J.DEJERÎNE
SEMIULOGIE
DES AEFECTÏONS
DU
SYSTÈME NERVEUX
Wà
MASSOJN ET Œ EDITEURS
UNIVERSITY OF
TORONTO LIBRARY
The
Jason A.Hannah
Collection
in the History
of Médical
and Related
Sciences
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in 2010 with funding from
University of Ottawa
http://www.archive.org/details/smiologiedesafOOdeje
SKMIOLOGIE DES AFFECTIONS
SYSTÈME NERVEUX
si:miolo(.ii: di:s affkci io^s
DU
SYSTÈME NERVEUX
.1. DK.IKIUNE
Prolcsscui- ,U- Clinique ili's Maladies du Système Nerveux
a l.i Karultc <Ie M>'dccinc de Paris
Médecin de la Salpétiiéie
Membre .le rAc.-i<leini.- de Médecine
AVEC 5 6 O I- 1 C U R E S EN N (1 1 R ET EN COULEURS
ET 3 PLANCHES II OU S- TEXTE EN COULEURS
M \SS(^\ KT O. KHI'IKI I5S
LllillAIKES UE L ACADÉMIE DE MÉDECINE
17.0. lieu I KV AMI) SMN 1 Ol.r.MVIN, PARIS
II) 14
Tous droits de reproduction, de traduction et d'odaytatioti
réservés pour tous pays.
Copyright hy Masson et C"
19'''
INTRODUCTION
Cri iiiirniif' csl une deuxième èihlidii de ma SniiKihxjie des Alléc-
hons lin Si/slème nerveux parue en l'.KHI. Contjn'is itlurs ihins le
Tiiiili' tic l'iitliiilu^ic fi(''ii(''i';ilc du l'ini'cs^i'iii' lidiicliiud. // esl rééililé
inijonrd'lini isolénu'nl.
Le dontiiine <les sciences médicales esl infinnneni nisle. Se nilld-
clianl de près du de loin à toutes les branches de l'aclirile scu'nlifnjue,
les con(iuètes en médecine sont sujettes à d'incessantes modilications.
Seul cejiendant le territoire de l'obserralinn jini/irement dit paraUrait,
a priori, deroir ronstiluer ijuelijne cliiise d'essenllellenienl fixe. La
Sémiolkjùe, ijui n'est, en soninie, (jiie l'expusc des données j'oarnies par
l'olmer ration, des rapports (jui existent entre les facullés sensorielles
du médecin et les troubles objectifs présentés par lex malades, semble-
rait deroir élre. de toutes les parties de la Médecine, celle ijui derriiil
le plus rapidement se ronstiluer à l'élal définitif. A ce compte, ce
lirre ne serait (ju une réimpression. Dans le fait, pour le mettre au
courant de tous les proç/rès réalisés au cours de ces treize dernières
années, il a été nécessaire de le modifier sur bien des points, de le
compléter sur bien d'autres, en sorte iju'il se présente aujonrd'liui.
suirant la formule habiluelle. ^ complètemeni reçu cl considéra-
blement auijmenié ■'.
C'est ijae tout d'abord la Sémioloipe proprement dite s'est accrue —
je n'oserais pas dire qu'elle s'en soit toujours enrichie — d'une ijiian-
tité de symptômes nouveaux dus à une observation plus allenlire el
surtout peut-être plus nombreuse. Beaucoup d'affections du si/stème
nerveux ayant une évolution exirèmemeni lente préseiilenl de ce fait
nombre de symptômes à modifications jimiiressives.
Bien des acquisitions de la Sémioloi/ie moderne ne résullenl. en
somme, que de l'élévation un çirade de symptôme proprement dit. de
transitions, d'aspects successifs d un même syniptihiieen roie decioislilu-
M IM HOIll (TKlX.
lion ilr/iiiilirr. Oui' l'un prcinic jidr rxc. initie des sunijilùnics d'ordre
iinirnil nnninc la jnirnli/sic nn lu ntnlrnclure cl il ml <iinr de conceroir
ijn'à clnUjHr dcfjrr dr jHirdhjsieon de cunlraclnre, (pi'à clnique ninscle
ainsidrrc, /misse correspondre une si/nif)loni(Uolo(iie spéciale, mais
d(inl l'nranhKie jninmi jitirahre discutable. Ptmr ma pari je me suis
jnu l'ois deiuanitc si, à ce poinl de me el en dehors de (juehjues accjni-
silioiis rrniincnl ntmcelles el précienses, la Scmioloqic des Al/'eclions
lia sijslhne nerceu.r n'élail pas en, Irain de perdre, en précision el en
clarté, nne rjrande partie de ce (jn'elle avait pu, an cours de ces
dernières années, (pnincr dans l'abondance d'ane stpnpIomaloUxjie
de délait.
l'ins précienses i/ae celles ijui rèsnllenl de la dissection fuie des
troubles nerrear, plus intéressantes (jiie cette poussière de symptiiines,
nie paraissent être les coïKjnèles apportées par des méthodes nonrelles
d'obsercatioii : c'est ainsi i/n'iine Séniioloi/ie due à l'inlerrenlion des
nu'lhodes de laboratoire cl dont il m'a fallu tenir un larcje compte,
s'est constituée à peu jirès entièrement iioiirelle. Aussi bien ai-je
inirodnil dans ce lirre, pour ne citer ipi' an exemple, an chapitre
spécial sar la Sémioloi/ie da liquide céphalo-racliidien.
l'ais c'i'sl l'observai ion psyclioloi/ifiuc t/ui a pénétré dans le domaine
des al\rclions onpiniijues da système nerveux. C'est à elle, en somme,
ijite nous sommes rederahles de la conslilution de sijmlromes enlière-
nienl nnareaax. lel. pour n'eU' citer (ju'an seul parlicalièreinenl
important, celui de l'Apraxie.
Par ailleurs, les faits ne prcnnenl leur râleur réelle que par leur
ijronpement, par la siçinifcaiion qui s'attache à eux. Un symptôme
ne saurait, aux yeux de l'obserralenr, être abslrail de son sens palho-
ip'iiiijae. de sa râleur diaqnosliiine. On saisit dès lors, combien, non
pas laiil dans sa matière même, que dans son arrauçicment, an traité
de Sémioloi/ie doit se trouver modi/ié par l'intervention d'interpréta-
tions neiires, par la création de paltioip'nics nonrelles. Tels symptômes,
en enx-mémes constanls, prendront fipire tout autre, parce qu'ils
.seront ijroupés, réunis par les liens d'une pathoijcnie iijnorée jusque-
là. L'élude d'an symptôme ne comprend-elle pas en ejfet la connais-
sance de ce que ion dénomme sa Valciii' sriiiiolo^iqnc'.' N( bien que
la Séinioloiiie. m théorie peu siijeUe à rarialions, se trouve, dans le
i.\ I iiiihi i-ri<i\. Ml
ftlil, sitinc tuidrs Ifs rtupcs ilc Iti Srinirr itinlinilr. ihoiiitssiiiiI iIcs
iiroiipciiinils clinitpn's IhriiK's juir la sinijilc nlisriraliiin, jmiiit'iniT
iinirntlisiilitiiis ties xi/iillit'si's jiiillnuiriiKiiii's. .If jimulviti connnr rj-cmith'
l(t Snniiildiiie ilcx nllrnilm niihnihnrrs ijiii. Inni (juc jiii'sviiUiul ilfx
xniiK's )i()iiri'iiii.r. s'rsl Irniirrc siiilniil ciincluc iitir l nitrijin'ldli'ni
(linnirc tant aux fdils imun'diix i/n'ù ri'iix ilcji'i amitiis cl cliissrs.
Tellt'x encore loiilcx les ntainft'sldlions il'orthe Ihiiciioiniel ifiii. arec le
niêineroijis, se préseiileiil lerèlues il' un liahll cnlicrcmenl neuf, jnirci'
ijuon II sn loiren elles îles iihoiilIssinilsiHrers ifime cuinniiinenlleinle.
jiitrce ijnnn n su les relier pur leur cnnse jnilliiiiicinijiie ijiii et'l
l'i'inolion .
he Inities ces iiioilifii'iiliniis siiliics iiur In Scicnre iieiiriilniiiijne cti'nn-
fornies aux lois ijui réi/issenl l'éntlnlnin île Innies les sciences il nliser-
ralion, j'ai été obliç/é île tenir le jilns iirnml cnmjjle. cherclianl ninsi ii
iloiiner iliiiis ce lirre tinn pas senlemeni In nuilière de l'ohserrnlinn
nenroloijiijiie. niiiis encore son Intelliiicnrc Celle-ci. jinr ml leurs.
mil paru sonreni impossible n élnhlir si l'nn n'nrrirnil pus ii relier
bien lies sijmptihnes iinx snhslriilnins iiniiUnniijncs ijiii les cnm-
ininnlent. En Méilecine il funl penser pliysinlniiiijnenient. Or. ilnns le
ilnminne île lu yenrnloijie, plii/sinlm/ie el iinalmnic se cnii/hndenl.
