(ii|ciiieiil.  de  \ilii:dinn. 
occnpani  le  |)lns  soiiveni  nn  niemlu v  (Lm^  huile  s,i  |nii;:iieui .  -midiil  les 
cxircinilés  tni  parfois  \Mie  i)arlie  plus  mi  uiciiiis  iMeiidne  de  la  --iirl'ace  dn 
lionc.  H'antres  lois,  ('"esl  un  si'iilimcnl  va;.'nc  d'inipii('lnde  dans  les 
nieinltres,  snrlonl  les  janihes.  Certains  malades  disciil  ipiils  mil  une 
sciisaliini  de  cliand,  de  mouillnic  de  la  peau,  de  liaiii  (  liaiid.  de  \iliia- 
lions  éiecliiipics.  de. 

Ces  dillcrenlcs  sensalions  coexisleni  sonveni  avec  de  vérilaldes  don- 
lenrs  cl  loni  nn  eorli'^.'c  de  IroiiMes  iicivenx.  Kllcs  passent  dans  ce  cas 
an  second  plan  cl,  s'il  pciil  (Hre  nécessaire  di'  les  leclien  lier  pour 
coin|ilcler  loliM-rvalion  dn  malade,  elles  peuvent  aussi  navoir  ipic  peu 
d'intérêt  an  point  de  vue  dn  diaf^nostic. 

Il  n'en  csl  pas  lie  même  loisiprellcs  se  présentent  ii  l'i-lal  isole.  Filles 
peinent  alors  constilner  les  premiers  syni(ilomes  d'une  atVeclion  ipii  se 
déM'Ioppcra  nltérienrement  en  se  (•oin|di''lant  ;  elles  lonl  ainsi  soincnt 
partie  des  |(érioiies  dites  |n-odroini(|nes  des  maladies  nervenscs. 

Kn  dehors  de  lonle  allé'iation  nerveuse,  ces  sensalions  peii\ent  élie 
la  consi'i|iience  de  inodilicalions  locales  et  passa^rcres  de  la  circulation, 
connue  celles  i|ni  exisleni  à  la  pé-riode  de  réaction  consécutive  au  rel'roi- 
ilissemenl  pinson  moins  intense  d'une  ré<.'ioii.  Dans  le  domaine  patlio- 
lo;.'iipie.   la    mitldiUe   ilr    liiiijiitiiiil,    Vrrijlhroiiu'lfiliiie,   \'acn)}}(iirsl/iisic. 


TUnVm  t^  ht:  I  A  >^..V»//»/////  Tîi 

l'f|ll'(Hllli>(>lll     <lt'>>     |l|ll''lllllllt'IH'S    llll!llll<:llr>     MIIIXCIll     ••|^s|l(•i(■•S    l't    cIl'S    llllll- 

liMiiN  \i\fs:  il  en  i'>l  <li'  iin^iiu'  ilt's  |^olllll)>^  iiri-ul;iliiiri"»  |ilii>  ^rîivcs. 
|ilVflll'M'm-<  ilr  la  ;;aiif;lî'ni'  par  l'inlaiirnti-  ntl  |iai  iillirrniin-  ilaiis  la  j;aii- 
^ririic  m-iiilr. 

l.a  niinin-rssiuii  cxftérimriilitlr  |ii'iiliiii;;i''f  do  lioiics  ihm'mmu  ili'lcriiiiiii' 
aus>i  <•(•>  sfiisilioiis  siilijcrlivcs  irtMi<;iitil'ilisM'iiii>iil,  di-  roMiiiiilIriiM-iii. 
ilaiiN  la  s|ilirn'  du  tu'i'f  iiiir-fOM'.  sciisatioiis  i|iii  |M'i-i'>li'iil  |M-iiilaiil 
i|ii('li|iii'  tniips  a|>rr><  i|ti<'  la  i'iiiii|)i'('>siiiii  a  cc^m'. 

Kii  lai>saMl  de  n'ili-  li-s  dt-stiidrcs  |l^\^llil|ll'  >  i|iii,  du  lail  d'Iialluiiiia- 
liiiii^.  |i(>u\rnl  diiunt-r  nai>saiii'i'  aux  si'usaliuiis  •«ulijfi'iivfs  l('>  |du>  \ai'i)'<*s, 
(tu  rrli'iiiiM'  lc>  scu^alidiis  auiiiuialrs  diMil  je  \iciis  dr  |iai'lri'.  dans  la 
plupaii  d<-s  alVci'lions  ni>|-MMi>cs  i|ui  l'iiuipurlcni  des  li'niddo  dr  la  sriisi- 
Idiiti-.  Ainsi  i|Uf  jr  lai  di'jà  dit,  ri-s  sriisaliuus  i-nnslilnt'ul  surtiiul  di>s 
plii-uiiiiK-ui-N  lie  didiul.  i|Uf  rmi  l'cuciiuli'cia  dans  les  dillV-rrnirs  \ai'ii-li''s 
di'  iirrrilfs  Iniiiiiialitfiics.  dans  les  rtitliciilili-s  nu  dan^  1rs  m'-M'ilcs 
spi  m  taures  iriiri;:in<>  In.riiiiir  un  iii/'rrliciixe. 

|lan>-  Ifs  iifjWlitms  x/iinalrx  elles  penxeul  se  pn^senter  ;i  toutes  le> 
pliase>  de  la  maladie,  mais  pattirulièremeul  an  di'diul.  dans  les  fituluj- 
ini-iiliiiiilrs  et  les  iiii-iiiiK/iles  fliroiiiiiiics  nirliitliciincs,  les  (/i;/(7//i'.s' ai;;ues 
on  elinniiiiues,  la  ini/rloiiKirir  et  la  srlrriisr  Irdiisrrrsi-  syiiliilil'Kfuex. 
Itaus  la  srirrosr  m  pltujiics  (dies  s'olisei'vent  moins  souverd. 

haus  les  ctniii>ri'xsii>iis  ilr  la  iiiiiellf  idles  soid  très  ri'('M|ueutes  sinon 
i-oiistautes  il  la  pi'-riode  piiidromiipn-,  (pii  préeède  l'apparition  des  dou- 
leurs M'aies  pseudo-né\ral^ii|nes  et  de  la  paralysie,  haus  U' talifx.  ces 
triMildes  lé<iers  de  la  sensiliilité  passent  ^énéi'alement  an  seeond  plan,  en 
raison  de  I  intensité  oi'dinaire  des  phéiioinèues  IVanehement  donloineiiv. 

Les  tronides  de  la  cirriilaliini  i-rn'liralc  ipidn  observe  chez  les  ;;ens 
ù<;és  ou  aliiéiomatenx.  ou  dans  la  syphilis  eéiélirale  di'-terminenl  lié- 
ipiennuent  des  sensations  d'en;,'oui'dissement,  de  l'onimillemeiils  dans 
nu  memiire.  dans  la  main,  le  bias,  dans  nu  coté  de  la  tare,  (les  si^'iies 
sont  I  indiee  d'une  irri^^atiiin  artérielle  insurtisante  dans  une  lé^'inn 
limitée  de  l'eneépliale.  et  sont  très  souvent  préenisenis  d'une  li('nnplé;.'ie 
ou  d'une  monoplé^ie.  On  les  oliserve  aussi  au  déliiit  de  la  iianili/xii- 
t/i'urnilf,  dans  les  mrniiiffilrx  rhrnnifiiifx  et  les  liiiiiriirx  du  eer\eaii. 

I.'attutpie  d  e/»/7e/».v/e  jackxoniciini'  est  soineut  précédée  d'une  diirii 
xciixilirr  dont  la  nature  est  d  ailleurs  des  plus  varialdes  :  taiitùt,  e'esl  un 
simple  engourdissement  sii'-^eant  dans  le  memlM'e  par  l<:ipiel  \a  di'-lniter 
la  rrisi"  eoiiMilsive;  tantôt  on  oltserve  des  verti};es.  de  la  l'éplialée.  de 
l'aii^tine  de  poitrine,  des  eolii|ues.  des  nausées,  des  troiililes  sensoriids, 
des  liallneinatioiis  eoloi'ées,  etr. 

L'aura  seiisilixe  est  é^'alemenl  la  variétt'-  la  plus  |'r(''i|iiente  des  auras 
ipii  annoneent  I  altaipie  iVriiili-psir  dite  rxxrnlirllr.  c'est  en  (féiiéral  une 
sensation  de  \apeiir  cliaiide  ou  l'roide  :  de  ronrmillement,  d°en;.'ourilis- 
semeiil.  de  lionle  ijiii  reriiiinli- d  un  poinl  des  nicnilires  \ers  l'evli  émili'- 
céplialiipie. 

jli's    sensatituis   plus  on   moins    analo;:nes.    mais   très    varialdes    dans 


Tîf,  sEMInl.ot.li:  DU  >)>//  Ml    .\i:i(i  i:i  x. 

I  i's|it'(T.  lAisli'nl  aussi  nu  ilrliul  îles  niscs  ('iinvulsiM'^  dr  Vlnislrrlr. 
Kiitiii.  les  sfiisiiliiiMs  iuioriniilcs  di-  la  |)faii  se  l'cncnnli cul  d.iiis  ilillr- 
l'cnli'S  iiilt>.rinilii)iis  ilDii^iur  l'xlriiii',  ralciiuliMiir.  Ir  ^;iliii  iii^nir  l'I  ilaus 
1rs  iiiiln-iiilo.rirntiiiiis.  l'.llcs  l'uni  cncdr'i'  |)ailic  ilc  ci'  i|ii  mi  a  ihiiiiiik''  li's 
|M'lils  sij;in'-- lin  lu  iulili>-iiu'  —  t\«v^\  iimhI         i  hirnlMlov  ). 

Acroparesthésie.  —  l.anii|ian'slli('sii'  ll'uliiain.  iSSd.  (Iiini-iod, 
Siiiklri'.  >iliiill/<'.  Hi'iriliarill.  lidsciiliacli.  II.  Ilallcli  l'sl  un  lioulilc  de 
la  si-u>iliilil('.  raiacir'i'isr  pai'  luii'  si-usallun  lic  riiiMinilIciucul  tirs 
cxlrt'inilrs  si('';;('aul  |ii'iu('i|ialcni)>ul  aux  iriain^.  (Irllr  alli-ilinn  sdliscrvc 
(le  iiivIV-ii'iici'  chez  1rs  IVinnii-s. 

L  ailii|>ari'slll<''si('  coruiiti'  |paiiui  so  (■aiailrti'-.  |ii  niii|i:iii\  ilr  ■.!■  |ii(''- 
sciilcr  iliuic  niauit'ii'  inlciinillculi'  cl  ilr  >nr\rMM'  par  accrs.  {.'iMK'raU'- 
itifiil  |i(Ti(i(li(|U('s.  ri'\(>uaul  à  la  nn-nir  liniir  i  liai|Ui>  l'ois  chez  les  lua- 
laili's.  C.fs  arci's  se  |iniiluis('nt  le  |)liis  soummiI  iicndaiil  la  nui!  cl  sur- 
vii'niit'ul  diniliiiaii'c  pendant  le  suiiMui-il.  La  dunlrnr  (('M'illi'  le  --uji'l  cl 
pi'i'sisli'  plusicni's  licurcs,  souvcul  insi|n'an  Icudmiain. 

I.i-  riini'tnilli'nii'nl  dont  se  plaignent  li'>  rnalail('>  paiail  rlic  aiialiiL:ni' 
»  ri-lui  (|ui  se  piodnil  l(irs(pi'nn  m'iTcst  (Dnipiinn''  on  à  iidui  ipii  i'>l  la 
l'iinsi'tpicin-c  d'inii' impression  du  l'ioid.  (iallois  llSilS  Ir  coniparc  à  la 
scnsaliou  ipii  se  produil  hMsipioii  i/'ciianll'i'  nne  main  itn'alaldi'mi'iil 
i-cfroidii'.  ('.(M'Iains  malades  même  sii^naliiil  une  ^ensalion  de  doi;:ls  morts, 
el  eu  même  temps  ils  ont  une  sensation  de  i^nnlliinenl  de  la  main  et  des 
doii;ls.  (ielle  sensation  de  t;oidli'Mienl  esl  en  réalili'  iiii'n  phis  snlijeelive 
qu'oi>ieclive. 

C.'esl  pres(|ne  toujours  par  li's  deux  mains  ipie  drimtc  ii'  fonmiillrniinl. 
et  tantôt  il  y  reste  localisi-,  tanli'il  il  renionle  le  lunj;  des  liras.  Il  peut 
eependanl  avoii'  un  délml  unilatéral  pendant  nn  temps  |ilns  ou  moins 
lou^.  D'autres  fois.  ])lns  rarement,  la  donieiir  commence  jiar  d'autres 
réfiious,  bras,  iiieds,  épaules,  i|uelipierois  même  par  la  lij;ure,  le  nez  ou 
la  langue. 

llans  les  réj;ions  alVectées  on  cunslale  \\n  certain  dejirt'  danestliésie, 
les  malades  sentent  moins  liien  li's  oltjels  ipi'ils  prennent  dans  leurs 
mains,  deviemient  maladroits,  l'ari'ois  même  ou  a  si<^ualé  des  crampes 
ou  des  états  vapiues  de  parésie.  jtans  certains  cas  enfin,  d'apiès  Gallois, 
on  pourrait  constater  des  trouMes  vaso-moleiu's.  Il  v  a  lien  du  res|e  de 
faii'e  remai'i|uei'  ipie,  les  accès  dacropai'esthésie  ('■tan!  le  plus  siiu\enl 
noclui'ues,  l'observation  dii'cctedes  malades  ne  se  ri''alise  pas  sou\i>iil. 

I.a  durée  Je  cette  allection  est  ti'ès  vai'ialde.  liallois  parl(>  d'un  cas 
avant  duié  viu;;l-six  ans.  La  j;uérison  est  du  icste  la  rc},'le  et  cette  •rué- 
risoii  s'elVectue  spoutané'iin'ut.  Les  l'écidives  peuvent  s'idiserver.  .l'eu  ai 
poni'  ma  part  coiislalé  nn  exemple  1res  net  après  si'|i|  ans  de  ;:ué'risoii 
complète. 

.l'ai  iirsisté  dans  la  thèse  de  mon  élève  Troiulier^'  (l'.tll.")'  sui'  ces 
svmplômes  sulfjeclil's,  ainsi  (pn-  sui'  les  lioiddes  de  la  sensiliilité' olijec- 
li\e  (pii   les  accompagnent    le  plus   suuxeni   cl   ipii   nul    mie  iupn^^rapliie 


# 


Tiiiii'BLt:^  ht:  LA  shwsiiiii.irf:.  727 

railitiilaiii'  il'ick.  Ilcjciiiu'  cl  Kf-yi'i);  fl  je  ne  suis  pus  t'Inij;!!!''  ili-  croin* 
ipic  irllf  airiMiioii  i'nI  assez  siiii\cii(  la  iiiaiiiri-staliiiii  l'-liaiiclKT  iriiiit' 
lailiriilitf. 

I.'acuipaii'sllirsii' csl  l'ii  firiii'ial  «l'un  iliafiiuislir  larilc.  ()ii  iif  la  cnii- 
loiiilia  pas  HM'C  Irriflhroiiirliiliiir.  ni  a\fr  la  inahnlii'  ilr  llniiiiiiinl,  à 
raiisi-  lie  l'aliM'iici'  îles  lioiililfs  \asii-iiiiili'ni's  -  l'vaiiosi',  iiiiicliliialidiis 
liicalis  lie  la  Ifiiipéraliirr.  —  Les  riiiiniiiili'iiiciils  ilr  la  main  l'I  îles 
ili>i;^ls,  pivfurscnis  livipu-nis  li'nin'  aliaipic  iriiciniplé^ic  clnv.  Ii-s 
inii'riti-xflrrrii.r,  sm\[  nni!ali'Tan\  cl  ne  snixit-nncnl  pa>  snns  rnrnic  île 
irises  iiiii'liii'iies  ii';;nliéres.  Le  ilnii/l  ininl  îles  liri^liliipies  i  llienlariivj  esl 
évaienii-iil  iinilali-ral   et  ne  >>ni\ieiil  pa>>   nuii   plM><  pai'  crises  n-ijiilièi'es. 

Douleur.  Il    n'eiiire   pas   ilmis    le   plan    île   celle  elmle   de  iléciiii' 

Imites  les  nioilalili-s  île  la  ilniileiir.  laipielle  es|  un  s\  niplùine  îles  pins 
ciiiislanls  lie  Ions  les  l'-lals  palhnlii^iipies  cl  ipii,  en  laison  même  île  l'ini- 
piirlance  île  rélénieiil  snhjeclir  ipi'il  iinn|Mirle  —  liés  iliUeienf  sclim  les 
iniliviiliis  —  peni  xai'ier  à  l'inlini  selnii  une  rnnle  île  cii'citiisl.inces  p.iili- 
ciilièies  à  eliaipie  snjel. 

.le  I  l'en  \i  sa;.'!' l'ai  ici  la  ilmileni'  ipie  ciniinie  s\  mpli'inii-  iltiii  Imnlile 
ner\eii\.  el  je  laisserai  île  eùli-  le><  anires  alleclions  (ir;:ani(|iies  mj  ijii'iii'- 
rales  ilaiis  lesi|nelles  elle  peiil  é;:aleiiieiit  exisler. 

Sans  sortir  même  ilii  ilomnine  île  la  palliolo;.'ie  nerveuse,  on  peut 
oliserver  ce  plii'iiomène  sons  îles  aspects  très  variés,  l'onr  apprécier  la 
valeur  séniiolo;;iipie  îles  plHMioniénes  ilonlonreiiv.  il  laiil  reclierclier  lenr 
nature,  lenr  nioile  irapparilioii  el  lenr  sié^^e. 

1  Névralgie.  —  l.e  type  île  la  donlenr  nerveuse  esl  la  mi'inliiiiwiwac- 
lerisée  |iai  une  iloiileiir  sie;;eaiil  sur  le  trajel  îles  neifs.  Itaiis  le  svniliomi; 
iiéMal;:ie.  c'est  l'elémeiit  iluniinant  sonvciit  iiièine  excliisil.  |.;i  ii.itnri;  île 
cette  iloiilenr  est  liés  varialile.  Suivant  les  cas,  le  nial.iile  la  compare  à 
nue  piip'ire.  une  conpiire.  une  ili-cliiriire.  un  .irracliemenl.  tantôt  elle  est 
lancinante  et  incisive,  tantôt  pins  soniile.  coiiliisive.  l'ins  rarement  c'est 
une  sensation  île  hrriliire  vive,  de  l'er  roii;.'e  pi'nélraiil  dans  les  chairs. 
Elle  peut  être  atroce  et  arracher  des  cris  an\  malades.  Les  iii''Mal;.'ies  les 
pins  donloiireiises  sont  d'ordinaiie  celles  du  nert'  sci.itiipie  el  sm  luiil  du 
trijnineaii. 

liéiiéralenieiil  la  donlenr  esl  conlinne  el  pn-sente  de  temps  en  temps 
des  exacerlialioiis  ipii  soiil  les  crises  néMal;;iipies.  Kaiis  rinleivalle  des 
accès,  la  lionleiir  esl  snpporlalile  el  paiTois  dispinail  tout  à  l'ail,  l.i  iii''\ral- 
;.'ie  esl  alors  intermittente. 

Les  crises  surviennent  tantôt  spontaiii'menl.  en  dehors  de  tonte  cause 
connue,  à  intervalles  de  temps  plus  ou  moins  ;.'raiiils,  parfois  avec  une 
périodiciti' remaripialde.  à  certaines  heures  li\es,  la  nuit  par  exemple, 
comme  on  lidisci  \e  soiiveiil  dans  la  névral^iie  sciaticpie:  tantôt  les  crises 
surviennent  sous  i'innuenre  de  causes  occasioimelles  parfois  liés  h'^^éres. 
Géiit''r:demeiil.  les  mouvenients  exaspèrent  la  douleur  :  la  m.'islicaliuii 
dans  la  névral^iie  de  la  lace,  la  marche  d.'ins  hi  sciMliipie.  Il   sii|'|i|  p.irfois 


:w  s/?,»//'»/.*",//.  /(/  sysTiMi:  M:nn:u.\. 

(riiiic  iiii|iri'ssinii  (li>  riiiiil.  il'iinr  niiissc  iiosilioii,  on  iihMih'  iriinc- |irrssi(iii 
li'^iiMi',  il'iin  lirili'ini-iil.  |iiiiir  l;i  irvi'illci- ;  une  (''inutidii  t'iiliii  |i('iil  rire 
II-  |iniii|  lit-  ili''|iiirl  iriiii  .-irct'v. 

l'cilil.'illl  la  l'i'iT.  la  iliiiilriit'  |ia>M-  miiim'iiI  |iai  ili'--  allri  liai  Im's  ilac- 
i-i'(iisM-inrnl  cl  il)>  iliiiiiiinlioii  i'clali\i'>. 

I.'ai'n'-s  ilniiliiiircil\  liiii'i'  i|ii(>li|lli'S  liiiiiiili'N.  inn'  ilriiii-liiiii  i-.  (|iic'li{iii'- 
t't)i<>  niif  iii'iiri-,  rai'ciiiriil  (la\aiila;:i>:  il  ic^sr  in  iiM|iit'iiii'iil  ou  liii'ii  la 
iliiiilcnr  s'atli'iiiif  |mmi  ii  prii  cl  ilisparail.  Ilaiis  l'iiilcivallc  des  acccs,  ilcsl 
rai't*  ipril  lie  |ici'sisti-  |>a>  un  M'iiliincnl  ili>  liMisiim  mi  ilc  ^lèiic  ilaiis  ii-s 
|uirlii's  allciiilcs,  snincnl  r  c-.!  uni'  ilniilciir  soiiiilrcl  i'(iiiliisi\i' (|iii  siirvil 
il  lacées  et  Icml  ilc  pin--  rn  plus,  en  pai  liriilicr  dans  les  iic\  lalfiics 
anciennes,  ii  reiiiplii'  I  iiilrr\,illi'  dis  ;i('i'i''s. 

Il  arrive  assez  snininl.  m  cllil.  ipir  rcs  mi'N  l  al;^ics  |iasseill  il  !  clal 
rlii'iiiiii|iic.  ne  citnsislant  plus  ipicii  un  cndolnrisseiiicnl  vaj;iie  de  la  ré- 
^'iiiii.  avec  persislance  de  ijuclipies  dniilciirs  pri)\iM|iices  par  les  iiiiinve- 
iiiciits  lin  la  pressiiiii  dos  Iniiics  nerveux.  Ce!  étal,  i|ni  peut  cntrainei'  de 
l'alrtipliie  cl  de  rall'aililisseineiil  des},'riiii|ies  iiiiisculaires,  persisje  |ienilani 
des  niiiis  mi  des  aiinces,  enlreciinpi''  |iaiT<)is  de  crises  plus  aijiiics. 

i.a  donlenr  |ieiil  iicciiper  liiiile  la  S|ilii''re  de  dislrilinliim  du  nerf  mi  liien 
seiileiiiciil  une  liranclie  piiiicipali*.  ipielipiefnis  iiiènie  un  sinipl>'  i  ainiMii  : 
elle  sic;.'!'  d'ordinaire  sur  le  Irniic  nerveux  liii-niènie.  en  sdiIc  ipir.  si  |  nu 
ileiiiande  an  malade  d'iiidiiinei  avec  le  diii^l  la  liaini'i' ddiilinm'iisi',  ou 
conslale  (pie  celle-ci  corresponil  au  Iraje!  aiialomiipic  du  inii.  Kii  dcliors 
delà  Irainêo  douloureuse  |iriucip.ilr.  il  is|  lii^ipii'ni  dHlisi  r\ri  ilrs  iiia- 
dialiiiiis,  soit  dans  des  i'anieaii\  ir^ilMuii  iiiilriniii's  du  ini'iiir  iirrridii 
innxillaire  supérieur  au  luaxiliaiir  iiiriiiini  i.  suil  à  un  mil  xnisin  un 
iiiéint>  éloi^'iié  (du  neif  niaxillaiir  iiili'rii'iir  à  nii  ncil'  iiilii  ciislal  . 

I.orsipii'  la  névraljiie  di'pend  d'une  alli-ialioii  des  rai  incs  posji'iienies 
la  diiiilenralVeiie  alors  une  topoj^rapliie  radiculairc.  l' Csl  niic  iinliciihili/lr. 

i'.n  explorant  iiii'-lliodii|iienieul  le  Irajrl  du  un  l'i'ii  li'  cniiipriinaul  avec 
l 'cxliéniilé  du  doi^l,  on  coiislalc  cpii'  le  mil  Ini-niciiie  est  doulonrenx 
principaleiiiciil  en  certains  points,  dits  points  névral;:iipies  de  Valleix. 
dont  le  sièjic  csl  délerniiiié  par  certaines  coiidilions  aiiatoini(pies.  I.a  seii- 
siliilili'  locale  du  neri'  parait  être  en  op|)osilion  avec  la  loi  ^'éiiériili* 
d'ji|irès  lai|iielle  les  excitations  du  tronc  nerveux  délerniincnl  des  seiisa- 
lioiis  ipii  sont  rapportées  à  la  periplu'iie.  Mans  la  névral};ie,  le  nerf  réagit 
coiiiine  or;.'ane  malade  et  est  sensilde  jiar  Ini-inéme.  Les  conditions  ici 
sont  donc  dillérenles  de  celles  de  ridiservalion  pli\siido^'ii|ue. 

lies  points  ni'vral^'iipies  sont  aussi  le  sièt;e  de  douleurs  s|iiinlaiir'es 
plus  vives  et  seinlilenl  èlio  parrois  le  puiiil  de  dr'parl  des  l'dann'iiicnls  (|ui 
conslilnent  les  crises. 

Kn  dehors  des  donleins,  les  ucMal^jics  ciniipoiieiil  sciuvenl  d  autres 
sMupti'iines  i|iie  ceux  i(iii  soiil  d'nrdre  sensilif  :  tronides  inolenrs,  vaso- 
iiiiileiirs,  sécréloiri's  cl  Iropliiipies.  ,1e  ne  m  occuperai  ici  ipie  des  troubles 
sensilil's,  —  piaipies  d'Iivperestliésii'  on  d'aiiesllh''sie  dans  la  spliére  du 
iieif  iiiaiiiile.  .Vssez  souvent  on  trouve  de  l'iivpereslliésie  dans  les  névral- 


iiioriiiJ>  ht  n  ^1  s^ntiiui 


•<ii's  l'>-i't-lllrs  l'I  ;iii  cniiliailf  ili-  riiiiotlM-Mc  iI.iiin  n'lll■^  i|iii  iliili'lil 
il<'|iiii->    l<iii^lriii|iN.    i'f>l-;i-ilirf    (lc|mis    i|iicli|it<->    iimis.     (ics     |i|iii'iii'ils 

il'; N||ii>ii'  tiii   (rii\|M'rrs|lu'>if   sniil   ^ii'iU'i.ilriiii'iil  lii"»  liiiiilo,  |i;m  litis 

i-i>|ii'iiil;itil  iK  tli'|iii>M'iit  lo  liiiiilrs  du  iumÏ,  <■!  loii  ,1  iiit'iiir  hIimtm'  (L'iiis 
(-!>>  IMS  ili-s  l'ails  iriii'-iiiiaiicslhr'sif,  iii:ii>  ipii  siitil  i-ri'liniii-iiiriil  ilr  iiiitni'f 
li\sli'>t°ii|iif.  Au  ili'-liiil  ilfN  l'a(li■'lllill■^.  di-s  /niii-s  il'li\|ii-i  rsllirsii-  ii  ti)|iii- 
;:i'a|)liir  ladiciilairr.  >'idiM'i\nil  lirs  miiim-iiI. 

La  iir\i'al;;ir  iirst  |ia<>  uni-  ciilili'  iiiiu'liiili'.  rVsl  un  s\  iidniiin- :  laiilol 
rllr  i>l  lire  à  ilr>  allfi'alii)ii-<  Iri's  iirdi's  ilii  iiri  1'  sur  ln|iirl  rlli-  sr  Im-alisr, 
rll<>  ii-iilri' aliii'^  à  |)i'n|ii'niii'iil  |iai'li-i' dans  la  rlassi>  di*s  ni'M'ilrs,  lanti')! 
rllf  m-  |iai'ail  pas  ('iiiii|ii)i'lri'  de  li'siiiiis  atial(iniii|iii's  a|)|iivriali!rs.  Ilans 
{■*•  driiiiiT  ras,  i-lli'  rst  l'iMisidi'ri'i'  cnniiiii'  uni'  inalailir  |)aiiirulii'-ir  ilnnl 
la  nalmr  l't  la  ransi'  umis  snnl  inronnnrs.  Il  n Vnlii-  |ias  dans  ir  jdan  de 
ri'llc  l'Indi'  dr  dnunrr  nui-  ili'scri|itiiin  des  dilli'iruli's  urvral^irs  cl  jr  uir 
roiilrnlnai  d  i>n  l'-nnnu'i'iT  li's  |irinri|>alrs  i|ui  snnl  :  la  ni'-M'al;:ic  du  sria- 
lii|nr.  du  Irijuini'an.  ii-s  m'-M'al^ifs  inlrrroslalrs.  ri-i'vi('ii-iirri|iilak-,  rcr- 
\irii-lir'ai'liiak-.  ilia|ilii'a;:inalii|ni'.  du  |ili-\us  luinliain'.  dn  ni'il'  litinlrnx 
iMli'iiii'.  dn  irni'al,  ili-s  nriTs  i-ncrv^ii-ns.  clr. 

Ilfs  doulrui's  il  l\|ii>  ni'-M'al^ii|ni>,  cl  iiai'lirnlii'-rciunil  \i\rs,  smit  r^alr- 
incnl  Ir  n'-snllal  dr  la  nini|iirssiitn  nu  dr  la  drslrncliiin  ilrs  rariiK's  raclii- 
dii-nnrs.  un  dfs  |ile\ns  liiarliial,  liiniliairo,  sanv.  (!i-s  ilnnlcnis.  diti/s 
lisriiilo-iirr)  iiliiiiiiifs.  sdIisitm'IiI  an  di'linl  des  riis  dr  i'iiin|ii'i'ssiiin  de  la 
iniiidir.  dans  la  pai'apli'^ir  iltinlnnirusi- ili's  (-aiiri'-rrux,  dans  ii-sras  d'ald''- 
lalioiis  rai'liidirnni':)  inli'ii'ssaul  1rs  racines  un  les  plexus  Miisjns,  dans 
li's  ladirulilrs. 

•j  Méialgie  pareslhésique.  —  (.rtlc  alli'itinii,  i|ui'  l'un  dIisitm'  sui- 
lniil  rlii'/  1  liiMunu',  drcriii'  pai'  \\ .  Ilulli  rn  iSII.'i,  —  i-t  piiur  laipirllc 
iti-niliai'ill  (t89.'i)a  piopiisc  le  nnin  de  pnreslliésie  du  neiT  leinoral  ciilané 
exii'ine.  —  esl  laraelérisée  par  des  Imnldes  de  la  sensiliiliié  rnlanée  de 
la  cuisse,  iicciipanl  pr.incipaleuient  le  rameau  crural  dn  nerf  r/'innrn- 
cnlaui'.  Ce  neif.  eu  cllel.  inuerve  la  peau  des  deux  tiers  inlV-rieurs  de 
la  partie  anlérn-externc  de  la  cuisse  et  le  iiinscle  tensein°  dn  l'ascia  lata. 
Mais  la  dinilenr  peut  parl'iiis  cnrresptiudre  ii  nu  aiilre  territoire  ner\enx: 
c'est  ainsi  ijue.  dans  ipielipies  nhservations.  la  diuilenr  accusée  par  le 
malade  occupe  la  liranclie  cnlauée  du  nerl'  crnial.  ijui  innerve  la  peau 
de  la  cuisse  dans  sa  ré^'ion  auli'i'ieure. 

Cette  douleur  est  varialde  d  intensité  depuis  nu  simple  en;;oiirdisse- 
metil  on  une  l'aihle  sensation  de  picotement,  jusipi'à  la  douleur  vive, 
cnisanle.  ariieiite,  plus  on  moins  insup|ioi'talile.  Oui-li|ui>rois  les  malaih's 
accusent  des  douleurs  à  caractère  luljjnratil.  très  pénililes.  I.a  douleur 
est  |)roMiipii''e  par  la  station  ilelioiit  cl  surtout  par  la  marclie:  elle  olili^e 
le  malade  de  s'ari'èler  apiès  un  temps  plus  ou  moins  ioii^'.  l'ai  l'ois  les 
pai'oxysmes  doulouieux  soûl  si  inlenses,  ipi'ils  oldi;.'enl  le  malade  à 
s'asseoir  et  mènieJi  s'étendre  lioriAoïilalemenl.  La  station  assise,  en  eU'ol. 
et  surtout  le  déculiitns.  roui  dispaiailie  la  doulein  .  Le  plus  souvent  la 
diMilenr  n  c-l  pas  auj;nieuli'e  pai  la  pression  du  ueil  (  «urcspcindaiil.  mais 


-■K.MiDini.ih:  nr  >)  >//.«//.  M.iti  i:r.\ 


il  \  ;i  lies  cM'i'iilitins  i'i  cfllc  rr^lc  ;  iiiiiluls  il  cNivli'  uni' (Imili'iu  .m  iiimmii 

ilr  I  i-pirir   iliai|ni>  :itil('Tii-sii|ii-i'iiMii'c. 

I.ii  iii(T;il;;ir  |iiiiCN||ii''si(|iir  est  (roi-tliiiiiiic  iiiiil.itr'iiilc.  (h^  w   (•0|i(ii(l.iiil 

rili-  ili's  l'nils  (in  rllr  r\istail  des  ili'iix  cùd'-s;   mais,  dans  ces  ca--.  il    \ 

a  loiijiiiirs  nii  n'ili'   plii»  alicinl   i|nc    l'antri'.   La  ilini'c  di'  irlli'  allri  lion 
(•■-I  iiidi'-irriiiinr'r. 

Ilaiis  ralIiTlion  ilrnilc  par  ll<il|j.  Icslroii- 
Idcs  idijcrlUsdc  iasciisiliiliir-  sont  i'iiii>laiils, 
mais  ils  sont  d<>  pni  d  impnitam-c  pat-  ra|i- 
p<n't  aux  Iroiihlcs  siilijcclirs.  Ils  (-(insistent 
en  une  p!a(|ni'  d'ancsllii'sic.  av.in!  |dns  (in 
miiins  la  Idiini'  dimc  raiincllc  iliml  le 
manche  serait  tliri^M-  en  liant  el  ipii  sicf;e 
;i  la  laceant(''i(i-exteine  de  la  cnisseilif.'-  riri-Jl. 
A  ce    nivean.   (in   cdnslale   une    diinimilion 

I(''-('tc   (le    hui-    le-   de-   de   la    sen-iliilili'. 

S(in\enl  iiK'me  il  \  a.  an  lien  d  iinali^i'sie.  de 
riiypei'estln'-sie  à  la  dnidein  . 

La  m('ral^'ie  pareslli(''si(|iie  de  I'kiIIi  est 
d  nn  dia^nidstic  facile  de  par  la  tiip();;rapiiio 
des  (hinlenrs  el  des  Mdnliles  (dijeclirs  de  la 
sciisiliilih'.  I.'alisence  de  tlttnleurs  par  la 
pressinn  sur  le  trajet  du  tronc  IV'nMMd-cnlani'. 
('■limine  les  ddnienr  liées  à  nne  m'-viile  jim- 
|preinent  dite.  \m  nerf  r(''mdrd-cntan(''  tirant 
ses  (»ii},'iiu>s  des  ]'",  '2'  cl  •"  p.  Inmliaires 
nne  lésion  —  compi'ession,  radicnlile  — 
|)(irtanl  sur  ct-s  racines  poni'i'a  |)rd(lniiedes 
tronldes  dans  la  s|)li(''re  dn  i'énidrd-cntané, 

plli.-sij.   ,,«ur   le»  s»nsil,ilil.-.s   l.n.-         ,„.,ig   ^.gg  |,.„i,|,ies  ne  sel  (Mil    pas    lidl  liés  à   ce 
lil<-,    iluiiloiirciisc   il    ilii'rmii|uc.  ,  i         i  ■  i 

iSai|«Hri.-r.-,  liHi.i  noiM    cl    occuperont    aii-si    le    (I aine    du 

;.'énilo-crnral  aiii^i  (pie  du  ^^land  el  du  petit 
aiiddininii-^'('nital.  (\oy.  li^'.  ."7">.  570  el  TiN'i.!  LCliolo^ie  (!••  cette 
alleclioii  est  assez  ohseure  :  dans  certains  cas.  on  a  si;;iiai(''  I  existence 
de  Iraiimalismes  snr  la  iéf;ioii  antéiienrc  de  la  cuisse.  \.\\f  a  eh' 
oliservéc  chez  des  jjonltenx,  des  ohèses,  des  alcooliipuîs.  des  dial)éli(pies. 
KIIp  a  été  ipichpieFois  conslat(''C  à  la  siiile  d'une  li("'vre  typhoïde,  on  la 
vue  chez  des  rlmmatisanls,  chez  des  syphilitiques.  It'anlres  lois  idie 
snr\ienl  sans  cause  appri-cialtle  tliez  des  siijels  iKuinanx.  Pdiir  Itolh. 
cette  alleclioii  serait  due  à  niii'  compressidii  du  iieiT  léimiral  exteine 
an  niveau  rie  !'i'|iine  iliai|ne  aiil(''ro-snpérieinc  cl  scms  le  l'ascia  iata. 
La  pi'odiielion  des  ddiileiirs  pendant  la  slalion  didionl  el  la  marche  est 
en  laveiii-  lie  celle  inlerpi l'-lation  palho;.'(''nii|ne.  Le  iieii  IV'mdro-cntani' 
ne  piési'iile,  du  reste,  pas  de  lésions  his|old;;iipies  appréciahles,  ainsi 
(|iii!  l'a  inonli'é  Sonipics  (iStMl)  dans  un  cas  de  méi'al<^ie  traité  [lar  la 
léscclion. 


Ki(f.  ô3i.  —  Tn|ini;ni|iliiu  des  liiiiililcs 
de  I»  !Cll^illilll«  il.nns  iiii  r.is  de 
iiit-nil),'ie  |i.ireslhi^ii|iic  tliei  iiii 
lioiiiiiie  de  ciiii|ii.inlC'Sr|it  nn-i.  Ihn> 
1.1  réitiiin  li-inli-e.  il  e«i>le  de  lliypi.- 


Ti  Métalarsalgie  I,  :i  Mr.  lion  ilii  rite  s(iii>  n-  ihmii  |i.ii  MiuIhu  (  I^Tlii  "^^^^l^^tV-. 
l'Iiiilii'i-  |i;ii'  l'iiliivNiiii.  (iintii.  lliiiiH'iiril.  Ilolli'ii,  S(liM'iii;il»rr.  t-sl  ("ii-.-icli'-  *«**»--/. 
i'Im'c  |):ir  mil-  iltiiilciii'  an  nivraii  ili-s  niliciihiliniis  iiir-l.'iliii''><t-|ili,'ilaii- 
^iciiiics.  I.f  sii'-i;(>  lAai't  MIT  la  li;;iii-  im-lalai  sii-|i|ialaM;:iciiiif  csl  nu  |irii 
Nai'ialilf  Mii\aiit  les  iii(li\iilus:  la  iirniiirro  arlinilalion  i->|  linijniiis 
iiiil)-iiiiii>  !■(  c'ol  Miritiiit  an  iiivfaii  de  railiculalinn  du  i|iiali'ii'nii-  iiirla- 
lai'sii-ii  i|iif  la  liicalisalioii  ilniiloniriiM-  l>^l  trr-i|iirnli-. 

(i'csl  nnr  ll(''M'al;;ii'  |iar  i'iilii|iirssii>ii  des  lilcls  ridlal)''l'ali\  de-,  nfifs 
|ilaidairi's.  i'<ini|ii'cs<<iiiii  i|iii  rsl  dnc  au  ra|i|ir<ii'liciiiriM  des  Irlrs  des  lurlu- 
i'ai'|iii'iis.  I.i's  aMa>tiiiii(i>f>  (|ui  (■\i>lriil  ciilii-  lr>  un  l's  |ilaidaii'i->  cvlriiic 
cl  iidrrilc  cl  i|lli  |ia^M'iil  riilir  li>  Iniisii-im-  v\  |r  i|ii:ili'iriiir  lin-lalai  >icii 
l'arililcnl  n-lli-  i'iiiii|irc<<siiiii  iIIiim'  cl  I.aiiian|i. 

I.cs  causes  de  la  lualadic  de  Miii'liiu  snid  vaiialdcs.  hiiiiril  elle  es|  eim- 
sécnlive  à  un  M'annialiMuc.  au  poil  diiur  cliau>'>ui'e  lni|i  ('■huile,  lanltil 
elle  sui'\ieul  saus  éliidii;:ii-  a|i|iri''eialde. 

La  diiulcur  |)eiil  a|i|iat'aili'e  s|)iiiilaiii'-nieul  :  elle  e-<|  vinluiil  |ii'ii\iM|ui'-e 
|iai'  la  iiiarclic,  la  l'ali^^ue,  nu  raii\-|ias.  rinli'<iduclii)n  du  pied  lians  la 
clianssnre.  Sun  acnilé.  \arialde  suivani  les  snjcis.  csl  |eiiri»is  liés  intense 
cl  iM'iil  aliiMilii'  à  la  -\nci)|ic.  IJnaiid  la  crise  diinlniireuse  a  l'clalT-,  elle  ne 
se  calme  (|Me  par  le  repus  cl  siirlonl  par  la  snppressidii  de  limle  eiiin- 
pression  du  pied.  Le  nialade  enlève  s:i  cliaiissiire  cl  doit  Miincnl 
eiilexei'  son  lias  ou  sa  cliaiisselle  pour  relronver  le  calme. 

La  loriiie  liéiii^'iic  esl  lialiiluellenienl  inleiinilleiile.  les  allaipies 
o|ili<.>enl  alors  simplement  le  malade  à  éviter  les  rali>.'iies.  La  rorine 
nioveniie  csl  supporlalilc.  à  conditicui  (|iic  le  nialade  ne  lasse  pas  de 
marelles  forcées.  Itans  la  lorme  ;.'ra\e  les  douleurs,  i-oiiliniies  et  e\acei- 
Itées  pai'  la  marclie,  renileiil  toute  aciivilé  diriicile.  même  impossilile. 

.\    rexameii.  on    ne   remaripie  aiicuiu-    i'oii;:eur,    aueuii    •;oiillemeiil. 

aucune   dérormation.   Par  la    pression,    on  peut  iiiellr i  i'>\ideiice    la 

seiisiliilili''  très  j;rande  de  rarticulalion  en  cause. 

La  métalarsalgie  ne  déliiile  jamais  avant  ra<iolescence,-  elle  csl  ^iiiionl 
Iréipieiile  vers  ,"0  à  '»(!  ans.  L'alVeclion  s'oltserxe  parfois  chez  pliisieins 
memlircs  d'une  même  famille.  .Si  durée  esl  exlièmcment  longue;  elle  ne 
parait  pas  snsceplilde  de  gnérisini  spontanée. 

l'.ette  (  liroiiicité  iiièine  rend  facile  le  diagnostic  de  la  niél.ilarsalgic 
avec  les  svnoviles,  les  alicès,  les  entorses,  les  IVacInres.  Kilo  se  dilVéreiicie 
du  pied  plat  par  le  siège  de  la  douleur  i)iii,  ici.  s<-  trouve  ti\é  vers  le 
milieu  de  la  région  plantaire  et  par  la  déformalioii  même  du  pied.  L:i 
tarsalgie  îles  adtdesceiits  a  son  siège  ii  riinion  du  calcaneiim  cl  du 
Clllioïde. 

La  maladie  de  Morloii  «eiail  due  à  nue  siilduvalion  des  tèles  mélatar- 
siennes  (pie  la  radiograpliie  a  permis  de  constater  (Peraire  et  Mallyi. 
Otte  snlilnxalion  avec  déviation  (|ui  esl  la  c(insé(|neiice  d'une  osli'-ile 
coiidens;inle.  aurait  pour  r('-siillal  de  comprimer  les  tissus  de  la  région 
plantaire  ((M-respondante  et  les  lilets  nerveiix  siliK-s  dans  ce  lerriloiie. 
d'où  le^  douleurs  cl   leur  provocalioii    |iar  la    iiianlie.  l'uni    liolleii  celle 


;3ï 


-I  stiiti.iHiti:  hU  >)>i iMi:  m:iiii:u.\. 


ii|)iiiiiiii  m-  |ifiil  ('•In-  jnImiM-  ri  il'.i|iiï's  cri  iiiilriir  les  eus  oliscivt'-s  [kii- 
|'i»llt»si»ii.  l'fiJiiic  fl  \l;ill\.  ir.i|i|i;iilii'inlr;iii'iil  jims  ;i  hi  iiu''l;il.iisiilj;i('. 
l'diii-  ccl  .'iiilciir  il  ii'i'\i-li'  .incline  Ir-inii  ossciim'  hii  ,ii  liciil.iiiv  ll;lll^ 
r:tlVccliiin  (Iccrilc  |t.ir  Mnilnii. 

I.c  liiiilcnirnl  (irlliii|ir'dii|iii'  |i:ir  ri'm|ili(i  ilc  cll;ln^Mllcs  ;i|i|ii(i|ii  ii'cs  csl 
>iiiis  flVcl.  Il'  seul  liiiilcinciil  crticiiit'  sciail  l'cMi^iuii  nicl;iliii>ii'niii'  à 
l;ii|iit'llc  lin  n'iim;!  iccitiirs  (|iii'  il.iii^  le-  c,is  ;;i;i\i's.  l/iiiiccliim  d'iilcdDl 
il;iii>  le  liiiisiéine  e>|i;ice  iiilenivv.ii\  -nilil  li.iiis  eeiiiiins  cas  à  .iiiiener  l.i 
jinéiiMin  (lîiillenl. 

V    Radiculalgies.  —  A    eùlé   de-  iii'M,ilL;ii-,   iiilLu  Ik'cs   i'i   riiiiliilimi 


Kic.  r.r.5.  Ki^'.  .".1. 

>iK.  "iTirt  V>(.  —  llatlirulalifie  inlonsr  d'ui'i):ine  sy|iliililii|iii-  snns  |ihi''niiiii>'ii>-s  |>.ir:il>iii|ni!s,  il  ilal.inl 
(le  ilcut  iiiiiis  il,ins  le  iliiiiinint-  do  l'.v.  Cvi,  Cvii,  i-lic2  un  lioiniiio  di'  (rcnti.--cini|  .ins.  l.>iiipliO' 
r>l<n<-  nirliiilii'iiiii-  aliiindaiiU'.  (S]||ii>trii're,  Itllli  Voy.  J.  lluEimE,  J.  Jiiiti::itiii;  c(  M.  lli!G:iiiiii  : 
Hailiiiilatijir  il'urigine  Mijiihilili.pir,  iliagnialir  i>réioce,  giiirimn.  Itciiie  neuriilogiqur,\'M\,  t.  II. 
p  TU-.. 


irnii  iiciT  |M'i  i|i|ii'ii({ni'.  il  lunt  iiiiiuiii  illini  l'iiiii'  une  |>l;ii'i'  U'v-  iiii|iiii'- 
lanlc  aii\  iiiilicnlilcs.  i|uc  j  ai  ilccrilcs,  avec  mes  élèves  Kmissy  el 
llaiii'kler,  Liii'lal-.laciili.  ltiinsseliei'.Si'<zai'v.l'.(iaiiins,  (llai'ac..lnineiilié,(;l('. 

Ce  svMilioine  seiisilir  el  iluiilnin  eii\ —  vadii-iilalt/ic  —  aui|nel  s'asso- 
cient lialiiliiellenienl  île-  Innilili-  iiioleiiis  —  [laralysie  el  aliopliie 
iniixciilaiie  -  me  semlile  ilesline.  elanl  ilniiné  sa  ;;iaiiile  rn'M|Neiice  à 
|ireiiili'e  lie  plus  en  pins  nue  place  pri'-piinili'iaiile  en  pallmln^'ie  nerveuse. 

Il  esl  caraclérisi-  e-senlielleinenl.  cnmme  un  le  verra  pliis  loin,  par  la 
|iipii^i'a|iliie  lailicnlaiie  des  (iiiiililes  de  la  sensiliilili-  olijeclive  el  siili- 
jeclive  1  Viiv.  li^'.  Ti."."  el  ."."il.  di-piisé-    en   li.indes    lcini;itiidiii,iles   p.iral- 


IH(>rRlh>  lil    /.  I   ■<h.\^IBII.ITI  .  T33 

li'It's  i'i  l'avi'  (lu  iiinnlin'.  I.cs  iliiiilciii's  pt-iiscnl  i-lri-  |irii\(i(|iii'Ts  |i:ir  les 
iiiitiiM'iiii'tilN  cl  |iitr  la  |ii'i>s>i<iii  lies  (t'uiirs  iii-r\cii\.  iii.-iis  le  |ili(''ii<i- 
ini-iif  c^l  siiiiM'iil  liciiiii'iiii|i  iimiiis  iicl  i|ii<'  ihiiis  les  m'-M'ili-s  |ii'-i'i|ilii'-- 
riiiiu's.  l'.'ir  cixitir  I  aclinii  ilc  Imisscr,  ilt>  m*  iiioiirlici',  il'i'li-i'iiiicr,  cli'.. 
liniiIlliNi'iil  ili's  iliinlflll".  Iivs  vIm's;  «-'rsl  i-c  c|ii(.'  j'ai  iidiiiiim-  Ir  si;;lU'  de 
la  liMi\  cl  tic  rcliMiiiicniciil.  Haulics  l'IlorU,  par  cM-iniiii'.  rciix  «le 
il/'lccaliiin.  pi'i)\ti(|iiciil  c^alciiiciil  ces  iluiilciirs. 

(!cs  (lilVcrciils  liiMiltIcs  iliii\ciit  cire  rallarln'-s  à  I  aili'-i  alimi  ilcs  racines 
<laii>  leur  lra\cr>ce  iinMiin^èe.  Il  >  a^il  (riiiic  \éiilal)lc  Mieiiiii;;ile  Idcali- 
•  le  la  caille  railiciilairc:  elle  ilépeml  iriiiie  iiirccliiiii  ;:i'-iiérale  cl  piiiiiili\e 
lies  iiicniii^cs  cl  s'aeciiiiipa^iie  du  rcsic  lié«.  shiinciiI  irmie  n'aelinii 
tmiiin^cc  dillnse  i|uc  Iradnil  la  leiieiie\liisi-  i  ailiidieiine.  |laii>  la  plii- 
parl  des  cas  elle  esl  d'oii^iiic  s\pliilili(|ue. 

l  lie  liicalisaliiiii  rre(|Hi'nle  des  ladicnliles  est  le  leniloiie  des  racines 
Inniliaires  cl  sacrées,  réalisnnt  ainsi  un  svndriinic  de  s<iali(|iie  un  de 
crnrile  cl  sonscnl  les  deux  ;i  la  lois.  A  mon  a\is  ces  scialicpics.  d'oii(:iiie 
radicnlaircs.  sunl  de  lieaiiconp  pins  i'ri'vpienles  ipie  les  scialiipies  \raies 
on  Iroih'iil.iires.  dues  à  l'irrilaliiui  du  nerf  scialiipie  Ini-iueine. 

Les  rjtdicnlilcs  s'oliser\enl  sonveiil  aussi  dans  le  doiiiaine  des  ra- 
<iiies  cervicales,  pins  lareinciil  dans  celui  des  racines  ilcirsales. 

!•('  inèiiic.  les  nc\ialj;ies  des  neils  crâniens  me  |)araissenl  devoir  èlie 
ilaiis  liien  des  cas  rallaclices  à  lirrilalion  d^'s  r.itiiie-.  dans  \,-in  ^aiiie 
méiiiu^r-c  et  relc\cr  sonvenl  d'une  radiciilile. 

.rajoiile.  eu  passaiil.  tpie  l'on  peiil.  à  cerlains  (''jiards.  rapprociier  les 
|-adicnlilcs  du  laliès:  la  lésion  iniliale  du  taliès  semlilc  liien,  comme  l'a 
iiidiipié  mou  i''ic\e  liiiel  (  l'.MHi.  ii'élre  (|irii!ie  rad  ici  Mlle  de  liai  un-  speriale. 
dilVuse.  clironii|ue  cl  lenlcmeiil  pi  o;;ressi\e. 

|)aus  les  dil1'('M'enles  roniics  du  ztiiiti  —  inlercoslal.  oplilalniiipie.  des 
menilires.  ilii  Iroiic  —  !  érnplioii  esl  précèiléc'  cl  a<-coinpa^ii<'-e  de  dou- 
leurs né\ial;.'i<|nes  evlrcuiemenl  vives,  à  lopof.'rapliie  radiculaire.  dispa- 
raissanl  le  plus  soineiil  avec  i'ériiplion.  lilie/  le  \ieillai'd  ces  doiileiiis 
|M'ii\eut  pci  •■is.lcr  de-  moi-,  après  la  ;.'ii(''risoii. 

.'i  Douleurs  des  polynévrites. —  Kn  dehors  des  iir\ral;;ies,  des  r.idi- 
ciililes  doiil  les  manireslalioiis  douloureuses  occiipeiil  des  lerriloires 
tli''lcriiiinés,  d'aiilres  Ivpes  de  iloiileiirs  penveni  s'nliseiNcr  dans  les 
memhi'es. 

r.cs  doiih'iirs  diversemeiil  i/pailies  mais  oiilinairemeiil  dime  l'ai^'oii 
assi'z  diUiisc  cl  syinélri(|uc,  se  rencoiilrciil  sniloiil  dans  les  pultjtif- 
rrih's  de  cause  inrcelieuse  ou  loxiipie,  cl  dans  la  fnriiir  snisitivr  de  la 
Ifolyncvrile  ilalies  péri|ilii'-riipiei. 

(les  douleurs  porli'iil  ii  la  fois  sur  le  leri  iloiie  ciilam-  loù  se  reneon- 
Iri'lll  de  Vlniiirirsllirsir.  ou  même  de  l'aneslliesie)  d  sur  la  pidloiideiir 
des  tissus.  Ce  sont  des  sensations  plus  ou  moins  pi-nililes.  depuis  je 
simple  picotement  désafiiéalile.  jusi|u°aii\  claniemeiils  donloureiiv  ; 
dans  d'autres  cas  ce  sont  des  dimleiirs  Icréltranles  et  lancinanles.  com- 
parées p.ir  les  malades  au  liioieiiieiil  des  us.  à  des  mnisures  de  chiens. 


::n  --KMiiii.iiiiii:  hi  >»>77  .t//.  mhi  i:i  \. 

il  (les  Itiùlnii'-  ilf   Iri-  ioiij;f.  clc.  Assez  sdinciil  i-nliii.  l'Ili-  n'.ili-i'iil  li- 

|\|H'    ili's  tloiilrm-.    rMl;;iii:nilrs.    hirii    i|iii-   icllcs-ci    .iiiimi  lici ni    |ilii- 

|iiulitnlitTi'iiifnl  au  laites. 

(i  Douleurs  fulgurantes.  —  Ainsi  (|ii('  leur  iiniii  rimli(|iic.  ces  ildiilciirs 
siiiil  t'iiMiiiaii'i's  |iar  1rs  malades  à  nue  iliinlein'  |iassMiil  :i  travers  les 
ineiiilires,  le  Iroiie.  la  lace,  le  cràiii'  a\ee  la  i,i|ii(lilé  il'iiii  (•clair.  I  Iles 
sont  rarenieiil  sn|ierlicielles  el  le  |ihis  smiNeiil  le  siijel  i|iii  en  esl  |Mirlenr 
les  raiiiiorle  ;i  la  iMolondenr  îles  tissus.  Klles  surviennent  |iar  crises, 
durant  île  (|nel(|ues  minutes  à  plnsieins  heures  el  iiari'uis  même  |ilusi(Mii  s 
jiinrs  el  reviemient  ii  intervalles  varialde>.  H  .nilir  luis.  |,i  ijoulcm  n'a 
itas  le  caractère  rul;;niant  et  le  malade  la  ciuni);!! v  ii  iiiie  inursmv.  .'i  un 
cliin  pénétrant  dans  les  tissus  —  iloiilrurs  Icirhrdiilrs  —  ou  liien  accuse 
une  sensatiiin  de  serrement,  de  briiiement  -  doiili-iirs  cf>iislii(liiu'.i  en 
cItiH.  eu  hroilciiiiln.i.  L'intensité  de  ces  douleurs  esl  très  varial)le  d'un 
siiiel  à  l'antre,  il  v  a  lii,  comme  pour  toide  espèce  de  douleui'.  inie  ipies- 
tinn  ile  sensilivité.  variahle  suivant  les  individus.  l,oisi|n'elles  sont 
intenses  el  prolon^'ées,  elles  laissent  ii  leur  suite  un  sentiment  de  ciiur- 
lialure  très  intense.  Chez  certains  sujets  particnlii'reinent  sensihies,  elles 
peuvent  piovoi|uer  un  étal  d'e\cilation  eéréhrale.  suivi  d'un  épuisement 
très  maiipié.  .lai  coustalé  trois  lois  :i  la  suite  de  crises  de  dindenrs 
l'ul"Uiaiiles  très  intenses  des  memhres  inléiieurs,  nue  parapléi;ie  llasipie 

complète,  qui  se  termina  |iai-  la  ^fuéris ii  (|uei(|Mes  semaines,  lieux  de 

ces  cas  conceinaieul  des  sujets  prr'ata\ii|iirs  ,|   ijaiis  le  troisième  cas  il 

exist.iit  déjà  de  rincoordinalion.  Il   s'a^-il  iWiiln iil    i(  i  de  |iaraplé^'ie 

pai-  épnisi Mit  ou  par  iiihiliilioii. 

Ces  douleurs  ruI^Miranles  (les  |:ilii'rn|Mcs  n(rii|irnl  i;iiriiiriil  (lails  loiite 
s;i  loiinneiir  le  trajet  d'un  nn  I'  diln  iniin'.  .1  ai  dlisciv.'  cepeiiilant  des 
cas  on,  occupant  la  seialii|ne  iriiii  seul  coté,  elles  avaieiil  clé  1  occasion 
triiiip  erreur  de  ilia;;nostic  el  prises  pour  des  douleurs  de  iii'vial;;ie 
sciîiliiine.  Il  est  du  reste  tout  à  fait  exceptionnel  i|ue  ces  douleui  s  ne  siègent 
que  dans  un  seul  ineinlut'  el  liahilnellement  elles  sièftent  dans  les 
niemlires  homido^nes.  l'.iiTois  cepeuilaiil,  dans  certains  cas  de  taliès  à  la 
période  piéataxiiine.  —  taliès  à  déhui  sinon  imilaléral.  an  moins  avec 
lésion  prédomin.int  d'un  coté.  —  ou  peut  oliserver  pendanl  nn  certain 
temps  des  douleurs  l'iil^iurantes,  mùme  de  l'hyperestliésie  cutanée  dans 
un  seul  memlire  inlérieur  el  j'ai  eonst.ité  la  même  particnlarilé  dans  un 
cas  de  laliès  cervical  à  iléliul  presipie  complèlemeul  unilatéral,  où  les 
douleurs  ne  siéj;eaient  i|ue  dans  un  seul  memlire  supérieur.  Il  m'a  été 
doiiiié  enliii  d'oliserver  ipielipies  cas.  dans  lesipiels  les  diiulenrs  l'ul^'U- 
ranles  ne  sié;:eaienl  ipie  dans  un  seul  memlire  iuréiienr  et  cela  de|inis 
plusii'iirs  mois.  Hr.  chez  ces  malades.  dmil  riiii  avail  une  telle  hypei- 
esthésie  de  la  peau  de  la  janilie  ipie  le  coiihicl  de  son  panlaloii  lui  élail 
des  plus  pénililes.  —  chez  ces  malades,  dis-je,  le  réllexe  patellaire  et  le 
réllexe  acliilléen  u'étaieiit  aliolis  que  ducôtéoi'i  siéjjeaienl  les  douleurs  et. 
de  ce  coté  seulement,  la  station  delioul  sur  une  seule  jamiie.  les  yeux 
reriiu'-s.  était  ini|iossilile  —  si;.'ue  de  Honiljei;.'  unilatéral. 


JHiii  i:ii  -  in    I  \   ^1  \^ii:iiili  ;.l.. 

<Jni'li|ii<'->  iil;i\i(|iif>,  |i:ii'  riiiili'i'.  se  s<iii\ ji-iiiifiil  ii  |irliic  il'iiMiir  i-ii  i|i'>< 
iliiiiliMii's  riil^iii'aiili'>.  iraiili'fs  iiiriil  l'ii  .iMtir  ciuiiiim-,  iiiiiis  c'est  la  li'(-> 
f,T;imlc  t'Mi'plioii. 

(ilii-/  l'crliiiio  liiliflii|iiiN.  I:i  iIimiIciii  liil^iiiiiiili-  iiii  iikuiiiiiI  tiu  elle  s«- 
lU'iiilnil  ili'-li-iiiiiiic  lui  llfrIiisNi-iiifiil  <l<-s  j.'iinlio  |mmi\;iiiI  iillcr  jnsiin'ii 
laiii'  loiiiltiT  I)'  siiji-l.  Il  iiii|iiirlf  ilc  ni*  |>:is  rniiriinilif  ri-  |ilii'-iiiiMiriir  aM'i' 
un  aiilrc  i|ni  >>i>  ri-iiioiilif  ,'iu->>i  rlu-/  n-s  iii.iliiilo.  iniilois  uii'inc  Iniil  an 
ilcliiil  lie  It'iii'  anfcliiiii.  (i  Vsl  un  riVoiiiliciucul ,  un  iliTiilH-nifiil  .im'c  cIhiIi- 
ilfs  janilN>N,  Mii'MMiaiil  >|)<inliin('-iii<-ul.  Min>  iltiulciii' aucune. 

Les  iliiuleuis  l'ul^uianles  ne  suul  |ias  ra|iana;;e  evclusil'  ilu  Inhrs  — 
oii  on  les  renciinlre  |>i>ui-  ainsi  ilice  Imijours  —  mais  en  cniislilneni  un 
lies  signes  les  |ilus  |iiéciices,  a\ec  ralinlilitin  îles  réileves  |ialellaii'es  cl 
acliilléen  et  le  si^^ne  irAi'^\ll-ltiilier(siin.  Klies  |ieu\enl  ce|ieiiilanl,  ainsi 
i|ue  j'en  ai  cunslale  îles  exeni|>les,  ne  siii'\enii'  i|ii'a|ii'ès  ra|i|iai'iliiin 
ilanlies  sMii|ilonies  ilii  lalies.  C.'esl  ainsi  i|iie  j'ai  vu  les  Irnuliles  île  la 
sensiliililê  culanée  à  lii|iii;:i'a|)liie  lailicnlaiie  ili^.  Tiil  ;\  .'iii.  |iii-ci-iler 
lie  |(iusieiMs  iiinis.  les  iliinleiiis  lul^uianles,  le  si^m-  irAij;\ll-llolieilsiin. 
les  li'ouliles  lie  la  luicliiin. 

{•ans  la  iiidlailic  ilr  Fririlrcii  li.  ii's  iIiimIimiis  riil;;iii;uiles  s'oiiseï-- 
\ent  Iles  lareinent.  l'ar  contre,  ilaiis  celle  allecliiiii.  les  Imuliles  iilijeclifs 
lie  la  seiisiliiliir*  —  su|iei'licielle  cl  |iroriiniie  —  sont,  ainsi  i|ue  l'avait 
inilii|Ui'-  Soca  et  il'aitrès  iikmi  e\|ii''i'ieiice  peisiinnelli',  lieauciMi|i  |)lus  lii'-- 
i|iieiils  i|u'on  ne  i  ailniel  ;.'i'Miéi'aleinenl. 

jlaiis  la  fKihjnrrril:-  île  cause  inlectiense  un  lii\ii|ue.  dans  la  in'nilr 
iiIrniiHifiir  vn  |iai'ticulier,  ilans  les  lu'vrili's  seu.iilirfs  dalies  |iéi'i|iliéi'ii|ue 
—  ilans  la  nrrrili'  iliahotitjiw.  les  ilonlenrs  l'iil^'iirantes  ou  anires  sont 
coinniunêiiieiit  iiliseiAces.  j-.lles  se  l'encoutienl  ('•j;aleinent  ilans  cerlains 
cas  lie  Hcvvilc  iiitt-rslilirllr  liiiitniriiphKjuc.  Itans  les  ciiiii|ii'essions  des 
racines  niédullaires  elles  sont  constantes,  en  |)arliculiei'  dans  les  co//i- 
l>rfssions  de  la  iiiifiir  dr  rlirral.  l)aiis  la  urrriili/if  srialii/iic  on  peut  les 
ohsoiver  et  ceitains  (joullru.c  accnsent  dans  les  nienilires  des  douleurs 
avant  alisoluineni  le  même  caractère.  Je  les  ai  rencontrées  enlin  dans 
i|ueli|ues  idillniUlfs.  en  (larticnlier  dans  un  cas  de  radiciilile  ai;;uê  de 
la  i|ueiie  de  clie\ai  ilne  an  mi'iiini.'(ic()i|iie  et  on  elles  ail'eclaient  une 
l'vlième  iiitensil)'-. 

7  Douleurs  du  tronc.  Rachialgie.  —  Au  iiiviau  du  tronc,  les  dou- 
leurs peuvent  se  pri''senter  a\ec  les  mêmes  caractères  i|iie  dans  les 
memlires,  sous  la  t'ornie  de  ne\ral;:ies  inteicostales.  ili-o-loinliaires.  elc. 
Klles  all'ecteni  souvent  nue  disposition  circulaire  (donieuis  en  ceinture 
des  ala\ii|uesi  ou  Iraveisenl  le  troue  idonlenrs  riil^'uianles.  douleuis 
en  hrocliei. 

Les  douleurs  de  la  ri'';.'ion  racliidieiine.  la  nirhuiliji,'.  mi'-i  ileiil  d'être 
l'tndiees  en  détail.  Kn  dehors  de  certaines  maladies  };éni'-iales  ipii  coni- 
|iorlent  la  rai'liial;:ie  à  titre  de  symptôme  ordinaire  comme  la  variole,  ou 
comme  indice  d'une  l'orme  nerveuse  de  ces  maladies,  on  oliserve  ce 
syniplMliie  avec  un  corlèje  rélililo  giaVC  dans  les  mcningiirs  inrliiilinnux 


7;ir,  s /  Mil ii.i II . //.  Dr  -)  >i I  w /.   \  / /( I  i:vx. 

nifliti-s.  |i.irlitnlii'ii'mcMt  tl.ins  lii  mi-niii^ilc  (•(■•ir'liitt-s|(iiiMlc  r'|iiili'iiii<|ii(' 
«•I  ilan><  lf><  iiiiirlilis  //iV/i/r.s-. 

lijinx  Irs  iiiriiliniilrx  l'I  1rs  m  ■llilliio-lili/rlilis  ;'i  rMiliilidri  Iriili'  cl  |ii(i- 
j:ii's>iM'.  lii  rinlii;il;ii('  iiiiiiiiiu'  sdianil  If  ili-liiil  tic  riillccliiui  ;  col  .liiisi 
«iiic  <i;iiis  lit  sv|iliili>  (le  lit  moelle  nii  l'iiliscixe  siiiiveiil  ;i  l;i  jx-i'idilc  |)i'ii- 
<lrnniii|iie  ;i\iiiil  rji|i|iiiiiliiiii  des  limilili-s  iiinteiirs. 

|l;iii>  les  l'iMiiies  rliriiiiiiiiii'x,  la  r.'icliiiilj^ic  mioiIi'tcc,  ciiiiliiiiie,  esl  -.ii|cllc 
il  lies  exiiierliiitiiins  i|iii  |ieii\i>iil  clic  |ii'ovi)(|iices  |i:m'  les  ni(iii\ciiieiils 
on  siirxeiiir  s|iiiiil:iiii'Miieiil.  siirhuil  hi  iiiiil  ii'.'ieliial;:ic  iiiicliiine  sy|i|ii- 
lilii|iiei.  lareineiil  elle  esl  aussi  vjm'  (|iir  (hiiis  lis  riiiims  ;ii;;iics. 
Il'iine  facnii  pcniM-ale  du  i-esie,  l'exisli'iK  c  de  l;i  i  ;i(  lii:il-ic  d.iiis  les 
îlll'eclituis  S|iinales  c^l  l'iiidirr  d'une  |i:i  i  I  i(i|i;il  imi  îles  irii'iiiii;jcs  ;iii  |ii-(i- 
eessiis  iiiiiiliide. 

jlaiis  liiiiles  ces  Miand'cslalidiis  diiiilniii viiscs  des  iiicmhi'cs.  de  la  lace 
cl  du  Iroiic.  on  peut  obseivei' laiihil  une  li\  jici'csllicsic.  laidi'd  iiiie  diiiii- 
iinliiiii  des  seiisiliiliti's  (dijcclivcs  allaiil  inciiie  jusiiii'à  raiieslliésic.  l'/esl 
le  idiéniiMièiic  de  Vdiirsllirsic  ilinilotirrnsr,  (d)sei'vé  dans  les  iiévrilcs, 
li's  ciini|ii'i'ssii)iis  radiciilaiies  et  le  talies.  on  nnc  véiilalde  liv|icicslliésie 
donloiiiensc  coïncide  alcn's  avec  nne  aneslliesie  lactile  pins  on  moins 
complète. 

(liiez  les  nrvidfuillirx  enliii,  les  douleurs  du  ilos  soiil  rrei|ueules.  Haiis 
Vlnislriie  la  rai-liial;;ie  s'oliseive  sonvenl.  Il  en  esl  de  nu  me  dans  |;i  nni- 
nislhrnii'.  Souvent  dans  l'une  i-l  l'anlre  de  ces  ajlei  linus.  la  doideui  es| 
limiti'c  à  la  peau,  soil  entre  les  i'-|)aiiles.  suit  plus  lias.  Chez  le  uenias- 
tln'iiiijne  on  rencontre  parfois  nue  r('';:ion  douliiiueuse  au  niveau  du 
siici'um  —  plaipie  sacrée.  Snuveril  enlin.  dans  |  nue  el  l'anlre  eair^i^nrie 
(le  ces  alVections,  ces  doiileurs  smil  le  pi  ihIimI  d  nne  aiiln  un  d'une  IicIi'to- 
sn<i;.'estion. 

S'  Céphalalgie.  —  la  eephalalLlie  nu  dnuleni  de  lele  e^l  un  s\  ni|i|('iuie 
coiiimnii  à  nn  ;:i'aiid  iimuiIih'  d'alleclinns.  r\  I  appi  i''i'ialiou  de  s.i  valeur 
cliiiiijne  est  d'autant  plils  coni|ile\c.  (|m  il  es|  -.(Piiveiil  dillii  ile  d'en  delel  - 
lier  le  siè^;e  exact. 

t.a  donlenr  de  lèle  peut  avoir  s(mi  origine  dans  les  tissus  extérieurs  an 
crâne,  pai'  exemple  dans  les  n('vral;;ies  siis-rM'Iiitaires.  cervico-occipilale, 
et  dans  le  iliuinalisine  l'iiiiianien  (ci>plialiid\iiiei.  l'i'ivsipi  le  de  la  l'ace. 
le  zona.  etc. 

I.a  liolle  osseuse  i|ni  envelo|i|M'  le  n  rveaii  présente  les  coiidiliotis 
d'Iuperexcitaldlité  morliide  des  os  et  du  périoste  en  pMiéral.  Les  cavités 
<-reiisées  dans  le  tissu  osseux  Isimis  Irinitanx.  c(dlnles  inasloïdiennes) 
peuvent  aussi  ôlre  le  sièfje  d'alté-iations  |ii'opres  à  déterminer  des  don- 
Ipiirs  vives.  !,es  enveloppes  cérélirales,  les  iiii''nint.'es  sont  é'j;aleinent 
douées  d'une  ^'lande  sensiliililé  à  la  douleur.  Quant  ii  la  snlistance  «  ('■ii'- 
lirale  même,  si  elle  se  montre  iiisensilde  ii  l'état  iKuiiial  aux  excitations 
directes,  il  n'eu  esl  peut-être  pas  de  mèine  il  l'étal  patliido;:ii|iie.  \'.\\  tout 
cas,  les  altérations  du  tissu  céréliral.  si  elles  ne  di'veloppent  pas  tonjoins 
(les  pliéhomènes  (limloiiieiix  locaux,  peuvent  dans  certains  cas,  au  cou- 


Irain-,  |i|iMhiii'r  l.i  t'<'|ili;iliil<;ii-  Miil  |),'ir  iirliMii  iliirrlc.  snjl  |i;ir  ifti'ii- 
liNSfiiii'iil  Mil'  li->  iii('iiin;:c^. 

l'Jllill,  cil  ili-liol'-<  lie  Imili*  l'MllM*  lii)';ilr.  Li  rt'|ili,'il,'il;:li-  |ii'iil  rlir  l.i  niil- 
M'(|iH'ii(i'  iriillct'liiiii-*  j;rin''r.ili's  lililil('>.  cl  if  muiI  iiiciiic  les  <  ;i>-  les  |iIiin 
rrci|iiciilN.  DU  lie  cci'liiiiics  iiitii\iciiliiiiis. 

Ijiicllc  i|iic  Ntiil  riiri;;iiic  (le  la  ci'-|ili,'ilal;:ic.  il  c^l  |iiissiltlc  jiis<|ii  à  un 
cci'Iaill  |i<iiiil  il'cii  ilcci'ii'c  ili-ll\  ri)l'liic>  ;  la  ruriiic  ililVii>>c  cl  la  riiiiiic  cii  - 
(•iMi?*ciilc. 

I.a  i-c/</i(i/<i/</(c  i////'i(AC  cniisislc  cil  une  sriiv.'iliiiii  de  ciinslnilinii  ;;'''ii<-- 
ralc  (In  ci'iWic  axcc  |irc(l<iiniiiaiice  dans  la  ■'('■;;i(iii  IVoiilaic,  clic  jin-sciilc 
(les  (Ic^iV's  \aii(''s  (l'iiilciisih'.  (,'csl  i|iic!i|iicr(iis  nue  simple  |icsaiileiir  de 
l(Mc.  (•(iiiiiiic  (■elle  t|ni  ai'ciiiii|ia;;ne  les  limililcs  (ii;:cs|irs  |('';;cis.  |a  cdiisli- 
[•alidii.  cic. 

jl'aiiltcs  t'iiis.  elle  |iciil  allcindrc  un  dc^rc  de  \i(dciicc  c\('C|ili(iiiiicllc. 
sdil  au  (l(''lml  des  miilinlics  iii/'rr  tir  uses  /'vhril.s,  la  sifirlaliiif.  la  lariiilt', 
la  firrrr  lijjihitiiiv.  la  ijfifijir.  la  fièvre  jin-nlrifiisf,  le  li/phus.  la  piifii- 
iinntit',  etc.,  siiil  dans  ccitaincs  iiitii.ririiliims  il'ityiiiiiw  l'.rlrriw  ctiiiitnc 
rein|i(iisiiiiiicincnl  par  IDwilc  de  cailKiiic  ou  {■r\l:\\\ifsmilii-iiilo.ri<iiliinis 
lelles  (|uc  I  iiicinic.  Kniiii  elle  ol  c;:alciiiciil  ditiusc  cl  II  (-s  vitdcnlc.  dans 
les  oll'rrliiiits  liillaiiniuiliiin's  du  cerveau  cl  de  ses  cii\cl<i|i|>es.  |laiis  les 
alVeclioiis  j;(''ii(''ralcs  Icltriles  (|iic  je  \iciis  de  sii^iialcr.  la  c('-|dialai;:ic  esl 
acc(ini|)a<.'iu'>c  d'un  cdili'j.'e  de  syin|il('iiiics  |ii'(i|ii'cs  à  ralVeclidii  (juils 
carachTiscnl.  Il  pciil  s'y  Joindre  un  cerlain  iKinilirc  de  |dii'-iidiiii'-iics 
iier\cii\,  (l('dii'c,  cdiiMilsidiis.  (|iii  n'-siiilcnl  des  ciindilioiis  paiiii  iili('-res 
à  l'individii  —  jeune  ù<ii\  ('Uil  iK-vi'dpalliiipic.  alcddlisinc.  (les  Innildcs 
nci'\eii\  ne  sdiil  donc  pas  Uinjoiirs  l'iiKiicc  d'inie  citiiiplication  nerveuse, 
d'une  localisati(Hi  sur  le  cerveau  de  linrccliitii  priinilive  nu  d'inrcclions 
sccdinlaircs.  mais  dans  ccriaiiis  cas  par  leur  pii''(liiiniiiaiiii'  iU  |icn\ciil 
l'aire  craindre  nue  lelle  ('■vcnlnalih'-. 

La  ('('■plialal;:ic  dill'usc.  (pii  esl  la  cdns(''(|ucuce  des  N'-sidiis  de  l'eiKc- 
pliale  cl  de  ses  cnvcluppcs,  n'a  en  •.'('•n(''ral  aucun  rapport  iv^iiilicr  avec  le 
iiioiiveiiieiil  r('-lirile  ({lie  ces  alVections  peuvent  provoijucr. 

La  <•(•/</((//(//(/»<•  rinitiixrriti'  est  en  ^.'(''iK'ral  (sans  (|iic  ce  caracl(''ic  ail 
rien  (i'alis(dii)  li('-('  à  rcxisteiice  dniie  lésion  localis(''c  soit  dit  (t'ivcan 
[Itiwi'iir.  iibri's.  (jiimnir],  soit  des  enveloppes  molles  ou  du  crâne  tiinrlni- 
ini-Hiuijitr,  rnrii'.  oslriti-i.  Cn  autre  cai'act('re  de  la  c('-plia!al;:ie  circon- 
scrite. c'(*s(  (r(°'lre  d'ordinaire  lieancoup  plus  tciiai-c  ipie  la  c(''plialal;:ie 
dillusc.  r.nlin  clic  pciil  (•\ir  aussi  de  iiahirc  iirrniiiiilliiiiiir. 

'Valeur  sémiologique  de  la  céphalalgie.  —  .le  ne  m  ai  relerai 
|>as  à  anahscr  les  laiaclcrcs  de  la  ccplialal;:ie  dans  les  maladies  ;.'énc- 
ralesTcitrilcs.  .le  ne  Icrai  i|iie  si<^naler  c;;aleinenl  la  ci'-plialal^ie  à  caracicrc 
;:cncralenieiit  dilliis  ipii  est  la  const'-ipicnce  lU's  nlh-rnlions  ilti  .vri/i(/ dans 
I  niu'tiiir,  la  rlilnrosr.  les  iiitii.riciilinns  par  \  Ofiitiiii.  \'iilr(ii>l.  le  iiliniili. 
les  raiii'iirs  ilr  rluirhnii,  dans  V iirrniir.  etc. 

Je  m  attacherai  spécialeineiil  à  rélllde  des  alleclioiis  locales  de  la 
liijiiiiM     —  S'-iiiiiilii^ic  17 


738  sKMInl.ni.li:  lil    >)>;/(//,   m.hiii  \. 

iv^'iiui  cr'pliiiliiiiic  l'I  lies  iillrrtinic.  iiitmmisi's.  (■('•ir'liriili's  ou  ;;(''iir'r;ilt's. 
i|lli  s'.-u'(-uiii|ij|<;Mfiit  ilf  rt''|ili;il;il;:ii'. 

l'ans  la  m'Iu'i'clic  ilia;:iiii>>|ii|iii'.  il  laiiilia  il  .ilmni  i'-|iiiiiiici'  les  all'cc- 
tiiiiis  locales  l'iitiiinc  le  /oiia  un  ri''i'\si|M'-li'  ilii  cuir  l'Iirvi'lii  i|iii.  iiiili'c  la 
lioiilriii'  Idcalr  r(  rirronsi'i  ilc.  |m-iiI  v'm('c'iiiii|i:i^'iii'|'  iIi'  |;i  i'i''|ilialal<:ic 
iiilnisc  cl  lin  ilclii'c  snrlnnl  nnclnini'.  |iiii|iii's  ,ui\  alli'iliuiis  j^c'iK'ralcs 
Icl.iilcs. 

Il  l'anilra  cc|icnilanl  Iciiir  i'imii|iIc  il  une  |ii'ii|ia;ialiiin  |ii>-.s||i|r.  Iiicii  ijnc 
Ires  l'ai'c.  lie  rinilaninialion  an\  iiicinlirancs  intra-ciahii'iiiii'--.  I  lii  crni  leia 
aussi  les  in/hiiiiiiinlioiis  des  cavllrs  tirhiliiirrs  \(ijilil(tliiiif  piinilfiilci  cl 
des  niiiiis  /roiilaii.r    le  siiiiplr  rori/zd.  les  siniisilrs  iiunitmlm]. 

La  cé|di-'>liilni''  dill'nse  acci)ni|)a};nce  |iart'iiis  de  divei's  syni|iiriines 
deM-ilaliiin  iiei'vense  :  di'dii'e,  liallneinaliiins,  s'idiseive  dans  Viiixolnlinn. 
Klle  es!  en  ^.'éni'ial  liés  inlense. 

Les  dinilenrs  dn  rlniniiilisnic  ritifidiiirii  sii'';,'i'nl  dans  le  muselé  iiici- 
liilii-lninlal  el  leiilrenl  dans  la  iair'i:i>rie  dos  ié|dialal;,'ies  dillnses. 

Les  airei'tiiins  dn  fi'rmni,  de  ses  ciivrUtjipi'x  hilrti-rrniiicntics  i'\  {\\i 
rrâiif  Ini-nit^nie,  donneul  lieu  -.dii  ;'i  jn  eéjdialaljiie  ilill'use,  suit  à  la 
eé|)halal;;ie  eii-eonsci'ile,  saii^  i|uc  lune  de  ces  iuiines  soit  ahsidiinienl 
eaiaeir-iisliiiiie  de  telle  on  telle  alleclion.  I>ans  la  voixjfsliou  n'-irltralc.  la 
doulenr  de  tète  est  dill'nse.  ^'ravalive.  elle  s"aeeoni|)aj,'ne  i.'énéi-aleiueiil 
de  |diéiioniènes  eun^'eslifs  do  loule  la  iéj;ion  eé|)lialii|ni',  iiinj^eni  ilii 
\isaj;e.  iiallenienl  des  ai'lèfes  lern|iiirales.  eonj;eslii)n  irMinienne.  la  doii- 
lenr  an^inente  par  la  elialenr.  le  lunil.  I;i  |iii--iliiin  Imi  i/milnle. 

l.'hrmnrraf/ii'  ri'rt'Uralr  esl  ■-niixriil  pi  l'i-i'iItT  de  iiiiiMiiiuièues  analu- 
;,'nes.  et  la  donlenr  eesse  on  ^'ént'ial  a|iiés  i'hénioi  ra;;ie  li)isi(ue  l'allé- 
ration  dn  lissn  nerveux  a  sn|i|ii'iiué  la  |ieree|>lioii  des  iin|ii'essiiins.  Les 
Iroiililes  eiienlaloires  in-i'inoniloires  dn  ramollissi'iiii'iil  cvrcbral  par 
thniiithosr  produisent  souvent  des  sviuplonies  idenliipies. 

Dans  les  infcrlions  (il(/iii\i  des  nn'iiiiup'x,  primitives  on  seoondaires  à 
des  ir-sions  locales  de  la  réf;ion  céplialiipie  on  à  des  pyrexies,  dans  la 
ménin;:ile  céi-él)i'o-s|Mnale  i''piili''iiiii|iii'.  la  n''plialal;^ie  exlrèmemeiil  vive 
est  accoinpa;:nr'e  d  autres  Irouldis  ut  r\iii\,  didire.  eouvulsions.  Les  pro- 
\l\vs  de  ralt'eclion  altémieiil  peu  à  peu  la  doulenr,  el  à  la  période  d'exei- 
Ifilion  snccède  une  |iérioile  dans  lai|nelle  riiyperestlii'sie.  le  di'dire  et  les 
convulsions  sont  remplacées  |iai'  l'insensiltilité,  le  coma  et  la  résolution. 

jlans  la  iiirniiti/ili-  liiheirulriisr.  la  cé|>lialalf,'ic.  Iiicri  ipio  lieauci)u|i 
moins  violenle  ipie  dans  les  mériin^nles ai^'uës,  a  cependaid  une  im|iorlance 
considéralilo.  elle  l'ait  partie  des  prodroun-s  de  la  maladie.  Associée  aux 
Miniissemenis.  à  la  cimsli|ialiim  el  à  la  lièvre  à  type  ii''milli'ul.  elle  cai'ac- 
lérise  la  |ii'-riode  de  délinl. 

Itans  la  ini'niiKjilf  srrrusv  la  ci''plialée.  cons(''(|ueMce  de  I  livperlension. 
prof^rosse  cordimiellemeni  el,  si  oii  u  intervient  pas,  soit  pai'  la  ponclion 
londiaire.  soit  snrioni  en  di''com|irimanl  le  cerveau  par  la  cràiiieclomie. 
elle  aliontil  pinson  moins  rapidement  au  coma  el  à  la  moil. 

La  iiiriiiiii/d-riiirpliiililr  ili/f'iisr  de  la   paraivsie  ^'l'-m'-rale  ne  delermiiie 


TiiDi m r^  hi  I..I  shwsitiii II I  Tj'.i 

il  iiiiliiiiiiic  i|ii  mil-  i'i-|tliiilalvi<'  ll'i'>  IIIimIi'I'i'-c,  Ir  plus  sniivnil  iiii'iiir,  rc 
>\tll|i|i'>llic  r.'lll  riiiii|i|r|i'liicill  lii'-rillll.  I.r  II  <'s|  i|lic  lnrM|ili'  r.'iiriM'liiiii  |iir- 
■ciilr  ili'N  |Mtii>si'fs  iiil1iiiiiiiialiiiri'>  l<i('iilf>  nu  i|uVlli'  si-  i'iiiii|ilii|uc  ilc 
|i:i<'li\iiii'iiiii;;ilr,  i|iir  la  iliiiil<Mii'a|i|iai'aJI  :  clic  pciil  clic  alors  c\lrciiii-iiicul 
\i>c. 

I.a  fiafltijiHfiiiniiHf  hniiurnii/iiiiir  ilcs  alci)iilii|ucs  cs|  |iaiT<iis  alisiilu- 
iiiciil  silencieuse  avaiil  I  icliis  a|iii|ilcchi|iic  :  ilaiilrcs  j'uis.  celle  |ii'-i'iii(le  cs| 
«'araclcriséc  par  une  ci'-|ilialal^ie  Ires  iiilciisc.  ti|iiuiàli'c  cl  li\c,  ri-|iiiiiilaiil 
iliii  iliiiairc  au  colc  de  lii  icsinii.  Il  s'\  jniiil  irnnliiiairc  des  seiisaliims  nuIi 
ji'cli\es  |iarliculiércs.  des  sciis.iliniis  \crli;:iui'uscs.  une  scusalinii  de  Oui 
dans  la  liMc.  des  liiiurdoniiciuciils  d  (ircillc. 

(Icsl  siirliMil  dans  la  jxiiliiiiiiriiiniiilr  il  iiriijiur  xijiiliililitiin-  ijui*  la 
cc|tlialal;:ic  est  inicnsc.  la  |irc|>i)uderauce  de  ce  sMn|i|i'iinc  ,-i  é|é  éH;|. 
leinciil  cniisidcrce  cimiiiiic  une  caracléiisliiiiie  de  la  miiiiiuiit-riii  rfilinlilr 
ili/j'iisr  siiiiliililiijiir. 

Il  unel'anni  ^l'-ncralc,  dans  la  xiniliilis  rc;-c//C((/e.  (|u  il  s'a;;issc  de  li'sioiis 
dilliiscs  des  iucniu;:cs.  de  It-siiins  arir'i'iellcs  un  de  luiiiciirs  ^iiininnMises. 
la  cé|dialal;:ieiiccu|ie  liiuJDUrs  une  place  iiu|i(ii'la  nie  parmi  les  >\  m  pli  unes. 
Il  est  liés  iiiipiirlaiil  de  la  reconiiailrc.  car  elle  a|iparail  à  la  pcriiidc  pm- 
dri>niii|uc  lie  Iniilcs  les  riirines.  li'csl  une  dunlenr  iuleiise.  ;;ravali\e.  prn- 
riiiidc.  —  liinrnier  I  i  t\i>muu'  riii-ri)litiliilfiic.  elle  est  siiu\enl  localiscc. 
suiiiuil  à  la  ri'';;ii)ii  Intiilii  parir'lale,  ou  prcdnininc  d'un  ci'ilc  cl  |iorle  en 
raison  de  ce  l'ail  le  iiniii  i\  liciinri'iilKtli-f.  l,cs  c\accrliali<ins  ri'j^uliéres 
ipi'cllc  pn-scnle  Mdil  un  des  pliénoinènes  les  plus  caraclcrisliiines.  I,(''t;ére 
cl  soiiM'iil  nulle  dans  la  journée,  elle  s'exaspère  le  soir  cl  dans  la  pre- 
iiiière  partie  de  la  niiil  et  s'clt'ace  le  iiialin  :  parfois  au  ciintraiie  elle  pn- 
seiitc  son  iiia\iinuin  à  I  lieiire  du  rc\eil.  (iaractcrc  non  moins  importanl. 
cette  ci'plialal;:ie.  si  reliellc  aux  mi''dicameiils  aiial;:i''sii|iii's  lisneK.  cède 
racilemcnt  d'ordinaire  au  Iraitemcnl  iodo-meicnriel. 

Iiidépendammciil  de  cette  ci'-plialal;;ie  parliciilière  aii\  accidents  lei- 
liaircs  céi'i''lii'aii\.  la  svpliilis  à  la  pr-riode  priiiiili\e,  cl  surtout  à  la  pi'>i'iodc 
secondaire,  délermine  son\ent  une  céphalalgie  lanlot  diurne,  tantôt  iioc 
tiirne  avec  des  exacerhations  rri'-ipienles  et  un  caractère  iiévral^'ii|ue.  Klle 
dilVére  de  la  céplialal;.'ie  tertiaire  en  <'e(|U  elle  est  licanconp  moins  locali- 
sée. Klle  ne  résulte  pas  d  une  lésion  or;:aiiiipie  locale,  mais  l'ait  partie  de 
l'état  j,'éiiéral  souvent  l'idnile.  ipii  est  la  coiis''ipiencc  de  l'euxalNsveiiieiil 
de  ror;:anisiiie  par  le  \iriis  s\pliililii|Uc. 

Les  Ifsioiix  liiralrs  du  cclNcau.  hiiiieiirs  iliri'isrs.  ni/ces.  et  du  rriiiir. 
iiirir  (ixxfiixr,  r.roxlnxrx.  pfrhislilr,  donnent  lieu  à  la  ci-plialal^ie  dilliisc 
et  à  la  ci'-plialal>.'ic  circonscrite. 

Tontes  ces  xariélésde  liiini'iirx  ii'-rrlinilrx  s  accompa;^iiciil  prcsi|iic  loii- 
joiirs  en  eU'el  d'une  rrfilidlrr  dilfuxr.  intense.  ;:ra\ali\e  cl  croissante,  ipii 
en  est  peut-être  le  svmptome  capital.  Cette  ct''plialéc  est  due  à  l'Iiypci- 
leiision  du  liipiide  ci'-plialo-racliidicn  :  elle  disp.'ii.iii  p.ir  la  ponction 
loinliaire  on  la  trépanation  iléconipi'essi\e. 

I.a    irjilinlcf  rin-oiixrrilr  i\\ti    se    renconlrc    i'';:aleiiienl    au    cours   des 


:vi  --iMKtiix.ii:  nr  sYsti  Mh  .\i:iii  ii  .\. 

tiiiiiiMii's  (•(''ivlii'JiIrs  l'iiiisislc  CM  ilfs  (loiilriirs  |ii'<il(iiip''cs,  inlciisrs,  hiiici- 
iiiinlcs.  liM'iilisi'-fs  inirliiis  iriitir  iiiiiiiici'i'  livs  |ii'('Tist>  l'i  un  |i(iiiil  île  lu 
iv|:iiiii  l'i'jiiiii'iin)',  i-llr  si>  |in''sciili'  lirs  soinriil  aM'c  un  l'iiriiclri'r  inl<'i'- 
Miillcnl.  Inlrnsilr  cl  InciiliMilinii  sont  les  ilcn\  |ii'iii('i|)Mn\  ciii'.'iclci'cs  de 
celle  riiiine.  Klle  |ienl  (^Irelc  ri'snlhil  île  Irsiiins  iiilriu-rrrhrali's.  inaisclle 
lienl  le  |ilnN  mmuciiI  il  lii  présence  (riilléialiniis  sié;^'canl  an  viiisiiiaf;c  des 
méninges,  un  dans  ri-paissenr  incinc  dn  ci\'iiie  {jiltitjUf  <lr  i)firlniiiiriiiii- 
(jiU',  liiiiii'lirs  ilrs  iiiriiiiKirs,  (islriti's  iiilmir.t.rdiif  ihi  nxlirr).  I.cs  all'cc- 
liiins  dn  rrrvi-lit  s'acc(>iii|ia;:neiil  |iai'liiis  d'nne  dnnleiii'  liinili'e  à  la 
l'é^iiin  ncci|iilale,  mais  le  |dns  siin\ciil.  celle  dmileni' n'a  |ias  de  localisa- 
tion li\e.  |)'a|ii'cs  l.nys,  elle  iirend  souvent  la  rorine  iiileiiiiitlcnle,  et 
|ienl  dcNcnii'  atroce  dans  les  |iai°o\vsrnes.  |iai'ticuliéi'enienl  dans  le  cas 
lie  tinneni'.  l.'a|i|iai'ilion  de  telles  doiileuis  et  de  |ilir'noMicnes  convnlsifs 
au  cours  d  une  nloiilii'e.  ev|  sunvciil  le  si;:ne  d'un  alicèsdans  le  \oisinaj.'e 
du  ceiAtdel. 

An  cinn's  de  Véfnirpxic.  les  altai|nes  sont  suivies  dune  diuilenr  f;rava- 
tive  ipii  persiste  plusieurs  lieui'cs.  (".elle  C(''plialal^fie  existant  au  réveil  est 
sonvenl  I  indice  d'un  accès  noclniiic  ipii  a  pu  passeï-  inaperçu.  Dans  l'in- 
lervalle  des  crises,  an  contraire,  la  céplialal^iie  uexiste  pas,  et  cest  nn"'nu' 
nn  des  sij,'nes  distinctii's  entic  lépilepsie  essentielle  et  l'épilepsie  svniplo- 
iiiatii|ne  i|ni  n'-snlte  de  lésions  tu'i.'aui(pies  de  l'eucr'pliale. 

La  ci'-plialal^'ie  est  encoi'e  nn  svinpli'une  l'i'i'ipient  dans  les  lu-vroacs. 
Uaus  Vliiisirric,  elle  alVecle  le  |dns  souvent  la  l'orme  névi'alj,'iipie,  elle 
est  pai-l'ois  très  netleiueid  localisi'-e  comme  dans  U' clou  lii/slcriqui'.  ipii 
consiste  en  inie  donleni'  extrêmement  vive,  très  cir-conscrite  an  sommet  de 
la  tête.  Il  existe  aussi  des  douleurs  «iravatives  ipii  sont  rc''veillées  pai  l'ius 
par  In  |)lus  lé;.'ére  inlluence,  comme  l'action  de  la  lumière,  un  liruil  même 
léfiei'.  une  odeur,  etc. 

Rnlin  la  céplialali^ie  et  le^  plÉ{''uoiiièue^  ner\en\  i|iii  I  a('i'i)mpa<:neiil. 
peuvent  parfois  sinuiler  plus  ou  moins  exactement  le  lalde:iu  de  la 
iiMMiin^'ite.  c'est  ce  c|n'on  a  di'Ciit  sons  le  nom  de  pxrudinncniiKjilt',  de 
mrnhiiiisiiir  hi/sli-riqiir. 

La  cr-plialal;.'ie  est  t'i'i'-ipieule  dans  la  iiciiidslliriiii'  et  v  all'ecle  souvent 
une  loi'ine  très  parlicnlièi-e.  Le  malade  se  plaint  d'avoir  sni-  la  tèle  comme 
nn  casque  lourd  ipii  lui  pèse  sur  le  crâne,  particulièrement  à  la  partie 
pos|i''rieure  iilmilctir  ni  i:nx(iiii'\.  D'anti'cs  épionvenl  une  sensation  de 
constriclion  ipi'ils  ciunpareul  à  celle  (pie  produirait  nue  corde  enser- 
raiil  la  tète  transversaleineiil.  ils  accusent  aussi  un  sentiment  de  vide 
céréliial,  de  liallolteiiieiit  dans  la  tète.  L'iiitensiti''  di' celle  douleur  est  très 
varialtle,  elle  a  |in  diiis  ipielipies  cas  être  assez  di'veloppr'c  pour  l'aire 
sonner  à  l'urémie. 

La  i-i'/ilinli'-r  ili-x  ililiilrsifii's  est  i'-;:aleuieiil  une  ci'-pliali'-e  ueiirasllii''- 
niipie.  elle  s'oliserve  en  ^énr-ral  chez  des  sujets  plus  ou  moins  siirineiii''s 
parle  trav.-iil  inlellectiiel  an  iiiiunenl  de  la  t'ormalion. 

It"  Migraine.  —  .le  dois  encore,  à  propos  de  la  ci''plialal;;ie,  iiienliiiiiiii'i 
une  Inriiie  particulière  de  mal  de  tèle  ipii  s'oliserve  surlonl  die/  les  sujels 


iiini m h^  in  /.  I  ^iS'-iiiii.ni .  :u 

il  Li    liiiv    .11  llinli<|llrN    cl    lli''M'ii|iiillli-s  ;    jr   M-ll\    |iiil'li-|'    ilf   l.'l    llli;:l'ililir. 

Il  cil  c\in|c  |iiiiNiciii's  l'tii'iiics.    iiiiilcs  nul  |i<iiii'  car;i('li'Ti><lii|iic  ilc  >c 

liLilllIcsIci  Niiii>  lui  nie  iriurrsiliiill  le  i  l'Iiiiii  isl  cil  ^('■lli'l'.'il  Miliiilili-.  liiiiis 

|iciil  N  .'i(-c<iiii|ilir  |i;ii  luis  |ii''t'iiMlii|iiciiiciil  avec  une  n'-;;itliii'ili'-  i'cnniri|iialilc. 

Ilaii»  la  liinni-  \nl;:aii'c,  rarccs  ilclmlc  le  malin,  le  inalatic  s't'xcillc  iiiiil 
ilis|i(is.  une  tliinleiir  mmu'iIc,  ilaliiii'il  li'-;:èi'c.  |iiiis  ImciiImI  liés  >iiileiilc, 
cnxaliil  lin  ciilé  iln  ciàne  ilieiiiicri)nie|.  Klle  iM'cn|ic  Miilmil  la  répinii 
iirliilairi'  mi  Mis-nrliilaii'c.  |iai'liiis  les  iV'niniis  ialéiale  cl  |Mi>lcriciiie 
(le  la  li^lc.  I.a  |ire»iiiii  ilc  ces  léjiiiins  icxcille  de  \i\es  ilniileni».  cl  le 
inalaile  cnI  en  |tniic  muixciiI  à  nm-  dlN-  li\|ieres||ii''r»ii'  i|ii  il  scnlcrnie 
li.'iiis  une  rlianilnc  nliscnrc.  Inin  ilc  la  liiinière  i-l  iln  liniil  cl  icsle 
l'Ieniln  siir  xiii  lil.  Il  c\isle  irtutlinaiic  des  nansr-cs  cl  des  \uinisscincnls 
ipii  (ien>enl  se  |ii'i)lnn^cr  lollle  l.i  jonini'c.  la  dilice  de  l'aerès  di''|iasse 
l'ai'cincnl  nue  junini'c.  il  |icnl  ee|ieiiil.iiil  ^r  |>iiiliiii;:ei'  |ii'iidanl  i|iiai'aiile- 
liiiil   lieini's. 

{.accès  iiii;.'iaincn\  varie  d  iiilensili-  siiisanl  les  sujcN  :  jj  >,•  ruin- 
|di(|ne  jL-irlnis  d  anires  |ilién(>inènes  d  ludie  ncrvciix.  de  Irniilile-  si>iis|. 
lil's,  de  li'iinlilcs  inidcni's.  di-  Intnidcs  \asii-iii(ilciii  s  cl  inciiie  de  Irniildes 
inlcllcclinds.  j'anni  les  linuldes  seiisilils,  les  plus  iiii|i(ii'|aiils  snril  eciiv 
i|ni  inliTcsscnl  la  vision,  haiis  nue  riunie  dile  ;/i/V/»v//h/'  niililiiliiiiijiir,  le 
|diéni)niènc  le  |diis  lv|)ii|ni-  esl  ra|i|iai'ilii)ii  du  siiiliniic  xiiiililltiiil  |iréccd('' 
de  |diidii|di<diic.  An  cniiis  de  l'acers,  le  malade  |iei'c(iil  dans  snii  cliain|i 
\isncl,  en  delnirs  de  la  /.une  de  \isinn  dislincle.  une  laelie  sninliie  linrdée 
d  une  IVan;:!-  •'■lincclanlc  en  zi^za;;  i|ui  scirilillc,  se  nieiil.  se  dr-r<ii'iNe  :  le 
iditMiiiinciie  diiie  de  <|ueli|ues  secondes  à  une  iieure  cl  disparail.  Il  l'ail 
jdace  |i,'iiTois  il  nue  lii'-iiiiano|isie  lali'-i'alc  liomoiiMnc  |iassa;{ci'c.  (|ue|i|ne- 
lois  mais  hcs  raieinenl  suivie  d'une  ainaninsc  |iassa<;ci'e  ('■;.'aieineiil. 

Ihi  |ieiil  oliscrver  dans  cciiains  cas  d'anlrcs  [dii'-iiomènes  scnsilifs.  des 
scnsalions  (rcn^onrdisscmcnl.  iles|iicolemeiils,  desancslli(''sies.  des  liype- 
rcslliêsics  liiiiili'cs  il  une  exiivniilc  nu  <''lcndues  ;i  Iniil  nu  coli'"  du  corps, 
h'anli'cs  linuldes  nioleiirs  é^'aicinenl  imilalciaiix  inniiis  caiacléiisliiiues 
cl  moins  rrc(|iieii|s  nul  encore  éli'-  si;,'nalés  :  lienildemenls.  convulsions, 
p.iralysies  plus  ou  moins  cnmplèles  allci^iianl  la  lace,  les  meinlircs  : 
liéiiiiplc;;ie  cl  :ipliasie,  amncsic  Iraiisilnires.  elc.  mais  ijs  ne  s Oliser- 
venl  |ias  dans  la  ini^rainc  lianale  des  ai'llii'ilii|iics.  (ui  ne  les  l'cncniilie 
ipic  dans  les  psi>ndo-nii;;i'aiiies.  dans  les  ci'-phalécs  relcvanl  de  riiiêmie, 
du  di:dicte,  ou  de  lésions  de  rcnci'-pliale  cl  des  méninges.  Kniiii  ou  .1 
d)''cril  une  ini;;iaiiic  accompagnée  de  paralysie  de  la  li'oisii''mi'  |i:iire. 
Vov.  MiilViliiir  uiihldliiuiiilriiiijur.  p.    |  |  '»!!.( 

Le  svslémcdu  ^rand  sviiipalliii|uc  peul  èlre  c<.'alcmeiil  allcch'-  dans  les 
rornics  diles  rasn-molrirfx.  (lu  peul  voir,  d'une  p:irl.  la  pjieur  de  la  l'ace 
(\aso-coiislriclioni  ussoeii'-c  à  la  dilatalioii  piipillaii'c  cl  ii  une  salivalioti 
alioiidanti-  {iiiiijriiinf  xiKisliijiir  on  sijniiiiit/iiiii-ln.riiiiir  de  Ihi  llois-jtcv- 
iiiondi  on  liicii  une  \aso-dilalalioii  avec  ri''lri'-cisseiiienl  de  l:i  pupille 
{iniijiiiinr  siiiiiiiiilhirii.finriiliiliiiiir  de  Mnlleiidnil'i. 

I.ii  mi;:rainc  cxisie  le  plus  sonvcul  à  litre  de  mauircsialion  isnli'-e  surve- 


:\'i  si:miol<h,ii:  i>i   ^ysiiMi:  \i:iit  i.r\. 

ii.'inl  >|H)iilaiii''iiii'iil  nii.  iiiii'l'iii^.  il  l'iirriisioii  ilr  cnlaincs  iillcclidiis  loi-jili's 
lies  lusses  iiiis.'ilrs,  ilii  |)li,'irvii\.  ilf  riiicillc  iiiiivciiiir,  de  l'iiliTii^.  V.Wc  se 
ii'iiriiiilir  Ir  |i|iis  sniivciil  clic/,  des  snjcis  arllii'itii|iirs.  Kiiliii  la  tiiiijiainc 
i'nI  iiiii-  allrilinii  •.hhm-iiI  liiTiMlilaire  11I1  laiiiiliali-. 

Il)  Douleurs  viscérales.  -  Je  n'ai  pas  à  |iailei'  ii  i  îles  maiiires- 
lalioiis  iloiiliiiireiises  (|ui  résiilleril  des  alleeliiiiis  i)i'^'aiiii|iies  des  dilVé- 
l'eiils  \iseères  :  le  |ii)iiil  de  cnli'-  de  la  |iiieiiiiiiiiiie.  les  doiileiiis  du  eaiicei' 
de  resloiiiar,  la  eidi(|Ui'  lié|ialii|iie,  ele.  Mais  je  dirai  i|iieli|iies  iiiiils 
lies  risirrtiliiii-s  ijiii  soiil  |iiii|iies  aux  alleiliiiiis  nerveuses.  Ite  loiiles 
res  aDertitiiis.  hi  plus  riche  en  pliéiiDiiièiies  donloiiienx,  le  taiies  est 
celle  i|iii  iillVe  les  eveinpies  les  plus  ciiiiiplels  el  les  plus  variés  de  viscé- 
ralfiies. 

I,e  tvpe  (il'--  diiiili'iirs  \  i-.(('iales  es!  la  ciisf  <i<islri(iiic  ilrs  (iln.riiiiws 
earaclériséi'  par  deiiv  plicWiiiiiièiies  priiicipaii\  ;  le-- diiiileiii  s  e|  les  Miiiiis- 
seineiils. 

Iles  pliéniiiiiènes  aiialii;,'iies  |)eiiveiil  alleclei  I  iiih-liii.  les  crises  de 
colli/iifs  iiilexIiiKiIrs  lies  ttilii-li<iiii-x  siiiil  plus  rares  (pu'  les  crises  ^iaslri- 
ipies.  elles  s'aeennipa^'iienl  soiiveiil  de  di-liàcles  iliarrlH-iipies. 

Les  onjnnvs  îles  voirs  iirititiires  smil  Irripieiiiiiieiil  alleiiils  par  des 
diMileiirs  i|iii  mil  soil  le  caractère  riil^iir.iiil.  soi!  un  caractère  perniaiieiit 
diiniiaiit  des  sensations  de  corps  élranj^ei,  elles  ncciipenl  l'urètre,  le  cid 
lie  la  vessie,  la  vessie.  l'aiTois  mèiue,  elles  paicniireul  le  Icijel  des  lue- 
lères  et  rappellent  les  cidiipies  né|)liréliipies. 

.le  si};nalerai  enfin  les  douleurs  on  les  sensatiousaïKiriuales  ipii  siè}^ent 
an  niveau  des  oniinics  (jt'iiilnu.r  cimslilnant  les  crises  testiciilaires.  o\a- 
l'iennes.  clitoridiennes. 

Les  r/-/se.\-  IdnjiKiéi's  el  jiliitriiniirrs  ili's  liiliéli<iiii'n  snul  il  oril iiiiiire  pi'll 
donloiireiises.il  n'en  es!  pas  de  nièine|)oiir  lescrises  tlaiit/iuc  ilv  poitrine 
ipii.  dans  cette  all'ection,  se  présentent  avec  leurs  earaclères  oïdiiiaires 
(Laniloiuv.  Vnl|iiaii.  Levdeiii:  douleui'  an^^oissante  rétro-slei'iiale,  irra- 
diations dans  le  niefiiltre  supérieur  ;,'aiiclie.  etc.  Ce  syndrome  a  été  rap- 
porté par  Levden  à   l'alleiiile  d if  |ineMnicp;:astii(pie.  La  chose  iii'  nie 

parait  pas  démontrée. 

i,es  crises  de  vixcrnilfjic  son!  paiiicnlièremeul  di'\elnpp(''es  dans  le 
lahes.  mais  elles  existent  é^'alemeiit  dans  un  cerlaiii  udiiiiire  d  aiilres 
airections  iiei'venses.  celles  parlicnlièreiiieul  ipii  rciiliriit  ii;iiis  la  classe 
des  név  roses. 

L'an;;ine  de  poitrine  peut  se  rcncoiilrer  dans  la  iiialinlir  île  Itiisctlnif. 
le  ra|ipel|erai  ici  la  dvsplia;:ie,  r(i'soplia;.'isiue.  la  ;.'aslral<.'ie  el  les  vomis- 
sements, le  va;.'inisnie.  etc.,  (pii  l'ont  partie  des  iicvidruh  li)jxlrri(iiirs. 
\.'niir(i  riiHriilii/iir  est  sonvenl  coiistitni'M-  par  îles  sensations  anormales 
analo;!nes,  par  des  crises  de  dvspnée.  des  douleurs  prccordiales.  de  la 
;.'astral;:ie.  des  cidiipies.  ilii  téiiesme  rectal. 

Kniin  ran;.'ine  de  poitrine  dite  rnsfulirllr  est  considi''ri''e  par  (pielcpies 
anleiiis  comme  nue  manilèstation  d'ordre  nerveux,  résultant  soil  d'une 
alléraliun  iir^ani<pi 'viili'   nu    iirilaliou    du    plexus  cardi.iipiei.    Ions 


utni iii.h:s  ht:  i.A  >i:.\siBii.in  :w 

I  fs  (iiMililes  ■"iTiiiil  ili'ciils  |ilii>.  Initi.  iVny    Tniiihli.^  i.m.,  .,„.   ilnvliiitir 
iifrrrii.r.  ) 

II'  Algies  centrales  ou  psychiques,  —  IimiIis  Ii-s  ilinihurs  fisiiilm- 
imlliiiiiit-s  lit'  l'ciili  l'iil  |i;i^  <iaiis  le  iMiln*  lir^  iii^irs  ci-mIiiiIo,  au  m'U>  du 
je  i-i>ui|U'i-uil>  <r  liiuM-.  Ni  1<-^  liiuiii'iirs  d'iui^^iur  liiiliuiiuiiltui)'  i|iii 
NiiliM-iM'ul  ilaii>  ilillfii'iils  (•lais  t(i\ii|iu's,  ilaus  les  (-lals  ili'-uuMilicU.  cl 
ilau>  li'N  ili'lucs  lialluriualniii's  s\s|i'iin|iscs.  ni  ii-s  iI<miIi'uin  para- 
iitiïai|Uf>  (l(''lfruiiMt''i'>.  par  ili's  iulnpii-laliiuis  lii-liiaulcs  i|u'il  s  a;;!»!' 
lie  ;;iauili'  on  de  jii'lilc  liV|iiii'iiMili'i)'  —  iii'  nuisliluciil  des  al;;ii'><  |i>-yi'lii- 
(|Ui's.  1  o  iliuilfui>  i'i-ur^lliii|ialliii|Ui's  l'ilcs-iuruics,  iliMi'ilc'^  pai'  iMipit'' 
et  llaiiiu».  nie  M'Uililt-ui  ciMisliluri  i|ncli|uc  cIkim-  iIc  IimiI  «lilIV-iriil  lii-v 
uiaulit-slaliiui^  ilouliuiiiMi>fs  ipii'  Idu  Iiounc  ciu'Z  le  ni'Ui'aslliriiii|uc.  Kl 
ri'-li'-uu'ul  l'apilal  ili'  liia^uuslii'  cilllc  rt-s  ilnulcuis  |isvrliii|ialliii|Urs  sr 
|U'iiilui^aiil  chr/  des  lualadi  s  (|ui.  par  aillruis,  all'i'rirui  l'appai  ciki' cli- 
nit|uc  d<'  iufulau\  M'illaliics.  t'I  les  diuiltMiis  ipu-  rmi  pcul  idisi-i'vt*i'  l'Iu-/ 
il--  ui'urasllu'uiipu-s.  f'f>l  chez  les  uu'ulau\  ralist-urr  de  la  riiiitie  l'-iiiiilirr 
li\alri(-c.  Tivs  siuivrul  I  al^ic  rcnlialr  «lu  iiruia>lhi'-uii|uc  u'csl  <|n  uuc 
diiutrui'  Ir^ilicuc  il  mui  (U'Ij^iuc.  mais  illi'-;:iliuu-UH-ul  cnUMTM-r  stuis 
riullui'iu  I'  d'uni'  raiiso  l'umliM'.  Hausdanlirs  ras.  la  iltMilfiii'  dus  siiii  iiri- 
^iiie  fsj  illi'-^iliiuc.  mais  r'r>l  (pTaldi^  i-llc  u  rsl  pas  alisoluiiii'ul  spuula- 
ui'i",  t'I  i|u  l'ilcesl  diii'  il  des  iullurncL's  su;;j;rsli\('s  ipii.  i'lli's-ui(''mi's.  u  nul 
|iii  s'i'-hdilir  i|Ui-  ^l'àir  à  une  di-pn  riahoii  dini^iui-  l'Uinlivc  <lii  ps\- 
l'hisuie  (lu  iiialadc.  Kiiltr  le  inalailc  i|iii  s'iina^iiic.  par  un  plii'-uiiuirnr 
de  ziKipalliif  iulri'iif.  ipi'uii  aiiiiual  i|url('iiuipii-  lui  ruii^e  sou  csloiiiar  ri 
I  iiuli\idu  ipii.  ili!-piiuic  par  des  causes  cuinlivcs.  lixi-  par  des  iuler\eu- 
liiiiis  iiiédii-ali's.  soutire  au  erciix  é|ii;:aslriipu>  pane  iiuoii  l'a  couNaiiiru 
ipi'il  a\ail  sou  esloiuar  malade,  il  \  a,  ii  mou  sens,  kiule  la  ililIV-n'iiie 
ipii  sépare  un  meulal  eararli'>risi-.  du  ui-Mopallie  simple  ipie  peut  èlre  un 
iieuraâlheuii|ue. 

l'.elui-ei  se  plaint  li'ès  smiveul  de  donleuis  loealisi'es  soil  dans  nu  vis- 
cère, soit  dans  un  point  ipielcoui|ue  du  corps,  douleurs  tenaces,  persis- 
tantes. soiiM-ut  liés  iideusi's,  ne  lui  laissanl  aucun  lépil  et  avaiil  comme 
ciracli're  principal,  primordial,  dirais-je  volonliers.  d  éli'e  iudi'-|ienilaules 
de  toute  altéralion  pi'iiplieriipie  appr/'cialde.  soit  des  tissus,  soil  des  nerfs. 
(!es  donleuis  l'urenl  décrites  d  aliord  par  l(liic(|  sous  le  iioiii  de  Idiiotilijif 
ilS'.M  I.  et  lln<-|iard  ISlI.'ii  a  pi'oposi- de  les  (ir'si;.'iier  sous  le  terme  plus 
exact  d  iih/irs  ri'iilriilrs  on  iisi/rliif/iics,  dr'iiominatiou  (|ui  me  parait  pré- 
l'éralile  à  la  pivcédeule.  car  elle  indi<|ne  liicii  le  cinacli-re  principal  de 
svmploiue.  à  savoir  son  ori;:iue  psvcliiipie. 

Les  al^'iescenlralessonl,  à  I  heure  actuelle,  eiu'oreassez  souvent  mécon- 
nues en  pratii|iie:  lieanconp  de  nuMli-cins  et  surtout  de  chirurgiens  on! 
une  lendaiici'  à  rapporl  -r  à  une  h'sioii  siégeant  à  la  périphérie  lonte 
douleur  ipiels  ipie  soient  ses  caiiU'ti'res :  or  celte  eiieiir  de  diai;nostii 
pi'iil  avoir  des  résultais  IVicheiix.car  il  s'agit  ici  d'iiii  s\iupt("ime  In  (pieiil. 
et  d  aiilie  part,  parce  ipie  loiile  lliérapeuli(pie  inlempestive  ne  lait 
ipra;:uiaver  I  ('lai   du  malade. 


:\\  siMinlOiili:  1)1'  >!>//  \//    Mllll.l  A. 

I.t'S  alyifs  (ciiliiilcs  |ii'iivriil  se  |iii''scnlrr  Sdiis  les  ciMiicli'i  (•>.  les  |iliis 
v.'ii'i.'ililr».  MaiNlrvMiiiiiriini-  iliiiiiin;inl  i|iii  diiil  ili'-^  r.iliiinl  l'alir  si)n|i(;iiniii't' 
hi  iiiiliiic  ilii  iiiiil  au  iiK'ilcrin,  l'rst  Vrial  ii)-iir(ixlliriii<iiii'  du  siijrl.  Il 
i-sl  liicii  i-viilciil  «in'iiiii' It'siiiii  locale  ilmiIcmiriiM'  jiciil,  l'Iii'  aussi,  à  la 
li>ii};u<',  |ii(iMn|nrr  le  iir'Vi'lo|i|iiMurnl  île  |ilii''iiunii'ucs  ucuiaslli('ui(|ui's. 
mais  liiul  iMi  s(iM;;raul  à  icllc  |Hissil)ililr.  il  l'aul  savoii-  (juc  la  iflalimi 
tiinlraiii'  csl  ili-  ln'auiou|i  |iliis  lii'(|uculi'.  Du  icsic,  l'Iiisloiic  ilu  nialailc 
a|i|ii'i>iiilra  \itf  au  nii'ilcriu  ci'  i|ui  a  ciMuini'un''.  ilc  la  diiulriir  lucalc  iiu  dr 
la  ni'MiasIlii-nii'. 

I,»'S  l'aracli-n-s  des  aiffics  cciihalcs  siinl  assc/.  dillV'iculs.  suivant  ipic  la 
d«Mil<'ur  sii-^f  nu  unn  sur  un  visci'ic.  l,nrsi|Uf  rali^'ic  se  dr\i'lii|i|ii'  sur  un 

|i(iinl  du  cnriis  autir  i|u"un   visn'-ir  lliiiiaii(|iii'  nu  alid iual.  rlli'  icNcl 

un  a|i|)an-il  syin|iliiuialii|uc  plus  ni'l. 

r.n  un  |iiiinl  drlnminr  du  ri)i|ps,  je  maladi'  iv>vrul  iiiir  ilmilrui  cou- 
linurcj  lir-  lirnddi' :  la  /nui'  diinliilMvii-r  l'sl  jiirii  liiiiili'i':  rllr  di'|iasvr 
rarmimt  un  diainrii'c  de  ."i  à  |(l  niitiMn'li  i>s  :  rllr  |m'uI  sit';;rr  sur  une 
])ailii'  i|U(dt(ini|U(;  du  ciuiis,  sur  la  lac  f.  -m  |i  liiiiil.  sur  la  (('h',  di'ii  ii'-ii' 
li's  <:ImIii-s  (icnjain-s.  sur  nu  inaxillain'  nu  nu  |iiiinl  (|iii'lr(iii(|ui'  de  la 
ridiinnr  vi-ili'liialr  nu  du  tionc.  au  ui\i  mu  du  niu.  sur  le  iciccyx.  au 
nivi'au  du  (irn\  lii-  rcslnniac  siw  un  uicinliii'.  Mais,  caracièn' lirs  ini|inr- 
lanl.  celle  /nnr  iluulnurcust'  ni-  c(irres|ii)ud  à  aucun  lerrilnire  liiniléana- 
lniuii|neinenl  nu  |diysi(dn^'ii|uenieMl. 

La  dnuleiir  s'accrnii  |i;u- nminenls  ;  |i;ii Tnis  sniis  l'iidlueut c  d  une  atli- 
liide.  dans  la  cnccy^'ndynie  par  (  \eui|ile  :   la    malade.  e;M'  dans  ce  cis   il 

s"af;il  le  |dus  snnveni  d'une  lii •.   ne  {h'iiI   s  ;i-.v|.,)ir  sans  r-essentii  

douleur  très  |icnilile,  la  l'otianl  liii  iihil  à  |ireiidre  la  slMlinn  delioul. 
l.ors(|ne  l'aigrie  sièj,'e  à  la  lun|Ue.  les  innu\eirieuls  de  hiliiaiili'  et  il  exten- 
sion de  la  tète  |U'ovo(|ueut  des  douleurs  très  intenses  :  la  malade  |tenl 
iuMunliiliser  instinclivenu'nt  sa  tète  en  contractant  ses  tra|iè/es.  d'ni'i  une 
alliliule  (|ui  l'ait  son^'er  tnut  d'alinrd  à  un  mal  de  l'ntt  si)us-ncci|iilal  ou 
cervical.  Les  |iai'oxvsmes  douloureux  a|i|iaraisseul  aussi  à  la  suite  de 
jati;,'nes  |divsi(|ucs.  à  la  suite  de  \ioleii|es,'iucp|iiins,  souvent  aussi  il  ii'\  a 
aucune  cause  a|i|>rècialde. 

La  pression  au  niveau  de  la  zone  donlonieuse  n  exa<.'ère  pas  la  douleui'. 
du  nniins  dans  la  majinilè  des  cas  :  les  nerl's  île  la  rèjrion  ne  sont  pas 
non  plus  dnuliiiueux  à  la  |iressiiin.  Il'anlrc  part  la  palpaliou  très  mimi- 
lieiise  des  os,  des  muscles,  du  tissu  sons-cutani'.  de  la  |iean.  ne  ii''\èle 
aucune  lésion  ii  ce  niveau.  Kniin.  plièmimèiie  inipinl.inl  pour  le  dia- 
^'lliistic.  Inrsipie  l'allenlion  du  malade  est  dèjourni'i'  de  ^a  dniileiii  il  ne 
la  sent  pas  on  presi|ne  pas. 

Li>isi|ue  l'al^îie  centrale  se  localise  dans  un  viscèie.  le  diaLiuosiic  est 
sonveul  heaucoiip  |dus  dèlical  à  ètaldir.  car  réial  physiipie  de  l'ni  t:aue 
douloureux  es!  souvent  dil'liiile  à  èlaldir  d'une  maiiièie  précise. 

L'alj;ie  cenliale  apparaît  avec  une  Irèipieine  liés  j.'ianile  au  niveau  des 
oi';.'aiies  ;.'énitaux  de  la  l'emme  el  des  or'.'aues  nrinaii'cs  de  1  honinie.  (.lie/ 
la  remni  •  elle  esl  prrsipie  loujoius  mrconnue,  el  I  i  douleui  es'  .ittriliuée 


tlinUlll.Ks  ht:  LA  >/-..Y>/////.//A..  ;W 

i'i  mil'  llfxioii  iiiioi'iiiiilr  lie  rii|i''nis,  un  iiii'^nir  à  iiiii'  li'siiiii  îles  <i>air<'S. 
iiu|i  MiiiM'iil  iiiir  iiilriM-iition  cliii  ili'^ii'iili-  xiriil  riii'tiii'  a;:^i.'i\ii'  li  lai 
.1.-  la  iiiala.i.-. 

liliiv  riiiiiiiiiH'  la  iltiiiliMir  sir^f  Mil  ili-s  |Miiiil!<  vai'ialili's.  anlinii  ilr  la 
xfi'^jr,  clic  II  a  aliiiNcn  yciiiTal  |ias  tir  ia|i|Hir|  avec  le  tir;;ir'  ilc  |iliiiitiiili' 
iMi  (II-  vaciiil)'-  «le  la  M-ssic.  Mans  <raiilri'>  ra>.  elle  allriiil  Miilmil  I  iiiclii- 
liiriilltiaili-iiv  :  le  niiilatl  ilc  la  -Millilt-  à  if  iii\caii  rsl  ili".  |iIiin  |icliilili>>. 
liiiMiii  a  liii'ii  iiioiiliv  la  ^raiiilf  Nalfiir  ilia^iiiii-^liijiic  il<-  n*  s\iii|)li'iiiir 
i'Ikv  lf>  l'ain  iiriiiaircs.  l'ailois  nir'iiir  IimiIc  la  iiiiii|iiriisr  iii<-li'alr  est 
li\|nTc>.||irsirc.  Kiiliii  un  |mmiI  nliM-rvcr  ili"«  al;;ifs  vIm- 'lalrs  se  liailiii- 
>aill  |ial'  lies  lllii'liiill><  livs  iiriiililcs  i-l  iaIiviiii-iiii-iiI  (Iniiliiiiifiisrs. 

!.!■<  al;:if>  n-nliali-s  liirali<<i'-i->  an  iii\faii  ili>  I  r-<|i)iiiai'  un  iln  ri'ilnii 
s'olisfiM-nl  lii's  rii'i|in'miiicnl  en  <  liiii(|iii>  :  mais  il  est  simim'IiI  (lillitili'  <!<■ 
taiif  la  pai'l  «li-  ce  i|iii  |ifiil  i°i-\niir  à  l'rlal  InraT  ili'^.  \  iscrics  ri  de  ci- 
i|ni  ili'|it'nil  (l<-  liili'c  li\r.  Kn  clVrt.  |hiiii'  rc^linnar  cl  I  inlislin.  ('niniiif 
|>nnr  la  vessie,  l'alfiie  reiilrale  jelle  nii  désnidre  |iriir(iiiil  dans  les  lone- 
liiiiis  de  ees  \iseères  :  leur  seii>iliilile  si  (d)liise  à  lélal  mirinal,  a(-(|niei'l 
une  iiileiisili-  exliani  dinaire  ;  dans  I  ai^ie  ^asli'ii|ne  la  inniiidre  iii;:es- 
liiiii  d'aiiineiiN  diuiiie  an  |>alienl  une  sensalinii  de  |déiiilnile,  de  leii- 
^ion  exlrèine,  d  ildiilVeinenl  :  les  arides  on  les  snlislaiires  ir';;èreiiieiil 
ranstii|iies  délenniiienl  des  dmileiirs  intenses:  la  |ii'essiiin  an  niveau  de 
la  léjjion  f;aslrii|nr  est  liés  |iénildi'.  (!e||e  seiisiliililé  s"a(rnin|ia;,'iir  sitn- 
veiil  de  Irtinides  ivllexes  el  en  |iai'liriiliri'  dr  |ial|iilaliniis.  de  larlivrar- 
die.  Ii'itnides  rai'diai|nes  i|iie  l'nlaiii  a  liien  mis  en  Ininiére. 

Il  en  es|  de  inriiie  an  nivran  du  ;;i(is  inlesliii  :  riiv|iiTesllirsie.  |dns  un 
niiiiiiN  Inralisée  an  ra'riini  on  à  l'S  iliaijnr.  s  iirriiiii|ia<;nr  d'un  spasme  de 
rinle>lin  nelleinenl  |iei t'e|)|ilde  jiar  la  |ial|)alioii  à  Iravi'is  la  |iai'(ti  aiido- 
niinale. 

(In  a  iioli'  é;:aleinen|  de-  doiileiM''-  |ii  olia  idemeiil  de  m('-nie  nahiii'.  an 
niveau  dn  rii-nr  :  d  apirs  llnrliaid,  rrlle  alj;ir  rrnlialr  raidiaijnr  sr  |iir- 
srnlriail  sons  foiinr  darrrs  d  arviinnie  avee  doiilenis  larvlhmie  a!i;;ois- 
sanle  |iai'o\vsli(|iiei. 

Iliiniiioslic.  —  Le  dia'^iiiiNlii  d'une  al;;ie  renliale  es!  siiuveiil  dilical  à 
élalilir  el  on  n'v  arrive  en  ;.'éiirral  i|iie  par  élimiiialion.  liepeiidant  la 
ilonleiir  iisvrhiipie  présenti*  ipiehpies  rararlères  spi''riaii\.  (l'esl  ainsi,  par 
exemple,  ipielle  donne  1res  vile  à  l'oliservalenr  rimpressioinpie  l'esl  une 
doiileiir  siii  ijriii'iis  el.  i|nelle  «pic  soil  rinleiisili-  «pie  lui  atli  iltne  le 
malade,  on  arrive  en  ^'éiii-raj  assez  raeilemenl  à  la  eoiiviclion  ipie  e  esl 
nue  douleur  pins  appareille ipie  réidle.  Kn  ell'el.  lorsipie  Ton  examine  en 
pleine  erise  donionreiise  iiii  siijel  alleini  d'al).'ie  eenlrale.  on  eoiislale 
presipie  lonjoiirs  elle/  lui  (pie  les  raeiill'-s  e('ir'ltrales  ni-  sniil  nnllemenl 
lioiildéi'^  el  ipi'il  n  y  a  pas  là  cel  élal  d  inliiliilinn.  iré|iniseiiienl  ei-n'liral 
dn  à  la  donleiii  réelle.  On  peut,  en  ellél.  dans  ces  inomenls-là. 
lonjonis  l'aiic  parler  le  malade,  ipii  parfois  même  s'exprime  avec  une 
grande  l'acililé  el  séleiid  avec  coniplaisancc  Mir  la  descriplioii  de  sa 
•.onllraiiie.   Ici  en  ell'el  il  ^iillil  ili-  liin|iili»ei   iiii  peu  le-  iina;;i-  lllc'lllales 


ni.  >h:Miiii.iii,ii.  iii   <•)>//.»/  .Y/ /(i /,/ \ 

lin   ^njl'l.  |IIMII'  l'cll'-^MIiM'Mll  si'i-Ollll  |ll.'lll  l'IlIV.  lui  lil  SIMIsillinil  (liilllolll'flISC. 

I.r  |iiMiiiis|ii-  lie  r.'il^ir  rciilialr  ii  rs|  j:iiii:ii>  •;:r:ivi'  i|ii.'itil  ;'i  l:i  \ii>.  liiiMi 
i|iir  iliiii>  ri'i'l.'iiiis  l'iis  lil  ;;Mt'-i'is(iii  |iiiissr  ôlri-  l'nrl  diriiiilc  ;i  olili'iiii'. 
(!('  i|iii  ilniiiiiif  li>  pi'iiiiiislic.  r'i-sl  rr-l.it  iii'iii  iisllii-iM(|iii'  |)liis  nii  iiiiiiiis 
^:rjl\i'  illl  Miji'l.  Iiralin>ii|i  ilr  rrs  alj;ii'>  ne  sniit  ilii  ii'sli'  ijiu'  la  niiisr- 
i|iii'ii('i>  iriiilri'M'iiliniis  l'Iiinii'^icalrs  un  ilc  IrailciiniiN  iiii'iliiaiix.  clic/. 
tics  snji-js  iicmasllifMli|uc<. 

l'iilliiiiiriiir  et  Irtiilciiirnl.  —  Nons  ne  sa\l•ll■^  cinuic  i  icii  lics  ciniili- 
lioiis  |ili\>ii|ncs  lin  se  IrmiMMil  les  cenircs  iicr\i'ii\  liirvi|iii'  ^c  ilé\i'l(i|i|M' 
nue  al;.'ie  ceiiliale:  mais  imiis  |i(inviins  iiiiiis  Imiic  une  nlic  ilc-  pi  imcssus 
|>'>\i-lMilii;:ii|nes  i|ni  coinlnisenl  ii  l'cllc  \ni'icli''  ilc  liiiiililc  iiiciilal.  1,'al^ic 
ccnlialeesl  en  elVel.  ilc  |iar --e  ii  aiaclcrcs,  une  scnsalinii  lixc,  exir'iuiiisée, 
i|ni.  ilans  un  antre  ilnniaiiie.  peut  T'Irc  ii|i|Hisr>e  el  i'i>iii|iai'ée  à  l'idi'e  fixe. 
Klle  s 'a<'C(ini|ia;.'ne  li  un  élal  l'iiiiilir  ciiinnie  l'iilce  lixe  s'ai'('iiiii|ia^'iii'  il  ini 
élal  iran^'nisse.  On  |Hinnail  inèiiie  iliie  i|ii'il  s'a^il  ici  iriiiie  inalailie 
lie  rallentidii  :  "  l'ixer  son  altenliuii.  liil  lîilinl.  ces!  laisser  nii  ccrlain 
élal  linrei'  el  pri-ilninincr:  celle  |ir(''il(pmiiiaiice,  d  alinnl  innlVciisivc. 
s'accniil  pai'  les  elVels  inèines  ipi  elle  inoilnil  :  nn  ceiilie  irallracliiui  scsl 
élaiili.  (|ni  peu  à  peu  acipiierl  le  nmiKipiilc  île  la  conscience.  " 

lies  ciinsiiléraliims  ne  siinl  pas  iriniirc  piireinent  lln'ciriipie  :  elles  uni 
leur  inipnitance  pour  iléleiiiiiiier  le  traileiiienl  ipii  cnin  ieiil  à  ces  nialailes. 

Tiinl  Irailenicnl  île  l'al^^ie  ceiili'ale  qui  cuiilriline  à  renilre  1  iili'c  plus 
inlense.  à  lixer  encoie  (lavanlai;e  ratlenliun.  csl  mauvais  el  aj;i;ri\e  I  V-tal 
ilu  iiialaile:  cela  est  sniinnl  Mai  iji  -<  iiilci  senlinns  chirni'^icales  ipii.  par 
léniDliiiu  ipielles  |ii'<iviMpietit.  par  I  cllnrl  i|u  il  l'aul  pmir  se  liéciiiei'  à 
rnpi-raliim.  persnailenl  au  malaile  ipie  sun  l'-lal  esl  1res  j^M'ave.  au;.'menleiil 
Min  i''niiili\ilé,  el  eni'nncenl  ilavanta^'e  dans  sa  conscience  la  sensalion 
ipi'il  l'andrail  moliiliser.  lie  ipi'il  cnnvienl  de  l'aire,  c'esl  tonl  d'alioid  de 
liailer  Ti-lal  mural  du  sujel  par  la  psyclinlliérapie  en  s'elliircaiil  d'alla- 
clier  son  allenlion  ii  liilée  de  <;uériscpn  :  de--  ipi  il  aura  pri--  coiiliance 
dans  son  mi'ilecin.  lorsipion  lui  aura  irdoiiiii'  la  mailrise  de  sni-iuènie 
lorsipie  lidce  de  la  ^'ui'i'isiin  prochaine  se  pn'-cisei'a,  ou  veiia  le  pins 
soiiveiil  s'alir>nnei'  et  disparaître  tonles  les  douleurs  dont  il  se  plai^'iiail. 
l'.e  mode  de  Iraitenieiil  ne  iiMissil  pas  lonjours,  cai-  il  peut  y  a\oii'  des 
algies  centrales  ipii  diiienl  tonte  la  vie.  Ilans  heanconp  de  cas  cependant, 
il  ma  donné  des  •.'néi'isons  remanpialdes. 

ALinrsiii  iiliii'vn.  —  .'sous  ce  nom.  Moliiiis  (iS'.lli  a  iji'ciil  un  syn- 
drome caractérisé  par  des  seiisatious  doiiloiiieuses  se  produisant  à  I  oc- 
casion des  monvenieids  volonlaire".  douleurs  ipii  ne  s'expliquent  par 
ancnne  lésion  locale  el  i|ne,  pour  ma  part,  je  considère  comme  lenti'aiil 
dans  le  ijriMipe  précédent  des  al;:ies  centrales.  Celte  an'cclioii,  rare  dn 
leste,  a  étr-  élndii'c  ili'-puis  par  Krii.  l.oii;,'ai'il.  Miu).'az/iMi.  Iteclilerew. 
Oppeidiein,  ln;:elrans.  etc. 

\,'tiliini'sifi  tiltjrrii  n  a  éti'-  oliservée  jusipiici  que  clie/,  des  sujets  avant 
une  lare  nr-M'opatliiqne  pins  on  nioiiis  accusée  —  nenrastlii''nie,  hystérie. 
Iivpocondl'ie.     -     An    iMiuiueuci'iiient    de  ratleclion  ce   n  cs|   ;,'ui''re  qii  à 


iiinim.i^  ht  i.A  ^1  .\^iiiii lit.  :r 

riii-('iisioii  lie  iiuiiivi'iiifiils  (Aa^i'-iV-s  i|iii-  SI*  iii;iiiir('>>lf  la  iloiilci  i'.  I'iii'>,  i\ 
iiit'siiri>  i|iii-  la  iiialailii- l'-xoliii-,  cflli-  iliinli-iii'  »■  |)i'<Mliiil  ii  l'iiriasiiiii  ilii 
iiiiiiiiili'i'  iiiiiinriiiciil  l'I  liiiil  inriiii*  par  t'a;jiiiT  ilrs  i'i'-;:iiMi-<  ilii  (-<it'|i>  i|iii 
iir  MMil  |ia><  iniiliilrs.  Anivi'-rà  l'c  {|i';;n'-,  Viiluiiriiid  ithjeni  est  raracli'Ti><i''r 
|iai'  riiii|HiNsiliilil<'  i-<ini|i|i'-lc  d  cxiTiilt'i-  drs  iikiiim-iiii'IiIn  ri  IcMijrl  i|iii  rii 
rsl  atli-iiil  |M>iit  l'aire.  île  |iriiii<>  aliiiril.  I  iiii|irrssiiiii  iriiii  |iaraKlii|ii<'.  I.ii 
tiii'iiit'  li>in|iN  lin  rr>li>  «pu-  crtlc  iiii|Mi|i-iii'r  ruiirliiiiiiirlit'  iliic  à  la  iliiiili'iir. 
Ir  Muilailc  |iri'-M-iili- un  ('-lai  iii-iira>llii'-iiii|iii-.  Ii\-<l('-rii|nf  nu  li\|iiii'(inilriai|ni' 
|)lu-^  ou  iiiniiiN  acrnsr,  parloir  lurinc  ilcslrnulilrs  innilaux  plu-N  nu  luoins 
;;ia\CN.  |lan^  rcriains  cas,  les  iliiiilcurs  pi-UNcnl  s'artoiupa^jnci'  (raircii'- 
raliiiu  lie  la  rf>piraliiin,  di-  ta('li\<'ai'ilii>,  ilc  surui's  prniiisi-s. 

La  ilduli'ur  pcnl  riiez  l'es  iiialailes  se  proiluirc  iinii  seiilenieiil  à  I  nria- 
-imi  lies  iiiiiuM-iiieiils,  mais  pai  fois  e\i>.|erausvi  dans  le  diiiiiaiiie  des  nerfs 
spéciaux,  haiis  un  casohserM'  par  Kriti  IS'.l'Ji.  le  malade,  impidcnl  depuis 
de  loii;:iies  aniii'es  du  l'ail  de  son  allerlinii.  présenla  par  la  siii|e  une 
li\|M'|-es||iésir  1res  niaripiée  de  l'ouïe.  Oppenlieini  eliez  nu  de  ses  malades 
.1  eonslalé  une  livperesllièsie  réiiiiieiine  inleiise.  rlie/  un  aiilre  la  douleur 
.'ipparaissail  peiidaul  i'aiiede  man^'er  el  eelélala\ail  amené  iniamai^ris- 
semenl  exressif,  eoiiséipienee  de  l'inanilialion. 

I.e  pi-iinoslic  de  celle  atl'eclioii  esl  assez  «ii'ave  cl  sa  durée  peul 
èli'e  iudélinie.  Uiiaiil  à  sa  pliysiolo<.>ie  pallio!o;,'iipie  je  crois  (pi'cllc  esl  la 
même  ipie  relie  des  algies  ccnirales.  doiil  Vdkiiu'sui  tiUjriii  ne  sérail 
ipiiiue  des  uomlirrusrs  \ariélés. 

Phénonaènes  sensitiis  cutanés  dans  les  alfections  vis- 
cérales. —  Il  rslnii  drriiirr  j^roiipe  ilr  |iiiénomènes  sensilil's  culaui''sou 
loiil  au  moins  périplii'-riipies.  et  donl  il  me  resie  à  parler,  (le  soiil  reii\ 
•  |ui  sr  manilesleul  au  roui's  de  cerlaines  alVerlious  visrérales  dans  îles 
ré;:iiius  de  la  peau  assez  nelleineni  liniili''es  -  douleurs  s\mpalliiipies. 
zones  liNperal^i'-siipies.  poinis  maxima. 

roui  le  monde  roiiiiail  les  irradialions  sensilises  ipii  orruprui  le  leiri- 
loire  du  uerrniliilal  ^'aiiclie  dans  l'anj^ine  de  poilrine:  le  poini  rarliidien 
iulerscapulaire  svmplomaliipie  des  all'erlions  ^Mslrii|ues.  de  l'ulrére  rond 
ru  pailiiiilier.  i.'i'-lude  de  ces  zones  sympalliii|ues  a  l'Ié  faile  mrllio- 
diipienieiil  poni  la  plu|iarldes  alVeclions  viscérales  par  il.  ilead.  I.el  auleiii 
a  rerouuu  ipie  les  .ill'erlions  des  oi'j;anes  proronds,  lois  ipie  le  rieur,  le 
poumon,  l'estomar.  Ir  l'oie,  le  rein,  la  vessie,  l'ulérus,  elc,  douuaienl 
lieu  il  des  douleurs,  ù  de  l'IuperaL-i'-sie  el  à  des  hv|M'rlheriueslliésies  sans 
r\;i;.'éialiou  de  la  seiisiltilili-  laclile.  c'csi-à-dire  ;'i  un  élal  de  seusilii- 
liléspérialr  ilrii(lrnifssi  i\f  l;i  peau  dans  des  i'é;.'ioiis  ili'liuirs.  sniis  l'ormr 
de  poinis  ou  de  liamles  liieii  délimilées. 

Ainsi  ipie  Markrnsie,  l'.iillori  Alliiill.  Itoss.  II.  Ilead  a  pu  constaler  ipir 
tes  lerriloires  de  -  sensiliilili''  sprriale  .<  élairiil.  dans  Irni  dislriliulioii. 
.inalo;;iirs  ;i  ceux  ipii  soni  le  siè^-e  de  l'é-ruplion  dans  le  zona,  r'rsl-à-dirc 
ipi  ils  nr  siiiv.iienl  pas  leirajeldcs  nerfs  peripliériipies,  mais  piulol  celui 
des  ;:roiiprs  de  liltrrs  rorrespoudani  à   dill'i'-ienls  sr;:meu|s  dr   la  morllr 


-i\ih><.  111,11  iii   >)>ii  mi:  m  in  II  \. 


•I  l'ii  i;i|i|Mirl  ;i\i'(  l.i  ili-ii  iliiiliiHi  M'M-ili\c  (ln;;i"mil  sviii|)iilhi(|in'.  |)";i|)n''s 
liiisv,  |c>  iirils  srrisiljr>.  \  iM'i''i;iii\  alinii- 
lii.'iiriil  an  ini'-inr  scpiiicnl  iiir-iliilhiirc 
<|nr  1rs  lac'mcs  si-iisili\i's  i-iilaiit'-o  Miiiia- 
lii|iics  If  liiii;;  (lcs(|iii'llrs  s'inailii'iil  Irs 
(liiiili'iir-,  cl  les  lilcts  syiii|ialliic|iirs  ccii- 
lii|H''li's  ciilaiii-s  (les  <ii';;ain'salir"i<'>  Iraiis- 
iiii-lliainil  aux  sc;;iii)Milsiiii''iliillaii'rs  ildiil 
ils  sitiil  II  iliiilaii'i's.  r>'\i'ilaliiiii  i|ii  ils 
siiliissciil. 

r<iiii    II.    lliMil.    il    r\iv|('i':'.il    iliiiic    iiiir 

iil.iliiMi  iiiliir iilic  li's  l'oiiiicxiiiiis  ri'ii- 

liali's  :  I  (Ifs  iicils  ijiii  fXfi'cfiil  iiiif 
iiiMiifiicf  tr(i|iliii|iif  sur  la  |icaii  :  J  ilfs 
IK-I'ls  cillaïK'S  |ir<''|iosfs  à  la  si'iiNalnpii  ili' 
ilniilfiir,  lie  ciialnii'.  ili'  Imiil  :  •"  d.s 
iifii's  sfiisilil's  visct-raiix. 

Si  cfllf  li\|Hilli('so  est  cxaclf .  la  |ii|pi)- 
i.'ia|iliif  (Ifs  zcHics  culaiifcs  li\|pfrali;f si- 
i|iifs  |)iHin'ail  sfi'vii'  fii  ('liiii(|iif.  d'iiiif 
|)ai'l.;i  ili'lf l'iiiiiif r  If  sii'-^'f  iriiiif  alVcrlinii 
1  /^\-l)/2  visc('ralf  fl.  (I  aiilrc  |iail.  à  Idéalise  r  dans 
\  ^A-ft  ''■'  iiiiifllf  les  sf^iMcnls  |)rf|i(isfs  à  la  sfii- 

-iliililf  ili"- ilillV'i'i  lits  \iscfrfs  (  li|i.  ."ri.'ii. 

II.  Ilfad  a  dfcril.  fil  niili'f.  dans  la  liMc 
fi  If  fon  dos  zoiifs  liy|)fral;,ffsi(|iifs  rw 
l'ap|i(irl  a\ff  ffilaiiifs  allfclidiis  dr  la 
Iflf  ft  diiiil  i|iii'li|iif^-iin('-.  fil  iflaticiii 
firnilf  a\fc  (l'ilaiiifs  /mifv  li\  |if  lal^i'^i- 
f|nos  du  Inine  —  se  icncnnliful  dans  les 
lésions  viscéralos  (|ni  inli-icsscnl  If  |iiiu- 
nitin.  If  cii-ur.  Ii'  lnif .  I  cviiniKif ,  riulfsliu 
(lif;.  ".()). 

l'iiiir  fX|d(irfr  tes  /niifs  li\|if iali;i''si- 
i|nf-.  (III  siiiili'M'  ddiiff iiif ni  filtre  If 
|iiinef  el  l'index  la  |ifan  fl  If  lissn 
eellnlaire  sous-eiiiani''  des  dillerenlcs 
réj.'i(ms  de  la  lètf  fl  du  liom  ,  mi  fii 
fX|ili)i-e  In   sfiisiliililf  de  la  jifaii  ii  !  aide 


Kij:.  Ô55.  —  l.o-i  |nlilll^  i)ia\iiii:i  tl*"-  /uni"*  r(it.infi'>  Ii>|n-i-,iI- 
Ki'sli|ii("*  ilii  Irnnr  (_'l  (les  iiiedihi'*'*.  l'I  It'iti'-*  rnl.Tlittn-* 
»\vr  liT.  M')iiiii^nl>  iiii''diill.'iiii>  oii  .ilMiiilis.ionl  !'•»  n>'rr- 
M'n<>ilirs  syiiip»tlii(|ii<'«.  iKii!uri-iiiO(li(iiVir,i|iri'sll.lliviil.i 
—  I.n»  lonc»  |iiiinlil|i''i''>  «ml  »ih's  par  lnin.s|iaicnrf, 
■■lli'4(ii'i'ii|H-nl  l.inii'i'  inli-rni'ilii  lii'.i>i  iHii,  l.'i  r.iri'  inlcrni' 
•  1  iiiiitrnnuili'  la  riilMi'  l.i),  la  lan-  (ilanlairc  ilii  (alun  •■!  le  liiirii  iiilfnii' ilii  pii-il  iSn,  la  faro  pu>l<'-ru- 
inlrriii'  il«'  la  jamlio  i."ii!.  le  pli  fi-'sti'r  iiirrricnr  iSiiu.  |r  pli  inlorri'«>icr  iSim. 


iii'ii  iiif^  ht:  t.i  sissiitit.nt 


lie  lu  WW  A'uwi'  i-|iiii;;lf:  sur  !<■  niir  clicvi-ln  mi  |ii-iil  cm-uci'  imic  liMiiion 
li-^iTi>  MIT  Ifs  *  lii>\cii\:  ili-s  i|iif  l'on  allfiiil  la  /mir  iiici  iiiiiiu-c.  le  iiial.iilr 
ai'(-iisi>  iiiic  st'iisatioii  iloiilniimiM'  Iri's  ricllc. 

l.i's  liiiiilcs  lies /(iiH's  li\|icial^;t''sii|iii's  soiil  i-ii  ;;(''iii'Tal  asMV  iii'llrs.  Un 
n'olisiTM-  |ias  le  i-lirNaiirlii-iilflil  sll|-  les  /.oih's  Miisiiws  si  iirllfiiiriil 
lii'iiioiili'i-s  par  Slici'i'iii^loii  |iiiiii'  les  /oiics  aii(>stlii''sii|iii-s  ilii  htinr  et  des 
iiiciiilii'i's.    Ces 


/IIIK'S    siHll.    fil 

oui  If,      les 

/ollfs    il 'f\|>lo- 

lalioii  non  sfii- 

If  innil  |ionr  la  (C3.^)Fronto-nasali 

(loiilfiir.   mais  ' Dse) Fronto-tempor*- 

l'iit'oi'f  |ioiii'  \; 

lfin|ii  raliii 


Temporale  (07) 


VerticjleiOa) 


Orbit -moyen 
(D2.3)  "^ 


Maxillaire 
Nasolabiale 


Mlandibula/re 
hjoide 


Pariétale  Iûsj 
Occipitale  IDw) 


Mentonnière 
Laryngée  supérieure 
Laryngée  inférieure 


à  la  flialfnr  fl 
au  tVoitI:  olIfS 
soni  If  sit'iif 
lifiinfiil  «Ifs 
i'in|ilions  /o^- 
Ifiifiiiifs.  Il 
fsl  si'diiisaiil  à 
rfs|>iil  (If  Ifs 
iiifUro  fil  i"i|i- 
|ioii  aNfc  la 
sfiisilii|i|(''|iio- 
lo|iallii(|iif  ilf 
II.  Ili-ail.  et  ilf 
Ifs  rttiisidiTf r 
toiniiif  1rs  In  - 
ritoiifs  il'fiia- 

II  O  tu  SS(*  nie  lit     liu*.  Ciôti.  —  Lc>  |ioinl> maiiiiia  des  xunt*s  riitaniH^  liyp4^ralgi'-»ique«  de  la  li'-to  et 
ili'S    lifrls    sfn-        «lu  rou  el  li'iir»  »>so<'i«tii>n!>  aux  lom-f  liypcnil);iSii|ue!< 'lu  Irnnc  dans  cvriaino 
I«-^ioiis  des  vi«ir»'ro»  IliMnrn-sliiliuiiinaiii.    Ki^iir*- niiidiliéc  d'aprt-^  H.  Ilrail. 

sitils      syni|ia- 

liiii|iifs.  (]|iai|iir  /oiif  |ii'fsfiitf  un  |ioiiit  (riiv|ifi'al;.'t'-sii'  maximn  (|iif  j'ai 

Sful  insiiil  ilans  Ifs  li^^ures  ri."»."i  et  "\\,\. 

(".fs  zoiifs  liv|ifial;.'fsi(|ncs  iiexislfiil  ilaiis  aiuinif  li-sion  ilfs  h'^iiniriils 
nilaiifs.  lies  iMUi|Ufusi>s  iiasalf  et  larjuj^ff.  drs  sfn-uscs  iinfiiiii^;fs. 
|ilf\rf  fl  iHM'iciii'ili'i.  haiis  cfs  allVctions.  If>  iloiilfiirs  sont  lornlcs,  plus 
on  moins  |ii'oronilfs,  ,'\  ne  s',ii(om|ia^iif ni  pas  de  /ours   d'Iivpfral^fsjf 

rlltailff. 

La  nii'-tliodf  dr  la  ifclifi'clif  des  /.oiifs  iivpf i'al^'i'-sii|UfS  nitaiiffs  n'a 
|ias  fiifoif .  ilaiis  rftndf  dfs  lo(-ulisalions  spinalfs  sfiisitivfs,  la  nifiiif 
\alfiir  oliJL'fli\f  i|Uf  l'fllf  df  lu  i-fclifirlif  dfs  /.oiies  aiifs||ii''si(pifs. 
Sans  doiilf  Ifs  taldi-au\  difsst-s  par  II.  Ilfad  ne  sont  pas  dfliiiitils.  rar 
ffst   là  niif  <|iifslioii   fiiion    il  l'i'-lndf   il    dotil    la    srdiilion  iiccfssitf  ilf 


>i.\ii(ii.iii.ii:  1)1  >)>//  w/.  .\i:iii/:i  A. 


m»ii\i'lli'>  ri'rlii'iTlii's.   I.t's  l'iiils  tiiiis|;i|i'>  |i,ii-  ccl  miiIciii'  soiiI  ii('>;iiiiiiiiii  s 

loti  itili'-i'i'Ssiiiils  cl  iik'-- 

v„M'  '  '-^l/iii  ii|,.|,|       ,|;uit;iiil      |.Ims 

il  ;illili'i  r.illcillliiii.  i|iir 

M'^     l.ililiMiix     se     i;i|)- 

|ii  (mIii'hI     siii^juliiTc- 

tiii'iil   lii'  (l'IIS    (l"iiiiicr- 

N.iliiiii     \  i>(i''i;ilc     mo- 
Sommet  au  poumon        ,    ■         .  ■    ■  ■■    .    ■  i 

'estomac,  foie,  or, f/ce      liKvrl  iiiliiliili  lie.  llll^ 


''    .1,1 

r  I  "-     ' 

Colonne  sympa  , 

-thtque  uervicaleX  *^ 

///  O-^   ... 


SuiisiLilite  viscérale 


uortique    C3■^^ 


Di-3  Coeur(ventri- 
■eu/es)  crosse  de 
/aorte 


Poumon  Dl-5 


Colonne  sympathique 
dorsale 

VI 


Sensibilité  i/iscérq({ 

n  A  Testicule 
"'°\  Ovaire 
DioLi  Utérus  (contracty  / 


N.    Intestin  grè h  et 
/colons  09-12 

/y^''''**\^i  \  Prostate  Dioii(ii) 


XI  < 
Colonne,     sympa 
-thiqup     sacrée 
XII 

Li 


^  .  ''-■  Rem  et  Uretère Dio-Li 

■  i^essie  On- 12,  Li 
(rétention  etcontrac- 
-tion  insuWsante   ) 


'Prostate  LsSs 
'"•   Rectum  Si-(t 

.   -^Vessie Sin 2-* 
-^  (muqueuse  et  col) 
Utérus  (segment 
infetcol)  S  •!!-» 


illlX  lniSiiU\  i'\|iri'lllirll- 
l;ill\  (Ir  (mIsIm'II.  Mnjl. 
I.;ill-lr\.    I'.kmII.  I r  ri 


Kig.  337.  —  Les  colonno-*  luolrico 
syiii|inltiH|iK's  tic  In  iiincllc  Pt 
les  niniii'xiiins  di-s  sCKincnS 
nii'diillaii.'s  ;ivcc  W  sysi;>in.- 
>yiii|Killii(|iit-  .-iiri'li'nl  Aïs  \\<- 
rei-fs.  —  l.fs  colonnes  synipii- 
lliiqups  lilolrirc»  siint  cololw» 
LMi  niiir.  Klii'scoiiipriniicnl  :  l;i 
ntlonne  Htjmiutthiffui'  cervii-iilr 
l|ul  (irrujic  les  M'^llicots  Cm  «■! 
Civcl  iMsiiiniiu  on  liaiil  avci-  le 
noyau  iiiulciir  <lMr>al  des  iierl^ 
nii'jlcs  (IX.  X,  xr  lianes);  la 
rvlutnie  njmpiilhiqiw  ilursalr 
i|ui  sulond  df  la  partie  inlV- 
liciire  de  C\iii  ii  la  parllc 
inujcnnc  de  Lu  el  i|ui  pri'senlf 
un  premier  lenlli'iuent  au  ni- 
veau de  Uni  cl  lli»  cl  lin  second 
reiilleincnt  au  niveau  do  llxii 
el  Li  ;  la  culmine  mjn.imlhiiiiu- 
nacrer  qui  siétend  de  la  pai- 
lle inr<>rienredel.i>auseginenl 
eiiccygien.  La  colonne  sym- 
]ialliiquc  motrice  lail  déraiit 
au  niveau  des  sc(tmcnl-s  Cv,  C\i. 
i;>ii  cl  pallie  supérieure  de 
(vin,  ain>i  iiu'au  niveau  des 
seumenU  l.iv,  l.iii.  et  partie  in- 
férieure  de    1.11.   -    Le 


eL'iiienls 


édiil- 


laiies  ..Mc  le  syslcine  alTérenl 
syiiipatliii|uc  viscùral  sont  ins- 
crites en  iiiariie.  —Pour  le  rein 
et  les  uretères,  la  «une  cutanée 
liyperalKésiqiiillv  »ii  se  rappro- 
che d  aillant  plu'  d  Dm  que  la. 
lésion  est  plus  voisine  du  rein, 
el  d'aiilanl  iilii»  de  Li  que  le 
siéi;e  de  la  lésion  est  plus  infé- 
rieiirlll.  Ilead).  -  l.esseg  nents 
médull.ires  sont  colori's  en 
ri»c  (C.iiv)  el  in  loupc  (Cv-Ui 
pour  la  moelle  cervicale:  en 
jaune  illii'<ii)  pour  la  moelle 
dorsale;  en    lileii    clair  il.in; 

pour  I; 'Ile   1 liaire;  en 

hleii  fiincé  polir  la  moelle  loili- 
liiv-silcréeiLv.Si-iiliet  en  violet 
pour  lecrtne  iiiédullaiie  (Siii-iv 

etSvvi) 


moi  m  h:s  m:  i..\  skssiuiutf. 


Ttii    riM.  su  . 


/mil'  iii'liit^iiii'  iiiiiy-niK' 

/(iiic  ri-<iiili>-li-iii|><ir:ili-. 
Ziiiii'  li'iii|Mirnli'.    ,    .    . 

/mil'  ilii  \<Mii'\.     .    .    .    , 


/■■ni'  iiiaxillnii' 

/iiiii'  iii;inililiiil 
l«nv  litoiitf.  . 


Z.iiic  laryngi'-e  siiiH-rieuix» 
Zi>n>-  liiryngi'v  infi'rioiiiv 


/uni-  nas<>-lalii.ilo. 


i>«HTit  i-iitiir.  i^ixii.»  io^i:«. 


AITiH'lliiiio  ilii  li^Mi  nu- 
iii'rii;  (II-  hi  rliuiiililT 
iiiiti-i  ii'iii'c  ili-  l'ii'il  ;  ili' 
l;i  iiii'itii'*  MiiH'i'ii'tiir  ilii 
lin;  rarii-  ili-»  1"  i-l  2' 
ini'i<<ivt>s  Mi|H''i'ieiiivs. 

l'ni'lii-  oiraclivu  ilii  iici.    . 


Il'ili>,  ):l.'iuri)lili' 


(■liiiii'utiii',  r»i-ie  île  lu  2'  \w 
lilc  iiiitlain-  sii|>r'rii'iir<-. 


SecniiMil  iMisliTieiir  de 
l'a-il:  i.llli-  iIl-  rur<-lll< 
iiiityriiiii-  avant  la  iii-r- 
fiiratinii  ilii  tyiii|iaii. 

Airirliiins  ilc  loifill» 
iivcniie 


/■>ni'  inenlonniore.  . 


Ziinesiprnn-inastoîiticnne 


l.rsiiiiis  dos  (lartli's  piisli'- 
rii'iiif    l'I    doi-sule  di-  I 
laii|:iii>. 
Cliaiiiliiv   viliVt'    de    l'ii'il, 
carie  de  la  i'  pelile  nu 
lalre  et  de  la  I"  (trossc 
inolaiix-  sii|iéi'ienivs 
Carie  de  la  i'  (tnisse  nui- 
laire   el   de   la   deni  de 
Sii(:esse  sii|iérieure. 
Airei-linns       de      IciriMlle 
iniiyenne,       amygdales, 
parlies    latérales    de    la 
langue,  dents, 
l'arlie    iiortérieiire    de   la 
laiiL'iie    lient  de  sagesse 
inferienrc. 
I.aryni,  cordes  vocales  dans 
les  lésions  tuliemileiise 
ilestniclives. I.a  siiimila- 
lion  de  cette  zone  |iro. 
diiil  une  tonx  ivilexe. 
Affections  de  la  partie  i-es- 
piraloin-  du  nei.  Ilarie 
de    la   canine  el  de    la 
I"  p<'lite  molaire  siipé- 
rieuii!. 
l'arlie    antérieure    de    la 
langue:  incisives  el  ca- 
nines du  maiillaire  m 
rérieur. 


.'vimiiiet  du  piiiiiiioii,  esli 
iiiar,  foie,  orilice  uur 
ti(|ue. 


l'oiimoii,  rii'iir  (leiitri- 
riiles,  norte  ascendante 
(I),),     crosse   de    l'aorte 

.     I»,). 

udw  inférieur  du  poumon 
<|Ueli|uerois  ririir  'oreil- 
lettes . 

Base  du  poiiiiioii,  iieiir 
oreillette,  .jolie  (iaslri- 
c|iie  siipéi  ii'iiie  rai-dia). 
I.lnpeialt;rsle  existe 
dans  les  nausées  el  les 
Mpiiiis-i nls. 

TixiiiMes  (;aslri<pies  el  lié- 
pallipies.  Kslolliac,  joie, 
seniiii'nt  supérieur  île 
riiili'sliii  ^.Téle. 

Sepiiieiil  jnlerieiir  de  l'es- 
toiiiac  (pyloiv)  ;  segment 
supérieur  de  l'inleslin 
gr.-|e. 

l-oie,      intestins,     ova 
testicule. 


AfTections  du  Ihorai,  soiii- 

iiiet  rlii  poumon. 
Affi-ctioiis  du  thorai  et  de 

ralulomen. 


::>?  sf:.\iiiii.i>i,ii:  i>r  >-y>ri  mi:  mih  i.i  a. 

C.iiUins.    t'Ic,    <■(    iiiix    li'ii\.°iii\    iitiiil(iinii|in>    de    lliiiri'.   .liicolismi.   rie. 

l'.ii  me  li.'iMHit  siii°  (les  li'.'i>iiii\  aii;ili)iiiii|iii-s  l'iiils  ni  ('iilhiliiirnlinii  iivcr 
Mme  l'rjci'mc.  j'iii  rcpii-M'iitr  dans  In  li^iiio  ."7(7  li">  nilimm'».  iiiiili'icc^ 
>Mn|);illiii|iii's  (le  la  iiiciclli'  l'I.  l^a|l|■('•>^  les  tia\aii\  ilc  II.  Ili'ail,  les  •^cj,'- 
iiiiMils  iiifiliillaii'i-s  CM  ia|i|Hii'l  a\i-r  riiiiii-i  \aliiiii  M'ii>ili\c  s\iii|ialliii|iic 
(li'>  \i>>C(Ti"s.  .lai  d'aiiti'i'  pari  li;;mv  liaiis  le  lalilcaii  ilr  la  |)a;;c  (Ht'-n''- 
(ii'iilf  les  ri'laliiiiis  ili-s  /.(«lies  liv|>n'al^t'>si(|iii<s  de  la  li'lc  avec  les  alIVi-lioiis 
di'  l.'i  l(''l('.  cl  leur  assiirialiim  avec  les  /niics  li\|M'ial^t''si(|iu's  du  Inmc 
dans  les  ir-sitms  des  visci-ics  llidracit-alidniniiianx  en  im-  liasaiil  sur  les 
lia\nii\  di>  II.  lliMil. 

I.a  lijiiirc  ."."7  minilic  .ivcr  (''Nidi'iiic  li's  ;:iaiidcs  |h nli.iliilili's  i|iii 
rvisliMil  l'ii  l'avciir  de  rii\|iii|lii'si'  tU'  ci'l  anii-ni'.  Klle  iiiiinlii'  eu  |iai'li('ii- 
lirr  i|iit'  les  sc;:iiiciits  iiii'Mliillairi'->  i|iii  ircuivi'iil  le-  li'rmiii.iiMiiis  dn  sys- 
{('■iiir  alVricid  sviii|ialliii|iii>  \isiii.il,  -.uni  --rii'-ililriiiiiil  Ir^  niiiiio  >!■;:- 
iiiciils  i|iic  ciMix  (|wi  |iiissi'd<-til  iiiic  (iiliiiiiii'  s\iii|ialliii|ii('  iiiiiliii'c.  I.lli' 
|iiiiii'i'a  donc  servir  d<>  |i(iiiil  de  ilé|iai'l  |ii)iii'  de  nonvclles  ri'i-lii'i'<-li(<s  aiia- 
l()iiiii|iirs  sni'  les  crises  viscér.iles  aux  ciiiirs  des  dillV-icides  at1'eclii)iis  du 
sxsli'iiie  iieiM'llx.  en  pai'liriilier  ilii  lalies. 

Il    —  TROUBLES  OBJECTIFS  DE  LA  SENSIBILITÉ 

Méthodes  d  exploration.  Nature  et  signification  des 
troubles  de  la  sensibilité  objective.  |iaii-~  I  e\|p|(ii.iliiiii  de  la 
sciisiliilile  idiierlixc,  un  inleiio^e  siiccessiveinenl  les  dilVércnls  modes  de 
lii  seiisiliililé  |iar  des  excilalinns  a|i|ir(i|irii''es.  c"est-ii-ilire  s'adrcssanl, 
autant  (|ue  |inssilde,  uniiiueMieiil  ii  le!  mi  Ici  de  ses  iikmIcv  :  scusiliilili'' 
tactile,  douliiiiieuse.  llieriiiii|ue.  ^rii>  du  lien,  eli  .  :  cl  1 mie  ii'  résul- 
tat ohlcnii  en  inlerroficanl  le  malade.  Il  est  nécessaire  de  placer  le  sujet 
exaniini'  dans  cerlaines  conditions  propres  à  laisser  à  rexpérience  toute 
sa  \aleni'.  Il  aura  les  yeux  bandés,  son  allriilioii  ni'  sera  distraite  par 
aucune  cause  extérienre  comme  le  bruit,  li'  tmid.  etc.;  rexamen  ne 
sera  jamais  lro|t  prolongé  alin  d'é'vitei-  riullueiice  de  la  fatijfiie  et  de  la 
sii';j.'e>liciii.  Knliii  on  devra  u.durellemeid  tenir  com|de  de  son  iutellif.'ence. 
el  (le  son  étal  mental  pour  .ipprécier  la  valeur  de  ses  réponses. 

On  peut  alors  dans  ces  conditions  iiilerrojiei'  les  diverses  sensibilités, 
ol)stM\er  la  nature  des  troubles  (|u'elles  présentent,  leur  topoj.'iapliie,  les 
ciiconscrire  an  besoin  avec  le  crayon  deiiuo|.iiapliiipie.  Les  divers  modes 
«rexcilalion  employés  ne  iloivent  pas  dé-passer  nn  dej.'ié  modéré  d'inten- 
silé.  an  dilà  ilnipiel  les  sensations  perdent  leurs  <aractèii's  de  sensibilité 
spéciale  el  .iboulissciit  à  une  seiis.ilion  comiiiiiiie  ilitlereiile.  cpii  est  la 
douleur. 

I  Lis  sensibilités  superficielles. 

Sensibilité  tactile  I.a  sensibilité  tactile  propieiueiil  dite  nous 

rensei;.'ne  sur  les  cpi.ilités  de  la   matière.   Mlle   nous  n'-vèle    les  états  de 
lisse  et  lie  iii;;neux.  d'arrondi  on  de  pointu,  de  dureté'   et    de    mollesse 


iiini  iti.t:s  ht:  i..\  >i  .x^iiiii II I  -.M 

il'iiii  olijfl,  ri  l'fs  i|iiiilili''s  |ilivsit|iii>s  Miiit  |ii-i'i-iic>  pitr  riii'^i'iiK-ilii  loni'lii'i' 
fil  l'tiil  ilf  i'i-|Mis.  Il  ii'i-sl  |i,'i>  iiiili>|iciisalilr  i|iir  l.'i  Mil  r.ii'c  iralloïK'hciiii'lil 
>!■  iiifiiM*  et  se  ili''|ila('i'  mit  iiii  i'iii'|is  |i(iiii'  |ioiiMiir  irciiiiii.illrc  miii  l'-liil 
iiiiilri'iiliiii'f.  iiiai>  Cl*  ili'-|ila('i>iii('iit  liiMiriM-  la  |H'i'i'i-|iliiiii  ilc  m->  i|iialiti'S. 

I.'i-\aiiirii  lie  lil  si'iisiliilili-  laclilr  i'nI  il  uni-  ^l'.iliili'  ilii|iiiiiaiir)'  ni 
M''iiiiolii;:ic  iiiTM-iisc.  Km  i'liiii(|iii-,  un  sr  mt!  |iiiiii'  smi  r\|iliira(iiiii  de 
|iriK'i'i!i''s  irialiM-iiicnl  ^ni»ii'i>.  ipii,  a|i|ilii|iii'-s  axcc  iiii'-liinilr.  muiI 
i'f|M-ililaii(  Mirii>anls  piilli'  li>  lillt  i|lli>  l'iiil  se  |irii|iii><i'. 

haiiN  r<-liiili>  (If  l'ilal  lie  la  M'iisiliiliti-  larlilc.  loiiiiiii-  il  ailliiii  s  ihiii> 
icllf  ili*  liiiili'  i-s|u'm  i>  ilr  M>i>>iliililt'-.  mi  |iimii  suit  ilriix  liiiU  : 

I"  l.a  iTcliriclii-  irniif  alliTaliiiii  srii>itiM':  'J  '  la  liirali><aliiiii  ilr  rrllr 
iliTiliili'. 

l'uni'  i-iiiislalri'  niic  allrratinii  ilc  la  si-nsiliililr  lartilr  Mir  uni-  i'i'-^i<iii 
i|ni'l(-iiiii|ni'  lin  riii|is.  il  snllil  à  la  ri;:iii-nr  ilr  |irali(|nrr  ilrs  alliniclii-- 
nit'ilts  li'-^iTS  aM'<°  la  |iiil|ir  ilii  ilni;;!  cl  ilr  li's  riiin|iairi'  a\rr  ri'ii\  pra- 
lii|iii''s  sur  ili's  parlir^  saines. 

I  ne  pivcantitiii  s'inipnsi-  lnnlirni^.  loisipinn  vi-iit  a|ipliipii'i'  cilli' 
int-tlxiili-  à  la  l'ois  siinpli-  el  ra|iiili>.  l.a  liMiiprialiii'c  ilii  iliii^l  i>\pliu.ili'nr 
III-  iliiil  pa-<  liraiiniiip  ilillrirr  lir  la  n'^'ion  à  l'xainiiii'r,  sans  ipiiii  il  priil 
a!'i'i\rr  i|n  niir  pi-an  anrsllii'siipic,  si'iilanl  li-  ilui;:!  paire  ipi'il  es(  rlianil 
on  IVoiil.  sr  pi'ésriilr  roiniiir  iioi'iiialrilirni  srnsililr.  li'rst  piinr  rrla  ipir 
raltonrlieiiienl  avrr  nn  riiips  inainais  i  oiiilnrlrnr  ilr  la  rliairnr.  Irl  ipriin 
piiiriMii  lie  lilairean  on  nn  petit  lainpon  ilonate,  est  île  lieanronp  |ii'iT)''- 
lalile.  A  Taille  ilnn  pinrean  on  ilnii  IVa^inent  île  ioIdii,  nous  puiiMiiis 
en  outre  piitilnire  ilis  ilrj,'rrs  iratlonclirinents  très  lép-is;  re  siml  là  en 
l'ail  ile^tliisioniètres  les  pins  simples  et  les  pins  piatiijiies. 

<hi  pi'ut  enrorr.  pour  appi'éeirr  les  i|iialitr-s  tilles  (In  tact,  l'aire  palper 
an  snjel  îles  olijels  on  ile>  ti->-iis  île  naliire  (lill'.'rerite  —  laine,  roloii. 
soie,  papier,  elc. 

l'oiir  topo^'iapliier  exacteinent  ri'tendiie  (rime  aiiestlK'sie,  il  est  pivl'i''- 
ralile  lie  pratiipier  plusieurs  examens  partiels,  sépan'-s  les  uns  îles  antres 
par  nn  trmps  de  repus.  I.e  pliéiiom('iie  psycliiipie  de  rattriition  joiir  rii 
ril'et  nn  ^raiid  n'dr  dans  la  |)eireplioii  sensitive.  Heaiironpile  malades  ne 
peuvent  l'oneentrer  leur  atlenlion  an  delà  dnii  tem|is  nn  peu  proloii','!', 
el  des  atloiirliemenls  li';:ers,  |ierceplililes  |iiinr  nn  malade  reposé,  peuvent 
passer  inapeiriis  s'il  est  l'ali^'in''.  C'est  pour  cette  raison  (luiin  examen 
(le  sen>il)ilit(°-  ne  doit  |ias  durer  trop  longtemps.  Mieux  vaut  ('-tiidiL'i'  soi- 
•iiiensemeiit  dans  nn  premier  examen  une  seule  ici,'ioii.  puis,  apn'-s  nn 
i-epiis  pins  on  moins  loii^'.  passer  à  une  seconde  ■'('■;:ion  et  |iroc('-(ler  ainsi 
par  ('-lapes  à  l'examen  complet. 

.Nous  sjivons  (-11  outre,  par  (-xp.'-rieiice.  i|iie  ioiite  zone  aiiestli<''^ii|ne 
s'a^randit  ipiand  on  proini'-iK-  rexcilant  en  allant  de  (-(-Iti-  zone  vers  les 
parties  saines,  et  (|ir;in  conlraire  (-llese  i vtrécil  i|naiid  on  procède  à  l'explo- 
ralioii  en  allant  des  |iarlies  saines  vers  les  |tarlies  malades.  I.'i'tendiie  di-s 
r('-;.'ioiis  aiieslli('-siipi(-s,  olileiine  île  ces  deux  manières,  peiil  dilli-rer  |diis 
on  nioiiis  et.  pour  avoir  la  limite  exacte,  il  Tant  aloiv  piemlre  la  niovcnne. 
litjLiiot.  —  S>;iiiiologie.  ix 


;:>\  sh:Mitiin 

l'uni'  ;;riiiliii-r  ritilriiNili' 


.11.  1)1    -)  >ii  Mi:  M  III  i:('.\. 


niir  iiii|ii'i-^s|(in    liii'lilr.   un    ,1    ('iMi>lr'nil    nn 
rci'liiin     iHinilii'c     il  in>lrnnicnlN,     ilils 

fSlll(''si(MIM''llt'S.    <|iimI     11'     l\|IC    l'sl     Cllll^- 

lilnr  |i:ii'  les  |i(iil>  i\r  Inv. 

Le  seuil  exlensif  ou  les  cercles  de 
sensation.  Discriminalion  tactile  dij;. 
."i.'iS).  —  l,r  (Ici^ri-  liniili-  il'nn  rxilhinl. 
an-(l(>ssons  (ln(|tit'l  il  n'y  :i  pins  ili> 
siMisalion.  est  a|i|it'l(''  siin  .seuil.  Nons 
ilislin^^'nuns  nn  siiiil  iiilnixi/.  ipii  csl  la 
limite  ilc  rintcnsili'  |)cri'c|ilili!c  et  int 
sntil  crleiisif.  Cclh'  iiolinti  di-  st-nil 
rxlcnsif a  rlr  inliiidnili'  dans  la  scit'iiro 
par  K.-ll.  WCht'i'  sons  le  nom  de  cercles 
lie  seii.stilioii.  Ccl  anirnr  a  chcrrlir  ii 
détciinincr.  |i(inr  ('lia(|ni'  Icriilciiic  cii- 
lanr.  la  distance  inininia  an-dcssnns  dr 
la(|nidli'  la  distindidn  de  dcnx  ronlaris 
siinnllanés  n'est  pins  |)i)ssilile. 

(lotte  lacnllé  dedisceriienirnl  île  dmx 
cnnlacts  siinnllanés  varie  pniir  les 
iiiversi's  réj.'inns  entre  I  et  (iS  niilliinè- 
tres.  La  linessedu  discejiienienl  dé|)eiul 
dans  nue  certaine  inesnie  de  la  liiicsse 
de  riiinervation.  ('/est  ainsi  cpiavec  les 
pnipes  lies  doi;,'ts  nons  liisliujinntis  nn 
rap|)r()clieinent  de  2  niiiiinièlies.  tandis 
qne,  ponr  la  peau  dn  dns.  il  l'anl  un 
écarlenient  'lO  i'nis  pins  jirarnl. 

Cette  l'acnlté  dn  disceineirient  de  deux 
attnnciii'inentssiinnllanésse  Irnnve  si  mis 
la  dé|)eniianee  de  l'édncation  inoliice 
de  la  ré^'ion.  Pins  nne  réfiion  est  nmhile 
(lèvres.  Ianj;ue,  pulpe  des  d(>ij;ts|,  pins 
les  cercles  de  sensation  sont  étroits.  La 
ciinii|ne  l'oniMiit  l'aeilenienl  la  prenve  do 
ce  fait  La  main  d'nn  snjel  atteint  diié- 
niiplé^'ie  on  de  paralysie  inl'antiies, 
n'ayant  jamais  |irati(pié  la  palpalion  et 
n'ayant  partant  jamais  possédé  par 
rédncalioii  l'association  des  sensibilités 
élé-menlaires,  (dire  des  cercles  do  sen- 
sation extièinemenl  agrandis.  A  coté 
de  cet  arièl  de  di''\eioppemenl  îles 
cercles  de  sensatinn.  on  olisei-\e  aussi  l'évolution  n''troj.'rade.  Les 
cercles  de  siMisatiiin  s  aj.'iandissiMit  de   nnnvean,    si    une  paralysie   frappe 


Ki|t-  À»**.  —  Erreur?  ilc  loralisaliiin  ni  ngr.in- 
<li»cincnt  tics  cercles  de  sensnlinn  dans 
l'b<.'miane>tli<me  d'origine  cérébrale.  Hé- 
miplégie dniilc  léiîcrc  avec  liémiane»- 
(héaic  du  luéine  cMù  pniir  les  soiisiliililés 
|>n>rande9  avec  perle  do  la  (lerceptinn 
^tcréognnitliijije.  clit-i  un  lioiiune  âgé  de 
trente-cini|  ans  Intégrité  presque  parfaite 
ilelasensilnlilé  Miperlirielle.  Iléininnnpsie 
homonyme  latérale  droite  avec  œdème 
papillaire.  Ilufe,   Ko<)t,  odoi-at  normauic. 


—  Sur  celle  lt(fure  l'Iiér 

nianeslliésic  n'esl 

pas  in.l..(M...-,   o„  .  ,.-i  , 

"ii'-nté  de  repré- 

sent' 

•    in  rominises 

|«ri 

•  ■ni  des  cer- 

cir- 

■   .1.     Inrali- 

inùme  c*Ht   tlroll.  a   élé    rcpnrio 
côté  gauche.  (Sal|M}lrH'>rc.  IK1»K.| 


iitui  Hi  t:s  ht:  i..\  'it:.\>iiiii.iii 


lie-  mains  ftliii|ii<'-cs.  il)'  iiittiiii'i'c  l'i  li's  i>rii|iiV'liiM'  ilf  |)al|M'i  iti's 
(iltji-ls  un  (If  M-  |ial|ii-i'  i'<Ti|ti'(ii|iii-iiiciil.  \rs  iiiaiii>  liallaiili's,  <lc  la  >\i'iii- 
;;iiinNclii-,  ilf  la  |)iiliiitnNi'-liti-  rlii'i)nit|ni'.  ilc  la  ><i'li'-i'ii>>'-  lah-rali-  aiiivulrn- 
|iliii|ih-.  le  tli'-iiiiiiiti'i-iil  iirlli'iiii-iil. 

I.  a;;raiiili><sfini'nl  |iaiT«ii>  riiiisiilt-ralili'  ilf>  cncics  de  M'iiNalimi  à  I  clal 
|>alliiilii^ii|iir  n'a  pas  iMirun-  irtn  il Vv|ili('aliiin  >^ali>>raisanli'.  I.a  i^iamliMii' 
lir  iTs  ci'irli's  ni-  lit'iicnil  |ia>  nnii|nfinrnl  ili-    la    linrssr  ili'  la   >>rM>>iltilili'' 

iilrn^il   |iiini    un 

() 


II-  -.mil 


\\) 


larlilr.  On  a  I  iirrasinn  il  mIim'I'M'I' ili's  ra^ 
scnl  iimlarl  r>>l  lirs  |irn  Imirhi'-  ri 
on  ri-|irnilanl  If*-  rrirli-.  ilr  m'U- 
saliitn  |>irM-n(rn(  ini  af^taniiisM-- 
niiMil  hiir>  ilr  |M'ii|iiii'liiin  a\i'r  ri'tir 
li'^i-ii-  iliininnliiin.  L'i'xaincn  ili>  la 
lini'>sc  ili's  cciTlrs  ili'  si'iisalion  rsl 
lirs  iiii|iiii'(anl  iionr  I  iiili'i'|nvlaliiin 
ili'>  Irniiiili'"-  iln  si'n>  ilil  .s7t /•(•(«/iiofi- 
liiiiif.    iNiiv.  S/'//.v  .\7i'C(7H/;i((.<//</i/c.) 

Localisation  d'une  impression 
tactile.  Sens  du  lieu  ili;:.  ."riSi. 
Hnanil  niin>  vnnlnns  ImalisiT 
nnc  iin|ti'i's>ion  lartilr.  nnns  cnin- 
nii-tliiiis  liinjuni>  nru-  ei  timu  ipii  a 
mil-  \ali-nr  ('i)n>lanli-  ponr  rliai|ni- 
ri'';;iiiii  rnlani'i-:  li's  crri'nrs  alli'i- 
;:nrn(  Icni'  inaxiinnin  an\  rmiioils 
où  Ifs  rri'i'li'>>  ili'  M'n^aliiMi  mmiI  Ii's 
pins  laij;r-. 

lli'sl(i'niM'i'\|i('rii'nci'jiMnnalii"'ri' 
i|nf  nnns  irarriMiiis  |iasiln  |irfinii>r 
riMi|)  il  InralisiT  nni>  ilrniani^i'aisnii, 
siiilnnl  si  l'Ili'  sirj,'i'  ilaiis  nnlfi"  ilos. 
Niiiis  snninios  alors  rorri's  ili-  |ii'o- 
nn-nri    noln-  iIioltI  snr  la  praii  jns- 

i|U  à  ir  i|ni'  la  srnsalion  ilr  ilrniaii^'i'aison  si-  triniM-  niorlifii'-r  pai'  son 
i-oiiUni.  l'uni'  r\|ilii|ni>i'  roinnirnt  lions  |ioiivoiis  loraliser  niir  iin|ii'rssion 
larlilr.  on  aiinii'l  a\i-r  l.nizr.  i|iif  rliaqur  ilisliirt  iiitani''  fsl  iloiii'  ilniir 
iinainr  lii-  si-nsiliilili-  ipii  li-  ilislin^;ii(î  iln  \oisin.  ('.l'Ili-  nnaiici'.  on  ronli-ur 
larlilf  iriin  ilisirirl.  t-sl  apiicir-i'  son  .s/V/zic  lotal.  C.rs  iinami's  ladilcs 
scraii'iil  Iri's  [ifii  ilill'i'Ti-iirin's  |ioiii°  li's  ri-;.'ions  ii  rrrrlfs  <lr  si'iisalioiis 
ili>  ^'lanili*  oiiM-iini i>  i |H'aii  lin  ilos).  tandis  (|n'rl!rs  si-raiiMil  lM-anron|i  pins 
arii'iilni''i's  aux  iloi;;(s.  aii\  Irvii-s;  i>ii  lin  mol.  aux  i-miioils  on  nous  lora- 
lisoiis  1rs  si'iisalions  a\i'r  If  pins  ili'  prrrision. 

K.  II.  Wi-Imt  novail  i|ni' rrlrniliii' ilrs  l'iicnis  ilr  loralisalicui  miii'S- 
piiiiilail  fxarli'inrnl  à  la  f^iaiiilriii  ili'S  ri-icli-s  lic  sciisalion.  Kn  allant  à  la 
ri-rli<>irlii>  li'niir  iiiipirssiiin  tarlili-,  ilit-il.  •  lions  proniiMioiis  notir  iloi^^t 
siir  la  pi-aii  jnsipi'à  ij- ipic  skii  impii'ssinn  ili-vii-iiiii-  l'-i'alr  ;i  la  pii'mii'Ti'.  • 


FiR.  "l'J  cl  3111.  -  -  T.ili.-.  —  ToiioKRi|ihio  ili-  1  an.-»- 
llU'Sie  l.ii-lil>-  i-li<-iiiii:il.'iiii|iic  doquarmiU-iiiialK.' 
■IIS.  D.-lml  ili-  I  alTo.li.in  h  làgv  do  qii.iran(i-  .-t  un 
.in>  (ur  (II-»  ilonli>iii>.  Iiil|.'uranli">  ilans  lc>  l>i-as. 
Alxilitiiin  di->  r.-M.-vi".  |«,ilell.iii<".  .-1  a.liilliVns. 
Sicni-  (rAr(;ylllliil»'ii»"n.  Il  i-»l  à  r.-in.m|ii.-r  (|n'an 
incmliro  >ii|"'rn'«r  ilioil  I  antr-illn'-io  i-«i  in-  n«-l- 
t'-nii-nl  r:i<in'iilnin-  bii-n  iin'ayant  un-'  :i|i|i.ircn<-e 
si>>:ni.-Ml.iii.-.  hi.  m  i-IFol,  Ira  dilfi-ronl»  L-rnloires 
radicnlairi-»  piV-inli-nl  uni-  an<-sllii'".ii'  d'ind-RsUi- 
\an.il>li'.  l.i->  iiai-liiMpy  If*  (dus  xm*"-  r.irn-<|Hiii- 
denl  au\  ri-t-Hin»  I.»  |Mu!i  an>'>lh.-ié-«.  (^al|n>- 
Irii-re,  IK'.' 


::-<■'  >A..w/n/.(«,7/;  in  sYsiiMi:  .\i:nt  i:i  x. 

l.'cntlriiit  iii'i  se  iv.-ilisi-  ct'llc  sciis.'ilimi  ni.'in|nci'.'iil.  \is-,'i-\is  dit  |M)iiit  |pri- 
iiiilir,  l.'i  ilisl:iiii-r  ■•iu-ili'ssiiiis  di-  l,'ii|iii'lli-  Iciio  im|iic'ssiiiii>  siiimll;iii(''i's 
ne  M'i'iiifiil  pins  (liM'ci'iiiM's.  (ii'llo  iil('tililir;ilii)ii  îles  cficli's  dr  M'iisnlioii 
.'i\c<'  lii  l'iit'iilli-  d'oi'irtil.'iliiiii  iir  iiir  |iai'iiil  |i,'is  rundi'f. 

Il  II  est  |ias  rari',  fiM'H'i'l.  Mnlaiiiriii'iil  il,iii-<  \i'<  ii'sicpii^  L'ii(i''|iliali(|ii('s. 


Fig.  3li. 

la  |ii'rio(le  |irva(aiiquc.  —  Tiipograiiliie  de  l'aiieslliésie  tactile.  Ilomiiic  ili' 

-  .1..    ■>w,iiili«,t  l'ilite  de  vingt  cl  un  ans.  nuuleiirs  fulgurante!,  depuis  trois  mois  dans  les 

•  -1  depuis  la  uii>nie  (>pnque  li^gèn?  |iarcs»e  vt^siealc.  It^flexc  palt^lKiire  norni.il 

iiii-lie.  lliWli'ie  arliilkWMi  aboli  i  droite,  faible  h  tauclie.  l'as  de  signe  d'Argyll- 

'      iihirg.  bi.  Il»  troubles  de  la  sensibilil»!  tboraci'|ue  uni  piiW'dt'  de  plusieurs  mois 

n  ih  -  diMileurs  fulKurantes  ot  de  la  faiblesse  vésicale,  car,  bien  avant  d'éprouver  ces  sym- 

malade  ne  sentait  plu»  le  contact  de  sa  chemise  sur  la  peau  du  llioi-ax.  Dans  ce  cas,  l'ancs- 

lactile  occupe  sur  le  Ininc  un>-  moins  grande  étendue  que  I  niiestbésie  douloureuse  (tig.  ÔL") 

.  (Malade  de  la  pratique  privée.  Juin,  IDW.) 


do  rt'iicttnlror  l.'i  dissmialitui  des  iloiix  |)hi''nnm(''n('s.  On  lient,  ainsi  (|ne 
jt'  lai  ctinslalr,  ri'iu'oiilfi'i'drs  cas.  (ii"i  la  liiialisaruni  est  |nrsi|tii'  iidiinalc, 
i|iiiiii|iii'  Ifs  fcrcifs  di'  scnsaliiin  snicnl  ilt-nifsniviiicnl  anj;iiti'nl(!'s.  se 
tritiivani  ilaiis  .1111  ra|)|)iirl  aM'i-  ri-tit-ni  île  liiialis.ilion  ((iiiiiiif '20  :  1. 
h.iiis  d'anlri-s  cas,  la  frfnnnaissjiiift'  dcdrnx  ini|ii'i>ssi()ns  siinnllaiii''OS  est 


IHnl  III  hs  ht:  I.A  .stwsmil  lll\ 


liii|>«iN>.ilili-,  iiii>si  ('•llli•;lll'•^  (|iii'  |iiii>si'iit  (''Ire  lo  ilcnv   |Hiiiil>  ili'  rniiljifl. 
I.)>    iiKtlail)-  iriii<lii|iii'  i|n  un   m-iiI  cl   iiiii<|iif  |ii)iiit,    iiii'il    Itir.iliNi-   cxiic- 

IfllICtlt. 

.l'iil  |ii-ii  lie  iiiiiIn  à  .'ijiilllri' siir  l;i  iimiiii'I'i' tliiill   iill  |>i  nri'-ili- |iiiiii   l'Iiiilii'i' 
hl  fiiriilli-  ili'  liiriilisci-  les  ilii|i|  i-sviiiil~-.  |l';l|l|■|•^  «r  (|iii-  jr  \irii-.  ilc  iliir,  Ir 


Fin.  :>13  i-l  Sil.  —  Toiiiisrapliip  <le  lanc<illn-M>-  :i  l:i  ilniilfiii  (:ini-vllii".ii-  en  mix-l)  <lan>  un  cas 
de  tabe»  i  la  [H'ritxlc  prvataiiqno.  (Mdne  malade  que  dans  les  fluures  pri'r''denli-«  311  el  314.) 


i'iiiii|):is  lit'  Wi'lxT  iii>  siiinviit  li'Diivcr  iri  smi  ciiiiilni.  Le  iiicillciir  moyen 
consislc  il  |irniliiiri'  un  iilliiiiclH'iiii'nl  avrc  uni'  |iiiinli'  inuiissc(|ii<>l)-iMii|iic 
cl  (le  (lire  an  inalailc.  diuil  les  vcu\  sont  Icnncs,  de  luuclier  a\er  son  ilni^l 
le  jininl  (Ml  rcs|Hiiiilanl.  Si  l'exisleiice  (riiiie  |taialy>-ie  ein|M'clie  le  malade 
•  l'aller  à  la  reclieirlie  du  |i<iinl  de  eniitaet.  il  l'aiil  alors  |Mali(|uei'  i'alloii- 
elicmciil  sur  des  n'j.'ions  de  la  |ieau  ipie  le  malade  |iuisse  t°arilcmeiil  dé- 
sijiner  |iar  la  |iaiole. 

Niuis  ne  sommes  |i;is  |dusavaneéN,  (|uaii[  à  la  nilriir  si''iiiii)lii(iiifiic  des 
eiieuis  de  loealisalion.  i|ue  |ioiir  relie  des  cercles  de  sensali(ms. 


Tf.8  sKMiniodii:  1)1  >)>//.»/  .\i:i<n:ix. 

Sensibilité  douloureuse.  Aill^i  (|iir  jr  l'ai  di'-jà  iiiili(|ii(''.  lu 
-i'l|s||ii|i|i''il<ill|iiiiii'll-<r  |ii-ill  i-lir  l'M'JIJi'i-  rll.'ii|lli-  l'ois  i|Uf  rcxciliilioil  irilll 
ilfs  iiiDiii-s  (le  la  M-ii>iiiili|i''  sp/M'iali'  (ir'|iasM>  iiii  n'ilaiii  (lc;:i'i''.  Mais  la 
MMisiliilili'  iloiiltiiiriMisr  iir  niiisisic  pas  simiIimiiimiI  i'II  iiiic  i-sai^r-raliiiii  <li- 
lii  sriisiliililr  s|ii''riali-.  cai',  à  |iai'lii'  du  iiuiiiifiil  où  la  iliiiili'iir  a|)|iarail. 
ci's  (li\('i'scs  sfiisaliiiiis  se  l'itiiriinilciil  ru  iiiii'  sriisaliiiii  |iai'tii'iiiii'i'i'.  lirsa- 
;:iral)lc.  srusalinii  ilr  ilniilcui'.  (|ui   ri''\i'illc  l'iiisliiiil  ilc  la  riui^ri  valiun 

«>l   |ll'<l\tll|UC    lies    llKMIMMIII'Ills  (le  (ll'l'l'tlsl'. 

|li>  plus,  si  la  si'iisiiiilili''  iliiiiiiiiirciisi'  rsl  |iarlinilitM'riiiriil  (Ii'-\i'Iii|i|m'-(> 
dans  li's  rr^imis  inr-mcs  m'i  f\i-~|i'  lu  snisiliilili-  laclilc,  l'Iic  cxislf  r>^;i- 
Iciiifiil  dans  1rs  nr^anrs  ijiii  rti  siiiil  di''|Hiiii'\  lis  riiiiinii'  les  os,  les  ten- 
dons. ii->  innsrics.  Ii's  \iscrics  cl  d'iinc  l'acon  ^'(''iirralr  Ions  les  (issus  de 
iiolif  oi';:anisini>.  ."s'il  rsl  juste  par  coiiséipient  de  la  décrire  coiiiiiie  un 
mode  de  la  sensiliililé  snperlieielle,  il  ne  l'aiit  pas  onliliereependani  ipi  elle 
peni  s  associer  an\  sensiliilili-s  pi'(d'oiides  et  viscérales.  I,a  pression  l'oile 
exei'céesnr  les  masses  mnscnlaires  par  exemple  détermine  une  sensation 
donlonieiise  ipii  fait  partie  des  seiisiliiliti''s  proloiidcs.  el  ipii  peut  être 
perdue  dans  certains  cas.  alors  même  ipie  la  seiisiliilili'  doiilonrense 
•■nperticiclle  est  conservée. 

haiis  l'i'-tnde  d(>  la  sensiliililé  doiilonreiise  il  laiil  en  cIVcl.  aiii^i  ipir  l'a 
montré  II.  Ilead.dislin;:iier  deux  t'ormes  de  ce  miidc  de  seiisiliilili'.  à  savoir 
la  srnsihilili'  il  lu  ilmilrur  jiniitrrininil  ililt'  el  ipii  est  l'onction  des  iierl's 
sensilil's  cutanés  et  la  xnisihilili-  iloiilnurriisr  jirufinHli'  ijiii  se  |iroilnil 
dans  les  cas  de  pi'i>ssion  pins  on  moins  t'iierijiiine  exercée  à  travers  la 
peau  SIM'  les  tendons,  les  masses  musculaires,  les  os.  I,a  seiisiliilili'- 
douloureuse  à  la  pression  l'ait  en  etVet  partie  du  ;ri'ou|M>  îles  sensiliililés 
prorondes  et  pei'sisie  intacte  lorsipie  la  si'ii->iliilili'  ciilaiii'-e  a  dispar'ii  ; 
elle  se  li'aduit.  lorsipie  la  pivssioli  e^l  iiileii^c.  par  une  >cii--,ili(iii  de  don- 
leur  dill'iiM'. 

I jiiilr.'iirenient  à  ce  ipii  cvi^lc  pour  les  excitants  des  di\erv  iiiiides  de 
la  seiisiliilili''  spéciale  ipii  dniveiit  être  éicctil's  et  modén's,  les  excilalioiis 
propres  à  éveiller  la  douleur  |ieiiveiit  être  excessivi'iiieiil  varii'es  à  coiiili- 
lion  d'être  assez  l'ortes.  l'.llev  peuvent  être  d'ordre  nM'cainipie.  tliermii|ue. 
éleclriipie  on  eliimiipie. 

I,"eiii|doi  de  l'idecllicile  a  élé.  pour  le>  pli\ viiplcp;;i>|rs  (pii  se  sont 
appliipii''s  à  di'lt  rininer  les  conditions  normales  de  la  perce|itioii  doiiloii- 
leiise.  un  mode  d  exploration  mesiiralile,  a\aiila;.'e  ipie  I Un  ne  retrouve 
ipie  IrèN  impaiTailemeiil  dans  les  antres  modes  d'excitation  :  malN.  coinine 
la  seiisiliilili'-  l'ieetriipie  a  parl'ois  en  sémiolo;;ie  nerveuse  une  -.iMiiili- 
cation  parlicnliére.  elle  mi-rite  d'êtn-  l'-tiidiée  à  pari,  iinh  |M>iiiiaiiiiiieiil 
de  la  sensiliililé  douloureuse  liaiiale. 

ilaiis  les  conditions  ordinaires,  pour  l'exploratioii  de  la  si-nsiliililé  à  la 
douleui'.  on  use  d  une  excitation  mécaniipie  très  simple  comme  li*  pin- 
cemeiil  ou  la  piip'ire  de  la  peau,  lin- pointe  d'i'-|iin^'le  est  appliipn-e  sur  la 
peau  ou  sur  la  mnipieiise  explorée,  et  l'on  appuie  pro;;ri-ssi\emeiit  jiis- 
tpi'ail  liiomeiil  où  apparaît  la  seiisiiliim  iliiiiloureiise.  Avee  un  peu  d'Ii.'ilii- 


lien  /;//  >  /*/■;  1,1  sh.\>lltiilil 


tnili',  <iii  :i|i|>ir<'ic  lisse/  i>\:ii'lciih'iil  les  iiiiiililii'aliiMis  |);illiiilii;:ii|nfs  ili-  l,-| 
|irirf|ili<iii  iloiiliMii'fiiM'  l'I  le  (Ic^n'-ili-  sciisiliililc  ili-s  dillrifiilrs  iv;;ii>iis. 
Si  1(111  tlcsiir  |iliiN  lie  |iiv('i>iiiii  nii  iiiii'.i  iccimiis  à  rfiM|iliii  ili's  ('itin.'iiils 
<lfr|i-ii|iifs  ^i-ailiu'->^.  scitiii  lii  iiit'lliiiili- i|iic  j'iii(li(|ii*M.ii  pins  Iniii. 

N'iiiis  saMiiis  (|iif  la   scn-iliilili'  (Icniliiiiicdsi'   nr   n'^sidi'   |ias  sciilriin'iil 


Fit!.  r.i5.  ng.  510. 

Tilô  cl  5lfi.  —  Talx-s  à  \a  (K^nodi'  priVal3«iqiio.  —  Ti)|iogni|iliip  i-adiciiLiiiP  des  troubles  dp  la  »ciim- 
lit>'  tactile,  doiiloun'ii<^ti  et  tlieriiiiqiic.  rliei  une  feninie  do  trente-six  ans,  atteinte  do  tabès  À  la 

I'' pri^alaiique.  Ik'biil  de  l'alTectiun  .'■  l'âne  de  In-nte-lniis  ans  |iar  des  crises  gastriques  d'une 

■•«-!•  it  d'une  viiileuce  i-icessive*,  a)ant  prnduil  pendant  un  certain  temps,  cliei  cette  fi^miiie. 
.  !ii  Je  sinlé  voisin  de  la  caclii-iie.  Quelque,  douleurs  lulcuraules,  uiynsi>  avec  sicnc  d'Ai-K)ll- 
•tiviisun.  Lt'ger  si^ne  de  Hoinbery.  Abolition  des  rélletes  palellaires.  Ilypolimî"  ..,.-.--iw-  s;,|j,^.. 
lerc,  1899.) 


(liiiis  li's  rt'"j:i<iiis  ciilain'osi't  iiiiii|iifiist's  iioiirviics  (\o  la  scii^iliilili-  lai  lili- 
ri  ilaiis  li^s  (issus  |ii'iit'nnils  —  |irt'ssii)ii  iliiiiloiiiciisc  pitirniiilc  —  l'I  t|ii  l'Ilr 
|HMit  t"'liv  i't''Vf'ill(''t'  par  iiiif  actitui  ilii'ci'ti'  sur  li's  ciinldiis  in'r\i'ii\ 
iiix-iiuMiics.  avec  ci'llc  parlitiilaiili-.  loiili-fiiis.  i(iii'  la  sfiis.iliiiii  irsiillaiil 
ili-  rcxtilaliitii  lianali-  île  ces  tliMiiii'is  est  rappoi'li-c  à  la  pt-iipln-i  ir  dans 
le  liTiilnifc  lin   iii'il'  iiilt'n'ssr.    i/aiirslhr'sii'  du  cnliilal  ;i  la  |irrssi(in  a 

■'•II'  llirnliiiniirr  rninilli'  llll   drs   sij;nrs  préniirs  dll   l.'llii's  I  Itirriiai'ki  i. 


nvi  sh:Minii,(iii:  in  sysif:Mt:  .\Hit\h:vx. 

Il  csl  lii-s  iiii|i<>r(;iiil.  il.'iiis  ciTliiiii-^  cas,  trcxpioroi-  la  sciisiliililc  i\  la 
|in'ssiiiii  (les  Iniiirs  iiriAciix  liaiis  Irs  m'-M-alfiics,  les  m'-vrilcs.  cl  tic  coii- 
iiailrc  les  |iiiiiils  iti'i  celle  seiisiliililc  csl  le  plus  snsccplililc  irèli'ct'veiJK'c. 
Ces  |Miiiils  ilils  iioinls  ilr  l'nltri.r  <)<'cii|ieiil  des  iv^iiniis  aiial(iiiii(|iics  fixes 
|i(iiii' cliaipie  li'oiic  iiei'\eii\  ;  je  ne  puis  ici  les  éiiuiuiM'cr  Ions,  mais  j'iii- 
ilitpieiai  ccriaiiies  coiiililious  aualnuiitpics  (pii  (IcIcnniiieul  la  ili>liil)u- 
liiiii  (le  ces  points  (l'cxploialioii.  (le  situi  :  I"  le  lieu  (iii  le  nerréuier^e 
il  un  canal  «isseux;  i"  ceux  nù  le  nerf  travei'se  une  aponévrose  ou  pénèlre 
un  nniscle;  .""  celui  où  il  repose  siu'  un  plan  osseux;  i"  les  poiiils  de^ 
ilivision  (les  troncs  ou  d'éiuissiou  lie  rameaux  importants  :  Ti"  les  p<iiiil> 
d'anastomoses:  (i"  l(>  point  d'expausiou  tei'iniuale  du  neri' dans  la  peau. 
Trousseau  a  encore  iiidiipK*  le  point  apopliysaii'c.  i|ui  i'(n'res|)ond  à 
ra|iopItvse  (''pineiise  de  la  vci'tèln'c  sus-jaeenle  on  du  trou  de  conjugaison 
du  nerf  iiitéressi'.  Kii  ijantics  teiines.  les  points  de  Valleix  existent  par- 
toul  où  on  |ieiu  comprimer  lui  tronc  nerveux  sm  un  plan  lésistant.  H'anlres 
fois,  en  tendaul  un  nerf,  on  ré\eille  sa  sensiliilili'  doiilonreiisi'.  Dans  la 
sciatiipie  par  exemple,  la  llexiini  sur  l'alidoiiien  du  nienilire  malade,  la 
janilie  étant  on  extension  sur  la  cuisse.  |iro\iii|Mr  une  douleur  vive 
|sij.'ne  de  Lasèi.'ue). 

I.a  sensiliilité  douloureuse  doit  enlin  être  recliercliée  dans  les  |)arties 
prolondes  des  tissus  et  dans  les  visci''i'es,  la  pivssion  de  certaines  n'-ffions 
anatomi(]n('s  (creux  sus-clavicnlaire,  iéf.'iou  précordiale,  etc.)  pourivi 
deleiniinei'  de-;  sensations  douloureuses  anormales.  Kantres  l'ois,  la 
sensiliilité  douloureuse  à  la  pression  disparaît  dans  certains  nr},'anes  : 
je  citei'ai  coin  me  exemple  raualj,'ésie  teslicnlaire  des  ataxiijiu's.  (Vov. 
.  t  iirsllii'-sirs  riscri-illcs.  ) 

Sensibilité  thermique.  —  Ce  mode  spi'-cial  de  sensiliilité  nous 
reii-ei;.'!!!'  sur  la  Iciiipi'iature  des  corps  mis  en  cotitacl  avec  le  léj.'umenl 
ciilané  ou  muipn'ux.  Il  comprend  la  sensiliiliti-  an  cliand.ct  la  sensiliilité 
an  froid:  ces  deux  sensiliilili's  ipii  le  plus  smivenl  sont  altérées  d'une 
fa(,-on  |iarallèle.  peuveid  cependant  I  élre  iudi'-pendammenl  Iniu»  de 
raulre,  ainsi  iiue  je  l'ai  montré  avec  iuilanl  (IS'.tli  dans  la  syriuj.'o- 
uivélie.  et  le  fait  |ieut  se  renconti'er  dans  rhéiiialoiiiM'lie  i  II;:.  ."tT  et 
')i8).   Ce  sont   donc  deux  modes  voisins,  mais  distimls. 

I. 'l'Inde  de  la  pei'ception  de  la  lempi'M'atnre  nécessite  remploi  d'insti'n- 
ments  |in'-cis.  Pour  la  pi'aliipie  courante,  il  sul'lil  d'une  é|iroiivelle  on 
d'un  llaciin  remplis  d'eau  cl  conteuanl  un  tlicrmométi'c.  (In  peut  ainsi 
l'dever  jusipi':!!!  de;:ri'-  voulu  la  tempi'-rature  de  l'eau,  en  ayant  soin  loiilc- 
fois  de  ne  pas  iitteindie  nue  tempi'-ralure  supérieure  ii  .M)  de^M'és.  Kn 
elTel.  .iii-dessiis  de  celle  température,  la  sensation  lliermi(|ue  cutanée  se 
confond  avec  la  sensiliilité  à  la  douleur  ipie  l'on  éveille  dans  ces  condi- 
lions.  Il  en  est  (l(>  iiiéuie  pour  la  limite  infi-iicurc  de  l'éclielle  lliermo- 
mélrii|ue,  i|ni  ne  doit  pas  trop  se  lapprocliei'  de  la  lempérature  normale 
de  la  peau.  .Notlinafiel  s'est  en  ellet  liasé  sur  le  seuil  ditlcrenliel  de  la 
I  lialeiir    [Hiiir  •'■talilii    une  lopo^'iapliie    thermiijne  cutanée.    Kn   d'aulres 


/«(!//»/>  s  m.  Il  sh\ffiBii.irf. 


FiK.  ôU. 


n-iiinnl.ii 
apri-.  |.|m 


•  To|iugmpliio  ili'S  trniihl 
I  .-m,  i-lii'x  un  lioiiinii*  ilf  * 
iilion  il  U  I 


.•«pi 


iii.nt  .'I  .11 


iitiliin  I 


Ki|i.  518. 


Il-  1.1  «•n«iliilil<'  il.ins  lin  c.is  d'In'-inatuinyélie  ^l>onlanéç, 
anli-  iins  liV-s  vigniirein.  Di'liiil  l.riisi|ii>-  |i.ir  parapU'tîi'' 
•'.  La  p.iiaplitîic  iicniinp.itini'c  cl>-  n'Ienticin  d'iirinfs'aini^- 

la  iiiaevi t  Ifs  Tunniiins  v((>i<-al>"i  l'iairnl  n'vinufs  h 

liill<>i-n>  siinl  l'nrore  i'«aKi'r<'«  i-l  il   <«i-l''  un  siKiii-  des 


IVIat  noiiii.il  >.f-  r>'llf'\i'>  |al<'ll.iir< 
orlfiN  liilaU'nil,  inai>  «iiruiul  luaniuv  h  );.iurlif.  l'as  tl'atrnpliii-  iiiusrulairi'.  l'as  Iraci'ilf  paralysie.— 
SrHiibihtr.  S.-n>iliilil.-  Miprriirii-llc  :  A  Rauclii-,  ilans  li.ute  la  n'cion  iimhii^f  ••!  jusqu'à  la  liauti'iir  Av  ta 
7' ilors.ili-.  Il  oii!.li.- une  dissuciatiiin  à  lypv  syriniiuuiyt^liquc  s'aniManl  ■•«aolnni'nt  sur  la  liKne  raé- 
Jianiv  \jk  sensibilité  laclile  est  ciinservée.  mais  elle  n'e»l  p.is  aussi  enjuise,  aussi  intacte  i|uc  du 
rAié.ip|Hi><-.  I.e sens  de  discriuiinaliun  tarlile  l'sl  altéré,  sur  la  face  di>r^.ile  du   pied  les  pointes  du 

ip4s  lie  WelM-r  doivent  être  érarléi-s  de  tu  reutiiiiétres  pour '(u'il  y  ait  pi'irepliim  de  deux  ton- 

I  I.  I-.  I.indis  ipiv  sur  te  dos  du  pied  droit  il  sunit  d'un  éi-arlenienl  de  17  niilliiiiélii's.  l'ar  contre,  à  la 
I  <■■  |.l:intaire  d.-»  pieds  ta  discrimination  est  é([ate  U«  dent  ciltés  et  se  fait  .'i  17  luilliiio'lres  La  scn.<i- 
l.ilii.    I  11  .l..ii|.nr  .•>!  cnmpléti'iiieiit  et  totalement  abolie  dans  tout  le  membre  inférieur  tjaurlie  et  la 

moi 1.1   tr.iiic  jii^ciu'a  la  7- racine  dorsale  —  ré^iou  teintée,  llaiis  tonte  l'ét-'ndue 

lie  ceii.  ii,>,  di-s  pincement»  énerviiiues  ne  ilélerininent  ipiune  seo>ation  de  contact. 

I>an«..'  la  sensibilité  tliermi>|iie  présente  des  iiioililications  pirti.ulières.  Lne  clia- 

teiir  d I .  .M.iiii  par  exemple,  est  prrçuc  pn^snue  aussi  bien  <|ue  du  coté  sain,  l'ar  contre, 

de  leau  tri's  chaiiile  a  Mi*.  7lf,  n'.">t  p.is  [lerçiie  et  le  malade  accux-  une  simple  sensation  de  contact. 
Le  froid  non  plii>  n'e.i  pa.  perçu  dans  t'.ute  l'étendue  de  la  n'v>on  ombn'e;  un  objet  eu  métal,  de 

l'.aii  Iroi.l.-,  on .■  m  .le  i;lac.;  ne  proilni-ent  qu'une  scnvition  de  contact.  —  Sentihilil^  profunde  : 

l'iii-  I  "II.  I  I  1  -  •  t.  iiitée,  la  sensibilité  .1  la  press.oii  est  conservée.  Hais  une  pis'ssion  forte  ne 
II.  I  11.  i    ;  ,.  .,1    ..  ri-  iimn  de  douleur,  elle  est  [icrçue  comme  pression  simple,  tandis  que  du  côté 

-i.n  .-II.-  |,,,.i.,.|.i vnsatioii  douloureuse.  Le  sens  des  attitudes  seitmentaires  est  intact  de«  dcu« 

coté»  et  du  cijli-  vaiirhe  le  malade  |M-rçoil  aussi  linement  que  du  cAté  sain  le  miiindn-  mouvement 
pa-sif  imprinié  .i  vs  orteils.  |j  sensibilité  osseuse  est  intarte  et  égale  des  deiu  coti-».  l'as  trace 
d'ataiie.  U'  relleie  rn'iiiasiéi  ien  est  noniial  des  deux  crtlés  et  le  réfleic  cutané  abdominal  est  affaibli 
.1  droite  et  â  >;auclie.  Les  >pbincters  sont  intacts. 

Pans  le  cas  actuel  con.:»m.int  une  béiiiatnmyélie  de  la  moitié  droite  delà  moelle  épiniére  dont  la 
limite  sii|H'-rieiire  est  au  niveau  du  VIP  segment'  dorsal,  les  troubles  de  la  sensibilité  alTectent  presque 
uniquement  la  si'nsibiiité  ,i  la  douleur  qui  a  complèteineut  disparu.  La  sensibilité  Ibermique  n'est 
altérée  pour  la  cliabor  que  dans  la  forme  protopalliique  de  llead  —  leinpéraliire  aii-di-ssns  de  40* 
n..n-hli  -  p,.ui  1.  rn.i.l  .11.-  i  ...iiiplélemeiit  disparu  Si  li-s  sensibilités  profondi-.  s.>ns  des  atli- 
1  ciiste  par  contre  ici  une  dissociation  pour  la  sensdiilité  a  la 

■  oit   que  pression  simple,  a  disparu  en   t.int  qii nsalion 

inic  :i  sjj..naler,  le  sens  de»  altitudes  et  la  sensibilité  o.s.usi- 

■     sique  et  tbi'rmn-anesthésiquc.  Ici  la  lésion  a  ri>s|iecté 

sensibilité  profonde  et  qui,  comme  nu  le  sait,  ne 

!••  la  pratique  privée  que  j'observe   depuis  1»I9  est 


;iv.'  SI  Miiiiviiii:  ou  >)>//>//  M  m  II  .\. 

liM'iiii'>>.  il  il  ri'i'li)'i'<'lir>  les  |Miii)ls  (le  hi  |iimii  ipii  ('l.'iiriil  <':i|i;ililcs  de 
ilisriTlli'l'  1rs  |»hls  iiiiiiiliics  ilillririircs  de  li'iii|H'-r.'iliii'r.  rcsl-îi-iliic  1rs 
|Miiiils  Ifs  |ihis  M-iisililcs  ;i  hi  Ii>iii|ii't:iIiii'i'.  (ii-s  |i(iiiils  |icii\i'iil  a|i|)iri'i('i' 
lies  ililIV'i'i'iii'i's  ili>  I  :i  "2  ili\ii''iiirs  ilr  ilc;:i'i'-  et  la  sciisiliilili'  lhn'riiii|iir  \ 
rsl  snriitnl  i>\i|nisc  |HMir  Ic^  l('tii|H''r,ilnii's  se  r,'i|)|ii'ii('li;iiil  ili' ci'llc  (le  la 
|M'an.  «•iilic  '17>"  r[  •Jd". 

l'oiir  r<'-hiilr  (li>  la  si'ii>iliilili'  au  rniiii.  il  l'aiil  l'^airiiinil  se  ;:aiili'i' 
(rciM|i|ii\i'r  lies  lrin|ir'i'al(ii'csli'<i|i  liasses,  (ii'sl  ainsi  i|ii'iiiir  t(>iii|ii'-i'aliii'i'. 
aii-<lcssiiiis  (If  "Jd  (It'^ri's  |iai' cviMiiiilc.  ptinliiil  sur  la  pcan  mic  si-nsalion 
iliiuliiiirrii>-f  fl  iiiiii  llii-i'iiiii|iif.  iiii  une  l'oiii'iisioii  rnlii'  le  Iruid  cl  Iccliaiiil. 
On  rlitiisira  iNinr  |ii>ni'  i-cllc  (''Inilr  nn  <'iii'|is  voisin  dr  0. 

I.iii's<|iic  liin  rfclicrriic  Trial  di>  la  siMisiliililr  llii'i  niiijni-.  on  aura  Ion- 
jours  Soin  di"  Ir  laii'c  dans  des i(''};ions  lioinolti^'urs dr  la  |irau.  (In  sr  lapprl- 
Irra  aussi  i|ur  Irlrudur  dr  la  sniiarr  di>  ronlarl  dn  ror|is  IVoid  ou  rjiand 
rin|doyi'-.  jour  un  rrrlain  ndr  an  |ionil  di>  vue  dr  rinlrnsili-  dr  la  srnsa- 
lion  lliri'inii|nr.  Il  sr  passe  en  rlVrl  dans  cr  ras.  i|nrl((nr  cliusr  d'ana- 
ln;rur  an  plirnouirur  (|ur  jr  drri'ii'ai  plus  loin  sous  Ir  nom  dr  «  sinnina- 
lioii  drs  rxiilaliinis  «.  mais  dans  cr  driniri'  cas  1rs  rxrilalions  sonl  snc- 
rcssivrs.  tandis  ijur.  lorsipir  la  peau  rsl  mise  en  conhiel  avec  nn  corps 
chaud  ou  froid  di>  ^.'lande  snrl'ai'c.  elles  sonl  simnllanr'rs.  l!'esl  en  |iai'li- 
culier  dans  la  svi'in^'omvélie  (|ne  l'on  peul  conslalct-  celle  |iai'licnlai'ilé.  Kn 
rll'rl,  dans  celle  alVeclion  on  prni  pai'l'ois  olisrrvtT  Ir  pliénomrne  suivaid  : 
lorsipie  I "on  examine  la  seiisiliililé  à  la  cliairnr  avec  nu  roips  di-  prlilr 
suiface.  nui-  l'piouvelle  |iai'  exemple,  on  peul  conslaler  de  I  anrsllii'-sir 
Ihei'iiiiqnednn  metnlii'e.  lamlis  (|ue  si  on  ('■lar'.'il  la  sniTacedecoulacl.  |iai' 
exemple  en  cii\e|oppaiil  le  memlu'c  loni  ciilin  d'un  lin<.'e  Irempé  dans 
I  eau  chaude,  ce  niendu'c  |ienl  srniii' la  chalciii  .  Il  iiii|ioi'lr  rn  oïdi'c  de 
sr  i-apprler  (pie  la  sni  lace  culaii(''e  n'a  pas  parloiil  la  nii-me  sensibililr 
lliri'nu(pie.  (|n°il  v  a  des  dillri'rncf's  assez  (ii-andes  d'une  r(''j,'i(ni  àlanlre 
ri  i|ur  1rs  ii'-fiions  1rs  pins  srnsiidrs  an  riiiiii  ne  Ir  sonl  pas  n(''crssaii'r- 
nirnl  à  la  clialrur.  hans  l'i'-lndr  dr  la  ^cii--iliilili''  llieimi(|ne  on  aura  loii- 
j(Hns  soin,  snixanl  Ir  piV'crpIr  dr  II.  Ilrad.  d  exaininei'  S(''paiémenl  les 
lemp(''ralnr-es  moyeinies  el  les  lemp('Talui('s  exlièmes.  (Voy.  lij.'.  ."47  ri 
TiiiS.!  C'csl  là  du  rrsie  nn  poini  snc  le(pirl  je  reviendiai  plus  loin.  Kidin. 
si  d'une  inaiii(T(-  };én(''rale.  en  clini(pie  la  lliriimi-anrsllit''sir  s'(disri\r 
Ir  pins  vonxrnl  ass(ici(''r  à  ranal;;(''sir;  c'rsl  là  ceiiendanl  une  iV'^le  (pii 
sonil're  (1rs  rxcrpli(His.  (Voy.  lij;.  ."liT  ri  54S.I 

l.in'S(|nr  Idn  (  onsl.-ilr  dans  une  i('',L:i(in  dr  la  pcan  lU''-  liunldrs  dr  la 
sensihilih'- snperliciellr,  il  ne  s'ensuit  pas  lonjonisi|ne  la  /onedanes- 
Iht'sie  ait  la  mi''me  l'-lcndue  (pie  la  yonr  d'analj;(''sie  on  de  llirinio-aiirs- 
Hm'-sIc.  jlaiis  <.rs  expi'-riences  sur  le  sin^'r,  .'shrri'iu;:lon  a  conslah''  après 
S4>eti(iii  drs  lîicinrs  |:iisli'-i  ii  iiirs  (jur  la  Z(;ne  d  aiiesllu'sir  laclile  ('-lail 
liiiiiiis  ('■leiiilne  (|iie  celle  des  sensiliilil(''s  iIoiiIouiciim- el  llieimi(pie.  Ilcad 
el  Sclierreil  (  l!MI."ii  ('■tudiant  deux  malades  auN(|n(ds  llorsiey  avait  sec- 
lioiiiK''  plu>-ieuis  racines  pos|(''ririires  du   plexus    liracliial    |  oiir  des  don- 


iiiiit  un  •<  Dti.A  st:\siuiiiit.  :o:i 

Iciiis  i-\li'i''iiiciiii-iil  inli'iiso.  i'oii><liili-i'ciil  i|iii'  lc>  tiiiiililrs  lie  l:i  '>cii>ilii- 
lili-  liii'lili'  ;i\:ii<-iil  iiiii>  rlcniliir  iiiitiiiiltc  i|iii' rtMix  ili">  M'iisiliilili's  iloii- 
liiiii'ciiM-  cl  lliiTiiiii|iic.  Iliiii^  le  c-;i>  (!(■  Irsiuiis  ili-  l.i  iiiocllt-  i''|)iiiii-ir  il  ;i 
i-li-  |i;iir<iis  si^iiiilc  lies  l'iiils  aii.'ilii^^iics.  Ditiis  I  lii-iii.iloniyli)-  iMiimn  l.i 
litiiilr  lit-  la  lliciiiiii:ini-sllir->ii>  i'>l  plus  i'-Icm'-c  i|iir  (-flli>  iIc  r.'iii:il;ji'sii-. 
hi-N  |i:ii  tiiiilarilfs  analii;:ii('s  uni  «-Ir  iii<-iilii>iiiii-i->  «l.iiis  la  iiiy'-lili*  Iraiis- 
\iT04'.  Mais.  Ii>isi|ii  il  s  a'^il  ilf  li-simi  iiHMliillaiii',  I  iiilt-i  |iir-laliiiii  m- |i('iil 
rin' la  iiii'iin'  (|iii'  l<ii'si|ii  il  saj;il  ilc  l(''sii>iis  îles  laciiics  il  nidic  f\|:fii- 
iiii-iilal  DU  rliirui';:ii'al  cal' <laus  la  luncllc  l'-iiiulcrc  l'culiccrtiisciucul  ilr^ 
liJMi's  l'iiniiuclriccs  (les  (li\crs  inndcs  ilc  la  scnsiliilili'-  ne  s  cIVccluc  |  as  à 
la  iiicuii-  hauteur. 

Sensibilité  électrique  cutanée  et  musculaire.  —  .lai  imli- 
(|Uc  i|iii'  I  ciu|iliii  (les  ciiuiauK  clccli'ii|ucs  ciiusliluc  une  iiicIIidiIc  de 
[iréciNioM  |n>ui' a|i|iiéeier  le  dcjiié  de  l;t  sensiliilili-  à  la  dnuleui' :  e  e>l  à 
ce  |ii'Océd('-  i|u'nul  cu  l'CCdUrs  huclicMlie  (de  |tiiul(t;^ue|  cl  l.esdeii.  jinui 
luesui'er  le  iiiiiiiiniHU  de  seusaliun  |ii'iiiluil  {laiiiu  ciiuianl  rlirecl  nu  iiidi- 
lecl  !■!  le  luiuiiuuMi  de  diiulein'. 

hans  les  cnildiliiiDs  uniuiaies,  celles  (|ue  leclieiclie  le  |)|i\sio|(i;:i^le 
|iiiui-  t'Ialdir  les  lois  d'une  toncliuu.  l'excilaliou  }:alvanii|uc  nu  l'aïadiiiue 
<i Hue  r<'->:iiiu  culan*''e  nu  uui(|U('use  pi'<ivn(|ue  uue  seusalinu  |iar'liculièie 
<|ui  a|i|)ai'ail  |Mrs(|iie  le  couiaul  a  une  certaine  intensité  cl  est  d  alntiii 
iiidillÏMeuli-,  iiiaiN  (|ui  se  niniiitic  ii  uiesiu'c  i|ue  le  cnuiaut  au;.'iueide  el 
devient  dnulnureu^e  Itusipiil  :ii'i'ive  à  un  ceilain  dc^ré  d  iuteusité.  Ile 
même  i|ue  |iniu'  les  excitants  iui''caui(|ues,  lnrs(|ue  le  cnuiaut  alleiiil  le 
tinnc  nu  le^  hianclies  d'iiti  iieil'.  la  seiisatinti  est  re|ini'li''e  ii  la  |iéi'i|ilir-i'ie 
dans  la  spliére  de  divliiliutioii  du  nerf,  l/iuleiisilé  miiiima  de  couiaul 
iii'-ccssairi-  |ioiir  l'aiie  a|i|>ai'aiti'e  la  sensation  électrii|iie  indilVéïeute 
mai'i|iie  le  min  iiniiiii  itc  sriixtilli)»  :  en  aii^menlant  |irn^ies-.iveiuenl  le 
cniirailt  jusiiuail  luniiieiil  m'i  la  seusaljoii  ile\ieiil  di'-sa;jl'éalile.  on  a  le 
iniiiiiiiiiiii  ilf  ilnulriir. 

I.actinii  du  c(uiraut  èlectiiiiue  sur  les  iiiuscles  |irn\o(|ne  é^aleineut  et 
en  di-lini's  de  la  c(nitractinii  une  seiisalioii  |iarticulière  i|iii.  cniunie  la 
seiisiliiliti'-  •'■lectrii|iie  cutané<>,  devient  iloiiinnreuse  avec  une  certaine 
iiili'ii^ité  de  Courant,  c'est  ce  (lu'ou  ap|ielle  la  sciisihililv  rlcclro-niuscii- 
Inirr.  mais  dans  ce  cas  le  pln-nomène  i-st  déjà  plus  roni|dexe.  en  raison 
de  la  participation  iiiévitalde  des  neiTs  de  la  peau  à  rimpressinii  l'dec- 
trii|iii-. 

Kii  patlinln^^ie  nerveuse,  les  cliill'res  i|ui  iiiaiipieiil  ces  miiiima  peu- 
vent variei',  et  en  ^'éiiéral  la  seusiliilili-  élecli'ii|ue  siiliil  des  modilicatioiis 
de  même  ordre  (pie  la  sensibilité  douloureuse  vnlf.'aire,  mais  il  peut 
arriver  ipTil  y  ait  dissociation  dans  les  modilicatioii^  pit-senlces  par  ces 
deux  modes  de  sensiliiliti'-.  .\ussi  est-il  inléressani  d'indi(|uer  les  im-thodes 
lecliniipies  appropriées  à  celle  exploration.  Hans  rétiide  cliinipn-  de  la 
sensiliililé  cutanée,  on  se  sert  de  cmirants  l'aradiipies  ipie  l'on  utilise  de 
deux  t'acnlis. 


;tH  shMIUlni;!!    hV  sYsll  Ml.   Mlllll  \ 

lljiiis  mil*  |iri'iiiiÎT('  iihMIkiiIi'.  ou  ,'i|i|irn|ii(>  sur  la  r('>;;ii)ii  ('iilaiii''f  ilciix 
|ioiiili's  iiii'>liillii|ii)>s  srclu's  et  imiusscs.  (".es  deux  l'-lcclrdili's  sont  trrs 
i'ii|i|ii'ocli(''cs  mais  (•<iiii|>li"'li'miMil  isolT-i-s  l'iiiu'  île  l'aiiln'.  cl  en  i:i|(|Mirl 
rhariiiii'  i'cs|iri'li\i'iii<>iil  avi'C  l'un  ili's  |imIi>s  iliiuf  licilmn'  il  iiiilinliiin  : 
a\('r  «•(•lie  (lis|i<isitiiMi.  une  iiclilc  suiTacc  scnliMui'iit  di'  la  peau  csl  pai'- 
l'iiiiiiii' |iar  l)>  l'iiuiaiil  l'I  I  on  i''\ilc  loulc  ililVusion  de  l'inllux  ('■li-('ti'ii|nt>. 

Ilans  une  auhf  nirtlioili-,  ilih'  ini'IlMMlf  |iiilaii'c.  une  îles  i''lt><'li'(uii>s 
ii'|ii(''s<Mil('('  |>ai°un  lai'^c  placaid  nii'lalli(|uc  iccouvcil  d'un  tissu  roiiduc- 
li'ur  t'I  huniidf  est  a|>|dii|ui'>(>  suf  une  iv^iion  du  coriis.  la  ivj^ion  dorsale, 
li>  slrriMini:  cl  ranlrc  rlcclrodi',  une  |iiiinli'  niclalliiiui'  si-clic.  rst  |ir(Uiie- 
iii'c  sur  les  parties  de  la  peau  tpic  Ttin  vcul  i-xplmcr. 

IJli  sf  si-rl  d'une  t'-liMlioilc  loi  inéi'  par  rasst'nildaj,'('  iriiniron  ipialrt- 
ciMils  lils  de  riii\it' en^ilohi's  el  isolés  par  une  masse  n-iiniisr.  I.'f\li(''- 
niitt''  Ifriniualc  de  ce  cylindre  résineux,  épais  ilr  ilrii\  miliniMics. 
l'orme  une  sinfaee  lisse  oi'i  aineurenl  les  seelioiis  terniinalrs  des  lils 
mélalliiines.  (l'est  celle  siiiTace  ipi'ou  a|)pli(ine  sin-  la  peau. 

I.'inlensilé  du  courant  induit  est  mesuri'c  pai'  l'appareil  à  cliarint.  Km 
rapproi'liant  pioj,'rt'ssivement  les  deux  li(d)iues.  ou  iiole  l'écartement  i|ui 
lorresponil  à  l'appariliiui  de  la  sensation  électiiipie  indill'éreulc  et  à  celle 
de  la  sensation  douloureuse;  on  compare  ces  données  à  celles  (pii  sont 
l'oui'nies  par  le  colé  opposé  du  c(U'ps,  si  ce  côté  est  sain. 

Uans  les  cas  de  tronliles  j;énéialisés  de  l.i  sensibilité  on  l'sit  un  examen 
comparatil'  sur  un  sujet  sain,  on  l)ieu  on  se  repiu'te  à  des  laliles  indi- 
ipiant  les  donui'es  pliysitdo{;i(pies  iiorniales.  L'iMiide  de  la  sensibilité 
éli'ctro-nnisculaire  se  l'ait  avec  les  mêmes  iniMiiodes  par  les  coiu'auts 
induits.  Il  |ieul  étie  é;;alenient  inléressani  ilc  iiolcr  les  sensalious  ipii 
accmnpa^nent  la  cunlraction  musculaire  aux  mkiiih'mIs  de  la  fermeturo 
cl  de  I  (Miverlure  du  courant  •;alvani(|ue. 

Hans  rimmense  majoriti-  îles  cas,  la  sensiiilili' l'icclriipic  culaui''i'  suliit 
les  mêmes  modilications  (|ue  la  sensiliilité  tactile  ou  doulonreuse;  elle 
appartient  eu  elVet  au  ;.'roupe  des  sensibilités  su|)ei  (icielles.  il  n'en  est 
pas  de  même  poui'  la  sensibilité  électricpie  musculaire  cpie  l'on  (dilieni 
p<Tr  des  courants  (dectrifiues  pins  ou  moins  intenses.  Celle-ci  l'ait  partie 
des  sensibilités  pnd'mides  et  est  troubli-e  ;.'(''ni'Taleinent  en  même  temps 
qno  le  si-ns  d-s  attitudes,  la  sensibilité  douloureuse  ii  la  pression  et  la 
sensibilité  osseus<'.  I  \ov.  lif.'.    iT'tcl   'f7.").| 

II.         Les  sensibilités  profondes. 

Les  seiisibiliti'-s  anxipielles  on  l'ail  jouer  le  rôle  prépoudi'raut  dans  la 
perception  des  monvemeids  simt  la  soisihililr  miisriilnire  d'une  part  et 
la  snisihilili'  aviivuloire  d'autre  part. 

Si  on  envisa^je  les  cas  de  lalies  dans  li>si|ui'ls  l.i  ncilimi  de  l'alliliide  des 
membres  a  disparu,  bien  tpie  la  sensibilité'  culam'-e  soil  1res  peu  toucliée, 
on  arrive  à  la  conviction  ipie  la  sensibilili-  li'-;:umentaire  ne  joue  i|u'un 
rôle   né'j;lij,'eable  dans  l'orieulaliou    lunliice.  I.i'   pliénomèue    in\crse  est 


iKnuni.t.s  lit:  /..<  sussinii.in:.  i.:, 

l)Oiuii'iiii|i  plus  r;iri>.  Iliiiis  li>  l:ilii-s  riiiii*sthi''sii>  Ir^'iitncnlaii'f  .im-i  iiiIi';;i  iI<> 
alisiiliic  lie  In  sciiNiliitc  |triirtiiiilf  n'ii  jaiiiiii>  l'-li-  i  (■iiiiiiili'i'-i- jiiM|n'iri.  |liiii> 
ilf>  ras  lie  mal  île  l'nll  nu  la  |ii>au  a\ail  |ici'ilu  loult-  Irai'c  ilr  M'usiliilili-, 
uiais  ou  la  M-usiliilili'-  osscusi-  i-lail  curnrc  f«iiiM'i'\(''c  ii  un  •cilaiii  ilci^n''. 
j'ai  |iu  ntu«.|al<'r  i|ui-  U->  uiimim-uicuIs  passils  cl  ii  •iiamlcs  (•\l•ul■^illll^ 
l'-laii-ul  l'iu'ot'i'  jifirus.  ( Cs  uliM'rxatious  ninulicnl  i|Ui'  la  rc|ii'(''sriilaliiiii 
ilu  niiiuNiMurnl  i>l  ilf  l'atlituilc  i'i>li-\c  suilnul  ilr  la  M'iisiliilili'*  |ii'<iriiii(|f. 
<.luaiit  au  l'i'ilf  ri'Iatir  ilc  rliaruii  lii-s  uinilrs  ilc  la  M-iisiliilili-  iiinriiudi- 
dans  l'at  If  lin  ninuxcniful.  il  ol  loin  iliMn-  ili-lci  niint'-.  (Ici  laius  auli'uis 
l'iMil  iulci'\i-uii'  uuii|ui>iuciil  la  si-nsiliililr  arlirnlairr  dans  la  |i(>i'rc|ili()n 
de  liiiilr  alliludc  |iassi\c,  ivsi'i'Vanl  à  laltiludi'  ai-li\i>  <*!  à  sa  \arialiiiu 
la  si'iisiliilili-  nuisculairc.  i.i-  niusclc  nous  i'fusi>i}:iin  ail  par  l'cIVrl  de  sa 
riiutrarlion  sur  la  finrr.  sur  l'i-iirr<iir  ilrpluvi-cs  dans  l'atic  du  uhmim'- 
uicul.  Iandisi|n(>  la  si>nsiliilil<'>  arliculairi'  uiiu-<  rfiisri^ncrail  sur  l'i-lfinliic, 
il-  /mmnirs  d'un  inuuM-uicnl  actil'. 

iiMili's  CCS  conccplioiis,  admises  par  la  plupail  <lc>  aulcurs  miidcruos. 
siuil  juin  d't'^lrc  dcm()Ulr<'>cs  il'iinc  mauici'c  ii'i'i'-ruiaidc.  j.cs  cxpi'-i  icuccs 
cnlit'priscs  dans  ce  sens  soûl  passibles  d'aulrcs  iulcrpri'-lalious. 

La  llicorie.  i|ui.daus  l'aclc  de  la  perception  consciente  du  minneuicnl, 
exclul  toute  autre  sensibilité  ipie  celle  de  rartiiulation.  se  liiiuve  eu 
contradiction  avec  les  oliservations  cliuii|ues.  où,  nial^iré  nue  luxation, 
un  déplacement  complet  de  deux  surfaces  articulaires,  la  perception  des 
mouvements  et  des  altitudes  des  se<;nu'nts  inléii'ss(''s  est  ctmservée. 

Il  l'sl  (l'ailleurs  iinpossilde  de  se  rtirmer  une  idée  précise  de  la  slrnc- 
luic  il  un  appareil  articulaire  doué  de  propriétés  seiisilives  telles, 
<|u'il  puisse  nous  rendre  compte  de  toutes  les  liuesses  dont  est  capaide 
la  sen^iliililé  au  mouvement.  On  cherclie  en  vain  à  se  li^'urer  la  distii- 
liulion  to|io;.'rapliii|ue  des  terminaisons  nerveuses  nécessaires  pour  un 
pareil  Imt.  Si,  taule  de  terminaisons  nerveuses  sur  les  surfaces  articu- 
laires, nous  nous  adressons  aux  lit.'amenlset  aux  capsules  péri -articula  ires 
ipii  en  possèdent,  il  devient  diriiciie  de  (-(uieevoii'  comment  les  change- 
ments de  l'orme  d'une  capsule  articidaii'c  peuvent  arriver  à  mnis  Ir'ans- 
mettrc  toutes  les  liuesses  de  rorientatioii  motrice.  I.a  théorie  péri-articu- 
laire  exi^'e  ime  disliiliution  liien  |opo<,'rapliiée  des  terminaisons  nerveuses. 
Les  leriniuaisous  sensitives  devraient  être  disposées  dans  le  plan  <iu 
mouvement,  c'est-à-dire  se  trouver  de  préré-renco  du  cote  de  l;i  llexion 
et  de  rexlensiiui.  Mais,  loin  de  réaliser  un  pareil  arianj.'emeut,  on  les 
ti'ouxe,  au  contraire,  irré^iulièrement  disséminé(>s  sur  tout  le  pourtour 
arlieulaire.  Il  l'aul  donc,  atti  ilmer  un  rôle  cousidéiahle  à  la  seiisiliilili' 
musculaire  daii<.  la  sensation  ilii  moinenieul. 

Mode  d  examen  de  la  sensation  du  mouvement.  —  Sens 
des  attitudes  segmentaires.  l'unr  examiner  l.i  ^i'iisi|>ili|('>  du  moine- 
menl  |ia>sif  cl  des  atlitmles  passives,  on  lixe  ii  l'aide  d  une  main  le  levier 
surieipiel  l'auti'e  doit  se  nmuvoir.  Du  im|)i'ime  alors  au  se^'iiient  articu- 
laire de  petites  cxcur^ioUN.  dnnl  ou  an;.'tnenle  l'/'lendiie  jusiin'à  ce  «pie  le 


••(,"  >/;.!/ /((/.'«;//•;  i.u  sysif.Mi:  .\i:ini:i  x. 

iiiiil.iili*  li's  piMToivo.  I.îi  niusiMiIntiii'c  fie  i-c  h'viiT  ilnil  se  troiiMi  en  hmi- 
liilion  i>l  le  iiiMliiilf  iliiil  i''vili'i'  ili>  riiiri'  ili-s  tiioiiM'iiii'iits  ou  des  roiiliiM-- 
liiin>.  s|iilii|iii's,  i''t'^l-;i-ilii'c  do  si-  riiidir.  Kii  l'IVcl,  il  aiiivi'  rri''(|n(Miiniciil 
i|ii  nu  iiiiihidf,  ay.'iiil  |ii-i'dii  ri)iii|drlciiii'iil  la  iiulinii  de  |ii)siliiiii  i|ii  ui- 
('U|iriil  li's  si';:iiii>iils  d'iiiir  ai'liciilalidii  ru  l'Iat  df  l'i'lfii'liciuiMil.  la  dcviur 
d('"<  (|u  il  coulfaclc  Ic-^  iuus('|e>  rorit'S|)(iudauls.  Kii  |iriidui>aul  ainsi  îles 
■■M'Ul'siiius  si'i^nicnlairrs,  nu  noiera  à  i|urllc  ouM'ilurf  d'an;.'lc  il  l'aulairi- 
\<*r.  |iiiui'  i|ui>  Ir  nialadi'  si>  ri'ndc  ('oiu|iti.>  soit  siin|ili'nh-ul  du  uioum'micuI. 
suit  di"  ce  driiiiri-  cl  de  sa  diriM'Iiou.  I.i's  deux  |)('i'<'c|itions  |ii'n\i'Ml  clic 
dissociées.  Il  n  l'sl  pas  rare  d'idisciAcr  (|u'uu  malade  seule  le  iimmi- 
\)>iueiil.  Iiieu  (|u'il  soi(  incapaldc  d'en  s|ii''i'ilici'  le  sens.  On  {irul  iiicnic 
icneonlt'ci'  des  cas  où  une  dii'cclion  nmliiii'.  icllc  di'  la  llcxion  |)ai- 
c\eni|i|e.  es|  conservée,  lainlis  i|ue  celle  île  I  exIeu'-Hin  n  esl  pas  si'ulic, 
ou  vice  versa. 

Ce  soûl  lii  des  fails  d'une  curislalalinn  ri'i'-i|uenle  ilii'/  les  lalii''lii|iies, 
cl  ipii  soni  dil'liciles  à  concilier  avec  I  livpotlièse  d  nii  k'iIc  c\iliisi\rinriil 
joué  par  la  seusiliijilé  articulaire  dans  la  perceplinn  du  niiinvciiienl. 

I.a  plus  grande  pi'i''caulioii  s'ioipiise  i|uaiid  un  se  timne  en  pii'seni  e 
de  ccMili'aclures  couiplii|ui'-es  de  Irouldes  de  la  sensildlili''.  I.a  coii- 
traclure  musculaire  peut  à  elle  seule  masquer  la  sensation  pruduile  pai' 
nu  mouMMuenl  passif  et  donner  lieu  a  des  ei'reurs  d'interprétalion. 
Il  u"esl  pas  1res  rare  de  l'enconlrer  une  auestliésie  pour  les  mouvements 
passifs  dans  des  cas  de  lésions  purement  motrices,  déterminant  lUi 
la  contracture,  i'e  même,  dans  l'hémiplé^'ie  ci-it-hrale  infantile,  un 
memlire  tout  entier  ou  un  se^nnenl  de  memlu'e  nayani  pas  sulii  l'i'-du- 
calioii  motrii'e  peut  se  compurlei'  comme  s  il  (''lail  allrinl  d  uni'  aues- 
tliésie prolondo. 

i.a  pei'te  du  sens  des  attitudes  sej;mi'rilaii  .s  |i  n!  nu  in-  se  iiiaiiilesler 
par  ipu'lipies  sij^'ues  faciles  à  reidierelier  :  l.e  mahiile  ne  |miiI  iiidi(|ucr, 
les  veux  fei'inés.  dans  ipielle  position  se  trouve  son  membre  paralysé',  il 
n'indiipie  pas  davaula<,'e  le  clian<;emenl  de  |)usitioii  i|ue  l'on  imprime 
passivement  à  ses  doigls,  sa  main,  son  avant-liras.  son  [lied .  elc — 
Knliu.  lorsque  la  paralysiiM'sl  peu  mai(|m''e.  «pie  le  sujet  jouit  de  I  inli'- 
(,'i'ilé  plus  ou  nmiiis  crnuplète  de  son  memlM'c  snpc'iieiii-.  oii  luiislale 
aussi,  el  ceci  est  le  corollaire  des  fails  pn-céilents.  qu'il  ne  peiil  a\i'(  sim 
hrns  sain  reproduire  les  attitudes  iiupi-imi''es  à  son  hras  malade,  tandis 
qu'il  peut,  avec  ce  dernier,  reproduire  les  attitudes  passives  im|n'i- 
iilées  à  sou  memltre  sain  et  en  paiticiilier  celles  impiiniées  aux  diii;;ls 
el  il  ia  niaini'i. 

I.  J'ai  ili'Clil  tr  s\iii|il"iiii'  l'ii  "*'••••  [Arrli.  lie  iilii/H.i.  i\;\n>  un  lr.iv;iil  :  Sur  tliii.r  cas  il'lii- 
minnojiiir  lioniimijnic  jinr  huinii  ilii  lolir  nrcipiltit,  |iiililii''  en  ('i>ll:il>or:ilioii  :ivi"i-  MM.  .Arsiiiiii 
ol  Soiiim.  i)iii  l'Inii-nl  aliii>  im-*  inleiiios.  L'explicnlion  <lr  ci'  Hiil  esl  aisée  si  l'on  rélliVhil 
i|iic  (lu  d'ilé  |i.iial)»i''.le  ronliv  i-iirlir.n1  lin  les  llhri's  sons-jacenles  élanl  lésés,  les  impressions 
|NVi|iliérii|iies  —  iiionveineiils  ptissiTs  —  ne  pi-nvoquonl  le  réveil  d'aucune  image  de  niéiiioire 
(11-  iiiouvemeiil,  tandis  que  lt>!t  impressions  périphériques  du  inenilire  snin,  révcilhinl  les 
iinai;e!>  du  rentre  cortirat  corrrspondnui,  ces  dernières  transmises  par  l'inlennédiaire  du 
corps  calleui.  viennent  dans  le  centre  cortical  lésé  y  piiHlniri'  le  niouvcineiil  correspondant 
Il  ratllliide  du  inemlire  sain. 


/ ititi  m  t:s  ut:  i..\  sh:y  ^iiui  m. 

l.c  |ilii'iiiiiiifiii'  iri'>l  pus  >|ii'-('iiil  j  riii°>iiii;iiii'>llir'sii'  lie  (■.•m>-f  icic- 
liiiili*.  Ji*  I  iii  oltsfi'M-  tlitnsilcs  riis  il  li)''Miiiiiii-Nllii'>ii'  ilc  ciiii-M-  iiii'ilnlliiii'c. 
Iiii>i|in'lt's  M'iioiliililcs  |iniri(iiilt'N  ;i\iiifiil  lli^|'il|•||  mi  «'•liticiil  li  rs  .illi-icrs. 

l!'c>(  iiiif  lui  ;^i'-ii<''i'.'ilc  i|iii'  lr>  liniiliic^  ilii  m-ii>  iIi-s  iillilnili'v  m-;:iiiimi- 
liiii'cs  Miiil  ir:nil,'iiil  plus  amisi-s  i|iic  l'iiii  rxiiiiiiiit'  des  sr;:iiii-iiis  <|i- 
iiii'iiilii'f'<  |)liis  i-liii^iii'-s  lie  Iciii-  i'iii'ii)i'.  L'ii  siijrl  |i;ii'  i-\i>niplf  .iv.iiil  pci  ilii  le 
><i'iis  (les  :illiliiilfs  si-M|||cii|;iii',>s  dans  1rs  il(ti;.'ls  pniiri'a  aviiii'  rc  m-iin  |m'|| 
loiii'lii'  au  piiiM||i>t  )•(  iulacl  au  cnuilc  cl  :i  I  r-paulc.  O  u  r-^l  ipn-  ilaii>-  ili-^ 
cas  iraui-s|lic'<ic  li'cs  iulcusc  ipic  j'ai  cniislah'  la  perle  ilu  m'IIn  iIcs 
alliluilcN  sc^'iuciilaircs  ilaii-<  les  ailiculalious  de  j'i'-paulc  nu  de  la  liaiiche. 

I.a  piTic  de  la  iiolioii  de  poNilinu  peut  élre  telle  t|ue  si  I  nu  detuaiide 
au  sujet  de  clici'i-liei'.  le^  \cu\  reriucs,  a\ec  sa  main  saine,  la  luaiii  nu 
tel  dni^t  du  cnti'  malade,  nu  le  \iiit  hésiter,  liHnuiu-i'.  et  iaiu|icr  eu 
ipielipie  siM'te  eu  di-sct-iidant  le  Inui:  du  lUiMuliie,  pnui'  tinuxci  euliu  le 
dni;:t  nu  la  m.iiii  demandée. 

Kidiu  la  |iei'tc  du  sens  des  attitudes  se;.'mentaires  déteiniine  toujuius 
uiw  iuconi'dinatinu  mntrice  plus  nu  luniiis  iulcusc.  ipic  Tmi  peut  l'acili'- 
Uh'ul  metlrc  eu  ('-xidcuci*  eu  faisaid  aecnuiplii',  les  veux  reiiin's,  ipie|ipn'-< 
iunu\cnn-ids  pi'('-cis,  connue  de  pnrtci'  liiidcx  au  bnul  du  ne/,  lejniudn- 
dc\ant  sni  revtremitc  des  deux  index,  etc. 

(!esl  suitnnt  dans  ces  cas  île  |M'rte  de  seu^iliiJilc'  priiruuiie  i|uc  IHu 
peut  \nii' des  malades  ne  pas  se  sei'\ii' spnntanemcut  de  leuis  mendues 
auestlié>.iês.  Ils  en  mit  pniii'  ainsi  dire  nuldii-  l'exisleuce.  \(i\.  l'si-ndi,- 
lit'iiiiftli-ijir  {Kir  Imiihlcs  ilr  la  srnsihitilr.  p.  •_'  i } . . 

Sensibilité  à  la  pression  Notion  de  poids.  —  Baresthésie. 
—  II.  lliM(l  l'.HI.Si  a  iniinlli'ipie  Im  ^l'ii-iliiiili' à  la  pres^inri  lail  pai  lii- 
du  ^'iniipe  des  sensiliilités  prulniidcs. 

(hi  peut  en  cllet,  cninine  il  l'a  pi'atii|ué  ^iir  lui-uii'uie,  prn\Mipier 
iaiiesllii-sie  siiperlicielle  cnmpicle  d'iiiie  ri'^'iou  de  la  |icaii.  par  la  sectinii 
des  nerl's  sensitils,  s;jiis  altérer  on  rien  le  sens  de  la  |ircssinn. 

Le  sons  de  la  pression  nous  rensci;^uc  sur  le  ilei,'ir  de  pressinii  excrci'-e 
sur  la  peau  ou  sur  lo  p.iids  des  nitjcis  ipii  sniit  placi''s  sur  nu  pniiit  de  la 
surface  ciitancc. 

Itaiis  rexameii  de  ce  mode  de  peiceplinn.  il  est  rii-cessaiii-  de  ne  pas  l'aire 
inter\enirle  sens  musculaire  i|ui.  dans  les  cnnditions  ordinaires,  jniie  le 
inlo  priiici|ial  pnui  1  appn'-cialinii  du  pnids  des  ohjets.  Si  l'on  explore  la 
siiirace  cutanée  d'un  iiiciuIho,  celui-ci  de\ia  être  dans  la  lésidiitinii.  et 
ropnsersiir  uncsiiiTace  sididcderaçnn  àéruiiiner  toiiteactivili'-  musculaire. 

l'our  cet  ex.imen,  nu  fera  iisa^e  d'olijets  de  poids  variés  placés  sur  la 
peau,  mais  il  faut  ipio  les  objets  reposent  sur  cette  dernioio  par  des  sur- 
faces é'^ales  et  ipi'ils  n'éveillent  autant  que  possilde  aucune  sonsatioii 
tlierinii|ue,ce  ipii  arrivei  ail  ralaleineiit  si  l'ou  emplovaildes  objets  luét.il- 
liipios.  I,  emploi  de  poid»  séries  à  surfaces  de  base  constanles  et  lecoii- 
vortos  d'un  tissu  isolant  remplit  les  conditions  oxi;:i''es.  I.a  seiisatinii  de 
piessinu     lie    peut    être    étudiée     avec     pn''cisiiiu     ipieii     se    serxaill     de 


TfiM  "1  MIUllHili:  1)1 

|tiiiils  i'i-l;ili\riMi-nl   r:iil)lcs.  |lfs  | 


KiX.  ôly.  —  Aliiililiiiii  (!••  I.i  M-nsiliilili!  osseuse 
»ur  tout  le  cor|>i>.  yaut  sur  le  ci-Ane  et  la 
face,  les  rlnvicules  et  le  sternum,  chez 
une  ,it.iiii|ne  il^-ée  (le  quarante-six  ans. 
Iiéliut  du  lalie»  i  1  i\(;e  Je  vinitt-deux  ans. 
Arlucllenient.inciMirdinalion  excessive  des 
<|uatre  Miruilires  —  depuis  dii-neuT  ans 
la  malade  est  cimlinée  au  lit  —  et  de  la 
race  ivoT.  Ilk'.   l'.M  ti  jril),  airupilic  mus- 

ciil. >..>     Il'     is'i      il...|iti.)n   des  ré- 

ll>  \  -Tll-llcilieilson. 

|.i  ■  I.-.  Chet  celte 

r.  I,  M  .lejîré  dagran- 

disiiimiil  ,k.  .,  i.K-  ih-  Welier.  la  sen- 
>ibililL^  •u|ierllCM'lle  —  tact,  duuleur,  tcm- 
(M^rature  —  f^t  intacte  sur  tmile  la 
surface  du  corps,  tandis  que  la  scnsilii- 
liti^  proFiinde  —  «eus  iiiiisculaire,  sens 
des   n((itiii|f-m   st'ffîiif.nf.itr'**   --  .itnsi  nue 


salitm.  ifsl.'i  i^'iniiéc  jiim|u  ;i 


>r.s// .w/.  .Miiiiiw. 

•iiiil>  lni|i  liMinIs,  (li''|i>riiiiii:iiil  un  (''riii- 
M'iiifiil  iiii  iiiriMi'  uni'  ili'-rnini.'ilioii  mai  - 
i|iit''i'  lit'  la  rr'j;i(iii  rxiiloriT,  ncsaiiraiciil 
(■"Ire  iiit'siiit''s  |iar  le  sens  t\v  la  pn-ssioii. 
carc'fst  alors  la  sriisiliililr  ilniilniirciisi' 
à  la  pression  |iroroniii>  (|iii  es!  mise  i-ii 
ji'ii.  I \ o\ .  |i.  7."iS.  I 

l'iiiir  ii'liiili'  i'liiiii|ni'  ilr  |;i  lijiri's- 
llK'sii'  lin  |irill  se  ninlrllli'l  ilf  |iiii(ls 
srrii's  on  du  liarfsllir'siiinii'li'i'. 

l'.ii  ;;i''in''ial  la  liai'rsllii'-sji>  s'alh'-rc 
en  niriiir  Iriiips  i|iii-  li's  aiilrt's  inodi's 
lie  la  sciisiliiiili''  |iroroiiil(>.  I^t'pi-iiilanl 
il.iiis  rciiains  ras  ili'  lisions  cr'ri'licl- 
IriiM's.  I.olinar  ilftiiXi.  Ma.is  il!t|.") 
mil  sj^'iiali''  mil'  iliiiiiniilinii  ili'  l;i  liali's- 
liii'sii'  sans  Iroiiliirs  îles  aiilivs  nioiirs 
ili'  la  si'iisiliilili''.  I.i'  l'ail  a  i''l<'' ronllriiii' 
par  liolilsli'in  (l!lir>)  dans  iiii  ras  di- 
li'siiin  (('ivlicllcnsi'  iinilaltMalc  d'ori^iiif 
oprialoiri"  snivi  d'aiilopsic.  Haiis  \'lit'- 
uuiinrxllK'sie  par  lésion  I  ha  la  m  if/ ne  le 
si'iis  di'  la  pri'ssion  os!  ald'-n'-.  Ilans 
II'  liilifx  son  alioliliiiM  rs|  livs  In''- 
(|iii'iilr:  il  l'ail  di'raiil  dans  rcilains 
cas  di>  nialfiilic  de  Fricdreicfi.  il  iiiaii- 
(|n(' r'<:;al('iiii'iit  dans  le  cas  de  xcrliitn  (ni 
lie  voiiipre.ision  iiilonsc  de  la  inoclli'. 
dans  certaines  scirrosi-g  ((iinhiiirrs 
el  dans  les  scléntxfK  (li/j'uscs.  Ilans 
les  lt''sioiis  des  li-fincs  ticvrcii.r,  dans 
les  vadiriililrx.  les  roiiiiivcssiiinx  des 
racines  poslérieiires  il  disparail  éj'a- 
li'iiii'lil.  |tr  iiièiiii'  dans  les  pahim- 
rnlrs. 

Sensibilité  osseuse.  —  Sensibilité 
vibratoire.  I.a  memlirane  périostr'e. 
(|ni  enveloppe  les  sejjinents  osseux, 
est  doiii''!'  d'une  sensiliililé  exquise. 
L.'i  mi'decine  opéraloire  el  ipielipies 
alTeeiioiis  cliiriir^ieales.  nous  avaienl 
liieii  dr'monlré  depuis  lon^'temps  que 
le  pi'iioste  possi'-dail  la  seiisiliilili'-  :i  la 
douleur,  mais  la  seiisiltililé  propre 
de  celle  ineinlirane,  sa  ipiiilili*  de  seii- 
qn  on   ei'il    IroiiM'  dans   la    Irepidalion. 


ritni  Hi.hs  Dk'  Il  ■>h:\'>iiiii  lit:. 


iliiiis  l.i  mIiimIkiii.  Iji^ciiI  irritiilir  |ii'<i|)i'f  à  la  iiicllrr  «ii  f\iili-iir(-.  I.:i 
|ili\si<ili)<{ic  i-\|M'-riinfiilalr  ii  l;til  i'r>>><M'(ii'  tlc|iiiis  |iMi;;tciii|i'<  riiii|M)rl:iiii'i' 
ilr  lu  ^i>n>iliilili'-  |uTitis|i'c  |ioiir  lii  f;i'iii'sc  des  icHcm'>.  I)c(nii>  l.'i  (Ii'tiiii- 
M'i  |r  ilim  CM  ilaiil  s|ii(iliiiiii'  iln  iii-rinslc  ((liii|in>(iiil,  rhy|iollir>»c  ilc\ifiil 


■■(  Ihennii 


m  lie  I  alltrl 


-  Ji-  la  Mi: 
■  -  ans.  Dan 

I  ii(éi  lad 
.1.  uni-  à  (Ici 
l'itt. 


llilIKc  I.K  llU',    llllllloil- 

loute  rélenJuf.  lie»  par 
ulciir  cl  S>  la  tcnipOnilurp 
«  MMond'-s.'Aiij  iMfiiibre» 
<'  iiiiarnnlo  an'..'  Inmordi- 


iiaiil  la  >lalîon  deliuiil,  ji  iitinc  apiirilciahli-  dans  lo 

....     .  :._   ..  liitlK-rLson. -VbnliUon  de*  ri'-n»-xe*  païollaîrc>,  arliillct'ii^ 

i'-9  t>-M<4ut.  Ii'i,  la  tO|H>i;ra|>liic  radiculaire  de  l'aiietUicSiic  rat  pour 

Me»  de  la  »i'n>ihilili!  omcusc  clie»  celle  malade  soiil  repKwnlé»  dan^ 


t|■|■^  |i|iil),'ilili>  i|ii*'  les  (■(iii|i>  cl  i'iiiili'c-<'()ii|i>  iirtinihlircs  cii;;ciiiirc>  |i;ii' 
l:i  liM'iiiiiotiiin,  lie  iiit^iiic  i|iic  le  l'Iior  du  siiuclcllc  coiilrc  le  sol,  dclcr- 
tniiiiMit,  CM  Ir.insincUanl  les  licpidalidii'i  :iii  pcrioslc,  des  eoiilractions 
iiiiiseiilaires  slnlirpies  cl  une  aii;;iiieiilatiiiii  de  la  Iniiii  ilc  dan--  le  ^'r<Mi|>c 
iiiiiseiilaiie  i|iii  diiit  tixer  rarlit-iilalioii  éliraiilée. 

i'oiir  expitirer  la   seiisiliililé  osseuse,  on  se  seil    done,  ainsi  ipie  l'.i 
iXiiKiM:.  —  St'miolopic.  lu 


îTii  siMioi.oiiii-:  ni   ^)^ii.\ii  .\iHii:(\ 

imiiiliv  K^j^iiT  Mir  ili's  iiial.'iilcs  ilr  miin  >cr\i(c  (iSS'.'i,  iriiii  (li;i|i;iMiii 
iriiiii'  iissi'/.  ;:i';iiiili-  |iuissiiiH'c  ilr  \ ihiiilinii.  I.c  piril  ilf  l'iiislniiiii'iil 
piisr-  sur  une  siiiT.-irc  itssi'iisf,  (li'-liM'iiiinr  nue  si'iis;iliiiii  s|M'Ti,'ili'  de  lii'|ii- 
iliiliiiii.  sciisaliiiii  |ii'i'i-iji'  |iai'  If  |i(-i'i()sli-. 

('.clli'  r\|i|iiriiliiiti  (liiil  iliiiii'  |ii)ilcf  sm-  li's  |Miiiib  h^mmix  ihui  iridiivci  K 
ili'  piirlics  iiiiillrs,  coiiiiin'  la  i'la\  iciilc. 
rnir-cil^lic.  1rs  a|io|ili\scs  v|\  lipiilo.  les 
arlii-iilaliiiii^.  iii(''lai'ai'|i(i-|iliiilaii^Mciiiirs. 
la  cn'-lc  ilia(|iu-.  le  ;.'raiiii  li'iii'liaiitiM',  la 
crrlc  lin  liliia.  les  iiialli'iiii's.  rie.  I,a 
si'iisiiiiliir-  nilaiii'c  iir  joue  aiiciiii  l'ùlr 
dans  cet  le  Iraiisiiiission.  car  nu  |ii'ul  aiirs- 
llirsicr  la  |ii'au  |iai'  la  ('Dcaiiic,  un  iiirnii' 
la  cuii^i'liT  |iai  le  cliliii  Nil'  il/'lliv  le,  sans 
altiMcr  ni  rirn  la  |mi  ri|iliipn  i\r^  vihra- 
lions  lit.  Ilini:.  IIUl'.li. 

l/e\|>li)raliiiii  an  ilia|iaviiii  jiml  pn''- 
scnk'r  (•i'|i('niiaiil  iiih'  caiiM'  (IVrn'nr. 
l.(n'S(|n'()n  a|i|ili(|ni'  i\\  l'Ilrl  ini  (lia|ia>iin 
viliiant  sur  inic  surlaii'  osseuse,  un  pro- 
(luil  uni'  ilonlile  sensalimi  :  d'une  pari, 
nue  sensalinn  liieale  di'  \  iliraliiiii.  ipii 
conslilMi'  nMiijiirMirnl  la  sensiliilili'  os- 
seuse proprenieul  dite,  mais,  d'autre  pari, 
aussi  une  seusati(Ui  audilive,  de  r(''so- 
nance  souoi'O,  (jue  certains  malades  ont 
peiiH'  à  dill'éifncierde  la  première. 

dette  impressimi  scunnc  résulte  de  la 
transmission  |»ar  voie  osseuse  dos  vibra- 
lion^  nii''talli(|nes  ;  elle  s'accentue,  ainsi 
iinr  l'a  montré  mon  élève  Tinel  ll'.tlOi. 
lorsiju  (in  se  liouclie  les  oreilles,  elle  croit 
eu  intensité  ipiaiid  on  augmente  le  cou- 
tact  des  sni  l'aci-sarlicnlaires,  pai'  exem|de 
en  exeiçant   une  iiression    suivant    l'axe 

••>"■'  I»  iiiiiiaiii-  pi-.>rii(i.'nu>.  iri.      du    lueuihce.    l'ar   contre,  elle   dispaiait 

■iiicch^f  iaiii.ii».iL-.i.i.iiiKnr.-5i»..-.ir      «'ans  Ics  Iractuics  avec  ecartemeut   des 
|p»  iniiihk»  (I.- 1.1  wiiMbiiiié  iirofon.ir      IVai'iuenls.    OU    (laiis    les    cas   d'extrême 

«onl  iiiiiiiu  )[<'n<raliM<s  que  clioi  rrUi'        ,       "  .  •       i    •  n 

iiernirrc.  Inxite  ai'ticutaii'e  ;    elle  est    toucliou    eu 

somme  de  rinléj;iité  du  stpielette.  l'ai' 
i-orisé(|ii('iit.  cette  sensation  auditive  persiste  même  dans  les  cas 
lianeslliésii'  osseuse  complète:  elle  peni  man(|ner  parfois  cliez  les  hysté- 
rir|iics  el  sa  disparition  dans  ce  cas  est  un  plii-uoinène  curieux,  mis  eu 
relief  par  Tinel  et  ipii  permet  dans  (pielijues  cas  de  faire  le  diafiuostic. 
et  de  di'-moutrei'  l'orij^ine  psvcliiipie  de  leni'  anesllii'-sie. 

l'tjur  éviter   la  cause    d'erreur  i'i°'sullanl    de   l'audition  solidieniU',    il 


fit:.  7&i.  —  Xjh.v  —  Aholilrcin  ilc  la  si'i 
!«iliiliti>os.«cii^*  il.ins  les  fis  (lu  iiifMiihr 
irif»TM'iir,  le  l>.i.<5in  et  Ips  rinrj  dvrn 


>iiriil  )ri-iii|)lii\*M'  un  iliii|>i(Ni>ii  à  Yilii°iiliiiii>  livs  It-nli-s.  ne  lll■|l,'l■>^illll  |i!is 
lill  \il>lM(il>ll^  tliiiilili-s  |i:ii'  vi'iiiiilc.  l'I  |iiii°  i-iiiisr'i|iii'iil  II)'  |iriHliii>jiil 
|iii>  lit'  siiii  |ifi'('i>|ilililc  |iiiiir  rni'fillc  liiiiiKiiiic. 

I.'aii<-<lhr>sic  (isM-ii>(>  s<>  l'i'iiniiiln-  iiriliiiain-iiii'iil  :i»ii('ii''r  aii\  Irmilili-s 
ilfs  autres  M'iiNil>iliir->  |ii'«iroiiil<'s,  ilaii>  le  lahcs  rii  iiaiticulicr  i  li^.  .'(!) 
cl  .~rt*Ji.  Kilt'  t'visli'  aussi  à  un  <l<>;:n'-  plus  mi  iiiniiis  iiiari|iir  dans  rrilaiiis 
«•as  lU'  iiiiiliiilir  ilr  Fricilri'irli  l'm.  i."',l  .  Kllc  s'olisci'Vf  lairiiiciil  dans 
la  nijriiiijiiiiiiirlir  fl  dan>«  Vhfiiiiihiiiiiji-lir  ;  cl  dans  ces  cas  les  /unes 
d'ancNlIii'sic  cnlancc  ne  coninriicnl  |ias  liniinnis  avec  les  zones  d'unes- 
lliésic  (isscnse.  Otic  di'iiiiiie  parail  Innjitnrs  innins  clendnc  (|ue  l'ano- 
lln'sic  cnlancc.  Aussi  |ienl-<in  «iliseivci-  ilans  la  syrin^jnniyi'dic  un 
si|uclellc  nurnialenienl  sciisildc.  Iiicu  ipic  les  Imiddes  de  la  seiisiliilili' 
culanée  soicnl  liés  éleiidus. 

Ainsi  i|ne  je  \iens  de  rindii|uei'  les  linuldesde  la  sensiliiiilé  ussense 
soiil  en  {général  acciini|ia;:nés  dcIruuMes  de  la  sensiliililc  |ir<d°(iiiile,  mais 
le  t'ait  n'est  pas  alisidunient  cnnslanl  cl  il  n Csl  pas  très  rare  de  riMU  nn- 
lier  tics  sujets  ayant  |ici'ilu  la  ntdiim  du  iniiuvenient  passif  et  dont  le^ 
tis  nul  parraiteinent  tonservt'  la  sensiliilili'  \iliratiiirc. 

Il  faut  entin  être  |uévciMi  i|ue  la  sciisiliiliti'-  usscuse  peut  persister 
intacte.  Iiirxiinc  Ions  les  autres  nuiiies  de  sensiliiliti'-  pnifiinilc  et  Itinlcs 
les  sensiliiliti''s  snpcriiciellcs  tint  ilisparu.  (!i>  fait  i|nc  j'ai  eiinstatt'-  ilaiis 
ipieli|ncs  cas  tic  eiinipressiiin  excessive  tic  la  nidclle  l'-pinit-rc  par  mal  tic 
l'iilt  |li^.  riliô  et  T>i\'t\  est  impiirtanl  à  cmuiallre  car.  si  dans  ces  cas. 
i>ù  il  existait  une  paraplt'';;ie  spasniiMlii|ue  Irt'-s  intense,  la  sensiliilili'- 
iissense  n'avait  pas  l'-tt-  recliercln'-e.  tin  aurait  cuncln  à  des  cxcepliuns  à  la 
lui  i'Mnist>  |>ar  C  Itastian.  à  sa\tiii-  tin'nnc  paiapli'-^'ie  est  tiinjnnrs  I1asi|ue 
liiisipi'cllc  est  acctimpa^nt'>e  iranestlit''sie  totale. 

I.'anesthcsie  o>scusi'  fait  t'^'alenienl  partie  des  anesllit'-sies  j.;loliales. 
portant  sur  les  sensiliilitt''s  superlicielles  et  |irtil'ontles,  comme  dans  les 
rmliiiilili'i-.  les  fuihjnévrih's.  les  (•(imprf.isiniis  i/nives  et  les  kixIîoiis  de 
la  moelle,  les  iini'slhrsirs  il'orifjin)'  rrri'hnilc.  Klle  a  l'-tt'-  tilisei'V(''e  i''f;a- 
Icmenl  tians  la  scirroxe  m  jtUuiura  (Noïcai.  mais  le  l'ait  est  rare.  Klle 
peut  se  rencontrer  aussi  tIans  V/nixIriic.  Kniin.  tIans  le  talies.  les  ratlicu- 
litfs.  les  |iacli\incnin;.'iles.  l'aucstln-sie  osseuse  pn^-seiite  une  lo|»o;.'ra|iliie 
ladiciilaire. 

Uans  le  syndi'omede  l!rti\vn-.'^t''t|nai-d  —  hémipfirniili-tjir  avrr  liriniiiues- 
llii-sie  croigt'e,  —  raiiesthcsie  osseuse  occupe  le  coït'  tie  la  paralysie 
motiice.  tanilis  ipie  le  cott'  anesllu'sit'  conserve  inti'^ralcnu'nl  la  sensilii- 
lili'sipieletlii|ue.  ltro\vn-.'^i'>ipiartl  avait  tin  reste  conslati'  dt-jà,  en  iSiT. 
I:i  pelle  de  la  iioliou  des  niouM'nn'uts  passifs  du  coli'  de  l.i  parahsie. 


III.        Seas  stéréognoslique. 

L'expression  tie  sens  slêri'o'fnoslii|ne  a  t'ti'  intitiduite  dans  la  tciini- 
noIojL-ic  clinitpie  par  llollmann  en    iSS.'i.  et  iiiiliipie  la  faculti-  ipie  nous 


st:.Mioi.u(iii:  ni  ^•)■^;/  w/.  .\i:i<n:i.\. 


pnssôdims  (le  ri'coiiiiiiilit' It's  ohjcls  |i;u'  la  |i:il|i;iliiiii.  Kii  |S.">'_'.  I.aiiiliv 
a\ail  ili'-jà  allin-  ralli'iilinii  siii'C)'  si^'iii'  v\  ni  a\ail  (loriiii-  iiiir  cxplicalioii 
|||||^  (-onroi'iiii'  il  la  riMlili'-,  (|iii'  iiii-ii  d'aiilii'N  i|iii  ont  ('■li'  |ii(i|i()S(''cs 
ili'|)llis('l.  I.c  si'n>  ilil  sli'T(''((;:ii(isli(|iii'  ikhin  iIumih'  la  iinlinii  de  la  i'iii'|ioi'a- 


n 


KiB.  ÔS3. 

Fi(!.  353.  Kl  et  355.  —  Tahos.  —  Topographie  radiciilairc  d.'S  IrouMcs  île  la  sensibilité  taolil.',  d»iilou- 
ri'iis<>.  tlierriiiqiic  el  osseuse,  chei  un  alaiique  de  f|iiarante-$ept  ans,  ancien  sypliililii|ue.  Aux  iiiem- 
l>r<~  infcrieun,  surtout  A  Kauclie,  le  domaine  de  la  ir  sacrée  est  épargné.  Les  résions  li>  plus  lorle- 
nient  teintées  sont  les  plus  ani'slliésiées.  Aliolilion  des  réflexes  palellaires,  acliilléen5.  radiaux, 
olécnniens.  SiKne  d'AriiïM-Rolierlson  avec  myosis.  Si^ne  do  lionilierR  excessif,  se  uianiTestant  même 
dans  la  [wsiluin  assis**.  Douleurs  fuiKuranles  ilans  les  quatre  nienilires.  Incontinence  d'urine.  Station 
delwui  et  niarclie  impossibles.  Hypotonie  niusrulairc.  Sens  des  attitudes  alioli  dans  les  membres 
intérieurs  el  dans  le  membre  su|iériour  droit.  Même  topographie  pour  laneslliésic  osseuse  (fiR.  355). 
S<-ns  tléréoKnDstiqiie  aboli  dans  la  main  droite,  intact  dans  la  main  Kaucbo.  Cliet  ce  uialudr,  linioor- 
diiiatinn  de»  membres  sjipérieurs  correspond  tri'S  exactement  ii  l'état  de  la  sensibilité  profonde.  Hans 
le  membre  supérieur  droit  où  celte  sensibilité  ainsi  que  le  sens  sléré^^'n^l^lilpIe  sont  abitlis.  celte 
inrnonlination  esl  extrême,  tandis  que"dans  le  membre  supérieur  ^.'auclie  où  cette  anesllié^ie  pio- 
fiimlefait  dériiil  lin 'oonlinatiun  n'existe  pas.  Cepemlant,  les  trmiblo  df  la  sensiliilité  riilanéc  sonl 
•i-mblab'es  dans  li>s  deux  membres  supérieurs.  Ce  fait  montre  tivs  uetteuienl  que  rinroordinalmn 
di-s  mnuieinenLs  dans  le  tabi'^  relève  des  troubles  de  la  sensibilité  profonde. 


lili".  «111  ilfs  liiiis  iriiiiciisioiis  ilos  ttir|is.  Ili'|niis  lldlliiianii.  if  si'iis  a  l'ié 
.■•Itiilii-  par  ilillVT.Mils  ailleurs  —  Ucillifii  [\i<'.):>!,  Wfiiiii'kc  (18!)i),  .\ba 
(iX'.Mi  .ll(.iii(liiaiiil-l)iiiiiay(|S'.l7),vnnMiMiako\v(l807).(;ia|Kiit'(le(IX!»8). 
llfjfi'iin'd'.MIC.  .  \V(iiiU"i'.s'(|!tlO).  etc. 


I.  Lniiili).  parlant  ib-s  idée»  i|i»'  niiiis  aci|iiériins  par  b'S  sons  et,  eu  particulier,  par  le 
Inurlier,  s'eipriiiiail  ainsi  :  •  l^c  i|iie  l'on  con<idùiv  comme  soiisaliiin  en  pareil  CJis,  n'est 
ri'elloment  qu'un  résullat  île  l'éiliicalion  qui  nous  .1  .nppris  A  rappiirtei-  cuiiaiiies  .issocialinns 
lie  seiisatinns  a  certaine»  iili'es.  » 


ritoirui.h:s  itt:  la  skssihiu  ih.  7:3 

hiiiis  son  a('('i'|iliiiii  l;i  plus  liii'^jc.  le  sens  >l('-ivii<{iiosti(|iic  (°<iiii|i(ti'lc  ht 
l°ci'iMiiiiiissaiii'i>  iMiii  siMilciMciil  ilr  la  rnniir  ilc  l'idijcl,  iiiai>  i-iii-iiif  îles 
|M'()|ii'ii'-ti'-s  |ili\>ii|iics  ilf  n-l  iilijcl,  Irlli's  i|iit'  sa  l'iiiisislancc.  snti  rlat  lissr 
iiti  rii^iinu.  Il  i-st  pai'taiil  <''\iili'M(  i|iic  ri*  soi-iiisaiil  sens  sli''irii^'iiiisli<|iic, 
liiiii  (le  i'f|ii'(''si-ii|i-i'  un  hkmIc  iIc  si-iisiliilili-  siiii|ili>,  n'est  anlic  rliost- 
i|n'nii  i'iuii|ilc\us,  une  rt'-siillanlr.  une  assniialiiin  ilf  ili\<Ts  nindcs  ilr 
si-nsiltililis  i'li-nii-n(aii<-s,  pnixtiiant  ilc  la  si>nsiliilil*'>  sni-|iiTli('ii'llc  cl  ilr 
la  oi-nsiliilili-  |)roroiiil(>.  I.a  |)iT('i-|iliiin  sti'-ri'-ii^iiiislii|ur  n'est  pas  pins  uni- 
sciisaliiin  -impie  ipie  la  peiceplioii   \isnelle<in  auilitiM*. 

I.hielipies  iinteins  ont  xoiiin  vnir  ilaiis  le  sens  dit  sléréo^nosliipie  ini 
xens  spi'-cial.  (U\  e'esl  là  une  erreur.  Si.  en  ellel,  ce  sens  existai!  à 
l'état  isiilé,  il  piissi'-ilerait  une  autouoniie  l'iini-lionnelie  el  |iarlanl  un 
devrait  nliserver  en  elini<|ue  des  cas  d'altération  (MI  de  perle  du  sens 
-li''reii;;nostii|ue.  a\ee  iidé^-riti-  de  tous  les  antres  modes  de  la  sensiliilile 
>n|HM'lii'ielle  et  profonde.  Or,  eelle  partieularité  n'a  jamais  été  constatée 
dans  les  anestliésies  par  lésions  rérélirales.  médnllaii'es  ou  névritii|nes. 
Lorsipie  eliez  les  nialades  de  ee  jjenre  le  sens  stéréo^iiostiipie  e-t  altéré, 
les  sensiliilités  superlii'ielle  et  pr<d"onde  le  sont  éi.'aienieul.  Il  n  y  a  d'e\- 
I  epliou  à  celte  lè^le  ipie  d.ius  l'hystérie,  el  j'y  reviendrai  tout  à  l'henie. 

Kn  ré.-ililé.  le  sens  sléi'éo^'iMislii|ne  n'existe  pas  eu  tant  t\\u'  sensspécial 
«■1  ne  constihie  i|u'uin-  association  des  notions  ipii  nous  sont  Fournies  par 
les  dilVi'-reuts  modes  de  sensiliililé.  .le  ne  puis,  à  cet  é^-ard,  cpie  parla- 
t;er  l'opinion  de  Itediich.  von  Moiiakow.  (ii.irapède,  et  je  crois  avec  ce 
dernier  .lutenr  (|ue  l'on  doit  parler  non  d'un  sens  sti''i'éo<^nostii|ue.  mai- 
hien  d'une  percepliini  stéréofjnostiipie. 

Ijuand  on  se  trouve  en  pri'-seiice  d'un  individu  avant  perdu  la  facnlli'' 
de  rei'onn.-iitre  les  ohjels  |iar  la  pal|iatiim,  rex;nneu  des  sensihilités.  soit 
superlicielles,  soit  iirofoiMles.  révèle  tonjoui's.  je  le  ré|iète.  des  alléi'a- 
lions  plus  on  iiioius  accusées  intéressant  dav.'inta^'e.  ou  même  exclusi- 
vement, dans  un  cas  la  sensiiiilité  profonde,  dans  un  autre  la  sensiliilité 
superlicielle.  ou  au  nn''ine  ile;;r(''  ces  deux  modes  de  sensiliilité. 

l'ai  déjà  l'ait  lemanpier  ipu>  la  notion  de  l'attitude  el  du  mouvemenl 
dépend  de  l'étal  de  la  sensiliilité  |irofonde  el  ipie  la  sensiliilité  lé;^u- 
niiMilaiie  n'v  jtiue  ipiun  rôle  né^li<.'eali!e  sinon  nul.  Il  n'en  est  pas  de 
nn'Miie  poui-  le  sens  dit  sti'réo^'iiostiipn'.  Les  l'démenis  sensilifs  ipii  nous 
sont  m'-cessair°es  poui'  recoiniaitre  les  olijets  pai'  la  palpation  se  leciiitenl 
aussi  liien  paiiui  les  sensiliilités  siipeilicielles  (pie  parmi  les  sensiliilités 
jirofondes.  Kn  elVel.  nous  sommes  ohli^'és.  pour  reconnaiti-e  la  forme 
d  iiiioliji-t.  d)-  remuer  nos  doi^zls  autour  de  lui  et  d'associer  la  représen- 
lation  lie  rattilnde  prise  par  les  se;:ineiils  explorateurs  avei-  les  percep- 
lions  taclilo  de  dur.  de  mon.  de  ru^'uenx,  de  lisse,  de  traiicliaiil  el  d  .'ii- 
rondi,  de  |)oinlu  el  d'i'moussé.  etc..  elc. 

La  perceplioii  sli'-i°éo^'misliipie  n'est  pas  une  facnlli'-  innée,  mais  hien 
une  acipiisitioii,  due  à  une  évolution  d'association  des  din'érenls  modes 
de  la  seii-ihilité.  (ietle  perception  u'exi-te  pas  chez  les  petits  enfants  cl 
l'ail    e;.','ile!iient    d'''laiit   chez    les   adultes   ipii    u'oiil    pu    par    r/'iliicitiMii 


;;*  siMioiiii.ii;  nr  s)>ii  Mh.  .\h:iiti:i  x. 

fircr  rhi'j!  eux  n-  (•(■nlic  il'.-issocialinii  Ici  r^l  le  cis.  |i;ii-  r\nii|ilc,  iliiv 
iiitiiilnf  ili-  iii;iliiilr>  allciiils  il'licnii|ili''^ir  cimi'Ih  ;il('  iiilMiilili'.  (IV^I 
fllt'/.   ITS    lll'I'Ilil'IS   Slljcis  (|||i'    riill    (•iill>l.llc    lirltriiiriil  i|iii'    hi    |ii'l(('|ili()ll 

>^ir>i°r>o^'nosli(|ii('  |>i'nl  riiiii'  niiii|ili'li'iiii'iil  ili'l.iiil.  Iiirii  {|iii'  liiiis  les 
iiiiiili-s  (li>  si'tisiliiliir*   sM|ii-i'li('irllr  cl  |ii'iiriiiiilc'    --niciil    inl.icls  ;i   |iiirl 

r;if;r;iiiilissi'iiiiMil  piiifiiis  Irrs  iii;ii'<|iit'' ili-s  cim do  ilc  Wi-Imt,  sur  li'(|ii('l 
jr  i-(>\ii>iiili':ii  loiit  ;i  riifiiit'.  —  Hiiiis  riii'iiii|ili'j;ic  (•i''ii''lii;ilc  itil;in- 
lilc,  l'ii  flVi'l  —  je  |i;irlf  des  cas  m'i  la  paralysie  claiil  pcii  |iniii(m- 
C(V    le  sujet  il  conserM'  la   |>lus  ^lamle  par^lic  des  nsa},'es  de  sa  main. 

—  il  ii'csl  pas  rai'c  d  idisci'vci'  la  |ierle  ciiriipicle  on  nnc  all(''i'alii)n 
1res  iiiai'i|iii'-e  lie  la  perccpliiiii  sIcrciijiiKisliipie,  cl  cela  tiiai^ré  un 
élal  normal  ou  prcsiiuc  normal  des  divers  nioiles  de  scnsiliililé.  Le  siijel, 
cepcmlaiil.  es!  iucapalde  de  reconnaiire  lidijel  ipii  lui  i's|  |dac<''  dans 
la  iiiaiii.  C'est  une  main  \ier;,'e,  pour  ainsi  diiv.  dnnl  les  dilIV-ienls 
modes  de  seiisiliililé  ndiil  pas  été  éilii(|ués  |)iiim  Im mer  de-,  associations 
de  sensiition.  Kl  ce  ipii  le  prouve,  jeu  ai  l.iit  |ilu^iciii>  l'ois  lexpi'-- 
rience,  c'est  iin'oii  arrive  assez  vile  cImv  ic^  -.ii|i|v.  r\\  Ic^  evcnaiil.  à 
l'ormer  ces  associations  et  parlaiil  à  nri-i-  clic/  cii\  li'  sriiv  de  pcrcrplimi 
sir'ri''o^iioslii|ue. 

La  seiisihililé  siiperlicielle  el  la  sen^ilulili'  iirorninic  (  (nislilucnl  ilonc 
des  associations  de  sensations,  cm'i'espoiulanl  à  des  ima;:cs  aiili'riciiremcnt 
tTciiiiiscs  par  réducation  et  d'où  lelcve  la  notion  de  perception  stéréo- 
jinostiipie.  La  sensihilité  superlicielle  peut  cire  plus  altérée  ipie  la  seiisi- 
liililé- |irol'oiide  on  rire  rcnid.  mais  jamais  on  ne  voit  la  faculti''  de  per- 
ception vléréo^'îiostiipie  complètement  détruite  lorsipie  l'un  ou  l'auti'e 
Nculement  de  ces  modes  de  seiisiliililé  est  lésé. 

On  voit  cependant  îles  sujets  ipii  paraissent  privés  de  pcncplioii  sli'- 
ri''o<.'iiosliipie  iiniipiement  parce  ipi'ils  ont  {lerdu  la  si'nsiliililé'  pi'oronde 

—  miisciilaire.  articulaire;  —  chez  eux  en  elVet  la  seiisiliililé'  tactile 
parait  intacte,  car  leur  peau  perçoit  les  moindres  altoucliements  coinino 
chez  un  sujet  norinal.  [lans  certains  cas  de  tabès  (Voy.  li;.'.  7tW  ,  de 
névrite  |ii''riplié'rii|ue,  on  peut  observer  des  altérations  très  intense^  des 
sensibilités  |irol'oiiiles  coïncidant  avec  une  sensibilité  tactile  normale  mi 
à  peu  près,  el  les  sujets  ont  cepeiidanl  perdu  complètemeiil  la  raciilté 
de  leconiiailre  les  objets  par  la  palpation.  La  même  particularité  s'ob- 
serve dans  certains  cas  d"iiéiiiiaiiesthésie  d'ori^'ine  cérébrale  —  -^yu- 
dronie  sensitir  cortical  —  iVoy.  p.  !l|.")  et  ti;;.  SSÎ)  et  i!KI)  et  dans  le  s\n- 
iliiime  lies  libres  radiciilaires  ioiifiues  du  cordon  postérieur  (Voy.  |i.  '.Itl."» 
et  li;;.  i~i  el  il'tt.  dr,  chez  ces  sujets,  si  la  sensibilité  tactile  est  intacte 
nii  à  peine  toiichi'-o,  l'état  des  cercles  de  sensation  —  seuil  exlensil'  — 
cnI  loin  d'elle  normal.  C'est  dans  ces  cas,  en  ellet.  r|u'ou  trouve  cpie  le 
compa>  de  Weber  doit  être  parfois  écarté  d'une  manière  considérable  — 
lie  toute  la  loii;.'iieur  dime  phalan;.'e  ou  des  doi;,'ts.  ipiclipielois  de  la 
loii^'iieiir  de  \i\  main  toute  entière  on  même  davanla^'c  (lii;.  ."."S)  — 
pour  <|ue  le  sujet  accuse  rimpression  de  deux  contacts. 

|lu  ii'ste.  cl  c'est  là  un  point  sui-   leipicl  je  dé-^ire  iiivi-.|iT.  pour  coudi- 


7 IfOI  BI.Ks  hk'  LA  ShW^IIIII  lit  77i 

lliilllli'l    I  ;iN|i'rr'ii;;lliiNil'    il    n'fsl    lltlllt'llll'lll    lliTOsjlil'f,  l'illlllllC   (III  l'it    Cl'll 

|M-iiilaiil  liiii^t<'iii|i><,  i|iic  |i'>  si'ii>iliililcv  Mipcrrn'ii'llo  du  |iriiriMiil*'s  suiciil 
li'scfs  siiiiull.iiii-Miciil.  Ln  i-ni'l.  (I:iiis  Icn  li'>iiiiis  iiiiiliiir-r.ilfs  ilc  ht  i')'-^'i<iii 
«■(•r\ii;(li' Mi|i(''riciin' (II'  la  mkm'IIc  —  lii-iiii|ili'-;.'ii>  s|iiii.-ilc  aM'c  >\ii(lr(iiiii> 
(lo  |ti')i\\ii-Si'(|iiai'(l,  c'csl  (In  ('(Me  |iai'al\-i-.  du  (•('ilt-  (lù  la  si-ii>iliilil('>  |ir(»- 
Idiidi'  seule  r>l  alliMi-c.  (|ii(>  sdli^-civc  rast(''i'r'(i};ii<ivic.  Kiiliii  dan»,  le  cas 
de  It'vidiis  |i(ii'laiil  iiiiii|n('iii('iil  mii  les  iinlV  sciisilifs  |i('ii|ilii'ri(|U('s.  il 
rcssdil  dc'v  cxiK'iiciiccs  de  II.  Ilcad  (|uc  ra>li''ivii;;iiii'.ii'  |ii-iil  clic  ciiiidi- 
tidiincc  miii|iiciiiciil  |iai'  I  aiicsllu'-sic  ciilaïu'-i'.  |iiii>-i|iii-  dait>-  cc!^  cas  les 
>>fM>iliililcs  |ii(iriiM(li's  Minl  inlat'li's  I  '  I. 

IJiiaiil  à  riiilcii>il(''  de  l'alli'Tatidii  du  -m'ii^-  ^d'ii-n^udsliiiuc.  elle  pciil 
(Mi'c  livs  >ai'iaiilc  m-Ioii  les  cas.  Taiili'tl  il  \  a  >iiii|dciiiciil  un  li';.'ci'  rclaid 
dans  la  |ici'cc|ili(iu.  Ii*  Mijcl  |ial|iaiil  l'dhjcl  |)ciidaul  un  lciii|is  |iliis  nu 
iiidiiis  Idii;;,  iiiai>  rdlijcl  csl  ('c|icii(laiil  l'ccdiiiiii  cl  dciniiuiiic.  Taiili'il 
l'idijct  est  l'ccdiiiiii  |iliis  nu  iiidins  c\aclciiicnl  eu  laiit  i|Ui-  rnriiic,  i-iiiisis- 
laiiri'  —  iilriilifii-iitidn/iriiiuiirf.  —  mais  la  iri-diiiiaissaiifccsl  iiii'diii|ilMi> 
cl  [larlanl  le  sujcl  ne  |>durra  pas  le  ili-iniiuiucr  —  itlcnlificdliim  sn-oii- 
ilnin-,  —  laiildl  1  idciililicaliitii  |it'iiuaii'c  l'ail  di-l'aiil  cl  le  malade  iic  se 
rendra  pas  inciiie  ciiiuplc  ipi'il  a  ipielipic  clinse  dans  la  main.  Inulilc  de 
dire  ipii>  celle  •.'ladaliiin  dans  rasItTi-d^iiiisie  est  en  raismi  dirccle  de 
I  inlensité  des  Iniulilcs  de  la  sciisiliilili-  dans  la  inaiii  malade. 

(Jnelipics  auleurs  uni  Icndancc  à  admellrc  rcvislciicc  (rime  nslcivii- 
;:ndsic  sans  linulilc  aucun  de  la  sciisiliililc  pciiplicri(|iic  cl  i|ui  lelcvcrail 
iiniipiemenl  d  un  delaiil  dans  les  vuies  irassiicialidii  inlra-ccn'liialc  — 
a^yinlidlic  laclilc  de  Wernicke.  (Ir.  dans  aiicimc  des  nliscivalinns  puliiit-cs 
à  l'appui  de  celle  llièse.  la  seii^iliilili'-  pcri|ilii''riipie  n'clail  cdinplclemciil 
inlai  le.  l'uni'  ma  pari,  je  n'ai  jamais  cmislali'-  d'asuidiidie  laclilc.  d'aslé- 
rédiiiidsic.  elle/,  des  sujets  ayani  une  sensiliililé  pi'-riplit'-iiipic  iinrmale. 
suif  liien  ciileiidii  les  cas  dû  le  sujcl  el.inl  plus  un  innins  allailili  inlellec- 
luellcmenl,  la  iidn-reciiimaissance  des  olijels  clail  la  cdiiséipicnce  de  sun 
alVaililisscnicnl  meiilai.  iVdv.  .If/xo.s-ic  p.  Tii.) 

(icltc  perle  isdiée  du  sens  slcrcufjiidslitpie  n'a  jnsipi'ici  élé  cmislalée 
ipic  liiez  des  liyslériipies((jasiic,  IS'.IS^.  (Ir.ce  lail  ncperlèlrc  invuipic  en 
l'axcnr  de  rcxislence  d'un  sens  sléréii;.'ndslii|ue  spécial,  isidé.  clanl 
ddiine  la  su;.'^'esliliililc  exliéme  de  ces  malades. 

On  sail.  d'anlrc  pari,  ipie  la  cunlraclnre  on  la  paralysie  dn  memlire 
pciiNcnl  Irdiilder  indireclemenl  le  sens  de  perceptiiiii  sli'rédf,'nosti(|iie. 
en  rcndani  piii^  imi  mnin>.  diriicilc  la  paipatiun  des  idijcls. 

'Valeur  sémiologique.  —  On  rcncdulic  I  asléiéii^iiusie  dans  les 
itKliriililrs.ihi  1  idi^ci  \c  c;:alemeiil  dans  les  iicn-ili-spcrlpltrriqufs\t)V>(]\if 

I.  Il  faut  faii-c  n-fiianiuiT  <|iic  il'apn''»  ll.lli-nil,  li'  si-iis  de  disrriiiiiiialiiin  l.-irlilc-  —  appiv- 
lialiiiii  ilu  ili'^'n-  iriciilniifiii  «les  |ii>inlfs  du  compas  —  est  asscicir  au  ni\i'.ici  lii-  la  peau 
au\  autres  scii^alioiii  lai-iili's.  tuais  qu  il  en  e»!  séparé  dans  la  iiim'lli-  l't  li'>  cciilrcs  iier- 
»eu\  supérieurs  ;  il  clii'iiiiii>>  alnrs  avcr  ]•■-  «.•n«.iliip|is  profondes  et  fait  part»'  inlé^ri-aiile  de 
ce  groupe  de  sensiliililés    Voy.  p.  Xlil 


t;6  sKMioi.oaiE  pr  srsTfiUh:  \i-:nrf:i  x. 

U's  iiitMiilii't'S  siipr-i'iiMirs  sniil  cnxaliis.  Ilims  les  radirulites,  riislrrr'(tf,'ii(i- 
sic  |iciil  .ilVcrlfr  imc  lii|i();.'ra|>liir  riidii'iiliiirr,  cVsl-ii-tlin'  iirlrr  limili'-c 
i|ii°à  i|iifli|ui's  iliii^ls,  iiiiisi  (|iir  ji>  lai  iiioiilii'- avi'c  liliitav.  Kllc  est  |iai'- 
lii'iiliri'niii'Ml  riri|iii-iili'  ilaiis  li-  ttihrs,  ijn'il  >'a;;issi'  de  lalit's  cervical,  ou 
lie  lal)i'>  iii'ilinairi'  à  iliWnil  itiiixt-liiinliairc,  avani  ciivalii  les  iiiimmIiits 
sii|ir>i'iiMirs;  rllc  ciicxislc  alors  avec  iiiic  iiicDoriliiialioii  plus  on  moins 
intense  des  niendnes  sn|iérienrs.  Ici  aussi,  ra>li''n''o;:iiosie  à  |o|io^M'a|iliie 
radiinlaire  n'es!  pas  raie. 

hans  les  srli'msrK  roiiihiiirrx  —  lalies  ala\o-spasniodi(|ui'  —  le  sen> 
sléréo},ruoslii|ue  |irr-senle  les  luènies  niodiliealinns  ipn*  dans  le  lalies.  I)ans 
les  Kflfnisrs  riimliinn-s  à  inurclic  siihiiiiiitr  il  esl  éj;aleinent  alléi'é. 

hans  la  iii'ihtilic  <lc  l'rinlirirli  ci  sniloni  lors(|ne  rall'eclinu  esl 
ancienne,  on  peu!  r'>.'aleinenl  olisei\er  la  perle  du  sens  sli''r('oj,'nosti(|ue. 
I.e  l'ail  n'est  pas  lré>  IVi'ipienl,  mais  j'ai  r\r  ii  iiicine  d  en  renconlrei-  des 
exeniples. 

On  peut  encore  nliserver  rast(''réo}.'iiosie  dans  la  xcli'rose  en  plaques, 
dans  eeitaines  lésions  de  la  région  cervicale  de  la  moelle  —  rniiipres- 
sinus,  IroiiiiKilisines,  sclrrosc  (li/j'iisc. 

Ilans  les  lésions  iinihilcraU's  de  lu  ninrllr  ri'rrirntr  siiiirricinc —  liémi- 
plé^'ie  spinale  avec  syndrome  de  Krown-Séquard,  —  on  peut  la  rencontrer 
du  coté  de  la  pai'alysie.  c'est -à -dire  du  coté  où  les  sensiliilités  |iroroniies 
sont  louclié(-s. 

Au  cours  de  la  sijriiKiininirlir  et  de  \  hrniiiliiiitjirlic.  le  sens  sl(''ir'ii;^- 
iioslii|iie  esl  par  contre  ordinairenienl  coiiseiM'.  An  ililml  de  I'Im'iii^iIii- 
inyélic,  il  penl  cepeiidanl  éli<'  alli're. 

I.e  sens  sléréot.'nosti(pie  esl  pi('S(|iic  hnijinii  ■-  .illi'n''  dans  les  liriiiidiii's- 
Ihrsics  (le  raiisf  ccrcbralr,  t\iH'  \:i  li'-sioii  -nil  iniliiMlc  mi  sous-corlicale. 
tlialami(|iie,  pédoncnlaire  ou  proliilM'raiiliclic.  i.rWr  li.Miiiaiiestliésie 
s  accom|iaj,'naiit  souvent  d'une  li(''iiii|di'';;ie  pin-  un  mkmii-.  inaiiph'-e. 
ce  n'est  (pie  lors(pie  celle  liémipléjiie  esl  très  l'ailiie  ou  nulle  —  lorsipie 
le  malade  a  conservé  le  pouvoir  de  palper  les  oitjels  —  ipie  la  perceplion 
stéiéo^'iioslirpie  peut  être  ('•tudiée  avec  l'ruil. 

Itaiis  I  Itémiftli'ijic  rcvcbrale  infanlilr.  le  sens  de  perce|ili(Ui  sli''ri''o;;inis- 
tiipie  fait  di-fant  parce  (|u'il  ne  ses!  jamais  dé-veloppi-,  ou  liien  jiarccMpie 
le  sujet  ne  se  servant  plus  de  son  niemlire  paralysé  depuis  un  temps  |ilu- 
ou  moins  Ion;;,  a  perdu  ce  qu'il  avail  appris  par  rédiication  :  aussi  dans 
ces  cas  I  aslén'-o^'iiosie  peiil-elle  coexister  avec  une  inlé^'iilt'-  |)resipie 
pnrraile  des  sensihilités  superlicielles  et  prolondes,  saut  liien  enlendii 
I  élargissement  îles  cercles  de  Welier  qui  peut  être  plus  ou  moins 
prononcé. 

Kiitin.  y/ii/slirir  peut  réaliser  joules  les  \ari('tés  de  IroiiMeN  du  >en- 
stén''o;.'nos|iqiie. 


IIIOCHI-hS  m  /„!  SHSSIHII.nt. 


NATURE  ET  SIGNIFICATION  DES  TROUBLES  OE  LA  SENSIBILITÉ  OBJECTIVE 


Je  m«'  suis  i-niilfiili'*  jnsiiu'ici  (I';iii;iI\sit  les  (li\cis  iiiinlcs  ili-  la  sni- 
sibilth-tihjii  liir  vl  de  (li'-triii-  les  imcIIkhIcs  |fi'liiiii|iics  (|(ii  coiiNiciiiiriil  à 
Ifiir  cxaiiii-ii  :  il   iiif  n-slc   iii;iiiil('iiaiil  ii 
iii(iii|iifi'  kl  iiiitiirc  lie  ces  liniililcs  cl  li'iir 
si<:iiili)-iili<iii  |iallii>lu}:ii|iii'. 

Anesthésie.  l,'(//i('.s7/ic.v/('csl  l'ahii- 
liliciii.  \'/iiiiiiiisllu'sir  la  iliiiiiniilioii  ilc  l:i 
M-iixiliiliti'  liaiis  Ions  si-s  iiiuili-s.  I.:i  |iim'Ii> 
(le  la  >riisil)ilil('-  à  la  ilmilciii'  es!  siiii\i-iil 
apjii'U'f  (Miu/(/c.v;V. 

l/aïu'sliii'sic  pi'iil  rin-  |iliis  on  inoiii> 
iiilfiisf  :  l'Ile  |ii'iil  allriiiili'i'  Ions  les  iiioilcs 
lit"  la  siMisiltilili'.  rlli'  rsl  ililr  ilaiis  ci"  las 
l"liilr;  lin  iiiMi  alItuiiT  i|n°nii  on  i|ni'l- 
i|iu's  inoili's  à  ri'Xflnsioii  ilrs  anii'rs,  l'Ili' 
l'sl  ilili'  alors  iKiiiicllf  on  ilissiiriri'. 

l'.nlin,  i-llf  pcnl  èlrc  plus  on  moins 
l'Icniliii'  :  ;i''iit'i'<il'K''f  il  Inut  !<'  Ii'jinini'iil 
on  liinili.it'r  à  ciM'laint's  régions  :  je  nroi-- 
rn|HM'ai  lie  lu  si^niliralion  iii>  ers  rr>|iui'- 
lilions  linns  le  rliapitrc  iinisarir  à  la 
liipiiijrdphif  ili's  Iniiibloi  ilr  la  srusihililr. 

l/«/ic.«i//i(-.s/c  loldlf,  i"i'sl-à-iliii'  porlanl 
sur  Ions  li>s  nioili's  de  la  soiisiliililé  à  la 
lois,  l'sl  l'ii  soimni'  assez  lare,  ronliaiie- 
inenl  à  ee  i|n°on  eroyail  jusipiiii.  La 
seelion  inùine  îles  neils  sensilils  inla- 
nés  ne  la  ili-leriniiii*  pas.rar,  ainsi  (|ne  l'a 
nioiilré  II.  ileail.  les  seiisiliilités  pi'oroniles 
pei-sis|enl  en  lolalilé. 

Il  lanl  pour  proilnire  I  aneslhi'-sie  lotale 
lies  iiesli'iii'lioii->i'onsiiléralilesilesi-enli'es 
nerveux  on  îles  ronilnrleni's  sensilils  : 
li'sions  élenilnes  îles  iilrxus  ncrrrii.r  ou 
lies  rnritirs  riuliidirniips.  srrliims  îles 
li'oues  neiMMix.  iirrrili-K  |M\ii|iie-.  ihi 
inleelieuses  ^'raves. 

Les  r(niii>rfssiiinx,  sri-limis,  ocrnsv- 
iiiriils  lie  la  moelle,    les  tmji'lilex  Irons- 

msrs.  ne  proilnisenl  lanesllii-sie  lolale  on  alisolne  ipie  loisipie  la 
lésion  iiilenompl  romplélemenl  la  l'oiilinnili- du  ronlon  spinal,  en  dehors 
lonleloisdes  rasoii  l'aneslliésie  lolale  est  (ransiloiie  el  l'ésiille  «.ans  donle 


Ki;;.:*;.  -  T.nl«>.  —  Plaque  uliy|>or«Ui.-.i.' 
ilmilourciix-  ol  lacUle  Mir  U  I*cp  an- 
léricun-  du  Ittnrai  cUpi  une  r<-nini>>  ili- 
qiiarant'*-neiir.insnt'prtSenlanli-4)MiMif 
!.}inplAni<*  latH'liqilf  ({u'un  niyoM^  tn. 
lenw  avfc  M»:ni'  irAruvII-Koberls^in  el 
ilii<léii>l»-iiienl.lel.i  |.i"<>''  ■<■  ■■•<■■  '>i>it 

a né.  |i.ir  >uite  .).•  .  ■ 

une  .irUiroiulliic  <ln 
.irtliro|«.nliie  li.^iii.i'  1  l.- 

la  cuisse.  .Uionluin  il<--  iilltvr--  |ijlel- 
lairc  el  arhilléen  du  ii'aé  dinil.  InU'iiriié 
de  cc^  nlt^ini^  n'-lleies  It  candie,  .\iiriin 
lioul>le>|diinrlérien.  iSalpéIriére,  IKilS.I 


"H  siwiioi.cutif  ni  sj>T/;-.w£'  xeiwecv. 

il'imt*  sinit'  (l'iiiliiliiliiiii  iiiissii^irrc.  l/cxislciicc  (rime  .■im'-^llii-.ii>  lnl.ili'  et 
|M-i'si>>liiiil<- i'>l  liiiijiMii>  un  si^iic  iriiltr-iviliiiii  ^'I';im-  il  riili.iini'  un  |ir(i- 
iiostic  Miiiiliri'. 

Dans  (mis  ces  cas.  >aiit'  ci-iix  (l'iii'i;:iiii'  liaiiiii;ilii|ii<'.  Iihilili-vi'iiiciil  ili' 
raïu'sllu'sii'  est  simim'IiI  iiivci-di-  iI'imh'  |icr  imli'  |M'ii(laiil  l,i({ii('lli'  r\iv|fiil 
(li's  (linili'iil's  sllltji'rli\r-~  l'I  ail-— i  <\r    I  li\  |Mivs|||,-,ii-.    s|H'iJaliniiiil    iImiis 


FlK    .V 


Kic    .->;i)l. 


Kiu.  557  fl  ô^'iH.  —  Topographie  dos  Iroiihles  tle  In  soiisiliililû  l'Iiox  une  hysti''rii|ue  do  qiiaranlo-liuil  ans, 

n(i>'int.'  .li'i> Ii\  ans  lie  coiilrarture  di's  deux  ineiubres  inréricui'S  et  du  infiiilirc  supérieur  gauche. 

U  '  lans  la  ti|;.  ^28.  —  Les  sensibilités  (actile.  doulnun'use  et  llipi'inii|uc  sunl  abolies 

«I  'iitani-e  ainsi  que  sur  les  u)uqueusi>s  buccale  et  lingu.'ile.  llypueslhésic  cornéenne. 

I  •  I-  -  est  aboli  dans  les  quatre  uieinbi-es  :  la  sensibilité  osseuse  n'est  perçue  qu'au 

soriitii' L 'lu -un-'.  Abolition  du  réflexe  abdominal.  Troubles  tri's  marqués  ilii  puilt  et  de   l'odorat. 
Ilétrériy..-ni<'nt  du  ehaïup  visuel.  liitéKrité  de  l'ouie. 


IfS  iiivi'-lilrs  ilill'iisi's  cl  Mii'litiil  tians  les  railii  iililc^  ri  ilaiiv  la  |ilil|iai'l 
(les  iii'vrilcs. 

i.a  |ii'-i'ii>ilc  lie  iliiiilciii's  cl  irii\|ti'l'cstlii'-sic  iiian|iic  le  lia\ail  |ialliiilii- 
;.'ii|iic  i|ui  altciiit  le  ciiiiiliiciciii'  iicrvciix.  cl  cclli-  il  <'inc^lli<">ii'  iiiilii{iii'  la 
(Icsinicliiiii  «le  ri(i'i.'aiic. 

I.aiiesllii'sic  Idialc  dans  les  fi/lrcliinis  trri-hnilrx  csl  i;cnci  aicmciil  iiiiila- 
lérfilt'  —  lii''iiiianesllM''sie.  Kllc  iiiili(|uc  une  li'sinn  cdrlicitlc  ('tciKlne.  on 
niii>  li'-sii)ii  cenlrale  liiiiili'-c  h  nue  it-ginn  in'i  sont  ■'('■unis  îles  l'aisccaiix 
iiDiiilirciix.  Klle  s'iiliscrve  dans  les  vasies  loyers  de  laniiillisseiiieiil  cor- 
lie.'iiix  <iii  siins-çiti'iicanx  de  la  n'-;:!)!!!  rolaiidii|ne  un  dans  les  li''siiiiis  (|iii 
détrniseni  la  cnnelie  ii|itii|nc.  en  iiarlicnlicr  sii  partie  |ii)sl('>i'ii-iiilci'iciirc. 
I  Viiv     7'<(/«)7»'«/<///('  rrrrliriilr  ilrs  liinihlr.s  ilc  la  sriisiliililr.] 


iiiin  HiKs  nt:  i.i  sK\sinii.iih'  ;:v 

l.^•^  illlollioii'^  iVnriijiiir  lor'uiuc  nu  nu'iluiliiifiilriifr  stiiil  le  l'ail 
il'iiii  tri|)lf  iiirraiiiNiiif  :  laiiliM  ci's  sllll^l!lll^l•s  j^jsM-ut  iliicili'iiM-iil  et 
il"nm'  iiiaiiiiTf  l'Ii-iiisf  mit  lit  ronclioii  ^l'll^^ili^l■.  te  mhiI  les  ai^i-nl-  llil^ 
inirslli  ■xi<ilifs.  rtiiiiiiK'  la  ciM-allic  jtai' i-\flii|ili':  latil<'i|  raiirN||ir-><if  i-«.|  |a 
i'iiiiM'-i|ucnt'c  triiiic  alliTatiitii  ili's  raiiMMiiv  ■■!  ili->  Irniiis  ihtm-iu.  roiiiiiic 
ilaiiN  lc>  nrfiilis  ilc  laiist-  iiirccliciiM- un  lii\ji|iif:  niliii  riiiliixicaliiiii  |)ciil 
il('\)'i<)|i|NT  tiii  iV-\('il!i*r  lin  ('(al  tii'rritii<tllii</iif,  ipii  vi>  lararli'-ii»-  |iai' 
(les  (niiilili's  (il-  la  scnsiliilili-  i'a|i|M'lanl  |ilii>  mi  inniiis  icii\  ii<-  ilnsliTic. 

(iiintiaii't'iiiciil  aiiv  limmis  (it';:anii|iii'>.  l  lifislrrir  runniil  îles  i'\riii|ili-s 
rri'-i|iiciil>  iraiit>N||i<''sic  liilalc,  ijiii  soiil  ^al'al'll'■^i<•lil|lll■^.  (!*>s  aiics|lii*!sii's 
siiiit  ili\ri'>iMii('til  Incalisi'-cs.  laiiti'il  ('iini|il('-tt'iiiciil  ^i'-n('-i'alisi''r>  li^'.  .'l'tT 
ri  r>.'iS),  laiilôt  liniittV?<  à  niir  |ilai|nc.  à  niic  /niir,  a  nii  nifiiilirr.  à  nue 
iimitir  <lii  i'iii'|is:  i-llcs  n-|ii'(iilniM'iil  i-ti  niilic  muim-iiI  iIcs  a>|HM-|s  i-ii 
;;anl,  fil  inaiiclii'llr.  m  ImiIIc,  en  <^i^i>l,  rh\  :  Ifiir  li>|iii^ra|iliif  i-s|  t'^scn- 
licllfiMcnl  une  lii|iii^ra|iliii'  |is\(-|iii|iic.  n  avant  aiiciin  ra|i|iMi'l  avec  la 
lii|iii;.'ra|iiiic  rri'lli' lies  ci'iilrcs  l'I  ili-s  riindiu'lciii's  iicr\cn\.  Vii\.  .iitt-s- 
llirsir  iisiirliit/iie.  I.a  luissiliilili' ili>  Ifs  l'airi'  ilis|iai'aj|rr  |»ar  la  |is\rlinllu''- 
i'a|iii>.  ItMir  \ai  ial)ililt-  (i'allnri»^.  la  |ii'i'sis|aii('c  lialiiliicllr  <ln  n'-llc\c  |)ii|iil- 
lairo  à  la  ilmilciir  —  ililalaliun  iii>  la  |in|iilli'.  —  liicn  i|iic  la  iliinlciii  iir 
><)il  pas  iicri'iif.  ilrtiinnlrt'iit  liirn  leur  iialinr  |isM'liii|iic. 

{•aiiN  la  ixirnliisir  tjt-iivviilr,  la  niltitiiiiir.  la  iiirliinnilir.  un  |iriil  «iLmt- 
\cr  lii's  li\|i(!rsllii---it's  ijr'nr'ialisrfs  |ilns  on    inoiiis  ai'i'iisi'i's. 

L  anesthésie  dissociée  est  à  la  luis  |iins  IVimiimmiIc.  pins  iiii|ii)i'laiil)' 
(|iii'  1  ani>>tlirsi(>  Inlaic.  cl  sns('(>|ililili'  de  roinnir  ilrs  i'ciisci;;ni'iiiciils 
plus  pi'i'-i'i(Mi\  piiiir  If  ilia^'iiiislic  ft  la  Idcaiisalinn  ilcs  Ifsions.  lii-ltf 
iinpiii'Ianrf   na  j^iifrc  fif  niisf  fii   rfliel  (jiif  «Icpiiis  ipiflipifs  aiiiiffs. 

Siiii\fiit.  fil  fH'fl.  Iiiiis  Ifs  iniiilfs  ilf  la  sfiisiltililf  ne  soiil  pas  allciiils 
fil  iiifiiif  Ifiiips  fl  il  ilf;.'n'-  f^iil.  On  iMiiislalf  niif  ilissiiciiilinii  plus  un 
iii(iiii>    iifllf  ilfs  li'iinlilfs  ilf  la   sfiisiliilih'-.   ilissncialinn    iisscz  viiiiiililf 

siii\iin|  ipif   la   ii'sioii  pnrlf   sur  les   im  i  l'-.,    h-s   laciiifs.  hi   Il i   If 

ffi'\fiiii. 

On  peut  iilisfi  \ci-  iiiif  ;infsllii-sif  snpfriitifllf  nicxisUiiil  ;i\fc  niif  rcin- 
sfrvjilion  ilfs  sfii^iliilil/'^  protMiiilcs;  ffsl  li-  synilionif  dfi-iil  pjirll.  Ilfiiil 
fl  faracif rislii|nf  îles  li-simis  ilfs  nerfs  sciisili/'s  fiilaiirs.  CrUo  dissnriii- 
liiiii  pfiil  sf  l'fiii'Diilrf r  aussi  diins  Ifs  Ifsidiis  dfs  Iroiirs  iifi'Nfiix  pfi'i- 
pllfl'iijilfs  fl  dfs  plf\ii>.  (Tf^t  Vf  i|iif  1(111  piMii'iiiil  appfjff  la  ilisstiiiti- 
liiin  iirrii>lii''ri(/iii'. 

I.'uiifsllifsif  laclilf  assiM'iff  ii  iii  ronsftviilinn  de  l.i  sfiisiliililf  donlon- 
rfiisf,  fl  iiifinc  il  l'f Xii|.'fralinii  df  cfllf  sfiisiliilili'-.  n'-alisf  If  plifiioiiifiif 
(If  \'aiirslhrsir  iloiilduvriisc.  I,fs  sfiisiliiiiis  liiflilfs  iif  sont  pins  pfiTiifs 
ipif  fiiiinne  dfs  pln-nonifiics  dniilonrfiix.  lie  iiiiidc  df  dissiii-iiilicni  se 
l'fiifiiiilrf  itnssi  diiiis  Ifs  li-siniis  pfi'iphi'Tiijiifs.  dans  Ifs  ucrrilis.  Ifs 
railiritlilfg,  Ifs  <-oiiii)rfssioiis  fl  irritdlioiis  des  rariiifs  pai'  iikiI  df  iNdl 
un  fitiiff r  vcrlfliiai.  cfrlaiiis  riis  de  lalirs. 

La  iliuxoi-inlitiu  dilf  luln'li<iiii\  lifs  IVfi|Ufnlc,  sans  firf  iilisitinnif ni 
foiisliiiilf  diiiis  If /«/<cx    li;;.  .~iô(l  f I   ."M   .  fsl  fiiriifli'risff  p;ii-  l'iilVailili^- 


:hô  st^Mioi.ooii;  ov  sysif.uh:  .\i:nn:i  \. 

sciiuMil  on  lii  |mtIi'  :  ilii  sens  des  alliltiilc>..  du  m-iis  île  l.i  incssinii,  de  l:i 

MMisiliilili*  iisMMisi>.  du   sens  sli>irii^'ii<islii|iir  cl  iiiu-  diiiiiiiiilioii  plus  mi 

iiitiiiis  iii:ii'i|iii''f  de  l.i  si-iisiliilitô  larlilc  :  à  ces  Iroiildcs  se  juiiil  soiivriil 

di'  raii:il;;r>>ii-.  laiidis  (|m'  la  --l'iisiliilili''  lliiM'iiiii|iir  csl  à  |m'ii  |iirs  inlrjira- 

li-iiii'iil  riinsiTVi'-(>.   |lii   ri'sir.   clir/  li-s  tali(''lii|iii>s.  ce  (|iic  rmi  (disiM'vc   le 

|diis  MiiiM'iit  ciiiiiiiir  li'iMililr  de  la  sciisiltiliti'-  à  la  diiiilciii'.  c'est  lin  rctai'ii 

dans    1,1    |icrcc|iliiiM.   iclard  i|iii   |mmiI    clic  pailnis  cnnsidciahlc   cl    i|iii  . 

s°ari-iiin|ia;:iic  snii\ciil  dlivpcralficsic.   I,a  \raic  anal^'('-sic  est  assez  ran>  I 

dans  le   lalies.    La  dissnciatidii    dite    lal)cli(|iie    réalise   donc,  à   cciiaiiis  1 

c<.'ai'ds.  un  lv|ie  inverse  de  l'cini  de  la  dissocialion  svrin;^onivcli(|iie. 

lielle  dissocialion  de  la  scnsiliilih-,  dilc  «  l.'iliclii|nc  ».  conslaléc  surtout  ' 
dans  le  lahrs.  dans  t|iiel(|nes  cas  de  riitliriilitrs  i\  niarclie  lente,  dans  les 
Iniin'rlritsions  des  j.'iiiiies  radiciilaircs  (|nc  |)rodniseiit  les  tnineurs  céré- 
hrales.  incrilerail  pcnl-èlrc  le  momi  de  siiiKlromc  railiciildirc  scnsilif; 
mais  on  verra  t|irello  peut  se  rciiconirer  aussi  dans  ceil.iincs  ancsilicsies 
de  nwi^i'  iinitiihi'ratilicllr.  hiiUtnirc  on  ct'Vi'hrale. 

n.aiis  les  lésions  des  conlniis  postérieurs  anlrtîs  (|iic  celles  ipii  condi- 
lioiinenl  le  lahrs.  en  particulier  dans  i-fvlaiiu's  xclcrost'x  coiiihiiwe.i  à 
niarche  rapiile  —  ;iiir'iiiie  pcrnicioiise  —  et  dans  les(|uelles  les  vacinrs 
ixisli-ririires  tic  son I  pas  allnrcs,  on  oliserve  un  anire  inoile  de  dissocia- 
tion à  savoir  :  inléi^nili-  de  la  sensihililé  tactile,  donloiirensc  et  tiier- 
initpie,  ,ivec  |)erte  de  la  nolioii  des  monvenienls  passifs,  ili;  la  sensibilité 
osseuse,  delà  discriiiiinalion  tactile  (cercles  de  Welierl  cl  de  la  notion  de 
poids.  (Voy.  p.  !ll)."i.) 

La  dissocialion  dili'  s)ir'ni(i(iimicli(jiic  e^l  rt-aliséc  oi  ilinanciiiciil  pâl- 
ies lésions  de  la  siiiislaiice  j^risc  Af  \;\  iihicIIc  isiirtiu/diiuiélir,  Iwinala- 
iiiyrlie);  elle  se  rencontre  éfraleiiiciil  \>\^->  nu  uioiiis  nellenieiit  dans 
cei'taines  iiijirlili's  l'I  surlonl  dans  les  ((iininTssioiis  de  la  moelle.  Klle  est 
très  l'réipienle  encore,  mais  non  consl.'inle,  dans  les  h'sions  hiilhaires 
el  iiniliilii'ranlicllcs.  Klle  consiste  en  une  perte  des  seiisiliilités  donl<ui- 
reiise  et  lliei'initpie  avec  conservation  de  la  sensibilité  laclile  el  des  sen- 
siliilili's  prcdbndes.  Les  excitations  donlonrenses  el  iliermiipies  ne  sont 
perviies  (|iie  comme  simple  ronlacl:  la  sensihililé  tactile  lient  être  à  ce 
point  coiiser\i'-e  ipie  le  malade  perçoive  même  le  coiilacl  d'un  clieveii.  La 
discriminalion  laclile  est  iiilacle. 

La  dissocialion  peut  dans  ipicli|iies  cas  alleiiidre  le  sens  lliermiipie 
Ini-m.'^inc.  On  peut  renconlrcr  dans  la  syriiifiomyélic  la  conseivalion  de 
la  sensihilili'-  an  l'roid  avec  aliidilion  de  la  seiisiliililé  à  la  chaleur  ileje- 
I  ine  et  inilanl  . 

La  dissocialion  syrin^'oiuM'hipie  n'esl  pas  ahsidumeiit  spéciale  à  cer- 
taines localisations  de  h'-sioiis  dans  la  moelle,  du  hiilhe  el  de  la  protii- 
hi'-rance.  Klle  se  rencmilre  aussi  dans  la  maltidic  <!<■  Morvaii.  dans  la 
l'ornir  tu-rviliijur  ilr  la  li'iirf;  mais  ici  on  n'ohserve  pas  ordinairemenl 
les  caraiit-res  iiellenieiil  Iranclu'-s  de  la  M'-rilahle  dissocjjilion  s\rin;.'o- 
iiiyéliipie.  Ilaiis  la  Icpre.  par  exemple,  la  scii-ihilili'-  laclile  cs|  le  jdiis 
souveiil  altérée. 


llmUULES  [)K  LA  SKXSIIIII.nh: 


l.o  ti-siitiis  mrilulliiiiTg  itnilnli'vtilfii,  i|iii  s'iic<'()iii|iii^:iiriil,  roiiiiin-  rmi 
s«il,  ir;iiic>lli(''<.ic  riuisi'-c  (  V<i\ .  Siiiulnniir  ilr  liriiwii-Sf<iuard\,  ri'-iiliN4-iil 
l'iioirc.  si  l'iiii  \i-iil.  uni-  ruriiic  di-  ilissui'i.ilinii    Un  dIisi-im'  i-n    cIVi'l   ilii 


.Vît. 


t  m.  XW  .H  3<"iO.  —  S>rinu 
"irin^roiiijclie  uniLnl.  i 


L'ni|ilii<'  <|p'.  Irmilili-^  di.<.i.-H^  <lc  1.1  M-nsihililo  ilms  un  <ris  cli- 

«ynilroin*^  lie  nruWfi.S**i|iianl  du  côU'  opposé,  .^u   iiiombro 

lii>  ilii  rciii.  de  la  iiiHiue  cl  du  rrliie  la  dl-.<.(>riatiun  sjrinco- 

I..  (l'itifiit  mdiciilain^.    ^u  iiieffitjr**  snpt^ririir  en  (lartiriilier. 

-<i  iiinin«  act*u«ées  si*lon  (|uVn  les  «étudie  sur  tel  ou  tel 

l'i  tronc,  il  en  e»t  de  luAme.  Sur  la  niaiti>'  j(aurhede 

'    'lan«  le  domaine  du  trijumeau  et  dan.<  k   torrttoiie 

■  niéricur  du  iiiiMne  ci'it..,  il  e«nte  une   li)pere»lli«''Me 

-   !<•  la  <«n«iliililë  cutaix^e,  livperolht'^io  qui  remonte 

1 1  **  (.--lire  .|i»r*-il.'.  Siir  jo  nvmbr*-  »iip*'.rietir  fi  infé. 

■     '       ' '  "     '"l»^- 

) inte- 
uilire 


pl)y%i. 


itjon 


:kî  sEMIol.niill    m    >)>//.  .1//.;  .\  / /,•  l  >./ ,v. 

n°il('>  oppiisi'  :i  l:i  li'-sioii  ili-s  liiiiililt-s  ilc  la  si'iisiliilili'  llii'rini(|nc.  ilonlnii- 
rt'iisi' l'I  Uiclilc,  l;iinlis  ipic  Irs  Iroiililrs  lic  l:i  sciisiliilili''  iiiorornli'  smil 
iliifils  ilii  iiK^mc  ciiti'  i|iu'  la  h'-siiin. 

halls  ri'ilaiiis  cas  (If  sMiilniiiii-  de  ltiii\\ii-Si''(|iiai  il.  ilii  (('ili'  île  l'allés- 
llH'sir  sii|i<'i'lirifll<>  —  colr  n|i|i(isi'  à  la  [laralysic,  —  il  ii Csl  jias  lirs  raie 
(li>  niiislali-r  ilr  la  liissoriatinii  syi-iii^'i)iiiy('-li(|iic.  la  snisiltilili-  lailiii- 
l'Iaiil.  simili  alisiiliiiiii-nl  iiilaclf  —  cr  i|iii  pciil  s'ohscivrr.  —  mais  Ihmii- 
i-i>ii|>  miiiiis  allcivi-  i|ii(>  1rs  si'iisiliiiili'-s  iliiiiiiiiin'iisc  ri  lii(>niiii|iii'. 

Jr  i'c\ iiMiilrai  du  irsli'  plus  loiu  l'I  r\\  ilrlail  sur  tous  ces  iiioili's  ilr  liis- 
siK'ialioii  i|ui,  en  s'assiii-iaiil  à  la  lii|iii;:i'apliii>  spi-cialo  di's  dillV-riMils 
appareils  seiisilifs.  roiisliliiiMit  de  \t''ril:ddi's  --MHlniiMcs  :  )M''ri|ilic''iii|ii<'s, 
ladiciilaircs.  iiiédiiilairi-s  nu  (l'ivliraux. 

Hyperesthésie.  —  i.'lii/pereslliésic  csl  rexaiiératiiiii  de  la  sciisiliiiilt''. 
Il  t'sl  rare  i|u"(dli'  poiic  iiiiii|iiciiinil  sur  ruiic  des  (piaiilc's  spi''cialis(''('s 
de  la  s(Misiliilili''  lac!  i  le  ilacl.  |iri'ssiiui,  Idialisaliiiiii. 

l.°aii-.'iiii-iilatiiMi  de  liiiesse  du  laet  ihyperpilaphésiei  n-siitle  de  dispnsi- 
tidiis  partieiiliéres  (Ml  de  l'exercice  |aveiij;lesi,  mais  n'esl  pas  un  pliéiio- 
iiiéiie  palliiilii<ji(pie.  l/li\|iereslli(''sie  ne  cdiisiste  donc  pas  en  une  aii;.'iiieii- 
lalioii  des  l'acullés  tactiles,  mais  en  une  lendaiice  à  la  Iransliiriiialinn 
rapide  des  sensalions  lactiles  en  sensations  ditiiloureuses  et  en  mie  exa- 
gération de  la  seiisiliilitédouloureiise  :  elle  est  synonyme  d'hyperalgésie. 

{•ans  ipielipies  cas,  cette  iiypereslln'sic  dmiloureuse  s'accompafiiie 
d'aiieslliésie;  i'  est  le  piiiMiomèue  de  l'fiiirsllu'sic  iloiiloiirriisr:  les  exci- 
lalioiis.  impuissantes  à  provoipier  une  im|iression  tactile,  délerminenl 
ce|ieudaiil  des  sensations  douloureuses  1res  vives. 

I.liyperestliésie  culam-e  esl  siirlonl  di-veloppée  dans  les  iiicniiKjilfs 
(tiijura  frrrhriilcs  et  xiiiiialcs  :  associée  aux  |ili(''iiomi''iies  délirants  (ni 
coiiMilsirs.  (die  contriliiie  à  t'ormer  le  laldeaii  cliiuipie  de  la  période  de 
déliiil  ou  d'excilalion  de  ces  alleclions. 

Ilaiis  le  siiilroiiir  //«(/(/«//Vyf/c.  riivpereslJM'sie  à  la  douleiiresl  lri''s  accii- 
sée  (Ilejeriiie  cl  Itonssy.  Voy.  p.  !I"_*'J). 

Dans  les  iiiyrhles  pures,  sans  participation  des  iii(''iiiiijjes  à  la  h'sioii, 
riivpereslliésip  esl  pins  lé},'(''ii' ;  lonlerois.  dans  la  unn'liic  renlrolc  flijjnsr 
niyiir.rWv  piécède  soineni  l'aiiparilioii  de  l'aueslliésie  et  semiile  tiadniic 
l'irrilalion  de  In  snlislaiice  nerveuse,  précédaiil  la  phase  de  deslrnclion. 

Si.  dans  un  certain  nomlire  tVnlJÏ'clidUs  .V(/.s7(';;/n//f/((cx  de  la  iiKxdle.  les 
Iroiildes  siilijeclirs  de  la  sensiliilih'-  r(Mil  j.'éiiéraleineiil  (h'-l'aul.  il  en  esl 
d  antres  où.  par  contre,  ils  soiil  conslatils.  (l'est  le  cas  pour  le  liihi's 
ainsi  tpie  pour  cerlaiues  xrlrmsrx  roinhinces.  Dans  le  talies.  eu  iIcIkus 
des  douleurs  sponlain'-es  carach'-risliipies.  on  (diserve  parfois  des  phnpies 
d'iiypereslliésie  livs  iuar(pi('-es. 

Ces  |)la(pii's  (rhypere»lli('sie  se  reiicoiili  ciil  ihiiiv  diiix  idiidilioiis  :  elles 
sont  passa  pères  on  perinanenles.  l'assa^'i-res,  elles  S(d)servenl  souvent  à 
la  suite  des  ilonleiirs  rnlpuranles.  la  ré;:ion  de  l;i  peau  correspoiidaiile 
an    siège   de    la    douleur   dexeiiant    plus    sensilile    peiidaiit    un    cerlain 


iiioiHifs  ijf  i.A  st:.\siuiiiit:. 