Peiil-iUre n'esl-ce lii iju'nne période Ininsilnire el la l'Iijisinlnipe du
sj/sième nerveux urrireru-l-elle nn jour à cnnstilner une science
iiulnnome en relation plus arec l'Iiisloloijieijn'arec l'Ànatomie propre-
ment dite. Mais nous somnie.s encore loin de celle cpoiiue et je ne puis
m'enipèclier de constater i/ue. pour l'inslinil, el sans ipn'nn puisse
préroir sa déchéance, IWnalnmie du si/slcme nerren.r à laijiiellc.
aillé d'une précieuse et chère collaboralion, j'ai consacré la iiiiijenre
partie de mon existence, domine lanjement la l'allioloçiie nerreiise.
Seule elle permet de lu comprendre. Sans elle, des chapitres complc-
temenl remaniés en cette édition, comme ceux ijui ont Irait à Imites les
modalités des trnublcs de la motilité et de lu sensiliililé. srriiienl sim-
plement nicnmpréhensihles. Ces chapitres — d'antres encore, — on les
Iroarera illustrés de nombreuses fujines et planches anal' miijues iiou-
relles, dont je puis, sans mndeslie. faire la Iniiiinrje. pnisijii'ils sont
l'irurre de Madame liejerine el ijiie je sais la somme de Irarnil
qu'elles lui ont cniïlé.
â
i.\Tiint>r("riox.
QueUp tjiif soil l'rcolnlin» syntlirliijiK' de la Nf'Ufoloijie. il rù'ii eut
jHis iiKiiiis vrai ijiie les inêniex raisons iiui reiiileiil possible la miillijili-
i-(ilinii il l'in/ini lies siinijiliiiiirs. niiilliplienl iiiiasi les ii^tperls sons
Ifsijiti'ls sr prrseiileiil 1rs iiiiiliiiles. SinrnvI l'âge île la lésion . sidranl
son innile il'érol niion , siiinnil lu jtféjtoniléninrede l'alteiiile lésiiiniiellr
ilans telle on telle fèijion. nu imiliule ili/fère coiisidérahlement d'un
antre iilleinl exaiienienl de lu même njj'ei-lion (jne lui. Aniitnniiiine-
iiienl. jnilhoiiéiiiijiienient . r'esl In même maladie. Il semble rejieiidiint
ijne re ne soient pas les mêmes malades. Suivant leur point d'applira-
lion. dis ritnses identiques donnent naissance à des symptômes objerti/s
divers. De telle sorte ifiit' le proi/rès dn lï nue rlassification loijiquc des
obserriilions ne penl i/nère se j'iiire que par une abondante doeiinien-
tiition. faisant saisir tontes les Iriinsilionsel, arec tontes lesdijjérences.
tontes les parentés.
C'est donc de tonte In dnrnmriitntion rerneillie par moi an cours
de ces treize dernières années, ijne se trouvera encore anijmenté le
livre (/ne je publie anjonrd'bni. Il m'a paru i/iie c'était pour moi nii
réritable devoir (jue de faire prof ter les médecins et les étudiants îles
observations (jue fai pu faire à la Snlpèlrière, tant comme Médecin
de cet hospice (pie comme Professeur de Cliniijue des Maladies dn
Sijstcme nerveux, .l'ai pensé ijiie ceux qui liraient cet ourrarie feraient
ainsi en iineliiue sorte une véritable économie d'expérience.
Enrichi d'un matériel personnel, mis au courant de tons les fiits
iiiiiiieiiiix iippoitês par la scienre contemporaire, rédii/é cependant
m tenant ronliniiellement compte de ce que. si l'iinali/se est nn moyen,
hi siintlii'se est le but reis lequel doit tendre tout esprit intelliijetit, ce
Une irojirera, je l'espère, le même bon acciwil que son aiiié. Cet
atrneil il le devra, à coup sûr, en partie à mes éditeurs, MM. Mas-
son ri Cir. qui ont mis. à cette deuxième édition de ma Srinioloiiic dr--
AlVcclioiis (lu Sysiriiic ihm'vlmix, nn soin, une patience et un déroue-
meiit an-dessus de tout éloye et dont je ne saurais trop les remercier.
Avril l'.M'i.
.1. iii;,ikiiim:.
TABLE DES MATIÈRES
IvTIKlIll'CTION V
tliiAiMTnt: i'nt:Mtt:t<. Troidilfs itr /'iiih'llû/nicr. I
Apoplexie câri'hiiilf I
Kliiile cliiiiqni' I
l':illio^'('iÈic- 5
lli,i};iioslic . . . • 0
V;il(>iir séiiiioliij;ii|iii' "
Coma ît
Étude cliiii<nic !•
Iliaginoslic tlKU-i'ciUiel .... Il
Patliotïénic Il
Sémiologii- du coiiia I'.;
Diasnoslic éiioldgiiiiii' IN
Sommeil. . . , Il*
Sommeil iioiiiial !'.•
Soinineil iwllinlogiiinc i'I
Insomnie '2">
Narcolepsic 24
Valeur scmiolopique de la i]arci>lepsii' '25
Maladie du soinnioil '20
Sommeil liysléiiqne. - Lélliainie '2"
Automatisme ambulatoire '2N
Suggestion et xuggestihililé '2i'
Hypnotisme ">l
Valeur théi-apeuli(pie des inélliocles do suiiijostio]!. I.'liypnose. I.a pcr.-iuasion. "i
Agiiosie Ô4
.Xgnosie laclile (asléi-éognosir "'''
Sa valeur sémiologique ">!'
Agnosie visuelle ^'l'
Agnosie auditive. Sui'dité psycliiqiir ■40
Agnosie olfactive. Agnosie gustaliM' 41
Àpraxie 41
A. Apiaxic' idéaloiie . 4">
B. .\pra.\ie idéo-motricc '•"'
C. Apraxie njotiice ''7
Valeur anatomique des apraxies 4^
Valeur sémiologiquc des apraxies '•!!
Amnésie •">•'
Hypermnésie. i)aramnésies, ccinnésies ... 50
Amnésie •"'"'
Valeur scminlo^iqne des amnésies -'O
tltt.vi'irnK 11. — Trouilles du laugaqe ''*^
.\rii.\su; *'^
llistoriipie '''■'
Mode d'examen d'un apliasi(|ii<' '■'
Aphasie motrice ou d'expression '**
Aphasie motrice de liroca. Apliasie nioliice avec altération du langage
intérieure '**
Aphasie motrice pure, aphémie **-
Aphasie motrice chez les polyglottes *"
Aphasie ilinlonatioii !<.i
•/•.■) B/./;' DES M.\riliHi:s.
i/iliiisir snixonrllr ou de rom/m'liriisiiiii M.'i
Dysli'xic S7
Aphasie opliiiiic SS
l'arapliasie SX
A|ihasics scnsoi'iellos pures lit
Cécil(5 verbale pure 'M
Siirilité voi-linli' puiv ll."i
Apliiisic totale <)7
Aphasie elin les iiaorlicis yS
Aiifres raeiél('s d'apliaxie i)',)
Aimisio Oy
Apliasies Iraiiscorlicalcs 101
Aphasie amnésique 102
E(al mental dei apliasù/iies Kli
Zone du langage . . 1(17
Aphasies pai' h'sion <li' l;i zriiir (hi l:iiit;aj;<' ; apliasies par lésions corlicali-.. Ht
Aphasies pures IIÔ
Psgckologie phi/sioluyir/ue du langage. - Langage infërienv Il."t
Diagtiostie et ealeitr seniinlogiqne de l'aphasie . jl'J
Kornies niotrii-es ll!i
Aphasie senscuielli' \->o
Apliasie liilale l'il
Aphasies sensorielles pures I'22
lits \I.TKRVT10tiS DE l.'ÉCRITCBI-: CHEZ LES II'IUSIIIL'ES. — pE l.'AGn.tPIIIE I '27)
Elude clini<|ue 12")
Diagnostic de l'agraphie 128
État de l'écriture dans l'apliasie ukiIiIcc de Itroia l-'8
Klat de l'écriture dans l'aphasie moliice pure lôtl
Klat de l'écriture dans l'aphasie sensorielle 13(1
État de l'écriture dans la cécité et la surdité verliales (lurcs \'i'
Marche et éeolulinn des altérations de iéeriliirr ehez le< niihasit/aes . . . I."i7
Eeriture en miroir 1Ô9
Physiologie palhotugique et valeur s('niioloi/ir/ne de l'ai/rnphir lu!»