Ifini»"-,  |iimi  n|iii'inln'  fiisuili'  mui  cl.il  ilf  «.cnsiliililc  ;iiilciirm  <•!  rnlc- 
M-nii  ilf  iiiiiiMMii  |ilii>  sfM>ililf  ;i|»iv<.  r;i|i|i;ii  iliun  ili-  l,i  iluiili-iii  •»iii- 
\iiiil''.    l'i  rm.infiilfs,    i'lli-<    iii(ii|ifMt    ;iloi-»    iiiif    yiiniilc    cltiiihir    ilf    la 


,.,„nl.ll.-.-.  ...,  I,.  |.„ 
A  I*  pljnti'  di-»  (lii-dî 


llyiiprt"«tlié*.ip  ciitani^o  tlii  Ircmc  ri  tic  la  fare  inlorno  il*'S  bras  clipi  iino 

■  mI  .111'».  ir»'-*  inct>oriJ()ni»>p  Je*  moinhrf^s  inl't^rîciirs.   Aliohtion  tit»*  rt'Hi.'H's 

-nr  <l^ri,'>ll-lliib<'ii>un.  Itan-  tiiuli-  1  l'irnilili-  di?  la  lonr  |Hiiiilill>'<-  aii-dc«ili» 

■  ■   !■■  't"i.t  i.i.'.liiii  ^'osatiun  In'-^  dt'ïat.'n'atile.  tandis  <|ut'.  dans  la  réKi"" 

lit  <*sl  à  pcini*  scuU.  Au-desMiu»  dos  si^ins,  le  fWVIo- 

'  >  ••!  aroclip  des  cris  à  la  malade.  Otie  mOine  liypcr- 

•I  jutinlilItV.  m  avant  nt  en  arrit-re.  lians  toute  relte 

'  i''-'iulf  iriiiie  é|iinule  pmdiiit  de  1res  vi*es  dtiuleni^.  L'liy|ier- 

->ir  le  tmnc  et  it  la  Tare  interne  du  rneiiitm*  sii|M>rh-nr  druit 

iir  iniirhe.  Si,  au  liiu  de  frtl'T  k'K'èreinenl  la  pr'au  des  nini-« 

..  .  b  iii,ili.|.    Il  .iiiuse  riij'perestlii'tie  doulouivuse  qu'apri-s  un  cert»in  rvtard. 

,  il  eiiile  i^-iiali-iiK'nt  un  di-Rn'  notahl>'  d'Iiypen-slhdsie.  iSalpi^lrii-re.  llft<9.l 


MiiTiiff  iiiliiiii'C  Pi  aniMicnt  mif  (li>li'iiiiili<iii  riidiiulinif.  (".('st  siii-  Ir 
liimc  —  lafc  iiiiti'rii'iii'i-  cl  |i(is(t'-i°ii>iii')'  — -  ((iif  lUn  ifiiroiiliT  If  plus 
■-iiiiveiil  «'flli'  lly|M'|•^>^liu'•sit'  i|iii  sit'^îi'  t'ii  {it'iii'rîil  (l;iiis  le  iliuiiaiiic  des 
.'>'.    V.  'y  il  11'   (iorsali's  tirs   (li'ii\    (('ilt-s  (li;:.  Titil   cl  ."CrJi:   [lailVùs,  If 


;m  SI  Mini.iiiiii-:  nr  SYSTtMi-  si:ii\h:i  x. 

iliiiiiiiiiK'  iti'  la  I"  iliii'sili>  l'I  ilr  lii  S"  l'i'i'vii-.'ili-  y  pai  li('i|it>.  Kllc  peut  se 
ri'iiiiMihcr  f^alcint'iil  ilaiis  les  iiiciiiliic^  iiilV-iiciiis.  Celle  liy|iereslliésie 
nilaiM'e  |iréseiili'  lie^  raiactèies  s|n'cian\,  c'i'^l  '■iiilcpiil  mie  hi/jiiTrsIlirsif 
iiii  iiiii'iix  une  hiiiirnilijrsir  liirhlr. 

Le  iiHiiiiili'e  ri'oleiiieiil  de  la  |ieaii  liéleniiiiie  une  ^eusalinu  de  douleur 
1res  vi\e  :  r"(-sl  une  M'iilalde  iitirrstlirxir.  I,e  eitulacl  des  vèleiuenls,  elie- 
iiiise.  calei;!)!!,  paiilaiiiu,  el  suilnut  le  uictindie  riollemeut  de  ces  vèle- 
iuenls sur  la  peau,  esl  exlrènieruenl  |ii''nilde  pour  le  malade  hmii|iie 
de  Nt'ssns.  La  jnessinn  l'mle  de  la  peau,  au  cuidiaiie.  esl  iiididenle. 
Dans  n's  niènu'S  réf^inns.  le  pincemeiil  (ni  la  pii|iiiv  de  la  peau  déler- 
niine  une  liypei'esthésie  avec  relaid  de  la  liansmissiou.  (lelle  liypei- 
eslliésie  ex(|uise  de  la  peau  ilu  lioin  <>ii  des  j.imlies  —  niulanl  le 
conlact  des  vtMenienIs  inlidéialile  e>l  du  resle  laie  :  je  n'en  ai  oliseiv/' 
ipi'nue  diï:aine  d'exemples.  Dans  l'un  d'eux  en  parliculier.  le  malade 
était  en  proie  à  mie  véritahie  torture,  cherchait  toujouis  de  nouveaux 
tissus  pour  appliipier  sur  la  peau  de  sou  thorax  et  c'i'tait  a\ec  des  che- 
mises de  soie  qu'il  soutirait  le  moins. 

Kaiis  les  inriiimiilfs  siilmifiiirx  (mi  cliroiiitiiics,  altei;.Miant  les  racines 
post 'rienres,  on  conslale  sonvi-nl  celte  hypei'esthésie.  C'est  en  particulier 
mi  si;;ne  tVéïpu'ut  des  rniliciitili's:  au  d(''hul  snilonl,  on  observe  souvent 
une  an^menlation  de  la  |iei'ceplion  douloureuse,  une  seiisiliilitê  plus 
grande  an  froid,  à  la  pi(p'iro.  elc.  (li^'.  TtTy')  et  ."54). 

Les  nrvrili's.  snrtoul  à  la  période  de  déhnl,  produisent  soineul  riivjier- 
eslhésie,  mais  les  troubles  de  la  seusihililé  sont  très  iné<;alemen(  lepré- 
senlés  dans  les  névrites  suivant  leur  étioloj;ie;  ainsi,  dans  la  névrite 
saturnine,  la  sensihililé  i-st  le  pins  sinivriil  ahsolumenl  intacte,  alors 
ipie  Ihvperesthésie  est  lie  rè;;le  dans  la  in'vrile  il  orij,'ine  alcixdiipie.  Les 
irriliiliinis  des  troncs  nerveux  —  coinpresbions  —  produisent  é|,'aleiiieiit 
,111  di'linl  l'hyperesthésie. 

Même  en  dehors  des  casoi'i  il  existe  des  lésions  or^'aniipics  appréciables 
—  leiili.iles  on  périphériiines  —  du  système  nerveux,  l'hypeiestliésie 
est  rri''ipiente  dans  les  liild.rifriliiiiis,  partiiiilièieiiienl  dans  r.ilcoolisnie 
el   ralisinlhisme. 

Cerlaines  maltitlics  rinilciilrs,  lelélanos.  la  raj:epidduiseeiit  une  hyper- 
eslhésie  cnlanée  ipii  s'accompaf'ne  d'iiiio  susceptibilité  extrême  de  la 
léMectiviti''  spinale.  Dans  la  période  d'excitalion  de  la  ra;,'e,  dans  le  té'tanos, 
le  moindre  atloiicheineiit  di'S  t('-<;ninents,  le  coiitacl  d'un  corps  froid,  un 
ié^ei-  conranl  d  air  ii  la  surface  de  la  penn,  snfliseiil  à  pi'n\oi|iier  des 
ri'ises  eonvnlsives  généralisi'-es  et  un  spasme  respiratoire. 

Ciéiiéralement  l'hyperesthésie  est  totale,  c'esl-à-dire  ipi'elle  atteini  tous 
les  modes  de  la  sensibilité:  elle  peut  cependant  être  iné<;ale  elle/  un 
même  m.'ilade  pour  des  cxcilalions  de  même  n.'itiire  mais  d  inlensili's 
dilVerenles. 

Levilen  a  di'crit  soiis  |c  nom  i\  liiijirrrsllii'sir  n'hiliri'  un  t\pe  de  ce 
;^eiire  de  dissociation  dans  le  lalies:le's  faibles  pii|nres  l'-taient  à  peine 
senties,  ;ilors  ipie  des  piip'ires  plus  fiu'tes  déterminaient  une  douleur  très 


iintuiiu:s  ht:  i  a  shwsiiiii.iri:.  :«;. 

\ivt' cl  lnM>  ilr  |irit|Mii'li(iii  iix.'f  l'iiiliMisili' lie  li-xciLilinii.  I.i- fiiil  iii\crsr 
.1  rir-  l'^uIfllH'Ill  iilisiTVC,  les  |»ii|iiic>  l;iilili's  «•l;inl  lirlli'imiil  •M-illirs  iilttis 
i|ii('  Ifs  l'orlfs  |iii|i'iri-s  ne  ili'-liTiiiiiiaii'iil  iiiiniiii'  ilnuli'iir. 

ll;iM>  li'>  iii-rriisrs,  riiv|icirsllii'sif  nilMm'-c  fsl  hsm'/.  iiiiiiiiiiiiiiiiii'iit 
itliMMAff.  CUi'i  les  hijslt'iiiiiirs,  n-llf  hyiirrollioif  <|iii  iir^l  sdUMul 
iHriiiH-  li\|N-iiilf;rsi('  —  la  S('ii>iliililf  larlilc  ilcNciiaiil  ni  i|ntl(|iif  soiic 
iiiii>  sciisiliilili'  il(iiil<iiii-('iisi>  —  «'sl  rivi|iiriilr.  I.f>.  ziiiics  ililcs  In/sti'r'i- 
ili'iu's  —  «i\aiii'.  sein.  l'U".  —  si  i-iiiiiiiiiiiii'-inriil  h'iicomIiii-s  aiilirl'ni^, 
>><inl  fil  ivalili-  ilrs  /him's  irii\|M'r<'?<llM''>ic.  ('.liez  li's  iiriirnsllii'-niiiiirs.  nu 
|M-iil  \i)ii  une  lii|Mial^i<-  \ciii-lirali-.  i- rsl-à-ilii't>  un  troiilili'  |iiiii-iiiriit 
MilijiMlil'  lit-  la  M'iisiltilili'.  s;M(iiiii|ia^iicr  (rmic  cxa^i-ialioii  iiiaiiilolc  ili- 
la  scii>iliiiili'-  riilaiirc  ili-  la  ri'-;:iiiii  i'iii'i-t>s|)<iiiilaiili-. 

Jf  iiii-iiliiiiiiii'rai  l'iicon-  l7ii//»cr('.\7//c»-(V  iifiirnilixrr  de  caiiM'  rmutirr, 
iMii  i'<>l  un  |)iii''iiiiiiii'iii'  rivi|iiiMil  rlii'/.  ii's  liv>irTii|iirs  (■oiiiiiir  riiez  lr><  iK'ii- 
rastlii''iiii|iii'>.  Cr<[  iiir-iiir  iiii  |ili(''iiiiiii(-iir  liaiia!  lic  la  vif  (-(iiiraiilr.  Tniil 
iiiiliviiiii  un  |h-u  iir-vrii|ialli('  a  (-rrlaiiifiuciil  ru  ilfs  iiiiiiiinils  ni'i,  |M)ur 
t'iiilil<i\cr  rt'\|iii'ssi(iii  |iii|iulaii'i-.  il  s'est  si-iili  les  ■■  iici  l's  ;i  llninli' [ii-au  i'. 
où  l'iili'-c  iri-lir  liiuclié  lui  ilcNfiiail  iiisii|)|iiM'lalili'. 

('.es  étals  i|ui    peuvent    se   reneiuitrei'  chez   les  nerveux  candiilats 

névropatlies.  mais  unii  pas  iiévnipatlit*s  eiicdrc  —  Inrsipi'ils  sont  en  ('lai 
de  souci,  de  pi'i'-occiipation  plus  ou  moins  continue,  sont  cliez  eux  peu 
diii'aliles.  (liiez  les  neiii'asthéiiiipies.  ipii  sont  en  l'-tat  d'émotion  entretenue 
d'une  t'açon  peiinaiiente.  on  Irouve  parfois  cet  état  sous  la  l'orme  peisis- 
laiite.  et  en  particulier  dans  ces  roriiies  de  iieiirastliénie  où  le  iii:ilade  est 
liieii  plus  un  tendu,  un  excité,  ipriiii  di'-|)riiiié'.  Il  s'a<:it  évidemment  là 
d'une  livpereM'italiilité,  d'une  liyperirritaliilité  |)sycliii|ue.  l)eaucoiip  jdiis 
•  pie  d'Iiypi'U'sllii'sie  à  pro|treiiient  parler.  Kl  cette  liyperexcitaliiliti'-  ne 
se  canlonne  pa»  seiilemenl  dans  le  domaine  de  la  sensiliilili'-  ;.'i''né-rale. 
mais  elle  peut  s'étendre  au  domaine  des  sensiliililés  spéciales,  et  à  l'en- 
senilile  même  de  tontes  les  maiiil'estalions  vitales  .lyaul  un  retentis- 
sement psvcliiipie  iDejerine  cl  liaiickleri. 

Paresthésies.  —  En  dehors  de  rattémialion.  ou  de  ri'\a;:éralioii 
des  sensations  et  de  leurs  traiisl'ormations  en  sensations  douloureuses, 
il  existe  lin  certain  nonihro  d'autres  modilications  pathologiques  de  la 
perception  sensible  (pi'il  me  reste  à  décrire. 

Sous  le  nom  de  imrrsllirxii's.  on  comprend  l'ii  Kraiice  toutes  les 
moditications  dans  la  perception  (dijeclive  autres  cpie  l'niirslhéslr  ou 
\'liill>iitsllirsic.  V.u  Alli'iiia^'ne,  le  mot  l'ari'uthc.iien  dési^'iie  les  seiisa- 
tioiix  siil,ji'(|i\fs  non  douloureuses,  cfuiime  les  en^'ourdissements,  les 
rourmillenii'iits,  etc.:  c'est  ci-  cpie  j'ai  déciil  plus  haut  sous  le  titre  de 
fii'iisndoiis  (iiinniialrs  ou  </i/.vc.s7/ic«i<'.«  iVov.  p.  l'U). 

I.e  retard  des  sensations  esl  souvent  assoi'ié  à  \'hypoi'sllirsli\  |ilus 
fréipiemmeiit  encore  à  Vlnjjirrrsllirsie:  c'est  une  aii^inenlalioii  du  temps 
iiorinal  ipii  s'écoule  entre  le  monieiit  de  l'excilation  (>l  ctdiii  de  la  sensa- 
tion. Si  l'on  demande  au  malade  d'indiipier  par  une  exclamation  Itrève 
liijLmii:.  —  Sùmiolojjie.  .">0 


ShMIol.iidlt:  Itt    sYsIl  MI-:  .\hlllEU.\. 


Il-  ihiiiiii'iil  rxiii'l  iit'i  il  |ifr('(iit  la  |iii|ùi'f  nw  le  ninl.irt  iriiii  coi'iis  iIi.iikI 
iiii  l'i'iiiil.  un  l'Diisliilc  un  l'cl.'inl  i|iii  |it'iil  iillcr  pininis  jiisi|ii°:i  8,  Ml  mi 
."(I  M'i'oiiilrs.  l'arliiis.  ce  lolard  poiir  iiii'';;ali>iiii'iil  ^iir  Ic^  ilivriv  iihmIcs 
ti'niic  iiii|irfssi(iti  <-i)iii|ilc\c:  ainsi  ra|i|)li('ali(in  il  un  inoirciui  ilc  ^lacc 
siii'  la  |ican  nu  nnr  |ii(|rM'i>  svroiil  d'alinrd  prirncs  cuninic  un  ^iMl|)l^ 
cimlaii,   |)ni>  i|nrl(|Mi-  l('in|is  apirs  a|i|)ai'aitiii  la  scnsalion    ilc  Imiil  on 


Kiji.  363  .•l 
imr  iii.ll 


IS<il|>i>ti 


FJK,  ôta.  KiK.  361.         * 

ûfti.  —  To|ioKrn|iIiii:  tic»  troubles  de  la  scnsihilitt)  d.ins  un  c-is  tic  coiiipres>jon  dt!  la  nioellv 
df  l'oit,  daUinl  d'un  an,  cliei  une  jpunc  lllli'  di'  dix-liuil  ans.  I'ara|>l<'');ie  .s|i,isuiadiqup  tii''s 
■t  en  titm^ion.  Kva^cration  des  rtXlexes  patoHairos  avee  rionns  de  la  roUile.  KxaîîtT'raiion  ties 
actiilItVns.  Illonus  ilu  pietl,  St^ne  des  orleiU  Inlalt-ral.  Inconlineiiee  d'urine  el  îles  matières, 
e*  sensihiliti's  superfieielles  et  iiroTtindes,  la  sensiliilité  tis.seiise  exreplt'-e,  ont  disparu  juMpi'â 
m  .1.  I.i  \  1"  dorsale.  Ui'flexes  eutant>9  el  profonds  de  dt^'fense  lr<>s  accusés  ilaus  Itiules  les  par- 
pi  à  \.i  iL-iiileur  de  la  VIN*  dorsale.  I)iai;naslic  conliruié  par  l'autopsie.  Dans  le  cas 
'!<'   la  si'iisiliilité  osseuse  n'avait  [las  été  pratitiut^,  on  aurait  pu  conclure,  étant 
Il  leiiipléle  de  tous  Us  autres  modes  île  la  sensiliilité,  à  une  tlestniction  complète 
III.  ni  .|c.i>al  lie  la  moelle  épinière,  inal),-i'é  l'état  spasinodii|ue  très  acciist'  de  la  paraplégie, 
ère,  19li  ) 


(-file  lit-  liitiilt'iir.  l!i>  n-laril  est  d'aiilanl  pins  ^raiitl  rpii-  lnn  i-\aininc 
dfs  l't'-^idiis  lie  la  pfaii  pins  i''ltii<;iii'-os  lii'  la  lai-ine  tit's  ini'iiiiurs. 

\a:  rclard  ili's  sensaliiiiis  avec  hvpfi'esllu'',si(!  stiliscrvi-  siirlunt  ilans  le 
l^ibrs  ri  tiaiis  la  f)i)lijnérrilt'  iiii\lf  un  si>nsilivi>.  Le  l'niitai'l  de  la  praii 
avec  lin  «dijfl  IVoid  un  l'iiaiiil.  nnr  piip'in\  un  piiiccini'iil.  s(in[  |ii-i'('ns 
iiuu  siMilfitii'iil  avfc  un  irlard.  mais  cnciiri'  licaïu-onp  plus  \ivrnicnl 
t|irà  Irlnl  iitirinal.  On  i'i-iit'i>iili'i>  cnt'iiri*  l'f  rciaril  ilf  la  liansniission 
dans  ct'iiaiiis  tas  tic  paraph-^'it- par  ;;iiy<'7i7(' Ov/h-sivcsc  un  \\:\v  cuiiijircs- 
sinn.  Ici  l'iifuri-  il  i>sl  irantanl  pins  aii-iisi-  que  1(111  t'xaiiiiin-  des  r('-;.'ii)ns 
ilf  In  peau  plus  i'-l<ii<;ni}i-s  di-  la  raiiiic  des  nicinbrcs. 

Il  l'si  difliiili'  tic  s.'iMiir  si  le  rclani  di's  sciisatiuus  esl  dii  à  un  raii'iitis- 


rnin  III. k's  iif  i.A  shwsiiiii.iii-:.  :«: 

sfiiii'iil  ili-  la  II  ri-|ili\ili'  ll>■^  ,i|i|iiiirils  |i-i  iiiiniiiix.  nu  à  un  riilciilissriui'itl 
lie  lii  l'iiutluilitiu  lui'-ilulhiii'f  nu  |ii'-ri|ilii'i  i(|ur.  Kii  |ili\>iitlii^ii' i-\|m''i  iiui-ii- 
lali>,  on  |iiiiilui(  le  lalcnlisM-nii-nl  ili-s  ini|iii-»iniis  (lnul(iui(-u>ics  ri  llii-i- 
niii|Ui'>  |iiir  luulilaliiin  de  la  sull^liUl('l■  ^li»-.  I'ln>  l'cllc  (Irniiri'i'  csl 
ililiuilc.  |i!us  ilc\ii-nt  Icnli-  la  loiiilui  linn.  Os  iisnllals  cxiiiTinifiilaux 
n<-  sont  |>a>  ciiiilirini-s  par  la  rlinii|Ui-.  ilu  innins  iruiic  luauii'-i'f  ^i-m-ialc. 
Ni  riii-nialnniM'Iii',  ni  la  >\riu;:nni\r-lii'  iir  |it'nilnisfnt  <lf  ri-laid.  D'auln* 
pari,  ji'  Ir  ri'|M'ti',  l'Csl  ilau-»  la  poivuiArilc  cl  dans  le  talics  (pir  l'nn 
constali'  siirtoul  le  rclaril  dans  la  Iransinissitin  des  impressions,  dedans 
«H's  cas,  la  substance  firisc  ccnliaic  ne  peu!  cire  mise  en  caus<'. 

I.a/'i(.«u/i  (/(■»- .\-eN«((/<i»(.v  coïncide  s(iu\  en!  avec  leui'  relard.  Si  Itm  l'a  il  une 
sériedepii|nressnrlapcau.àinlerNalleslrésrapprocii('s,lespreniiéri'spi(pi- 
res  nt*  sonl  pas  senties,  puis  apparaît  une  sensation  nni(|ue  et  proloii<;r>e. 

Le  phénomène  peut  être  cncoïc  plus  curieuv.  il  consiste  alors  en  une 
siiiniiKilidii  ilfs  twcilaliiiiis.  .Si  Ton  l'ait  inie  série  de  piqûres  successives 
an  nn''me  point,  les  premièi'es  |)iip'ii'es  ne  sind  pas  senties,  la  sensation 
de  douleur  apparaît  à  la  i|u:drième  ou  ii  la  cin(piièmeet  disparait  pour  les 
suivantes,  pour  reparaître  un  peu  plus  tai'd  si  l'on  continue  ii  l'aire  des 
piip'ires.  On  olilient  ipielipierois  un  ri'sullat  inverse  dû  à  une  cause  tonte 
dillV'renle.  ipii  est  l'ciiuisciiifiil  dfs  .sc/i.s7///o;is.  jlans  une  si'-rie  de  piiiùres, 
les  prt*inières  sonl  nettement  perçues,  puis  il  semlile  ipie  la  sensibilité 
s'émousse  cl  les  piip'ires  suivantes  ne  sont  pas  senties.  I.e  niénn'  rcsnllal 
|ient  être  oiiteini  par  une  i-xcilation  continue  et  pr(dim;^'i'-e.  l/exploration 
électrii|ue  permet  lie  tendre  le  piii'-nomène  tout  à  l'ail  évident.  Si  l'un 
appii<|ue  un  courant  d'une  intensité  doinii'e,  la  sensation  ('leclriipie 
apparaît,  puis  s'elVace  mal;.'ré  la  petsistance  du  courant  et.  poui'  la  l'aire 
renaître,  il  l'anl  augmenter  l'intensiti-  du  courant  ipii  de  nouveau 
d(>vieid  encore  iusuflisaut  à  entretenir  la  sensation. 

L  l'puisemenl  se  manifeste  ipieiiinefois  sous  l'orme  tVccliiisrs  au  cours 
dune  excitation  continue  et  d'intensiti'-  constante.  Iri  courant  induit  ou  le 
('(mtact  dnn  oiijet  cliand  provo(|nent  une  sensation  (jni  s'ei'l'ace,  puis  (|ni 
revient  d'elle-même  pour  ilisparaitre  encore  et  ainsi  de  suite,  (le  phé- 
nomène rappelle  celui  ipii  est  le  l'ail  de  la  sommation  des  excitalitms.  ce 
sonl  tieux  rt'sidtats  identiques  produits  par  deux  causes  dilTé-rentes. 

I.a  l'usion  des  sensations  porte  rpiehpiel'ois  non  pas  sur  des  impressions 
successives,  mais  siu'  des  ini|iiessions  multiples  simultanées;  c'est  ainsi, 
|iai' exemple. ipie  plusieurs  pointes  ap|iliipii''cs  sim'  la  peau  à  des  distanc^'s 
pins  on  moins  ^'l'andes  donui'nt  la  sensation  d'une  |)iip°n'e  uni(|ne,  tninlis 
(|ue  la  |ioinle  d'une  épin;.'le  prorueni''e  sur  la  peau  ne  donne  plus  la  sensa- 
tion dune  é;,'rali;.'nni'e.  mais  celle  d'une  simple  piip'ire. 

Parfois  c'est  l'inverse  rpie  l'on  observe,  nue  seule  picp'ire  donnant  lieu 
à  une  sensation  de  |»i(pnes  nnilliples.  (!e  pliéninnèni'  pm  te  le  nom  de  /«//i/cs- 
llirsii'.  et  s'observe  en  particulier  dans  les  zones  cutanées  doid  les  nerfs 
sectionnés  et  sutnr<''s  r('-cn|ièrent  leni'  sensibilitt'-. 

(ne  excitation  donlimreuse  en  nn  point  donné'  pourra  aussi  ili'-termin^r 
une  sensation  subjective  en  nn  antre  poiid  i''liii;.'nc'- lin  corps:  ce  ph<'-no- 


;tw  sh:Mi>iiti(.ih:  nr  sysri  mi:  Sh:ii\  ei  \. 

im"'ilt'  poi'lc  le  nom  di-  siiiKili/ir  :  i-i'  liniililc  m-  i';i|i|mii'Ic  (l;ins  une  cit- 
laiiti'  iiifsiii'c  i'i  nii  .'iiilrr  |ilii''ni>iiit-nr  .'iii<irin;il  (|iii  csl  rcti'cni'  dr  Uni. 

l.'rriTiir  ilf  liicdlisiiliiiii  i'\isl;iiil  ;i  un  l'.iililc  (l(';,'i'i''  i'--t  i'\cc^--iM'mi'iil 
rivi|m'iil(',  elle  est  aloi's  de  i|iii'li|ii('s  ci'iiliiiK-li'i's  sciilciiiciil  :  iniiis  clic 
|)ciil  (Mi'c  liraiii'iiii|i  plus  arciisi'i'  cl  i-(irri>s|H)iiili'<>  à  la  Iimi^^iu'im'  iriiii 
M'^iiii'iil  ili>  iiifinhrc:  iiiii>  |ii(|rii'c  au  iiiolliM  sera  |>ci'i'ii(>  an  |iii'ii,  par 
(■M'iMpIc:  une  piip'ii'i*  à  la  main  ne  scia  pi'i'i-nc  iju  à  ravaiil-liras,  clc. 
i.'ciri'ni'  (le  Incalisalion  est  ciinslaiilc  dans  t'hi'-iiiiinirsllit'sir  ilc  ciiitse 
riTi'hrnlr  (Voy.  li^'.  iS!),  i'.KI  cl  i'.l,"»  à  iU.'ii,  dans  ccitaincs  iiaraiili-fiirs 
jiiir  niin'lite.  dans  ii-  siintlranie  de  lirnwii-Si'iiiiai-d  (Vnv.  li};.  ii.")-'f'f7i. 
I>ans  If  Inhi-s,  dans  le  siiinlniiiu-  tics  /ihrcs  radicu tains  latir/ui-s  drs 
vorddiis  imslrricurs,  la  iiKihulir  de  Frirdreich,  les  rniliriililrs.  la  /'o///- 
iii'vrilr  iiii.iie.  la  iirvrilr  snisilire,  clic  est  des  pins  i-iimninncs.  l'Jlc  pciil, 
dans  le  (abi's  cl  dans  la  ncvrilc  scnsilivc  (/«/'cs /)('r//*//^c/7i//'i.  ac<picrii- 
lin  ^rraiid  dcfin-  dinlciisili',  et  il  en  es!  dr  iiirinc  dans  t'hrinidiirslln'sit' 
do  itnisi-  fiTt'hralc  i\(iv.  liff.  ."."iSi. 

In  Ironlde  iicaneniip  |dns  rare  es!  Idlldi/iirir,  (|iii  r<Misisle  en  iiiie 
iin|iiissiiiiliir'  pniir  le  malade  de  i'ei-(miiaitrc  (|ncl  ('nié  du  corps  n  été 
atteint  par  I  excitation,  on  en  nn  traiislcit  de  la  sensation  du  coti'  opposé 
à  rcxcitation.  Cette  alierration  s"(disi'i've  dans  l'iii/slrrir;  elle  a  été-  ren- 
contrée aussi  dans  les  li'sinnu  i-rirbralcs.  On  la  si^Mialée.  1res  c\ce|)lion- 
ncllcmeiil  dn  reste,  dans  \v  Uiln-s.  (In  la  idiscrvée  éi.'alemcnl  dans  cer- 
tains cas  di7m;Y//»/c7/c  et.  |ionr  ma  part,  j'ai  constaté  très  nellcment  l'exis- 
tciicedecesMiiptôme  chez  une  léinme  alleinle  de  para|déf,'ie  svpiiililiipie. 

On  peut  ra|iproclier  de  la  polyestln-sie  le  rappel  des  sensalioiis;  la  si'ii- 
sation  provoipiée  (lar  une  excitation  se  ii'pclc  peu  de  leinps  après  et  peut 
même  se  renouveler  plusieurs  fois  sponlaiiément.  Il  v  a  là  une  cause 
d'erreur  possilile  an  cours  d'un  exa:ncri  pr(don;.'i''.  les  si'nsaliiMi--  rap- 
pelées |)ouvaiil  se  nicler  aux  sensations  noinelles. 

Kniiii.  les  sensations  peuvent  èli'c  di-naturées  —  niélaiiiorpliose  des  seii- 
salidiis.  —  Très  souvent  le  |iiiicemenl  de  la  peau  est  senti  comnie  une 
piqriie,  |dus  rarement  nue  excitation  inécanicpie  pi'ovixpie  une  sensation 
de  lirnliire  im  inversement,  le  froid  est  souvent  |ierçu  comme  une  don- 
leur  vive.  Cette  métamorphose  des  sensalions  n'est  pas  toujoni's  iKU'iiée 
au  domaine  de  la  sensibilité  su|>erlicielle,  mais  s'oliserve  aussi  pour  la 
seiisiltililé'  tisseuse,  (l'est  ainsi  ((lie  dans  le  tahes,  la  poli/tiérrile  mi. rie 
on  sriixitive,  Vlièinianesllièsir  \mv  lésion  lhalaiiii<iiie,  la  viliration  du  dia- 
pason sur  les  os  produit  pai'fois  une  sensation  de  liri'iliirc 

riiisicnrs  de  ces  ammialies  peuvent  se  comliiner  :  ihins  ici  hiins  cas 
du  roiiipressiitu  de  la  iiinclle,  la  moindro  excitation  de  la  peau  provo(pie 
une  sensation  de  vihralionx  ascendantes  et  descendantes  ipii  persish-nt 
plusieurs  minutes  apirs  la  cessalion  de  l'excitaliim.  et  souvent  en 
niènii>   temps    un(>   sensation    aiialo^'ue    se    manifeste   An    coli'-   opposi'*. 

roules  les  parcsllii'sies  ipie  je  viens  d'i'Miiimr'rer  peuvent  (""tre  associi'-es 
ou  (diservées  isidi'-nicnt.  jl'ordinaire,  elles  accompa^'iient  soit  ranestln'sie. 
■•oit  rinpcreslhi'sie  cl  ii Uni  par  cllcs-incines  rien  de  liieii  caraclérisliipie. 


inorni.Ks  nt:  i.a  si;\siiiii.nh:.  îhk 

Klli'^  ^r  iciiciiiilii'iil  tIaiiN  les  airi'rliitiis  n'ivliralcs,  spiniilcv  mi  m'-vi-i- 
lii|ii)-^  i|iii  ('iiiii|Miiii>iit  ili»<  li<Milili-<<  ili'  la  MMisiliilili'  ri  i|iir  j'ai  iiiilii|iii'>«>s. 
(i'csl  dans  les  iiririlrs  l'I  ilaiis  le  liihrs  i|iii'  rmi  limixi-  les  laiK  ilc  |i.iii's. 
Illi-ir  lis  jiliis  ii(imlircii\. 

Troubles  des  sensibilités  visct^rales. 

('.lie/  les  /ii/.\/('r»V/M«'«.  Ii-s  aiu'sllii'sifs  viscoiali-s  iir  siiiil  pas  livs  (Vt'- 
(|iiciiuiii'iit  oIisi'iM'i's.  l'aiis  ccilaitis  ras  (('itciKlaiil  (laiicsllirsic  {.'(''ih'I a- 
list'i-  |i*>aii  l'I  miii|ni'iisi's  —  on  a  icnconln'  niii'  ancslln-sic  ((inipIMf 
lies  Miii's  (li^^csIJM's  t'I  (le  la  vessie.  Snr  (len\  malades  ipK' j'ai  ens  \itu\i- 
lenip>  dans  mon  service,  el  dont  les  oliservalioiis  ont  été  pnidiées  pai' 
l'ioniei  (  IS'.I.'k  et  par  lloland  (  I  N!lti|.  cette  anislliésie  était  totale, alisolne. 

hans  les  atVections  oi';.'anitpies  du  système  nerveux,  jnscpi'ici  les  ani's- 
tliésies  viscérales  n Ont  été  lencontrces  ipie  dans  le  lahcx  et  d.iiis  les 
Irxiiiiis  IrniiKri'rsrs  jy/vice.v  de  la  mni'ilc   i'|iiniére. 

Anesthésies  viscérales  dans  le  tabès.  —  [,a  sensiliilité  viscé- 
rale pi'iil  clif  aiiNsi  pnilondc ni  toiicln'e  dans  le  lalies  ipie  la  sensiliilité 

péripliériipie;  mais  nons  ne  savons  pas  encore  si  elle  pent  être  même 
altérée  pins  rapidement  tpie  cette  deinière,  cest-à-diie  à  une  période 
pln>>  pn'-coce  du  développement  de  la  maladie.  Les  nnivens  d'élndier  cette 
sensiliilité.  et  di-  se  it-ndre  nn  compte  evact  de  retendue  des  tronides 
(pielle  présente,  varient  nécessaii'emenl  avec  clia(|ne  viscère  suivant  les 
dil'licuites  d'expioiation  anxijuellcs  on  se  heurte.  Tantôt  on  peut  examinei 
directement  le  paienchyme  même  du  viscère,  comme  pour  le  testicule 
ou  le  sein,  tantôt  on  ne  peut  atteindre  ipie  les  plexus  nei-veu\  cpii  se 
rendent  à  l'organe  en  ipiesliou,  connue  pour  la  trachée,  tantôt  eidin  on 
ne  pt-ut  ju<.'er  des  altéiations  de  la  sensiliilité  (pie  par  des  liouliles  dans 
le  lonctionnement  de  Idr^aue,  et  pai-  Texistence  de  ceitaius  svmptômes 
anormaux,  comme  pour  la  vessie  et  eu  partie  an  moins  pour  l'estoiunt'. 

.le  me  propose  d'exposer  ici  ce  cpie  l'on  sait  actuellement  de  ces  vicia- 
tious  cle  la  seusiliilitt-  viscé-iale. 

Troiihlfx  lie  la  seusibiliU-  tcxliciilaiic.  —  Ce  svmplôme,  (h'-crit  par 
l'ilres,  a  été  étudié  depuis  par  lUvière  (l8S(ii  et  par  Ititot  el  Salirazès 
llS'.Mi.  On  oliserve  une  analjiésie  complète  des  testicules  à  la  pression 
sur  la  moitié  à  peu  piès  des  lalx'-tiipu's,  el,  sui'  ceux  île  l'autre  moilii'-,  on 
ojiservi'  encore  une  diminution  de  la  sensiliilité  normale  dans  lid  poiu  lllll 
des  cas;  c'esl  dire  I  iniportance  el  la  fréquence  de  ce  sijiue. 

I.'anal;.'i'-sie  testiculaire  ne  jiarait  pas  avoir  de  rapport  avec  I  état  de  la 
sensiliilité  <utani'-e:  avec  luie  perle  totale  de  la  sensiliilité  de  la  ^dande  à 
la  pression. on  pourrait  olis<>i-ver  une  inlé^'rite  alisolne  de  la  sensiliililé-  de 
la  pe;iu  sous  tous  les  modes.  Tonterois  c'est  là  nue  i|uesliou  encore  à  élu- 
cider et.  pour  ma  part,  je  n'ai  pas  encore  constaté  ce  fait.  Il  ne  i'aul  pas 
itnldiei .  eu  ellét,  i|Ui'  l'inté;;!  ilc  île  la  sensibilité  cutanée  est  exi-epliou- 
nelle.  même  tout  nu  déduit  du  talies. 


:oo  sEMini.ivnt:  in  sr.s-?/; wa;  .\h:it\ri  \ 

l.".iiial|;i''>ii' li'sliciiliiii'i'  i-sl  lir-i-  sniivi'iil  ;i  ih-s  hcmlilcs  ^l'iiil.iiix  :  sur 
17  ras.  Itilol  l't  S)ibiiiZ(''s  mil  imli'  I  ."•  fois  l'.ilpvrmc  iri-icctioii  cl  lUI'nis 
ili>  I  aiiapliroilisic. 

Kii  ili'luirs  (lu  lalics  un  niibscivr  ;;iiri'('  ce  syiniiloino  (|iit'  <laiis  Viiilrr- 
riiiilion  niiHjiIrtr  tli'  la  inuclli'  i''|iinii"Ti'  i-t  dans  la  juirnh/sir  firiii'-iiili'. 

Triiiihlrs  ilr  lu  srnsihilili'  vi'sirtilc.  --  (lu  sait  la  rriMiiiciicc  di's  triiiiliics 
ilf  la  niiiiiiHi  dans  le  laites,  cl  Irnr  ini|ioi'lani-c  |Miiir  le  dia;.'iii)sli<'  iin'-riicc 
ili>  la  maladie.  Parmi  ces  sym|iirimrs.  i|nrli|ncs-nns,  la  dit'licnlti'  |iiiiir 
miner  enire  aulres,  relèveiil  d'nni-  alir-ialiiin  de  la  scnsiliili|i>  vésicale  : 
la  paltiti^'r-nie  de  ce  sym|iirinie  a  liien  éli'  tiiisc  en  Iniifière  (hm^  l.i  llièse 
iTim  élè\e  de  linviiii,  (lemniville. 

Chez  ces  maladies  on  Irtnive  une  ilimiuiitidii  iiiihil/li'  de  la  .snisihllilr 
ilr  1(1  ri'xsir  ri  la  ilixtriision;  un  peut  leur  injecter,  avant  que  la  vessie  se 
cKiitiacle  et  (|uc  li'  iiesoin  d'niiner  apparaisse,  deux  lois  plus  (\r.  lirpiide 
ipie  (liez  les  individus  noiinaux.  Kiicore  fanl-il  ajouter  (pic,  lorscpie  ces 
ciinli'actioiis  réllexes  apparaissent  entin,  elli's  sont  l'aihles.  peu  jiersis- 
tanles.  et  il  faut  donhler  encore  la  rpiantité  de  lii|uide  pour  arriver  aux 
contraclions  (|ni  amènent  la  miclion  normale.  I)'auti'es  malades  é|irouvent 
an  coiitraiit'  le  |ili(''uomèrie  des  inirlifiiis  iiiijx-riciisfx,  traduisant  pluti'd 
une  livperesihésie  vésicale  iVov.  p.  Id.M.  Si''iiiinl(i<iii'  îles  Iroiihirs  uri- 
tiniiTs). 

Troubles  de  la  xensihililé  du  sein.  —  .V  l'étal  normal,  la  compression 
dn  sein,  chez  la  rcmme,  provoque  une  sensation  liés  pénible  avec  irra- 
diations douloureuses  remontant  dans  le  cou  ou  se  |)ropa;;eant  dans  les 
espaces  intercostaux.  Chez  les  talii-ticpies  celte  sensiliilité  sjn'-ciale  dispa- 
rait dans  plus  de  la  moitii'  des  cas. 

Triiiililex  de  la  sensihililé  Irarliéalc.  —  Ce  svmplùme  a  l'Ii'  ili'i  rit  par 
."Nii'ard  el  André  i  I8!(!l|.  I^a  compression  lé<;ère  de  la  li-acliée,  au-dessous 
de  l'anneau  cricoïdien,  |)i'ovo(|ne  sur  un  sujet  sain  une  sensation  d'an- 
^oisse  douloureuse  ti'ès  pénildi*,  avec  ii'radialious  vers  les  jtarlies  lalé- 
rali's  du  cou.  vers  le  médiaslin  tui  vers  la  hase  de  la  lauftue:  cette  dou- 
leur parait  tenii'à  la  com|u-essiou  des  plexus  pneumosym|ialhiipies  situés 
à  ce  niveau. 

Sin-  r>'j  tahéliques  examinés  par  Sicaril.  1 1  pn'senlaienl  une  indillérence 
absolue  au  choc  ou  à  la  compression  pr(''trachi''ale,  |."i  n'accusaient  inie 
sonflrance  ([u'après  une  compn'ssiiui  prolonj.'i''e  et  exei'céi'  avec  une 
cerlîiine  l'oi-ce,  et  de  plus  la  sensation  disparaissait  aussitôt  rpu'  l'on 
avait  cessé-  la  pi'cssion  traclié-ale.  conlrniiemenl  à  ce  ipie  l'on  voit  ii  l'i^'lal 
normal. 

Trouilles  de  la  senxihililé  de  l'eslumar.  —  Les  troubles  de  la  scnsilii- 
lilé  de  l'i-sltunac  s'accusent  par  |ilusieurs  sijiius  :  tout  d'abord  jiar  l'anes- 
lliésie  de  la  région  é|)ii,'astri<pie  à  la  pression  é-lndiéi'  |)ar  l'ilres.  et  aussi 
par  les  syui|)tr\mes  ancuinaux  qui  accompa;.'nent  les  pln-nomèues  dyspep- 
tiques douloureux  chez  ces  malades,  et  (pii  ont  (''té'  décrits  en  dé-lail  dans 
la  Ihèse  de  MU)n  édève.  .leau-Ch.  Houx. 

\.  aiialfji'sie   èf)iiiaslrliiue   se   traduit    par   rindiilV'rcnce   absolue    avec 


iw'inih^hi   /  I  >/\ >//(///;/ .  :yi 

hii|iii'lli-  (iilaiiiN  l:ilM'-lii|iifs  sii|i|iorU>iit  les  i(iii|i>  iihmic  njhIiiiIn,  ail 
iiiMMii  ili-  r(|ii';as|ic.  Ils  iit>  se  |ilai;;iii'iil  diiiK une  iltiiili'iir  cl  m*  luV- 
M-iilciil  aiii'iiiii-  Iriiilaiicf  au  i'iilhi|iMis,  ('iiiilraii'i'iiifiii  à  ce  ipie  l'nii 
oli.sci've  à  la  Mille  ilc  ces  iiiaiiii'iivK's  chez  les  iinliviiliis  ikiiiiimiiv.  (!e 
>\iii|i|i°tiiie  lieiil  à  raiieslln'sie  |iliis  mi  iiniiiis  ciiiii|ilète  du  |ile\us  solaire 
à  la  |iressi(iii.  (l'esl,  en  cllel,  <i'l(e  |iai  lie  du  >\sl(iiie  i^iand  s\ni|i.illiii|ue 
i|ui  i'nI  iuli'icss»'!'  par  celle  e\|diii'ali(iu.  (le  s\ni|ili'tiue  se  re(r<iu\e  dans 
pri"-  lie  la  ninilié  on  des  deii\  tiers  des  cas,  sni'  un  cerlaiii  iioiniire  de 
lal)étii|ues  jiris  au  hasard. 

(ieci  sulTit  à  inilii|uer i|u'il  existe  une  \i<-ialion  île  la  seUNiliiliti'  \iscé- 
rale  clie^  les  lalH'-tii|ues,  mais  cette  \iciation  est  l'nciire  mise  en  liimièri*. 
|dus  com|ilètement,  pai'  les  sym|itomes  anormaux  ipii  traduisent  les 
il\s|tepNieN  douliiureiises  chez  ces  malades  Vov.  p.  |lt."'t.  Urisrs  (jiis- 
triifiif»  (les  liihi'lit/iirsi. 

Ou  a  si;;nale  an^si  dan-»  le  lalies  l'iiinilgi'Kir  oriiliiirc  /inifdinlr  mi  aiial- 
^'l'-sie  à  ta  pression  des  ^johes  oculaires  lAhadie  et  Itoclieri,  pression  ipii. 
chez.  rinili\iilii  normal.  |)roiluit  une  sensation  douloureuse  plus  ou  moins 
intens.-. 

Somme  lonle.  les  aneslhésies  \  isci-rales  sont  un  svmptiime  des  plus 
l'rétpieuts  dans  le  tahes:  la  raison  anatomiipie  de  ces  tronliies  a  cti'  hieii 
mise  en  lumière  par  .lean-(!h.  Itoux  dans  le  travail  ipie  j'ai  cili-  plus 
hnnl.  Chez  les  laliétiipies.  en  elVet,  ou  constale  d'une  i'ai'iin  cousiaiile. 
dans  le  «irand  sympathiipie.  ralmpliie  d'un  ^'land  nomhie  de  |ielites 
lilires  à  mvéline:  les  peliles  liiu'es  ainsi  altéri'i's  soid  celles  ipii  viemieni 
de  la  moelle  et  ipii.  |)ar  les  i-acines  postérieures  et  par  les  l'ameaux  com- 
nuMiicants.  arrivent  aux  troncs  du  syinpathii|ui'.  l'ont  senihle  indiquer 
ipie  ces  lilues  sont  de  nature  sensilive  el  (|u"elh's  cunduiseid  ii  la  moelle 
et  an  cerveau  les  excitations  venui's  des  viscères;  c'est  donc  à  k'ins 
li'-sions.  constantes  dans  le  tahes.  ipi'il  faut  altrihni'r  les  aneslhésies  vis- 
léiales  el  les  nomhreux  trouldes  de  la  sensiliililé  oi-^'aniipie  que  je  viens 
lie  passer  en  ivNue. 

llaiis  la  malftiUf  île  Frinlrcicli  on  peut  oiis«'rNei'  des  anesllti''sies  \isci''- 
lales  anahi;,'ues  à  celles  que  l'on  renconlie  dans  le  tahes  (Vov.  lifr.  }."i7  à 
i.'.l»). 

Kn  delioi-s  de  ces  aiiesthésies  viscérales,  il  en  est  d'autres  qui  sont  la 
«•(tnséqueni'e  des  lésions  Iransrt'rsrs  (.«raves  de  la  moelle  l'-pinièi-e.  Il.ins  le 
cas  tVi-rnisi-mi-iil.  de  sciiifiii.  inlerrom|)anl  complèlcmeid  la  contimiili'' 
de  l'axe  médullaire,  il  existe  une  ancstlii'sie  \iscéralec(Mnplèle  an-dessous 
de  la  li'sion.  Lorsqu'il  s'af:il  d'altéralions  de  la  i/iirtir  de  rlieval  laiics- 
thésio  vi.scérale  variera  selon  la  hauteur  el  le  nomhre  de  ratines  lésées. 


(iiM'iiiii:  Mil 
SYNDROMES    SENSITIFS 

Valeur  si-miologique  des  différents  syndromes  sensitifs 
d'après  leur  répnrlition  topographique  et  leurs  groupements  qualitatifs. 

Syiiili'(>iii>'>  |>i''i'i|ilu-i'ii|iio,  radii'iihiiro,  tiii-iliill;iii'i',  ccrcliral.  psychiiiiio; 
|(i|i(igi';t|iliii'  M'^iiiiiMitairr. 

,!(•  Mit-  siii^  ;ill;iilii''  jnsi|ii'i('i  ii  l'xposci'  li'>  iihinciis  |iri)|)n'>  ;é  iiirllii'  l'ii 
r\iili-iii'c  li'>  li'iiiilili's  (It;  la  siMisibilitr,  )'t  j  ••!  iii<li(|iit'-  (|ui>  I Dm  |iiiii\ait 
tiiiiivi'i .  dans  la  naliirc  im^ino  de  ces  troiilili's,  des  (''Irmi'iils  iiii|ioilaiils 
|Miiir  II'  dia^iioslic. 

11  nie  l'aiil  iiiaiiiUMiaiit  ('iiidici'  ciitiiirii'iil  ers  troiildcs  si-  ;ji'iiii|)i'nl  (Ml 
synilroiiies.   cl    t|in'lli'   rsl    la    siyiiili(  alimi    di-    ces    ilillrrciils    ;,'r()ii|)('- 

IIlPIllS. 

Deux  t''lt''infiils  toiistiliiciil,  en  ei\r\.  un  siiinlraiiic  xriisilif  :  diinc  ])arl. 
les  caïaiii-ri's  objecliis  des  troiildcs  scnsilils  (d)st'rvt's,  Iciii-  (|iialil('',  linii' 
niodrdt' j.'riiii|iiMnt'iil  e.\.  |parlaiil,  les disscicia lions  (|irils  ]mmivi'iiI  |ii(''siMU('r: 
d'awlrc  pail,  la  K'parlilidii  l(i|iiij;ia|ilii(|iii'  de  ces  tiunlilfs  àdcs  li'iiildircs 
(Ml  raiipiMl  a\('c  1  appareil  s(Misilil'  It'sé. 

Itrjiiivhliiin  li)pii(jr(ipliiii\ic.  —  l,(>s  tronlilcs  siMisiiifs  |in''siMit(Mil  à  la 
siirraccdu  ((ups  des  topographies  vari(,''es  dont  (piehiues-nnes  conslilniMil 
(les  Ivpes  fixes,  leconnaissahles,  et  (•aia(l('Mis(''s  par  des  (K'Mioniiiialions 
appi'oprii'cs.  TanUU  les  Iroiddes  sont  };t'Mi('M'alis(''s  el  all'eelenl  dniie  l'aroii 
('•gale  toute  la  siirl'aee  dn  coips.  dans  le  cas  |)ar  exemple,  assez  rare  du 
reste.  i\'tiiicsllirsir  (iriirnilisée.  Plus  snuviMit.  ces  Irouides  ne  si('<;ent  (jue 
siii'  une  partie  du  corps,  ils  sont  loralisrs,  et.  dans  ce  cas.  il  y  a  li(Mi  de 
distingiK  r  (Muore  un  certain  nond)re  de  vari('t(''s.  Ils  p(Mivent  occuper 
toute  une  moiti(''  du  corps  {/iriiii(iitcsllirsi)-i.  ou  une  r(''gion,  la  rac(\  la 
liouche.  le  pliai-vnx  {lupdiiraphic  irgiiimilc),  un  l'Ire  liniil(''s  ;i  la  dislri- 
liution  d  un  ti'onc  M(M'venx  irrpnrlilioii  a>ui/(iiiii</iic\. 

jlans  iieanconp  de  cas.  ces  troui)les  oc(mi|i(MiI  une  ('•liMidne  plus  ou 
uioius  ;.Mau(le  de  la  surlace  du  eorjis.  mais  d'une  façon  iu(''j;ale,  et  vont 
(Ml  dimiuuaul  des  extr('Muil(''s  V(Ms  la  racine  des  UKMiihres.  comme  (Ui 
roi»s(M-ve  dans  les  polyiK'-vrites  {tapiuirapliii-  prriplirriiiiirt.  Ailleurs,  les 
zones  d'iincsllK-sie  sont  dispos(''es  en  lunules  l(M|i;itudiiiales.  paralh'-les 
il  l'axe  des  inemhres  et  reproduiscMit  le  mode  de  distiiliulion  des  racines 
p(ist('MitMires  {htpiKjnijiliie  radiculairr).  H'aiilrcs  fois,  la  iV'i^ion  int('M'ess(''e 


>  )  A  1)111  >\ifs  sA.v.s / iirs.  :•>:! 

i-s(  liiiiili'c  |i;tr  lin  |i|iiii  riin|iaiil  l'ii  M>^ini>nls  l'axi-  du  Imiii  mi  îles 
iiii'iiiliro.  I  iiiu'>»llu'Mi'  csl  (lilf  al"r>  .sniniriitiiim'  >. 

Kiiliii  IfN  /DUCS  :iltciiili-s  iraïK-slIii-sir  mi  ili-  iloulriii'  iif  ii'-|miii<I<'iiI  i|iif|- 
i|iifliiisàiiiiruiii-  lli^|ltl^ili(lll  iii<ir|i|ii)lit^ii|iics\sliiiialiMM'.  clli-si  tiii>liliiciit 
iU's  ilitls  iiiiii|iii's  4111  iiiulli|ilfs.  ri'-;:iiliiT>  nu  iiii'-^iilicrs  cl  |ilu^  ou  nniiiis 
('■liMiilus,  airri'iani  ou  iioii  (l('>  Icniloin's  nerveux  ililiiiis.  l'.V^I  uni' 
rt'iMirtiliiiii  iiisiildin',  luralisi'C  ou  ilissriiiiiii't'. 

Tiinli's  t'i'>  ilis|i(i>iliiius  oui  Ifiir^i^iiilicalinii  ri,  dans  un  ^laml  iioinliii' 
(le  ras.  le  siè^e  îles  Iroiihles  seiisilils  cl  le  mode  de  liinilalioii  des  zones 
eiitanee^  i|u  iK  aHeetenl,  dési^neiil  clairenieul  le  siè;^e  de  la   lésion. 

lue  ane^tliesii',  une  lUM'al^ie  o('i'ii|iaul  exaeleinenl  le  leniloire  anato- 
iniijue  iiineixé  par  nu  Ironr  ner\eii\  soni  liien  lindiee  d  une  alleinle  de 
ee  Iroiic  iiiènie,  tandis  (|iie  ralléralion  d'une  ou  de  |diisieurs  raeinesraelii- 
dieu  nés  ainéiiera  II  ne  re|iarli  lion  dilli'ienle  des  troll  Ides  sensilirsoliservés.el 
eela  |iai  ee  iju  nue  iiièuie  raeiiie  ronrnil  des  liliies  à  |i!usieiirs  Iroiiesiierveiix 
|iéri|dii'-rii|ues  et  i|n'iiii  inéiiie  Iroiie  reeoil  des  lilires  de  |dusieiirs  raeiiies. 

I  ne  lésion  S|iinal(>  penl  |iroduire,  sui\aul  les  eas.  des  troiildes  de  la  sen- 
siliiiile  il  |o|io^ia|diie  analogue  ou  dilIVrenle  des  |iréeédenles.  mais  se 
i'a|i|iroeltanl  plus  ou  moins  du  mode  pai'aplé;:iipie.  Kniiii  les  altérations 
d'un  liemispliéie  eérelnal,  lorsipiellesdelei minent  des  lioiildes  sensitils, 
donnent  lien  é^'alemenl  il  une  lépaililioii  dilléretile  de  celle  (|ui  résulte 
ties  lé'sioiis  spinales  ou  péripliéritiiies,  et  réalisent  riieinianestlii-sie. 

(iniiifM-iiinil  iiiiiililiili/'.  —  Les  ti'onhU-s  otijectils  de  la  sensiliilité  ne 
sont  pas  les  mêmes  dans  une  li''sion  péiipluM'Iipie  on  dans  une  lésion  <'en- 
Iralc  il  \aiieut  (|ualilati\eiiient  suivant  relaj;e  du  névraxe  lésé  et  suivant 
ratleinle  de  tel  ou  tel  des  laiseeanx  sensitils.  Ainsi  se  trouvent  réalisées 
nn  ci'rlain  nomlire  {Vaiirsllu'sifx  tlixsocii'fs  —  dissociations  pi''riplii''ri(|ue, 
taliétiipie.  sM'iii'.'oinvélique,  syndrome  des  lilires  riidiculaires  longues 
des  cordons  postérieurs,  svnilroim*  sensilil' coriieal.  etc.  —  sui'  lescjnels 
j'ai  déjà  alliré-  ratlenlion  iVov.  p.  77!')  et  (|ue  j'exposerai  plus  loin  (Noy. 
p.  !l(l.">  et  !t|."i  .  Itn  comprend  tlès  lors  rimporlance  ipie  peuvent  pn-senlei' 
ces  anesllicsies  dissocié-es  pour  le  diagnostic  des  lésions  des  voies  sensi- 
lives.  car  elles  permettent  de  déterminer  le  sièj,'eel  l'élendue  lie  la  lésion 
<|ni  les  produit. 

liaiis  cette  étude  je  suivrai  le  même  plan  ipie  pinii  les  lioiililes  de  la 
molililé,  et  j'étudierai  successivement  la  topo|:iapliie  et  les  caractères 
olijeclils  (|ne  |irésentent  les  troiihles  de  la  sensiliilité  dans  les  cas  de 
li'-siou  :  des  nerfs  périplii''riipii's,  des  racines  postérieures,  de  la  moelle 
épinièie.  de  l'encepliale. 

Je  lais  préci'-der  celle  i''liiile  de  l'exposé  analoinii|iie  de  la  voie  sensilive. 

Origines,  trajet  et  terminaisons  de  la  voie  sensitive.  —  I^es  eondiic- 
lenis  de  la  sensiliilité  ne  suivent  pas  une  voie  aussi  directe  que  ceux  de  la 

I.  il  ne  r.iiil  |i.TS  ronfiindix'  rc  Iitiiip  <Ii'  irgmrnidirr,  i|iii  $'.ip|ili(|iio  iri  :i  un  urgmriil  dr 
virmine.  a\w  la  Ui|i»i;ra|>liii-  quf  |mmi1  |iri'sciitrr  l'ani->llii'->io  iKins  les  li'-siuiis  d'un  legmenl 
nirdnlluire;  celle  ilomiélx'  se  superpose  nnlinaireiiieiil  ù  in  Inpngrnpliie  railioiilaire.  (;'e»l 
il.ins  le  sens  de  sef;nient  inédtillairc  que  le  tonne  de  lo/mtiraphir  tegmnilaire  est  géiièra- 
leiiieiit  u>ilé  par  les  aiileui-^  élranpers,  anglais  el  alleniamls. 


7''S  si:Mini.oniF  nir  sysTf:.w:  .Y/;/n/?r.v. 

inntililc  MiliHilairc  —  r;iiscf;iii  |i\r;tmi(i;il  (|iii,  |i;ii  lis  des  (clliilcs  cdi- 
licalcs.  iii>  rniil  <|irMii)>  T'Iiipr  iiiii(|iii'  an  iiivraii  îles  cclliilcs  di-s  iiovanx 
innli'iirs  (li's  iit'ifs  cr.-Uiiciis  i-t  des  (•cllnlcs  îles  cornes  aiiti'i'iiMrii-s  ilr 
la  iiini'llf.  Kii  siiivanl  li-s  lilircs  sciisilivcs  de  la  |i(''ii(di(''rir  au  ciiitiv. 
on  l'rnronlir  nnc  si'-iic  de  nrnront's  ipii  en  i-oin|ilii|iHMit  --iii'^ulirrfiiirnl 
I.-  Iiaj.'l. 

Premier  neurone  sensitif.  -  l.cs  raciin's  imsléi  iiiiii'^  cl  les  nciis  scn- 
silifs  |)i'>ri|dn'-i'i(|ncs  |iri'-scnlcnt  nnc  origine  conininnc,  cl  ne  soiil  ipie  les 
liraiielies  de  division  d'nn  seul  Inhe  nerveux  issu  de  la  (clhiicdu  j;an- 
glion  spinal  Voy.  lif;.  ."('1.')  et  .'(Ki  A  i,  Inlti-  iiervenx  doni  le  cylindre  axe, 
ainsi  i|ne  l'a  nntnlit'-  Kunvier,  se  liirnri|ue  en  ï  a|iiès  nn  court  Irajel.  Le 
pi-olinip'inenl  |icri|ilicri(|ne  de  ce  cylin<li-e  a\c  loi  nie  le  iiei  1' sensilif  péri- 
pliéritpie:  son  piolonfreim-nl  central  conslilne  la  laciiie  postérienie. 

A  lenr  entrée  dans  la  nnxdie  les  racines  posléiienres  se  divisent  en 
denx  liranclies  (Voy.  (1^.  ."(ili  A),  rime  ascendante  et  lantre  descenilante 
ipii,  clieininant  dans  les  <-ordons  iiosli-rieinset  la  snlistance  i,'(''lalinens(!de 
Uolando,  constitnent  à  elles  sentes  la  pins  ^nande  partie  de  ces  cordons. 
La  liranclie  ascendante  émet,  clieinin  taisant,  de  nonilirenses  collatérales 
ipii  s'épan<inissent  dans  la  siilislanee  i:rise  de  la  moelle,  en  |iarlicn- 
lierdans  la  coine  postérienie,  la  colonne  de  Clarke  lioniolatérale,  la  zone 
intermédiaire  entre  les  cornes  antérienies  et  postérienres  et  la  colonne 
s\mpallii(|ne  inteiinedio-lalérale;  (]ncl(|nes-inn's  (collatérales  réilexos) 
vont  jnsipianx  coines  anti'-rieni-es  s'arhoriser  awtonr  des  cellules  d'ori- 
•,'ine  des  racines  anléi'ienres  (Voy.  lig.  ."(Ki  A);  aucune  no  l'cjoint  clie/ 
riiomme  la  <(niie  postéiienre  dn  côté  opposé  on  passant  pai'  la  commis- 
sure <;riso  |)osl('rieure.  Los  hranclies  <le  division  ascendante  dune  mémo 
racine  médullaire  sont  do  loiifiuein-  inéf;ale  et  variable  et  se  ilistin),'uenl 
en  filtres  lailiculaires  courtes,  moyennes  et  lonfjues  fVoy.  llj;.  5(i6  A).  Les 
lilti'os  couili's  si'panonissent  immédiatcnionl  dans  la  substance  grise  de 
la  COI  ne  post('iieun>  ;  les  moyennes  s'y  lorminenl  a|)rès  nn  tiajot  plus 
ou  moins  lon^  dims  les  cordons  postérieurs  et  abordent  la  substance  grise 
de  la  moelle  par  la  base  de  la  c(M!ie  postérieure  et  par  la  zone  cornn- 
comniissnrale;  les  longues  remontont  jnscpiau  bulbe  et  aboutissent  aux 
noyaux  de  (ioll  et  de  liurdacli,  et  an  novau  de  v.  .Monakow  (partie  externe 
du  noyau  de  lînrdacli,  noyau  du  corps  restilonno  Ncp,  Voy.  lig.  7>{u .  a). 
Dans  leur  trajet  ascendant  U's  libres  moyonnos  et  longues,  adossées 
d'abor<l  ii  la  corne  postérieure  sodéplaceni  en  dedans  parsnilode  la  péné- 
liation  successive  des  racines  si Ini-es  an-dessus :id-los  sont  relonlées  pi'ii  à 
peu  en  dedans  et  nn  |ien  en  arrière,  occupent  ilans  le  cordon  postérieur  la 

zone  dite    ladiciilair 1   zom-  des  bandelettes  externes,  puis  niK»  n'-gion 

d'anlaiil  plus  interne,  d'anlanl  |dus  voisine  du  sepinin  mi'dian  et  de  la 
périplK'iio,  ipie  les  libres  sont  plus  longues  et  |)rovieiinent  de  racines 
pins  infi-rieiires  (loi  de  Kalileri  :  ce  sont  les  libres  longues  des  racines 
sacrées  f|ui  rorment  dans  la  région  cervicale  la  |)arlie  interne  et  posté- 
rioiiio  du  cordon  do  li(dl  :  li's  libres  longues  dos  racines  lombaires  se 
plaieiit    en    avant    et    en   deliors    d'elles  ;    les   lUiies  loo'jnes  des  racines 


syyoRo.MKS  SKSSiTihs.  ;% 

(lorsalo  M-  |ilai'ciil  ilc  nii^nir  i>ti  .-i\.-iiit  cl  m  ili'licii''<  ilc  ers  ilniiit-i'i-s 
(Vny.  li;;.  "»<».'•  el  ."(i(i  Ai. 

!.(•>>  ilr;;(''in''r«'>f('iir('s  M'(oii(luii'i'>,  r(»iiM''ciilivr<>  aux  li''><iiiMs  i  ailiiiilaii'o 
liiiiili-i's  ft  ('■liiilii'fs  à  l'iiiili*  (les  iii('-tli<iilfs  ilc  l'ai  cl  de  Maiclii.  tiioiitrciil 
<|iic.  )laii>  la  n'-^'iiiii  rci'\icalc,  le  cniiliin  de  (iiill  ol  c\cliiviM>iiicril  l'oiiiic 
de  lilires  ladiculaircs  loii^'iies  |ii°(i\eiiaiil  des  racines  sirii'-es,  Itiiiiliaires, 
iliirvilo  inli  rieines  et  miiyeimes  (llcjeiiiieel  Sollas)  (Viiy.  li;;.  ."(i."tel  ri(i(i|. 
M  la  |ii'eiiiièi'i>  i-aciiie  dniNali-  ni  les  racines cer\ icales  ircMMiieiit  de  liliri's 
dans  le  ontliin  de  (iidl  ;  leniN  liliies  liiii;;nescl  ni(i\cnnes  icslenl  canton- 
nées dan>  le  cordon  de  Itnidacli:  elles  y  occnpenl  nne  situation  d'anlani 
|dns  inleinei|n"ellesa|i|>arlii'nnenl  à  des  racines  jdns  inférienies  (Kejeiine 
et  Andii-riionuisi. 

\m  liranclie  tli-siTinliiiili-  des  lilires  ladicnlaires  est  lieanconp  |dns 
comte  i|ne  rascendanti-  :  clli-  déjiéncre  coinnn*  cette  dernièi**  à  la  suite 
lie  li'sions  ladicnlaires  limitées  et,  coninie  elle,  se  déplace  en  dedans 
à  inesnie  iinelle  descend  ijtejeiine  et  André-Tlioniasi.  Ses  lilires  aiiiiiex 
se  tel  minent  iininediateinent  dans  la  siilislance  ^'lise  de  la  corne  |ios(é- 
rieiiie:  ses  libres  moi/cfutcv  eiii|irniitetit  la  voie  delà  virgule  de  Scimitxe 
et  de  la  zone  ciiriin-coinniissnrale ;  enlin  les  lilires  lougiirs  des  racines 
doi-s.'iles.  loniL-iires  et  s'icn-es  suivent  en  outre  la  voie  du  l'aiscean  de 
lloelie  illh.  du  centre  ovale  de  Fleclisi;;  (Co).  du  triangle  médian  de 
lioiiilianlt  et  l'Iiilippe  (Ik'jerine  et  Spiller,  Wallenliei;:.  A.  Itiiiccl  et 
s'y  trouvent  méiau^'ées  à  des  libres  endof.'ènes  descendaiiles. 

Kn  résumé,  le  premii-r  neurone  sensitil'.  c'est-à-ilire  le  cylindre  axe 
«rune  racine  posti-rienre  ap|iartienl  par  ses  filires  ladicnlaires  iourtes 
an  serment  médullaire  dans  lequel  il  |iénètre  et  ilont  il  porte  le  nom: 
par  ses  lilire^  ladicnlaires  ininii-iiitrs  et  loiu/ues.  il  peut  s'i'tendre  sur  une 
grande  liautenr  de  la  moelle.  Son  trajet  si  coniplii|ué  dans  l'axe  mi'-diil- 
laire  et  les  connexions  multiples  (pi'il  all'e<'te  jimc  ses  collatérales  avec  les 
divei-s  se;;ments  de  la  moelle,  ne  sunt  paslails  pour  simplilier  l'étude  de 
la  localisation  anatoniiipie  des  troiildes  sensitil's.  ni  pour  p«>rinellre  de 
pouviiir  lappMili M  toiijnui-  à  une  lésion  lixe  t(d  ou  tel  symptôme  oliserve. 

Deuxièmes  neurones  sensilifs.  —  Les  cellules  autour  desiinelles  s'arlio- 
iis«'iit  le>  lilires  radicnlaiies  postérieures,  à  savoir  :  les  cellules  cordii- 
nales  et  <oininissnrales  île  la  moelle,  les  cellules  de  la  colonne  de  (ilarke. 
les  cellules  des  novaiix  de  Coll.  de  Hnidach  et  de  von  Monnkow  donnent 
naissance  aux  lilires  (|ui  conslilneut  l<*s  deuxièmes  neurones  sensitifs.  Je 
les  distiii^'iie  r  en  neurones  d'ori^'ine  médullaire  i|iii  comprennent  les 
voies  s<'nsilives  pour  le  troiK'  eiicépliali(|ue  ou  films  aiili'rn-lalrraU's 
(u-iffiuhiiilrs  d'alai.  et  les  voies  scnsitives  pour  le  cervelet  :  /'nisiedu  de 
timrrrs  iF(i  . /'(lisieiiit  cérchclli-ux  direct  (Fcd  :  '2"  en  neurones  d'ori;.'i ne 
liulhaire  coiistiliiant  les  voien  cérébelleuses  Itulhaires,  la  voie  hulbo-lha- 
IttmiijHc  et  les  riiies  gensilives  centrales  des  nerfs  criiniens.  (  Yoy.  lif.'.  TAih, 
."ilKi.  ."(iT  n,  /'.  <".  (/.) 

I.a  plupart  de  ces  voies  scnsitives  secondaires  croisent  la  li;.'ne 
médiane.  Li  voie  iHiIlNi-tlialamiipie  s'eiitre-ci'uiso  au-dessus  du  r>ill.'i  iIh 


;%  sEMioLotut:  du  sysrf:ME  .\eh\eu.\. 

Iiiillic  dans  la  iliM-iissalinii  |iiiiiri>i'iii(>(N  |)iri)  :  1rs  vnirs  iiii'-diillaircss'nilic- 
rroisi-iil  dans  tinilr  la  lianlcnr  de  la  mum'IIc  an  niveau  de  la  t'iiinniissni'i* 
anliTiiMii'c.  niiinlt-ni  dn  dili''  u|i|iiisr  dans  le  cordon  anli'i'o-lali'i'al.  |iuis 
dans  la  l'oiinalion  n'-licnir-c  •^l'isi*  de  la  ralollc.  I,i>  l'aisccan  ri''rr-licll<'n\ 
dircrl  i('|ni''srnlr  nnr  des  rares  voies  sensili\es  secondaires  diiTclcs. 

Contingent  médullaire.  —  I.  Voii-s  st-nxilircs  scriiiiiluircs  pnur  le  Iroiir 
cnifjiliiili(fin-.  —  l,es  /ihrrs  (tnlrro-ttilrnilcs  iixrcuildiilrs  relient  |iai'éla[)es 
siH'cessixes  sn|ier|iosées  la  nniclle  à  la  lornialion  ri-iicnh'-e  de  la  calolle 
cl  an  llialainns.  i>ccn|ient  loule  la  lianleni'  de  la  nnielle  el  dn  Ironc 
enn''|)liali(|ne,  mais  ne  sont  pas  tonU-s  des  libres  de  loiile  loni^neur. 
Klles  naissent  des  cellnles  eordonales  de  la  liase  de  la  curtie  |iost<''riein'e. 
de  la  zone  inlerrniMJiaii'e  el  dos  celliilc-  niniiiiissiii  air-,  de  la  corne 
aniérienie.  1"  Le--  nnes  sartienlenl  a\er  les  lilires  i  ailiciilaires  cdiirlcs. 
passent  innnédiateinent  dans  la  coniinissnre  ;.'rise.  alionlenl  le  coiihni 
anli-ro-lati-ial  dn  coté  op|toS(''  et  atteignent,  après  nn  Irajel  ascendant 
oMicpie  pins  ini  nn)ins  ionj;,  le  sr/jinoil  poxtcriciiv  ll'ala.  /m  de  ce  cordon 
(Vov.  li^f.  ôliT)  et  ."itHi  A|.l.a|iport  incessant  de  nonvelles  lihics,  orii^inaires 
de  segnuMits  niédnllaires  sns-jaconts,  relonient  pen  à  jien  ces  libres 
ascendantes  vers  la  périphérie  on  elles  enipiéleni  d'anlani  pins  sur  le 
champ  des  voies  cérébelleuses  et  dn  l'aisccan  p\raniidal  cioisi-.  (pi"elles 
sont  pins  loni;nesel  proviennent  dosej;menls  ni(''dnllaii-es  pins  inféiieins. 
•2"l.esautri'ss(nd  en  rappin't  sintont  avec  les  libres  radicnlair'es  vioiiciint'x  : 
4'lles  inimieni  pendant  nn  trajet  pins  (mi  nn)ins  lim<;  dans  la  snbstance 
grise,  pnis  s'entre-croisent  dans  la  commissure  anléiieine  et  poiirsni- 
viMit  lenr  trajet  ascendant  (d)li(pie  dans  le  scf/iiinil  (iiilrriciti-    l'ala.  a)  dn 

cordon  antéro-laléral  dn  coté  opposi'  di'  |;i   i Ile.   l'.llcs  se  phncnl  pen  il 

pen  le  lonj;  de  la  corne  anti'iieinr  ;'i  une  ccrlaiur  disl.inrr  iln  sillon 
médian  aniéricnr  et  atteijjnent  la  |iéripliiTie  de  l;i  nmellc  an  niveau  de 
rémeij,'ence  des  racines  ardéiionies. 

i,a  snrl'ace  de  section  de  l'enseiMble  de  ces  libres  tonne  nn  croissant  il 
concavité  interne  —  /'aixcnni  en  irnissanl  de  Itejerine  (190."))  —  qni 
contoniiie  la  partie  externe  de  la  coiiie  antéiienre  et  occnpe  niu'  situa- 
tion pins  périphérirpie  (pie  ctdie  du  l'aisccan  aiit(''ro-lat(''ral  dcscendanl 
de  Itejerine  el  riionias.  (!e  sont  pinir  la  plupart  des  libres  é|iarses,  non 
réunies  en  l'aisccan  conipaclc,  (|ni  défiénèrent  dans  tontes  les  h'-sions  qni 
détiiiisi-nt  la  zone  intermédiaire  de  la  substance  j;rise  de  la  moelle  cl 
dont  le  pins  grand  nombre  s'épuisent  dans  la  substance  grise  île  la 
moelle  cervicale  el  dans  la  rormation  réticulée  dn  bnllu*  (libres  .</////<)■ 
xiiindlrs.  libres  siniin-n'liiiilri-s  hiilbaircs).  Les  libres  les  plus  longues 
nionleni  dans  la  l'ormalion  réticnir-e  grise  et  blanche  dn  bulbe,  (lelles 
du  segment  antérieur  ll'ala.  (i)  entrent  dans  la  constitution  de  la  coiiclie 
interolivaire  on  montent  dans  la  rormation  réticulée  située  en  aiiière  dn 
ruban  de  lleil  nii'diaii.  Iii'ciiles  pai  l.dinger  chez  les  vcrtidirés  inlé-ricurs. 
ces  libres  dégénèicnl  chez  le  lapin  (  Wallenbergl.  le  chat  ll'robstl.  lecbien 
(Ilnlhmanui,  après  section  de  la  moelle  cervicale.  I.a  plupart  sépniscnl 
liiiiis    1.1    formation    réticulée   de    la    calolle    inilbo-ponlo-pcdonculaire. 


•>».Y/f/«)Wfcs  sbwsmis.  ',9: 

AïK'iiiii'  ne  sriiililr  .illi'iliill'C  le  lliallillllis.  Kllcs  Miiil  i'c-iir<ii'i')'<-N  il.iiis  Iriir 
Irajcl  iMilliiiiii-  |iiii'  (les  lilirc>  oi  i^inalirsilii  iinxan  ilr  llitidiii-li  il  <|iii  p.u- 
liripciil  i\  \i\  (lci'ii>saliiiii  |iiiiiriM'iiir  ililucs  lilcii  |iilli>  ilr  la  li;;.  .'1)7  (n. 

Cclli-s  «In  sc^iiii-iit  |Mis|iTii'iii' ifala.  />  <lii  raisri-aii  aiitiTo-latiTiil.  ilc 
lH>aii('i)ii|)  li-s  iilif*  iiM|iiii'laiilcs  i-l  les  plus  iHMiilii'niM-s.  a)'(-iiiiipa;.'ni'iil  li> 
laisi-caii  lic  liii\\ci>  ilaiis  le  liiillii'  i-l  la  proliibiTiiiicc  vl  si>  phiri>iil  eu 
arrii''i'<-  (II'  l'nlivi'  liiilhaii'r  ilaii>  la  rniirlii'  rrlro-olirtiirr  ((!i'ii|  ili-  la  l'iii- 
iiialiiiii  ivlirnli'-r  ^risi>  Slt^i.  puis  ii  la  pailir  aiiti-in  i'\ti*i  iirili-  la  lalnlii- 
pruliiliiTaiilii'lli'.  l.orsi|iii'  li-  faisii-au  ilf  (inwi'is  siiilir'cliit  piiiir  p.'-iii'liiT 
ilaiis  If  riMM'Ii'l  i\ii\.  lij;.  7>i'û .  /»»,  li's  longues  liliii's  •aiili'in-laii'iali's 
asi-niilaiili-s  piiiiisiiiMMil  li'iir  Irajcl  asci'iiilaiil.  Kllrs  ornipt'iit  ilalinril 
l'an^lf  ipii  si-pari'  li>  iiiliaii  ili-  llcil  lali-ial  ilii  iiiliaii  ili>  Idil  iiir-ilian 
i-l  atlfi^'iii-iil  avri-  n-  iliTiiiiT  l'aisicaii  la  raliilli-  pri|iiiiriilairi>:  clli's 
s'ailiivscnl  riiMiili'  à  la  partir  aiiir'|-ii-c\li'i'iir  ihi  noyau  ilu  InliiMiulr 
ipiailrijuincau  pn^li'i  ii-ur  :  i|ui>li|ui>s  liliri's  passi-nl  par  la  pailii*  rriilrali' 
ilrla  ralnlli'  lu-ilniirulaii i>  i>m  arriiMi'  du  ruliaii  ilt>  lin!  inviliaii.  I.a  plupart 
scpnJM'i.it.  rlii'iiiiii  taisant,  ilans  la  snlislami>  };risr  tic  la  ninrlli-  {/ihim 
.v/ii;i(»-.v|)j/i«/cM.  ilans  les  loi-inaliiins  ('i''rr'lii-||i>ns(>s  du  hnlltc  —  niivanx 
lali-ranx.  nlivr  liulliairi'  ifihrrs  .iiiino-dlivairrs)  —  GiililstiMu  |!l|(l, 
l.iin;.'  l'.Mii.  —  dans  la  partit'  cxti-rni-  ili"  la  l'onnalion  rr-ticnir'r  linllto- 
ptintii-pi'diinndairi'  ifilirrx  siiiini-ri'tinilrcs  hiillniirrs,  /ihrrs  sjiino-vi'ti- 
riilrrx  iiiiiiliiirs.  filirrx  siiino-irlinilris  /ii-doiiriildirrs]  el  s'v  articulent 
a\fi' nu  iMi  plnsii'urs  ni'ui'onrs  snpi'rpnsi's  libres  v('liculi>-lhiilinni(ines\ 
i|ui.  piinrsiiivant  leur  tiaji>t.  :iltiMi:nrnt  le  tlial.niMis.  H'aulivs  juMirtriMit 
dans  Ir  tulu-rruir  i|ii.'idrijunifan  posti-ririir  ililircs  spiiio-lcrtalrs).  Ii'cni'ps 
^'Oiiiniill)'  intiMUi*  cl  le  noyau  vcntial  du  thalamus  t-l  constiturnt  les  filnix 
xfiiuii-llutlniiii<iufx.  dont  la  ilt''p'ni''ri'sc('nn'  a  cir'  oliscrvci'  d'aliord  par 
JtoM'i'  rlirz  Ir  cliiiMi.  puis  chez  riionnnr  par  llorsicv  i-t  Tliii'Ir.  IJiirn->fl 
I  I.S'tSi.  (ioldslrin  (  l'.lK»  ,  l.on^'  I  l'.M  \\.  i-tr. 

Sur  toutr  la  hantrnr  iii>  la  inocllc  et  du  tronr  l'nrcph.iliipir.  nnr 
sci'ic  di'  nruronrs  superposés  se  trouvent  ;iinsi   éelielonnés  sur   h'    trajet 

des  lilires  antéro-latérales  .isccniianles.  Haiis  la  n lie  ees  coiirlrs  roies 

il'assoriiilitin  intra-si>iiuilfx  relient  entre  eux  plusieui's  éta^xes  médul- 
laires plus  ou  moins  éloi;.'nés:  dans  le  trône  ein'éphaliipu'.  elles  relient 
de  même  entre  eux  les  ditVéïenlsét.i'ies  de  la  liirmation  ri-tirnlée  (romirx 
rnirs  <rnss(iriiitifiii  ittirii-rriiriiires)  on  s'artienlent  ;ivee  les  lilires  spino- 
rélii'ulées  linlliaiies.  poulines  on  pédoneul:iir-es  et  ariivent  au  tlial.-imus 
(fibvfs  rrli<-iilo-llialtniiiiiucsi. 

Klant  donné  le  lonj:  tiajel  df-  lilnes  radienl.iires  min/ciiiirx  dans  jr 
I  oi  (Ion  posiéi  ieiir  el  la  snlist.uiee  ^rise  de  la  nmelle,  le  nomhri'  de  leurs 
follatéi-ales.  r.'irlirni.'ilion  de  leurs  neurones  seeondaii'es  se  faisant  à 
'1.  i.  5  se;:inents  mi'-dull.iii'es  au-dessus  de  leiu'  plan  de  pénéliiition.  on 
lomprendipie  dans  les  li-sions  médullaires  très  peu  l'Iendiies  en  hanleur. 
—  pii|ùre.  plaie  de  la  moelle.  —  les  neurones  eonils  inli'a-spinanx  pnisserd 
l'élaldir  les  ronnexions  mtr'e  les  lihi-es  radienlaii'cs  moyennes  situées  an- 
(trSSDiix  de  la  li'-Nion  et  les  lilires  spino-ri''linili''es,  siluées  dii-ilrxxiix.  Ain^i 


s»'  cm'ill.  pour  h'.s  fibrrs  rinlirulairfs  ;;/o;/r;);/c.s-,  ilf  iiiinvcllcs  v<iics  srii- 
sili\i's  s»'(omljnri's  i|ni,  roiii|irM>iiiil  1rs  voies  ilrlniilcs  i-t  ilriiriiéircs.  |m'i- 
mi'lli'iil  la  Iraiisiiiissioii  de  la  si-iisihililr  cl  i'\|ilii|U('iil  l.i  ir;:i('ssi(iii  dr 
«•l'ilaiiis  liiiiililcs  si'iisilil's  (smloiil  dans  le  doiiiainc  de  la  si'iisiliililr 
laclili')  <|iii'  l'iMi  ((iiislalr  rm|iicmm('id  |diisii'iiis  itidis  a|iiï's  uni'  Irsion 
niédullaii'c.  C.t'lli'  ir^iicssion  sciera  an  |iicirala  de  la  i|natditcdc  sniislancc 
{.'lise  cniiscivéc  cl  scia  danlaid  |dns  larile  (|ne  le  |ircniier  neinone  seiisi- 
liCi'l  la  zone  intciiiiédiairc  seninl  |dns  c|iart;ncs  \nw  la  lésidn. 

l'ai'  ciMilit',  la  (Kniiiensaliiin  par  les  ncni'nnes  ennils  iidia-spinaux  seia 
itiesiMic  nulle  piiur  U's  filircs  rddiciildircscoHrlcxA'.vUvs-n  ne  i'ouruisseni 
<|ne  |icn  de  ctdlalcralcs;  elles  [iiMièlrenl,  en  cIVel,  iiunu'dialcnienl  dans  la 
enine  postérieure,  s'y  lermincnl.  et  li-s  neurones  scioudaiies  a\cc  les- 
i|ucls  elles  s'articulent  (l'ala,/*)  croiseid  la  li^'ue  médiane  dans  le  |dau 
incnie  de  la  pénélralioii  des  lilircs  radieulaiics  eonrics. 

lue  lésion  limitée  à  \;i  covnr  posU-ricurr  di-lruira  i'i  la  l'ois  le  |iremier 
neurone  sensitil'  et  l'ori^'ine  de  la  voie  secondaire  cl  cntiaincra  des 
lioiiMcs  scnsitit's /K((;io/«/é;rti(.r  à  to|)o^Ma|diie /v/'/(<i(/rt/rc,  dont  la  limite 
sn|iéiieure  coircspond  cxactcineid  an  scj;mcnl  inéduUaiic  lésé  ilteieiinc 
l.S«t!t|  iVoy.  lip.  iS(»  et  481).  (Maltindo  l'.llli.  Inc  lésion  limitée  an 
scfimeid  postérieur  du  corilon  tiiilrro-lulrrul  —  plaie  |iénétrautc, 
piqûre  de  la  moelle  —  cntraineia  la  dé;:éiiérestcnce  de  cette  voie  secoii- 
daiix'  croisée  qui  ne  pourra  |)lns  être  incitée  par  les  lilircs  radicnlaires 
coni'les  restées  intactes.  I>e  nonvelles  voies  de  compensation  ne  se 
développant  pas.  les  trouilles sensilils  (en  particulier  cen\  de  la  seiisiliililé 
douluni'ense  et  tliermi(|ue|  resteront  peiinam-nls,  cl,  l'Ianl  donné  le  liajel 
ascenilanl  iilili(]ne  de  l;i  Noie  -iiivilise  -.einiidaire  dans  le  corilon  aiil(-ici- 
latéral.  la  limite  snpi  lieme  des  (idiiiiics  seiisilil's  correspondra  à  la 
topographie  sensitivc  de  serments  médullaires  situés  à  2.  7>.  i  liaiilciirs 
de  segments,  au-dessous  de  la  lésion,  i  Voy.  lig.  i.')i  à  \bl .) 

"2.  Voii's  srnsilii'i's  secondaires  pour  le  cervelet.  —  Les  voies  réréhel- 
Icuses  —  l'aisceau  de  (loweis,  faisceau  cérélielleux  direct  —  relieiil  la 
irinclle  au  vermis.  apparaissent  dans  la  région  dorsale  inlérieure  (\oy. 
(ig.."(i(i.VK  occupent  la  péi  ipliérie  de  la  moelle  et  ne  dégénèrent  générale- 
nuMil  pas  à  la  suite  tli's  lésions  de  la  moelle  lomlio-sacrée. 

l,e  faisceau  de  Gouers  repiésenle  un  neiiiiuie spiuo-céréhelliu.r.  sur- 
tout croisé,  en  rapport  avec  les  lllires  radicnlaires  courtes.  Il  procède  des 
cellules  de  la  zone  intermédiaire  entre  les  cornes  antéiieure  et  poslé- 
licnre.  (jncIques-UMcs  de  ses  liliies  monlent  dans  le  coiilon  anléio-latéial 
homolatcial  ;  la  plupart  s'eutre-croisent  presque  immédiatement,  passent 
dans  la  moitié  opposée  de  la  moelle,  et  se  placent  ii  la  péi  ipliérie  du  coi- 
don  latéral  en  a\ant  du  Paisceau  cérélielleux  ditccl  cl  plus  haut  dans  le 
laiscean  latéral  dn  linllie  |Voy.  lig.  r>(i(i  A  cl  ."(iT  «i.  Le  laiscean  de 
(îiiwers  apparaît  dans  le  premier  segment  lomliaire.  augmente  rapide- 
ment de  volumedans  la  moclledoi'sale  et  dans  la  moelle  cervicale.  ap|)ar- 
tient  par  conséquent  à  ces  deux  segments  de  moelle  et  reçoit  par  les 
lilires  radicnlaires  courtes  les  incitations  sensitives  jirol'ondcs   dn  tronc. 


ilii  t'oii  i-ldii  iiiciiiliri' Mi|M'Tii>iii°.  Mii'liMit  (In  cnlr  rriHM-.  I  11  ;:i;iiiil  luuiilti'i' 
(II'  M-s  lilti'cs  >'('-|iiiiM'nt  (liins  \f>  iiii\;iii\  hil('-r<iii\  dn  hiiilic  1  Aiidii'  IIki- 
iiiiiM:  li'>  ailliez  |i<iiir>iii\ciit  leur  Iriijcl  iiscciidiiiil  cl  s(*  |il.'i('ciil  dilll^  l.i 
|ii\iltdicraii('(-  II-  Idii^  de  i.i  |iaiiic  cvlcnic  du  ridiaii  de  llcil  riK-dliiii,  en 
a\iiiitdci'idi\c|iriitnlM'-ranli('llc.  .\rr'i\('-cs(lansla  ir^ioii  |i(iiiliiicMi|iiTiciii'(>, 
cllo  s  iiillc('lii»ciil  cil  ari'ii'i'c,  ((iiildiiriiciil  le  |)('-diiii('(ilc  ('(''rclicll(*ii\ 
>ii|i(''iiciir,  |i('-ii(-li-ciil  par  la  vaKiilc  lU'  Vicii>.S('iis  dans  le  ccixidel  et 
alimilisM-iit  à  la  |iai'li(>  aiilci  ieiire  cl  iiilcriciiic  du  veiiiiis.  (V(i\.  Ii<:.  .'liT /<.] 

I.e  /'tiisi-t-aii  ffirlielletij-  diiecl  s'arliciile  avec  les  lihi'cs  ladiciilaires 
moifriinrs  cl  lire  ses  origines  des  cellules  de  la  eidoiine  de  Idaïke, 
('(ildiiiic  i|iii  s  étend  du  premier  se^ineiil  loinliaire  an  pi'cinier  se;;inent 
diirvd.  liniiK-dialcnicnt  apK-s  leur  origine,  les  lilncs  des  ((dliilcs  de 
l!l;ii'ke  se  porlcnt  en  deiiors.  tra\crseiil  luM'i/iiiilalcnicul  et  en  •^nis 
faseicnlcs  la  iiiiiilii-  piisl(°'rieure  dn  c<ird(ni  lali'-ralcn  decriNanl  iinccdiirlie 
à  aincaxiU-  anl('-rieurc.  puis  iiKiiilenl  dans  la  partie  pi'-riplii'riiiiic  et  piislt'-- 
rieiire  dn  cordun  latt'ral  de  la  iikicIIc  du  incine  crilé  et  conslilnenl 
le  (tiixcrau  ci'ri'hrllcH.r  dirret.  (ic  l'aiscean  apparaît  à  la  partie  siipc- 
rieure  de  la  moelle  Inmliaire  (Viiy.  li;.'.  riti.'il,  au<;!neiile  rapiilement 
de  \olume  à  mesure  (piil  s'élève  dans  la  moelle  dorsale,  mais  ne 
reçoit  i|ue  peu  de  lilircs  dans  !a  iiuielle  cervicale:  il  appartient  d(mc  en 
propre  à  la  moelle  d<M'sale  et  reçoit  par  les  fibres  radiculaircs  movcnnes 
hnnlto-sacri'es,  lombaires  et  dorsales  inlV'rienres.  les  incitatiims  scusitives 
pndondes  provenant  du  membre  inlëricnr.  de  la  moitié  correspondante 
dn  tronc  cl  de  la  (|neiic  cbez  les  animaux.  Arrivé  à  la  parlie  iiiiérieiire  dn 
bulbe  il  sintlécbil  en  arrière,  entre  dans  la  consliliilion  de  la  paille  cen- 
trale du  corps  rcstirormeel  du  pédoiicnle  cért''bellcn\  iiilV-rieiir  et  aboutit 
à  lécorce  de  la  |>artic  antérieure  et  supérieure  du  vcrmis  dans  laipielle 
ses  libres  se  terminent  après  sèlre  pour  la  plupart  eiilie-croisées  ( Voy. 
ti^r.  Tili"  II,  b  et  p.  SO'.ti.  Les  cellules  de  l'nrkinjc  du  vcrmis  envoient  leurs 
libres  iitilico-iiurlr(iire.i  aux  noyaux  i^ris  centraux  du  cervelet  et.  de  là. 
le  pédoiinili'  ccirbflleii.r  siiiiéricur  relie  indircclemeiil  le  vcrmis  an 
noyau  iou;;e  et  au  tlialamus  dn  cote  opposé.  La  voie  rubro-spinale  et  les 
libres  riibro-  et  llialamo-coiiicales  établissent  d'autres  cminexions  indi- 
rccle>  (lu  \ei mis  a\cc  la  inoellc  cl  l'icorce  cérébrale. 

Contiagent  bulbaire.  —  Corps  restiforme.  —  Ruban  de  Reil  médian. 
—  I.  I.cs  ri(/c.s-  irii'hfllfuscs  bulbaiirs  entrent  dans  la  ((mslilnlion  dn 
corps  restiiorme.  «1  Les  unes  s'arliciileiil  avec  les  libres  radiculaircs  cer- 
vicali's  bm^'iies  et  moyenues  dn  c(udon  de  Hniilacli:  ce  sont  des  libres 
ilin-cti-.f  —  liomoloj.'iies  du  faisceau  céndiellcnx  direct  —  i|ni  naissent  de 
la  partie  externe  du  noyau  de  llnrdacli  |iio\aii  de  v.  Moiiakow  .  inontenl 
dans  le  corps  reslirorinc  hoinolatéral  et  conduisent  au  cervelet  les  impres- 
sions seusitives  iintfondes  du  cou,  du  cràiie.  du  membre  supérieur  et 
aussi  de  \»  moitié  supérieure  du  tronc,  b]  Les  antres  proviennent  des  relais 
situés  sur  le  trajet  des  voies  seusitives  secondaires  spino-céivbellenscs 
(noyaux  latéraux  dn  bulbe  (N/0.  olive  bulbaire  lOii.  Vov.  lij;.  ."i(i7  a 
i-\b):    les   libres  olivu-réirbfllfiisrs,  i\c  beancimp  lc>   plus  iioinlircuses. 


wM)  si:.\iii>i.i>i,n:  nr  sysri  .\ii-:  \i;nn:r.\. 

)iri-ii|>(>iil  la  |M''ri|>ln'Mi('  ilii  cmps  ii'slifiirmt'  cl  idiiiil  IHIiM-  liiilli:iii'i>  ;i 
rr-CdiTc  cl  ;"i  Tolivc  n'-rclicllciiscs  ilii  cote  ii|i|ii)sc. 

'2.  I.cs  rnifs  si-imiliri's  xrrmithiiirs  piiiiv  le  Iroiic  riii-i''iili(ili'iiii-  cdiri- 
prcniD-nt  la  voir  hullui-lliiildmiiiiir  <\\i\  l'clic  les  novaiix  ilc  Hull  cl  de  iliii-- 
iIjicIi  an  llialamiis  ilii  cnlc  i>|i|ins»'':  cl  les  mies  srnsiliri'x  scidiiiliiiii's  ilrs 
ni'vfs  rniiiii'iix,  en  |iai'li('iilicr  ilii  Irijiniieaii. 

ni  La  voie  liiillii)-tlialaiiiii|iic  s'arlicnlc  avec  les  lilires  railiciilaires 
Intuiin'K  (lu  ciinliiii  |iiis|i'-i'ienr.  lire  son  nri^'ine  des  cellules  des  novaiix  dt; 
(ioll  cl  de  Itiirdacli.  se  pnilc  en  avaiil.  roriiie  les  liliies  aicilormcs 
iiilcriics  du  liullii-,  s'ciili'c-ci'oise  cri  ari'ière  des  pyraiiiidcs  aiiléricui'cs, 
an  niveau  de  la  dccussatiim  |iiniriirnie  |\  |iin|,  se  rcconrlic  cl  nninlc 
dans  la  couche  iiitciolivairc  du  liullie  (Ilio,  li;;.  .'liT  ii)  |iiiis  dans  la  partie 
iulccnc  du  ruliau  de  Itcil  uiiMlian.  Tnpo^u'aplii(|nciricnl,  le  rnlian  de  ll<-il 
niétlian  se  ditlércncic  des  anlics  lihrcs  de  la  siilislance  ii'liculce  hianclie 
ilans  la  rc;.'ion  liuliiaii-e  supcrieuie  sons  l'oiine  d'un  laisccan  à  snri'accdc 
section  losan^'iipic.  adosse  an  raplic  uiédiaii,  silni''  eu  arriére  de  la  pyra- 
mide antr>i'icurc  du  liullie.eu  avant  ilu  noyau  (-entrai  inréi'icnr.  Pins  liant, 
dans  la  rc;:i(in  proliiliéranliclle,  il  s'élalc  dans  le  sens  transversal. 
IH'rd  en  prorondeiir  ce  «piii  ;;a^'nc  en  lar^'cnr.  se  jdace  à  la  liniile  anlc- 
l'icurc  de  la  calollc,  imniédiiilcinciit  en  arrière  des  lilnes  Irausversales 
lin  pont  et  prend  le  nom  de  ruban  de  Reil  médian  ilim.  Iji,'.  ."(iT.  I>.  cl. 
(le  rnlian  s  étend  dans  le  sens  transversal,  du  ra|iiié  médian  à  iidivc 
su|)érieiire  ou  proluiiérantielie  (Osl  cl.  plus  liant,  du  raplié  médian  an 
sillon  latéral  du  tronc  cucéplialiipie.  Uans  le  pédoncule  céréliral,  le 
rnlian  de  Itcil  médian,  situé  en  arrière  dn  lociis  uiçirr,  se  dé-place  et 
clian;.'c  de  rornie;  il  se  porte  peu  à  peu  en  dehors,  s'éloij,'naiit  danlant 
pins  du  ra|ihé  médian  (|n"il  se  rapproche  davantage  de  la  région  sous- 
optique  d  sa  siii  l'ace  de  section  revêt  l'aspect  dun  croissant.  Il  se  termine 
linalcmenl  dans  la  couche  o|)ti<pic  en  s'arliorisant  dans  la  partie  inf'*'-- 
rienre  cl  poslcricnrc  du  noyau  externe  du  thalamus,  eu  dehors  du 
centre  médian  de  Lnys.  dans  la  ri'ijiou  dit  nilxni  ilr  [iril  inrilidii  (Kg 
Itml,  M.  cl  Mme  Dcjeiincl  et  en  s'arlicnlanl  proiiahlcmcnt  avec  un  neu- 
rone court  intercalaire,  iiilni-lhdlamique  (Vnv.  lig.  ."(17.  '/  . 

Faisceau  compacte  de  la  rorinalion  réticulée,  le  riilian  de  Keil  ni<'-dian 
rcpiés<-iile  anatomiipiement  un  système  fort  complexe.  Sa  parlie  la 
pins  imporlanle  esl  t'orinéc  par  la  voie  iiullio-llialaini(|ue  dont  les 
lilircs  lonf}iirs  relient  les  noyaux  de  (ioll  cl  de  Itiirdach  an  llialamus  du 
coté  opposé-  cl  dont  les  lilircs  plus  roiirit's.  s'arrélani  en  dilVérenls 
points  de  la  rorinalion  lélicnlé-c  de  la  calollc,  n'atleignenl  pas  la 
ciMiche  opliipie:  les  lilircs  provenant  dn  novan  de  l'ioli  occiipenl.  en 
^'énéral.  une  situation  plus  rapprociié-c  du  |dan  médian  <pic  les  lilii'cs 
is.sncs  dn  novan  d(-  Iturdach.  La  voie  hnlhn-thalamiipie  i-sl  renror- 
cée  :  1"  par  le  conlingi-nl  médullaire  di-s  voies  scnsilivcs  secondaires 
fala.  p,  Fala,  n  (pii  se  f.'ionpenl  dans  la  parlie  i-\lerne  dn  rnlian  de 
iti-ii  médian  et  dans  la  partit-  .'idjacenle  de  la  calollc  ponlo-|ié>donculair(- : 
'_'"  par  di-s  lilircs  réticnlo-pé-donculaircs  et  rélicnlo-lhaiaiiiiipics.  dissémi- 


Deieiiink 


Séiniolofiie. 


Fif,'.  jlià.  —  le  premier  neurone  sensilif  et  l'origine  du  conlinpenl 
médullaire  des  voies  sensilives  seconilaircs. 

!•  Premier  neurone  tentilif  :  son  origine  dans  les  cellules  des  ganglions 
cérébro-raefiidiens;  les  zones  radiculaires  cutanées  de  la  têle.  du  Iroiit 
el  des  membres,  tributaires  de  ses  nerfs  sensitifs  périphériques ;id 
constitution  des  cordons  postérieurs  de  la  moelle  par  ses  fibres  radi- 
culaires postérieures,  leur  ordonnance  aux  difTérentes  hauteurs  de  la 
moelle  et  les  zones  mixtes  de  fibres  endogènes  et  radiculaires. 

Sont  colores  en  rose  violet  :  le  premier  neurone  du  trijumeau,  ses 
thanips  radiculaires  —  lionto-crânien,  naso-ciliaire  (V,),  naso-jugal  (V.) 
et  mandibulaire  (V,)  — :  sa  longue  racine  spinale  descendante  (Vsd)  qui 
coilTe  la  substance  gélatineuse  de  la  corne  postérieure  et  ne  dépasse 
guère  en  bas  la  partie  supérieure  du  4*  segment  ceiTical  de  la  moelle; 
En  roae  :  les  neurones  cervicaux  supérieurs  C,  et  C,,  les  zones  radi- 
culaires du  cou  (C„  C,),  du  crâne  (C,)  et  du  moignon  de  l'épaule  (C,l  tri- 
butaires du  plexus  cervical  superficiel  et  du  grand  nerf  occipital;  le 
champ  des  libres  radiculaires  postérieures  C,  à  (',,  dans  le  cordon  posté- 
rieur de  la  moelle  cervicale;  et  dans  le  cordon  antéro-latéral  —  piqueté 
rose  —  le  faisceau  pyramidal  croisé  (Pyc)  et  direct  (l'yd); 

En  rouge  :  le  neurone  cervical  inférieur  D,  ;  les  zones  radiculaires 
cutanées  du  membre  supérieur  (C,-D,)  tributaires  du  plexus  brachial  et 
le  champ  des  fibres  radiculaires  postérieures  D,-C,  dans  le  cordon  posté- 
rieur de  la  moelle  cervicale  ; 

En  javne  :  les  neurones  dorsaux  D,  et  I),,;  les  zones  radiculaires  cuta- 
nées du  tronc  I),-D,„  tributaires  des  branches  poslérieiires  (jaune  foncé 
strié)  et  antérieures  (jaune  clair)  des  nerfs  rachidiens  Dj-Du:  le  champ 
des  libres  railiculaires  postérieures  Du-Dj  dans  le  cordon  postérieur  de 
la  iiKielli-  dnisale  cl  cervicale; 

Kii  /'/ci/  jiille  :  le  neurone  lombaire  L,;  les  zones  radiculaires  cutanées 
de  la  fesse  et  de  la  cuisse,  tributaires  des  branches  postérieures  des 
nerfs  rachidiens  loinhaires  Li-L,  p  et  des  nerfs  constitutifs  du  plexus 
lombaire  (L,-L,);  le  champ  des  fibres  radiculaires  postérieures  L,-L, 
dans  le  cordon  postérieur  ;  ce  champ  atteint  la  périphérie  de  la  moelle 
dans  les  segments  lombaires  supérieurs  et  dans  les  segments  dorsaux; 
il  occupe  une  situation  profonde  dans  la  moelle  cervicale,  où  il  se  place 
de  chaque  cMé  de  la  ligne  médiane,  en  avant  du  champ  des  fibres 
radiculaires  longues  lombo-sacrées  ; 

En  bleu  foncé  :  le  neiinuie  sacré  S,;  les  zones  radiculaires  Lj-S,  tribu- 
taires du  plexus  i.silii,iiii|iM'  et,  dans  le  cordon  postérieur,  le  champ  des 
fibres  radiculaiiv^  i."-i.r  inu  es  Sj-L.aux  difi'érentes  hauteurs  de  la  moelle 
lombaire,  dorsale  et  icnn  ,i|i'; 

En  noir  :  le  neiuiuie  sacré  S,;  la  zone  radiculaire  cutanée  S,  tribu- 
taire du  plexus  génital;  dans  le  corder,  postérieur,  le  champ  des  fibres 
radiculaires  postérieures  S^-S,  aux  difi'érentes  hauteurs  de  la  moelle; 
ce  champ  occupe  dans  les  segments  sacrés  inférieurs  S,  et  S,  toute 
l'étendue  du  cordon  postérieur,  plus  haut,  il  est  peu  à  peu  refoulé  en 
dedans  et  en  arrière  par  l'arrivée  des  racines  lombo-sacrées  (Sj-I.,). 
lombaires  (I..-L,),  dorsales  |D„-D,)  et  cel^■icales  (D.-C,  et  C.-C,);  il 
diminue  rapidement  de  volume  dans  son  trajet  ascendant,  un  très  petit 
nombre  de  fibres  radiculaires  longues  de  S,  atteignaiil  seules  le  collet 
du  bulbe  où  elle  se  terminent  dans  le  noyau  de  Coll. 

L'ordonnance  des  fibres  radiculaires  longues  des  dilïéients  segments 
médullaires  est  telle  dans  la  région  cervicale  de  la  moelle,  que  le 
cordon  de  Goll  (CG)  est  constitué  par  les  fibres  radiculaires  longues 
sacrées  inférieures  (noir),  lombo-sacrées  (bleu  foncé),  lombaires  (bleu 
pâle)  et  dorsales  inférieures  (jaune),  et  le  cordon  de  Burdach  (CB)  par 
les  fibres  radiculaires  longues  dorsales  supérieures  (jaune),  et  par  tes 
fibres  radiculaires  longues  et  moyennes  cenicalcs  inférieures  (rouge)  et 
cervicales  supérieures  (rose). 

Dans  le  cordon  postérieur  droit  sont  inscrites  en  orangé  les  zones 
riches  en  fibres  endogènes,  à  savoir  :  la  2one  cornu-commissurnle  (zcc) 
et  la  rirgtile  de  ScliuUze  (vS)  qui  occupent  toute  la  hauteur  de  la 
moelle;  la  bandelette  périphérigue  de  Hoche  (fil)  qui  apparaît  dans  la 
région  dorsale  supérieure,  se  porte  en  dedans  à  partir  du  S"  segment 
dorsal  et  s'enfonce  dans  le  sillon  médian  postérieur  au  niveau  des 
segments  lombaires  supérieurs;  le  centre  ovale  de  Flechsig  (Co),  qui  lui 
fait  suite  et  qui  appartient  à  la  moelle  lombo-sacrée  (Lj.-S,)  elle  triangle 
médian  de  Gombault  et  Philippe  (tGf)  qui  appartient  à  la  moelle  sacrée 
inférieure  (Sj-Sj).  Ce  sont  des  zones  mixtes  contenant  ii  la  fois  des  libres 


-,,-r-iZones  mixtes 
2CCI      ote  Filtres 
^  fenoLogèneset 
^)  raoticutacres 


'',^'•h"um?omV  d;iris'los"sÔgmci.ls  sacrés  inférieurs  S.  el  S,  toulo 
IVliMi.lm' du  cordon  poslériour.  plus  haut,  il  est  peu  à  peu  refoule  en 
.ledin*  cl  en  arriére  par  l'arrivée  des  racines  lonibo-sacrees  (Sj-L,!, 
Ii.iiihaires  (L.-L,),  dorsales  (D„-D,)  et  cerviniles  (D,-C,  et  C.-C,);  il 
ilnmnue  rapidement  de  volume  dans  son  trajet  ascendant,  un  très  petit 
noniLie  de  libres  radiculaires  longues  de  S,  atteignant  seules  le  collet 
du  Inilbe  où  elle  se  terminent  dans  le  noyau  de  Coll. 

I.ordonuancc  des  libres  radiculaires  longues  des  diiïérents  segments 
médullaires  est  telle  dans  la  région  cervicale  de  la  moelle,  que  le 
cordon  de  Goll  (CG)  est  constitué  par  les  fibres  radiculaires  longues 
sacrées  inférieures  (noir),  lonibo-sacrées  (bleu  foncé),  lombaires  (bleu 
p.-ilel  et  dorsales  inférieures  (jaune),  el  le  cordon  de  Burdarh  (CB)  par 
les  libns  radie  nlairos  longues  dorsales  supérieures  (jaune),  el  par  les 
libres  radi(  iilaires  longues  et  moyennes  cenicales  inférieures  (rouge)  et 
cenicales  supérieures  (rose). 

Dans  le  cordon  postérieur  droit  sont  inscrites  en  orangé  les  zones 
riches  en  fibres  endogènes,  à  savoir  :  la  zone  cornu-commlisurale  (zcc) 
et  la  virgule  de  Schullze  (vS)  qui  occupent  toute  la  hauteur  de  la 
moelle;  la  bandelette  périphérique  de  Hoche  (fH)  qui  apparaît  dans  la 
région  dorsale  supérieure,  se  porte  en  dedans  à  partir  du  8"  segment 
dorsal  et  s'enfonce  -dans  le  sillon  médian  postérieur  au  niveau  des 
segments  lombaires  supérieurs;  le  centre  ovale  de  Flechsig  (Co),  qui  lui 
fait  suile  et  qui  appartient  à  la  moelle  lombo-sacrée  (Lj,-?,)  elle  triangle 
médian  de  Gombautt  el  Philippe  (IGH)  qui  appartient  à  la  moelle  sacrée 
inférieure  (Sj-SJ.  Ce  sont  des  zones  mixtes  contenant  à  la  fois  des  fibres 
endogènes  et  des  fibres  radiculaires  :  la  zone  coruu-commissurale  con- 
tient des  fibres  radiculaires  moyennes  ascendantes  et  descendantes:  la 
virgule  de  Schuitze,  des  fibres  radiculaires  moyennes  el  longues  descen- 
dantes des  différents  segments  médullaires;  la  bandelette  périphérique 
de  Hoche,  des  fibres  radiculaires  longues  dorsales  descendantes  ;  le  centre 
ovale  el  le  triangle  médian  des  fibres  radiculaires  longues  lombaires, 
lombo-sacrées  et  sacrées  descendantes. 

'2°  Origine  du  contingent  médullaire  des  deuxièmes  neurones  sensitifs  :  a)  les 
voies  sensitives  secondaires  pour  le  tronc  encéphalique  :  fibres  antéro- 
lalérales  ascendantes  (grisé  oblique  clair),  leurs  segments  postérieur 
(fala,  p)  et  antérieur  (fala,  n)  ;  b)  les  voies  sensitives  secondaires  pour 
le  cen'elel  (gi'isé  oblique  foncé)  :  faisceau  cérébelleux  direct  (Fcd)  et  fais- 
ceau de  Gowers(?G).  Situation  respective  de  ces  voies  dans  le  cordon  antéro- 
laléral  aux  différentes  hauteurs  de  la  moelle. 

Ilans  la  substance  grise  de  la  moelle  sont  inscrites  :  en  traits  pleins 
^^-^  li's  cellules  des  deuxièmes  neurones  sensitifs  articulées  avec  les 
Mines    radiculaires   courtes    et   qui   alimentent    le    segment  postérieur 
du   faisceau  antéro-latéral  ascendant  (fala,  p)  et  le  faisceau  de  Gowers 
(F(l);  en  traits  brisés  ^^^  celles  artiiirirrs  a\.r  les  fibres  radicu- 
laires moyennes  et  qui  alimentent  le  faiM  iini   i  n  vliclleux  direct  (Fcd) 
et  le  segment  antérieur  du  faisceau  anti'ici-hihi.i!  :iMendaut  (fala,  n); 
en  traits  pointillés  ------  les  cellules  di'S  noyaux  de  Goll  et  de  Bur- 

dach  ai'lioulées  avec  les  fibres  radiculaires  langues  des  cordons  posté- 
rii'uis  et  qui,  entrant  dans  la  décussalion  piniforme  (xpiii)  donnent  nais- 
sance à  la  voie  bulbo-ihalamique. 

Les  fibres  anléro-latérales  ascendantes  occupent  toute  la  hauteur  de 
la  moelle,  forment  la  périphérie  du  cordon  antéro-latéral  dans  les 
segruenls  sacrés  et  lombaires  et  se  placent  dans  les  segments  dorsaux 
et  cervicaux  en  dedans  des  voies  cérébelleuses.  Ce  sont  des  fibres 
épaises,  non  réunies  en  faisceau  compacte,  el  dont  la  situation  est  d'au- 
tant plus  pèriphéri(|ue  que  les  fibres  sont  plus  longues.  Les  fibres 
longues  du  segment  posléiieur  (fibres  spino-spinales.  spinoréliculèes, 
spino-olivaires,  spino-tectales,  spino-thalamiqucs)  sont  mélangées  avec 
les  voies  cérébelleuses  et  avec  les  fibres  descendantes  des  faisceaux 
pyramidal  croisé  el  jiré-iryramidal  (rubro-spinal) ;  les  fibres  longues  du 
segment  antéi-ieur  se  déplacent  peu  à  peu  il  la  périphérie  externe  du 
cordon  et  y  sont  mélangées  avec  les  fibr-es  descendantes  du  système 
cérébellii  veslibulaire,  avec  les  fibres  descendantes  tecto-spinales,  réticiilo- 
spinales,  et  avec  les  libres  aberrantes  bulbaires  superficielles  de  la  voie 
pédoncnlaire  lorsqu'elles  existent.  Elles  sont  renforcées  jiar  des  voies 
courtes  spino-spinales,  spino-rélicnlées  el  dans  le  bulbe  par  des  fibres 
issues  du  noyau  de  Burdarh  et  qui  participent  à  la  décussalion  piniforme. 

[page  800) 


-,^r-iZones  mixtes 
2"^l      de  f  i-bres 

[eadogêneset 
^^)  radiculaires 


SVMHIOMkS  SKSSITII  Wil 

iici'^  il.-iii^  liiiili-  lii  lai';:fiii'  ilii  l'iiliiiil  lie  lli'il  iiu-ili.iii  ;  .1  |i:ii  iiih'  |i.'ii'lii> 
:iii  inoiiis  ilfs  \<iii>s  MMisilivfs  sct'oiiilairrs  du  |i  ijunicaii  cl  des  wnls  mixlt-s 
|l\'  i-l  \'  |iaii')'si.  Ji>  rii|i|i(>llf  i|iic  le  iiiImii  iIc  IIimI  ninlii'iil,  en  iiiilic.  des 
liliit's  di-M-i>iidaiil<>s.  ii|i|iaiifiiiiiil  au  >\sl(>nu>  di's  lilnrs  alii'ii iuilfs  de  la 
voir  |ii'-di)iirulairf  ii'onliu^cul  l'if.lirii-iiurli'-aiii-,  pes  li'UMiisciis  Miprilii  ici 
cl  |iiiit°oud.  lilircs  alicnanics  |i(inliiic>.  Iiulliii-|ii'iilultr-i'aiilicllc>,i'li'.  i\<>\. 
1».   l'.t'.t.  li;;.  V."  cl  :>{>;  h.  r.  l'I.s.  IM.p.  I  a|i.  l'alii». 

Ii|  Viiifs  sntsilii'rs  srcumltiiiY.s  ilii  Irijiiiiirini.  —  Les  lihrcs  radicu- 
laircs  des  cellules  du  ^aii^liuii  de  (lasser  i|ii'ciuici'  neuroue  seusilil'  du 
liijuuicau)  se  leiiuiuciil  daus  le  iiuvau  sensilif  iitiiliiiiiTaiitiel  île  la 
\  |iaii'i-  V>  cl  dans  le  liiu;.'  noyau  spinal  desccndaid  |sulislaiice  ^élali- 
ueu>ie  de  lUdaudii  (S<;lti|  ipii  lui  l'ail  siiile.  paicnuil  loulc  la  liauleiir  du 
iiullic  el  ne  dépasse  j.'uère  la  partie  inrcriourc  du  ."''  sc<;iiicnl  eersical  de 
la  intielle.  iViiy.  lij;.  ."(iî),  r>(i7  <f,  l>.  c  cl  ."77.1 

Ile  CCS  udvauv  parlent  les  dcuxièines  neurones  sensilils  du  ti  ijumeaii 
iviiù's  Iriiji'iiiiiKilfs  scnsilivrs  tTnlriilrs\.  Les  recherches  cliniipics,  aiia- 
l<)niii-palli(dii^ii|iiesel  expérinienlalcs.  inonireni  (|ue  pour  le  Irijnnieau  il 
cxisie  deux  voies  sensilivcs  secondaires  croisi'-es,  ipii  ri'lienl  les  noyaux 
sensilils  du  Irijnnieau  à  la  couche  opTiipie  du  côlT-  opposi'.  à  savoir  une 
voie  veniralect  nue  voie  doisale. 

I.a  l'oif  rnilrolr.  la  plus  iniporlanle.  a  élc  si;;nalce  par  Spiizer  IS'.tlIi 
dans  ini  cas  de  tnliercuie  solitaire  de  la  rorrualion  ii'-ticulée  latérale 
hullio-ponlinc  1  faisceau  ventral  de  la  calotte)  et  par  Levandowsky  1  lUdii 
sous  le  nom  de  leinniscus  Iri^'cniiné. 

Klle  se  di'-laclie  du  novau  sensilif  de  la  prolnliiMancc  sous  Inriue  de 
t'ascicnics  ipii  IraversenI  la  partie  antéi  ieinc  de  la  calotte  ponliiie,  à  la 
manière  des  lihres  du  corps  trapczoïde  au-dessus  desipielles  elle  est 
située,  |)uis  après  décussatiou  sur  la  li;;ne  int'-diaiie  pusse  entre  le  rulian 
de  Iteil  mr'<iian  et  le  piMloricule  céri'-lielieux  snpi'-rienr,  moule  ensuite  (lans 
la  p.utie  profonde  et  externe  du  ruban  de  Iteil  médian  et  atliMul  avec  lui 
le  thalannis.^Voy.  li^'.  ."iti"/»,  c.  (/.)('.e  trajet  a  été  hien  décrit  chez  rhoiume 
dans  nn  cas  de  lésion  ileslructive  du  thalamus  (*t  de  la  calotte  pé<loncu- 
laire  pai-  mes  élèves  Lon^  el  IJoussy  il'.IOS).  puis   pai- Kconcnno  (l'.ljli. 

I.a  voir  (lorsdlr  (Voy.  li^'.  T}{i'i,b\  se  ilélache  du  noyau  sensilif  pontiu 
tic  la  V  paire,  se  porte  en  arrière,  ionfic  la  partie  dorsale  de  la  calotte, 
«roise  la  li;.'ne  médiane  el  se  hifunpie  en  deux  groupes  de  lihres  dont  le 
plus  faihie  se  porte  en  avant  et  renforce  la  voie  venliale  dn  trijumean 
cl  dont  le  •rroupe  le  plus  important  se  place  en  deliois  dn  faisceau 
longitudinal  postérieur,  monte  dans  ce  faisceau  (Voy.  lij;.  ^I^l.  voie 
lri;:i''mina!e  ceidrale  oculo^vrel  ou  suit  l'an^'Ic  dorso-laléral  de  la 
calotte  cl  arrive  jus(|u'au  thalamus  ipiil  ahordc  par  la  l.ime  luiMlullaire 
interne. 

I.c  lon^  novau  Imllio-spinal  du  trijumciu  l'ouniit  de  même  deux  sortes 
de  lihres,  ipii  cioiscnt  la  li;:ne  mt'-diane  dans  la  partie  venli'ale  et  dans  la 
partie  dorsale  du  se;.'inenl  inlerrélicuh-  de  la  calolle  hulhaire:  les  unes 
nionlenl  dans  la  couche  rélro-olivaiie  el  lenforceul  la  voie  ventrale:  les 

IUj:  liKt.  —  Scilliulugit.'.  Jl 


dOl  SKMIQI.fXilE  DU  SrSTf.ME  NEliVHVX. 

aiilivs  (li-ciili's  |.,ir  Ilot-sel  i|S!»r>i,  Walleiiltoi^î  (|S!Mi  il  l'.KIj)  ,1  V.ui 
(Icluirlilni  I  l'.ldl  I.  st'  |)l;ii-i>iit  dans  la  |iartii' (lorso-iali'i  .ili' ili'  l;i  Ikiiiim- 
lioii  irlicult'i'  fiiisf.  it'iirnrcciit  la  Mtic  dorsale  iioiiliiie  cl  liniit  leur  mi- 
jîine  th's  eelliilcs  situées  en  deilans  el  en  avaril  de  la  sujpslame  ;;('lati- 
nciise  de  llolando   iK(dinslainni  et  Onensel.  l'.MI.S-l'.lllli. 

La  voie  doisale  reeeviail,  en  ontre,  le  conlin^;ent  des  lilties  cenliales 
eroisi-es,  issues  du  no\au  du  l'aisceau  solitaire  (voies  sensilives  ccnlialcs 
des  nerfs  ^'liiss<>-|diaryn{,'ien  el  |)neuinogaslri(|ue)  et  ie|iréseiilerail.  pour 
certains  auteurs,  une  voie  ;.'ustalive  centrale  iKcoiiunio,  l!l|  I )  :  pour 
d'antres,  une  voie  |iri''|iosée  au\  iin|ii'essions  douloureuses  et  lliei'iiiii|ues 
viscérales  iKuhnslainni  et  llindeliui;.'.   l!l|lli. 

V.w  H'^linii'  :  le  liial.iiiiu^  i'--l  le  relais  ciMiLi.iliiii v  do  Miles  seii>ili\es 
secondaires.  Aucune  lilire  radiculaire  |Misir'rieiin'  iii'  iiiinili'  dii  rilciiii'iil 
dans  la  couche  o|ilii|ue.  Aucune  libre  seiisili\e  seidinlaiii'  ii  anivi'  diii'i- 
Icnienl  à  récurée  céréluale  (Dejerine  et  Lonj;).  Pour  atleindie  le  lliala- 
iinis,  les  neurones  sensilifs  sectuidaires  suivent  deux  voies  (jue,  d'après 
leni-  situation  dans  le  hnlhe.  je  dislin;;ue  en  :  voie  de  la  foniialiuii  rrli- 
riili'i'  lilfinclir  cl  en  voie  de  la  /oniialion  réticulée  f/rise.  La  première 
est  iriij.'U('-e  par-  l'arlèic  s|iinale  antérieure  et  les  arlèi'es  médianes  de 
la  proluhérauce  :  elle  compicnd  les  couches  inlei'olivaires  et  interréti- 
culées du  liullie,  il-  l'ulian  de  Iteii  médian  el  la  ré<j;inn  de  la  <-alotte 
ponto-pédiiiii'ulaire  qui  est  Miisine  de  la  pailie  interne  de  ce  faisceau. 
La  deuxième  est  située  dans  le  domaine  de  l'artère  céréhelleuse  pos- 
lérii'ure  et  inférieure  et  des  artères  prntiihéraidielles  latérales  el  com- 
picnd la  couche  ii'-lro-olivaire  du  iiiiliir.  la  |)arlie  latérale  de  la  Im- 
mation  réticulée  ponlo-pédunculaire  il  la  juMiie  externe  ihi  niiiaii  ilr  lieil 
médian. 

Les  lésions  îles  artères  hulhaires  pcuM'ul  dune  intéresser  i-nliMiieid 
Inné  ou  l'autre  voie,  sui\aid  ipielles  siè^^enl  soil  dans  le  domaine  de 
l'artère  céréhelleuse  inlérienie  et  postérieure  —  ce  i|iii  est  le  cas  le  plus 
fiéipienl  —  soit  dans  celui  de  l'artère  s|)inale  aniérieiire.  mi  atteindre 
simnilanémeni  les  deux  voies  dans  le  cas  de  throiid)nse  ili'  l.u  lèie  verté- 
Itrale  (Vo\.  li^-.  Ml,  o'.t.  (iO).  Les  lésions  des  arlèies  de  la  piolulii'rance 
ponri'onl  de  même  inléresseï'  isoir>ment  lune  un  l'autre  voie,  surtout  si 
elles  siè^jent  dans  la  ré^-ion  proluhéranlielle  infi'i  ieure  (Voy.  li^'.  Mi,  ."18), 
tandis  ipie  dans  les  lésions  poidii-pi''ili)nculaires  et  sons-thalamiipies, 
(Vov.  li^'.  h\\  les  voies  sensili\es  seiiindaires  seriinl  le  plus  shiimmiI  lésées 
dans  leur  totalité. 

Troisième  neurone  sensitif.  —  li'esl  du  thalamus,  en  parlicwliii  de 
son  niivau  evleiiie  el  de  la  réijion  du  nilxin  île  lieil  médian,  que  part  le 
troisième  neurone  seirsilif  ou  neurnue  llialniuo-eurtiral  (Vo\.  tif.'.  ."(17  f/|. 
Oesiihres  montent  dan>  le  se<.'ment  |iostérieur  de  la  capsule  inlerne,  puis 
dans  le  sennieid  siipr-iieur  de  la  couroime  rayonnante  et  s"i''panouisseiil 
dans  l'écorce  des  secteurs  moven  et  |iarii'-tal  de  l'hémisphère  iltejeriiie  et 
Long).  Les  circonvolnlious  i'(dandi(|nes.  en  particulier  la  circonvolution 


|i:iiicl:ili-  aM'i'iiiliiiilc  cl  la  |iartir  iidjiMCiilc  îles  |ii'i-iiiii'-i'f  ri  ilciixiriiu' 
i'ii')-iMi\iilulitiM>  |i:ii'ii'-talcs  d'^,  l'^l  rorisliliiiMil  les  tr;(/i-cx  xriisilif's  lurli- 
raii.r.  (Vo\.  li^.  -'iliT  >/.  I  Dans  Ictir  Irajcl  iiilrai'a|isiilaii<>,  les  lihn-s  llia- 
laiiiii-ciirlicalrs  iii'  se  ^i'<iu|ii'iit  |ia>  en  un  liUM'cati  i'<iiii|ia('l,  iii-ciipaiit 
iiiii'  n'-;;iiiii  (li'liTiiiiiii'c  cl  liiiiili'-c  ilii  sc^^mciil  |iiist<'-i'iiMii'  ilc  la  ca|iMilc 
iiilcriic.  \\w<\  ipic  je  l'ai  iiiiiiilii'  a\cc  nioii  clc\c  i.iiiij^,  elles  s'eiilrc- 
iiiiMciil  avec  îles  lilires  à  liajcl  cimi|ile\e  cl  (icscciiiianl,  en  |iarlieuliei- 
aNce  les  lilires  ilcseeinlatilcs  i'iirlii'ti-llialainii|iies  el  avee  les  lilires  des- 
i-eii(lanles  e(ii'lieo-|ii'iilnlii'Taiilielles  el  l'oilieii-linlliii-niéilnllaires  de  la 
\iiie  |ii''iliineiilaire.  lYiiv.  li;;.  "iliT  '/  el  llrniiniirslUrsic  (l'tiriijiiw  cuiliriilc, 
|.. '.>!.'..  I 

Ile  ipielle  iialni'e  siinl  les  iin|iiilsiiins  alIV-t'enles  i|iii  passenl  |iar  cos 
dillei'enles  voies  sensili\es  cenli'ales  ?  (!es  voies  siinl-elles  |iri''|iosées 
à  la  eondiielion  lie  eeilains  modes  s|ir-i'iaii\  de  la  veiisiliilili-  mi  Irans- 
niellenl-elles  indilliTeiiinienl  (unies  les  iiii|iic'ssiiins  venues  de  |;i  |ii'Ti- 
|iliélie",' 

|linttii-S,'.|iMnl  IS17.  I8.M1,  IS:.:.  —  ,1  l'I.'ilili  ihnis  uni-  si-rie  (l.>  n'ilnTiiii's 
iiiat;i>tr.ilcs  (|iif  IfS  voies  piiur  li'  hicl,  le  cli:il(iiiilli>iiii'M(,  lailiiiileiir,  la  li'in|iri'aliii'e, 
"iiivi-iit  ilaiis  la  iiKii-llr  un  li-ijet  i-i'<iis<-  un  pi-es(|ui'  i'(iiii|>li''ti'iiK-iil  croisé,  laiiilis  que 
la  Vdii'  ili'  la  si'iisil'ilili'  imisiillaire  rlall  diri'id'.  Siliill'  s'i-li'Va  coiilii'  ci'lli-  iiiaiilrrc 
i|>-  voir.  Il  siiiiliiil,  (riiiii'  |iai'l.  i|iii-  les  iciiiliiiis  |iiisti'i'ii-iirs  de  la  iiincllc  seuil  li>s  riiii- 
iliii'li-iirs  il<'  la  si'iisiliililé  lartili';  iraiilii- |iai't,i|il<' tmites  les  iiii|ii'i'ssiiiiis  clnuliuiiviises 
-e  Iraiisiiielli'iil  par  la  siilistamc  ^risi"  ilc  la  iiiim'IIc. 

Ilii'ii  <|iie  ri'vpériiiii'iilatioM  pliysinlo-iiipii-  i-|  riilisi-italioii  aiialiiiiio-i'liiii>|i|i'  aii-iil 
|ii'iiuvi'  llIrouii-Si-rpianl,  SiliilV.  Viilpian.  elr.).  ipir-  les  sciisatioiis  tlir'i'iiil(|iii's  et  doii- 
iiiiiri'usfs  III'  siii\i-iil  pas  la  iiièiiH'  vciic  ipii'  la  seiisiliililé  latlile  -  il  nie  siildra  di- 
I  appeler  ù  ce  piopiis  l'i'xi'niplc  de  la  svriM(;oniyélie  et  de  riicinaloinvélie,  —  r<ipiniiiti 
i|i-  Scliiir  n'est  pins  admise  anjiinrd'liui,  pinirce  ipii  coiicerni'  la  rondiictiitn  des  seii- 
~il)ililcs  diinliiiireitse  et  therniicpic  |iar  la  si-ule  snlistaiici>  ^'l'ise  de  la  moelle. 

Il  l'sl  indiiliilalili'    que  la  snlislance   ;;rise  de  la   iiiiM'Ile  joue   un   nile  cnnsidêralile 

dans   la    iiindilrli le   tous    les   modes    de   sensihililé    siipiTliiiclle    el     prolonde    — 

lad,  iloiileni-,  leiiipéralnre,  kineslhésies;  elle  est  l'alioiilissant  des  voies  sensitives 
primaires  (lilires  radiciilairesi  :  elle  donne  naissance  aux  voies  sc-nsitives  secon- 
daires: elle  peut  évi'iiliielleiiioiil,  par  ses  libres  d'associalinn  inlraspinales,  inlra- 
ivlicnlées,    créer  des   voies   ilérjvées  ipii   compeiisenl   les    voies   détruites.   Mais   les 

voies  sensitives    seconilaires  médullaires  l'-meiveiil    à    un   i iieul  ou    l'antre   de  la 

snlislance  j;rise;  elles  monlenl  dans  le  conlnii  aiitéro-laléral  île  la  moelle  et  pi-nveni 
V  t^lre  lésées  dans  les  plaies  par  instninienl  Iranclianl  on  piipiaiit('i. 

Il  résulte  de  la  dislrilintion  même  des  lilires  radicnlaires  poslérienres,  après  leur 
péiiéti-ilion  dans  la  moelle,  qu'une  lésion  de  la  snlislance  (.'rise  intéressera  lin 
iiomlire  d'autant  pliis  coiisidéralile  de  lilires  radicnlaires  que  sera  plus  ^'rande  son 
extension  en  liantenr.  Si  en  lar^'cnr  nue  lésion  n'atleini  que  le  premier  neurone 
seiisilif  —  libres  radicnlaires  du  cordon  postérieur.  —  elle  se  mnnirestera  par  une 
action  humolalérale  :  si  elle  intéresse  les  voies  secondaires  croisées  du  cordon  anléro- 
lalénil.  celte  action  si-ia  liéli'rnliitiWnlr.  (Ir,  les  voies  sensitives  secondaires  s'entre- 
croisent à  des  b-'inteiirs  dilléreules,  snjvmil  qu'elles  s'articulent  avec  les  lilin-s 
radicnlaires  courtes,  iiioyeunes  ou  lon^jncs  d'une  iiicine  racine  (Voy.  fi):.  .'lO.'i  et  ôl'dïAI. 

I.  Peiren  (IIX)*i  cl  1010  .  cninpai-aiil  ciili'e  elles  00  obs<M°valions  cliniques  de  syndniiiic  de 
liniun-Sa'quard  d'origine  Imuiiialiquc  publiées  jusqu'à  lui.  s'csl  cfrorrc  d'él.-iblir  le  li-ijcl  des 
lilip">  cnnduclrices  des  sensibililës  douloureuse,  lliermique  el  de  pression. 


«o\  >l  \tU>liiiili:  hV  SYSTEME  NKIIIKL'X. 

I.i's  \tiii'>  |iiriii)sri'-i  ;i  lii  iloiili'iir  et  ;'i  la  IrinpiMaliiio  — lild'rs  l'iiiliciiliiiivs  roiirli-s  — 
»':iiii('llli-iil  Jtvfc  ili'N  viiii's  sccmiiliiiics  qui  cnii'^i'iil  l:i  li^'iii'  iiit''cli;iiio  |iri>.si|iic  il.ins  le 
|>l:iii  Mii'-iiir  lit'  iH'iirliiilioii  di"  ri's  liliivs  rniliiiilaiii's.  I.rs  voirs  suivies  parles  iiiipres- 
MOMS  lai'liles  —  lilires  lailieiilaiies  intiyeiiiies  —  iiionleiil  ilaiis  le  tunlori  posléiieiii' 
liniiiiilnléral  (le  la  nmelle  ,'i  Iravers  un  nouilirc  île  se^uienls  plus  nu  iiioiiis  rousiilé- 
nilile.  a\aiil  cle  s'ailiruli'r  a\ec  leurs  voies  seiisilives  secondaires  et  de  péuélrer 
dans  le  ciirdnn  aulcru-laléial  du  etMé  opposé  de  la  moelle.  Les  voies  préposées  il  la 
M-u^iliililé  prid'oude  couseieiile,  à  la  notion  de  position,  au  sens  des  altitudes  seg- 
uieiilaires.  :'i  la  sensibilité  osseuse  et  à  la  perception  stéré(if.'nosti(|in>  —  filires  radi- 
eulaires  longues  —  montent  direrleiuenl  et  u'altei^neul  tpi'au  niveau  ries  noyaux 
(le  (!oll  et  deHurdaeli  leui'  voie  setoudaire;  eidle-ci  s'entie-iroise  dans  la  décnssation 
pinilornie  du  liullie  et  entii'  dans   la  conslitution  du  lulian  de  lli'il  niéilian. 

Une  lésion  médullaire  imilatérale  s'ai'roni|ia^uera  donc  le  pins  souvent  de  uiani- 
reslalious  sensitives  hiliiléniles  (honudalériiles  et  héténdalérales).  l'ar  c<uiséi|Menl, 
dans  riulerprétali(ni  des  synlpt(^nles  eonstalés,  il  s'agira  de  di'-pistrîr  et,  parlant  île 
séparer,  ce  ipii  appartient  à  la  lésion  des  voies  seusitives  primaires  (lioiuidalérales), 
(le  ce  ipii  relevé  de  l'alléiation  des  voies  secondaires  q'oisées  (liélérolalérales).  Dans 

une  lésion  nnilali'rale  de  la  u Ile  cenicale,  par  e.vemple,  les  voies  préposées  à  la 

sensiliililé  tactile  du  menilirc  inrérieur  peuvent,  dans  le  cordon  antéro-latéral,  l'être 
atteintes  an  niveau  de  leurs  voies  secondaires  croisées  (d'où  syniplonies  hétéi'olaté- 
ran\).  tandis  ipie  celles  des  no'iidires  supérieurs  le  sei-onl  dans  le  lordon  postérieur 
au  niM'an  du  pieiiiier  neinone  sensilil'  ou  dans  la  substance  ;.'risi',  au  niveau  de 
riin'f/iNcdu  deuxième  nournne  scnsitil'  (d'où  sMiiptonies  honiolatéi'aux).  Ainsi  peuvent 
s'e\pli(|uer  un  grand  nombre  de  résultats  contradictoires  obteinis  par  diirérents 
autein-s  (pii,  par  voie  expérimentale  ou  auatomo-cliniipie,  ont  étudié  le  trajet  dans 
la  moelle  des  voies  préposées  aux  difTérenls  modes  de  la  sensibilité. 

•  In  a  loni:lemps  admis  ipie  les  impressions  périphériques  perçues  en  nu  |)oiid 
i|uelconqne  du  cor|)s,  arrivaient  non  modiliées  à  l'écorce  cérébrale  pour  y  subii-  la 
transformation  cpii  constitue  ce  que  l'on  appelle  une  sensation.  Or,  les  travaux  de 
II.  Ilead.  Hivers  et  Scherren  (lOnâ).  II.  Ilead  ol  Scherren  (l'JOo),  II.  llead  et  Tbouip- 
soii  (l'.KIlil.  Ilead  et  hivers  (l'.MIS).  U.  Ilead  et  Gordon  Holmes  (101  II.  ont  niouiré  que 
les  impiessions  ilnnt  dépendent  les  sensations  primaires  de  tact,  douleur,  chaleur, 
froid,  sont  déjà  très  complexes  dans  les  neifs  péri[)hériques  et  ipie  dans  la  moelle,  le 
tronc  encéphalique  et  les  ganglions  cenli'aux,  en  particulier  le  thalanms,  elles 
alTectenI  dilléreuts  modes  de  gi'otqiemenls  avant  d'arriver  à  l'écorce  cérébrale.  Le 
mécanisme  de  la  sensation  est,  partant,  beaucoiqi  uu)ins  simple  ({u'on  ne  le  siqq)Osait. 

Il  résulte  ili's  travaux  de  H.  Ilead,  et  de  ses  expérimentations  sui'  lui-même,  que  la 
section  d'un  nerf  périjdiériqiie  purement  seusitif  ne  déleiniiiie  pas  une  anesthésie 
totale,  mais  nm-  auesthésie  dissociée  ipii  respecte  coiMpléleiiicnl  la  sensihililii 
pi'ofonde. 

a  Après  la  section  de  deux  des  m-rfs  cutanés  de  mon  bras  —  idiiiedii  rulané 
Il  externe  et  lametiu  cutané  dormi  du  riidinl,  dit  H.  llead.  —  il  survint  une  auesthésie 
(1  complète  d'une  lai'ge  n'-gion  de  la  peau  de  la  partie  radiale  de  l'avant-bras  et  du 
a  dos  de  la  main.  Je  m*  sentis  plus  ni  le  pinceau  d'onate,  ni  la  pointe  d'épingle,  ni 
Il  li>  chaud,  ni  le  froid.  Mais  (piand  je  louchais  la  même  ri'-gion  soil  avec  la  |iiiiule 
Il  d'im  crayon,  la  tète  d'um-  épingle  ou  même  avec  le  doigt,  la  pression  était  immé- 
II  diatemeid  perçue  et  localisée  avec  piV-cision.  Je  reconnaissais  aussi  li's  vibrations 
Il  d'un  diapason  elles  rugosités  d'un  objet,...  Je  pouvais  reconnaitre  les  mouvemeuts 
Il  passifs  aussi  bien  ipie  du  c(>té  sniii.  w  La  doideui'  profonde  pi'ovnipn'>e  par  les  pres- 
sions fortes  sur  les  masses  musculaires  (''lait  également  conservée. 

II.  llead  distingue  dans  la  sensibilité  siqierlicielle  ime  scnstihililé  prolniinlliique  et 
une  teniil'ililr  l'jiirriliiiiie.  La  pieniiéif.  neiinihilité  prntupatliiiiue,  est  transmise  par 
les  libres  synqiathiqiles  :  incapable  de  renseigner  sin'  la  moindre  scnscdiun  liirlile,  la 
moindre  notion  de  lieu,  elle  fomiiil  une  ivponx'  rapide,  nniis  lariiemenl  irradii'e  aux 
excitants  cul.in('<s  douloureux,  tels  qiu>  la  piqûre,  le  pincement,  la  torsion  de  la  peau 
'élirenu'iil  des  poils  et  aux  exciinnit  thermiipiet  extrêmes,  tels  que  le  froid  eu  deçà 


syshHoMKs  sKWsiiifs.  mn, 

•  11'  "Jl'i"  r.  !•!  Il'  I  liau>l  au  di-la  ili-  SH".  I.ji  m-i'iiihIi',  <';iiiri/«./iii'.  |iii««i'  |iai  li«  ihtIh 
>  iitHiit>>  siiiii»lii|iii">.  luiiriiil  ili">  iiiiin-CHNiiiii"  lii'iiiii  iiii|i  |>lii'<  ili'hi'aU-s,  cl  iinii»  ivii- 
~i'ii:iii-  Mir  :  lr->  eonliiiti   leijfii;   li-  «riu  i/ii  lifii  ;    li-   (iiiilai'l   Miiiiillaiii-  ou  Mi(Ti-s<>ir 

•  IfN  ili'iiv  |Hiiiili's  ilii  i'iiiii|iiiN  -  irtilf*  (/<■  H>/iiT,  «en»  (/i*  iliicrimÊniilKin  (iirlilr .  li-» 
l.iilili'^  ili-;:ri'<>  ili'  (■■iii/i>-iii(Hif  mo^rnitf  '^'i"-ll>"       iiolioii  <!■■  Id'iIimii,  ili-  l'Iiali-tir  iliiiici'; 

lu  /H-ir'/i/din  tl(fri'iHjmitU,)ue. 

II.  Ilcail  a  iimiilii-  i|llr,  H|il'r>  la  mm'Iiiiii  irilii  ili-i'l'  |iili'i-iiii'ii(  m-iimIiI',  la  loiic 
'raiicNltlfoic  |iiiiii'  la  -i-ii-iliililo  |ii'iilo|iatliii|iii-  ■■>!  licaii>'iiii|i  iiiiiiii>  l'Ii-mliif  i|ii)'  If 
li'iriliiii'i- ilo  li'iiiililrs  ili'la  m'IisiIiiIiIi' i-|iii  rilii|iii-.  et  i|iii',  liaiis  li's  /iiiii-n  aii)'sllii'Mi'i>, 
l.i  s.'iimIiiIiIi-  |ii<i|ii|i^iIIiii|iii-  ii'|iaiail  au  Imiil  di'  m\  a  Mn^l-i|uati'<-  st'uiauii's,  lauilis 
<|ui'  la  m-iimIiiIiI''  r|iirnlii|ui-  w  |ii'ul  l'Iir  ri'^laur ii  lllllUl^  cl'uu  an. 

Il  (larail   |>i'i>lial>li>.  iiiiiimh-  à   lui.  iju'il   s'a;:il    cli-   lilircs   iiitvi-usi-><.   i-t    !<urli)U( 

tra|i|>ai'i'il->  ti'i'iiuiiaux  ili-  niiu|ili'\ili''  lifs  ililliTcnli'  ri  ilnul  la  rv^i'-ucraliiui  ili'uiainlc 
|ii'auri>u|i  |ilu-  ilr  li'ui|i»  (inur  iriiauii's  scn^aluMi^  i|iir|Miui'  il'aulii'>.  Mai"^,  ili-  n-  ijui- 
le»  -i-umIiiIiIi'-s  iliiulnuri'UM'N,  tlii'iiiiii|ui">  l't  lai  lil<'^  ii-a|i|iarai^-i'ut  li"-  uui-s  apiv»  les 
aulri-^.  )■!  liVN  |M'iilialili'Ui<-ul  ilan>  rmilir  ilc  i'>iui|iIi'mIi'  ('iiiis-<auti-  di-  li'ui>  ajipari-ils 
tci-iuiuaux.  il  ii'i'nI  pi-ul-i^lri'  pas  ucrfssairi-  <li'  rum'lun*  pciur  la  scnsiliilili-  supi-Hi- 
l'ii'lli'  a  uni'  ili^l'Uihou  au—>i  alisului*  fu    sciisiliilili'-  ■■piiritiipn-    i-l    eu   si'Usilulili- 

pi'iitopatliiipii'.  Du  riiui'iiil  (ivs  lii pu-  la  l'i'slauialiiiM  ili'  la  liiiu-liuu  d'un  m-rt' mcu- 

^ilif  M'cliiiHUi'.  pui-  -uliuv.  pui>-i'  rlii-  iiiiidjljiiuui'i'  par  li-^  dillirulli'-  ipn'  nui- 
■  iiiili'i'  ^a  i'i'i:i'U<-raliiui  La  plupai'l  ilfs  i'\liuiln-a.V)-s  du  Itiiiil  ii-iitial  d'un  urlf 
«i-rliouui-  )■!  Miluiv  auruiil  l'Vidi-iuuii'Ul  uiu-  li-iidaiii'r  à   !>uivt'i-,  dans  leur  Ihiuivi'OU- 

lu- ul   piiij;ri'>?ir  vcr>   la  piTÎpln'iii'.  Ii-s   jjaiiu's   viili->   du  hoiil    pci'iphi'i'iipic  d<'(jt'- 

ui'-i'i- :  uiais  iiiaiiil  i'\lui<lri-a\i-  piiurra  piriidri'  un  Iraji'l  abriiaiil,  s'r>i.'ari'r,  ><'>•»- 
niuli-i'fu  ui-vriiiui>,  cl  n'allclndic  jamais  un  ipic  1res  lardivcincnt  sa  dcslinaliun  pcii- 
plicriipii-.  .Viusi  s'i-xplicpicnl  icilainc>  d\>c>llicsic-,  lc>  iri'ailialiiiu-<  des  cxcitaliiius 
dnuliiuccuscs  cl  Ihci'iniipics.  |i>  report  à  la  pcriplicrii-  di'  ccrlaiin-s  cxcilalitins 
larhlc-,  (uns  pliciiouiiMU-s  cpii-  l'iiu  couslalc  dans  la  /uni-  culaucc  dont  le  nerf  ser- 
liunné  cl  suluie  a  rceupéié  sa  seiisiliililc. 

Si  an  piiiiil  de  vue  anadninipie,  il  l'aiit  leuir  euniple  dans  les  nerfs  périplié- 
ri<|iu-s  de  re\i?ten('e  de  huis  sysiéines  rie  libres  rourluittriees  di-  la  sensiliililé.  libres 
scusilives  snperlii'ielles,  sciisilives  prufiiniles  el  sensilives  sympathiques,  je  ne  suis 
pas  d'avis  ipn-  l'un  doive  ntiribuer  il  charmic  de  res  variétés  de  libres  nue  rmu-lioii 
distmrte,  spéeitiipic,  daiiN  la  transmission  des  dillérents  modes  ib>  sensibilité.  Si  les 
iniprcssions  tlicrmiipics  et  douloureuses  suivent  ib'  pri-j'crenic  le  trajet  des  nerfs 
sunpatbiipies.  je  ne  crois  pas  tpic  la  sensibilité  ('•picriliipie  ne  passe  <pie  par  la  voie 
des  nerfs  sensitils  cutanés  somatiipies.  IJuaiit  iwwseiiatiliiDit  kiiifsllii'xiiiiir*  el  de  iieii- 
Kibtlité  ;»r(»/'o;i(/c  ipii  permcltent  l'apprécialioii  et  la  loialisalion  exacte  de  la  /  ir«ioii 
ijilc  tnrlile  :  ib-  la  pirstinii  ilnuliiiireuKe  des  muscles,  des  tendons,  des  os  ;  (pii  nous 
donnent  la  notion  île  poids  ibinrsllieiiie):  île  vibration  (seiiitihilili'-  otitru»f ) :  la 
noIiDii  ilf  i>i>siliiin  île»  mfmhm  el  le  mciis  dm  nltiluilrs  seijmeiilniiTt,  à  savoir  la  faculté 
de  n-conuaitre  les  iiiouvr mentis  pnttift  imprimés  aux  mi'inlires  el  les  miiurcmnit» 
(iclift  exécutés  par  les  miisi'les  ;  —  la  jiprcefilion  xU'ii'oijiifisliiiiie  el  qui.  iraulre  part, 
présiileiit  —  sensibilités  profondes  inconscienles  i-t  subionscieiiles  —  au  Ioiih» 
miinculairr,  à  la  coordinaiiun.  à  la  ilirrriion  de»  mouveinrnl».  au  iiiniiitien  de  l'équi- 
libre ftaitque  et  dynamique,  je  ne  suis  pas  d'avis  iprelles  suivent  uniipieuient  le  Ira- 
ji'l  des  nerfs  .soniatii|ues  profonds.  |,is  nerfs  de  sensibilité  protonde  tout  connue  les 
nerfs  de  sensibilité  siiperticielle  conliennent  des  libres  syiiipatliii|ues  et  les  recherches 
de  Timofejevv,  Itiifliiii.  Iloyiel,  l>evalin.  ont  montré  ipie  les  libres  >yuipatliiipies  et 
les  libres  somatiipies  parlicipent  à  la  constitution  des  dilferenls  appareils  terininaux 
de  riiypoderme,  du  demie,  des  ort:aiu>s  moteurs,  etc.,  —  corpuscules  de  l'acini.  de 
Neissiier,  de  liol^ii-Mazioiii,  de  ho^iel,  de  llufliiii,  etc. 

loiite  sensation  spécitiipie.  telle  ipie  la  dnuleur.  la  Itnipriiilnre.  le  lail.  est  donc 
ditiiiciée  à  la  périphérie.  (\oy.  ti^:.  ^t>l>  II.)  I.a  dnuleur  peut  être  évoipiée  par  une 
pii|ùre  de   la  peau  ou  a  travers  une  /une  cntaiD-e  complelenient  insensible,  par  une 


sor.  si:mioi.ogœ  ni-  systiImi-:  XEniicrx. 

t'dili'  |iics.siiiil  l'M'l'ci'i'  sur  li's  iimsili's.  les  us.  I,:i  |iciii'|iliiiii  di-s  liiics  (lilj'crciifin- 
liiiiis  llicnniqiii'.i,  ti'llos  (|iio  la  imlioii  du  lirilc.  ilii  Ir.ii-.  pi  iil  cxislci'  un  l'aiii' 
i'iuii|il(''li'iiit'iit  (liMaiil,  alors  (|ui'  li's  iiii|iicssioiis  lljt'ijiili|iics  ixlrriiics  au  tVoid  cl  à 
la  clialiMU'  snut  abolies  dii  couservôes.  I.a  notion  du  lieu,  r'csl-ii-diic  le  larl  pruprc- 
ULi'Ul  dil.  (|ui  nous  poruu't  d'apprécier  cl  de  localiser  avec  exaclilude  le  point  de 
la  peau  cllleuré,  touché  ou  pressé,  nous  est  rournie  à  la  fois  par  les  impressions  lac- 
lilos  superliciellcs,  attouchements,  contacts  légers  avec  le  pinceau  d'ouate  ou  de 
blaireau  —  et  par  les  impressions  tactiles  de  pression  exercées  par  le  (loif,'t  (explo- 
rateur, la  tête  d'une  épinjrle,  la  pointe  d'un  crayon,  i.e  sens  de  dis<iiniinatioii  tac- 
tile, la  perception  stéréoiiuosliipie,  niellent  de  inéme  en  jeu  les  libres  sensilives 
cutanées  et  les  fibres  sensilives  profondes,  tandis  fpie  les  sensibilités  profondes 
conscientes,  subconscientes  ou  inconscienli's,  la  iiolion  de  poids,  de  vibration —  sen- 
sibilité osseuse,  —  sont  fonction  des  nerfs  sensiiifs  profonds  (musculaires,  tendi- 
neux, arliculaii'cs,  lifiainenteux,  osseux,  périostes,  etc.,  et  dans  la  conslitulion  des- 
qiu'ls  entrent  des  fibres  sonialiipies  cl  des  libres  sympathiques);  —  encore  k's  sensa- 
tions kiiieslhcsiques  sont-elles  souvent  mélaufri'es  de  sensations  i-ulanées  el 
fréipiemmeni  contrôlées,  aidées  ou  su|iplcéi's  par  des  si^iisalioiis  visuelles,  laliyrin- 
thi(pii'S,  auditives. 

Dissociées  à  la  périphérie,  les  dill'éreutes  sensations  spécificpies  ari-iveut  à  la  moelle 
par  la  voie  unique  des  racines  postérieures  (Voy.  fif;.  ôlMi  It)  et  y  subissent  dés  leur 
pénétration  un  groupement  suivant  leurs  qualités,  leur  sin)ilai'ilé  fonctionnelle.  Les 
sensations  douloureuses,  Iheriniques,  tactiles,  qu'elles  provieiuient  de  la  peau,  de 
tissus  plus  profondément  situés  ou  des  viscéies,  s'y  disposent  en  gioupes  fonction- 
nels distincts  pour  la  douleur,  la  chaleur,  le  froid,  le  tact.  Une  lésion  médullaire  appro- 
priée peut  détruire,  simultanément  ou  indépendanmient  l'une  de  l'auti'e,  les  sensa- 
tions thermiques  au  froid  ou  à  la  chaleur,  ou  les  sensations  douloureuses,  ou  les 
sensations  tactiles  (consenation  de  la  sensibilité  à  la  douleur  el  au  froid  avec  pi-rte 
de  la  sensibilité  à  la  chaleur:  cas  de  Dejerine  et  Tuilanl,  Itrissaud,  Dejerine  el 
Thomas,  Roth,  Wallenberg),  ou  les  sensations  kinesihésicpies;  —  mais  si  li!s  tcnqié- 
ratures  extrêmes  sont  perdues,  les  tenqiératures  moyennes  le  sont  aussi,  el  poui' 
11.  llead  si  la  perception  à  la  douleur  est  modifiée  ou  abolie,  elle  l'est  d'une  façon 
globale,  c'est-à-dire  sous  toutes  ses  formes  de  sensibilité  protopalhique  et  de  sensi- 
bilité profonde.  C'est  là  ime  opinion  que  je  ne  puis  partager,  cai-  il  est  des  cas  de 
lésions  médullaires  (Voy.  lig.  '174  et  -475)  où  la  sensibilité  cutanée  à  la  douleur  est 
intacte  el  où  cependant  la  sensibilité  douloureuse  piofonde  —  pression  énergiipie, 
courants  faradiques  intenses  —  a  complélenient  disparu.  (Voy.  Sijnciromes  des  libres 
radiculaires  lomjues  des  cordons  iiosh^rieiirs,  p.  !l(l").) 

Voyons  niainlenant  quel  est  le  Irajcl  suivi  dans  le  sysIcMiie  ner- 
veux central,  moelle,  ti'one  eiieé[)liali(iiio  el  ceivean,  par  ees  (lilVérenIs 
{ironpes  l'onclionnels  distincts  |)onr  la  donlenr,  la  tein|iératine,  le  taet.  la 
perce]ition  stéréo<j;n(tsliqne,  les  seiisalions  kinestliésiiiiies  conscientes  (sens 
des  altiliides  segiiieiitaires,  sensibilité  osseuse,  etc.)  et  subconscienles. 

Al  Moelle.  —  1"  Les  impr-essions  douloureuses  et  thermiques  (voies 
jaunes  de  la  li^'.  51)0  B)  abordent  la  moelle  |)ar  les  fihres  radirulaires 
courtes,  s'enlre-cioisent  iminédialemeiit  sur  lu  lij;ue  médiane  dans  le|)lan 
même  de  leur  pénétration  et  moulent  obliiiuement  dans  le  segment  posté- 
rieur (l'ala,  p)  du  cordon  antéro-latéral  de  la  moelle  du  côté  opposé,  en 
particulier  dans  les  fibres  auléio-lalérales  ascendantes.  Quelques  fibres 
ne  s'entre-croiseul  pas,  montent  dans  le  c(Mé  iiomolatéral  de  la  moelle  el 
peuvent  suppléerou  compenser  la  voie  bétéro-lalérale  lésée,  ba  persistance 
de  riiémianaijiésic,  el  même  de  riiémilliermoaneslbésie  dans  les 
lésions  spinales,  s'observe  lorsque  la  corne  postérieure  est  lésée  (Voy. 


>  1  MiHOMKS  Sh:.\:>l  TIFS.  HOT 

li^;.  ISO  l'I  iSl  I  on  i|ii;iiiil  li  ^  ili'iix  iii(iilit''s  de  l.i  iikii-IIc  uni  (''ir'  .itlcinlcs 
I  Voy.  |i.  S(t."|. 

lt";i|iii'S  V;iii  (Irlinclili'n,  l!ii>sinil.  rclii-n,  l('^  sciisalidiis  Un  rnii(|Uf> 
cl  ilonliiiircuscs  passciaii'nl  jiai'  If  l'aisccaii  ilc  (inwt-rs.  Un  ri's|<'.  (inwcrs 
avait  il('jà  ('inis  rii\|i(illi('Si'  (juc  li-  laisccan  iiuil  avail  (Irciil  cl  i|iril 
navail  pas  suivi  plus  liaul  (pic  la  ic^'inn  cervicale,  cmidnisail  les 
iin|ircssiiiiis  iliinloni'cnses  cl  |ii'<il)alilcMicnl  les  impressions  llieiniiipies. 

A  mon  avis,  il  ncpeni  s'aj^ir  dans  rcspcccipie  de  la  pailic  pi'oliiiidcdn 
laisccan  de  liowcrs.  c'est-à-diic  des  lilii'cs  spino-spiiiales  cl  spino-rt-licu- 
Iccs  (|ui  passeni  dans  le  scffincnt  posiciieiii'  (l'ala,  p)  du  laisccan  aiitért»- 
laléial  asccndani  (Voy.  p.  T'.Kii.  tiliies  qui.  par  clapes  successives  el 
arrèls  dans  les  novanx  lalcranx  du  linllic  el  à  dillV-reuts  étapes  de  la 
l'ormalion  hidiio-poulo-pédonculairc,  arrivent  par  voie  indirecte  au 
thalamus  accompagnées  dun  certain  nomlirc  de  liltri-s  spino-lliala- 
micpics  directes.  L'opinion  suivant  l;iiiuelle  le  l'aisceau  de  (iovvers  serait 
parsos  lihres  spiuo-céréhelleuses  un  laisccan  conducteur  des  impressions 
donloureuses  et  tlierniit|ues,  ne  me  paiail  pas  reposer  sur  des  preuves 
démonstratives.  I.tdtscrvalion  analomo-clini((ue  n'est  pas  eu  sa  laveur  : 
umulirenx  sont  les  cas  où,  à  la  suite  de  lésions  tiansverses  de  la  moelle 
épiiiière,  ce  faisceau  est  complètement  dégénéré  des  deux  côtés,  ainsi  du 
leste  (pie  le  faisceau  cérélielleux  direct,  sans  qu'on  ail  noté  pendant  la 
vie  des  tronldes  de  la  seiisiliililé  donlonreuse  et  lliermique  coiuparalilcs, 
en  inlensilé.  à  ceux  que  l'on  constate  loi'S(pie  la  hase  des  cornes  |»oslé- 
rieures  on  la  piéi'c  iulerméiliaire  aux  cornes  antérieure  el  postérieure 
s(mt  lésées  sur  une  certaine  hanteni'.  comme  dans  la  syrinjiomyélie.  jiar 
exemple,  ou  dans  l'Iiématomyélie.  Les  résultats  fournis  |)ar  la  physiologie 
ex|)érimeiitale  ne  sont  pas  davantage  favorahles  il  l'Iiypothcse  suivant 
laquelle  le  conlingeiit  spino-céréhelleiix  du  faisceau  de  Govvers  serait  la 
voie  de  coiiduclioii  des  imiiressions  lheriiii(pies  et  douloureuses,  l-'eri'ier 
et  Turiiei',  Molt,  dans  leurs  expériences  sur  le  singe,  n'ont  en  ell'et  jamais 
constaté  aucun  lionhle  de  ces  modes  de  scnsiltililé  à  la  suite  de  la  seclion 
de  ce  faisceau.  H'autre  part,  el  c'est  là  un  argument  (|ui  me  parait  avoir 
dans  respèci'  une  réelle  valeur,  l'existence  de  tronldes  de  la  sensihilité 
douloureuse  ou  llieriuiqne  n'a  jamais  été  ohservée  à  la  suite  dos  altéra- 
tions du  cervelet,  de  même  qu'on  n'a  jamais  noté  dans  les  lésions  de  cet 
organe  de  Ironhies  du  sens  tactile,  ou  du  sens  stéiéognosli(|uc. 
(juc  par  leurs  lihres  spino-céréhelleusesel  hnllio-céréhelleuses  le  faisceau 
de  (iowers,  le  faisceau  cérébelleux  direct  (Voy.  Voies  vertes,  lig.  .">(1G  15  et 
~)(')1  n.  b\  o[  les  fibivs  issues  du  iiovau  de  von  Monakow  jouent  un  rôle 
important  dans  la  transmission  de  certaines  sensations  kinesthésicpies 
inc(»nscientes  on  sulicoiiscientes.  nécessaires  pour  la  locomolioii  el  la 
étatique.  r('(|nilihralion.  la  slahilisation,  la  synergie  musculaire,  que  le 
cervelet,  en  paiticulier  son  écorce  reçoive  par  cette  voie  les  impressions 
dévolues  à  la  fatigue  ou  |iréposées  à  la  tonicité  nnisculairc.  à  la  coordina- 
tion, à  la  direclioii  d'im  mouvement,  à  la  notion  de  poids,  la  chose  est 
plus  (|nc  iHidiahlc.  étant  donné'  (pie  ces  faisceaux  se  terminent  dans  le 


soK  shMiol.oliii-:  1)1  sYsiiMi:  yinriax. 

ciTM'IcI  ;  l'ncoïc  ci's  illl|)^('>^si(llls  Miiil-i'llrs  iti(iiiis<iciili'-'  nii  siilicdiis- 
ririilc^  :  l'Ili'S  ne  ili'vicnnciil  |i;is  \:i  li.i^c  (111111'  si'ii--;irMiii  ri  ii  ;ii  rivent 
(|irc\ci'|ili(imu'll('iiK'iil  l'I  |i.ir  voir  (l(''l(Miriii'c  ;i  la  ((iiiscii'iicc  :  mais  i|ii{'  le 
raisccaii  de  (idwcrs  iiil('r\i('imi'  dans  la  Iransiiiissioii  îles  iiii|in'ssi()iis 
(liMildiiit'Uses  on  lliiM'niit|ni-s,  poni- ma  |iail  cl  dapirs  les  raisons  ipic  je 
vitMis  dCxposer.  je  nt>  crois  pas  imuMiii  sunsnirc  à  celle  (i{iiiiion.  Inlci- 
|tost''  cnlrc  1(>  cerveau  el  la  moelle,  jonaiil  le  i(ile  d  ini  iiiL;ane  de  coii- 
li'oie  |i(nM'  r('M|Milil)rc,  la  slali(|ne.  la  <rMvcli(in.  la  Idcomnliiin.  le  cervelel 
doil  de  [dus  en  |ihis  èlre  considi'ié  connni'  un  M'iilalile  ccnlie  de  ii''lle\e-- 
slalo-loni(|nes  inconscients  :  sa  parlie  \einnenne  recuil  li's  ini|iressions 
sensilives  jn'ol'ondes  des  nius(  les  de  la  lèle.  dn  ci  ju  el  du  Ikmic  :  sc^  |iailies 
liémis|)héii(|nes.  celles  [irovcnanl  des  nniscles  des  mendires  sm|i(''i  ienis  el 
inIV'iienrs  liomolatéraux  ^lîotlimann.  Thomas  cl  |)m'n|ili. 

■J"  Les  im|ii"essions  laclilcs  super/icicllrs  allonrhenienl  h'j^ei'  -  el 
les    im|iressions  de  pression  laclilc    Ivoies  bien    pale   de  la    li^;.  TM't   lli 

in(ndent  dans  le  cordon  poslérienr  hoinolah'ial    de    la   i Ile  en  siiivanl 

le  liajel  des  lil)i'es  ladicnlaiics  mojicniics.  Les  voies  senindaiies  seiisi- 
lixe--  ipii  sarticident  a\ec  ces  dernièri's  soid  îles  lilire--  plus  on  moins 
loiiM|irs,  (|ni  sentre-croisenl  dans  la  moelle  à  dilVérenles  lianlems.  passerd 
dans  le  sejrnieiil  aniérienr  du  faisceau  aniéro-laléral  ascendant  el  atlei- 
iinenl  par  étapes  successives  et  snpeiposées.  la  l'oiination  riMicnlée  hianclie 
el  jiiise  du  huihe  et  le  llialamns;  elles  son!  lenl'oicées  par  des  lilires 
issues  du  novau  de  linrdacli  ci  (pii  pailicipenl  a  la  décnssaliini  iiinilorrne 
(\|iin.  \ov.  {\\i.  7)i')l  (t.  r.Mî.  ((doi-i'cs  en  lileu  pâle. 

(jmime  la    lernnuaison   des   liliics    radicnlaires    niovennes  el  le  Irajel 

iiilr: •ilnllaire  de  la    voie   cenliali'  ridisi''e  s'elVecIne  an  moins  sni-  nne 

liaiileni'  de  'f  à  5  se^inienls  OK'iInlIaiies,  rancsiliésie  ladile  peiina- 
iienle  ne  sobservcra  ipic  dans  les  lésions  médullaires  liés  étendues  en 
lianlenr;  encore  devroiit-idies  intéi'esseï'  à  la  fois  la  voie  iadi(;ulaire 
ilans  le  coi'don  posiéritnir  et  la  voie  secondaire  crois(''e  dans  le  coidon 
aiiléio-latéral  du  ciMc  opposé'  et  partant  s'étendre  |)lus  on  moins  aux 
deux  moitiés  de  la  moelle. 

iï"  Les  impi'essions  |)répos(''es  à  la  perception  s-lrrrafiiiasl iiiiw  et  les 
sensalious  kincslliési(|ues  di'\olnrv  an   sms  des  uttiludcs  scfimciilaircs 

et  à  la  sensilnlifi'  osseuse    Noies  hien   I •('•  de  la  fif;.  âliG  li|.  moident 

dans  la  moelle  par  la  voie  {les  lilni"-  radicnlaires  lon;:nes  du  co|-don 
postérieur  ipii  aluinlissenl  an  nixean  (\\i  linllie.  an\  novanx  île  (ioll.  de 
r.iirdacli  el  de  vou  .Monakiiw.  .lusipi  an  Imllie  ces  impressions  sniveni 
donc  lin  Irajet  lioniolaléral.  ainsi  ipie  lli  ouii-Si'i|iiai  d  I  ,,\ail  ili'ià  déniou- 
Iré  en  IS47  pour  le  sens  musculaire. 

Kans    leur    lou<;    Irajet    asceiidani,    les    libres    radicnlaires     lonnncs 

altandonuent   de  nomln-euses  collali'iales  à    la   cid le  de  (llarkc  el  à  la 

sulistance  j^rise  intermédiaire  aux  cniiii'--  aiili'iii'uie  el  postérieni'c. 
c'est-à-dire  à  la  ré;;ioii  d'où  |iiocèdeiil  les  lilircs  spino-cérébellenses 
direcles  el  croisées  |ii'éposées  ;i  la  sensiliilité  |)rofonde  inconscieiito  ou 
suhconscienlo.    Loi'squ'unc    lésion    détruit    les  cordons    posiérieui's,    il 


Dfjerinf:. 


Si'-iitiotoriif 


DESTINATION  CROiSEE 

DRIGiNES  CROISÉES. 


Fifr.  366  A.  —  le.  premipr  iipuionc  sensilil'cl  l'origine 
(li's  voips  sciisitivcs  secondaires  du  cordon  anléro-laléral  de  la  moelle. 

Miido  (le  |ieniWraliiin  des  racines  postérieures  S,,  L^  D,,,  t),,  C,  dans 
lu  nioellc.  liianclies  ascendantes el  descendantes;  libres  radiculaires 
i-iiiirles,  Tiiciyciirics  cl  liiiifrnes.  Cnnslitulion  des  cordons  postérieurs 
nai'  li's  lihrcs  radiculaires  posiérienres  sacrées  inférieures,  lomlra- 
sacrécs,  loinliaires,  dorsales  cl  cervicales  inférieures.  Le  faisceau 
niisli'  de  lilirrs  radicidaires  cl  eridogciies  du  cordon  postérieur  : 
zone  coinu-connnissurale,  virgule  de  Schullze,  faisceau  de  Hoche, 
triangle  médian  de  Gouiliault  et  Philippe. 

La  ligure  36(i  A  repré.senle  en  quek/ue  sorte  la  synthèse  des 
coupes  de  moelle  de  la  figure  305. 

Les  couleurs  correspondent  à  celli's  de  la  lig.  .'ifi.').  Elles  indiquent 
la  silu.ilion  occupée  dans  les  cordons  posic'rieurs  par  les  libres 
i-.idicul.iires  sacrées  Sj-S,  (colorées  en  voir),  bindiu-sacrées  Sj-L, 
(/</-  «  foiiié),  lombaires  L4-L,  {hicu  pâle),  dorsales  11,,-lt,  {jaune),  cl 
cervicales  1),,  C,  {rnin/e).  ' 


Fig.  36C  B.  —  Trajet  que  suiveid  les  voies  préposées  aux  différents 
modes  de  sensibilités  superficielles  et  profondes  dans  le  nerf  péri- 
pliériqne  (libres  soniatiques  et  fibres  sympathiques),  dans  les  fibres 
radiculaires  piisiérieures  et  dans  les  cordons  postérieurs  et  antéro- 
latéraux  de  la  njoelle. 

Les  couleurs  indiquent  les  fonctions  des  différents  faisceaux  sen- 
sitifs.  Sont  colorées  en  jaune,  les  voies  suivies  par  les  impressions 
douloureuses  et  thermiques;  en  bleu  jjô/e  les  voies  de  conduction 
tactile  ;  en  bleu  foncé  les  voies  préposées  à  la  conduction  de  la 
perception  stéréognostique,  de  la  discrimination  tactile,  delà  notion 
de  poids,  de  vibration  —  sensibilité  osseuse  —  des  sensibilités  pro- 
fondes conscientes  qui  luésidenl  ;'i  la  notion  de  position,  au  sens 
des  attitudes  segmentaiies,  des  mouvements  passifs  et  actifs  ;  en 
vert,  les  voies  conduisant  les  sensibilités  prol'oiides  inconscientes 
qui  président  au  tonus  musculaire,  à  la  coordination,  la  direction 
d'un  mouvement,  le  maintien  de  l'équilibre  statique  et  dynamique. 
Les  sensations  spécifiques  de  douleur,  de  température,  de  tact,  le 
sens  de  la  localisation,  le  sens  de  discriminalion  tactile,  la  percep- 
tion sléréognoslique,  sont  dissociés  à  la  périphérie  et  suivent  le  trajet 
des  nerfs  superficiels  et  des  nerfs  profonds,  tandis  que  la  notion  de 
poids,  de  vibration  —  sensibilité  osseuse— ,  les  sensibilités  profondes 
conscientes  et  inconscientes  sont  fonction  des  nerfs  sensilifs  pro- 
fonds (articulaires,  musculaires,  tendineux,  osseux,  périostes,  etc.). 
Les  impressions  douloureuses  et  thermiques  suivent  plus  particu- 
lièrement le  trajet  des  fibres  sympathiques;  les  deux  catégo- 
ries de  libres  —  sympathiques  et  somatiques  —  entrent  dans  la 
constitution  des  nerfs  de  la  sensibilité  superficielle  et  delà  sensibilité 
profonde  et  participent  à  la  structure  des  appareils  terminaux 
du  derme,  de  l'hypoderme  et  des  organes  nioleurs  —  corpuscules 
de  l'acini,  iMeissuer,  Golj'^i-.Ma/.zmii,  Uogiel,  llul'lini.  Tiinofejew,  etc. 

'■--'    ' "'     ■     "       ■ " i;i.,i:i'.l....=nnc<ii;nii,; 


DE$TI  NATION     ET 
ÔRiGiNES  DIRECTES 

Dûaleurett- 
Forulfi 


Otie  cornu- 
commiss  orale 


VirauLe  de 
Sè'kulbze. 


Fai.sceau  de 
Hocke 


\ 


l,os  coiilcuis  iii(lii|Uonl  les  fonctions  des  dillerenls  taisceaux  scn- 
silifs.  Siiiil  ciiliiriH's  on  jaune,  les  voies  suivies  par  les  impressions 
douloureuses  el  llieiiMi(|ues;  en  bleu  pâle  les  voies  de  conduction 
laclile  ;   en  bleu  foncé  les  voies  préposées  à  la  conduction  de  la 
pei'ceplion  stéréognoslique,  de  la  discrimination  tactile,  delà  notion 
(le  poids,  de  vibration  —  sensibilité  osseuse  —  des  sensibilités  pro- 
fondes conscientes  ipii  président  à  la  notion  de  position,  au  sens 
des  attitudes  segrnentaires,  des  mouvements  passifs  et  actifs;  en 
rerl,   les   voies  conduisant  les  sensibilités  profondes  inconscientes 
qui  président  au  tonus  nmsculaire,  à   la  coordination,  la  direction 
d'un  mouvement,  le  maintien  de  l'équilibre  statique  et  dynamique. 
Les  sensations  spécifiques  de  douleur,  de  température,  de  tact,  le 
sens  de  la  localisation,  le  sens  de  discrimination  tactile,  la  percep- 
tion stéréognoslique,  sont  dissociés  à  la  périphérie  et  suivent  le  trajet 
des  nerfs  superficiels  et  des  nerfs  profonds,  tandis  que  la  notion  de 
poids,  de  vibration  —  sensibilité  osseuse — ,  les  sensiliilités  profondes 
conscientes  et  inconscientes  sont  fonction  des  nerfs  sensilifs  pro- 
fonds (articulaires,  musculaires,  tendineu.\,  osseux,  périostes,  etc.). 
Les  impressions  douloureuses  et  thernjiques  suivent  plus  particu- 
lièrement  le    trajet   des   fibres   sympatbiques;    les   deux    catégo- 
ries de  fibres  —  sympatbiques  et  somaliques  —  entrent  dans  la 
constitution  des  nerfs  de  la  sensibilité  superllcielle  et  delà  sensibilité 
profonde    el   participent  à  la    structure   des   appareils   terminaux 
du  derme,  de  l'Iiypoderme  el  des  organes  nioteui's  —  cnipuscules 
de  l'acini,  Meissner,  Golgi-Mazzoni,  Uogiel,  lluflini,  Tiniofejew,  etc. 
Dans  la  moelle  s'elTectue  un  groupement  qualitatif  dessensalions. 
Les  impressions  douloureuses  et  thermiques  (en  jaune)  abordent 
la  moelle  par  les  fd)res  radiculaires  courtes  et  sont  transmises  à  la 
couche  optique  par  les  libres  du  segment  postérieur  du   faisceau 
antéro-latéral  ascendant  {fala,  /;)  du  cfilé  opposi'  de  la  moelle.  Les 
impressions  tactiles  (en  bleu  pâle)  suivent  le  liajcl  des  liliies  radi- 
culaires moyennes  et  soid  transmises  à  la  iMjnclie  cqjliquo  par  les 
fibres  du  segmeni   antérieui'  du  faisceau  antéro-latéral  ascendant 
(fala,  a)  (|ui  se  coiicentient  près  de  l'iTnergeni-e  des  racines  anté- 
rieures. La  sensibililé  profonde  inconsciente  (en  vei-t)  est  li'ansmise 
à  la  moelle  par  les  libres  ladiculaires  courtes  et  moyennes,  reçoit 
les  incitations  des  collatérales  des  fdires  radicnlaii'es  longues  et 
arrive  au  cervelcl  paj'  le  conliiigenl  (•(■réliellenx  des  voies  seirsilives 
secondaii'es  di'  la  moelle  —  faix-eau  (■(■■ri'liellenx  dirci-l  el  faisceau 
de  llowei's       ce  deiMiier comprend  snrlonl  des  libres  d'oiigine  croi- 
sée. (Juanl  à  la  sensibililé  profonde  consciente  (en  bien  foncé},  elle 
suit  le  trajet  des   lilirrs  radiculaires  longues  du  cor'don  postérieur 
et  n'aborde  sa  voie  secondaire  ipi'au  niveau  du  collet  du  bidbe. 

Une  ligne  horizontale  n  h,  qui  sectionne  la  base  des  coi'nes  po.s- 
lérieures,  divise  la  rnoelle  en  uin-  nn)itié  postérieure  qui  contient 
sui'tont  des  voies  directes,  se  Icrniinanl  ou  naissanl  dans  le  coté 
lionio-latéral  de  la  moelle  el  dont  l.i  h'sion  diMerniinc  des  ■<//'"/'- 
lome.s  homo-laléraux  ;  el  une  nioilii'  anli'rii'ure,  qui  comprend  sui- 
louldes  voies  croisées  qui  prennent  leur  origine  ou  qui  se  terminent 
dans  la  substance  grise  de  la  moitié  opposée  de  la  moelle  et  dont  la 
lésion  eidraine  des  siimplômcs  hcléro-lalcranx. 


/irguLe  de 


Faisceau  de 
Hocke 


Fibres  radical. 

lonques  Lombaires. 

L4-L1. 


Fibres  radical, 
longues  S5-S3. 


Triangle  de 

Gom.bau,Lt  el:  Pkdlppe 


>)  Milm.MhS  >£%>////•>■. 


M-Illlili-  iliiiir  |His>ililc 
tjiu'  li'>>  M'iis.iliiins  ki- 
ii»'sllii''>»ii|iic>-  iimscii'ii- 
Irs  iil't'ixiM'oà  la  iltiliiiii 
lit'  |iiisilii)ii,  |)iiissfiil  rii 
iMii|ii'iiiil.'iiil  cM-ciiliiin- 
iiclli-iiii-iil  lii  soie  (lu 
l'aisri'aii  cr'rrlicl  Icn  \ 
(lircil  fl  relie  lies  lilires 
s|)im>-e(''n''lielleii>es  du 
l'aisteini  ili'liowers.iii  ri- 

Kic- .VtT  #1. —  Les  douxtî'iiu's  ni'U- 
niiifs  sonsitirs  ilniis  leur  Irnjol 
IiiiIIkiIiv.  On^ini'  île  lu  vuir 
luilliu-lli.il.iiiiiq<K-.  rnnrlii'  in 
lei'oliiairo  iCiui  cl  inteiréticii - 
lée  iTiVi  ili'  la  ri)riii.iUon  rèlicii- 
Iw  lilaiii'lii- . Slln I. Couche rélr.»- 
ulivntre  Xnt)  de  la  ruriiiulioii 
réh-ul.-e  ^-r  se  du  liullie  (SIU;i. 
Translation  du  faisceau  cérêliel- 
leu\  direct  dans  le  corps  resli- 
roi'iiie.  Voies  cértHielleiiscs  liiil 
haires.  Voies  sensilives  secon 
daires  du  trijumeau  :  la  voie 
ventrale  i\*C)  idouleur  et  tem- 
|>éralurci  est  seule  inscritedans 
ce>li>:ures. la  voie  dorsale  eiisli- 
probablement  déjà  dans  la  ré- 
f,'ion  bulbaire  moyenne,  bien 
qu'elle  soit  surtout  n^anïTeste 
dans  la  région  bulbaire  supé- 
rieure et  puntine  i  Vov.  tig.  367  h 
etr) 

Les  couleurs  indiquent,  poui 
les  ligures  ôtiT  <i,  *,  c,  </,  les 
ronctiuns  des  Taisceauv,  Sont 
colorées  :  en  ji/inr  les  voies  sui- 
vies par  les  impressions  dou- 
loureuses et  thermiques  (fala, 
p,  Croi;  en  bli-u  paie,  les  voies 
de  conduction  tactile  (fala. 
a.  /■.NB.,  Cirr.  en  bleu  foncé. 
les  voies  préposées  à  la  percep- 
tion slcréosrnostique  et  auv 
sensibilités  profondes  conscien- 
tes :  iC<".,  CH:  /-M;,  fMSr.  spin: 
Ciot  :  en  rcr/,  les  voies  cérébel- 
leuses conduisant  les  sensibi- 
lités profondes  inconscientes: 
(FG;  tm  et  libres  originaire^ 

*  du  noyau  de  \uu  Monakow 
.Nr/>i:en  t-iolet,  les  libres  radi- 
culaires  du  trijumeau  (Vsr/i; 
en  noir,  les  voies  trigéniinales 
secondaires  croisées  ventrales 
(V'c):  en  rofc.  la  pyramide  an- 
térieure du  bulbe:  en  rougr 
fonce,  les  libn^  aberrantes  de 
la  voie  pédonculaire  (fab  VI'). 
c'est-à-dire  les  libres  cnrtico- 
nucléairt^sdestinées  aux  noyaux 
des  nerfs  moteurs  crâniens  ;  h- 
contingent  olivaire  du  corps 
restiforine  n'est  [las  colort*. 


fHOrNB 
,  fila  fa) 

f'c 

fcd 

fibres  ' 
\ndicul 
tngém 

'fiàrarxf 

''ibres  radiculaires 
des  fierfs  milles  IX-XI^ 


Je' 


Vsd. 

fibres  radjcu, 
Wiffemmj/es 

si  I  postérieures 


Voiebiilbo-  ' 

ihiliiiiai/e 

yoiespino- 

reticv/o- 

■Mlp)  thalimiijues 

^fg  \Heurones 

YASm 

fibres  ndici/lairÀ  ~? 

trigemnsles    W 

fibres  radiculâires  |  sj 

postérieures     J|. 

Voiibulbo  -t/ialamiçue 
■  sensibiliUipraC conscientes 
fil3f3)tict^nûtioiit/elieu 
sensibilités  prof mmns 
Mtp)douleureltemper 

'ibres  radicuhires 
tri^éminales 

^ci,  notion  de  lieu 
unsibiTites  proTunseieJittt 
•Percept.  sttféBjnosbfuA 


i<i-:.Mi(iiAii,i/;  ne  sYsi I  Ml,  M:iiri:(  .\. 


vor  à  rr'ctUTC  (lu  vciiiiis  du  (■crvclcl.  \i\\\s  \y,\i-  les  lihii'N  coil 


/%      I     f/Ares 
Fàp    (  abemntes 

Sensioilitésprof 


Sensibililès  profondes  inconsc 
ton  us  musculsire 


Tub 
Vê/vui 


''yramide 


Fig.  567  b.  —  Les  deuxièmes  neurones  sensitifs  dans  Unir  trajet  hulbo- 
pontin.  I.a  constitution  du  ruban  de  Ueil  médian  {lt//i).  I,a  Iranslatiiiii 
du  faisceau  de  Gowers  (FG)  autour  du  pédoncule  ci'rébelieux  supé- 
rieur (l'es)  et  la  terminaison  des  voies  spino-céréhelleuscs  (Fcd,  FG) 
dans  le  vermis.  Les  voies  sensitives  secondaires  ventrale  (V'c)  et  dor- 
sale (V'rf)  du  trijumeau  ;  la  déoussalion  des  fibres  trigéminales  e^i 
terminée  au  tiers  supérieur  de  la  protubérance. 

cornes  postt!'i'ieurcs  (Voy.  li^^ui'  n\>  de  l;i  lii;.  ôliti  11 


•(HllCO-llllcll'JIIII'S 

iilidulii'  ;iii  V  nii\;iii\ 
'^v\s  (■l'iili'.iiix  de  ccl 

iiri;;ii I    dr   \l\  ;iil 

|i(''d(iiii-Mlc  crii'lKd- 
li'iis  Mi|ii''iicur.  |iiiur 
('Ire  lraiisiiiis('>  ;iu 
I  II  II  I  a  III  IIS  d'iiiic 
|>arl.  à  la  riii'iiialii)U 
ridiculi'i'  iniliiairc  cl 
au  iiiixaii  de  hcilcrs, 
d  aiiliv  |iarl.  Mais, 
ainsi  (|iic  je  1  ai  (iil 
|iliis  lialil  (Voy. 
|i.  .S(I8).  le  faisceau 
de  (iowcis  cl  le  l'ais- 
ccaii  (('rchcl  Icu  \ 
dii'i'cl.  Iiini  i|ii  ils 
jduciil  un  n'dc  iii- 
cunlcslalilc  dans  le 
(■(Mllrôlc  de  la  loiii- 
cih'  iniisculairc  \i'- 
llcNc  cl  ^\v  la  coni- 
iliiialiiiii.  ne  Iraiis- 
inellenl  lialiiliiclle- 
iiieiil  (|iic  des  sen- 
saliiins  kinestliési- 
(|iies  iiieuuscieutes. 
La  perle  de  l'oiiclion 
des  fiiircs  spiuo- 
ccrcl)(dlcuses  es!  du 
reste  ia|iideuienl 
C(iiu|icusce|iard'au- 
Ires  Mlles,  cl  cida 
dans  res|iaee  de 
deux  à  Irois  sc- 
inaiues.  d'a|ircs  les 
recherc  lies  expéri- 
uiculalcs  de  \\\\v^ 
sur  le  rliieii. 

he  hiiil  eei|ui  |iré- 
Ct'dc  il  ii'snlle  : 

1"  (Jn'iine  lij^nc 
Iransversalc  passant 
par  la  hase  des 
di\  ise    la   iiinelle  eu 


(Ifiix  iiiiiilirs.  (Iiiiil  l;i  |iii' 
liiiii      iliiiTirs       Mclidii 

lut laU'-nili'l.      fl      la 

iiiiiilii-  aiili'ilriiri'  (li'> 
liliro  à  iii'i^iiif  mi  à 
(li'sli  iialioii  siirltinl 
croisrrs  lacliitii  iu'li'-ro- 
latrialfi  : 

•J"(jii  "<'>■  l<"<i'»ii  liiiii- 
t»V  à  la  (•(()•;((■  /"(s^'- 
rii'iirr  ciiliaiiR'  imc 
atialj,'(''si(>  cl  mit'  tlit'i- 
init-a  ncsl  lirsic  Iniinold  ■ 
li'fdlcs.  (Itiiil  la  limite 
sii|H''rit'mt'  {•(iii'i's|i(m(l 
à  la  l(i|)oj;ia|tliii'  si'iisi- 
livo  riiiliciil(iirfi\ii  scy- 
mt'iil  mt'tliillairt'  lésé 
(Ui'ji'iiiu'.  ISU'.ll  iVoy. 
lig.  iSO  fl  ISIi; 

ri"  Oii'mit'  liémiscc- 
liiiii  méilnllaii'c  en  - 
traîne  :«i|>arlésit)ii(laiis 
le  corilon  aiiléro-laléral. 
lies  voies  seeoiulaires 
croisées,  une  aiial<;é- 
sie,  et  mie  lliernio- 
aiieslhésie  du  côlé  o|i- 
|Misé  à  la  lésion,  iivec 
(■(luseivation  lie  la  sen- 
sibilité |ii'olVinile  :  la  li- 
mite Mi|iérieme  île  celte 
tlierm(i-anal;,'ésic  cin- 
res|ioiiili'a  à  la  lopogra- 
|iliie  sensitivedes  'J' . ."' . 
i'se}.'meiils  médnllaiies 
situés  au-dessous  ■  b  lin 
côlé  de  la  lésion  —  |)ar 

Fîg.  3i">T  r.  —  Lc-i  deuxièmes  neu- 
rones sonsitirs  dans  leur  Imjel 
ponlin  supérieur  et  pédoncu- 
latre.  Li  conÂlilulion  du  ruban 
de  lleil  niédiun  rllin).  Les  voies 
sensilivos  sei-ondaires  ventrale 
(VV.  et  dorsale  (\'(/)du  triju- 
meau. Ij  voie  acoustique  se- 
condaire dans  le  ruban  de  lleil 
latéral  .11/).  Les  libres  atier- 
rantes  de  la  voie  pédonculairc 
l'U.  l'Lp.  Fap,  Fabp). 


S r\ /</,'< ).»//■,■>  .s/;.v>7 ///-S.  Mil 

■  Ici  iciii  1-  iiniliciil  des  Ijjircs  ii  mi^inc  un  à  dcvliiia- 


2"Neurpne$ 

sensitiis 

Hua  tngémmiss 

seconi/sires 

'Oie  acousûifue. 

seconà3/re 


fêèerr^R 


1% 

Va/e  ecûusùgue 
iKcndêire 
\'lim  trigem  croisées 
second/ira  directe  -   '^'^ 


><r2  si:mioi.(i(;ii:  Dr  sysrj]:Mi-:  .\eiui:C.\\ 

;illrinli'.  il.iiis  li'  ((iriliin  jMoIri  iciir. des  voies  radiciilyircs  lidiiuiliilériilos  — 

Mlle  |i('il('i)u  une  ^riiiidc  diiiii- 
niilioii  (In  sens  d<'>  ;iMiliidrs, 
lie  la  sciisiliililé  ()-»-.i'iisi'  d  de 
la  S('iisiljilil(''  ddidiiiin'iiM'  à  la 
|irpssi(iii.  ,i\cc  ^lln■^(■|■\ali(lll 
du  lad  cl  en  |iaiii('iilifi'  de  la 
iKilidii  de  lieu.  |iiiis(|iril  s'afiit 
(riiii('li(''iiiis('(liiiii.(Vsl-;'i-diri' 
diiMC  lésidii  |iru  ('■li'iidiic  l'ii 
liaiilcnr: 

i"  Que,  en  di'liiiis  du  lahcs, 
raiicsIlH'sic  larlilr  |irriiia- 
iH'iilc  |iai'  li'--iiiii  iiK'diillaii'c 
Il  c^l  it''a!i--(''r  i|iii'  dans  les  lé- 
^iniiv  liés  ('li'iidiir--  Cil  liaillciir 
i|iii  iiil(''rc>sciil  à  la  lois  les 
voies  ladiciilaires  direcles  el 
les  voies  secoiidaiies  croisées, 
ou  dans  les  se('lionsc(iiii])lèl(;'s 
ou  dans  les  lésions  |)lns  on 
moins  liilaléialesde  la  nioélle; 
.">'  (jne  les  allératinns  de 
la  seiisiliililé  conslalées  an 
lonrs  des  l(''sioiis  niédnilaires 
se  nianil'eslenl,  iaiiNil  |iar  des 
trouilles  |ioi'laiil  sur  lous  les 
modes  de  la  seiisiliilih',  lati- 
tôt  el  suivanl  la  localisation 
de  la  lésion  par  des  lioubles 
dissociés  selon  le  mode  clini- 
i|iii'  de  la  s\  iint;omvi''lie,  du 
la  lies  on  de  ce  il  ai  lies  s(déroses 
comliiiiéesà  marche  subaiguë 
(syndrome  des  li])res  radieu- 
laires  longues  du  cordon  j)os- 
li'iiciin.  iVov.  Syiidronicx 
radiculdires  et  iiicdullaires, 
Z'*./..^  !'•  S77,  8S(i.m-,.!)(l'K, 
Jsensit/fs.  1!)     Tronc     encéphali- 


que. 


Ici.    le-    dilVéreiil. 


Fi;:.  3ii7  tl.  —  l,;i  lerminaison  des  deu- 
\it,-iiu>s  nouninesscnsilil'sdans  le  Ihal:)- 
mus.  L'oritîine  el  le  trajet  capsulaire  du 
troisième  neurone  sensitif  ou  neurone 
lliakiuio-cortic;il.  L'écorce  sensitive  el 
le  neurone  cnrlico  llmhnuique. 


S)  \iii<iiMi:s  sK.ysiriis.  8i:i 

iiii|iii">>iiiii>  M'ii->ili\i'S>ni\i'iil  (lc>  Mlles  tr;iiil;iiil  |ilns  ('•Iroilcmciil  ,i'«>(irit''i's 
;iii;i|iiiiiii|iii>iii(>iil,  i|iif  I On  st'  r;i|i|ii'n('lii'  ila\.'iiil:i^c  iln  rriM-an  iiKiyrii  cl 
ilii  tli.'ilaiiiiis.  I.i's  unes  ('Mi|ii'iiiilriil  la  viiic  ilc  la  riirnialinii  ivliniit'-i'  •^l'i'^c 
ivli'o-iilivaii'c  (In  liiiliii'  cl  de  la  |iaiiic  lalcralc  ilc  la  calnllc  |iiiiilinc;  li'> 
anircs,  la  \nic  ilt>  la  tnnnaliiMi  rcticiilcc  Itlaiiclic  intcriilivairc.  ilii  niliaii 
lie  Keil  iiicdiaii  cl  ilc  la  patiie  adjaeeiih-  de  celle  calnllc. 

I'  Les  \nics  scciindaii'cs  cniisces  |irc|Misécs  à  la  (liiiilciir.ii  la  clialfiir.  au 
/")•(*/(/  (Noics  jaunes  des  (ij;.  ."CiT  ft  cl  ."(17  h).  |iasscul  daus  le  liuliic  et  la 
pi'iiluliciaiicc  au  Miisiua<.'c  du  nnvau  seiisilil'  du  IrijiMUcau.  ainsi  (|ue  le 
dr-niiinli'c  I  licuiianesthcsie  allcnic  oliscrvce  dans  les  cas  ddeclusiiiii  de 
lailcre  ci''ii''iicllense  iiitciicuii'  cl  |«islcricurc  (cas<lc  Wallcnlier^'.  ilicnci- 
cl  Mailiui^:.  Ilahiuski.  Clamle  cl  Lcjnnuc.  S|iillei-.  Ilnislc\  cl  llidmcs|.  Hans 
la  turnialiiin  réiicnléc  lalcialc  de  la  calolle.  les  Miics  dnulonrcnses  cl 
llierMiii|ncs  snnl  slUn-cs  de  Irlle  smie.  i|u'elles  |)envciil  èlre  iiilci  riini|iues 
sans  (|nc  les  autres  niiHle-»  de  la --cnsiliiliii'' siiicul  liouldcs.  cl  I  analj^/'sie  cl 
la  llieiino-ancslliésic  ainsi  juiidnilcs  snnl  à  l\|ic  syiin^nniycru|uc.  IVc- 
i|ncinnieul  lésées  ensenililc.  les  voies  pré|Kisées  à  la  douleur,  à  la  rliiilciir 
cl  an /'r(<i(/,  |ieuvcnl  cires  alteinles  isnléinenl  :  lliciiuo-anesIlK'sie  au  Imid 
cl  à  la  clialenr  sans  anal-icsic  (cas  de  miu  Mnnaknw,  Manu,  Kuliici  cl 
Ki"inien;  analp-sic  ol  llieiind-aucslhésic  à  la  chaleur  a\ec  c(insei\aliiiu 
de  la  sensiliililc  an  Iruid  lias  de  Wallenheif;,  Mailinr;:!  nu  |pcivcisiini  de 
celte  deriiicie  (cas  de  Hnliot.  lilITii;  analj^i'sie  sans  llieiiun-aucstlicsic 
lias  de  II.  Ileail  cl  llolniesl. 

Liiis(|uc  le  liunc  cncc|)lialii|ue  est   Icsi'.   mi   |iriil   idiseï  ver  pai  Iniv  mmc 

cci'Iaine  dissiicialion  lie  la  seusiliililé  diiuliinnu-i' :  la  |icau  csl  c |il(le- 

inenl  anali;ésii|ue  tandis  que  la  |iressiiin  iloulnurcuse  exercée  sur  les 
innscles.  les  leiidinis,  lesiis,  on  la  sonllrance  |iroduile  par  mie  clialcni- 
excessive  snnl  perçues  (II.  lleadl. 

Hans  leur  Irajel  asceudanl.  l'cs  miIi's  suiiI  iviiIoitcts  par  la  \iiie  secon- 
daire croisée,  douloureuse el  lliciiniipic  du  trijunican  (colorée  en  noir  sur 
les  lij,'.  DliT  a.  h,  c,  tl)  —  voie  l'onnéc  de  neurones  |dns  on  moins  loiifîs, 
ipii  inonicnl  dans  la  l'ormatiou  léticulée  linlii<i-proluliéraulicllc  adossés 
aux  antres  voies  scnsilivcs  croisées  et  ahoiileut  liualcnienl  la  caloltc 
dn  cerveau  moyen  el  le  llialainiis  :  les  neurones  les  plus  loiifis 
em|irnnlenl  la  voie  du  se^'ment  rctni-olivaire  (Cio)  de  la  rormalion  réti- 
culée grise  dn  liullie  el  de  la   paiiie  externe  du   rulian  de  Heil  UK'dian. 

"2"  Les  hniiri'xsiiins  tuctilcx  sont  étroitemeul  associ/'cs  au  sens  de  la 
localisation  (voies  Iden  jiàlc  de  la  liu.  ôliti  It  el  ôtiT  (i,  l>.  c|  daus  li'ur 
lon^'  Irajel  à  travers  la  iiinellc.  la  Im  ination  réiicnléc  Idanclie  du  liullic. 
le  inlian  de  Keil  médian  et  la  partie  postérieure  adjacente  de  la  l'ormation 
ri'licnlée  de  la  caloltc  pouline.  Klles  s'en  séparent  avant  iratteindie  le 
tlialamns.  Kn  ellel.  à  certains  stades  dune  alieclion  de  la  calotte  pédon- 
cnlaire,  linté^Milé  de  la  sensiliililé  tactile  an  pimeau  et  à  la  ouate  peut 
être  parlaile.  alors  (|ne  la  l'acnlté  de  localiser  le  point  louché  ou  piipié  est 
déjà   très  altérée  (II.  Ileail  et  llolines). 

.""   Les  voies  pn'posé'cs  au  xens  sl('rr(Uji\<ixli(juc  cl  au  xciix  ilrs  (ilhludra 


si'i  ^l'Mini  111,11-:  1)1  s)>;/.i//-;  \i:iu'i:i'\ 

styiiirnldircs  ('in|iiiinl('iil  l.i  voie  lmlliii-lhal;iiiii(|in'  (Miics  lilcii  l'imcc' de  l;i 
lii;.  "iCiT  (i.h.r.il  iiiiv.nix  ilcfioll  cl  de  lliird.-icli,  ilcciissiilion  |pinil'(irni('cl 

Cl  PI  ici  ir  iiilci-dliv.iirc  ilii  liiillic.  riili;iii  de  licil  iii(''di;iii  — .  V.Wrs  |i(piiri;ii('iil, 
il'a|ircs  II.  Ilcad.  clic  allciiilcs  iiidi'>|iciidaiiiiiiciil  l'une  ili'  l'aiilre  dans 
les  Icsidiis  de  la  caldlli'  {iiiiilii-|ii''d(incnlairc  liliininnliiin  1res  imlalilc 
lin  vciiv  des  alliliides  avec  une  inir'i^iili''  |iaiTailc  du  sens  sir'ir'();;ii(isti(|iici. 

l'.n  résiiiné  :  dans  \chHlb<'('\  \i\  cahillc  prni  iihéravl  icUc .  on  iniiirra,  su  i  va  ni 
la  localisalinn  de  la  lésion  deslriiclive  sur  hxxHnc  (IcUi l'driiiitlionn'licuk'c 
hiainlic.  iiii  SI  II  la  voii'dclo  foriiidlion  n'Iiciilrc  f/risr.  on  sur  les  dcii.r  voies 
à  la  l'ois,  oliseiMT  soit  des  Iroiihlos  de  la  serisiliilili''  dissocir's  selon  le  mode 
lali(''lii|ne  on  syi'ingoiiiyérK|n(',  soitdcs  Iroiildcs  poilani  sur  Ions  les  inoiles 
de  la  seiisihililé.  ('es  Ironhies  aecoin|iagneiil  le  plus  soiivenl  une  |iaralvsie 
allerne.  par  snilc  lie  la  |iartici|ialioii  à  la  li'sioii  des  (ihres  radicnlairos  on 
des  novaiix  d  nu  mi  de  |ilnsieiiis  iieiTs  ci;'iiiiens  —  Vl'  à  Xll'  paires  — 
iVoy.  (]<;.  iihS  ù  Mlti.  Voy.  aussi  lig.  M).  ."xS  à  GO);  ils  levèlenl  le  laldean 
{dinii|ue  de  riiémianeslliésie  o-nisre  :  s'élcndenl  à  la  inoilié  opposr'e  du 
îrouc  cl  des  nieiiibres,  paiTois  de  la  lèlc  cl  du  eoii  :  la  |iai  licipalioii  à  la 
lésion  des  voies  secondaires  croisi'cs  doiilourenscs  cl  llierniiipies  du  Iri- 
junieau  csl.  en  ellot.  I'réi|iienle.  cl  ce  caraclère  csl  un  des  (''ir'iiieiils  de 
diagnostic  entre  l'héniianestliésie  inéilnllaiic  (Voy.  lii;.  !')'_')  cl  llii'ini- 
aiieslliésie  poiilo-lnilljaiie  (Voy.  fig.  4!t(i  à  r)0'i). 

Dans  les  lésions  (/('.s7r((r//(Y'.s  de  la  calotte  pt'donculnirc  (Voy.  tlii.  5}. 
p.  '2"jni.  il  s'aj^il  de  niènie  d'iiiic  liéiniaiiestli(''sie  ili'  la  moitié  o|iposée  du 
corps  cl  de  la  lele.  iiil(''rcssaiil  le  plus  sonveiil  to'is  les  modes  de  la  seusi- 
hilili',  dès  que  la  lésion  deslriiclive  csl  un  peu  éleiidne.  l'ar  ciniire,  dans 
les  li''sioiis  envahissantes.  pro;:rcssivcs,  de  la  calolle  Imllio-poiilo-pi'MJoncn- 
laiic.  on  peut,  dans  certains  slades  de  I  allcclioii.  idiscrvcr  ces  iiiodalilés 
(Tniiipics  spéciales  décrites  par  II.  Ilcad  cl  ipic  j'ai  siiiiiali'-es  pins  liaiil.  à 
savoir  :  dissociation  de  la  sensiliililé  donlonreiise  {anali^ésic  cnlanée  avec 
(■onsiM'valion  de  la  sensiliilité  donlourense  à  la  pression  cl  à  la  ciialenr 
excessive)  :  dissocialion  de  la  sensiliilité  llierinii|iie  an  l'ioid  et  à  la 
chaleur  associée  ou  non  à  ranal^i'sic:  dissociation  de  la  sensiliilité 
laetile  d'avec  le  sens  de  localisation:  iiiléi;rilé  parfaite  du  sens  sliM-i'of^nos- 
rK|ue  avec  Ironhles  man(iiés  du  sens  des  altitudes  sef;ineiilaires. 

C)  Thalamus.  —  l.a  conclu'  opiiipie.  relais  olili^aloire  des  voies 
sensilives  secondaires,  représente,  ainsi  ipie  l.iivs  i'avail  ili''i;'i  soiileiiii 
aiilrerois,   un  vi''rilalile  ceiiire  seiisilil. 

Les  voies  pri''posi''es  aux  iiiipiTssioiis  (loiildiircii.'n's  sv  airi''lciil  pour 
la  plupart  ;  celles  suivies  par  les  inipressioiis  thcntiKjiies,  tadiles, 
vibraloires.  sv  arrêtent  en  parlie:  celles  ipii  condniscnl  le  xenit  des 
altitudes,  le  sens  stéréognosliijHe.  et  le  sens  de  Incalisalldii.  s'y  arti- 
culent avec  le  troisième  nenroiie  sensilir,  c'esl-à-diie  avec  \i's  filii-es  t/ia- 
laiiio-cortieales  el.  par  leur  inlei'inéili.iiic.  vont  aclioimcr  les  eeiilres 
sensilifs  eorlieaax  situés  dans  l'écorce  des  iii<-oiivoliitions  rolanilii|ues 
cl  pai'iélalcs.  en   particulier  dans  l'écorce  de  la  circonvolution  |iariétale 


sysnnnMRs  sh:.\siTiis  ki:. 

iistiMidîMilf  ainsi  t|iif  îles  picils  (riiisiMlion  ilc  I',  i-l  \\.  (Vny.  li;;.  ."(17,  (/». 

|)'ii|iivs  II.  Ilciiil,  le  noiimt  iiilrrnr  i\\\  lliiihiiiiiis  ('iiiisliliicniit  un  iir;;.'iiic 
M'ii>ilir  s|ir'i'i:il  |iiini'  l.i  ilmiliMii' cl  lu  lnn|ii''i'iilnt'i'.  (!c  serai!  un  ni'^anr 
<'iini|>li'-inrnlaii'i-  di'  ri-corcf  (•i''i'(''liivilc  scnsilivc  cl  i|ui  c\crcciail  il.ins  l.i 
|ii'ti(lui'liiin  lie  la  scnsalinn  une  l'niK'liiiu  ilillV'ienle  île  relie  île  {'l'enrre. 
l'ar  l'inlerniciliairc  îles  neurones  roints  inlerealaircs.  iulrallialauii(|ncs 
I  Miu  Miinakiiwi.  il  serait  arlioiuié  :  iliine  pail,  |iai'  les  ileuxiciues  ncurnues 
sensilil's  (|ui  lui  ciuiiiiiiraienl  les  iui|ircssiiins  iliinliiu.rcnscs  cl  tlicrniii|nes 
Iransniises  par  le  système  allèrent  syni|i:illiii|ne  (scnsiliililè  |iiiitii|ia- 
lliii|ue|.  l't.  ilantre  part,  par  les  tihrcs  ('(irlii'ii-tlialaniii|nes  ijui  lui  ti'.ins- 
inetlraicut  le  enutiVile.  raelinn  l'rèuali'iec.  inliihilricc.  iiue  IV'eiM'ec  er-ri'- 
lirale  sensitive  exerce  sui'  le  tlialainns. 

Les  lésions  ilu  tlialaunis.  ipii  ilètrniseni  à  la  l'ois  les  voies  sensitives 
secoiiilaires  all'èrcules  et  les  voies  sensitives  ollërenles  tlialanio-cortiialcs. 
ilèterniinent  ces  Iroulilcs  île  la  sensiltilitè  i'ar.'ii'tèristii|ues  iln  svnilrotne  que 
j'ai  décrit  ;i\cc  niesèlè\es  Kj;;;er.  Tliouiascl  (lliiiav.  I.onj;,  Itonssv.  svndrornc 
coniMisous  le  nom  de  xiinilrunie  lhalamitjiiei\it\.\).U'2'2)o[  i|ui  se  tr.iduit 
par  une  hèmiplè;:ie  lèi.'ère.  souvent  passafière  :  des  mouvements  in\olon- 
t.'iires  chorèo-.itliètosiipies  ;  une  lièmianestlièsie  persistante:  des  douleurs 
lancinantes,  paroxystiques,  pail'ois  inlolèraldes:  des  livperesllièsies  jr-i- 
inancntes  très  m.inpiées  pour  les  excitations  tliernii(|ues  et  tlonlou- 
l'iMises.  ipii  s'acconipaj;nent  d  nue  réaction  douloureuse  exafiérée,  exces- 
sive, inadéiinatc  à  la  cause  ipii  |;i  proviii|uéc  iKejcriue  et  Konssv). 

IM  Centres  sensitifs  corticaux.  —  Les  centres  sensilil's  corlii  aux 
(\oy.  p.  SU'Ji  par.iisscnl  pré|)(i>és  surtout  à  établir  une  relation,  nue  com- 
paraison entie  deux  sensations  épi'ouvées  ou  entre  une  sensation  et  sa 
repiésentation  mentale,  ou  encore  à  évixpier  cette  dernière  dans  le  seuil 
de  la  conscience,  (li'àce  à  eux.  I  alli'ulion  peut  être  concentrée  eu  nu 
point  i|uelconi|ne  du  corps  et  être  affinée  par  rentrainement.  riiabitude 
et  I  éducation,  (les  cenli'es  reçoivent  sui'tonl  les  voies  préposées  au 
sens  il)'s  altiliiilcg,  an  xens  stcrt''ftf/ii(isti(/tie.  au  sens  de  localisalion.  Les 
trouldes  sensitil's  ipie  l'on  leucontre  au  cours  des  lésions  corticales  sont 
eu  elVet  essentiellement  caractéiisés  par  de  l'astéi-éojiuosie.  des  erreurs 
de  localisation,  ime  au<^nientatiou  souvent  considérable  de  Lélendui! 
des  cercles  de  A\ebei'.  et  des  troubles  très  mari|ués  du  sens  des  alti- 
tudes: il  n'existe  par  conire  ipie  des  altéiatious  minimes  ou  nulles  du 
sens  du   toiiclier.  ili'  la    sensibilité  douloureuse   et    lliermi(|ue.  du  sens 

de    la    piessi 1    ilc    la    sensibilité   osseuse.    Ces    troubles    révèlent    le 

t.ibleau  cliniqur  (rime  lièmianestlièsie  persistante,  plus  accusée  à  la 
pi''i'iplir'rie  ipi  à  la  racine  des  membres  et  dans  laipielle  les  maniles- 
tatious  doulourenses.  si  caracléi-istii|ues  du  svudrome  tlialamii|ue,  l'ont 
complètement  déraul.  (Voy.  Sijnd rouie  sensilif  cuiiictil,  p.  !)|."i.| 

Ces  troubles  présenteid  encore  im  autre  caractère  sui-  leipiel  H.llcad  ,i 
appeli'-  l'altentiou  :  à  l'examen,  les  réponses  (h\  maliide  mauipienl  de 
cou>t.iuce  et  d'unirormiti'';  elles  sont  br-sitantes.  iucertiiines.  irré'^'ii- 
lièies.  coiilradictoiies.  vaii.ibles,  et.  l'.in^'mcnl.ilioii  de  l'iiitensiti''  de  l'exci- 


816  aiCMKH.DlilE  ht    HVSTI.Mi:  ALIilLIX. 

I.'ilidii  lie  |ii'iivii(|ii(>  pas  lU'cessaiiomoiil  une  |)(MC('|)li(Mi  laclilc  plus  iicllc. 
I.'allrjilidii  lin  malade  ne  pent  iMic  (•(incenirée  l(inj.'leiMps.  la  i,ili;;Me  sur- 
\ienl  avee  nne  j;raiiiii'  iacilili'-  cl  crllc  rali;:iic  i\r  l'allciilidn  esl  non  pas 
;;énérale.  mais  Inai'c.  cl  ne  >c  priiiliiil  (pic  Ims  (\f  l'cxamcii  de  la  seiisi- 
lidili'  du  iMCMilirc  iii>cnsiMc  mi  <\f  la  nmilii'  anc>llii''si(''c  du  corps. 

SYNDROME  SENSITIF  PÉRIPHÉRIQUE 

1'  Topographie  nerveuse  périphérique.  —  La  lopo^rapliie 
des  Iriiuldc--  vi'ii^ilil'^  iaiic>lli(''sic,  li\pcrcslli(''sic,  douleurs  s]iunlanées),  en 
rapport  avec  I  alliTaliou  des  dilliTcnls  nerl's  péri|iliéii(pics.  es!  la  jdus 
aiieieniKMiieiil  cl  la  inii'ii\  coiiiiue.  ("etlt;  l()|)ojj;rapliic  esl  siipcrposalile 
à  la  di>lril)idion  aiialoniii|ue  des  iierls,  avec  les  rnodilicalions  qui  résul- 
leiil  i\r^  aiiaslonioses  el  dc<  i l'currenccs  déterminant  soit  des  snp- 
pléanees,  soit  des  ii'i'adialioiis.  On  pninra  donc  oliscrvci'  aulanl  de, 
variélés  de  localisations  (pi'il  i'\i--ic  de  nerl's  sensilils  nu  uii\lcs.  Il 
n'entre  pas  dans  le  cadie  de  cel  ouvrage  de  les  uieidionner  toutes,  il 
snl'lii'a  ])(Mir  les  dia|^nosti((ner  de  eoniiaitrc  la  /oui'  de  dislrihution  des 
lameanx  cutanés  des  nerl's  crâniens  el  lacliidieiis  (\oy.  iig.  ."JTCi.  -"77. 
.~i7.~>.  ")7r).  ."81  et  082).  Très  souvent  euliii,  ce  n'est  |)as  sculeincid  un 
iieil'  isolé  (pti  est  intéressé,  mais  plusieurs  ensiMulde.  ou  hien  un  plexus 
(plexus  brachial,  cervical,  lombaire,  sacréi. 

On  reconnaîtra  de  même  une  névralgie  sciatiipic.  ladiale.  cubitale, 
intercostale,  une  névralgie  du  trijumeau,  etc.,  ainsi  ipiune  aneslhésie 
limil(''e  au  leriitoire  de  ces  dillV'r'cuts  nerl's. 

-  Caractères  des  troubles  sensitifs  périphériques  :  lé- 
sions des  nerfs  sensitifs  cutanés.  —  Les  lra\au\  de  II.  Ilcad 
ont  mouti'é  iVov.  p.  S04;  ([ne  la  section  d  un  neii' pi'riphr'iiipic  pnrcineni 
seusilil'  eidraine  une  ancstliésie  tactile,  donlonrcn^c  cl  llicrniiipie  du 
Iciritoii'c  cutané  innervé  pai'  ce  nerf  avec  conservation  i\r  la  sensibilité 
profonde.  —  l.'aiieslli(''sie  sera  donc  dissociée  cl  mm  pa--  lolale;  ou  cons- 
tatera :  une  ab(ditioii  de  la  sensibilil(''  pcmr  les  alloni  liiincnl>  cl  les  con- 
lacls  légers  (pinc(»a II.  ouate):  limpossibilité  de  locali'-ci'  cc>-  alloinlic- 
nieiits:  un  élargissement  des  cercles  de  Weber  —  alli''ralion  de  la  discrimi- 
ii.'iliou  tactile  —  ;  de  l'analgésie  et  de  la  lliermo-aiiesthésie:  il  \  aura  conser- 
vation de  la  j)ression  tactile  (pointe  du  crayon,  tète  d'épingle,  doigt),  et 
du  pouvoir  de  localiser  avec  précision  la  pression  exercée;  seront  enccu'c 
conservés  la  sensibilité  douloureuse  à  la  |iressioii  i\fs  iiiu--(  li's.  lendons. 
os:  la  sensibilité  an  dia|);isou  (sensibiliti'-  osseuse,  vibialoirei  :  la  iiolioii 
de  poids,  de  position  et  le  sens  des  altitudes  (Voy.  lig.  ô(iG  li  . 

II.  Ilead  a  montré,  en  outre,  que,  dans  ces  cas,  les  zones  d  analgésie 
el  de  tlicrnio-aneslliésic  —  lésion  de  la  seiisibililé  protopathiipie  —  sont 
bcaiiconp  moins  étendues  ipie  les  zones  d  aneslli(''sie  [loiir  les  atloii- 
cliemenls  légers  —  lésion  de  la  sensibilité  épiciirKpie.  —  Kn  d'autres 
lei'ines,  après  la  section  d'un  nerf  ciitani''.  ou  conslalera  dans  une  zoni; 
de  pinv   faible  ('■Iciidne   ipic    li'   Iciriloirc   de   di>li  ibnlioii  de  ce   nerf,    la 


Hrjehimc.   —   Sriiiiiitiifiif. 


\//^i^2 


/V.  S/m -crâniens 


Nerfméningien  moyen 
R.recurnentant  du       Vz 
H  maxillaire  infërieup-';'^ 
ii. récurrent  post. du        Kl 
H  maxillaire  inférieur-  ___^ 
A  méningien  du  vague 
B  méningien  de  l'hypoglosse 
Cl    (  N  sous  occipital ' 
Ci-3p  I  Plexus  cervical post 

Ct-dp 
Dip 


,    N.  grand  dioracique 
Br.ant.de  la     \        '^  / 

Ceinture  scapulaire  \    N.  sus  scapulaire  et 
P.B.        [  filet  capsddu  sous  épineuK 

fj  D  /   I  in.  de  la  Iporlio/idu  triceps 
n.  naaiai  ^  pjgts périostes  osseux— 


^cutanf'  {  N.diaphysairedel'humèrus 


N.  Radial 


H.Cubilal    [l^'P^^'-'^P- 


N.Hadiall 


H  r„ha=i  i  N  digitaux  dorsaux 
"■'^^'^^'  \R.dors  desoollpal' 
N  Mprlian  it^  dorsaux  des 
nmeaian  \collat.palmaires 


N.Cr.sciatique    i  fi. art. sup.  du  genou 
N. sciât. poplité  externs{ll,fJ;;pZé'^ 


_  Branche  ophihalmique  Vi 

(  Nerfs  fronzai  nasal  el  sphénoewnoïdal 

'^l/z 
^  Al.  maxill.  si/p.  If  2 
(  Nerfs  sphéno-palatm  et  dentaires  ) 

N.  maxill /nfér.l/.3' 
(N  dentaire  inférieur) 

^3      Brsus-clai/icu/aire  PC. 

NQranMor3Cwueet\  Branc/,eant.de/a 

HS^^A  ce>nt.resc.p^..re 

fl/ets  artic.  j  N  circonF/exe 

fi/ets périostes  et  osseur  J  N.Badial 

f/.diaphysaire  de  l'humérus  1 

(If  du  brachial anter) 
N  articulant,  du  coude 

filets  art.  osseux      \  u  o  j,, 
Hdulonasupinateur  ]  "  ''^"'^' 
^t  cêpsul  du  fi  de\ 
'       l'art  liumérale  \  ^  ^  ■  j. 
R  durondpronateuri  "■  '"^"'^" 
If.interosseux ant.  \ 


Brantdu  m  Radiai 

N  collât  palmaires 
(N  Médian)     ^ 

^Brpa/m.profonde\  §■ 
Ncollpafm  \  H  Médian 

ly.col/palm  du  1^  Cubital 

— J-f^diap/tj.  delà  br profonde 

fart,  duram.  cutané  delà    \  N  obturateur 
ôr.  superficielle 

N.éplphi/saireinfdufemurdimomdui   \~%  ^  -^ 

fart.du  II.  inf  du  muscle  crurar'^"^''">\  %^ 

fart  duB.  du  vaste  interne  '  -S  "^ 

B  art  du  saphéne  interne  ^ 

B.  art  sup.  dupenou        \6d  N  Sciatiçue 

B  art  duoenou       \ 

■f  art  a^és  fi  in  use  J  N  Sciatiaue  pool/ te  externe 


m^\ 


N.RadialK 


%\\post 


iirLj  /  /  N.  digitaux  dorsaux-^ 
N  Cubiial  -J  g  j^^s  des  cMpar- 

u  il  'j-  „  \R  dorsaux  des 
li  médian  f^i^gll^ip^lfjjgjpgs 


^■^  (  f.  diap/i/saire 

||1  filet  art.  du  R  de 
•%  '=<\l'artêre popiité 
^^  ^ 
N.  Gr.  sciai ique   i  fi  art.  sup.  du  genou 

.....         S  R  art.  du  qenou  et  de 
N. sciai,  pophte  externe^i^^^g  du  péroné — 


(sup. 

{N.articul post  du  genou  Unoy. 
(  fdetsarticul 
i^.dumusde)  périneptibiale  post 
noplilé  \  Itdulig.interosseu}, 
'^  ^  \N.  diaphysaire  du  tlOh 

(  N.  du  j  filets  périostes  du  péroné 

H.iibiaiy  post.    yN.diaphysaire  du  péroné 
post.  \ 

I  èr.  articulaire  tibia  tarsienne 


Br.  collât .   [filets  art.  du  N.  saphène  ext 

vi  I    ^'ë.iBrarl.duN.plant.int.  - 
§  I    ^%\âr. terminales int. et  ext 

1       ■Il    '^Pfo        ^     ,  isrt.târso^ei 

1  î|r^       i**'^'^'-'"^^* 


Ûe-7 


C7-8^ 


Fig.  368,  569  et  569  fci's.  —  Innervation  sensitive 
radiculaire  (fi)  à  droite,  et  périphérique  (P)  à 
gauche,  des  os  et  articulations  du  corps.  Faces 
antérieure  et  postérieure  du  squelette  et  face 
latérale  du  crâne. 

Sont  colorés  en  rose  violet  le  domaine  du  triju- 
meau; en  l'Ose,  le  domaine  des  segments  mé- 
dullaires C,-j  :  branches  postérieures  C,-jp  et 
plexus  cervical;  en  rouge,  le  domaine  des  seg- 
ments médullaires  Cj-D,  :  branches  postérieures 
Cj-D.p  o(  plexus  bi'achial  ;  en  jaune,  le  terri- 
toire des  segments  dorsaux  Dj-D,.  :  branches 
postérieuies  Ds-I^uP  et  nerfs  intercostaux;  en 
hleu  pâle,  le  territoire  des  segments  médul- 
laires L,-l.i  :  branches  postérieures  Lj-L^p  et 
plexus  lombaii'e;  en  bleu  foncé,  le  domaine  de 
i'épicone  (segments  médullaires  L4-S3)  :  bran- 
ches postérieuies  Lj-'^sP  <^^  plexus  ischiatique  ; 
en  violet,  celui  du  C('ine  médullaire  (segments 
médullaires  Sj-S,,)  :  plexus  génital  et  branches 
sacro-coccygiennes  S5-S5. 

Dans  la  distribution  radiculaire  R  sont  dillé- 
lenciés  en  teinte  plate  rouge,  le  territoire  sen- 
sitif  osseux  et  articulaire  de  la  6=  racine  cervi- 
cale (C,)  et  en  teinte  plaie  bleue,  celui  de  la 
.V  i-acinc  lombaire  (I,,). 


Kdufusdrice/. 
'H  diidrant 
R.du^âstee). 


Brantdufl  fiadiâl 

N  collai  palmaires 
(f/Médian)     ^ 

^Brp3lm.profonde\  % 
IVcollpalm  \  N  Médian 

'V.co//.p3/m  du  11/ Cubital 


f.  diaphj.  delà  br  profonde  | 
fart,  du  ram.  cutané  delà    \N  obturateur 
br  superficielle         j 

N.  épipbysaire  infdu  fémur  (Hmmn  du)   \  '% 

fart  duR/nfdumusclecrurar'"''''^'"^  ^ 

fart,  du  8.  du  vaste  interne 

R.  art  du  saphène  interne 

ff  art  sup.  duc/enou       ^Gd  II.  Sciatiçue 

ff  art  duaenou      "j 

■f  art  des /f  in  use  ] 

dujambier  ant.    \ 


N  Sciaùque  poplité  externe 


-R  du liy.  interosseuxyN dumusck \  \ 

N.diaphjsairedutibia  \  poplité       ^ 

1^  périoste  du  péroné     yldumusc^T^  ^ 
N.  diaph/saire  du  péroné  yambposti  %  % 
fart  du IV.  saphène  externe\  Br  coll    "^ 
br  articul  tibio  tarsienne 
brart  du  N  plantaire  interne 
f  art.  du  m  plantaire  externe^ 

■R  articulairÀ  „    •  ■    1 

brterm.int.\    '  '^  \NSciatiquepoplitè  externe 
-^rtermext.  I        '    I 


Ntibial 
post. 


Dans  la  dislribulion  périphéiique  /'  sont  dilféreiirié^  ;  à  la  tèle  les  leii'iloires  sensitifs  des 
branches  ophtalmiques  (V,),  (siries  noires  oblique."-!  maxillaire  supérieur  (V,)  (non  coloré)  et 
maxilhiii'C  inférieur  (V,)  (sli'ies  noires  liorizonlales)  iln  Irijunieau.  l.a  sensibilité  osseuse  de  l'exo- 
civlnc  (lig.  r>(ii(  Im]  est  lonrnie  an  IVtnil  el  an  verlex  pu-  le  neif  l'rontal  (V,);  à  la  lusse  lempoiale 
|)ar  le  iicrt  lenqioni-nialaire  (V,)  el  par  les  nerfs  l('ni|i.iinux  profonds  (V-):  l'ai-liculation  lenipoio- 
ni.ixilluire  est  dcsseivie  par  b'  nerf  aunculo-lempoial  (V.,);  rapophyse  masiojde  par  ce  même 
nej'f  (V,)  l'I  par  la  branche  aurirulaiic  du  plexus  ceriieal;  l'oci-ipul  par  la  branche  masloïdienne 
(In  pli'xus  cervical  et  par  le  gi'and  nei'f  occipital.  Ces  neifs  s'anaslonniseiil  avec  les  nerfs  sensilifs 
(le  l'endocrAnc  Ibiu'nis  par  les  nerfs  simi-cràiiiens  (lii;.  TtCtS  et  0(19),  cest-à  dire  par  l'union  des 
rameaux  osseux,  périostes,  méningés  des  nerfs  nasal,  lionlal,  sphéno-ellunoïdal  (Y,),  niéniiigien 
moyen  (V,),  récurrent  anlérieiu-  el  postérieur  (V^)  (cellules  niasloïdiennes)  et  nerfs  cervicaux  C,  et 
0,  avec  :  I"  des  filfl.i  .«i/m;;(i//ii(/H<'.s-  du  pleMi>  de  railèi'c  méningi-e  ,inléri(Mire,  du  plexus  caroti- 
dien,  du  lllet  synipalbiqne  de  la  fosse  jnijnlaire  el  ilii  |ilexns  de  l'arlère  méningée  postérieure; 
"i-  le  r.ime.ui  nKMiiiigé  de  l'hypoglosse  (Ml  -t-  Vj-t-'-i^  i*liies  noires  horizontales  rapprochées)  el  le 
rameau  iuéiiiiij;é  du  vague  (X-I-V3  -j-  C,i  (coloré  en  jaune).  (Voy.  aussi  lig.  077.)  La  sensibilité  des 
cavilés  (ubilaires  et  des  os  de  la  face  dépend  îles  nerf-;  frontal,  nasal  el  sphéno-elhmoidal  (V,) 


des  nerfs  temporo-malaire  (V,),  sphéno-|ialaliris,  dentaires  et  snns-orbilaires  (V,):  celle  du  maxil- 
laire inférieur  du  nerf  dentaire  inférieur. 

Au  membre  supérieur  sont  différenciés  les  territoires  sensitifs  osseux,  péi'i(jslés  et  aiticulaires 
innervés  par  les  branches  antérieures  (gi.ind  nerf  Ihoracique  et  nerf  sus-scapulaire)  de  la  ceinture 
scapulaire,  par  le  circonilexe,  le  musculo-cutané,  le  radial,  le  médian  et  le  cubital;  ù  la  face  pal- 
maire de  la  main,  la  région  tributaire  de  la  branche  palmaire  profonde  du  (lubital  est  striée  de 
noir  (os  et  articulations  de  la  2''  rangée  du  carpe  et  base  des  métacarpiens)  ou  col(né(^  en  noir 
(partie  laléi'ale  de  la  tète  des  métacarpiens). 

Au  membre  inférieur,  sont  différenciés  les  terriloiivs  sensitifs  osseux,  jiérioslés  et  articulaires 
innervés  par  les  blanches  collatérales  du  plexus  lombaire,  pai'  le  nerf  crural  el  le  nerf  obtura- 
teur; dans  le  plexus  ischiatique  sont  différenciés  les  domaines  des  nerfs  antérieurs  (nerfs  des 
muscles  pelvi-trochaiitériens)  et  postérieurs  (nerf  fessier  iidërienr)  de  la  ceintine  p(dvienne,  ainsi 
(pn-  ceux  du  grand  nerf  scialique  et  des  nerfs  sci.iliqnes  poplités  inlerm-  et  externe;  à  la  face  plan- 
taire du  pied  la  région  tributaire  de  la  branche  profonde  du  nerf  plantaiie  exbn-ne  est  striée 
de  noir  (os  et  articulations  de  la  2"  raicée  du  tarse,  base  des  métatarsiens)  ou  colorée  en  noir 
(partie  latérale  de  la  tète  des  métatarsiens). 

(pnt-  m] 


•  V.MiKOMI  >  .S7  .V>////> 


|»'lli'  lie  liiiilfs  les  viisiliililrs  sii|HTlirii-llcs,  -  liicl,  iliiilli'ill'.  Iciil|iri'ii- 
liii'i-.  i-l   iiiiloin     lie  l'citt'    /OUI-   cl    diiiis  une  rti'iiiliii'    viiiiiililc  siii- 

\aiit  Ifs  iiiili\iilits.  iiiais  ('iiiii|ii'i>c  iliiii>  le  Irrrilnit'i'  de  ilistriliiilioii 
riihitii'-f,  iiiir  /iiiif  |)i°i'-si-iil:iiil  uni'  |iitIi>  iIi-  hi  s)-ii>iliiliir'  (•|iiri'ilii|iii-  ri  ili* 
hi  M-ii'<il)ilili'-  lli('i'iiii(|iic  iiinvciiiic  l'J'J"  -  Ul"|  :i\rr  <'iitisiT\iiliiiii  île  lu 
>«i'ii>ilillil(''  iliiiiliiniTii»'  cl  lies  li'Mi|iri'.'iliii'fs  cxlivincs.  (les  ilcriiièr't's 
|iiVM-iili'iil  liuilclois  i|ucli|iii's  iill('>i';ili<ins  i|iiiilil.'ilivi-s  »  l'iir.'icli-rrs 
(lyscsllii''>ii|iifs.  Les  i-xcitatiniis  tlniiliini'rnsrs  cl  llici'iiiii|iirs  siiiil  nii 
|icii  |i|ii>  iilihisfs  i\\i'i\  rr>l.-il  tiiiriiiMl  ;  cllfs  sniil  iiiailii-cs.  mal  inra- 
lisi'cs.  ili'-sa^i'i'alili'inciil  sciilics  cl  s'a('<'iiiii|ia;;iii'iil  de  sriisaliiiiis  de 
rdiii'inillfiiifnl.  de  |ii('iili>iiiciil.  di>  l'Iialniiilli'iiiciil.  licllc  dissnrialidii  de 
raiit'slhcsic  Mi|MTliritdl(>.  a|i|it'r('ialdi>  ilcjà  iiiiinr-dialcini'iil  a|in''s  la  sec- 
lidii  du  ut'ii.  s'acccnlui'  curtiiv  par  la  suite  axcc  la  ivjif'rii'Talinn  di-s 
lihii's  ut'iMMiscs  scnsilives  :  la  sensiliiliU'  |ii'iilii|iallii(|ui'.  roiiclidn  des 
ni'i'l's  M'usilil's  sviu|ialliii|ut's.  —  r(''a|i|>arail  au  liuul  de  li  à  'Jl  sfinainrs; 
la  scnsiliililt'-  (''|ii<-i'ilii|U('.  —  runctidii  dt's  nerfs  scusilits  culancs  --ciiiia- 
ti<|Ut's,  —  ne  pcul  èli'e  l'eslauri'c  en  nidius  d'un  an.  (Vdv.  |i.  Sd'j.l 

l'endanl  le  temps  de  léj^énéralidu.  la  /.«tue  d'aneslliésie  supeiliciellc 
Idiale  se  rétrécit  do  plus  en  plus,  les  sensiliililés  dduloureuse  et  llier- 
inii|ue  pei'deiit  leur  earaetère  pai'estliésique:  les  exeitatidus  suut  loca- 
lisées avec  cxactilndc.  Les  tronhlcs  de  la  scnsiliilili'  é|>iciili(pie.  par 
conti'c.  persistent  licaucoup  plus  ldn<rti'mps:  puis  un  constate  un  retour 
lie  la  sensiliilité  tactile,  les  cercles  de  \\elier  cessent  li  être  élarjfis,  les 
teni|)ératures  moyennes  sont  pei'vues:  mais  des  années  se  passeid  parfois 
avant  ipie  les  trouMes  de  la  sensiliilité  épicritique  dispai'uissent  totale- 
ment dans  le  territuire  du  nerl' sectionm'-. 

Lésions  des  troncs  nerveux  mixtes  et  des  plexus.  — •  l>ans 
le>  It'sidMs  de>  Ircincs  uci\eii\  mixte--  el  di-s  plexus,  ;i  ccilc-  des  tl'(Ulljk>s 
moteui's  el  même  tropliii|ues.  il  existe  le  plus  souvent  des  alliM'ations  de 
tous  les  modes  de  la  sensiliilité,  à  savoir  :  une  au(>slli(''sie  Inlalr  et  non 
plus  dissocié-e. 

La  sensiliilité  prolonde  <'st  atteinte.  puiM|n  elle  ilcpeini  des  nerls  seiisi- 
til's  lonrnis  aux  muscles,  tendons,  os  et  péiioste.  par  le  nerf  mixte 
iVoy.  li;:.  ilO  :  mais  ce  lerriloire  sensilif  piolund  nesl  pas  nécessaire- 
ment sous  jacenl  à  la  zone  (rinnervalion  cutanée  Voy.  li^'.  ôliS.  56!), 
."7.~>  el  575  :  il  esl  dordinaire  plus  restreint  et  sa  lopogi-a|iliie  peul  ùlre 
dillV-rcnte  de  celle  de  l'aneslliie  culanée.  jt'aulre  pari  les  sensibilités 
|ii  oldutles  paraissent  parfois  se  restaurer  plus  rapidement  :  en  ell'et.  elles 
réajiparaissenl  alois  que  la  sensiliilité  superlicielle  esl  encore  allérée. 
hans  les  lésions  des  troncs  nerveux  ou  des  |ilexus  en  voie  de  r'eslanra- 
tion.  le  syniirome  sensilif  lend  pai- eonséqueiil  à  se  lapprocher  de  celui 
que  Ton  observe  apirs  la  section  des  branches  scnsilives  cutant'cs. 

hans  l'élude  des  troubles  de  la  sensibilité  d'oi'i^'ine  iiériplié-ricpie,  il 
faut  avoir  pn-sentes  à  l'espi  il  les  mitions  suivantes  : 

I  Les  li-oubles  de  la  sensibilité  proidinle  sont  (pielqiiefois  distincts 
IltJtnix:.  —  Scmiologii'.  U'I 


SIH  SE.MIOhOCIE  DU  SySTIiMi;  sunvEux. 

coiiiiiic  l(ip(t<;i';i|)liie,  on  tims  cas  sini\rnl  I)('.'mi('OII|)  plus  icsliciiils  l'I 
moins  pcrsisiniils  (pic  les  trcniiilcs  des  seiisiliiiih's  siipei'lieiclles.  On 
constate  tlonc  assez  IVéiincninienl  la  dissiicialidii  dont  jai  parle''  (ont  à 
riienro,  et  qnc  l'on  ponrrail  a])pelei'  la  dissaclalion  périiilirriqur,  à 
savoir  :  troubles  de  la  scnsiJMlilé  superlieielle  avec  iiil(''i,qilé  rtdalive  ou 
complète  des  sensiliililés  piolnudcs  (sensatinu  de  pression,  douleur  pi'o- 
vo(|née  par  la  pi'cssiou.  sens  des  alliliide-;,  ndiion  de  position,  sensiliililé 
osseuse). 

2"  l-es  liduliles  de  la  sensiliilite  snpci  licicllc  soni  cii\-iiièines  disso- 
ciés. Les  sensations  de  contact  dillus.  de  douleur  culanée  su|)crlicielle, 
(le  chaud  et  de  Froid  extirnies  iseusibiliti'  prolopalliif|ue  de  II.  Ilead) 
sont  supprimé(^s  sur  nu  territoire  plus  limité  et  réa|)paraissent  plus 
ra|)ideinent  que  les  sensations  plus  complexes  lépiciiliiines  de  il.  Ilead), 
de  toucher  lé}i;er.  de  localisation  exacte,  d'appréciation  des  dislances  tac- 
tiles. —  cercles  île  Weher.  • —  de  pei'ceplion  des  dilIV'rcMices  minimes  de 
tcmpéralure. 

5"  Kniin  la  zone  d'MneslJK'sie  superlieielle  es|  lonjoiirs  |)lus  resireiule 
que  le  teri'itoire  de  disirihution  analomiipie  ilii  iieri' h'sé.  Ce  piiénomène 
est  dû  à  l'existence  ties  anastomoses  on  des  inlricalions  leiiuiuales  des 
dill'i'i'enles  hi'auches  sensilives.  ainsi  (pi'à  la  scnslltililc  nuiin-cnic. 

■Valeur  sémiologique  —  Les  troubles  de  la  sensibilité  cutanée, 
correspondant  uni(piemenl  au  territoire»  anatomi(|ue  de  tel  ou  tel  nerl'.  se 
rencontrent  pres<]ue  exclusiv(>ment  dans  les  ik'd'Ucs  Ifdunialifpics  (sec- 
tion, compression  d'un  nerf  (jai  une  tumeur  ou  un  exsudai)  et  ne 
s'observent  que  très  excei)tionnellenient  dans  les  névrites  de  cause  infec- 
tieuse ou  toxique,  par  cette  raison  (|ue  ces  dernièi'es  sont  très  rarement 
limitées  au  domaine  d'un  seul  tronc  nerveux.  Le  fait  ce|)(!ndant  peut 
s'observer,  j'ai  constaté  l'existence  de  la  névrite  du  cubital  lians  la 
convalescence  de  la  lièvi-e  ly|ilioïile  et,  dans  la  lrpn\  celle  iK'vrile  cubi- 
tale est  fré(|uenle. 

Kans  la  poUjnévvile  ordinaire  ou  sensitivo-motricc.  de  même  (|ue  dans 
la  forme  sen.silive  de  la  |>olvnévrite,  dans  la  névrite  intersiiliclh'  lujper- 
trophiqne  avancée  dans  son  évolution,  les  ti'oublesde  la  sensibilité  super- 
lieielle et  profonde  présentent  une  topographie  |)our  ainsi  dire  constante. 
Ils  sont  d'autant  plus  marcpiés,  que  l'on  examine  des  régions  plus  éloi- 
gnées de  la  racine  des  membres. Aussi  sont-ils  plus  accusés  aux  membres 
inférieurs  qu'aux  membres  supérieurs,  et  décroissent-ils  régulièrement 
et  progressivement  du  pied  vers  la  jambe  et  la  cuisse,  de  la  main  ver's 
l'avant-br'as.  (Voy.fig.  ">7(l  et  .">7I.)  Leur  intensité  est  variable.  Tantôt  la 
sensibilité  a  cornpiètemeirt  disparu  aux  exti'émités  comme  dans  la  lèpre, 
tantôt  elle  est  seuicmerrt  pirrs  on  rrroins  dimimre'e. 

Dans  la  polym-vrite,  des  troubles  rrrar(|ués  de  la  sensibilité  cutanée 
s'observent  assez  r'ar'ement  sin-  le  tronc  et  surtout  an  rriveair  de  sa  partie 
sirpt'rieuie;  le  fait  cc|)endant  peut  se  r'encontiei'  et.  dans  ce  cas,  ces 
ti'oubles  vont  également  en  dirrrimrairl    de  bas  eir    haut,   de   l'abilomen 


\»TN  la  ir^iim  sii|ii'i  n-iin-  du  llidrax,  di-  la  iv'^utw  (lorsii-liiiiiltairc  vers 
la  iv^;ii>ii  iiiliTS(a|iiilaiir.  Par  toiilii'  dans  la  Ir/nT  la  |tcaii  du  Ikiim!  piL"- 
S(>tit('  siiiiM-iil  des  |da(|iifs  daiifsHirsic  plus  un  iiioiiis  l'Iciidiics. 

D'iiiii'  iiiaiiiiTC  p'iit'ialf  ciiliii.  dans  loiilcs  les  ut-Miles  l(t\ii|iifs  ou 
iufoclii'usi's  |iivsfntant  des  Iniuldcs  di-  la  sciisiliililé  i  utaticc,  il  cxisic 
cj-aliMui'iil  ilo  Iniuldcs  de  la  scnsiliililt'  iiiiiliiudc.  —  nciis  iniisculanr, 
M-ns  des  alliludcs  M'-iufiilaii  es.  —  diniinuaul  r^alfuirnl  de  rcvIn'UMJr 


Kij;.  370. 


Fii:.  371. 


Ki;;.  ôTI)  cl  371.  —  .Néviilu  |i<-riplu'riquo.  To|>in,'i;"|iliie  des  titmliles  de  la  sonsihililc'  —  dans  la  jnily- 
nrvrile  ordinaire.  Les  sensibilités  profondes  —  sens  des  attitudes,  sensibilité  osseuse  —  sont  alté- 
rées aux  eilréiuités  des  quatre  membres.  l.a  sensibilité  tactile  est  très  diminuée,  tandis  que,  [wur  la 
douleur  et  la  température  on  constate  surtout  un  retard  dans  la  transmission  des  impressions  avec 
liy|ierestbésie.  iLstéréognosie.  Femme  de  vingl-buit  ans,  atteinte  de  polynévrite  infectieuse  post- 
};rip|tale.  I*aralysie  avec  atrophie  des  quatre  membres  prétlominant  aux  membres  inférieurs.  Aboli- 
tion des  réllcxcs  tendineux  et  cutanés.  Légère  ataxic  des  membres  supérieurs  et  inférieurs.  Guérison 
au  bout  de  quatorze  mois.  Ici,  comme  c'est  la  règle,  les  troubles  des  sensibilités  superlicicllc  cl  pro- 
fonde diminuent  d'mtensité  de  la  |»éripbérie  vers  ta  racine  des  membres.  (Sal|iétrièrc,  1911.) 


des  meiiiliifs  vt>is  li-iir  raiiiu'.  Kiiliii  le  sens  slt-iêopiiosliiiue  esl  lit-s  soii- 
veul  allrri'tni  aboli.  I!e|ieiidaiil.  dans  cerlains cas.  lessciisihililt'spiid'oudes 
pciivciil  cire  licaui'<iu|i  plus  loiiciit-cs  tpic  les  sciisihiiiir-s  superlicielles. 
ipii.  à  |iail  un  a^'raiidisseineiil  plus  nu  nn)iiis  cdnsiiii'Tahle  îles  cercles  tie 
Welier  soni  presipie  inlactes.  .le  liens  encore  à  Faire  reniartpier  (|ue.  dans 
la  polyiit-viile  ctniiiue  ilans  le  laites,  si  la  seiisihililt'-  laclile  esl  en  fiéïK'ial 
lit's  loiicliée.  les  seiisiliililt!'s  llieriiiiiiues  cl  iloulonieiise  le  soûl  lieauconp 
iiKiius  el,  ce  (|ue  l'on  <-iiiislale  c'eslsiirloiil  un  relard  dans  la  Irausiiiission 
(tes  iinpressitms  —  pour  la  douleur  cl  pour  la  leinp<''ralure,  relard  (|ni 
s'aecoinpagiie  souvent d  une  liypeial;ji''sii'paiTois  Irésiuleiise.  l\oy.rig..ï7<l 
el  .~7  I .  I  llaiiN   la    iii'M'ili'  .'ilciioliipii'.  le    plii''iiuiiii''iii'  esl   p.'irliculii'reiiieiil 


820  shMIOl.OdIf  nu  SrSTh.Mf  .\Eltlh(JX. 

arcusé.  Smiiiiit'  tout»',  diiiis  hi  poljru'viite  les  Inniblos  de  la  siMisil)ililé 
pic'sciitciit  soineiit  les  caracliMCs  de  la  dissocialidii  dilc  "  lali(''li(|ii('  ». 
(V(»y.  i>.  77!».' 

Dans  la  Idiiiic  de  |iol\  ii(''\  i  ilc  >\sli'iiiali><'c  aux  laiiicaiix  iindciirs  — 
iirrrili'  sijsirnialisre  iiiolricr  !(•>  Iniiildcs  dr  la  scnsihilitr  .--oiit  en 
•irilt'iai  Iri'S  peu  accusés,  |iailuis  |ircsi|iir  mil--,  i.'r^l  lii  du  irslr  mir  \a- 
liclc  laiciiiciil  oliscrvcc. 

Dans  la  |iolvn(''\rili'.  la  diiiiiiiiiliuii  d'iiili'n--il('' dc^  lioiildesde  la  sensi- 
bililc,  à  iiii'siiic  (luc  l'iui  h'IikhiIc  de  rcxlK'iiiilc  des  iiicinhrts  vers  leur 
racine,  esl  une  loi  (|ui  ne  sonlli'c  (|n  un  1res  pelil  iidinlire  d V\e(!plions, 
signalées  jiis(|u'ici  seulement  dans  la  Ic/iit.  Dans  e(!tl(;  deiiiièreall'eclion, 
les  tidubles  de  la  sensiltililé  sont  oïdinairenienl  disposés  selon  la  loi 
générale  et  diminuent  de  bas  en  haut  dans  les  membics;  dantics  fois  on 
rencontie  en  oulic,  disséminées  sur  toute  la  sui  lace  cutanée,  des  macules 
lépreuses  auesthésiques  avec  ou  sans  iiiélauge  de  points  liy|)eicslliésitines 
au  cenli'c  on  dans  le  voisimige  de  ces  macules  {lopoiiraphic  inxnlniri-). 

Paifois  laneslbésie  lé|)icuse  est  limitée  au  lenitoiie  périphérique  d'un 
neil  icubital,  innsculo-ciitani').  Kuliu,  dans  <|uel(|ues  cas,  ou  a  signale 
chez  les  lépreux  l'evistence  de  bandes  danestliésii!  soit  eu  ceinture 
autour  du  troue,  soit  sons  fornui  de  bandes  loui;itudiuales  paiallèles  à  la 
longueuf  des  membres,  —  lace  interne  du  bias  et  de  l'avant-bias  (Jean- 
sehne),  -  -  mais  ici  la  topographie  ne  corres|)ond  pas  exactement  à  la 
distribution  péiiphéritpie  des  lacines  postérieures  et,  ainsi  que;  l'a  fait 
reniar(|uer  l,a(dir,  rexisteucc  dans  la  lèpre  de  troubles  de  la  seusil)ilité 
à  tojXHp-apItic  radiculairc  uest  pas  dénioulrée. 

1,'auesthésie  lé])reuse  peut  s'ét(Midre  sur  de  grandes  étendues  du  tho- 
rax, de  l'abdomen,  du  dos  et  sur  la  face.  Dans  certains  <as,  rares  du 
reste,  cette  anesthésie  s'arrête  brusquement  et,  à  (jui'Iqnes  millimètres 
au-dessus,  la  peau  présente  de  nouveau  une  scMisibilité  normale.  Ici 
l'auesthésie  est  distribuée  selon  le  mode  dit  sequientaire.  toutefois  sa 
limite  supérieiuc  n'est  pas  en  général  formée  par  une  ligne  hoiizontale, 
perpendiculaire  à  l'axe  du  membre,  mais  bien  par  une  ligne  plus  ou 
moiusoblique.  I  Voy.  lig.  ")24  et  S'iô.)  C'est  là  un  point  sur  le(|uel  j'aurai 
à  l'cveuii- en  éludiant  la  lopogra|»hie  segmenlaiir. 

SYNDROME   RADICULAIRE 

Topographie  radiculaire.  —  l.n  l(i|)ograpliie  des  troubles  sensitifs 
cdlani'--  dans  le  i  a--  lialh-ralion  des  diveises  racines  rachidiennes  esl 
actuellement  bien  connue  depuis  les  travaux  de  Hoss,  Thorburu,  Allen 
Slarr,  Sheriinglon,  Koclier,  Uolk,  etc.,  et  aujourd'hui  le  territoire  cutané 
(Ml  (IcriiiatoiHc  de  chacune  des  l'aciues  posli-rieures  est  assez  liieu  établi. 
(Voy.  lig.  572  à  lOl.i 

La  mélliode  aualcnno-clinique  ainsi  (put  l'expérimeutatiou  sur  le  singe, 
(ud  démontré  ipie  la  projection  sur  la  peau  des  (ibies  d'uiu^  lacine  pos- 
térieure on  sensilive.  revêt  une  distribution  territoriale  qui  ne  corres- 


^)\hll()Mi:s  >/;.V,>7/7A''.>  H.'l 

|iiinil  iiulli'iiifnl  ii\tT  ('i>  (|iic  iinio  (>iisi>i;;iic  laiiMloiiiic  mit  le  niixlf  de 
(lisli  iliiiliim  (les  iicir>  |u''i  i|iliiTi<|iii's.  KtiiiliiMis,  jiiii'  i-\ciii|t|(>,  riniicrvii- 
tidii  M-ii>iti\c  iiériiilirrii/iif  ilc  la  lac*'  i'\lfnir  liii  iii<-iiilii'<>  sii|>(''i'iriii'  un 
(l'Ile  lit'  la  laie  aiih'-i  ii-iiic  de  la  cuisse.  (Voy.  lifj.  TiT."!,  ."Si  cl  ~}H'l.)  Nous 
\  Miyinis  i|iie  la  (li>li'ilniliiiii  des  nerfs  |)éi'i|iliérii|iies  rc|ii'i'seiilc  une 
sorte  de  iiiosaïi|iie.  cdiisliliiée  |iar  îles  pièces  e(  des  lainlieaiix  à  {'m'iiies 
irréel lières.  s  eiiclieM''liaiil  les  uns  dans  les  aniies.  alleclani  une  dis|)ii- 
silion  laidi')!  lon^iludiuaie,  lanlùl  iddii|ne  cl  eiu|iielanl  d  luie  lacun 
irréj;ulière  siii-  les  laces  antérieure  et  pnsti'rieuie  du  liias,  sui-  les  laces 
interne  et  e\leine  de  la  cuisse.  Par  cnutre,  sur  ce  liras  et  sur  cette  cuisse, 
la  dislriliutiiin  seiisili\e  railiriiluiif  se  dis|iiise  en  ziiui-s  siratiliées. 
d'aiitaul  |ilus  Inu^ntudinales  et  |iai'allèles  à  l'axe  du  nieuilire  i|n°elles  se 
ra|t|iriiclieut  ilavantat;e  de  son  exlréniilé  lilii-e.  (Voy.  lij;.  ."7t2  et  .iSO.)  On 
reniai'i|ue  denilili'e  <|ue  la  l'ace  externe  du  inenilMe  su|iérieur  et  la  l'acj' 
antéi'ieure  de  la  cuisse  coi'res|Kiiiileut.  |ioiii'  le  liras  aux  liianclies  cuta- 
nées de  trois  nerfs  dilli-renls,  à  savoii'  du  circonilexe.  du  radiai  et  du 
inuseulo-cntané.  et  poiu'  la  cuisse,  aux  liranclies  cnlanr'cs  de  sept  nerfs 
ditVéïents  :  aux  nerfs  faraud  et  pelil  aliiloniiuo-j;éiiilal.  ^i-nilo-ciural. 
ténioid-cutané.  crural,  oliluiateur  et  sapiiène  iiilerne.  lies  faits  snflisciil 
déjà  à  inoiitrer  la  dilféience  capitale  i{iii  existe  cnlic  d's  deux  espèces 
d'iiuiervalion  sensitive. 

LexpériineiUalion  sur  le  siii;,'e  a  en  outie  déniontié  ipie  cliai|ue  torri- 
loiie  cutané  reçoit  son  innervation  an  moins  de  trois  racines  dilVérenli^s 
(Siu'rrin;,'ton).  Kn  d  autres  tenues,  clie/  cet  animal,  la  sectiondune  seule 
racine  ne  produit  iiasdaneslliésie.  et  il  faut,  (lonr  l'oiilenir.  encore  section- 
ner la  racine  inimédiatemenl  située  an-ilessus  et  celle  située  au-dessous. 

Celte  particularité  conslalée  chez  le  siufie  |iai'  Slieriin{,don.  ne  nu* 
|iarait  |»as  exister  au  même  dej;ré  chez  riiomme.  Dans  les  études  (|ue  je 
poursuis  avec  mes  élèves  depuis  |ilusieurs  années  sur  les  radiculiles. 
j'ai  souvent  été  frappé  par  la  limitation  des  liouliles  de  la  sensihilité 
dans  le  domaine  de  telle  ou  telle  racine  du  memlire  su|ii'rieur  ou 
du  inemlire  inférieur.  Kn  d'autres  ternu's,  je  n'ai  pas  constaté  nettement 
chez  I  homme,  sauf  sur  le  tronc,  cette  innervation  cutanée  piiii  iradicn- 
lairi'  telle  i|M  elle  a  élt-  oliNfiM'c  ciicz  le  sinue  après  des  sections  de  racines. 

Zones  radiculaires  du  tégument  cutané.  —  Les  dermatoines 
ni!  zones  ladiculaires  de  la  peau.  alVeili'iil  une  disposition  stratifiée  (|ui 
est  particulièremenl  manileste  an  ni\eaii  du  Iroiir.  où  elles  s'étendent  en 
«eintnie  de  la  li^'iie  médiane  antéiieure  à  la  li^ne  médiane  postérieure 
du  corps.  (Jos  stiates  ou  ceintures  radiculaires  ne  sont  pas  parallèles  au 
f-iil  costal:  elles  ne  sont  pas  snpei  posées  au  trajet  des  nerfs  inleri  ostaux. 
mais  sont  en  rapport  avec  la  dislrihnlion  cutani''e  des  rameaux  iieiforanls 
postérieurs.    laliMaiix    el    antérieurs  de   chaciiii    des    nerfs   racliidiens(') 

1.  I';ii  iieif  racliidieii,  jViilenils  le  nerf  iiiiilr  toii>litue  par  la  ciiali-scence  dr.s  ruciiii'~ 
aiitùriiMiiv  et  pii.slériiMirc  d'un  iiièiiic  ï^i');iiienl  iiii'-diillaiix;,  à  sa  soi'lie  <lii  Iruii  île  conjii(;aisoii 
el  avant  sa  division  en  liianclie  postérieure  et  hianitlie  antérieure. 


si:.\niiioi,ii-:  in    s)  sii:mi-:  xi-.iin.i  .\. 


(lorsiinx.  Or  ikhis  v.ivdn-.,  de  |i,'ii'  |  ,1 11,1  h  un  le.  (|  ne  rli.iciiii  des  i;iiiiciiii\  poi'- 
loivinls  (li'iiil    lin  haji'l   inliii-niiiscnliiii  r  cl   snii-.-a|Miiii''\  i()|i(|iif  ()|(li(|iie 


y'ig.  572.  —  Topographie  sensitive  ladi- 
ciilaire  des  téguiitcnls  culanés  de  la 
lace  antCriieure  du  corps.  Les  liitnis 
axiales  antérieure,  interne  et  externe  el 
les  zones  radiculaires  cervico-cranien- 
ne,  dorso-lonibaire  et  lombo-sacrée. 
Les  points  noii's  indiquent  les  points 
d'émergence  sous-cutanés  des  rameaux 
licrrorants  antérieui'S  et  latéraux  des 
nerfs  intcrcostau.v. 

Dans  la  zone  radicnlaire  cervico-era- 
nienne,  le  territoire  cutané  du  triju- 
meau (Y)  est  coloré  en  violet;  celui  des 
racines  constitutives  du  plexus  cervical 
(C,  —(',,)  en  roseel  celui  des  racines  du 
plexus  hi'achial  Cg  à  I),  en  rou^e. 

Dans  la  zone  radicnlaire  ilorso-lomliaire,  le  t 
loré  en  jaune,  celui  des  racines  du  plexus  lonili 

Dans  la  zone  radicnlaire  loflUio-sacrée,  le  teri' 
lii|ue  (L,  à  Sj)  est  coloré  en  hieu  foncé  et  celui 


LUtim    dis  11  ijus  dois. 

i  s  I),   1  I),,  est  co 

1  .)  en  bleu  pilt 

UK   ti  iliutiue  des  I  RuiLs 

du  plexus  iscliia- 

s  du  1  lixus  inu  ^inil\l(s 

1  ^    m  Mdet.    . 

cil  li;is  cl  CM  .'ivaiil  cl  >nn\cnl  InrI  loii^',  aviiiil  ilc  ilcxcnii  s,iin'--inlaii(''  cl 
irallcindrc  le  Icrrilniic  ilc  la  |u'an  ipiil  iiiiicivc  IJiai|nc  (Iriinalmni'  ilni- 
^al   |ii'nl  ilnnr  cliv  siiiiiruivi'  ni  ilrii\   iiarlic-,  dinil    I  iinr  (iMivsiuind  à  la 


Branche  auriculaire 

PC       C  1.1.3 

Br  cervicale  transverse 
PC    Ci.j 


Brcut  eut  ilu  ralliai 
lia  m.  pas t  du 
musculo  ■  cutané 


Radial 
musculO:Cutan^ 
CS.T 


Br  ant  du  Radial 
'et  br  aiit  du 

usculo-cutsné 


Sciatique . 
pnpiité  interné 


Plantaire  externe 

ïthi.ilant. 


Kig.  373.  —  Topi>^rapliie  sensitivo  péripliêriqnc  de  la  pc.iii  du  la  face  .intt'TÎciire  du  cnr|is.  A  dmitc  est 

di'limiWe  la  dUtribiilion  cutanée  do  lt.is  ir ^  mi  v<in  |>i'ri|>lM'rii|iii'«  il,  i  lmuiIic.  W-  lL'iTiloir«i 

de  chacun  de  letu-s  muicaux  cutanés 


82'.  SA.u/o/.O'.//-.  i,r  .-ysriiMi:  M-.nvhix. 

branr/ii'  iKixIc'i-ifiiir  i\u  iiciT  riichidicii  (lms;il  cl  I^hiIiv  m  1;i  hrunchc  onlc- 
ririilT  (le  Cl'  niciiic  iicil.  ;'i  ^;i\nir;iii  iiciT  inlcic(is|;i|  ci.  cii  |i:irliculicr.  :'i 

SCS  riiincaiix   |icrriiriiiil--  l;ilci:iii\  cl  .iiilcii -.  iVii\.  cdiilcnr /«lOfc  --uv 

les  lifi.  r>7i  et  ôS'f. 

An  roti.  I;i  slialiliculion  des  zimcs  ladicnlaircs  csl  moins  ri'-^iilicrc 
qu'au  niveau  du  liouc  :  les  deux  iireiuicisdeiinaldincs  s'clcudcnl  liien  île 
la  liftiie  médiane  antérieure  du  eou  à  la  lifiue  médiane  postérieure  de  la 
nni|ue.  mais  ils  sont  de  larjj;eui'  inéjiale  el  sétalenl  l'un  M'.,)  en  liant  sni' 
la  l'ace  poslérienre  du  <i-àne.  l'autre  (C.)  en  avaul  du  coii  cl  du  sicinum: 
le  troisièmi^  ((!,!  n'atleint  pas  la  lif;ne  médiane  auti''iiciiic  cl  >  i-lalc  sur  lc> 
parties  latérales  du  eou  et  de  l'épaule  elsnrla  paitic  hkinciiuciIc  I;i  umpic. 
(Voy.  eonleui-  rose  sur  les  fij;.  572,  "•T-i.  578  el  58(1. 

domine  pour  le  tronc  ces  dermatomes  cornprciincnl  un  Iciiihiin' 
postérieur,  correspondant  à  la  branche  postérieure  di's  iicii'-  lacliidiciis 
cervicaux  sn|)éi'ieurs.  et  tni  territoire  aiiir'iicur.  coiic-|i(iiiil;iiil  ;'i  l,i  lir:iii- 
ehe  antérieure  de  ces  mêmes  nerfs. 

.\u  membre  siipérieitf.  la  di-;posilion  ^l'iu'ralc  c-i  aiilrc.  Ici  le--  Ici  li- 
toires  cutanés  de  la  branche  postérieure  des  nerfs  rachidiens  (crNico- 
dorsaux  tl.p  —  lt,p  sont  ncllemenl  séparés  des  lerriloires  cutanés  de  la 
bi'anche  antéi'ieure  de  ces  mêmes  nerfs.  (Voy.  fig.  574  et  587.1  Ils  occu- 
pent, lie  chacjue  coté,  enire  les  deux  (''paule>^.  nu  champ  Irian^ulairc.  — 
Irimujh'  inlerscapidairt'  —  ijui  sV'Icnil  dr  I  ,i|inphysc  épineuse  de  la 
5''  verlèlire  cei-vicale  à  r;i|iu|ili\>e  i''pinciisi'  ili'  \\\  \"  vcrl/'lirc  diiisalc. 
alteini  en  dehors  la  pailic  iiioxcnue  de  l'épine  ilc  IdiiKiplalc  cl  vinsiniic 
euti'C  le  teri'itoire  cnlain''  de  l;i  liranclie  posli'^rii'iiic  (Iji  cl  celui  de  la 
hranclie  postérieure  D,p.  (\iiy.  couleni'  rouqe  sur  la  ti^'.  587.) 

\\\  membre  inférieur  \c  territoire  cutané  de  la  hranclie  postéiin/re  i\i'^ 
nerfs  rachidiens  lombaires  el  sacrés,  occupe  loiile  la  partie  supi''riein'e  de 
la  fesse  el  du  sillon  interlessier.  I.a  |)ai'lie  externe  de  ce  champ  rcctan- 
;;nlaire  ap|)artient  aux  branches  postérieures  des  nei'fs  rachidii'iis  Imii- 
baires  I,,.  L,.  b,  (Voy.  couleur  bleu  pâle  sur  les  lig.  574  et  587.  i:  la  pailie 
interne  aux  branches  postérieures  des  n(>rfs  rachidiens  lombo-sacrésLj  —  S. 
De  cbaipie  côté  du  sillon  fessier,  un  petit  triau};le  —  Irimufle  inter- 
fessier —  lecouvre  le  coeeyx  el  la  partie  inféiieure  du  sacrnni  cl  corres- 
pond aux  branches  postérieures  des  neifs  rachidiens  S^.  S  .  S..  Vov.coii- 
ienr  violelle  sur  les  lig.  574  et  587.  i 

Ku  résumé,  le  tei-ritoire  de  dislrilmlion  M'iisilivc  de  la  lininclie  poslr- 
r/e«)V' des  nerfs  rachidiens  s'étend  du  vertex  an  coccw.  Il  csl  circonscrit 
|»ar  la  ligue  pariélo-arromio-lroeliantérleniic  (li^ne  inlciidiiipiie  delà 
lig.  574)  (|ui.  partie  dn  \erlex,  coupe  pai'  le  milieu  la  ligne  courbe  occi- 
pitale supérieure,  cl  lii!i;^c  le  bord  extei'iic  du  Irapèze  jnsipià  l'acromion. 
Ici,  la  ligne  se  coude  briisipiement,  se  poric  un  peu  en  dedans  vers 
1  angle  de  I  omoplale.  puis  descend,  i  roi--r  |a  |iarlic  movcniic  de  la 
crèle  ilia(|ne  et  atteint  le  grand  troclianter.  (In  peut  lui  considérer  un 
segment  cervical  ou  aci-omio-cranien,  un  segment  doi'.sil  ou  acromio- 
iliaipie,  nu  segment  lombo-sacré  ou  ilio-lroclianlt'i  ieu.  lin  bas  Ir  lerritoiie 


^  y\  hltiiMI  >  >/   \  >7  /  Il  S.  xv.i 

(le-;  lir;iiii°lii'>i  |ni>li''iit'mi'>  csl  limili-  |i;ii'  l;i  Hijne  cnmj-lriichitulrvifuiii' 
i|iii  niiil  li>  nici'w  ;iii  ^iiiiiil  liiii'liiiiili'i'.  en  li.'iiil  il  >':iiI<ism'  i'i  l.i  liMur 
|i;ii'i('-lii-,'iiii'ii'iil;iii'i-  cl  i'iii|iii''li-  j'i  ce  nivi'iiii  sur  le  li'ii'iliiiii-  ilii  li'ijiniiiMii. 

I.fs  |iiiiiils  Miiii's  iiixiiK  (l.-iiiN  lit  lii^iirc  .""  }•  if|iit's('iilfMl  Irs  |iiiiiils 
il  l'iiiflj^cmc  •.iiii-«-nil,iiic'i'  (li's  l'iiiiiiMiix  |ici  riii'.'iiils  ili'  cliiiiiiiic  tirs 
ll^;llll'll('■^  |His|i'iiciiic-<  ili".  iiitIs  ivicliiiliriis  (!,|i  ;'i  S,|i. 

An  iiiniihrr  siiin-ririir  les  icniloiics  ciiI.iik's  di' |,i  branche  antérieure 
des  nerfs  rachidiens  ti.  -|t,.  se  >.|i;iii(ii'iil  le  Imi^f  il  un  |ihii)  >.i;;iii,il  |iliis 

l'il|)|il'iii'lii'-  ilf  1,1  r.'iri'  illliihilr  i{iii'  lie  l;i  l.ii  r  i':iili;ili-  ilil  iiirnilni'  :  li-s 
/nues  l'iiiliiiihiiro  iiiliihilt's  miiiI  |>,iiI,uiI  iiiiiiii>  l'-liMiiliirs  iLiii--  Ir  si'iis 
iinliTii-iiosIt'i'ii'iir  i|iic  les  zones  ijiilicul.iiii's  laili.iles.  Le  Ion;;  île  l;i  liiee 
l'iiiiiale  lin  nieinlire.  s'éclieliinni'iij  les  ilei'rn:iliinies  I',..  i\^.  (!.  el  une  |iiii'lie 
lie  (i^;  le  liiiii^ de  l.i  l'iiee  cnliil.'ile,  r.inlie  |i;iilie  île  (!^  el  les  (lenn;iliiiiie> 
II,.  1>,  el  !»..  iVoy.  iji;.  7,12  el  .".7i.) 

Les  lini'ils  .'iiili'i'ieni'  el  |iiisli'Tieui'  île  le  |il;iii  s.'i<^ill:il.  sniil  iinnuis 
ile|iiii>.  le-.  Ir,i\;in\  île  Slieiiin;;li)n  snus  les  iiiinis  île //'(/ne»'  a.riiilrx  du 
lueinliie  vu|M'rieur.  I.,i  lif/tir  axidlr  aiilcrii'iiir  s'iin|iliinle  sur  la  lijjiie 
inéiliane  auir-iieiiie  iln  ein'|isaii  niveau  (In  eai'lila<:e  rnslal  lie  la  '1'  eôle. 
■-e  |iiii'le  en  ilelioi's  en  iriiisanl  la  l'aee  anliTienii*  iln  ^^rauil  |iei'liii'al,  jinis 
NI-  dirige  eu  lias  le  liin;:  dn  linid  aulérienr  du  dellnïde  el  du  Imid  inleiiie 
du  liieeps  el  se  leiinine  an  lieis  supr-rienr  de  lavanl-liras.  (  \  nv.  li^.  ."i7"J.  i 

La  lliiiie  fi.iidlf  jiosli'rii'iirr  loinnienie  à  I  a|iii|ili\se  i''|iineuse  de  la 
I"'  veriéhre  dorsale,  se  piiile  en  ilelnns  en  iinis.iiil  la  lusse  sns-,''|)ineuse 
el    lépine  de  ri)niii|il,ili'.   |iii|s   se  i-einni  lie  en   Ikis.   Idu^;!'   le   lliri'|is.   passe 

enire  le  eondvle  e\liTiie  el   I  iiliTiai I  si>  lei  ininr  à  la    iniiilii'  sii|i('i  leiii  e 

de    ravaul-lll'as.  plus   prés    de    la    lace    radiale   ipie   de   la    lare    niliil.ile    du 

iueudii-e.    \ov.  Ii<i.  57  t. 

\u  niveau  du  Iriilie.  les  deriiialniMis  posli^rieiirs  |lji  el  |l.p  snni  miIus- 
sés  l'un  à  l'aull'e  |)l'és  de  la  lij;ne  uiédiaue  posli'riewre;  plus  eu  deliurs. 
la  li^ne  asiale  piisiérieure  sépare  le  Icrriloire  culané  de  la  Inanilie  piislé'- 
rienre  dn  uorl'  raeliidieu  il.  des  leri-iloii'cs  cnianés  des  lirauiiies  pusii'- 
rienres  di's  ncii's  raiiiidicns  (i^.  (!,..  (!,.  (Vov.  li^'.  7,1  i.)  La  iipiie 
a\iale  anli-rienre  sé-pai-e  les  deinialiiuies  (!,  e(  (1.  du  dernialiinie  II,.  \ii\. 
II-.  ."7-.>. 

Au  inendire  supérieur,  iiiiiiiiie  au  Ironc.  les  li;;nes  axiales  sé|iareiil 
doue  des  dei'nialoincs  appaileiiaiil  a  des  soj;iiU'nls  médullaires  1res  ('loi- 
;;ni'-s  I  un  de  I  aniri'  —  el  mi  iniiiprend  aiséinent  pouripiiii  idies  repré- 
sentiMit  si  IVéïpiennucid  la  ili'diniilaliun  laul  supi-iieiire.  ipi  inri'rieure. 
des  anesllii'>sies  eonséeulives  an\  lésions  niédullaiies  nu  radieulaires 
ipii  allei^neiit  soil  les  racines  nu  les  se;^ineuls  ilnrs;iii\  siipi'rieiirs.  soit 
les  racines  ou  les  sefjnienis  cer\iian\. 

»\^i  parlie  dn  iiirinhre  In/rrieur  située  an-dessons  de  la  lij;ric  cocc\- 
Iroclianlérieiiue  el  en  avant  de  la  li<.'iie  ilio-lnicliaiiléiieiiiie.  apparlieid 
aii\  hraiichcs  anlrrinires  ilrs  nerfs  rarliidieiis  loinhalres  cl  stirirs.  Les 
«.(•j^nienls  postérieurs  se  coiitinnenl  à  ce  niveau  avec  les  se;.'nieids  atdé- 
rienis  des  derinalonics  loiuliaires  el  s.icrés.  à  peu  près  eniiuMe  le  lais.iieiil 


K-.'C  t^tMiiiKiaii:  iiv  s\sii:mi:  .\i:iiii:rx. 

an  llivciUl  di'  L-i  lii^nc  :i(  rdMuii-lidcli.iiili'iiriiiic  1rs  siM^MiniN  .iiilriiciiis 
l'I  |MisU''iii'm>  ili's  (Ici  iimIimiics  (liii>;ni\. 

lieux  lijiiii's  axiales  sc|i,ireiil  li's  sr^: iils  aiilérieiiis  des   (leiiiialomes 

lin  nieinlii'e  inleiieni'  en  un  i^iand  eli;ini|i  anléro-inlei'iii'  un  lunihaire 
(leinlé  en  hicii  pâle  sur  les  li;;nres)  liiliulaiiv  du  plexus  {(unliaiie.  —  el 
ll(iinnl(i;^ne  dn  eliain|i  radial.  -  il'un  |ielil  eliaMij)  |)()sl(''r(i-e\lerne  nu 
liiiulMi-siKii''  (ieinlt'  en  hicii  faner  sin'  les  IJMures)  Iriliuiaiic  du  |j|e\ns 
saerc'  el  lHiUiidiPi;ui'  du  eliaiup  enhilal  du  nienilire  supérieur.  Ces  liiiues 
axiales  \\c  siiiil  pas  reelilii;nes.  uiais  d(''eri\('nl  anionr  de  l'axe  du  lueuilire 
iniV-rienr  nu  demi-lunr  de  spire.  La  li(/nc  axiale  //i/ee/fc  ('(innueuce  eu 
a\anl  do  l'haipie  eùlé  de  la  laeine  de  la  veifiC,  sélond  sur  les  parties 
latérales  (In  seiiitnni  (Vny.  lifi;.  ol'lK  Innficlepli  fi'énito-crural  au-dessons 
(hupiel  elle  est  située,  puis  se  i-eeuurlie  en  lias  et  descend  le  lourde  la 
partie  postiMO-iiderne  de  la  cuisse  cl  du  uKillet.  eu  |)assant  en  arrièiv  du 
cundyle  interne  dn  l'éiinir  ])()nr  se  terminer  au  ui\eau  du  tiers  snpériein" 
(in  mollet.  (Voy.  li^.  ôhl'.l.)  La  liç/nc  axiale  c.iicnif  se  (h'Iache  de  la  lij;no 
médiane  postérieure  an  niveau  de  la  partie  supérieure  de  la  crête  sacrée 
|Voy.  (ig.  574).  se  porte  en  lias  et  en  dehors  vers  le  petit  troclianler  en 
d(''(ii\aul  une  ciiuihe  à  eonvexiié  snpérieni'e,  puis  descend  le  long  de  la 
pailii'  pdsh'id-exleiue  de  la  cuisse.  Klle  devieni  aidérienre  au  niveau  du 
cDudxIe  externe  du  IViniu  .  descend  le  long  de  la  l'ace  antéro-exlerne  de 
la  jambe  en  pass;iul  eu  a\aul  de  la  lèle  du  péroné  et  elle  s'arrèle  à  la 
partie  moyenne  de  la  crele  du  liliia.  iVoy.  lig.  ."iSO.) 

Les  (lei'niatomes  L,,  L...  1.,.  L^  s'(''cliel(iuneul  le  long  de  la  ligne 
axiale  iiileiiie.  sur  la  l'ace  aniérienre  de  la  cuisse  et  la  l'ace  antéro-interne 
i\r  la  jaiulir.  I.e  deriuatonH!  L.  s'étend  (In  sommet  de  la  ligne  axiale  interne 
au  sduimel  de  la  ligne  axiale  externe,  en  passant  |)ar  le  gros  orteil  (Voy. 
tig..")8r)  el  5<S7),  puis  viennent  le  longde  la  l'ace  postéro-externc delà  jaml)e 
et  de  la  l'ace  postérieure  de  la  cuisse,  les  dermatomes  S,,  S,.  S_.  La  ligne 
axiale  interne  sépare  donc  des  dermatomes  a|ipartenant  à  des  segments  mé- 
dullaires assez  éloignés  les  uns  des  autres:  an  tieis  supérieur  de  la  jambe, 
elle  sépare  L^  de  S,;  à  la  pallie  postéro-intiM-ne  de  la  cuisse,  elle  sépare 
L.  et  L,  (le  S.  (Voy.  fig.  580);  à  la  l'acine  de  la  cuisse,  L,  el  L,  de  S. 
(Voy.  lig.  597);  el  à  la  fesse,  la  ligne  axiale  externe  sépan;  le  segnienl 
|iostérieur  de  L.  des  segments  postérieurs  de  L.,  S,  el  S,  (Voy.  fig.  57à). 

Lu  ii'siuué.  les  lignes  axiales  des  meinhres  supérieurs  et  int'érieni's  el 
leur  prolongation  sur  le  tronc,  divisent  le  tégnmeid  cutané  en  trois 
grandes  zones  radicnlaires  (jue  je  désignerai  sons  les  noms  (1(!  zone  radi- 
culaire  rervico-cranicnne  (V  +  C,  à  I),),  de  zone  radiculaire  dorso-lom- 
hairr  ill,  à  l.^l  et  de  i-one  radiviilaii-c  liiiiiho-sarrée  (L^  à  S^).  La  zone 
cer\ii(i-ciauii'une  (cidorée  snivani  les  reliions  (\\\  corps  en  violet,  en 
rose  el  eu  r(iu;:e  su  i'  les  ligin'es)  couuni'uci'  ,iu  pourinui'  di'  la  ri''giou  iiaso- 
liui'cale  el  ciimpreud  le  domaine  du  Irijuiur.iu.  la  uuipie.  Ii'  cnu.  ainsi 
(pie  la   plus  ;:raii(le  pallie  du  îiieiiilire  sup(''rieur. 

La  zone  dorso-ldiiiliaire  (idluree  siiivaiil  le--  r(''i;i(ius  du  C(ups  eu  jaiiue 
cl  eu  il  II 'Il  pale  sur  1rs  liu  il  ri 'SI  (•(  m  1  pi  end  le  Irniic,  se  priiloiij^e  sur  la  [larlie 


^>  \/»/.n\/A>  >/.  V>////> 


\ 


>ii|ii'ni-iiil('rii('  ilii  \t\iis  fl  s't'Icnil  ;m\  I'jhi's  «•\lcriic,  iiiilri  iciin-fl  iiilcriu'  île 
1,1  cuisse  t'I  il  l.'i  l'aie  iinltTii-iiilciiii' (le  la  j.nnlii' cl  ilii  j'icil.  (  Voy.  li;;.  ."'.M  .  i 

Li  ziiiie  Idiiilio-saci'éc  icolniée  siiivaiil  les  n'^iiins  en  lileii  riiiiri'  el  en 
\iolelie(tiii|ii'eiiil  le  pieil.  la  |iai'lie  e\leiiie  île  la  |aiiilie.  la  l'are  |iiisleiieiiie 
lie  la  cuisse,  la  parlie  inlerue  île  la  l'esse,  les  orfiaiies  ^éiiilaiix  el  se  leiiiiiiie 
au  |Miui'liiur  tic  I  anus  el  île  la  ré^'ioii  auo-cocrv  j;ieuue  ;  ces  lerriliiiies 
ciicc\;:ieii  el  ;:eiulal  i'e|ii'i''seuleul  une  aiiiiexeile  la  /one  railiciilaire  saci'ii- 
liiiiiliaii'e  i|ne  je  (ir-criiai  siiiis  le  nniii  de  ziiiie  iti'riui'dlr  i)ti  (ifiiilii-frsitirrc. 

Les  lignes  axiales  oiMsIiluenl  eu  cliuii|ue  la  iléliuiilalinu  iielle  île 
niaiules  /oues  ilaueslliésie  du  Iniiic.  des  iiienilires  su|iéi'ieui's  nu  des 
iiiendM'es  inréiieiirs.  A  leur  niveau  I  ein|iii'leiueiil  des  /.unes  ladiculaii'es 
lai!  di-l'anl;  ici  se  linuveid.  en  elVel.  juxta|nisés  des  ileiuialnmes  a|i|iaile- 
iiaiil  à  lies  sejiiiieuls  uiéiliillaires  lies  éliii;.'ués  les  uns  des  aiilies.  Slier- 
i'iMi:litu  en  a  ilnuiié  rex|ilicali<in  :  ('.lie/,  reinlirvon.  avant  le  dé\el(i|i|ie- 
iiienl  iiiilii^'<''nii|ne  des  iiieinliies,  les  leri'ilnires  de  ilisir'iliiitiiiu  iieiveiise 
sonl  i'é;.'nlit''i'enii'nl  cnuliuiis.  l'Ius  laid,  à  luesiii'e  que  les  lueinhres  |ii°en- 
iieid  nue  exteusinu  de  plus  eu  plus  cnnsidéralile.  ils  enlraineiil  avec  eux 
des  zones  d'inueivalioii  sensilive.  zones  ipii  se  disposent  en  série  léjjii- 
lière  aulour  de  l'axe  du  nieiulire,  coiniue  si  ce  dernier  était  le  ri''snltat  de 
la  plicatnie  de  deux  parties  éjjales  de  Taxe  du  corps,  ipii  sciaient  en 
continuité  seuleinent  à  rexlréiuité  du  nieinlire  :  les  cliainps  radiaux  du 
iiienilire  supérieur  et  les  cliaiups  loiidiaires  du  inenilire  inr(''rieur  consti- 
tuent une  série  descendante  le  loni.'  di-  Taxe  du  nienilire.  tandis  ipie  les 
champs  cnliilanx  el  loinlio-sacrés  se  ilis|iosenl  an  coiili-aire  en  une  série 
ascendanle,  dont  le  dernier  tenue  correspond  an  iniirii'ro  de  racine  le 
plu-  élevé  de  la  série  (dans  l'espèce  II.  el  S.). 

I.  enipiétenieni  des  ileriuatoines  en  séi'ie  descendante  on  ascendanle 
n  est  pas  partout  le  nièine  :  il  est  plus  prononcé  à  la  main  (piaii  tronc, 
jdns  accusé  à  la  l'ace  dorsale  ipi'à  la  l'ace  palmaire  de  la  main  et  cesl 
cependant  cette  l'ace  palmaire  i|ui  perçoit  les  impressions  tactiles  les  plus 
ili'dicales  et  les  plus  exi(uises.  Il  varie  encore  dans  les  dill'érentes  |iai'lies 
d'un  même  derinalonie,  ainsi,  dans  une  lianile  radicnlaire  du  tronc 
Winckleradmet  rempieleinenl  de  Ti  dermatoiiu's  dans  la  ri'-;.'ion  ventrale, 
de  i  dans  la  ré;,'ion  dorsale  et  de  .">  dans  la  réj;ion  latérale,  (ici  empii'-le- 
nieiit  des  dermatomes  présente  du  reste  des  variétés  individuelles  el  peut 
èli'e  tel.  ipie  toutes  les  séries  de  handes  radiculaires  du  tronc  soient 
aliaissées,  on  élevées  dune  deiiii-lar;;eiir  di'  liaiide,  mais  il  ne  va  jamais 
louterois  jnsipi'à  prodiliie  d'un  -njel  à  l'aiilrc  une  dillV'ivme  de  tonte 
nue  lianlenr  de  liande. 

i'oiir  les  liesoins  de  la  cliniipie  el  pour  permelire  un  repéra^'e  plus 
l'acile  des  dermatomes.  on  a  d(''cril  un  cerlain  nonilire  de  lij^nes  de  déli- 
mitation ipii  snlidivisent  ces  trois  ^'landes  zones  radicnl.iires. 

Telles  sont,  dans  la  zone  radicnlaire  cervico-cranieniie  :  m  la  li<iiir 
liarirln-iiuririilii-inrnlonnicrr  ipii  descend  id)liipieiiieiit  du  vertex  à  I  im- 
plantation supérieure  du  pavillon  de  l'oreille,  moule  sui  la  l'ace  posté- 
rieure du    p.'ivilloii.    crni-e   riii''lix    el   di''cril    -.iir   la    l'ace  anti''rii'nre    du 


XVK 


shwiiiii  111,11-:  iiu  sYsiKMi-:  .\i:it\ki .\. 


|>a\ill(>ii     mil'    l'iiiii'hr    il 
iiiiililil   r\lri  ne  :  cllr   ^r   | 
lc\uiiiii  iii.i--M>|ciiiic  iii'i  ri 
lin     iii;i\ill;iirc    iiiliTiriii 


iihmmIi'  .iiiliTicmi^  i|ii!  ('iiil)iiiss('  le  coiiilnil 
Il  le  ciiMiilc  liiiri/iinlalcinciil  ni  avani  \('i's  la 
•  se  rccoiirlic  en  lias,  rniisi'  la  [lailic  iiiiivcillU' 
•I    allcinl     la     lii^nr    iin'dianr   à    ili'iix    un    Irois 


tMine  pAnete  mncvlomefitonmÀn 


y.  574.  —  Toj)U{{i-;i|)liie  sonsitive  radicii- 
laire  d«s  téguments  cutanés  de  la  l'acf 
liosléiicuie  du  corps.  Los  lignes  axialf- 
postérieure,  interne,  externe  et  l.i  li^'n»- 
génito-fessière.  Los  zones  radiciilaire^ 
cervico-cranienne.  dorso-Ioinliaire  el 
saci'u-lonibairc.  Le  territoire  cutané 
des  brandies  postérieures  des  ncrr> 
rachidiens:  les  triangles  iiitei'si-;i[Hi 
laiiv  et  inlerl'essier;  les  lignes  pai  h'i^ 
acruiiiio-trocliantéi'icnne,  corc  >  ii.. 
iliaiitérieiine  et  pariéto-auriciilu-uii'n- 

liaiis  la  zone  radiculaire  cervico-cra- 
nienne,  la  zone  ti'igéminale  est  colorée 
en  violet,  la  zone  cervicale  supéiieuri' 
en  rose,  le  triangle  intei-scapulairc  et  la 
zone  brachiale  en  rouge. 

Dans  la  zone  radiculaire  dorso-loni- 
liaire,    la   zone  dorsale  est  colorée 

en  bleu  pile. 

loinl)0-sacrée. 

ée  en  bien 

!et  letrian- 

;  du  tronc   et  de  la 
'inei'gence  sons-cuta- 
t'orant  de  la  bi-ancbe 
les  nerl's  rachidiens. 


I ciiliiiirlics  en  aiiii^'ii;  tic  la  .saillir  ilii  niciiloii.  (Voy.  (Ig.  ."70  el  580.) 
In  l.a  ligne  vervico-brachialc  t\\\\  relie  les  lignes  axiales  aiitti'iiemt' cl 

liiisliTieiire  en  ])assaiil  par  la  pailie  iiKjycmic  du  il(>lloï(le.(Voy.  lig.  58o.) 
Ces  deux  lignes  siilidivisenl    la  zone  Corvii  <i-iianieiiiie  en  trois  zones 

secondaires  :  en   .ixaiil.  la    khv  Iriiji'minnli'  (colDrcc  en  \iolel   sur  les 


st.Mlilt.ni.ll.   m    >y>IJ.Mh   AA/M/TA. 
Trijumeau 


I M  êscaid  CJ*/>  occipital  ) 
H  l)omont»l~ 


Srinche  mastoïdienne  (FC)  Ci.  f  j 
che  auriculaire  (fC)  C,tj 


H  cutjne  de  I  épaule  du 
ncirtonflue  PB  Ct.s 
filet  scapulaii-e  de  I 
accessoire  du  brachial 
eut  int 
l^rfOrante  latérale  du 

2  n    intercostal 
K  post.de  la  perforante 
latérale  du3n  interc 


Br  int  et  ext  de 
l'accessoire 


y\v..  riï.">.  —  To|K>;;i;i|'liifScnsitive 
IK'riplicrîqut!  de  la  peau  do  In 
race  posUTii'iiri'  du  corps.  A 
droite Cïldéliiiiiléc  la  dislrilm- 
lioii  culanép  des  |,'ros  Ironcs 
nenciii  péiiplii-riques  et,  à 
^■aiiclie.  It-s  territoires  de  clia- 
l'iiii  il.-  Iiiir»  r.iineaus  ditaiu-». 


-  n  ji/j  malleolaire)  t.i,  „„,.»  ,r,  ««»  .„» 
/y  calcanem  int      )  ^'^  P'^  '^'=  ^"^  '"'  ' 


Klin  i<l-:Mlnl,(n;ih-  lu   sysri:ME  M:iiVi:vx. 

ligures),  liilmlairc  ilii  Irijuiiicaii  ;  au  iiiiliiii.  la  zone  cervico-nuchale 
(coloiV't'  (Ml  nisf),  tiilmlaiic  du  pIcMiscci  \  i(  al.  l'I  on  doliois,  la  zone  cer- 
riro-hracliiale  (colori'c  en  niujfcl.  Irilinlaiic  du  plexus  liracliial. 

La  zoiio  ddi'Sd-ldiiiliairc  est  siihdixiM'c  en  zanr  lombaire  iiriiprriiiritl 
(lile  [L,  —  Lj)  (coloivc  en  hicu  pàlci  cl  en  zone  dorsale  proprement  dite 
(D,  —  1),,)  (("((loi-ée  en  jaune)  pai-  la  li<jne  frontière  (pii  sépare  les  dernia- 
lonies  l)|.  el  L,.  (letle  li^iie  atleinl  en  arrièi'C  lapopliysc  (''pineiise  de  la 
,")'  verlélire  londiaire,  Inn^^  les  deux  liers  posléiieiii  s  de  la  civlc  iliacpio 
el  sépare  à  ce  nivean  le  sei;nien[  poslérieni-  à  liajel  liori/.onlal  dn  dei- 
nialonie  l>,,,  des  sei;nienls  jiosléiieurs  à  liajel  prescpie  vertical  des  trois 
preinieis  dernialonies  Ininhaircs  (Voy.  lig.  ")74):  elle  décrit  eiisiiile  nne 
anse  (jni  atteint  en  jjas  le  grand  tiiiclianter  pour  renionlcr  à  ré|iine 
ilia(|ue  anli'iicmc  on  elle  se  conde,  se  dirige  ()l)li(pieinent  en  dedans  et  en 
lias,  en  Miixanl  I  arcade  de  Fallnpe  el  atteint  la  ligne  ni(''dianc  antéricin'C 
ihi  rciip--.  un  peu  an-dessns  dn  ((irjjs  dn  |ini)is.  (  Vov.  tig.  "i^l.  ."sriel  ôS.'i.  ) 

Irni-^  lignes  d  nn  repéiage  l'acile  sillnnneiit  la  /mie  (Nusale  prdprciucMl 
dite,  ce  sont  :  I  Voy.  lig.  ."S.".  .IS,")  et  ")87.) 

7.1  l.a  iKjne  intermanielonnaire  qui  |iasse  pai'  li'  Miaiiieldii.  en  avant, 
puis  au-dessus  de  l'angle  inlëiienr  de  l'onioplale  cl  allcinl  en  arrièi'c 
lapoplivse  épinense  de  la  b"  verlèliic  dorsale  eu  didiiiiilanl  les  deriiia- 
tonics  li^  et  11,. 

'j)  La  licjne  xi/phoïdicnne  i|ui  délimite  les  dciiualouics  U^  et  II.  passe 
par  la  pointe  d(!  I  apo|ilivse  xy|ilio'ide  imi  a\aul  cl  altcint  eu  arrière 
l'apophyse  épinense  de  la  8"  vertèbre  dorsale. 

"1  La  liijne  ombilicale  qni  sépare  le  dixième  dcrmatonie  (husal  du 
nenvième.  pass(>  en  avant  an-dessns  de  lonihilic  et  atteint  en  arrière  la 
partie  inl'érienre  de  l'apophyse  épinensi;  de  la  12''  vertèbre  dorsale  on 
l'apophyse  épineuse. de  la  1"  vertèbre  lombaire. 

La  zone  sacro-lombaire  est  subdivisée  en  ;:onc /.sc/(/V(//y»c  icolon''c  en 
lilt'u  Inuci'i  cl  eu  z-one  périn 'aie  on  (jénito-fessière  (coloiée  en  violet) 
p,n  nue  ligue  (pic  je  dé'signei'ai  sons  le  nom  de  li(ine  (jénito-fessière. 
(Voy.  lig.  574.) 

Celte  ligne  limite  de  chaipic  cùl(''  le  triangle  inleiTessier.  descend 
sur  le  tiei's  inteine  de  la  l'eusse,  atteint  le  sillon  fessier  (pi'elle  suit  en 
avant  ins(|u'aii  sillon  génito-crnral  (Voy.  lig.  389),  en  dedans  duquel  elle 
passe, croise  la  pailic  iiinvcuue  des  l'acespostérienreetantéricnredn  scro- 
tum et  s'implaulr  ;iii  ni\iaii  de  la  lacine  de  la  verge  sur  la  ligiK!  axiale 
iulerne.  Klle  |iasse  en  plein  sur  le  Iroisicinc  dcrmalome  sacré  el  y  séparer 
le  lerritoire  cutané  tributaire  du  |)lc\us  loiubo-sacii' (L^  —  S^)  tin  Icrri- 
hiiie  liiliulairedn  plexus  génital  et  des  racinesano-coccygiennes  (S.  —  S^). 

TdiilcN  ces  lignes  (pie  j'appelle  injnes  frontières  délimitent  deux  der- 
malomes  adjacents.  \  leur  niveau,  les  territoires  cutanés  radicnlaircs  se 
suivent  eu  série  ascendante  on  descendante  et  empiètent  les  uns  sur  les 
aiilrcs:  leur  dé'limitation  présente  parlant  certaines  variations  iiidivi- 
ilucIlcN  d'aulanl  plus  gi'andes.  ipie  les  jioiiits  de  re|)ère  tels  (|ue,  par 
exemple,   le   maiiicloii  un  rmnliilic.   pcuvciil    \arici'  cl   iic  pri''seul(Mit  |ias 


Ni  \/</«<.WA>  >A  \.s/7//s.  h:ii 

l.i  nii-nii'  iili'iililc  lii|M)^i,'i|iliii|iif  clic/  la  rciiiiiic  mi  clic/  I  liniiiiiic:  iiiissi. 
Mii\;iiil  les  aiilciii>,  rniiiliilic  (iccii|ic-l-il  latilt'il  lu  liiiiilc  ciilic  les  ilcnii.i- 
Ittiiio  h,.,  cl  1',,  iKiiclicr,  Tlntilimiii,  t.iiiltil  la  |iai'lic  Mipt'riciiic  ilii  ilci - 
inaliiiiic  |l,„  ill.  Ilcail  cl  (laiii|il>clli. 

l'olir  ciiimiikmIo  (Iu'cIIo  siiiciil  cii  cliiiii|iic.  .iiiciiiic  ilc  cc>  li;:tics 
>cciiiiil,iii'c>  ne  |ii'('-seiilc  (Imic   la  valcnr  liiiiie  li;:iic  a\ialc. 

A\aiil  (I  cliulicr  la  \alciii-  sciiiiMlii^i(|iic  ilc  I  ancslli('sic  à  l(i|ici^ia|iliic 
railiciilairc,  il  nie  parail  ncccssairc  lie  iltMincr  nue  (lcscri|iliiin  de  rinner- 
valiiiti  railicnlaii'c  de  la  |ieaii  de  chaciine  île  ces  ijiandcs  /mies  radicii- 
lail'cs  du  cni'|)s,  telle  i|iie  inius  |;i  |iiiss(''c|iiiis  ;irliiellenii'iil . 

I.  Zone  radiculaire   cervico-cranienne.  tjllc    /mic  cuiii- 

|preiid  :  la  zonr  Iriiirininitlc.  la  :tiiir  irriicii-iniiliiilr  (in  ceiMcalc  siliU'- 
rieiire,  Irilinlairc  dn  plexus  cervical  el  la  :iiiir  fcrrico-hidiltidli-  un  cei- 
\icale  iiiiV'i  ieiire.  Iiilinlaire  dn  plexus  lirachial. 

1"  Zone  trigéminale.  --  Le  iieiT  Irijiiineau  i\'' paire  des  iierl's  cra- 
iiieust  diiiine  la  sensiliilitr-  aux  parties  su|H'rlicielles  cl  pinrundcs  de  la 
l'ace  ainsi  i|u  à  la  plus  •;i'aiuie  pallie  des  iiiéiiiii^:es.  La  7.<iiie  d'aïK'sIliésie 
ciilanée  observée  api'ès  l'exlirpaliiin  dn  ^'an^limi  de  (lasser,  ciiniprend  les 
ir-^'iinieiits  de  la  l'ace  el  d'une  partie  ilii  ciàiie  el  se  Innive  limitée  eu 
dedans  par  une  lij;iie  uii'diane  netle  et  traiiclie  cl  en  .nrière  par  la  tifjne 
fiiiriiio-auririilo-iiirnldniiicrc.  Lile  séleiid  en  unliv  :  à  la  paroi  anté- 
rieure et  su|)érieure  du  conduit  anditil'  externe  el  à  la  partie  antérieure 
du  tyni|)aii:  aux  iiiU(|iious(>s  do  la  cavilé  linccale  el  de  la  laîi<:ne  du 
cillé  cori'espondant  :  elle  y  esl  liniiléo  en  arrière  |)arune  li;;ne  (jui  s'étend 
du  soininel  du  V  lingual  au  pilier  antérieur  du  voile  du  |ialais.  La  luette 
est  atleinle.  mais  rainygdale  el  le  pilier  posiérienr  dn  voile  du  palais 
siint  respectés  ;  la  moitié  correspondaiile  de  la  cavité  nasale  est  anes- 
lliésii|iie  jus(|u'au  bord  libie  dn  voile  du  jtalais  el  de  rmilice  pharyngé 
de  la  triiiu|)e  d'Knslaclie. 

(^.e  lerritoii'c  sensitil'  est  décomposalile  en  trois  zones  pins  on  moins 
iirégulières  ipii  apparlienneut  aux  brandies  constituantes  de  la  V  paire. 

Lu  hninchi-  <)plit(ilini<iiu-  (V,"  innerve  (Voy.  lig.  ">7ti  et  ")77).  1"  par  ses 
iieils  nasal,  l'ronlal,  lacrymal  :  «)  les  tégumenls  de  la  l'ace  dorsale  dn 
nez.  de  la  l'ace  cnlani'-e  de  la  paupièic  su|ti''iieure.  ilo  la  parlie  antérieure 
de  la  région  tempoiale  el  ceux  du  Iront  jusqu'au  vertex:  t))  la  conjonc- 
li\e  liiilbaiie  et  |)alpélirale.  le  sac  el  les  conduits  lacrymaux,  la  glaiiile  la- 
crvmale:  c)  le  globe  oculaire  par  les  longs  neiTsciliaii-es  dn  nasal;  d)  la 
iiiiii|uenseile  la  paroi  antérieureel  du  tiers  antérieur  des  parois  externe  el 
interne  de  la  l'osse  nasale  parle  lilel  ellimoïdal  du  nasal,  celle  du  siiins 
Irontal  pai'  le  Ironlal  externe,  celle  du  sinus  s|)liéiioïdal  el  des  cellules 
elliinoïdales  posiérienrespar  le  lilel  spliéno-etlimoidaldii  nasal:  rî"  par  des 
rnmeaiix  périosliipies  et  osseux  du  l'ronlal  el  du  nasal,  le  |ir>riosledii  l'ronlal 
el  des  os  propres  du  ne/:  Ti"  jiar  des  rameaux  m(''ningés  et  par  le  rameau 
récurrent  de  la  tente  du  cervelel.  branches collair-ralesdn  nasal,  la  dure- 
mère  ipii  lapisse  la  n'-gion  rioiito-urbilaire  dn  crâne,  la  lente  dn  cervelet 


St:M  1(11.111,11,   1,1    ,s)-v77;.\//.;  Xl.fin-.IX. 


cl    le  siiiiis  (■;iMMitt^ii\.  Il' sinus  lali'iiil.   |M'lrcii\  siipt'-iiciirç  cl  rcxlir'iiiilé 
pnsiiMiciiiv  ilii  viiiiis  liiiitii|iiiliii;il  sii|ii>i'iciir:  ces  r;iiiii'aiix  s"miissciir;iïïïïs 


FiR.  376.  —  Topognipliio  scnsitivc  |)éi'i|>lii'ri(iue  do  lajpcin  de  la  léte  el  du  cou.  DilTi'n'tici.ilion  des  ter- 
ritoires culanés  des  branches  ophtalmique, (Vi),  niavillaire  supérieure  (Vu)  et  maxillaire  inférieure 
(Viiri  du  trijumeau;  du  territoire  cutané  du  ganglion  géniculé  (G;;)  desservi  par  le  rameau  sensitif 
ilu  conduit  auditif  externe:  du  territoire  cutané  du  plexus  cervical  superficiel  (branches  mastoï- 
dienne, auriculaire,  cervicale,  transverse  et  sus-claviculaires);.;du  territoire  cutané  des  branches 
postérieures  des  nerfs  cervicaux  C,  —  (;,p  et  du  grandjnerf  occipital.  I.a  ligne  pariéto-auriculo-men- 
tonnii>re  sépare  la  zone  Irisréminale  du  terriloire^cutané'du  plexus  cervical  sniierliciel. 


lili'ls  sviii|i.illii(|iws  issiis  ilii  pli'xiis  (II'  l'iirl 
|il('\iis  (MviTiiciix  (iic'il's  siiiu-craiiieiis). 

I.;i  hidiiclic  iiKixillaire  sHix'ricinr  {\\_.  (i^.  ."Tlii'l 
nriiv  IniiiMiiii-iiialairccI  MMi-.-iiil)il,iii  c  :  Ic^ 


iiiciiinj;!''!'  aiih'îiciir 

'Chili 

i  l'I  .")77  )  illllIMM'    1  "  1 

ar  SCS 

liiriiKilr  la  narlic  iiii 

\cimc 

siriliiil 


<l.in>    I 

••nii<xn)nicnno  «lo  la 
n  sonsilivt!  ix-riiilii'riquo 
lies  ihmTs  Irijiiinoau  (i-n  bleut. 
kIii>m>  |ili.inii|!ien  (.'ri  rmi|!i-),pneii- 
inoirislrîqiK'K'n  jaune  el  cervicaux 
•.upi^rii'urs  <:  l-l'.  l  ifu  ro~o). 

Dans  If  IiuIIh'  sunl  insciitcs  :  la 
racine  (lesi-i>nilantr  du  );lusst»-|ili;i- 
ryngit'ii  lIXtl,  i>n  riiii^e)  el  la  rdcine 
descenilanlf  s|>iiiale  ilu  trijumeau 
(Vsd>,d4tnt  IcconhnfEenloplitaliniquc 
e*l  en  nitir  el  cetni  ilt'>  liranclies  niavillaires  supérieur 
ilans  la  lune  lriK*'ininale  raciale  les  terrilitires  de^t  Itran^ 
craniii-racliulienue  le  lerrilnire  des  nerf»  ^inu-cranien^ 
lilcls  sviuiialhiques  :  i-  de  l'arlùie  méningée  antérieure 
nasal  et  dn  rruntal(V,|l fosse  ci'ri'brale  anli'rieurei:  i*d 


l^  N lingual\fitonsillalrtl 

,^     ■     (  Rtinqual  du  raciale 
DCpairt  I  ^  f^llsire  — -^ 


/Il      iNsinu-vtHéLfd 

I    ^Plexus  cervprof 

iPletuscitiarfn^  IK'Xp. 


et  inférieure  en  noir  strié.  Sonl  différenciés 
les  V,.Vj  (non  coloréj.et  V,:  el  dans  la  cavité 
-■1  sinu-vertébraui  conslilués  par  l'union  des 
k.  etiiinoidale)  avec  les  lanieaut  méningés  du 
1  plexus  c.'iverncnx  et  carolidiens  avec  le  nerf 


rrent  de  la  lente  du  cervelet  (V,  ).le  nerfiiiéningien  iiiiiyeiifV,i,  le  nerf  récurrent  antérieur  (n.  épi- 
neux de  l.iisclikajiV,)  et  récurrent  postérieur  In.  des  cellule!>iiiasloidiennes)lVj)  elles  rameaux  siiiusiens 
ussviix.dure-mériens  et  liasilaires  du  gan^îlion  de  tîasseriGGi:  5*dii  plexus  de  l'artère  méningée  posté- 
rieun?  igangliun  cervical  snpt'rienn  avec  le  rameau  méningé  de  l'hypoglosse  iXII*-»-  V,  -4-C,4,(cn  bleu) 
et  le  rameau  méningé  du  vague  (X"  -^  V,  -t- 1:,,,)  (en  jaune),  passant  le  premier  par  le  trou  condylien 
antérieur,  le  second  par  le  trou  décbin''   postérieur;  l"  avec  les  nerfs  cervicaux  (nerf  sinu-vcrlébral;. 

Dui:iii\E.  —  Sémiologie.  •'>•' 


i<:n  sicMiiii.oaiK  1)1  svsThMi-:  M-.jin-.r.x. 

(le  la  ivffioii  l(>iii|ioi'<'ili'.  ilc  l;i  |),ui|ii("T('  iiilV'iicnic.  de  l;i  |iimiiiiicII('  de  la 
joue,  ili'  la  Irvic  su|i(''iifiiic.  ilc  l'aile  du  m/  cl  ilii  M'slilnilr  de  la  Ibssc 
nasale;  2"  par  le  iiciT  spliéiio-palalin.  la  |iiiiliim  de  la  iiiii(|ii('iisc  nasale 
—  (Mirnels,  inéals  el  clDisoii  — ikhi  iiinriM'c  par  la  hranclie  ()plilalnii(|ne. 
ei'lie  (le  la  ii''j;i(in  i(''li(i-alv(''(daire  au  niveau  des  incisives:  Ai'  la  vonle 
palalilie.  du  vnile  du  palais  (laces  supiTieure,  inlV'iieui'e  el  luellei.  de 
rnrilice  pliai'ynj;ien  de  la  li(uupi'  el  du  jiMe  supiTieui  de  lani\;;dale: 
.""  par  les  neiTs  dentaire--,  la  niuipiense  du  sinus  maxillaire,  dn  canal 
nasal  el  la  pai'iie  adjacenle  de  la  nuit|ueuse  nasale,  les  ;;i'i;ci\es  el  les 
(lenis:  1'  pai'  le  neiT  suns-oi'l)ilaii  e.  la  nui(|ueuse  de  la  joue,  de  la  lèvre 
snpérii'ure  el  les  ^'encives:  .">"  par  le  rameau  iu(''iuul;i''  iuii\eu  uni  à  des 
lilels  s\  nipal  hi(pii's  dn  plexus  caveinenx,  la  duic-uiére  (pii  re\i'l  la  lace 
aniérieni'e  du  iiicher  el  la  nnulié  anlérienre  iln  |iari(''lal  —  neiTs  sinu- 
eraniens.  (  Vov.  li^.  TjCiS  à."(i!)  his  riniuM'vatiini  périphéritpie  de  l'exoeraiie.) 
La  britiiche  tnarilUiirc  in/'rriciirc  (V.,  lii;.  ."(iO.  .ITli  et  577)  innerve  : 
1"  par  ses  nerl's  aniiculd-leniporal.  leinporo-bnecîil  el  inenlonnier  :  a)  les 
téjjninenis  de  la  partie  p(isl('rienre  de  la  réj^ion  leniporale,  de  la  parli(^ 
anlérienre  dn  pavillnu  de  l'ipreille,  de  la  partie  anl(''rieure  el  supérieure 
(In  ('(Mulnil  anditir  extei'ue(')  l'I  de  la  innilié  anlérieuic  du  tympan,  de  la 

réjiion  parolidiennc  de  la  joue,  de  la  ièvic  iidV'rieure  et  i\u  ulim  ;  //)  la 

niii(|iicnse  (1(!  la  face  interne  de  la  jnue,  de  la  lèvre  inlérienre  el  les 
•iciicives  :  c)  l'arliculatioii  lemporn-maxillaire;  "2"  par  le  nerf  lingual,  la 
niii(|ueuse  de  la  pointe,  de  la  l'ace  inférieure  et  des  deux  tiers  antérieurs 
de  la  l'ace  supérieure  de  la  lanj^dc:  "i"  [)ar  le  nerf  dentaire  intérieur,  les 
gencives  et  les  dents  de  la  màcdmire  inférieure:  i"  par  le  rameau 
i-r^curreut  méuinj^é,  la  dure-mère  de  la  réf;i(iu  lemptn-(i-])ari(''lale  dn  cràue 
ci  la  nnnpiense  des  cellules  niashndiennes  (nerfs  sinn-cranieusi  :  "i"  par 
1(!  nei'f  aiiricnld-tempural,  le  nerf  maxillaire  iul'(''rieui'  |ires,de  à  la  si''cn''- 
lion  parotidienne.  et  le  liu;:nal  par  I  iuterni(''diaire  de  la  curde  du 
lvin|)an  à  la  sécrélion  des  glandes  sous-maxillaire,  sul)lin;^iiale,  el  d(! 
la  <;lande  de  Nnlin:  Ci"  |iar  ses  rann'aux  anastomoliques  avec  le  pneiimo- 
^aslriipie  el  le  ^land  tivpo^ldsse,  le  nerf  maxillaire  inférieur  innerve 
encore  la  duie-mère  de  la  f(is>e  c(''réli(dleuse  —  nerfs  sinu-craniens.  — 
linlin.  le  i,'anjilion  de  fiasser  par  ses  lilels  osseux,  sinusiens  el  mi'ninifés 
se  distribue  au  corps  du  sphénoïde,  à  la  ;^onttière  liasilaire.  an  sinus 
caverneux,  au  sinus  pélrenx  --up(''rienr  el  à  la  dure-mère  \oi--iue  (nerl's 
sinn-ci'aniensl. 

La  dislrihution  p(''riplH''riipie  cutani'e  du  tiijumeau  se  pi(''-.ente  donc 
en  résnm(''  sons  l'aspc'cl  de  trois  zones  lou^;iludinales.  olili(piemi'iil 
(lirig(';es  en  liani  et  en  arrii-re  des  orilices  naso-hiucal  au  sej^inenl  snpi'- 
l'ieiir  (le  la  li|,'ne  paii(''li)-anriculo-menloiMnèi'e.  Les  lerritoiics  cutanés 
des   liratnhes  iiplilalmiipie  et  maxillaire  iuf(''rienr  alteioneni  celte  li^ne: 

I.  I.ii  (Milic  iiilVi'ieiiio  el  ijuslriiedie  du  coiiiluil  :iuililil  i^\ti;nie  est  iiiiifrvée  piii-  lo  nÉiiie:iii 
sensiiil'  (lu  conduit  uudilif  externe,  désigné  eiicni'c  sou»  le  nom  de  niuieiiii  Huricul.iire  du 
vai;uc,  de  niineiiu  de  la  rosseju(;.d:iire,  Otqui  provient  eti  réalité  du  ganglion  géniculé  du  facial. 
(Voy.  (!(;.  578  cl  U->.] 


1  MiliiiMhS  SKKSniFS. 


83:. 


(fini  (11-  \i\  lii;iiii  lu-  iM;i\ill;iiii'  sii|i<''iiciin'  i-ii  icsli-  disliiiil  de  iilnsicms 
triiliiiu'ln's.  iViiN.  li^;.  ."Tli.l  l.fs  It-siidis  ImiIccs  (1rs  dillV-i  l'iitrs  liiiiiiilii-x 
ilii  liijiiiiifiiii  iiiinilii'iil  i|iii'  la  |H'iiii  lie  la  lace  ilmsalc  liii  m-/,  ipif  la 
(•niijimili\c  (Miilaiir  cl  liiilliaiic  iiiMin'aii  liiiid  lilirc  lic  la  |iaii|iicif  iiilc- 
riciiii'.  Miiil  liiliiilaiif»  du  Icriiloirc  ciilaiic  de  la    liiaiicl |dilaliiiii|iic. 

I.c  Iciiiliiiic    ciitanc  de  la    'J'    racine  cerxicale  |iai-    li-    ;jiaiid    iiei  1' 

iicci|iilal  cl  |>ar  Icn  hianclii's  iiiasliiïdieniie  cl  aiiiiciilaiic  dn  |deMis  cei- 
\ical  Miiierliciel  eiii|iièle  sur  le   Iciiilniie   cnlaiic   ciaiiien  du   liijn- 

iiieau  dan>  réleiiiliie  du  lriaiif;lc  sus-auiiculaire  C.ii  H- V  de  la  lij:.  ."7'.t 
et,  ^  |iai-  ses  liianclics  auriculaiie  cl  ceivicale  lraiis\eise.  —  il 
ein|iiéli'  d'une  laij;eur  d'un  à  deux  lra\ers  de  dni;il  sur  la  /nue  liijii'nii- 
nale  de  la  l'ace.  (  Voy.  li-;.   TiT!!.! 

On  a   cliercin'- à  élaldir  la  localisalinn  anal i<|iie  de  la  sensiliililé  des 

dillérenles  reliions  de  la  l'ace  ila us  les  lilires  radiculaiies  du  trijumeau, 
eu  narticulier  dans  sa  li>nj;ue  racine  s|iinale  descendarde  et  dans  ses 
vtiies  secnudaii'es  niédullo-liulliaires.  it'a|ii('s  v.  S(dder  cl  Seldesinj:ei . 
le  ciintiuj;enl  Iroutn-cranieu  de  la  liranclie  (i|ditaluii(|ue  jinssède  les 
lilires  radiculaiies  les  plus  ltMi;.'ues.  descendant  le  |)lus  lias  dans  le  l)idl)e 
et  la  inoelle  et  se  teruiiiiant  dans  les  se^'inents  lesjilus  inréiieurs  du  Inu^ 
no\au  sensitildn  Irijuniean.  \  ienneni  ensuite  les  lilires  radiculaiies  du 
nerf  maxillaire  iiiléiieur.  tandis  (|ne  le  iieif  maxillaire  su|i('rieur.  ainsi 
i|ue  le  ciintiu.i^enl  nasii-ciliaire  de  la  liraiiclie  <i|ilitaliiii(|ue.  rdurnissenl 
les  lilires  radiculaires  les  plus  haut  situées  et  ipii  se  terminenl  dans  les 
serments  supérieurs,  punlins.  du  nuyau  sensitildn  trijumeau. 

l'ar  cniilre.  d'après  Wallenlier^'.  Mai.  Kiitiier  et  Kianiei-.  la  liranclie 
iiplilalmiipie  cnnstilue  liieii  les  tilii't<s  radiculaires  les  plus  inlérieures 
et  aliiiiilit  aux  se^'inents  iiilérieurs  du  iiiiyau  spinal  du  trijumeau,  mais 
la  liranclii>  maxillaire  supérieure  ciii'res|Miiidrait  à  la  partie  mnyenne.  la 
lirauilie  maxillaire  iulérieure  à  la  pallie  supérieure  de  ce  ntiyau.  Les 
lilires  destinées  aux  muipienses  buccale  et  liu|j;uale  I  V.  et  V-i  (icciipeiaienl 
la  partie  dorsale  de  la  lon^nie  racine  spinale  descendante,  les  lilires  de 
la  ciiujiiiiclive  et  île  la  miii|iieuse  nasale  (V,  et  \.l  l;i  |iailie  ventrale 
de  cette  même  racine. 

La  li|;iie  pariétd-anriculii-menloiinim'^uiistitue  la  liinile  ciimniune 
aux  aiiesIliésiesJri^éiiiinaU's  hilales.  (in'elleFViiput^  oiij;ine  pénplie-  _ 
iii|ue.  radiculaire  nu  nucléaiix.  et  ceci  diminue  naturellemeiil  sa  valeur 
iîïa;.'nirsfïï[iië7TnrdeT]initatiiin  iulérieure.  parcelle  lij;no.  d  uiieziinedanes- 
lliésie  de  la  l'ace  ne  préjuf;e  dune  nullemenl  du  siè<;e  de  la  lésion 
i|ui  a  atleint  le  Irijuniean:  mais,  si  celte  li<;ne  délimite  en  haut  une  /nue 
d  anestliésie  du  cnii  nu  du  tronc,  elle  pourra  être  inMii|uée  en  faveur  i.ie 
la  nature  radiculaire  ou  médullaire  de  celle  li'sinn. 

Les  iineslliésies  parliidles  de  la  face  fournissent  des  indications  plus 
iiiiportaiiles  en  faveur  de  la  nature  périphériipie.  radiculaire  ou  nucir-aire 
d  une  aiu'slliésie.  La  zoiif  traucsllirsic  jii'ripheriifui'  se  di''coni|iose  en 
Itandes  lon^'itudiiiales  plus  ou  moins  irré^uilières  et  parallèles  à  luxe 
médian  du  corps.  iVoy.  lij:.  ."i7(i.| 


sac.  siCMKii.oiiii-:  iir  sysiimi-:  \i:in/:i  x. 

I,a  zone  irtincsIlK'sii'  radiruhiive  siMiililc  (■niiiiirciKlic  (|ii;iln'  cluiiiips, 

—  cluiiiii)  fruulo-crnnicn  on  rrlro-soiinilnr  cm  r('S|)()ii(l;iiil  ;'i  l;i  |i,irli(' 
|i(isl(''ii('iiic  ilo  li'i'i  il(iiir>-  rnl;iii(''>  des  lir.inclii'S  ii|)lihilinii{ii('  cl  maxil- 
laire iiilV'rii'iii'i' ;  i\i:\tii\i  iiiiniililiiiliiirc  (iii  IcmiiDyd-jtujii-iiiciildiiiiiri- cu\- 
ri'S|)()ii(l.'iiil  ail  liM'rilitii'c  cMlaiit'  ilr  la  liiaiiilii'  maxillaiii'  iiiri'i'iciiic: 
(•|iani|>  »(isn-laliial  corrcsiimidaiil  à  la  liraiiclu'  ma\illaiii'  sii|i('iirui c  cl 
rhiuu\t  )i(ts(i-(ili(ii)'f  h  la  parlic  iiasD-ciliairc  ili'  la   liiaiiclic  {i|j|ilaliiiii|iic 

—  siiivaiil  que  la  li'SKm  dclniil  les  pai'lies  iiiriiicnic.  movcmic  nu  sii|ié- 
ricnieilc  la  loin:  ne  racine  spi  lia  le  ileseeiida  nie  il  ii  liiinmean.  (  \(iv.  li^.ôliy.  | 

(JiianI  à  la  :iiiic  il  a iic.slhcsif  par  Icaiou  uiirléalrc  on  hiilho-sjiinale,  elle 
se  (li''com|iosc  en  une  -.(''rie  de  /oiics  (V^.  \  ,.  \..  V,.  \..  lii;.  7t'H\  (|ni  de 
('lia(|lic  cili'  du  plan  iiM'ilian  >c  cmici'iiireni  aiilimr  di'  loiiliic  naso- 
linceal.  I,a  |iro);ression  des  Iroiihics  de  la  scnsiliililc.  dans  la  sviiii^o- 
invélie  el  la  syriniiolmiliii' à  man  lie  aNcendaiile,  a  moiiln'',  en  elVel,  ((ne 
loi'S(|ne  rani'^llii'"-ie  du  Inmccl  du  cou  a  allciiil  le  leriiloire  ciilani''  du 
Irijnniean.  clli'  |ieul  rc^liT  didimilée  lmij;lem|i--  par  le  scLimciil  aiinculo- 
inenlonnier  de  la  Iiliiic  pariiMo-aiirieulo-inenlomiière.  Le  pins  smisenl  la 
niarclie  einaliissaiile  de  I  ancsllir'sie  si'  lail  li'  Ion;:  du  sei^meiil  siis- 
aui'ienlaii'e  de  celle  li}:ne,  cl  s  ('lend  d  aliord  au  ciiii-  tlicveln  (Cm-V). 
Ce  nest  iinaprès  avdir  alleiid  la  lij;ne  d  implanlalion  des  cheveux  (Vi) 
que  la  projfression  se  l'ait  coïKMMiliiipieineiil  vers  I  milice  hnccd-nasal. 
Ce  mode  de  profii'ession  de  l'aiiesIlK'sie  ne  se  supei|iose  pas  à  la  lopo- 
}rra|)liie  pf'ripliérifpie  du  trijiuiiean  Vov.  li^;.  ÔT'.h:  il  csl  ICxpression 
diMie  disposition  des  voies  seiisilives  seeondairc>  el  des  uo\au\  sensilirs 
du  Irijnniean  en  se<;nienls  niédnllo-liuiliain's  sopei  po>('>.  .le  lieii>  tonle- 
l'ois  à  a jonler  «ine  ce  mode  d  i'u\aliis'~eijiciil  ii  es|  pas  ahsolumeiil  cnu'-- 
lant  :  la  proi^ression  de  rancsjlK'sic  pi'iil  se  l'airi'  par  les  parlics  lali'- 
rales  de  la  l'aci'.  aulour  de  I  oreille,  el  respecicr  loiii;lemps  le  lerriloire 
rrnilto-cranicii  de  la  hr.iuclie  oplilaliiiiipic  fin  sail  eu  ellel  comliieii  pen- 
venl  èlre  variés,  en  étendue  cl  eu  dircclimi.  les  |iridoii,L;eiiicnls  de  la 
cavité  svi'injioiiiyélitine,  dans  leur  mai(  lie  eiivaliissanle. 

Quant  aiiN  iniKpieuses,  renvaliissemenl  de  1  aneslliésie  se  ['(Mail  dans 
la  svrinjrohnlliie,  d'ahord  sni' les  parties  («islérienres  et  latérales  et  pins 
tai'divement  dans  les  parties  mr'liaiies  et  aiitéi'ienres  :  la  niiupiense 
jiigale  devient  lliei'ni()anesllii''>iipie  el  analj;ési(pie,  en  niéiiic  leinps  ipie 
les  gencives;  la  lanjfiie  esl  allciiile  d'ahord  dans  sa  partie  postérieure 
tandis  (pie  ses  hords  j^ardeiil  peiidaiil  loiifileiii|is  une  seiisihililé  intacte. 

Dans  le  mal  de  l'oll  cervical,  on  |ieut  ohserver  cette  iiii''me  anesthé- 
sie  en  /,mie>  coiiccnlriipies  par  atteinte  de  la  partie  inrérienre  di'  la  racine 
(iesceudanle  du  Irijnineau.  (Vov.  lifj.  HJh  à  iCiT.i 

Les  lihres  radicnlaiies  du  Irijnniean  |)eu\ciil  cire  li''s(''cs  au  cours 
(lune  série  d'aU'eclions  du  tronc  encé|)liali(|ne.  soil  par  nue  Innienr, 
une  lésion  m(''iiiii;:iliipie,  <:'(iiniiiense  ou  aiilre.  ipii  en<;lolie  le  Irijnniean  à 
son  eiilr(''e  dans  la  protiihéiance,  soit  pai'  une  lii''morra;,'ie  on  une 
lliroiiihose  pouline  ipii  seclioniie  les  lihres  radicnlaiies  ou  détruit 
le   iiovaii     seiisilif    de    la     pr(duhi''rance.    soil   |iar    uni'    li''sioii    Imlhair'e 


i|iii  .illi'Mil  hi  Idii^ii 
Min  iiuv.'iii  ;mIJ;i- 
fcnl.  (!cs  iiii'iiir> 
li'vidMS  |n'ii\i"nl 
iiili'i'i'sscr  Ifs 
l'iiirs  sfcoiiiliiirrs 
rcntrtili's  (Vf)  du 
Irijinnrau  [\u\. 
|i.  soi  I  siiil  nriiiit 
leur  (ir'fiiss.iliiiii 
un  Miisina;;!'  iln 
niiMMi  Imllin-spi- 
iKil.  Miil  niirt-s 
leur  (li'cnssjilioii 
dans  la  cimicIic  iv- 
liii-<ilivain>  île  la 
rnrinaliiin  ivlicn- 
li'c^iisriln  hnllir. 
<Mi  en  airiiTc  dn 
rnlian  ilc  Itcil  nu>- 
ilian  \tiy.  lij;.  ."iliT 
<t.  b\.  taniiis  (jnc 
la  viiif  ilinxnir 
I  V"(/  jHMil  l'In-  <'n- 
j;lnlii''i'  dans  li's  In- 
nicnrs  dn  V  vcn- 
li'icnli'  ipii  cnva- 
liissi'iil  la  |iai- 
lic  imslfiicn  I  !■ 
l'I  lalri'alf  dr  la 
ralolli*  piinlo-linl- 
Itairc. 

I.a  dt'-iiissa- 
liitn  des  vnii's  sc- 
t'ondairos  li"i{;t''iiii- 
iialcs  es!  tt'iini- 
m'-r  dans  la  calidli' 
|iiinlint'  il  la  lian- 
Irnr  dn  nitvan 
iniilcni'  dn  li'ijn- 
ini'an.  Cos  voies 
sfionl  dnnc  al- 
Icinli's  iiii-ilrssiis 
de  liMif  (It'cnssa- 
t  i  II  II  |ia  r  liiiilr 
lésiiiii   sii'i^t'anl   >.: 


>r.\7*/(n.W/  .s  >/  .v.s////.  s. 
lat'iiit'    dfsri'iidanlr    s|iinali' 


Ki|;.  ■"•7».  —  l.i'S  2i>nr!>  riiiironli'ii|iirs  iiiiiliaircs  du  liijuinc.'iin'l  li'  iniiile 
dVnvaliiKSfiiii'nl  •li'S  (raiililfs  sonsilifs  de  In  face  dans  In  syriniiolMilliii' 
»  iiiarflif  |tro>ïressive.  Les  Iroiihles  scnsitiTs  du  rtiu  s't^endenl  d'.'iburd 
au  (riaii):le  Mis-aiirirulain-  iTii  -t-  Vi,  ptiis  lu'ogicsstnl  par  iiini-s  coiiei'ii- 
Iriiilli-s  —  V,.  V,,  V,.  V,,  V,  —  iiui  cunviTgi-nl  ailloui-  de  rmilii-o  lia.Mi- 
liuecal.  (ig.  terriltiiiv  triluilairc  du  Kan);lioii  };éniriilô. 

To|Ni):ni|diie  scnsiliii-  radiculaire  de  la  |ieau  du  rrJiie,  de  la  nui|uc  el 
du  ciiii.  La  licne  poirilîllée  sépare  le  lerriliiire  rutaiié  des  liniuclies 
|«>stérieuies  des  nerfs  radirulain-,  r, -C,  di-  relui  des  lirnnrlies  aiilé- 
riiMires  de  ees  Ult^llles  llei-l* 


li-nr    Iraji'l   |iiinl< 


iiiinlairr    i-j   snii  — llialaiiiii|nr. 


si-:Mitii.(><;ii:  m  sysr/lMi:-  M:iiri:u.\. 


Si  les  liliri's  nK^iiuldivcs  du  tri jmiic.ni  : 
iili'ia  MIT  liiHs  IcK  iiiikIcs  (le  i;i   sciisiliilili 


IT'.i.  —  Sii|iiM|iiisiliiiii  ili-  la  loiiogrnpliie  sensitivc  |ii''ii|ilit'rii|lii'  (cr 
riiUKc)  et  ilo  la  lopographie  r^cnsilivc  iiuclcairc  (en  noir)  du  Uijiiniean 
r.ette  snpei'posilion  montri*  la  part  resjiective  que  prennent  i>  ta  consli 
Intiun  des  zones  eoncentriqnes  de  la  li^nre  préci^dente  (fig.  378).  le: 
trois  branches  du  Irijnmeau,  ainsi  que  l'enipiélemcnl,  sur  la  zom 
triif(?niinale,  an  niveau  de  la  joue  et  du  menton,  des  branclns  aniiin 
laiie  el  rcrvicale  Iransverse  du  plexus  cervical  superliciel. 


Ill  ^-l'illc^  ir'sr'cs,  r;ilirslll(''si(' 
(■iiiiiiiir  (Lin--  le  cms  d CNlii-pu- 
Ihiii  du  ;:;iii;;li()il 
de  (i;iss('r.  cl  sili- 
\aMl  iCxIoiision 
de  Va  li'sioil  cl  Sdll 
sicf^c  l'ii  li.iiih'iir 
raiiPsIliiVic  iiili'- 
rcssei'ii  loiilc  la 
/(inc  Irigcmiiiale 
iiii  l'iiii  (III  I  aiill'C 
(■hain|i  radicii- 
laiic  —  iiasi)-(i- 
liaiic,naso-jiigal. 
m  a  iid  i  iiula  ire 
iVny.  lij;.  M)])  OU 
ridiilo-craiiicn. — 
(VoY.  lig-.  400  à 
4()7.)L'ancsllicsic 
liiiiilccà  la  cornée 
l'sl  jiai  l'ois  la  seule 
iiiyiiircslalioii  oli- 
jcctivc  de  lat- 
leiiile  des  lilires 
raflieiilairiîs  du 
trijumeau.  (Voy. 
malade  des  fig. 
498  el  490.) 

Si  les  voies  sen- 
silivcs  .secondai- 
l'es  soiil  alleinles, 
Taneslliésic  sera 
le  |)lus  soiivcnl 
dissociée  selon  le 
mode  s\ivin<jo- 
III  i/rl  i'jii  (■  et. 
coiiiinc  dans  les 
lésions  des  voies 
sensilives  secoii- 
daiii's  in(''diillai- 
ics.  on  |iouiTa 
oliserver  ici 
ranalgésie  seule, 

(in     ,'issocii''c    ;i    ];\ 
;'i   la    clialcili'. 


Iliciin(iaiicslli(''>ic    on   --ciilcmcnl    à    la    |icilc    an    l'idid   cl 

Toules  les  l'ois  cnliii  (|n'nnc  h'^sion  iiili'Tcsscia   les   lilircs   ladicnlaircs 


>  j  \ />/,( II//  s  >/.  \ >/ / //  >.  t<:i;> 

(lu  li'ijiiiiKMii  cl  lit  \oi(>  >(>c<iii(l:iin>  (/('(/II/ >a  iir-i'ii>>.'ilii)ii.  elle  m- liailiiii'.'i 
\Mf  iiiic  aiiolhi'-sii'  <lc  la  l'ace  ilii  nu  un-  ri'ili'  i|iic  la  li'-siiiii.  cl  ciitiiiiic 
celle  aneslliésic  esl  siiii\ciil  assncice  à  une  liêiiiianesllii''sic  ilii  li'uiic  cl 
(les  Mieiiiliics.  elle  revi''lira,  par  ra|i|mil  à  celle  licniicre.  le  ly|ii'  cliiiit|iic 
(le  riK'miaiiesIliésie  ((//(■(■«(•.  i\i(\.  |i.  !t-J.'i.i 

Si  la  lésion  allcinl  le  lionc  du  Irijiniieaii  mi  smi  iicin.im  iikiIciii. 
I  li('-iiiiancs||i(''sie  allenic  s  acc(iiii|ia^ncra  d  une  |iaral\><ie  des  iiiiisclcs 
iiiaslicalcni's  cl  celle  pacalysie  |iei'niclli'a  de  localiM'i'  le  si('';;c  de  la 
l('-si(iii  dans  la  pailii-  inoyciiiic  de  la  iii'dlnlMM'aiice  on  an  niveau  du  Irajcl 
ou  de  I  (''nier;.'en('c  du  M'unc  du  Irijunieau.  I,  h('-UManeslli('-sic  du  Iimhic  et 
des  nicniiuvs  sera  le  |dus  Sduvcnl  du  imide  s\rin;;(imv(''li(|uc  :  elle 
|iiiuii'a  ne  pas  di'-passer  en  lianleiii'  les  li<^nes  axiales  du  incnihi'c  snp('-- 
l'ieur.  on  IVanciiii'  le  It-niloii'c  radicnlaiic  de  1',^  cl  de  II.  cl  sciciulrc 
an  cou  cl  à  la  nn(pic  (('.,  —  C,)  Voy.  II;;.  r)()|  et  5()'2  :  par  ((inlic,  l'iMMui- 
jmesllu'sic  allciiic  de  la  l'ace  inl(''ii'ssei'a  I(mis  les  modes  de  la  s(Misil)ilit('' 
si  ce  sont  les  lilires  ladicnlaircs  du  It'ijnuican  (|ni  soiil  surloul  l('>S(''es 
(Vov.  li;;.  .'>0I  el  r>(l'2l:  mais  (die  sera  du  mode  sM'in;.'om\(''li(|ne  si  les 
voies  sensilives  secondaires  sont  allcinles. 

Si  la  h'sion  inl(''ress(>  les  voies  li'i^('>minalcs  secondaires  iifiivs  Icni' 
il(''cnssali(>n  an  niveau  de  la  pi'(dnli('Tauce,  raucslii(''>ie  de  la  l'ace  sera 
croisée  par  rapport  à  la  l(''si(iri.  comme  l'est  celle  du  lionc  et  des  iiiem- 
l»res.  el  on  se  liouvera  en  luc^ciicc  d'une  iK'iiiiaucslUt'sii'  de  la  moili('' 
oppos(''e  (in  lr(Uic.  de  la  liMe  cl  de  la  l'ace  par  l(''sion  des  voies  sensili\cs 
secondaires  dans  leur  Irajcl  ponlo-p(''iloncnlain'  ou  sni(s-||ialaiui(|n(>.  Ici 
riiéiuianesllit''sic  portera  le  jdiis  soummiI  sur  lou>  les  modes  de  la  scnsibilili'' 
su|iiMlicielleel  de  la  seiisiliilih''  pnd'oude.  Voy.  Ii<;.  'f'.l.l  ;i  i'.t.'iel  iilSii  ."lOO.'l 

Si  la  lt!'sion  intéresse  le  .">'  neurone  seiisilil'  on  llialamo-coilical,  il 
s"a;;ira  de  même  dune  héniiaiu'slln'.iic  rroiséc  de  la  lète  el  du  corps, 
mais  du  Ivpe  céréhral.  intéressant  Ions  les  modes  de  la  scnsiliililé  on.  si 
In  lésion  esl  c(ulicale.  |)r(''(loiniii,iiil  -iir  la  --l'u^iliiiiir'  ladilc  cl  --m-  les 
sensil)ilités  iM-ol'ondes. 

•r  Zone  cervico-nuchale  ou  cervicale  supérieure.  Irihulaire  du 
plexus  cervical.  (]..  (",..  ('.^  (colort'e  en  l'ose  sur  les  lij^urcs  . 