Arfîuinents émis en faveur d'un centre lie r.i^rapliii' 1 tU
Aryuinenls psycho-physiologiques \W
Arguments expérimentaux, arguments i-liiiiipii'> Itl
Arguments anatomo-pathologiqurs I i'2
Arguments contraires à l'hypothèse diiii lenlie des images grapliii|ue> . . li'f
DïSARTiiRiE. — Anmitiuiie 148
Klude cliniipie 148
Sémiologie de la dysarthrie IM
Troubles de la parole dans latlaciue apoplecliqiu'. riir-ninrra^iie ri liiii-
bolie cérébrales, la paralysie générale IM
Dans la paralysie pseudo-bulbaire d'origine cérilirali'. la païahsir
pseudo-bulbaire de l'enfance . I"i2
Dans la paralysie labio-glosso-pharyngée. la sclérose hilérale aiiiyoïin-
phique. la paralysie bulbaire familiale I")">
Dans les névrites toxiipies ou infectieuses, la foriiii' liulliaire de la syiin-
goniyélie. les exsudais méningés de la base IMi
Dans la paralysie bulbaire à marche aiguë l"iT
Dans l'atrophie olivo-ponlo-cérébelleuse de Deieriiie el Aiidn- Thiuii.i-.
la sclérose des cordons postérieurs I.h
Dans la paralysie bulbaire asthénique, la injopalliie airopliiipie progres-
sive. ..." I."i8
Dans la sclérose en plaques, la maladie de l'rieiireicli, l'hérédii-alaxii'
céréb-lleuse I"i!i
D;ins la chorée, raihélosc ilmilile, h' paraiiiynclniiii^ llipli'X. I.i iii.ilailie
lies tics, la paralysie agilaule, Ihysléiae Itid
McrisME loi
BÉU.HEME.Nr llj."l
TMiii: i>i:s M,\rii:iti:s. ^i
III. Tiouhlis ,!,■ 1,1 mohlil,' m;
I. I'ahalïsiks 107
A IWmiplnj,,- 108
Kliiilo cliiii(|iii' ■100
Péi'iodo lie [(ariilyslc ll.isi|ui' I0<(
l'érioilc lie coiilracliii-c |""i
r.onlnictiirc prdcocp. Oontiviclioii tardive oii pei-iiiaiionle .... 17."
Mouvements associés, syncinésies IM
Troubles observés du ciMé des iiioiubi'es sains \K>
Hèllexes IX."
Évolulion clinique de l'Iiéiniplégie IXi
Conta-actuee héniiplégifine d'emblée, par iiiitalion ciirlicalc . . . . ls."i
Complications et symplonies associés |x."i
Troubles moteurs pré- et posl-liéniipléjïiipies ; In^mblcnienl. dvs-
métrie, hémialaxie. hrinicliorée, iiémiatliétose 18."i
Troubles de la seiisibilitc' ilans riiéiiiiplégie \m
Troubles vaso-moteurs it lropliii|ues dans l'Iiéiuipléfrie l!MI
Troubles de la parole et de l'intellipeuce lîlt
.Anatomie et physiologie patholofri(|iics 19.")
Système pyramidal ou sysléuie corlico-micli-DiiiédidlMire de la voie
pédoniulaire IIKi
l'.ontin^ent corlico-nurléaii'c el lilires aljerranles de l.i voie
pédonculaire l'HI
Coutin'ieid eortico-inédullaiie 20."
Diagnostic el valeur sémiologique de rhéiiiipirf;ie . ivii
|ila^:iioslic ilu siège de la lésion. Formes cliniques de l'Iiéimplégie. "JOt
.\. Iléniiplégies par lésions cérébrales. Hémiplégie corticale, sous-
corlicale, capsulaire 'iO»
11. Iléuiiplégies par lésions du tronc encéphalique 208
Syndromes cliniipies de ces hémiplégies 218
a. Syndromes pédonculaires antérieia-s el postérieurs. Syn-
dromes de Weber, de liencdict 218
II. Syndromes pi-otubéraiitiels antérieurs et postérieurs.
Type Millard-tiuhler; syndromes de Foville '220
r . Syndrome bidbaire antérieur ou inlerolivaire; syn-
dromes bulbaires rétTO-olivaires : syndromes d Avellis.
de Schmidt, de Jackson, de Tapi.i. ele 220
('., Hémiplégies homolatérales 230
il. llénùplégie par lésion spinale 251
E. Hémiplégie névritique 255
F. Hémiplégie bilatérale ou diplegie 255
Valeur causale de riiémiplégie 2.55
1" Hémiplégie dans les maladies inléclieuses 235
2" Hémiplégie dans les maladies diathésiipies et les intoxica-
tions 25X
'<' 4° Hémiplégie dans les allecliuiis du co'ur. d.ius la pleuiésie. 23','
5» go 70 Hémiplégie dans la sclérose eu plaques, le tabès, la
paralysie générale 240
8" Hémiplégies t'onctionnelles 2il
9° Pseudo-hémiplégie par troubles de la sensibilité 24}
lO" Paralysie psychique 244
1 1" Association organo-psycliique dans riiémiplégie 245
12° Hémiplégie suivant l'âge 245
Hémiplégie cérébrale infantile 245
Sémiologie de l'hémiplégie cérébrale infantile 255
B. — llémi/ilnjie dissociée. — Monoplégies 255
Monoplégies pures 255
Iliagnoslie el valeur sémiologique 25ti
Moniqdégies d'origine cérébrale 258
l'etits signes île l'Iiénii/il^gie oigaiiii/iir 260
TMii.i-: i>i:s MA I ii:ni:s.
C. — l'tini/)léijics 'J6Ô
Élude aïKilyliqiJC ilos (lillorenls iiuiilcs ili' |iiu:i|ili'-^ii' 204
l'anipli^jtiir piir lésion du neurone p(''ilpliiiii|i]f Itàl
Pai'apli'cie par lésion du neurone cenlr.il 200
Parapléf^ic tlascpie peruianenle, l'amplé^jie lliiMpie passagère . . . 205
l'araiiléj-'ie !;pasinodi(pie. Modes de déljul 267
Syuiplùiues 201)
l'ara|iléf;ie dissiiciée 27.')
Sémiologie des paraplégies 276
I. ParapU'ijifx par lésions du nnirone périphérique 277
Paralysie ascendante aiguë ou maladie de Landry 27!)
H. Paraplégies par lésions dn neurone ceniral 2H(I
Paraplégies médullaires 2SII
A. Variélés selon l'extension de la lésion 2SII
11. V.u-ielés selon lelage 2SI
I'.. Variélés en largeur. Hémiparaplégie. Synilroine ilc lirowu-
Séiiuard 2S0
Diagnostic et valeur causale de la para|iiégie dans les
lésions de la moelle épiniére '2S7
I" Paraplégie traumalique 287
2» Paraplégie par Compression 2S7
j" P.ii'a|ilégii' par niyélomalocie 'i89
Paraplégie sypliilitique 2!)0
A évolution lente et progressive 2!11
A début brusque 2i)2
i" Paraplégie par hématomyélie -'■•">
.y Paraplégies par syringomyélie et par lumiMus iiilia-
médullaires 296
0° Pap'aplégie par scléroses médullaires 298
m. Varaplèfjie par lésion du neurone cortical 301
Paraplégies cérébrales. Paraplégie cérébrale des vieillards . 301
Paraplégie cérébrale infantile. Syndrome de Mttle ">0I
Paraplégie spasmodique lamiliale "12
IV. Paraplégies fonctionnelles .ÏIj
Paraplégies neurasthénique, hystérique '>\o
Basophobie 315
Paraplégies rélle.xes, paraplégie chez les tabéliques 515
Y. Paraplégies intermittentes et paralysies périodiques 316
II. .\tR0PHIES MUSCDI.AIIIKS 317
Uiagjiostic de l'atrophie musculaire. - Sémiologie des atrophies
uiuscidaires 318
A. — Atro/i/iies niusrulaires protopalliiipirx. imloiioinrs. par dyslro/iliic
priniilier de la fihre striée 320
Myopathie atrophique progressire 320
Type facio-scapulo-huniéral (bandouzy-Dejerinei 52i
Type scapulo-luunéral 329
Paralysie pseudu-hypertrophique de Ducherjue 535
I). - Atrophies niusrulaires de cause nerveuse ou ilndimpalhiqucs i.i8
I. Atrophies musculaires myélopathiques -'-'O
Diagnostic et valeur séiniologique di'S atrophies nuisculaiics
myélopathiques à marche lente •'>'-
Atrophie musculaire type Aran llinheiiue 3i2
Diaguiislic et valeur séniiohigicpie îles alniplues musculaires
myélopathiques ii marche rapide 354
Paralysies spinales aiguës ^-la^
Poliomyélite aiguë '>^"
llémaloinvélie 557
TMH.i: 1)1: s .\iMn:iths. \i,i
II. Alropliie!< mimitiltiii-es « Miio/k aitiilumii/iirii iiicom/ilrteiiiriil
l'im-iilres : aU'ci|>liii" iiiiis<Mil;iiri' ili's lii'iiii|)li''(;ir|m's ; ili-s lus-
toi'ii|iios; :ilro|ililos iiiiisctiUiiios |iiir iii'iljliiiris |ii'M'i[ili(''i'ii|iii's. . Til'i'i
III. Alroi>ln<:i iiitisiiihiiirs iiriiitiiiin-x ."liT
Kliido «■liiii(|iii' "()7
Si'midlogir ilf t'tiliD/iliir iiiiixiuliiiic inriiliiiiif iiiiiliih'rulr ... TiT I
.\lroi)liie iiiusiiilniic il.iiis \:i \\r\n\r, dilo ascoiiilaiile TiTTi
Sciiiiolin/if lie l'dliiijiliir iiiiixinliiijf iiriiilitjiie bilalt'iali:. ijéiir-
raUst'e ."" i
.\lropliii's iiiusciilaiiTS iii'vriti(|ijcs liilaléialos d'<iri;.'iiii' li-ai]iii.i-
liiHic ou par coiiipicssidn rj"."i
.Mi-opliics imisciilaii-cs (;i'iu'rali<('i's, rolrvaiil cl'iilii' tu'-vrilr iiilrc-
lieusc (111 l(ixi(pii' r.Tli
A inanlii' rapide cl à iiiarilic sul)aif;uc :i7'.l
A niari-lii' rliiniiiipic 'i:;!