Les  quatre  premières  racines  rerricales  all'ectent  une  disti'ihnlion 
péripliéiiiine  constante  et  bien  établie  (Voy.  (i<;.  7tl'^l,  ~ûi.  ."T.S  cl 
."S0|  :  elles  lournissenl  la  sensibilit('' à  la  pean  de  la  réfiioii  postéiieure  de 
la  tète,  du  pourtour  du  cou  cl  do  la  partie  supéiioui'c  du  tronc  et  des 
épaules.  La  limite  inréricurc  de  celle  zone  esl  l'ornK'-e  jiar  la  li<;ue  axiale 
antérieure,  la  li;iue  l'ion li(''ii'  i  cr\  ii  o-liiacliialc.  la  lifiuc  axiale  posté- 
rieure el  la  li>,'ne  (ddi(|ne  (pii  délimite  en  haut  le  lriaii;;le  inlerscapn- 
laire.  (Vov.  li^'.  iJTi.i  Klle  comprend  les  deiinalomes  (1. .  ("...  (\  :  la  pi'c- 
inière  paire  cervicale  ne  |ioss('i!e  pas  de  territoire  cutan(''.  sa  racine 
postérieure  l'ait,  en  ellel.  le  plus  s(Miveid  dél'aut.  (-Iiacnn  de  ces  derina- 
lonies  comin'cnd  un  sc^'uient  posl(''rieur  cl  un  s(>f;ment  aid(''rieur  (b'Iimih'' 
par  la  li^zuc  poiidilb'-e  acr(imio-(-i'aniemie  de  la  li^nii'c  TiTi. 

Ilerimiliiine  (1,.  --  Le  se^'iuenl  po^d'ilciir  de  ce  dcrmalomc  coiicsporid 


si::mi(ii  (i<,ii:  m  >)>7/-;.v/-;  .\i:itif:t  .\. 


liqne  parieto 
aui'iculo  nwiitoiiniért  —  fi    ^y  ^ 


Segment  acromio^ 
■  crânien  [jn\ 


fegmunù      ^.  , 

\''T^       Dtp  ^  ^' 

Dsp 

Ligne  axiale 

postérieure      D  ij 


à  la  (iisiriliulioli  ('iil;iiii''('  du 
^rraiid  iii'i  r(i<'('i|iil;il.  Iji'.'iiicIk' 
|i(is|i''iiriiiv  lin  ■_•'  nci i  l'.iclii- 
ilini  cciAiial.  Il  ,'illi'iiil  en 
ilrdaiis  la  Ii;^mi'  iiK'iliaiu'  pos- 
(('liciiiv  (In  cniiis.  en  avaiil 
la  li^iio  |)aii(''l()-anri(iilaii'L'  ; 
cimIcIkhs,  la  lifiiicacroiiiio- 
('l'aniciini'  :  en  lias,  la  linnc 
d'insi'i  liiin  III  ri{iilali'  du 
lia|M''Z('  :  il  se  icIi'M'  pirs  de 
la  lij:nciiu''diaiu'  |Misl(''ii('iiic 
cl  iiil('ici'|ili',  a\i'i-  (l'Ini  du 
d'ilr  (I|i|i<im''.  mm  i's|iarr  Iriail- 
^ulaiicdaMs  I('(|mcI  s'iMsinnc 
le  sc^imi'mI  |i(isl(''ricMr  de  (!.. 
I  Voy.  IJf;.  'û\\  cl  ricSd.  I 

l.c  scfjincnl  anlciicur  de 
(l,c(iiii|ircM{|  M  tic  la  ific  partie 
rcIrii-amicMlairc.  Iiiliiilairc 
des  liraMclics  niasIiiidiiMine 
cl  amicMlaircdn  plexus  cer- 
vical supeilicicl. cl  une  parlic 
%''Tnterne''  ''l''"il''  pn'a u liciila i ic.  ipii 
appaiiiciil  au  Icniluirccula- 
né  des  liiaiiclies  auricnlaiiv 
et  ccivicale  Irausverse.  cl 
(|ui  euipiclc  sui-  la  /nue  lii- 
^ciuiiialc  au  ui\cau  de  la 
liiauclie  nuinlaulcdu  maxil- 
laire iul'érieur.  hllle  es!  liiui- 
li'c  eu  liaul    cl  en   availl  par 

la     lii:uc    auriculu- nlnu- 

uicic  cl  lusidunc  eu  lias 
a\cc  le  scj^niciil  aiiliTicur 
du  dciiiialinuc  (\..  (Yov. 
li^.  'iTS.) 

l.c  (/(■/  iiialoiiic  (',.  es! 
éliiiil     daus     s(iu     sei;iucnl 


Imk.  580.  —  T,.|M:.i,i|.lnr  soiisilivc  i'a<liciilnii-o  lie  la  poaii 
(le  hi  II..  I  II.  I..1.  .Ii..iie  (lu  corps.  Les  lignes  axiales 
imli'iiiiii.  .  |...-|.  11. m.-,  cxlenie  et  inlcine  et  les 
/oiu's  liiili.  (il.iii.->  cciuco-ccanienne,  docs»- lombaire  et 
Iiiiiilio-sacri-e.  Les  liRiK^s  pariélo-aci-imiio-trochanté- 
pariéto-a(iri(;iilo-nioiitonnière  et  les  zones  con- 
enlii(Hies  du  li'ijiiiiu'aii  loncspondaiit  à  Li  marche 
nvaliissantc  des  lioiildes  seiisilil's  dans  la  svringohulhie. 


\ 


Fig.  381  cl  r>8S. —  Topographie  scnsilive  péripliLTi<iuc  ilc  la  po.ii 
prolil  droil  rcpr«!'senlc  la  distribution  cutanée  îles  gro»  lronc> 
gaucho  lc>  lerriloirwi  de  chacun  de  leurs  rameaux  cutanés. 


lie  la  face  latérale  du  coriis.   Le 
erveui    péripliériipics  ;   le   prolil 


8'r2  si:miiii.(m:ii-:  /jt  s)  >//  i//;  .\i:ii\'i:i  x. 

Iinsk'-riciir,  (|iii  ii|i|);iiiii'iil  ;'i  hi  luirlic  ^u|ii'Tiriiii'  ili'  l.i  iiii<{ii('  cl  ;iii  Icr- 
l'iluirc  nil.'iiu''  ilii  nniiiMii  lidri/unhil  l'I  du  i;iiiir;iii  ascniil.iiil  de  la 
lir.'uiclip  |)iisl(''ri('iiri' (In  ■"  ih'i  f  iirii|iil,il.  Iji  lias  cl  en  ,i\,iiil  il  s'i'lalc  dans 
Sdil  sc^incill  iiTlIri'iciii'  (|iii  a|i|iai  l'n'iil  an  Irniloiiv  culaiK'  de  la  inan(dii' 
i-('l-\iciil('  transverse  cl  des  raniean\  sns-s|cinau\  de  la  liranilie  mi-.- 
elavienliiife  (lu  plexus  eer\  ieal  sn|M'iliei(d  (\(iv.  liu.  ."7'J.  .""  f  el  .~7Ni.  ci 
e(im|ireu(l  les  i('';;i(>us  sous-iiiaxillaire.  suus-liVdïdienue.  |pr(''-sleiiiale. 
stern(i-el(''i(l(i-Miast(iï(liemie  ainsi  (|ue  la  léi^ion  de  la  lusse  (■ar(ili(li(MiMe. 

Le  (Icrinaloiiir  (\  ii'alleini  pas  eu  axani  la  \]>^iw  in(''diaiie  a  il  ((''rien  re  du 
euips  el  s  élale  sui'  les  parties  lal(''iaiev  du  eiiu,  la  pailie  supiMieiuv  i\[\ 
lliiirax  et  de  I  épaule  et  la  partie  ninvenue  de  la  lUKpie  insipiaux  apuplivses 
épineuses  des  vcrti'lii'es  (1,  à  (.  .  I.c  sej^uieut  pustérienr  du  deinialunie 
('.,  euinpivud  la  parlie  uinvenne  li  lal(''rale  de  la  nnipie.  la  r('';;i(in  du  tra- 
p/'/e  el  de  la  Insve  sn>-(''pinensi'.  il  esj  Iriliulaire  de  la  hraiielie  posté- 
rieure du  .)  uerf  ceix  irai  ia(lii(lien.  Le  sej^uienl  aidérienr  pai'  la  réjiiou 
delluïdienue  supérieure,  la  réjiiuu  soiis-ciavieulaire  et  le  Irianule  sus- 
elavieulaire.  relève  du  teriitoire  eulaiié  de  la  braiielie  sns-elaviculaiie 
du  plexus  cervical  sn|)erliciel,  eu  paiticnlier  de  ses  rameaux  sus-a( ki- 
niiaiiv  et  sns-(daviculaires.  (Vov.  li;^.  ."T'i.  ."7 't  et  ri7<S.i 

.""  Zone  cervico-brachiale  il-.-!',!  (cohnée  eu  ri)ui;e  sur  ii's  lii;Mres|. 
—  Cette  zone  conipreud  le  triangle  interscapulaire  conslilni'  par  les 
softnienls  postérieurs  d  inégale  loujiuenr  des  derinalonies  C.,-M,  el  la  zaïic 
brachiale  proprement  il ile.  (pii  esl  tributaire  du  jilexus  hraeliial  el  eoi  res- 
pond  aux  sej^nients  anh'iieius  de  ces  uièuies  dernialoines.  (Vov.  lig.  57'2. 
57  i.  âSO.  585.) 

Kn  se  basant  sur  les  données  de  lanalomie  normale  el  >ti\-  la  Inn^nenr 
des  rameaux  inhniirs  des  bianelies  post(''iienres  des  uerls  racliidieus 
Cj-D,,  on  constate  (|ne  dans  |i'  liian^ile  interscapulaire  les  derma- 
lonics  Cj,  C^  et  itj  sont  les  pins  eiinrls  et  ne  dépassent  <tulnf  en  deinns 
le  plan  des  apoplivses  Irausverses.  le  di'rnialiime  (1,.,.  le  pln>  Ioul;. 
s"a{losse  dans  sa  partie  iutV'rieure  an  sei;menl  poshM-ienr  de  C,|,  et  alleint 
avec  lui  la  ln'-vc  sus-(''pincusc  cl  iV'piiic  de  Idnioplale  :  le  dermatonie  (1,,,. 
nu  peu  pins  ciinrl  ((ne  le  pi(''C(''dcnl .  ne  dc'passe  ;.:n('Tc  en  deliors  Tangle 
interne  de  I  nmoplalc  nil  il  >  adosse  à  la  li;.;iie  axiale  posl(''iicin('.  (Vov. 
(ig.  574.) 

Les  segments  antérieurs  de  ces  dermal(nues  C^  à  1),  s  éclieionnenl  eu 
série  (icscendanle  (Cj,  C^.  C.)  le  lonji de  la  jiartie  radiale  (l'ace  antérieure 
et  lace  postérieuie)  du  bras,  de  l'avant-bras  el  du  ponce  (Vov.  lig.  580). 
occupent  la  paitie  uiovenue  (laces  palmaire  et  dorsale)  du  poignet,  de  la 
main  et  des  doigts  (C,)  (Vov.  (il;.  57"J  cl  57'H,  uionlcnl  en  série  ascen- 
«lantc  (!),)  le  long  de  la  |tailic  cnbilalc  i  lace  aulci  ii'iuv  cl  postérieure) 
(les  doigts,  de  la  main,  de  lavaut-bras  et  du  coude,  cl  cmpii'lcnl  sin-  le 
denxi('ine  derniatome  dorsal  iDJ  au  tiers  inlerieiii  de  la  pailic  (  iiliilalc 
du  bras.  (Voy.  lig.  57'2,574el  585.) 

Le  r/tTH/rt/ct/HeCj  abandon  ne  les  lignes  axiales  anliTicnrc  cl  poslt'ricure 
(In  mendire  sn|)érieur  an  niveau  du  tiers  intV'ricni' du  inas  cl  ne  dépasse 


s  )  .\7>/(O.V/  >  >/  A  SI  I  II  S.  X" 

;;iiiTr  t'ii    li.is   mm    pliiii    li:iM>\crsiil     |»;issjimI    |i;ir    rc|iirini(l\  Ir   liiMm-ial. 
iViiN.  li-;.   ."T'J,  ."71  l'I  ,",S(I.|  Il  nMr<'s|ii»Mil  ;i    la  (li>liiliMliiiM  |icii|ilit-i  ii|Mi' 

iIm  l'ii aM  I  MJaMi- ili-   l'riiaMlc,   liiiiMclii'  iIm   mi-i  l  axillaiic  cl  de  la  paiiic 

«.ii|iciii'Mif  iIm  raiMcan  cMlam'' i'\lciiii' ihi  lailial.  (\iiy.  li;;.  7)7."  cl  .»".).  I 

l.c  ilrniDiliniir  f.„,  ailn>M'  aii\  li;;Mcs  a\iali's  à  la  liaMtcMr  iIm  lins 
iMlriii-inihi  liras,  se  (lislrilmi' aM  Imid  radial  di-  laxaiil-liraM'l  delà  iMaJM. 
inM|M'à  la  liasc  de  la  pii-Miii-rc  |dialaM^:c  du  |iciM(f  cl  rc|i(iiid  à  la  ilislri- 
liMtioii  |icri|dir-rii|MC  des  liramlics  cMlaiii-cs  cstcrMC  cl  iulcrMC  du  raillai, 
lies  liranilics  <Mlanccs  IcrMiinalcs  du  miisiiiln-nitaiic  (rameaux  anlc- 
licur  cl  |Hislcricur  de  la  liranelic  culam'c  e\li'riie  de  l'aNauJ-liiasi  cl  de  la 
liraiulie  lerniinale  auléricure  du  ladial.  i  Vii\.  li;;.  ."7.".  Tû'.t.  ."Si  cl  TiS-J.i 

\.(' ilfiiiKitiniir  C.  sadiissc  aux  li;:ues  axiales  au  niveau  du  toude  cl 
rnrine  en  dedans  dn  dcrinaliinic  1'.^  une  élruilc  liandc  lnn;:iludinalc.  sorlc 
de  sanjile  ipii  descend  li-  lim;;  de  la  l'ace  aniéricnre  de  lavaid-liras.  cnin- 
|irend  le  |ii»nce  cl  l'index,  alleiul  le  '_•'  cs|iace  inleiossenx  cl  rcumnic  le 
1(111^  de  la  lace  |Hislcricnrc  de  l'avanl-liias.  (Vny.  li;;.  Tt'i'l,  7û  i  et  ."<S1I.| 
(".elle  sangle  c()rrcs|Hind  à  la  dislrilinlioii  |iéri|»licri(ine  dn  rauican  anlé- 
ricnr  île  la  liianclic  culaucc  cxicrnc  de  lavaul-liras  (nerf  nnisenlo- 
cnlané).  de  la  liranche  palinaire  culanéc  dn  médian  cl  des  Itianches 
Icrminalcs  exleriie  cl  inleiiic  dn  médian  (à  savoir  :  le  iicii  eidlaléral 
palmaire  cxlerne  dn  pouce  cl  les  nerfs  di-.'ilanx  lommuus  des  l"  cl 
■J'  espaces  iideiosseuxi  :  ces  derniers  nerl's  l'ouiiiissont  le  nerf  collaléral 
palmaii'c  inicrnc  dn  ponce,  le  nerf  collaléral  palmaiie  exlcinc  de  rinilex. 
le  ncrl'  collair'ral  palmaire  iulcnie  de  l'index  cl  les  rameaux  dorsaux 
des 'J'  cl  ."•  phalaniics  de  linilcx.  Voy.  Ijn.  ."77).  ."7').. "Si  et  ."S"2.  A  la  l'ace 
dorsale  de  la  main  cl  de  l'avanl-hias.  il  coirespond  en  outre  au  lerriloire 
cnlané  des  rameaux  cxlerne  cl  moyen  de  la  hranclie  aniéricnre  du 
radial;  le  lamcaii  cxlerne  t'onrnil  le  nerl'  collatéral  dorsal  cxicrnc  dn 
ponce,  le  rameau  luovcn  les  nerl's  di^'ilanx  cmnmuns  dorsaux  des  1''' 
et  i'  espaces  intcnisseux.  et  par  Iimm'  inlcrmi'diairc  le  collaléi'al  dorsal 
interne  du  pouce  et  le  collaléral  dorsal  cxlerne  de  riiidcx,  le  collaléral 
dorsal  interne  de  l'index  et  le  collatéral  dorsal  cxlerne  dn  médius  :  ces 
collatéraux  dorsaux  ne  dépassent  pas  la  prcmicie  plialan^'e  de  l'index,  à 
l'exception  de  ceux  dn  |ionce.  iVoy.  li^'.  Tû't. 

I.e  (Irniialdiiir  (.',  se  détache  dn  sounnet  des  li^Mies  axiales  et  l'orme,  à 
la  partie  moyenne  des  laces  anli-rienrc  cl  posléiicurc  de  ravanl-lnas.  une 
liaude  lon;:iludiuale  étroite  ipii  s'i'-lcnil  à  la  |iai-lic  moyenne  du  poi;.'net 
et  de  la  main  ainsi  i|u  an  médius  et  à  l'annulaire.  Il  ((irrcspoud  ru  araiil 
(Vov.  li;:.  ."wTi  :  aux  ramilicalions Icrminalcs  du  iiiu^inlu-cutaué  iramcan 
antérieur  de  la  liranclie  cnlanée  externe  de  l'aNant-liras)  :  à  la  lirandic 
palmaire  cutanée  dn  mi'-dian:  an  lilet  cnlané  antérieur  du  rameau  de 
l'arlcre  cnliilale  lltranclic  collati'-ralc  du  nerf  cnliital):  à  la  liramlie  ter- 
minale inicine  iln  médian  I  nerl's  ili^ilanx  coimunns  des '2'  l'I  ."'  espaces 
interossenx  palmaiifs  et  nerl's  collatéraux  palmaire  externe  et  interne 
du  médius  et  externe  de  l'annnlairc)  :  an  rameau  exlei-nc  de  la  hranclie 
palmaii'c  snpcriicicllc  du  c  iiliital.  11  coriespond  c/i  arrière  Vov.  lij;.  ."7')    : 


"•^  siiMitti.nnii:  Dr  M.S//..1//.  M:mi:r.\. 

;ni\  rniiiiliciiliiiiiv  In  miiKiIrs  i|r  l.i  luMinlir  ciiLiikt  cNlciiir  du  r;i(li;il  : 
.•m  r;iiili>,'iM  niiivi'ii  ilr  la  lii.iiiclic  .iiilci  iciiir  Iniiiiiia  li'  ilii  raillai  (|ui 
ii'iiniil  le  cdlliih'-ial  ilorsal  ilr  la  irimlii''  cxli'iiir  ilc  la  |iiviiiiri v  |ilialaiii;(' 
lin    riinlins:   à   la   Itraiiclio    ciilani'i'    iloi-alc  de    la     iiiaiii.    Iiianrlic  colla- 

Irralr  ilii   l'iiliilal  (|Mi    rdiiniil    Icv    iicifv    ili;:ilaii\    ( un is   ijii    ■"'   r\  ilii 

t'  l■^|lal■(■  iiilcnissciix.  cl  |iailaiil  1rs  ciillaliTam  ilm-aiix  ilr  la  |iiviiiii''rc 
[ilialaiigc  (le  raiiiuilaiiv  cl  de  la  iimilii'  iiilniic  du  iiii'diiis. 

I.c  ilrniifl/iniic  />!  |)ciil.  avec-  i  ai-dii.  idi v  imisidi'i V'  riiiiinic  un  ncnsicnic 
<li'nii;i|(iriic  (('rvical  (|ni  lail  -nilc  m  -iTic  a-(  rndanlc  an  dcrinahMiic  C^ 
sur  lri|ii('l  il  eni])iMe  à  la  Jaii'  anh'iii'mr  cl  à  la  lace  |i(isl(''ri(Mir('  (le  la 
main  cl  (\i'  l'axaiii-hras.  l'his  liaiil  il  se  iVlnTil  le  hm-  Ai--  lij;iu's  axiales 
aiilciicnic  cl  iidsléiicnre,  sadossc  (>n  a\anl  an\  dci  nialnnics  (Ig  cl  C^ 
|\(i\.  lij;.  7>1'1).  eu  anioïc  an\  dciinalnincs  (!.,  C,,,  (i.,  en  dediiiis  au 
deruiatouio  D,.  (Voy.  liji.  ."S."  i  II  sYdend  ainsi  à  la  partie  iiKiyeiiiie  du 
bras,  à  la  nidilié  cnhilale  i  l'ace  anlt'rienre  el  lace  |i()slérienre)  dn 
coiule,  de  ravanl-hras.  de  la  main  cl  an  .")  diiii:l.  Il  r('|M)nd.  en  snnnne 
(Voy.  i]<i.  .")7.~  cl  ."7")  .  an  Iciiihiirc  enlani'  :  de  l'acecssdii  c  {\[i  lirachial 
enlané  inlcinc.  dn  ranican  cnlaiii'  dn  liras,  des  liranclies  Iciininales 
|ii(slérienre   ci  anli'rieniv   cl  dn  lilid  nh'diaii  du    lirai  liial  cnlani'  inlerne; 

de  la  l)i-anclie  cnlanéc  ilmsalc  dn  cnliilal  nellc  liranclic  f ni!  les  nerfs 

eollaléraux  dnisanx  iiilcrnc  cl  exicrne  dn  jieiil  iliii;;li:  dn  lilel  niiané 
aulérieui'dn  rameau  de.  larlère  cnhilale  (brandie  collaliTale  dn  cnliilal)  : 
de  la  hranciie  |)almaii'e  sn|iciliciclie  du  cnliilal.  ipii  rniirnil  |iar  sdii 
rauieau  iillcinc  le  cnllali'ial  |ialniaii'c  inlerne  dn  |ielil  diii;:!  cl  |iar  siin 
rameau  exienic  le  cullalcral  exicrne  dn  jielil  dni-l. 

\  la  main  el  aux  diiijils.  la  déiimilalidii  des  dcrinaliinics  (!„  à  I),  esl 
iiii|idssihle  à  élalilii-  :  leur  ciii|ii('lcnieiil  r(''ci|ii  iii|nc  esl  lid  ijnc  les  léj;u- 
nieiils  cn|ané>  du  |innce  appai  licinicnl  an\  racines  cci\  icalcs  (1,.  cl  {].; 
ceux  de  I  index  an\  racines  (!^.  ('...  C.^:  le  HM'iliiis  à  C.  el  i.^:  raniinlaire 
à  C,.  C^  el  |)|  :  ranricnlaiiv  el  le  liiiril  inlerne  de  la  main  à  (i.  Cl  1),. 

l.a    deserijiliiin   des    dcrmaldmes  (',.   ;i    \\   que  je    \ieiis   (rex|)dser   esl 

basée   sur  mes   i-eclierclies  aiialdini(|ues    cl   (liuiiiues    elie/    I  Im e  el 

s'a|)puie  sur  les  travaux  expi'riiiicnlanx  de  Slierriu^ldii  i  liez  le  sinL;c. 
Klle  n'csl  |ias  cdnt'dTinc  à  celle  i|iicii  mil  diiiméc  Tliurlinni.  Kiiclier  cl 
SeilVcr.  l'iinr  les  deux  [ircmicrs  anlenis.  ces  dernialmncs  se  dis|iiisenl 
eu  (juatre  louj^nes  liaudes  |iarallélcs  à  Taxe  dn  mcmliic  cl  s  élendenl 
depuis  le  uiveau  du  creux  axillaiic  jnsi|n  à  la  main.  Mes  ici  licrclics  eli- 
iii(|ues  et  analdmi(|ues  ne  miliUMil  pas  en  laveur  d  un  parallélisuie  aussi 
rigoureux  :  le  lerrildiie  culaiic  de  la  .")'  racine  cervicale  ne  descend  eer- 
taiuemeiit  pas  jus(|u°au  pduee:  le  territdire  culaiié  des  racines  (..  el  (.^  ne 
lemoiile  certaiueuieut  pas  jus(|u"au  creux  axi!iaii-e:  il  s'a<^il  bien  enlcndn 
du  leriildire  ciilané  de  ces  racines,  cai-  rien  ne  s'oppose  à  ce  ipie  dans 
leui-  Irajel  prnfonil  au  bras,  elles  n'abandiiiinenl  des  libres  xi-nxitirex  aux 
muscles,  aux  tendons,  au  périoste,  aux  os  des  réi;ions  (pi'idies  Ira- 
veiseiit.fVoy.  ti^;.  .")(i,S  et  .')(i!)  et  lig.  "xSti  et  ."SS.i 

ll'aprcs  ^ciller,     le    deinialnmc    C     s'élcnd    à    la    pallie    snpi''rieiirc    de 


Sï  \i)/tnMf, 


Brsuscfav'  - 
Liqnr^Mi.ile  ftletsC3pui< 
.wleneurti    delxc  dubr  cul 

II. 


BrfiélnBti 
superf 


fnt/ts  verse 

i:  f  1^  {yrrf  Inférai  du 
■/'    ''rrrftntercosU 


'u  musc  eut  exieme 


j  Hperfcut  ir^r 
'/du  musculû  cuUne  eit 

■  "vlï)  dr  rotulienne  du 
'  sjptftne  tnferne 


M^'.  ÔH.*)  et  5HI. —  Tojm^rapliic  >fnMlivc  rniliciilaiiv  (Ui  ri  topogi'nphic  sensilivc  |M'-riplivrii|iif  (P)  de 
la  |ii>.iii  de  1.1  Face  lali^ralc  droite  du  Ironr  et  de  la  ciii»**  ainsi  iiiie  de  l'aisselle  el  de  la  Tare  interne 
du  nieiiihre  Mipérieiir  droit. 


»v.  siiMiDi.itiiii-:  or  sysriMi:  xruri:/  \. 

ra\:iiil-liiMs  cl  (li'sccnd  plus  Ims  sur  la  l'ace  dorsali;  (|ui'  sur  la  farc  aiilé- 
iiiiiiv;  l('>  (Icrnialoiiics  ('„  et  (].  o(-ni|i(Mil  la  imiilic''  ladialc  de  l'avanl- 
liras  cl  de  la  iiiaiii.el  ('iitii|ireiinenl  à  la  l'ace  ijaliiiairc.  le  {kiiicc.  l'iiidcN  cl 
le  iiir'.liiis;  à  la  l'ace  dorsale  de  la  iiiain.  le  |iiiiicc.  l'iiiilcx  cl  la  iiniilii'' 
i'\lcnic  du  iiir'diiis  :  le  dci'iiialoiiic  (1^,  assdcii'aii  dcnrialdinc  I),.  nccn|ie 
liiiili'  la  iii(iili(''  ciiliilalc  de  Tavanl-lwas  el  i\i'  la  main.  La  di'diiiiilalioii 
élidilc  des  dcriiialoines  iiidii|iié(>  par  Seill'ec  à  la  main  cl  aii\  doi^ls,  el 
(|iii,  siinune  ionle.  se  siipei'piise  ii  la  disliilmlion  périplui  ii|nc  des  iieiTs 
radial,  médian  el  eiiliilal.  ne  s'oiiseive  pas.  à  niini  a\is.  l'n  clini(pic  dans 
les  lésions  radicnlaires  :  rempiétcnicnl  des  deiuialoincs  les  nns  snr  les 
anircs  esl  en  elVcl  lieanconp  Irop  pinnond''  à  ce  nivean  piMir  ipiim 
poisse  \\   rcoconlicr. 

II.   Zone  radiculaire  dorso-lombaire.  — (.elle  \as|c/ooe.  ( - 

liiisc  ciilre  les  lignes  axiales  dn  niendo-e  snp(''iicnr  cl  dn  mcmlii'c  iid'é- 
rieui'.  comprend  la  zone  dorsale  Irilinlairc  des  nerls  racludiens  lliora- 
ci<pies  |).,à  I),,  el  la  zone  londiaire  liihiilaire  du  plexns  lombaire  I,,  à  I,,. 
(Voy.  lig.  .IT'i.  7)11  et  58").) 

I"  Zone  dorsale  colorée  en  janne  snr  les  ligures  .  -  Les  dermalnmes 
dorsaux  II.  à  1),,  senrouienl  Ions  en  ceinture  aulimi  dn  llinrax  el  de 
ralidoinen  et  séteiulent  ré<inlièremenl  de  la  ligne  médiane  veulrale  du 
corps  à  la  ligne  médiane  dorsale.  Ils  possèdent  tous  un  segment  j)Osté- 
rieur.  tributaire  de  la  Inanciie  postérieure  du  nerf  racliidien  lhoraci(iue, 
el  un  segment  aidéiicni'  Irilinlairc  du  iietT  iulercoslal.  (.a  limite  de  ces 
segnienls  correspond  à  la  lii/iw  (icvainid-lvorlKinlèriennc  de  la  figure  ')7i. 
ligne  (pii.  j)arlio  de  lacromion.  s  incline  en  dedans  vers  l'angle  inl'é- 
rienr  de  lOnniplate.  |)uis  descend  ii  peu  jirès  verticalement  jnsipi'au 
grand  Irocliaulcr. 

Les  dei-nialomcs  11,.  IL,  1)^  el  le  deimalome  II,,  occupcnl  dans  celle 
zone  nue  placi'  à  pari  :  les  trois  piciniers  envoient  un  prolongement  à  la 
face  posl('ni-iiilcriic  dn  liras  (II,.  |i_i  et  dans  le  cieux  de  laisselle  (U^) 
(Voy.  (ig.  ."(Sri  ;  le  dermatome  H,.,  envoie  à  la  |iaiiie  anléro-externe  de  la 
fesse  ini  proiongiMiient  analogue,  (jiii  alleini  en  lias  le  grand  troclianter. 

dn  a  vn  pin--  liaul  (\ov.  p.  S'il)  ipic  les  ccinliircs  radicnlaires  dn 
Ironc  ne  >ni\ciil  le  Irajel  ni  de  l'cspaci'  iulercoslal.  ni  {\u  iicif  irdercos- 
lal,  mais  i|u'elles  soid  en  rapport  avec  la  dislriliution  péripliéi'i(pic  des 
brandies  perforantes  postérienre^.  anir'iieures  et  laléial(>s  des  nei'l's 
racliiiliens  thoraciques.  .\u  tronc,  zones  radicnlaires  cl  zones  pi'riplié- 
ricpies  sont  donc  siricleineid  superposées. 

l'ilant  donné  la  direction  uliliipii'  des  espaces  inlercostanx.  la  direc- 
tion |ilidi"it  liorizonlale  des  /iiiie>  ladiciilaiivs.  rolili(iuiti''  du  Irajel  |ir<i- 
lond  inliamn>cn!aire  des  liraïKdies  peiTorantes  cutanées,  il  sensuil 
ipi  une  -cnle  cciiilnre  ladiculaire  peu!  s'étendre  sur  '2  à  ô  esjiaces  situ(''s 
au-dessous,  cl  (pie  le  i  liilt'rc  di''>igiiaut  la  zone  jadiculaire  ne  correspond 
ni  au  nniii(''rn  de  l'espace  iulercoslal  ipi  il  croise,  ni  à  celui  de  la  ver- 
Iclire  dorsale  ipii  poilc  le  même  nom  ipie  lui.    \ov.  lig.  ."iT.".  ,"i7.'i  el  ")8"».) 


>)  \/'/.iM/A>  S^.\>////  V.  H\; 

l.'iililii|niti'-  iMi  li;i>  i-l  en  ili-liurs  ili's  liniiii-lics  |)i-rriii'i'iiilc<  |i(islri'ifiin*s  csl, 
l'ii  iiiilif,  licaiiriiii|i  plus  iicnist'c  |iiini'  Ifs  liiviiirlics  (liii>;ilrs  iiilV'iii'iii'i's 
">'"ii  M"*'  I"""'  1'""^  l'i  .nulles  ilmsiili-s  sii|n'Mifiin's  ;  lu  (lilliTi'iicc  ilc  ni  mmii 
riili'c  lu  soilii'  lin  linii  ilt-  l'iiiijii'z.'iisiiii  il  niic  liniiirlif  |iiisli'Tinirf  rniii- 
|irisi'  l'iilii'  h,  l'I  h,,  l'I  MHi  l'iiiiT^i'iiri'  nil.'iiii'i-  |ii>nl  Naiirr  ilr  la  liaii- 
Inir  ilf  i-  à  li  MTJi'lires;  ainsi  li-  raniran  nilaiu'  ilr  la  liianrlir  |iiisir-- 
I  icnir  lin  •"'  lu-iT  rarliiilirn  ilnisal  a|i|iai'ail  an  iiiM'an  ilr  la  i'  mm  Irlin' 
iliiisalr:  ri-Ini  iln  ir  à  la  liaiiliMii'  iln  S'  i-s|iai'i<  inlnruslal  :  ii'lni  iln  '.I 
sons  la  |"J  rcMi-:  ii-iiii  ilii  l'J'  uni  lacliiciicn  iniilri'  la  rn^lc  iliai|nr. 
\i>\.  li;;.  ."7.">. 

(!  i-sl  la  nn  l'ail  i|ni  a  mmi  iiN|iiii  laiu  r  l'ii  rliii  ui^ir  ii|ifi'aliiiii-,  l(ii'M|n°il 
sa^'il  ili'  iir-liTininn-,  ii"a|iii'S  la  tii|iit;;ia|iliii'  il'unr  zoiii'  an('sllirsii|ni', 
II'  sii';;i'  ilniii'  riMn|iri'ssion  niiMluiiaii'f  |iai-  iinr  liiniciii-.  |l'a|iii's  ci'llc 
iloniii'-i'.  il  fanl  cxiilnn-i'  In  inniMIr  'J  à  .'■  mi  Irlurs  |i|iis  haui  ijur  |;i  jimiii' 
-niir-i'iiMni'  ilr  la  liaiiilo  aiicsllirsii|iii-. 

halls  II'-.  Ii;:iiii's  r>7 't  l'I  ."S7  ii's  |iiiiiils  niiiis  iiulii|iirnl  Ir  |iiiinl  il V'mcr- 
uriiri'  sniis-iiilaïu'i'  ili's  liranrlii's  |ii<i'riii'anli's  |iiisti''ri('nii's  ili's  nrifs  laclii- 
liii'iis  iliirsaiix  l'I  Irnis  ra|i|iiii'ls  aM'r  K'  si|iit'k'lli'  siins-jacciil. 

I.i'  si'tiiiiciil  imslrricitr  ili's  ilci'inaliinii's  ilnrsanx  n.|,-ll.|,  rsl  (li'ssi'r\i 
|iai'  II'  rniiicaii  inleriir  ilc  la  hramlii'  iMisli'rii'nii'  ili's  ni'iis  rarliiilinis 
lioisaiix  (Voy.  li^.  .""ôi  ;  rr  lanii'an  inliTiie  roninil  :  I"  nn  lili'l  riilani' 
iiifiliitii  i|ni  alli'inl  l'I  ili-passi'  iiiènii'  la  ri''j,'iiin  dnrsaio  inéiliaiii'  l'I  si' 
|irril  ilans  la  |H'an  i|ni  iitihimt  les  a|iii|)iiysrs  l'iiiniMisos  :  re  l'ail  i'X|ilii|n(' 
|Hinn|iiiii  li's  ziinrs  ii'ani'sllii''sii'  railirnlairi'  ilêpassml  l'n  ^'r'iii''ral  la  li;;iii' 
inr-iliaiii'  lin  i'ni'|)s;  "2"  nn  lilcl  rnlani'  riTurit'iil.  Iiranriinp  plus  ronsi- 
ili'i'alili',  ipii  SI'  ilisli'ilini'  à  la  pi'an  iln  ilus  ilans  li's  liniilrs  iln  si'^'iiii'iil 
|iiisli''iii'iir.  l'ini'ij:!'  piuir  Il's  (Iri'nialniiii's  II.,,.  Il.|,,  It^,,  l'I  \).^,  Iivs  |ii'i's  ilc 
la  li;.nii'  iMi'iiiani'.  ilans  uni'  Imnliinnii'n'  apiiiit'vriiliipii'  ilii  lrapi°'/i':  |iiiiir 
li's  ili-i'inaliiines  |)^,,  ri  I)^,,.  il  éiniT^'O  lirannuip  pins  l'ii  ili'liiiis,  niiii  liiin 
ilr  laii^li'  ptisli'i-ii'iii-  ili's  fnli's  l'I  de  rc  l'ail  le  lik'l  nir-iliaii  ilc  ces 
Iti'aiirlii's  piisli'rii'nrrs  t-sl  assez  iir'velii|i|ié.  I.a  Inaiiilie  léi-iinenle  île  H,,, 
iV'pnnil  à  I  l'iiine  île  l'uniuplale. 

hans  les  se^'inenls  |Misléiiems  îles  ilei  iiialiiiiies  ilorsaiix  It^,,  à  |l,j|,.  le 
laniean  inlenie.  siiiIdiiI  ninsenlaiie,  ne  riiiiniil  ipie  le  pelit  lilel  inUiné 
mi-iliaii  et  r  esl  le  vaincau  e.rli'riic  île  la  liranelie  pnslérienre  île  ees 
neils  lailiiiliens  i|ni  runiiiil  les  lilels  enlani's  iViiy.  (ij;.  ."(75);  ces 
lilels  l'iner^ieiil  après  avnii'  perliiir'  le  ^'ranil  ilnisal  le  liin^'  ilnne  li<:iie 
iililii|ne  en  bas  cl  en  ileliois.  éleniliie  iln  cul  île  la  II'  ci'ile  à  riiiiiuii  du 
liers  piisléi-icnr  avec  les  deux  lieis  anli'i'ieni's  de  la  crèli'  iliaque.  Ils  se 
ili\isi'nl  innnéilialeineiil  après  leur  éini'r;:eiice  en  lilels  iililii|ni's  en  bas 
el  en  lielinrs  ipii  se  disiriliiieiil  à  la  pean  de  la  partie  exleiiie  du  se<.'- 
tiienl  piisli'i'ienr.  l'I  en  lilels  réeiirreiils  ipii  iiineiM'iil  la  partie  inlerne  de 
ces  mêmes  sédiments.  (Viiv.  Ii<;.  ."7.').) 

Le  Kftiniciil  nnlrrii'iir  de  cliacim  des  dermaliimes  doisaiix  est  Irilin- 
laire  des  liranclies  cnlani'es  pciTorantes  latérales  el  aiiléricures  iln  nerl' 
iiileiriishil  de  mèine  niim. 


848 


i^KMim.iii.ii-:  i>u  s)sii:Mi-:  .\i:itri:i  x. 


Kig.  385.  —  Topographie  scnsilive  rudic«l:iire  de  la  peau  <Io  la  face  anlri-ieurc  du  corps.  I.< 
axiales  .inlérieurc,  iiilerne  et  externe  et  It's  li^înes  pariétd-auriculo-inenlotinièro,  cervico-lii 
inleriiianiclonnaire,  xyphoîdicnnc,  oiiihilicale  et  la  li^nc  génito-ressièi-e. 


lignes 
cliiaU', 


-)  MUinUI.  ^  S/  \  ■</;//•■> 


fhauciers  deb&ce  VH'p 


2'/ÙJeU 
f/ecAsup  àesdoiyts 
P^p^lmaire 
flèchprc/uf)Oucf 

Tfie/ur 


fléch  corn  des  orteils 
I  ^xtprdujroioiieil 


Fig.  3Si'.  —  Topographie  railiciilnire  de»  nin-c  |.  »  .1,-  In  i-aucli<<Mipprficielli>.  Faccanlérieiirodii  corp».^ 
OUe  tuiKigraphie  ne  se  siiperpusc  pas  1  la  lupogiaplm.-  radiculairc  sensilive  (comparer  avec  la  llg.3S5). 

Dejïri^c.  —  Scniiolo^ic.  •••t 


8;>ii  >i:Mii)i.onii:  di  --)-i i.mi-:  .\i:/ii  i:r\. 

I.fs  prrfdidlllcs  lalridlrs  ;ui   iKiiiilni'  de    I  I    si'illi'liiciil  —  l;i  preiiliélt; 

r;iil  ((iiishiiii ni   (lél'iiiil         m'  disposciil  en  ranjfées  lé^iilièrcs  suivant 

mit'  lij;iR'  lonilic  à  («incaxili'  iiosli'iicmr,  silnrc  à  |)i'n  yvi's  à  (''f;iilo  dis- 
lance  de  la  iijinc  axillaiic  cl  de  la  li^nc  nianicldiniairc  cl  (Mnci'^cnl  an 
viiisinajic  dos  inscr'liuns  anU'i'icnics  dn  j;ranil  dcnlcli'  |iour  les  (i  |mc- 
inièfos.  enli'e  les  iiiserliuns  du  ^rand  (l(>i>a!  cl  du  ;^ianil  iildi({iic  |iiiin-  les 
')  deniiôres.  (\()y.  il};.  jS."  cl  ."Si. 

Les  iicflnraides  lalérales  II,  à  jl^  sont  deslincesà  la  poilrine,  lesaulres,  I), 
à  l),,,  à  rahdninen.  d'oi'i  leur  nom  t\o  nerfs  prêt  oraux  laU'ran.r  ii[A\e  nerfs 
ahdoininanx  latt'r(iH.r.  t  Noy.  lii;.  ."7."  el  "»Si .  )  (liia(|ue  pcrfoiaide  laléiale, 
peclorale  se  divise  en  deux  lanicaiix  :  ranh'rieiir  coidourne  le  bord 
externe  du  j^raud  pectoral  el  se  dislril)iic  à  la  peau  de  la  réfiion  niain- 
niaire,  le  posiérieui'  enihrasse  le  Ixtrd  auli'ricur  du  grand  dorsal  et 
innerve,  après  un  liajel  sciisiblcuienl  asceudaul,  les  léiiunienls  de  la 
réjiion  c\lei  iic  de  I  onio|)lale.  I.e  rameau  poslt-iieur  de  I).  a  une  dispo- 
sition particulière,  el  innerve  au  mcnilire  supéiieur  le  bord  externe  de 
Idnioplate  et  la  réj^ion  supéro-iuh'rue  du  bras.  (Voy.  tif;.  57;')  et  ."8i.| 

La  Itranclie  perl'oranle  latérale  Dj  ne  se  divise  pas.  reste  formée  par  un 
ti'oiK-  uni(|ue  (|ui  s'anastomose  avec  l'accessoiie  dn  biacbial  cutani' 
iulcrne  cl  ipichpietois  avec  le  rameau  |)ostérieur  pectoral  l)_.  poui'  deve- 
nir le  iici'/'  inlcrcosto-liunu-ral .  (Voy.  W'^.  ~û'y  et  7jHi.) 

Les  perforantes  latéi'alcs  abdominales  (II,  àl),,)  se  dirijient  oblitpiemenl 
vers  la  partie  inféricnr(>  du  tronc  et  fournissent.  |)ar  leui's  lameaux 
antérieur  et  posiérieui',  les  libres  sensitives  de  la  réiiion  latérale  de 
l'abdoinen  (voy.  lig.  5Si)  ;  les  rameaux  antérieurs  alteigueni  la  i;aine  du 
muscle  <;iand  droit.  L'émerjience  de  la  perforaule  latérale  IL  se  l'ail 
(lans.li;  plan  borizontal  de  la  I '2'"  vertèbre  dorsale:  le  deiiualoiiie  ll|„ 
corres|)oiid  à  la  réfiion  sous-ombilicale.  (Voy.  lijj.  .")72  el  58."».) 

Les  deux  rameaux  de  la  perforante  latérale  I),,  deviennent  sous-ciilani's 
iinmédialemenl  au-dess*us  de  la  crête  iliatine  :  le  rameau  anh-iieur  ou 
fessier,  se  perd  dans  les  t(''i,niments  de  la  partie  aMh'ni-lah'rale  de  la  fesse 
et  descend  jiis(pi"an  grand  Irucbaiiter. 

Ldi^  pcrfuranli's  (uttrrieurcx,  liés  grêles,  se  diviseid  de  iiieuic  en  nerfs 
cutanés  (intérieurs  de  la  poilrine  {U^-U^)  ipii  (''mcrgcnl  le  long  de  riiiscr- 
lion  slernale  du  grand  pceloral,  et,  en  nerfs  culnnés  antérieurs  de 
Cabdonien  (Vov.  fig.  575);  ces  derniers  sont  doubles  et  émergeul  de 
ciiaqnc!  côté  ibî  la  gaine  du  muscle  droit  de  labdomen. 

En  résumé,  au  tronc  la  disliiliulion  radiculaiii'  est  siricleineul  su|)er- 
posée  à  la  distiibution  p(''riplii''ri(|iie  des  branclies  |)erl(iranles. 

Si  mainleiiaiil  on  jette  un  cunp  d  d'il  rapide  ^wv  ehacuii  des  dernia- 
loines  dorsaux,  ou  eoiislale  <pie  : 

La  S"  racine  dorsale,  adjacente  aux  zones  radiculaires  C-,  el  C^  dont  la 
sépare  la  ligne  axiale  antérieure,  forme  la  jtreiiiière  ceinture  du  lliorax 
le  long  (les  2''  et  5'  cotes  et  fournit  un  lambeau  qui  se  |)roloiige  dans 
linléiicur  du  creux  axillaiif  el  le  long  du  tiers  supérieur  de    la  face 


-y.\i)iii)\ihs  s/'.'.v.v/ ; // >.  Kii 

iiili'iiu'  (lu  lira».  i\oy.  li;;.  ."7-.  'ni  <'t  ."S,".i  l.ii  liiiiilf  |h)v|ci  irmo  ili;  lu 
'ï  tlorsalt' T  IrttiiM'  riilrt-  les  I'  ri  "J'  a|Mt|)liVM'N  t'iiiiiciiscs  ilni's.ilcs.  Sii 
liiiiilc  aiiliM'ii'iii'c  m-  |>laci'  aii-ilosiis  tic  riiisrilioii  slfiiiali-   de   la    ."r  colc. 

La  7i  rariiir  ilarsulr  riiiii'iiil  la  rciiiliirc  i-<iiii|ii'iM'  ciilii'  les  ."''  ri 
i'  crtlcs  l'I  |iassf  l'ii  ari'iiTc,  aii-ili'sstms  de  Iriiiiic  de  riiiii(i|ilalc  <•! 
lie  I  a|i(t|ih\M-  i''|iiiiciiM'  «le  la  Ti'  xcrlMirt-  (l(M'>alc.  Kllc  cnviiii'  un  pro- 
liiii>;ciiii>iil  an  ('i'(Mi\  :i\illaire  cl  à  la  paiiic  sniiéid-inlciiii'  ilii  Ihms  (vov. 
li^;.  "'1,  "i 't  et  TtS.")  fl  ('oi'n's|i(in(l  rn  a\anlii  I  in'-cilinn  ilc  l,i  ."    (('ilc. 

La    i'    rtiriiu'   ilorsale  s'i-lcnd  tic  la    i'    a|ni|ili\si'  (•|)ini'ii-.r  doisali'  en 

airit'if  à   l'iiiscrlnin    de  la    'i-'   côlc  cm    a\aiil  :    riii-    ■ invnd    l,i    |pailii' 

>n|i(''i'ii'ni'(>  de  la  n'-^ion  niannnaii'c  cl  la  ninilii''  sn|iri'ifni'i' de  I  aii'olr.  La 
lii/nr  inlfriiiiivirloinidiri'  i|ui  la  M''|iarc  de  U_  allcinl  l'n  ariit'-ic  la  .'i''  a|iii- 
|ili\st'  t''|iiii(Misi'  doi'salr.  i\n\.  jij;.  ."iS."i  fl  .",S7.| 

La  .'i'  idciiir  ilor.ia/i'  <-(ni\i'('  li's  jiianicllcs.  |ia>M'  iiiMncdiatcnicnl 
aii-d('S><ins  dn  inaniidon  cl  correspond  en  airicrc  à  la  li'  apoplivsc  cpi- 
ncnsc  dorsale  cl  en  avant  à  l'inscrlion  des  .">'  cl  li'"  coles. 

La  tr  riirlin-  ilorsdic  passe  jiar  l'appendice  xiplioïdc.  allcinl  en  arrière 
la  7'' apoplivsc  i'>pineiisc  ilorsalc  cl  en  avani  l«'  rehord  coslal.  Klle  t!sl  sçpa- 
ii'c  de  II  pai'  la  lli/iii'  .rijiliiiïilirniic  ipii  lorrespond  en  a\anl  à  la  pointe 
de  l'apopliNse  xiplioide  et  en  aiiicrc  à  la  S  apoplivsc  ('■piiicnsi'  dorsale. 
^Voy.  li^;.  .".S."»  e|  ."S7.  i 

La  7''  rticiut'  dorsale  passe  iinnn''diatcnienl  au-dessous  de  lappciidii  i- 
xipiioïde  cl  coni|irend  les  S"  cl  !•'  apoplivses  l'piiieuses  dorsale-.. 

La  S'  riiiiiw  ihirs'ih-  représcnle  une  ceinlnre  jiassanl  à  é^'ale  distance 
entre  le  mamelon  et  loniltilic.  Klle  correspond  à  la  zone  i''|iiL:,i-~ti  ii|ne 
moyenne  cl  à  la  lll   apoplivsc  cpincus<- dorsale. 

La  !!'  fifine  ihuxali-  est  siliu'c  à  T'^'ale  distance  entre  raji|icndice 
siplioïde  cl  lomliilic.  et  atlcinl  eu  arrière  la  II'  apoplivsc  ('■pinense 
dorsale.  La  iujiic  tiiiibiliciih-  ipii  si-pare  l>,dc  ll,„attcinl  en  arrière  la  partie 
iiiréricnre  de  la  l'J'  apoplivsc  cpinciise  dorsale.  (Vov.  li;;.  ."S."i  cl  .~.S7.) 

La  10'  riuiiic  ihirsalf  lorme  une  iciiilure  ipii  comprend  lomliilic  cl 
alleint  en  ariière  les  !"  cl  "2' apophyses  épineuses  lomliaires. 

La  I  I'  1(11  Iw  ihirsalr  lornu'  nue  ceinlnre  passant  enlie  l\iinl»ilic  cl 
la  symphyse.  Haiis  le  dos.  lellc  liandc  a  nri  Irajet  horizontal  cl  corros- 
ponil  aux  ■_•'■  cl  ."»'  apophyses  ('•pinenscs  lomhaiics:  sur  la  l'ace  anlcrieure. 
[Kjr  contre,  elle  décril  une  conrhc  à  concavité  snp(''rienrc. 

l-a  l'J'  rticiiic  ilarsali'  se  présente  dans  le  dos,  sons  rorme  <l'uMe  iiaiide 
tpii  coi'rc^pond  aux  V  et  .">'  apoplivses  ('•pilleuses  lomliaires,  dont  le  liord 
iiilérienr  ton<lic  la  iri''tc  ilia(|ue.  tandis  »|iic  snr  la  l'ace  aiilériciire  elle 
s'élar>;il  cm  bas  vers  la  symphyse,  sons  rurniedeconi'lii;  à  concaviti'  snpé- 
rieure  très  maniiiéc.  Kllc  ne  dépasse  pas  en  avant  l'arcade  ilc  Kallope  cl 
se  |ii'olon}.'e  à  la  |iai'lieanléro-exlerne  delà  l'esse  vers  le  ^'lanil  Irochanler, 
par  le  rameau   l'cssier  on  |ierl'oranl  latéral  du   l'i"' nerf  inleicostal. 

'1"  Zone  lombaire    colorée  en  Iden  pâle  siii-  les  fi<;iires^.   —  Les  der- 

nialoiiicv   joiiiliaircs   L,-L^  l'ont   ■•uilc  aux   dermalomes  dorsanx  et   s"cn- 

L  ronleiil  à  partir  île  la  partie  movemic  el  exieriie  de  la  l'esse,  aiilour  de  la 


SICMIUl.OClI-   DU  SYSTEME  Sl-JiVl-VX. 


■  C6+T 


Fig.  587.  —  Topographie  sen- 
siûïe  lailiculaire  de  la 
peau  de  la  face  postérieure 
du  corps.  Le  territoire  des 
branches  |>osléricures  des 
nerfs  rachidiens  C.p  à  S„p, 
circonscrit  par  la  ligne  bri- 
sée nariéto-acromio-tro- 
chantéricnne  ;  les  lignes 
axiales  des  membres  supé- 
rieurs et  inférieurs;  les 
lignes  inter-m  imelonnaire, 
xiphoidienne,  et  ombili- 
cale; la  li^ne  génito-fes- 
sière  (ligne  pointillée). 


sy.Muto.MKS  si-:\siiu-s. 


Stemtdmst. 
Sp/ettms 


il]  suptn,*trur 

%n£,nc     - 

/*""  Rttdial  externe 

Z'  Ridai  externe 
£xt  Livn  desdi^ii^ 
frtprdup'doyi 
Cubttat  post 

l.g.àbdp,,, 
Cexl  pc,j^c 
Lgexip^ 

l^ioterassai 

dorijl 


ll^f^.r.  h 


C  ûéroiuer  hft'  . 
Jjmb/er  pastencÀjr 

Ahd  du  5*  orteil 
Couii  tloch  ccmm. 
Abd.  du  gros  orfCi 

C  ffâch  du  gros  jr 


Fi(^.  3SA.  —  Tiipographic  radiciiLiiro  tlc;^ 
Cette  Inpo^'nipliie  ne  »o  sii(»er|H>sc  pas  i\ 


muscles  de  la  couche  .■.ii|ierficiellc.  Face  |>oslérieiire  du  corps, 
la  topographie  radiculnire  >ensitivc  (comparer avec  la  ng.587). 


85'i  >/:MioLoai/-:  di  sysilmi:  .vèy.-cat.v. 

pJIllir   cxli'llic.    Jillli'lirinr  cl    inli'inr    ilr    hi    (■|||-->i'rl    de   l.i   |i;iilir  ;i  ilti'lii- 

inlciiii"  (II'  1.1  |;iiiiiii'.  ili'<  I  ix.iiil  |iii'M|Mi'  im  Imii  ili'  --iiiiv  ripiiijilcl.  I.c 
premier  ilei'iiiiiloinc  Im  me  iiiii'  c'Inuli'  n'iiiluii'  i  ;nliinl,iiii'  .isscz  ;iii;il(ij;iie 
(•oiiinie  l;ii-^eur  cl  (uiiiinc  liJijcl  ;'i  l.i  rriiiliiiv  ilii  ili'inicr  (lenniiluiiie 
florsal,  aussi  <|nel(iiii's  ailleurs  lanj^cnl-iK  Ir  inciiiii'i  (lennaloiiie  loiii- 
haire  |iai'iiii  les  zones  ra(iiciilair<'s  dn  li  inii-.  (  Vci\ .  li^:.  H,  Tû'i.  à  ."S!).) 

I,es 'J'  el  ."■  (liMiiialiiiiies  Idirihaiir^  v  T'Ialcnl  mit  Ir--  ^a^('^  cxlcini'  l'I 
imlél'ieiiic  (le  la  iliisse  l'I  la  l'ace  inli'i  ne  ilii  ;;i'niiii  :  Ir  '(  ,  lai-;:i'  cii  liaiil. 
s'alldiij;!'  dans  le  sens  vi'ilical.  i'ii\i'lii|i|ir  la  lace  iiilri  ne  de  la  jaiiil)0  el 
se  Ipnnine  à  la  liase  du  |Mciiiiei  uiclalai^ieii.  (.e>  derinahiiiies  corres- 
piindeiil  à  la  dislriliiiliuii  ciilani'c  des  iieiTs  lessieis  sii|i(''iieiiis  (1-,-^»,,') 
el  des  liiaiielies  du  ple\iis  lniiiiiaire  :  ^iiaiid  el  |ielil  aliddiniiKi-iiénilal, 
jféniio-ciiirai,  réiiKiro-ciilaiié,  enirai.  el  Dhliiialeiir.  \iiv.  li^.  ."77).  ."TT). 
oSI.-'SSel  38-4.  —  Ils  |i(issèdenl  un  srtjniciil  (inlrrinir  un  ciiiial  très 
•  léveldppé  el  un  scrimciil  juixléfiritr  (in  lessiei  de  pelile  ('■leiidne.  (|ni 
s'ini|)iaiile  sur  le  se^riiienl  ixisli'TJeni  dn  deinialonie  II,.,,  el  alVecle  inie 
(lis|i(isili(iii  (il)li(|iie  en  lias  el  en  delidi--  an  lien  de  la  dis|i(isili(iii  lim  i/uii- 
lale  des  (leinialdiiics  d(iisaii\.  iVov.  (i^.  TiT'J,  TiT'i.  ."uSd  el  .~S9.i 

Les  se^inenls  |)(isl('iiciiis  des  deiniahnnes  l.,,,.  I,,,,.  l,.,,  sdiil  liniit(''s 
en  i)as  par  la  li;:ne  cdccx-li-dclianh'TienMc  el  n  allci;;neiil  |ias  la  lifiiie 
médiane  dnisalc  dn  cdips.  Ils  cdiiiprennenl  à  la  pailie  iiid\eniie  de  la 
l'esse  le  leirilnire  eiilaiK'-  des  iwvfx  fcssirrs  xniicricnis  iiaincanx  r.rh'rncs 
(les  trois  |ireini(''i('s  luanclie-- |i(isl(''iicni;cs  iiiniliairc^  .  (|ni.  a|ir(''s  nn  loiii; 
Irajel  iiilrannisciilaiiv  |ieiidrenl  ra|iiin(''vidsc  du  L;iaiid  dorsal,  devien- 
nent sons-eiilaii(''s  un  peu  an-dessns  de  la  cicle  ilia(|ne  el  se  dislrilinenl 
suivant  trois  liandes  ionjiilndinales  à  la  partie  nioxcnnc  el  e\leine  de  la 
l'esse.  iVoy.  lii^.  Tûlt.)  Le  rameau  externe  de  l;i  'r  liranclic  posl(''rienre 
lombaire  est  musculaire  el  u'airive  pas  à  la  peau  de  la  fe.sse.  Quant  aux 
rameaux  inicnies.  livs  grôlcs.  de  ces  mêmes  hranelies  postérieures  L,|,-Lj|„ 
ils  se  |)erdent  dans  les  muselés  inter-épineux  et  sus-épineux,  ipielques 
ramuscules  livs  minces  arrivent  seuls  à  la  pean  de  la  li^ne  in(''(liaiie  dor- 
sale du  sacrum.  (Voy.  lig.  Tû't. 

Le  segment  postérieur  de  L,,  s'jidosse  an  sej^nicnl  anU'rieur  du 
môme  dei'malome  dans  toute  la  liaiitein'  de  la  li^ne  ilio-tiochanté- 
rienne.  Les  serments  postérieurs  de  l,^,.  et  L.,,  se  couliuuenl  avec  leurs 
sejinients  antérieurs  au  niveau  de  la  lij^ne  coccy-tiocliantérieiiue.  Quant 
au  segment  postérieur  de  L.,,,  il  est  c(impl('tement  séparé  d(;  son  segment 
anlérieiii-  et  se  ri'iluil  au  jietit  lerritnire  cutané  situé  entr(>  la  crête  sacrée 
et  la  partie  postérieure  de  la  crête  iliaque-  (Vov.  lig.  ."S7. 

Le  scriiiii-iil  milrrirnv  du  ilri-iiialoiiic  /.,  re|iréseiite  une  zone  de  transi- 
tion entre  les  deimalomes  D^  el  L..  Il  n'atteint  pas  eu  arri(re  la  ligne 
axiale  exlei-ne.  s'adosse  au  segment  pd-lt'iiem  de  L,  en  airière  du 
tcriitoir(>  <-utaiié  (le  la  liranclie  fessif-re  H,,,  puis  liiii;;e  larcade  de  l'al- 
lo|)c  et  atteint  au  niveau  du  scrotum  la  partie  sii|iéiicni('  de  la  ligue 
axiale  interne.  Il  donne  la  sensibilité  à  la  léi/iou  i]\\  iiinven  fessier 
et  du  tenseur  dn  t'ascia   lata.  ii  la  r('';:iiin   in'jiiinale  el  li\  poMashiipie  jus- 


sy\hitnMh:s  s/'-iVs/ / //■>. 


M-,5 


i|ll  iill  liiiHll  lie  \i'liu>,  ;iill-<i  i|U  ;i  la  |iiirlii'  illli'iin'  ri  ^ii|iri  ii'ill  c  «le  l.'i 
cni'-'M',  l'I  ;i  la  |iaiii('  >ii|n''iii'iiir  cl  t'\lciiif  du  xniliim.  I.a  liiiiilc  sii|ii''- 
I  iiMiic  lit'  icilc  /tiiic  t'sl  fiMiiU'i'  |)ar  mii'  li;;iir  s  ('■(t'iiilaiil  tic  la  ci'tMi' 
iliai|iit'  ail  ImikI  mi|I('-i  iciii  du  |iiiliis.  I.a  liiiii(i>  iiilVTiciiri'  \a  ilf  la  smii- 
|ili\>f  |iiiliii'iiiii'  an  ^'latid  lioiliaiilt'r,  li'  l'iiiilonriic  l'I  iciiiiiiitr  idilii|iM'- 
iiiciil  a  la  .  iVIr  ilia(|Ui'.  (\»\.  lifi.  ."iSr>.  7>ii:>.  .".ST.  .''.t'  cl  .'!•!».) 


Si:  piipTitt'  mi. 

Kii,'.  r>»'J.I  .-.'.m.—  I..|.. VI ■.!■:."  - 1^..  i.i.li.iil.iii.-  ,ll).l  lu|Hii:r;i()lii.,-  s.nMii».-  |MMi|iliéii,iiii-  ([■)  de  la 

peau  de  l.i  Tare  inlcnio  du  ineiiihii!  iiirérii'iir.  En  P  diirércnrialion  d.iii*  Ir  plexus  loiiibaiir  (lilcu  pàlei 
deslcrritiiires  de  roliliiiateiir  et  du  ciiiial  ;  dans  le  plexus  saei-é  iMeu  rnncé)  des  teniloiies  du  nerf 
culané  pustérieur  de  la  cuisse  et  des  neifs  scialiqucs  poplités  externe  i-l  interne  (hieus  lencés)  :  dans 
le  plexus  iiénital  (violet)  des  territuin-s  des  nerfs  himteui  interne,  cutané  anal,  perOirant  cutané  l't 
des  branches  >arro-cncrypifnnes  aiit-'-iienrcs  et  postérieures. 

(.!■  drrtjiatiiirii'  i(''|i(Hid  eu  aniiTC  vnv.  li;.'.  T»"."»)  :  an  raiiifan  l'xli'rni' 
de  la  liraïu'lic  |iiisl(''i'i('ni'i>  du  iicrl'  lafliidicn  L,  :  aux  l'aiiM'anx  anliTicui' et 
|i(ist(''ri(Mii' ilf  la  luaiiclic  iiriloianlc  lali'Talf  (Inaiirlic  i-iitaiii'-c  l'essiî'rei 
du  ^ranil  aliiliimiii()-j,'i'nilal  :  l'ii  avant  lV(iy.  li;;.  TtSl  .  il  a|)|)arlii^nt  au 
tiMTitoii'c  ciitaiK'  <lc  la  hranclic  Ics^iiTc  dn  triniirii-ciilaiir:  du  lamean 
iiilaiii-  du  iicil  du  \a>k'  fxk'ini'  (luaiulic  du  cnnal):  de  la  branche 
n  iii.ile  du  -iiiitci-i  I  mal  :  des  lilels  injininanx  et   |iiiltieiis  de  la  biaiiehe 


856  siiMiDi.odii-:  Dr  sysi  f-Mi;  .\i:nii-:ix. 

j;éiiil;ili'  des  m'ils  ^.'laiid  cl  |M'lil  .ilMliiiiiiiHt-^vniliil  cl  ,i;ciiil(i-ciur:il.  (Vov. 

lit;.  ".7."..  :>;:>,  ."lUs  ci  iuii., 

Les  st'fîinenls  antérieurs  dos  (Iciiii;iI(miics  !,,.  !,.,  \.^  soIomiUmiI  des 
lijïiies  iseliioelcoecy-troelunitéricniiecl  de  la  li^iiic  axiale  exlenieà  la  ligne 
axiale  interne  en  s'élalanl  sin'  la  l'ace  antérieure  dn  inenihre  inlëi'ieur. 

i.e  ilcrntdtoinc  /,,  occupe  presfjue  toult;  la  partie  antéro-iut(!rne  de  la 
cuisse;  étroit  en  haut  cl  eu  dehors,  il  s'implante  eu  dedans  sur  la  ligne 
axiale  intei'ue  et  se  juxtapose  à  ce  niveau  aux  dcruialoiues  S.  eu  haut  et 
S.  en  l)as.  |Voy.  lig.  ."S!»  et  ."!)". i 

Il  correspond  :  aux  hr'auclies  l'essièie  et  Icuioraic  du  r('uiuro-cutanc  : 
aux  rameaux  perforants  cutanés  suj)érieui'  et  inlér'ieur  du  nuisculo- 
culané  externe  (branche  du  ciural);  an  rameau  cutané  dn  musculo- 
cutané  interne  (i)rauche  duciurali;  au  rameau  cutané  de  l'obturaleur: 
et  en  haut.au  voisinage  du  dermatouKî  I,, ,  à  la  brandie  crurale  du 
génilo-ciuial  et  aux  lilels  inguinaux  de  la  branche  géiiilaie  des  nerfs 
grand  et  petit  abdouiiuo-génital  et  génito-crui'al. 

Le  segment  antérieur  du  deritialome  L.  traverse  obliquement  eu  bas 
et  en  dedans  la  moitié  inférieure  de  la  face  externe  de  la  cuisse  et  com- 
prend la  région  du  genou.  Il  s'implante  sur  la  ligne  axiale  externe  à  la 
partie  moyenne  de  la  cuisse,  et  s'adoss(>  dans  la  région  dn  genou  à  la 
ligue  axiale  interne.  Il  répond  aux  bi'anches  fémorales  du  fémoro- 
ci'ural:  au  lu'if  musculo-culaué  externe,  branche  du  crural  et  en  parti- 
culier à  s(^s  rameaux  perf(nauls  cutanés  supérieur  et  inféiieur.  et  au 
lauicau  accessoire  du  sapliène  inlei'ne:  aux  rameaux  cutaiK'  fémoral, 
cnlaué  libial  et  à  la  branche  rolulieuue  du  nerf  saphène  iulci  ne  (braiiclie 
du  crinal).  (Voy.  fig.  â'ô,  57.'),  ."8!l  et  ,"!IU.i 

Le  (lerinaloinc  L^  s'étend  à  la  partie  antéro-iut(!rn(!  tle  la  jambe,  de  la 
ligne  axiale  externe  à  la  ligne  axiale  interne  et  s'adosse  à  ce  niveau  au 
dermatonie  S,.  iVoy.  lig.  .'S.^.  'ti^l  et  .I.S'.t.l  Au-dessous  des  lignes  axiales, 
il  recouvre  la  malléole  interne,  atteint  le  bord  interne  du  |)i(Hl  et  s'adosse 
dans  la  paitie  adjacente  de  la  |)lante  du  pied  au  teiritoire  cutané  L^  (Is) 
desservi  par  le  couliiigeut  loinbo-sacré  de  L,,.  (  Voy.  p.  Soi).  )  Il  lépond  au 
territoire  cutané  de  la  branche  jambière  du  saphène  interne,  en  parti- 
culiei-  à  ses  rameaux  antérieur  et  postérieur.  (Voy.  lig.  59(1  et  7t92.) 

La  disposition  des  dermatomes  lombaires,  telle  que  je  l'ai  représentée 
s\u'  les  ligures  "i7'2  à  5!)0,  se  ra|)proche  de  celle  indicpiée  pai'  StMfVert, 
mais  s'éloigne  notablement  de  celle  donnée  par  Thorburn.  Koclier. 
.\llen  Slari-,  etc.  D'après  'I  horburn,  la  '2"  lombaire  fournit  la  sensibilité 
surtout  à  la  légion  com|)rise  entre  l'épine  iliacjne  auléiieure  et  le  grand 
trocliantei-.  Allen-Slarr.  Kocher  lui  altribuenteucoie  la  région  culan(''(>  du 
pectine  et  du  grand  adducteur.  La  .")''  lombaire  revêt,  d'apri's  Kocher,  la 
forme  d'une  baiule  rpii  pr-eud  insertion  ii  la  synqdiyse  pubienne  par  un 
bout  ellilé  et  suit  en  s'cdargissaut  la  limite  inférieure  de  la  zone  occupée 
par  la  '2'  lombaire.  Klle  embrasse  ensuite  au  niveau  de  sa  plus  grande 
largeur  la  région  située  au-dessous  du  grand  trochanter  et  remonte  sur 
la  l'ace  dorsale  en  s'el'lilant  d<'  nouveau   pour-  ahoulir  vers  le  milieu  de  la 


^»  \7)/((/.»//  s  ShWSlIlhS.  •»!•" 

Icssi'.  |la|>i(S  TImiliiirii.  hi  Tt' luinhairr  rnniic  sur  la  lact'  aiilt'rifiiit' di-  la 
i-iiiss)'  nu  li'iaii^lf  ilonl  le  muiimicI  a\iMsiiii>  la  l'odili*  ri  ilinil  la  liasc  csl 
rni'int'c  |iai'  la  liiiiilr  iiiItTU'iirc  de  la  'j'. 

Sur  la  ilisli  lliiilimi  ilc  la  't"  liniihiiirr,  il  existe  une  ^lamle  divei-^'eiui' 
(rii|iiiii(iiis.  |l"a|iivs  les  iiu>  i  Alleii-Slair.  Slieiiiii};loiii,  relie  laciiie  Iniiiie 
une  liaiiile  Inii^eaiil  la  [tarlie  iuleiiie  île  la  cuisse  el  île  la  janilie  jus(|u'au 
lionl  iiileriie  ilu  pieil  iuelusi\eiueut.  i'oiu' Knelier.  la  f'  loiiiliaire  eiiii\ie 
huile  la  l'aee  aulerieuie  île  la  cuisse  el  une  partie  île  la  jainlie,  en  ileilans 

ilune  iii^i Iilii|ne  allant  de   rinsertiiin   ->n|iérieure  du  jumeau  au   lia» 

de  la  inalli'oie  inlerne:  à  la  lace  |ii)sli''rieui'e  de  la  cuisse,  la  i'  Inin- 
liaiie  liorde.  en  dedans  el  en  delnirs,  une  liaiide  médiane  rtninée  |iar 
le  lerriliure  de  la  I"  el  de  la  "1'  sacrée.  TliorlMUii  di'cril  nue  dis|i(isiliim 
aualii;,'ne.  a\ec  celle  dillV'reuce  i|ni',  sur  la  l'ace  iinlerienre  de  la  cuisse, 
le  lrian<:le  de  la  5''  liinihaire  divise  en  haut  la  /mie  de  la  i''  eu  nue 
liande  inleiiie  et  nue  liande  e\lerne. 

Zone  radiculaire  lombo  sacrée  La  /une  l(iiiiliii--acrée  iiccu|)e 
la  partie  po^léni-interne  du  Irnnc  el  si-lend,  dune  pai't.  à  la  l'ace  posté- 
rieure de  la  cuisse,  à  la  |iaiiie  pnstérn-exleriie  et  autéiii-exlerne  de  la 
jamiie.  aux  laces  dnisale  el  plantaire  du  |iieil  iznne  cid()r(''e  en  lilen  l'iincé 
sur  les  li^iures  el.  d  anire  part,  à  la  partie  iiiteiiie  des  fesses,  au 
périnée  et  aux  nr^'aues  {.'énitaux  l/.nne  ci)l(iri''e  eu  violet  sur  les  lijiines). 
iViiy.  lij;.  ."7i,  5S(I.  ."iS.").  ."S".  ôSll,  .")!)|  et  ."i!l."i  à  ">i);i.  i 

Les  hrauclies  postéi'ienrcs  des  ueifs  racliidiens  \..^,.  S,,,  —  S^.j,.  iiccupeul 
en  dedans  des  se;fineuls  poslérieiirs  des  dermatonies  loudiaii'es.  un 
espace  lriau};nlaiie  médian  —  triangle  inter-fessier  —  ipii  correspond 
à  la  l'ai'e  postérieure  du  sacrum,  du  iuccvx  et  à  la  partie  interne  des 
fesses,  el  dont  la  hase  esl  limil/'c  par  la  li^'ue  coi  iv-li(Mliaiiti''rieiuu'. 
(  Voy.  li<;.  'û  i.) 

Les  sfiininils  piixlt-rieurs  des  dermatomes  louiixi-saci'és  se  dii'i<^renl  à 
ce  niveau  oldii|uemeul  en  lias  el  en  dehors  (Voy.  11};.  57iel  ÔS7).  se 
succèdent  en  séries  descendantes  et  correspoiideul.  sur  la  li^ine  médiane, 
aux  l'ameanx  inlrnicx  des  hrauches  piistérieni'cs  L^,,.  S,|,,  S.,,.  S.,,.  Sj,,;  sur 
les  parties  latérales  aux  rameaux  rxlcnics  des  hrauches  postérieures 
S,,,  à  S,|,  ;  et  à  la  face  |ioslérieure  du  coccvx  aux  hrauches  |)oslérienres 
Sj,,  el  S,,,.  (Voy.  W^t.  575.1 

Les  serments  posti'-i'ienrs  des  ileniialniiies  l.,|,  el  S,,  ^oiil  ciiiii|i|i'- 
temeiil  séparés  de  leurs  sefiinents  anli''rieurs  (|ui  occupent  le  pied  el  la 
pallie  uioyeune  de  la  jamhe.  Les  sejiinents  pusléi-ieni's  des  dermatouies 
S.,,.  S.,,.  S,,,.  Sj|,.  et  S,|,  fnsionuent  avec  leni'  se^rmenl  anté-rienr  au  iii\e;iu 
de  la  ligne  eoccy-liochaulériemie.     Voy.  fi^r.  ."'.17  el  .">!•!•. 

Les  sedinruls  aiilrricurs  des  dermatomes  Lj.  S,.  S,  s  écheliiiiiienl  ir<n\- 
lièreineiil  en  séiie  ascendante,  le  loii};  des  lifîues  axiales  externe  el 
interne.  Le  dcriiintome  L.  se  détache  du  sommet  des  deux  Moines  axiales 
et  tonne  nue  sorte  de  san;.'le  étroite,  adossée  au  dermatome  Lj  (Vov.  li;:. 
."S."i.    r»S7  et    ."ilU.ill   «•'/•lend   sur    la    face  anti'-iieure   et    inleiiie   ^\\\    pied. 


83K  siiMinuii.ii-:  1)1  .•-)>ii:mi:  .\i:ii\li a. 

niinpri'ilil  If  ^l'iis  (iih'il.  I:i  |i;iilir  iiilrnir  ili'  hi  |il:iiili'  il  II  |iiril.  I;i  |i;irlii< 
illIiTIli' cl  |>iisli''ririiir  ilii  l.iiiiii  l'I  di'  l;i  iii;ill('iilr  inliTiii'  cl  m'  i;iII;icIic  il 
l.'i  lijiiic  ;i\i;ilc  in  le  nie  ,iii-ilrsMiii-.  liii  iinilii'l . 

I,t'  deniKlIoillC  S|  s'illl|)l;i!lli'  '-m  Ir  lici^  ilirciirill  lie  1,1  liniir  ;i\i;i|i' 
cNlcnif.  ;iil  iiivciiil  illl  (■(imiylc  i'\lrriic  ilii  d'iniii  .  cniisc  iililli|ii('iili'iil  en 
.'iMiill  l'I  rii  iicihins  la  lèlc  ilii  ihtoiii'  ri  l;i  liiri'  :iiiir'i'i<'iii  r  ili'  l;i  jjiliiitr. 
smis  l'iiriMi'  iliiiir  ii.iiiilr  T'Iinili'  i|iii  sV'l.ilc  sur  le  ilos  du  pii'il.  ii's  oricils 
V  ('uiii|)i'is  (>;iiir  Ir  |in'iiiii'n,  m'  n'IliTliil  siirl;i  phiiili'  ilii  iiiril.  ii'iiiimlc  li' 
l(in^  ilr  l;i  iniiilii' i'\li'i'iii' ilii  laliiii  jiisi|n  ;i  la    parlic   iiiiivi'iiiic  ilc   la    f'aii' 

|iiislri'i(Mii'('  lie  la  jaiiil I  si-  lallailic  à  la  lijiiic  axiale  iiilriiir  aii-ilr>siMis 

(In  ni'iix  |)n|ililé.  iVov.  Il-,  "Tt*.  7>', 't .  ."SO.  5S7.  TiSll  el  ô!t|.l 

l.r  iliiiitiltdllic  '>',  SI'  liiiinr  iiiMiil  ilaii>  Ir  (li'illialdiiir  S^  ;  il  iirril|ic  la 
[lailii'  r\lriiic  dr  la  jaiiilir.  se  |iii)lnii;:i'  en  une  l'Iiiiile  lianile  le  liiiiji  ilu 
liiil'il  exlenie  du  |iieil  i  \  ii\  .  li;^  .  ."SI)  i  el  sV'Iale.  en  ha  ni.  à  la  l'are  |iiPsli'Ti(Mire 
(le  la  eiii^^i".  il  -<  nii{daiile  siii'  la  li^ne  axiale  inleiiie  dans  (unie  la  nioilié 
inréiieni  e  de  la  inisse  el .  s'addsse  CM  (lelnirs,  dans  liiiile  la  lianicni'  Icmi)- 
lale  de  la  liu:nc  axiale  cxlcinc  an  dcirnalornc  I,..  -  Vov.  II}:.  .'(S,")  et  ôST.) 

A  la  [lailie  siipéiicnic  cl  inlerne  du  ilcinialoinc  S,  se  place  le  rfc)'///«- 
loiiic  s  i|iii  ne  s'adnsse  iin'à  une  seule  des  lifiMCS  axiales,  à  la  lifiiic  axiale 
inleiiii'.  i\iiv.  Wii.  ."(S'.l.i  II  iiiinpe  la  pai'lic  snpcricnrc,  inicrnc  cl  |)()slc- 
ricuieile  la  cuisse,  la  pallie  inlerne  de  la  l'cssc,  se  conlinuc  an  nivcan 
(le  la  li;:nc  ci)c(v-lr(icliaiit(''iicinic  a\ec  les  sc<(mcnts  pcisliTicuis  sacres 
S^,,.  S.,,.  S^|,.  —  i|iii  ()c<'n])cnl  le  sillini  iiileiTcssici'  —  se  proiiini:c,  en  avant, 
sur  le  pcrin(''c  el  les  nri;ane^  ;^t''nilaii\  el  cnliMiic  de  liniles  paris  les  ili'i- 
maliinn's  S,,  S,.  S^  :  ces  ileniicrs  se  dispuseiil  en  si'iies  rnnicnliiipics 
aiihinr  de  la  l'c<,;ion  ailii-eiicc\t;iennc.  i\ii\.  i']'^.  7)^'.)  el  ."!!."  à   iOU.l 

Klaiil  diiniic  à  la  cni-^'^i'  la  dispnsiliiiii  des  dciinalnincs  L_.  S,,  .^j,  .^-  en 
scrio  irmilicrcMMcnl  ascendanle.  cl  an  pi''iiiii''c  la  dispusilii)::  il;'->  di'iin  i- 
loMU'S  Sp  S.,  S^  en  si'iic  iiiiiecniriipie.  la  ■-n  |idi\  ision  de  la  ziine  sacrii- 
liiinliairc  en  niic  /une  isrliialiipic  cl  une  /une  pr'rini'alc  un  jicnild-rcs- 
^ièic  nie  paiail  d  aiilani  plus  inslilir'c,  ipie  la  preinièri'  csl  Irihnlairc 
du  plexus  sacré  cl  la  secnilde  du  plexus  t;(''iiilal  el  des  iierls  sacrii-ciic- 
cxLiiens.  |,a  scparalioli  des  deux  /mies  s  elleclue  dan>  I  inli''neiir  iiieuie 
lin  ilciinaliinic  S,  (  viiv.  li;.;.  ,"74)  par  la  li;:ne  ;;(''nilo-l'cssicrc.  i  \o\ .  p.  <S.")0.) 

1  Zone  ischiatique.  —  An  pied,  cninnic  à  la  main,  un  adiiicl  depuis 
les  cx|icriciici's  de  SlierrinnliHi  vm-  le  sini;e.  ipii'  les  dilli'ienls  di'riiia- 
JdHK's  ('ni)iièlenl  les  nus  sur  les  aiilrcs.  en  parlicnlier  sur  liiiilc  la  l'ace 
(lursalc  cl  plantaiie  du  |)ieil.  cuinine  à  la  lace  palmaire  cl  duisalc  (le  la 
main.  \:\  cepcndani,  ainsi  ipn'  p'  lai  di''jà  dil  pins  liaiil.  j'.ii  clr  souvent 
IVappc,  au  cours  des  radiculites,  par-  la  iiiusiaïue  des  liunhlcs  scnsilils, 
par  leur  limilaiion  à  ccriaiiis  tiMiiloires  i  nlaiies  de  la  janilie  el  du  pied. 
\.Crloiii(lin)'(lil(i  1>  loilihairc  \)i'\l\  se  li  un\er  .iiiesllicsic  (voy.  lif;.  4'JO, 
421  ci  4'_'('n.  un  d  aiilrcs  fois  rcspccli''  par  r.nie-lliésie  (voy.  fij;,  ii'X)  sous 
t'oniie  d  une  l'Iroilc  liandi;  ipii  comprend  le  ;;ros  orteil  et  sétend  à  la  lace 
antérieure  de  la  jauilH'.  A  la  piaule  du  pied,  le  ;^ros  orleil  est  anestliésié 
jusipran  talon  anir'rieni    l\o\.  li;,;.   'c.Mli.  mais  la  lianilc  qui  latlaclic  celle 


ii-;:itiii  ;'i  1,1  linii,.  ;i\ialf  iiilciiic  cnI  p''ili''i;ilriin'Ml  i('v|irrli''('.  Si  i'iii|ii(''li>- 
ini'iil  il  \  ,1.  il  se  l'iiil  ilnm  >.iiiliiiil  il;iiiv  ii'Hi'  n'^inn  |Misli''i'ii'iiir.  |i;ii'  les 
ilt'i  iii.iliiiiio  1.^  lin  S,. 

I.i"  •iiiiliii'-ciit  lie  lilin'S(|iic  la  tariiir  i>i>slriicinr  \.^iu\it\f  ilitws  Ir  |ili'\iis 
liiinlio-sacn'-.    riiiii|ii'i>Mii    «iiirtoiil   des    lili-ls  sciisilir>    |ir(il'uii(ls    (iiiiisni- 


R 


n  11-"" 


I  pop 


'^^''^^i''^-^^^^ 


,v# 


Fi^-.  T,'.ll  .1  7,-.ti.  —  lnpo).-i'.i|iliii-  M'iiMlivi-  railiriilniri'  (ll|  •'!  lii|H>gi-,-i|ilifi'  M'nsiti\<'  |H'i'i|>lii  rii|llH  (P)  <li-  l:i 
poau  tji- 1.1  plante  du  pied  et  de  l.i  régiim  iii.ill<*oIaii*i;  interne,  hans  le  quatrième  derroatnme  luni- 
haire  il,,)  :  «inl  tolorés  en  hleu  pAle  le  territoire  cutané  innervé  par  le  plexus  Inmliaire  et  en  lilcu 
fonré  (L,i  (sli  relui  i|ui  est  Irihutaire  du  plexus  liimlm-sacrc. 


laiics  ailiciililiifs.  piMioslt-s.  ossi'iix  (Vny.  11;;.  "illS  el  "iC!)|  cl  ne  se  tiis- 
liii)iiiMil  il  la  |M>aii  i|iic  sui'  un  ijtruil  Ifiriloiri'  siliu-  à  la  pai'(i(>  iiilci  ii<- 
.lo  la  |.laiilf  liii  |)ir(l  —  L,  ilsi  — .  (  Vtjy.  li-i.  .".8!(  cl  ."!(|.) 

Lt'  lirniialiiiiii-  !..  r>l  Iriltiilairc  ilii  si-iali(|iif  piipllh''  cxlcinr  à  la  l'aci- 
aiilrrit'iiiv  (lt>  la  jaiiili<'  cl  diiisalc  ilii  picil,  cl  iln  iiciT  s('ialii|iic  puplili- 
interne  à  la  l'ace  pnslci'icnrc  ilc  la  jainlic  cl  à  la  l'ace  |ilaiilaii'e  ilii  pied. 
(Vci\.  Hl:.  TiTTi.  "T.'i.  .'SI .  TilMI  el  ri'.l-J.ill  cciriciicniil  en  avant  au  leiiiliiin' 


860  nEMiiii.oaiE  1)1  sysrEMi:  \i:in-i:r.\. 

ciilaiH'  lin  iiiiisciilo-ciilaiK'.  ii  \i\  Liée  (lnis.ili'  du  [licil  ;iii  in'i  1  ciiLiiir  dor- 
sal iiilcrnc  (lu  pied,  iiraiii'lir  du  iiiciiir  iici  1.  cl  ;iii  lilii;il  aidi'i  iciir  |)ar 
les  (]lU'l(|ll('S  lilols  (•iilani's  i|iir  cr  ih'iT  riiiiinil  an  iii\caii  ilii  |iii'iiii('i' 
i'S|iace  inl('i'(iss(Mi\  dorsal,  an  ((illali'ial  cxliiiir  du  '^ms  oilcil  ri  an  cid- 
laU'ial  inlcrnc  du  dcuxii'iuc  oricil. 

A  la  |ilaiilc  du  pied  il  apparlicul  au  doinaMii'  du  nci  1  plaulaiii'  iiilcruc 
par  U'  nci  r  collaltMal  inlcnicdn  iinis  mlcil.  |)ai'  le  ucif  di^ilal  plaulairc 
du  premier  es[)aee  inici  (i>scn\.  par  les  lili'ls  culaués  plantaires,  et  au 
liliial  |)osl(''rienr  par  le  ni'if  calraïK'i'ii  inicrni'  ri  les  raipeaiix  sus-UKilh'o- 
laires.  I  Vov.  flR.  501  el  :,\)-l.\ 


Ligne  genit 


lifnerrinUrcostal  1012} 
■^'""^les  des  nerrs  ?«'"',.#°'' 


Kii;.  r>'.l5  fl  Ô!U.  —  iiipiisrapl"!*  scnsitivp  radiciilairc  (II)  pt  topo|,'rii|iliio  scnsitivc  pihiplK'rrqm,-  ir)  de  la 
peau  (les  organes  génitaux  externes  de  l'honiine.  IliU'érenciation  des  territoires  cutanés  des  nerfs 
trihiitaires  des  plexus  lonihaire  (coloré  en  bleu  pâle),  lomho-san-é  (coloré  en  bleu  foncé)  et  génital 
(coloré  en  violet). 

Le  dcrniaUmie  Lj  lie  eorrespoiid-il  (|u  à  la  sauj:le  du  ^ros  oiieil  Irlle 
(jne  jel'ai  représentée  dans  les  lij^ures.lSJel  587  el  tpie  j'ai  pu  leeonslaler 
par  la  eliiiitpie  (fi}r-  i-l»  «m  sV'Iend-il  sur  le  reste  de  la  lace  dorsale  el 
planlaire  du  pied?  La  (|ueslinii  ne  |irul  èlre  résolue  que  par  la  iiiéllinde 
analoiiio-eliniipie  el  lr>  aniopsics  lonl  ins(|ii'à  présent  dél'anl. 

C.oninie  le  derinatoiiie  L^  le  territoire  nilaiir  de  Sj  esl  Iriliiilaire  des 
neiTs  sciatiipie  poplité  externe  et  seialiipie  |»oplilé  iiilerue.  (Vov-  fij;.  57.", 
575.  581,  58'-',  59(1  el  5!)'J.i  II  corresiioïKl  à  la  l'ace  aniéro-externe  de  la 
janiLe.  à  la  liranelie  cnlaiii'c  |i(Touicrc  du  sciali(pic  poplilé  externe:  à  la 
lace  doisaledn  jiied  au  nei  1'  eiilain'  dur-al  iiilciuc  cl  cnlaiK'  dorsal  moyen 
(liranelies  dn  ninseiilo-i-iitané)  :  an  linni  cxicrnc  dn  pied,  il  appaiiienl  an 
doniainr  dn  iieil'  sa|ilièiie  externe  liianclic  (nllali'ialc  du  sciatiipie 
p(i|)lil('-  iiilcnic  .  |iar  ses  nerfs  collah'ial  dmsal  cxicrnc  dn  petit  orteil  el 
collatéral  interne  dn  petil  orteil  et  externe  du  ipiah  icnic  oricil.  par  le 
iieii  ealcanéeii  externe  et  jiar  des  tilets  malléolaiivs  i\[\  >aplicnc  exiciiic. 
Il   est  encore  Irihutaire  du  sciali(|nc  poplili'   iiilci  ne  à  l.i   piaule  dn   pied 


SYMiliiiStl-S  si:.\slllFS.  H(,l 

|iai-  le  ncrl'  |il:uiliiin>  lAlcnic  ipii  loiiniil  le  iicri'  di^iliil  |il,'iiil.'iiii'  ilii 
V  i'S|i;ifc  inlcnissciix  cl  le  iici  l' l'iill.'ilt'riil  iiliinlaii'c  cxlciiic  du  i'iiii|iiii''iiir 
tiili-ij.  A  la  lare  |Misli'Tifiii'c  de  la  jaiiilir  il  irdr\ii-iil  Irilinlaiic  du  iicil 
si-iiilii|iii'  |)i>|dil('  cvlcriic  par  le  ncirdil  a('('('>siiii'c  du  sa|dii'ii('  cxlfiiic  nu 
tifil'  ^a|dl^■llt•  pt'iiniiiT.  (Voy.  li;;.  ÔTTi. 

Lf  (Irrmatiiinr  S^  à  la  l'i'sst'  l'I  à  la  l'acr  |Misli''i'ii'Ui'i'  de  la  cnissc,  i'>[ 
IrilMiiaii'c  di's  raiiu>aii\  Icssicis  et  r(''Mi(ii'ii-pi>plil(''s  du  iicrl'  culaut'  |i(i>- 
Iciicnr  ilc  la  ciiissi'.  Iiianihi"  du  plexus  sanr.  Voy.  (i-i.  7>1'\.  \  la  l'air 
cxIiTMC  dr  la  janilii'  Vciy.  li;;.  ."Si,  .",S"_'|  il  ap|iai'lirnl  à  la  liiaurlif  ciilani'c 
pi'i'onit'rc  du   s('iali(|ui'  piipliU*  cxlccnc.  S  il  se  prnldii^t' jiisipiau  pied  il 


HitglméBéiprépiittUJ^ 
'  HpeaiacuUne    /ri — 


Fig.  ôSi  Pl  Ô9G.  —  Topn);ni|iliie  sensilivc  radiculairc  (K)  cl  topographie  scnsilivc  périplicniiue  (P)  de  la 
(teaii  ile<  organes  génitatii  de  rhoiiime,  la  verge  étant  relevée.  La  lonc  radiciilaire  du  troisième  seg- 
ment s.ieré  :  le  contingent  Iriliiitaire  du  plexus  lanibo-s.icré  est  colore  en  bli-u  foncé  |(S,.  PS);  celui 
ilu  pleins  génilal  en  violet  (S,,  l'Ci. 


est  Iriliutaiif  du  iinistiilo-ciilaiu'-.  pailois  du  sapiu-iic  (•xlcnic.  inaiiclic 
du  si'ialiipic  |)<)plilé  inlcriic. 

La  pallie  du  ilrrinaloiiir  S..  Iriliiilaire  du  plexus  saeié  apparlieiil  au 
iieit' ciilaiK'  posli'iieiir  de  la  cuisse  (petit  scialiipie)  tpii,  ]iar  ses  rameaux 
l'essiers  cl  son  raineau  pérint'o-j.'i-iiital.  se  dislriltue  à  la  partie  exlcnie  de 
la  fesse,  à  la  partie  iiiréiiiMirc  et  externe  du  scroliiiii  |iiu  tie  la  jurande 
lèvrei.à  la  lace  iiilV-ricurc  île  la  vcrjie.  au  périnée  le  loiif;  de  la  luanclie 
ascendante  de  risiliinn  et  à  la  partie  liiulc  sn|)érieiiic  adjacente  de  l:i 
cuisse,  au  niveau  de  la  ré;;iiin  du  iiiii\cu  adduclcur  (viiy.  li^:.  7ûh.  .i!l(l. 
.".!»'>.  .")9(1.  ."'.(Sel  idO). 

Sun  Iciritiiire  iriniicrvalion  représente  la  Inriiie  liiin  l'er  à  cheval, 
leposanl  par  son  axe  sur  le  sacruiu  cl  dont  les  deux  luanclies  passent  le 
Inii;.'  lies  parties  posléro-iiiteiuo  des  fesses,  en  savaiicaul  sur  la  n'^'imi 
supérieure  des  cuisses. 

La  disposilioii  dcNilei  inaliinies  Iniiilin-sacrés  L^-S..  telii-  «pie  je  \ien>  de 


ai-M/dl.Ui.ll:    /!/■  SYSThWI/-:  .\l:Jlli:i  \. 


Ligne  genito 
■  fessiére  ~ 


Ligne  coccy-irochuntenenne 
•  N.  crural 


J^u prépuce]  '"^''3^  1^^) 

filet  urélhral  du 
-'^périnéal  profond 


^«^^ 


0.%.^- 


'tr.sacr\ 

„      ..-      ^..finrTorsnt 
K^Ât^  aligné 


PC/Si,) 


bnanchespostér  de  St.  s,  S 


Kit;.  397  ol  .V.IS.  —  To|)0|,'i'apliic  scnsilive  radiciilaiie  (11)  cl  lopogiaphie  sensitivc  périplicrique  (I')  de  la 
peau  du  périnée  de  l'Iiommc.  En  II  la  ligne  axiale  inlcine  et  les  lignes  pointillées  (ténito-fessiére  et 


coccy-trucliantérienno  délimitent  les  zones  radicula 
(roloréc  en  bleu  foncé),  génito-fessiùre  et  le  terriloir' 
en  violet).  — En  1'  difTércnciation  des  territoires  c  ui 
cuisse  (bleu  foncé),  honteux  interne,  cutané  anal,  perlu 
antérieures  et  postérieures  (Sj  et  S,  colorés  en  violcli. 


loréc  en  bleu  pâle),  lombo-sacréc 
rs  postérieures  sacrées  S^-S^p  (coloré 
,éI  tits  nerfs  cutiiné  i)Ostérieur  de  la 
■  et  des  branches  sacro-coccygiennes 


^1  \/'/i<M//  s  \i:.\siiii  S 


lies  postérieures  de  J"v,  J,  s 


Fi):.  :>99  l't  iUO.  —  l'up»);i-3|>liiL-  sensitiv<-  i-ailii-iilairo  (i(|  cl  topoKrapliie  scnsiliw  pvriplivriquc  (l'i  du 
l»'rinéc<lc  la  feiiiiiu-.  Mimes  i-oloralions  et  di(r>'-n.'iii-ialions  que  dans  les  flipires  précédentes  397  et  598. 

ri'\|Kisi'|-,  iii'sl  |);is  ri)iit'iii'iiii':in\  ilc'-.iii|itiiiiiNi|i'  Knclicr.  ÏIiimIiiiiii.  A  lien - 
SlaiT.  Sfillfil.  rie. 

I.c  (li'l'iniilniiii'  1,    iicsl  pas  lii;iiii''  dans  1rs  dessin--  dr  KoiIht.  11.  Ih'ad  ri 


8f>A  si:.\ii(ii.niiii:  ni  sysTilMi-:  .\i:itii:r\. 

ïlinrhiini  |i;ii- loiilii'  lui  iIoimkmiI  imc  cxlciisioii  cdiisiiliMMlili' cl  le  [iliicciit 
;i  la  face  posirTn-rxIci  ne  de  la  cuisse,  à  la  réffioii  aiilirn-cxlci  ne  de  la 
jaiiilic  ainsi  (in'à  tuiilc  la  l'ace  ddi'sale  du  pied  cl  du  iu(''lidai  se.  I.es 
(ii-|eils  recoivenl.d'a|iri's  II.  Ileail.leur  innervaliou  de  la  I"  sacii'e.  ce  i|ui 
scTulde  couliiiiui'  .iii\  lails.  Tliorliuiii  les  (ail  iiiiieiver  |)ar  la  .">'  loniliaiie. 
e\ce|ilé  |HMM-  la  umilié  iuleine  du  gi'os  orleil.  .\lieii-Slair  reliouve  la 
.")'  loniliaiie  sous  loi  lue  d'une  liande  à  la  région  postérieure  de  la  cuisse, 
i|ui  s'élend  de  la  partie  externe  du  pli  l'essiei'  à  la  zone  de  la  janihe. 

l'our  Tliorliurii.  la  !"  .s-ar/rc  iiuuMve  la  l'ace  interne  du  gros  orteil, 
le  liord  inleriie  du  pied,  les  '2  ."  inteiiies  de  la  plaide  du  pied,  le  talon 
et  la  région  du  tendon  d.Vcliille.  Au  pied,  Koclier  ne  lui  réserve 
(|u"une  petite  idiidelle  sur  la  partie  interne  de  la  face  plantaire.  Pour 
.Ulen-Slarr,  rinnervation  de  tout  le  |iied  et  de  la  région  antéro  et  pos- 
téro-exteine  de  la  jainhe  se  fait  par  la  !"  sacrée.  A  la  cuisse,  Kocher 
représente  la  I"  s^acrée  sous  l'orine  d'un  petit  ruban,  comincn(,aiit  vers  le 
milieu  du  pli  fessier  contournant  la  jambe  à  la  manière  d'une  spirale, 
piinr  l'ournir  la  zone  que  Tborburn  l'ait  innerver  par  la  .V  lombaire. 

l)'a|irès  Koclicr,  la  zone  de  la  -J'  sacrée  descend  sur  la  face 
postérieure  de  la  cuisse  et  de  la  jambe  jusqu'à  la  malléole  interne, 
s'étale  en  debors  à  partir  du  creux  poplité,  empiète;  sur  la  face 
antéro-exlerne  de  la  jambe  au  niveau  de  la  partie  moyenne  du  jumeau 
externe  et  fournit  la  sensibilité  à  tout  le  pied  (faces  dcnsale  et  plantaire), 
sauf  la  petite  ronibdle  de  la  lace  plantaire  interne  (|n"il  attribue  à  la 
\"  sacrée. 

l'our  Seilfei.  la  ■">'  lombaire  iiineixe  la  l'ace  plaiilaire  du  gros  orteil 
et  la  face  dorsale  du  j)ied  à  re\(cplioii  du  gros  orteil,  (ielui-ci  ainsi 
(lue  toute  la  plante  du  |iied  el  la  l'ace  po>li'Tienir  de  la  jambe  ajipartien- 
nent  au  domaine  de  la  1'  >a(ii''e.  landis  (pie  la  l'ace  anl(''ro-externe 
de  la  jambe  est  c(Miiiiiiiiie  à  I.,  el  S^.  I.e  leniloire  de  S.,  lusiomie  à  la 
face  post(''iii'iiii'  de  la  iiiisse  avec  celui  de  S^  el  ne  dépasse  pas  le  creux 
|ioplité. 

'1"  Zone  périnéale  ou  génito-fessière.  --  Les  trois  dernières  racines 
sacrées  et  les  nerfs  coccygieiis  l'ournissent  le  revêtement  sensitif  de  la 
paitie  terminale  du  tronc.  Celte  région  représente  une  surface  de  seclion 
sur  laipielle  les  ceintures  radiculainis  sont  disposiîcs  en  forme  de  cercles 
concentriques.  Il  siiftit  par  la  |iensée  d'étirer  dans  le  sens  de  la  bm- 
gueur  la  base  du  tronc,  c'csl-ii-dire  b;  jiériné^e.  pour  que  l'image  de 
ri'-cbeloiinemenl  des  ceintures  se  présente  à  l'esprit.  Les  cercles  péri- 
pbéritpies  correspondent  alors  aux  ceintures  supérieures  et  les  cercles 
centraux  aux  ceintures  inti-iieures. 

La  partie  du  deniialoiiie  Sr,,  tributaire  du  plexus  génital,  occupe  la 
|iarlie  aiiléricuie  du  planclier  périuéal,  la  |)artie  moyenne  du  scrotum 
et  la  verge.  (Voy.  lig. .")!)")  à  ."t97.)  KIleapjiartient  au  territoire  cutané  du  nerf 
bontcux  interne  |)ar  le  nerf  péiinéal  et  ses  rameaux  exleine  el  siipei- 
liciel,  el  par  le  nerf  dorsal  de  la  verge  (on  du  clitoris).  Le  nerf  périuéal 
externe  se   distribue  aux    lé^giiments  du  triam^le  iscliio-buliiaire.  de   la 


sy\i)iiii.\ih:s  S7-..YN//// .y.  wi5 

ivjjitiii  cxIciMc  (lu  |n'iiinV  l'I  ;ui  sfniliim.  en  siiiiaslniiios.iiil  m  ilfihnis 
avi'i'  If  lami'ati  sii|MTli(ii'l  du  |iiTim-i'  cl  en  (Ii'Ikhs  avi-c-  li-^  laiiicaiix 
|i.''iiiiraii\  (In  iiril  nilaiu-  |Mistriiciir  lif  la  niissc.  I,c  laiiicaii  sii|ii'ili- 
cii-l  (lu  |M'iiiiiT.  |ilu-^  Noiiimiiifiis,  se  |iciii  ilaiis  la  |ii'aii  île  la  |iar(ii' 
lioslrriciuf  (In  scroliiiii  cl  lic  la  l'ace  iiilV'iiciirc  de  la  vci^-c  i  V(iy.  li;;.  ."i!l(i 
cl  ."!IS|.  Chez  la  rcimne.  les  lilcN  Icrmiiianx  ne  dt'passciil  pas  la  pailic 
posl(''i(i-iiileriie  des  grandes  U'vres.  (Voy.  li;;.  iOd.i 

l.e  iicilddisal  de  la  vcr;;e  iiiiieivc  par  sdii  laincau  c\lciiic  mi  laiiicaii 
p('iiicn  ciilaiu'.  les  U'-^tiiiieiils  du  pi''iiis  cl  du  pi  cpiicc  :  il  iiiiici\c  l.i  iim- 
(piciisc  lialaiii(pic  |iar  son  laincan  iiitciiic  ou  rameau  du  ^hirid  il  -  .111,1-- 


Lignp  .1 


Lignegémlo-fèssiért 


FiR.  illl.  —  T<i|iui:r.i|iliie  nidiciilaire  des  muscles  du  périnée  de  riiumnie. 
Celle  ti>|H>t;i'a|iliic  ne  ^e  sii|ierpnse  pas  à  la  lupographic  riidicnlairc  sensilivc.  (Voy.  Mj;.  ô'.iT. 

loniosc  au  niveau  du  iiit'al  ;i\cr  le  lilcl  un-tial  du  lamcaii  pcriiUMl 
priifoiid.  Iiiaiiche  de  division  du  ucii  li(inlen\  iiilcinc. 

Chez  la  reinine  (Voy.  !!{;.  iUU),  le  nerf  diusal  du  clitoris  se  perd  sur 
la  iiin(|neuse  du  cliloris  cl  du  capuchon  cliloiidien  ainsi  (jue  sur  la 
partie  sup(!'rieuie  des  petites  lèvres;  (piel(|ues  (ilels  arrivent  jiis(|ii'à  la 
peau  de  la  partie  antérieure  et  inlerne  des  ;.'iaiidcs  ii'vrcs.  La  iiiiii|ucusc 
du  iiK-al  est  iiiiicrv('C  loiiiinr  1  hiv.  I  Ikiiiiihc  |i;ir  le  lilcl  iin'IiMJ  du 
raniean  pi!-riii('-al  iirolond. 

[à:  (/c;7;i«/o//i<'Sj  est  inscrit  dans  le  deriiialoine  piç(édenl.  Il  coiniji-end 
la  partie  interne  des  l'esses,  le  sillon  iiilci fessier,  la  parlie  pitsli'iicure 
du  plancher  pcrini'al  et  s'étend  en  avant  par  une  extréinilé  eriih'c.  sur  les 
téj.'iiiiieiits  ipii  recouvrent  le  hiilhe  de  lui-i'lrc  chez  riioinine,  et  la 
rourchelle  du  vafîin  cIkîz  la  rciiiiiic.    I.c  dci  iiiatoiiic  S^  csl   li  ihulaire  des 

Dcjekim:.  —  V'iiiiolugie.  '|."> 


«f.G  sEMiDi.ooii-:  m  sYsThMi-:  .\i:ni'i:ix. 

Iiraiichcs  rolliiir'rales  sensitivcs  du  plexus  };(''iiitiil,  à  siivoii'  du  iicri'  |)i'r- 
l'oiitiil  ciilaiir  et  du  nerl'  liéniormidal  on  ciilaiir-  anal.  I.i>  ptciiiici'  pcr- 
loi'i'  lo  ^'raml  li^anu'ul  sacro-sciatii|ii(',  se  lélli'cliil  coulii'  le  hnid  iniV'- 
l'ieiii- du  ^'land  fessier  pt)ur  se  distiiliuei'  au  tieis  interne  de  la  lesse.  Il 
saddsso  dans  celle  réfiion,  an  niveau  du  sillon  inleilessiei'.  au  leriiloiio 
(;ulané  de  la  hiauehe  postéi'ieure  dn  (jualiièuic  nerf  lacliidieu  sacré 
|S^,,.  Vn\.  lii;.  ."w.")  et  .".'.(S). 

I.e  neiT  culané  anal  ou  luMiioiroïdal  s'anasloiiiose  avec  le  rameau 
péiinéal  su|)er(iciel  du  neif  honteux  interne,  et  se  distribue  à  hi  peau 
de  la  mari;e  et  de  l'orilice  de  lanus,  et  au  plancher  périnéal  situé  en 
avant  de  cet  orilice.  Il  atteint  chez  Ihomnie  h;  bnlbe  de  l'urètre  (Voy. 
liji.  "lU^I  et  cliez  la  l'eniiue  la  fourchette  du  vajrin    Voy.  lifi-  i-Od). 

DcnnaloDies  i^^el  ^^.  —  !,es  téguments  qui  avoisinent  la  pointe  du 
coccyx,  recouvrent  sa  face  postérieure  et  s'étendent  en  avant  jusiiu'à 
l'anus,  ap|>arliennent  aux  dermatonies  S^  et  S^  ;  ils  sont  tributaires,  en 
avant,  du  neif  coccyfiien,  nerf  qui  se  distribueù  la  |)eau  qui  recouvre  les 
muscles  isciiio-coccygien  et  relevenr  de  lanuset,  en  arrière,  des  brandies 
postérieures  des  'f  et  6"  nerfs  rachidiens  sacrés  (Voy.  iig.  597  à  iOO|. 

Caractères  des  anesthésies  radiculaires.  —  Laiieslhésie  par 
lésion  radiculaii'C  peut  porter  sur  Ions  les  modes  de  la  sensibilité.  Cepen- 
dant les  observations  de  II.  Ileadsui'deux  malades  opérés  |iar  llorsiey  (sec- 
tion de  plusieurs  racines  cervicales  poiu'  névralgies  rebelles),  semblent 
inonIrtM'  qu'(tn  peut  dans  ce  cas,  comme  à  la  suite  de  la  section  dun 
nerf  |iéi-ipliéiii|ue.  observer  un  retour  plus  complet  et  plus  pi'écoce  de  la 
seiisibililé  profonde   (|ue  de  la  S{Misibililé  superficielle.  (Voy.  p.  817.) 

Hans  \t't(thrs.  que  l'on  jieut  considérer  comme  une  allection  essentiel- 
lement radiculaire,  les  troubles  de  la  sensibilité  tactile  et  des  sensibi- 
lités profondes,  eu  |)articiilier  du  sens  des  atliludes,  sont  en  général 
beancou|)  pins  iiiar(|ués  que  ceux  de  la  sensibilité  douloureuse  et  sur- 
tonl  de  la  sensibilité  thermique.  Celle-ci,  et  particulièrement  la  sensa- 
tion de  froid,  est  presque  toujours  la  dernière  à  disparaître. 

Ce  mode  de  dissociation,  caractérisé  par  l'anesthésie  tactile,  la  jierte 
des  sensibilités  profondes,  l'altéralion  beaucoup  moindre  des  sensibilités 
douloureuse  et  thermique,  constitue  le  caractère  habituel  des  troubles 
de  la  sensibilité  dans  le  labes.  En  d'autres  termes,  ce  syndrouK!,  inv(;rse 
de  celui  que  Ton  observe  dans  la  svringoinvi'lie.  icpré'seule  le  mode  de 
dissociation  dit  lahétif/uc  (Voy.  p.  779). 

J'ai  aussi  rencontré  ce  mode  de  dissociation  à  létal  d  ébauche  dans 
quelques  cas  de  radiculite.  Il  s'observe  parfois  également  au  cours  des 
lunieurs  cérébrales  (|ui  |)roduisent,  |)ar  hypertension  méningée  et  par 
distension  des  gaines  radiculaii'es,  une  véritable  com|)ression  des  racines. 

i.'interprélalion  de  ce  syndrome  de  dissociation  tabt'ticpie  est  encore 
obscure;  mais  sa  signilicati(m  clinique  est  assez  précise  pour  (luen  le 
constatant,  on  doive  penser  à  une  lésion  radiculaire  et,  en  particulier, 
au  labes.    Il   se  distingue    nelle ni    du    syndrome    p(''ri|)li(''ri(pie  iVoy. 


^)   \/'/('M//  -    s/i-.V>////'S.  HC,7 

|i.  SIS)  (<l  (lu  syiitlroini'  s\iiii^'iiiii\rlii|iic  \)i\.  |i.  tMli  ainsi  i|iii- ilii 
syiiili'onii'  tics  lilircs  l'ailiciilaircs  Inii^iirs  ilrs  ctiiiliiiis  |i)isir>i'iiMii's  avi'c 
iiili'^i'ili''  ili's  rariiics  nii'rcs|iiiiiilaiili'>  ri  ilmil  je  iiatlrrai  plus  loin. 
Vii\.  |i.  iMI.".)  l'ar  cniilic,  il  se  ra|i|iiorlii'  à  i-criains  r^iariis  iln  l\|i('  ilr 
ilissncialiiin  i|nc  l'on  n'iicnnln'  ilaiis  I  anrsilirsic  ('tMvIii'alc  |iai'  li'-sinn 
cntiicali-,  (|ni'  jV'Inilicrai  |iai  l,i  --iiilc  sous  le  iioin  de  svndi'iinii'  si'iisilil' 
«dilical.    \ii\.  |).  !l|."i.) 

\  r  niciilr  (II'  clisvciri.iliiiii  l,i  licl  lipic  n  r^l   l,i  icim-m'iiiii'Iiic  ijHr  i\c  ciTlaiiii's 


Ki(!.  lOi.  F.C-  10.".. 

Ki^.  Wi  et  405.  —  Tti|>ti(;ni|iliie  i)t*s  Irutihlcs  dr  In  sensiliililé  iluns  un  eus  de  panilysic  r.idiciilaire  supi^- 
riiMin*  — V*  ot  VI*  —  par  rndiculite  sypliililii|iie  (iiialado  de  l'i  fit;.  ïtîli  dalniit  tl'iin  .in  chez  une 
r*'iiiiiie  i\o  tn-iile-rinii  ans.  Diinloiii-s  ti-*s  vivos  anffnientf'es  par  la  lotix  et  Ifs  elTorts.  I.cs  (ronlilos  di* 
la  sensiliilil'-.  i.'pr.->.-nl.''v  par  |ps  liandos  leinlf.'s  iCV,  CVI  et  la  parlii-  hi-arliialr  de  CIVi  portent  >"i 
le  tact,  la  dniileiir  et  la  tenipri-:ilnri':  ils  siinl  Iris  arrusêes  au  nl\eau  du  inni^niin  de  l'épaule  elv»ml 
en  il.Vi..|.<aiil  irinlensll,''  ,|r  haut  en  l.as.  <Salpélrién'.  I!>tn.) 


Ii''si()iis  lailii-iilairi's  —  talics,  cciiaiiics  lailiciililcs.  —  cl,  j  iii>i>li'  sur  if 
l'ail,  il  l'ail  (h'-l'aiil  dans  les  cas  de  U'-sions  massives,  ('mn|il('lfs  ili's  raciiirs 
|H)sl(''iii'iiii'N  cn'i  liiiis  li's  iiiodfs  de  sfiisihilili''  soiil  ("'^'alciiiciil  aili-n'-s. 

Valeur  sémiologique.  —  Tdiilcs  les  l'ois  (|iif  les  racini-s  poslr- 
rieurcs  sont  atli'inlcs  par  niic  lésion  dans  leur  trajet  inlra-niéiiiiii/é  on  an 
iiivtMU  de  leur  pi'-nétialion  ilans  la  moelle,  la  lopojiiapliie  île  ranestln'sie 
eorrosptiiiil  à  la  repiéseiitatioii  entaiit'e  de  la  racine  lt''Si''e.  L"anestln''sie 
radicniaire  peut  encore  traduire  une  compression  des  racines  en  dehors 
lies  envelop|)es  iiii''ningi''es,  par  Inim-urs.  luxations,  /i-inlurrs,  mal  <lr 
hill,  rnnri'r  de  la  colonne  veitéhrale. 

I.'anestlii'-sie   radicnlaire   accompa^'iie  les  jxiiiihjsics    idillciildiirs   de 


sr.s  si:\ii"i,i,i,ii:  m  s)  siumi-:  .\i:i!ii:r\. 

l'aiiso  IniKiiKilitiiic  jilli'iyiiaiil  les  larinos  |i(isl,'ii('ini's.  (Iii  la  rciironlic 
('•^taU'iiU'iil  dans  les  cas  do  rciiiprcssiou  de  ces  laiiiics  par  siiilc  ilr 
lisions  iiiIrti-iiu'iiiiHjccs.  dans  les  p(i<li\jiiiciiin<jilcx,  les  radiiiilitcs,  le 
lahcs,  les  litiucinx  et  dans  la  innihujitc  sjiinah'  Liialique.  —  Kllc  Iradnil 
daiisciM'Iains  cas  de/(;///r«rN  crrchidlcs.  rii\|>erlonsi(iii  du  li(|Mide  i(''|dia!(>- 
l'aciiidien  coniin'inianl  mi  inilanl  Ir-  lacines  dans  loin-  i;ainc  ladicn- 
laiie.  jtans    le  lalir.s.  elle  c^l   iiinsl.inlc.    IjiUm,  on    veri'a   (inClir   Iradnil 


i'i-^.  401. 


Ki^'.  Wj 


Fit,'.  40i  et  105.  —  Ttipujirapliie  dos  ti-oublos  de  la  .sensiliiliU*  dans  un  cas  de  paralysie  bilatérale  du 
|ile\ns  liracliial  par  entes  cervirales  sui)plénientaires  fVoy.  la  radiographie,  liir-  -"ia).  Dans  ce  cas,  oon- 
ccrnanl  une  leniine  de  trente-trois  ans,  les  premiers  syniplnines  flnnloni-euv  rentonl.iieni  à  nn  an. 

Les  trouldes  paralytiques  étaient  moins  marqués  qn<'  \'-^  h diil.!.'^  ^<  iiviits  ..|  pi  ,..i tii,ii..iil  les  uns 

et  les  autres  dans  le  membre  supérieui'  droit.  La  topi'Lr.ipl 1--  i M.'^  <!<•  I.i  -.  ii-il.ihi-  .-i  limitée 

au  domaine  de  la  V'  et  de  la  VI"  cervicales.  \  la  suite  dini.  inhi  \..|iiiHn  .im  iii^ii:il.'  I.i  .  ,.i.  .ervicale 

supplémentaire  du  cùlé  droit  ayant  été  réséquée,  les  Iroulile! 

rùté.  disparurent  au  bout  d'un  mois.  (Voy.  J.  Dwkiunk  et  P.  .Viui 

riitnire  supérieure  bitatcrnlc  du  pie-nis  brachial,  à  sijiiiptttmatolotjlt'  surtout 

M-ure  lie  eûtes  ceriicales  su/iplcuieutuires.  Herue  neurologique.  l'.Kli.  p.  lltiU).  i 


olrurs  et  sensitifs  evislant  de  ce 
nt;i.l[.Lb:  ;  Un  eus  (le  puruhjsie  rntti- 
usîtive,  due  à  In  pré- 


également  la  deslruclion  des  racines  dans  leur  trajet  inlra-iiUMlnlIaire. 
\^AY  m\  fdijer  hviiiorrlKKjKiur  mi  luw  siiriiuioiiiiji'lic.  (Vdv.  Iij.f.  480.  iSj 
cl    :)(I9  à  :)'2.".l 

Uans  les  fracliircx  et  les  li/.rtilidius  de  la  cidiiiiiic  vcilidiraii'  oi'i.  en 
;.;én(!'i'al,  il  existe  siinnltancniciit  niu>  lésimi  radiculaire  et  une  lésion 
médullaire,  la  tupd^rapliie  radiculaire  se  présente  avec  une  neltelé  pour 
ainsi  dire  schémalitpie  et  c'est  à  l'aide  de  cas  semblables  que  Tborbnrn, 
suivi  depuis  jiar  d'autres  obscrvatcni's.  a  pu  tracer  les  prciiiieis 
lablcanx  i\f  di^li  ilnilinii  ciilaïK'c  des  racines  p<i>|(''rieures.  (Vii\.  p.  S'jll.) 


^)  \///;<<w/^  -I  \ -////•-.  HH'.t 

Paralysies  radiculaires  HaiiN  lis  paralysies  radiculaires  du 
plexus  brachial,  la  |ii|iii;;ia|iliii-  lailinilairr  ilc  I  aiii"<llii''><ii'  f>l  ilcv  |)|iis 
iirlli-<<.  lia  Ils  lo  li'iii^  |\|ii'>  l\|ii>  lailii'iilaii'i-  sii|M''i'ii-Mi' on  I\|m'  lliirliriiiic- 
l!i'li.  t\|>i'  l'ailii-iilairc  iiiriTiciir  on  l\|i(-  Kliiiii|ikc,  l\|ii-  railiriilaiic  lnlal 
les  li'iiiililcs  sciisilil's  ciilaiii'-s  cl  à  l(i|iii;:i'a|ilii('  i'a(li<'iiluii'u  sdiil  (•<iii>- 
laiiK.  l'ai  l'iiis  ils  miiiI  |iIiis  un  innins  ('(ini|ili'ls.  sniixcnl  anssi  ils  se  |M'<''- 
si'iilcnl  a\cc  une  ni'llcli'  alisnlnc.  Hans  le  Ifi/ie  sniu'ririir,  on  (ihscivc  niic 
ani'sllit'-sii'  snr  le  côlr  cxlt-rnc  iln  liras  cl  de  I  avaiil-liras.  cinpiclanl  en 
a\anl  l'I   en  arricrc  snr   les   \'iii-i->  anlcricnrc  cl   iMisli-ricuic  ('(MrcsjKin- 


ïiK.  m 


Kiiî.  407 


Fii;.  Wi)  cl  107.  —  Tu|iii),'i-a|iliio  des  livublos  sonsitirs  —  l;icl.  doiilciir.  len)|M'i-aliire  —  il.in»  un  i:i> 
ilo  pnnilysie  radiculairc  inri'-rioiirr  K^iicho  llypc  Kliiiii|ikf)  ilnlant  ili*  six  iiiiii>'.  ihi/.  une  reiuino 
^\lé«  Af  i|ii.irnnl*>-sii  ans,  sy|ihililiqii<-  H  ih)  à  une  mlicnlili'.  Ici,  la  (lislhlmlion  il»s  ironhles  si-n- 
sitiTs  cutanés  iiccupo  la  race  interne  du  hms  et  de  la  main  el  corresfMmd  evacteinent  au  lei-ritoire  de 
distribution  des  nu-ines  postérieures  de  la  S*  eervicale.  4le  la  I"  el  de  la  i'  doi-s;i|e<.  Il  existait  en 
nutre  chez  celte  malaile  une  atrophie  nianinée  des  muscles  de  la  main  —  thénar.  hypnlhénar  et 
inlerossiMu  —  ainsi  qu'un  alTaiblissement  tr>'-s  luaitiué  de  la  force  des  fléchisseiii-s  des  doigts.  L'e\a- 
uien  de  la  pupille  ne  fnnmil  pas  île  résultats,  car  l'œil  gaïu-he  élail  atteint  de  cécité.  A  l'autopsie, 
un  trouva  une  plaque  de  méninKite  ^ommeuse  de  ri  millimètres  île  haut  sur  3  inilliuiètres  de  larj:e. 
comprimant  les  i-ncines  antérieures  et  (tostérieures  des  K*  cervicale  et  1"  dorsale  du  côté  j.'aucbe  qui 
étaient  tn'-s  atrophiées  IVoy.  J.  DuEnnE  et  A.  Tiioats,  Snr  l'élal  de  In  mCH-lle  i-p\niirr  dam  un  cas  di- 
imrftlijsif  rndicntitirr  inférintre  du  plrsns  hnit-hinl  d'itrigine  xijphditùinr.  V.untrihiit'utn  à  l't^hidr  dn 
Irnjrl  inlramédultnirr.  etc.  Sor.  de  Binl.,  lîfJG.  p.  l'tT.i.) 

danlcs  |V  cl  Vl'  ccrvicalcsi  iVoy.  i\<i.  ib'l  à  '^^)'^).  Dans  le  /;//"■  Kluiufihi' 
lin  railiciilaire  iu/'i'rirur  t\o\.  lif;.  ilMi,  i07.  VI'J.  'fl."i.  i\i  cl  il."i|. 
rniicsllu''sic  occii|ic  la  face  inlcine  de  iavanl-liias  i.S''  cervicale  et  1"  dnr- 
salc)  cl  ne  l'cmniilc  sur  la  face  inlcriic  du  liras  (|ne  si  la  U'-sion  s"élend  à 
la  '1'  dorsale.  Kniin.  riaiis  le  /i//»-  iddinilairr  total  iVny.  11;.'.  'MIS  ."i  il  I  I, 
les  IrotildcN  lie  la  sensiliililc  ciilaiicc  sniit  disposés  comiiie  siiil 
iMllc   Kliiiii{iki'i    :   M    rani'sllii'Nic  alisolne   iici'n|ie    liiiite    Li    iiiaiii    e|    joui 


-I.  \ii"in,,ii:  1,1    M  >//,.\//,  \/:i:i  i:i  .\. 


I"a\;ml-liiii>  cl  -^l'Iciid  Ir  |ilii^  MiiiNciil  ;i  un  nii  ilfii\  |i jivcrs  de  doi^l  iiii- 
dcssus  (lu  coikIc.  Au  Im.is.  cIIi'  iirru)i('  la  iV'-imi  cNlcrnc  et  |)(isl('ricui'c 
ju^i|u";ui  uiviaii  du  \  drlldïdicu.  I.;i  peau  de  i'('|ianlc.  (•elle  (le  la  l'ace 
iulciuc  du  lira--,  diu-ci  \c  >a  seiisiliilil('  noiniale.  ci  cette  iiit(^^iil('  tient 
à  ce  (|Mc  cetle  /une  iccuil  ses  nerfs  des  liranclics  peiruranles  des  '1"  et 
."'■  neri's  intercostaux  ri"  cl  .">'  lacines  dorsales)  >■. 

Du  reste,   dans   li'-~   [laralysies  radiculaires    du    plexus    liiacliial.    Ii's 


ii^,  iii'.i 


l-i;;,  -ild. 


sislenl 

ce  (pie 

vi(dent' 

Dans 


¥iii.  KIS,  W.i.  illl  .1  Ul.  —  Ti.|M.;;rap|]i.'  di'>  UhiiI.I.mI.-  I:i  <iMisiliilil.-  dilMs  nii  ril> 
Je  |uraly>i.'i!nliclil;uie  tiiUle  du  plexus  bi-.iciii.il  ^.linlie  d'dligine  lr;iMiiiMlii|U.- 
d.'it:int  de  vinj,'t  .jours,  clie/  un  ji-une  lioimne  de  vinj;!  ans.  Paralysie  liitalc  et  déhiil 
d'atrophie  imisculaire  avec  aliolilion  des  réflexes  tendineux,  œdème  et  cyanose 
dans  le  nienibn»  supc'rieur  gauche,  abolition  de  tons  les  modes  de  la  sensibilité 
superlieielle  et  profonde  dans  les  réRions  teintées—  CV.  CVI,  C.VII.  CVIII,  1)1.  —  l'bc- 
nomènes  ocnlo-pnpillaires  —  myosis,  cnopbthalinie  —  dn  même  cAté.  Mort  an 
conrsd'nrn"  intervention  chirurgicale  trente-six  jours  après  raccidcnt.  Autopsie. 
Arrachement  total  des  racines  inférieures  du  plexus  brachial  —  IV  11.  I.VIIl.  III  — 
élon^'aliou  ilu  tronc  radicnlaire  commun  de  CV  et  de  C.Vl  avir  ciloraliioi  i;ri 
sàtre  des  racines  correspondantes.  (Sal|iétrière,  1!I08.)  (Voy.  Mme  liK.it;ais(.hi.u»rKt:  : 
l'ttrahfsif  rnflictifiiirf  tiit  jtli:rns  hrnrhinl  tiret-  phetifum'-nes  octilti-ptipUlftit'es^  ati- 
ftt/mi^e  trt'iite'SÎj-  jours  ttprès  f'tttcidriil.   Reriit-  itetirttloguiiif.  11*08.  (i.  637.) 


trouilles   de   la   x'iisihiliti''    sont    plus    ou    iiioiiis    dtiialilcs. 

selon  (pie  les  racines  sont  sinipleiiient  distendues,  conipii- 
'•  iiK'Os,  ('crast'es  on  arraclu'cs.  Dans  ce  deinier  cas.  ils  pei- 
iii(l(''liniment.  ainsi  iln  reste  (pie  l'atropltie  et  la  paralysie,  et  cest 
"(111  oitserve  d'ordinaire  dans  les  parahsies  radiculaires  diitis  à  de 
Iraninalisines,  à  une  compression  on  à  une  radiciilile  intenses, 
les  paralysies  radiculaires  du  plexus  brachial,  les  tronliles  de  la 
ili'    --iiul    iiL;ouicu^cuii'ul    liitiili'--  au    ilotiiaiiie  de--   racines  h'^sées. 


•1  SDImMi  >  >/  .\v//// 


rniili-riii^  il:iii>>  l'i-i'hiin^  l'.'is  ilr  |),'irii|\>ic  iiiilinihiii'i-  <riii'i;:iiir  lriiiiiii;ilii|ii(' 
on  li-s  l'iM-iiii'Miiil  cil-  rni'li'iiiiMil  lir.'iilli'cs.  ■^jiiiiii  .11  i':i<'Iiim->  cl  nu  hi  nimllr 
l'sl  ir'src,  !*•  lianinaliNinf  inli'ii-niriliilli'iii'r  |H'nl  ^'arcnsci'  |i<'i|- iIcn  linuitlo 
ili>  1.-1  scnsiliilili-  lir;niiitn|i  |iliis  fliiiilns  <|iii-  les  /niii-^  irinii-slhr'xif  llnl■^ 
à  lii  li'>inii  railifiilinii'.  (Ifs  linnlilcs  Miiajnnli's  ilc  la  scnsiliilili-  ^ir^.-nl 
an-iicssuM-l  aii-ilf>snnsilti(lnniainr  ili"<  lai-incs  liaunialisr'i's;  iU  m  rii|ii-M- 
la  Miiiilii- /((i///(</((/(T((/c  lin  iiii|is  ^nr  iiiir  li  iiilrur  |p|iis  mi  nmins  -lanilc 


Kl,;,  m  I  ii;.  a:,. 

I  1;.'.  ll;i>'l  it.'i.  —  \-l<'r<'..i;iii»j.- à  lii|ii>|.-ra|ihii'  i';iiliiMil:iM'e  ibii<  un  ras  <!<'  iMilii-ulilo  sy|iliilitii|Mi.'.  •■Un. 
iinp  ri-iiiiii>-  <|i-  i|inii-anl<-  ans.  La  zuno  pointilli-c  in'iii|iio  riivpi<ivstlii!si<r.iViiv.  1.  DutiiiM.''!  U.  Ciiinit. 
«••ri/r  Hr»t»/09<//n.-.  l'.OII.  |>.  .'iUi.i 

l'I  sont  à  lti|in;:i'a|iliii'  i';:.ili'iiii'iil  railiciilain'.  IK  viml  la  riinsr'i|ncn'  ili' 
I  li('-inalninv('-lit>  ihif  an  lraninali>>rtir  ili-s  rarini's  cl  se  |iri''sciilcnl  a\c.  les 
laïai-liTt's  (If  la  ilissiicialiiiri  sviin;;itniv(''lit|ni'  lanlnl  iiarlailc.  lanlnl  avi-r 
niif  II'.' s  ir';;ri-c  allrinlc  ilc  la  scnsiliilili'-  laclilc.  iVov.  li^^  'i-7(i  cl   V77.I 

Hans  les  cas  de  pai'alvsie  radicnlaii'c  par  Icsinn  du  racliis  un  par  cinii- 
jiri'ssiini  l'.rirn  un  iulro-iliin'-iiUTU'uur  (mal  (l(-  l'nll,  cTilcs  cervicales 
--npiili-inenlaii'c--.  liiMiciir>.  exsudais,  l'adienlilesi,  les  tniulilcs  de  la  scn- 
siliilili- pcinenl  présenter  nin-  |ii|iii;.M'apliie  varialile  selon  le  nnnilirc  de 
racines  poslt'-rieures  atliMules  cl  paifois  di'-passer  le  doniainc  du  |ile\u-. 
liiiK'liial.  iViiy.  li;;.  Miel  il"i|.  Il  u  existe  pas  toujours  de  paralIclisMic 
ciili-e  la  disliilinliou  de  la  paralysie  et  celle  de  rauesihésie,  les  racines 
anlérieurcs  pninant  être  moins  coinpiinii-os  (pie  les  racini^s  posli-rieiires 
cl  vicc-versa.  Il  existe  iii(>ine  des  paralysies  radiciilaires  piireiiieiit 
niolrices  on  pnreiiieni  seiisitives.  aussi  liieii  pour  le  plexus  liracliial 
ipic  pour  les  plexus  liimliaire  ou  sacn'-. 


H72  --IMKil'ii.li:  1)1     sysil.MJ.   M.lll  1:1  \ 

l>iiii>  li's  paralysies  radiculaires  du  plexus  lombaire  et  du  plexus 
sacré,  iiii  |i('iil  (li^liii^iicr  Ijoi^  hjn's  un  |Miiiil  de  Micdc  lu  divii  ilnilidii 
(•iilaiu''(>  de  r;inc^llii'sic.  lv|ii'^(|iM  coircsiMiiidcnl  ;i  des  (''Irij^CN  dillÏTcids 
de  raciii.'v  i\.i\.  li,-  --TiN.  ."SU.  TiN.".  ,",S.',  n  .IST.  .'SU  à  ,"i»ih  l'I  i|m'  rmi 
|iciil  n|i--('r\rr  il  1,1  Midr  (II'  (■iii/iiirrssiiiii'<  \.;\v  liaiiiii.ili'-incv,  liiiiiciirs. 
l'XMidals.  i:idi(idili'>. 

Si  lii  ((ililiirtissioii  sii'i;c  aii-dc'-'^iMi-.  di'  la  •>:  \cil('lii  i'  luinhairc,  r'ol-à- 
diic  aii-ilcsxnis  du  coiu' Ici  iiiiiial  cl    lnli'rcs>c  Inulc  la   (|uciic  de  clicval. 


Fig.  4U.  Fig.  115. 

Fij;.  411  el  115.  —  Topogmpliic  dos  troubles  Je  In  scnsibililé  dnns  «n  cas  de  paialysie  ladiciil.Tiie  infi- 
l'ioiii-e  inutrîcc  et  sensitive  du  plexus  braclii;i)  droit,  datant  de  cinq  mois,  et  due  à  une  rndiculito  di^ 
n.iture  indéteriuinée  cliez  une  remnic  de  sriix;inte-dix  ans.  Douleuis  sponlani'es  très  vives,  angnien 
lées  par  la  toux  el  l'élcrnuemenl.  Almplii.'  di-~  uiuscles  de  la  main  el  du  ^Moupc  interne  de  l'avanl 
liras,  avei'  réaction  de  dégénércsceiie.-  Êl.a  li~>.-  et  relroidisseuionl  ilc  la  peau  de  la  main.  HéilêM- 
radial  aboli,  rénexe  olécranien  all'ail>li.  I  implihiliiii.'  div.il.'  av.'.-  inv..~is.  Al.elilinn  il.-s  seiisiliilités 

superficielles  et  profondes  dans  tmii.  -  l  -  r.  j;,,,,,-  i.  jiii. .  .     -  .1 nu.'  .1.'  i  \  III.  Iil,  IHI,  DIII.  IIIV,  avec 

asléréognosie  à  type  (^paiement  rad.-  m  lin-   .  t  h  -m.!,,  ni  ,jn.   .Im.  |.  .  .1.  ii\  .l.'i  ni.-i^  .L.ii^In  de  la  main. 
iSalpélri.r.'.  l'.Ml'..  Ici  li'S  tniuble>  >c.i-ili|.  .1.  |i,,--.  ni  I.   ,1 ,,.    ,1.  -  i,i.  ,„■■-  du  |.l.-xu~  lu  ,ii-|iial. 


clic  l'ciil  di'Ici  iiiiiicr  une  aucs|lii''>ic  cnin|dclc  cl  lulalc  de  Idiil  le  li''i;ii- 
iiicnl  (•iilaiic  des  luemltres  iiif(''riciiis,  limilt'c  eu  liaiil  cl  eu  avaiil  |iai-  le 
|ili  iiij^uiual  et  eu  anit-ie  par  nue  ligue  liori/onlalc  coi  res|i()udaiil  à  la 
liiiiile  MijHMicnic  du  .saciiiin.  Le  |)ériiit''e.  ranns,  les  (irgaiies  jféiiilo-uii- 
iiairo  |iailici|iciil  à  I  aneslliésie.  i'oiir  (|ii'nue  seiuMaldc  lo|ioi;ra|)liie  soil 
i'i''aliM''ç.  iiuii  |dii>  |iar  nue  li-siuii  radicuiaire  mais  liicii  |iar  une  lésiun 
lui'dnllaiie  en  loyer,  il  raïuirail  une  lésion  sii'^icanl  au  niveau  de  la 
ir  veiléliie  dorsale,  c'esl-ii-dire  l)eaucou|i  [dus  li.'uil.  (le  lail  est  la 
(•oiis(''(|neiice  de  rtdditjiiiit''.  tit's  firando  en  liiis,  des  racines  liiiiiliaii-es  el 
sacrées.  (Vov.    lii;.  '.'tiS.)  i.i'  ili.iL;iiii'-tii-  de  l/'^iuii  ladiciilairc  dans  un  cas 


>y.\i>it<)\u:^  xA:\>/7//>.  h::i 

vriiililiililc  lie  |ifiil  i^iiiTc  SI'  fiiiic  (|Uf  |i:)i'  lii  |nV'>t'iir<'  tics  (Iniilciiix  iiidi- 
i|ii.'iiit  l;i  <iim|iit'ssji(ii  ilo  lariiu's,  ildiilnio  iMlniscs.  à  ciiiarlrrc  liil;:!!- 
l'illll.  ItTi'lil  ;illl  nu  rnlivlrii'lil'  l'I  i|iic  l'ciil  ll'iili-i'l'M-  |i,'i--  ;i  l;i  ^iiili'  ili- 
l(''>iiiii>  iiit'-iliilliiii't'-<  l'ii  l'nyï  . 

Si  la  li''>iiin  sir^c  au  iii\caii  ilf  la  .*>'  M'itiliir  Inriiliain-  un  ilc  la  I'  mt- 
U'Uiv  saciri',  <iii  ronslalf  ciicnif  raiics(|irsic  iln  |ir'iiiir'('  i-l  îles  iii'<;aili's 
^t'-iiilaii\  i-t.  en  |iliis,  tlc^  IriiiiMc^  ilr  la  M-iisiliiliii'  (  iilaiii-r  i)('i'U|iaiil  les 
ir^iims  Mii\aiit('s  (Viiv.  li;;.  tldi-l  VITi  :  ■>nr  la  l'ace  |i(islt''i'iciiri' des  Ti-sm-^, 


M^-.  il 


Fi^.  ilti  et  117.  —  Tupu^npliio  dfi  troubles  de  In  !^en?silMlilé  dans  un  cas  de  fracture  des  vertèhre*> 
lombaires  avec  lii\atiun  sur  le  sacrum  (jualade  de  la  litnire  S0>.  Douli.'urs  violenti-s  dans  le> 
uiembres  inférieurs,  l/aulopsie  montra  l'eiislence  d'une  compression  de  toutes  les  racines  sacrées 
ainsi  (lu'un  •■crasi'uient  du  cône  terminal.  iDicf'tre,  is(li  t 


iU'xisIe  mil'  aiirslIiiVic  t'ii  IViniiL'  de  srllc  oii  de  fiT  à  {licval  (."'  et  i'  sacm-si 
dont  la  iniivexiti-  attfini  Ir  linnl  siipr-ricnr  du  sncrniii  et  dont  los  doux 
liranrlies  rccninrciil  la  |>artic  innviMini'  des  fesses  el  descendent  stiiis 
rnniie  diiin'  liandc  ('_'''  saiTt'ci  plus  mi  moins  hirjre  le  Ioiil;  de  la  lace  pos- 
térieure des  cuisses  cl  sr  pi  idipn;jfaiit  en  bas  plii^  nu  iimins  sur  les 
jamiies.  iVoy.  lij;.  ildcl  îlT.i  S'il  existe  en  ontrc  nnc  li.uidi'  anesllié- 
si(|iie  occupant  la  réfiion  anti!'ro-exlerne  des  jaiiilii-.  le  dos  du  piiil. 
et  enipii'tant  plus  on  iiioiii>  sur  sa  lace  plantaire.  <in  priil  allii  imi  ijuc 
la  5'  paire  lomliaire.  la  \"  cl  la  •_'  jiaires  satires  |iai  ticipeiil  à  la  lésion. 
(Voy.  li;;.  Utl.i  lue  li-sion  niédiillaire  en  loyer  produisaiil  une  sein- 
hlalile  anestlié>ie  devra  encori'  ici  sléj^er  beaucoup  |ilus  haut  :  c'est 
ainsi  ipie  dans  le  cas  île  l'.i  li-Schullze.  une  esf|nille  osseuse  ayani 
sei-tioniu'-     la    iiicielli'     d'a\aiil    m     anièie    eiilie    la     \'l     M'iIcIiic    dur- 


^i.MiniiKiii:  1)1'  .-)>/7.i//.  .\i:iit  i:r.\ 

li'^liTiniiii' 
lin     .iv.iil. 


sale    l'I    la    I"    vcilMnc    hitiihaiic.    a\.ii 
l(i|io^ia|iirK'    aiialti^iic.   cl.    ilaiis    ce   (a- 


iilic    aiiollirsii'    à 
iiriiilaiil     la     \ii'. 


Ki;;.  llSrl  ll'.i.  —  T..|.i>(;r.i 
phi.,  ilos  I rouilles  a.-  I 
snisiliililiWInnsnncilsil 
s.-i;itii|iie  i:.<liculnin-  <\:< 
l:iiil(le  di'iixmois.  (H  liv 
Joiiloui'.Mise.  c1m'7  II 
liiiiniiie  <!.•  vingl  cl  i 
;iMS,  sypliililiquc  depii 
.|ii;iUe  ans.  Ici.  les  In. 
hles  Je  la  sensibililé  q 
sont  caiactéiisés  par  iim 
lorle  liypoeslliésic,  sié 
jçeiil  dans  le  domaine  di 
Si  el  Su.  Pas  de  iiiodi 
liealion  du  léllev.'  acliil 
léen  iSaliièliièie.  IWUi 
(Vov.  llmssKLLim  :  Le 
IrolM-s  th-  tti  snisihilil 
dans  In  rtidicidUr  miiili 
II,,,-  sillihillliqiii:  lllis.  S 
Th.-.-  iiKUiL--  l':iii~.  I'.i:i: 


l-ij;.  I20el  lil.  — 'l'opoîfia- 
|)liie  lies  troubles  de  la 
sensibililé  dans  un  cas 
de  scialique  radinilairr 
d'oi-ijjincsypliiiiliqii'- da- 
tant de  quatre  ans,  avic 
pai-alysieclalro|iliieiiiti*- 
culaire  du  jaiiiliiir  .ml.- 
rioiir  et  de  r.xl.n-.Mr 
propre    du    fiios    oil.il. 

Il me     de    li-entc-liiiil 

ans.  U-ucoplasiehurial.-. 
Ici  les  tiouhk'S  de  la 
iiiolililé  conespondenl 
à  une  partie  des  terri- 
toires ladiciilaiies  I.iv  el 
l,v  et  ceux  de  la  sensibi- 
litt-  awx  territoires  d.' 
I.v,  Si  cl  Su.  iSalpêtriiTc. 
l'intîi.  (Voy.  P.  C»Mis  et 
A.  SK7.AIIÏ  :  Un  cas  tle  rn- 
ditnlile  seiixiliro -  mo- 
trice, lli-vui-  iinmilu'ji- 
imc.  l'.KIfi,  p.  ll'-2.l  J'ai 
revu  c  malade  en  1911. 
son  étal  est    loiijoiiis   !.■ 


Il      liaillrlll'    ili'     la 
iicsllir.vii'    iiiiliciilain 


ciliMiic 

ilil|irrsr 


sacrée, 
ion  |ieiil 


.'lie   . 
riciirt 


.>. )\/)/,"ii )//•;>  si:.\si rirs. 

lU'orr   oliMTVi''   il   l;i    ••iiilc  iriiiit'   li'SiiMi  ili'^   r 
'S  (If  l,'i  (|iifnf  lie  tlii'xal.   Ici  I  .•lll('^lllt''^i('  ol 


Kii:    lii.i  li-    -  Tii|miki;> 

|ilii<'  •! ..mI>I.'s  ,1,.  In 

M-iixjlillilt*  il;ill%  li'iltilillil- 

ikmIc  1,11.  I.i I  Si,  iI.ii» 

un  c.-i^  lie  M-iiiliqni'  i.-iill- 


Mllirs 

llVS      ( 


ilf     i-uii|ti.1lltr-llllll 


>>|.l 


|iliiii'>luM-  i';i<'lii(lî<-nnr 
li');.-itMS.nl|M>lniiv.l'.illl  . 
'Vuv.  K.  CiiiKiiii  .'I  G 
ll..l'»»>  :  l/«r,i.  ./r  «•,«. 
/«/m-  itt'rf  Ivtmblf»  tir  In 
sfiixibilitt'  à  lii/wijra/ihU' 
fatticuliiirt'.  Hfviit  iiru- 
riiUiijlque.   l'.IOl.  p.  t'il7.> 

Kiii.iïli'l  l:i.'i  -  ll»ili<'iilil.' 
loin  lui- saci'i't';;  :ilU'lir;ivfr 

|Kiral>>i<-  il.'s  M'I.'s  ,1,. 

I;i  iv|:iun  nnltMOi'xti-ini' 
iU-laJ:iinl>i'.  s.lnr  U'J.iiH' 


nli' 
■nuls.  l'Iii 


m-,  I 


I  In 
nk-lniil  : 


FiK.  iîi. 


nie  lie  i|iii 

ilcliv  :il(:ii|iies  ili-  sci:ili 
que  du  ini>iii<-  i-i'ilé,  I: 
pleniiére   il  v  .i   «iv  ans 

la  ilenvié il  v  a  un  an 

Mulililé.  l>aial\>io  alin 

|>liii|Ui'     de     lexlens 

coiiiiiiiiu  des  iii'teils.  lit 
l'cxlensenr  in-opre  di 
(!ii>s  oiieil  el  des  |„-ii, 
niers.  Ili'acliun  de  déifé 
nérescence.  Inli'^rilé  ili 
jamkier  nnléiienr  et  di" 
lilllsrles  de  la  l'éginn  pus 
térieiiie  di-  la  jainlii' 
Tr>iulde>  de  la  sensihilit. 
taelile,  duiiloiireiise  e 
(lieriili>|ne.i'iliipii);rapliii 


les  II 


lilé  el 


ladieiilai 

Ide 

de  la  niiilililé  renes- 
luindenl  an  dmiiaine  de 
i.v.  Si,  Su  .'(  lin  peu  an 
diiiiiaine  lie  l.iv.  Cas  d.- 
lyuipliiiryluse  laehi- 
dieniielSalpélrièie,  !;i|  1  ■. 
In  Irailcinenl  luei'oniiel 
inlcnsir,  qui  nvail  duiuié 
do  lions  ivsuKalsIursd.' 
la  deil.viéille  eiise  de  sria- 
lique,  ne  produisit  an- 
riine  aini'dioralion.  J'ai 
revu  ce  malade  deux  ans 
api-tts  (|9|3i  et  son  élal 
est  tonji)ui>  le  iiiênii'. 


irinliMi-ssi'  i|lli'  l:i   |ir;iii   ilr  l.i   im;ii  ;:r  ilr  l'.iiiiis.   r;iim-.    I.i 
j.'ii'im('    cl     iiiir     |iilili'     |i,'ii'lir    (lc>    rr\li.iiiili'     iiili'i  ii'iiir 


SI:Mltll.O(,ll:    DU  SVSl  I:MI:    .V/;/.T/,7  A 


Fis-  42().  —  Topognipliie  des  liouliles 
(le  la  sensibilité  clans  un  cas  de 
scialiquc  radicnlaire  droile,  avec 
paralysie  dissociée  des  mnscles  de 
la  légion  anléro-exteine  de  la 
jamhe,  datant  de  quatre  mois  chez 
un  homme  de  liente-deux  ans. 
avant  eu  un  an  auparavant  une 
crise  de  sciatiquc  d'une  durée  de 
six  semaines. 

Molilité.  Paralysie  atrophique  de 
rtrxtenseur  romniun  tics  orteils,  de 
l'exlenseur  propre  du  gros  orteil. 
des  péi(uiiers,  avec  réaction  de 
dégénérescence.  Intégrité  du  jam- 
hier  antérieur  et  des  muscles  de 
la  région  postérieure  de  la  jamhe. 
Uéllexcs  tendineux  normaux,  saul 
racliillccn  du  c6lé  droit  qui  est  uu 
peu  jdus  Taihle  qu'à  gauche.  Sensi- 
hililé:  Anestliésie  au  tact  et  i  la 
douli-iir  dans  ledumaincdcLv. Cette 
anestliésie  reuuuile  à  un  an,  à  la 
preniière  attaque  <le  sciatiiiue.  l.a 
panihsie  uuitriee  ne  date  que  de 
quatre  mois.  I.ymphocytose  rachi- 
dienne  ahondante  avec  luie  grand** 
qn.'uitité  (l'alhuniine  (isilpélrièrc. 
191i|.  Ici  les  trouhles  de  la  sensi- 
hllité  (Lv)  sont  moins  étendus  qin' 
chez  le  malade  des  (ig.  121  et  li'i. 
mais  les  tnmhles  moleurs  sont  h- 
mèmes  (l.iv,  l.v.  S,  et  Siii.  Voy. 
J.  DiJEniNK  et  M.  IU:r.s\iiii  :  Scinliqiic 
riiiliciilnirf  nii-c  iinriilijùe  dinso- 
rii'e  dvx  miixclex  aiitrro-t'J-leriics  df 
liijumbi-  (Iriiile.  Inicnrilé  (lu  jniii- 
hier  nnlrrieiir.  Àneulhénii'  iliiiis  li- 
trrriloire  lie  S,  (')•  '('•'•'"■  ncliroln 
y.Viii,-.  l'.l|2,   r.  I.p.   2H.S. 


\\:u\^  ic  (■,■l•^.  hi  li'sidil  nirii|ii'  l;i  |];irlie  la 
plus  iiiiV'i'icmr  (lu  cMiial  i  acliiilicii  —  canal 
sacré  —  cl  allriiil  les  '(■'  cl  ,")'  laciiies 
sacrées.  (\oy.  liu.  TiitT  cl  ."!)!>.)  l'nc  li'sioii 
mciliillaii'cavcc  aiicslhi'sic  c(niivalciilc  occii- 
|icra  la  iiailic  lapins  iiifcriciirc  de  la  iiio(»llc 
i'|iinicic.  1  ne  sviiiploiiialdldjiieaiialojiuc,  en 
cHcl.  ;i  ('■II' iil)ser\ée  dans  des  cas  iriu''niatu- 
in\(''lie  (il!  n'iiie  lei'iiiiiial,  mais,  dans  ces 
cas,  la  |icaii  des  oi'i^anes  <;ciiilanx  parlici- 
jiail  à  rancsllu'sie,  ce  qui  prouve  qu'ici,  la 
li''si(iii  nu'dullairi'  l'ciiKintait  plus  liaiil  et 
arrivait  au  moins  jusqu'à  la  liaiileiir  d(>  la 
")'■  pairt^  sacrt''(^.  Dans  ces  faits  d'iK'iiiato- 
mvi'lie  du  cône  teiniiiial,  il  existe  en  outre 
de  la  dissociation  syi'iiig()niyéli(|iie  de  la 
•-enviliilili'',  cl  il  n'v  ;i  |ias  les  douleurs 
ipie  l'on  (diserve  dans  les  cas  de  coin- 
pi'(>ssioii.  i,\oy.  lig.   iKiel  '(■17.) 

Le  diagnoslic  dill'tM'enliel  entre  les  com- 
pressions de  la  queue  de  cheval  et  les  h-sious 
médullaires  en  foyer,  à  symplomatologie 
t'fjuivalente  en  tant  tpie  to|iograpliie  de 
l'aneslliésie  et  de  la  |)ai'alysie,  est  basé 
(l'al)ord  sur  la  pi'(''sence  de  douleurs  vives, 
à  caraclère  l'iiigiiriuit,  léréhrant  ou  conslric- 
lif,  iiiiii(|uaiit  la  compression  des  racines- — 
Iraumatisine,  tumeur,  radicnlile.  (le  dia- 
;:uoslic,  par  cmitre,  est  lieauconp  pins  délical 
à  ('■lalilir  dans  les  cas  de  coin|H'ession  du 
lenllemenl  lomho-sacré  relevaiil  duii  liaii- 
malisme  ou  diiiii^  liiineur.  Ici  les  douleurs 
existent  t'galenienl  puis(|iie  les  racint's  sont 
com|)riniées  et  c'est  l'évolution  delalVeclion 
(pii  éclairera  le  dia<;noslic.  Ou  sait  en  elVet, 
cl  la  clins{'  esl  surtout  \i''i'i(iée  dans  les  cas 
de  Iranniatisnie  di'  la  colonne  vertébrale, 
ipie.  -i  la  moelle  épiiiière  est  inléressée  plus 
(Ml  inoins  profoudémeiil,  les  Ircuibles  mo- 
leiii^  cl  sensitifs  persistent  iiidélinimenl. 
laiidis  (|iie  si  la  (|iicue  de  cheval  seule  est 
lésée,  a|u■(■•^  une  pi'iiode  paralytique  |)lus  ou 
moins  l(mj:ne  i\oy.  tig.  8(1,  il(i  et  iI7i,  les 

1.  I.a  nolalion  de  Si  iiidiqii(}c  correspond  ;"i  l.v  dans 
la  nouvelle  nolalion  des  champs  radiculaires  dos  des- 
sins (le  cet  oinraL'i?. 


liiiiililcN  lie  |,-i  M'ii>ilillili'-  l'I  (le  l;i  iinililili'  |ii'ii\i'iil  ^  .iiiirliui ci'  il'niii' 
iiiiuiii  rc  iialulilc. 

.liiM|irii'i  je  ti  <'ii  rii\ i>>ii;:i'  i|iii'  I  Ii\|iii||ii''m-  il  nin'  riiiii|ii'c'^'<iiiii  rmn- 
|i|i-li'  i-l  liil.'ili-  |Mii'l<'iiil.  :'i  ililVi''i'(>iitc>  liaiiliMii's.  sur  li-s  i.-ii-iiifs  |iiiiili.'iin'> 
un  siiri'fcs.  M.'iiv  ri's  i'iiiii|ii'i'>siiills  siiiil  iissi'/  siillM'lil  iiiiil;ili''r;ili's  ;  elles 
|ieii\i  ni  trinléresseï'  i|ii'iiii  eei'l.iiii  iiiiiiiliie  île  iiiiiiiev  cm  ii>'  les  .illeiiiili  r 
i|iii'  |iailii'lliMMeiit  —  i|n  il  saisisse  Me  riaeliiies,  île  mal  lie  l'itll.  île 
liinieiii'.  lie  |iai'liviiiénin^ile  un  île  railii'iilile  -  el  s  ai-riiiii|ia;:nei'  un 
nnn  lie  Inmliles  de  la  mulilili'  i|tii.  i'n\  aussi,  jnésenlenl  niii'  lii|iii;:i'a|iliie 
lailiiulaiie.  les  Innilile^  de  l.i  sensiliilili''  |iiiiii'i'iinl  |iar  i'iinséi|nent  èlre 
linnir-s  an  lei  i  iluiie  c  iilaiii'  de  i|neli|nes  raeines  en  de  |iMrlies  de  rarines 
el  |iai'lanl  l'Iie  liés  xarialiles  dans  leur  di-~l  liliiilinn .  i\ii\.  l'itnihisirx 
i-iiiliciiliiiifn  ilrs  iilf.riix  luiiilxiirr  fl  sucre.  \>.  (i'Jl.i 

llaiis  la  seialii|ne  railinilaire.  due  1res  siin\enl  à  une  ladieiilile  s\|i|ii- 
lilii|ne,  les  Inmliles  de  la  sensiliilili'  si/'^'eronl  dans  le  ilninaine  de  l.\. 
Si,  Su;  dans  la  seialii|iie  radienlaii'f  |iarliellr,  dissiiiiée.  riirnie  assez  Iri''- 
i|nenle,  res  Irnnltles  |iiiiirriml  n  iireii|ier  ipie  le  iliiinaine  de  Si  el  Su  un 
inèiiie  senleinenl  de  Su.  l'aii'uis  i 'esl  le  dimiaine  du  réniiirii-entaiié  (  Viiy. 
lit;.  i'2*2  l'I  \'1~>).  lin  crnral  on  d"  riditni'aleiir  i|ni  esl  inliMessi''.  il  s"a;;il 
alors  de  radii'iililes  lonilmsacrées.  Les  Irimldes  de  la  iiKililili'  —  |iara- 
Ivsie  l'I  alro|iliii'  imisi-niairi'  —  sont  à  jumi  près  iimsiaiils,  siniiinldans 
les  riii'iiies  (le  si'ialii|iie  l'adirnlaire  dissoeir'es  iVnv.  t\'^.  il  S  à  'rjtii,  mais 
un  obsfrve  assez  l'aremeiil  nn  |iaiall('lisme  alisidn  eniri'  li's  racines  sen- 
silives  e(  les  i-aciiH's  mulnees  alli'inles.  i\ii\.  Srinli/jiu-  railii-uhiirc, 
|..  (i'JC)  fl  lij;.  ils  a  i-Jiii. 

I!ll  re|ir-raill  sciiiilirii-ciiienl  les  ri'jiioils  de  la  |ir,iii  alleillles  d  aileslhi'vie 
el  en  se  re|i(iiianl  an\  lij:iiies  ."iSô,  ."!S7.  ."'.M,  ."II."  ii  .~!l'.l  induinaiil  la 
ilisirilinlion  mlanéedes  racines  |tiisli''rieiii  es.  il  vi^a  liiiijdiMs  lanle  d'i'la- 
Idir  i|nelles  sont  les  racines  alleinles. 

Tabès.- —  liaiis  le  hihcs  dlil/i-,  IMI},  l.aeln.  I.s"j:i.  l'aliick,  Mari- 
iH'scd.  elc).  li'S  Iroiihit's  de  la  sensiliililé  cnlaiiée  ont  nnc  lo|ioi.'ra|iliii' 
radicnlaiie  el  |ii'nveiil  dans  certains  cas  ùtic  les  preiniei's  sym|ilùnies  de 
cette  alVecliim.  aussi  lonr  existence  conslilue-t-elle  nn  élénieiil  im|iiirtaiit 
de  dia^iiiostic  dans  les  cas  ilonlenx.  Ponr  ma  part  je  les  ai  vns  précéder 
font  antre  svmptome  dn  lalies  iVoy.  li;,'.  ."il  ;i  .ïiii,  exister  par  consé- 
ipieiit  avant  lapiiai  ition  des  donlenrs  riil;,'iiianles  el  dn  si^'iie  dWi-j^yll- 
llolieiston.  avant  la  disparition  des  réilexes  palellaireson  acliilléeiis.  (!"cst 
lii  tonlelois  nn  t'ait  l'ort  peu  coiniiini),  et  en  <;énéral  on  les  oliserve  en 
inènie  temps  ipie  les  syinptrmies  précédents.  Ils  jienvenl  iiailois  aussi 
laiie  iliManl  à  la  pi'iiode  |)réalaxiipie  dn  laites,  mais  c'est  là  une  ('ven- 
liialité  exlréinemenl  rare.  Il  en  est  de  inèiiie  chez  les  snjets  ipii.  Irappi-s 
d'atropliie  papillaire  an  ilébnl  de  leni'  all'ection,  —  talics  arièti'  par  la 
cécité.  —  sont  restés  indélinimiMit  à  la  période  piéalaxi(|ne  :  ici  encoie 
rinti''|irité  de  la  sensihilili''  est  rexception. 

Le  plus  suiivi'iil  ces   licinliles  de  la  sensiliililé  cnlam'e.  lacl,  donlenr. 


878  siiMiDi/KiiK  Dr  svsrf.Mi-:  .\i-:iiii:i  .\. 

t('iii|ir'i;iliiri'.  ■-('  iiHinliciil  (I  ;ili(ii(l  ilaiisiiiic  n''j:i(pii  (l(''lt'iriiiiii''r  de  hi  pc; 


Kif!.  127.  Fis;.  lîS. 

Kiiî.  .127,  i28.  12!!.  15().  —  Tiilies.  —  Topograiilu.-  i  ;iilic- 

ilfl  trente  ;iiis,  ancien  syphilitique,  atteint  il.'  tain 

représentent  la  toimfiraphie  de  l'anestliésie  laclile 


Fig.  129.  Fit'.  i30. 

11.-  lies  troiiblesdc  la  sensiiiilité  pliez  un  homme 
Il  péiiode  |)réataxiquc.  Les  ligures  -127  et  i28 
i  ligures  i2y  et  130  rejirésentent  la  topographie 


(le  l'anesthésie  douloureuse  et  thermique  qui  est  beaucoup  plus  étendue.  Douleurs  fulgurantes, 
uiyosis  avec  signe  d'Argyll-llohcrlson.  signe  de  Houilieig,  aholition  des  réllexes  patcllairos  et  achil- 
lécns.  (Salpêtricre.  l'.KKI. 

et  sont  (lislribue's  diuis    le   (liniiaiiir  des    'J' ,    ."' ,   i'',    ,')''   cl   Ci'   diirsales. 

Ils  .se  |n('st^iiti'iit  sons  forme 
(rime  iila(|ue  |iarl'()is  très  limitée 
(Voy.  lig.  ."06),  (Tnne  eeintiire,  sié- 
<;eanl  sur  la  partie  supérieure  (in  tho- 
rax en  avant  et  en  arrière  (Voy.  liff. 
5il.  7)V2,  54.',  "i4'n.  J'ai  retrouvé 
celte  loealisaliondanslapluparldes 
cas  de  labes  à  la  p('rio(le  préalaxi- 
ipie  (pie  j'ai  examinés  (Voy.  (ij;.  545 
et  5 '(■(')).  L'anesthésie  est  d'une  in- 
tensité variable,  de])uis  l'Iiypoi^s- 
thésie  léf^ère  jus(|irà  l'anestlK'sie 
intense,  avec  retard  plus  ou  moins 
niaïquédans  la  transmission, mais, 
rèjflc  général!!,  cette  anestliésic  in- 

Fig.  151.-    Tahes.  -  Topogiaphie  radiculaire  ,les      tCUSC    ll'apparait  qilC    loiSipie    IC  la- 

irouhies  de  la  sensihiiité- tactile, douloureuse    jj^^  est  déjà  arrivé  il  iiue  période 

et  thermique  —  chez  une  femme  de  trente-deux  ,  "'  ,       ,       .  '  , 

ans.  préseulani  nu  certain  degré  dimoordinalion      availCX'e    (le   SOU   eVOllltlOII.    JlailS  le 

''»"*,'"%""•' ■•-"'I'' '••";>• '>;;i'"t de l'aiTection    ta|,cscnfin,  leslroiihlesdelasensi- 

par  des  ilniil'-ui  >  liik'Mr.iiilcs  :i  1  ;Ï{,'(m1o  viMKt-cinq  ^   _  ' 

nns.  AlmlitK.n  .!.•- i .  M.  x.-s  oI(:'(Tanions,p;itollairos      hiliU'    SC  préscnlLMll   lialti  lUi'lIciIUMïl 

ï;o;:'ri^;:;iti;^l'Sn"s:;Si:u^'s:nt    avec  un  mode  de  groupement  s,u^- 

limités  au  ilomame  des  H-  et  li-  racmes  cervi-      c\î\\.  icalisanl   le  IvpC  (le  la  (lissocia- 

lioii  (lil  "  laliéTupie  »  i  Voy.  p.  TT'-h. 


■f,  a-  et  « 


i  dorsales.  (Salpèlr 


l'.IIK).l 


xl  .\7'/,<<WA  s  S/.. \  >////> 


è 


|liiii>  la  |)fi  ioilf  |ii'<'-iil.'i\ii|iif.  Ii-s  h'iiiililo  stMisilils  mmii  lan-iiirtil 
liiiiili'x  à  la  l't'^ioii  lin  lliiii'.'ix  :  (roriliiiaii'i'  ils  miiiI  ai'i'tiiii|)a<;iit'"<  il  aiii"- 
llii'sir  ilf  la  l'arc  iiilcriif  ilii  liras  i.S"  rciNiralr,  I"  cl  •_''  dnisalcsi.  (Icltc 
ancstlicsic  se 
|>icsciilc  sons 
la  tiii  tiic  ilniic 
liaiiilc  iirt'ii  - 
liaiil  la  l'ai'c  iii- 
tci  iiciliilirascl 
lie  ra\aiil-liias 

Vi.v.  li;:.  r.i:. 

cl  TiKi.  ."."lO  cl 
.".M.  'fil  à 
r.lt  .  Celle 
liiimlr  rnliilnlc 
est  (l'une   lellc 

t'rét|  Il  en  ce 
•inini  peiil  lui 
alli'iliiier  une 
\aleiir  lies 
;.'ranile,  |hiiii' 
le  iliaj.'niislic 
lin  laiies.  Heaii- 
i(in|i  plus  rarc- 
nienHancsthé- 
sie  oecii|K'  la 
Ineeexlcinodes 
incmhrossupé- 
rioiiis  (;)',  G' 
cl  7' cervicales) 
iVoy.  li;;.  i.">|  |. 
A  celle  période 
du  labes .  les 
incinhres  infé- 
I  ienrs  peuvent 
cireindeimies. 
paii'ois  cepcn- 
daiil  la  peau  do 
la  l'ace  exierne 
ou  poslérienic 
dos     j  a  ni  1)0 s 

(5"  Ininliairo.  1"  cl  '2'  sacicesi  présente  déjà  une  liande  aiicslliésiipie 
(lig.  ôià  et  .") K)|.  Ouelf|iiefois aussi,  la  peau  de  la  face  phintaiie  des  pieds 
(1"  sacréul  est  déjà  aneslliésiiiiie.  Kniiii.  dans  ceitains  cas  de  lahes  au 
déliiil,  à  localisation  exceplionnelle.  —  lahes  du  c<"'no  lerininal.  —  les 
tninliies  do  la  seiisiliililé  peinent  èlrc   jimilés  iiniipicnicnl  au  dninainc 


Fin.  I5i  bis. 
Ki^'.  i^i  ol  i-li  Itis.  —  Talies  ilu  cAne  tcniiinnl.  —  Topogni|)liie  radiriil.iirt'  îles 
troiilik'>  df  la  sinsibihlé  —  taclilr,  ilouluui'tMise<-l  llieiiiiique.  —  Ce  cas  a  Irail 
à  une  tiMi)n)«>d'-<|uaniiile-nciiran$  i|iu>  j'ai  observt^o  pendant  six  ans.  Déhiil  de 
l'airertion,  cinq  ans  avant  son  entrée  dans  le  servive.  par  des  troubles  spliinc- 
tériens  et  des  douleurs  fulf;urant<-'s  dans  les  membres  inférieui-s.  l'endanl 
dix<buit  mois,  incontinence  d'urine  et  des  matières  et  perte  coiujdètc  de  la 
>ensaliun  du  contact  du  pénis  pendant  le  coït.  Ce  dernier  syniplAnie  a  dis|Ktrii 
par  la  suite  mais  il  persista  de  l'incontinence  d'urine  et  des  matières.  Réflexes 
palellaire  et  acbilléen  du  cAté  droit  conservés,  mais  Taibles.  A  i^uclie,  abo- 
lition de  ces  reflètes.  Réflexes  olécraniens  abolis.  Réflexe  cutané  plantaire  nor- 
mal. l.é};er  ptosis,  plus  accusé  à  droite  qu'à  gauclie.  Uyosis  intense  avec  signe 
d'.^r^>ll-Robertson.  Station  debout  sur  une  seule  Jambe  impossible.  La  inarclie 
[HMidanl  l'occlusion  des  yeux  est  très  difflcile  et  normale  les  yeux  ouverts. 
Nusculaliiredes  membres  inférieurs  normale  comme  volume  et  conimeforce. 
Ici  les  troubles  de  la  S''nsibdité  sont  IK'S  nettement  limités  au  domaine  des  3*. 
4*.  o' et  6'  racines  sacrées —  fesses,  pt'-rinée,  anus,  or>;ancs  g<'*nitaux  Iflg.  iô2 
Ois\  —  et  sont  un  peu  plus  intenses  à  droite  qu';^  jpiuclie.  .Aux  membres  supé- 
rieurs ils  simt  limités  h  une  partie  du  domaine  de  la  2*  racine  dorsale.  (Salpé- 
triére,  lUUO.i  Observation  publiée  dans  la  tbèse  d'l.^ccLRA^•,  t.ludr  cliniiiue  dm 
formes  anurmates  du  tnbes  dorsatis.  Paris,  1897.  obs.  XLIII.  p.  101.)  Diagnostic 
continué  par  l'aulopsie  et  l'examen  bistologique  (1905). 


■<i:miiii,iii;ii-:  nr  systiime  .\i:nii:i\. 


(li's  (It'rnii'ivs  sacroos  (de  laô'à  la  (i") —  rt''}jioii  fessièro,  anus,  pôriuéc  cl 
ory;ancs  {joiiitaux  (Voy.  lig.  iô'i  ol  4."'2  his).  Or,  l"aiicstli('sie  dans  le 
tldinaiiR'de  ces  racines  esl  assez  lare  dans  le  tahes  et  ne  se  lenconlre  d'or- 
dinaire ([ue  liirs<|ne  lalleetion  est  déjà  très  avancée  dans  son  évolution. 
l,(U'S(|ue  le  tal)('tiiiue  esl  devenu  alaxi(|ue,  les  trouldes  de  la  sensibilité 
dans  les  nieuilires  inCérieurs  sont  en  général  très  nets.  Les  pieils  pré- 

senteutdOi'il inaire  de 
anestliésie  plantaire 
et  dorsale. et  cette  der- 
nière s'élend  plus  ou 
moins  haut  sur  la  face 
externe  d(!s  jauihes  et 
sur  la  partie  posté- 
l'ieure    des     cuisses 


Fij;.  135.  Fis.  iôi.  Fig.  135.  Fi  g,  iô6. 

Fi;;,  lôô,  loi,  133, 136.  —  Topographie  des  troubles  de  la  sensibilité  d,ins  un  cas  de  tabès  cervical  i 
prédominance  marquée  dans  le  niPiiilnH  «niiéricur  tr.inrlie  avec  ataxie  unihii>^r)l'>.  i-h.>/ iin  lioinme 
de  trente-neuf  ans.  Intégrité  des  in.  uiln.  -  iiil.ri.iii-  Miolition  des  réibx' ■  i' inlnn  nv  ilos  quatre 
membres.  Signe  d'A.  R.  A  gauche.  ;in.  -ili.  m.  i  niii|,l.  i,  hi.-i,  douleur,  tern|H  iiim.  ,!.■  I.i  main,  de 
l'avant-bras  et  du  bras,  sauf  sur  la  jmi  \f  ~ii|i.ri.ui  r  ilr  s;i  lace  interne;  an<'>ili'-i'-  \.l.].ii"ire  (doigts, 
radius,  cubitus,  extrémité  inférieure  de  l'bumérus.  l'erle  du  sens  des  altitudes  des  doigts  et  du  jioi- 
gnet.  Abolition  de  la  sensibilité  à  la  pression.  .Astéréognosie  complète.  Thorax  :  hypoesthésie  de  Dm 
à  Dvi.  Conservation  relative  du  territoire  axillaire  (Du  à  Dm).  Ataxie  excessivement  marquée  du 
membre  supérieur  gauche.  A  droite,  bande  radiculaire  d'anestbésie  moins  complète  et  moins  étendue. 
Sensibilités  profondes  intactes.  Pas  d'ataxiede  ce  membre.  Thorax  :  hypoesthésie  de  Du  à  Div  (Sal- 
liétriêre.  lïKJG)  Vov.  I*.  Cahi  s  et  A.  Skiahy.  Tfihes  ccrvicnl  avec  tttnxie  unitatêrnte.  Rfrue  nrurolfKiiqiif, 
1906,  p.  1171. 

(Voy.  fig.  55.3,  .Ï5i).  Itiins  certains  cas.  l'aiiestiiésie  occiiju'  en  entier 
les  membres  inférieurs  et  le  tronc,  justpi'au  niveau  de  la  réi;ion  tliora- 
cique  supérieure  (Voy.  lig.  .ï5()  et  .'5.')l  )et  peut  même  remonter  lieaucoup 
plus  haut.  Dans  les  membres  inférieurs,  bien  qu'en  général  les  zones 
aneslhési(|ues  soient  pendant  un  temps  plus  ou  moins  long  séparées  par 
(les  zones  saines,  il  n'est  pas  ti'ès  commun  d'observer  une  topographie 
ladiciilaire  aussi  pure,  que  sur  le  tronc  et  sur  les  membres  supéiieurs. 
Dans  ces  dcrnieis,  non  seulement  la  délimitation  de  l'anesthésie  d'avec 
les  parties  saines  est  li'ès  nette,  souvent  aussi  nette  (|ue  dans  un  cas  de 
|iaralvsieia(liculaire  d'origine  li';iiiiii;ilii{ii('iiii  iclevanl  il  une  compression. 


>)  .v/>/«(W/-;.s  SH.\smi-s.  KNi 

mai»  l'iiidn'.  liirM|ii('  Itnilt's  les  lacim-s  des  iiiciiiltrcs  Mi|Miiriii-  xtnl 
|iri?>t'»,  on  roiislalf  asstv  siuivcnl  iin'rllt's  li-  mhiI  im-^jalciin'iil,  cai-  les 
Z(>iu'>  il"aiu'>llu''sii'  \aiiciil  d'ind'iisilc  siii\aiil  Ir  Icnilniri'  ciilaiii'  ili- 
Ifllc  un  Icllt'  racine  (li^.  ."r)!!,  ,"'»(»,  "),"i."  d  ."irii).  Kniin,  Inixinc  le  lalics 
cnvaliil  la  ivj;i(in  rcivicalc  sniM-riciMi'  de  la  nKii'llc  t''|iinii'ri'.  la  Itipo- 
jiiapliif  (le  ^an(•«.(lll■•^i^•  sur  le  con.  la  nn(|ni'  cl  le  ciïini',  csl  cncoïc 
licv  ncllcnicnl  radicnlairc,  tandis  (|nc,  l()is(|nc  —  cl  le  cas  csl  liê- 
<|iicnl  le    diiinaine    dn    neil    liijciinean    est    lésé,   la    li)|Mi;;iapliie  de 


Kit;.  457.  iôS,  439.  ~  To|>o^nipliie  dcâ  troubles  de  la  sensibilitt^  dans  un  cas  de  maladie  de  Friedreich 
remontant  à  doiiie  an&  chez  un  sujet  dgë  de  vingt-cinq  ans,  et  confiné  au  lit  depuis  deux  ans.  Incoor- 
«lination  très  intense  des  quatre  membres,  .\bolition  des  nrfleices  tendineux.  Signe  des  orteils. 
C.yidio-scoliose.  .Nystaginiis  dynamique,  néformatitm  des  pieds. 

Sensibilité  siijw^rlicielie.  La  sensibilité  tactile  est  très  diminuée  et  il'autanl  plus  que  l'on  examine 
des  régions  plu*  éloignées  de  la  racine  des  membres  —  régions  teintées.  La  sensibilité  à  la  douleur  et 
à  la  lerapt-ratiiri'  t^l  presque  normale  d.ins  les  mêmes  régions  et  présente  du  relard  avec  liyperesthé- 
sie.  \  la  UMîn  Ie>  cficles  de  Weber  sont  extrêmement  élai-gis  —  astéréngnosîe. 

Sensibilité  prulonde.  La  sensibilité  à  la  pression  profonde  est  diminuée  aux  evl rémités  des  mem- 
bres. Le  sens  di-s  alliludi^  est  aboli  au  niveau  des  pieds  cl  des  mains.  La  sensibilité  osseuse,  très 
diminuée  aux  membn>s  inférieurs,  réapparaît  pnigressivement  au-dessus  des  genoux,  .^iix  membres 
supérieurs,  elle  est  très  altérée  aux  mains  et  revfenl  peu  à  peu  au  niveau  des  bras  (lig.  iSM.  La 
sensibilité  viscérale  est  également  altérée  —  testicule,  épigastre,  globe  de  l'œil  (Sal|M^trièn^.  191Â). 

Somme  toute,  ici,  les  troubles  de  la  sensibilité  sont  les  mêmes  que  dans  le  talies. 


lanoslliésic  se  superpose  an  trajet  péripliéiii|ni'  des  hiaiiclies  lie  ci'  iiei  i. 
Les  zones  d'aneslliésie  laelile  des  laliéliques  sniil  |taiiiiis  pins  étendues 
—  el  la  chose  est  lacile  à  coiislaler  sur  le  thorax  —  i|iie  les  zones  cor- 
respontlantes  ilaiiesthésie  doultiurfiise  el  lherinii|ue  ;  danlres  lois,  c'esl 
le  contiaiie  ipie  Ion  oliser\e  {l\\i.  ôil  à  ">ii  el  i'il  à  4."0|.  KnIin  les  zones 
ane>lliési(|ues  sont  quehjnerois  enlniiri'es  de  zones  liypeiestli('si(|iies 
Iluiiii>E.  —  Sémiologie.  .'li 


882  siiMioi.diui:  1)1'  srsTi:.Mi-:  .\i:rtn-:r.\: 

]i()ur  le  t;icl,  la  (ioiiU'iii',  la  teiii|K''ralm'{'.  Parfois  iikmiio,  im  léficr  Cidlto- 
iiicnt  piiidiiil  (II'  riiy|)i'it'stli(''si('  (loiiioiirciise  sur  une  zdiic  aiicstiu-siiiuo. 
(Yoy.  HijiH'resIlirsii'.  y.  7(S2  et  liiJf.  3(il  et  TiOti.)  Dans  ceitaiiis  eas  eiilin. 
fort  rares,  on  peut  coiislaler  dans  le  tabès  la  dissociation  syringoniyé- 
liqiic  de  la  sensibilité  —  analgésie  et  tlieiino-aneslbési(?  —  coïncidant 
avec  une  intégrité  pins  on  moins  parfaite  de  la  sensibilité  tactile.  l)n  reste 
la  coexistence  dn  labeset  de  la  syringoniyélie  a  été  observée (Seiib^singerl. 

Dans  le  lal)e.<!  cervical,  variété  du  reste  très  rare,  les  inendires  supé- 
rieurs peuvent  présenter  des  lioublcs  1res  intenses  de  la  scnsiliililé. 
tandis  (piils  sont  encore  à  peine  acciisi's  on  MK'Mie  nuls  dans  les  membres 
inférieurs.  (Voy.  lig.  i3")  à  iôB.l 

D'une  manièi'e  générab!,  chez  les  tabi''li(|iie>  les  Iroiibies  (]i-  la  --eiisilii- 
lité  cutanée  ne  marchent  pas  toujours  de  pair  avec  les  troul)l(?s  de  la 
sensibilité  profonde  —  sens  musculaire,  sens  des  attitudes,  sensibilité 
osseuse,  sens  de  perception  sléréognostiqne.  —  (Voy.  Scnsibilitru  pro- 
fondes, p.  76i  et  lig.  ")')."),  Tjai,  ôuô.)  11  n'est  pas  très  laie  en  effet 
d'observer  une  perte  de  la  notion  d(!  position  des  jambes,  sans  que  la 
peau  de  ces  régions  soit  fortement  anestbésiéc.  I.e  cas  inverse  dans 
lequel,  avec  une  sensibilité  culanée  très  altérée.  le  sens  des  attitudes 
est  peu  touché, ce  cas  inverse  par  contie  n'est  pas  rare  non  plus.  Un  peut 
enfin  —  mais  le  fait  est  très  excejjtioiinel  —  renconlicr  des  labéti(pies 
chez  lesquels  —  à  part  un  degré  plus  on  moins  niaripié  d'écai  lement  des 
cercles  de  Weber  —  la  sensibilité  cutanée  est  intacte,  i)ien  (|ue  tous  les 
modes  de  sensibilitt'  |)rofond(!,  —  sens  des  attitudes,  sensibilité  osseuse, 
ainsi  que  le  sens  de  ])eiception  stéréognostique  — aient  chez  eux  complè- 
tement disparu.  (Voy.  fig.  349.)  Or,  ces  sujets  présentent  toujours  une 
incoordination  excessive;  c'est  là  un  fait  qui  monti'e  le  rôle  primordial, 
sinon  exclusif,  que  joue  le  sens  des  altitudes  dans  la  coordinalion  des 
mouvements,  ainsi  que  rimportancc  de  ce  mode  de  sensibilité  dans  la 
perception  stéréognostique. 

Telle  est  la  topographie  des  troubles  de  la  sensibilité  (  iilanée  dans  le 
tabès,  topographie  à  distribution  radicnlaireeldont  la  constatation  a  une 
grande  valeur  dans  les  cas  de  tabès  au  début.  (lelte  topogiaphie  radicn- 
laire  fait  défaut  dans  les  psendo-labcH  vA  dans  le  tdlics  jicripliériqtie 
(ncvrit(î  sensilive).  Klle  fait  défaut  également  dans  la  iwvrile  inlci'sli- 
liclle  hiipcrlrnpliiijne.  où  les  troubles  de  la  sensibilité  pii'sentenl  la 
même  topographie  (pie  dans  la  névrite  ptîriphérique  —  topographie  péri- 
ph('ri(pie  —  el  décroissent  comme  dans  celle  dernière.  |)rogressivemenlde 
l'exliémilé  des  membres  vers  leur  racine. 

Dans  la  maladie  de  Friedreicli,  les  troubles  de  la  sensibilité  sont  très 
fn''(pieiils.  Le  fait  avait  été  déjà  imli(pié  en  1888  par  Soca.  Lorsque 
ralVeclion  est  arrivi'-e  à  un  certain  degré  de  son  évolution,  je  considère 
leur  existence  comme  constante  (Voy.  fig.  457  à  459).  Ces  troubles  ont 
été  étudiés  an  cours  de  ces  dernières  années  par  Striïmpell  (I90()i, 
Egger  (1907),  et  siu' des  malades  de  mon  service  par  .Noïca  |I9()S|. 
.lumentié  et  ('benêt   (190!)).   Ils  portent  sur  les  sensiliiliir's  snpcrticiclles 


^) Milinui:^  S/.  V.s/ ///••>. 


.•^im 


fin.  4iO  et  m.  —  Tii|(0(,Taip|iiu  ilt-s  lloillilfs  .lu  la  iuiiMliîlitv  dan»  un  ca»  du  loiia  ililttrt'<i»lal  —  IXill  ul 
lh%  —  rviilunlant  à  Iruis  mois  clie/  une  feuime  île  (pianinte  ans,  liiberculeusc  avec  cavenies.  Aii  niveau 
lies  cii-alriees,  il  existe  une  aneslliésie  totale  pour  le  tact,  la  douleur  et  la  tein|iéralure,  et  une  dimi- 
nution de  la  sen>ihilité  osseuse;  mais  en  uiénie  temps  les  eicitaliuns  légères  —  rn'ilement,  pression, 
olijels  Troids —  délenninent  une  sensition  de  douleur  vive  et  confuse.  Un  olisorve  parfais,  cliei  les 
taliélii|ues  allcinls  d'iiypen^slliésic  cutanée,  des  trouilles  semlilaliles;  la  peau  est  peu  sensilile  au  lou- 
cher et  h  la  pii|rtre,  tandis  que  le  moindre  frâleiuent  détermine  de  vives  duuleui>.  Kiilin,  cliei  cette 
remine,  dans  l'intervalle  des  cicatrices,  la  |>eau  présente  de  riiy|Hiestliésie  surtout  tactile,  avec  ten- 
dance à  se  transformer  en  douleur,  l'our  rendre  plus  nette  la  topographie  des  altérations  de  la 
sensibilité,  avant  de  photographier  la  mahide,  on  a  recouvert  de  teinture  d'iode  U?s  cicatrices  du 
luna  et  coloré  à  l'acide  picrique  toute  la  région  aneslln.'sique  (Salpélrière,  l'Jlii. 


f;i:Mi(iiM(.ii-:  m  sysriMi-:  .\i:f!\i:i.\. 


l'I  prol'omli's.  ri  iliiiiliiiii'iil  il  iiilriisih'  de  L'i  |)i'ii|ilii''iii'  ,'in  ci'nlrc.  Le  lad 
l'sl  allrn'',  les  cciclcs  de  \\  cIpit  clai  ^is;  par  coiitiv,  les  s('iisiljilili''s  llici- 
niii|n(M'l  (Idiiloiirciisc  soiil  ltoaucoii|)  moins  loucliocs el  il  oxisic  du  iclaid 
dans  li'iir  Itansinissinn,  parfois  avec  liyporcsllicsic.  Le  sens  des  allilndos, 
lo  sens  dr  la  prcssimi,  la  scnsiliilili'  osscuso  soiil  ('j^alcinenl  all(''rés.  Le 
sons  dr  priccplion  s|('i('iin||iislii|iic  es!  |)aifois  aholi.  Dans  ccrlains  cas 
iMilin.  les  liiiuldrs  ,\rs  scnsijpilili's  pidlondes  |)('uv(Mil  (Hre  pins  accnsôs  qne 

riMix  des  sonsibilitôs  snpcriiciclles. 
Soninio  lonic,  dans  la  maladie  de 
liicdreicli  les  Inmhlrs  de  la  sensi- 
liilih'  idijeclivc  sont  les  mêmes  (pu' 
dans  Ir  lahes  —  dissocialion  de  la 
^rnsihilik'  à  tvpe  luliélicpie.  Tontefois, 
la  lopoj^raphie  ladicnlaire  de  lanes- 
llirsir  n'es!  |)enl-èlre  pas  lonjours 
aussi  apparenle  ipie  dans  celte  der- 
iiiric  allcclion,  bien  t\[\('  dans  cei'tains 
cas  ccpriidanl  .linnenlié  cl  Chenet) 
idic  soil  hvs  ncllc. 


Radiculites.  —  Les  troubles 
scnsilil's  à  distribution  radicnlaire 
sont  également  le  signe  essentiel  des 
ifidiculites  dont  j'ai  déjà  indiqué  les 
allures  clinifpies,  l'origine  ménin- 
iirr  cl  la  nature  très  souvent  sy|)lii- 
lili(|ne.  (Voy.  p.  257.) 

On  ])onrra  se  rendi-c  compte,  en 
étudiant  les  figures  4h2  à  410  et  418 
à  4'J().  de  la  variété  des  modes  de 
lépailitiou  de  ces  lionbles  scnsitifs 
et  i\i'  leur  lopoiicapliie  striclciiieiit 
radicnlaire. 

Parmi  lis  dillV'reids  types  de  radi- 
culites,   le    lype    londio-sacré   est    nu 


Kig.  il2.  —  Topogr.npliie  des  troubles  de  la  sen- 
sibilité âuperficiclle  diins  un  cas  de  zona 
otique  par  li'-^inri  <Im  '/Mnî^iion  î^i-ninili-.  au 
cours  d'uni>  |i.ii  lU-n-   Lnulr  iin  i|,Ih]  i.|iir 

datant  desi-|>i  -  m  hih-,  .h./  nu.'  I.i \.- 

quarante-huit  lui^.  I.  «m  nphon  •!••  I'<)r<-iil<' 
flig.  548),  précédée  et  accûinpa;,'née  de  vives 
douleurs,  survint  le  lendemain  du  jour  où 
apparut  la  paralysie  l'aciale.  Les  traits  liori- 
zontaux  indiquent  une  anestbésie  presque 
complète;  les  traits  verticaux,  une  liypo- 
csthésie  très  marquée  et  les  traits  obliques, 
une  hypoestbésie  léi^ri''  Il  <'\i-h' m  iiuhr 
cliez  celte  malade  «u^  hj.r.  ll^|i(l,É^.Ml-l. 
et  des  troubles  de  l.i  -rii-ilulci.  Lju^i.iinr 
dans  la  moitié  corro^pumiaiilL-  ilc  l.i  l.tn^ue 
(Salpêtrière,  1912).  Voy.  J.  Iiejeiunk,  J.  Tinel 
et  E.  IlBrn:R.  '/oiiii  de  t'orcitte  et  parah/sie 
fiieinle.  Hem,-  iiriiriiliniique,  1912,1.  I.p.  iffi. 


plus  fri'tpients,  alteignaiit  le  plus 
souvent  Si  et  Su,  plus  rarement  localisé  à  Lui  et  Liv.  La  l'orme  cervicale 
est  assez  l'ai-e,  mais  la  l'orme  brachiale  est  assez  commune,  portant  sur 
Cv,  Cvi;  plus  souvent  sui'  Cvu,  Cviii  et  Di.  On  peut  égalemenl  ren- 
contrer des  l'ormes  dorsales;  il  existe  enlin  des  rmiucs  plus  on  moins 
généralisées. 

Je  i'a{»pelle  encore  qu'aux  troubles  sensilit's  s'associent  des  nioditica- 
lions  des  réflexes  et,  le  plus  souvent,  des  troubles  moteurs  cl  tro|ihi(pies. 
(Voy.  l'arfilijsics  radiciilaircs,  p.  ()0.S.) 

Qiianl  aux  troubles  de  la  sensibilité,  ils  sont  exlrèmemenl  variables. 
Oi'dinairemeiil    rauesthr'sic    nu    riivnoesth(''sic  est    i;liibalc  cl   porte   sur 


^VMilliiMHS  SENiHTIFS.  KKi 

tous  les  iiiiiili's  4lf  l.-i  si'iisiliililr:  ilaiilri's  fois  elle  i>sl  dissorit'-c  avi-i-  pci- 
si>laiii('  ilfs  si'iisiliilili's  |ii(iriuiilr> :  dans  ilc  rares  tas  à  ('Miliilidii  livs 
Iriilc.  jai  tiliscivé  au  coiilraiii'  iiiif  liissocialitiii  à  lypc  lalirlii|nr.  l'ai- 
(•(iiilii'  jamais  je  n'ai  oliscivi'  ili-  (lissocialimi  syiiii;;iiiMyt''lii|iii' :  (cllc-ci 
csl  fssi'iiticlli'iiii-iil  un  svlu|ll(^nll■  ini'-ilullaiir.  iirtiluln'-iaiilicl  nu  liulliairi'. 
Dans  le  zona,  (|ui  u"fsl  |ias  aulic  cliosc  iiuiini'  inll.inirnaliiin  du  ^;an- 
^^liiin  spinal  ill.  Ilcad  et  Caniidiidll.  les  doidcurs  ciininii'  l'iiuiilinn  nul 
limjiiuis  uni-  lii|i(i^'ra|diii'  radiculaiif  (  iadi(iilalj.'ic|.  Dans  n-ilains  cas  de 
/iiiia.  ou  |icul  olisiTVfr  des  liouldi's   Niai(|Mi's  di"   la   scnsiliililé  oliicclisc 


Fip.  4lô.  Fis-.  lU. 

Fig.  W3  el  m.  —  Topographie  îles  troubles  de  la  sensiliilité  il.iiis  un  cas  de  maladie  de  Dupuytren  liila- 
léralc  (voy.  lig.  551).  datant  de  huit  ans,  chei  un  homme  de  cinquante-trois  ans  ne  préscntaot  aucun 
autre  sympti^me  d'alTectioD  nerveuse  organique.  Les  troubles  de  la  sensibilité  plus  étendus  .1  droite 
occufient  le  territoire  de  C.m»,  lii.  Du,  et  à  gauche  siègent  dans  le  domaine  de  Cvni  el  Di  et  ne  poi-- 
lent  que  sur  les  sensibilités  superficielles  (Salpêtriére,  1908). 

purlnnt  sur  les  sensiltililés  siiperficiellos  el  ni("'ine  iiarl'ois  sur  les  seiisibi- 
liti'-s  iirurundcs.  Oui!  sa<;isse  de  zona  du  truiic  ou  des  meiuhres.  la  lopo- 
^rapliie  de  ces  troubles  est  toujours  radiculaire.  Cette  aiïeelion  siégeant 
souvent  sur  plusieurs  fi:anj.'lioiis,  les  troubles  sensitils  peuvent  il-lre  plus 
ou  moins  i!'tendus  selon  les  cas  (Voy.  flfi.  i  W  el  't\\  ).  Dans  le  zona  ()ti(iuc 
(II.  llunt).  il  existe  toujours  îles  lroulilc>  de  la  sensibiliti-  (dijectivc 
(lig.  44'2l.  (Voy.  Zona,  \>.  I(l!»7.) 

Dans  un  cas  de  nuilndie  de  Dupin/ln'u,  j'ai  constalt"  l'existence  de 
troubles  de  la  sensibilité  à  lo|)ograpliie  radiculaire  (Voy.  fij;.  i4">el4i4|. 

Dans  Vacroiinrrslliésir  les  troubles  de  la  sensibilité  de  la  main  el  des 
doigts  préseiiteiil  une  to|)ographie  analogue  (l'ick,  Dejerine  el  Kgj;er). 
iVoy.  Arroparcxllirsir.  p.  726.1 


RHfi  SliMInl.ni.ir:  lil    >)>//.  U/-."  A/- 7,'I'/,7".V. 

Topographie  radiculaire  des  lésions  de  la  moelle    —  Les 

l'.ii'ino  |ii'ii\('nl  ciiliii  iMi'c  alti'n'i's  il.iii'-  Iriir  lr;iii'l  iiilni-iiii'diilliiirc. 
suit  avaiil  leur  in-iiiMialion  dans  la  --iilivl.niri' L:risi\  vdii  .-m  iij\raii  de  Iriir 
Icnniliaisiiil  dans  la  ('(ii'ili>  inislrriciii c  mi  dan--  la  /iinr  iiilci'nH'iliaii c.  Il 
l'xistc  dans  la  inocllc  i''|iini(''iv  uni'  lii|i(iL:ia|diii'  ladiriilaiiv  |iiinr  la  srn- 
siliiliit'- ('(innnc  dn  r(>sl('  |iiini   la  ninlilil'. 

l'.t'sl  dans  les  cas  de  srii  imi.  dr  riiin|in'ssiiiii  mi  do  fovei'S  hiMnalnmvt'- 
li(|ncs  (|n('  le  |dn''ii(iini'ni'  csl  le  |iln^  iirl .  i  Vov.  lij^.  i-ri'2  ;i  i.').'  cl  i()(l  à  i(i'2.  ) 

Les  ti'onidcs  raiiicnlaifcs  |)ar  Icsion  inlra-nii'dnllairc  |>cnvcnl  |inrlcr  snr 
Ions  les  mkhIcs  de  la  scnsiliililc.  si  la  lésion  allcinl  les  racines  jusqn'à 
lenr  point  de  pénéiration.  Si  la  li'sion  |ii(ite  senicincnl  ^lu'  la  pai'lie  poslé- 
rieure  de  la  snlistance  ),'risc  —  curnc  posléiicnic  -  la  racine  csl  (h'jà 
en  pai'lie  dissociée,  cl  I  on  idiservc  nue  anesllii'sie  de  mode  svrin^iiinvi'- 
liqne  à  to|)oj;i'a|diie  radicidaiic.  (Vii\.  lit;.  'iSO  cl   ISl.i 

l)ans  le  cas  de  li'--iiin  iiii''ilnllaiiv  nnilal  ■lalr.  \r^  Inmldc^  de  la  sensi- 
bilité siè^ienl  du  ni('nie  ci'il '■  (|ue  la  l.'^inn  dan^  le  dniiiaiiie  de  la  racine 
atteinte.  An-desson^  di'  la  li'sinn.  |iac  rmiliv.  rcv  hoiildes  sié^îcnl  An 
côté  op|iosé  (Syndrome  de  l'>ro\vn-Si'i|iianl  i . 

SYNDROIVIES  MÉDULLAIRES 

Topographie  médullaire.  —  Dans  les  l(''sion>  médullaires  trans- 
verses —  primitives  on  consécnlives  à  nue  compression,  —  |)our  peu 
qu'elles  soient  stifllsannnent  intenses,  on  conslale,  au  niveau  même  de 
la  limite  supérieure  de  la  lésion,  des  ti'onbles  siînsitil's  à  topofirapliie 
radicnlaiie  portant  snr  tous  les  nmdes  de  la  sensibilité  et,  au-dessous  de 
celte  limite  snpéricni'e,  les  dillérents  modes  de  sensibilité  sont  altérés, 
tantôt  dune  manii-re  éj;ale,  tantôt  avec  prédmninance  marquée  sur  tel 
on  tel  mode  d'entre  eux,  les  sensibilités  donloni'enses  et  tliermiqne  en 
particuliei'.  Assez  souvent  enfin  on  voit  l'uitensité  des  troubles  sensitii's 
diminuer  des  extrémités  des  membres  intérieurs  vers  leni'  racine,  mais 
ce  t'ait  ne  se  constate  que  dans  les  cas  de  lésion  tiansverse  n'inlerrom- 
panl  |)as  comj)lètemenl  la  continuiti-  de  la  moidle. 

Ces  troubles  peuvent  èlre  unilali'ranx  on  bilat  laux.  leM'Iii-  le  type 
lié'mipli'^^iqne  un  paraplé;^i(pie. 

Hémianesthésie  spinale.  —  (l(Mnparali\emeul  à  I  lu'Hiianesliii'sie 
dorijiine  cérébrale,  l'Iiémiauesiln'sie  d'orifrine  spinale,  complète  et  totale 
est  rarement  observée.  .Même  dans  les  cas  d(^  lésion  de  la  jjartie  tout  à 
l'ail  supéi-ieuie  de  la  moelle  cervicale,  et  dans  lesquels  ranesthésie,  enva- 
bissanl  tout  le  côté  du  coips  opposé  à  la  lésion,  atteint  la  réffion  cer- 
vico-ci-ànienne  innervée  par  les  deuxième  et  troisième  racines  cervicales, 
même  dans  ces  cas.  dis-je.  les  symptômes  dillèrent  de  ceux  de  l'hémi- 
aneslliésic  cérébrale,  car  on  constate  des  troubles  de  la  sensibilité  de  la 
face.  consé(pi(>nces  de  la  l(''sion  de  la  racine  descendante  du  trijumeau. 
sié<;eanl    du   même  n'ilé'   iiue    la   lc''siiiii    m(''diillaire.   c'est-à-dire  du  côjé 


si  .V/(/(o.\//>  >7  .\>///AS.  8h: 

(i|(|i(isi'  à    rii(''mi;iiu'sllii''>i('   îles  iiit'iiilii'cs   cl  du   Iihim'.   <'ii  c^t   (liinr   m 
|iri''Sfni'i'  irmic  iHMiiiaMi'sllir'sii'  .-illcnir. 

l.°li('Miiiaiics||i('>ii-  s|iiiiiilc  csl  l.i  l'iinM'iiut'iicc  iliiiic  Ir^ioii  iiiiilah'Talc, 
—  |ilaif  |iai'  iiisli'iiiiiciil  |iii|iiaiil  oii  (laiiclianl,  ('(iiii|iii-ssiiiii.  Iiiiihmii',  f'iiyoi' 
(II-  iiivfliU-  ou  iriu''iiialiiiii\i'lir  imilali-i  aie  (Ndy.  lij;.  HJ  à  Ml,  V.t'l  ri 
y.tTt.  '».*)'»  à  fri'.h  —  alliM^^iiaiil  la  iium'IIi'  sur  un  |Miiul  (|urlrnu(|ui-  ilc  sa 
iiaiili-nr.  I.r^   |ili(''Uiiuii'nrN   ijuj    >(iu|    la  ('iiUM'i|urn('i'  ilc  ci'lli'  li'siuii   inii- 


Kis:.  Ui.  Fi}.-,  lir..  r,^:  117. 

tig.  lUi.  il6  cl  4i7.  —  Tupograplii.-  dos  tiuublo*  Je  la  s.ii>iliilllû  dans  un  cas  de  syndrome  dr 
hrown-Séqiiard,  riiez  nn  lioninie  de  cinquante-trois  ans,  ayant  di^huté  d'une  manière  brusque 
cinq  mois  nu|iaravanl.  Ilémiparapléjfie  ),'auche  avec  anesthésie  croisée.  Exagération  des  réflexes  patel- 
laires  avec  phénomène  du  pied  plus  accusé  A  gauche  qu'^  droite.  Les  lignes  horizontales  indiquent 
les  troubles  de  la  sensibilité  siipei-liciellc  —  tact,  doulcui-,  température  —  du  côté  non  paralysé. 
Ces  troubles  vont  en  décntissant  d'intensité  de  la  périphérie  vei-s  la  i-acinc  du  membre.  Sur  le  tronc 
à  gauche,  bande  horizontale  d  ant-sthésie.  I.a  sensibilité. cutanée  e^l  légèrement  exagérée  à  gauche. 
Ile  ce  coté,  par  contre  (tig.  Il6i,  la  sensibilité  osseuse  et  le  sens  des  altitudes  sont  très  altérés.  Enlin. 
les  cercles  de  Weber  sont  très  agrandis  sur  la  peau  du  membre  inTérieur  droit,  où  ils  ont  un  dia- 
nïèlre  plus  que  double,  comparativement  à  ceux  du  membre  inTérieiir  gauche.  Ibi  côté  de  l'In-mi- 
ancslhésie  —  membre  iiileneiir  droit  —  la  s>-iisibili(<*  osseiisi-  et  le  sens  des  attitudes  sont  normaux 
iSalpétrièi-e.  IHliTi. 

laU''ralc  conslilueiil  un  symlr iiiiiiiIcm'.  ciiIii'mi  par  1  iiiit'n''  cl  par 

lllisicr  (d'.Vnfîcrs),  (li''(ril  et  aiialy.>;i''  par  l!i(i\vii-St''iiuartl  en  ISii).  cl 
ipTon  ili!'sij,'nc  sons  le  niiiii  d'/n'iiiiiilrfiic  ou  {Vliéini}i(irn])ir<]ie  avec  anfs- 
llu'sic  croisée tm  tic  siiuthoinc  de  lir<)wn-Si'(iii(ir(l. 

Ce  synili'onie,  loistjuil  esl  au  coin]ilel,  fom|iiciiil  li  -  |ilir'iiiiiiiciic> 
sniv.-inis  (|nc  roii  olisefve  dans  la  portion  ilii  corps  plact'c  an-ilessoiis  iln 
ni\ean  ilc  la  l(''sion  nti''diillaire.  (Voy.  lif,'.  illt,  44(>,  Hl.)  Mais,  cl 
j'insiste  sur  ce  lait,  les  troubles  de  la  sensihilite  peuvent  ("Ire  tiès 
variables  irtiii  cas  à  raiilre.  selon  l'exlension  en  lar;.'eiir  cl  eu  prolondenr 
de  .elle  li-sioii.  (Vov.  II".   4iS  à   i.M  et  iM' à  i."i!l.i 


lis  /„ 


i.'.  lis,  118i;s.  llil.  —  Les  (IHIV'iPiUr-  iii,i.l,ilil.'Si|ii.' |ioul  pivspnler  li'  symlniliie  (!.■  llio»n-Séi|uanl. 
suivant  l'csleiision  en  largeur  de  la  lésiDM  d'un  niéuic  segmenl  inédullaiie  (sefiinenl  IKl. 

l,a  lésion  intéresse  dans  la  lip.  118  la  jiarlie  pnsléro-exlerne  du  cordon  latéral,  le  eonlon  postérieur 
ol  les  racines  postérieures  1),,  et  11.  droites.  Klle  s'étend  dans  la  fi<r.  US  liis  au  rordoii  |...~l.  li.  lu  -.01 
che,  à  la  partie  anléin-exlerne  du  cordon  latéral  et  au.v  racines  antérieures  It,,  et  II.  h  ii.  -  h  ni-  Li 
lifr.  H9  elle  empiète  en  outre  sur  les  racines  poslérieures  ll„  et  I>,  et  le  faisceau  |iM.cnii.lal  .kum- 
cauches.  mais  respecte  de  ce  coté  Ici  voies  sensitives  croisées  tiieruiiques,  douloureusu>  et  lautiles. 
Syniliouu-  cliniipic  : 

,1  ilrnilf  :  llande  daneslliésie  totale  (tact,  température,  douleur/  dans  la  zone  radiculaire  D,  et  I), 
(liadiures  noires)  par  li'siun  des  racines  postérieures  corres|iondanles.  Dans  les  (ig.  118  liis  et  410,  il 
existe  en  nuire  une  paralysie  motrice  l)„ct  1),  (pointillé  noir)  par  lésion  des  racines  antérieures  droites 
(muscles  intercostaux  et  partie  supérieure  du  jtrand  (ddique  et  du  ^-rand  droit  de  l'ahdonien). 

Ilémiiiaraplégie  (en  rouge)  par  lésion  de  la  voie  motrice  descendante  droite  (faisceau  pyramidal 
croisé"  (/*//f). 

\ux  syinptAnies  i-liiiiques  précédents  s'ajoute  du  même  cuti-  rpie  la  lésion,  c"est-à-dire  du  cillé  para- 
lysé, une  perle  des  sensibilités  profondes  (en  bleu  fonce),  en  particulier  du  sens  îles  attitudes,  de  la 
notion  de  position,  de  la  sensibilité  osseuse  (vibratoire)  et  de  la  perception  stéréognosliquc  par 
lésion  des  niircs  radiciilaires  postérieures  loiij:u>5.  l,es  impressions  luéjiosées  aux  sensibilités  pro- 
fondes ne  peuvent  arriver  à  la  conscience  iiiéiue  par  une  voie  détournée  telle  que  la  voie  céré- 
belleuse, jiar  exemple,  le  faisceau  cérélM-llcux  direct  (Fiï/)  —  faisceau  bomolaléral  —  se  Irouvant 
sccliiinné  à  la  péripbérie  poslérieuri-  du  cordon  latéral.  Dans  la  lig.  ilil  par  suite  de  la  lésion  bilatérale 
des  cordons  posiérieui's,  des  l'i/r  et  t'cd.  il  y  a  paralysie  motrice  bilatérale  (en  rouge)  avec  perte  bila- 
térale des  sensibilités  profondes  (en  bleu  loncéi. 

A  ijinichi-  :  .\nalj,'ésie  et  lliermoaneslbésic"  ,rn  jaune)  par  lésion  du  segment  postérieur  du  faisceau 


Jact.  notion  de  II 


VvA.  i:.o. 


i:ii. 


anlrro-latt'i-al  .iS4-tm(lant  druil.  rVst-à-dire  de  la  voie  sensitive secondai ro  pruisce  préposéoaii\  impies- 
oions  thcniiiiiui.'S  ot  douloiinnisf'S. 

La  si'ftinn  dts  libres  radiriilairvs  moyi-nncs  du  cordon  posit'rieur  n'n  pas  délormint-  de  IrouMi''- 
d»"  la  M'nsihilil*'*  larlilf.  rar  la  voie  sonsilïvr'  soritndairr  oroisép  ladile  («^^^iiicDl  anlt^riciir  du  r.ii>- 
roau  aiit«''ridali'i-al  aM*endanli  <r>l  intacte  dans  la  moitié  tranche  de  la  ninelle  et  ses  rclhilf*.  d'oii^in*' 
|K!M\fnt  (^tn."  inciliVs  |wr  voie  dt'ri\tV.  en  parlirnlier  par  les  nombreuses  collal<*ralt>squi  sedt'tarlienl 
des  fibres  radiculaircs  poslt-rieures  an-des>u>  et  au-dessous  de  la  br>ion  ou  qui  cbeininenl  dans  In 
•iiiliTitance  Kri>ie.  Telle  »ne>lb»S.ic  crois«^e  tactile 'bleu  pAlet  existe  par  conln?  dans  les  ligures  liK  Aia 
fl  i49.  il  en  n'-siiUe  en  il8  hi»  une  anestbtH>ie  croisse  sans  dissnrialinn  syringomyélique  et  en  il'.»  uin- 
an*>slh«Hie  totale  pour  tous  les  modes  de  sen>ibililt^  supcriîeielle  et  profoude. 

('■K.  450  et  tîl. —  Les  différenlos  modalités  cliniques,  que  peul  présenter  le  syndrome  de  Bronn- 
Sét|uanl  Miivant  la  bautenr  ik  laquelle  sii^çe  une  section  médullaire  fiarlielle  et  de  même  étendue, 
lésant  la  {lartie  |to>t«ro-extt'rne  du  cordon  lal**nil  et  les  t^irines  adjacentfS. 


890  si-:m/(ii.()i,/i:  iif  sysniMi;  .\Enn:f  x. 

I.  Ihi  cùli-  nirri'upondnul  à  la  lésion.  —  i"  Paralysie  du  inmiViMiicnl 
vdloiilaiif  —  li(''iiii|il(''i;i('  assez  rarement  oltservée,  le  |)liis  soiiveiil  liéiiii- 
parapléjjie.  les  lésions  unilatérales  de  la  moelle  dorsale  étant  plus  eom- 
muu(-s  (|ue  celles  de  la  réfiioii  cei'vieale  supérieure;  —  cette  paralysie, 
llas(|ue  d'aliiud.  devient  par  la  suite  spasmodi(|ue.  La  paialysie  peut  être 
plus  ou  moins  uiaif|uée,  mais  son  intensité  n'est  point  Ibrcémenl  en  raj)- 
port  avec  celle  des  Ironldes  de  la  sensibilité  du  côté  opposé.  Ou  jieut, 
eu  ellel,  oitserver  le  syndrome  île  Urown-Séquard  dans  des  cas  où  la 
molilité  est  i\  peine  altéiée.  C'est  là  toutefois  une  éventualité  assez  rare; 

'2"  l'eite  du  sens  musculaire  et  des  attitudes  sefjmeutaii'es; 

.""  Alxditiun  on  diminution  dcj  la  sensibilité  douloiu'euse  ;t  la  pressiiui 
des  os.  des  ar-ticulations  et  des  masses  mnsculaiies; 

'(■"  iliminidioti  ou  abolition  de  la  sensibilité  osseuse  (lig.  4U))  : 

5"  himiniition  nu  ali(dilioii  de  la  perception  sléréognostiqne  (piand  la 
lésion  siège  dans  la  région  cervicale; 

ti"  llyperestliésie  an  toucber,  au  cbatouillement,  à  la  doulein-  et  à  la 
lempéialuiT'.  Ku  génér'al  cette  liypereslliésicînepei'sistepas  tiès  longlem|)s: 

7"  I  ne  zone  danestliésie  radicnlaii'e  plus  ou  moins  étendue,  corres- 
pondant an  territoire  cutané  des  racines  |)ostérieuies  lésées,  et  située 
exactement  au-dessus  de  la  limite  supérieure  de  lliypereslbésie  ; 

S"  I  ne  zone  d'Iiyperestlii-sie  plus  ou  moins  maiipii'c  snrmontani  encore 
la  zone  (j'anestli(''>ie  : 

!t"  1  ne  élévation  abs(du('  ou  rclali\e  de  la  lemjH'rature  |iar  paialysie 
vaso-motrice  dans  les  parties  paralysées  et  souvent  aussi  dans  les  parties 
liyperestbésiées  situées  au-dessus  de  cette  zone  danestliésie. 

II.  Du  côté  opposé  à  la  lésion.  —  1°  (iiMiservalioii  iiaifaitr  des  mou- 
vements volontaires; 

2"  Anestbésii>  au  toucber,  au  cbatouillement,  à  la  douleur,  ii  la  lem- 
pi''ralure,  dans  les  parties  situées  au-dessous  di;  la  lésion  médullaire  et 
élargissement  des  cercles  de  Weber.  Cette  anestliésie  est  assez  souvent  à 
tyjie  syringomyéliiiue;  sa  limite  supéi'ieure  ne  correspond  pas  toiijoui'S  à 
la  (iislribution  seiisilive  du  segment  lésé,  mais  bien  à  celle  du  deuxième 

Dîins  l.i  liioire  io4),  la  section  intéresse,  à  droite,  le  1?  segment  cervicil  et  lèse  les  racines  postérieures 
r,^  el  Cji  droiles. 

Dans  la  lijtuic  iol,  la  section  intéresse,  à  droite,  le  premier  segment  sacré  S,  et  sectionne  en  outre 
(lu  Tait  de  leur  longueur  et  de  leur  obliquité,  les  racines  postérieures  L,,  L^,  I.^L,,  L,,  D,,  el  les  racines 
antérieures  !),„  I,,,  1.,,  l.j,  L,. 

Syndrome  cliiiii|iie  de  la  fig.  iiiU  : 

À  droite  :  Anestliésie  radiculaîrcCs  et  Coiliaclnires  noires).  Hémiplégie  spinale  (en  rouge)  par  lésion 
du  Pyc  dans  la  région  cervicale,  l'as  de  troubles  de  la  sensibilité  profonde,  le  cordon  postérieur  étant 
rf.siiecté  par  la  section. 

A  f/auche  :  llémianesthésic  croisée  des  membres  et  du  tronc,  à  type  de  dissociation  syringomyé- 
li(|ue  (en  jaune)  par  lésion  du  segm<>nl  postérieur  du  faisceau  antérolatéral  ascendant. 
Syndrome  rliniiiue  df  la  lig.  4.'»!; 

.1  tlrvilc  :  1*  l'.'ir  suilo  de  la  lésion  radiculaire  :  anestliésie  des  zones  radiculaires  cutanées (baclnires 
noires)  I),,  .'i  S,,  paralysie  niulrire  Ipointillé  noir)  en  particulier  des  iiiti<rl<'<  inri'Tvés  par  les  nerl's 
crural  et  obluralciir,  ainsi  que  du  muscle  jainbier  antérieur  parlésimi  ilr.  ikihi.s  1»,,  à  L,,  tribu- 
taires du  pleins  lombaire  ri  du  tronc  loinbo-sacré  (L,-,);  2*  par  snii.    !•   1 1 h. m  de  Pyc  dans  la 

moelle  sacrée,  légère  béiiii|iaraplégie  (en  rose)  avec  exagération  du  1. 1).  \.'  i.  Iull.  .n,  clonus  du  pied 
el  signe  des  orteils. 

A  gam-he  :  Anestliésie  croisée  li  type  de  dissociation  syringomyéliquc  (en  jaune)  occupant  les 
organes  génitaiiY  exlcrncs,  le  périnée  et  la  face  postérieure  delà  cuisse  et  de  la  jambe  dans  le  domaine 
de  S,,  S,.  S^.  Sj,  S^.  par  lésion  du  segment  poslérimir  du  faisceau  anléro-latéral  asctMidanl. 


>l\7i/.((\/f>  st:\sillhS.  H9I 

lin  lin  li'iiisiiMnr  si';;nii'nl  -«iins-j.-irfnl.  (\iiv.  11^'.  l'iià  i.*)7  l'I  |i.  TUS  cl  Si  I  i; 

."  Inli'-;:rili'-  riHn|ili''ti'  ilii  >i'n>i  nMiscnliiiif  l'I  di's  allitniirs  M';.'ini'n- 
liiirrs,  ainsi  ipii*  ilr  la  M'iisiliilili-  nssiMisr; 

l"  I m-  liaiiilc  li'anM'i>ali-  jumi  i-li-ndni'  il  liN|irii'-<llir'sir  ii  nn  lailili- 
ili'j;ri''  an-ili'ssns  tli's  |iaiiii's  ant>slh('-sii''('s. 

I.i's  ililIV-ri-nls  cas  (|ni'  rnii  est  à  ini°'ini'  iIhIim'i mt  mmiI  loin  il'.iMiii' 


FiR.  loi.  Fie  i53. 

Fi;;.  ioi  ol  4o3.  —  Topo|:i'apliie  de!»  Iroiibh^s  do  In  soiisibililé  dans  un  eu»  d'iu'iniplp^ic  spinale  droilf  par 
liûinaloinyvlii*  spontanée,  à  topographie  radiculaire  dans  le  membre  supérieur  et  syndrome  de 
Itrowii-Si^iliiard  à  type  syrin^îomyélique.  Malade  représentée  dans  la  n;;nre  til,  A  droite,  du  ciHé  de 
riiéuiiplé^îie,  dans  le  luemhrc  su|>érieur,  aneslliêsie  tactile,  douloureuse  et  thermique  et  perte  des 
sensibilili>«  profondes  dans  le  domaine  de  Cviii,  IM  et  Du  —  teinte  foncée  — .  A  gauche,  du  côté  non 
paralysé  —  teinte  plus  claire  —  intégrité  presque  complète  de  la  sensibilité  tactile  —  la  malade  seul 
le  contact  du  pinceau  de  blaireau  un  peu  moins  franchement  de  ce  côté  que  du  colé  droit  —  et  troubles 
très  accusés  de  la  sensibilité  douloureuse  et  thermique  portant  sur  le  membre  inférieur,  la  moitié 
convspontlante  du  tronc  et  remontant  jusqu'à  Du.  Les  sensibilités  profondes  ne  sont  altérées  que  du 
cùté  paralysé.  I.e  sens  des  attitudes  est  très  troublé  aux  orteils  du  pied  droit.  La  sensibilité  osseuse 
est  également  diminuée  dans  le  membre  inférieur  droit  —  lihin,  fémur  el  moitié  droite  du  bassin 
«g.  Xm)  .Salpélrièie,  1305  . 

une  svmplotiialolo^io  lonjniiis  .inssi  ciniiiilMc;  mais  il  snriit.  |iniir  flii- 
ic'connaissablt's.  qu'ils  pit'sc'nkMil  la  tlispusilion  (•ara(tt''iisli(|iii'  île 
raiicstla-sit'  cntanct'  oicn|ianl  It»  i  l'ilt}  o|i|ii>si''  à  celui  ilo  la  [laralysie. 

On  pi'iil  iiliscrviT  iliUciviitcs  l(ipi)<.'i'a|iliii's  ilc  la  paralvsic  cl  tic  l'ancs- 
llicsic  siii\ant  la  liaiiiiMiriin  sit''j.'c  la  Icsion  nnilali-ralc.  Lorsturdlc  (icciipc 
la  n'ijinn  cervicale,  elle  (iiMeriniiie  nni'  liéinipli'fiie  lininiilalérale  iliinl 
la  SMiiptoinaldlii^'ie  sera  variable  selnn  lesefiinent  inléressé.  (Vny.  {'\<^.  (il 
cl  7!>.)  Si  la  lésiim  pnrle  an-ilessns  iln  IV' se;.'iiieiil  cervical,  la  raeint^ 
rlesceiulanle  ilii  Irijiiineaii  peni  èlie  allt'it'e  el  nn  pourra  oliservei'  des 
lninlili->    ili-    la    vcnsiliiJili'    de    |;i    l'aci'    cl    même    dans    le    domaine    du 


skMKii.oniE  ne  Ms/vi.i//-.  \i:nii:rx. 


j;i'itiul  iifiT  (icci|iilal,  troiibk'S  lioiiKilah'i'anx.  ("cst-à-dirc  du  nit'inc  côli'- 
(|Mi'  rii(''mi|il(''^i('.  mais  ('i'oisi''s  pai'  ia|i|i()il  à  rii('miaii('slh(''si('  du  li'onc 
il  ilc^  iiic'iiilires  I  li(''iiiiaiu'slli(''si('  allciiic).  l."li(''iiiiaii('sllR''sio  dt's  luoinbres 
l'I  du  liiiiic  (iccu|K'ia  coiniiii'  dlialiiludc,  |)oiii'  les  sciisibililés  siipci'fi- 
fielles,  —  tact,  ddulcnr,  Iciiipéiahiri'.  -  la  luoilir'  oppdst'-c  du  corps,  et 
pourra  iiiômo,  si  la  lésion  porte  au  iii\('aii  de  rcxIriMiiilé  supérieure  de 
la  uuielle  épiuière,  innuédiateinent  au-dessous  des  noyaux  des  coi'dons 
|)ostérieurs.  iuléresser  la  peau  de  la  luoilié  ini'érieure  du  cou  et  de  la 
nidilii'    |Miv|(''iii'iii'e    de    la    lèle.    Celle    aueslli(''sie   sera    liiiiil(''e  par   une 


„.  451  et  tôJi.  —  Syndrome  il'-  l'-i  "\\  ii  >-  (|n:i 
(ilét^ie  spinale  gauche  d'oriKiii-  i  rminii  i.|i 
—  survenue  à  l'âge  de  onzr  :hi,  i  h.  /  un  lj. 

In  sensihililé  douloureuse  sont  iiKiiqm's  d: r- 

la  ligure  ili'i.  Pas  do  Iroubles  des  sensibilités  profon 
moitié  gauche  du  corps  (malade  de  la  (ig.  79).  (Salpil 
sensibilité  ne  commencent  qu'à  partir  de  la  sphiru 
bien  que  la  lésion  siège  dans  le  !>•  segment  cervical. 


J  avec  di: 

■  —  balle  de  revolver  dar 

lime  âgé  aujourd'hui  tir 

la  ligni.   i:;i.  .-t  ,-,nv 


dr    .IlslJ'ilillUuJI 


S  im  cas  d'hémî- 
vicale  inférieure 
.  Les  troubles  de 
i|].-nniipie  dans 

'ln|,|M' ni  de  la 

l.|.-.i,.iïésilela 
«."lucnt  di.rs.il, 


ligne  courbe.  —  ligne  pariéto-auriculo-uieiitoiniièic  —  passant  en  avant  de 
Toreille.  (Voy.  lig.  ."80.)  Seule  la  sensibilité  de  la  moitié  de  la  face  de 
ce  côté.  — ■  trijumeau.  — sera  conservée,  (jiiant  aux  sensibilités  prolbiides. 
—  sens  des  attiludes,  de  la  pression,  sensibilité  osseuse.  —  elles  seront, 
ciimme  d'ordinaire,  altérées  du  côté  de  riiémiplégie.  Dans  ce  cas  on 
poiii'i'îi  observer  une  paialysiede  la  moitié  correspondante  du  diaphi'agme. 
Lorsfpie  la  lésion  ])orte  sur  la  partie  de  la  région  cervicale  correspon- 
dant aux  origines  du  plexus  bracliial. —  V".  VI''.  VII'WIII"  segments  cervi- 
caux et  I"  segment  dorsal. — ■  la  paraivsie  du  membre  siipéiieiir  [irésen- 


SY.MtltD.Mhs  st.wsllll  V  H'.i:i 

li'i'ii  ili's  t'.'ii'.'icli'i'i's  |iiii'lit'iiliiM°M'l  sci'ii  il  ly|ic  r.iilit'iil.iii'c  \ai'i.'ilili-,  t(i|,-il 
iMi  iiil'iM'inii',  Ni'liiii  If  sf^iiiciil  Irsi'-  (\(iv.  |i.  '.Tid  cl  'jSl  ).  Itiiiis  ces  ciis 
i-nliii  on  (ilisi-r\fi':i  ilaiis  ce  iiifiiiliii' sii|ii'Ticiir  îles  lioiililcs  tic  la  sciisi- 
liilili-  à  tii|)ii^ia|iliii-  ('^alciiifill  lailinilaiii-.  |V<i\.  li;;.  'i^t'l.  }').'  ri  iMl.| 
Kii  un  mol,  (laiiN  It*  ras  ilr  li'sinn  nnilalcralc  du  ri'nllrnicnl  i'ci'\iral  ilr 
la  iniicllc  i''|iinii'i<',  on  pcnl  oliscr\rr  <lii  coli'  dt-  la  li-sion  :  une  ninnoplc-- 
il\{'  ciiiialt'.  mit'  |iaial\sii'  ili's  inicirostaiix  cl  des  muscles  de  I  alidniiKMi 
ai'e(Mii|ia^nées  d'une  iiiituo|iir-^'ie  liiaeliiale  à  l\|ie  sarialile  selon  le  sej.'- 
meiil  lésé  |\oy.  p.  '.'.">  I  el  li<.'.  4,Ml|  avec  liiiiildes  de  la  sensiliililé  à 
lo|)o;^ra|iliie  radieiilaire,  par  lésion  des  racines  ou  de  la  coriic  |iosl('-ricure. 
hc  ce  ciMé  du  coi-|is  se  Irouvcroiil  les  Irouldcs  de  la  sensiliilili''  iirolondc. 
ainsi  i|u'uiie  diminulioii  ou  une  aludilion  du  sens  sléi'i°'o;:uoslii|iie  cl  du 
côlé  non  paralysé  les  Irouldcs  de  la  sensiliililé  siiperliciclle. 

Uaiis  les  lésions  de  la  moelle  cervicale  iiilérieure  on  conslale  eu  oiilrc 
lies  trouilles  du  côli'  du  ;,'lolie  oculaire.  -  mvosis,  enoplilalmie,  n'-lri'- 
cissemcnt  de  la  t'ciile  pal|ii'-lii'alc.  -  dus  à  la  |iai'alvsie  des  tilires  svui|ia- 
lliii|ues  oculo-pupillaires.  soil  au  niveau  du  cenirc  cilio-spiiial,  soit  au 
niveau  des  racines  anierieures  (!,.  Il,,  il,.  (Vtiv.  SV/zi/o/or/iV  tic  la  risian.) 

Un  resie,  je  le  répéle,  il  n  "y  a  pas  toujours  parallélisme  dintensité 
entre  les  Irouldcs  moteurs  et  sonsilifs  et,  avec  une  paralysie  |icii  accu 
sée,il  peut  y  avoir  disposition  croisée  de  rancsiliésie  el  de  riivpereslliésie. 

Knliii,  assez  souvent  dans  le  syndrome  de  Itrowii-Séipiard,  laneslliésie 
croisi-e  |)orte  iiié;,'aleiuciil  sur  les  dillérciits  modes  de  la  sensiliilili- t'I  cela 
lanlôt  dés  le  déliiil,  ce  ipii  est  tort  rare,  tantôt  et  le  plus  souvent  au  lioul 
d'un  cerlain  temps.  Klle  présente  alors  le  tvpe  svrinjromveli(|iie;  la  sen- 
siliililé au  contact  est  conseivée  ou  |ieu  loucliée,  mais,  même  dans  les 
cas  où  elle  paiait  intacte,  les  cercles  do  Welier  sont  plus  larges  cpie  du 
co|(''  opposé.  (Voy.  lig.  i."i6  el  'htl .)  La  sensibilité  ilouloureuse  el  le  sens 
tliermi(|ue  sont  aliolis  ou  très  altérés.  (Voy.  lij;.  4y(i  el  ibl.) 

Ou  peut  même  oliserver  des  cas,  el  il  m'a  été  doiuié  d'en  rencontrer, 
dans  Icsipicls  le  syndrome  de  |{rovvn-Séi|uard  ue  se  li'aduit  que  par  des 
Irouldcs  de  la  sensibilité  stiperlicielle,  souvent  avec  dissociation  svi'ingo- 
mvi-lique.  Ilaiis  ces  cas.  les  troubles  des  sensibilités  profondes  l'ont  dél'aut 
du  coté  de  la  paialysie.  (Voy.  lig.  i.*)i  et  ibh,  iàO  el  ihl .)  Kniin, 
lors(|ne  le  syndrome  de  l!ro\vu-Sé(|uard  est  dû  à  une  compression  médul- 
laire à  marche  lente,  l'anestliésie  du  côlé  o|i|tosé  à  la  lésion  sélalilit.  en 
;;énéral.  dans  l'ordre  snivanl  :  aneslliésie  tlicrmir|ue,  puis  doiiloiireu'-c. 
pnistaclile. 

l'onr  termiiii'i'  ic  ipii  a  liail  aux  ililli''i'eiileN  iiiodalilT-s  de  raiiestlK'sic 
dans  l(>  syndrome  de  ririAvii-Si'-i|uard  selon  la  liauleur  de  la  lésion,  je 
l'erai  remartpier  iiue  lorsi|ne  <'elte  deriiièi'e  sié};e  dans  les  n''j.'ions 
dorsale  iuré'i'ii'urc.  lombaire  ou  lombo-sacrée,  on  peut  obsei'ver,  du 
même  côh'-  i|uc  la  lésion  médullaire.  —  côlé  paralysé.  —  el  du  l'ail 
de  la  grande  obliquité  îles  racines  dans  ces  réfiions  (Voy.  (if;.  *J(i<<). 
des  Iroiibles  sensilils  el  moteurs,  pouvant  plus  ou  moins  mudilier 
l'apiiarcuci'    du    «.vndromc    el    lelevaiil    de    l'alli'-i  ation    de    ces    l'acines. 


si-:Miiiitii,n:  /,/  s) -ii.Mii  m:iiveu.\. 


C.'i'sl  ;iilisi  i|iii'  (l.iiis  le  cas  ilc  ('(iii|i  de  ciiiilcaii  nu  ilc  niliipiTSsioil 
Irsiiiil  un  iiili'  lie  la  iikicIIc  à  la  liaiilriii'  de  la  S'  \ci  iMiic  dorsale,  la 
lésion  iiilércssera  le  X.''  sej^iuciil  dorsal  d  iimi  sciilcuicnl  les  racines  de 
ce  sefimenl  seront  altér'ées.  mais  encore  (l'Iles  ilii  l\  el  du  \  111'  se^nn-nls. 
|)u  cùh''  de  la   l(''sion  un  oliserveia.  uulre  la    |iaralvsie  du   lucnihre  iul'i'- 


Fig.  -156.  Fig.  157. 

Fig.  -lo6  et  457.  —  lli-iniparaplogie  siiiiiali;  diuilu  daliiiit  de  duiiï  mois,  avec  syndrome  de  Bmwn-S.- 

«luai'd  à  tyjii'  -m  iii^ninyliiiiie  chez  un  homme  de  vinsl-sept  ans,  et  consécutive  à  un  .  iMi|r  dr  .■.iiilr.m 

porté  dans  \.i  >■  ~fn  .l.ii~:il.>  droite,  à  la  hauteur  de  l'apophyse  épineuse  de  la  l*  m  ii.l I.n-.ili-, 

et  dont  la  (i.  iIm..  .-i  :.  .".  centimètres  de  la  ligne  médiane.  Motilité  :  à  droite,  mnin'il-:. nii.il.- 

dissociée,  h'  m  ilnl^  nLiirlu-  en  sleppant,  la  paralysie  étant  beaucoup  plus  accusée  dan.-  I.--  iiin-.lto  de 
la  région  aiil.  m  .vicin.-  de  la  jambe,  dont  l'extenseur  propre  du  gros  orteil  a  seul  conservé  un 
peu  de  l'oii'-.  ■\\f  I  nj-  .  .iiv  de  la  région  postérieure.  A  la  cuisse,  les  muscles  de  la  région  posté- 
rieure sont  >.  ij.mIiIi  iULiit  plus  faibles  que  ceux  de  la  région  antérieure  qui  sont  à  jieu  près  nor- 
maux comme  force.  Ces  phénomènes  de  jiaralysie  dissociée  disparurent  au  bout  d'un  mois. 
Itéflexes  rotuliens  et  acbilléens  plus  vifs  à  droite  qu'à  gauche.  Clonus  du  pied  très  net  à  droite,  faible 
à  gauche.  A  droite,  siïne  des  orteils  avec  éventail,  moins  net  à  gauche.  Réflexe  crémastérien  aboli  à 
droite.  Kéllexe  abdi.iiini:il  ml.  i  i.nr.  très  faible  des  deux  côtés. 
Sensibilité.  A  gamlir.  ,lisv..ri:iiiun  syringoniyélique.  La  sensibilité  tactile  est  intacte  mais  les  cercles 

rmique  sont  abolies  jusqu'il  la  hauteur  do 
10  du  côté  paralysé  ni  de  bande  iIIi^iht'- 
i>le  aucun  trouble  de  la  sensihilil>-  ~M|iri  ii- 
titudes,  sensibilité  osseuse  —  sont  uiLi.itv, 
'sie  croisée  commence  seulement  dan-.    \y 


de  Wcber  sont  élar;;i--  l..s  -.ii-ilnlités  doul 
1)1  et  diminuées  de  tix  à  Dviii.  l'as  de  banil 
Ihésic  du  coté  sain.  Du  côté  du  membre  |i: 
cielle  et  les  sensibilités  profondes  —  pressi 
(Salpétrière,  liUi.)  Ici  la  I  mite  supéricui 
domaine  du  V  segment  au-dessous  de  la  lé^ 


,lli!l" 


l'ieiir,  fies  tronliles  de  la  sensibililé  dans  le  domaine  de  iJvni,  Dix  et  I)x, 
ainsi  qunnc  paralysie!  atrojiliitiiie  des  muscles  larges  de  labdomen  el 
de  la  moitié  inférieure  du  grand  droit,  si  les  racines  antérieures  sont 
atteintes.  Du  coté  opposé  il  existera  comme  d'halntude  une  ancsthésie 
de  la  peau  du  membre  intérieur. 

Si  la  lésion  siège  à  la   liauleiii    delà   l'J'  \eiièlire  dorsale,   elle  inl(''- 
ressera    le  V'^   segiui'iit   lniuluiirr   el    le    1'   seiiiueiit    sacii'  ainsi  (|ue   la 


sVMiKiiMts  sH.xsilirs.  mu 

l'J''  luiirc  tlnisalc.  tmilcs  les  |iiiirfi  Inmliaiics  ri  la  1"  paire  sacrrc.  (Iii 
iiDiii'ia  pailanl  (iIimt\ci'  iIii  cnir-  ilr  la  li-simi.  mit'  |lal'al\^il■  <ln  iik-iiiIm'c 
ii\IV-i'ifni'  aM'c  aiicslhésif  dans  li>  iloiiiaiiic  ili's  rariiics  (-iiri'c^|Miiiilatilrs  i-l 
lies  |iaialvsi('s  à  ly|if  lailiciilaiic  ilrs  imisrics  tlt-  la  iv^imi  aiitciiciin' ilc 
la  tiiissi'  l'I  iiM'iiu'  ili'  la  jaiiilii'.  Un  tiMi'-  (ip|insi"  à  la  lésion  il  i'\islcia  îles 
Iroiilili's  (li>  la  sfiisiliilili-Miincnl  à  ly|M-  s\i'in^iiin\(''li<|nc.  dans  le  ilinnainr 
/  lit's  incniiiTcs  |iaiit's  sacircs.  (Vtiy.  II;:.  '»"»S.  i."i!(  cl  iM .  I 

Kniiii  dans  le  cas  de  Irannialisnic  ini  de  roniiiressiiin  sié^icanl  cnnirc 


Kig.  158.  Fift.  439. 

Kip.  438  et  439.  —  To|iopnipliic  dos  tidiilik-s  si-iisilifs  clans  un  cas  ilc  syndrome  de  Bro»n-S<>quard,  Iï|>c 
litinbo-sacr*^.  Toup  de  couteau  ayant  [H^nélré  entre  les  apophyses  épineuses  de  la  11'  et  de  la  li"  ver- 
lèhres  dorsales  et  ayant  lésé  la  moitié  (.'aiiclic  de  la  moelle  au  niveau  du  1"  segment  sacré  et  sec- 
tionné en  même  temps  les  racines  antérieures  et  postérieures  D«ii,  Li,  l.ii,  l.iii,  Liv,  Lï  et  Si.  Lésion 
datant  île  trois  ans. 

I.a  lésion  radiculaire  a  produit  :  i  gauche,  1- une  atrophie  musculaire  avec  IID  complète  dans  les 
muscli-s  innervés  par  les  nerfs  crural  et  ohturaleur  —  psoas  iliaipie.  ipiadriceps  fémoral,  adducteui-s 
—  et  une  liK  incomplète  dans  le  jnnibier  antérieur  sans^  atiophie  et  sans  paralysie  nette;  2"  une  anes- 
thésie  (Hutanl  sur  tous  les  modes  île  la  sensibilité  superlirielle  dans  le  domaine  de  l.i,  !.ii.  Lin.  Liv, 
l.«,  Si  et  une  légère  diniiniilion  du  sens  des  altitudes  dans  les  orteils;  5*  une  abolition  du  reflète 
patellaire  et  du  rélli'Te  crémastérien;  4'  des  phénomènes  d'ordre  irritatif  :  douleiii-s  à  type  fulgurant 
et  contractions  fascirulain-s  di^  muscles,  localisées  principalement  dans  le  quadrice|is. 

I.a  lésion  médullaire,  caractérisée  au  début  par  une  paralysie  flasque  et  complète  du  membre  infé- 
rieur gauche  et  par  des  troubles  vésicaui,  a  laissé  comme  résidu  ai  rès  trois  ans  :  à  gauche,  une  eta- 
.  géralion  du  rélleie  arbilléen.  un  rionus  du  pied  et  un  signe  des  orteils;  à  droite —  cAté  opposé  à  la 
lésion  médullaire  —  de  l'hyi  oestliésie  |uur  les  ."ensal ions  lbeiuiii,ues  A  la  face  postérieure  du 
membre  inférieur  dans  le  domaine  de  Si  et  Su.  Dans  ce  membre  inférieur  droit,  les  réflexes  ten- 
dineiit  ne  sont  pas  exagérés,  le  nfleie  cutané  plantaire  est  normal.  iSalpétrière,  1912.)  Voy.  K.  I-om:  et 
J.  Ji  MiMii:  :  Syndrome  tic  Hrown-Sèquaril à  ttjitr  ivffrirur.  Hrvuc  nt'urotogiijite,  1912.  l.  I.  p.  122. 

pins  lias,  au  niveau  de  la  \"  verlt-hre  lombaire  —  el  inli!'ressanl  le  t 'rnie 
teriniiial  —  tm  noiera  dn  enlt''  de  la  IT'sinn  l'exislence  de  lionliles  seiisi- 
lil's  et  molenis  dans  le  dninaine  de  tontes  les  ratines  loniltairos  el  sacrt-es 
et,  lin  iiMt'  tippost'.  lies  triiiililes  sensitifs  ilaiis  celni  ili-  deinièies  |»aires 


sEMinlOOŒ  I»    SYSTI-MI-   M:i:yi^l\. 


.>l  la  sym|.lo.nal..la-u'  .■■Iro  .v.l.ul..  ;mv1I,' .1  imm    lésion 

(im-Ul' (If  clicv:!!.  ^niviiil    Ir-   ras.    Il'   l:ilil''iil 


membres  à  lype  radiculaiie-Cvi  ,  '-^'''.el  "i       po m  ^^^^^^^^  cerv.cale.  ayant  rtétnnl 

chez  un  acrobalcdedix-seplanselconsec     nea    neH^^^^^         ,,e.iK  côtés  les  racines  anléneures  et 
dans  tonte  sa  hauteur  le  7- segment  ':«"L?'n.^  ~    '"",,„  i,mé  par  l'autopsie  et  l'examen  hislolo- 
"stéricures  Cv„.  et  D..  Malade  de  la  f.g.  78    D'ag"-";  ';™,':  ™:,,  'ronc,  de  l'abdomen,  des  raem 
'g  que.  Paraplégie  lUsque  et  absolue,  ^'^  »  ™l"  ^' ^Vb ''    ''  •!  '"'  '■  ■' 
bres  inférieurs  et  de  ceux  nmenes  P»rCv  et  U  •  A  ■     '»;«     -         ,,,  _  ,    ,, 
Cv„,  très  accusée  dans  ceux  dépendant  de  ^''e  ;■/",,,,„.,., „  ,,„ 

inférieurs  et  des  radiaux  des  deux  cotes  am»i  qut  de 

ce  réilexe.  Incontinence  d'urine  et  des  "'«'i"-"'^-...  ..,  ,,„uieur  de  Cvm  et  D.  les  sensibilil 
Sensibilité.  IKms  toutes  les  régons  foncées  et  ^qu»^^^^^^^^^  ^.^^.  ,„  sensibilité  .b^u 

r.„ielles  -  tact,  douleur,  L-mpcrature  -  ont  Lompiaerneni       ,1  ,.,  ._  ^.^^^^^^i^^  „  en  est  de  mèm. 


de  l'abdomen,  des  mem- 

line  de  ceux  innervés  par 

lendinenx  des  membres 

K  droite,  inversion   de 


loureuseà  la  pression  et  b' 
pour  la  sensibilité  au  diapn-iMi  li: 
nunielau  niveau  des  vcil.l.i.-  ■ 
transmission  par  le  lliorax  laisanl 


i~  I 


udes.  .\l)olition  d.- 
lont  les  vibralioii- 
iiles  à  la  2*  verli-bi 
lisse  de  résonance,. auru 


iscérales.  Il  en  est  de  même 
,1  vm  i>eu  perçues  au  ster- 
,.st  probable  qu'il  s'agit  de 
,■  |„,iivant,  en  effet,  passer, 
I ,  11,.-  .-vlerne  de  l'épaule, 
.M  iii-.iiuyélique.  Anidrose 
,  .1  ,,l„l.iminal  —  sont  con- 
gaucbe.  Dans  toutes  les 


,a  moelle  ét^n.  con.plé.eme,U^^tion„éeJ.ans  ie^-.;;;,^ 

ilii  bras  et  de    avant-bras  — H.tAi,  u\ II       ii  >-»i5' 

dan'Toules  les  parties  anesthésiées.  Les  rr/Jex»»  '^'""""..-,.;,      „,„ ^ 

se^éd  s  deux  cotés.  Le  réilexe  cutané  I>'»°'--«  ;;^i,"»'^'     /..^  .'é,,  ies  de  défense.  A  noter  ce 

"'*'^'  ....  .    1..  ..AflAvi»  (lo  ll:knin>h)   n  t  >l   l"'^    ""  ,111,     1.1    ,,»i-ci,;. 

fiisiiiiii  ii\  I  itiii'l.il.  i-nnn,  la  ptiM» 

.1,1,1,.    Mi|..  lin  H'Ile  et  profonde  (pii 

11,,    ,>>,iinlé  aux  mouvements 


cMés.  ce  re  M  exe  u  e»i  f»:'  •"•- r„  i;  „ 

de  la  moelle  épiniére  j.rouvc  que  le  rellexe  de  Bal.msk,  n 
qu'il  n'est  pas  c""dilionné  uniqueuient  par  la  .e^.  ..■    '  - 
lance  du  réilexe  cutané  plantaire  normal,  malgn   i  '  ' 
•vunit  cbei  ce  malade,  |.ro.ive  que  ce  réilexe  rui  u,.    .1,., 
le  défense  qui,  ici,  él,iienl  particulièrement  mtenses.  (\»j 
''^::^:;;:.s  dlîtaùs  du  cas  acuiel  :  Voy  n.«..|.»-U^L,.vv.  ; 
...nii.mr  elc  .  fini"-  ntuioloijiam:  IMl,  t.  H.  p,  1"'  oui 
ZT^Ùnca^  rf.:  .«W.o..  eumplèU  ,!<■  U.  moelle  .pm.ere,  el 


,,,/u./"'  <''■■■•  relh-j-rs.)  , 

•  Paranh-iiie  cervicate  d  origim-  Irnii- 
;„ie  v,'y  J.  Ukjeb.m-:  et  E.  Loso  :  hxa- 
vue  neurologique,  1912,  t.  U,  P-  7G9. 


sY\i>iti>Mh:s  st:\sir/i-\  mi 

i'liiiii|iii'  pi'iil  i''liT  N.'iriiiltlc.  rîir  les  rat'iiics  iinli'Tirni'4-s  cl  pn^lt'Ticiii'cs  ni' 
sixil  |i.is  l'iirrriiinil  cl  ImijiMirs  .-iIIiti-cs  ciisniililr  ni  :iii  iiit'iiic  dr^'ii'- : 
hi  li'siitii  |MiiViiiil  (''li'i'  plus  lin  niiiins  .'inliTii  nu  |iiisir'ni-l;ili'-i'iilr. 

Kn  ili'liors  (les  ras  ili'  Iniiiintilixnif,  ilc  loyer  iiii/i-liliiiiir  uiiiUiIrruI  un 
lii'  c()inpri'.txiiiit  iHcditlIain-,  le  syniiriMiic  de  Hniwn-Si'iinin'cl  |ii-nl  s'iiji- 
scrvi'i' (inns  la  sijriii'idiiin  -lir  itniliilrralr  (li|,'.  7tU'A  cl  ."(idi;  il  ol  ri'c''i|nriit 
dans  VliriiKtliiiiiiirlif  siniiiliiiifr  un  Iniiiiiiiilitiiir  \l\<i.  '21'.)  cl  K>'J). 


Fiiî.  us 


■i  itii. 

m  ct'rv 
is  .-t  .1 


Fig.  465. 

~  Toiiiicrapliii-  i\,-s  tr..iil.l.s 
ii-;iU'  ilf  1.1  luoellL*  0|iiniiT<*  :l 
Il  Iriiiirchil.'inl  il<'>.i(  iiiiiis,i!lii 
,..1.MU>  .•io:olili«^Mi.-s  ilMlniphi 
lil<->  .si'ii>ilirs  qui  |M>rl>'iit 


Fig.  I6i. 

I  si'iisiliililp  dans  un  cas  irinlillrilion  i;liiini.i4i;iis«  iSv 
syin|>li°>iiii>s  de  |iacliynii'nini;ilc.  l'aralysii'  des  quatre 
ir  reiiiiiif  de  vin^l-iieiif  ans.  .Aux  nieinliressuiiéi-ieiirs, 
iiisriilaiiv  siMil  liinit<*s  aiu  uui.scles  innervés  par  Cviii 
is  les  liiodi*s  de   seiisiliililé  siiperfieielle  el  proronde 


Boinyi-li 
les  ziiiif 
ira  l'cï 


siéléudiiiisie  à  lopi>i;rapliie  radinilaire  sont  limités  au  domaine  de  Cviii,  IJi,  Un,  région  qui 
lond  au  point  où  la  moelle  épinière  el  les  racines  sont  comprimées.  .Au-dessous  de  Du,  il  existe 
.soi'ialiiHi  à  typesyrin^'omyélique  —  conservation  de  la  sensiliilité  tactile  avec  altération  très 
des  seiisiliiliiés  douloureuse  el  llieriiiii|iie  —  sauf  dans  le  tciritoire  de  Si  el  Su  on  la  scnsi- 
iiperlirielli^  est  intacte.  .Viix  m"mlui's  inréricurs  le  sens  des  attitudes  scifinenlaires  n'eii>le 
la  sensiliilité  o.sense  e,l  prcsifiie  abolie  iSalpdrière,  l!H)j|.  Un  an  apri-s,  la  dissociation  syrin- 
qiie  avait  disparu  el  tous  les  modes  de  sensiliilité  étaient  altérés  à  partir  de  llii,  y  com]iris 
s  r^pectéi-s  dans  le  territoire  de  Si  el  Su.  Diapioslic  conlirmé  par  l'autopsie  (1913;  qui  mon- 
islence  li'nne  cliomatosc  avec  pacliyméningite  lè[;èrc. 


Topographie  paraplégique.  —  l,a  disjMisilion  |iaia|ilc^ii|nc  des 
Iniiililc--  de  la  seiisiliilili-  s'ii'isei\e.  cDiiiiiic  celle  des  Irtiiihles  innleiiis, 
à  la  siiilc  de  l('-siiiiis  loealist'i's  inléressanl  pins  rni  iiinins  ciiinplèleineiit 
Idiilc  la  lar;:cni'  de  la  inoelli'  èpiiiiiTe —  xerlioii,  ccrasemcnl  dr  lu  moelle 
par  luxalidiix  nii  frinitires  de  la  ciiliinne  verir-brale,  iiiiiélile  Iraiisrerse. 
eiiiniire.isiiiiis  iiièiliill(tires  \y,iv  exstiilnls  inr'-ninfu's,  Inmeurx.  iiial  de  l'oll. 

Seliin  rinloiisili' de  la  it^'siiMi  (lansvcrsi;  nirilnllaire,  les  lionidcs  seii- 

Ukji.ri»:.  —  ;s<'mioloi:ie.  ">" 


898  ^i-.MKii.oi.ii-:  nr  >)>//:.u/-;  .\i:iiii:i  \. 

silifs.  de  mèinc  ((uc  la  pai'aplt'gie  i|iii  les  acc'onipajfiic,  pciivciil  prc'- 
sciiItT  (les  ili'givs  tlinlciisiU'  lirs  variables;  on  l)i(Mi  les  lioiihics  de  la 
--l'iisihilili'  (ont  i°()iii{ili'-[('in(>ni  (Irlaiil,  le  l'ail  es!  assez  (•(iiiirnuii  dans  la 
|iai  aplétiie  s|)asMi(i(lii|ue  (rfirij^iiie  sy|iliiliti(|ue,  on  hieii  ils  soiil  peu  aeen- 
sés,  —  anestlK'sie  iiiCDinpIèle.  —  ou  liicii  enliii  ils  son!  pnili's  ;in  iiiaxi- 
iiiiiiii.  —  anestliésie  lolale. 

i,'Mlie>liir'sie  piirle    laiiliM   siii'  huis   les  iiicides  de  la   M'iisibilili'   sii|ieili- 


Fiï.  «S. 


KiL'.  «JG. 


FiK.  w; 


Ki^'.  165,  166,  167.  —  Topo^'ivipliii;  <l<,'s  troiililr-  ^.n-ilil-  .]:m<  im  cas  do  mal  de  l'ott  cervical  nhscTvc'' 
chez  une  femme  de  vin^'1-lmil  ans.  Ici,  I  am-ih.  i.  jinri.-  sur  le  domaine  de  Cvii  à  Cii  et  .scIituI -nr 
le  ilomaine  du  trijumeau,  en  particulier  d*-  i'i  .in^h.-  <<|>litalniique  et  maxillaire  inférieur,  par-  com- 
pression de  la  racine  spinale  descendante  de  l.i  \  paiic  11  existait,  en  outre,  chez  cette  malade,  du 
cùl.'  d''  raucsllit'-sic,  VIII  p<'u  de  faihiesse  du  membre  supérieur  et  une  monoplégie  crurale.  (Voy. 
J.  liMKiiM  .1  I'.  rm  s  :  Un  cas  de  mal  </c  Potl  cervical  avec  troubles  très  étendus  de  la  sensibilité 
liiir  ménnigile  ,„n,n)?iilaiilr.   Iteriie  iieurnlmiiqne,  IIKIB.  p.  'iriO.  i 


cielle  el  pioldiide,  taiih'd  elle  se  j)réseiile  sous  t'oiiiie  de  dissociation 
s\rin^;oiiiyéli(pie.  Ce  mode  de  dissoeialiou  peiil  e\islei'  en  dehors  de 
rht'niatoinyi'lie  el  de  la  frliomalose  inédulhiire.  Il  esl,  en  eUet,  assez  frt'"- 
(|nenmienl  oliservé  an  déhnt  (U's  para i>k'(ji('s  par  coiupresaion,  mah  il  esl 
lareineiil  |HTsislant  et  loi  ou  lard  a|i|)araissenl  les  Ironhles  de  la  sensi- 
Itililé  laelile  i  li^;.  47(1  el  471). 

Il  n'existe  pas,  du  reste,  de  parallélisme  entre  l'iiiteiisité  des  troubles 
moteurs  el  eelle  di's  Iroultles  sensilil's;  mais  si  l'on  obstM've  assez  soiivenl 
une  paraplégie  très  |)ronoueée  sans  troubles  nets  de  la  seusibiliti',  l'in- 
verse se  l'tmconlre  rarement,  el  une  altération  Irt's  intense  de  la  sensi- 
bilité s'aceonipa»rne  liabitnellement  de  (roubles  |)aralyli(pies  très  marqués, 
.le  parle  ici,  bien  l'uleuilii,  de  paraplégie  de  cause  orgaiii(pie,  les   liyslé- 


sVMlUOMh^  >/:  \  >/  ///  N. 


rii:  if*.  U».  ITtk  iîl. 
laii-i-  jyani  ■■>iiiiiiii-n 
>l<'  .  iiii|ii:iiilf  tiiiit  .1 

■•"■"•"  «M'I ' 

lii.il.i.l.-.'iilra>l.i 


T<i|Kit;i-a|vliii<  ,\n  liMiililf 
'  lur  ili-«  «yiii|ili1iiii«>  ili-  I 


d>'  In  w'ii9tliilili'  lUiK  lin  ra»  i|i>  ■■iiiii|iri>»>iuii  tiii'iltil 
iitii|in-oOiiii  nulinilahv  iiniliiliTiilf,  ilii-»  iiii  IiiiiiiiiH' 


iiiiiM-lfs  tlii  lira: 
■'••luiili-.  Ili'tl.-ic  o\v 
cranii-ii  alioli,  ivflcx 
mlial  faihlo.  N'iir^ilii 
U\è  :  \n>-slli(^ic  lartil 
«*t     (louliiiir*- 

•If  la  s<'n>iliiliti'-  lli.-r- 
iiiique  dans  <Aiii  vl  lli, 
r^KÏons  loinlées  en 
foncé  rt  hyiHti^tiii^io 
khlèn"  daiisCvi  ei  Iaii. 
AlHiiition  tlii  sens  des 
atliliides  dans  les  dont 
deiniei-s  d..ii:ls  »>.■•• 
écaileini'iil  In'S  mar- 
qué des  eorcles  de  Wt> 
ber  el  asléréoimiisic 
coni*s|Hmdanle.  Aboli- 
tion de  la  sensibilité  à 
la  pression  dans  (Àiii 
et  Ih.  Légère  diminu- 
tion de  la  sensibilité  os- 


Kig.  m. 


Kiii<|>litlial 


al|.é- 


brale  el  myosis  du 
t;aucbe.  Au  bout  d'un 
mois  de  séjour  ilalis  b* 
sen  iee,  d  é  ^  e  I  o  p  |i  e- 
menl  proitressif  d'une 
(araplégie  s|iasinot)t- 
que  qui  devint  alisoliie 
en  di\  jours,  avec  e\a- 
tiération  des  réflexes 
rotuliensel  arbilléeus, 

rionils    du     pied,    sijilie 

desi  orteils,  rétention 
d'urine  et  des  matières. 
Sensibilité:  (ri|:,170el 
i71 1.  A  (lartir  de  la 
?  dors;ile,  iiVion  tein- 


tée en  riair.il  e 
troubb-^   ile  1.1 

lilé  1  ' 

Il 


sie  de 


.ibi- 


'  Ionien  el  l<»s  membres  inférieurs.  La  sensibilité  tactile  est  Irî-s  p*'U  touchée 

Lur  et  à  la  leuiiK'rature  sont  très  altérées.  lnlé(;rité  des  sensibiliti^^  profondes, 

•  iilan-ri  abdominaux  et  oréinastoriens,  Lyraphocytosc  raebidienne  légère  avec 

iiuiiie.  Ici,  la  b^ion  railieiilaire  —  plaque  de  méningile  sypbililiqiie  —  ne  se  Iradiiisil 

.1»  que  |>ar  des  symptômes  de  |iar:ilysie  radiculaire  inférieure  puis,  en  qiielqiiesjiuirs,  la 

>ur  la  moelle  épiniére  et  produisit  une  parapléj;ie  parcompression.(Sal|i*lrière,lVll.i 


siiMinidt.ii:  l'i   -\>ri:Mi:  \i:i!ii:i  x. 


iii|iii's  |iiiii\.iiil.  en  l'Il'i'l.  |iii''si'iili'r  îles  Iniiililrs  si'iisilil's  lirs  ,•|(•(•M^(''^  s;nl^ 
Iroiililcs    iiKilt'ins    cniiidiiiilaiils.     I.ii    sip'iuiidunjrlic   cl    Ihciiiitlonnjc'lu' 
|itMivi'iil  l'jiirc  CM  r|ilicpii  ;'i  ccllr  loi,  iiKiis  ici  laiicsllicsic  osl  dissocice. 
I, V'IcikIiic    tics    |iai'lics  aiic>liit''si'''cs    (i(''|icii(l    du   niveau   t\i'    la    lisidii 

s|iiiialt':   le  plus  soiivciil,  ce  sont  les  iiilirc^  iiilV'riciiis  seuls  ipii  sdiil 

piralyscs  cl  la  limiic  sii|ii''iiciirc  de  raiics|li(''sic  rcinniilc  siii-  le  Ikhu-  à 
une  liaiilciir  variable,  cl  >  \  Icrmiiii'  par  nue  lij;ne  |)lns  nu  niiMii->  nelle- 
nieiil  Irancliée.  entonianl  le  lidiic  cl  don!  la  liinilc  anli''i'icni'c  csl  silni'c 
|iaiTnis  un    |icn    |dns   lias  (|nc    la    liniili'    iinslciicnic.    Telle  csl  la    l(i|iii- 


Fig.  l-,-2. 


Fig.  .175. 


Fig.  172  el  .475.  —  Topographie  des  trouljle.s  de  la  sensibilité  dans  un  cas  de  paraplégie  spasmodique  par 
mal  de  Poil,  à  mni'elie  pi-ogressive.  avant  délmlé  il  v  a  (|uatre  ans,  chez  nne  lemme  de  soivante- 
Iruis  ans.  Dans  les  parlins  tninléo<  en  "sonlluf .  la  snn^il.ilit.' tririil,-  :i  ,li*|Kuu  cl   Ic^  scnsiliilil.'S  iliin. 

loul-CIISC   cl    lhcnni.|ll.-    <..lil    h—    :,ll.-.|  .-.v     ll.ill-    l:l    / I.ilil>-    .ii    .  I.ill  .  .Ilr.-    -mhI   uir,,,,,  l,ilirli.-.>~. 

Dans  hvs  ziincs  non  l.-iiil.-.--    s^.^..v_  .  ,.||,..  .„„\  inlir.  i.--    I  .-  ^.ii-i  lu  hl.-  | !r.     -~rii~  .1.-  I,i  |iiv- 

sion,  sens  des  allilnilts      „iii  di.^i.ani  dans  le?  uicuil.o  inlViinii -.  1  i  -ruMl.ihi.    ,i..rii~,- \   r,i   i,.~. 
diminuée,  surtout  au  niveau  de  leurs  extrémités.  (Sal|iiUi  icic,  l'Jli. 

grapliii^  (|iip  l'on  oliservo  ordinaircmenl  dans  les  cas  de  iiiyélile  liaiis- 
verse.  de  ((Miipressiou  on  d't'craseinenl  de  la  rti^gion  dorsale  moyenne  on 
iiilV'iicnre  de  la  moelle  (''pinit're  {(ig.  ~)()~)  et  56i,  40(1  à  4(ii  el  i/O  à 
iTI  i.  el,  CM  ii'aiilé.  ici.  la  limite  snptiiienre  de  ranoslhiisic  conesponil 
à  la  disliilinliun  pciipli('ri(|iie  des  racines  poslt'riemes  eonipris(>s  dans  la 
li'sion.  lanilis  (|nc  l'ancslliésie  soiis-jacenic  —  Iroiic  et  nicmlires  — 
csl  la  cons(''(|iience  de  riiilerrnplion  dans  la  moelle  des  coniliicUMirs  de 
la  scnsiliilili'. 

Liirstine  la  moelle  esl  alli'iée  an   niveau  tic  la    partie  siipi''iienre   du 
renilemenl  cervical,  les   tioni)les  moteurs  el  sensilil's  poilcnl   sur  les 


-)  \/</,'i.W/  •>   ^/  \^////  •>.  •tiil 

i|ii;ilir  Miriiilii'i-^,  cl  iiiiv  iiicinlirt's  sii|m''I  iciii's  r;iiii'stlii''>ii'  <ircu|ii'  des 
ic;;iiiiis  tlill'crciilf».,  x-loii  (|iic  li-l  nii  Ici  scMnifni  cciNiciil  cl  |iiii'laiil  li'llcs 
on  telles  rjiciiic".  iiiisicriclircs  miiiI  iiilt-icssi-s  |).'it' la  Icsioii  (iiiJ.  'flirià  iCiT  i. 
>i  la  Icsidii  est  iiiiilalcialc,  les  Imiililes  sciisilils  |iiiiii miil  ne  siéjicr  ipic 
«rnii  seni  cnlé  |ieiiilanl  nn  Icmps  pins  on  ninius  Ion;:.  Mans  le  cas  de 
li'sion  ceiNicalc  sii|ici'icnie.  on  pi-nl  oliscrvcr  ilcs  lionlilcs  de  la  sensilii- 
lilé  de  la  lace  |oi'si|ne  la  i'a(-inc  dcscendaiilc  iln  Itijnniean  pai  licijic  à  la 
lésion. 

hans  le  cas  de  coin|ircssion  t\r  la  ii'';;ion  londio-saii-i'c  <le  la  inoellc 
('■|iinièi'c.  la  liniile  sn|i('-i'ienre  de  rancsilir'sic,  ainsi  i|ue  je  l'ai  inr'ci'dcni- 
inenl  indii|ni'-,  ne  cori't>s|i(nid  |ias  m'ccssaiieincnl  an  se;:incrd  inrMJnlIaii'e 
(|ni  esl  le  sic^e  de  la  coni|ii'ession.  cai'.  par  snile  de  la  dircclion  livs 
oldiipie  en  lias  des  racines  à  ce  ni\eanivoy.  11^'.  'J(iS  cl  p.  ST'Jl.  celle  ctnn- 
prcs»ion  allcinl  des  racines  qui  lirenl  Icnr  ori;:inc  ilniie  ri'-;:ion  lieanconp 
pins  cicvcc  de  la  nMu'Ile  cpiniére.  C.'csl  là  nne  pailicnlaiilc  ipii  ne  se 
renconlrc  pas  dans  les  coinpicssicnis  de  la  niocllc  ccr\i(ale.  diml  les 
lacines  onl  nne  dircclion  lieanconp  pins  liori/onlale. 

.l'ai  dil  ipie  rancsilicsic  cinisécnlivc  anx  li-siims  lrans\crsalcs  de  la 
ino(dle  porlail  snr  loni  le  scfiinenl  dn  coi  ps  sons-jaceni  à  ci'lle  lésion, 
('elle  loi  sonlVi'c  cependaiil  cpichpics  cxccplions.  II.  Ilead  i|!llll))a  rap- 
porlt-  des  d'oliservalions  on  lanesllicsic  élail  inconipicle,  l'cspeclant  nn 
cei'Iain  nombre  de  lerriloiros  ladicnlaires  inlërienres  ((ndinaircnicid 
ceini  des  racines  sacrées  on  lonibo-sacrécsi,  alors  ipie  lout  li'  Ironc  cl  la 
pallie  aniérienre  des  niemlnes  iiiréiienrs  élaienl  aiicslliésiés  i\\'^.  U't't 
cl  Itii.  W'J  cl  i7."i.  jîaliinski  el  .laworski.  André  Tlioinas  (l'.jldi  oui 
depuis   pnblié  des  l'ails  analo^nes. 

Celle  iiié;;alilé  de  i('parlili(ni  des  tronbles  de  la  sciisiliilili'  aii-dcssons 
de  la  lésion  niédnllaire  n  a  ;jncrc  élé  sij,'naléc  (pie  dans  les  ciniipres- 
^i(»ns  lie  la  nioelle.  il  coiivieiil  de  laire  reinaripier  ce|icn(lanl  (|ne  ce 
pbénoinéne  peni  aussi  s'observer  dans  la  syriiii^diiividic  cl  dans  riiénia- 
loinvélie. 

(les  l'ails  sonl  assez  dillicilcs  à  inlcrpréler  dans  i'élal  aciiiel  de  nos 
connaissances.  |(ans  le  cas  de  coinpiession  médullaire,  on  penI  les  cxpli- 
ipier  penl-éire,  eonime  le  t'ait  II.  Ilead.  par  ce  l'ail  ipie  les  libres  sensi- 
lives.  après  leur  enlre-croiseinenl  i"t  leur  trajet  vertical  dans  la  substance 
;;rise.  vont  se  ijronper  dans  les  cordons  latéraux.  I.a  résistance  pins 
;.'randc  de  la  substance  blanciie  anx  traiiinatisines  el  anx  cdinpiessions. 
explii|n(>rait  penl-élre  dans  ces  cas  rinti'"jril(''  des  libres  nerveuses  des 
ré'jiions  inrérienres  ipii  sont  déjà  incorporées  anx  cordons  lalt'-ranx,  alors 
ipie  tonics  les  anlres  (•lieniiiient  eiicine  dans  la  siibslance  ^.'lise.  Pour  la 
syiin^omyelie  i-l  riiéinatoin\i''iit',  l'explication  esl  plus  l'acile.  (",'esl  vrai- 
semblablement une  ipieslion  d  intensité'  de  b'-sion  de  la  base  îles  cornes 
posiérieiires.  variable  suivant  la  liantenr. 

Ilans  la  srli-rnsc  en  jilinjiii's  avec  paraplé-i:ie.  les  Ironliles  de  la  sensi- 
biliti'- ne  smit  pas  exceptionnels.  Un  l'ail  de  la  ditVnsion  plus  ou  moins 
::raiidc  el  de  la  localisation  variable  des  plaques  de  sclérose,  ils  n'ont  pas 


•iH'i  sÉMiOLOaii:  nu  ^y-ii  mi:  \i:ii\i:i  \. 

(Il' (li>lrilmliiin  |)iirliciilii"'n'.  l'I  en  |i.ii  liriilicr  ils  ne  soiil  |i:is  nrlIi'iiiiMit 
niii|i('-s  ti;iiisv('i'sal('iiiciil  iniiiiiic  (l.iiis  l;i  tii|inj;r;i|iliii'  |i;ira|iir'j^iilii(>  (jnc 
je  viens  de  (léci-irc.  Un  olisii  vc  clic/  ccrlains  nialiulcs  une  diininnlidn 
(les  sensibilités  Uuiile,  (lonldiiiciisr  cl  llin  iMi(|ne.  ainsi  ([ne  des  sensibi- 
lités piol'dndes.  .l'ai  déjà  l'ail  reniai  (|ncT  |iii''eédenMnent  (|ne  celte  pei'te 
des  sensibilités  prolDniles.  aeeiini|ia;;ni''e  d'asléiéoj;ni)sie,  a  été  sijinalée 
dans  les  nienibii's  snpéiiems  de  qnebincs  snjels  alleints  de  sclérose  en 
pbupies  (Noïcai. 

Caractères  des  troubles  sensitifs  médullaires.  —  Ainsi  que 
je  Tai  déjà  iiidi(|iié.  Imsipic  la  lésion  IraiisveiMile  de  la  moelle  est 
ciiniplèle  et  totale,  tonte  espèce  de  sensibilité  snpeiticielle  et  iirolbndc 
disparait  au-dessous  du  niveau  de  la  lésion.  —  C'est  là  un  lait  commu- 
nément observé  dans  les  écrasements  de  la  moelle  épinière  jiar  fracture 
ou  luxation  de  la  colonne  vertébrale  (lig.  i60.  '((i  1 ,  i(>2 ) :  beaucoup  plus 

rarement   dans  certains   cas   de  mal  de  Potl  ou  d yéd alarie   par 

artérite  infectieuse,  sypliilis.  tuberculose. 

Si  la  lésion  est  moins  étendue,  elle  réalise  presque  toujours  une  anes- 
tliésie  dissociée,  et  ces  dissociations  sensitives  médullaires  présentent  tou- 
jours des  caractères  très  particuliers  qui  permettent  de  les  reconnaître. 

I"  Un  premier  point  très  important,  et  qu'ont  mis  en  lumière  les 
travaux  (le  II.  Head,  c'est  quon  ne  retrouve  jias  dans  le  cas  de  lésion 
médidlaire  les  modes  de  dissociation  qui  caractérisent  une  lésion  péri- 
phérique; les  troubles  de  la  sensibilité  ont  subi  un  autre  firoupement  : 

a)  La  douleur,  par  exemple,  ('sl  dissoci(''e  dans  les  lésions  périphé- 
liqui"-:  la  douleur  cutanée,  superficielle,  ])eut  y  être  abolie,  tandis  que 
l;i  doiih'iir  profonde  provoqut^e  par  la  pression  est  conservé-e  ainsi  que 
les  autres  sensibilités  profondes  — sens  de  la  pression  et  sens  musculaire. 

Dans  les  lésions  médullaires,  la  douleur  profonde  et  la  douleur  sujier- 
ticielle  subissent  des  altérations  parallèles:  c'est  la  sensation  (lf)iil>'i/r(\n\ 
est  diminuée  ou  abolie,  d'une  façon  globale,  sans  dissociation: 

b)  Les  sensibilités  thermiques  pouvaient  être,  dans  les  lésions  jiéri- 
piiériques,  dissociées  en  deux  <;ion]u^s  :  sensibilité  au\  teni|ii''ratures 
movennes  et  sensibilité  aux  températures  extrêmes. 

Dans  les  lésions  médullaires,  cette  dissociation  a  disjiaru  :  les  sensa- 
tions thermiques  sont  atténues  d'une  façon  globale,  sans  distinction  entre 
les  teinpéralnrcis  extrêmes  ou  moyennes.  Mais  \n\v  autre  dissociation  peut 
se  [uoduire  :  la  sensibilité  au  froid  et  an  chaud  sont  distinctes  et  peuvent 
être  altérées  indépendamment  l'une  de  l'autre: 

c)  Dans  les  lésions  périphériques,  la  sensibilité  hictile  snpeiticielle. 
(pii  est,  on  le  sait,  nettement  distincte  de  la  seusiliiiité  à  la  pression,  est 
abolie;  |»ar  contre,  la  seconde  persiste. 

Dans  les  lésions  médullaires,  ces  deux  sensations  sont  parallèlement 
tnniblées;  elles  ne  forment  (ju'un  seul  groupe  de  sensibilité  tactile 
gi'-nérale.  à  la  fois  supei'ficiidle  et  profonde; 

(h  Kntin    le  sens   des    attitudes   on    mmi>    musiiilaiie.   qui   dans    les 


sy.MnioSlh:^  >h\\>iiii  >.  '.Hij 

lcsiiiii>  |n'ri|ilir-i'ii|iics  osl  iisMu-ii'-  au  sens  île  la  |ircs>iiiii  ri  de  la  (Innli'iir 
|ii'iiriiiiilr.  riiniic  au  l'iiuli'aiii'  ilaus  les  lrsiiiii>  uii'-ilullairi's  un  <^|'<iU|m- 
tlisliiicl,  ptiuvanl  ('■IrcalliTr-  liuuc  l'aviin  isoli'-r  iiu  nrllcniciil  iiiiMlniuiiiaulf. 
(!»'  sens  iiiUM-ulairc  a  |iiiui-  riii'iillaii'i'.  selon  II.  Ilcad,  le  si-iis  lic  l'aji- 
|UV(ialiiiu  (les  tli>lau(('s  laclilcs.  —  ct'iTlfs  dr  Wt-lii-r  icclicicln'c  |iai 
l'i''|iiiMi\c  (lu  l'iiMipas  :  (  i>  sens  «lit  lic  «  ilisn  iniiualiiiii  laiiiii'  »  nu  il'aii- 
|iivt'iali(iu  (II-  la  liistaurt-  (|ui  sr|iai'i'  ilcu\  |Miiuls  dr  la  peau  nu  des 
lllMlplt•llst•■^  siiuullaui'iuful  tiiuclii's.  est  linijnuis  assniié  au\  liiiiddcs  du 
M-iis  nuisculaiic.  Il  l'ni  lur  aM-c  lui  dans  la  umicIIc  uu  ^'idupr  aulnnotni'. 
Il  scMildc  dnnr  ipic.  suivaul  l'i'xpri'ssiou  di-  II.  Ilcad.  lis  dinV'iruli'> 
toi'iiii's  di-  M'usiliiliti'  ;.'i°nup('M's  daus  les  ucri's  priiplictiipirs  sclou  rcilaiiis 
nindi's  r(''alisi>ut  daus  la  luncllc  des  ^'l'nupcuiriils  difir-n'uls,  },q'nii|ic- 
uii'uls  plus  coid'nruu's  rn  sninuh'  i|Ur  les  pi'cniii'i's  à  raiiciciMii'  dfS(-|'l|i- 
liou  claNsiipu-  cl  (pii  siuil  couslilucs  ainsi  : 

Scusiliililc  laclilc,    v  cnnipiis  le  sens  de  la  pressinn; 
Seiisiliiliti-   liiei'ini(|ue,    eninprenani    la   sensiliiJiti'' an  cliaiiil.  el  la  seii- 
sihililé  an  IVnid: 

Seusiliililé  iltMilniui-use: 

Sens  des  altitudes  nii  sens  nnisinlaiti'.  au(|uei  il  l'an!  jnindre  le  sens 
de  diseriniiuatinn  des  pointes  du  i-nnipas,  de  localisation  exacte,  et 
ilappi^cciation  des  dislances  tactiles. 

•_*'  Suivant  le  sicj.'e  et  réieudue  de  la  lésion  sni'  l(d  ou  tel  coi-don 
uiédnllaire.  lestiouldes  peuvi-nt  portei-  sur  une  ou  plusieurs  de  cessensi- 
liililés  ii'alisaul  dilVérenles  (//x.s-  iriiilluiis  iitrdiilhiirrs. 

Syndrome  des  fibres  radiculaires  longues  des  cordons  postérieurs, 
.l'ai  déjà  indi(|ui''  ip.  Si  h  ipn-  dans  cei'taines  lésions  des  cordons  pns- 
léi'ienis  s'acconi|ia<.'uaid  dintéficité  des  racines  cori'espondautes.  ainsi 
(pie  dans  lieauconp  de  cas  de  sctrroxrs  aiiiibiiircs  à  niarclie  snliai^uë,  de 
cause  iid'ectieuse  ou  to\i(|ue.  (ui  relevaid  île  rauéiuie  peinicieiise.  et  daus 
lesipiels  les  racines  postérieures  sont  éi,'alement  intactes,  les  tioiildes  de 
la  seiisiliilité  se  présentaient  sous  une  rorine  dissociée  spéciale.  Les  sen- 
siliililés.  tactile,  douloureuse  et  theitniipie  sont  intactes  ou  à  peine  loii- 
cliées.  taudis  ipie  le  sens  des  altitudes,  la  seusiliililé  doiilonreiise  à  la 
pression,  la  sensiliilili''  osseuse  sont  aliolis  ou  très  altérés.  Mais  si  la 
seusiliililé  tai-tile  est  iiorniale  ou  à  peu  |irés.  le  sens  de  localisaliou,  la 
notion  de  poids,  le  sens  de  discriniination  laclilc  (cercles  de  Welier)  soûl 
très  altérés  :  enlin  l'astéréoixuosie  est  Iri-ipieute.  Tlionisoii  (l!tl'2i  a  rap- 
porté une  oliservalion  suivie  d'autopsie  très  déiiKinstrative  à  cet  é^'ard  el 
il  m'a  l'Ié  donné  doliserver  tiiiis  cas  aiialoMiies  dont  un  éjjaleuieiit  suivi 
d'aiilopNie.  (!e  mode  spé-cial  de  dissociation  lli;;.  i-7't-et  't-TTi)  dill'ère  du 
syndronie  lalii''tiipie  |iai'  rint(''f;rilé  de  la  seusiliililé  laclilc  et  ne  se  ren- 
contre dans  li's  scléroses  comliinées  ipie  lorsipie  les  racines  postérieures 
sont  indemnes.  Il  a  été  oliservé  aussi  dans  ipielipies  rares  cas  de  tumeurs 
on  de  lilessures  de  la  moelle  envaliissaiil  surtout  les  cordons  posli-rieurs. 
(•n  peut  le  désijxiier  sous  le  nom  de  syiidroiiic  (1rs  fibres  fadiciilaircs 
liiiuiiii-s  (/es  roriluiix  poslrrit'iirs. 


siiMKti.acii-:  m  systime  .\li;ii:i  x. 


Dissociation  syringomyélique.  —  .Mais  la  dissociation  delà  sciisii)ililr' 
([lie  lim  (iliscivc,  le  plus  sniixciil  dans  le  cas  de  li''si()n  innlullairc,  est 
(•(die  t|ni  se  i'a|i|iroc'ii('  dn  mode  s\iin;ioniV(''!i(|iic 

Celle  flissorialidii  siiriii<ioiiiijcliqin\  nelleinenl  (•aia(ti''iis(''(^  dans  la  filio 


"ig.  17 1  cl  175.  —   Syndrome  des  fibres  radiculaiics  longues  des  oordons  postérieurs —  inlégrilc  des 
sensihtiilés  superficielles  avec  altérations  très  intenses  îles  sensibilités  profondes  —  dans  un  cas  de 


indéterminée  cbez  une  femme  de 
•s  troubles  de  réqnililuv.  Kn  1!)U8, 
lieux  mains.  De  liK)8  à  UllO,  évo- 
o.  Tas  de  douleurs  fulgurantes  ou 


sclérose  comlùnée  à  marche  rajiide  relevant  d'une 
trente-neuf  ans.  Début  en  li'OG  par  de  l'incoordiniili 
apparition  d'une  atropine  musculaire  type  .Aran-Ihn 
hilion  de  l'alTection  qui,  depuis  lors,  est  restée  à  I 
autres. 

Février  1015  :  .Abolition  de  la  sensibilité  osseuse  dans  les  membres  inférieurs  et  la  ceinture  pel- 
vienne. Elle  ne  ccnimence  à  reparaître  qu'au  niver.u  de  la  i'  vertèbre  lombaire  et  elle  est  normale 
au  niveau  do  la  dtuxitme  (fig.  4^5).  La  sensibililé  des  masses  profondes  à  la  pression  et  la  sensibilité 
électrique  sont  abolies  dans  les  mêmes  régions.  I.e  sens  des  attitudes  segnienlaires  est  coni|ililiincnt 
pei-du  aux  nrleils  et  aux  lif ds.  Aux  jambes  et  aux  cuisses,  la  position  imprimée  passivement  n'est 
reconnue  que  dans  l'exltiisii  n  foin'o  ij<iinlui'es  leinlées  en  gris  dnns  la  fig.  i74).  La  sensibililé  dou- 
loureuse et  la  scu>ibililé  llieinii(pi.'  Minl  noimales.  La  sensibilité  tactile  est  intacte  sur  tout  le  corps 
au  point  de  vue  du  sens  ilu  loucher.  Toutefois  la  malade  ne  perçoit  |ias  très  nettement  la  dillércnce 
entre  une  élolfe  de  laine  ou  de  colon.  Le  sens  de  localisalidn  est  un  peu  altéré  aux  membres  infé- 
rieui-s  et  normal  aux  membres  supérieurs. 'foutes  les  sensibilités  superficielles  et  proliurdes  sont 
intactes  dans  les  membres  supérieui's.  L'écartement  desceicles  de  Weber.  Irës marqué  aux  iiiemlires 
inférieurs,  est  presipie  nul  aux  mains.  Conservation  du  sens  stéréo"; nostiipu^.  Slolilité'  ;  .itaxie  con- 
sidérable des  lueuitii-es  inférieurs,  nulle  aux  membres  siqjérieurs.  Iléllexes  rolulieus,  acbilléens, 
radiaux,  (décraniens.  exagérés  îles  deux  cotés.  Clonus  bilatéral  du  pied.  Exagération  de  la  conlrac- 
lililé  idiomusculaire.  ['as  de  réflexe  cutané  plantaire,  mais  réflexes  de  défense  dans  les  membres 
inférieui^.  Aucun  trouble  spbinclérien.  Pupilles  à  réactions  normales.  Ici,  les  troubles  de  la  sensibi- 
lité rnlanée  sont  très  différents  de  ceux  qui  existent  dans  le  tabès  où  la  sensibililé  tactile  est  tou- 
jours altérée.  (Malade  de  la  (iralique  privée.) 

inalose  iiM''diillaii('  cl  lin  iiiali:iii\(''lic  (ôlT  cl  TiiiS.  .".")!•  cl  ."(il),  iTS  à 
•iSI  ),  est  cunstilm'c  jiar  une  aiiidiliun  de  la  sensibililt'  doiiltinreiise  (aiial- 
^'(''sie),  et  de  la  sensiLilili'  llieinii(|ne  (lliertno-analj;('-sie|  avec  conseiva- 
tion   (le  la    seiisiliilili'   an    i'(inla(l   cl    dn  sens  niiiscnlairc.  I.cs  malades 


^1  V///.'(iW/  N  shW^ITtFH.  9(IJ 

lie  |icri,<'i^i'i>l.  'Ii'i'"*  li'^  lunliiics  iiu""!!!!'  iiilt'iiscs,  (iii'iiiK'  sciis.ilioii  de 
iiiiilarl.  I,'aii.il^;r>iit'  iiiiticlif  il'diiliiiaiic  <lr  |i:iii'  iiNfc  la  llici  iiui-aiics- 
llif>ic,  cl  |ii('S('iil('  cil  jjriiiTal  la  hm'iih-  tii|iii^ia|iliic  ijuc  ccllr  ilciiiiric. 
\ii  ilrhiil  la  syiiii^oiiiyi'lii',  la  si'ii>iliilili''  llifiiiiii|iic  |m'1iI.  ilaiiiis  Itnlli, 
l'Ire   aliiiiic   de  Inutiles  aiiiit'i's  avant   lapiiarilidii   de  laiial^i'sii'. 

A  citti-  lit*  rcs  iiinililitalidiis  iiii|iiii'(aiili's,  la  st'iisiliilit<'-  au  ciiiilail  pi-iil 
('■lie  ritiiMiSM'i';  mais  clli'  l'sl  Irrs  soiivi'iil  iiai-j'aili':  li'  iiialailc  sciii  le 
l'oiilai'l  iliiii  clii'viMi  sur  la  |ii'aii. 

La  ilisMii'i.ilinii  |M>iil  ilaiis  i|iir|i|iii-s  ta*-  iillriiiiln-  le  sens  llii'i'iiiii|ii('  liii- 


Kg.  m. 


Hx.  i::. 


fii.-.  t:«.  .1  177  —  To|iof!ra|iliie  iU>  iM.iiM.-  île  la  Miisilnlil.- ibns  un  cas  Je  |>aialj>i.-  la.li.ulaiie  du 
|i|imis  hrarliial  d'origine  lratiniali<|Hf  compliqué  (riu'iiiatoniyélit^.  l>ans  et?  cas.  ayant  Irait  ^i  une 
|>ai'aly5i>'  railiculairi'  dans  le  diiuiaine  de  Cv,  Cvi,  ('.vu,  les  triiuliles  de  la  sensihilité  ilépassenl  le 
diunaine  des  racines  tiaiiuiatisées  et  présentant  sur  le  tronc  et  la  face  interne  du  In-as  la  dissocia- 
tion syrinK<unji''Ii<pie,  inili<piaiit  la  présence  d'une  liêniatoniyélie.  Voy.  J.  Dijr.Hisr  et  M.  Kor.KR  :  Deux 
cas  tif  /Hiraliisie  raflù'utairc  dit  ittixiis  tirnchiiit  cuitifilifiiii's  il'lii  tinitittiii/èlite.  Hrflif  ut'iu'nlittyquCy 
liKIi.  p.  ■",. 

iiii-mi'.  Ainsi  i(n('  je  lai  iiuMiln''  avec  Tiiilaiil.  un  piiil  iriiconlrcr  dans  la 
^\rin;;iimyi''li('  In  (•(iiiscivaliiin  de  la  si'ii>iliilili' au  liniil  avec  aliidilimi  di- 
la  sfiisiliilili'-  à  la  l'Iialfiir. 

I.n  dissiti'ialiiiii  syriii;;(iiii\i''lii|iio  n'a  pas  Idiijiiiirs  dans  les  autios 
lt''si(Uis  tlf  la  iiidcllt'  des  earaclères  aussi  IranclK's.  Kllc  |ieul  (''li'eassocii'c 
à  des  li'diililes  de  la  seiisiliilili'-  laetile.  (i'esl  assez  souvenl  le  eas  an 
ilt'lml.  dans  Vlu-mnlininiilir,  et  ce  n'est  i|ue  plus  tard  et  peu  à  peu 
i|U  ap|iarait  le  iiidiIc  de  dissocialinn  syrinj.'t)mycli<pie,  qui  est  alors  aussi 
ncl  i|ue  ilaiis  la  >yiin;.'dinyi'die  elle-mèiiie.  I.c  sens  des  attitmies  peut 
aiiNsi  rhf  alli'ic''  dans  ccriaiiis  ca>  d  lit''iiialniiivi''lic  i  II".   }8*2  cl   }S.~). 


yoc.  sÉMun.oi.ii-:  i>r  >i>//  .i//-;  .\E/tij;i  x. 

I.i's  hniifiifs,  les  cdiiiprt'sxioiis  de  lu  iiuiclle,  sti  trailiiisciil  souvent  par 
ili's  Iniiililcs  porliint  smtmil,  pail'iiis  iiiriiic  t'xcliisivi'iiiciil.  sur  les  soii- 
siltilil(''s  ildiildiiicusPs  cl  llicrniicpics.  (icilo  dissocialioii  syringoiuyéliquc 
csl  assez  IVéi|iieiriiiii'iil  ohscrvée  an  débnt  des  juivnpléii'u-s  par  (-(nnprc^s- 
sion.  —  mal  de  l'nll.  pacliynirniniiile  —  snrlonl  lois(|nc  la  paraplégie 
se  développe  rapiili'nirnl  iliv;.  Kiri  ri  idii.  l'iiie  peni  T'Irc  p;issagère  on 
pln>  ou  moins  dnr.ililr. 

h;ui>  i|nt'l(|n(">  cas   mi'nie  de  riaclnre   dr   ht   ((donne  vei|(''liiale  avec 


Kif.'.  i7S  il  I7it.  —  To|ioj,'iaphio  des  lioiililos  i 
(l.il.inl  do  i|iiinze  ;ms  chez  un  homme  ilr  c 
liir-  inilil..  c'sl  inhiilo,  la  sonsiliilité  don! 
île  liiêiiic  sue  la  lac-  interne  de  la  .joue  dri 
scnsibiliu~i  piolondev  I  •■;  r.'ll.v.s  iidinu 

sii|)érieur  dn.it  est  Irr.  , |,l,i..  .Im-  I.-  .1. 

long  supinaleiir.  Kiie|ilii  .liiM.  .1  |.  .^  r  m 
membres  inférieurs  Miiit  iiil.ul>.  Kx.i;;.  i.cli 
urtcils  (Ualade  de  la  pratii|ue  luivée,  l'.i|ll< 


le  la  seusihiHlé  < 

ans  un  cas  de  svrinï 

nmyélie 

inilatéral.-. 

•in(|uante-ncuf  at 

s.  Dans  loul.   I;,  i.' J. 

ri    l.-inli-. 

.    Il    -.■llsil.i- 

ourcuse  el  la  se 

isiliililé  tlh  )i,ii.|".    - 

Il    1      .iIhI 

-  Il  .11  .-1 

lite  et  la  moitié  f 

orrespendirili   .!■    L, 
•..Mit  aliidis  .i.->  .l.-i 

,11l_lir       1 
\      .-..1.    >. 

it.-_i !.■- 

..'    luellllil.- 

>iii:nii''  ili'  IV   ri  ( 

M  —deltoïde,  biceps 

,  liracliia 

anléiicur. 

V.i.ls     ,\\\     lll.Mllr   . 

.*>l('.  Le  memlire  siip 

■rieur  ^-a 

iche  et  les 

'.,11    ilr.    l.ll.Xr-     1 

ll.llaiies   el    a.-hlll.-. 

ll<     l'iis    , 

.■   si..'M.-  lies 

éci'ascinonl  coMi|dct  de  la  nioelle,  on  penl  observer  parl'ois  an-dessus  de 
la  zone  d'ancslhésie  lolale  nue  large  liande  de  dissociation  syringoniyé- 
li(pie,  en  rapport  avec  une  destrnetion  de  la  snlistance  grise  an-dessus 
de  la  li''sion  |iriiici|iale.  llans  un  cas  (pie  j  ai  observé  de  paraplégie 
llasipie  par  éciasenienl  de  la  moelle  lombaire,  outre  une  ancsthésie  totale 
et  absolue  des  membies  inférieurs,  il  existait,  consécutivement  à  une 
liémalomyélie  uiiilalérale,  une  anesllii''sie  dissociée  du  type  syriugoinyé- 
liipie  el  à  lo|iograpliie  radicnlaire.  de  la  moitié  droite  du  Iroiic  et  de  la 
l'ace  inl(''iicnre  du  mcnilire  '.ii|ii''iiriir  ilii;.  iSU  cl  iS|  ). 


s)  .\hiiitMh>  -h:\^iiii 


fv^.    IMl. 


l'Ig.    I»l. 


i .;.  IMl  .1  is|.  —  |li>'.M<'liiliiin  vynin,'iiiiiyi'liqil<>  !l  lo|iOïrn|iliii'  r.-idiriil.'iiri-  —  lilnilii'  dioilc  (III  Ironc  pI 

Iwr  iiili'i'iK'  <lil  iiK'imIh.'  Mi|M''i'i>-lir—  ilitns  un  r.is  •l'Iii'iiiul y<'li<'  liriuiii.'iliqiii'.  Iliiiiii Ii-  rinquanli-- 

.(«.itri-  an-.  fn\i\--  .1.-  |Mi.i|.l.t:i.-  d.-s  iiii-lilliics  iiif.-i  iiill>  ;i  las^'  <li-  \in-.'t-M-|.l  an*  —  fcarlMIi-  ilf  la 
.ol.inn.'  i.Tl.l.nil.'.  —  à  la  Miil.-  .llini'  .lilll.'.  l'ai-iplt-Kn-  ali-olif.  naspi.-.  av.v  nluililion  ili's    ivrteïi's 

(■■n.l ii\  .■!  ini-iinlini'in-i'  (riiiinc.  Aliuliliun  ilf  (nus  Ifs  inoil.-»  île  s.Misiliilili>  sii|icilicii'llo  cl  prii- 

fon.li-   ilan>    l.niU-s  l.s  [■.■j.'itins  l.inli-i's  .>n  cliiisiinni'.  And.-ssns  d Ilr  li|,'n.'.   iV-a|i|.aiiliim   |iio- 

({ri->su.-  di'  la  «>n>iliilil.-  tactil.-  qui  rcdi-iicnl  mninalf  n  l  nn  .'>  rcntiiiiHrt's  aii-di'ssns  lU-  l'iiinliilic  l't 
pvrsi>li'  intaclc  dans  l<-  ti-iinr,  les  hris.  le  (.ini.  la  lxa\  XoMgéne  >-t  lliiTiiinam-stlit-sic  dans  les  rvginns 
leiiitiM's  par  di-s  lignes  IniiiiiinUilPs,  si-  limitant  pi-n  !>  peu  à  la  nioilip  droite  anléiieure  et  pnsté- 
rieiiiT  du  tlnn-ax.jus<)u  lin  p">ii  aiinlessoiis  de  la  elavieiile  en  avant  et  de  roiiioplale  en  arrière.  Sur  la 
fare  interne  du  nieinlire  supiTieiir,  anestliésio  et  tlieriiiii.inestli(^ie  siiiis  roriiie  de  bande  longitudi- 
nale sié|.'e.int  dans  le  dinuaine  de  Ui,  Du  et  Cviii.  A  l'antupsie,  destruction  rompléle  de  la  moelle 

épinii'-iv  par  les  frag nts  osseux,  au  nive.iu  des  I",  2*  et  5'  p.  lombaires.  Au-dessus,  cavité  syrin- 

irnniyélicpii'  par  li<''iiialoiiiyr>lie  ipii,  à  partir  de  la  III'  p.  iloreale.  se  limite  à  la  basi-  de  la  ciuiu' 
|Histi''rii'ur<'  dniile.  qu'elle  délniil  complèleiuenl  jusqu'au  niveau  de  la  1"  dorsale.  Au  niveau  d<'  la 

H"  et  de  la  7'  p rvicak-s.  la  corne  postérieure  n'est  iiasdélriiile,  mais  séparée  par  la  lésion  d'axer 

b  corne  antérieure.  Au-dessus  de  la  "•  ceivicali'  la  lésion  n'exisie  plus.  Inlc'');nlé  des  racini's  posti- 
rieiires.  Dans  le  cas  actuel,  la  dissociation  syrin|,'oinyéli(|iie  est  à  lopo^ii^ipliie  exclusivement  nidicii- 
lain-  et  occupe  sur  le  tborax  les  territoires  innervés  par  b'S  racines  po-léiienies  doi-sales  —  de  la  S"  à 
la  i"  inrliisiveiuent  —  et.  sur  le  meiiihie  supérieur,  les  territoires  innervés  par  la  I"  doi>.ili',  la 
S-  c.'i-vicali'  et  une  partie  de  la  'i*.  (Ilicélre,  WJj.)  0-{U'  observation  suivie  d  aniopsi.'  démontre  que 
dans  la  substance  Ki'isi-  des  cornes  postérieure-  de  In  moelle  épinii'ie  la  terminaison  des  libres 
radiculaires  courtes,  conductrices  des  sensibilités  douloureuse  et  thermique,  s*»  fait  par  rtntfrx  xu/n'r- 
posés,  et  que  cbaciin  de  ces  éta^'es  correspond  an  territoire  cutané  de  la  niciiM*  correspondante. 
(Voy.  J.  DuKRI^E,  Sur  ffjrinlt'iirp  ftf  truiiblen  df  la  xi-nxibititr  il  loftftffffiphic  rnttictihiirr  itniis  un  eu» 
ilr  Iritîun  rirruum-rttf  tir  In  rurnr  juixtrriritre.   Soc.  de  neiirol.  île  Paris,  séance  du  lo  juin  IHl*!!.  et 

Jijuruut  tir  l'hljxi'itinjîr  rt  de  pttthltli'tjir  tjrurralr,  l'.lti".  p.  Ii5".  ! 


yu8  sEmioi.coii:  ne  sysikm/-:  .\/:ini:r\. 

\hms  l.'i  inyi'U.iiinldiir.  ywv  ;iili''iili'  sv|iliilili(|iii'.  l.i  (lissiiciiilidii  s\iiii- 

Syndrome  de  Brown-Séquard.  l'aiis  l'li('iiii|il('<ii('  (in  l'li('iiii|i;ii;i|ih'- 
Liii"  s|iiri;il('  MVic  sijitilrdiiic  (II'  lli  (iini-Si'ujiKird.  vi'nWsi'  pai' l('si(iii  iiiiila- 
li'ralf  (le   la  m<n'llr.   les  Inmlilis  M'iisilils  jk'uvciiI  iMic  i\i'  deux  (ndrcs. 

An  niveau  ilr  la  Ic^imi  on  (onslale  rexislencc  tl'niic  liamlc  radicnlaiic 
(1  aiU'slli(.''sic  (lui    pcul    l'Iic     à   lundc   syrinf;omyéli(|uc,    mais    ijui    jiins 


Kii;.  18Ô. 

Ki^r.  11^2  cl  IS.".  -  To|iogra|.liit-  ili;s  Inmlilos  d.-  la  «iisiliililc  —  dissocialion  sjringomyéliqm;  —  ilai:s  iiii 
cas  (riu'ir.aloiiiYi'lie  sj  ontant^e  datant  de  tiitalie  nus,  cliez  une  dcnioiî^elle  de  vinyt-seiit  ans,  liés 
atroiiliiée  des  nii'nibres  inR-iieurs  (voy.  lig.  162  et  163).  Ici,  la  dissocialion  syiingoniyôliqiie  est 
Iires(|ne  jinro.  le  lad  étant  à  jieine  touclié.  Los  trcïiildes  de  la  sensibilité  (iouloiironse  et  lliei'inique 
siègent  dans  le  même  domaine  que  les  Ininliles  moteuiï  —  Lv,  Si,  Sj.  I.a  sensibilité  à  la  inossion  est 
diminuée  à  gauche  dans  le  domaine  de  Lv,  Sr,  Su,  Le  sens  des  altitudes  est  aboli  dans  les  articulations 
du  fiied  gauche  et  il  est  seulement  diminué  dacs  les  niémcsjointuros  à  droite.  La  sensibilité  osseuse 
est  normale.  iSal|ièl!ièie,  liMI.i 


soiivpnl    rrappc  aussi    les  autres   iiiodos  de    seusiiiililt''.    ('elIt-    liaiidc 
daiicsliiésie  se  Irouvc  du  niè-mc  côti'î  (|ue  la  It^sioii  (lig.  ilù  et  ildi. 

llaiis  le  symlioiue  de  lir()\vn-S(''f|nard,  l'anestliésie  croist'e  iiMMltniiine 
souvent  dans  le  domaine  des  sensiiiiliit's  donloiirtmse  et  liieiini(|U(?  (Op- 
penlteim,  l.ainy,  iirissaud,  Hejeiiiie  et  Thomas)  et,  intMiie  dans  le  eas  où 
il  existe  de  la  dissucialion  s\iiii;.romyt!'li(pie,  si  la  sensiliililt^  laclile  ])aiail 
intacte,  ]tar  conlre  les  cercles  de  \Velier  sont  très  aj^iaiitlis  (li^^  'i;)()  et 
i.'iT).  Ilii  reste,  ainsi  (|ueje  l'ai  di'jà  indiipii'  dans  le  syndrome  de  l'rown- 
S(''i|uard.  la  sensihilili'  tactilt;  est  lialiiluellemeiit  all(''réc  en  ni("'m(!  temps 
que  les  seusil)ilit(''s  douloureuse  c\  lliermique.  l'inlin  lorstiuil  existe,  et 
la  chose  es!  prestpie  conslaiile.  des  Irouhles  des  seiisiliilil(''s   prolbndes. 


>  »  \ /(/.'nl//-'^  >/:•  \  -Il  II  S.  yoii 

si-usiliilili''  à  l:i  |ii°i'ssi(iii,  iniisciilaiic  l'I  tissciiM-,  —  c'csl  Imijniirs  ilii 
iiii'iiM' coli'  (|iu'  la  ir-siiiii;  ces  lr<iiilili*s  iif  sniil  pas  (•i'(iist''>.  li'csl  fiiniif 
là  si  l'iiii  vciil  un  iiiiiilc  |iai'li('iili(*r  ilc  ilissocialiini  si-iisjliM-  nd'ilul- 
lairi'.  (\(i\.  Si/it  Iraiitc  dr  ltniini-Sr(iii(iril .  |i.  SS7.I 

Les  li'siniis  ilii  hiillic  t'\  de  la  itniliihi'rduT.  Ii(''miina;,'ii'.  Iiiiiicnis  nu 
raiiiiillissi>iiii-iil  alliM;^iiaiil  l'apiian'il  sciisilir.  m-  liaiiiiisi'iil  mmivciiI.  mais 
11(111  liMijiMirs.  |iar  le  iiii''iiic  sviiilniiiii'  ilc  (lissnrialinii  syi'iii;:iiiii\i''lii|U('. 

('.l'Ili'  ilissMcialiuii  s\i'iii^<iiii\rlii|iii'  a|)|)ai'ail  iloiii'  ciiiiiiiu'  le  iihkIi'  ji- 
|iliis  |'n°'i|n(Mil  (les  ilissuciaiiniis  ili'  la  sciisiliilili-  île  ransc  nD'iliiilaii'c  un 
lMillin-{inilulii'Taiilit>lli>  :  c'i'sl  le  syiiilniiiu'  ci'IiIimI  par  cxi-i'llriicr.  iicllc- 
iiii'iil  iipposalilc  au\  syiiili'oiiu's  p('>riplii'-i'ii|iics. 

\i\U'  pi'ul  ri'pfiiilant  se  rt'iiruiilrfi'  aussi  dans  la  iiiiiUnHf  ilr  Min-vnii  cl 
dans  la  fnrmr  lu'vriliijiti'  de  la  lè/irr:  mais  le  l'ail  t'sl  ln''s  lari'.  cl 
dans  ces  dt'n\  dcrnii'ics  aircclinus  les  liiiuiiii-s  scusitils  nalVi'ctcul  pa» 
il*  tvpc  alisidmni'iit  put' de  la  diss(>(-iali<iii  svriii;riimyr'li(pu>.  Ilaus  la  Iriirc. 
la  scnsiliilili'  laililc  rsl  loujouis  plus  ou  miiius  aili'ii'c. 

I,"iulcr|)n'laliiin  de  n'Itt-dissiifialidU  svriu^'omyi'liipii'.  si  rivipii-nlcdans 
les  l'siiius  mi'diiilaiii's.  it'posc,  ainsi  ipidu  la  vu  jdus  haut,  sur  IVxis- 
li'iifc  dans  ii'  ni'\iaxc  de  ciuidurlcurs  s|K''riau\  pour  les  dillVTfuls  modes 
de  la  scnsiliililr  supcilicii'llc  cl  pioloudc.  (Voy.  Orif/iiii',  Irtijii  ri  li-niii- 
imixiiiis  (le  1(1  roic  gciisilivc,  p.  7'.l.".l 

Il  est  enlin  des  cas,  et  in  |>arliruliei-  loisipiii  s'a;:il  de  eompr.'ssinn 
médullaire,  où  tontes  les  seusiliililés  oui  di^|iai'M.  sauf  la  seusiliilili' 
osseuse  (lij;.  ÔIm  et  ."(i'H. 

SYNDROME  CÉRÉBRAL 

Topographie  cérébrale.  Ouaml  lauesliiésie  relève  d'uni'  lésion 
(•('•léluale  unilatérale,  elle  se  traduit  pai'  une //e'//»/«((<'.s7//('.s'/e  <iccu|iatil  la 
moitié  du  eorps  du  eolé  opposi''.  Lorsipu'  —  et  la  chose  est  aussi  l'arc- 
ment  oliscrvéc  pour  la  sensibilité  que  pmn-  la  motilité  —  la  lésimi  céré- 
lirale  est  liilatérale,  lanestliésie  peut  occuper  toute  la  surl'ace  du  corps: 
mais  c'est  là  un  l'ait  des  plus  exceptionnels. 

I.liémianesthésie  cérébrale  ne  s'arrête  pas  exaclemcnl  sur  la  li^ne 
médiane  ilu  corps,  mais  empiète,  en  fténéral,  de  lui  à  deux  centimètres 
sur  la  moitié  correspondanlt'  du  cot(''  sain,  l'.lle  est  le  plus  souvent 
accouipa;iU'''i'  d'une  héiuipli'-;,'ieel  le  meuilni-  le  plus  pai-alvsé  est  en  mèuM- 
temps  le  plus  ani'sthésié.  Cepoudanl  il  n'existe  aucune  espèce  île  paralh''- 
lisme  entie  le  de^'ré  de  Ihémiplé^'ie  et  ci-lni  de  rhi''mianestliésie.  lue 
li('iuiplé;;ie  miyeiuie,  on  très  peu  accusée,  |)oui'ia  s'accompai;ner  d"inic 
bémianestlM''sic  très  pronmu'éc  et  vice  versa.  Mais,  quel  que  soit  le  defjré 
de  rhr'mi|)lt'';.'ie  ipii  accompat'ue  l'hémianesthi-sie.  on  cimstate  d'onli- 
iiair<>  nu  rapport  étroit  entic  l'état  de  la  sensibilité  <-t  celui  de  la  moti- 
lité. le  mendu-e  le  pins  anestln-sié  étant  en  menu-  temps  le  plus  paralysé. 
Kn  d'antres  lei-ines,  dans  l'br-miplé^ie  par  lésion  cc-rt-bivile  complirpiée 
dliémiaiieslliésie.   les  tionbb's  de  la  sensibiliti'  superlicielle  et  prol'onde 


'.110 


s  f:  M 101. oc  II-:  1)1  >)  >//;.i//-;  M-.nnn  x. 


siiiil  Di'tliiiaii'ciiii'iil  {l|ll'^  iii;in|iii''^  an  iiiciiihir  si 
iiirr'iicnr,  .ni  liinic  ri  ;'i  la  lace,  mais  il>  |i('n\ciil 
nn    si'nl    nirnilin',    ainsi    iini'    cela    sdiiscrvc 


■iicni'  (|n  an  nicniliic 
ssi  n'c\islcr  (|ni'  dans 
lis    li's    iiKiniipir'Liics. 


Ki^'.  481. 


■m. 


486. 


Jî.  484,  48.^,  -tôlî.  —  Ilémipléîîie,  hémianesthësie  et  liéinianopsie  gauches  datant  de  six  mois,  avec  réac- 
tion pupillaire  liéniianopsifiue,  chez  une  femme  de  cinquante  et  un  ans.  Molilité  :  Hémiplégie  avec 
contracture  intense  des  memhres  et  exagération  des  réflexes  tendineux.  Sensibilité  :  Les  sensibilité) 
supei-licielles  simt  très  altérées  dans  toute  la  moitié  gauche  du  corps  et  de  la  l'ace,  sur  la  muqueuse 
de  la  joue  gauche  et  de  la  moitié  gauche  de  la  langue.  Le  tact,  la  sensibilité  à  la  douleur  et  à  la  tem- 
Iiératuresont  très  diminués  et  d'autant  plus  qu'on  s'éloigne  de  la  racine  des  membres;  à  4  ou  5  centi- 
mètres de  la  ligne  médiane,  ces  troubles  diminuent  d'intensité.  Les  cercles  de  Weber  ne  peuvent 
être  niherçhés,  la  malade  n'accusant  qu'un  seul  contact,  les  branches  du  compas  étant  :'i  leurmaxi- 
miiiii  il'. .  :ir  (■■iiii-nl.  La  paralysie  et  la  contracture  sont  trop  intenses  pour  que  i:i  iii;il:hlr  imiss,, 
|';il|"  I  1-  ~  mI,|.  iv  Si,  lui  écartant  les  doigts,  on  lui  met  dans  la  main  gauche  lui  ùlt|.  i  il  ii.,.--'  K.iii;i[, 
cl'-i.  rnni.  ;ni.  nli'e,  elle  n'accuse  aïicune  perception  —  astéréognosie  complèlc    I  .  . -■  n-ihilii.'s 


pi 1.1.-.  >..nl  plus  altérées 

plèlemi-nl  ah.dr  ilans  toul.  -  I 

membre  siipt-rirur,  très  diiiii 
jambe  et  le  pied,  beaucoujj 
très  diminuée  dans  toute  la 


Il  . 


,il -.il- 


iliihl 


dal 


.11-  1.1  1,1 


l1    ilii 


'ihililé  douloureuse  à  la  pr 
I.  L'ouïe,  le  goût,  l'odorot  ; 


,|Uf   d,ll 


ntacts.  A  l'au- 


la  cuisse.  La  sen.^ 

gmiche  du  corps 

topsie,  l'examen  en  coupes  sériées  de  l'hémisphère  gauche  montra  l'existence  d'un  ancien  foyer 
hémorragique  sépai'ant  la  couche  optique  non  lésée  d'avec  la  corticalité  occipitale  et  rolandique.  ("e 
fait  montre  que  la  réaction  pupillaire  hémianopsique  peut  s'observer  dans  les  lésions  du  deuxième 
neurone  optique  —  faisceau  visuel  -  jiaj-  lésion  des  couches  sagittales  du  lobe  occipito-lemporal. 
(Silpclrière,  l'.ili. 

Ils  sonten  (iiilrc  d'an  tant  pins  ai'ciist's  (jui'  Ton  cxaniiiu;  des  rt''^i()iis  plus 
(jloifinées  de  la  racine  du  nu'inhre;  la  main,  par  oxcmpk%  est  plus  ancs- 
thésitîC  que  lavaut-bras.  ce  deiuiei'  plus  (jiie  le  hras.  le  pied  plus  (jut;  la 
jambe,  etc.  (^est  là  nn  caiactiTe  très  inipnilanl  des  lii'iniaiii'stlK'sies  de 
cause  ct'i't^'biale. 

l/iuteiisili'  de  celle  lii'iiiianeslht'sie  est  varialile  suivant  It^s  cas.  Très 


N)   MilliiMI^   -1  .\<llll 


|iniiiiiiii't''i>  iiarfiiis  nu  tli'-liiit,  elle  rsl  assez  lai'ciiicnl  (olalr  cl  alisuliir 
ili^.  \^'t  à  iS(i|.  hiiiic  iiiiiiiiiTC  ^t'-iiéiiili'.  l'Ile  salir-iiiie  :i  |iarlii'  du 
niiitiieiil  (Ml  elle  est  a|i|iai'iie,  el  peut  uièuie  iiis|iarailre  au  linul  il'un 
lenips  plus  ou  nii)iiis  liui^:  uiais,  pai'  eiuilre,  elle  peut   pail'ois  persislei 


1X7 


Kii;.  187  •■1*88.  —  ll<'-iiiianpsllu-sie  de  cause  c<*rt'lirale.  Ketour  piopressif  delà  sensibilité  de  la  racine 
des  membres  vers  la  pî-ripliéiie. Celle  linuie  repn-senle  un  cas  d'bémianesUiésie  organique,  six 
semaines  aprt'S  le  début  de  l'airecliiin,  cliei  une  femme  de  cinquante-neuf  ans.  Lorsqu'elle  fut 
examinée  le  lendemain  de  son  attaque,  celte  malade  présentait  avec  une  bémipléRie  gauilie  très 
légtre  une  hémianestliésie  très  intense  du  cùti'  corre>|)iindanl,  y  compris  la  conjonctive  et  la  cornée. 
Ottc  bémianestliésie  portait  sur  les  sensibilités  supcrlicielles  et  profondes  —  la  sensibilité  o.s.seuso 
é^lement  —  et  le  sens  sléréiînostique  éuit  aboli.  Les  sens  spéciaux  étaient  intacts.  (Sal|ièlri6re  ISiltl.) 


intense  pendant  très  lonulemps.  |ieiidaiil  île  lonfjiuîs  ann(!'es.  Loisfiuelle 
diininue  —  et  eesl  là  le  las  le  plus  ordinaire,  — c'est  dans  les  extiéini- 
ttîs  des  ineinhres,  et  en  partinilier  dans  la  main,  que  la  sensiltilité 
revient  en  dernier.  Le  retour  des  fitiiclinns  seiisitivcs  se  ("ait  dune  lente- 
ment el  proj;iossivenient  de  la  racine  îles  memlires  vers  leurs  péri|ilié- 
rie  ilifi.  iS7  et  iSSi.  mais  il  ne  selVeelue  jamais  par  se^tmonts.  i'oiir 
le    ipii    ronierne    rin'miaiiestlii'sie   (ruri^'iiie    iiirlicale,    il   résulte   des 


•ji'j  shMiiiini;//-:  1)1  sYsri-Mi-:  .\i:iiii:ijx. 

icclu'rclii's  l'iiitcs  liiiiis  imm  service,  ;i  lîicrlri!  d'alionl.  puis  ;i  la  Salpè- 
(rièrc.  i|iic  les  liDiililes  siMisilifs  sdiil  plus  pci-sislanis  chez  les  sujets  àiii's 
ipi('  (lie/,  les  siijels  jeunes,  el  (l'aiihiiil  |iliis  iliiiiiliir--  ipir.  la  h'^iini  cm  li- 
(  aie  esl  plus  êleiidiie  et  plus  profouili'. 

Caractères  généraux  des  anesthésies  cérébrales.  —   I.  hé- 

mianeslliésie  (["(uijzine  ccréliiale  j)eut  pmter.  et  le  l'ait  n'est  pas  iVécpieul, 
suc  tous  les  modes  (le  la  seu^ihilité  superlicielle  el  profonde.  H'aiiires  l'ois 
ctis  deux  modes  de  sonsihilitL'  sont  atteints  dune  manièic  r(ul  iuéi;ale  et 
il  nesl  pas  très  l'are  dobserver  une  altéi'alion  peu  prouonc(''e,  parfois 
pres(pu'  nulle,  de  la  sensibililc'  cutanée  —  tiicl,  douleuc.  Ieinp(''rature  — 
coincidaul  avec  une  diminution  cousidéraliie  el  lurMue  une  al)oliti(Ui 
des  sensibilités  profondes  —  sens  des  altiliiiles  se^riientaires  —  et  du 
sens  de  perception  st,(''iv()jrnosti(|iie.  Iduli'i'di^.  dans  l(;s  cas  où  j'ai  c(mis- 
lalé  une  inl(''!,nité  pcesrpie  com|)lèle  de  la  sensibilité  cutanée  en  même 
temps  t|n"uiie  aliolition  du  sens  des  altitudes  cl  du  sens  stéréoguosti(|ue. 
on  ne  |)ouvail  pas  dire  cepeudaut  (|ue  celte  scmsibililé  cutanée  fût  abso- 
Inmenl  intacte  au  sens  pliysi(do^i(|in'  du  mol,  cai'  ces  sujets  |)résenlaienl 
nu  a^n'andissement  notable  des  cercles  de  Weber  (iig.  ÔÔS).  l'jdin  on 
rencontre  toiijouis  dans  riiémianeslliésio  cérébrale  des  erreurs  de  loca- 
lisation plus  ou  moins  mar'quées,  (jui  ont  ét(''  d(''Ciites  préci'demment. 
(Voy.  |).  Toi  el  fi;;.  r)r),s.i 

Dans  d'aulTes  cas,  (tu  constati!  des  allérali(uis  |)lus  ou  moins  intenses 
de  la  sensibilité  tactile  et  du  sens  des  attiludcs  avec  intégrité  presque 
complète  des  sensibilité-s  tliermic|ue  et  doulouri'iise.  Ici  la  dissociation 
se  rapproclu^  eu   soniuie  du   modi;  dit    tabétique 

Parfois  eidin.  ou  peut  observei'  de  curieuses  modifications  d(ïs  sensibi- 
lités tbermique  el  donloui'euse  :  la  piqûre,  jiar  exemple,  est  mal  loca- 
liséi\  mal  délinie,  et  ressentie  comme  une  impi'ession  (litl'use,  exlrème- 
nient  donlouniuse,  et  s(>  prolongeant  d'une  façon  tout  ii  fait  anormale. 
J'ai  vu  aussi  le  froid  ne  pas  être  ressenti  comme  l'i'oid.  mais  provixpier 
cette  nu'-me  sensation  (builonreuse  dilVnse,  aiguë  el  probuigée.  laiidis  (jue 
le  cbaud  n'était  aucunement  perçu. 

Cependant,  d'une  manière  générale,  il  est  exact  de  diiiMpie  souvent  dans 
les  li('mianeslbésies  cérébrales,  ce  sont  les  sensil)ilil(''s  |)i()l'oudes  (jui 
sont  b'  plus  profondément  atteintes  :  sens  musculaire,  sensibilité 
osseuse,  ainsi  que  le  sons  stéréogU()si(|ue,  el  le  piuivoir  de  localisation 
et  de  discrimination  tactile. 

.b'  n'ai  jamais  constati"  un  retard  de  la  liansiuission  des  impressions. 
dans  riii'niiaiiestliésie  de  cause  cérébrale. 

Itaiis  beaucoup  de  cas  enlin,  l'héiniancslhésie  existe  égalemeul  sur  les 
niu(|uenses  du  coté  correspondant,  —  langue,  jonc;,  narine,  —  (Iig.  48i 
eï  4801,  elle  |ieul,  lorsqu'elle  esl  1res  maïqnée  et  (|u"elle  esl  encore  à 
une  péi-iode  ra|iprocbée  du  di'-but,  sii'gcr  sur  la  conjonctive  el  même 
sni-  la  corni'-e,  ainsi  ipie  l'a  signalé  firassel  et  (pie  j'ai  été  à  même 
de  le  constater  ipielqiiel'ois  (Iig.  i!)"i  et   '(!»li|. 


l,iirsc|ut'  la  si'iisiliilili'-  |ii'<tr<iiiili'  fsl  Irrs  iilli'-ii'-f,  mi  nliM-rvc  im  ilcfîn'' 
plus  DU  iiiiiitis  priiiiiiiiri-  (riiiciiiinliiialinii  itinlrici-,  fii  ^i'-iii't.i!  iiiiiins 
ai'i'iiM-  i|iic  ('fini  <|U(;  l'un  iiIisim'm*  ilaiis  les  niriiics  (-()ii(liliiiii>  ilc  \n'vU' 
(le  la  MMi><iliiliti'  |ir(ir<iiiili*,  clnv.  nii  sujet  atlcinl  ilc  sclcriisi*  (1rs  t'ordiiiis 
|i(isli''ii('iiis  on  (If  |)scii(l<i-lali('s  iii''vi'ili(|ii('. 

Haiis  les  rares  cas  oti  rii('Miiiaiieslli(''sic  ne  s'a('('(Mii|ia^ii(>  pas  d  Ih'-iiii- 
|)l('';;i('.  clli'  [icul,  si  elle  est  Iri-s  inicnsc  cl  |iarli(-iili('-rcin(-iil  liirs(|iic  les 
sciisiliilil(''s  pr(ir(in(l(-s  sdiil  aiiolics,  priver  pln>  un  moins  coinplcleineiil 
le  malade  (le  l'nsa^ie  (le  SCS  incnihres  anesllii''sii''s  :  il  n'a  puni  ainsi  dire 
pas  c(Miscien('c  de  lem'  exisleiwe.  i\iï\.  l'sciiild-liriiiiiilniif  jinr  Irinililrs ilr 
In  xriisihililr.  p.  -j  1 1  cl  lii;.   'lî'S  h  MM»,  i 

Sémiologie  des  anesthésies  cérébrales.  i.  Iiinii^inollii'sie 
or;^aniiinc  pcnl  cire  la  i  iinsi'(|ncnce  d'nne  l('si(in  eorlicale.  S(>ns-C(M'licalc, 
ceniralc.  Ilialamii|ne.  pr'dmiciilaire,  proInliiManliclle  mi  linlliaire.  i  NOv.. 
p.  7!'."),  l'nviiiiiii',  Ir  liiijil  i-l  lu  IcniiiiKiixiiii  (le  In  l'oie  scnsilifr.t 

On  pciil  tcnicr  de  d/'leiininer  les  caractères  spéciaux  apparlenani  i\ 
cliacime  de  ces  dillercnles  localisalions. 

A'  Hémianesthésie  corticale.  —  Tripier  (  1877)  (l('nionlra  cvpi'rimen- 
lalcment  (pie  la  /(iiie  ((nlicalc  motrice  ('lait  en  n^'ine  hHiips  nne  /oiie 
seiisilive.—  zoiu'seiisiti\o-molrice,  —  l'ail  (|ni.  depnis,  l'nl  v(''rilii'î  par  Ions 

les  (>\périnn-nlalem's.   I.a    nii''lliode  anal -clini(|ne   \inl    lont    d'aJKM'd 

conliiiner  ces  résnllals  ex|i(''rinienlaii\  cl   iiiiuilirr   ipic.    che/  l'Inini 

comme  chez  les  animaux,  les  ccnircs  (in  niiMi\cMicnl  cl  de  la  scnsiliilili' 
occnpeiil  les  m("'mes  r(''j;ioiis  de  l'^'cnrce.  Mais  l'entente  cessa  lors(|ue  se 
posa  la  (pieslion  de  Vvtt'iuhiv  de  la  zone  sensitive.  On  avait  admis  lont 
d'aliord  iHalleli  (pn>  la  zone  sensilive  ponvail  se  conlondre  en  avant  avec 
la  Zone  niolric(>,  mais  (in'cn  ai'ri(''re  elle  s'(''ten(lait  jns(praux  (-irconv(dn- 
lions  occipilales.  l'en  à  |ie(i  on  localisa  celle  Z(nie  sensitive  dans  des 
limites  pins  (■Iroiles.  j'onr  Hernliardl,  l^xiiei-,  Peliina.  I.isso,  le  hdie 
|iari(''lal  en  faisait  partie.  Puis,  aiirt'-s  les  travaux  de  Hejerinc.  l'.ina. 
Ilen^cln'ii.  Hnnin.  Knap|i.  Alliert(Mii  cl  itri^'alli.  la  pnriicipalion  du  loin- 
pal  i  lai  tout  entier  ne  parut  plus  m- -essaire  à  la  proilncli<Hi  de  riiemia- 
ncsllicsie  cl  pendani  lon^'leinps  cm  admit  (|ue  la  molililc.  la  sensiltilili- 
fi(''n(''rale  et  le  sens  musculaire  avaient   la  m(''ine  localisation  eorlicale. 

l  ne  seule  (piestion  reste  encore  eu  suspens,  à  savoir,  si  le  lolinic 
pai'i(''lal  inr(''ricnr.  eu  parlicnlier  le  l(diule  siipraiuar<.'inal.  dans  lc(picl 
Ucdlicli  (|S!).~»|  cl  \iiii  Miinakow  ilSilSi  localis('M'enl  le  sens  nnisciilairc. 
le  sens  des  alliindes  sc;;nieulaires.  lait  partie  de  la  zone  sensitive.  Dans 
aucune  de-  oliservalioiis  iapporl('espar  llediicli.  il  u'cxistail  nne  iuli'';.'ril('' 
ali^olnc  de  II  seiisiliilit'-  tactile  cl  le  sens  sl('-n''o;:iiosli(pie  u'(''lait  Ik'-s 
alti''rc'  (pie  dans  les  cas  (u'i  celte  (leriii(''re  avait  (lisp:irii.  Hr.  dans  le 
plus  ;iran(l  nombre  des  cas  rapp(U'l'''S  par  cet  auteur,  la  circ(ni\(diition 
pari('-tale  ascendaiile  participait  à  la  l(''sioii.  sa  partie  posl(''id-iiir(''rieiire 
c^t  eu  ellel  ii"ri},'ii(''e  |iar  la  hm'-iiic  In.inclic  ail-iiclle  (|iic  le  ^vriis  siipra- 

IIuïiiim:.  —  S(>iiiiolo|;ic.  .'iX 


siCMKti.ticii-:  m  s)sii:mi-:  \i:i:n:r.\. 


iiiafjiinalis.  l'oiir  iii.i  |iail  cnlin  l'I  d'apirs  les  l'ails  ijnc  j'ai  ni  Idccasion 
iroliscrvci-.  ccllr  liii-alisalidii  ni"  me  parail  pas  ciicdii'  (h'iiiiPiilii  r  :  je 
n'ai    pas    jnsipiici  i('ii('(Hili(''  de   Iniiihlcs  dr    la  sciisiliilih'  dans  les  cas 

(III,  la  irfiion  r<daiidi(pi(' (''laid   iiilacic.   \r  pli  riiiiii n   le  l;viiis  siipi'a- 

iiiai'i^iiialis  rlaiciil  simiIs  allrirs. 

INiiir  .\(illiiia;i(d,  lii-iins,  ce  serai!  au  ((nilrairc  le  lohc  parii'Ial  siip(''- 
l'iciir  cpii  serait  doué  d'une  l'oiiclioM  seiisitive.  I  lie  lésion  de  celle  i('';^i(in 
déleiniiiieiail  des  Ironhles  de  la  localisalion  laclile,  du  sens  slcit''iii;ii(is- 
iiipie,  du  sens  des  allihides  el  de  I  alaxie,  sans  paralysie  ni  (■iiiiliaclnre. 
Mais  dans  les  cas  rapporli's  parées  anienrs,  ainsi  (|ne  dans  ceux  dOp- 
penlieiin  el  (lli.  K.  Mills,  coinine  dans  celni  d"Anili{''-Tliciiiias  (  l'.M.")!  il 
s'aj;il  de  hiinenrs  pninanl  exercer  inie  aclinn  coiiipressixe  sur  les 
réfiinns  voisines. 

Celle  ipiesli(ni  di'  la  paiiicipalion  du  lolinle  parii'Ial  siipi'rieiir  ilans  la 
perceplion  de  la  sensiliilih''  ni'cessile  eiiciM'e  i\t'  nouvelles  recherches.  Il 
se  penl.  cnlin.  ipic  les  Ironhles  sensilifs  observés  à  la  suite  des  lésions 
de  la  zone  r(dandi(pn'  ne  liennenl  pas  exelnsivenienl  à  l'allération  des 
lihi'es  eorlicales  eentripèles  sensitives.  mais  encore  à  la  destruction  des 
libres  {l'association  iidra-corlicales  i|iii  relienl  entre  eux  les  lerriloires 
sensilil's    de     "écorce    (Mnialoll). 

Quant  à  la  i-é^ion  rolandiipie  proprenieni dite,  il  est  certain  aujouid'liiii 
que  l'inlricatinn  des  centres  niolenrs  et  siinsilils  an  niveau  du  c<ntex  n'est 
pas  telle  (pr(ni  l'a  admise  |)endaiil  lonj^lcmps.  La  zone  seiisitive  est  jdns 
éleiidne  ipie  la  zone  iindiice,  elle  en  dépasse  les  limites  en  arrière, 
s'élalant  siii-  la  cireonv(dnlion  jiariélale  aseendanle  tout  entièic,  tandis 
que  les  centimes  moteurs  sont  groupés  uniqiieinent  sur  la  circonvidntioii 
Iroiilalc  ascendante. 

Les  explorations  éleetri(|nes  de  la  corticalité  de  riiomme  prali(iuécs 
par  IJecvor  et  lloisley,  Vogl,  Cusliinj;.  etc.;  les  faits  clinicpies  rapportés 
par  Wernicke.  IIuMkm's,  Mills,  lloisley  paraissiMit  monirer  (|ue  si  les 
zones  rolandi(|nes  sont  liieii  sensilivo-moliices,  il  peut  exister  cependant 
(piehpies  dissociations  ndalives  des  centres  seiisilifs  d'avec  les  centres 
molenrs. 

La  ditVéreiice  cellulo  et  myélo-arcliiteclcniiipie  entre  les  cir<'onv(dii- 
lions  IViMitale  et  pariétale»  ascendante,  prouve  déjà  ((ne  ces  circoiiv(dn- 
liiiiis  ne  doivent  pas  avoir  des  l'onctions  ideiili(pies.  l'onr  ce  (|ui  a  trait  à 
la  roncliun  nioliice.  il  a|ipi'rl,  on  le  sait,  des  ex|iériences  de  rirfinlianin 
et  Slierrin;^ton  (pie.  seule,  la  IVinilale  ascendante  et  sa  lièvre  rolandiipie 
s(Mil  molrices.  la  parii'lale  ascendante  l'tant  eonipl<'leiiient  ini'xcitahle. 
(Vov.  li},'.  ."i!)  à  i'J.)  On  tend  par  eoiisé(|nent  à  adinetlre  anjoiird  liiii  (pn^ 
celle  (lerni(M'(;  (•irconv(diitioii  est  la  seule  des  circonv(dutioiis  ndan- 
di(pies  pr(''pos(''e  à  la  l'onelion  de  la  perceplion  des  sensalinns.  Pour  ce 
ipii  c(nicerne  la  Innilale  ascendante,  la  (|iiestion  de  savinr  si  elle  esl 
iini(|nenient  motrice  n'esl  pas  encore  coinpl(''leinenl  (''Incidi'c.  Dans  un 
cas  de  llorsiev  llilOil)  où  la  circonvolution  Innilale  ascendante  l'ut 
i'xtirpi''e,  il  exislail  en  plus  de  riii''niipir'uie.  des  Ironhles  de  la  seiisihilili' 


^t  \ /«/,■( <i//,>  >/•; \  v/ ;//  >.  '.Il:, 

|iiii'l.'iiil  Mil'  le  sriis  iiiiix'iihiii'i'.  l.-i  liii'.'iliMilidii  l.'ii-lilc  ri  Ir  sens  slt-n'o- 
^iiiisliiiiii' :  :iii  i-iiiilriiii'i',  il.iiis  n'  i-;is,  li's  si'ii>iliilili'"<  l.'iclili',  iloiilniiri'iiM' 
l'I  lli)'riiiii|iii'  ii';i\iiii'iil  rli'  i|iir  |i('ii  alli-n-fs  {lar  r.'ilihilinn  ilt-  ci'lli'  ciit'iiii- 
\ci|iiliiiii.  |lii  l'olc.  il  V  a  l'iii'ori'  |ilii>  iriiii  |i(iiiil  à  l'cliiiiTir  ilaiis  ri'llr 
tiiirsliiiii  ili'N  liiralis.'iliiins  iiitilrii'i's  cl  scii^ilivcs  riiil  jcairs,  car  ajnrs  leur 
ili'-<lrii('lii<ii,  il  M'  l'ail  îles  suiiiili'-aiin's  par  les  parlics  Vdisiiics.  (!ln'/  h-s 
^iiiui's  aMlliri)|iniili's.  Ii's  Intiilili's  inulriirs  ili''lcriiiiii(''s  par  la  ll^^lrllliillM 
iji'  h'Ili'  nu  li'llr  parlii'  ili'  la  l'iDnlali'  asiciidanlt'  iii>  soiil  pas  pi'riiiaiii'iils 
l'I,  ptiiir  <'(■  (pii  ciiiit-criir  la  sciisiliilili'',  le  cas  ilc  llnrslcy  iiiniilrc  ipic 
ci'llc-ci  peu!  se  rcffiMicrcr  en  i^rainle  partie,  après  ileslniclinii  île  celle 
ciiciiiiMiluliiiti  el  priilialileiiieiil.  cnintiie  le  l'ail  reiiianpier  ici  auleiii. 
par  suppli'aiice  île  la  pariétale  asceiiilaiite.  I.t  je  criiis  ipie  I  un  iliiil. 
piiiir  le  iiiiiiiieiil.  clore  celle  ilisciissinii  île  la  iiiaiiière  siii\aiile  :  si  la 
l'iii'iiiiMiliiliiMi  parii'lale  asceiiilaiile  n'a  alisolnineiil  rien  à  voir  avec  la 
iniililil''.  il  n'esl  pas  prouvé  qu'elle  est  la  seule  des  circonvolulions 
l'iilaiiiliipies  ipii  soit  préposée  aux  t'niiclioiis  île  sensihiliti'',  le  cas  île 
lliii's|e\  iiiiiiilranl  ipie  l'on  ne  peut  altriliner  à  la  Irontale  asceiulanle 
une  rniicliiiii  nniipieinenl  iiiolrice  cl  lui  ili-nier  loiile  parlicipalion  ilaiis 
la  perception  îles  impressions  sensilives. 

l'.ii  tout  cas,  en  raison  île  l'intricalion  relative  îles  centres  inolenrs 
et  s.'iisitirs  sur  le  cortex,  les  lii'iriianestlii'sies  corticales  s'acc(>mpaf.'iient 
il'oriliuaire  île  troubles  inotenrs  |ilus  ou  inoiiis  accusés,  tanilis  ijndii 
peut  observer  îles  hi''iniplé;;ics  ou  des  iiioiiopléi,'ios  d'oriiiiiie  cnilicale 
sans  que  la  sensiliililé  soil  netleineut  lonchce. 

irantre  part,  j'ai  observé  plnsieni'S  cas  d'iiéiniaiieslliésie  où  les 
Ironbli's  sensiîil's.  dont  la  nature corlicale  était  inanirestement  accusée  par 
lies  crises  inlerinittentes  d'épilepsie  jai'ksoiiieiiiie,  ne  s"accoiiipaf,'nuieul 
il.iiis  l'iiileivalle  de  ces   crises  iine  de   troubles  moteurs  très  minimes. 

1,'éleniliie  de  la  zone  seiisilivo-motrice  corlicale  explique  l'ii  outre  la 
l'i-i'ipience  des  paralysies  et  anestliésies  partielles,  à  caractère  monopli''- 
j:ii|ue.  C'est  dans  ces  cas  que  l'on  trouvera  des  paralysies  et  des  anestlii'- 
sies  siéjieaiil  nuiqneiuent  sur  le  membre  supi-rienr  on  sur  le  meiiibie 
inrérienr  et  poiivaiil  méiiie  élre  encore  plus  limitées.  (Voy.  Mmioplriiii-s 
litniifllfs.  ilissorircs.  p.  •i.'),'».) 

Syndrome  sensitif  cortical.  —  l.lii  iiiianeslliésie  par  lésion  foiiirdlc 
pn'-eule-l-elle  nue  syinptnmaloloi:ie  |iarliculière  "?  K'après  les  laits  ipi'il 
111  a  été'  iliiimé  d'observer  el  dont  plusieurs  ont  l'Ié  suivis  d'anlopsie.  ainsi 
que  d'après  ceux  rappmiés  par  Oppenbeim.  C.li.  K.  Mills.  r«ruus,  eli  ..  il 
semble  |ii'rmis  de  lui  assi;.'nei'  certains  caraclèi'cs  spé-cianx,  que  1  nu  ne 
rencontre  pas  dans  riii''iiiiaiii'^liii''sie  par  lésion  dn  Ibalamus  nu  ilii  Ininc 
enci'pb.'ilique. 

Lorsque  la  /.one  sensitive  corticale  est  lésée  {(\>i.  ilKS  et  i'Mh  on  lons- 
lale  eu  ;;i''néral  :  une  alté-ration  1res  marquée  du  sens  des  allilndes.  — 
monvements  actifs  el  passifs,  — -  du  sens  de  localisation,  dn  sens  de 
discriniiiiatioii  tactile,  avec  a^randissemonl  parfois  coiisiiléi'able  des 
cercli'v  lie  Weber.  I.a  perce|ilion  stéréo|,MlostiqiiC  est   toujours  alti-ive  et 


>i  \iioi.>)iui:  Dr  sysTjiMi-:  si:ii\i:rx. 


soiivcnl  il  oxisk'  uni'  ast(''i'(''iigii(isic  iiIimpIiic.  l'iir  contre.  I;i  sciisiliilili' 
liiclilc  iiCsl  (|iii'  ir^nèrciiicnl  iillciiilc.  I.c^  --i'iisilMlil(''s  ddiildin ciisc  cl  llicr- 
inii|iic  MMil  1res  jM'ii  |(iiiilii''i's  cl  pciiM'iil  iiiiiiic  pcisiNlcr  iiil.icics.  ||  en 
est  (le  nicine   jicini'   l.'i   sciisihilili'  (Idiiliinicnse   ;i    l;i   pression  des  in;isses 


Fig.  483. 


Fi;;.    l'.PII. 


Fi(,'.  IW»  <-l  l'.O.  —  Topograpliie  lUs  Iroiililis  dt-  l;i  >(n>iliili(r  il:iiis  un  cis  de  nioiio|il.'),'ir  Ijrarliiiili- 
parliplli>  pnicl"',  d'ori'..'iiv> '■«iilii-.il,.  ,.i  llmiu-e  :iiix  iiiu>cl,:s  des  éuiinenccs  lli.^iinr.  Iiy|i..ni.-iiai-  i-l 
iiilerosseiiv  avec  i-risi-<  JM.kxiii.  iiim  ~.  datant  d'un  an.  Lus  troubles  de  la  sen^ilnlrli    i.itIi  ni.  mais 

d'une  fai.-on  Irt'S  ini''(.'idi'.  -m  I.  - -<ii-il.ililfe  suiicrficielles  et  profondes.  Le  lail.  |i.-qii.    r jl  sur 

la  face  paluiairc,  n'est  rh'll'nniil  I  (in. lié  que  sur  la  l'ace  dorsale  des  doigts.  Le  si'ii~  iV-  l(";ili~Mliiin  est 
tn'.'s  altéré  dans  les  uiêuies  points,  l'ace  ])almaire  et  dorsale.  Les  cercles  de  Wcber  sont  très  élargis, 
V.\  niill.  sur  les  pulpes  digitales.  Les  sensibilités  tbcrmique  et  douloureuse  sont  très  peu  touchées. 
Le  sens  di's  altitudes  est  complèlcmenl  aboli  au  niveau  des  doigts.  La  sensibilité  à  la  pression  et  la 
sensibilité  osseuse  sont  intactes.  Incoordination  nette  des  mouvements  de  la  main  gaucbe.  .\sléréo- 
gnosie  :  le  malade  ayant  conservé,  en  partie  seulement,  l'idenlilicalion  primaire,  ne  reconnaît  aucun 
objet  placé  dans  sa  main.  Exagération  manil'este  des  réflexes  tendineu.x  du  membre  supérieur  gaucbe 
(Salpètrière,  I'.il2).  Voy.  J.  Dejeiunk  et  M.  ltKG^.vRD  :  Monoplcijic  brnchinie  gauche  tiniiléc  aux  muscles 
de»  èmiueuces  théniir,  hypothénnr  et  nux  inicrosseux.  .\slèréo(jnQsie.  Èpitepsiejacksonieune.  Revue 
uenroluiji'ine,  mi,  I.  I.  j..  î8o. 

Le  malade  ayant  succombé  à  l'opération  de  la  craniecUtulie.  l'autopsie  nmnirc  l'existence  d'une 
tumeur  arrondie  du  volume  d'une  liés  giosse  noix,  située  dans  la  partie  moyenne  du  sillon  de 
Unlando.  comprimant,  en  avant,  la  frontale  ascendante  et.  en  arrièi'e,  la  pariétale  ascendante.  .\  ce 
niveau  ces  l'iiconvoliiliiins.  la  pariétale  snriniit.  étaient  forlenienl  aplali<-s. 


iiriifoiules  cl  pour  lit  scnsiliilih'  ;in  truipasdii  —  sensiiiiiiU'  osseuse,  (jiijinl 
à  l'aliixic.  elle  eviste  ici  coiiiine  dans  riii''niianfslii(''sie  par  li'sion  iliiila- 
inii|ne.  (icilc  loi  inc  d"li(''miancsllic'sie  |)cnl  t'-lre  d(''sipnt''c  sons  le  nom  de 
siiiidroiiic  sciisilif  cortical.  Coinine  ilans  toutes  les  ii(''iniaiieslii(''sies 
d'oiifiiiie  ct''r('liiali',  les  lrmii)ics  liiiiiinnent  dintensiti''  c^n  renionlanl  de 
la  |tcripiii'iie  vers  la  racine  des  nicinltres. 

l'iio  autre  (juf'slion  se  pose  ti('|niis  (pielipic  leiiips  :  on   a  coiislaN'  ilaiis 
|dnsieiii's  cas   iriit'niianostln''sie  ct''ri''l)rale   une    lopo^rapliie  spéciale  de 


•<r\/*/«)\//'>  >^vo////  s  'J17 

riiiii>slli(''sit',  i|iii  se  li'iiiliiil  smis  rniiiic  de  liaiiili's  n>|iriiilnis,'iiil  plus  ou 
iiiniiis  i-\.-i('l<-iiii-iil  lit  ilisli'iliiilidii  r:iiliriil:iiic  >|iiii.°ilc.  I'!it  |iri''M-ii<c  ilc 
cfs  l'iiils,  (III  rsl  ,'iiiii-nr'  ;i  m-  ilriiiiiiKltT  s'il  iiV\islf  |iiis  il.iiis  les  criitirs 
<'(irli('aii\  st'iisilils,  une  svs|('Miialisalii>ti  lailiciilaiii-,  ('iiiii|iaralilc  à  ci-ilc 
i|iii  cvisli-  |Miiir  les  ci'iilrcs  iiiiilt'iiis  i-orlicanx. 

Ildislcy  cl  llnsscll  i|!Mlli)  eu  iiiii  ia|i|niili''  tics  (•\fiii|ili'N  lies  nrK:  mi 
|Miil  citer  c^alciiu'iit  les  cas  de  Maddeii.  de  Klicn  illMI'»).  de  Itdiiliiillcr. 
de  I  ischer  il'.K»."!).  de  Saiidliei^'  (l'.MMi  .  île  Mills  cl  Wciseiiiiiir;.'  iJ'.KKii. 


Kic  l;>l.  Fis:.  VJî. 

H)!.  491  cl  19Î.  —  T»|ioi;i'n|iliic  lU-s  lroiilil<>s  ilv  la  <.disiliililv  dans  un  cas  ir(!|>ilc|isic  jaclîsnnicnnc  du 
coït-  droit,  observé  clici  nnc  rciuine  df  vingt-neuf  ans  cl  datant  de  Và^e  dp  dix-ncur  ans.  l.a  cii.s<' 
débute  |ar  le  coté  droit  de  la  fare.  |iiiis  i;agne  le  liras  et  la  janilie  du  même  coté. 

Il  eiiste  sur  tout  le  ciilé  droit  du  corps  une  liémiani-slliésic  diminuant  en  allant  de  la  |iéripliérie 
vei's  la  racine  di>s  uuMulires.  Au  luemlire  su|iérieur,  li-s  troubles  de  la  sensibilité  sont  beaucou|i 
plus  accusés  sur  la  face  externe  —  teinte  foncée  —  dans  le  domaine  île  lA,  t:vi,  Cvu  que  sur  la  face 
uiteme  —  teinte  claire  —  corn-spondant  à  la  ri'Kion  cutanée  inneivée  par  Cm»,  Iti  et  llii.  Inl<''|.'rité 
des  sens  s|K-ciauv  rSal|«Mrière.  lîKKii. 


lii'  Siliiiissier  |I!>()S|.  de  ll.irslcv  i  l'.KI'.l  .  de  l,.d(lslciii  i  i'.MIlti.  de  .Mii-kciis 
il!)|'2|.  Il  s'a^iil  loiijtiiiis  de  malades  (|iii  pii'seiileiil.  a\ec  mie  liypncs- 
lh('sie  du  memlire  sii|iérieiir  |i;ir  li'sidii  cdilicale.  mie  bande  d'aiicsllii'sie 
iielleiiieiit  |diis  iiiariiiiéc.  sic^'caiil  sur  le  cdli'-  radial  (Cv  el  Cvi)  ou  sur 
le  cdlt!'  ciiliilal  du  bras  i(!viiiel  Ih).  I!t'iu''tli(l  i  lUOT)  a  rappitrU'  un  exemple 
où  lies  Ironliles  seinblaldes  sidiservaienlaii  memlnc  inlëiieiir.  ('.allif,'aiis 
(l'.MO)  a  piildiiî  un  cas  d'iiypoesllit-sie  j.faiiclie  avec  liaiidcs  aiiesllic- 
sitpies  exleriies  au  meiiilire  supt-ricur  et  au  inemhre  infciiciii. 

J'ai  indi-iui"'me  dliservc  deux  cas  ipii  seiiihlenl  rentrer  dans  ce  cadre. 
Ilaiis  un  cas  de  lumciir  cén'-liralc  sdiis-cditicale.  mais  .irileiiraiil  riMnicc 


918  si: M 101. oa II-:  i>r  systimj-:  \/:i:ii;i'x. 

ilaiis  l;i  zi»iii'  r(iliiii(li(|iii'.  (III  ,i\;iil  eoiislah'  |iciiil,iiil  l;i  vie,  iivcc  dos  crises 
jafksoiiiiMiiit's  (lu  iiiciiiliii'  sii|i('Ti('iir  dniil  ri  mu'  I('';^('ti'  liriiii|)li''f>i(' 
(li'iiilc.  imc  ancsllK'sic  liiiiili'i'  an  niriiiliii'  Mi|ii''ni'iir  cl  licaiiconii  |iliis 
acciiscc  sur  le  hmil  iiilcnic  i|iic  sur  le  Imid  c\lci  ne.  Ilaiis  un  aiiliv  cas 
déliiloiisic  jacksiinicnne  c^alcniciil  à  l\|ic  luaclnal,  j'ai  cnnslalé,  en 
rabsencc  de  loiil  syinplomc  ninlenr  iiii|ini  lanl  dans  rinicrx  a  Ile  des  crises, 
une  licmiancsllicsic  pic''doiiiinaiil  sur  la  lace  exieiiic  du  iiiciiiImc  sii|I(''- 
rieiir  (iiji.  '(■'••1  "'l  W'D. 

Il  l'sl  ceilain  (|ii'il  laid,  dans  les  cas  de  Imneiir,  l'aire  une  réserve  sur  la 
jiossihililé  de  lrniiidi>s  seiisiliTs  à  loi)()j4ra|diie  radicnlaire  dus  ;i  une 
livperleiision  racliidieniie,  c(iiii|)riinanl  certaines  racines  dans  leur  gaine 
iiicninjiée  radicnlaire.  Dans  heancDiip  des  cas  rapporlés  jns(]n"ici,  y 
compris  les  deux  qui  me  sont  personnels,  il  s'aiiii  en  eU'el  de  iiiineiirs, 
dans  d'anires  de  compressions  par  l'racliires  cl  enrunceinenl  du  crâne; 
mais  je  me  liàle  de,  l'aire  i'emai(|uer  ipie  celle  liypotlièse  u'e\|ili(|iie  jias 
l'unilaUM'alité  des  troubles  sensilil's. 

Je  liens  loiilerois  à  l'aire  remar((iiei-  ipie  l)eaiic(iii|i  de  ces  observations 
niaiii|iieiil  d  une  véi'ilicalioii  anal<niii(|iie.  i'.c  sdiil.  en  outre,  des  faits 
rares  dont,  pour  ma  pari,  je  n'ai  encore  (diservi'  ipie  deux  exemples 
sur  nn  jjrand  nonilne  de  cas  d'Ih'mianestliésie  d(iii;;ine  céréitrale  que 
j'ai  éindiés.  Dans  I  immense  majorité  des  cas,  celle  iK'inianesIhésie 
all'octe  les caiaclères  que  j'ai  di'crils  plus  lianl  cl  ne  pn'seiile  jias  Irace 
(le  lo|ioi;i'aphie  radicnlaire.  (Tesl  donc  une  (pieslioii  encore  à  l'élude 
cl  pour  le  moment  on  peiil  dire  (|iie  :  s'il  est  possible  qu'il  existe  au 
niveau  de  l'écotce  cérébrale!  une  répartition  des  zones  sensilives  corres- 
pondant à  peu  près  à  la  distribution  radiculair(>  spinale,  le  lail  n'a 
pas  encore  été  démontré  pai'  la  méllioile  anatomon  lini(pie. 

Hl  Hémianesthésie  sous-corticale  ou  supra-capsulaire.  -  l.'liéinianes- 
lliésie  sous-corticale,  comme  rii(''mianeslli{''sie  coilicale,  est  le  plus  son- 
vent  associée  à  des  troubles  moleiii-;  elle  peiil  èlre  plus  marquée  sui' 
nn  des  meiidn'es:  l'liémi|ilégie  (pii  laccompajine  est  le  plus  souvent 
totale,  en  raison  de  la  convergence  des  libres  de  la  couronne  rayonnante 
et  de  leur  réunion  en  faisceaux  compacts.  Mlle  est  ordinairement  déter- 
minée par  des  lésions  supra-capsnlaii'es  très  étendues,  seclioniiant  dans 
le  pied  de  la  couronne  rayonnanle,  au-dessus  de  la  conclu!  opli(pie,  les 
libres  Ibalamo-coi  licales  mélangées  aux  libres  pyramidales. 

('.|  Hémianesthésie  centrale.  —  Dans  celle  l'orme,  je  n'ai  pas  relroiivi' 
le  l\pe  lie  dissociation  (pii  se  lenconti'e  dans  rb(''niianeslliésie  par  lésion 
coilicale.  ici.  Ions  les  modes  de  la  sensibilili'  son!  pins  ou  moins  altérés. 

Kn  JSrtil,  !..  Tiirck  munira  ipie  les  lé'sions  siégeanl  dans  la  |)arlie 
posiérienre  du  si-gmeid  poslérieiii'  de  la  capsule  inlerne,  se  IraduisaienI 
par  une  liémipir-gie  accompagnée  d'une  diminution  de  la  sensibilili' 
générale  et  spr-ciale  dans  la  moitii'"  opposée  du  coi'ps.  Cbarcol  (  l,S7'2-l8iS(l) 
adopla  el  dé'veliqipa  les  idées  de  L.  Tiirck  el  admil  (pie.  dans  le  segment 
posir-rienr  de  la  capsule  inlerne,  |iassaienl  les  libres  des  sensibililés  g(''né- 
r.ile    el    spt''ciale.    I.orsipie   celle   pallie  i''lail    di'lriiile    par   nue    b'^sion,  la 


s\iii|ilnni:iliilii<:ic  ('-liiil  la  siiivaiilc  :  lii'-iMi|ilr;:i)'  jiIiin  <iii  inoiii's  ari-iisiW' 
MM'c  Itriiiiditesllicxir  dilc  xnisiliro-xfusarii'llr.  4'r>»l-à-ilirc  |Hti'l.'iiil  mit  les 
(liMT>.  mnilcs  lie  la  sciisiliilili-  ^t'"""''»'''  (I-'kI.  iloiilcm.  lciii|Hialim'.  m'ii> 
iiiiiscnlain'.  ciel  cl  sur  les  sciisiliililcs  s|ii'*cialcs  (ouïe,  ^tu'il,  (xidral, 
vision  I.  les  houilles  de  la  \isiiiii  t'Iaiil  (•aracl(''i'isi''s  |iai'  un  n''lii'<isseMienl 
ilu  eliaui|i  sisiicl  avec  auilil\(i|iie  du  l't'Ar  aucslliesit'-.  Kii  il'auli'cs  leitiies, 
les  Iriiiildes  de  la  seusiliilili'  dans  riiéini|ilé^ie  ea|isulaire  ('laienl  les 
inèuics  i|ueecu\  i|ue  I  (Ui  tdiseixe  dans  I  lii'-uiiaucsllii'sie  sensiliMi-serisii- 
rielle  des  liysléii(|ues.  (iliaicid  di'si^iiia  celle  |iarlie  |i(isl('iieure  du  se;;nienl 
|ii)sli'i'ieut'  de  la  capsule  inlci-iic  snus  le  uiini  de  carreroui'  sensilil'. 
Les  idées  de  l'.liarcnl  sur  riiciniaiicsllii'-sic  iir^anii|ue  l'urenl  le  |iiiiul  de 
di''|(ail  des  li-a\au\  de  Vevssiècc  (  IS7  i).  I.i''|iiiie,  I  tendu  (  I  STril.  Itaumind 
(ISTIM.  lîallel  (iSSli. 

A  celle  é|i<ii|ue  un  adniellail.  ciiMliirniiMieiil  aux  idées  de  I..  Tiiick  el  de 
Mcvnei'l.  <|uc  le  l'aisceau  cxleiiic  du  |iied  du  |ii'diMicule  ci-ii-lual  élail 
diMii-  de  rnncliiins  sensilives.  —  d  iii'i  le  iiiini  de  l'aisceau  sensilil'  suus 
ie(|ucl  il  lui  liinf;leni|is  connu.  —  el  i|ue.  a|iics  avoii-  |iassé  |iar  la  paiiie 
|Misl"i'ieure  du  se;:inenl  |iosli''i°ieui'  de  la  capsule  iidenie.  il  venait  se  ler- 
Miiner  dans  le  lolie  occipilal.  (Ii-,  on  sail  aujouiirinii  (|ue  ce  l'aisceau 
cxlei  lie  du  pied  du  pi'donciile  esl  un  l'aisceau  descendant  et  non  ascen- 
danl.ipiii  s'épuise  dans  la  pai'lie  supérieure  el  exieine  de  la  protulié- 
rance.  ipiii  lire  son  ori;.'ine  de  la  partie  nioyenne  du  lolie  leriipuial 
IJlejerinei  el  ipiii  ni'  joue  aucun  rôle  dans  la  transmission  de  la  sen- 
siliililé. 

Les  reclierclies  modernes  <uil  passalilenieiil  modilii''  r(''lal  de  nos  con- 
naissan<-es  sur  riiéinianesliiésie  dite  capsiilaire.  tant  au  point  de  viii' 
ciiniipie  (pian  point  de  vue  anatomo-patholo^iipie.  Si.  depuis  les  Iravaiix 
de  L.  Ij'irck  el  de  llliarcot.  toiil  le  monde  esl  d'accord  pour  reconnaitre 
ipiuiie  lésion  de  la  partie  postt'-rienre  du  se^finenl  postr-rienr  de  la  capsule 
interne  se  traduit  par  une  lH'-iiii|)lé;:ie  conipliipiée  d  lié'mianesllii'sie.  il 
Il Cn  esl  plus  de  inèiiie  liu'Sipi'on  (''tuilic  les  cai-actéres  de  celle  liéiniaiies- 
lliésie  el  les  conditions  aiiatomicpies  dans  lesipielles  elle  se  l'éalise. 
c'esl-à-dire  sa  localisatitui.  Tout  d  aliord.  il  l'aiit  liien  le  icconnaitre 
aujoiii'd'Iiiii.  les  plus  lielles  oliservalions  d'Iiémianestliesie  seiisilivo- 
sensiuielle.  piililiées  autrefois  à  l'appui  de  rexistence  du  cai'reroiir  sen- 
silil'. sont  relatives  à  des  livsli'-riipies.  il  t'aul.  en  outre.  S(ui;ier  dans  les 
cas  d"liéiiiianeslliésie  or^'aiiiipie  à  la  pussiliililé'.  —  parrailemeid  cimiuie 
à  riieure  actuelle.  —  d"une  associaliim  livstéro-iu'jianifpie. 

■lai  montré  avec  mon  élève  l.oii}.'  (ISillI)    ipie  le  carreroiir  sensilil   tel 

ipie  Ici' evaienl  I,.  Tùrck  (l<S;)<.()  el  (iharcot  (1S7'2-I8.S||  n'existe  |ias. 

l'ne  lésion  île  la  partie  postérieure  du  se;.'menl  posli''rieur  de  la  capsule 
interne  ne  produit  en  elVet  ni  ri''lr(''ci>semeiil  du  cliaiiip  visuel,  ni 
amlilvopie  du  coti''  o|iposi'-. 

Si  la  lé'sion  sié^;edansla  ré^'ion  tlialamiipie  inreiieure  de  riieinisplièie. 
si  elle  détruit  le  sej.'menl  léiro-lenliciilaire  de  la  capsule  inteine.  el 
sectionne  en  nii''iiie  tennis  le   l'aisieaii  visuel  ;i   ce  niveau,  elle  di'-lermiiie 


SÉMKil.dilll-:   1)1     MS/7   1//;-   .\i:illl:l  .\. 


la  |)i'()(lii('li()n  (l'iiiu'  li(''ini.inii|ivii'  Imniiiiiv inc  lal(''i;il(';  les  fnils  de  ce 
î^i'iiic  siint  iii.'iiiilcnaiil  a^MV  iioiiilii  i'ii\  cl  rii  1808  j'en  ai  lolalô  |iliisi('iii's 

i'\i'iri|i|('s  a\rc    i i   (■Irxc   l.oiii;.    Mais  loiili'  k'sioil  silli(''('   plus  haut  {[uc 

ci'lli'  r(''L;iiiii  llialaiiiii{iii'  iiilV'iiciin'  ne  |ii'nl  allciiiili'c  le  l'aisccaii  visuel, 
cl  ne  (li'Iciiiiiiic  aiiciiii  lidiililc  Af  la    vision. 

Il  f\\  C--I  (le  nicinc  |i:iiii'  Icsaiilics  ccnliv's  s|ir'cian\.  -  andilinn,  oiloi'al 
cl    •j.i>n\.  ({Hi   iinl.cnx   aussi,  une    i('|iii''sciilali(in   coilicalc  Ijilalci'alc. 

I.cs  iii'nriini'-~  amlilils  \cnns  de  la  |ii'cniici'c  cii'ciiiiMduliiin  l(Mii|)iii'al(' 
passcnl  |iai'  la  [lailic  |i(isl;''iicnrc  dn  sc^iincnl  sinis-lcnlii-nlairc  de  la 
(■apsiilc  inici  lie.  {iiiiir  se  rendre  dans  le  coi'Ijs  ;;enoiiilli''  inlcriic  cl  dans 
le  Inhercnlc  ((uadrijunieau  pdslérioiir.  (les  (ilires  |ieii\eiil  dmie  ('•Ire 
délniiles  dans  une  lésion  de  ce  sej^incnl  sdiis-leiilicnlaire.  mais  celle 
lésion  ne  diderniinera  pas  de  Innilile  iiiiilali'i  al  pcrsislanl  de  I  audilion. 
Ce  dernier  svniplùnie.  par  cinilrc.  pourra  durer  inilélininieni,  dans  les 
<'as  de  lésion  des  noyaux  acousti(|ues  proluliérantiels  el  saccouipaj^Mier 
d'aneslliésie  de  la  moitié  opposée  du  rorps  si  la  partie  latérale  de  la  l'or- 
nialion  réiieuiée  et  le   inhan  de  iieil  paitici|ient  à   la   l(''sioii. 

Les  mêmes  réilexions  s'a|ipliipient  à  l'oiraclion  el  à  la  ^nslaliiin.  Ij's 
libres  olfactives  \eniies  de  la  cdruc  d'Aiiiuion  el  du  l'ascia  deiilata  arri- 
vent par  le  pilier  piisli'rieiir  du  Iri^oiic  pmir  se  rendre  an  liilierciili' 
mamillaire  el  ne  passent  pas  |iar  la  ca|isule  interne;  jpoui' (|u  il  se  |)ro- 
dnisc  une  anostnie  unilaléiale.  —  anosmie.  dn  reste,  passaj^/'re  par 
-•iiile  de  la  hilaléralili''  du  cenirc  (ilfaclil'.  —  il  l'anl  diuic  (|iic  le  |)ili(M' 
pii^li'rieur  dn  tri^diic  suit  iiili'rcssi'  par  la  h'^sioii.  Il  en  esl  de  inéiiK^ 
piinr  la  Liiislalimi.  dmil  les  libres,  —  d'après  ci'  (pie  ikmis  saxniis  sur 
I  (U'iLiinc  c(nlicale  de  ce  sens,  —  |passciil  pidbabiciiieiit  par  la  même 
\(iie. 

l)ai|v  \'/ii'iiu(Uicslli(''sii'  jinr  Irsiiiii  cdiiicdlc  les  IriHibles  sciisiiriels 
iiiainpiciil  II  m  jours  car  les  zones  en  ri  i  cales  des  centres  sp(''ciaii\.  —  ou'ie, 
^(ii'il.  m  II  irai.  SI  111 1  trop  éloiijiiées  de  la  r(''i;i(iii  ridan(lii|ue  piiiir  parliciper 
aux  I   siiiiis  de  celte  dei'I\ii"'re. 

Kii  nuire,  une  li''-.i(in  nnilatéi'ale  de  ces  centres  sensoriels  cmlicanx  ne 
d(''leiiiiiuc  pas  de  troubles  a|i|)réciables  et  surtout  durables  —  sanlpoin' 
la  vision.  I.andiliim,  le^oùl.  Iddoial,  eu  ellel,  ont  des  ceiilrcs  corticaux 
bilatéraux  communi(piant  eiiti'e  eux,  et  se  suppléant  Inn  raiilre.  On 
peut  cepeudant  observei'  loul  an  début  d'une  lieniianestliésie  (('rébrale 
des  trouilles  de  randitiou.  dn  iiont  et  de  l'cdraclion  bien  carac((''risés.  Je 
lai  conslati'  dans  ipudipies  rares  cas.  mais  ce  sont  des  I  roubles  passagers. 
i|ui  disparaissent  rapidemenl.  di's  ipie  se  mauiresie  la  siip|il(''aiice  par 
le   ceiilic   du    C(")té   opposé. 

l'oiir  la  \ision,  pai'  corilre.  une  ir'sion  corlicale  s'élendaut  ius(|irau  |di 
courbe,  el  seclionnaiil  la  cniiclic  sa^illale  dans  la  prolondeiir  pourra 
produire  une  liémianopsie  lioiiioiiviiie  lah'rale,  sié<^i'anl  du  même  c'ib' 
(pie  riiéniiaueslli(''sie.  (!e  plii'iiiiini'ne  sera  bien  plus  conslani  eiicure,  si. 
onire  la  lésion  de  la  /oiie  ndaiidiipic.  il  en  existe  une  secomle  au  niveau 
d'    la    scissure    calcariiie;     ce   snnl    là    des  (''veiilualili''s   possibles,    mais 


N  ».\ /*/«»»//  ■>  >/:.V^//// 


l'itii  l'iii'i's.  |l,-ui<<  I  un  <■!  r.'iiilii'  nis  |  lit''iiii,'iiiii|isii>  m-iii  Ic|i|iis  'lunciil  |m-i'- 

IILIIICIltl'. 

(Jiiaiil  à  I Vvisiciicc  d'un  ri''lrt''ci>M'iii('iil  du  i'liiiiii|i  vImii'I  du  «l'ilt'  cur- 
rcs|Hiiid.'iiil  II  riit''iiii.-iii('slli(''>if.  cVsl  li'i  iiiii- |i;iili<'iiLii  ilt' i|iii  l'.ijl  Imijoiirs 
di't.nil  il;m«>  I  lir'iiii;MU'slli('>it'  iii^,-iiiii|iic  cl  i|iii.  lniM|ircllr  s'\  oIim-im-. 
tl(''|M'iid  de  liiiiililcs  r<iiii'|jiiiiiicls  siir.'>jiiiil(''>  de  iialiirc  li\>li''ii<|iu'. 

Si.  fl  de  |iar  les  i-,'iis<iii>  (|iic  jf  \ifns  d'f\|»>sci'.  la  |iai'lii'i|ialiiiii  des 
M'iis  >|ii'ciaii\  dans  rii<''iiiianrslli('->ic  rapsiilairc  Mcxislf  |^a^  avec  lr> 
l'aiaclrrcs  i|u  un  lui  allriliiiail  anlicluis.  il  n'en  ol  pas  df  nirnii-  |Mini' 
li's  Iniultlcs  de  la  scnsiliililt''  ^('•m'ialc  ((ne  idti  uiiscrM'  dans  ces  t-iindi- 
liiins.  Kn  d'aiiln-s  tciincs,  riit-iniancslliésic  dr  la  scnsiliilili-  ^ciirrali' 
iidcNanl  d  une  Irsinn  (-a|isnlair(>  ncsl  ciinlcsd'c  par  |HTs<iMni>:  mais,  si 
ri'visIcMct'  dr  ccllr  hi'-niiancslhi'sir  dnri^inc  rapsnlairi'^'sl  ;;i''n  ralcnicnl 
admise,  un  disi-nlc  iMicnrc  sur  sa  liii-alisalii)n  rxacic.  Kn  t'\aminaiil  1rs 
olisri'valinns  d  iii'iniani'sllirsic  (-a|isnlairc  a\ri-  aulii{isir  |inldii''cs  insijn'ii'i. 
Mil  \iiil  i|nr  |iirsi|M<'  Iniijniii's  la  ('(inclic  ii|ilii|iii'  l'sl  i-oni|irisi-  dans  la 
It'siiiii  ri  (pif  dans  les  Iris  raii's  cas  cii'i  rallcralinn  de  ce  ;;aii;:liiin  n Csl 
pas  indiipii'f.  on  ne  pciil  ariinnrr  •^(ln  inlc^iiili',  car  il  s"a;:il  de  hicali^a- 
liiiiis  l'-liidiccs  à  Td'il  un. 

haiis  des  travaux  avec  innii  l'I.  \c  i.nn^'  (  |S!(S^  j'ai  di''nii>nlrc  ipic  IIk'- 
miaut-sliiésif  <-apsiilaii'c  ne  se  l'cncDiilic  (pic  l(U'S(pi  '  la  cduclic  (ipti(|nc 
csl  l(''st''C.  avec  nu  sans  paiii(-i|iali(>n  du  sci^iuciil  pos^'-ricnr  de  la  capsule 
iiilcrnc  à  la  lésion,  ou  liien  (piand  la  cnnciie  ()pli(pic.  loiil  eu  clanl 
iiilacic.  se  lidiive  plus  on  nidins  isoh'-c  de  ses  c(Minc\i(ins  avec  r(''c(n-cc 
par  une  \asle  h'sioii  sous-c(n'licali'  nu  ccnli'ale.  Mais.  |i(Mir  produire  une 
hcmiancsliicsie,  il  ne  siil'fil  pas  (pie  le  liialanins  soil  1('-S('-.  il  l'aul  ciiciM'c 
ipic  celle  l(''sion  sii'fie  dans  nue  ri'j;i(Ui  s|i(''ciale  de  ce  ^'an^iion.  à  savoir  : 
Cil  avant  du  puhinar.  dans  la  partie  post('-rieiire  et  inl'i'ricurc  du  iiovaii 
cxlernc  du  llialainus.  —  ré;;i(iii  on  viennent  alioulir  les  lilu'cs  du  riiliaii 
de  ilcil.  Kiiliii.  cl  ceci  est  le  corollaire  des  |iroposilioiis  piéc(''(leiiles, 
j  ai  pli  constater  (pi'iine  li''sioii  de  la  partie  posli'ricui-c  du  sc;;incnt  post(''- 
rieiir  de  la  capsule  interne  avec  iiili'';.'ril('' du  llialainus.  peu!  ^c  liaduirc 
par  nue   li('-inipl(''<^ie  sans  alté'ralion  de  la  sciisiliilili''. 

Kn  r('-suiii('-.  aiijourd'lini  il  n'y  a  pins  lien  d'adinetlr.'.  dans  le  serment 
posli'-ricur  de  la  capsule  interne,  une  iTj.'ioii  s|ii''ciale  —  carreroiir  sensilif 
—  par  hupiellc  ne  passeraient  (pic  les  tilircs  seiisiti\es.  Os  deriii('res.  — 
libres  corticip(-tes  on  llialamo-corlicales.  —  sont  intimement  mciaiifii'es 
dans  le  sc^'inenl  posti'-rienr  de  la  capsule  inleriie  avec  les  libres  de  pro- 
jection ;  c'est  pour  cela  iprniie  ii(''inianestli;''sie  de  la  sensiliiliti'- ;,'(''ii(''rale 
rclcvanl  d'une  lisioii  centrale  de  rii(''!nis|)lii''rc  ne  peut  ("'Ire  rcalisce  (pic 
dans  les  deux  conililioiis  (pie  je  viens  d  iiiiii(pier.  à  savoir  :  I"  dans  le 
cas  de  li'sion  tlialainiipic  dclrnisanl  cl  les  filtres  terminales  du  rniian  de 
Iteil  cl  les  lilircs  d dri^iine  du  neurone  thalamo-coiiical  :  'J"  lorsipie. 
le  llialainus  ('•tant  intact,  ses  coiiii(>xiiins  avec  la  (•orticalitt'  sensitivo- 
motrice  sont  plus  on  moins  d(''triiilcs.  Itans  ce  dernier  cas  la  li'-sion  ceii- 
tiaic  et  soiis-coilicalc  esj,  du  n-lc.  lo  ijoiir^  ln''s  (•leiiiluc.    lùilin.  .j'ajoii- 


".'2î  shMini.tiiiii:  hi  sy>.ii:ME  M:i(\i-:rx. 

Ifi'.ni  (|i|p  (•■(•si  siiiiiMil   liiis(|ii,.  \v  Ih.il.iiniis  csl   h'sr  ipic  riir'iiiiancsIlK'sic 

csl   |lClsis|,IM|('. 

l'i  Syndrome  thalamique. 

.I";ii  (Irciil   .incc  mes  (•Irvc-^  K.U^cf  (l'.Mirii.   Tlioiii.is  cl   Cliiray   (1904), 
l,iin,i;  (  l'.MH  I.   Ildiissy   (jMUlii.    uni'    li('iiii;iiu'sllii''si(' ;i  (•;\i;icl('n'S  sjKÎciaux 


Fii;.  l! 


Fi-,   iflô.  Wl.  Wj.  —  ToposjiMpl 
<l:il:iiil  il.' six  :in<.  >\,n  iin.<  Wt\ 


h.. ni.' 


!.■>  Ir,.iilil..s  s.Misilils  dniis  un  ni-  ,1.-  synili-oiilc  (halamiquo  ilniil 
il''  '■iii'UKinli'-iUuix  ;ins.Léj;èri*lH''niiiiléf;ie  ilroile  avec  mouvements 
Miiiii  '-t  <lii  pieii.  Ataxift  marquée  dans  les  mouvements  volontaires 
1  .li.'x.'-  i.'iiilineiix  du  ciHé  droit.  l'as  de  sifrne  des  orteils. 
'  iirs  vtvfs  itans  tout  le  côté  droit.  La  sensibilité  tactile,  doulou- 
reuse et  tlieniiiqiie  est  iliiuinuée,  mais  non  abolie,  dans  toute  la  moitié  droite  du  corps.  Erreurs 
considérables  ilans  la  localisation  des  sensations,  drand  élargissement  des  cercles  de  Weber.  Astéréo- 
1,'nosie  cuniplèle.  l.e  jimU,  l'ouic  et  l'odorat  sont  diminués  du  côté  droit.  La  vision  est  intacte  et  il 
n'e.tiste  pas  d'iiémianopsie.  Les  sensibilités  pi-ofondes  sont  plus  altérées  que  les  sensibilités  superli- 
cielles.  Le  sens  des  attitudes  a  disparu.  La  sensibilité  osseuse  est  très  diminuée  (Hk.  i9ll.  Lors- 
iiu'on  imprime  passivement  une  attitude  quelnouque  à  la  main  droite,  la  malade  ne  peut,  les  yeux 
leriués.  repriuliiirt-  celle  attitude  avec  la  main  gauche,  tandis  qu'avec  la  main  droite  (ciMi" 
iiialadei.elli'  reproduit  très  exactement  toutes  les  attitudes  passives  que  l'on  imprime  ;i  sa  main  saine 
(Salpéli  iiie.  l'.KIli,  Voy.  AsonK  Thomas  et  M.  Ciiunv  :  Sur  un  cas  de  sijnilromc  lluilinniqur.  Revue  veu- 
nilngii/ue.  HHIl.  p.  5u;i. 


('[  dans  la<|ii(?llc  les  h'-sioiis  |)()rk'iil  ('ssiMilicllcmi'iil  sur  la  (touche  0()li(iiic 
[llialaniiisi.  (Tcsl  le  siindroinc  Ihdliiiiiiqiie  {i\<i.  W7>  à  i!*'));  il  est  caiac- 
h'-risi'  par  : 

(I)  lue  lii'iiiiaiii'>llii''sii'  |iliiv  iiii  iiiiiiii>  iiiai(|ui''i'  |i(iMr  les  si'iisihilitr'S 
snpcrliciclics  (lad,  (limlriii ,  l('iii|u'raliii'('),  mais  lonjouis  1res  pni- 
iioiicL'o  pour  les  s(Misiltilil(''s  pidloiides,  avec;  réucliuii  exa^(;rée  aux 
l'M'ilaliiins    (Iduloiirciiscs    cl    llici'iiiii|ii('s,    ilispropiiilitiiiii(''c    à    riiilcii- 


>j  \7>/iâW/:".s  sh:.\sirn's.  'r,«:i 

silr  ili-  ri'\filiiliiiii.  r.iiliii  il  cvislc  sdiivcnl  uni'  iisir-n'ii^nosii'  riiiii|il('l(': 

li\  liii-  ln'iiii(i|i'^if  livs  lr;;rif.  lialiiliii'IlriiicMl  sans  cimliiicliiir.  à 
iv^rcs^iiiii  ia|iiili',  vl  dan-  lai|iii'lli'  Ir  --i^m-  de  Italiin-Ki  lail  nrdi- 
naircnicnt  di'laul  ; 

Cl  In  ccrlain  dc^'ii'  (riii''iniala\i('  ri  di's  nioMNcnicnl-  (  iim  iii-aljic  lii- 
siipii's  dans  les  nicndiics  dn  crili''  ancsllirsii' ; 

ih  Kniin  des  ddiilcins.  sonscnl  lit's  \i\os,  dn  (("ili'  ani'-lln'-ii':  «rs  dnu- 
IcMiN  --onl  |ii'isislanli's,  à  l\|ic  crnlrai.  iirolnndi''-.  laïuinaidi's.  |iai'ii\\s- 
lii|nt's  cl  l'clii'llcs  à  lonic  inc'-dicalinn  anal^i'-sii|ni'. 

l'itnr  |iriidniic  un  ti'l  suidioinc.  il  ne  snllil  pas  (jnc  le  llialanius  suit 
li'Ni',  il  l'anl  cncnic  ijUi-  celle  lésion  siè;^e  dans  nni-  ré^iiin  s|it''ciale  de 
ce  ^an;:rn)n,  à  saviiic:  en  a\anl  dn  |inl\inat'.  dans  la  pallie  pnsli'i  ienie 
cl  iiiféi  ienre  dn  niivaii  exleiiie  dn  tlialainns  — rcj^iim  dn  rnliaii  de  lieil. 

On  peni  tdisei'vci'.  en  iinli'e.  de  riir-niianopsie  liiinionvine.  mais  c  esl  la 
nn  sMiiptoine  iiicnnslanl  ipii  ne  l'ail  pas  paiiie  iiil('';:i'anle  diisvndi'(nne 
cl  i|iii  indiipie  une  lésion  pins  prorinide  ayani  seclioniK'-  le  l'aiscean 
\isnel.  I.e  i^oi'il.  l'ouïe  cl  l'odoial  penvenl  aussi  cire  paiTois  alIc'Ti's 
(li-;.  't!>r..  i'.lii. 

I.'lléniiancslliesie  par  lésion  //i^//f/;///(yi((' dilleie  de  I  lii'Mii.ineslliesic  i\[\i- 
à  nue  lésion  cmlicale  par  ecriaiiis  caracicres.  Itaiis  le  cas  de  li'-sion  coili- 
cale.  ce  sont  snilinil  les  sens  de  di.scriininalion  laclile.  de  localisation 
cl  des  alliindes  sc^nneulaiics  ipii  soni  altérés.  Il  n'existe  ni  douleurs 
spontanées,  ni  réaction  e\aii(''ive  aux  excitaliiuis.  cl  les  sens  spéciaux  sont 
inlacls.  (Vov.  Siindiniiir  si-iisllif  corlicnl.) 

1.1  Hémianesthésie  par  lésions  du  pédoncule  cérébral,  de 
la  protubérance  et  du  bulbe.  Iji    dehors  de    riieniiMnesIliéNie 

corticale,  sons-corlicale,  centrale  on  llia!aini(pie.  on  pcnl  oliscrvcr  des 
liéiniancslliésics  de  cause  jt(-il(iiiruUtiiT.  iiriihihrranlit'llc  ou  IniUxiire 
dues  il  des  lé'sions  de  la  calotte  pédonculairc  <ni  prolnlii''raiiliclle  cl  en 
particulier  de  la  substance  réticulée  et  du  rulian  de  Iteil.  Leur  suiiplo- 
inalologie  pri''senle  certaines  |iarti('nlarilés.  .le  rappelleiai  ipie  1  lié- 
inianeslliésie  liiill>o-proluliéi'anlieile  alVecte  très  souvent  le  mode  de  dis- 
soiialioii  syiinjionnéliipie  lij;.  iilCi  cl  i!)7).  .Mais  le  type  inverse  |ieul 
enraiement  soliserver;  le  tact  et  les  sensiliilités  pnd'ondcs  étant  alors 
lieaiicinip  plus  altérés  i|uc  les  scnsiliilili'-s  ilonlonrense  et  lliermi(pie. 
I)  autres  t'ois.  Ions  les  modes  de  sensiliilili'-  superlicielle  et  profonde  sont 
éj;alcincnt  pris  (II;;.  i'.)S.  V'.l!).  "(Odi.  '{{mies  ces  variétés  de  trcmides  sen- 
silil's  dans  le  cas  de  li'-sion  pi'>donculaire.  prolnlii''ranlielle  ou  linlltaire. 
lienuenl  nniipicmeiit  à  la  localisalion  de  la  li'-simi.  (In  sait,  en  elVel. 
ipie  la  vi'iiviliililé'  tactile  cl  le  sens  des  attitudes  passent  par  le  rulian  de 
Iteil.  tandis  ipie  la  condncli(m  des  scnsiliiliti'-s  doiilonrcnse  et  llicr- 
iniipie  se  |';ii|  dans  la  snlislance  réticulée.  (Vov.  OriijiiK's,  tnijii  ri 
Irniiiiiaistni  ilc  lit  voir  si-iisilirc.  Tronc  ruci'iilifilifiui'.  p.  Sll.i  Ici 
encore,  les  Irouldes  diminuent  d'intensité-, de  la  péripliérii;  vers  la  racine 
des  memlires. 


sEMioi.naiE  iiu  sysi iiMi:  .\i:iiri:i  \. 


Il.nis  11- cas  (riir'iiiiimc>lli('>ii'  |i,ir  li'simi  |i('il()iiciiliiirc.  |iin|iil)iT;iiili('Ilc 
|>N  liiilliiiirc.  les  Iniiiiilo  de  l,i  sciisiliililr  sont  soinciil  ;icn]|ii|Mnni'.s 
il  une  li(''irii|iir'j;ii'  |p|iis  un  moins  iiccnsrc  cl  si('-canl  iln  menu;  cùlc.  C'csl 
<|n'al(irs  la  li'siini.  an  lien  il'clic  liiniliT  à  la  calnllc  pcdoncnlaire  on 
lirdhilh'Taiilicllc,  ciii|iiclc  |ilns  on   moins  sni'   le   liaid   du    laisccan  pyra- 


l'.ir.. 


HiK.   l'.l 


Fig.  490  el  497.  —  llémiancsiliésie  gauilie  d'origine  bulbaire  sans  bémi|ilégie,  à  type  syringomycl 
et  dissociation  thernio-aneslbésiqiie,  avec  paralysie  allei-ne  laryngo-vélo-palaline  —  syndr 
d'Avellis  —  ayant  débuté  brusquement,  cbez  lui  liouinie  de  einiiuante  Ircti';  ans,   \  dinitr.  paialysi^ 

la  corde  vocale  et  de  la  moitié  con'espondaiilc  du  voile  du  palais.  A  cjn.  I,r.  Ii,  r.n. ^IIjimc  .Ii>m.( 

Troubles  vestibulaircs— verlige.  cbule  à  droilc  — pendant  les  pi.' k  v  srm.ini.v  l.i,  \,-.  .il|.-,:ii 

de  la  sensiliilité  ne  portent  que  sur  les  sensibilités  douloureuse  et  lliriiiiic|ue  et  celle  deinieie 
sente  même  des  troubles  dissociés  en  ce  sens  que  ta  sensibilité  au  Iroid  est  abolie.  Le  conlac 
la  glace  est,  en  elFet,  perçu  comme  un  corps  tiède  et,  pour  la  chaleur,  les  températures  élevée 
sont  pas  diirérenciées  et  sont  perçues  comme  températures  liêdes.  Dans  le  cas  actuel,  la  lésion  oci 
la  partie  latérale  de  la  formation  réticulée  du  bull..'  et  la  |iar  lie  intérieure  ilii  noyau  aulérieu 
vagosjiinal  —  nucleus  ambiguns  —  (Salpétriérc,  191-2i. 


niidal  an  iiiscaii  de  r('|a;;c  inlV'iienr  du  |M'(loiiciile  céndiral  on  de  l'iMaffc 
aiihTieiir  de  la  |)i()lnlit'Taiice. 

Dans  CCS  cas  l"h(''iiii|il(''L:ie  el  I  lii'iniaiieslli('sii'  se  coni|ilii|ii('iil  soinenl 
de  Irmildes  ccrt'licllciix,  li'anesIlM'sie  de  la  lace  |iai-  li'sioii  dti  Irijinnean. 
de  |iaiiilvsics  l'acialc  el  des  miistdt's  des  vens,  de  sviii|iloines  andilil's  on 
laliyi'iii(lii(|iies  |iaf  deslniclion  des  iio\an\  cot  rcs|M)iiilaiils  on  de  li'iiis 
liltics  etlV'içiilL's  dans  le  pédonenli',  la  iirotiibt'ioiice  on  le  Imlhe,  mais 
CCS  paralysies  sont  dirccles.  si(';.;eiil  du  même  ci'dé  (pic  la  lésion,  landis 
(|iie  rii(''iniaiicsllif''sic  cl  riii''iiiipli'';.;ie  '-oui   nalnrellemeiil  iidist''es. 

jlaiis    le    cas,  par  exemple,  de    l.'sion    p  ■doncnlaire  du   ri'Ar  dniil,  — 


■  )  \7//(» M/ A  ^  >/:".Y>/ riFs. 


ciiliilli'  t'I  l'Iii;;!'  iiilV'iii'iii ,  —  'mli'Tf»;ml  le  iii>\;iii  ilc  hi  liiiisiriiic  piiin'. 
lin  .-iiira  niic  lir-iiii|iir-;:ir  >^:in('lii-  .-ivre  liiMiiiaii  'sllii'-sic  riirt'i'S|Miiiilaiilc 
cl  |i,-ii':il\sir  ilr  la  Iritisii'-iiir  |iairr  ilidilc.  |li>  nir-iiii'  dans  le  cas  ilc  li-siiiii 
lie  la  ralnllr  |ii'iiliilii''i'aiilifili-  alli'i;:iiaiil  li-  iiovaii  ilii  Cariai,  i.a  |iai'al\sir 
(II-     la     si'|itii''iiii'    paire   sir';:iTa    du    imM '•  (i|i|m-.i'   ,'i     riii''iiii|il<''^if    cl    à 


l'.IS. 


.  iw. 


n, 


Fi;:.  IW,  IW.  'MO.  —  l'amilysii-  ik>s  VI',  VU*  cl  VIII'  pain-s  avi-c  lit'-iiiiancstlK'sie  crnisùo  sans  li>'nipipl('i;ie 
proiliiite  par  iin  tulH-n'iilc  Mi-^i-ant  dans  la  nioitii-  inroricnic  g:iuclie  de  la  caloltp  prolubéranlieile, 
rlifi  tin  lioiiimo  de  vin^l-sept  ans. 

.1  rfiW/r,  hf'ininnoslliêsto  ilii  Irnnr  cl  des  nicinlires,  ninins  acriiséc  à  la  fape  et  porlant  sur  Ions  le? 
nii>d>>s  de  la  srnsiliililé  siiperlioielle  —  lael,  duiileiir.  Icinpéiainrc  —  et  de  la  scnsiliililé  prufondc  : 
le  sens  di's  atliliid<>s  ipii  esl  loinplélenienl  iwidii  à  la  main,  au  eoude,  à  IVpaule  et  au  pied  est 
enrore  Iriis  dniiinuc  an  (.'cnou.  la  sensibilité;'!  la  pn-ssiun  esl  nnlli-.  la  sensiliilité  osseuse  (II);.  HOO) 
IK-s  alT.iîlili".  AsIeréoRniisie  alisolni'.  le  nialaile  n'ayant  m^nie  |ias  conservé  l'identilicalion  primaire. 
Ilien  i|n'il  n')  ait  pas  d'liéniiplé);ie,  le  malade  ne  se  sert  de  son  bras  et  de  sa  jninbe  du  côt<5  anesthàsié 
que  birstiu'on  l'y  incite,  car  il  ne  les  remue  jias  sponl.inéinenl. 

A  gtiuritr,  paralysie  faciale  à  lyjM»  périplit-rii|iie;  slrabisiue  convertrenl  |iar  paralysie  de  la  VI'  jiaire, 
avec  {Mralysie  associée  du  droit  interne  du  côté  opposé  dans  les  iiioiivcuicnLs  de  latéralilé  vers  la 
Kancbe:  .surdilé  («r  lésion  de  la  branche  cocbléaii-e  <le  la  VIN"  paire;  anesllié>ie  limitée  à  la  cornée 
lSal|iélriéiv,  191*.. 


riiciiiiaiic>llii''>ic.  |\(i\.   Ilrmipli'ujii'x  jitir  li'xiiiiis  ilit  Iroiir  rncrplialiiiiir. 
|i.    'JlKS.i 

Hémianesthésie  alterne.  —  Haiis  cfllc  variili-  il  lniiiiaiicsIlK'sic,  les 
li'diiliics  lie  la  scii>iliililé  iii'('ii|iciil  la  iiinilii'-  de  la  l'ace  du  criti-  roi'res|iiiii- 
danl  à  la  ir-simi.  le  Iniiic  cl  les  iiicitiiM'cs  du  cnli'-  ii|ipiisi''.  I.e  iiHM'aiiisiiio 
lie  relie  lii'-iiiiaiicslliésie  esl  seiiililalile  à  celui  de  riiémipir'L'ie  allei'iie.  Il 
l'aiil  ipie  la  li-sioii  ipii  di''lriiil  les  voies  seiisilivos  secniidaires  croisées. 
allei;.'iie    i'';.'aleiMi'iil    le   noyau    ou    les    (ijeh    ladiculaires    on    la    longue 


siMiot.oaii-:  Dr  syst/.mi;  .\i:iiii:ux. 


rficinc  (losccndaiilc  spinale  ilii  liijiiim'aii.  Il  en  irsiillr  iiiic  aiii'slJK'sii'  de 
la  imiili('  il<'  la  face  cl  des  iiiii((ii('iis('s.  —  laiij^iic.  xoilc  du  [lalais, 
|diai'Vll\.  —  du  liirilic  côh"  (|llr  la  irsimi  ri  iiiii'  aii('>~llii''si('  drs  iiicinhrcs 
cl  de  la  iiioilic  (•(irfcs|)(itidaiitc  du  limir  du  tù\r  ii|i|icisi''.  I.c  plus  soii- 
\ciil,  il  sa^il  dimc  Icsioii  des  |iarlics  lalciaics  de  la  caldllc  innlulM'iau- 
lii'llc.  I.  Ii(''iiiiaiii'slli(''sic  (Toiséc  des  niciiil)i'cs  cl  du  Iihim  es!  d  (inliiiaii'c 
du  ly|ic  s\iiiij;()niyéli(iue  (1)^'.  i9(i  cl  'lUTl:  licaucouji  plus  larenicnl,  clic 
csl  du  lypc  lalicliipu'  on  poilc  sur  huis  les  modes  de  scnsihililc  (lif;.  i!)8, 


Fis;,  501.  l'i^.  o02. 

Fig.  501  et  a(H.  —  llrmi.ïnesthcsie  alterne  irar  luni.iir    <\i-  I.i  jc'uion   liiill)0|>roliiliérnnlielle  chez  iiin' 

l'emmede  vin^rt-ileux  ans, ;i  paurhe  paralysie  des  \  l'.Ml'  ot  Mil'  jjaires  et  aoesthésie  de  la  moitié  coi- 

res|iun<l:inl<-  <!•'  I.i  f; \'  [>:iire       portant  sur  tous  les  modes  de  sensibilité.  Dans  la  moitié  droite 

iln  i-(ti|'-.  Il  I  I'  i  .  \i.|ii.-.-.  ;iti.-vilo-^i<-  dissoeié»;  à  type  syrin-îomyéliqne,  portant  principalement  sur 
les  sen^iLihl.  -  1  h.  i  iiii(|iii-  .-1  iliniliiiireuse,  sensiliilité  tactile  étant  |ieii  touchée,  avec  inléf;rité  des 
sensihila.-^  pioloudes  iS.ilpétiiére,  l'.lltl.. 

49!»  el  500).  L'ancstlitîsic  de  la  lace  est  ^loliale  cl  sacc pa^iic  de  jiaïa- 

lysie  des  ninsidcs  niaslicatcnrs.  Celle  paralysie  Iriiréininale  mol  lier  |ier- 
inel  de  dia^'iioslii|iici'  le  sic'jie  prolulH-iviilicl  de  l'iiéiniancslliésii'  alleriic. 
Kllc  l'ail,  eu  ell'el,  lonjonrs  {U'-l'aul  dans  les  li(''iuiaueslli(''sies  alleincs  par 
li'sions  linlliaircs  ou  ponto-hnlhaires,  alleijj;uanl  senicineut  la  longue 
racine  spinali'  cl  le  iiiiNainpii  lui  csl  adjai-riil.  Ilaiis  ces  cas,  il  s'afiil 
lialiilncllcinenl.  si  la  roiiiiarKiii  i  ('l  icuii'c  csl  seule  li'si'e  el  la  C(Uiclie 
inicrolivaii'c  i-especl(''c.  d  uni'  lii''uiiaiicsllii''sii'  à  Ivpe  s\ liiiî^oinyi'liijnc. 
tjiiani  à  riicMiiianesIliésii'  Ai'  la  l'ace  dans  I  li(''iuiancslli(''sie  alleine,  (die 
es!  gloliale  el  |)()rlc  alors  sur  liuiv  les  uiodcs  de  la  scnsiliililc  lorsipic  la 
racine  descendanic  spinale  csl  alli'i,''c.  Idle  csl  du  Ivpe  syrini,'oinycliiiue. 
<|iiaiid    le  iio\au  ilesceiidanl   cl    les   voies    secondaires  lrii:i''ininales  sonl 


-)  \i)iii>\ii  -  -/  \v////  -  \<r, 

allrinls.  Dans  I  un  ri  I  anlic  ras.  le  liTiilniic  itii  lri|uiiii'.iM  jniil  nclii- 
i|nr  |iai'lirll<'nM'nl  |ilis.  l\n\.  Sfiiiilniiiirs  iiroliihriinilirls  ri  hiilhiilrrs. 
1».  -.MS  t'I  li-;.  i(i  à  :i()  cl  ."iS  à  (Kl  cl  |i.  Sr.Ci.i 

Kiilin.ilans  les  li-simis  nnilalcialrs  de  la  |iai'li(-  su|ii'-i  iriii  c  dr  l,i  imimIIi' 
<'ci'\  icalt*  on  |M'nl  cnctii'c  iiIiscim'i'  nnr  ln'niianfsllii'sii'  allt'inc  si  |;i  {.nini' 
ilcsccnilanU-  iln  liijnnican  csl  allcinlc  par  la  It'sioii.  (Vny.  Ilciniiun'sllicsic 
sjiiiiiili'.  SijiiilrDinr  (le  llniWii-SriiKiiril.  \>.  SSCi.l 

ANESTHÈSIE   PSYCHIQUE 

.rr'tndiciai  sons  ce  nom  rjuirsIlM'^ic  In^lii  ii|iir.  ilan-  ^rs  clillV'n'nlcs 
nu>(laliU''s.  Il  est  assez  iliriirilc  ilcn  ilonncr  un  laMiau  ircnscinlili'.  lanl 
l'Ilf  rsl  ronipit'xc  cl  polynioij)!!!' dans  ses  nianilcslalions.  (j'iii-ndanl  il  csl 
possihlc  d  en  (lcf;n^;ci'  les  principaux  earacicies,  cl  de  niniili'cr  c(nnMienl 
ils  sOpposent  à  ceux  des  ancsihésics  ot'^ani(pics  (|nc  je  viens  de  di'crii'c. 

I"  l.'ancsihésie  liysléiiiine  est  oniinaii'cnicnl  conipiclc  cl  poile  sur 
Ions  les  modes  de  la  sensiliililé  snpeilicielle  cl  pi(d'ondc.  Il  csl  icilaiii 
cependant  <|n"cllc  peut  ivaliscr  des  dissociaticms  |dus  on  moins  voisines 
des  ilissocialions  or>,'ani(|ues.  labéliiinc,  syrin>i(Mny('li(pic.  clc...  Mais  ces 
laits  sont  l'oit  l'ai'i's.  Ils  ne  se  renconli'cnt  ^'iièie  (|iic  ilic/  les  sujets 
(■•dn(|ucs.  et  l"(m  se  icnd  iiaiiilMciicmcnl  cumplc  du  nii'canisme  psvcliii|uc 
de  snj;j.'estion  on  d'imitalion  ijni  les  a  pi  o\(i(|iir's. 

La  plupart  du  Icinps,  rancsIlK-sic  Insh'i  ii|iii'  |iiiilc  iloiic  l'-.iliinciil 
sni'  tous  les  modes  sensilirs:  et  a|)iès  tf  (|iic  I  mi  ,i  vu  sur  la  rrci|iicii( c 
de  ranestliésic  plus  ou  moins  dissociée  dans  lous  les  svndrmnes  orj;a- 
ni(|ncs.  on  peut  compi'endrc  (|iie  ce  caractère  total  d'une  anestln'sie.  en 
raltsenco  d'autres  sij;iies  de  lésion  nerveuse  grave,  soit  une  des  iiiar(|ues 
distinctives  de  sa  nature  liystéi  i(|ne.  I,  aiieslliésie  est  donc  totale,  cl 
p(nte  en  ^'ciiéral  sur  tons  les  modes  de  la  seiisiliilité,  mais  tout  eu  étant 
totale,  elle  peut  être  pins  on  moins  iuleiise  el  on  peut  oliserver  lims 
les  dej;rés  depuis  l'anestliésie  alisolne  jnsipi'à  riiv|ioestliésie. 

'2"  l.'aiiestliésie  liysléri(|ue  ne  répond  à  aucune  topographie  oigani<nie. 

l'.lle  peut  alVectei'  les  localisations  les  |iliis  varialdes:  on  la  Iroiive 
lantot  en  filfujurs  (lissi-miiircs,  tantôt  f/rnt'-rdliscc  (lig.  Ôô7  et  TiôS),  tantôt 
localisi'e  aux  memhres  dans  sa  l'oiine  inoiwpfi'gitfitc  nu  païuiijU'ç/ifjiif.  elle 
revêt  souvent  alors  le  Ivpe  seijtnrulaire,  —  anestliésie  en  botte,  eu  gant, 
en  gigot,  etc..  dont  le  caractère  est  d'être  limité  par  une  ligne  cir- 
culaire cl  perpciidiciilairt!  à  l'axe  du  inemljre  (MNi  à  MIS).  (Iclle  lopn- 
grapliie  ne  corres[ioiid  évidi'mment  à  aucune  lii|iograpliie  des  centres  mi 
conilncteni's  nerveux  :  c'est  une  lopogra|iliie  essentiidlcmeiil  |)svcliiipie. 

Dans  la  forme  lii'-iiiidncsllicuiqur  ijui  est  peut-êlre  la  plus  rré(|iieiiti'. 
les  trouilles  d(>  la  sensiliiliti- empièleiit  souvent,  comme  dans  l'Iiémiaiies- 
lliésie  oi'ganii|iie.  de  un  on  deux  centimètres  sur  le  coté  opposé.  Celle 
liémiaiieslliésie  présente  partout  la  même  intensité:  elle  ne  diminue  pas 
de  la  périplii'ric  vers  la   racine  îles  memlires  conniie  on  l'oliservc  dans 


'.'W  si-.MioiodiE  iji  sysiiui:  Xhitrfix. 

riuMiiiiMicsIlirsif    |)iir    Irsioii    (•.'■ivltriilc  ;    elle  csl    i-^nl-   ;hi    Inmc.    ;iii\ 
nifiiihivs  cl  à  la  t'aci-  lliji.  503.  TiOi  el  504  his). 

Ur   |i|ii>,.  (•■(■si   hrs  sdiivciil    une  li(''tniaii('slli(''si('  si-iisilivo-sciisoricllc. 


Kij!.  oOâ.  .'i04  cl  501  W«.  —  lléinianesllicsie  liysléiique  <lii  ciilé  droil  chez  une  joiine  lillp  <ii-  vln^'l  ans. 
hiUul  il  y  :i  cinq  niois  après  une  Icés  violente  émolion  qui  pinduisil  une  crise  de  convulsions  qui 
dura  cinq  lie((res.  Après  celle  crise,  l'aucslliésie  fui  d'abord  gijnéralisce,  avec  inconlin(^nce  d'urine 
et  des  lualiéres.  Brûlure  de  la  gorge  par  ingestion  de  liquides  trop  chauds  non  scnlis  An  Imnl  il.- 
liiiis  jours,  l'aneslliésic  se  limita  au  côté  droit  du  corp.s. 

Ilt'inianeslhésie  droite  absolue  pour  tous  les  modes  de  la  sensibilité —  tact,  douleur.  tiNupi-cilud'. 
sens  des  atlit((des,  sensibilité  douloureuse  à  la  pression  profonde,  sensibilité  osseuse  —  ((ig.  'Ml  bisi. 
L'aucslliésie  cutanée  est  strictement  limitée  i^  la  ligne  médiane.  Ilémianestbésie  correspondante  des 
uiuipieuses  linguale  et  buccale.  Astéréognosie  absolue.  Seule  la  sensibilité  électrique, —  courant 
Tarailique.  —  n'est  jias  abolie,  mais  son  seuil  d'excitation  est  très  augmenté.  Iléniianosraie  et 
liémiagueusie  droiles.  liétrécissement  du  champ  visuel  du  même  côté.  P.is  de  réflexe  irien  A  la  dou- 
leur. Diuiiniilion  de  la  force  musculaire  à  <lroite  :  au  dynamomètre,  14°  contre  21°  à  gauche.  Pas 
d'atavie.  lléllexes  tendineux  vifs  et  égaux  des  deuv  côtés.  Itéflexes  cornéen,  pil((ilaire,  pharyngé. 
airaibli>  à  droite.  Iléllexe  cutané  plantaire  faible  des  deux  cotés.  Lorsqu'on  pince  l'orleinenl  la  peau 
de  la  plante  du  pied  du  côté  anestbésié,  il  n'y  a  pas  de  retrait  du  meinhre.  tandis  que  ce  mou- 
vement est  lié-,  vif  du  côté  sain.  I.c  réflexe  cutané  abdominal  est  un  peu  plus  vif  du  côté  aneslhésié. 
Vliémiiiuinllicsit  iH'isisle  pemiani  le  sommeil.  On  peut,  pendant  que  la  malade  diu  t.  pi(|uer,  pincer 
énergi<|uemenl  la  (leau  ou  la  mettre  en  contact  avec  un  Idoe  de  glace  sans  produire  aucune  réaction 
dans  tout  le  côté  droil,  mais  dès  qu'on  atteint  la  moitié  gauche  du  corps,  elle  se  réveille.  Cette 
malade  fut  scuimi.se  à  l'isolement  et  à  la  psychothérapie  et,  au  bout  de  six  seiuaines,  la  sensibilité 
cominença  à  réappa(aîtreau  niveau  des  doigts  et  des  orteils  el  gagna  progressivement  la  racine  des 
membres,  le  Irnuc  el  la  face.  Le  retour  des  sensibilités  s'est  eUeclué  dans  l'ordre  suivant  :  sensibilité 
à  la  douleur,  piqrtre  — sensibilité;!  la  pression,  .sensibilité  Ibermiquc.  osseuse  et  .sens  des  attitudes  cl 
enfln  sensibilité  tactile.  En  (nènie  temps  disparaissaient  les  aneslhésies  olfactive  cl  gusiative.  le 
réirécissi'ineni  ilu  champ  vis([el  el  la  faiblesse  du  bras  droit.  A  partir  du  jour  où  la  sensibililé 
e.iiniuença  à  revenir,  quatorze  jours  sécoulèl  l'nl  jusc|ii'ii  la  guérison  coniplMe  iSalpéIriére,  1!P|3). 


Or.  ni  le  r.''li'i''cissi'm('iit  du  flianip  visuel,  ni  l'ainblvofiic  ni'  se  riMi- 
conlriMil  ilans  l'iiéiniancslliésie  oi'i;anif|iii'  cl  li's  Iroiililcs  de  rouïc. 
(le    lOilural    et    du    jçoùl    i|iii'    Idn    iiciil    v    iilisi-rvcr    iiailuis.    n'onl 


N)  MiH'iMI  -   s/  \  >.////  -  '.in 

rinlriisili'  ni  l:i  ililiri'  i|ll  i  U  |il'i'"-clili-iil  il.'iii-- 1  lii'iiii.iiii'^llii'>ii-  li\    Ici  ii|iliv 


II,:  :m., •'■  riiNi.        Viiiii' 

lll<^<li'  lltSl<'l'ic|IK>  » 
l\|i<-  M';;!!!!'!!).-!!!'!'  I|V|-C 
l.-i;.!.-  Iinl.|-«M'  illl 
lir:i'«,  l'Ill'V    IIIM>    ll'Mlllll' 

iliMiiiKl  liiiil  uns,  viiil- 
niiiit  •!••  iloiiliiiis 
«nK<i>'^  iliifis  rt'*)iiiiili* 
ilii  iiii'iiK'  l'i'ili'.  Iri  If 

llMIll.l.'S.I.'   hl   .rllsihl- 

lll<'  .|ll|  V>lll  lll'''.»<'l'll- 
>!'<   Ml-  IMII'li'Ilt    l|lll'   Mil 

II'  lai'l,   hl   iliiiil '  l'I 

lu   l<'iii|i<''i':iliir<-.   I.iii>- 

l|l|i'    Ji'     Vi>     ITlIl*    IIIJI- 

l,'iil<*  i|tii  voiinit  riiii- 
■iiilli'f  piuir  si's  iliiii- 
|iMii'>,  elle  ii'uviiil 
j:iiii:ii-.  l'iii'ori'  l'Ii'  fj.i- 
ii)iiii'-i'  |i:ii'  lin  iiiiWIc- 
•  in.  .\|iiis  un  si''jiiiii' 
ili'  lii'iix  si'iiiniiii's  iliins 
I.-     M'ivioi',    l<>s    iliiii- 

I -s     .'t     liini'slliisi.- 

av^ii'nl  ilis|iarii.  iSiil- 
pMiii.ro,  IVOÎt.i 


ii.',  :m;  •■{  :m.  —  \iii\- 

llii'sitr  liiCik'  à  typi' 
si'MliliMllaiK-,  iiinilinl 
~ll|-  liilis  les  liloilrs  ili' 
l:i  M'iisiliiiiir-  sii|H'i'- 
lii'ii-lli'  l'I  |>riil'i>nili'. 
:i\i'('  .-ilinliliitii  <lli  ré- 
ll<-\i>  riilanù  }il:iiitair«' 
ilii  côlé  rorrespondanl 
.•I  inl.'îjiili'  de  ec  li-- 
n»'\i.'  ihl  rùlé  opiMJsé. 
illi'l    une     iloliiiiiselle 

;illi'illle  ile|illis  llllil 
iniii>  lie  .'onliai-liire 
liystériipie  ihi  iiieinlire 

ilirél'ielll'ilroilllliahlile 

lie  1.1  liK.  i*l..  lei  il 
l'visteiiiierniisei'V.'iljiiii 
ilii  ri'llexe  irien  à  la 
iliinleiir,  car  un  pinre* 
nient  énei-^iqiio  de  la 
peau  des  régions  anes- 
lliésiées  produit  la  ili- 
latntiiin  de  l'iris.  iSal- 
pélriéie,  laOH.) 


Ii',;.  .'iii:.  Il-,  .VIS. 

.">'  I.'iui('^lli(''si('  liyslt!'ri(|iii'  l'sl  paratltixale  dans  .st;s  inaiiircslaliiHis. 
l'sl-i'i-dirr  iiiri'lli'  ne  ilélcriniiif^pas  cii  ffiMirra I  li's  pi'i'liirhalions  Iniic- 
iiMMi'Ili's  (|n"(m  ilevrail  lofiiiiiirnu'iil  ni  ;illriiilro. 

Hijcuim:.  —  S(5  iiii>|ii"ie.  ,V.I 


'.1311  si:mi(iI()i;ii:  m:  •^vsti:mi-:  .\i:iiii:i  \. 

(Icltc  aii('slli(''si('  lotalo  III'  s'iiccoiniia^iic  en  cll'cl  ni  dalaxii'.  ni  il'iii- 
roiirilinalioii.  ni  de  j^iMic  roiiclioiiiicllc  (iaiiciiiir  '-oi  Ir.  I.  Ii\sl(ri(|iic  sr 
sci'l  sans  aiiciiin'  diriiciilh''  ilc  si'>  nd'inhrcs  aii(>slli(''si(''s  ilonl  la  ronc 
('f|MMi(laiil  )ii'iil  rire  [larldis  un  prii  (liiiiimiw'.  Il  est  anal^(''sii|ii('  cl  il 
ne  SI' |)i(|ii('  pas  :  il  es!  aiii'slli(''si(|ui'  à  la  cliali'iir  cl  il  ne  se  liiùlc|ias: 
(•"osl  là  Inul  an  moins  une  ic^lc  jiciu'Talc  ipii  |icnl  sunllrir  (|ncl(|n('s 
('\C('|ilinns.  Sun  ('liani|i  \isni'l  |H'nt  cire  c(nisiil(''r;il)l('nicnl  r/lii'ci  ii 
l'cxaincM,  cl  riiysl(''ri(|MC  se  coiniHiilc  cuininc  nn  snjcl  liicn  [imlanl.  Il 
jonc  à  la  halle  comme  nn  snjcl  noiinal:  il  l'vile  dans  la  iiie  Ions  les 
(ilislacles. 

l'adin  chez  I  li\sli''|-i(|ne.  le  rcllcxc  |ni|)iliairc  à  la  donlcui-csl  (irdiiiaire- 
mcnl  conserve  cl  les  oxcilalions  donlonrcnses,  (jiic  le  snjcl  allirme  ne 
(las  pcrccviiir,  déleriniiieni  cependanl  la  [•('■aclinn  hahilnelle  de  dilalation 
(le  la  pupille,  cl  pail'ois  une  léi;cre  accélération  di's  halliniciiN  iln  cicnr. 
hans  hi  plupart  des  cas  la  doidcnr  parai!  donc  cire  hii'ii  cire  pcrcnc 
par  tons  les  ccnti'cs  nerveux  de  l'axe  ci'i^'hi'o-spinal  :  senic,  la  conscience 
du  sujet  allirnie  ne  pas  la  perccvinr.  il  csl  cependant  des  (as  on  ce 
rélloxe  dis|iarail  lli^.  Mir»  cl  MI'h. 

l'ai  résumé  raues!hi''sie  hvsl '■ii(|ne  apparaît  comme  ime  ancsthi'sic 
subconscieritc,  et  Idiii  d\  \(iii'  connue  le  \cnlcnl  ipiel(|ues  auleurs.  nn 
pliéuniuènc  do.  perte  de  rallentimi.  je  crois  an  c(inlraire  {|ue  c'est  sinlimt 
lor--i|ne  l'altenlion  du  sujet  (;st  ultii'(''e  de  ce  cidi'  i|n'clle  se  mauil'csti'. 
IJi  ce  (|ui  CDUcerue  le  champ  visuel,  la  chose  ne  me  parait  pas  dou- 
teuse :  (•(!  n'est  (|ue  lorsipi  on  en  jualapie  ICxamcn  an  cam|)imèlre, 
c"cst-à-dii'e  «piand  on  concenire  l'allcnlidn  du  sujet  sur  sa  visi(m,  (jue 
Ion  l'cnniripu'  nn  r(''li'éciss(!mcnt  de  c'  champ  xisnci:  en  dclnns  de 
celte  circinislance,  riivsl(''ri(|ue.  ainsi  (|nc  je  I  ai  d\j;i  dit.  possède  nn 
cliainp  visuel  normal. 

■i"  Tous  res  caractères  de  l'anesthésii'  hysiériipii'  concunienl  (hnn'  à 


l'iï.  .'iii'.i.  :.hi.  ill,  .il-i.  olô  et  5H.  —  Syrin^'oinyt'lio.  —  TopoKi-npliic  radiculair.-  di-^  liMiilil.-r.  ,\r  \i,  s,-ii>i 
liilil.'.  lliMimn-  Je  linqu.iillc-cinq  .nns.  Dt-lilll  (ii>  ralTeilion  à  ràjje  de  lienlr-cinq  .inv  |j  ii-  Tali  o|ilric>  d.-s 
lnnsi-|i>s  di-  l;i  iiialil  dl-iiilc.  A  r;i!;(;  di-  ciii(iii:iiilc  .nus.  didiut  de  rillni|diii'  des  iiiiixle^  il,,  la  luMiii 
);aiiclii\  Aliophie  museiilairi'  type  Aian-Diicherine  avec  giille  i-idiilale  —  cïces>ivi.  à  droite,  moins 
intense  à  ;,'aiielii'  —  avec  participation  à  l';itropliie  des  niiistdes  du  {^rronpe  cubital  des  avaiit-l>ras. 
Ilitéiinté  eontidéte  de  tous  les  autres  muscles  des  uicuilnes  sn|iérieurs.  l'as  d'alropliie  di'S  muscles 
du  li'onc  ni  îles  membres,  intérieurs.  Abolition  des  réllexes  oléeraniens.  Kxasîéiation  marquée  des 
■'1-éne.tes  palellaires  et  acliilléens,  avec  tendance  au  phénomène  du  pied,  surtout  à  (,'auche.  Cicatrices 
de  liniliires  sur  la  pean  îles  mains  et  des  doifftï;  depuis  de  longues  années  le  mal.ide  se  brûle  sans  h- 
sentir.  .Myosis  intense  avec  réaction  lumineuse  conservée,  mais  ti-ès  lente.  Les  lijîures  ;>Oil  et  ."iH) 
représenient  la  topiiî;r.ipliic  de  l'anestliésie  à  la  douleur  :  les  li;;ures  ."il  I   et  :ili.  la  lupojjrapliie  de 

la  tberiuo: slliésie  et  les  «(turcs  oIT)  et  ol  l.  la  topof,'raphii.  des  troubles  de  la  sensibilité  au  coiitacl, 

qui  sont  moins  intenses  —  bypoestliésie  tactile  —  que  les  troubles  des  sensibilités  tberiuique  et 
donlonrcuse.  Inté^îrilé  du  s^-ns  di's  altitudes  sc<;mentaircs.  Sens  stéréo^'nnstii|lie  conservé  uKilfiié- 
rimpotence  relative  des  mains  relevant  de  l'atrophie  inuscidaii'e  et  gênant  le  uialade  dans  l'acte  de 
lialpcr  les  objets.  Il  est  à  remarquer  ijue  dans  le  doiu'line  de  la  i-  paire'  luudiaire  (l'aie  interne  de  la 
jambe  [.Muche/ il  evisle  de  l'anal^'ésie  et  de  l.i  theruui-anals;ésie  .ive;-  inté^-iité  de  la  sensibilité  tac- 
tile. Ilans  le  cas  actuel,  les  troubles  de  la  sensibilité  des  nieudjres  supérieurs  sont  exarteuienl 
superpiisables  aux  troubles  moteuisi  correspomlanls.  Tous  deux  en  ell'et  siè^enl  dans  le  domaine  des 

:•  et  S-  paires  cervicales  et  de  la  I"  paiie  doisale.  I' ■  la  sensibilité  thermique,  à  droite  (lis;.  -2(U)  le 

domaine  de  la  .i"  «ervicalo  est  en  oiilre  intéressé.  Sur  le  tronc,  les  troubles  de  la  sensibilité  occiq)ent 
;i  droite  les  lerritoiies  des  i;  5',  l-,  :;•.  C-  paires  dorsales,  à  (.■anche  ccu.v  des  *.  ô"  et  C.  Dans  le  cas 
actuel  la  topographie  radiculaire  des  troubles  sensitils  cutanés  est  on  ne  peut  plus  nette.  (Salpèlrière. 
VM).) 


>)  \/»/,(».WA>  .sf.V.s////  . 


Fig.  51i. 


■i;,2  shMii'inLii:  1)1-  >)>// .1//,  .\i:iti  i:r.\. 

(IriMiinlnT  Sdii  orij^inc  |is\(liiinic.  Haiis  Ions  les  cjis  ciiliri.  il  rsl  |Hissi|)|c 
(le  hi  l'aire  (lis|)arailrc  |iai-  la  |isy(lii)lli('Tai)ii'. 

Nalmi'lltMiicnl,  tk' Cl'  i\\\r  \'-  mécanisme  de  raiicsllirsie  liysli  ri(|iii' ol 
(■(•liaiiiiMnciil  |isy(liii|iir.  jr  me  «jardcrai  bien  de  ((meliire  avec  ccr- 
laiiis  anleuis.  (in'elle  soil  Idiijoms  le  résiillal  d'une  cri'alion  aitilicielle 
(III  d'une  simple  anl(i-sii;,'gesli()n.  car  je  l'ai  ()l)serv(''e  dans  des  cas  on 
ancnne   de   ces   inlei|irélali(ins    n'élail  admissible,  .le  l'ai  vue   en  lil'cl 

iiersisler  pendanl  le  sommeil  lli^'.  Mt^el  .'lUt).  il  se  passe  là  évidei i  ni 

des  opéralions  psyelioloj;i(pies  heanconp  pins  complexes  (|n'on  ne  seiail 
lenlé  de  ladmellre  an  |ireinier  abord.  Si.  en  elVel.  dans  la  «.'eiièse  des 
j  ecidenls  livsléri(ines,  nons  sonniH's  lixi'-s  snr  le  rôle  el  l'iniporlance  con- 
sidérables sinon  nniipics  des  réaclions  émotives,  par  conlie  nons  sommes 
encoïc  Iles  jien  reiiseii;nés  sur  leur  mode  d'aclion.  TonI  ce  qui  se  |)as5e 
ilaii-   II'  snliconscicnl  es!   en   elVel    dniie  analyse  des  pins  dillicile. 

Il  n'en  l'estc;  |ias  moins  ipie  les  caractères  pr(''cé(lemhienl  ('■nninérés 
permellenl  de  reconnaiire  raneslliésie  Iiysir'iiipie  el  de  la  ili-linuner 
l'acilemenl  des  aneslliésies  organiqiuïs.  au\(pielles  idli;  penl  du  reste  m; 
snperposiM'. 

DE  L  ANESTHÉSIE  SEGMENTAIRE 

Il  me  reste  à  p;iiler  ui;iiiitciianl  de  la  loptiiicapliie  sf^mciil;iire  :  il  s'a.uil 
d'aneslliésies  occupant  des  serments  de  iiieinbres.  cl  liniilrrs  |iar  niir 
li^nie  pcrpenilicnlaire  à  l'axe  du  membre. 

L"aneslh,''sie  sefiin-'nlairc  ilans  l'iiyslérie  es!  c ■  ci  il/'ciile  (le|iiiis 

longteiii[is;  j'en  ai  parlé  loni  à  l'henre  cl  n'y  rc\ieiiiliai  pas.  Mais  elle 
avait  été  décrite  aussi  dans  la  xiiviivjonuj.'lic. 

(Jna  assez  bui'.'temps  admis,  eu  elVcl  —  cl  cela  sniloiil  à  nue  époipie 
où  la  lopogi-apliic  sensilive  radicnlaire  ctail  encore  à  peu  près  inconnue, 
ipie  dans  la  qliomalosi'  iiiiuluUairc,  ainsi  du  icvie,  (pie  dans  Vliriiialo- 
mijiHic.  les  troubles  de  la  sensibilité  cutanée,  el  eu  particulier  la  disso- 
ciation svrin^'0!n\érK)ue,  se  présentaient  sous  la  l'orme  seijimentaire. 

I.'élnde  de  la  sensibilité  cutanée  dans  la  syringomyélie  el  dans  l'Iié- 
matomvéïie  n'a   pas   couliriné    riiy|iolli('se  d'une  mélamérie    sensilive. 

Lors(|n"on  étudie  la  syringomyélie  à  |icriodc  pas  trop  avancée  de 

son  évolution,  on  constate  très  nettement  que  la  topograpliie  de  l'anal- 
fîésic  el  de  la  lliermoanestliésie  se  luéseule  sous  forme  de  bandes  longi- 
tudinales el  parallèles  an  trajet  (l(>s  lidiics  nerveux,  cl  cela  aussi  bien 
sur  les  membres  (|ue  sur  le  ti'onc. 

Mais  ici  deux  cas  peuvent  se  présenter  :  ou  bien  les  bandes  longiludi- 
nales  n'occupent  qu'une  partie  de  la  lace  interne  ou  externe  du  membre, 
on  bien  elles  occupent  ce  dernier  dans  toute  son  étendue.  Dans  le  |)re- 
mier  cas,  assez  iieu  rré(|ueiit  du  l'esle  (voy.  lig.  .')()!)  à  M'i),  l'anestliésie 
ne  siège  (pie  dans  le  domaine  de  cpielques  racines.  Dans  le  seeoml  cas, 
de  b(\-iiieonp  le  plus  commun,  la  dissociali(Mi  syringomyéliqne  occupe 
liiiit  le  membre,  mais,  et  c'est  là  le  poiiil  iiiipoi  lanl.  elle  \ai  ie  (liiileusité 


^y\l>lli>.\lh:s  >7:'.V>7/// 


si'ldii  le  liMiiliiiii'  niliiiK'  (le  li'lli'  tm  trllc  liiiinr.  Kii  rrsiiiiii'-.  r.im'sllH'sic 
(In  niiMiihi'c  se  |ii'i'-s(>iilc  mmis  roniii'  ili*  li.iiiilt's  im'-^ali'iiiciil  aiicstlii'-- 
sii|iirs,  liiiiiilcs  (|ui  r(ii'i'rS|M)iiilcnl  (-Ii:i(-iiiic  i'i  un  Ifiiiloirc  lailicnlaiif 
(It-lcriniin''  (vtiv.  li;;.  .".Mt  et  r>ti(l,  .'l'J'J  cl  j'ir»).  I;ii  (l'anlics  Icinic'-,  ici,  la 


Fis.'.  .Sl.i. 


Kis.  air- 


Vig.  SIS,  .'in;  cl  SI  T.  —  lliMiialmiiyélii'.  —  Ces  npiiros  r<?|ii-éscnlcnl  l.i  lopogi-apliii-  i-ailiciihiiiv  il>' 
1.1  ilisMicJaliiMi  syriii^'«iii>i''lii|ii<-  <l.iiis  un  cis  <riir-iii,iloiiiyélic  sponlanôi-,  avec  symli-imie  du  lliown- 
S<-ini3r(l,  que  i'.ii  olisi-rvi)  |icnilanl  plusieurs  anniVs.  Il  s'atiil  iliini'  renuni'  Je  quaranli-  il  un  an>. 
ayant  loujouis  joui  d'uni-  boiinc  sanli*,  qui  fui  piiso  iMiisqueiuont  une  nuil,  en  novemhie  IWi.'i,  dr 
diiuleui>  tr«'-s  vives  dans  les  luenibirs  supi^iieiirs  et  le  tliiirav,  lapideiuent  suivies  d'une  paialysie 

,les  qualr enilues  qui  la  cunlina  au  lil  pendant  quatre  mois.  Acluelleiuenl  relie  malade  pn'-senle  : 

f  un.-  alMijdiie  uuisrulairc  type  Aran-Uurliennc  (voy.  fie.  151)  avee  parlieipaliiin  In'-s  l<'(;ère  du 
i;r«u|.e  militai  des  aiantliras  à  l'alrnphie.  Int6j.'rilé  cuuipléle  des  musries  de  la  réiîioii  postérieure 
des  avauthi-as.  du  liras,  des  épaiili-s  et  du  trunc;  i-  une  liéniiparapléftie  s|i:isuuidiqiii'  caiiflie: 
Ti'  une  dissiH-inlipn  syrint'iiniyi'liqiie  jL-irraite  —  aneslliésie  et  analgésie  aver  i 
lariile  —  à  tiipivripliie  radirulaiie  (li|;.  SIS  et  Sllii.  Au-dessus  il  existe  uni 
.■-llii>ie  à  la  douleur  et  il  la  teuipél-iliire  (lone  pointillée).  Au  lueiiilire  infi 
I  lii'iiiip.irapli'-Kie   —  liypereslliésie   pour   les   dill'éreiils  uiiides 

I Iillii'l  et  aneslliésie  osseuse  de  i-e  iiiélile  lueiuliie  lli^.  Si 

daii^  la  Iransiiiissiiiii  de  la  sensiliil 
Li-s  lélleves  palellaiies  sont  exapé 


iliililé 
étendue  dlivpel-- 
[auche  —  ilÙé  di- 
la  sensiliililé  superliciclle  (zone 
.Nulle  pari  il  n'existe  de  relard 
.  Iléaetiiins  piipillaires  nuriuales.  l'as  de  luyusis  ni  d'enoplitalmii'. 
,  surtout  à  gauche,  et  de  ce  côlé  existe  le  phénomène  du  pied. 


Les  rélli-xe»  olei'nuiii'n^  et  radiaux  sont  exagérés.  Au  début,  il  existait  une  incontinence  d'urine 
penuaninli'.  aiijiiurd'liui  sensiblenienl  aiuélinrée.   Au   début  ésaleiuent,   la  di.ssocialion    syrinpo- 

inyéliqiii-  n'était  pas  parfaite  co aujourd'hui,  et  il  existait  une  Iri'-s  légère   liypoeslhésie   liiclile 

dans  les  ri'-K>ons  oiiibn-es.  (Salpèlriére.  IIKIO.) 


l(ipo^ia|iliic  sc^'iiiciilairc  ii'csl  (|ira|i|)ai'riili'  cl  Wtn  ;\  alVairc  à  une 
aiicstlH'sic  lailiciilaii'C  i;t''iit''ralistV,  mais  d  inlciisiii'  variaiilc  sclmi  les 
ic^'iiiiis  (le  la  peau  (juc  l'dM  cxaiiiiiic,  c'cst-;i-(lirc  siiivaiil  les  Iciiildircs 
innerves  par  les  racines  ll.aelir  iS'.Mi,  llaliii  IS!I7.  (Hiersteincr  cl  Itedlicli, 
iS'C.lj.  l'.'est  l;i  lin  l'ail  (rime  ((inslaliilion  facile  cl  (|iii  ('•cliappail  iic'ces- 
-aireineiit  à  roliservaleiir  à  lépo((ne  (ii'i,  la  lopii^'iapliie  radiciilairc 
iTriaiil     pa-.    cncMi'c    li'(''s    coiimie.    rc\aiiien    de    la    scnsiliiliti'    rii|aii(''e 


o 


SÈMIUI.IIIUI-:  m  sysTKMr:  .\i:/iii;r\. 

Ki(.'.;>18,51fl.:H0cl!>il.- 
SyrinKoiiiyélie.  —  To- 
|iojîia|ihii'  .les  liim- 
\.\r^  .If   l.'i  scnsibiliti'. 


lli'linl  <W-  lui 


lie   rulioplii 
cIcsdesiiKiiin 


>ift 


lophi, 


„■,  liy|,.,lli.'r,;i 
.M-,,..-  plus, 
,l,oil..   ,,.,;, 


IlIlLioil  (II^  vullimr  .1." 
linisc-l«s  de  la  t-M-i-  m 
terne  de  l'avant-hr.i- 
(lléehissem-si    d.inl    U 

l.irc >!       irrlli'inrlll 


;iir.'i 


l.irls  i-nnillie  volume 
et  coiiiiiie  force,  lei,  la 
li.|i<igraiiliie  de  Tatro- 
pliie  correspond  exac- 
tement ù  la  dislribu- 
lion  de  la  8*  paire  cer- 
vicale et  de  la  1"  paire 
dorsale.  Cyplio  s,-.i- 
liose.  Diminulioii  .1.' 
l'ouverture  palpélirale 
très  accusée  à  droite, 
avecenoplitalniie  de  ce 
coté.  Pupilles  en  myo- 
sis  et  à  réactions  nor- 
males. Uéflexes  olécra- 
niens  faibles,  jiatel- 
laircs  exagérés.  Ten- 
dance au  phénomène 
du  pied.  I.cs  ligures  SIS 
.1  .-Jin  n'iiivsenlenl  la 
I. "nu.l.i.-  .le   lanal 


llii 


.■>lli. 


ni'  s( 


laleji  et  absolues  dans 
luiites  les  régions  oni 
lirées  du  tronc  et  dt.'s 
membres  supéricui-s  et 
moins  intenses  sur  la 
(lire  interne  des  jam- 
bes. l.i'S  ligures  ItiO  et 
M\  in.liquent  la  topo- 
gra|iliie<leslroul>lesdc 
la  sensibilité  tactile, 
Inpograpliie  dont  la 
distribution  radicn- 
laire  est  on  ne  peut 
plus  nette.  —  Dans  la 
bande  située  au-dessus 
des  seins,  l'anestbésie 
tactile  est  remplacée 
par  de  l'bypoestbésie. 
Salp.Hriéie.  IS'.lil.l 


l'iiisîiil  |),is  ;i\ci-  l;i  |in''(isiiiii  ipii'  (clli'  (ludi'  ni 
•s(|ii('  l;i    syriii;,'(mivi''lic   l'sl    pins   ;i\;iiii'(''c    (|;iii>. 


'ssilc  iniji 


d'Iiiii. 
m.  li's 


.  1  \/'/((iw/.>  s/. A >/;//•■>. 


\iii'i.'i(iiiiis  ilintcn^ili-  ir.'iiii'olln'sic  siiiv.iiit  Ici  mi  Irl  Icniloin-  l'iiiliciil.ruc 

<li>|iiii':ii>sriil  siiiim'iiI.    Kii   ;;r'iit''r;il   ci'lli'  aiic.slln'sif  ilissocic iiiim'  iIc 

l;iij;i'»t'tfiitliii's  (le  la  Mil  l'aie  ciilaiii'c,  iiiciiiliri'S  i-l  Irniir,  mais  ici  cncmc 
Icsiiiiiilcs  sii|icriciiics  cl  inlV-iiciiics  de  laiicsllicsic  siiiil  iicllciiiciil  laili- 


Kig.  3 


Fig.  5Î3. 


Kiiî.  .lii '•!  .'iC  -  Sxiiiipiiiiytlif.  —  Dissiiciatiim  <lv  la  scnsiliililé  —  ::lll•^lln>sic•  i-l  uiuil^é^ii*  nvoc  cnii- 
scrvatiiin  de  l.i  M'iisiliilitt-  larlili'  --  :i  lo|ui|;i-.i|iliie  niiliculiiin-.  Kciiiiiii'  ilc  cinciiianlcilpiix  ans.  Ik-liiil 
lit-  rallorlion  à  VAhk  tir  (i'<'nli--ili'iiv  ans.  .V  colU-  t'|j»i|iie.  la  malade  ivuiaiiina  qnVIIf  M'  Imilail  li-s 
iiiain.s  >ans  it*  si'nlir.  Ati-ti|i|iitr  des  luiisrles  des  mains  avec  alnipliii'  moins  nian|nt-f  ili's  ninsolcs  tie 
la  Tai-f  iiitfrne  di»  l'avant-ltras.  .\  {:ani-|i«%  ciuilrarliin.'  on  llt'xiiin  dt-s  dlli^'U.  l.a  muitiûdiitilr  île  la 
rai'e  |iai-tii*i|>e  à  la  tlissoriation  syi-iii[;4miyéli(|m>.  Sur  cette  figure  l'anesthésie  et  la  tliermo-anestliêsie 
^onl  d'autant  plus  accnstM->  (|ue  les  teintes  sent  plus  foncées.  Sur  les  bras  et  1*^  avant-ltras.  les  terri- 
toires lie  la  face  externe,  inner%'ês  par  les  .S*.  G'  et  7*  paires  cervicales,  sont  nutaldeinent  plus  ani'sthé- 
si«|ues  ipie  ceux  de  la  face  interne  innervi^  par  la  8*  paire  ciM'vicale  et  la  1"  paire  ilorsale.  i;iier  cette 
nialaile,  il  existe  un  i-etard  de  deux  à  ti-ois  minutes  dans  la  transmissitin  îles  impressions  doulou- 
reuses et  lli<'iiiiii|ues.  iSal|H-lrièri<.  IWKI.i 


ciilains  ivdv.  IÎl'.  'ilS  cl  ^il'.ti.  Ili  .  iImiis  ces  ras,  liirsquc  — •  cl  le  l'ail 
n'est  [ta.-  lies  rare  —  la  seiisiliilih'  lacliie  vient  ;'i  s'altcrcr  à  son  tmir. 
lin  voit  ces  trtinlilcs  île  la  seiisiliililt''  tactile  |Mcseiiler  nue  l(>|pi)f;ia|tliic 
railiciihiire    l\|ii(|iie.    sclii'Miialii|iie    iiiciiic    liaiis    (|mcI(|iics-iiiis    îles    cas 


<l:'MI"l(ii,l/    hl    M>77..UA'  A  A/, TA/A". 


i|imI  in'a  l'Ii'  doiiiit''  ildliscivci'  I  \(i\ .  li;;.  M."  ri  Ti  I  i,  r)'20  et  r)2 1  ).  Pour 
11'  iiHi,  la  iiiii{ii('  rt  il'  riMiii'.  ciii  iclroini'  dans  la  svriuf5i)iiiV(''lii'  le 
iiii'iiii'  l\|ii'    ladiriilaii  I'    i\r    raiicslln^sii'    ri    de    la    llicilii(iaiii'slli(''sii'.    cl 


ij;.  jii  cl  .'iffi.  —  \ne  Ihi  ic  M^iiieiiliin  i  IhiiiIl  cililjqiii -,  tin?  lui  lipitiu  lu  tous  Ils  iiiiiik'S  df 
scnsibilili'' siipciliciolli.  et  piuliinili  uni  tompUtiiiK  lU  il  toliUimiit  <li-piiii  il  ins  loiilc»  k-.  légions 
leinti'Cs  fii  non  li  ••i  ns  dis  lUitudes  tst  t^ilointiit  poidu  Imini  di  )t<  iiit  ni  m  des'-iis  dos  zones 
aiioslliêsioes.  1 1  scnsiliiliti    ic  ippniiil  norni  lU  nient  d  ins  tous  sisiiiodt      \  itiii  ihjuoi   ici  quo  celte 


ancstlii 


cillent  m  (  se  lu  un 
Iroiihli's  de  lu  scnsibilitt  n  cti  u 
en  IS'.ll  dans  mon  m  i  mi  o  de  lin  i 
son  anVctioii  —  liiOltiie  non  scnl 


obliqtieiiicnl  d ms  les  qnatii    iih 
t  lit  (  pu  inoicliiziin  iniladi  ipi 
e  II  tint  Igc  di  somntc  dniv  m 
aux  doi^ls — icniont  lient  1I881  li 


I  I  II  topopi  ipliie  des 
I  II  1  Mit  plusieiiis  mois 
I  1  iiiii  is  sMiipkimesde 
I  I  I  lit  ilins  mon  service, 

il  présenlail  des  jnmiis  mutihnts  dts  quitie  exlitmittset  une  itio)iliH  niustul  me  des  iinins  — 
type  .\i-aii-|)iiclienni  —  unt  c\  vi  ntion  dts  ulkxcs  oknanicns  cl  pilelliiKs  suis  pin  noiiiène  du 
pied,  l'as  deduiiliiils  spontiniis  milli  put  tt  indoli  nc<  coiiipk  ti  dis  piniils  Jls  doigts  et  des 
d'.m^mi  ni  ilion  di  Miliiiiit  dts  tionts  ii(i\cii\   Jepoilai 


d.'   lépr. 
de  ce  m 


alade 


olomis,  I.    uiilidi 


de  I' 


ili    pilliliit    pu    11 


du: 


iiiini  qu  itoi 

\e/      s»,    "I 


Il  Ml 


|1K     I     lUlopsi 
•.Ihl  ■,HIIK  (SO 


Ln  dilu 


,  duii 


rerlaill  depré  (Il   di^inill   ti  nci   di  1   I    u    |       1    n    m      !  m     I     I       I    II       i\i        II     ili    dut  ptut-èlre 

à  la  l'ai'lii'xie.  h  iiiiii  Ik  tpinii  le  ni  pi       ni  ni    m  un        I  I    I     I   II    i|  I  n    1  il  h    I  I  ex  imcn  liisto- 

lot,'i<|iie.  Les  ncines  [losli  1  leiires  et  intu  iluils  cl  utnt  siints  Us  m  ils  dis  txtituule»  dts  membres 
]U'ésentaienl  dis  ilki-itions  de  !n\iile  tus  inlenso  i\ic  inle^iilc  des  tioncs  nciveux  I  1  peau  ne 
cnnleiiait  p.v  d<  bi'ilksdi  11  inscn  11  nu  paijit  évident  que  h  lopo^riphie  sepiiientiiie  de  l'anes- 
lliésii',  si  iielltintnl  ti  iniliti  pitsmttt  pu  tt  mil  ide  rtli  \e  du  mode  de  pio^itssion  d  ins  le  derme 
lie  radient  ink  tlieii\  a\ant  shim  une  >oii  culanti  pu  liculitie  et  envaliissinl  h  pean  di  pioclie  en 
pi'orlie  et  (le  bas  cnliint  1  ibsintedt  batilles  deUinsiii  ne  piouvepis  ibsoluinent  qui  ci  malade 
ne  filt  pas  un  kpicnx  111  il  1  si  possibk  ipu  d  ins  ii  1 1  uns  ris  k  s  bii  ilks  li  pi  ii\  ilis|i  u  us  1  nt  nin- 
l'ois  la  lésion  tonslilui  1 


pour  la  faci'.   la   lo|io^r:ipliii'  sr  lail  suivaiil   des    iifincs   coiicriilriiiiie-, 
foiivci'ffcanl  aiilour  de  l'oiilicr  nasal  |\o\.  |i.  ^.";i  cl  lig.  "jTiS). 

hfiiis  Vluhiialouii/i'Hc  siioiildiirc,  les  clinscs  sr  passcul  dv  iiii'iiic,  cl  ici 
la  lopoj;i;t|)liic  de  la  dissocialioli  sensili\('  csl  piirciiiciil  ladiciilairc  (voy. 
li;:.  M.")  cl  .Mlii.  .Ir  |iaili' dr  riir'iiialiiiiiM'Iir  spiiiitanr'r.  car.  dans  rJK'iiia- 


Ni     \  /'/('<»//•.  S     N/l.Vs//// 


l«m\«''lii'  iroii^:iiic  liamiiiili(|iif  rijicliiifs.  Iii\;itiiiiis  ilii  liicliis,  —  les 
lat'iiics  |iiimaiil  rln'  plus  ou  moins  (-<iin|ii'iiiii''i>s  |i.'ii'  la  li'-sidii  iissrust>,  la 
lo[>o<;ia|>lii('  I  adirnlain-  di-  raiicstln'sii'  dans  ces  cas  ne  |ii>ul  pas  InnjtMiis 
(■^lic  niisi-  cvciusivi'ini'nl  sur  lo  iMiinpIc  de  la  li'-sinn  nn-dnlialir  ci'ii- 
trai.-. 

.l'ai  du  rc"!!'  inniilii'',  l'ii  IS'.I'.I,  à  l'aidr  d'uni-  idiscrvalinu  rliiiii|ni' 
>.ui\ic  danli>|isic  (li^'.  Vî^"  •'!  iSi  ).  t|n'uni'  irsion  dcstniclivi'  liniili'i-  de  la 
i-iii  m-  |i<isti'-ricuri>  de  la  nuudlf  ('■pinirii-.  sans  Icsiiui  nmconiilanlr  auiniic 
des  racines  poslcricnrcs  cnrn'spdnilaidt's,  se  tiadnisail  par-  des  liuiildcs 
de  la  sfiisiliililc  ciilancc  à  type 
svrinj;iiinyi''lii|ut'  cl  à  lopnj;rapliic 
radicnlairc  aussi  pure,  aussi  ncl- 
tcnii'ut  lraiitli(''c.  cpic  si  la  Icsiiin 
avait  poilc  sur  les  racines  |)(»sl('-- 
l'icnres  tdles-inènies.  Ce  cas  nituitre 
eu  (intre  —  cl  la  cluise  me  parail 
inipoilaule  dans  l'espèce  —  que  les 
liliies  cuni'les  des  racines  posti''- 
rienies  s'arliurisenl  dans  la  sulis- 
laïu-e  ;,'rise  de  la  corne  |iosléiienre 
à  la  même  lianlenr  i|ne  rémerfience 
de  ces  racines.  Kn  elVel,  dans  le  cas 
doni  je  viens  de  pailei'.  la  limite 
snpi''rieure  de  la  lésion  de  la  corne 
posl(''rieure  coriespondail  exacle- 
nienl  à  la  limite  supérieure  de 
I  imestliisie.  c'esl-à-diie  an  terri- 
toire radicnlaire  innei-V('-  |>ai-  la 
racine  ('•mei-;.'eant  de  l:i  moelle  à  ce 
niveau.  MalliiDln  i  llU  1 1  a  puidié  un 
cas  tout  ;'i  l'ail  seiniiialde  suivi  d'an- 
lopsie. 

Kn  ri-suiui'.  et  de  par  les  laisons 
(pie  je  viens  d'éiiniui'rer.  il  n'existe 
pasdansia  moidleépinièrenne  niéla- 

iiiérie  sensitivi'  si'j;mentaire.  pas  plus  (|u  il  n'existe  de  mi'laméric»  motrice 
se;.;iiientaiie  i\ov.  p.  T!*."!)-  I.e  cas  dont  je  viens  de  |iarler  prouve  r|ii('  les 
lihres  radicuiaires  c(mrles  des  racines  |(ostérienres  —  conductrices  des 
sensibilités  douloureuse  et  tliermicpie  —  viennent  sarlioriser  dans  la 
substance  grise  sncressivement  et  les  unes  an-dessus  des  autres,  dans 
tonte  l'i-lendiie  de  l'axe  gris.  Cliaijue  terminaison  radicnlaire  une  fois 
arrivée  dans  la  snlislance  grise  |iostérieure  conserve  sim  individualité 
propre,  el  partant,  cliaijue  |iartie  de  celle  snlistance  grise  représente 
une  piojection  culaïK-e,  dont  la  topographie  est  la  même  ipie  celle  de  la 
racine  posti'-rieure  correspondante. 

Il  n'v    a  donc  pas  lien  d'admelire  eu   cliniipie  l'existence   d  une  aiies- 


riii.wn;. 


Kig.  :,i-. 


g.  .'Wr>  .•!  ."iiT.  —  AnoslhOsi.'  s.'i;iiiPiil.iiie  à  liiiiilo 
Mi|ii'>i-ii'iii-e  oblique  dans  un  cas  Je  pangi-ène 
séiiile  (lu  iiiiMiihre  inférieur,  cliei  une  feniniu 
de  soivanle-qualorzt'  ans.  Topognipliio  prise  le 
■liialrièine  jmir  nprts  le  déhnt  des  accidents. 
L'anesllu^ie  esl  lolale  pour  Inlls  les  modes  de 
sensiliiliié  siiperliciello  el  prorunde.  et  la  sensi- 
hililé  osseuse  esl  aluilii-  dans  tons  les  os  du 
pied.  Iminédiali ni  au-dessus  de  la  liiuilc  su- 
périeure de  l'aneslliésie.  la  peau  pri-s/'ntc  sa 
s.>nsiliilil.'-  normale.  Ici.  la  lopoiiraphic  de 
l'anesUii-sie  esl  inconlestahlemeni  d'origine 
vasculaire.  (Silpéirièrc.  I9U0.| 


SISMInl.iKUl-:  hl    SYSTÈME  M:il\i:t  \. 


lln'sio  à  l(i|)i><ri'a|iliir  scijiiicntiiirc.  iricv.iiil  d  iiiir  l(''^i(in  de  la  sulislaiici' 
jifisc  cnili'alc  de  la  iikm'IIc  (''iiiiiii'i c.  \ii\niis  iiiaiiilciiaiil  si  (elle  ln|iii- 
j^rapliic  (le  raiicslht'sic  |i('iil  se  icliinncr  il.iiis  d  .iiiln's  allrrliniis  oij^a- 
nii|ii('s  du  syslrnic  iici\i'ii\. 

\  r^  iincsllii'sirx  \t(iv  li'sioii.s  icnhi  (lies,  ainsi  (|ii('  jr  l'ai  iiidiiiin',  |iit''- 
ildiiiiiii'iil  à  rcxliritilh''  du  moiiiliic  |iiiiii-  diiiiiiiiii'r  |ii'nnrcssi\ciiiciil  xcrs 
la  lai-inc  de  cr   iiiciilliii'.  Il  ni'   saurait  dune  ici  l'Iic  i|ii('sticin  de  si'tinicn- 


lalioii. 
Il  n 


iiiTiiIrs  jirrij)lifi'i(jiii's,  (il'l  li'S  ll'OllIlics 
sciisilifs  SDiil 
limjoms  plus  ac- 
cusas ;i  la  |i(''ii- 
|dirri('. 

(',  (•  )i  ('  Il  d  a  II  I 
I  aiiosliic'sio  seji- 
iiKïiilairc  a  clé 
roiicoiili'ée,  ol 
iMicore  d"iino  ina- 
iiièi('ass('ZCxco|)- 
liomu'llc,  dans 
la  lèpre  (voy. 
li^r.  ôoi  et  h-2h). 
Ici  fancslliésic 
|ioiil  se  pr'ési'Mlcr 
avec  des  limites 
lies  iicllciiicill 
I  ra  II  c  il  l'cs  ,  et 
cdinnic  ciilipées 
au  coiilcaii  — 
anesthésieenbol- 
tin(!s,  en  boites, 
enganls.cn  iiiaii- 
clieltes.    de.     — 


Vi'i.  aiS  d  S'KI.  —  Ti>|i(is;i  eiiihio  des  Iroubles  cl.-  I^i  sensibililr  dans  un  iras  d.' 
maladie  de  Yulkiiiann,  ehe/.  une  l'cmnie  do  tiente-ncul'  ans.  Déhul  di' 
raire.-lien  il  v  a  sepl  mois,  ajiiès  li^alui-e  de  rai-lére  nvillniie.  La  délcii- 
luatiun  de  la  main  et  la  létiaeticm  des  n.'.hi--.  ni.  du  i.mj^'u.'I  et  dis 
diiiKlssont  sci1il)laldes  à  relies  du  malade  .  .in  . -,  ni.  .s  d:ii]-  |.-  Ii-nre- 
221  el  -l-a.  Dans  les  parties  InrtcMuenl  teint.-.  -  t.-  -.iiMlnlil.-.  Mi|i.-iti- 
eielles  el  pn.liilllles  ont  eiuil|ilètemenl  d»|ia>li.  l)aii~  !.'>  i  ei.'luns  |ihis 
i-laiies,  le^   seiisihilitr.s  su|ieilii-ielles    seul  seulement  diminuées  Cl  les         Tl  II  1 1  l'Iois,     la     li- 

siliilit.-s  luoliindes   sent  inlaites.  .Salpèliiéie,  l'.ll-i.t  Vov.  A.  IVa.isslKn  •  ,         ,. 

Il  Mlle  !..   l'HiiH.  :  Sijmhmn,-  do   Volluiiinui  a/mu  li,j,iluie  ,lr  i„rtrrr         "l'Ie     ne     llCinar- 
«j-iV/mre. /iVf«fH.ni«/o<//<;m-.  l'.ill  t.  I.  p.  13.i.  ralidll    de    l'aiies- 

lli(''sie  II Csl  pas 
en  fféiiéial  peipendieniaire  ii  la  l(inj;iieiii'  du  iiieniliio,  mais  plus  ou 
moins  (dilicpie  à  iaxe  de  ce  dernier.  Dans  les  n''^rions  ancsthésiées, 
toutes  les  sensibilités  suiieilicielies  el  prol'oiules  peuvent  avoir  disparu, 
el.  immédialeiiieiit  on  seulemeiil  (|uel(nies  iiiillimèlres  an-dessus  de  la 
liiiiile  de  raiiesllii'sie.  la  |ieaii  pri'senle  de  nouveau  nue  sensibilité  abso- 
iiiiiii'iil  normale  dij;.  .'i-Ji  cl  .■)'_>.■)).  (à^lle  lopofii-apliie  seifineniairi'  de 
raiieslli(''sie,  rencouliée  dans  i|uel(|nes  cas  de  lèpre,  doil  tenir  vraisem- 
blablemeul  à  rallt''ialion  de  la  peau  par  les  It'sitms  lépreuses,  lésions 
ipii    ne    sni\  r.iicnl  pas  exacli'inciit    le    Iraje!   des    Inincs   iiervi-nx,   mais 


(■ii\.'ihir:iifiil  ili*  |ii'iii-|it>  en  |ir(i('lic  le  li-^^iiini'iil  ciiliiiir,  ilrs  l'vlirmilés 
lies  iiifiiilii'i-s  MTs  leur  r.'ii-iiit>.  (icsl  lii  >cliiii  moi  l;i  sciilr  li\|iiillirsi> 
><;ilisr,iis;iiili'  i|iii-  l'on  |iuissc  ('•inclli'i'  diiiis  cf  ciis,  riii-  lu  in-vrilc  piM'i- 
|ilii'-i'ii|ii<'  Driliii.'iiri',  ('l,-issii|iic.  ne  |ii'iiiliiil  j:iiii,-iis  des  liiiiililrs  dr  la 
siMisiliililr  s'ai'i'i'-l.'iiil  lii'iisi|iii-iii('iil  il  iiti  iiiM'aii  iIumiii',  Inir  ilciiiilssaiiri- 
claiil  Iniijiiiirs,  au  i(iiiliaiic,  |ii(i;;icssivi'. 

(!i'  (|iii  \iciil  ciicdif  à  ra|i|»ni  df  l'cxisU'iici'  iriiiii'  ir-sinii  iicrvi'iisc 
iiilia-niiaiu'f  cl  i'ii\iiliissaiih'  dans  les  <as  de  li'|in'  avec  aïK-slln-sic  sc";- 
iiifiilaiiv,  c'fsl  (lui"  telle  inèine  l(i|M»j.'ra|)liie  daiieslliésie.  à  liriiiles  iiel- 
li'ineiil  traïu'liées  mais  (dilii|iies  également,  s'tdiseive  aussi  daus  les  cas 
de  f;auj;réue  des  exliémih'-s,  en  |iarlii'uliei'  dans  la  i/aiifin-iir  sriillc 
(li<;.  .'l'ili  et  't'21).  Mans  relie  alVerlidu,  il  esl  évidenl  ipie  eesl  l'alléralion 
des  vaisseaux  i|ui  romiuaiide  le  mode  de  dislriliuliou  des  li-ouliles  de  la 
seiisiliililé.  C.'esl  ime  aiieslliésie  se^'uieiilaiie  ir(iri^;ine  vasenlaii'c.  Mans 
la  iiidtatlir  <le  l'ulkiiKiiin  —  |iarai\sie  isi'iiémi(|ue  —  raiieslln'sie  ni"  |iré- 
seiile  pas  à  piopiemenl  parler  une  lo|ioL:ra|diie  se}iinenlair<',  mais  en 
^'éiiéral  sa  <lé(ioissaiue  en  inlen^ilé  se  lail  dune  manière  un  peu  spé- 
ciale. Kn  elVel.  la  liansilion  enire  lesréj,'ions  alli'inles  d'aneslliésie  lolale 
et  celles  on  la  scnsiliilili'  iicsl  ipic  dimiiiut'c,  sCiVectne  assez  lirusipie- 
menl  di-r.  r)'2S  el  :>-J'.l  . 


i;ii\i'ni!i:  i\ 
SÉMIOLOGIE  DES   RÉFLEXES 


I.  l'Iiidi' lies  i(''ll('\rs  ol  (lime  lirs  i;r;iiiili' iiii|M)il;iii(i'  ru  mciii(i|i;iI|i(i- 
\o<iir:  (Ml  l'IVcl  Vdile  i-r/lc.rc  csl  l;i  iiiaiiircslalidii  roiKlMiiiciihili'  ilr  hnil 
:i|)i);uril  iiciMMix.  Coiisi(l(''i'éo  (l;iiis  s;i  lorriK!  lu  plus  sirri|ili'.  icllr  iiiMiii- 
l'ostalion  coiiiixnlc  iiiic  cxcilalioii  j)i'ii|ilu'ri(juc  se  (ii(i|)aj;('aiit  par  les 
voies  iiorvouses  ceiilri|ti't('s  jusiiiTà  nii  cciilic  un  veux,  on  L'Ile  se  tiaiis- 
i'oi'me  en  une  action  moli  ice  (|iii  se  lélléi  iiil  par  les  voies  eeiilririiges. 

iOiilerois.  laele  réllexe  ne  eonsisle  pas  (oiijoiirs  dansla  liansloinialioii 
(1  une  impression  sensilive  (Mi  une  arlioii  inolricc  nicllaiil  i^ii  jen  un  irpoupe 
(le  innseles;  e"esl  là  le  pln'iniinriir  ji'  pin-  simple  l'I  Ir  plii>  Tari  le  à  saisii'. 
mais  il  en  est  dautres. 

Les  actes  réilexes  d  un  ap|iarcil  aussi  coiiipliiiiK'  (pir  li'  svsiriiic  ner- 
veux (le  riiomme  soni  liés  nonilnenx  el  dès  Narii's,  el  hien  do  auteurs 
ont  essayé  d'en  piésenter  nne  elassilication.  .l'en  adoph^rai  une  qui 
repose  sur  une  division  analomi(]ue.  On  peut  classeï'  les  léllexcs  d'apirs 
les  voies  que  suivent  l'action  cenliipèle  cl  I  arliou  centiilufic. 

I"  Les  plus  nomlirenx  sniveul  connue  voie  cculripète  el  cduioii'  voie 
centrilu^c  les  nerfs  cér(''liro-raciiidiens;  par  exemple,  les  iM'Ilexes  lendi- 
neux.  cutanés,  le  réllexe  de  l.i  d(''i;lnlili()u.  ele.  (Tesl  à  ce  i^roupe 
qu'appai^liennent  presipie  huis  les  n'Ilexes  ipie  l'on  leclierclie  diiiie 
façon  conraiilc  en  palhoiot^ie  iierveiisi'.  ,1e  in'  iiroeciiper.ii  ipie  de 
ceux-là. 

'2"  Dans  une  seconde  classe,  on  c(uii|ii'eud  les  pln'iiouiènes  n'Ilexes 
iloiil  la  voie  cenliipèle  est  un  nerf  céiél)ro-racliidi<'ii  el  la  \i'ie  eeulriluge 
lin  nerf  du  ^rand  syinpatliii|ue.  La  rc'aclion  dans  ce  cas  es!  |)i-esi[iie 
toujours  un  acte  sécrt''lnire.  \aso  moleiir  nu  pilo-moleur  :  salivalion.  su- 
ilalioii,  loniieiir  ou  pâleur  de  la  |ieaii  ;  i|iielipiefois  aussi  une  contraction 
miiscniain>  :  chair  di-  piuile,  elc.  ;  conlracli(m  iiileslinale.  ii'llexe  irieii  ;i 
la  lumière,  à  l'accommodalioii,  à  la  douleur,  elc. 

.""  Lim'  li'oisiènie  classe  renferme  les  r/'llcxes  dmil  laclinu  cenliipèle  a 
pour  siè<;e  les  nerfs  du  grand  svinpallii(|iie  el  pour  voie  cenlriluffe  les 
nerfs  cérélji-o-i'ncliidiens.  Il  est  reinar(pial)le  que  ces  réilexes  sont  le  plus 
souvent  (l'ordre  pallioloLjique.  telles  sont,  par  exemple,  les  convulsions 
(|iii  peiiveni  résulter  dune  irritation  viscérale  (vers  iiilesliiianx  i. 

i"  Mans  la  dernière  classe,  on  [)ent  ranjfei  les  aeles  i(''llexes  demi  les 
voies  de  condiiclioii  ne  siM'Ieiil  p.-is  du  svsième  svm|ialliiipie.  Il.iiis  |  ordre 


siCMini.uaih:  iihs  iiii  i.i:.\i:s.  vm 

|ilivsiii|ii<;i(|ii(>  on  |ii'iil  tilcr  riiininc  f\(>iii|il(>  :  lit  srirrliiin  des  lii|iiiilcs 
iii|f>liii:iii\  iiii  ciiiMS  (II-  l;i  ili;:i>s|iiiii  ;  ilaii^  l'iirilif  |i,'illiiil<i;:ii|iic  :  \fs 
|i|i(''ntiiiiriit>s  lie  i'iiii;^i'stiiiii  \isi-i'-r:ilc,  hi  i'iiii>;(mii',  la  |i;ili'iii'.  le  ii-rmiilis- 
sciiii'iil  (le  hi  |i(>aii  |ir(ivii(|iir's  |)iii'  les  iilVccliiurs  i)i';:.'iiiii|iifs  iriili(|iii's 
lu'|»iilii|ii('s,  fiel. 

I.o  acU's  irlli'M's  soiil  ilniic  (•\(rN'>i\cmi'iil  iiiiiiilirt'iix  et  \aiit''>  cl  Ir 
li-i'iiir  tiii'iiii'  "  aile  nlli-xc  ■>  |m>iiI  i'Iic  iiKli'lliiiiiiciil  ('-IcihIii.  lar  M 
s'u|i|ilii|Ui>  :'i  liiiis  les  iiintivciiiciils  ((iiti'diiiiiK's  cl  pailnis  ('Miiiiiciiiiiicnl 
('iiiii|ilc\cs.  (Imil  rcscciilidii  aii(<iiiiali<|iic  ne  iicccssilo  pas  la  siirvcillanrc 
ri)ii>laiilc  (le  la  miIuiiIi''. 

I.c  iii)iiil)ic  (les  rcllcxcs  i|iic  \\u\  a  riialiilinlc  (riiilcito^'ci'  ilatis  l^'hulc 
(les  allcclidiis  (In  sy>l('ine  neivenx  esl  assez  liinili' el  lenr  nalinc  iclali- 
vt'nieiil  simple.  Heiix  ■;riinpes  de  r(''lle\es  d "une  iinpoitance  iliaj;ii(i>liipie 
eiinsidi'ialde.  les  ri'pe.rrs  Ifiiilinciix  cl  les  irllr.rrs  tiilaiws,  apparlien- 
nonl  an  s\sl(-nie  ('('■léliro-spinal  :  les  initdiliealinns  (piils  pivsenlenl  (inl 
nue  si^'nili(-ali(ni  palii(d(>,i.'i(|ne  ^'(''iK-rale  el  ils  doivent  i''li'e  pi'i>  coninie 
hase  (lune  l'Inde  des  irilexes.  Ceux  dans  les(|U(ds  le  ^'land  svni|ialhi(pie 
enireen  aclioii.  eoinine  les  rc/lcxes  vaso-miili-iirs  el  sihrt'loin's.  soni  liien 
pins  eoniplexes.  moins  eonnns  el  moins  inipoilanls.  l.lnehjnes  léllexes 
(riM'dre  >vinpatiii(|ne  onl  par  eonlre  nne  grande  impui'lance.  irsnilani  de 
leni'  si^nilicalion  pailienli('ie.  le!  esl  le  ir//rj-r  ilc  l'iris.  iNoy.  Sriiiiii- 
liKjii'  lie  l'aiipiivfil  ilc  la  risinn.  i 

l/appareil  nervenx  de  l'aele  réllexe  --iiiiiilc.  is(d(''  aililiiiellenieiil.  esl 
coiislilni'  |iar  denx  neurones  senlemeni  :  le  nein-one  eenliip(''le  on  sen- 
^ilif  el  le  neurone  eenlrilu^ie  on  motein'  lénnis  par  nne  arlienlalion. 
App!i(|n('-  il  l'appaieil  lacliidien.  ce  sciiénia  eorresp(Mid  :  !"  anx  nei't's 
sensiliis  el  an  sysh'-ine  lacliiilien  posl(!'iienr  liacines  sensilives,  j:aii;:lions 
el  coidons  (ïosli"'!  ienrs  de  la  moelle)  lepiésenlanl  le  neni(Mie  centi  ip(tc: 
•J"  an  svsU'ine  rachidien  anUM'ieur  (coi'nes  cl  racines  anh'iicincs  de  la 
moelle)  el  anx  iici-ls  moleurs  repirsenlanl  le  neurone  ceulrirnj,'e, 

r(nilc  l(''si(Mi  porlanl  sur  l'une  des  parties  de  l'arc  r(''llexc  aura  p(mr 
ellel  d  aliolir  on  de  diminuer  ra<-le  réllexe.  ('."est  le  cas,  |>ar  exemple,  du 
Inbca  (K'sion  des  racines  posh-rionres),  des  ixilioniiii'liles,  dos  net')  îles 
molriics  ;l(''si(in  du  neurone  centriruffe).  .Ins(|u'ici  la  llii'(uie  du  nni-ea- 
uisme  satisfait   pleinenieni  res|iril  et  c(Uicorde  avec  la  r('alil(''  des  laits. 

On  peut  aussi  concevoir  que  le  |Min\oir  exeilo-molenr  du  nenr(MH- 
centrit'n;:e  soil  modilii'  par  cerlaines  all(''i'ali(nis  Immorales;  all(''nn('>  dans 
la  st-nilit''',  dans  l(>s  dyscrasies  C(unme  le  dialii''le.  on  exalU'-  par  la 
->trvclinine.  le  vii'iis  t(>tani(nie  on  nue  anio-intoxicalion  comme  l'iurmie. 

Mais  le  xliema  de  l'arc  réllexe  (|ne  j'ai  appli(pié  an  sysU'Mue  lacliidien 
n Csl  |ias  is(d(''.  il  esl  en  ctuniexion  avec  les  ceuti'es  supérieurs  céi(''liiaux 
et  cér(''liellenx.  Sur  l'are  réllexe  simple  se  fiicde  l'arc  (•(•léliral  il(Uil  le 
nenroite  ceidiilu^'e  suit  dans  la  moelle  la  voie  pyramidale.  Il  faut  é;;a- 
leinent  tenir  conipli;  de  I  aie  complexe,  couslitué  par  les  arliculalions  de 
la  (lia lue  (drti('ii-ponlo-c('M'éli(dlo-spiuale. 


yV.'  Sli.MIOl.OiilE  l)r  SYSI  I.MI-:  .V/:7f  (  7:7  A . 

Ces  arcs  réllt'xt'S  adjacciils  ;i  Taie  li'llcxc  siiiipli'  pciivcnl  ('-Irc  allcinls 
par  (les  li'-sioiis  ot'Cii|iaiil  le  (i'ivimii,  le  iik'siici'iiIkiIc,  le  ci'rvclcl  cl  la 
imicllc  c|iinii''i'c  cllc-iiicmc.  imisqiic  les  c\|iaiisi()iis  de  Iciiis  iiciiitJiH's  |iar- 
ciimciil  iiii  ioiij;  li'ajcl  iiilra-s|iinal  avani  de  s'arliciilcc  axcc  le  svslriiic 
lacliidicii.  l>c  rallciiilc  de  ci-s  ans  r('-lli'\i-<  adjaccnls,  i(''siill('i(ml  des 
iiicidilicalioiis  dans  le  roiicliiiiiiii'iiirMl  ili'  l'arc  r(''ll('\i'  >iiii|p|i'  axci-  lri|iicl 
ils  SDiil  en  connexion. 

IVndanI  assez  l()njiieni|is,  oii  a  en  i^iJ  tc'  l'aie  r(Mle\e  simple,  l'aie 
spinal,  comme  l'appareil  roiidaiiieiilal  de  l'aclidii  n'Ilexe,  lare  ci''i(''liral 
n'avanl  (piniie  aciion  de  coiiliôle.  de  |ii'ieepli(p|i  ci)ii--(ieiile  el  un  lole 
moiiilicalenr  Mdiinlaire  on  anl<imatii|ue. 

Anjonrd'lini  on  lend  ii  admettre  ipie  les  réilexes  cnlancs  ol  les  réilcxes 
lendinenx  relèvent  dune  orij^ine  dillTM-ente.  les  premiers  étant  d'orifrine 
corlicalc,  les  seconds  d"oiii;ine  médiillaii-e  .lendrassik).  Slierriiif^ton, 
dans  des  expériences  snr  le  sinj.;e.  a  iiionlré  i|iie  les  réilcxes  cutanés  sont 

al)olis  immédiatement  après  raliialimi  de  la  / iiioli  ice  laiidis  (pie,  an 

boni  de  (jnehpies  minutes  après  celle  alilalimi.  le  i(''l!exe  |ialellaire  esl 
déjà  exagéi'é,  à  te!  point  qn'im  simple  clinc  sni  le  tendon  rotnlien  peiil 
IHddnire  tonte  une  série  de  seconsses  i\lliiMi(pics  (Slierrin^toii|. 

Chez  i'Iiomme,  il  ne  paraît  [las  en  èlre  de  iiiènie  pour  ci'  ipii  concerne 
les  réilcxes  cutanés  (|ni.  ainsi  (pie  je  li'  iiiunlierai.  peineiil  persister 
hu'Sipu^  toute  ci)iiiiiliiiiicalii)ii  a  (''li'  siippiimi'c  ciilie  le  cei\eaii  el  la 
moidle  épinière. 

Pour  expliquer  liïs  |)liénomènes  spasmoditpu!S,  exaj;ération  du  tonus 
musculaire  cl  des  réilexes  (|ui  se  montrent  à  la  suite  des  lésions  de  la 
moelle  ou  du  cerveau  s"accoiripaj;naiit  de  d ''t;én(M'esccnc,e  du  faisceau 
pvramidal.  de  noininenses  théories  ont  été  iiiiaj;inées.  Je  h^s  ai  ex|)osées 
pr(''cédennnenl  et  n'y  reviendrai  pas.  (Voy.  Sémiologie  de  la  nnih-arlurc.) 

.le  tiens  seuhMnenI  à  l'aire  reiuanpu^r  de  nouveau  ipie,  si  le  plus  sou- 
vent. d'iM'dinuire  même,  l'exagération  (l(!s  réilexes  lendinenx  marche  de 
pair  avec  la  contracture,  ce  phénomène  n'est  pas  ahsolnmeiil  constanl. 
On  peut  en  elVet  oliserver  l'exagéiation  de  ces  réilexes  avec  une  jiaralysie 
llascpie,  et,  dans  l'Iiémipléjjie  coinine  dans  la  parapléj;ie  d(!  cause  orga- 
nitpie  (lîabinski.  Van  (lehnchten),  ce,  n'est  pas  là  uiu"  particnlarili''  extrê- 
mement rare,  non  seiilemenl  au  déhut  mais  encore  à  nue  pi'-riode  plus 
ou  moins  avancée  de  raU'ection.  Il  est  en  eirel  des  cas  —  el  j'en  ai  ren- 
contré (pielipu's  exemples  —  dans  les(pi(ds  riiémi|ilé}iie  ou  la  paraplégie 
restent  toujours  llas(pies.  Itien  (pie  les  r(''llexcs  leiidiiii'ux  soieiil  exagérés 
el  (luel'on  constate  rexislcnrr  ilii  pli!''iiiiin(''ii('  du  pied. 

J't''liidierai   sé|)an''iiii'nl  les  Vi-jlcxes  tendineux  cl  les  ré/Irxes  eiilanéx. 

RÉFLEXES  TENDINEUX  ET  PÉRIOSTES 

Les  réflexes  teiidiiieiix.  dont  l'existence  a  éh''  rccDiiinic  après  celle  des 
réilexes  culaiii''>,  rnreiit  étudiés  d'ahoni   par  l'.rb  cl   \\c>l|)lial  en    IST"». 


>i:\iii>i.t)iiii-:  1)1  s  iti  1 1 K\r^.  uu 

(ii-iii-t>  à  (le  iKiiiiliiiMiN  lni\.iii\  ii''i-ciil>  t'I  rn  |i,'irli(  iiliri  ;'■  i-nix  <li>  Italiiiiski. 
nous  avons  sur  i'u\  îles  ilonni't's  as>c/.  pii'fisi-s  ri  Iciii  iccliciclie  syslT'- 
Mialii|iii>  doit  lonjiiui's  fin-  |ii'alii|uci>. 

I.cs  ifpf.rrs  tfiiiliiiriij-  soni  ii'ii\  (|uc  I  un  oldicnl  |(ai  la  pri  cnssiiin 
d'un  li-nilon.  Il  laul  1rs  ilisliuMnci'  ||,>>  ciinlrarliiMis  nlili-NUis  |iai  I  rNcila- 
lion  <lii  nnist'Ii'  Ini-nir'nic.cl  (|ni'  l'un  a|>|i('lli'  ii-IIcm-s  nciiio-iniisiiiiaircs; 
ci's  it'IlcM's  ni'iiio-inusciilaiics  iloivcnl  cnx-nit'iiit's  ('•Ire  ncilcMM-nl  ilillc- 
ri'urii's  lie  la  ciintraclinn  idio-niiisi  iilaiic  (|ui  ne  se  |iroiluil  jiar  la  pci- 
ciission  (|nc  sur  di-s  inusilcs  iiiilt's,  rati^iurs  ou  alio|diit''s.  cl  ne  consislc 
(|u"i'n  une  rontiai  li  mi  localisi'-c  aux  liltri's  inusrulaii'cs  |ii'ituIi''i's. 

Un  ouirc.  |iiiur  Slifiiin^jon  ll'.MKI).  il  y  aurai!  lii'ii  ilc  dis|iiij;ui'i' sous 
le  nom  de  ii'lli-xi's  Iciuliiii'ux  deux  csiuccs  dilli'i  riili-~  de  |p|ii'uoui('iH's.  à 
savoir  :  I  '  di'  vrais  irllcxcs  spinaux  fl  ((''ir-lnaux-siiiiiaiix  pailis  des  tcu- 
ilons;  '2' de  iiscudo-ri'lli'xi's  n(Mnnn''s  |ilit''noni('ni"s  li'udincnx  on  secousses. 
Les  premiers  scraieni  de  vrais  réilexes  el  aui.iienl  c(uume  poini  de 
dêpai'l  i'excilaliou  des  cor|iuscu!<'s  scusilils  des  Iciidons.  I.cs  seconds, 
décrits    sons    le    nom    de    rcllexes    lendiueiix  pliéncniM'ne    du    ^'cnou 

l.iifi'jfil;  des  anienis  anj;lais  et  américains —  lieauconp  plus  importants 
en  cliniipie  i|ue  les  preiuieis.  seraient  de  psendo-i'éllexes  tendineux,  car 
le  temps  de  latence  de  réaction  est  trop  court  pour  (pie  Idii  puisse 
adiin'ttre  rinterveiitioii  du  syslèmc  nerveux  dans  la  |)roductiou  du  plié- 
iiomène.  Mais  pour  ipie  ces  pseudo-ridlexes  t<'ndiueiix  exisleiil,  il  laul 
(|ue  le  tonus  spinal  du  niusclr  persiste:  par  suite  toutes  les  luis  ipie  ci' 
tonus  sera  exajjéré  on  inliiiié,  !<•  réllexe  —  palcllaiic  mi  ;nilir  —  sera 
exalté  ou  aholi  |Slierrin;^ton  i. 

La  cmitraetion  iinisi-nlaire  n'Ilixc  ipii  miII  l'excitation  d  un  leiidoii 
Ipliénomène  (|ni  m ''rite  vraiiueiil  le  innn  de  rrpcre  tcndinciu).  peut 
èlre  |irovoi|née  éj,'aleiiient  par  la  percns>ioii  d'une  surface  osseuse  «u 
périosti''e,  voisine  le  |ilus  souvent,  mais  parfois  aussi  assez  éloi};née;  c'est 
ainsi  cpie  la  contraction  du  biceps  hracliial  olitenue  par  la  percussion  du 
l"iidou  de  ce  muscle  au  pli  du  coude,  se  produit  i'';;aleiiient  lor-(pie  l'on 
i'raiipe  sur  l'apoplivse  stvloïile  du  radius  :  il  s'a^il  dans  le  cas  d  nu 
n''llexe  Dsm-ii.r  ou  piTiiish-. 

l'.n  pratiipii'.  on  a  tendance  à  confondre  dans  nue  élude  commune  ces 
lieux  variéti'-s  de  réilexes.  car  ils  sont  sensililemenl  analoiiues  el  foni- 
iiissent  des  rensei;;iieineiits  du  même  ordre;  il  faut  lontel'ois  se  iap|iilri 
leur  iiiilépendauce.  I"  Si,  en  ell'el,  à  l'étal  normal,  la  piMcussion  d  Un 
tendon  détermine  une  conlractioii  localisée  an  muscle  interro^a'',  par 
contre  l'excitation  d'une  snrfaci'  osseuse  on  périoslée  est  fiénéralenient 
suivie  de  la  contracliun  de  tout  un  ^tronpi'  de  rnnscles  allectés  à  une 
même  foni'tion  —  la  percussion  de  l'apophyse  styloïde  du  railius  iiro- 
dnit  Itien  I  i  <ontraction  du  liiceps.  mais  elle  détermine  en  même  temps 
celle  du  Inaciiialantérienr.  du  coraco-hracliial.  du  lon^  supinatenret  ijuid- 
ipielois  même  de  certains  faisceaux  du  deltoïde:  —  elle  provoiine  même 
dans  (piel(|nes  cas  des  mouvements  dans  des  muscles  très  éloij;nés  — 
tléeliiss'nrs  des  doifjts.  --  "J'  Il  est  des  cas  où  la  percussiun  d'une  extré- 


'.l'i'i  !<i:Mioi.niiii-:  iii  svsiiWmi;  .\i;ii\I:i.\. 

mill'  osseuse  ili'liMiniiir  un  iiiiiiivriiii'iil  n'Mi'Vc  lirs  ilill'i'iriil.  (|ii('.l(|ll('- 
l'iiis  liirMiic  iiiM'isc  (le  crliii  {iroiliiil  |i;ii-  l,i  |ii'i(ii>--iiiii  il  un  Iriiildil  s'ilisù- 
rant  à  sciii  \(iisiiiaj:i'  iiiiMi(''(lial.  ■"  '  A  IV'l.il  |i;ilhijlni;l(|ii('.  Iiiis(|iriin(' 
cause  (|ii(-li'iini|Ni>  (IrlcriiiiiK»  nii  allaililisscniciil  ili  s  iiIIi^m"»  li'siotis  des 
ihtIs  |)i'ri|)hr'ii(|iios,  des  raciiu'^  mi  îles  (■clliiics  iniili  iccs  do  la  iiioclle. 
—  les  coidracliiMis  imisi'iiiain's  ic'llcxrs  soiil  parfois  déjà  ai)<)lies  à  la 
|t('rfiission  (issciiso,  alois  (|ii  rllcs  se  |irodiiis(Mil  Oiicoïc  un  ccrlaiii  I(MII|)s 
|iar  excilalion  direch' du  Icndou.  (Vilains  nniscles  eiiliu  léïKiii'Icnl  aux 
tiiiis  ni(pd(>  dCxcilaliiin.  inusculaii'c.  Icudincusc  et  ussciisi':  le  irllrNc 
acliilli'cn.  |iar  i'\('in|ili',  |)i;ul  être  ohtciui  |iai  |pi'icn--siiin.  du  Irnilnn 
dAcliilIr  "Il  de  la  masse  des  ^aslc(t-cu;'MMieiis. 

I,'r\anien  des  ri'llexes  eu  géui'i'al.  el  eu  |i:Mliriiliei- dl'^  i(''ni'\es  li'tidi- 
neux  el  |](''rii>sl(''s,  doil  èlre  l'ail  avi'c  |in''rauliiiu  el  uii'lliiide:  ce  >iiul  l;i 
des  (-(indilions  uidis|ieusaldes  |ii)ni'  la  jusie  iulei|iii''laliini  des  |ilii''U(i- 
uiènes  oi)-.i'rvés. 

L'cxcilaliiiu  d'un  tenddii  nu  d'inie  suii'are  |ii''iiiisli''e  s'nhlienl  à  l'aide 
d'un  rnaileau  a|i|iro|)i  i(''  dit  "  niarleaii  à  n'^llexes  ":  le  eli(ii\  de  eel 
iusIiiMueiil  u'eNl  |ias  iudill'éreul  :  il  ne  dnil  |ias,  eu  ell'el.  èlic  en  eaciul- 
eliinie  I  ii)|i  dui'.  ce  (|ui  reudiviil  la  |ieieussion  ilnulouieuM'  el  [inuriail 
par  ei'la  inèuie  li'oui)lei-  les  i-(''sullals  ;  il  ddil.  en  (lUlre,  èlre  sid'lisaui- 
lueul  \X)luniiaeux  el  pesant  pour  èlre  liieu  eu  main. 

Le  ineuihrc  doul  ou  veut  examiner  les  réih'xes  doit  toujours  se  Irou- 
vei'  dans  lui  élal  de  l'elài  lu'uieul  iiunplel  :  on  ne  saurail  ti'nj)  sassuicrde 
eel  élal  de  r(''>olnliou  mnseulaii'e.  e.n' il  e-~l  pai  l'ois  1res  diflieile  à  oble- 
nir  :  iMilin.  l'alleuliou  (pie  le  snjel  pinli'  à  l'esanien,  peni,  par  les  eoii- 
h'aelious  iiniseulaii'i's  qu'elle  détermine,  consliluer  snuscnl,  sinhuil  jioiu' 
les  réllexes  des  lueiidu'es  sup(''iieur-~,  un  obslaele  dans  eelli'  reelierelie 
el  par  cela  même  dexeuir  nu  •  eaux'  d'erreur  à  I  alni  de  Lepiidli'  ou 
doil  se  mellro. 

Les  cxeilali(ms  osseuses  el  leudineuses  dr^leriuinenl .  d'ui:e  pail.  lUie 
conlracliou  uuiseulaire  el,  de  l'anlre.  un  iuiMi\euienl  (pii  eu  esl  la  ((msé- 
qucnce  cl  doul  l'inliMisili''  pcnl  \aiier  ilnn  snjil  i\  laulre  l'our  juficr  de 
l'étal  dnu  l'éllexe,  il  lanl  iltutc  examinei-  ces  deux  pli(''noinènes  :  laiisenee 
(lo  toute  eontraeliou  riMisculairi'  aulorisaul  seule  à  enueinre  à  l'ahidiliiui 
d'un  réilexe,  par  contre  le  dei.fié  d"ani|ditude  au  iuon\eininl  |iernu'l  de 
se  rendre  coiuiile  de  sou  cxaj^nMaliou.  Il  l'aut  du  resie  loujours,  \>iniv 
appré  ici'  l'état  d  un  rélliixe.  lo  comparer  au  réilexe  du  eôU'  opposé,  el  se 
souvenir  i|u'à  i'élat  noruuil  il  va  loujours  paialh'disme  d'inlensih'  entre 
les  réllexes  des  deux  moitiés  du  corps, 

On  doit,  pour  riulorprétation  des  ri''sullats  l'uuruis  pai'  l'exanuMi  des 
léllexes  tendineux  et  osseux,  se  rappeler  qu'ils  oliéisseul.  ainsi  que  l'onl 
inonlré  l'Ilnger,  Cliauveau,  Kielnd,  à  des  lois  Idi'u  di'linies  comme  les 
réllexes  cutanés  (lois  de  l'IH'ifïoi):  (Ui  peul  les  r(''sumer  ainsi  : 

1°  Une  excilaliim  faillie  délermiue  la  rouliailinn  isolée  du  muscle 
iutei-roL'é lu  i^rnupe  de  muscles  iliiiil  il  lail  pallie:  c'esl-à-dire  que 


-/  MK'Uii.li:  l>t>  llll  l.HM.^.  yi;i 

ri-\i'il:ilinii  si'iisilivc  niiiiiM<>  la  ir-|iiiiisr  iiiiiliicc  iToiil  iiiin  en  ji'ii  i{ii'iin 
::HMi|ii'  ili'li'iiiiim''  de  ci-lliili-s  iii'ivi'iiscs    lui  ilr  lniiilisiilioin. 

;J"  l  ne  l'M'ilatidii  |iliis  rnilc,  ou  a^'i>>s;uil  mii' (lt'si-i'iilri'S|ilns  cmiIiiIiIcs, 
ilcliTiiiiiii'  ili's  iiiiiuM'iiinils  i|ni  m-  se  limili'iil  plus  :ni  iniisclc  iiili-i'i'(i<i;r>. 
I.:i  ivacliiiii  iiioh'ici'  Nf  iiiaiiircslc  iralioiil  dans  les  ;.'|'imi|ii>s  iiiii-<i'iilaii'<'s 
Mtisiiis  (If  ce  ilcrniiT.  <•  i--l-;i-ilii'c  (|ii('  riAcilalioii  sciisiliM'  iirailic  aii\ 
::riiii|ics  o'Iliilaii'cs  niiilcuis  |i>s  jiliis  |irii('lirs.  (!<>  |)ririi'i|if  nie  paiail 
irnilii'  riiiii|il('  cil  |iallicili)nii'  du  |dii''Ui)iui-iir  do  Vinvcrsùiii  (Ick  n-flr.res, 
rar  liM-s(|U(>  la  viiir  iiinliice  du  n'-McM-  iiili'iin;;!''  se  Inuivc  sii|i|ii'iiiiri'.  la 
Miii'  si'iisilivc  rlaiil  liila<'li>,  un  cuiistalr  iiiiii|Ui'iii(>iit  la  iv|iiiiisc  drs 
^rtiM|iL's  iiiii'^riilaii'i-^  voisins:  le  ii'IK'M'  |iai'ail  inverti. 

."»'  Si  l'eveilaliiMi  es|  plus  i'nrie  eiieniM'  ou  reveilaliilili'  des  ceiilres 
|diis  grande,  les  luoineineiits  de  ii''|Huise  |ieiiveul  s'(disei\er  soil  du  eolé 
ii|i|'osi''  el  dans  le  iiieinliie  eoi'i'es|ioiidanl  {loi  de  siiiiirlric).  soil  du 
iiic-me  ei'ilé  dans  je  lueiiiliie  situi-  aii-dessii>.  car  rinadialion  ^c  iail  loii- 
joiirs  de  lias  eu  haut  {loi  ilr  rirnidiatidin. 

(!e  principe  rend  compli'  ('■calcinent  de  (|ueli|ucs  l'aib  p,illiol";^i<pic>. 
Mans  certains  cas  de  ri-llectiviti'  e\a;,'cri''c.  la  per<ussiou  du  lenduii  roln- 
licii  dr-teriuine,  outre  le  nMiiivenient  dexteiision  de  la  janilic  du  crdi'  cor- 
responilaiil.  des  coiilraitions  léMcxes  soit  dans  le  ineiuhre  supi-rieur  du 
inèiiic  cotr-  (Uestpliali.  soit  dans  le  luemlire  iiiréricur  du  cot(''  opiupsi-  — 
i|undricc|is  i'éinoral  (Tluiei  ou  addiicleuis  ^Striiiupell).  l'ieric  Marie  a 
doiiin''  il  ce  n''llc\c  des  adducteurs  le  nom  de  it'lle.rr  i-iiiitio-ltilrral.  H 
se  rencontre  ■.\—-i-/.  larcnient  dans  riii'inipli''j.'ie  (1(1  pour  1(1(1,  lY'ri': 
l'J  pour  1(1(1.  (lanaiill  >  et  s'olilienl  d'ordinaire  indill'éreinineiil.  ipie  l'on 
percute  le  teiidoii  rotnlieii  du  côtt-  sain  ou  du  coté  paralysé.  (In  peut  du 
reste  observer  pour  d'antres  réilexes  tendineux  nu  pliénoincne  analo;;ue. 
(i'esl  ainsi  (pie  j"ai  obseivi'  des  cas  de  parapléfric  spasinodi(|ne  on  la 
percussion  du  tendon  d'Achille  d'un  coté,  produisait  la  tlexioii  plantaire 
du    picil    non    sciileincnl    dii   ccMi-  correspondanl    mais    encore   du    ci'd('' 

oppOS(''. 


1.  inteusiti'  des  réilexes  jciidiiiciix  el  |ii''riosti''S  est  extièiiieiiieiil  \arialile. 
H  faut  être  prévenu  ipi  i-ii  dehors  de  tout  étal  |iatliolo;,'iipie.  certaines 
dispositions  mécaui(pies  on  plivsiolo^ii|ues  ont  une  inlluence  plus  on 
moins  Jurande  sur  les  réilexes  tendineux.  (!'est  d'ahonl  la  position  plus 
ou  moins  favoralde  doniii'C  au  se<;iiieut  du  menilire  l'-liranlé  par  la  se- 
cimsse  ri'llexc  :  en  outre  raltentioii  (|ue  le  sujet  porte  à  rexp(''rieuce  peut 
masipier  plu>  ou  moins  le  phéiiomèiie  par  la  (-«uilractiou  des  ninscles 
auta^;(Hiisles  ou  au  contraire  lainplilier.  tnliii  les  réilexes  sont  plus 
ou  iiioius  torts  snivanl  les  individus,  ils  peuvent  encore  varier  diin 
iiioment  à  l'autre:  le  tia\ail  musculaire.  r('molivilé  au^nueulent  leur 
intensité,  la  l'ati^'iie  la  diminue,  etc.  Chez  les  m'-vropatlies  et  en  parti- 
culier chez  les  neurasth(''uii|ues.  ils  sont  souvent  très  vils. 

haiis  certains  cas  m'i  les  i-i'-llexes  tendineux  et  en  particulier  le  ic'llexe 
|ia|ellaire    siml    liés   pi'ii    appan'iils  un    nuls,   un   aura    soin   de  dire    an 

lltUJliM.     —     S.NiiulOL'i.-.  (ill 


\m  s/-:Mi"iin,n.  m  m>//.  i//,  v/ /.tata. 

im;iI;i(Ii'  dr  l'Miri'  un  l'IViirl.  |i;ir  cm'iiiiiIi'  ilr  suisir  une  iiiMiii  ;i\('c  l'aillrc 
|iai'  lr>  (loiuN  iiii-- ciMiipclii'l  cl  (II'  r^iiT  <\\[  cHiiii  ('■iici';:ii|iii'.  (Iii  |i((iirr;i 
aillai,  dans  ccrlaiiis  cm>.  lairc  a|)|iarailr('  ces  icllcxrs  (|iii  ('laiciil  |iiiiii' 
ainsi  ilirc  lalcnls  iniaim'iini'  de  .IciKlnissiln. 

I,()i-si|ui'  !("■  irlli  M'v  Miiil  (•\.i;^(''r(''s,  (in  |)(mi(  observer  Iciii-  r('>|ir'lition 
sponlanéc.  (•iiiniiic  >i  le  iinnivenienl  réilexe.  |)i'ov()(|n(''  par  re\eilarmii 
|iriiiiili\e.  ^er\ail  Illi-iiK'Mie  à  sou  leur  (rexeilalion  iKiinelle.  l'ai' 
i'\riii|i|i',  la  |ierni>si()ii  du  lendiiii  ndniien  |m'iiI.  ilaiis  rerlaiiis  cas,  |irii- 
\ii(|uer  mil'  si'ric  de  cdiilraclioiis  suceessiM's  du  lrice|isel  riii'iiie  un  li'cni- 
IpIcimcmI  ridlc\c  du  nieinlire  intericnr  lonl  enlicr.  De  nn^nic.  si  Tnn 
dclci  iiiiiii'  nne  lensinn  des  muscles  ;;asli()('némiens  par  I  iiilerniédiaire 
ilii  li'iidiiii  irVcliilIr  en  rele\anl  la  |i(nnii^  dn  pied,  un  priiv(i(pie  un 
aliaissenieni  spasniiidi(|ne  lirus(|ui  dn  pied  (pii  cesse  imniédialemenl 
el  se  répèle  en  (iscillations  successi\e>  cl  ivlhmées  de  lli'xion  el  d  cx- 
lensioM.  taiil  (|ue  dure  la  ll(!xion  (hn^ale  passive  cdinnumiipiée  au  pied 
-     iihciKimriic  ihi  fiifil.  cUiuux    du    pied.  Si    les    ii'llexes    scnit    très 

exailés,  ce  claiiixmc  du  pied  peul  se  propager  à  hml  le  uieiniirc  inlV-- 
rieur,  c'csl  ce  ((u'on  <lésijiuai(  anlrel'ois  sims  le  nom  assez  impropre 
Ai-pih'psic  xpinale  ou  Iri-pidaliou  ('■pilcplaïdc.  Dans  les  nn;mes  eoiidi- 
lions.  un  piiéupuncne  analogue  se  uianilcsle  lorsijne,  le  suj(>l  examiné 
('■laiil  dans  le  décuhilus  dorsal,  on  abaisse  l)rns(pieMieiil  la  rolule  el 
ipiim  cherclie  à  la  niaiulenii'  abaissée  par  une  pression  éuer^icpie.  Il  se 
jii'odiiil,  à  la  snile  de  la  Iractioudu  Irieeps  crural,  nne  série  de  sec(mss(!s 
(pii  se  répèlonl  aussi  longtemps  (pie  dure  celle  Iraclion  —  plirii(niicnf  de 
Ut  roliilc  on  danse  de  la  ralule. 

A  la  main,  beaucoup  plus  rareineul  loulelnis  (pi'ae  pied,  ou  jteul.  chez 
les  liémipléf,n(|ues  conlraclnrt's.  nliscivci-  nii  Iremidemeul  ri'llexe  aua- 
bifiue:  c'est  le  phénomène  de  la  main.  Pour  le  produire,  on  li\e  a\ee  la 
main  <;auehe  le  poilue!  du  malade  el,  de  la  main  dioite  ap|di(|ui''e  ..ui-  la 
l'ace  palmaire  de  la  main  paralvsi'c.  on  relèv(!  brusquemeul  celle  dernit're 
sur  U'  poi^aiel.  Tant  ipu'  la  main  de  r(d)servaf(;nr  resie  en  conlacl  avec 
celle  dn  malade,  ou  obtient  lui  tremblement  rythmé,  un  véritable  clonisine 
de  la  main:  d'autres  l'ois,  ce  li-einblemeul  cesse  au  bout  d'un  ceilain 
nombre  do  secousses.  Dans  certains  cas.  ces  secousses  r\tliini(pies  |)eu- 
venl  encore  èti'c  provo(|uées  eu  jiorlant  brus(|ncment  la  main  i\\\  malade 
cil  ^iipinalion.  Il  se  produil  alors  de-,  iiionvements  successifs  d(!  prona- 
lioii  cl  de  supination  de  la  main  el  de  lavant-bras  qui  ne  preimeul  liii 
(|ue  l(M'S(|ue  l'on  abandonne  la  main,  l.e  pli(''iioiii(''ne  de  la  main  esl,  je  le 
ré|tèle.  iiieom|)arableinenl  pin--  rare  ijiie  le  pln''iioniéne  du  pied. 

In  antre  |)bénom('ne  peiil  èlrc  la  (diisivpicnce  de  l'exploiation  <les 
i-('tlexes  [eiidinenx  lors(|n'ils  ^oiil  exai;ér(''s,  c'e^l  la  coiilraclure  l(nii(ine 
ipii  iiiainticiil  le  membre  dans  nue  posilioii  li\e  et  s'oppose  à  la  pro- 
diHlhiii  ili'  riiscillalioli  caracléristiipic.  l.a  secousse  réilexe  esl  alors 
absorluM'  par  la  coiili  aclnre  li''laiii(|iic  (jiii  se  révèle  par  la  ri^idilé  dn 
membre  examiiu''. 

l'ai-rois  et  a\aiil  loiite  exploiatiiiii  do  lenduiis,  la  conliacliire  est  lelle. 


^1  Mlnlnuli:  hls  /(//••//•.A».  ".HT 

i|iic  lu  |ii'iiilii('liiiii  ilcN  iiiiiiiMMiifiits  rcllfxi's  t'sl  iiii|inssililt'.  Itaiilirs  lois 
fiiliii.  ilii  t'iiil  lie  l.'i  riiiili'iirliiir  il'iiiit'  |iai't  i-t  ili-  ii'-liarlioiis  liliro-iiiiisni- 
l.iiii-si'l  (r.ullK'ii'mi's  li'inliiiciiscs  ilanlrc  |iail,ln  |ii'iiiliirliiiii  des  icllcxes 

li-iiiliiit'ii\  l'str^air ni  iiiiiinssilil)'.  C.'i-sl  là  iiii  lail  iIiiIim-i  \aliiiii  l'i  i''i|iii>iilr 

ilans  le  siiiiilnnin-  de  l.iltlr  rt  liaii--  Vliniiiiiliuiii-  irrrhriilr  lii/iiiililr. 

Étude  des  principaux  réflexes  tendineux.  I.onilisiiiioiis  </, 
li-iiis  iiiihrs  i\»\.  li^.  ;>."(>).  (■!•  -ciiil  ceux  cliv  membres  inférieurs  i|iii 
•xiiil  les  plus  aiiciriiiiriiii-iil  tiiiinns.  en  |iailinilicr  le  rr/lr.rr  mliilini  nii 
litilrlltiirr;  il  s'iililiciil  par  la  |ifr('iissiiiii  ilii  li'iiiliiii  rohilii'ii  cl  cniisisli' 
ni  une  rDiilraclioii  ilii  li'i('C|is  iV-iiiiiral  pnidnisaiil  un  iiiiuiMMimil  ircxirii- 
siiiM  (If  la  jaiiilH'  sur  la  cuisse.  Ou  le  leclierclic  lie  la  l'aruii  siiivaiile  :  le 
snjel  r-laiil  assis,  les  jaiiilies  |ieiiiiaiiles  sur  le  hord  du  lit  nu  d  uue  lahle. 
iiu  perrule  le  teudiiu  ntlulieu  a\ee  le  uiiirleau  ou.  à  délaul.  a\ee  le  linrd 
euliila!  de  la  uiaiii.  nu  \iiil  alors  se  produire  le  uiouveiiieul.  c Csl  le 
plu'miinùuc  (lu  ijcuou.  I  u  aulre  procédé  piuir  reciierchei-  ce  n'ili^xe. 
consisie  à  per'culer  li-  leudoii.  le  uialade  ('laid  assis  sur  ww  chaise. 
avant  les  jainlies  croisées  1  uui'  --ur  I  aulre  ou  siiiipjenieul  placées  svuii'- 
Iriqneiueul  l'uue  à  coté  de  I  autre,  dans  une  ilexion  voisine  de  l'au^li' 
droit  et  en  état  de  relâchement  complet.  Les  dispositions  anatomiiiues 
particnlièrement  l'avorahles  à  l'apparition  de  c<'  réflexe  et  à  l'amplilude 
du  monvemeni  (pii  le  caractéi'ise.  sont  :  I  importance  delà  masse  muscu- 
laire du  triceps  et  dn  vidume  du  tendon  rotnlieu.  la  facilité  de  placer  la 
jamhe  dans  la  situation  d  Un  pendule,  la  hni^Mieur  du  levier  oscillaid. 
I,e  <-entre  mi'-dnllaii'edn  réilexe  patidlaire  r.'pond  aux  'ï  .  ."'  et  'i'  se^'ineiil-- 
lomliaires. 

l'n  autre  rétlexe  é^alemi'nt  important  est  le  rr/lr.n-  iirluUvrii.  olileuu 
pai-  percussion  du  tendon  (IWcliille:  il  consiste  eu  une  contraction  du 
trii'cps  sni'al  ave<'  extension  lilexion  plaulairei  du  pied  sni'  la  jamhe.  (In 
doit  le  rechercher  (Ml  l'aisant  mettre  le  malade  à  <renoux  sur  une  chaise: 
ou  |ieut  eiKMU'c  le  provo(pier.  le  malade  étant  couché,  en  pliant  lé^('-re- 
meiit  la  jamhe  sur  la  cuisse  et  eu  maiuteiiaut  le  pied  à  an^de  droit  sur  la 
Jainlie.  le  memlire  intérienr  en  entier  étant  placi'  en  alidiiclion  et  rola- 
ti(m  externe  et  reposant  sur  le  lit.  Le  réilexe  achilléen  c(nrespoiiil  au 
.")■'  sej.'nieiit  lomhaire  et  aux  I"  et  '2''  si'j;iueuts  sacrés. 

tics  deux   létlexes  permettent   eu   souii I  inlerroffcr  s:''par(''iueut    les 

territoir(!s  du  crural  et  dn  sciati(pie.  ain^i  ipie  les  deux  princi|iaux 
i''ta;.'es  niédullaii-es  dn  renflement  hmiho-sacr.'' ;  les  autres  réilexes  leiidi- 
neiix  dn  meinhre  inlV-rieiir  sont  moins  faciles  à  provoi|iiiM'  et  ndiit  pas 
une  importance  elini(pie  aussi  considérahle:  on  doit  si^^naler  cependant  : 

Le  rr/li'.rc  du  jninhirr  niilériciir  I  V  et  .")'  seM||||.|||s  lomhairesi  s'(ddient 
en  |iercutant  le  tendon  de  ce  imi^cle  au  iiixeau  du  iiMi-ile-pied .  Il  e^f  en 
;:énéral  peu  accusé. 

Le  /('//''.(v  (/('.v  y«'ro/; /'(')>•  (."r  se;; ment  lomliairei  se  ptMjdnit  par  la  per- 
cnssi(m  des  tendons  correspondants  derri(ic  Li  malh-ole  externe. 

\.r  rrjlr.rf   dit  jniidtii'r  ixislrririir  i')"  sf^\ni'n\  lomliaire  l'I     1'  ^e;:meul 


•118  si:Mi(ii.<ii,ii.  /Il'  sy-i i.wit:  .\Eiiii:i\. 

-..icii'i  ol  iilili'ilil  cil  ria|i|i;iiil  ;'i  I  .lidr  ilii  iiiailiMii  sur  le  Ii'IkIiiii  inrics- 
|ii)liihilil.  en  MlliiTC  ilr  la  liialli'cilc  iiili'iiir.  (!r  l'i'IlcxL'  nilllliic  l.'s  ilcilX 
|pn'((''iii'iils  est  lorl   |iiMi  appjt'cijilili'  à  l'clal  |)liysiiilogi((iii'. 

Au  membre  supérieur  les  n'Ilrxcs  Icudiiiçux  l'xaiiiiiH's  Ir  plus  l'om- 
uiiiiir'iiicul  siiiil  : 

Le  ri'jJf.ri'  (lu  liivfji^  \  \' .  ."•'  cl  (i''  sci;iiiciils  cci\  iraiix  inlilciiu  |iai- pciiiis- 
^iiiii  (In  Iriiijiiii  (le  (•(■  iiiiisclc  an  pli  du  cciiidc.  ravaul-lirasclaiil  icjicrciiiciil 
ll(''<-|ii  ^iir  II'  liras,  se  tradiiil  par  uni'  Mcximi  i\v  I  avant-l)ras  sur  le  liras. 

I.c  vi'jU'.if  ilii  Iricrjis  priiMiipii'  par  la  pcrciissidil  du  Icridiiii  tV'  i-v  iniisclc 
ciiiisisic  <'u  un  iniiuvcuicnl  d  c\lcn'~iiin  t\f  I  avaiil-liras  sur  le  liras  :  r'esl 
lin  léllexe  <pii  |ieiil  paii'nis  elre  as^c/  dillicile  à  iiiellre  en  évidence,  la 
résiiinliiiu  inusculaiic  cciinplèlc  ('la ni  nlilcnuedirncileincnl .  Il  répond  aux 
(i'.  "*■  cl  S''  sej;inenls  cervicaux.  Un  diiiiue  rriMpieinnienl.  mais  iniprn- 
prcineiil.  à  ce  riMlexe  le  iiniii  de  léjlr.ic  (ih'iiaiiicii  :  re  dernii'r  l'sl  eu 
l'Il'cl  nu  n'Ilexe  p/'ciiisli'. 

I.a  per<u-->iiin  do  leiidniis  jn  \la-nii''laca  i  pii'iis  dr'lcriniue  T'i/aN'iiieul 
des  ii''llexes  :  cerlains  consisleiil  eu  nue  llcxiou  de  l'avaiil-liias  sur  le 
liras.  r(''/lexc  (li(  lonç/  sitpiiKili'iir  |."r  et  (i^  segnienis  cervicaux),  daulres 
en  une  extension  de  la  inaiu  sur  le  poii^iiel.  rèjlcxc  ilcx  radiaux,  réflexe 
(les  exieuseurs  iiV,  7'  et  (S*'  scj;nicnts  cervicanxi  on  liien  euciuc  en  un(! 
Ilexion  des  doi<,ds  de  la  main,  réflexe  des  llecliisseius.  ou  de  la  main  sur 
le  poi<;nel  (S"-'  se^aiient  cervii'al  et  I''  segment  dorsal).  ré/Iexe  des  pal- 
maires. Ce  sont  là  des  ré'llexes  (pii  sont  moins  l'riMpicmmenl  n'cliercli(''s. 
étant  doinié  (|n  il  est  parfois  dillicile  de  les  si'parcr  couiplèleineiil  des 
réllexes  jiéiiosli's  de  ces  mêmes  régions. 

Sni'  le  tronc  on  interroge  pen  les  ré'llexes  lendincnx.  sauT  parfois  le 
;'é/7('.r(?  f/((  (//■(///'/ /ycfVorr// lô'.  (T.  7''.  8'' se^uieiils  cer\icaux  et  I"  Segment 
dorsal  I. 

Au  iii\ean  de  I  extrémité  céphalique  ou  reclierche  le  r(7/('j"cf/M  .s7c/■Ho- 
;/(rts<0(rf/en  (.")'  et  i'  segments  cervicaux  i.  celui  du  masséler  (protubé- 
rance, V*^  paire)  ([iio  Ton  ohlienl  snrioul  jiar  I  l'Iougatiou  de  son  tendon: 
pour  cela  on  demande  an  malade  de  maintenir  la  liouclie  eiilr  (iiiverte. 
on  la  lixe  dans  cette  jiosition  avec  I  index  ipie  I  on  |ilaci'  sur  le  menton 
et  (•  est  sur  ce  doigt  (pu^  Ion  percute:  le  i-r/Jcrr  crânien  iréiiiou  liullio- 
protnbérantielle.  Vil'  paiir)  est  celui  de  l'apoïK'V  rose  du  Iroiilal. 

Réflexes  périostes  et  osseux.  —  Les  coniraclions  uiuscnlaires 
ipie  l'on  olilieul  l'ii  pcrcnlaul  certaines  snil'aees  osseuses,  oui  éli' ('■Indii'es 
pai-  de  nomlin'iix  ailleurs  :  lleclilerew.  Itartololti.  Valolira.  Slriiinpell  et 
plus  reeemment  l  l'.tlKii,  par  Noïca  et  Streminger.  (liiez  les  individus 
nin  niaiix  ils  ne  sont  pas  alisoliiment  constants:  chez  rcnfanl.  entre  ciur| 
et  douze  ans.  ils  sniil  sipuveiit  difliciles  à  provoipier:  rhez  le  vieillaiil. 
ils  diminuent  encore  de  lii'ipienie  cl  d'intensité.  IN  ont  m'aninoiiis  nue 
très  glande  importance  en  cliniipic  cl  doiveiil  lonjonis  cire  reclierclK's 
aver-  soin,  itans  les  alVections  du  svstèine  iici  veux  cl  de  la  moelle  en  pai- 
liculiei-.  les   ri''llexes   p(''riosti''s   siiliisscnl    des    vaiialioiis   di'    niéiiie  .irdre 


ylMlnl.ni.lt:  l>KS  ltl:l  I.H\i:>  'AV 

mil'  lis  iflli'Xi's  Iriiillnriix  :  c'i'sl  ainsi  |ijii  cxcmiipIi-  ipi  il-  -  i-xa^t-nMil 
li)rM|iM-  II'-  riiisccaiiN  |iM ainiilanx  sniil  losi-s. 

.\ii\  membres  inférieurs,  ces  r.'lli'xi's  n  mil  i|n  niic  iiii|nirlain«'  asM/ 
iiiiiiiiiir.  (!i-|M'iiilaiil  iiM  |M'iil  riTlii'irliri'  dan-  (cilaiiiN  cas  le  U'jlr.rr  tirs 
iiililiiilriiis.  iilili'ini  |iai'  la  |iri'i'iis>iiiii  ilii  rmiilv  le  iiilriiD'  ilii  ri'-itini'.  Il 
ir|ii>iiil  au  li-ri'ili)ii'i' lin  iinl' nliInralciM'  cl  |)ai'  cela  ini'nn-  an\  'J''.  •''  c! 
t''  sr;;iiii-nls  liMiiiiain>.  ciiiniiic  Ir  rt'llcxi'  iiiliilicii.  n-  i|ni  i'X|ilii|iii'  la 
sviii'i'^ic  rrt''i|ni'iili'  df  rf>  lii-iix  rcllfxrs.  I.a  |ii'ri'ii->iiiii  dr  la  niallciilr 
iiili'iiif.  ili'-lt'rniiiii'  ilr  iin-nii'  le  r/'llcxc  des  addiii-|ciii'>  coiii-siiiiiidaiiK. 

l'ait. lis.  Miilitiil  liiisi|iif  les  n'-lli-xo  snni  litils.  nii  |ii'iivi)i|mi-  la  ciiidiai- 
liiiii  du  liii'C|is.  du  dfuii-li-iidini'ux  cl  du  dcnii-incinliraucux  |V.  '•>'  xc;;- 
lucuN  liiMiliairc-.  I"  cl  'J'  -cynii-nls  -acrcsi.  par  la  iiciciissiuii  de  la 
luliciiisili''  cxicnic  du  liliia  ou  de  la  Iclc  du  |ici'<inc.  Kidiii.  si  le  sujet 
elaut  idaei'  dans  le  dcculiitus  latcial,  ou  llécliit  la  cuisse  sur  le  liassiu  cl 
nu  |ieii  ulc  la  crête  iliai|i:e  à  sa  |iaiiie  uioveinie.  nu  idiservc  de  luèiue  une 
ciiuliai'lii)U  des  nniscics  de  la  rt''j;i(iii  |piis|i''i  iein  e  île  la  i  iiisse  :  liii-e|.s. 
dcDii-lcudincux.  deiui-Miciidiraucux. 

I.a  |icrcussiiin  du  du-  du  |iied  de  la  ré^inii  culiiiïdieiuie.  dcleriuiiie  la 
tlexinii  dorsale  des  "J  .  ."".  i  et  ">'  oileils  chez  les  sujets  iioiiuaiix. 
I.orsipi'il  existe  lui  étal  s|iasuiodii|ue.  ce  luonvcuient  peut  être  reinplacr- 
par  la  llexiou  plaidait e  de  ces  niieils  :  ri-prxi'  dr  MeHiIrl-lh'vliIrrrir. 

Au  membre  supérieur,  par  contre,  les  réilexes  périostes  ont  iim 
;;raiide  iiiipoitaiice.  car  ils  periiielteiil  d Vxplorer  les  principaux  ;;ioiipes 
iiiiiscnlaires  et  les  se<:nieiils  iiiédiillaires  (|ni  les  coiuniaiideiil. 

Le  rr/lrxr  iirrinslr  radial  priiv(i(|iié  par  la  percussion  de  1  a|iii|p|ivse 
-Ivjoïde  du  radius,  ravant-liras  étant  à  demi  lléclii  sur  le  liras,  coiisisle 
en  une  contraction  de-  muscles  lon^:  siipinatenr.  Iiice|is.  brachial  anti'- 
l'ienr  et  paiTois  inèiiii-  des  tihres  aniérieures  du  deltoïde,  et  en  un 
iiioineuienl  de  Ih-xioii  de  ravanl-hras  sur  le  liras.  Il  i-orrespoiid  |iai 
conséipient  au  ;;roupe  radiculaire  siipt-rieiir  :  .">'  et  li"  se;;nieuts  cervi- 
caux. 

Le  rr/lcj-t'  nlrcitinirn  ne  doit  pas  être  conrondu  a\ec  le  réilexe  du 
Iriceps.  Iiien  (|u'il  soit  assez  dit'licile  à  sépairr  de  ce  dernier  dont  il  est  en 
l'IVel  indi'-pendant  :  il  est  du  resie  rarement  reclierchi''.  Si  l'on  percnle  l;i 
lace  poslé-rieure  de  l'olécrane  au-dessous  des  inserlioiis  du  tendon  <lii 
Iriceps.  ou  olilieni  un  mouvemeni  de  fU'xion  de  linaiil-hras  sur  le  liras, 
alors  i|ne  i'excilalion  de  la  portion  supérieure  de  celle  suit'ace  osseuse 
—  (|iii  est  recouverte  par  le  tendon  du  triceps  et  par  ses  inseiiions  — 
produit  rexiension  de  ravaiit-hras  sur  le  liras.  Il  est  vraisenililalile  ipie 
dans  cette  circonslaiice  le  n'-Mexe  du  Iriceps  mas(|iie  le  n'Hexe  olécraiiieii. 
car  dans  certains  cas  on  le  réth-xe  tricipilal  est  alioli.  l'excitaliou  osseuse 
de  ce  même  point  provoipie  la  Mexionde  1  avanl-liras  sur  le  liras:  je  revien- 
drai du  reste  plus  loin  sur  c<-  phiMiomèue.  La  percussion  de  l'épicondyle 
et  de  l'épiliochlée  déterinilii'  \r  nieme  mouvement  n'-tlexe  de  llexiou  de 
l'avanl-liras  sur  le  liras. 

Le  rrjlr.re  prrinstr  niliilnl.  ipieli|ue|ois  a---ez  dil'licile  à  laiie apparaît ir. 


'.lio  >i:mi<iI(i(,ii:  m  ms// m/a;  m:i:ii:i  \. 

l'sl  (liilciiii  |i;ii'  la  |M'iiiis>i(iii  lie  I  a|Hi|ili \ se  >l\liinl('  ilii  nihiliis.  l'asaiil- 
liras  ('"liiMl  à  (Iciiii  lli'ilii  --nr  le  hias  cl  la  main  en  Mi|iiiial iiiii  l('>;;rir.  Il 
ri)ii>i>li'  en  lin  iiiiiiivciiii'iil  de  |iniiiali(iii  de  la  main  { rrjlc.rf  culiita- 
liriiiiiilfur  (Ir  l'icrri"  Marie  cl  ilani'i.  M  c^l  |iiiiiliiil  par  la  cniil  racrHiii  illl 
iiiikI  |iniiiali'iir  I  (i'' i'I  7''  si'i;inciil--  citn  iraii\  l  l'I  siiilniil  du  iaii(''  [irona- 
li'iir  i7'.  M'  st'uiin'iils  (('rxiiaiix  rl  I"  M'i;iiiriil  dinsall.  (In  |M'(i\im|I1(' 
l'I^alciiitMll  II"  niiinvrinnil  de  |Miiiialiiin  par  iicrcnsNimi  ili'  la  partie 
inlenii'  de  rexlri'liiile  inl^'i-ienre  i\\\  radiii^:  mai--,  dans  re  ra>».  un  excite 
dir<'clenieMl  les  tiliics  niiisciilaircs  du  carn''  piniialeiir. 

(•il  reclierclic  ciicnic  i|ncli|neriMs  le  rrjh'.rf  de  I  (iiiiiijildic  (in  scapnlo- 
luiini'i'ai.  Il  cniisistc  en  nii  niiMi\cnicnl  daddnclidii  iln  liras  ipii  est 
viirliiiil  dr'lcriiiiiii'  par  la  cnnlractiiiii  dn  uraiid  pecliiral  (7''.  S*"  sejiinenls 
cerxicaiixel  I"  scj^incnl  dinsali:  un  idilienl  ce  n'Ilexc  en  p(>rculaiil  le 
liord  spinal  de  idiniiplale.  Mais  il  s  ai;il  ici  d'un  n'Ilexc  assez  varialile; 
racileinciil  en  ell'ct.  (iii  iilitieni  l'ii  incnic  temps  ipic  la  ciinli'a('li<in  dn 
j^raiii!  peclnral  celle  des  innscles  de  IV'panIc  cl  en  paiticiilier  dn  dellnïde 
et  des  sus  cl  sdiis-épinenx. 

Inversion  des  réflexes.  —  i.a  cmmaissance  des  dillV'rcnts  réilexes 
leiidiiKMixel  périnsli's  des  incnilires  snpcrienrs  cl  inlV'rieiirs.  mins  permet 
lie  iKMis  rendre  cdniptc  d Une  l'acoii  1res  pn'cisc  de  I  l'Iat  des  centres 
nK'diillairesi'éllcxcs  des  reidlemeiits  fr\-\  ical  cl  Idniliii-sacn''.  I,e  \iiisina<;e 
desceiitri'S  réilexes  dans  les  dilIV'icnls  iMaj^cs  de  ces  i-eiitlcments,  niins 
ddiine  I  explicaliiin  de  V iiircrsidii  des  réilexes. 

Le  pliiMidinciii'  de   rin\crsiiin    dr'crit    par  ilaliinski  il'.MOi  à   jiriipiis  dn 

ri'llcxe  dn   radins  cl   sij^iiali''  depuis  | ■  d'aniri's   ri''llexes  par  dill'ércnls 

aiili'iirs  s'c\pli(|iie.  en  ellet.  par  la  piiiximili'  des  diUV'ients  centres  (|ni 
permet  la  dillnsiiiii  et  les  irradiatidiis  d'niic  excilatidii  tendinense. 
péiidsli'c  dii  iisscnsc  lin  peu  t'iiitc. 

Itirerxidii  du  rrjlc.if  ilii  i-iidiiis.       I.a  pi'rciissidii  de  I  apdjilivse  slvidïd<' 

du  l'adins.  ipii    inali-mciit  iliHerminc   niic  cnnlractiiin   dn   liiceps,  dn 

lonj;  snpinaleiir  et  (|iiel((ncriiis  de  la  partie  anlcrienrc  du  delliiïde  i  n''|]exe 
périoste  radial  I  ne  pruMiipie  dans  ccriaiiis  cas  anciine  ii'pdiise  de  ces 
dillV'rcnts  mii'-clcs  et  produit,  par  contre,  la  llexiiiii  des  doigts  dans  la 
main.  Tel  est  le  pli(''iioiiicne  di'cril  par  lialiinski  clic/  des  malades  ayant 
mit'  lésion  des  ,"i'' el  (i''  serments  cci\icaii\  de  la  inoelle. 

Jurei'xioii  du  réf/cxt'  Irudiiiriix  du  tritcjis  lirachiiil.  —  La  percnssioii 
dn  tendon  dn  triceps  aii-ilessns  île  rdli'cranc.  ipii  lidriiialenient  prodnil 
I  extension  de  lavant-liras  sur  le  liras  peut,  dans  certains  cas,  d(''lerininer 

lin    1 ivcment    iincrse,   c'esl-ii-dire    la    Hcxiiui:   Sdiii|iies  a    signalé'    ce 

phi'iidmcne  dan^  I  lii''iiiiplé};i(' associi'c  an  talicv.  l'iinr  cet  auteur  il  iK'ces- 
■-iterait  piiiir  se  produire  :    I"  ratl'aililisseincnt  un   l'aiiolitidii   dn   rétlexe 

iiiirmal    d'extension:    'J  '  nue   livperexcitaliiliti''  de   la    i 'Ile.   ipii    dans 

Non  cas  ('tait  léalisi'c  par  une  lii''miplé^ie  (iif.;aniipie.  Ilcpnis.oii  a  oIisim'vi' 
le  même  plii''iioiiiène  an  idiiis  de  l(''si(ins  diverses  :  myélites,  radicnlites. 
pacin  mi'niii;^iles  iIIciim'ii.   talc  |iiir   il.iaii).  etc.   Il    ressoi'l   de   ces  laits 


SICMIIUMUIh:  Dh.S  /(/.//./..VA-N  U!)l 

i|iir  NI  ii'v  iiiM'f siiiiis  sont  riicililrt's  pur  IVvciliiliilitr  iiirtliilliiii-r,  rllrs 
|irinnil  M-  priiiliiii'c  en  ili-lnus  il  rlli*.  Mes  |ilii'-iiiiiiii''iii-^  ;iii.'ilii<^iii's  mil  rti' 
i>liM-r\i'->  aii\  iiii'inlii'fs  iiilV-iifiirs.  Simii|iics,  liMiionrs  ilmis  riir-ini|)ir'^'ic 
iissDcit't'  ail  lalics.  a  signait'  If  ir/h:ir  iKinidd.riil  ilii  Irinhiii  il' Arliillr,  ii 
savoir  la  llcvinii  diiisali-  du  pii-d  sur  la  jaiiilic  ri,  ilaiis  le  cas  d  aliidiliiiii 
du  n'-lli-M-  |iali'llairc.  la  ciiiilracliiiii  des  addiicli'urs.  .l'ai  si;:uali'-  axi'c  iiinii 
rl('\c  .liiiiii'iilii- I  l'-M  - 1  dans  iiii  cas  dr  lalii's  ('lasvii|Ui'  \' iurrrsioii  tlii  rr- 
pi-xr  imlflldirr  :  If  iiiiiiivf iiii- iil  d  f vlfiisinii  de  la  jaiiilif  sur  la  l'iiissf 
l'-lail  aliidi  dfs  dfiiv  i-rdi-s  ft  i'fiu|ila(°f  par  la  llcxiiiii  diif  à  la  ciiiilrarliiin 
dfs  iiiiisrifs  df  la  l'ai'f  poslf l'if lire  de  la  riiissf  liiit'fps,  ilf iiii-iiifiiihra- 
iifiix.  dfiiii-lfiidiufiiM  cl  dfs  aiidiiiifiirs:  le  iiifiiif  plifiiiuiif iif  a  r-li' 
('i)iislalf  depuis  dans  ii>  rniirs  df  la  piiiiniiivi'dilf  iClaïuif  |.  Kiiliii.  au\ 
iiifiiilirfs  siipfrifiirs.  If  yt'jh'.rr  nthiln-llri-liissriir  de  l'ierrf  Marif  fl 
liaiii'  -f  vulisliliiiM'ail,  dans  les  ras  df  Ifsiiiiis  des  7"  fl  S'  sf;;uifiils  rcr- 
viraiiv  fl  pcul-clif  aussi  du  l"sf^iiifiil  dcu'sal.  au  ifllfXf  iionual  ruiiiln- 
priiiialfiir. 

I.f  iKuii  d  iiivfi'siiin  fsl  fii  suiiiiuf  liniiiif  à  iiiif  si'-rif  df  l'ails  lirs 
dispàralfs;  en  fllfl.  rcxcilarutii  ipii  ilflf riiiiiif  le  iiKiiivf iiifiil  ifllcxf 
porif  sur  dfS  n'-j^ious  sduvfiil  In'-s  ilillérfiilfs  :  laiilôl  c'csl  un  Ifiidnii 
I  rr  Ile  Xf  s   du    l>ii'i'|>--.    du    liiicps    liracliial,   du    (juadrireps.    du    l'iulmi 

d'Arliilif I.     I.iiiliil     (■  fsl     iiiif     siiirarf    (islfii-|ifri()slff    (r(''lli'\r>    du 

ciiliiliis.  du  radius);  or.  j  ai  l'ail  rfiiiar(|iifr  (|iif  Ifs  rétU'Xfs  Ifiidiiifiix 
fl  (islfii-iifrioslfs  iif  sf  cniiroiidaifiil  pas.  I.a  pfiriissiiui  «lu  Ifiidoii  du 
Iricfps  liracliia!  par  fXfiiipif  ilflfiiiiiiif  rcxlfiisioii  df  ravaul-iiras  sur 
If  liras,  la  pcrciissiiui  île  la  siiiTacc  osifo-pf riuslfc  vuisiiif  prii\<ii|Uf  iiii 
iniiiivfiuf ni  iiiversf,  f'fsl-à-ilirf  la  llfxiuii.  Il  v  a  diiiic  là  deux  ivllfxfs, 
un  Ifiidiiifiix  fl  un  pf rinsif  (|ue  I  nu  pfiil  ulilfiiir  sfparfiiifiit  :  par  siiilf 
I  un  des  dfiix  ('-IjuiI  aliidi,  l'anlic  pfiil  |ifrsislfr  sfiil.  Dans  riiivfision  du 
ifllfXf  du  radius  If  s  l'ails  sont  un  peu  dillfifiils:  en  fll'fl,  nninialfiiifiil 
la  pfifiissiiiii  df  l'apiipliysf  slyluïdf  du  radius  dflfriuiiif  liinjuiirs  la 
llfxiiin  df  l'avanl-liras  sur  If  liras,  un  Iniil  au  iiKiins  la  ('niilractiiiii  du 
liiffps  fl  du  liiiij;  sniiiiialfiir  cl  r'fsl  sfulfiiifiit  l(irs(|nf  les  ffiilrfs 
l'fllfXfs  di'  l'fs  inus(-|fs  soiil  dflriiils,  (|nf  l'on  voil  a|iparailrf  un  aiilif 
inoiiNfiiifiil,  la  lli'xioii  des  doi<r|s  dans  la  main,  fl  rfjifiidanl  ici  il  s'a<;it 
d  nu  l'fllfXf  pfrioslf.  Si  ces  deux  plifiuuiifiifs  soiil  dilVfrfiils.  ils  n'eu 
soni  pas  moins  livs  lomparalilfs  au  |iiiiul  df  vue  cliuiipif  cl  Iftir  si<;ni- 
licalioii  fsl  la  iiifiiif  :  ils  Ifiiioi^iifiil  de  la  dfslriuiion  dans  un  iiifiiif 
rfiitlfiiifiil  d  nii  on  df  piusifiirs  cfiilifs  n''l1fXfs  avec  couse r\:iliiiu  d  un 
ou  df  plii-ifiirs  aiilifs. 

Mil  a  pour  fxpli<|Ufr  cfs  parliciilariti''s  (liaiiinski  i.  l'ail  joiifr  iiu  ii'ilc 
imporlaiil  aux  siiiTacfs  osli''o|ifri(islffs  ipii  sfrviraifiil  à  Iraiisiiifllrf 
l'fxcilalion  aux  cfiilrcs  voisins:  c'csl  là  d'iiiif  livpollifsf  ipic  cfilains 
lails  ifiiilfiil  lifs  vraisfinlilalilf.  Kn  cIVcl.  cfllc  Iransmissioii  sfinliie  ne 
|diis  Sf  l'aire  ipiaiid  on  percnle  un  lendiin  éloi;iiié  de  toiilf  siirl'ai-f  pi'-- 
rioslff.  li'fsl  ainsi  ipif  dans  If  cas  d'iiivcrsioii  du  réllcxf  du  r.idins,  ou 
lie  peut  idilfiiir  If  |ilii''iiouif ne  |t:ir  perciisslnii  ilii  Ifiidiiil  du  liii-fp".  .iii  pli 


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'.l.Vi  Sh'UKiLiii.lh'  lil    M.S7A  1//:   M.IHhLX. 

ihi  iMiiilr.  ii'llr  |iririisvi(iii  ne  |ini(liiil  |i,is  la  Mcxioii  (les  doi^ls  dans  l.'i 
liiaill.  r.ir  ciilllir.  rliiv  r{Tl,ilM^  liial.nli's  ilniil  Idils  les  |{''(1('XI'S  IcilditllMlX 
d'ilii  iiu'iiilirc  saiil  un  vimiI  '-(MiI  aliiplis.  la  |ici nissidii  d'un  |iiiliil  (|ii(d- 
i'i)iii|ll(>  di'  Cl'  iiiciidii'i'  di'li'i  iiiiiii'  liiiijiiiii'v  nu  iniin\('ini'nl  l'i'IlcM'  dans 
le  ;:i'(in|ic  riiiisciilain'  ninscrM'. 

Tiiidcs  les  invi'i'si((M->  iicnvcnl  clic  iniai^ini'CN:  si.  {lar  cncmi|iIc.  linxci- 
siiiii  i\n  l'iMlcxc  lin  liiccps  cniisislc  en  une  llc\inn  de  I  a\aid-liias  sur  le 
liias.  clic  |icnl  anssi  icM'lii  nn  as|M'cl  dillÏTi'nl.  (iCsl  ainsi  (|nc  chiv,  lin 
inaladc  i|iic  j  ai  oIix'im''  dans  nmii  sitmcc.  la  |icicnssi(Mi  dn  li'iiiion  i\\i 
Iriccps  liracliial  Mcdi'lcnninail  aucini  ninnscnicnl  d  i'\lciisi(in  ni  de  ilcxinn 
de  l'axa  ni -liras,  mais  s  acc(ini|ia<;iiail  par  ciinlrc  d  une  |ir(inaliiiii  niai'(|iici' 
i\r  I  a\anl-liias.  De  iiièinc,  le  réilexe  péiidslé  ciiliital  d(inl  l'ienc  Marie  el 
Haii(''  mil  mmiln''  la  Iraiislmiiialimi  en  ciiliild-llécliisseiir,  peiil  se  |ncseiilei' 
sdiis  d  aiilres  iiKidalilcs,  cCsl  ainsi  i|iie  elle/  une  malade  diinl  j  ai  {iniilii' 
I  (diservaliiin  a\ec  .liiiiienlié  el  Oiiercy  (  lUl'Jl.  la  iiercnssion  de  ra|M)plivse 
slvliiïde  du  <'uliilns  délei  iiiinait  la  siipinarnni. 

(les  |)li('MHimèiies  se  compreniienl  aisémeni  cl  il  un  a  dniic  pas  lien  d'v 
insisler  |ilus  loii^lemps;  luiileltiis  rinlerpi'i'taliuii  Ar  ces  imersimis  dnil 
èlre  discutée;  elles  ne  liadiiisenl  pas  seiilenienl,  eu  elle!,  nue  ii'siou 
d'un  scfiiiu'iil  iiiédiillaiic  —  cnilrc  ir/lcafc  —  cuiiiiiie  chez  les  malades 
sni'  lesipiels  lialiinski  s'esl  appnvc  jxiur  di'crire  le  |)li(''uiimène  de  l'invei- 
sion  du  radins  (svriuji(iiiiyélie),  elles  pen\eiil  èlre  rinilice  d'une  alléra- 
lidii  parlani  sur  la  voie  ccnlripclc  de  l'iirc  rrjlc.rc  :  lésions  des  iierl's 
péripliéri(pies  —  trauinati(|iics,  ini'eclieuses  »{{  loxiipies  —  lésions  des 
racines  |)ostéiieurcs —  lal)OS,  compi'cssions  radiculaires  jiar  railiciililes, 
|(a{divnn''iiingil('S  ou  limioiirs  —  elles  penvenl  enlin  èlre  sons  la  d(''peu- 
dance  d  iino  alléraiioii  de.s  vnics  cfulyifiKif'i  <lf  I  (irc  !i''si(ins  desc(dlules 
des  cni'iics  aiih'iienres,  des  racines  anir'rienres  on  des  nerfs  moleurs. 
Les  mêmes  pliénoménes  diinersion  penveni  ('j^alemenl  èlr(!  cotislalés  eu 
dehors  des  lésions  des  ceuires  iu(''dii  lia  ires  léllexes  el  de  leurs  coiidnc- 
leiirs.  C'est  ainsi  (pie  dans  la  hii/oikiIIiIi-  iilriiiilii(j)ic  jirof/rcssirc.  il  n'esl 
l)as  très  rare  do  conslaler  de  seinhlaliles  |di(''iiniiièiii's  el  en  parlicnlier 
riiivci'sion  du  i-éllexe  dn  i  ad  in  s. 

li.  —  Réflexes  cutanés. 

Sons  le  nom  t\o,  réjh'xea  culancs,  ou  comprend  les  contractions  mus- 
culaires pro\di|iiées  par  rexcitatiou  des  iierls  seiisilil's  de  la  peau  (Voy. 
lij.'.  5r>0).  Les  excilali(nis  propi'es  l'i  snsciler  ces  réllexes  sont  },rénérale- 
menl  d'ordre  mécani(pie  (l'rôlemenl.  lilillalion.  pincemcnl,  piqûre,  etc.). 
(dies  peuvent  aussi  èlre  de  nature  tiierniifpie.  I.a  contraction  musculaire 
rédexe  varie  suivant  les  réfiious  du  corps  iuli-ressées,  elle  est  plus  ou 
moins  couiplexe  et.  dune  manière  jiéuérale.  re|iréseute  assez  hien  un  uioii- 
\emeutde  dérensedestiii(''ii  sousti'aire  la  parlii;  à  l'excitation  (pii  ralleint. 

Les   moiivcnienls    ii''IIe\es  se    iiiiiileiil  d'iirdinairi'  an  li'iriloire  excih''; 


stWiloi.ulin:  iih.s  ith:ii.h.\i-:s  %& 

(•('pciiiliiiil.  I<ti-s(|iii'  l'cxcilalioii  l'sl  lit-s  \i\ i  I'im  il.iltillli-  n'IK-xc  cvcos- 

vivf.  Il-  iiiiiiiMMiifiil  [ii'iit  se  j;t''ii('Tiilist'r. 

Tiiiil  If  iomMi'iiu'iiI  nilaiit'-  |ifiil  l'aire  le  |Miiiit  île  ilépail  ilc  n'-llcxcs, 
mais  dans  les  ('iiiiililinns  iioniiali-s  ctMix-t'i  n  ii|i|iaraissi>iil  ijiic  r|iiiiiiil 
r<'\iilalii>M  |Mii  Ir  -M\  iiMiaiiit's  |iailit's  dmircs  |iciil-t''lrt'  iriiiif  sriisiliilili' 
lii's  ili'-vi>li)|i|ii''('i-|  iiiiM  ai-roiiliiiiircs  à  dfs  im|in'ssioiis  si'iisili\i's  iv|i(''l(''('s. 
haiis  l'i'lal  |ialliidii^;i(|nc.  l(iis(|Uf  l'f\iilaliililt''  f>l  f\a;;t''i(''i'.  Ir  mmiliir 
dt'  l'i's  siii-raci's  aii^iiirulc  ri  des  i(''llt'\t's  <|iii.  à  Irlal  iiiiniial.  claiciit  lai- 
Ides  nu  lalciits.  a|i|iai'aissi>iil  alors  en  iiumiic  Ii'Iii|is  (|iii-  1rs  irtlrxrs  lialiiliiris 
aii^mridriil  diiilrnsilr.  Il  rst  ;i  ludri- Iniilrrois  ipir  Irva^irralinii  dr  l'rxri- 
lalinii  riilaïuV  irllrxr  iir  loïiiridr  |ia-  Iiimidiiis  a\i'r  rrxallalicui  drs 
iiiiiinriiK'iils  ri'llrxt's  ciilain--  lialiilnrl--.  (les  liriiiicrs  |icii\riil  iiirtm- 
i'aiir  drl'aiit  daii<  ri-rlaiiis  cas. 

Membre  supérieur.  -  Iri  lr>  irllrxrs  cnlaiirs  sdiit  en  ;;(iiriai 
|irii  dr\rlii|i|ii'>.  Toiilrrnis  ou  di-lriiiiiiir  niiiiiiiiiiiriiirid  le  répcxc  scapii- 
liiirr  m  rxiilani  avrc  imr  r|iinj;lr  la  praii  i|iii  rrcdiivrr  la  n'';:i(m  dr 
r<iinii|dalr.  On  drirniiiiir  ainsi  niir  toiilrarliiiii  ii'llrxr  des  mnsrirs  su-,  ri 
sous-rpiiu-ux  sous-jacrids  ainsi  i|ur  du  driluïdr.  paiTiiis  inrnu'  du 
liicr|is  ri  du  lia|irzr.  Aussi  vuil-ou  sr  (U'iiduirr  nu  lrj.frr  ninuvrnirnl 
d'alidurliiin  du  liias  avrr  llrxion  dr  l'avaul-hras  ru  iiu'uir  Iruips  i{U  uur 
ascrusioii  dr  ri'-|iaulr.  (ir  rrllrxr  rsl  ilniu-  suus  la  d(''|irndanir  ilr^  .")''  ri 
t)''  sr>.'uirids  rriviraux.  i|iud(|urriiis  du  V  . 

I.r  vt'llc.rr  ixilinairi'.  plus  rarruu'id  runslah'',  nmsislr  t'i\  un  uiduvr- 
iiirul  dr  llrxiiin  des  |dialau;.'rs  (|ur  drlriuiiur  rrxcilalinn  dr  la  jinuiur 
dr  la  main  au  mnvru  dr  r('-|iin;:lr.  Il  ir'pcinil  au  S'  sr;:nirnl  rrivical  ri 
au  !"  srj;mrul  diusal. 

Membre  inférieur.  —  l.'rxiilaliiiu  di'  la  lair  intriiir  dr  la  tiiissr 
dans  sa  |inrliiiu  supf-rirurr.  driri'minr  chr/  rininnur  nu  muuvrmrid 
d'as<-rusinn  ilu  Irsiiruir  ('ni'rrs|iuudanl  ri  par  suite  uur  rrlrartion  dr  la 
pai'ui  srrnialr.  rfsl  Ir  rt-pcxf  crriinislrrifit  iliiid  Ir  crrdii'  rorirspnnd 
aux  I"  rl  "!''  srjrmruls  Inmlutirrs. 

<'.r  rrllrxr  rsl  pniduil  par  la  runlrarliim  du  musrlr  rirmastri'  rl  non 
par  rrilr  ilrs  lilirrs  nuiscnlaircs  lissrs  drs  parois  du  sri-(dum.  Kii  rll'rl, 
rhi'i!  1rs  rrv|iloi'rliidrs.  dont  Ir  Irstiruir  rsl  ai'rrir  au  niveau  dr  l'ainirau 
inguinal.  If xrilalion  dr  la  l'arr  inirrur  de  la  cuissr  rxa<.'èrr  la  iflraelion 
du  trsiirulr.  mais  ne  drirrminr  pas  dr  nninvrnu'nl  du  srroluiu.lir  ii'-Mrxr 
Irrs  drvrlop|ir  elir/  irulaut  rsl  au  eoulrairr  l'aildr  elirz  Ir  \irillai'd. 

C.lirz  la  Irninir.  il  est  reniplaré  |tar  un  n'-llexe  iu;.'uinal  rousislaid  ru 
un  monvruu'id  de  réiraeliou  île  la  ^'raude  lèvre,  rl  eu  uni'  l('';;rrr  mu- 
Iraeliim  drs  lihrrs  inrérirurrs  des  museirs  alidomiuaux. 

Le  vt-jU'.ri'  fessier  on  tihilénh  V  et  ,"r  sefxnu'uls  Inmliaires  et  I"  sej;meul 
sacré I  cniisisle  eu  une  cnnhvu-liou  des  nuiscles  l'essiei-s  ipie  di'-lermiue 
l'excilaliou  de  la  i'é<.'ion  i-ulanée  correspoudanle  :  il  s  accompa;.'ue  d'un 
mouNeniriil  d'rii'-valion  du  pli  t'rssu-l'. 


'.'Mi  SI-:  M  II  II. (Il-,  II-:  ni  >)>//.)//.  m.uikix. 

Le  rr/lcty  planlairr  (  .">'  M';jiiiriil  Imiili.iii  r.  1'  ri  ■_'  vci^iiiniK  sMcr(''si 
csl  cclni  (|ll('  l'on  rccliciclic  Ir  |i|i|s  scnnciil.  siiiIihiI  (lc|iiiiv  ijnr  les  Ii;i- 
Niilix  (il-  liilMilNM  iiiiii^  m  (inl  lail  iiPiiiiiiil  iv  lc~-  dilli'i  riilc-  iiinililii;;i- 
lidllS  |i;illl(p|iii;i(|llrs  cl   Inir  \,ilriir  si'in  idjun  j|||||.. 

N(inil,ilriiirill  1  r\cil;ili(]||  de  l;i  piaule  iln  |iii'il  ili''lcnililir  llll  liKiinc- 
iiiriil  (Ir  MrMdii  |il,i  niai  I  r  lii'^  (iilciK  cl  l'ii  iiiciiir  li'iii|is  un  r(in--lalr  à  la 
|)arli('  i'NIciiii'  iIc  la  (lli-.--c  une  ((inl  i  arliuii  ilc-.  liliii"-  iln  li'Mscill  (lu 
l'iiscia  liihi  (  ltfis>an(l  I.  Il  >'aLiil  là  rii  ii'alili'  ilc  dciiN  iiumim'ihi'iiIs  ivllcxcs 
tlillV'iciiN.  iiiai>  ilunl  les  (■ciilii'--  iiH'duliaiics  soiil  M'iisiliicincnl  les 
iiKMiirs  cl  i|iii  |iar  siiili'  siiiil  j^T'iKTaicMicid  ass(ici(''s.  liaMiiski  a  iiiiniliv 
(  l(S!l(l|  (|iic  daiiN  II'  cas  Af  l(''siiiii  mi  d'iiiilalioii  du  l'aisccaii  |i\  raiiiidiii 
II' irilcM- cil  Mc\iiiii  {ilaiilaii'c  iiiiinial  l'Iail  i'i'lii|ilac(''  |iai'iiii  iiKiincilIl'Ill 
dVxli'nsion  illcximi  dcnsali'i  du  l;iiis  dilcil.  l!'cs|  le  .v/V//(c  ili-s  oi'Icih  nii 
sifpw  lie  Habillai, i. 

On  l'idiliciil  raiilcincnl  en  escilanl  avec  une  (■■|iiii^le  la  ri''L:Miii  |daiilain' 
inleinc.  Ilaii--  icilaiiis  cas  liiiilcriiis.  on  ne  |ii'iidnil  la  llcxinii  dorsali' du 
i:riis  (Il  leil  ipii'  |iar  I  c\cilaliip|i  de  la  r(''L;iiiii  |ilanlairc  c\leinc  cl  du  iiiird 
(In  |iic(i   cl   en  ein|ii(''laiil    incnicsnr  la    n'Liidii  dnisalc  avoisinanle. 

Taiilol  le  -r.is  orleil  seul  se  ll('c|iil  sur  le  dos  du  pied  cl  les  aiilivs 
inlells  rcsiciil  iiniiKililles  (in  se  nielleiil  en  llcxidii  |ilaiilaire  (  l(''llt'X(' 
iili(Hii|ilel  I.  Taiilùl  Idiis  les  nileils  |iailici|iciil  au  iniiineineiil  de  ilcxioil 
doisalc  livtlcxc  comiiiel  ou  signe  ilrs  nrli-ils)  cl  (iénéiaieiiieul  ils  s'écar- 
Iciil  alors  les  nus  des  aiilics.  se  luellanl  eu  ahducliuii  (  lialiiuski  i  :  c'est 
ce  (|iic  l'on  d(''sii;iii'  sous  li>   iloiil  de  .s/c/oc  r/c /'('('('/(/«// I  |lll|in'' I. 

l.ois(|iic  le  i('||c\e  de  j'ialiinski  e\is|e.  ou  coiislalc  ipic  le  i('lle\e  du 
lelideiii'  du  l'aseia  lala  sCllecInc  cinnnic  à  IV'Ial  normal  cl  ne  siiliil 
aiicnne  luodilicalion. 

l.(iis(|nc  l'cxcilali ■ulani''c  cs|    un    |icii    loilc.  il   se  |ir(idiiil   en   oiilre. 

en  inenie  leiii|is  (jiie  la  lle\ion  dorsale  du  l;I(is  oileil.  un  inonxeiuenl  de 
ilcxiou  du  [lied  sur  la  jaiiilM'  cl  de  la  jainlie  sur  la  cuisse,  mais  il  esl 
ltn|si|iie.  jieu  (•leiidii  el  de  coiiiie  diin'c. 

I.a  Ilcxiou  dorsale  du  |ii'os  orleil  pcul  du  resleelre  ohie par  d'anlivs 

excilalions.  Dans  cerlaiiis  cas,  la  suiTare  cnlani'i'  n''lle\oi;eiie  esl  cniisidi''- 

lalilemenl  l'Ieiidiie  el  l'cxcilalimi  de  la  peau  de   la    jainli i  de  la  cuisse 

peiil  di''leiiiiiiier  le  pliiMioiiièiie  |  lialiiuski  ).  (i'esl  ainsi  ipie  I  on    \oil  appa- 

railre  ia  Ilcxiou  doi-sale  du  j:ros  orleil  à  la  snile  du  pince ni  du  leiidou 

d'AcliilIc  (sifflic  (te  Srliacfcri.  d'une  Iriclion  ('•ner;^i(pie  de  la  lace  iiileruc 
du  liliia  cl  des  masses  luiisenlaires  voisines  \>iiiiiii'  d' (liijifiihriiin.  (rniie 
pression  pnd'onde  cvciimm'  sur  les  innsclcs  du  iindlcl  cl  en  parliculier 
des  lli'cliisscurs  des  orleils  {irjlcxc  }Hirad(ix(il  ilc  Gurdim).  iUnis  tous  ces 

cas  il  existe  une  cxcilali ulaiiée  et  ce  sont  des  pliéuonièiies  très  coni- 

parahles. 

(liiez  le  noiircdii-iir  re\ai;i''ralioii  des  ii''(le\cs  leiidiueii\  cl  le  si;^nc  des 
orleils  soûl  conslaiils,  (','es|  \c|s  |c  si\i(''nic  mois  cmiroii  ipic  le  rédexe 
ciilam''  planlaiic  ((immcnce  à  apparailrc  el  ce  ii  l'sl  eu  tîcni'ial  ipi  à  I  àj,'!' 
de  deux  ails  cl   demi,  iiii'il   c\is|c  clic/  loiiv  les  enranls.  A  ccl   àue  (''(talc- 


sh:\iii>iiii:n:  /</■-  m  ii  t.\i  s.  o;,7 

liMiii'iil  l'i'\:i;:i°'i'(ili<iii  il<>s  irllc\i-s  lciiiliiini\  ilis|i.'ii':iil .  Clnv  <i'il;iiMv 
inraiil-,  le  >i;;ii('  ili'>  iirli'ils  i-l  rf\ii;j(''ialiim  îles  ii-llrsi-s  lfiiiliiii'ii\  |iimi- 
\ciil  |ici>i>l«'i'  iiiMiHii  làjif  «II"  tiui|  "Il  --ix  .ni^  cl.  <  lu'/  li'>  riiLiiiK  irhir- 
ildlaiiYS,  ces  |iliriiiiiii('iu's  |icii\('iil  ■■  dlivci  \rr  l'iiimc  {iliis  liiii;:lriii|is, 
jiiM|U  à  I  à^;t'  <li'  <\\\  iMi  ili'  (liiii/c  •iii'»  i\ii\.  Ilisisldiiii-  (I  lu  /'iili</ur  ihri- 
l'nifitul,  |i.  ôCiSl. 

Face.  I.;i  ciinjnm  li\r  cl   l.i   im  lU'i'  -mil    le  vir-c  irini  ii'llf\r  nm- 

j<iinti\;il    l'I    (1)1  iii-cil.  i|ili   ■>!■  r;ii,iil.'i  i-c  |i,ii    un    iivciiiriil    iji'  ili|:iif. 

iiii-iil. 

Tronc  I.  i'\i'il;iliiiii   ilii    iii.uiicIdM   i  lililLilimi  i    mi    de    Li    n'^idn 

iiuiiMin.'iii'i'  I  ri'iilli'inciil.  |ii'r('ii>siiiiii.  ili''ti-i'iiiiiii'  uni-  iiiiiliiicliiiii  îles 
liliri's  ivlin-lfiiialcs  cl  des  {'.'lisccaux  anlciiciiis  ilii  (lia|i|iia^iiic.  (Ifsl 
II"  ré/lcrt'  ilit  diaphraifiiir  (|iii  cniisisU'  en  imc  n'iiadiuii  ilc  I  a|i|ii-iiilicc 
\v|iliiriilc.  Il  jiaiail  clic  smis  la  iic|icn(laiicc  des  Ticl  i'  se^ineiils  eci\i- 
lanx.  i'.\'  icllcxe  est  iicl  snildiil  clic/  i'ciiraiil. 

Le  léjh'.ri'  (ihdoiiiitial  i>u  si(i)if  de  Itascnlxiili  emi-i-lc  m  uni'  ennliar- 
liiiii  du  iimscli'  ^laiid  dinil  et  des  muscles  uliii(|ui'  cl  liaiisveise  de 
ralidnincii:  tni  le  divise  en  iinis  ii-llcxcs  sii|)ci|n»scs  (jni  siinl.cii  allant  de 
haut  en  lias:  I"  le  r('7'''.rc  •'/".'/"•■•■'''"/"''  «'"  alidoiiiinai  sii|i(''iiciii' iCr  et 
?'■  st'-iinenls  d(M>aiiM  i[iii  est  ili'teiininé  |iar  rexcilalinn  de  la  |icaii  de  la 
ié)iii>n  c|iij;astri(|iic  de  clia(|iie  eùtt'-  de  la  li;;iic  iiii'diaiie.  et  i|iii  ciinsisle 
i-n  nnc  contractiun  de  la  |iiii'liiiii  Imite  sn|ii''i'ieiire  du  iniisclc  ;:i'aiid 
droit:  *2"  le  rcjlc.ri'  ubdoiuiiial  iiioijch  i  S''  cl  '.I'  sc):iiieiils  dmsaiixi  ulilcim 
|iai'  le  cliatmiillcnieiit  de  la  pcan  de  la  |iiii'li(iii  sns-mnhilicale  de  la  |iai'iii 
alKlmiiiiiale  |Mès  de  la  lij;iic  médiane,  au-dessus  des  libres  du  ^land 
didit.  mi  de  la  partie  lali'iale  de  la  lé^rimi  di-  riiy|M)^faslre;  il  ilétenniiie 
la  cmitiactimi  de  la  portion  sns-omliilicale  des  mnscles  de  la  paroi  alido- 
minale:  .""  le  ir/lcxi'  (didoiuiiial  inférieur  (10'.  I J''  et  i'i'  se^'inenls 
dorsaux)  déteiminé  |iar  rel'tlemaj;e  de  la  portion  sons-omliilicale  de  la 
pi'aii  de  ralHlomen  et  de  la  partie  supérieure  et  interne  du  triangle  de 
Scar|ia  an-dessons  de  larcade  crurale;  il  détermine  une  contraction  des 
muscles  île  ralidomen.  Kn  smiiine.  cliacnu  de  ces  monveineiits  i-éllex<'s 
->e  li'adiiit  par  une  rétraction  de  la  paroi  alidoniinale  dans  le  point 
correspondant  à  l'excitation. 

Souvi'iit  il  II  V  a  (pie  deux  ii'-llexev  alidmiiiiiaiix  :  nu  ri'llexe  alidomiiial 
-upérienr  ou  sns-oiiiliilical  correspondant  aux  tl",  7  .  S'  élit'  serments 
dorsaux  et  nn  rcllexe  abdominal  iiirériciir  ou  sous-ombilical  correspon- 
dant aux  10'.  I  I'  et  l'J'  sej;menls  dorsaux. 

I,e  réjle.re  Inillio-caverneiix  (."i''  se;imenl  sacn'-i  se  liadiiit  par  nue  con- 
Iraction  du  muscle  bnlbo-caverneux  à  la  snite  d'une  excitation  dn  ^laiid. 

Le  réfle.re  niiat  (ô'  et  (i'  sédiments  sacrés),  ipie  l'on  recberclic  en 
plaçant  le  malade  dans  la  position  ;.'eiin-peclorale  cl  eu  piipiant  ou  en 
cflleiiraiit  avec  nue  r-pin;.'le  le  pi-riiiée  ou  la  mai;.'c  de  l'auiis,  consiste  en 
une  cmiliMilidii  lin  -|i|iinc|ei'. 


'.lis  si-:mi(>i.i-ii,ii;  m  s)sri:Mi:  a /•./,•  r/;r.v. 

I.'t'xrilalioii  des  iiiiii|iiiiisr^  acccssililcs.  Iiicn  (|i:c  s'adressaril  à  la 
M-nsiliilili''  si(''iit''i'alc,  |ii  ii\ii(|uc  cL'rlaiiis  ivllrxc^  r-|ii''(iaiix  accoinpafinr's 
MiiiviMil  (l'une  sciisaliiiu  iiarliciilière.  I.alloiiclicinciil  du  pliarvux  et  du 
\()ili'  du  palais  |pi(iv()r|U('ul  le  vi'-jU'xc  de  ilr(/liilili(iii.  le  yrllcxc  iKiusreiix, 
riAcilaliiiii  lit'  la  uiui|Ui'usi'  nasale.  V rlrrnucmciil .  iclle  de  la  edUJDnelive. 
le  rllfiiicniciil.  e|c.  Kniiu.  Teseilalidu  enlani'e  peiil  eiHdie  delerniiner 
des  actes  ndlexes  dans  le  domaine  du  sijsicnic  stinijHttlu(iH(\  |>li(''n(iui('iies 
vaso-uinleiii's,  sécféloiies  (lu  |iilo-TU((leurs,  ainsi  (|in'  la  dilatation  de  la 
|tii|)ille  sous  riniluenee    d'une    e\iitaliou    douloureuse   des   léjiunienls. 

Chez  un  lii'nii|>li''^i(|iie  alleini  de  ciiuliaclure.  j'ai  vu  la  peau  du  nienihie 
supi'^iiiiii-  |iaialvs(''  |in'Uili-e  laiipaicuee  dile  «  chair  de  |i(nile  "  clia(|ue 
luis  (judn  lui  disail  de  serrer  éner;^i(pn'Mienl  un  nhjel  avec  la  main 
saint'.  Ici.  il  \  a\ail  du  ci'ili'  |iaral\s(''  une  rxav^r'ralinn  de  la  rt'lleclivih' 
svnipalhiipie  dans  le  (himaine  des  hhrev  lis-,rs  ilc  la  peau  —  /■rrchii-ra 
jiHiinnu. 

Il    —  VALEUR  SÉMIOLOGIQUE  DES  MODIFICATIONS  DES  RÉFLEXES 

.l'i'ludierai  ci's  inodilicaliniis  :  1"  dans  les  maladies  ;:i''n(''rali's  ;  'J"  dans 
les  all'eclioiis  oij:ani(|nes  du  sysléine  ner\en\  :  .")"  dans  les  allections  rnnc- 
liniuielles  de  ce  .svstèine. 

1'  Modifications  des  réflexes  dans  les  affections  géné- 
rales. —  Les  aM'eclions  j^énérales  |i('uven(  nnxlilier  les  réflexes  d'une 
l'a^on  opjtosée  suivant  le  stade  de  leur  ('volulion.  Ces  niodilicalions  sont 
le  plus  souvent  d'un  médiocre  intérêt  :  |ionr  ipudipies  maladies  (Cependant 
elles  constituent  un  svm|)totne  impnriaiil. 

I>  ordinaire,  les  f///'cr//'o//.s  /rhrilc^  (hMeiininenl.  an  (K'hnj.  nue  exagé- 
ration des  réllexcs  tendineux  et  eulanés;  le  l'ait  a  été  conslalé  dans  la 
lièvre  li/plioï(le.  le  rliiiinalisiiic  aiiiciilairc,  la  piieutnoiiic.  suiloul  dans 
les  formes  où   réré'llii--m('  ner\en\  es!  1res  dévidoppé. 

Certaines  allections  \irnlenl('s  el  cerlaiues  inloxicalions  d'oiii^ine 
extérieure  ont  une  aciion  élective  anaioj,aie  sur  les  centres  réflexes;  la 
r<tqe,  le  lélanos  produisent  une  exagération  excessive  des  réflexes.  Des 
poisons  connne  Valvoplne,  la  llirhaïiic,  Vdiiitiiiiiiidiiiir.  la  slrjicliniiu' 
surtout  ont  luie  aciion  analogue. 

Les  réflexes  lendineux  et  cutanés  sont  an  contraire  ahulis  ou  diminués 
à  une  période  avancé'c  des  tiinladies  {féitihriles  r/rrirex  (((Ifinamiques.  et 
même  ilaiis  C(dles  ipii  oui  douin''  an  ch'hnl  nue  exagéralion  de  ces 
réflexes. 

Si  certaines  intoxications  piovnipii'nl.  idoiine  on  vient  de  le  voir,  une 
exagéiali(ni  des  réllexes.  il  en  e^i  d'aiihes  {rhUiraformp.  éllier.  acide 
(■rirhoiii(iue)  (pii  les  supprinuMit.  \.  (isjjliijxic iiiijui'.Và  sriiililr.  ^in\\  encine 
des  causes  de  leur  afraihiissemenl. 

Ilans    le    didlirlc.    les  ii''lle\es  roluliens  son!  rn''i|nenMneiil  aholis  i  lion- 


SI  M  mil  11,1  h:  /</>  iiiii.i-xhs.  %<i 

t  hiinl)  fl  il  l'ii  ('s|  (le  iiit^iiif  |iiiiii'  les  iV'Ilcxi's  iicliillfciis.  Hiiiis  (cKt'  iiUVr- 
Imiii.   (III   Irtiiur  siiiiNciit  ('■^iilciiii-iil   une   iilitililinii   îles   irlli'xcs  nihiiiés 

;iliiliiiiiiii:il,  |il:iiiUiii'f.  i  iviiiiisli'-rifii  (l'ilic-^,  Mii\srsi. 

I.f>  ;ilVr(ii(iiis  chrintiiiufs  ou  nirltrilixiinlrs  ildiiiii-iil  do  i'i'-siillii|s 
\;iriiilil(>s,  cl  ces  \ariiili(iiis  sniil  l(>  Inil  ^oil  du  iiindc  de  n'-artiiiii  dilIV-iciil 
di'>  ct'iilrt's  •■iin^liiiiiiiiiii'cs  (•ii\-iiii''iiii's.  suit  de  r.'illciiilc  des  Vdics  iht- 
M'iist's  (■oiidiH'liici"^. 

Aillai  lt'>  ii'IlrM's  |icii\('ii(  >(•  iiiiiiilicr  cN.iur'n's  d.iii--  des  :ini'i'liiiii>  lir^ 
divcrsi's.  (irfimiiiittrx  on  hiniKiriiIrs,  ;iij;iics  on  i'lii'oiiii|iit'N  :  la  l'inliosc. 
If  i-ancer.  li-  lalliyiismi'.  la  iiidla^'ic,  la  Inlicirnlosi-.  le  cholt'ia.  l'Ic. 
mais,  si  an  cours  de  ces  ctals  se  |ii'()iliiisciit  des  alléialioiis  des  ccllnics 
(•aii|.'lioiinaiies  on  des  lilels  iiervenv  |H'Ti|dirTif|iies.  les  ii-lle\es  sunl 
iliiMiniii'-<  on  aliolis.  \,'iiilii.riciiliim  iili-oiilii/iir  |ieiil  èlie  prise  coiiiine 
e\e!n|de.  1,'alcoidisnie  l'xalle  d'ordinaire  l'excilaliililé  réileve;  si  chez  un 
alcoolii|iie  on  Iroiive  un  ainoindrissenieiil  on  une  abidilion  des  rél1e\i-s. 
on  devra  |ieiiser  à  rcxistcncc  d'altéralioiis  iii'viili(|iies  et  |in''\oii  ra|i|iai  i- 
lioii  de  (rouilles  |iaralylii|iies. 

haiis  le  liiiiiiKilisiiic  rlir(iiii(iiic.  >i  I  ('(.il  de--  i('lli'\e>  leiiiliiieiix  ne  |iré- 
seiile  rien  de  S|iécial,  il  n'en  est  |ias  de  ini'iiie  |miiii  le  icllexe  ciilané 
|ilaiilaire  i|ni  se  l'ail  souvent  en  exiension  (A.  I.i'iii.  (le  Liil  |ieiil  ede  iii- 
vot|n('  en  laveur  de  l'orij^ine  inediilhiire  de  ludeclioii. 

Dans  une  alVection  l'orl  rare,  sonvenl  l'amiliale  el  sur  la  iiadire  de 
lai|nelle  on  esl  loin  d'èlrc  lixé.  la  jKiriilijs'u'  pt-riodiiiiic.  ré(al  des  n'dexes 
lemlineiix  es(  |iar(icnlièreiiicii(  in(éressaiil.  car  il  préseiile  nue  \aria- 
liilité  1res  Jurande.  An  inoinent  des  crises  de  paralysie  doii(  la  durée 
es(  du  resie  variable,  les  réilexes  tendineux  sont  aliolis.  |iuis.  ils  reparais- 
sent peu  à  peu  et   redeviennent  iKirinaiix  lors(|ne  la  paralysie  a  disparu. 

Au  cours  des  iirrroscs.  l'état  des  réilexes  t'ournit  des  indications  peu 
iiiiporlaiiles.  Ilans  Vliiislrrir.  iiiéine  à  r<iime  paralyti(|ue.  l'é'lat  des 
rellexes  lendiiieiix  esl  iiidillt-reiil  ;  lanirit  ils  sont  exaj;érés  el  tantôt,  le 
plus  souveiil.  ils  sont  n'iiniaiix.  Ils  soni  lonjours  ('"i^aux  des  deux  colé-s. 
l'ar  ciinlie.  les  n'Ilexes  cutanés  |U!nveut  paiTois,  ainsi  que  je  rindiipierai 
plus  loin,  l'aire  défaut  dans  les  régions  anesllié'siées. 

Mans  la  iieiii-astln'iiic.  les  n'-llexes  leiidiiienx  sont  en  «îénéral  pliili'il 
exa^'ért's.  rarenieiit  alVaililis  el  I  élal  des  n'-llexes  cntanésue  présenle  rien 
de  spécial.  lU  peuM'iil  rlir  \  il'v.  mais  iimscivi'iil  IciiijiPiii-  Iciiiv  ciiaclères 
nornianx. 

jtans  la  iiiiiliiilif  lie  l'arlciiison  el  dans  la  malndir  de  liasi-dow.  io 
rellexes  ne  |irésenteiit  rien  de  particulier.  Il  en  esl  de  inènie  dans  la  |ilii- 
part  ries  variétés  de  clinn-c,  à  l'exception  de  la  cliorée  de  Sydenliaiu  ou  il 
n'est  pas  très  rare  de  constater  la  présence  du  sij;iie  des  orteils.  iVov. 
Clittvrrs]. 

'2  Modifications  des  réflexes  dans  les  affections  orga- 
niques du  système  nerveux.  Iian- le- allerlinii- oj  ii.iniipies  du 
>v-léiiie   nerveux.    I  elllile   des    n'Ilexi'-    roiniiil    de-    iiidlialioii-    lieaucoiip 


'.m;0  Sl'îMIOlddlE  Dl    SYSTEME  MCiaEIX. 

plus  pi't'cist'S  i|ll('  (lini^  1rs  iillfcliims  ;:(''iii''r;ili's  que  je  \it'iis  de  passer  en 
l'i'viii'  t'iipidcinciil. 

|(i'  môme  (pic  l(^s  iiiilrcs  syinptùriics  icicvfiiil  ilc  l(''si(itis  iKsrvciiscs  orf;a- 
iiiipios.  Ifs  iii(i(li(icati(ms  des  trllcxcs  dr-pcudt'iit  snridiit  de  la  localisation 
lie  la  Icsioii.  Aussi,  la  <lcscti|ilioii  (pic  j'ai  (Iiiiiik'-c  de  l'appareil  icllexe. 
Iiieii  (nTtdie  ~-iiil  ('■laldic  eu  partie  sur  des  liypollii''ses.  |ieiiuel-elle 
d'adopter  une  division  clini(|iie  l'oiidéc  sur  la  localisalion  des  l(''si(uis 
dans  les  (lill'i'renlcs  |iarlies  de  cet  apjiareil. 

Je  considéi'crai  daboi'd  les  alleclious  (pii  alteijiueul  l'arc  rt''llc\c,  sini|dc 
spinal  et  dont  les  ell'ets  se  con(;oivcul  le  |)lus  l'acileuicnl,  puis  j'iudiipierai 
les  niodilications  (|iie  suhisscul  les  r(''lle\cs  dans  les  U'sioiis  ipii  inl(''- 
ressent  les  centres  siip('iicurs  (oi  leurs  voies  de  connexion  a\cc  l'arc 
■-pinal. 

Avaul  d'envisager  lapiiareil  ncr\eu\  Ini-ini'nie,  il  cou\ienl  de  noier 
de  (pielle  l'acon  la  coniracliou  réllexe  est  iidlncinéc  pai'  I  ('lat  du  iiinsclc 
(pii  est  l'orijane  exL'cnlit'  de  l'action  ri''IIexe.  Les  alti'iations  alroplii(|ues 
(les  ninscles.  qui  allaildissent  lein-  conli'actililt'.  sont  nue  cause;  nalurellc 
de  diminution  ou  d'aholition  (l(>s  rcllexes  tendineux  ou  culani'-s,  synipt('inie 
(|ue  Idn  rel(''\('  dans  toutes  les  foi'uies  de  inijopdlliif  (ilriijilii<jiic  on 
pxcHdo-hiiiicrlrdpItiijuc.  llans  C(!S  cas  toulei'dis,  l'ajipareil  nerveux  r(''(lexe 
est  intai;!.  et  lanioindiissenient  des  rén(,'xes  tendineux  est  ordinairement 
proporliomud,  pas  toujours  cependant,  au  degrt'  de  l'atropliie.  Ils  sord 
pail'ois  en  eH'el  abolis  alors  (pie  les  masses  imisculaires  s(nil  encore  |)eu 
diminu(''es  de  volume. 

llans  la  nuiladic  de  Tlininucii.  les  ri'llexes  culan(''s  (|dantaire,  abdo- 
minal |  sont  iKU'manx.  l'our  les  n'-llexes  roluliens  on  note  jiail'ois  une 
certaine  exayéialion.  mais  ils  sont  plnl(')l  (liminut''s.  La  conliaction  mus- 
cnlaii'c  provoquée  par  le  léllexe  lendineiix  cniiserve  g(''ii(''ialeineul  ses 
caracl(''res  ordinaires  de  brus(pieiie  et  d'inslanlaïu'ili''.  cependant  on  peiil 
rcniiinlrci  luie  modilicatiini  analoj^ue  à  celle  ipii,  dans  cette  alleclion, 
iara(li''rise  la  contraction  volontaire;  la  contraction  du  triceps  lors(|u"oii 
percute  le  tendon  rotulien  a|iparail  alors  awc  une  certaine  lenteur  cl 
est  un  peu  pei'sistante.  Ce  caracli''re  m\dl(ini(|iic  des  léllexes  tendineux 
dans  la  maladie  de  Thonisen  peut  s'observei'  aussi  pour  les  rtîllexes 
cutanés  —  i(''nexe  cutané  plantaire  et  réllexe  crémastéritMi  (Souques,  191.') 
i\ov.  Miiotniiii's.  p.  .■)(i'J.) 

Ai-TKrivTio.Ns  iiK  i.'aiu;  liKri.EXic  si'i.wr.  —  On  sait  (|ue  joule  alli'raliou  de 
l'arc  i'(''IIexe  |>rimilif,  coin|n'enanl  le  ncnnine  cenlri|n''le  cl  le  neurone 
ccutrirufie  dont  le  centre  est  la  cellule  i;an,i;lionnair(;  spinale,  a  |)our 
clVct  d'all(''nuci  un  de  l'aire  disparaître  la  manifestation  rétlexe.  l/all(''- 
ralioii  peut  porter  soit  sur  les  voies  conductrices  centripètes  on  cenli  i- 
Tuffos,  soit  sur  la  cellule  jj;anglionnaire  —  centre  léllexe. 

I"  Le  premier  cas  est  réalisé  ])ar  les  iicvriles  :  nùm'ilex  IrauinalKjiics, 
ni-rriles  lo.rir/iH's  ou  in/eclicuses,  itiixlcx  ou  siislémalisces,  localisées  on 
ili'iK'raliséfs. 


-/  Mioi.oi.iH  iti>  ni:it.i:.\i:^.  %i 

|i;iiis  les  II  -iiin-  .iIIitIi'cs,  les  ii'llt'xcs  Icmliiiciu  sniit  le  |iliis  mminciiI 
;ilnt|i>  cl  leur  aiiiiMnili  issciiit'iil  c^l  un  si^iir  lii'-s  |)ii''((in',  iiivct'-daiit 
iiuMiir  ri't.'ilili>>riiiiMil  lit'  lii  |i:ir:il\si('.  Iiim'Immiii'iiI.  ils  i'i'M|i|i,'iritissciil  1rs 
ili'i  iiicis  liii>c|ii('  i'iillcilinii  fiiii'iit.  ii'l  iiialiidi-  cil  a|i|ian'iicc  jiui-i  i  (riiiic 
iicM'ilc  lie  cause  alr<iiilii|iic  ou  aiilic.  picscnlc  souvent  cnciire  |ieiiilaiil 
lie  lini<;s  iiiiiis.  ciiinine  ilernicr  vestige  île  sa  inalaiiie,  une  iliiiiiiiulinii 
iiiilaltle,  iiarliiis  inèiiie  uni-  alnililiiiii  i'iiin|ilèle  îles  îi'-lleM's  |i'iiiliiieii\  îles 
ineiiil)i'es  iiit'i'>i'ieiii>. 

<hi  a  iH'li-  i|neii|iieriiis  ilaiis  |c-  iicm  iles  iSlniin|iell.  Mnliiiisi  nue  e\a;;i'- 
laiiiui  (les  relIcMs  leniliiieu\  au  ilchiil  île  I  iillcclinti.  ('.'es!  là  un  l'ail 
laie,  ilitnl  jusiinici  je  uai  leiicniilré  iiiiuii  e\eiM|ile  dans  un  cas  de 
ni'Viilc  |iuci|iciale  tlif;.   17."  cl   IT'h. 

Ilii  su|i|Misc.  poiii' e\|dii|uer  celle  pai'liciilaiilc.  i|u  il  |ii'iil  v  avnir  une 
ii'i'ilaliitn  de  rexln-iiiili'  des  lilircs  cenlii|ii''les  exallant  leurs  |irii|iiii''li'-- 
ciindncti'ii  e->  nu  excilaiil  dune  nianiéi'e  exa^ii-n'-c.  le  centre  ;:an;.'liiiniiait'e 
a\ec  lei|iiel  elles  s'articulent.  I  ii  uinivel  evenijde  de  ce  niécanistne  e>l 
rnurni  par  les  iiffrclimis  arliruldirrx.  jlans  certaines  arlliriles  cliriinii|ues 
de  la  liaiiclir.  la  ciixalfiie  sénile  par  e\eiiiple,  nu  peut  oliserver  à  la  l'ois 
la  coiiliacluie  des  iniiscles  pel\i-lroclianlérieiis  aineiiaut  la  rolalion 
exleiue  du  meiulne  et  rexa}.'r'ratiiiu  des  léllexes.  eu  inèine  temps  ipie 
l'alropliie  des  ninscles  de  la  l'esse  el  de  la  cuisse.  Lorsipie  la  lésion  est 
liilatérale.  la  di'iiiarclie  des  malades  peut  lesseiiiMer  parfois  ii  celle  de 
la  paraidi'^ie  spasmodii|iii'.  l>n  coiislate  ipielipielois  éfialement  l'exaftéra- 
lioii  du  léllexe  palellaiie  dans  certains  cas  d'aliopliie  du  triceps  ciiiial 
à  la  suite  (rartliiile  du  genou.  Iiieii  i|iie  le  plus  souvent  dans  ces  cas 
on  oitservi'  la  diininiitio!!  ini  laliolition  de  ce  rétlexe. 

Dans  les  névrites,  les  rétlexes  ciilanés  |)euvenl  élre  normanx.  ils  suiil 
exceplionnellemeni  exafiérés.  le  plus  soiiveni  ils  subisseni  des  mmli- 
licaliiins  dr  méiiii'  ordi'o  (jue  celles  des  rcllexes  londiiienx,  mais 
d  ordinaire  ils  sont  niienx  conservés,  (".(uniiie  ces  deiniers  d'ailleurs, 
dans  les  polynévrites,  ils  sont  plus  ou  moins  all'ectés  suivant  les 
reliions  :  le  léllexe  culaué  plantaire  peut  èlre  aliidi  et  le  réllexe  alido- 
niiiial  ciMiservi'-  ou  alioli  :  les  rétlexes  ci'émasli'-rien  et  anal,  all'aildis  ou 
supprimés. 

Dans  la  iiiiidiilri/if  flds/fitr  avec  alnipliie  musculaire  ipii  n'-snlle  de  la 
coinpiessii>ii  on  de  la  deslrnction  des  neiis  de  la  i|nene  de  cheval,  l'alio- 
lilioii  du  léllexe  acliilléeii  el  du  léllexe  cutané  plantaire  est  coiislanle. 
•Jiiaiil  an  réflexe  palellaiie.  sa  conservation  ou  sa  dispaiitioii  dépendent 
de  la  lianleiii  ;'i  laipielle  se  trouve  la  compression.  Si  cette  dernière  siège 
an-dossoiis  du  4'  segiiieiit  lomliaiic  —  l'origine  du  crural  iorres|ioiiil 
aux  '2"  et  ."■■  segments  lomliaires  et  à  la  partie  siipérienre  du  V  —  le 
léllexe  pati'llaire  persiste  inlacl. 

I,es  riiilirulili's  s'nccompagiienl  pour  ainsi  dire  toujours  de  iiiodilicatinns 
des  réllcM's.  Kaiis  ipiclipies  cas  rares  ils  soûl  exagérés:  mais  cette  exa- 
gération, ({iii  s'iijiserve  seulement  à  la  période  de  l'adiciilalgie.  est  passa- 
gère, el  ne  se  inaiiireste  guère  (jn'an  di-lint  de  rall'ection  :   elle  coïncide 

|PriiRr\t.  —  Si'iiiinli>!:ie.  (il 


yr.î  si:.\iioLOi,ii:  1)1  S)  SI i.Mt:  VA. 7; l'ATA. 

iivcc  (les  ilmilt'iirs   \i\rs   cl   de  riiyiicrcstlicsic:   rllc  |i;ir,Ml    hailiiiir   un 
-I.mIc  iiiilial  il'cNcil.-ilion  ilr^  lilin's  iicivciisi's. 

lli'iliiiaii'iMiiciil.  Ii's  K'Ilcxtîs  IciiilincuN  cl  cMlaiics  smil  (liiiiiiiiK'S  iiii 
iilidlis,  dans  le  Ici  ritoirc  des  racines  allcinlcs,  alois  ipie  les  Icrriloires 
Vdisins  on!  cdnservé  inlacte  leur  iclleclivilc.  Os  allcialions  siinl  liin- 
jours  appi'écialik's  dans  le  cas  de  lailicnlilc  des  membres  supcrieins  un 
in/evieiirs.  Itans  la  sciali(|iic  radicnlaire.  lolale  (M1  dissociée,  le  icllexc 
iicliillcen  esl  î^énc'ralenien!  aiioli.  (les  tnaniieslalions  des  réilexes  coïn- 
cidenl  |H('S(|ne  iDUJonis  avec  des  donlenis.  de  raliii|ilii(;  ninscniaire  el 
des  liiinides  objectifs  de  la  scusihilili'.  aiics||ii'>ie  un  li\|i(ie>tli('sie. 

'2"  A  côté  des  ancclinns  ipii  inltToscnl  les  \oics  de  cdndnclion  centri- 
pètes et  cenlririiges  dans  leur  parlie  |i(''ripiiéri(pie,  il  convienl  de  jdaccr 
celles  {|ui  iiitércsseni  le  s\>lénie  radicnlaiie  pnsicrienr  dans  s(;s  iiartics 
e\li'a  on  intra-spinales  cl.  en  pii'niièie  lij;nt>.  h;  lalies. 

hans  le  lahes.  rabolili(M)  des  réilexes  rolnliens  c-,!  mi  piiénoniène 
prcsi|ue  constant  et  géi'.éralenient  très  pi'écoce.  hans  le  labes  cervical 
le  même  phénomène  sobsorve  dans  les  membres  supérieurs  —  ajpoli- 
lion  des  réilexes  radiaux  el  olécraniens.  L'état  des  réilexes  cutanés,  en 
particulier  du  réilexe  jdantaire,  est  beaucoup  plus  irrégulier,  ces  réilexes 
étant  d'ordinaire  bien  mieux  conservi's  (pie  les  réllex(!S  roluliens.  j/aues- 
tliésie  plantaire  entraîne  sonveni  l'aiioliliou  du  réilexe  coriespondaul, 
mais  ces  deux  piiénoniènes  ne  sont  pas  in(''vilablemenl  associés.  L'abo- 
lition dn  réilexe  du  lendon  d'Achille  esl  éf^alernent  très  jirécoce  dans 
les  tabès  et  |)our  liabinski  elle  précéderait  celle  du  tendon  rotnlien.  Kans 
certains  cas  cependant,  il  m'est  ;irrivé  de  conslaler  la  disparition  des 
réilexes  palellaires,  les  réilexes  achilléens  élanl  encore  conseivés.  Dans 
le  tab(!s.  enlin,  s'il  est  de  l'ègle  que  la  disparilion  des  léllexes  tendineux 
des  membres  intérieurs  soit  bilatéiale,  il  e^^l  ile>  cas  cependant,  fort 
rares  du  l'este,  où  on  peut  observer  une  alMdition  iniilatérale  de  ces  ré- 
ilexes ou  simplement  une  inégalité  dans  le  degré  de  leur  allaiblisseineul. 
Sauf  dans  le  cas  de  labe.s  cervical,  les  réilexes  tendineux  des  nuMubres 
su|)éri(Mus  ladianx  el  (di'craniens  ne  s'allèrent  <[u'après  ceux  des 
membi'cs  inlériiuirs. 

Dans  le  labes  débulani  |)ar  le  ciiue  liTUiinal.  rorme  du  reste  exlrénie- 
menl  rare  (V.  lig.  i.'i'i  à  4."!.")  hisi  les  réilexes  tendineux  des  membres 
inrérienr»;  persistent  intacis  pendant  un  temps  pins  ou  moins  long. 

Au  cours  du  tabès,  les  réilexes  roluliens  el  achillé(îns  une  l'ois  abolis 
|ienvent-ils  réapparaître,  en  particulier  dans  certains  cas  de  tahes  arrêtés 
dans  leur  (''volution  |)ai'  l'atrophie  papillaire?  On  ne  lient  répondre  à 
ccll(Miuesliiui  ipii^  par  la  négative.  Il  ma  (''lé  cependanl  donné  de  cons- 
talei'  celte  particularité  dans  un  ca^  de  labes  arrêté  par  la  cécité.  Le 
malade,  (|ui  élail  resti'  à  la  période  p)éalaxi(|ue  du  labes  pendant  les 
sejit  ans  ipi'il  lui  soumis  à  mou  observation,  n'avait  pas  de  réile.xes 
palellaires.  <h'.  ces  n-llexcs  réapparurent  la  huitième  année  de  •^a  maladie. 
Iji  l'absence  d'autopsie,   il   v  a  lien  aussi,  dans  et'  cas.  de  songer  à  la 


-■I  uioi.tmih  /»/  >  iii:iu:.\t:s.  w.\ 

|iossiliilili''  (riiiir  si'li'-i'iivi-  hilt'-i'iilr  sin'iijiMili'i'.  i|iii  r\|ilii|iifi':iil  le  ii-lniii' 
(It's  ri''llf\i'>i. 

l'Mil'ois  ciiiiis  11-  l;ilic>  li's  i(''lli'\i-«  |i;ili'lliiircs  miiiI  iiiiimt\i>.  i;iiil<'il 
(Ijiiis  ces  cas.  iiiiisi  i|H  on  li'  Vt'iiii  plus  Itiiii.  il  s;i;;il  île  silrnisrs  i niiihi- 
uri's.  Tiiiili'it.  l'I  l'est  iiii  l'ail  liés  l'iiri'.  il  s'a;:il  lic  lalii-s  |iiii'  a\<'i'  cnii- 
stM\ali(iii  lies  ii'Ili'M's  |ialcliairi's  cl  iiii^iiii'  acliiili'cns  i  VVcN||ilial.  lirli. 
llaiiiilliMi.  (■(iwoi's.  ltiM';:i'i'.  At'lianl  <>l  I..  l,i'-\  i  i.  cl  i<'i.  ainsi  (|iii>  la  niDiilrc 
Wr^lpiial.  la  ciinscrvaliiiii  du  h'IIcm'  |iali-llaii'c  lient  ii  re  i|iie.  dans  ces 
cas,  la  ziinc  denlive  des  racines  |ioslcricnics  cl,  |iai'lanl.  ces  dcinici'cs 
sont  Iles  peu  alliTccs  an  niveau  des  ."'  cl  '»'  iiMuliaircs.  I,"inir'j.'ril('' 
des  icllexcs  acliillécns  tient  \ raiseiuldaldciuenl  à  une  cause  auaio;.'nc. 
Kniiu  dans  le  lalies  ccr\ical,  uiéine  enciuc  |ii'ii  avance,  il  cxislc  inic 
alitdiliiMi  de  linis  les  réilexes  leiulinenx  des  nieiulucs  >.u|iéricuis,  ceux 
des  uieuiiii'cs  iid'érieni's  élanl  é^alenu'ul  aindis  on  senlciueul  allaildis. 

Pour  ce  qui  conceiiie  létal  des  léllexes  leinlincux  clic/,  les  lalieli(|ucs 
devenus  héiui|ilci;iipn's  postérieurcnieni  à  lappaiition  de  leur  laites  — 
paiiicnlai'ilt-  du  reste  peu  rrcipieiile  —  lui  peu!  dii-c  (juc  dordinaire  les 
i'i'-l1e\es  tendineux,  alitdis  du  l'ail  du  laites,  ne  l'evieinienl  pas  cl  i|ue 
chez  ces  sujets  riK'inipléjiic  reste  tlasque.  Hans  ceilains  cas  (II.  .lacksoii. 
Tavlor,  liojdllain.  Acliai'd).  ou  a  signalé  la  réapparition  du  léllexe 
ntiulien  die/  des  taliétiipies  devenus  liéini|)léj;i(|nes,  mais  ces  l'ails  soûl 
tout  à  l'ail  exceptionnels  et  le  plus  souvent,  chez  ces  sujets,  riuMiiipir'- 
j.'ie  reste  I1as(|ne,  (|ue!i|ue  accnst'-c  ipie  soil  la  dép''iiéresceiice  pyrami- 
dale inehove,  (".ahrol,  l,o|iès,  lîancl.  lidwards,  Ceslani.  Hans  un  cas  suivi 
d'autopsie  (|ue  j  ai  ohseivé  à  Iticèlre  et  ciinceruaul  un  lalti''li(|ne  resté  à 
la  pi'i'iodc  pri''alaxi(|ne  par  siiile  d'atrophie  papillaire,  riii'-niiplc^'ie  ('■lait 
llasipie  avec  aliolilioii  des  n'-ilexes  lendiiicnx.  La  ré;,'iou  lioiso-loiultairc 
de  la  moelle  t''|iinière  |iréseiilail  les  lésions  du  laites  au  délml  avec  la 
lopo;,'raphie  classiipii-,  et  la  li'sion  causale  de  l'hémipléfiie —  loyer  de 
raiiiolli>senienl  dans  rétafie  anlé-rieiir  de  la  protubérance  —  avait 
eiitiainé  nue  dégéné-rescence  |ivramidale  1res  prononcée. 

l'ar  contre,  lorsi|ue,  et  le  l'ail  est  assez  rare,  le  tabès  se  (lével()|tpe 
elle/  un  sujet  déjii  bi'-niiplégiquc,  les  choses  peuvent  se  passer"  aulre- 
nieiil.  Kn  l'.HMi,  j'ai  étudié  un  malade  dont  r<t|tservalioii  a  été 
publiée  par  mes  l'icves  Leeiihardl  cl  .Norero  el  i|iii.  nu  au  avant  d'éprou- 
ver les  premiers  sym|il<'iiiies  du  lahes  —  douleurs  l'ul^'uranles,  —  avait 
é-lé  alleint  d'une  hémiplé^Me  droite  (pii  <.niéi'il  presque  complèlemenl. 
Chez  ce  sujet,  les  réilexes  palellaires  el  achilléens  élaieiit  abolis  des 
deux  colés  el  il  eu  était  de  même  pour  les  réilexes  lendineux  du  membre 
supérieur  ^'aiiclie.  l'ar  contre,  dans  le  menibre  siqu'-rienr  droit,  ces 
léHexes  (■'taienl  très  exaf.'éir's.  (liiez  cet  honiine  alleint  ik-  tabès  classique, 
à  dédiiil  dorso-loinbaire.  la  li'sioii  du  cordon  postérieur  au  niveau  de  la 
ré<;ion  cervicale,  sui'lisamuicnt  accentuée  |tour  abolir  les  réilexes 
olécianien  el  radial  du  coté  sain,  n'était  jias  assez  iiileiise  pour  abolir  ces 
mêmes  réilexes  dans  le  niemhre  supérieur  anciemiemenl  paralysé,  où,  du 
lait  d'un  certain  degré  de  sclérose  pyramidale  ilesceiidaiilc.  consécutive 


%^  si-:mii)i.(j(.i[-:  m  >)^i i:\ii-:  .\i:i!ri-:i\\. 

à  la  l(''si(tii  (•(''r(''lir;ilc,  il  cxislail  une  l'xani'r.iliiiii  ilit  hniiis  iiiiiscujain'. 
A  la  ivjjioii  Idiiiliairc.  au  (•(iiiii'aifc.  la  li'sidii  du  (iiidiiii  |MiNli''ri('iir  (''lail 
siiriisaiiiiiifiil  (l(''\('l((ii|i(''('  |Miiir  aiiiiiliili'i'  riiilliiciicc  de  la  (ir-j^riUTCscciici^ 
|i\ laiiiidalc  dcscciidanic.  (liiillaiii  l'I  l.aiiM'Iic  1 1 '.MIT i  (nil  lapporli'.  depuis. 
1111  cas  scinlilalilc.  (le  (|ii"il  i'aiil  t\t>nr  iclcnii  de  tes  lails  (-"csl  (|m', 
chez  lin  luMiiipIr^Miiiic  dcvciiaiil  lalii''li(|ii('.  1rs  r('llc\cs  loiuliiiciix  du  côté 
|)ai'alysé  cl  eu  |iarliciilici'  ceux  du  iiiriiilui'  vii|i(>i  i|.|ir  |MMiveiil  paiTois, 
an  délint  du  laites,  èlre  exaf,'ércs  iiendanl  un  leiii|is  piii^  (in   moins  lon^. 

Itaiis  les  lésions  nK'dnlIairc--  scIi'moscs  i  innliini'i's  -  dues  à  IVmé- 
inic  iH'ruiriciisc  (Licliliieini.  Minnicli  i  n'aiisanl  le  >\  inironie  tahélicpie  on 
parclique,  les  réilexes  leiidineux  soni  sniivenl  aludis.  Ilans  ei'itaines 
ils  sonI  an  conli-aiie  exa<;cir's. 

Mans  les  scléroses  coinhinccs  on  peut  oIiscimt  l'exaLiéraliou  ou  lal»)- 
lilion  des  réilexes  palellaires  el  acliilléens  scldn  (pie  l'on  a  all'aire  à 
la  forme  spasiii(i(li(pie  -  /«/«■.<  (ila.ro-spaxnindiqiw.  ibiuie  lar-emenl 
observée  —  ou  à  la  loiinc  llas(pie.  /r/Z^cs-  (ila.ro-ijarahitiiinc.  Ici.  les 
réilexes  Iciulinenx  des  nicinhrcs  iidV'iicni  s  Innl  di'Taul.  cl  la  pailici|ialion 
du  l'aiscean  ]ivraniidal  an  pidicssns  inorliidc  \i'rs[  r(''\ ('•!('•('  (pic  par  la 
présence  du  siyne  des  orteils. 

Dans  les  scléroses  combinées  à  iikivcIic  siil/niyiir  [li.  Uussell.  liMlleii  cl 
Collier  (1!)00|  K.  Loup;  (101 2)]  les  réilexes  leiidineiix  sont  loiijonrs  exa- 
gérés. Il  eifest  (le  même  dans  les  paraplégies  s|)asmodi(pies  de  la  pcllaqvr 
el  lin  lallii/risiiii'  ipii  relèveiil  d'mic  lésiou  (■i)iiilMiii''e  des  cDrdons  poslé- 
|■|(■nl•'^  cl  lah'ianx. 

Ilaiis  la  iiialdilic  de  Iricilrcich.  ipii  n  esl  (pinue  \aiiélé  de  scléids(> 
combinée,  les  réilexes  [latelluires  el  acliilléens  sont  abolis  (li"'s  le  (b'bul  de 
rall'ectioii  el  ceux  des  membies  supérieurs  ne  tardent  pas  à  disparaïlre, 
loisijn'ils  ne  Taisaient  pas  d(''ià  délaiit  dès  le  comineiicemenl  de  la  lésion 
médullairi!.  Ici  encore  la  présence  du  signe  des  orteils  esl  le  seul 
sympt("inie  ipii  traliisse  Texistence  de  l'alléiMlidii  du  l'aiscean  pyramidal. 
Itaiis  la  maladie  de  Kriedreicli  eiiliu,  ou  observe  nue  \ivacil(''  plus  grande 
des  réilexes  cutanés  en   général   [André  Tboinas  (|'.M-2i|. 

Dans  la  iiiaiddir  du  soinineil  (Irvpaiiosoiiiiaseï  les  n'Ilexes  Iciidiiieiix 
sont  liabiliielleinenl  exagérés,  aussi  bien  dans  la  l'orme  (('■réliiaie  (|ui  esl 
la  plus  rr(''i|ueule,  ipie  dans  la  l'orme  iiK'dullaire.  r(nnie  pins  lare  el  où 
Ton  lenconlre  des  signes  de  inéniugo-mvi'dile  —  paraplégie.  exag(''ralion 
des  i(''IIexes  tendineux,  signe  des  orteils,  amyolropliies.  douleurs  |L.  Mar- 
tin el  (luillain  (l'.MI.S).  .Nallan-Lariei- el  Si'zary  ll!inS)|.  (In  a  ceiieudaul 
noté  dans  (piebpies  rares  (d)seivalions  de  l'oiiue  cr'iébralc  de  la  inalailie 
(lu  sommeil,  nnr  iliininnlidii  inaripii''!'  do  i/'llcxcs  idlnlieiis  el  acliil- 
léens (L.  Mai  liii  cl  hai  !('•.  Tiiiidiix  I. 

Le  réilexe  hulho-cdrcnicn.r,  ipù  se  Iraduit  |iai  une  ((inlraclion  du 
muscle  biilbo-caverneux  à  la  snile  de  !'excilali(Mi  du  ;:lan(l.  csl  souvent 
aboli  dans  le  lahes.  el  il  en  csj  de  iiii''nie  dans  les  lésions  de  la  rrf/ion 
sacrrc  de  la  moelle  ou  loisipic  je-,  racines  correspondantes  sont 
altérées.  Ilans  ces  cas  le  n'^llexc  (lunl  e-.|  l'u  L:i''iu''ial  (''t:alenieiil  aliidi 


.">'  I,;illi''i;ili(m  (In  rciilir  ilc  l'arc  irlli-M-  |iriiiiilir  csl  ivaliM-i'  par  los 
alVi'i-lioiis  (l\sli'()|ilii(|iifs  lies  cclliili's  ladinilaircs  s|iiiiales.  l'.ii  |in>niiôi'i' 
li^ilc.  il  l'aiil  |(larfi-  la  jinliiniiiii-Uh'  oifiiii' fl  iliniiiifiiir.  Ail  (k'Itiil  di-  la 
liiinihisic  in/diililr,  ralinliliiiii  des  ii'IIcM'n  IciMliiii-iiv  os!  |in)|i<ii'liiiiiiii'llc 
à  la  |iai'alv>i<':  dans  la  Niiilc,  rllr  ir^li'  liiiiilcc  aii\  n'^iiiiis  niiMiirs  ni'i 
la  |iai'al\sic  cl  l'alniidiic  |M>i'<islciil. 

(hi  a  siuiiali-  la  |iri''sciicc  du  si^iic  de  llaliiii>-ki  daii>  l|llcll|llc^  i.iics 
<disci'\aliiiiis  lie  |iiiliiiiiiyclilc  ai;:iic  de  rciiraiice.  liellc  |iarliciilai'ili''  lioil 
M'aiseiiildaldeiiiciil  à  une  |iarli(i|ialiiiii  du  eordiiii  lali-ral  à  la  lesiuii. 
eiiiiiiiie  dans  un  ras  i|ue  j'ai  i'a|i|iiirlé  aiilrernis  (  jST.'ti.  i.i>i's(|iie  rali'ci|i|iie 
des  Miiiseles  des  jamiies  e>l  liés  aeiiisée.  il  ii'exisle  plus  de  n'-llexe  eulam'- 
plaiilaiie. 

('.Iiei!  l'adillle.  la  juilioiinirlitr  tiiijiir  peut  revèlir  le  Ivpi'  j^i'-uéralisi-,  les 
réllexes  siiiil  aliolis  el  la  maladie  resseiiilile  ii  la  piilviiévrile  au  poiiil  ipi'il 
lient  elle  pailois  didical  de  disliu^^iier  les  deux  alVeelioiis.  L'alleiiile  du 
ueni'oiie  iiiiileiir.  soi!  dans  sa  paiiie  ceiiliale,  soit  dans  ses  voies  (•oii- 
dncti'iees,  produit  les  iiièiues  eD'ets  paralyliipies  et  ali'iipliii|iies.  I]|iiiii|ue- 
lueiit.  les  deux  alVeetions  se  coutoiideul  dans  reitain.s  eas  de  parali/xir 
iixceiiihiiih'  (lif/iir  de  Landry.  iVity.  p-  ÔMLi 

Mans  les  iiiiii-litrx  <//(/i(ë.v.  les  eeiilri's  ;;aii^dioniiaii'es  sont  atleinls.  snr- 
tiiiil  dans  la  iniirlilc  criilnilc  ili/J'iisc.  l,a  iiujcUlc  Iraiisrersc  iiillainina- 
toirc.  le  rainollissriiieitl  i.tcliriiiique  do  la  moelle  peuvent  délniire  la 
siilislanee  j,'rise  sur  uno  étendue  plus  on  moins  eonsidi'-rahle,  aliolissant 
ainsi  les  eeiilres  iiioleiirs  l't  l'i-llexes  (]n'ils  e!i<.dol)eiil.  Ile  celte  façon  é^'a- 
leinenl.  les  réilexes  rotuliciis  et  aciiilléens  disparaissent  lois(|ue  la  tiiijr- 
lile  Ininsrcrsi'  liélruil  les  segmenls  lomliairo  el  sacré. 

Ces  aU'eclions  i|ui,  par  leur  action  ilestriiclivc  sur  les  cenlres  };aiigliiiii- 
naiies,  ahidissent  les  rétlexes.  peuvciil  (inelipielois  en  délermiiier  ;'i  leur 
dr^lint  nue  exaltation  |iassaj;ère  en  luèiiie  leinps  ipie  d'autres  pliéiio- 
luéiies  d'érélliisine  :  douleurs  spoiilaui''es .  liy|ierestliésie.  Mais  ces 
sMiiplôiues  l'onl  très  ra|iideiuenl  place  à  la  paralysie  nasipie  avec  exliiic- 
lioii  des  ri''tlexes. 

La  //"//(»;;/)/('/;/(•  <lir(>iii<iiic  se  pri'serile  taiilùl  cl  le  piiis  viiincnl  sons 
roriue  iValro/iliif  luiisiiiltilir  i)r(iiiirsxire  <i  lijiir  Aniii-Diirliriiiir,  tantôt 
soiis  rornie  de  lijin-  sciijiiilo-liiuin'ral.  Ilans  celte  atVectiou.  les  cellules 
ladicuhiires  sont  détrniles  une  à  niic,  el  celte  atro|iliie  cellulaire  par- 
tielle produit  une  atrophie  musculaire  é^'aleiiieut  parcellaire.  La  paralysie 
et  la  diiuiuulioii  des  n'-tlexes  muiI  en  ^'énéral  proportionnelles  à  ralrii- 
pliie  mnscnlaiie  et  ne  la  pn-cèdenl  pas  loiijours  comme  dans  les  foriiies 
rapides;  loiitcrois  le  fait  n'est  pas  constant.  Lois(|ue  le  centre  tropliiijue 
d  un  ;:roupe  musculaire  esl  coinplèlenieut  dr'triiil.  ce  r,'i'oupi-  musculaire 
^'alropliie  el  la  contraclion  rédlexe  disparail.  l'oiir  ce  ipii  concerne  les 
réilexes  cnlanés,  la  contraclion  réilexe  persisie  tant  <|n  il  reste  assez  do 
muscle  pour  la  manifesler.  Lorstpie,  avec  le  syndrome  de  l'aliopliie  inii.s- 
ciilaiie  proj.'ressive.  on  trouve  une  exa<;éialion  des  réflexes  lendini'ux, 
un  doit   piie-ei-  (|iie,  mitre  l'atropliie  celliilaiie.   il   exisie  une   li'-sion   des 


%G  si-:mioio<.ii:  iii  systimi-:  M:iin:i.\. 

r;iisci';\iix  |ivi'iiiiii(lnii\.  Il  s';ij;il  alors  iriiiic  .vr/r/o.sc  hilrralc  (innjolrd- 
l>liii/iir.  Dans  la  siiriin/diinirlii'  les  n'JlcM's  |ciHliiicii\  soiil  iliiiiiniK's  on 
alidlis   dans  les   incinhrcs  aliophic'-  iiiciiilni's  sii|m''i  iciiis  -      Inndis 

i|M'iis  sonl  cxa^rivs  dans  les  niciiilMcs  iiilV'iiciirs.  Mans  \  liriiKildiinjrlic 
lies  rôdions  ci-rx  icali'  mi  Idinliaiic  il  |iciil  vc  il('\i'l(i|i|ici-  une  alni|iiiii' 
nniscnlaii'c  |ii'iiihnsaiil  la  diiiiiiiiilinii  l'I  jiliiv  sniivcnl  I  ali<ililii>ii  des 
ii''ll('\('s  li'ndinciix  dans  Ir^  mrndiii's  alni|ilii(''s.  Mans  I  li(''nialnni\(''lii'  de 
la  ii'^iiiiM  (TIN  iialr  ri  d(iiv,i|i'  il  ^r  |ii(idiiil  linijiMirs  un  ('lai  s|iasni(idi(|n(' 
|dns  lin  niniiis  arnisi'  drs  iiirnilMi's  inlV'iirins  a\rc  rsai^iMaliiMi  des 
ii''lli'\i--  lrnilini'n\.  |ili(''noinrni'  du  pinl  ri  sii^iir  ilrs  inlriK. 

l'an--  la  iianihjmc  IdhÎD-i/hjusd-ldiiiiiiifi'  tU'  llnilicnne  idc  lîonlojinc), 
la(|nrllr  nVsl,  dn  rcsic,  ainsi  (|iic  jr  lai  niiinln',  (in'nnc!  iornie  bnihtiii'c^ 
de  la  s(  l('M(ts('  laléialc  aniy(dni|iliii|ni'.  1rs  k'IIcxi's  <  r'|iliali(|n('s  sonl  en 
^('■nc'ral  cxajiéivs;  il  ni  csl  de  nn'iiic  ltirs(|nt',  an  cours  de  la  sch'rosc 
lalévali'  aimiotrophif/iic.  ciMnnn'nrrnl  ii  a|i|)arailr('  des  syniiilônics  l)nl- 
baires.  Ces  derniers  smd  ii-m'Ii'-'  par  nne  l'xaj^i'ralion  des  réilexes  des 
massélers. 

Dans  la  pai'alysie  bnlliaire  par  itoliciicriilKilili'  (l'Kjiii-  mi  siilKii<jiir.  les 
rêllexes  niassélérins  scnd  alxdis. 

Ai.TKiiATKixs  mes  ARi;s  in:ri,i:M:s  second.miiks.  —  .lns(|n  ici  je  ii  ai  cnvisaiié 
(|ne  les  lésions  porlani  snr  l'axe  ii'llexe  simple,  à  centre  spinal  (MI 
l)nlbaire.  Le  nn''eanisnie  des  inodilicaliiuis  ipii  atleigncnl  le  f'onelionne- 
nient  de  eet  appareil  se  conçoit  lacilenienl.  A  part  (|ueli|ues  circonstances 
rares  (début  de  certaines  myélites  aignësi  et  dans  lesi|nelles  le  toiuis 
réflexe  peut  être  nionn-nlaïK-nienl  exa^iér;'".  toute  alt('ralioii  de  l'une  des 
pai'ties  de  l'appareil  réilexe,  centre  on  voies  conductrices,  a  pmu-  elTet 
danioindrir  on  d'auniliiler  les  rêllexes.  Les  résultats  sont  beaucoup  plus 
complexes  et  bien  plus  délicats  à  iuter|)ri''ler,  lors(|ue  des  lésimis  intéres- 
sent les  nombreuses  voies  secondaires  (pii  unissent  les  cenires  spinaux  cl 
bulbaires  aux  centres  cérébraux,  méso-cépliali(pies  cl  c(''réb(dlenx. 

La  mulli|ilicité  de  ces  voies  secondaires,  la  réunion  dans  des  réjjions 
très  resti'cintes  de  voies  condudrices  dillérentes  par  leur  origine,  sont  la 
cause  que  des  lésions,  en  a|)parence  identiques.  peuNcnt  produire  des 
résultats  ilisseniblables  et  pai  l'ois  op|)os(''s. 

Il  im|iorte  de  rasseniblei'  d'aliord  les  laits  les  pln->  nlireux  dont  la 

concoi'daiM-e  pi'rniet  d'i'lablir  une  règle  générale  qui  servira  de  guide,  et 
d'indiquer  ensuite  les  laits  exceplioniuds.  ,1e  recberclierai  ainsi  de  (pudle 
nianièic  sont  modiliés  les  rêllexes  dans  certaines  aU'eclions  spinales,  dans 
les  lésions  bulbaires,  ci-rébelleuses  et  cérébrales. 

.le  ne  me  suis  eucinc  occupé  (pie  des  all'ections  spinales  ipii  s'attaquent 
diieclemenl  aux  centres  rêllexes  spinaux  et  aux  voies  de  conduction 
de  Lappaicil  réilexe  simple.  Il  me  reste  à  consid(''rer  maiiilenani  les 
lésions  spinales  atteignaul  les  voies  de  condnclioii  dc^  aies  rêllexes 
sec(nidaii'es,  arlicnb's  avec  l'arc  r('llexe  pi'imilif. 


'■i.MioiOliii:  i>i  -■  ith:iu:\i:>.  <m; 

Il  irsiillr  lie  I  iiniiirnsc  iiinjniili'-  îles  j'iiils  iiIimtvi''<>,  i|iir  les  li'siniis  i|iii 
:ill('i<^iiciil  les  iiliri's  des  ((iriloiis  lair-rniix.  ri  s|i('-<'ialriiiciil  le  raisci'iin 
i-iirlii  ti->|iiiiiil  DU  pxr.iriiiilal,  ili'-lci  iniiii-iil  iiiio  )>xa;;(''i':itiiiii  ilii  luiiiis 
irllcM'  ilaiis  lis  ('l'illrcs  ^|lillau\  -.oiis-jan'iils  ;iii  l'nvrr  ik'  la  li'sinli.  Aill•^i 
dans  la  miji'lilr  Ininxvvrsr  nu  xriiiiiniUiiii-  airi\<''i'  à  la  iii-ritulf  d^'-lal. 
rc\af.'i''iali(m  des  irllcvcs  (ciidiiiciiv  cl  la  roiiliacliiri'  lalciilc  un  |M'iina- 
iicnh'  sttnl  des  |dii''niiini''ni"-  iimsl.inls  dim^  les  pailics  dn  cnriis  mmis- 
jaci-nlcs  à  la  irsinn. 

Il  ol  nn  cas  i|ni  l'ail  rc^nlicicnicnl  c\ci'|ilicin  à  celle  ic;ilc,  c'est 
cidni  iinc  j'ai  dcji'i  sij;nalc,  d'nn  t'nvci-  dt-lrnisanl  les  cenlies  ;;anfirKiii- 
naires  ivllexes.  Ilans  la  iinji'lilf  Irinisrfisi-  loiiiho-snrrrr  la  |iaia|)l('';:ie 
est  l1asi|Me  cl  accinnjiaLini'c  d  niic  alii>|i|iir  iniiscnlairi'  |iln^  mi  nmins 
linniiinccc. 

l'ailiii-.  lies  lal'cnienl  iln  re^le.  dan--  le  cas  de  h'^ion  liansNeise  de  hi 
n'-^iun  diirsale  inir-ricnie.  la  nmelle  loniliaire  esl  alleinic  |iarlielle- 
nienlel  d'nn  cnli'-  senleinenl.  Dans  nn  cas  de  |iai'a|di'-^ie  s\|diililii|ne  lié- 
accnsre  dalanl  de  i'ini|  ans.  mec  l'Ial  s|)asiin)di(|ne  île  innvenne  iiden- 
silé.  l'ai  ccMislali'  nue  aliidilinn  du  ii'llexe  |ialellaii(>  dn  coté  ;.'anche 
cunH'idanl  avec  nne  e\allali(iii  liés  niaiijuée  de  ce  niènii'  n'dhïxe  ;i 
dioite.  et  nn  clnnisnie  liés  accnsi'-  des  deux  |iieils.  Ici  la  h'-sinn 
avait  envahi,  à  gauche  sewienieid.  le  ceiiire  dn  réllexe  patidlaire  {•>".  .7 
et  i'  sej;nients  linnliairesl. 

I,a  cdidiaclni'e  el  l'exanéralinn  des  i(''llexes,  l'i'lal  |iar(''l(i-s|iasin(idi(|ne. 
s'clal)lissent  d'nne  manière  dijl'i'i'ente,  suivant  (|ue  ralVecliou  se  di'vo- 
ln|i|ie  leulenient  ou  ilélinle  |iai'  nue  atta(|ne  lirusi|ne  de  |iai'a|di'-;:ie. 

Lois(|ue  la  lésion  s  installe  |)roj:ressiveinenl  comme  dans  les  iiiijr- 
lilcx  sijiiliililiffiics  el  les  fdinjiyoïsidiis  ilc  la  iiiorllc  à  maridie  U'ide.  le 
iiKil  ilr  l'dll.  la  srlrrosi-  ni  jihKiiies.  riiv|iei'excilaliilili''  n'Ilexe  esl  nu 
|ihénoinéne  initial,  nn  des  signes  iinlicatenrs  dn  di'liul  de  ralleclion. 
Klle  coïncide  alors  lialtitnelleuieul  avec  les  syin|dôines  de  rliiudinilioii 
iiilcnnillriili'  spiiialf,  (\\\\  |irécèdeid  penilaul  nn  tein|>s  pins  ou  moins 
louf;  l'étahlissemenl  île  la  |paia|di'-jiie.  siiiloul  dans  je  ras  de  mvi'lile 
Iraiisverse  on  de  scié-rose  eu  plai|ues. 

Si  la  |iara|)lé;.'ie  dédinle  lirusiineiueul,  comme  dans  les  niiiKillissfiiU'nLs 
l><ir  arirrilr  occu|iant  eu  eiilier  tout  nu  sei;inenl  de  la  moelle,  on  dans 
les  rinixciiiculs  par  Iraclnre  on  luxation  du  racliis.  la  paialvsie  est 
Masque  le  pins  souvent  an  déinil  et  s"acconi|iaj.'ne  il'uue  atrophie  muscu- 
laire pins  on  moins  aocnsée.mème  alois(|ue  les  ceiities  lomhaires  iiesoul 
pas  atteints,  et  ces  sijjiies  persistent  d'.inlaiil  plus  louLrlemps  ipjc  l'iclns 
a  été'  plus  ^<rave.  Il  semhie  (|ue.  >ous  l'inllnence  du  choc  nci  veux  de 
riiihiliilion,  l'activiti'-  des  centres  réilexes,  molenrs  el  tropliiipies  soil 
iminédialemeiit  compromise.  .Notons  cepeudaut  i|ne  parfois  la  paraplé- 
i,'ie  ;t  dé'lint  lirusi|ne  s'accouipa;.'ne  irnne  exa^é'iation  des  n'-llexcs 
rotulieiis. 

Les  épisodes  aijiiis  ipii  peiivi'iil  -iii\,.|ii|-  ;i|i  cours  du  di''Vtd(ippemciil 
clirouicpie  d'une  paia|déi:ir  du  Ivpe  pMrélo-s|i;is|||,,dic|ue.  ont  p.nTnjs  |Hinr 


I 


'.ics  si;  M  II  II. or,  II-:  or  systiImi;  \i;itri:r.\. 

l'fl'cl  (le  (Irtriiiiiiicr  mit'  iillriiiialidii  (Icsirllcxcs  jiis(|ii('-l;'i  tAji-T'irs  cl  |iar- 
l'ois  nirnic  li'iir  sii|(|H('ssioii.  De  inr-iiic.  ;i  ra|i|)i()cliL'  ilii  li  riin'  IiiImI  de  l;i 
iiijil.iilic.  on  Miil  siiiiNciil  les  n'Ilcxcs  s';ill;iiMii-  cl  iiiciiic  (ii-|i,ii;iilcc.  (  ii 
iiiiMiic  lciii|is  ipic  hi    Inrcc    niiisi'iihiiic  >'i'\  iiimiiil  ciiiii|ilclciiiciil .  (1.    Ilas- 

liaii  a  iKilc  i|u'il   cxisic   une   [iniiioili iilir  h'Ial  ilr^  n'Ilcxcs  cl  celui 

(II'  la  scri'^ihililc.  Il  a  conslalc  (|iic  ilaii--  la  c(iiii|ii  c^simi  ilc  la  iimclic, 
par  exemple,  il  y  a  paralysie  el  aliolilimi  de  Imis  les  it'llcxcs  (|Maiul 
l'aiieslliésie  est  eoiiiplèle  dans  les  tiieiiilires  inlérieiirs.  l/exa^i'ialioii 
priiiiilive  des  léllexcs  disparail  iiiciiie  l<)rs(|iic  raiicsllicsie  ilalKiiil  h'ycrc 
se  c(miplclc  :  il  \  a  aloi's  pai'alysie  llas(|iic.  la  icappaiilimi  des  i(''l1c\cs 
élanl  an  ciuitrairc  l'indice  cci-|aiii  d'un  iclinif  prochain  de  la  seiisi- 
hililc. 

(tn  pcnl  dire  en  ell'cl,  cl  c'csl  la  nue  loi,  <|ne,  loisipie  dans  inie 
paraplciiie  l'aneslliésie  est  al)s(dnc  et  lolalc,  les  rcllexes  Iciidim'nx  soni 
aliulis.  Mais  il  l'anl  pnnr  eida    (|ne   raneslli(''sie  soil   alisolne  cl  poile  sue 

tons  les    I le-  de    la    seiisiliililé  suiiei  licicllc   cl    pi(d'(Hide.    (l'est  ainsi. 

par  exemple,  (jui'  la  sensiliilitc  osseuse  pcnl  seule  pcisisler.  alors  (pu- 
toutes  les  autres  ont  disparu.  Dans  des  cas  aualojiues  ilii;.  "d")  cl  Titi'H. 
si  lexamen  de  la  sensibilité  osseuse  n'était  pas  praticpic.  on  poniiail 
croire  (pi'une  paraplégie  avec  conliaclnrc  pcnl  cxisicr  a\ec  uni'  ancs- 
llit'si(!  al)S(due  et  admettre  une  exccplion  ii  la  loi  de  {'..  Itasiian.  cxccplion 
(|ue  jionr  ma  part  je  n'ai  pas  encore  icnconh^'-c.  .l'ai  en  cll'id  constaté' 
rexistciice  d'une  |)aralysie  llastpic.  a\cc  ali(dilion  des  n'^llcxes  tendi- 
neux, dans  t(ms  les  cas  de  |iarapl(''^ie  avec  ancsiliésic  complèle  el  lolali' 
(|u  il  ma  él(''  donn('' jus(pi  ici  d'ohscrNcr. 

Pour  beaucoup  d'auteurs  i(aoc(|.  Van  (ielinehien).  les  réiloxes  cuta- 
nés seraient  également  toujours  aholis  dans  les  cas  de  section  trans- 
veisale  etmiplète  de  la  moelle.  Tel  n'est  |ias  mon  avis.  Mans  li' cas  dont 
j'ai  déjà  parlé  de  section  lol.ilc  de  la  nn)elle  pai'  éerasemeni  dn  septième 
segment  cei'vical  iliez  un  jennc  homme  de  dix-sept  ans,  cas  (pic  j  ai 
étudié  el  suivi  |icndaul  six  mois  iti^.  ÏMi  el  rpii  s'étail  hadnil  pemlanl 
la  vie  par  une  paraplégie  llasijuc  avec  ah(ditiou  des  réilcxcs  Icndiuenx 
et  une  perle  complète  et  totale  de  la  sensibilité  su|icrliciellc  el  |ir(d'oude 
(voy.  lig.  4(5(1  à  Wi'Ji  Ions  les  réilcxcs  culanés  él;iieul  conservés.  I,a 
section  complète  de  la  moelle  dans  ci-  cas  lui  i''laldie  par  l'aulopsie 
cl  l'cvamen  liis|(doL:i(pie  i.l.  llcjeritie  el  V..  Long  l'.M'Ji.  (le  cas  démontre 
nellemcnl  (pie  cIkv  riiommc.  les  cenlrcs  des  i(''l1cxes  ciilaii(''s  si(''geul 
bien  dans  la  moelle  épinit-re  et  (pie,  s'ils  pcincnl  cire  abolis  clic/,  1  ani- 
mal à  la  suite  de  lésions  de  l'écorce  moiricc  l.'^llel■|■ill^lon  i.  c'est  vrai- 
semblablement par  suite  d'une  action  iuliihitoirc  (pie  se  l-iil  celle  suspen- 
sion. |)an.s  ce  cas  eulin,  le  réilcxe  culané  |danlaii('  iiclail  pas  inverti 
et  s'exécutait  comme  à  r(''lal  normal:  c'csl  là.  t\\i  reste,  un  l'ail  sur 
lecpiel  je  reviendrai  plus  loin. 

I.'uoi  ipi'il  en  soil.  la  paraplégii!  spasmo(li(pie  c^l  le  \)\"'  cliniipie 
normal  de  la  mv(''lile  lians\eise  à    l;i   |M'riode  (l(''la!. 


^1  Mioi.ucn:  iih>  m  I  i.t\i: 


l.l'S  |llir>ll(l|||rlll'N   •>|t.'|s|||ll)li(|IIC>    Slllll    |)lll'>   IMI    lllllills  (ll''M-|ll|l|l|-s    s||i\il||| 

loscas.  ils  |ii>ii\fiil  iilli'i'jiiM|ir/i  rr'l.'itilisM'iiiciil  (I  uni'  riinli'aclnif  liiiiii|iii> 
|ici'iiiiiiu>iilc  ijiii  iiiiiiiilii'iit  li's  iiit'inlii'i's  iiilV-t  iciii's  iliuis  uni-  cxlfii^inn 
|iliis  nu  uiiiin>  l'orci'-i'.  itins  les  ivIli-M's  IruiliuiMU  îles  luruilno  iiili'-i  iriirs 
siinl  cxii^cirs.  I;i  ti'(''|)iil;ilioii  t'l(iin<|uc  ilu  |iicil  m-  lUiiiiirc^lc  l'arili-uii'ul. 
relli"  ili' l;i  niluli' l'sl  riV'i|uruli'.  I.cs  n'-tlcxcs  rulfiiu's  soûl  luuiiis  n»n-t.iui- 
uii'iil  cxalli's;  ri>|icuilaul  li-xcilalinu  rulauri'  |Mii\(ii|Uf  iiailitis  «les  n'-ac- 
lituis  irH(>\«'s  anui'uialrs.  I  ii  uialaili'.  ijui-  j  ai  l)iu;:li-rM|i>  iiIiscim'-,  (Ii'-Iit- 
luiuail  cliiv  lui  la  uiicliuu  par  le  |iiu<-i'iu('ul  lii'  la  peau  du  lias-vfiilic:  lii- 
inriui'.  ioisiju  une  nisc  de  (-(luliacluic  iuiiuoliilisail  ^cs  incuilm-s  iulV-- 
l'icui's  dans  la  liciui-Mcxinu.  il  |ii'tiMii|Mail  lo  iuimim'iui'iiI  d°i'\li'tisiiMi  eu 
piuraul  la  pi-aii  à  la  l'ace  aMliTifUif  ilc  la  i  nis^r  i\(i\.  phi-  juin  llfflcns 
cl  nitiumiiciils  ilf  ili'friisc). 

l'aiis  la  jitirtiiilrfiii'  si)(i!<iinjili(iuf  m  /h-jiun.  du  Lui  de  la  ii'liacliiiu  (\i-> 
jaudii's  siu'  les  cuisses,  le  réllexe  palidlaiie  ne  peut  l'Iic  mis  eu  i''\ideuce 
el.  I  iuleu-ilé  de  la  (-uiitraclure  des  jaiulies  iuMunliilisaid  les  pieds  ilau> 
uue  alliluile  li\e.  le  réllexe  acliilli-eu  es!  eu  ;;(''U(Tal  peu  exa;;(''ic.  t^elle 
iuipossiliilili'  plus  ou  iimius  ^.'laiide  de  l'aire  apparallre  les  relle\i'-  hn- 
diueux  ii'esl  du  leslt'  pas  spi'-ciale  à  la  pai'apli''^ie  eu  llexiou.  car.  dan-  la 
paiaplé^de  en  exlensiiui  <'lassi(|ne.  la  cnuliaclure  |ieul  «'-Ire  telle,  (jue  I  un 
épriMive  paii'itis  une  vérilalde  diriicuili''  à  ccuislalei'  l'exa^iéialiiiu  de- 
réilexes  palidiaires  el  acliilleeu-.  le  cl is  du  pied  nu  de  la  rnlidc 

.le  l'ei'ai  eu  nuire  reiuar(|uer  ipie  dans  la  paraplé'.Me  s|iasinndi(pn'  par 
h'sinii  Iraiisveise  inooniplèle  de  la  moelle  epinièro.  tinjcHlf,  sclrnisc, 
idinincssiiiit.  etc.,  les  réilexes  leudineux  snni  exajiérés  nim  seulemeni 
dans  les  memiu-es  iid'é'rieurs.  c'esl-à-tliic  au-dessous  de  la  lésion,  mai- 
(pi'asse/.  siuiveiit  ils  le  sont  ('■^raleiiu-id  dans  les  meinlires  su|M''rieur-. 
par  conséipn'ul  au-dessus  de  la  lésion,  el  <-ela  liien  cpie  ces  nieiulnes 
supérieurs  soieni  cinupli-lemenl  indemnes  de  loule  espèce  de  parésie  ou 
de  cimiracinre  el  ipie.  parlanl.  leui'  r(U\cliouuenn'nl  soit  niM'uial.  l)niis 
des  l'eclierclies  praliipii'es  il  v  a  (pielipies  années  avec  K(ij;er  (  l'.KI'li.  sur 
l'i'-lal  des  réilexes  dans  la  |iara|d('-<:ie  spasmodiipie  par  lésion  mé'dullaire 
localisée,  nous  avons  trouvé'  ime  exa^ératiiui  des  réilexes  temliueux  îles 
meuilires  supérieurs  —  olécraniens.  Irice|)s.  hiceps.  cid)ilaux  el  radiaux 
—  dans  un  ^rand  uomliie  de  cas.  (i'esl  la  nu  l'ait  dont  ritilerpri-talinu 
n'est  pas  facile.  Kn  tout  cas,  il  lU'  peut  pas  être  expliipié  pai-  la 
théorie  ipii  voit  dans  l'exafiéralion  des  réilexes  la  suppression  de  I  ac- 
tion inliihilrice  exercée  par  le  faisceau  pvi'amidal  sur  les  cellules 
moliices.  Ici.  en  ell'et.  l'exafiératiou  des  réilexes  siège  liien  au-dessus 
de  la  lésion. 

Avec  les  li'sions  iiiiiliilfnilr^  de  la  moelle  ipii  r.'alisiui  le  sijiKlninif  ilc 
l{rt)U'ii-Si''(jutinl,  ou  oliserv(>  du  colé  de  la  lésion  mie  |iaralysie  plus  on 
moins  com|dète  des  mmivements  volontaires  aseciie  1  livperestlii''sie.  uue 
exaj.'i''ratiou  des  réilexes  leudineux  —  palellaire  et  acliilléen.  —  le  cloiiiis 
du  jiied  el  des  signes  de  contracture  spastnicliipie.  I.e  réllexe  cutané 
plantaire  -e  l'ail  eu  Mexinii  dnr-ale  —  si;;ue  des  mteil-.  Mil  cc'rl  '•  nppo-i'  où 


sKMiiii.oaiii  hi  sysi iMi;  .xhiin:/  \. 


i'\i--lc  mil' ,-iiiCN||ii''--i('  nilaiii'i'  |i|ii--  un  iiiiiiii'-  |ii(iiiiiiiri''('.  il  v  ;i  prcsipio 
Iniijiiiiis  iMii'  (Aiii^riiiliiiii  (lc>  ii'IIi'M's  idliiliciis  cl  iicliillr'ciis  :  soiivciil 
II-  irlli'Xi'  culiiiK'  |il;ml;iir('  osl  mitililii'  cl  se  l'.iil  (■■j;;ilciiicril  en  llexion  iloi- 
salc,  in;il|^i(''  r;ini'slli(''si('  pins  <mi  innins  iiccnsc'c  de  lii  léj^idn. 

Ainsi  (pi^jl^  r.-ii  ilt'-ji'i  in(ii(|n('.  ri'NJmc'iiilion  ilrs  ivtlcxcs  Icnilincnx 
n'es!  |i(iinl^^^A>iniMil  IIT'c  ;'i  I  cxislcnci'  ili'  \:i  idnlriicluro  s|);tsin()ili(|n(>. 
On  pcnl  cnl^Br oliscrvci' cctlc  cxa^ivriilion  dans  I  iK'iniph'gic  avoc  Inpn- 
Innic  pci'inanenlc.  cl  la  sdcniso  dos  riiisccanx  |)\raniidaux  pcnl  exister 
avec  nnc  parapicjiic  ilasi|ne.  iVcv.  /'////.v/o/o,'//c  patliiiloi/i/itic  tic  la  cim- 
Irarliur.  p.  ^'_>i.  | 

Ai)sli'acli(in  l'aile  des  cas  nii  le  loyci-  inorhidc  di'ji ni!  les  ccnires  lom- 
baiirs,  cl  ici  la  llaccidilc  de  la  paralysie  csl  lacilc  à  cunipreiidre.  nue 
li''si(iii  Iransvei'se  cdiiipiclc  cl  Idiale  des  ii''t;i(in^  ni(i\cniii's  un  snpéi'icni-cs 
de  la  niiiclle  pcnl  piiidniii'  niii'  paiap!i'"jic  llas(pic.  Icv  l'ails  pinlianis  de 
l'clli'  nalni'c  alii>ndenl. 

I  n  des  pi'cinicrs  siunaji'^  cl  iii'llcnicnl  dcciiK  cv|  ce!  ni  ilc  kadncr  I  NTlii. 
dans  lc(piel  inie  It'sinn  lians\cisc  cnni|il{'le  de  la  moelle  cei\  ici)-d(n'sale 
prodnisil  nne  parapléj^ie  llas(pie  persislanle  nial|;r(''  la  dégénérescence 
secondaire  des  l'aisceanx  pvrainidanx.  \an  (lelinclilen.  Collier,  V.  Itosc. 
Dejerine  et  Long  (1!M'2).  Lewandowskv  el  Neuhans  ijill'i)  onl.  depnis, 
pnblit'  nn  certain  nombre  de  cas  analoi^iies.  Loiscpie  la  secli(m  est  com- 
plcle  el  totale,  on  pcnl  diic  (pieciiez  Tbomnic  la  llaccidili'  de  la  paralysie 
est  nne  loi  fpii  ne  sonll'rc  pas  dexci'ption. 

Chez  le  singe,  la  section  tiansverse  totale  de  la  moelle  épiniéreprodnil 
nne  paraplégie  llasqne  avec  abolition  des  léllexes  palellaires.  OMle  abo- 
lition n'est  pas  indélininienl  persistante  et.  nn  mois  environ  après  l'opé- 
ration, ces  réllexes  n'-apparaissent.  mais  ils  ne  sont  pas  exagéiés 
(Slieriinglon). 

f'arnii  les  laits  obsci'vi's  clic/  lliomnic.  nn  ccriain  nombre  d Cnlre 
enx  |ienvent  être  rénnis  cl  inlcrpii'dcs  par  nne  lui  commnne,  ce  sont  les 
cas  d(!  lésion  inléressani  la  riy/ioii  rcirii-alf  un  tcrviro-iJorxnlc.  Il  est 
établi  pai-  les  travaux  de  C.  lîasiian.  coiilirmr's  par  nombre  d'auleui's. 
notannnenl  jiar  !..  itrnns  cl  |(ai'  Mendeissolin.  ipi'mie  lésion  transverse 
coin|ilcle  de  la  moelle  cervico-dorsale  di'lcrminc  nne  jiaralysie  llasipic  <■! 
nne  abolition  complèle  de  tons  les  réilcxo  dans  le  segmenl  spinal  sons- 
jaceid.  Kn  clini(|ni'.  Inis(|n'nnc  Icllc  li'sinn  se  di'vclopped'iuielaçon  aignë. 
le  premiei'  résnilal  cv|  Iniijonrs  nni'  paraUsic  nas(pic.  Celle  période  est 
caractérisée  par  la  paraivsie  absolne,  lanestliésic  ((nnplélc  el  totale,  la 
perte  des  réllexes,  la  paralysie  des  réservoirs,  la  diminution  dn  volinne 
des  ninscies  el  les  lé'sions  tropliiqnes  dn  di'cnbilns.  Il  v  a  lien  dn  resie 
ici  de  l'aire  nne  distinction  entre  I V'Ial  des  réllexes  Iciidinenx  cl 
ciitani's.  Ces  derniers  penvent  en  ell'cl  cire  conservés,  ainsi  (pie  je  1  ai 
iiiditpié,  alors  cpie  les  réllexes  lendinenx  muiI  complèlenienl  abolis. 

Cet  (■lai  se  prolonge  jnsfpi'à  la  niorl,  (pii  snivieiil  à  une  é|io(|ne  ]ilns 
(Ml  moins  rapproclii'-e,  suivant  la  gravité  des  infections  secondaires  el  la 
r(''sis|ance  dn  >njct.    mais  ipii  cs|   L;i''néralemenl   |)r('coce.  J'ai  (•cpendanl 


>h:.\noi.oi.if:  Dt"  ith:rLEXt:s.  \in 

iiIisci'm'"  iiii  ras  axi-f  iinr  survit'  do  s<'|il  iiiois.  Si  la  vie  a  l'-U'  siiriisaiii- 
iiii-iit  |ii'i>l<iii;{i'-i-.  «m  li'iiiiM'  alors  iiaii>  les  l'unlniis  iair-iaux  iinr  M'Ii-niM- 
|iM'aiiiiilalc.  iliiiil  l'iiilriisili-  rniMir  nmlra^lc  avrr  la  ilariiilili'-  ili-  la  |iai'a- 
l\^if  olix'iNi'i'. 

haiiN  il  aiilio  i'a>.  avcr  une  li  ^imi  iiniliillaiii'  aiis^i  iiiJi-iiM'.  <lii  iiiiiiii>< 
en  a|i|iarcii('c,  ajiri's  niu>  |u'-riiiiif  de  s\iii))iriiiK>s  aussi  {graves  <|ur  ccuv 
(|Uf  je  \ii'iix  (riiiili<|Ui>r.  les  si^'iirs  se  iiiiMlilii-iil  |ifii  ii  |i('ii.  la  |iaraUsii- 
ilrxiriil  moins  alisoliic.  raiioIlK'sic  iliiiiiiiuc  ou  s'i-U'arc,  1rs  rrlIcM'S 
r('-a|i|)araiss('iil.  l'I  It-ni'  inli'usilr  |iriit  arriNcr  à  ilr|iassi>r  la  iioruialc.  jlaus 
if>  ra--,  il  es!  l'vitlrnl  (|uc  la  li'-sioii  IraiisM-rsc  n'a  |ias  iiili'rroni|Mi  coni- 
|ili-(cnu-nl  la  coulinuilr  ilc  la  niorlli*.  I.'t'-lalilissfiiirnl  ilc  la  iM'rioilc  de 
|iara|d(''j;ii'  s|iasiU(Mlii|Ui>  est  rfiativcnii'iil  |iimi  IrtMincnl  ilans  de-»  ca--  aussi 
i;ra\fs.  cl  nda  |iarc('  ijuc  ir  sujet  survit  laiciurrit  assez  iou;^l<'iii|is. 

Ainsi,  la  suppression  des  ndlcxcs  et  la  jiaraivsif  accinupa^'ui'c-  pai'lois 
d'uu  l'tM'tain  dc^ré  datropliic  ou  daniai^rissi-nieut  ninscuiairc  sont  des 
pln-nonièiics  c  iiuslants  dans  li-s  cas  de  lésion  traiisverse  complète  îles 
miiiiiix  siiiii'-rifiirrs  de  la  uioellc.  Ilans  ces  cas.  <lu  reste,  la  morl  est 
soiixfiil  précoce.  Toulei'ois.  et  je  tiens  à  le  l'aire  remanpier  eu  y  insis- 
tant, ce  n'est  ipie  dans  des  cas  tiès  rares  i|ue  l'atiopliie  musculaire  est 
assez  inteiiM'  pour  pouviiii-  à  elle  seule  détei'iuinei'  la  paralysie  llasi|ue  et. 
partant,  l'aliiditiiin  des  réllexes  tendineux.  Il  faut  une  atrophie  muscu- 
laire excessive  pour  ai'river  à  ce  résultat.  Itans  la  sclt'rose  lalcralr 
aiiniotriiphiiiiii'.  eu  ell'et,  les  réflexes  tendineux  sont  encore  exaltés,  ou 
tout  au  moins  conservi's.  lorsipie  l'atrophie  des  muscles  est  déjà  arrivée 
à  uu  de^ré  de  développement  avancé. 

I.orsiprune  lésion  aussi  intense  frappe  la  nh/inii  (hivxtili'.  les  mêmes 
phi'-uoinéues  s'ohservent.  mais  l'existence  du  sujet  étant  moins  souvent 
compromise,  la  pai'aplé<:ie  spasniodiipie  peut  se  constituer  dans  la  suite, 
à  coudilion  toutelois  ipie  la  moelle  ne  soit  |ias  complètement  inlerrom- 
piu-,  auipiel  cas  la  paiaplé^'ie  restera  iudélinimeut  I1asi|ue. 

La  succession  des  phénomènes  peut  encore  être  inverse  :  une  para- 
plégie spasniodiipie  alioiitissanl  à  une  pai'alvsie  I1asi|ue  avec  amai;;risse- 
lueiil  et  anesthésie  complète,  soit  hrusipiemeut,  soit  piofriessivemeut.  pai' 
exemple  dans  ceitains  cas  de  iniiiini'ssiini  ih- la  iiinrUi' \y,w  une  tumeur 
à  uiarche  envahissante. 

liie  r'venlnaliti'-  liean<-ou|i  plus  rare,  c'est  I  existence  dune  parapli'-;:ie 
llasipie  avec  exaltation  des  n'-llexes  tendineux.  Itausces  cas.  la  sensiliilité 
n  est  jamais  complètement  aholie  sous  tous  ses  luoiles  et  ce  t'ait  luoutie 
liien  ipic  la  lésion  trausvei-se  est  incomplète  et  par  conséipieiit  n  est 
pas.  ainsi  i|ue  je  1  ai  iiidii|iii''  plus  haiil.  eu  opposilicm  avec  la  loi  de 
Ch.   liastian. 


Des  faits  précéd(>nls.  il  est  possjMe  de  tirer  ipiehpies  couclusious. 

Lorsqu  une  lésion  totale  iuteriompt  hrns<|uemeut  les  lilires  ipii  relient 
les  centres  spinaux  avec  les  centres  snpéiieurs.  elle  ih'-terniine  dans  les 
premieis  uue  suppiession  de  leuis  l'oiiclions  molriies  et  loiiiipies  n'tlexes. 


'.m  ^i.MKii.Oiiii-:  lit  sysT/.Mi:  .\Eiubi  .\. 

Avec  une  Irllc  li'-sinri  iiniU'c  lui  iiiiixiiniiin,  Icscdiiiiiiuiiic.iliiiii-- soiil  <l(''liiii- 
livi'iiiciil  iiil('i'r(iiii|iiu's.  los  ccnlrcs  sjiiiiaiix  sont  incii|);il)l('s  dr  i('(ii|i(''icr 
li'nrs  l'onclions  :  ils  pcnvcnl  riiriiic  l'Irc  Mllrinls  (l;ins  leur  ~iilis|;iiirc  il 
|ii(iilnirt'  ;iinsi  une  iilr(i|iliir  iiiiiMiiLin'  |iliis  mi  MMiiiis  accii'^i  C  :  lllai^ 
(•('Ile  alr(>|ilii('  ni'sl  |ias  assez  coiisidiTaiilc.  ilii  nxiins  dans  la  niajoril'' 
des  cîis.  piinr  cxpliiincr  raliidilinn  des  irllcM-s  jcndincnx,  d  antani  pins 
i|iu',  dans  rcrlains  de  ces  l'ails.  les  l'i'dlcxcs  cniancs  sont  ciinsi'ivL's. 

Ti'l  l'sl  lo.  laldcan  ilini(|n('  (jnc  lOn  pont  nlisnvrr  dans  les  paraplégies 
llas»|ues  ipii  pcisistcnl  Icllrs  jnsqii  à  la  moil,  à  la  snilc  de  ii'sioMS  li-ans- 
verses  ctmiplrlrs  de  la  nniclli'  dni's  an  liannialisnie,  à  inii'  iiinipicssiiin. 
pins  rari'MicMl  à  nn  laniidlissrnicnl  par  cndailérilc. 

Si  les  liliii's  ipii  i(dii'nt  la  iMdcllc  h  l\'\\fv\tU;\\i'  \\r  sinil  allrinlcs  ipic 
d  nnt'  manii'rt'  iniduipIMc.  les  i-cnlrcs  spinanx  riMi^isscnl  d  niir  nianirrc 
dillV'rtMitL'.  Ils  ciin^i'iArnl  Iimu-^  iDncliuns  |nipiii(|n('s  r\  niidriccs,  ii'-- 
nniscles  «iai'dcnl  leur  \(dinni'  cl  la  jilns  i^iandc  iiarlic  de  lenr  lorcc, 
ainsi  qn'on  If  cinislalt'  ilirz  les  imlividns  allcinls  de  paia|dr'i;ie  sjiasnio- 
di(pu\  lli'  pins,  l'ail  rmiariinaldc.  le  timns  rrllcxc  des  cL'nlrcs  conscrvi's 
intarts  est  niinlilii'.  il  est  exagéré. 

i'inlin  il  peut  arriver  (|n"nne  li'sion  transxerse  inlense.  mais  incoin- 
plèle,  |)rodnise  nne  snjipression  inimientanée  des  l'onelions  des  ei'ntres 
s|)inanx  et  délerniint' d"ali(M'd  nne  |)aral\sie  lolale  llas(|ne:  |inis  la  lésion 
se  liinilanl  on  se  réjjarant  en  pailie,  ces  cculrc-  icprennenl  Icnrs  l'onc- 
li(nis  et  ia  paraplégie  se  ('onip«rt(!  coinnic  dans  le  second  cas.  (le  l'ail  esl 
léalisé  pour  les  pai'ajih'gies  à  di'linl  aign  (|ni  jiassent  à  létal  clironi(|ne. 
Les  symptômes  s'améliorent,  la  paralysie,  dahord  llas(|ne  el  totale,  s'al- 
té'nne  et  revêt  le  ty|te  paréto-spasmodi(pii'. 

Kn  delnns  donc  des  cas  de  lésion  Iransversc  lolale,  on  pciil  dire  (jiii' 
tonte  alt<''ration  des  coidons  antéro-latéianx  de  la  moelle  a  |ioiir  ell'et  de 
prodnire  nne  exaltation  de  lexcilaltililé  réilexe  dans  les  cenires  spinaux 
sons-jacents,  |)onrvn  qne  ces  ccnlrcs  ne  soicnl  pas  enx-ménies  com|n(i- 

mis  dans   ieni'  strnclin-e.     Mais  ici,  coonnc  | ■  riiémi|)li''gie,  celle  loi 

générale  sonlVre  des  exceplious,  cl  on  pcnl  oIisccmm-.  rarcincnl  il  esl  vrai. 
(les  paraplégies  llasqiics  avec  étal  normal  on  c\ai:i'ir>  (lc>  rc'llixcs  Icndi- 
nenx.  Or,  dans  ces  cas  donljai  (discrxi'  (piclipics  exemples,  la  para|ilé- 
gie  n'est  pas  totale,  les  tronhies  de  la  sensiliililé  sont  pen  accns(''s,  hrel' 
lonl  indi(pie  ici  une  lésion  Iransverse  inconipicle  ^Ic  la  inocdic  el  ce|ien- 
danl  il  n'y  a  pîis  d'étal  spasmodiqne. 

Les  conditions  d'exagéralion  des  réili'xes  lcndiiiiMi\  dans  des  alVeclions 
médullaires  sont  réalisées  : 

1"  l'ar  les  li^.sinii.s  Irniisvcrxes  iiicoiiii)U'li's.  les  l'oyers  de  sclrivsr  civ- 
coiiscrils  ou  ilis.si'ininé.s  —  xclci-osc  en  lilaf/ues  —  la  imjciilc  aiunilaire 
accompagnant  la  IrploiinhiiiK/itr  chranlfiiic.  les  lOiiiprcsaioiiK  de  la 
moelle. 

\Un)s  \i\  scli'Vdsf  en  iilfii/itcx.  il  va  lien  de  l'aire  nne  distincli(ni  entre 
['('■la!  des  réilexes  tendineux  qui  sont  poui'  ainsi  dire  lonjonrs  exagérés  el 
celui  des  réilexes  cutanés,  (les  derniers,  en    parlicnl'ei-  le  ri'llexe  alldo- 


•^hMioi.oait:  i>h>  itiiii-:\i^  '.es 

iiiinal  l'I  II'  i(''llrvc  n'i-iiiiislri'irii.  sniil  li(>  miiinciiI  .-ilinlis.  r\  ccl,!  stiii- 
M'iil  ilrv  II'  ili'liiil  lie  riill'i-iliitii.  (jiiaiil  :iti  n'-McM'  nilaiit'-  |il.'iiiltiii'i-.  il  f^\ 
iKiliiliicllriiiriil  iiiM'i  II  isi^iii' (les  iii'lfilsi.  hiiiis  la  iiiiirlilr  IniiiKrrrsi-,  Irs 
ri'ilrM's  I n'iiiaNlrrii'ii  cl  aliilinniiial  m  uni  |iai'ii  l'-lrc  iiiniiis  mmimmiI  alinlis 
i|iic  dans  1,1  M'|ri'(is<>  fil  |ilai|iii'>-. 

I.a  .s'i/r/ii'/Mf((i/(7/<' liiiiiiii'  lii'ii  Cil  ;;i''iii'Tal  ;i  lin  ilniiiili'  sMiiIroiiii'  :  le 
sviiili'iiiiii'  lie  paraKsii'  I1asi|iic  ci  ali'ii|iliii|iir  au  iiiM'aii  ilo  iiicimImi's 
sii|i(''riciii  ■■  aM'c  aliolilinii  îles  it'-lli'M's  IcmiIiihmiv,  rt  le  syinlnMiic  |iaii''lii- 
>>|iasiin>ilii|iii'  |i!n>i  nii  iiiniiis  ihiiiidiici''  aux  iimmiiIiio  iiilV-iiciirs.  I,'c\a;;(''- 
lalioii  (les  ii'-Mt>\i>>  Ifiidiiiciiv  |ii'iil  iiit^iih'  ilaiis  ('crlaiiis  i-as  s  rlciiiii r  ans 
iiiriiilircN  >ii|ii'Tiriii'>.  l'aiis  la  s\riii;;(mi\(''lii'  a\i'r  {'oiilracliii'c  des  (|ijali'c 
iiH'iiil)i'cs  ili^.  SI).  Ions  li's  rc'IlcM's  tciiilinriix  sdiil  ('\aj;r'irs.  \.'liriii(il<i- 
iinii'lir  sftiinliinrr  \\\\x.  iM'J,  'iSTm  s"acc(im|ia^iii'  (''j;ali'îiiciil  (ri'\a;^i'Taliiiii 
des  ri'Ili'Xi's  li'iidini'iix.  (li'iix-ci.  par  cniilrt',  |ifiiv('iil  dis|)ai'aili'r  dans  Irs 
incinlii'i-s  sii|irTii'nis  lont  t'ii  riant  t'xam'Trs  aii-dcssoiis.  dans  le  i  a~-  di' 
ili'->li'iii'liiMi  di's  (('lliilcs  raili<'iilaii°i>s  de  la  n'-iiion  cervicale  pai-  le  l'iivei 
liciinirrai;ii|iic.  !>aiis  un  cas  ((iic  j  ai  oliservc  d°lir>inatii!nvi'-lie  s|Miiila- 
m'-e  de  la  n'^ioii  linnliti-sacrce.  a\ec  alni|diie  1res  ami^ce  des  miivi  |c> 
des  janilio.  les  rctlexcs  acliilléeiis  élaieiil  alndis  c|  1rs  roliiiieiis  cun- 
serxcs  cl.  du  l'ail  de  rinleiisilc  de  l.il  i  ii|iliic.  le  ii'llexe  cnlaiir'  {ilaii- 
laire  a\ail  disparii  (lij;.  Iti'J  cl  liiTi).  l'aiis  Y liriiKiliiiiiijflir  liiiiniirilii/iic. 
si  la  inoelle  n'a  |ias  cic  inlcrriiiii|Mie  dans  sa  l'onliniiilé  par  la  l(''si(iii.  cl 
s'il  n'y  a  pas  d'alrtipliic  innscnlaire  inlcnse.  il  existe  (''iialcinent  \\\u'  exa- 
;ir-raliiiii  des  rélloxes  leiidiiiciix. 

haiis  liiiis  ces  cas.  saiil'  dans  la  sch'-nisc  en  plai|ues.  il  se  |ii'ii(liiil 
une  dé^cn(''rescence  secinidairc  ilii  l'aisceaii  pyraniidal  cl  rcxa^ératimi 
des  réilcxcs  tciidincnx  peut  (Mic.  seltin  les  cas.  d'intensilt'  très  varialdc 
Klle  s"acciiinpai;ne  le  plus  soiivciil  de  tri'pidatiuu  cpilcplipïdi'  —  pliciiD- 
iiièiio  du  pied. 

Il  en  es|  de  inèiiie  dans  les  srlrroscs  iiiirniiiiiltilcs  siislciindiiiiics  un 
inimilins.  la  srlrrosc  Inlrralf  tiiiiii()lioiilii(iiic.  dans  la()nellc  rt''léinenl 
spasiii(iilii|iie  se  inclan^'e  à  l'atrophie  ninscnlaire.  le  lahrs  siuixiiioflii/iir. 
Associée  à  la  sclérose  des  cordons  poslérienrs.  la  sclérose  des  loidons 
latéraux  réalise  eiilin,  dans  certains  cas.  la  coiuliiuaison  des  syiiipti'uni's 
laltéliipies  avec  rexaj;éralioii  des  réilexes  et  un  état  lahr/ti-siKisniodii/Ki- 
—  xrli-roars  combim-cs. 

I, 'arrêt  de  développeinenl.  cmiiplel  mi  umi.  du  laisceau  pvi'anii<lal  dans 
\t'  sijnilrtinif  ilr  /,////('.  dé-leriniiu'  encore  un  étal  spasiiioilii|nc  liés  |iro- 
iioncé  dans  les  <inatre  nienilires  et  snrtoiil  dans   les  nieinlires  inré'rienrs. 

Mais,  de  nièine  ipic  la  déj:éiiéresceiiee  des  l'aisceanx  |)yraiiiidanx  n'eii- 
Iraine  pas  toujours  lataleinent  et  iiécessairenienl  létal  spasinodi(pie. 
ainsi  tpie  lt>  pron\e  la  llacciditi-  de  la  paraplé^'ie  et  l'aliolition  des  n'Ilexes 
londineiix  dans  |c  cas  de  section  conipléle  de  la  luoelli',  cet  état  peiil 
exister  avec  «les  lésions  s|iinalcs  ipii  ne  produisent  pas  d'ordinaire  la 
déi;éiiérpsc(>ncc  secondaire  de  ces  l'aisceanx.  I. "exemple  le  pins  net  est 
ronini  pai   la  sclrroxi-  en  iilfif/urn.  ;ill'ectinri  dans   laipielle   les  dé;;i''néres- 


97^  ^i.Mioi.ncu:  m;  sy>.ri:Mi-:  \i:itri:i  x. 

(•('iicc^  r;i^i'i('iil;iin's  '-l'cuinlain's  --niil  \vr<  r;in's  |i(iiii'  iir  \t;\<  diic  plus, 
:ilcil'^  (|IU'  11"-  s\iii|ilc'iliH's  s|i;iMiiiHlii|iir>  mhiI  si  |iiiin(iil(i''>  ;  il  en  ("-1  de 
iiiriiic  dans  corlaiiis  cas  de  hiinciiig  cl  de  coiniDcssion  inrdiilldii-c. 

'2"  Itaiis  les  lésions  (|iii  inléi'csscnl  la  irgiau  siis-iiroliihcrdiilicllc.  le 
/(/////(•  cl  le  crvrcirl ,  l'cliidc  des  rclli'\cs  ne  ioni ni!  ipii'  des  indiealiiins  |hmi 
iMi|Mirlanlcs.  en  eoin|iafaiMin  di's  s\  iidioiiics  |ini|iii's  à  ces  diverses  loea- 
lisaiions. 

i,es  [('■kIoiih  jirddiiciildiri's,  les  l(''siinis  jiriiliilii'rtnilii'llrs  il  hiilhiiircx. 
lors(|irelles  allei^neiil  les  laisceanx  |pyianiidanx,  a^issenl  sur  la  nmlililé 
voldidaire  des  inendncs  el  sur  lenrs  ininiveinenls  iéllc\es,  linil  coninie 
les  lésions  de  la  cu|isnle  inleine  el  des  centres  niojenis  (■(■•ri'dnanx  on  les 
lésions  s|iinales. 

Les  lésnnis  élendnes  el  ii  dé\elo|)|ieinenl  lirns(|ne  de  la  |ii(ilnliéranct; 
t'I  dn  linllie  (laniollissenn'nl,  liénnn'iagie)  |Hddnisen(  le  syndrome  de  la 
fxirdUisic  hiilhairt'  (ijioplcdifdniie  avec  syinpiônies  hnlliaiies  el  paralysie 
llas(pie  des  ineinhres;  si  la  nioi'l  ne  snrvieni  pas  liop  ra|)i(lennMit,  il 
s'élal)lil  nn  ('Inl  de  rij^idilé  spasniodi(|ne  pins  on  moins  accnsé  des 
(pnilre  rneinl)i'es.  avec  exaycralion  dos  réllexes  lendinenx  el  dn  ri'llexe 
niasséléi'in.  Les  lésions  en  Coyei'  liniilé  prodniseni  une  liémipléf^ie  on 
nne  hémiancslhésie  croisées,  associées  on  non  à  des  paralysies  directes 
di's  nerls  ci'aniens  —  syndromes  allein(-s.  i  Voy.  p.  '2()S.)  Les  réllexes 
lendinenx  s(nil  exaj^érés.  comme  dans  les  h'sidiis  spinales  on  les  {(''sions 
céiéhi'ales  (in  l'aiscean  nmteni-. 

.Lai  déjà  indiqné  ipie,  dans  les  paralysies  linlbaires  dnes  à  la  poiiencv- 
plidlite  aii/ui'  on  stilHiii/ui-,  les  muscles  paralysés  el  atrophiés  onl  des 
contraclions  réllexes  dimimiecs  on  alxdies.  l'aiTois,  cependant,  le  syn- 
droriM'  hnlbaire  paialytiqnc  cl  alropliiipic  com|iorle  la  conseivalion  on 
Lexajiéi'alion  dn  réilexe  massélérin:  il  en  cs|  ainsi  dans  la  jKirnlijuic 
lahid-filosso-larijiH/re  di'  hnclienne  ainsi  ipie  dans  celle  ipii  smvienl  an 
(•(nii's  de  la  sclérose  lalrralc  amifolmphiquc.  .Mais,  dans  le  premier  comme 
dans  le  second  cas.  il  existe  nne  scléi'ose  dn  l'aiscean  pvramidal. 

I,e  sijiidivine  psi-iido-hiilhairc  se  disliniine  aussi  pai'  nne  exagération 
des  réllexes  cépliali(|nes  (réllexes  massél(''rins|  cl  des  réllexes  lendinenx 
(les  inenil)res  (réflexes  olécranien.  idliilieii  i.  Vn\.  I)iin(i)iln'ic  cl  pard- 
li/sles  bulbaires,  p.  Ii8.) 

Le  siiiiilritiiic  ccrcbcUcux  se  caractérise  surlonl  par  des  IronMes  de 
rétpiililnalion  et  nne  alaxie  particnlièi'e  des  monvcmenls  pendant  la 
niarclie.  avec  conservation  relative  des  mouvements  isnli's.  uiléi;rité 
pres(|He  coniplèle  de  la  lorce  mnsculaire  el  conser\alion  absolue  de  la 
sensibilité.  Les  réflexes  lendinenx  sont  normaux  ou  li'';;èreineid  exaj;éi'és 
[André  Thomas  (l>S07)|.  (ihez  l'animal,  lahlalion  dnn  hémisphère  céré- 
bellonx  anf;nn'nle  les  r(''llcxcs  teinlinenx  dn  côté  correspondant  [\\.  lUis- 
sell.  .\n(li'é  Thonnis).  (Voy.  Hiiudromc  ccrcbcUeux.  p.  41.'».)  Dans  le 
syndrome  ipii  porte  le  nmn  iVhcrcdo-nId.rte  ccrébcllcusc.  les  i(''llexes  ten- 
iliniMix  son!  exaj;(''rés  el  mi  peut  (diserver  le  sif;iie  des  orteils. 

.">"   Les  d /ferlions  irrcbralcs   modifient  les  réflexes    d'une  façon   dill'é- 


^1  Mioi.omt:  iiKs  iii:hi.K.\i>-  y.b 

ii'iilr  «i-liiii  li->  ins  l'I  >.iii\.'ui(  les  iii'-ridili's  d'iiiK;  iiii^iiic  iiialiiilii>.  H'iiiic 
m.iiiitTc  jii'iK'ialf,  les  lr>iiiiiN  ilcslriiclivcs  à  ,'i|i|iiu'iliiiii  In  ii>i|iii'.  miiIimiI 
ci'llt's  i|iii  (ii'ni|it'iit  niic  ^r.'iiiili'  |i:irlii'  ilr  I Dr^aiii',  |ii'n\iM|ii('iil  iiiir  iliiiii- 
iinliiiii  iiolalilr  ou  iiin-  alinlilinii  îles  i'i'-l1f\cs.  l'A|ii'-i'iiiiriilali-iiirtil,  l'alila- 
tioii  ilf  Irriii'cc  ('('■ri-lirali-  ilaii^  la  ^niu-  iiinli'icc  altiilil  iiiiiiM'iliali'nii-til  Ir^ 
ii'llt'vcs  (-iilaïK's  (lall^  If  (('(li'  (i|i|iiisr  ilii  cdiii^  cl.  |h'u  ilc  ti'm|iN  a|iirs  rii|ii''- 
raliiiM,  il  se  iirniliiil  uni'  csatii'ialiciii  ilu  i('lli'\i'  |iali'llaiii'  dr  cr  iim'iih- 
,C,U'  iShi'iiiii-liiui. 

I.c  <lr\clii|i|ii'iiirnl  l'ajiidc  ilr  Ii--iiiun  ;:i'a\t'>  |iii)\(ii|ui'  li'  |ilu>  --iium'uI  iiih' 
>u|i|irrN>iiiii  lii'Uv(|u<'  (If  la  i'MM>fif Uff  ave r  tous  li-sauli'fs  syru|ili'iiiifN  ipii 
fai'ai'liM'i^fuI  liclus  ilil  a|io|ilfi  lii|Uf ,  fl  |ifii(lanl  cfMf  jifiioilf  les  ifllcxfs 
■-oui  alVaililis  nu  aliolis.  I  Itciifuifinful.  si  la  \if  ilii  sujfl  sf  |ii'(ilnii;.'f , 
If  s  ii'llf  \f^  ifa|i|iaiaissful  ilaiisifs  luusi-lfs  pai'alysfs,  mais  ils  sonlciicnrf 
uioililii'N  :  If  |i|us  souNfiil.  alors  i|uf  Ifs  ii'tlfXfs  cnlaufs  |ii'fsfiitfiil 
fiifoif  ilf  raiVaililissfnifuI,  les  ivtlfxfs  Ifudiufux  soiil  au  couliairi'  dc'-jà 
fxalli'-s.  fl  les  uifiidn'fs  soûl  fuxaliis  |iar  la  fonlrafhnv . 

(!fl  fiai.  Iialiiluf iifiuf nt  sfcoudaiif .  se  di''Vflo|i|if  fii  uu'iiic  lfiii|iv  ijin' 
Ifs  auli'fs  sMU|il<'iirifs.  il  |)ful  sf  nionli'fr.  dune  lacdu  |ii'iiuili\f  |i()ni° 
ainsi  diic,  lors(|nf  dfs  Ifsions  fiifonsciilfs  de  1  ('('(M'Cf  on  dfs  |iaflifs 
|ii(d'ondcs  du  ff  ivcan  se  di''\flo|i|iful  d'uuf  l'aioii  ifulc  ri  (iid;:i  f^-iNc  — 
/«■;/( //»/f  7 /<■  inuiiircssirr. 

I.fs  all'fclious  ijui  inléivssfnl  tonte  la  luassf  f ni-f |iliali(|Uf  on  l'allfi- 
^Mient  d'une  uianièif  dilluse  niodiliful  la  t(dalil('-  des  rfllexfs.  Ilaus  la 
loiiiiiiDlioii  crrrOrnli'  eouune  dans  l'iiiiis  af)opli'cli(juc,  les  réilexes  sont 
diminués  on  aliolis  eu  masse.  Il  existe  de  même  certaines  hémiplégies 
i|iii  restent  tlasi|ncs.  sans  exaf;éi'ation  des  irllcxes. 

l'ar  conife  l'inversion  du  réflexe  cnlaué  planlaire  —  sij;iif  de  lialiiiiski 
—  pfut  s'(discrvfr  (pieUpics  minutes  après  liclns  iMiialliii. 

Entin  lors(pic.  au  cours  de  riiiMuiplé^'ie,  il  survient  de  I  alnipiiic  iimscu- 
laii'f.  si  celle-ci  atteint  un  dei:ré  maiipu-,  les  réflexes  tendineux  iii--(pie-l;'i 
exa^'érés  safl'aldissent  et  peuvent  même  disparaiti'f . 

Les  mt'-niiiijilfs  ili/j'ii.srs  (lii/urs  léirùnilcii  on  ci'irhrd-spiiKilfx,  la 
wi'iiiiiiiile  liihciciilriise.  présentent  en  {général  deux  périodes  distinctes 
tlans  leur  évolution  :  la  période  de  déliut  est  caractérisée  par  des  pliéiio- 
niènes  dexcitalion,  de  riiy|iereslliésie  cutanée,  une  exafiération  des 
léllexes  cutanés  et  tendineux  et  des  crises  convnlsives;  d;ms  la  période 
teriniiiale  on  de  paralysie,  les  réflexes  s  alléunent  pro-iressivemenl. 

Les  réflexes  ont  été  étudiés  dans  la  jiitrahjxif  f/éiirrale  par  Itciuiud. 
(!el  anleni'  a  constaté  ipie  les  ndloxes  tendineux  et  cutanés  smil  exaj.,'érés 
dans  I  iinnifiisf  mapirité  <lfs  cas.  sui-tout  an  délint.  mais  ipi'ils  tcmleut 
il  s  atténuer  et  même  à  disparaître  avec  les  |ndgi-ès  de  la  maladie.  Ils  siml 
an  contraire  diminués  mi  abolis  d'une  façon  piécoce.  Ims(pie  les  si^^nes 
du  lalii-s  viemient  s'ajoutei'  à  ceux  de  la  paralysie  jr/'m-rale.  Le  sij;ne 
des  orteils  eidin  n  est  pas  très  raie  dans  celte  deiiiiére  ail'fclion. 

Piéraccini  a  inlerrofjé  les  réflexes  tendineux  dans  Vrial  jiiisl-cpUrji- 
Hijur:  il  a  cfcounn  i|u'imtiii''diatf nifid  apré^  l'atlaipif  convnlsixf.  dans 


-i.Mioi.oaif;  iji  sr>//;  1//-;  .\i:iui:r\. 


I;i  [«'linilc  (le  niiii;!.  les  réllcxcs  Iciiiliiiciis  mil  iliv|i,ini  un  (|iri|s  smil 
(■()M>.i(l('T;ililcmiMil  liiiiiiniK's.  A|iir~~  un  lciii|i--  \;iii.iiil  ilc  (|iirl(|iics  ini- 
iiiilc-  ;'i  une  (Iriiii-liciiir.  ils  rc|ii  riiiinil  |i('ii  ;i  |icii  (l'iiilrii-.i|,'.  d  inriiii' 
|ii'iiil;illl  iMir  riiiii  II'  |ii'Miiiili\  (|lii  |iii''irili'  le  iikhiiciiI  un  \r  in:il;iilr  csl 
i-(iiii|)l(''li'ni('nl  iciiiis.  ils  sdiil  cxani'Ti's.  i.'inlcnsih'  l'i  l.i  iliiii'r  ilc  l;i  diini- 
iillliiili  (les  i(''llr\('s  s(inl  |iiii|MHiiiMiMi'li('s  ;'i  l;i  ijinxili'  ilr  iMiirs, 

.\|ir('S  li'S  ;ill;ii|iics  il  r'|iili'|isii'  li;iii;ili'.  il  n  rs|  |i:is  In'.s  i;iii'  ilr  ciiiislMlrr 
rcxisiciico  (In  sijiiic  (li's  iiririls.  I.r  l'iiil  n';!  ririi  ilV'Iniiiiaiil  si  Ion  siiii;^r 
i|nr  il'  ildinainc  ili'  I  i''|iilc|isii'-nr'\  riisi'  \:i  m  sr  ii^liiTissMiil  ilr  jniir  en 
idin  .  rai'  niiniliirnx  snnl  1rs  ras  ilaiis  |i'si|ni'|s  cHi'  itItm'  ilr  li'siinis 
iiii''iiiiiuii-riicr'|ilialilii|iirs  ilisrirlrs. 

hillis    Vt'jiilcfisK'   iiiiildl  ■riili-  un    |iarlii'llr   s\  iii|iluiiialii|nr  i''|iilr|isi(' 

lîi'avais-.lacksdnii'iiiic  —  la  iir'cliari;i'  iirrM'Usc  csl  snisic  ilinii'  iliinninliiin 
iiKiiiii'iilanéc  (les  iiMlcxcs  diiiis  les  iiiciiilires  iiilt' fesses:  mais,  lail  plus 
iiiipoilaiit,  [H'iniaiil  les  périodes  iiiU'icalaiics,  les  n''l1e\es  Iciiilinnix  suni 
au  eoiilraire  1res  siiuvenl  exajiéi'és  du  eu  lé  des  nirinlnes  ipii  si  ml  le  sièi^e 
des  eoiiviilsidiis  pailicdies.  lei,  le  sij;iie  des  mleils  esl  piesipie  ((iiislanl. 

Les  lésions  loealisées,  (pii  alleigiieiil  les  zimcs  molriccs  coi'lirdlen  on 
leurs  filivi-s  de  projccllou  dans  In  eonriinne  rayonnaiile  on  le  sef;m(Mil 
poslérienr  de  la  eapsnie  inleiiir.  inndilienl  les  réllexes  de  manières  didé- 
lenles  snivanl  leni- mode  d'aiiparilioii  ou  leur  dei;fé  d'aiieieuneté. 

Si  Ton  considère  tonl  dahord  les  lii''miplé;;ies  ddri|iine  vascnlaire  par 
lamollisscinenl  ou  li(''nioi  ra^ic,  avani  didnili'  par  une  allaipie  apoplcc- 
rn|ne.  un  cunslalc  (|ne.  dans  la  jiéiiode  cDinalense  ipii  succède  iiiimr'- 
dialemenl  il  I  ictus,  les  nienilires  soni  dans  la  i('suliil  iun.  el  Ion  lidiise 
lin  côté  paralysé  une  supprcssiun  dn  luniis  mnscnhiii  e:  les  nieirdii'cs  sou- 
levés et  abandonnés  à  enx-nii'ines  relumlieul  en  masse  el  plus  loindenu-nl 
du  côté  |)aralysi''  ipic  du  (('ih'  sain. 

On  note  ;rétléralenienl  dans  ce  cas,  pas  lonjonis  cependani,  lin  allai- 
Idisseinenl  d(>s  l'cMcxes  cnlanr's  el  tendineux  des  deux  ciili's,  alVaildisse- 
iiienl  ipii  paiiois  peut  peisislcr  |iendanl  un  temps  plus  un  moins  lonj^. 

Poni'  les  léllexes  cnlanés,  ralTaihlissemenl  esl  de  rè^le.  el  il  esl  danlaiil 
plus  mai(|uo  el  d'anlanl  [dus  persistani  (jue  la  li'sion  esl  pins  impnrlaiile. 
l/aliolition  complète  des  léllexes  cnlanr's  :  ndlexe  plaiilaire,  cn'maslé- 
lien.  alidoininal  et  ivllexe  conjoiidixal.  dans  la  pi'riode  de  coma,  csl 
i'indiee  dune  lésion  jirave  el  assomlnil  nalnndlement  le  inonostic. 
A|)rôs  la  période  comatense,  ces  rédlexes  peinent  ri''ap|)nrailre  dans  le 
côlé  non  paralysé.  Les  réllexes  lendineiix  snnl  d'urdinaire  moins  alteinls 
s'ils  sonl  n'gnlièrenient  alVaiMis  cjii  abolis  dans  la  p.  riudc  de  i  oma  :  ils 
reviennent  (rcn-dinaire  assez  \ile.  malgré  létal   llacciile  de  la  paralysie. 

Dans  les  li('mi|déjiies  anciennes,  les  membres  paralysés  deviennent 
lialiituelleinent  le  siè;,'e  dune  c(mlractnre  persistante,  évidente  ou  latente, 
dont  rélaldissemenl  esl  ainioneé  pai'  l'tîxajiération  des  réllexes  lendineux. 
(tii  peut  dire  (pu-  celle  exa^'ératicm  esl  de  rè{.dc.  ijuisqu'im  la  rencontre  dn 
cùlé  paralysé  an  moins  dans  !)3  pour  l(t(l  des  cas.  F.lle  esl  surtout  mai- 
ipit'c  an  membre   iurinieur.  ipii  pri''seiile  le  pins  sonvenl  le  pln^nomène 


sKMioi.OliiK  lit:-  m  hi  hxi:>.  n;: 

tif  l:i  hv|»iil;ili(tii  t|niii(|ii('  ilii  pii-d.  Kllc  cxisli"  i'';;iih'iii('iil  il.iiis  li  s  n'Ili-xr^s 
lie  rdirTi'.'iiii'.  ilii  |iiii;:nrl,  <lii  iiiiissi'-tci'.  dii  oIim-ivc  iiu'iiic  iitii*  cri'liiiiic 
«•\iij;i''r;ili<iii  îles  ivIli'M's  tiaiis  le  (•Mlr  (i|i|iiisi''  <lii  «•(ii|i>i.  avec  |ilii''ni)iii)'iir  ilii 
|iinl  dans  |iliis  ilii  (|iiail  ilo  ras  i  Hi-ici'iiii-i  ri  le  i<-ll('\(.'  niiili  n-lali'ial 
t'xislc  ilaiis  la  iiiiiilic  ili's  ras. 

Les  rrllr.irs  riiliiiirs.  dans  les  lir'iiii|)l(''j;ifs  aii<ii'niii'-.  m'  pai  ;ii->^iiit 
pas  SI'  ((imiiDilcr  de  la  miciiic  iiiadii'if  (|mi'  les  rélli-xcs  l(ii(liiii'ii\.  ils  mit 
une  Icndain'i'  iimiiidi'i'  à  rcxa^i'iatinii  lardivc  et  l'fsiriil  an  ciiiiliairf 
plus  soiiM'iil  allaildis.  I.c  ii'-lli'M'  iiilaiic-  plaiilairc.  t'iiidii'  par  (iaiiaull 
dans  S'J  cas  d'!it''iniplc;:ii'  auiii'iiiii'.  ■- V^l  iikhiIh'  "i'J  luis  allaiiili,  "Jd  lui-- 
i'xam''iv  cl  10  l'ois  niiniial. 

J'ai  insiste  snllisainnicnl  |iliis  li:iiil  '■ni'  lc>  iiiiidilii  aliuiis  i|nalilali\c's 
(In  rcllcxc  cnlaiK'  plantaire,  inudilicaliitiis  (jui  iiinslilncnt  le  siiinr  ilr 
BnhiiisLi.  Il  se  i-cncnnlic  donc  dans  les  h-sions  cérélirales  cl  nn'diillaiic-. 
a\cc  irrilaliiin  du  dcsIiucliDii  dn  l'aisican  pyramidal:  cl  imn  senlenicnl 
dans  les  luMnorragios.  coinprcssions.  Inineni's  un  ranMillisscincnls,  mais 
aussi  dans  les  scicrnses  comliinécs.  la  maladie  de  li-iedreicli,  la  scli'-- 
rnse  en  plaipies.  la  sclérose  latérale  aniyolioplii(|ne,  etc.  Il  peut  exister 
alors  ipie  tons  les  réilexes  li'ndiuenx  smil  siippiiim-s.  Dans  riiemiplé- 
j;i('.  par  exemple,  il  apparaît  parfois  ipiilipie^  miimles  après  l'iiliis 
(Mirallié). 

Un  cott'  non  paralysé,  le  réilexe  plantaire  esl  moins  sonvenl  allcinl. 
lorsipTil  esl  moililié.  il  esl  aussi  sonvenl  exa^éii-  (|ne  dimimié. 

Le  réilexe  ahdominal  el  le  ri'-lle\e  (•n'iiiaslérien  sont  presque  lonjctiirs 
diminni'-s,  particnlièreiiii'iil  du  ci'ili'  paralysi".  iiail'ois  des  deux  cùli's. 

I,es  jxinihisics  rrrrhnilcs  ortiiiiiit/iifa  -  lii-miplé^'ie.  moiiople;^ie  — 
peineid  ;.'uérir  complèlement  :  il  en  esl  ainsi  dans  les  cas  de  li-onldes  cir- 
culatoires passa;;ers  (ain'-mie,  conf;eslion|.  Si  les  lésions  soni  léjières,  la 
j;néiisoii  peut  èlre  presipu'  inli'jirale.  la  l'aildesse  niuseulaiie  disparaît 
presipn-  coinpiéleineni  et  la  coniracinre  ne  s"clal>lil  pas.  mais  il  persisie 
<{éui'-ralemeiil  dans  les  menihres  ijui  ont  l'Ié  alleiids  mie  exagération 
des  réilexes  leudineux.  (le  symptôme  esl  lindice  d  une  lésion  existant  à 
nu  degré  minimum,  mais  ce|iendanl  conslilur-e.  Les  lésions  localisées 
à  é\(dulion  lente,  les  Ittiiiciirs  ipii  alteigiient  la  convexité  dans  la 
n'-giou  nnilrice  :  exostoses,  pacliyméningile,  tuliercnles.  gommes  des 
méninges,  gliomes.  etc..  provoquent  soit  des  phénomènes  <lilVus  d'exci- 
tation, soit  surtout  des  crises  de  convulsions  jacksoniennes  ou  liini 
lies  monoplégies.  Mans  toutes  ces  circonstances,  il  esl  pour  ainsi  dire 
constant  de  règle  d'ohseiM-r  une  exagération  des  réilexes  leiidiiieiix 
dans  toutes  les  parties  du  cor|is  inléressi'cs,  saut"  toulelois  à  la  sniir 
inmii'-diate  des  ictus  on  des  crises  conviilsives  qui  amènent  une 
diminution  moiuenlanée  de  ces  réilexes.  La  pi'éseiic(^  du  signe  des  oi'teils 
est  également  la  règle  dans  ces  cas. 

J  ajonleiai  en  teiininant  ipu-dans  toutes  les  alleclious  nei  veiises,  même 
à  tendance  spasnmditpie,  lorsque  le  malade  s'est  allaildi  progressivement 
IlEJi.nisi:.  —  Sriiiiolii;:ie.  Hi 


•.•78  si:  M  101.01  :  II-:  m  >)  sti.mi-:  yi:ii\Ei.\. 

cl  i|iril  f^l  .iiiivé  à  cet  élal  de  (IrcliiMncc  |);irli(iili('ic  ipic  Idii  (lt''sii;ric 
M)li>  II'  iKiiii  ili'  riirfu'xir  ncrveusr.  1rs  cfiilit's  ivlli'xcs  |iriilriil   leur  i'\;il 
latiiiM  cl    les   |)li(''ii(iiii("'iit's  s|iasm<pilii|ii('s  [icum'iiI  iMii'  iriii|il;i<i''s  |i;ir  la 
|iai!ilysi(>  nas(|iif. 

Réilexes  de  défense.  ^  A  lùlr  des  irllcNc-.  ({ni  simi  |iiiMliiiK  |iar 
I  cxcilaliiiii  il  iiii  In  liliiiic  ciilani'  (liMi'iiiiiiK'  ri  ipii  mil  (■le  iMi'-ccdcriMiit'iil 
(lécrils.  il  en  l'vj  il'aiil  i v-.  ({iii  a|)|iai'aiss('iil  à  la  snilc  d'cxcilalioiis  soil  de 
la  |ti'aii.  siiil  {\v>  parliez  |ii  iilniidcs.  ri  ({iii  nuisislrnl  i'm  iiHinvriiiriils  de 
rcirail  des  iiiciiilirrs.  lU  nul  (•h'  >iL:iiali''s.  il  \  a  liirii  lini;^lriii|is  ({(''jà.  |iar 
les  |)livsi(d((<^islrs  smis  Ir  iiniii  dr  iiiuKrciiiciils  ilr  ilr/riisc  ri  mil  l'Ii''  (''lii- 
dirs  (dirz  des  aiiimaiix  axaiii  Milii  iiiir  scrlioii  lraiis\risalr  rmiiijlrlr  dr 
la  iii(i(dlr  riiinirrr.  ilaii>  <'r>  rmidilimis.  raiiiiiial  iiiivi''  ('mii{il('lriiiriil  dr 
mulililr  ri  de  srnsihiliN''  dans  l(>s  |)aiiirs  silures  aii-drssdiis  dr  la  seclion, 
|il(''srillr  dans  ers  ir|:i(iMs.  sous  riiilliiriicr  d'cNcilaliiins  (•|ilail(''rs  jiliis 
un  iiMiiiis  iiilrnsrs.  des  nimivriiiriils  r(''ni'\rs  (•aia(i(''ris(''s  par  un  rrlrail 
du  niriiihrr  r\ril(''  rl.cmiiiiir  !  mil  ilil  1rs  |ilivsiiili>;:islrs.  il  v  a  là  nn 
niiiiivriiii'iil  adapir  à  un  liiil .  l'rliii  ilr  l'iiir  !  rNcilanl  iion  prrcii  rr|irn- 
danl  pai-  laiiiiiial  —  iiimnriiirnl  i\r  lirrrnsr.  (liiez  riimniiir,  ces  réilexes 
dr  drlriisr  (pir  I  un  nlilirnl  rlir/  les  paraplé'iilinrs  spasm(idi(pies  pai' 
excilalinii  cnlani'e  nu  par  la  llexion  Inicrr  du  fiios  oriril  Itrnwn- 
Sé(|nai(l  soni  lonjonrs  les  nièines  ri.  ((iiiinir  la  dil  Vnipiaii  •  I877i,  "  ils 
seinlilrnl  leiidre  en  griirral  à  rlnij^ner  la  jiarlir  rxrih'r  dr  1  aj;enl  rxrila- 
lenr  ».  I.e  pied  se  niel  en  llexion  doi'sale  sur  la  jainlie,  relie  dernière  rn 
lleximi  sur  la  cnissr  ri  la  cnissr  en  llexion  sur  le  Ijassin.  (l'esl.  en 
smiinie.  le  inonvenieiil  lir  reliail  ipi  l'xi'rulr  Imil  iinlividii  ('piiinvanl 
niir  dmilenr  lirnstpir  au  iii\i'au  de  ses  iiieniliics  inl'éi'ienrs.  Il  \  a  loiile- 
l'ois  une  dillV-reiiir  ipiaiil  à  la  iiiaiiièrr  don!  s  rx/'inte  le  uimiM'iiiriil . 
(llie/.  I  lioinnie  sain,  il  esl  rapide;  ilie/  le  paia|)l(''|:i(pie.  |iar  rmilrr.  il  se 
l'ail  pins  leiileiiirnl.  siirlmil  an  dc'liul  ilii  inonveinenl. 