.Mnipliio 1,'pirus.' .'.T'.i
Maladie de Mc.rvaii .".NI
.itropliie musculaire type r.liarrnI-Slai ie TiXri
Névrite iuterstitiello liypcrlropiiiqne de Dejerine el Sotla:- . . . TiXi
Atrophies iiiii.sciiliiirrx iirniliiiiirx iisxnnrcs il des a/frrlioiis
mitliillaiirx ON"
AIrophie musciilaiie di's alavicpies TiNS
Alrophie iinisculaire ihms la iiial.idie de l'rie<ii'eii-li Ti'M
III, — TnouBLES UE L» UOORDIN.IÏKI.V l.l III. l.'t«lIII.1lllU ."'.'."
A. — Iiicoonliiialiolis motiicfx. At.wii.^- "'.Ci
I. Alaxies d'origine prii/iheiiiiiir ~i9â
a) Lésion porlant à la luis sur le prolonnonicnt ceiilral l'I sur le
prolonsemenl pi'ripliériipic du neurone rill.")
Tabcs ."'.!.">
Examen climcpie il'un alaxique '''■''
Ataxie des niemlircs inférieuis 'l'-'X
Ataxie dos membres supérieurs '''■>'■<
Ataxie du Irouc, de la lèle el de la lace 4(11
Névrite interslilielle 'liyperlropliiipie el prnj;ressive de I en-
fance M)i'jeruie et Sellas) -Kit
b) Lésion du pi-oloiincmeiil péripliériipie ou du rameau scnsilil
péripliérii|ui' du neurone 40."i
Tabès péripliériipie ou iiervo-labes Dejeriiiei ou pseudo-labe-
péripliériipie '«tl.i
II. Alaxicx d'origine mixte W'
a] Pseudo-tabos par lésions médullaires 1117
b] Ataxie familiale héréditaire. - Maladie de Kriedreitli W'
111. Ataxies d'origine centrale III
a) Aiaxie cérébelleuse 111
Syndrome cérébelleux 11"
Titubation verti^'ineuse Il"'
Dysmétrie Il'-
Adiadococinésie l'-"
Asviieri;ie cérébelleuse l-''
C.alalepsie cvrébelleuse -S-j:.
lAH'alisalions .vrébelleuses '''.i"'
b llérédo-ataxie ci'rébelleuse l'.;!'
c] Ataxie Iabyrinlliii|ue l-i
.\nalomie du nerf veslibulaire '•'-'
Examen de l'appareil veslibulaire l'I
Épreuves de liomber};, de Slein. du ttouiomèlre de Stein,
du vertiy' provoi|ué ''■'-
TAnt.r: diss M,\rii:iti:s.
K|prL'(nes nvsNi^iiiiciiii's ',"1
iNj'slas'iiiiis roUiloiiT, caliii'iqiic, g:ilviinic|iic 4">4
Syinplùmos comimins aux li'siims cérobolleuses ol vpsli-
biilaires 437
SyiiipInNics ilillorenliols clans li's deux niri'diiiiis 45X
(I \laxii' ilans k's airoclions du tcivi-aii 458
(• Alaxie dans les lésions pi-DlnluTanlIpllcs 4ôi)
/') Alaxie dans les enipoisonnenionls aifjiis 441
Ataxie aiguë 441
ij] Alaxie dans les névroses 442
Astasie-abasic Vti
Troubles de l'équiUhre (l:ins hi iiial.iiiie de l'ai-kiiison . . iii
1>. - Vkuticks 445
Vertige rolatoirc, (ralvaniipjc 445
Physioloïîie normale et pnllioloj;i(|iir du nMiiiic 446
Sémiologie du verlise 451
1. Vevtigt'A froritjiiie i<cnsftrirlle ou pt'iipïi^-rique 452
1. Verti^'C auriculaire. Vertige de Meniéie et étal vertit;ineijx. 452
2. Vertige visuel 'i5i
5. Vertige de l'ataxie locomotrice 454
11. Vertiges d'origine rentrait' 454
Vertige épileptiipii' 455
Vi'rtigc au cours do lésions de l'enci'pliali' 455
in. Vertigea dans les niatndies générnles 45S
IV. Vertiges ré/Ie.res : stcnnaral. laryiig('' 4(iO
V. Vertige iiévropathiqne 461
VI. Vertige paralysant ou maladie de lierlicr 41)2
". — GoNTEtACTio.xs sfuscL'i, V1HKS I' V r noi.ci(irnui;s 404
A. — Tremblements 464
Diagnostic des trendiicmenis 4G6
Sémiologie des tremlilcuienis 469
l» Tremblement pli;siokigi(|ue 469
2» Tremblement névropatliique héréditaire. -Névrose tr('iuidaule. 469
"1" Tremblement dans 4es névroses 4'l>
4° Tremblement dans la maladie de Uasodow 472
5" Tremblement dans la maladie de Parkinson 47/1
6" Tremblement au cours des alfccticms organicpies du système
nerveux 474
7" Tremblement dans les intoxications 477
S" Tremblemeul dans les maladies infectieuses 478
11" Ti'i'Milileiueut proressiouiiol. mécanique 478
I!. Allièlnse 479
Alliélose double 481)
Étiidi' cllidque : mouvemi'nls .itlK'Iosiciues. T-i';idilé musculaire.
troubles intellectuels 480
Alliétoses symptomaliques 484
Diagnostic et valeur sénuiilo^jiqiie de l'atliétose 485
Dysbasia lordotica progressi\.i 480
V.. Cliorées 487
Élude clini(|uc 487
Sémiologie des chorées 489
1° Cliorée de Sydenliam 4*<9
2° l'.liorée gravidique 492
."" Cliori'e hystérique 495
4" Syndromes choréiformcs dans les in.'d.-iilies aiguës 494
5° {'.borée chronique de lluntington ^4
0" S\ndi-i -s choréifcu-mes dans les maladies rhrnuiques .... 490
7» Dliorée électrique de Dnbini 490
TAI1LI-: Dhs M.rillBKS. xv
II. Spasmes <07
Tdiliodlis , VM
S|wisiih's Icincliiinnols 50-")
K. - Tics •. sn'i
S.'iiiiipli>-io (les tics 5(17
K. Myoclonies "lOK
Païaïuyoolomis miilliplex ôd!)
Cliorée électii<|iic ilo Itorgeron 511
Cliorée librillaire île Mdi-vari. . 5|'2
(;. — Coiiliattiire 5i:.
Dia^noslic do la conlnictupo. 515
Kliologie et valeur scinidiogiqiie 515
1° Coiitracliires d'ori^iine musculaire 510
Pseuiio-conlraclure par myosclérose 517
Maladie de Volkmann 519
1- Contractures d'origine périiiliérique 520
."• Contractures par lésion des voies pyramidales 520
Pliysioloftie patholotsique de la contracture spasniodique . . 521
ïhi'orit-s liistologiques et anatouio-pliysiologiques de la con-
tracture 522
i° Contractures dans les irritations méningées 526
5" Contractures dans les maladies inl'eclicuses et toxiques. . . . 527
Tétanos 527
Formes cliniques 530
Rage 552
Empoisonnement par la strycliniiie 552
Tétanie 552
Forme bénigne, moyenne, grave 555
Valeur sémiologique et palliogénie de la tétanie ,558
G' Contractures dans les névroses. — Contractures fonctionnelles. 540
Contracture parkinsonnienne 540
Contracture hystérique .541
II. — Convulsions 550
Étude clinique : convulsion tonique; convulsion clonique; troubles
consécutifs 550
Eliologie 555
Patliogéuic 554
Diagnostic et valeur sémiologique 555
1° Épilepsie généralisée. — Mal comilial 555
2° Épilepsie partielle. Épilepsie Bravais-.Iacksonienne 556
5" Convulsions épileptiformes ,558
4» Eclampsie 560
5" Convulsions dans tes névroses. Crise hystérique 561
6° Convulsions de l'enfance 562
I. — Myolnnies 565
Maladie de Tbomsen 564
J. - Catalepsie 566
Catatonie .567
Uésistance à la fatigue chez lenfanl 568
K. — Hypotonie ,568
I,. — Myolonie congénitale 571
Cn.vpiTiiE IV. — Sémiologie de la topographie ties paralysies et des airopliies muscu-
laires envisagée au point de rue de leur localisation anatoiniquc . . 574
A. — Topographie périphérique 574
1 . Xerfs crâniens 575
yert masticateur 575
Nerf facial 576
IiEjERiNE. — Sémiologie. h
XVI TMIII-: /;/;■>• MAriIiBES.
Séiiiiol(i(;io cl viilciir (Uiit;iii)sli(iii(' di' la panilysii' faciale î)85
l'aialysie faciain péripliériqiip, niicléaiie et iiiriamicléaire . . . 5S3
Paralysie faciale d'origine cenirale ou supranucléairc 5S4
Nerf plosso-pliaryniïien 587
Nerf pnciiiii(if;aslri(iiie 587
Nerf «pillai TiSO
Neif liypofildssc 590
11. Snfs xpiiitiiir 594
Nerf pliréiiiiiiie 594
Nerf circoiillexe 5'J5
Paralysie du graml nerf lliiiiacic|ue postérieur, paralysie du t;rniid
dentelé 595
Nerf radial 597
Paraivsie des luusrles de rabdonieii 599
Nerf crural 004
Nerf obturateur B04
Nerf sciatiquo 004
Paralysies du plexus brachial 007
Paralysies du plexus lombaire et du plexus sacré 007
II. — Topnqrnphie riuticulaire 607
Serfs sj,iiimi.r 008
Paralysies radiculaires du plexus brachial 008
Paralysie radiculaire totale 610
Paralysie radiculaire inférieure (type Klumpke) 610
Paralysie radiculaire supérieure (type Duchenne-Erb) 612
liadiculites et arrachement des racines à leur implantation luédul-
laire 012
Valeur sémiologique et diagnostique 021
Paralysies radiculaires du plexus lombaire et du plexus sacré . . . 624
Sciatique radiculaire totale 026
Sciatiquo radiculaire dissociée 6r>5
C. — T/ipogra/'hie iiiéduUaire 055
1). — Tiijiographic cérébrale 641
Cini'iTiiE V. — Sémiologie de la main, du pied, du faciès, de ialliiude, de ta marclie
et des déviations vertébrales IJ4i
A. — Sémiologie de la main 044
I. Modifications dans la conformation, l'attitude ou le mouvement de la
main relevant d'un trouble dans les fonctions musculaires 044
1° Atrophie des petits muscles de la main, type Ai'au Duclieiine . 645
Valeur sémiologique du type Aran Ducheune 646
Dans les all'ections médullaires 646
Dans les lésions périphériques 648
2" Type antihrachial par paralysie ou atrophie des extenseurs du
poi^iuet et des doigts 651
ô" Grilfe cubitale 653
4" Main de singe 655
5" Main de prédicateur 056
6" Attitudes complexes 657
II. Modiiications dans les attitudes et les mouveiuoiits de la main par
lésion des os, des articulations et de la jieau 600
Acromégalie 660
Panaris analgésique de Morvaii 662
Maladie de Itayiiaud 002
II. — Sémiologie du pied 002
1. Modilicalions de l'allilude et le mouvement du pied dues aux lésions
de l'appareil moteur 665
1" Par paralysie ou atrophie des muscles propres du pied. . . . 663
2" Par contracture 666
Leur valeur sémiologique 667
a] Myopathies 667
TMii.i-: ///.-.s MAriÈni:s. xvn
b, AllVi-licins iiu'Jiillaiios. — l'olioiiiyi'lilcs (iliS
<■) S.'vrilcs «71
tl) Allcclions CLTébriili'S 0"."i
11. Tioubles li()|)lii(|iies du pioil (i"()
('.. — Sniiioloijie du facirs (177
II. — Alliludc. — Marche yxi
K — Déviations verti'bralfs OXy
CiiAi'iiiii; VI. — Sémiologie îles réaclioiis inccaiiiiiiies et l'Iictrii/iies des nerfs et des
muselés (ji.lX
.\. — E.ceitabilité mécanique des nerfs moteurs et des muscles (litS
U. — Excitabilité électrique des nerfs moteurs et des muscles 700
Exploration des nerfs moteurs et des muscles avec les couranis fara-
diques ;»•>
Exploration des nerfs et des muscles avec les courants galvaniques. . 71)8
Réaction de dégénérescence 711
Uèaclion niyotoniquo 71"
Réaction neurotoniquo 719
Réaction inyasiliénique 710
Réactions électriques dans la niyopatliie alropliiqiie |irot;ressive . . 71'.l
Résistance électrique du corps 721
CiiM'iriiK Vil. - Troubles de la sensibilité 722
\. — • TllOUlII.KS SCDJKCTIKS DK I.\ SENSlBII.lTh 724
Sensations anormales, llysesthésies 724
Acropareslliésie 72(5
Douleur 727
1» Névralgie 727
2° Méralgie parestliésique 720
3° Mélalarsalgie 7ôl
4" Radiculalgie 732
5° Douleurs des polynévrites 73")
l)° Douleurs fulgurantes 73i
7° Douleurs du tronc. Rachialgie 755
8> Céphalalgie 750
Valeur sémiologique • . 737
0" Migraine • 740
10° Douleurs viscérales 742
11° Algies centrales ou psychiques 745
Akinesia alsera 746
Phénomènes sensitifs cutanés dans les all'ections viscérales 747
lî. — ÎRnmLKS OnjUCTIFS DK I.A SENSICII.rTK 752
Méthodes d'exploration. — Nature et signilication des troubles de la
sensibilité objective 752
I. Les sensibilités superficielles 752
Sensibilité tactile 752
Le seuil c.xtcnsif ou les cercles de la sensation. Discriniinalion tac-
tile 754
Localisation d'une impression tactile. — Sens du lieu 755
Sensibilité deuloureuse 758
Sensibilité thermique 760
Sensibilité électrique cutanée et musculaire 7()3
il. Les sensibilités profondes 7t'>4
Mode d'examen do la sensation du mouvement. Sens des attitudes seg-
mentaires 765
Sensibilité à la pression. — Notion du poids. — Baresthésie 767
Sensibilité osseuse. — Sensibilité vibratoire 76S
III. Sens slérc'ognostique 771
Sa valeur sémiologique 775
Nature et signilication des troubles de la sensibilité objective 777
Aneslhcsie totale, partielle ou dissociée 777
Ilypercsthésie 782
Parestbésie 785
TAiii.i-: DLs M.\rii:j/i-:s.
Troubles tlej sensiliilUés visamles TSi»
Anostlipsies viscérales dans le labes, les lésions iiirilullairis lians-
viM-ses, les lésions de la nueue de cliyvai 7.S!l
VllI. — Sijiidroiiies sensitifs "Oi
Valeur séniiolopriqne des dillerenls syndromes sensitifs d'après leur réparli-
lion topofirapliique el leur groupement qualitatif 7!I5
Orifîines, trajet et terminaison de la voie sensitive 795
Premier neurone sensilif. Les fibres radiculaires postérieures 704
Deuxièmes neurones sensitifs 795
Coiitiiigeiil médullaiie : [° Voies sensitives secondaires pour le tronc
encépliali(ine — fibres antéro-lalérales ascendantes; — 2° Voies sensi-
tives secondaires jiour le cervelet — faisceau cérébelleux direct, fais-
ceau de Gowers 796
Contingent bulbaire, Corps nsliforme et voies sensitives secondaires
bulbaires pour le cervelet; Iluban de Reil médian et voies sensitives
secondaires pour le tronc encépbalique : Voie bulbo-thalaniique, —
voies sensitives secondaires du trijumeau 799
Troisième neurone sensitif : neurone thalamo-cortical 802
Les voies sensitives préposées aux différents modes de la sensibilité : dou-
leur, température, tact, notion de lieu, sens stéréognostique, sens des
altitudes, sensibilité osseuse 803
Leur trajet dans les nerfs périphériques cutanés, sympathiques et pro-
fonds 805
Leur trajet dans la moelle, 806
Dans le tronc encéphalique 812
Dans le thalamus 814
Centres sensitifs corticaux 815
Syndrome sensitif périphérique 810
Topographie nerveuse périphérique 816
Caractères des troubles sensitifs périphériques : 1" lésiims des nerfs sensi-
tifs cutanés 810
2" Lésions des troncs nerveux mixtes et des plexus 817
Valeur sémiologique de ces troubles sensitifs 818
Syndrome radiculaire 820
Topographie radiculaire 820
Zones radiculaires du tégument cutané 821
Territoire cutané des branches postérieures des nerfs rachidiens. . . . 82i
Territoire cutané des branches antérieures des nerfs rachidiens 825
\. Zone radiculaire cervico-crànienne 8"il
Zone trigéminale 831
Les territoires péripliériciues cutanés, iuu([ueux cl endo-cràuiens.