Les  inèines  iiion\eiiieiils  di-  ici  rail  des  ineinlires  inlV'iieurs  s  oliseivenl 
anssi  dans  la  parapléj^ie  spasmodi(|ne,  im-'-ipi  mi  exrile  d  aiilres  rt'uions 
enlanées  (jne  rcdle  des  inenilires  inleiienis,  la  peau  de  I  alidonien,  dn 
liiorax  el  iiiùine  des  rnenilires  snpérienis  dans  le  ras  de  |iarapi('';;ie  cer- 
vicale. Les  excilanls  cntanrs  |ienvenl  dn  resie  èlie  liés  variés  el  non 
seiilcmenl  le  piiiceinenl,  mais  la  piipire.  la  (  lialenr  el  snilinil  le  IVoid. 
les  excilanls  électri(pies  a|iissanl  siii  la  praii  piddnisriil  1rs  inrines 
l'ésnllais.  Les  cas  les  plus  l'avoraliles  pour  éUidier  les  l'éllexes  de  dél'rnsr 
<'licz  les  parapléj;ii|nes  son!  ceux  dans  lesquels  les  sensiliililés  snpeili- 
cielle  cl  piol'ondi'  sonI  1res  allérées  el  à  plus  Inrle  raison  ceux  où  Imile 
espèce  de  seiisiliililé  a  disparu  (llf;.  7S  el  i6(l  à  iO'>\.  car  on  se  Irouxc 
al(U's  dans  des  condili(Mis  seinlilahles  à  c(dles  ipie  doiiiir  la  pii\siolo;.dr 
expériiueiilale.  Loi'S(|ne  la  nioidle  esl  coni|)lèleiiienl  inlrirmiipue  par  la 
lésion,  ces  réilexes  rie  déleuse  sonI  aussi  accusés  (|ue  i  luv.  I  animal  dont 
la  moelle  a  été  sectiouuée.  lue  excilaliou  culauée  un  |)eu  iuleuse  i\o  la 
peau  des  ré^'ious  anesihésiées  snl'lil  à  les  produire.  Dans  le  ras  ipir  j'ai 


•^EMiut.DiiiK  iihs  i(i:i-i.i:\i-:s.  u;'.i 

nlisci-M' ii\cc  l.dii^  —  |i.'ii'.'i|ili'-^ir  ll;iM|Mf  jiIisoIih'  :ivrr  |iri'li- de  liilis  les 
miiilo  (le  hi  sfiisiliililt'  |i;ir  M'ilimi  i'iiiii|ilrlf  de  hi  iiinrllf  —  ces  ii-llcxcs 
lie  ili-l'ciiM'  rliiifiil  i'ftii.'ii'i|n.'ilil)-iiiriil  inlrii'-rs.  Or  dans  ce  cis,  le  irlli-xr 
ciil.'ini'  |d.'iiil.'iin'  m'  l'aiMiil  l'ii  llcNinn  iiiiiiiiic  à  l'rlal  iintiiial.  (!c  l'ail 
iMiinIn'  liit'ii  (|iif  ritivri'sitiii  du  |iliciHiiii('iit'  drsorlfils  isi;^iir  dr  iSaiiinski  I 
Il  rs|  |iav  as^iinii.'ilili'  .'iii\  iiiuiivciiiciils  de  drlfiiM-,  |iiiiM|iril  l'aivail  di-l'iiiil 
dan-  II'  tiis  (li^;.  Kid  à  Wt-Ji. 

l'ails  lil  |iiira|il('';;ii>  S|iasiiiiMlii|iii-  ni  llcxiun.  Ir--  iininM'iiiriiK  i\r  dr-lrii-i' 
-i'  |)i'iidlli>rill  plus  rarilrilli'lll  i|iii'  clan--  l.i  |iai  a|ili''|:ii'  s|iasiiiiMlii|iii'  m 
(•\lciisiiiii  t't  cela  l'sl  aisrà  rniM|)irii(lir,  l'I.iiil  ijniiiii'i-  la  |insiliiiii  des  mi'iii- 
liii's  iîilV'riciiis  dans  la  |iaia|ili''^ii'  m  Mcmuii.  tlcxidu  de  la  jainlic  sur  la 
ciiissc  cl  (II-  la  niissi'  sur  le  Itassin  —  >.ni  le  il  .ilhliidc  de  di-l'ciisi'  (icrnia- 
iiciilc  —  .  mais  lin  ulilirnl  aussi  ii-s  iiiimim'imi'iiN  iIc  di'lrii-.!'  dans  la  |iaia- 
|ili''^;it'  s|iasiiiiiilii|n('  ni  i-xlnisinn. 

1,1's  ivIli'M's  cntanrs  di-  di-tnisi-.  r  t'sl-à-iliii'  iciin  ijiii  mhiI  |ii'iiiliiils 
|iai'  r\i'ilali<in  diri'rlr  de  la  |ii'aii  l't  niin  cnix  ipii  sniil  r<inst''i'nlirs  à  iinr 
cM'ilaliiin  des  [lailirs  |ii'iir(indrs  —  llrxiiin  |ilanlaii'r  riirri'i'  du  ;;riis  iiiii'il. 
|iai'  i'\i'ni|ilf.  —  itnl  ('ti'  rlndii'"-  par  Italiiiiski  (  i'.U'Ji  <|iii  a  miinliv  qu'ils 
|Min\aii>nl  l'-lri'  un  r-ir-iiirnl  pirris  de  liicalisalion  de  h'-siiiii.  hans  les  cas 
de  r<iin|iri'ssiiiii  lit' la  inni'lli' ('>|iinit'Tt>.  par  r\('in|ili'.  ipiaiid  un  ri-clin'rlic 
svslrinaliipiriui'iil  I  cl  al  de  ces  n'-llcxcs  en  l'cniDiilanl  de  lias  eu  liaiil  sur 
le  Iriinc.  la  liinile  snpérienrc  à  parlir  de  lai|uclic  iiu  ue  les  l'cliiiine  plu- 
ciirrcsptind  à  la  limite  iiirérieure  de  la  ccimpre--ii(n  iltaliiu-kii. 

I.'exallalitin  des  réilcxes  ciilanés  de  (léreri--e  •- cdi^eiM'  |i,iilnis  i,  un 
lierre  1res  acciisi'-  dans  la  srltTosc  ru  jil(i(jtics.  I.lle  se  i cm oiili  c  ej:aleiiieul 
dans  la  nitilntlic  de  Fricdrricli  ( Kaliinski,  .larkiiwski  cl  \iiiccnl  ll'.M'i). 
Leur  ampliludc  esl  d'aiilanl  pins  <^raiidc  ipic  I  alVecliun  esl  |ilns  avancée 
dans  Sun  évulntiun.  hans  cerlaincs  sclt'roscs  conibinrex  à  inarclic  snb- 
aijiiië.  on  pciil  éfiaicmeul  cnnslalei'  une  exa^'éraliiin  des  n''llcxes  ciilanés 
de  iir-l'cnsc  ili;:.  i-Ti.  iTT»!. 

l'icri-e  Maiie  et  Inix  (l'-M'Ji  cunsidcreut  les  n'-llcxes  de  déreuse  ciinime 
des  niiiinemenls  d'anloiualisme  luéiliillaire  cl.  piinr  sunlenii'  celle  npi- 
niiin.  ils  invuipienl  les  expériences  de  Slicrrin^tiin  e!  de  F'liili|isiin  ipii  nul 
niiinlré  ipic  le  chien  (iécciélin''  snivani  le  prnd'-déde  Slierrin;;liin.  le  diien 
dil  spinal  r\i'tu{r  avec  ses  inenilires  des  miiuvemenls  ipii  l'appellent  renx 
de  la  niarciic. 

(ilie/  les  iiiaiailes  alleiiils  de  paraplc;.'ie  spasiiKiiliipie  a\ee  miiuvemeiils  de 
dél'ense.  l'ierrc  Marie  cl  Iciiv  piuviiipiciil  la  llcxiuu  d  nu  des  niniilires 
inri'ricnrs  en  clendaiil  lirnsipienicul  le  pied  sur  la  jaiiilie  —  puiir  cela  ils 
saisissent  le  pied  à  pleine  main  et  metleiil  laxanl-pied  en  llexioii  plan- 
lairc.  lie  meinlire  une  l'nis  lir-clii.  ils  prncèdeiil  île  la  uiéiue  manière  sur 
raiilre  mcmlireel.  an  mnninit  ni'i  ce  dernier  se  met  en  llexiim.  le  pre- 
mier mcmlire  se  met  spiiulaiii''mcul  en  exicnsiiin.  Ces  auteurs  rapprn- 
clinil  ce  niiiiivemenl  en  sens  inversl-,  des  munvements  allcrnatit's  ipii  se 
priidui-enl  pendant  la  marche,  à  saviiir  ipie  lorsipi  nu  memlire  esl  en 
tlexiiin   I  aiilre  -e   met  en   cxten--iiMi.    Ils  ciinsidèrenl    aussi    le  si;:ne   des 


980  SI-: M 101. Cl. Il-:  m  sY>Tt:Mi-:  .\i:iiri:i  .\. 

orli'ils  {■(iminc  T'Iaiil  iiii  iiKMnciiiriil  de  iliMcnsc.  C'csl  l;i  uni'  ii|iiniiin  (|iii 
ne  iiic  iiiirail  pas  ailiiiissil)l('  car.  ilaiis  le  cas  de  scclioii  <'()iii|ilclc  i\v  la 
imn'llc  ('•|)iiiiiM'C(|ii('j  ai  |inl)lic  avec  Loii;:  (  10  l 'Ji  cl  ilmil  j  ai  i\rji\  |iailc  |ilii- 
siciirs  l'dis  à  ]ii(i|i(is  des  iéllc\es.il  exislail  i\r^  ii''llc\cs  ciilimcs  (\f  (h'reiisc 
exIrènieiiiciM  vils,  cl  i-c|iciidaiil  I  cNcilalicii  i\r  la  |ilaMlc  du  pied  d(''lcriiii- 
iiail.  coiniiic  clic/  li'  siiicl  sain,  la  llcxicii  plaiilairc  des  iulcils.  I.e  si^iie 
de  lialiillsivi  ne  pcnl  donc  pas  cire  ciiiisiih'ci'  cninine  nn  n'Ilexc  de  diMcnsc. 

I.'assiinilaliiiH  (pic  i'icric  Maiic  cl  l'oixiiiil  clicrclH' à  i'l;ildii-  eiilrc  les 
nhnncini'iils  de  di'lcnsc  cl  I  aiiliiinalisiiic  HM'iInlIaiic  avail  du  i csle  di''j;i 
.'II'  pln^  on  iiKiiiis  indiipii'c  |iar  pliisiciiiv  pli\si()ii(i;islcs.  en  parliciilicr 
par  \  Il  I  pian  (  |S7."  ).  (|iii  lai  sa  il  rciiianpicr  ipic  ces  iniiiivcinenls  di^lciisirs 
pri''seiileiil  parfois  le  caraelérc  de--  iiiiMi\ciiicnls  de  l'iiile.  hanlrc  pari. 
Aiidré-Tlioiuas  1  l!M."  1  l'ail  In's  jnslrnn-nl  reinanpier  i|ii'il  ii'esl  pas  (!('- 
iiicinlré  (pie  elle/  rii(iniiiie.  la  inanlic  snil  nn  plii''niiinciie  (raiilomalisiiie 
iii(''dnllaire.  cl  (pi'il  n'csl  jias  da\aiilai;c  prciisi''  ipic  "  le  ini'caiiisiiic  en 
sdil  le  inciiic  (pic  clic/  le  (  liicii   ■• . 

(In  iK^  pciil  dn  rcsle  parler  d  aiildMialisitie  nii'dnllairc  (|iie  l(irs(pie  hi 
iiKMdle  csl  e()iiipl('leMient  s('parée  du  cerveau.  Or.  ce  n  élail  pas  le  cas 
chez  les  malades  de  J'ierre  Marie  cl  Foix  (pii  inm  seiileiiicnl  (''taiciil 
allcinls  de  |iarapl(''gic  spasmodiipie.  mais  encdic  n'(''laicnl  pas  c(>iiip|(''|e- 
iiieiil   anestliL'si(pies  de  leurs  nieiiilires  |)aralys<''s,  coiiinie  le  cliien  d(''ci''- 

lêiiiH-  (111  cdimue  le  uialade  qucj'ai  observé  avec  Ldiij;.  (• ■  pcnl  ddiic 

comparer  les  pli(''ndiii('nes  cdiislaU's  chez  ces  malades  à  ceux  (pic  l'on 
dl)scr\c  che/  le  chien  «  spinal  ». 

Ti  Modifications  des  réflexes  dans  les  affections  fonc- 
tionnelles du  système  nerveux.  —  1,  clal  des  ivilexcs  lendiueiix 
et  (•ulau(''s  peut  èlrc  varialile  dans  les  un-iascs:  mais,  pniir  ce  (jui 
concerne  tout  d'ahord  les  réilexes  Iciidineux.  on  pcnl  dire  (pi  ils  ne  sonl 
jamais  aholis.  Dans  la  neurasthénie,  les  r(''llexes  tendineux  ---  le  r(''ncxe 
rolulien  en  paiiiculier  —  smil  soiiveni  exa^(''ri''s  cl.  dans  celle  alVcclion. 
les  i'(!'nexes  cutanés  ne  présentent,  en  gciK'ial,  rien  Av  parliciilicr  ii 
noter;  ils  peuvent  (!'tre  normaux  ou  augmentes. 

Dans  Vhiisléric,  l'étude  des  réilexes  est  beaucoup  plus  impoilanle,  étant 
donnée  la  grande  IVéipience  des  paralysies  el  des  coniracinres  dans  eelle 
névrose  et  la  diriicullé  (préprouve  parfois  le  clinicien,  pour  di'cidcrsi  lelle 
liémiph'gie  ou  telle  parapli'gie  est  de  nature  organitpie  on  Iniiclidiinelle. 

i,"étal  des  réilexes  |)atellairesel  achilléeiis  dans  riiémijdégie  liysléri(pic 
est  apprécié  dill'éremment  selon  l(>s  aulcurs.  Kiiapp.  Dcrcuni  (llMO). 
admettent  (|ue  les  réilexes  tendineux  sont  ex;igérés  dans  rhémi|)légic 
liystériciue  accompagnée  d'iiémianeslhésie.  Pour  Mills  (l!ll(l),  les  réilexes 
tendineux  peuvent  être  diminués  du  c('d(''  hémiaiiesihésié.  l'our  ma  |)art, 
je  n'ai  jamais  constaté  dans  rhémiplégie  liystéricpic  de  dillerence  i)ien 
nette  des  réilexes  tendineux  d'un  côté  à  l'aiilre  du  corps,  l'ar  contre. 
il  m'a  été  donné  ddliserver  des  cas  de  para|)l(''gic  liyslcii(pie  avec  des 
réilexes  palellaires  et  acliilh'cns  lr('s  vils. 


>h:.UIULO<ilE  DKS  /(A7/./:A/.>  '.'Kl 

l'i'iil-iiii  ciiiislatci-  (liiiis  riiysli'-iic  li'xislt'iicc  ilii  cltiiiii*  ihi  |iicil?  I.i-s 
iiliMTViilt-iii'S  ne  siiiil  |i;i>  iiiiiiiiiiiii's  sur  cr  piiiiil.  Taiitlis  i|iii'  lifililcicw, 
l>|i|ii'iilii'iiii.  Slfi'iilicr^  iiiliiifllriil  ri>\i>li'ii('i' ilii  |ilii''ii(iiii(-iii' ilii  pii'il  il.'iiis 
l'IiNsIt'iit',  (iiiwt'i's.  Il:iliiii-<ki.  Mills  Ion!  îles  ivscrM's  ;i  ccl  ('^iMiil.  l'uiir 
(idwi'is,  ilaii>  la  |iaia|ilr;:ii'  li\-<|(''ii(|iii'  a\i'i-  l'onli'arlnrr,  il  y  a  lieu  de 
liistiii;:!:!-:  :  un  i'Idmus  smililalilc  il  ci'lui  i|ui  siii'\ii-ut  à  l'i-lal  iinnnal 
«lie/  la  |iln|taii  dfs  sujets  liii'si|u'ils  snul  assis  sur  une  l'Iiaisr,  les  pii-ds 
ii'a|i|iu\aut  siii-  le  sdI  t|Uf  par  la  l'aci'  |ilaulairf  îles  oricils.  i-l  le  |is('ui|ii- 
rjiinus  (In  pifil.  ipii  dans  rii\sli'-rii-  serait  l'ivipicul  cl  dé|irndi'ail  d'um- 
i'(iulrarlii)n  volonlain-  des  nuiscics  du  iu(dli'l  ipii  lir-cliisscnt  le  pied  un 
la  janiiu-. 

j'ouf  iialiiiiski.  Ii's  paraKsic-.  Ii\--|im  iipu'-  iiV'MTci'nl  aucuiif  iu- 
llufhcc  sni'  les  n'Ilcxi-s  li-ndincux  cl  on  n'v  nlisi'rxc  pas  le  Nciilaldc 
l'iiiuns  lin  pied,  l'our  Mills,  le  cinuns  du  pied  i>sl  rare  lians  riiyslrric,  et. 
lorsqu'il  cvislf,  il  serait  en  rapport  avec  la  liiallièse  de  cciuti'arture.  (let 
auteur  admet  (|ui>,  dans  la  plupart  des  ras  ni'i  on  a  si;.;nali'>  le  elonus  du 
pied  dans  les  paralysies  livstéricpies.  on  liien  ini  n'a  pas  tenu  eoiupte 
dune  lésion  (n'i;<iiiiqne  eoiM'iiniitaule.  —  assoeialioii  iivstéro-oi';;ani(|ue 
—  ou  liieu  cpi'il  s'a|,'issail  de  sujets  présentant  des  trouldes  de  la  nntii- 
lioii  dus  à  une  inrection  ou  à  un(>  iidoxieation. 

•  •n  a.  au  eouis  de  ces  dernières  années,  rlieniié  à  établir  les  dille- 
rences  entre  le  vrai  et  le  Taux  rbnins  ilîaliiuski),  en  se  hasanl  sur  la 
l'oi-nie  de  la  eonrlie  eni'e|,nstrée  dans  l'un  et  lauti'e  ras  (E.  Lévi.  Claudel- 
Kn  eliniipie.  la  distinction  n  est  pas  toujours  facile  à  t'aii'c.  et.  |iour  ma 
part.  Iiien  ipie  considi'rant  le  elonus  du  pied  comme  fort  rare  dans 
les  paraKsies  livstériipies.  j'estime  cependant  ipi  on  peut  l'y  renconti'er 
et  j'en  ai  oliseivi''  ipiclipies  exemples  très  nets.  Dans  ces  cas.  le  cltunis  du 
pieil  ét.iit  le  même  (|ue  dans  les  paralysies  spasmodiques  de  cause  or;ia- 
nii|ue  —  médullaire  et  céréliiale  —  et.  dans  ces  ras  eiilin,  la  pnérison 
des  accidents 'tut  oldenne  par  risid(;menl  et  la  |isycliotliéra|iie. 

.1  ai  également  oIis<mV(''  un  \rai  l'Ionus  du  pied  dans  des  cas  d  enlnrsi' 
tiliio-tarsieuue  ayant  entraîné  à  leur  suite  du  fait  de  la  distension  de  la 
synovi.'ile  ai'ticulaii'e.  nu  ti'és  lé;;ei-  dejiré  d  alrojihie  des  nuiscles  di-  la 
jamlie.  Ici  toutefois  si  on  pi'ut  éliminer  l'existence  d'une  li'-sion  pyrami- 
dale, ou  piMit  cependant  sup|iosei'  (|iie  la  rétleclivité  méMlulhiiie  est 
exa^'éré-  du  c'ili'-dn  memlire  tianmatisé.dii  t'ait  de  l'ii-ritation  articulaire. 

\u  point  de  vue  sémiidoj^inne,  U'  pliriKiiiirni'  di's  orifils  h  une  \aleur 
iieaucon|)  plus  importante,  l'our  JtaliinsUi.  si  l'excitation  cutanée  de 
la  plante  du  pieil  détermine,  an  lieu  dune  llexion  plantaire  comme  h 
l'état  noiinal.  une  extension  des  (U'teils.  on  peut  en  conclure  ipi  il  existe 
lUie  perlurliation  dans  le  roiiclionnemeut  du  système  pyramidal.  Ce 
siffue  existe  dans  l'immense  majorité  des  cas  d'  paraplé^'ie  ou  d'Iiémi- 
pléfiii'  lie  cause  or;.Muiipie  el  serait  inènie  [dus  accusé,  d'après  Baliinski. 
dans  les  cas  d'In-miplépie  réients  ipie  d.ins  les  cas  anciens,  l'our  cet 
antenr.  le  plu-noinèiii'  de-,  orteils  ferait  toujours  défaut  dans  l'hémi- 
plé^ie    liystcriipie.    F'oiir    lîotli     iIîKIOj.    il     ponnail    s'y     oli-eivei'    liés 


'J82  siiMioi.niur:  />r  MS//.1//.  .\i:iin:ix. 

('XCcpliiiiiiii'lIcmiMil.  (l'i'^l  iiii  sijiiic  de  t;i;imlc  i)ivs(iiM|iliiiii.  iii.iis  nini 
(K*  ('Clillllilc  ;ilisiiliic  lie  rcxisiciicr  il  nui'  ;ilir'i;iliiiii  ilrv  Imirlidii'.  ilii 
SVStl'IMi'     |lVI';illHil;il.     l'.n     rllrl.      il     11  r\is|r     |i;i'-    iliilir     lii.illii'l  i'     ;iIi'-iiIm- 

iiiiMit  l'oiishinli'  iliiiis  I  lii''iiii|ili'';:ii'  >ii'v:;iiiii{ui'  S°i  |iiiiir  KHI.  (iMiiaiilli 
—  il  y  est  inriiic  moins  IVi'iini'iil  ipir  Ir  iilii^iinMiriii'  ihi  |iii'il.  l'niir  iii;i 
part,  je  n'ai  jamais  oliscrvi'  Ir  vi^nr  ilrs  iulril^  il.ins  Ni  |iiii;i|iirL;ii' on 
rii(''mipi(''i,'i('  livsl(''rii|iii's  cl  je  ne  crois  pus  ipiil  puisse  se  iriironlicr 
l(n'sf|nc  li'hil  ncviopalliii|nc  est  seul  en  riin^i'.  rVsl-ii-iliic  en  ilrlinis  lic 
liinli'  l'oiiiplication  or<raniipii'. 

l.nlin  il  lanl  sinifrer  anssi  ii  cr  t;iil  i|n  il  \  ;i  rn\iiiin  Hl  |mmm  |(III  iliii- 
vidus  noiinanx  ([ni  nont  pas  de  rcllexe  inhnii'  plaiilaiic  il  1I117  li'si|iii'ls. 
par  conséipieni,  le  siijne  des  orteils  ne  peul  rire  reilienln'. 

Si  le  si;:iie  de  l!;iliinsl\i  ;i  une  \;ileiir  I  rè^  L;r;iiiile  ,111  {iniiil  de  \iie 
dV'Ialdir  l.i  iialiire  orL:,'inii{iir  d  une  |iai'al\sie  on  il  une  eiiniraeliire.  il  ne 
si'nsnil  pas  ipiil  soil  un  ndlexe  enlani' d  iirii;ine  HM'iInlIaire  el  i|n  nue 
lésion  dn  svsiénie  |i\rainiilal  MiHi'~e  à  le  priidnire.  Ilans  le  eas  de  seelion 
complète  de  la  moelle  l'pinière  an  niveau  (\[\  si'|ilirine  se^nienl  cervical 
avec  abolition  des  réflexes  lendinen\.el  riniseï  valimi  des  ri''lle\e>  cnlanés 
dont  j'ai  paili'-  pins  lianl.  il  n  exislail  pas  de  si^ne  de  |!aliiii--ki:  I  excila- 
liiin  de  la  peau  de  la  plaide  iln  pied  prodnisail  des  deux  eiiir's  la  llexion 
planlaii'c  des  orteils.  \A  eependaill.  ainsi  ipie  I  anhip-ie  le  nionlra 
dans  ce  cas,  la  déj;énérescem-e  de>  laisieanx  pviainidaiix  direels  el 
croisés  était  poi'tée  à  son  nnixinnini. 

Dans  le  complexns  svm|)loniatiipie  ipie  j'ai  diTiil  a\ee  mes  élèves 
sous  le  nom  de  sundroinc  llialaiiil(inc.  le  si^ne  de  llahinski  lait  ordinai- 
rement défaut,  bien  tpu'  le  pins  souveid  il  existe  dans  c('tte  atl'eclion  une 
dégénéi'(!scence  secondaire  du  faisceau  |)yramidal.  (les  faits  nionlrenl 
bien  que  le  signe  des  orteils  n'est  pas  nn  réilexc  d'origine  inrilnllaire  et 
que  la  dégénérescence  |)vraniidale,  à  elle  seule,  ne  snflil  pas  à  le  ili'ler- 
mincr,  et  ipie,  [lartanl.  ^a  pinduction  exige  I  inlei\enliiin  de  eenires 
supra-médullaires,  coilicaux  on  sons-corticanx. 

Somme  toute,  si  la  présence  i\t\  plirMininine  de^  oileils  permet  de 
conclure  avec  certitude  à  rexistiMice  d  une  h'^inn  iiii;aiiiipie.  son  absence, 
par  contl'C,  ne  peiinel  pas  à  elle  seule  d'exilnre  lexislence  de  celle 
lésion. 

I.e  diagnoslic  cuIt'c  les  |iaralvsies  livsléi  iipies  el  les  [laialysies  dues  à 
des  lésions  matériidles  du  uévraxe,  no  me  paiail  pas  dn  resie  iininuir 
être  basé  uniquement  sur  l'état  des  léllexes  lendineiix  un  (•nlaiii's  dans 
ces  paraivsies. 

Il  faut  encore  v  ajonler  d  antres  raiaelèies  :  à  savoir  I  exislenee 
de  certains  mouvemenls  cond)inés  de  llexinn  de  la  cuisse  el  dn  lione 
(vov.  |t.  iiS,"))  et  riiypolonicilé  ninscnlaire.  ipii  ne  se  renconlrenl  pas  dans 
l'hémiplégie  hystérique  (liaiiinski  1.  l'uni  ci;  ipii  concerne  les  nninve- 
mcnls  associés  du  membre  snpi'rienr  para  Usé-  on  svncinésies  (vov.  |).  liSj  ), 
je  ne  h'S  ai  |nini'    ma    pari    iniislali's   nelleineni   que  dans   je  cas  d  In-ini- 


'•l.\ÊIOIO(.ll:   til.S  /(// / /..V/>.  |.ik;( 

|i|i''f;i«'  iii'^;iiii(|iM>.  .Il'  l'i'i'ai  rciii;ii'i|nt'i'  ciii'iirc  i|iir(l;iii--  I  lic''iiii|i|i'7ir  liv>>li''- 
iit|iii'  la  |iaiiil\sif  rari.ilc  fs|  ('vliviiifim'iil  lan-. 

Kiiliii.  la  liiMiiairln-  ilii  iiialadr  i's|  dilliTi'iilt'  ilc  ii'lli'  i|iii'  lini  tiiisriM* 
ilaii>  I  lii''iiii|)li''^ii-  iii'^aiiii|iic  mi  le  inalailr  iiiai'ilii'  ni  raiicliatil,  lanilis 
<|iii'  tiaiis  l'iiriiii|ili-^ii' livsli'Tii|ii(>  il  iiiai'i'lii'  rii  ili-a'^naiil.  i\ii\.  l'rlils 
sii/iirs  ilv  riit'iiiiiilriiif.  |i.  'JH  cl    ■_'ti(l.) 

Kii  oiilii',  I  lii'"iiii|>li'''iii'  liyslrii(|m'  s"arc((iii|ia;;iif  In-s  soiim'iiI  iriiiii' 
lii''iiiiaii("-llii"-ii'  si>iiNilivii-vi'iisiiri<-ili-  axcc  aiiililyo|iic  et  ivlrr-cissciiicnl  ilii 
tliam|i  visiu'l.  Otli-  liriniaiicsliit'^iii'  liyst(Tii|m' |ii(''snilc  (•|"|•|aint••^  paili- 
<-ii!arilt°-s  i|iii  lui  soiil  s|ii'M'ial(>s  ri.  ciilrc  aiilics,  i-llr  m-  iliiiiiiiiir  |ia>< 
ri';;iili(''ri'mriil  i-l  |iiu^ii'>si\ciii,'iil  (riiil('ii>il<''  eu  l'cniiiiilatil  lic  r«\liviMTfr-  ^^^  ■^"■) 
<ii"  iiiiiiiilii  i>'^-*i'i  ^  Icui'  I  ai'iiii'.  aillai  iiu'oii  idliscrvi'  dans  riii'iiiiaiics- 
tin-sic  (ii^;aiii(|iif.  C'i'>\  là  un  caiacli-io  ilia;;ii(isrK|in'  diiiii'  ivclii-  iin|Hii- 
laiiri'.  l\iiv.  Sriiiiolniiii'  dr  In  sriisihililr  :  Tiiiiiiiimiillir  rrii'hnili-,  i).  !(77.| 

l'iiiliii.  dans  les  cas  —  fl  la  cIidsc  n  csI  pas  tirs  rarr  -  (in  il  cNisIc 
nnr  a>siirialion  liyslri'n-ni-<;anii|ni>,  il  |M>nl  i'\\v  iiarlois  Inrl  dil'lirilc  de 
l'aire  la  pari  de  ce  i|iii  rrvicnl  nu  nmi  à  la  ni'M'osi'  dans  la  m,.)),'...,.  ,|,.s 
acridi'nls  |iaral\li(|ni's. 

.!('  n'insisicrai  passnr  léhil  d'anlrc^  n'IlcMs  culain'^  mi  Miii(|niMi\  dans 
riiysli'i-if.  (|ni  sonl  i'sscnlii'lii'nicnl  dilliTcnls  sidim  i|iic  l,i  in-an  cl  les 
nini|ncnscs  |)rcscnlcnl  une  scnsiliiiili'  iinrnialc  ou  nuu  —  aucsllir-sic, 
hypcrcslliésic  —  car  l'clal  de  ces  rcMcMs  ,-,|  cm  rclalir  de  celui  de  .elle 
sensibililé. 

l'onr  ce  (|ui  cunceriu'  iiMat  des  /'c/'c.'c.s-  riildnrs  ou  des  mitiiiiriisi's  au 
ciinrs  de  riiysli-rie,  il  peni  (Mre  1res  variaMc  ci  j'eslinie  ipidu  iw  peul 
pas  dire  ipie  dans  l'Iiysti'rie  les  réilexes  culanés  ne  soni  jamais  iniidiliés. 
l.iMscpi'il  exisie  de  l'anesllu-sie.  on  penl  voir  —  cl  je  l'ai  cnuslalé  dans 
plusieurs  cas  —  une  aludilinn  de  ces  n'-llexes.  .lai  \n  dans  l'iiéini- 
aneslliésie  Iiyslériijnc  disparaître  le  réllexe  aliduininal  cl  le  rcllexe  cré- 
niasli'i'ieu  èlre  alinli  du  cùli'  aneslliésii-.  .l'ai  \u  aussi  |ilnsieui's  (nis 
la  liisparilinndu  léllexe  cnlané  plantaire  et  du  réllexe  du  leuseuiilu  l'ascia 
lala  dans  les  inènies  ctiiMlilinns.  ces  léllexes  exislani  à  l'élat  niunial  du 
co lé  sain,  lùdin,  chez  ces  malades.  j"ai  vu  réapparaître  le  i(''(l<'x<'  culani- 
plantaire  cl  celui  du  fascia   lata  apiès  dis|iariliini  de    riiémiaiieslliésie. 

Les  réilexes  riuirpieux  sont  eux  aussi  le  |)lus  souvent  eu  rap|Hirt  avec 
l'étal  de  sensiliilité  de  la  nniquense:  lorsqu'il  exisie  de  l'iivpereslliésie. 
ils  sont  lial)ilu(dlemeiit  exa^'é'ié's.  Itans  le  cas  d'anesllii'sie,  ils  sont  en 
P'iiéral  aliolis.  Chez  les  hystéii(pit's.  ie  rr/lr.re  du  voile  ilii  juilais  lail 
souvent  délaut.  mais  son  ahsence  peut  se  reiiconlivr  chez  des  sujets  eu 
a|ipai'eiice  non  iii'-vropathes. 

I.e  icjlpxi'  ifnijoiiiUrdl  et  le  ir/lrrr  runircn  peuvenl  ilre  all;iildis  r| 
même  aliolis  dans  les  altecliiiiis  iir;:ani(pies  du  svsléme  nerveux  —  anes- 
tliésie  par  lé-sion  du  trijumeau.  Iii-mianeslliésie  orj.'aniipH'.  Hans  l'hvslé- 
lic,  ces  réilexes  peuvent  parlois  etie  très  diminués  ilij,'.  'i'JS.  .Ml.'iel  ."lOV). 

Les  Iniiililes  du  rrjlr.rr  piijiillniri-  seront  étudiés  plus  loin.  (  Vov.  Séiiiio- 
Imiir  ili'  1(1  visiim.  I 


ciiAi'inu;  \ 
TROUBLES   VISCÉRAUX   D'ORIGINE  NERVEUSE 


>|)ii:iliiiii.   —   CiiTulaliiMi.    —    Aii|i:irfil    iliL'<'>lir.   —    Kciii.   —    \i_'>»ii'.  —  Apiiarcil 
:i'Miital.  —  Fà'vi'e  noiveiisi-. 


.1  l'IlliliiTili  SlICCC'SSlVi'Iliriil  l;i  siMlliolnj^ic  des  I  Icill  IjIi'S  ifsiiiratoirc's, 
i-iri-iihtloirex,  digestifs,  iirinaires  et  (jénitaii.r  ;iiiisi  (|iii'  les  inotlilicn- 
liciiis  (Ir  hi  lemjH-mlHVf  —  ficvre  neiveiise  —  que  I Un  iciicoutrc-  au 
cours  (les  iillriiinns  ilu  sv'-lriiii'  iirrvcux. 

A.  —  TROUBLES  RESPIRATOIRES  D  ORIGINE  NERVEUSE 

(les  li'Duiilos  soûl  lU'  deux  ordres,  selon  (|u  ils  li.idiiisnil  niic  h'siiMi 
oi'gaiii(|uc  ou  biou  un  siui|il('  di'sordrc  l'onclioMiic!  du  sxsléiiir  iierxcux. 
Dans  le  picniier  cas,  laulôl  il-  iic  -oui  (|irnii  de-  (■■ii'niculs.  géucralciuciil 
accessoire,  de  l'euscnible  s\iii|ilniii;dii|iii'  |ii'(i|in'  ii  I  all'ecliou  nerveuse 
oi'ganii{ne.  laulol.  an  l'oulrairc.  il-  incniii'Ul  nue  ini|HM'lan('e  ea|iilale 
pai'  la  i;ia\iir'  de  leur-  riins('i|ueiiee-  on  I  iin|ioilanre  dia;^uoslif|ne  de 
leui'  apiiariliou.  (Juan!  an\  lioubles  res|iiialoiies  (|ui  a|i)iaiaisseiil  à 
I  occasion  des  alleclions  niiMiises  s/nt'  )naleri(i.  ils  niinileut  de  relenic 
1  alteiilion,  parce  qu  ils  penveul  concenirer  en  eux  loul  l'inU'ièl  syuiplo- 
rualique.  eu  représeulaul  provisoireineni  la  -cnle  nianirestaliou  olijeclive 
de  l'étal  névropaliiii|ni'  cl  en  ollranl  di'-  allrihnl-  |iailii-nlier>  {|ni  pei- 
niellenl  de  les  rallacliri-  a   leur  \(''iilal)le  can-e. 

I.  —   Troubles  respiratoires  dans  les  maladies  organiques 
du  système  nerveux. 

Il  exisie  dans  le  linllie cnli-e  cespii-aloiie.  dnnide  el  hilaliMal.  -iliK' 

ver-  la  jioinle  du  \  iln  ((dam ils  scriploriiis.  an  ni\i'an  di'  I  iMi;^ine  du 
pueuiuoj;aslrii|ue.  Il  se  cotupose  de  deux  poi'limis  distincles  :  l'une  |pii''si- 
danl  ;i  I  iuspiiation.  l'antre  à  lexpii-alion.  Cecenire  bulbaire  est  iullueuci'- 
par  diverses  ini|)ressious  sensilives  (voies  ceniripèle-i.  donl  la  voie  |Min- 
cipale  esl  le  puennMij:aslri(pie,  el  aussi  pai'  le-  eenire-  eéri'dnanx  de  la 
|ilioiialion  et  de  la  respiration,  (pii  soni  localisés  dan-  I  o|iiiiule  l'ronlal. 
I>"aiilie  |)ai'l,  le  centre  bulbaire  cmumande  aux  rcnlrr-  lui'dullaires 
d  iiuieivalion  des  nnisele-  respiralenrs.  (jui  siè^enl  enlre  la   V  paiic  cei-- 


I lioi  iiii>  ii>ci:itM.\  ikiiiihim:  \i.i<i  1:1^1  v8r. 

\i(';ilrcl  la  S'  |iaii'c  ili>rs:il<':  |Kii'iiii  ci's  l'ciilri's  llll'■llllll.'lil'^-^  i|iii  |iii'-<iili'iil 
aii\  ailo  iMiiIcms  «le  la  rcs|iiiali<m  (v<iii's  ii'iiliiriifii's).  le  \>\m^  iiii|iiii- 
laiil  ol  ci'liii  tlii  nrrf  iilirriiiiinc. 

I.cï.  ir'si(iM><  i|iii  |ii'iivi'iil  inliTOSScr  co  ^s-li'inr  d  iiiimi  Nalnm  ilc  I  a|i|ia- 
r-cii  rt'>^|iirattiii('  xiiil  iiiiilli|ilrs  ci  ciiliaiiiriit  ilc>  i'\|ni">si(iiis  --n  m|iliiiiia- 
lii|ii(>s  xai'ialilfs.  sclmi  le  |Miiiil  mi  cllrs  >i(';;cnl. 

I)aii>  lc>  all'('iliciii>  ilt'>liiiiti\t->  ilii  rcrrriiu  llit'-iiitirrafiit'.  raiiiiilli->r- 
iiit'iili  (III  i'(iiii|iri's'^i\cs  iliinicni's,  i'-|)aiirliciiii-iilsi  la  i'c>>|iii'aliiiii  ilc\iriil 
Iriilc  cl  |ii(iriiiiili'.  slciliirciisc,  c'csl-à-dirc  (|iir  Ir  Miilc  ilii  |ialais.  |ias>i\(- 
iiiciil  a^itf  |iai  If  |ia>sa^c  <lf  l'air,  iinnliiil  le  rdiilli-nn-iil.  Sonvi'iit.  ilaii> 
le  aniiii  iroi'i^^itii'  ci-ivlirali',  iiii  iiIiscim'  Ii"  I\|h'  rcs|iiraliiii('  itii-ii  nuiiiii 
(il-  Clicviii'  fl  Slokcs,  caiaclrrisi'  jiar  des  pauses  rf>|iiialiiiir>  iliiiaiil 
i|iicli|iii's  M'i-nmlcs  cl  suivies  de  reprises  ipii  aii;iMieiileiil  de  l'ipici'  cl  de 
iK-ipieiice.  piiiir  diiiiiniier  eiisiiile  et  aluintir  à  nu  iii)M\el  .11  h'I  Ai-  la 
lespiraliiiii.  t!e  si";!!!'  es|  ^iéiiéraleiiieiil  précniseur  de  la  iiiiul. 

l'arltiis,  dans  Vlu'inijilviiic  d'cni^zine  céi'i'lirale,  on  mile  (|ne  les  niii-<cle> 
re^piralnires  lliiiraeiipies  du  eolé  malade  se  eniitraetenl  mtiiiis  i''iier;:iipie- 
meiit  cpie  du  n"il(''  sain.  It'anlic  pari,  dans  (|ueli|nes  (iliseivalimis  la  païa- 
Ivsje  des  muselés  innervés  par  W uevf  récum'iil  a  pn  èlre  rallaclii'e  à 
une  li'-siiin  lii'mispliiM'iipie  Hiarel  el  lliir.  ilejerinei. 

Uans  la  inriiiin/ilc  de  la  liase.  siiiiniil  dans  la  iiiriiiiK/ilc  liihcrrii- 
Iriisf,  la  levpiialiiiii  esl  soiiveni  imidilii'-e.  An  ninrs  de  ralleelinn,  dii  peut 
iiliservei'  nn  lype  irré^iilier,  caracli'iisé  par  la  diseordame  enire  les  imiii- 
veinenls  dn  diapliraume  el  eenx  dn  llniiax  dans  lacle  ies|iiraliiire.  S(in- 
\enl,  el  siirliinl  à  la  lin  de  la  maladie,  la  respiralinii  esl  irrt''j:iiliére  et 
elle  s'aei-rdère  justinan  nnimenl  de  la  imirt.  Ici  le  rvtlimc  tic  Cheyiic  et 
Sidkes  s'observe  aussi  ii  la  pi'iiodc  terminale. 

I.'atropliie  îles  novanx  du  liullic,  dans  la  jiavahjsie  filasso-labifi-ldri/nf/ri' 
par  exemple,  esl  a(-(-ompa^iir'e  d  une  (IvspiU'C  conlinue  et  paroxystiipie. 
ipii  tr'moi;:ue  de  rexteiisiou  de  la  li-siou  au  centre  r<'spiraltiire  el  aux 
iirij,'iues  des  nerl's  vaj;ues.  An  déliiil,  l:i  voix  est  l'ailde  et  nmuolonc  en 
raison  de  la  pai'i'sic  îles  muscles  innervés  par  le  récuireut.  l.ois(|ue  la 
paralysie  des  constricteurs  est  com|ilclc.  l'aplionio  siirvicnl  et  le  plit'iio- 
mèiie  de  l'ctrorl  est  impossiidi'.  Si.  au  contraire,  les  alidiictcurs  des 
rordes  vocales  sont  paralysés,  il  eu  ii--ultc  nue  dvspm'c  avec  lira;.'e  el 
--irilcmcnt  ipii  |ieiit  lUM'cssiter  la  Iracliéotomic.  A  la  lou;:ue,  le  malade 
•^('•|iui>.c  loistpi'il  parle:  il  esl  incapalde  d  Hue  lorlc  expiration  el  se 
trouve  ilaus  nn  état  de  dyspnée  permanenle.  I.i'  moiudie  calarilic  des 
liromlies  I  expose  à  snccomlier  rapidement  à  ras|ilivxie.  parce  (|u  il  ne 
pcnl  icicicr  les  mucosilés  broncliitpics.  D'autre  part,  la  liéauce  de  la 
jilotle  pciiiiel  riniroduclion  acciticntelle  de  parcelles  alimentaires  d.iiis 
la  tiacln-c.  d  ..-ii  le  diAeloppeineiil  de  lironcliites  cl  de  lu  onclio-pneu- 
uionies. 

Ainsi  >c  coinporleut  e;.'aleineiil  d'aiilres  all'eclions  susce|ilililcs  de 
poiler  atleiule  aux  novanx  liiilliaiii's  :  la  scli'-nixe  lalcrali'  (iiiiiiolrt)- 
pliiiiuf.  la  iiiilirni-i'itlialili'  aiiiiir  ou  sithnii/iir.  la  iKinili/sif  hiillniirv  iiujiir 


'••«6  si:Mini.O(;ii:  ou  sysiiSMH  yi:in  i:r\. 

on  sulxiKjiii-  \v.\v  iH'iiiiir  Tjiiiic  cm  riiinoUissciiiciil.  (|Mcl(|iicrois  cl  Ihmii- 
('iin|i  [illis  niiciiiciil  \;i  i)i)liittiiiirlllc  fiif/iir.  |l;ilis  l;i  j)(iliiu(-rrilf  (\i'  r;\\\^t' 
inl'i'cliiMisi'  on  lo\i((ii(',  ou  |ii'ii|  |i;iif(iis  ci|ivi'i\ci-  (1rs  s\ni))irini('s  (h;  i);iia- 
lysic   laliio-glosso-l;\ryiif;vc  |i;ii-    lésions   des   nrrjs  hnliiaiics. 

lii's  tronMrs  JaivnLu's  m-  sdiil  pas  Mrs  l'oniininis  dans  la  sijriiujomyélie 
cl  ils  apparaisscnl  dans  cclh'  allcilion  des  (pic  la  ^lioniatosc  a  onvalii 
le  Imllic.  L  ancsllii'sic  dissociée  de  la  nnii|ncnsc  dn  lai\n\  a  ('■l(''  assez 
larcnieid  c(nislal(''c,  iiariois  il  n'cxislail  (|nc  de  la  llicnno-ancs|li('sie 
scnle.  Les  IronMcs  nndcnrs  se  caiac|i''riscnl  par  nnc  paialvsic  lai'Viif;c(' 
nnilah'i-alc  ;i  ((Uinc  ■  (■■cnrrenlicllc.  I.a  parole  devient  ran(|nc.  cl  à 
I  cvaincM  lar\n}i((S((ipi(|uc  on  ((nislale  (pi  nnc  corde  \oealc  est  en  |iosilion 
cadavciiipic.l'lns  raicrncnl  les  pli(''iioin('iK's  paralvliiincs  soni  hila((''ianx. 
Somme  lonle.  dans  la  s\  rinL;oni\(''lic  les  li'onblcs  moteurs  laryn;;(''s  |ioil(;nt 
sur  les  mnsclcs  vocaux,  cl  la  paialvsio  des  ciico-arvtt'noïdicns  posté- 
rieurs est  rare,  conlraircmcnl  ii  ce  (pic  l'on  voil  dans  le  lahcs  où  les 
mnsclcs  rcspiralcui-s,  les  dilatalenrs  de  la  j^lolle.  smil  snrlonl  frappés. 
Mil  a  cnc(H-e  si(;nalé  dans  la  syrin^dmyélic,  en  dcinns  de  lonle  paralysie 
appaicnle.  des  mouvements  saccadés  cl  i-éfiuliers  des  cordes  vocales. 
•Jnaiil  an\  crises  larviiu(''cs  propremeni  dites  (dles  ne  s'oliscrvcnt  (pic 
lr('s  rai-eiiicnl  dans  celle  alVection. 

I.a  dcslrnclion  pidf;fe>si\e  iIcn  centres  iiioleurs  de  la  inoclle  epiniéiT 
dans  la  réi;ion  dorso-ccrvicale  est  caractérisée  par  nnc  (lvs|inée  crois- 
sante ;i  mesure  (pie  les  muscles  inspiiateurs  sont  successivement  |)ara- 
lysés.  Iiienl('il  se  produit  une  anxiété  coiisidérahle,  un  lalenlissemenl 
noiahie  de  la  respiration,  une  ins|)ira(ion  ti('s  lenle  cl  dinicilc,  exigeant 
I  inlerventioii  des  muscles  auxiliaires,  rahaissemenl  du  diaphragme  sup- 
|il(''ant  an  d('i'aut  dV'lévatiou  des  c(Mes.  A  rani|ilciii  cl  à  la  Icnicnr  de 
1  inspiration  s'oppose  la  brii'vch'  de  rex]iiralion,  suivie  d'niie  panse 
loiigne  (pii  pn''ci"'de  riuspii'ali(Hi  suivante.  (Jnand  I  (uigiiic  snp(''rieiirc  dn 
neil'  pliri-ni(|ne  |5''  paii'c  cei-vicale)  est  alleinle.  le  diaplii  aL;inc  es|  coin- 
pl(''tement  paralysé  et  l'asphyxie  s'ensuit. 

Ces  synipl(Miies  sOliservenldans  les  In-unn  lagics  inliii-  on  péri-inédiil- 
laiiTs,  les  frarliires  on  lii.rdlioiis  de  la  colonne  cervicale,  les  liiiiieurs 
ini  les  e.rsiiiliils  c(Mnpriinanl  la  nincllc.  à  ce  niveau.  I  liéiiKtlniiniélie. 
trnumali(pie  (ni  sponl;nii''e,  les  iinjéUlfs  (ii(/iii's  on  cliroiiii/iies  de  la 
région  cervico-dorsale,  la  jiDliotiii/i'rih'  inijuc.  siihdii/ue  on  i  Itr-Diiiijiie.  la 
sclérose  latérale  ainiiotrojihi(jtie. 

l  ne  lésion  destrnctive  des  pai  lies  siipciienres  di>  la  moelle  peut  agir 
comme  une  {('siini  hnlhaire.  en  snppriinanl  les  libres  qui  ('lahlissciil  les 
coinmnnicatiinis  enirc  les  centres  respiraloires  sec(nidaires  (  ini'dnllairesi 
cl  le  ccnire  hnlhaiic. 

l'eiidant  la  péiiode  irrilalive  des  lcsi(ms  nK'dnllaires  (Ui  huliiaiics. 
avant  la  ih'sinti'gralion  des  (•h'iuenis,  la  dvspni'c  est  spasmodicpn'  an  lien 
d  elre  paralytiipie  cl  elle  ressemhle  à  l'astlnne.  avec  des  inlcrmiltences 
ipii  sont  en  rapport  avec  la  nnniirestalion  lonjonrs  disconlinnc  des  exci- 
lalions  anormales  des  (''l(''ments  nerveux. 


iitoi  l!l.E>  I  isriiiM  \  iiiiiiii.iM   M  m  i:isf.  '.m: 

Troubles    laryngés  dans  le  tabès.  (li-s  Irniililcs.   dciril-^  |iitiir  l;i 

|irriiiii-ii'  \n\->  l'ii  iStiS.  |i;ir  Icrri'id,  i-liiilifsili'|Mii>  |iiir  iliUriciils  ;iulriirs, 
JtMii.  (Hkui'oI  i-I  Kri>liMlii'r.  (Mit>rrlic\\sky.  I.iiiiilou/y  i>l  llcjciiiir.  kiililci . 
Sclilc>-iii^rr.  n|i|ifiili('iiii.  Iti'jrriiic  i-l  l'circii.  fie.  sons  le  iiiiiii  ilc  n  Isrs 
/(ICI/",'/''»'»'  </<••"•'  iilti  ii<liirs  on  lU'  Inniiniisiiir  Itihriiiiitr.  miiiI  r\ln'-iih-itii'iil 
t'i'i''i|iicnls  iliiii-^  If  liilifs  cl  |>('ii\('iil  s'(i|i>iiTVcr  ;i  uni'  piM'imlr  (|iii'l('iiiii|iir 
(le  ri'-Miliiliiiii  lie  l.i  mIitosc  îles  i-(inliiiis  |ii>slt'ii('iirs.  Les  sliilisliciiir^  lic 
(lilli'ri'iils  ;iiili-iirs  sont  à  l'cl  t'-^jinl  li'i-s  ili'Miiiiiisli.-iliM's;  r'csl  aiii'-i  i|iii' 
-ni-  r»(>  l;ilii'tii|nt--  kr;iiisi'  en  Irtinvc  I."  —  suit  ."i.'j  |i(iiii'  l(MI  cluz 
lcs(|ui'U  cxislaiciil  <li's  troiihlcs  iiKiiiiri'sIcs  du  niti'  du  hiiuix.  M;iriii;i  .i 
riiiis|;ili'-  l'iicorc  une  |ini|iin'liiiii  Iiimi|('iiii|i  plus  Inrlr.  ciu'.  siu'  rili  iiialiidcs 
ct^Mlciiiciit.  il  dit  n'en  iivnii-  |i;is  rcnciniln''  un  srul  doid  li-  |diiMyn\  cl  li- 
l;ii  yn\  lussciil  eu  i-l.d  diiilt'^'rili'  |i;ii  i'iiili'.  Mais  rtlli-  |ini|i(ii'li(in  i-sl  cci' 
hiiMciucul  cxa^i'i'i'i'.  d'aulaiil  plus  ipir  l'aulcur  l'ail  culrcr  dans  sa  sla- 
tisliipii'  cl  (-iinnui'  seul  pli<''Uiiuii-uc  lai'vii;j(''.  rlic/  plusieurs  de  ses  malades, 
l'exislcuee  d'une  simple  auesllH''sir  pliarvn;.'ieuue.  plii'-niiniéne  ipie  Ton 
peul  oliserver  eliez  des  ;;ens  alisolumeul  sain^. 

I,  examen  du  lar\nx  eliez  les  lalii'-liipie>-  a  r\r  pialic|in''  avee  j.'iand 
■Miiii  el  dune  nianièie  svsli'-iualiipie.  dans  nnui  service  el  :i  ma  eon^ul- 
lalinu  exierne  de  la  Salpèlrièie  de  IS'.Mi  à  ISil'.l,  par  Nalier.  el  lel 
examen  a  |iiule  sni-  Id'i  malades  :  7.">  liounues  el  '2!(  l'emnies.  (tr.  sm 
ees  |(t'2  laliéliiines.  il  s'en  est  Irnuvé  4."i  —  soil  ii/2  pour  1(1(1  —  ipii 
prt'senlaienl  di's  liouldes  divi'is  du  eôlé  de  rur>;aue  Vdcal. 

lielalixemetil  ;i  là;.'!',  les  résullats  (dilenus  nul  élé  les  suivaul-  : 


II.-  21   :•.  :.0  ;ins. 

:.(   ;i    tll    — 

41   :i  50   —  . 

:>i  :^  60   —  . 

fil   -1  70   —  . 
Au<'  inilrlennini' 


l>c  -Jl  à  "lO  uns -2 

31  M   U)  — ' 

41  n  50   — \-> 

51  il  00  — ". 

61  il  70   — i 

.\(:e  inili^loriiiiih' t 


Kulin.  le  larynjioseope  a  permis  à  Nalier  de  inuslaler  diieclemeul.  el 
dans  l'Iiaipie  eas.  la  nainre  des  Irtmliles.  cpii  se  seuil  ainsi  ri''parlis  : 


TM:IK\r   II 

r,ii,i|\-ir  iMi  .ii.<lii>'ti>>n  ili"  Il  loi'ile  \iic;ilo  ^-iiiirlie I 

l'iiralysie  en  iilHlinlinn  ilo  lu  corde  viirale  droite I 

l'ilniljsie  en  inliliiclioii  îles  ileux  cordes  vociiles Il 

l'niîilvsie  en  iiddiiclion  de  lii  coiile  vocale  ilTOile 8 

l';iral>sii'  en  aililurtion  île  lit  corde  vocale  fiauclie I 

l':iiésie  iilKluctrice  des  deux  coules  vnciiles 7 

l';irésic  aliiliichice  de  la  lorde  vociile  (.Miiclie  .    .  ..." 

l'iiiésie  iiUlnilrii-e  de  In  cor.le  >oc:ile  droile.  .    .                                    .    .  T, 

r.irésie  iidiiiictrice  de  la  corde  \ocali'  ilrnii.'       .  1 
lletard  de  l'iilHliiclion  ;■  drnilc  ... 

Ueinrd  de  riiilitiiclion  à  ilroiic  .    .    .  I 

Maiie  des  deii.x  cordes  vocales t 

Ataiie  de  |,i  conJc  vocale  ganclie I 


988  >/  Mioi.ix.ii-:  hu  sy.<r/:Mr:  .\i-:iin:i  \. 

l'.n  se  hasiiiil  >iir  le--  ii''--iill;il--  l'niiiiii^  |i;ii-  I  i'\;iiiicii  ;i\rc  Ir  ininiii 
|jirvrij;(isc(iiii(|iii',  mi  |ii'iil  disliii^iici-  Inii^  \;iiii'h"'  (lillcTriilcs  de  iiiaiii- 
l'i'sliilidiis  lai'yiij;r'cs  un  loiiis  de  l'alaxir  lucdiiniliiii'. 

1"  Pliihioniriics  Idi'ijiKics  smis  liaiihlcs  diiiidrciils.  ----  Tirs  soiivciil. 
|nMi(liiiil  II'  liilii"~  cl  nii'iiii'  |iai fiiixlrs  ■.(III  il(''liiil,  a  la  iM'riinIc  |in''a|iixi(|U('. 
Ii's  iiialaili'^  --(■  |ilaii;iii'iil  ilr  (|iiiiilcs  i\r  |(MI\  ~>ui\i('S  de  M'rilaMcs  crises 
liiri/miccs  ri  i|ui  ne  m'  liadiii>ciil .  olijccliM'iiiciil.  par  aiiciinc  all(''ialiiiii 
|iarliciilii''n'  dans  la  iniililili'  ilc  I  iHLiaiic  \iical.  (.l'Ili'  I(mi\.  d  (irdiiiaiic 
si'clic.  d(''liiil('  |iai-  du  |iiciiliMiii'iil  an  nivcan  de  la  r(''j^ii)ii  lliyroïdiciinc. 
puis  sur\  i<Miii('nl  des  (iniulcs  |dns  cm  inniiis  acccninr'cs.  l'arl'iiis.  les  accrs 
siijij  d'iinc  ric''(|M('n(('  Irllc  i\\\  un  iir  saniail  niicnv  l'aire  (|mc  de  les  l'din- 
|iaii'i-  an\  alhupics  de  la  ((iiinidnclic.  Il  n  \  a  lirn  de  i('';^nlicr  dan^ 
I  a|i|iai'ili(ill  dr  la  lnnx.  rllr  {icnl  iMi  r  |ii(i\oi|iu''r  |iar  ('iTlaiiics  cii-conslaiiccs 
occasionnelle--,  lelles  (|iie  la  l'aliiine  on  nii  lelVoidisseinenl  ;  mais,  en 
ffénéral.  on  n'arrive  pas  à  di''ciiii\iir  la  cansc  de  raccès.  ||  pi'nl  se  nion- 
Irer  non  seiileineid  pendanl  le  jonr.  mais  ans--i  dnrani  la  nnil,  llans  ce 
dernier  cas.  les  malades  snnl  pris  an  cours  de  leur  sonuncil  cl  snhile- 
nii'nl  ri''veilli''s.  (jnel(|uerois,  la  crise;  se  Iciniiue  par  1  ex|)nlsion  d  nn  lied 
de  mucus.  Au  cours  di!  la  (]uiule.  el  grâce  ii  sa  violence,  la  lace  pi-ul  se 
cyauoscr.  cl  si  la  crise  s(>  proloiifje.  le  malade,  impuissani  à  respirer. 
('■pi'Duve  une  sensation  nelle  de  sidl'ocalion  avec  ani;oisse  1res  vive  el  |)erle 
lie  I  onnaissaiicc.  Il  e^l  alors  l'rappi'  d  un  vi'rilaldi'  icins  lai  yn^i'.  |ili{''iio- 
mcne  du  rcsle  fori  rare. 

Les  crises  larvni^écs  penvenl  s'aliiiuier  ,'i  la   lonijne  cl  devenir  iinnns 

fréquentes.   (!e  soûl    de    vérilaldes    pliéiioménes   s|ias diipies  ipTon    a 

l'aiipés  sous  (jualre  Ivpes  divers  :  a]  Tou\  spasmoiliipie.  —  h]  Spasme 
phonatoire.  (lys|)lia^i(|ue.  —  ci  Spasme  n'spiialoiie.  dyspnéitpie.  — 
'/|  Verlij;c  larvngé,  avec  prédominance  de  I  un  on  ranlre  de  ces  lypes 
snivani  le  caractère  de  la  ci'ise. 

Pour  expli(|ner  les  crises  larvn^i'cs.  un  a  \onln.  aiialiinii(|uemenl, 
invoiiner  des  lésions  du  nerf  larynj;é  supérieur  cl  des  cenires  du  va;.iiie 
et  de  l'accessoire.  Mais,  en  se  basant  sur  l'examen  clini(|ue  et  anato- 
miijne  d'un  cas  pai'liculier  soumis  à  sou  observation.  Sclilcsiiiger  (I8!li) 
a  démontré  que  celle  livpollièse  ('lait  dénm'cdc  fondeinenl.  V.u  ell'el,  chez 
sa  malade.  (|ui  avait  une  |)aralvsie  bilatérale  des  crico-lliyroïdiens  posté- 
l'ieurs  avec  conservation  de  la  scnsibilili''  de  la  miiipiense.  rexamcn 
hisloldgiipie  montra  (|ue  la  moelle  alloiii^i'c.  saiil  iiiic  liés  Iéi,à'ie  (h'gé- 
m'-resccnce  de  l'une  des  racines  du  trijumeau,  el  de  la  racine  descen- 
dante du  jflosso-pharvngien  ascenilanl  i faisceau  solilairei.  édait  complèle- 
menl  inlacle.  el  que  les  cellules  <;anj;lioiinaiies  de--  nnvaiix  du  va<^iie  el 
de  l'accessoire  lie  pi'ésenlaieut  aucune  espèce  d  allT'i  aliiui.  l'ar  conlie.  il 
existait  nue  iK'vrile  (li''j;énérative  très  accnséi'  du  pnenmogasIriqiK;  et 
siirlont  du  récmrenl.  Les  iiius(des  crico-aryténoïiliens  pnsir^rienis  étaient 
torlemenl  aliophiés  avec  li^simis  dégénératives  accentuées.  Les  antres 
muscles  du  larynx  ainsi  (|ne  le  nei  1  laryngé  supérieur  étaient  absolument 
inlacts. 


I iiiiiiiif:^  i7>( >./.'W.v  i>i)Hiiii\f  srniii^t:.  w.> 

•J  '  l'Iiriiiiiiifiirs  Idrfiinii's  (irrr  Iroiihlfs  iinrrliiiurn.  -—  A  i c  ilcn\ii'lili' 
•:i<in|M'  :i|)|i;ii'lii'iiiiriil  les  ciis  où  l'i-\|i|ni'iilii)ii  iiVfc  li"  l;irv  ii^oscii|ic  nAi'-li'. 
il:iii-<  I  ii|i|Kii'i'il  iiiiiliMir  lit'  l'or^aiii'  mh'iiI.  iIcs  ili'-Miiilifs  ;i|i|iarriils.  (!i-ii\-ri 
|iciiM>iil  iMir  iiliis  un  lllllill^  |iiiiiiiiiircs  i-l  ni'  m'  liailniir.  |i:n  i-Mni|ili-. 
<|nc  par  nn  ccrlain  ilc<.'i'r  <lc  liinilaliun,  dans  raliilin'liun.  |Mini'  Iniic  un 
l'antri'  ili'  cliacnnr  un  inoinr  des  i|rn\  rnnlrs  vnr-ali*s.  Il'anlii's  luis, 
niai-^  |ilns  rarcincnl.  l'c  ^oi'a  I  aildni-liun  i|ni  se  l'i'i'ii  df  l'acnn  ini'nni|di'lc: 
i-iilin.  ahdiirlinn  et  addnrlinn  imnironl  «  rlliThiiT  dans  Icni'  cidici .  mais 
on  l'onslali-ia.  dans  IV\i'-i-nlioti  des  inonvrnicnls  d'onvciluri'  fl  d'occln- 
sion  de  ror'ilicf  <:lo|lii|ni>.  nn  l'clard  appriM-ialili-. 

Ilans  la  iniMnc  cah-^roric  seront  rla'^si'-s  les  |dii''iMinii''nr><  {larlicnlii-rs 
tV iin-iiiirilintttion  inolricf.  conslilni's  par  drs  inonvi-incnls  ala\i(pii's  vi'ri- 
laltlc<  des  cordes  vocales.  Ils  consiv|enl  dans  nn  Irenddeineiil  liori/onlal 
des  rniian-^  vocanx.  nellenieni  perceplilde  an  larvn^oseope,  et  surxenaiil 
soil  pendant  I  inspiration,  soit  pendant  la  plionalion. 

.""  l'Iu'uniiiriirx  hiniixjés  iivce  Iriiiihlfs  fMinilijlitjues.  —  Ce  dernii'r 
;:ronpe  est  de  tons  le  pins  inipcnlant.  car  il  est  lelalilanx  altérations  les 
|dns  ^'iaves.  Les  iaryn^'oplégies  lalit'tiipie^  sont  nni  on  liilaterales;  mais 
eonnne  elles  frappent  pres(|ne  excinsivenient  les  muscles  dn  larviix  dits 
n-spiralriirs.  c"est-à-dii'e  les  ci'ico-aivli'noïdiens  posiérienis  on  dilata- 
teurs de  1,1  j;!olte.  elles  sont  tonjonis  de  ce  l'ait  particulièrement  redon- 
taldes. 

A-sez  pen  tV('i|nennneiil  sont  atleiul-  les  conslricleurs;  ceperidaiil.  cl 
connue  il  existe  des  exemples  de  paralysies  liien  observées  on  ces  muscles 
l'Iaient  manitésiement  en  cause,  cette  varii-tt'  doit  être  Mécessairement 
admise  parmi  les  manireslalions  lai  yn^'ées  du  labes. 

Les  laryiigopléj.'ies  taln'-tiipies  ne  déteiinineni  qneraicmcul  de-  Irmddes 
vocanx.  On  peut  oliserver  alors  inie  voix  liitonale  on  ran<|ue.  Mais,  en 
;.'éiiéral,  la  |dionalion  n'est  jias  entravée  j.'ràce.  |ir(''cisément.  à  la 
conservation  de  l'intéfriili'  ronctiounelle  des  coiistricleins.  One  si.  exiep- 
tionnellemeut.  l'une  des  deux  coiiles  se  li'ouve  paralysée  en  aliduclion. 
avec  le  temps  pourra  s  étaldir  une  suppléance  fonctionnidle.  l'autre  corde 
di'>|iassant.  tians  l'adductiim.  la  li^m<'  médiane  pour  venir  s'aHronler 
a\ei'  le  hord  lilire  de  sa  cou;.'éuèi-e  du  coti'  (»pposé.  Kt.  dans  ces  coiidi- 
lions.  on  n'cdiservera  pas  non  plus  de  troubles  phonatoires.  Il  eu  e-.| 
tout  autrement  des  tronides  respiratoires,  (ienx-ci  i-evètenl  parfois  une 
;;ravilé  extrême,  la  fente  j.dottirpie  étant  léduile  à  diidimes  dimen- 
■•ious  et  le  liord  libre  des  cordes  demeurant  presqin'  juxtaposé,  (pn'l(|ue 
elTort  inspiratoire  que  fasse  le  malade.  Lu  pareille  liiconslance.  l'expi- 
ration peut  encore  s'accomplii'  relativement  bien:  mais,  c'est  l'iuspi- 
l'atioii  surtout  cpii.  par  suite  de  la  paralv-ie  di's  dilatateui's.  est  pi'nible. 
brnyame.  souvent  sifllante.  Il  est  des  <as  enlin  on  elle  est  extièmemeut 
bruyante  et  où  il  existe  nn  véi'itable  cm'iKijL'e  larvnjié. 

L'i'xamen  laryn^'oscopi<|ne  |irati(|ni''  chez  les  ataxiipies  atteints  de 
paraly-ie  laiyn:.'ie  fouiiiit  des  ri'-snltats  dilfi'i-eids.  On  peut  tionver  l'une 
on  lantre  des  deux  cordes  Lomplétemeut  innnobilisée  en  |io-.ilioii  iuspi- 


yyii  si: M 101. 01,11-:  nu  s)>ri:Mi-:  .\i:/iri:i  w 

l'illdilV  iildiollilc.  (•  (-.l-ii-dirt'  cil  .ilHlllclidli  rxliviiir.  M;iis.  je  le  ii'|ii'lr, 
(•'(•si  \i\  iili  l'jiil  (iliiti'il  laii'.  i.r  i|ii  lin  ciIi^imm'  |iIii--  i  iiiiiliiuiir'iilriil.  l'i'st 
la  |i;ir;ilvsii'  imi  aililuiliim  |iiirliilil  mit  riliiruii  I  aillrc  di's  ilriiv  niiilcs  l'I. 
Iivs  riviilli'lilllli'lll.  sur  li-s  di-iix.  Kii  jii'in-ial.  alm^,  la  Iri  iiirliii  r  riiiii|ilrlr 
lie  lii  filiillc  l'sl  l'iicoii'  |ii)ssililf:  mais.  i|iiaiiii  Ir  |ialii'iil  li'iilr  un  cIViiil 
iiis|iii'aliiiri',  un  \(iil  la  iniilr,  s'il  s'aiiil  iliiiir  ininiii|ik''^ii',  ou  li's  deux 
i-i>i'd("S,  s'il  s'agit  d  uni'  ili|ili''^ir,  s  arirlrr  Ir  plus  siuivi'iit  imi  piisilidii 
('a(lavi'Tii|Mi'  iiii  dans  Imili'  aiilir  iiD^iliciii  iiilcrinr'diaii'i'  à  la  |iliiiiiali(iii  ri 
à  riiis|iiialiiiri  |iroriindr.  Il  y  a.  du  ir-.!,',  ,'i  ic|  r^aid,  miiiilnr  lii' variélrs 
ri  Ir--  riniiltiiiaisiiiis  les  plus  divri-r-  prnxriil  ^r  |iic''--riili'i  .  Ainsi,  l'inir 
drs  liriix  cDrilrs  poiil  rire  aljsidiiinrnl  iiilarir  ri  I  aniir  liiniliM'  dans  son 
aluliirliiiii.  (lit  complrlriiirnt  inimoliilisée  rii  adiliiiliiin.  I,rs  driix  cordes 
priiNciil  çlrc  prises,  mais  chacune  à  nu  de^ré  dill'éiciil.  Kiiliii.  la  iarvii^o- 
pli'izir  irMiinriilirlIr  priil  l'drr  liitalr  ri  rliaruii  drs  rubans  vocaux  absolu- 
mriil  iiiimidiiliM'.  (Ir  dniiirr  moilr.  rxlirmrmrnl  "fave  quand  1rs  cordes 
sonl.  ou  à  peu  près,  li.xérs  eu  posilioii  uirdiaue.  i"-l  liriirrusrinriil  moins 
cumiiiuii  ipir  la  paralysie  exclusive  des  dilalateiiis. 

Celle  division  des  maiiit'rslalions  laryn^rrs  au  roins  Ac  l'alaxir  loro- 
niotrice  m  huis  ^louprs  dill'ricnts.  parait  nu  prn  srlu'nialii|ur :  rllr 
repose  cependant  sur  di's  doniK'rs  précises  fournies  par  l'exaniru  larvn- 
jioscopicpie.  Mais,  il  convienl  i\r  iir  |ias  oxajiéi'er  en  lui  accordant  nn  siîus 
trop  absolu.  En  cllrt.  mi  ponna.  par  exemplr.  obsnvrr  dr  la  toux  avec 
crises  laryngées  à  lonirs  1rs  iHTioilrs  du  laiirs.  dr  mriiir  des  spasmes, 
des  inouveincnts  ataxii|urs  rt  autrrs  Irmiidrs  dr  la  coordimilion.  I.a 
parésie  |)onrra  être  lii'c  h  la  |iaralysir  et  celle-ci  se  inontrei'  tout  à  l'ail 
au   di'biil  sans  ronsidiMarmii  iiirnir  pour  I  ordi'r  clironologiipir. 

(JiianI  il  la  {'n'ipiriirr  irlalivr  drs  diverses  modilicatiojis  obsrrvi'rs 
dans  le  larynx  avec  Ir  niimii .  il  snlliia  dv  jrirr  nu  runp  d  iril  sni'  ir 
tableau  II  pour  s'en  rrndir  un  cninplr  rxarl. 

.l'ai  déjà  l'ait  allusion  aux  raisons  analomi(pies  invoquées  jioui'  expli- 
(|uei'  les  crises  laryngées  dn  tabès;  les  examens  nccropsiqnes  ont  égale- 
ment l'ouriii  des  résultats  dans  1rs  cas  de  paraivsir  ri  c'rsl  surtout  dans 
ri'  ilrmirrordrc  de  laits  ijuils  uni  l'Ii'  praliqnés.  I,r  iriiiir  paralysie  n'est 
du  reste  ici  pas  tout  à  l'ait  rxacl,  ers  mnsclrs  paralys/'s  l'tanl  ru  même 
lemps  loujoins  airopbiés. 

Or,  dans  les  diflérenles  autopsies  qui  ont  l'-li'  iap|)ortées  au  cours  dr 
ces  dernières  aiUK'es,  on  a  toujours  constali'  l'intégrité  des  noyaux  du 
vague  et  dn  spinal  dune  part  (Opprrdieim,  Dejerine  et  l'etreu,  (iraboverl 
(18!l('>)  et.  d'autre  part,  des  altérations  très  niai'ipiées  des  nerfs  des 
nniscles  paralysés  ainsi  que  du  tronc  du  récurrenl.  (irabover  a.  en  outre, 
montré  dans  un  cas  cpu'  1rs  racini^sdn  spinal  é'iairui  inlacirs.  tandis  ipir 
cidlrs  du  purumogastricjue  étaient  très  altérées,  et  ce  fait  vient  a  rajipui 
des  travaux  anlérienis  de  cet  auteur  (l<S91)  ol  de  ceux  de  Hossmann 
(IS!)I|.  travaux  ipii  nmntrent  qm-  te  neiT  s|)iual  n'exerce  aucnnr  l'onc- 
tion sur  Ir  laiMix  dont  la  mnsculatiMe  est  iiiiirrvi''r.  rxclnsi\riiiriil,  par 
le  vague. 


IIIOlHLhS  \  ISiUlAI  .\  liiHili.l.Xh:  SI  ll\  I  I  "1  W\ 

Si  hi  |Kii;ilyxif  csl    litiiili'i'  ;iii\  iiiiisrlrs  ililaliilfiiis.  siiiimiiI  un  Itiiuvr 

IIIK'   |i:il'lil'  si-llIclllClll    ll('-<    ltllll"<    IKM'M'IIV    tlll    ItTIII'l'Clll    illll'illls  |||>    iir-^i'*- 

iu'I'cnci'iicc.  Un  a  |in'-li'n(ln  (|ni'  les  alli-i'iilimis  nrrvfiisrs  |inn\iiii'nl  altso- 
Innirnt  l'aire  iir-t'ant  anssi  liini  ilan^  li-  Inillic  i|nr  >ni'  lc>  iicir>  i|ni  m- 
(li>li  iliucnl  an  larynx,  lie  nV>l  là  (|iriini-  liviKtlIirM'  (|ni  f>l  inlinni-r  pai 
l(>n>  Ic^  iv^nllal"-  ni''ci'ti->cii|ii(|ni'«i  ipii'  mins  iiosm-iIhiin. 

Si  [lin  ne  |)i'alii|ni-  pas  l'i-xann-n  liirvn^iis('ii|iii|nc  i-l  i|ni-.  ilaiilir  |iart. 
il  ni'xi^lr  |ias  dr  Irunlilrs  |iliiinaliiii'i'>  un  rcsiiiialuirc-N.  li's  |iaralvsii*s 
laiyn;j('i-<  |nMi\('ut  t^ln-  niécoinnics.  Kl  ainsi  s'i'\|ili(|ur  le  l'ail  (|n'i'ili's 
uni  |in.  il  torl.  i"^!!'!'  irj^anir'fs  riinniii'  niuins  liv(|nriili-s  ijnr  1rs  s|iasnic>. 
Il'anlri's  i'uis,  on  ruiisidi'-fi'i'a  niniinr  îles  spasino  île  la  ;;!u(li'  des  rrisrs 
lie  (lvs|itiri>  iiccasiiiniircs  par  nn  ili'lml  ilr  paialysic  îles  ililalatrius. 
Kniin,  crrlaini's  paralvsirs  laiyn^r-i-s.  iliriii'ili'>  ;i  i|naliliiT,  m- suiil  parl'ui-. 
i|ut>  ilfs  lai'vn;:upir'<:ics  lalirlii|iirs,  syinplùnii-  iitiii|iir  i<l  r-lnijinr  linnc 
alaxii'  liii-iiniuliiff  ilunl  l'avenir  ivNt'-lera  I  exislenee.  Il  est  eerlain.  el 
j'en  ai  iiitservi'"  îles  exemples.  i|n'nne  laiyn}'opir';:ie  penl  se  lencunliri' 
l'Ile/  lies  snjets  tiiiil  à  l'ail  an  ilélinl  il'nn  lalies  el  èlie  le  seni  svinpii'iine 
alliianl  l'altenliDn  ilu  malade. 

La  paialvsiedes  dilalalem's  esl  de  lieaiicunp  celleiprun  uliM'i\e  Ir  plii'^ 
('i)mmnni''inenl  an  euurs  dn  lalies.  (!  est  ee  duid  li'-muigne  nue  slali^lii|Ne 
dressée  par  l!i'ii';,'ei'.  Kn  ellel.  snr  7!  eas  de  laiyn;,'u|ili'';;ies  taJK'-liipies. 
eel  anleni'M  anrail  pasnlisei-vé  nniins  de  iT»  luis  la  paialvsie  des  ililalaleuis. 
(ilie/  ')')  malades,  il  a  eiinslalé  i|n'elle  l'-lail  liilali'-raie.  avec  pir'diMiiinanee 
d'ini  l'iMé.  jlans  la  slalisliqne  pru\rii,iiil  de  iiiun  service  nous  vuvuns  ipie. 
sni-  Hi  cas.  les  ililalalenrs  se  >uiil  tiuii\i>  alleiids  "211  luis  el  ipie.  clie/ 
1 1  malades,  la  |)ai'aly-ie  était  iiilatéraie.  Au  délmt,  les  constriclenrs 
u  étant  pas  encuiv  iiiléi'essés.  un  aallaireà  nue  paralysie  pnre  des  dilata- 
leui's:  mais,  pins  lard,  on  voit  les  lliyru-aiylénu'i'iiiens  se  prendre  à  leiii' 
tour  el  ainsi  s'étalilil  nue  conliaclnre  anlaj.'unisle  des  curislrictenis. 

l,es  troubles  th-  lu  sciisil/ililt'  dans  les  iarynuopli'jiics  talii-liipies  suul 
liés  inconstaiils.  Il  seml)lerail  ipie.  normalement,  il  dnt  exister  de  l'aiies- 
lliésie  de  la  muqnense.  el  eeilains  aulenrs  pri'tendenl.  en  eil'el.  en  avoir 
reiiconln''.  D  antres  ont  sij,'nali''  de  i'Iiypoesthésie,  mais  la  plupart  n'ont 
al)solninenl  rien  tionvi-.  Numlire  de  mi-decins,  an  coiitraiie.  ont  noti-  une 
liyperestiiésie  niatiireste  et  celle-ci  sciait  \c  l'acteur essoidiel  de  l'accès  de 
spasme  ou  de  verti^'c.  A  coté  di's  allératioiis  relevant  uettemeid  du  talies, 
nous  croyons,  an  point  de  vue  des  mudificalions  de  la  sensiliiliti-  de  l;i 
mni|nense  vocale.  i|n'il  l'aut  tenir  i:iaiiil  compte  di">  dispositions  indiv  i- 
dn.dlev. 

Les  tronides  lai-vn-iés  sont  toujours  nue  manileslatioii  j:rave  au  cours 
de  l'ataxie  loiomotrice.  Et  celte  f.!raviti'  vaiie  suivant  l'iidensiti-  de  la 
lésion,  les  pai-alysies  s'accompa^uanl.  naturellement,  des  |ihénomènes  les 
pins  danirercux.  Qiielipies  auteurs  raisonnant  par  analu;.'ie  avec  ce  (|ni  se 
passe  pour  les  ti'onldcs  ocnlo-motenis  dn  talies  dont  un  voit,  parfois,  la 
dis|iai'iliun  spunlauée.  oïd  admis  ipi  il  eu  pouvait  être  ainsi  pour  le  larvnx. 
Si.    Ihéoriipiement.   pareille  livpidlièse   est    suntenalile.  il   est   cepeudaul 


«i9î  si:.\iini.oi,ii-:  II!  sy^rf.Mi:  \i;i:vi:i  \. 

plus  juste  (le  ivcoiinniti'i-  ([uc.  dans  la  |iiatii|iii'.  les  alli'ialiiiiis  lai'vii^iM's 
tlii  lahcs  oui  Iciiilaiicc  ;i  |ir(ii;ri--^i'i' il  une  raicui  ciinslaiilr.  (In  ne  saniail. 
;i  (■(•(  T'i^artl.  (''Ire  aflifinalir  i|Mi'  |iiMii-  les  si'iils  (  av  oi'i  a  cli'  |irali(|ni''  nn 
cxailU'Il  larvil^()SC(i|)i(|ni'  ^iTirnx.  Or.  rn  pairillr  circiinslancc.  ou  a 
cduslali' iiue.  chez  les  nialaili"-  allcinh  ilc  lai\  n,u(i|ilc^i('s,  lo  r(''nnssinn> 
l'Iaiciil  cxccssixcuicnl  lairs,  ri  (|n  nnr  lois  insliluécs  los  paralysies  |)cr- 
><islaioul  jusipi'à  la  ninii.  (jnc  s  il  siM\irnl  des  uiodilicalinns  (■"(•^l  (pic 
^t'iiéralcniont  Tclal  s'agjiravc.  i';!,  alors,  la  corde  |niuiiliveniL'ul  en  posiiion 
cadavérique  pourra,  par  exemple.  >-i'  inelire  eu  posiiion  plionaloire  ou 
médiane.  S'agil-il  d'une  iiaialy-ie  donlilc.  il  n'est  pas  liesoin  d'insister 
sur  la  j;èii(>  des  troulil(>s  respiialoires  cl  vur  la  gravité  des  di'sordres  ipii 
poiu-|'otit  s'ensuivre,  lai  cllcl.  la  renie  glidli(pie  pcMil  èlrc  ii'dnilc  ;i  nue 
simple  ligue  el  le  malade  pii''vciilci  a  nue  dysput'-c  permaiicnlc  ipic  \  ieiidia 
aggraver  li'  inoiiidi-e  l'Il'oil  cl  la  plus  petite  l'atigue.  Dans  ipieNpu's  cas.  il 
a  nicmc  lallii  recourir,  d'nrgeucc.  à  la  tr'achéolomic  poui'  parer  ii  une 
crise,  autrement  mortelle,  de  sull'ocatioii. 

Kniin.ii  coté  de  ces  pliéuomcnes  laryiigc's  lalK'tiipu's.  il  t'aiil  nicntiouiier 
les  svmptômes  plKU'vngés(pii'  l'on  oIiscim'  paiTois  clie/,  ces  malades.  C'est 
ainsi  <|u'Oppculieim  (ISSN)  a  (li'cril  sons  le  nom  de  crises  pltaryiif/ccs 
des  pl)(''uomcnes  caractérises  par  une  si'rie  de  mouvements  très  rrc(pients 
de  (lé'glnlition  —  20  à  2.">  par  ininulc  —  et  acconipagU(''s  de  bruits  de 
di''gluliliuu  plus  ou  moins  sonores. 

Itaus  la  maladie  de  Frictivcich  il  est  de  régli»  ^\o  ne  pas  coiistalcr  de 
jiaralvsie  ni  de  spasmes  larvngés.  Les  troubles  vocaux  —  voix  bitouale. 
scaïub'C  —  relèvent  de  l'aU'ecliou  elle-même,  ils  sont  |)arl"ois  augmentés 
i\\\  l'ait  d'un  certain  degré  de  parésie  du  voile  du  palais,  particulaiité  du 
reste  ti'ès  rarement  obsei'vée.  On  peut  cepcmlant  reuconlrer  dans  la  ma- 
ladie de  Kriedreicb  des  paralysies  laryngées  et  j'en  ai  aciuellement  un 
exemple  ti'ès  net  dans  mon  service,  il  s'agit  d  une  rcninie  âgée  de 
trente-deux  ans,  chez  la([nelle  l'aU'ecliou  médullaire  est  ancienne  et  très 
avani'i'-e.  Chez  cette  malade,  la  corde  \ocale  gauche  est  inmiobilisée  en 
posiiion    inicruiédiairc    cl    la    cindc    \(icalc   droite   esl    parc'siée. 

Troubles  respiratoires  dans  les  névrites.  —  Les  iirrriles  iirurralisccs 
de  cause  iiiri'clicuse  ou  loxi(pie  ne  caiiseiil  pas  souvcul  des  Iroiildes  dans 
les  l'onclions  du  larvnx,  bien  que  1  existence  de  paralysies  laryngées 
ail  étt''  (luelquelois  constatée  dans  ce  cas:  pour  ma  parL  il  ma  étt'^  doiuié- 
d'en  observer  deux  exemples.  La  (lijililrrh'  peut  produire  une  ancslli(''sie 
de  la  nuiipiense  laryngée,  pailiellc  cl  pri''doiiiinanl  an  iii\i'aii  du  \i'sli- 
bnle:  les  cordes  vocales  resleul  incries  sous  le  cou  lad.  du  a  \u  des  para- 
lysies laryngées  persister  iudéliuiment  ;i  la  suite  de  la  diplithérie  (Tinel). 
Mais  c'est  là  nn  ('ail  exceptiouueilenient  raie.  L'inloxicalion  salinniiic 
enti'aine  parfois  une  paialysie  des  muscles  du  larynx  se  traduisant  par  de 
l'aphonie.  Dans  l'intoxication  arxoiirah'  la  chose  est   l'oit  rare. 

La  parah/sie  dn  (liaiiln-aiiinc  |ieiil  reconuailrc  aussi  une  oiigine  névri- 
ti(|iie.  .\n  repos,  le  malade  ne  semble  pas  oiijtrcissé,  les  mouvements  res- 


//>'ir///./:s  I  /sr/./;ir.\  iioiiiaiM  Min  i:i  w  '.19:1 

|iii:ili>iri's  sont  siiii|ilciiiciil  plus  IVimiiumiIs  il  iiiniiis  |iiiiriiniU.  M.iis.  :iii 
imilmlri'  l'Ilnrl,  la  ics|iiialuMi  siicci'lric  cl  la  il\>|iii(''r  diviint  lii- 
iiilciisc.  Tniil  flVoi'l  i|iliiiiialiiiii.  i>\|i<-<'l(ii'aliiini  csl  ciilraM-  il  la  iiiiiiinlir 
alVi-rliiin  iiili-icuni-iili-  ili-  ra|i|iaii'il  ii'S|iiialiiiii-  |iii'ml  iiiir  ;;iinili' 
cxlii'inc.  Au  |iuiiil  lie  vin-  iiiijrriir,  ri-lli'  |iatal\sii'  si'  liailiiil  par  la  ilcpii-s 

sioii  lirs  livpiic Iii's  li  ili>  ri'-pi;;asli'i'  piMiilaul   I  inspiialiiiii,  lamlis  ipir 

la  piiilrihi'  >r  liilalr.  i-l  iuM'isriiinil  Ir  --uuIrM'uii'ul  ilrs  riii'Mics  ii';;iiiii^ 
piMiilaul  rc\|iii'aliiiu. 

Ilaiis  la  iiérrih'  iiilrrxlilirllf  Injiu-ilriiiiliiiiin-  nu  pi'ul,  iiiiuuii'  ilau^  Ir 
lalics.  riMiciiuli'iT  iiur  paralvsii-  ilrs  iinisrlrs  ilu  laivux.  hans  lo  tiuis  i-a-. 
(Il- ri'llr  allriiiiiu  i|u'il  uia  l'Ii-  tliiuui' jusi|u'ii-i  iliilisiTM-r.  il  i'\istail  rlir/ 
riiuil'i'ux  ilifi.  IS'Ji  iiuc  paialysii-  ilii  (•lirn-aiyir'iinMliru  piisli-iiiMir  j;aurlii' 
avant  ili'lci'iiiiiii'  la  posiliou  raila\i°Tii|ni'  ilf  la  i-nnli-  voralr  niiri-spiiuilanli'. 
haus  l'alriipliii'  niusrulaiio  ni''\iiliipii'.  Iijjir  ('.liiirviil-Minic,  la  paialysir 
laiNni^i'iMsl  l'Nlii'Uifuii'ut  laii'.  Aiiyaiiia  eu  a  lappiiili-  un  cas. 

I.a  jiiirahjsic  des  iiilcn'osliiiij:.  peu  rn'iiuciilc  dans  la  polyui'Milc.  se 
caracli'iisc  pai'  les  syuiplùines  suivants  :  pendant  les  elVoits  il'inspi- 
l'.iliiMi.  la  pallie  supérieure  du  lliiirax  ne  s'a^Maudit  pas.  laiiilis  ipie  la 
léjiiiiu  i''pij;astriipn'  et  la  base  du  tlKuax  se  soulè\ent  sons  laetinn  dn 
diaphiafiiiie.  i.inspiiatiiiu  est  liin;;ue.  re\|iii  alinii.  au  ciiiitraii  e.  est  tun- 
jiiiirs  eiiui'te  et  la  pliuualitin  eutraM-e. 

I.a  iicvriti'  du  iiiictiinoi/dslriiinc  peut  euj;euilrer  de  lieilèiue,  de  la  cimi- 
|.;estiim  |uiliuonaiie.  di:  la  spli-impueuiuonie.  Kl,  sur  ce  lerrain  ainsi  pré- 
paiv  par  la  li-siiui  nerveuse,  rinterveiitioii  des  uiicrnlies  pallm;^!"'!!!"" 
ciiniluit  rapiileineut  aux  lésions  inllauiuialoires. 

Oiiant  aux  troiililes  i-espiratoires  oi'casiiiuiK's  par  U's<rinii)rcssii)ns  iwr- 
rcnscs  ipueuiuii<;asli'ii|ue.  r.'currenl  1,  leur  histoire  ne  s;uiiail  être  séparée 
de  celle  des  tuiueuis  du  niédiasiin. 

Ilaus  la  iHiidjiilhiiiue  iilniphuiw  jini'irexsirc  les  tronliles  rcspiiatoircs 
par  atrophie  des  intei'costaiix  cl  du  diaphra<.'uie  on  des  muscles  laryujiés 
ii'oid  pas  été  sijîiialés.  l'oiir  ma  pail  je  n'eu  ai  jamais  reiicouln;  d'exeiuple. 
Ces  Iroiildcs  u'oni  été-  jusipi'ici  oliservés  r|ue  dans  la  myopathie  alrn- 
phiipie  compliqui'c  de  ;//»/o/(»///c.  (\oy.  p.  .'jIKi.) 

U.ins  la  iiiiinsllii'iiie  jixcuild-iiiirdhilKjue,  —  paialvsie  hnliiaire  asllu'- 
iiiipie.  —  il  exisie  souveni  «les  troidiles  respiraloii'cs  soit  sous  l'orme  de 
dvspnée  spoiilaiiée  ou  île  dyspnée  d  ellorl.  l'arl'ois  surviennenl  des  accès 
de  snlVocation  pouvant  se  leriiiinei'  par  la  mort.  La  paralysie  du 
diaphra;.'iiie  cl  des  intercostaux  est  la  cause  de  ces  accidents,  hauti'cs 
lois  ils  sont  sous  la  dé|)i'ndauce  dune  parésie  des  muscles  du  lai'ynx. 

Certaines  iiiloxicalions  ou  in/'cfliinis  |iortent  leur  action  sur  le  sys- 
lènie  nerveux  el  inlércsseut  accessoiienienl  les  éléments  ipii  président 
aux  ronclious  respiratoires.  .\  vrai  dire,  la  détermination  delà  lésion  ner- 
veuse u"est  pas  toujours  chose  aisée,  car  les  examens  donnent  des  ri'siil- 
lats  laiilol  ué.'Util's.  taiilôl  discutailles,  jamais  constauls:  la  localisation 
du  poison  siii'  lélémenl  nerveux  iien  est  pas  moins  certaine  el  on  peut 
rallirmei'.  d'après  la  nature  même  des  symptômes. 

IIulrim:.  —  Si'iiiiuliiKic.  63 


'.194  si: M 101. 1)1, II-:  nr  sysi iImi-:  .\i:i:n-:i  x. 

C.'t'sl  ainsi  (HIC.  dniis  le  Irhiims.  Ic^  (ii^iaiirs  iiinsciilaiii's  ilc  r,i|i|i;iii'il 
i\'S|>iraliiir('  |iar'lici|M'iiiiil  ,iii\  |ili(''ii(iiiirM('s  de  iunli  mcIiiii'  au  incinr  liliv 
(|U(' les  iiinscios  ti(>s  iiiciiiIph'v:  iMinlaiil  les  paioxYsiiics,  il  \  a  iiin'  cdii- 
Ifacliii'o  (les  iiuisclos  r('S|iiiali'iiis  cl  le  llimax  csl  iiniiioiiilisi'.  d  m'i  cva- 
iiiisc  cl  asphyxie. 

lia  IIS  l.i  i(i(ic.  il  cxjslc  une  il\s|iiii''C  i|iii  csl  s|iasiii(i(li(|iie,  \  ioleiile,  miIi- 
as|)liyxi(|iie  par  s|iasiiie  des  iiis|iiialciiis;  d'aiili<'s  l'ois  (die  lésiille  de 
riiicriic  Idialedcs  imiscics  respiraleurs  el  sOiiscrvc  dans  la  Ibiiiic  para- 
lvli(pie.  d'einhii'c  on  (■(insccnliveincnl  aux  accès  spasniodiipies.  ('."csl 
i'asplivxic  paialvliipie  (|iii  leiininc  la  maladie. 

I.a  Irlaiiir  |ienl  iiil(''resscr  aussi  la  n'spiralion  cl  prodiiiic  sp/'cialciiieiil 
le  aixisiiic  (le  1(1  (/lollr  (  larvn;i<ispasiiie  piiiiiilil'i.  siiil  dans  sa  rnrnie  i^ciic- 
ralisi'u,  soil  dans  sa  Idiine  lalenle. 

Il    —  Troubles  respiratoires  dans  les  névroses. 

Ce  uioiipe  n'poiid  siniplcineiil  ii  des  lroiildi>s  lonclionncls  du  svslènic 
nei\cii\  doiil  le  siilisiratiiin  analiiiiiii{iic  i''clia|i|i('  à  iiotfC  connaissance, 
cl  c(da  en  raismi  de  sa  li'^crcli'  el  de  sa  disparilion  rapide  car  lallure 
pai'OXVSli(|nc  du  svniplôiiie  iiiiliipie  hicii  riiileiiiiilleiice  el  la  !i(''iii;iinl('' 
de  la  l(''si()n. 

Il  snl'lil  de  sij,Mialcr  li's  Ininhlcs  i-cspiraloircs  ipii  se  inoiiireni  dans 
Vriiilrjisic,  car  ils  ndnl  pas  d  indr'pciidaiicc  svniploinaliipie.  l'arini  les 
s\ inpl('iiiies  de  ïdiira,  on  signale  une  angoisse  respiialoiic  acciHiipagni'c 
d'une  scll■^alioll  de  spasiiu»  larvngi'. 

Les  Ironldi.'s  qui  acciiiiipai;iiciil  rallaiiiic  d'épilepsie  soûl  plus  luar- 
qués.  i'endanl  la  |diasc  liiiii(|iie.  la  poilrine  est  ininioliilisi'c  en  expi- 
ration, la  respiration  e--l  nulle  el  la  l'ace  se  cDiigcsIioinic.  I'endanl  la 
phase  eloniqne,  la  respiralion  csl  saccadi'c.  Iniivanle  cl  iiicoinplclc  :  la 
cyanose  persisli;.  A  la  pi'riode  de  slerlur.  la  respiralion  devient  ainpie. 
régnlière.  Parlois  le  mal  comilial  (hninc  lien  à  des  li(''niiirragies  pulmo- 
naires. 

Dans  la  nriirasllirnit'  les  Ironldes  rcspiraloiies  ohicclirs  l'uiil  presipie 
tonjours  d(''raill.  Dans  les  roriucs  graves  de  celle  aH'cclion  on  a  paiiois 
noté  la  faihlessc  de  la  \oix.  de  ressonrileiuciil  cl   une  lon\  sèche  rcliidlc. 

Mais  ce  ipie  Ton  trouve  très  sonvcnl  (diez  les  iieiiiaslli(''iiii[nes, 
sons  riulliicnce  de  l'espèce  d'(''lal  d'atlenle  ('inolivc  oii  ils  se  IroiivenI 
pi'(-sipie  conliiiiiellcnicnl .  c'est  nue  iliiiiiiinlion  iiidalde  de  la  \eiililation 
pnlmonairc. 

Dantre  |iart  nn  certain  nombre  de  cas  de  l'ansses  asthénies  avec 
('■jiiiixcincul  rapi(h^  sont  dus  à  une  respiration  insnl'lisante  des  malades 
ipii  pmu'  ainsi  dire  s'étoutli-nl  enx-niènies.  Sui-veillanl  leur  marche  ou 
1  ell'ort  physiipie  (piclcompie  (|n"ils  font,  ils  en  imhlient  de  respirc'r  el  en 
aii'ivent  ainsi  \\  une  t'cMinc  particulière  d'i''piiisciiieiil  (''puisciueut 
respiratoire  en  ipieh|ne  sorlc 

C.'esl  à  IV/i/.v/è/v'e  ipie  se  lattacliciil  ce  qu'on  appelle  eoiiiiiiiin(''iileiil  les 


iiim  III  h-:  I  i^ci  ii.ii  \  hnitiiiiM:  .\i:itrfi'sfi.  o.»;. 

Iioiilili-s  riiii(-|ii)Mni-ls  i'<-s|iii','il(>ii'(>s  iroi'i^'iiii' iici'vcii><c  :  hi  Irnix  iirrvnisc. 
I:i  iInsihii'c  ni>r\ciis(-,  i-lc.  :  Iniiililcs  (|iii  |i:ii'iiissriit  aviiii'  iiiir  iiiil(''|ii-ii- 
il:uii'c  sMii|iliiiii.'ili(|iii>  telle,  iiu'oii  les  appeiail  aiili'etois  «   essentiels  >. 

I,es  Iroiihlrs  rr!<i>inittiircs  ilaiis  riii/sliTir  oui  un  (•■iraclèi'e  iiii|i(ir- 
taiit  :  leiii'  alliiie  pai  (i\ysti(|iie;  ni  lis  ce  i|iii  est  ea|)ital,  —  ear  an  |ioint  de 
\ne  (In  ilia^nnslie  ee  l'ait  a  nue  valeur  <le  pieiiiière  iniiitirtance,  —  Ions 
tes  Innihli's  rfsiiinilnirrs  dr  l' hijslrvir,  ijuris  ijii'ils  soii'iil,  illsiiiiriii>i- 
sciil  lu'ii'lmil  le  siiiiiinril;  l(i'ii|iiet  eataln;;nait  ces  tiunliles  sons  le  terme 
(le  sjiasnies  n-spicatoires.  l'ilres  classi!  en  trois  |j;riin|ies  les  s|iasiiies  ivtli- 
nii(|iies  i-es|iii-aloii'es  : 

I"  Spasmes  respiraloircs  simples  :  les  secousses  convnisives  sni- 
\ieniieiil  excliisivemeiit  pendant  I  iiispiralion  o;i  l'expiration.  I.es  spasmes 
expiraloires  prodnisent  des  plii-iiomèiies  pins  on  moins  analo;.'iies  à  la 
lon\  on  au  reiiàclenient  :  les  spasmes  iiispiraloires  prodiiisenl  des  pliéiio- 
mi'iies  ressemlilaiil  an  lioi|iiet  on  au  renillemeiil. 

"2"  Spasmes  respiratoires  mixtes  :  les  monvemenls  pliysi(do^i(|iies 
d'iiispiratioii  et  d'expiration  sont  tinis  deux  luodilii's  par  I  iiilerxeiilion 
des  coiiMilsions  iliàillemeiil.  éteriiùmeiil.  rirei. 

.")"  Spasmes  respiratoires  compli(piés  :  les  secousses  convnisives  inti'-- 
lesseiit  il  la  l'ois  lis  muscles  de  la  respiration  et  de  la  phonation  (bruits, 
cris  inai  ticuir-s.  paroles  dislim  les  piiMionc(''es  d  une  manière  con- 
vulsi\e». 

(lliarcol  ramenait  aussi  ,'i  cleii\  cliers  le  mécanisme  des  hntits 
lariiiKji's.  Les  nus,  de  iialiire  expiraloire.  se  r.ipproi'lient  |ilus  ou 
moins  du  tvpe  de  la  toux;  les  antres,  de  nature  inspiraloire.  se 
rapprorheraient  du  lioipiet.  Kn  raison  souvent  d  nue  imitation  iiivo- 
loiilaire,  aiito!iiati(|iie.  de  ce  (in'on  appelle  la  coiita<.'ion  uervensi-.  ces 
iirnits  ressemldent  livipiemineul  aux  cris  lialiitnels  il  divers  auimanx  : 
alioiemeiil.  Iinrlemeiit,  miaulement.  ;:i'oi.'nemeril.  mn^'issemeut.  •'loiis- 
semeiil.  coassement,  etc. 

.1  examinerai  tout  d  aliord  les  Ironldes  de  la  iiliuiKitmit  et  de  la  rcxpi- 
/7<//o/H|iii  ciu'resporident.  non  pas  :i  une  lésion  locale,  inaisii  niie  inilneiice 
;,'(''nérale  d'ori|L;iiie  centrale  spasmes  iiispiraloiros.  expiratoires.  alté- 
rations du  rvtlime  respiratoirei  :  je  m'oconperai  ensuite  de  ceux  ijni  sont 
en  rapport  avec  nue  li-siuii  locale  du  larviix  (  paialvsie.  coiiiraclurei.  ou 
du  poiimoii    liémorragiel- 

l'arnii  les  sprisnu-s  cipiialoires,  la  lou.r  est  le  pins  Iréqnenl  et  le 
mieux  étudié  ll.asèfiue.  18.')'»).  La  toux  liystériipie  se  présente  pres(|iie 
toujours  sons  lorme  paroxyslii|ne.  avec  nu  certain  dc^'ré  de  |!ermaueiice 
dans  la  repi'-tilioii  des  accès  ii  divers  moments  de  la  jonrué-e. 

Les  se(-onsses  se  monpeiit  fiéné'ralemenl  par  séries  de  trois  on  i|nalre. 
Les  secousses  isoif'-es  et  les  ;;roiipes  de  secousses  sont  sépari's  par  des 
intervalles  é^jaiix.  La  toux  cesse  |)eiidaiit  I-  soinnieil. 

Sur  cet  étal  permanent,  mais  non  continu,  se  ^'relient  souvent,  mais 
|ias  toujours  l'i'pendaiil.  des  paioxvsmes.  l'.e  sont  de  véritables  crises  ou 


■lyiV  >i:.\nCI.Oiil/:   1)1    SYSTEME  M-ItlEUX. 

alla(|iics  ;\ii\(|iu'lli's  les  sccoiissi's  ilc  loiix  (loiiiiciil  iiii  cailiol  pai  liciilirr: 
crises  (|ui  pi-iivuiil  se  leiiniiUM'  par  iiiic.  période,  déliraiilc,  ilic  cnlre- 
Cdiipées  (111  suivies  par  do  vérihihles  coiiviiisioiis.  Les  paroxysmes  sont 
^éiiéraleinenl  péiioilii|iies  el  ir^'lés,  se  l'eprodnisaril.  ideiiliipies  dans 
leill'  lorine  el  suiiveiil  M  la  iii(''nii'  iiiiiiille.  iiiic  ou  plusieurs  lois  par 
Jour,  snrlonl  le  soir,  el  pon\aiil  durer  une  ou  plusieurs  heures. 

(iepeiidanl  il  ii  y  a  ni  dyspni'e,  ni  sull'oi  alion.  ui  sij^nes  sl(''llioscopi(|ues, 
à  moins  ipie  la  tonx  ne  soit  siirajoiitée  à  un  ealarrlie  larynjio-hroneiiicpie 
hanal. 

I,a  luil  r  lii/slrrifiuc  déliule  d'ordinaire  dans  l'adolesccnc-e.  (diez  les 
jeunes  lillcs  de  pridërenee.  ('.'es;  nn(!  iiystéiie  locale,  subsistant  souvi-nl 
à  l'élal  isolé,  sans  accompagnement  d'aulresstiiimalcs  do  la  névro'^e,  sauf 
parfois  des  IroiiMes  de  la  sensibilité  sous  l'orme  (riiémiauesihésie. 
I,t)i-s(|u'clle  n'e'-l  pas  Irailée  par  les  iriélhodes  employées  en  pareil  cas, 
—  isoIcMuenl  avec  psy(diollR'rapie.  —  celle  toux  est  teiwu'e.  ridxdb;  à  tout 
calnuud.  peut  durer  des  mois,  des  amiees;  elle  est  Càpai)le  de  disparaître 
biusipiemenl  à  la  suite  crruic  attaque.  d'un(!  émotion  et  lécidive  l'aci- 
lemenl.  (jnelcpud'ois  elle  allerne  avec  d'autres  sym|itômes  liysléri(|ues. 
Le  |)lus  souvent  toutefois  c'est  une  inanil'estation  pluh'it  monosym|)t(i- 
inatique  de  l'Iiysléric. 

Les  cai'actères  généraux  de  celle  descri|ition  de  la  loux  liysléri(]ue  se 
relr'ouveul  dans  la  gi'néralitê  des  spasmes  respiratoires  que  Ton  ren- 
<'onlro  dans  celle  néviose  :  début  Ijrusque  le  |)lus  souvent  à  la  suite 
d'une  cause  émotive,  allure  pai'oxysti(pu;.  é(piivalenc(i  d'alla(pu'  liysté- 
rique,  lénacilé,  disparition  brusque,  récidives,  manifiislation  isolée 
d'Iiystérie,  elc.  Ainsi  se  coniporleul  U\  renàclcmeiil,  el  tous  les  cris 
daiiiuiaux  précités.  Parfois  on  observe  des  épidémies  de  bruits  laiyugés 
chez  les  hystéi'i(|ups,  véritabli'  contagion  par  sugiçostion.  Le  fail  élail  fi'é- 
<picnt  .lutrefois  dans  les  lio|)ilaux  lorsqu'on  n'isolait  pas  les  liysl(''- 
riques. 

Le  II  if/iicl  esl  le  type  des  spa.smi's  cxpirnloircx.  Il  esl  plus  rare  ([ue  la 
loux.  Siuvenaul  volontiers  chez  les  liysléri(|U(îs  gaslralgi(|ues,  il  appa- 
raît pour  une  cause  légère,  une  ingestion  alimenlaii-e.  ou  même  sans 
cause.  Il  esl  bruvanl.  rare  dans  les  attaques,  ci>sscdans  le  soiumeil,  asso- 
cié paifois  au  bâillement.  Le  renijlemi-nl  est  un  ])liénonièue  du  même 
ordiv. 

Lt^-  hiillleinciil  esl  un  s|)asine  re-piraluire  mixte.  (ye--l  un  accidi'ul  assez 
raia;  (jui  se  présente  à  l'élal  i)ermanenl  ou  paroxysli(iu(;.  l'ermanenls,  les 
bàillenienls  cessent  pendant  It;  sommeil,  réapparaissent  au  réveil,  durent 
«les  mois  et  des  années;  ils  sont  rythmés,  souvcul  eiilrccou|)i's  de  quintes 
de  loux;  récai-temenl  des  mâchoires  (ïsI  exInMue.  mais  l'inspiration  ne 
<li''passe  pas  la  profondeur  de  linspiralion  normale,  l'aroxyslicpies.  les 
Itâilienients  se  répèlenl  coup  sur  coup,  subinlraiils,  pendani  ([uinze. 
trente  minutes  el  plus;  l'accès  cesse  et  re<-ommeiu;c  ensuite.  On  y 
retrouve  souvent  un  fragment  de  rattai|ue  hystérique,  avec  convulsions. 

\a's  cirrnùiir'iils  ;illeiiii;nt  sonvenl  aver  la  loux.  ils  se  produisfiil  sons 


;/,o//.7/>  i/M/zMrv  noiiitiiM  .\i:i!\  Il  si;.  v.>: 

t'iii'iiic  (r:ii'('i's  iliii'iiiil  (II-  i|iifli|ii('<-  niiiiiilcs   it   <|ii<-li|iics  Iiimiii  s,  :i\i-<'  mi 
saii-^  si''('rr>liiiii  iiiisalc  cl  se  r('-|ictMiil  Till  l'i   il)  lois  |iar  iiiiiiulc. 

I.»'  (•/;•(■  livsl('Ti(|n('  |»i(icrilc  aussi  |iai'  at'ci's  ;  il  |in''ri'(lf,  aci  iiiii|i.'ii;nc  on 
suit  ii's  aUai|ii('-i  cniiMilsivcs,  ou  se  iiioiitrc  dans  leurs  iiilci'vailcs. 

H'apii  s  uni'  ilcsLii|ilion  ili-  ltiii|iii'l.  il  rxislciail  un  (islliiin-  liiisli'ili/iir 
i|iii  serait  analo<!ti(>  à  raslliiiu'  Mai  on  à  l'aci-ès  (rasIliuM-  s\ni|ilnnialii|nL> 
(le  IViniiInsèinc.  mais  ipti  lui'scMlcrail  les  |iai'li('tilai'ilés  sni\anlcs  :  sa 
^'l'anili'  inlrnsili-,  sa  |i(M'sistani'i'  prnilatil  des  mois,  sini  a|i|iarilion  i>l  sa 
dispai  iliiiii  lii'nsi|iii-s  ii  l'oci-asioM  d  inn-  allMijur.  son  allri'nani'i'  |iossildi> 
a\t'c  nni'  |iaia|di''f;ii'  liysléri(|nc. 

La  (/(/.s'/mcc  /ii/.\7('ci(/Mc  par  contre  a  nne  cxislence  indiscnlalde.  Klle 
est  cafactérisée  par  nne  accéléi'ation  e\trcnn'  des  inmivcnuMits  l'cspira- 
toires.  (|ni  peuvent  atteindre  le  nomlne  de  17(1  i\  ISO  par  miinile.  li'esl 
nne  \('-ritalile  |>olvpni'-e.  I. a  respiration  st-  l'ail  sans  hrnil.  sansell'ort,  sans 
anviété.  sanscvanose;  le  pouls  reste  ii  0(1  ou  SO  pulsations.  Il  n'y  a  ni 
expectoraliiui.  ni  si>,'nes  sli'-lhoscopiipics.  (!etle  dyspnée  dispar'ail  |ietniant 
le  sonnneil.  Klle  survient  par  accès  (jui  durent  trois  à  ipiatre  heures  et 
s"acc(nnpai;iienl  sinivent  de  (|iielipies  symplonies  (aura,  ideuis)  (|ui  ppi- 
nieltent  de  les  assimiler  à  des  attaques  dli\sterie  H'anlres  l'ois  elle  existe 
à  l'état  peinianent.  t'/est  aussi  une  hystérie  nninosymplomati(|ue,  |»ou- 
vant  coïncider  ou  ntni  avec  des  allai|ues  ccnivulsives.  On  l'a  altrihuée  à 
un  s|  asnu'  ih;  la  ylotle.  ii  un  spasme  des  bronches,  à  la  paralysie  du 
diaplnaj,nne,  mais  eu  ii'alilé  aucune  de  ces  hypothèses  n'est  encore 
dé-nionlréc.  Avec  ou  sans  polvpiii'-e,  on  peut  encore  ohservcrdans  riivslé'iie 
une  l'espiration  saccadt-e. 

Iles  manil'estations  locales  de  l'hystérie  sur  le  lat\ii\.  —  hijsh'iic 
liirjiiHii'c.  —  apparaissent  sans  cause  ou  à  roccasion  d  iiiic  cause  locale, 
h'^'ère  j,'i''néralemenl,  teiunit  à  une  It'sion  dn  larynv.  on  de  sim  V(iisinai;e 
ou  d  nu  orjfam' éloijiué  {(U'^'anes  ^énilauxi. 

\.'riiti'sUn'sif  lanjiKH'C  n'est  pas  constante.  Klle  peu!  se  limiter  à  It'pi- 
jjlolle.  Si  elle  envahit  le  larynx  elle  est  hilalé-rale:  elle  n'y  es|  jamais 
parlielle  comme  le  l'.iii  peut  s'oliserver  dans  l'anesIlK  sic  de  cause  iii'vri- 
tique  idiplilériei. 

l,"/ii//;(';r.s7//c'.>.-/'cilu  larvnx  se  manit'este  (pu'hiucl'ois  parla  phonopindiie, 
le  snji  I  craint  de  parler  ii  voix  haute  sous  peine  de  donleuis  ai^Miës  au 
lar'vnx.  Ilaliitindlenn'ul  elle  est  caractérisée  |par  des  sensations  de  hii'ilurc. 
de  di'chirme.  de  ctu'ps  (■tian;;er,  allant  du  sternum  à  la  fiorjie,  et  provo- 
i|uanl  des  elVorts  d'expulsion  avec  toux  (piintense. 

La  jKinihjsii'  et  la  niulriiilnrc  des  imiscles  du  laivnx  ont  une  inipor- 
lame  capitale  ilans  l'hystérie  larynp''e.  .Mais  il  csl  souvent  dilliiile 
d  intei'pii'>ler  l'inia^'c  •:lollii|ue  et  de  l'attrihuer  soit  ii  la  ccmtractnre  des 
adducteurs,  sinl  ii  la  paraivsie  des  abducteurs,  ou  inversenn-nl.  Le  tiiiulde, 
^'énéialemenl  liilali'-ral.  peut  être  iniilatéral;  et  la  dit'liculli'-  peut  être 
encore  an;.'nienté'e  parce  ipie  l'anla^'oniste  du  nnisi-le  |iai'alys(''  peut  être 
coniraclui'i'-.  et  inversenu'id,  c(unnie  cida  s  (disei've  aux  yeux  on  à  la  l'ace. 
I.  (////'<// (c   //i/.s7c;vV//(c    est    considi-ré-e    connue    ini    phénomène    para- 


998  si:mjoii)i:ii-:  nr  sysn:Mic  .\i:in'i:i  .\. 

lytiiliK".  F.llf  est  c;iracl(''iis('('  par  riiii|ins-,iliili|('  de  parler  à  \(ii\  liaiilo 
a\i'c  iiil('j^iil(''  lit'  la  parole  à  voix  iiasM'.  ic  (|ni  la  disliii^iie  du  iniilisiiie 
livstérii|iitr  (|iii  ne  peirnel  larliiiilaliDii  (raiiciin  iiml.  l'.lidse  paradoxale, 
la  Idux  esl  soiiveiil  soiioir.  le  cliaiil  (piel(pi"lni>  peiil  sr  l.iire  a  liante 
vnix.  ainsi  (pie  le  rêve  pai'lé.  Il  es!  aussi  des  cas  dans  Icscjnels  anenn  son, 
ancnn  hriiil  laryngés  ne  peuvent  elre  produits,  l/apiionie  survient  en 
jfénéral  à  la  suite  d'une  (■uKdion  vive  <ni  iiarl'ois  dnn  i)ar()xysine  convnl- 
siC:  sonvenl  à  Idecasiou  d  luie  inllaunnalion  légère  du  lai'vnx.  Kllc 
(•dïncide  ipielquelbis  avec  une  plaipie  d'anesthésie  eutani'e  de  la  n'gion 
Ilivroïdienne.  La  respiration  esl  lihre  et  I  image  giottiipie  doinie  au 
niiroii'  des  aspeels  vaiiahli's  d  un  jour  à  1  autre,  sans  li'"^ious  locales 
aueiuies.  i.e  pronostic  en  est  l)énin,  (pioi(pie  la  duri'c  pui'-Ni'  en  l'Iic  très 
longue,  parl'uis  des  années.  Klle  peid  aussi  ne  durer  i\\iv  (|U(d(pies 
niiinitt>s  on  (|nel(|nes  joni's.  et  ri'cidivei'  l'acilenient.  Kll(!  gni'rit  parfois 
snliilenn-nl.  coninie  elle  esl  apparue,  à  Idccasion  d  une  ('niotidM,  d  un 
paroxysme  eonvnisil'.  Dantres  lois  elle  disparaît  prngressi\enienl. 
{\\)\.  Aphasie  e[  iiiidisiiw  lu/xlrrii/m's.  \\.  4")l  et  'iCtS. 

l,e  spasme  laryngé  se  moidre  sdiis  une  rnrnie  parn\\siiipie  dans 
lallaquc  dite  de  spasme;  la  sténose  du  lai\nx  domine  la  scène,  metlani 
parfois  le  malade  en  danger  de  umrl  el  paraissant  nécessiter  la  tra- 
chéotomie, remède  ancpud  poni-  ma  part  je  n'ai  jamais  en  liesoin  d'avoir 
reconrs  et  que  je  ne  saurais  encourager. 

La  toux  et  la  dv|isnée  livsléri(|ues  pi'uveut  se  (■oiupli(pier  de  spasmes 
larvrigés. 

Dans  rintervalle  des  crises  de  spasmes  il  peut  exister  un  coruage  per- 
manent, de  la  dypsnée,  du  tirage,  rexpiralion  étant  facile  et  l'inspiration 
dil'licile.  simniant  le  ciou|).  Le  cornage  peut  exister  aussi  à  l'i^lat  per- 
manent, très  rairment  toutefois. 

Chez  une  malade  (jne  j'ohserve  depuis  treize  ans,  ce  tirage  inspiraloire 
accompagni'  de  râle  trachéal  esl  permanent,  sauf  pendant  h;  scMunu'il. 
L'oxanuMi  laryngologiq\ie  dans  ce  cas  a  toujours  été  négatif  el  on  |ient  se 
demander  si  ici  il  ne  s'agirait  pas  d'une  contractme  des  nniscles  de 
Reissesseii.  Lorsque,  dans  ces  cas  de  cornage  permaiuMit,  il  n'existe 
aucun  svmplômc  qnelcon(|ue  d'livst(''iie,  le  diagnostic  |ienl  être  très 
difficile.  Tel  fut  le  cas  poin-  la  malade  dont  j(>  vi<Mis  de  parler  qui.  giande 
hysti'-riipie  autrefois,  ne  pn'senle  plus  aiu'un  sligniale  de  celli'  ni''\rose 
depuis  ipi'(dle  est  atleinle  de  cornage. 

\.  lu'iinijiliisic  liiisirfifjiic  elail  admise  anirel'ois  sans  cnnlesle.  connue 
un  pln-nomène  s'ohservant  ->m|(in|  chez  la  fennne.  mais  aus--i  parfois 
chez  rinnume,  dilléi'enl  jiar  consi-ipienl,  ipianl  à  son  origine  dans  ce 
derniei-  cas.  de  l'hémoptysie  sn|i|d('rnentaiie.  Mais  anjonid  iiiii  que  la 
(lesciipiion  de  Ihysléiie,  telle  (pu'  la  concevaient  les  anlimis  du  milieu 
du  siècle  dei'uier  a  ét(''  soumise  ;i  inie  révision  sévère,  la  nature  de 
certaines  inanifeslati(nis  qu'on  avait  altriliU(''es  à  celle  ni'vnise  es!  for- 
terueid  mise  en  doute.  L"li(''m(q)t vsie  lixsleriipie  esl  de  ce  iKunlne  el  il  est 
prcdiahle  i|uc  la  plupart  des  faits  d(''crits  jadis  sons  ce   nom.  si i   liius. 


utiiiiiii:-<  iixium  \  iinun.i.M:  xi:int:i'>H.  -m 

si>  i';i|i|imiiii)'iit  à  îles  iM'-iiiiiphsii's  ilr  |;i  |i(''i  ioilf  iiiilialc  ilr  l.i  tnlicriii- 
Idsc.  nii  ilncs  il  iiiif  iiiili'i'  iillri'liiiti  iii';::inii|iii-  hilciilc  cl  iiu'i'iiiiiinr.  nii 
l'cnlniii-til  il.'iii'^  lt>  ;;i'<iii|ii'  ilc^  ll(''lll<l|lll\^il'.s  iliirs  Mi|i|il(''iiii'iil;iiics.  Aii-'-i 
Il  liisis|ci;ii-jc  |i;is  ><iir  ^a  ilr>('i'i|iliiiii. 

(•ans  la  ninlinlir  île  l'tirliinsini.  en  dchiirs  îles  Iroiililrs  Micaiiv  [pro- 
piciiH-iil  tlils.  —  liiiltlfsst' (II-  la  voix,  |iaiiilc  li-iilf,  —  le  ti fiiililciiifiit  lifs 
ciii'ili's  Micalcs  est  Miiivciil  iiIisci'm'-.  (irai'lliiiT  llillil  a  idiistair-  :  I"  un 
lifiiilili-iiifiit  (It's  cnrilfs  Micalt's  t'I  ilc  joui  le  lar\M\,  sviiciiidiic  an  Irciii- 
lilfinciil  ^'r-iirralisi''  rJli.'J.'i  |i(iiii'  llllli:  °J  '  un  Iri'inlili'nii'iil  îles  i-nnlcs 
voralcs  ikiii  Nymliiiiiic  an  lii-niliii'nn'iil  dn  inr|)^  ir..".7."i  |i(ini'  IIKIi; 
.'"  niii>  ahscncc  ilr   InMiililcnicnl    des  fiinli's    \<M'alcs  i  i(l  |inni'  |lll)|. 

haiis  U'  (jiiilir  r.niiihidliniijiif  (|ni  n'csl  pas  une  iK-vrosc,  mais  nii 
>\Mili'oiii(>  (l'iMi^iiic  L'ianilnlairc,  les  linnlilcs  icsiiirahiircs  ne  sniil  |ias 
l'i'i''i|iii-iiiiii('iil  oltsi'ivi's.  Ilaiis  certains  cas.  nii  a  unie  des  iniidilicatiuns  de 
la  cniirlie  i'es|iii'al(iii'c,  relard  de  rins|iiralinii  cl  de  re\|iii'ati<in  i|iii  sniil 
il  iiilciisilc  iiTt-'iiilières.  l'iie  Iniix  sèche.  s[iasm(idii|ne  a  iiai'l'nis  aussi  élé 
idiservée.  KnIiii.  il  n'csl  pas  liés  i-ai-e  de  rciicuiilrcr  daii^;  celle  alVcrlion 
une  respiialion  saccadée  Miiinn. 

Les  li'inildes  res|iiraliiii-es  diiiil  il  vieiil  d'èlrc  <|nestiiiii.  sniil  secon- 
daires à  une  airecliiin  dn  syslènie  iiciveiix  liieii  caracl('ri>;i'e.  iocalisaiil 
accessoireinenl  ses  etVels  sur  un  poinl  du  >\slèiiie  iicr\en\  de  iMpiia- 
l'cil  respiialiiire. 

Il  exjvlc  iiii  svndnmie  respirattiire  ipii  esl  rcxpressiiin  pure  d  un 
li'itiilile  nerveux,  ri  diiiil  le  cai'actèi'c  ri)iiilanieiila!  esl  nn  spasme  des 
muscles  inspiraleni's  :  c'est  Vasllniic,  dit  essentiel  pai'ce  (in'il  est  iiidi'- 
|iendant  de  tout  l'Iat  morliide  coiiiin.  I.'allisme  prncède  par  i-rises  (|iii 
siir\ieiineiil  à  intervalles  variables,  ipieliinelnis  pr'iiodi(|nes  comme  la 
iMi;,'iaine,  l'i-pilepsie.  (Test  une  névrose  <pii  amail  pour  poinl  de  di'-pail 
une  cxcitdiiiiti''  exajférée  un  pervertie  de>  (  ciilies  respiratoires  Imliiaires; 
la  crise  i'-c|ale  lorsi|u'iine  cause,  acIioMnanl  le  lnilhe  directemenl  on  par 
la  voii-  d'un  neil'  ceiitiipèle  (trijninean.  va^mei.  vient  inlliieiicer  ces 
ceuti-es.  ('.elle  iM'vrose  respiratoire  est  snsceplilde  daiteiiier  avec  d'autres 
l'-tals  morliides  de  même  essence  :  rnriicaire.  ran|.fiiie  de  poiliine.  la 
sciati(|i:e.  la  mi^'raiiie:  elle  ap|iarait  ainsi  coiiime  un  des  ('lémeiiN  de  la 
diatlièse  iienro-arlliriliiiue.  Il  siiltisail  |de  sii;iialer  ces  l'ails.  car  la  de-- 
cripliciii  de  lasllitiie  ne  saurait  entrer  dans  le  plan  de  cet  ou\rai:e. 


I!   -   TROUBLES  CIRCULATOIRES 

I  IKI  I!.     —     \  MSmM  X. 

I-   —  Troubles  cardiaques. 

••  Le  cd'iir.  dit  CI.  Bernard,  esl  le  pins  seiisiltle  des  oi fiaiies  de  la  vie 
véfiélative  :  il  reçoit  K'  premier  de  tons  riiillnenci'  ueivense  eérélirale.  Le 
«■•'ive; -I   le  pin-  -.eiiNilde  des  or;;anes  de  la  vie  animale  :  il    reçoit  le 


UKio  sicMioLOdii-:  bi  svsti:mi:  si:ii\i:i\. 

|ii'('ini('r  (il'  Idiis  rinlliiriirc  ili'  l.i  cii'ciilalidii  ilii  s.ihl;.  Il  n^iiillc  de  lii, 
i|in'  CCS  deux  (irjiimcs  niliniii.iiils  de  l,'i  iiincliiiic  vi\,iiilc  soiil  il.iiis  des 
i:i)i|ii)i|v  iiic('-.s,iMN  (r.nliiiii  ri  t\t-  ii'arlinii.   « 

l.;i  •-ididiil  ili'  qui  lillil  (■(•>  deux  iirj^iiiics  dans  \f  d aiiic  de   la   |diy-iii- 

l()j;ic  se  pomsiiil  aussi  dans  les  élals  |ialli(dii;^i(|ues. 

I.cs  alVeclidiis  du  C(eui-  relcnlisseni  iidu  seuleineid  sur  le  svsièine  ner- 
\eu\  eeidral  [lai-  I  iidei'uiédiaii'O  des  liduldes  eireulalnircs.  mais  (dies 
eMi|ii'Uiilciil  sdiiveiii.  |i(Hir  cerlailics  de  leur^  niaiiireslalinus.  les  idi'nieiils 
nerveux  ijui  se  distriltueul  au  luu^-rle  cardianue.  TuMlelnis.  celle  inler- 
veiilioii  du  système  iier\eu\,  jinni'  qn'idle  >,,il  iiidis|ieM-~alde  à  la  |iniilue- 
lioii  dos  sym|tlnincs,  reste  uéaunioins  secondaire  :  le  ((cur  soullre  diuis 
Ions  ses  éléments  constiinlirs.  et  ses  élénienls  ner\eux  niauireslent  par 
divers  Ironliles  (palpilalions.  lacliycai'die,  elr.  i  la  pari  (pTils  prennent 
à  son  ultéralion.  Quant  au  rôle  du  svstènu'  ner\i'n\  dan--  les  lri>ui)les 
i'onctionnelsdu  cœur  ot)servés  au  coui's  desidals  inlec  lieux  mi  desinloxi- 
cations.il  n'est  ftas  encore  assez  J)ien  précisé  jn^(pri(i  poinipril  v  ail  lien 
de  s'y  arrêter. 

Dans  d'anlres  circunslanees  on  assisie  à  des  Ironlde--  eardia(pies  lone- 
lioinu'ls,  dont  la  jjrodnction  ni'cr-^sile,  de  par  leur  nainre  inènie.  l'iiiler- 
vention  du  système  nerveux,  an  moins  dans  ses  parlies  p('riphéri(]nes 
(iumT  pneunn)f;asti'iqne.  ;:raiid  --xmpalliiipie  on  ^anj^lions  inlraear- 
diaquesi.  .Mais  ces  d(''sordres  honviid  leur  oiiuine  piimilive  dans  une 
ail'eclion  viscérale  (l'oie,  eshimae.  ele.i.  I!e  sonl  des  Ironliles  cardiaques 
d'origine  rc'flcxc  et  qui  mil  l'h''  hieii  di'ciils  par  l'olain.  Ici  h;  système 
nerveux  inlervieni  connue  sinqde  iulermi'di aire  enire  l'alVeclion  initiale 
el  le  eienr  :  il  n'est  donc  pas  dii'eclemenl  inh'ressé. 

Par  eiinlre.  il  esl  des  faits  mtndireux  dans  les(|nels  le  svsiéme  nerveux. 
central  el  |)éripliéri(|ue.  est  la  cause  |)remière,  le  pviunnii  nuivciis  des 
(lésordies  cardiaques,  cl  ses  alléralions  relenlissent  sur  le  cceur  de 
diverses  manières.  Ce  sonl  là  les  véritaldes  trouMes  caidiaciues  d'orij^inc 
nerveuse:  ce  sont  eux  qu'il  me  faut  analyser.  Or.  ainsi  ()u'on  le  verra 
à  propos  de  l'élude  de  chacun  d'eux,  les  faits  se  idasseid  ici  en  deux 
groupes  :  lanlôl  c'est  une  alfeclifui  nerveuse  bien  délerminée,  orijanique 
ou  fnmiioiint'lle,  qui  provo(pie  le  s\m|ilome  cardiaijue;  lanlot  ce  dernier 
existe  en  d(diors  de  toute  alVeelioi;  nerveuse  connni!.  l'anle  d'éliologie 
positive  on  en  l'ail  une  véi'itahle  enlih'  OKHldde;  r\.  eumnie  par  sa  nalui'e 
même  il  révèle  une  origine  nerveu--e.  on  le  (lasse  jiai  nu  les  névroses. 

Les  li'ouldcs  cardiaques  d'origines  nerveuse  |ienvenl  être  divisés  en  : 
1"  Iroithlcs  de  1(1  si'ii.siOililr  ||)alpitalions.  angine  île  poitrine)  ;  2"  Iruuhles 
de  lu  iiiolilili'-  caractérisés  par  l'accélération  (lacliycardie).  le  lalentisse- 
menl  (liradycardie),  l'irrégularité  lai'vtlnnie),  la  suspension  (syncope). 


I"  Palpitations.  i.a    pal|iil;ili(in  es|    un     lialli'uienl    douloureux    du 

cœur  peiçu  par  le  malade.  A  ic  caraclère  essenticd  peuvent  sajouler  des 
earaclèi-es  accessoires  :  an;:nieiilali(ui  et  fré(|uence.  décroissenu'ut  d  in- 
lensih'-  des  Iniiils.  irr(''i;ularite  di's  jinlsalions. 


Ilttlllll.h:>   l  l"!  I  IIM  \    litillliilM:    .\hlll  II  >i:.  l(Hi| 

A  inir-  «les  |i:il|iilali<iiis  n\  iii|iliiiiiiilii|iifs  >;iiil  iriiiir  ,'ilVi'i'liiiii  (';inli.'H|Mr, 
soil  il'iin  l'Iiil  ^riiiTiil  iiilci  lii'iix  un  tti\i(|in' (••'"'•••r'''""''-  ^''  ""ir''"'  ''"^ 
|i;)l|iiliili)iiis  il'iiiiijinc  iirririi>:c. 

(j'Ili-s-ci  i'tiiii|>rriiii('iil  (I  iiliiii'il  l<'-<  |i;il|iilali(>ii>  i|iii  miiiI  si>i-iiii(liiii'i's  ;i 
mil' iilVi-cliiiii  \i>rrr;ilc  :  l'nic.  olitin.ir  (il\>|ii'|)^i('i,  inloliii  I  \('is|.  Si  cllrs 
|icu\riil  rcli'vcr  i|iifl(|iicli>is  iriiiu'  iitlliiciui'  mi'tiinii|iii'  (ilistcii^iuii  ^liim.i- 
calcl.  elles  >emlileii|  ;;('iiériileiiieiil  èlii'  li'onlfe  n'-llexe. 

Les  \eiilaliles  |ial|iilali(iiis  nerveuses  xml  celles  i|ni  ivsnileiil  de  di-soi- 
ilres  analnniii|ne>  nn  iivnainii|iies  ilu  svslènie  nersenx.  Ces  alleelioiis  dn 
••N-Nlènie  nei'xeiix  sunl  les  in-rrosi'x  el  les  iilJWlidiis  hiiIlKiirrs  dans  |es- 
i|welles  les  novanx  iln  |iiienniii;:asli'ii|ne  stint  inlt''resst's.  Ainsi  un  les 
idiserveia  dans  \\\  iiariilijsir  lnhiii-iiluxaii-luniiiiirr.  dans  \i's  liriiinridfiics  el 
niinnllissfinnil.i  l)iilli(iiirs.  on  elles  seninl  le  |iii''sa;;e  d  nne  lin  pins  mi 
niiiins  |ii'i>eliaine.  Ilaiis  l'i-yj/Ze/M/c.  des  palpilations  \iiilenles  |ien\enl 
snrxenir  an  inoineiit  de  laeeès  el  ennslilner  une  snrle  d'ani'a  eai'diai|ne. 
On  les  l'enennti'e  enenre  dans  la  ni'iiidsllirnif,  snns  Iniine  de  eiises  pins 
nu  nidins  iiilenses  s'aeeiiinpa'inaiil  de  laeliveardie.  haiis  r/ii/.s/i'c/e  elles 
sont  t'ivc|nenl>'s.  ponvanl  dnier  nn  temps  liés  Idii;:  sans  au^iavalinn 
aiipn-eiaide.  el  cesser  siiliilemenl.  lillis  cniisliliienl  nn  des  leiiiies  de  la 
Iliade  syniplniiiali(|iie  de  la  nuiltiilir  ilr  Itdsnloir.  Klles  snnl  IVi'iinenles 
liaiis  la  liiclii/carilii'  jKiro.riislitjiir.  I!lles  peineni  acciimpa;:iiei'  la 
ni'miliiir  iiilcrroslalr. 

I.e  teiii|H''i'aineiil  iii'i\eiix.  nne  coii-.|i|ii|inii  l.iilile  el  le  >exe  liMiiiiiiii 
sont  les  principales  causes  pi(''dis|ii)saiiles  îles  palpilaliuns  nerseiises 
dites  siiiiplc.i,  ipii  a|>pai'aisseiit.  eu  dehors  des  alleclioiis  pri'ci'deulos, 
pour  des  causes  iiccasionnelles  noniltreiises  :  (''motions  vives,  excès  de 
travail,  l'ati^ue  de  tout  «ieiire,  aluis  des  excitants,  tronlde  dii^estil'. 

(Jnelipielois  les  palpitations  se  caractérisent  simplemeul  |)ar  nue 
l)'';;ére  auiimenlalion  du  noinlire  des  lialleineiits  cardiaipies;  le  malade 
sent  liattre  son  cœur  et  il  a  une  sensation  de  j.'èiie  pri'coidiaie. 

Itantres  lois  raccés  est  intense.  Le  haltement  est  donliuiiiux.  xiolml: 
le  cd'iir  »  liai  à  rompre  la  poitrine  n  el  il  survient  un  sentimeni  d  oppres- 
sion, d'aiijioisse.  La  |(arole  est  entrecoupé-e.  la  voix  s  altère,  la  l'ace  pàlil. 
se  coinieile  sueur,  les  extri'inité's  se  relroidissent.  et  une  synco|)e  |ieul 
venir  terminer  la  scène.  Sous  la  main  le  choc  cardiaipie  est  éner^iipie. 
moins  lonlerois  (pie  ne  le  l'eiail  supposer  la  scnsalioii  ai-ciist'c  par  le 
U)alade. 

Il  peut  se  pr, ((luire  de  riiréj;ularil(''  des  pulsations  (ardiaiines,  des 
intermiltences.  depuis  le  simide  «  Taux  pas  »  jnsipi'aiix  mouvements 
désordoiiiK's  iproti  a  desi;:n''s  sous  le  iiimii  de  "  cliiMi'edii  cœur  ■>.  ou  de 
<i  l'olie  dn  cienr  ».  Lansciiltation  l'ait  constater  la  loice  el  l'éclat  mi'tal- 
lii|iie  des  liriiils  dn  cn'iir.  et  parfois  des  s(Uil'lles  doux,  passa^iers.  exlra- 
cariliaipics.  le  pouls  est  tant('il  petit  et  serré,  tant  M  vihraiit  :  il  (dire  des 
(h'sordres  ciiricspoiidants  ii  ceux  du  (-(l'iir. 

A  la  suite  des  palpilatioiis  les  urines  sont  rendues  claires  el  nipienses. 

Les  p.'ilpilaliiiiis  nerveuses   d(''liiileiit    (piehpiel'ois   lii'iisi|ii.'iiieul.    sans 


iiMi-j  :>i:mii_ij,<;ii-:  m:  sysii.Mi:  .\/:iiii:i  x. 

|ini(li(iiii('s.  an  iiiilicii  (l'iiiic  sniih'  |iaiTail('.  le  |ilii-<  sciinciil  ;i  rdccasioii 
(rniicr-inolioii.  Il'anliv-  Iciis  il  \  a  (|ucI(|mcs  |in)(liiiiiicv  :  m^hc  iiiiCdidialc. 
ilysiiiH'f. 

I,'ac('('s|i(>iil  cimsislcr  (Ml  i vnilr  cuiili  acliuii.  xivc.  rmlc.  c |iaialil(' 

à  lin  l'oiip  il(>  iiiarlcaii.  |ii'ii(liiisiiiil  une  sciisalion  de  ((inliisioii  h  la  n'^^inii 
IHrconlialc.  (liiez  d'aiilics  raclioii  se  j^'oldn^c  (i(!  b  h  '20  iiiimilcs,  |i(mi- 
vaiit  se  rc|ii'()(iiiiro  à  iiilcivallcs  iri(';^iili('is  dans  la  iiièiiic  jdniiK'c.  mi  an 
coiiliairc  ne  n'vcnii'  i|n'à  des  i'|i(ii|ni's  liés  l'Ioi^nécs.  Les  palinlalionv 
nerveuses  ne  senildenl  pas  eapahles  d  Cnliaiiicr  riiv|ierlr(i|iliie  du  ((inr. 

Les  |ial|iilali()ns  nerveuses  disparaisseni  a\ec  la  cauM'  (pii  Icn  a  |M(p- 
dniles,  revenani  avec  ell(>s.  Klles  peuveni  cesser  puni-  Iimijimiis.  l.(iis(pie 
les  crises  soni  rré(|nenles,  rappidclii'es  el  donldiiienses.  elles  aii^iiieiilenl 
In  snseeplihililé  nerveuse  du  snjel.  anirnenl  le  di^i-oinaj^enieiil,  la  Iris- 
li's>~e  el  condnisenl,  à  l'Iiypocoiidrie,  a\ec  paiTois  lendaïu'c  an  suicide. 
Ilaii>~  le  i/dili-r  (•.rnpIiIlKihuiijKc  les  palpilaliiiiis  sdiil  1res  rr(''(pieii|es. 

Diagnostic  et  Valeur  sémiologique.  —  "n  iiesauiait  nii  inslaid 
sdiij;er  à  prendre  nue  |ialpilalidn,  plii'iidiiiène  >iil)ietlir.  |idiir  un  accès  de 
la(diycardie,  pliénuinène  oiiieclil'. 

I,a  paipilalion  doit  être  distinguée  de  la  l'ausse  palpilalidM.  (pii  cdiisisie 
en  ce  t'ait  que  ceilains  liyst(''ri(pies  dni  une  li\pereslli(''sie  llioiaciipie 
lelle.  (pi  ils  seul  eut  lia  lire  leur  c(rnr  sans  ipie  c(dni-ci  presenle  le  moindre 
désordre. 

Avant  d'ariiiiner  ipic  la  paipilalion  csl  iieixen^e,  idiopallii(|ne,  il  sera 
indispensalde  de  icclierclier  s  il  n  \  a  ni  iiilovicalion,  ni  all'ectioii  car- 
diaipie  on  \isc(''iale  capable  de  |)idiliiire  ce  s\  inpiôine.  On  passera  ensnile 
en  rcMie  les  diverses  causes  de  palpilalioiis  nei\eiises  ('nnniérées 
ci-dessns. 

'1"  Angine  de  poitrine. — lieux  théories  se  dispiilent  V\  piiviièg(Ml'ex|)li- 
ipier  la  |iallio^i'Miie  de  I  angin(>  de  poitrine.  I.'nne,  llu'oric  vasculairt-, 
attriline  ce  syndrome  à  I  iscliéiiiie  du  nivociirde  caiisi'e  par  un  Ironlile 
circnlaloiie  des  coroiiairc>  :  Icni-  oldileralion  dans  le  cas  d'allu'rcHne  et 
leur  contraction  spasmodiipie  dans  les  cas  on  il  n  \  a  pas  d(!  coronarite. 

I.a  lh('oric  nerveuse  envisage  uiiiqnemenl  le  ic'de  du  système  nerveux 
(|ui  intervient,  tantôt  en  vertu  des  basions  du  plexus  caidiaipie  iiu's  rite 
|irimitive  ou  eoiisécnlive  à  l'aortite  el  a  la  pi'i  iacu  lile  ,  laiihil  en  \erln 
d'un  sim|)le  Ironlile  ronctionnel.  la   uè\ial,i;ie  du  plexus  canliaipie. 

Itaiis  CCS  derniers  temps  enlin    ou  a    l'ail    inleiM^iiir  cuiuiiie   l'Ii'iueiil 

palllogi''lliqiie  de  l'angor.  la   dislrusiou    Inusipie,   la    dilalali apide  du 

myocarde  on  do  l'aorte,  el  Cdiunie  <(iu>i''(pi('nce  le  lii  aillenieiil  di's  iiom- 
lireiix  plexus  nerveux  ipii  se  liouxenl  dans  IV'paisscin-  <in  ii  la  suiTaci! 
de  ces  organes. 

Sans  vouloir  discuter  celle  (piesli(ni.  il  >enilde  cepeiidaiit  certain  (|ue 
dans  lesfas  où  il  n  y  a  pas  de  l(''sioii  vascnlaire,  ni  de  l'aorte,  ni  des  coro- 
naires, le  svsième  nci'venx  est  iaiffiit  esseuli(d  t\\\  s\iidrinne. 


I  itDi  ftii:-<  ii^ii.i!  \i  \  iiiiiin.iM-:  Mitii-.r^i:.  nxa 

ImmI'I  il  n'fsl  11111111  iiilri  iiiriliaiif  i-iilic  mit'  ■•illiMliidi  \  iscciJili'  n-sln- 
liiaci  l'I  le  liiMllilc  (':ii'ili:ii|ii('  :  col  Vuiujitr  iiirliiris  lYpr.rc. 

i:iiiiril  I  ;iii^:iii'  |K'i'liii'i-^  rsl  piii' ilc  Iniili- rliolo^ic  i','ii'ili:ii|iic,  xisn-riilc 
lin  lii\ii|iii'  :  l'est  hi  /'i>rmr  iirrmisi'  ili-  r:iii^iiic  ili*  |Miili'iiif.  la  mmiIi'  iIiiiiI 
ji'  iiriir('ii|ii'i'.'ii  iri. 

I.'ailf^ilir  lie  |ii(iliiiii'  il'ni  l-iiu'  iiriifKsi-  ria|i|ii-  liiiiv  li--  :i;;i->,  iiiéliii' 
a\aiil  Irt'iili'  ans.  il  |ii  l'iliiniini-  rlir/  la  {'l'innif.  lanilis  ijiir  raii;;inr  Maie 
l'sl  snrtiiiil  iiMc  inalailii-  ilr  riiiiininc  (|ni  a  il('-|iass(''  ('ini|iiaiilf  ans. 

l)ii  |u'iil  l'olisi-i-MT  ilans  Vlnislrrii'.  la  iiriinixtliriiif.  ("('/(//c/m/c,  Ir  ijitilvr 
i:ri>iihliiliiii<jiir.  Vli'iiiiciil  fiisnilc  ii's  Initililcs  rtini'liunni'ls  ili-s  unis  vis- 
céraux, sni'liiiil  n-llr  ilii  |iiiiMiiiiii^aslri<|iic.  (Iiinl  li>  n'ilf  s  i'\|ilii|iic  imi 
laisim  lie  riiii|)orlaiii('  des  iiiiiililcs  ilys|ii'|ili<|ncs  ilaiis  Irlinlti^ii'  lii-s 
arci's.  I.iilriiis  a  rir-  ini  riiniin''  ilaiis  laujinr  iriHoiilir'  ilic/  ili'  jeunes 
ac(iiiielié('s.  (In  a  olisiTM'  aussi  la  maladie  à  la  suite  de  l(''si(iiis  des  iieifs 
|iéri|ilii''rii|nes  i'iiiisi''eiiti\es  à  des  traninatisnies  du  nienilii'e  sii|)i'Tieiii' 
fianilie.  on  elle/  îles  aiii|iutés  du  liras  ^anilie.  Ces  vai  ic-tés  se  i  a|i|iiiiilieiil 
de  ré|iile|»sie  partielle  iiliservi'-e  parfiiis  dansées  cas. 

Sdiivent  enlin.  et  j'en  ai  vu  de  niinilirenx  exeni|ile.  l'an^jnr  |ieel(»iis 
iier\eiise  n'est  ipie  la  eonséqneiiee  d'une  l'iiiiilinn  lixi'e  par  la  siiile.  soit 
par  un  pliéïKiiiiène  d'anto-siii^^estinii.  snil  siinvent  eneiue  par  une 
intervenliiin  médicale  intempestive. 

I,a  cause  iiccasinmielle  de  l'accès  n'a  rien  de  ciinstanl  eoiiiiiie  cela  a 
lieu  sonvenl  dans  l'angine  vraie.  Klle  est  varialile  :  ell'orl.  marclie  ciiiitre 
le  vent,  ascension  ra|iide,  ('■inution  vive,  Irnulile  dificstil",  l'orle  excilalimi 
de  la  peau.  Iroid.  Souvent  la  cause  reste  inconnue  et  l'accès  di-linle  lirns- 
(piemeiil  an  milieu  du  sniiiineil.  ou  au  repos  en  dehors  de  tout  ellort. 

l'arlois  l'accès  peut  apparaître  à  la  suite  d'autres  manirestatioiis  ipii 
mettent  sur  la  voie  du  diagnostic  l'tiolo^iipn»  :  lonx  neiveiise.  lesoplia- 
f,'isnie.  trouilles  de  seiisiliiliti'.  émotion  chez  les  névropathes,  (liiez  lieaii- 
coii|i  de  névriipatlies  olisédi's  sur  l'i'lal  de  leur  cieiii  .  la  |Mii--i''e  de  la 
crise  siiriil  pour  la  l'airo  apparaiire. 

L'accès  lui-même  est  souvent  pn-ei-di'',  c  imiiie  l'altaipie  d  é'pilepsie. 
d'une  sorte  d  aura  pins  ou  niniiis  Inn^'iie.  (!etle  aura  pr(''sente  l'rei|iieni- 
ineiit  les  caraclèi-es  de  ce  ipi  On  a  appelé  l'aui^ine  de  poiliiiie  vaso-motrice. 
Klle  est  alors  caracléiisée  par  des  sensations  tliermi<|nes  annrmales  dans 
les  l'xtivmiti's.  par  des  enj;ourdisseiiieiits  avec  sensation  de  t'roid.  pâleur 
et  teinte  cvanotii|ue  des  li';;nmeiits.  limitée  à  un  on  plusieurs  iloijits  de  la 
main,  avec  parésie  des  moiivemenls  et  (piidipiefois  plH-mimèui'  du  doi^t 
à  ressort,  (a's  aciidenls  ipii  durent  part'ois  plusieurs  heures  |ieiiveiil  être 
la  seule  manireslation  île  l'accès.  D'antres  l'ois  ils  remontent  vers  le 
centre  et  I  accès  éclate,  l'endanl  ces  prodromes  on  perçoit  à  peine  les 
|)nlsatioiis  radiales,  taiidi-  (|iie  le  cieiir  a  smi  ivllime  iioiiual.  la  Iciiipe- 
raliire  locale  eslahaissée. 

Kii  raison  de  la  hi'Miij.'nité  j^énérale  de  1  a» ces  et  de  ses  conséipiences 
dans  l'aiifior  d'oriyine  nerveuse,  on  le  dislin.iie.  sous  le  nom  de  psendo- 
aiiL'ine    ou    iiiii/iiDi  iiiiiinr.    de    l'an^'or    due    aux    h'-sions  vascnlaires.  — 


l'Hi'i  si:. M 101. on  II-:  or  s)sri:Mi;  .\i:iiri:i  \. 

(infiiiKi  nidjar  i<\\  \r.iir.  ci'llc  iIdiiI  les  ;i((('ss()iil  iiilciiscs  cl  se  Icniiinciil 
li;ir  la  iiiorl.  Il  liiiil  l(Milrri)i>  aciciitcr  iivci-  ii'srivc  ci'llc  iiuliiiii  de  licMii- 
jj;iiili''  iilisdim'.  car.  Iiicii  ipic  l;i  cliusc  siiil  vww.  il  v  ii  ilc>  c;i>  (r;iii;^iiH' 
sans  Icsiiiris  apiiarciilcs  (|iii  liicul. 

l/iicccs  (le  riinyiiic  (le  poiliiiic  iici\ciisc  pciil  |ir(''sciilci'  Idiil  le  lalili  an 
(li'atnalii|nc  de  lyni^iiiic  orga(ii(|nc.  Le  (i(''liiit  est  alors  liiiis(|iic  cl  caïadc- 
ris(''  par  une  douicni'  ivli'o-slcniaic  \iiilciilc.  eu  grille,  l'ian,  poids  cci  as- 
saut, etc.  ITaiilies  fois  la  lioiileiii'  csl  plus  dillose  eonsislaiil  en  liypercs- 
liu'sie  cnlani'C.  soilc  de  zone  donloiircnsc  pK'coi  ilialc.  on  sensation  de 
pli'iiiliide  tlioi'aci(pic.  lui  iiii'mic  temps  le  malade  csl  pris  d'niic  anj^oisse 
iiie\|)rirnal)lc.  comme  si  la  \  ie  allait  lui  man(|ncr:  sa  lace  |iàlil  et  exprime 
I  anxii'li' cl  rellVoi  ;  les  exiii'mdi'N  se  rcIVnidis'^ciil .  l'nis  les  ii  radiations 
doulonrenses  f;agnoiil  r(''|ianlc,  le  liras  ^^anclic  le  domaine  dn  cnliilal. 
Klles  |)envonl  se  faii-e  dans  les  deux  inemlucs  a  la  lois  on  sViendrc  en 
diverses  directions  :  espaces  intercoslanx.  a|iiipli\ses  (''|iincusc>,  cou, 
mùciioire. 

I,e  |)nenuio;,'astri(pn'  |ienl  n'Mv;ii'.  d'où  :  couslrictiou  phar\uji(''c.  (eso- 
pliagisuu',  douleur  ('pigasiriipie.  vomissciiienis,  li(}palalgie.  De  m('me  le 
sympallii((ne  :  pâleur  de  l'ace,  sueurs  froides,  relroidissemenl  des  exlié- 
mil(''s.  C.ependaiil  le  co'ur  reste  normal  ainsi  (pie  la  respiration,  'ronlelois 
chez  certains  nerveux  il  peut  se  |iroduire  de  la  d\spn(''e  et  d(>s  liatlements 
cai'diaf|ues  (U'-sordoniK's. 

l/accès  se  termine  souvent  pai-  divers  s\mpl('imes  :  miction  iiicsistilde. 
ni'ine  aitondanle  et  claire;  son\cul  des  i''iuclations.  dn  lympaiiisme; 
(piel(|nerois  des  hémoptvsies,  cl  souvcid  des  iu(|ui(''ludes  pour  lavcnir. 
llanlres  l'ois  ce  sont  des  crises  de  laiincs  ou  une  alla(|ue  suicopale 
lsympt("imes  nt^vropathiciues).  La  dini''e  de  lacccs  varie  de  ipi(d(|ues  mi- 
tuiles  à  1111  (jnarl  d'heure.  On  s'acciude  à  diic  (|ue  les  acc(''s  d'angina 
miii<»r  j)euveiit  durer  pins  longtemps,  une  demi-heure,  nue  heure  et 
plus  :  leur  intensité',  il  est  vrai,  est  moindre  (]ne  dans  l'angina  major. 
Chez  les  n('vropalhcs  Taccf^s  se  r(''pcte  souvent,  |tlusieurs  jours  de  suite, 
p('M"io(li(|nemenl,  surtout  la  nuil. 

Dans  l'inlervalie  des  aecc-s  d'ani;ine  de  puiliine  uci-\euse  la  sauh''  csl 
l)Orme  :  on  ne  conslalc  aiiciiiic  allcralion  du  cùlé  du  cœur.  1,(!  diagnoslic 
se  (K'-diiil  facilement  de  la  connaissance  des  causes.  La  guiîrison  est  la 
n-gie. 

.""Tachycardie.  —  Sachant  (|n(!  le  grand  sympathi<|ueest  le  nerf  acci'h''- 
rateiir  du  c(eur;  le  pn(!uniogastri(|ue.  le  nerf  mod«''raleiu':  cl,  le  n'ile  des 
gariglions  intra-cardia(pies  (''tant  encore  hop  inconi|)l('lemcnl  claldi 
en  clini(|ne  pour  (''Ire  utilise''  dans  le  di'hal.  il  i''lail  h'iiilime  d'atlriluicr  la 
tachycardie  Suit  à  l'iriilalidii  Au  grand  s\inpalliiipir.  soil  ;i  la  païahsie 
du  nerf  vague. 

Toutefois  l'acc(!'li''ration  des  liallement  du  cienr  produite  par  1  excita- 
lion  expi'-rimenlaie  des  ikm'I's  cardia(pies  du  svmpathiipie  (''tant  peu  pro- 
nonc(''e,  de  coiu'le  durée,  cl  en  ancniie  façon  compaïahle  à  la  prodigieuse 


iitoi  itu:s  tisii:ini.\  hoitmiM:  .\t:itn:ist\  loo.i 

arccliTiiliiMi  i|iii  raraclrrisc  ('(M'Iaiin's  lacliycartlii-s,  mi  (ciwl  ;.'iMi<'i'alt'iiiiMil 
il  iiiflli'i'  siiitiMil  cil  laiisc  la  |iai'al\>i(>  iln  iiri  1'  |iiii'iiiii<i;:asli'ii|iii-,  ilmil  la 
l<''>ioii  a  (raillcm^  cli'-  plnsiiMii-s  luis  ('(iiistali'i'. 

Kiiliii  à  cfs  causes  (l'iinlrc  |iiii'imiicmI  iicimmix,  ca|ialilcs  irciiliainci'  la 
laclncanlic,  il  l'aiit  |)ciil-cli'c  en  ajniilcr  une  aiilrc,  ainsi  ipi  nii  le  séria 
|ilns  loin,  c'est  ralléialion  ilii  fiiisirnii  (//■  llis. 

I.a  laclivcaiilie  se  |iifsenle  sinisdens  i'urines  :  lnrliiiiiii;ti  ■  iiani.nixrnjiif 
essi'llliclle  cl  Idrliiiiiirilir  siiiiijiltniuiliiiiii'. 

Tachycardie    paroxystique    essentielle  I  i    In  lixranlir 

|iai'i)\\sli(|iie  esseiilielle  a  jinni'  caraclére,  c(nniiie  sa  ili''iiiiiiiiiiali(jn 
rinilii|iu',  lie  lie  reciMinailie  aucune  cause  cininnc.  uiicnne  inllnence 
classée  :  le  sni  iiieiiaf;e  |ili\sit|iie  el  ('l'-n'-liral  élaiil  les  seuls  l'I/'inenls 
ailinis  cninine  cause  |ii'éiris|insanle. 

Celle  loniie  île  laclivcanlie  n  avait  |ias,  iiisi|irici,  de  siiIisIimIium  aiia- 
l(iniii|ne  connu.  |)°a|ir('s  certains  travaux  n'-cents,  <-e|)(.'nilant.  elle  serait 
e\|)licalilc,  inil(''|ienilainnieiil  îles  allérations  nerveuses,  par  la  lésion  du 
i'aiscean  de  llis,  dniit  j'aurai  à  eiivisa;;er  riin|i  nlaiice  siiiIdiiI  dans  la 
linidiictiiMi  du  |MMils  lent  |>ernianeiit. 

l'.es  faits  ne  sinil  néaninnins  pas  snllisainnient  élalilis  pniir  i|n  on  doive 
l'aire  alistraclioii  des  conce|ilioiis  îles  premiers  ailleurs  ipii  ont  l'iiidié 
cette  maladie,  lîonvi-ret  admet  (pie  c'est  nue  ni'viose  spéciale,  caracli'-- 
riséo  par  la  rigoureuse  localisation  de  la  peiliirltation  nerveuse  aii\ 
centres  et  aux  lanieanx  eai'diai|iii's  du  |iiieiiiiiogaslriipie.  Kn  raison  de  la 
coexistence  d'antres  svm|itrniies  :  li\  puleusioii  arléiiidle,  lièvre,  alliuini- 
iiiirie.  givcosni'ie,  etc.,  d'antres  auteurs  localisent  pins  volontiers  la 
cause  de  la  maladie  excliisivemenl  dans  les  centres  nerveux,  et  ils  consi- 
dèrent la  taclivcardie  esseiilirllr  I  iiuiini'  nue  ii('\rii--i'  hulii.iiie  mi  liullm- 
spinale  iC.oiirlois-Snriiti. 

La  larlijii-drdii'  iKiro.rijxIiifiii'  ('.vsc;i//c//c  s  individualise  mm  seuleiiieni 
|iar  nue  alisence  de  cause,  mais  aussi  par  des  attrilmts  cliiiii|iies  particu- 
liers. Le  di'dmtde  l'accès  est  siiliil,  sans  prodromes.  L'accès  se  caractérise 
par  trois  symptômes  cardinaiiN  :  1'  L'accélération  excessive  des  liatto- 
ineiits  du  iir-iir  l'JOd  el  |iliis  ,  ipii  sont  n''j.'iiliers  leinlirvocardiei.  ('•ner- 
j^'iipies,  iinpriinaiit  une  viliralion  visilile  sur  une  ceiiaiiie  étendue  de  la 
paroi:  'J"  une  diininnlion  extrême  de  la  tension  artérielle  ipii  rend  le 
|ionls  iiimi,  faillie,  iiieomplalde:  •'"  une  modilicatioii  de  la  sécn-lion  uri- 
iiaiie  :  oligurie,  allmminurie,  azolnrie  el  iinelipielois  <;lyeosiirie. 

A  celte  triade  symplomaliipie  s'aionlent  des  svmptômes  secondaires  : 
la  pâleur  de  la  l'ace  dans  les  accès  courts;  et,  au  contraire,  dans  les  accès 
loii{.'s.  la  cyanose,  la  (lisleiisioii  des  veines  du  cou,  avec  tninldes  céré- 
liranx  par  dilatation  du  cieiir  droit:  iiiielipiei'ois  la  température  s'élève 
à  TtW".  L'accès  ipii  se  proloii^'c  conduit  à  l'asyslolie  avec  tout  son  corlèf;e 
lie  coiiL'estions  :  pulmonaire,  lié'patiipie.  etc. 

L'accès  se  termine  lirnsipiement,  le  pouls  liMuliant  rapideiiienl  du 
chitlre  i'de\e  ;i  la  iiiMinale.  Mais  il   persiste  un  l'dal   d'iriitaliilili'  du  cieiir 


iiioi;  siiMioi.ocii-:  nr  systi':mi;  .\i:iii'i:u.\. 

cl  lU;  fali^'iio  gôilt'iiilc.  (|iii  iiciil  iiidldiii^cr  l;i  ciiiinmIcscciicc  |i('ii(I;iiiI 
i|ii('li|ii(<s  S('iii;iiii('s.  I.'.iici's  ciiiii  I  (liiif  (Ir  (|lll'l(|ll(•^  iiiiinilcs  ;i  (lUiilii-  on 
('im|  jmirs;  l'iiccrs  liiiij;  |iciil  iliiirr  |iIiisi('iii'n  sciiiiiiiics.  Le  |iniiiiistic  rsl 
li:iliillli'll('iiii'iil   Lii'iiM'.     la     iiiiiil    |iiiii\aiil    siiiM'iiir   |iar   asvslolii'   on   |iai' 

SM1C.1|M'. 

Tachycardie  symptomatique.  —  ('.clic  dcrnicic  sciniilc  clic  à 
|icii  |ii'cs  l(piiii)iMS  (■iiiis(''(iili\c  ;i  une  allcclioii  nu  à  une  l(''si(iii  nci'vciisc; 
celle  (|iii  se  iiKiiilrc  au  c(Mns  des  iul(p\ieali(Mis.  iuredidus  cl  (Ivscrasics. 
imiirrail  sans  oxagci'alicui  cire  mise  sur  le  c(hii|iIc  d'alli'i aliiuis  ner- 
veuses: Idulelois  la  (lénKiiislialiiiu  uVu  esl  |ias  idaldic. 

I,(;s  airecli(Mis  du  syslèiuc  nerveux  au  cduis  des(|uelles  un  peut 
["()l)S(;rvcr  sonl  ninlli|)les.  (le  sont  : 

Al  Une  li'sidii  (1rs  nerfs  jHTijilK'riqucx.  —  Il  saj;d  ahu's  soil  d  une 
eorn|iressi()n  du  |Mieunii)^aslri(|iic  sic\ecanl  dans  le  niédiastin  i  adéno- 
|ialliie,  luiucur.  anT^vrisuic.  cle.l.  au  euu  lalicès,  eiealrice.  lunieur),  on 
au  u'iNcau  des  (Mi|^ines  luilliaiics  du  ueif  (luuicur.  hémorragie);  soil 
d  une  Ui''vrilc  |lalies,  inhisiealiou,  ni'vrile  aleooli(|ue  (llcjerincll  on 
ili|diléri(|n(;. 

lî)  lue  lésion  des  rentres  iicrreux.  —  Dans  le  i)nlh(!,  cesl  la  paralvsi(! 
lahio-giosso-iaryngce,  la  pai'aiysie  hnihaire  aignë,  le  ramoUissemcnl  par 
llir(Mnlios('.  Dans  la  niocilc  :  la  paralysie  asecndanle  aiguë,  la  niy(''lite 
aigui'  dill'use,  la  polioiuyclih!  aigui',  la  slérose  latérale  ainyotropirn|uc. 
paiTois  le  labcs,  dans  Icui-  niarclie  asccndanlc  veis  le  bulbe. 

(!)  Une  névrose.  —  l.a  laeliycai'die  est  un  des  syui|ilônu's  capilauv  de 
la  maladie  de  Basedow.  Idic  |icmI  exisici-  au  cours  de  raila(|ue  d  ('pi- 
lepsie,  <piel(|uefois  se  uionlrcr  sous  l'orine  d'c'pilcpsic  larvi'c,  on  pré- 
(■('ider  les  allaqucs  (rc'pilcpsic.  Dans  la  neurasIlK'uic,  l'Iivs^Mic,  elle  csl 
rn''(iuenle  el  relève  aloi's  de  léuiolivilé. 

D)  In  ré/lexe.  —  Telle  esl  la  budivcardie  (pii  apparail  apiès  une  (''mo- 
lion,  une  alloclion  gaslri(|ne,  liépali(|ue  (corniue),  inlesliuale  (vers),  ul(''ro- 
ovaricnne:  à  l'occasion  de  la  mensirualion,  de  la  nii'nopause,  d'un  rein 
llollanl. 

l.a  lacliycardic  svmptinnali(|ue  csl  caracli''iiscc  par  nu  accroisseuicul 
de  iioirdu'i'  des  balli'iiicids  du  c(i'ur(pii  atlcigueul  le  cbillre  de  IKt.  KiO, 
larcmciil  plus.  Kllc  inoeède  pai-  accès  ipii  dureni  de  (pielques  ininules 
il  (picbpics  jouis,  on  bien  elle  se  maiulienl  diine  manière  pcrmaueuU;, 
en  pailiciilier  dans  les  cas  de  com|)ressiou  du  piieiimogaslriqne.  Malgré 
son  accé'léralioii,  le  cd'ur  conserve  sou  ryllime  régulier,  (|ui  soiiveiil 
prend  le  caraclcre  de  l'enibivocardie  :  les  deux  brnils  élaul  égaux  din- 
li'iisilé,  el  égaleinenl  dislanis,  rappellenl  le  briiil  du  c(cur  l'œlal.Lc  pouls 
esl  l'réipienl,  régulier,  généraleincnl  all'aibli,  car  l'Iiypolcnsiou  ai'lé- 
rielle  csl  un  symplôiuc  babiliK  I. 

\  ces  sviii|)loines  |)riucipanx  s'ajoiilcnl  des  sviiipli'iuics  secondaires  : 
angoisses,  palpilalions,  ilyspnée,  vomisseincnls,  ('.\  parfois  olignrie,  albn- 
iniiiiirie.  f,a  lueliycardie  se  complique  souvenl  d'asyslolic;;  la  tei'ininaison 


;/«(/•«/./:>  t  isi  I  itAVX  h'iinitiisH  siiit\i-:usi:.  kki: 

ilr   l'acrr^  cl    If  |i|-iiiiii>.|ir  siiill  (•s-^i'illifili'im'lll  •soumis  ;'i   la   ii.'iliiir  de  |;i 


I     Biadycardie.  I.;i  lu  ;iil\rai'ilii'  es!   nii  i'alriilis->i'iiii'iil    li'iii|iiii  aire 

iiii    |iiTiiiaiifMl   (In  |)iiiils.  (a-jiii-ci   |iciil  m-  iiiaiiiliMiii'  :i    ill  mi   .'ill  |Milsa- 
liiiii->  à  la  tuiiiiilc  :  il  jifiil  Itiiiilii'i'  il  Till  :i  'Jll  cl  inciiic  à  iiiniiis. 

(!c  |iliciiiiiMCMc  ctMiiMi  (les  aiiciiMis  ailleurs  rlail  ((Uisiili-i'i''  par  i'ii\ 
('iiiiiinc  iiiif  siiii|il(>  fiiriiisili'.  (!c|ii-iiilaiil  (ialii-ii  avait  iiiih- i|iii-  la  \ir  des 
xiijcIn  |iri'sciitaiil  ce  |ilir'ii(imi''m'  pitinail  ('tif  plus  lni-xc  ri  \l(ir;^a;:iii 
a\ail  iciiiaripir  dans  drii\  cas  1rs  daiifii-iN  de  la  liradvcardic.  .NiMiiiiiiiiiis 
c'i'sl  aii\  oliscr\ali(iiis  d'Adaiiis  cl  dr  Slukcs  i|iii'  nous  devons  la  cori- 
naissaiicf  dnii  sviidroiiic  spi'cial  idiinii  ^ons  |r  noni  de  jkhiIs  li-nl 
jirniimii'nl .  syndrotiu'  i|iii.  d'aillcuis,  csl  -.oiim'uI  di'si^iM''  jiar  les  noms 
des  aiiliMirs  i|iii  les  premiers  l'onl  liien  di'eril  :  nmliiiliciU'  SluLrs-Ailiinis. 
l'.el  eiisenilile  s\mp|omalii|iie  esl  eaiaeir'risi''  par  l'assoeialioii  de  la  lira- 
dveardie.  de  vi  rli;;es,  de  syncopes,  d'allar|iies  ('pileplirormcs  siirvciianl 
à  des  inlcrvailes  pins  on  moins  cloi;.Miés  cl  ponvaiil  se  lerininer  par 
la  nioii  snliilc.  Adams.  le  prcniicr.  a  rallaclu'-  ce  sviidromc  a  une  {•'■siini 
du  iiciir  cl  a  iiolé  dans  deux  cas  suivis  de  mort  la  tié;;(''iii'resceni-e  grais- 
seuse de  cet  oi'v'ane.  Stokes  aussi  Taisait  dépendre  les  accidents  d'une 
li'sioii  car<liai|iie,  et  son  opinion  T'Iail  liasi'c  r';;alemcnt  sni'  des  consta- 
tations aiialomo-patlioloMii|iii's. 

A  la  snile  des  pnltlicatioiiv  d,>  cr^  deux  aiiteins.  1,.^  (i|p>er\alions  dn 
ponis  li'iil  se  miiltiplièienl.  cl  rKMpieiniHcn!  \r-  aiihipsies  parurent 
diMiionti'cr  on  diMiuinlrèrciil  lalisciicede  lunle  alli  ralinn  (ardiai|iie  ('.est 
alors  que  ('.liar(-ot.  s'appiiyant  sur  ces  constatations  anatoino-palliido- 
^iipics  iK'^atives  relativement  an  myocarde.  diMiivit  le  pouls  lent  ciniinie 
une  maladie  nerveuse  d'origine  Inilhairc.  tlette  conception  eut  un  succès 
coiisidi'-i  aide,  mais  les  constatations  iii'-cropsii|nes  l'-lavèrcnl  insuriisam- 
nieiit  celle  tli^'orie  de  C.liarcol  :  nomlM'cnx  t'nrenl  les  cas  on  aucune  li'sion 
nerveuse  ne  permit  d  explii|uer  le  pouls  lent. 

l'iiis  n'-cemmenl,  Ti-lndc  pliysioloj,'i(|iie  et  patliolo^>i(|iie  du  faisceau 
innscnlaii'c  de  liis  a  conduit  plusieurs  auteurs  à  douiier  une  ex|dicali<Hi 
nouvelle  du  pouls  lent  perinaueut.  Le  l'aisceiii  de  liis  appeli-  encore 
alrio-viMilrii-nlairc  iiiiil  roreillette  et  le  veutiicnle.  les  travaux  dlaificl- 
iiiann.  de  Mis.  de  \\  eiickeliacli.  les  e\pi''riences  de  IleriiiL;  et  Tawara  ont 
moutri'  commeut  la  hrailycarilie  pouvait  (Mie  r('Mlisée  clie/  les  animaux 
par  11'- ion  de  ce  raisceau.el  |ieriiiis  de  penser  i|ne  le  pouls  lent  |iernianent 
de  I  liiiiiMMi'  était  explicalile  par  le  même  iu(''caiiisnie.  Iles  oliservatituis 
iliniipies  sont  venues  corraliorer  celle  ('(Miception.  Iteiidu  avait  anliMien- 
reni -ut  puidii'-.sans  rex|ilii|iieiMin  cas  de  pouls  lent  permaneut  a\ec  une 
f.'oiiinie  si,'.jr,.aii|  dans  la  r/'-iion  on  a  éti'  dt-crite  le  l'aiscean  de  ili>:  l.nce. 
Schmoll.  (iilisoii.  etc..  à  IV-lranficr  et.  cliez  nous.  Vaipiez  et  lismciu  siii- 
loiit.ont  rappiirti'- des  exemples  tics  nets  dans  lesipiels  ce  svndrome  ('■tait 
dii  à  nu  di'-raiil  di-  coudncliliilile  de  rexcitatioii  musculaire  par  lésion 
du  l'aiscean  de  lli>. 


loos  si{.\iioi.oaii-:  1)1  s)stj:mi-:  yEiniax 

Il  |iarail  (hmc  l'-laMi,  an  iiioiii-i  ilaii-^  ikhiiIiic  de  cîk.  ipi'iiiir  alirMiilioii 
ilii  l'aisccaii  ilc  Ilis  |i(MiI,  iii(l(''|i('iHiaMinH'iil  i\\'  Iniilc  Ic^mii  du  sNsIrinc  nci- 
vciix  cciilral  on  lics  iiciTs  iiili  iiis(''(|ii('s  du  rd'ur.  K'aliMi  dans  sa  |iuicl('' 
II' svridioMic  (le  SloUcs-Adains.  Le  la  sceau  de  Ilis,  ((iinpiisé  (rt'ifMiicnls 
UMisculaiii's.  di-  lili'ls  iicivrux  et  de  (■("llulcs  ^anj;li(inn;iin's.  assuic  la 
(•(indui-liiili  de  ri'xcilaliiin  rai'dia(|iic  de  roreilli'Ui'  au  \rnliirulc.  S'il  rsl 
los('  on  ciiuiiiiinn'  léjirrcnicnl.  il  \  a  scnlcnicul  anjiincnlalinn  du  hiii|is 
(|iii  sépare  niM-nialeuieul  la  (•()nlraeli(Mi  do  roioillelle  de  celle  du  venlii- 
ctile;  s'il  csl  ((iiupiinn-  da\anlaj;c  on  plus  alléré,  l'excilaliou  nie!  plus  de 
leinps  à  le  parconiir  el  il  airiveia  (|ue  la  syslole  aniiculaiic  parviendra 
au  venlricnle  alois  (pie  celni-ci  sera  eu  période  l'élVaeiaire:  (die  sera  dans 
ces  conditions  nulle,  sans  ollel.  nw  dil  (pi"elleesl  bloquée  dans  la  zone 
alrio-venlricnlaire.  e"esl  le  pliriminrue  du  llcrihlorl:  des  auteurs  aile- 
inands.  A  un  de^ic  de  plus,  la  deslrurtiiui  du  laisccan  de  Ilis  ('tanl 
C(unpl(''te.  les  liatlenieuls  vcnlrieulaires  sont  ((iiuplèleuienl  indi'peudauts 
des  s\s|ides  auriculaires  cl  les  ctinl  i  acliinis  \culiicnlaires  icslcul  lentes 
d'une  façon  pernianeule.  ipiidrpie  -oit  le  ryllilui'  de  I  ureillclle. 

Quant  au  i^'ile  respectif  des  eli''nients  nerveux  et  des  (''K'-nients  muscu- 
laires dans  la  conduction  du  faisceavi  ;(tiio-\eutricidaire  on  discute 
"  encore  sur  ce  sujet. 

Bradycardie    d'origine    nerveuse-  —  H    ne   découle    pas  des 

il, ■es  (pic    je   viens   d'exposer  (pie.  si  la  l(''sion  du  faisci'au  de  Ilis  est 

.sul'tisanle  dans  lieauconp  deçà-  pour  expli(|iier  ii  idic  sriile  la  maladie  de 
Stokes-Adams,  elle  doive  ('Ire  la  seide  ex|)lication  dans  Ions  les  cas.  Les 
partisans  de  cette  llii-oric  nou\(dlc  |iensi'ut  ipic  dans  les  cas  Ivpitpies  de 
sviidroine  de  Stokes-Adams.  la  |ieriuancuce.  l'invaii  diilili'  du  ralentis- 
semeiil  sont  le  pro]M-e  de  rallcraliou  du  laisceaii  de  Ilis:  \i<\\y  l'ux  les 
U'-sious  nerveuses  et  aniies  causes  ne  peuvent  donner  (pic  des  lirady- 
cardies  passagères,  \arialdes,  dillV'i ciiles  de  celles  du  syndrome  eu 
(|uestioii. 

Ou(d(pies  doutes   se   sont    ('dev('s    coiilrc    (elle   ((mceplion    el    l.i'pine 

eu  particulier,  pense  (|ue  le  pln-noinr In  Idocaiic  (llertzidock)  peut  se 

iirodnire  par  action  ncrvcusi'cl  n  est  pas  sp(''cial  aux  li'sioiis  du  faisceau 
de  Ilis. 

Qu(ii(|iril  en  soit  de  la  palhoiiénie  de  la  maladie  de  ."^tokes-.Vdains. 
tous  les  auteurs  srnil  d'accord  pour  admcltre  l'exislence  d'autres  l)ra- 
(Ivcanlies  (rorigiiie  iieiveuse.  I.'expi'i  ience  classi(pie  des  fri''res  Wclier 
en  csl  la  d(''ni(nistratioii  (''vidcnlc  :  l'excilalioii  laildc  du  Inuic  du 
pneuin()g.Tsli(|ue  (h'-leriuine  le  ial(Mitissemeut  cardiaijue.  I.  excilatioii 
l'orle  d(''lerinin(^  l'arivt  passager  des  contractions  (•ar(lia(|iies.  Diverses 
actions  p()rt(''es  sur  les  centres  nerveux  produisent  des  elVets  de  m("'nie 
(M(lre.  I>ès  lors,  rieii  d'(''loiiiiaul  à  ce  (pie  des  irrilatioiis  patliolo- 
fîiipies  (In  |)ninmogaslri(|ue  ou  de  ses  origines  reiilrales  |iuisseut  dé'ter- 
niiner  de  la  bradycardie  el  (h's  oliscrvations  cliniijues.  nomlncuses  et 
(léiiioiislralives  oui  iil(i  piiblii-es  sur  ce  sujel.   C'est  ainsi  que  peuvent 


7/jornu's  risri  itM  .\  iiokkuxi-:  .\i:in  1:1^1  kkcj 

ciilrci'  en  li;;ii('  ili'  riiinplf  ilc-^  iiillaiiiiiiMlii)iis  ilii  rnii  sit'-;:f;iiil  jiu  \nisi- 
li:i;:f  illl  |iil<|nct  \ii>i'lllii-llfl'\iMl\,  ilfs  ,'iili'Ml()|i;illlics  liilM-ri'iilrilsrs,  riiiiri'-- 

r('iiN("i,  cil' l'jirini  les  nili-clioiis  ilrs  i-nili'rs  nerveux  <|iii  iiceasiniiiieiil 

lie  lu  i)i;iil\e:ir(lie,  il  tanl  siiilonl  si^iuiler  celles  i|iic  (ir-leniiineiil  îles 
iri'iliitioiis  peu  [u'oluiules  :  les  ini-iiiniiitcn  iii;iuës.  suli.'ii<,ruës  nu  eliii»- 
iiiiiues.  |l;uis  Vlniiiciii-iisioii  iiitni-i-riiiiifiiiii'  \>;w  lut'iiiu^ile  si'Teiise  nu 
|iar  luiiieui'  eêiélirale.  le  euniii  a\ee  ntleulisseiueiit  ilu  juuils  u'esl  pas 
lare.  "u  sijiiiale  eiinu'e  la  In  ailyrai'ilie  ilaiis  la  jinnihisiv  iii-ni'nilr, 
ilans  la  srlrrusft-n  }iliiij>ii:<,  ilaiis  la  iiirUnivalir  el  ilaiisii  auli'es  pxtjrlioni's, 
ainsi  i|u";i  la  suite  iW-iiitilidiix:  ilaiis  îles  iti/rrlinns,  iiilii.ririilii)iis  lUi 
iiiilo-iiittu-iriilitins  (ili|ililéi'ie,  |ili)Uili.  un-iuiei,  ele. 

Il  {tarail  piissilile  île  ilislju^'uei-  le  |iimiIs  leul  lioii^^ine  tieiveiise,  liu 
|iiMils  leul  lii'i  à  la  It'sinii  ilii  laisreau  île  llis.  j.es  liaii's  liiiil  ilalKii'il  iiinii- 
Ireiil  ilaus  ee  ileruier  las  ipie  leMitalinu  \euue  île  l'oreillelle.  es!  Iiaiis- 
iiiise  plus  lenleuieiil  i|iu'  niuiualetiieiil  nu  nnii  liausiuise  au  veiilricule. 
Il  sullil  par  lies  prni-r'iii's  ilélieals.  sur  lesipu'ls  je  uiusisteiai  pas, 
(riu->eiii'e  sur  le  luèiiie  Iraei'  les  enuliaelinus  aurieulaii'es  nu  les 
eniilraelinus  venirieulaires  e|  de  eiuiiparer  la  ilislauee  ipii  les  si-pare  à 
IV-lal  nnruial  el  à  l'i-lal  pallinln^'ii|ue. 

jie  plus.  eliuii|iuMiieMl.  le  pnuls  leul  ilù  à  îles  li'situis  nerveuses  péif- 
pliéiiipies  (Irnninns  nu  lilels  ilu  neil'  va^rne)  nu  eenirales  n'auiail  pas  la 
lixili',  la  peiiiiaiieiu-e  ilu  ralenlisseiueut  de  la  maladie  de  Slnkes-Adains 
et  il  serait  snuveiil  assm-ii'  ;i  des  s\uiplciuies  respiialnires  nu  ii  ilantres 
plii''uniuènes  iiei'M'Mx. 

(juaiid  le  pnuls  ie>le  pcndaul  plusieurs  ^einaiiieN  r/'iiMlièienieiil    Irnl. 

n'est  pas  lundilir-  par  les  ell'nrts,  ni  lésé linn-,  iil  la  lir\re.  il   s'a^'irail 

sûrement  de  maladie  de  Sinkes-Ailams. 

Kiiliii.  nu  sait  ipie  Mnrmalemeid  le  piieumn^>aslriipie  exerre  une 
aiiinn  mndéialrice  innstante  sur  le  cnui ,  et  ipie  cette  actinn  IVi'-uati'ice 
peut  l'Ire  supprimée  pai-  lalmpine.  (iet  alcalnïde  paralvsaiit  les  termiuai- 
sniis  du  pneumn^MsIrique.  rexcilatinu  du  linul  pi'-iiplK'riipie  de  ce  iumI' 
ne  laleulit  plus  li>  cœur  après  injectinu  datinpine. 

('.liez  un  sujet  nnnnal.  rinjeclioii  sniis-cutanée  de  I  milli;.'iamme 
de  suHale  d'alrnpim'  iliiuue  ainsi  au  limil  de  'jri  minutes  enviinu.  une 
aci-i'-li-ralinu  du  cieni'  ilniit  les  liattemeilts  peiiveiil  dnnhler  ei  ies|ii 
rapides  pendant  plus  d'une  heure. 

Ileliin  a  eu  l'idée  d'appliquer  cette  iinlinn  à  iVliidr  du  puids  leul  et  ses 
recherches  cnnliiim'-es  jiai'  plusieurs  ailleurs  à  l'i-tian^er.  et  en  Kiame 
par  Vaipiez  el  Ksmein,  ninntiéieut  que  dans  le  cas  de  |iiiuls  lent  par 
lésion  du  l'aisceiii  de  llis  ih-sinns  prinivi-es  par  les  tracés  et  les  ennstala- 
tiniis  n'''crnpsiquesi.  ratin|»ine  leste  sans  actinn  sur  les  cniitractinns 
venirieulaires  ainrs  que  les  nreillettes  lialleiit  vinlemmeut  et  rapidement. 
Itien  de  >eiiilihilde  ne  se  piniliiit  quand  il  s'a^'it  de  hiadvi  aiilie  dnii^nne 
purement  nerveuse,  dans  ce  cas  lalmpine  prnduit  l'aceeleratinu  des 
halleinenls  veniriculaiies  cnuMue  chez  un  sujet  iituiiial.  C'est  là  nu  élé- 
ment très  iin|inrtant  deiliagimslic  dill'i'ieiitiel. 

Itijciiixc.  —  S'iiiiolopii'.  0( 


1010  shMiol.oaii-:  DU  systi-mi:  .y/;/,' 17,7  a. 

Conséquences  de  la  bradycardie  sur  le  système  ner- 
veux. -  l.i'  i;ili'iilissiMiii'ril  (lu  [Hiiils  iii(l(''|Miiil;Hiiiiiiiil  de  loiili- 
li'sidii  iiciM'iisc  (|)ar  (Icslriicliiiii  |miii'  ri  siiii|)l('  du  IVi^ciMii  de  Mis.  |i;ir 
(•\ciii|di'l  —  n't'sl  pas  sons  (loiiL;cf  |i(iur  le  Ikiii  rinirliiiiiiiciiicnl  des 
ccnlrcs  iicrviMix.  Dans  les  ras  ((iiiipli'No  mi  la  liraiKcaidic  es!  dcca- 
sioiiiiéc  pal'  des  Irsiiuis  liiilhaircs,  les  aiiidcnls  iiorvciix  cniicdinilurds 
pcMVonI  ri'ccvoir  plusieurs  iulcipri'lalidus  ;  mais  daus  la  inoladii-  de 
Sloki's-A'lanis  par  lésiou  du  laisrcau  ali'iii-vculriculairc.  rciisciuhlc  ssiup- 
iDiualiinii'  i;ia\('  cl  iikmiic  hkiiIcI  (pii  coiisliluc  le  sviidi'diuc  ne  pi'iil 
iMir-trc  plan''  --COIS  la  di''|iriidaiic('  ilii  phi^niiMiriic  alois  pniiiilircl  rssrii- 
IIl'I  :  le  pduls  Icul.  CVsl  par  lui  (pir  s'('\|di(|U('Ml  alors  les  vcrlij^cs,  les 
syncopes,  les  idiaipies  épilepliroriues  causés  jiar  la  mauvaise  irrifialion 
des  cenlres  nerveux,  ainsi  que  Foui  depuis  loui^lemps  prouvé  les  expé- 
l'iences  de  Kiissniaul  el  Tetinei-.  \',u  ausenllaui  peudanl  I  lieui'cel  demie 
une  malade  alteiule  du  pouls  leiil  permanent,  lîelski  a  oliservi'  une  crise 
nerveuse  ;i  diaipie  arrèl  jirolongé  du  cœur. 

La  nature  de  la  ri'aclion  nei'vcMise  dépemliail  de  la  dnri'e  du  IrouMe 
circulaloii'C  :  s'il  dni'c  5  secondes  il  y  a  vertige,  à  7  secondes  il  y  a  syn- 
cope totale,  ictus:  après  10  secondes  apparaissent  les  convulsions  épilep- 
lil'ormes  (Esmein). 

Chez  les  malades  avant  li'  pouls  Icnl  permaiicnl  il  csl  |ircs(pie  couslanl 
dOliscrvor.  à  échéances  variables,  divers  troubles  nerveux  :  vertige,  syn- 
cope, alta([iic  épileptih)rme,  qui  se  montrent  soit  isoli'mcul,  soit  associés 
dans  la  même  crise,  spoidoni'iueiH  ou  jncivoipu-s  par  nn(!  émotion,  une 
laligue.  Tantôt  c'est  simplemcul  nu  \erlig(!  ipii  envahit  le  malade  au 
réveil  en  s'accompagnant  de  céphah'e  sourde,  avec  si'nliment  daU'ai- 
hlissement  général  el  de  conslriclion  llKuarirpie.  L'accès  cesse  sans 
aboutira  la  |terte  d(^  connaissance. 

Souvent  le  vertige  pi'é'('ède  la  syncope  ipii  esl  coniplèlc  :  rlmle  brus- 
que, corps  exsangue,  l'ésoiution.  battements  cardia(pies  insensibles.  La 
syncope  peut  être  précédée  d"nne  sorte  danra  :  baltements  de  ((cur, 
|iression  épigastricpie,  bruits  violents.  Après  une  durée  dune  a  (pudfpies 
minutes,  si  elle  se  termine  l'avorablemenl  le  corps  se  couvre  de  sueur,  la 
respiration  se  régularise;  sinon  le  visage  s'injecte,  la  respiration  devient 
irrégulière  avec  le  type  de  (IheyiKî  cl  Slokes.  la  cyanose  augmente  et  la 
mort  snivii'iit. 

Ces  atta(|ues  apopicc  lilunnes  dillèrcMl  de  1  apoplexie  vraie  par  leur 
réjii'tition  et  labsence  de  paralysie  eonséeulive. 

h'antres  lois,  c'est  une  albupie  épileptilorme  qui  survienl  (rembh'e  ou 
après  une  crise  syncoi)ale.  Il  n'y  a  |ias  de  cii  inilial,  la  cliule  est  laie.  .V 
part  cela,  c'est  le  tableau  de  r(''|iilepsi('  vulgaiie  :  aui'a,  |)erte  de  connais- 
sance, insensibilité,  écume  ii  la  bouche,  lonisme,  puis  clouisme:  et  ensuite 
stciior,  somnolence  (>t  aballenieiil.  Ces  alla(pies  peuM'iil  si'  r(''pi''ler  |dii- 
sienrs  lois  dans  la  jouinée. 

Des  symptômes  accessoires  se  sui'ajouleul,  inconslanis  :  la  dys|ni(''e  el 
les  vomissements  sont  les  |)lns  t're(pieuts. 


Tiioritu:s  \isrf:nM  \  nnitiniM:  .\i:iiit:ij:<h:.  uni 

La  iiiiilailii'  a  iiiic  iiiarrlii'  (-|ii'niiii|iii'.  I.cs  acriilciiN  iicr\cii\  i|iii  la  Imil 
(ir-coiiv  rir  a|i|iai'ai>-^i'iil  pai'  ciisfs  l'Idi'^iii'cs  i|ui  m'  ra|)|ii'<M'lii'ril  i-l  •>(•  fdiii- 
|ilii|niMil  (rarciilnilsdi^fslirs  et  lii  riilalnin-s.  la  iiiiirl  >-iii-\iciil  ciiliii  linis- 
i|iii'iiii'nl  tlaii^  Il  lie  n\ii('(i|iimmi  IrMii'iiiciil  an  itiilii'ii  il' uni'  crise  ilasysliilic. 

la  iliiii'-i'  iiiiivfiiiif  ilr  la  inalailii'  si-i'ait  ilr  Unis  à  i|nalir  an--.  (In  a 
ic|M'nilaiil  lilt-  ili's  ia>  ilr  jiiiiMisnn  !iirs(|iif  la  raiiM' ('lail  un  liaunialisiiu' 
nu  uni'  ani'niic  ^laNc. 

y  Arythmie.  —  Il  rst  rari'uni'  riiic';;nlarili''ilu  |MMil'M'\i>lcsriili'.  I.r|iliis 
iinliiiaiicnii-nl  l'ili-  ai-nMn|ia;;nr  l'nn  ili-s  tniiililcs  rai(iiai|ni's  iiir'cr-di'iiK. 

IV  n  l'sl  ^ih'ti'  i|nr  dans  la  ///  ■iiiiiijilf  i\ur  rr  rai-arli-rc  du  |>iiuls.  rclr- 
\anl  d'niii'  iiillui'urr  |innMni'ul  iii'I'M'Iim-.  ari|uii>rl  uni'  vairni'  dia;:niis- 
lii|ni'.  rnnl  à  l'ail  i'\r(>|iliiiiiuidli-uiriil,  nu  a  iiuh'-  iii>  rarylliiuir  au  rouis 
de  la  rlioiYi'  <lr  Sii<lriili<tiii . 

(jiiant  au  nilhmr  nniiilr  du  nriir  i|iii  ntusislc  dans  nue  ddiilili'  ri''Mi- 
liiliiin  I  ai'iliai|Uf,  Iniir  a\rr  svslulf  l'orh'.  ranlri'  avec  svsloli*  l'ailili'.  il  sr 
i-iiinl)ini-  siiiiM'iil  a\i>r  l'arvlliniif.  lir  Inmldi'  i-st  du  n>sl(>  sinivcnt  ai'rnrii- 
IKifiiii''  d  allai|ni's  a|iii|diM'lir(iriUfs,  i''|iilc|)liriii'ini's,  vi'rlij;iiu'nsi's.  syncii- 
|iali's.  Uanlri'  part,  il  peu!  i'\isb'r  |M'n(laiil  la  crisi'  iW'piU'psir-néi'rosc,  on 
dans  les  inli'ivalli's  dr  ri-s  nisi's.  paifois  roininr  aura. 

C.i's  iiiodilirations  du  rvlliinr  iiidii|ni>ul  \uu' li-Kion  ilrs  iiui/dii.r  il  uri- 
q'nir  iln  pn(>iinio<;nsli°ii|nr  dans  li-  liiillii',  prolialili-iiii'iil  raiisi'i*  |iai'  lar- 
lr|-io-sclc'Tosi'.  Klli's  pi'uvi'iil  aussi  ivsiillcr  de  Iraiditalisincs  ili'  l'iMiri'- 
phal.'  i-l  du  linlJH'. 

La  sa  lu  l'a  lion  par  la  illiiihilr  piniliiil  Ir  rslliiiir  coiipli'  du  nnirpar  l'xci- 
lation  |ii'olialdr  du  piii'nnio^'as|i'ii|ui-  on  di's  ^an^lions  inlra-cardiaipics 
inodr-raliMirs.  On  l'olisiuvc  l'iiiin,  ;'i  litre  de  |)ln''iioinL'iu'  m'ivi-iix,  chez  los 
aihilrsrrtils,  les  aiii'iiiiiiiii's  cl  clic/  les  ronralcHCcnl.i  aurmifiiifs  par  suite 
de  maladies  ai<.Miës;  i!  n'apparaît  alors  iin'à  la  suite  d  l'iiioliuiis. 

ti  Syncope. —  l.a  sviicope  es!  un  s\udrunic  dans  Icipiel  iicn\  l'i/'iiiciils, 
l'iiii  cardiai|nc.  l'antre  ner\cu\.  (Uil  une  part  eapilale. 

Snliileineiit  ou  a|irès  i|neli|ues  prodromes  :  malaise,  verli<.,'e,  T'Iat  iian- 
séenx.  le  malade  pâlit,  son  pouls  devient  faible,  sa  |ieau  se  eoiivre  de 
siieui'  Iritide.  puis  il  perd  eonnaissaiice.  Il  a  alors  l'aspect  d'un  cadavre.  Il 

V  a  eu  ell'et  iieitc  de  rintellij,'eiicc,  de  la  seiisiliilité  el  du  monvemciit 
volontaire.  Les  mouvements  respiratoires  sont  aliolis.  de  même  ipie  les 
liattemeiits  du  cœur,  iron  iinpossiliiliti' de  percevoir  le  pouls  aussi  liieii  ii 
la  railiale  ipi'ii  la  cai'olide.  Cet  état  dure  Ar  i|iic|(pies  secondes  à  ipiclipics 
inimités  el  toutes  les  rimctioiis  iéapparais>eiit  projLtressivemeiil. 

Il  serait  dillicile  de  di-linir  ipiel  l'ùle  jonc  le  système  nerveux  dans  la 
production  des  syncopes,  loisipi'elles  ont  poni-  causi'  nue  an'ectiou  car- 
diaipie  ipii  en  constitue  la  cause  la  pins  i'réi|ueiile),  imealTeclion  piilmo- 
iiaii'c  lemliolie  ou  pleurale  lépancliement  aliondanli,  une  lii''iiiorra^ie 
alioiiilatite,   nue  anémie  proionde. 

l'ar  coiitr.'.  le  système  nerveux  iiilervieiit  nelleiueiil  dans  trois  circon- 
stances, pour  produire  les  syncopes. 


ioi->  >i:.\ii()i<)i,ii-:  1)1'  s  )  > //;M//-;  ,m;/i]i:i  \. 

Tailli'il  il  ••  ;\<X\\  lie  Irsidiis  de  l'riiii'jilifilc.  Ii';niiii;il i^iiics  (■(''r(''lir;ni\. 
IViiclliri'S  ilii  rii'inc.  crilaiiics  iiii'iiiii^ilrs.  \.i'^  h'sioiis  du  hiilhc.  Iii'llior- 
la^ii's,  IIiioimImisi'.  I('si(ins  imcli'aircs  de  la  |i(iliciic(''|ilialil('  iiilV'iiciirc 
ai^iic  (III  (II'  la  |iaralysi('  lal)io-f;l()ssi)-lai\iiji(''(';  cvvUùwrs  U'-xioiis  lypiiiiilcs 
ciiliii.  |in)\ii(|iii'iil    siniM'iil   (ii's  s\ii<'()|irs  inoilcllcs. 

7  Troubles  cardiaques  dans  les  névroses.  —  Tous  les  nJu'iio- 
iiK'iii's  i|ii('  {'('rmilidii  csl  siiscc|ilil)l('  de  priidiiirc  (riiiii'  l'arcui  jiassajirro, 
|iiMi\('iil  an  coiii's  (les  |»sycli(iii(''\  roses  rire  oiiscrvos  à  lilrc  ilc  sviii|iiriiiu's 
dnrahli's. 

C"osl  aiii'-i  (|iir.  I  l'iniirmii  l'Ianl  sii>(i'|ililp|c  (raiiiciicr  des  iiiiMJilicalidiis 
du  l'vlliiiii'  cardiaiiiii'  un  |ii'nl  olisi'ixcr,  sniM'nanl  \)nv  accès  |)lns  (mi  in(Mns 
rt''|i(''ir'S,  de  la  lachycaiilic  cIm'/  les  ni'x  i  ii|iallics.  c(nnnn'  aussi  di's  niscs 
svnc(i|iali'S.  (les  plicnnnu'ni's  -cl  snilniil  la  laclivcardic  —  soni  Ires 
riv(|nenls.  I.es  [roubles  de  nalnic  ai'vlliiiiii|ne  sont  |dus  rares,  mais  jVn 
ai  ce|ieiidanl  (d)scrvé  <|uel(iucs  exeinpie--. 

Kniin  la  sviicope  peu!  avoir  nue  cause  |innr  ainsi  dire  ré/le. rc.  avani  son 
poiiil  de  (léparl  dans  une  donleni-  \  iidenle.  (liiez  les  individus  iiiiprcs- 
sioiinaiiles,  les  lésions  des  lileK  nei\en\  par  blessure,  bn'ilnre,  eoiilusion. 
d(''lerniiiieiil  (inelipuîTois  la  sMirope:  rarraclieiiienl  d'un  ineinliie  a;;il  de 
in(''nie.  On  I  observe  enc(n'e  ii  la  snile  de  coups  pcnb's  sni' la  iV'uion  épi- 
gaslrii|lie,  de  eoiilU"-ioii  le--lienlaire  ;  an  (-(nirs  de  cerlaiiis  l'Ials  doulou- 
reux de  resloinae,  de  I  ililesjin:  an  cours  de  !a  eidiijne  iM'parnpii'.  I.a 
syncope  Icriiiine  soiiveni  la  péribmile  par  iieiforalioii. 

De  même  ipie  dans  les  alVeclioiis  |iii''C(''denles,  de  lueiiie  aussi  il  esl 
diriieile  de  pri'eiser  la  pallioj^éiiie  de  bi  svucopi'.  alors  ipie  le  svsIèiiK!  uei'- 
\en\  esl  seul  en  cause,  couime  dans  les  syncopes  par  b'sion  céréiu'ale, 
iMiibaire,  ou  par  névrose. 

Cil  suppose  V(doiili(>rs  l'evislence  d'une  (iiiriiiii'  mvlindc.  ainsi  (|iie 
cela  parail  se  |)assei'  pour  les  sviicopes  conséculives  aux  grandes  Iii'iiku- 
ra;,'ies  ou  aux  émoli(uis (l'àleur  de  la  l'ace).  Le  spasiiK!  des  vaisseaux  bul- 
baires el  céréitraux  serai!  le  l'acleiude  celle  anémie.  I.es  svncojx's  cimsé- 
culives  aux  exeilalioiis  des  neiTs  piM  ipiu'i  i(|iies.  seraieni  le  résnllal  diiiie 
aclioii  réilexe  exerc(''e  sur  le  co'nr  par  I  inleriiH'diaire  du  bulbe  el  du 
piieumoj;as[ri(|iie.  i.es  syncopes  (b^s  maladies  inreclienses  sonI  n/.néi'a- 
lemeiil  allribuées  à  des  b'sious  du  myocarde,  mais  il  semble  (pie  la  myu- 
cardile  ne  soi!  pas.  au  eimis  des  maladies  inreclienses.  la  cause  exclu- 
sive du  C(dlapsus  cardia(pie  el  de  la  ssncope  el  (ju  il  l'aille  |)aiiois  allri- 
liuer  ces  accideiils  à  liiisiiriisance  surrénale.  Mais  (|iiaiid  la  syueoiie  snr- 
\ienl  Iciil  il  l'ail  au  (b''bnl  de  la  maladie  igrip|>ei.  elle  sérail  penl-élre  la 
coîis('M|ucnce  dune  aclioii   lo\i(pie.  (['(ui^ine  micndiienne.  sur  le  bulbe. 

II.  —  Troubles  vasculaires. 

Oïl  sait  par  les  expi-rieuces  des  ]diysioloi;isles  ipie  peiidani  (pie  le  cer- 
veau esl  dans  un  élal  de  roiiclionueiueul  iiib'iise  el  soulenn.  il  se  lait 
une   diuiiunlion    du    \oliiine  du   luas   par    \as(i-coiislri(  lion,    el    ijue   ce 


IKDI  l!Lts  t  IsvKhm'X  liUUKil.SH  .YA./M >;/  «A. .  IIII3 

|ili('-iiiiiiii'ii<'  r>l  Immu(-i)ii|i  plus  n|i|irt'i-i;ilili'  rlic/  iiii  miJi-I  iicim-iiv,  m  I.i 
sllilf  irilltc  ('■liMiliiiil  viiiliMilf.  A  celle  |ii'ell\e  e\|iél'iliieiil;ile  île  Cicliiiii  ilii 
i'ci'\e:iii  MIT  le^  xaisMMiis  jh'i  i|ilit''rii|iie>,  >  lijoiile  ritlixTXiilittn  joiiriiiilièri' 
lies  i'iiii;:i'>liiiiis  éiiniliM'>.  iluiii'  rien  île  siii'|ii'eiiaiil  i|iie  reiUiiiies  nll'er- 
liiMl-»  illl  •N\«.|èine  lierveilN  lelle>  ijiie  Vliijxtiiir,  U\  iwunixlhciiir,  leleil- 
lisM'iil  Mil'  le>  \;ii»eiin\  |iiiiir  iloiitiei  lien  ;i  ili\ei>i'^  iiiaiiiresliiliiiiis  véi'i- 
l:ilileiiieiil  mtirliiiles.  il  en  es|  île  inéiiie  île  eerliiiMe>.  Ii-siiiiis  ri'Télir;iles, 
I  lieiiiin  iii^ie.  le  l'aninllisseiiieiil,  i|iii  |iio\iii|iieiil  |iai  luis  la  inn^^eslinn  nu 
ra|ii)|ile\ie  |inlniiMiaii'e :  île  eertaine^  ir-siniis  niéilnllaiies  i|ni  en^'enilienj 
lie^  li'iMihles  \asii-iniileni's. 

jlanlies  Tois,  e'esl  le  sfisli-iiir  iii'rrcii.i'  iirriiilirrii/iit'  i|ni  inler\ieii|,  el 
eela.  île  ilenx  l'aenns.  iaulnl  e'esl  an  ennrs  île  iirvriles  iinnn  nliseiAe 
ilixeis  ili'siiidies  vasenlaires  (ailèies,  \eines,  i  aiiillaiiesi  :  lanlol  enfin, 
cesl  Vappiircil  iwri'i'iix  vasd-mnleiir  Ini-inèine  qui  esl  pi  iniilivenient 
inléressi-  el  ilniil  les  tronliles  s'aeensenl.  les  nus  par  nue  \asii-i'iinsli'ii'liiin 
^sMieiipe  liii-alel.  les  antres  pir  uni'  \aNii-ililalalicin.  iap:ili|e  paii'ni'- 
iraliiinlir  à  rin-ninira^ie. 

Il  esl  rai'e  ipie  les  Irnuliles  eireulaliiires  inléressenl  les  ;;i'i>s  vaisseaux, 
le  Miiil  aliMs  les  palpilalinns  arli-rielles.  iiNservées  rlie/.  les  livsir-rii|nes. 
en  pai'lii'ulier  les  lialteinents  ai)rlii|ues  aliilnininanx  qui  itnl  pu  parlnis  en 
inipiiser  pnur  nn  ani'vrisine.  Ilahiluellenieul  ee  sonl  les  petits  vaisseaux 
ipii  siitit  le  sièye  îles  tiésurilies  el  reiix-ei  se  riasveni  en  lieiix  j^rnupes  : 
les  lii'niinrajfios.  el  les  Inmliles  vasn-rnoleurs. 

OnanI  aux  Imulilcs  lroiilii(/iifs  ilrs  raisscaux  <iori(jiiii-  iwvitusc,  il 
snl'lil  lieu  si«;naler  la  possiliililé.  eai'.  s'il  esl  ilénninlré  expéiiinenla- 
lenieul  i|ue  la  li'-sion  ilnn  nerf  peut  amener  nn  épaississeinenl  île  la  paroi 
inleine  îles  artères  plus  ou  ninins  eoinpai'alile  à  la  li'-sion  alliéi'nniatense, 
il  s  en  l'aiil  ipie  le  système  ner\enx  suit  la  eause  ilnne  niahiilie  ciMinne 
rallii-rnine.  1  arlèriii-sclérose. 

Hémorragies.  -  Ites  liriintrr(i<iics  ruldiircs  peineni  ap|iarailre  il  la 
suite  lie  It-sioiis  des  iii'r/'s  :  nèvralj^ios,  névrites,  eu  partienlier  ilans  la 
si'iatii|ue  et  dans  les  névrites  tiixii|ues;  elles  se  montrenl  sons  l'iirme  île 
plaipies  pnrpuriipies  lin  ireechymoses. 

Les  It'sidiix  (If  la  inodk'  en  siiiit  nue  cause  assez.  rii'(|iieiile.  Ain-~i  ilie/ 
les  laliéti(|ues,  ;i  la  suite  ili;  crises  île  ilnulenrs  t'nl^uranles.  on  |ienl  voir 
se  loriner  îles  ecclivinnses  dans  le  se<;ineiit  du  memlire  ipii  avait  l'Ié'  le 
sièjte  principal  des  lionlenrs  (Stransi. 

l)ans  la  inriiliiffili'  ci'rrbro-spiimlc.  la  sflri'osr  ni  j)lii<iiii  s.  la  ni>jrlilc 
aùjuc.  la  nii/i'lite  Ij oiisn-nn'.  le  ctnircr  du  ni<-lils.  on  a  l'^'alemenl  noli- 
(les  érnpIiiMis  pnrpuriipies. 

Il  II  y  a  |»as  lieu  de  ili'crire  ici  le  purpura.  I  étiulit;;ie  nerveuse  nappor- 
lant  aueini  caractère  spi'cial  ;i  laspect  el  à  I  i-volulimi  de  la  tache  pnrpii- 
l'iipie.  Il  sullit  donc  de  sij;iialei-  la  l'orme  de  ptirpurd  {/riiridlisr,  dit 
nnjriifiitlhitiin-  on  iiiir/nirii  iicri'cit.r.  L'inlliience  iiiiiiu'Mliate  du  s\slèiiie 
iiei M'iix  parait   re-viiilir  de   la  dis|io>irion   plu^  on    moins  ^vnii'li'iipie  de 


1014  sÉMim.onii:  ni:  système  xi-:ir,-i;r.\. 

l"t''riipli()ii  siii'  11"  lijiii'l  (les  iiciis.  .-liiisi  (|iii'  de  IVxisIciicc  ilo  iiliônomonos 
tloiiliMin'uv  cl  ili'  liniililcs  ^;islii(|iics  (|iii  sci.iinil  (iiiniiiirablcs  ;iiix  ci'isi's 
liilM''li<iiu's.  Aiis~i  s"i'sl-()ii  ciii  aiildiisc  ;i  lalliiiliiT  celle  Ibriiic  moiliidc 
il  mio  alh'Tatioii  dilliise  du  sysième  |i()sl(''i'ieiii-  de  la  iiKielIc  ([■,ii--aii'-i. 
Mais  JMS(|ii"ici  ce    ne^l    là  encoie  (|ii"iine  li\|i(dlièsc. 

fireiiel  |)eiise  ipii'  la  |dii|iai  I  des  |iiir|iiiias  (inl  cdiiiiiie  r'h'iiienls  |ialliii- 
^éuii|iu's  essciilieK  (II"-  alli'ialKMis  visct'ialcs  |iiii'laiil  siiiloiil  sur  le  l'oie 
cl  acwssoiiciiieiil  sm  les  reins,  assmii'es  à  des  l(''si(iiis  ou  des  troubles 
nerveux.  l)es  Irouides  lir'|)ali(|iies  d(''|ieMdiail  la  leiidauci'  aux  luMUorra- 
jiies;  des  Irouides  uei'veux  (|HMlaiil  soi  joui  sur  la  moelle  i  (l(''|ieiidiail  la 
localisaliou  plus  ou  moins  exclusive  des  lii'moiiaiiics  an  uixcau  de  la 
|ii'aii. 

Iles  liiMuoriM^ies,  doni  Idiii^ine  ui''vro|iallii(|Uc  cs|  Inil  discul(''e.  soûl 
ctdlcs  (|ui  ap|iaiaisseul  clie/  les  hijslrri(/iirs.  I.lles  snni  de  divers  oi- 
dros  et  peuvent  se  moidrer  sur  dill(''i'eides  ri'Liious  du  corps.  Idies  siè^cid 
d'ordinaii'C  sur  le  coli'  aneslln'sii',  sur  le  Irouc  ou  sur  les  iiicud)r(!S. 
Kiles  apparaissseni  lirusi|uemeul  ou  api'cs  nue  pi'riode  de  douleurs  loca- 
lisées, soit  sous  (orme  d'ecclivnioses,  soil  sous  lorme  de  sueui's  de  sang, 
lai'nies  de  sang,  d'iiénioiragie  mammaire.  d"(''pislaxis.  Ce  sont  des 
éconleineiits  sanguins  plus  ou  moins  aliondaids.  de  cidoralion  pins  ou 
moins  inlensp,  ])ouvaid  duier  de  (|uel(|nes  jours  a  (|uel(pies  semaines  et 
coexister  ou  non  avec  des  luMuoiiagies  visc(''iales.  Olle-ci  peuvent 
d'ailleui's  exister' diuie  manière  indépendaiile  de  la  n(''\rose,  cl  les  iK'mop- 
Ivsies.  Iii'inair'mèses,  JuMuaturies.  d'(M'igine  liysl(''riiiue,  ne  sont  pas 
sans  cri'er  de  réelles  dillicullés  de  diagnostic.  Les  caractères  généraux 
disliiK-til's  de  ces  hémorragies  sont  les  suivaids  :  elles  apparaissi'ul  après 
une  émotion  vive  ou  une  atlaipie  de  nerfs;  elles  produisent  peu  de  lro\i- 
i)les  ronclionntds  n'altèrenl  pas  sensildemeiil  la  sindi'  ué'uérale  cl  ne  se 
coniplii|neid  que  tL'ès  rareini'ul  d  anémie:  elles  sunl  sujelles  à  ri'cidives, 
lanlTil  irrégulières,  laid  p(''iioili(pu's.  Les  iiénmrragies  viscérales  pré- 
seiilenl  pailois  les  caractères  d'hémorragies  suppli-mentaires  des  règles. 

(ielte  (|uesti((n  des  hémorragies  hystéii(pies  esl  en  ii'alilé  1res  complexe 
et  hieu  souvent  il  ne  s'agit  (|ue  dune  co'irH-ideuee.  .lai  pour  ma  pari  (d)- 
servé  des  hémoptvsies  (diez  des  hvsiériipies.  mais  je  u  ai  jauuiis  été 
convaiin-M  de  leur  nature  névropalhi(pie  el  je  me  suis  toujours  demandé 
s'il  ne  s'agissait  pas  d'hémoptvsie  tuiierculeuse  on  snppl(''ruenlaire.  .le 
suis  enlin  des  jilns  sce|)li(|ue  sur  l'existence  de  sueurs  ou  de  larmes  de 
sang  de  nalure  liyslérii|ue.  Il  s'ai;it  ici  de  supercheiie  ou  de  mythomanie. 
.l'ai  vn  par  conire  de  véritables  eccli\inoses  se  il(''\eloppi'r  iliez  îles 
né\ropatlies  sans  tiaumatisme  auli'i'ienr. 

Troubles  vaso-moteurs.  -  11  esl  rn''ipieiil  de  voir  des  troubles 
de  cet  ordre  dans  la  nuhiiixjilf  luhfrritlrii.sc.  sous  rorine  de  rougeur 
vive  el  de  pâleur  altei'iiatives  sur  des  ri'gions  plus  ou  moins  étendues  de 
la  lace,  (i'esl  aussi  d'une  cause  nerveuse  ipie  ridève  le  signe  apjielé  pai' 
Trousseau  la  mlr  inritiiii/lliiiiic.  et  ipii  cousislo  en  ceci  :  si  avec  I  ongle, 


1111)1  lilFS  l/M/KI/  \    /<<!/</,, /.v/-;  AT/(l7;r>/;-  loi;. 

1)11  ti'iii-f  lies  r:iics  mm'  I:i  |ii'iiii.  elles  (leiiieiii-eiil  lil.inelies  (riiliiii°<l,  puis 
elles  |ireiiiienl  une  etilor.iliiiii  ioii^ei|iii  |ieisislei|iieli|iie  leiiips.  La  viilenr 
<li*  ee  si^iie  a  eniisiiItTiilileiiieiil  iliiiiiiiiii'  ile|iiiis  ipi'il  :\  eli-  eiinslali'-  dans 
«lixei^i  aiilres  elal>  iiiorliiiles,  en  |iai'liriiliei'  dans  les  étais  ^^r-iiiTaiix 
•,'ra\es  s°ai'riini|ia;:naiil  d'une  di''|ii'essitin  du  svsiéine  nei'\en\.  \insi  jtun- 
eliard  a  inutilre  ipie,  dans  la  /irrrr  Itjiihitiilr.  on  ponvail  liiiijnni's  l'aire 
a|i|iai'aili'i-  ee  Irunlde  \asii-ni(>lenr  :  en  rnillani  la  pean  de  ralidonn-ii 
d  aliiiid  doneeinent  asee  la  l'aee  enn\e\e  de  l'iin^^le,  |tnis  rtirlenieni  avec 
le  liiii'd  de  ri>n<.'le.  on  \<iil  se  produire  une  lar^^e  raie  Idanelie  ■'.'•pondant  an 
Irotlenient  lé^ei'  et  une  li<;ne  ron^'e  n'-poiuiant  au  l'i'otlenient  intense. 

Les  lilues  \as(i-iuoli'iees  penveid  être  lést'-es  dans  leur  liajet  cér/'luo- 
luednllaire.  hans  les  UWums iioiilu-hiillntiiTit  avee  on  sans  lii'MnianesllM''sie 
altei'iie,  on  eonslale  ri'i'-cpieniuieul,  lorsipie  la  snlislan<-e  n'-lienlée  es!  at- 
teinte, des  tionldes  \aso-inolenis  iSeualor.  llidVniann.  Ilahinskii  sii'^eaut 
dans  la  uioili,'-  du  eoi  ps  du  eoti'-  opposi''  à  la  li''sion  et  eaiacir'iisi'S  par-  un 
aliaisst'iueul  de  la  leuipiTalnre  avee  sensation  sidijeeti\e  de  froid.  Les 
leeliei'elies  plelInsuMi^rapliiipies  de  llallion  ou!  nioiilii'-  nu  aliaisseiueiil 
de  la  i'(''aeliou  \aso-iu(driee  et  un  pouls  eapillaiie  plus  petit.  Il  e\ist<-  une 
dilVéïenee  dans  l'amplitude  el  dans  la  iorine  du  l'i'llexe  vaso-con.stiietenr 
du  coté  rel'i'oidi  el  la  peau  es!  plus  |iàle  de  ee  e("iti''.  Ces  li'onldes  vaso- 
inotenrs  s°aeconipa;.'uent  souvent  de  inoililiealions  de  la  séei'étion  sudo- 
rale  —  liyperidrose.  (Voy.  Troiiblcx  nrcrt'loircs  d'ui'iiiiiw  iterrriisc.) 
.Vu  eouis  de  la  jmruhjs'w  (/rnrinle  un  peut  oliserver  une  yiaiide  variété 
de  trouldes  vaso-inolenrs  iKlippell.  Ilu  cote  des  viseèi-es  (poumon,  cu'ui'. 
l'oie,  reini.  ee  son!  des eongestioiis  ivipillaires  pouvant  aliontiranx  In'-moi- 
la^ies  iniliaiies.  Sur  les  ti-jinmeids,  ce  sont  :  la  con^'estion  de  la  lace, 
la  loutjeur  desoreilles,  l'injection  des  conjonctives,  la  raie  méuinjritiipie. 
1  i''rvtliiom(''lalj,'ie.  les  eechvmoses  de  la  peau  et  des  conjonctives,  le  dei'- 
mo^rapliisme.  l'otliématome.  l'asplivxie  locale  <les  extrémil(''s.  l'exopli- 
l.dmie.  les  lionrdoinienients  d'oreille,  les  atta(|ues  apopleetiioriues.  les 
Irouldes  \aso-moteiM's  (pii  précèdeid   les  escliai'es. 

'liiez  les  liii.sl('iit/in'x.  il  n'est  |)as  rare  de  rencontrer  soit  des  coii^fes- 
lioiis  partielles  el  passa^rères  (éiytlièmes  ('■plu-mères i.  soit  de  l'anéniie 
cutanée  (syncope  locale  et  asjdiyxie  des  extrémités).  C'est  la  l'orme  vaso- 
molrice  de  llivstérie.  Des  plii-nomènes  aiialo;^'nes  se  présentent  nitniis 
rréipieiiiinent.  tontelois.  dans  la  ncurdslliriiic.  Dans  Inn  el  l'autre  cas 
ils  siuil  la  eonséipieiicede  l'i'Miiotivité.  La  "  roséide  |»nili(pie  ■•  si  In-ipienle 
chez  les  jeunes  sujets  appartenant  au  sexe  remiiiin.  rentre  dans  la  même 
cati'^iorie. 

Halls  l'Iiystérie.  le  plus  souvent  il  s'aj;il  d  un  troulde  vaso-moteur  païa- 
Ivliqne  comme  dans  les  plaques  l'-rviliéiiiateiises.  les  sueurs  locales  on 
;^énérales:  pins  rarement  d'un  tronlde  vaso-conslrictii'.  comme  la  svn- 
cope  locale;  parfois  eiiliii  île  Irouldes  vaso-dilatateurs  cl  vaso-eoiis|riclifs 
alternant  el  se  succédant. 

Chez  certains  iiévropallies.  eu  parlii-iilier  chez  des  livs|i''riipies.  j'ai  vu 
se  développer.  Sons   rinllnence  de  1  émolion.  des   trouldes  vaso-moteurs 


une,  shMioi.oaii-:  iii  sy>Ti\Mi;  .\[-:ini:r.\. 

|i:uToi>  lli's  iillt'liscs.  (!"('>l  ainsi  (|iir  rlir/  iiiii'  Iriiiinc  de  1 1  riili'-(im|  ans. 
allcinlc  lie  |iara|il(''j:i('  liysl(''ri(|Mi'  llavi|iii'  cl  i|iir  je  Mi\ais  liais  les  jours. 

iiKiii  ariivi't'  pidclnisail  nn  l'Ial  >■ lil   ipii   ^c  iiaihiisail   |iar  une  vasd-  • 

tiinslriclion  d'Ile   di'S  cxliiMnilcs,  i|ii('   lis  mains  cl    les   |)i('(is  piciiaiinl  I 

mit'  li'inlc  <'vaiii(in('  anssi  inlcnsc  (|mc  ^i  un  1rs  a\ail  lriMn|i(''s  dan^  iln 
viulcl  (lanilinc.  I.C  |)ln''n()un''rH'  durail  |ilns  d  uni'  liciiir  ri  ilail  suivi 
d'utio  (i'uns|iii'aliou  ('M'essivoincnl  altondanir  de  luul  le  <  oi  |is. 

Ia'  |iIus  souvcMil,  CCS  troubles  vaso-niolcurs  sont  li'ès  l'uiiaccs.  ciuunic 
le  (Icriiio'iniiiliisiiie  ou  auloi;ra|)liisiin'  :  si  l'on  Irace  sur  la  peau  nn  liai! 
axer   la  |ioinlc  d'un   cravon,  une  li;^ne  riin^ic  a|i|iaiall.  puis  un  liounelel 

Idanr    rosi'  de    I   ou    '2   milliinèli'es    se   iir'Iail nlouri'    d'inie    lorduic 

rou^e  r-rNliicuialcuse.  I.a  saillie  sV'lirc  de  I  à  'i  niilliniehes  eu  moyenne, 
la  liordnrc  s'cicndant  de  1  à  .")  cenliniélres.  puis  liuil  disparail  au  imul  d(! 
pliisicius  lioiu'cs.  Le  dcrniograpliisiuc  se  reneonlie  du  re^le  eu  dehors 
lie  riivslcric.    iVov.    Troiihics   lidphiiiin's    ciiUiiirs    il  oi-itjuii'  iirrrciisc.) 

[)ans  la  j)()liiiicn-ilc,  les  phr'nonii'nes  ■.aso-umleui  s.  siulnul  au  iiive  m 
des  cxtrcniités,  ne  soill  pas  rares  :  la  isaiio^e  de  la  peau  a\ee  relroidis- 
scmcnl  csl  très  i'rcr[ncntc  dans  la  tirrrilc  iraiiiiialii/nf.  el  peul  pn'seidei' 
nn  dcj;rc  1res  accnsi'.  Haus  la  jiDhjiirnili-  dérange  inrerliensc  ou  loxiipu', 
les  membres  paralvsi's  peu\eiil  deveuii-  l'iNlliiMiialeuv  ^-ous  1  inllueuce 
de  la  position  iir^elne,  mais  il  es|  plus  IVi'ipn'ul  de  \oii-  la  leusion  arté- 
rielle diniiuner  eu  même  temps  que  les  tissus  devienneul  pi'iles  el  les  exli'é- 
niili's  lileuàtres  en  nuMne  temps  ipie  leur-  lempiMalure  esl  aliaissi'^e.  tin 
peut  du  reste,  chez  les  aleoidii|iies.  idiserver  le  phr'Ulimène  du  Aw^l 
mort  et  Laneoroaux.  en  ISSl.  a  allin''  rallenliim  di's  eliiiieiens  sur  la 
possibilité  de  la  gangrène  symr'Iriipie  eliez  ees  sujels.  A  la  suite  de  la 
lU'vrile  o.rijC(irhoiu''('.  nn  observe  une  paralvsie  assez  aiienlni'e  des  vais- 
seaux cutanés,  avec   rondeur,  purpura,   paifnis  !;aui;ic'iie  de  la  pe;iu. 

1  "  Maladie  de  Raynaud.  —  < tu  (b'sigiH'  scnis  le  nom  de  maladie  de  llay- 
uaud  une  aUcetiou  ou  un  syndrome  ;i  bnpielle,  snivaul  l'iideusité  des 
phénomènes,  ou  peut  dislingnei'  deux  degn's  :  1  (tsjiliij.ric  siiiiph'  'li'x 
ciirrinUrs  i'\  ]n  (/an^iirnc  des  cilrriiulrs.  .le  passerai  suee<'ssivenient  en 
rcvu(!  CCS  deux  tableaux  cliui(|\ies. 

L'asphyxie  locale  des  extrémités  est  nn  Inuddi;  vaso-un)teur  dini- 
gine  neivense.  On  a  une  teudaine  à  en  l'aire  un  syndrome  plutôt  qu  une 
espèce  moibide  (h'terminée.  car  ou  pcmt  la  voit  survenir  non  senlemenl 
dans  (les  névioscs  comme  VlnjsU'rie  et  V('}nlcj)>iic.  mais  encore  au  cours 
de  diverses  all'ections  nei'veuses  organ'unica  el  au  ili'but  de  la  sclt-ro- 
lU'iiiiic  isclérodaelylie).  Dans  la  |du|iait  des  cas,  cepemiant.  rabs'uco  do 
loul  autre  symptôme  nerveux  a  |i<'rmis  de  la  c(mNidr'rer  comme  imi! 
névrose  vaso-motrice.   Voici  ses  piinei|)anx  eaiaclèr-es. 

I,  all'eclion  esl  caruclérisée  pai'  nu  arrêt  de  la  circulalion  capillaire 
(asphyxie  locale)  survenant  svmétri(|n(!meul  au\  evlii'inilés.  surtout  aux 
doigts,   et  pouvant  aboutir  ;i   la  proiluelion    d  Hue  gaugrèni;  si'che.  Ces 


iiiniiii.h^  \i>iH!Ai  \  iiiiiui.im:  M-.nrHt si:.  kh; 

<lfii\  Ifiiiifs  :  («.\7*/(i/.r(V/()((i/c  cl  iiaiiijn-iii'  xiimrlrii/iir  «Icsi'xli-i'miU's.  ne  m- 
i';i|i|ioi'li'iit  l'ii  it'iililc  <|ii':i  Miicsciilc  iillcriiiiii  :  la  iiidldilii'  de  Hinjniiii'l. 

I.  ns|iliv\i(' (it's  cslrcinilcs  ('iMii|ir<>nil  ilriiv  >lailf>;.  la  s\iirii|ii'  luralc  i-l 
l'as|ili\\ic  |irii|ii'i>iiii'iit  ilili'.  l'aiis  la  xi/m-oiif  Im-iilf.  \'\\\\  des  ildij^ls  de  la 
main  pàlil  et  si>  rclriiiilil  siihilt'iinMil  sans  caiisi-,  nu  a  rnrcasinii  iriiiic 
siiM|ilc  i>\|insiliiMi  an  cnnlacl  de  l'ail-,  i.a  |ii-an  |ii'(>iiil  une  It-inlc  il  un  lilanc 
mal  (Ml  jannàlrc;  sa  (i>m|i(''i'atni'f  s'aliaissc  cl  sa  scnsiliililc  (iis|iai'atl  :  le 
lidij;!  cs|  comme  |iiiialysi'-,  ccsl  le  |iliciHnncnc  iln  (/o/V//  iiiini.  tici  clal 
ilnrc  (le  i|ncii|ucs  niinulesà  i|neli|nes  lienrcs.  sans  |ii'(i\iii|nei'  la  nminiii'c 
(loulenr.  l'nis  ^lailnellemeul  la  circulalinn  se  ri'-lalilil  ranienanl  avec  elle 
la  cinilenr  normale  iK'  la  peau,  la  clialenr  cl  la  scnsiliililé.  SoiivenI  nn^me 
il  se  |)i(iilnil  ensnile  nue  sorte  de  ri'aclion.  caraclérisi'-e  par  mie  douleur 
com|ia!'alile  à   l'ou^lcc. 

{•ans  IdN/j/ii/c/V  liicdir  |)i'0|n'euieiil  dile,  les  IcijuiiieMis  do  doi;jl 
|ii'enneiil  nue  Icinle  li\ide.  Ideiiàlrc,  siidacéc.  sur  la(|uclle  la  |uession  lai! 
a|i|)ai'ailie  nue  lâche  pde  (|ui  pcr^isle  un  certain  temps,  lin  même  temps 
le  doit:!  est  le  sièjic  de  douleurs  vives  (Iniiliire,  élancemcuts).  Le  rcituir 
à  l'état  mu'inal  est  iuari|iié  par  une  phase  de  r('-acliou  qui  s'accoiiipa<ine 
de  ronrmillemeiils  iusiippcnlaldcs:  la  c(mleur  de  la  peau  devieiil  verineille 
avant  de  repreiidrc  sa  leiiile  liahiluelle. 

La  svnco|ie  cl  l'asphyxie  s'assneienl  ^'énéraleineiil  ;  clle>  alteiiient  dans 
les  inclues  cndroils.  on  s'ohserveiil  simullaïK'inciil  sur  le  m(''ineiloi),'|  cpii 
otl're  une  pâleur  alisolne  en  cerlains  points,  une  Icinle  aspliv\ii|ue  sni' 
d'aiilres.  r.lia<|iie  accès  Trappe  symélriipiemcnl  dans  ciiai|nt!  luaui  sur 
nu  on  |dusieurs  doijris.  Dans  rinlervallc  des  accès,  les  l(''i.'nincnls  ne 
picsenlenl  ancnnc  altération. 

la  gangrène  des  extrémités  n  est  ipi'iin  dei;r(''  plus  avancé  de  la 
maladie  di'  lîayiiand.  tjnand  elle  doit  se  |)ri)dnire,  les  extrémités  d'al)ord 
paies  prenneiil  nue  leinle  lilas  (ui  roiif^e  livide,  analogue  à  celle  des 
enj>elures:  le  liinil  des  doigts  a  mie  coloralinn  violacée  ipii  se  voit  à  Ira- 
veis  les  ongles,  l'nis  des  roiirmillements.  des  élaiicemeuls  et  eiiliii  de 
vives  douleurs  se  l'ont  sentir.  |)ri''seiilanl  des  paruxvsmes  d'une  violence 
extrême,  ipii  s'aceompagnent  d'niie  angmenlalion  de  la  cyanose.  Les 
parties  atteintes  paraissent  d'un  l'roid  glacial,  il  y  a  un  aliaisscmenl  de  la 
Icmpi'ratiire  de  plusieurs  degrés;  et  immédiatement  au-dessus  d'elles. 
I- e>t-;i-dire  au  poignet  et  ii  la  |>anine  de  la  main,  il  y  a  une  h'gère  aiig- 
meiilatiini  de  la  chaleur.  An  hout  de  ipndipics  jours,  les  doigts  deviennent 
presque  noirs:  des  marin  lires  livides  se  montrent  sur  les  veines  cidlalé- 
rales  et  reinonleiit  sur  le  niemhre  correspondant.  .Mins  se  produisent 
des  Iroiildes  Irophiipies  profonds  :  des  phlvctèiies.  nu  é-tat  parclieiniiié, 
des  eschares.  Les  phlvclènes  ap|iaraisseiil  :'i  rexlrt''iuilé  de  la  phalangette. 
Klles  sont  petites,  isoh'es  ou  confliientes.  Taiit'd  elles  se  rompent,  laissant 
le  derme  il  nu.  Tantôt  elles  se  dessèclieiit  et  tinnhi-nl.  laissant  à  rh-coii- 
vert  des  ulcérali<ms  snperlicielli<s  et  à  l'ond  rouge. 

(les  érosions  se  <'icalri-eiit.  rendaiil  cette  eMiliilioii  \eis  la  gnéiisoii,  le 


nus  SI-:  M  loi. no  II-:  nu  sysii^mi-:  mciuisix. 

(loijjl  se  ivchimll'c  cl  r('i)i'('ii(i  s;i  ciiiilt'ui'  iKiriiitilc.  M;iis  le  ciiliiii'  iliirc 
|)(Mi.  cl  liicnli'il  le  iiicmc  iloij^t  ou  les  doigts  voisins  ollVciit  l;i  iihiih'  iilh'- 
ralioii.  A  la  loii|^iic.  les  (loi;j;ls  pi-i'-scnlciil  un  .ispccl  lli-lri.  cliaiiriiK''. 

L'cinl  piircliciniiu'^  peut  se  produire  d'eiiiiilc-e.  sans  èlr(>  prt'ci'di''  de 
pidv<-|ènes.  I.'e\ln''niili''  du  doii^l  passe  du  \i(del  au  jaune  i'au\e  el  la 
pi'MU  se  di'ssi''e|ie,  se  i;il,{liui'.  se  raeiuiiil  :  le  dni^il  es|  emuuie  iiiiiinilié 
el  il  s'en  ili'laehe  par  laiulieanx  di's  pellicules  (■pai'-ses  ri  dures,  l'arlois, 
sui'  la  plialan;.;('  viidacéc  il  se  l'ail  de;  peliles  cscliares  de  nu  a  deux  milli- 
uièlre-~  d'épaisseur,  cliuiiui''es  par  nu  processus  inilauiruahure.  I.a  cicalri- 
s.iliiiu  eu  es!  rapide. 

l'ar  la  rcpi'-lilion  de  ci's  a(  ridenis.  les  doii;ls  s'aniiiicissenl.  seriilenl. 
siiidurcul;  leur  exlreniili'  csl  convci'lc  de  peliles  eicalrices  Idauilies, 
déprini(''i>s,  dures.  Les  (Mij;1cs  s(ud  proj'oudénu'id  alh'rés. 

lies  Irois  variclcs  d'cvolnlion  :  phlyclène.  (':lal  |)archcininé,  cschare, 
pcnvcnl  cocxisicr  chez  le  même  individu.  \'A  l'aU'ecliou  Trappe  iu)u  seulc- 
incnl  les  doij^ls  cl  lesorleils,  maispeul  allcindie  aussi  le  ne/.,  les  oreilles, 
les  pommelles.  ([ueUpu-rois  le  lalon.  les  malli'oles  externes,  le  coccyx. 

Ainsi  consliluée,  sans  |diénoménes  <,'i-uéraux  apprécialdes,  sans 
troubles  cardio-vascnlaiies  nolaidcs,  l'airecliou  évolue  suivant  deux 
formes  :  un  type  aigu  •Généralement  grave,  dans  letpiol  la  pi'riode  d'in- 
vasion (as|)liyxic  locale)  et  la  période  d'ctal  (gangrène)  dureid  environ 
un  mois,  la  période  de  cicatrisation  exigeant  plusieurs  mois;  c'esl  là  du 
reste  une  l'orme  assez  rare,  el  un  type  clironique  |)lus  commun  dans  leijucd 
les  accès  sont  géiiéralemeiil  liénins  el  sc'parés  |iar  de  longues  périodes 
de  rémission.  .Mais  ran'cction  peut  lu-  pas  aboutir  à  la  gaugrcn(\  et  se 
limiter  au  stade  d"as]diyxie  locale.  Kile  se  teriuiue  soit  par  la  guéiison 
complète,  soil  par  une  dél'ornialion  du  doigt  qu'on  ne  saurait  distinguer 
de  la  scléi'odaclylie.  (In  admet  d'ailleurs  (pie  l'asphyxie  locale  serait 
|>arl'ois  un  umde  de  début  de  la  sch'-rodaclvlie  ou  l'orme  locale  de  la  sclé- 
rodermie.  I.a  terminaison   pnr  la   gni'rison  est  du  i-esie  la  règle. 

Maladie  surtout  du  sexe  réminiu  el  de  Tàge  adulte,  la  gangiène  symé- 
li'ique  est  l'ai'o  après  (juaiante  ans  t>t  avant  dix-lniil  ans.  Kile  a  été 
observée  chez  des  névro|)albes,  des  livslcri(pu's,  des  ;d(0(/li(|nes,  dans 
certaines  l'ornies  d'aliénation  nienlaLi',  dans  répile|)sie,  au  cours  de  la 
lid>erculose  pulmonaii'C,  de  la  lèpre,  de  la  leucocvlhémie,  de  la  syphilis. 
dn  diabète.  Les  émotions,  les  liduldes  meuslruejs.  le  Iroid.  ont  imi(> 
inllnencc  sur  rap])ai'itioii  el  le  retour  des  .iccès.  Snuveul  aussi  on  ne 
trouve  pas  d  éliologie  appr(''ciable. 

i.a  }mlh(i<icuie  de  la  gangiriie  svunhiqur  e-,1  encore  iudi''lermiu(''e. 
Pour  haynaud  il  s'agissait  d'une  iu''vrose,  caraclérisée  par  nue  in  ilabilih' 
extrénu;  des  cenlrcs  vaso-moteurs  de  l'axe  gris  s|)inal.  Il  se  produirait 
une  vaso-consiriction  d'migine  l'éllexe,  avant  |)our  point  de  dt'parl  une 
irritation  pi-ripliériquc  exieine  (Iroid)  ou  iiderue  (période  menstiuelle). 
L'excitation  sei'ait  réiléchie  jiar  le  centre  vaso-iuotenr  médullaire  et  de 
linlensilé-  ainsi  que  dt;  la  durée  de  celle  vaso-constriclion  résulteraient 
les  synciqx's   locales,   l'asphyxie,    la  gaiiv;rèiie.  Pour  Vulpiau.  le  spasme 


ritoi  iiLis  iisiHH.itx  iiiiiwiiM-:  M:iin:i  si:.  loi'.i 

vasciilain'  ii'iiii|ili(|iic  |>iis  lurci'iniMil  riiilciNfiitiiui  tic»  cciilii's  \ii>«n- 
MMtlcms.  Il  |inil  (lif  |>iiiiliiil  |i;ir  les  ^aii^iliniis  >ilni^  >ni  lis  lilin-s  vaso- 
iiiiili'ii'cs  (|ni  a('i'iiiii|ia;:ii(>iil  lr>  \aisM'aii\. 

Ilaiilrcs  anli'iii's  iii\iii|nriil.  dans  la  |)alliii^<'iiii'  ili'  \.t  iii.ilailii'  lii- 
Ilayiiaiid,  riiilcivciilioii  (l'alli'ialiiiiis  m-viiliijm's  ilc>  iiiil->  ciiilalfraiix 
lies  (Idiots.  K'aiilii's  ciiliii  l'oiil  il('|iiMiilir  la  j;aii^ivnr  de  lcsiiiii>  vascii- 
iaircs  (ciidailciili-  ujdilc'i  aiih'i  (jiii  -ciMiciil  iiciil-i'liv  sciciiidain-s  :iii\ 
ImuldcN  iiciM'iiv. 

Diagnostic  et  Valeur  sémiologique  de  la  maladie  de 
Raynaud.  I  as|ili\\ic  Imalc  a  ^mi  ilcliiil.  rii  lai-mi  des  (IdmIcmi--. 
|iiiiiiiail  l'airi' S(iiij,'('r  i\  du  rliuiiiiitisnir  mi  ii  uni'  ucvriilijir.  I.itu'iii  --l'ia 
raiili'iiii'iil    t'vili'c   j;ràci'    an\    lioiiMcs    \asii-nii)li'iiis. 

\.'iiiiiilvf  m-  ilillï'ii-  de  la  >yiii'ii|M'  locale  ((iii'  par  smi  i''lii)l«tj;ir. 

I.a  rijiiiiosc  (■(iiij.'r'hilali'  se  disliniincia  par  sa  lUMinaiiciicc.  sdii  ('\a;.'i''ia- 
liiiii  |iai'  los  clVorls,  TalisiMici'  ili'  diMilniis.  |;i  (L'idrinaliiin  di's  di)i;;ls  en 
inassiir  idoi^ls  lii|i|iiirrarn|U('s|. 

\.vnj<hinnH'Uilijif  a  di's  caracliTcs  (ip|i(is('s  à  ceux  de  rasplnxif  iiM-ali'  ; 
roii^'iMir.  i-iial('ui\  pas  df  Iroiiidcs  ilc  la  s(Misii)ilil('.  ni  de  Ironldcs  Im- 
pliiipics.  On  a  vn  dn  rcsic  des  accès  de  riiiic  il  i'aiilri'  maladie  allerrier 
chez  le  même  malade. 

Les  cnijrlnvcs  pnurraienl  en  impuser  puni-  la  ^an;;ii'|ie  synielriijne  : 
siège  anx  exlii'miir's,  sensation  de  Iniiluie.  phhclènes.  iiliiialions, 
ni-laieid  IV'tiolojiie  ci  la  marche  de  ralleclion. 

I.a  (iiiiit/n'iic  sriiilf  dill'ère  de  la  maladie  de  Iîa\M,iiid  par  sa  jurande 
l'tendne.  sa  pro;;ression  ceniripèle  cl  l  arrél  des  hallemenls  artériels 
an-dessns  dn  l'oyei'.  Klle  siège  enlin  snrlmit  aux  mend)res  iid'crienrs.  On 
peu!  parfois  eepeiidanl.  clie/  les  gens  âgés,  idiserver  dn  côlé  des 
piialanges  des  mains,  des  Ironldes  do  la  circnlalion  —  cyanose.  relVoi- 
dissemeiil.  escliares  —  poiivanl  l'aire  sotigei-  à  la  maladie  de  Itaynand. 
qni  soni  sons  la  dépendance  de  rallienime  arli'riel  el  ipii  pemenl  alionlir 
il  la  gangiène  sèclie. 

\.\\  iiaïujn'm'  lie  Vi-njolisnic  sv  reconnaîtra  par-  I  i''tioloL;ie  el  les  signes 
géin-ianx  de  rei'gotisme. 

I.es  tronldes  liopliiipiesdes  exirémités  observés  dans  la  xiiriiKjoiiiiji'Ur. 
la  iiialdilir  lie  Morriiii.  la  li'prr  et  les /jf//i«c/N  des  extrémili-s.  nord  ipre 
de  Ir-ès  loiritairres  arralogies  avec  la  rrraladie  de  liaynand. 

Il  est  impossilde  de  dillV'iencier-  le  délnrl  ili'  la  s,lrrii<l(irliillc  de 
1  a^plixxie  liicale  simple. 

■J  Érythromélalgie.  I.ri  regard  de  la  riraladie  de  liayrraird  se  rarrge 
rratnrvllemerrt  l'rnilliroiiirldUiir  (  Weir-Mildrell.  I.S7S|.  (";"est  nrre  all'ec- 
tiorr  l'are,  sigrrali'-e  di'-jà  aritr'etois  par'  Dircirerrrre  (de  lloiilogtrei  et  caracté- 
risée par' des  accès  dorrloiri'eirx.  sié-gearrt  arrx  extrérrrité-s.  s  accorrrpagrrarrt 
lie  gorrllerrrent  el  de  coloialio'i  rosée  îles  légnrrieirts,  a\ec  T'hAalion  de  la 
tempr'ratiir'e  locale. 

1,'allection  sie^e  siirloiil  anx  memlires  irili'i  ieni'^,    iiiniiis   sonverrt   arrx 


r".>o  !ii:MioLOGiE  DU  ii\si(:iiE  Msni'fi  .\. 

llicmlil'i's  sn|it''ricllls,  cl  plu-»  rjircinciil  ;iii  |iMvilluii  des  oicillr^.  ;iii\ 
|iiitiun('lli's.  I.;i  iliMilciii-  ('--1  II'  |iii'iiiicr  |ilii''ninnriii' :  clli'  (■iiiiiinriici'  d  liiilii- 
liiilc  iiii  iihciiii  (lu  ^ici>  111  li'il  |)oiir  s'cli'iidir  ciiMiilc  ii  l;i  |il,Hilr  du  |iicd. 
(i'csl  lllic  seiisulioii  de  loiiniiillctiirnl.  de  lin'ilnrc,  de  diTliirriiind.  r\;i- 
j;('t(''('  par  la  pi-c.-sioii,  la  clinliMii-,  la  ptoiliiiiidccliM',  ciiliiicr  p:ii  Ir  lidid 
i-l  la  |)i)siti(iii  Inirizonlalc.  Aussi  la  marclu;  ("sl-olli;  impossildc. 

I.a  peau  es!  rosi'i'  rmiLic.  pompii'  rdMCi'':  elle  a  nue  Icinli'  phlcfiiiio- 
iiiMisc.  Les  lùiimncnlv  ^cnddcnl  IniiH'lii's.  le-,  xciiics  se  j^onllciil,  les  ai'lri'cs 
liallciil  vidlciiimcid.  I.a  pr.iii  csl  (  liaudc:  le  llioi'iiioiiiùlrc  iiiiiiMpic  "1  ri 
.">  (Icjtirs  de  phi^  (pir  ilaiis  |,i  ri'^^imi  iMii-rcspDiidaiilc  du  ciMi'  Miiii.  Kii 
lllèinc  Icmps  nu  pciil  idisi'i mt  de--  piiussi'i's  ciiuûcslivi's  à  la  lacr.  dr  la 
i-(''|dialali;u'.  des  trouldc^  t\t-  la  \ni'  cl  i\r  l'nuic. 

1/acccs  dure  de  ipadipie^  niiuulc'<  ;i  i|iicl(|uc-~  licnii's  cl  1  nnlrc  se  n'da- 
liiit  <;i'adu(dleuicid.  Du  ue  Cduslale  iii  Ininldo  lniplii(|ncN.  ni  Inmldcs  de 
la  sensiliiliti'. 

jléhulaut  pa|-  nue  pailic  dn  pied,  les  plu'UonièlU's  dnuldUlcux  cl  cou- 
"eslifs  j;a^uenl  liicul('d  le  picil  l<iul  culier.  la  jaiulie.  la  cui-sc.  la  Icssc  : 
jiuis  le  lueuihre  op|)osé  se  pr.  nd  de  uicuic.  A  la  liiui;ue  les  accès  se  rap- 
proeheul.  iirovoqués  par  une  cause  li^i^cre  :  pnsiliini  dc(di\e.  idialcur 
du  lil.  pression  des  draps.  I.a  uialadie  peul  |.;ui''rir  en  ipH'hpies  mois  ou 
durer  iu(l('-liuiuienl  avec  des   périodes  de  ealuic  plus  lui  moins  loujiues. 

Maladie  du  sexe  luaseuliii,  IVappaul  de  préféiiMue  les  adolescenls  et  les 
adultes,  l'érylliromélalgie  semide  lavorisée  par  le  leiupéraïueiil  lu'rveux. 
les  l'ali^uies  excessives,  rim|iressiou  du  lioid  liumide.  Ic^  maladie--  l'idiriles 
prolongées. 

On  a  d'aliord  coiisidéi-é  celle  alVeclion  ciinniic  une  nci-roxc  raso- 
inotrice,  mais  eai'aclérisée  |)ar  la  vasa-dikilaliou.  —  mArosc  augio|iara- 
lylique  jiar  opposiliou  a  la  m'yeciscaugiospasliciue  |gau;:rcucs\uiélri(pu')- 
—  I.a  paralysie  vaso-moiricc  des  exirt'milés,  qui  eonslilue  l'érylhioiné- 
lalgie.  résuilerail  soil  d'une  dimiimliou  du  pouvoir  cxcilonudcm-  des 
eenlres  médullaires,  soil  d'uiu'  inodilicalioii  direcle  ou  rcllexe  des  gan- 
glions juxlavasculaires.  Siraus  a  émis  Tliypollièse  d'une  paralysie  a  fr'i- 
(jore  des  filols  vaso-moleurs. 

.Mais',  d'autre  pari,  diverses  lésions  oui  élé  reueonirées  che/.  les 
malades  alteinls  (rérytlinmiélalgie.  Weir-.MikIiell  el  W.-G.  Siiiller  (8il7) 
nul  di'cril  des  alléraiious  des  nerfs  péiiphériques  :  fragmenlaliou  de 
la  niydine  l'I  li\  perlnipliie  du  lissu  conjouelil' avec  |)ersislanee  de  \\w\- 
(pn-s  lii)i-es  niuanales.  (les  lésions  l'daieul  ac<'ompaguées  d  alh''ralions  des 
artères  el  des  veines.  .Vuerhai  li  a  ((jnslalé  rc\islcuce  de  l'crvIlM  onu''- 
lalgio  dans  un  cas  de  lésion  de  la  ipu-ue  de  cheval. 

i.amiois  el  l'orol  ont  publié  le  cas  dum^  malade  de  i  iiHpianle-ciui| 
ans  alleinle  de|)ui-;  plusieurs  années  d'érvtliromélalgie  limitée  à  la  main 
ganehe  id  (pii.  a  la  suite  de  deux  petites  attaques  avec  monoplégie  dn 
hi-as  gauclic  et  ln'miparésie  tidale  du  même  côté,  pr/'scnla  de  l'asphyxie 
locale  (le  la  main  gauche,  du  pied  gauche  el  i\\\  pied  dr(dl.  la  mnrl 
étant  survenue  un  peu  plus  lard,  l'examen  du  s\st('iuc  nerveux  miuilra 


iiiDiiiiis  i  isihitM  x  iinitiuiM-:  .\i:ini:isi:  m.'i 

jM'ii  ir;ill(''ratiiiii'N  ilii  roli'-  tli's  iicif-;  |ii''ii|)lM''ii(|ii('s,  iii.iis  des  Irsiiins  itii|Mii'- 
liinlc»  (les  (t'iilrcs  ihtnciu.  V.u  l'tVi'l,  iiiil(''|ii'iiilaniiiiriil  il'iin  l'.'iiiuillissi- 
iMciil   foiliciil   ;i\('c  scli'insf  iIi-m'ciiiImiiIi'  foiisrriili\i',  il  cxi^liiil   dans   la 

cili'  ili's  ir-sittiis  (l!'s|iiiili\fs  lies  fcllnics  tiii  liailiis  iiilcrmciliti-l.ilc- 

ralis  lit'  <Mail\f  cl  ilrs  |ii'lilrs  icllulcs  de  la  liasc  ilr  la  rm m-  |Mis|i'iii'iiic. 
Au  |iiiiiil  de  MIC  |ialli(i;;t'-iii(|iic  cidiii,  rassnrialinii  i\f  ri'Tvllii'iiiiii''hil;^ic 
cl  de  la  maladie  de  llaviiaiid  (Milh.  l'ulaiii,  M(ii'cl-I.avall('>c,  L.  I.cvi, 
Irviiif;.  WiUon  Wurliccsi  ('ilaiic  la  iialiiic  i\{'  ces  deux  alVcclions  et  pei- 
lucl  de  |icus(M'  (|u'clles  ne  snut  i|uc  deus  uiauil'cslaliiius  dilVéï-cides 
iluui'  iiiciiic  cniisliluliiiu  iiKU'Iiide.  se  tradiiisanl  soit  par  di*  la  xasu-coiis- 
li'icliiiii  Niiil  |iar  di>  la  \asii-dilalaliiiu  |ialliidii^i(|uc-. 

."  ■  Œdème.  —  I  es  Iia\au\  de  ces  (Iciiiièics  aiimcs  (jul  nln''  |c  iidc 

capilal  i|ue  jiiuc  la  rclciiliiin  clilipiim'i'  dans  |i  |i,il|i(i^i'iiic  diiu  li'ès 
^rauil  liiiudiie  d  ledéine--:  c'cnI  là  une  uiiliiiu  <|Mi  a  i|ucli|uc  peu  MKidilié 
iu)s  idées  sur  les  causes,  sur  le  uiccauisuie  cl  parlaid  sur  riu'i<^iiu>  des 
iulillralious  du  lissu  cellulaire  siius-eulaué.  l/iullueuce  du  sysièuu-  ner- 
\eu\  sur  la  |U'iiducli(iu  de  ces  lésions  n'en  sidisisie  pas  nniius  dans  nu 
ceitain  iinndire  île  cas.  cl  patlois  niéiiie  eVsl  à  elle  (\\\o  rcvieni  le  rôle 
pivpoudi'ranl. 

Il.\  a  ( Met  dcN  M'iicines  plus  ou  moins  l'a\ori--és  par  des  alti'ratioMs 

DU  des  Irouldcs  >lu  systènn-  nerveux  :  il  est  assez  ri'éi|ucnt,  |»ai'  exemple, 
elle/  un  liéuiiplé;ii(|ue  alleiiil  de  lési(Ui  cardiaipn-  mi  rénale,  de  voir 
rii'dcine  prédominer  d'une  façon  mdahlc  du  ciMé'  p;iral\--(''. 

iranlrcs  u'diiiies  sont  ddrifiinc  ii  peu  près  uniipiciiiinl  nerscusc.  cl  ce 
sont  ceux-lii  (|uc  je  désiic  plu-  |)arliculicremeiit  étiidiei-.  Par  i|nr| 
niécaiiisme  le  système  nci\cii\  arrive  t-il  à  pid\d(|ucr  la  roinialicui  iliin 
(fdème?  c"est  là  une  i|ueslion  ciirore  l'oit  (discure.  Un  invoipu-  souvent 
I  inlei'veulion  de  pli(''nomèncs  vaso-moleurs.  mais  dans  liicii  des  cas 
ceiix-ii  ne  sont  j;iièie  appréciables  et  d'ailleurs  je  viens  de  passer  eu 
revue  toute  une  série  de  trouilles  vaso-nndeiirs  des  plus  accusés  et  dans 
les(pie|s  il  ne  se  |M'odiiil  pas  d'iedèmc  notalilc.  n'autrcs  auteurs  l'ont 
intervenir  une  action  du  système  ncrycux  sur  le  pouvoir  si'crcleiir  de 
rendollirdiiim  des  capillaires  saii<.:uiiis  ou  lympliatiipu-s:  la  sérosité  di- 
roMlème  ne  serait  pas  due  ii  une  simple  Iranssudation  inécaiiii|ne.  mais  à 
un  véritalile  acte  sécrétoire. 

Parmi  les  fiMlèmes  d'origine  nerveuse,  j'aurai  à  dislin;^uer  deux 
cati''t;ories  de  l'ails  :  tantôt  il  s'aj;it  de  maiiit'estations  d'importance  secon- 
daire survenant  au  cours  d'une  all'eclion  oif^aniipic  avérée  du  système 
nerveux:  taiiti'it  ce  sont  des  syndromes  caractérisés  |iliis  ini  moins  exclu- 
sivement par  I  appai'ilion  d'd'ilémc  localisi''  —  (edènie  dit  essentiel  — , 
œdème  pour  la  proiliiclioii  diii|iiel  la  plii|iarl  des  auteurs  invoipient, 
piiiir  di'v  nii^iiiis  diverses,  l'iiili'i  vriilinn  du  -v^lème  nerveux. 

Œdèmes  secondaires  à  des  affections  organiques  du  système  nerveux. 
—  i.es  lisions  irrrl>rnlcs  en  lover  •  IiTmik  mi  a;jie.  raiiio||i->cincnl.  tiimeursi 
provoipient   paifiiiv.  du  coté   paialysi-.    un    (■■dème.  en   ;;énéral   moilér/-. 


Kiiî  >i:.\ii(>i.ni!Œ  iir  sysr/.Mi-:  nekvei'x. 

nsscz  dur.  \i(>l;ict'',  siii'vciiaiit  (|U('l(]ii('s  jdiirs  on  (|ii('l(]iios  sriiiaiiics  ;i|ii'(''s 
le  (li'-liiil  lie  1  lir'iiiijil(''|:i('  (l'ij;.  ."'t).  Il  saiiii  lii  dn  rcslc  d  iiii  |ilii''iiiiiii(''n(' 
laii'inciil  (d>s('iv(''. 

(".crlainos  léxions  iiirilnlliiiri-x  (lii/iirs  \  inyc'liics  ascciidaiilcs,  li  aiisvci'scs) 
d(''l('riniii('ril  lapiiaiilioii  d'ri'di'iiics  |ir(''C(ic('s.  iiilciiscs  dans  le  li'iiiloiic 
de  la  iiai'a|di''j;i('.  Les  imjrloïKitliirx  (lahes,  syiiiit;iniividii'i  s  ai(iiiii|ianii('iil 
|iarlViis  d'd'doiMt's  soil  |i(''ri-ailiiiilaiirs  Ki'driiics  li('s  aux  ailliiii|ialliics), 
S(mI  irréi^iilièriMiiciil  disliiliin'"-  mu  Ir  Ici  lildiir  de  la  |iaral\sii',  a|i|iaiais- 
saiil  cl.ilispai'aissaiil  assez  \i|e.  ri  i('iiiai(|iial)les  par  leur  din'eir'  el  leur 
('(dnralioii  Mené. 

il  V  a  lieu  dn  resle.  dans  cerlains  cas.  de  lenir  nn  yraiid  eoni|i|e  de  la 
|)Ositii)n  dn  ineinhre  |)ai'alysé  qui  esl  le  sièuc  d  nn  leiléme.  C/esl  ainsi 
(jnedans  la  si/i'ingamuclip^  Inrsipie  les  mains  soid  halhiideson  ohsei've  un 
(edéine  elin)ni(|ue  el  dnr  de  la  main  et  des  dnifils,  désigné  par  Marinesco 
|Si)7)  sinis  le  nom  de  main  sneenlenle  el  (jne  cel  anlem'  ic^aide  connue 
spécial  à  la  sviiagomvélie.  ('. Csl  là  nne  opinion  ipii  n  a  pas  prr'valn.  J'ai 
moniré.  en  ell'el  (  l<S!)7).  (jne  cel  (Mal  de  la  main  se  renconirail  dans  la 
pidioinvéiile  clironicpu'.  el  Mirallii'  l'a  conslalé  dans  la  myopalliie  alro- 
plii(pi(^  progressive.  C/esl  un  (cdème  m(''cani(|ne  dn  à  la  posili(ni  coiislam- 
menl  verticale  des  mains  el  ipii  ne  se  rencunlre  chez  le  svriiigomvéliipie. 
comme;  chez  le  poliomyéliliipie  chroni(|iie  on  le  mvopalhiipie.  (jne 
lorsqno  les  hras  pendent  inerles  le  long  dn  coips. 

Les  iic-vrilcs,  —  lranmali(ines,  int'eclieuses  on  lo\i(pn's,  —  les  jnc- 
mi('res  snrtonl.  pnidnisenl  souvenl  des  (e(l("'nn's  peisislanis,  assez  dni's,  et 
localisés  an  territoire  des  troncs  nerveux  malad(>s:  r(e(l(''me  des  membres 
inférieurs  dans  la  ni'Mitc  alco()lif|ue  est  assez  rr(''(pienMnent  observé. 
Dans  un  cas  de  n(''\rilc  systématisée  motrice  de  cause  indéterminée,  j'ai 
constate''  avec  Mirallie  1  e\is|ence  d'ini  (edème  très  intense  des  UKMubres 
inl'érieni's.  I, "(edème  de  la  l'ace  se  rencontre  paiTois  dans  les  névralgi(^s 
dn  trijumeau.  Itaus  la  iiuihidif  de  Hascdoir.  eidin.  on  a  signalé  des 
œdèmes  fugaces. 

Syndromes  d'œdèmes  dits  essentiels.  —  .l'ai  ii  (h'crire  ici  toule  une 
série  de  types  clinitpies,  bien  disliiu'ts  les  mis  des  autres  si  l'on  consid(''re 
les  cas  typi(|nes,  mais  entre  lesepiels  on  peid  observer  des  cas  inteiiiK'- 
(liaires  (pii  semblent  établir  des  lelations  erdre  eux  el  luoutrei'  (pi'ils 
r'elèveiil  an  fiuid  de  la  même  cause.  Je  ferai  enirer  dans  celte  desciip- 
tioii  rœd(''me  hysle'rique,  bien  (jne  rexistence  de  ce  type  uosologiepie 
soit  aujourd'hui,  et  à  juste  litre,  très  fortcnuMil  mise  en  doute.  Pour  ma 
part,  je  ncn  ai  jamais  observé  d'exemple. 

a\  Œdème  hystérique. — L'œdènn;  hystéri(pie  a  r\r  (l(''cril  el  admis- 
sans  contestation  |iai-  les  auteurs  du  milieu  du  si(''cle  dernier.  Aujoin-- 
d'hui  les  liens  (jni  imissenl  cette  manifestation  à  la  n(''\r(ise  sont  folle- 
ment disciilés.  .le  crois  néanmoins  dexoir  ia|>peler  les  caract(''res 
attiibués  à  ce  type. 

Lwdriiu'  In/stciit/iic  se  présente  sons  deux   as|)ects  :   l'iediiiie  blanc  el 


iitoi  iii.h:s  i/MA/i.ir.v  i>niiii.i\i:  .y/-.7(I /■;/  ^/ .  1113:1 

I  ii'ili'inr  liliMi.  \.'irilrinr  hliiiir  ic-sciiililr  ;i  rd'ilrmc  livili'ii|iii|iii-  1  >\ili>ii- 
liiiiiil:  plus  |ii'(iii(iMri'-  U'  iiiiiliii  i|iic  le  Miir.  le  |ilii>  miiim'iiI  lixalisi'-  ii  une 
j:iiiilic.  il  III'  ^arilr  |i:is  ri-iii|iri-iiili'  ilii  lini;;!. 

\.'ii-ilriiir  hlrii  ((Iharctil  |  est  dur.  ('\:iiiiilii|iic.  :M-('(iiii|i;i^iir  paifois 
iriiliMissfiiiriil  (II-  l('iii|ii'TMliit'c,  cl  d'iiiilrcs  fiiis.  iriiscilhilioiis  llu-i  iiiii|iirs. 
Ile  si(><;i>  \ai'i:ililf.  avec  iiiif  |iiv(lilci'liiiii  |iiiiii'  les  maiiis,  iiiiilal(''i','il  Ir 
jiliis  siMivi-iil.  |iliis  (III  iiioiiis  T'InKlii  l'I  |ilii»  on  inniiis  saillant.  rinléiiK' 
l'sl  ^r-ni'Talt'ini'iil  sn|M'i'|iiisi'-  ii  nue  l'onlraclnic  un  a  niic  |iai'al\sir.  i-l 
■>iè^'c  ilans  niic  iv;:iiiii  an('s||i(''si(|nc.  Il  l'sl  ini|)niianf  île  iii>  |ias  |r  l'un- 
t'iinili'c  avi'c  lin  |ililc^'niiin  on  aM*r  ririlriiic  rlii'tiiii(|iii' ilrs  niaiiis  liallanli-< 
(les  snji'ls  allcinls  il'alroiiliic  ninsinlaiii'. 

Taniril  iniliilciil.  lanirtl  a('i-oin|ia^iii''  ircn^oiinlisscincnls.  rnuiniillc- 
nii-iils.  (Iiinlcnt's.  rifilèinr  li\sh''i'ii|nf  l'sl  snjcl  à  des  varialiiins  ii'-ninliiiiis. 
nicns|rii:ili<iin.  Il  |u>nl  dis|iai'aili'('.  ('(Miiiiic  il  a|i|iai'ail  sniivcnl.  ii  la  siiilr 
d'uni'  altai|ii('.  Sa  ilnri'-c  iia  pas  de  liinilcs.  |,a  n'i-liriclii-  ilrs  sli^malcs 
l'arilili'i'a  son  dia;.'niisli('. 

L'iiMli'inr  livsirTi(|n('  l'Iaiil  di'i  li'  |ilii->  suum'iiI  à  iiin'  sii|irri  licrii'  drs 
siijcis  —  li^'alnri-  drs  iiuMnlircs  — .  un  ne  srra  rii  drnil  de  le  l'aire  ili''|H'n- 
dri'  dt'  la  iK'M'iisc  i|ii('  lorsquiic  cminr'lr  sévèir  aura  (''li'-  l'aile,  eitiisislaiil 
d.'ins  une  siiiveillani'e  ('■liiiile  el  cnnslanle  du  malade. 

Ihi  a  déeril  sous  le  iiiiin  de  sflii  liiistOriqiic  un  |dii''iiiiiiiéiie  i|iii  -.l'cail 
aussi  dDnlre  vasn-innleur  :  il  e^l  earacir-risé  par  nn  ^^oulleiuenl  don- 
loiireiiv  de  la  ^'lande  ayaiil  un  ili''liul  lM'usi|iie  el  allei^nianl  <'ri  ipielipies 
lienres  smi  inaxiniuin.  Taiiiril  la  peau  est  iiorniale.  laiilùl  elle  est  liiisaiile. 
loujie.  tendiie.  Le  simple  rrolemeiil  pi'(iv(i(|iie  dalroees  douleurs.  IJiioii|ne 
le  sein  ail  paiTois  doublé  de  volume,  on  peiil  scnlir  les  loluiles  ;.;laii- 
diilaires.  Ce  ifoullemenl  dure  deux  ou  trois  jours,  puis  la  résolution  se 
l'ait  pro^'iessivement  et  rapidemeiit.  l.all'eelion  |ieul  revenir  d'une 
inanière  iiiteiiniltente.  In  seul  ou  les  deux  seins  peuvent  être  atteints. 
Il  importe  de  ne  pas  eont'ondre  ee  •;oiilleinenl  avec  le  plile;.'iii(m  du 
sein  i|u°on  recoiiiiailr.i  an  mode  de  déhiit.  à  reiiipàtemeiit  spécial  et  a  la 
lièvre;  ni  avee  les  tiimeuis  du  sciu.  ni  avec  les  eniror^'emeuls  laiteux  ou 
ineiistrnels. 

Il  existe  nn  j,'ronpe  diedèmes  cutanés,  circonscrits.  Iiiiis(|ues  dans  leur 
ap|)arition.  de  durée  transitoire,  récidivants,  fîéiiéialemenl  indolores  et 
ipii  surviennent  spontanéineiit  :  œdi'incx  auiiinnoivnl'njiii'x.  (edème  ai^ii 
de  la  peau.  Ils  |)enveut  aussi  être  d'orij,'ine  rlinmalisinale.  inreclieiise.  ou 
loxiipie.  A  ce  j;roupe  ou  rattache  les  psendu-lipomes  artliriliipies  (l'otain). 
spécilii''s  par  leur  indolence,  leur  dureté,  leur  siè;,'e  souvent  sns-clavi- 
culaire.  el  leur  disliilinlion  parfois  symétiicpie. 

(iiiyoïi  et  Kirmisson  ont  décrit  sous  le  nom  iVinlriur  fisciiilD-iililiiinid- 
iirii.r  nn  jiunllement  plus  on  moins  iMendii.  ae(ompa;.'ni-  de  ion;:eur  de  la 
peau  et  d'élé-valion  de  la  lempération  locale,  el  juécédé  de  douleurs 
intenses.  liroci|  penseiiuon  pourrait  rallacher  à  riedèmi' circonscrit  aij^ii 
ce  tv|ie  morliide. 

Mais  le  typi-  cliniipie  le  plus  important  dans  ce  ^roii| t  ipii  le  carac- 


Kcj'i  siMiniDiin:  1)1'  sy^Ti.Mi-:  Miin  i-:i  \. 

h'risc   le   plus   iicl  Iriin'iil.  cr-l    ririlt'Miir    ;iii;il   circiiiisciil.  (iil  liiiiliidic   de 
(Jnilickc  :  .Ir  lui  r(Mi^;irirr;ii  iiiii'  l'Iiiili'   un  |icu  (l(''l;iill(''i'. 

In  Œdème  aigu  circon-crit.  Œdème  angioneurolique.  Maladie  de 
Quincke.  —  ('.clic  .iHcilinii  iliMiilc  à  |icii  prcs  coiiiiilclciiiciil  |iai-  (Jiiiiickc 
(  I  ,>S"J)scmlilcav()ii(''li'iMiln'\ii('  .jii  win'sicclc  |)arlliixliaiii  cl  [laiSldil.  Kllc 
est  caraclériscc,  suivaiil  (jiiiiickc.  |i;ii  j'apiiaiilioii  soudaine  dans  la  pean 
el  le  lissu  ccllnlaire  sons-cnlanc  de  InuK-l'acrKins  (cdéinalcnsi's  eii'cons- 
criles  (le  d(Mi\  à  dix  cenlinirlie^  de  dianièlre  l.e  sièi;!'  de  ces  nianil'es- 
lalions  eulanée--  e^l  ;ni  iii\e;ni  des  exlii'ntih's,  |irinii|i,ilenieiil  an  \<iisi- 
naj;e  des  ai'lienlaliiMis;  elli's  penxenl  exi-ler  t''j:aienienl  an  lioiie  el  ;i  la 
l'ace.  La  coloralioii  lie  lu  |ie;in  snliil  peu  de  niodiliealion'^.  ci'pi'ndanl  elle 
est  parfois  nn  peu  pâle,  paiiois  nn  peu  ^ouj;(^  La  pinparl  des  observa- 
lenrs  sonlij;iient  lalisence  d(!  iimyenr  de  la  penn  et  inèinc  sa  pàleui'. 
en  nièiTie  temp^  <|ne  l'alisenee  de  iiln-munènes  donlouicnx.  I>n  in)le  nn 
pen  de  tensi(ni  on  nn  nie  de  pnnil.  La  peau  u\;st  |)as  seule  alleinle  par 
ces  Ironides  (pii  hnicheni  iiarl'ois  les  nnnpieuscs  :  lèvres,  voiledn  |ialais, 
pinn  \nx.  Inlie  dijii'slil'.  L'ajipariliou  el  la  disparilioii  rapide  des  accideuls 
l'ont  partie  des  svniplônies  cssenli(ds  de  celle  alVeclion.  Ilepnis  la  des- 
cription de  (Jnincke.  de  très  nondirenx  cas  de  cel  (edènii'  aii^n  (od  vU' 
décrits  en  Lrance  el  à  1  i  tran^cr  el  ces  (diservati(Mis  nionireni  einnhien 
ralVcclion  est  polvmorplie.  Parfois  des  Ironides  cutanés  l(''i,'eis  existent 
seuls,  iiarl'ois  des  sviuplônies  «iénéianx  de  la  plus  liante  ^Mavité  |ienvent 
être  suivis  de  la  luorl  du  malade. 

Les  nodules  on  li'S  pla(|ncs  cnlanés  sont  de  diini'nsions  très  \inialdes, 
assez  iKittemeut  limités,  de  consistance  l'erme.  ne  ^aiilanl  pas  en  i:(''neral 
rempreinte  du  doigt;  ils  forment  une  léfici'e  (''levure.  La  Inini'diiclion. 
(inainl  elle  sièjre  an  scridinn.  allcinl  parfois  des  pr.ipoilions  consiiL''- 
rables  (Kapin). 

Le  début  de  r(pdèrne  aigu  par  la  l'ace  est  ass(^z  l'r(''(|neid  :  il  peut  iiil(''- 
resser  les  L'-vies,  les  joues  el  sniloul  les  pan|)ièi'es  (CoiMlois-Suffit).  Les 
localisiilions  sur  Ic^  parties  dcconverles  Mêle  el  cxlri''inil(''s|.  seraieni 
d'a|)ivs  la  stalisti(ine  de  l'.idlin^.  en  l'avciu'  de  linlervenliini  dn  froid 
dans  la  gen(>se  des  troubles. 

l,ors(|ue  la  maladie  de  (jninike  all'ecle  Icn  nnuiueu^cs.  (die  appoile  inie 
entrave  plus  on  moins  im|jortante  an  i'onclioimemeul  des  organes.  La 
conjonctive,  la  nui(|ueuse  idluitaiic,  la  face  interne  des  joues,  la  langue, 
le  voile  du  |ialais,  le  pharynx,  la  Incite,  -onl  dans  ( crlaines  crises,  tou- 
chés à  des  degrés  divers.  L'a|diiinic.  la  dyspnée  IradnisenI  Latleinte  de  la 
nunineiise  du  larynx  et  nn  red('nn'  séreux  des  repli-^  aryleno-épigl(dti(pies 
ap|)araissaul  au  lar\ngoscope,  montre  le  danger  de  celle  localisntion.  La 
mort  par  asphyxie  a  été  signalée  (Mcndel).  Un  a  nicrdioimé  (Micore  des 
cas  de  bioncliites  et  mémo  d "œdème  pulnH)naire.  Les  troubles  gastro- 
inlesliiuiux  sont  assez  l'ré{|ueiils  cl  consistent  en  vomissements  alimen- 
taires. a(|neux  el  iiilieux.  Ces  vomissements  peuvent  être  fié(|iu'nls  el 
donlonicux  et  '-iimilcr  pins  on  moins  une  crise  gaslri(|ne  tab(''ti(pie  :   la 


Ti!i)i  iiu:s  n-'i  i:iiM\  irnniuiM-:  .\t:ini.i  >i  loji 

(liiiii  lue  li'i  iiiiiic  jiSM'z  riT(|iicmiiu'iil  «es  crises  {jaslro-iiilcsliiialfs.  Iles 
iiiiMliliratioiis  des  iit'iiii's.  iili^'iiric.  alliiiiniiiurio,  s'(ilisi>i'\i'iil  assi-/.  soii- 
M>nl.  Kiiliii  (li's  iiiaii\  ili>  li'tc,  de  la  soiiiikiIcik-c,  îles  coiiMiUioiis,  des 
li'oiililos  iiiciiluux  si<;iial('>  par  (|iicl(|iies  ailleurs,  loiil  peii^cr  i|iie  |MMit- 
èlre  la  crise  s'accoiiipa^'iie  parfois  (l'iiii  ceilaiii  (lej;r<'  (rii-ilrmc  des 
mt''iiiiij;es.  Une  iéiièie  cléxalitm  llieriiiii|iie  liés  lu^iace  a  élé  siiiiiaice  au 
iiiiiiiieiit  di-s  crises,  ['lusieiirs  ailleurs  oui  l'-laldi  des  analogies  eiili'e  eel 
o-ilriiie  ai^ii  et  l'urlicaire.  Sclilcsiiii^er  ra|ipro('iie  de  la  maladie  île  (Juiiicke 
des  ^oiiIKuieuls  passa^'crsaiiiculaires  el  péiiarlieiilaires  (|iii  apparaisseiil 
liai'Uiis  isoléiiieiil,  mais  iiarlois  aussi  soûl  accompaj;iiés  d  o'dèmes  cula- 
iiés.  (les  localisalioiis  se  voieiil  soineiil  elicz  des  sujels  alleiiils  di'  tares 
nerveuses  et  |>araisseut.  eoiiiiue  la  maladie  de  (Jiiiiieke.  être  sous  la  dépen- 
dance d'une  an^iiMieiirose.  I.a  crist;  de  la  maladie  i\c  (Juiiicke.  i|iielle  ipie 
voit  la  localisation  de  rteilème  et  (|uels  i|ue  soient  les  syinptùmes  ijui 
découlent  de  celle  localisation,  débute  liiiis(|iicnieiit.  le  plnssoii\ent  sans 
prodromes,  dure  tpielques  heures  ou  (|ut  lijues  p)ur>  au  plus  et  disparaît. 
Mais  de  nouveaux  accès  inenaceiit  le  uiahnle  dans  l'aveiiir  et  des  crises 
semldaldes  à  la  ineiniére  ou  dilVérentes  dans  leur  localisation  repa- 
railroiil  pendant  une  fiiaiide  partie  de  sa  vie.  Klles  reviendronl,  soit 
pi'riodit|uemciit.  cliaipie  mois  par  exemple,  plus  scnivent  on  plus  rare- 
iiient,  soil  irrégulièrement  sous  rinlluence  du  IVoid,  de  trouldes  digcs- 
tit's.  d'intoxication  sans  cause  précise. 

C'est  une  alVeclion  surtout  de  l'àfie  moyen  de  la  \ie.  elle  se  inuntre 
assez  rréipiemment  vers  l'àjje  île  viujit-ciiui  ans.  mais  peni  np|iaiailre 
|dus  tid  ;  elle  l'rappe  li's  deux  sexes.  i,'liérédilé  lient  une  place  des  |)lns 
importanles  dans  rétioloj.'ie  de  l'oMlème  ai^'ii  aii^'i(nieoroli(|ue.  (ielte  no- 
tion eslélal)lie  par  de  iiomlneuses  (diservations ipii  montrent  celle  même 
alVection  evistant  dans  une  même  l'amillc  pendani  trois,  i|iialre  et  mémo 
ciii(|  générations  tislen.  On  ne  trouve  pas  toujours  ilans  la  ramillo 
du  malade  l'Iié-rédité  directe  d(,>  la  maladie  de  IJnincke.  mais  on  note 
souvent  une  hérédité  indirecte  et  les  équivalents  inoihides  semldcnl  être 
la  chorée.  la  migraine,  l'épilepsie,  etc....  c'est-à-dire  des  maladies  ner- 
veuses, dette  constalalion  iiidi(|iie  déjà  les  liens  ipii  unissent  au  sys- 
tème nerveux  l'cedème  angioiieuioti(|iie.  Il'aillcurs  on  la  rencontre  assez 
Iréqueinmenl  associée  chez  un  même  indiviiiu  avec  la  chorée.  les 
névroses,  la  maladie  île  Basedow.  etc..  Hien  de  surprenant  donc  à  ce 
que  la  pathogénie  ail  été  (uientée  surtout  dans  le  sens  des  Iroiililes 
nerveux  et  (|ue  de  lionne  heure  ou  ail  considéré  cet  œdème  à  déhiit 
hriisque  comme  de  nature  angioncurolifiuc.  Parmi  les  auteurs,  les  uns 
expliquent  la  crise  par  une  paralysie  des  neiTs  vaso-constrii  leurs,  les 
autirs  par  une  excitation  pathologique  des  nerl's  vaso-dilalaleuis  :  l'ori- 
gine même  de  ces  actions  nerveuses  sérail  ceiittalc  ou  périphérique.  I.e 
système  nerveux  pourrait  encore  inlerveuir  en  modifianl  les  l'onciions  des 
rellnles  endothéliales  des  vaisseaux,  agissant  sur  leur  sécri-tiou  ou  sur 
leur  permcaliilité. 

Les  explications  patlii);:éni(pies  pro|iosées  sont  d'ailleurs  iiiimhicuses; 
lluEiii>E.  —  St'iniologie.  05 


Iiij,-,  ••I.Minlm.li:  m    v)s;/i//     \l.l;li:i\. 

(|iii'l(|uc^-iiiii'^  liiiit  iiilci  vciiif  iiliisii'iiis  riiciciiis:  iii;iis  (|;iiis  |ir('S(|iio 
Iciiilr^  iiii  lail  |iiiiiT  ilii  n'ili'  |ii(''(liMni ii.iiil  .m  sv^lriiir  iiciviiix.  J'iii  dc'jji 
r.'iil  n'iii;in|iiri  l;i  |ila(('  iiii|)()rliiiil('  (|n'il  liciil  dans  riu'rc'diti'  de  l'al'- 
l('(lii)ii  l'I  dans  ses  associalinns  nimliidcs. 

cl  Trophœdème  chronique.  Mcij^c  a  di'-ciil  sons  le  mnn  i\v  liii|ilin'- 
d(''in('  ('liriini(|ni'  nii(>  maladie  «ni  plnlnl  un  syndcnnir.  ijiii  a\ail  ('li' 
signait''  avant  lui  sons  des  noms  di\('is  :  (•l(''|dianliasis  conj^'énilal  iliollcl 
et  llcnllcri  ;  |istMido-él(''|dianliasis  nciiro-aiihiiliijniMMalliicii  clTliiliict-gc) , 
ii'drmc  si'^incnlairc  (  Ucliovi'i.  de. 

i.a  nalnic  i\f  crlli'  allcrlion  csl  cncoii'  lnlalcmcnl  i^inoi'éc;  cr  n'csl 
nirnic  pas  iinrcmcnl  cl  siniplcmcnl  un  (l'ilcnic.  car.  si  au  déiinl  l'inlilli'a- 
liuii  du  lissn  cellulaire  sendde.  d  après  les  caraclères  (dinicpies,  èlre  la 
h'sion  il  peu  |iiès  nni(|iie,  il  se  produit  dans  la  suite  des  tronhles  lio- 
plii(|iics  inli'iessant  les  divers  tissus  du  inenihre  atteint.  \ii\  elle!,  dans 
un  des  seuls  examens  analouii(|ues  (|ni  aient  |mi  être  pialifjiM's,  l.oiifi  a 
constaté  qu'il  s'agissait  dune  inlilliatinn  adipeuse  et  dune  liyperplasie 
(•(injoiielive  énormes,  mais  ^aiis  altéi'ations  vascnlaiies  et  sans  exsudais 
interstitiels.  Il  existai!  un  cpaississemenl  considéiahlc  du  derme  cl  du 
lissn  graisseux  sons-cnlaiic.  mais  avec  inli'-grilé  d(;s  fibres  uervenses 
(malgré  riivpertropliic  des  gaines  lameileusc^s  (!l  du  tissu  coujonctir 
interrasficnlaire).  ainsi  (|iii'  des  tilircs  mus(mlaires  (|ui  étaient  simple- 
ment dissocii'cs  Cil  certains  points  par  du  ti>su  adi|ieux  interstiti(d.  Kniin, 
dans  un  cas  et  coiitrairement  ;i  ce  qiidn  ohserve  d'haliitude.  .lousset  a 
constalé.à  la  radiographie,  un  épiiississemont  de  lOs  sons-jaceid.  de  sorti- 
(pie  l'os  Ini-iucme  pouriait  (pieliinclois  p;irticipcr  au  troulde  tr()|dii(|ue. 

la  |diipart  des  auteurs  supposi^iil  ipic  ir  processus  se  trouve  sous  la 
di'pendauce  du  svslcme  nerveux,  d'un  lioiildc  mi  d'ime  altération  soit 
de  la  moelle,  snil  du  sympatlii((ne:  son  origine  médullaire,  poiu' 
laquidle  on  invinpie  la  disposition  segmenlairc  de  roMicme  cl  l'hypollièse 
de  la  métamérie.  est  admise  par  (juelijues  anleiiis.  Mais  il  ne  laut  piis 
perdre  de  viu'  (pi'aucuii  tait  positif  ne  vient  ;i  l'appui  de  ces  argiimenls 
doiil  la  valeur  est  rclali\c.  cl  (pic  inins  sommes  en  présence  do  simples 
théories.  D'ailleuis  lonl  le  monde  ne  se  range;  pas  à  celle  o|)inion  : 
Long  se  demande  s'il  ue  s'agit  pas  d'une  «  maladie  d'i-volntion  ».  non 
|ias  de  la  moelle,  connue  le  pense.  Moige.  mais  directement  du  memhre 
lésé;  llerloglie  el  d'autres  auteurs  fout  inlciAciiii  riusnllisance  thy- 
i-oïdi(!ntie  isidée  ou  associée  à  des  troubles  nerveux,  cl  iap|u'oclienl.  pai' 
cousi'ipieut.  le  l.'oi)li(eilèiue  du  myxo'dciuc.  bien  ipic  ricii  ue  (h'montre 
netlemeid  {'(existence  de  celte  hypolhyroïdic.  l'ai  smiime.  au  sujet  de  la 
patliog(';uie  de  celle  all'ection.  nous  n'avons  (|ii(!  des  liyp(dlièses.  sans 
aucun  argiimeiil  si'rienx. 

Le  |ieu  ipii'  nous  savons  de  l'i-tiologic  du  ti-oplnrilcmc  vient  ce|)eudant 
pinlot  a  l'apinii  du  lole  (|ue  jouerait  le  svsicnu'  nerveux  dans  sa  pro- 
duction, (i'est  une  all'ection  tanfd  aci|uise  et  survenant  plus  ou  moins 
larilivemenl,   tant 'il  ctmgéuilale;  dans  les  deux  cas  (die  peut  ou  non  se 


iiiiii iti.i:s  i/.sc/r/M/A  inmiiiixi:  .\i:ii\'Ki'sk:.  un: 

iiMirilicr  ri>iiiiii(>  iiiii-  riiiil.ulio  riiiiiilKili'  i-l  lii'ii'-ililaiir.  Kii  iiiilic,  Ir  liii- 
|t|iti'ili''iiii'  M'iiililf  :i\(iii'  lies  rchilitiiis  mm-c  divers  l'Ials  iiinrliiilcs  aiili';- 
I  iciirs,  iiii  iimiiis  ihiiis  i|iii'l(|iics  cis  :  avec  l7/i/.s7('/-;V.  IV/w7/'/m'ic  cl  ccr- 
taiiis  rdils  mriiltiii.r  d'aliiii'il  ;  av«>r  ccrlaiiis  Iviiiihlcs  rdsii-iiKili'iirs  i-t 
«■iTlaiiii'>  alfi-iiiiiHs  iiriinniijiifs  ilii  sysli'-iiif  iicrvciiv  oiisuilc.  (In  a  iinli' 
la  (•(lincidi'iifi'  de  V/n'inipli'iiir  iiii  de  la  iiiivapli-ijif  avec  un  lni|diirdrnii> 
si('-;:iMnl  dans  1rs  n'-^-ions  |iaral\si'-i>s:  un  a  xonin  i'a|i|nii<'li(>i'  li>  liophir- 
déini'  lii-  l'i'rlains  n-di-nics  )'lir(iiiii|ni>s  d('-\i-ln|i|ii''s  sons  rinilucnci'  il'nnc 
alliTaliiHi  nii'-diillaii'r.  de  la  main  dite  snrcuii'iilc  di'  la  .\'i/>'/;((/()//ji/<7/V 
par  f\i'in|dc  (mais  nons  sasoiis  ipic  la  |iriidin'li<in  de  rn-di'-nic  csl  ici 
ih'  liMilc  aulrc  natnrc).  On  a  cncnrc  si^inaii-  i|ncli|ncs  cas  dans  lcsi|iicls  le 
lr(i|iliii-dcnic  cnïncidail  avec  des  Iroiddcs  des  ^/m/k/cn  à  sri-rrtiiiii  iiilcrnc  : 
avec  nn  iiiii.ririlriiic  jdns  un  innins  nel.  avec  l'tirninii'ijiilic.  etc. 

Kniin  on  a  signalé  des  ti'ii|ilMeilènies  i\'orii/inc  Irdiiiiinlif/ur  (Sieai'd. 
I.aiiinid-I.avasiine.  Ktiennei  ijiii  se  develii|)|icraienl  |iai  rinlerniédiaire 
d'nne  iicvrile  m'iisilii'e  (isfcnilnnlr.  Ia(|nelle  csl  sn|)|iiisr-c  par  l!lienne 
avoir  nn  retenlisseineni  snr  les  cellules  dn  j;anj;lion  spinal  correspon- 
daiil.  cl  de  lii  snr  les('léiniiils  dn  on  des  ^'anj;lions  syinpatlii(|nes  voisins. 

{•'antre  part,  les  inie(-lions  on!  éli'  sonvenl  noli'cs  dans  les  anl(''C('ilenls 
des  malades  atteinls  de  lro|)li(e(lèine  ai  (piis,  mais,  dans  la  |)lnparl  d(!s 
cas,  il  •>';\</i\  d  inl'ections  lianales  el  de  date  anciemie  (rougeole,  scarla- 
tine, etc. i.  cl  ipii  n  ont  avec  le  tropluedème  chroniipn*  (|no  des  rela- 
tions des  plus  prolilématiipies.  On  aurait  cependant  (pielijnol'ois  observé 
des  laits,  dans  les(|nels  le  début  de  rallécliim  se  sérail  ell'ectné  i|nel(|ne 
temps  >euleineid  a|irès  une  pi'i'iode  de  malaises,  de  lièvre,  de  douleurs, 
avaid  pr(''senli'  (pudipies  analogies  avec  la  pliase  initiale  de  la  pai-ah/sli' 
inl'iiitlilf.  sans  ipiil  y  ait  eu  d  ailleurs  le  un>indre  troiilile  uioleni'  iKapiu). 

Ou  a  eulin  souvent  l'ail  observer  que  le  troplid'dème  clirtuiique  avait 
inie  pn'-dilei°tiou  très  inaripi<'>e  poui'  le  sexe  l'émiriin,  el  cpie.  dans  les  cas 
on  riit'n'-dilé  «''tail  en  causi'.  l'alViM-tion  se  transnicltait  suitout  suivant  la 
ligue  maternelle. 

liongénital.  le  tropluedème  clironicpie  est  prescpie  tonjouis  iiéi'édilair'e 
el  l'amilial  :  les  exceptions  ;i  cette  règle  sont  lares.  il  appaiait  dès  la 
naissance  et  reulanl  naît  avec  celle  irdirmili'-. 

Le  Irupliœdème  acipiis  est  ou  non  In-i'i-ditairc  :  il  di'liule  dans  la  plu- 
part des  cas  vers  répii(|ne  de  la  puherle.  euti-e  dinize  el  iinin/e  ans. 
nniis  il  peut  cependant  l'aire  sou  ajiparition  :  soit  plus  tôt.  chez  l'eidaul: 
soit  plus  tard,  chez  l'adulte  ou  même  cliez  le  vieillard.  Son  di''liut  est  gi'ui'- 
ralemcnl  maripii-d'emlili-epar  I  apjiarition  de  l'œdème,  saiisautie  pliéiio- 
mène  prémonitoire,  l'aifois  cependant  des  dimleurs  |ienvent  |irécéder  el 
accom|iagner  l'installation  de  l'oMlème  :  le  l'ait  s'observe  >urtonl  dans  le 
lropli(nlème  d'origim-  trannniticpic.  Celui-ci  s'i'taldit  nn  temps  très 
variable  Hjuclipies  jours  ii  nn  an)  après  un  traumatisme  n'avaul  |ius 
pi'ovoipit-  de  lésion  cnlaïK'e.  mais  suivi  de  douleurs  |iersistaules  dans  la 
ré'gion  inli-ressé,'  :  douleurs  (pii,  d'après  Klieime,  dt'peinlraienl  d'une 
iii'vrite  -eu-itive. 


1028  si:Mioi.OGii;  iir  .srs//;.!//-;  .\i:uii-:i  \. 

I.a  fai-oii  (Idiil  sV'talilil  l"(i'(lèiiio  esl  \aiialilc  ('•^alcmcnl.  Tnnh'il  la  Iuiik'- 
l'aflion  appaiail  |)i()j;r('ssiv('im'iil.  plus  on  moins  Icniciiiiiil.  ri  s'inslallc 
(r('mlil(''e  il  I  ('ta!  i'liidiii(|iio  :  c'est  le  cas  le  plus  lialiilucl;  lanh'il  (■(■  soiil 
(les  poussées  aijiuës  suceessives  (|ui  se  produisenl  dans  la  n''y;ion,  el  dont 
chacune  laisse  à  sa  suite  un  {^onllenient  pei'sislant  plus  accust'.  Ces 
poussées  ai^tuës  |)euvent  saccoinpaiiiicr  localement  de  douleurs,  de  cha- 
leur, excepiioniiellemenl  d'éinplions  diverses  ( vésiculeuse,  scarlalini- 
l'orme,  etc.l:  et  mèiin'  de  svmpinmes  généraux  tels  (pie  frissons,  nau- 
sées, l'atijiue  fiénéralc:  elles  peuvent  enfin,  dans  quehpies  cas  rares, 
continuer  ii  se  reproduire,  alors  ipie  le  lropli(edème  est  com|)lètement 
développé.  arriv(''  à  sa  période  d Clal.  Pendant  ces  ponssiM's,  la  r(''i,Moii 
intéressée  est  le  siège  d'un  uonllement  ('norme,  doulourenv  ;i  la  |iressioii, 
mais  qui  reste  toujours  exactement  liiniié  il  la  zone  (|ndccnpe  la  lumé- 
l'action  chi-oniquc,  sans  s'étendre  aux  parties  avoisinanles.  (les  cas,  à 
poussées  aiguës,  assez  rares,  d'ailleuis,  sont  considérés  par  c(!rlains 
auteurs  comme  conslitiiant  des  formes  de  passage  entre  le  tro[)h(edème 
clironi(pie  et  la  maladie  de  (Juincke.  ii  laquelle  Mcige  donne  le  nom  de 
Iroplio'dème  aign.  Il  faut  cependant  noter  qu'ici  les  sympti'imes  aigus  se 
manifestent  toujours  exactement  dans  le  même  territoire,  tandis  que 
les  poussées  de  riedi'me  aigu  circonseril  n'ont  pa-~  une  lucalisation 
aussi  lixe. 

Ainsi  étaidi.  par  e\i'iii|ile.  en  une  région  d'un  inemhre,  le  lropli(edème 
peut  ensuite,  après  un  temps  parfois  fort  long,  se  propager  aux  parties 
adjacentes,  occupant  sur  ce  memlire  nue  i'IimmIuc  de  plus  eu  plus  consi- 
(léralde.  L Cxtension  se  fait,  en  géni'ial.  de  lias  en  haut,  mais  dans  des 
cas  (pii  ne  sont  pas  cxceptioiniels,  (die  sellectue  dans  le  sens  in\erse. 

Le  troplnedème  cliroiiiipie  siège  presque  t(uijours  au  ni\eau  (l(!s 
memlii'cs  :  sur  un  memhre  inlérieui',  le  i)lus  souvent,  mais  il  n'est  pas 
rare  de  l'ohserver  au  memhre  supérieur.  Il  peut  être  hilatéi'al.  et,  dans 
ce  cas,  les  deux  inemhres  sont  pris  soit  successivement,  soit  simultané- 
ment. Comme  localisations  exceptionnelles,  on  a  ohseivé  la  dis|)osition 
hémiph'gifpie  de  la  lésion  (mernhi'es  supéiieur  et  inférieur  du  mèm(! 
c("ité|  ou  une  localisation  du  tropli(«dèinesnr  la  face  ou  sur  le  tronc.  Ces  der- 
niers faits  sortent  ahsohiment  de  la  ri'gle  générale,  car  lui  des  eaiactèrcs 
prescpie  constants  di^  la  maladie,  c'est  de  respecter  la   lare  et   le  tronc. 

ilehove  a  élè  l'un  des  premieis  a  signaler  la  topographie  segmcnlair(î 
de  l'iedème,  el  la  ]dupart  des  auteurs,  a|)r('s  lui,  ont  insisté  sur  ce  point  : 
la  tuméfaction  occupe  toute  la  circontérence  du  memhre  sur  nue  cer- 
taine hanteni',  et  se  trouve  plus  ou  moins  nettement  limitée  en  haut  et 
en  has,  suivant  nn  tracé  circulaire.  Au  memhre  inférieur,  elle  peut 
s'arrêter  au  niveau  de  la  cheville  en  iormani  un  hourrelet;  le  C(ni-de-i)ied, 
cepemlant,  est  assez  souvent  pris,  mais  les  orteils  sont  en  général 
indemnes  ou  il  peu  près  |lig.  S."»!  et  ri.""2i.  Kii  haut,  elle  l'emonte  ii  un 
niveau  variahie,  par  exemple, justpraii  genou;  il  n'est  |)as  rare  de  la  voir 
occuper  fmile  la  hauteur  du  im-mlire  :  elle  s'arrête  en  généi'al  alors  an 
pli  di'  l'aine  en  avant,  au  pli  h-ssier  en  arrière  (Mcige).  sans  intéresser  la 


THucitiks  I  isct:n.\t  S  iiniiihiM:  yhmtxst:.  um 

|iailic  inlV-i'iriiic  di-  la  paini  altiluiiiiiialc  ni  les  oi-^aïu's  <;r>iiilaii\  :  l'Ilc 
|M'iil  (  r|ifiiiiaiit.  liii'ii  tiiic  ic  ^oil  rail-,  i-nvaliir  la  l'cssc.  Au  iiifinhii' 
sii|>i-ririii',    riiMiciiii'    <ii'('ii|m<    Ii'    plus    siiiimmiI   les  ilni^ls.    la    main    cl 

l'aNanl-liras.  iciiiinilanl  |>lii^  i in--  liaiil  :  jusiiiiau  cniKli".  jiisiinii  la 

iiiiiilic  (lu  liraN.  clc. 

(Ict  M'drnif   fs|    lialiilui'lii' ni    il  inl.'n-<il<'    nniM'iiiii' :     iii.iis.    smiIhuI 


Ki«.;i.-.l.  Fig.53î. 

Vis.  551  ol  o."2.  —  Tropliœdi'iiK'  cliPi  une  jciini'  flile  i>giV  île  vinpl  ans  cl  ayant  débulr  il  y  a  liiiil  an-. 

L'vxi-ilabililé  raradiquet-t  galvanique,  l'iudire  par  M.  Iluet,  est  tiè-  diminui'-e  sur  les  divei-s  naisc|i-s 

el  nerfs  du  lui'Uibre  infiTieiir  gauche,  .iv.-c  les  courants  galvaniques,  il  faut  arriver  à  lï  ou  ÎO  m.  .\ 

pour  oliteiiir  le  seuil  de  l'encilalion  qui,  à  droite,  est  olitenu  avec  1  nu  o  lu.  .\. 

(|uanil  il  sii'jji'  an  ineinbif  inlV-riiMir.  il  est  caijabk'  de  iirendio  des 
|ii<i|Mntions  coiisidéialtles.  détbiinanl  eom|dèlemoiil  la  région  alteinie. 
Kniin.  Iiirs(|iie  rallection  est  ircente,  rn-dèiiie  peul  t'iie  assez  innn  el 
liennettre  la  Inrinalitui.  par  une  pressimi  |»i-(iloniiée  du  liont  du  dnigl. 
il  un  ;;iidel.  gi-iRMaleinenl  assez  peu  inaiipii'  d'ailleurs:  la  peau  «iniserve 
eiieoic  relaliveinenl  sa  linessc  el  sa  sDiipiesse  et  d'une  niDurlielnre 
s'r'clnppi-  nue  sérosilé  assez  ahondanle.  Mai-  on  a  mi  tpie.  dans  la  snile. 
le  lro|dMe,lèiiie  subissait  des  translonnalious  analoiniiph-s  :  |iaralléle- 
iiienl.  leseai'aetèi-eseliniipies  de  la  l(''sion  se  inmlilii'nl  i-t  Iciidriil  de  plu- 


1030  ShMi(ii.<ii:ii-:  1)1  sy.^iJMi;  xliiikux. 

cil  plus  :i  lui  iloiiiici'.  ;iii  iiiciu'ht  nlimil.  un  ;is|i('(|  i'li''|i|i;iiili;isi(ni(>. 
Km  l'Il'i'l,  (|ll;illil  1111  iilisiTM'  iiii  llo|ili(rilrm('  cl.ilili  (Icjuiis  llil  ccrlilill 
lciM|is,  (l('|Miis  |iliisi(Miis  iimiics,  |i;ir  ('\ciii|ilr.  nii  ((insliilc  (|ui'  l'd'di'iiu; 
csl  ri'iiiiii(iii;ilil('iii(Mil  dur.  la  pcaii  i''|iais-;ic.  le  ;:ii(lcl  iiM|iiissi|.|('  à  ju'o- 
(liiirc,  cl  (|iic  (l'iiiic  iiKMiclicliiic  il  ne  s'i'(|ia|i|ic  pins  i|ii'mic  (|iiaii- 
liU'  i'ailtic  iiii  nulle  t\r  >t''riisil(''  la  |>ln|iai'l  iln  Irnips.  la  l('in|i(''i'alni'c 
liicalc  n  csl  pas  inodidi'c  ;  la  pcan  a  i'iuivitm'  sa  cidinalion,  s(Ui  aspccl 
nninial  cl  sa  siMisibililc  inlarlc;  il  pcnl  cipcnilaiil  v  avuir  nn  Ic'jicr 
dcjîic  de  cvaiiosc  locale  nu  il'livpdesIlK'sie.  Vax  Ions  cas  nn  ne  noie  l'cxis- 
Umicc  ni  diiii  rcs'au  \eineu\  suns-culaiK',  ni  de  varices  xciuenses  on 
lvniphali(pics. 

Tel  est  l'aspecl  (|ue  pr(''senle  le  li'opli(i'ilcnie  chroniipie  à  sa  pi'^iiddc 
dï'lal  :  rn'dcinc  constilne  i'\t  siunnic  a  lui  seul  loule  la  svinplonialo- 
logic  :  <|naiiil  il  prend  des  prop(uliiius  ('MKirines.  il  jicnl  proviupicr  une 
sensation  de  pcsanlciu-,  de  liraillenicid.  cl  ni'ucr  les  niouNciucnls  dn 
inombi'c  allcinl.  .Mais  la  cliosc  u'esl  pas  conslanle  :  on  a  vu  des  malades 
ayaiii  une  ou  t\i'[\\  jaudies  eoui|)lèleuH'nl  déloruicev,  considéra- 
hloincnl  lniiiéli(''es.  cl  inai(lier  ccpendani  1res  racilenieni  et  sans 
ralijjiic:  on  en  a  \u  d  anires  se  servir  avec  lialiilelé  de  Icuis  mains, 
nialf^rc  un  (cdèuic  cxlrèiucuicul  diAeloppi''.  Iraiisforuianl  les  doigts  en 
tic  vérilaldcs  Inscanx.  Ilcliovc  a  l'ail  reniar(jner  (pic  le  lait  clail  du  sans 
doute,  (îliez  une  de  ses  malades,  à  ce  que  roMlcnie  était  iclalivcment 
moins  accusé  an  niveau  des  graiulcs  arliculalions  (genou,  eou-de-pied) 
(pi'aillcnrs. 

De  incme  (pie  la  g(Mic  des  nhuivcuieids.  la  sciisaliou  de  lourdeiu'  (pic 
peut  prnvo(iiier  la  tnin(''raclion  n'e^l  pas  eoiislaiile  non  plus;  eu  Ions  cas 
ce  n'est  pas  une  doulenr  \Y'rilal)le.  Le  troplio'(l('m(^  en  ivglc  gi'iu'dale, 
n'est,  en  ell'et,  pas  donlourcnx,  ni  sponlaïuhneiil,  ni  à  la  pression;  il  y  a 
pourtant  (pudqucs  rares  cxceplions,  à  (-(Hle  loi.  ('/(>st  snrloiil  dans  les 
cas  (pii  ont  pour  origine  nn  Iraninalisnn'  ipTon  peut  voir  persister  plus 
ou  moins  longtemps,  en  pliMiie  pt'riode  d  clal,  les  douleurs  de  la  phase 
proilromi([ii('.  .l'ai  inciitiomu''  (''gaiement  les  |ioiiss(''es  inllaminatoires 
(pii  niarqiicnl  surtout  le  d(''lnil  de  ccriains  lropli(ed(jines.  mais  peuvent 
aussi  se  produire  (pichpieliiis  dans  la  p(''iio(le  ir(''lal. 

Diagnostic  du  trophœdème  chronique.  Kn  rcsniiK',  cl  si 
I  on  l'ail  ahslraelioii  des  cxceplions.  les  cara(l('res  propres  de  la  Iniiu'- 
i'aetion  sont  :  apparence  et  c(dorali(Mi  uni  niales  de  la  |ieaii,  sim|dcmenl, 
mais  tirs  nolaldcmeiil  ('paissic,  diireli''  de  rodriue.  Iem|)(''ralure  locale 
non  modili(''e.  sensijiilih''  (d)jcclive  inlaele  cl  ahseiK^c  de  sciisalions 
suiijcctivcs,  à  p;ul  (picl(picl'i)is  la  gùiie  locale.  Kniiii  rcxaiiieii  complet 
(lu  malade  ne  l'ait  conslaler  au(-nn  pln-nomènc  auniuial  muIic  (|iie  la 
It'sion  elle-ni(''inc;  les  Ironldcs  visc(''iaiix  l'ont  (b^'laut.  i.icdi'nie  Ini- 
iiièine  est  ii  peu  jnrs  fixe,  ne  siihit  (juc  d  assez  h'-gi'res  modilicalions 
sons  l'action  de  la  |iesanlenr,  elc.  :  il  eonslilne  une  inlirmiU' (l(''linilive 
(pii  persistera   jns(pri'i  la  iiiorl.  .Nos  moyens  lli('Mapenli(pies  sont  alisolu- 


iiiuiitit--  i/M7/(ir\  hdiiii.ixt:  M.ui  1 1  '•I.  \i>M 

iMcnl  iiiviiriisaiiK  |i<Mii'  niiiili;illi'c  ti-llc  iilli'i  limi  :  riiiHillu'i  ,'i|iii-  llivi'oï- 
ilii'iiiii-  III-  iliiiiiii-  :mi-iiii  rcsiilliil  :  le  si'ji  nr  ;iii  |i|.  h-  iii:iss:i;^i-  i-l  l.i 
('iiiii|iii-ssiiiii  r>lMslii|iic  111'  liiiil  i|uc  iliiiiiiiiicr  ilc  Liniii  loiili'  iiiiiiiii'iiliiin'f 
1,1  liiiiicrailiiiii.  ('es  (•;iiiiili''i('>  cliiiiinic-N  >oiil  ;i^siv  |i,ii  liiiilii'i  •.  |iiiiii  (|iii' 
rnlIccliiHi  sdil  cil  ^'riiriiil  racili'iin'iil  iriniiiiin-. 

I.iilisfiici'  ir;is\sl(ili«'.  (riilliiiiiiitini'ir,  de  (•;ir;i(|i''ii"s  |i|()|iicn  ii  |  :iii:i- 
s;iri|iii>.  cl  iioliiiiiiiii'iil  la  sli'irli-  liicilisaliim  il  un  ii'ilriii<>  lii's  arriisi'-. 
Iiiiil  ci'lii  fera  rcji'ii'r  les  (l'ili-iiics  iriiri;:iiH'  ranliaiiiir  <iii  n'-iialr. 

(iclli-  lii|Mi^ra|iliii'  sliictciiiciil  liiiiilrr  ililir-n'iicicra  c^alctiiriil  li*  Im- 
|iliiniriiif  ilii  /Ki/.c(j-(/('//i(';  ici.  en  cll'cl.  la  liinii-rarlinn  f>l  ililViisi'.  tivs 
aiciisi'i'  à  la  l'aii'  (il  on  li-  laiii-s  ilil  ili-  ..  |i|i'ini'  iiiiii-  ■•  .  M'Irmlaiil  {"^u- 
iiMiii'iil  aux  i|iialrc  ini'inhri's  cl  an  Iroiic:  il  y  a  ctilin  ili-s  >\iii|itriincs 
^'•ni''ran\  ipii  l'onl  (li-l'ant  ilaii>  le  lic(|iliiiilèiiic  :  Inmlilcs  inli'lli'rliu'ls  l'I 
inriilanv.  a|iatliic  cl  Iciilciir  do  ini>n\ciiicnls.  f\c.  Tons  ces  caiaclcii's 
ilisliiiiiiCs.  cl  iiailnis  aussi  ri-linlu^ic.  rc\|iliiraliiiii  ilii  iiii|i^  tli\ioïilc. 
1  r>|ti'cii\c  llici'a|iciitii|iic.  l'cnili'iiiit  le  ilia^nnslic  l'acilc. 

(In  ilcvia  icclicrclier  cl  éliiniiier  la  pliléliile.  les  coiii|iressiiiiis  \ei- 
iicnscs  ijni  |i(ini'i'aiciil  ilnnnci'  nii  iimIciiic  acciisi'  et  liieii  liiiiili':  mais  un 
noie  ;^('-iicraleiiiciit  ilaiis  ces  cas  la  cyaimse  cl  le  icscaii  \eiiicnx  sii|i|ile- 
nienlaii'c  pins  un  iiinins  ilc\clii|i|ii''s.  i|ni  arcinnpn^ncnl  la  hiinétacruiii. 
Ile  iiicine,  on  cliniinera  racileincnl  les  icdùnics  clironii|iies  en  rappoil 
avec  certaines  (ilJ'i'clioiis  nerveuses  tmjiniiiiiies  (syriiii;iiinyclie,  liénii- 
pléjiic.  cic.l. 

Kn  raison  île  laspci-l  (|nc  revêt  |.'  pins  sonvenl  le  tnipliiedciiie. 
ipiand  il  a  pcrsislt-  di-jà  depuis  nii  cerlain  leiiips.  cesl  avec  I  c/cy^/ir//*- 
litisis  i|iic  le  diagnostic  sera  surtout  à  l'aire.  (In  rechercliera  rexislence 
de  varices  lyiiiplialii|nes.  ipii  sonl  le  propre  de  cette  dernière  alVection: 
et  siirtont  on  se  j.'nid"ia  sur  la  notion  étiidogiipic.  l/élépliantiasis  iiostras 
snccèile  à  des  int'ecliinis  locales,  souvent  innltiplcs  et  r<'-|»étées.  ilataiil  de 
pinson  moins  lon>;te!iips,  que  l'on  recliercliera  dans  les  comméinoralirs: 
ri'-|i''pliaiitiasis  des  pavs  cliands  s'oliserve  clu-z  des  coloniaux,  chez  des 
indii;éiies  on  sévit  la  maladie;  et  rexameii  dn  sang,  s'il  est  |iratiipic  pen- 
dant le  soninieil  l'era  constater,  outre  l'iesinopliilii'.  la  préseiiee  de  la 
(ilairc.  mais  cesl  surtout  avec  Vadijinse  <U>iiloitve\ise  (pie  le  diagnostic 
du  tinplMed;'nie  doit  <Miv  l'Ialdi. 

Adipose  douloureuse.  Maladie  de  Dercum.  —  l.adiposc 
sons-cntaïK'c  donlonrcnsc.  décrite  par  llcrcnineii  IS'.I'.I.  est  une  alVection 
ipii  se  voit  picsipie  exclnsivement  clie/  la  lemnie  et  i|ni  est  rare  avant 
I  âge  de  ipiarante  ans.  FJIe  peut  pri''seiiter.  dans  certains  de  ses  as|)ecls, 
de  notaldes  analogies  avec  le  Iroplnedcme.  Haiis  h  s  deux  cas  on  peut 
constater  un  psendo-u^dèine  dur  et  sans  possiliilité  de  déterininei'  le  gn- 
ilel.  par  inliltration  et  snrcliage  ailipcnse  atteignanl  les  mcinliies  aiix- 
ipii-K  il  donne  un  volume  ('■norme  et  ipi  il  di'd'orine  ciiiisidéralilement. 
licite  tnmi'-raction  peut  occiipei-  prcsipie  tonte  ri''teiiilne  de-»  iiK-inlires. 
mais  les  extrémités  (mains  cl  pjedsi  xinl  respectés  liieii  pln^  s|ii(  jciiienl 


si:.\ti<ii.onii-:  ni  srsi i:mi-:  .\i:ii\i:rx. 


[lie  il;iii'-  II'  liii|ilui'ilriiii'  lin  ils  sniil  ni  L;i''iirT:il  |iliis  un  iiiuins  :illriiils  : 
!•>  (|li;itir  iiKMiiliio  Milll  Minvriil  iiili'l  t'^si's  siiinill;iiii''iiii'iil  ri.  si  la  lari' 
i'sic  liiiijdiiis  iiicli'imio.  Ir  tliiii.iN  ri  ralidoiiicii  |iou\riil  rlii'  l'iivaliis 
lar  la  siircliai'jio  jfraissciisr  Mi::,  ."i.iri  ri  'ii\\.  Des  (iiiiilriiis  |ii(''C(''(lriil 
■\  arrorii|ianii('iil  l'adiposc.  ilinilriirs  s|ii)iilaiir'('s  cl  ;i  la  |ii-cssiiiii.  an  jiin- 


Fift. 


(•cniriil  IT'^icr  d'un  ;:i(is  |ili  rnlaiH':  si  rriixaliissrinriil  ;i  |icn  pii-s  uni- 
forme fsl  le  caracli'iv  (loniinaiil  cl  |ii()|iic  à  la  l'iiiinr  ililVnsc  lic  celle 
alVcclion.  on  trouve  ci'|ien(laul.  en  ^l'iuTal.  pins  mi  ninins  nellenii'iil 
iiiai'(|iir-e.  une  lenilani-e  ;i  la  conslihilion  de  ni'oroiinalion'^  liniil(''es. 
ijui  |irenncnl  une  ini|iorlain'e  |)ié|)()ndéronl('  lorsque  I  on  a  allaii'o 
à  la  roiine  (irriiii^icrih'  de  la  maladie  de  Dercnni.  (le  sont  des  l)0s- 
scliiics  i|ni.  il  la  {ial|iation.  doiincnl  la  sensation  de  lipomes  (l"une 
consislance  pins  un  moins  l'iasllipic,  de  liosseliires  parfois  peu  distinctes 
lin  ics|c  de  rinlillialiiin,  mais  ipii  |icn\ciil  aussi  s'isoler  davantage,  l'aire 


Ilini  Itihs   I7>(/7;.I/.V  liiillli.lM    .VA'/.'IA/ST:'. 


1033 


uiic  siiillii'  iiiiliililc  cl  lie  |i;is  l'Iic  t'iiltiiiiï's  ilc  lisMi  tclliihiiic  tli'-jà  li\|ii'i- 

plasii-    l.';Hli|>iiM'  cl  les  (liinlciirs  ne  smil  |i;is  les  seuls  si(;iies  de  lu   iii.i- 

hiilii':  iili  \    mile   li:iliiliielleiiieiil  tie   r,is||iéilie  :i\ee  Ijissitiide,  iiliiilli'lllelll 

|iliysii|iie.  el  MMi\eiil  aussi  des 

li'iiuldes  iiieiilaiix  à  t\|ie  inélaii- 

<'oli(|iie  |iliis   lin   moins  aeensé 

lin  diiniine  en    ^éniTal    I  alVai- 

lilisM'ineid   des   l'aenllés.  Kniiii 

I  éli<d(iMie   n'esl    pas   la    ni/'ine 

dans  le  li'n|iliiedènie  el  dans  la 

maladie  de  llerenin.  haiis  eelle 

ileiniéi'e,    riii'rédih'    similaiie 

lait  liinjnni's  d/'ianl  :  le  délml  se 

lail   lardivemenl.  elie/  I  adulte 

on  elle/,  le  vieillard.   Tels   soid 

les  earaelèies  dilleienliels  |iiin- 

eipanx  desdenxatVeelinns:  dans 

le  Inipliiedème.  on  poini'a  pai- 

l'ois,  el  à  lilie  di'xeeplion.  noter 

nne   particidaiité  ipii    se   rap- 

pnielieia.   jnsi|ir;i     un    eertain 

point,  de  ce  (|n  On  oliseive  elle/. 

les    sujets    ulteinls     d  adi|iose 

diiiiloureiise,  mais  en  };t''nérol 

I  examen  com|ilel  dn  malatle. 

reiisemlile  de  la   symplomalo- 

lo^ie     |ieiinellidiit     lacilemenl 

(le  l'aire  le  diaj:iioslic. 

I.a  nalnie  de  lailipose  don- 

loureiise  est  l'oi't  oliscnre.  Klle 

alleinl  de  prélV'l'Clieo  les  sllp'ts 

alteiiil^    d'ime  inleelion  cliio- 

iiiipie     el     en     paiticnlier     de 

liihereiilose     on     de    svpliili-. 

..     „,  d'nne  intoxication  comme  1  al- 

''(•■•*>'•  ,.  ,  .       .... 

FiR.  .KM  •■!  .ul.  —  Adîposi-  s»iis-cul.ini'c  (Iniiluiirciiso  —       COollSIIlC.     Oll     a     lIKTIinilie     ta 
Iii.il  .in.  el  ay.,nl  .|.-lml.--  à  rô^o  ,1..  qi„n,„I.Ml..|ix  »ns       IlIfllopaiIsC.  Ics  ^nossCssCS  lOpc- 

par  dp  i'asiiii''ni«. iii>  la  iiirnciiiii-  iin  la  iiiarciic  cl  «i.>s      tcos.  le  traiiinalisiiii'  :  mais  CCS 

doiiliMirs  dans  l«    iiieiiihn-*  iiif.'iii'Mrs.   I.a   nialadi'.  ,  ,    .  ,  •  ,. 

ayanl  I.Mijcnrs  .•t.--  «l,r>s...  n.'  |.<-iil  ,,r.Viscr  lY-poquo  :i  «"niSCS  SOIll  certaincmcnl  IllSnl- 

lai|iii'llf  s<>>  j.iiiilM'>   riiinmi'nccn'nt   à  se   dérimiicr.  fisanlCS. 

iS;il|i.lri'r('.  mai.  iVov.  .\.  Siiaiiï:  yurt/rrrn»  d'nrfi/xMc  ""  ... 

i/n«/..i»v,,.,-.  Brr.ii-  ,/,•  K,--/^,/,!,-.  I'.K)7.  |,   S'.l  I  (il    «T     SOIlICIIIl    lollJ.:llie    IRT- 

venscdc  l'alVcction  imi  se  liasant 
sur  rcxi-lcnce  d'une  né\  rite  inteislilielle  des  lilels  iieiveux  pcripliéiiqnes. 
mais  celle-ci  peni  cire  eonsi''eiilive  à  rinllainmatioii  du  tissu  eellnlaire 
sons-eiilaiii'-.  I.a  tendance  acinelle  est  de  eonsidi''rer  la  maladie  de 
llereiini   cniiime   relevant   de   pertiii  halimi^   dan^   le   roncliiiimeiiienl   des 


in;ri  si-mhuiicii:  /)/■  srv/7-;.i/A;  Xhiniu.w 

;:liiii(l('s  ;'i  si'-cirlioii  iiilcriic  (  llivfdïdt',  liv|)ii|iliys('.  n\;iii{'si  (|ii'(m  a 
d'aillciirs  IninM'cs  ri'('i|ii(>iiMii('iil  h'si'cs  dans  les  (|ui'l(|iiis  aiil(i|isi('s  (|iii 
mil  l'Ii'  |ii'ali(|M(''('s.  Mais  iiisiiu'ici  ('('Ile  (ipinioii  n'a  |ias  l'Ii'  ((inliiini'i'  par 
I  rlliiacili'  ilr  la  MiiMliraliiin  <i|Hi|lir'ra|iii{n('.  I.  a(li|i(is('  siiiis-cnlaïK'i'  diin- 
Idiircnsc  l'sl  en  rlli'l  une  allcclidn  incuialdc. 

Ifapirs  |)id(' hic  lii'nncsl  (  I  itlirii,  "  la  ilémcHcc  iirOrarc  \\  foviuc  aildlo- 
tiiiiuc  (dire  d  niic  l'acon  (piasi  ((inslaidc.  à  la  pliasc  de  drpicssidn,  une 
inlillialiiin  li'i^nini'nlaiic  snilont  visilile  an\  inendires  iidërieiirs,  ne 
[prenant  pas  le  .yndel.  ne  >e  iiinililianl  |ias  par  le  lepns,  aver  ahaissenienl 
de  la  température  lucale.  rvauose  IVtMpiente,  tendance  aux  lidiiides  Iro- 
plii(pies »  Ce  «  pseudii-iedèine  (■alaloni(|U(;  »,  ainsi  ipie  l'appelle  I  au- 
teur, survient  dans  des  rdndilidus  assez  spéciales  puni-  (pi Un  ne  soit 
jiU("'re  exposé  à  le  ciiui'dndre  a\ei'  le  li'dpli(edi''iiie.  (ICsl  siirldiil  avec  le 
iii\\ii'(li''iiie  (pie    la    iiiiiru^idii  piiiiirail   (''Ire   l'aile,   ci    cela    d'aiilaiil    plus 

ipie  "    le  iiivx(eili''iiie  iiiediiiplel,  cl  lidiai eiil  crliii  (pii  siir\ieiil  spdiila- 

iiciiienl  elle/  I  adiill'',  peut  si'  (•aia(i(''riser,  au  poiiii  de  vue  iiieiilal,  par 
un  ('lai  exli(''iiieiiieiil  voisin  de  la  déiiiencc  piécdce  ;i  rdiiiic  calaldiiiipic. 
(!es  cas.  d'ailleurs  liés  rares,  siuil  ain(''liorés,  lant  an  point  de  vue 
physique  ipi'au  point  de  vue  nienlal,  par  la  niédicaliou  tliyid'idieniie  ». 

Maladie  de  Recklinghausen.  —  La  ukiIckHc  iIc  l!ri-l;l/)iiili(iiisr)i 
ou  nrufolibionialosc  se  (•aracl(''rise  par  des  tinucurs  lihreiises  cnlanées 
ou  sous-ciilanées.  de  la  piLinienlalidu  des  téguments  et  des  slifimalcs  de 
dé|i(''nérescence  plivsiipie  el  |is\(lii(pie.  I.orsipie  les  liimeurs  se  déve- 
loppent sur  un  iieiT  p(''iipli(''ri(pie  un  sur  une  racine  racliidienne,  elles 
|)r()VO(|ueiil  des  svui|ili'iiiie^  iier\eiix  eu  rappcu'l  avec  leur  localisalion. 
Mlles  peuvent  siéger  dans  le  canal  racliidien  et  déteiiniiier  iiiie  |)ara- 
plégie  |)ar  comprossion  de  la  ino(dle.  Klles  |ieuvenl  aussi  se  liouver  à 
I  (U'igine  des  nerfs  (l'aiiieiis.  el  en  particulier  du  iieif  aconstiiine,  et  se 
r(''véler  alors  par  les  signes  (rnne  tuiueur  céréliiale  on  piuito-cérébel- 
leiise  :  dans  ces  ilrriiiers  cas.  les  iuiiieiu's  perdeiil  leur  caracl(''re  l)i''nin 
et  oui  la  siructiire  des  sarcdiiies. 

1.    -  TROUBLES    DIGESTIFS   D'ORIGINE    NERVEUSE 

Kulre  le  svsl(''iiie  iiei\eiix  el  le  I  iilie  digeslii'.  l 'estomac  su  il  oui.  il  existe 
une  solidarité  roiictioiiiielle  iiidisculalde.  La  preuve  eu  esl  (loiiiii''e.  d  une 
part,  par  les  états  dyspepli((iics  voinciil  iiileiises  ipie  I  ou  cdiislale  i  liez 
lieauconj)  de  névi'opallies  el.  iraiiire  pari,  par  les  Ininbles  digeslils  par- 
l'ois  violents  dont  se  (•ompli(pieiil  si  soineiil  ceilaines  all'eclions  nerveuses 
organi(pies,  en  particulier  le  lalies. 

(juelle  (|ne  soit  la  concepliiui  pallioi;(''iii(pie  a(lopl(''e  piiiir  I  esloiiiac  en 
parliculier.  au  poiid  de  vue  S('Miii(dogi(pie  les  trouilles  digeslils  d'origine 
nei'veuse  se  classenl  eu  huis  i^i-diipes  :  les  uns  sont  secondaires  aux 
all'eclions  organi(pies  du  liilie  (li^eslil:  d'aiilres  soni  d'origine  léllexe. 
(Juel  (pie  soil  l'inl(''rèl  ipii  s'allaclie  à  leur  diagnoslic.  ils  ne  peiivenl 
prendre  pari   à   la  (lescri|iliou  présente  qui  n'envisage   (|ne  le  Iroisii'me 


inntiti.hs  r/>( //f.ir.v  iiiniinisi-:  si: m  Ht  ^i.  \it.\h 

^iiiii|ii'  :  (l'Iiii  (les  li'iiiilili's  ili-^CNlils  ipii  mmiI  '.imi>  I.i  il('-|icnil.iiii  r  iimiir- 
ili.'ilc  i-l.  |Miiii'  .-iiii>i  iliir.  fNclii^iM-  îles  .illVi  limis  ihi  nnsIcimi'  iiiivcin. 
iiiv.(Mii|iii'-  iiii  riMii'liiiniii'lli's. 

I    TROUBLES  DIGESTIFS  DANS  LES  AFFECTIONS  ORGANIQUES 
DU  SYSTEME  NERVEUX 

Niiliilil(Mlsi'>  sim  II'-.  iiIlnliiiM^  lii'l  M'ii^i'^i|ill  iplll  un  irli'illl-»->ciiii'lll  >-ill 
II-  Inlic  tli^rslil';  cl  i-|iii(-|iiii'  |iirscnti'  il;ms  ses  iii,'iiiir<>>hili<iii>  n-rl.-iiiu-^ 
|i;ii'li('iil;ii'il('-s  ilc  sicfic  ilc  luiliirt'.  iriiilfiisili'-.  Ans-»!,  nie  sciiililf-l-il  ini'IV-- 
inlilc.  |Hiiii-  I.I  rhtrli'  ili'  I.I  ilt'scri|itiiiii,  (If  |i.-issit  siii'n-ssi\ciiiciil  en  rcMir 
lr>  :ilV)'i'liiMis  (lu  s\sli-iiir  niT\cii\  il.iiis  Iriirs  iii.iiiil'rstiiliiiiis  sur  les  ilillV'- 
K'iils  sc^iiiciils  ilii  liilii'  (li;;i'slir  :  |ili.ii\ii\,  (i'S(>|iliji;;t',  oliiiiiiic.  iiilcsliii. 
cil  insisl.inl  |i;iiliciilicrciiiciil  sur  les  |iiiii(i|i.ilcs  de  ces  liiciiisiilioiis. 
I.iirdrc  cliiiliii.'ii|iic  ipic  j'.'iil(i|ilci'.'ii  es!  le  siiiv.iul  :  ii/lrclidiix  rrri'hriili's, 
hiilhdin-s.  iitciliill(iin-s.  iit-rnisrs:  un  licriiicr  cliii|iili'c  ser.'i  réservé  jiiix 
Iriiiililcs  ^.'islrii|iics  ruiiclioniiels  (|iii  ne  reconniiisscnl  .'incline  ciinsc 
cliissi'c  cl  iiniin  ilési^'iie  sons  le  muii  île,  assci!  iiii|ii'i>|ii'e  ilii  rcsie.  _r/«.\7/v)- 
iii-n-iisi-s.  Kii  cIVi'l,  ici,  rcstiuniic  n'est  pas  ;i  |irii|ii'ciiiciil  parle:'  en  cuise 
par  Ini-iitéine  cl  les  Irnnliles  ipi'ii  préseiile  dans  snii  r<incliiiiniciiicnl  sont 
secondaires  cl  (["(uijjine  |)nreuiciit  |isvcliiipie. 

Les  ii/l'erlioiix  ilii  ceri'i-iiii  enu'i'nilrcnl  siuvciil   des  lioiildes  di;;cslirs. 

I.es  voinisseincnts.  rincoiilineiice  Iccalc.  (pii  acconipa^iieiit  (pii'ltpic- 
t'ois  Vdjiiiple.rit'  vi-réliralf.  n  ont  pas  ^'rande  valeur  S(''miido;;i(pie.  l'ar 
contre,  les  voinisseinenis  occupcnl  une  place  1res  iinportanle  dans  la 
s\inploinalolo<.'ie  des  tiiiiicurx  cvn'bralcs.  ('.liez  les  iiariilijli<iiit  s  (/riir- 
niuj'.  chez  les  sujets  atteints  de  rainulllssi'iiiftil  ccrchral.  chez  les 
rr>i)iiiiqufs.  il  est  Iréipient  de  noter  des  niodilicatioiis  de  l'appélit,  soil 
de  l'anoreNie.  soit  de  la  iionliinie. 

I.es  iiii'iilnjiti's.  snrlonl  la  iiiéniiifiite  Inliercidciise,  donueiil  lieu  à  des 
di'soi'dres  di<;estil's  iinport.-inls  pour  le  ilia;.'iioslic  :  l.i  coiislipalioii  cl  les 
\ouiissenients.  (!eux-ci  ont  tons  les  car.'iclcrcs  ipii  spécialisent  les  voinis- 
seinenis (rorif;iiie  céréhrale  :  .-iliineiilaires  on  liilienx.  ils  sont  l'aciles. 
iniloioi'e<.  soudains,  sans  état  n.-niséen\:  spontanés  on  provoqués  parmi 
Niinple  clian^'einent  de  position,  ils  snrviennenl  par  l'usées. 

Les  li'siiiiis  hiitlxilrt-s  donnent  naissance  à  des  Ironldes  aiialo;:ues  e| 
peuvent  de  pins  produire  une  |iaralysie  du  voile  du  |>alais. 

Les  voinisseinenis  sont  t'réipients  dans  les  lésiaiis  ilc  la  iiiurllf  irrri- 
lali'.  (In  sait  aussi  avec  ipielle  ri'i'-(pieiice  les  iiii/i'lilrs.  ipiel  ipie  soit  leur 
siéf;e.  en^i-ndrent  île-;  Ironldes  intestinaux  :  coiisti|ialion.  iiK'oiiliiii'iice. 
i'iii'iiii  les  lésions  de  la  moelle,  c'est  le  lahcs  ipii  s'accomp.'ii.'iie  des 
trouilles  dip'slil's  les  plus  si^inilicalils. 

Les  crises  finslrii/iifs  ({fs  liiht'l iqiies  ^iit\\  cai'acléi'is(''es  par  des  douleurs, 
des  voniisseiiienls  et  un  cidlapsns  souvent  exlièinenienl  inaripié.  Kiles 
s'oliservenl  chez  des  sujets  iilleinls  de  ;iaslrile  de  cause  iiit'dicainenlense 
on  .'iiilre  alcool  I  mais  siirvieiincnt  aussi  en  dehors  de  ces  condilions  et 
chez  des  sujets  duni  la  innipiense  stomacale  est  s;iine. 


WM\  si:miologie  ou  systkmi-:  .\i:ni-hTx. 

Li'S  iloiilriii's  o('cii|)iMil  lY'iiijiasIi'c  (l'où  cllc^  s'iiiiidiciil  vers  lc>  ;iiii('s, 
le  liane,  le  dus.  Klli's  oui  ^'(Mir-rali'iiiriil  iiiu'  iiitciisil('  l'xccssivc.  cl  smil 
('(iiiliiiiics  on  inrscnlciil  des  (•xac(Mliali(in>. 

l.cs  viiniissi'incnts  dalmnl  aliinciilaifi's,  |Hii>  !iiiii|iii'ii\  cl  hiliciix.  sont 
paiTois  sanj;lanls.  Dans  certains  cas  on  a  imli'  de  mm  ilahhîs  licnialcinèses, 
mais  ici  il  n'est  |ias  certain  ([n'il  n'y  ait  |kis  iimc  li'sion  de  lestoniae  snia 
jonli'-e  à   I  iilcéralion.  I,es  voniissenicnls  sont  d  ahoniiance  varial)le.   ils 

ii'xieni I    à    intervalles  es|iacés.  après  un    repas;   puis  ils   se  rapjiro- 

cliciil.  se  |)rodnisenl  sans  inlei-ruplion.  devieimenl  incoercililes.  l'csio- 
niacnc  lidi-raiil  |)art'ois aucun  alinienl  ni  lioisson.  pas  mcinc  l;i  ^hicc.  l.cs 
votniinrilions  à  vide  soni  1res  doiilonivuscs  cl  s'accoinpaLiiicnl  souvent 
de  lioipiels  et  d'érnclalioii--. 

Tanlôl  les  crises  sont  uni(picnicul  cardialj^iqnes,  les  voniissenicnls 
l'aisanl  défaut  ;  tanlôl  I  iidoié'ran<-c  ^^aslricpic  existe  pi-cs(pie  seule  sans 
j;i'audes  douleurs.  Ilahiluclli'nicnt  les  deux  syniplonics  niarclicnt 
de  pair.  La  crise  a|)parail  ainsi  lirnsquenienl.  acipicianl  parfois  nue 
vi(dence  exircnie.  avec  an^'oisse,  laeliycardic.  syncope  cl  ipiehpicl'ois 
diarrliée.  crampes,  al;^idil(''.  cyanose,  aplioiiii'.  en  nn  mol  i''lal  clioh''- 
riforine. 

Apics  mil'  diiri'c  de  "2  à  I.')  jours  ou  davantage,  la  cris(!  cesse  liriisipie- 
mciil:  lappi'lil  et  les  fonctions  digostives  rcappaniissarit  souvent  viiigl- 
(pialre  heures  après. 

.\|)rès  nue  courte  périodi»  iramaigrissement,  d'épiiisemenl.  le  m;ilade 
se  rélaldil  liieu  vile.  .Mais  il  n'en  est  pas  toujoni's  ainsi.  Dans  certains  cas 
où  les  crises  sont  suhiiitrautcs  le  malade  arrive  à  un  degré  de  cachexie 
(extrême.  Dans  rintervalle  des  crisi's.  les  fondions  digestives  sont  nor- 
males. Les  crises  reviennent  d'une  façon  plus  ou  moins  |)(;iiodiqne  tous  les 
six  mois,  trois  mois  ou  six  semaines,  tendant  à  se  rapprocher  encore 
davantage  chez  certains  sujets;  chez  d'antri^s,  après  une  péiirule  de  cinii 
à  six  ans,  elles  tendent  à  dis|)arailre.  Je  connais  des  sujets  ipii  nCii  ont 
plus  depuis  plus  de  dix  ans. 

Outre  ces  caraclèi'es  pailicnliers,  il  faut  savoii'  que  ces  crises  appa- 
raisseiil  souvent  dans  la  période  préalaxiipie  du  tahes.  On  tronvei'a  alors 
soi!  des  douleurs  fulgurantes,  soit  iraiitres  signi's  du  lal)es,  —  signe 
d'.Vrgyll-IJohertson,  signe  de  Wesiphal.  Imiiidi'--  i\f  la  scnsihilité  à  to|)o- 
gi-aphie  radicnlaire.  Ivmphocvlose  rachidieime  —  ipii  aideront  à  lixei'  nn 
diagnostic  ipii  olfre  |)arfois  de  graiidi's  diflicultés  (empoisonuemiMit, 
c(di(pies  h(''patiqnc,  népliiéliipie.  gasliaigicsi.  surtout  lorsipie  Icssigiies  du 
tahes  son!  à  leur  minimum. 

L'examen  du  chimisme  gasiriipie  penilant  les  crises  décèle  l'existence 
d'une  hypeisi'crétiou  passagère  du  sm-  gastii(pie  avec  hyperacidilé  chlor- 
hydriipie.  Mais  ce  résultat  n Cst  pas  constant  et  on  Irouveà  peu  juès  tout 
aussi  soiiveni  de  l'hvpoclilorlivdrie,  surloiil  ilic/  le--  anciens  s\|i|iilili(pics 
ayani  pris  de  l'iodnre  de  potassium  (liahoni. 

Il  est  une  forme  particuliè're  de  crises  gastriipics  clnv  les  taln'liipies, 
décrite  pai-  mon  ('dève  .lean-t^  Iloux  (1900),    sur  des    malades  de    mou 


i 


ritoiiti.fs  i  ts(  eiiMX  iiokii.im:  M:iai:i  sh:.  1037 

si'r\i(c  lie  l;i  SiilpiMlit'Ic.  (i'i'^l  \i\  crisr  iidxtriijiir  il'iirii/iiir  ihjsin'iiUifUf, 
irlt'Miiil  (111111'   ^'il^ll'ill>  llli''iliriillli-llli>lisi'. 