Les champs radiculaires. Les zones nucléaires 831
Zone cervico-nuchale ou cervicale supérieure .... 839
Zone ccrvico-brachiale el triangle interscapulaire 8i2
II. Zone radiculaire dorso-lombaire **'iO
Zone dorsale S40
Zone lombaire 8:>1
111. Zone radiculaire lombo-sacrée î*57
Triangle interfessier 857
Zone ischiatique S'58
Zone périnéale ou génito-fessière S64
Caractères des anesthésies radiculaires SG6
Leur valeur sémiologique 867
Paralysies radiculaires 869
Du plexus brachial 869
Des plexus lombaire et sacré 872
Tabès 877
Maladie de Friedieich 882
Uadiculites 884
Topographie radiculaire des lésions de la moelle 886
I
TMll.l-: lii:- MAIII lti:>:. wx
Syiiihoiiies mnliilliiin-s 8Sti
Topo^îrjpliie modiillaiie K8ti
Hi'miunosthésie opinalc. Sjiiiliijnios ilo l!i'o\Mi-Soi|ti:iiil 880
Topogi'aphie paraplésiiiue 8'J7
(Caractères des troubles sensitili intîihillaires 902
Dissociations iiiéiliillaires 90">
Syiiilroiiie des liliros radiciilaires longues du cordon postérieur 90!J
Ui^siiriiilioM ^u injjnniyOliquo ilU-i
Syndrome de lirown-Séipiard ÎMI8
Syiiilrome céicOral '.lOU
Toponrapliie cérébrale 009
Caractères généraux des anesthésies cérébrales 912
Séuiiolope des anesthésies cérébrales 915
A. Hé niani'sthésie corticale 915
Syndrome scnsilif cortical 91,")
li. Iléuiianeslhésie sous-corticale ou supra-capsulaire 918
('. . Iléniiauestliésie centrale 918
l>. Syndrome tlialamique 922
E. Ilémianesthésie par lésions du pédoncule cérébral, de la piolubéiance
et du bulbe 92Ô
Hémianestliésie allcrno 925
Aneslliésic psychique 927
De l'anesthésie segmentai ic 952
: IX. — Sémiologie des rrfl<-xcs 910
1. — L'acte réflexe et l'arc réllexe. Arc réllexe simple ou spinal, arc réllexe
cérébral 941
A. — Réilexes tendineux el périostes 9-i2
Étude des principaux réflexes tendineux. Localisations de leurs centres. 947
Kéllexes périostes et osseux 9i8
Inversion des réflexes 950
11. — liéllexes cutanés 954
Des membres 955
De la face et du tronc 957
II. — Valeur M'iiii,iloi;ii|iie des modillcations des réilexes 958
I' Mn.liii. ;iihiM-; des réflexes dans les affections générales 958
■i M."iii,r:iii,ins des réflexes dans les affections organiques du sys-
tème neiveux 9,59
Altérations de l'arc spinal réllexe 900
1 " Dans les névrites 960
2° Dans les lésions du système radiculaire postérieur 962
5° Dans les lésions des cellules ganglionnaires spinales. . . . 965
Altérations des arcs réflexes secondaires 960
Dans les lésions Iransverses totales de la moelle 971
Dans les lésions transverses incomplètes, les foyers de scléroses
circonscrits ou disséminés, la myélite anmdaire. les com-
pressions médullaires 972
Dans les lésions de la région sus-protubérauliclle, du bulbe
et du cervelet 974
Dans les all'ections cérébiales • ■ • ■ 97 i
Réflexes de défense 978
5» Modifications des réilexes dans les all'eclioiis fonctionnelles du
système nei-veux 980
X. - Ti'oublcs visti'raux d'origine nerveuse 9***
A. — l'niuhles respiratoires d'origine nerveuse Jî^*
I. Troubles respiratoires dans les maladies organiques du système nerveux. 984
•fnmhle^ larxn^ès dans le tabès 987
l'hi' iii'^ hirwigés sans troubles apparents 988
l'Ii.'i lènes l;nyngés avec troubles paréti(iue?, avec troubles iiarah
tupie
989
Troubles respiratoires dans les névrites 992
11. Troubles respiratoires dans les névroses 994
iMii.i: i)i:s .\i.\Tii:!u-:s.
1!. — Tioulilcs lirailtitoircs 'JU'J
I. Trouilles cardiaques Vlil'J
1° l'alpiUilions 1000
Diagiioslic cl valeur séiiiiologiquc lOO'J
i° Anniiie de poitrine lOOli
ô° Tacliycardie lOOi
Tachycardie paroxystique essentielle 100")
Tachycardie symploniati(|uo lOOG
i° lîradycar<lie 1007
Uradycardie d'origine nerveuse 1008
Conséquences do la bradycardic sur le système nerveux. . . 1010
,y Arythmie lOil
U» Syncope 1011
7° Troubles cardiaques dans les névroses 1012
11. Tiouhles vasculaires 1012
iléhiniTagies . 101".
Triiidjles vaso-moteurs 1014
1" Maladie de Raynaud 1010
Diagnostic et valeur sémiologique 1019
2" Erythromélalgie lOl'J
d° Œdème 1021
(EJèmes secondaires à dos all'ectioiis organiques du système
nerveux 1021
Syndromes d'oedèmes dits essentiels 1022
o) Œdème hystérique 1022
h) Œdème aigu circonscrit. (Edènie angioneurotique. Maladie
de Quiucke I02i
ej Trophœdcme chronique 1020
Diagnostic du tro]ihœdéme chronique 1050
Adipose douloureuse. Maladie de Dercum 1031
Maladie de Recklinghausen 1034
C. — Troubles digestifs d'origine nerveuse 1034
1° Troubles digestifs dans les affections organiques du système nerveux. 1035
2" Manifestations fonctionnelles dans l'appareil digestif 1039
ni Troubles de l'appétit. Anorexie mentale 1039
b] Manifestations fonctionnelles digestivcs proprement dites . . 1043
L'entéro-colite muco-membraneusc, manifestation fonclion-
nelle 1043
Cl Manifestations digestives hystériques diverses 1040
D. — Troubles winaires 1047
I. liein 1047
Mddilications do l'urine liées à une lésion organique du svslèmc
nnvcMx " . . . 1047
l.iuosune 1047
Aliruminuric 1048
l'oiyurie 1048
Crises rénales des tabélicpics 1049
Modifications de l'urine dans les maladies foiictioiuiellcs du système
nerveux 1049
l'oljurie 1049
Anurie hystérique 1050
II. Tiiiubles de la miction 1051
Troubles urinaires dans les allections organiques du système nerveux. 1052
Troubles urinaires dans les névroses 1050
Troubles urinaires qui traduisent un désordre mental 1058
E. — Troubles génitaux KIliO
Troubles génitaux dans les affections organicpu'S du système neivcux. HKiO
Troubles des fonctions génitales dans les névroses 1002
r. — Fièvre nerveuse 1004
1° Fièvre nerveuse dans les maladies organiques lOOU
7I/.7./.- /</> MATH: Il i: S.
XXI
l.ésiims iiill.niiiiiiili'ircs
Lésions iiiriMnii|iii'S mi IniNilivcs
I.(''siiiiis il'orifîiiK! Iiixi(|iit'
'2" Kirvrc luM'vciiso thiiis les ni'Miisi's
Kii'MC liysli'>i'ii|iii'
Firviv clioz 1rs iii'iir:i~llii'-iii(|iM's ; (l.iiis hi iiKihjilic de II:iS('(lii«,
la i-hiiivo, rri:il il.' mal riiili'|ili!|iif
('luriTHK \1. — Trni(hlfs tfo/tliii/iirs d'ofiijinp iirrt'riist'
A. — Tioiihicx I ro/ili ii/iifx niliiulnirrs et ossetw
Trouilles lro|iliii|iies aillciilaires
Arlhiopalliies labéti(|iies el artlii'opalliles syniigoiiiyéliques . . .
Arlhi'opalliies au cours de diverses alfeclions de la moelle épiiiièii',
(les nerl's péripliéricpies el du cerveau
Ilydiops ai'liculoiiiin iiiteÈinillens
Trouilles Irupliiipies oss<mi\
II. — Tioubtrs li(>iihi<jiies ruiaiirx
Trouilles li-opliiques ciilanés dans li's alleclimis orf;aniques du sysiènie
1° Troubles Iruplnipics de la penn d'urisine névriliipje
(ilossy skiii
lelilyose
Décubilus aigu
Seléroderniie
2» Zona
> lléiniatropliie l'aciale progressive
i° )lal perforant planlaire
5" Mal perroraiit buccal
ti° Mal perforani palmaire
7" Maladie de llupuytreu
Troubles Irophiques culanés dans les névroses
Ti'ouliles séeréloires
Sueur
Larmes
CiiAPiTitr \II. — Troubles des sens spfk'îniis
I. — Oiiie
Valeur sémioloyique des Iroubles de l'andilion
II. — Odoial
Valeur sémiologique des troubles de l'olfaction
III. — Goiil
Valeur sémiologique des truubles de la gustation
IV. — Appareil de la vision
.\ . — Troubles foticliontiels fie la risioii daii^ les iierroses
Hystérie
Amblyopie
Amaurose
l'iétrécissement du champ visuel
Troidiles de la musculature intrinsèque de l'œil
Symptômes pnpillaires de Ibystéric
Phénomènes hystériques des muscles extrinsèques de l'œil. . . .
B. — Troubles oculaires dans les nlfeclions organiques du système nerven.r.
I. Troubles de la sensibilité
Aneslliésie et tioubles Irophiques de la cornée. — Kératite neuro-
paralytique
11. ïn.ubles de la motililé
Troubles moteurs extrinsècpies
a] Paralysie et contracture de l'orbiculaire des païqiières. . . .
ft' Plose (blepharoptose)
c) Clignement
Troubles moteurs intrinsèques
a] Paralysie verticale du regard
IDl'Hi
I0(i7
lOli'.l
iino
10711
i(i7ri
107:1
1 ()■.•>
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10711
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lOH.'i
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1001
1092
1002
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1 109
1 109
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1112
1112
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III8
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1127
1128
IIÔO
IIÔO
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ll.-I
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1 1.-v.
11. V»
I1.-.C.
ir.c.
IIÔO
1l.'i7
1 1.'77
Iiri7
iir.s
Iiri9
1 1.->9
1139
Wll
TAIU.I-: Di:S MATIfiIlKS.
b) Klal (les niiisi-li'S oculi)-iiiolcurs dans riioiiiiiilrsic 1 1 iO
Aii:iloiiii(i (les nei-ls inoIcMirs fie l'œil 1 1 Kl
l'iilii'iicrphalilo li(imorra};i(|ue de Wei-iiickc 1 liô
()|ilil;dni(>|iir't;ie externe CdiitïC'iiilale ol familiale lli't
li|ililalinii|iir't;io exlrinsé(|uc nui-léaii'e à niaixlie clironiiiui'. . Il ',',
tl|ililaliiHi|ilcj,'ios et paralysies de cause liasilaire 1 1 Hi
Paralysie des muscles externes de IVil dans les dilIéiLiilos
alleclions du système nerveux 1147
Conlraclures des muscles des yeux ll.M)
Déviation ceiijuguce de la lêtc el des yeux II,M
Nysla^nius ll.Vi
Kioplitalmie 1154
Réti'écissement de la feule |ial|iél]rale. CMii|ililalniie. Svudnmie
de Cl. Cernardlliirner '. . . . liriO
III. Sémiolnpie de la pn|illle ll.")X
lléllexe HMIseusuel II.V.I
lliauiélre puiidlaire relalif IIMI
lliamélie pupillairc absolu Illill
Triiuliles des lonclioMS puiiillairos lliiO
(I Trouilles sensoriels 11(10
Ir. Troubles pupillaires par lésions des centres de réilexion. Sigiii'
d'Ar-vIl-llolierIson IlOI
Valeur séioiolot;i(|ue du sijjne d'Arfîyll-Uobertson. . . . IHW
CI Modillcalions pupillaires par lésion du segment moteur de
l'arc réilcxe 1164
d) Modilications pupillaires par lésions du grand synipalliique
cervical ou de ses noyaux d'origine 1IO."i
e] Réaction pupillaire béniianopsique Il()7
Ilippus 11(111
Macropsie. Micropsie IKi'.l
IV. Séiniidogie du fond de l'œil 1170
A. Stase papillaire 1171
B. Lésions du fond de l'œil dans la paralysie générale, les bles-
sures de la moelle épiniére, la myélite aiguë disséminée, le
tabès, la sclérose en plaque, la maladie de Friedreicli ... 1171
Idiolie familiale amaurotiipie (maladie de 'fay-Saclis. . . 1177)
Névrite rétro-bulbaire 1174
C. Névrites optiques associées. 1175
V. Valeur séniiologique des troubles visuels résullant des lésions inlra-
cràniennes du système optique et pouvant par conséquent préexis-
ter à toute niodilication oplifalmoscopique. Termes diverses d'bé-
mianopsie. Symptômes associés Il7."i
Hémianopsies homonymes 1177
Ilémianopsies basales 1 1X0
Hémianopsies intermédiaires ou par lésion des centres oplii|ues
primaires IIS!
Hémianopsies sous-corlicalcs et corlicales II.SI
Cécité corticale IIS-j
Cécité psychique Il!<4
(aLviMicE XIII. — Sviiiiolofiie du liquide cvjikah-nicliidien 11X5
i. — Élude iihysique IIHd
II. — Étude chi(ni(pic IIX'.I
III. — Étude cylologique IllIO
Valeur séniiologique de la cytologie du liquide céiibalo-r.icliidien
dans les élats innanimatoires des méninges :
Méningites, méningisme, réactions méningées latentes Ilïl'i
IV. — Étude niicrobiologique Il'.((l
V. — Ét((de biulogi(|ue : toxicité, perméabilité, agglutinincs, précipitiiies . . II1I7
lir'actioii de Wassermanu W'M
Conclusinns. Illl'.l
Index alpliabéliiiue l'iUl
TABLE EXPLICATIVE DES FIGURES D'ANATOMIE
CONTENUES DANS LE VOLUME
La îO)ie du Iniiriuqi- li;;. 1 |i. lOS
Ses connexions imi |i,ii'liculii'r du pUrdurlic avec la zoni' \isiii'lle ■;iMUM:ilr ilniilr cl cau-
clii' cl :ivi'c la zono motrice dos deux Cùlés (11:. .' |i. III
Les ziiiirs sciisiliies, motrices et sensorielles (/es- pirrx i:rlrnir ri inlrrue du rerrrnii dr
l'homme li^. TiTet ÔXp. l'JJ
Localisation!^ motrices du rcrrrau de fhnmmc li^'. ">!) p. lOli
Les centres moteurs corticaux lic l'oranf/ li^. tit |i. 1911
Lu ione corticale motrice clir: le cliimpanic lig. ilol l'ip. I'.I7
La voie pcdouculaire : ses contingents cortico-médullaircs et cortico-
nnclcaircs lifr. {"> p. '.'01
Le tronc encéphalique, l'émergence des nerfs crùuiens. l'oui/lc jwnlo-cérébelleu.r, tu face
inférieure du ccrrelet et l'espace opto-pédonculnirc li^:. 4i ]). '207
Lésions anfilouti(/ucs des si/ndronies :
PtDoxci LAii'.ts A.\r£uii:uns.
IIéiniplos;ieavecpar;ilysieallei'nedelaIII'"pairo (syndiuniiMk'NWbor) li^'. .Vin p. '2l!l
Avec déviation conjuguée de la tète et des yeux lif;. h7)b ji. 'il'.)
PKDOXCUI-AniES POSTÉniECnS.
Iléniiancstliésie avec paralysie allorno cl.' l,i IIP- paire et mouvements clioréo-alliélo-
siques Ii{;. 54 p. 'i'20
PuOTCDÉnAXIIELS ASTÉRIEDBS.
Hémiplégie sans paralysie alterne lifC. 4.") p. '2011
llémiplé(;ie avec paralysie pseudo-bulbaire lit;, ôl p. 2I"i
lléiniplé^'ie avec paralysie aUcnie des Vh i-l VII" paires — Ivpe
Millard-Gubler '. . li-. .V. p. '2'2I
l'ROTUDtBASTlELS AXTtlUEUBS ET POSTÉBO-IXTEIINE.