Km  cll'cl,  cIh'/  tt's  iiiahiilcs,  les  ;;a>liilrs  iiir'ilicaiiii'tilciisrs  se  liailuiscnl 
(I  uni'  laviiM  |iicMiiic  l'iiiislaiili'  |i;ir  îles  iliiiili-iiis  irradii'-cs  ilaiis  les  <-('(|i''s, 
vers  les  ilt'iiiiiTi's  côlcs,  miiIoiiI  iIii  rnlt'  ^^aiiclic.  ahirs  (|iic  la  ildulciir  à 
ri'|ii^aslir  csl  livs  alli'-mu'c  cl  iiiaii(|n(>  iiaii'ois.  Os  ilitulciirs  dans  les 
inU's  Irailiiisnil  cxaclciiiciil  le  (li-j^ié  il  iitilalinti  de  rcslomac:  elles  a|i|ia- 
laisseiil  ié^;Mlièi'eiiieiil  ajuès  les  repas,  aii^'iiieiiieiil  a|iiès  riii;^i'sliiiii  des 
aliiiieiils,  siiiliMil  des  aliments  irrilanls.  el  dis|iai  aisseiil  1  a|iidenieiil 
liii'si|iie  le  malade  Mimil.  Iiii'sijn'il  insère  un  médicanieiil  ealmani,  et 
eesseni  d'une  l'aenn  di'linilive  liH'S(|u'il  esl  i'<>slé  |iendanl  assez  lon^ilemps 
à  nu  ré^'ime  sévère,  lietle  nidion  a  dune  nue  réelle  im|ioi'tanee  |>i'ali(|ue: 
car  il  est  l'aeile  de  déliai-iasser  ces  malades  de  ce  sym|itniue  ;;èuaiH. 

Mais  il  est  un  antre  l'ail  i|ni  se  l'clie  é^alcmeul  an\  \icialitius  de  la 
seusiliilili'-  ^asli'ii|ne  :  les  étals  dvs|)e|ili(|nes  d'oidie  lianal  |ieu\cnl  clie/. 
ces  malades  entraîner  à  leur  suile  des  crises  ;;aslri(|ncs  \(''rilaldcs.  Il  ne 
s'agit  pas  ici  d'une  pure  ciinceplion  lliciirii|iic-.  an  cdiiliairi'.  iclle  nulion 
sappuie  snr  des  laits  très  piécis. 

(In  peut  voir  chez  certains  taliétii|nes  nue  gastrite  méllicamenten^c.  ipii 
se  traduit  d'alinril  pai'  des  dnnleuis  réj;nlières  dans  le  cùlé,  arri\er  imiIIii 
à  se  manit'ester  par  nue  crise  ^astritpie  typicpie.  l'aiis  il  antres  cas,  il 
s'agit  d'une  dyspepsie  existant  loiifitenips  avant  i|iir  Ic^  |ireinieis  sym- 
ptômes du  tal)es  se  siiieul  manileslés  :  à  mesure  ipic  la  lisinn  nii'-dnllaire 
l'vidne.  les  symptùiues  dyspeptiques  se  modilienl  cl.  en  lin  di'  cctniplc.  le 
malade  en  arrive  à  préseuler  des  crises  ^'astri(|ues  véritables. 

In  autre  ar^'umcnt  eu  laveur  de  celte  manière  de  vnii',  c'est  (jne  dans 
ces  cas  les  crises  ^'aslriijues  ont  les  mêmes  causes  (iccasinniielles  ipie  les 
paroxysmes  dunloureux  au  cours  des  dyspepsies.  —  excès  aliiuenlaires, 
énKilinns  pénildes, —  et  (pu-,  chez  les  l'emmes,  elles  ap|iai'aisseul  snnvenl 
au  moment  de  la  pi'-riode  menstruelle.  Lnlin  la  preuve  la  plus  certaine, 
c'est  tpie,  chez  i-es  malades,  nu  tiailement  des  trouldes  dvspeplitpies  l'ait 
iiimiinn>r  le  nomlnc  el  l'intensité  des  crises  et  peut  même  amener  la 
^'uérisoii  complète. 

(ies  crises  ;;astri(pies  liées  à  ilcs  étals  dvspi'pliipies  ont  jiimrlanl  ipiel- 
(|ues  caractères  spi''cianx.  Kutie  les  crises,  l'é-tat  ^'aslriipie  dn  malade 
n'est  pas  parlait,  mais  il  exist<-  un  étal  dvspeptii|ue  se  traduisant  souvent 
|iar  ilesdonleni's  dans  les  côtés,  reyenant  périodicpiemeul  après  les  l'epas. 

La  ci-ise  ^'asti'iipie  ap|iarail  à  l'occasion  d'excès  alimeutairos,  de  sur- 
niena^'e,  d'émotions  pi'-uihies,  el  au  moment  des  rèjjles  chez  la  l'emnie. 
l'arl'ois  elle  succède  à  une  série  de  fautes  de  réjîime  et  les  trouldes  dys- 
|>epti(pies  yinit  alors  eu  ciiiissanl  jnsipi'à  ce  ipie  la  crise  éclate. 

Kniin  la  crise  ^'aslritpie  ne  disparait  |ias  lirusquement  ;  le  malade  met 
plusieiiis  jours  un  plusieurs  semaines  |)oni'  leveuir  à  son  élat  normal. 
Tous  ces  si^'ues  ne  se  retronvenl  pas  dans  les  crises  j^astriiiues  m'dinaires 
(pii  siml  très  prolialdeiuenl  d'une  natuie  dilVéreule. 

La  patlio^'énie  des  crisos  jLrastiiipies  liées  à  des  étals  dyspcplii|iii's  e>t 


iii;is  si:Mini.it(iii.  1,1   -)-si/:\ii:  \i:iii  /:r\. 

iliriicili'  i{  l'Iiililir  d'iiiir  l'aniii  nlisnlinni'iil  i'i'i'l;iiiir.  (In  {iciil  |i('iisri'  ipic 
l'(''lal  (l\s|M'|ili(|iic  r\;iL:ric  --rii  Iciiicnl  l;i  rn''i|iii'iiri'  cl  liiilnisili'  des  crises 
s;iii~  Ic^  cK'iT  lie  liiiiles  |iicces.  lin  jn'nl  jienMT  anssi  i|nc  ces  iicciilcnis 
lii'iMicnl  ,'i  ce  i|nc  le  ni.il.iilc,  nescnl.iiil  |i,is.  un  ne  scnl.inl  (|n  ,isse/  ni;il 
riiiilaliiMi  (II'  ^iin  csIcMnac.  ciinlinni'  les  c\cé^  alinienlaiics  iiu  nicdica- 
iMciileiix.  .iiisi|u  ;'i  ce  (inil  se  |pi(i(liiise  un  |iai()xvsine  exlrènienieiil  vidienl. 
Si  celle  dciiiière  inlei|ii(''lMli(in  esl  exacle,  on  vdil  (|u'il  l'inil  raii<i(M' aussi 
|iariiii  les  li'imhles  dus  à  I  anesIlK'sie  de  reshiniac  les  crises  fiaslri(|nes 
lices  aux  élals  dys|ie|ilii|iies. 

Dans  le  lalx's,  les  Irniildes  inlesliiiaiix  soiil  lieaiici)n|)  |)his  rares  (|iie 
les  troubles  iiastri(|iies.  du  |)cnl  trouver  dans  celle  alVectioii  des  crises 
(Vriilrriiliiic  très  doiiloni-euse.  La  donlenr  partie  dune  dc^s  fosses 
ilia(|nes,  <'oui|)arée  par  le  nialadt;  à  une  sensation  (rari'aclienicnl.  inadie 
dans  l'alidonu'n.  |)ersiste  pendani  un  nondire  dlienres  varialde.  (l'est 
nue  \éritalile  cnliipic  sèche,  avec  conslipalion  absfdne,  (pii  s'acconipa|ine 
^(''n(''ralenienl  d  livperlension  artérielle  très  inar(|née  (l'ai).  Hantres  t'ois, 
an  lii'U  de  consli|iation,  il  se  produit  nue  diaiihi'e  inlense,  incoercilde, 
(|ni  |iart'ois,  tout  couune  dans  certaines  ci'ises  jiastri(jues,  esl  suivie 
d'aijiidité,  de  ci'ainpes.  do  syncope  —  état  ciioléril'iu-uie.  (In  peut  observer 
aussi  chez  les  lalK'tiipies  le  Uhiesiiic  intestinal  consistant  en  besoins 
l'réipients.  inipi''rien\,  avec  ('-vacnalions  indolentes  et  insignitiantes. 

Ilantres  l'ois,  c'esl  la  (inui'hée  liihrli(ji(e.  caractéi'isée  pai'  des  .s(dles 
rr(''(|nentes.  peu  aboiulanles,  survenant  .sans donlenr  par  accès,  ou  peisis- 
lanl  lies  mois,  des  années,  sans  épuiser  le  malade.  On  peut  encore  (d)ser- 
ver  (In  ci'ih''  du  cecinin  :  la  conslipalion  avec  diriiculté  de  la  défécation, 
I  inconlinence  anale,  le  h'uesme  ano-rectal  —  crises  rectales  —  la  sen- 
sation de  corps  ('Iranuers  a\ec  besoin  incessant  d'aller  à  la  selle,  I  anes- 
tliésie  ano-rectale. 

Iians  1,1  iin/élilc  Iransvcrsc  el  les  roinpfcxxions  de  la  réf;ion  dorso-lom- 
liaire  la  coiisli|ialion  est  babiluelle.  Hans  les  lésions  de  la  réi;ion  sacrée 
de  la  moelle  (''pinière  on  observe  an  contraii'c  de  I  inconlini  nce  des 
malières  cl    de   Inrine. 

L(!S  Ironbles  dificslifs  sont  tivs  l'ri''(pienls  dans  ceilains  (''lals  morbides 
classés  dans  le  cadre  des  m'vrDsi's. 

Les  Miniissements  font  partie  inléj^rante  des  symptômes  de  la  uiKiminc 
simple  el  de  la  niifiraiiic  (>iilil<ibiii<inc.  Ils  acconipaL;nenl  (''^alenienl  les 
i'rrli(/es.  i|iielles  ipTen  soieni   les  causes.  (\oy.  ScinioldÇ/ie  du  verlifje.) 

La  tiioladic  de  Ihisedow.  ipii.  du  resie,  n'est  pas  une  névro.se,  mais 
bien  un  svudrome  d'orii^ine  glandulaire,  prr'si'ule  parfois  des  crises  diar- 
rbéiipies  inlermitteides,  mais,  le  plus  siiiiNcid .  les  malades  sont  atteints 
d'une  diarrbée  persistante,  indolente,  souveid  li'naci'  el  durani  des  mois, 
(ielle  diari'liée  n''apparail  facilemenl  à  la  suile  de  la  moindre  émotion 
morale,  et  on  piMd  r(d)server  tout  au  début  de  la  maladie.  I.lle  amène 
un  amaigrissement  (|iii  esl  souvent  consiib'ralde. 

Ilan--  Vrjiili'psir.  je  cilerai  les  auras  à  localisalion  reclale,  plus  rare- 
Hii'iil  uashiipic. 


Ilinllllh>   ll-iHt\l   \   IiiiIiIi.IM:  M.IHIIsI:  lu-J'J 

.    MANIFESTATIONS   FONCTIONNELLES    DANS    L  APPAREIL    DIGESTIF 

lls;i):il  III  |i;ii' ili'liiiiliiiii  ili'  liiii-<  I;-.  Iiciiililc--  iliL:c"-lirs  i|iii'  I  mi  |iimiI 
iiliMM'Vi't'  i-lii-/  li-s  iir-\i(i|i.'itlirs  fil  ilcliiirs  (le  hiiilc  :illi'-i  .iliiiii  Miiii,ilii|iic 
,-imI 'i-i'ilciilc.  C.fs  ti'iiiilili->  sniil  iiiliiiiiiiciil  iiiiiiilii'i'iu.  .IViix  iMi;^i'i';ii  mic- 
Ci'ssixriiii'lll  l)'v  ll'iilllilfs  lie  I  ;i|i|ii''lil  ri  les  lt'iiiili|c>  ii('\  l'(i|i;illiii|||cs  ili'S 
rniicliiiiis  iliH,.v|i\i's  |irii|ii'i-iiit'iil  ilili'^. 

(Il  Troubles  de  l'appétit.  —  (!fii\-ci  smil  (•m-iiu'iiics.'isscz  varirs  cl 
litii  |ii'iil  li-<  ilixisiT  CM  :  i|iiaiilil;itir>  |):ir  ili-l'aiil  nu  pai'  cxci-s  ri  en  i|iiali- 
lalit's.  jlf  rcv  liiniiilc-i.  les  |i|iis  iiii|iiii'|ailh  s.iiil  ((iil-liliii's  \i;\i-  lAtiorr.rii- 
iiii-iilillc. 

Anorexie  mentale.  ihi  ilil  iiuiiii  Mijrl  r>l  alli'iiil  iraiiiiri'\i<'  iiiiiilali- 
i|iiaiiil.  MiiiN  I  inlliic'iiri'  ilc  i'i'|ii'i'-si>iilali(iiis  iiii'tilairs.  il  |irciiil  Ir  ili'-^^nril 
ilr  liiiilr  i'>|M'i'i'  iraliiiiriilalii)ii  cl  csl  |iarvciiu  à  iiiliilicr  cii  lui  la  scii^a- 
lioii  (le  la  l'aiiu.  Ou  iliia  i|uc  l'ainM'cvic  uiciilalc  ol  /iriiiiilirr  i|uauil  l'iii- 
siillisaurc  aliinculairc  s'i'lalilii'a  si)u>  riulluciirc  ilc  i'c|ii'i'->culaliiuis  nicii- 
laic^  |)l'illlili\c^  Il  axaiil  a\c('  le  riMIclicillllcillcllI  iIll  llllic  ili^'cslil'  eu 
liii-iiiciiic  aucun  ra|i|iiiii.  Un  dira  i|nc  ranorcxic  inciilalc  csl  si-rinitliiirc 
(|uaiiil  clic  ne  siiiviciidia  i|iic  ciiusr'ciili\(>niciil  à  îles  li'iiuli|e>.  (li^^csiUs 
|iii'-alalilcs  (le  luiliirc  iic\  i'(>|ialliii|uc. 

I.  aii(i:'c\ic  inciilalc  ne  sera  pas  (Taiilrc  |iai'l  ('(iiiIoikIik?  avec  ccrlaiiis 
claK  iiicnhtiix  i  UM'Iaucolic.  délire  de  |iers(''('uli(in.  cic...  i  où  le  sujet,  loiil 
eu  cdiiservaiil  la  iKilidii  de  ra|i|ii''lil.  Imil  eu  ayant  laiin.  se  rel'usc  à 
niaii;;fr  (unir  des  raisnns  dr-tci'iniiU'c-^.  mais  a|)|iartciianl  à  r(n(lre  des 
idée-  ,lclira s. 

Anorexie  mentale  primitive.  —  Tantùt  rina|i|iétcii(c  c^j  (['(Mi^iiic 
cniiilive  icIkics  iiKuanx.  cliagriiisi.  Tant''it.  mais  seulcniciil  au  di'-liiil, 
la  i'cslri(-ti(m  alimentaire  csl  |iui'eiiicnt  vnliMitairc  i('ii(|ucltei  ic.  mysti- 
cisme, jerineiio  (le  pr(dessi(ni.  etc.  i.  l!liez  tous  ces  malades  l'aïKncxie 
mcnlalc  ii  es!  c(nistilii('-c  (|ue.  (|uaiid  à  la  suite  de  la  restriction  ali- 
menlaire.  ralimcnlation  est  dcvcmie  Intalemenl  iiu|iossilile. 

L'anorexie  meiilale  |n'iiiiili\e  a|i|)ai'tienl  plus  spr-cialcment  an  sexe 
IV-niiiiiii.  mais  s'(disei'\c  aussi  chez  riKimmc.  Klle  aiiK-ne  à  des  aiiiai;.'ris- 
sements  excessils  deviiii;!,  trcnle.  (piaraiitc  kilo^ramiucs  lli;,'.  àri.'i  à  ,"iri7|. 
.l'ai  vil  plusieurs  l'ois  des  sujets  arrives  à  ne  peser  (pie  \iii;:t-ciu(| 
kilo^'ramines.  Mais  —  vraiscmldalilemcnl  en  vertu  de  S(m  (l('>\eloppc- 
iiieiil  rapide  et  surtout  pour  d  autres  raisons  ciic(U'e  peu  connues  —  celte 
aiKU'cxie  ne  s'acciniipa;.'iie  pas  lialiiluidlemeiil  d'une  (l<'-l)ilitalioii  cxlivme 
et  r(ni  voit  de  ^iiaiides  aniucxiipies.  ri'duites  à  r(''tal  s(pielclli(pie.  con- 
server, avec  leurs  r(n'ces.  leur  ^'ciirc  de  vie  lialiiliicl. 

Anorexie  mentale  secondaire.  —  Celle-ci  trappe  ('^^aleineut  les  deux 
sexes,  .^i  le  taldi'aii  de  I  aiii  ii;:i'isseiiient  reste  le  iiiènie  (pic  dans  l'ano- 
rexie primiliv.'.  les  l'orces  des  inalades  sont  ici,  par  coiitre,  exlièinemenl 
(liiniiiii(''es.  (l'est  (pi'en  eir-t  il  s'a;.'it  d°al1'e(-tioiis  (pii  se  sont  lieaiicoup  |diis 


-i:Mioi.<ii:ih:  hr  sysrr:Mi-:  .VA7fi7;r.v. 


Ii'iilriiii'iil  ((iiislililrcs.  I,;i  icsl licl iiiii  ;iliiiM'iil;iiiv  iiVsl  ({lie  srcdiKhiiic.  Ce 
Miiil  ili'  /hii.r  lin  i\i' /'(iKsscs  (jfislrdiKilhi's  mi  cnlcriiiKillics  (|iii.  soil  spoiila- 
nriiiriil.  ^nil  sons  l'iiilliu'iicc  (le  |Hvsrii|i|  jims  iin'dicjilcs,  se  soiil  soumis  à 
i\r^   ii'-iiiii's  lie  irsliicliipii   Mliiiiriihiiiv  i|ii'i|s  ii'iiiil  i|iii'  Irop  hicil  suivis. 


(Juil  s".i;;iss(Mran()rc\ii'  iiirnl.ilr  |iiiiiiilivi' nu  si'iimdain'.  Ir  ilia^uuslic 

(11-  rallriliiiu  l'sl  rNlirini'i il    iiii|iiii'hiiil .    Il    uv   \:\    de    lirn    uioins  eu 

(•nVt  (|nc  (Ir  la  sir  iin'uii'  ilrs  iiialaili's  ipii  |ii'inrul  niiiniir  suit  ili'  IuImt- 
culisaliiin  -iTiiinlaiir,  snil  irinaiiilion.  I.r  |iiiiil-.  ilail-  rr  ilrinirr  ras. 
(li'vicMl  lapilli',  la  ii's|iir.iliiMi  |i(''iiilili' ;  la  liniiclii'  ili\L;a;;c  iiiir  iiilriir 
Irliilc  ri  (1rs  iiialaili's  succdiuiii'lll .  (|u'à  ciiliii  siir.  un  II  ,iilciii('nl  liicil 
diri;;!'  aniail  rciiainciiiciil  sauvés. 


Illiil  l!l-t:>    \  l>CI  II  il  A   liiilili,l.\t'    N/  /(!>;/  >/; 


l.';illii|r\ii'  liii'llliilf  M'Cdiiilaiir  s"(i|isi'|-M'  ;'i  Inlis  les  i'i)jc>  ilr  la  \ic 
ri  ilaiis  lo  ili'iix  si'vcs.  I.'aii(ii'i-\ic  |ii'itiiili\i-  par  nmli'c  m-  rfiiniiilrr 
|ihi*i  Miliiiilifis  clic/  io  jeunes  lillcs  ilc  (|iiiiuc  à  viii^;l  aii>.  Ai  ii\c  à  la 
|ii'-i'iiiiic  il  l'Ial.  I  aiiiiic\ji|uc  iiicnlal  —  iiii'il  s'a;jissc  d  aïKiicxic  |iriinili\c 

Mil  !>cc(inilaii'<-  —  |ircsciilc  un  laliicaii 
I  liiiiijiic  Ires  |iarliciilici  cl  hnil  à 
lail  iiii|ircs>i(Miiiaiil.  I.cs  \cii\  ^mil 
saillants,  les  piMn nielles  scnililcnl  |ici- 
cer  les  joues.  (!elles-ci  sinil  e\ca\ces. 
Sur  la  |ianii  lliiiraci(|iie  |ieiMleul  des 
seins  lli'lris.  Toiiles  les  côles  linil 
reliel'.  Les  iMU(i|ilales  |iaraissenl  se 
il('-laclier  ilii  si|iieiclle.  liliaciine  îles 
a|ii(|ili\scs  ('•|iiiieuses  se  ilessine  sons 
la  peau.  I.a  parni  aliiidininale  renlréc. 
ai  l'Use  le  reliel'  des  l'aiisses  cnles  cl 
ili'sviuc  le  ciiiiliinr  du  liassin.  Les 
ciiisM's  cl  les  imdlels  soni  réilnils  à 
leur  iissalnre  ilij;.  ,">rir»  à  .MÎT  . 

Ilrel'  le  laldeaii  ipie  l'on  a  sous  les 
\i'U\  esl  celui  des  maladies  cliroiii- 
i|iic^  aiii\i''cs  au  dernier  lerinc  i\f 
IcMi  l'Miliiliiiii.  A  \iiir  les  siijcls 
allcints  il  aiii>i'c\ic  nieidale  on  les 
j^  prcndrail  pour  lies  lulicrcnlcnx.  pour 
I^B-     ^^Hl^^^l         ''''^  ucoplasiipics.   jlaiis  le  l'ail  ce  ne 

^^  ""^^^^^^H  ,i;,jl  depuis  dos  semaines,  à  liumec- 
Icr  de  lemps  en  leinps  ses  lèvres 
avec  ni!  pimcaii  Irenipi' dan^  de  1  eau 
sucrée. 

Niiiiécoiirl.  puis  .Vviiand  oui  élndii'- 
lc--niodilicalioiissan},'uiiiessuliiespai 
iiicnule  primi         '«"^    ailoiexiipies    ail    coms    de     leur 
liïc  datint  d.-  sit  mois  riiei  une  jiunc  liih-       alVeclioucI  iieiidaiil  la  reprise  aliiiieii- 

(Ir  di«-liuit  in~.  l'oiiU  :  !K  kL- .iOO  •  ii  ■  ,  i      i 

laire.  Il  exisle  chez  ces  malades  un 
élat  d'anémie  elVeclir  plus  ou  moins  masipié  par  le  di>^'i'é  de  la  dilution 
saii<.'iiine.  le  suc  ;.'aslrii|iie  ne  parait  pas  clie/  eux  présenter  de  inodi- 
licatioiis  importantes  dans  sa  constitiiliiui  cliimiipie.  Ln  guérison  de 
ces  malades  esl  facile  à  oMiMiir  par  risidemeiil  cl  l;i  ps\clio|lh''rapie 
ilig.  S.IH  ;ir,iO.. 

ftiiF.nisr.  —  SOmiulogic.  60 


|ir,.'  -i:\Unl.iii, II:   DU  -■)-IIMi:   VA/.' 17;'/  A. 

Troubles  quantitatifs  de  lappétit  par  excès.  .fr  ii VnxisMniM.ii  ici 
ni  1,1  liiiiiliiiiii'  (les  aliéni-s.  ni  le  vrrit.ililc  pi  oicsmis  ilr  iir'ri'ii-.c  ijnc  cm. 
■^liliii'  la  |iiilv|iha;.;ii' (li's  (lial)r'li(|iH's  (III  de  icilaiiis  (■iiiisalcsii'iils.  (IVsl  à 
ilf<  cas  Inul  (lillciciiN  (|iic  je  \cii\  l'aiic  allii^iiiii.  à  ccii\  iiii  il  sVs|  en';'' 
uni'    svslcnialisaliini    li'llc.    ciin'    ciiiislainnii'iil    lo    ini.iLicv    mcnlalcs    sr 


ia|i|MM'taiil  à  raliincnlaliiiii -.nul  l'M'ilIc'c-- d  anirnciil  |i(iiir  aiii--i  iliic  nnc 
/misse  faim  ntoiliilr. 

Irt'S  IVr'<|ii('innn'nt  ces  cas  de  liduliniii'  sont  coiiscculils  à  des  <nics  de 
siiraliiin>nlali(Mi  an  cours  drs(|iiclles.  clio/  les  malades,  niir  systcnia- 
lisatidii  s'csl  t'IaMii'  sur  le  lau\  n/'ccssairc  de  ralinienlalion. 

Dans  daulres  circdustanccs  la  hniiliiiiii'  pcul  èlrc  une  nianiles- 
latiun    dOrigiiie     uelleiiieul    ('iiinlixc.     Il    csl    des    snji'ls   clic/    lesquels 


ridlVIIItS  l/s(7-7M/.V  l)'l>llll!l.\h:  MltlIISI 


li>  iiiiiilniii>    —   cl    |iiii'laiil   aussi    un    l'Ial    l'iiiolil'   ciilii'lcim     -   se    hii- 

(liliMMil    par    iiiic   sciisaliiiii    il<-    l'aiiii    iiniii'i'ii-iiM'. 

haiis  le  (/(»//)■<•  t:ii>iililliiili>iiiiiir  la  |(iil\|iliaf;ii-  cl  la   |iii|\(li|i-ic  ne  -diiI 

|ias  1res  la  11'^. 

Anorexies  électives.     -   (!fs  iiniililcv  i i  mu,.!,.  ,1  |j||,.|,.|  ijn  ,'ii   laiil 

>{ii<'  laisaiil  {iiilir  lin  nirianisnic 
rcinslllnlil  lies  raiis^r-.  ;;aN|l'ii|ialliii's. 

IK    a|i|iai'lii'r ni    à    ii-s    snjris    t|ni 

^iiil  s|iiiiilani'-nicnl.  Miil  son^  di-s 
inllurni'Cs  nii'-dicalrs.  mmiI  soninis  à 
cli's  iv^iinii's  i|nalilali\cnii'nl  (('■ilnils. 
\  liiici'  il  anlii-olisiTvalitni,  ils  en 
ai  I  i\rnl  ,1  M'  irvci'  tic  M-i'ilalilcs  l'-lals 
|illol>ii|llrs  \iv-,i-\is  ,1,.  Irllr  ou  Icllc 
,  la-sc  ilaliniciils.  irU  ni.ilailrs  .uni 
1  >iiii|>li''li'iiii'nl  iiiloli'lanU  |iiMii  Iniili' 
aliiiii'lilaliiiii  rai  iii'i'.  il  aill  1 1'-~  |iiiiir 
liiiili'  aliiiii'iilaliiin  raiiiicnsc. .  iIcn 
r\i  iiisiiiiis  (lins  illiij;i<|ncs  encore 
|ien\enl  n'snller  (ruricnlalinns  |is\- 
I  liii|nes  inlininienl  xarii'cs. 

In    Manifestations   fonction 
nelles  digestives  proprement 
dites.         .le   M  iiisis|ci  ai    pas  iii  sur 
les   iiiaiiireslariiiiis   il \ s|i|i;i;;ii jncs  i|ne 

1 eiiiiuilie  elle/  eci-|ains  malades 

ijni  uni  |icnr  d'avaler.  iiiM|ni  allcinls 
de  s|iasnic  |tliar\iij;c.  ne  |(euvcnl 
dc^lnlir  (juc  des  ii(|niili>s.  Je  n  iiisis- 
Iciai  pas  davanlajjc  snr  le  spasme 
lie  l"icsu|dia;;e.  Celui-ci  |icu|  a\uir 
une  im|iurlance  iTmiipie  assez,  eiin- 
siili'i  allie,  car  nu  spasme  piiremenl 
riiiicliiiiiiiel  à  l'iili.Lline  es|  suseep- 
lilile  lie  se  citmpliipier  lardivemenl 
lie  iiiiiililicali(insur|:aniipieselVeili\es 
Miuisezi. 

Ij's  niaiiifrslatidiis  //dsli  hjui-s  iIcs 
iifvnijxillu'x  siint  heauciiiip  pins  im- 
purlanles.  (In  |icnl  diviser  ces  plié- 
numènes  en  :   Innthhx  ilysix-pliiiiirs 

ili- rh6|iilal.l;i  iiKilailf. -liait  fnrnn-auKiiienli-  slllllllcs    fics    neilVdstlli'Iliqitl'x.     llHo- 

df  I".  kir.  lliMiiiis  liiis  1.1  ■.•ii.Ti-iiii  >'.-s|  ni.niii-  ..     '  .  .  ,  ' 

.„„,.  hicx     tiasiiiqiics.    el     fix,-H<l()-<i(lslii>- 

jKitliirx    tnriii-Irrisres. 

Troubles  dyspeptiques  simples  des  neurasthéniques.   —  La  présence 


Kii!.  -..M. 
Kig.  SôK,  .i,V.i.  ."illl.  —  1-1  iiii^iiie  iiialailo  .ipri's 
trois  iiiiiis  trisiil«*iiit>nt,  il*.'  Hiiniliiiu'nl.itiiiii 
—  lait  i|ualn<  à  rini|  litn*s  |i.ir  jour,  puis 
niMirritiiiv  nnlinain?  l'I  ili>  psyihiithiM-Jiiii'. 
l'uiils  Vti  k)i.  .\ui:iii>-nutiiiii  ilc  23  kg  Mt. 
Salpi'trièi-e.  l'.M)7.  Truis  mois  .ipri-s  si  snrtii 


lu',',  ^1  Mioi.iK.ii-:  i,r  -y<ii:Mi:  M:iiri:u.\. 

(Il'  iKOllilrv  il\>|ii'|ilii|iics  clic/  les  iiclli;is|lii''ili(|lics  lie  C(il|s|i||ic  |i;i> 
i|iicli|iic  cjiiisc  ir.'ilisiiliiiiiciij  ciiiis|;iii| .  Il  n'en  csj  |i;is  iniiins  m/iI  (juc 
I  hIisci  \;il|iiii  lie  le--  Inill  liles  elle/  le--  neii  r,i-.|  |ii>nii|iies  e^l  ,isse/  ri/'i|iieille 
|iiiiii  ,i\iiir  >ei\i  de  li.ise  ;'i  la  (•(Mlc('|ilinii,  ilaillein-.  enliéieinenl  ilIT'^i- 
lillle  il  lildli  ^t'!l■^.    (le   riili^ilic  (lificslive  de    hi    lielirjisl  lii'ilie. 

l/a|p|i(''lil  l'Iaiil.  lin  le  --ail.  le  ineilleiii'  excilaiil  |ili\si(il(i;:i(|iie  de  la 
dii;c>-li(ill.  il  es|  Imil  naliiiel  ipie  le  iieii i  as||ii''nii|iie  (|iii.  en  verlii  de 
MUl  (''tilt  llKil-Jll.  Il  a  |ias  laiiii.  |iii>S(iile  de--  liiiiililes  (li;;e>lir--.  ite  l'ait,  la 
s  'ii^ali(ill  l-cssi'iilie  de  (lii;esli(iii--  leiile--  el  |i(''iiililes.  de  |iesanleiirs  ajiri's 
le  ic]>as.  est  oxliriiiciiieiil  ri(''(|iienle  (lu/  lui.  Mais,  cliiiiiiuciiiciit,  la 
sviil|itollial()lof;i('  f;asllii|lir.  elie/  le  malade,  esl  lialiillicllciiicill  nov(''(' 
dans  rt'iiscmhlc  des  |p|ii''ii(Miièncs  icssciilis.  Les  liiuildes  nasliii|iies  apjia- 
raissciit  ici  (■(miiiie  iipiiliti;^('iils.  afri^ssnircs. 

Obsessions  et  phobies  gastriques.  —  Les  iieiiias||i(''iiii|iies  i|iii  siml 
alleilils  de  |ili(diii's  lin  d'oiisessiniis  i;as|rii|iies.  |ir(''seiileiil  une  sviii|ilii- 
iiiahddj^ic  fiasli-i(|ii('  ('xlirniciiiciil  i-ednile.  Ils  n'iiiil  s(imv(_'1iI  iih"'ihC'  pas 
les  IriMililcs  (lvs|ic|iti(|ii('s  siniplcs  i|ne  je  viens  de  relalcf.  Mais  soil 
s|i(Hilaii(''iii('iil.  Sdil  à  la  suite  de  lecliires.  sdij  surtout  à  la  siiile  iriiricii- 
latidiis  ps\(liii|iies  d'dliLiiiic  iiii''di(al('.  ils  mimI  l'aile  une  \i''iilaldc 
(dist'ssioM  j;aslii(pi('.  jointe  à  des  plioliies  aliiiienlaires.  Ils  classeidut  les 
aliincnls  (Tapivs  leiii'  (l('j;ii''  de  di^cstiliilili''.  d  api(''s  les  liinihlcs  (piils 
appoi'lfnl  on  n°ap|iorti'nt  pas  dans  le  ronclioinicineiil  imii  senlcnii'nt  de 
Icnr  Inhc  (lif;oslir,  mais  de  rcnscnililc  de  Icni-  (■■((ninniie.  Ils  en  aiiivc- 
fonl  à  ri'sireindiv  (dnsid(''rald(Min'iil.  (pialilalixeinenl  d  aliord.  pnis 
i|naiitilativ('in('nl,  Icui-  alinientalimi.  IN  s'inieiilenl  en  d  aiilii's  termes 
vers  l'anoi'exie  inenlale  secniidaiie.   diml  ils  |iiiis--eiil    par  iMic  ell'eclive- 

iiienl  atteints. 
Pseudo-gasiropathies  constituées.     —   lies   -asiiupalliies    iiei\enses  à 

nianireslalions  complexes  |)en\eilt  se  c(iiis|  ilner  ireiiil)li''e.    l'Iiis    soiivenl. 

ces  allections  ne  soni  ipie  ralHinlissanl    iillime  des   Inr s  pi(''ci''denles. 

Ici   les  malades  (drreni    des   signes  nels   d'alVections  ;:asliiipies   classr'cs 

et   lenr  svmptomatolo;;ie  esl    lelle,  (pie    des  (liai;nostics  (■(iiiime  ceux  de 

sténose  pvloiii|ne  avec  slase.  Iiyperclilorliydrie,  lermenlations  j;astii(pies. 

parlois  même  comme    cenx   d'nlcèic   on   de  cancer,  peuvent  ("'Ire  mis  en 

(pieslion. 

Tons  les  tidiildes  (ihserv(''s  an  cours  de  r('>\(iliiliiin  de  ces  ^.jaslropatliies 

nerveuses  ii'snllent.  snil    de  la  prolonjialion   psvclnipie    iii(li''(inie    d  états 

oi-j.'ani(|ues  liausitoires.  siiil   de  pli(''U(ini(''iies    d  aiild   cl    irii(''l(''ro-sn;:|;('s- 

tion.  oii  liien  peiiM'iil    encnre  T'ire   c(insiil(''i(''s  cdiiinie    le    ii''siillal    direci 

dactions  i''indli\es  i(''pr'lees. 

Idiiles  ces  ^astropalliies  dont  j'ai  vn  nn  lii's  grand  noml)ii' d'exemples. 

sdiil   ciiraiiles.   sans  ancnne  espèce  de    th(''rapeutii]ne   médicameutense. 

par  les  procédés  ffénéranx  de  Irailenient  des  psychonévioses. 

Le  diajrnostic  de  ces  accidents  ni''\  Kipalliiipies  esl  loin   dèlre   loujoiiis 

aisé,  dépendant,   eu   ri'';;le  i;i''ii(''iale.   (piaiid    un  se    Irnineia    en    présence 

d'une  gaslidpatliie  apparue  à  I  nccasion  de  lidiildes  émolirs.    présentant 


Tltnl  lll.hS  l7i.r/r/(.l/'.V  DiillliilXK  Xhltfkl  Sh.  l"ii 

iiilt*  sviii|ili>iii,'i|iilii^'ii>  mii'(°Ii;ii'p't  cl  -«luiiiul  \:ii'i:ilili-,  nii  <it;i  en  ilmil  ilr 
lui  allriliiii'i'  iiiir  iimIiim'  |iiiri-iiii'Ml  rniicliiMiiD-llr. 

Dilatation  de  1  estomac  chez  les  névropathes.  —  Lu  tliliititlioii  di- 
l'oliiiiiai'  NoIisi'iM'  ri'i'i|iii-iiiiiii'iil  iin  riiiir-i  ili's  |is\i'hiiii«''Mi>si's.  Kllc  |ii>iil 
riMisliliii'i'  une  ilo  iii.'init'cslaliiiiis  ilf  l.i  iit'iii':i>llii''iiic.  Miiis  clli-  n'rsl 
iiliii's  i|ii'iiiif  iiiaiiircslatioii  sfroiiiliiii')'.  en  irl.iliiiii  iliicrli'  aM'c  l'éliil 
^'éiii'-ial  ilii  iiialailt'.  asllii'-[Mi|iii-  de  ^uii  iiiii^rlc  ;jas|i'ii|iii'  rniiinii'  il  IVs| 
tic  M's  imiNilfS  (le  la  \ic  de  relalinil.  |iaire  i|iril  e--l  allaildi.  l'i  -illliilll 
|iai'ce  (|iril  cs|  aiiiai;:i'i. 

Ilaiis  daiili'cs  ras,  Viif-vophdiiie  Miil  |)i'iiiiili\e.  -Miil  •.ecritidaiie.  el 
avant  son  |i<iinl  de  dc|iai'l  dans  l'alnnii-  ;:asli'ii|nc  cl  dans  l<'s  rennciila- 
liiins  i|n°clle  nciasioiuic.  avec  érnclalinns  iralinrd  involnnliiires,  |Miis 
Mdcinlaii'cs,  el  enliii  incnnscienles.  |ieul  être  le  |ii)lnl  de  dc|iai'l  d'une  di- 
lalalion  de  I  esidiiiae.    en  i|neli|iie  snile  |iaNvi\,'. 

Les  troubles  fonctionnels  de  lélimination  des  résidus  de  la  digestion. 

Dans  nncei'Iain  iiitinluc  île  eircunslanccs.  \n  diarrluc  -iniide.  ruinnie 
la  conslliiiition.  |)en\cnl  èlic  de  nalni'c  ncM'i)|ialliii|ne. 

i'ni'nii  les  inulliplcs  pln-niiinctics  ipic  |icnl  en^t'inliei-  rcinoljnn.  la 
(liorrlice  n'en  esl  pas  le  niuins  ri'C(|niMd.  .Mais  la  diarrlice  cinnlive  n'a|i|ia- 
l'iiil  en  ^'ciicral  ijuc  cnnnne  nn  accidcnl  Iransilnire. 

Il  existe  cc|icndaid  minilnc  dcsnji'ts  chez  lcs(|nels  peisisle.  dune  l'arun 
dnialde.  |iendaiil  des  mois,  nicinc  des  aniiccs.  nne  diari'lice  dont  l'iiii- 
f.;ine  cniotininiclle  est  inciinlestaldc.  (l'est  (|neces  sujets  entretiennent  eu 
eux  la  cause  éiuiilivc  iirij^inelle.  cmi  liieii  (|u'cnciire  la  peur  de  la  ii'|ii(i- 
diiction  de  la  diaiiliéecunslilue.  h  elli'  seule,  un  l'acleui- cniotil'  snl'lisani 
|iiiui'  rainenei'  I  accidcnl  inilialenieul  causi''  pai'  une  (''nmliiiu  liinsi|ne. 
Ile  ces  faits,  j'ai  nliser\c  de  uiiinlu'eux  exeniple--. 

llaiis  d'anti'c>.t'as.  la  diarrhée  nerveuse  est  allaire  d'i-dncalion.  (i'esj  la 
peur  de  la  ciuislipalinn  ipii.  le  plus  souvent,  l'entretient.  Il  s'a^'il  alnisdc 
sujets  ipii,  puni-  ne  pas  se  laisser  constipiM',  vont  tivs  t'rc(|ueuiinent  à 
la  j,'arde-rnlie.  Ils  hâtent  ainsi  le  décours  des  inatièi'es  intestinale--  cl 
peuvent  créer  chez  eux  inie  véiilahle  diaiihée  chninitpie. 

C'est  à  ce  dei-iiier  mécanisme  ipie  ressorlent  la  pinparl  des  cas  de 
(■(iiisliiHttiiiii  iH'froiutlh'KjUi'.  lie  siml  des  constipai  ions  tl  cditcalioii  se 
produisant  --oit  iliez  des  individus  ipii  pour  nne  cause  di'-linie  i  hémor- 
roïdes, lissures  à  I  anus.  etc..  I,  letardent  le  plus  possihie  leurs  ;.'ardes- 
rohes,  soit  chez  des  sujets  qui  par  simple  n(''};lif;ence  oiihliriil  d'allei-  à 
à  la  selle. 

<  I  L'entéro-colite  muco-membraneuse  manifestation  fonc- 
tionnelle.   —    Celle   alleclinii    ev|    e^venlielle ni    .Mr.ii  I,  i  |v,.e    par   de- 

-elles  j.daiii'uses  et  muipieu-<es  ai'conipa;;uees  pail'ois  de  lansses  mein- 
hi'anes.  par  des  alleiiiatives  de  diaiihée  et  de  constipation,  par  îles  phé- 
nomènes douloureux  du  coté  du  ^'l'os  intestin. 

L'hypersécré-tioii  muipieiise  peut  avoir  des  ori;.'ines  diverses.  La  séciv- 
liou  iuleslinale   peut  être   nn  véiitalde  phénomène  de  dél'ense  contre  la 


iip'ic.  ^iMiiii.ni.ii-:  nr  s)sii:mi;  \i:nti:i\. 

('(>iisli|i;ilioii  --  l'Ilt'-iiii'iiic  ildri^iiic  m'^x  i(i|i;illiii|iir.  Il'iiiilir  |i,iil  l'iiii- 
l.'iliiiM  iriloliiiiilf  locale,  cum'c  |i,ir  le--  ilillV'iriils  |iiipi' 'ili's  ({ii  riii|il(i'ii'iil 
les  iiialiHli's  |Miiii'  M'  lilii'irr.  |iriil  |i)iiit  miii  n'ilc.  Kiilin  le  s\>lrnir  iici mmin 
|ii'ill  a^ir  (lircclriiiciil  ri  ci'i'ri'  au  iiimmii  iIi'  I  iiilr>liii  ((iiiiiiii'  au  uiM'au 
lie  l'ohunac  des  Iniulilr--  de  iiahiic  |i--\rli(i-si''(ir'liiiic. 

(Juaul  à  I  i'n--ruilili'  ilrs  lldulilc--  ilnulnu  lru\  ri's^i'lilis  iln  n'Ar  (le 
I  iul('^liu  jiar  li'>  uuilaiifs,  il>  luc  |iaiai>>rul  eu  ia|i|iiiil  diiril  ascc  ICxa- 
ui'ialiiiii  (riiiic  sciisiliililé  viscrialc  ('■(lu(|U(''('  |iai  uur  allrulinu  iduliuuc. 
.lai  \U(i('s  sujets  chez  les(|nels  des  idiénnuiriii'--  dnulniii  imu  du  j^enre 
eiiléiilii|Me  (iisparaissaienl  lu  UMiunueiil  suus  I  iidlueuce  de  la  psycliu- 
Ihérapie.  C.'esl  dune  (|ue  (die/  eux  li'  Inuclinuueiueul  mu  iu,d  de  l'iuleslin 
élail  déjà  doiiiruii eux. 

Les  |)ll(''lUUMélie>  lie  >|i,is|iie  de  reiiirTii-eidile  liiueii-iiieMllu  aueiise 
|ieiivenl  eu\-niènu's  n">uller  de  la  ((Uisliiiation.  Mais,  (raiilic  pail.  l'élal 
de  s|iasiiie  esl  l'élal  de  luiis  les  lu-^aiies  el  de  lous  les  inuscdes  douluui'eiix. 
l'I  i|iie  1,1  ddillelir  sdil  d  iiiiLiilie  |ir'ii|dir'lii|ue  iiil  d  iui;:iue  |is\cllii|lle 
i|ii;iill  à  siui  esvciiee.  le  v|ia>iiie  |ieiil  ii  eu  |ias  uiiuil--  el  le  un  alioiilissaill 
eiiuilllUM. 

Manifestations  digeslives  hystériques  diverses.  —  les  divers  iiduldes 
i|ue  je  \ieiis  de  lelaler  suul  el  de  lieau('iMi{i  les  plus  rn''(|iiciils  de  ceux 
i|ue  I  ou  |>eul  ulisriver  au  eiiiiis  des  |is\  rlliuir'Mosrs. 

•le  cileiai  eiieiire  elle/  les  li\sli'Ti(|iies.  la  \ii<tl(i<in  nu  iiiL;esli(Ul  avec 
|daisir  siul  d  aliiiieiils  ii''|iui^iiaii|s  |\iaude  raisaiid,''ei.  siiil  iriiii  excès  de 
ciiiidiiiieiils  inilauls  i|i(ii\ie.  ail):  la  pica  mi  iii;^eslinii  de  siilislaiices 
iiidIenu'Ml  aliiiienlaires  ((diailiiui.   |dàl!ei.   Il  s  a,L;il   là  de  |iei\ersiims  de 

'■■'l'I"''''- 

Les  rdiiil.-isriiiciils  dans   llusIiTie  nul   di\eis  aspecls.    l'aiTnis   il   s  auil 

du    voniisseiiienl    dil   (esn{dia^ien    (|ui    jinrle    |ii'iiici|ialeiiie!il .    mais    iinii 

l'xcllisiveinenl.    sur    les    inuesia    sidides.   s  acc(Uii|)a;:iie   de    la    scusalinii 

irariél   du    liid   alimeiilaire   deiriére    le   sjciimm  el   cesse  si    les  aliiiieuls 

sniil   iiilindiiils  a\ec  la  sniide. 

I  lie  iiieulinll  à  |iail  ilnil  elle  r.'sei'M'e  aux  rdiiiissoili'iils  iiiCdCI'cihh'S 
des  ||\s|iMi(|Ues.  Les  ra|i|inrls  île  ces  Nnmisseuieiils  a\ec  liscdlliric  riCM'- 
xeiise  nul  ('-lé  mis  eu  reliel'  |i.ir  (.li.ircnl.  I.i'  lial.iiiceiueiil  que  ce!  auleiii'  a 
linmtré  exisler-  entre  le  laiix  de  luiiiie  el  cidiii  des  iii.ilières  \nuiies  nVsl 
(railleurs  (|ue  |divsi(dn;ii(|ue  el  lischurie  li\sl(''iii|iie  me  |i,iiail  ii  être 
(|n  lin  (dl'et  des  vdinissemeiils  iucnercildes. 

.le  sifilialerai  eiicnre  la  liiiiijKiuilc  |ieiiuaiieiile  nu  |iainx\sli(|iie  des 
livsléi-i(|ues  i|iii  r.iil  |iailie  de  la  sviu|pt()mal(dni;ie  des  prnssesses  iier- 
\eiises.  (jiKiiil  à  la  Irlande  tMiipaiivIe  livsl(''ii(|iie  (ir'crile  aiilnd'nis.  nu  a 
recniinn  plus  d  une  l'ois  depuis,  (pie  1  liysh'iii'  ii  l'Iail  pas  eu  cause  el  (pi  il 
s'a^'issail  de  [m'-gacoloii. 

(In  a  (l(''crit  encore  une  pseiidn-p'i  ilnuile  li\s|!>ri(pie.  un  ileiis  uerseiix. 
des  appendicites  hvsh'riipies.  Les  cas  de  ce  {^ciiic  me  semhleiil  siijels 
ji    i('-\isinn. 


innriii  i."  i  isi  I  iiM  A  inutK.iM  .\t:i<t  1 1  >/•;  nu; 

I  TROUBLES   URINAIRES 

I  llrlll 

I.r-  r.iil>  iliiiil  i'iii  ;i  |p,iili'i'  ^1-  iliNi-M'iil  ii.'iliiii'lli'iiii'iil  CM  deux  ;jritii|)i'>. 
|liill>  iliir  |il'i-iiiii''i'i'  \;irii''li'.  Ii's  ;illi'-i  ,'iliniis  i|r  l'iiiiiii'  (li'-|ii-iiilriil  il'iiiii' 
li'-siiin  i)i';:;iiii(|iii-  iln  s\sIi-imc  ihtmmix.  i'I  IV\|M''i'iiiiriil;ilinii  mic  r;iiiiiii.'il  .'i 
liri'iiii'^  (I  rii  i'-liiili<>i'  le  ini'M'iiiiisiiir  iiiliiiir.  Ilaii^  un  m'cihiiI  ;;riiii|ii>,  Ic^ 
iiinililicaliitiis  lie  la  siM'ivIiiiii  iiiiiiaiic  soiil  lii'o  ,'i  iiiir  iiialailii'  riuirliiiii- 
llfllf  ilii  s\>li''mc  M('r\('ll\.  à  rin^li'-lii'.  cl.  |iai- --iiili'.  Iriir  ('liiilc  s"a|i|iliir 
iinii|iii'iiii'iil   siir  i|i>s  iiliMT\aliiiiis  cliniiiiirv. 

Modifications  de  1  urine  liées  à  une  lésion  organique 
du  système  nerveux.  —  Glycosurie.  —  l,c>  ii(  luit  lie-  r\|Mii- 
iiifiilalt's  nul  t'-lalili  iiclli'iiiciil  riiiMiiriiri' dr  rrilaincs  li'-siiiiis  du  svsiriiir 
llfl\i'il\  Mil'  la  ;;l\ciisiilir.  (!l.  liriiiaiii.  dans  niic  si'iic  d"r\|M''|-icil(cs 
d'Irlnrs.  |iiil  driiiniilrci'  i|iic.  siii'  le  lapin,  la  |iii|rii'i-  dn  |ilaii('lii'i'  du 
V  vt'nli'ii'iilc  iiraliijni'i'  ciili-f  iMii^ini'  de  rariinsliiinr  cl  ci'llc  du  \a^uc. 
|ii'ii\iM]nc  nue  ;;l\(  nsniic  passafit'iT.  \|iii'--  lui.  iiiir  -•l'i  ir  de  clii'i'clit'nis 
inonlivirnt  i|n('  ce  iiirinr  rIVcl  s'idi>>i'i  \r  .i|irr-  li'>~  h'^imis  les  |dns  divcisc^ 
dit  s\st('llli'  ni'IM'IlX.  l.i'S  Icsiull--  di'^  cili\cs  lilllli.iiics  lllrckcii.  de--  inu- 
tiles l)|>lil|ni's.  lit'  la  |l|iillllll''iaili  I'.  i\r  la  lllnrllr  rfrviralr  iSi  llilli.  illl 
MTMlis  (■t''ivlii'lli'n\  iKfkaidl  .  |ilii\iii|iirill  l'^^alfiiirnl  Mlif  ;:l\riiMii  if 
liiiijiiiirs  |iassa|;('n'. 

l'Ins    lai'd.   (!liaiiM-an   cl   ixanrinaini  snnl   ai'i'ivi's   à    didcriniin-i    i- - 

incnl    a;;isscnl    ces    divcrsi-s    cxiilalinns     du     svsli'ini'    nerveux.     Klles 

l'elenlissent  sur  une  st'-iie  de  cenli'es  i|ui  si(';,'enl  dans  le  liull I  dans  la 

pallie  de  la  iiiiielle  ipii  se  trouve  CDiiiprise  eiilre  le  liiillie  el  la  Iriiisièine 
verlèhre  cervicale  :  ces  centres  mil  des  actimis  coiiiplexes  ipii.  Imiles. 
l'iinli'iliiienl  à  niainlenir  la  teneur  nnrinale  du  saii<:  en  sinir.  Ilii  peut 
recttniiaitre  à  ces  centres  trtds  rniicliniiN  dilliTeiile^.  Imiti--  teiidaiil  au 
nièiiie  liiil   : 

I  ■    Ils  excitent  la  sécrétimi  du  ^lytise  par  le  Itiie; 

*J"  Ils  iniidi'rent  la  si''crtMiini  interne  du  pancréas,  si'cri'liiiii  ipii.  ciiiniiii' 
un  le  sait.  sDppiise  à  rhvperjilvciisiirie: 

.'"  Ils  niiidérent  riiistiilvse,  c"esl-;i-ilire  la  ilevliiicliiui  des  tissus,  ipii. 
liii'Si|irelle  est  triip  alinndante.  riinriiil  au  luie  îles  inali'i  iaiix  propres  à 
ronnerdii  sucre  en  ipiantiti'  considei  .dilc  cl.  pu  --iiile.  .imiiim'  I  livper- 
;.dvcosnrie. 

Tonte  excitation  port  l'c  sur  ces  centres  provoipiii  ,i  ilniic  la  i^lvcosiirie 
parmi  iiif'canisine  tri's  complexe,  en  aii;:nientanl  lacliviti-  dn  t'oie,  eu 
an^^meiitant  les  mati'riaiix  |ii'opres  à  lornier  du  sucre  ipie  lui  l'oiiruissent 
les  tissus,  en  diminuant  la  s.'civtion  interne  du  pancri'as. 

L'idiservation  cliiiiipie  est  venue  coiilirmer  ces  domii'-es  expérimentales. 
Il  existe  un  certain  nomlire  de  laits  où  la  j;lyciisiirie  a  été  idtservée  à  la 
suite  de  li'sioiis  de  la  région  linllio-prtdnlii'-raiitiidle.  on  à  la  suite  de  traii- 
miilisiiies  anciens  et  de  tract  lires  des  premières  verttdires  cervicales,  .lajoii- 


lO'iS  ^i:Mi(ti.ni:ii:  hu  -)-ii:.\ii-:  ^l■:l!rk^l  \. 

Icnii.  Iiillli'tnis.  ijii,'  Ikiii  iiniiilii'i'  ilr  l'cs  iilisciN  ;il  ioil'-  ^dlll  siiicllcs  ;i  cnii- 
liiHi.  l'I  I  iiii  III'  iliiil  li'iiir  .'iiiciiii  r(iiii|ili'  ili's  l'.'is  un  (1rs  iiliM'i'V.'ilnii's 
luil  Miiilii  cxiiliiiiiiT  le  ilialiMc  (|iii  ,i\,iil  .iiiinii'  hi  iiiiiil  de  leur  iii;i1;mIi'. 
|p;ir  lin  lt'j;cr  (Icjiii'  (r.inciiiii'  on  di'  roiiiji'sl  khi  iln  |iI,miiIii'i  du  i|n,i- 
Iririiic  M'iitriciilc.  un  |i.ir  IV-l,il  i>|>;din  di'  I  i  pcudMiir. 

(Vtic  ^iycdMiiic  [ii'iil  (''Voliirr  iLnis  ilriix  sens  dilliicnls  :  un  liicii  cllr 
osl  peu  |i('rsislanlr,  idic  nr  l.ii  ilc  pa'^  ;i  d iininniT.  i-l .  l'ii  i|iicli|nr-.  vrni;nncs 
(PU  (jlli'lqiu's  iiiiiis.  li'Mijrl  ivsii'iil  ;i  l'i'lal  iiiiiinal. 

Un  liii'ii,  ,'iii  ciiiilr.iin',  clic  va  lniii<iiiis  cniissanl.  |ii'iil  allriiidii'  des 
cliinVcs  rniisiilt'ralilcs  (.")(IU  ;i  10(10  <;iaiiiiiii's  |iar  juin  i,  cl  l'allccliiMi  cvn- 
luc  lirs  ra|iidciiiciil.  I.c  snjcl  s'all'aililii,  saniaiLiiil.  |ii('scii|c  Inus  les 
(r-(iiil)lcs  cl  luiilcs  les  (•()iil|)li(alinns  du  dialiclc  inai;:ic  cl  snccninlpe  an 
liiiiil  (le  deux  on  Irois  ans.  cnijioiir'  en  :;i'iirTal  par  la  Inlicii-iilosc  pnlino- 
naiie. 

Si ne  lonic.  ce  ipij  doiniiic  le  pronoslic.  e'esl  d'abord  raliondancc  de 

la  j^lyeiisnrie;  loiile  LîKeosiiric  ipii  di'passe  ."IHI  t:raiiiiiics  pai  jour  es! 
i;ravc.  (Tesl  aussi  la  dnn''e  de  ce  s\  inpiruni',  car  s'il  persisic  plii^  d'un  an 
le  pronoslic  esl  l'alal. 

Albuminurie.  —  .Nous  possr'dons  lieanconp  moins  de  nolion^  e\|)i''ri- 
nienlaies  et  (diniqiies  pour  ce  ipii  conci'inc  I  alliiiniiniiric  par  li'sjon  ner- 
vonse.  Par  jiiip'ire  du  plaiu  lier  du  ipialricinc  \eiil  riciilc.  un  peu  aii-dcssns 
du  |i()inl  i|ni  provixpie  la  <:l\cosiii'ic.  ncrnanl  a  provoipn''  clic/  le  lapin  de 
la  polynrie  avec  allinininnrie.  (!lie/  I  lioinine.oiia  noli'' parfois  la  pri''seiicc 
(rall)iiniiiiniie  au  cours  (le  ipielipies  alVcclions  du  s\slciiie  nei\cii\.  Les 
linn(iiTa(/ii's  ct-rébrales.  les  liuiiciirs.  snrioni  dans  le  \oisina;^e  de  la 
moelle  all()n;^(''e.  |ieiivenl  s'accompaLîiicr  d  allinniimiric  Iransiloire.  L'al- 
liiiminnrie  a  i''li''  si;^nali''e  par  de  nomlircux  anlcnrs  coiiimc  assez  l'ré(|uenle 
dans  Vlicmorragic  iiicniiKji'c  ii\i  (Trrhr.i-iii  'iiiii/.c.  <i.  linillain  cl  CI.  \iii- 
cenl  ont  insisté  sur  co  svinplôme  el  oui  monlr.''  ipii'  rallMiminnrie,  dans 
ces  cas,  apparaissait  rapidemenl.  ipi  (die  l'Iail  son\ciil  assez  aliondanle  cl 
pouvait  même  atteindre  une  aiiniidancc  cxln'ini'  i  lll  ou  'JO  grammes  par 
lilrel,  mais  (pic  célail  un  |di(''nomt'ne  Iransiloire  :  iiicuie  massive,  elle 
iliminue  rapiih^nenl  cl  dispaiail  en  (pielipics  jours.  La  coïncidence  d  al- 
iinininni'ie  avec  les  svnipicnnes  pro|ires  de  I  lir^morraiiie  inr'niiii:(''e  pcnl 
l'aire  croire  à  nue  iin''iiiic  ncrvcnsi'. 

.le  signalerai  ciiliii.  pour  m(''nioire.  ipic  ralliuiniiinrie  apparail  parfois 
cliez  U'^  ('//ilc/jlir/iics  après  les  accf''s  snlnnlraiils.  cl  p.iiTois  aiis-.i  dans  le 
(jiillrc  exoplildliiiiiiiic. 

Polyurie.  —  (!e  symptrunc  a  ('■h'  icprodiiil  (lie/  ranimai  a\ec  lonle  la 
nclleli''  il('si|-alile.  CI.  l'.crnard  le  premier,  en  piipianl  le  liiillie  chez  li' 
lapin,  pri's  du  poini  (pii  provoipie  la  ;:l\cosnric.  a\ail  prodiiil  une  pidyn- 
rie  simple.  Kalilcr.  en  I  SN.'i.  |ir(''cisail  le  mi''canisini'  di'  ces  .iccidcnls  :  il 
liroviicpiail  des  irisions  linliiaircs  sur  le  lapin  en  injciiani  ipndipics 
jinnltes   d'une   scdniion  de  nilrale   d'aijiciil  :    il  arriva  ainsi  à  (''lablir  (pic 

les  l(''sions  allei^nanl    la  partie  caudale  du  | I  cl    la  pailii vcile  de 

la  moelle  alloii^('e,  surtout  dans  le  voisina,t;i'  du  corps  reslirormc,  provo- 


Iltuiltll-:^    I  />'//.■!/   \    hUllli.lM     \hir.hl>l.  I".i 

i|n:iii-iil  mil-  |)iilMii'ii'  siiii|ili-,  nxi-c  |Milyili|i>ii'.  >iiiis  ipir  ri'>  liiiiililc^ 
K'Ifiili-^M-iil  (I  iiilli'iiis  xiii   l'i'-lal  lie  Miiilr  ilr  riiiiiiiiiil. 

(!'i-sl  r\;irli-iiii'iil  ce  i|iii'  l'iiil  |ii'lll  <iliM-i'\ri'  clir/.  riiitiiiiiic  :  il  la  viiilr 
lie  IraiiMialiMiio  i'ràiiii-ii>,  un  a  mi  a|i|iai'aili'c  niic  |Mtlyiirii'  i'iiii>i<ir-ialtlr 
a\i-)-  |iiil\ili|i>ic:  |ia>>a^i>i'  on  ilnialilr,  ccl  ai'riilcnl  iiVsl  jainai'^  iliin 
|)i'iinii>lii°  ;:ra\i>  cl  la  santi-  iln  >njrl  ol,  en  ^(Mirral,  iiatlailc. 

Les  i-\|>Ai'ii>n('cs  sur  l'animal  niDnli'cnl  liini  i|ni'  rrs  Ironlilc^  |ii'iiM'nl 
icli'MT  (Inné  Irsinii  iln  svslt'inc  iutm'hx  :  lonli'l'ui-^.  il  ne  iani  |ias  uuliliri 
<|n'iiii  ci'rlain  nunilM'c  ili>  ces  (il)si-i'\aliiin'<  mil  l'h'  imlilircs  à  uni'  (''iiiKinr 
m'i  rinsli'i'ic  l'Iail  Inil  mal  cimiinc  :  m',  iiimiiii' mi  \a  li-  Miir.  I  livsli'-rii- 
|ii'nl  ivalisi'i'  le  miMiii'  svnilnimr.  l'I  la  iiiiliuii  il'iin  liaiiiiiali<mr  anli'- 
l'it'iii'  iif  snl'lil  |ia>  à  hanilii'i'  le  <lia;:iiiislii'.  l'Insli'i  ii'  lraiiiiialii|iir  ('jaiii 
a^siv  rit''(|nciili'. 

Crises  rénales  de  tabétiques.  —  Il  >"a^il  ici  ilnii  acciilcnl  llc^  rare 
iili-.cr\i'  |iair<iis  l'Iiiv.  les  lali.'liijiics.  Itavnimiil  l'ii  a  |iiililic  une  nliscrvalinii 
en  |S7">  :  ce  sdiil  (les  acciilenis  i|ni  siinnleiil  alisnlnmi'iil  «le--  ecili(|iics 
nc|ilirctii|iies  :  tltMilcnr  sirrailiaiil  le  Imi^  ilc  riirelére.  aiiiirie.  loii'-li- 
|ialiiin,  sMiNeiiaiil  par  crises,  sans  i|ii('  jamais  un  Iiiiiinc  un  calriii  dans 
l'nritie. 

Modifications  de  1  urine  dans  les  maladies  fonctionnelles 
du  système  nerveux.  la  polyurie  a  éle  iinlce  ilans  un  ceilain 

iiiiinlire  lie  iii'rnisrs.  ilaiis  la  iiiiilinlii'  ilf  lioxedow.  dans  la  juirtiliisic 
(iilildiitc.  dans  VciiUfiisic.  Mais  c'esl  siirloiil  chez  les  iièn-uptithcs  Injalc- 
ru/iii's  on  non,  iinellc  jicnl  aci|ncrir  une  |M>rsislance  cl  une  inlensil' 
cxlraordinair'cs. 

Les  malades  ipii  |n.''senlenl  ce  s\  in|iirinie  oui,  soineiil.  des  s|  iM|||;i|,.s 
né\ni|ialliii|nes  |iliysii|iies  cl  nienlaiix  des  pins  nels:  presipie  jonjunis 
ce  siiiit  des  hommes,  sonveiit  des  alcooliipies  alisorliani  périodiipieinenl 
des  ipianlilés  étiormes  de  liipiide.  Itans  ce  dernier  cas.  il  n'es!  pas  rare 
de  voir  la  polvniie  s'inslaller  lirnsipienienl  après  cpii-lipirs  jours  de  liha- 
lions  homériipies.  l'arl'ois  c'est  à  la  snile  d'iiiie  l'iiiolion,  d'iiii  Iraiima- 
lisnie,  ipie  ces  accideiils  apparaissent.  Kn  ^'éiiéral.  ces  malades  ont  une 
polyniie  extraordinaire.  Ils  émettent,  en  vinj;l-<piatie  lienres.  l."),  "Jd. 
.")()  litres  d'une  iirineclaiieet  de  l'ailde  densité.  Les  rechenhes  d'Klirahrdl 
ont  monti'i'-  ipie  ces  mines  ne  contenaient  ancnn  élément  anormal,  sani 
pent-èlre  une  pro|iortiiin  un  peu  élevée  de  clilornre  de  sodiiiin  :  de  temps 
à  autre,  on  noterait  chez  ipiehpies-nns  de  ces  malades  de  \,''iitaldes 
déliàcles  d'urée. 

La  soir  est  prexpie  toiijunrs  im|)i''iiense  chez  ces  sujets,  el.  dans 
les  cas  de  ;.'rande  polyniie,  elle  dexieiit  ahsolnment  an;jiiissanle.  La  pri- 
vation de  liipiide  les  met  dans  nii  é'tal  d  anxiété'  extrême:  ipiehpies- 
inis  en  arrivent  à  hoire  leni' mine  Inrsipiils  n'uni  .inemi  antre  liipiide  à 
ahsorher. 

dette  polydi|isie  ne  doit  jias  être  néj;li;,'ée.  car  il  est  proliahle  ipie 
dans  lin  certain  nonilire  de  cas.  c'est  là  l'i-lat  psvchiipie  initial,  ipii  entraine 


IdbO  •'HMfUl.OOIE  hl     -)  -IIMI    M  m  Hl  \ 

Il  UT!''!!  Il 'lit  .'i  v,i  --iiili'  |;i  iMilvillii'.  (jlliM  i{ll  il  ril  Miil  (r.illli'lll'-  Mir  rr  IMiiiil. 
il  l'vl  liirii  icihiiii  i|iir  ilail'-  tf>  i-;i'~  l;i  |i(il\lllii'  c^l  (■iiUM'ciilivr  à  iiiir  iili'T 
li\i'  {iliis  lin  iiiiiiiis  riiiiM'ii'iilr.  ;'i  un  Iritniili'  |iniriiiriil  nirnlal. 

Anurie  hystérique.  —  l.'.niniic  d'ini^inc  iiri\t'n--r  nr  sr  |iri''S('iilc 
::iit''ii'  (|nr  rlii7.  li's  Ii\mi'|  il|n('^  :  jr  laissi'iai  (ir  ciili'  I  aiinrii'  irlIcM'  oi'i 
la  > '■rr.'riiin  ilc^  ili'ii\  irins  s'aririr  sniiv  larlmii  irniaiili'  il  iiii  ralciil 
l'Iii'ininanl  ilan-  un  ilr>  nirlrirs         rr'llrxr  n'Miii-ii'iial  ilr  (iiiMiii. 

L'aniliir  rs|  lin  >\  iii|il('inii'  laiilr  à  irninnaili  r  :  la  nialailr  il  ('■nicl  (laii> 
la  ionnii'r  i|ii  iinr  |irlilr  i|iianlil  ■'  il  iiiiiir  ri  priil  |iaiTnis  ii'sicr  sans  l'ii 
irllillf  niriiir  iiiir  ;;iinlli'.  l'iillllaill  la  vrssir  l'sl  siilc.  |iai'  la  |iciriissii»ll 
lin  |iar  la  |ial|ialiiiii  un  nr  |iai\irnl  pas  à  irrniinailii'  rcxisliMlcc  (lllll 
jilnlii'  ai'i'iinili  l'I  (lislcmlii  ilririrrr  la  s\  iiipliv  vr  iln  |iiiliis.  I,a  sonde  ne 
lanu-ni-  (|irnni'  (|iianlilr  iiisij;iiiliaiilr  il  niiiir.  Ainsi  il  n  \  a  |ias  dr  ilinilr, 
il  s'ai^il  liirii.  nmi  |ias  d  iiii  liimldi'  dans  I  rxn'i'liiin  dr  I  iiiiin'.  mais  d  un 
anï't  di'  la  ■^l'cir'rnin  n'iialc 

Ce  sviii|il 'uni'  ^r  |iii''--rnlr  sons  deux  riunii'S  diUV'ri'iitrs.  disliiii-jrs  |iiii- 
lialdcnirnl  an  |iiiinl  i\r  mit  iialliii^r'Miqnc  :  l'aiinrir  siiii|ili'.  I  anuiii' 
acciini|i;ij;iiéc  de  V(inii---.riiirnl--  inniiTcihlcs. 

1,'aiini'it'  sim|il('  riiii'-i--li'  m  niir  sii|i|ircssi(iii  ali^nlnr  dr  la  sirr.'lion 
niinaii  r  sans  aiilri'  s\  iii|iiriiiii'  nu  ni  il  ni  la  lit.  (ii'l  arcidi'iil .  s  il  i"^l  dr  ri  il  ni  r 
dnr.T.  s'iilisi'i\r  assrz  siiinriil  i-lii'z  1rs  li\siriii|iirs.  A  la  siiilr  il  nnr 
cfisi".  à  la  --iiili'  d  nnr  l'iniiliiiii.  la  si  riilion  il  iiriiir  s  anvlr  |irildaiil  IN. 
'i'f,  .">ti  lirnir^:  mais  l'ii  ;:i''iir'ial  rrs  limilrs  nr  siinl  |ias  ilT'iiassi'i's  ri  siiiis 
raciiim  d  iiiir  ini''iliraliiiii  i|iirlriiiii|iir  un  |iliis  siiii|ili'nirnl  d  une  sii^gi's- 
lioM  antiiiilairr  la  siTi-i'hnn  sr  i/'lalilil.  Cii  a  rili''  i|iu'l(|iirs  iihscrvalioiis 
(iM  <'i'llr  aiinrir  iiri'^isla  |ii'iiilaiil  |iln^irii  is  iiiiiis  :  7  joins  I  lliilsl  i.  S  jinirs 
llîcili'iliikl  I  :  Ir  lai  I  n'a  nr  II  d'il  n|iiissilili'.  I. a  ^ '■rii''liiiii  ininairr  priil  s'ai- 
irlci' assez  liini;leiii|i--  ^an-~  L;iaiiil  liiinlile  dr  la  \  ir  L:rMii''ialr.  I,a  llirsr  dr 
Mcrkleii  nous  a  a|i|iri^  i|n  a|iirN  ii|i--lnirliiiii  lalriilriisr  drs  inrlries,  le 
malade  |iiiiivail  riiiorr  \i\ir  sans  lionlile  aniilii  |ienilaiil  S  à  10  juins. 
Tiiulerois.  il  l'anl  se  ilr^lirr  {\f  la  siipei  rlierie.  luiijuins  |iiissilile  chez  les 
livsléiii|ues;  eu  loiil    cas   I  aiiini(!  siin|ile  el  dnialde.  si   laiil  esl   i|ii  elle 

puisse  èlic  causée  pai-  lliysléi  ie,  duil  èlie  nu   |)liéiiomèue  exirè iiieiil 

l'ai'c.  l'itnr  ma  part,  je  iieii  ai  jamais  oliservé  d'exemiile. 

l'ar  lunlrr,  raiiinir  un  pliili'il  l'ischurie  assueir^e  à  des  \uinissemeiils 
iiiciiercildes  juMit  se  renenut  ler  dans  l'Iiysléiie.  I.a  malade  n  l'^inel 
(|ue  des  (|uaulil(''s  iusiuiiiliautes  d'urine,  ill  i.;iamnies.  !  UO  ,i;raiiiines. 
'2(10  jriammes:  il  v  a  iiièine  une  sorte  de  lialaiiiement  eiilre  I  inteusit;'  des 
vomissements  el  la  ipiaiililT'  d'iiriiie  l'^mise;  dès  ipir  ces  vomisspiiienis 
diiuiiuieill  ou  s'arreleiit,  le  iii\eaii  des  mines  de  -J 'i  lirnirs  dans  le  liocal 
s'élève. 

.\ussi  l'on  s'est  deiiiainli''  lei|iiel  de  ces  deux  accidents  i''lait  le /;r/;/l///« 
iiKimis.  Aiilret'ois  un  cint  diniunliei  ipie  le  MiniisseuK'ut  était  mmou- 
ilaire.  et  slippirMiienlaire  de  la  si''cri''liuii  d'iniiir  m  ipiidipie  suite,  par  ce 
l'ail  ip;e  les  liipiides  \uniis  cunlenaieiil  de  rnii''e.  Mais  lluiicliard  a  niunlri'' 
ipie    dans    luiis    1rs    Mimissements     alimeiilaires    un    Iruuvail     une    pru- 


I  IU)l  /././  N   I  /.M  /  l!M  \   IKlIimiM:  Milll  I  I  ^1  i"..l 

|Miiliiiii  iioliiltlr  il'iiiri-.  AiijiMinl  liiii.  mi  iiiliiicl  ;^r-iii''riili'iii<'iil  i|iir  hi 
iliiiiiiintiiMi  |ilii>  iiii  iiiniiis  i^iiiiiili*  ilr  la  vi'-iirliuii  iirinair)'  iiIim-i'm'-<-  iIiiii-^ 
ri's  fio  II  l'sl  i|iic  MToiiilaiit'  aii\  Miiiii'-sciiii'iiK.  i|iii.  i'ii\.  ii'|iir>>ciilnil 
II-  |ili(''iiiiiiii-ii<-  |iiiiiiilir. 

(!cllc  \ari<'li'  d  i^cliiiiir  avcr  MiiiiiNsciiii-iiK  iin  ori  c  ililc-  |m'iiI  |ii'isi>|('r 
tiirl  liiii^li'iii|i>,  |iciiilatil  ilfN  Nfiiiaiiio,  |iriiiljiil  Af-  iiiiii^  nu  nii^iiic  ilrs 
aiiiii'cs.  a\iT  I  allcniali\c  il  aiiir-liiii'aliiiti>  ri  lii'  iviiiiilcs.  ïiiiili-t'iii>. 
l'oiiiiiir  Ions  IcN  ai'ciilciiK  li\>l('-i'ii|iii's.  rllc  <'(''tlf  à  un  Irailciiiriil  |i>vrliii- 
liirra|iii|iir  liirii  ciiiiiliiil.  cl  il  sullil  iratrr'lcr  les  \lltlli^slMUl'lll^  niiiliuiirU 
|)iiiii'  voir  la  riiiii'lii'  lii-.s  iiiiiii'--  ii-vriiM   .'i  -a  liaiili'iii'  imi  iii.ili'. 


Troubles  rfe  la  miction. 


Il  II  (•^l  |irul-rlir  |ia--  iniilili'  ni  clf  ia|i|irlcr  fii  c|iic'lc|iir--  iiinl--  lo  ((iii- 
iiiliiiii>  Miiriiiali's  ilr  la  iiiiilioii.  I.a  \cssic.  ivmtmpu  à  |Mrnis  iiiiiMiilaircs. 
i('i,'iiil  riiiiiic  au  t'iir  ri  à  iiicmiic  iIc  sa  si'cirliim  cl  la  <  iiii--ci\c  ^ràcc  à 
la  ('iiiilrai'liiiii  iiivnlniitaiic  iriiii  >|iliinclci'  à  lilircs  lissc>,  cl.  an  licsoin. 
^'l'àri'  il  la  ronlrarliiiii  voloiilaiic  iriin  s|iliiiii'lci' slrii'-.  I)c  lnn|i>  en  li'ni{i-<. 
la  vi'ssic  se  ciiiili'aclc.car  c'est  nii  innsclc  creux  (|iii  ii''a;^il  à  la  dislcic-inn 
(Giivoiii:  (lu  l'csie.  la  iiiiiiiKlre  cinnlinn.  la  iiKiiiidi'c  cxcilalinii  sciisiiricllc. 
aiiièiieiil  aussi  nue  ciiiilraclioii  île  cet  nrj^aiic.  Sous  riiiMiieuce  ilc  la  cnii- 
Iractiiin.  la  leiisiiiii  île  riiriiie  ciiiileiiiie  ilaiis  la  vessie  aii^iiieiile.  el 
ijnauil  celle  leusinii  alleiiil  II!  à  TiS  cenlitiiclies  il'caii.  a|i|Kii'ail  le  licsniii 
iriiriiicr  ((ieiiiiiivillci,  alors  voioulaircnicnl  le  >|iliiiiclcr  lisse  se  rclàclic 
l'I  riirinc  sccoiile  en  ilelioi-».  Tel  c^l  en  icsniné  le  nii'-caiiisine  il  une 
iiiiclioii  iioriiiale  el.  suivant  i|ii  nii  île  i  e-.  noinlircnx  cléincnls  scnsililcs 
ou  tuolcursscra  altiM'c,  on  |ioni  la  olisci'xer  les  houilles  les  plus  xarialiles. 
Si  la  |iaroi  ninscnlaiie  île  la  vessie  est  paralijsn'.  la  iniclion  ilcvieni  ilil'li- 
cile.  riiriiic  est  retenue,  ilislcnil  la  vessie,  el  iorsi|Ue  sa  tension  snr|iassc 
la  résislaiice  r-laslii|iie  ilii  s|iliiiiclei'  lisse,  elle  s"ccoiilc  an  ilehors,  il'on 
iiicoiitiiieiicc  |iai'  i'c^or;.'eiiieiil.  Ilaiis  iraiiires  cas.  il  s'a<;il  au  coiilraiic 
il'IiillH'rliiiiic  vcsicalc.  la  iiioiiiilre  i|uaiililé  il  urine  cxcile  la  \cssie  cl 
aiiièiic  un  liesoiu  il  uriner  iin|iérieiix  et  une  tniclioii  inunéilialc  en  jet. 
l.iM'si|iie  le  Ironlilc  niolenr  |iorle  iiiiii|nenicnl  sur  le  s|iliiiicler.  ce  ilcriiicr 
|ieut  èlre  |iaralyscel  alors  il  v  a  île  I  incontinence  vraie.  I  urine  ne  |iiin- 
vaiil  |ilns  s  acciiiniiler  ilaiis  la  vessie;  il  {iciil  an  contraire  l'être  contrac- 
ture, et  alors  il  y  a  île  la  rétenlioii.  Hiianil  les  tronliles  ilii  s|iliini-ter 
vésical  sont  accusés,  ils  s'accoiii|ia;:uent  en  ^jèiiéral  île  troiililcs  analo^Mies 
liii  S|iliiiicter  anal,  sur  lesi|uels  je  uinsisterai  |ias.  les  ili'-sorilres  étaiil 
les  luèiues  île  |iart  et  liaiilre.  Les  altcralions  ilans  la  sfiisihilili'  île  la 
vessie  aiiièueiit  eux  aussi  île  la  ;;èue  ihins  les  inictioiis.  Vaiicsllifsii'  ri'si- 
calr  |>eiil  être  telle  i|nc  le  inalaile  ne  seul  |iliis  le  liesoin  irnriiier.  iloi'i 
réli'iition  ou   iiicoutiiieiice:  ilaiilres  lois  il  s'a}.'i!  tVliiuicrfsHirsIe  |iortaiit 


ior.2  -I  MuuiK.ir  i>r  -)  •^ii.mi:  M:i:n-:i  \. 

sillimil  ■^iir  l'iiii'liv  cl  iiini'iiaiil  iIcn  v\  iii|i|ôiiirs  v.nir's  ri  iiii|i(Ml.-iiils  |)iiiir 
le  (li.ii^Moslii'. 

I.i's  ll'iMllilc--  iridlriirs  \(''sic,iii\.  (|ii;iiiil  ils  son!  ,i((iis('s.  mjiiI  iiidiiiaiic- 
iih'iil  ,ir((iiii|i;i;:ii('s  (le  Iniiililcs  rccliilix  siliiil.iiics. 

I.cs  Iniiilili's  (le  j.'i  iiiii-licPM.  Iiifs(|ii'ils  (!(''|m'ihI('|||  de  lésions  cir;^;iiii(|iii's. 
smil  cil  i.i|i|Miil  .ixcc  les  jilir'ialiipiis  des  ccnli-cs  rcilcxcs  iiK'diilhiircs 
si (''};( 'aiil  ,'in  niveau  de  la  i(''yi(iii  sacit'e.  nu  Ineii  des  lilires  ijiii  iiiclli'lll 
CCS  cciilics  cil  ra|i|uirl  suil  avec  les  eenlres  neivciis  sU|icriciii'S  (liltrcs 
incduliaircsi,  soil  avec  les  (uj^aiics  ciiiresiKuidaiils  :  vessie,  lecliiin  (([iiene 
de  <lieval    el    iiriTs    sacrés). 

1.  cxisleiiee  de  COS  centres  ri''lle\es  au  uivi'aii  di'  la  iinielle  a  l'h' coii- 
leslée  par  cei'Iaiiis  ailleurs,  nnlaiiiiiiriil  par  Miillei-.  ipii  uni  vuiilii  les 
placer  dans  les  f;anfiiions  svinpallMi|iii's  du  pelil  hassiii:  mais  les  expé- 
riences de  limissv  el  Kussi  nul  iidiili'  celle  ciuiccpl iiiii,  en  iiiniilraul  (pic 
rahlatioii  du  (•(uie  Icriiiiiial  aiiicnc  une  paialvsic  peisislanle  île  la  vessie 
el  du  recliiiii. 

Si  l'un  cssavc  lie  les  raui:ci-  d  a|iri''s  leur  cause,  un  viiil  ipic  les  Iroiihies 
iiriiiaires  dans  les  all'ecliiuis  uciveuscs  penvcul  se  diviser  nalnrelleiiicnl 
eu  trois  groupes  dislincls  : 

1"  Trouilles  uriiiaires  ipii  pruv  icnnenl  d  une  allcclion  r)/v/(n//V/«e  du 
syslèiue  nerveux  : 

'1"  Troubles  iiiiiiaires  ipii  appaiaissenl  au  cours  des  «crro.sc.s- i  livsli''rie. 
neiiraslliénici  : 

7)"  Troiildes  urinaiics  ipii  Iradiiisenl  un  ilr^arilrc  iiu-iiliil  :  la  inidiiiii 
se  fait  parraileincnl.  mais  le  malade  a  perdu  le  souvenir  des  liahitudcs 
sociales  (pii  uni  n\i;li''  celle  loncliou. 

(l'est  dans  ccl  ordre  ipie  jV'ludierai  les  Iruuldes  uriiiaires  dans  les 
diverses  alVccliuiis  du  svslèmc  iic'rveux. 

Troubles  urinaires  dans  les  affections  organiques  du  sys- 
tème nerveux.  —  i,e  Idhcs  es!  nue  des  all'eclions  nerveuses  (pii  pro- 
xuipieiil  les  IroiiMes  urinaires  les  plus  nonihreux  el  les  plus  variés 
(80.05  jioiir  100,  l.eiiiiliachi.  Ils  peuvenl  exisier  à  loiiles  les  périodes; 
pres(pie  linijours  on  les  conslale  déjà  à  la  période  préalaxi(|iie,  el  parfois 
sans  (iu"auciiii  aulre  si;;ne  n'ail  aljin''  rallenlion  du  malade:  dans  ce 
dernier  cas,  les  laliétiipies  suni  pail'uis  cunsidiMi's  cuiiime  de  purs  uri- 
naires |)en(lanl  un  certain  lemps  cl  Iraili's  eu  cunsiMpicuce.  l.a  marche 
et  la  durée  de  ces  Iroiildes  vi^sicaiix  csl  des  plus  varialilcs:  dans  liieii 
des  cas  il  s'agit  d'un  accidcnl  loiil  passager  :  n'Icnlioii  dnraiil  un  jour 
011  deux,  nécessitaiil  (piclipics  calliéli'rismcs,  puis  se  calmanl:  daulres 
fois  ils  se  prolongent  pendanl  un  an.  deux  ans,  |iuis  lniisipicmeul  dispa- 
raissent et  ne  reviennenl  plus:  paiTois  eulin,  cl  c'csi  le  cas  le  plus 
ordinairi.',  ils  persistent  durant  joule  la  vie. 

CiCS  trouilles,  bien  clndiés  par  luurnier  el  par  diivoii.  alleigiieiil.  soil 
les  ronclions  sensilives.  soil  les  l'unclions  mulrices  de  la  vessie.  Les  Irou- 
Idi's  de  la  sensibililé,  vai-iables   d'un   siijel  à   l'aiilrc.  coiisislcnl  suuvenl 


lltoUHI.KX  ilsiHliAI  X  l)i)lil(il\f  yKntHISE.  I0!>3 

1*11  ><i>iis;itiiiiis  Iri'-s  iir-sii-^iriilili»*  |iciiilaiil  la  iiiicliiiii,  ni  licsoins  riri|iiriils, 
iiii|r-i'irii\  —  iiiiclioiiN  iiii|ir-t'iciisrs  —  un  ilniiliMiifiix.  I.cnr  iiilni>ilr 
ilr\ii'iil  itail'iiis  Icllc.  i|iir  r<iii  a><si>l('  à  iiiii*  M-iilalilr  rrisr  n'xinilr.  vu 
liiiis  |ii)iiil-  sfiiililalilc  aux  acciilciiN  aiialti;:iir>>  <|ui-  1rs  lal)r-lii|iii-s  pi'i'- 
xfiilfiil  ilaii>  il'aiilii's  \  isctTi's.  rolitmac  ru  |iarlii-iiliri'.  (!c>>  ciIm-s  vr^i- 
ralcs  ne  rcNicMnciil  (in'à  itilcixallo  (■■l(ii;;iir'v  cl  m-  >'<iIim'i\i'iiI,  iraillcuis, 
i|iu'  livs  rai'iMiinil  ilaiis  le  lalic>>.  O  i|iii  ol  lii-aui'<iu|i  |iliis  ri'i''i|urnl.  c'cvl 
la  iliniiiiiiliiiii  tlii  liraniii  il'iiriiirr  dniil  m'  |ilai;;iinil  mmim'uI  les  lalir- 
lii|ui's:  iN  tli-fiil  iir  |ia>  savoir  (|iiaiiil  Ifui  vessie  es!  |ileiiie.  ils  iiiiiienl 
|iai'  raisKii.  el  apiés  la  iiiicliiiii  ils  ne  smil  pas  s(iiila;;és.  1,'aiieslliésie  esl 
parlois  (elle,  ipie  ces  iiialailes  ne  se  reiiileiil  eiiin|ile  ipiils  iiiiiieiil  (|ii'eil 
Ndvanl  eoiilei'  le  lii|iiiile. 

\.0S  funrliinix  iii')lrirrs  i\t'  la  vessie  smil  alleiiiles  ;iii  nniiiis  aussi  lii'- 
i|ueniuieul  ipu"  les  riiueliitus  seusilives.  cl  ilii  icsie  ces  deux  espèces  ilc 
li'iiulilcs  évdiucul  siiuvciil  eiisciuhle. 

I.c  uuiscle  vésical  peut  èlre  alleiul  de /(H;r.s-/V.  les  nialailes  se  plai;:Mcul 
alors  (l'une  ililTicullé  très  ^l'aiiile  pouc  uiiuci'.  siirloul  le  lualiii  au  réveil: 
le  Mialailc  a  lieau  pousser,  la  première  ;;oulli'  ilurinc  ii'ap|iarail  ipi'après 
de  1res  violcids  el  de  1res  loiij^s  etVorls.  el,  la  luicliou  leiiiiinée.  malgré 
les  alliludcs  |dus  ou  moins  lii/arres  pi'ises  pai°  le  malade  poiu'  l'acililer 
I  cvacnalion  de  l'urine,  il  resie  cucim'c  dans  la  vessie  une  (/lanililr  cinixi- 
iltTdhlr  (/'i/r/HC  rcxiflucllc.  l'ai-l'iiis  même  la  rélciiliini  esl  .disidne:  les 
conlrai-lions  des  muscles  de  la  pai'iii  alidoiuinale  el  du  péiinée  no 
parvienneni  pas  à  comprimer  sullisaiiMueul  la  vessie  pour  aiiiver  à 
vaincre  la  résislance  l'dasliipie  des  spliiuclers  :  l'urine  s'accumule  dans 
la  \essie  dans  I  iulervalle  des  calliéléiismes,  la  distend  jieu  à  peu  el  ii  la 
lin  apparaît  Viniuntiucnrr  ptiv  rn/nri/eiiicnl .  Mais  celle  inc(mliueuce  ne 
s(''lal»lil  pas  toujours:  dans  liien  des  cas,  maigri''  une  parésie  vésicale 
très  nette,  maijiré  les  dislensiiuis  de  la  vessie,  aucune  <:oulle  ne  peut  sor- 
tir de  l'urètre  sans  l'iidervenlion  de  la  sonde. 

\.'iiicon(inrnti-  peut  aussi  n'-snlter  non  |)as  de  la  pari'sie  du  imiscle 
vésical.  mais  tout  simplemeni  du  d'-l'aul  de  touicili'-  du  s|iliincler:  dans 
ce  cas.  il  s'a^'it  non  plus  dincuntiui'nce  par  regorp-menl.  mais  iViticon- 
linrncr  vraie:  à  mesure  tpi'elle  arrive  dans  la  vessie,  l'urine  s'écoule  par 
l'urètre,  à  traveis  le  sphinctei-  relâché.  Otie  incoidinence  n'a  pas  tou- 
jours les  mêmes  caractères,  elle  ne  se  produit  parfois  (pie  la  nuit: 
d'auliTs  t'ois  elle  apparaît  aussi  pendant  le  jour,  soit  d'une  rac(Mi  iiiler- 
niiltente.  à  l'occasion  d'un  mouvement  lirus(pie.  de  la  Immv.  d'un  cIVnil. 
d'une  émolion.  soit  enfin  d'une  t'a(;(iii  permanenle. 

La  iiarniijsic  tjrnéralc  s'accompa^iiie  aussi  lirs  souveiil  de  Irouldes 
iirinaires.  Les  irouldes  de  la  iiiicli(m  proveiiaiil  de  la  d('-chéaiice  inlellec- 
tnelle  seront  ('•liidiés  plus  loin,  mais  (l.ins  liieii  des  cas  de  paraivsie  f.'(''né- 
rale  les  cordons  Mîmes  de  la  moelle  sont  intéressés,  el  à  la  siiile  de  celle 
lésion  (U-;.'aîii(pie  on  voit  apparaiire  divers  Irouldes  urinaires.  jl'une  l'acoii 
;_'éiiérale.  mi  peut  idiserver  deux  ;;ramles  variéti's  : 

I'  du    hieii   le    ui.'ilade   présente  des  réilexes    p:i|e|laires  diniiniK'-s   ou 


]o;.i  ^i.\iioi.(i(,ii:  i>r  >)>//..i//;'  \i:nri:r.\. 

:iliiiliN:  ;iliii'-  Ic^  Iniiililrs  \i''>ic,-Mi\  •^oiil  .iliSdlinm'iil  si'iiilihihics  ;'i  cciin 
i|ili'  l'tiii  \iiil  cl.iiis  le  l.ilii"-  : 

•J     |l;in>  ir;nilr('v  i;i>  les  ri'IlrM's  suiil  cMii^t'ir's.  Daii-.  <i'  c'i^.  I;i  lniiicih' 

(le  1,1   M'vsic  csl  clli'-iiir'iiic  ('\;i;:(''li''(' :   si  ci'llc   .nii; lllalinii   de  la    Idilicilr 

|iiit'li'  Mil'  II'  s|iliiiii'li'i'.  1rs  malades  ni'  |ii'ii\i'iil  pas  iiiIikt  s|iiiiilaiir'iiii'Jll, 
la  siiiiilr  -«riili'  |iriil  \aiiiiir  Ir  s|iasiiir  ilii  s|iliiMi'l('r.  l'A  lorsqiril  s'(''laliiil 
lii'  riiiiniiliiiriiri'.  cr  M  r-»l  |ias  un  r'ciiuji'iiii'lll  il'lirilic  j^dlllli'  à  ;:iillllc 
l'iiinini'  ilan'>  I  inriiiilinrtiri'  |iai'  i  r;^iii'^i'lili'lll  (Ml  dans  li  nconli  ne  nrr  \  lair, 
mais  lii'  l('m|is  en  lrm|)s.  ilrs  i{iir  la  ciiiilraclilih'  vt'sicalc  csl  cxcih'i'.  un  jrl 
violciil  s"('M'liii|)|)('  di'  rni'i'lic  maigri''  les  clVorls  du  malade  |»nnrs{>  rclcnir. 

Pans  les  li'xiatix  <li/j'iist's  de  la  nuicUc.  —  ('(nniiicssiiiii  par  li'sidns  li'an- 
iiialii|iH">  iiii  s|i(iiilaiii''rs  des  \erli''|p|i's.  nM'iiinj^ile  ai;^iië  un  cliiiiiiiiine, 
s\|iliili--  iiii'ihillaiie  l'I  aiilres  \ aiii'li's  de  niM'Iile  ai^^iië  un  cliriiiiiiini'. 
mvr'lile  1 1  aii--\eise.  un  iiIisitm'  des  lioiildes  de  la  miiliiin.  Au  ilr'Inil, 
|)l'('S(|lii'  liinjiinrs.  la  iiilflidii  esl  i/i/'/icilc  el  rclardrr  ;  puis  peu  à  peu 
ai'l'ive  \  iiiconlilli'iicc.  nun  pas  smi--  la  Idiiiii'  aliiniipie.  mais  aver  coiilivc- 
lilili'  c.rnqi'rrc  de  la  vessie  el  jel  vinlenl  il  urine  de  leiiips  en  temps  — 
iiiirlioii  ji'ir  iicliiiii  rrllc.rc.  Mans  les  cas  de  li'siDU  liausverse  liés  ;;rave 
de  la  iimelle.  un  idiseiAe  de  raliinie  Musicale. 

Ces  svmplômes  apparaisseiil  lll'"^  le  di'linl  si  la  ir'siiiii  pnile  sur  \iucniic 
rcsiidl.  1,1'  cenlre  vésical  se  Iniine  d.iiis  le  i  ime  mi''ilnllaire.  c'esl-à-dire 
dans  l.i  p.irlie  s.irii'e  de  l.i  moelle  :  la  limile  inl'érieiire  en  esl  lormée  jtar 
riiri^ine  di'  la  ipi.il  riénie  raeine  sairi'c;  la  limile  siipr'ricnrc  ne  dnil  pas 
déijasser  de  lie.-meiiiip  la  Iniisiéme  r.ieine  saeri''e. 

IjMsipie  le  i-enlre  esj  ili'lrnil.  le  liesiiiii  il  iiriiier  s  alliMiue  un  disparall, 
les  malades  ne  peinenl  pins  uriner  \oliinlaireineid .  I  iieelusiini  de  la  ves- 
sie ('dan  I  mainlenne  p,'ir  le  spliineler  l'I.'isliipie:  à  l.i  lin.  I  urine  i pi i  dislend 
la  vessie  linil  pai'  vainrre  l;i  ri'sislanei' (''l;isli(pie  du  spliineler.  el  liiicdiili- 
neiice  par  i'e;:()rj;enienl  i;(iiilli'  à  i^onlle  s  l'Iahlil. 

|l(''s  le  il(''l)nl  de  1,1  iiiM'Iile  Ir.iusverse  à  miircltc  lotie,  en  même  leinps 
(pi  apparaissenl  li's  premiers  sMiiph'imes  de  la  (danili('ali(m  inlermil- 
lenle.  il  exisie  des  miiliiins  impéï'ieuses  el  ce  n'es!  (pie  plus  lard,  à 
mesure  (pie  s'i'l.-ildil  la  |iarapl(''fii(\  (piiipparaisseiil  l,'i  lenleiir  de  la 
inielinii.  la  l'i'lenliiin  un  I  incnniineiice. 

haie-  la  sjiriiujoiin/rlic.  les  Imnldes  iiriii;iires  smil  mcdinpar.ildemenl 
pins  rares  (pie  dans  les  anires  aU'eclinns  ini''dull,iii  es.  el  les  Idnclidiis  vi'si- 
caies  peiiveni  persisler  inlacles  pendani  Imile  \:\  diiiie  de  l.i  maladie. 
Hans  des  cas  Iri's  avanci'-s  en  ('■vdlnlidii.  on  peiil  paiTdis  oliserver  des 
li'diililes  V(''sicaii\.  caiacl(''risi''s  par  des  miclidiis  dilliciles.  relardi'es  el 
(lues  à  une  pari'sie  M'sicale.  nu  :iii  cdiiliaire  des  miclidiis  imp(''rieiisi's 
(lues  à  une  c(iulr,icl  ilili'  exa^i'ri'e  de  la  vessie.  Les  li'diildes  de  la  sen.sihi- 
lili'  llieiiiiiipie  el  iliiii liiiireiise  de  la  mnipiense  vi'sicale  (pii  exisleni  par- 
Ibis  elle/.  Cl'--  malades  ne  s  accdinpa;;iianl  pas  daiiesIlK'sie  an  cdulact,  il 
en  n'snlle  (pie  les  .dli'ralidns  des  rimclidiis  de  la  vessie  par  perle  de  la 
sensiliilih''  de  sa  miKpiense  sunl  des  pins  r.iremenl  (diserv(''es  dans  la 
.syriiifioinyi'lie. 


Iltnl  lllhS  l7.S(/7,' 1/A  inmiiiish:  SKIt\i:i  >l  lui:. 

I,t'>  Iniiililo  \r"«icaii\  iH'  MMil  |i.is  lirs  rivi|iiciil-<  iImiin  hi  srlrriisr  ni 
iiliKiiifs:  Miiil'  r\('i-|)liiiii  rare.  il>  ira|i|iiii'aissi>ii|  lialiiliirllfiiiriil  iiu'à  iiii 
vlatlc  iilns  DU  lii<iiii>  a\ail('i'- «le  la  iiialailic.  (Irllr  riiii->ri'\aliiiii  di-  la  rniic- 
liiiii  \('-si(-al(>  a  iiiif  ^raiiili'  \alriii'  ilia^iiiislii|iii'  |ii)iir  iliM'i'i'ciii'irr  la 
•.iIi'tosi'  i'ii  |ilai|iii's  à  tiiiinc  |iai'a|i!('-^ii|iir  travrc  la  m'Iitiim'  ll'all^^l■l>l' 
-•\|iliililii|iif  on  les  Iriiiiiilt's  \r>iraii\  r\i>lfiil  |miiii' ainsi  ilii)'  lunjiiiiis. 
halls  la  scIi'tiim-  m  |ila(|iii's  liirsi|iif  ii*  >|iliiiirlci'  M-^ical  ol  alli-ii'  dans 
viiii  riiiii'litiiiiii'Mirnl.  |iirM|iii'  lniiiniiis  il  sa^il  iriiiir  liiiiii'iir>  i-Na^rTi'c. 
siiil  lin  s|)|iiiirli'i-  iirlciilioiii.  soi!  ilc  la  vi-ssii- (iiiciiiiliiii'ncr  fii  jcl  i.  l'ai- 
liii-..  l'I  Ni'iili'iiifnl  iciiM|iii'  les  ivIlt'M's  sniil  alitilis.  un  ('iinslalc  ilrs  Iniii- 
iilrs  aliiniijiii's  I  ivlrnliiiii,  |iaivsii-  xrsii'ali-.  inciiiiliticncc  par  i'i'^<ii';:cinrnl 
lin  inconlinriii')'  vraii'l. 

Ilaiis  ilaiilics  iilj'rcliints  iiiriliilliiirrs  :  iiinlddir  <lf  Lilllf.  imtUiilic  tir 
FrieiliTirli,  fMiliomiji'lili'  chriniiijiii',  srirrosc  liilrnih'  iimijnivtijiliKitH',  Irs 
li'iinlili's  \i'-si(-aii\  iiiani|iifiil  irnrdinaiic  ri  il  en  r^l  ilr  rin-iiii-  ilaiis  la 
inijoiitilhir  alrophiiini-  priK/ressin-. 

hails  la  iioliiiniijclilr  iiitjlif  li-s  liinililcs  cir  la  iiiirlinii  Iniil  lir^laiil.  (^cllc 
lui  ^.'l'iK'ia Ir  ne  stinlVii'  i|iifli|ni'>  t'\r<'|iliiiiis  i|iic  ilans  les  ras  ili-  Irsiiin  ilc 
la  iniii'llc  litinliii-sari'i'r.  du  |iriil  alors  olisrrvrr  dr  la  ivlnilioii  dnriiii' 
iii'-rrssilaiil  If  i-alli(''li''iismi'.  mais  ,r  liniilili'  iir  diiii'  ipii'  i|iii'li|iii'--  joiir^ 
l'I  lont  ifiilir  liii'iilot  dans  l'ordiv. 

haiis  Vliriiititdiinii'lic  li's  Ironlili's  M'sicaiiN  )icn\rnl  rvislrr  ou  laiir 
diManl  srliin  la  loralisaliiin  di-  la  li'-sioii.  Ils  son!  ronslanis  lois(|n('  \f  ci'nir 
Icrininal  i-sl  alli'iiil.  Il  c^l  l'iiliii  des  cas  dans  li'vi|iic|v.  Iiicn  (|iic  la  ii'sidn 
sit'-;:!'  an-di'ssns  iln  roiu'.  on  conslalc  |iiMiilaiil  un  lciii|iv  pliiv  mi  nidinv 
lon^r  dr  la  n'Ii'nlion  on  dt<  rincoiilinciirr  iriirim-. 

Ki'';;li'  ^irni-iali'.  Irs  ni'rrilex  m-  s"arciiiii|ia;;iiriil  |ias  dr  Ironlilcs  di's 
s|diin(lt'is:  l'i'sl  iin-mi'  là  nn  drs  nu-illriirs  si^in-s  qui  |icrinctli'nl  dcilis- 
liii^iirr  li's  |iol\nrM'ili's  il  aviT  rrrlaini's  all'i'clinns  ili'  la  niiiclli',  l'ii  |iar- 
linilii-r  Ir  laln's  |irTi|ilir'rii|nc  d'avi-i'  li>  lahi's  vrai,  l'niirlanl  il  i'\isli>  nn 
ri'ilaiii  noinliri'  d'olisi-rvaliiins  de  |iolyn(''\iili's  on  ron  a  roiislalr  l'rxis- 
li'iK'i'  de  Ironlili's  di-  la  inirlimi.  .Ir  nr  |iarl<>  pas.  hini  rnli'iidn.  di-s  |iol\- 
in'vrilcs  aviT  Irnnlili's  |is\rliiiiiii's.  —  |is\rhiis(>  |iidvni''vi'ilii|iii'.  —  mi 
I  ini'iinliniMii'f  rcsnlli'  iliri>i'li>in<>nl  di-  Triai  nirnlal  iln  siijrl.  Mais  on  a 
si;.'nalr  dfs  ras  on.  iiirnic  avcr  nn  rlal  inli'llfrtnid  paiTail.  li's  inaladrs 
|ir<''si-nlairiil  dr  la  diriicnlir-  pour  nriniT.  du  irlard  dans  la  niirlion.  par- 
lois  nirinr  des  plir-noniriics  ili>  ri'>triilioii  ou  d  inconlincnri'  pi'rsislani 
parfois  prndanl  (pirlijni's  jours,  lies  syniplonifs  sniil  rarrs.  aussi  snnl-ils 
assi'zinal  loiiiins.  S'aj;il-il  loiil  siinpIciiii'iU  ilnni'  lôsion  loxiipii"  li'i^i'ri' dr 
la  nioi'llr.  roniiiH' rclli's  ipii  provoipicnl  li-s  irlrnlions  jiassajii'rrsaii  fonrs 
des  inalailii-s  inli'clii'iisrs  aii^iirs?  S'af.'it-il,  an  ronirairc.  d'uni' allrralion 
ili's  ni'i  l's  de  la  vi'ssir?  I.a  (picslion  rcsti'  onvi'rli'.  On  sait  du  icsli-  (|ni'. 
les  Irsions  de  i-t>iiains  Ironcs  nrrvrnx  —  plr\n--  -aiii'  ~  snllisi-nl  à 
aini'iicr  di-s  Iriinlili's  di's  spliinrtrrs. 

Uans  ri-iiaiiii-s  IT-siiins  radirnlairrs  rnlin  —  riiinpri'ssions  dr  la  (/«<>»»(' 
ilr  clii'vnl.  rn/liciililcs.  -       alors  nirinr  ipir   la    morllr   rs|   roiiiplrlrliirnl 


iiiôr,  ^!  Mini.'fiii:  ni-  <v<ri:\ii-:  \i  inurx. 

irs|)t'rli c.  Irv  li(piil)lr>  iiiiii;iin's  soiil  liiiliiliicl--.  Il  ii'v  il  jias  liiiijonrs 
iiicdiiliiii'iici'  |Kii-  |i.ii  ,il\sir  (In  s|iliiiicl('i'.  coriiiiic  (ni  :i  (imiIuiiii'  de  le  dire: 
|i|ii'>  soiiM'iil.  il  \  ,1  (r.'ihdi'd  riMciilioii  (riiiinr  (liii.iiil  ilc  s  iii^l-(|ii;iln' 
lli'llir>  ;'i  |illl-.icill->  M'lii:iilic--  cl  cela  jl|s(|irM  ce  (|ii'il  v^'^lali!  issr  di'  rinidii- 
I  iiirncr  |iai-  rc^nij^ciiii'nl . 

hall--  la  iirrrili-  iiilcrsiilirlli-  hijjicih-djihiiiiic  '\i'  n'ai  pas  iriiiiuilit''  jiis- 
(|ii  ici  de  jriiiildc--  \i''--iraii\.  iiiriiir  daiis  li->  cas  un  I "alIccrKin  ('lail  lies 
avaiici''!'  dans  son  lAidiilimi.  Ils  n  mil  ('le  iinn  pins  si;:iial(''s  dans  l'an'opliii- 
lijjir  Cliamil-Maiic. 

f.rsioiis  (lu  ccirrini.  —  hans  I  alla(|iM'  d  apoplcrlc.  dans  le  cdiiki,  les 
Iroiililcs  (le  la  iiiii'linii  -  n'^jciilidii.  incdiilinciicc  —  sont  cDiiiiiiniir'inciil 
iiliscrvi'--.  Ilaiis  li's  allrilidiis  iM-;iaiiii|ni's  de  l'ciii  l'idialc.  aidi's  (|iii'  riiilcl- 
Ijuciicc  rs|  inlacic.  un  a.  dans  des  cas  Ires  rares,  siunali''  (|ii('lqnes  Ironhles 
de  la  inicliiin.  Mes  li'sidiis  cdilicales,  des  lésidiis  du  ccrxelcl,  de  la  [ini- 
Inlii'rance  cl  du  linllie  aiiraienl  aiilf'llé  |iaifdis  des  liunldcs  dans  le  loiii-- 
lidinieini'iil    vi'sical.  (In   {iciil    loiijdiirs  se  deinaiider  si  dans  ces  nliserva- 

liniis  re\aiiieii   de    la  n Ile  a  été  |ii'alii|ni''  il  nue    niaiiière   c(iiii|ili''te.  .le 

ra|i|iellerai  ceiieiidaiil  (|ne  Mevcr  cl  Mislawski  llMcScS)  oui  sii;iialé  chez 
lecliieii  nii  lerrilnire  (('léliial  dnril  rexcilalimi  l'ail  (•onliacler  le.  spliiiiclcr 
M'sical. 

Troubles  urinaires  dans  les  névroses.  —  l/appaicil  iirinaiie 
es!  cerlainenieni  nii  de  ceii\  sur  Icsipiels  se  ti\enl  le  pins  volonliers  les 
iieiirasjlM'iiiipies.  \  la  l'avenr  de  leur  ciinsl  il  n  I  inii  t''iiiiilive,  snns  l'iii- 
Miicnce  T'iiisniliipie  d  un  llcinlile  elleclir  de  la  niiclinn  un  ciicnre  inciili' 
,'i  la  siiile  d'un  simple  plii''niiiiiéne  de  naliire  T'iimliM'.  I  alleiilion  de 
lels  malades  se  conceiilie  sur  leurs  riiiuiidns  urinaires.  l'ar  aillii  dll 
li(''li''rd-sii;;;ies|idn.  par  lidiililcs  a|ppdiiés  par  I  inlcrvcnlidii  ilir'nijime 
de  rallenlidii.  une  s\  mpldliialdldjiie  cdiiiplcxe  se  cnnslilne.  (i'esl  celle 
ipie  (iiivdii  a  di'linie  dans  la  déiidmiiialiiiii  de  "  laiiv  urinaires  •>  ipi  il  a 
i|dniii''ean\  malades  ipii  en  i''laienl  porleiirs. 

lies  malades  \iennenl  (iiiisiiller  siiil  pour  des  Iriinliles  (l(>  la  miclioii. 
siiil  pdiii  des  diinlenrs  vésicalus  ou  urélliralcs.  i,a  dii'ficiilli'  pour  iiriuer 
esl  un  svmpli'ime  assez  ['n'-ipieut  :  pour  l'aire  apparaiire  la  |ireiiiière 
Lidillle  d'urine  il  lanl  nii  elldii  pnddiij^é'  accdmpaj;ui''  d'une  pression  plus 
an  iiidiiis  vidh'iile  des  niiisi  les  aliddininauN.  L'i'll'iirl  se  prolinijie  parfois 
pendani  ciiii|.  ili\.  ipiinze  mimiles  a\anl  iri''lre  sni\i  de  succès.  La  dil'- 
licliili''  il  l'aire  apparaiire  la  première  i^onlle  d  urine  s'accroil  <'ncore  s'ils 
si'iileul  ipie  (pielipriiu  les  re;^arde.  Cel  (■lai.  ipii  s'iiliserve  déjà  à  l'élal 
normal  (liez  les  siijels  uerven\.  s'acceiiliie  encore  cliez  les  m'iirasllii'- 
uiipies.  à  tel  poiiil  ipie  parfois  il  leiii  es|  inipussilde  d  émetfre  lamniiidre 
i;onlle  diirine.  lanl  ipiils  ne  si'  senleiil  pas  alisoliimeul  seuls,  l'eiidanl 
liiiile  la  diirr'e  de  la  micliou.  I  elVorl  initial  doil  couliuner  :  les  malades 
sipiil  oldit;t''s  de  pousser  cl.  faille  de  persi''\i''raiice.  il  peni  leur  arriver 
ipie  II'  jel  s'inleridiiipe  liriisipiemenl.  l'I  pniir  irprenilie  la  miction  un 
IIOUM'I    elloil    esl    iii''cessaile.   La   coiilraclililé'    \(''sicale   esl-idie  dimimi(''e 


ritOtm.kS  IISCKIIM  X  linlili.lM    A A/,1 /.7  -7  l(i;,T 

iiiiisi  i|iii'  railiiii'l  ('■*Mi<Mi\illi>?  La  iIkim'  i-sI  |Missililr.  loiilcrois  jr  rioi^  i|iir 
II-  |iliis  MiiiM-iil  il  l.'inl  ans^i  l'aiic  jniici'  li>  |ii'iiii'i|)al  n'ili*  an  >|iasiiii-  du 
><|iliilit'li'i'  iiii-iiil)i'aiirii\.  si   tVi'iiiii'Ill  rlli>/.  Ifs  ll('-M'ii|iallli's. 

l'.lii'/  iraiiln-s  Mciii'asllii'-iiii|iii-s,  Ir  Iroiililr  ilfs  iiiirliiitis  <>sl  ton!  dillV-- 
l'fiil  :  ils  SI-  |ilai^iinil  an  ronliain-  il'iiiif  |iiiliakini'ir  lirs  ;;t^iiaiiti'.  I.c 
Ix-soiri  il'iiriiii'i'  rrxfnatil  Iniilrs  les  linin-s.  Iniilrs  les  ilcini-lii'iiii's,  loiis 
1rs  ipiails  iriiiMiir.  (ii'llr  |iitllakiiii'ir  a  un  carat'lrrr  liicn  s|ii''('ial.  rilc  i-sj 
r\rlnsi\i'nii-nl  ilinnii'.  l'I  dans  la  juniiii'r  nirinr  rili-  s Cxa;:!-!'!'  rniiiri' 
siiiis  rinlliirncr  de  liinli's  les  rM'ilaliiiiis  ipii  a|i|ii-ll)'id  l'alIrtHiiin  du 
nialadr:  la  \ni-  d  nii  niintiit'.  |iat'  i-\i'in|di-.  snllil  à  |iriiviii|nci' nn  lii-snin 
it'irsislildi'.  I.cs  ('millions  an^nirnlcnl  cncnri'  la  IViMincni'i*  drs  iiiirlinns 
i-l,  dans  t'i'iiains  cas.  ImsipK-  If  niaiadf  n'aiiil  df  ne  pas  |i(in\iiii'  salis- 
l'aiif  son  fn\if.  a|i|iai'ail  nii  fia!  d'an^iiissc.  )|ni  l'ail  df  la  |)iillakiiirif 
uiif  vi'rilalilf  |iliiiliif  ni'ut'asllir'ni(|nf .  I.°f\islfnrf  de  cfllf  |iiillakini'if 
s'f\|ilii|nf  par  la  sfusiliilili-  df  la  vfssif  à  la  dislfiisiiin,  i|ni  fxisif  clif/ 
la  phiparl  ilfs  nf  ni'asllii'-niipifs  illf  niin\  illf  I.  |)ans  danlrfs  cas.  Iifanciinp 
plus  raifs.  If  nialadf  a  pfidn  au  i-iiidiaiif  liinl<>  si-nsiliililT-  à  la  disli-n- 
siiin.  ri  n'ni'inf  pins  ipif  |iai'  raisiin.  deux  on  linis  luis  dans  la  jnninr'f. 

(•n  pfui  (ilisfiAfi-  aussi  de  \'iiir(inliiiriiir  (riiiviini.  tuais  i-fsl  là  nn 
pln'-niinifnf  rnrl  raif.  Kllf  fsl  à  la  luis  diuiiif  ri  rim  liiiiif  :  laidôl  la 
iiilalili'  df  Tniinf  s'frliappf  ^iinllf  à  j;uullf  à  tiifsiiif  (|n"fllf  ai'i'ivc 
dans  la  vfssif.  laidi'il  il  m*  si-n  fciinlf  ainsi  ipiinif  paiiif.  fl  If  nialadf 
iirinf  df  Ifinps  à  aniif  sp(iiilani'>iufnl.  Mais,  dans  Ions  ci-s  cas.  la  vfssic 
sf  vidf  ciinipififiiifnl.  cfsl  de  !  iuiuuliuf ucf  \iaif  cl  rmu  pas  dr  l'incnn- 
liiifncf  par  n- jiiirfifiufid. 

Les  doulfiirs  M'-sicaics  <in  niflialfs.  voilà  If  dfn\ifnif  ti'ouliif  ipii 
aniflif  son\fnl  If  nfurasliifniipif  cjiiv  If  iiifdffin.  Le  ^rand  caiaclfi'f 
df  cfs  donlfiii's  c'fsl  (pifllcs  soni  indi-piMnlanlfs  df  la  niiclion  :  fllfs  ne 
coïncidfnl  pas  avec  file,  <'llfs  ne  soid  jias  siiula;;ffs  pai-  IT-vacnalion  df 
la  vfssif .  Kilfs  sif^fiil  fu  ji/'iu-ral  lonl  autour  de  la  liasf  de  la  ver^'f .  an 
pi-rint-f.  dans  Ifs  Imui'Sfs.  Ifs  Icsliculfs,  ou  en  avant  au  nivfan  du  lij;a- 
nii-rd  siispi-nsfur  dn  piTim-f .  quflipnd'ois  flIfs  irradifiit  lonl  le  lon^'  de 
la  Vfi-fif .  I.fui-  iidfiisilf  fsl  vai'iahlf.  flIfs  voni  depuis  niif  siinplf  sfiisa- 
liiiri  df  j;fnf  jnsipi"à  une  acuili' f xtiï' uif .  Kilcs  son!  cxajifrffs  par  la  pal- 
palion.  I.f  conlacl  df  la  sondf  le  lonj;  lU'  l'urflrf  es!  presque  toujours 
diinloni'fux  dans  cfs  cas.  snrtont  an  niveau  dn  spliiiiftcr  nifinliraufux. 
ipii  soiivi-iit  contracif  en  eni|ifclif  If  passajic .  (]"est  là  un  faiaclerf  dia- 
^nostiipif  livs  important  cl  dont  nous  dînons  la  coiinaissaïu'f  à  (luvon  : 
paiiois  inùiiif.  à  n'  nivfau  fxisIf  niif  ziiiifd'livpfrestliésio  excessive.  Dans 
tons  les  cas.  le  simple  palpf r  df  la  ii''j:ion  me iiditaufusi'  à  liavers  le  pi'ii- 
iiff  fst  très  donliinrenx. 

Très  souvent  aussi,  an  momeni  de  ffs  sfiisations  douloureusfs.  Ifs 
malades  oui  la  sensation  —  fausse  du  reste — ■  (l"éineltre  ipie lipifs  ;;onttes 
d  urine.  A  cf  inonifiit  fii  flVft  niif  i^ontte  de  liipiide  ipii  n'est  antre  chose 
ipi  nn  produit  de  sécrétion  nréllirale  vient  soni'dre  an  niveau  dn  méat. 
l' ir-ipieitiiiieiil  ces  Ironiiles  vésicanx  s'aci'oinpa^'nenl  de  Iruuliles  des  l'onc- 

litiEBivt.        Si'iiiiolupo.  07 


1058  <i\ii(<i.iii,ii-:  ni'  -)-ri:]ii-:  \i:nii:r\. 

lions  i^r'iiil.ili's  l'I  le  ii('iii;i>lli(''iiii|U('  csl  iiii  ■•  r,iii\  lii'imImI  i'  ni  iiiriiic 
l('iii|is  (|ii'iiii  «  taux  minairc  ». 

(liiez  ccilaiiis  ii(''\  ropallics,  |)lus  soiivciil  rlic/  la  d'ininc  i|nc  chez 
I  liiiiiiiiii>.  (Ml  uliscrvc,  à  la  snile  (rriiidliniis.  ilc  M'iilalilrs  iiliscssioMS  du 
l)('S()iii  li'iiriiicr  ilès  iiuils  snnl  siirlis  de  clirz  ciin.  Dans  leur  a|i|iarl('iii('iil, 
sacliaiil  i|n  iU  Iriiiivcidiil  Imili'  lariiili''  |iiiiii'  ■-r  salislaii'c,  ils  n'onl  |ias 
envie  (riiiiiiiT  pins  sninenl  (|n  à  l'i'lal  nmiiial.  I  ne  l'ois  (ielnn-s  la  |i(>nT' 
les  preinl  (l'avoir  envie  dniinei' el  aliiis  le  hesiiin  de  la  miclion  devieni 
impérieux  e(  d(''leiinine  uni'  ant;oi>^e  sdinenl  inlense  (jui  ne  cesse  (|ue 
l()rs(|u'ils  |ien\enl  sr  siinlai;ei' el  (''niell  re  (|uel(|Ues  ifoulles  d'urine,  l'nis 
le  liesoiu  les  repreiHl  un  peu  plus  loin  el  ainsi  de  suile.  .1  ai  \n  nu  cer- 
tain ncnnhre  de  ces  malades  qui  depuis  des  nmis  n'osaient  |)lus  sortir. 
Ces  faits  relevant  de  Téniotion  n'ont  rien  de  s|)t'cial  à  Fapjmreil  vésical  et 
s'olisei'vent  aussi  du  côté  de  I  intestin.  (]e  sont  des  émotions  fixées  sur  un 
organe  et  ou  sait  coinMen  (acilemenl  certains  sujets  normaux  réagissent 
à  une  énnition  par  nu  liesoin  rajiide  d'uriner. 

\'liysl('-ric  ne  présente  guère  (pi'ini  svinpirime  niiiiaire.  la  r(''lenlion 
d'urine  pai'  spasme,  (l'est  là  du  reste  un  sxnipirime  lare.  (liiez  ces 
malades,  tout  duu  coup,  sous  I  inUm'iice  d'une  cause  niorali',  la  réten- 
tion s'installe.  Le  sujet  ne  peut  plus  énielire  nue  uonlte  d'urine  :  en 
l'absence  île  diagnostic,  le  spasme  étant  soincnl  le  seul  sxinptôme  d(^ 
névrose  que  présentent  les  malades,  on  se  laisse  souvent  aller  à  prati- 
cpier  le  catliétérisnie,  ce  ipii  est  dangeieiix,  car  rapidenieiil  le  malade 
va  en  |)rendre  l'haliitude  el  ne  plus  |iouvoir  s  en  passer; ZucUerkandI  rap- 
porte l'histoire  d'une  malade  de  celte  es|ièee  qui  était  soignée  à  l'iiôpilal 
depuis  nu  au  el  demi,  el  soiidi'c  plusieurs  l'ois  clia(|ue  jour;  la  menace 
ilune  o|)r'ration  suf'lit  à  la  giii'iir  en  ipn'hpies  heures,  (lest  dire  avec 
(pielie  réserve  il  i'aul  avoir  recours  aux  sondes  dans  ces  cas,  d'aiitanl 
plus  que  chez  les  liysléi-itpies,  meure  avec  une  rétention  duiaril  depuis 
hingtem|)s.  il  est  exce|)tioruiiMleriient  raie  —  et  |i(nir'  ma  |)arl  je  rr';ii 
jamais  encor'c  constati'"  le  l'ail  —  de  voir  appaiailic  des  signes  d'iuloxica- 
ti(jn  ui-ineuse  et,  du  rcsle,  dans  la  phrparl  des  cas,  cette  rétenliorr.  a|)rès 
avoir'  drri'é  un  jour  on  deux,  girér'it  (■orrrph''terrreirt.  On  a  arrssi  signalé, 
très  r'ai-errrent  dir  reste,  rirrcorrtineuce  d'rrrine  dans  rhvst(''rie  et  dans 
VliiisIéra-IrriitiiKitisnit'. 

.le  ne  l'er'ai  ipie  citer'  ici  V(''pUcpsic:  c'est  rrn  l'ait  conmr  (jiie  très  sonverrt 
le  malade  rriirre  pi'rrdarri  la  crise.  On  sait  arrssi  (pre  par't'ois,  chez  ICrrl'ant, 
I  incorrlinence  rroctiirrrc;  d'urine  lésirlte  d'une  cr'iseépileplirpre  irK'coirrrrre. 
Ilègle  générale,  eependanl,  rirrcontirreriee  nocturne  des  errl'ants  n'a  rierr 
à  voii'  avec  le  mal    coririlial  el  r'ésirite  d'or'diriair'c  drrn  r'ève.  Il  ne  s  agit 

ici.  sorirnie   torrte.  ipre    d'rrne    miction   irivoloirlair-e,  ce  (pri   rire  ( luit 

tout  nalur'ellemenl  à  la  derriièrc  variétr''  de  trouilles  urirrair'es  rpi'il  me 
r-esle  à  déeriie. 

Troubles   urinaires  qui  traduisent  un  désordre  mental, 

—  jlans  ce  tr'oisièirre  gr'oirpe  de  laits,  les  sphiircteis  sont  iirlacis,  la  vessie 


lllOllll.Hs  I />(/./,•  W  A   /i  «)/./'. /A'/    MiahCsK.  1059 

SI-  riiiilrii<°l<-  liifii  ri  |Miiirl.'iiil  le  iiialiulf  iiiiiii-  i'iiiis|:iiiiiih'|||  lhln^  ses 
liiiliils  on  il.'MO  >cs  ilrajiN  ri  |iri'(l  siin\riil  ni  iiii''iiir  h'iii|i>  m-s  iii.-ilirrrs 
rrr:ilr>.  I.;i  inicliiiil  ril  rllr-iliriiir  rsl  |i.'ii  r.'iilriiirlll  lliiiiiiiilr  :  iii:iis  Ir 
inalailr  iiiiiir  ilr>  ijnil  i-ii  :i  rii\  ir.  vims  Iriiir  ('iiiii|ili-  ilrN  l'oiivriiaiiirs. 
Il  a  iinlilir  Iniil  cr  i|iir  rriliiralicm  lui  a\ail  a|i|ii'i^.  Ir  r<''^la;:r  Miluiilaii'r 
ilr  la  inicliiin. 

I.c  riiiiiii,  ilr  i|iirli|iir  i)i'i;:inr  ipril  Miil,  n'-alisr  Ir  ly|ir  Ir  |ilu>  iiailail 
ilr  rr  i^i'iirr  ili-  lionlilrs;  Ir  iiialailr,  ('•Iriiilii  sans  ciiiniaissani'r.  xidr  dr 
lriii|is  à  anlrr  sa  vrssir.  (Jiiand  la  dislrnsinn  lU'  rrl  (ir^anr  par  l'iiiiiir  a 
allriid  un  crrlain  dr^'iv.  Ir  crnlir  Msical  ini'Mlnllaii-<>  rsl  rvcili'-  ri  la 
vrssir  sr  vidr  anl(iinalic|nrin<'iM  :  il  n  v  a  plus  il  iidiiliilion  volnnlaiii', 
pai'<'r  (piil  nv  a  plus  ni  ronsi-irncr  ni  vidunir'.  Ici  Ir  inaladr  uiiiir  par 
arlitin  ri'-l1r\r.  I.i's  rliiisrs  sont  ini  pru  plu'>  riiniplr\rs  paitnis.  dans 
ipirlipirs  ras  dr  riuna.  à  la  suilr  dr  li'sinn  ('n'ilii  air  :  il  scnililr  <|ur  la 
\rssir  ail  prrdii  sa  srnsiliilili-  à  la  dislrnsinn  ainsi  (pir  sa  rniMrarlililr  : 
ru  liiiil  ras,  l'uiinr  s'arruiinilr  indriiuinirni  dans  la  vrssir  sans  prnvn- 
ipirr  dr  irllrxr.  juscpi'à  vi'  ipn'  la  l'oi-rr  rlasli(pir  du  sphiticlrr  snil  vaini'ur 
ri  ipir  rinriiulini'ucr  j;i>ullrii  i;iinltr  par  rr;.'it;  firinrui  s"(''laldissr.  (jurhpir- 
Tiiis  aussi,  dans  drs  ras  dr  et'  jicnrr,  1rs  spliinrlrrs  sr  rrlàclirnl:  liirinr 
s'rcdulr  par  l'urrlrr  au  l'ur  ri  à  inrsurr  dr  snii  ariivrr  dans  la  \rssir.  ri 
l'iin  olisrrvr  dr  rinrnulinrnrr  vraie.  U'aulirs  l'ois  rucorr.  la  vrssir  sr 
disirnd  pro<.'i-rssivrnirnt  sans  alioulii'  à  unr  uiirlioii  ou  à  l'iiK  iinlinrnir, 
ri  Ion  rsl  oldij,'!'  dr  sondrr  Ir  nialadr.  Touirs  rrs  varii'li's  dr  synipliniirs 
doivrni  i-.'sullri-  pridialdrniriil  drs  loralisalions  dr  la  Irsion  nii'liralr 
I  Ih-nniira^ir  ou  raïuollissrnirnl  i.  Iiirn  ipiil  soil  rncorr  inipossildr  dr 
ri'laldir  d'une   l'arou  alisolur. 

hans  la  tlcuifiiei-  ronunr  dans  le  roina.  1rs  inirlions  in\(donlairrs 
provirnurnt  d'un  li-oulde  drs  l'ourlions  psvrlii(pn's.  Dans  la  jiiivithixif 
(/rniTiilr.  il  rsl  IVr^pirnl.  à  unr  période  assez  avauci'-e,  de  voii-  le  malade 
s'ouldiersous  lui  :  c'esl  la  Iradurliou  e\li'>rieui'e  d'iuie  prol'onde  drrli(''anrr 
in(rllrelurlli>.  dr  l'ouldi  roniplel  des  lialiiludes  iucuhpK'es  peiidani  l'eii- 
l'aiire.  Il  après  |{é;:is  c'est  un  si;:ne  pi'onosliipie  iniporlani  (pii  iudiipie  la 
période  leiininale  de  la  maladie.  La  ih'-iiiriicr  sriiile  produil.  elle  aussi, 
les  mêmes  Irouidrs  uiinairrs.  Mais  iri  il  pi'ul  rxisiri' ru  oulrr  nnrt'riuir- 
tnrr  iusutlisanir  des  sphinclei's  due  à  la  l'aildesse  uniseulaiie  jiéïK'rale; 
danlir  pari,  il  ne  l'aul  pas  ni'fili^er,  dans  les  ras  où  il  exisie  de  la 
I  éh  nlicu.  d'examiner  la  proslair  ipii  esl  pai  l'ois  seule  ru  cause. 

j-.nliu.  dans  les  </(7»rc.s-,  on  olisrrve  aussi  drs  tiouldrs  uiiuaiirs  passa- 
j;rrs  ou  {lironiijurs  de  valeur  sémiolo^-iipie  vaiialde.  (i'esl  ainsi  ipie  dans 
les  délires  ai;;us  tie  cause  inl'eclieuse  ou  loxicpie.  ils  n  oui  pas  ;:rauile 
impoi-lance,  tandis  ipiil  en  esl  tout  autrement  dans  les  déliies  clironicpies 
où  (pu'lqne  «'iiisodicpiesiprils  puissent  èlie.  traduisant  I  ouldi  des  convr- 
uauces  les  plus  éléuieuluires,  ilsaiinonceid  l'incuialiilité  de  l'alVerlion. 


Kifio  ^i.Miiii.dcii.  hi   ^)sriMi:  .\i:nii:i.\. 

i;    -  TROUBLES    GÉNITAUX 

l.'rn'cliiiii  cl  rriii'nl'ili"!!  '~"iil  '^"i'^  !''•  ili'pi'ml.nirc  de  ccnlirs  ini'iliil- 
l.'iircs  (|iii  soiil  siliii''>  ihiii^  l.'i  iiiiii'llc  siicrrc  Ivdv.  lii;.  "iriOi  iiii-iIcsmis  des 
ri'iiliTS  (les  S|illill(lci  >  dr  l.i  \rssic  cl  dr  |";iiilis,  cl  (|ui  scdll  ill(lc|)Cll(hlllts 
de  CCS  dciiiicis.  Il  c\islc  cii  cll'cl  di's  iilisci'valioiis  clinifiiics  dans  los- 
iliiclles,  inalfirc  l'exislciicc  d'une  incdiiliiiciicc  diiriiic  et  des  iiialièics 
tccalcs,  les  l'onctioiis  f^ùiiilalcs  chiienl  conservées. 

Les  deux  espèces  de  nerfs  deslincs  à  l'appareil  j;énilal,  à  savoir  les 
nerfs  vaso-niolenrs  on  (M'ccleurs  {hranchex  viscérales  du  jAc.nis  (jiniitul) 
et  le  nerf  des  muscles  striés,  auxiliaires  de  l'érection  el  de  l'éjacnlation 
[nerf  honteit.r  inlenie)  tirent  leur  ori;iiiic  des  7>°  et  -V  racines  sacrées 
ivov.  C]\i.  '2()S|.  Qnel(|nes  autopsies  ayant  trait  à  dcis  lésions  très  liuiilécîs 
de  la  moelle  sacrée  ont  permis  de  localiseï'  le  centre  de  rcTccliou  et 
celui  de  réjaculation  dans  le  â''  se^'inenl  sacré,  (les  ccnires  peuvent 
même  être  h'-sés  indi''|iendanimenl  l'un  de  l'autre,  el  dans  (|nel(|ues  obser- 
vations clinirpies,  on  a  constaté  une  dissocialion  de  ces  deux  |)liéno- 
mènes,  en  |)ai'liculicr  l'existence  d'une  éjaculatiou  défectueuse  avec  une 
érection  nornuile.  Certains  aut(Mns  (Midierel  Halil.  iKTi';  admeltent  deux 
centres  distincts  pour  léjaculation  cl  pJMicnl  le  deuxième  centre  dans 
la  moelle  loiid)aii'e  supérieure  au  niveau  de  la  colomie  syMi|)aliii(pic  lom- 
baire tvoy.  lig.  7)7}'  et  550i:  les  libres  sytnpalliiques  de  I,,  cl  l,„  se  jeticul 
dans  le  plexus  hyp()j;asti'i(|ne  cl  iimerverit  les  libres  niusculaiics  lisses 
(les  vésicules  séminales.  (Juaul  à  l'iuiiervation  du  p(''nis.  elle  parait  être 
symétrique,  contrairement  à  ce  (pii  existe  i)our  les  spbincters  anal,  vési- 
eal  et  vaffinal.  C'est  du  moins  ce  que  tend  à  prouver  ce  fait  tjuc,  dans 
c(!rtains  cas  d'béinisectiou  nurdullaire,  on  aurait  observé  une  paralysie 
unilatérale  de  cet  oigane. 

Bull)OK;a\i!rneii\   .    .  i  «      i              i-  ■         , 

...  /  Mu.scics  auxiliain^s      ... 

IsL-Ino-caverninix .   .  ',,■■,,■  ,      III   racine  antc- 

....            ,    ..     .  "<-'   1  érection  et  }        . 

Si)  iincler  de     iii-i'liv  i  ,    ....      ,  ,.         i      rieure  sacrée. 

'                   ....  \  (le  1  eiaciilatKin. 

Transverse  du  primi'e ) 

lielevcur  de  l'anus  .    ...  III    .-1  IV     .    .    .    .   ) 

Spliincler  de  lanus III  n   IV     ....   S  '-'l'i" '^  satiees. 

Centres  de  l'éreclion Il    el  IIP  seginciits  sacrés. 

—  de  réjaculation l"'  et  II"  segments  lombaires  el  lll"  se;.'iiiiril 

sacré. 

—  du  sphincter  vésical    .    .  III    et  IV"  segments  sacrés. 

—  du  sphincter  anal V'  cl  VI'  segments  sacrés. 

De  même  que  pour  tous  les  troubles  viscéraux  d'ori-^iiu'  nerveuse,  les 
alléialioiis  des  fonctions  ;;énilales  peuvent  être  de  cause  orj;anii|ue  ou 

rnlirliiililiclle. 

Troubles  génitaux  dans  les  affections  organiques  du 
système  nerveux.  -  liaiis  les  (i/frcllaiis  inrdullan'es.  ces  Iroiildes 
sont  caraclérisi's  par  un  anaiidissemeiil  on  nue  aludiliuii  de  la  |Hiissancc 
j;('nitale  el  sont  accoinpa;^in''s  presque  loiiioiirs  de  Inuibles  \ési(anx.  Dans 
\i' Idhrs  ils  oui   clé  éliidié-  Iles  eu  di'hiil   jimi'  foiiiiiici.  cl.  ,iill-.i  ipie   ccl 


lltiiini.kS  IlSill!  \l  \    hnltli.lM:  M  /!!  I  I  ^1  IMI,! 

;iiilcMi'  l';i  iiitinlir,  ils  siiiil  il'iirtlri-  ili''|irf>sir  ri  .iliDiilisM-iil  >■  l'oiiiiiu- 
liTiiic  iilliiiif  h  la  sii|i|ii'i'ssi)in,  l'i  iiiiii'-iiiilissciiifiil  ilrs  rmirlioiis  ;:('-iii''- 
Nii|iii'>  ".  l'iirl'nis,  iiiiiis  liï's  riii'i'iiifiil,  ils  iinnciil  rlii-  |ii'i''('i'>(ir-s  iriim- 
|ii''i'iiiilf  lie  siircxi-iliilidii  {^l'-iiihilc,  niais  c Vsl  là  une  lirs  iiirr  ('\('i'|iliiiii. 
1,1'  |ilus  siinvonl,  rc  (|ii('  l'iui  hIim'im'  ;'i  ccI  l'i^aitl  c»-!  iinc  rri''(|iiciirc  amu- 
iiialc  lies  |iulliilioiis  iiix'liiiiii's  i|iii  mm  \  ii'iiiii'iil  smis  rniiiii'  de  ci-isi's 
ll'iiliniiiTI.  Les  ('■l'iTliiMi>  ili'xii'iiiii'iil  (Ir  |iliis  rii  |i|ii>  raro  ri  lie  |iliis  ni 
jiliis  iii('iiiii|ilrlrs,  cl  liiiissi'iil  jiar  lu-  {ilii>-  |iiiii\iiii'  l'Irr  |ii'iiiliiili's.  Kiilin 
1)11  iilisciM'  |iarriii>  l'Iicz  rt's  iiialaili's,  a\aiil  (|ii"iU  soiciil  aniM's  à  riiii- 
|iiiissaiii'i'  ('iiiii|ili''lc.  niic  |ii>i'V('i'siiiii  des  sctisalioiis  iiciiilaiil  je  cml  srii- 
satiiMi  \cilii|ilni'iisi'  iliiiiiiiin'i'  (iii  |)('i\i'ilii'  l'I  liaii-^riinnr'i'  m  iiii|iic>^i(in 
(liMlIniIlcilsi'  (l'iMllllicil. 

lies  liiiiililcs  lie  la  roiiclinii  {^l'iiilair  m'  iiiniili  ciiI  |ii''>  mium'IiI  IiiiiI  à  l'ail 
an  (li'liiil  lin  lalirs.  ri  ils  ni'  l'iinl  ;;iiiTi>  ili 'l'anl  liii'S(|iii-  ci'ljc  alVriliiin  csl 
ai  ri\('i'  à  nn  fcilain  (li';;n''  île  son  i''\i>lnliiin.  Cclh'  iv^lc  ne  sonllri'  (|ii'iiii 
m  nul  tir  mini  nie  iri-\('i'|iliinis  iIihiI  il  m'a  rh'-  ilnmii-  ili-  i'rni'iniln'i'i|iirli|ncs 
(■\('m|ilrs.  (Diiti-niaiil  ili's  lalirliiincs  i|iii.  Imil  en  l'-lani  ili'-jà  nianircslriiicnl 
ini'iiiii'iliniiir-s,  a\ait'iil  <'i'|ifnilaiil  cniisriM-  li-iir  |iiiissanr(>  ^fiMiilait'.  lirs 
i>\('i'|ili<nis  lirimcnl  \ l'aist'iiilliaiili'niciil  à  ce  i|ii('.  rlir/ ces  snji'ls,  la  i'i'';:iini 
■<anvi'  lie  la  iikicMi'  (''|iiiii<'ri'  n'rlail  pas  l'iicnrc  i-nvaliii'  par  la  ir-siini. 

Clic/  la  rcinnic,  la  pcrvcisiini  ilcs  scnsaliinis  pcinlaiil  le  roïl  a  cli-  peu 
l'Inilicc  jnsiprici,  cl  cela  pinir  ilcs  raisons  ipi'il  csl  facile  île  ciimpi'cnilie. 
hans  lin  cas  ipic  j'ai  oliseivc  (vny.  ()•;.  i7>'l  cl  i."^  l>is\  ayaiil  liail  à  iiiie 
reininc  de  (piaranlc-ciii(|  ans  allciiilc  île  ImIics  :'i  la  pi  ridde  pii;ihi\i(pii' 
—  lalies  du  cône  Icrniinal  —  il  irexislail  |iliis  amiiii  di-ii  Mneiieii  ni 
aiicnnc  sensalinii  vidiipliiciisc  dans  le  cnïl.  (!lie/.  celle  rciiime  il  v  avail  en 
nulle  iiiic  ancsiliésie  Inlalc  des  voies  ^'l'-nilales  cl  leclales  cl  pendanl  le 
coîl  rinli'oiliicliini  du  |iénis  ni'-lail  pas  sentie,  lilic/  riiommc,  rancsilicsie 
de  la  peau  des  orj;anes  ^r-nilaiix  cl  de  la  ninipiciisc  du  ;;laiid  s'observe 
à  niic  phase  pins  on  moins  avancée  du  lalics,  à  une  période  on  |ont(> 
|inissaiicc  ^énilale  a  disparu  :  celle  aneslliésie  csl  1res  rareincnt  observée 
à  la  pr-i'iodc  pr<''ala\iipic.  ilans  ce  cas.  malgré  une  érection  sni'lisanle. 
rancsllii''sie  lin  i:laiiil  peut  être  lelli-  ipie  le  sujet  n'a  pas  la  sensation  de 
la  |iaroi  va^'itiale. 

A  la  période  pi'éala\ii|iic  du  lalio  mi  oli>ei'\e  pail'ois  die/  la  rciiimc 
des  plii'-iioinèiies  d'excitation  dans  le  ilomaine  <:éiiital.  snrvenaiil  sons 
roriiie  de  crises  se  répétant  plusieurs  l'ois  dans  la  même  journée,  ce  soni 
les  rriscs  i-liloridicinii's.  Ili'-bnlant  |iar  nne  ércclion  dn  clitoris  elles  abon- 
lisscnl  à  ror|.'asmc  véni''rien.  Itans  d'antres  cas.  les  malades  se  plai;xnent 
de  donlcnrs  très  vives  au  iii\eaii  de  la  miIvc  cl  du  \a;:iii  -  crisfs  iiilro- 
vaijiiKiU's. 

Itans  les  itflWlions  iiit'iliilliilrr.s  ru  /"lH'i'  —  traiinialisines.  coinpn's- 
sions.  invédiles  —  le>  troubles  ;.'i'-nitanx  sont  conslanls  et  iiiarclieiit 
presipie  lonjonrs  de  pair  avec  les  Ironlilcs  vésicanx.  l<-i.  ce  ipie  l'on 
observe  c'est  rinappétence  sexuelle,  l'é-reclion  inillc  on  incomplèle.  I  éja- 
cnlalion  tic-  tardive  on    an   lontraire   rapide.  Il    l'anl   du    reste  l'aire  des 


•^T'     /  iiiiv.'  .     -*/  -^    si:Miiii.n(,ii:iii-~)siiMi:.\i:i:ii:i.\. 

r>u,    JLj,ù        ilisliiii'lioii>   selon    lu    ti''j:i(iii   de   la    iikicIIc    alli'iiilr.    I.(ii>i|uc   hi  i.';;i(iii 

*,   tMXuL.i,ii.j/~  s;"''<''' ''sl  It'si'c,  il  11  Cxislc  |)liis  (I  ('icclidii    m   il  ciaiiilaliiui.   les  (ciiln's 
,  rnrix'siionilanis  rlaril  ilt'lriiils.  Ilaiis  les  cas  de  li'sion  h  aii--\('i --r  ((iiiiiilèlc 

'    '    '     ,         —  t'I  la  l'iiosc  a  C'W'  nolée  siirloiit   dans  les  cas  de  Irachiri'  i\r  la  iulnnnc 

•|^(^-\('rl(''liral('  —  on  luilc  parfois. suriont  clu'Z  les  sujets  jcniirs.  du  |pi  ia|iisine. 

(•iinséi|nenee  dune   paralvsie  vaso-niolrice  des   corps  caveiiiciiN   (pii   se 

*  •  li'adnil  par  nn  <;()nlleinenl  dn  pénis,  sans  éreclion    viTilalile.  (le  sxnip- 

i^  '><}/f~^  ")    lônic  a  été  constaté  snriont  dans  les  li'sinns   di'    la    n'j^ion  cervicalr  on 

X»-^*>*»-  -^       dorsale  snpérienre  île  la  niotdie  (''|)inière. 

î:f-/wvi<»  \>t</ •*' Bans  la  iinjélomnldric  par  artéiile  sy|diilili(pie,  l'ahsence  d'érection  est 
- —  constante  dès  le  débat.  Lorsqne  de  llasipie  la  paiaph'^ie  esl  devenne  spas- 

niodiipie.  rimpnissaiice  |)ersiste  le  pins  sonvcnl.  mais  ci'lli'  lui  n "est  pas 
alisoliie.  (hi  voit  parfois  le  snjet  n'cupT'i-er  pins  (ni  iimins  sa  |iiiiss:iEice 
^l'iiilale  en  même  temps  que  s'aniidinre  ri'Ial  de  ses  Idîicliuns  vi'sicales. 
.Mais,  même  dans  ces  cas,  la  reslainalion  n  r>l  jamais  lnlale  et  les 
érections  sont  plus  ou  moins  incomplètes,  ri'iaculalinii  plus  mi  imiiiis 
retarilée  ou  hâtive.  Dans  la  chuulicdlioii  inlcriinllcnlc  de  la  moelle  l'pi- 
nière,  l'éjaculation  ti'ès  rapide  est  rr(''i|iiemmeid  ol)ser\éi'. 

Dans  les  lu'rrilcx  de  raiixc  infcclicusi'  nu  l(t.ii<iiii\  les  l'onctious  fiéni- 
lales  sont  respectées.  Il  en  est  de  même  dans  la  nrrrilc  intcrxiilielle 
htjperlrophuiue  et  dans  le  type  Clifirrol-Minlc.  Ijdin  dans  les  cas  de 
lésiims  de  la  partie  inlV'rieur-e  de  la  (/iiciir  ilc  clieval —  Iraumalismes. 
com|tressions,  radicnlites  —  les  li()id)les  Lit'uitaux  son!  les  mêmes 
ipie  lors(pie  la  ri'i^ion  sacri'c  de  la  moelle  esl  al|i''i-ée. 

Troubles  des  fonctions  génitales  dans  les   névroses.  — 

Dans  \'lii/!<l.'i-li\  le  plus  soiiveul.  les  riincli(uis  ui'iiilales  ne  pr/'senlent 
rien  lie  particulier  à  uoler.  Klles  s  arinmplisseiil  inmme  à  TiMal  phvsio- 
lii^^iqne.  .le  ne  paile  pas  ici  dn  viKjinisiiic  —  que  l'ini  peut  oliserver  du 
reste  en  dehors  de  1  hystérie  —  et  ipii.  risiillaul  de  riivjiereslhésie  de  la 
nniipieuse  va<rinale,  tout  en  consliliiaiil  un  enipeiliemeid  au  coïl.  ne 
i-entre  pas  dans  les  troubles  des  l'onctious  ^i-nilales  propremiMd  dites. 

D  antres  l'ois  on  observe  dans  la  sphère  j;i''nitale  de  ces  malad(;s  des 
troubles  d'oi'ilres  divers  :  tantôt  il  existe  de  rexcilalioii  iiém''si(pie,  tantôt 
an  contraire  une  absence  d'appétit  sexuel,  tantôt  enfin  une  absence  de 
sensation  Yolui)lueuse.  Dans  riiysléro-neur-asthénie  les  troubles  de  la 
sphère  ^'éuitale  sont  ceux  que  Ton  rencontre  dans  la  neurasthénie,  c'est- 
à-dii'c  rinqinissance  fiénilale,  jdiénomène  (|ue  l'on  ohseivi'  souveid 
chez    riionune    à    la  suite  dhysiéro-traumalisme. 

Les  l'oncjions  «jénitales  peuvent  être  lonsidi'rahlemenl  Iroublées,  chez 
des  sujets  |)rédisposés,  |)ar  rintervenlinii  du  p^vi  hisme  orienli''.  par  une 
excitation  émotive,  |)ar  n:ie  suj^ffeslion.  par  nn  trouble  passajier  de 
leuis  fonctions.  Ces  ti'ouhles  peuvent  être  parfois  si  maripiés  ipie,  domi- 
nant la  synqitomatolo^ie  de  c<'rtaius  étals  neuraslh('-niques.  ils  domu-nt  à 
ces  états  une  |>hysionomie  spéciale  qu'on  a  dé-linie  |)ar  le  terme  de  iifii- 
raslliniic  génilak-. 


;/.'<)r///.A:-.s  nsiKiiAVX  ifonmixt:  v/vm  f  /  >/ ,  mû 

A^issiiiil  (l;iii-<  Ir  M'iis  (le  riiiiiiliiliiiii,  l't'-Miiiliiiii.  la  siin^'cslittii  |irii\fiil 
civcr  iriiiir  l'aniii  Iii'||m|iii' ou  jiliis  sninciil  |ii'(i;:ri's>i\c.  cl  crlii  iiiis>i  liirii 
l'Iii-/  la  rciiMiif  i|iii-  clii'/  riiiiniiiir.  ^illl|lllis^all('l■  ou  la  Iri^iililc.  Les  riais 
(IV\t-ilaliiiii  ^.'.'-iiilali'  |)r()|in>iiii-iil  ililc  soiil  larcs  clic/  1rs  iir-\r<i|iallics 
liniimics.  IK  m'inciil  se  rciii-onlrci'  clicz  les  ri-iiiiiics.  Ils  sitiil  alors  Ir 
|iliis  Miini'iil  cniisr-ciilirs  à  la  IVi^idili'-.  Ii-vrilalinii  Mrniijijc  nVsl  alms, 
ril  siiiiiliir.  (|ii'iiiir  iVi;.'i(liir'  i|ili  s'r\|i'-i'iliirillr. 

A<:issaiil  ilaiis  Ir  sriis  dr  Irvcilaliini.  riiilriNriilimi  ilii  |is\rliisiiir 
aiiiriir  à  un  |>lii'-n(iMirnr  iuliiiiuirnl  rn''(|urul  rlir/  1rs  iirnras|lii''iiii|urN,  à 
saMiii'  la  Iriiji  ;:i'aiiilr  ra|tiililr  ilr  rrjarulalinu.  lie  Irouiilr  liuil  siiummiI 
par  aiiiriirr  ilir/  1rs  uialailrs  l'iiiipuissanrr  alisiilur. 

I.rs  |iii|luliiins  iliiu'urs  iiu  iiiirluiiirs  li'(i|i  l'arilrs  sr  rrnroiilrrnl  rncorr 
assr/  rir(|urMMnrnl  rlir/  1rs  nrurastlii'iiic|urs.  (!'rsl  nu  liduliir  ilii  uiruir 
(U'ilrr  i|ur  I  ('■jarulaliiiu  lrii|>  rapiilr. 

Itraur(iu|i  plus  rarr  ri  plus  siu;:ulirr  r>l  un  pliruninrur  ipi'il  m'a  rli- 
iloniii'  d'dlisrivrr  ri  i|ui  rsl  rouslitur  par  rinipossiliilili''  dr  IV-jarula- 
liou  iiial^ir  la  pri'sislaiicr  au  rours  du  rnïl  d'uiir  (''rrclinu  iinrinalr. 

lîrauroup  plus  li-i'ipirulr  clir/  rihiUMUr  ipir  rlir/  la  IrtiMur.  la  iiruras- 
lliriiir  ^'.'uilalr  >"(disri'\r  surtoui  rlir/  ilrs  sujris  jruurs  —  (li\-liuii  à 
trrnli'  ans  m  uioyruiu*  —  ayaiil  usr  plus  nu  uioiiis  inlrnsixcrurul  dr  la 
niaslui'lialiou.  C.rllr  dri'iiiri'r.  lorsipTrllr  rsl  t'ri'ipiriiunrul  pralitpn'r,  a 
ru  rll'rl  uiir  iidluriirr  unrivr  ui>n  srulriui'ul  ru  rllr-niriur,  mais  riirorr 
jr  ilii'ai  mruir  surinul  |>ar  I  l'Ial  dr  di'prrssiou  muialr  (piVIIr  drlrruiinr. 
SnuvrnI  ru  rll'rl  il  saj:il  ilr  sujets  ipii.  rliaslrs  en  vrrlii  diinr  idrr  mnralr 
"Il  rrlij;irusr.  ri  parlaul  u'admrllaul  1rs  rap|iiirls  srxiirls  ipir  dans  Ir 
maria;,'!',  sr  l'ouï  roulimirllrmrnl  ilrs  rrproclirs  dr  s'adoiiiirr  à  la  iiias- 
liirlialion.  lyrsl  dans  rrllr  i-alr^iorir  dr  sujris  (pir  l'on  rriicoiilrr  Ir  |)|iis 
sonvriil  la  nruraslliruir  ^'(''iiilalr  ri.  pour  ma  pari,  r'rsl  dans  ('r>  rnndi- 
liiMis  suiionl  ijur  jr  l'ai  ohsri'vrr. 

Kn  mrmr  Iriiips  (pir  dr  Iroulilrs  ^(''uilaux,  rrs  sujris  sr  plai^iiirul  rj,'a- 
Iriiiriil.  du  moins  d'ordinairr.  dr  li'ouldrs  vrsiraux.  Ils  soni  oltsr'di'-s  dr 
Iriii-  impiiissMiirr.  ri  lanlôl  rrllr  drrnirrr  rsl  siii'vriuir  à  la  siiilr  d"un 
essai  iurnirlurux.  lanlôl  el  plus  raremriil  ils  siuil  Irllrinrul  prrsnadi's  dr 
son  l'xisleurr  (piils  uosrui  inrme  pas  l'aii'c  l'essai  des  rappiu'Is  srxuels. 
Kn  <.'i'-n<'-ral.  au  inomrni  dr  l'artr.  ou  ItitMi  rrrrrli(ui  l'ail  lolalemrnl 
dr-l'anl.  ou  liirii  ellr  est  inronipirir  ri  nr  prrmrl  pas  Ir  roïl.  on  l)irn  elle 
esl  normale  el  cesse  Innsipiemcnl  an  monieiil  de  riulromission.  Dans 
ces  dilVérriils  cas  rz-jacnlalion  esl  1res  rapide  ri  a  lirii  Ir  plus  soiivrnl 
avani  riulromission.  Celle  rapidilé  de  réjariilalion  rsl  du  rrsie  très  ciun- 
iiiune  chez  les  ncnraslli)''iii(pics.  même  clie/  ceux  (|iii  ii  on!  pas  à  propre- 
iiiriil  parler  de  iieiiraslliénie  ;>)''uilale. 

I.e  nriiraslhrniipie  ;:i'-nilal  se  plaiiil  dliviiereslliésie  de  la  mui|ueuse 
iirélrale.  de  la  ver;.'i'  et  du  ;;laiid.  de  douleurs  anales  et  pi'-ri-anales. 
lin  côté  di'  la  vessie  el  de  Inrètre.  il  présente  des  svmplômes  de  même 
oïdie —  /au  r  »/r/;jfl/)<'.v  de  (juyoïi  ivoy.  p.  |07i) —  el  loni  le  corlè^'c 
des  arridenis  urnraslhrniipirs,  —  ri'-pliali''r.  ('-molivil/'.   ('puisemenl  pli\- 


KiG'i  SI':MI(>I(I(,IE  lit    s)sTI:MI:   Mi  m  1:1  x. 

>i(|lir  l'I  iniclli'cllicl  l'a|ii(li'.  l'Ii..  s{iii\i'iil  iiii'iiir  un   ('l.'il   ilc  ih'iiill  il- 

liiiM  iii;ic(|ii(''('  avec  aiiuiii^ii^Miiii'iil  |iliis  nii  iiiuiiis  (iiiisidiT.iMc. 

Chez  l'i'rlains  n(''\ro|i,illics  lin  |irnl  iibscrvcr  dn //y/«/(/.s7/(('  cl  la  iiallm- 
griiic  (le  Ci'  svniph'Mnc  n C^l  |ia>  lniiidiiis  facile  à  ('lahlii-.  On  \(iil  des 
sujets  èii-e  réveillés  la  iinil  par  une  (''leclioii  inicnse  cl  dcMiloiirense,  sans 
excitiilioii  jjéiiésiiiiie  |)r()|irenieid  dilc,  sans  scnsalinn  \(iln|p|nense.  I^e  coït 
peul  avoir  lien  mais  il  est,  douloureux  et  uc  l'ail  pas  cesser  lÏTcclion.  Cet 
état  peu!  persister  des  semaines  ou  îles  mois.  Le  |)ria|)isme  csl  du  reste 
un  |iliénomcne  rare  cliez  les  névropathes  cl  avant  de  le  rallaclicr  à  un 
état  nerveux,  il  faudra  toujours  sassiircr  (|n  il  n  cvisic  pas  d'i'pinc  irrila- 
live  du  côté  de  lurètlirt^  de  la  [iroslatc  on  i\r  la  vessie. 

La  nenrasttiésie  jiénilale  s'ob.servo  chez  la  l'cMniic  plus  rarement  (pi(! 
chez  I  honnue.  Ici  enccn'c  connue  chez  ce  derniei-  on  reirouve  (udinai- 
ii'uieid  la  mastnrlial inn  connue  point  de  départ.  Dans  les  cas  (pi'il  m  a 
i''lé  donné'  d'observei- cl  concernani  des  jeunes  tilles,  celle  iidlnence  était 
des  plus  nettes. 

(liiez  les  ('/^//('/(//^HC.s-  —  alislra<lion  l'aile  des  (h'Iircs  ('•roti(pies  violents 
l't  impulsifs  (pii  surviennent  parfois  après  l'atlaiine  —  les  Ironhies  des 
l'onctions  i^énilales  ne  pri'senteid  rien  de  spécial,  et  relèviMil  hien  pins  de 
r(''lat  mental  (iléjiénéi'esceiice)  accompa^naid  IV'pilepsie  (pic  de  la  m'^vrose 
elle-même  (Sérieux). 

Les  troubles  des  Imu-lions  génitales  —  anomalies,  inversions,  impul- 
sions, etc.  —  sont  lies  plus  eomimins  chez  les  (iliOm'x,  les  lU'çn'nOrvx; 
leur  i''tude  iientre  pas  dans  le  plan  du  |in''senl  ouvrage 

V.  -  FIÈVRE  NERVEUSE 

«  Le  maintien  rifiiuniMix  d"nno  température  uniforme  (du  corps)  est 
imposé  par  l'action  vijiilante  du  système  nerveux,  i|ni  refrène  pins  ou 
moins  la  pioduction  de  chaleur  dans  les  tissus,  ipii  permet  ou  eni|)èche 
la  déperdition  de  calori(|ue  pai"  la  peau  on  par  les  poumons,  et  qui,  par 
son  iiilluenee  sur  la  ciiciilation,  essaie  d'établir  une  pnidcnle  icparlilion 
de  la  chaleur  dans  tout  le  corps.  »  (iionchard,  hSUô.) 

Ontic  cetli^  propriété  de  régulation  lhermi(|ne,  le  système  nerveux  est 
capalile  de  produii'C  de  la  lièvre,  c'est-à-dire  de  iirovoquei'  l'élément 
capital  de  la  lièvre,  Vlnijiniliariiiie. 

Les  preuves  expérimentales  de  ces  deux  propositions  ne  inani{iiciil  pas. 
Les  unes  démontrent  que  cette  inlliuMice  sur  ri''i|uiiil)re  lliermiqne 
s'exerce  par  rinterinédiaire  de  phénomènes  vaso-moteurs.  Ainsi  l'inipres- 
sion  de  fi'oid  on  de  chaleur  sur  la  peau,  transmise  aux  centres  sensitifs, 
entraîne,  dans  le  ])reinier  cas,  un  icllcxc  de  vaso-constriclion,  el  dans  le 
second,  un  réllexe  de  vaso-dilatation  :  et  la  consé(|U(Mice  de  ces  |)héno- 
mèni's  est  la  limitation  ou  l'an;inienlation  de  la  circulation  superficielle, 
c'est-à-dire  une  diminution  on  mie  aiifîmentalion  de  la  di''|ierdition  de 
calori(|ue.  D'antres  expériences  établissent,  de  la  part  du  système  nerveux, 
une  action  plus  dirciie  sur  la   li'inpi'Talurc.  Iji  ell'cl.  dans  ic's  parties  du 


iitoi  iti.Hs  I  /.S/A/M/  A  iiiiiiii.i.M   Min  I  I  -/  mer- 

i-iii'|is  in'iM'fs  lie  rirriiliilitiii  |):m'  I:i  li^aliiic  on  hi  i'iiin|)i't's>i<iii  ilo  inli'i'i'v. 
Ii-s  M'ioaliiiiis  ildiiliMii'i'iisrs  Miiii''iifiil  lin  ;ili.-iisscnirn|  ilr  hi  lfin|irriiliin' 
lliMilcnliaiii  I.  I)i'  inr-nif.  apivs  .'iMiir  |iri\i''  la  ^liiiiilf  snn>-in:i\ill.'iirc 
ilr  rirnilaliiin.  ri'M'ilaliiin  de  la  corilf  ilii  l\iii|iaii  at'criiit  la  li'in|M'-raliit'<- 
iCI.  It.'inaiili. 

I.a  |ici-->iliilili''  juMii'  le  sxsti'inc  iicimmu  de  |ii(Miiiirc  i'iiv  |m'i  lliri  iiiir  l'sl 
tlriiKinlin'  par  ilc  nninliii'iiv  faits  cnimi  iiiifiilaiix  cl  ilinii|iii-..  HivciM-s 
i'\|n''iii'n('t's  t'Ialilissciil  (pu'  ct'ilaini-.  ivj;i<iiis  tics  ccnircs  iicivciix  mil 
nnc  ailitin  iliicilc  sur  la  cainiilicalicm.  en  ilchois  de  loiilc  aclioii  \as(i- 
iiKili'icc  :  ainsi  une  scclioii  |iralii|iicc  ciilrc  le  linllic  cl  la  iiroInliiTancc 
iTschei-liicliin  I  |irodiiil  une  liv|iei'lherniie  cniisidcialtlc.  IIim'i  celle  cnn- 
cliision  ipiil  V  a  dans  ces  it''j;i(iiis  de  I  axe  céicliiti-s|iinal  des  cenli'cs 
lliei-nii<|iies.  Mais,  pnnr  les  uns.  il  y  aurait  siiii|ilenienl  un  ceiilrc  lé^iii- 
lalcnr  i>ii  iniidéiatcni'  dmil  la  siippressinn  prudiiiiait  riiypei'liici'inic  : 
pour  les  antres,  il  y  aurait  à  la  fois  des  ccnties  iinidcialeurs  cl  des 
centres  excilatenis  de  la  <-a!orilic;itiini. 

IJnanI  ;i  la  localisatiini  de  ces  centres,  on  est  loin  d  être  lixé  à  ic  snjel. 
Dit  les  place  antoiir  de  la  scissure  de  iiolando.  dans  le  lolie  l'rontal.  dans 
la  partie  pustérieiire  du  lolie  teinporo-splK'-iKiïdai.  dans  le  corps  strii'  et 
dans  la  concile  optii|ne.  (lerlains  auteurs  adineticnt  ipie  le  rôle  de  la 
siilislance  cmlicale  on  ^.'an^'lionnairc  n'est  pas  direct  et  ne  s'exerce  ipi'ii 
distance,  soit  par  excitatitni,  soit  par  iiiliiliiliiin  sur  les  vi'-rituliles  centres 
lémilalcnrs.  dont  le  siège  reste  à  déterminer.  .1.-1".  Giiyttn  (iS!!."!,  <lans 
M's  expériences,  cmitirme  ipie  la  piqûre  du  cerveau  aiij:meiile  la  lem|>é- 
ralnre,  |ionr\n  (|u'clle  intéresse  des  points  précis  :  le  noyau  candé,  la 
concile  ojitiipie.  le  coi|is  calleux,  le  triijmie:  mais,  dit-il,  il  tant  tpie  la 
piip'ire  atlciiine  la  paroi  veniricnlaire,  el  encore  le  pli/'inmiène  est-il 
inconstant.  Kl  il  conclut  tpie  s'il  existe  nn  centre  tlicrmi(|ne,  il  reste 
livpollii'titpic  :  peut-être  s'agit-il  siinpleinent  d'une  action  léllexe  exercée 
sur  le  liull 1  la  moelle  par  l'excitation  des  parois  ventricnlaires. 

Maigri-  l'indécision  qui  eiiveiopjie  encore  la  (piestion  de  l'existence  et 
de  la  localisation  du  tm  des  centres  tlierniiqnes,  il  n'en  (>st  pas  moins 
démontré  tpie  le  système  nerveux  exerce  une  iiillnence  capitale  sur  la 
n'-gnlation  de  la  chaleur,  et  qu'il  est  capalile  de  produire  riiypertlicrmie, 
xéritaldc  tiè\re  nerveuse.  .Mais  le  mt'canisme  de  celle  lièvic  reste  inconnu, 
liypothétiipie  :  ou  liien  il  s'agit  d'une  action  ilirecte  sur  les  centres  de  la 
(  aliiiilicatiiin.  on  liien  l'alVection  causale  intervient  en  modiliant  les 
échanges  dans  les  tissus,  en  (rouillant  la  vie  autonome  de  chaque  cellule, 
en  un  mot  en  produisant  i-ctie  comliuslion  exagi'-ri''e  (|ui  (>sl  la  caracté- 
ristique de  la  lièvre,  comliuslion  qui  aurait  pour  n''sull,'!l  de  jeter  dans  la 
circnl.'ilion  des  snlistances  |ivrélii;.'énes,  ainsi  qu'on  l'admet  pour  la  patho- 
;:enie  lie  la  licM'c  iiiMamniatoire. 


Kn  aliordanl  le  diimainc  de  la  clinii|ne,  en  envisageant  irensemlde 
toutes  Ic^  all'ections  nerveuses  snsceplililes  de  s'accompagner  d'i-lé\alion 
de  tempi'ialnre.  on  voit  qu'elles  n'ont  pas  toutes  le  même  mode  d'action. 


lofic  siiMiDi.ixiii-:  m  sysri-.Mi:  M:i!ii:r\. 

ni  la  miMiU'  ('X|ircssi()ii  syiii|i((iiiialii|ii('  |i(>iii-  ir  (|iii  iiiiicriiir  la  lirvrc. 
Aussi,  I  il  II  lût  (jHc  tir  l'aire  mii'  (icscri|iliuii  alishailc  de  la  lir\n'  iicivciisc. 
(|iii  iir  |Miiiiiail  (railleurs  s  ii|)|irn|iiei-  ipi  à  i|iiel(|iies  cas  parliciiliers, 
il  Mil' seiiilile  inélTTaiile  d'en  passer  l'ii  re\iie  les  (lilVérenles  causes,  eu 
siL;iialaiil  le■^  |iai  liculaiiles  (|iii'  iliaciiiii'  ini|io>-e  à   la  lièvre  qui  l'aceoiii- 

'"''-'"'' 

louleruis,  il  esl  penuis  de  sig^iialer  (piel(|ues  earacléres  ^i''iu''raux  (pie 

prc'-seiileiil    eerlaiiis    lypes  r(''l)riles.  Ainsi    les  an'eclioiis    inllaniiuatoires 

aij;u("'s  de    la  siihsiauce  ((''i  éhiale  pioviKpieul  une  livpeillieriiiie  géiiéra- 

lenienl  iulense.  doiil   la  inaiclie  el   la  durée  sunl  paiallcles  à  colles  dc  la 

maladie  (dle-nH''iue. 

Ilaiis  les  all'eclidlis  nerveuses  (pii  se  leiniiiieid    pai-  luii'   i^sue  lalale.  la 

lenip(''raliire  esl  Ird's  (■■lev(''e.  elle  alleiul  s(Ui  inaxiinuni  au  iiKiiuenl  de  la 

iikmI  el  S(Uiveiil  conlinue  à  nnuiter  ensiiile.  L'iiiiporlaiice  de  la  lièvre  esl 

(pwhpiel'dis  en  rappurl  avec  le  si('^('  de  la  lésion  :  nue  luvi'lite  aiguë  de  la 

r(';^ioii  dorsale  un  Idinliairi'  |iiiurra  |)r()ilnire  une  li(''vre  insignilianlc  pour 

ainsi  diic;  au  ciinliaire.  une  all(''rali()ii  aiy:uë  de  la  nnielle  cervica'e  sn|)(''- 

rienre  un    de    la  rtjgioii    linlliaire    produira  imnK'dialeinenl   nue  hyper- 

llieruiie  e\lii''iue  ('i-'i",  -'h)"),  liiiliii  la  li('vre  nerveuse,  lors(|ii'elle  ivsnile  de 

simples  Ironliles  r(mcli(uine!s  primilils,  comme  dans  cerlaiiies  n(!nroses. 

esl  remaripiahle  par  sou  iriH'gularili',  son  iuslaiiilili''.  la  couseivalion  de 

Télal   g('n(''ral  malgiv  la  durée  parfois  ln';s  loniiue  de  lin  perllierinie  el 

euliii  par  sa  lii''niguilé  générale. 

Au  cours  de  certaines  all'i'cliiuis  nerveuses,  la  lièvic  peut  ap|iarailre 
sous  I  iulliieuce  de  complicalions  iullammaloires  (cvslile,  liévic  uriiiense, 
escliaresi.  Ces  faits  u'onl  natnrelleineni  aucun  ra|i|)orl  avec  la  lii'vre  ijni 
esl  sons  la  dépendance  immédiate  de  la  maladie  nerveuse. 

On  peut  classer  en  deux  groupes  les  maladies  nerveuses  (pii  saccom- 
pagnent  de  lièvi'c  :  I"  maladies  (U'gaui(|ues  du  svsième  nerveux: 
'2"  névroses. 

I    FIEVRE  NERVEUSE  DANS  LES  MALADIES  ORGANIQUES 

Klles  c(Mii|)i'emient  les  li'sions  iiillainmaloires.  les  li''sioii-.  iiii''caui(pies, 
les'lési(Mis  toxi(|iies. 

I"  Lésions  inflammatoires-  —  Tons  les  états  iiitlammatoires, 
|ioui  peu  (pi  ils  soient  siiriisainmeiil  iiilenses,  étendus,  et  d'une  évolution 
rapide,  donnent  naissance  à  de  la  li('vre  :  l'appai'cMl  nerveux  ne  l'ait  jias 
exceplion  à  cette  règle.  Kl  celte  li('vr(>  reconnaît  généralement  nue  patho- 
génie  conlorme  à  celle  des  inllanimations  banales. 

Ainsi  la  lièvre  accompagne  les  méniiujiles  ci'vrlnvi les  el  cûirhi-o-spi- 
luilrs.  les  riicrjilifililcs,  les  iiiii(-lilrs  aifjni'x  el  les  poliiiu-wilcs. 

La  (i('Vi'e,  dans  la  tiH'uiixjilf  nujuë,  a  une;  vivacité  reinar(pialde.  I.e 
lliei'moiii(-lre  nionte  aux  euvir(ms  de  iU"  el  dé[iasse  rr('Mpieuiinent  ce 
niveau.  A  son  déliiit,  la  li("'vre  m{''ningili(pie  pr(ivo(pie  souvent  un  frisson 
violeiil  assez  |ir(dong('',  parfois  iiui(pie.  rapp(daul  le  frisson  de  la  |iiienmo- 


I  KHI  III  i:>  I  /-iv/fw  A  iiohii.im:  si  i<\  i:i  -/  hm;: 

ww.  i'('iii|il,'i('i'- (|iirl(|iii-riiis.  l'Iic/  les  cnraiils,  |ijii' un  .'icci's  il  r-|>ilc|isj<- cnii- 
\ulsi\i'.  An  iiiilii'ii  ilc  l;i  lit-vrc  lu  ii'«<|iiiiiliiiii  s'acrrli'ic:  li*  |m)IiIs,  rr^iiiiici', 
|ili>iii,  (lui,  il(''|i:iNsr  lltll.l.,'1  |iLMii  l'sl  si'tIii',  l'Iiiiiiilc;  la  niii;:rsliiiii  ilii  visa^^r 
l'I  IV-clal  ilt's  \i>ii\  Iraliissciil  ri-xi-ilalinii  ri'i'i'-lii'alr  ilti  inalailr.  I.a  rniirlic 
llici'iiiii|iii'  l'fsir  l'IrM-c  |iciulaiil  IhiiIc  la  iiialailic.  |ii'i''sciilaiil  ilc  Ii'i^i'tcs 
irinissidiis  iiialinalrs.  An  iiiiniii'iil  un  la  lin  iicnr  liiialc  riixaiiii  le  nialailc, 
on  rinislali-  Ir  l\|ic  ilissiirii-  ilr  la  tii'Mi-  ini''nin^ilii|ni'  :  le  |iimiK  csI 
rali'iili  il  .'ill.  il)  |iiilsaliinis,  alors  (|nr  la  lriii|ii''i'alni'i'  se  iiiaiiilicnt 
;'•  iO".  H°.  s  r-lf\aiil  |irii(laiil  ra<;iiiiif.  ri  iiail'ois  iik'-iiic  ajui-s  la  nioil. 

haiis  la  iiiriiiiKjile  liihcrculi-iisi'.  la  lirvic  rsl  (riiiir  roiislalalion  |iit''- 
rit'iisi'  |ionr  li>  ilia^noslir  ilrs  les  |ii'i>ini('i's  jonrs  de  la  inalailir.  l'illi'alVi'i'li- 
un  ly|ii>  ivinillriil  à  (>\as|i('Taliiins  vosiirralcs  :  la  IciniM-i'alurc  ininilc  à 
."N",,*),  ."il".  I.i'|iiinls  à  ri'lli' iiôrioili' l'sl  au;;nii>nir-  ilarissa  rréi|ui'in'i>;  mais, 
ili's  Ir  (li'-liul.  la  ronriir  lln>i'inii|n<' ri  le  Iracr  du  |)onls  sont  i'i-niai'i|nalili>s 
|iai  riri-i'^'iilaiilt'  ilc  Icnrallnio  l't  Irs  liinsi|iu'sallfinaliM's  de  li-urs  \aiia- 
lions.  l'Ins  lard,  à  la  sfcondi-  |u'Tiiid('.  le  iiaiallidisinr  ci'ssi'  :  le  |ionls  se 
lali'iilil.  cl  la  l('ni|u'Maluii'  s'abaisse  mais  reste  siipérieuie  à  la  normale 
(lièvre  ilissoiiée".  Kniin.  ;i  la  Iroisième  période.  le|ionls  re|iieiid  de  la  l'n''- 
(|nence  saeeélére  île  plus  en  pins,  devieiil  pelit,  faillie,  lililonne.  el  la 
lempéralnre  reninnle:  l'aseension  lliei'iiiiipie  se  ponrsuil  an  MKinn'nl  de 
ramollie  ipii  nianpie  le  maximum  du  de^jv  lliei'mii|ne  eiiiislale. 

A  coté  des  niénin;,'iles  aij:nës.  je  placerai  Vhfiiionrif/ic  int'iiiiKjiu'.  Uans 
celle  alleclion.  (|ui  simule  rréipiemment  une  ini'iiin;:ite  ai^në,  il  exisle  le 
plus  soinenl  de  la  lii-xie  :  celle-ci  |ient  èlre  l'nrl  l'-levée.  Aussi,  (lliaullard 

a-l-il  l'ail  renianpiei'  ipie  l'on  ne  peut  coin|iler  sur  ce  svmpirnne  pour  un 

diaj.'nostic  dilli'ientiel  avec  la  ménin;:ile. 

\.'cnri''iiltnHli'    (l'ujuc    s'accinnpa;,'ne    d  accès    l'éiiiiles    sans    caraclèi'cs 

[Mi'cis  re\enaiil  à  intervalles  liés  inégaux. 

Huant  à  Vdliii-s  tlit  cerveau,  que  l'on   peul  considi'Ter  conirne   I  alion- 

lissaiil  irniieencéplialileai;,'uë  ou  suliaifiiiè.  la  lièvre  (|n'ou  peut  y  oliserver 

a  des  caractères  l'orl  variables.  ïanliM  elle  est  élevée,  ii  tvpe  intermittenl  : 

plus  sonvenl   elle  esl  modi-ri'c.   el    les  l'ormes  à  aliiiic  lenle  joni  assez 

rréi|neminenl  lont  ;i  l'ait  apyiélii)ues. 

la  période  l'elnile  conslanle  (|ui  accom|iaj,'ue  le  début  de  la  pnrdlijsie 

in/niilile  a  une   notable   iin|)orlaiice  poni-  le  dia^Mioslic.  le  plus  smiveiil 

léirospeclir.   i|i)'on  esl   appeb-  à    |)orler   dans  les  cas  de  ce  <,'eiire.   Klle 

a|ipai'ait  brusipiemenl  au  milieu  d'niu-  sauté  paifaile.  atteint  ,'!)",  i(l".  et 

s'y  mainlii'iil  de  trois  à  cinij  jours. 

Le  di'-bnl  des  iiniéliles  (ii(iiiës  el  de  cei'taines /«(/i/hc('/-//c.s-  s'accompaj:ne 

d  un    moiivemenl    Fébrile  sans  caraclèi'es    spi'-cianx.  ipii    peut    lonlet'ois. 

par    sou    inlensilé.    faire  disliii}iuer   une    polynévrile    infectieuse   d'une 

polvuévrile  alcoolii|ne. 

2'  Lésions  mécaniques  ou  irritatives.  —  le  ran^-erai.  sous 
ce  litre.  Ie>.  li'"~ii)ns  non  inllanmialoiio  de-  centres  nerveux  causées  soil 
pai'  le  tiannialisine.  suit  par  des  destrnclion-  du   li->n   nerveux  iliémor- 


1008  si.Mini.di.ii:  ni  sysTi.Mi:  .\i:i!ii:i.\: 

raines,  l'amollisscinciili,  soil  par  <!(•  simples  lioiihlcs  ciiciilaliiiics  (cnn- 
j^cslioii,  paralysie  ^éiiéiale.  seiéi'ose  en  plaques i. 

I,es  j;iaii(ls  li-diinialiitnH's  crn'-hraiix  s"aee(iiiipa;jneiil  sdiiM'iil  d  livpei- 
liiei'iiiie  :  .1.-1' .  r.uyoïi  en  a  réniii  7>{)  cas.  Le  ty|»e  IV'hiile  esl  soiiveiil  cini- 
loi'ine  à  ichii  (pie  l'un  verra  plus  Idin  dans  l'héuiorraj^ie  eiMM'brale  ;  mais 
il  i's|  li(''(|uenl  que  l'ahaissi'uieul  inilial  soil  remplacé  |iar  une  l'Ii^Nalinu 
lliermi(|ue.  I.i's  l'ails  sdul  assez  eiinroriues  :i  ce  (pie  Hnicl  a  sit;iial(''  dans 
ses  expi'riences  :  un  Irannialisiue  xiuleul  produit  iuiiiK'dialenienl  une 
l'orle  (^'lévalion  de  lenip(''rature,  puis  en  (piid(pies  miuules  lui  ahaissemenl, 
i)ienl("tl  suivi  d'élévalidn  jns(pi';i  la  niorl. 

I.a  rapide  apparition  d'niu'  élévalion  lhei'mi({ue  apr(''s  uu  tranuiatisme 
(In  cerveau  nannonce  pas  lonjoiirs  une  inoit  lalale. 

Les     Iraiiinalisnirs    nirdiilldirrs     violents,  contusions,    iiltiitions, 

liroieinenl  de  Li  umelle.  produisenl  aussi  riiyperlluu-niie  rapide. 
alteignanl  it2",  4."",  siutout  lors(|u'ils  sii'.ncnt  à  la  r(''^ion  cei'vicale  (luxa- 
tions, IVaclnres  du  racliisi. 

L'iiypeitliermie  des  traunudismes  ct''r('liianx  ne  se  montic  pas  senle- 
leinenl  à  la  période  terminale,  mais  (die  la  précède'  jiarl'ois  de  plusieurs 
jours,  et  elle  |ieut  apparaître  en  deiiors  de  l'état  comateux.  De  plus,  son 
ap|iarition  aussil('d  a|Mvs  le  traumatisme  prouve  (pi'(dl(!  ne  r(''sulte  jias  de 
l"enC(''[)lKilite  secondaire.  Il  en  est  de  mi'iiie  de  I  liyperlliermie  (pie  l'on 
observe  [)resque  réf;iilièrenieiil  à  la  suite  d  une  inlervenlioii  eliiiuij;icale 
|toilant  sur  les  centres  nerveux  et  pailicnlièrcîinenl  sur  les  ccMvean.  Il  est 
rri'quenl,  le  lendemain  de  rop(''ratioii.  d'oliserver  nue  lièvre  de  W.  Klle 
n'a  pas  de  sij^riilication  prorutstiipie  dérav(U"ii)le  et  disparail  ra[)idemeiit. 

Dans  le  sladc  iin'''iiiiiiiiijiii'  des  maladies  du  svsli'iue  nerveux,  on  note 
souvent  une  élévation  de  l.i  tenqu'ialiire  à  la  piaioile  terminale.  Wini- 
derlich  a  signalé  égalenienl  ce  pliéiioin(''ne  dans  le  li-lanos,  Wijiih-psir. 
y/ii/Hléric:  Krbdans  les /;/é;////////r.s-,  l.i  sclrrnsc  ccrOhvdU'.  Vœdé/iie  cvrr- 
liral  des  maladies  générales;  (diarcol  y  ajouta  les  lésions  n'-rrhrdlcs 
(incieii)ics  avec  cicatrices  chez  les  li(''miplégi(pies;  Simon,  les  IriniiiKili^niii'f; 

iiiàd II  11(1  ires,   f.harcol  s"ex|)rime  ainsi    à    ce    sujet    :    ■<    Ai Hiieiil    du 

stade  terminai  de  ces  malaiiies  nerveuses,  on  con^lale  nu  coma  proioud, 
ipielipielois,  mais  raremenl.  pri''cé(li''  de  ih'lire.  avec  ;iccélér;ilioii  du 
pmils,  nivosis,  parfois  des  (diivnlsious.  csciiare  rapide  au  si('';je  et  (''li'va- 
lion  de  la  lempérature  centrale  ipii  atteint  i\",  '/'J".  La  cause  de  celle 
liyperUiermie  serait  lépuise ni  nerveux.    >• 

Deux  (d)servations  dues  à  Lrlt  et  à  lioseusleiii  signaient  l'élévation 
lliermii|ue  dans  Viipiiplfrii-  cOirbrale.  .Mais  c'est  ;i  Charcot  (pi'appartient 
la  premii''re  ('■Inde  sys|('iu;iti(pie  de  ce  |iliéiiom('ne,  conliniK'e  ensiiile  |)ai' 
lionriieville. 

i,a  ciMii'lie  tliermiipie  dans  VliriiKirraijic  (rrélinilor  \';\\\  en  Irois  stades 
(Charcot).  .\u  moment  de  raltai|iie  il  y  a  aiiaissement  de  lempéraiiire. 
par  une  sorte  d'inliihition  ilirown-Séquardi  comme  (liez  li-s  grands 
traumatisés  eu  état  di;  cho('.  La  lempéralure  peut  descendre  jusiin'à  .".V. 

Puis  il  se  produit  une  élévation  secondaire,  période  stationiiaire.  Alors, 


riini;iti.t:s  nsiÉiiM  x  i)OHioi.\h:  .\t:nii:rsh  iMim 

^1  la  ^iii'iiMiii  (luit  Mii'M'iiir.  on  si  hi  iudiI  est  ililIV'n'-c,  I'iMi-miIioii  mm mi- 
iLiii'c  t'iiil  |il.'ii'f  à  lin  inniNt'l  aliaissmirnl  i-l  la  li-iii|M'>i'aliii'(>  iisrilic  rnirc 
.'T',')  l't  TiS".  ('l'Ile  |H'-riii(lr  slatioiinairi'  |ii'iil  ilnirr  |ilii>ii*iirs  jours. 

Si  If  iiiala'lf  iloil  nioiirir,  le  Iroisiènit'  siadr  se  raracli-risi'  |tar  une 
asi'iMision  rapiilr  :  en  i|ni-li|iics  litiircs  la  liMii|ii'Talnrf  allritil  VO".  H",  ri 
anivi-  à  son  inaxiininn  an  inoinciil  ilr  la  tiiinl.  SoinrnI  la  pr-rioili' slalioii- 
iiaii'c  l'ail  (h'-laiit  ilaiis  1rs  cas  rapiilrs  ri  l'asi-i'iision  |ii'r-a^onii|iii'  stircrilr 
à  raliiiissiMiii'til  inilial  litoiiincvillci.  Mans  Ifs  i-as  ronilrovants  la  iiiorl 
jifiil  sf  l'aii'f  |)fii<latil  rii\|iollif  l'iiiif  :  on  liii-n  rii\|iiTllifi'inif  rsl  |ii'i^forf. 

Itaiis  If  riiiiii)llissi'iiinil  cérrhriil  il  ii'v  a  pas  li'aliaissfnifiil  inilial  ili-  la 
tiin|>fratiiri'  :  cfllf-ri  s'flf\f  Iniisipifiiifiil  à  5!l'.  id'.  |iiinr  icNfiiir  an 
lioiil  lie  (|iifli|iifs  jours  à  son  ilc^n'-  normal. 

An  cours  ilfs  ti/J'iTlioiis  chronif/iii's  du  crrrran.  on  |m'iiI  \uir  siuM'iiir 
(Ifs  (i///;(//(CN  <//"i/»/c(7i/(>/-*(if.s  a\fci''lf\aliini  llif  rinii|iif  iinnn'-ilialf  ;  c'csl  la 
|irfcocilf  tif  I  liv|ifrllifriiiif  i|ni  ilisliii^'iifia  ces  allai|nfs  a|ioplfclit'orinfs 
lie  l'apoplcxif  \raif.  (Ifllc  clcxatioii  île  lcni|ii''i'aliirf  |iai  l'ois  flcvff  n'iiii- 
|ilii|iif  pas  l'alalfiiKMil  la  moi  I  procliaiiif . 

(les  accfs  ne  soiil  en  fll'i't  tpif  ilfs  cpisoilcs  an  cours  ilf  rallfction 
cliroiiiipif.  (In  IfMilisfiVf  ainsi  ilans  h\  itnruhixic  ijénénih'  (\Vfsl|p|ial|.  les 
tiiiiu'iirx  ri'irhralrs.  clie/  les  sujets  ayani  des  cirai rifcs  (ranciens  l'overs 
(ifslrnclirs,  cl  ilans  ipifliiucsallfclionscérfliro-spiiialfs  on  spiiialfs:  la  srlr- 
nisi-  ni  iiliii/iirs.  la  inijélilr  ili/J'itsc,  lifaiiconp  pins  rarenienl  tlaiis  U^tahcs. 

Il  esl  |iossil»le  ipie  la  coiigeslion  cérélirale  soil  dans  ces  circoiislaiices 
le  point  lie  tle part  di's  accidents  lliermii|nes.  C'est  ipTeii  ell'fl  la  fiiiif/rsliini 
ifirhnilf  primiti\f  fsl  capalile  de  proMiipier  de  l'ortfs  ascensions  llier- 
iiiii|nfs  avfc  accidcralion  du  pouls,  (hi  a  di'cril  chez  les  entants  une 
congestion  d'-n'-lualf  an  (muis  de  la  de iililioii,  s'accompa^naiil  de  lièvrf 
inlfiisf  avec  céphalée  ipii  pourrait  en  imposer  pour  une  niénin^'ite.  Mais 
dans  CCS  cas  il  u'v  a  ni  raccéh'M'ation  du  pouls,  ni  la  mudiliialion  de  la 
respiration  ipi'oii  ohserve  dans  la  inénin^ile. 

l'eul-ètre  la  foiiueslion  est-elle  eiicorf  en  cause  dans  I  apparilioii  des 
iiiotiveineiils  l'i-hriles,  idiservés  au  cours  de  i-crlniiws  maladifs  iisi/fliititiCfi, 
en  dehors  des  accès  apoplectiroiines  et  des  lésions  snrajonlées  (heinoi- 
rajîifi. 

"»■  Lésions  d'origine  toxique.  —  Hivcisfs  inloxicalioiis  peuvent 
exercer  leur  acliciu  sur  le  svslénie  nerveux,  et  inanit'fsler  cette  locali- 
sation par  une  an;,'iueiilatiou  de  la  tein|)éralnre  centrale,  il  en  fsl  ainsi 
df  Viiirniic.  dont  raiiioii  dans  cf  cas  pourrait  s'fX|diqnf r  par  la  réten- 
tion dans  le  saii^'  de  suhstances  pyri'logènes.  dont  la  présence  a  été 
conslatée  dans  riirine.  (le  sont  les  /'oj-iiies  tierrciises  de  l'urOinie  qui 
s'acconipaiL'iieiit  d'Iiyperlhcrmif .  Tantôt  il  saj^it  duiémie  conviilsive: 
mais  on  ne  saurait  incriminer  les  coiiviilsioiis  d  être  la  cause  de  l'éléva- 
tion de  la  tempr-ratiire,  carcf  llf-ci  existe  loul  aussi  hicu  dans  les  formes 
iléliranlf .  paralvtiipie  et  comatense .  sans  ipi'il  y  ait  de  convulsions.  Celle 
hypcrthi'rniie  léhrile  niéniiipie  se  traduit  par  nue  ascension  rapide  de  la 


io:t(  shSMioi.iioii-:  m  sysrf:Mi-:  .\i:ini-:i  x. 

cniirlio  iiti  inoiiii'iil  du  dt'-liiil  îles  îiccidciils  iiri'iirHincs.  d  Miil  une 
liliiiclie  illialo^'lli' il  ceux-ci  :  elle  -e  iii.iinlii'iil  ainsi  a  .'i!l.  1(1.  il  (le;^iés. 
|)i-iil  alleindrc  i'2  dc;;r<''s  .111  nidinenl  de  la  niorl  cl  >  arei dllre  encoie 
ensuite.  Celle  li\|ieillioiuiic  s"acc()iup;i};ue  d'acciMéialinn  du  [inids  cl  des 
uuiuveineiils  res|uialiiires.  Si  la  crise  uicmi(|ue  ;^uéiil.  la  lièvic  cesse 
avec  elle. 

I.c  li'laiios  dans  st's  fin  mes  ai^nT's  es!  uin-  des  allecliiui^  lev  plus  liyper- 
lliermisaules.  l/éicvaliou  de  leui|iiialure  ili'lii:le  a\ei  les  |ii-euii('r(!S 
eoulraclures,  parfois  avani:  elle  sidè\e  ra|iiileineiil  sims  n'-inissiou  il 
lucsuie  (|ii"ellos  s'élendcnl  ii  un  |iliw  Liiaml  unniliic  de  inutiles,  el  cela 
d'aiilanl  plus  (|ue  le  cas  es!  plus  i;iave  el  plus  1  apide  dans  sun  évdlnlioii. 
Elle  alloiul  loujonrs  }0  déifiés,  souveni  i  I .  el  an  iruiiucul  de  la  iiioil. 
(|Ucl(pior(iis  même  après,  elle  atleiiit  smi  niaxiniuin  :  i'-l.  iô,  li  dej;ics. 
Sans  doule.  la  coiitraclurc  du  muscle  esl  une  soiuce  d'élévalion  lliei- 
iiiicnie,  en  raismi  de  l'excès  des  comiuisliuiis  inuscnlaires.  Mais  il  esl 
viaiseinhlahie  aussi  t|iiecertainspi()duils(i"(Mi^i  lie  iTiiciubienuo  action  lient 
(iireclemeut  les  cenlics  lliermi(|nes,  car  riiypeilliermie  est  parfois  très 
coiisidéraiile,  alors  ipie  les  convulsions  loniipies  et  les  eontractnres  iw 
soiil  encore  étendues  qu'il  un  petit  nonilire  de  inns(les:  el  d'anlie  pari 
les  conlractures  |)euveiil  dans  eertains  cas  exister  sans  li\  perllierinie. 

■>■■  FIEVRE  NERVEUSE  DANS  LES  NÉVROSES 

Dans  les  faits  itrécédtMits,  (|iit'l  tpie  soit  le  inéeaiii^ini'  iiiliine  iinoipié. 

riivpcrtliermie,  la  fièvre  nerveuse,  ('-lai!  le  resiillal  d' l('sordre  anato- 

iniipie  du  tissu  nerveux,  d'une  lésimi  siuneiil  liieii  di'Iei minée.  Hans 
ceux  qui  vont  suivre,  on  ne  Ikiiinc  a  roriLîini'  aiiciine  h'sion  neixeiise 
ap|)récialde,  (MI  tout  au  nioiils  diredenieiil  iiieriminalile:  el  la  cause  de 
la  flèvri'  a|iparait  être  siinpleiiienl  nu  linnlile  rdiiclioniicl  piiiiiilir  du 
cerveau. 

Avant  d'entrer  dans  la  descii|itioii  des  dixei-es  ni'vroses  liypertlierini- 
sanles,  on  peut  mentionner  quelques  fails  ipii  dénioiitrenl  iminédiate- 
menl  rinlluence  du  système  nerveux  sui'  la  luoduction  de  la  lièvre.  Tels 
sont  les  accès  léiiriles  apprécialiles  ii  l'examen  du  pouls  et  du  llieiiuo- 
niètre,  fiéipients  chez  les  sujets  jeunes  el  nerveux  ii  l'occasion  d'une 
excitation  psvcliique,  émotion  vive,  colère,  discussion,  l'aligue  corpo- 
relle ou  autre,  courbature,  refroidissement  léger,  écart  de  réj^Miiie.  Il  en 
esl  de  même  des  élévations  thermiques  (pii,  dans  la  <'oiivalesceiice  de  la 
fièvre  typhoïde,  suivent  le.^  premières leritativiîs  d'alimeiilation.lioiK  liard. 
ipii  mentionne  ces  fails,  ajoute  qu'il  s'agit  lii  d'un  système  iiei\eii\ 
(léhililé,  ipii  ne  sait  pas  refrénei-  la  calorilicalinn  ou  adapter  exacleiiieiit 
il  la  |)roduclion  les  appareils  i|ui  aident  ii  la  déperdition  du  caloricpie. 

Les  névroses  dont  il  y  a  lieu  d'étudier  l'action  pyrélogèiie  sont  r////x/e- 
ri(\  la  iii'iirastliénie,  le  (joilrc  cxoijlildlinifjin;,  la  clioi-i'c,  I  épilc'/jxir. 

Fièvre  hystérique.  —  L'existence  de  la  fièvre  hystérique,  afiirmée 
|iar   r.riqiiet,  niée  par  d'autres,  était  généralement  admise   il    y  a  une 


I  Util  Ht  t  s  iis<i:it.\i.\  iiiiitii.iMi  M  m  i:i  si:.  inn 

ili/iiiin-  il  ;iiiiici's.  (In  s'iiccniikiil  i\  lui  lr<Mi\i>i'  ilt's i-jiriti'lrrcs  .-issi-/.  |ii'i'-(-is. 
Toujuiirs  (iliNci'M'c  ('hi'/.  !;i  rciiiiiii',  l'Ilc  n'ullruil  pns  di*  |\|i('  ilrliiii  ri  l'-hiil 
cs^fiilirlIi'iiM'iil  iriv;:iilii'-i'(',  ri''>isi;inl  j  Ions  les  :iiili|iyit''lii|iics.  Kllr 
|)<iii\:iit  ,'illi'inilir  une  ti-iii|ii''i'.'iliit'i'  lit's  rlcvi'c  cl  diiici'  |iriiil.'iiil  \i>\\>i- 
lfiii|is.  Miil;;rf  Imil,  l'i'-liil  ^('■iH'i:!!  rc>l:iil  linii.  ri>iiilMiii{iiiiiil  |ii'i'si>,|,'ii|  cl 
|Miu\;iit  iiiiMiic  .-ui^iiiciilcr. 

T;iiilcit  la  lii'Vic  li\>|i'ii(|iii'  i('>lail  ImiIi'c,  iii(iii()>\iii|il<iiiiali<|iii'.  Tins 
siiiiM'iil  lin  la  (li-n'i\ail  rliiv  (1rs  snjris  siinnlanl  nni'  inaladir  iit';{anii|ui> 
IV-lti'ili'.  lirsl  ainsi  i|iii>  Itij^al  et  Ihinul  avaient  citi'  ilcs  i'\imii|iIi's  iIc 
|)St'nilo-lii-\ii'  ly|ilii)ï(lt'  liysli'ii(|iii'.  I  c--  ras  ili>  |iscnil(i-nii'-nin;:ili>  liyslc- 
iii|iii-  l'taicnl  i-innii'  |ilns  IVciincnls,  il  y  avait  aussi  îles  lirvics  liyslc- 
i'i(|ni-s  sininlani  la  tnlirrcnlnsc  |inlini)naii'i'.  A  relie  é|iiii|ue  un  iliseiilait 
non  sur  revistence,  mai--  sur  la  IVi'iineMi  e  [iliis  un  niiiiiis  ;,'ranile  de  eelle 
lièvre. 

A  riieine  aeluelle  un  est  nmins  ailiinialil'.  ïaiiti'il  il  s'a;:iiail  de  mala- 
dies tn'L:anii|nes  réelles,  de  tniiereuinse  en  iiarlieulier  chez  des  malades 
i|iii  piinriaient.  d'anlce  part,  pn-senter  le  lempr'ramenl  liysl(''iii|ue; 
sonveut  enlin  le  mi'-deein  anrail  l'-lé  induit  eu  erreiu'  par  la  supercherie 
du  sujet.  Onoitpi  il  en   suit  eu  réalité,  tnnl    le  mnnde  es|    ir.'icenrd   piinr 

aduK'tti'C  ipi'il  s'a<;it  là  d'un  symptôme  i'nrl  rare  cl  dniil  { i   ma  pari   je 

n'ai  (ihscrvé  jusipiici  ipTun  seul  exemple. 

La  fii'i'rt'  In/slvriiiin'  n'oIVre  pas  do  type  déliiii  :  elle  est  cssciiliellenieiil 
irré;;ulière  et  ri'siste  i\  Inns  les  aulipyri'tiipics. 

Celte  lièvre  allecte  nue  inarelie  (piel(|nefi)is  intermitlcnle.  souvcnl 
eiinlinne  ou  n'-miltcnte.  avec  exaspi'rations  vespérales  mi  matinales.  l,a 
lempéraliire  alleinl  ."S,  ."!l.  i(l,  H  degrés  et  se  maiulienl  ainsi  pemlanl 
des  semaines  cl  im-nn-  des  mois,  avec  ini  caraetère  de  coulinnité  nu  an 
contraire  avec  nue  cxlrèuie  irré|,'ulaiili''.  ipii  ne  |iermct  de  rassimiler  ii 
aucun  des  l'-lats  léhriles  syniptomatii|ncs  connus.  Puis  elle  disparail  lirns- 
■  incmcnt  du  jour  an  lenilemaiu. 

IlillV-rcnts  auteurs  ont  si<;nalé  des  cas  de  lièvre  livsli'-iiipic  avec  lenipi'- 
laturc  lieaucoup  plus  élevée  que  les  eliill'ies  précédeids.  Pour  ma  part, 
j'ai  en  1  occasion  de  conslaler  chez  une  jeinic  lille  de  la  clieulèle  pri\ée, 
et  cela  pendant  onze  jours  de  suite,  une  température  axillaire  oscillant 
selon  les  jours  eulie  i.'i  defîrés  et  iV'S.  Chose  sin^nlièic  dans  ce  cas.  la 
lièvre  uapparaissuil  et  cela  dune  manièie  alisolument  ré^'ulière,  ipie 
lorsipio  la  malade  se  mettait  an  lit.  .le  pns  m'assnrci'  de  la  conslanc(>  dn 
l'ail  en  faisant  coucher  la  malade  de  joiu'  en  joui-  à  une  heure  plus  tar- 
dive —  '.(  heures.  10  heures,  Il  heures,  minuit.  I  heure, '2  heui'es. 
.~i  heures  du  malin.  I.c  ilonzième  jour,  la  lièvi'c  disparut  complètement  et 
ne  reparut  pins.  Pemlanl  tonte  cette  pi'riode  l'édirile,  la  malade  n'eut  pas 
de  crises  ni  d  étal  mental  hystérique  et  la  lièvi-e  une  l'ois  tcrmiui'-e.  elle 
ne  pn-seuta  pas  d'ainaij,'iissement.  l/i'-lal  liysléii(pie  élail  ici  la  cousé- 
ipiem°e  d  une  alVeclion  coidiaiiée.  lue  l'ois  la  solution  heureuse  interve- 
mie  l'hvpcrlhcrmie  disparut  apiès  une  crise  de  iiciTs  qui  dura  |ilusieui's 
heure».  1!  \  a  de  cela  iliv-scp!  ans  et  liieu  des  inis   j'ai    revu  et  je  revois 


lu;-,'  ^iMinKii.ii;  i,r  ■-)-ti  Mi;  .\i:nri:i\ 

('iicorc  (l'Ile  iiiJiladi',  iuijoiirdliiii  inrii'  do  i'jMiiilIc.  (|iii.  depuis  Ims, 
n'ii  jaiiiiii^  |)iéstMité  le  luoiiidio  syinplùiiic  iicrveiu. 

Malgré  sdii  iiileiisilé  appareille  el  sa  durée,  la  liè\re  iiystéri(|iie  ne 
s"arciiinpa};iie  pa^  d Hidiiiaire  des  Iroiihlcs  {fénéraiix  (pii  loiiiienl  le 
ciirtège  lial)iliii'i  des  pyrevies.  Parfois  cepeiidaiil  il  y  a  du  malaise  avec 
coinlialiiiv,  n'-phalalgie,  langue  saliuirale.  sueiiis,  fVé(nienro  du  ])onls. 
Mais  ces  trouMes.  onlre  qu'ils  n(!  sont  pas  au  complet,  sont  en  désaccord 
avec  l'éir^xaliDii  de  la  lenipéiainre.  \'A  liabiln(dlemenl  l'élal  général  reste 
liiiii.  rcinl)on|>oiul  persiste,  il  augmente  même  parfois. 

Tantôt  la  lièvre  liystéii(|ue  resle  isoh'e,  nionosvmplomalicpie.  Tantôt, 
et  c'est  le  cas  le  pins  fiéqueni,  elle  accompagne  d'antres  manifestations 
de  la  nt'-vrose.  Ihuis  ce  deinici'  cas.  les  symptômes  se  gron|)eid  souvent 
de  lelle  manière  qu'ils  simuleid  une  maladie  oi'ganiqne  fi-brile.  In  cer- 
tain nombre  de  ces  syndronu^s  lï'hriles  simnialcnrs  uM'cilenl  une  mention 
spi'ciale. 

Parfois  l'iiyslérie  simule  la  invnitKjilc.  surloni  la  iiiciniujilf  liihcri-ii ■ 
li'iise.  Uaiis  un  cas  l'apporté  par  Pitres,  il  s'agit  d  une  jeune  lille  (|iii  a 
soigné  pendanl  toule  sa  maladie  un  frère  mort  de  méningite  Inlier- 
ciilcMise.  Dans  les  l'ails  île  ce  genre,  dont  il  m'a  été  donné  d  (diservi'r  |ilu- 
sienrs  exeiii|tles.  on  voit  les  malades  présenler  de  la  céphalée,  un  faciès 
méningé,  de  la  pbot(q)liidjie,  pjuiois  du  strabisme,  de  la  constipation,  des 
vomissenienls,  le  ventre  eu  bateau,  diverses  paralysies  d(!s  membres  el 
mit;  lièvre  pouvant  coïncider  av(!c  nn  ralentissement  ou  une  aecéli'ialiou 
du  pouls.  Abstraction  faite  <le  la  couslalalion  des  stigmates,  ou  peul 
géiiéraleineut  trouver  dans  le  gronpemenl  symptomatique  des  particu- 
larités ipii  meltenl  sur  la  voie  du  diagnostic  :  c'est,  par  exemple,  la 
facilité  avec  la(|uelle  les  malades  décrivent  leurs  sensations,  alors  (pie 
le  faciès  avait  an  priMiiier  abord  cet  air  d'bostililé  spécial  aux  méningi- 
litpies;  l'absiMice  de  c(mstipalion  rebelle,  et  surtout  l'absence  dainai- 
grissenient.  La  localisation  des  paralysies  |liéini[)légie).  l'existence  d'une 
liémianestliésie  sensitivo-sensorielle  ou  de  crises  convulsives  lorstpi'elles 
existent,  acbèveront  le  diagnostic.  PaT'fois.  snriout  loi'S(pi'il  y  a  de  l'amai- 
grissement et  le  l'ail  n'esl  pas  rare,  le  diagnostic   peut  être  plus  délicat. 

La  (lèvre  liystéri(pie  pont  encore  simuler  la  tuberculose  pulinonnire 
ihémoplvsie,  lièvre,  dyspnée,  point  de  côté,  vomissements i:  apr('s  plu- 
sieurs mois  de  cet  état,  la  lièvre  cesse  brus(|uemeul  el  la  malade  guérit, 
sans  qu'on  ail  pu  à  aucun  monieiil  déceler  le  moindre  signe  tlioraciipie. 
Dans  ces  cas  toutefois,  il  n'esl  |)as  priinvi'  (|ue  les  punmons  soieni 
indemnes  el  l'IiénKipliysie  de  ualiire  pinriiirnl  liysli'i  iqiir  me  parait  iMie 
fort  rare  vA  bien  diflicile  à  diagnosliipier. 

I>a  gnérison  de  la  lièvre  hystérique  est  la  règle:  mais  le  pronostic  peul 
être  très  assombri  si  l'hystérie  fébrile  se  com|)li(|ne  de  perle  de  rajipélil. 
d'une  idée  lixe  d'inanition,  eiiliainanl  le  relus  de  loiil  alimiMil.  (Voy. 
Anorexie   inenlale,  p.  lOtiO.) 

Le  diagnostic  de  la  nature  hystérique  de  ces  divers  états  morbides 
reposera  sur  l'existence  d'antécédents  et  de  stigmates  hystériques,  el  sur 


rnoi'iti.Ks  nscKitM  .\  intniaiM-:  .vt/fi  £v»;.  iii::i 

l;i  coii'^lMliilion  (le  ilivciscs  |mrlirul;iiiir's  :  le  di'liiil  liiiisr|iic  des  aciiticiils 
à  l.i  Miili- il'iiiif  ('■iiiiitiiiii,  itiiiliiis  ii|ii')-s  une  :ilt:H|iic  <li'  iicrls:  rirn'-^iila- 
rili'  lie  ri'-viilulidii.  i-iitrc<-(iii|ir-4>  il°atl:ii|iii>^  iiillnaiil  |ilii>  un  lllllill^  siii- 
I  a|i|iaiviiii' syin|)liiiiiati(|ii('.  raliM'iicc  ilr  liniilili's  ^(•m'iaiix  un  leur  (li>- 
iiMilanci'.  raliM'iicc  tlfs  sifinc-^  oltji'clirs  îles  t'ials  inlfclicux  (ri'clicnlu's 
niii-i'iiliii-inics,  cxiilmalion  ilc  la  lalr,  rxaincn  des  niiiicsi,  la  ir>iislan('i- 
an\  anlilii(>i'inii|ui>s.  la  li'i'niinai>^iin  >>nliili'  t-l  l'aMiralilc.  Axant  il-  »■  |M'<i- 
imni'cr,  il  icslcra  cnrtni'  iiarlois  à  T'Ilminci'  l'assiicialion  |iiissililf  de  la 
ni''\rMisc  ast'i' une  |i\ri'\it' de  causi' (nf.'anii|ni'.  Mais  nirinc  rcxish-nci'  de 
ci'llt'  assdcialioii  ne  snl'lirait  pas  à  rxiiliiiuci'  Irnin'iiU'  ('lévalinii  de  Icni- 
|ii'Talui't'  iiail'ois  iilisrr\ri'.  (!"('sl  ainsi  i|nt'  Snca  (  \'.WU  clic/  nnc  liyslc- 
rii|nc  allciiilc  d°a|)|)cndicilc  a  ciinslalc.  en  s'cnliniranl  des  |ii'('M'anliiMis 
les  |ilns  niiinitieuscs.  |iendan(  |dusicui's  jiuirs  de  suite,  une  leni|ici'atui-e 
de  i.V',  sui'\enant  suus  lurine  de  ci'iscs.  d  une  durée  ninyt>nne  de  den\ 
lieiM'es.  Il'aulres  auli-uis  «nd  si>:nalé  des  laits  anal<i<;ues. 

(liiez  les  neurasthéniques,  réiêineut  lièvre  est  très  accessoire  On 
si;.'nale  sini|denieiil  cliez  eux  des  accès  IV'lu'iles  l'uj;aces,  lé^jers,  sans  c'-li'- 
xatinn  nelle  de  la  leui|iératni'e.  sans  cause  iir;.'auii|iie  aucune,  coïncidant 
|i;irl'oisavec  les  accès  d'éniotivilé  si  rr(''(|nenlsdauscetle  all'eclion.  !)"autres 
l'ois  il  s'ai.'it  siin|deiU(>nt  de  sensalioiis  de  i'roid,  se  traduisant  |iai'  un 
l'ri>sonnenient  ;;énêral,  avec  alternatives  de  lioid  et  de  cliaieiu'  i|ui 
sininleni  un  accès  de  lièvre  iiiloiiuillente.  Mais  ici  encore.  sanlCmiiplica- 
tion  sniaioulée.  il  uv  a  pas  de  lièvre  véritalile. 

Dans  la  maladie  de  Basedow,  la  lièvro  peu!  ap|iarailre  s(Mivent  an  ino- 
inent  des  périodes  ineiislnielles  et,  s'il  v  a  ami''n(M'rliée.  au  nionienl  on 
devraient  venir  les  ré;;les.  Parfois,  pendant  I  ainénorrhi'e,  la  lièvre  e-t 
conliuue,  la  teni|iérature  atteint  5!)  di'^'n''s  et  plus,  atVcclanI  la  l'orine 
d'ascension  el  de  descenle  L:ia;lne!les.  avec  un  l'as|i;^inin  à  osciljalioiis 
stalionnaires. 

1.0  Ivpe  11'  plus  rréi|uent  est  la  l'iu^iue  ié^'ère  revenant  par  poussées  pas- 
sa;îères.  sonvenl  provoipiées  par  une  émotion  luoi'alt*:  l'accès  se  maniiéste 
par  un  frisson  violenlavec  chaleur  vive  —  ."!!  degiés  —  et  niéiiie  davan- 
la^'e,  sueuis  profuses,  en  iiièine  temps  que  se  j^onlle  le  corps  lliyroï.le. 
Kntie  les  accès  on  les  périodes  léhriles  proloiip'es,  dont  la  durée  |ient 
varier  de  (piinze  à  viii-il  jours  et  même  davanta^'c,  l'apyrexieest  complète. 

Iiaiis  la  foiine  ordinaire  de  la  maladie  de  Itasedovv  (huit  la  marche  est 
lente  et  clironiipie.  la  lii'vre  est  lare.  Klle  s'observe  surtout  dans  la  lorme 
ai;:né  de  cette  alfeclion.  Klle  est  tantôt  continue,  tantôt  à  tvpe  intermillent 
on  rémittent.  Itans  cette  forme  où  l'amai^rissenient  est  <-xtrènieinenl 
rapide,  la  rate  est  an;;mentée  de  vidiuue  et  souvent  vers  la  fin  de  la 
maladie  apparaissent  des  symplômes  (•('•ri-hranx  ;;raves,  soit  à  forme  siili- 
Ivplioide.  avec  héliétnde.  soit  à  forme  di'-liranle  et  ahontissaiit  à  la  nimt. 

La  cborëe  chez  l'adolescent,  l'adidte.  la  feinmo  enceinte  et  le  vieillanl, 

SI'  conijiliipie  parfois,  sans  rinterventioii  de  lésions  carliaipies.de  pli(''no- 

inèiies  lédiiiles.  Il  s'agit  alors  de  cliorée  j.'rave,  d'état  de  mal  chorei(|ue, 

dont  on  peut  ainsi  préciser  à  lonp  ••nv  l'issue  fatale.    L'éli-vatioii  de  la 

hiiiRi»:.  —  Séinioliifric.  CiS 


-l'MKU.nii/l-:   hl     S)v77,i/a;    V/,7,'I7- /  .V. 


I('m|ir'r;iliiii'  cciiIimIc  se  l'nil  lu  ii^i|ii('iiiriil  :  en  i|iicl(|iics  liciiics  elle 
il(''|i;iss(' T)!!  il('j;r.''S,  iillciiil  U).  il  iIi'liii's,  cm  iik'mh'  Iciiips  (|iic  se  (li'cla- 
n-nl  (les  signes  (l'i'N<'il;irMni  (■(■K'IiiMlr.  (Icllc  liviicrllirniiii'  ;i  iiiic  xmIciii' 
(•(itisiil(''i;il)lc  ;\ii  {luiiil  ilc  \iir  ilii    |ii(inii>lic  filial. 

i/état  de  mal  épileplique,  diiii-  l('(|iii'l  les  accrs  sp  siu'<('(lriil  coiii)  sur 
(■iiii|i,  (|ui  iliiic  Cil  iiKiyi'iinc  ilc  huis  ;i  huit  jours,  cl  se  It'ruiiuc  si  souvenl 
|i;ir  l.i  iiinil.  csl  ((iiislilni'  pai  ili'ux  périodes,  lune  coiivulsivo,  l'autre 
(IV'pni-fineiil.  l.'(Mi'\ alimi  ilc  la  IciiiiM'Talure  (!st  un  de  ses  signes  caiiilaux. 
Klli'  ne  larde  pas  à  alli'indrc  'id.  il  dej^rés,  restant  élevée  jus(]u"à  la 
lin.  riinliiinani  inrinc  à  innnler  apri"^  la  nnn't  ( liourneville).  L'élude 
de  la  lenipi''ralnre  Innrnil  daii'-  res  ca^  des  indications  pronostifpu^s  d(> 
ti'ès  grande  valeur  :  si  la  cliali'iir  an:;ineute  ou  reste  eu  l'étal,  on  peut 
prévoir  l'issue  niorlellc.  landis  (pie  la  défei'V(;sc(>upe  aunoiu'e,  an  cmi- 
Irairc.  la   irrniiintisou  heureuse  de  raccidenl. 

(lu  sV'Iail  hasi'  pendaul  longleinps  sur  ce  caiaclcrc  tin''  de  l'élcvalion 
de  la  teni|)éralure  pour  disliujncr  l'i^lal  de  mal  épileplicjne  de  celui  de 
l'hystérie  :  c'est  un  signe  Inil  inipcnlanl  mais  ou  ne  saurait  le  considérer 
comme  avaul  une  \aleiir  alisnlnc.  car  dans  un  certain  nombre  de  cas, 
très  restreint,  il  esl  \iai.  on  a  conslah'  une  l(Mn|)éi'alure  éh-vée  dans  h's 
allaques  séi'iées  d'hystéiie. 

I.(!  syndi'onie  d'élal  de  mal,  laiacli'iisi''  par  une  ('l(''vali(ni  de  teinpcra- 
ture  avec  prostration  excessive,  s  id)serve  également  dans  les  attaiines 
épileptilormes  de  la  pnrfihj.sic  (léiirralc,  et  dans  les  ('pUppuies  partielles 
si/iiiphiiiiali'iiics.  Il  ciiuserve  la  mi'ine  valeur  pronosliipie. 


(ii\i'iri;i.  \i 
TROUBLES    TROPHIQUES    D'ORIGINE    NERVEUSE 

S\^lillli-^  Jllli  llKlHf  rt  oSM'll\.  IVillI.  ïlulllili'^  M'Cll'IililiN  ^ll(llll.lll^. 


l,;i  iiiitriliiiii  de  Ions  nos  lissii-i  l'sl  sons  l;i  di'|)i'ii(laii(c  du  systèiiic  iicr- 
M'ii\,  et  lf<  allt'ialidiis  (irj;;mit|ni's  on  rmit  limiiicllcs  lU'  ce  dciiiior  rcli'ii- 
lisscnl  siii'  l;i  slrmluii"  cl.  paitaiil.  sm-  la  roiirtioii  de  Ions  nos  (nf,'aiu's. 
I.i's  Innildcs  lio|ilii(|ncs  dn  sjistèiiw  iiiiisciilain'  ayant  vU-  drcrils  pit'i  i''- 
dt-ninicnl  —  nov.  MvDpliii's  musriilniri's  —  il  \\\c  reste  à  élnilier  les  lion- 
ldestio|diit|nes  d'ori^'ine  iiervense  dans  :  I"  les«»7/(H/«/ioii.s  et  Ir  suslriiir 
vsseii.r;  'J"  la  /«'«//.  Quant  an\  Ironldes  Iid|dii(|nes  visa-raux  d'oiij,'ine 
nerveuse,  ils  sont  encore,  |hiiii-  la  |dn|iail,  d'nne  |)allio;.'cnie  encore 
assez  ol)scnre.  tjnciqnes-niis  d'cnlic  en\.  loulelois.  ont  été  déj;i  déciits 
an  conrs  de  cei-taines  alVections  du  système  neivenx. 

.le  décrirai  d"alu)rd  les  tionldes  liopliiiines  dns  aux  lésions  oriianli/ues 
(In  svsièrne  nerveux.  |)nis  ceux  qui  relèvent  des  lésions  dites  foiiclinu- 
nelles  de  ce  système. 

A         TROUBLES  TROPHiaUES  ARTICJLAIRES  ET  OSSEUX 

I.   —  Troubles  trophiques  articulaires 

(Vesl  r.liarcotqui  a  reconnu  et  décrit  la  |M-emière  variété  d",irlliro|iatliie 
d"orij;ine  nerveuse  —  inlhvoixilhie  t'ilicliijnr  —  avant  lui  on  ne  tiduve 
(|ne  des  indications  sommaires  sur  ce  génie  dalVeclion:  .i.-K.  Mitcliell 
et  lliinillon  navaieiil  guère  l'ail  (|ue  le  soupçonner  et  Scott-Alison  en 
ISitl  navail  di-ciil  (|ne  les  artliriles  des  li:''ini|déj;i(|uesdoiit  la  iialnre  ner- 
veuse |ieiil  être  disinlée.  comme  on  lu  veria  plus  loin.  En  léalilé,  c'est 
seulement  le  travail  de  Cliarcot.  datant  île  I.SdS.  sur  les  arlliio|)alliies 
taliéti(|ue>.  i|ni  montra  l'evislence  de  pliénomènes  articulaires  reli-vant 
de  trouilles  Iropliiipies  d'origine  norvense.  Longtemps  discutées,  surtout 
eu  Ail ai^ne.  les  idées  soiitenui's  par  Charcol  S(miI  aujourdliui  géné- 
ralement .icccptées:  eu  etl'el.  par  leur  aspeci  clinii|ne.  par  les  lésions  si 
spéciales  qui  en  forment  le  snlistralnm  anatomiquc.  par  leur  évcdiition 
surtout,  les  lésions  articulaires  des  taliétiipies  rorment  nu  groupe  naturel. 
ani|iiel  on  peut  joindre  les  artlinqtalliies  décrites  plus  réci-mment.  depuis 
|SS-_'.  dans  la  N//r(Hf/o;/ii/c7/('. 


id.'ii  si:  M  K  HOC  II-:  m   sysi  i.mi:  _\i:i;n:r.\. 

A  cùlc  lie  r{\  jHi'iiiiiT  <;r()ii|ii'.  on  n  (lonil  loiitc  mic  s/tic  de  li(iul)l(;s 
ai'liciiIair(!S  ()l)siM'vt!s;ui  cours  des  aH'cclidiis  nerveuses  les  plus  divei'ses  — 
cérélirales,  inéiliillaireK  on  névrili(|nes.  Miiis  ici  1  ailliropalliie  ne  piv- 
senle  pins  les  mêmes  caraclères  (|ne  dans  le  lalirs  un  la  syrinj^innyi'lie; 
i(^s  svinplômes  el  les  lésions  les  lapproelienl  des  aitlniles  inlcclienses 
lianales.  doid  elles  ne  se  sépaii'nl,  sDinmc  lonle,  (|ne  par  lenrs  localisa- 
lions  dans  le  lerriloire  dépendanl  du  nci  I'.  dn  ceidie  médnllaiie,  on  du 
cenlir  céréhral  alleinl.  IJles  lorinenl  ainsi  un  (lcn\iènH'  i^imipe  In's  ilil- 
Ici'enl  dn  |)i-eniier. 

I.  Arthropathies  tabétiques  et  arthropathies  syringo- 
myéliques.  —  <"/esl  en  se  hasant  sni-  la  cliiii(pic.  (pie  (diarcol  pnt 
isolei' el  déeiife   \'(nllir<iji<illni'  des  l(ib('ti(jii(s  \  par  ses  s\  inj)l'"  nies  l'Ile 


Kii'.all.—  ArlhroiMlliif  1.i1,.Hii|ih-. 
d'aillirnpanilc  datant  de  huit  Juiir 
diiialioii.  illicùlre,  1890.) 


,I.-M>.iuii  ccTiMiléjalilr  .1.-  1 
lime  de  quar-anle  el  un  ar 


.aie;  articulaire  dans  i 
(■but  de  la  |)('riode  di 


eonslilne.  en  elle!,  nii  (alili'an  cliniipie  des  pins  ncis.  Chez  un  iiialade 
alleinl  de  lalies,  à  inie  pi'riode  parfois  iiiéciicede  son  alVeclion.  pins  son- 
vent  à  une  piiriode  a\anié(!,  à  l'occasion  d'nn  Iranmatisme  el  jilus  lié- 
•lueminenl  encore  sans  canse  comme,  railhropaliiie  se  dtiveloppe.  (1  csl 
en  gi;ni''ral  inie  arlicnlalion  dn  meinhir  iiileiienr  ipii  est  alleinle,  le 
•;enon  le  pins  sonvent.  (lomme  l'a  nioiilK'  Hall,  l'nis  viennent  la  lihio- 
laisieniie  el  la  lianclie.  Maison  voit  assez  sonveni  la  li'-sion  frapper  le  coude 
el  nit^ne  le  poi^'nel.  On  l'a  signaU-e  à  railicnlalimi  sterno-clavicnlaire  el 
aux  arlicnlalions  dos  corps  verli'l)ranx.  L'arlhropatliie  |)eutèlre  plnii-arti- 
cidaire.  l'aifois  c'est  une  arlicnlalioii  l'raiipi'e  loni;teinps  auparavant  (par 
un  Iranmalisnit!  par  exemple)  el  sémillant  coniiilt'lement  guérie  ipii  sera 
la  (iremière  alleinle.  i,e  délinl  est  Icmjours  l)rus(|ne:  comme  tout  plié- 
ninnènc  douloureux  lait  défant.  il  n'est  martpie  ipie  par  un  gonlleinenl  de 
rarliculalion  (|ni  augnienle  rajiidement  sons  les  \en\  du  malade  eiïrayé, 


mol  III  h:^  iititi'iiiiji  i:-i  h-imiuiM:  Miitfhnsi:.  k»;; 

1*1  (|iii  piMit  iillciiiili'f  cil  i|iii'l(|iifs  licurcs  un  vnliiini'  iMiiiriiic  :  (l'iiiilifs 
l'ois  li's  rlidsi's  tiiarcliciil  |iliis  Iciilciiiciil,  cl  rMi'liciilatioii  s'acrniil  pr.i- 
<;rcssivciiiciit  eu  linis,  (jualrc  nu  ciiii|  jouis,  jusi|irà  vc  (lu'cllc  ail  allciiil 
S(>s  iliiiii'iisioiis  luaxiiiia.  Mais,  i|uoi  iiu'il  eu  soil.  i-c  ^■>iil1i-iiicul  est  sou- 
vent coiisiili'-ralilc  |li^'.  .'li  1 1.  la  rii'i'oulVTeiice  liii  ^ciiou  pcul  atlciiulic  le 
lioiiltle  ou  le  II  i|)le  de  sou  ilc\elo|i|ieiiicut  iiiuiual  :  au  \oisiua^c  île  l'ai- 
lieiilalioii,  le  iiieiului-  |)i'('-sciite  aussi  une  aii;;uieiil:iliou  de  volume,  le 
^oiillciueiil  l'ciiioiile  sur  la  cuisse,  (Icscciiil  sur  la  jaiiilie,  il  daiiscerlains 
cas  loiil  II'  iiiciiiliir 
peul  l'Ile  ciivaiii.  I.i 
lliictiialioii.  aiis-i 
iieUe  iiiioii  peut  le 
di'sirer.  Iradiiil  la 
présence  d  une  i|u:iii- 
lilc  coiisidi'ralde  de 
liipiidc  dans  la  joiii- 
liiie.  l'arl'ois  ce  li- 
i|iiidees|si  alioiidaiil. 
(pTil  crève  la  capsule 
articulaire  et  l'use 
dans  le  tissu  cellu- 
laire, ijiii  eiiliiiire 
l'arlicnlalion  :  par  là 
s"cxplii|uc  I  u'dciue 
du  ineiiilii'c  ipie  l'on 
couslale(|ueli]ucrois; 
c'est  un  ledènie  dur. 
dillicile  à  déprimer  et 
d.iiis  leipicl  lie  reste 
pas  l'eiupriMUle  du 
doi^l.  l'arl'ois  la  syno- 
vie répandue  entre  les 
muscles  t'use  le  liuig 
d'une  aponi'M'ose  et 
va  se  collecler  ii  une 
certaine  distance  de 
l'arlicnlalion.  près  du 
l'ascia  lala.  on  dans  la  ^'aiiie  du  jisoas.  comme  l.r'piiie  l'a  observé  dans 
deux  cas  d'arlliro|iatliie  lalii-tique  de  la  lianclie. 

Mais  ce  i|iii  est  eiicoie  plus  curieux  ipie  ce  fioiillcnieul  à  développe- 
ineiil  rapide,  cesl  l'indolence  complète  de  l'allection;  eu  (IcIku's  di;  l'ac- 
croissemeiil  de  volume  ipi'il  coiislale  par  la  vue,  lien  tw  vient  avertir  le 
malade  de  sa  lésion  arliciilaire.  Les  i|iiel(|ues  douleurs  ipii  existent  par- 
lois  sont  iliies  seiilemeul  à  la  dislensioii  des  tissus  mous;  à  part  cela  le 
malade  ne  se  plaint  ipie  d'une  liMirdeiir  dans  son  meiulne  lorsipi'il  vent  le 
lemiicr.  La  uudiilili-  île    rarlirulalinii  e^l  eonservi'-e.  le  iiialade  mairlie. 


ij;.  5i2.  —  Arlliio|iallii.-  doiibl.'  ij.'s  -ciinin  nvei-  Icnilann-  ;i  la  sul.linn- 
tioii  en  aiTiéi'u,  chez  un  aUixique  de  i|uaranle-six  ans,  atlcinl  irin- 
courdinatiun  des  membres  inrériciir»  d'inten&ilû  inovcnnc.  (Hici'trc. 
1893.) 


-i.Miiii.oaif  nv  sYsri.Mi:  M:ii\i-:i.\. 


et  II' si'iil  liiuililc  (les  iiHiincniciils  |ii(i\  iciil  ilc  la  ^riic  loiilc  iiiécanicuio 
(|ii(>  pidiltiil  la  i|iiaiilil('' (•(insidcriililc  (!r  lii|iii(li' (|iii  divlcnil  la  --Miovialc. 
l.\''|i;uiciiiMii('iil  M'  ii'>()ilic  plus  (III  iiiiiiiis  \il(':  ni  (|iii'l(|ucs  sriiiaiiu^s 
paiTois,  tdiil  i'>l  liiii  ;  rarliciilnliini  csl  levciiiift  à  smi  vnliinii'  iinniial  el, 
seuls,  (|iiei(|iies  ciaiiiiemenls  iii(li(|iieiil  (iiTrlIc  r>|  malade,  el  icsle  dc^ 
ce  l'ail  exposée  aux  récidives  :  c'e^l  la  /oriiir  hiiii<jiif  de  (diarcid.  Haiis  la 

foriiic  (/nireini  etiii- 
Iraire,  l'é|iaiielie- 
meiil  |iei-sisle  loiif^- 
lem|is,  plusieurs 
iiiiiis,  un  an,  d(!ux 
ans,  i|iiel(juef'ois 
plus,  (i'esl  dans  ces 
cas,  t'uil  lareintMil 
du  reste,  (pie  l'en 
a  pu  nhservci'  la 
siippiiralion  de  la 
joiiilure.  Mais,  ii 
mesure  (pie  l'épan- 
clii'mi'nlser(''S(irlie, 
1111  pi'iil  ciinslaler 
par  la  jialpalion 
I  cxisleiice  (h;  lé- 
siiins  pidl'ondes  cl 
irri'paralilesderar- 
liciilaliiiii  :  lous  les 
rappdils  son!  ino- 
dili('s  :  les  saillies 
(isseiises  normales 
d  ispuraisseni  ou 
son!  inipossiiiles  à 
si'ii  I  i  r  ,  p(M'(l  lies 
(pi  elles  sdiil  au  mi- 
lieu de  lormalions 
oss(!usesnouvell(;s: 
les  lif^anienls,  al- 
leinls  eux  aussi,  ne 
tnainlienneni  plus  tpie  dune  façon  insulTisanle  ces  siiiTaees  arliculaii'cs 
d(''roi'm(!'es  (dles-inénies  el  (pii  ne  se  correspundeiil  plus.  Ou  peut  à  volonté 
pliei'  le  meiiiliie  dans  Ions  les  sens,  lui  donner  des  allitiidcs  foiTc'ws  ou 
anormales,  et  tout  cela  sans  (pie  le  malade  manilesie  la  moindre  dou- 
leiir.  C'est  le  membre  «  de  iiolicliinelle  ».  (Juand  les  lésions  ne  sont  i)as 
ti'op  accentuées,  le  malade  peut  encore  marclier  en  s"ai(lanl  (Pune  canne 
et  d'un  Itàtoii,  mais  son  articulation  altérée,  aux  ligaments  lâches  ou 
(léti'iiils.  |)lie  sous  le;  poids  du  corps,  jusfju'à  ce  que  l(!s  surl'aces  articu- 
laiics  s'arc-iMiiitent   dans  une   posilioii  anormale,  la  cuisse  el  la  jainlie 


Fit;.  Sl-î-  —  Ar-llir,ip,i(lii.:'  tnli.-lii|ii.-  ilu  g.-nmi  :iv.'i'  ln.v.ili..ii  un  :irr 
chez  une  taliùlri|iic;  Je  citii|n.Tnli'-dciix  ans.  iS,ilii(Miiti(^,  l'.iIOi 


ifioiiiii:-  iinifiiiiji  i>  iioiiiiiiM.  .\i:ii\i:i  ••!:.  m;'.! 

riinnaiit  |Kir  f\cm|ilc  un  aii^ilc  nliliiv  rnivcrl  ni  aviiiil  lli;;.  M'J  i-l  ."liri  . 

Assez  sdiiMMil  CCS  aillini|ialliics  «niil  luiilliplcs.  altci^iiaiil  |iar  c\ciii|ilc 
le  iiicMilirc  sii|ici'iciii' et  le  iiieiiiliie  itiliM  ieiir:  mais  iiii  de  Iciiis  caiac- 
lères  |ii'iiici|taii\  ces|  leuf  leiidaiice  à  la  liilalciaiilé:  sur  Mît  cas 
irailliiii|ialliie  laliéliinie  iele\és  |iai-  Ma\  i'Ialnw.  il  luis  l;i  lésimi  a\ail 
alleiiil  les  deux  arliciilalioiis  syiiiélii(|iics.  Ainsi  (|iie  je  lai  iii(iii|iié  |iliis 
haut,  c'est  le  j;enou  i|ui  est  atleiiil  le  plus  souvent,  ensuile  vient  le  |iieil. 
i(ù  les  lésions  articulaires  sont  é|:aleuieul  1res  rréi|nenle>,  puis  la  liauclie 
el  l'épaule.  Les  autres  îulicnlaliuns.  je  kiikIc.  les  aiticulalions  des 
doi;;|s.  rarliculaliou  ieinporo-niaxiliain'  sniil  .itiiinles  liien  plus  rare- 
uienl.  de  même  les  articulalinns 
inteiverh'liralcs. 

La  rré(|nence  lieaucoup  plus 
fraude  de  l'artliropalliie  ataxi- 
ipie  dans  les  ineudires  intérieurs . 
tandis  tpie  c'est  le  ciuiliaire  ipn- 
l'un  oliserve  poiu'  i'ai'tiiriip.itliie 
svrin<.'iuny(''li(pie.  lient  à  ce  (|ue 
dansliniinetise  rnajoiili-  des  cas, 
c'est  jiar  la  r(''i,'ion  diu'so-loin- 
iiaire  i|ue  coniinencc  la  sclérose 
des  cordons  posiéi-ieni's. 

L'indoicMce  de  ralVecli.ui 
Il Ohli^'e  p;is  II'  malade  à  muilr 
rer  l'amplilude  de  ses  mun\c- 
nieuls,  rendus  encore  plus  di'- 
soidoiinés  par  l'iiicoonliualion 
motrice  (pii  existe  :  aussi  ou 
peut  voir  assez  souvent  les  siir- 
laces  articulaires  mal  maiiile- 
niies  fjlisser  riiiie  sur  l'antre  el 
le  liliia  par  exemple  passer  der- 
rière le  l'é'uiur  <Mi  sur  ses  cotés. 
Les  luxations  :  coxo-l'émorale, 
lemoro-liliiale  (  li<î.  Tiil  et  5i."»l.  scapiilo-humérale  flig.  .^i4),  voire  même 
liniin'io-culiitale  dig.  5i'n.  sont  l'iéipiciiles.  On  a  même  vu  l'extrémité 
osseuse  ainsi  luxée  venir  periVu'er  les  léiiumenls:  d'autres  l'ois,  à  la  suite 
d'un  moiivemeiit  luusipie.  la  léle  aiiiciilaiie  peut  se  traclurer,  révélant 
ainsi  les  prDl'onds  dé-sordres  anatomiipies  cpii  existent. 

(Juelle  est  la  patlio^'éuie  de  ces  lésions?  Ici  les  o|)inions  dill'èreiil.  i'oiir 
les  uns.  et  c'était  l'opinion  de  (iliarcot.  il  s'a^'iiait  d'une alléralion  des  (  ,1- 
lules  de  la  corne  anlé-rieurc  :  dans  deux  (d)servatioiis  ((]|iarc(d  el  .loll'roy. 
f.liiiriot  l't  l'ierit'ti  on  a  en  elVet  coiislaté  une  atrophie  de  la  corne  aiilé-- 
rieiire  corn'spomlante.  Mais  Chnrcot  reconnaissait  lui-même  ipie  dans 
un  <ertaiii  noiuhre  de  cas.  inalj.'ré  les  reclieiciies  les  plus  luinntieuses. 
nu  ne  Ironve  rien.    Ii'.iutics  .luleius  mil  constati'  des  h'-sions  très  nettes 


Fi^-.  .')U.  —  .Vitbi'i>|ialliic  du  rouilo  L't  ilc  l'i'^p.'iiilo  clirz 
un  at.ixiqiio  de  quarantc-iieut  nns  très  incoordonnë 
'le*  membres  inlérii/urs.  Ici  il  existe  une  liiialion 
liiiiinro-culiitalcctscapuio-Jiuiuéi'ale.'Ilicilic,  llW'.i.  I 


1080  si-:.\iioi.(iiiii-:  1)1  sysrf.Mh-  NKiiiE/x. 

lin  nerf  noiii'ricier  de  los.  el.  ;i  la  siiilc  do  l'ilres  (|iii  a  ic  premier  di-l'etidii 
celle  idée,  ils  oui  |)eiis('  (|ne  la  lésion  ossense  élail  eonsécnlive  à  ralh'Ta- 
lidii  (lu  iiciT.  i'oiii  SclialVrr  la  i(''siiin  si(\i;i'i  ait  dans  Irs  (•cllnlcs  des  (-(n'iies 
anti''iii'in  r^.  {'.'r>\  l:i  nui'  n|iiniiin  (|nr  jr  ne  |inis  paila^rr.  car  si  l'ana- 
JD^de  de  rarlliiii|ialliic  lal:i''li(|nc  a\cc  l'ailln  ii|ialliie  s\  iin,i;tini\éii(ine 
l'ail  |iensiT  (|ne  la  cansr  de  ces  allcclidiis  dnil  Tire  clii'ridii'e  dans  la 
moelle,  les  modilicalions  lies  h'i^ères  des  eidlnles  moirices  rencoiilrées 
par  Selialler  sont  incapaliles  de  domiei-  naissaiire  à  de  |)areilles  lésions. 
Dans  ces  deranei-s  temps  (191(1).  on  a  émis  l'opiinon  (ll;ni(''  (pie 
l'aillnopalliie  dite  laliéli(|ne  n"avail  lien  à  voir  a\ec  le  lalies.  sinon 
i|n"elle  reconnaissail  eomme  lui  ime  oiijiiiu!  sypiiililicpie  el  (pi'tdie  serait 
<lue  à  nue  lésion  des  artères  nonrricières  des  surfaces  articulaires.  Celte 
opinion  est  basée  sur  l'observation  de  malades  porteurs  darlliropatliies 
avant  l'allure  idiniiine  menlioniK'e  plus  liant  el  sans  signes  nels  de  lalies. 
11  est  l'xlrémenient  rare  d'idiserver  de  li'ls  sujets  sans  aucun  syiiiplôme 
de  la  si'-rie  laliélii|ne.  Mais  en  e\i>làl-il.  on  ne  peu!,  en  rahseiice  d'au- 
topsie, alliriner  (jne  leur  iiinelle  ii  e--!  pas  allectr'c  de  sclérose <les  cordons 
posh'iienrs.  Il  est  liicn  conim  i|iie  le  lalies  pont  (Mre  mo!iosyinploinati(|ue 
pendant  un  temps  plus  on  moins  loni^cl  débuter  jiar  une  arlliro|>atliie, 
enninie  il  jieut  délinler  jiar  un  mal  perrcn-anl  on  une  atrophie  |)a|iillaire. 
Va  du  reste,  rartliropalliie  syrinuiimyélifpie  dont  il  nu^  reste  à  parler, 
montre  bien  (lu'il  existe  des  arlliropalliies  d'ori;^ine  iiii''dnllaiie. 

La  description  assez  détaillée  <|ne  je  viens  de  l'aire  des  ailliro|ialliies 
labétiiiues,  me  permellra  de  passer  rapidemeni  sur  les  afllinipallncs 
xijringomiiiHiques  i\u\  s'en  ra|)pr(iclient  de  tous  iioinls.  .K;  n'insisterai 
que  sur  les  détails  1res  secondaires  ([ni  dislini;nenl  ces  dernières. 

.\  rencontre  de  ce  que  l'on  voil  dans  le  labes.  les  arlliropalliies  de  la 
svnngomyélic,  comme  du  resie  les  (roubles  sensilifs  que  l'on  rencontre 
dans  celle  alïection.  siè^cnl  snrtonl  aux  membres  supérieurs,  el  lorsque 
—  c'est  là  du  l'esté  un  l'ail  assez  tare  —  il  s'en  développe  plusieurs  à  la 
l'ois  ou  siiccessivemeiil.  elles  oui  une  tendance  à  lesler  du  même  colé  el 
sur  le  même  meinbie.  l,a  préilominance  des  arlliropalliies  dans  les 
membres  supérieurs  tient  à  ce  (|ue  dans  la  syringomyélie.  |)res(|iie  loii- 
joiirs  c'est  an  niveau  de  la  région  cervicale  que  se  trouve  le  maximum 
de  la  b'sioii. 

1,'artliropalliie  dans  la  syriimonni'lie  appaiail  souveiil  d'iine  faciin 
précoce,  avant  (|ue  le  malade  se  soil  aperçu  des  troubles  de  la  sensibi- 
lité :  aussi  le  diai,'noslic  de  la  iialnrc  de  la  lésion  articulaire  n'est-il  pas 
toujours  l'acilc  an  débnl;  dans  (iiiebines  cas  le  développemenl  de  l'ailhro- 
palliie  a  (''lé  précédé  de  donleiiis  dans  la  jointure,  ou  même  de  troubles 
tro|)lii(|ues  supeiliciels  ibnlU^s).  siégeant  au  voisinage  de  la  iiiiiiliire 
menacée. 

Dans  la  syiingomyélie  plus  souvent  peul-étre  ipie  dans  le  labes. 
rartliropalliie  se  dévelo|)pe  à  la  suite  d'un  Iranmalisme  :  le  début  esl 
toujours  brusque,  rarliculalion  aupiueiile  rn|iidemenl  de  volume,  devient 


riiniiii  I  ••  iHoriiiijri>  DoitiniM:  m  m  i:i  •>/;•  insi 

('•noriiic,  cl  la  capsiili'  ('(''(laill,  l'inli'-inc  n'i'-Ii'IkI  cinniiii'  dans  le  lalics,  siif 
If  iiii'iiiliir  au  Miisiiia^r  lic  railiciilalinu. 

Mal;;i'i'-  la  ilislciisioii  iiarl'ois  (  (insiili'-iahlc  ilr  la  >\tii)\ialt',  ritiili)|ciirc 
l'st  r(iiii|il('lr.  cl  les  iiiiiiixciiictlls  miiiI  cdiiscivcs.  I,'c\itliiliip|i  de  rall'crlinii 
csl  la  iiiciiic  i|nc  dans  le  lalics  :  la  irsni-|iliiiii  du  lirpiidc  est  Iculc;  clic 
met  à  se  l'aiie  (|ueli|ues  seinaiiics,  (|ucl(|ues  niiiis.  cl  uicine  jus(|u'à  nu 
ou  deux  ans.  I.(>i°si|ne  le  li(|uidc  a  dis|iarii.  la  |ial|ialiiiu  |ici'nicl  de  senlir 
les  dérnrnialious  cnnsidéraldes  des  Icles  arliculaircs  eu  |iii''seiH-c:  el, 
ciiniine  dans  le  talies.  le  lucnilii'c  peul  |M'(-udi'e  des  allilndes  anni-niales, 
inili(|naul  la  desti'ucliiin  iirolonde  des  ji<^ainculs  |iériai'lii'nlaii'es.  Snnirne 
liHile,  eiininie  svni|ili'inies  propres  ii  l'arlliropalliie  syriu^(Mn\r'lii|nc  on  ne 
trouve  ^'uèi'.'  (|ue  les  récidives  IVéïpienles  sur  la  nuMiie  arliculati(ni,  el 
les  Ircnddes  seusiliisde  la  peau  —  liissocialiou  svrin^oinyt'liiiue.  —  Parmi 
les  cotnpiicalious,  il  laul  nolci'  les  aiilirilcs  suppun-cs,  assez  t'rciiueulcs, 
prolialilenicnl  par  iideelion  secondaire,  à  la  snilc  des  plaies  ipie  picseii- 
lenl  parfois  ces  malades  au  ni\c;in  des  mains  i  panai  i^.  nlci'ralions, 
snili's  de  lirnlures,  clc.i. 

IJuanI  aux  lêsituis  ailiculaires.  elles  mmiI  i1>'  tout  poiul  idenli(|ucs  à 
ctdics  (pii  oui  (•le  dt'crilcs  dans  le  lalics,  cl  ici.  la  nc''\iilc  péripliériipie  ne 
ponvani  ;;nérc  èlre  mise  en  caiisi',  c Csl  c\i(lcnnncnl  la  li'--ion  iiH'dnilaM'c 
i|ui  a  ainem-  larthropalliie. 

.rajouterai  encore  (|ue  Ion  a  sij.'ualé  dans  Viilvuphic  iiiiisciilaiic  iinii'-lo- 
pulUiiliic  des  arihropatliies  nerveuses  Ivpes,  aualo<;ues  par  leurs  syui|i- 
lômes  l'I  leuis  li'sions  :i  celles  du  talies  ou  de  la  syrin;.foniM''lie  :  la  plnjiarl 
des  cas  citi-s  par  Ileiuak  et  par  IWiseiillial  se  rap|i(irtenl  à  des  syrinj;o- 
luyi'lics  UM'-comiucs,  cela  est  du  moins  [ilus  (pie  prolialdc.  (ie|)endaiil 
Pantois  et  Klienue  oui  observe   un  atroplii(pi(>  (|ui  |iiéscnlail  une  vi'ii- 

Inlde   artliropalliic    nerveuse;   rexainen   d(>    la    i Ile    nionlia   ijuil  ne 

5<'a<,'issail  ni  de  talies  ni  do  svriiijjoinvélic.  mais  liicn  dune  poliomyélite 
clironiipie.  ("est  là  un  l'ail  des  plus  exccplionucls  el  pour  ma  pari  je 
n'ai  jnsi|u"ici  jamais  renconiré  d'arlliropalirie  chez  les  snji'ts  alh'iuts  de 
pnliomyidite  ciironitpic  ou  de  sclérose  lati'-ralc  aiiiyolr(ipliii|ue.  .l'eslinu! 
(|UC  dans  le  cas  |pri''ct''dcnl  il  s'a^ni  vraiscmhlalilcmcul  d'une  coïiicidenci'. 

II.  Arthropathies  au  cours  de  diverses  affections  du 
cerveau,  de  la  moelle  épinière  et  des  nerfs  périphé 
riques.  -  Mans  lieaiicou|i  de  l(''siiiiis  (('■irhnilrs.  iitrdiillfiiicx  on  nrrri- 
lii/iics.  on  a  si;;nalé  rexisicnce  de  lésions  ai'licnlaii'cs.  .Mais  si  l'on  se  rap- 
poite  aux  descriplious  données  par  les  ailleurs,  ou  rcmaiipie  iiuo  ces 
all'cclions  articulaires  évoluent  d'une  l'acou  tout  à  l'ait  din'é-rciile  des 
arlliropalliies  laliélii|ues  on  svrin^omvéliipies  :  il  ne  rc;.'ar<l(*r  i|ue  les 
syniploines  cliiiiipies  par  les((iiels  elles  se  Iradniseul.  on  voit  (lu'ellcs  se 
rap|iroclicnl  lieaiicoii|)  des  arllirilcs  iiirecliciiscs  lianales.  I.oiidc.  ipii  a 
l'ail  un  relevé  il  nu  ^'land  iiomlirc  de  ces  oliservatious.  les  classe  d'après 
leur  ('voliiliou  clinii|ue  dans  les  trois  variétés  suivaules  :  dans  la  forme 
niijnv.  les  sii;iics  sont  ceux  d'une  arllirilc  int'cclicnse  ordinaire,  ou  oliserve 


Km-.'  <i:mi(ii.oi,ii-:  du  sysri.Mi:  .\i:iirF:r.\. 

ilii  j^tiiillciiiciil  (le  r.irliciilalioii.  de  l;i  rdii^nir,  de  l;i  ddiilcur.  le  iiicinliro 
l'sl  iiniiioliilisi-  par  la  coiiliaclinii  iclli\c  ^\l■>.  miisilcs.  (lu  (ilivnsc  de  la 
lii'vici'l  des  iiliéiioiiièiK's  j^vtu'raiix;  apivs  iiiii'  diiicc  \aiialilc,  la  maladuî 
se  Iciiiiiiif  par  ivs(diili(iii  on  |)ar  siippiiialiini. 

haiis  \i\  /'(iftiir  ■siilxiifiui-,  le  dt'lml  se  l'ail  rj^alciiinil  au  milieu  de  plic- 
noMiriios  inllaimnaloircs  violciils.  l'ailiculaliou  csl  ^'oiilléc.  idu^c  cl  dou- 
liiurousr:  puis  la  doulour  se  caliiic.  mais  rcpaiiclicnicMl  pcisisic  cl 
s'cici'iiisc  sons  l'ofuic  d  livdarllirosc. 

Kulin,  dans  la  /"oc/z/r  r/ico/nV/f/c.  apics  un  diduii  ai^n  cl  une  niaicli(! 
Ii'ulc.  I  arllirilc  se  Ici'minc  par  ankylosc!  lilii'cnsc  ou  osseuse. 

(!ommc  on  le  voit,  la  doulcni-.  l'inimobilisalion  du  n]emlii-e,  le  mode; 
de  lerniinaison  enlin.  séparenl  ncllemcul  ces  arlhrilcs  des  arlliro|)alliies 
laiiéliipu^s  on  syringoniycliqncs.  Mais  danlrcs  signes  les  (liiïcicncienl 
également  des  arthrites  inrectieuscs  ordinaii'cs  :  c'est  tout  d'ahord  leur 
localisation  dans  le  domaine  île  la  paralysie  dont  elles  ne  sortent  |)as 
dans  la  grande  majorité  des  cas  :  aussi,  bien  (pi"il  puisse  s"agii'  de  plié- 
noniènes  inrectieux.  la  localisation  de  rinleetion  ne  semlile  pouvoir  se 
faire  que  sur  une  articulation  déjà  malade  du  laii  de  la  paralysie,  h'autic 
jiart.  les  lésions  constatées  à  rautoiisie,  bien  (pi'elles  ne  rap[ielleiit  en 
rien  les  désordres  si  profonds  du  lalies  d  de  la  svringomyélie,  ont  pré- 
senté pourtant,  dans  un  certain  uonduc  de  cas,  (|ucl(|ues  caractères  (|ui 
les  réparent  des  lésions  des  arthrites  aiguës  banali's  :  eu  elVel.  eu  dehors 
des  signes  d'inllanimation  très  nets  de  la  syno\iali'  cl  des  li>>-us  périaiti- 
cnlaires,  on  a  pu  constaler  parfois,  surtout  dans  les  arthrites  consécutives 
aux  névrites,  une  ati'ophie  des  extrémités  o.sseuses.  (les  deux  caractères, 
hicalisalion  sur  le  tei-ritoire  de  la  paralysie  et  désordres  analomi(|iics  un 
peu  particuliers,  suifisent  à  jnstilier  une  élude  spéciale  de  ccn  arlhin- 
pathies. 

L  existence  de  pli(''ui)niènes  arliculaires  dans  l'Iiriin/'Iciiic  i(iliai'col| 
est  comme  depuis  longtemps  :  ils  ijcuvenl  |iresenler  deux  aspects  très 
dillérents.  Dans  un  premier  groufie  île  laits,  on  |ieul  ranger  les  arthrites 
à  évolution  aiguë  qui  surviennent  peu  de  Icmiis,  une  seuuiine  <iu  deux, 
après  le  début  de  l'héiniplégie  cl  qui  du  reste  s'observent  rareuicnl.  KUes 
frappent  surtout  les  petites  articulations  des  doigis  cl  s'aeeinnpai.:ncut 
souvent  d'un  œdème  très  considérable  ilii  dos  de  la  main:  la  douleur 
est  très  vive,  exaspérées  par  les  nmindics  uumvemeids  (pie  fou  imprimi! 
il  la  jointure,  et,  ce  qui  uuuitre  bien  (pi'il  s'agit  d'une  infection,  la  tem- 
pérature |iréseutc  j)ail'ois  une  élévation  notable.  Celte  infectiiui  rend  le 
pronostic  de  ces  arthrites  assez  grave.  Les  lésions  ici  n'ont  rien  de  carac- 
léristi(|uc;  comme  l'a  nuiniré  Charccd  ilStiSi.on  Iroiive  seulement  une 
synovite  végétante,  un  exsudai  séro-libriiieu\  mèb''  de  lencoevies.  el  des 
cai'lilagcs  tiès  légèreuH'ut  altérés. 

Mien  plus  souvent  on  observe  une  iiillirilc  a  rrnliil /(m  (■lir<»ii(jii(\  sur- 
tout fré(|ueulc  à  l'articulation  scapiilo-humérale.  llil/ig,  ({iiia  le  |premier 
di'-crit  celte  varit-lé,  eu  fait  une  arthrite  tranmatiipie;  les  muscles  ipii 
entourent  la  jointure  el  qui  sont,  surloul  à   l'épaule,  de  véril.ihics  liga- 


77f()/ /(/./•>    lltorillijll>  linlilnlM:    \/7.l  £■/>/,.  In83 

mt'iils  aciirs.  (•liiiil  |iiiiiilyM'>.  l';ii  licnlalioii  se  lituivi'  de  ci' l'ail  cvikim'-i'i'I 
Miiiiiiisi'  JDMi'iiciiriiii'iil  il  lie  iiiiiiilii'i-ii\  liaiiiiialisincs  ;  ces  iiiiliilimis 
I l'-lir-U'cs  liiii^M'iil  |)ai'  aiiiciici'  une  artlirili'  ('lM'oni(|iii-;  ci-  u'f^l  là  ijii  iiiic 
li\|i(illi('si'  |ii-ii  aiiiiiis^ilili'.  l'oiir  liilii'sili-  la  rniiii'lli',  rartliiili'  n'Irvciail 
siii'liiiil  (If  ^illllllllllili^ali(lll  liii  iiifiiihic  par  la  CDiilracliiic  :  cr  <|iii  ((iiilir- 
iiii'iait  n-llc  tlHMirif.  t'i'>l  (|ii('  l'ai  lliiilc  ira|i|iaiailrail  pas  clic/  les  lu-iiii- 
plc^ii|iics  iloiit  on  a  iiinltilisc  (mis  les  juins  le  iiieinliie  cnnlracliin'-. 
t.tiiilre  celle  iiiaiiièrc  de  voir,  un  peiil  citer  les  cas  assez  iiiiiiiliii'ii\  (ii'i 
rarlliiile  csl   apparue,  inalf^ro  une   liéiiiiplt'7ie  incoiiiplèlc.  (pii   perrnel- 

lail  lies    ineiiiciils  assez  cleniliis  des   iiieiiilires.  D'aiilre  pari,   riivpo- 

llicse  de  (iilles  de  la  Tiiiirelle.  ipie  celle  artliiile  clininiipie  siillirail  à 
c\pli(pier  rainvdlriipliie  des  liéiiiipléj;i(pies  el  les  ditnleiiis  dniil  ils  se 
plai^iieiil  ne  me  parait  pas  déiiunilrée.  Je  me  snis  déjà  expli(pié  sur  ce 
sujet  à  propos  des  airopliies  mnsciilaires  dans  riiémipléjiie.  (Voy.  p.  l'.U.l 

Les  (ilj'rrlinns  iiii'iliélltiirrs  les  pins  variées  penvenl  se  c(iiiipli(|iier 
d'ai'tliropalliies:  les/«/;y//)/<';//'('.v  fxir  miil de  l'oll.  les  h'sioiis  lrauiiititi(iucs 
portant  sur  la  moelle  épinière,  les  iiii/rUlrs  (ili/iii's  d  origines  diserses, 
s'aicompa^nenl  parfois  de  lésions  articulaires  di'velo|ipées  dans  le  terri- 
toire paralysé,  (ie  sont  là  du  reste  des  laits  assez  rares.  l/im|iorlance  du 
tronide  nerveux  dans  la  localisation  de  l'aireclion  est  indisciitalile,  et 
(.liarcot  a  rapporté  deux  oliservations  ^l'ln'Hlisl■l■lio)^  de  ta  niocllc  avei- 
arthrites  aifiiiës.  siéjieaiit  dans  le  f^enou  du  coté  frappé  de  paralysie. 
•Jiiant  à  rall'ection  articulaire  elle-même,  elle  évolue  parfois  sur  le  mode 
ai^ii  se  lerminaiit  par  résolution  on  snppnralioii  ;  d'autres  fois  elle  alionlil 
à  une  liydarllirose  i|ui  |iersiste  iiidétiiiiment.  d'aulres  fois  encore  elle 
se  lermine  par  une  ankvlose. 

l>ans  tpiel(|ues  cas  teiniinés  par  la  mort, nu  a  pu  l'aire  rexameii  micros- 
copiipie  des  arli(-ulatii)ns  malades.  Dans  un  cas  île  Vallin.  il  s'a<.'issait 
d'une  myelile  ai^'iië  leiilrale:  viuj;t-ciii(|  joins  après  le  début  le  nialado 
présenta  une  doulde  Iiydarllirose  des  ^'cnoux  avec  ledème  sur  tout  le 
memlire:  l'allection  eut  une  évidiitiou  siiliaij;në:  un  des  fienonx  contenait 
lin  lii|iiidecitriii,  ranlre  un  lii|iiidi>  pnrnlenl.  sanienx,  d'as|)ect  noirâtre; 
les  carlilaî,'es  étaient  érodés.  la  svnoviale  enilammée  et  épaissie;  les 
coiidyles  étaient  atteints  d'ostéite  laréliante. 

Dans  certains  cas  de  urvrilcfi  dues  à  une  plaie.  ;i  une  cnrilu>itiii  d  un 
nerf,  ou  à  un  plili'gmoii  de  la  main,  on  a  idiservé  parfois  des  trouhles 
articulaires.  L'évolution  de  lalfectioii  articulaire  ]teiil  être  aij;në.  siibai- 
guê  on  clironiipie:  les  seuls  points  ii  sij^naler.  c  est  (|ue  rartlirite  est  son- 
vent  accoiiipii;,Mu''e  dnn  ledème  con>idéraide  i|iii  s'étend  à  tout  le  memlire, 
et  ipi'elle  >e  termine  fré(|uemmeut  par  nue  ankylose.  L"aiiat(Miiie  pa- 
tliolo^ii|ue  de  l'artliropatliie  iié\rili(|iie  est  liasée  sur  (pieli|nes  oliserva- 
tions i!luin.  lU'iiillet  et  iSonlItyi  où  l'examen  mici'oscopique  a  pu  être 
fait  :  dans  ce»  trois  cas  ou  a  constaté  la  destruction  des  carlila^'cs.  l'alro- 
pliie  des  têtes  osseuses,  et  de  l'ostéite  rarélianle. 

(les  Ironides  articulaires,  an  cours  de  la  névrite  tiaumatii|iie.  ont  été 
décrit»  jionr  la  première  l'ois  |par  \V.   Milcliell    i|S(if   et   IST'u.àla  suite 


ins'i  >7-.i//o/r»,7/,'  /(/  sysri.Mi-:  Nh:itn:r.\. 

(le  l(''si<iM--  ili's  iii'lTs  |i(''ri|ill(''iii|iii'^  :  (•iiiilii--iiiris.  phiics  îles  iiciT'^,  cnm- 
|)ivssi(iii  |i;ir  une  liix:iliiiii.  Ces  iiitliiilc--  |ii'ii\i'nl  se  iiKiiiIrcr  lii''>  i.ipidc- 
iili'lll  M|p|i'-~  le  liMiiiiiiilisiiii'  cl  siiiinliT  ili'>  ;iilliiilrs  (l'iirp^iiii'  iliiiiiiM- 
liMii;ili'. 

llaiis  la  fidUjnci'iilc  de  laiisc  iiirccliiMisc  ou  |()\i(|U(',  les  Ic'siiiiis  des 
juiiiltucs  siiiil  très  rares  :  je  iio  parle  pas  iei,  liieii  eiilendii,  des  ;  iikyloses 
pins  (III  iiutiiis  inai'cpiées.  (•(iiiséeiilives  à  riiiimoliilisalioii  iMoloiifiée  des 
Miciiilires.  Il  ne  l'aiil  pas  en  onire  Tnellr-e  sons  la  dépendance  de  lésions 
iicivciises,  les  arlliriles  plus  on  moins  i:(''néralis(''es  (jne  Ton  observe  |iar- 
t'ois  an  di'liiil  ^V'  la  p(il\  n(''\  lilc  cl  (pii  son!  la  c()ii^'''(picncc  i\v  1  iMlcction 
fiénérale. 

Dans  la  lèpre,  par  contre,  il  n'est  pas  raie  de  rencontrer,  suilout  au 
nivean  des  exlrcniitésdes  rnenihres.  des  arllno|ialliies  avec  n''sor|)tion  des 
tètes  articulaires. 

.le  rappellerai  fin'nii  crrlain  ininilnc  (raiilniis  uni  voulu  ranger  le 
rlnimnlixnK'  chroniritw  (lél'ornuMil  parmi  les  ai  lliidpalhies  irorigine 
nerveuse  :  ils  appuient  priiicipalemciil  leur  iiianii  rc  de  voir  sur  révolu- 
lion  symétrique  et  projiressive  de  l'aU'eclion,  cl  il-  iii\oi|iiciil  en  faveur 
de  celte  idée  les  plaques  d(>  méuiiij^nte  spinale  que  I Un  a  i  cncoiitréi^s 
dans  un  certain  nomhic  de  cas  {\r  rliniiiatisme  cliioirKpic  cl  la  |)résence 
rré(|ueule  dans  cette  alVcclion  du  signe  de  |!aliin>ki  A.  i.i'ii).  Pour  ma 
part,  jiisipi'ici.  il  ne  me  parait  pas  encore  possilile  d'élahlir  nii  rapport 
entre  ees  lésions  médullaires  et  les  lésions  aitlinqiatliiiiiics  :  ce  ne  soni 
vraisemliialiicmciil  ipic  des  laits  |)atlioloi;iipies  coucoinilaiils.  résiillant 
tous  les  tienx  iriiiic  iinMiie  inlection  |uimili\c. 

III.  Hydrops  articulorum  intermittens.  —  (l'esl  nue  alleclion 
excessivement  rare,  décrite  pour  la  première  lois  par  Moorc  et  dont  le 
sym|)tôine  principal  est  un  épaiiiie'inciil  passager  dans  les  articnlatiims. 
Par  sou  allure  elle  ressemble  lieaiicdiip  aux  Ironliles  lro|)lii(pies  cutanés 
d'oi-igine  nerveuse,  l'ériodiquemenl,  Imis  li's  ipiclipies  jmirs  ou  tontes 
les  quidqncs  semaines,  le  jilns  iVéïpicinmcnl  an  nivean  du  genou,  mais 
parfois  dans  d'antres  articulations  -  xcrlclucs.  màclioires  —  (Kéré).  on 
voit  se  formel'  nn  épancliement  synovial  sans  réaction  locale,  saiislronlile 
thermique  ou  douloureux,  sans  modilicnliou  a|i|iarcnlc  de  la  peau.  An 
bout  de  trois  à  huit  jours,  il  v  a  résorption  du  liipiide  cl  loiil  cnI  liiii. 
raiilôt  riiyiiartlirose  apparaît  d'emiilée,  tantôt  elle  esl  prcci'drc  d'un 
traiimalisme  on  se  manifeste  chez  nn  individu  ner\eiix  on  ih'  souche 
nei'vense:  la  mulitdic  de  liasedoti'.rhysléric  imt  été  notées  comme  coiieo- 
luilantes  de  l'hydrops  articulorum  inlermillciis.  (.liez  nue  hystérique, 
i'éré  a  vu  1  hydrops  a|)parailic  an  nidiiirnl  de  l;i  siippressimi  de  la  inor- 
|)hine  et  disparaître  à  la  snile  d  nue  iiijcctiim.  Des  troubles  tro|)lii(|ues 
cutanés  sous-dermi(|iies  ou  des  annexes  de  la  |)eau  se  sont  associés  |)lu- 
sieiirs  fois  à  cette  niaiiiièstatioii  nerveuse,  ipii  ne  saurait  (''Ire  regardée. 

malgré  sa   ténacité  parfois   tr(''s  grande,  c inc  une   vaiii'lc  de  ilinina- 

lisiiie  articulaiie  aign  ou  subaign. 


1 111)1  III  i:^  iiiiifiinji  i:s  itniiii.iM   .\iiiti:rst:.  iok;. 

I.'livilni|is  ,'irlit'iiliii'iiiii  iiili'i'iiiillciis.  de  iiii-iiii*  <|ii('  les  iiiili'cs  iii-||ir(i|i,'i- 
lliii'-<  Mci'\i-iiM-s.  ii'ii  |i;is  Mlle  |i;illiiiHi'-iiic  rliiciilt'-i'  iriiiic  l'iK-iin  |irr-('iM'.  I.,'i 
|i;ii'.'ilvsi<'  Niiso-imitricc,  l'acliiin  di's  iicrl's  ou  des  ci'iilrrs  li'()|iliii|iics,  l'iii- 
I1iii-ii('(>  ri'llfxc  iiiiti'-li'  liMir  à  loiii'  in\oi|ii('-('s,  iiiiiissaiis  inciivcs  Minisfiiilcs 

II.  —   Troubles  trophiques  osseux. 

('(•  n'csl  (|n"aliii  ili'  icniiri'  ri'\|Mi>iliiiii  |iltis  claii'c,  (|U('i"()ii  sr'iiaïc  (l'uni' 
t'acdii  li(i|i  llii''()i'ii|uc  li's  irtiiiiili's  lr(i|ilii(|nfs  iissciix  des  Inmhli's  lid- 
|iliii|iirs  ai'liciilaii'i's  :  le  |iliis  soiimmiI  ils  smil  assdfiT's.  Ainsi  ipic  je  l'ai 
indii{ni-  pins  liant,  dans  les  ai'llii'(i|ialliii's  lalK'liijncs  cl  syi'in^'(iinvr'lii|n(>s. 
les  t'xlirniiU's  usscnsfs  soni  lonjoni  s  allciiili's.  cl  cela  d'niif  liiciMi  |»i('- 
corc  :  c't'sl  liirii  plnU'il  i';is|iccl  cliniiiiir  ipir  la  nalnic  des  ailcralinns 
aiialiiinii|ni>s.  ipii  rend  It'i^ilinu'  la  dcsci  i|iliiin  <l<'  ces  ai'ilini|ialliii's  dans 
un  ('lia|iilii>  à  |iai-|. 

Mais  il  es!  d'antres  cas  on  les  os  |ien\cnl  èlrc  allcinls  par  les  Iroulilcs 
tiii|diii|ncs  d'une  façon  |iivdoininanlc.  traduire  leui'  lésion  pai'  inie  séi'i(^ 
de  s\ni|iloines  liiens  spéciaux,  et  cela  dans  le  hil/rs  coninie  dans  lii  siirin- 
iliiiinirlif  et  dans  un  certain  noniliie  d'aulres  alVeclions  nerveuses,  parmi 
lesipndles  la  /)f/;v////s/('  iiifiiiililr  occupe  le  |ii'einier  taiiLr.  (j-  smil  ces 
Ironides  lropliii|ues  osseux  et  les  signes  par  IcsipieN  ils  -c  iiiaiiiri'-.|ciil 
ipi  il  nie  resic  à  décrire  inainlenanl. 

Ici,  coiiiine  pour  lesai'lliropalliic-..  le  lnhcx  cl  la  .M/zv/e/'j//;»/»'//!  Inmiciil 
nu  premier  urtnipe  iialnrel:  ilaii^  I  niii'  ri  dans  l'aiilrc  allcclioii  un  pciil 
renconircr  la  mr'iiie  allération  des  os,  se  liadiiisanl  par  des  sij.fiies  cliiii- 
i|ues  ,'iiialoi:iies.  Mais  coiuine  le  l'ail  s'oliserve  lieancuiip  plus  souvent  dans 
le  lalies.  et  i|iie  par  suite  il  est  lieanconp  mieux  coiiiin,  ce  sont  leslé-sions 
des  os  dans  cette  atVection  (|ui  ser\  iront  de  Ivpe  à  ma  description. 

jtaiis  le  lahfs.  les  altérations  osseuses,  de  même  ipie  les  lésions  articu- 
laires, sont  plus  rrc(|nenles  an  memlire  inlérienr:  l'os  atteint  piési-ule 
déjà  à  l'exameu  à  l'ipil  nu  un  aspect  tout  pailiculier;  il  est  lé-irer.  a  une 
siirlace  poreuse  conime  du  liois  pi(pié  par  les  vers,  et  sa  sultstance  est 
|iaiTois  assez  i-amidlie  pour  (|ne  par  la  |ii'ession  du  (loij.i  on  puisse  le  dé- 
primer. Cette  diminnlion  de  consistance  tii'iil  surtout  à  ramincissemeiil 
de  la  siilistance  ciunpacte  :  sur  nue  cniipc  li  aiisvci'salc,  cette  dernière 
n'atteint  plus  ipie  la  moitié  on  les  t\r{i\  liciv  de  ri''(iaissenr  normale, 
tandis  i|ue  le  canal  médullaire  .'iiil;iiii'iiIi' ilc  diainrlrc  iliiiiinii.iiil  |i;ii  l.'i 
encore  la  solidité  de  l'os. 

I,  examen  an  microscope  permet  de  mieux  comprendre  la  nature  de 
ces  altérations:  la  li-sion  primordiale  semhie  être  nue  décalcilication  des 
Iravi'-es osseuses,  (|ui  s'accuse  suilmit  an  \oisina^'e des  ciiiianxile  llavers: 
par  suite  ces  canaux  s'élarjfissent,  et  roiinent  ces  cavités  visililes  h  l'ir'ii 
nu,  (pii  domieiit  à  la  surface  de  l'os  son  aspect  |ioreux. 

La  cause  première  de  ces  trouilles  est  une  lésion  des  éli-meiiN  vivants 
de  I  os  :  cil  ,.|V,.|  \,'^  osti'oplasles  modilieiit   leur  loi  me.  s'aii  ondissenl  cl 


in«r,  si:Mini.f)(iiE  DU  sysi i.Mt:  .\i:itr/:r\. 

sniil  altciiils  de  (l(''j:(''iu''iosci'iic('  «friinulD-j^raissoiisc  :  la  moclli'  (pssciisc 
siiliit  l'ii  rnriiii'  li'in|is  iiiic  Iraiislorinalioii  omliiyoïiiiaiic  cl  rcinplil  de 
SOS  pi'liti's  d'IUilcs  les  <'anaiix  do  llavoi's  (Ilicliol,  iSN'n. 

|j"analyso  oliiiiiii|iio  vioiil  coiilirmor  co  quo  nous  a  iiidi(|iH'  le  micros- 
(■(ipo    :    llofiiiard    a    troiivi''    une  dimiiiiilion    iiiarqiit'r    de    la    siihslaiico 

lion  ()r^aiii(|iie,  (|iii  ne  rmiiii'  |dii-~  i|iir  -Jl  | •  |(I0  (\r  l'os  an  liou  de 

()t)  j)onr  1(10.  (diillVo  iKiriniil  :  m  iin'iiii'  l('iii|is,  les  siiitsiaiicos  orfjaniques 
do  Tos  aii^nnonloiil  rii  i;ii-Miii  ium'im'.  (TosI  snrlonl  la  (|iiaiitilô  do  phos- 
plialo  qui  osl  diiniiiiicr.  an  lien  de  M)  |M)m-  1(10  (diillVo  norniai.  (iii  n'en 
Iroiivo  plus  (|ni'  10  |i(iui  lOO.  Sommo  loulo,  oxanion  à  ffoil  nu.  au 
inicrosoopo.  aiial\>c  ciiiiniiiuc.  Iiiul  iudi(|uo  un  procossns  d'usloilo 
rarôlianto. 

r.ollo  lôsioii  proroudo  du  lissu  osseux  so  rôvolo  |)oiidaiil  la  vie  dn 
malade  parla  IVa^dlilo  toulo  pai'lioulièio  do  l'os:  c'est  la  cause  anato- 
mi(pio  lie  ce  que  l'on  a  a|i|)olo  les  frncliirex  sjiinilaïK'cs  des  (nhcliciueii  ; 
ce  sont  eu  loalitô  dos  tVaclures  d"orij.Mue  liauuiali(pio,  souloinonl  h;  tran- 
inalisiiio  osl  le  plus  sonvoiil  insigiiiliaiit,  il  éciiapp(;  parfois  à  l'observa- 
tion du  malade,  car  une  couliaclion  muscmlaire  un  |)on  vivo,  comme 
celles  qui  rosnltonl  do  riucooidiualion  moirico,  suffit  souvent  à  produire 
la  rracliiii'  :  on  en  a  cité  dos  oxeinpios  frappants,  t(dlo  l'observation  de 
iticlior  iiii  uni'  malade  so  fractura  le  fémur  on  roliranl  sa  botliiie.  .lai 
obsoivé  une  fracture  de  riiuim'ius  clicz  lui  ataxicpie,  pKidiiile  au  uiomenl 
où  le  malade  lirail  >ui-  la  corde  de  sou  lit  pour  S(!  mellre  sur  son  séant. 
Comme  (Ui  pont  le  prévoir,  ces  accid(!uts  sont  plus  fri'qucMits  pondant  la 
péi'iode  d'incoordination  motrice,  tant  parce  (|no  la  lésion  osstMiso  est 
alors  plus  avancée  que  par  suite  dos  monvemonts  vi(dents  et  désor- 
donnés du  malade,  ([ni  peuvent  amener  la  fiacture.  Ou  peut  c(q)endant 
les  observer  à  la  période  préataxique.  Comme  les  arlliropathies,  ces  frac- 
tures siègent  snrlonl  au  meinbro  inférieur.  Il  n'est  pas  démoniro  qu'elles 
soient  plus  fréqnentos  cliez  la  femme  r|no  clioz  l'iiommo. 

Kn  dobors  do  la  facilité  avec  la(pi(di(!  (dios  so  produisent,  les  fractures 
dos  tabétiqnes  se  caractérisent  encore  p.ir  un  certain  nombre  de  signes: 
il  faut  sisnalor  tout  d  aboi'd  leur  indolence  complote;  cotte  abs(;nce  de 
douleur  existe  à  un  tel  ib^gré,  qn(^  si  le  malade  o-t  conliné  au  lit,  la 
fracture  pont  facilement  écliappor  à  son  attention,  comme  à  l'examon  du 
médecin.  Kn  réalité,  c'est  rimpotenco  fouclionuelle.  losultaul  do  la  des- 
truction do  l'axe  osseux  du  membre,  qui  est  pour  le  malade  l'indicc!  qu'il 
vient  de  se  passer  ([uelque  cliose  d'anormal.  L'indolence  de  ralleclion, 
loin  d'être  un  avantage  pour  le  sujet,  présente  au  point  de  vue  do  révo- 
lution do  la  fracture  de  nombreux  inconvénients;  il  est  en  oll'et  difficile 
d'obtenir  une  immobilisation  complète  du  inombre  et  par  suite  les  doux 
fragments  so  sondent  souvent  d'une  fa(,'on  vicieuse,  il  est  fré(juonl  d'ol)- 
servor  un  raccourcissomeni  dn  membre,  et  d'antres  fois  le  froltomoiit 
coutinuol  l'imo  contre  l'autre  dos  deux  extrémités  osseuses  mal  immobi- 
lisées finit  par  provocpier  un  cal  énorme.  Cotte  indoliMico  dos  fractures 
dans  le  tabès  n'est  pas  cepeudani  une  règle  ai)solin'     il    y   a    ipielipios 


;«nr/;//>  iiiitfiiiiji  h>  iiniiicisi:  XKiirnusi;.  kw: 

:iiiiiri>s.  cluv  niic  ;ila\i<|Ui'  ilr  iiinii  scrvici',  (|iii  s'rl.iil  fiiicliiiv  S|i(iiil:i- 
lli'-liicilt  li>  riiliillis  <,M(li'li(>.  j°:ii  |ili  i-iiiisliiti'i'  (|iril  i>\isliiil  iiiir  (ioillcill'  llrs 
iicllf  iiii  iiivfiiii  ili>  la  li'iii  liii'i-.  I':ii'li<-ii!iii'il('>  iiiltMcssiiiilc,  clii/  celli' 
riMiiiiic  il  cMsUiit  une  livitcicsllicsic  liés  iiint'(|ur-i>  de  la  |ii>aii  ilii  lliiira\ 
et  (lu  (lits  ni;;,  ."(il  cl  ."(i-J)  cl  c'csl  |icill-ctrc  à  celle  ll\  pci-eNlIii'vie  i|ii"él;iil 
(lu  le  |i|iéiiiiiiièiic  (loiilcnr. 

Les  ti'oiililcs  lr(i|iliii|iies  osseux  jiiikmiI  pailuis  un  iVilc  dans  le  laccDUi- 
cissenient  ilu  nienilire,  en  |iarticnlici'  dans  les  l'raclui'cs  (|ni  sièpeiil  |ircs 
des  exliéinih's  de  lus;  on  \(»il  alnis  as■^c/  rici|nciMiiienl  la  r(''Mir|iliciu  de 
la  lète  (isseuse  délacliée. 

Les  t'iaclui'cs  siMiiilam-es  penveiil  siciicr  sui'  la  eidiiuiic  Ncili-lualc: 
celle  ciini|ilicaliiiu  survient  pat  lois  à  nue  piMiode  précoce  du  lalirs.  loi-- 
i|nc  le  malade  niarclie  encore  el  vaipic  ii  ses  occnpalions  :  le  didiiil  est 
liMijonrs  lirnsi|ne;  le  snjcl  s"apci'(,-<iil  (|u  il  es|  deveiui  Imiv-.u,  el  cela  •~aii>- 
canse  appi'ccialde.  (Ui  après  nn  Irainnatisnie  insi^nilianl.  La  lésion  porle 
tr(''(|ucinuienl  sur  la  ré^:ion  lonihaire:  dans  ce  cas,  c'est  assez  sonseni  ia 
cimpiièuie  vertèl)i-e  ipii  est  atleinte  :  son  apophyse  épineuse  l'ail  alors 
nnc  lorte  saillie  en  arrière,  tandis  ijuc  le  corps  verléliral,  délai-lié.  ^disse 
en  avant  et  tend  à  ploii^rer  dans  le  liassin,  sons  la  pre-.sioii  de  luiile  la 
colonne  verlédirah'  i|iii  pèse  sur  lui. 

Toiil  ce  «pie  je  viens  de  dii't'  à  |)idpos  du  laites  peut  s'appli(|uer  saii-- 
^'randes  nioililications  à  la  xijriiuifniij/i'Hc.  Dans  celle  aiVeclion  on  (di>er\e 
aussi.  (|noi(pie  jilns  raremeiil,  —  el  celle  rareté  tient  vraisenililablenienl 
à  ce  l'ail  ipie  l;i  srli'-rose  des  cordons  postérieurs  est  inliniinenl  plus  coni- 
nuiiie  i|ue  la  ^Mionialose  médullaire  —  on  tibserve,  dis-je,  nue  osleile 
ran'-liante  et  par  suite  ties  rii|)lnres  o.sseuses,  souvent  multi|des.  se 
produisant  au  moindre  trauinalisni(>.  Ln  l'raclui'o  est  indolente  comme 
dans  le  lahes;  la  consolidation  se  l'ail  souvent  avec  un  cal  exubérant  ou 
même  ne  se  lait  pas,  el  cela  pour  les  mêmes  i-aisons  «(iie  celles  (|ui 
viennenl  délie  si^'iialées  à  pro|)os  des  friicliires  des  lalii-tiiiiies. 

Les  Iroiildes  Iropliiipies  osseux  peuvent  |iaiTois  ami'ucr  l'alropliie  de 
l'os:  avec  mon  élève  Mirallié  (iSll.'n.  j'ai  rapporté  nn  cas  de  syringo- 
niyélie  iiuilali'iale  avec  liriiiialroiiliic  de  la  l'ace  lli^^.  tJ!>C|;  la  coexistence 
de  pliéiiitmèiies  ocnlo-piipillaires.  de  rétraction  du  glolie  de  l'ieil,  la 
diniinuliou  de  la  l'ente  palpélu'.'ile  et  le  rnyosis,  nous  firent  admettre  tjiie 
l'atropliie  osseuse  é-lail  la  consé(|iience.  dans  ce  cas,  d'une  paralysie 
des  lilets  svinpatirn|ues  |iroveiiaiit  do  la  réfrion  cervicale  de  la  moelle 
épinière.  i\ov.   Ilrininlrojiliii'  fiiciahw 

Les  trouilles  tropliiipies  osseux  |ieuveiil  prodiiiic  iraiiires  h'sions:  chez 
nn  de  mes  mal. ides  de  liicélre  atteint  de  svrin^'omvélie,  il  exist;iil  sur  le 
ciihilus,  il  la  réunion  du  I  ô  supérieur  avec  les  '2 Ci  inrérieiirs.  une  liyper- 
oslose  du  volume  d'ini  os  de  pi^'eoii  remniitaiit  à  de  Ioiiliiii'^  aiiin'es  c| 
i|ni  avait  été-  dia<.'iiosli(|iiée  non  svpliiliti(|iie  par  ilicord. 

Il  l'aiil  citer  aussi  la  xcoliosc  des  syrin<;(nnvéliipies,  qui  pourrait  liieii 
dépendre  d'un  Ironlili'  Irophiipie  des  verlèlires.  C'est  l'opiiiion  de  (iharcol. 
c'csl  celle  aussi  de  Morvan.  ipii  la  plai;:iit  «  ii  colé'  du  panaris,  de  l'arlliro- 


<  i:  M  II  II. 01  ;  II-:  ni   ^ysri-.MK  .\i-:i!\r:i  \. 


p.-illiii'.  (le  l;i  IVacliirc  s|H)iil;m('i'  ...  —  liolli.  il  csl  vrai,  |i('iisc  (|ii'cll(' 
il(''|ifn(l  au  ciiiili'aiic  (le  I  aln)|i!ii(' ilrs  iniiscli's  Icausvcrsaircs  (''|)iii('iix  cl 
(|iir  Ic^  IriMililcs  lr(i|iliii|iirs  oss('ii\  ne  jiiuciil  aiiciiii  l'ole  dans  son  déve- 
lii|i|ii'niriil.  i\ii\.  l)'vi(ili(iii>i  l'i'rli'hrdli's.  |i.  (iS'.t.) 

\,'(tlriiiiliif  (Ifs  (is.  i|iir  IHii  iiPiislalc  si  IViM|ii{Mnmi'iil  ilaiis  la /(r(/7(///.s/(' 
iii/hnlilc.  l'sl  ilillrrciilr.  ilc  par  raiiahniiic  |)alli(il(i^ni|ii('  cl  ilc  pac  la  cli- 
iii(pi(',  (k's  lésions  cl  Ar^  sNinpIi'inics  (pii  (inl  ('h'  (h'i-rils  phis  iiani  dans  le 
lalics  cl  la  svrinj^dniM'Iic.  (Tcsl  en  ellrl  nn  airèl  de  dcvclcppcnicnl  cl  non 
une  alidpliic  iissciisc.  I.i'  Ironhlc  dans  la  iMiIrllimi  de  l'os  (|ni  renionic  à 
l'cnlanc-e  se  liadnil  loni  d'aliord  pai'  une  diniinnlion  dans  la  lon^^ncnr  cl 
le  v(dnnic;  cette  diminution  pcnl  cire  exliènie,  eoninic  on  l'idiscive  ilans 
certains  cas,  chez  les  cnis-dc-jatic  pai-  exemple.  Ilxaminc'  sni'  une  c(Mlp(^ 
l'os  apparaît  n'-^^ulicicmiMil  arrondi,  au  lien  de;  présealtir,  comme  à  l'état 
normal,  des  crêtes  et  des  di''prcssions  :  ré|)aisscnr  du  tissu  com|)acl  est  à 
pcn  près  la  mr'me  snr  Ions  les  points  de  la  ciiconrércncc  de  Tos.  conlrai- 
l'cnn'nt  à  ce  ipic  l'on  oli^crvc  sur  nn  ns  inlacl  i.hdlVov  cl  \(  liard,  hSSIl). 
ioni  cela  r(''snlle  de  l'alropliie  des  inusch's,  car  c'est  l'aclixili''  mnscnlaire 
(pii  snr  nn  meininc  sain  modèle  l'os  cl  amène  le  (h'^veloppcmciil  dn  lissn 
com|tact  snr  les  poinK  on  s'excrci'nl  les  Iraclions  les  plus  considcraldcs. 
n'anti'c  pari,  dans  son  cnsemide.  la  suli^lance  osscnse  es!  moins  alion- 
danle,  et  Ids  se  laisse  pins  racdcmeni  lra\ciscr  par  les  r;iyoris  \ 
(.\cliard  cl  I,.  Lévil.  Kxamim''  an  microscupc.  l'os  alroidiii''  de  la  |iaral\sic 
iid'anlile  pr(''senlc  des  svsièmcs  de  ilavcis  (pii  ont  un  diamètre  nn)indr(! 
(|n'à  l'clal  normal:  tandis  que  des  svsièmcs  intermédiaires  pins  d(''velop- 
]»és  {\\n\  de  coutume  sV'lendenl   cnirc  ces  systèmes  d(;  llavers  anmimlris. 

Ces  Ironhles  de  la  nnlriti(m  de  los  qui  sont  dus  à  un  ari'cl  de  dévelo|i- 
pemcnt  soni  la  consr.(|nence  de  la  l(''sion  de  la  mocdie  (''pinière  :  en  ipicl 
|ioint  faul-il  ipie  la  snlislance  i;rise  soit  alleinle  pour  produire  cel  arrêt 
de  (iéveloppi'mcnl?  1,  l'sl  là  une  (picsiion  (pii  n'est  pas  enc(n'e  r(''solue; 
toutel'ois  ainsi  (pi"(m  le  sail.  cl  le  l'ail  a  été  rml(''  par  Duclienne  de  liou- 
logne,  c'est  que  latropliie  osseuse  n'est  pas  |)arallèle  à  l'alropliie  muscu- 
laire, mais  (|n"(>lle  peut  évoluer  d'une  façon  indépendante.  A\ei  une 
paralysie  localisée  à  nn  on  deux  muscles,  on  |)enl  en  cll'ct  trouver  mi 
raccoin'cissenu'nt  notaMe  du  s(pi(dcllc  du  mcmhic 

Dans  r//c//;//)/(V//c  rrrrbi'iilc  infanlilc  il  csl  de  ièi.;le  d  oli>ervcr  im  arrêt 
de  d(''veloppcment  dn  système  osseux  dn  coté  de  la  |iaralysie.  i,e  fait  s'(di- 
seive  éi^alcment  dans  V  lu-iniplriiic  sihikiIi'  infanlilc  (li^.  7!h.  (  Voy.  Ih'ini- 
plrqic  ri'rrhrdic  cl  lii'iuipli'(iic  spiiinlr  iiifaiililcs.) 

l.a.'>co//o.vcde  la  paralysie  infantile  est  en  ficnéial  d'origine  nmscnlairc. 
nniis  d'après  l.eydcn,  dans  un  certain  ncnnhre  de  cas.  les  trcmldcs  Iro- 
|)lii(|ues  oss(Mix  pourraicnl  jouer  nn  rôle  dans  sa  pathoL;(''nie.  (Voy.  Si-o- 
iiosc.) 

Kniin  on  a  sij;iial('  l'cxislcm'i:  de  ralnq)lne  osseuse  à  la  snile  de  Irsimis 
(les  nerfs  (Mnty,  I8!)'2).  Cel  anieni'  a  lapporlé  deux  cas  de  rracturc  de 
jambe,  ayce  névrite  consécutive  et  atrophie  dn  squelelle  du  pied,  cl  nn 


iiiiiiiui-:^  I itiii'itiiji  i:^  i)()i;i'ii.\i:  \h:i<\fish:.  msu 

I  ;is  lie  riai'liii'c  (In  rtil  ilii  rriiiin  Mii\i  iriili'ii|iliii-  ilii  IV'iiiiii'  ciilici .  L'iilro- 
|i|iii>  |iiitirriiil  Mii'MMiir  i'a|ii(lfiiiriil,  .m  limil  ilr  ilriix  mois:  au  piril  clic 
|Mirtci'ait  sur  le  hu'sc  cl  le  iiii'lalarsc,  laiciiiciit  sur  les  orlciU.  (!ev  uliscr- 
\alioii>>  siuil  iiilcrcssaiiles  :  mais  elles  1111111  |ias  cti-  ntiilirnM'es  (lar  un 
examen  anal(iinii|nc  (l<>s  os  siii-<lis;ml  ati'ii|iliiés. 

Anjiini'il  lini,  a\c<'  la  i'ailiii^i'a|iliie  eel  exaiiien  csl  ilcscnii  l'arile.  la 
cit'i  aliiliealiiin  (les  IIS  (le  la  main  a  l'it- iiinslalt'e  a|ircv  la  seclinn  ilii  eu- 
liilal  iLlanile  el  l'.liainel  l!l|  I  1.  Dans  nu  cas  île  IVaelnie  il'nni-  plialan^e 
lin  pelil  iliii;:!.  Anilré-Tliumas  cl  Lelinn  ll!liri|  mil  nliscrNc  nne  ali'ii|iliic 
lie  la  main  avee  iléialeilicaliiin  ilcs  iis.  ici  i'i)i'i<rinc  ncrvcnsc  |iai'ajl  lAi- 
ilcnle.  \laii|nès  (  l'.MISi  a  i'a|i|iiirlé  nn  l'ail  analii;.Mn-.  lies  raiéraelions  ilii 
lissn  iisscux  uni  éli'-  l'-^alcmeiil  si;^iiali''ev  au  ri)Ui>  île  la  ui''\iile 
asecnilanle. 

Ilans  la  jtoliincvriU'  île  1  au-.,,  iuleelieusc  nu  lnxiijue.  —  la  Irprv  c\- 
ee|iir'e,  —  la  ili''iniinslraliiiu  île  re\islenee  ilnue  usli-ite  rarciianic  pon- 
\anl  se  Irailuir'c  soil  par  une  iliminnliiin  île  miIimuc  îles  os,  siiil,  enmme 
ilans  le  lalics  nu  la  syrin^^oiuvi-lic,  pai'  une  IVa^^ililc  pins  ^'l'anile  ilc  ces 
ileiiiicis.  exi^'c  enciire  île  nmnellcs  leehcrches.  La  rlinse  limleliiis  parail 
pi'iiliaitle.  eai' lin  ne  vnil  pas  piniripiui  une  Icsinii  îles  l'iinilneleni's  nerveux 
peripliéri(|ncs  ne  pniiriail  pa-.  piinliiire  les  incines  cM'els  iiniine  lésion 
l'cnlrale. 

I.'anri  ilLMlévcloppemcnl  des  os  eliez  des  sujels  frappés  île  iiévrilcdans 
le  jeiiiic  à^e  csl  par  eonlre  nn  l'ail  iroliservalinn  lianale.  H'esl  ainsi  i|nc. 
dans  les  cas  de  lésion  ;irave  dn  |ilcxns  liracliial  iriiri:;ine  olislélriiale 
iiii  Iraiimalnpie.  il  cxisic  loiijonrs  nne  dimiiinlioii  de  voliime  des  os 
sons-jaceiils  aux  mnsrles  alropliii-s.  iVov.  lifi.  *2(S'2.  "JS"»  el  "iSli.!  Mais  ici. 
loinme  dans  riiémiplé}.'ie  eérélirale  int'anlilc  cl  dans  la  paralysie  inlan- 
lilc.  il  s'a}.'il  non  pas  irimc  alropliic,  mais  lijcn  iriin  aiièl  de  di'velop- 
peineiil  de  la  snlislance  ossensc. 

{•ans  la  li'prc.  l'alropliie  osseuse  a  élé  sinivenl  observée  snrlonl  an 
niveau  des  cxiréiiiilés  des  inemlires  :  main,  pied.  I,a  n'-sorplion  des  plia- 
lanf;cs  avec  ou  sans  ^'onlleiiicut  osseux  —  panaris  |i'|ireiix  —  esl  liieii 
l'iinnnc  dans  celle  ulVeelioii  ^  li;;.  I7!t). 

L  alropliie  osseuse  se  reiiconire  é^ralcmcnl  dans  la  myoïinlliii-  alfn- 
lililqiii'  iniK/n'ssire.  Sijîualée  par  Sclilippc  (l'.KIO,  hievcr  l!MHi|.  ipii 
rélndièicnl  jiar  les  rayons  \,  elle  a  élé  (h'-crilc  1res  en  dé'lail  par  l.andonzv 
el  l.iirlal-.lacoli  I  l'.MI!)  dans  un  cas  suivi  iranlopsic  où  Ions  les  us  ilii 
corps  rnieiil  cxaminc's.  Merle  cl  llanl<i|-l.a|iiiinle  I  l'.llllh  roiil  l'iialeinenl 
oliscrM'c. 

liliiv  les  iiiyiipalirn|iics  les  alli'-ralions  consislenl  en  inodilicalions 
dans  I  l'-paissenr  cl  dans  la  densilé  dos  os.  Kllcs  ne  se  renconli'cnl  ipic 
dans  les  sc;;iiicnls  de  mcmlii'es  où  cxisic  ralropliie  mnscnlairc  el  soni 
propoiiioiinclles  à  rinleiisilé  el  à  i'anciciinclé  de  celle  deriiiéie.  Kllcs 
sonl  d'aulaiil  plus  maripiées  éfialcmenl  ipie  ralinpliie  a  di'lnili'  elle/,  des 
>iijels  pins  jeunes. 

Kllcs  sonl  cariielcrisécs  jiar  :   1'  une  alliMalioii  du   lissn  osseux,   ipii 

HtjKiiiM.  —  SiMiiiologio.  ii'i 


lu'jo  si.Minioi;//:  itr  s)si i:mi:  xi.nrEi'X. 

a|t|)arnil  |ilii^  iiiimc.  |iliis  lraiis|i,iiciil  ;'i  rcxaiiicii  ra(li(ij;ra|)lii((ii('.  cl  (|iii 
csl  iiiitiii-'  (l('n-~i'  (|u  à  I  l'Ial  iiiiiiiial.  I.cs  d ia|ili\N('^  aiiiiiicics  S(iri(  li'aiis- 
liarcnlc--  sinlniil  (laii>.  Iciii'  pailir  a\ialr  cl  à  la  ia(lioL;i'a|iliic  (Imiiicnl 
limace  lie  ..  Inlic^ilc  m'itc  ■• .  les  (■■|ii|ili\si's  cllcs-inciiics  ne  sniil  |iliis 
\  i>il)lc>  i|iic  par  Iciii  (  niilniii  .  le  cciil  ic  l'Iaiil  (lc\ciiii  {ii'cs(|iic  liaiisparciil  : 
■_'"  (les  iiKidilicalioiis  de  Ini  nie.  aiiiiiicisseiiicMl  des  os  Idil^s  (|iii  sdid  pclils 
cl  lisses.  I.cs  SMiraccs  d  iiiscrliiiii  leiidinciises  disparaisscnl.  les  eicles 
s  éiiioiisscnl.  les  saillies  s'aplalissenl .  Les  us  qui  mil  des  suiTaees  Iriai- 
j^ulaires  leiideiit  à  |ii('iidie  une  Iniine  aironilie.  l,es  (''|)i|ihvses  siinl 
diiiiiiiiiées  de  V(diinK';  les  dia|ili\ses  des  us  loni^s  diiniiiiieiil  d'é|iaisseiii', 
sdtil  parfois  Iraiisliicides  el  soni  sonxenl  ineiiiv(''es.  eoniiue  lin  arc  (|ni 
s  inlléeliil  sous  j'inlliieiici'  de  la  eoiile  i|ni  le  lend.  (!elle  inllexioii  du 
(■ot|is  de  Ids  esl  siirloul  a|i|in''eialde  sni  riiiinii'ins  du  fail  de  la  rélr'ae- 
Inin  des  innseles  lir^cliissenis  e|   sur  le  IV'nnii-  poni'  nni'  laison  arialo;ine. 

I.V'Ial  de  l'onioplale  eiinliasle  a\ee  le  resie  du  S(inidelli'  par  la  periiia- 
nenee  des  i-i(''les  d  inseiliuii  dans  les  l'osses  sus  el  sons-i''piii(Mlses, 
d(''nolanl  ainsi  ri''lal  de  conseivarKin  relalive  de  1  aeliv  ili'  des  muselés 
sus  el  smis-i'piiieiix  el  sous-seapiilaires  (Laiidoiizy  el   l.oi  lal-.lacidi  . 

Ces  flél'ornialions  ne  porleni  pas  seulement  snr  les  us  des  niendires, 
mais  aussi  sni'  ceux  du  liassin.  Le  liassiii  m\opallii(pie  esl  earael(''ris(''  par 
mie  dimiimlioii  eu  iiaiilenr  el  en  ('paissonr  des  os  iliacpies.  Il  est  en  oiHre 
dn    lail    de   la    lordose   anormalement   orienii'.   il   esl   de\enn   aniéversé. 

he  nièi pi  il  existe  un  thorax  invopalliiipie.  il  e\isle  aussi   un  bassin 

nixopalliiipie.  Héjà  en  iSNTi.  j'axais  a\er  Landouzv  sijiiialé  reul'oncenienl 
du  sieinnin  chez  l(>s  mvopalliiipies.  I.andonzv  el  Lorlal-.lacoli  (190!))  ont 
nioniri'  dans  leur  cas  suivi  ilaiilopsie  les  causes  de  celle  d(''rornialiini. 
Ils  uni  aussi  insisté  sni'  raplalissemenl  de  la  ca;^e  llioiaciipic  snr  ses 
laces  antérieure,  latéiale  el  poslérieiirc.  Les  ciMes  supérieures  ont  une 
(il)li(|uité  très  augmentée.  Par  contre  les  dernièics  côtes,  ipii  écliappenl  à 
1  a|)latissemcul  lians\ersal  el  ipii  mil  L;anl(''  leur  direclioii  normale,  sem- 
blent moulera  la  renciinlre  des  se;.;inenls  sons-jaceiils.  Il  en  r(''snlle  un 
évasemeni  lirusipic  du  llioiax  à  sa  partie  intV'iienre  cl  ipii.  dans  l'ei;- 
scmble.  C(nilrilme  à  donner  à   la  cajiC  thoraciipic   I  aspeci   d  un   Irapcze. 

I.a  ((donne  \erl('lnale  pn'scnle  des  niodilicalions  dans  ses  couriinrcs 
cl.  (In  lail  de  renscllnrc  hi's  inaiipii'c  dn  sipielellc.  la  c(donne  lombaire 
lail  une  lorle  saillie  eu  avant.  I,a  colimnc  verli'lirale  à  la  région  cer- 
vicale a  pci'du  sa  convexité  antérieure  et  tend  à  devenir  reclili^iie.  Kntiii 
ralidpliie  osseuse  peut  s'idiserver  dans  l'ani^lc  de  la  màclioirc  el  .jns(pi  au 
niveau  du  maxillairi!  su|iérieur. 

La  nature  des  alli'ralions  ossenscs  chez  les  iiivdpallii(pics  esl  ass(V. 
diriicile  à  préciser;  elle  pn'senlc  hmtel'ois  d'assez  glandes  aiiaio^iics 
avec  c(;  (jik^  Ion  emislale  dans  rosl(''oporose.  Quant  à  leur  pathoj^éiiie. 
deux  livpothèses  ont  éti'-  émises,  ou  bien  elles  soûl  secondaires  et  consé- 
culives  à  l'atrophie  musculaire,  ou  bien  elles  sont  coulemporaines  di^ 
celle  dernière  el  reli'venl  d'nii  liniilile  lidplii(pie  piiinilirdn  s\sl(''nie  nins- 
culaire  el  du  svstènie  osseux. 


ruoiBi.Ks  iKni'iiiijt  i:s  hiiKiuisn  si:i(\h:i'<t:.  io9i 


l:    -  TROUBLES    TROPHIOUES    CUTANÉS 

.li'liiilit'i'.ii  ci'^  liiiiililcs  lni|iliiipic>  :  |"  ihiiis  les  nlVcrlioiis  iii';:;iiiii|iic'-N 
illl  •.\s|('iili'  lii'i  \i'M\  ;  '!"  ihiMs  li's  lU'N  inscs. 

1.  Troubles  tropbiqiies  cutanés  dans  les  affections  organiques 
du  système   nerveux. 

\  |i;ii  I  \r  ilrriiliiliis  iiitiii.  les  Ir-.ioii'^  (•(■n-lir.ili's  m-  iiiciili^M'iil  >^\ii'if 
^lll'  la  iiuli'iliiiii  (le  la  |i(>aii.  Qwi  les  anciens  iiénii|i!('7ii|Ui-<  on  (ihscrvc, 
tin  <<"ilc  lies  mcinhii's  |iaia!ysés. di's  liouiilt's  ciiciilalniifs  |)lnl(')|  (jnc  des 
liiiulilcs  lrii|ilii(|iii's  |ir()|>n'in(Mil  dits,  i  Vny.  //('/«//(/(v/zV.  )  Il  en  est  de  niùmo 
|n>nr  la  |)hi|iai'l  des  li'sions  nHMinlIaires  en  l'uycr  i|ni.  elles  aussi. 
n'anièn>?nl  i;néi'e  du  eiMé  de  la  |tean  i|iie  des  lésituis  de  déenliitns.  Itans 
le  liibcs,  tiinleliiis,  on  (ibserve  des  li'onldes  li'()|)lii(|nes  de  la  peau  d'un 
caraclèie  assez  s|iéeial  —  niai  iicrfuraiil  —  el.  dans  la  siiriiifiDiiiiji'lic.  il 
en  esl  de  mètne  iKiiiois  du  cidé  des  extiémilés  siipéiienres  —  iKiiiinis 
siirintjttunn'liijui-.  —  (Vov.  Sriiiioltii/ic  de  Iti  main.) 

Il  existe  nonihi!'  de  derinattises,  à  la  ^'cnèse  des(|iielles  le  système  iiei - 
ven\  |»rend  nne  part  iinliscnlahle,  pié|ion(léranle  paiTnis.  mais  on  son 
inlervenliiin  n'est  (pinne  manile-lation  seeondaire  à  nne  inllnence  fjéné- 
lalo.  roiistitntionneile. 

D'antres  l'ois,  les  tfoidde-  tic)|diii|nes  Mtnt  d  ini^ine  vaso-motrice  — 
tingioneitroscs.  —  (Vov.  ilnillinniirlitliiic  et  Mahnlie  fie  U<i[in<ui<l .\ 

I"  Troubles  trophiques  de  la  peau  d'origine  névritique.  —  Les 
Ironhles  lrnpliii|ne-  cnlanc's  cnnsi'-entil's  aux  lésions  des  neifs  périplié- 
iii|nes  sont  connus  depuis  lonj;leiups.  mais  les  expériences  laites  sur  Ini- 
méme  pai  II.  Ilead.  en  sectionnant  des  rameaux  nerveux  se  rendant 
seulement  à  la  peau,  oïd  pn-cisé  le  mécanisme  et  rév(dntion  de  ces  trou- 
Ides,  (let  auteur  a  constaté  ilans  la  ré;:ion  anestliésiée  (pie.  d(''jà  (piatre 
jinirs  a|Mès  la  section  nerveuse,  la  peau  prend  une  cidiu'ation  ldeui\tre. 
devient  rn;.'uense.  écaillense.  perd  son  élasticité  et  se  reci'o(pie\ille  comme 
la  peau  d'un  vieillard.  I!lle  devient  en  outre  S('clie  du  tait  de  l'anidi'ose. 
Puis,  pirs  de  trois  moisapi(''s  l'expéiieme.  apparut  une  vésicule  suivie 
d'une  ulcération  superlicielle  cpii  m>  commença  à  se  cicati'iser  (pian 
cmnmenceinent  du  sixii'-me  mois.  II.  Ilead  insiste  sur  (-e  t'ait  tpie  la  cica- 
trisation ne  se  montra,  ipie  l(U-s(|ne  la  sensihilité  et  en  particnliei-  la  seii- 
>il)ilité  à  la  douleur  l'-tait  en  train  de  reviMiir. 

C'est  surtout  dans  les  lésions  iirrrilii/nes  (pie  les  troubles  tidplii(|ues 
ciilan(''s  ont  été  observés,  et  ces  (Irrinaloncuroscx  consisleiil  en  lésions 
de  div(>rses  natures  de  la  peau  —  {ilossy-skin.  iclityose  —  cm  des 
oii;.'les.  Klles  |)i>nvenl  encore  se  présenter  sons  l'orme  de  vésicules,  (ui 
d'ulcérations.  Eiiliti  les  Iroiiblcs  trophirpies  cutanés  peuvent  aboutir  à 
la    gan<;iène.   [>ans    les  difféienles  dci'inaloneuroses.   ainsi    (pie  dans 


iiiyj  si:mi<iim(;ie  dv  syo imi:  \i:i!ii:i  x. 

ilivofscs  iiHcclions  (u-:^,iiiii|ii('s    dii    l'iiiiitidmn'lli's  ilii   --vsiriiic   tici\cii\, 
il    cxislc.    t'il  outre,  (ir>  hnulilcs  scirfliiiicy   niiduni ii.r  i|iii    (liii\ciil  l'Ire 

i'j,',iii'iiii'iii  ('•tiiirn''>. 

Glossy-skin.  A  hi  siiilc  ilc  mlMincs  nrrrilrs.  un  jhmiI  voir  sui- 
M'iiir  un  l'hil  sec,  lisse,  liiisaiil.  di's  ir'iiiiiiii'MN.  ipic  Weii-Mitchcll  ;i 
ilésij^ué  sous  le  nom  de  //lassy-skiii.  .I.iiues  l':i;^('l,  eu  1  Sli  t,  le  déeiil  ainsi  : 
"  Le  ou  les  doifits  atteinls  sont  ainiru'is,  lisses,  dé|i(MMVUs  de  ])oiis;  Icuis 
|dis  s'ellaceul.  leur  eoloralimi  se  niodilii;;  ils  deviennent  roses,  l'ouges, 
roniMic  --  il'^  ('laient  atteints  d'en^idures.  I,es  tissus  sous-épidei'rniques 
^oul  teudu'^.  |)Uis  serrés,  moins  éiasli(|ues.  La  sni'l'acc!  eutanée  est  lisse, 
eonime  eruluile  d'un  vernis  luisant. (jà  et  là  se  lenccuitient  des  cn-vasses, 
parfois  nièun;  répiderme  peut  avoir  dispaiu,  laissmil  le  derme  coniplète- 
monl  à  nu.  »  Les  lésions  atteijiiienl  leur  iiiaxiniiini  du  cùli''  de  la  l'ace 
palmaire  de  la  main  et  des  doij^ls  el  du  cote  de  la  l'ace  dorsale  du  pied 
et  (les  orteils.  Aux  (loij^ts  retlacemeiit  lelatif  dos  crêtes  papillaires  est 
souvent  facile  à  constater  |)ai'  comparaison  avec  le  côté  sain. 

Celle  (lei'maloueurose  s"accom|)aj;nc  de  trouhles  sidtjcctil's  d(>  la  sensi- 
iiilité,  de  sensations  de  lirùlure  plus  ou  moins  pi-nihles  et  dans  certains 
cas  (le  troid)les  objcclil's  do  la  sensiMIih''. 

Haroment  |)récoce,  |)res(pie  toujours  lardi-c  ilaus  sou  apiiarilion  au 
c(»urs  dos  névrites,  celte  manifestation  cutanée  se  nionln'  dans  les  polij- 
nc'vriles  toxiques  ou  infectieuses,  dans  les  névrites  IraiiuKiliriues.  dans 
la  uérrite  ascendante  dans  certaines  radiculites.  dans  le  ilnnuatisun- 
clininifjue.  Dans  la  h(/i')'//^'/)y/h;/k(//c/«(' Woii'-.Mitclie!  n'a  obseivt'  le  ifiossv- 
skin  (pio  dans  le  cas  de  ir'-~iou  parlielled'uu  nerf:  loTS(|u'ii  y  a  destruc- 
lion  coni|>l('lo,  c'est  Id'ih' iiic,  r'ol  l'épaississemenl  de  la  peau,  sa  des- 
((uainalion  que  Ion  conslale.  J.e  glossy-skin  était  ran^n''  par  Leioir  dans 
le  uidupe  des  dermatoneuroses  lro|)lii(|ues  ou  troplKuiévi'osos  culanéos 
propreuieul  dites. 

Ichtyose.  —  IVudaul  lévoluliou  do  corlaines  ixieapléf/ies,  dans 
certains  cas  de  tabès,  dans  (pu'Iipies  névrites,  on  voit  a|)|iarniti'(>  un  élut 
iclilyosi(pie  (le  la  peau.  Kn  187,"),  Krlenmeyer  décrivit  dans  deux  cas  de 
mononévrile  cet  aspect  do  la  surface  cutanée.  Kulenlun"};  on  |)ulilia  doux 
auti'os  cas,   dont    l'un  était   cousi-cutif  à   luie   luxation  de   r(''|)aule  avec 

paralysie   du   ploxus   hracliial.  A    la  ^niic  d  i iH''\iile  puoi'pi'rale  du 

médian,  Remak  en  a  observi'  un  ca^. 

Peniphiijus.  —  C'est  une  idl'ecliini  liulleu>e  (pii  a  r\é  si^nali''(>  au  cours 
do  certaines  névrites. 

Los  éruplioris  do  pemplii^'us  ohseivées  daus  la  lèpre,  la  syphilis,  la 
tièvro  typhoïde,  la  variole,  la  scarlatine,  l'orysiiiMe,  linfectiou  purulente 
ne  sont  |)eut-èlre  pas  autre  chose  (pi'uiie  traduction  de  la  localisation 
d'un  niicroho  ou  (h;  sa  loxine  sur  certains  tilets  neiveux.  Pour  la  lèjn'e 
en  tout  cas,  la  chose  est  certaino.  I>es  névrites  trnuntati<jues  s'acconi- 
paguoril  parfois  de  pomphigus.  .V  la  suite  d'une  plaie  du  cubital,  lleinak 


lltolItlIS    IKnl-llInli:^  liUllli.l.M.   .VA /(lAVS/. .  lOM 

)>ii  a  oliM'i M-  Mil  liis  iiNcr  liiillo  lii''iiiorr:i;^i<|iir>.  l'oiir  mu  |i.-iil.  il:iri>  iiii 
(•;is  (II-  |iciii|ilii^ii^  (iliscrvi''  clic/  un  /»(M7//i//*(/i/c  ijt-ni'vul.  j";ii  rmisluli' 
ri'\i>li'iir('  iriiiii'  iii'Mili'  ili"-  m'il'-»  lul.iiu'-^  (■iiiic>|niii(liiiiK  (  iSTtii. 

Décubitus  aigu.  —  (Hiscim'  |kii  Saiiincl  i-ii  liSOIl.  il  lui  r-liidir*  |i;ii' 
liliiii'i'iil  en  I  SUS  il  IST'J,  iliiiis  la  |M'-iiiiiii>  a|iii|ili-('li(|iic  de  riu'iiiiii  la^ii- 
«•r-n'liialc.  I.iiiv(|n  il  ijoil  m-  |ii(iiiiiiii'.  un  i-i Atlirnic  m-  inaiiirr^lr  lialii- 
liU'Ilcnifnl  lin   'J'    an    »    junr  a|iii''^  I  allaipn'.  laïc ni  |iln^  lui.  i{mi'Ii| 


'iî;..'ii3.  —  HM-liar»*>  »ln  >:KTiiiti  t'I  ilf 
.•.■oir.ili-,  rl.pl  mil-  I.I11I11.-  .1.-  Ir.ii 
J.'Cviii  v\  Iti  ,1  iiii.'  nir.i|i|.i;i>-  >|i: 
|H*nit.ii)l  |ilii> 


fi'yses  dans  un  cas  d'inliltrallun  i,'l»'n>->lciiM-  avii-  |iarliyuii'Min);ili' 
1^  ans.  ayant  tléterininé  uni*  pai-alysie  atmplii(|iii'  «lans  W  iloinainr 

I lii|Mi>.  Maliii'é  la  sravilé  des  -syniplnmes  — nirvit  à  il  Ucgri?^ 

ail  i>aliiin  sesl  lii's  lijpn  faili-  l'I  il  y  oui  une  aini-lioi-alinn    passa- 


t;ère  de  la  pai-alysîe  alriip)iii|ile  des  ineiiiln 
iSalpetriêre,  lllOt>.)  l'uur  la  lupugrapliie  de 
et  161. 


siipêrieui's  ainsi  que  de  la   par3plé;<ie  spusiiiodiiiiie. 
ruuldes  de  la  scnsihililê  dans  ce  cas,  viiy.  lig.  i65 


l'ois  |»liis  lanl.  \.v  leiiili'iiiaiii  cl  les  juins  suivants  se  rnrinciil  en  ces 
iiu''iiii's  |ii»iiils  (les  vésiiiiics  à  coiili-nii  inctiloie,  lioiililc.  roii^'c  on  r(in<;f 
liniii.  ijui  tivs  lajiidcincnl  se  ilcssi-ilicnl  on  se  roin|i(Mil,  cl  dans  le  derme 
mis  il  Mil  se  fail  une  inlillralioii  saniininoleiite.  La  moililiiatioii  f,'a;;ne 
cnsiiile  cil  iMorondeiii  cl  dcvicnl  un  loyer  irinleclion  cl  (reiiiliolics 
sc|ilii|iies.  {(ans  les  cas.  |icii  nomltreiix,  on  la  leiininaison  est  lienrensc. 
rescliare  s'élimine,  la  plaie  lionr;.'comie  cl  se  cicaliise. 

Lorscpril  s  a^it  de  Irsiijiis  n'irlmilrs.  rescliare  siè-ic  sur  la  l'esse  du 
coli-  o|i|Hisc  à  la  lésion  :  dans  les  (i/l'crlioiis  siiiiialex.  elle  a|i|>arait  sur  la 
lif.'iie  médiane  an  niveau  du  sacriim  ili^'.  ri'j."ii.  Si  la  m\élo|ialliic  esl 
iiiiildliralf   —    sytiilriiiiir  ilr   liinii  ii-S-'iuavil   —    elle   a|i|iaiail   du  (  iMé 


i(i<)^  sisMini.iKUE  1)1  sy>ri:Mi-:  .\i:iu-hu\. 

iiiu'slliésié.  On  peut  aussi  (ibscrvcr  les  cscliiiics  au  ^l'aiid  Iroc.lianlcr.  à 
la  faci'  iiilei'iit!  tli's  licnoiix,  an  laloii.  Mais  les  pai'tics  soumises  à  (l('s|ii'('s- 
sions  ne  soni  pas  les  seules  localisalious  couslalées,  puisipiOu  en  a 
observé  au  niveau  lies  parois  alidoniinales  et  de  la  lace  dorsale  du  pied. 
Le  pi'oiioslie  du  décubitus  ai^'u.  de  cetlo  uleéialion  ipù  brûle  l(!s  étapes 
pour  aller  de  la  peau  jusqu'à  l'os,  est  ^lave  non  scnlenienl  ])arce  ipiil 
inditpie  un  pioeessus  à  évolution  prestpie  l'alaie,  mais  pareil  (|u'il  est 
une  souree  d'infection  à  marche  ni'néraleiuenl  tirs  rapide.  Son  pro- 
nostic n'est   |)as  cependant  toujours  cl  aiisolumenl  t'alal  |li^.  .")4r)). 

("diarcol  croyait  à  une  irritalitm  de  la  portion  centiale  on  posiérieinc 
de  la  sulislanee  j^rise  de  la  moelle,  p[iis(|ue  dans  la  paralysie  infantile  ou 
dans  la  s])inalc  aigué  de  l'adulle  on  n'observe  pas  le  décubilus  aigu. 
Il  l'avait  observé  aussi  à  la  suite  des  lésions  de  la  (pieue  de  cheval  et  ne 
niait  pas  le  décubitus  d'origine  périiihéri(|ue. 

.l'ai  montré  avec  Leioir  (I(SS|)  tpie  dans  le  dérubihis  survenu  à  In 
suite  de  rhunialismc  articulaire  grave,  de  tabès,  d'hémiplégie,  de  sclé- 
rose nuiltii»le,  on  rencontre  toujours  des  lésions  iiévrili(pies.  La  dégéné- 
rescence des  neifs  et  le  décubitus  consécutif  soid  piobabiement  le  résul- 
tat de  l'interruption  de  rinfluence  Irophique  dans  le  système  nerveux 
central,  la  [tression  extérieure  jouant  le  sim|)le  rôle  de  cause  occasion- 
nelle. Pitres  et  Vaillard.  en  188."),  ont  également  rencontré  an  voisinage 
de  l'ulcération  des  lésions  névri!i(|ues.  Oiielle  (|ue  soit  son  origine  (all'ec- 
tions  cérébrales  ou  médullaires)  le  dr^ciibilns  s'accompagne  donc  do. 
névrile  |iarenchymaleuse  très  étendue  des  nerfs  de  la  pi'an  correspon- 
dante. 

IJans  les /)o//o/y((/é/ //es,  comme  dans  \vs  pdhjiiri'iilcs.  le  dérnbilus  aiiiu 
est  très  rare. 

Sclérodermie  iSclérémie  d'Alihert.  sclèrèmedes  adultes  de  Tliirial. 
scléiodermic  de  tiintracl.  —  Cette  atlection  est  caracléi'isée  par  une  alli  - 
lation  de  la  structure  normale  de  la  peau  et  du  tissu  cellulaire  sous- 
cutané;  elle  survient  à  l'âge  moyen  de  la  vie.  surtout  chez  la  femme. 
Le  terrain  neiveux  et  le  tempérament  arthriti(pie  jiaraisxiil  sni  liuit  favo- 
rables à  son  dévelopiiement.  Les  états  psyidiiciues,  les  secousses  nerveuses 
prolongées,  les  refroidissements,  les  troubles  de  la  menstruation,  les 
grossesses   répétées,  l'infection  ont  été  tour  à  tour  accusés. 

La  sclérodermie  débute  par  une  tuméfaction  di  Un  se  de  la  peau  el  du 
tissu  cellulaire  sous-cutané,  soitc  d'œdème  dur  (pii  ])cut  s'étenilie  à 
tout  le  tégument.  La  peau  a  une  consistance  ligueuse  cl  a  perdu  sa 
mobilité  sur  les  tissus  sous-jacents.  Les  mouvements,  voire  même  la 
respiration,  peuvent  être  plus  ou  moins  sérieusement  entravés.-  Après 
ce  stade  d'hypertrophie  suivient  la  pha'^e  alroplii(|ue.  Mais  la  guérison 
après  une  marche  aiguë  pcnl  aussi,  (|iini(|ni'  laivnient,  succéder  a  la 
résolution  de  l'induration. 

Le  plus  souvent  le  début  de  la  scbiodiMniir  (iiifasir  est  insidieux, 
maripii'  |iar  des  élamx'ments  douloureux  dans  les  membres  avec  liibri- 


iiiiii  i:i.t>  /7«)/'///v/>.N  iiiiitii.m:  .\Kit\Ei  >A'.  iu'.i:. 

cille,  cl  lies  |ilii'-iU)iiièiics  \asii-iiiiileiii's  ilivcis.  Puis  la  malailie  ('■\iiliie 
leiileiiiciil  vers  la  r(''siii|ili(iii  ;;i'aiiiiellc  des  tissus. 

Au  il('-l)iil.  les  iiialailes  acL-iisciil  une  seiisaliiiii  irnii-^irM-.  île  craiii|)es,  île 
riMiriiiilh'iiieiils  lians  les  e\li'i''iiiili'-s  cl,  en  |Kii-|iciiliei',  ilaiis  les  mains, 
l'nis  siirvicnl  In  phase  si'!éi'iii!ei'iiiii|iic  qui  allcclc  linijniirs  une  ilispn- 
silinii  s\ini''lrii|iie.  à  conluiirs  iinlécis.  l'Iiis  (léxelitiiiiées,  les  lésions  ahoii- 
lissent  à  lies  ilernrinalinns.  îles  iir-\ialiiins  et  inèinc  îles  innlilalions.  La 
lace  ilevienl  lim'c,  comme  un  m;isi|ue  île  ciie  (vov.  Schi /((/(»//(■  ilii  fricicg); 
liez,  lèvres.  |iau|iiéres.  joues,  |ia\illoiiile  roieille.  laii^:uf.  s. ml  aiiiiiicis. 
laccouiris,  alropliiés.  lèliacli's. 

l.a  scicniilticliilic  est  mie  localisalioii  |M(''coce  cl  conslanle  de  la  sclc'- 
roileiiiiie:  outre  la  sclérose  ciitaïu'e,  il  y  a  ilimimilinn  île  volume  des 
iloijils  avec  alléialions  osléo-arliciilaircs  des  plialaiifies  ;  les  plial;iii;,'elles 
peuvent  mèine  être  lésoiljées.  Les  doigts  |>euveiil  prendre  les  alliludes 
du  liminalisnie  noueux  :  la  main  et  les  doi<>ls  présentent  une  teinte 
violacée:  on  peut  oliscrver  rasplivxie  locale  avec  son  alioutissant,  la 
^aii<{rène.  ipii  liiiil  par  une  inulilalioii. 

Lindiiralioii  scli'iviise  immoliilise  eiisiiile  le  pi>ii;n('|.  niaiiilieiil  li' 
coude  en  llexioii  permanente.  j;aj;iie  le  cou  el  le  llioiax:  les  masses  mus- 
culaires snliissenl  une  alro|diie  considérable.  Klle  peut  s'acconipai;iier  de 
sclérose  musculaire  el  il  en  n'sulte  des  paralysies  musculaires  :  siirtonl 
Iréquenles  aux  memltres.  on  en  a  sijiiialé  cependant  iusf|iraii  niveau  des 
muscles  de  la  laii;:ue  et  même  des  muscles  moleiirs  de  l'o'il  (l,(i;;élcli- 
iiikov.  (iiiillaini.  On  note  aussi  parfois  des  troiihles  de  la  pigmentation. 
I.aryllimie  cardiaipio.  ralliuminiirie.  des  crises  iliarrliéi(|iies  liadiii^cnl 
ipielipiet'ois  des  localisations  viscérales  du  processus  si|itcii\.  l.cs 
malades  meurent  de  cachexie  ou  iralVeclion  intercurrenle. 

l.a  scléroderinie  peut  aussi  se  piésenter  sous  forme  circonscrite  :  telles 
les  plaques  de  movplitu'.  telles  les  scléroderriiies  en  |dai|iies.  en  handes. 
en  stries,  en  cou|i  de  sahre  iS|iilliiiaiiii  .  llulcliinscin  el  Kaposi  uni  cité 
des  cas  de  scléroderinie  unilatérale. 

La  scléroderinie  peut  sassocier  à  riiémialrophie  pro^'iessive  de  la  face 
iliallopean,  Kiilenliurj.'.  l'elizaens  :  elle  peut  aussi  se  comhiner  avec  la 
maladie  de  [laynaiid.  rérylhromélal^'ie.  la  maladie  d  Addison.  ChaulVard 
a  oliseivi'  rinMniatrophie  linguale  au  cours  de  la  scléroilermie. 

Vidal,  en  IST.'i.  insista  sur  le  rôle  des  lésions  vasculaires  dans  la  pro- 
duction de  cette  all'ection.  Itadclifll,  docker,  Meyer  GoldschmidI,  .Méry. 
Hinkler.  Wallers  incriminent  i''^;aleiuent  les  alli-rations  des  vaisseaux,  l'iiis 
n'ieminenl.  Leredde  et  l'homas  (lMU8i,  l'-tiidiant  un  cas  de  sch'-roiler- 
niie  «jéiiéralisée.  ont  fait  ressortir  celle  |iarliciilarité  que  rarti''rite 
scirModermiqiie  oH're  des  li'sions  identiques  à  celles  de  lartérile  chro- 
nique. Kn  elVel,  les  arlérioles  sont  d'ahord  rélrécies,  puis  dissociées  par 
rinlillialion  emliryomiaiie.  rendailère  sépaissit  ensuite  el  la  lumière 
du  vaisseau  est  réduite  à  nue  simple  l'ente  ou  est  comlilée  par  un 
thronihus.  On  ohserve  les  mêmes  li-sions.  quoiipie  moins  avancées,  dans 
les  veines.  Le  chorion  est  fornn'  de  lissu  coiijoiiclif  très  dense,  le  tissu 


loiirt  si:mioiii(,ii:  Dr  >)>//. i/a'  m.ui  i:r.\\ 

adipciiv  sdUS-fiilaiK'  c-l  k'^oiIm'.  les  |Pii|)illcs  soiil  ii|ilalios,  il  \  a  iiii 
ivst'aii  l'-lasliqnc  lii''>  (Ii\i'Iii|i|m>  I. es  iniisilcs  lisses  siiiil  liypcrlioiiliiés. 
I.i's  iicii's  i-iitaiit''s  |H('sciilriil  1111  |i('ii  (l(''|iaississ('iiiciil  (In  |i('iiiii''\rf  sans 
niiilli|ili('alioii  tU'S  novanx.  I.cs  j^lamics  cl  les  poils  soiil  ali(i|ilii(''s.  Il  y  a 
sdiivi'iil  une  iiilillralioii  |iij;iiii'nlaiio.  LViidoiiériailérik'  sclriosanlo  csl 
(Micoïc  la  lésion  «loiniiKuitc  dans  les  viscrics.  L'examen  du  sysiènie 
iieivenx  a  monlié  (|n"ii  nexislail  pas  de  li'sions  des  iieiis  ni  des  fian};lions 
l'aciiidiens.  Arnozan  (iSS'.h.  ,Iae(piel  ri  de  Saiiil-(ieiiiiaiii  (liSi^'ii  oui 
icnronlié  des  lésions  niédiillaires. 

liavinoiid  (18!)Sl  a  donné  à  l'appui  de  l'orijiiiie  li()pliiiiiriiiiili(|ii{'  de  la 
■~(l('r(i(l('riiii(>  les  aijinnienls  snivanls  :  1"  les  données  éliido^iijiies  (sujets 
iiriMMixcl  ai  lliii(i(|iies!;  "l"  les  troubles  vaso-irioteurs.  les  accès  siido- 
laiix,  les  (lises  diairliéi(|ues,  le  vililifio:  .')"  les  déteiminalions  snr  le 
svsicme  loeoinolcnr  i  r(''soiplinii  osseuse,  panaris,  amyotnipliies  avec 
rétractions  lendineusesi  :  '(•"  le  mode  de  répartition  symétii(pie  et  par- 
fois suivant  le  trajet  des  ncrl'sdela  dermatosrlérose.Seli\viinnier,Kaposi. 
lùilenlinrg  piMisent  éfialemeni  qu'il  sajiit  dune  m'-vrose  tropliiiiiie.  C'est 
aussi  ropinioii  de  h(niil)arda  et  de  Grasset. 

Hrissaud  iiiciimine  le  n'ile  du  synipatlii(|uc.  Hcsnicr.  à  pidpo>  d'iiii  cas 
de  scléroderinie  cliez  un  eniani  tnhereiileux  oliseivé  par  Broci]  et  Veilloii 
(  IS'.IG).  se  deniande  s'il  n'y  a  pas  de  rapport  entre  la  scléroderinie  et  une 
infecliou  locale  de  la  peau.  Leredde  et  Tlioinas  ont  conclu  de  leur  (■Inde 
sur  la  patlioiiénie  de  la  scléroderinie  :  "  Haiis  la  scléidderinie.  nu  corps 
|(i\ii|iie  a;;issant  sur  le  ti'-su  ((juionclil'  |)ouriait  amener  les  lésions  du 
tissu  ilerini(|ue  et  sous-dcniiiipie  :  les  autres  altérations  nerveuses, 
^iaiiiliilairc^.  (■■pideiini(|Ui's  ne  seraient  ((ue  la  conséipiencc  de  c(dies  du 
tissu  ((injdnclir.  Ue  (juelle  nature  serait  l'ajicut  loxi(pie?...  rrodiiit  d'une 
aulo-intoxicatiou  ddiij^iiic  llivroïdiciinc.  |iar  exciiipjc '.'  (in  (riiiic  toxi- 
inreclion?    " 

(Jn  voit  donc  (|ue  l'iiypothèse  d'niie  iiilnxiralioii  <il(iinliilairr  était  dc'jii 
soulevée  depuis  longtemps.  Toucliaid  (l!l()(i|  s Cst  etl'orcé  de  I  étayer 
sur  des  arjjuinents  solides.  Il  a  relevé  1  association  de  la  scléroderinie 
avec  d'aulres  anections  d'ordre  inconlestaldeinenlf;iandnlaire.  I.a  coexis- 
louce  avec  la  inalailic  ilc  lidscdoir  a  été  plusieurs  fois  sif;naléc  (l,eul)e, 
.lanseline,  lîeer,  iKiiiré  et  (Inillain,  Krieiier).  De  même  nu  certain  noni- 
lirc  de  cai'aelèies  (|ue  l'on  observe  dans  la  seléi'odermie  —  luélano- 
dcrniic  (|ui  est  fréipienle,  asthénie —  la  rapiiroclieraieiit  de  Vadilisotiismc 
illilici.  Kiilenhurj;.  Wirfield.  Toucliard).  i^uizzalo  a  (d)S('i\(',  chez  nu 
malade,  la  scl('"idd('!-mie  alliée  à  la  maladie  de  Pathinsoii.  A  l'aulopsie  des 
sclérodcrmicpies,  on  a  noté  des  altérations  dans  divers  parenchymes  jilan- 
dnlaires,  en  particulier  dans  la  thyi'oïde  et  les  surrénales,  cl  il  est  possible 
ipie  la  seléi'odermie  généralisée  et  progressive  soit  due  à  des  troubles 
simultanés  dans  les  lonetitms  de  plusieurs  glandes  vascnlaiics  sanguines. 

|lii  cùlé  des  o/(^//c.>;.  on  (diserve  siirtoiil  dans  lo  nrn-ilcs.  cl  en  parli- 
eurier  dans  la  in'vrilr  (ra)iiiiali(/iir,t\cs  ravures.  des  cassures,  des  taches. 


iiinuiiii:^  I  lidi'iiii.ii  1:^  iiiiiui.im:  M  lit  1 1  st:.  ion: 

lies  ;ili(.|iliii's,  (li's  li\|)iMlio|»liic>..  tir  riiinii  valiiiii  (voy.  lij;.  tiSl  i,  ciiliii 
l;i  cllllli'  .s|M)ii|,-||ir'c  (le  rmi^lr.  iKtliiiillilciil  il.'ins  le  IiiIh-k.  lliiIrliiiiMin 
ilSHTi  ;i  Ml  nii  |iMiri;isi«i  limili'  :iii\  iniijli'^  lii--l  ilSîtTi  ;i  iiIisitm-  iiii 
ras  lit'  (l\>li(i|ilii('  iiii;:ii(''.'ilr. 

I.c  Sjislèiiii-  iiilrii.r  |H'iit  ('lie  !iy|itM  tii)|tliir  un.  an  ((inlraiic,  alin|iliir  cl 
ilis|Kii'aili'f.  Au  ciiiiis  des  tirrrnlt/it-x,  le  |ii^nii'iil  du  |ii)il  |ii'iil  (li^|lalaill'l■ 
irtniilif)  cl  II-  iiirnii'  l'ail  a  l'-li'  si;;nalr  à  la  siiilc  ilc  \itilciilrs  iin|ii'<>Niniis 
iMoralcs.  I.a  iirliitir  }.'(''ii(''ralis(''t'  à  linil  K'  <'(ii|)s  a  (''le  oIisitm'-i'  aussi  à  la 
Nuilf  lie  \ioli>uli-s  l'nioliiius.  Mailirilic  i  jSltSi  a  n-iicuiilK'  Valroiiliii-  Itrrr- 
ilildiif  /tniiilidlf  du  i-iiir  clicvclu,  rc  (|ui  luiiiilic  hirii  la  |nv(lis|i(isiliuu 
nt'rvi'usc  ilans  ccrlaiui's  alli'iiious  du  svslt'iuc  pilaiic. 

Kulin.  au  rnuis  des  alVctlidiis  du  sysliMiii'  un  \i'ii\.  ou  idpscixr  c  iicdrc 
di's  niixlilicaliiMis  ilaiis  la  iiiiimnitiilion  culiuirc.  haus  les  iirliriniiics 
li'lircusrx.  1rs  |da(|U(>s  piiNrcs  de  |ii<;inrul  siiiit  cnliniivi's  d'une  zoui- 
liy|>rr|ii;;uit'uli''L'  cl  un  y  conslalc  de  rancsilit'sic  en  inr-nic  Icnips  i|Ui'. 
sduvcul,  un  i-erlaiu  dj^rc  d'induialiou  de  la  peau. 

iKuis  le  ritiliiiii,  il  s'a;,'il  de  |ilai|ues  aelii'()inii|ucs.  i''j^'alcincid  euliiurces 
iluiie  /nue  liy|ier|iiuincnlée  cl  sans  liouldes  de  la  scusiliililc.  Ici,  ainsi 
une  l'a  inonlir  l.cloir.  il  exisie  des  lésions  des  iiciTs  i'uWmm's.  Les  |dai|nos 
lie  \ililij,'ii  |ieii\eiit  elle  plus  ou  iiKiins  «.'cnéialis/cs.  On  les  leniiinli'c  par- 
fois dans  le  lohrs.  jl'anlrcs  l'oison  lésa  vu  appaiailre  ;i  la  suite  d'un  clioc 
moral  chez  un  sujet  jusipie-là  liien  poilaiil.  .'soincnl  du  lesl  ■  on  les 
olisei\c  chez  des  sujets  ui'  pivseiil.'iiil  aiii'iiii  vvniplôiiic  d  alleclioii 
uer\eiise. 

{•ans  le  ;/o///(' <'.co/)///(//;///(yi/c  les  inodilic  alions  de  la  pi^jiiiciilalioii  ne 
■-oiil  pas  rares.  Hn  \  oliserve  assez  sonvenl  le  \ilili;:o.  de  inciiie  i|ii  ou  \ 
lenconlre  pai  l'ois  une  pi^nieiilalioii  lininàlie  des  pinipièn'si.lelliiiek  i.  I.c^ 
lâches  pi;:uieulaire^.  eiiliii.  Iniil  paille  di'v  --x  iiiplnirie--  lii'  la  iiciii()-/ilir<i- 
iiKtliixf  ijrnrriilixrc. 


"J'Zona.  —  I.c  :()//(/  (herpès  zosicr.  lièvre  zosl(''ricnne.  Icu  sacn''.  l'eu  de 
Sailli-Antoine,  darlie  phlvclénoïde  en  zone,  ceinturon  sacn'-i  est  une 
atl'ection  caiacléiisée  par  une  éruption  de  placards  crylliénialcux  siir- 
luontt's  de  M-sicnlcs.  localisi'-e  sur  le  tiap'l  des  iiei  l's  sensilil's.  cl  pii- 
cedée.  accompagnée    ou    suivie   de    douleurs  lu'vraljiicpies. 

I.a  SMiiploiiiat<do,L:ie  du  zona  est  hien  connue:  aussi  u'atirai-je  pas  à  y 
iiiNisler.  i'ahre  (de  ('.ommeiiti  y )  a  iiionlié(|ue  la  phnpieesl  réh-inenl  essen- 
tiel du  zona  el  (pi'elle  |)eul  rester  à  l'état  is(dii.  (iette  plaque  peut  appa- 
railio  d  emlih'-e  par  des  picotenieuls  et  des  cuissons:  mais  souvent  elle 
s  annonce  par  des  prodromes  tels  que  malaises,  anorexie,  vomissemenl. 
lièvre,  courliatnrc.  |iiiis  survient  une  cuisson  eu  un  point,  (iimstitiiée.  la 
plaque  est  d'une  coloration  rosé-e  ou  i'oiij:e  vil',  disparaissant  à  la  pression, 
parlois  un  peu  siiré-levée.  à  contours  irréffiiliers :  sa  l'orme  est  celle  d'une 
ellipse  il  ^raiid  axe.  parallèle  souvent  à  la  direction  d'un  iierl.  iliilre 
lieux  plaipics.  la  peau  est  saine.  Les  dimensions  de  la  |daqne  sont 
varialiles.  A  son  centre  se  montn'iil  des  éle\iires.  des  vésicules  Iraiispa- 


looK  si: MIDI. m; II-:  m  systi.mic  M:iui:rx. 

routes,  iiciIT'CS, varianl  de  la  ^russLMir  il  iiiu^  Irlc  (r(''|iiiii;l('  ii  celle  (l'une 
lenlille.  et  se  i;i(iii|iaiil  an  iiotnhre  de  (|nalre  à  doii/e  ou  (|uiii/.e  sur  une 
uièiue  jilaiiue.  IValidid  pleines,  ces  vésicules  se  li'()ul)lenl  | vésie(i-|ius- 
liiles):  iiarl'ois  elles  devienneiil  liéniiiriajii(|ues  ou  fianfiréncuses.  I,a 
|ilai|ue  e^l  iM'dinaii'enienl  niiilaiéiale.  On  (diserve  clic/,  le  même  individu 
Imis  les  slades  de  la  maladie.  Ouant  à  la  donleui'.  (die  pirei-de  oi'dinaire- 
menl  l't'i'nplion,  mais  (die  peiil  raecompaiiiier  on  la  suivie.  Son  inh^isili- 
est  varialde;  peu  in:ii(pi(''c  clicz  renrant.  elle  csl  lr(''>  iiileiisi'  chez  le 
vieillard,  cl  clie/,  lui  persifle  sinivenl  peiidanl  des  semaines  et  des  mois 
après  la  disparition  de  lÏToplion.  (In  note  (h-s  Ironhles  d('  la  sensil)iril(' 
olijective,  caraelé'ris(!'S  par  de  riiyperestlu'sie  on  île  1  anestlK'sic!.  Les 
tnnililes  moteurs  sont  beancoiip  plus  rares;  ce  soni  dis  crampes,  des 
convulsions  ou  des  paralysies  des  uK^mlires.  llarllK^'Iemy  a  siiinal('' 
1  aih'iiopatliie  des  j.;anglioiis  cori'espondarils  à  la  in'jiioii  Icisil^e;  elle  jiiTci'de 
(|n(df|iietois  l'c^ruplion.  Létat  giiiu'ral  est  atteint  :  il  y  a  de  lemltarras 
gastri(|ue  avec  lièvre  léfrèrc.  Une  petite  crontelle  noirâtre  succède  à  la 
vésieo-pnslule,  et  lors  de  la  chute  de  cette  croùtelle,  iévointion  du  zona 
est  terminée,  après  une  diuée  tidale  d'ime  à  trois  semaines.  Des  )(ij;inen- 
tations  liriinàtres,  parfois  des  veriieliires  denieiireiil  comme  slii;inates 
d  un  Zona  antérieur.  Telle  est  la  l'oiine  snliaiiiiu''  ordinaire  du  zona  ;  mais 
on  a   \n  aussi  des  l'oi^mes  aiyni's  et  |ieiil-ètre  des  tonnes  cludiii(pies. 

Les  rormes  (dinirpies  du  z.ona  sont  nonihienses.  Il  existe  un  zona  i'aeial 
dcHil  le  zona  oplilalmiipic  est  une  vari(''ir',  un  zona  occipital,  un  zona 
cer\ico-ljracliial  (li;^.  ôiti  et  547),  un  zona  dorso-abdoniinal,  lotnlio- 
inj^uinal,  lomho-t'émoral,  un  zona  isidiialiqne,  nu  zona  du  nerf  honteux 
interne  qui  s'accompai^ne  souvent  de  n'Ienlion  d'urine:  enfin  un  zona 
intercostal,  de  tous  le  plus  rrt''i|neiil.  lonrniei-  a  diMiil  le  zona  des  mn- 
ipieiises.  l'iilain  a  insisté  sur  le  zona  de  1  nrèlre,  llarié  sur  C(dni  dn  scro- 
liiin.  du  pi'rinée  el  du  pénis. 

l'endant  longtemps  on  a  ad  mis  ipie  IV' in  pli  un  du  zona  se  Taisait  su  i  va  ni 
le  trajet  péri|diéri(pie  des  iieiis.  Il  esl  pi  miM' an  iourdlini  par  les  Iravanx 
de  II.  Ilead  et  Campliell  ((ue  celle  ('■ni pi iiin  pii''M'iile  une  lopourapliie  radi- 
iiilaire.  c'est-à-dire  (pi  (die  e^l  di'~lriliiii''e  sur  le  li.ijel  eiiLiin''  d  une  on  de 
|dnsienrs  lacines  postérieures. 

Ramsay  lluiit  (I90S  cl  i!)l)i)|  a  décrit  le  zona  (ill(/ii(_-  aceoiiipai:nanl 
certains  cas  de  paraivsic  faciale  péripliéri(pi(\  I)  apirs  cet  aiileur,  le  con- 
duil  auditif  interne  et  la  face  ext(!riie  du  iiavilhm  de  l'oreille  sont  inner- 
vés par  le  jiaiij^lion  jiéiiieylé,  cest-à-diie  p;ir  la  raeine  sensiliv('  dn  nerf 
facial.  L(M-s(pie  dans  une  |)aralysic  faci;ile  periplii'iiipie  on  conslale  1  exis- 
tence de  donlenrs  pins  mi  moins  vives  dans  le  pasiUon  de  Idreille  cl  la 
présence  d  une  /■iiiplimi  de  \(''sieiiles  d  lierpi'^s  (II;:.  ."l'iSi  —  zona  nliipie 
—  c'est  (pi  il  existe  en  plus  d  une  ;ill(''i:iliiiii  du  iieiT  facial  nue  h'sion  du 
;:aii;.;lioii  j.:i''iiicnlé.  Dans  ce  (ms  il  \  a  loiijdnis  des  Iroiildes  de  l'oni'e 
parce  (juc  le  facial,  I  auditif  el  le  ^an^liim  ^eiiiciili''  son!  siiiiultaïK'meiil 
loindiés.  Il  existe  éj;alenieiit  des  Irouldes  de  la  seiisiliilit(''  (dijectixc 
II!;,'.  442).  (Voy.  Sûmiologic  de  la  sciisibililr.)  Dans  certains  cas  ciilin.  des 


li'iMililfs  plus  iiii  iiiiiiii>  iii.'ii'i|ii<''s  lie  rr(|iiililii'c  iii(lii|iifiil   iiiir  alli'-i.'ilinii 
<lii  iicil'  M'slilMihiii'c.  L.'i    li'->iiiii  (In  ;^iiii;:liiiii  ^r-iiinili-  |mmiI    iIii  l'cslr  m- 


lni'sciiliT  iivcc  ilinVri-iils  ili-;:ii''>  :  lii'i|irs  iilii|iii'  isuli'.   Iici  |ii''>.  iilii|iii'  ;i\('c 
|i:ir:il\sii'    r;i(i;ili'    ri    |ilii''iliiini''iii's   .iiiim-IIiiiics  ;    lici  |pi"<    r;iii;il    cl    li('i|i('s 


-i.wiini.oiiii:  iii    ^1-/7  1//.  .\i:iiri:r.\ 


(M'cilpitii-Ci'rvii'.il.   li(iiiMc<  .iiKlilil'-  cl    |i;ii;il\vii'   l'aciiili'.  |l;iiis  ce  dcniicr 

CM--    linllMi ;ilicii if--li'    |i.i^     liiiiih'c    .ni    ;:;in^rniii    i^i'iiiciili'.    iiiai'- 

^'('■li'iiil   Mil    ;/,in;^liiiii   ili'  (,,issci-  d   aii\    |in'iiiicr--  i;aM- 
^lioiis  (  Cl  \  iiaiiv. 

Si   1  (III  jt'llr  un  ciniii  d d'il   sur   les  |iliasc>  liislnii- 
i|iii'^  |iar  Icsiiiicllcs  le  zona  a   passe'',  on  voil   qui'   ilii 

il aine  de  la   dcrmalolofiic  il  a  (•rnif.nv  cnsnitc  vcis 

ri'liii  de  la  iiriiro|ialli(ilof^i(',  cl  (inc  |iliis  l'cciMiinicnl 
I  inrccliiin.  i|ui  a  droit  de  domicile  dans  ces  deux 
iloinaines,  a  pai'u  jouer  le  |iiinci|)al  lôlc  dans  Tclio- 
lo;,fic  du  zona.  F.u  lS<Sr).  I.andoiizy  disliiijiua  calc^oii- 
i|iiciuenl  la  fièvre  zosIit  des  (■■iii|ili(iiis  /iisir'rironiies. 
connue  une  maladie  doil  l'Irc  disliii,:;ur'e  d'un  syniji- 
lôme.  1.0  zoslor  esl  une  maladie  ai'Mic,  piesiiue  cvcli- 
<i<-  vrsiciii.s  dheriiés  (|ue.  intt'ctieuse,  une  soilcde  lièvre  eiiiptivc,  coiileianl 
dans  un  ras  île  zona     liminuiiilé  ;  c'csl  iiiic  iicui-o|)allii(rinr<Hl  iciiso,  à  CXOIOS- 

otiqiie.au  cours  cl  iinp         .  .  '  i    •  /■  •     ■ 

paralysie  raciale.  Au-  sioii  culaiice  dys(ro|(lii(|ue  secoiiilairc.  (.elle  o|)iiiion 
i'Sc evUe la'cira^^  ^'"^  Laiulouzv  a  i'Ié  géncialcmeul  acceplée.  liroc(|  voil 
irice  d'une  vésicule  mic  dilliTCDce  |iroron(le  cutrc  les  (■■rupiionszoniroinics 
ia'n""Ti2  '"'''''''  ''  il  oi'ifiiiK'  |iuieiiiciil  li'opliiipic.  qui  se  pioduisciil  Mil- 
le trajet  d'un  iicrl'  piol' lénicnl  li'sé,  et  le  zona  M'ii- 

lalde.  dans  leipiel  les  altérations  nei'veuses  et  gaut^lioniuiircs  ne  peinenl 
cire  (|ue  superlicielles  cl  passagères.  Tliiliicijic.  à  propos  d'un  c.is  t\f  /ona 
récidivant  et  bilatéral  rapporlé  p;ir  l!i'\\lc\  (iS'.lTi.  adinci  que.  dans  la 
plupart  des  cas  de  zona  récidivanl,  il  s'agit  diicipcs  m'Yial^^ique  n'ciili- 
\aiil.  Klascliko  (1898)  ra])porte  75  cas  sur  \'ll  où  rinfeclioii  a  élé  notée 
dan-  le  zona.  ("lilliert  llay  (  1 808)  admet  aussi  l'origine  inlccliciisc:  dans 
un  cas  d'adéiKipalhie  zosh'rienne.  il  a  rencontré  des  cocci.  .losias  cl 
Net  1er  I  1S!I!))  ont  trouvé  le  sla|iliylococcns  pyogenes  aiirens. 

Il  laiit  l'aire  une  distinction  complète  eiilic  le  zona  maladie  inreclieuse| 
cl  les  éruptions  zostérilormes  que  l'on  rciicniilic  daii'-  la  Inlierculose 
I Leroux I,  le  diabète  (Vergelv).  ruil'iiiie.  chez  certains  caclieclii|iies  et 
débilités,  ainsi  qu'au  cours  du  lalic>,  de  la  paralysie  >iénéiale.  de  certains 
cas  de  myélite  on  de  compression  delà  moelle  épiiiicre  i)ar  le  mal  de 
l'oll.  enfin  dans  des  cas  de  Iraumatisme  des  lioncs  uei  veux  —  plaies. 
ciiiUiisiods.  compi(!ssion  — dans  cerlaines  iie\  rites  spéciales  —  oxyde 
de  carbone,  arsenic. 

iîien  des  théories  ont  élé  invoquées  pour  evpliipier  l.i  iiathogénle  du 
zona.  I.e  zona  ne  recoimait  pas  une  orifiioe  lur-diillaiic  comiue  l'avait  cru 
l'iiissaud.  Il   ne   s'observe  qu'exceplionnelleinenl   an  cours  iruiie  néviile 

purement  périphérique.  T'oiir  qu'il  se  iirodiiisc.  il  laiil   i lésion  de  la 

racine  |)oslérienre  et  du  ^aufilion  racliidieii.  Il  relève  en  eltct  d  une 
.1  fianj^lio-radicnlile  postérieure  ».  1, ■atteinte  du  gaii'jlion  rachidien. 
sii;iialée  pour  l;i  première  lois  jimi-  llarenspriiiifi  dès  |8()").  a  élé  délini- 
livemeiil  pidini'c  par  Ilead  et  Ciimpbell  i  l'.IOUi  à  l'aide  de  ninnbrenses 
anlopsie>.  Ils  nul   moiilri'  que.  d.iiis  l'Iierpès  zosicr.  il  existe  des  lésions 


iititi m  i:-  riinruiiji  I  -  hniuaiM.  xiuirisi .  imi 

iiill.iiniiialiiirfs  ilii  ^.iii^liiMi  i|iii  i-iiiisliliiciil  cr  i|irils  mil  iiuiiiiiii-  lu 
..    |i.ilium\clili'  |Misl«'ric'iiir  iii^iic   ».   Ct'lli'  ((Micfiilion   .1    i-lt-  M-iilii-c   «le 

illlVflcilU    it'ilt's.    H.iiis   (li'iu    r;is   (le    /.nii.i     |il  iiM-liaill    di'    il M'iNicr. 

Viiilirriuiiii.i-  :i  liiMiM'.  ii.ii  hi  iiit-llidilf  ilf  (!iij;il.  des  li-sions  ^;iii;;li(iii- 
ii;iin->   l\|>i<|iii'-.. 

(".flic  iliiiliiiic  ili'  l;i  |iiili(iiii\(''lili'  |i(i-I.Tlriiiv  i-«.|  siim'<'|)IiIiIc  ilr 
•«  (■Iciiilri'  aux  /itiias  cnlaiics  cl  iMii(|ni-ii\  ilc  rc\liciiiilc  cc|)liali(iiic. 
|Miis(|iic  les  ^an^:liiiiis  aiiiu'M's  aux  iici  l's  (làiiifiis  mit  la  hm'iiic  si;;iiili(  a- 
limi  (|in'  lo  jiaiij;li(iiis  lailiiiliciis.  Haiis  divcisc-s  |iiililiialimis.  |îaiii'>a\ 
lliiiit  >  rsl  l'IVon  (■•  ili-  iiicllif  rcs  (ails  en  luiiiii'T('-/i)iia  ii|ili(|iii'. 

Il  est  inutile  lii-  smilij;iii'r  riiiléivl  cl  riiii|im'lan('i-  île  eelte  eiiin  e|itimi 
ilii  /mia.  Klle  ex|ilii|iie  ailiiiii'ai>leiiieiil  nue  série  de  l'ails  mis  en  liiinièie 
dans  ces  deiniéies  années,  thi  ioin|ireiid  (|iie  la  l<»|)()^ra|iliie  Jii  /mia 
sdil  ttinjiint's  ladienlaiie.  Ile  iiiènie  les  linnldes  de  la  sensiliilili'.  liés 
riéi|nenls  dans  le  zona.  alVeelenl  la  même  t<i|n>j;ia|diie.  I.a  lyiii|ili(ie\liise. 
(|ni.  sans  être  rDiislanle.  a  l'té  iiuh-e  dans  linii  iimiibre  de  la--  de  /.mia. 
a|t|iai'ait  d'une  iiilei|irétali(iii  Imite  iiatnielle.  Klle  a  été  étudiée  par  Aeliard 
et  Lieper.  I>rissand  et  Siraril.  l'.lianlVaid  et  liiiidiii  :  tes  ailleurs  mit  mmilre 
(|ii'an  emiis  du  zona  la  Kinplniivlitse  est  lialiitnelle.  Haiis  iiii  petit  nmnliie 
lie  laits,  la  eiillnre  ilii  lii|iiide  eé|ilialm'aeliidien  a  dmiiié  des  résultais 
liiisitils.  Kiilin  une  |ii'ii|ia^alimi  de  la  lésion  |Misté-rienre  à  la  racine  aiilé'- 
rieiire  expliiine  (|ne.  parfois,  on  puisse  oliservcr  seeondairement  des 
paialvsies.  axer  réaelion  de  dé;;éiiéresceiiee.  an  lonrs  de  eerlains  zonas 
des  nioinlires.  Hes  faits  analo;:iies  ont  été  relevés  dans  le  domaine  des 
neiTs  crâniens  —  zona  paralytii|ne  des  ncils  crâniens  de  (".lande  cl 
Sclia'IVer.  —  l.e  zona  n  i-sl  donc  (|ii"niie  l'orme  spéciale  de  radiciililc  II 
relè\e  lui  aussi  d'une  canse  inléctiense  on  lo\ii|ne. 

Ilaiis  les  cmiceptimis  modernes  de  la  poliomyélite  ('-pidénnipie.  il  ii'c^l 
pas  interdit  de  |ienser  i|iie  ipiel(|nes  cas  d  herpès  zostcr  sont  dus  au 
niédiillci-\irus  île  l.andst.'irier  cl  l'opper. 

Ti  Hémialrophie  faciale  progressive.  —  Kn  ISiCi,  Honilierij  décrivait  la 
tioplioncMosc  de  la  lace  |iour  la  première  l'ois.  Hepiiis.  i.aude,  sons  le 
nom  dajilasie  liiminense  de  la  l'ace,  cl  l'rémy,  l-oiis  In  mémo  dénomina- 
tion ipie  lloinlterg.  ont  rassemhle  des  (diservatimis  de  celle  alVcctimi. 
l'anas.  Kininini;liaus.  Ilallopean.  I.épine.  (lilinev.  KulenlnirL:.  Mxoii. 
ltosentli;:l  et  d'antres  en  ont  pnlilii-  des  exeiufdo. 

.Vimmicée  ou  non  par  des  douleurs  iiévraliiii]ues,  par  des  secousses 
musculaires  an  niveau  d'un  ou  de  plusieurs  points  de  la  face,  on  voit 
apparaître  une  ta<he.  une  pla(|ne  sur  un  des  côtés  de  la  tiguio.  (iéiiérale- 
meiit  celte  plaque  est  décolorée;  parfois  aussi  elle  est  hrniie  ou  blenàtrc. 
Kn  dill(''rents  points  de  la  fai'e  on  peut  voir  des  taches  pigmcnlaires  on 
i-i  vthematenses.  .Vu  niveau  de  la  r(''i.'ion  orhilaire  ou  du  maxillaire  infé- 
rieur, là  on  la  |dai|iii;  du  déhnt  est  apparue,  on  assiste  hieiilôt  à  I  amin- 
cissement et  ;'i  I  induration  du  ilerine.  prélude  de  l'atrophie  ipii  va  se 
;;énéraliser.    Kii   ellet.   pioj.'ressi\emeiil   Ions   le-,   tissus  de  lu   fai-e  parti- 


11(12  si.MKirniiir:  nr  svsri.Mr:  M:ii\i:i  x. 

l'ipiMit  il  la  l('si(in,  le  lissii  ci'lliihiirc  sous-ciilain',  les  muscles,  les  os  : 
la  pcaiidcvifiit  adhr'iciilL'ii  lOscl  pivseiilciiii  aspect  cicatriciel  (lii,'.  ')'(•!•)  : 
elle  est  pâle,  sèche,  les  glandes  siidoiipares  et  séhac('es  iic  loiiclioniiani 
plus;  sa  lem|iéraliii'e  est  aliaissi'-e  ou  resic  iiniiiiiile.  I.a  joue  paraît  eu 
reli'aiî,  surtout  ciiinpaM'e  •]   ci'lle  du  i-ù\r   sain.    I.rs  li''\  rcs  soiil  auiiiicies 


Fig.  .■iid. 


■i;il.'  ihlI.Ull    .Ir  |-.-lir.lllr...  r 

iS.nlpùlri.'ie.  l'.UÔ.) 


ainsi  que  le  nez,  le  lueiiton  et  l'oreille  du  côté  atteint.  I,es  inasli- 
eatiMirs.  les  uuisclesde  l'a-ilel  irièuie  ceux  de  la  langue  llij;.  r)i!)  et  ,");)() )  et 
du  voile  du  |>alais  peuvent  |uéseiiler  une  atrophie  unilatérale  |)liis  ou 
moins  inarf[uée,  mais  qui  ne  ii'pond  pas  à  une  réaction  de  dégéuéi'cs- 
ceiice  lors  di;  rexanien  électri(|ue.  Lii'il  est  prot'ondémeul  enlbiicé  et  pré- 
sente, dans  certains  cas.  des  réactions  (iculo-|)upillaires  sp(''ciales.  Souvent 
les  cils  lomhenl  ;  la  calvitie  est  heaucoiip  plus  rarement  ohservée.  Vient- 
on  à  examiner  cl  à  palpei'  le  s(pielelle  facial,  ou  se  r<Mid  c(unpti>  de  la 
l'ésorplioii  d'uni*  certaine  (juanlilé"  de  lissii  osseux.  In  côlé  de  la  lace  est 
all'aissi'.  l'anlrc  est  saillant,  d'où  asymétrie  (|ui  Trappe  ;i  distance.  Les 
dents  |ii'u\('nl  liunlier,  surliuit  du  côté  malade.  Ouehpies  rourmillements. 


iiioiiiii:>  iiini-iii'.ii  i:^  iiiiHii.isi:  .\i:iii  i.i  s/-;  ii(i:i 

(|ui'li|M('s  iliiiilciii's  iirvral^ii|iics  on  l.'i  sciisiilioii  de  |ii>jiii  ||'ii|i  l'Iroilc.  ti'ls 
xinl  li's  |)i'iii('i|i;iii\  Irmililo  de  la  sfiisiliililr  i|iriir('iis('iil  les  iii.'iladi"^. 
Il  es!  Iri's  raie  i|nr  Icn  ilriix  n'iir-s  de  la  l'aci'  ^  alrii|iliiriil .  Silili'siiiM,.|-  en 
a  ('f|iciidaiil  |iiildié  iiii  <'a'<. 

I.'o\oliili()ii  de  riir'Miialiii|diii'    l'aciali'    --r    lail    iciili'iiii'iil.    |ii  (i;:l-t's>.i\c- 


Fii;.  j30.  —  La  iiiéiiie  iiKilailu  «im-  iI.éié>  I.i  Iihjhk-  |ii.'<  cileiKi-,  Ki  buutlie  unir  oui.  i ...  .1...1 
l'héiiiialro|>liie  linKiialc.  i.a  iiinitiv  gaiiclie  du  voîle  du  |ialai!i  est  ogalpiucnt  alioplin- 


mont,  iwov  dt's   priimlcs    di'    rémission  xafiaidcs:    jamais    la   vie    n'est 
nieiiai'ée. 

('.otlc  lin|diiiiiévrose  u'exisle  ]ias  toujoins  ;i  liUal  isolt'.  C'est  ainsi  i|ue 
S<^lilesinj.'er  (JSOTi  a  pnlilié  nn  eas  d'Iiémiatnipliie  lacialc  avec  des  para- 
Ivsies  niMlti|des  des  neil's  eiàniens.  Ldniz  (l8'.Mi)  a  obsoivé  un  las 
il'alropliie  faciale  gauche  avec  atrophie  des  niemlires  et  du  tronc  du  côh' 
ilroit  chez  une  lenime  de  vinf.'1-six  ans.  Wolll'a  vu  la  maladie  alleindre 
siiccessi\euicnl  les  doux  moitiés  de  la  l'ace.  I.a  coïncidence  de  riienii.i- 
liophie  iaciale  avec  d'autres  all'ections  n'est  pas  rare.  Les  tu-viiilijica. 
I  rfiih'psii-.  les  pxiiclKisrs.  la  rhnrre.  les  siiosiiies  des  muscles  faciaux, 
comptent  parl'oi-i  l'iii-mialropliie  faciale  an  laui:  di*  leurs  manifeslatiuiis. 


si:mioi.O(.ii:  iii  sy<ri:\ii:  \i-:i;\  i  i  w 


haiis  ['hi-iiiii)li'-iii('  i-rrrliralc  iii/'iiiilllc  (iii  |mmiI  (|iicl(|ii('r(ii>  iihscivcr  niic 
li(Mniali'i)|iliif  l'aciali"  Irrs  accii-^i'c  ili;;.  (iSi.  Mans  la  siiriiH/oiinii'lii'  cl, 
l'ii  |iarti('iili('r.  dans  la  s\iini;iMnvrlii'  iniilah'iali'  (lij;.  "iM  l'I  ."k)'2). 
I  li(''niialr(i|iliii'  t'ariair  a  l'Ii''  (|ni'l(|n(>lois  oljsci'vcc  |(llia\anni',  (irai. 
I.ainaci|.  Si-iiicsini^cr.  Mciciinc  cl  Miiallic'',  (Jncvcal  cl  CJum'Iicii).  Dans  les 
liilidlijsirs  radiiiihiiifs  ilii  jilcxiis  hrarlildl  ilalanl  i\r  rcnlaiicc.  en  paili- 


l'ig.  551.  —  Ilémialropliie  ^'aiiclic  île  la  face  dans  un  cas  ilc  sïriiiRomvr'lie  unilatérale  ttauclie.  Ici,  les 
liliénomônes  oculaires  de  la  .syriiisoniyélie  —  enoplitlialmie.  diminution  de  l'ouverture  palpéhralile  — 
son!  très  accuses  du  côtr  d.-  riiéinialrophic.  Observation  publiée  par  Dijkiiink  et  Muhi.lik.  Voy.  lifr.ôM 
et  360,  le  résumé  de  l'obscrvalinn  clini(|u.'  d.-  lellp  malade.) 

ciiliiM-  dans  ctîlles  d'dii^inc  olislétiiciilc.  on  |icnl  \iiir  m'  dcvi'In|i|ipi- dt> 
l"lit''iiiialro|diie  faci;ilc. 

La  srlpiodcniiie.  cl  en  |iarticiilicr  la  inoi-jiln'i'.  qui  rc|ircsciilc  la  Ibrnic 
circonscrite  on  localis('c  i\i'  celle  dernière  nialailic,  [icnvciil  coexisleravec 
riiéinialroiiliic  faciale:  parfois  iiièine  celle-ci  iTcsl  (|n'iin  c|iisodc  de 
raiïeclioii. 

ircsl.  en  ^i'^iK^ral,  (liez  des  individus  de  dix  i'i  \in^l  ans  (ine  se  reii- 
eonlre  riicniialroidiie  prof^i-essive  do  la  face.  (Miez  renl'aiil  pins  jeune  on 
peut  é},'alenieiil  roliseiver.  mais  on  n'en  a  pas  idiservi''  d'cxeinple  avant 
l'à^e  de  six  on  sepi  ans.  \près  Irenle  ans  elle  est  lare.  Les  causes  de 
cette  siuguiièi'e  alfeclioii  soiil  encore  assez  olisciircs.  Les  IvauntalisnH-n 
de  la  tiMc  et  de  la  face  (cas  de  Hoiialli,  I8!I7|.  les  nérraU/ics  du  liiju- 
iiii-an  el  les  »(/V/)V(/ne.v  ilînins.  Yoiige,  IS'.t?)  précèdcnl  parfois  la  dysiro- 


1111)11111"    IlliifllHjl  IS   liitHli.ISh:  \Hlt\  i:i  •'I.  IlOa 

|iliii'  l'iicuili-  iiiiil.'iU'Tiilf.  I.M  diphicrir,  It's  niujim-s  siiii|ilrs,  Vvnjsifirle,  l:i 
/irrrt'  liii>hi>iilr.  Ic>  iiiorriirrs,  fx\  i\ti  itiot.  It'S  iiirf<-|iiiiiN  m-iiiIiIimiI  ;iiis«»i, 
ilaii>>  ^(■^Unll^  <'as.  l'Iif  lii  l^>ll^(■  de  riii'-iMi:tlr(i|iliii-  l'ariiilc.  (!V>I  là  niic 
li\|iii||it-sr  Mtulcinii'  par  Mûliiii^  ft  ipif  iMitiliriiii-cii  ^laiiilc  pai'ljc  If  casdr 
Karl  hi'-i-'^i.  (|iii  vil  iiiic  alropliii*  ilc  la  iiioilit'- liioili' île  la  l'ace  siircrdrr 
il  mil*  olnri  Ik't  du  iiumih'  n'ili'-.  lue  all'cclinn  nilaiit'c  parail  aussi  |iiiii\(iir 
iiiar(|Ufr  le  driiiil  de  rallci'liiiii  :  Irinniii  les  malades  de  lliliil  et  de 
Selilesiiii;er.    l'iiiii' daiilres  aiileiii  s.    il  s'a^irail    peiit-iMi-e    d'un    proees- 


Ki|(.  :&i.  —  U  illèiii.'  iii.iI.kIi-  i|ii.-  till.-  ri|.i^^iiil.M-  dari>  Li  liciir.-  pr.'ci-JcnIo,  ((iiinio  ans  aii|i;ii-a>3nl. 
rn  IKXi.  lop>i|ir<'llc'  •■l.lit  «LllK  le  »>lM<'i'  <l.-  \iil|Maii  :i  I  ll<il.'l-l)l.-il  l.'llélilialr>i|iliîc  Taciali-  •■!  Ii-  |>h<' 
nrtfnrnos  oculair**?>  siMit  b*'aiit-nii|i  niiiins  iiiari|iii'-<>. 


SUS  analo^'iie  à  la  névrite  asicntldiile  il.e  Maire),  nu  inème  ci'  serait  une 
//•((/(//o/K^r/osp  vafîue  (Albert  Alirains.  IVIi/aciisi.  Kiiliii.  (ui  a  li  té  des  cas 
d  lii'miatrii|diie  faciale  loiificnitalf. 

la  |iatliii;.'éiiie  île  celte  iésor|itiiiii  des  tissus  de  la  lace  est  loin  dètre 
élucidée.  I.inlliie'  ce  du  sysièiiie  iieiveiix  ne  saurait  être  mise  eu  doute. 
Mais  ciiiiiineiit  aj;itil.  et  par  i|uel  intermédiaire?  Ici  bien  des  livpiitlièscs 
ont  eie  é'inises.  (lest  une  néviiise  tropliiipie  ipii  dépend  du  tiijumean 
iVirclidw.  Mendel),  du  i:an;;li(Mi  de  (iasser  iHârwinkel).  du  système  sym- 
patliii|ue  illaiis  WnlIV).  du  tiijumeau  el  aussi  du  lacial  el  des  autres 
iicils  voisins  (Miirat).  Stillini:  a  siip|>itsé  une  pertiirbalion  vaso-moiricc. 
ijiie  \ulpian  se  refusait  à  acce|iler.   haiis   le   cas   ipie  j'ai   lapporté  avec 

|i>jiniM     —  S'iniologie.  ',{> 


mil-,  siMInl  iif;il-:  hl    v  )v//;.l//f  XfClll'i:i  \. 

Mii'.'illir-  il(S<.l'ii.  iiy.'iiil  li'iiil  ;i  iiiic  li(''iMi;ili'(i|iliic  l'ai'iiilc  dans  iiii  eus  de 
syiinjioinyrlic  iiiiilali'ialc,  nous  avons  iMnis  l"liy|iolli("'S('  {|ii('  riii'iniatro- 
pliii'  (If  la  l'accolait  la  conscVnioiicediiiic  jiaialysic  des  (i  lois  svni|iallii(|ncs 
|ii(i\ciianl  de  la  rcj;ioii  cci'vicalc  de  la  moelle  é|)iiMèic.  A  I  a|i|iiii  de  celle 
M|iiiiion,  nous  avons  rapiicli'  les  cx|icriences  d'.VnjfcIncci,  (jiii.  a|irès  Texlii- 
|ialioii  dn  ^fan^lion  cervical  snpcricnr.  anrail  observé  une  dysliopliie 
des  os  du  ciàiie.  Imi  i'avenr  dn  lôlc  joné  pai'  le  sympallii(|ne  cervical 
ilans  la  piodnction  de  llK'niialropliie  l'aciale,  on  |)enl  encore;  invocpicr 
Tarièl  de  di-veloppeineid  de  la  face  qui  csl  la  consc(inciice  d'opéialions 
prali(|n('es  siii'  le  tronc  de  ce  nerl'  on  snr  ses  i^anslions.  dans  nn  linl 
llii''iapenli(|iie.  cliez  les  jcnnes  épile|)lifines  (voy.  flg.  5(55). 

l'^ri  opposilion  à  i'iM'tnialropliie  faciale  proi;rcssive.  on  a  signalé  l'hémi- 
hypertrophie  faciale,  (lidie-ci  csl  le  pins  IVéfpiemniiMd  roiifiriiilnlc. 
Signalée  par  lîoeck  l|.^."(»).  élndiée  |)ar  Fischer  en  l(S7!>,  celle  allec^lion 
se  présente  chez  des  malades  dont  les  aiiléc(''denls  héréditaires  et  per- 
sonnels ne  présentent  rien  de  paiiicnlicr  à  noter.  Klle  atteint  les  tissus 
mous  et  les  os  sons-jacents,  les  oi'ganes  dos  sens  restant  intacts;  les 
nii'inbi'cs  dn  côté  cori'es|)ondant  pouveid  parlicipei'  en  tolalilé  ou  eu 
partit!  à  riiypertrophic.  i,a  maladie  n'a  aucune  leiuiauce  ;i  devenir  pro- 
jriessive.  1.<!S  troubles  (h-  la  circulation  veineuse  et  lymphaliijue  sont 
prédominanls  cl  la  coexisl(!nce  de  véritables  angiomes  caverneux  et  de 
lyiiiphaiigieclasies  n'est  pas  raie,  l'our  Sabrazès  et  (labannes  (1898), 
rhi'mihyperlrophic  congénitale  a  la  valeur  d'une  anomalie  par  excès 
dans  le  d('\eiop|iemenl  de  la  l'ace,  et  plus  exaclenieul  des  bourgeons 
l'rordal,  ma\illair(»s  supérieur  et  iul'eiienr,  pouvant  co'incider  avw; 
riiypergenèse  d'aulrt^s  parties  dn  corps,  le  j)lus  souvent  dn  même  (;oté. 

i.'hémihyperlropbie  faciale  acquixe  a  été  décrite  |)ar  Slilling  (ISitl). 
lle|iuis,  lîerger,  Schieck,  .Monlgomery,  Dana  (18!)"))  s'en  sont  occupés.  Sa 
palhog(''nie  est  encore  indt'lerminée.  On  sait  toutefois  (|ue.  chez  le  jeune 
cliieu,  Schill'a  vu  la  scclion  du  nerf  maxillaire  inléi'ieur  déterminer,  au 
liciul  (Ir  (|ni'l((ues  semaines,  luie  livpeiti-o|)liie  parfois  considérable  du 
MiMxillaiie  (In  iik'muc  c('it(''. 

'(  ■  Mal  perforant  plantaire.  —  A/fcclioii  xiiu/ulicre  dcx  os  du  pied 
(Nélalon,  iS.'i'Ji.  -  l,e  mal  |ieiforant  |)lantaire  siège  généralemcint  an 
niveau  de  l'un  des  points  d'appui  dn  pied  (articulation  métatarso-phalan- 
gienne  du  gros  on  du  jutil  orteil,  talon),  plus  rarement  en  un  emlroil 
quelconque  île  la  face  plantaire  ou  dorsale  du  pied  on  des  orteils  ;  il  est 
souveid  bilatéral  et  symétri(|ue.  C'est  un  dniillon  qui  apparaît  toni 
d'altoid,  sonlevi-  |)ar  une  bourse  séreuse  qui  ne  larde  pas  ii  s'enflammer: 
l'épideiinese  rompt  et  le  deiine  sous-jacent  présente  une  nleiTalion,  d'où 
l'ini  voit  soiudre  de  la  sérosité  sangninolenle  on  du  pus.  suivant  l'inlcn- 
silé  du  processus  nunbide.  Dans  un(>  deuxième  |ièrioile  on  voit  rulc(''ra- 
tioii  ai'rondie,  ;i  boids  décollés,  entourée  d'une  c(dlerelle  ('■pidermifiue 
('^[taisse;  dn  cratère  s'écoule  un  pus  souveid  l'élide.  Si  l'on  cherche  l'étal 
lie  la  sensibilité,  on  constate,  an  niveau  de  l'ulcère.    Irxisieuee  d'une 


iiKH  III  h:>  iioii'iiiijiKs  iiokkum:  .\f:iiii:tsk'.  iio; 

.iiiiil^i'-sic  i|iii  r.'iNDiiiii-  |iln-^  imi  iitniiis  Idiii.  A  l:i  Iroisii'-iiu'  l'Uipr  du  iiuil 
lirrl'iiraiil  li*  ili'iiiic  a  (li^|i;ii'ii.  Ii'  lisMi  l'i'lhilaii'c  S(lu^•nll<'llll'■  csl  nisulii 
|i;ii'  le  pus.  1rs  ns.  les  .-irlirnliitimis  sont  iiilrrcssi-s.  du  |irul  nlisciNcr  ;ilois 
il  iiuli'cs  li'oiililrs  li'(i|)liii|ii('s  (lu  ('ôir-(lt>  hi  p<>au.  des  mi^'lrs.  îles  poils  cl 
(li's  iiniscli's.  Kii  soniuic.  le  pi'itci'ssus  liuil  piir  iult-icsscr  lous  les  tissus 
iipivs  une  niiii'4-|if  icnlcuii'ul  proj^i'i-ssivc.  Au  ilt'hut.  nu  peut  \uii°  une 
;ju«''iisiiu  survenir;  mais  la  rt'ridixo  u'csl  pas  raie.  Iles  pnnssi'i's  d'ch'v- 
siprlc,  de  Ivuipliauj^ilt'.  des  (isti'uarlhrilcs  suppinvcs.  des  >.'aujiri'iit's, 
di'  vi-rilaldt's  ssuiplôtucs  di'  ni''\rili'  ascciidaulc  à  alliiri'  lapidi'  pi'iivciil 
venir  ('i)nipli(|ucr  I  (''voinlion 
du  tuai  pcriiiraul.  Ouaul  an\ 
lislulcs  (|ui  survivent  à  colle 
all'octiou,  elles  sont  souvent 
assez  dinicik's  à  tarir. 

L'éliolotîic  du  mal  perlo- 
raut  plantaire  est  aujourd'hui 
hieii  connue.  I.'à^e  atlulte  el 
la  vieillesse  sont  ceux  où  on 
l'olisei-ve:  c'est  surtout  clie/ 
l'homme  exposé  aux  longues 
marches  (prou  l'a  reucouiré. 
I.eplat.  hdiui.  Sédillol  alliii'- 
renl  les  premieis  rallenlidii 
sur  rinlluerue  île  la  |)res>i(Mi 
eoutiuue  |ienilaiil  la  manlii' 
un  station  sur  cerlains  poiiil- 
de  la  voûte  plaulaiie.  (iossi  - 
lin  et  Tillanx  ont  vu  dans  le 
mal  pei-l'oraut  plantaire  une 
dermo-synov  ile  nlcéreUM-.  Les 
alcooliques,  les  diahétiipies. 
d'une  laçon  plus  j.'éur'rale  les 
aitcrio-scléreux  seraient  aussi 
ex|iosésaux  maux  perlorants. 
Stummer  (  iSKSi  a  cili"  nu  cas 
de  mal  perlnraut  du  |iied  par 

embolie  de  l'artère  popliti-e  chez  nu  arir-rio-scléreiix.  Hiiplay 
ont  dr-nioutn'',  en  |S75.  I  origine  nerveuse  de  cette  alVectioi.  .  - 
opinion  a  l'-ti'-  admise  par  un  <;i'ami  noiidire  d'aiiteuis,  Bounerois.  Itarth. 
leruy.  l'ouiuier.  Itall  el  l'hiliier^'e.  qui  ont  moutn-  la  co'incideiice  du  mal 
peihn-anl  |)lantaiie  avec  daulres  atl'eitions  nerveuses,  telles  que  le  lahrs 
et  la  itnrnlijsie  (iihiéralf.  Le  mal  perforant  plantaire  peut  être  le  pirmici' 
siyue  pai-  lequel  s'annonce  un  lahes  et  préci-der  plus  ou  moins  longtemps 
les  autres  sym|ttùmes  de  cette  allection. 

Kn  ri''sumé.  on  admet  anjourd'hui  d'une  maiiiére  ^l'iu-rale  que  le  mal 
petrurant  est  nu   liiiiilde  lri>phii|iie  doiil   la  localisaliuu  semhle  pari'ois 


miaraiile  iieiif  ans.  l.c  pied  Kanclie  présente  des  lésion» 
.•inali>i.'uc<,  el  tes  mains  sont  atteintes  de  panaris  iniili- 
lants  .vov.  lin.  IT'.ii.  lUirélre.  110t9.i 


Mutai 

t   leur 


ims  shMini iit.ii-:  m  s)-sri:Mi-:  .\i;i:ii:i.\. 

illllliciiii'i'  |i;ir  iiiic  i-:\w^i'  iii('c;iiii(|iii'.  (i'i'sl  Mirtolil  (hins  \c  lalics  (pic  l'dii 
olisrrvr  Ir  iii.il  |ii'i  Im  ;nil .  Il  a  (HT"  l'^alcnionl  rcnc.oiilir.  (|ii()i(|ii('  plus 
raiciiinil,  dans  la  sniiiiiiiiiiitjrlif  cl  dans  (iii(;l(|ii('s  cas  lU' spina  hi/ida. 
(In  |MMil  (Micdi'o  roltscrvcr  dans  d'aiilrcs  a/fcctioiis  cliviniKiitrs  de  la 
moelle  épiniùre  aec()m|)agiiées  de  liouhles  de  la  seiisiliililé  el  n  einiiè- 
i-liaiil  |)as  le  malade  de  marcher.  Dans  le  diabclc  U)  mal  perforant  seiail. 
d'après  (piel(|nes  uiilenis,  assez  t'iv(|neiil.  Au  point  de  vue  de  la  sémio- 
iojiie,  re\islrni-c  d'un  mal  peiToiant  doil  jair-e  penser  sni'ioni  an 
talies. 

Dans  la  ixiliiiirvrili-,  le  mal  pei  loiaid  est  loul  à  l'ail  exceplionnel  el  on 
penl  mùme  dire  que  jus(pi'ici.  son  exisleuee  n'a  pas  encore  élé  démonlrée 
dans  celle  alleelion.  Par  coiilre.  dans  Kss  cas  de  lidunialimiie  du  nerf 
scialii|ue  ou  du  lihial  anlcrieur  plai(^s.  conlusion,  comi)icssiou  —  sa 
présence  a  élé  quelciuel'ois  eonslalec;.  Dans  la  Irjirr  eiilin,  le  mal  iierlu- 
ranl  esl  assez  rréf|iiemmcnt  observé  (fi;;.  W.)T\\. 

h°  Mal  perforant  buccal.  —  Sons  le  [\it\i\  t\r  mal  iicifumnl  huccdl. )ti\ 
désifiue  depuis  l-'ournier  une  séiie  de  Irduldes  lr()plii(|ues  ipii  send)lent 
èlre  propi-es  aux  labélitpies,  el  (|ui  alleigneni  les  deux  maxillaires,  le 
maxillaire  supérieur  élanl  toujours  beaiicoup  plus  IoucIk"  (|ue  l'inférieur, 
dette  atfection  peut  se  monlrei-  à  toutes  les  périodes  du  Uihcs.  aussi  bien 
dans  le  tabès  l'iusic  que  dans  le  labes  avancé. 

D'après  Haudel,  le  processus  sérail  toujours  le  rrrérire  cl  l'oir  \errait  se 
succéder-  dans  un  or-dr'e  irrvarâable  :  la  ciriite  des  derrts;  la  résor'ptiorr 
dos  bor-ds  des  rrraxillair-(îs,  et  notamineiil  iln  riraxillairc  srrpér'ierrr;  l'ulcé- 
ralion  de  la  rrrriqrrerrse  (|iri  r-ecoirvrc  le  boid  de  ce  derarier',  bierrtôl  suivie 
de  rétablisserrrenl  d'urre  Irslule  corrdiiisaiil  sni-  l'os  d(''!nrdé  :  r('liminaliori 
de  l'os  nécrosé  el  l'élablisseirrerrl  cirrire  larf;e  irerl'or  alioir,  faisant  corn- 
nrurriquer  la  bouche  avec  les  fosses  nasales  cl  le  sinus  maxillaire.  .Mais 
ce  processus  peut  s'ara-èler  —  et  s'araète  sorrverrt  —  à  uir  slaile  rprel- 
conque  de  sorr  évolutiorr:  de  sorti;  ipre.  s'il  ir'esl  |)as  Irrs  r'ar'e  d'observer' 
chez  un  tab/tirpre  la  chute  di's  derrts.  cpii  se  fait  en  jrijn,îral  1res  r-rpide- 
mont,  la  |ierToratiorr  iln  nraxiliaire  est  rrn  fait  airsolnrrrcrrl  excepliorrrrel. 

I.a  clrrrle  de  chaque  derrt  se  fait  très  rapiderrrerrl  :  en  cprelques  jour's 
des  derrts  rpri  étaierrt  absolirrrrent  sairres,  solides,  se  déchairsserrt.  br'an- 
lent  et  torrrberrt.  Cette  chule  atteirrt  les  derrts  soil  des  derrx  rrraxillaires. 
soit  du  nraxiliaire  supiMieni'  seul  :  elle  iiil ''lesse  un  seul  on  les  deux 
cAtés;  elle  esl  irrcom|ilèle,  cei'l.iiries  ilenls  reslani  iridi'linimeni  solides. 
ou  complète,  toutes  les  derrts  d'rrrre  moitié  orr  de  la  lnl.ilih'  d'une  oir  des 
derrx  mik'hoir'es,  lirrissarrl  par  disirar-aitr-e  srrccessivemenl. 

I,a  jier'for'atiorr  svjdiilitirpre  de  la  voi'ite  palatirre  drrrre  part,  le  mal  pei- 
l'oiarrl  birccal  d'airlre  part,  préserrterrt  des  caractères  dilVérerrliel>  im|ior- 
lairts  rpri  pernretterrt  facilerrrerrt  de  les  distirr^iiei'. 

La  peiTor-atiorr  sypirililirpri-  siè^e  err  pleirre  voiili'  palatrire,  sur-  la  lij;ire 
nrédiane;  elle  est  le  résirltat  de  la  fonte  d'irrri!  jAonrrrre  (|rri  sesl  préserrtée 
sons  l'aspect  dune  nlcéi'ation  à  bords  élevés,  à  forrd  borrrbillomreirx,  noir 


mm  iii/:>  iinii'iinii  i.-^  ijnriiniM:  Mitnish:.  ikw 

mi|i|iiii;imI  :  ciiliri'ctiii'iil  iiinslitiii'-i'.  i-lli- ,1  iiiic  Im  rue  an  oiiilic  cl  ii'v;iilii-ri! 
cl  |ii'iiMi(|iic  (les  Iruiililo  lie  la  \iii\  i-l  ili-  la  ili'-;:lillili<iii  lM'anriiii|i  |iliis 
|inili(iiici''s,  à  ('•Icmliic  l'ijalc,  ijui'  Ir  mal  |ii'iliii  aiil  lim  lal  :  ci'  jail  f>-|  iln 
;i  son  sii'|;i'. 

I.c  mal  |ifi  l'oiaiil  Imitai  csl  iilarc  loiil  à  l'ail  sur  la  |iarli('  lali'-ialf  ilii 
maxillaii'i-.  an  nixcan  <ln  d'ImmcI  ahrolairc  cl  à  la  lianirni'  ilcs  |ircniiiTcs 
molaires:  la  |iei  l'oralioii  a  nnc  loi'ini'  iiiv;;nli('ri',  liés  allonger  <i'a\anl 
en  arrière.  Kn  onli'e  des  signes  iln  lalii's,  on  noie  clie/  le  nialaile  une 
aiit-slliésie  accnsr'e  :  non  senlemeni  île  la  imii|nense  anionr  île  la  lésion, 
mais  (le  loiile  l'aire  de  dislrilinlioii  iln  Irijumean  (l'aie,  ele.l.  Kniin,  si  le 
mal  perroranl  lineeal  es!  ^éni'ralemenl  iiiiloliue,  il  |ienl  i-e|ienilanl  s'ae- 
eoni|ia;;nei'  de  dimlenrs  s|ioiilanées,  snlijecliM's,  parlnis  violentes  :  sen- 
Nalion  di'cai  lemenl  des  dénis.  m'Yial^ie  l'aeiale,  dnnlenrs  laniiiiaides  on 
léréliranles.  elr.  Mais  ees  |diénomènes  donloni'enx  a|i|iarliennenl  snitmil 
an\  phases  initiales  du  |iroeessns  :  ils  préeèdeid  ou  ai  riiiii|ia^nenl  la 
ihnie  des  dents  et  en  ;.'énéral  dis|iai'aissent  dans  la  siiile. 

Il  Mal  perforant  palmaire.  Sons  le  jioni.  IVraiic  (  iSSOia  rassern- 
Ide  les  ilillerenles  oliservalions  ronlenues  dans  la  litlératnie  et  ayant  Irait 
an\  ulcérations  ti'o|dii(|nes  i|ue  l'un  peut  oltscrvei'  à  la  main,  hans  ancnn 
de  ees  cas  il  ne  s"aj;it  de  man\  perforants  analogues  à  relui  île  la  plante 
du  jiied.  en  lantipie  localisation  [)récise  des  svmptoines.  (les observations 
ont  trait  à  des  Ironliles  tiopliiipies  conséculil's.  soit  à  des  lésions  graves 
des  iierls  du  liras,  soit  à  la  syriiigomyi'-lie.  soit  entin  à  la  lèpre.  Kn  un 
mot.  .jiisi|n  ici.  rexislence  irmi  mal  peiioranl  palmaire  est  encore  ;'i 
démontrei'. 

7"  Maladie  de  Dupuytren.  —  l.a  rclrartion  de  l'ajioin-rnjsc  jialiiKiirc. 
décrite  par  linpnvlicn  en  liS."l,  est  caractérisée  |)ar  la  llexion  de  la 
|ireinière  phalange  sui-  le  métacarpien  el  de  la  deuxième  phalange  sur  la 
preinièie.  l.a  troisième  reste  daris  l'extension  el  ne  participe  presipie 
i-iinais  il  la  n'Iraction.  l!etle  llexion  e-.|  permanente  et  suit  en  gi'iii'ral 
une  marche  progres.-<i\c. 

Iteaucoup  plus  Iréipieiite  chez  I  homme  i|iie  1  liez  la  t'einme.  la  maladie 
de  llnpnvlren  siège  de  prérérence  à  la  main  droite.  Klle  apparaît  d'ordi- 
naire à  l'âge  moyen  de  la  vie  el  eommence  le  |diis  souvciil  par  l'aniin- 
laire  :  elle  alleint  ensnile  le  cini|uièiiie  doigt  puis  les  autres;  mais 
l'alVeclion  a  toujours  une  prédilection  pour  les  trois  derniers  doigts,  (le 
^onl  de  petites  induialioiis  soiis-ciilanées  ipii  gagnent  de  proche  en  proche 
et  anvipielles  adhèrenl  inlimement  la  peau  et  le  tissu  cellulaire  sous 
cntaiii'-.  l'en  ii  peu  rexiension  des  iloigls  devienl  iinpossihie.  la  paume 
>-'excave  et  devient  moins  large,  rahduclion  des  doigts  est  limité-e;  son- 
\eiil  les  deux  mains  sont  prises. 

A  rex;imeii.  on  constate  l'existence  d'une  sorte  de  liriile  ipii  traverse 
idirnpieiiieiit  la  main  el  l'ait  une  saillie  analogue  a  celle  ipie  ferait  sous  la 
|ieau  un  muscle  conlractnri'-.  Klle  part  de  la  racine  d'un  doigt,  l'annulaire 
le   plus   >oii\eiil.   el    \ienl   mniirir   vers  le  laloii    de    la    main  (lig.  r>.'ii). 


sj-:mi(ii.ii(,ii:  or  s)si  i  mi-:  m  iiiiciw. 


Kii  iiiMH'ial  la  i-élraclioii  pio^n'osso  ri'^^iilièicinciit.  HIU-  piMil  dcM'iiii 
lilli'  i|ii('  les  <l<)ii,'ts  s'iiici-iislcnt  pour  ainsi  diic  dans  la  pamiic  dr  la 
main.  (Icllc  allVclidn  n'csl  indnicnic  ipfan  di'hnt  :  pcn  ;i  pcn  les  cdld- 
silt'-s  dcvicnncnl  dnnldni-cuscs  a  la  pri'ssiiin.  puis  s|M)Mlan(''iii('Ml. 

I.a  maladif  dr  IhipMvticri.  liMi;:liMiips  considiMt'i'  i-dinmc  purcmcnl 
«•liirui'j^icaii'.    rs|    en    iV'alili'    du    diiMiainc    iii{''dical.    Ses    l'apporls    avec 

iMillirilismc  cl  II'  tiin- 
malismc  j:(intlt'u\  (iid  i'\r 
liii'ii  mis  en  lumitTc  pai' 
Mciiiaiid.  J'ai  dil  pins 
liaiil  i|iii'  la  iialiiir  iht- 
\ciisc  du  ilnimalismc 
i'lii'()ni({iii'  liaiial  tic  |im- 
rail  pas  di''m(inlr(''c  : 
mais,  pdui'  la  maladie  de 
hiipiivli'cn.  on  a  foni'ni 
des  arguments  assez  va- 
laliles  |ioui'  en  l'aire  nii 
Irouhie  Ifopliicpie.  On  la 
\ne  apjiat'aitie  dans  la 
j)oli()iiii/L'lilc  unlérifiirr 
cl  dans  certains  Iraïuiid- 
llsiiies  rie  la  moelle.  Kn- 
Icnlionij^  en  a  rapiiorli' 
UN  cas  coïncidant  a\ci' 
une  iirD'ilc  du  ciihita  I . 

l'oiir  ma  pari,  j  ai 
olisei'vi'  deux  cas  de  ré- 
traction de  laponévrosc 
palmaire  dans  lesipuds 
rorii^iiie  nt'rvense  de 
rall'eclion  l'Iait  indiscii- 
talde.  jlaiis  le  |irciiiicr  ca--.  coiicciiianl  un  p'iiiie  liomme  de  villgl-i|liati  c 
ans  qui,  dans  une  teiitativ<' de  suicide,  s'i'tait  lin'',  dans  la  région  cervi- 
cale inférieure!  de  la  colonne  vertébrale,  une  halle  de  icvolver  très  visiltle 
à  rexamen  i'adioscopi(|ne,  il  se  dévelo|ipa  dans  l'espace  de  six  mois  uni' 
ri''lractiou  1res  intense  tic  l'apoiiévrosc  palmaire  de  la  main  du  ci'ili' 
corres|)ondant.  sans  aiiciiii  autre  Iroiilde  de  iialiiic  moliici'  on  seiisi- 
tive.  Dans  le  deuxième  cas,  la  maladie  de  lliipiivti'cii  ipii  l'iait  liilali'- 
rale  s'accompagnait  de  troiildos  très  accusés  de  la  si;iisihilili'' à  lopo;:i,i- 
pliie  radiculaire  (C*  et  D'i  (lig.  ii't  et  4i4). 


Mjr.  Sot.  —  liétraclion  de  l'aponévrose  palmaire.  .Malailié  d 
llupuylren  —  avec  troubles  de  la  scnsibililé  à  topojjiaplii 
radiculaire  —  remontant  ù  huit  ans,  chez  un  hoinnie  <h^  nu 
«|uanle-trois  ans.  Ici  il  existe  des  deux  côtés  une  bandf  i!  I(>  imi 
esthésicdans  le  domaine  de  Cviii  et  de  Di  {voy.  lig.  i  in  ri  iii 
iSalpétii.'-n-.  liKlii. i 


11.  —  Troubles  trophiques  cutanés  dans   les  névroses. 


Dans    la    première  l'ililioii  de  ce!   on\i"ige.   j  avais  ciii  devoir  domii'i 
à  ce  cliapilrc  une  certaine  l'Ieiidue.  A  celle  /'pnipie,  le  Iraxail  de  revisimi 


I  Itlit  ni.l  -    /H'»/'///'.<M  >  liOlili.l.\K  .\hH\hlsl:.  MM 

(le  riivsli'iii',  <|iii  s'csl  Hiil  :iii  (ours  ilc  n-s  dix  di'iiiirrcx  iiimrf>,  ii  l'-liiil 
|iiis  nudif  l'iiliiiin'  cl  l'iiii  fiiisjiil  iciilrcr  (l;ms  ci'lli'  ih'Mom'  Imili'  mu- 
st'iic  (II-  Iniiiblcs  ti<i|ilii(iut'>.  Je  vais  rii|i|ifli'r  ia|>iilriMiiil  iri  i|iiiii  iU  ("ii- 
sislairiil  cl  nii  \ci  la  ensuite  ce  iiii'il  l'aiil  en  [leiiseï , 

lies  hiMililes  Ii't)|i|ii(|iies  «  liysléii(|iies  ■•  consliluaieiil  nue  sei  ie  iiiiiiler- 
rtiiii|iiie  allaiil  des  pins  f^raves  aux  |diis  légers.  I.e  (leiiiiii<;iapliisiiie  el 
lin  lieaire  riMinaieiil  1<'  |ii('iiiier  (lej.'ié.  Ilelle  dernière  awiail  élé  liée  le 
plus  souvent  à  l'atlaiiue  livs|éiii|ne.  l'nis  veuail  ru-déuie  avec  ses 
lieux  vaiiéli's  :  l'iedèiue  hlam  di'ciil  par  Sydeuliani,  l'ieilènie  Ideu  décrit 
par  (liiarcdt.  (Juant  aux  ii  ii|ili(iii--  culanccs  soi-disant  liystciii|ucs, 
elles  avaient  |ucs(iuc  loupiuis  le  caraclci'c  hulheux,  pustuleux  cm  vési- 
iidcux.  Ou  avait  si^inalc  un  herpès  zosler  ^an;,'iéueux  crtnijiiiic  liyslé- 
liipic;  des  cas  d'cc/enia  liysléritiiie  avaient  élé  produits. 

Mais  les  tronides  tropliitpies  les  plus  iinportauls  (pie  Ion  ratlacliail  à  la 
névro-c  étaient  les  héinorra-iics  cl  les  ^auj^rènes  de  la  peau.  Les  héuior- 
ra;.'ics.  plus  ou  moins  localisées,  rappidaienl  d'ordinaire  la  disposition 
des  plaies  de  .lésus-C.liiist  sur  la  croix,  (tu  croyait  avoir  oliservé  lappa- 
riliou  de  ces  sti^îniatcs  à  la  suite  de  la  su^^'cslion  liypnoti(|uc. 

Uaulres  Irouldes  cutanés  avaient  encore  été  décrits.  On  parlait  de 
canitie  livstéii(pic,  d'onyxis  liyslériquc.  Href,  ou  était  arrivé  à  l'aire  icu- 
ti'cr  dans  TliYstérie  tous  les  faits  (pie  Ton  ne  s"expli(]uail  |ias. 

l'ne  réaction  devait  l'ataleuient  se  pidduire.  On  sciilail  de  joules  piuls 
la  néc(>ssité  de  réviser  les  choses  et.  en  l!l()S.  la  «  Société  de  .Neuiolo^ie 
de  l'aris  »  s'est  elVoi'cée  di;  classer  tous  ces  faits.  Oindle  cpie  soit  la  déli- 
uitiiui  (pie  l'on  dotuie  de  l'hvslérie.  il  est  ceilain  (pie  Ion  ne  saurait  y 
faire  rentrer  la  plupart  des  prétendus  troiihles  tropliiipies,  l'tuir  certains 
d'entre  eux.  il  esl  déiuontré  (piils  sont  le  l'ait  de  la  siniiilatiou.  C'est  le 
cas  des  lési(uis  (iilanées  à  forme  de  pemphimis  et  de  ^au^'iùiic  :  c  esl 
le  cas  de  Immi  n(MulMe  d'u'ih'-mes  dits  hystériques  où  on  relève  souvent 
la  trace  d'un  lieu  coiistricleur.  Cha(|ue  fois  (|ue  le  sujet  a  pu  être  sou- 
mis à  une  surveillance,  ou  a  d(''C(Mivert  la  supercherie.  Taiil('it  il  s'agit 
de  ce  hesoiii  morhide  de  ineusonjie  (|ue  Dupré  iKuiime  mythomanie, 
l'arfois  il  s'af.'it  iViiitli)- iiiiililiilcnis  c(uume  dans  le  cas  de  Iticulal'oy,  où 
un  malade  se  |ii(>(liiisail.  |iar  des  applications  de  potasse  causli(|ue,  des 
escarres  profondes  à  nu  liras.  Croyanl  à  une  lésion  irréinédialde.  ou  lui 
pro|iosa  rampulalion  el  il  acc,e|ila  cette  solution!  Ces  cas  de  .<  patliomi- 
iiiie  ■■  sont  certaiiiemeut  des  plus  rares.  Le  plus  souvent  le  siiiiiilaleur 
a;,'it(laiis  un  lint  intéressé.  Hans  Ions  les  cas  de  ce  jjenre,  le  ilcMijr  du 
uiédecin  esl  de  son;,'er  à  une  fraude.  Il  faut,  pour  en  écailcr  I  li\  |i(illièse. 
isoler  le  malade,  le  soumettre  à  nue  surveillance  de  tmis  les  instaiils. 
couvrir  la  h'-sion  d'un  panseiiienl  cacheli''.  etc.  Mais  ce  serait  sans 
doute  une  exaj;(''iation  (pie  (rexpli(pier  loiit  |>ar  la  simulalioii.  Parmi  les 
h'sioiis  ciilaïK-es  (pie  les  anciens  auteurs  atli  ihuaieiit  si  j.'éiiéreuseiueiit  à 
l'hystérie,  il  esl  des  cas  où  la  simulalioii  iiinlervienl  pas.  Ce  n'esl  pas 
il  dire  (pi'il  soit  prouvé  (|ue  riiysteiie  y  intervieuue  davaiitafie.  Il  est 
vraiseiiihlaMe    ipi'iin    certain    iioiiilire    ne    l'iiieiit    ipn-    des    eiicnis    de 


m."  >i:Mini.(u:ii-:  ni  s)>ii-mi-:  .m:iiii:/.\. 

iliii^iKislic  ((imIi-iiic  cTiffii  aii;;i(iti('m'()li(|ii('.  |iriii|)lii^iis  iiircdiciix,  (île). 
(|iriiiii'iiil  l'i'di'cssécs  un  cxiMiicn  plus  appiMloïKli  du  iii;ilii(l('.  Kii  Imil  (;;is. 
si  dos  Irouldos  linplii(|iics(iil;iii(''s  pciivciil  cxislcr  ;iii  ((Uiis  des  étals  fouc- 
lioiiiiels,  ils  soiil  -~;iiis  runlrcdil  des  pins  raies  :  ;i  I  liciiic  acUudio,  on 
in!  saurait  prciidic  an  si'ricnx  la  icdalion  d'un  de  ces  cas  i{ui  uc  serait 
|ias  accoinpa^MK'c  dos  plus  si'ricuscs  iii\cslij,'ali(Mis  (•liiii(pi('s  et  liiolo- 
gi-pios. 

C.  -  TROUBLES    SECRÉTOIRES 


I  Sueur.  La  si'(  i(''liiiu  suddraic  scuililc  ('■Iro  une  liltratiou  dans 
hiipirllc.  (Uitic  lactivili'  ('pitlndialc,  iutorvi(Minont  doux  l'actcurs  csson- 
liols  :  la  ciicnlalion  ot  rinuorvatioii.  Tout  l'o  qui  an;inionto  la  pression 
du  saiifi  dans  les  capillair(>sdo  la  peau  au^'ui('nl('{'^al('in(>nt  la  production 
de  la  suonr.  I  uchsini^or,  Vnipian,  Nawiocki,  Adainkiowic/,  olc,  ont 
montré  qu'il  fallait  distinj;iitM'  |ionr  les  glandes  sndoriparos  deux  sortes 
de  neiTs,  les  uns  vascnlaires,  les  antr(>s  excilo-sécrétuires.  dont  l'aclion 
pont  être  siiunllanéo  on  dissocii'c.  I, 'excitation  du  bout  péripliéri(pic  dn 
sciali(|ue  chez  le  chai  dilerininc  la  sudation;  après  la  section  de  ce 
nerf  il  v  a  au  contraiie  (liininnli(ui  de  la  sneni-;  mais  la  pilocarpine,  la 
chaleur  iienveiil  en  ovcitant  le  uerf  faire  ic'|iaraitre  cotte  sécrétion.  I.e 
traj(!l  des  voies  sudcnales  n'est  pas  cm  nie  ili'liuitivement  connu;  (Ui 
admet  géiiéralcnient  f|u'ellos  ompinntcnl  hni  parcours  an  sympalhicpie 
cl  il  la  moi'lle.  Onaiit  aux  ceiilres  sndoraiix.  leur  silnation  n  est  |tas  non 
pins  encore  iiellemcnl  pr(''cisi''c.  l'rancois-l' lanck  pense  (jne  tout  l'axe 
j;ris  de  la  nioello  joue  le  rôle  de  cenlr(>  sndoi  ipare.  Adanikicwicz  a  noté 
rinlluence  dn  hnihe.  ainsi  que  celle  de  la  p.ii  lie  cm  licale  et  moyi'iine  du 
cervelet.  On  a  admis  la  |)ossil)ilité  de  ccnlics  cii(i'pliali(pies  Tons  ces 
centi'os  entrent  ou  jeu  par  voie  réilexe. 

Le  rôle  que  joue  le  svsièmo  nerveux  dans  le  fonctioiiucment  des  glandes 
sndoriparos  est  donc  très  important,  aussi  les  tronhies  do  la  fonction 
-ndorale  poii\anl  iM'snlIer  d'une  all/'ialion  de  ce  système  sont-ils  noin- 
Ipiciix. 

L'augmoiilatioii  do  la  séci-étimi  sudorale,  appelée  Iniiicridroxc,  est 
lo(;alisée  ou  généralisée.  Lhv|)Oridrose  localisée  (mi  épliidrose  est  la  plus 
frécpieule.  Il  est  un  exemple  d'éphidroso  réilexe  bien  connu  :  c'est  colle 
ipii  survient  chez  cerlains  sujets  lorscjuils  se  déshahilleni  en  public.  La 
sudation  des  mains  et  des  pieds  on  dn  ciu'ps  entier  chez  certaines  per- 
sonnes, il  la  snit(^  d'une  émolion.  c>t  de  connaissance  banale.  On  a  noté 
dos  cas  où  l'éphidrose  se  liinihiil  ii  nii  ct'iji''  du  corps  {It^nddroxe).  Dans 
les  lésions  dn  sympalhiipic  ci'i  \  i(  al.  il  ii'e>-l  pas  rare  d'obseiverdos  pbéiio- 
niénes  oculo-papillaireset  \aso-moteurs  associés  à  de  l'éphidroso.  Khstein 
I  187.")).  Itiehl  I  lSS4i.  Itaymond  l  ISSSiont  montré  les  relations ipii  existent 
eiilro  les  lésions  dn  svmpalbiipie  el  ce  trouble  séi'rétoire.  Dans  les 
lésions  (In /r//'((wcoH  on  a  cilé  ri'pbidrose,  ainsi  ((iio  dans  daiilros  névral- 
uies.    Les  iilfiii's  /II'  lu  iiKirlIr.   les  I  il  meurs .    les   imirlilcs  rtKjiU'x.  la  jxilio- 


Il{nnil.h:s   lUnflll'jl  I  >  hnliK.IM.   M.lllll^l  III  l 

iiii/rUlr  niiiiir.  I:i  siiriminmi/rlif  r(tiii|tlriil  t'-^iiliMiiiMil  I  i'|iliiili n"-!'  |i.iriiii 
Iriirs  iii;iiiitVst;iliiiiis  |iiissililcs:  i|c  inriiic  les  iii-rrili:t. 

|lan>  le  r:i>  il<'  lt''->iiin  iitnilii-hiillniirr  nii  iiIisitm*  |)Mrliiis,  ilii  iiirriic  l'oli- 
i|iii'  riit''mi|iir'i;i('<m  lliciiii;mt"i|lic>ir  iillci  ne.  ilo  Inmlilo  ilr  l.i  si'civliini 
-llilni'iilc  —  li\|ici'iiliiiM'  ;it'<'iitii|),'i^ii('-s  CM  ^('•iH'flil  «le  lliiiililcs  Viisn- 
iiiiil(Mii>.  ali.iissriiiciil  ili>  l.'i  li-iii|i  iiiliii'c-.  |K^lriir  de  lii  pf.in  <'l  torvislaiil 
le  jiliiN  soiiMMil  iiMT  li>  symlidiiic  tlf  (!.  llciii;M(l-lliirrn'r.  <\i>\.  Ilrmiiilr- 
i/ii-s  fiiir  li'niiiiis  ilu  Iriiiir  euci'pU  ilujui'.  |i.  'il  '».i 

\.'iiniiln>si'  |>(Mil  s"ol)si'f\cr  (hiiis  (lillV-iTiilfs  alVi'('lii)iis  iir;:.'inii|iics  du 
^sslrmt'  ni'ivi'iix.  Ilaiis  lu  stjriiKjnnuirUi'  la  si-nrliim  sinlni'ali'  ol  [laiTois 
li'iulili'i'.  haiK  nii  tas  di"  syiiii;.'(iiiiy(''lit'  miilalrralc  ;iv<'c  lu''iiiialr'i|iliic 
liiit;iMli',  j'ai  (d>st'ivt'  iiiic  aiiidrosc  ((niiiilrti-  iU'  la  iiioitii'  <(»ii<'s|i()iidaiili' 
du  coriis  cl  de  la  l'ace,  l'ar  les  Iciiips  les  plus  cliaiids  le  sujet  ne  liaiis- 
|iiiail  t|(ii'  du  eolé  sain.  Uaiis  un  cas  de  svrtiiiu  Iransrcrsali'  cotiiphlr  <lr 
lit  iiiuilir,  j'ai  ciuislali''  une  sup|ii-essi(iu  liilale  de  la  sécit-lion  de  la  suciii' 
dans  liiiilcs  les  parlii's  du  corps  situs-jaceiil<'s  ii  la  lésion  (lij;.  7S  cl  itid 
à  iti-l.  jlans  la  /inrrt/i/.vj'e  /midlf  iirriitln-rii/iif.  lors(|ue  la  lésion  siè^'c  au 
niveau  du  ^aM<ilion  <,'éniculé.  on  conslale  aussi  de  l'anidi'ose. 

In  poini  inti'ressanl  se  rallaclie  à  rt-lnde  di's  Iroulilcs  séci'éloires 
-iiiloiaux.  (.est  celui  de  la  sudalioii  provoipir-c.  déciile  d  aliord  parSirauss 
i|ui  l'idilenail  au  moyen  de  la  piliicni'|iine.  et  ipii  l'élndia  dans  la  paralysie 
laciaie.  t;,'ale  îles  deux  colés  dans  la  paralysie  d'ori^'ine  cenlrale,  la 
-udatioii  provo(|uée  est  manircsteiiient  retardée  dans  les  paialysie>  péri- 
pliériipies  ^'laves.  i.e  iiièine  l'ail  a  élé  oliservé  dans  les  |)aialysies  radicii- 
laires  du  plexus  liracliial  (Mme  hejeiine-Klumpkei.  H'iiiic  niaiiière  ^r-né- 
rale.  la  rr'aclion  l'st  en  raison  directe  de  l'état  de  l'excitaliililé  ('•lectiifpic 

lloislev  a  é^'alement  essavé  de  lirer  |>arli  des  réactions  sinlorales  pro- 
\o(piées.  pour  l'aire  le  dia^'iiostir  lopo^'iaplii(| ne  d'une  lésion  delà  moelle, 
dans  le  cas  on  les  Iroiihles  de  la  seiisiliilité  laissent  le  clinicien  en 
-uspens.  ,^oil.  |iar  exemple,  une  lésion  an  uivi'au  du  sixième  serment 
dorsal.    Si   on   provocpie   la  sudation  chez   le   malade,  on  aura,    d'après 

llorslex.    I apparition    pins   pri'coce   de    la  sueur  dans  les  terril  tires 

(  ulaiiés  •.n>-jacents  à  la  lésion.  Les  zones  cutanées  dont  la  sudation 
de|iend  du  si\ième  scfiiiUMit  et  des  se};inents  sous-jaconts  ne  sectmvriioni 
de  sueur  ipi'un  peu  plus  tai'd.  Il  s'ensuit  (pren  {.mettant  lappaiilion  des 
L'outteleltes  île  -neui-.  et  eu  mdant  leur  limite  infi'-i  ienre.  on  sera  rensci- 
;:né  sui-  le  point  de  la  imudle  intéressé.  Ilorsiey  se  sert  |)en  de  la  |iiloear- 
pine  :  il  piélèie  introiluire  le  tronc  de  ses  malades  dans  une  sorte  de  ea^e 
dont  >iiio  jiaioi  est  constiluée  |iai  une  filace  transpaienle.  Il  t'ait  arriver 
de  l'air  chaud  dans  la  cai.'e  cl  examine  la  peau.  On  oliliendrail  ainsi  d'ex- 
cellents n'-snilats  par  iap|ioi't  an  diagnostic  topo^rapliiipie  de  la   li'>sioii. 

Uans  la  iiiolinlii-  ilr  Hiixi-ihiw.  l'Iivperidrose  est  ]i(nir  ainsi  dire  cons- 
lanle  cl  se  Iradnil  très  souvent  par  des  sudations  proCuses:  mais  il  s  aj;il 
là  d'une  alleclion  i|iie  l'on  rallaclie  actnellemeni  aux  syndromes  glandu- 
laires, jlaiis  les  Hrrrosi'x.  et  en  paiticnliei  dans  Vliiislciir.  ou  a  déciil 
antrel'oi-  tonte  imc  -érie  de  IkoiIiIo  -udoraiix  :    li\peiidio>e.   aniiirose. 


"Il  ^/ Midi  01,11-:  iii  > ystEmi:  m:hvi:vx. 

snilalioiis  à  odeur  IV-lidc  lliroiiiliidrosc).  sudalioiis  coloréos  (cliroiiii- 
di(iso).  A  riit'ure  actuelle,  (|iiel((nes  auteurs  contesleul  l'cxisleuce.  daus 
I  hystérie,  de  troubles  vaso-moteurs  et  sudoraux.  VA  ceiiendaiil  il  est 
iui|iossild(>  de  uier  que  certains  sujets  éiuolit's  présenleul  des  ti-ouUles 
parlois  très  iuar(|ués  des  réaclious  vaso-tiioirices  cl  sudoraie>-,  en  dehors 
de  toute  lésion  (»rj;ani(|ue  du  syslènic  nerveux:  j'en  ai  vu  |ilusieurs 
e\eni|des.  (Vov.  \\.  lOKi.)  Souques,  qui  eu  a  publié  un  cas.  rei'use  d'eu 
l'aire  luie  uianil'eslaliou  liysléri(|ue  et  le  classe  coninio  «  névrose  sécr(''- 
loire  >'.  Il  est  certain  ((ue  l'on  ne  saurait,  sans  ahus  de  lan^a<;e.  dénoin- 
niei'  .<  hvsl(''ri(|ues  »  tous  les  troubles  i'onctioiniels  (|ue  peuvent  piéseider 
des  u(''vro|iallies.  .Mais  ce  serait  tomber  dans  une  exajiéi'ation  inverse  que 
de  refuser  à  l'iivstérie,  alVeclinn  ilan>  laquelle  les  i''lals  émotifs  soni  si 
l'ré(|uents,  le  pouvoir  d'agir  sur  les  nerfs  suiloranv  ou  vaso-moteurs. 

On  a  sii^nalé  des  troubles  cinnn'nilaii.r  de  la  sécrc'lion  sndoiale. 
à  la  production  desquels  le  syslènw  nerveux  n'est  certainenieni  pas('lran- 
;i<'r.  Ilirsch  (I8!t8)  a  rapporté  un  cas  de  sndalion  unilalérale  couLiénitale 
ile  la  face. 

•_'"  Sécrétion  lacrymale.  Les  tileis  excilo-sécrélinres  de  la  uiande 
lacrymale  viennent,  du  facial  |)ar  le  ^iauj^lion  ^^l'uicidé'  el  passent  |)ar  le 
jirainl  nerf  pélreux  su|)erfici(d  pour  aboutir  au  i,'anj;lion  spliéno-i)alaliu 
et  de  là  à  la  glande  lacrymale.  (|ni  iccoil  aussi  des  filets  sympathiipies. 
L'arc  sensilif  est  formé  par  l'anastomose  du  nerf  lacrymal  avec  le  lameau 
orbitaire  du  nuixillaire  supérieur.  .\  l'élal  patliidogi(pie  la  séciV'liini  lacrv- 
niale  [leiit  être  augmentée  on  dimimK'e. 

X.'hiipersi'crétion  de  la  glande  se  manifeste  par  le  larmoieinenl.  il  iienl 
être  d('  cause  psiiclnf/iic.  éiiiolirc  ou  relexcr  i\' imc  lésion  ticrrcii^r  or^jo- 

Ilil/IlC. 

.le  n'insisl<'iai  pas  sur  le  larmoienienl  psychique  dt'  l'enlanl  ou  de  cer- 
tains ui''vr(qiatli(^s  car  ce  sont  là  des  faits  d(!  notion  banale.  X  l'état  patlio- 
logi(|iie  ou  le  rencontre  dans  les  (lihiicnres.  Chez  les  i)S('iiilo-liull>(nres 
(huit  l'état  mental  est  alVaibli  et  les  réactions  émotives  vives,  le  larnH)ie- 
nient  |)sychique  apparaît  scnis  forme  de  ciises  de  pleurer  spasmodi(|ues 
alternant  tni  non  avec  des  crises  de  rii'e  également  spasmodiques.  (\oy. 
lig.  16  el  17.)  I*]nfin.  le  larmoiement  peut  ètic  d'origine  ri'flc.if  —  irrita- 
tions de  la  cornée,  de  la  conjotniive. 

[.'Iijllioxt'crdlion  lacrymale  s(!  produil  loules  les  fois  (pie  la  |)(ntion  sen- 
silive  on  nu)ti'ice  de  l'arc  léllexe  est  alh'n'e.  Llle  a  élé  constatée  à  la  suite 
de  l'extirpation  du  ganglion  de  Gasser.  Klle  se  rencontre  aussi  dans  la 
pai'alysie  faciale  péi'iphériqne  hns(|ne  la  h'^sion  est  inlrapélr'ense. 

Srcri'l ions  anormales.  —  Ou  a  di'crit  chez  les  liysléri(|ues  et  qualilié' 
de  "  lai-mes  de  sang  »  un  suintement  sanguin  des  conjonctives.  Il  y  a 
lien  de  faire  de  fortes  réserves  sni'  la  réalité  de  ce  synqpirnne  en  lanl  (pie 
plK'iioniènc  S|)ontané  et  indépendant  de  hnite  siipeiclierie.  l'oiir  ma  part, 
je  ne  lai  jamais  constaté. 


TROUBLES    DES    SENS    SPÉQAUX 

llllli'.  Ililnnil.  I.  \|<|>.llvil   ili'   1,1   MMUII. 

I.  —  Ouïe. 

l.i-<  liciiilili-.  (le  I  aiiililiiin  Sdiil  ,isNC,<  ri('i|iii'iil-  (l;iiiv  li'>  ;ill('ili(ill> 
ilii  ?NVsl(''inc  iu'i\cii\:  iU  lu-iivcnl  iclcvcr  tl  iilItTiilions  ii['^.'iiii(|iics  mi  (Mn' 
ili>  iialiirc  rniH'liiiiiiit'Ilc.  I.iii'si|ii'ils  soiil  |iriMliiils  pai'  nin-  li'-sioii  iii';.'iiiii- 
i|iii',  ils  ilt'|M'mli'iil  le  plus  siiiivciil  iruiic  altt'-iatiiiii  de  la  V(ii<'  a(iiiisti(|U(' 
à  iim  (|iii'lr<im|m'  tic  ses  (''laj,'('s  (Voy.  li^.  'l\'l).  l'ailois.  (■i'|ifiiilaiit.  ils 
|ifM\('iil  a\(>ii-  |Hiiir  iiii'iiiii'  imc  Irsioii  de  ccrlaiiis  iicils  nàuiciis,  car  le 
tiijiiiiH'aii  iniicivc  le  iimsclc  ilii  iiiailcaii  cl  exerce  un  nile  liii|ilii(|iie 
sur  la  caisse  du  Ivuipaii.  de  uièuie  (|ue  le  facial  eiiMiie  au  nniscle  de 
l'i-lrier  uu  (ilet  iieiveux  i|ui  se  di'Iaclie  ilaus  la(|ueduc  de  I  allii|ie. 

La  voie  ac(iuslii|ue  ciunuieiice  avec  le  iieiT  de  la  VIN'  paire.  Les  lilires 
auditives  nul  leur  (iii^iue  dans  le  ^an;:li(iii  spiial  ou  de  (inili  qui  iiccupe 
la  ciduuielle  du  liiuaciiii  et  (pii  est  riiiiiiiidii;:ue  d'un  ^'au;.'lii>u  céréhro- 
spiual.  Les  cellules  de  ce  <:au;:liiin  oui  nue  liraucliecouile  pi'ripliéricpie  (|ui 
se  liuuilie  eulre  les  cellules  épilliéliales  de  l'urjiaue  de  Cui  li.  (ii';;aue  seii- 
siirii'l  de  l'audiliiin.  el  une  liiauclie  longue  (|ui  s'iinil  aux  Jiltres  vesliliu- 
laires  veuaul  descauaux seuii-ciiculaires  pour  l'oiuier  la  Vlll"  paire  ou  ueiT 
audilir.  r.e  nerf  traverse  le  rocher  pai'  le  conduit  auditif  iiderne  en 
conipa;;nie  du  facial:  il  peu!  être  eu  ce  point  touclié  pai'  nue  fracture  du 
i-oclier.  l'uis  il  atteint  le  coti'  du  Imllie  mi  il  est  sinplotnln'  par  lelle  pai  lie 
du  cei-velet  i|ni  forme  le  loliule  du  pnemno;;astri(pie.  Il  se  di\ise  aloi-- 
eii  deux  lirauclies  :  I  auti'-rieure.  ou  nerf  vestiliulaii'e.  cpii  tient  sous  sa 
d<'-pendaiice  les  fonctions  d'éipiililii-e  statique  Voy.  Vfriitjv.  \).  i}5|el  la 
posti'-rieiire.  acoustique  propreuieid  dite  et  qui  se  toruiine  aussitôt  dans 
lieux  masses  cellulaires  sièp-aut  sur  le  coté  e\lei-ne  du  corps  restil'orme. 
juste  au-dessous  du  pont  de  Varole.  I.  uni'  est  antérit'ure  on  ventrale, 
c'est  la  plus  importaide  chez  l'Iioiume  :  l'antre  est  postéi'ienre  ou  doisale. 

A  ces  iiMVaux  couMueuce  la  voie  aconstiipie  centrale.  Les  lilires  nées 
du  uovau  vential  contournent  le  liord  antérieui'  du  corps  restifornie  et 
péuètreut  dans  la  partie  anteio-exleriie  de  la  calotte  pouline.  Très  oldi- 
i|nes  eu  liant  et  en  dedans,  elles  passent  au  devant  de  la  l'aciue  ilescen- 
daiile  du   Irijiimeaii   cl  s'iiisinucnt   eiilir    les  faisceaux   ilil  rillian  île  Iteil 


iiDi  si.MKii.ocii-:  ni  sy-.li mi:  .\i:ini:r.\. 

lin  intime  nMr.  \  l;i  |i;iilii'  iinivrinic  ilc  l;i  |ii(itiili('M;iiHC.  elles  s'enlie- 
l'i'iiiscnl  Mil'  l;i  li;:iii'  hm'iIIiiih'  el  voiil  lui  mer  dei  rien'  le  riili;iii  de  lieil. 
illl  colé  ((|i|Misi'.  Ieeiil|i>  li;i|irznHle  :  |iiiis  elles  se  ledresseiil ,  M'iiicaies,  en 
.■ii-riiTcderdlive  |ir()liiiiér;iiilielli'.  les  lihres  du  iin\;iii  diirsal  suivent  une 
aillrc    voie.    Kllcs    (•(iiilollllieiil    li'    Imid    |iiis|i'iieiir  du   eiiriis  i-esliriiiiiic. 

r;iiii|)eill  à  la  surlacc  du  [liaiK  lier  du    (|ii;iliièiiie  \ciili  ieiil i  elles   des- 

siiieul  les  s! ries  acuiisliques.  |dnii;;enl  ;'i  I  iiili'rieiir  de  l;i  ealiille  jionline 
sur  la  ligue  iiiédiaiii',  s'\  eiiIreeriMsi'iil  el  ;:,ii:iieiil  le  vdisinai;!'  des  libres 
veulrales.  |irès  île  celle  iiii''iiie  idi\e  |iniluliiiaiilielle.  l'ji  ce  |Miiul  la  voie 
acmisliiiiie  ruriiie  le  riiliaii  di'  ISeil  lali'ral.  Iei|iiid  devieiil  sii|ierliciel  au 
liiird  sii|iéiieiir  du  |iiinl  de  \arcile  liiiM|iie  I  iili\e  |irolul)éraulielle,  en 
disparaissaul,  le  dr'ciiu\re.  Il  riiniii'  l'islliiiie  laliMal  du  eerxeau.  au- 
dessus  (lu  sillon  collaléral  el  se  leriiiiiie  dans  le  liilieiciili'  i|Maiiri jumeau 
|)osl(''l'iour  et  le  euriis  ;;eii(iuilli'  iiilerni'.  (!'esl  le  deii\ièiiie  relai  de  la 
voie  a('onsti(|ue. 

Kn  traversant  le  tronc  d'iidiial,  le  faisceau  acoustique  s  esl  coniiilète- 
iiieul  eulrecioisé;  il  donne  i|uel(|ues  liliies  leiininales  aux  noyaux  du 
coips  tia|i('/.oï(le  el  à  l'olive  sn|i(''rieuie  (Aiidié-'l  hoiuasj.  Kn  oulre,  il 
l'iiMiie  des  collatéiales  aux  iiovaiix  liiilliaires  et  |)idtnli('Mantiels  des  nerfs 
irfinieiis  I r  la  \oie  ri'llexe  eoiiiie. 

A  |iailir  du  iiii''socr'|iliale    le  faisceau    acous|i(|ue    ahoutil    à    sou   cenire 

cortical      -    partie    moyenne    de    la  pr iére  circoii\(dulioii    leiuporale 

--  eu  passant  pai' le  sei,quent  soiis-leiiliciilaire  de  la  capsule  iiileriie. 


Je  me  propose  d'aliord  d'aiiaUser  les  I  rouldes  aiidilils  ipii  di''peiideiit 
des  maladies  nerveuses,  jinis  de  moiilrer  eiisiiile  coiiiineiil  ils  se  pré- 
sentent dans  chaque  all'ecliou. 

Très  souvent,  SUlloul  au  d  'Iml  el  comiiie  premier  Iroiilde.  le  malade 
entend  des  acouphènes  ou  luuils  siilijeclils;  ce  sniil  des  liourdoiiiiemeiits, 
des  sifllenienls,  des  bruits  variés  (|ui  parfois  |irennent  uncaraclère  hallu- 
cinatoire. Ils  sont  paroxvs(i(|ues  on  continus  et  s'acconipai;uent  il  oïdi- 
iiaire   l'inpiiacousie. 

(l'est  la  fliiiiiinilioii  de  l'intif  ipii  esl  le  siiiiie  le  plus  imporlaiil.  fJle 
l'sl  uni  ou  hi-aurieulaire:  elle  esl  soineiil  liés  iiileiise.  .Normaleiiieiil. 
l'oreille   perçoit  ties  sons  ipii  oui   de    lii   \iil-\)   à    (."ciTCiS   1///-IO)    \ihra- 

ticnis   doubles.   La    z dite    imisiiiilf   va   di'    iil-\    ilCi    \.    d.)    à    rr    7 

(Tm/^  704  096  V.  d.  |.  I,a  voix  huiiiaiiie  a  une  ('■leiidne  ipii  va  rareineiit 
au-dessous   (le  04    vihialioiis    doiildes    el    au-dessus    de    lll-Jl    \ihialions 

doubles  (Moure  et  Caiizard  I.  Or    la   dimiuiili le    l'aciiil '■   aiidilive   peut 

se    faii'e  réjiulièr iil    sur    Imile    la    uamiiie    des    siiiis.    Ilaiilres   lois, 

rall'aiblisseinenl  pmle  scnlciiienl  sur  les  sous  !.;ra\es  ou  sur  les  sons 
aigus.  Haus  cerlains  cas.  ce  soiil  des  noies  isoh'es  ipie  le  malade 
n'euleud  plus;  on  <lil  alors  ipir  la  peirepliuii  aiidilixe  piV^senle  des 
lacunes. 

Ou  apprécie  raeilemeul  l'hypoarousie  jolah'  par  le  lie  lac  de  la  montre 
ipii   doit  être  siiftisammenl  lorl  ou  par  l'examen  a   la  \oix  clmcholi'e:  on 


•^1  sihiiiK.ih  iii  I M  iiiriiis.  m: 

.ii'linili-  iniiiir-i'i-iiii'iil  les  vom-IIcn  n.  i.  c.  ii,  a,  t'ii  riiinniciiraiil  |i:ii'  les 
|ilii>  ;^ia\CN.  Il  l'aiil  avoir  soin  ircxaiiiiiici'  (-|ia(|iii'  oicilli-  si'-|)ai'>iiiciil.  La 
\oi\  l'Iiiit'Iioii'-f  iiiiidiTi'c  s'cnlcml  à  l'air  lilirc  à  'jO  mi-Ircs  liaslfxl,  mais 
la  |i|ii|iaii  lies  inalailcs  (|iii  >r  |)lai<:iicMl  iraiVaililissriiiriil  ilc  l'ouïe  ne 
rfiilcinlfiil  ^^iirrc  K\{\i\  moins  de  ,'»  int'ircs. 

i'oill'  a|i|iri'<'ii'l'  II'  (li';;i'.''  ilc  coiist'rNalioii  des  divers  sons,  on  se  scrl 
d'une  séiie  graduée  de  diapasons  :  Tt  snriisenl  en  ^l'iiéial.  le  /rt'nioM-n 
i|ni  di.inie  i-.'.')  vihi'alions  donldes.  le  la'  j^rave  el  le  /ii'  ai^n.  An-dessiis 
de  'jIMIO  \iliralions  douldes.  e'esl  ra|i|)ai'eil  de  Seliull/.e  (|ni  perinel  le  |iliis 
raeilenienl  ira|i|ireeier  l'aenilé  auditive  ;  il  consiste  en  une  lonle  mclal- 
li(|ne  tendue  an\  deu\  evlréniili's  d'un  socli-  de  liniscl  sur  l,ii|iii'lle  ;:lisse 
un  curseur.  I.e  sil'llel  de  (ialton.  plus  atn'ii-nnenieiil  loniiii  ipir  le  niono- 
coi'ile  de  Sclinll/e,  parai!  aussi  plus  praliipie:  en  loul  i,is.  il  es|  ij  im 
nsa<;e  plus  ciMiianl. 

Il  n'es!  pas  toujours  tacile  de  reiunnaitre  par  ICxainen  loiiilinuiirl 
l'orij^ine  pi''ri|iliér  iipie  ou  lalivi'inlliii|ne  d'une  surdité.  On  a  indiipji'- 
qnehpies  expéiiences  (|ui  permettent,  dans  une  (-erlaine  mesuie.de  dis- 
tiii<^uer  une  surdité  de  tiansmission  par  li'-sion  de  loreille  moveuue.  des 
sui'dil(''s  centrales  ou  de  léceplion.  (!e  sont  les  (''preuves  de  Weliei-,  de 
Scliwaliach.  de  Kinne  et  de  (lelli'.  Ilans  le  Welier.  si  l'on  jdace  un  diapason 
\il)i'aid  sur  le  vertex.  l'Iiounue  normal  localise  éj^alenienl  le  son  dans  les 
•j  oreilles.  Y  a-t-il  surdilé  de  transmission,  le  .son  est  renrorci'',  latéralisé 
du  coté  malade  ou  le  jilus  malade;  v  a-t-il  sui'dil''  de  n'eepliou.  il  est 
latéralisé  du  c'iti'  sain.  iLiiis  je  Scliwaliacli.  on  applicpie  sui'  le  verlex  un 
diapason  vilu'ant  dont  on  cunnail  la  dnri'e  de  perception  normale.  Il  \  a 
sni'dilé  de  transmission  si  celle  durée  est  anj;ment'''e.  suiilili'  de  percep- 
tion si  l'Ile  est  dimimiée.  ilans  le  Kinne,  on  compare  la  |ierceplion  aérienne 
à  la  |MM'ci'ption  osseuse.  I  n  diapason  vibr'ani  est  placé  sur  l'incisive  supi'- 
rieuie  ou  la  mastoïde  insipi'à  ce  iine  le  son  cesse  d'être  perçu  ;  on  le  poi-le 
alors  rapidemeid  au  méat.  A  létal  normal  et  dans  le  cas  de  surdité  de 
l'éceplion.  le  son  est  de  nouveau  per(,'n.  le  Itiuneesl  dit  positif.  Ouand  il  est 
né<;alif.  c'est  l'indice  dune  lésion  de  l'apiiareil  de  li-ansmission.  Hans 
l'épreuve  de  (iellé,  le  dia|iason  vibranl  une  l'ois  sin'  le  vertex.  on  com- 
pi'iine  ilelair  dans  le  conduit  audilil'à  l'aide  dune  poire  de  l'olit/.er  relii'e 
au  méat.  Le  son  diminue,  l'épreuve  esl  positive,  si  loreille  est  saineon 
s'il  y  a  seulement  lésion  de  l'oreille  interne.  Si.  pai'  contre,  il  v  a  lésion 
de  la  caisse  et  ankvlose  de  l'i-liMer.  le  son  ne  varie  pas.  l'é-prenve  est 
m'-ialive. 

L'orijiiue  laliyi'iiilliii|iie  iriiiie  siiiililé  de  ri''C!'|ition  se  recomiail  sui- 
loul  à  la  coexistence  de  symptômes  dits  l'cslibidairct.  vomissemenis,  vei'- 
lii;e.  nystaynuis  pi-ovoipn'',  veiti^e  voltaïiiue...  (Vov.  E.rnini'ii  tic  l'o/i 
finn-il  vesUlmlairt',  p.  4."»| .)  ("l'sl  dans  cette  variélé  de  surdité  ipu'  l'on 
a  liécril  les  lacunes  de  l'échelle  îles  sons.  liraileni;.'o  a  donui'  ipielipies 
sifines  de  la  siirdil'  par  atteinte  du  neil'  amlitil  :  lacnité  ainlilive 
s'épniseiail  lapidemenl  ;  l'éclielle  des  sons  esl  atteinte  dans  les  sons  aifius. 
non  dans  les  sons  ''raves. 


MIS  "rMInl  niilh    lil     >  )  >  ÏAM//-.'  M-Ul'l:!  X. 

I.;i  (hiiilciir  (l'dfrillc  mi  (ihihjic  l'sl  i;iii'  cl  le  |iliis  miiuciiI  ildii^^ini' 
iii'N  ni|i;illii(ni('. 

\.liill>rr<ir()iisic  i\r  ((Piisislc  |i;is  en  uni' Jiciiilc  jiliis  jurande  (Icrdiiïc: 
le  iiialiuli;  ne  (lilIV'n'iicic  pas  mieux  cl  ne  iM'ivoil  pas  dos  sons  pins  laihlcs 
i|ii"mi  sujcl  iinniial.  CV'sl  siiiijilcmciil  par  iracliiin  psycliifpic  (|ii"il  exagère 
les  xiiis  )iriiiis  i.\.  Marie).  Ils  paiaisserit  |)liis  inleiisesel  s'acconipaiineiil 
MiiiM'iil  il'un  seiiliiiienl  péiiiMe.  1  livperacoiisie  esl  alors  donloiireiise. 
(iest  un  pliéiioiiièiie  iclalivenieiil  rare  dans  les  alVecliitns  ui<;ani(|nes  du 
svsiènie  nei'venx;  ponilant  il  se  icncontic  dans  cerlaines  paialvsies 
raciales  péi'i|)licri(|ucs.  Il  esl  l'iVMpienl  clie/  les  n(''\r(i|iallies,  chez  les 
déjiénérés  cl  dans  la  migraine. 

Les  iiardcousics  snid  assez  n(nnlin'nses.  I.a  |)arac(insie  de  Weiier 
i|ui  consislo  en  une  pcrceptinn  e\aj;érée  des  \ilirali()ns  dn  diapason, 
la  iiararoitxic  de  Uillis  où  le  malade  enlend  mieux  au  milieu  du 
Itrnil,  indi(|nciil  snriout  une  lesmii  de  la  caisse  du  Kmpan.  Ilans 
la  paracousie  pcopiement  dite  ou  nni.sirale.  le  sujcl  prend  nu  s(in 
piiur  un  anli'c:  il  le  peiçoil  altaissé  ou  exliauss(''.  Dans  la  ixiracoitsii' 
de  lieu.  rié(piente  surlonl  an  cdins  des  surdilcs  unilatérales  passa- 
fîères,  le  sujet  assigne  à  la  souice  s<inoi('  une  diicction  opposée  à  la 
direction  réelle. 

L'audition  colorer,  où  vovelles  cl  diplitcmgiies  s'allieni  à  des  sensa- 
tions de  couleiii'.  esl  une  psendcsllii'sic  (pii  se  |-eucimlre  suiliinl  chez  les 
iirrro/Hitlies. 

L'exploration  électri(pic  du  iieif  auditif  fournil  (pichpies  rcnseigne- 
nients.  Pour  provoquer  la  réaction  noiniale  du  neiT,  on  se  seil  d'un  cou- 
rant cdulinu  de  5.  d'autres  disent  lO-lT)  niilliampères.  1, "électrode 
active  de  pelitt?  dimension  est  placée  sur  le  trat,'us;  lélecliode  indillV-renlc 
plus  laific.  sur  la  nm|ue  ou  le  bi'as.  ÎNormalemenI,  si  l^'lcclrodc  active 
répond  au  pâle  néi;alil',  dès  (pie  l'on  ouvn;  le  couiaul,  il  se  pruduil  un 
son  hourdonnani  ;  la  fermeture  est  silencieuse.  Si  léleclrode  active  ré- 
pond au  pùle  |)()sitif,  c'est  l'invei'se  :  il  ne  se  produit  de  son  (pi'à  la  fer- 
meture. On  dit  (pi'il  y  a  hyperexcilahilité  du  nerf,  s'il  suflit  d'im  ("onranl 
plus  faihle  pour  amener  cette  réaction,  ou  si  un  m(''mc  cnurani  amcni'  une 
n'Mcrniii  heauciiup  plus  vive. 


VALEUR  SÉMIOLOGIOUE  DES  TROUBLES  DE  L'AUDITION 

Les  i, liais  iduiplels  ne  scmhiciil  perccMui'  aucune  l'spéce  di'  liruil 
liien  ipi  ils  ne  soient  (prexccpliimuellemcnl  Sdurds.  Ils  simt  suitoLit  inal- 
tenlifs.  (Ihez  eux,    il    faut   dislin;;uei-    la    pseudo-surdité    de    la    surdité 

vraie,  l'ourlant  si  à  m\i\  ans,  l"(>nfanl  ne  réagit  encore  à  aucun  bruit 

peut  affirmer  l'exisleiue  de  la  surdité  vraie,  Chez  les  liuhéciles  cl  les 
arriéres,  la  fonction  auditive  se  rapproche  de  la  noiuialc:  cerlains 
luèine  sont    bons  nuisicieas. 

Vlnidrocéphnlie    peut  saccnmpagner   d'une  dinuuuli le    I  duu-  ipii 


-I  MliiKHlII    1)1    lAI  lill  lti\.  Ill'.i 

\ii  |i;ii  riii>.  jii^i|ii  .1  l.'i  ^iinlilr  ('iiiii|ilr|<'.  Si  elle  rs|  itiV-rnir.  I  i'iil;iiil  ilrv  iciil 
siiiii'il-iiiilfl.  Iljllis  (|iii'li|lic>  ras.  U'<  li'iiiilili's  aiiililils  miiiI  |iass,'|Mri">.  ri 
ri'-ili'iil  à  IV-ciiiilciiii'iit  lin  lii|iiiilr  ('f|ilialii-i'.'i('lii(lifii  |iat'  r<ircj||r. 

Surililr  rnrlimlr.  \\i\w-    \rs    lt'>sii)ii>   iiii'lirah's   liilaliM'alcs    si('-<:i>.'iill 

ilaiis  la  |iaiiir  iiiovi-iimc  iIc  la  |ii'iMiii('i'c  riri'oiiMiiiilinii  li-iiiporalc.  tiii  |iriil 
iiitMTM'i'  lies  Ininlilcs  lirs  iiiai')|ii(''s  de  la  riiiii'lioii  aiiilili\i- cl  rinMin-  iiiir 
surililr  i'iiin|ilrti-  par  ilrslriirlinii  ilrs  rt'iilri's  iinliraiis  de  raiiililiuii . 
Iri  r'i'sl  le  laiiiiillissiMiinil  ri-ivliral  qui  l'sl  irniiliiiaiic  l'U  raiisr. 

Sitnlitc  rcrhnic.  ~  l.a  sunlili'  M-iiiaii'  csl  imc  dr-.  riiiisr-i|uciii'i's  ilc  la 
li'siou  ili"  la  zone  île  Wrruirki'.  Iri  il  n  \  ,i  |ia^  ilr  siinlih'.  mais  le  snici 
Ml'  i'iitil|ii'fiiil  |ilus  II'  si'us  ili's  mois  i|u  il  ciilriiil.  l.a  sniilili'  vcrlialc  es! 
im  s\m|i|iiiiii'  cir  l'a|iliasii'  si'iisiiiii'lli'  et  jm'iiI  sOIisitm'i-  ilaii--  il(ii\  i  miili- 
liiius  :  1  ilaiis  ra|iliasir  si'iism-ii'lli-  (iiiliiiaiii-  a\i'i'  alliM-alimi  ilii  !aii;^a;jc 
inlrrirui' nu  liii'u  cl  licaui-ou|i  |ilu^  rarcmcnl  à  (('lai  ilc  s\  iii|iiriin,.  jsnli'. 
le  lan<.'a;.'i' inlci'ii'ur  clanl  iularl. 

Siinlitf  rcrixilr  piiir.  -  Ainsi  ipic  |- icml  la  iuilii|iii'.  la  Nurililc  vci- 
halc  |iiii'i'  |icul  s'nliscrvcr  en  ilrhnis  ilr  louli'  alli''i'aliuii  lii''mi^|ili(''rii|m'  cl 
l'h'i'  la  riinsi''(|Ut'iir('  il  uni'  li'sinn  |inilaiil  sni- les  Miics  arnnslii|ni's  |ii'Ti- 
|ihi''rii|Ui's  DU  ronirali's  —  lésinn  liilalciali'  —  sii'|;i'anl  dans  le  laliv liiillic. 
Il*  iii'i'l' riirlilt'aiir.  le  nnyaii  anléiii'ur  du  rnrliléaiii'.  le  lulii'irnli'  arnus- 
liqui'.  hans  liius  ri's  ras  du  aura  de  la  snrilili' verliale.  \:\\  elVel.  la  Ranime 
de  Ite/idd  el  ses  orhives  snul  inleri'imi|ius  el.  par  suite  de  ecllc  inlernip- 
lioM  liilaléiale,  le  malade  sera  sourd  des  deux  oreilles  pcuii'  les  sons  en 
i|neslion.  Mais  mie  ii'viipii  un  (leu  intense,  pouxanl  prodiiiie  des  troiiiili'v 
L'éiiêranx  de  l'amlilinn.  on  ponri'a,  dans  ees  las,  voir  la  snrdili'  \eiliaie 
|>ure  eoineider  aver  nu  dejfré  plus  ou  moins  maripiéile  surdilé  vérilalile. 
('.est  du  reste  ainsi  que  les  rlioses  se  passent  le  plus  souvent.  Au  eiin- 
Iraire.  dans  la  surdité  vei'liale  pure  par  lésion  liémispliérique,  louïe  est 
inlaete  et  la  ^;ainme  de  iîe/.idd  toujours  lespeelée.  (Vov.  Aitiuisir  sriisn- 
rii'Ur.  Sunlilc  n-rhnl)-  /jurr.  pa;.'.  Sô  el  11,").) 

\.  hriiiiirriiiiii'  rrrébralc  esl  parfois  précédée  de  verli;:es  el  de  Immii- 
donnemenls  d  oreille,  maisli's  Irouldes  amlitils  sont  rares  après  l'allaque 
apopleetit'orme. 

I,es  iHiiii'urx  cérébralrs  peuvent  produire  de  I  livpoarousie  pai'  euni- 
pression  direite  de  In  VIH'  paire.  Klles  aj^issent  encore  par  riivpertension 
du  liquide  céphalo-racliidien  qu'elles  provocpieni  et  qui  se  coinnniniqnc 
an  lalivi'intlie  ou  qui  occasioiuic  une  névrite  du  nei'l'  acoustique.  Kn  ce 
cas.  on  comprend  qu'on  ne  puisse  di'dnire  la  localisation  de  l;i  Inmein 
de  la  pi'ésence  des  Irouldes  audilit's.  l'oiir  llradeni^o  el  Colli'i.  '^niivenl  Ir 
seul  elVet  de  riiypertension  sni-  le  nei  T  .nidilif  esl  d'accroilre  à  un  liaiil 
dej;ré  sou  excitaliililé  l'ieclrique. 

C'est    snrlont   dans  les   linnriiis  de    \'rliiffi'  pasli-iiciir  de    1' épliale. 

ipie  les  Irouldes  de  l'ouie  sont  ri-i'-qucnls  et  sont  ini  svmplômc  de  localisa- 
tion. Les  lu iirs  de  la  Mil'  paire  sont  une  cause  de  snrdili'  nnilatéialc. 

Ilans  les  luiiiriirs  ilii  Imllir.  on  Iroine  riivpoacnusie  dans  un  qnai't  des  cas 
il.adamei:   il  l'aiil  qu'elles  inli'ressrrd    le  |ilanclier  du   ipialriéme  \enlri- 


ii.Mi  i-iMim niiii:  ni    ^i-y/i;/    \i:i!ii:i\. 

cille:  lit  (liiiiiiiulioii  ilc  ruHïc  sii^cdii  (('ili'  ilr  l;i  h'sinii.  |t;iiis  1rs  liiiiu'iirs 
lirohthrrtnilicllfs,  lo  lioiililo  ainlilil'^  '-c  i  viicmil  iciil  7  luis  mit 'J7  ciis 
I  l.ad.'iiiici.  S  1"!^  sur  ."Il  cas  i  Un  iiliaiill  i.  I.'ciilrcciiiisciiiciil  des  voies 
aciiiislii|iies  e\|ili(|iie  (|iic  I  un  |iiiissc  liniiver  une  siii'dilé  croisT'e.  Dans 
les  liimi'iirs  du  i-i'riflrl .  sm  Imil  dans  celles  des  //(''//( /.s'/Vfè/V'.s'  rihvhrlh'ii.r. 
la  Vill"  |iaiie  sriall  le  iieiT  le  plus  inlcrcssc  apirs  le  iieiT  (i|ili(|iie 
(0|)|)eillieini  :  elle  es!  tiiiiclii'e  dans  nn  lieis  dés  cas  (lleniliardll.  I.a  sur- 
dilé  lien!  i  esh'i  nnilah'rale  un  devenir  liilalérale  ;  elle  s'acc(nn|iafiii('  de 
iKiliriliinnenienis  el  de  veiii;;es.  lailin  les  Innienisde  \  (iiiiilc  funitn-ccré- 
/<(■//(•/'. c  ih'ieiniineiil  lialiiliiellenienl  des  Imnldes  de  l'ouïe  du  ciMé  corres- 
|iiiiidanl  (.limienlié)-  i)"a|iiès  ('.(diel.  les  tiinienrs  i\{'s  luhcrrulcs  quadri- 
juineaii.r  sassocienl  dans  la  nioilié  des  cas  à  des  troubles  aiidilit's.  Mais 
alors  le  lulieicule  (|uadiijuiiieau  |ioslérieui'  est  loujours  IoucIk'.  Haiis  ces 
cas,  la  suniilé  est  d'ordinaire  hilalérale  el  s"accoiii|)a|,qie  d'o|ililalino|il(''jiie 
el  d'alaxie.  Mans  les  (|uel(|ues  cas  où  la  lésion  (Mait  nnilaliMale.  la  surditi' 
élail  éfialenient   unilalérale  el  crois{''e. 

Uaiis  la  ixicItt/nK'nitifjilc  rcrrhruli'  licni(ii-i'(iiji(iiic.  on  admet  (|iie  les 
lroii!)les  anditils.  (|iii  sont  assez  rares,  se  prodnisent  jiar  deux  nK'canisiiies. 
tantôt  et  surtout  par  de  petites  liéinoiragies  dans  h'  nerf  ou  le  laliyrinlhe, 
tantùt  et  parfois  jiar  extension  du  processus  inllaniinatnire  à  l'oreille 
moyenne  à  travers  la  tissure  pétro-s(piain(!Use. 

Les  iiicninçiiles  présentent  souvent  des  troubles  auditifs  à  leur  début: 
ce  sont  des  bruits  subjectifs  (pii  disparaissent  à  mesure  (|ue  la  surdité 
proi^resse.  Pans  la  niihiini/ik-  lul/crculcti^e.  le  labyiiiithe  est  intact  et  le 
nerf  auditif  baigne  dans  le  pus  ((Iradeniiioi.  Dans  les  inniiiniilcs  cérébro- 
xpiuah'  et  purulente,  il  se  l'ail  une  inliitration  de  pus  autour  et  entre;  les 
tilwes  de  Tanditif  ou  bien  encore  une  Ibroinbose  veineuse  du  liniavon  ou 
une  ostéite  du  rocber.  Ultérieurenient,  si  le  malade  jjuérit,  il  se  produit 
(les  destructions  et  des  atrophies  nerveuses  dont  la  lopogra|iliie  dans  le 
labvrinlbe  donne  la  clef  des  troubles  auditifs  persistants  et  parfois  sini,ni- 
lieis.  Je  veux  parler  de  ces  «  trous  auditifs  »  coïncidant  avec  une  audi- 
tion restée  assez  bonne  ou  bien  des  ilôls  de  conservation  des  smis  coïn- 
cidant avec  une  surdité  pres{jiie  complète.  Comme  sé(pielle  auriculaire, 
la  méniiif^ite  cérébro-s|iiiiale  laisse  surtout  une  surdité  qui  peut  être  uni 
on  bilatérale:  elle  est  surtout  i;rave  cbez  renfaiil:  car.  clie/  lui.  lors- 
(pi'elle  est  coni|déte.  elliM'iilraiiie  fataliMiienl  la  surdi-mutité. 

A.  loniiiiei-  a  d('(iil  une  lorme  spéciale  de  surdité  foudroyante  dansla 
.SI//)// (7 '.s-  iii'ircn.sL'.  Klle  se  rencontre  dans  la  syphilis  ac(piise.  en  |)arlicii- 
lier  chez  les  jeunes  tiens  el  les  enfants.  K.  Fournier  fils  l'a  vue  dans  la 
sy|ihilis  héréditaire.  Ileureusement  très  rare,  c'est  une  manifestation  en 
tjénéral  tertiaire.  KUe  s'installe  en  (pi(di|ues  semaines,  parfois  en  (piel- 
(pies  jours  et  s'accompa|;ue  île  bourdonnements,  de  verlii;es  et  parfois 
de  troubles  de  l'équilibre  el  de  nausées.  Klle résiste  à  toute  thérapeutique. 
A  rexamen.  on  ne  trouve  aucune  lésion  apjiréciable  de  l'oreille.  Kii 
étudiant  l'audiliou  avec  la  série  complète  des  dia]iasons.  on  constate  (|ue 
ceitaius  malades  sont  iiica|)ables  de  percevoir  le  moindre  son.  inémtMcn- 


^1  Miiiioi.ii:  iii  lAriiiiiow  iiji 

rmcr  ;i\cc  le  irsiiiiiili'iir.  \.i\  •ii'iii'-ial.  le  iliiiiii|i  aiitlilif  est  iiiU'ii'^M'  ilaiis 
limlt's  ses  |i.'irtii'>;  cl  !••>»  miles  j;i-a\cs  sniil  sinnciil  |iIms  aiir'i'i'-cs  i|iii'  ji-s 
miles  ai;;iiës  (Nalieil.  I,a  siiidilé  es|  ildnliiiaiie  alisiiliie.  Les  NiJualiniis 
lin  ilia|iasiiii  ne  siiiil  |ien'iies  ni  à  ilislanee  ni  siii'  l<>s  <is  ilii  crâne.  Ilans 
lin  cas  a\ec  aiilii|isie,  un  a  Iiiiiim'-  une  |ii''i'iiislile  Nesliliniaire  ipii  l'ail 
|ieiisei-  à  une  niiMine  laliyi'inlliii|iie  :  mais  l!l.  Vincenl.  dans  |ilnsieni's 
iiiiservalions  clinii|Mes.  a  \iii|iie  la  siiiilili'  l'-lail  |ur-c(''(ir'e  ilnne  phase 
lie  !yin|ilioc\liise  laiiiiiiiciine.  li'ni'i  ilcnmlnl  i|ii  il  \a  irajimil  iiii''iiiii;:ile 
s|ii''cilii|ne.  |iiiis  alleinle  ilii  iiei  1'  aiiililil'. 

halls  llit-iiiiiinfslhrsir  <le  ctiiisc  onianif/iir  un  |ieiil  nipseivri-  ,\i- 1  Inpiia- 
ciinsie  inan|née  siirliiiil  iln  cnli'  de  riiéniiaiiestliésie.  (ielle  li\|iiiaciinsie 
<|ni  en  ^•('■lierai  nVsl  |ias  |iei'sislanli'  penl  s°acciini|ia^iiei'  d'un  cerlain 
dej-i'i'  d'aniismie  dn  inème  ci'ili'',  passagère  é^aleineiil.  Mais  sniiNenl  dans 
l'iiémiancsliii'vie  nr;^;iiii(|ne  mi  ne  cciiivl.ile  pa--  de  Iniiiiile--  de  laudilinii. 
ni  de  riiiracliiin. 

Les  li'itiildes  aiidilils  dans  U' Ifilus.  -.ii:ii.ili--  par  hm  liciiiie  i  de  j'idn- 
itifiiiei.  nul  éli-  l'tndii's  par  l'iei'iel.  IK  lieinlraieiil  ,'i  deux  i-.iiise--.  •~i,\[  ;'i 
nnciir-vrile  du  nerl' audilit'.  suil  cl  le  plus  suinenl.  d  après  <!(dlel.  à  une 
ailéraliiin  de  la  caisse  par  Ininlde  de  la  rnnelion  lrii|iliiipie  du  tri  jiiiiiean. 
Les  den\  tiers  île  ces  malades  mil  des  li(iiildi-~  de  rimïe.  Us  siinl  de  di'iix 
iirdres,  irrilalil's  cl  paralvlii|nes  (hi'ieriiie  ci  liinmasl.  Les  |ireiniei's 
ciinsisleiil  en  liniirdonneinenls  diireillc  el  sirilemenls  el  s°acciHiipa;.'iU'nl 
parfois  de  veili;;e.  Les  seciinds  consisteni  en  nue  diminiilinn  de  l'iiuïc 
ipii  |ienl  aliiiiilii  à  la  surdili*  ciiinplèle.  Illle  esl  uni  on  liilalcrale  l'I  soii- 
veiil  ini'^ale  des  di'iix  cnlés.  l'.ile  siiislalle  lapidemeiil  en  deux,  trois 
imiis:  un  a  même  sif^nali'-  des  cas  de  siinlili-  Idiidinyante.  Ivlle  se  miiiilri' 
pliilùt  à  la  péridde  pri''ata\i(pie.  I  ne  siirditi'  snrvient-elle  rapidemeiil 
elle/   lin   svpliilitiipie .    il    tant    penser   an    lalies.    Klle    s°acci)inpa;:iie    de 

1 1)111  Ides  snliji'clil's  intenses,  si t'Ileiiieiit s ipii  peuvent  être  la  cause  d  lial- 

Incinations  andilives.  On  sait  (|iie  ces  dernières  se  Ironvent  siiment  à 
riirij.'ine  des  triiiiiiles  menlanx  des  tain'liipies.  (!es  Ironides  anditils  scint 
persistants.  l'iiMpieinment  ils  s'allient  an  \eiii<^('  de  Ménièie.  Ils  peinenl 
s'accnnipa^ner  de  tronliles  sensitil's  et  tropliiipies  dans  la  sphère  du  tri- 
jninean  dn  même  ci'dé  (C.idleh.  Marina  a  si^nali'  la  rr(''(|iieiice  di' 
l'hypeiexcilaiiilitr' du  iieif  andilit' dans  le  lalies. 

An  cours  de  la  sclrrosc  en  pUKinex.  un  peut  voir  des  tronliles  de  l'uuïe. 
soit  ipi'il  y  ail  h'-sion  linlli(i-|irotnlir-rantielle.  suit  ipii-  le  nerraiiditit  se 
sch'-rose  ,  soit  encore  ipi  il  existe  une  utile  iiio\eiiiie.  Ils  consistent  en 
tronliles  snlijectils  et  diminnlion  de  Lnnih'  auditive:  très  rarement,  ils 
sont  |ir(''c<ices.  j'ai'  ciinire,  dans  cette  atVeclinn,  le  verlip'  esl  l'i-i'-ipienl  el 
pi-ésente  Ions  les  i-aractèri's  du  M'rti|,'e  rotatoire.  (iost  1res  souvent  un 
symplôme  indiipiani  le  délinl  de  la  sclérose  inullilocnlaire.  (  Voy.  Vt-rHijc.) 

Les  tronliles  aiidilils  sont  très  comninns  dans  la  pniahisir  furialc 
périphéri(|ne  quand  la  lésion.  d'ori<.'ine  lianmatiipie  ou  relevant  d'une 
ciimpression.  siè^e  an-dessns  dn  lilel  dn  neildii  iiiuscde  de  l'étrier.  l'.'esl 
nue  livperacoiisie  dnnloiirense   portant  surtoiil  ^wv  les  tons  luis  (Lucas). 

lli.JCKi.'iK.  —  Sriiiiulo^'ic.  'I 


11-.'?  --i-.Minioiiii:  ht   ^y^ii  \n   m  nn  i  \. 

l'illc  ;i  |iiiiir  ciiiM'.  il';i|nrs  lo  <hissii|iic-..  I,i  |i.ii;il\Nii'  du  iiiiis(  le  (li> 
l'i'liii'i.  (1(111  {Il  ('(Idiiiiii.'iiK  I'  (In  iiiiiscli' (lu  iiKii  Icaii  (Idiil  l;i  cdiil  liiclion 
.•iiiii''iic  uni'  csii^ici  .iliiin  de  hi  |iii'^sinn  iiih  ;il;iliviinllii(|nc.  |l';i|ii(''s 
I  rli;mlsi-|iiiii.  ,in  cdiili  .ni  r.  Ir  iniivcir  ilr  IV'Irici'  ii'r--l  |i,i--  |i,ii  ,il\vi''.  in.-ns 
cil  cdillliicluic.  si  hirn  ([iiil  (I(\^;;il;i'  I;i  rrnclic  (i\,ilr  cl  iliininnc  hi  |iics- 
^iiin    iiili';iiiilivi'iiillii(|iic. 

jl.iii--  l;i  iirmilfiic  du  Irijiniicini .  nn  pcnl  hIim'i  \ci  ilc  rii\|ici csIlK'sic 
.'luililnc  jiai'  |iiil';ilysii'  des  iiiiisrics  du  iiiiirlcan.  (in  i\f  l;i  diiniinilidii  lU' 
I  (iiiic  |iar  |)ai'alvsi('  iic>-  iiiiiscics  Inliaiics.  I  ii  ccilaiii  iiiiinlirc  diilisciNa- 
lidii--.  |icu  iiiiiiilirciiM'--  mais  diMiKinsIraliscs  lllnllcli.  iiidiilrcnl  ({n'il  {icnl 
se  |ird(liiiic  niic  dlilc  iicnni-|iaial\li(|iic.  aiialii;^lic  à  la  M'ialilc-iiciiid- 
|iai'a!\li(|Ui' cl  i|iii  l'acililc  siii^niici'ciiicnl  rinllaiiiinaliiin  de  la  caisse  du 
lviii|iaM.  (hi  a  (ii'ciil  aussi,  dans  la  ncvial'iic  faciale,  de  rii\|iei('\cilal)i- 
lili'   (In    iirrl'  audilil'. 


Ilaiis  les  all'ccliiius  iici\ciivcs  iWU'i^  fond  ionnclles.  Icsliduides  de  runïc 
sont  souvcnl  hieii  pins  vaiii's  (|ue  dans  les  aflcclidus  ()ijiaiii(|ncs. 

halls  la  (rlditic.  il  II  \  a  |ias  de  diininiil icin  de  I  aciiili''  audilivc,  mais 
rii\(islck  a  iii(li(|ii(''  raiii:iiicnlalidii  cdiisiih'ralile  de  l'evcilahilili''  j^alva- 
iii(|uc  de  la  \lir  |iaire.  I^llc  cvislc  eu  même  lcm|is  (|ne  celle  des  iiciTs 
nidleur^  cl   |h'iiI    |ieivisler  a|ii(''s   la    (iispai'ilioii    des    aiilics    s\  iiipirnncs. 

Mans  \[\  rlKircc.  les  liniililes  aiidilirs  n'^siilleiil  des  iiidinemciils  (l(''sdi- 
dounés  (les  muscles  de  I  dreillc  miivciine.  (!c  sou!  des  cia(|nenieiils  dus  à 
des  cdiili-aciions  cloiiiiiiies.  La  clidn'c  Ai'^  innscics  luliaires  jinidnil  nue 
iliminnlidu  iuleniiillcnlc  de  I  diiic. 

llaiiN  la  ;///V/;v;//((\  la  diireli'  (rdrcilli'  avccliriiils  sulijeclil's  se  reiicdiilrc. 
(In  unie  de  riiv|ici'esllicsie  du  cdiidiiil  audilif  cl  du  lym|iau.  Ailleuis. 
cl  le  [lins  (irilinaircmciil.  c Csl  de  riiv|icracdnsie  (|uc  Tdn  (diseivc.  L'aura 
andilisc  |ii(''C(''daiil  I  acc(''S  de  mij^iaiiic  |iciil  cdiisisler  en  une  siirdiN' 
\ciliale  liaiisildiic.  en  des  liallucilialidiis.  paiTdis  eu  des  linlcmciils.  Il 
\  a  des  cas  de  ni /(/raiiif  (iiidiliiH'  aualdjiues  à  la   mi|^raiiic  d|ddaluii(|ue. 

(llic/  les  i-jiUciil'Kjiifs.  les  Irdilldes  de  rdiiïe  sdiil  dilliTculs  au  mumeul 
de  l'aura  cl  apiès  la  ciisc.  Lama  audilivc.  nui  (iii  liilah'rale,  |ieul  se 
rcuciiiilrei'  seule  on  liicii  s'assiicicr  à  d  aiilres  amas  sciisoi'ielles.  L.lle 
cdiiviNir  lanliil  en  une  li\  |ici  acdiisic  dduldureuse  ou  Lieu  une  acdusie 
liinvi|ue.   lanli'il   eu   des  liinils  siiliieclirs.  sil'llemcnl.   diMoualinn.    lanh'd 

en  de  \iaics  lialluciiialidiis  ;  le  malade  euleiid  des   Is.  de  la  iuusii|ue. 

i\<-^  cldclic-.  Ajiii's  l'allaiiuc  ((iiivulsive.  Lt''r('  a  siuuali'  la  diminiilidii  de 
Idinc.  (,liiand  elle  |ieisisle  1res  l(Mij;lcm|is,  c'csl  ((u'il  s'esl  |irdlialdciiieiil 
lail  iiiic  lii'nidiia^ic  dans  rdifille  inicilic.  Si  elle  csl  iiiiilal(''iale.  elle  a 
une  ccilaiuc  valeur  Cdiiimc  si;^iic  de  Idéalisai  uni. 

jlaiis  la  nriirasllii'nif.  dli  (iliscive.  cdliimc  Irnnlilcs  de  liiiiïe.  de 
riiv|i('i'ariitisi(>  cl  des  itrnils  siiliicclils.  La  diminulidu  de  l'aciiili'-  audilivc 
i|ue  Lfin  va  parfois  m  il  ce  ne  ndève  pas  de  l'i^'lal  iu''vrdpaliiii|iie.  mais  dcpi'iid 
aldis  d'une  all'ectidii  de  iiiieillc  nidvcmie  suiaiduli''e.  Les  ncurasllié- 
uii|iics.  surliMil  les  remuics.  diil  de  I  lixpcracdiisic  par  p(''riddes,  par  accès  ; 


■<i\iiiit  111,11  i>i  i:mi>iii(i\.  wn 

iU  |H'i'n)ivciil  .-ilcirs  ;ivrr  nrllclt'  (1rs  liniil>  iii>i^iiili;iiils  :  ils  sniil  priii- 
liIcMii'iil  iiii|ir<'ssiiiiiiii''s  |)iii'  ItMis  1rs  lii'iiils  aii\i|iif|s  dans  la  \ii'  ((iiiraiili' 
nii  ne  lail  |i.'is  allfillinll.  cl  cfllf  cxa;;!'-!,!!!!)!!  fiii|)iTli('  Iciii  siiiiiiilfil  cl 
pcnl  huiriicr  à  roliscssioii.  I.cs  liriiils  siilijccliis  pcinciil  clic  des  sil'llc- 
iiiciils.  Ii(iiiriliiiiiiciiiciils.  liiilciiiciiN  <'iiiiiiiic  dans  l'nlilc  iiiu\ciiiii-  scli'-- 
l'i'iisc,  mais  de  licaiic<)ii|i  les  plus  rdiiiiniins  sotil  les  iirniis  de  liallcniciit 
on  de  sonlllc.  (rs  di-i'iiicis  snni  s\sl<dii|nes  cl  dns  an\  |inlsali(ins  des 
ai'lères  \iiisines  de  riti-eilic:  ils  siiid  surhinl  niai'i|n''-«  la  nnil  on  ils 
ilexicnnciit  pailois  inlolcraldcs.  Tons  ces  Ironliles  sonl  iindiiles  cl  vaiia- 
Ides.  l'aiTois.  ee|icndanl.  ils  son!  lies  |ici'sistaiils. 

liliez  les /((/.v/ec/f/iicN.  e'csl  la  liiiiiiiinliun  de  l'oiiie  ijiii  duniinc.  elle  a 
les  caraelèrcs  |iai'lienlici's  des  aneslJK'sies  (inc  l'un  oliscr\e  dans  celle 
névrose  cl  leur  l'ailde  ^lavilc.  l'ail'ois  lolalc.  elle  csl  d'ordinaiic 
iiicoiii|i|èle  cl  iinilairTale.  Kllc  a  siinvcnl  nii  di-linl  iii'iisi|iic.'  elle  dure 
un  lciii|is  \arialdc  cl  disparail  loiil  à  ('oii|i  sans  laisser  de  Iraees.  Sonvcnl 
iinssi  elle  ne  s'aeeoiii|ia^ne  pas  de  Ironliles  sidijeilils,  lioiiriliinncinenls 
on  sirileiiienls:  les  malades  eonliniienl  à  se  rendre  eom|dc  de  rorienla- 
tioii  des  sons:  celle  soric  de  lalencc  l'ail  ipic  le  médeein  doil  rcclierelicr 
la  snrdilc  |ioiir  la  Iroiiver.  (jnaiid  celle  siirdilé  csl  doiildc.  on  a  iiidii|iié 
lin  caraclcre  ijiii  la  dislin^'iic  nialT-i  iclleinenl  de  la  snrdilé  laliyrin- 
liiii|iie  vraie  :   ré|iri-nve  du   vciii;:e  \ollaïi|ne  reste  normale. 

(•n  a  cindic  antrcrois  elic/  les  liysléii(|nes  les  ra|i|Hirls  de  riiy|t(tacousic 
avec  raneslliésic  cnlanéc.  ira|irès  l'ilrcs.  l'ouïe  peut  cire  alioli(>  chez 
des  inaladi-s  dont  la  peau  de  l'oreille  est  sciisilde.  coiimik'  elle  peut  être 
conservi'c  clic/  danlres  dont  la  mnipicnse  du  Ivinpaii  et  du  condnil 
aiidilil' externe  csl  insensililc.  Ilaliilnellcinenl.  1  li\poacoiisie  est  iinila- 
lérale  cl  coïncide  avec  nue  liéiniaiicsiliésie  ipii  sic;:e  du  mcnie  côlé 
iWaltoiii.  mais  il  n'v  a  pas  de  rapport  altsidii.  Ilaiitrcs  l'ois,  elle  est 
associée  aux  autres  svniplônics  de  riiémiauesllicsic  dite  scnsilivo-seiiso- 
rii'lle  liystéi'iipic  on,  eu  plus  de  riiv|ioac(uisic.  on  rciicoiitrc  du  même 
coté  (|iic  riiémianeslliésie.  de  raiiosmie.  de  I  aj;ucnsie  et  un  réln-cissc- 
inent  du  cliaiup  visuel.  Les  trouldes  de  l'ouïe  pciivenl  s'associer  à  laplio- 
iiie.    —    la   siirdi-iuulilc  liystériipie  csl  cependant  l'oit  rare. 

Les  liystérii|iies  peuvent  a\oir  des  halliiciiialioiis  auditives  soit  spoii- 
laiié(\s  pendant  leurs  crises,  soit  par  suj;j.'estioii  dans  l't'lat  d'liv|iiiose. 
Mais  les  vraies  lialliicinalioiis  auditives  ne  se  rcnconlrcnl  ;;iicre  ipic  clie/ 
les  aliénés  où  elles  sont  d'une  l'iéMpience  extrême. 

haiis  Vhii.sli'ro-itciiraslliriilf  Irdiiiiialirjiie.  les  malades  ont  assez  soti- 
vciil  de  riivperaconsic  avec  lirnits  siilijeclirs.  comme  dans  la  ii<-iiras- 
tliéiiie.  ll'anlrcs  l'ois,  c'est  l'acuilé  auditive  ipii  est  dimimiéc.  taiilôl  des 
deux  cotés,  taiitol  d'un  seul,  ccinimc  dans  riivstérie. 

II.         Odorat. 


On   admet    ;:i'-ni''ralemeiit   ipic   la   mui|iieiise   idlactivc   est    celle    partie 
iipi'-rieiii  I'    lie  la    iimipieii^i'    iia<-alc    ipii    i-sl    colorée    en   jaune.  |t  après 


iiji  >i:Mi(>i(i<iii:  iif  sYsThMi:  m. m  1:1  y. 

Ilnimi,  la  cdliiralioii  ilc  la  iiiikiuciisc  es!  1111  caiacli'ic  (li'scri|ilir  iiiMilli- 
saiil,  car  la  vraie  siirlaci'  nirailivp  es!  plus  rlroilc.  Kl  le  serai  I  rc^lnnilr 
à  une  |iarlie  du  cdi'iiel  sn|M''iieiir  el  à  la  r(''i;i(iii  du  si'|iluiii  siliii'c  en 
l'ace  de  lui.  Kii  Ions  cas,  la  /.(ine  de  l'ciddial  esl  en  delnirs  el  au-dessus 
dn  passade  dn  ennranl  di>  l'air  inspire. 

La  nnnpiense  idiaelive  esl  t'cirniée  de  cellnlev  l'pillir'liales  enlic  les. 
ipudies  se  trnnvenl  les  ((dlnles  idlaclives  )\c  Srlndl/.e.  Cv  seul  di'  \éri- 
lables  cellules  nerveuses.  Iioniolojines  i\r<  cellules  des  j.'anj;li(ins  eéré- 
liro-spinan\.  Klies  snnl  rnsifornies;  par  une  exlréniih''.  elles  envoient  à 
la  sniTace  de  la  nnnpiense  deux  on  trois  cils  lijjides  ipii  réa-^issenl  an\ 
substance-;  odorante-^:  piu'  l'anlre.  elles  se  prolongent,  dans  la  proi'(ni- 
denr.  eu  un  c\liudia\c.  Tous  les  axones  se  rénnisseni  en  petits  lais- 
ceanx  aplatis  ipii  rampent  vers  les  Irons  de  la  lame  crildée  pour 
atteindre  la  l'ace  iniV-rieinc  des  lohes  (dt'actil's.  Là,  ils  se  nietlenl  eu 
<'ontact  avec  les  raniilications  des  C(dlnles  nntrales.  premier  relais  de  la 
voie  oU'active.  Ce  sont  les  cvlindi'axes  de  ces  derniers  ueinmies  (|ni 
l'ornient  de  cliai|ne  côté  le  pédoncule  oiraclil',  jinis  ses  ipiaire  racines, 
à  savoir  :  l'exteine  la  plus  impoi'tanle  alionlissaid  à  l'hippocampe  et  an 
crochet:  linterne  se  rendant  à  la  partie  antérieure  de  la  circon\(dnti(Mi 
(lu  corps  calleux;  la  inoyeinie  <ini  se  résont  dans  la  --ulislance  j^rise  de 
l'espace  ijcrforé  antérieur;  la  (piatrième  enliu.  nu  racine  urise  i\r  Soem- 
niering,  va  à  la  l'ace  aidérieure  dn  lobe  l'rcudal. 

Chez  l'honnne  l'appareil  nerveux  oH'actit'  a  lieancoup  perdu  de  son 
importance.  Lanalomie  coniparr'c  moiilre  ipie  la  circouv(dnlion  diic(M|is 
calleux,  avec  cidle  de  l'hipiiocampe  el  la  c(M  uc  d  Arumon,  l'ensendde 
l'orniant  le  j;i-and  lobe  lind>it|ue  de  liroca,  représentent  la  sphère  (dl'aclive 
corticale.  Le  Irij^one  (''lablit  les  connexions  entre  ce  centre  coitical.  les 
tubercules  inaniillaires.  la  couche  opticpie  el  la  calott(>  pédoncnlaiic. 
Ouelques  observations  de  tumeurs  et  d'lii''Tuori'ai:ies  l'ont  supposer  (pie, 
chez  l'homme,  le  centre  coili<-al  oUaclil'  >ié;;('  au  niveau  de  la  ciune 
d'.\mmon  el  de  l'hippocampe. 

Le  sens  de  l'odoral  a  une  sensiliilili'  exlième.  mais  son  leiiips  de  r(''ac- 
lioiv  esl  lonfi,  de  I  à  2  secondes,  connue  celui  iln  m'us  du  goid.  (jiiaud 
on  rex|)lorc,  il  fanl  le  l'aii'e  par  des  expi'rieuces  uu  peu  séparées  les  nues 
des  autres;  l'odorat  s'épuise  en  ell'et  lié-;  \ili'  pour  nue  môme  odeur;  il 
suffit  d(>  (piidipies  minutes  si  (die  esl  un  jieu  lorle.  el  en  même  leni|is  la 
percepti(»n  des  aiities  odeurs  devienl  moins  \i\c. 

On  ain'a  --oiu  de  uc  pas  emplover  des  ^uli--l,uices  ijui  aL:i^--eul  eu 
excitanl  le  liijuuicaii.  cnuuui'  I  auuuuniarpn'  ou  lacide  aci'lique  ou 
même  connue  ICllier  et  le  chlorolorme  (pii  oui  une  action  complexe. 
mais  de  se  servir' de  matières  pinenienl  odoraiiles:  r(''sr'(la.  in^e,  llenr 
d'orauffei',  vi(detle,  camphre,  nuise  et  vanilli'. 

Il  l'aul  expbn'er  (diaijne  narine  sépari'meiil.  l'our  mesurer  de  manière 
précise  l'oiraclion,  on  emploie  souvent  roiracl(unètre  de  Zwaaideiuaker. 
Toulouse  el  Vaschide  (ud  une  mélliode  très  simple,  ils  se  servent  i\o. 
petits  Maçons  conlenani  15  <^v.  d'une  srdniion  nii'i'e  de  camphre  à  l/KlOO 


•'IMInliii.ll    ht:  inl.l  M  llu\.  llïi 

ri  (le  siiliilidiis  ilf  dix  l'ii  ili\  l'ois  |iliis  liiiiircs.  lies  «-iiilciirs  clii-rrliriil 
sii('rfssi\fiiit>iil  la  |iliis  ^iiaiiiir  liiliilinii  <|iii-  If  siiji-l  ilisliri^iir  di'  i'i'aii 
ilislilliM' cl  la  |iliis  ^i.iiiili' siiliiliiiii  on  se  icniiiiiail  l'iidi-iir  lic  i'aMi|ilii'r. 
I>aii<  le  |ii't>iiiiiM'  cas.  on  a  le  iiiiniiiiiiiii  de  sciisaliiiii,  dans  le  dcii\iriiii'. 
Il'  liilliiliiuiil  ili'  |iri'i  r|ilici|l. 

VALEUR  SÉMIOLOGIQUE  DES  TROUBLES  DE  LOLFACTION 

!  i-s  Iniuldi's  di'  liiddiai  (jiii  si'  ii'iii'iiidri'id  dans  les  alli'i'lii)iis  iiei'- 
M'Uses  siiid  VdiKixiiuf.  \'liiij)fnisiiiii\\fs  iicrvf)'sl(iiis  el  les  iKilhirintilioiis 
ol/)uliri-s. 

Ij'iimisinif  esl  d'iiniiii.iiir  iiiriiiM|ilrlc  :  rllr  |ii'iil  lir^  liii'ii  ne  |ias  |iiiiler 
sur  liiiites  les  ndeiiis  ('^aieiiienl.  lille  esl  |iliis  iiiaiiiiM'e  i|iiaiid  les  liniildes 
du  <:iinl  s'y  ajniilenl.  Klle  iriiidii|iie  pas  liiiijoiirs  une  alléi-aliiin  des 
nei'l's  oiraelils.  Inin  de  là.  Le  li-ijninean,  jiar  sini  aeliim  li'ii|diii|ne  el  vasii- 
inoli'iee  sni'  la  inui|nense  nasale,  |)ewl  inndiliei'  |ii'id'iiMili''tnetd  l'iidDial:  il 
esl  siinvenl  en  eaiise  dans  les  li'unldes  oilaelils  des  maladies  nerveuses 
car  ri'i''i|nenMnenl  I  annsnne  s'y  a('ei>in|ia^'ne  d'une  diniiinilinn  de  la  sensi- 
liilili'  lailile  de  la  nMn|ueuse  nasale  avec  jieile  de  l'éleiinienient  réilexe. 

On  a  di'eiil  mw  (inasiiiir  roiK/i'iiiltilc  i\H\  lienl  à  l'ahscnee  de  (lévelii|i- 
lieinenl  des  nerls  on  de  l'un  des  eenli'cs  (dlaelils.  l.'anosiiiii'  xt'itili',  par 
ali'o|diie  des  nerls  idlailirs  |.I.-L.  i'rrvost  lS()(ii|.el  l'anosinie  de  la  niéno- 
pause  siinl  snnvenl  précédées  de  liciiiliir-~  Milijeclir--  vm^iics  mais  1res 
dnraldes.  Avaid  d'allfiliuer  l'ano-^iinr  ;i  iiiir  i-,iii>  ■  iiciAciisr.  mi  lecliei'- 
clieia  s'il  n'y  a  pas  une  alVeclion  dans  les  Ih-m's  nas;dr^  un  ,'i  son  \iiisi- 
najje;  on  pensera  aux  (liiaxinics  Iti.ritiiirs.  à  celle  du  dialièle.  el  à  la  ilimi- 
luilion  de  l'odoral  si  rré(|iienle  dans  l'olile  sclérense. 

Les  nialades  alleinis  iVlii/iirnisiiiif  pert,-i)ivenl  parl'ois  des  odeurs 
excessivcnieni  l'aildes:  mais  le  |dns  souvenl,  ce  son!  les  odeuis  l'aildes 
ipii  de\iennenl  dt'saj^n'-aldes  el  pi'iiviii|nenl  même,  surtout  chez  les  névrii- 
pallies.  des  accidents  réllexes.  nerveux  ou  dij;estil's  :  céphalée,  ini^r|-;iine, 
nausées  et  voniissemeids.  L'hvpei'osmie  exisie  parfois  dans  la  ^'rossessc. 

HansL'i  paruxinii-  les  trouhles  sntijet-tifs  consisteni  d'orilinaire  en  une 
|M'rversion  des  sensations  oH'actives;  ils  accompa<:neid  soit  une  dimiini- 
tion.  soil  une  hyperestlM-sie  de  l'odoial.  Au  de^'ré  le  plus  faible,  les  ma- 
lades ciiid'ondeni  les  odeurs  Ir--  niir-.  avec  les  antii's:  cette  pai'osmie  se 
rencontre  fréipiennjieul  clic/,  les  aniismi(|nes  en  voie  d'ami'lioraliiin.  A  un 
de<:i'é  plus  a\anci'>.  ils  IrouvenI  une  mauvaise  odeur  an\  iurdleiirs  par- 
fums, l'oiu'  pouvoir  aflirmer  1  existence  de  celle  parii^inie.  il  laiil  liien 
examiner  les  fosses  nasales  ipii  parfois  priixriil  rire  la  sniiici'  r/'elle  des 
odeiiis  léliiles. 

Les  linlhiriiKilidns  de  l'odorat  peuvent  se  rencontrer  clie/,  les  liysti'- 
liipii's.  Klles  sont  fri'ipienles  surlont  chez  les  alii''n''s. 

Les  Iroiiide^  de  l'olfaclioii  n'allireut  pas  siiuvenl  l'alleiil  ion  dans  les 
tiialadii"<  du  sv^léme  iieiNeux.  l'aiis  les  all'eclious  (inidiiitjiics  ilii  crrvi'oii . 


iiîii  si-:mioi.(ii;ii:  iii  >)>//. m//;  \i:iiii:r.\. 

on  nliscrvc  juirlMis  inu'  iliiiiiiiiilinii  ilc  Iddural.  Les  itiiiils  cniniilfls,  s.iiif 
(|ll('l(|lll'S  ('Xci'|ili(iiis.  mil  iiii  iiildi.'il  lli's  dlilils;  il  rs|  iiii|i:iiT;iil  clir/  les 
ililli(''rilrs  cl  1rs  iiriicics.  I.  aïKisiiiir  a  v\r  miiIi'c  an  cihiis  iIcs  iiiciii)i(iiU'S, 
siirliMil  ilr  la  iiK'tlilHjilf  ci-iThrii-xiiiiiilIr.  Ilaii'  ihiiiv  |i>s  li'siiiiis  cilCdllS- 
Cl'itcs  (Iii  ICI  \rail.  [lai'CC  (jnc  le  ccill  l c  |il  nlialilc  ilc  l'iiirarlinii  r>l  liiill  (les 
zones  lialMliii'lli's  (rii(''iiiori'a;:ii'  cl  ilc  i  aiiinllissriiiciil .  raiin^inic  a  ('h'' 
iciicniili  i''c  ilaiis  ccilaiiis  cas  ilc  liniifiirs  (■citIiiiiIcs  iiiliTcs'-aiil  le  liilie 
iMiiilal:  elle  esl  aliirs  Iiiii|(M||s  liilahiale.  car  les  ,\r\i\  lolti's  nlraclils  liés 
voisins  I  un  de  raiilre  seul  iiiiii|iiiiiii''s  i\ualeiiieiil .  jlaiis  les  linneiiis  cl 
la  riiéîlin^rii,.  de  |"(''|aj:e  anlcnciir  de  la  lia>-e  du  cerNeaii.  idie  esj  IVi'- 
i|iu'nle.  <hi  Ta  sijinalee  dans  iiii  cas  di'  liiiiicin  du  ccimIcI.  dans  un 
cas  de  llironihose  de  l'artère  céi'(''lirale  anli'i  ii'iire.  (JiiiiK  ke.  ()|i|)eiilieiin 
onl  coiislali"  nue  alro|iliie  des  neils  oiraclils  dans  ccilaiiis  cas  de  linnciii' 
n'M'éhelJensc. 

hans  yiiriiiiditcsllti'sic  or(jiiiii<jiic  on   pi'iil  oliscivci   nue  diininniion  de 

I  iidoial    du    ciili''   de    riiéinianeslli(''sie  :    l'ii    L;i''iirTal    elle   esl   |)assa<ière. 

Dans   la  ji/iifihjsie  (n'nrralc.    raiiosniic   esl    rn'(|iii>iile.    Klle   peiil  èlre 

coniplèle.  Voisin  la  doim(''e  coinnie  si^nc  de  didiiil  :  |iciiii-  ilallcl  el  rdoci], 

elle  se  reneonire  pliiloi  à  la  |i(''riode  Icniiinale. 

Les  Iroiildes  oliaclifs  des  lahrl'uiurs  oui  ('■li'  ('liidiés  par  Klippel.  Au 
di'liiil  ce  sont  des  jierversions  de  l'odoral.  des  sensalions  ollaclives  spon- 
laiii''cs.  des  crises  d'li\peidsiiiie.  (Iii  peni  oliscrvcr  aussi  des  irises  d'éler- 
niieinenls  ri''pi''li''s.  l'Ins  lard  le  sens  ollaclir  s  l'inonsse  et  si  1  anosniie 
cniiiplélc  cs|  rare,  l'Iu piinsniic  se  renciinl re  assez  IVéïpieininenl.  (loinnie 
elle  s'acciiinpaLine  soiixeiil  de  Irimldes  sensilils  dans  la  sphère  du  li'iju- 
iiiean.  el  d'iiiie  disparil  iiiii  de  I  V'IciiiiienienI .  elle  parait  liée  à  rexistencc 
d'un  lalics  siipi'rieiii  el  relever  diiiie  allciiile  de  la  V    paire.  On  a  sifinalé 

aussi  dans  le  lalies   un  l'ciiiilc ni    plus  mi  moins  alMindanl   el    siiliil  de 

sél'osité  nasale  coiislilnaiil  ce  ipie  l'oii  a  appidi'  la  crisi'  vasn-niol  rice  on 
l'iiinorriiéique.  Ces  crises  nasales  penvenl  se  nionlrcr  dès  le  diduil  du 
laJH's.  mais  e'est,  somme  toiile.  nu  s\  inpliiiue  peu  li/'ipienl  au  cmirs  de 
celle  allrclion.  Mans  la  sc/cro.vt'  en  jihKjin's.   les  houldcs  de   Iddoral  soiil 

rares  cl  peu  accus(''s. 

Dn  a  conslalé  une  diiiiiiiiilioii  de  I  niloral  dans  ipndipies  cas  de /;«r«- 
li/sic  faciale  prrii'liciiiiiii'  :    pour  e\pliipicr  ci'  pli/'iionièue.   on    ne    peut 

j,'uère  invoquer   qui;    la    j^ène    de    la    ies|iiralion    nasale.    I)  anire    part. 

dans  la  nrvraliiie  faciale  les  linnldes  sTci-i'loircs  el    circulatoires  de  la 

imi(|neuse  expli(pienl  (pie  I  odoral  puisse  ehe  alVaildi  du  coté  malade, 
(liiez  les   cpilcpliqiics.  la    crise  cmiMilsive  esl  parfois  précédée  d'une 

anlre  oU'aclive:  c'est  soit  une  siinple  livperesl  lu'sie  de  I  odorat,  soil    une 

liallncinalion  de  ce  sens.  Dans  l'intervalle  des  crises,  i-i'ii'  a  soiiveiil  noIé' 

la  diiuinulioii  considi'-ralde  de  l'aciiili''  oUaclive. 

(diiv   les  iiriiyaslliciiiqucs.    rodiiial   acipiicrl    paiiiiis  une  Liraude  seiisi- 

l.ililé. 

jlans  Vln/sli-rie  les  s\  inpirpines  oiradirs  soûl  assez  liripiculs.  du  ohserve 

d'ordinaire   une  diiniiinlinn  de  rodoral.    qui  |>cul  èlre  nui  ou  liilali'rale  : 


s/  Mioiiii.ii  hi  I  I  f.f-;  i//(»\.  iiî; 

l'aiioMiilc  cniiiiili'h'  csl  liirc.  Sim\fiil  riMoir  les  ni,il;i(lf>  mil  iiiir 
liv|ii'n"<llii'><ii' on  ilrs  |ii'i\ri>i(tii«-  ili-  I'imIim;!!.  l'niis  fi-s  rimlili's  muiI  jm'ii 
iliii'.'ilili-s  i-l  t'iii-\is|i-iil  ;i\iT  (les  hiinlilo  ilii  ;;iinl  cl  ilr  r<MiiV.  i.liiiiiii! 
rii\|Mii(smii'  ,iriiim|i;if;iir  riii'iiii|>li'';;ir  un  riir'miaiiollii'sic  liyslriii|iii'?«, 
clic  sicj:c  lin  ci'il,'  iiiMiilys:'  un  in^cM•^illlc  cl  en  ^encrai  elle  c>l  ac<iiin|iii- 
;;ncc(lc  liiinlilcs  iln  coli''  (lc>>  aniic»;  ^cn^  >|pccian\  iii-iniancsllicsic  scnsi 
li\o-scnsiiiicllc. 

Ilaii-^  yinislcrii-iiriinisllii'iiii'  li-.inin.ilii|iif,   nn    |iriil    \iiii  .  i niiii lans 

rii\>li''iic.    mil'  .iliiililiiMi    (  i)iii|ilclc,  iinr  (liiiiiiinlin des   |ici\ci>ii(ns 

(le  l'iiiliiral. 

III  GotU. 

I.c  finnl  a  son  sicp-  snr  la  l'ace  diMsalc  île  la  laii;;ne.  île  la  |Miinle  à  la 
iiasc,  cl  anssi.  à  un  inoiiiiiie  (le;;iv,  sni-  les  piliers  aiiléiieiiis  iln  \uile 
cl  xiM'  le  palais  ninn  iMaiiani. 

Les  neil's  lin  ;iiinl  sunl  le  ;:liissii-pliaiyn^;ien  ipii  se  ilishilnie  an  V 
liii^^nal.  à  la  hase  lic  la  lanf;ne  cl  aii\  piliers  aniéi  iciiis  cl  la  ciinle  ilii 
hiiipan  ipii.  mêlée  anv  lilircs  ihi  lin;:nal.  se  ilisliiline  au  tiers  anli'i'ieui' 
lie  la  lan;;nc.  Les  lihies  seiisoiiclles  se  leniiinenl  lanli'il  par-  ilcs  i.iiiiitii.i- 
liiins  lilii'cs  inlr'a-i''pillii''rrales.  curirnie  srii' le  voile,  les  piliers  mr  inciiir  l^i 
iiinipiensc  liri;;iiale.  lanlôl  en  de  pelil- iirj;ancs  sp.'cialisr'S.  les  liiirii';;eiiris 
lin  calices  du  i^m'il.  (ienv-ei  ipii  ^niil  dissiMiriiiés  sirr'  le  dos  de  la  laii;;ire 
cl  Slll'  les  papille--  lnie^iripi  mes  sr  ;^iiiil|irid  pi  mm  i  |i;driiieid  s|||-  1rs 
papilles  caiii'iriiiiiies  du  \  liii-iial  (pu  i's|  l;i  /diir  l;i  |ili|s  ;:ns|,i| im>. 
l'.liaipie  lioiir^eiiii  csl  civoidc  cl  iiiclils  d.m-  I  Vpil  lii'l  lillii  a  \:\  siiilMie 
linipiel  il  s'iinvri'  par  un  pore.  Il  i's|  loi mi'  d  ilii  l^iisiciii  di'  celliiles  l'pi- 
llli'iiales  allon;;ccs.  les  cellules  de  s, ml  leii.  ,iii  iiiilirii  desi|uelles  s  iiilcr- 
calenl  les  vi-aics  cellules  sciisiiiielles.  l^'s  dm  iiieics  sdiil  iiiiiiccs.  a\ec  un 
l'cnlleiiicnl  an  niveau  iln  novan.  cl  se  lerriiirieiil  vers  le  pure  i^iislalif  pai' 
nn  cil  rigide:  les  lilir'cs  iicr'vcnses  se  irsoKcnl  à  leur  cnrrlact  en  une  fine 
ai'liiii'isaliori  ipii  les  enloiire  en  corlieille. 

I.c  ^losso-pliar  yn;;icn  es!  irn  ncrl'  de  sensiliilili'  jii'rii'ialc  cl  spi'ciale. 
Un  adnici  ipic  ses  deux  oi'dr'cs  de  lilir'cs  scnsilivesonl  leurs  cellules  d  mi- 
j:inc  dans  les  ^ari^^lions  ir.\nderscli  on  pr-lrciix  cl  ilKlircurillei-  ou  jn^'u- 
lairc.  ijiii  lui  soiil  annexes  à  la  liasc  du  crâne.  Ivllcs  se  leirnincnl  à  linlé- 
rienr'  du  liiillie  dans  la  luiiilié  snpci'ieurc  dn  noyau  dn  l'aisccau  solilaiic. 

(luire  leur  rmicliou  sr'ci'r'loii'c  cl  vasii-ililalah'ice  les  lilircs  de  la 
cmdc  du  Iviiipan  soni  ;;uslalives.  car-  leur-  sccliori  aliolil  le  j^ofil  cl  laisse 
irilailcs  les  sensiliililés  laclilc  et  douloureuse.  Oi'r  se  r'cnilcnl-cllcs? 
Aulrcrois.  on  adrnellail  i|n"elles  altoirlissaicnl  par-  des  voies  dr-ljini-nr-cs, 
soit  an  ti-ijimicaii,  soit  air  ;:lossi)-plrar-yri;;ien.  Il  est  pins  piolialili^  ipre  les 
lilircs  de  la  corde  ilrr  lvrn|ian  oirl  leurs  cellules  d'ori^irre  darrs  le  ;:an;:lion 
;.'i'-nicirli'-  ipri  est  rrrr  vi'-r-italilc  ;.'an;.'rron  d'-r-i'liro-spirial  iSapolirii.  \an 
liclrnclilen.  Ilarriori  y  (iajali.  puis  se  conlirrrrent  par-  l'intei  inr'iliaire  drr 
ncrl'  di'  U  rislicri;.  Le  iier  1'.  ipri  conslilue  la  r-acirre  scrisitive  drr  l'acial.  se 
teriiiiiie  ilaiis  U-  Inrllie  an  rrièiiic  eiidroil  ipr<-  le  i^losso-pliaryn^icri. 


U2S  siiMiouiiiii:  m  sysri.Mi:  .\i:iirj:i  \. 

Lji  v(tio  <iiis|alivi'  cciiliiili'  i|iii  imiiili'  \('i-^  le  (('im'jiii  est  iiciiliir  ;hi 
milieu  des  lilircs  de  la  sciisiliililt'  -l'iuTalc  ddiil  on  w  la  (lisiiM.^m.  |i;;>. 
I VriiiT  a  lipcalis(''  li'  ((iilical  ilii  '^uù{  dans  le  lolmlc  lingual. 

(tua  !  Iialiiliidr  ilc  i  lasser  les  sidtstaiiccs  sa|iidos  en  saN'cs  irhldiiirc 
de  s<idiiiinj.  sucrées  (sacchanise).  ainères  Hiuiiiiiic.  cnlcxiiiinle).  acides 
(siill'urique,  acétique,  citrique).  Les  acides  ne  -diil  |ieiil-cMi('  pas  de  véri- 
taldes  corps  sa|iides,  car  ils  sont  perçus  à  la  lace  iiilei'ue  des  jnues,  des 
lèvres,  là  où  les  autres  saveurs  ne  soid  pas  seulies  iVascliidei. 

I,a  sensibilité  ^nslalive  est  irréj;ulièreuu'ut  répartie  sur  la  surface  dor- 
sale d<'  la  lanjiuc  :  il  lanl  loujours  léludiei'  dans  le  tiers  auléiieur,  puis 
sur  le  tiers  postérieur,  de  cliaipie  ci"ih''  de  la  lii^ne  nii''diane.  On  dépose 
avec  un  pinceau  ou  un  coni|ile-^(Milles.  une  v;onllelelli'  sniiv'c  ou  anière 
sur  le  dos  de  la  lanj^ue.  Si  l'on  veul  opi'rer  avec  pri'cision.  il  i'audrail 
so  servir,  suivant  la  niéthod(>  de  Toulouse  el  Vascliiile.dc  s(duliiiiis  lilrées 
et  coniniencer  les  essais  avec  des  solnlious  au-dessous  du  niininnun 
perceplilde.  Kn  uioyeiuie.  à  l'état  uorinal.  on  dnil  percevoir  une  sujulion 
saléi'  à  (),,')  pour  1(1(1.  une  solution  sucr(''i'  a  1.  '_'  poui'  1(11).  une  xdulion 
auiére  à  1  '_'  pour  ri.OOd.    une  snlnlinn  aride  ;'i  I    I.OIIII. 

VALEUR  SÊMIOLOGIQUE   DES  TROUBLES  DE  LA  GUSTATION 

Aucours  de  ccilaines  alleclion-.  (In  s\--|rMie  ner\en\.  un  penl  oliscrver 
une  diniinulion  on  une  perle  du  y^iM.  hi/iiniiiiriisic  im  diii/fiisic  :  elle 
n Vvisie  pas  loujours  pour  loules  les  sulislanci'-.  I.llr  s  ar(onipaj.;ne  sou- 
\enl  d'une  diuiiiuition  de  la  sensil)ilil(''  laclile.  Ici.  coinnie  poui'  lOdoi'al. 
l;dli''ralioii  des  neri's  de  la  sensibilité  ^(''iK'rale  de  la  langue  |ienl  èlic  à 
rorii^ine  des  troubles  de  la  ^nslalion.  l.'lnuii'i'f/uriisii'  t's\  |)lus  rare:  elle 
rsl  lotale  ou  pailielle. 

I.e--  troubles  siihjrci ifx  du  j^di'il  consislenl  en  liaMncinalioiis.  illusions 
et  perversions.  Dans  riiallucinalion,  le  sujet  ressent  une  sensalion  jiusta- 
live  qui  n'a  pas  d  Objet  réel  ;  dans  lillusion.  la  sensalion  esl  bien  ri'elle, 
uuùs  il  y  a  erreur  sur  la  cause  (pii  la  proviKpie.  i,a  |)erversioii  du  i^oi'il 
est  produite  par  lui  besoin  inqiérienv  de  uianj^er  des  subslaiires  dont  la 
saveur  est  considéiée  uornialeuienl  connue  désa^iéable  (Marcbaud  i. 

\a's  paraffueiisics  coiii[ireniienl  le  rehnd  de  la  siMisation  (le  lenips  de 
réaction  normal  étant  de  O.T)  à  2  secondevi.  les  erreurs  de  localisation  el 
la  liustatiou  coloiée  ^Marchand,  Vascbidei. 

Hans  les  malfonnalioiis  cotigrnilales  du  cerveau,  chez  les  idiots,  la 
^uslalion  est  souvent  très  incomplète  ;  ces  malades  absorbent  sans  aucun 
choix  Ions  les  alinieiils.  Mans  la  i>ar(tliisie  (/riirralf.  les  sensalious  f^nsla- 
livcs  sniil  1res  son\eiil  diniinu(''es  ou  ab(dies.  Chez  Ions  les  dliriirs. 
surtout  chez  les  mclancoliqucs  r\  U's  persrciili's.  il  esl  IriMpieni  de  voir 
des  illusions  et  des  hallucinations  jiustalives. 

Itans  les  afl'eclions  localisées  du  cerveau,  il  esl  rare  ipie  l'on  trouve 
des  ti'oubles  jiusiatifs.  (]c|>eniianl  dans  riiéuiiane^lh(''sie  or;;ani(pi(>  on 
piiil  observer   parfois  une  <liiMinnlioii  pln>  on   nioin-   nianjui''!'  du  ;:oril 


sKMiliLor.ii:  i>i:  /.  i  m  siatiuS.  irw 

iliiio  \;\  iniiilii''  i-<ii'i'<'>|iiiii(laiil('  ili-  hi  laii;:iii'.  ('.l'Ilr  <'i;;ii<-iisic  nOl  du  rr>lt' 
i|ii('  passafitTC.  (In  a  signale  l'a^iiciisii'  ilaiis  les  It-Nimis  ri'a|i|iaiil  la  lia>c 
ilii  (-('l'vt'aii,  siii'liiiil  If  liilti-  IcinpDial  iiil'iTifiii'.  <-l  la  |iai'lif  iiMiyctiiif  ili' 
la  (-ii'niiiviiliilioM  ilc  i'lii|)|)iii'aiii|if.  (tii  s'est  scisi  tir  ers  l'ails  |iiiiii'  l'Ialilir 
la  Itit'alisaliiiii  nirliralc  ilii  i^iini:  mais  il  y  a  ilfs  cas  nri^alils. 

1,'aliiililiiiti  ilii  ^iiùl  s dlisfiM'  dans  les  lèsitins  biillxiiifs  Iiiim|iic'  les 
(ihrcs  S('iisili\("<  du  ;jliissti-|iliaryiif:i('ii  sdiil  atlciiili's.  Kllc  n'est  pas  liés 
rare  dans  le  siimlroiiir  ilArrlIis.  On  |ient  la  rencnidrer  dans  les  lésiims 
de  la  iiniliilirriinri'  (|ni  atteit;ni'nl  le  trijinnean,  enlin  dans  (|neli|ues 
las  de  .si/r/';(f/()»;ii/i'/"'  "  lv|ie  IniUio-sjnnal  (Seidesinj;eri  :  dans  les  den\ 
dernieis  cas,  i'a^^iUMisie  est  souvent  aeeiiin|iaj;ni'e  de  Imnldr--  ilr  l.i  --eii- 
siliilité  de  la  lan;;iie.  Il  seinhie  i|n'iin  deviail  Ikhim'i  Ii  i(|ii(Miiii(  ni  des 
li'iinides  dn  ^nnl  dans  les  alVeclimis  iMilliaires,  |iiini'lanl  ils  ne  snnl  |ias 
•■cinvenl  signalés.  Il  est  pridialde  (jn'on  n('';;li;ie  siinvenl  île  les  iceheielier. 

{.es  tninides  ;;nstatirs  des  liihriif/iics  ont  été  étudiés  pai-  Kli|i|iel.  Ils  se 
l'iMUontrenl  dés  le  délinl  de  l'alleilion  on  liien  sont  lai'dit's.  Les  malades 
resseiilenl  pendant  ipiehpies  minnles.  périodi(pn>nH>nt.  tontes  les  semaines 
on  tons  les  mois,  un  ^oùl  d'ameiiume.  un  '^t)ù\  de  terre,  tonjoni's  d('-s- 
a;;réalde.  Kn  dehors  de  ces  crises  passagères,  ils  ont  souvent  des  illusions 
et  des  liallminalions  du  ^ont  i|ni  t'volnent  parfois  vers  les  inler|iii''la- 
tions  di'dirantes.  Onand  le  talies  est  conlirmé  .  on  trouve  souvent  une 
livpoj.'nensie  ipii  est  uni  ou  liilatiMale.  l.'aj^ueusie  cumpléle  et  liilatéiale 
est  rare;  elle  peut  f^énei'  l'alimentation  en  ôtant  rappi''lit.  Tous  ces  syniji- 
lonies  s'associeni  sonvi'iit  à  des  trouliles  de  la  sensiliilili'  tactile  de  la 
lanj;ne.  à  des  tiouldes  dans  la  spliére  du  trijinnean.  si  liien  ipie  l'en- 
senilde  de  ces  pliénoménes  indiipie  leur  origine  hiilhaire.  !,'liypo;:neiisie 
a  été  é'j.'aleineiit  sij;iialée  dans  la  iiardhjsic  générnle. 

On  (d»seive  des  trouilles  ;.'nslatirs  ;i  la  suite  dos  lésions  de  dillêrenls 
iu'i/s  ii(''riiilirri(iitcs  —  linjiiial.  corde  du  tympan,  filosso-pliai yn^ion. 
trijinnean.  Lorsipie  le  neit  lin^'ual  est  lésé,  c'est  le  |ilns  souvent  à  la 
suite  d'une  opération  cliirnr^'icale.  L'a^'iiensie  siè^c  alors  dans  les 
deux  tiers  antérieurs  de  la  mnipiense  lin^'ualc.  dans  toute  son  étendue 
si  le  ilomaine  du  ^losso-pliaryn^'ien  participe  en  même  temps  à  la 
ié-^iou. 

Ilaiis  la  itaidli/sic  faritilf  ficriiilivriiiiie  les  Inmliles  du  j^oi'il  sont  IVi'-- 
ipients.  l'onr  ipi'ils  se  prodnisenl.  il  tant  ipie  le  tronc  du  nerl' facial  soil 
lé'sé  entre  le  ;:aii^dion  j:i''niculé  et  le  trou  stylo-mastoïdien.  I.'ai^ueusie 
rarement  totale,  le  pins  souvent  partielle,  occupe  le  territoire  de  la 
corde  du  lvm(ian.  c'est-à-dire  les  deux  tiers  aniérienrs  de  la  moitié  coires- 
pondaiile  île  la  lan^'iie.  C'est  encore  à  la  lésion  de  la  corde  du  tympan 
ijuil  tant  atlrilmei-  les  tronliles  dn  ^'onl  (|ne  l'on  cdiserve  pail'ois  dan- 
les  otites  ai;.'nês  cl  cliroiii(|nes  et  dans  rolosclérose  iMaieri. 

L'a^iueiisie  ou  riivpoj.'ue\isie  ont  été'  très  souvent  notées  à  la  suite  de 
la  résection  inlra-cranieime  dn  Ivijtiincaii.  i'ar  conire.  après  I  extirpation 
dn  ;,'aii;.dioii  de  (lasser,  les  tronliles  dn  ^ont  font  délanl  iVascliidei. 

Mans  la  mrlancolii'.  il  n'est  pas  très  rare  d'oliseiver  de  riiypo;.'neiisie. 


ii:m  >i:\niir()i,ii:  1)1   ■•~)sii:mi:  \i:it\i:i  \. 

(ilic/.  li's  Opilciili(iii('s.  (III  .1  ili'ii  il  mil'  ;iiiia  ::iisl.ili\r  ipii  c^l  il  mili- 
llîiiic  llltt'  llîillucin.iliiiii  :  ;i|iii''s  \v<  ri  Im".  Ir  um'il  r-.|  iiliiiiiliiir'. 

lt;ms  l;i  iiciirdslliriiir.  les  liniililrs  ilii  'j.n\[\  s  nliscivriil  |i;iiriii>.  liKiis 
n'  III'  Miiil  jiUiTi'  i|iir  ilrv  siisir|il  iliilih's  |iimii'  rrihiiiis  .■iliiiii'ills.  ili's 
liv|M'r;iiicusi('s  |iarli('lli's. 

('.liez  les  li]ixlt'ri(iiics.  I;i  iliiiiiinil  iuii  ilii  iiih'iI  r^l  rii''i|ii('iili' :  rllc  l'sl 
iriM'iliiiail'c  iiic(>iii|il(''l('  cl  sic;;!'  iliiii  m'IiI  ri'ih'.  ilc  smlr  (|iii'  Ir  iiialailr  ni' 
s'iMi  a|i('i'c(iil  pas.  Sonvciil.  ilii  ic>lr.  rllr  ii  r>l  iiiiiiii  il."-  l'ii'iiiriils  (II' 
l'lir'iiiiaiii'slli('--ii'  si'iisili\ii-M'ii>iiiirllr.  I.  aiirsl Ik'sii'  i;iislali\('  rsl  iiail'iiis 
iiiiiiiis  i|iriinilair'i  ail' :  l'Ilr  {iriil  rlii'  Irrs  parlii'llc,  lir  |iiii-|it  ipir  sur  ri'i- 
laiiirs  siihslaiiii'^.  l'iiiir  l.iililw  il/.  Ir  Lim'il  [irisislcrail  |in'S(|ii('  Iniijoiirs 
<iir  Ir  lirrs  piivliTiriir  ilr  la  laiipni'.  I.r>-  liv-liTiqncs  un!  pai  lois  îles  illii- 
siiiiis  l'I  (les  halliiiiiialii>ii>  ilii  umil.  Ils  nul  ilii  ii'sli'  liiiMl  plus  soiivi'lll 
lie  simples  pi'ivi'rsii)iis  j^iislalivrs.  ii'  n  rsl  plus  de  la  lion  liiiiir  imii  nie  chez 
les  alir'iK's,  mais  une  icclicnlir  il  alimi'iils  l'pici's  cl  aciilcs.  cl  ilc  riiiilili's. 

Ijiliii.  dans  Vhifslrro-ncuvdsllionic  Irdiunalifpic.  le  j^m'il  pciil  clic 
ahnii.  iliniinui'' iiti  pcrvciii.  c(iiiiiiic  (iaiis  l'IivsirTic. 

1\.  Appareil  de  la  vision. 

.{"T'Iui  lierai  les  liinililes  ilc  l'appaieil  île  la  \  isiiiii  :  I  '  ilaiis  les  ii<'r)-()s('s  : 
'2"  ilaiis  li"~  (i/l'cclions  i)riiiuii<iiic>i  ihi  --\slciiic  iici\eu\. 

A.  —   TROUBLES  FONCTIONNELS  DE  LA  VISION  DANS  LES  NÉVROSES 

Hystéi^ie. 

l/livslci'ic  pcnl  piiiiliiiie  lies  Iniiililc--  \iMicls.  ipii  pi-i'iliMniiiciil  liii 
eùl(''  ailcsllM''siipic  cl  sr  laiacli'iisciil  par  ralisciiec  de  ir'siiiiis  (iplilaliiiiis- 
cippiipics.  la  riiiiscivaliiiii  ciiiislaiilc  îles  rcllcxes  pupillaircs,  la  iimliililé  cl 
les  iiiiiililiialiiiiis  ipri'piniivciil  ces  liiiuliies  siius  riiillueuee  îles  (''lais 
(lï'miiliiiii  cl  lie  la  su^l^esliiiii.  Iii.  liMilernis,  eiMiiiiic  piiiir  les  Iniiililcs 
Iriipliiqiics  lie  iialiire  liysir'riipic.  une  n'visinii  s'iiiipiisc.  car  depuis  ces 
dcrnici'cs  aiiiices  les  iiliscr\aliiiiis  d  Insli'iir  uciilairc  smil  ilcvciiucs  ili' 
plus  en  plus  rares. 

Amblyopie.  —  l.'aiiililxdpic  hvsh'iiipir  pcnl  iMic  uni  nu  luIaliTale. 
I  nilalcrale.  vniucul  clic  iiesl  pas  penne  par  les  iiialadcs:  liilali'ralc.  elle 
esl  jféil(''ralciiicul  plus  nianpir'c  d'un  ei'ili'  ipic  de  1  aiilrc.  Mlle  pcnl 
nCxisler  ipi'à  ccrlaincs  dislaiiccs  Mialczowskii.  l'acuili'  \isiicllc  à  cniiilc 
ilislaiiee  élan!   Iimnie  ipiaiid  la  vision  à  cimi  mèli(>s  csl  liés  Imuldi'c 

(l'est  nue  ainlilvopic  sans  irisions  du  l'ond  de  I  icil.  a\ee  iiili''f.:i  ili'  des 
réilcxi's  pupillaircs.  s'accompaunanl  <;ciiéralemeiil  de  ri'li  l'eisscnicul  du 
(■liam|)  visuel,  cl  ipiclipidnis  Ar  hniildcs  Ai'  la  peneplinn  des  eniileiirs. 
Klle  siir\  iciil  le  pins  sinivcnl  /i  la  snili'  d'iiu  Iraiiiualisinc.  d  nue  i''mo- 
linii.  cle.  |-.llc  ;jiii''iil  snil  spiiiilaiii'incul .  snil  par  la  ps\rlinllii'rapie. 


shMiàiiiaii:  in    I  I  I  /.s/o.Y.  li:ii 

Amaurose.  I.  ;milil\«i|iic|MMil  iillci-  iiixiiu'i'i  I  iiiii;iim»c.  iimt  |iciIc 
riirii|ili'li'  Al-  1,1  \isiiiii  uni  mi  liilah-i  ;ilf.  I.  iiiiiiilM'iisr  csl  iiiljiiitiii-ill  |ilil^ 
lai'f  i|iii-  r;iiiililvi)|)ii'.  Miiis  <'lli'  a  l'ti'  ('•■|ii-ii<I.'imI  i|iirli|iii-rois  n'iicniilivi-, 
cl.  |iiiiii'  ma  |iai'l.  il  ma  rli-  ilniiiii'-  tIVii  hIisi-imt  ilfii\  cas. 

La  iliiii'c  ili-  relie  amaiirose  |teiil  èlre  assez  |itii;:iie.  elle  |teiil  leslei 
iinilali-rale  liaiis  siiii  ('■\iiliiliim  liieii  i|iie  ri'a|i|taiil  siiecessivemenl  les 
ileii\  \eii\.  Klle  se  earaeli'i'ise  |iai'  l'aliseiiee  île  ililalaliiiii  |iM|)illaii'i' ijiii 
est  au  ciiiilraire  eiMislaiile  ilans  les  It-simis  iir;:auii|nes.  Il  jaiil  du  lesli' 
liMijiini's  se  mellre  à  raliii  île  la  simulalimi  par  un  e\amen  alleulil'  lie 
la   \isiiui   I  leeliire  iKUlriMi'i'.  examen  an  s|(''ii''iiseii|ie,  an  ili|iliisi'ii|ie,  ete.i. 

Rétrécissement  du  cliamp  visuel.  —  l.e  irlnTissmu'iil  iln 
rliiiiiii)  rixiii'l  aver  |ii'i'il<iminaui'e  iln  n'ile  île  I  liiMuiaiiesIliésie.  ri'i''i|uenl 
eliez  les  livs|i'rii|iies.  se  eai'aeli'iise  sniliinl  |iar  le  l'ail  i|n  il  \a  en  s  aieeii- 
liiaiil  an  eniirs  île  l'evamen  i'am|iimi'-li'ii|ne.  île  surle  i|ii  en  l'énnissanl 
|iai'  une  li<.'iie  la  iiinile  îles  ilivers  méiiiiiens.  nu  nlilieul.  mm  un  eeicle. 
mais  une  s|iirale  |S|iii'ales  lie  Vau  l!euss|.l!e  |iliénimiéne  |iarail  s°e\|ilii|mT 
|)ar  une  t'ali;:ue  n'-linienne  un  imlirale  liés  i'a|iiile  ilaiis  Tarie  île  la  \isiiiii 
a|i|ilii|iii'-e.  I  ly|ie  île  lali^^ne  île  \\  illM'aiiil.{ 

Il  existe  une  ilillëienee  essi'iilielle  eiilre  le  n'Iiéiisseiueul  ilii  ili.iiii|i 
\isnel  ilans  I7i(/.s-/é/ve  el  eeliii  ijiii  ai'i-iim|ia;^iie  eeilaiiies  alVeriions  niyd- 
(mV/H('.\'  (lit  I'oikI  de  l'tril  un  île  \'i-coiri'  onipilnli'.  L  liysléiii|ue  iTa  |»as 
eimseienee  île  son  rélM-eissemeiil  el  se  ('iiiu|iiit'le  i-nmme  sil  n'en  a\ail 
jtas.  Même  i|iiaiiil  un  lui  Iniuve  au  inTimi-Ire  nu  i-liaiu|i  exlièmemeiil 
l'éilnil.  il  |ieul  <'e|ieiiilaul  pai  railemenl  se  iliri;:ei'  ilans  la  rue.  Cela 
im|ilii|ne  la  |iei're|iliMii.  l'iiiiseienle  nu  non.  li'iine  |iarlie  île  l'esiiace 
lieauriiu|i  plus  ;:i'aiiile  i|ue  eelle  inilii|iii''e  par  le  périmélie.  Il  l'aiil.  ilii 
resle.  iiieii  remaripier  ipie.  dans  rexamen  pr-rimèlriipie.  on  plaee  le  siijel 
dans  des  l'imdiliiins  arlilieieiles.  un  l'aiipliialiiiii  de  lieil.  ralleulinii. 
SDiil  sans  diinle  snseepliides  de  iir-lerminer  une  l'aligne  de  l'apiiareil 
visuel,  se  Iradiii.sanl  par  un  n'-li-i'-eissemenl  liés  rapide  du  cliamp  de  la 
xisiiiii.  l'i'lréeissemeul  ipii  ii  existe  pas  dans  les  cnuditinus  niiliiiaircs  de 
la  vie. 

Iiixcrscmeiil.  dans  les  rélrécissemciils  iir^aniipies  du  cliamp  visuel,  la 
perle  de  la  laciillé  irnrienlatiiiii  es|  exaclemeiil  propnrtiiiimelle  an  de^ré 
de  rélréeissemeiil  ipie  ri-véle  le  piMimélic.  M  iriipiirte  de  dis|in;^ner 
deux   cas  : 

I"  OnamI.  à  la  siiile  d'une  dniilile  lii''iniauiipsie  par  IT-siims  cnrlicales. 
la  visnui  centrale  resle  eependanl  |ilus  nu  moins  cuiiservi'-e,  le  malade, 
ipii  n'a  pins  ipiiin  champ  visuel  minuscule,  peut  avoir  perdu  la  l'acullé 
de  siiiieiiler  non  pas  senlemeni  parce  ipTil  voit  comme  à  travers  le  lion 
il  nue  serrure,  mais  encore  parce  ipie  les  pallies  de  rr-corce.  ipii  sonl  le 
sié;.'e  des  siinvenirs  \isiiels.  ont  élé  ilélrniles.  Ilaiis  ces  comlilious.  le 
malade  esl  iiicapaide  de  se  leprésenler  les  olijets  dans  l'espace  et.  par 
conséipienl.  de  se  diii;;er  dans  les  rues  :  il  peut  même  avoir  (leidu  Imit 
souvenir  des  (II. (ses  vues. nilierois —  rrrllr /isiirhiiiiir   —     (\o\.    p.    ||,S-_', 


1132  si.Miui.Odii:  m  sysii.Mi:  .\i:iiti:i  \. 

l'I  nr  jiliis  |)iMiv()ir  se  tlii-ijici'  iliiiis  hi  rliiiinhic  (|ii'il  Imliili'  il('|iiiis  des 
;imi(''t's,  iildl'S  (|ll'il  |i(Mll  ciicdh'  lin'  i\c  lin--  (■.ii'.icli'ic--  icdiiiiiic  (l,iii>  le 
cas  tic  La(|ii('ur  cl   Sclimidl  cl  liaii^  d  .■llll^(■^  jiniihimio). 

"2"  Dans  ccrlaiiic--  allrrlicui--  du  Idiid  de  ril'il.  hdlcs  ipii'  la  ii''liiiili' 
|ii^'iiiciilairc,  le  cliaiii{i  vi'-iiid  |inil  clic  li  c>  ii>lr(''(i.  alois  (|iic  la  visitiii 
cciilialc  csl  cncdfc  rclalivriiicnl  Imiiiic.  ilaiis  ces  ciuHlilidiis,  l»icn  que  ses 
fcpréscillatidils  iiicillalcs  de  respace  •^uicnl  inlaclcs.  ce  ({iii  lui  |ieriiiel 
lie  s'oi'iciilci' eu  siiiiiine  lieaii('iiii|i  mieux  ({lie  I  lM''iiiiaiiii|isii|ue  iliniiilc, 
le  inalaile  se  dirige  ce|iciidaMl  mal.  |iaice  i|iie  la  \iic  ircmlirassc  à  la  l'ois 
i|ii'iin  Ires  pclil  iKiiiilirc  d'cdijcls  et  i|iie  les  idtsiac  les  |ilar(''s  lalcralcmciit 
lui  cclia|i|iciil.  Ici  apparail  hieii  la  dillV'rciice  eiilie  un  r(''ln''cissemenl 
iil'fiaili(]lie,  lixc.  aiiS(dil,  cl  le  n''li(''cisM'iiiciil  li\sli''iii|iic,  ipii  se  i(''\èle, 
il  est  vrai,  à  1  cxaiiieii  |ieiimelri(|iic.  mais  laisse,  en  somme,  à  I'IiysIi'- 
ri(|iie.  dans  les  condilioiis  ordiiiaiics.  la  vision,  consciente  on  non, 
des  ohjels  (|ni  vont  se  iicindrc  sur  sa  rclini',  |iiiis(|n  il  sOrienle  nornia- 
liMiienl.  Ion!  an  moins  laid  (|ne  sa  vision  ccnirale  csl  snllisanle. 

1.  étendue  du  (  liam|i  visnid  es!  cliez  rii\slcri(|ne  cxlrènieiiienl  xariahie 
dnn  jonr  à  l'anlre,  cl  même  an  <-onrs  d  nn  même  examen.  (Tesl  à  celle 
l'xircme  varial)iiili''i|n'il  l'anl  ra|p|iorler  les  (l(''|daccmenls  du  i  liani|)  visnid 
de  i|iieli|nes  (lejirés  \ers  le  ci'ili'  nasal  on  \i'is  le  côli''  leni|ioral.  IV'Iendnc 
Icdali'  l'cslant  la  mcmc.  cl  iinon  a\ail.  en  lui  allrihnanl  iiiie  valeur 
spéciale,  (lési|j;nés  Ions  les  noms  de  lype  de  di''plaieiiiciil  I  l'orslcn  on 
(le  lype  d<'  hh-ster  (lùcni;^). 

De  nicnii'  ipie  la  l'ali^^nc  amène  une  diminnlioii  i^iadncllc  (In  champ 
visuel,  le  l'cpos.  la  snii^eslion  peinenl  i'dai;^ir  le  cliaiiip  visuel  rétréci. 
(In  ])eul  oliserxcr  des  spirales  di'  repos  diAidoppécs  en  sens  inverse  dev 
spirales  de  fali^nc  (l'nclisi. 

Le  réhvcisseineni  du  (  liainp  visuel  poni'  les  couleurs  est,  chez  les  liys- 
léri(|ues.  l'inverse  de  ce  ijuc  1  on  oliscrvc  dans  les  aml)lyo|)ies  par  li'sioiis 
(In  nerf  opti(pie.  Dans  ce  dernier  cas,  les  champs  du  wrl  el   dn  ron^c  se 

rélivcissenl  et  disparaissent  les  premiers,  ceux  dn  jaiii I   du   hlcu   les 

derniers.  Chez  les  hystériques,  an  conli-aire,  le  pli(''noni(''iie  est  en  (pi(d(|ue 
sorle  inverse,  les  limites  dn  Ideii  |ienvent  passer  en  dedans  de  cidlcs  dn 
rouge,  conlenr  doni  la  vision  peisisic,  alors  (|U(!  les  autres  ne  sont  |dus 
peirues.  Ainsi,  dans  V (icliromntopxic  liiistt'riquc  (pii  est  parfois  totale,  le 
r(nigepeut  cire  la  seule  cou l(MM'conscrvt''e.  tandis  ipie,  dans  une  amidyopic 
pal'  lésions  opiiijucs,  le  i-onj;(>  csl  perdu  depuis  ion;:lcinps  alors  ipic  le 
Idcn  evl  eiicoT-e  reciinnu. 

A  (  rili''  de  ce  rétrécissenieni  concenli  iipie  ipii  ev|  l\|iiipie  de  I  liysl(''ric, 
on  a  encmc  nientionnc  dans  ipielipies  rares  cas  1  existence  (I  une 
liciiiimiiiiisir  liniiKiiiiiiiic  on  il  un  scuhiiiir  coitritl.  mais  ce  sont  là  des  laits 
exccplionnels. 

Kn  dehors  dn  ri'lrcisseiiienl  du  iliam|i  visuel  on  peu!  oiiscivci' 
coiiimc  Iroiihles  visuids  dans  riiysli'iic  :  des  momlies  volailles,  des 
plmtopsies  (sensation  (réhhniisseinenl) .  des  vivions  colon'cs  lery- 
Ihropsiei. 


>A.w/<»/(«,7/  Di:  /  I  r/.s/o.v.  11X1 

Troubles  de  la  musculature  intrinsèque  de  l'œil.  -  On  a  i-morc 
ilt'i  ril  dan-  (|iiili|Ui"<  laics  cas.  ri  (iiiiiim'  a|i|iai  IriianI  à  riiysU'ric.  (les 
houilles  lie  la  iiiiisculalmr  iiili'iiii'  tic  I  iril  rciiivistaiil  ru  Iniiihlis  ilr 
rtiiriiiiiiiiiitliitiini  cl  cil  Iniiihli-s  iniiiilliiins.  I.cs  |)rciiiicrs  sciaicnl  iliis  à 
lin  spasme  du  iiiiisclc  ciliaiic  |i(iii\aul  ciilraiiicr  des  iduMituiicues  de 
iiiiriofisir  i>{i  i\r  mtini>i)sii'.  Les  idijels  sciiildcul  ia|iclissi's  (|uaiid  ils -«inl 
siliics  plus  loin  ipic  le  puitit  par  leipicl  le  ciislalliii  accniiiiiindc,  cl 
paraisseiil   plus  ].;iauds  dans  le  cas  cdulraiie.  Haiis  les  cas  mi    le  s|F,ismc 

es(    iiié^aleiiiciil    lépaiti    -iii     le  iiiuscle  ciliaiic.    il   | rail  pi  iiiliiiiv  de 

la  pitlijiifiif  iiiiiitiiciilitiir. 

l'.iiriiis  des  pliéiiiiiiiciies  iliiiilniii  cu\  accimipaj^iieiaieiil  cel  cl.il  de 
spasiiic.  cesl  Varroinniodalliiii  (hiiiltiiiiTiisc  sons  Iroidilis  ilc  n-friirlioii, 
ou  la  l:i>i)ii>iiit\  dans  laipielle  le  spasme  de  la  convergence  s'ajoiile  au 
spasme  de  racconiuiodalioii.  ainsi  (pi'à  des  pliéiioiuènes  douloureux  à 
roriiie  m'vi'al^iipie  dans  le  dimiainc  de  la  liraiiclie  opiilalmiipie. 

Tous  ces  l'ails.  admis  encore  il  y  (piel<|iies  années,  soni  anjoiiid  liiii 
plus  ou  moins  conlesiés  en  laiil  (pie  poinanl  relever  de  I  liysli'-rie. 

Je  ferai  encore  remartpiiM'  ipie  licaiicoup  de  sujels  e\empls  de  lares 
nerveuses  |ircsentenl  une  inc;:alil(''  de  vision  des  deux  yeux,  due  à  un 
aslii^malisine  ou  àiiiie  liv  perinclropie  d'un  seul  côté.  Iles  médecins  coii- 
iiaissaiit  incomplélcmenl  les  all'eclions  oculaires  considèrent  ipiclipielois 
comme  un  svmplôme  d'iiyslérie  celle  iné^'alilé  visuelle,  ipii  es|  ici  de 
cause  (M-;.'airMpie  el  ipi'on  peul  au  poini  de  vue  o|dilalmcdo;:i<pie  expli- 
«pier  par  un  vice  de  la  relVacliou. 

Symptômes  pupillaires  de  1  hystérie.  —  Le-  .illéialious  du 
réllcxe  pii|iillairc  sniil  >i  rares  dans  l'iiysléi  ie  (pie  leur  exislelice  est 
conlesiée  |iar  lieaiicoup  d'auleurs,  car  1  on  peut  loiiioiirs  se  demandei' 
si!  ne  ■>';\)i\\  pas  (rime  coïncidence.  On  a  rappmié  ipielipies  oliserva- 
lions  de  nniuxls  el  de  iinjiliinxi-  cliez  les  liysléii(|iies  Ud'der.  Pansior. 
Ihiliuvs.  (iiraud-reiilon.  lienoisl,  l!(M-e!).  Le  plus  souvent  celle  mydriase 
serait  de  nature  spasli(pi(>.  Iieaucoiip  plus  raremeni  paralylitpie. 

Westpli.il,  llitzif:.  Nonne  et  lîcselin.  Spiller.  Itorel  oui  publié  é|:aleiiient 
des  cas  de  trouliles  des  ronclioiis  de  la  pupille  dans  lliyslt-iie. 

Max  Weill  a  rapporté  r(d»servalion  d'une  jeune  tille  (pii  |ii(''senla  lnns- 
(|iienieut  et  sans  cause  une  mydriase  de  I  u'il  droit,  avec  alndilion  du 
retlexe  pii|iillaire  à  la  lumière  et  à  la  c(mvcr^'eiiceel  létivcissemeiit  lypiipie 
du  clianip  visuel.  L'(''séiiue  ameiiail  une  conlraclion  éneijiiipie  de  la 
pupille.  La  j;iiérisoii  se  lit  |)ro;xressivcnieiil  el  sans  rechiile  ulh'ricure. 
Haiis  ce  cas  rel'licacitéderi'-sérine  lait  penser  à  une  mydriase  par.ilytiipie, 
mais  c'est  là  un  l'ait  exceplionnel  et  1  On  doit  toujours  songer  en  pri''senc(' 
de  cas  semldaliles  non  à  l'Instérie.  mais  ii  la  |iossiliilil(''  d  une  .ill'i'clion 
(ii'<:aiiiipie  pass(''e  inapeiriie. 

Somme  toiile.  d'anciine  des  oliservarnuis  ia|iport(''es  jusipi  ici.  il  ne 
ressort  nue  (l<'-inoustration  nette  (pie  1  livsl(''rie  puisse  amener  des  modili- 
catioiis  dans  le  diaiii(''tre  ou  les  roiictioiis  des  pupilles,  cl.  pour  ma  |iart. 


ii:n  si:  M 101. oc  II-:  m  sysriWMi:  .\i:iin:i  \. 

il  nr  m".!   j;iiii.ii>  l'it'  dimiu'  iiis(|iri(i  dVii   |Min\(iir  coii-^hilci-  rcxislcncc. 

I.i's  iiiiiiiidii-  (li'v  ;iiilcin>  siiiil  ;iss(v  (lisr(ii(l,iiil(-~  an  Mijcl  <\i'  IV'tal 
(les  |ill|iillcs  liriiilaill    le-»  (lilIV'icnlr--  plia^rs  de  V (ill:i<iiic  liij^hTi'iiic . 

It'apri'S  |-'i''l(''.  la  |iii|iillc.  au  iiKiiiiriil  de  la  liiiilc,  es!  Iii^s  i('li  l'ijc  : 
cclli'  [nM'ioilc  lie    iii\ii>i>  c-l    In'"-  iniiilc  cl    priil    |iass('i    iiia|icirnc.    A    la 

|M''rio(l('  (les  iimiivcmi'iils.  la  {iii|iilli'  --c  dilalr  iri(i\i' •iiicnl.  cl.  \ci>  la  lin. 

la  iiivdiiasc  |M'I||  ôIic  Mrs  iirllr. 

I.'alla(|il(' liilii'.  1rs  |iii|iill('s  mmiI  un  |irii  plus  dilali'rs  iin'à  1  l'Ial  mal 

ri  iparcssciiscs.  liiisr  a  liuijrrois  iKih'  Irri/r  luis  sm'  cciil  la  ciMiliarlioii 
|iu|iiilairr  iicildanl   la   |ii''ii(idr  (  liiiii(|iir.  On  (d)srivrrail.  srlnn  (ri  anlrur. 

Ii'iiis  luis  sur  (|Mali'r  .  niir  linlr  dilalalidn  |iH|iillaii'r  {iriiili' ii|nr  de  l'al- 

laipir.  \\rsl|ilial.  an  cnnliairr.  dans  drus  cas  di'  ci  isr  li\sl('ii(|Mc.  iiinslala 

de  la  ni\diiasc  avec  alisciicc  de  i(''aclinn  Ininincnsc.  \i\r a\cc  nu  (''clai- 

ra^c  |Miissaiil.  l'iiili|iscn  a  (d)sri\('.  an  d(dinl  di'  la  ciisr,  nni'  conliaclioii 
|in|Hllairc  (|iii  csl  ra|iid('nicid  rcin|dac(''c  |iai-  nnr  dilalalinn  a\cc  iniinnlii- 
lilr  dr  la  |in|iill('.  l'aiisicf  a  noh'  des  |Mi|iillrs  ('lidilcs.  insensildcs  à  la 
Inmicie.  |ii(''senlanl  de  l(\ii('ies  nscillalions  {lendani  hmle  la  dinr'c  de 
ralla(|ne.  irajnrs  linmkr  l  l'-M  I  i,  l^'lal  des  |iii|iillrs  na  lii'n  de  caia<léiis- 
li(|lie  [lendanl  la  crise.  On  ohseive  aussi  bien  des  |in|iillrs  lies  lai^rs  (|nr 
des  |PU|pilles  livs  élioiles.  Klles  [leuveid  ira;:ii'  un  ne  pas  i  i'ai:ir  à  la  Inniiére. 

li'/(/'/;/(M.<  |MMil  se  renconlfer  dans  riiysli'iie.  mais  il  \  esl  luil  rare.  Il 
s'oliserve  du  resie  eu  (hdmrs  de  celle  alVeclinu  cl  ne  jieul  èlre  ciMisidéré 
|iai- c<ius(M|ueul  cinunie  a|i|iarlruanl  à  crilr  ni'vnise.  iViiy.  ////)/(((.s.| 

Phénomènes  hystériques  des  muscles  extrinsèques  de 
Tceil.  —  Le  xtistucjmnx  u"a|i|iarlieul  pas  à  l'Insli^iie  cl  liMs(|u'(ni  l'y  reu- 
cunlre  il  s'af^il  d'une  ciiïucidrnci'.  I.rs  prIiK  uinuvriuruls  (iscillahiirrs  des 
;:l(dirs  cninnlsés  eu  liaul.(|u'nn  ohsrrsr  snnvrnl  prndaul  ralla(|ue.  sous 
les  paupiiTcs  rrruii'rs.  ur  uiiTiIrnI  pas  iv  iKun.  l.rs  iiiouvenienls  cluui- 
(pii's.  désoi-duuués  des  veux,  survcnaul  pendani  nu  iniui(''dialeuirnl 
après  ral(a(|ue,  dniveid  é^alerneul  èlr'c  s(''par('s  du  n\v|ai:nniv.  i\n\.   \ //.v 

l(KIIIIHS.\ 

l,e  hlcphunixjKHiiiii-  esl  assez  IV(''ipirul  sons  >es  Inmies  clnuiipie  (Ui  lo- 
ni(pir.  Il  rsl  di(u|{)iir(Mi\  (Ui  iiidul(MC.  Haus  le  premier  cas.  ilevisleune 
/(inr  d'iixprrcslhésie  ciitaiiée.  s'élendanl  pis(|u'an  punilnui-  de  l'urliile: 
dans  le  second,  l'aneslliésie  icmplace  riiypercslliésie.  I.e  sourcil  c(Mirs- 
poiidanl  esl  aliaissé.  Le  l)lépliarospasrne  peul  èlre  allièà  landdyopie.  mais 
il  peni  exisler  aussi  à  Télal  iscdè  ili-.  ;i."i"i.l  Kniiu  les  convulsions  clo- 
niipies  des  orhiculaires  -  lialirnieni  ili's  paupière^  —  soni  rr('(pienles 
dans  lallaiiue  liyslèri(|ne. 

I.'exislence  des  pardliisli-s  liiislrrl(jiifs  dfs  iiitiscifs  ilc  I  (fil  rsl  encore 
Iri's  disculée,  car  plusieius  oliser\alious  pulilii'es  sdus  ce  lilre  onl 
Mail  à  des  |)aralvsies  ordinaires  év(duanl  die/  des  hvsh'i  iipies:  dans 
daulres  cas  —  se  i-a|iportaiil  à  des  parah^ies  ili'  la  M"  paire  —  il  ne 
s'a;;il  pas  de  paraivsies  m'Ili's,  in.iis  irim  èlal  paiV'liipie  li('  à  la  coulrac- 
lure  de  1  aida^onislc. 


'I  MKiliK.li:  1)1    I  I    l7>/(/.\. 


l'.rllc  i»|ilil;iliii<i|ilr;:ir  iaIciiii'  Ii\n|(''i  l(|nc  |iivsriili'i;iil  îles  (•ariul«'ri'> 
s|i.'<'iiiii\,  à  s.'iMiii':  I  iilidliliiiii  ilrs  iniiii\ciiii'iil>  Miloiiliiiri-s  ilc  Iimi^  Ii'> 
lllllM'll■^  iiiMlnii^  ilt's  vcM\  cl  hi  (oiisri  \;iliiiii  ilrv  inuiivriiniils  iiintilsrinils 
il'iiriiii-iiiili. 


'\li'i'iii'  ili'  ii.iliiii'  li\>lt''ni|iic  f>l 
iiii'i  iH'.  je  M  l'ii  ,11  i,'iiii;ii>  tiltsciNc 


Si  ri'\is|i'iiic  il  niic  <i|i|ilaliiMi|ili-; 
|iliis  i|iif  ilonlciist'  |iiiiii'  n-  ijiii  III 
iri'\i'iii|ili'  il  II  en  l'sl  |ii'iil- 
(■'In'  |i;i^  ili'  iiii'iiii'  |Miiii  1,1 
riiiilidilinr  ilo  iiiiimIc>  dc^ 
M'iix.  .le  ne  |i;ii'li'  pas  liicii 
fiilniilii  ilii  xlrtihisiiif  siKis- 
liijitr  li>islcri<iiif  i|iit'  I  tiii  oli- 
si'ivc  |ii'iiil;ml  li's  all,'ii|iii's  cl 
i|iii  n  csl  pas  rare.  I.a  i|iicsliuM 
esl  lie  sa\<iii-  si.  après  I  al- 
lai|iic.  ce  siraliisiiie  par  rtiii- 
Iraclwre  peiil  pcrsisicr.  cdiiiiiie 
la  ciiniracliire  tics  iiieiiilires 
pal'  exeniple.  (h',  celle  tpies- 
lioii  n'esl  pas  encore  ciiiiiplé- 
leiiicnl  résnliie.  l'iiiir  ma  pari. 
j  ai  \ii  un  slrai>isiiie  cdiner- 
;;cnl  liilaléral  persisler  pin- 
sienrs  jours  après  ralla(|iic 
el  se  reproduire  à  clia((ue 
crise. 

Ililzi^.  dans  lin  cas  d  li\sle- 
rie  Iraiinialiipic.  a  iiliser\é  une 
rolalion  des  deux  veux  en  lias 
el  en  dedans,  t'aisaiil  disjia- 
railre  les  pupilles  dans  I  aii^^le  inlerne.  Ce  sont  là  des  iails  oxce|t- 
liiinni'ls. 

I.a  (Icrititiiiii  iiiuju(jui-r  ilc  la  li'-lr  cl  îles  ijcn.''  pi'iil  soli>ei\ei  pcn- 
daiil  l'allaipie  livslériipie.  La  Innne  persislanic  es!  l'orl  rare.  Forsier  en  a 
observé  nn  exeniple  ipi'il  iiililiile  :  •  lli-vialion  coiiin;;iii''e  livslériipie.  les 
deux  veux  t'-lanl  lonrni's  en  i)as  el  à  droile  ». 

Les  Irtiiihlrs  di-  la  :<ciisiliililr  de  l'appareil  oculaire  ne  soiil  pas  rares 
dans  riivsli'i'ie.  L'anesIlH'sie  de  la  cornée  el  de  la  conjonclive  peiiM'iil 
s"v  oliserver.  el  il  peni  v  avoir  dissociation  de  ces  deux  pln-nonièiics.  Il 
s'aj;il  ici  dune  aiieslli<''sie  ipi'il  l'aiil  reclierclier.  car  elle  ne  s'accoiiipa;:iie 
d'aiiciin  Irniilde  siiltjeclir  on  Iropliiipie.  Klle  lail  sonvenl  pallie  dn  syn- 
dioiMc  de  riieiiiiaiic-.||ii''sic  scnsiliNo-sensoriellc. 


■^.    .\V,      -   lll,|,l,.„,.-|,:.HM.-     l,v-l,r,.|M,-    :.v.      l,.-„.i- 

aiiesUii'-sie  rurrt*s|K>ii(lnnlc  rhcz  une  jeune  lUIo  <lo 
ilix-M^pl  ans.  ltom:ir«|ucr  l'abais^nicnt  du  Knircil  du 
ri'ilé  du  lili^iiharospnsine.  (Salpêlru-ro.  tS9o.  i 


siMKiiMGn:  1)1  sYsrfiMi-:  .\i:iin:i  .\. 


n.        TROUBLES  OCULAIRES  DANS  LES  AFFECTIONS  ORGANIQUES 
DU  SYSTEME  NERVEUX 

I.         Troubles  de  la  sensibilité. 

Anesthésie  et  troubles  trophiques  de  la  cornée.  —  Kéra- 
tite neuro  paralytique.  —  l/aiicsilu-sii'  ilc  l,i  roriire  soliscrvc,  assez 
i.iii'iiiriil  ilii  rcsli'.  il.iii-;  \'li('nii(iii('sllii':si<-  (Ir  ((iiisc  (■(■rrhralf  ('\  sciiliîiiicnt 
(1,111--  les  |iiriiiii'is  jdiirs  i{iii  siii\i'iil  r;i|i|iaiili(in  ilr  relie  liiMiiiaiiesIliésie. 
lillen'esl  |ias  en  ellel  [leiMsIaiile.  (  Vo\ .  |i.  '.tTT.i 

Au  cours  lin  zhiki  (ijtlitdbii'Hjuc  snivienneul  iiailniv  des  alli-ialions 
cornéeuucs  i|ni.  nue  lois  guéries,  laisscnl  a|iii'"<  elles  nne  anesllM''sie 
(le  la  ciiruée  jilns  un  nmnis  dnralile  el  |iiinv,nil  |ieiini'llre  nii  ilia;:ii()slic 
r(''ll"OS|icclil' (le  la  eanse  de  la  ir'siiin  ein  iieeinie. 

Les  co/Hy^/r.v.sîOj/.v  des  neiTs  ciliairesdaiis  Forliile.de  la  iiraiielie  oplilal- 
niicjue  daus  le  crâne  ilnnienrs.  |ii()dnclinns  s\|dnlili(|nesi.  |ieuvenl  causer 
inie  insensiliilili'  de  la  ((ii'ni'e.  aeiiini|iaL;ni''e  en  ;^(''néra[  d'aiieslliésie  dans 
le  diiMiaine  de  I  nne  un  I  anlie  di's  Imis  Inaiii  lies  di'  rii|)lilalinii|ue  iiii  de 
liiut  leni'  lei  I  iliiiie. 

Ou  jienl  eiiiine  idpsei\er  de  raiiesllii''sie  ein  il/'enne  an  cnnis  de  la  U'jivr, 
aucoursdu  tahcs;  eu  général  daus  ces  cas  il  existe  en  unlie  des  Ironidesile 
la  siîusiliililé  daus  le  leriilnire  culaué  du  Irijunieaii. 

Daus  certaius  cas,  laiieslliésie  ciuuéenue  est  accouijiaj^uée  de  IcriatiU' 
ueuru-parah/tkjue.  Majicudie,  C.  Beruaid  avaient  observé  qu'après  la  sec- 
tion exiM'riini'nlale  du  Irijuuieau,  lalléialion  de  la  coiuée  l'Iail  |dns 
lenle  à  se  |iriiiliiiie  on  inèuie  taisait  diMaut  quand  ou  seclinnnail  le  lii- 
juuieaii  avaul  smi  j^au^lion.  taudis  (|u'elle  était  coustanle  (|uanil  la  secliou 
portait  SU!'  le  i^anjiliou  on  sur  ses  hrauches.  Cliuiipienienl  ou  peut  oiisei- 
ver  des  cas  d'iuseusildlili'  coruéeuue  duralde.  lioi  Imn-Uinijineaud  a 
rapporli!  des  cas  où  |iar  suite  de  lésions  sv|iliililiqnes  de  la  lenle  s|ilii''Uoï- 
dale,  tous  les  uei't's  de  la  coruée  élaienl  paralvsi's  el  celle-ci  alisoluiueul 
inseusilde,  sans  qu'idh^  ait  perdu  de  sa  lianspareiice.  Itaulic  part, 
daus  les  ITOoliservalious  de  kéralil<'  nenm-paralyliipie  avecanto|isie  rele- 
vées par  Willirand  el  S(i'ui;er.  ou  voit  que  les  lissions  portant  sur  toutes 
les  parties  cousiiinaules  (lu  Irijuuiean.  nei-r,  racines,  noyau  et  luèine  des 
lé'sious  de  la  protuliéiauce,  peuveni  s  ,iiiiiinpaL;iier  de  kératite  ueuro- 
paralylique.  Il  u"eu  es!  pas  moins  \iai  que  les  li'sious  portant  sui- 
ri''iner;;cuce  du  Irijuniean  el  sur  le  -ani;liiiii  de  (lasser  en  soni  prescpie 
toujours  la  cause  la  plus  l'K'ipa'nle.  I,e  plus  soineni  la  cornée  se  trouille 
vers  le  ceuti'c  et  liuil  ;^énéralenieul  par  se  perl'orer,  ce  ((ui  eulraiue  une 
|ierte  plus  ou  uioius  coin|)lète  de  la  visiou.  LiusiMisiliililé  absolue  de  la 
cornet!  el  du  sac  coujoiiclival  contraste  avec  l'étal  inllaïuuiatoire  de  la 
coiu(''e.  état  qui  dans  toute  ;iutre  circtMislauces'acconqia^uedune  liy|)er- 
eslhésie  locale  excessive;  celte  parliculaiilé  permet  détablir  le  diagnostic. 

La  kératite  iieuro|iaralylique  est  si<j;ualée  22  l'ois  par  L'tboll' daus  17(S 


^1  MU  II  tu, II.  /)/.  /,i  I  /N/(*\.  ii;i; 

l'IIS  ilo  liiiiiciii's  lie  hi  |ir(iliilii'T:iiii'i>  iliiiil  T'J  i''l.'iii'iil  .'ii-<'iiiii|iii;;iirs  de  Irsions 
(lu  Irijiiiiii'aii.  Kllc  fsl  i'\i-i'|iliiiiiii('ll('  iLiiis  hi  iiii-iiiii;:ili-  liiltciriilciisi- 
l'I  iliiMs  la  ini'-iiiii^ilc  (-(''ivl)i'(i-s|iiiiiilc.  On  m-  IHIim-im-  dans  la  ini''iiiii|;ilr 
i)lili(|iic  (|iii' dans  le  cas  où  crllf-ci  s'ai'i'(iiii|ia;;ii)'  de  |ia('li\Mi('-iiiti;:ilc  an 
ni\can  dn  l'iitiii'r,  dt>  raric  du  iucIkt  un  de  phlidiili'  du  siiin^  ravriiic-nx. 

La  syphilis  drlci mine  la  ki-ialilt'  ni-ni'n-|iaral\lii|Nr.  snil  |iai'  di's 
ir-sions  de  nii'nin^ilc  i^orniiii'nsc  an  iii\raii  du  ^an^liim  de  <iassiM',  soi! 
|iai' dfscxsiidals  ('iiMi|M'inianl  le  ;:an^lii>M  ou  le  iiitI. 

I.i's  It'sions  des  rttrinrs  hitlixtirrs  du  Irij unirait  |ii'iiilniscid  (''j^ali'incnl 
la  ki'ialile  ncni(i-|iaialyli(|iic.  I.rs  tanscs  en  snni  vaiialdcs  :  |iai'ini  les 
|dns  l"iv(|nt'nl('s,  je  filerai  les  liiinfiirs.  la  iiifiiiiuiilr  sijiiliililitjttc,  les 
fU'Dsttisfx.  Vtini'vrisiiif  dr  la  fiinilitlr  iiilrriif. 

MU'  iidIaiiinialioM  es!  IriMiucinincid  accitiMita^nri-  d'anlii's  s\ni|iirinirs 
dans  li>  diiMiainc  di>s  ncits  iraniens,  re  i|ni  est  l'arili'  à  rnin|irrnilri'  l'-lanl 
doniH'  II'  sii'^i'  |ii'i'si|ni>  l'iiiislainini'nl  basilaiie  de  la  lésion  ipii  la  di'ler- 
niine.  On  peut  dune  vnii'  les  nerl's  moteurs  dn  ^lolie  se  (laralyser  d'un 
eoli'  l'I  les  nieinlires  du  eùlé  o|)|)i)sé  (/"'"i'/'/''.'/"' "/^■'■"'' '"''''■ /.é/Y/Z/Vci  par 
li"-iiiu  |ini|idiéraiitielle.  |Vov.  Sijntlnnnes  pritlutu'raiilifls.  \>.  'l'ITt.! 


II.   —   Troubles  de  la  inotitité. 
TROUBLES  MOTEURS  EXTRINSEQUES 

Al  Paralysie  et  contracture  de  1  orbiculaire  des  paupières.  —  La 
[•ai'alvsie  de  liirbieulaii-e  —  iinpiissibilili-  plus  un  inuiiis  l'uuiplèle  de 
ieriuer  lii'il  —  est  le  sii;iie  d'une  lésion  dn  itt-rf  ftnitihU'  eanse  luiiir'aire 
on  int'ra-iHii'léaire.  Kl  le  s'aeroiiipa^iied'ei'lropion  de  la  paupière  inlV'ni'ine 
et  de  larinuie id  par  paialysie  dn  muselé  de  lloruei . 

Loeelusion  delà  paupière  l'-lani  impossihie,  l'ieil  se  purle  en  liaul  et  en 
dehors  ipiand  on  eiimniande  an  malade  de  l'ei-mer  les  veux  isi;:iie  de 
Charles  Kelll  et  an  re|ios  il  remonte  même  nn  peu  plus  liant  ipie  l'ieil  dn 
eôlé  sain  l.Ne^'ro).  Si  le  renard  est  dirijjé  primilivement  en  lias  et  ipie 
l'on  commande  an  malade  de  l'ermei'  les  veux,  le^lolie  se  |iorlanl  en  haut 
eidraine  ri'-li'vatioii  de  la  paupière  snpéi'ienre  et  de  la  paupière  inléiieure 
paralysées  iCesl  a  11  et  Dupnv-lliitempsi.  Dans  le  fiicifs  iiniopadiKiiif.  l'orhi- 
enlaire  despaii|>ières  t'onclioime  iiieomplètement.  (  Voy.  l'iiralii.sir  fticiali'.) 

Los  paralysies  de  rorhicnlaire  s'aceomiia^nant  iriiiie  paralysie  dn  iirr/ 
iiiolfur  oriilairr  cxlfriic  dn  même  côté  indiipienl  une  h'-simi  protiiliéran- 
lielle.  (Vov.  II};.  o'iO  et  Siiiiilrtniii's  pvoliibt'ftntliels  ri  hullmirr.)  Les 
paralysies  l'aeialesipii  i''par<:iieid  rorliicnlaii'e  et  ipii  s'accompa^inenl  d'une 
liéini|dé<:ie  iiomoiiyme  des  ineinltri-s  sont  s\  iiiplumatiipies  de  h'-sioiis 
situées  au-dessus  de  la  protulii'ram'e  —  |iied  du  pi-donenle  céréliral, 
capsule  interne,  opercule  rolaiidiipie  et  filnes  de  piujeclion  partant  de  ce 
dernier.  Mais  ici  on  ne  peu!  pas  dire  ipie  rorliiculaire  soit  alisidiiinenl 
intact,  surtout  au  déliiit  de  rallecliun.  Haiis  la  paraU^ie  laciale  il'oi'i;;iiie 

'  lltjtiii.ii:.  —  Sriiiiiilojrie.  TJ 


iiii^i  >i.\ii<<i iii.ii:  hi  sysT(:Mi-:  m:ihii.\ 

(•('•n'iiiiilc  un  vii|i|-,i-im(|i',iiir  dii  liomc  |ii('S(|ii('  (■(iiisl.-iiii ni  le  >.i^iic  ilil 

(If  rorliicnl.iiir,  l.r  nnil.iilc  pcnl  Iriinn  Icn  (Ii'ux  vciin  ii  hi  lois,  il  (icnl 
l'iTirifi-  I  ii'il  s;iin  en  l.iissani  imimt!  I  ii'il  |i;nal\s('.  m.iiv  ne  |icnl  lairv 
I  inxrrsi'  illrv  illidil  I.   (\nv.   l'ilidhisic  /dclfllc  ilillis  f liriiiililniir.   |i.    VT'M'I 

li^;.  •-'."..) 

Le  s|lil^nl(•.  ,i;i'niT,ilcnicnl  nnilali'ial.  i\r  lui  liicnlaiic  -  lili'|il]aiii-|iasnii' 
—  pciil  s  (p|iscr\cr  dans  l'Iiysli'ric  (li^.  .")."i"i),  dans  l'Iixsli'Tn-liannialisiiii' 
et  dans  les  inlliiiiiiniilioiis  de  la  coriu''!'.  I.c  diai;n()slic  cidic  ce  hlrpliarci- 
spasmc  iiovr()|mliii(|ii('  cl  les  spasiiics  de  rdiijiculaiic.   si  IViMiiicnts  dans 

les  kcralilcs,  r('|)ose  snr 
I  aljscncc  de  lonic  lésion 

di'  la  ciiini' n  de  la  ciiii- 

|(incli\i'.  ((inlraslaid  avec 
la  vi(di'Mlr  ('(inirai'liiiii  de 
I  oihiculaiic. 

Hi  Ptôse  (Blépharo- 
ptose I.  —  i.c  plosis  uni- 
lah'ial  aiipiis  es!  larc. 
lin  niiini^  en  (an!  ijim' 
svni|ilùini'  isidi'.  cl  non 
ass()ci(''  à  nnc  parahsic 
pins  (in  moins  coniplclc 
de  la  IIP  paire  (lii;.  05!)). 
Hans  la  Idt'pliaroplose,  le 
malade  elierclie  à  sup- 
pli'er  à  la  |)aralvsie  dn 
iele\enr  de  la  paupière 
en  i-oniraclatd  érKM'^icpie- 
m(Md  le  nnisele  IVonlal 
eoirespondanl  :  de  là  (dé- 

Fig.   556.  —    l'aialysic  faciale   droite  i  type   péiiphc'Tique  cl         Vatioil  lIll  Someil.ipii  Csl 

sur  lin  plan  pins  élevé 
qiiedii((M('saiii(li},r.558). 
Hans  la  conliaclure  do 
roriiicnlaiie  de  la  paupière,  le  soniril  eoirespondanl  est  an  contrairt; 
ai)aissé  (lij^.  '.ù)o).  Itaiis  la  pardli/sic  pscudo-lniUxiirc  axllicnic/uc  le  plosis 
(>sl  constant.  (Voy.  j).  ir)8  cÀ  iif,^  '21  et  22.)  Le  ptosis  conslitne  eiilin  le 
premier  et  le  pins  persistant  des  svmplômes  dn  vcrtific  paraliisanl.  I.a 
Idi'-pliai'optose  /.so/ccest  le  pins  sonveni  coiuirnilnJc.  et  un  eerlain  noinlire 
diiiiseivalions  pi'onvenl  cpi  il  exisle  nue  Idépliaroplose  lirn-dilairc. 

Landonzv,  (Irasset  adnielleiil  I  e\isleiiee  dune  Idi'pliai  iiplose  d'oii- 
;;ine  coilieale  et  i(devanl  d  une  li'sion  dn  pli  ciinrlie  dn  erili'  opposi'. 
•  •n  a  lonlel'ois  piililii''  des  olisi'ivalions  de  lésions  dn  jili  imirlie  on 
de  son  voisinafie,  n  avaid  pas  donné  naissance  à  de  la  liir'pliai(i|ilosc. 
cl  moi-rncinc  j  ai  jin  conslaler  ce  l'ail  dans  pliisienis  cas.  Ilanire  jiarl. 
on  a  obseivé'  des  cas  de  ldé|)liaioptose  sans  li'sioii  dn  |di  conilic,  mais 


paralysie  de  la  sixième  paire  du  même  côli"  sans  héniipl'^{;i( 
ni  hémianestbésie  alternes  datant  d'un  an,  chez  uni-  fiMninr 
de  vingt-neuf  ans,  (Salpêlrière,  11*01.) 


a\iH'  lies  ir>siiins  ilr  ht  ridiil.-ilf  ri  ilr  l.i  |i,'ii'irl:ilr  :im'i-iiiI.'iiiIcs.  i'(itiiiiii' 
sflllcs  iilir-ialiiiio  silS(-(>|ilililfs  lie  (ir-lciiiiiiifi'  la  rliiilr  ili'  la  |iail|iiri'f. 
Kii  SDiniiic.  il  |iai'ail  liicii  v  aMiir  uni'  lili'-|ilian)|il(isi-  il Hii^iiir  cnilicalr 
iTiiisrc,  mais  sa  liiraiisalinii  ii'slr  à  |ii'i'('isi-r.  (hi  iir  nuiiiail  |ias  imk'di'i'. 
tlll  iTsIi',  d'i-M'iMiili'--  (le  |iaial\sit's  isulri-s  lii-s  iiiiisrics  mimIi-iiis  iIii  ;;liiltr 
ilr  l'iril  NUI M'iilli'-.  à  l.i  --uili'  ilr  Icviiiiis  inilicali-». 

(Il  Clignement.    —  Le  i'li;:uriiiciil  ->•  l.nl  i\r  Lu cMcm'.  ruviniu 

une  à  lieux  lois  |iar  luinulc.  Il  rsl  Iiimuiimiji  |iIii>  csii.k c  ihnis  li'  i/tiilir 
r.iiiitlitiiliiiKiUf  —  simili'  lie  Slrllwaji  —  cl  dans  la  iikiIihIic  ilr  l'm  l.iitsuii . 
'l'iMili-s  les  cawsos  ili'  l'alifiiic  visiii'lli'  an^iii<>nlciil  sa  iV(''i|uc'iicr.  ru  paiii- 
nilii-r  les  vices  ilc  icIVacliun.  Les  inilalioiis  ilc  la  riinjunilivc  nu  lic  la 
l'iinii'c  aLiisscnl  lic  incinc:  au  ciiulraiic  Iciii'  aiicsllicsic  la  iliiiiiinii'. 


TROUBLES   MOTEURS    INTRINSEQUES 

Oncllcs  i|Mc  siiicnl  les  causes  ilclci  luinaules  îles  |iaial\sies  îles  iiuiscles 
iiculaii'cs.  nu  ue  jtcul  en  saisir  luulc  la  valeur  au  puiul  île  \ue  ilu  ilia^'iiiis- 
licilcs  alVccliims  nerveuses.  <|ue  si  rmi  |iat'vieiil  à  ru  Inraliser  la  l(''si(iii  eu 
Ici  DU  Ici  |ii(iiit  (le  l'iirijiinc  du  iIu  liajcl  des  uei  1-  nu  irs|iDndauls.  Ku  ili- 
nii|uc.  pour  se  ;^uiiicr  dans  la  iucaiisalion  des  lésions,  ou  doil  l'Iiidin  rou- 
cnrrcnuiieul.  dune  |)arl  les  caraclères  |iro|iiesiie  la  |iaral\sie.  ri  d  inilrr 
liai'l  les  iiliéUDUicnes  assDiii''>.  Iid--  i|iir  ;  Imulilr--  dr  la  srii--iliililr  i\i'  l.i 
l'ace,  trouides  DHaelirs.  visuel-..  iKMiidr- dr  |,i  niolilili' dr  la  larron  dr- 
Uii'ImIm  rv. 

Al  l.a  jKirillijsif  iillciiir  île  l(l  lU  iiflirc  ou  silinlidiiic  <le  Wrhrr.  Irv 
siiiiilroiitcx  ili'  Milltnil-diihli'r,  de  /'(/r/Z/c  nul  élc  i-lndiés  |iicir'deninicnl. 
(Viiv.  Si/iidroiiifs  jii'iUnu-uUiirrs.  jiroluhOrantii'la.  \).  '218.1  II  me  rcsie 
niainlcuanl  à  déciirc  la  iiaralijsic  assucii'i-  ili-s  muscles  élérd leurs  et 
nixiissriirs  du  ijlolie  de  l'œil  —  driiils  su|iciienr  o(  inréiiciii-  —  (|nc 
Idu  (lcsi<.'ue  encDic  siuis  le  nom  de  paralysie  verticale  du  regard,  le 
svnilrome  de  l'oville  en  conslitnanl  la  /(rtci/i/x/c  horiionldle.  i  \oy.  \\.  '_'"_*5.i 

l.a  paraivsic  verticale  du  re^iard  l'iicslley.  l'arinaud.  Sauviuean. 
ïliomscn.  Wcriiicke.  Spiller,  Kieuiuli  esl  caractcrisi'c  jiar  1  im|(Dssiliilili'' 
on  se  tiiMive  le  malade  de  re^;aidcr  eu  haut  cl  en  bas,  les  monvemeuts 
de  latcralilc  des  ^ilidies  oculaires  sexccutant  CDinine  à  lélal  uoiiual.  l.a 
paraivsic  peut  alleiudre  isidémeni  les  élcvalcurs  on  les  altaisseiirs  du 
rcfiard  —  droils  supiTicuroii  iulérienr  — mais  elle  esl  lun jours  liilah'ialc. 
Uans  ce  sviuiromc  du  conslale  encore  assez  soiiveni  (|ue  lorsipir  Ir  uialadr 
cherclic  à  ie;.'arder  eu  lias,  la  |iaupièi-c  supérieure  ue  s'aliais-r  |i.iv. 

l.a  paraivsic  verticale  du  re^'ard  est  due  à  des  h'-sious  des  luiieicnles 
ipiadi  ijnmeanx  lit  cas  sni-  'J(l.  Spiller).  (i'esl  la  lésion  des  tnhercnles 
Duadrijumeanv  antérieurs,  associi'-e  à  celle  des  lihics  alieri'antcs  sons- 
Ihalamiipies  de  la  voie  pédoncnlaiie  ipii  produit  ce  sNiuiiiime.  .len  ai 
oli-ervé  un  exemple  très  uel  rlie/  UU  dialirliipie. 


1 


11 ',0  <i:Mi()i.i)(,ii:  iii  >y>.ti:mi-:  a/. /.i  /. /  \. 

15)  État  des  muscles  oculaires  dans  1  hémiplégie.  Mii.illic 
cl  |lcs(|(Mi\,  dans  leurs  rccliciclii"^  mii  IV'I.iI  do  un  fs  ciciild-iiinlciii  >-  iImii^ 
1  hémiplégie  (  llldi),  nrriveiil  ;iii\  iiiiicliisidiis  Miixjinlo  : 

1"  (]|it7.  les  individus  sains  les  tnnsclcs  IkumoIo^iics  (inl  la  niciiic  |ini>- 
sancc  ('valncv  en  dcfiit's  de  |iiisnic.  Tnntct'ois  le  nnisilr  droil  inici  ne  ol 
le  jilns  piiissant,  le  droil  cxlcinc  vicnl  cnsiiilc.  les  dniils  sii|m''i  iriir  ri 
inIV'ricur  sont  scnsihlcnicid  an-dcssons: 

'2"  Dans  I  ln''ini|)l(''^i('  (ir|iani(|nc  de  radiillc.  la  |inissan(i'  iiiiix  uj.iiir 
absoinc  de  cliacnn  des  nuiscir'.  (iciilaiivv  rsl  diiiiiiini'c  des  t\v\[\  i-ù\v>. 
mais  snrioul  du  cnli'  iH''nii|ili'';;i(|iii'.  i.c^  iniiscics  du  cùh''  sain  s(imI  dniic 
pins  l'oiis  (|n('  ceux  dn  cùh''  paialysi'  cl  la  dillV'icncr  riilrc  les  deux  côtés 
pcnl  aller  ins(|u  à  \  dej;rés. 

|)n  irili'  liéinijiléi^iipie  le  ilrnil  inlerne  l'I  li'  dioil  cxleiin'  leiidenl  à 
perdre  lenr  pr(''di)ininan(('  snr  les  drnils  snpérieiu'  el  inlërieur. 

l.a  dillerence  de  puissance  cidic  les  inns(des  lioinoiofines  i\\\  cùl(''  sain 
cl  {\\\  ("le  li(''inipl(''j;iqne  esl  danlanl  plus  accentnéc,  (pie  ion  oitservc  le  J 

nndade  à  ini  nmnn'nl  plus  rapprdclK'  dn  d(''i)nl  de  lliéniipléyie  el  (pn;  I 

celle-ci  est  pins  j)rononccc.  A  mesure,  en  cil'el.  ipic  lliémiplé^ie  sainc- 
liore  les  muscles  oculo-motcins  lendcnl  à  se  rapinocher  de  la  fornuile 
normale:  éj^^alilé  des  honioloj;ues,  prédonnnance  dn  droil  inlerne. 

Sans  vouloir  entrer  dans  trop  de  détails  d'analomie.  je  crois  devoir  rap- 
peler en  quelques  mots  lorij^ine  et  le  trajet  des  nerfs  qui  se  rendcnl  aux 
jjIoIjcs  oeulaires.  Je  ne  parlerai  ici  que  des  neils  niotenrs,  les  troniilesdc 
sensibilité  par  lésion  dn  Irom-  ^w  liijninc.'ni  on  de  la  In-anclic  iqililal- 
niiqne  ayant  été  décrits  pr(''C(>(lcnnncnl. 

An.vto.mie  des  .m-;iifs  MuTiaiis  i)i:  i.'(i;ii..  —  al  Serf  moteur  ociil'iin- 
commun.  —  l.a  III'  paire  —  nndcur  ocnlaiic  loninnni  —  nail  d'iuic 
colonne  grise  qui  occupe  la  partie  latérale  et  inlcricnrc  de  I  a(picduc  de 
Sylvius,  sur  une  longueui-  de  10  inilliinélic-  cnsinm  il'rriia).  Ollc 
colonne  se  compose  d'une  série  i\f  no\anx.  c(inlii:ns  les  nus  aux  antres. 
dont  les  plus  antérieurs  innervent  le  nnisclc  ciliaiic  [avcoiinnodation)  et 
le  s|iliinclcr  |)npillaire  {contraction  de  la  pupille).  Viennent  ensnite  les 
noyaux  iln  droil  interne  el  dn  droil  supérieur,  étag(''s  dans  cet  ordre 
d'avant  en  arrière,  contre  Taqueduc  de  Sylvius,  puis  jiIns  en  dehors,  el  tou- 
jours d'avant  en  arrière,  ceux  dn  releveur  de  la  panpièi'c,  dn  dioil  supé- 
rieur, de  l'oblique  inl'éiieur  (Kahleret  l'ick).  Cette (lis|)osilion  des  noyaux 
d'oi-igine  nous  l'ail  coirqirendrc,  pour(pjoi  les  paialysies  de  cause 
nucléaire  peuvent  [)orter  snr  cerlains  nuiscles  ou  giou|)es  nuiscnlaires  à 
l'exclusion  des  antres.  Dans  un  cas  de  plosis  unilatéral  congénital,  j'ai 
montré  avec  mes  élèves  Gauckler  el  Roussy  (l'HIi)  cpie  le  releveur  de  la 
[laujiièie  reçoit  des  libres  directes  el  croisées.  Les  libres  directes  naissent 
d'un  fioyan  dense  el  conq)acl  situé  à  la  partie  aniérieure  el  moyenne  dn 
secteur  moyen  du  noyau  de  la  111'  |)aire.  lainlis  (jne  les  libres  croisées  pro- 
viennent surtout  de  laparlie  itdra-longiludinaledu  noyau  dn  C(')lé  opposé. 

Les  cidinles  du  novau  du  nnilenr  ocnlaiie  commun  sonl  en  connexion 


^iMiniiii.ih:  i>i:  i.\  iisitix.  Il 'il 

:i\ri°  li-^  ai'lMii'iMili(iii>  Iniiiiii.'ili'^  ilc^  lilircv  iiilri'iinrir-.iii'cs  du  r.-iisi-r;iii 
liiii;;iliiiliii.'il  |ii»lt'-i'iiMii' I  \ii\ .  lii:.  -'l'Ji,  iliiiil  lc>  l'clliilfs  (IDi'i^iiic  sir^iciil 
Miil  (l.iii>  II'  iiiiviiu  tli-  l.'i  \  I'  jiiiiir  (In  ti'iirM(|i|i()>«t'',  soil  il.'iiis  les  iniv;ui\  du  iicil' 
vcsIilMdaii'iMru  |i.iiii(-iiliri'  le  iiov.iii  dr  Urili-isi.  mijI  d,iii>  jii  siiiisl.iui'c  n'-li- 
l'iili'i'  di>  la  |ii'iitulii'i'.'Uii'i'.  Coiniuc  les  liliit's  du  luolcui'  iiruhiin-  <-\li'i'ui- 
|i|-i>iuirul  leur  nri^iiic  dans  le  iinyau  de  la  M'  pairr  t-l  Inni-rvcul  le  droit 
t'xh'i'ni' dn  lur'iui' l'i'ili-,  les  liln'cs  dn  l'aisccan  lnn^ilndinal  iiostiM'irur  assii- 
l'fiil  aillai  la  syiici^if  niusiiilairc.  i|ui  a  |iiiiir  l'Ilcl  ili'  iiurlcr  les  ;:lnlii>s 
iirulail'i'v  M'i  >.  I.i  di  Dilr  lin  \('l<-  la  ;:,'ini'lir  uiiiiiniinriiK  ilr  lali'ialili'  ilii 
.|i,l,|.  . 

I.i's  uiiiuvi'ini-uis  di>  laifi'alili'  siinl  ilnin  vdii-.  I.i  iir-|iciidaur<>  du  novan 
liulliaiii-  de  la  M'  pairi-  (an  iiivcan  dr  I  l'iniiiriilia  Im-si  :  les  inmivriui'uls 
ili>  l'iiuM'i'^i'nri'  iir>ti'riniui''s  par  la  rnnlrai'liini  svni'i';:ii|ni'  drs  innsili-s 
di'iiils  inti'i'iit's.  sinil  l'imunaiidi-s  par  li*  nnyaii  |irii|irrini-ul  dil  dn  nmli'ni' 
nculaii'i'  niuunnu  lasMiiialiiin  ili's  di'nx  nii\an\  dniil  ri  i^aiiilii'  par  des 
liliri's  riMuinissni'alr>i. 

La  pi'i'li'  di's  niiiuvi'ninil>  di*  lali-ialili'  du  •^lidir  iparalvsic  assncii'*)'  du 
driiil  i-vli'i'iii' droit  par  fxcnipli' cl  dn  dioit  iiiliM'iic  j^anclic.  aliolissaut  1rs 
iniiUM'Uiciils  di'  lali'i'alitr  vi-rs  la  droilri  a  |Hini'  ciiivi'  uni'  li'-sion  dn 
iinvan  dn  iR'i't'  inotrur  orulairi'  l'Xti'riii'  lioiiiiin\ini'  avec  la  paraivsir. 
c'cst-ii-dirc  dn  novaii  ilrail.  dans  Ir  cas  supposi'-  ici.  (\iiy.  Si/iid routes 
prtiliihi'ianlii'h  jimslrrirurx.  xiinilroiiic  <lr  Forilli-.  p.  '2'2'2.l 

Ces  laits  ne  pcnvcnl  clii'  i''\  idi'iiiiin'iil  icMii|ins  ipic  si  I  un  a  pri-scnlcs 
à  l'cspi'il  CCS  lloliiiiiv  il  aiialiiniii'  liiilliii-|ii nliiln'i  aiil  irllc.  I.  analiiMiic 
cxplii|nc  ciialciucnl  (|iic  CCS  pliciinniciir^  priixrnl  >  aiioiMpa^Mcr.  il  niir 
pari,  irinlc^ritc  de  la  convi'r^;cncc  cl.  ilaiilrc  pari,  d'nnc  paralysie  lai  ialc 
dn  nicinc  côlc  et  lucinc  d Une  liéniipir'j^ie  des  membres  dn  coti'  opposé. 
Immcdiatcnieiit  an-dessous  dn  noyau  de  la  111'  |iaire.  vers  le  tiers 
snpi'-ricnr  de  laqueilnc  de  Sylvius,  ou  trouve  le  noyau  dn  pallii'-tiipic. 
(IV'  paireidoid  lestihres  radiculaires  s'eiilie-croisciilen  arricie  de  laipie- 
duc  de  Svivins  pour  aller  constituer  le  nerldn  côte  opposi',  de  lelle  soilc 
iMie  le  nei-rdu  côte  droit  est  i'ourni  par  le  novan  dn  côlc  ;:auclie.  et  ri''ci- 
proi|neiueul. 

Le  iii'rf  iiiolfiir  (iriililirr  i-.ricrnc.  \\  paire,  nail  d  Un  nii\aii  ^iliH'  vhiiv 
le  plaiicliei' dn  V  ventricule,  nn  peu  an-dcssns  dn  sillon  linllio-prolidii'- 
ranticl.  I.e  novan  comniande  non  scnlenieiit  le  muscle  di'oit  exicrnc  du 
même  côte,  mais  encore  Ir  ilriiil  iiileruc  du  côli'-  ojiposi''  pour  les  mouve- 
meid^  associés,  ainsi  ipic  je  I  ai  expliipn-  pins  haut.  Le  noyau  de  la 
VI''  paiie  étant  com|iris  dans  lanse  ipie  l'oi-mo  le  1,'enou  de  la  Vif'  paire, 
il  est  facile  de  compi'cudrc  (prime  li-sion  de  la  calotte  prolnlti'ranlielle 
produise  une  paralysie  de  ces  deux  iiciTs  lli^r.  Î>.M)). 

Les  iiovaux  des  nerfs  moteui-sdn  i^lolic  oculaire  sont  en  relation:  l"avec 
cci'taincs  n'-^'ioiis  des  voi<>s  oplii|nes,  par  rintermiMliairedn  tnlicrciiliMpia- 
drijumeaii  antérieur.  '2"  avec  l'écorce  i'éri''l»rale.  lies  dernières  connexicms 
ne  sont  pas  connues  dans  leur  Irajet  ni  dans  leur  oii;:iuc  corlicale.  (dles 
existent   cependant,    -ii pour   cliaipic    mnsclc    de    l'ii'il.   puisipie   <-es 


li'iî  si:\i  II  11,(11.  Il:  iii   >).s//.t//.  .\i:i;ii:i  .\. 

imisclos  n'ai^issi'iil  |i,i^  isnli'ini'iil.  ilii  iiMiiii--  |i(mr  des  ifroupcs  iiiiisciil:iii'('s 
;i  (irliou  stjm'i(ii(iiii\  Icllc  par  cNcnipIc  (|iic  la  cimlraclioii  du  (lii)il 
l'xlci'iic  (l"im  côlt''  cl  ilii  (Iniil  iiilcinc  du  n'ili'  n|i|Mi>t''.  (Vnx.  l'ihirs  cor- 
lic()-oculo(ii/)Ts,  |i.  l'.IK.i  l.i-  iciilrc  ciiilicaldc  la  dc\iatii)ii  coniii^Miôe 
des  yeux  sir;^!'  an  iii\L'aii  du  pied  de  la  dciixièiiic  tircdiivolididii  IVoiiliile. 

(jnaiil  aux  liliics  —  /ihiTx  Irclo-hiillxiircs  —  ipic  les  Inliciciilos  (|iiadii- 
juiiifaiix  aiili'liciii-s  ciivoioiil  aux  iKixaiix  du  mmiIcui'  mnlaiic  ((iiiiMinii 
iiiiiNau  du  spliiucliM' piipillaii'i'  .  rllr^  i'iiM~-lilnrul  li'  liai!  d  uniciii  culii'  le 
st'j^rncul  ceulriprlc  ri  le  sr;^niiMil  (■culririii;!' de  l'arc  ii'llcxc,  (pii  licnl  suus 
sa  (Icpcudaiicc  le  r.'llcxc  pupillairc  i  ri'acliiiii>  piipillaircs),  licruliciiucr  a 
di''lcnuiu(''  chez  le  siiii^c.  an  ni(i\cn  de  la  inidliodc  lU'  Mar<dii,  le  Irajet  de 
CCS  lilires.  (pii  avaieni  eh'  inainles  luis  ciinsidi'Tées  (U)innie  exislanles  |)ar 
les  pli\siidii;:isle>.  mais  jamais  piisilivcmenl  d(''m(ildl-(''cs.  Je  l'eviendrai 
du  reste  sur  ce  pninl.à  pnipns  des  ri''acli(ins  pnpillaires  el  iiolannncnl 
de  la  rcaclidii  lii''mian(ipsi({ne. 

.rajonlerai  enlln  ipn'  la  pnpdie  es!  siinmise  à  uni'  ddulile  inncivaliiin 
moirici'.  l'cllc  du  miileiir  ucnlaire  cdnumiu  ipii  ciinuiiaiidi'  le  spliincler 
irien  cl  le  Mnis(  le  ciliaire.  celle  dn  j^iand  svMipallii(pic  (pii  acli()nu<'  le 
dilalateni'  iiicu.  l.es  libres  iriilo-consirielives  cl  les  (ii)res  accoiiuKlatiices 
iueul  leur  orijiiiie  du  centre  ocuio-pnpillairc  du  uiésenct'pliaie  situé  dans 
le  nnyau  de  la  111'  paire;.  Ouant  aux  libres  synipalliiipics  iiido-dilatati'ices  j 

tdies  piésenleni  au  moins  deux  centres  d'orijiine  :  1"  l.e  ccnirc  inIV'iieur  1 

1111  médullaire  —  centre  rilio-spiiKil  de  liiid^ic  —  sic^^e  dans  la  c(d(inne 
de  C.larke  du  l'' segment  dorsal  de  la  moelle  (|'iisk(dl.  Motl.  Slieirini;t<)n). 
Les  lilels  (|ni  en  émanent  passant  jiar  les  lameaux  conununicanis  des 
racines  aid(''rieuies  des  I"  et  2'  pairies  dorsalcis  (Mme  Hejerine-Klumpke) 
|i(''nclrcid  dans  le  i;anjilion  étoile  (  !''  j^an^lion  llioraci(pie)  el  renionlent 
par  le  svm|)alliiijuecervical  dans  l(!<ian^lion  ceivieal  sn|iérieur  où  la  plu- 
pari  des  lilji(!s  subissent  une  inlerruption  I l,anj;ley).  Les  unes  passent  dans 
II'  plexus  carotidien,  le  jianjilion  de  (jasser.  le  rameau  nasal  de  la  Ijrancht; 
o|)lilalnii(juc  el  les  nerl's  ciliaircs  longs  et  arrivent  à  liris  sans  entrei' 
dans  le  ganglion  ciliaire  (iîecliterew,  !■'. -Franck,  lîraunstein.  Lagrange). 
iiCs  anlr'es  libres  oeulo-pnpiliaires  spinales  ne  s'interrompent  jias  dans  le 
ganglion  cervical  supérieur,  suivent  la  voie  du  plexus  eaidtidien,  se  jetteul 
directement  dans  le  gangli(Mi  ciliaiie  et  dégénèrent  après  arrachement 
des  ra<ines  (Ivii.  C.mii,  Di  (Mme  Jtejerine-Klnmpkc  et  Andr(''  Thomas);  '2"  le 
cerdrc  snpérienr  ou  bulbaire  (Vulpianl.  siège  dans  la  partie  postérieure 
de  la  liirmalion  réticulée  grise  du  bulbe,  au  voisinage;  soit  du  noyau  dor- 
sal du  \agne,  soil  du  noyau  de  la  racine  descendante  du  trijumeau.  De 
lii  les  libres  passi^nl  |m ubablemenl  pai'  la  lacine  dn  Irijumcan,  le  gan- 
glion de  (iassci-  el  rcnlurcenl  dans  le  lainean  nasal  du  gani;li(in  oplilal- 
rni(pie  et  dans  les  nerl's  eiliaires  longs,  les  libres  iiculn-|ui|iillaircs  iiido- 
dilatatrices  spinales  |irécé(lemment  déci'ites. 

.le  |iasserai  lapidemi'nl  en  re\ni'  les  diverses  l'ormes  de  paralysies 
oculaires,  en  (''Indianl  d  abord  celles  ipij  sdiil  d drigine  micléaire.  jiour 
lermincr  pai-  les  paraivsies  de  cause   basilaire. 


SI  Mim  111,11   ht  /  I  I  i-iii\. 


Poliencéphalite  hémorragique  de  Wernicke,         C V>|  thms 

l  iilillldliimiilriiir  lUijui-  i|lii'  I  mi  riiii-.|,i|i'  |cv  h'^iiiii^  c.iiis.ilrs  ilc  |i;ir,'i|vsii-s 
iii'illiiil'o  If  |illl>  iHoriitlilciiirill  >llili'r>. 

I..'i  |i;iriil\>ic  tV.'i|i|ii>  rii|)iilciii(>iil  les  iiiiiscli-s  i'nIi'i  no  ilc  lii'il.  iiiiiiN  rllc 
ne  le>  atti'iiil  \Mis  \\^'^^^'>■>■M\^^•\w\\{  liiiis,  sans  i|ii  ainnii  d  rii\  i'c|M'M(laiil 
n>slc  svslt''iiialii|ii('iiii'iil  iiMh'iiiiir.  I.a  iiiiisriilalnif  inlcnir  i->l  |iliis 
^l'-iKTali'iiifiil  i''|)ai';;iiri>.  i|ii<ii(|iif  là  fiinirc  il  un  ail  lirii  ilalisiilii.  Il 
l'xisli'  Imi jouis  lies  |)lir'iiiiiii('ii(>s  fi'T(''liraii\  jii-a\fs  irt''|ilialalt:ii>.  vi'rliiit's. 
\iimi>M'iiiriilM.  i|iii-li|iif- 
l'ois  Iciiilaiici'  iri(''>is|ililc 
au  siiuuni'il  ;  dans  d  au- 
Ircs  l'as,  nu  dlisiTM'  du 
dclii'iuiu  li'nuiMis,  cai'  les 
>uji'h  alti'iuls  soiil  sini- 
\t>ul  di'salriiidi(|Ui>s.  Ilaus 
liius  li's  cas,  la  uiiirl  sui- 
xicnl  i'a|)id<'iutMil.  i-l  siir- 
ri'dc  |iai  luis  à  des  svuiji- 
loMH's  de  iiaialv-if  liill- 
Itairr. 

I.i's  li'siiius  |iaiaiss('ul 
sii'^'i'i-  pli  lui  I  i  \  l'uiciil 
dans  la  siilistaiicc  j;risi'. 
i|iii  la|iisst>  les  jiardis  du 
")'  t'I  du  i'  vi'iiliifuli'  cl 
de  rai|iiiMlur  de  S\hius 
lïlinilisnii  I.  (Il-,  l'ci'lia  a 
iiiMiili'i'  i|Uf  la  siilislanci' 
j;i'isi'  dt'  rai|ui'diir  de 
Sylvius  l'I  les  noyaux  de 
la  .">'■  pairr  ne  sont  iiasoii      .      >.-       ,.,„,.         ,,     .  „,  ,    ,. 

roillai'l     illllUI'dial,     mais  H'paireelilu  ncrrracîal  gaurhe  chez  une  cnrantdtf  quatre  an«. 

,    .  (Sal|«Mri*rc,  18911.) 

s)'|iaics|iaiuu('trcsiuiu(t'  ' 

('(Miche  de  liliii's  iu>i'Vl'usi<s.  l'aiinaud  cl  Sanvinaud  cuit  ipialiii(>  de  sus- 
HHclcnirc  celle  loiine  de  paialysie  oculaire,  en  su|i|iosanl  (|iie  les  peliles 
luMiiorra^'ies  ca|iillaii'es  i|iii  conslilueiil  ici  la  li''sioii  peiiveiil  envahir  la 
siihsiaiii-e  ^'lise  sans  loucher  aux  noyaux  d  oii;;iiie  (|iii  ne  seiaii-ul  pris 
<|iie  si/condaireinenl.  dans  les  cas  où  I  (''viduliiui  a  eu  une  ceiiaiiic  diiire. 
l'oiir  (pie  celle  livpolhèse  lui  adniissilde.  il  l'audrail  ih'-iuoiilrer  d  une  part  : 
1"  (|iie  dans  la  polienct'-phalile  li(''inorraj.'i(pie  les  noyaux  ne  soni  pas  l(''S(''s 
ou  ne  le  sont  (pie  s(^condaireiueiil  :  '1"  (pie  la  couche  de  lihresddri^iine  de 
l'erlia  r(die  les  iiovaux  du  tiei  1'  iiinli'iir  ciciilairc  cniiiiiinu  aux  liiliercules 
(piadiijiiineaux. 

A  c('tl(''  de  ces  l'orines  ai^MK'^s  (pii  l'onl  parlie  de  loiil  nu  coinplexiis  svin- 
plonialitpie  doni  le  pronoslic  est  si  ^'laxc.  on  (diser\e  plus  rr('Mpieiunienl 
Af^  ophlaliiio|p|i'-;;ics  ;'i  iiiarclic  siiliai;:ni'.  (pii  re-lenl  horiices  aux  irinsclo 


nu  .<ËMi()i.O(ii/:  i>r  sysr/:.\ir:  .\i:iii'i:rx. 

i'xli'iiis(''(|iii's  (lu  j;l()l)c,  oiivfiliissanl  un  iioiiilirc  plus  ou  moins  consiili''- 
iiililc  (II'  CCS  muscles,  cl  (|ui  S{!  il('\clii|i|iciil  jisscz  ra|ii(lcuiciil  ;'i  la  siiilc 
(le  iiKilailics  iufcclii'iiîtes  ^ili|ilitéric.  |^ii|i|ie,  pueiiuiouic.  scailalinc,  cic.i 
Les  paralysies  (liplil(''ri(|ues  iuM'-iessenl  d'ailleurs  beaucoup  |iins  souveni  la 
muscuinturo  iuli-ins('(|ue.  et  se  localiseul  fi:(''U(''ralemenl  à  I  accommo- 
(lalioii.  La  |iupille  ri'a^'it  encoi'c  à  la  lumi(''i'e.  mais  ne  se  conlracle  plus 
dans  raccommodation  (sij;ue  d' Aifjyll-rudieilson  reiiversi'-).  D'apiès 
I  hlliolV,  sur  ."OO  cas  dans  les(|uels  il  Inmxa  nue  pacahsie  de  l'accommo- 
daliou.  à  la  suite  de  la  di|ilil('Mie  il  n  v  enl  (pi  un  cas  avec  oplilaIiiiopl('';.'ie. 

Les  inloxicaliiiNs  :  alcool,  nicolinc.  plomii.  Iiolulisme,  sont  pail'ois 
aussi  suivies  de  paralysie  des  muscles  e\lrins(''(pi('s.  Dans  riuloxicatiou 
pai'  lepl(»mli.  la  nuisculalui'c  iulriusi"'(pic  es!  smueul  inl(''ress(''e  (lUilholV). 
Ces  paralysies  oculaii'es  de  cause  iMlectieuse  ou  lo\i(pie  peuveul  s'accom- 
paj^ntM'  daulres  pii(''nom('ues  |)aialvli(|ucs  (voil(!  du  palais,  i'acial,  uiem- 
)»res  sup('rieurs  et  intérieurs),  mais  les  malades  soni  eu  lii'ui'ral  excMupls 
de  troubles  cérébraux  i;ravcs.  Le  pronostic  de  ces  opldalmoph'^ies  est 
jiénéralemenl  favorable;  il  send)le  bien  ([ue  la  lésion  patlio^(''ni(pie  soit 
nncléaii'c  dans  certains  cas,  mais  on  est  |)orté  à  se  demander  si  dans 
beaucoup  d'autres,  il  ne  s"aj(it  pas  de  névrites  péripliéri(pies.  Celte  der- 
nière éventualité  est  certaine  dans  les  cas  où  ces  paialysies  oculaires  évo- 
luent au  cours  d\ine  polynévrite,  ainsi  (piil  m'a  (Mé  donné  d'en  ()!)server 
lui  certain  nombre  d'exemples,  tons  lermiiK's  p,ii-  la  i^iK'risnn. 

{•ans  certains  cas  rares,  on  voit  évoluei-  ilie/  reniant  ime  oplilalmo- 
plet;ie  ipii  s(>  coni|)orte  connue  une  paralysie  inlanlile  en  ce  sens,  (pi  apri's 
a\iiir  rapidemcul  atteint  la  majorité  des  nmscles  oculaires,  elle  les  (|uilte 
progressivement   pour  rester  localisée  à   un  seul    iini-^cle  ipii  s'alropliie. 

D'après  Havmond  ces  faits  s'observeni  de  pi-i'iV-ivnce  dans  la  //(/;y(/(/.s/c 
infantile,  c\  dans  ces  cas  cette  all'ection  aurait  ainsi  à  la  l'ois  une  locali- 
sation médullaireel  une  localisation  prolidi(''ranlielle.  (Jiiand  celle  derni('re 
pr(''d(nnine.  elle  peut  atliicr  seule  l'alienlion  cl  l'aire  UM'^connailic  la  |polio- 
mvélile  infantile. 

jtans  foplil(ihnoplc(/ic  nucléaire  chronir/ue  il  faut  distinguer  les  cas, 
où  la  paralysie  icste  iimiti'-e  aux  uuiscles  extrinsè(piesdii  i;lobeel  ceux  an 
contraire  où  elle  n'atloinlque  les  muscles  intrinsèijues  (accommodation  et 
i-éaction  lumineuse).  Bi(!u  cpie  ces  deux  formes  puissent  se  combiner,  je 
m'occuperai  tout  d  aboi'd  ici  des  ophlalmopiï'iiies  des  muscles  moteurs 
du  j,dobe  de  Id'il. 

l'îdin  roplilaliiici|il(''L:ie  nucl(''airr  peu!  r\vi'  i-(iii(jénihilc  llij^.   ."i.")7). 

Ophtalmoplégie    externe  congénitale   et  familiale.   —    il 

s'agit  ici  d  Une  alVeclion  rare  caract(''risée  par  une  o|ililalmopl(''gie  externe 
bilnléralecongénitaleet  b('ré(lilaire(Crael'e,  lia umga rien,  (;ourfein(IS!)G|, 

llenbner,  li(ï; tout  (11)00),  Cliaillous  et  l'aguiez  (lllO.'i  .  La  musculature 

interne  —  fonctions  de  l'iris  -  persiste  intacte  ainsi  (pie  la  vision.  La 
|iatliof,'énic  de  cette  affection  est  encore  discnt(''e.  L'intégrité  de  la  mus- 
culature intei-iie  des  yeux  lu^  cadre  guère  avec  riiy|)utlièse  d'une  b'sion 


SEMini  111,1/    /</    /   I   I  />7()V, 

iMi('l)'';iin-  (|iii'  li-iiilcnl  :'i  ail- 
nii'lli')'  rfi'l.-i  i  ii><  Miili-iii's. 
rniir  iliHili'i's.  il  s'a^iniil 
il  iiiif  li'siiiii  rdii^éiiilalc, 
iriiiii'  soilf  il'aiivl  (le  lU'vc- 
lii|i|it>iiifiil,  il'alroiiliir  lii-s 
miiscli's  (lu  ^Inlif  lie  liril 
(iiiiirrritil. 

Ophtalmoplégie  ex 
trinsèque  nucléaire  à 
marche  chionique.   — 

Ce  Miiil  les  «as  on  les  mala- 
des |>lV'S('ill('lll  If  furies  dr 
llulrlii  11X011  I  |ia  II  jurres  à 
<l)'iiii  liMiiliaiili's.  iliiiinaiil  an 
siijcl  nn  air  ciiiliii mi.  \i'ii\ 
iiiiinuiiili's  cl  lixi'M.  |.,i  |ii','iii 
<lii  IViiiil  es!  |iliss('-c  |)ai' siiilr  11 
>\r     la     cnnli'aclion    pi-rina-       i ,,-   :..vv  -  k.„ ,cs  ,!.•  iiuin,,,,. ans  i..  i,-,i,..,.  n,,i,i.ii 

lll-nltMllI   rilMllal  lllli  clicillli'  'iioi-ligie  tol.ll.>  exlt-riie  ac.»ni|KiKn.'.Mro|ililli;ilmu|.l.-t'ic 

,  1  1  . ,  interne.   Iloiiiiiio  de    trente-sept   ans  resté  h  la  période 

a    Cll-VIT    la     |iail|iiCI'C    ri     les  [iréataiique  du  talies  par  suite  d'atrophie  papillaire.  Ilc- 

Siinifils    sont    rt'inonlt'S-   les  "laïqnerioirék-vationmarcpiée.lessourcils.conséquenrc 

ili' la  contrartion  des  muscles  rronlauv.  (Ilicitre.  ISiU.j 

niiiiivi-iiifiils  (les  j.'l(ili('s  sdiil 

«•xlivinciiicnl  liiiiili'-  un    Imil  à   l'ail    aliciis  iVov.  li^.  .').'> 8  .  |iar  coiilif  les 

it'llcxcs  |iii|)illaii'fs  à  la 
Ininii'i ('  l'I  à  racciMinnn- 
■  lalidii  --uni  finisi'PVt's. 
hr  li'ls  svin|ilùin('s  lit' 
|ii'iiM'nl  i"'lri's(l(''l('iiiiiii(''s 
i|iii'  |iai'  lies  lésiinis  allci- 
;jnaiil  i  S(tli''iii('ii  I  les 
liliics  —  (Ml  rnii^'inc  tit's 
liliri's  —  (les  innsclcs 
iniilcnrs  du  induite  à  IVx- 
ilnsiiMi  des  iniisidcs  in- 
liinsi'(|nt's.  l  ne  hdic  ilis- 
xnialiiin  n'i'xislf  (|n'aii 
iiivfan  di's  niivanx  linl- 
liaiicscl  Icin  (•(inslalc  en 
'llcl.  dans  ces  cas.  l'ali'ii- 
|iliii'  des  i-idlnlcs  iiim'- 
\ciisc-  des  nii\anx  m<i- 
Icnis. 

K,u'.  559.  -  l^nily,,..  .le  1.  III-  pane  g. I,e  .h.-,  un  hou.uie  ,1e  |.  '  „  n  |,  |  ;,  | |,  |  ,■  ;:  i  r 

<|uannte-neur  ans  atteint  de  lahes  à  la  [H-riodc  prcataiiquc. 

.Salpélrière.  1911.'  «•xli'llir  a  rir    M-ni'iillIl'fi' 


ii'iii  shMiol.ixiii-:  1)1  sysrt.Mi:  .\i:ii\'i:r.\. 

dans  le  (/nilic  i:ri>i>lilalini)jin'  H'MhtI  I'.,iIIi'Ii.  111:11-- c'cnI  h'i  im  [aW  ti'lli- 
iiii'lll  rare  (|ll  il  s'a^il  l'cr'hiinciiKMil  il  iinr  ciiinriilriirr.  iriiin'  MS^nrialimi 
ilr  tiialaiiic  di'  l'aM'iiow  avec  iiiir  (i|ililaliiiii|p|r'uii'  c'\liiiiM''(|ii('  iiilcl(''aiii'. 
l'iiiir  ma  |>ail.  jr  ne  lai  ri'iicDiil  ii'c  (|iriiiii'  l'ois  dans  ces  condilions.  Kn 
i;i''ni''ial,  rii|p|ilalni(i|il(''i;ic  rxlciiir  constilnc  nui'  ailcclion  anlnniinii'  l't 
i|ni.  laidiM  |i(iil  pcisisli'i  à  I  l'Ial  slaliiinnaiii-  |ii'ndanl  de  Irùs  litniiiics 
annt'cs,  lanlol  an  runliaiir.  nr  irsli'  pas  loralisi'-i'  aux  nnvanx  des  innsrics 
ocnlaii'cs.  mais  ilrMcnd.  ;:aL;ni'  Ir  linlhi' l'I  jirnl  alors  di'IriniiiiiT  siiixanl 

les    points   alli-inls   i\r^   pin'' m'iirs    vaiiaiilrs.    l'.llr    |)('nl    inli'irssi'i     li's 

ri'nll'CS  si''c|-(''loi|-{:'S.  d/'iriiiiiiin  dr  la  pid\iiiir.  ili'  la  ;^lycosni-iL' l'I  niiMMi' 
ili'  raliinmimil'ic.  anipirl  cas  il  l'an!  l'vilri'  ilr  la  niMlondir  avi'i'  li>s  |iara- 
l\sirs  ornlaiiTS.  giMiiTalcmcid  ('Icndiirs  à  liiMiirmip  iiniins  i\c  nmscli's. 
ipii  pcnvriil  l'ompliipicr  li'  diahi'lc  pioprcmciil  dil  un  paiTuis.  mais  tirs 
rairnil'ilt  l  iilhuiniuiiric.  I.rs  anl(''ri''ilrnls  drs  malades  1  rnsri;^iirronl  à  l'i't 
l'-anl. 

I.rs  li'sioiis  drs  novaiix  iiiiilii-mnli'iiis  pciiM'iil  ni  m'  piiipa;^raiil  aux 
noyaux  di's  iirrl's  luilliairrs  drlciininrr  uni'  para  l\  sir  lahio-j^losso-laix  n;;t''r. 
nii  (Micore  descendre  du  côté  de  la  moelle  el  inoilnire  une  atrophie  imis- 
ciilaire,  à  marche  progressive,  mais  dans  ces  dillV'reiils  cas.  nous  maii- 
(|noiis  encore  d Cxamens  analoini)-pallioli)gi(|ues  précis. 

Les  ophtalino|iléjiies  nucléaires  à  l'Yolnlion  chioniqui'  peiiveiil  encore, 
iiidé'|)endaiiiment  des  causes  déjà  sij^nali'ev,  se  rencontrer  dans  le  /«fte.s-  — 
où  elles  sont  rréqiienles  et  saccompaj^iieni  lialpituellemenl  du  signe  d  Ar- 
gvll-llidiertson  (fig.  .')58)  —  et  exceptioiiiiellement  ilans  la  sclérose  en 
lilfK/iies.  I)ans  \\i  dialiète  on  peut  observer  des  ophtalinoplégies  nucléaires 
parfois  bornées  à  quelques  muscles  —  droit  supérieur  ou  inférieur.  Kn 
dehois  du  tabès,  la  syphilis  ne  semble  déterminer  qu'assez  raremeiil  des 

paralysies  nucléaires,  au  contiair 1  \eiia  à  pmpos  des  ophtalmoph'gies 

et  des  ])aralvsiesd"origiiie  basilaiie.  la  s\p|iilis  ejieà  Imil  iiislani  en  cause. 

Ophtalmoplégies  et  paralysies   de  cause  basilairë.   —  .V 

la  base  du  crâne,  les  libres  nerveuses  mohices  destinées  à  I  iril  et  émanées 
lies  iiovanx  bulbii-proliibéraiiliels.  se  rasseiiiMenl  en  cordons  sous  le  nom 
de  moteur  oculaiie  exlerne,  palhi''liipie  el  iiioleiir  oculaire  coiiiliniii  :  ce 
dernier  iinilieiil  inui  snilenieiil  des  libres  ilesliinTs  au  releveiii  de  la 
pau|)ière,  an  droit  inférieur,  droit  supérieur,  droil  iiileiiie,  pelil  oblique. 
mais  encore  celles  destinées  au  muscle  ciliaire  el  an  spliiiicler  de  la 
pupille.  Il  en  ri''siilli'  que  1res  sonvenl  les  h'^sioiis  qui  alleindioiil  la 
III  paii  e  II  apperiiiil  iiiin  snilemenl  la  miiscnlahire  exlerne.  mais  encore 
la  mnscnlaliire  iiileriie  de  l'ieil:  ri-i'ipiemmeiit  aussi  plusieurs  muscles 
de  lieil  iunerM's  par  d  aiilres  |iaires  seront  intéressés:  enfin  leur  para- 
Ivsic  sera  sonvenl  associi'e  à  celle  d  autres  nerfs  de  la  base  du  ciàne 
lésés  par  le  même  processus  pathologifpie.  el  Ion  nbservera  alors  des 
Ironbies  fonclioniiels  dans  le  domaine  du  nerf  iipliqiie  'bandelette 
iipliqiie  on   cliiasmai,  du  trijumeau  on  du  neif  olladif. 

Les  paraivsies  de  cause  basilaiie  suiil  suinenl  limiti'cs  à  un  seul  ciilé: 


mais.  ntiniiK'  il  (•\i>l('  îles  ii|ilil;iliiiit|ilc^ii'>  iiiiili'iiiit's  iiiiihilii  .ilis.  ce 
r.ii;iilric  lie  l)i- on  (rmiil.iir'i.ililr  ne  xiciil  (lu'cii  si'iimilr  U'^iw.  .m  |iimiiI 
lie  Mil'  lin  iliii^iiiiNlir  |ii|iiiH|'ii|i|iii|ii('  ilr  iii  li'->ii>n,  l'I  liifn  ii|ii  l'-s  n-n\  i|ni 
uni  i'-!r  inilii|ni'->  |ilns  liinil  l'I  <|ni  sont  li.isrs  snr  le  nniili*  ili'  ilisli'iltnliini 
cl  li'>«  ;i»iici;iliinis  dr  n-s  |lil^;ll^^l^^. 

Ufihltllinoplrijii's  ri  iiiiniliinlcs  ilf  idiixr  nrhildii'  —  Klli'>  miiiI  ^l'nr- 
i.'ili-nit-nl  ilni-s  i'i  ilt>s  Iranni.ilisnn-s  un  à  lirs  |ii'iiilnrliiiii>  |ialliiilii^ii|ni'>, 
Innii'ins,  iM-riiislili-s.  jilic('>.  in-iniiri-a^ics,  cIci  i-l  s"iicciini|iii^;ni'nl  son- 
\rnt  dVxniililalniii'.  l'ai'  riin>i'<|in'iil.  l'Ili's  m-  iMi-snili-nl  liirn  pins  l'iv- 
i|iii'iiMnfnl  sons  les  lirlinis  il'uni'  aIVrcliiin  rliirnr^irali-  i|iii-  il'nnr  alli'rlinn 
ncrxfiisf. 

Ih's  ir-sions  M//(//(7i7/V/i(i'.s-  >ii'';;ranl  à  la  pailii'  |piis|ciicni('  ilr  lnr  liili',  an 
niveau  ili'  la  Irnlr  siihénuiilalf  |mmi\i  ni  allrimlii'  Iimi>  les  in';;anrs  passant 
par  cfllc  iV'fiiiMi.  Il  l'U  ii'-snllr  nnr  iijtliIttlmiiiiU'tjic  seiisiliru-iiKilrirr 
Inlitir  iKoclinn-ltnvlLiiicaMih. 

Paralysie  des  muscles  externes  de  1  œil  dans  les  diffé 
rentes  affections  du  système  nerveux.  —  Lrs  incniiniili-s 
tmiiiis  cl  I  liniiiiiiiiis  ilclciniincnl  pinli'il  ilcs  cunliailnrcs  passaj;t'ics  cl 
niiiliilc>  (lc>  innsi-jcs  tic  In-il  ipic  ilcs  paralysies  ilni'alties.  On  pcnl  ilans 
CCS  all'ccliiins  uliscrvcr  la  ilévialion  ci»njni;iiéc  ilcs  yeux,  l'ar  conlic.  les 
nii'itiiii/ilfs  liasah's  snnt  une  cause  assez  rré(|iienlc  ilc  paial\sic>  oculaiics 
cl  ici  la  sxpliilis  est  très  snnvcnt  en  canse. 

Itans  \n  inriuiK/ili'  liitiiTcKleuse.  nu  (ili^ci\c  il  après  UiIIkiII.  \:\  para- 
lysie (le  rocnlii-iniitenr  ciinninni  ilans  1"J  pnui-  100  îles  cas.  le  |iliisis  isnli' 
ilans '2S  poiu'  100  des  cas,  la  paralysie  (In  nerf  iniiteni- ncnlairc  externe 
se  renciintre  dans  l.'i  punr  100  des  cas  cnviritn  cl  crdiu  la  di-vialiiiu 
cnnjnf,'néc  des  veux  dans  7  pnnr  100. 

Itans  la  mcnin(/ile  cérrltra-xpiniilc  fpiilriitiijiic.  ic^  paral\sirs  ii(iil;nrc> 
s'<)l)servent  environ  dans  IT)  pour  100  des  cas.  La  plus  rréipu-nti' est  celle 
lin  nert'niotenrocnlaii-c  externe.  l'I  ce  l'ait  s"expli((uel'acilenicut  pai- le  Ion;: 
lia  jet  de  ce  nerf  à  la  liase  du  cri'inc.  i.a  paialvsic  de  la  111'  pairi'c^l  lii'aucdiip 
pins  larc. 

tj'esl  é^'alenient  la  M'  paire  ipii  est  la  jilns  souveni  prise  dans  la  nii-iiin- 
gile  piirulenle  (l'origine  uli(fiie. Li's  lapports  intimes  du  iiei  1' nioteni'  ocn- 
lain>  externe  avec  la  pointe  du  rocliei-.  expli(|ueid  lu  l'iéipieiMede  sa  jiara- 
lysie.  Il  |M-nt  être  l'acileinent  eonipriini'  à  ce  niveau  pai-  nn  exsudai 
nii''nin;.'é.  Un  peut  duilleurs  (dtserver  celle  paraivsie  an  cours  des  otites 
pnrnieides  sans  coniplicalions  nii-n indicés:  elle  disparait  soil  sponlam'-- 
nient.  soil  après  inteivenlion  cliir'ui';,'icale.  La  paialvsic  de  la\l'  paire 
dn  côti'  de  I  otite,  accoinpa^ni'c  de  ci'-pliali'v  viidenle.  constitue  le  .•>■////- 
il  rouir  ili'  Grailrniiji).  Les  parahsiesde  la  III'  et  de  la  IV'  paire  sont  licaiiconp 
pins  rares.  (In  peut  oliscrver  une  oplitalinoplé;.'ie  complète  lorsipic  la 
nii'-niii<.'ile  otii|ne  se  compliipic  de  tliroiulMiplili'liile  du  sinus  caveriirn.r. 

Kntin  c'est  encore  la  \  I'  paire  ipii  est  la  pins  soinenl  inir-rcssi'-c  dans  la 
inruiiiijilr  ilinniiiiur    cl  dan>>  1  liiiilriirrjilnilir  iriitlioll'i. 


ii'ts  shMiiii.ocii:  1)1  s)sri:Mi:  .\i:ii\i:i  .\. 

l'dviiljixics  tics  lier/s  oculo-molciirs  xin^rcnaiil  au  f(iin-s  ilc  iiiodifica- 
vdlidiis  (linis  l'clal  de  In  voie  reiilialo-i-iirliidirinif.  —  Ces  |i;ii;il\sii's  oui 
('•h''  iili-.('rv(''i's  dans  la  iitéiiiniiile  iWir  sériiiiir  i  Sicard  i.  (  Mi  sail  (pa'  les  iiijcc- 
liciii-'  (le  (li\('rs  sériims  |ii'()V(M|U('iiI  une  r(''ailiiiii  iiir'iiiii;^(''c  plus  mi  iimiiis 
iiilciiM'.  I-; Iles  uni  ciicorc  T'h''  loii-Nlali'cs  à  la  su i  le  ilc  la  riicldinicsllicslf  — 
<iicaiiir.  slcivaiMi'  —  cl  au  cnui--  du  liaili'iucul  dr  la  ui''\  lalj^ic  Faciale 
par  les  iniriiloiis  d  iilcoid.  I!llcs  sui\  icnru'ul  (|U(d(|n('s  jouis  après  l'inho- 
diiclion  dans  le  li(|uide  ré|)lialo-ia(dii(lieii  de  séruui  un  de  la  sululiuii 
niédicaineiUeiise.  sont  Iransiloires  cl  sièi;eiit  smtiiul  sut-  la  M'  paire  et 
<'U  pai'tieuliei'  colle  du  eùlé  j.'anelie.  l.iMir  palhoijéiiie  esl  ruccue  jien  euu- 
luie.  (hi  a  incriminé  Taj^ienl  loxitjne  agissant  dircHlenienI  sur  le  nerl'. 
mais  l'upinion  la  pins  généiahMuent  admise  est  qn  (dies  sont  la  consé- 
(pici}ce  d'Lnu^  réaction  m('ning(''e  lét;ère.  Toulelois  celte  li\|i()llièse,  pas 
plus  ipie  la  |)récédent(>.  ii"ex|di(pic  piini'(pi(ii  c'esl  prescpie  exclusivement 
le  iierl'  uioleur  oculaire  commun  el  sui  Ion!  icliii  du  (ôtc  gan(  lie  (pii  est 
alleiiil.  (In  sest  aussi  demaiidi'si  les  paralysies  oculaires  du  diabéle  qui. 
elles  aussi  sont  fugaces  et  temporaires,  |)orleiit  tout  spécialement  sur  la 
Vl"paireavec  prédominance  égalemeiil  [lonr  le  ci'ili'  gaiiclie.iie  renliaiént 
pas  peut-être  dans  le  même  groupe  de  laits. 

l'ardhjxie  générale.  —  (Test  surtout  au  déliiil  de  celle  all'ection,  que 
Ion  |ieiit  oliserv(M'  des  paralysies  des  musides  des  \eu\;  elles  sont  soiiyent 
passagères.  Leur  rn''(pieiice  esl  iiicoiupaialdemenl  nniindre  i|iie  dans  le 
labes. 

Paraliixies  bitlbaires.  —  (In  a  sigiiah'  la  païaUsie  de  la  \\  paire  dont 
le  noyau  est  très  voisin  de  celui  du  l'acial:  plus  rareiiieiil  on  a  conslat('' 
la  |)aialysie  de  l'ocnlo-moteiir  cominnu  :  eiilin  (iiiinoii  el  l'armenlier  ont 
ih'cril  un  cas  d'ophtalinoplégie  tolaleavec  paralysie  glosso-laliio-laryngée; 
on  a  parfois  constaté  le  ptosis.  Ces  faits  sont  l'orl  rares  el  jusqu'ici,  la 
paralysie  des  muscles  des  yeux  n'a  guère  été  ohseiM'e  (pie  dans  la  ;;«;•«- 
hjxie  hnlhaire  infantile,  familiale  et  dans  la  ixirali/sie  hulhaire  aslhé- 
itique.  (Vov.  p.  15G  et  lî)8.  Hans  la  iiarah/sie  labio-riliisso-laningée  de 
lliwhenne  (do  ISoulogne),  (]u'il  s'agisse  de  la  fornie  piimilive  ou  de  celle 
<pii  accompagne  la  sclérose  latérale  amyotropliiipie.  roplilalmcqdégie  est 
exceplionnidle,  pour  ma  pail  je  n  en  ai  (diservi'  (iniiii  seul  exemple.  Kniin 
tiaiis  la  paralysie  pseiidd-biilbaire  d'urigiin'  cncliydlc  I  intégrité  des 
muscles  des  yeux  est  une  règle  à  la(|U(dIe  je  n'ai  jamais  vu  d"exceptions. 

ilans  la  mirinqoimjélie,  les  jiaralysies  oculaires  ne  soni  pas  très  rares 
— '_>i  fois  sur  '20(1  cas  (Sclilesinger).  l.a  |)lus  fréipiente  esl  celle  de  la 
M'  paii'e,  les  paralysies  dissociées  et  surtout  associées  sont  heaueonpplus 
rares.  Assez  souvent  passagères  an  début,  elles  deyieiinent  permanentes 
parla  suite.  Fdies  relèvent  de  Textension  delagliomatoseà  la  proliiliéraiicc. 

Polienréphalile  inférieure  aiguë  [farniea  hémorragiques  el  in/ec- 
lieuses).  —  J'ai  déjà  parlé  du  pronostic  souvent  si  grave  de  cette  locali- 
sation des  lésions  bulbaires,  (|ui  se  traduit  par  une  opiitalmoplégie  pro- 
gressive suivie  ou  non  daccideiils  hulbaires  morhds.  .1  ai  inentioime 
é'galemeni  les  formes  clironiipies  mi  snliaigin's  de  celle  all'eclioii,  don!    le 


<h:\ii<ii.i».ii  m  /  I  n-iii\.  iii'> 

tv|if  i-s|  If  ('a><  i'a|i|Mii'ti'>  |iai'  (lavrl.  ri  ijui  s'iirt'iiiii|i,'i^iiriil  clr  ^ixiiihiIi'iuc 
iiiviiii'ililr  fl  se  Iniiiiiifiil  siiiim'iiI  aijs>>i  |iar  la  iiiiiii. 

Italie  la  mtilitilir  ilr  (Irrlirr.  —  rrrliijr  iKirali/stiiil .  —  i|iii  se  raïailr- 
riscpar  la  |tni'alvsic  des  cxlfiiscins  cl  le  vcilij;!',  les  Ii'imiIiI<->  (iciilain-s.  le 
|ilosis,  l'Ii'..  viii'\  iciiiiciil  |iai'  all.'ii|iii's  snrccssixcs  ;  à  l'iuM'isr  ilfs  cas 
|tlV'cctlciil>  le  |ii'iiiiiislic  ici  c>l  l'aviiralilc.  i\i>\.  Miihnlir  ilr  (il^|•lil^|■,\t.^)^\'>.\ 

>icl<'n)sf  fil  iiliKjiirs.  — -  Sur  |(MI  cas  de  scici'tisc  en  |ilai|iics,  I  lilholV  a 
IriMlM'  17  cas  ili*  |iai'alvsic  ilcs  muscles  de  lieil  :  dau>  la  un  il  lie  de  ce>  cas  la 
paralysie  élail  de  cause  uucléaire.  L'n<'ul<i-uiiileur  e\lei'ue  sérail  jiaralvsé 
deux  fuis  plus  souvent  i|ue  le  nioleur  coiunuiu.  On  cnuiiail.  dans  la  sclé- 
rose eu  |da(|ues,  deux  cas  d'o|dilalino|d('-^'ie  exierue  lolale,  uii  cas  de  païa- 
Ivsie  doulde  du  nerf  uioleur  oculaii'c  coiiuuuii  ll,iow\ille|:  euliu  ou  pi-ul 
«disei'vcr  dans  celle  alVeclioii  la  (laralvsie  de  la  cou\er;;ence.  jtaus  la  sclé- 
rose eu  |ila(]ues.  les  pai'alvsies  des  nuiscles  ocnlaiies  peiivenl  étie  passa- 
•jèrt'S.  I.e  uvsla;^uuis  de  la  sil(''rn>e  eu  phiipies  sera  (''luilii'  pin--  lniii. 
( Vov.  yiisliniiiiiis.) 

ftihrs  iliirsiil.  —  Les  houilles  de  I; lililé  dii  ^Inl,,'  de  I  o'il  -mit  dé- 
plus rré(|Meuts  dans  le  lahes.  Au  début  de  rallection  un  cili-erve  des  para- 
lysies asstv.  souyeul  passagères,  d'aiilres  l'ois  di'linilives. 

Les  paralysies  ilu  déliul  altaqueraieni  plus  rri'ipieiuuieid  le  nerf  iimleiir 
oculaire  exierne:  pins  lard,  au  coutr'aire  le  nerf  uiolcui'  oculaire  cnui- 
iiuui  ipii  seiail  le  plus  souyeul  intéressé;  les  paralysies  du  pallK-litpie. 
sont  les  plus  rares.  Les  lésions  penyr-ut  être  iiiiatr'i'alcsel  alVecler  I  aspect  de 
l'iiplilaluioplé}.'ie  extriusè(pie  luicli'-aire.  Il  ordinaire  une  paialysie  de  la 
pupille  pour  la  liunière  —  si^ue  d"Ar;.'yll-llidterts(iu  —  l'I  beaucoup 
plus  rareiiieul  pour  racconuiiodalion.  yieut  coiupliipiei'  celle  des  nuiscles 
externes. 

Les  lésions  sont  siiii\eiit  nncit'airc-.  mai-  mi  a  piililii'  de-  ca-  un  les 
uovaux  étaient  sains  cl  le>  iieris  pi'riplii'riipies  seul-  li'-é-  illejeiinc  et 
l'elreu),  et  d'antres  où  il  existait  di-s  lésions  de  coiupressiou  portaid  sur 
les  racines  liiéyrile  radicnlaire  Iransyerse.  l!l.  Vincent  i.  Le  l'ail  ipie  les 
paralysies  oculaires  du  lalies  sont  souyeul  Iraiisiloires,  luoutre  du  reste 
i|ue  dans  cerlaiiis  cas  elles  peuvent  releyer  d'une  lésion  |iéripliériipie. 

Les  paralysies  ociilaii'cs  scnit  excepliouiielles  dans  la  iiuiladir  ilr  Fricd- 
rricli.  ce|iendaiil  Iteiuak  a  oliseryé'  un  cas  de  ptosis  accompa;:né  de 
diplojiie  et  (Ippeulieim  un  ptosis  uiiilatt'-rai  dans  la  même  all'eclion.  Le 
iiysla^'iuiis  y  e-t    par  contre  très  Iréipieiil.  si  ce  u Csl  constant. 

/.c  ijitilrr  (■.riifihliihiti(iur  peni  s'acconipa<;uei-  de  siralii-me  Irau-iloire. 
prolialdciiient  dl'l  à  des  spa-iues  des  muscles  de  l'ieil. 

La  iinjd.'itlu'iiic  iisriiihi-iiarahilùiur  i  syndrome  d'Krli-lioldllam  i  eiitrai- 
uanl  des  troiildes  luoleurs  dans  le  domaine  des  iierl's  du  Imllie  de  la 
protulK'-rance  et  du  |iédoncule.  amène  des  trouilles  |iari'-liipies  au  iiiyeaii 
des  muscles  de  I  o-il.  lis  ciiiisisleut  eu  ptosis  uni-  ou  iiilati-ral  en  une 
op|ilalmopir-;:ie  exierue  rarement  complète,  la  pan'-sie  ne  t'rappaiil  ;;i''ué- 
ralemeiil  ipiuii  certain  nomlire  des  muscles  extriusè(pie-  ili^.  •2\  et  'J*Ji. 
Ces  pare-ies  préseulenl  la  varialiiliti'  ipi'uiil   Inu-  li'-  IiiimIpIc-  nioleur-  île 


iiiio  --iMKii.oi.ii:  1)1  sysii-Mi:  M-.iiri.rx. 

la  iiiva^llii'iiii'.  Ile  nCsl  pas  uni'  |iai'alvsii'  à  |ii  ii|ii'nMi'iil  |iarl('i'.  mais  iiiic 
l'ali^aliilili''  plus  jifaiidc  des  innsclcs. 

I.'nitldlicrilf.  noiaiiiliicill  rcildaih'Tili'  ainihililKiiic  des  ailrrcs  de  la 
hase  (lu  ciàiic,  |it'iil  di'lciiiiiiicr  des  |iaralvsii's  des  iiciTs  ciàiiicns.  en  |iai- 
licnlicr  des  iiciTs  iiinliMirs  de  I  Hil.  ijiii  sr  Innivriil  ainsi  |iiivi''s  de  I  ini- 
^alioii  sanjiiiiiic  iK'ccssain"  à  Iciii   Inm  liiiiiiicinnil. 

|li'  |i('lils  (incvrixDit's  di'  ces  ai  Irics  |i('ii\rid  i^alciiiciil  (•(iiii|iiiiii('f  1rs 
liiiiir>  iicivcux  et  eu  drlci  iniin'i   la  |iaialvsir. 

I.a  lliromhosr  ilrx  xinns  curcriii'ii.r  jpi'uI  di'lci  iiiiin'i  la  |iaialvsM'  du 
iiiiili'iii'  (iciilaii'C  ('oiniiinii  cl  du  iiiolcnr  (iciilaii'O  cnIciiic. 

I.a  sj/itliilis  (le  l'cmcpluiU'.  ciidii.  est  une  caiisc  Irrs  rn''(|ii('iil('  de  païa- 
lvsi(!s  des  imisclcs  des  snw.  Dans  ce  ras  le  indicni  midaiie  ('(iniiiinii 
osl  pi'is  licaiiionii  plus  t'i(''(picMHii('Ml  (pic  le  iinili'iir  uiulaiic  cxIitiic  cl 
siiiiiMll  ipic  Ir  pallii'liipir.  C.rs  paialvsics  mmiI  i^i'iirTalcinciil  de  cause 
liasilaiic  cl  diMcniiiiiccs  jiar  des  Ii'skmis  de  vidsinaj^c  i  iii(''iiii|i^ilc. 
jioiiiiiie.  el(.i.  Les  lésions  iiiK'léaircs  par  niiilre  paiaisseiil  plus  rares. 
(Vdv.  plus  liaiil  Uiililaliiioph'dics  uiiclédires.) 

Mif/rfiinc  (ijilh(ilni<)j)l('<ji(iue.  Parali/sic  n'cidivarite  de  la  Wl'  paire.  — 
(À'Ile  atleclidn  (pii  es!  l'orl  lare  el  s'oliservo  siirtoiil  ciiez  les  siijcis  jeunes 
et  les  ent'auls,  esl  caraclérisée  par  une  liéiiiicranie  l'aisanl  place  à  iiiie 
(iplillia!iiiii|il(''t;ic  iinilaléiale  siégeani  du  iiièiiic  cùlc.  l,e  iicrl' luolciii-  ncn- 
laiic  ciiiiiiiMiii  seul  csl  paralysé  el  e'esl  hinjonis  le  iiicnii' (pii  se  prend  à 
clia(pie  allaipie:  il  cxisle  du  strabisme  cxlcnie.  de  la  diphipie.  de  la 
mvdriase  avec  perle  des  réflexes  à  la  lumière  el  à  raccomniodalinn.  (■elle 
paralysie  est  passagère  mais,  les  accès  se  répélanl,  (die  finil  par  èlre 
plus  on  moins  durable  et  ralVectioii  |ieiil  alidiilii  à  une  paralysie  per- 
sislaule  de  ce  nerf.  Il  est  très  rare  (pie  daiiires  iieiTs  il\'.  Vl'  paires) 
|iai'tici|ienl  à  la  paialvsie.  Géuéi'alemeut  la  III'  paire  esl  prise  en  entier. 
Paii'ois  la  musculalun>  interne  esl  respectée.  On  a  sif^ualé  dans  (]uel(pics 
cas  une  aneslln'sie  dans  le  domaine  de  la  lnaindic  oplitalnii(|ne.  l>ans 
rinlervalle  des  attaques  l'o'il  est  normal.  (Jiiebpierois  ce|)eii(lanl  il  |ier- 
sisle  un  peu  de  laildesse  de  la  musculature  inleineet  du  dioil  supérieur. 
Il  aiilres  trouilles  moteurs  moins  caracléristiipies  el  moins  fréquents  oui 
été  iiolés  :  lrcniid<'menls,  convulsions,  paralysies  plus  on  moins  com- 
plètes alteignani  la  lace,  les  memltres  :  liémipléi:ie  Iransiloire.  etc.  I.a 
migraine  oplillialmoplégique  esl  produite  géuéialemeul  par  des  tumeurs 
ou  des  exsuiials  méningés  de  nature  sypliiliticpie  ou  tuberculeuse  sié- 
geant à  la  base  du  crâne,  (l'our  la  iiii<jvainc  ()plilahni<pn',  voy.  p.   7i(l.) 

NcJira.sllii-iiH'.  —  On  la  vue  se  coni|ili(picr  d  insiil'lisance  des  muscles 
didils  inleiiies.  mais  le  fait  est  fort  rare  et  il  s'agil  sans  doiile  (riiiie 
(duicidence.  ll'ans  / //i/.sVc'r/c  on  |)eul  observer,  ainsi  (pn'  je  I  ai  iiidiipK' 
pri'c(''deninienl.  des  spasmes  des  museU's  des  yeux. 

Contractures  des  muscles  des  yeux.  —  On  penl  (  ilei.  ( oniii xemple 

de  ces  contractures,  le  stialiisme  passagei'  et  \ariablc.  ipi Un  (dtserve 
dans  la  période  aiguë  des  mriiiiKjilex.  ou  encore  les  spasmes  musculaires 
de  l'hiixtrrir. 


<h'uii>i.(ii:ii   iii:  /  I  I  /v/o\. 


Il  l'sl  ('ci't.'iiii  (|iii-  lir,'iiir<iii|Mlc  |i.'ii'.'ilysii'S(li>>  innscli-s  nriihiiifs  |)rii\i'iil 
>  .'ii'('iiiii|iii^ni'r  ilr  l'onli'iii'liin'  (11111  iiiil.'i^niiislr.  |iiii'r\('Mi|)lr,  l;i  |iiii':il\sii' 
lin  ilntil  i-\liTiir  sr  i'i)iii|ili(|iii>  ri'i'>i|iiriiiiiii-ii(  ilc  rniitracluii-  ilii  iliiiil 
iiili'iiif.  i\ii\.  li;:.  .Mid.i  |l.'iii>  liirii  ili-s  ras  il  nVsl  |i.'i>  loujniiis  l'acili' ilr 
ilisliii^iiiT  cnli'c  la  |iai'alvsic  il'iiii  iiiiiM'Ir  fl  la  CDiiliartMi'c  ilr  siiii  aiila- 
^Ollislc.  l'cllI-i'-IlT  II  a-i-iiii  pasicilll  Miriisaiiiiiu-iil  riiiii|ili-  iIcM-iiiilrarliiirs 
(les  iiiiix'lo  tii'iilaircs  ;  lii>aii('(iii|i  ilr  ili|il(i|iii-s  |iassa^i''r<'s.  iiinltilo,  à 
i'aiarl(Ti'>  aiinriiiaiiv.  |iarais- 
sciil  mirii\  s'c\|ili(|iiff  |iai'  la 
niiiliailiiir  iliiii  un  ilr  plii- 
sifiiis  iiiiiM'IcN.  i|ni'  pal  la 
|iai'alvsic  ilc  Iciii^  aiila;:ii- 
iiislt's. 

la  déviation  conjuguée  de 
la  tête  et  des  yeux  (Vnl|iiaii 
i-t  l'ivvnsl.  |,S(iS|  irsilllc  snil 
iriiiic  l'Diiliai'liii'i'.  Miil  irniic 
|iaralvsii';  clli'  |i('iil  sncct-ilcr 
il  ilivcrscs  alliTaliniis  ciici'- 
|>lialii|iii'>.  lii'-iiiis|ili(TC 

(  r-n'liial.  (•t'i'M'icl.  pniliilii''- 
rancf.  —  iitilaininriil  aux  In- 
iiinrra>.'i('s.  Lainlnii/v  es!  ar- 
rive aux  cniiclii^iiuiv  ^inx^iilc^ 
l'clalivciiii'iil  à  la  valeur 
sr>inii)li>^'iipifili-i')'s\iiipli'iiiii'  : 

I  '  lu  inaladr  t|iii  litnriu' 
les  yeux  vers  ses  incniliio 
loiivnisrs,  (>sl  altrini  d'iinr 
lésion  lii'>iiiisplii''i'iipii'  ili'  iia- 
Inif  iirilalivc: 

'1"  In  inalailc  i|iii  ili''tiiiii'iii' 
les  veux  de  ses  inciiiliics  para- 
lysés, est  allcinl  d  iiiic  li-siim 
<lo  iialniv  paralyliipic: 

5"  l  n   malade    ipii    Imirne 
ses  yeux  vers  ses  inemltres'paralvsés,  esl  alleini  iriiiie  li'siini  priiinlir-ran- 
lielle  de  iialnre  paralvliipie  : 

i'  In  malade  ipii  di-lniiriie  les  yeux  de  >e>  iiieiiiliif^  nunnUé-  esl 
alleini  dune  li-sion  pniliiliéranliidle  de  iialiiie  i'iiiiviiUi\e. 

La  déviation  coniiii^iK'e  esl  un  svmplome  oïdiiiaire  daii-  lipilepsir 
eoiiirali-  on  jacksonieiiiie  il.andoiizv).  |-'eriier,  l.aniloii/.\ .  (iiassel.  WCi- 
iiirke.  Ileiisilien  plaeenl  dans  le  lolinle  parii'-lal  iiili'i  leur  i  pli  eonrlie  el 
^yriis  snpramar^iiiall  le  sié^e  de  la  repivseiitation  corlieale  des  iiHinve- 
ineiils  de  la  lèle  el  des  yeux.  Par  conlre,  llorsiev  dia;^iiosli(pie  une  lésion 
du  lidie  tVonlal   lorsipie   l'allaipie  d'i'-pilepvie   iaiksoniinni'  ili'liiile 'pai   la 


KiH.  iitiU.  —  Striibisiiie  interne  excessif  par  parnlvsic  df  l.'i 
r>*  paire  droite  avec  contracture  secondaire  du  droit  in- 
t«'rne  du  môuie  cAlé.  Tabétique  de  quarante  el  un  .in$. 
aniv<5  ,'1  une  pi'riude  d'incoordination  moyenne.  (Ilioé- 
Irc,  ISKI.) 


115-.'  ^i-MKii ni.ii:  m   <)sti-:mi:  M-nri-i  \. 

il(''vi,ilii)ii  cinijnj^iici'  ili'  lu  tcli'  l'I  des  veux  du  (('ilr  (i|i|)(isr'.  Mills,  ,111  idiiis 
(111111'  ii|ir'i"ili()ii.  (II!  iivdir  olilciiii  une  di-viiilioii  iicllc  di>  la  tiMc  du  ci'ili' 
n|i|iiisi''  en  (■•It'cliisaii!  la  pallie  pusIériiuirL'  de  la  dciixièinc  cirroiivolulidii 
IViiiilalc.  Il  r('siill('  lie  iiinidiicnsL's  ex|)érieiic('s  laites  sur  l'aniiiial,  eu 
|iailiciili('r  sur  le  siiij^ic,  iiiiil  existe  (^11  léalih''  deux  zones  eoilicales,  l'une 
anl(''i'i<'ure.  laMlrc  pdsIériiMire.  doni  l'excitalidn  prii\ii(|ne  une  di''viMlion 
(■onjnj^aiée  des  yeux  avec  rolalion  de  la  lèle  du  nWr  dpposi''  ;iu  |)dint  excité 
(li^-.  'fl  el  i'J).  I,a /.diie  anh'iieuie  du  lidiilaie  seiail  seule  niotrico  et  la 
di'-vialion  cdiijufiuée  des  yeux  el  de  la  lèle  —  Idujduis  transitoire  — 
ednslali''e  dans  les  lésinns.  en  j^i'-néral  iirdl'oiidi's,  du  lehule  pariétal  inl'é- 
rieui-  serait  un  syinplèine  iudircrt  de  h-sieii  eu  loyer,  dû  à  l'évoratiou 
dune  sensation  visu(dle  eu  audilive.  par  suite  de  l'irritation  ou  de  la 
destruction  des  faisceaux  visuel  cdriical  et  auditif  corticalsous-jaceids  au 
pli  cdurhe  du  au  ^vriis  supianiar<^iuaiis.  Cliiray  (l!)li)  a  lapporlt'  lui 
ca--  dans  le(piei  la  lésion  siéj^a'ail  au  niveau  de  l'inseition  du  |iied  de  la 
deuxicMne  circonvolution  frontale  sur  la  frontale  ascendante. 

Pri'vost  (  l!K)(l),  i-e|irenant  lélnde  de  la  déviation  cdniu;;U(''e.  cdulinua 
les  idées  de  l,andouzv  sur  le  sens  île  la  d(''\ialidu  de  la  télé  el  des  veux, 
selon  (pi'il  s'agit  d'une  li'-sidii  destiuclive  un  d  luie  li-siuii  irritalivc.  (Ici 
auteur  fait  rernar(pier  eu  outre  i|ue  «  les  centres  corticaux  dont  l'éleclri- 
salion  provocpie  une  déviation  conju<;uée  des  yeux  et  une  rotation  de  la 
léte,  ne  fournissent  pas  une  iider|)rétatiiMi  complète  des  phénomènes  de 
di'vialion  des  yeux  (|ui  accompagnent  les  lésions  de  l'eneéjjhale  ».  Pour 
i'révost  enfin,  les  li'sions  de  la  proluliiTance  ipii  atteignent  le  noyau  de 
la  (')''  paire  |)ro\n(pienl  une  di'sialion  des  glolies  oculaires  qui  ne  présente 
pas  les  mêmes  caraclèics  ipie  ceux  (pie  1(01  observe  à  la  suite  des  h'sions 
de  l'encéphale,  et  (pie  les  altérations  proluhéranlielles  ii"expli(pienl  pas. 

Pour  fiard  (de  (ienève)  la  déviation  conjugiUNi  de  la  lèle  et  des  yeux  est 
due  à  une  héinianopsie  du  rùlr  paraivsi'',  et  le  malade,  pai'  un  mouvement 
suhconscieut  (■(uninaiKh''  par  les  muscles  du  (  oti'  sain,  icgarde  du  c('il(''  on 
la  vision  est  conservi'c. 

.l'ai  puldi(''  avec  lloussy  (llMIj)  rohservati(ni  suivie  d'autopsie  d'une 
lii'iuipl(''gi(|ue  aveugle  de  naissance;,  piésentant  delà  déviation  conjugiK'e 
de  la  tète  el  des  yeux  vers  la  droite;  celte  observation  prouve  rpie  si 
riiémianopsie  est  un  phénomène  fréipiemment  associé  a  la  déviai imi  cou- 
juguée,  (die  n'eu  est  pas  néeessairemeni  la  cause. 

Nystagmus.  —  l.e  uvstaginus,  véritable  Iri-mblcincnl  associe  des 
inus(des  oculaires,  est  généralenienl  consécutif  à  diverses  alfeclious  du 
|)reiiiier  âge  (laies  de  la  c(U'n(''e,  lésion  des  membranes  |)rofon{les,  vices 
graves  de  réfraction |,  ayant  ctM-i  de  c(MUinun  enlie  (dies,  qu'cilles  entraî- 
nent une  (hVhéanee  considérable  di;  l'acuité  visuelle.  .V  C(jlé  de  ces  nys- 
lagnnis  d'origine  oculaire,  il  en  est  d'autres  dont  la  cause  réside  dans  les 
rentres  nerveux  Itiibercnles  (piadrijumeaux,  couches  optiques,  coips  res- 
tiformes,  cei'velell,  sans  (iiie  du  resie  on  puisse  eni-ore  préciser  le  véri- 
laltle  mécanisme  de  ces  monvemenls  anormaux,  lùiliii,  il  est  des  sujets 


-iMiDi.iinii:  iii.  I  A  I  Kin.x.  ii;,3 

i|iii.    sans    Irsinns    (icnl.iiirs,    siiiil    allcinlv    «le    misliKiiiius    iiiiiiii'-iiilul . 

Ilii  a  |iii  i)|ist>r\t'r  du  iivsla^iiuis  dans  la  nii-niiujilt'  (ii()iir  à  lilri'  ilc 
|)h('-iiniiii°-iic  iKissa-^'cr.  Ilans  la  si-lriosr  ni  iiliK/iies.  il  cxislc  lirs  IVi''i|iiriii- 
iiii-iil  nii  iiysla<;iims  lie  aii\  iimiiim'iiii-iiIs  vdliiiilaircs  îles  vciiv,  miiIiiiiI 
iliiiis  les  |Misili(iiis  cxltriiK-s  ilii  i't>^ar°il.  Ijiiaiiil.  ilatis  ci'llr  alVcrlinii.  le 
iivsla^iiiiis  i-sl  ('(iiiliiiii  (i-l  i-cst  là  un  l'ail  cM'i-iiliiinnrli.  il  snail  di'i  à  un 
rt'rlain  di'fiiv  de  pairsic  des  muscles  nculain's. 

Ilans  la  malndiv  de  Frieilri'icli,  on  Irduvf  nn  n\sla^inus  aMalii;:iic  à 
fclui  de  la  scItTiisc  rn  |ilai|ni's  cl  se  prnduisant  uni(|U('nicnl  à  liirrasinn 
des  niouvciniMits  vidonlaiii's.  Knlin  le  nvsla^nuis  a  élé  «disci'vr  dans 
iiut'li|ui's  cas  di' .s'i/;//i(/((;;(i/«7/c.  {(ans  celle  deiiiièie  alVection,  du  resle. 
les  seciiusses  nysta^iniiluiiiies  n"a|i|iaiiiissaut  (|u'à  la  liniile  exliènie  du 
■'(■•jard  sont  lieaucoup  plus  t'i'é(|uenles  (|ue  le  nvsla<^nius  |ii'i)|ii'enienl  dit. 
Les  secousses  nysla^iniliirines  |ieiivi'ul  i-ncmc  se  l'enciudi'er  dausie /«/x's. 

I,e  nyslafjruus  peut  encore  èlie  lii'lri  inini'  par  des  lésions  uiiriru- 
lairc.s.  soil  de  la  caisse  du  tympan,  suii  ijn  laliyriullie.  iVéïpiemnieiit 
il  succède  il  des  irritalimis  rni''(anii|Ues  pnii.inl  sm- des  parlies  |iroriiii(les 
de  l'oreille. 

Le  iiystajimus  onlin  peut  èlre  piiivoipic'  à  Vrlut  iiliiisiDloi/iiiiii-  par  dil- 
IV'renls  pi-ocêdés.  mouvemeni  île  rotalion  du  siijel,  l'ieclricité,  injection 
deiiu  iliaude  on  deaii  l'ioide  dans  le  condiiil  aiiditit'  exleriie.  épreuves 
de  Itarany.  Ce  nysla-;:iiiiis  est  |irodiiil  par  le  déplacement  du  liipiide 
endo-lymplialiipie  dans  les  canaux  semi-circulaires,  et  il  comprend  : 
IHIP  déviation  lenle  dans  le  sens  du  coniani  eiido-lvmplialiipie.  suivie 
(l'une  déviation  ljrus(|ne  l'ii  sens  contraire.  L'examen  de  ce  nvsta;.:iiius 
provmpié  a  pris  une  importance  considéraltle  dans  rexploration  de 
roreilli'  intei ne  et  on  parliculier  de  l'appareil  \estiliulaire.  (Vov.  Vi'vtiijc.) 
Sa  reclierclR'  est  très  importante  pour  dilléieiicier  l'ataxie  lal)vriutlii(|ue 
de  l'al^Txie  céréhelleuse.    Voy.  Alarir  htlnirinthiqui-,  p.   i'J9. 

.le  mentionnerai  enliu  le  nystaj^nius  oliservé  à  la  suite  de  lésions  lidii- 
inntiqui's  portant  sur  le  eràne,  et  le  nystaninns  des  mt/iei/r*-. 

Le  nijsldiimiis  drs  mineurs  consiste  dans  des  inoiivemeiits  de  rotation 
et  dans  des  oscillations  des  plobes  oculaires  el  se  produit  dès  ipie  le  sujet 
ie;;arde  en  haut.  Leur  iiomlire  varie  de  IM»  à  500  |»ar  minute  (Hiillen). 
Il  existe  une  certaine  relation  entre  l'état  frénéral  el  l'intensité  du 
nysta^'iuus  qui  est  iraiitaiit  jiliis  prononcé  ipie  l'individu  est  plus 
alVaildi.  Il  est  aiifiiuenté  par  la  l'ati^'iie.  les  émotions.  L'action  de  la 
lumière,  l'obscurilé,  nue  lumière  trop  lorle.  prodiiisenl  l'iiccès  de 
iiysta;.'iniis.  Cet  accès  peut  étie  assez  inlense  pour  troiihler  complètemenl 
la  vue  du  mineur  et  l'oldifier  à  s'arrêter  dans  son  travail.  La  cause  du 
iiystajiuiiis  des  mineurs  parail  tenir  à  la  |iosili(in  accroupie  on  loucliée 
dans  laipielle  se  trouve  l'ouvrier,  dont  la  tète  est  abaissée  peudaiil  qu'il 
travaille,  el.  plus  la  tète  est  pcniliée  en  avaiil,  plus  l'o-il  doit  se  porter 
eu  liant.  Pour  Mlle  loteyko,  le  nysta|,'mus  des  mineurs  serait  un  lie  ou 
une  crampe  prol'essionnelle  exigeant  |ioiir  sa  |>roductioii  un  terrain 
névropatliique. 

HuEHiMi:.  —  Séniioto^ne.  75 


sfMtiii.daii:  ni  sysiiiMi:  m:iu  i:r\. 


Exophtalmie.  —  Sii/ncs  de  Gracfe,  de  StcUwug.  ilr  Mohiiis.  il,- 
h'iclicr.  —  l.'c\o|p|il,iliiiii'  (le  cause  norviMiso  csl  caracli'iiNliiiur :  ildi- 
iliiiairc,  mais  non  pas  nércssaircnicnl,  rllc  csl  liihih'ialc;  clic  s'accdiii- 
|ia^nc  (ri'larffissi'incnt  de  la  Icnic  |)al|H'lii  aie,  de  sciii,.  iju,'  |;,  rdiiu'c  est 
tiMijonrs  |dns  dcciMivcilc  i|uc  clicz  un  snjcl  ikh mal. 

I,"('\(i|)ldalinic  csl  rt('(|nciilc  mais  nnllcniciil  ((inslanlc.  dans  le  ijnUrr 
dil  i:r()plil(iliiii(iiie  nu  maladie  de  liasedaw  (tiji.  ')17  cl  àlil|.  Kllc  pcnl. 
dans  celle  allcclion.  clic  excc|ilionncllcincnl  nnilalcrale.  an  dél)ul  snitont 

I  lii;.  ~)|S  .  hans  les  cas  or- 
dinaiii's.  c  l'sl-à-dire  avec 
c\(ij)lilalniie  liilah'raic.  il 
n  csl  pas  rare  de  \nir  ini 
ici!  pins  sa  i  lia  M  I  i|nc 
raiiliv.  Ilans  je  n,,i|ie 
c\()|ililaliniipie  l'iHi verlnic 
palpidii  aie  peni  paifiiis 
clce  I  les  I  ai'j;(>,  inènic 
ipiaiid  les  «îlobes  oculaires 
ne  sdiil  pas  très  saillants. 
l'enilanl  le  sonnncil  les 
veux  siml  inconiplèteinent 
Ici  mes  cl  |)ailanl  ex|i()sés 
a  la  ciinjonclivile. 

S()n\cnt  l'exoplilalniic 
nerveuse  existe  avec  le 
sifiiK-  de  Graefe.  Ce  signe 
ciMisisIc  en  ce  cpic,  dans  le 
i-c^ard  en  lias,  la  paiipièl'e 
supiTicnrc  n  acconipajine 
pas,  un  n 'acconi  paijne 
(|u'i  n  c(irn|iièlcuien  t  le 
glolHî  oculaire  qui  reste 
aniirinaleincnt  découvert. 
IJi  daulres  Ici  mes.  lesujel 
en  baissant  les  yeux  ik;  baisse  pas  les  paupières,  d "où  une  expression 
élrangfMlu  regard  (lig.  5()'2). 

l,e  signe  de  (Irael'e  n'est  jias  coiislanl  cl  il  csl  independanl  du  degré 
d  intensité  de  rexoplitalinie:  il  penI  nieine  se  nionirer  dès  le  début  du 
svndroine  de  liasedow,  alors  ipie  l'ccil  c^l  à  |ieinc  saillant.  I)e  incinc 
on  le  l'enconti'c  dans  des  cas  on  rexopbtalinie  est  peu  prononcée, 
tandis  (|u'ii  peut  l'aire  dél'ant  lors(|ue  les  yeux  sont  1res  saillants.  I.e  signe 
de  (ii'aeCe  peut  se  rencontrer  dans  la  parahjsie  verticale  du  l'eç/nrd  (voy. 
p.  1 159)  et.  d'après  Sbarkley  (  ISOO),  il  s'observerait  cliez  les  sujets  nor- 
maux dans  la  proportion  de  *2  |iour  100  environ. 

i.e  sir/ne  de  harliev  |  lOlO)  est  un  symptôme  palp(''iiral  ii-i'-ipienl  cl 
précoce  dans   le   goitre   exoplilaliniipie   et    il   appaiail   a\aiil    le   signe   de 


Fif,'.  501. —   Exophtalmie  dans  la  maladie  de  Hasedoi 
llil-mc  malade  que  celle  roprésenlée  dans  la  ficaire  517 


^1  MhilMtiii    lii    I  \   I  /-/'».\. 


(ii'iit'lr.  Un  II'  l'i'clifi'i'lic  iiin<<i  :  on  Lui  li\ri  ;ui  niiiLdc  un  nlijt'l  iiliin'- 
lnii'i/.i)nlaliMUi'nl  iIcMinl  lui.  Ir  ilui^l  |iai' i'\i-ni|i|i'.  ri  nu  lin  iin|ii'iuic  des 
iuuum'uk'mN  i'.'i|iiilrs  tli'  liaul  en  lias  cl  de  lias  en  lianl.  <hi  l'iiuslalc  aliii's 
i|U('  la  |iau|iit'i'i'  >u|M''i'icui'i-  ni'  ■-  ahaissr  |ia^  i>n  lui'ini'  Iimu|is  i|Ui-  li'  ;;lulif 
iicnlairc;  il  \  a,  sumuiii'  Imili',  uni'  icliailinn  iniiiiirnlani'r  ilr  ri'lli- 
|iau|MiM't'. 

I.a  ('l'Iiailiiiii  lie  la  |iau|iii'i'i'  -.u|M'iii'ni  c  |ii  oilui^.inl  li'^  ^i;:nr>  ilrliiaclr 
cl  lie  kiii'lii'r  l'^l  ililIV'i't'inuii'ul 
iiilt'i'invli'c  jtai'  li's  auliMii's. 
l'uni'  les  nus.  il  salirai!  ilini 
s|iasiiii>  (!*>  rorliiculaii'i'.  |iiiui' 
il'aiili'cs  tluMC  rrli'acliun  spas- 
ini)ilii|ni'  lin  irli'M'nr  ili'  la 
|iau|iit-i'i-.  (j'Ili'  ili'inirir  ii|ii- 
iiiuii  a  (''!('■  t'Uiisc  |iai'|lali'yiu|iln- 
i|ui  a  l'ail  l'iMuarijui'i'  (|ni'.  ilans 
le  ^'iiilri'  CMiiililaluiiiinr.  Ir 
sujcl  ('laiil  à  IV'Ial  di'  n'|iiis, 
iri'xrctilaul  ani'un  uiuuvcuiimiI 
lies  viMix,  la  |iau|ii('i'f  •^npi''- 
rii'iirt*  i'>l  unlinaii'cniciil  --i 
ri'Ira cl ('•(•,  (|uc  le  hlanc  ilc  1  ici! 
csl  a|i|)ai'ciil  au-dessus  de  la 
coriu'c.  C.csl  là.  eu  elVel.  une 
|iarliciilai'iléiriMicc<iustalaliuu 
facile  lif;.  7t\l,  "ilS  cl  Tidll. 
Knliii  dans  la  maladie  de  Hase- 
diiw.  avec  nu  sans  e\(i|dilal- 
uiie,  l'ieil  a  un  aspect  lunuide, 
luisant,  très  paiticidiei-. 

I,e  .s'/V/;i('  (/(•  Slclhi'(i</  u"est 
autre  ilmse  (pie  la  rareté  du 
clif;iieiueiil.  Il  peut  (>xislei'  eu 
delinrs  de  la  maladie  de  lira- 
\es.  Chez  des  siijels  atteints  de 
maladie  de  l'arkinsiiii.  il  est 
citmmnn  d'observer  celle  larelc  du  ilii^nenieiil.  ilni'  saii^  ilunli'  à  la  ri;ii- 
dilé  de  I  orliiciilaire. 

La  ciinveri.'ence  esl  dans  i|nelipies  cas  iiisiinisanle  cl  le  malade  est  dans 
l'impossiljiliti''  de  l'aire  une  liclnie  piolou^rt'-e.  (iette  insul'lisance  de  la 
coiivei'<;eiice,  cnnstitnant  le  sii/iw  dr  Môhlim.  n'est  pas  due  à  une  parésie 
des  droits  internes  dont  les  miiuveinents  sont  iiornianv.  mais  à  une 
parésie  de  la  l'onction  de  coiiver;,'(Mice.  Kn  tout  cas.  le  sif.Mie  de  .\l<d)ius 
n'est  pas  pallio;.'nomoiii<pie  du  syndrome  liasedowien.  lar  la  coiiver^'Ciire 
t'ait  déraiil  dans  toutes  les  exoplilalmies.  ipielle  i|iie  soit  leur  cause, 
il  |)eut  aussi  s'observer  chez  des  sujets  atteints  de  mijopif  prononcéo. 


Fin.  i^'î-  —  SiBni.-  di'  Grai'fe  très  accusd  dans  un  cis 
•le  coilre  eioplilaliniquc  cliei  une  demoiselle  de 
lienle-cinc]  ans.  l'Iici  lai|iii'lle  la  Ihyroidectoniie 
liarliclle  a  Pli!  iiraliqiii'c.  Apirs  celle  ii|ic''ralion  Ions 
les  syiiipti^mes  do  l'aireflinn.  sauf  l'uxoplilaliiiie 
el  lcsi),'nedp(;rac;re,  uni  disparu.  Ohihul,.  ,!.■  I.ipi.i- 
hqiie  privée,  UILI.) 


iir.6  sÉMiiiioi.ii:  ni  svsif.Mi-:  mchi-kux. 

Dans  le  jçoitro  cxoplitalini(iiie,  lorsque  le  malade  ferme  les  yeux,  les 
|)au|)ières  sont  soiivenl  après  leur  occliisioii  li;  sièf^c  de  secousses  (ibril- 
laires  (Hosenliacli  ). 

Dans  nu  eerhiin  niiiiilni'  ilr  cas  ilc  j^oiln'  cxoiililaliiiiiiuc.  on  a  sij,nialé 
(.lellineck)  une  |ii;anii'iilaliini  ilrs  |iaii|M(''n's.  mais  ce  u"esl  pas  un  symp- 
tôme eonslaul. 

Ou  avait  altiihué  rexo|)lilalmi(!  à  la  l(Mïsion  exagérée  du  muscle  lisse 
(le  Millier,  (pii  projette  le  glohe  en  avant,  tout  en  déterminant  la  rétraction 
des  paupières  à  la  base  des(|uelles  il  s'insère.  Ce  muscle  est  innervé  par 
le  grand  sym|)atliique.  dette  théorie  est  actuellement  contestée  et  on 
n'est  pas  encore  lîxé  siu-  le  mécanisme  de  rexo|)litalmie.  Après  la  section 
du  cordon  cervical  de  ce  uer  f  ou  l'extirpalion  du  ganglion  cervical  sn])é- 
rieur,  on  a  obU-nu  quebiuclois  la  disparition  de  rexo|)iilaImie. 

On  a  pu  observer  l'exoplilalmie  nerveuse  dans  la  iiujciite  di/fiisr  (tifjuë 
(excitation  dn  centre  d'origine  du  sympalhique  cervical). 

Les  malades  atteints  de  (Ujapiu'i'  continue  (bronchiliipu's.  em|)liyséma- 
Iciix)  oui  soiivcul  un  léger  degré  d'exiqililalmie  l)i!a[(''ral('. 

Rétrécissement  de  la  fente  palpébrale.  Symptômes  oculo- 
pupillaires.  Enophtalmie.  —  (Tcsl  l'élal  exacirmrni  coiilraire  du 
piécédiMit  :  le  globe  oculaire  esl  j)liis  eiironc(''  dans  I  orbite.  Ce  synq)lôme 
est  pres(|ne  toujours  unilatéral.  La  feule  pal|iébrale  est  rélrécie,  conune 
si  le  malade  avait  une  légère  ptôse  (faux  ptosis),  en  même  tenqts  la 
puj)ill<M'st  dimiuiK-e  de  diamèlre:  malgié  cela  ses  réactions  sont  nor- 
males. (Syndrome  de  C.  Bernard-Horner.) 

Cet  ensemble  d(!  symplômes,  souvent  associé  à  des  troubles  vaso- 
moteurs  et  sécrétoires  d('  la  moitié  correspondante  de  la  fac(\  a  pour 
cause  soit  une  paralysie,  de  la  portion  cervicale  du  grand  sijmpathiqne. 
comprimé  à  la  base  du  cou  |)ar  des  anévrismes.  des  lumeurs,  des  exos- 
toses,  des  masses  ganglionnaires,  etc.,  soit  une  lésion  de  la  ?«oc//crfo?'sa/e 
supérieure  intéressant  le  (centre  cilio-spinal  (Di),  soit  une  lésion  ponlo- 
Imlbaire  siégeant  au  niveau  ou  au  voisinage  du  noyau  moteur  dorsal 
du  vague  ou  du  noyau  spinal  descendant  du  trijumeau. 

On  renconti'C  le  syndrome  de  C.  Beruard-llorner  dans  la  paralysie 
radiculaire  inférieure  t\u  plexus  brachial  (type  Klumpke);  dans  les  trau- 
malismes,  les  compressions  de  la  moelle  dorsale  supérieure,  dans 
Vhémalonujélie,  dans  la  siiringoini/élie,  il  peut  être  uni  ou  bilatéral.  Dans 
la  syringontijélic  unilatérale  il  n'exisie  que  du  côh'-  correspondant  à  la 
lésion  médullaiie.  (Dejeriue  et  Mirallié  (lig.  ^5i). 

Dans  les  cas  de  lésion  ponto-hulhaire  il  siège  dn  même  côté  que  la 
lésion  et  s'accompagne  souvent  d'Iiémijjlégieou  d'Iiémianestliésie  alterne. 
Pour  expliquer  ce  syndrome  oculo-pupillaire  qui  est  toujours  honio- 
latéral,  il  faut  admettre  l'existence  d'une  voie  sympathique  passant  par 
la  partie  postérieure  de  la  formation  réticulée  grise.  La  triade  sympto- 
matiijue  —  rétrécissement  de  l'ouverture  palpéljrale,  cnopthalmie,  myo- 
sis  —  n'est  [las   loujoui's  au   complet  ci   on    peut   n'ohservei'  ipie   du 


:■>  KM  loi  m  il  h.    Iih   I   \    I  l^lltS. 


iuNii>i>  nti  ilii  r('li'C(-i>si-iii('iil  lie  ht  Iriilf  |i;il|)i-lii'.'ilc.  iVnv.  Ii<;.  r)0.| 
J'iijoiiliTiii.  t'iiliii,  (|\i(*,  tl:in>  les  cas  ilr  li^inii  |Hiiilii-lMilliiiiic.  li-  syiiilioiiii' 
(le  <!.  Tm'i  n.'inl-lliinici'  pciil,  cutniMc  ihiiis  les  Irsioiis  du  sviii|i:)lliii|iif  ou 
il»'  la  n'-^itm  doi^alc  sii|hm  ii-nif  cl  iiiovcniic  de  la  iimcllc.  s'acciim|ia- 
jjiicr  de   Iroiildes   \aso-iii(ilciirs  cl    sudoiaiiv     M         |lj,  rcIVoiilissc- 

nieiil .      liyiM'iidiosc ,  

—  hcliMtt-Utlcraiix. 
c'cs|-;i-<liic  sii'gcaii! 
du  iiii''iiic  ente  (|iii' 
I  lii-iiiiiilé^ie  nu  1  iii'- 
iiiiauasllir'sie  alleiue. 
( \ (i\ .  /Iriiiipli'-i/ics pin 
Icsiinis  du  Iroiir  cun- 
ftliuliilur.  |i.  'jl  ».  I 

i.  cu(i|i|ilaliuie  |ieiil 
cueille  s  nli-<er\ei'  daii- 
le  cas  de  ucvial^ie  l.i- 
eiale  iclevaiil  d  uii> 
lésiiHi  nialcriclle  du 
li'ijuiiieaii.  ainsi  ipi  ;i 
lasuiledereNlir|ialiiin 
du  ;^au^li<iu  lie  (las- 
ser. I.Vll<i|)|llalluie  e^l 
rare  daus  riiêiui|ili'-^ie 
eéréliiale  iii  l'a  utile 
eon^^éuilale  nu  ac- 
quise. Itaiisee  cas  elle 
|K>ul  eniucider  avec  la 
mirriiiihliiliinr.  (  Vov. 
li^'.  ."7.1 

l.'eun|dllaliiiii'  |ieiil 
encore  survenir  à  la 
suile  de  Iraiimalisiiu's 

gravrs  de  la  l'ace,  et  l'nn  u  est  pas  encnre  lixé  sur  la  |iallio<;éuie  de  ce 
syiuptiiine  (|ui  serait  dû  soit  à  une  fracture,  snit  à  une  léiracliou  cica- 
tricielle consécutive  à  une  liéiiiorra;:ie  inlra-orliilaii'e.  soi!  encore  à  une 
lésion  du  syinpatliii|ue. 

ilans  certains  cas  ou  peul  oliserver  I  euophlalinie  et  re\o|ililalniie  iillrv- 
nantes  (.\.  Terson).  i|udn  a  i'a|i|ini'tées  à  la  dilatatinn  des  \i>ines  orhi- 
taires  dnnt  la  cnu;iestinn  linciinaisnu  île  la  tète  en  liasi  |iiiiiluisail 
l'e\n|ditalniie  et  la  dé|déliou.  la  rétraction  iln  ;;lol)e  oculaire. 

Kniiu  re\n|ililaluiie  cniiiine  renii{i|ila!iMir  uni-  ou  liilalérale^  peuveni 
elle  d  ori;.'iue  fnni)i'iiiltilr. 


ïia.  o»">î.  —  llctivci-Miimiil  d.'  la  fonlf  pjlprlinili'  droite  .m-i 
t'iitiphUilmio  et  tiiyosi^,  cliei  une  enfant  de  quatorze  ans,  ay.-iiit 
subi  à  l'âge  de  doiiie  ans  IVitirpaliun  du  gangliun  ecnical  su- 
(irrieiir  droit  pour  des  crises  d'opilepsie.  Ili'sultat  thérapeutique 
nul  ;  le>  crises  étant  même  devenues  plus  rr*'t]uenlo.s  aprùs  l'np*-- 
i-itinn.  Iteiiiarqiier  ici  un  certain  degiv  d'atrophit-  Av  la  mititré 
.huitede  la  f;..c.  (Salpétri.re,  I90II.) 


si:.Mi(ii.(ii:ii   1)1   >)  N//;  1//;  M:iin:r.\. 


III.        Sémiologiti  de  la  pupille. 


I  .1  |iii|iilli'  M'  ciiiiliiicti'  ;  1"  sous  riiiMiiciin'  iriiiic  Imiimi'tc  |iIiis  \\\r. 
l.iiKJis  i{ii  iii\('i>('iiii'iil  clli'  se  (liLilr  i|ii;iii(l  IV'cl.iir,-!;;!'  (iiiiiiiiui'  (  im^icIkims 
iiiiirmi'iisoi.  Il.iiis  CCS  ccpiiililidiis.  ICNcihilion  cciiliipclc  (scns(nicllc|, 
|i;iilic  (le  l;i  ti'tinc  cl  |(;iss;inl  |i;ir  le  iici  1  ii|ili(|iic.  se  i(''ll(''(liil  au  niveau 
(les  Inlieieiiles  i|iia(li'iiiiiiieaii\  siii'  les  novaiiN  dii  neiT  iikiIi'III'  ('(iiniiiiiii 
tceiiire  iplidliiinoteni)  cl  par  les  lilircs  |iii|iillaiies  de  fr  nci  1  nciilaire  vieiil 
excilci-  le  s|iliiMclei-  de  la  |iii|iille.  I,a  dilalaliiiii  |)ii|iillaii'c  iihpvcimic  csI 
di'Iei  iiiiiii'c  |iai'  la  ccssalioii  d  ailiiiii  du  s|illiliclei'  i|iiaii(l  la  diiiiiiiiilioll  de 
réciaiiajiC  l'ail  (|ue  la  léliiie  esj  iiniiiis  iiii|Mcssi(iiiiii''c.  (juaiil  à  la  iiivdiiase 
iiiaxiina,  elle  ne  |iciil  cli('  duc  (|u  à  I  iiilei  vcnlitm  d'une  l'dice  dilalalricc 
acli\e.  celle  du  dilalalenr  iadi(''  de  la  |jii|iille.  donl  Icxislence  est  tan( 
disciih'c  an  {mini  de  vue  lnst(il(i;:i(|iic.  mais  dunl  la  |ihvsi(il()^ie  nons 
(dilii^c  à  adniclire  rexislence.  (le  nniscic  dilalalenr  es!  iniiervi''  par  le 
^l'aiid  syinpathM|ne  cervical.  dmM  pn''ci''dennnenl  j  ai  i'app(d(''  les  orii^iiies 
bull)aires  el  rn(''dnllaires.  La  n'aclinn  des  pupilles  à  la  Inmiil're  à  Iclat 
normal  se  l'ail  sinniilancMicnl  des  den\  c('p|és  iréaclion  consensnelle), 
c  csl-à-dire  ipie  si  l'on  éclaii'e  senlenieid  un  (eil.  l'aulre  (''lanl  à  laliri  de 
la  Inmière.  la  pnpille  de  ce  dei'nicr  se  cuidracle  aussi  bien  (pic  cidle  de 
I  leil  éclairé. 

'2"  l.a  pnpille  se  coidraclc  dans  la  Msnm  rappr(Kli(''c  :  dans  ces  condi- 
lions  la  coidraclion  pnpillaire  esl  associi'^e  anx  nionvernenis  d  acconi- 
nindalinn  cl  de  ciiiiver^ence.  Ce  mode  de  coniraction  pnpillaire  est  sons 
la  di'pcudancc  des  novaux  aiilérienis  des  norl's  molenrs  iicnlaires  com- 
mnns. 

l.a  pupille  se  conliacle  encore  pendant  le  sonnneil.  1:11e  se  iélr(''cil 
pcnilani  un  elVort  (''neii;i(pie  d  occlusion  des  panpières  lorsipi  on 
empeclie  ces  derniéics  de  se  l'ermcr  (  \\  iiiidl.  (ialassi.  (iill'ord.  Wesiplial. 
l'illzi. 

\  roccasion  d  nue  occlnsion  t''neriii(|ne  des  \cn\.  il  se  prodnil.  en  elVel. 
dans  riris  deux  Icudances  do  monveinenis  opposés,  à  sa\<iii-  :  I"  nnc  U;n- 
(lance  an  resseiremeni  de  la  pnpille  acconipa;:nanl  la  conlraclioii  (!<■ 
l'orbicnlairc'  ol  le  déplacemenl  en  liant  et  en  didiors  du  ^loiic  oculaire: 
'2"  une  lendance  à  la  dilatation  de  cette  pnpille  par  suite  de  rinterce|ition 
des  ravons  Inminenx.  Il  \  a  donc  anlai^onisme  entre  ces  deux  tendances. 
Chez  liiidividn  normal  c Vst  la  ililalalion  ipii  |irédoiniiic.  tandis  (pie  si 
le  réllexe  lumineux  est  aholi  —  lahcs.  pdidli/sic  (ji'iirrdlc  —  c Cst  la 
cnnlraetioii  (pii  I  iMiifioite  il'ilt/i. 

Les  centres  linlhaires  du  sphiuci t  de  la  pupille  cl  du  muscle  ciliaire 
(accominodalion  I  paraissent  juxlapos(''s  dans  les  parties  les  plus  anté- 
rieures   (les  colonnes    f;iises    ddii^i le    la    lroisi(''ine    paire:    ils    sont 

j.'énéi'al<Miient  lésés  sinnillaïK'ment. 

."i"  A  lOccasion  d'une  donleui-  vive,  d  un  pincement  de  la  peau  la  pupille 
se  dilate  (Scliill'i.  Celle!  réaction   semble  se   l'aire  par   rintermédiaire  des 


^1  \ii()it)i,ii  /</   /  I  1 7</o.v.  ii:.'.t 

iii>rt*s  si'iisilit's  nilitiii'-s  t-l   du    ;;i';niil   ^^lll|l.llllil|lll'.    r.iiliii    les   |iii|illlcs    sr 

llil.'llclll    |irllll.'llll    rtlI'l^.'ISIIIf  M-IIIM'ilMI. 

i'  l.ii  |Ml|iilli'  <'lian;:i>  rliciirc  ilc  iliaiiiclic  ^llll^  I  iiillllriin-  ilc  rniililis 
('•lîils  |iN\(liii|iii'>.  Il.i.il»  (  ISMm  ■!  >i;;M.ili''  le  l.iil  i|iif  Irs  |iii|iilli>s  se  irhr- 
t'issfiit  liirs(|ii<'  I  iiii  |H'iisc  il  nu  nliji-l  liiiiiiiifiix  s.'iii>  (|iii-  ron  l'i'^.n'di' 
i-i>l  iihji-l  —  i'i'-l1('\i-  ciiilicil  lie   ll.i.'ili.  l'ill/  iISlI'.M   .1   iiiiiiilir    i|nc    l.i 

|iii|iillr  SI-  ilil.'ilr  (l.'iMs  les  l'iinililidiis  iiiM-iscs,  1  Vsl-ii-iliri'  l(ii'si|iii-  Ir  sujfl 
pciisf  à  un  iilijcl  siiuiliir  —  l'i'llfxr  liiiiiiurux  |i.it'  rc|ii  rsculaliou  uicu- 
Inlc.  —  (11-  ivllcxi'  [n'isislc  clu'/  lo  ^ujl'l■.  (Icm'mmv  .im'U'^Ii'^  ji.'U'  ir-simi 
(lu  rniiil  lie  I d'il  —  li'liuilc  |pi;;ni('uliiiii'  il'ill/i.  —  I'ciim'i-  ;'i  un  cll'iiil 
r.'iil  ciicni'c  ilil.'ih'i'  1,1  |iu|iill('. 

.')"  Knlin.il  I  rltil  uiniuiil.  I.i  |iii|iillc'  ne  ir>|c  |iiis  i'nin|ili'li'ini'iil  itinim- 
liili' i>l  |in>>-i'nli'  ;iu  nivciiu  ilii  iiliiiiil  iiini  ilc  |i«'lilcs  osrilliilitin^  ll■ul('^. 
se  li'ii(liiiv;iiil  |iiii'  ilr  lii's  riiil)U'>  \:iri:ili<ins  ilc  -<iin  iliiinirli'c  1  l.;ii|iii'nr|- 

Réflexe  consensuel.  —  Ainsi  (|iic  ji-  l'ui  ilrj;i  iiKliiiin''.  11  létiil 
noi  iiKil.  >i  DU  ci'liiirt'  un  st'ul  luil.  l'iiulre  )'>t;uil  à  I  iilni  ilc  l:i  luiuiiTC,  la 
|iu|)ille  (11'  et'  tlciiiior  si"  coutiaclc  ;uissi  liiiMi  cl  aussi  vile  t|Uf  celle  de 
l'ieil  (|ni  est  échiii-e.  Ce  réilexe.  dit  <t)nsfiisui-l.  esl  souveni  lundilié  à 
l'étal  |iiilliiiloL:ii|ue. 

l"T(>ut  d'à  lu  11(1  il  esl  desciisuù  een''llexei'l;nil  ihpiim.iI  |iuiii  les  deux  \  eux. 
le  sujet  est  |)Ius(M1  m(iinsaiuiiuioti(]ni'.  l/exiiineii  du  IimiiI  <\r  I  uilest  u('<;a- 
tir.  Il  l'aiidia  alors  simf;ec  suit  i'i  une  li'sion  liilah-iale  du  nnli  c  nulical  de 
la  vision,  soit  à  une  ainlilyi)|iie  !iysléri(|u<'.  suit  i'i  nu  etiil  de  siiMulalinn. 

"2"  Si  en  éclair;ud  un  d'il,  le  ^'iin''lie  |i;ir  e\ein|)ie.  le  n'-llexe  (•(•usen- 
siiei  lait  didanl  dans  l'ceil  drnil.  et  si,  eu  éclaiiaul  l'u'il  droit,  le  léllexe 
eonseiisnel  se  produit  diins  l'ipil  jjjuielie.  il  v  aura  lieu  de  (-(nielure  eu 
laveur  dune  lésion  péri|iliéri(|ue  d;ins  liippiiieil  nerveux  iiniervateur  de 
la  pupille  de  l'ieil  droit  inydiiiise  pai;dyti(|ue|.  lei.eu  ell'el.  l'aie-  léllexe 
centripète  est  imuukiI. 

.""  V.n  éclairant  un  d'il,  le  ^'iinclie  piir  exemple,  le  n'Ilexc  Iniiiiiieiix 
est  alisent  et  le  consensuel  de  l'ii'il  droit  également.  Kii  éclaiiiiiil  l'o'il 
droit  par  contre,  le  réilexe  lumineux  existe  et  le  réilexe  consensuel  de 
l'util  gauche  égiileuieiit.  Ici.  il  existe  dans  l'd'il  «.'anche  un  trouble  pro- 
l'ond  soit  de  l'appareil  de  perception,  soit  de  l'appai'eil  de  traiisniission 
|H''iiphéri(|uc'  iend)dlie  de  i  iirlère  ceuliiile  de  la  rétine,  iilropiiie  du 
nerl'  o|ilii|iiei. 

i  l.ii  réaction  c(niseiisuelle  ne  se  produit  plus.  (|nel  ijuc  soit  le  coté 
illninini'.  iliius  ce  cas  la  vision  peut  être  intiicte  ou  iiholie.  Si  elle  est  con- 
servée, la  piithogéiiie  de  celte  iihsence  hiliiti-rale  du  rédexe  consensuel  esl 
lii  niéiiie  ipie  celle  du  signe  il.VrgN  ll-l{cdiertsou.  Si  la  vision  est  iilléiée  il 
t'iiut  conclure  à  une  iimlilvopie  ddiilde  piir  {('sion  piTipIn'i  i(|iii'  pnrliiul  sm 
la  piirlie  ceniripèle  de  l'iixe  réilexe. 

Diamètre  pupillaire  relatif.  —  l/i-chiinige  eliint  le  nieiiie  piuir  les 
deux  \ciix.  les  pupilli's  sont  ('-giiles  chez  les  gens  normaux,  du  ii  liisculé 
rexisli'iHc    d  nue  ilic';:iilili''  pupillaire  —  iiitiaixtii-ir.  —  pll\siolo;:iipie.  il 


Uiio  >i:.\fini.()iiii:'  /jr  M  <//•;. 1//;  \i:i:ii:i  \. 

est  |Pi(ili.il)li'  i|ii('  (l.iiis  Ic^  cis  on  un  l;i  Ni^iuilc  clir/.  des  iiidividiis  en 
.'i|i|)ai'cii<'i>  miriii;Mi\.  clIr  l'^l  vmiM'nl  r,iiis(''c  piii'  imcjill'cclioii  congriiil;)!!'. 

L  aiiisiicoric  ,u(|iiisc  ;i  une  jurande  ini|i(nlan(('  s(''iirK)l()^fi(|U('.  V.u 
dt'linrs  (les  cas  ou  elle  est  (iccasioiméc  |i;n-  une  l(''siiin  iirnlaiic.  l'iiircclioii 
i|iii  la  piddiiit  le  |iliis  sdiivciiI  (ïsI  la  sy|diilis.  Kllc  a  r\i'  sigiialt'-c  cnlrc 
K")  l't  58  |ioMi'  100  des  cas  dans  la  paralijsir  fft'néralc,  enlro  '25  cl 
Ti')  pour  100  dans  le  lahes.  l/incgalil(''  |inpillaii'e  es!  encureriéquentcclie/. 
les  vrutniifiiics  simples  (Mij^nnl.  Maïainitin  de  Montvel). 

(In  a  encnic  (ihserv(''  I  anisoeorie  dans  l'Iiriiiorrafiic t'I  \t'  rdinollisscniriil 
cérébral.  VliOiiKilomr  de  la  ilnre-nicii',  ilaiis  les  liiiiieiifs  des  lulicrculcs 
tiua<h'ijtuili'(lll.i\    des  jirddiinili'x  c\  du  rcirrii'l . 

Dans  la  sijriiiiiomj)élic  I  anisocidie  es!  rr(''(pienle  ('25  pour  100,  Sclile- 
sinpcr).  I,c  pii|)ille  i/'iiécie  (•(ii'icspond  an  cnlé  où  existe  la  paralysie  du 
-yinpallii(pie.  ladiii  dan-  relie  all'eclidii  cl  (mi  dehors  de  ImiU'  association 
li\sléri(|ne,  on  peni  (dpMT\er  parfois,  ainsi  <pi(' jo  l'ai  montré  avec  Tni- 
lant  (I8!I0).  nn  rctrécissenient  dn  eiiamp  visuel.  Schlesiiiger  (  lOOt?). 
K.  Frov  (l'.liri)ont  constaté  dans  (piehpu's  cas  de  svrin{,'omyélie  un  rélri'- 
cissemeid  pins  on  moins  accns(''  pour  le  verl. 

Diamètre  pupillaire  absolu.  —  Il  (lillère  a\ec  ilia(pie  indi\idn.  mais 
un  pcnl  eon>idérer  eiiinnii'  anormale  liiule  pnpilli'  (pii  à  la  lumière  t\\l 
jiinrann  diainélic  iniV'rienr  à  '2  niillimèh-es  un  snp(''rienr  ;'i  (i  niillinn''tres. 

TROUBLES   DES   FONCTIONS   PUPILLAIRES 

.le  diviserai  leslronlde-  iln  lunehunnenienl  des  pupilles  en  :  Iraitlilcs 
scnsnrirlx  le Vst-à-fiire  déterminés  pai-  des  h'siuns  si('';^eanl  sur  un  Irajet 
(pi(dcon(pie  dn  segment  .sensoriel  de  I  ar(  i(''lle\ei:  Iniiihlrs  ré/lcxcs  (par 
lésion  an  niveau  des  c(!ulr(^s  di;  réilevion  on  des  anastomoses  enti'c  le 
segment  c(Mitripèle  et  \o.  segment  eenlrilnge  de  l'arc  réflexe)  et  enfin 
troubles  moteurs  par  lésions  siégeant  sur  les  voies  inolric(!s. 

Hans  ce  deiuiei'  (;as,  il  conviendra  di;  considérer  sé|)arémenl  les  It'sions 
de  ra|ipareil  eonstrieteur  (5''  |)aire|  et  celles  de  l'appareil  dilalalenr 
isvmpallii(|in'  cervicall.  Onanl  aux  troubles  pu|)illaires  (|ni  ont  l'Ié' allii- 
lin(''s  à  riii/sléric.  ils  ont  t'\i'  préc(''demmeid  (''lndi(''s. 

(i\   Troubles  sensoriels.  lue  dunhii'    mvdriase    avec    cécité, 

perte  des  riMlexes  luminenv  et  conseixaliun  des  r(''llexes  associés  à  la 
convergence,  est  la  cons(''ipirnic  di'  I  atrophie  doiilde  dn  nerl' o|)tique,  de 
jésicms  destructives  dn  i  hi.isma  un  des  deux  handidelles  opiicpies. 

Une  atrophie  dun  seul  drs  neil's  upliipirs  ne  di''l('rminr  ni  in\driase. 
ni  inégalité  pupillaire.  mais  (pi.ind  un  uiel  !  (cil  sain  à  I  aliri  de  la 
lumièi'e.  la  pupille  de  l^r'il  .im.nn'uliipie  se  liilale  el  la  rp'action  coirsen- 
siielle,  partie  de  cel  uil.  ne  sr  lait  |)lns,  tandis  (pTelle  est  conservé'e 
lorsipie  la  i'(''acliun  .i  punr  puini  de  d(''pai't  I  (r'il  (pii  \oil. 

Les  lésions  dn  cliia--nia  di-terminenl  en  général  des  tronides  i\\)  (■ôl('' 
des  deux  pupilles.  par( c  (pie,  à  caus(!  de  l'inlrication  des  lihres  des  deux 
nerfs  opiiipies  à  ce  niveau,  ces  lésions  intéi'essenl  pinson  umins également 


sKMhti.ocii:  i>i  I  I  i/^/'i\.  iii.i 

li-s  lilcl>  all.inl  il  I  Mil  fl  il  riiiilrc  d'il.  \.r^  Inuililo  |ii'ii\riil  \arii-i  <lii 
l'cslc.  ilf|iiiiv  hi  siiii|il('  |i,'ii'i->M-  |)ii|till!iiii-  il  lu  liiiiii<-rc,  iivci-  iliiiiiiiiilinii 
|iliis  iiii  iiiiiiiis  |ii'i)iiiiiii'i''c  ilr  L'i  \ isinii,  jiiM|ii  il   lii  i'(''i'ili'>  iiM'c  iiiyili'iiisr. 

I.i's  {(''sjoiis  liiciilisr'i's  il  illli'  liiiiiilrli'llr  ii|ilii|iii'  iirMiTliiilirill  I  lli-niiit- 
nopsioiivfi- /•«'■(/(•/lo/i /»»//*///«((•(' /t('»/i/V//(()//.s/(///i'  (  Ui'iiiirkr).  (\iiy.  |i.  I  HiT.l 

Les  li''si(iiis  |i<iii\inil  iiiliTcssiT  les  vitio  ii|ili(|iics  cnln'  lii  |iii|iilli-  cl  Irs 
liiliiTnilcs  i|iiiiili'ijiiiiiciiii\,  cl  iir-lcniiiiici'  ilo  Iroiililt-s  |iii|iilliiin'^  ><<iiil  ili- 
iiiiliiit'  In'SNiiiii'c:  Imili-s  du  icsic  n'iiili'ii'ssi'nl  |iiis  iii  |iiilli<ilii;^ii>  m'ivciisc. 
■I«'  l'iTiii  eu  oiilii'  i'i'iiiiii'i|iirr  (|ii('  les  iilni|iliii-s,  mi  les  l(''si(iii>  ii|ilii|iii's  ili- 
ilivcrscs  iiiiliii'i"<.  Miiil  lii',iii<'iiii|i  |ilii^  iiii|iiii  liiiilcN  |iiiiii'  le  iliiij^imslii'  iriiiii' 
iilVccliiill  iliTM'ii'-c  >i  (111  les  ciMiNidiTc  iiii  |iiiiiil  di'  vue  de  Iriir  iis|ii'('l  itiililiil- 
liliisniiiiiilic,  de  iciii- ('liidipj;!!'  ri  t\i'  leur  i\  nliil  hni.  i|nr  >i  l'on  t'livisi(;jc 
iiiiii|ii('iiicMl  lii  iiivdi'iiisr  i|ii'('lli'-<  dcli'i  iiiiiii'iil  liiiili'v  iiii  iiiiMiir  lilir.  Lu 
iiit'-iiic  i'ciiiiin|iic  |iciil  s°ii|i|di(|iii'r  iiii\  [('siiniMlii  rliiiisiiiii  r(  di's  liiiiidcifllcs 
i|ui  roiirnisscnl  d'iiM|Miilimls  iciisi'i;,'ii('iii('ids,  |iiir  le  iikhIc  de  n'Iircissc- 
llli'lll   du   1  li,ilii|i  \i-iirl  (III   l;i   \;iri(''l(''  d  li(iiii,ill(i|i--ic  i|il  cllc^  dctciiri  iiiciil  . 

/'  I  Troubles  pupillaires  par  lésions  des  centres  de  réflexion 
—  Sùjnf  liAvijiill-llolirrlsoH.  —  L'  si}iik'  ii'A|(,'\ll-K()liri  Ismi  (  |,S(i!t|  cdii- 
sisk'  t'ii  Cl'  iiiic  le  rcllcxc  liiiiiinciix  est  iilioli,  l;imiis  iiuiiii  cmiliiiirc 
les  |)ii|iillcs  se  ciinlriiclciit  iliius  lii  vision  i'ii|i|iniclicc  (|iiiiiid  I  iiccoiiiiiiodii- 
lioiiet  lii  coiivcijîciice  eiiticiil  en  jeu.  Le  ii-llcxc  Iniiiiiiciix  |ieul  ne  [liisexis- 
ler  il  lii  luiiiicic  diurne,  liindis  ipic  lii  |iu|iillc  se  ((iiiliiicte  encore  t'iiildc- 
iiient  diins  lii  ciiiiiniii'c  noire  sons  I  inlluence  d'une  exciliilioii  luinineiisc 
inlense:  il  ne  s'iij;it  iiloi^  i|iic  de  |)iirc--se  |Mi|iilliiire  :  il  y  ii  (''liiHKlie  du 
si^'iie  li'.Vr^^yll.  Le  si^'iie  d  Ar^vll  csl  |ires(|ue  loiijours  hinocnliiire 
il  est  très  riire  de  ne  le  reucoidrer  (|iie  d  un  cùli''  —  et  il  s  iiccoiri|iiij;iic  >oii- 
venl,  |iiis  toujours  co|iendiinl.  de  invo^is.  (In  |pcul  en  ell'el  I  olisiMver  iivec 
une  invdriiise  |)lus  ounioiiis  inlense.  Il  n  est  hesoin  |ioui' |irodiiire  lesi^ne 
d  .\rfivll-!{(dicrston.  ni  d"iill(''riilioiis  du  nerf  o|ili(|ue,  ni  de  li'-sions  du  norl' 
inoteur  ociiliure  coinnuin.  l'our  liien  coni|ii'en(lre  ce  si^Mic.  il  rant  I  étudier 
i|Uiind  il  n'est  iissocié  i'i  iiuciine  lésion  du  sej;ineiit  ceniril'ufie,  ni  du  si'};- 
nieiit  centriiicle  de  i'iirc  léllexe.  Diuis  ces  conditions,  il  ne  (leut  résulter 
i|ne  d'une  ru|itiire  (Mitre  les  cumniuniciilions(|ui  unissent  le  nerl'  o|ilii|iie. 
le  cor|is  {.'cnoiiilli'  externe  et  le  tuln'icnle  i|Uiidrijnineiiu  antérieur  d  imic 
|iart,  iivec  le  noviiii  |iu|iilliiire  ||ili(do-in(deiiri  de  lii  Tr  |iiiire  d  autre  |)iirl. 

l'our  .Mendel.  le  f,'an;,'lion  de  l'Iiidienulii  i|iiiioi  du  .7  \entiiciilei. 
serait  rinterniédiaire  entre  le  ffiiufilion  optiiiue  liiisid  et  le  noyiiii  du  neil' 
inoteni'  oculiiire  conunun.  Miiis  celte  opinion  est  rélulée  piir  von  Moiiiikov 
cl  |iiir  liernlieiinei'.  (|ui  ont  |>ronvé  (|ue  le  jiaui^'lion  de  riiidienulii 
n  iiviiil  rien  i'i  l'iiii'c  avec  les  oi'ijiines  de  la  .V  paire.  L  inli''j.'rili''  des  noyiiiix 
luoteiirs  piipilliiires  expli(|iie  lii  conscrviition  du  réllexe  i'i  lii  convi'rj;ence. 

H'après  .Miiriuii  le  sijiue  d'Ar^'vll  est  dû  ii  des  lési<ins  du  ^ran^dion 
ciliiiire.  Les  giin^dions  et  les  nerfs  ciliiiires  étaient  noi'inanx  diiiis  tous  les 
cas  de  tiiliesou  de  pariilvsie  (.'énériile  (piil  a  étudiés  l't  (pii  ne  présentiiient 
pas  de  syinptoines  pupilliiiies.  jliuisles  ciis  contiiiircs  il  Irouviides  li-sions 
lie  dégénérescence  et  de  ilironiiilolyse.  Lnlin  dansdescasdesi}ineirAr!.'yll 


iiiv.i  ./  Minim.ii:  ni  ^YsiEMi:  M.nrrrx. 

imilali'ial.  il   ne  Imiixa  dr  l(''viiiMs  i|iii' soiis  |i';^aii;^lii)li  siliK'dii  iiiriiit' (('ili''. 

l,'all'(i|iliii'  lie  I  iris  a((iiiii|ia^;iiaiil  Ir  si;^m'  d'Arj^vll  cl  (■aiach'iisi'r  |i:ii' 
!  clVaci'liiciil  (le  so  plis  radies  (|lii|iii\-|)iili'in|is)  viciidrail  à  I  a|i{iiii 
des  l'i'clicrclii's  de  Marina. 

Aiidi(''-rii(iiiias  (l'.M(l)  es!  aiiivi"  à  do  (■iiiicliisiniis  (i|)|mi^('i'>.  (Ici  aiilciii' 
a  iiKiiilri',  à  I  aide  de  tniis  cas  suivis  d  aiilopsic,  (|iii'  Ir  sii^iic  d  Ar^vll- 
lioiici'lsiiii  |)('iil  cxislcr  dans  \v  laites  sans  (|ii'il  cxish'  de  ({('j^rnéicsccncf 
dans  les  ncfls  ciliaiii's  niniN,  dans  le  ^ani^iion  ciliaiii'  cl  dans  les  racines 
(pic  ce  <l(>rnici  rc(;(iil  du  ncrl  niolcni' (Hiilairc  ((iiiniinn  cl  du  Irijnincan. 
llans  CCS  li'ois  cas  les  nerfs  ciliaircs  cnurls  l'iircnl  cxainini's  ius(|n  à  leur 
|iénélraliiin  dans  la  sclér(ili(|nc. 

Hrarlinii  pnpilhiire  luiioloniqiic  (Saen^'cr).  (.c  |)licn(Mnènc  est  carac- 
lérisé  |iar  une  |)ersislance  anormale  de  la  conlraclioii  |in|iillaire  apivs 
les  niiinvcnicnls  de  convergence.  An  lien  de  se  dilaler  lois(iue  l'cril 
reprend  s;i  piisilion  axiale,  la  pii|iille  resie  |ilus  on  moins  longlemiis 
resserrée  et  se  l'elàciic  lenlement.  (l'csl  là  dn  reste  nn  l'ail  d'observation 
cTSsez  rare  el  qui  ne  se  voit  j;nèrc  (pie  dans  les  cas  de  sij;iie  d  Ar^yll- 
Rolierlsoii  nnilalil'ral.  Dn  e(')tL>  sain  la  |)npille  ronclionnc  nornialement, 
(In  (;("il('  malade  le  rcMlexe  Inniinenx  est  aboli  et  dans  les  cllorts  de  coii- 
verijeiiee  et  d'aeconimodalion  la  [iiipille  se  conlraet((  et  se  dilate  beaucoup 
plus  lentement  ([ne  dn  c('(t(''  sain.  Des  cas  de  ce  licnre  ont  (Hé  rapporl(''s 
r(''ceniinenl  par  Mai:ilot  el  par  (ialezowski. 

Valeur    sémiologique   du   signe    d  Argyll  Robertson.     — 

l.e  >ii:ne  d  Ar;:\ll  ai'coiiipa;:nc  si  sonvcnl  les  manireslalioiis  s\  pliilitiipics 
ipie  rerlains  ailleurs  Tonl  considr'ii''  coninie  un  sti;^iiiale  de  celle  allec- 
lioii.  Iji  ii'alih'  le  si;:iie  d  \r;^\ll  peut  se  rencontrer  en  iIcIkh's  d(>  la 
svpliilis.  il  n'eu  est  pas  moins  vrai  ipie  le  plus  souvent  il  es|  l'indice  d'une 
spi'citicili'' anl(''rienre  et  devient  nn  sij;iie  patlioiinomoniipie.  s  il  s  accoiii- 
pa;inede  lympliocvtose  du  liipiidc  ci''plialo-racliidieu. 

l.e  sij^iie  d'.\r^yll-I!oberlson  s'observe  : 

Dans  le  lahe.s  (70  pour  100  des  cas)  (Leimbach).  et  dans  la  jmrtilijsic 
(It-iirrtilc  (47  |)our  100)  (Moeli).  (les  ^'liillres  sont  encore  au-dess(nis  do 
la  r(''alil(''.  On  a  enc(ne  si<;nal(''  ce  signe  dans  la  névrite  iulerstiticlli' 
lii/iwiiroiihif/iir.  l'atidpliie  musculaire  li/iic  Charcol-M(irii\  la  sijpliilix 
n'rrhyalc  et,  d  une  mani(''re  exceptionnelle,  dans  d'antres  alVections. 

Dans  le  tahcn  et  dans  la  paroli/sie  tjéni'rdle .  la  vabnir  s(''niiologi(pie  dn 
signe  d'.Vrgyli-lioberlsim  est  si  grande,  ipie  sa  constatation  |perinel  paiTois 
(II'  pi-rviiii  plusieurs  nntis  el  UK-nie  plusieurs  anni'cs  d  avance  I  nue  ou 
I  aiilre  de  ces  allections,  lorsiprellcs  ne  se  r(''V('lenl  encore  par  aucun 
anire  signe.  Pour  le  tabès  lonlelois,  d'a|)rès  mon  exp(''rieiice  |iersonnelle. 
les  tidubles  de  la  sensibilil('-  cntan(''e  à  lopograpbie  radiculaire  peuvent 
pai  l'ois  pr(''C(''(ler  l'apparition  du  signe  (r.\rgvll-D()berls(ni. 

Dans  le  tabès  le  signe  d'Argyll-HidM'rtson   s'accompagne  liV^pie il 

(rin(''galit(''  pupillaire|!2r)  à  .")()  el  ">")  pour  100 1,  l'une  despupilles  ('tanl  plus 
rortemenl  mvoli(pie  (pn>  I  antre  :  de  plus,  les  pupilles  ont  souvent  perdu  leur 


roiiiii'  ii'7iili('ifiiii'iiliiiiiil;iii('i'l|iivs('iilriil  iim-oinn  liiic  i»\iiliiiii'.  Iiiaii- 
j;iil.ilif.  rie.  |l;m>  le  l:ilir>  fiilin.  If  iifli-.rc  pniiillnin- ii  la  ilniilfiir  —  «lilii- 
l.'iliiiii  (le  la  |iii|iilli'  apivs  |iiii<'ciii('iil  di-  la  pi-aii  —  lail  i-ii  ^/'iiiTal  drlaiil. 

|laii>  if  lalifs.  la  |iaiaUsif  j;fiifialf  et  la  «alalimif.  l'ill/.  a  ciiiislalf  <|iif. 
a|iifN  lui  clusiiiii  l'iifr^iiiiiif  ilfs  Vfii\  cl  an  iiMiiiifiil  lif  Ifiir  i  foinf  liiiif . 
If<   |>ii|tillf>  Miiil   |iln-«  fliiiilfs  i|ira\anl    la   Ifiriifliiif  ilo  |(aii|>ifif>.    \ 

I  fiai   ii.Miiial.   r'fsl    là   iiiif   |iailinilai  ilc   liiiil   à   lail  f\(f|iliiii Ile.  Sur 

7(1  lalifli(|iif-.  lii-  iiiiiii  sfiviif.  l'illz  l  lOlMIi  a  rdiislalf  vr  |)lifii<>iiif laiis 

■jS  cas.  Itf  |iln>.  il  a  cuiislalf  If  iv liviisM-iiifiil  ilf  la  |iii|iillf  (iaiis  -J!»  ra> 
<|iiaiiil  lin  fxaiiiiiif  un  seul  ifil  fii  c iri|iffliaiil  If  iiialailf  lif  If  If niif i .  Si 
lin  lail  alisliafliiMi  snf  ci's    7(1   cas  ilc    1(1   a\ff    inyisis   ciMisidf  i  alilf .  un 

li.MiM'    If    iMvniifr    syin|iloi lan-      il    | i     llMI    ri    If   (liii\ifi laii^ 

i.'i  |H>iii    l(Mt  ilfs  ras('i. 

hans  la  |iaialvsif  ;;fnf|-alf.  i'iuf^'alilf  |in|iillairf  fst  jiai fuis  |ilns  («iiisi- 
(Ifialilf  (|nf  lians  If  lalifs,  iVsl  alors  snilonl  i|n'iin  |ifnl  voir  nnc  |in|iillf 
fn  niviisis  fl  lanlif  fii  nivdriasf . 

dans  cfilaiiis  cas  df  |iaialysif  ^;fiifialf  ainsi  i|nf  de  lalifs  If  si^nf 
d'  \r;;vll-lliilifrtsiin  sf  riiiii|iliiiiif  d  une  almlitiun  dn  léjlc.rc  ii  lit  riiiin-i- 
ijfme  (sijiiif  d'Ai>;\ll  i  iini|ili(|nf ,  de  itiifhiin-lln\  i^:nfaiid  fl  llfilzi:  la 
|in|iillf  ifslf  aldis  ininiiijiilf  dans  tnns  les  nntnvfnifnis  df  Id-il.  Knlin 
nnc  parnlijxii-  ilr  l'iirromimiilalioii  |ifnl  iiarl'iiis  f"!"'!»'!'  If  niaiadf,  en 
rfnijiffliaid  df  lire  anticnifiit  ipi  à  I  aide  df  vcm-s  ((iiivexcs. 

Hans  la  uéirilc  iulrrslilicllf  li]i}HTlri)j)lii<iiie  on  cilisfrvc  lantnt  If  si;:nf 
trAi^'yll-iUiliiTlsiin.  liiiilnl  ri  |ilus  sduvfnl  iiiif  Ifiilfiir  pins  (lu  nniins 
:;iandf  df  la  ivacliiiii  liiiiiiiif use .  Kn  iinlif.  la  cunliaf liiin  de  la  pnjiillf 
nosi  ipif  passa^i-if.  Iiifii  i|ne  l'un  niainlifnnf  rfclairajio  lif  1  d'il,  (li'llf 
ifaitinn  Inniinensf  Ifiilf  fl  niin  pc  isistanlf ,  jf  l'ai  ((inslalff  dans  pln- 
sifnis  cas  d'alntpliif  ninsciilaiif /i//»r  ('.hairol-Murii'.  Hans  cf  lie  alVcctinn. 
ralmlitiiin  c<)rn|ilflf  df  la  ivaclion  à  la  ininicrc  a  dn  ifslc  fie  si^'iialcc 
(Sienicrlin^.  l'.MIS.  Cassiiv r  fl  Maas.  l'.ll'Ji. 

Lf  sijiMf  d'Ai-;.'vll-Uiilifilsiin  fsl  assez  Ifiil  à  sf  cunsliliifr  ainsi  ipi  un 
pfnl  s'fii  ciinvainci'f  lursipi'un  assisif  pen  à  pi-n  à  son  di''Vfliippfnif ni.  I.f 
rfllfxf  Ininiiifiix  s'aU'aildil  prut.'ifssivfnifnl  un.  en  d  anlcfs  Ifiiiifs,  fsl 
<lf  pins  fn  pins  Icnl  à  si-  piudniif  jnsipi'an  junr  un  il  lail  di'-fanl  cuinplf- 
Icnicnl.  nifiTif  apifs  aciiun  d  nn  fclaiia^ff  inlfiisf.  I.f  pins  siinvcnl  I  allai- 
lilissfinfnl  sf  l'ail  des  deux  cûlfsà  la  luis.  Opcndanl  il  y  a  des  i-xcf  plions 
à  cfllf  ifjilf  ainsi  ipif  je  l'ai  indiipii'- pins  liant.  I  iif  l'ois  flalili.  If  si^iiif 
d  Ar^'yll-Kohfilsun  jifisistf  indfliniinf ni  dans  If  lalifs  cuninif  ilans  la 
liaialysif  ^fiifialf.  Kicchorsl.  Manlun  cf|M'ndanl  nul  constat'-  ipi'il  pou- 
vait dispaiailif  an  cunts  dn  lalifs.  mais  l'est  là  nn  l'ait  des  pins 
fxcfptiuniifls  ft  dont  jnsipi'ici  je  n'ai  jamais  vu  d'fxempif ■  (îf  <|n  il 
m'a   l'-lé  duniii''  df  cunstatci'  dfiix  luis,  c'est  l'inlermitlfiice  de  ce  si|.'ni' 

I.  Ilaiis  cert.iin- cas  de  lalies  et  df  |>:iriil;>ie  crm-ralr.  les  |iii|>illes  ir.i(:i>senl  it  la  liiiiiiéie. 
:iussi  bien  qu'à  l'rlal  iiorinal.  mais  li'iir  cnnh'aclinn  cesse  très  rapidpinont  et  elles  reviennent 
à  leur  diamètre  antérieur  hien  que  l'éclairage  soit  resté  le  même.  Je  coiisidèi-c  ce  si(;nc 
comme  ayant  uni-  \aleur  analoi:ue  à  celle  du  signe d'.\.  II.  qu'il  precèdr  du  reste  assez  souvent. 


iii;'.  SI  M  mincir:  nt  svstêaîi;  M:nij:r.\. 

chez  (les  l;ilM'li(|iics  ;illciiils  de  crises  g,nslri(|U('S.  En  dehors  (h-s  crises. 
il  ii'v  avait  pas  (raiidiitiiui  de  la  l'éaclidii  iMipilhiin;  à  hi  iiiiiiièi(î.  ('.eUe 
(ItM'iiière  n  a|(|)araissail  (|iie  pendant  les  crises,  diii-ait  comme  ceMes-ci  nii 
nomlire  variahh;  de  jours  et  disparaissait  avec  elles.  Il  n  existai!  pas  de 
myosis,  les  j)upilles  élaieiil  en  étal  (h;  mydriaso  nKtyennc. 

Dans  un  cas  de  sijriiu/oiiiijrlic  iDiHalcralc,  j  ai  constaté,  avec  Mirallié 
(IS!)")).  lexisleuce  du  sijiue  d'Ar^vll-Hoherlson  siégeant  d  un  seul  côté, 
el  du  cùlé  opposé  à  celui  occupi'  par  !  alrophie  nuisculaire  et  par  I'Ik'- 
mialro|)hie  faciale  qui  existait  dans  ce  cas.  (  Voy.  li^.  r)M  .)  HoscetLemaitrc 
(I!((I7^.  Sicard  el  (ialezowski  (l'.ll."))  ont  éj^alement  constaté  l'existence 
d'un  si^ne  d'.Vrgyll-RoherIson  nnilal(''ral  dans  la  syiin^omyélie. 

Sur  100  cas  de  sclcvosc  en  pl(i(jiics.  riiIlHiiV  a  conslah'  une  seule  l'ois  le 
si^iie  d"Ar<iyll-Holierlson . 

D'après  Michel,  ce  signe  a  (''té  constaté  dans  plusieurs  cas  û'alrophic 
niusctiloin'  progressive.  Pour  ma  |iart,  je  lai  ohservé  chez  une  t'enune 
al  teinte  de /Jo/('o///;/('///c  (•/(/■o/(/f/)/c.  Ci',  sont  là  des  associations  de  polio- 
tny(''lile  avec  des  lésions  méningées  d'origine  syphilitique. 

(Inillain  et  llouzel  (l!)0!))onl  lapporh'  l'oltservalion  dun  signe  dAigyll- 
Hidiertson  iniilateral  di'i  à  une  h''sion  du  iirddticiiU'  ccirbral  jiar  halle  de 
icvolver.  (inillain.  liochon-Duvigneaud  et  'l'roisiei'  (1009)  ont  encore 
puidié'  un  autre  cas  de  signed'Aigyll  du  à  lui  raniollissementdu  pédoncule 
céri'-hrdl  gauche  avec  svndrouK;  de  Weher  et  survenu  sans  syphilis  anté- 
rieure I  HlOO).  Ohm  a  pnhiié  un  cas  où  h^  sigiK»  d'Argyll  était  consécutirà 
luie  Irsioiiilii  (/(million  ophidinnipic  par  un  projeclile  arrêté  dans  l'orhile. 

I.'ahseiice  du  réilexe  puiiillairt!  à  la  Inmièi'e  a  été  encore  observée  dans 
dill'éi'ents  étals  |)alhologi(|ues  à  savoir  :  p(>iidaut  \'all(i(jae  ('pilcpliijne, 
dans  ceilaines  crises  hiislcrirpics  (Kcré,  Karplus,  Westphal,  dalezowsky), 
dans  la  sipicnpc  (Schultze),  dans  la  slupciir  calolouifiiic  (Westphal), 
dans  des  états  davrioisse  iidense  (lîumkei,  dans  c(>rtains  cas  iVcpuisc- 
iiwnl  iiiiisciiloivc  très  inai'qué  (Dedlich).  Dans  la  plu|)art  des  cas  précé- 
dents, riiiunohilih'  pnpillaire  à  la  lumière  s'accompagnait  de  mydiiase 

.l(!  mentionnerai  encore  la  perte;  du  n'-llexe  lumineux  dans  It;  cas  de 
paialysic  île  la  IIP  paire  terminée  |)ai'  la  guéM-ison.  C'est  là  un  l'ait  (jni 
n'est  pas  très  rare  (Bumke).  Dans  ce  cas,  la  piq)ille  est  en  mydriase  et 
la  réaction  à  la  convergence  est  également  lésée,  mais  à  nu  nu)indre 
degré.  l,'rt/coo//*iH(c  eidin  pourrait  produire  la  piirte  du  réilexe  lumineux 
avec  persistance  des  autres  réflexes  iriens  (cas  de  \onne,  1911),  mais 
("est  là  un  l'ait  des  plus  exceptionnels.  (In  a  encore  signalé  le  signe 
d  ArL;\ll-li(d)erlson  dans  V  i\thi.ric(ili<m  siillo-ciirhoni'c  (cas  de  llilholl  i. 

Cl  Modifications  pupillaires  par  lésion  du  segment  moteur 
de  lare  réflexe-  .\crf  iinilriir  ncnldiir  cdiniinm  cl  iurf  (/laixl  sijni- 
piilliKpic  ccrricdl 

Les  lésions  peinenl  siéger,  soit  au  niveau  des  cenlres  d'oiigine  de  la 
III''  paire,  soil  mm  le  liajet  du  moleni'  oculaire  couiinnn  on  des  lU'iTs 
<-iliaii'es. 

I,a   dilalalion    pu))illaire  après  excilalioii   douloureuse  de  la    peau    -- 


s£Mii)i.n(iii:  m:  i.\  i7>7(>.v.  imt. 

ri'llrxe  de  l'iris  ii  lu  (linilfiir  —  s'alViiililil  nu  (lis|i,'iriij|  il;iii>  les  ;mr>i||ir'. 
sit's  l^ll^i^ill('  <ii'<;aiii(|uc  |i(iiir  |icii  (|ii°flli>s  sniciil  MiriisaiiitiK-iil  iiili'ri>c<>. 
I>aiis  I  aiit'sllu'sif  liyslt'iii|iii',  le  plus  stiuvcul  ce  irlh'Xi'  csl  coiisfiM-.  Il 
va  iifsiasrf|K'iiilaiil  m'i  il  l'ail  ilcl'aul.  I  Vnv.  Aiu-slhi'sif  i>siirliitiiiif\  11;;.  .Ml."» 
ÀTiOW'/.v.i 

Mans  les  cas  de  li'siitus  iiuclrairi's,  le  iiiusrli-  liliaiic  larnuiiiiKiiiMliciii 
fsl  iiaralvsr  |ii'('si|iif  toujours  eu  uièuif  l('ui|is  (|ui'  le  s|iliinrli-i'  ilc  la 
|iii|Mllr,  l'I  cela  |iarr('  i|Ui'  leurs  noyaux  iroiij;inf  sont  très  ia|i|iio(li('s,  tu 
•i'aulii's  Ifiincs  il  sa^it  iii  (ro|ilitaliuo|il('^'if  iiitt'inc  :  (ciicntlaiil  ou  |miiI 
à  la  ri^'iu'ur  ohscivt'r  la  liissnciation  des  |ilii''noui(''ni's  |iaialylii|Uis. 

\.'itphlaliniiiilc<jir  iiilcrnr  ou  intrinsèque  st>  raracli'i'isc  pai'  une 
Mivdi'iaso  niovcnnc,  avri'  abolition  plus  ou  moins  coiuplt-tc  du  ri''f1i-\i' 
lumineux  et  du  ivilexe  aceominodaleui'.  Kl  le  peut  être  unilati'rale  on  lijla- 
léiale,  s'a((dnipa;;ner  ou  non  d'inégalité  pnpillaiic. 

La  ntijdridse  unilnlérnle,  svmptotnatiipie  d  une  o|ililalnio|ili''^ie  iiiteine 
nnilutérale,  est  presque eonslaniment  d'(n'i^ines\pliiliti(|ne.  et  se  reiieonlie 
chez  des  sujets  dont  la  sv|>liilis  date  de  plusieurs  et  (luelquel'ois  d  un 
^rand  nondire  d'années.  Klle  ne  paiait  pas  être  néoessaiicment  le  si;jne 
avant-eoureur  d'une  syphilis  <éréhrale  j^irave,  d'une  paialysie  ;.'énéiale  ou 
d'un  talies;elle  est  susceptible  d'améliniation  par  le  traitement  spécilii|ne. 
toutefois  connue  elle  révèle  l'existenco  d'une  lésion  centrale,  son  pro- 
nostic doit  toujours  être  réservé.  Il  l'anl  du  reste  dislin};uer  les  cas  on 
I  opbtalniopléuie  interne  est  purement  unilatérale  i-t  ne  s"accom|iaf;ne 
d  aucun  si^'iie  de  tabès,  de  ceux  où  (die  est  plus  ou  moins  bilatérale  et 
s'accompa^'ue  d'abolition  du  réllexe  patellaire,  etc.  i.e  pionoslic  est  iialu- 
rellemeut  beaucouj)  plus  sérieux  dans  le  second  cas. 

La  niiiilriiise  double,  symptomatique  dune  ophtalino|dé;iie  inleine 
bilati'-iale  relève,  ainsi  que  je  lai  di''jà  indiipié,  d'iuie  lésion  nucléaire  : 
son  piiuiostic  est  généialemenl  j^rave,  |)arce  ipie  le  processus  peut 
s'étiMMire  aux  aulies  noyaux  moteurs  de  I'omI,  déterminer  une  o|ililalmo- 
plé^ie  com|dète.  de  même  que  des  pbénninènes  bulbaires  —  pidiemé- 
l>ltiilile  supérieure  et  inférieure. 

Miplriase  uni-  ou  bihilérttle.  stpnplonmlitiue  d  une  pdrulijsie  simple 
nu  double,  radieulnire.  hasilaire  on  orbiliiire  de  la  III'' /;«/?•<'.  Dans  ces 
dillérents  cas.  la  dilatation  pupillaire  est  incomplète:  la  pn|iille  est  pai'es- 
seusi>  aussi  bien  à  la  convergence  qu'à  la  lumière;  l'acconuuodalion  es! 
également  paralysée  et  cette  paralysie  des  nniscles  inlrinsè(pies  de  in'il 
est  toujours  associée  à  une  paralysie  lolale  on  partielle  de  lu  III  |i;Mir  cl 
même  à  d'autres  paralysies  oculaires. 

D'autres  synqitômes  basilaiies  peuvent  coexister,  el  à  (c  snji-t  je 
renverrai  à  ce  ijui' j'ai  déjà  dit  au  sujet  des  paraivsies  oculaires  de  cause 
basilaire.  etc.,  tant  au  point  de  vue  de  la  localisation  des  lésions,  que 
de  leur  natun-  singulièrement  vaiialde  suivant  les  cas  (syphilitique, 
néopla^iipie.  (is|i'.iqialliiipie.  etc.l. 

dt  Modifications  pupiliaires.  par  lésions  du  grand  sympathique  cer- 
vical ou  de  ses  noyaux  d  origine.    —   L'excitation  du  giand  symp.itliiqne 


inic,  ■-i:miiiimi,ii:  1)1   sYsihmi-:  m:i;\i:i  .\. 

cci-viriil  iinidiiil  iiih'  ilil.'il.'iliiiii  |iii|iill;iiic.  s;i  |i;iialvsi('  est  suivie  de 
loiisliicliiin  ilr  hi  |iii|iillc.  Co  |ilicii(iiririii's  sdiil  (lii>  (■sscnticlloiiii'iil  à  Im 
('(illtriii'linii  nu  au  cuiiliMii  r  à  la  |iai'al  \  sii' du  dilalalcur  ladii'' de  la  |iu|iill(' 
imicrvé  par  li'  --n  ui|iallii(|iii'.  l/aclinn  Av~^  \as(i-iu(ilrui>  di's  vaisseaux 
iiieiis.  (■■;;alenienl  Idurni-  |iai  le  s\  iu|iallii(|Me,  vieil!  s'ajnuler  à  celle  du 
dilalaleur  inai'^  ue  le  reui|ilace  pas,  ((iniine  I  adliielleill  les  auleuis  (|ui 
iliciil  eiifdi-e  au|(iiii  (I  hui  re\isleiice  du  dilalalciii-  iiien.  (Jiiaud  les 
vaisseaux  iri<'ii-  se  r(iulia(  leul.  la  dilalalioii  de  Tiiis  en  esl  t'acililée. 
au^lili'Mli'e  lui'uie:  (|uaii(l  ÏK -^e  dilaleul.  le  resseiieiiieiil  de  la  pupille 
esl  plus  larili'  el  plu^  cnuiplel.  uiais  les  pli(''U(iMièues  vasculaires  ne 
diMerininenl  jias  plus  à  eux  seuK  la  dilalaiiciu  (pie  la  l'iiulrailiiiii  de  la 
pupille. 

La  /;((/(/;7Vf.se  par  excilalioii  du  j^raiid  sviiipallii(pie  cervical,  le  niijosis 
(■(insécutir  à  sa  paralysie,  ne  s  acconipaf;nenl  pas  d'aliolilion  des  réflexes 
iiiinineux  <iu  accnniiiKidaleiir.  dniil  raiiipliliide  es!  seiiieiiieiil  diiiiiimée. 
I.  accninniddaiion  esl  ciiiisi'i  vi'c. 

La  (•()mi)r(;.ssioii  du  j;raiid  sviupalliiipie  reiviial  par  des  aïK'vrisiiies. 
lies  liiineurs.  etc..  déleriiiiiie  une  iiivdriase  J'iiLiace  suivie  d  un  invosis 
persislani  i|iii  s  acci)iii|)agne  de  diiiiiiiuliuii  de  la  i'eiile  paipélirale  el 
d'eiMPplilalniie;  la  mcnimiile  rachidirnïic  cervicale,  la  iiniclilc  difj'i/.sc  aiijiic 
cervicale,  le  mal  de  Poil  cervical  peiivenl  dr'lerininer  la  nivdiiase  ou  le 
inyosis,  pi\  agissaiil  sur  les  (irij;iiies  ceiilrales  nu  sur  les  raiiieaiix  cmii- 
iniinicanls  du  syinpalliiipie. 

Les  o/«'(7///o//.s- |irali(pii''es  sur  le  ;^raud  s\  uipalliii|iie  cervical  dans  un 
linl  lllél'apeuli(|ue  —  épilepsie,  j.;(ii[re  exdplilalirinpie  -  pKidiiiseiil.  siii- 
liiiil  lorsipie  le  ganglion  cervical  supi'rieiir  es|  e\lirp(''.  du  iiivosis.  de 
l'enoplilalinie.  el  un  r(''lrécissenienl  de  la  l'eiile  palpi'hrale.  Lorsque  le 
ganglion  cervical  siipi'iieui' a  été  enlevé,  ces  syiii|iloines  persistent  indéti- 
niineut  et  |)euvent  [)ar  la  suite,  si  le  sujet  esl  opéré  dans  le  jeune  âge. 
s"aee()inpagner  d'arrêt  de  (li''\elnppciiieul  de  la  iiinilii'  cnrrespoiidaiile  de 
la  l'ace  (Voy.  lig.  565.) 

Les  Irainnalismex  de  la  reijidti  cervicale  de  la  luoelle  proviwpienl  le 
inyosis  par  destruction  du  ceiiire  cilio-s|)inal  ou  des  lilires  (|iii  eu  éinanenl. 

La  xiiriu<i<)tiniélie.  produisant  par  un  autre  |)rocessiis  des  li'sions  l'ipii- 
valentes.  s'aceonipagne  souvent  de  niyosis  et  d Cnoplitaliiiie. 

La  i)arali)sie  radiculaire  du  plexus  brachial,  ipiaiid  elle  s'accoiiipaj^ne 
de  la  (lesli-iiclion  des  rameaux  eoinniunicants  du  premier  iieiT  dorsal 
(Mme  Dejerine-Kliimpke).  di''leriuiue  le  inyosis  avec  rédiécissemenl  de  la 
l'enle  palpi'-lirale  et  eiioplitaliiiie.  (les  troiiLles  sont  caiacl(''ristiipies  de  la 
paraivsie  radiculaire  à  Ivpe  inr(''rieur  ou  tvpe  Klumpke  —  dans  le  type 
snpéiieiir  ils  l'ont  délaiit.  iVoy.  Parahisies  du  iilexus  hracliinl.t 

\  la  suite  de  ces  ilivers  IroiiLles  piipillaires  île  cause  localisée  (centri- 
pète, réilexe  on  ceiilririigei.  il  me  reste  à  en  signaler  il'aulnîs  ipii  aecom- 
pagiienl  généralement  dilli'ieiili's  alVeclioiis  aiguës  ou  clironiipies.  et 
oIVrent  un  caractère  plus  ou  moins  liiLiace.  Iroiildes  don!  la  pallmgénie 
esl  encore  l'olijel  d'iivpollièses  plus  ou  mniiis  plausibles. 


-I  Ulnlni.ll    Itl    I   1    I  /N/K.V.  Iir,7 

(!'(">!  i^in^i  t|iii'(l;iiis  Ihriiiiiloiiirili'  In  iliirr-nirif  un  nli^i'i  xci  .lil  \r  iiivusis, 
iliiiis  Viifiitfile.iir  iiiriiiiii/i'r,  la  iiivilriaM'. 

Au  ili'liiit  (les  iiii'nintiih's  aiffiifs  a|i|ii'ir:iil  li>  tiivosis —  la  iii\tlriaM'  |ifiil 
siir\ciiii'  idii-"  laid,  (ilic/  les  ilrfiriirrrs.  clii'/.  les  iw'.svih/V/kcx.  riiii'-H.iljii- 
|>ll|iillaii(' f>l  liv(|ilciilf  :  dans  (|iicl<|ii('s  ras.  clif/.  Ii'v  viiilriiliijitrs,  l'accrs 
l'sl  anniiiin-  par  une  iiir^alilt-  îles  |in|iill<'s.  l'i'iiilanl  rallai|ni-  iri''|iili-|isic 
I  l'tal  lies  |in|iill(>s  fsl  \ai'ialilt'.  i|iicli|ncliiis  l'Ilcs  son!  iliiali'i-M'l  iininnliili". 

à  la  Inniiri'f;  a|itvs  ralla<|nc  les  |in|iilli's  |ii'(''scnli'nl  |iaii'iiis|i isiHlaliim 

r\lliinii|Mr. 

La  (7i((;'.'c  |it'nl  s  ari'i)ni|ia;^ni'i  ilc  ni\iliia->i\  |lans  lu  iiiii/rdiin-.  la  |Mi|iilli' 
lin  n'ili' (liMiliiiii'cn\  |iciil  rln- ililali'c  |iriiilaiil  I  ai'ii"- :  iiiM'i'si'iiii'iil,  ilaii^ 
(I  aiili'i's  ras  clli'  l'sl  ciiiitiaili't'. 

Mans  II'  ifiiiln'  t.riii>liliilniitfiir.  la  iii\ilriasi'  lia  cli'  iiIisitm'c  i|I|i'  Iivs 
i'\('t'|ili<iniii'llrincnl.  l'ai'  cinilic.  ilaiis  icllr  airccliiin  il  n  rsl  pas  livs  rare 
iliilisciMT  ilr  la  niyili'iasr  a|>i'ès  iiislillaliiiii  ilailiviialinc  il.iiwii. 

Knlin.jf  i'ai>|ifllciai  cnciii't' (jnc  Ion  |iciil  conslali'i'  une  h'^irrc  iiit'i^alih- 
(1rs  piipillfs  aviT  inli'i^iil»'  iiarl'aiti'  de  leurs  iniiincinnils.  clic/  tics  siijcls 
aiiMpicIs  il  csl  iiM|Mis>ililc  ilc  Iniincr  une  lare  ner\ciisc  iinpitrlaiilc. 

Cl  Réaction  pupillaire  hémianopsique.  — La  scini-di-cnssalidii  des  liliics  v,^  •:' .  t .  f 
iipliipics  dans  le  ciiia^iiia  .1  pdin  cunséipiciicc  (pie  la  dcslrnclion  d Une 
liaiidclcllc  (ipliipic.  du  l'aisccan  visuel  iiili'a-c('-ivliral  (iii  du  cenirc  visind 
ciirtical  corrcspitiidaiil.  produit  une  In'-iiiiaiKipsie  lioiiKiiivine  lali'-ralc.  Ilii 
c(°itt'  on  siè;.'c  la  l(''si(iii.  la  iiioiru-  Icinporalc  de  la  icliiic,  correspondani  à 
la  iiioili.'  nasale  du  eliainp  \isuel.  innervi-e  pai-  les  lilires  directes,  scia 
insensilile.  Ld'il  oppost''  à  la  li'-sioii  (■(■ivlnale  pr(''senlera  nue  aiieslli(''sie  de 
la  iiioili('-  nasale  de  la  reliiie.  correspondant  à  la  iii(iiti(''  teiuporale  du  cliaiiip 
visuel.  innerv(''e  |)ar  les  libres  ci'oist''es.  Les  malades  pn'-scnlaiil  rii('-!iiia- 
iiopsie  lioiiionviiie  se  croient  ordinaircinent  atleinls  de  l'aildesse  d'un 
seul  leil.  de  celui  dont  la  inoilii-  teiuporale  du  clianip  visuel   l'ail  (h'-l'aiit. 

L'eiltoiira^'e  iiuiiK'dial  du  point  de  lixalioii  est  ordiuaireirienl  conser\('- 
dans  les  deux  veux,  et  à  cet  endroit  la  iiioili(''  vovante  du  cliainp  visuel 
enipii-le  plus  ou  nioiiis  siii'  la  iii(iiti('-  aveii<:le.  licite  par'liciilarit(''.  (pii  pir- 
seiite  du  reste  des  vari(''t(''s  individiKdIes  iioinlircnscs.  a  lait  adinellie  ipie 
le  point  de  lixation  —  inacnla  —  cl  son  eiitouraj;e  iiuuK'diat  sont  iMiierv(''s 
à  la  l'ois  par  des  lilires  croisées  cl  par  des  lilires  dirccles,  du,  en  d  autres 
li'i'nu's.  ipic  les  lilires  (pii  les  iiiiici  \ciil  prii\  ieiiiiciil  dc^  di'iiv  liMiidcIcItes. 
'  Vov.  Il;;,  rilil.  ) 

Les  lilires  piipillaires  du  nerl'  opliipie  se  rendeiil  dans  le  liilicrciile 
ipiadrijunicaii  anii'-rieiir.  Ile  là  pari  un  svstcnie  de  lilires  ipii  les  relieiil 
an  iiovan  du  spliincler  pupillaire  sitm'-  dans  la  sulistaiice  ^M'isc  cenlrale 
de  rMi|ueduc  di-  Sviviiis.  à  la  partie  antérienrede  la  colonne  uucli'-airc  du 
nerl' moteur  oculaire  commun.  (Juaiid  ces  lilires  piipillaires  son!   Ii''si''es 

—  ce  ipii  arrive  par  exemple  dans  le  cas  de  deslriiclioii  d  une  liandelelle 

—  la  moitié  aveugle  du  champ  visuel  ne  peiil  pas  doiuier  lieu  à  la  ri''ac- 
tion  pupillaire.il  va  alors  irniliini  /<»/>('//(//;■(' //<"////'/Hd/A</(///c(  Weiiiickei. 
l'ar  coiilre.    si    la   lé>ioii    sièp-  au-dessus  des  liilicrcules  ipiadrijumeaux. 


lies  siiMioi.oiiii-:  LU  sysri:Mi-:  .\i:nii:fx. 

il  y  aill'ii  liii'ii  lii''iiii;iiiii|isii'  Ihiiiiiiiimiii'.  iii.iis  Ir  \i:\'\r\  îles  Mines  |ill|iil- 
laires  se  rriiilMiil  ilii  liilii'iriili'  {|ii,'i(li'ijiiiiir,'iii  ;iiil(''i'ii'iii'  ;iii  iiiivaii  du 
spliinclcr  (''hiiil  iiiljicl,  l;i  iiioitii'  ;i\('ii;;l('  du  cli.iiiiii  \isn<'l  ddimcra  lien 
il  lu  iraclioil  |Ui|iillaii'('  aii^si  liii'ii  (|iii'  la  iiKiilii'  ijiii  voil.  I,a  i'(''a('lioil 
|iii|pillaii('  li(''miaii()|isi(|ii('  serai!  dmii-  (  ara(ii'Tislii|iic  (riiiic  inlcnuplioii 
des  lihri's  (i))li(|ii('s  si(''j;caid  cnlrc  le  cliiasiiia  cl  les  lubcrciilcs  (|iiadi'i- 
inmcaiix  —  voies  (i|ilii|ii('s  |ii'iiiiaii'('s.  Au  ((iiiliairc,  riu''iiiiaii()|)si(ï  liomo- 
iivriii'  sans  iraclioii  |)ii|)iilair('  InMiiiaMoiisiqnc  iiidi(|ii('iail  uiui  lésion 
silure  au-dessus  de  ces  liilierciilcs. 

lia  réaction  |Mi|iillaire  lii''iuiauip|)si(|uc  devrail  d(uic  |Miuvoir  cxisler  sans 
lu''niiano|>sie  à  la  siiile  d'une  lésion  des  liliics  o|)li(|iios  |)U|)illaires,  siégeant 
enli'c  les  ceidres  o|)li(|iH's  |iriinaii('set  le  noyau  du  sphincter  iiien.  Or,  ce 
|ili(Mi(iniène  n'a  jamais  été  observé.  Du  reste,  rexislencc  d'une;  iraction 
|pu|iillaire  li(''iniano|)si(|ue,  svniploniaiiijue  d'une  lésion  de  la  bandelette, 
conçue  II  priori  \y,\v  Wernicke,  n'es!  |)as  régulièr(inient  confirmée  par  la 
clinique:  elle  l'ail  souvent  délaul  dans  des  cas  où  (die  devrait  (exister,  tels 
que  :  l'Iiéniianopsie  temporale  par  lésion  du  chiasma,  l'hémiaiiopsie  mono- 
culaire |>ar  emb(die  parli(dle  de  i'aitéie  centrale  de,  la  rétine,  riK'uiianopsie 
par  lésion  d'une  baiid(dette.  Klle  peut  par  contre  s'observer  dans  des  cas 
d'héniianopsie  liomonvme  d'originiM-enlrale,  ainsi  que  je  l'ai  nu)ntré  avec 
mon  élève  .lumeidié  (l!»l.")).  Dans  ce  cas  (voy.  lig.  484-480),  la  lésion 
intéressait,  le  taisceau  visuel  central  au-dessus  de  la  couche  optique,  et 
les  voies  ainsi  ipie  les  cenlies  opti(pies  |iriinaires  étaient  sains.  La  réac- 
tion pupillaire  liéiuiauopsi(pii'  nCsl  doue  pas  caractéristique  d'une  lésion 
du  pi'emier  n<Mii()ne  opti(pie. 

Certains  auteurs  ont  nii''.  à  lorl.  l'eNislence  de  la  réaction  liéuiianop- 
si(jue  d(!  Wernicke.  Car,  si  la  réaclion  pupillaire  liémianopsicpie  n'existe 
|ias  dans  le  sens  d(!  l'absence  com|dèle  de  réaction  de  In  jiupilleà  l'éclai- 
i-agedela  moitié  aveugle  de  la  rétine,  on  peut  incontestableuieul  oltservei' 
le  phénomène  suivanl.  (pie  j  ai  pour  ma  jiart  constaté  un  certain  nombre 
de  fois  et  qui  est  d'une  cdiislalation  l'acile  :  dans  certains  cas  d'héniia- 
nopsie homonyme,  uiie  liimiric  placée  à  la  péri|)béri(i  de  la  moitié 
aveugle  du  (-hainp  visuel  ne  pKiduil  (]u'une  contraction  insiguiliante  de 
la  |)upill(;;  celte  contraction  s'accuse  un  peu  quand  on  rapproche  la 
llamine  du  |>oint  de  lixation,  mais  elle  ne  devient  très  inaniresie  qu'au 
inonienl  où  la  flamme  atteint  ce  dernier.  Au  contraire,  lors(pi'on  dirige 
le  faisceau  lumineux  sur  la  périjibéiie  de  la  moitié  voyante  du  champ 
visuel,  la  contraction  pupilaire  survient  aussitôt  la  flamme  entrée  dans 
te  champ  visuel,  et  elle  augmente  au  fur  et  à  mesure  (pie  celle-ci  se  rap- 
proche du  point  fixé,  pour  atteindre  son  maximum  cpiaiid  la  source 
luininense  co'incide  avec  ce  point  fixé,  et  décroître  ensuite  tirs  rapidement 
lorsque  la  lumière  arrive  dans  la  moitié  aveugle  du  champ  visuel.  En 
interprétant  la  signilication  de  ces  phénomènes,  on  doit  encore  se  rappeler 
(pi'une  contraction  pupillaire  se  ])i'()dnit,  au  moment  où  l'on  attire  ralleii- 
lion  d'une  personne  sur  une  source  lumineuse  situ(''e  en  avant  et  à  c(*ité 
d'idie-méme,  si  la  direction  du  regard  n'a  pas  c|i,ing(''  (réflexe  cortical  de 


■^P.MInliiuli:  lii:  /.  I   I  l^lir\.  UO'J 

llaiilii.lli'.  cclli'  l'anse  île  ivarliiui  |iii|iill,iii'i-c\i^lr  ilans  riii'-iiiiaMii|isii>  |miiii' 
la  iiiiiilir  vii\aiili>,  mais  clic  l'ail  ilclaiil  |iiiiii'  la  iiinilii-  a\cii;:lc.  licllc  cir- 
ci>iislaiii-c  |iciil,  à  clic  seule,  l'cnilrc  ('iiiii|tle  «lu  l'ail  i|iic  la  |iliis  ^raMile 
|iarlie  ilii  ivirécissciiiciil  |iU|)illaii'e  se  |ii'>iiliiil  au  luntnent  iiù  l'inia^c  île 
la  Itaïunie  passe  de  la  umili'-  aveu;:le  dans  la  niiiilii'-  \ii\aule  lic  la  léline. 
On  >.'iil  en  nulle  i|ue  le  ccnlrt»  de  la  léliiie  es!  seul  rapaiiie  de  dniiiier  lieu 
à  nue  ('iiiiliai'liiin  pii|iillaii'e  iiiaxiiiia. 

Hippus.  —  I.  Iiippiis  est  earailéiisé  pai'  des  nscillatious  dans  le  ilia- 
iiii'lre  dev  pupilles,  des  allernalives  de  ennlraelinii  el  de  dilalalinii  lytli- 
iiiii|Ui's  plus  nu  iiiniiis  rapides,  (pii  se  prodiiisenl  iiid(''pi'iiilaiiiiiieiil  {\cs 
causes  lialiillielles  des  iiinineiiieiils  de  liiis.  (l'esl  du  n-sl,-  un  pli(''iin- 
iiiéne  rare  el  lialiiliielleiiienl  liilalérai. 

Il  V  a  plusieurs  snries  d'Iiippiis. 

at  lli/ipiis  ilaiix  Ifs  ii()t'i-lioiis  des  rnilrrs  Ufrri'uj-.  Tels  sniil  les  cas 
d  liippiis  nliseivés  par  l'arinaiiil  el  par  haiiisiii  dans  la  seir-iipse  eu 
phupies.  dans  la  iuéiiiu<:ile  ai^iië.  dans  ré|)ilepsie.  riiip|iiis  iiiiilaléral 
ernisé  a\ee  les  Irniildes  lunleiirs  des  iiieiiilires  après  une  allaipie 
il'apnidevie.  haiiiseli  crnil  ipii-  iliippiis  s°(diserve  siirlniil  dans  les  mala- 
dies ipii  s'aeeniiipa^iieul  (re\aj;(''ralinu  des  réilexi's  tendineux,  el  il 
Inpiinse  à  la  rij;idilé  piipillaiie  des  all'eelinns  nu  ces  réllexes  snnt  alinlis. 
connue  le  lalies.  C.'csl  là  une  asscriion  qui  n'esl  rien  innins  ipic  di'-mnnlrée. 

lu  Hippiix  lie  à  l'acte  rcsiiiraloire.  svnclirnne  avec  la  rcspiralinn. 
ccHuiuc  dans  le  cas  lapporli'-  par  llncli  |I*.IU!I|.  ('.liez  un  malade  alleini 
frauévrisme  de  la  crtisse  anriiipie.  avec  adliérences  médiasliniipies  péri- 
cardii|ues  cl  pleurales,  les  pupilles  se  dilalaieiilà  l'inspiralinii,  se  cniilrac- 
laienl  à  rcxpiialinn.  I.  aulenr  admcl  avec  raison  i|ue.  par  suite  des  adhc- 
riMiccs  mcdiasliiiiipics.  la  iir-prcssion  intra-thnraciipie  de  rinspiralion  se 
Iransmcllail  d'une  l'açon  excessive  aux  vaisseaux  irieus  dont  la  dr-pli'-linn 
liélerminait  la  dilatation  piipillaiii'  :  rcxpiialinn  di''ti'i'iiiinail  naliircllc- 
iiieiil  le  |>liénonicne  inverse. 

I.e  pouls  capillaire  de  Vinsuf/îadinc  r(o(7/(/ncse  traduit  ipi(dipiel'<iis  dans 
l'iris  par  des  mniivemenls  d'Iiippiis.  le  rélrccisscmeiit  pupillaire  cnïnci- 
dant  avec  l'arrivée  de  l'oniU'  syslidiijuc. 

c)  Uippiix  dans  les  parahisies  de  la  5''  paire  en  mie  dr  (ptérison,  sorte 
de  nYsla<.'inns  pupillaire  analn;,'ue  aux  mouvements  nvsta^'inil'nrmes  des 
muscles  nciilaires  |iari''siés.  Inrsipi'nn  cherche  à  les  rain-entrer  en  action. 

Macropsie.  Micropsie.  —  La  macropsie  cl  la  micropsie  résultent 
d'une  erreur  di'  jugement  sur  la  distance  des  ohjcls  cl  par  suite  sur  leur 
^.'randeiir.  ci  reiinpii  est  causée  par  un  tronldc  de  raccommndation.  Dans  la 
paralysie  accnmmndatrice  il  va  micrnpsiect  comme  la  dilatation  pupillaire 
es|  rréipiemiiiLMit  associée  à  la  paraivsie  de  raccomiiiodatiiMi.  invdriase  cl 
minopsie  sont  souvent  connexes  (').  L'inverse  se  produit  dans  le  spasme 

I.  J'iiliservc  aclucllemont  dans  mon  service  un  cas  de  micmpjie  de  l'œil  di-uil,  cliei  une 
demoiselle  de  trenle-deui  ans.  Tous  les  objets  sont  vus  plus  pclils  avi'c  cet  a>il.  Certains  jours 
la  différence  est  de  moitié.  A  gauclic  la  vision  est  normale.   La  pupille  droite  —  cùlé  de  la 

DiJEU.>E.  —  Sémiologie.  71 


1170  sï;  M  m  Kir.  Il-:  nr  srsrfaii:  .\i:iin:i.\'. 

accoiiinioiliilir,  on  |)(MiI  (il)sorvor  alitrs  la  inaci(i|isi(' cl  le  iiiiosis,  liii-iiirinc 
assdc'u'  au  spasiiio  tlii  iniisclc  ciliairo.  Par  consiMinciil  hi  iiiaci-()psi(>  cl  la 
micro|isi('  smil  en  ia|i|i(iil  avec  des  IioiiIpIcs  de  I  acciiiiiiiiniialidii.  Dans 
Vlnixlrrif.  ainsi  (|iir  je  l'ai  (li'jii  iiHli(|iii''  (Miy.  p.  1  |.","|.  r{'s  liniililrs  (iiil 
('■It''  parfois  iioti's. 

I,a  iiiacropsic  cl  la  micropsic  |icii\ciil  icIcnci'  aussi  d  iiii"  mij^iiic  clui- 
Irale.  (hi  les  a  oitscrvcos  dans  ccilaiiics  auras  rjiik'pliqiics.  J'ai  ponr  ma 
pari  oliscrvc  de  la  niaci'opsic  dans  nn  cas  de  inélaiiailic  anxieuse. 
Kniin  la  niaci'opsie  cl  la  rnici"o|)sie  pcnvcnl  se  rciiconircr  dans  les  lésions 
dn  IoIjc  occipilal  lOppenlicini.  Eskiiclion.  llcnschcn.  l'IliolV.  Josel'son) 
a(Toni|iaj;n(''cs  ou  non  d'IuMuianopsie.  de  ((''rih''  psy(lii(pie  cl  so\ivcnt 
d'iiallucinalidiis  de  la  \ui'. 

IV.  —  Sémiologie  du  fond  de  l'œil. 

Les  idli''i;diiius  du  l'oud  de  r(j'il  ipie  l'on  peu!  oliseivcr  au  couis  des 
maladies  nerveuses  soid  de  causes  liés  dillV-i'cules  cl  il  es!  ui''cessaire  de 
les  classer  en  plusicnis  calé|.;(uies. 

1"  Dêgéiiéri'sccncc  des  nerfs  ojiliijues  (alropliie  papillairc)  conséculivc 
à  des  lésions  inléi'cssani  la  parlic  inira-crànicnnc  des  l'aisccaiix  opliipics. 
Ces  lésions  finissent  par  délciininci-  (loul  au  moins  celles  (pii  siéi;('nl  (;n 
avani  des  Inliercnles  qnadrijnmeanx)  une  aliophie  opli(pie  \isildc  à 
ICxamen  du  r(uid  de  l'(i>il.  mais  les  sym|)lômcs  im|)(ulauls  eu  pareil  cas 
sont  ceux  d'ordre  l'onclionnel,  U^is  (jne  le  réiréri.'tseineiit  du  vhamp  visuel 
cl  Vainbhjopie.  Kux  seuls  |)crmetlenl  de  localise)'  raU'eclion  ;  aussi,  à  ce 
propos,  renverrai-je  au  cliapiire  des  IrouMes  l'oncliomuds,  poni'  loni  ce 
«pii  esl  relalir  an  diauuoslic  dn  siènc  (U^s  lésions  inira-crànieunes  (l(>s 
faisceaux  opti(pies  :  l'alrophie  opTupie  n'es!  ici.  en  ell'el,  qu'un  pIk'mio- 
mÎMie  inconslanl  et  loul  au  moins  lardil'. 

'2"  Slase  papillaire  on  uéorile  dite  descendante  ('),  résnilaul  d'une 
alTeclion  iidra-crànienne  à  localisation  (pi(dcon(|ne,  mais  susceplilde  de 
dr'lei'uiiner  de  ["(cdènie  cérébral,  (eilènie  (pii  parait  être  la  cause  direcle 
de  la  slase  pa|iillaire  (anj;uicnlaliou  de  pressi(ui  intra-cràuienue  des  an- 
«•iens  anteurs).  (l'est  là  le  vérilalilc  domaine  de  la  cérél)roscopie  réiinienne. 
C'est  dans  Icscas  de  ce  lienre,  i|ne  rexamen  oplitalinoscopi(|ne  |ienl  rendre 
les  plus  i;rands  services  et  révélei-  en  (pichpie  sorte  le  diaj;uoslic. 

7)°  Allératious  de  la  papille  (ati'tipliie.etcl  symptomarupics  d'une  all'ec- 

micropsic  —  est  en  mydnase  prononcée  ol  ne  ic';if;il  ni  ii  hi  hiinii  rc.  ni  ;'i  r.icmmmodation. 
De  ce  cùlé  le  réflexe  consensuel  est  aboli.  TnniPs  les  fomlions  de  la'il  ^'.inclie  sont  normales. 
I.c  réflexe  achilléen  est  aboli  à  gauche  et  très  faible  à  droite,  l'as  d'autres  symptômes.  Pas  de 
lympliocytose  céphalo-rachidienne. 

I.  Ce  terme  de  dégénérescence  descendante  est  en  somme  fautif,  il  doit  être  réservé  à  la 
dégénérescence  qui  pari  de  la  cellule  —  défîénéresconce  cellulifufte  —  et  envahit  jusqu'j 
rcxlrémitc  tciininale  du  prolongement  cylindre-axe.  I.es  cellules  d'origine  des  fibres  du  nerf 
optique  sont  les  cellules  ganglionnaires  de  la  rétine.  C'est  la  dégénérescence  partant  de  la 
rétine  qui  porterait  à  juste  lilre  le  nom  de  descendante.  I.es  termes  de  lellnlipèle  et  celluli- 
fuge  vaudraient  mieux  encore,  car  la  dégénérescence  descendante  des  nerfs  opiiipies  est  en 
l'éalité  une  dégénéi'cscence  cellulipétc  ou  rétrograde. 


lion  iifcvciisi'  •i*'>iii'r.-ilc.  ni:iis  ne  il,''|iriiil'iiil  |i:is  iriiiir  lncilisiilimi  iiili'.i- 
i'i';lniciini>  df  n-lli'  iill'cflioii,  cxoiiiiilc  :  r(///v)///i/V  «/»//>/«»•  (/h  Inhcs. 

V  l.t's  iii-rrili's  iiiiliiiiirs  (issiifiéru  ;i  une  .ilVccliiiii  iicim'IIm-  dr  ii.'iluic 
iiirri'lii'iisc  l't  |)ivsi>iilaiil  iini>  locilisiiliiiii  |i:it'li('iilii-i'r  ilii  \iiii-. 

Al  Stase  papillaire.  i/'/;/)i7/c  l'Innujli-r,  ;)(»/*/7//7t'. i  —  h;iiis  m  rdiiiic 
ty|ii(|ii('.  l'Ile  ir|iii''--i'nlr  un  ^nnllciiicnl  n'ih'niiilfnx  ilc  l.i  |iii|iilli'  ;i\r(- 
rni'lc  l'oii^i-sliiiii  (les  \riiii>s,  ni.'iis  siiiis  plii'iiiiini'ni's  inllannni'iliiiifs.  Lii 
visiiiii  priil  èli'C  i'(>ni.ii'i|iialilriiii>iil  ciinsi't'vêc  |iciiilitiil  liin^lrni|is.  Hans 
iriinli'i's  cas,  i|iii  i'iin'(>s|i<iiiiiriil  à  ce  (|nc  ilc  liiarj'c  a|i|irlail  la  iiévritr 
ili'si'rnilanlc.  la  |ia|iilli' es!  iiuiins  (nléiiialfiisc.  mais  il  i<\i>li- îles  |ilit'-nii- 
nièiii's  iiiMainnialiiirus  |ilus  nu  moins  ai-cusr's  ri  la  vision  l'sl  rorlcmcnl 
allcinlf  :  ou  pcul  ohst'i'vcilons  les  iiilci'mriliaircs  cnlrc  ces  ilciix  l'oi'rnt's. 

I.a  slasi>  |ia|iillaii'(>  ly|ii(|n(>  s'olisri'vc  avec  uni*  {.'ranili*  IV<''i|ut>n('c  dans 
K's  cas  (le  liiint'iirs  n'-rrhiiilfs  (|ncll('  <|uc  soil  leur  localisalion.  non  dans 
tous  c<>|icndanl.  Par  cllc-incnic  elle  n'indique  lien  au  sujel  de  leur  siè^e: 
elle  est  à  jieu  |Mès  coMsIamniiMil  Itilali'-rale.  Dans  la  méniii^ile  tnliercn- 
leuse  des  enlants,  la  stase  |ia|iillaire  él:iit  autrelois  considi-n'-e  comme 
IVéïjnente  iltouclml).  Klle  est  en  réalilt'-  très  rare.  l'tliolV  ne  l'a  l'encinitrée 
quecini)  l'ois,  et  dans  cli:M|ue  cas  il  Irouva  un  luliercnle  ilins  le  cerveau, 
(tnoliserve  aussi  la  stase  |ia|iillair'e  dans  la  mr'nin;.'ite  sy|diilili(|ue  scléi'o- 
•.'onnnense  de  la  Irise,  dans  rii\droc:''|ilialie  des  enlants  el  de  l'adulte, 
dans  les  tumeurs  du  liullie  et  de  la  |irntnli.''ranci'.  les  alicés,  les  kystes 
liydatii|ues  du  cerveau,  l'Iir-malome  de  la  dure-mère,  enlin  dans  l'apo- 
[dexie  céréliralc,  quanti  le  sinj;  s'est  l'ravé  un  (iassaj;e  à  la  liase  du  cer- 
veau et  a  envahi  la  j^aine  des  nerl's  ()|)lii|ues.  On  voit  que  les  causes  de 
la  slase  |ia|iillaire  sont  mnlti|des,  mais  elles  n'agissent  pas  toutes  au 
même  titre  :  l'intermédi.'iire  entre  ces  atleclions  si  disparates  et  la 
papillite  |)arait  èli'e  l'o-dème  arai'Imoïdien  el  surtout  l'Iivdropisie  veiitri- 
cnlaire,  el  celte  o|)inion  est  coidirmée  par  l'inlluenee  l'avoiahle  (|u'e\erce 
sur  la  |>apillile  la  décoiu|iressioii  du  cci'veau  p.ir  la  cràniectomie. 

l'ouï  liorsley  lIOIOi  dans  l'anumeidation  di>  la  pression  inlra-cià- 
iiieime  par  lumeni-  céréliralc,  rintensiti'  inaxima  el  l'à^e  de  l'iedème 
papillaire  sont  d'une  ^'raiide  valeur  diagnostique  pour  é'Ialilir  di-  i|uel 
colé  sièj;e  la  liimeur.  Au  déliiit,  l'œdème  est  plus  mar(|iié  et  plus  précoce 
dans  la  papille  du  côté  corros|ioiidanl  à  la  tumeur,  dans  colle  qui  pour 
lloisley  siiliit  la  plus  forte  piession.  Il  commence  par  li*  liord  supérieur 
lie  la  papille  cl  n'envahit  qu'en  dernier  lien  le  quadrant  iiirérienr  cl 
temporal. 

On  pi-iil  dire  ipie.  du  lai!  de  la  miilliplicili''  de  leiiis  causes,  s'il  y  a 
lieaiicoiip  de  papilliles  sans  lumeiii'ci'-ri'-liiale.  il  v  a  peu  de  lumenrs  cérc- 
Inales  saii»  papillite.  Il  en  existe  cependanl.  Mais  comliien  de  diaj;iios- 
tics  douteux,  hésitants  ou  complètement  erronés,  ont  été-  rei  lidés  par  la 
constatation  d'une  papille  ie:li'-iiialeusi>.  conslalalion  qui  a  iminédiatemeiil 
permis  de  mettre  sur  le  coin  pli-  d'une  lumein  ii'ié'liiale.  une  céphalée,  des 
voinissemeiils,  des  verti;.'es  iiiexpliqné's. 

r>i  Lésions  du  fond  de  l'œil  dans  la  paralysie  générale,  les  blessures 


1172  siiMioi.naii-:  1)1  sysri:Mi-:  M:rtri:r.\. 

de  la  moelle  épinière.  la  myélite  aiguè  disséminée,  le  tabès,  la  sclé- 
rose en  plaques,  la  maladie  de  Friedreich.  —  j,ii  rOlinilc  jKirahil'uinc. 
(|ili'  kiriii  .'iiiiail  ii'miinli(''r  rii''(|iiciiiiiii'iil  <-lir/,  les  pdrdhilKjiioi  (/ihir- 
rini.r.  cl  i|iii  roiisisli'  en  un  (''l.il  ImhiIiIi'  de  l;i  |i;i|iilli'  ii|ilii|ii('  cl  de  hi 
ivtiiic  adjacciilc.  iic  |i,'ii,'iil  pas  ,i\iiii-  l'Ii'  ;;i''iii' ralciriciil  ((iiisidcivc  comiiic 
li't's  Cfiraclcrisliiiiic.  I,'alni|iliic  (i{ili(|ii('  d  a'^|>c(i  aiialn;^iic  à  celle  du 
labes  ne  s  (diservi'  (|iic  dan^  un  lies  |ielil  nninlM-e  de  cas  de  |iaralvsie  ;^i''iié- 
rale.  KxcO|iti(Pllllcllenienl  dans  celle  alleclicin.  en  a  cniis|ali'  des  ni''\i'ilcs 
0])li(iiU'S  el  des  lésions  vasciilaires. 

Dans  les  blessures  de  la  moelle  épinière.  les  s\  ni|ili'iines  (i|iidahn(isc(i- 
piqnos  sont  rares.  A  colé  de  (|iiel(|iies  cas  exceplinniiels  d'alidpliic  (ijdi- 
(jue,  on  a  j;énéralenieiil  observe  soil  la  peisislaiice  de  l'élal  normal,  soil 
une  liv|ier(Mnie  |ia|iillaii'e.  —  prohahleineid  due  aux  Ininhles  vasonio- 
lenrs  ({iii  acciini|ia,i;neid  les  blessures  de  la  inoelle  —  cl  iiionlraill,  i\\\ 
icsie.  (dus  di'  Icndancc  à  L;u(''rir  (|n'à  |ii(idnire  des  Ironhies  li(i|p|iii|ues 
durables  (ati-opliiei. 

hans  la  imiélile  (ii(/iir  disséiniiiée.  dans  VencéjilKilo-iiniéUte  îalaxie 
ai;:iie  de  i,eyden-\Vesl|iliai  i,  on  peut  observe)'  do  la  névrili!  opliqui;  — 
neuioiiiudilt!  opiique  aijiuc  —  (l-jli.  Alhidl.  Itrescldcld.  Devic  et  Gault). 

hans  la  selérose  en  plcK/urs.  les  h'sioiis  des  nciis  (ipti(|nes  soid  l'ré- 
(picnles.  mais  n  atteij;iierd  pas.  eu  i;(''n(''ral.  le  niénii'  dci;r(''  que  dans  le 
laiies.  I.'ahippliie  coinpicle  esl  l'orl  raie.  Tins  sonveid  il  s'a;:il  d'alrophie 
|iarlielle.  leinporale.  île  la  papille  avec  Iniuliles  \isiiels  pliis  mi  moins 
pnuioiici's.  Ilans  ipielipies  cas  <iii  a  coiislali''  l'aspecl  de  la  iii''\rile  optique. 

I.'aliiipiiie  i;iise  esl  liés  rii''qnenle  dans  le  lal/es.  sans  qu'il  soil  possible 
d'en  indiquer  le  pi)iirceiila;^e,  liés  \arialde  sui\aiil  les  coildilions  où  SC 
soni  lniu\i''s  les  ailleurs  des  di\erses  slalisliqiics.  (iénéi'alement  I(>s 
troubles  loiiclionnels.  ceux  du  moins  ipii  sont  l'videnls  pour  le  malade  el 
attirent  son  alleulion,  s'accompaiineul  di'jà  d'une  di'coloialion  appréciable 
de  la  papille.  Mans  quelques  cas.  cependani,  civs  Iroiibles  (dimiiiulion  de 
l'acuité  eenlrale  el  avani  loiil  r(''li(''cisseiiieiil  du  cliaiiip  visuel  lipii  pré- 
sente, pour  le  blanc,  de  prolondes  éclianeiaires,  el  jjuur  les  couleurs  un 
rétrécis.scinenl  rapide  porlani  d'abord  sur  \e  vert  et  le  rouj^e)  sont  mani- 
festes avaid  loiile  alh'ialion  (qdilalmoscnpiqiie.  Il  es|.  du  resie,  cerlain 
(|U0,  dans  des  cas  doiilcux,  a\t'c  un  lond  d  leil  iniinial.  ICxamen  du 
clianip  visiiid  l'aisanl  conslaler  à  nu  dej;r(''  (pielcouque  les  sijjnes  indi- 
ipiés  plus  liant,  est  d  un  ^;iai;d  poids  en  l'aveni'  du  dia^noslic  de  tabès. 

i.atriqiliie  opliipie  laln'litpie  esl  toujours  bilali'iale.  bien  qu  un  lonjij 
intervalle  iiiiois,  années)  puisse  (piebpiei'ois  doiuiei  I  cspi'rance.  loujours 
illusoire,  de  la  conservation  du  deuxième  o'il.  Il  y  a  aussi,  suivant  les 
cas,  do  grandes  diirérences  relativemeni  à  la  ia|)idili''  de  la  marelic  do 
raU'e-ction.  Ilans  l(!S  cas  les  nnjiiis  mallieiiicuv.  il  lanl  des  années  avant 
que  toute  perception  luniineuse  soil  ciimplélement  abidie.  issue  ipii  du 
reste  est  fatale. 

Une  atropliii'  opliqne  ;;iise.  siii\einie  sans  cause  appn'ciable  et  sans 
aucun  autre  svmpli'iine  iiei\cii\.  peu!  élre  sans  doute  un  si,i;iie  |iri''ciirseMr 


^i:\iitn.otiih:  ht:  i  \  i  /n/o.v  iks 

ili>  lalM->.  0|iciiil.'iiil  «'iiiiiiiir  il  cvislf  (|ii)'|i|iics  ;ili'ii|ihics  <i|ilii|iii-s  ilc  faiisi* 
iiM'iiiiinii'  cl  sans  it'lalioii  asfc  le  lalics,  crllr  ilfriiii'ic  alVcrlioii  ih> 
(l(>\  iciiilia  piiilialili'.  fil  |iai'i'il  cas,  i|iir  si,  à  la  (liM-nlnraliiiii  du  iii'iT 
ii|ilii|uc.  s'ajiiiilc  II'  Sicile  il' \i  M^,||.|t,i|„>i  Imiii.  On  |iiiui'i'a  vnii'  |iai  l'ois 
tiaiis  rt's  cas  une  assncialinn  ira|i|iai'cncc  patailiixalc  cl  Mainicnl  s|icciali> 
an  laites,  à  savoir  nn  nci  f  i)|ilii|nc  ali'ii|iliii'-  avec  nin-  |in|iille  i-lioite.  On 
sail  i|ne.  ilans  lonle  anlie  cii'cnnslance,  ralrii|iliie  o|ili(|iie  a  |iiini'  con- 
séi|nenci'  la  niyilriase,  par  sn|i|ii'essiiin  îles  evcilalions  centii|ièles  iln 
cenlie  |iliolo-inolenr. 

l.'alro|tliie  |»a|iillaiie  l.ili(lii|iii'  vdliMTNc  i  aiciiii'iil  i  lie/  les  mijcIs  iléjà 
arrivés  à  nne  |iéiiiiile  axanci-e  ilii  lalies.  (Tesl  siirloul  à  la  |iéri(Hl(' 
|iréala\ii|ne  ipion  la  renconli'e,  cl  souvent  dans  ce  cas,  le  talies  cesse 
dévolner  el  les  malades  leslerd  |iendaiil  lonle  leur  exislence  à  cello 
|n''riode  |in''ala\iiiue.  Km  d'aulies  termes,  ce  mmiI  des  aveii;:les  chez  les- 
(|uels  riuciionlinalion  ne  Miivieid  |nesi|iie  jamais  (lienedicl,  Hejerine  el 
Mai'linl.  l'art'ois  même,  on  voit  s'amender  les  svm|iirimes  i|ne  présen- 
laienl  ces  malades  avant  d'èli-e  riappt'-s  d'.'ilropliie  papillaire.  ('."es|  ainsi 
(|u'on  peut  voir  le>  dunlenis  riil;;iii  anle>  ilimiiiiier  iimime  iiili'ii><iir'  et 
connue  rri''ipieuce. 

jlans  le  cas  où  ratro|diie  papillaire  est  le  seul  svmplome  apparent  el 
on  le  dia<.'noslic  de  lalies  ne  peut  èlie  porti''  que  s'il  e\i>le  le  sij,'ne 
(r.\r};yll-l(olierlsou.  il  s"aj;il  de  lalies  à  dr-linl  véritalileiueiit  oculaire,  el 
ces  sujets,  plus  ou  moins  rapidement  Iraiipés  de  cécité,  finissent  en  j;éné- 
ral  leur  exislence  sans  présenter  d  aulics  svmplomes  de  lalies.  Parfois 
cependant,  ainsi  que  l'a  si;:nalé  (iowers  el  (juil  ma  l'-té  donné  de 
l'oltservei",  on  voit,  chez  ces  malades,  aveugles  depuis  de  lon;;nes  années, 
a|iparailre  desdonlenrs  l'ulfinrantes.  Dans  lui  des  cas  (pie  j'ai  oliservés,  ces 
doiileins  se  montrèrent  vinj;l-denx  ans  apiès  rélalilissement  de  la  cécilé. 

I*ar  contre,  loisqne  —  el  ;iinsi  que  je  lai  dit  plus  haut,  la  chose  est 
rarement  observée  —  par  conlie,  dis-je,  lorsque  lalrophie  |iapillaire 
survient  chez  un  taliéti(|ue  déjà  inciiordonni'.  ralti'-nualion  des  synip- 
lômes  est  moins  nelle,  liieii  que  parfois  on  jinisse  oliserver  dans  ces  cas 
une  diminution  ilans  rinteusité  des  douleurs. 

Les  lésions  du  nerf  optique  (léj;ère  ni-viite,  délinl  d'atrophie)  sont 
excessiveuient  l'ares  dans  la  maladie  de  Friedreich.  Il'uuc  manièi'e  {iéné- 
rale,  ou  peut  dire  que  dans  celte  atfeclion  la  vision  est  toujours  intacte. 

Jajonteiai  enlin  (pie  l'on  |ieut  oliserver.  en  dehors  de  tout  auliesynip- 
l("iine  nerveux,  des  trouilles  inlermitteuts  de  la  vision  —  sorte  de  cldiidi- 
catlnit  interuiillrnlc  de  In  véline  —  par  spasme  des  altères  rétiniennes 
conslalalile  à  rop!ilaliiinsi(ipi.  i  \Va;jemaiiu.   Ilosenreld  i. 

Idiotie  familiale  amaurotique  Maladie  de  Tay-Sachsi.  — Dans 
celte  alli'i'lion.  il  s'a;:it  d'uiie  almpliii'  i|>'  la  papille  d  une  nature  spé- 
ciale, atlei^'iianl  eu  ^i''uéi'al  plusieurs  enfants  d'une  même  famille  cl  rpii 
se  iviiconire  snitont  chez  les  israi'-liles.  ti'esl  vers  le  sixième  mois  a|  lès 
la  naissatice.  parfois  plus  lot.  qn  appaiaissenl   h-s   premiers  symptômes. 


iiT'i  sl>Mi(ii.(i(:ii:  hi  sysTi:Mi-:  M:i:ii:r.\. 

L'ciil'aiil  inaiii|iic  (Iciiliiiiii,  s';ill';iissi'  cl  |icii  à  |ii'ii  siirvieiil  uiu;  diminii- 
lion  lie  la  xisioii.  A  ci'  niiiiiiiiil  il  csisic  (Icjii  des  k'-sioiis  avanci'cs  du 
loiul  (le  lipil.  caracléi'is(''('s  jiai'  uni'  ;ilrn|iliii'  simple  des  nerfs  optiques 
plus  un  iiHiiiis  niar(|née.  I,a  régidii  de  la  macula  préscule  une  di'culo- 
lalion  hiaMciie,  circotisciiti',  cori'espondanl  ;i  une  l'Ieuduc  à  peu  près 
double  (lu  diamètre  de  la  papille.  Au  centre  cl  à  la  pLu  e  de  la  fbvea  on 
trouve  ni:e  tache  de  coloialioii  rou^e  cerise,  (let  aspect  e>l  caractéris- 
li(pie  de  la  li'sion.  Souveid  on  observe  du  nystajiUiMs,  de  l'inégalité 
pupillaire,  ])airois  du  sliahisme.  I^a  faiblesse  géuiTali'  du  début  pro- 
gresse et  pei\  il  peu  la  paralysie  sélend  à  tous  les  miiv(ic>  du  corps,  y 
compris  ceux  de  la  nui[ue.  C'est  une  j)aralysie  bilali'iale,  i;(''néralem(Mit 
llasijue.  rarement  spasniudi(|ue.  I.a  capacité  inleMectnelle  diiniiuie  de 
plus  en  plus,  aboutit  à  l'idiiilie  com|dèlc  et  les  enfants  meurent  généra- 
li'inenl  à  la  tin  do  la  deuxième  ou  de  la  troisième  année.  I.e  diagnostic 
de  l'idiotie  amanroliqne  familiale  est  facile  de  par  l'état  spécial  du  fond 
de  l'iril,  de  la  nature  familiale  d(;  l'alfection,  et  de  sa  fréquence  dans  la 
race  juive.  .\  coté  de  cette  l'orme  dans  laquelle  l'allcction  débute  dans  le 
1res  bas  âge,  il  en  est  une  autre  —  forme  juvénile  de  la  maladie  de  Tay- 
Saclis  —  qui  débute  entre  I  âge  de  (|nalic  et  de  seize  ans.  Ici  encore,  il 
s'agit  d'une  maladie  familiali!  à  marche  progiessive,  produisant  la 
cécité,  la  paralysie  généralisée  et  l'idiotie.  Celte;  forme  se  distingue!  de 
la  précédtuite  par  ce  fait  que,  bien  que  le  nerf  opli(jue  soit  atrophié,  la 
macula  lesle  intacte.  Peut-être  s'agit-il  ici  d'une  cécité  par  lésion  du 
iieur<ine  opliejuc  central  (C.  Vogt). 

Névrite    rétro-bulbaire.  I.a   névrite   rétio-bulbaire    a    pour 

caraclèif  essentiel  de  ne  pas  se  traduire,  an  début,  pai'  des  altérations 
appréciables  du  fond  de  I  leil.  foui  se  borne  à  des  ti'onbles  subjectifs 
caractérisés  par  une  dimiiudion  de  l'acuité  et  surtout  par  la  présence 
d'un  scotome  centi'al  (pii  peut  appaiaitre  soudainement  (ui  se  déve- 
lopper progressivement.  I.a  névrite  rétro-bulbaire  est  du  reste  une  alfec- 
lion  assez  rare. 

Un  point  capital  est  la  dispn)|i(irtiiin  qui  existe  entre  l'inlensilt'  des 
trouilles  fonctionnels  loujouis  1res  niarepiés,  c;;i-  la  vision  peut  se 
perdre  en  (pielqnes  jours,  el  le  peu  d'iniporlance  des  lésions  objectives 
du  fond  de  l'd'il  —  diMidoralinn  de  la  papille  —  <pii  peuveiil  même 
parfois  faire  dr^laut. 

Il  s'agit  en  réalité  ici  d'une  névrite;  périphérique"  rele'vani  générah'me'ul 
d'une  inloxie'alion  chronique'  (alcool,  tabac,  plomb),  d'autres  fois  d'une 
infeclion  (gi-ippe.  refroidissenn-nl).  L'alïection  est  toujours  bilatérale. 
Cei'taiiis  auteurs  ayant  observé  ce'  syndrome  che?z  eles  hystériques  avaient 
voulu  consielérer  la  névrile'  re'lrd-bnlbaire  e-emmie'  élaiM  une  all'ee-tion 
de  nature  fone'lionnelle.  C'e^l  l.'i  une  eqiinieiu  epii  n'est  plus  aelmise' 
aujourd'hui.  Pour  Wilbrand  e'I  Sae'uger  le  rétrécisseme'id  concentrique 
est  la  seule  anonndie  du  ehainp  visuel  qui  puisse'  se  rencontrer  chez  les 
hystériepie's  el.   l(Mse|ne'  clie'Z  ces  leialaeles  on   trouve  un  scutome'   e'e'idial 


sKMioi.iKilh-  ht:  i..\  i  i>ii>s.  \\v., 

<e  II  l'st  pas  rtiystoiii*  (|iii  osl  en  raiisi*.  I':iriii:iiiil  a  ('■iiii>  iiiir  ii|iiiii(iii 
analogue  cl.  |iimii-  ici  aiilcur.  riiiloxiralioii  al(-iii>li(|ii(>  ou  lalia^ii|iir  pio- 
\(ii|iii'iaiciil  rii\>lfrit>.  et  ralVcilinii  du  r<iiiil  de  lu'ij  Iniiivciail  nu  liiiiils 
pi'iipirc  piiiir  se  (Irvcloppcr.  Le  U'iiaiii  a,  en  cllel.  iiiic  iuipnrlaiicL'  cniisi- 
ilt'ialiii'.  Ou  a  ciiliii  si^iiali-  des  cas  de  iicNiilc  i'cti'(i-l)iiliiairc  l'aiiiilialc 
iI.cImt.  IîSSIi  plus  ric(|iieutc  dans  le  sexe  iiiaseiiliii.  I.cs  Irmildcs  de  la 
visiiiii  tlcliiilciit  eiili'i'  seize  cl  \iu^l-ciui|  ans,  assez  soudaiiietiietil  d'après 
eel  aulcui.  cl  se  coiiipiiilcul  eiiiiiiiic  dans  la  ruriiie  iiuii  laiiiiliale.  Ils 
aii^uieulciil  pendant  phisiciiis  aiim-es,  |)uis  rcslcnl  slaliiiriiiairex,  la  pi'ri- 
pliei'ie  du  eliaiup  vJMicl  icslaiil  inlaele. 

I.a  l'i'paialioii  de  la  vision  jusipi'à  l'i'lal  ikuiiuiI  ■>!  cxecplioniieilc:  elle 
a  cepcnilani  élé  observée  par  l.elier.  Plus  suuvenl  le  sujet  deiueuic  iiica- 
palile  de  lire  ou  de  se  livrer  à  des  travaux  exi^'canl  de  la  pn-eision. 
iiiai>  il  conserve  lu  raeiilté  d'orientation.  La  névrite  rctro-liiilliaire  est 
toujours  liilalérale.  mais  il  n'y  a  pas  de  symétrie  alisoliic  (laii>  la  l'orme 
(In  scoloiiic  cenlial. 

Cl  Névrites  optiques  associées.  —  .le  ran^e  smis  celle  déiioniiiialioM. 
les  névrilcs  opliipn-s  ipii  pciiveiil  survenir  an  cours  d'une  lualadic 
inrecliciise  dcscenires  nerveux,  mais  «pii  représentenl  nu  l'oyer  antonome 
d  iiileclioii  cl  i|iii.  parlant,  ne  soiil  pas  la  conséi|iiciice  d'une  all'cclion 
primitivement  localisée  dans  les  centres.  I»cs  cas  de  ce  ^'cnre  ne  relèvent 
pas,  à  propremcnl  parler,  de  la  séiniidoj;ie  oculaire  du  syslème  nerveux; 
je  crois  <-ependaiil  devoir  les  si};iialer.  aliii  de  mellrc  en  j^arde  conire  des 
erreurs  d'inlerprélalion  possibles. 

Je  mcnliounerai  ccriaiiies  alVeclioiis  oculaires  piorondes.  coiisr-cnlives 
à  des  processus  inleclieux  îles  méninges,  ce  soiil  :  ["  la  tulierciilose 
disséminée  de  la  clioro'ide  que  Ion  peut  observer  eo'i'ncidenimeiil  avec  la 
ménin;;ile  liiberciileiise:  *2"  Ibyalile  siippiirée.  suivie  de  plilisie  du 
^ilobc.  ipii  peut  se  moiilrer  danseerlaincs  épidi'-miesde  iiiéniii;;ile  cérébro- 
spinale:  .""  la  calaraiie  consécutive  à  une  clioroïdile  d  orif;ine  niénin<;i- 
litpie:  '»"  les  complications  orbitaires  (plile^mon.  Ilirombose  veineuse) 
dan-»  certains  cas  rares  di'  menini:ile. 

\.  —  Valeur  sémiologique  des  troubles  visuels  résultant  de  lésions 
intra-crâniennes  dusystème  optique  et  pouvant  par  conséquent  préexister 
à  toute  modification  ophtalmoscopique.  Formes  diverses  d  hémianopsie. 
Symptômes  associés. 

I.CN  coiiducleiii>  el  n'-ccplcnis  ojiliipio  inlra-crànieiis  se  divisenl 
uiialomii|iicmeiil  en  ipiaire  parties  ivoy.  li;;.  ôlii-)  : 

I"  l.e  très  coiirl  si'(imi'nl  iulra-cràiiicn  du  nerf  oplù/iir: 

'1"  l.e  rliinsiiia  : 

."i"  I.a  handvlettf  iipluju,-.  reliée  au  corps  ;;ciiiiuillé  exleine  el  au  liilicr- 
cule  ipiadrijumeaii  anléiieiir: 

i"   Les  ruditiliiiua  i>pli(iiies  el  I  érorrc  nccipihilr. 

Les  alVeclioiis  du  premier  sej;iiient  iliéniorra^iies.  petites  Inmciiis.  elc.) 
se  caraclérisenl  par  leur  iinilali'ndilr  et  délerminenl  une  amblyopie 
allant  parfois  jusipi'à  la  cécili'.  avec  m'-vrile  opiiipie  ou  alropliie  descen- 


-I  MKiKiini-:  m  sysrf:Mi-:  m: m  1:1. y. 


'laiilc    ilii    iicii  (.|ili(|iic.    |icilc    (lu    irllcxf    liiiiiiiiciix    cl     ivlivcisscmcril 

varialilo    du    ('liain|i    visuel.    | \;iiil     |Hciiilir    l;i    lui  me    (liinc    lirmi- 

anoitsieilivorsi'iiiciil  |ihic(V"  siiivaiil  les  eus. 


Kig.  56-i.  —  Les  voies  condiiclrices  de  l;i  vision  —  :i|ii«ri-il  visuel  renlial  on  intia-réi-élir.il  cl  ripp.rroil 
visuel  péripli<?iique.  —  La  partie  .intérienie  des  liéniisplicres  a  été  écartée  alin  ili  iimiilii  I.  Iifi'l 
do  la  bandelette  optique  et  du  cliiasma.  —  La  région  X,  entourée  d'un  cercle  lilam  .  i-|ii.  il.  Ii 
localisation  de  la  lésion  dans  la  cécité  verbale  pure  La  zone  corticale  visuelle  est  Imii  .  ■  n  ^i  i  ,|,  - 
dcu»  cotés.  Les  moitiés  droiti's  (hachées,  des  deux  champs  visuels  correspondent  ,i  l,i  ImiuI.  I.lli- 
optique  gauche.  —  Ail,  avant-mur.  —  C,  cunéus  —  Ce,  corps  calleux  (bourrelet).  —  Cge,  Ciji,  corps 
gcnouillés  externe  et  interne.  —  Cirl,  segment  réiro-lenticulaire  de  la  capsule  interne.  —  CSi/l. 
couches  sagittales  du  segment  postérieur  de  la  couronne  rayonnante.  —  t\,  F'j,  les  troisièmes  circon- 
volutions frontales  gauche  et  droite. —  /c,  faisceau  visuel  croisé. —  fd,  faisceau  visuel  direct. — 
fm,  faisceau  visuel  maculaire.  —  Fm,  forceps  postérieur  du  cor])s  calleux.  —  Fu,  faisceau  uncinatus. 
ta,  Ip,  circonvolutions  antérieures  et  postérieure  de  l'insula.  —  A',  scissure  calcarino.  —  iVC\  noyau 
caudé.  —  iVfl,  noyau  rouge.  —  P,  pied  du  pédoncule  cérébral.  —  Pc,  P'c,  plis  courbes  gauche  et  droit. 
—  /*«/,  pulvinar. —  (^«.tubercule  quadrijumeau  antérieur. —  /{m,  ruban  de  lleil  médian. —  Spa, 
substance  perforée  antérieure.  —  T,,  première  circonvolution  temporale.  —  Tgp,  pilier  postérieur 
du  (rigone.  —  W,  zone  de  Wernicke.  —  II,  bandelette  optique.  —  xll,  chiasma  des  niTl's  optiques 


^/  W/'i/ ()/,//    /(/./(   I /N/((.V.  117; 

1.0  alViM'Iitiiis  ilii  l'Iiiastna,  à  ('aiisc  de  riiiliiralimi  îles  lilircs  îles  ilciix 
iU'rr>>  i»|ilii|iic>  à  (-(>  iii\i>aii.  icIrnlisMMil  |ircM|iif  ralalniii'iil  mii-  les  di-iix 
\t'ii\,  CM  y  il.'-Ift'iiiiiiaiil  lies  ali'ii|iliif>  iIcM-ciiilaMli's  (lailicllo  mi  Idlali-s. 
ilfs  Iniiilili's  lie  la  vision  i'ciilrali>  cl  ilcs  l'ciliirliiuis  ilii  i'liaiii|i  viMicI, 
varialilcs  siiivaiil  la  lii|MiM|'a|iliic  ilc  la  lt''si(iii  cl,  |iai'  cela  iriciiic.  il  une 
^^laiiilc  ini|iiirlani'c  |Miiir  la  liM-alisaliiui  de  celle  deinicie. 

I.CN  li'siniis  i|iii  sic^enldans  I  aii^lc  aiilérieiii'  un  |i<i>léi'ieni.'dn  ciiiasnia 
di'-li-i  iniiicnl  I  ancsiliésic  des  den\  nmilit's  nasales  des  rclines.  ce  i|ni  se 
tradnil  à  l'exanien  |ici'iinélri(|U(>  |iai'  nii  rcIrccisscMieid  leni|Miial  des 
deux  champs  \isnels.  |Minvanl  aller  jiis(|n'à  siinnler  nne  liriiiiiinniisir 
hitvinjioritle.  i.e  l'ail  |icnl  s'cdiseivei'  d'niie  raciui  l\|pi<|iie.  iiulanniiciil 
dans  la  lunieur  liy|i(i|diysaire  île  Vdcrdint-tjalir. 

Les  lésions  ijni  allci;:neMl  les  angles  laléiaiix  du  cliiasina.  déleiiniiieiil 
I  anesllii'sic  de  la  nioilir-  lein|ioi'ale  de  la  icline  coircspondanle  cl  jiar  là 
une  soile  tVlwiniuiutpsir  ikisiiIc.  I'ouc  i|u"il  v  ail  liriiiiaii<>i>sir  hiiidsiilr.  il 
r  ni  i|ue  liens  li'sions  svMii''li'ii|in-s  aj^isscid  dans  les  deux  an;;les  laliTaiix 
du  cliiasina.  (ielle  Incalisaliiin  est  irune  excessive  laielé. 

jtes  c<nn|iressi()ns  s'exi'içanl  an-dessus  on  MU-dessnus  du  cliiasMia. 
|ieuvenl  déleiininer  <les  licniiaiio|isies  sn|iéiieiites  ou  inléiienies. 

iKnis  i|neli|iu-s  cas.  0|i|ienlieini  a  oliservé  des  inmlilicalioiis  ra|pides 
dans  IV-lenduc  du  cliani|i  visuel  i|U  il  a  dési^'ni'es  sous  le  uoni  de  chdiiifi 
visHi'l  (iscilliinl  ;  il  s  aj^issail  de  nr-i)|dasie  sv|ihilili(|iie  à  cvolulion  ia|iiiie. 
eidoniaul  le  cliiasina  cl  le  coni|iriiiiaiil  plus  ou  nioiiis.  suivant  I  l'I.il  de 
piii;:ii's>.ioii  ou  de  ri'^iessioii  des  lissus  inoiliidcs. 

Hémianopsies  homonymes.  —  L'Iiéinianopsie  iiouioiiyuic  isl  un  ^ymp- 
lôiiie  i|ui  con>.is|e  dans  I  oliiiuiiilaiion  plus  on  moins  complclc  des  nioi- 
lii's  homonymes  de  chacun  des  deux  champs  visuels.  //o;//o/(i/;/ic  veiil 
dire  ici  :  </c  iiii'iiir  cote.  Les  inoilii''s  droites  des  deux  champs  visuels  par 
exemple  soni  dites  lioinoiivines.  Le  iiiid  d'hémiaiiiipsii-  désigne  un  di'licit 
de  la  vision  et  doit,  par  conseil iieii t.  s'appliipier  au  coli-  perdu  des  champs 
visuels.  lli'-iiiiaiio|)sie  droite  si^'iiilie  ipie  la  inoilié  droite  des  champs 
visuels  est  devenue  aveu;;le.  Il  est  facile  de  se  rcmliv  i-ompte  ipie  loliiui- 
hilation  de  la  uioitir-  droite  Ion  temporalel  du  1  liamp  visuel  de  l'ieil 
droit  est  due  à  raneslliésie  ou  paraivsic  de  la  moitié  ^'aucheiiu  nasale  de 
la  rétine  droite.  Mais  il  ne  l'aiil  pas  perdre  de  vue  ipie  le  Ici'ine  iriiémi- 
anopsie  s'appliipie  au  sviii|ilôiiie,  iiou  à  la  li'-sioii.  L Hphtalmolo^isle  ipii. 
exaniinaiit  un  malade  au  périmètre,  constate  ipie  la  moitié  droite  on 
;.'auclie  des  deux  champs  visuels  est  aveiifflc.  déclare  le  malade  alteiiit 
d'hémianopsie  droite  ou  <;auclie,  sans  rechercher  tout  d'alMinl  à  locali- 
ser la  cause  d'un  pareil  Iroiihlo  visuel. 

Kiilin  il  l'anl  préférer  le  terme  iVIu'iiiiuunpxir  à  celui  A  In'iiilniiir.  ipii. 
(I  après  sa  si;.'nilicalion  l'-lymido^'iipie.  ne  peut  di''si;;ner  ipic  le  côh'-  cou- 
.s7'ri'c  des  champs  visuels.  Ilémiopie  r/f/t/c/ie  est  svnonvme  d  hémiaiiopsie 
(Iroilr.  l  ser  du  terme  d  hr'iuiopie  éi|nivainlrail  à  caracir-riser  l/'lat  d'un 
hémiplé;.'iipie  droit,  eu  ili-~aiit  i|u'il  a  coiiservé'  l'iisa^'e  de  ses  memhres 
gauche^,  l'oiir  loiiles  sortes  de   laisous.  il    faut  rester  lidcle  au   sv-.tcine 


ii:s  si:Mioi.oiiii-:  i>i  systHmi-:  M:R\i:r.\. 

iisiicl  (If  noiiKMU'Ialiii'O  n('iiniluj;i(|iic,  (|iii  (•onsisle  ii  (li'sijiiici'  les  all'cc- 
lidiis  iinilali'rali's  par  II'  cùlr  malade  cl  non  jiar  le  côlô  sain. 

haiis  riii''iiiiano|isii>  Ikiiikiiimiu'.  le  chaiiip  visiicl  es!  coupé  eu  deux  par 
imc  lif;iu'  verticale  (pii  erileiii-e  le  pninl  île  lixalioii  cl  il  un  ciili'  de 
lat|uelle  la  vision  esl  aliolic,  lanili>  ipic  de  I  anire  clic  cs|  cuiiscrvce. 
(iluise  essenliellc.  ipie  I  lii''niiaiiopsie  >nil  ilniilc  on  uanclic.  le  polnl  de 
fixaliiin  es!  lonjours  coiiipiis  dans  la  jiiiiiic  coii.sfri'rc  du  cliaiiip  vi>uel, 
en  d  anircs  lornies  il  iiliappc  à  la  perle  liéniianopsiipic  ili'  la  \isioii.  Des 
veux  licinianopsii|ncs  nul  donc  nue  acuilé  normale  el  soumiiI  le  malaih; 
i};n(irc  son  hémianopsie.  (!  esl  donc  nn  svmplùme  à  reclieiclier  >vsirina- 
liipuMiienl.  (icpendanl.  (piidipud'ois  aussi  le  malade  croil  sa  \ne  allaiblie 
on  perdue  de  I  (cilipiia  perdu  son  (dnnnp  visuel  tciiipordl,  el  je  crois  qu(! 
rréipiemmenl  la  vision  ceidrale  peut  être  lé^èremenl  dimimn'e  de  ce 
cMi-là. 

I.a  ili\i--ion  nclle  des  clianip--  \i>nels  |iar  une  li;:ne  vciiicale.  qui 
crileurc  le  poiiil  de  lixaliou  avec  couM'ivalion  complèle  ou  picsipie  coui- 
plèlc  de  I  aciiili'  cculralc  des  deux  veux,  apjiarlicul  excliisivemenl  aux 
liéniianopsies  liomimvmes.  Tontes  les  antres,  les  soi-disaid  liémianopsies 
hitempoiales  on  liinasales  iltcmiouopsicn  liétcrotninics).  h^s  hémianojisies 
snpéi'ieni'cs  on  inl'éiieures.  sont  simplement  des  ii''lii'cissemeids  localisés 
des  champs  visuels,  sinnilanl  pinson  moins  la  disisiou  ln'inianopsi(|no. 
mais  ne  la  réalisant  janniis  exactement,  et  saccumpa^nanl  du  icste  |)res(pie 
constammeni  de  diminution  de  l'acuité  de  la  vision  cenirale.  iîret'  il  l'anl 
réseiM'i-  le  nom  d  hémianopsie  aux  lii'miaunpsies  Iioiimiiiviiics.  les  seules 
vraies. 

1.  hi'miauojisie  |)ent  être  complète  ou  incomplèle.  Mai--  même  dans 
lliémianopsii' complète,  iiard  (de  (lenèvei  a  miiulir>  que  le  malade  con- 
serve la  perception  lumineuse.  Cet  auteur  vient  encme  de  moidrer  (  i!)14) 
que  le  réilexe  palpébral  —  (dij^neinent  —  ne  se  pnidiiil  pas  loiscpi'on 
approche  rapidemeni  la  main  du  ciMi'  de  la  muilii'  a\euv;le  des  cliam|)S 
visuels. 

Mais  les  hémianopsit^s  proprement  dites  |ieuvenl  être  hicomplùtcs  : 
1  '  an  point  de  vue  de  Viiiloisitc  :  par  exenqile,  les  moitiés  homonymes 
droites  d(>s  chanqis  visuels  peuvent  avoii-  peiilu  la  l'acuité  de  reconnaître 
les  couleurs,  mal^i'é  cpi  elles  pnisseul  eiiciu'e  reconnaître  les  formes. 
C'est  là  \'hcitiiailuoinal(ij)!ilc  i|ui  peut  èlic  du  icsle  hilali'iale  ou  unilaté- 
rale, ampiol  cas  la  moitié  homonvme  du  champ  \isiiel  de  I  anlie  leil  esl 
complélemenl  hémianopsi(pie  ; 

'ï'  Au  poiid  de  vue  de  Vrlctidiic  :  la  vision  peut  être  pcnliie  seiilemeni 
dans  deux  secteurs  symétriques  des  champs  visuels,  par  exemple  dans  les 
deux  secteurs  supérieurs  droits  ;  on  cmnprend  aussi  la  jiossihilité  de 
simples  lacunes  symétriques.  Mais  ce  qui  caractérise  toujours  ces  liémi- 
anopsies incomjdéles.  c'est,  imlépendamment  de  la  symi'-lrie  exacte  des 
lacunes.  rinti''j;rilé  alisolne  de  la  vision  cenirale  el  des  deux  i  Inniqis 
visuels  homonymes  ciniservés.  A  cela  il  y  a  nue  laison  aiialnmiqne  sur 
laquelle  il  esl  nécessaire  de  s'expli(|ner. 


sKMim  iii.tihi:  I  \  \i^iii\  w.'.t 

l.ii  iiii'lliiiili*  :in:il it-i'linii|iic,  en    s'.'i|i|iiiv,'iiil    mii    ri-liiilc    ilt's    lii'-iiii- 

.'iiii>|isirN  liiiiMiiiiMiM'v.  a  ili'iiiiiiiliv  (|ii(>  I CiimmiiIiIc  des  liliics  ii|ilii|iii>>, 
lires  (le  loiili*  l;i  mm  Lire  il  niii>  n'Iiiic  l'I  raiii;i>si''cs  au  in'ilr  iinsli'i'iciit' 
(II*  I  d'il  siiiis  riii'Mii' ili>  iici'l' ii|ilii|ii(-.  sf  si'-|iai'(>iil  au  niveau  du  cliiaMiia 
eu  deux  l'aisceauv  M'coiidaiies.  Vny.  (i^.  ."i(ii).  Le  plus  rniisideiahle, 
ie|tiéseiilaiil  reiiseiiilde  des  liliies  de  la  iiniilié  niisnlc  d(;  la  nliiie  u'lia!ii|i 
\isuel  lriiii>iir(ili,  s'eiilie-ernist'  sur  la  li;:rie  iiiédiaiie  du  cliiasina  a\ee  le 
l'aisceaii  siiiiilaire  \eiiu  dt-  laiilre  u'ii,  el  \a  rmiiici'  la  |ilus  i^raiide  |iaiiie 
de  la  liaiidelelli-  ii|ili(|ue  du  n'di'-  ii|i|misi'-.  I.e  seriuid.  iiiniiis  \iduiMiueu\, 
re|néseulaiil  l'eusemlde  des  (ilires  de  la  iiioilié  lemiiortilc  de  la  i/'liue 
ichaïup  visuel  inixdh.  resie  au  eùlé  exlenie  du  cliiasiiia  sans  suliir  de 
d:''eu^'<aliiiu  el  va  ('iiui|di'-lei'  la  liaiidelelle  du  iiièiiie  côlé.  (iliaipie  liaii- 
delelli-  esl  dttin'  niusliliii'e  par  ileiix  raiseeaux,  l'iiii.  le  plus  j:nts.  tpii 
eitiilieul  liMiles  les  liliros  de  la  réliiie  nasale  du  cnlé  ti|)pi>s:''.  raulre.  le 
plus  pelil.  (pii  ei)iilieiil  liiul(>s  eelles  de  la  i/'line  leiiipni'ale  du  uièiiie 
en!'-. 

Ou  l'iiiiipreud  dès  lois  |M)ui'i|uiii  la  desliiit  linii  di'  la  iiuidelelle  dinile. 
par  exeiuple.  déleriuiiie  une  liéinianupsie  liniiiDUViue  ^aneli(>,  e°est-à-dire 
l'aiiesllii-sie  île  la  imiitié  leinpnrale  de  la  ri'line  droile  il'ai^ceau  direel. 
cliaiup  visuel  nasal)  et  de  la  iniiitié  nasale  de  la  nliiie  i:aiii  lie  ilai^-ieaii 
ri'iiis:'-.  elianip  visuel  leinpiiral). 

Mais  les  lilii'es  optiques  ne  s'arrêtent  pasi'i  la  Ici  niiiiai^nii  a|ip.ii('iilriles 
liaiideleltes.  Ilans  lieaiieiiup  de  eas  iriiéuiiaiiupsie  vraie,  (jii  ne  Iniiive 
aneniie  altéralimi  des  liamlelelles.  (In  oliseive  alors  j.;r'iii''ialeiiieiil  des 
lésions  loealisées  à  la  l'ace  iiilerne  de  la  |iointe  du  iolie  oe(i|iilal,  sp'cia- 
leinenl  au  ninrux,  aux  deux  lèvres  de  la  scissure  calrarinc.  aux  lolntlt-s 
liin/ual  rt  fusifiivmc.  L'élude  des  drjiéiiéreseenees  provoi|nées  par  de 
telles  lésions  eorlieales  irainollisseinenll,  pei'inci  de  suivre  le  Irajel  des 
faisceaux  lilaiics  ipii  relient  ce  i-niln-  risitcl  rovlinit  aux  cciilrcs  o/(//r/i/e.s- 
jirinittircs,  sous-forl iai iijc  itii  tiftiHilldiiiKiires.  Ces  faisceaux  {railiations 
optiqiirs  (If  lirnlidlct  ou  faisceau  visuel)  entourent  la  corne  occipitale, 
passent  le  Ion;:  de  la  paroi  externe  du  carrefour  venliiculaiie  el  voiil  se 
ineltre  en  relalion  avec  la  partie  postéro-exlerne  du  piilvinar.  le  <-i>rps 
^'enoiiillé  externe  et.  à  un  moindre  dej;ré.  avec  le  tnliercule  (piadrijuineau 
anirM'ieur.  réj,'ioiis  dans  Icsipielles  viiMiiienl  s"arl>oriser  les  filtres  de  la 
hanileletle  optiipie  coiiespnndaiite.  (  Vov .  lijf.  Mii.) 

Iles  li'sions  altei^iiiarit  les  (dires  ojitiipies  dans  leur  trajet  inlia-cri'-lii  al. 
—  radiatiiins  opiiipies  —  déteriniueiit  rii(''iniaiiopsie  licniniiiMiie  ali'-nlii- 
incnl  au  luèiiie  tilre  ipic  les  lésions  des  liandelettes. 

Les  relations  des  liandelettes  avec  l'écorce  occipitale  sont  ImuiiiUtlc- 
rales.  c'esl-ii-dire  ipie  cliacune  est  en  rapport  avec  l'écorce  occipitale  du 
iiiéine  coté.  Ile  plus,  il  faut  admettre,  de  par  rinllnence  des  lésions  corti- 
cales sur  le  cliamp  visuel,  ipie  les  lilires  émanées  des  points  identitpies 
des  deux  rétines  (c'est-à-dire  des  points  syinétriipiement  placf's  dans 
cliaipie  inoilii''  liomonyine  des  rétinesi  se  terminent  côte  à  cùle  dans 
l'écorce  occipitale,  de  sorte  ipie  la   li'sion  ipii  d'-liuil   I  une.  di''liuil   fala- 


iisi>  sf:Mioi.(it:/r:  nisvsrii.in:  M:ini:r.\. 

Iriiiciil  r.iiilrc.  I.c  ictriilis^iMiii'iil  liiLili'iiil  (111111'  l(''si(Mi  ciii-licMlc  inù(jiip 
ne  |ii'iil  s'c\|ilii|iicr  i|ui'  |i;ir  rrllc  li\  |Milli(''--r. 

l'ciiir  (It'IiTiiiiiicr  I"  ci'ili' (le  l:i  N'^idii  (((irL'Ilc  allci^iic  les  liaiiilclfllcs. 
les  r.iili.ilions  (i|(li(|ii('s  cm  IV'ci )!•(•(!)  |):ir  ra|)|)iirl  an  cùh''  de  riiriiiiaiKipsic. 
on  se  ra|i|ii'll('ra  ((iii'  lit  lésion  csl  rroisrc  par  rnpputi  un  cliiniip  li'iiipo- 
vtil  pcvihi . 

.1  ai  (li'jà  lail  i('iiiai(|iirr  (|iii'  la  Msiini  (l'iihalc  rlail  ciium'ivi'c  dans  los 
li(''mian(>|isics  lionKinyiiics,  (luCllcs  riissciit  droites  nu  j^aiiclics.  Opliriio- 
iiièiit'  laiil  de  l'dis  ((inslali'.  aussi  liicii  dans  i(>s  in'']niarin|isics  liasalcs  (|iic' 
dans  l.'s  (•i''r,''l)raU's.  ne  |i('ul  sV\|ilii|iii'i'  (|nVii  adincllaiil  (|iir  cIkhiuc  iiia- 
ciila  csl  en  ia|i|Mnl  axi'i-  li's  di'iix  liandclcllcs  cl  asccli's  driix  cciilrcs 
\i>iirN  idiliiaiix.  |ji  d  aiilii'-^  liTiiirs.  |jiiiii'  (|n  iinr  di'sliiiclion  di'  la  lian- 
di'lclli'  L;aiirlii'  (111  (In  (■ciilrc  ciirlical  i^anclic  laisse  la  visien  cenliale  seil- 
silileiiienl  inlacle  daii^  le^  deux  \eii\.  il  l'aiil  (|iie  le  laiscean  inaenlaire 
liaili  (le  I  (eil  i^aiiche  re--le  en  ia|i|i(iil  avec  IV'edice  dn(ile  iseiile  e(niservéo) 
|iar  nii /W.vc/Vk/c  e)V)/.s-(',  el  (|iie  le  faisceau  inaenlaire  drnil  resle  en  ra|i- 
|P(iil  a\ee  I  ('■((iice  didile  |par  un  fdsriciilc  dii'i'vl.  (llia(|iie  niaeiila  e-~l  ddiie 
eu  ra|)|i(Pii  avec  les  deux  li:''niis|ili(''res,  cliiijiie  lianilelelle  ((inlienl  un 
l'aise(!aii  niaciilaire  \cnii  de  Id'il  c(irres|imidaiil  el  un  aiilie  venu  du  c('il('' 
ii|t|)(isé.  (  Voy.  li^.  ôOi.  l 

Ainsi  les  {('■sions  i|iii  allei;^iienl  les  l'aisceaiix  (i|ili(|iies  dniil  on  ;^anclie. 
dans  ItMir  Irajet  e(nn|iris  enlie  I  ini^iiie  (•liiasiiiali(jue  de  la  lKui(!(delle  et 
l'écorcc  occipitale?,  dideriniiient  l"liéiniano|)sieci'oisée.  Snivaiil  le  sic'';:!' de 
la  lésion,  on  dislinj^ni»  les  liéiniaiio|isics  bdsalcs  (par  l(''si(ni  de  la  liaiule- 
lelte).  les  luMiiianopsies  iiilcrnu'iliaires  ou  par  Irsion  dm  ccnltrs  opluinca 
pyiinuircs  (corps  geniniillé  exiernc,  pnivinar,  tnlicrculcî  (piailrijiiinean 
anti'rienr  ou  des  se<;uu'iils  irti'oct  sous-leuliculair(!  de  la  capsule  interne) 
el  les  li.'inianopsies  cthchralcs  proprement  dilcx,  ipii  sont  sous-coilicdleti 
(Ml  ciirliralcs,  suivant  (|iie  les  l('"sions  intéressent  le  laiscean  visuel  dans  les 
couches  sagittales  du  lobe  occipito-lenipoial  ou  r(''coice  du  lolic occipital. 
Dans  c(;s  divers  cas,  le  syin|il('iiiie  liéiniaiiopsie  esl  lonjours  à  peu  |ii(''s  le 
uiènic,  mais  ce  (pii  est  vaiialde,  ce  (pii  peut  servir  ii  localiser  la  lésion, 
ce  tpii  a  par  couséipieiil  eu  séinioloj;ie  nerveuse  une  iin|)orlance  capitale, 
ce  sont  les  svinpl('nues  associés  dillércnts  d'un  cas  à  raulre.  il  nie  reste 
à  passer  en  revue  ces  diverses  associations. 

Hémianopsies  basales.  —  Dans  la  ivjile,  elles  soiil  coinpléles,  lypi- 
ipies.  On  ciHinail  cepeiidanl  un  cas,  oii  une  li(''iiiia(lii(iiiialopsie  était  le 
seul  svinptrinii!  visuel  d'un  jilioine  ayant  en\alii  la  handelette.  le  tliala- 
inus  el  les  liii)Crcules  (piadrijniiKîaiix.  (lerlaius  aulciiis  pensent  (pie  les 
lésiinis  d'une  liandeletle  ne  peuvent  déterminer  des  sc(doniessyni(''tri(pies 
(les  deux  champs  visuels  (héniianopsie  honiouynie  |)arlielle).  parce  ipie 
les  lilires  provenant  des  deux  r(''lines  el  [lassant  par  la  liaiidelelle  soiil 
encore  à  ce  niveau  iriéguli(''reinenl  enlrenuM '■(■<.  (lelle  opini(ni  mérite 
d'être  prise  en  considi''ralion,  el  devient  de  plus  en  plus  prohalde. 

llii  lail  de  l'eiu  iiuleiiienl  de  la  liandeletle  alilonr  du  p/'iloncule  cérébral 
ol  (le  la  proximité  des  neri's  inotours  du  gloire  oculaire,  les  diverses  causes 


/ 


-I  Miiiiiii.ii:  Di:  i.A  i/v/'i.v.  iiMi 

nilll'llilll's  lIlllllCIII's    (lu    fl'IM'.IM    tlll    (les    Mlrllill^C>^,    l'\(ls|(l-.t'>.,   IllIlITI'Illo. 

(^iiiniiics.  loM-is  ili>  riiiiiiillissriiii-iili  i|iii  |irMM-Ml  i'iHii|ii'iiiicr  ou  Irsi-i'  la 
lii'iiiili'li'lli',  |)(>ii\fiil  ili'lcriiiiiit'i'  iiiic  lii'-iiiiaiiii|i^ir  cl  iiiu-  li('-iiii|ili'-':ic  l'ini- 
•ii'i's  |iai'  ia|i|ii>rl  à  la  lr>inii,  cl  ili'>  |iaral\-<ics  iiciilaii'cs  ilii'i'i'lo.  mi  iiu'miii' 
criiisiTs,  sj  la  timicnr  a  une  (''li'iiiliit'  Mirii^anlc.  riir-iii'ii|iii>iiu>iil  la  ivac- 
litiii  |in|iillaiit'  lii'iiiiaiiti|i'<i(|iii'  ili-Mail  Iiim|<mii>  cvisicr  dans  1rs  liriiii- 
anii|isit's  liasalcs.  .le  ii<'  jniis  i|ni-  iciimimt  à  >■<•  (jnc  j'ai  di'-jà  dil  à  ic  snjcl. 
(Voy.  |i.  IKili.) 

Sauf  dans  le  cas  i\t'  Innicnr  |iiin\aiil  d/'lciiiiincr une  |ia|iillili'.  Ii'  iund  dr 
r<i-il  (>s(  uiinnal  an  didnil  des  li>'-iniani)|isii>s  liasalcs.  Mais  la  di  rnliiraliiMi 
|ia|)illaii'(>  Ijdns  niai'i|ni'-i>  dans  l'iril  ii|i|i()s''  à  la  li-sinn  |  qui  rsl  rc\|ii'cs- 
siiMi  do  rali't)|ilii('  dt'si-i'nilault'  jiarlit'  de  la  liandcit'ilc  Irsi'c.  dcvicnl  jdus 
l'apidi'incnt  a|i|ir(''i'iald('.  (|Ui'  dan^  je  ia->  de  Irsinns  silnéi's  an  delà  des 
^an;;liiMis  de  la  liasf. 

Hémianopsies  intermédiaires  ou  par  lésion  des  centres  optiques  pri- 
maires. —  l.i'»  Ic'sinns  des  luiii'i'culi's  (|uadrijnMii'au\  —  au  iMitiii><  (■lie/ 
riiiininic  —  lie  [laraissonl  d(MUi('r  uaissaui'C  à  aucun  Ironlilc  \isucl  |ii'ti- 
|Mt'nnMil  dil.  lîicn  i|ut'  ciii'/.  riiinnuic'.  le  curiis  };cn(iuillt''  cxli'iiit'  sitil 
l'iM'Iiiinciui'ul  l(M'cntri>  ;:aii}:iinnnairc  li>  plus  ini|i()i'lanl  |i(iur  la  vision,  on 
i>sl  iMii'on*  dans  rinccrlilndi'.  l'auti'  de  ilonnccs  ('linii|ucs.  i|uanl  à  r<'llcl 
des  It'-sions  de  ce  <;an^'lion,  t|iii.  d'a|ir('s  ranalomic.  dcvraienl  di'-li'i  inincr 
I  lii''niiano|isio  froist'i'.  Los  liônMn'i'afiios  du  jinivinai'  |iimi\i>uI.  d'apios 
ilonsi-jicii.  souvoni  ccnuprinior  la  |iai'lio  supôricnic  du  coriis  ^onouilli'- 
oxlorno  ol  ouliainor  dans  lo  champ  visuel  une  hcniianopsio  en  (piadrauls 
lioniouvnios  inlT'rioni's.  Los  licniiauo|isics  iidci'UK'diair'cs  s'accoinpa;:ncnl 
rn''ipionuucul  dhôniianosllicsio.  voii'o  incnn-  do  s\  ndrcune  llialanii(|uc  avec 
ou  sans  lii'uiipiéjjie  suivant  (|uc  lo  si-gnienl  |ioslôriour  de  la  capsule 
inlerne  parlici|io  on  non  à  la  lésion.  l\oy.  llrmianesthésic  de  cause  céré- 
hrnlr.  p.  '.ItiO  ol  II-:.  iSi  à  iSli.) 

l/liéuiiaiiopsio  liotuonyrno  Iransiloito  a  clé  sijinaléo  dans  la  iiiitiriiinr 
iif>lil(ilmi<i\ti\  elle  v  osl  lieau<'oup  riioiiis  IVoipiento  (|uo  la  |ilM)liipiiol)ie 
ol  je  scolo  I  r  -cinlillanl. 

Hémianopsies  sous-corticales  et  corticales.  —  Klles  oui  poui-  carac- 
loros  ;;ônéi'aux  do  cooxislor  avec  un  l'ond  d^oil  indi'lliiiiiieiil  inuiiial  el 
lalisonco  lo  plus  souvoni  do  roaclion  héniiauMpsiipie. 

Mais  ces  cai-aclèros  pouvoni  aussi  soliservor  avec  los  liéniianopsios 
liasales.  du  moins  pondani  lon<;lomps:  ils  soûl  donc  loin  de  suTIlrc 
au  dia;.'noslic  dilVéronliol.  (lo  dia-riioslic  osl.  on  réalilo.  tios  plus  dillicilos 
ilaus  lioauciiup  do  cas.  Los  lésions,  quelles  (pi'tdios  soioni,  ne  se  limi- 
lonl  |)as  Ittujoins  ol  nécossairomonl  an  coniro  corlical  do  la  vision, 
ol.  soil  on  pénéirani  vers  la  capsule  inloi'uo  el  la  couche  (qilii|ne.  soil 
i^w  s'élenilanl  à  d'anli'os  conlros  do  l'écorce.  pouvoni  s'accompa^'iior 
d  liéuiipl('';,'io.  dlir-miaiieslliésio.  ^'énéralomonl  homonymes  avec  l'hémia- 
nopsio. 

l'ans  riiémianiip^io  droile  coilicalo  ou  sous-cmlicale  on  (diserve  sou- 
voni. mais  non  lonjuurs  de  la  cécité  vcrlxilc.  <hi    cousialo  alois  que  los 


IIS-.'  ^iMidi.ix.ii:  hi  >)--ii:mi:  M-.nrhi  .\. 

iii;il;i(l("^  iliiiil  li's  niiiili-''s  diMiilcs  îles  deux  cluiiiiiis  vimicK  scmiI  iIcmmiiics 
;iviM|i;les,  siml  iMc;i|i;il)li'>  de  lire.  TmiiIùI  ^ll('■llli,•\llll|l^i(■  didilc  cirnicidc 
;ivec  la  crrilr  vcrhiilc  ]nirc.  laiili'd  aNCc  la  crt-llr  vo'IkiIc  dvcr  (i<ir(ijiliif, 
vai'ii'li'  (le  Vaiilidxic  xcnsoricllc.  (Voy.  AphoKic.  \\.  W\  cl  1  I.".) 

Les  li'siiMis  i|iii  iiil(''iT'S(Mil  la  li'vic  siiporiciire  de  la  sci-smc  r.dcariiir. 
le  cimciis.  l'I  celles  (|iii  allei^iieiil  les  li'ois  circoiivoliilions  iii(i|iil;des  cl 
seclKiiiiiciil  la  |iaflic  lah'ro-doi'saic  des  couches  sagillalcs  du  hdic  oc(i|ii- 
lal.  iiiiiaiiicnl  ralro|diic  des  c(dliilcs  iV'  la  partie  aiitci-icme  cl  inleiiic 
(|iMilic  reidlrci  du  corps  i;cM(iuill(''  cxlcriic  (viui  Muuakow.  I!ll)."i|:  idics 
|ieuvcul  se  ruanileslef  (diiiiipicinenl  par  uuc  iii''Miiau(i|isic  Ihimkimnmic  cm 
(|uadiaut  iiUV-ricui'  (lieovuf  cl  (i(dlicr-,   l!M)'n. 

Les  l'iivcis  sihK's  daus  la  Icvi'e  iulciicure  de  la  scissure  calcaiiue.  le 
l(d.ule  lin-nal  iKc.'Mir  .'1  Cidlicr.  10(14,  vou  Moiiakow.  l'H).'))  cl  le  lobule 
rusil'oiuie  (Winklcr.  litl."!  ou  les  lésious  qui  sectiouueul  les  parlies 
inédio-venliales  des  couclics  sagittales,  eiilraiuent  uiu'  dispariliou  de 
toutes  les  cellules  de  la  partie  xcidro-lalérale  (partie  criilée)  du  cor|)s 
géuouillé  externe  et  pcuxcul  produire  uuc  héniiauopsie  Iioiuoiivimc  eu 
(|uadiaut  supéiiiMU' ilieevor  et  (adiicr,  1904,  Wiukier.  I!(l.~). 

Par  voie  cxpéiiineulale  sui-  le  (diat,  Miukowski  (lOlô)  a  uioidr(''  d  aiilrc 
part  ipu'  les  libres  opli(pics  (pii  s'eutrc-croiscnt  daus  le  (  liiasoia  se  Icrnii- 
neul  daus  toute  l"('lcudiie  du  corps  genonillé  cxteruc  du  coh'  opposi'. 
Ouant  aux  libres  optiques  directes  elles  serendentà  uue])arlic  d.''l(MuiiM(''e 
du  corps  genouillé  (ixterue  hoiuolaléral,  à  savoii'  à  sa  partie  iulcnic  cl 
iulcricuic. 

Cécité  corticale.  —  l/licMiiaiio|isic  pcnl  èlie  donlde,  mais  elle  l'csl 
assez  raicincul  d'cuddi'c:  le  plus  sou\(MiI  uui'  h(''iiiianopsie  droite  vieid 
s  ajouler  à  une  luMuiaiiopsie  ^aiadic  ou  iu\crscMiciM .  l.e  malade  esl  alors 
aveu|ile.  C.ouiuic  il  s  agit  à  peu  piès  couslauiiueul  daus  ces  cas  d'iK'Mii- 
aucqisie  double  pai'  lési(ui  cérébrale,  ordiuairciueut  corticale  |l!on\crcl, 
Moeli.  nejerine  et  Yialel,  Sa(dis,  lieuse  lieu),  la  cécité  s'ac(duqpa;;uc  d'un 
étal  noriual  du  i'oud  de  l'ceil  et  de  la  ciiiiser\alioTi  des  ré'llexcs  pnpii- 
iaii'es,  circouslauces  (pii  pourraieid  l'aire  cinirc  à  la  c'vWr  livslé'iiipic  ou 
à  la  sinuilalion.  I.e  dia^noslic  peiil.  du  rcsie.  clic  (pielipicrids  diriicilc 
euli'o  ces  divers  cas. 

I.a  (•'■citi'-  par  double  lii''niiaMopsic  ne  pcisi-,|(.  pas  lonjours  complèlc- 
lueiil.  Ou  jicut  voii'  dans  certains  cas.  après  i|n(d(pu's  jours  ou  (niebpies 
semaines,  la  \isiou  cenliale  se  r.'dablir  d  nue  t'aniu  plus  (m  moins 
cornplcle.  le  champ  \isncl  icslanl  ii'dnil  à  une  i''lroile  zinic  autour  du 
poiid  de  li\aliiin.  Celli'  rcsjilnliou  parliidlc  de  la  vision  esl  dm-  au  retour 
des  l'ouclions  (In  l'aisceau  inaculaire.  ipii,  ainsi  (pi'ou  le  sail,  est  donlde 
pour  cliatpie  nuicula.  dette  origiuc  corticale  double  lui  donne  plus  de 
t'acilités  de  conservation  et  de  l'estauraticui.  !\os  c(Uinaissauci's  smil,  du 
reste,  lort  iiiconiiilèlcs  encore  à  ce  snjel.  lin  ell'el.  ijuaiid  Icsdenv  ci'iilics 
visu(!ls  sont  eoinplètcnieul  d(''linils,  im  ne  comprendrait  pas  le  rcloni'  de 
la  vision  centrale.  De  t'ait,  il  existe  des  cas  de  cécité  définitive  par  lésion 
des  deux  lobes  (iccij>itanx.  Dans  lecas  suivi  d'autoijsie  (|ne  'fai   rap|torlé 


SKMIlH.iMllh    l)h    I.A    I  /s/ffV  IIHJ 

îivi'i'    \i;ili'l   (iMtri',   la    n'-cili'  i(im|ilt'lc  (liir.iil   (li-|iiii'-  ili-iiv   aiw  cl  l'-lail 
a|i|)ai'iif  liniNi|ni'iii<>iil. 

l'itiir  i-i>  i|iii  t'Miuri'iii'  Ifx  ia|)|i<ii  K  csivlaiil  i-iiln-  la  iiiaiiila  ri  I  itiiiii- 
<it'i'i|tilal(',  la  i|n)'sli(iii  es)  i'iii°iii'i>  |ii-iiilaiili'  l'aiiti'  ili-  ili)riiiiiciils  Millisaiii- 
ini-iil  |)r<'-i-is.  ira|iivs  llciisclit'ii  il  y  aiiiail  iiiir  iiinjccliuii  cni  lit  aie /vt  ihits 
lit*  la  niat'iila.  iiii  l'ciilir  coilical  de  la  \ isiiiii  ilistinrlc.  TiMili-l'iiix  un  ne 
l'iiniiait  <-liiiii|iii>iii(Mil  aiiriiii  l'as  ilr  |ii>i'l(>  ili-  la  vision  rcnli-alc  a\or 
intr^'i'ili'  ili's  limites  |M'Ti|ilirTii|ucs  iju  i'liani|i  \isncl.  riuisr-cnlil'  à  nur 
ir-sitin  ('(M'Iii'alc.  Mais  à  la  snik*  des  lir-niianM|isics  (junlilcs,  la  xisinn 
n'tilrali'  pcnl  (^tn*  tuiisciviV  nu  se  irlalilii'  à  I  l'xcliisinn  ilf  Innl  le  ri>sli> 
<l(>s  rliani|is  \isiii-ls  (|ui  icslonl  ilrliniliv<>ini-nl  pciilns.  Ilan^  ilc  h'Is  ras. 
si  Ion  a  rocrasiiMi  de  taire  ranln|isic,  nii  liiinvi*  i|n  une  |M'lilc  |iarlii'  ilc 
réciinv  n((i|(ilali'  iniciiic.  d'un  <(ili''  nn  ilc  l'aulrc.  csl  icsiic  iidat  le,  cl 
iialni'clleincid  on  est  |i(ii'li'-  à  cniisidcroi'  ciniinie  ('liain|i  cni'lical  niacn- 
lairc.  rilnl  ciiiliial  i|ui  a  t''('lia|i|ir-  à  la  ilcslrmlioii.  Mais  l'esl  là  nni> 
••énéialisatiKn  ccrlaincnuMit  liii|i  hàlive.  Mans  les  divers  cas  niiscrvés 
(Fn-isler.  Ilcnsclien.  I.aiinenr  cl  ScliinidI).  les  Incalisalinns  d.-  ces  sni- 
disaiil  ceiiires  niacnlaircs  ne  ciuicnrdenl  |ias  :  cesl  lanlnl  l'exlréinilc 
anlcrieiir<'  de  la  scissure  calcarine  i|ui  t>sl  conservée,  laiilol  la  jiosli''- 
rienre.  Il  senilde  ipie  lanl  ipiil  resie  un  ilol  iidact  dans  l'aire  ciiiiicale 
(m'i  se  |irojellenl  les  radiations  o|itii|ucs,  et  notanunent  dans  la  scissui'c 
calcai'ine.  i|uelle  i|ne  soit  la  position  de  cet  ilol.  la  vision  centiale  est 
conservée.  (!eci  concorde  avec  ce  <|iie  nous  savons  de  raiiatoniie  de  lap- 
pareil  opiiipie  intra-c;''r('-hral.  I.cs  lilnes  niat-nlaires.  ramassées  en  un 
faisceau  dislini-l  seulement  dans  le  nerl'  opti(pie,  viml.  dans  le  corps 
{.'enonillé'  exlei'iie,  se  mettre  en  r'ajtpoil  |)ar  leurs  arhiM'isalioiiv  terminales 
avec  un  hien  plus  j;rand  nomlire  de  cellules  rldrij^ine  des  radiations 
optiques  (vim  Moiuikovv.  [{ernlieimeri:  dHi'i  la  pr<dialiililé  ipiclles  voul 
se  piiijeler  sui-  une  aiie  lorlicale  lieaucoup  pins  étendue  (pie  ne  le  l'erail 
supposer  re\ij.'uïté  de  la  macula  rétiniemie.  (itMpii  c(mliiiue  encoie  cette 
opinion,  c'est  (pie  les  radiations  o|iti(pies.  tout  d  alxu'd  iiiass(''es.  au  sortir 
du  corps  ^'enouilK'-  externe,  en  un  laisceaii  compact.  —  faisceau  visuel. 
sépaiioiiisM-nt  rapidement  et  vont  ali(mlir  à  toute  la  lace  interne  du  lolic 
occipital  (cunéiis,  scissure  calcarine.  loliule  lingual  et  même  au  delà).  On 
ne  voit  là  aucune  disposition  anatomiipie.  (pii  |iermette  de  penser  à  une 
pi-ojeclion  de  la  macula  en  un  Ilot  circimscril  de  l'écorci- 1  r-it'lnale.  Itien 
au  contraire,  la  dissociation  des  (Unes  maculaires  dans  la  liandeletle. 
leur  dispersion  dans  tout  le  corps  j.'enoiiillé  externe,  leurs  contacts  à  ce 
niveau  avec  des  cellules  dori^'ine  des  radiations  optiipies  lieaucoup  plus 
nomliienses  ipie  li?s  lilnes  maculairt»s  elles-mêmes,  ri'paiioiiivseini'ut  des 
radiation-  opiiipies  dans  toute  la  l'ace  interne  du  lolie  occipital,  en  un 
mot  tontes  les  dispositions  analoniiipies  conmies  (von  Miniakow,  Vialet. 
Iternheimeri.  paraissent  imliipier  (pie  la  macula  rétinienne  entre  en  rela- 
ti(ms  avec  tonte  la  zone  \isu(dle  ((Mlicale  et  non  pas  seulement  avec  un 
point  limité  de  celte  zone,  ('.elle  c(mception  est  du  reste  en  rapport  avec 
la    clini(pie.  ipii   ne  nous   montre  jamais  de    scoiome  cenli.il   d'ori^'ine 


IIS',  si:mi<ii.<ii,ii-  m   -y^iIimi-:  xrinii  \. 

ii)i'lir;i!i',  ce  (|iii  ilc\r;iil  |)iiiirl;iiil  vc  iiiiHliiiic  (|iicl(|ii('riiis  s'il  cxishiil 
ti'i'llciiiciil  MM  ctMilic  rn.MMlain'  ciiilir,!!.  luiilcruis.  hi  i|Mi's|i(iM  nC>l  |);is 
L'Mniro  comiih-lcincMl  liiMichi'c. 

On  a  r:i|i|ii>i'ir>  mm  ccrhiiM  iioiiiln  l' irdlivi'iv.iliniiN  dr  mahidi's  allcinls  ilr 
crcili''  |ir('S(|M('  r(iiM|ilMc  (Itcjciiiic  l'I  \i:ilrh  imi  (•(iiii|iI('I('  (vom  Mdnakuw. 
IScdlicli)  ii'avaMl  au<iiMi'  riiii--iiciir('  de  li'Mr  T'Ial  j'I  aflifuiaiit  Vdir.  les 
l(''si(Mis  |iurlaii'Ml  --nil  vur  |i>s  xdic-,  ij|ili(|iic~.  (ali(i|iliii' (i|ilii|M('|.  suil  sin- 
les  cenli'i'--  iraiindlissciiicnl  I.  (Ii'n  malades  (jiii  a\ai('Ml  coMSL'i'Vt'  inlacis 
IcMi's  sdMM'iins  visiuds.  [lailairMl  ciiiimiic  s'ils  li's  Noyaicul.  des  choses 
i|ii'ils  erdendaienl,  seMlaiiMil.  ^(iwlaienl  om  loMcdiaicnl.  (Iclle  inconscienre 
élail  lanlùl  |ierMiarieiili',  laMlùt  iiiteimilleidi'.  l/explicalion  de  rctie  ci'cilé 
'I  MHM  coMscicMli'  »  es!  eMCDie  des  pJMS  (il)sciires. 

Cécité  psychique.  —  La  d'cilé  |)sy(lii(|Me  es|  caiacliTisi'e  |iai'  ce  l'ail 
(|Me  rindividM  a  (■(inservé  la  |iei'ce|)tiiiM  visMeile  hiiile,  iMais  (|m  il  esl  iiica- 
[lahle  d'en  iMlei'|)rélef  la  si^nilicalioM  :  il  a  |iei(lM  ses  iinafies  eiiiiMnéMio- 
ralivcs  visuelles.  Le  Tiialade  ipii  voit  esl  MéaMnidins  ineapalde  de  recdn- 
nailre  les  idijets  les  plus  hsmcIs,  sa  niaisoM.  sa  rue,  les  persinnies  (pii  le 
jnnclieiil  de  pins  prés;  en  d'aiilies  leiiiies.  il  vnil  les  choses  et  les  ohjels 
ciiMMiie  s'il  les  \d\ail  pour  la  picinicie  Tins.  La  C(''eilé  psychicpie  s'aeconi- 
paj^ne  ordiiiairenienl  d  Mne  l'aihlessede  la  nieMioii'e  visMelle  |)liis  om  moins 
niaiipiée,  le  malade  esl  iMcajialde  de  repro(lMii(!(ic  mémoire  par  le  dessin, 
MM  (d)jel  MSMel  qMelcoMipie.  (.es  svMiplômes  pcMveMl  èlre  |)ei'maneMls  om 
passaf,reis,  iMais  préseMlenl  liahilMellemeMl  de  ^laMiles  oscillalions  (Imm 
jinM'  à  laiilre.  Ils  acconipaLiMeMl  parfois  1  héMiianopsie,  l'a|ihasie  seMso- 
riclle,  el  relèxenl  de  h''siiiiis  en  ;:  '•nt'ral  hilalérales  el  pi'ot'ondes  iln  lohe 
occipital  (jui  (lélrniseMl  les  radialions  opli(|nes  et  enipièleMt  pins  om 
iMoins  loin  sim"  la  l'ace  externe  de  ce  lolie.  Celle  localisalion  a  aMiené  Wil- 
hrand  à  cdnclMre  à  rexisleiice,  dans  lonlc  la  l'ace  externe  (in  lohe  ocei- 
pilal,  d'un  cenire  ancpnd  il  donne  le  nom  de  rcnlre  des  xouceîiirs  visuels. 
en  opposition  an  cenire  visuel  cortical  om  cenire  de  peveeplion.  (pii  siège 
à  la  l'ace  interne  du  loli;>   uceipilal.  i\ov.  Arjtxixie  visuelle,  p.  ô'.t.i 


CilM'Illll.  Mil 


SEMIOLOGIE  DU  LIQUIDE  CEPHALO-RACHIDIEN 


l.;i  I l'iiiiii  l<iiiil),iiii'  lui  iiiliiMliiili   Vil  c'liiiii|iii'.  |i;ir  (jiiiiirki-   ||S!I||. 

<liiii<-  iiii  itiil  ('\<'liisi\i'iiiciil  llifiii|i('iilii|iir  ri  |iiiiii'  (liiiiiniii-r  hi  ciiiii- 
|>rcssiiiil  i'i'I'i'Im'.'iIi'  iIiiiis  1rs  r.is  il'livill'tirr|ilialir  iii^iir  ri  rhi'iiilii|lir.  Miiis 
irtlr  iiilrivrnlioii  ;i\;iil  rir  ilrjà  |ii;ili<|Wrr  iivaiil  lui  |»ar  Kssrv  cl  Winlri 
|IS81)|r(  |Mi' IhiikrilSDOl.  Cr  smil  Wi.lal.  Sirail  ri  ItiiMiiil  l'MMIi  ipil 
riiinil  1rs  |irriiiiri's  à  iiiiiiilirr  la  |ii)s>iliilil(''.  ru  l'Iuiliaiil  la  cNlolo^ir  ilii 
lii|iiiilr  rr|ilialii-rarliiilirii  l'clirr  pai'  la  iiiiucrmu  Inuiliairr.  il  ru  lirrr  ilrs 
iiiili<°alii>iis  ilia^uiisli(|ur>.  Au  ciiurs  ilr  rrs  dix  liriuirirs  anui'rs,  1rs 
rcrlirrrlii's  |irali(|U(''rs.  suiioiil  m  Kraiicr,  oui  liirii  mis  ru  rviilrnrr 
linli'irt  cousiilrralilr  i|ui  s'allarlic  à  Irtutlr  ilr  it'  li(|ui(lr.  i.r  diagiiiislic. 
le  tiailriurnt.  la  |ialli(if;ruie  (1rs  allrrliuus  urivriisrs  rt  (1rs  lualadirs 
|i(''iu''ralt's  (Mil  lai-j;rnicul  iK-iii-licii'-  de  crllr  ii(iu\rllr  uMlliodr  irr\|ili)ia- 
tiuii.  (|iii  rsl.  à  |U'(i|ii'ruirul  pailrr,  une  Itiopsir. 

.Ir  i'a|i|irllri'ai  lu  i('-\ruirul  (|ur  le  lii|uidr  (r|ilialii-rai-|iidiru  lire  |ii  inci- 
|ialriiirut  snu  ()rij,'iur  des  vaisseaux  drs  plexus  clioioidrs,  (|iir  sa  niasse 
Idlalr.  arcuiMuU'-e  dans  les  es|iiices  sdus-arachuoidieiis  ri  dans  1rs  \rnlri- 
cnlrs,  rsl  (•\aliu'c  inuiiiulenieiil  de  1(1(1  ;i  |.")(l  ceuliiurlies  (  iilics,  —  liiru 
t|iie.  sé('lia|ijianl  d'inie  t'açuii  cdulinue  par  nue  ponrlimi  ae(-iileiilelle.  «m 
en  ail  pn  recueillir  jnsipià  'J  el  ni("'nie  V  lilres,  —  el  (ju  enlin  il  sécuiile 
dans  la  (-ircnlatiiiii  lvniplialii|ur  par  1rs  gaines  pi'-rivascnlaires  el  pi'-ri- 
radirulairrs. 

Sans  m'arivlrr  à  (rinl(''i-rssaidrs  eiiiisidt'ratious  d'ordre  pliysiid(t^i(pie, 
llit'rapenliipie  on  pallio;;(''ni(pie,  (|ui  mécarleiaienl  du  cadic  de  cet 
(Mivrajie.  je  nie  horncrai  ici  à  iudii|iii'i  la  valeur  si'iuiolni;iipir  de  l'rludr 
du  li(|ui(lr  ('(''plialo-racliidirn. 

Voyous  daliord  ipiels  sonl.  à  1  Clal  iKU'inal.  les  caracli'res  de  ce  li(piide. 

l.oisi|n°()n  l'ail  une  racliiceiilèse,  on  le  voil  sourdre  pur  laiiL'uille  sous 
l'orme  de  ;ionlles  assez  sériées  —  (iO  environ  par  minnie.  soit  une 
par  seconde.  —  »|ni  se  prcsscnl  lorsipie  le  malade  parle,  lonsse  ou 
respire  forlenienl.    mais  jamais  le  liipiide  ne  s'écoule  eu  jel. 

Ilecneilli  dans  un  tnlie  de  verre,  il  esl  iiirolore.  limpide  ciuiimr  dr 
l'rau  de  roclir.  Mais  il  rsl  plus  lliiide  cpie  l'eau,  car.  ai-'ité  dans  sou  n'(  i- 
pienl.  il  en  mouille  moins  les  |)arois  i|ne  celle-ci  el  relonihe  au  loiid  plus 
ia|)i(lemenl. 

liuLniM:.  —  Si-iiiiulnt'ii'.  75 


iisr,  ^KMtoi.or.ii:  or  <yst{:vi:  m:i:\i:i  \. 

(Jllcl(|iicr(pis.  il  l'sl  Iciiili''  en  Miller.  |i;ii'  siiilc  ili'  la  |)i(|iiic  accidi'iiji'ili' 
irilil  vaisseau  ;  r)ii  \cir,i  plus  liiiii  ciiiiiiiiciil  on  (lisliii;^iii'  celle  coIdi'u- 
lioii  ;icci(ienli'lie  de  eeilaiiis  (''laK  |ialli(p|ii;:ii|iies  dus  ;i  une  lii'Mnuri'agic 
nir'iiiiij,'t''e  011  téiéluale. 

Sii  ivactiori  est  k'';ièrenienl  alialini'.  Sa  densiji',  en  ia|i|i(ni  avec  sa 
fail>lo  It'iU'iir  en  tnaléi'ianx  snlides.  esl  en\  Ikmi  de  1(1117. 

Avant  ((Mil.  le  li(|nid('  ('('plialo-raeliidien  e-^l  eiin>lilnc  par  nnc  siilnliiJii 
do  l'Iilnrnie  de  sndiiiiii  ;  il  en  contienl  de  (i  à  S  ^ranirnes  par  lilii;. 
Kii  d(di(iis  (le  celle  subslaiice  iniiK'Tale.  il  ne  conlicnl  que  des  Iracos 
de  plios|iliale  de  chaux  et  de  cariionale  de  sonde.  Les  inali(;res  orga- 
iii(|iies  sont  moins  ahotidanles  ((ik;  les  sels,  il  n  y  en  a  ipie  1  ou  ti 
giaiiinies  pour  lOflO.  A  {'(Hat  iiornial,  on  y  renc(nilre  une  pelil(!  (|uaulil('! 
d'allniiniiie,  toujours  inférieure  à  ll.r>l)  pour  I  ()()()  (MesIrezaI)  el  mise  t'aci- 
lemeiit  en  ("'vidence  par  le  cliauU'age  apiès  adjonclion  dei|uel(|ues  goutles 
d'aeide  tri('hlora(  r'ti(|iie,  ou  pai'  l'acide  iiiliiipie.  Celle  alhnmiiu!  (sl  eons- 
litu(!'e  pres(iue  vini(jneiuenl  par  de  la  siMo-gloliiiline.  alors  (|ne  dans  le 
plasma  sanguin  ou  trouve,  en  outre,  de  la  s(Jro-all)umiiie  on  s(!'riue.  La 
lihrine  n'existe  (lu'à  r(>tal  de  lrae(>s.  inapinc'ciabN^-  à  \'('\:\\  nm mal.  Il  n'v 
a  pas  de  substance  libriuogène. 

Le  Ii(iuide  e(!|dialo-raehidien  léilnil  li-gèremenl  la  liiiuenr  de  l'tdiluig: 
le  corps  r(''ducleui-  parait  ("'Ire.  comme  l'avait  siipposi-  Clainh;  lîeruard, 
le  glucose  ((jrimbeit  et  Coulaud).  La  quantili'  normale  de  glucose  est  de 
40  à  (iO  centigramiues  par  liti'e  (Sicardi;  elle  esl  donc  inrérienre  à  celh; 
(lu  sang.  Il  reiirerme  encoie  de  l'iuée  ((t,'2r>  à  l),."."i  par  lilrei  el  des  traces 
de  |ieploues.  11  ne  conlicnl  pas  de  conipli'nienl  on  alexine.  Il  esl  doue 
inniile  de  rinaciivei' lm'S((iron  veiil  pralH|uei' a\cc  lui  la  r(''aelion  de  lixa- 
iiiMi  lin  conipli''ineiil  par  la  nii'lliode  cinnpièle. 

La  ceuliilngalion  montre  (jue  ce  lii|nide  ne  conlieni  aucune  cellule  eu 
suspension  ou,  (|nel(|U(!t'ois,  de  rares  lymphocytes.  D'apn'^s  Nageotle  et 
L(3vy-Valeusi,  le  iiomlu'e  de  lymphocytes  i|n"(ni  rencontre  à  l'état  normal 
vai-ie  entre  1  2  et  1  1  '2  par  luiHimètre  i  nhe  iiniriK^'ialion  laite  avec  la 
cellule  de  Nageotlci.  .Vbandonin!'  à  lui-même,  à  l'aliri  de  rinreclion.  il  ne 
se  ti'oublc  pas,  il  ne  se  coagule  pas. 

Telles  sont  li;s  principales  propri(Jt(''s  du  licpiide  (  éplialo-rachidieu 
nonnal.  Chacune  d'elles  peut  se  modiliei'  dans  les  (Uats  |)atholo- 
gi(|ues  cl  ce  n'est  (|u'en  coordonnant  les  caract(;res  anormaux  (pi'oii 
peut  .juger  de  l'alirTation  |dns  on  moins  inariinT'i'  (|ne  peni  pri'seidcr  ce 
lirpiide. 

.rd'Iudierai  su("cessivcnieut  les  modilications  des  caracli-res  pliysiqiuis, 
(  liiini(pies.  cvt(dogi<|uos,  bact(;riologiques  et  biotogicpies  proprement  dits 
de  ce  li(|uide. 

1.  Étude  physique.  —  .l'envisagerai  ici  la  h'usion,  la  coloration, 
la  den-ili'  el  le  point  civfjscopique  dans  les  i''tals  pathologiqiKïs.  .h;  lais- 
serai de  (.ôlt-  l'é'lude  de  la  couductihilitc'  c^dectiique  et  de  la  viscosité. 

1"  Tension.  —  On  a  essay(j  de  mesurer  la  tension  du  liquide  c(iphalo- 


siWiioinaii:  m  (i<ji  ihi:  ii:i-iiM.niiviiiiiii:s.  \ui 

rachidii'ii;  \\\\\'\^  les  ivsnll.ils  iililcmis  smil  iniiliJiiliduin's,  (tiiiiickf  l'ôxii- 
liic  ;i  \'M\  iiiilliiiirlrcs.  Siijiiil  l'iilrc  'J(l  l'I  .".",  Kniiii^'  ii  l'J.'i  tiaiis  la  posi- 
liiMi  riiiiclu''!',  HO  i\m\<  \\\  |iiisiliiiii  iissisc.  II.  (lliniilf  i  l'.M'Ji  se  scrl  iriiii 
iiiaïKinii'-li'c  >|M'-('i:il  |)iTiiirllaiil  ilrvaliK-i'  ccllf  |ii'i>s<<ii)ii  avec  r\ai-|ilni!i'. 
(Ihr/ le  siijcl  l'onriii-  rlli-  tiM-iilc  l'iilri'  1(1  cl  l 'i  rriil.  I.a  |Mtsiliiiii  a^^^i^l> 
rr-li'M'  ilf  S  à  II)  cciil.  I.a  liMi\  la  l'ail  varii-r  ilr  '1  à  1  i ciil.  I.i'  cImIIit  Ii- 
plus  faillie  cimslalr  par  rcl  anii'iir  t'Iail  ili-  i  iciil..  Ii-n  plus  i-lcvi-s  de  ."S 
à  {VI  rciil.  SdiiM'iil  dans  le  cas  di>  liiiiicnr  ci'-ivlii'ali'  il  a  nliscrvé  ilf  ill  à 
i.'t  l'Cid.  Kii  cliiiiipif  iiti  piMil  à  la  ri;:iii-iii' m-  roiilciili'i'  d'idisrivri'  la  l'oiri' 
avi'c  laipicllc  si-coulf  li'  iiiiuidc. 

l,7ii//»c;7c//.s-/()/i  cxislf.  liirscpTil  smiid  en  ;;iiiilli's  pressées  nu  Inisipi'il 
jaillit  en  jel  el  se  Irnnve  pi'njeté  plus  nu  iniiins  loin  de  l'eudiniil  de 
l'ai;.;nille.  Klle  a  été  nidee  IrtNiuetniiieul  dans  les  mcniu(jilcx  el  les 
tuinrnrs  ciTt'hrdlcs,  mais  non  d  une  l'acun  cmislaule;  nn  Ta  observée  dans 
\'liiltliiirri)li(ilii\  siiiluul  dans  r('/y//(/;.N/(' (hide,  .\a;,'e(ille  el  (layell.  paifois 
dans  la  /ifllaf/rc  (  llnveri  i. 

Il  snllil.  (railleuj's.  ipie  l'ai^nille  suit  |iai'lielleiiient  (dditi'-n'e  par  un 
|ietil  eaillol  nu  Initie  contre  nn  Iracins  nu'nin^M-  (|ni  idisirue  en  paitic 
son  (Milice,  pour  ipic  réctnileinent  ne  se  lasse  pins  (|ue  pai'  ^'nulles. 
Aussi,  m  dehors  des  cas  précités,  ne  |ient-on  jias  jui^ei-  de  létal  de  ten- 
sion du  liipiido  d'après  son  mode  d'écouleineiil.  l.orsi|n'il  existe  des  adhé- 
rences cloisoiMiaul  les  espaces  sons-arachnoïdiens.  la  poncliini  londiaire 
ne  pourri  iialuielleiiieiil  donner  aucun  reii--ei;:uriiieiil  sur  la  leiisioii  d<? 
ce  liipiiili'. 

'2"  Coloration.  —  Les  iiidiialiiuis  l'ouniics  jiar  l;i  ((doialiiiii  du  lii|nidcî 
céplialo-iMchidien  n'ont  pas  de  valeur  ahsidiie. 

Itaiis  les  ri'aclions  inOninijées  cliroiii<iiifs.  telles  (pu;  le  Itihi's  ou  la 
parai iisii-  (/(hiriaU'.  il  conserve  sa  limpidité  nonnale.  Il  en  est  de  même 
dans  la  plupart  des  cas  de  nii-ninijilc  luboriiU'iist'.  Dans  certaines  loiines 
de  méuiwjile  cërèhro-spinak-,  snrtoiil  an  iléhul  de  lenr  évolnlioii.  le 
liipiide  n'est  |)as  louche:  cependant  il  ne  conserve  pas  sa  limpidité'  d'eau 
de  roche  earacléiistiipie.  IJuoi  ipiil  en  soit,  l'aspect  noinial  du  liipiidc! 
ne  doit  pas  l'aire  conclure  à  nn  étal  non  palholo^'iipie  et  iiéi;li;,'er  l'élude 
de  ses  antri's  caractères. 

hans  les  iiiciiiiitjili's  iniriilrnli's.  il  piciid  le  plus  sunveiil  un  as|ie(l 
louche,  lactescent.  Iilanc-;,'ris;'ilre  ou  f;ris-ronj,'eàtre.  dû  surtout  aux  poly- 
nucléaires (pi'il  renrerme  :  il  contient  alors  des  niiciobes;  ol  ces  polviiii- 
cléaii'es.  comme  nous  le  verrons,  sont  altérés. 

Dans  certains  cas.  étudiés  par  \\  idal,  le  liipiide  a  nn  as|iecl  piiril'oriue. 
mais  il  n'est  pas  sepliipie,  il  ne  conlienl  aucun  ;:erine  pallio;;ène.  les 
polynucléaires  ne  sont  |)as  alti'iés.  Ces  é|ianclieineiils  piirirormes  asep- 
li(|iies  des  méninges  sont  iu(liiiaiiemeiil  dus  à  um'  Irsiaii  siiiiliililii/iii- 
des  ceiilres  nerveux.  Ils  itdèveiit  ipielipiefois  d'une  inilaliou  haïKili-, 
comme  celle  causi-e  par  une  nlili'  »/io(/pii«c  (ilisl,  de  Massai  v  el  Weili. 
Tariti'it  ils  ne  s'accompau'nent  d'aucun  symploine  révélaleiir.  tanlot  au 
conliaire   ils  s'ohservenl  au  cours  d'un  siiinlioiiu'  iiicniiujc  avi'n''.  Dans 


I18S  sKMii)Loi;ii-:  Dr  sysri:Mi-:  .\i:iiii:r.\'. 

((Uis  les  cas  (rc-paiiclitMiicnls  pmironiics,  on  a  rioli'  la  jiiK'risoii  :  leur 
(-oiistalation  C(iiri|ii)i'tc  donc  iiii  linn  proiioslii-. 

I>aiis  les  liriiKirrdijiex  du  nevraxf  ou  des  iiiriiiiuicx,  le  li<|iiiil('  ccplialo- 
l'acliidioa  csl  teinte  en  roiiLie  on  en  jaune  |i,ii-  les  gloliules  confies  du 
saufi  et  pai'  leur  liéniofiloliine  (|ni,  par  hémolyse,  a  ('lé  mise  en  lilieclc'. 
Avant  de  considérer  celte  teinte  coinnie  |)atlioioiii(ine,  il  laul  liii'ii  s'assu- 
rer ipie  le  sanj;  ne  |)idvienl  pas  de  la  |)iqùte  accidentelle  d  un  \aisseau 
surveinie  an  conrs  de  la  ponction  lombaire,  (iest  pour  exiler  celle  ('vcn- 
Inalité  (pi"oii  se  scrviia  de  iiréférerue  d'ime  aiunille  à  biseau  c(Mirl  :  si  le 
li(|uide  est  teinté,  on  eiilbncera  on  I  (jii  rclireia  l'aifinille  d'un  ou  fleux 
millimètres,  |)uis  ou  {'Indiera  lécoidenienl  dn  l:(|nidt\  Selon  la  miMliode 
de  Tnl'lier  et  .Milian,  on  le  iceneilleia  dans  huis  Inhes  ditlV'reuls  :  la  c(do- 
ratiou  rou^c,  éjiale  dans  les  trois  tubes  eu  cas  d'hémorragie  de  <ause 
palholiii;i(pie.  n'existe  (pic  dans  le  premier,  au  cas  de  lésion  accideu- 
lelle.  De  plus,  le  liquide  liémoi'i'agiipie  ne  se  coa^iule  |)as  et.  connue  l'avait 
constaté  liard.  il  contient  des  hi'Mnolysiues  (|ui  dissolveul  ///  riiro  les 
hématies  du  malade  et  niodilieid  l'liémoi;lidiiue  (l'roiin.  Ilnliii.  après 
ceutrilnuation,  le  liquide  est  laqu(''. 

I,a  cobu'aliou  du  litpiide  bémorraf;ique  est  \arialib'  :  laulol  elle  rap- 
pelle celle  du  sang',  le  plus  souvent  elle  est  rosée  ou  jaune.  Elle  s'éclaircil 
par  la  ceulrifugation,  car  les  globules  rouges  en  suspension  sont  pi'éci- 
pités  au  tond  dn  tube  où  ils  l'oruu'ut  un  culot  rouge.  A  rexamen  micro- 
scopique, ou  constate,  en  outre,  des  lyiuphocytes,  témoins  de  la  réaction 
méningée,  queUpies  rares  |)olyuu(léaii'es  et  des  hémaloniaciopliages 
(Sahrazès  et  Muratet).  L'migine  la  pins  bal>itnelle  de  cette  \autliocbroiuie 
parait  être  la  transformation  de  l'hémoglobine  des  globules  é|)aucbés  en 
pigments  biliaii'os  vrais,  puis  en  urobiline  i(|ne  l'on  décèle  dans  le 
Tupiide  pal'  leurs  réactions  spéciales)  :  c'est  un  nouvel  eveiuple  de  bili- 
géuie  liéuKdvtique  locale  (Froin). 

Toute  hénioriagie  cérébrale  ou  méningée  ne  se  traduit  pas  uécessaiL'c- 
menl  |iar  rérylhrocbromieou  la  xanlbocbi'oune  du  liquide  céphalo-rachi- 
dieu  (Sicard).  Mais  Jusqu'il  esl  posilif,  le  chnimo-diagiioslic  donne  de 
jtrécieuscs  indications. 

La  xantbochi'omie  a  été  sign:ilé(;  fiéqnemment  dans  les  fractKir'.f  du 
crnue  ou  les  riolenlcs  riiiiinKitionn  cérèhralca.  Klle  s'observe  dans 
Vliûniorroiiii'  crréhrali'.  (pielle  dislingue  ainsi  du  ranujllissemeul,  dans 
Vhi'iiKiloinyélie.  et  surlnul  dans  Vltémorraf/ie  mcniiif/fh'  soiis-ara- 
rhiKiiilicnue.  Excepliomiellement,  elle  a  été  notée  dans  les  méningilcs 
aifiiti-s  ou  clironiquex  et  dans  la  inicliijinéniiH/ile  héniornifiif/iu'.  Chez  le 
nouveau-né,  elle  permet  le  diagnostic  d'un  syndi'ome  dû  à  Vliriiiorrtif/it' 
niéniiifiée  el  caractérisé  par  dn  coma  avec  cyanose,  convulsions,  conlrac- 
Inres.  hyperthermie  (I)evraigne|.  .le  décrirai  plus  loin  le  syndrome  de 
Fr<iin,  caractérisé  par  la  xantoc.hromie  avec  coagulatiiui  eu  masse  du 
liquide  cé|dialo-rachidicn. 

Itans  les  compressions  de  la  moelle  par  mal  de  INdl  (Sicard  et  Foixi. 
comme  aussi  dans  cei'lains  cas  de  paebyuu'miugite.    la   xaidhochromie 


sh:\iioi.o<iit:  iii  i.iQi  uit:  if:i'HM.ou.HiiiDii:.\.  \\x> 

(lu  lu|ni)li>  (■('•|iliiilo-rarlii(liiMi  est  simimmiI  roiisl:iir-i':  elle  rot'visli-  .'iliii> 
a\('i°  Mlle  i|iiaiilil(''('(iii->i<li>r:ilil(>  (l'iilliiiMiiiir.  rmitrasl.'iiit  avec  hi  larclr  ili'> 
Inicocvifs. 

.')'  Densité.  —  Les  iiiiMlilii-aliniis  de  ilciisilé  soiil  |iimi  iiii|iiii'laiilc>. 
Haiiv  un  lis  lie  riia;:uhiliiiii  iuassiM>  ihi  lii|iiiili>,  Itlauclirlii'-if  i-l  l.rjiuiiir 
xi^uali'Mt  II-  l'Iiilliv  ili>  l(li:>.  au  lii>u  ili-  llllli. 

\  Cryoscopie.  —  V.n  |iivsi'ii(i'  ili-  la  livs  ^-lauili'  vai  ialiilitr  iIcn  nsiil- 
lal»  iilili'uiis  |iai'  1rs  auti-uis.  hi  nnliou  ihi  |iiiiiil  i  i  \iisi'(i|iii|ui-  du  lii|uiil(> 
rr|ili:ilii-i':ir|ii(li<<u  ne  saurait  axnir  aucuiic  vairur  si'iiiiii|ii;:ii|ur.  I.a  ilnii- 
Mi'i'  la  llllli  us  iiiriiuslaulri>sti-i>llr  ilc  la  lur'iiiu^'ili-lulii'rrult'iisi'.ui'i  riiV|Mi|ii- 
luirili'-rsl  rii'iiuculi'  (0.  itiàtl.Ti'n  iWiilal.Siraiil  ri  llavaut:  iiirlisi'l  llnsi'ii- 
llial  :  Itaïunnii  .  ruiii'  Mcslrc/al  il  siTailili'  0",ri7ri,  l'IiilVrisiuald^ui-  à  ci'lui 
ilu  vi'i'iiiii  s.iii^'iiiii  ili'-lrniiiur'  il  laiilr  ira|i|iai'<'ilsil)'  priTisinu  (Mi-slrr/al.  i 

II.  Étude  chimique.  —  L-s  miulilii  aliuiis  di-s  i;ii;iili''ii-s  i|iiuiii|ur- 
du  lit|uidf  (•('•n'Iiio-spiiial  ciiuiiittili-ul  rrilaint's  doiuu'i's  inlfirssauli's. 
Cl'  siiiit  celli's  rcialivcs  à  sa  teuciir  eu  cliioiiirc  di-  sodium,  fii  uivi-,  i']\ 
allniiiiiiii'.  ru  ^.diii'iisc.  fii  lilii'iuc. 

1  Chlorure  de  sodium.  —  Siranl  si^^iiali'  la  dirniiiulinii  du  l:iu\  di-s 
cliloruci's  dans  la  iiiruiiujili'  tulirrciilcuse  :  dans  li-s  UK'niui^ili's  iinu  IiiImt- 
(  iili-uscs  la  diniiiuilitin  fxisic  niais  n'csl  janiais  aussi  inai'i|ur-c. 

Ilaiis  Vidrniir.  Widal  et  Fioiu  sigiiali'iil  riiypcriiiliuuiic.  (ianièrc. 
riiy|iii(ii!(iiurii'  :  les  résultais  sont  incuustaiils.  mais  il  seiiildi'  i|Ui' 
riiy|ii'n-lil(>ruii('  existe  dans  |ires(|ue  Ions  les  cis  de  U(''|ilii  ile  avee  ic^len- 
tion  eiiliinirée. 

llaus  Irpilcpnlf.  la  dose  des  eiildrures  est  normale.  Mais  si  les  malades 
sont  soumis  au  régime  aelilmnié  et  au  liailemeul  liroinuré.  le  elilorure 
de  sciiliiim  disparaît  et  est  remplaei'*  p.u'  le  liromure  iVilemaiini. 

•J  Urée.  —  Mans  Vurèniit-,  le  taux  de  Inr/'e  est  augmenté  dans  un 
rapjiorl  souvent  direct  avee  eeliii  de  l'azolémie  (de  (I  gr.  *>(!  à  ."•  gi-.  et 
pliisi  :  e'est-à-diie  avee  la  gravité  de  la  maladie  (Widal  et  Froin. 

.")'  Albumine.  —  Itaiis  les  iiirnintiili-s  aitiiics  iniicrohienues.  sv|iliili- 
tii|uesi,  siihiiiijiirs  (  tuliereuleuses).  fliroiiir/iirs  (tahes,  jiaralvsie  géni'- 
ralei.dans  les  irartioiis  ntt'-iiiiifii'rs  elinii|uemeut  /«/e/i/e.s- isypiiilis  seeon- 
daire).  il  est  de  règle  de  eonslaler  non  seulement  raiigmeutation  du 
taux  de  ralliumiiie  ('2  à  S  gr.  au  lieu  de  O.UO  à  I  gi. i.  mais  eiuore 
l'apparilion  de  sérum-alhnmiiu'  ijni  n'existe  pas  dans  le  li(|uiile  normal. 
Ce  earaetère  est  imporlaiil.  car  on  peut  l'oliserver  dans  des  cas  où 
les  autres  modilieations  patliologii|ues  soid  abserdes  ou  |ieu  manpii'es. 
La  séiine  seiviil  parlieulièremeni  augmentée  dans  les  mi''ningiles  liilier- 
euleuse  et  eéiéliro-spinale.  alors  (|ue  raugmeidalion  de  gloliuline  soli- 
serverail  dans  les  alVeetions  sijiiliililii/iirs  ou  partistipliilitiiiiirs.  Mais  ees 
laits  eomporleid  de  nomlireuses  exeepliims  et  il  ne  senilde  pas  <|u'on 
puisse  en  tirer,  comme  le  veut  Noguclii.  une  réaelion  permellau!  le  dia- 
gnostic de  méningite  syphililiipie.  \h^)s  la  i>cllfigrr  raugmeiilalion  de 
ralliiMiiiiii'  ;i  été  si''nalée  (lîoM-rii. 


1190  si-:Miiii.oaii:  ni  sysrf.Mi-:  xi:iiri:i  x. 

l.";uiuiiH'iil;ilinii  ctiiisi(l(''i;ilili'  de  riillimnini'.  associrc  ;'i  l;i  xaiillio- 
cliKiinii'.  cl  riiiilrasliiiil  avec  Ir  iiclil  innnlirc  (r(''li''iiiciils  li^iin's.  se  icii- 
t'oiilrc  •MiiiNciil.  (■(iiiiiii(>  ji'  \iciis  (II'  le  (lire,  dans  loiilcs  les  (;(mi|ii('S- 
sioiis  (If  la  iiiiicilc  -  ilisaot-idlifiii  (ilhiniiiiio-ciitohK/iiiiic  de  Sicard  cl 
K..ix. 

i°  Glucose.  I.  aii^mciilaliini  Ac  ;;liicipsc  a  cli'  (d)sciv(''('  |iaj'  Sicard 
dans  la  (■(x/ucturlic  cl  dans  les  liiiiiriirs  ccrchnilcs  Vdisincs  du  ImiIIic,  |iar 
Naltaii-1/ai'iiei'  et  Sczary  dans  la  lnjpani)soini(i.sc.  I,a  diiMiinilion  a  clé 
conslalcc  dans  ceiiaiiis  cas  (I(!  inriiiiifiilcs  «/r/îU's  el  Inhcrciilcuscs.  Mais 
cosl  dans  le  diaholc  (|n(iii  i-w  a  i\i>\r  les  (pianlités  les  jdns  alxiiidanles, 
(l('|iiiis  1  ^laninie  jiis(|n  à  (i  ^laMiiMcs:  il  n  y  a  d'aillenis  pas  de  rappoil 
conslaul  avec  la  l(>iienr  en  glnc(»sedn  séinin  saiii;nin.  .le  signalerai  etn-ore 
la  ini'sence  de  lacélone  dans  le  li(|nide  c(''|ilial()-raciiiiliea  des  (liahclujiics 
foinalenx  (S(in(|nes  et  Avnaiid  i  on  ikiu  coinaleux  (Dcrrien  el   li(ins(jiiel). 

.")'  Fibrine.  —  Syndrome  de  coagulation  massive.  —  TonI  li(|iiide, 
iiiciue  limpide,  qni  laisse  d(''j)()ser  nn  lilainenl  de  lihiinc,  doil  cire  con- 
sidiM'é  coniine  palli()l(igi(|ne.  Il  sagil  alors  de  iiiriiiiKillr  (i'kjiic  on  de 
rraction  incningéc,  de  an'iiiiu/itc  iHhcrciilcit.se  ou  de  iiiviiiiK/ilc  cliro- 
îiù/Me  (syphilis  dn  iiévraxe,  laiies,  paralysie  f^énérale). 

lue  mention  sj)écial(!  doit  èlic  l'aile  du  syndrome,  déciil  par  Froiu 
(lilOâ).  cousistanl  en  une;  coagulation  lii)rineuse  massive  du  liquide 
cépliaio-raciiidieii,  s"accom|)agnanl  l'ré{|nenimenl  do  xantocliiomie  cl 
d"licmatol(Muocytosc.  Dans  ces  cas,  aussitôt  après  la  pouctiou,  (|U(dquefois 
nue  ou  deux  heures  après,  paifois  aussi  dans  laiguille  elle-mènu',  le 
li(piide  se  |)rend  en  masse.  Dans  les  quatorze  observalions  de  ce  syn- 
drome (|n'Auhry  a  recueillies,  il  note,  dans  la  plupart  des  cas,  la  colo- 
ration jaune,  la  présence  de  globules  rouges  et  de  leucocytes  (ordinai- 
rement des  lym|)liocytes)  :  mais  ces  deux  derniers  caractères  ne  sont  pas 
couslaiils.  O  syndrome  a  été  noté  au  cours  de  diverses  allectious  ner- 
veuses :  syphilis  médullaire,  iiiénincjilc,  tHincui-s  des  nirninijc:^  ineilid- 
laires.  Il  sendjle  lié  à  la  production  diiut^  sympiiysc  méningi'e  d'où  lésul- 
lerait  risolemenl  du  cul-de-sac  durai  cl  la  l'ormaliou  d'une  pociui  à 
parois  très  vascularisées  :  méningite  kysli(|ue.  Sons  riiillucnce  des 
poisons  microbiens  ou  néoplasi(|ues.  il  se  produirait  dans  celle  poche 
nue  exsudation  séro-libiineuse  analogue  à  celle  qu'on  obseive  dans  les 
pleurésies.  La  conslalalinu  d'un  Ici  syndrome  commande,  dans  les  cas  à 
('•tiologie  douleuse,  un  trailcuicnl  anlisypliilili(|ue  ;  car,  le  plus  souvent, 
la  syjdiilis  est  en  cause. 

III.  Étude  cytologique.  -  A  létal  normal,  le  li(|uiiic  ci'|ilialo- 
|-acliidieu  ne  cnrdienl  aucun  aiihc  l'h'tuent  ligure  i|u'un  demi  ii  un  cl 
demi  lym|dujcyte  par  miilimèlre  cube. 

Lorsqu'il  y  a  in/huiiiiiiilion  luéniiKji'r.  I(!s  gloliules  idaiics  du  sang 
passent  dans  le  li(piide  cé|)halo-rachidieu,  les  cellules  coujonclivcs 
interstilicdles  sous-arachnoïdieuues  reviennent  à  l'élat  embryomiaire  et  y 
émigrenl  aussi.  Lors(|ne  le  jjrocessus  est  Irauchemeul  aigu,  on  a  de  la 


ShMlnlOilll    hl    llijl  Ihl    I  EfllMii  ILM  ll/IHIX  irn 

polyniulèonr.  I.cs  |i(il\mi(lt''iiirc's  sniil  (it-lniiiirs.  nllt-irN  litis(|ii'il  s'a^il 
trnii  |M'U('(>s>iis  iiiirroliicii  :  ils  smil  iiilarls  s'il  s':i;;il  il'iiii  iii'iK-essiis 
as(>|ilii|iii>.  I.ii  |iiilyiiu(li'iiM'  s'nliscivc  au  (li'-lint  de  |ircs(|ii('  ttiiilcs  les 
lYiirtions  iiii'iiifiiji'f.i  :  iiiciiiiiijitfs  ininilcnlfx.  mrniiitillrs  liilirrriilrK.si-s, 
rfitclidii  nii'niiKji'r  »lc  la  siniliilis  scnniilairc.  Mais,  plus  un  iiioiiis  raiii- 
itiMiiciil.  s(>l(iii  la   l'aiisf.  clic  lail  |ila('c  à   la   MKiijiiiincli'-usc  on  à  la  Imii- 

|lllOC\l(>St'. 

I.a  iiKiiioinirli'dsc  csl  an  ciiiiliaiic  l'iiiiliic  d'iiii  iiroccssiis  xiilmiijii  ou 
cltrtiiii<jm'.  (!"csl  ainsi  ipic  dans  les  nn-ninf^ilcs  puinh  nies,  la  iinivnn- 
t'Icosc  l'ait  |iiMi  il  |))>n  |ila<'i>  à  la  niDniinncli-osc,  ijui'  dans  la  nir-niri;.'ilc 
lulii'fculonsc  la  lyinidiocylusi'  a|i|)aiail  souvent  dès  les  preniieis  si^,'nes 
elini(|ues  de  ratl'eelion.  et  (|n"elle  a  éli'  l(nii;lL'in|is  rinisidéii'c  coinine  le 
type  uiiiipn-  de  réaelinn  eellnlaiie.  (pie  chez  les  sypjiiiili  pies  la  rdiiniilc 
ninniiinnléaii'c  est  é;;alenicnl  de  ic;;lc. 

A  côté  des  nionoiiui'léaii'cs,  on  oliserve  parfois  de  jji'ossi's  cellules 
pliagocylaires  uninucléées  :  inacro(diaj;os  (dans  les  liéinoira^'ies  luéniii- 
m'tîs,  par  cxomplc).  Chez  les  sypliililiipies  secondaires,  ou  peut  voir  des 
cellules  uninucléées  ;i  protopla^-nia  liaso|)liile.  à  inivaii  e\cenli'ii|ne,  à 
lilaiiuMils  chicMuatinieiis  radiés  :  ce  sont  des  plasniazcllcn.  Il  est  exccp- 
liorine!  de  trouver  des  cellules  endoihéliales.  jlaiis  les  hiMnorrajties  on 
trouve  des  j,'lolinles  n>uj.'es,  or<linaireineiil  altérés,  créneli'-. 

Eu  dehors  des  ht-tuorragies  niiMiin^n'es,  la  nuinér.ilion  des  eh-nienls, 
pour  laijuelle  diveises  techni(|nes  mit  été  projiost'es  (l-ai^'iiel-l.a\astine, 
Kuchs  el  ilosenthal.  K.  Jones.  Nageotle  et  Valensil  roiirnit  des  résultats 
prati(pies  assez  intéressants.  Notons  cependanl  ipie  la  cellule  de  .Na- 
^'Cotte  ipii  constitue  un  progrès  important  dans  la  techniipii*  ne  seinide 
pas,  poiii'  des  raisons  encore  peu  connues,  donner  des  l'i'siiltals  toujours 
coiiiparahles  entre  eux.  (l'est  là  un  l'ait  (Uie  j'ai  constaté'  avec  Sézarv 
chez  les  lahéti(|ues  non  traiti's  el  rpie  Sicard  et  lilocli  ont  égalenieiil 
observé'.  Aussi,  pour  ju^jer  de  l'action  théra|ieiitii|iie  de  certaines  médi- 
cations, doit-on  accorder  crédit  non  pas  à  la  diminiilion  de  la  Ivmphocv- 
tose  ipii  peut  être  spontanée,  mais  à  sa  dispariliuii  coniplèle  (Sé-zarv). 
.le  nienlionnerai  aussi  le  procé'dé  de  lliiiupl  (  liM."»)  ipii.  jiasé  siii'  les 
propriétés  filtrant<'S  des  meniliranes  de  cidioiliou.  perniel  de  coinpler 
tous  les  éléments  (-onteiuis  dans  nue  ipiantite  donnée  de  liipiide. 

Dans  certains  cas  de  tumeur  cfrrbnile  ou  uiruiiufée,  on  a  li'ouvé  des 
cellules  néoplasiqnes  provenant  de  la  tumeur  même  Léri  etCalala,  l.oeper 
el  Crouzon.  Sicard  et  (iy.  Widal  et  Ahraini|.  Ihiroui'  a  vu  des  cellules 
rondes  gorgées  de  my(''liuc,  c'esl-à-dire  des  éléments  tout  a  l'ait  ana- 
logues il  ceux  i|u"en  anatiuuie  pathologi(|ue  on  a|ipelle  lies  corps  graini- 
leux.  Mais  ce  cvti)-dia;;iiostic  des  tiimeiiis  du  néviaxe  est  très  rai'erncnt 
positil':  pDiir  iM.'i  part  je  ne  lai   jamais  encore  ohscrvi'". 


sÉMiiii.oan:  ni  s)sri:Mi-:  xi:i:\i:rx. 


Valeur  sémiologique  de  la  cytologie  du  liquide  céphalo- 
rachidien  dans  les  états  inflammatoires  des  méninges. 

Méningites.  —  l»;iiis  les  inéiiingitcs  av('r(''i'R,  il  osl  do  règle  de  rcn- 
cimlii'i'  des  globules  blancs,  doiil  la  variété  c^sl  on  rapport  avec  les  lois 
énoncées  |)his  liant.  Dans  la  inriiinfjilc  crrchro-siniKilc  épidi' inique  la 
polvnncléose  s'observe  jiendant  tonte  la  phase  aignë  de  la  nialadi(!  :  les 
nioiioiuicléaircs  n'apjiaraissent  qu'à  la  (bMervesetnice.  Dans  la  iiiriiiiif/ile 
liihinriilciisi'  an  contraii'e,  la  lynipliocytose  est  |)rée()(;e  et  hs  stade  de 
polynncléose  est  rarement  constaté  :  d "aillenrs  dans  les  cas  de  polynn- 
<'léose,  on  constate  en  onti'e  de  noinbrenx  lynipliocyt(;s.  I.a  iiirtihi(jilc 
aupliililiijuc  présente  inie  evtologie  analoune;  inais  on  peni  y  icncontrei' 
en  ontre  des  plasniazellen. 

On  coniKiit  nn  cei'tain  nombre  dCxceptions  anx  règles  pré(;''deiiles  : 
daii^  i(Mel(|nes  cas  de  méningite  avéré(\  il  n'y  avait  |)as  de  léaclimi 
cellnlaire.  Par  contre,  on  constatait  la  pr(''sence  de  microbes  on  une  ano- 
malie dans  l(»s  caiactèr(>s  du  li(pii(le  (tension,  ailiiiniiiii',  etc.). 

Méningisme.  —  Il  était  intéressant  de  connailrc  \v^  dnmié<'s  de. la 
l>oMctiim  Itnnbaire  dans  les  cas  de  méningisme.  Un  sait  (jnc  ce  mot  fnt 
appli(pié  pai-  Dupré  (l<S!)4)anx  états  morbides  dans  les(|nels  on  constate 
l'ensemble  des  symptômes  éveillés  jiai'  la  son (IVance  des  zones  ini'ningo- 
coilicales,  sans  ce|iendaiil  (piiis  soienl  cxpiirpiés  par  une  aih'ralioii 
anatomi(|ne  saisissaiile. 

In  grand  nomlire  de  laits  de  méningisme  relèvent  de  \'lii/slrrif  r\  ne 
s'accompagnent  d'ancune  moditieation  dn  li(piide  C(''plialo-racbidien. 
D'autres  ressortissenl  à  la  loxi-infectidii.    Ici.   lauli'il  le  li(|uide  c(''piialo- 

spinal   conlient   des  leucocytes  avec,  eu    lui'uic   temps,   i proportion 

élevée  d'albumine,  tantôt  il  ne  icid'eiuie  aucun  (■lémenl  eellnlaii'c 
(li.  Voisini  :  Vf  (|ui  |ir(ni\e  (pie  la  r('action  de  i'i''corce  cérébrale  est 
I  i''i('menl  ])i(''doniin;uil  du  m(''uiiigisnie. 

Réactions  méningées  latentes.  —  inveisement,  on  comiait  actuelle- 
ment nn  grand  nomiuc  de  cas  où,  malgré  l'absence  de  tuul  syniji- 
lùmc  nei'vcnx,  on  constate  de  la  lencocytose. 

I,e  tvpe  de  ces  faits  nous  est  l'cniini  par  la  r(icliiciic(iïiily(ili(Jii.  A  la 
suite  de  l'introduction  de  cocaïne  dans  la  cavité  sons-aracbnoidicnne.  ou 
noie,  qu'il  y  ait  ou  non  de  la  ei'pbalée.  une  (lolymudéose  (jui  peu  à  |ieu 
l'ait  place  à  la  lynipliocytose  (Ravaut  cl  Aubourg)  :  celte  réaction  mé- 
ningée dure  pins  on  moins  loiigteni|is.  de  (pielques  jours  à  plusieurs 
semaines.  Klle  est  aseptique  et  se  caractérise  par  i'iutégrih'  des  pcdynn- 
cléaires.  .l'ai  précédemment  signalé  les  cas  d'épaucliriuciil  purirorme  à 
polyiundéaires  intacts,  signalés  jiar  Widal. 

Au  cours  des  infections,  les  r(''acliiiii-,  un''uingées  ne  sont  ]ias  rares  : 
snrtout  dans  certaines  d'entre  elles.  (jucb|uel'iiis,  ou  coikImIc  des  synij)- 


sKMIOlJUili:  Dl    l.Kjl  llil    I  I  l'IlMiill.Ullllill  \  I  l''i 

liMncs  i|iii  li'moif.'111'nl    tic   riiiiliilimi    |tiissilil<'  des   iii('iiiii|.'L's.    If  \i\\\^ 
soiiM-iil.  elles  ne  s'ae(iMii|iii^iieiit  (r:iiieiiii  si;;iie  rliniiiiie. 

La  leiuoi\l<»e  a  éle  sifiiialée  ilaii-^  le-^  tirrillmis  iMniinil.  i'.IO'Ji.  dans  la 
snnltiliiif  (jtoplen.  dans  la  riiuijntlr  illiiplei-  .  dans  la  ninolf  iiii  elle  est 
|M'n  iMan|ni''e  el  jamais  en  ia|i|iiirl  a\ee  l'inlensili-  des  lionldes  neiveux 
liliaiini.  dans  la  /(Jii/'jic  (iliin^el  .  dans  la  firric  liii>li<>i<li-  (\ai|iie/.i,  dins 
la  (/;•//)/»»'  (Mimodl.  dans  la  iinfiiiiiiniif  (I'.  Meiklen  el  Vnisini,  dans  les 
ltri)Uilii>i>nriiini>iiirs  des  enlanls  (  Nidii-eiini  I.  Viii-ini.  dans  le  li/pliiis 
illalirii'-ano  el  lialenseni.  dans  le  imlinlisiiir  (Pende,  Lallur^wei,  dans  la 
piHiKivr  (Noïeal.  dans  la  hlcimorriK/ic  i.ltinil/eseii  il  (ialaeeseu).  dans  la 
iiiiilinlif  du  xoiiiiiiiil  (linlltiin.  l'.n  ii'sniné.  un  peul  lidiseiNei-  dans  la 
|dn|iai'l  des  alVet  l'unis  ai^nës.  mais  senlerneni  dans  nn  pelil  ninnlne  de 
cas.  ('.e|iendanl  jn-ipiiii  un  ne  la  pas  Irnnvi-e  dans  la  i-fK/r  il.esneinl. 
ni  dans  le  rliinmilisiiif  rrrcbral  (eas  de  Iteiiiifrd,  Uosenihal  el  .InIVé. 
Si'7.ar\l.  ni  tians  la  Irjn-c  (.ieansehne  et  Milianl. 

Int-  ineiilion  spéi-iale  dnil  tMre  l'aile  pniii-  la  n;//</(///s.  Ilaiis  relie  ma- 
lailie.  iMi  ell'el.  dès  le  senil  de  la  période  seeimdaiiv.  il  es|  liés  li-i'iinenl 
d'oliseivei'  la  iemoeyidse  dn  llipiiilo  eéiéhro-spinal  (Milian.  \\idali:il 
s'a^il  iirdinairenienl  de  lymplnuyles.  mais  (mi  peut  li<inver  encnie 
<|nelipies  pidynneléaiies.  des  monnnncléaiies  el  des  plasmazellen.  (lelle 
rèailitin  inénin^n'e  est  plus  en  rappurt  avec  l'inlonsilé  de  Tt-rnidinn 
i|n'a\ee  celle  des  svin|)tnmes  ner\en\.  en  iiarlienliei'  de  la  ct-ptialée 
(Havant  .  Klle  l'-volne  d'ailleurs  parallèlement  anx  manilestations  ciita- 
lU'Cs  :  cepeiidanl  elle  semlile  pins  lenare  cpie  ces  deiiiiè.res.  Klle  osl 
cnraido  |)ar  le  traitement  mercnriel  .leanselme  el  liarhéi.  Klle  relève, 
dnn  |irocessns  île  méningite  iSézaryl.  An  cmns  de  la  période  tertiaire 
au  contraire,  le  lii|nide  ne  contient  pas  ;,'i''néralemenl  d'i'lémeiils  lif;urés. 
à  moins  de  sxmplomes  d'ordre  nerveux,  |)art'ois  peu  évidents  tels  i|ne  le 
signe  d'Ar^vll-ltolii-rlson,  jiar  exemple,  .rélndierai  du  reste  pins  loin 
la  cylologie  des  atl'ections  nerveuses  sypliililif|ues  el  parasypliilili(|ues. 
('.liez  les  lirrâlii-siiiiliililii/in-s  on  constate  de  même  une  lym|iliocylose. 
coiileinporaine  dérnpiions  culanécs  ou  iraccidenls  nerveux  illavanll. 

Itaiis  les  iuliiriraliiiux  on  peut  aussi  oliservor  des  réactions  cellulaires. 
Klles  ont  été-  signalt'es  dans  les  intoxications  par  Pari/'/c  de  rarlKnir 
(MuoI,  Legrv  el  Unvoir  ,  par  le  (/az  d'i-cltiirngr  (Ijirtz),  dans  le  salin- 
nisinr  (Mosnv),  iiueli|uerois  dans  liiltiidlisiin-  (Dnloiir).  L'iiri'iiiir  peul 
s'accompagner  de  polynncléose  (("-liaull'ard.  Caussade.  de  Massary  el 
Sézarvi:  de  inèino  liùlninpsip  (Yillarel  et  Tixierl.  Knliii.  dans  ipielipies 
cas  de  dinlii'li\  il  peul  exister  de  la  lyni|iliocytose  (Mosiiy  et  lleanlumé, 
llnlour).  lîappelons  ici  ipie  les  cas  graves  de  coup  de  chtilritr  s  accom- 
pagnent de  lencocvlose  lilopler).  Dans  la  pclliitpr  par  contre,  la  lyinplm- 
lytose  l'ail  lialiiluellement  di'-tanl  ijtoveril. 

En  dehors  des  lièMCs  éruptives  el  des  éruptions  sypliilitiipies,  des 
résnilals  pnsilil's  ont  été  encore  olilenus  dans  certaines  rt//"c(//'oii.v  riilaiiéis  : 
ils  rappellent  d'ailleurs  l'origine  eclodermiipie  commune  du  système 
nerveux  el  de  la   pi'aii.  mais   ne  sont  sans  doute  ipie  l'expression  d  nue 


119',  sKMiDi.nr.ii:  m  sy.<ri:Mf-:  .\i:iiii:rx. 

I(''si(iii  iicivcusc  (|ni  ciiiisc  Iii  (li'iiiiJilosc  on  (l'une  loxi-iiii'cclioii  (|iii  coiidi- 
rniiiiiciil  riiiic  (<[  ranlic.  Tels  sdiil  li's  /«'*•/«'*•  de  la  laci'  ou  des  organes 
:;t''iillaii\  iliavaut  cl  Itariéi.  ('crlaiiis  cas  irrri///H'';/(('/)M/(y/;(or/(/((' ( Miliaii), 
(le  (li'iiiiilr  iici'|a''lir(irinc  i\v  Itiilirini;  (Miliaii).  tV iiiiiaiiir  zouifuriiic 
ilt(>|ilcii,  Ai-riilhcnif  liifcclicii.r  clic/,  les  ciilaiils  (lliiliii(>l |.  i.a  lym|)li(i- 
cvlosc  csl  (le  r('j:le  dans  le  :,niia  (lirissaiid  cl  Sicard,  Acliard  cl  i,oc|ier)  : 
elle  reh'vc  de  la  U'sioii  nuMiin^o-ganj^Iionnairc  (|ui  le  condilioniic. 

i.'(''lu(le  cvhddiiKiiie  de  li(iiii(l(!  (■('phalo-iaciiidicii  piéscnle  un  inh'ii'l 
|ii'iiii()i'dial  en  lu'urojmlholixiic.  (le|iciidaiil  hiule  leiicocylose  chez  un 
sujet  |ii(''scukinl  des  syin|il("nncs  nerveux  nV^I  |ims  nt^cessaircmenl  le 
sij^ne  d'iuie  alVeelion  (iijiani(|iie  du  iK-viaxc.  liile  ne  doit  ("^Ire  (•()nsid(''r(''c 
(|iie  ((iMiiiie  un  ('N'inenl  su|iiil(''inentaire  de  dia<iiu)slic,  elle  dcuande 
suildul  à  (Mie  inler|iiélL'e.  ('."est  ainsi  (luiiii  sujet  pics(Mitanl  (|U(!l(iues 
Iroublcs  (hHirantii  ou  (hUiirnticIs.  avec  lyiu|)li()cyl()se  (•(''jilialo-racliidieniie, 
ne  doit  pas  (''tic  eoiisi(l(''ié  coiniue  paralyti(iue  j^V'iKTal,  tant  (|ue  l'cxanicn 
cliiu(|uc  n  aura  pas  r(''V('dc  certains  signes  ()riiaiii(|ucs,  (jui.  associés  aux 
])iéc(''(lents,  |)eim(>ltraienl  ce  diagnostic,  (ioinine  ou  l'a  vu  [dus  liant,  cette 
hnicocytose  est  soniuic  loiile  un  |)ii(''iioni(''ue  assez  lianal  en  raison  nuMiie 
de  sa  fié(iucncc. 

ÏA^^affeclions  nerveuses  aif/iirs  peuvent  s'acconipagncr  de  !(Micocytose, 
telles  sont  Voicéplmlitc  (liipù'  (Sicard),  la  polioiiniclilc  (iiilciii'tirc  ai(jiië 
(Heiidu,  l'arnienticr,  TriliouhU),  où  du  reste  elle  est  loin  (['(^Ire  cons- 
tante, la  rliovre  tic  Sydcnliant  (Sicard  et  liabonneix,  .\n(li(''-Tlionias). 
hans  la  polionivt'dite  aigin"',  elle  t(!'nioigiic  de  la  ])articipatioii  des  iiK-iiinges 
au  processus  iullaniinaloire.  .Mais  si  elle  jiersiste  à  un  stade  tardif,  comme 
dans  le  c;is  de  P.  (lamus  et  S(''zary,  elle  ne  [lent  ùlvc  utilis(''e  pour  le 
diagnostic  diU'i^'i'entiel,  (pii  |ieut  ("'tre  qucliiuelois  di'licat  entre  une  polio- 
niv(''lile  aigiKJ  et  une  radiciditc.  Dans  la  chorée  de  Sijdcnltain  eiilin,  la 
constatation  de  la  Icucocytose,  rapproclié-e  de  certains  autres  signes  cli- 
niques, a  permis  de  ranger  dans  le  cadre  des  maladies  orgauiciiies  cette 
al1'ecli(ui,  jadis  considériM;  comme  une  névrose  pure. 

l'anni  les  iifj'cclions  nerveuses  cltroniques,  ce  sontcelles  d'origine  syplii- 
iili(|iic  (|iii  s'accompagnent  le  plus  souvent  de  lyinpliocytosc.  Il  n'est 
aucune  de  leurs  manirestalions  qui  fasse  exception  :  i'/i('Hi//;/(Y//c  due  à 
une  artéi'ilc  ou  à  une  gomme,  la  parapléifie  causée  par  rarl('Mile  ou  la 
nicningo-mvélite  ;  les  am  i\e  siiphilis  cérébro-spinale  fruste,  se  maiiiles- 
laiit  |)ar  exemple  par  le  seul  signe  d'.Vrgyll-Holterlson.  Sicard  a  montré 
que  chez  les  hémiplégi(iues  et  les  parapl(''gi(|ues  sypliiliti(pies,  la  lympho- 
cylose,  sous  rinfluence  du  traileincut  merciiriel,  régressait  en  |iarlic. 
mais  lie   dis|)araissait  jias  coiupli'temciil  (  iyniphocylose  résiduelle). 

Dans  les  a/feclions  pdrasijphililifjiii's  du  uévraxe  la  ponction  lomliairi' 
a  donné  également  des  résultats  fort  intériîssants.  Comme  l'a  vu  .Moiiod 
le  premier  (l'.XII).  le  labes,  la  pardli/sie  (jénérdle,  s'accom|)agiient 
presipic  conslamiuent  de  Ivmphocytose,  non  seulement  à  leur  période 
conlirmée,  mais  dès  leur  (hdiut.  Kien  mieux,  cette  Iyniphocylose  pr(''C(''(Ie 
l'alVeclion  :  certains  anieurs  ont   pu  suivre  des  sy|iliilili(pics  (le|iuis  leur 


sK.\noi.ni.it  hi  I  iiji  iiit:  I  r.fiiM.d  itu  inniis  iiy:i 

|miiism'-c  scnimhiiri-  Jiisi|irii  rii|i|i.'irili<iii  «li-s  signes  ihtxciix  :  <l;iii.s  ces 
ciis,  lu  l\iii|ili(i(-\t(iM-  ftail  i>criii:iii(iilc  (.Niip'olli-,  Kaviitili.  l)'.-iill<-iii's,  à 
l'iiiilc  (I  >iii  r;i>  iiiial(iiiiii|iii>,  Si/aty  ii  iikiiiIii-  ciiiiiiiiciiI  ou  poinail  iiilcr- 
|iirti'i  les  liiils.  l'diir  lui.  la  iraclion  iiu'-iiiii^r-c  lali-iilc  ilc  la  |i*'riiKli- 
scciMiilairi-,  l(irM|ircllf  ilfviciil  ('lii'iiiiii|iic,  fiilraiiic  dfs  li'-siniis  ratlicii- 
laii'fs  aiialii^iics  à  ('l>ll(>^  i|u'i)ii  oIisitm'  liaiis  Imili'  iiii'iiiii;:!!*".  il  en  n'-Miltc 
la  ili'';:i''n('T('scfiitc  di's  (-iinloiis  iiosli'-i'iciii's  de  la  iikicIIc  :  le  lalii's  est  ainsi 
('<iii>tilnr.  I.a  lyiii|)li(>(\lits«'  îles  lalirtii|iii's,  des  |iaral\lii|iifs  {^'l'iK'raux,  esl 
iiuiiraldc  |iai'  le  Iraili'iiiciil  iiitMiiiiicl.  t'c  (|ui  la  dilliTciicic  de  ccllr  de 
la  iM-riddc  MMiuidaiit'  :  c'csl  |i(iiii'<|iioi  Si'zaiy  la  coiisidric  coiiiiiu'  rclc\aiit 
non  pas  de  la  syphilis,  mais  d'nn  l'tat  inllaininalnir*'  ni(''nin<;r>  crilnli'nn 
par  U's  tissus  scIi'tosl's.  Nnlons  cnlin  iin'aii  cnnis  de  ces  alVcclinns  on 
pi-nl  it'iiconlicr  des  pidyniicli'osos  pnics,  ;i  t''l('nii'iits  intacts  ilîdin  ol 
jtani'i-,  Vill.iicl  cl  l'ixicn. 

J'ai  dit  (pic  dans  le  lahcs  la  lcuciic\li)sc  clail  pii'sipic.  mais  non  aitsu- 
Innicnl  conslanlc  II  est  en  cIVcl  des  cas  de  lalics  à  cviilntinn  lies  lente 
cl  des  cas  do  talies  arriMés  dans  leur  dcvcinppemeni  dans  les(|ii<'ls  clic 
l'ail  défaiil.  ainsi  que  l'oiil  CDiislalc  .1.  Camus  cl  Ainiaiid  Hclillr  i  l'.lll-Ji 
sur  des   malades  de   mnii   service. 

Kn  dehors  île  ces  alVcclions  des  ccnlics  norvenx  doii^'inc  sy|diilili(|nc, 
la  lympliocylose  a  élé  renctmirce  an  cours  de  ccrlainsanliessvndromcs  on 
elle  csl  d'ailleurs  rclalivcincnt  rare:  niinollissi'iiifiit  cérébral  par  arlcrin- 
sclcrose  (Sicard,  Itaiiinski  cl  licndronl,  sclériisr  m  jiltKnim  (Sicani,  Ua- 
hinski  cl  Naj;eollc|.  nuil  <lr  l'oit  (Widal  cl  Le  Sourd  I.  H'aillenis,  le  ramol- 
lissement cciéliral  réalisé  e\|iérimental<Mnciit.  peut  s'a<'Corn|iaj;iier  de 
l'éaclinn  iiiénin;.'ée  lUicrmitlc  cl  ScliDIl'cri.  ce  ipii  prouve  hien  (pic  l'irri- 
lalion  aseptiipie  provoipicc  par  le  Miisinaj;c  du  lissn  nerveux  déj;éiicrc 
suTlil  à  délcrmiiicr  la  lympliocylose.  Le  même  l'ail  s'oiiservc  dans  ccr- 
lains  cas  de  lumenrs  cciéliralcs  voisines  des  méniiifics  (  Verdun |. 

hans  les  allcclions  médullaires  d'orij^ine  non  svpliilili(pic.  In  Ivinpho- 
cytosc  t'ait  ordinaireinciil  ilélant.  (i'cst.  en  pai  liciilicr.  le  cas  pour  la 
iiiiiliiilic  f/c  Fr/cc/;vj(7i  (."sicard).  lîaner  cl  (iv  ccpcmiaiil  eu  oui  coiislah' 
rexisteiico  dans  un  cas  de  celte  allcclion. 

l'ans  la  inalaillr  du  sniiniicil  I  trypanosmiiiasci  lélaldn  li(piidc  céphalo- 
lacliidieii  est  variahlc  schni  les  périodes  de  ralVection  et  il  existe  nue 
sorte  de  rapport  entre  rahoiidance  de  la  lymphocytose  et  rinlillialion 
vascnlairc  et  niéiiiii','ée  Kireig  et  Cray  (l'J(l."i|,  .Moli  (  l!)07|.  tii  cIVcl  la 
richesse  du  sédiment  en  cellules  lyiiipliali(jneset  en  alliuminccst  daulant 
|ilus  <.'raiide  ipie  la  maladie  est  pins  avancée.  I.a  médication  arsenicale 
montre  (|ue,  àincsnioipicrétaldn  malade  s'améliore,  le  nimiliiedcs  Ivm- 
phocyles  et  la  quantiti-  dalliumine  diiuinuent  (Brodcn  et  Itodliein 
il'.MI'.h. 

haiis  hs  nnliritlilis.  la  lyniplioi-y  |o>c  est  de  iè;;lc  il',  (iamiis  cl  Sc/ary). 
ce  ipii  est  hien  en  iap|i(nt  avec  leur  rialnrc  lii-s  souvent  svpliililiipic  :  de 
même  dans  le  zaua.  ainsi  ipic  je  l'ai  dt'-jii  indiipié.  Les  pornlijsirs  des 
iicr/'s  oiinii-iis    s'accoiii|ia^'nenl    l'iiMpiemmiMt    iriuie  Ivmpliocvlosc   i|ui 


1106  sEMiouinif-:  or  sysri:.\ii:  .\i:iin:r\. 

l(''moi;riii'  fin  processus  iiiriiiiii;!'  iloiil  elles  relèveiil  smiveiil  el  (pii 
ilitil  r.iiie  siiii|ii'iinnei'  leur  (iriuiiie  s\  |)liilili(|iie.  !le  l.jipersiiniie  la  <  nii- 
slalée  (liiiis  la  nrvvilc  ojiliiiHc,  (ilaiide  (d  Sé/aiy  dans  un  cas  iVliniii- 
alitifilùc  faci<ih\  l'ilres  dans  trois  cas  de  in'vraUjic  fiiciale  rcdxdle.  .le  l'ai 
('■liaieineiit  observée  dans  un  cas  analof,Mie  uii(''ri  |)mi-  le  liaileiiieiil 
s|icciru|Me. 

Dans  la  iirrrilc  jirriplirrùiiw,  au  coiiliaire,  la  lyniplMicylo^e  l'ail  (K'-l'aiil  : 
ce,  si^lH^  permet  donc  de  rcconiiailre  certains  pscitdo-lalH-.s,  d'oiigiiie 
iié\rili(pie  —  iwrvn-lahes  pOripluTuidc  —  dn  lahes  vrai,  où  la  lyiiiplio- 
cvlose  est  de  règle.  Klle  est  égaleiiieiil  aliseiile  dans  la  p.^iiclidsf  ixihinr- 
vrilitiiie  de  Korsakoll'  (Sézary). 

Dans  la  pardlijsii'  (iscciiddiilc  «'ujui',  les  résnllats  sont  vaiialde<.  l'aiis 
les  cas  leli'vant  d'une  poliiiiévrilc,  la  réaction  semble  l'aire  délaul.  laudis 
(pie  dans  les  l'iwmos  iinjcliliciiics,  elle  existe  (Hrissand  el  l.onde.  Arniaud- 
Hclille  el  Uenéclianx,  Marinesco,  Sicard  et  liauer,  etc.). 

.l'ariive  maintenant  aux  névroses  et  i\i\\  psijrlioscy.. 

Dans  r/d/.v/cr/c,  il  n'v  a  jamais  d'éb'ment  lîgni'édans  le  li(pii(leci''[dial(i- 
racbidien.  Il  en  est  de  même  pour  la  nenrasllicnic,  \mv\v  la  inaladie  de 
l'arl.iiisnii  (sauf  un  cas  de  Dut'onr)-  De  même  dans  Vépilep.sle  dite  c.s-.sch- 
lielle  (lialiinski  et  .Nageoltei.  ce  (]ui  la  diU'i'rencie  de  certaines  l'pileiJsies 
svinplomati(|nes. 

Il  n'existe  également  pas  de  lymphoeytose  dans  bîs  psijclioscs,  telles 
ipie  la  démence  précoce,  la  j)sjjclio.'ie  maniaque-dépressive,  les  élals 
mélancoliques,  la  démence  sénile,  etc;.  Cette  notion  est  très  im|)ortante 
à  propos  dn  diagnostic  dilVéïenticI  avec  la  paralijsie  générale,  oi\  la  lym- 
|iliocvlose  est  la  règle. 

IV.  Étude  microbiologique.  —  l'ans  un  grand  nombre  de  cas 
relevant  de  la  médecine  gi'ucialc.  réliide  microbiologiqne  dn  liquide 
cépiialo-iacliidien  l'.st  importante  pour  le  diagnostic.  Kn  général,  la  cons- 
lalalion  de  microorganismes  va  de  pair  avec  celle  des  leucocytes.  Mais 
dans  iM-anconp  de  réactions  ceilnlaii'es.  on  ne  lron\e  pas  de  microbes, 
iiien  |»lus,  la  réaction  cellulaire  peut  faire  délanl.  alors  (|ue  les  microbes 
sont  abondants  (de  tels  cas  sont  cependani  e\ceplionuid>-,  on  en  compte 
actuellement  environ  nue  ipiinzaine). 

On  devra  donc  recbercber  les  microbes  palbogènesà  rullra-niicioscope 
ou  api'ès  coloialion  siu-  lames,  à  l'aide  de  cnllnres,  d'inoculations  aux 
animaux  :  on  devra  les  dillérencier  de  gernn's  analogues,  l(ds  le  ménin- 
gocoque  du  gonoco(ine,  le  bacille  de  Kocb  des  bacilles  acido-résislants 
ilîistel  Hondetl.  Je  n'in'-isterai  pas  pins  longtemps  sur  ces  considéralimis 
d'ordre  baclérologique  et  j'indiquerai  quels  s(mt  les  microbes  le  pins  sou- 
vent rencontrés  :  nn''ningocor|ue.  pneumoco([ue,  slreptocorpie,  slapliylo- 
coqne,  bacilles  de  Kocli,  (rKberlIi,  de  ri'eill'er.  coli-bacille,  elc. 

Dans  l(^  z(ma,  .\cliard  et  Loeper  ont  décrit  nn  bacille  spécial  dont 
l'aciion  patbogène  n'est  d'ailleni's  pas  encore  démontrée.  D'apiès  Dcnigés 
el  Sabrazès,  le  liquide  céplialo-i-acliidien  des  r(thi(pies  conlieni  le  virus 


sHMioi.ocii:  m  I  ini  iiii:  i  hi-iiMO  iiMHiiiii  .\.  ii'.i: 

lie  la  nialiidic.  puisi|iu>.  inorult-  .'i  îles  cliiciis.  il  la  li-in  ri)iiiiiiiiiiii|ue.T<iu( 
ivifiiiMii'iil  lin  ivsli'  (  l!ll.").  Ndjîiiclii  a  ih^ciiiivci  t  (laii>  le  «ci  \raii  cl  dans 
la  inoflit'.  l'a^ciil  raii>al  ili-  la  la^r  i|iii  fs[  un  |iriiti)/(iaiii-. 

|lan>>  la  m//i/i/7/s.  nii  la  Irucncvlosc  <>sl  si  IVriini-iilc,  la  ciinslalalinn  <ln 
liv|iiini'MMi-  ilaii>  le  licpiiilf  ('t'-|ilialn-ra('liiilicii  *-s|  alisoluinrnt  fx<'i-|ili(in- 
ili'llr.  <lnv  If  \i\anl.  il  n'cxisir  ipii"  (lfu\  ims  posilirs  dus  a  Hnlii  et 
TiMiaka,  Si'vaiv  el  l'aillard.  llnlVinaini  aniail  n-ussi  ;'i  inli-clfi'  un  sin^c 
t>n  lui  inornlanl  le  li(|nidc  i'<'|ilial(i-rai'liidii'u  d'un  s\|iliililii|uc  scron- 
daiii".  Sur  le  cadavri'.  on  cttnnail  di'u\  cas  iMisilil's  dans  la  s\|diilis  Iuti'- 
dilaiir  (llidics  cl  l'aiiea.  Stliiddi'i  cl  un  «as  [lusilir  dans  riicuii|di'^ic  di- 
l'aduilc  Itiauclicr  cl  \\  Mcilci.  I.cs  noiulncnscs  aiilrcs  rcilicnln-s  lailcs 
dans  ce  sens  snnl  dcincun-cs  m'-j^alixcs  aussi  Iticn  duns  les  alVcclicms 
s\|diililii|nes  (|nc  dans  les  |iaias\|>liilirn|nes  (lal)cs.  paialvsir  j;cnciale|. 
Kniin.  dans  la  iiinldilir  ilii  siniiiiifiL  mi  pcnl  Iriinvcr  le  li'\pani>s(iine 
dans  le  lii|uide  léplialo-iacliidieu  iCastcllani.  Miiici'.  Maiisuji.  Iliillon 
il'.ld'H.  Moll  el  r.liiislhy.  Mai  lin). 

\.  Étude  biologique.  —  I. élude  du  licpiidc  (•éplialo-raeliidien 
diiil  eulin  se  (■iMnpii'Icr  |iai   la  iiTlieiclie  de  ses  pinpiiélés  liiologiipies. 

Toxicité.  —  l.e  liiiniile  eeplialo-raciiidien  de  rimnirne  nesl  (piexcep- 
liiiiMirlIeineul  Inxiipie  pniii  le  etdmyc  el  le  lapin  même  après  injeetion 
inlia-eéréliiale  iSicardi.  Il  ne  Tesl  pas  davaulajjc  an  eonrs  de  eerlaiues 
maladies:  Iflduos  (Milian  el  Letirosl,  iKiralijsic  (/éiiértilf  (Sieard),  i7/i///(«- 
lismr  crrébral  (S(in(|ues  el  Caslaigne).  Hans  (|nei(iues  cas  ecpendanl  il 
amène  la  mml  de  l'animal  en  expérience  :  urcinii'  airjnë  cuiniilaivc 
(Caslaij^nc  .  cpilciisir,  sculenienl  après  nue  série  d"alla(|ues  conséenlives 
lUide  cl  Sactpiepéei.  inrnlnijilc  luifrculcuse,  on  la  loxicilé  esl  rare 
(Sicardi  alois  (|uc  la  virulence  esl  rrét|uenle;  jv/j/c.  connue  je  l'ai 
imli<pié. 

Perméabilité.  -  La  meuiltraue  arachnoïdo-pie-inériiime  «le  même 
ipii'  le  lillre  tonné  par  les  plexus  <-lioroïdes.  a  élé  hui^'lemps  rnnsidérée 
comme  im|icrnu''al)le  au.x  sulislances  ipii  pourraient  la  péiielrer  de 
dehors  en  dedan>  :  l'iodnre  de  potassium  injiéié  à  l'orlc  dose  ne  passe 
|ias,  à  l'état  normal,  dans  le  li(|iiide  cépliaio-racliidieu  (Sicanli.  Il  en 
esl  de  même  dans  le  lalx-s.  la  piirdlijsii'  (jéncinle.  el  d'après  Ma^alliacirs. 
dans  la  In/iKinosninifisr.  Mais,  dans  certains  cas  de  iiu-niu<jitc  lubcrcii- 
Inixr.  lie  uiémiKjili'  siji>liilili(/iir  iiif/itr.  plus  laieurent  de  mriiiii<iili' 
réri'hro-xpinalf,  riiidirie  de  potassium  jieul  apparaiire  dans  le  Mipiiilc. 

rius  iulért'ssanl  est  le  passajje  de  ceitains  produits,  l'acleiirs  dinloxi- 
calion  clrroirii|ue,  tels  le  plornlt  dans  le  sdliiniisiiic  (Meillièrei,  le  meniiri' 
darrs  Vhiiilniriiijrismr  (Itayrrrcurd  et  Sicar'di. 

Hn  a  repenilarrl  r'econrnr  récemirreni  ipie  le  passa^ic  de  sirlislances 
méilit'.'imrnlcrrsi's  oir  arrhes,  darrs  le  liipridf  l'i'-piraio-raclridicrr  n'elail  pas 
un  l'ail  l'xccptioirnel  :  c'est  airrsi  (|ne  les  pi^^mculs  hiliaires  ((lilliert  tl 
l^is|ai;.Mi)-i.  le  s.ilirvlate  de  soude  (Nidié-cour  I  el  jlar  l'él.  l'irriiliopirii-.  lar  • 
scrrii-  V  seul  tréipierirmenl  décelés  IdisipiiU  uirt  élé  irrliodiritseu  iprantili- 


1198  si:Mi()i.(iaii:  1)1   --y^timi:  \i:i!n:i  \. 

siilTiSimlc  (liiiis  hi  circiiljiliipii  ^^cMU'ialc.  h.iii'i  I  rii(i''|)h;il(i|i:illii('  siihiniino 
A.  Miiric.  (iiMijcl  V  (ilil  (l(''C('l(''  la  |ir('"-('iirc  de  |ilniii|p.  Ile  iiii^iiii'.  (I'a|)r(''s 
|tt''il !;,'('/,  Scliiilliiiiillci-  cl  Scliiiiiiin.  (ui  hninnail  (hin->  \r  li(|iii(lc  (■{''|ilial(i- 

raciiiilii'ii   des  alciiiirn|iic-..    n ■cilaiin'   (|iiaiilil(''   d  alcmil,   mi.    hiiil   au 

moins  lie  siiM  |ii'(ii!imI  il  nw  ilalimi  I  alil(''li\ili' i,  liinjuiiis  |iliis  (''Icxim'  (|U(' 
ci'llc  (illf  I  on  |irnl  li(in\i'i'  dans  le  s/'iaini  san;;nin  :  ci'  l'ail  inl(''|-('ssanl 
iionrrail    ('\)dii|nci'    rn  laines    <'oin|diralioiis    ncivcnscs    de    I  l'ilivlisinc. 

lt'a|iri's  Mcsirczal.  la  loilr  |iri  iniMliilih'  an\  nilralcs  csl  la  sijinainfc 
ij'nnc  inllainnialion  nii'ninL:i''('  inl('M'<(':  l'Ilc  l'ail  diManl  dans  Ir  lalirs. 

Agglutinines.  —  Widal  cl  Sicard  <inl  nionlii''  i|ni'  dans  la  ficvrc 
li/jili(iiili',  ra;;|;lntininL'  ii'a|i|iaiail  pas  |ii'ndaiil  la  \i('  dans  Ir  li(|nide 
(■i'|ilialo-racliidicn,  alors  Mi(''nic  {|nc  le  sang  possède  un  |Kinvoir  aggln- 
linanl  jiins  ('dcvé.  Klli'  ni'  s'\  h  oiiM'iail  ipic  dans  li-  cas  d'inri'clion  nic- 
niniii'i'  par  le  liarillo  irillirilli . 

Précipitines.  (In    n'a    pas    rncoir  dr'inoidii''  la  pi'i''si'nri'    de    pré- 

cipilini's  dans  le  lii|nidi'.  mais  \ini-i'id  t'I  Hellol  ont  niilisé  U;  pouvoir 
pivripilanl  de  eerlains  si''iinns  anliiuéuiu^ocorciqiU's  (ricxnci'.  Wasscr- 
niauM)  sur  les  exlrails  aulolvli(|UL's  du  méuinj^ocoipic  conlciuis  dans 
le  li(|iiide  de  sujets  alleiiils  do  iiit''niii(/ilt'  ccrrhrn  spiiuilc  pour  faire 
un  pirciiiilo-ditnpioslir  de  letle  all'erlion.  I.e  coulail  de  .'lO  à  10(1  f^Dulles 
(le  liipiide  ceulrifufii''  a\ee  I  à  ."i  ;:onlles  de  sr^iann,  prodiiil  un  trouble 
après  1(1  ou   l'2  lieuics  d"i''luve  à  Tû"  ou  ;i  hh",  alors  (|u"im  tidie  liMiioin, 

conlenaut  s(>n!(MTieii(  le  liquide,  reste  clair.  Viuceul  cl  (1 lie  on!  appli- 

(pié  la  menu'  miMliodc  au  diagnostic  de  la  nicniiif/ilc  liihcrculcusc. 

Réaction  de  Wassermaim.  —  l.a  rcaclion  de  Wassennanu,  d'aliord 
cousidén'c  comme  s|)i'cilii|ue  vis-:i-\is  du  Iri'poncme.  nest  l'acteur, 
comme  ou  la  montré  depuis,  que  de  lipo'idi's.  c'esl  piinrqiioi  (îlle  s'ob- 
serve non  seuleiui'Ul  dans  la  xii/)liilis,  mais  eiu'oie  dans  la  Irprc,  la  scar- 
Idlinc.  la  li-ijpaiiosoiiiiii.tc.  etc.  Cepeiidant,  si  son  |)rincipc  a  élT'  reeomm 
inexact,  sa  valeur  praliqui;  {!st  assez  considérable  pour  que  son  l'Iiide  ait 
été  poursuivie  a\(;c  persévéïance.  On  a  reeonun  que  le  li(|niile  (('qibalo- 
l'acliidien  peut  conleuir  les  anticorps  qui  la  ]iiovoiiuenl. 

Dans  la  iHiralijsie  gniérnle,  elle  est  souvent  posilive  (\\assermann  cl 
l'iaut.  Neisser,  Lcvaditi  et  A.  Marie).  Mais  la  t'réqnence  varie  avec  les 
slatisliques  :  Wasseiinann  cl  l'iani  l'observent  dans  77. il  pour  10(1  des 
cas;  .Neisser,  BiM'icke   cl  Sclinclil    dans  âO  pour  100;  l>(;vadili  et  A.  .Marie 

dans  Ht,')  pour  100  el  0"  | r  100.  (les  derniers  auteurs  ont  fail  lemar- 

qner  (|u"elle  était  rare  dans  les  lormes  boites  el  au  début  d(^  rall'eclion, 
(pielle devenait  plus  iréipienle  avec  son  évolution  et  (|u"ell(;  l'Iail  presque 
conslante  cliez  les  paralytiques  gâteux  et  alilT's.  ('."est  poiuquoi  la 
statistique  d'Armand  Delille,  qui  se  rapporte  à  de^  ras  avi'ii's.  inili(|ue 
des  résultats  conslaminenl  positifs;  mais,  ^onne  étudiant  un  grand 
nombre  de  cas,  a  obtenu  le  même  résultat.  A.  Marie,  i.evadili  et  Vama- 
nouclii  ont  étudié  |iarallèleinent  la  lé-action  de  Wassermanu  dans  le 
rK|uide  cépbalo-racliidien  el  dans  le  sérum  sanguin  de  leurs  malades  et 
ont   abouti    à   cette   coiiclnsimi,    qu'au  début   la  réaction  avec  le  sérum 


s/.  W/O/.0<;/f   IJI     l.lljl  IDh    Ci:i'IIM.II  II  M  1111)11:  \.  IIW 

riilil  rit''<|iii'iiimi'nl  |iiisiti\o,  |iiiis  (in'cllt'  (li'\iii;iil  de  plus  i>ii  plus  i.iii'. 
(■'fsl-i"i-iliit'  que  s;i  ri'.''i|iii>ii('i>  rliiil  t'ii  |ii'<i|iiii'liiiii  iii\i'i>i'  lic  l'clli*  (in'uii 
<iliM'r\c  iiM'c  le  lii|iiiilc  ('(■i'i''lii'ii-s|iiiiiil. 

IliiMi  i|iif  l.'i  ri'-iK'liiiii  ili-  Wassci'iiciiiii  soil  l'oiiitioii.  y  le  ri'-|)i'-li'.  non  |iu> 
(le  l'a^ciil  |i.'illiii^(>iii>,  mais  ilr  |ii'iiici|M-s  hisl(i-('lii[ni(|ni's  jiis(|iri('i  mal 
(l('-liiiis.  celle  l'éaelidii  e.^l  ee|ienilatil  em  ine  liés  iilile  piiiir  (iisliii;:nei'  la 
l>(iniliisir  tjcui'fdlc  de  eerlaiiies  jisijcluisi's  a\ec  ies(|iielies  on  pniirrail  la 
etiiirnnili'e.  Ilans  ee>  ilertiières,  elle  l'ail  <:éiiéi'alement  di'laiil  ;  mais  les 
rt'snll.'ils  ne  sont  pas  eitnslaiils.  la  psv  luise  piim'rail  iMic  due  à  la 
svpliilis  elle-même;  elle  s "aec(nnpa;:ne  alnis  s(in\eiil  du  sij^iie  d'Aij^vll- 
llolierlson  iltaviarl,  liretmi.  l'elil.  Camiae  el  Cayell. 

l.e>  eoiisidérations  pi'i''ei''(lenles  s'applii|iieiil  an  litlu-s;  il  sendde  ei'prn- 
danl  ipie  les  ivsullals  |iiisilirs  siiieni  un  peu  moins  l'iiHinenls  (|iie  d.iu^ 
la  inirdlijsir  ijéniTaU-,  mais  a\ee  la  méllinde  pins  seiisilde  de  .Nii;;u(lii,  il-. 
seraient  piesipie  ennslanls. 

Dans  la  sijjiliilix  rrr.-hralr  piopremeiil  dile  (arléiile,  ;;<)nnnei.  la 
réaeliim  peut  èlii'  positive,  mais  dans  inie  proportion  moindre  ipie  dans 
le  talies  on  la  paralysie  j,'énérale.  i.Neisser.  l'Iant.  I!eans>ail.  .Noime.i 
KnIin.  an  eonis  de  la  lymplioeytosi;  latente  d(>  la  péiiode  secimdaire.  le 
liipiide  eéplialo-raeliidien  ne  provoipie  pas  en  ;;(''néial  la  réaction  (l.eva- 
diti.  Itavant  et  \  amanonelii  I.  alors  (|ne  le  sé-i'um  la  domie  prescpie  toujours. 

I.a  réai-|ion  de  Wassermann  est  l'ii  nem-(doj;ie  dinie  utilité  incontcs- 
lalde.  Sa  constatation,  si  l'on  élimine  des  causes  d'oi'renr  (pu-  j"ai  sif;na- 
lées.  impli(pie  (udinairement  la  présence  d'une  lésion  sy|iliiliti(|iie  on 
paias\pliililii|ue  du  névraxe.  Mais  son  absence  dans  le  si'iiim  et  le 
lii|nide  ci'>plialo-racliidien  ne  comporte  aucnue  conclusion  détinitive. 

A  la  réaition  de  Wassermann  on  a  voulu  substituer  des  léactions  clii- 
mii|nes  consistant  en  pn-cipitations  pai-  certaines  snlistances.  comme  le 
^lycocliolate  de  sonde  (l'orp-s).  Noj-nclii  a  si};nalé.  dans  la  svpliilis 
nerveuse,  qne  le  li<|nide  céplialo-iacliidien  traité  par  l'acide  lmtvrii|ne 
en  pi'ésence  de  la  sonde  à  éltnilition.  domiait  un  |)récipiti'-.  Mais  cette 
n'-action  t|ne  j'ai  déjà  sij;nalée  à  pi'opos  de  l'élude  cliimii|ne.  est  positive 
ilau>  la  plupart  des  réactions  méninj;ées.  (|nelle  (pie  soil  leur  nature. 
U'apiés  tnzières.  Mestrezat  et  Ito^'er.  elle  n'aurait  de  valeur  (jue  hjrs- 
(|n'elle  est  né;;ative  avec  des  litpiides  liyperalhnminenx  :  elle  pei mettrait 
alors  ilérnninei'  le  diaffiiostie  de  syphilis.  (In  ne  saurait  jusqu'ici 
admetlie  sans  réserves  les  résultats  de  ces  proci-di-s  dont  la  valeur  n'i-st 
nullement  ili''moutréi'. 

Conclusions.  -  -  Kn  dehors  des  doimees  hactériolo;,M(pies,  la  valeur 
si'mioiii-iipie  des  anomalies  du  li(|uide  céphalo-rachidien  n'est  pas 
alisolni'.  .Soit  tpie  l'on  envisage  leur  j:ioupement  on  que  Ton  s'en 
tienne  à  l'inie  seule  d'enlie  elles  (cylolo^'ie  par  exemplei.  les  rc'-snltals 
acquis  n'mil  qne  l'importance  d'un  si;,'ne.  (",elui-(  i  n'actpiiert  véritahle- 
ment  d'intéièt  ipie  loisqu'il  est  interprété  relativement  aux  symptômes 
cliniques  et  aux  antécé-dents  du  malade. 


INDEX    ALPHABETIQUE 


Abdominaux.  Muscles  — .  Innerv.-ilinn  pi'ri- 
|ilit'i'i(|ti<'.  HKiiciilaire  l'I  iiK'dullaiic.  l'ani- 
lysii's  i-iiiii|il('los  iMi  |i:ii'tielles  des  iiiusrles 
— .  |i.iiilO.  Causes  do  ces  paralysies,  |>.  0*ll. 

Aberrantes.  Kiln-es  —  de  la  voie  pédoncu- 

l.lliv.   |,.    IW. 

Acbroniie.  —  lépreuse,  p.  1097.  —  dans  le 

Mlili.;...  p.  lO'.tT. 
Acromégalie.  Kacies  dans  1'  — .  p.  j'H. 
Adiadococinésie.  p.  i'il. 
Adipose.       ^ous-culallée  des  liéuiiplè^iques, 

|i    r.ill.  — douloureuse.  Maladie  de  Uei-cuiii. 

p.  l.r.i. 

Aérophagie,  p.  10(5. 

Agnosie,  p.  ô.">.  —  laclile,  p.  3»>.  —  vi- 
suelle, p.  ôy.  —  auditive,  p.  40.  —  olfac- 
tive, p.  41.  —  f:uslalive,  p.  41. 

Agraphie.  p.  V2~> 

Agueusie.  p.  1 1"-'". 

Akinesia  algéra.  p.  7iO. 

Alexie.  p.  Ml. 

Alyie  centrale,  p.  7.(5. 

Allochirie  —  dans  l'hystérie,  les  lésions  cé- 
i.l.i.ile-.  11-  taliés,  la  paraplé;.'ie,  p.  787. 

Amaurose. —  hystérique,  p.  1151. 

Amblyopie.  p.  5l».  —  générale,  p.  ."ô.  — 
parli-lle.  p.  .55.  —  hy;térique,  p.  11.50. 

Amnésie,  p.  ^>^. 

Amusie,  p.  '.IK. 

Analgésie,  p.  777. 

Auartbrie.  p.  14)*.  DilTéivnce  entre  I'  —  et 
I  apli.isie  iiiiilrice,  p.  U8.  —  dans  la  para- 
lysie (.'énéralf,  p.  151.  — dans  la  paralysie 
pseud.i-liulli  lire,  p.  I.5i. —  dans  la  paralysie 
labii>-(;l"sso-lar>n^ée.  p.  1.55.  —  dans  les 
lésions  du  cervelet,  p.  157. —  dans  la  para- 
lysie bulbaii-easthéiiique.  p.  I5X.  —  dans  la 
sclérose  en  plaques,  p.  1.50.  —  dans  la  ma- 
ladie de  Krie.livich,  p.  IliO.—  dans  I  liérédci- 
atajie  cerélielleuse,  p.  ItiO.  —  dans  la  cho- 
ree,  p.  100.  — dans  l'atliétose  double,  p.  ItJO. 

—  dansic  paramyoclonus  niulliplei,  p.  100. 

—  dans  la  maladie  des  tics,  p.  160.  —  dans 
la  paralysie  agitante,  p.  161. —  dans  Ihys- 
térie.  p.  101. 

Anesthésie.  —  totale,  p  777.  —  partielle, 
p.  777.  — dissociée,  p.  779. —  douloureuse, 

llMElMM.    —    SéllliMl.,-;.'. 


p.  779.  —  viscérales  dans  le  lalies,  p.  7X9. 

—  psychique,  p.  9"27.  —  sei^mcnlaire,  p.  93a. 
t^aracléres  que  présente  1'  —  dans  les  lé- 
sions des  nerfs  (lériphériques.  p.  KIO,  dans 
les  lésions  radirulaires,  p.  SUO,  dans  les 
lésions  de  la  moelle  épiiiiére.  p.  902,  dans 
celles  du  cerveau,  p.  9l'J.  —  totale  ilans 
riiystéiie.  p.  779.  —  de  la  cornée,  p.  1150. 

Angine  de  poitrine.  -  de  cause  névmpa- 
ll>i.|>0'.  p.    Illll-i. 

Anidrose,  p    I  II-.'. 

Aftisocorie.  —  r«in(;énitale,  p.  1159.  —  ac- 

.piise.  p.  iii;o. 
Anorexie  mentale,   p.   10.59.  —  piiinilive, 

|l|-,;i.  _    secondaire,   p.    !tr.9.  —  élective, 

p.  lor.. 
Anosmie,  p.  1125. 
Anurie.  —   réileie,   p.   1050.  —  hystérique, 

p.  1050. 
Aphasie.  Gcnéralilés  et  historique,  p.  08.  — 

motrice  ou  d'expression.  —  de  llroca,  p.  7K. 

—  motrice  pure,  aphéinic,  p.  «2.  —  chez 
les  iHilvf^lottes,  p.  84.  —  d'intonation,  p.  St. 
sensorielle  ou    de   compréhension,  p.  85. 

—  optique,  p.  88. —  sensorielle  pure,  p. 94. 

—  totale,  p.  97. —  chci  les  (lauchcrs.  p.99. 

—  transcorlicale,  p.  101.  —  amnésique, 
p.*l02.  -  hystérique,  p.  122.  -  dans  la 
iiii;;raiiie  oplilahmque,  p.  741. 

Apoplectiforme.  Névrite  — ,  p.  2.57. 

Apoplexie,  p.  I.  —  proi;ressiïe,  p.  8. 

Appétit.  Troubles  de  1'  — ,p.  1059.  Troubles 
cpianlitatifs  de  1' —  par  cicés,  p.  1042. 
Troubles  de  1'  —  dans  le  goitre  exophtal- 
luiqui-.  p.  1015. 

Aran-Ducbènne  iTypc).  —  dans  la  poliomyé- 
lite chronique,  la  sclérose  latérale  aniyo- 
trophique.  la  syriii^'omvélie.p.  51Ô.  — dans 
la  myopathie  alropliique  pro(.'ressive.  p.  547. 

—  dans  la  poliomyélite  aiguë  et  subaipië, 
p.5ri0.  —  dansl'hémalomyélie.  p.501.  — dans 
l.i  polynévrite.  5ti9.  —  dans  la  lèpre,  p.  .581. 

-dans  l'hémiplégie  de  l'adulte,  p.  .505. — 
dans  le  type  Cliait:ot-Mai-ie,  p.  IMG.  —  dans 
la  névrite  interstitielle  hypertrophiquc, 
p.  58i.  —  ilaiis  l'atrophie  musculaire  des 
ataxicpies,  p.  588. 
Argjll-Robertson.  Signe  d'  -,  p.  1101.  — 
l'Iiysiologiepalhologiquedec' signe,  p.  1101. 


|-.'02 


IXDE.y  Al.ril.Mll'Tini  i-: 


Viili'iii-  séiiiiologicine  :  signe  il'  ihiiis  le 
lalirs,  la  paralysie  générale,  p.  Ilr)'2.  - 
clans  la  névrite  inlersiilielle  liypertrophiipie, 
p.  Util.  —  dans  le  lype  Cliarcot-Marie,  p. 
IKii. —  dans  la  syringomyélie  unilatérale, 
p.  1104,  les  lésions  du  pédoncule  cérébral, 
p.  1164,  du  ganglion  oplitalmiquc,  p.  1104, 
dans  l'épilepsie,  l'iiystérie,  la  syncope, 
l'épuisement  musculaire,  p.  IlOi.  dans 
la  paralysie  de  la  3"  p.  en  voie  de  guérisiui, 
p.  1IG4,  dans  ralcoolisme.  p.  1164,  l'intoxi- 
cation sulfo-carbonée,  p.  1104.  Signe  d'  — 
mirn-nr  dans  la  diphtérie,  p.  1144. 

Artbropathies. —  dans  le  tabès,  p.  1074.  - 
dans  la  syi'ingomyélie,  p.  1080.  —  dans  l'hé- 
miplégie, p.  1082.  —  dans  les  lésions  mé- 
dullaires, p.  1085.  —  dans  les  névrites, 
p.  1083. 

Arythmie.  —  dans  la  méningite,  p.  1011. 
(lans  la  cliorée  de  Sydenliam,  p.  101 1. 

Asphyxie  locale  des  extrémités.  Maladie 
de  lUivriaud.  p.   1010. 

Associés.  Mouvements  —  dans  l'hémiplégie, 
p.  ISl. 

Associées.  Paralysies  —  des  muscles  des 
yeux,  p.  ■2\î)  et  1134. 

Astasie-Abasie ,  p.  442.  —  paralytique, 
p.    liri.         ala\i(|ue.  p.  443. 

Astéréognosie  vov.  Sois  slcn'oqnosliquc), 
p.  771. 

Asynergie.  Mans  les  aU'eflions  i-érébêlleuscs. 
p.  423. 

Ataxie.  —  dans  le  labes,  p.  593.  —  dans  la 
névrite  interstitielle  hyperirophique,  p.  404. 

—  dans  le  nervo-tabes  périphérique,  p.  405. 

—  dans  les  pseudo-tabes  par  lésions  mé- 
dullaires, p.  407.  —  dans  la  maladie  de 
l'Yiedreicli,  p.  409.  —  cérébelleuse,  p.  411. 

—  dans  les  all'ections  du  cerveau,  p.  •43S. 

—  dans  les  lésions  protubéranlielles, 
p.  439.  —  dans  les  empoisonnements  aigus, 
p.  441.  —  aiguë,  p.  441.  —  dans  les  né- 
vroses, p.  442. 

Athétose,  p.  479.  —  double,  p.  480.  Mou- 
veincnts  atbctosiques,  |i.  480.  —  rigidité 
musculaire  dans  1'  — ,  p.  481.  —  troubles 
intellectuels  dans  1'  — ,  p.  48').  Atliétoses 
symptoniatiques,  p.  484.  —  post-hémiplé- 
gique, p.  484.  —  dans  l'hémiplégie  cérébrale 
infantile,  p.  255.  —  dans  le  syndrome  de 
Little,  p.  511.  —  hémi-alhétose,  p.  187. 

Atrophie  musculaire.  —  miiopathifjue.  — 
Myopathie  atrophique  progressive,  p.  520. 
.Mrojjhie  musculaire  nujrlojjul/iiyiic,  p.  559. 

—  dans  la  poliomyélite  chronique,  la  sclé- 
rose latérale  amyolrophique,  la  syringo- 
myélie, p.  543.  —  dans  la  sclérose  en  pla- 
ques, p.  553.  —  dans  la  maladie  du  som- 
meil, p.  353. —  dans  la  (loliomyélite  aiguë 
de  rcnlancc,  p.  550.  —  dans  la  paralysii? 
spinale  aiguë  de  l'adulte,  p.  357.  —  dans 
riiématoinyélie,  p.  557.  —  dans  Ihéniiplé- 
t'ie  de   l'adulte,  p;  191    et   363.  Alrophii- 


iiiiisciiUiiii-  par  inilrilioii  jiciip/i('i-i(iiie, 
p.  360.  —  dans  les  arthrites  et  les  trauma- 
tismes  des  os,  p.  366.  —  dans  les  arlhropa- 
thies  du  tabès  et  de  la  syringomyélie, 
p.  567.  Airophie.  musculaire  nt'vrilique, 
p.  .507.  —  formes  unilatérales,  p.  371.  — 
dans  les  névrites  traumatiques,  par  com- 
pression ou  professionnelles,  p.  372.  —  daiis 
la  névrite  ascendante,  p.  375.  —  formes 
bil.itérales,  p.  575.  —  par  traumatisme, 
compression,  parradiculitl^par  cotes  cervi- 
cales supplémentaires,  p.  575.  Atrophies 
inusctdaires  généralisées  de  cause  infec- 
lleiise  ou  to:ri<iiir,  p.  576.  -  à  marche  ra- 
pide, 379.  — à  marche  subaiguë,  p.  379. — 
à  marche  chroniipie,  p.  379.  —  dans  la 
lèpre,  p.  579.  —  dans  le  type  Charcot-Marie, 
p.  385.  —  dans  la  névrite  interstitielle  liy- 
pertropbitpie,  p.  584.  —  des  ataxiques, 
|i.  588.  —  dans  la  maladie  de  l'riedreich, 
p.  592.  —  chez  les  hystériques,  p.  .565. 

Atrophie  osseuse.  —  à  la  suite  de  lésions 
(les  nerfs,  p.  1089.  —  dans  la  myopathie 
:ilrophi(pie  progressive,  p.   1090. 

Attitudes.  Sejis  des  — ,  p.  705. 

Auditif.  Neif  — .  Origine  et  trajet,  p.  1115. 

Automatisme.  —  ambulatoire,  p.  29.  —  mé- 
dullaire, p.  979. 

Axiales,  lignes  — .  Elles  séparent,  au  tmnc 
comme  aux  membres,  des  dermatomes  ap- 
partenant à  des  segments  médullaires  très 
éloignés.  En  clinique, ces  lignes  délimitent 
les  anesthésies  de  cause  médullaire  ou  ra- 
diculairc.  p.  827. 


Bâillement  hystérique,  p.  '.MiO, 
Baresthésie,  p.  767. 
Barlow.  M.da.lie  de  — .  p.  575. 
Bégaiement.  —  éniMiil',  p.  105.  — hvstériipie, 
p.   100. 

Blépharospasme.  p.  Il.i.'^. 

Boulimie,  p.  10'>2. 

Bradycardie.  p.  1007.    -  d'origine  nerveuse, 

p.  1008. 
Broca.  Région  ou  zone  de  — ,  p.  107. 
Burdach.    Cordon   de    — .   Sa   constitution, 

p.  79.">.  Ses  fonctions,  ji.  810. 


Cadavérique.  Réaction  —  dans  la  paralysie 

])érioditpi(N  p.  715. 
Canitie.  —  dans  les  névralgies,  p.  1097.  — 

à  la  suite  d'émotions  morales,  p.  1097. 
Catalepsie,  j).  506.  —  cérébelleuse,  p.  424. 
Cécité.  —  verbale  dans  rajihasie  de  Broca, 

p.  80;  dans  l'aphasie  sensorielle,  p.  87.— 

verbale    pure,  p.  94.  —  musicale,  p.  100. 

—  coi-ticalo,  p.  1182.  —  psychique,  p.  1 184. 
Centres.  —  moteurs  corticaux,  p.  195.  —  cor- 

Ijr.iiix  de  la  sensibilité  générale,  p.  913. 


IMtHX  .U.I'IIMUnint  i: 


1103 


CitpliaUlyie.   |i.  'TA.    -  UiiriiM',  |i.  TûM. 

■  iiv.Mi-.  iiii-,  |i.  7SU. 
C«pbalèe.  y.  'I.Mt. 
Champ  visuel  lti'-ii'tvi^'<i>fiii'iil  c|{i  —  iliiii>  1rs 

l.'.i.>n>ilii  l.>ii.|.l'  l.i'il.  |>.  Il.*l,<l;iiisniys. 

l'iK-,  |i.  \\M.  |i.>iir  lo  \i'i'l  iUn*  la  Miin- 

^..iiiw'lio.  y.  tliM). 
Charool  Marie.  r>|>c>  —  <i:iiis  l'nliMiiliir  nms- 

l'iiliiin'  iii''M'ilii|iU',  p.  r>K.'. 
Chorée.  lifiu-ijlUrs,  p.  \^'.        tV-  SMlriiliatn, 

p      tX'J.  iiinllf,    p.    ItN).  .:i':iviili<pii'. 

p   V.H-    -  livsli-riipn'.  p.  lui.       l'Iii-oiuipii-. 

p.  W».        \ariiilil<'  dis  .li'p'iiiTi'.',  V.»5. 

Ili'inirlioiik-   pii>llii''iiiipli'';:iipii-,  p.  187. 

■'■liH-li'iipii<  tli>  lliiliiiii.  p.  49*).        r-leciriipii- 

ilf  lkM;:i<n>ii-lli>niK'li,  p.  Ml.    -  lilirillairo 

.!.•  yi.naii.  p.  r.l'.'. 
ChorAilormes    MouM'iiii'nl!''.      an  rniirs  di'S 

iii^ilailh's  ai^'iK'^.  p.   l'.li.        nu   rnurs   ilrs 

lllal.lcllr-  clllnliiiiili'..   |i.    iOli. 

Choréo-atliétosiques    M»uvi>iiieiits  .  p.  I8tl. 

Circonflexe.  Nii  l       .  Sa  pai-al»<ii-.  p.  595. 

Cl.  Bernard  Borner.  SmiiIi hmIo — .p.  Il.'û. 

Claudicatioo  intermittente.  —  ili-  la  inui'lli- 
l'iiiiiirir.  p.  -JOT.  —  pal-  lésion  arlérielli- 
(«•liplu  rii|ii.-.  p.  'iy''}^.  —  do  la  ivline.  p.  I  l"j. 

Clignement,  p.  liriU. 

Colonne  vertébrale.  Déviations  do  la  -, 
I nplii'so.  M'.dliisi'  ot  rvpliofcoliose  dans  les 
ilipl.'^ii's  ceivIjraU's  inTanlilos.  p.  089.  dans 
I  lit'iiiipli'v'io  spinalo,  |a  pnlininyi'-lilc  n\-jiW' 
do  l'onl'anco,  p.  COU,  dans  la  syrinpomyo- 
lio.  p.  t>9r>.  dans  la  si-ialiijue.  p.  C!I5,  dans 
la  nonili-  inloi-sliliolle  liyporlropliiqup,  p. 
ti'.K*),  dans  l'Iiystorio,  p.  U'.)5,  dans  la  myo- 
palliie  airophinuo  pi'o^ressivo,  p.  606,  dans 
ladolos.vmi-.  p.  r.'.»J. 

Coma.  p.  '.>. 

Compression  ilo  la  moelle  ôpinioro,  p.  28!). 

Consensuel.  Itotloio  — .  p.  1159. 

Constipation  uévropathique,  p.  1015. 

Contracture,   p.  51."'.     -   dorifiino   innstii 
l:ilr.'.  p.  Jlti.        d'ori^'ino  |iôi-iplii''rii|Uo  on 
ivlleto.    p.  520.     -    par    lésion   ilos    xoics 
pyramidales,  p.  520.  —  dans  riirmiplé;:ii-, 
p.  l"ô.  —   dans  la   paraplc^'ie,  p.  267.    - 

dans  lo  syndronii'  do  l.illlo,  p..~iOI dans 

los  irrilalions  niéniii):éos.  p.  .VJO.  -  dans 
les  nialadios  infertionses  un  loxiipios. 
p.  .*>27.  —  dans  le  létanos.  p.  527.  —  dans 
la  n)};o,  p.  552.  —  dans  ronipoisonneiiionl 
par  la  siryrbnino,  p.  ô,V2.  —  dans  la  li'- 
lanio,  p.  552.  -  dans  la  maladie  ilo  Par- 
kinson.  p.  5tO.  -  liyslériipio,  p.  511. 
dissocii-e  dans  rhystéric.  p.  54'.'.  —  fiv- 
niissanlo  dans  l'héniispasMie  facial,  p.  .*i8l. 

—  ili'  l'oi'liirulairi'  ilos  panpii'ros,  p.   1157. 

—  des  nuis<'lcs  des  youi.  p.  ll.'iO. 
Convulsions,  p.  550.  ~  clooii|no,  p.  ,Vil.    - 

loniquo,  p.  551.  —  dans  l'épilepsio  •:éno- 
ralisév,  p.  555.  -  dans  l'épilopsii'  pai- 
liollo.  p.  â.'iO.  épiloplironiios,  p.  ;>58.  — 
■  lioz  les  roniiiii's  cncoioles.  p.  '.MK       dans 


rii>»l.no.  p.  .".01.        do  l'enfanco,  p,  Mi. 

Cordon  de  Burdach  le  --  lonlioni  lo»  liliiv* 
luncm»  l'i  niow'iiiii's  do  In  pn-niioro  nii'iiio 
dorsalo  .1  do,  r.n  iii.s  ,'or\iiiilos.  p.  810. 

Cordon  de  Goll   .V  l.i  ré^mn  ror\icalo  li- 

o-l  lonii.-   iiMopio I    par  lo«  llliii-ii  raili- 

cul.iir.-s  loii-iifs  >airoo'i.  lombaires,  dor- 
solos  inlorionri'S  oi  nononm-s,  p.  705. 

CorporalitA  des  objets.  Sens  do  la  .  Vov. 
.S,«,  >U,f.„,m„l,.iu,-.  p.  771. 

Côtes   cervicales   supplémentaires.  I'.h.-i 
l>sio  r.idii-idairi'  du  pleins  brai'lii.il  y<v 
p.  ti.'8. 

Coxalgie  bystérique,  p.  512. 

Crampe  des  écrivains,  p.  '.M. 

Crises.     -  iiaslrlquos  dans  lo  lalios,  p.  |0.',.'i. 

—  onloral^iqiios  dans  lo  lalios,  p.  lO.'W. 
opilepliqiios,  p    555.       Iitstériipios,  p.  .'ilil. 

—  ronalos  dos  l»l)élli|ues.  p.  lOllt.       \é,i 
cales  des  lalioliquos,  p.  105."i.  ~  illloridion- 
ncs.  vulvo-va^'inalcsdans  lo  (alios,  p.  lotil. 

—  nasales  dans  lo  laU-s,  |>.  II2U. 
Crural.   Nerf  — .  Sos  oritrinos  niédnilain's. 

Paralysie  du  noif  -  par  losimi  poripln- 
rli|uo.  radioulairo,  luéilullairo.  p.  001. 

Cnbital.  Norf  — .  Sa  paraljsie,  p.  055. 

Cypbo-scoliose.  —  dans  l'Iiéniiplé^jo  spinale 
à  d.l.ni  pi  Vt  ooo.  p.  O'.K).  -  dans  la  polio- 
inyélilo  alfiio  de  l'onraiii-o,  p.  O'JO.  -  dans 
la  iiialadio  de  Fricili-eicli.  p.  COI.  —  dans 
la  syrinj,'oiiiyélio,  p.  001.  —  dans  la  névrilo 
inici-slitlello  liyporlrnpliique,  p.  U05.  — 
dans  la  iii\opatlilo  atropbiipie  pm^ivssive, 
p.  600. 

Cjio-diagnostic  du  liipijdo  coplialo-raclii- 
dion,  p.   11X7. 


Décubitus  aigu.  p.  HlO.'i.  Variabilité  du  sioK'- 
du  dans  les  lésions  oérobraks  et  spi- 
iialis.  Dans  riiéiiiipariiplé):io  spinale  il  oi- 
oupe  la  fosse  du  côté  anostbésio,  p.   1(105. 

Défense.  Itélleiesdi- — .  p.  078. 

Dégénération     lenticulaire    progressive. 

p.    I.Ml. 

Dégénérescence.  Iloaotion  do  — .  p.  711. 

Démarche.  —  dans  riiéiiii|dépjo  or^'anliuo. 
p.  177.  —  dans  riiéii]iplo;.'lo  liyslériipio. 
p.  211.  -  dans  la  paraphV'ie  spasen(>dic|ui', 
p.  272.  —  à  petits  pas,  p.  5(11.  —  dans  la 
iiialailie  do  Parkinson.  p.  080.  dans  le 
syndi-oiiiocéiobellcn«,  la  nialailio  do  Kried- 
roicli,  riiérédo-alaxie  cérébidieuw,  I(  s  cliu- 
rées,  l'aslasio-abasio.  p.  080 

Dercum.  .\dipi<se  doiiloun-uso  on  maladie  de 
.  p.  Iif.l. 

Dermatomes    Vnr.  Zoum  rmliculairet]. 

Dermatonenroses,  p.  1001. 

Dermograpbisme.  p.  1010. 

Développement  \rivt  do  .  -  dans  l'Iiénii- 
pléyie  i>  lohi-alo    infantilo,  p.  215.     -  iImii, 


VîOk 


i\iii:.\  Ai.i>i/,\niiTinii:. 


riii'ini|ili-Bii"    s|iinal(>    iiinnililr,  p.   'JS:.. 
clans  les  paralysies   radiculaires  renioiitint 
à  r.'iilamc,  p.'om. 
Déviation    -delà  cnlonne  verlrliralcp.  0X0. 

—  <-(injii;;Mi'("  île   la  lèle  et   des  \eux,  p.  ". 

•220,  \r>:<  Il  11  •"■(•. 

Piadococinésie,  p.  iîO. 

Diaphragme,  limeivalion  du  — ,  p.  504. 
rar.ih-ie  du       .   p.  tm. 

Diarrhée.  -  dans  les  crises  enléndiiiiines 
<lii  lahes,  p.  lO.'S.  —  taliéli(pi<>,  p.  HtôX.  - 
néMopalliiipic   d'oriRine  émotive,  p.    lOl.'i. 

Digestifs.  Tioubles  —  d'origine  nerveuse, 
p.  lOr.i  —  dans  les  aircclioiis  ori-'anitpies 
du  sysliMne  nerveux,  p.  1030.  —  chez  le, 
névropallies.  p.  10*5. 

Diplégie.  p   '2Ô5. 

Dissociation  de  la  sensibililé,  p.  ""'■•.  T\|ie 
laliélique.  p.  780.  Type  syiinpomyéliipie. 
p.  780.  Dans  le  syndrome  des  libres  radicu- 
laires longues  du  cordon  postérieur,  p.  (Hfi. 

Dissociées.  Monoplégies  — ,  p.  '25.")  et  fli'2. 
paraplé^jh.s     -,  p.  '275. 

Dupuytren.  Maladie  de      ,  p.  1109. 

Dysbasia  lordolica  progressiva,  p.  'tWi. 

Dysesthésies.  p.  '-i. 

Dyslexie,  p.  87. 

Dysmétrie.  —  dans  riiémiplégie.  p.  187.  — 
dansles  a llections du  cervelet,  p.41C.  —  dans 
l'alaxie  d'origine  bulbo-protubérantielle, 
thalaniique,  corlicale,  p.  -iî^.  —  dans  la 
maladie  de  Friedreich,  p.  422. 

Dyspeptiques.  Troubles  —  simples  des  neu- 

,a-.ll„M,Mp,e<.  p.    1045. 
Dyspnée.         par  lésion   médullaiie  ou  bul- 
baire, p.  08."i  cl  080.  —  hystérii|ne,  j).  007. 


Éclampsie,  p.  500. 

Eclipse  drs  sensations,  p.  787. 

Écriture.  Ktat  de  1'  —  dans  l'aphasie  de 
liroca,  p.  128.  —  dans  l'aphasie  motrice 
pure,  p.  150.  —  dans  l'aphasie  sensorielle, 
p.l.'O.  -  dans  la  cécité  verbale  pure,  p.  157. 
—  dans  la  siu-dité  verbale  pure,  p.  157.  - 
dans  lapraxie  motrice,  p.  128. 

Électriques.  Réactions  —  des  nerfs  et  des 
muscles,  p.  700.  Avec  les  courants  fara- 
diques,  p.  702.  Avec  les  courants  galva- 
niques, p.  700.  Réaction  de  dégénérescence, 
p.  711.  Résistance  —  du  corps,  p.  721. 

Enophthalmie  État  de  la  pupille  dans  1'  — , 
p.  1156.  Syndrome  de  C.  Rernard-Hdrner, 
p.  1156. —  dans  h^s  lésions  du  sympathique 
cervical,  p.  1150.  —  dans  la  paralysie  ra- 
diculaire  inférieure  du  plexus  brachial, 
p.  1150.  —  dans  la  syringomyélie  unilaté- 
rale, p.  1156.  —  dans  les  lésions  ponlo- 
bulbaircs,  p.  214  et  1155.  —  dans  la  néiral- 
gie  faciale  par  lésion  matérielle  ilu  triju- 
meau, p.  1157.  —  dans  les  lésions  du  gan- 


glion de  fia-iser,  p.  1157.  —  i-omiidcnre  de 
r  avrr   la    iiiii'r .plillialinie.  p.   1157. 

Entéro-colile  muco-membraneuse  mani- 
festation fonctionnelle,  p.  I0't5. 

Épilepsie.  ^  généralisée  ou  essentielle, 
p.  .'15 i.  —  partielle,  p.  55ti.  —  partielle  con- 
tinue, p  558.  —  partielle  sensitive.  p.  558. 

Épileptiformes.  Convulsions  — ,  p,  5.58. 

Épuisement.    -  des  sensations,  p.  786. 

Equilibre. —  d;nanii(pie.p.  115.  statique, 
p.  427. 

Érythromélalgie.  |i.  Idl'.i. 

Eternuement.  Signe  di'  I'  —  dans  les  radi- 
cnliles.  p.  257. 

Eventail,  .signe  de  1'  —,  p.  '.i5Ci. 

Excitabilité  mécanique.  dis  nerfs  mo- 
teiiis  à  IVl.jl  niinnal.  p.  0'J8.  Son  augmen- 
lalion  ilan^  la  tétanie,  p.  000.—  dans  l'hys- 
térie, p.  OII'J. 

Excitabilité   idio-musculaire.  'i    l'étal 

pli\siologiipie,p.tJ'.)U.  Augmentât iou  de  1' — , 
dans  les  étals  fébriles,  les  cachexies,  la  po- 
lynévrite, les  poliomyélites,  la  maladie  de 
Thonisen.  p.  700.  Diminution  de  1'  — dans 
la  niy.ipalhie  alrophique  progressive,  p.  700. 

Exophthalmie.  dans  la  lualadie  de  iiase- 
dow,  p.  1154.  —  unilatérale,  p.  078  et 
1154.  —  dans  la  myélite  dilfuse  aiguë, 
p.  1156.  —  chez  les  emphysémateux,  p.  1156. 


Facial.  Nerf—,  p.  .'ûli.  l'aralysiedn  nerf—, 
p.  577.  Signes  de  C.  liell  et  de  Neg]-o,  p.  578. 
l'orme  douloureuse  de  la  paralysie  —  avec 
otalgie,  p.  579.  Diminution  de  la  sensibililé 
douloureuse  à  la  pression  dans  la  paraly- 
sie — ,  p.  579.  Spasmes  dans  la  paralysie 
— ,  p.  581.  Valeur  sémiologique  de  la  para- 
lysie — ,  p.  585.  Paralysie  —  alterne,  p.  225. 

Faciès.  Sémiologie  du  — ,  p.  677.  Dans  le 
goitre  exopbthalmique,  p.  677.  —  dans  la 
di|ilégie  faciale,  p.  678.  —  dans  la  paralysie 
faciale  hystérique,  p.  679.  —  dans  la  con- 
tracture des  muscles  de  la  face,  p.  582 
et  678.  —  dans  le  spasme  facial,  p.  679.  - 
dans  l'hémi-spasmc  glosso-labié,  p.  594. — 
myopalliiqne,  p.  525  et  679.  —  dans  la  né- 
vrite inlerstilielle  hypertropbiipie,  p.  681. 

—  dans  la  sclérose  latérale  amyotropbiquc, 
p.  681. — dans  les  paralysies  bulbaires  et 
pseudo-bulbaires,  p.  155.  —  dans  la  para- 
lysie pseudo-liulbaire  asthénique,   p.  158. 

—  dans  la  maladie  de  l'riedreich,  p.  681. 

—  dans  la  sclérose  en  plaques,  p.  682.  — 
de  Ilutchinson,  p.  682.  —  dans  la  maladie 
de  l'arkinson,  p.  682.  —  dans  la  scléroder- 
mie.  p.  1385.     -  dans  l'acroniégalie,  p.  684. 

Facio-scapulo-huméral.  Type  —  dans  la 
myopathie  alrophique  progressive,  p.  324. 

Fatigue,  liésislauce  à  la  —  chez  l'enfanl 
normal  et  chez  les  arriérés,  p.  568. 


i.\i)hx  .\U'HAnt:riiji  E. 


n(X> 


ri«Tre.  <.i-iiiii-<  llii>i-iiii<|iu»,  |i.  MW 
ilaii>  les  iillt'cliiiio  ni'^iiiii<|iii'>  ilii  ^ys- 
li'iiii'  iicrM-iii.  |i.  lUlill.  (hiMN  li-s  iiii'iiiii- 
glli't,  ri>iiri''|>lialilf,  I';iIh-i'-s  ilii  coi  \i'iiii,  In 
|Mraly«it>  iiirmilili-,  Us  iinrliti-s,  lr>|iii|;iir- 
xi'ili-!),  |i.  l(Ni~.  ilniis  le-  Ir.iiiiiKilisiiirs 
n-ivliiHiii  cl  iiiédiillalivs.  \>.  ItHM.  -  iliiiiv 
le  sl;i|;c  |>ri'n^-i>iii>|iic  des  iiircrlions  iicr- 
\oii>c>  oi>:»iiii|iic«,  |>.  ttlUX.  ilniis  I  :i|Hi- 
(•l.'iir  <-t  l'liciiiiiri-;i):ic  rcirl>i;il<->.  |>.  KMIX. 
ilaiiN  les  allii<|iics  n|Hi|ilc<iiri>i'iiics  des 
Uiiiiciii>  ccivliriilcs,  de  In  pnnilxsie  p'in'- 
ralc.  de  la  rniiKcsIioil  du  rcr\cnii,  p.  KMIO. 
diitis  rtiiviiiic,  |>.  lUO'J.  '  dnns  le 
lélaiins,  p.  IIITt».  ilnns  lli>stéiic,  p.  1070. 
daiis  la  iiciiiaslliéiiie.  p.  1075.  —  dans 
lu  maladie  de  Unsed»».  p.  I07r).  -  dans  la 
chi.icc.  p    107."..    -dan»  rcpilcpslc,  p.  1071. 

Fulgurantes.  liiMilciii-s — p.  'M.  -  dans  le 
lalic».  p.  ''>^.  '  dans  la  maladie  de  Krie- 
dieicli,  p.  75.'i.  —  dans  la  pidynévrile, 
p.  750.         dans  les  radiciililcs.  p.  l'ù. 

Fusion.  —  des  setisalions.  p.  781}. 


Gangrène  symétrique  des  extrémités, 
p  1017.  M>ii  ilij^-iiiislic  aviv  la  gangrène 
sélliie.  p.   lOI'.l. 

Génitaux.  Tinubles.  —  dans  les  aireclions 
médullaires,  p.  1000.  —  dans  le  tabès, 
p.  1000.  —  dans  les  lésions  médullaires  on 
loyei-,  p.  I0»)0.  —  dans  les  lésions  de  la 
ipieue  de  clieval,  p.  1000.  —  dans  les  né- 
viiises.  Neuiastliéiiie  p-nilale.  p.  1062. 

Gerlier.  Maladie  de  — .  Voy.  Vertige  /miali/- 
-iiiil.  p.  4«i. 

Glosso-pbaryngien  Nerf.  —  Troubles  de  la 
de'..-liiliun  et  du  ^mit  dans  la  paralvsie  du 
.  p.  .W. 

Glossy-Skin.  —  dans  les  névrites  traiiina- 
lii|ues.  Indiques  nu  inrcrlicuses.  dans  la 
névrile  ascendante,  p.  lOlli.  —  dans  le 
rbtiinatisine  chiMnicpie.  p.  lOO'i. 

Glycosurie.  -  dan*  les  aireclions  cérébrales 
et  méilullaires.  p.  1017. 

GoU  lliiiilon  de  —'■  Sa  constitution,  p.  70."i. 
Ses  rniictioiis,  p.  810. 

Goût.  Troubles  du  — .  dans  les  alTections  or- 
gauiipies  et  dans  les  névroses,  p.  1128. 

Grand  dentelé.  P.ualysie  du      ,  p.  ,'>0ô. 

Grand  nerf  thoracique  postérieur.  Ses  ori- 
pim-s.  p.  .V.i.'i.  >a  |i.ir,il\>ie.  p.  ."r.i7.  Valeur 
sémiidi'iîiqiie  île  II  paralysie  du  — .  p.  ."i97. 


H 


Hématomyélie.  I'.ir.ip|.-(;ic  par  — .  p.  29."i. 
Hémianesthésie.      -    corticale,   p.   015.    - 

—  sous<orlicalenu  siipra-capsulaiie.  p. 918. 

—  lli.nlamiqiie.  p.  ifi'i.  —  péibiiiciilaire.  pro- 
tubéranlielle,  bulbaire,  p.  218,  '2i'>.  2'20  el 


92.*!.  nllrrne,    p.    W.t.  Iii>térique, 

p.  O'iO.  -  spinale.  Sjiidriiine  de  lIltiHII- 
Si'M|uurd.  p.  8K0. 

Héniianopsie.  bumiiiitme.  p.  1177.  — 
l>.i^ale,    p.    lixo.  iiilermédiaire  ciu  par 

lé-i,iii  des  ceiitivs  optiques  priliiaiivr. 
p  1181     ->.ius<orlicaleelcorlicale,p.  llKt. 

Heniianopsique.  Itéaclion  pupidaire  — , 
p.   Ilol  ,1  1107. 

Hèmiataxie.  —  dans  riiéiiiiplé|;ii-,  p.  187. 

Hemiathétose.  p.  187. 

Hémiatrophie  laciale.  -  pro);re8sive, 
p.  MOI.  dans  l'iiéiniplé^ii'  cérébrale  in- 
fanlile,  p.  1102.  — dans  la  syniii.'oiiiyélie 
unilatérale,  p.  IlOi.  -  dans  les  paralysies 
radiculaires  du  pleins  bracliial  renionlaiil 
à  reiifance,  p.  IlOi.  -  ilaiis  les  lésioii- 
dii  syiiipilliii|ue  cervical,  p.  1100.  coejis- 
liiire  ,i,-  i\     -avec  la  niorpli.'e,  p.   llOi. 

Hémicborée.  —  pusiliéniiplé^-iipie,  p.  180. 

Hémihypertropbie.  —  lariale.  p.  1IIM5. 

Uémiparaplegie     spinale.     Syndrome    de 

lie. «M    >eipi:uil.   p.  8X0. 

Hémiplégie,  liénéralilés.  p.  lO'.i.  lie>cription 
du  syiicliiuiie,  p.  100.  Période  di-  para- 
lysie llasque,  p.  100.  l'ériode  de  conlrac- 
lurc,  p.  170.  .Mtitudes  dues  ;'i  la  coiiliac- 
lure.  p.  17.">.  Mou\einents  associés  dans  1'  — . 
p.  181.  Troubles  du  cote  du  inembie  sain, 
p  185.  (;oiilracture  bémiplégique  d'emblée, 
p.  iX."i.  Troubles  motcui-s  piv-  cl  post-bé- 
niiplé^ii|ues.  p.  185.  Treinblement  ilaiis  1° 
—,  p.  180.  llysmétrie  dnns  1'  —,  p.  180. 
Hèmiataxie.  lléuiicborée  dans  1'  — .  p.  180. 
llémi-atliélo<c  dans  1'  —,  p.  180.  Troubles 
de  la  sensibilité  dans  1'  —,  p.  180.  Troubles 
vasiMuoleurs  et  Irophiques  dans  1'  — . 
p.  l'.KI.  .Atropine  inu-culaire  dans  1"  — , 
p.  102.  Artlinipatliies  dans  1'  — ,  p.  103 
el  1082.  Troubles  de  la  pai-ole  el  de  liii- 
telliiience  dans  1'  — ,  p.  i'M.  .Vnatomie  et 
pliysiolojfie  palliologiques  de  1'  — .  p.  19."». 
Iliagiioslic  et  valeur  séiniologiquc  de  1'^. 
p.  20i.  Kormes  cliniques  de  1'  —,  p.  201. 
-  par  lésions  cérébrales  ;  —  coilicalc. 
p.  20i.  ■  -  sous-corlicalc,  p.  200  —  capsu- 
laire,  p.  200.  —  par  lésions  uu  Ironccncé- 
plialiijue,  p.  208.  —  alterne,  p.  2li.  — 
lioniolalérale,  p.  230.   —  spinale,  p.   231. 

—  spinale  inrantile,  p.  235.  —  bilatérale, 
p.  2.-.-.. 

Hémispasme,  facial  p.  381.  —  dans  la  pa- 
ralvsie laiiale.  p.  581.  —  liyslériqne,  p. iiSO. 

—  tlosso-libié,  p.  ."jOi.  —  lingual,  p.  594. 

—  labié  intermiltenl  dans  l'Iiéinipléjric  cé- 
rébrale inrantile  avec  albétose,  p.  252. 

Hémorragies,  p.  1015.  —  à  la  suiiede  lésions 
lies  nerfs  et  de  la  moelle,  p.  1015.  —  liys- 
tériques.  p.   101 1. 

Hippus.  Itaiis  les  alTections  des  centres 
nerveux,  p.   1109.  —  respiratoire,  p.  1169. 

—  dans  les  paralysies  de  la  III'  paire, 
p.   lltiO. 


ViW, 


i.\iii:.\  Ai.i'iiAiiirriiii  I 


Hoquet.  —  liysii'rii|iic.  |i.  ililO. 
Hydropsarticulorumintermittens.p.  lOSi. 
.I:iiis  l:i  iiialiulie  ch-  llascdi.w,  \>.  inXl. 

(I:iiis  riiysli-iie,  \>.  lUW. 
Hyperalgésie,  p.  78i.  Zoiirs  il'   —  nilaiRc 

iliiiis  IfS  directions  ^lscél■ilk'^i.  p.  7i7. 
Hyperestbésie,  p.  782.  —  dciiis  les  nu'iiiii- 

(lilos,  p.  78'J.  —  dans  les  myélites,  p.  7S2. 

-  ilans  le  labes,  p.  782.  —  dans  le  syn- 
drome llialaniiqne,  p.  782  cl  922.  -  dans 
les  radiculites,  p.  78i.  —  les  névrites,  p.  78i. 

-  dans  les  névroses,  p.  78,-5. 
Hypéiidrose.  p.  1 1 12, 
Hyperpilaphésie.  p.  7X2. 
Hypertrophie  musculaire.        dons  l;i  niyn- 

patlii<'ati(ipliii|ue  pn)i;ivssive,]i.  522  el  555. 

—  dans  lalliétose,  p.  482.  —  dans  la  ma- 
ladie de  Thomsen,  p.  50i. 

Hypnotisme,  p.  51. 

Hypotonie.  |).  "itiS.       dans  le  lahès,  p.  r)G8. 

—  dans  la   maladie  do   Fi-iedi-eicli,  p.  508. 

—  dans  l'hémipléfiic  de   l'adulte,   p.    570. 

—  dans  le  mal  de  l'ott,  p.  570.  —  dans  les 
alTections  cérébelleuses,  p.  571.  —  dans  l'hé- 
miplégie cérébrale  infantile,  p.  571. 

Hystérique.  Amnésie  — ,  p.  65.  Hémiplégie 
— ,  p.  241.  Paraplégie  — ,  p.  315.  Tremble- 
ment — ,  p.  471.  Contracture  — ,  p.  .5H. 
Crise — ,p.  5C1.  Ancsthésie  — ,  p.  777.  Hémi- 
anesthésie  — ,  p.  920.  Spasme  —  de  l'orbi- 
culaire  dos  paupières,  p.  1158.  lléniispasmc 
facial  — ,  p.  580.  Spasme  glosso-labié  — , 
p.  .594.  Troubles  digestifs  do  naluro  -, 
p.  1040. 


Ichtyose.  —  dans  la  paraplégie,  le  tabos,  les 
névrites,  p.  1092. 

Idiotie  familiale  amaurotique.  p.  1175. 

Impressions  sensitives.  Leur  trajet  dans 
les  vciii's  seusilivos  piTiplii''Licpios  et  cen- 
trales, p.  802. 

Impressions  douloureuses  et  Ihrrmifjiirs  :  leur 
trajet  dans  les  nerfs  périphériques,  p.  804, 
dans  la  moelle  épinière,  p.  806.  dans  le 
tronc  encéphalique,  p.  811,  dans  le  thalamus, 
p.  814,  leur  centre  cortical,  p.  815. 

Impressions  tucliles  el  nolion  de  lieu  :  leur 
trajet  dans  les  nerfs  périphériques,  p.  805, 
dans  la  moelle,  p.  806,  dans  le  tronc  encé- 
phalique, p.  811,  dans  le  thalamus,  p.  815, 
leur  centre  cortical,  p.  815. 

Sens  stéréognostiqiie^  sens  des  altitudes  et 
«(!H«i'frî'/i'Wo««ei(«e.  Leur  trajet  dans  les  nerfs 
périphériques,  p.  805,  dans  la  moelle,  p.  810, 
dans  le  tronc  encéphalique,  p.  812,  dans  le 
thalannis,  p.  814,  leur  contre  dans  l'écoice 
cérébrale,  p.  815. 
Impuissance  génitale.  —  dans  les  alfeclions 
iirgaiiiqiies  du  système  nerveux,  p.  1060. 
—  dans  les  névroses,  p.  1062. 


Incoordination.  —  dans  le  tidies,  p.  5115.  — 

—  dans  la  maladie  do  Kriedreicb,  p.  ^Oi). — 
dans  les  lésions  corébidlouses.  p.  415.  — 
dans  les  pseudo-labes  par  lésions  médul- 
laires, ji.  407.  —  dans  le  nervo-tabes  péri- 
phérique, p.  405.  —  dans  la  névrite  inter- 
sliliollo  hypiM-Irophiquo.  p.  llli.  dans 
li's  uiAnises,  p.   142. 

Inégalité  pupillaire.  —  cdugéiiilale,  p.  1 160. 

—  dans  1<'  tabès  et  la  paralysie  génorab', 
p.  lltiO.  —  chez  les  vésaniques,  p.  1160.- 
dans  le  svndromr  de  C.  Ifernard-llorner, 
p.  11. •,(',. 

Insomnie,  p   25. 

Intelligence.  Klat  de  1'  dans  Ihémiplégio 
corticale,  p,  2tl(i. —  dans  l'hémiplégie  cap- 
sidaire,  p.  200.  —  chez  les  aphaslipies. 
p.  104.  —  dans  l'hémiplégie  cérélnalo  in- 
fantile, p.  252.  —  dans  lo  syndrome  do 
l.itlle,  p.  .504. 

Intercostaux,  l'aialysio  des  luiis.les  — . 
p.  !»'.I5. 

Intermittente.  Paralysie  —,  p.  510. 

Intestin.  Tronbles  des  fonctions  de  1'  —  chez 
les  iii'vropalhes,  p.  10.45. 

Iris.  Atrophie  de  1'—  dans  le  signe  d'Argyll- 
Kobertson,  p.  1100. 

Ischurie.  —  hystériipio  avec  voinissomeids 
snpph'iiuMitaires,  p.  1050. 


Jargonaphasie. 


Kératite  neuro-paralytique,  p.  1150. 
Kernig.    Signe  do  —  dans  les  méningite 

p.  ,520. 
Klumpke.   l'.iralysie   radiculairo    du    ple\i 

brachial  type  —,  p.  C15. 


Lacrymale.  Socivlion  — .  Ses  variations  .à 
lélal  palhoiogicpio,  p.  1114. 

Laudouzy-Dejerine.  Type  —  dans  la  myojia- 
Ihie  alro]dii(pie  ju-ogrossive,  p.  524. 

Landry.  :\laladie  do  — ,  p.  279. 

Langage.  Ti-oiddes  ihi  —,  ji.OS,  Zone  du  — . 
p.  107. 

Larmoiement.  —  de  cause  éiLinlive  dans 
les  di'MioMces.  la  paralysie  pseudo-bulbaire, 
p.  1114.  lliininulion  du  —  dans  les  lésions 
du  Icijnnieaii.  p.  1114. 

Laryngés.  Troubles.  —  dans  la  poliomyé- 
lite aigui',  dans  la  paralysie  labio-glosso- 
laryngée.  p.  085.  —  dans  le  tabès,  p.  087. 

—  dans  la  maladie  de  l'riedreich,  p.  992. 

—  dans  la  polynévrite,  p.  992.  —   dans  la 
névrite  inli'rstitielle  hypertrophiipie,  p.  995. 


IMih.X    M  fllliuri  inl  h\ 


lîn: 


il,iii>  II-  lv|i<-  ClKiirol  Mjri<'.  |>.  W^.  —  ilaiK 

lii   iii>a>llit'iiii-   |>siMiilii  |KiruMii|iit>,   |i.  IKt.'. 

ilaiiHÏli>st.>ii.-,  |..  IH.»;.. 
Laryogtes.  t:ri«fs  —  dans  le  labcs,  |i.  U.S7. 
Leotîculaira.  iK^K^noi-alinii  —  prucrefsiw, 

|,     IMI 
Léthargie,  p.  ?T. 
Leydea  Môbius.  Ty|M-  —  i\m\<  la  iiiyii|iaitiii- 

..ii..|.lh.|,ir  [....-iv-sivi-,  |).  5.V1. 
Liquide  céphalo-rachidien.  |>.  IIS.*i,  Ciii-i<-- 

i<ir>  du       ,  p.  IIS."!.  \:i|riir   si'iiiiulojiiinii' 

.lu       .  |i.  II',!'.'. 
Little   ^Mi  liMiiii'  ili p;ii-  li-'iiiiiiMrri'liralfS. 

|.    'M',     —  pur  li'>iiiiis  spinales,  p.  TiOit. 
Localisations.  —  inciii-li-i-s.  p.   \'Xi  ci  'i.'i'i. 

—  lie  la  srii>iliililù  jjt'ni'i'ali»,  p.  '.Mr>.  Erii'ur 

il.-  —  des  sensations,  p.  7X«. 
Lordose.  —  dans  la    ni>n{iiilii<'    ali'iipliii|ni- 

pnjjr^'s.-iiu-.  p.  .Vil. 


M 


Macropsie,  p.  Ilii'.i. 

Main.  >«  ininlunii'  de  la  — ,  p.  (U6.  —  dans 
les  polli>inyelili-s.  la  sclérose  latérale  ainyo- 
Iropliiipie,  1.1  syrinjioHiyélie,  p.  i>Vi.  —  dans 
les  lésiiMis  radirulaires,  p.  tiHI.  —  dans  la 
paralysie  sainrniiie,  p.  O.'il.  -  dans  la  pu- 
i-alysie  radiale,  p.  051.  —  dans  la  paralysie 
culiilale,  p.  U.'>(.  —  dans  la  paralysie  du 
médian,  p.  fiôô.  —  de  pivdiralcur.  p.  0.">6. 

—  dans  l'hémiplégie  de  l'adulte,  p.   l'.'i. 

—  dans  riiéinipléijie  cérébrale  infantile, 
p.  3t'.>.  —  dans  la  maladie  de  Parkinson, 
p.  HM.  --  dans  raciiiméi.idie,  p.  001).  — 
dans  lo  panaris  syi-in(:oniyéliiiue,  p.  60*2.  — 
ilaiis  le  panaris  anal^ésiipie  de  Morvan, 
p.  M'i.  —  dans  la  sclérndermie.  p.  ItC.t.T. 

Marche,  dans  la  par:ipléi;ie  nasi|ue,p.Ot(.'i. 
-  dans  l'hémiparaplégie.  p.  08."i.  Ste|)- 
paije  dans  la  polynévrite,  p.  085.  — 
d.-iiis  la  inynpalliie  airophiqiie  progressive, 
p.  0X5.  —  dans  la  paraplégie  avec  con- 
tracture, p.  'Î'W.  —  dans  le  syndrome  de 
Little.  p.  ."iffi  et  0X5.  —  dans  l'hémiplégie 
de  r.ididte,  p.  177  et  0X5.  —  dans  l'hémi- 
plégie cérébrale  inrantile.    p.   •J.'iO  et  C85. 

—  dans  l'hémiplégie  liyslériiiue,  p.  241  et 
OXIi.  —  à  petits  pas  des  psendo-bnlliaii-es. 
p.  1.5.',  r,i)\  et  im;.  -  dans  la  mala<lie  de 
l'arkinsoii.  p.  l'iXl!  —  chez  l'alaiiqne.  p.  ."lyx 
et  l"iX7.  —  dans  la  névrite  interstitielle  hy- 
|>erlr()plii<pie.  p.  ilMj  el  tX8.  —  éliriense. 
dans  lesyndrom.'cérélH'lleui,  p.  H'ietOXO. 

—  dans  la  seléruse  imi  plaipies,  p.  Vi5.  — 
dans  la  maladie  de  Kriedrvicli,  p.  iUU  cl 
OX'.l.  —  dans  l'Iiérédo-ataxie  cén-bellcuse. 
p.  iM  et  080.  —  dans  la  maladie  de 
M.ni.re,  p.  OXtt. 

Masticatear.  Xerf  — .  Sa  paralysie,  p.  575, 
is.ilée,  p.  570:  dans  la  paralysie  labio- 
glos.so-laryngée,  dans  la  paralysie  pseudo- 


linlliaiiv,  p.  rûO.dans  li-s  |é>ioii»  île  la  pro- 
luln'ranre   n\ir    hémiplégie    el   hémianeii- 
thésie  alternes,  p.  '>H. 
Médian.  Nerf  >i.i  paialt-ie.  p.  055. 

Méningisiuo  hystérique,  p.  7  lu. 

Méralgie  paresthésique.  p  ''J'.) 

Métamérie,  p   i'>.'>x. 

Métamorphose.  —  des  sen>aiion.i,  p.  7X8. 

Métatarsalgie.  p.  7.~l. 

Micropsie.  p.  IIOn. 

Miction.  1  roubles  de  la  dans  la  rlnndi- 
latiMU  iulerniitlente  de  la  moelle  épiiiiéiv, 
p.  *iOX  dans  la  paraplégie  spasmiidiipie, 

|..  27»  el  III52.         dans  le   labes,   p.  lO.V.'. 
chei  les  névropathes,  les  l'aui  urinaires. 
p.  III57. 

Migraine,  p.  74tl.  -  ophtalmique,  p.  7il. 
iiplil.-ilinoplégiqiie  liu    paralysie  récidivante 
de  la  III'  paire,  p.  1 1  tU. 

Miroir.  Kcrilure  en—,  p.  15». 

Monoplégie,  p.  'i.55.  par  lésion  cétrbrale, 
p.  'i.')5.  -  -  braebiale.  p.  *iVi.  —  Taciale, 
p.  2.55.  —  crurnie,  p.  255.  —  partielle,  dis- 
sociée, p.  2.55  et  012.  hystéi-ique.  p.  2.50. 
—  dissociée  dans  l'hystérie,  p.  643.  —  par 
paralysie  du  pleius  brachial,  p.  250.  — par 
paralysie  du  plexus  lombaire  ou  sacré,  p.  2.57. 
par  radirulile,  p.  257.  -  dans  la  polio- 
myélite aiguë,  p.  2.5X.  -  par  liémalomyélie 
unilatérale,  p.  2.58.  —  par  lésion  unilaté- 
rale de  la  moelle  cervicale,  p.  'i'tX. 

Morton.  Maladiede  — ou  métatai-salgie.  p.  751 . 

Musculaire.  Sens  — ,  p.  70i.  Sensibilité 
ilei  iiiipie  — ,  p.  705. 

Mutisme.  —  chez  les  aliénés,  p.  16.1.  — 
hystérique,  p.  lOi.  —  dans  l'aphasie, 
p.  102.  —  dans  la  dysarihrie,  p.  102.  — 
dans  la  surdilé  congénitale  ou  dés  les 
premières  années  de  la  vie.  p.  102. 

Myasthénie.  —  pseudo-pandytiipie,  p.  317. 

Myatonie  congénitale,  p.  571. 

Mydriase.  I':ins  les  lésions  du  fond  de  l'a-il, 
ilu  eluasnia  el  des  banilelctles  optiques, 
p.  1100.  -  uiiilalérale,  p.  1105.  -  double, 
p.  1105.  par  excitation  du  sympathique, 
p.  llOil.  —  dans  l'hystérie,  p.  11.55. 

Myélomalacie.  Paraplégie  par  — .  p.  2!»1. 

Myoclonies.  p.  .501s.  Paramyorlonus  multi- 
plex, p.  :>(i'.i. 

Myopathie  atrophique  progressive,  p.  320. 
Type  rario-.-capulo-huniéral  de  la  ,4..  .524. 
Type  srapulo-huméral  de  la  — ,  p.  .5211. 
Type  périphérique  ou  distalde  la  —,  p.  3l!t. 

My'osis.  —  dans  le  signe  d'Argyll-Rob«'nson, 
p.  11 0(1.  —  dans  le  syndrome  de  C.  Ucr- 
nard-Uôrner,  p.  115»J.  —  dans  l'hystérie, 
p.  1133. 

Myotonie.  p.  .'>65.  —  dans  la  maladie  de 
Tboiiisen.  p.  561.  -  accpiis<>.  p.  5»i6. —  as- 
sociée à  divers  syiidni s,  p.  ."i06.'— ali-o- 

phiqiie.  p.  5b6. 

Myotonique.  Iléaclion  élei-trique  — ,.  p.  717. 
lléaclion  piipillaire  — .  p.  1101. 


i.\iii:.\  Ai.i'iiMihTiiji  i:. 


N 


Narcolepsie.  p.  '2i. 

Nerveuses,  l'iilpil^lions     -,  |i;ir  lisions  Iml- 
b;iii'es.   |i.  1001.         ilans  le  goilir  r\i'\'\i 
lli.ilniiiiiic.  |..  100-2. 

Nervo-tabes  périphérique.  \<.  'iltô. 

Neuro-fibromatose  ■.'.'■rirniliM'i'.  îliihnlir  dr 
llrrKIilljill.Élls.'n,  |..    U)T<i. 

Névrite.  .isicEiiljiiili'.  p.  j"3.  —  inlersli- 
lidlc  |]ypciiriiplM(|ii(>,  p.  404.  —  ()pti(|iie 
il:iiis  li's  limii'iirs  céi-éhrales,  p.  1171.  - 
rélro-liulbiiire,  p.  1174. —  optiques  asso- 
ciées, p.  I 175. 

Nystagmus.  —  associé  à  des  alTedions  ocu- 
laires, p.  11,")1.  —  dans  les  alleclious  des 
icntii's  nerveux,  p.  l\b'2.  —  dans  la  .scié- 
ruse  en  plaques  et  la  maladie  ilo  Kriedroicli. 
p.  I1.V2.  —  dans  les  alléclions  auriculaires. 

—  dans  les  traumalismes  du  crâne,  p.  1 1.VJ. 

—  des  mineurs,  p.  ll.")2.  —  veslilnilaire, 
p.  453.  —  rolaloire,  p.  4'54.  —  caloiique, 
p.  454.  —  galvanique,  p.  4.55. 


Obturateur.  Nerf.  .Ses  origines  médullaires. 
Paralysie  du  nerf  — ,  p.  604. 

Odorat.  Troubles  de  1'  — .  Congénitaux.  Chez 
les  vieillards,  p.  4125.  Dans  les  all'ections 
organiques  du  cerveau,  p.  1 125.  Dans  le 
labes,  la  sclérose  en  plaques,  la  paralysie 
faciale  périphérique,  p.  1 125.  Dans  l'hysté- 
rie, p.  1126. 

Œdème,  y.  1021.  —  secondaire  à  des  affec- 
lions  organi(|ues  du  système  nerveux, 
p.  1021.  —  dans  l'hémiplégie,  p.  100  el 
1021.  —  dans  les  lésions  médullaires, 
p.  1022.  —  dans  la  syringomyélii',  p.  1022. 
—  dans  les  névrites,  p.  1022.  —  dit  essen- 
tiel, p.  1022  —  hystérique,  p.  1025.  — 
angioneurolique,  p.  1025.  —  pseudo-plileg- 
moneux,  p.  1025.  —  aigu  circonscrit  ou 
maladie  de  Quincke,  p.  1024. 

Œil.  Sémiologie  du  fond  de  1'  — .  Dégéné- 
rescence des  nerfs  optiques.  .Siase  papil- 
laire.  Alropliie  de  la  papille.  Névriles  op- 
tiques, p.  1171.  Lésions  du  fond  de  1'  — 
dans  la  paralysie  générale,  le  tahes,  l'en- 
céphalo-inyélite,  p.  1171. 

Ongles.  Troubles  Iropbiques  des  —  dans 
I  liiiiiiplégie,  p.  190  — ,  au  cours  des  névii- 
l.'s.  p.  100(1. 

Ophtalmoplégie.  —  externe  hystérique, 
p.  11"5.  -  cxlerni' congénitale  et  familiale, 
p.  ll'fl.  -  cxlriiisèque  nucléaire  à  marche 
chronique,  p.  1145.  —  de  cause  basilaire, 
p.  11.40. 

Optique.  Neif.  Atrophie  du  nerf  —  dans  le 
tahes.  p.  1172;  dans  la  névrite — ,  p.  1171; 
dans  les  liuneurs  — ,  p.  1171. 


Ouïe.  Tl■l^nllll•s  de  1' — .  llyijoacousic,  p.  1117. 
Ihpcracousie.  l'aiacousie,  audition  colorée, 
p.  IllS.  .Surdité  coiticale,  surdité  verbale, 
p.  1 1  lit.  Troubles  de  1' —  dans  les  alfeclions 
organiques  du  cerveau,  dans  les  tumeurs 
de  l'étage  postérieur  de  l'encéphale,  p.  1 120, 
dans  les  uu'uingites,  p.  1121.  —  dans  l'iié- 
uii-anestliésie  organi(|ue,  |).  1021.  —  dans 
le  t.-dies,  la  sclérose  en  pla(|ues,  la  paralysie 
l.iciale  périphérique,  p.  1021.  —  dans  la 
tétanie,  la  chorée.  la  migraine,  l'épilepsie, 
p.  1122.  —  dans  l;i  neurasthénie,  p.  1122. 
—  dans  l'hystéiie,  p.  1123. 


Palpitations.  —  neivriises  par  lésions  bul- 
hair.'S.  p.  101)1.  _  dans  le  ;_'.iilre  exophtal- 
mique. |i     1002. 

Panaris  analgésique.  —  dans  l,i  syringo- 
myélie,  p.  001.  —  dans  la  maladie  de 
Morvan,  p.   502.  —  dans   l.i   Irio-e.  p.   5,S2. 

Paragraphie,  p.  126. 

Paralysie.  —  <rorigine  cérébrale  (Voy.  Ilrnii- 
plégir],  p.  168.  —  d'origine  médullaire 
(Voy.  Paraplégie),  p.  265.  —  alteriu',  p.  214. 

—  ascendante  aiguë,  p.  279.  —  alcoolique, 
p.  277.  —  bulbaire  aslliénique,  p.  158.  — 
bulbaire,  p.  155.  —  pseudo-bulbaire,  p.  152. 

—  du  cubital,  p.  653.  —  faciale  périphéri- 
que, p.  5S3.  —  faciale  d'origine  cérébrale, 
p.  170.  —  de  l'hypoglosse,  p.  590.  —  réci- 
divante de  la  111'  paire,  p.  1149.  —  hysté- 
rique, p.  241.  —  labio-glosso-laryngée,  p.  155. 

—  du  trapèze,  p.  589.  —  du  grand  dentelé, 
p.  .595.  —  du  médian,  p.  1555.  —  de  la 
branche  motrice  du  trijumeau,  p.  575.  — 
périodique,  p.  316.  —  radiale,  p.  .597.  -^ 
du  plexus  brachial,  p.  607.  —  du  pli^xus 
lombaire  el  du  plexus  sacré,  p.  6u7.  — 
psychique,  p.  244.  —  spinale  aiguë,  p.  355. 

—  du  glosso-pharyngien,  p.  .587.  —  du  pneu- 
mogasti'ique,  p.  587.  —  du  spinal,  p.  589.  — 
du  phréuique,  p.  5!li.  —  du  circonlleie. 
p.  595.  —  du  grand  nerf  tlioi  aciquc  posté- 
rieur, p.  595.  —  des  muscles  de  l'abdomen, 
p.  599.  —  du  nerf  crural,  p.  ti04.  —  de  l'ob- 
turateur, p.  604.  — du  nerf  sciatiquc,  p.  604. 

—  dissociée  du  nerf  scialique,  p.  6115.  — 
radiculaire  du  ple.xus  bracliial,  p.  608.  — 
radiculaire  du  plexus  londjaire,  p.  629.  — 
radicul.iire  ilu  plexus  sacré,  p.  651. 

-  ischémique  de  Nolkniann.  p.  519. 

des  muscles  externes  de  l'oeil  dans  les 

diOéreules  alfertions  du  système  nerveux, 

p.  1147. 
—  du  regard.  —  horizontale  (syndrome  de 

l'ovillc  ,  p.  215  ;       verticale,  p.  11.39. 
Paramyoclonus  multiplex,  p.  509. 
Paraphasie,  p.  8.s.  —  en  écrivant,  p.  126. 
Paraplégie,  p.   205.  —  llasque  permanente, 

p.   266.  —    llasque   passagère,   p.  267.  ^ 


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ii|iatiiiii>ilii|iii-,  |i.2U7.       ilisoM'ii'c,  |i.  'iT.'i. 
iiili'i'inilli-nlv.  |i.  'iXU.  S|iasiiinilii|iii'   imi 

ctlfiisiiiti.  p^'l.  !i|insiniiilii|iii-i-iilli->iiin, 
p.  'i73.  -  ilniis  In  pm-nlvï^ip  aticcnUnnle 
niisiii'.  p.  i'\i.  par  li'sion  du  iioiiroiir 
pi-ripliortipii'.  p.  'l'I.  —  par  li'sioii  ilii  iipii- 
i-oiii-  r.MiliMl.  p.  2K0.  Vsiitlis  <li-  la  —  selon 
Icliifi-  li'm^  p.  SKI.  —  iriii'i);iiii>  céi-élii-nli', 
p.  .'01.  —  c.'i'.-lii':ili>  ili'S  vàilbiils,  p.  TiOl. 

—  ilaii-  II-  syiiilriHiii-  de  l.illli-,  p.  SOI.  — 
>|ia<iiiiiilii|iic*  r.'Miiili.'ili',  p.  TAi.  —  iii'iira''- 
llli'iii.|.ir.   p.  Tilô.  —  liv>lél'iipir.  p.  ri|."i.  — 

ivn..x...  p.  :,!.',. 

Parestbésifls.  p.  7K.'>. 

Parkinson  Muhulii-  di-  .  Tri'inlili'iiU'iit  ilaiis 
la  .  p.  (771.  r.DiiliMoliiiv  ilaiis  la  .  \>.  'MO. 
Tr.Mil,l,.s  de  la  paiid.'  dans  la  -.  p.  Ilil. 
.Mlilu.lf.  dc'inaivlii'.  p.  liXC.  Itarcir  du  ili- 
(.■niMiiiMil.  dans  la       ,  p.   I  !.'>.'■. 

Pelade.  \<    101)7. 

Perforant    Mal  — .  p    IlOti. 

Pèriodiqne.  l'aralvsir  — .  p.  .'.Ki. 

Persuasion,  p.  55. 

Phénomène.  —  do  la  pronatiun  ili-  Siriiin- 
pi'il.  p  •.'tid.  —  de  la  pronalinn  aulonialiipic 
(11'  llaliinski,  p.  'iOO.  —  di's  inivrosspux, 
p.  "îft'î.  du  jaiidiler  anlériour.  —  di-  ro|i- 
posiliiin  ruinplénientnirf,  p.  'J6'i.  —  (le 
ivlrail  du  niiMnhre  iufi'rii'ur  apivs  llexlon 
du  );ros  oiteil.p.  'iOi. —  do  llexion  nnnbi- 
niT  dr-  la  ruisso  ot  du  Ironc,  p  \Xi.  — 
ih' lli'ilnii  diu'salo  spontanée  du  gros  orteil, 
p.  ■lie. 

Phrénique.  >orf  — .  Sa  paralysie,  p.  à'.U. 

Pied.  Sémiolnpie  du  — .  Modilu-alions  dans 
l'allitudo  du  —  par  lésions  uuiscnlaires, 
p.  605.  —  avec  (irilTe  ries  orteils,  p.  0154. 

—  par  parai  \sie  du  janil>ier  antérii'ur  ot 
de  l'extenseur  cununuM  des  orteils,  p.  061. 

-  talus  pied  creux  direct,  p.  0C5.  —  |dat 
varus,  p.  005.  —  talus  —  creux  varus  de 
lavant-pied,  p.  tiOn.  —  talus  —  plat 
varus,  p.  066.  ^  talus  —  creux  tordu  en 
delKus.  p.  660.  —  déroriuations  du  —  |)ar 
contractures  musculaires,  p.  006.  Sémiolo- 
gie dos  défiu'uialions  du  —  dans  la  myo- 
pathie atropliii|ue  progressive,  p  667;  dans 
les  poliiHuyélitcs  ot  la  sclérose  latérale 
amyotropliiipio,  p.  669;  dans  la  maladie  de 
Kriedreirli,  p.  670  :  dans  les  névrites,  p.  67 1  ; 
dans  la  névrite  interstitielle  liypertropliiquc, 
p.  67"2:  d.ui»  le  type  CliarcntMarie,  p.  073; 
dans  le  taln-s.  p.  671  ;  dans  l'Iiéuiiplégie  de 
l'adulte,  p.  177  et  675;  dans  l'Iiémiplégie 
rérélirde  inraulilo.  p.  •240  et  675;  dans  le 
syndrome  do  l.iltle,  p.  50-2  et  675.  —  dans 
la  riintractine  liystérii|ue,  p.  676;  dans  la 
maladie  il.'  l'.ii'kiiisnu.  p.  Ii70. 
PigmeotatioD  cutanée.   Mudilii-ations  de  la 

—  dans  les  allcctions  du  système  nerveux, 
p.  1007.  —  dans  r.açlu'iimio  lépreuse, 
p.  t(l'.t7,  —  dans  le  vitili'go,  p.  1007.  —  des 
paupières    dans   le    goitre    oxoplituluiique 


Jellinik:,  |i.   lUUV.        dan*  la  neuro-liluo- 
malose  généralisée,  p.  1051. 

Pleurer.  opiisino<li<|ue,  p.  1 1 1 1.  —  cliei  Ii-k 
pseiid.i  Liilluires.  p.    i:i5. 

Pneumogastrique.  .Nerr.  Parnlviiie  du  — , 
p.  ."1X7.  -  dans  11-  talies,  p.  .Mw!  -  dans  Ion 
syndromes  d'.Vvellis,  p.  2'27,  de  Jaekkiin,  de 
Seluuidl,  de  Tapia.  p.  '2'20.  dans  l.i  para- 
lysie laliio-glosso-Inryngée,  les  rompren- 
*-ion!i,  tes  triuimalisnics,  la  névrite  alroii- 
lii|iie,  p.  .'iHX. 

Poids    Niili le  -,  tiaro-lhésle.  p.  707. 

Poliencéphalite  hémorragique,  p.  1145. 

Pollakiurie.      des  iieiiiasiliéiilipies,  p.  1057, 

Polydipsie  ihuis  la  pulytnie,  p.  loit). 

Polyesthésie.  p.  7K7. 

Polypnée.  —  lijsiériipie,  p.  007. 

Polyurie.  —  dans  la  maladie  de  llasedovv. 
p.  lOUI.  —  dans  la  maladie  de  l'arkin.Hon, 
p.  lOV.l.  dans  l'épilepsio,  dans  l'hyslé- 
lie.  |..   lOl'.P. 

Ponction  lombaire,  p.  IIH-2, 

Pouls  lent  permanent,  p.  1007. 

Préhension.  Kpriiive  de  la  — ,  p.  117. 

Priapisme  ilaii-  les  lésions  médullaires, 
p.  lool. 

Pseudo-bulbaire.  Paralysie  — chez  radulle, 
p.   155.  —  liiez  roiirani,  p.  1.55. 

Pseudo-contracture.  —  d'origine  iiiuscu 
l:iiii'.  p.  510.  —  isiliémiipie  chez  l'Iinmine 
à  maiclic  lente  ou  rapide,  p.  510.  —  par 
mjosclérose  cliez  le  vieillard,  p.  517.  — 
dans  la  myopathie  ntrupliiipio  progressive, 
p.  5->-2  CI  5 IX. 

Pseudo-hémiplégie  par  troubles  de  la 
sensibilité.  \>.  '211. 

Pseudohypertrophique.  l'.n-.ihsie     .p.  5.55. 

Pseudo-paralysie  syphilitique  de  Parrot, 

1'   ■"'''•■ 

Pseudo-tabes.  péripliériipie.  p.  405. 
\av  lésiniis  iiiédiillaires.  p.  107,  ■  crgoti- 
iiiipie.  p.  i07.  -  pellagrenx.  p.  40X.  -  dans 
l'anémie  pernicieuse,  p.  407.  —  dans  les 
scléroses  coiidiinées,  p.  40X. —  syphilitique, 
p.  408,  —  diabétique,  p.  408.  --  dans  la 
sclérose  en  plaques,  p.  40'J. 

Psychique,  Paralysie  —,  p.  245.  Algie  cen- 
trale nu  — ,  p.  745.  .Vnesihésio  — ,  p.  0'27.  . 

Pupille.  Coniracliou  et  dllatadon  de  la  —  à 
l'état  physiologique,  p.  1158.  Réilcxes  lumi- 
neux et  arcoinmodaleur,  p.  11,5X.  Uilala- 
tion  de  la  —  par  la  douleur,  p.  tl.5X.  Dila- 
lalion  de  la  —  pendant  l'orgasiiie  véni'rien. 
p.  1150.  Variations  du  diamètre  de  la  — 
sous  l'inlluenredo  certains  étals  psychiques, 
p.  1150.  Dérnrinalion  de  la  —  dans  le  labes, 
la  paralysie  générale,  p.  110.5.  Contres  de 
réiloxion  de  la  — ,  p.  1100.  Iliamètrc  rela- 
tif et  absolu  de  la  —,  p.  11,50.  Inogalilé 
pupillaire.  p.  11,59.  Réflexe  consensuel  do 
la  -,  p.  1159. 

Pyramidal.  Kaisceau  -,  Origine,  trajet,  ter- 
minaisons, p.  195.  Absence  do  lé.iiions  du 


/.V/;/,.\    Al.l'ItMU.I  liJl'E. 


faiscc^iii        iImii-  iiTliiins  cas  d  iK-iiiiiilr 
ci'rél)r;ile  inraiilile.  p.  iôi. 


Quincke.  Jliilndic  de 
coiiscril,  |i.  1024. 


Rachialgie.    -  il.iiis  los  niriiiii^iles.  p.  7ô5. 

—  ilajis     riivslcjric    cl     la     noiirasllirnio, 

p.  im;. 
Radial.     Niif.    Paralysie    du    ni'il"      -   \y.iv 
coiiiprrssi |).  5!lo;   dans    les    névrites, 

Radiculaires.  l'ihrcs  —  des  larincs  posté 
rieiiros,  p.  l'Jh.  Leur  division  en  bninelie.s 
ascendante  et  desrendante,  p.  ''X>. 

Radiculalgie,  p.  75'2. 

Radiculites.  Syniplonialolop:ie  des  — .  To|]<>- 
irrapliie  des  troubles  moteurs  et  sensiliTs 
dans  les  — ,  p.  '257.  Douleurs  pendant  la 
toux  et   I  elernucmcnt  dans  les  — ,  p.  '257. 

Rappel.  —  des  sensations,  p.  78S. 

Raynaud  (Maladie  de),  p.  1016. 

Réaction.  —  de  désîêiiéresrence,  p.  711.  - 
rnyoloni(|ue.  p.  717. —  neurotoniipie.  p,  71!) 
-  iiiyaslliénique,  p.  719.  —  dans  la  niyo- 
palliie  alriiphic|iie  pcojïressivc,  p.  719. 

Recklinghausen    Maladie  de],  p.  1054. 

Réflexes,  p.  910.  —  tendineu.t  et  périostes. 
|i.  91'2.  —  osseiLX,  p.  948.  -  inversion  d'S 
,  p.  9.M).  —  cutanés,  p.  954.  —  dans  les 
alleclions  j;énérales,  p.  958.  —  dans  les 
alfections  organiques  du  svstéme  nerveuv, 
p.  959.  —  de  défense,  p.  978.  —  dans  les 
aircctions  nerveuses  fonctionnelles,  p.  979. 

—  conjonctival,    p.    983.  —   de    la   cor- 
née, p.  983.    —  consensuel,  p.    1158. 
lunnncux,  p.  1157.  —  irien  à  la  douleur, 
p.  1157. 

Reil.  Unhan  de  -,  p.  798. 

Résistance.  —  à   la   fatigue  chez   l'enfant. 

p.  .1(18.  —  éleclri(pie  du  corps,  p.  7'21. 
Respiratoires.  Troubles  —  dans  les   mala- 

liies  orj;aniques  du  système  nerven.v,  p.  98-4. 
-  dans  les  névroses,  p.  994. 
Retard.  —  dans  la  transmission  des  sensa- 

liciis.  p.  780. 
Rétraction.  —  musculaires  dans  la  niyopalbic 

aliDpliiipie  projrressive,  p.  ô'2'2. —  de  l'apo- 

ni'vrose  palmaire,  p.  1169. 
Rétractions  fîbro-musculaires.  —  dans  les 

polynévrites,  p.  378.—  dans  la  contracture 

liyslériipie,  p.  548.  —  dans  la  maladie   de 

Yolkmann.  p.  519. 
Rire.   —    spasmodlquc    dans    la     paralysie 

pseudo-bidbairc,  p.  ir)3,  —  sardonique  dans 

le  tétanos,  p.  5'28. 


Scapulo-huméral.  Type  —  dans  la  myopa- 
thie alroplii(pie  progressive,  p.  3'2U.  — 
(l.ins  1,1  poliomyélite  ebronique.  la  sclérose 
l.ilérale  ainyolropbique,  la  syrindomyélie. 
p.  ."'(S.  — dans  la  iiolioinyélile  aifiuil,  p.  357. 

Sciatique.  Nerf — .  Ses  orifiines  médullaires, 
p.  631.  Paralysie  du  neif  —,  p.  6(15.  Pa- 
ralysie radiculaire  totale  du  nerf  — , 
p.  631.  Paralysie  radiculaire  dissociée, 
p.  635.  Topofrrapliie  des  troubles  de  la  sen- 
sibilité dans  la  paralysie  radiculaire  totale, 
p.  63'2  et  dans  la  paralysie  radiculaire  dis- 
sociée, p.  635. 

Sclérodermie.  p.  1(194. 

Scoliose  — dans  la  scialiqui',  p.  69'2.  —  ho- 
uiolo^'ue,  p.  692.  —  allernanle,  11.  693.  — 
d.ins  lliyslérie.  p.  695. 

Segmentaire  Topnsiapliie  —  des  troubles 
de  la  s,.nsi|,i|ilé,  p.  933. 

Sensations  anormales,  dysesthésies,  p.  724. 

Sensibilité.  —  spéciale,  p.  722.  —  générale, 
p.  72S.  —  siiperlicielle,  p.  752.  —  tactile, 
p.  752.  —  douloureuse,  p.  758. —  Iheruiique, 
p.  700.  —  électrique,  p.  765.  —  profonde, 
p. 764. —  musculaire  et  articulaire,  p. 765. 

—  du  mouvement  et  des  attiludes  passives, 
p.  765.  —  à  la  pression,  p.  767.  —  osseuse. 
p.  768. —  récurrente,  p.  816.  Lissociation 
de  la  — ,  p.  779.  —  dans  les  lésions  des 
nerfs  sensitifs  cutanés,  p.  779.  —  dans  le 
labes,  p.  779.  —  dans  les  scléroses  combi- 
nées avec  intéfjrilé  des  racines  postérieures, 
p.  780  et  903.  —  dans  la  syrin";oniyélie, 
p.  780.—  dans  les  lésions  protubérantielles 
cl  bidliaires,  p.  811.  —  dans  les  lésions 
de  l.i  corlicalilé  cérébrale,  p.  915. 

Sensitifs.  Troubles  — .  Leurs  caractères  dans 
les  lésions  :  des  nerfs  péripliériques,  p.  816  ; 
lies  troncs  nerveux  mixtes  et  des  plexus, 
p.  817;  radiculaires,  p.  866;  de  la  moelle 
l'piriière,  p.  902:  du  cerveau,  p.  912.  Phé- 
nomènes. —  cutanés  dans  les  alfections 
viscérales,  p.  747. 

Signe.  —  d'Argyll-P.oberIson.  ]>.  Util.  — 
des  orteils  ou  do  liabinski,  p.  '.l.">0.  —  de 
lîrudzinski.  lléllcxe  coniro-latéral  dans  les 
méningites,  p.  526.  —  de  (",.    Bell,  p.  578. 

—  de  Chvvostek,  p.  537.  —  de  la  cuisse 
large,  p.  261.  —  de  Dejerinc-Liclitlieim, 
p.  82.  —  de  rétcrnnement  dans  les  radi- 
culites, p.  257.  —  de  l'évenlail,  p.  956.  — 
de  Cordon,  p.  261.  —  de  Graefe,  p.  1154. 

—  de  Grasset-liychowski,  p.  261.  —  de 
Guillain  dans  la  méningite,  p.  5'26.  —  de 
Jellineck,  p.  1097.  —  de  la  grille  méca- 
nique, p.  261.  —  de  Kernig,  p.  5'26.  —  de 
Klippel  et  Veil,  p.  261.—  de  Koclier,  p.  1154. 

—  de  Logre,  p.  201.  —  de  Laségue,  p.  651. 

—  de  Slac-Cartliy,  p.  2B0.  —  de  Moliius, 
p.  1155.  —  de  Ncgro,  p.  578.  —  de  N'éri, 


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|i   ïtVJ.  —  <\r  11  iini| I.ui'  II'-   iiii'iiiii|;i- 

l.-s,  |).  .Vitl.  cril|i|H'nlii'iiii.  l«.  i«l.  —  ilii 
|i<Miii-irr.  |>.  'ilil.  —  ili-  la  piMiulioii  niilo- 
iiiiilii|tl<-,  p.  âliO.  —  dp  It^iiinisilc,  |i.  'iUl. 
—  .Il-  ll.'xillioil  «Il  ili-  r<>i'l>iciihiii<-.  |i.  ■iWI 
<t  11."^.  —  il.'  lt..iiil>«TH.  I'-  "'«l.  —  '!<• 
Scliari-i-,  (..  'JOI.—  <le  SMIWiiv:.  |i.  IITiS.  — 
(II-  Tiinisti'aii,  p.  MO.       ili-  \Voi»s,  p.  557. 

Signes.  P<'iiis    -  de  riit^tiiipIt'Kii-,  p.  'ilHI. 

Somiualioii    —  Ui-s  oicilalimi»,  p.  78". 

Sommeil,  p.  lu.  —  pallmluiiiqiu',  p.  'li. 
M.I.mIi.-.Iii       .  p.  ïll.         Iiysli''i'ii|iif.  p.  '27. 

Spasmes.        laiyn^os  tiaiis  li-  talx's,  p.  0X8. 

pliaiMÉ);.  s  liaiis  If  l.il>es.   y.  mi.  —  la- 

ryiij;i'  ilaii>  riiysU-fii',  p.  !KW.     -    pliaryncr- 

riii'j  li's  ni''vn>palli(.-s,  p.  1013.  —  ii'soplia- 

fîiiMi.  p.  loi.". 

Spinal.  >oiT  .  Paralysii-  ilu  nerl  — .  Para- 
lysie ilii  sli'i-iio-iiiastiii(lli-ii  o\  du  Irapi'zo, 
p.  ."iX'.i.  l'arahsli-  itii  iiPif  -  dans  les  coiii- 
pn'ssiiiiis,  It's  li'aiiiiialisiiii's,  p.  ,V.M1.  l'aïa- 
lysii-  (11'  la  lii-anrlu-  inlornc  ilii  —  associoc  à 
ri'lli-  du  piii'tiiiio):asli'ii|iie  dans  les  syiidru- 
ii>o<  ,1.-  s  liinill.  lie  Jackson,  de  Tapia.  p.  2-27. 

Stase  papillaire.  —  dans  les  liiinoiii-s  de 
l'i'iK-i'plialr.  Sun  inipnrtanco  dia^'nnslii|uc, 
p.  1171. 

Staso-baso-pbobie.  \<'y.   Aslasie-nlmsir.  p. 

1  r.. 

Steppage.  p.  )iO.'>. 

Stéréognostique.  -Sens  de  pciveption  -. 
p.  771. 

Sterno-cléido-mastoidien.  Paralysie  dn~. 
p.  ôK'.i.  Spasme  du  ilans  le  torticolis, 
.p.  P.f.t. 

Sudorales.  Réactions  -  provo(|uécs.  Dans  la 
paralysie  Taciale,  dans  la  paralysie  radlcii- 
laire  inférieuiv,  p.  1I1'2,  dans  les  lésions 
médullaires,  p.  Il  1*2. 

Sudoraux.  Troiililes  séci'ctoii'cs  — ,  p.  Il  12. 
llyperidriLse.  Epliidrosc  dans  les  lésions  du 
trijuiiieau.  les  lésions  de  la  moelle,  les 
névrites,  p.  1 1 1'2.  Êpliidrose  dans  les  lésions 
ponto-linlliaires.  p.  1115.  .\nidrose  dans  la 
svrinpiiiivélie,  p.  Ilir>.  llvperidrose  dans 
là  maladie  de  liase.low.  p. 'l  HT.,  de  Iialiiiv 
émi.ti%e.  p.   Itli. 

Suggestibilité,  p.  '!'.<. 

Suggestion,  p.  '2'.). 

Surdi-mutité.  —  cougéuilale.  p.  102.  — 
.r.pn-e,  p.    |t;2. 

Surdité.  —  corticale,  p.  I  llf.l.  —  verbale 
dans  l'aphasie  sensorielle,  p.  86  et  111!). 
veiliale  pure,  p.  !•!  et  1119.  —  inusi- 
ral.',  p.  IIIO. 

Synalgie.  p.  788. 

Syncope,  p.  lUIl.  —  d:ins  les  lésions  du 
système  nerveui  central,  p.  1012.  —  dans 
lés  iiévrt.ses.  p.   1012.  —  rétlcie,  p.  1012. 

Syndrome.  —  d'.Xvellis,  p.  227.  —  de  llenc- 
dikl.  p.  221  el  476.  —  de  Bal.inski-N'ageotte, 
p.  2.'">0.  di;  Ilrovvii-Sé(iiiard,  p.  880.  —  «le 
C.  IlernaiM-lliirner.  p.  1 150.  —  cércbelluux. 


p.  41.'>  del  ,'  I..II  el  1  lienai-..  p.  rrfl. 
lie  la  d-'céiiér.iliiin  leiilieiilaire  proijri'Mtlve, 
p.  l.V).  de  Kiti-lioldOani.  p.  i:>8  —  de> 
lilirek  radiriilnires  longues  du  rnrdnii  po»- 
lérlenr,  p.  Hiri  —  d.-  Inville,  p.  210,  de 
liradeniKo.  p  1 1 17.  de  Jackson,  p.  227. 
de  Hillaid-tiiililer.  p.  22.'.  de  Itavinond 
el  ('.esl:in.  p  2211  —  de  Srliinidl.  p.  22'.i 
—  sensitir  cortical,  p,  01 1.  —  de  Tapia, 
p.  2'.'<.l.  tlialainiipie.  p.  81 1  el  022.  de 
Welier.  p.  218. 


TAtanie.  p.  '-iTi-l. 

Tétanos,  p.  .V27.  —  aipi,  p.  rrrf).  _  chro- 
nique, p.  .'iM.  —  d]rsplia;:ique,  p.  Wl.  — 
vi-eéial.  p.  .'i^il.   —  puerpéral,  p.  .'>."l. 

Thalaïuique.  Syndrunie      ,  p.  81 1  et  022. 

Thomsen.  Maladie  de  — .  Voy.  Myolitnim, 
p.  iiOl. 

Tics,  p.  ."iOj.  -  douloureux  de  la  face,  p.  50(1. 
Maladie  des  -  conviilsifs.  p.  '.m. 

Topograpbie.  — </«•»  troubles  île  In  molililé. 
péripliériipie.  p.  î>71.  -  radiciilaire, 
p.  007.  —  médullaire,  p.  Ojj.  —  cérébrale, 
p.  6il. 

—  ilfs  Iroublra  île  la  seiiitihilUi'.  —  périphé- 
rique, p.  810.  —  insulaire,  p.  820.  —  ra- 
diciilaire,   p.  820.  —  médullaiie,    p.    880. 

—  cérébrale,  p.  OtH).  ~  sepmenlaire,  p.  0.V2. 
Torticolis,  p.   199.  —  spasmodiqiie,  p.  M». 

-  spasiiiodique  uévnilîriqiic,  p.  .'lOI.  — 
paralytique,  p.  ÔOI.        nieiilal.p.  .'lOI. 

Toui  hystérique,  p.  '.".Hî. 

Transmission  des  impressions.  Itctard  de 
\:i  ihÉîi>  la  polyiiivrile.  p.  780.  —  dans 
le  lalie.<.  p.  780. 

Trapèze.  Paralysie  du  — ,  p.  .')80. 

Tremblement,  lïénéralités.p.  -lOi.  —  pliysio- 
Ingique,  p.  iCO.  —  névropalliiqne  hérédi- 
taire, névrose  trémulante,  p.  WiO.  —  dans 
les  névroses,  p.  .i7().  —  chez  les  neuras- 
théniques, p.  471.  —  dans  l'hyslèrie,  p.  471. 

—  dans  ré(iilcpsic,  p.  472.  —  dans  la  ma- 
ladie de  Ilasi'dow,  p.  472.  —  dans  la  ma- 
ladie de  Parkinson,  p.  47."i.  —  dans  la  mé- 
lanrolie,  p. -175.  —  dans  les  délires,  p.  47."i. 

—  chez  les  hémipléi^iques.  p.  180  et  47."!. 

—  dans  la  pai-alysie  générale,  p.  475.  — 
dans  le  syndrome  de  llénédict,  p.  470.  - 
dans  la  sclérose  en  plaques,  p.  47t5.  —  dans 
la  mal.'idio  de  Friedreich,  p,  470.  -  dans 
le  syndrome  céréhellcui.  p.  477.  -  alcoo- 
lique, p.  477  — meix-uriel,  p.  177.  —  dans 
le  morpbinisnie,  p.  -178. —  saturnin,  p.  478. 

—  labajîiqiie,  p.  478.  —  dans  les  maladies 
infeeiienses.  p.  478.  —professionnel,  p.  478. 

Thsmus.  p.  .'iSS. 

Trophiques.  Troubles  — .  Arlimlniret.  — 
dans  le  lahes,  p.  1075.  Arllinipalhie  laU'- 
tiqiie,  p.  1070.  .Arlliropalliie  syrintiomyé- 
lique,    p.   1080.  —   dans  les  alfectiolis   du 


I2I-; 


i.\iji:\  ALi'/iAiiiriini  i: 


foi'viMii.  ;irlliro|iiiiliii'S  des  lii'-nii|ili'i;i(Hii's, 
p.  IOX'2. —  dans  les  aHfclioiis  iiiednllain's. 
p.  1(tX.">.  —  dans  les  n.-viitos,  p.  Uw:i.  — 
dans  l:i  li'pri'.  p.  lOXi.  —  Ossetu-.  —  dans 
li>  l.dies.  p.  lt)ît.">,  IVaclures  spontanées  des 
taliéliipn's,  p.  108B.  —  dans  la  syi'injin- 
Mivélie,  p.  1(1X7.  —  dans  riiéniiali'Dpliie  l'a- 
ciàle.  p.  I0S7  et  1101.—  dans  la  paralysie 
infanlile.  p.  108X.  —  dans riiéniipli'vie  léiv- 
brale  et  spinale  inl'anliles,  p.  lOXX.  -  dans 
les  lésions  des  nerfs,  p.  lOKS.  —  dans  les 
paralysies  dn  plexus  brachial  datant  de  l'en- 
fance, p.  lOX'.l.  —  dans  la  myopathie  atro- 
phiqne  progressive,  p.  1089. —  Cutanés  - 
dans  les  névrites  traumatiques,  les  poly- 
névrites, la  névrite  ascendante,  p.  1092,  les 
alfeclions  cérébrales,  p.  lOU'i,  les  névroses, 
p.  Mil). 
Trophœdéme  chronique,  p.  I0'26  —  ses 
relations  avec  d'autres  maladies,  p.  lO'iV. 
—  sa  topojiraphie  sejimentaire,  p.  102S. — 
sa  dilférencialion  d'avec  le  niyxcedènie. 
p.  1051,  davei'  léléphantiasis,  p"  1031. 


Urinaires.  Troubles  dans  le  tabès,  la  pa- 
ralysie générale,  p.  105.). —  dans  les  lésions 
ditl'uses  de  la  moelle,  p.  1054.  —  dans  les 
lésions  de  la  moelle  sacrée,  p.  1054.  — 
dans  la  syringomyélie,  p.  1054.  —  dans  la 
sclérose  en  plaques,  p.  1055.  —  dans  les 
névriles,  p.  1055.  —  dans  les  lésions  de  la 
queue  de  cheval,  p.  1055.  —  dans  l'apo- 
plexie, le  coma,  p.  1050.  —  dans  les  né- 
vroses, p.  10")G.  — dans  l'hystérie,  p.  105.'<. 
I.csfaux — ,  p.  1050;  leurpoUakiurii'.  p.  1057. 


Vaginisme,  p.  I0G2. 

Vaso-moteurs.  Troubles  —  dans  la  ménin- 
gite tubrirnleuse,  p.  lOIi.  —  dans  les  lé- 
sions ponto-bulbaires,  p.  1015.  —  dans 
la  paralysie  générale,  p.  1015.  —  dans 
l'hystérie,  p.  1015.  —  dans  la  neurasthé- 
nie, p.  1015. 

'Vertige.  —  rolatoire,  p.  445.  —  galvanique, 
p.  445.  —  auriculaire  ou  de  Méniére, 
p.  452.  —  visuel,  p.  454.  —  d'origine 
centrale,   p.   454.  —  épileptique,   p.  4.55. 

—  dans  les  lésions  de  l'encéphale,  p.  455. 

—  dans  la  syphilis  cérébrale,  p.  4.57.  — 
dans  l'albéroine  cérébral,  p.  457.  —  dans  la 
sclérose  en  plaques,  p.  458.  —  dans  les 
maladies  générales,  p.  458.  —  dans  la 
goutte,  p.  459. —  toxique,  p.  4.59.  —  réOexe, 
p.  400.  —  lar;ngé,  p.  400.  —  névropathi- 
que,  p.  4111.     -  paralysant,  p.  402. 

Vestibulaire.  Appareil— .  Examen  de  l'appa- 
reil — ,  p.  4.')l.  Epreuves  de  Uoniberg,  de 
Siein,  du  vertige  provoqué,  épreuves  iiys- 
taginiques,  p.  433. 


Vestibulo-moteur.  Uéllexe     ,  ]i.  455. 

Vibratoire,  .''eiisibilité  —  ou  osseuse,  p.  708. 

Viscérales.  Houleurs  — ,  p.  742. 

Visuel.  Champ  —  dans  l'hystérie,  \\.  1151. 
Champ  —  dans  les  alfeclions  mganiques  di' 
l'appareil  de  la  vision,  ji.  1151. 

Vitiligo.  p.  10'.I7.  -  dans  le  tabès,  p.  1097. 
—  dans  le  L'oitre  exophtaliiiiipie,  p.  1097. 

Voie  sensilive.  Oiigine,  trajet,  terminaisons 
de  la  -,  p.  795. 

l'iemiiT  iit'iiioiic  seiisitif.  Branche  ascendante 
et  descendante.  Fibres  radiculaires  posté- 
rieures, longues,  moyennes  et  courtes.p.  795. 

Deuxièmes  neurones  sensilifs,  p.  794.  Contin- 
gent médullaire  :  voies  sensilivos  secon- 
daires pour  le  cervelet  :  faisceau  lérébclleux 
direct,  faisceau  de  Gowers,  p.  798  et  807  ; 
voies  sensitives  secondaires  pour  le  tronc 
encéphalique  ou  librc's  aniéro-lalérales  ascen- 
dantes, p.  796  :  fibres  s/nuo-spinales,  filtres 
spino-rrtirutées  Itulbaires,  spino-rrticulvcs 
pniitiiis,  spino-réticulêes  pidonculaircs  et 
s/tino-lhatumii/ucs,  p.  797,  rtHirulo-thala- 
miques  et  intra-thalamiques.  p.  801.  Con- 
tingent bulbaire  :  voies  cérébelleuses  bulbai- 
res et  corps  restiforme,  p.  799;  voie  sen- 
silive bulbo-lhalamique  et  ruban  de  Reil 
médian,  |).  800.  Voie  de  la  formation  réticu- 
lée grise,  rétro-olivaire  dn  bulbe,  p.  802. 
voie  de  la  formation  réticulée  blanche  in- 
ter-olivaire  du  bulbe,  p.  802.  voies  sensitives 
secondaires  —  ventrale  et  dorsale  —  du  tri- 
jumeau, p.  801. 

Troisième  neurone  sensitif  on  neurone  Iha- 
lamo-rnrtiral.  p.  802. 

Vomissements.  — dans  les  méningites,  l'apo- 
plexie, les  tuineurs  cérébrales,  les  lésions 
bulbaires  et  médullaires,  p.  10.55. —  dans 
les  crises  gastriques  du  tabès,  p,  1050.  — 
dans  la  migraine,  p.  1058.  ■ —  dans  les  ver- 
tiges, ji.   1058.     -  dans  l'hystérie,  p.  104G. 

W 

VVeber.  Svu.lrcnir  .le  — .  p.  -218. 
Werdnig-Hoffmann.    .Miojiliie    musculaires 

type  -,  p.  .5.50. 
'Wernicke.    Zone   on   région  de  — ,  p.  107. 


Zona,  p.  1097.  —  ophtalmique,  p.  1098.  - 
iplique,  p.  1098.  Topographie  radiculairo 
de  l'éruption  dans  le— .p.  1098. 

Zones.  —  radiculaires  du  tégument  cutané, 
p  821.  —  eervico-cranicnne,  )).  831.  — 
cervico-nuchale  ou  cervicale  supérieure, 
p.  8.59.  —  dorso-lombaire,  p.  840.  —  lombo- 
sacrée,  p.  857.  —  périnéale  ou  ano-géni- 
lale,  p.  8)4.  —  du  langage.  Sa  topographie, 
p.  107.  —  antérieure  ou  frontale  on  —  de 
liroca,  p.  107. —  inférieure  ou  de  Wernicke, 
p.  107.  —  postérieure  ou  du  pli  courbe,  p.  100. 


C9570.  —  linpiinieric  Laiiihe,  rue  de  t'icurus,  il,  â  Paris.