Hémiplégie et hémianestliésie croisées sans paralysies allerncs. . . lig. 46 p. '210
Hémiplégie avec paralysie associée du regard — type l'oville — . . lig. T)?» p. '2'24
Hémiplégie avec déviation conjuguée de la télc et des yeux. . . . lig. 57 /< p. 2'24
Hémiplégie et bémianeslliésie croisées avec paralysie alterne des Yl' et Vil' paires et
paralysie associée du regard — lype Millard-Oubler-Koville . . . lig. ."lO p '22'2
PnOTCDÉRAXTltlS POSTÉBO-LATÉBAIX.
Hémianestliésie à type syringomyéliipie avec paralysie alterne de la V" paire et mou-
vi'iiieiils clioréo-alhétosiques lig. 48 p. 212
llémi.inislliésie à type syringomyélicpie avec hémiparésie, paralysie alterne de la
V- paire et niouvemeuls clioréo-atliétosirpies lig. 47 |i. 211
6»«
XXIV r.\ni.r: rxfi.irAnn: r>i:s FfnniFs d'Axatomif.
PmiTUUlIllAMItl.S l'UsTt.KIKDllS.
Héniiaiicstliésie croisée à type syrinsomyéliiiue avec paralysie alterne dos V'. VI' ol Vil'
paires et paralysie associée du regard — type Foville t\^. "jS p. 225
llémiaiiestliésie croisée avec p^iralysie alterne des V-, Vl*. Vil", VIII", X". XI° puires,
paralysie associée du reftnrd — l\pr l'dville li;;. 'l'I \<. '.'17
Iln.riAïuKs ANTÉnn-i\TF.iiM;s.
Hémiplégie avec paridysie idlenie île l:i Ml" paii'e el liciiiinnestliésie des sensibililés
prolbiides lig. 40 |i. ilTi
Diplégie et aiiestliésie des quatre nieiulires iiUéressanl suri oui le
sens des attitudes segmcntaires avec paralysie de la Ml |i:iirr. . li^. Ml [i. 227
Itui.DMnr.s AXTKnn-iMF.nxE kt HtTno-oi.iVAmE.
Hémiplégie cl hémiaiicstliésic croisées avec paralysie alterne glosso-pliaryngo-laryngo-
vélo-palatine — syndrome d'Avcllis — el liémianeslliésie trigémiiiale: troubles syni-
palliiques oculo-pupillaires et liéuiliisynergie cérélielleiise (lype liabinski-Nagcolle,
type C.estan-Clienais) fig. 50 p. 214
lin.iiAnius nÉTiio-OLivAiiuîs.
llémiaiiestliésie croisée à dissociation syringo-myélique avec paralysie alterne trigé-
minale, pharyngo-laryngo-vélo-palaline — syndrome d'Avellis — , liéniiasynergie céré-
belleuse et troubles oculo-pupillaires fig. 60a p. 22S
llémianostliésie croisée à dissociation syringo-myélique avec paralysie alterne du tri-
jumeau et du vago-spinal — syndroine d'Avcllis et de la branche externe du spinal —
syndrome de ,Iackson — liéniiasynergie cérébelleuse sans troubles oculo-pupil-
laires .' tig. 00 6 p. 228
l.rx riiio: (iculoi/i/rrx, fit piirtinilicr les luiirx ilrs mnttirm iils ilr litiriiilltr du rcqnrtl.
lig 212 p. 420
C.mslilulion ruinriihuir r/r» p/i'.nis. Ileliilioii.^ rsixhnil mire 1rs srgmnils iiH'iliilliiim:
1rs émcnjeini'x des iirrfs rtuliridaircs, 1rs rorps des vprtrhrrs ri trnm tipnjthysrs rpi-
iicuscx fig. 20s p. 015
l.iitiirrralioii iiidiriilin'rr ri /iriiplirriijiic drs iiiuKrlrs ihi <
lig. 20!) il 2S0 p. 010 à O:
lig. :>so
lig. ."SS
p. Si'.l
p. »:,:,
lig. iOI
p. S05
.l'oi.lnrlliK
KifOlilUl'HlK
MIICUI.AIIIE.
i'i nrmiKniiorE
Muscles de la région antérieure de la tête, du cou, du trône el
des membres supérieurs — couches supcriicielle et prolciude. 20'.lp.010 270p. (il7
Muscles de la région postérieure de la lète, de la nuque, du
Irone et des membres supérieurs, couches superlicii'lle el
proibndc 271 p. OIS 272 p. OUI
Muscles de la région antérieure du cnu (couche prolnnile .
Muscles' endo-lhoraciques et endo-abdominauN 27rip.020
Muscles de la région postérieure de la nuque, du lidnc el des
lombes (couche profondi- 27 i p. 021
Muscles de la face latérale du cdii, ihi Ireiic cl du jneuiliie
supérieur 27."i p. 022 270 p. 02")
Muscles de la région interne du iiicnibre supérieur 277 p. 024 277p.02i
Muscles de la main (couche supeilicielli') 27Xp.020 27Xp.020
Muscles de la main (couche prolomle 27!) p. 027 279 p. 027
Muscb'S de la région antérieure du HM'inOrc iiilV'i-irui- i-imicIic
siipei'licielle) 2S0p.02S 2SII p (12S
Muscles de la région aniérieure du ninnliiv iiiliTieur cnuclie
profonde 2Slp. i;2!l 281 p. 02!)
Muscles de la région |iiisléi-ieure du niciiilire iiilëriiMir (couche
superficielle 2S2p.0r,0 2S2p. 0.10
TMii.i: rxi'i.KWTin-: des rininrs rr.w.irnMii:.
Tdl'.ir.lHi.llu; TIM'IICIUI'IIIK
iiAUi<:ui.AiiiE. l'riiiii'iit^iiiqcE.
giiri-s. Ficiiros
Muscles de la région posli'i-ieiire ihi niemlire inféi'iom" uouelu'
pi-(>f()ii(ie; issii. (iôi «xr.p.oôi
Muscles (le la région exiei'iie du iiiembri' infL'i'ioiii- 'iStp.<iô"2 'i84p. C.'-J
Muscles do la légion inlonii' lUi ineniliic inlëriour . ..... \isr) p. Oriâ 285 p. Onô
Musc!, 'S de la plante du pied (couches supeclieielle el pmConde . 'JS6 p. (r>4 280 p. <iô4
Muscli'S de la couche superhcielle de la lace anléi'ieure du cocps. Ô80 p. 8i!t
Muscles de la couche supeclieielle di' la lace posléiicure du lorps. .'88 p. X:>7,
Muscles du périnée iOlp. 8t!.">
l,rs roloiiiies nioln'ce.i sym/iulliitiues de lu moelle rereitiilr, iliirsiile el xaiir'e. Coiiiie.) iniis des
seymeiils iiirdidltiires arec le xysli'iiie sijmpalhiqiie n/lereiil îles eixcèiex. lig. ôô" p. 7."iO
Le /iiemiei- iieiii'itiie xeiisilif il l'oriijinr ilii riiiiliiii/eiil inriliilliiiie des mies seiisilircs seeoii-
iliiires.
Premiee neurone sensitif : son origine dans les cellules des gnnijlions eérêUro-raehidiens ;
— les tones riidirulaires de la tôle, du Ironc et des membres Irihntaires de ses nerfs
srnsitifs pi'riphériijucs : — la constitution du cordon postérieur par ses /ihrrs rudi-
eulaires postérieures, leur ordonnance aux différentes hauteurs de la moelle: — les
zones mijctes de fihres radiculaires et de fibres endogénis du cordon jtostérienr de In
moelle.
Origine du iimlingenl iiiéilullnirr de/: deii.ririiies neiiinnes sriisilifs : 1" mies srnsitiies
secondaires pour le tronc cneéplialiiiue : le faisceau antéru-latéral ascendant et ses
segments postérieur [fala, pi et antérieur (fala, a); 2" roirs sensitives secondaires pour
le cerrelet : le faisceau de Gowers (/'VJi et le faisceau céréhclleu.r direct (Fcd). —
Origine de la i-nie bullm-lhalamiiine planche hors texte lig. T^Ki p. 800
/,<• premier neurone scnsilif cl rnrii/inc des voies srnsi/ircs serondiiiies du cordon iintéro-
latéral de la moelle.
Mode de pe'nétration des racines pnsféricurcs dans la moelle, llranilics ascendantes et
descendantes ; fibres radiculaires courtes, mogennes et longues. Constitution des cor-
dons postérieurs par les différentes fibres radiculaires postérieures. Le faisceau mixte
de fibres radiculaires et endogènes du cordon postérieur : zone cornu-roninii.t.turale,
virgule de Sdiullze. faisceau de Ilorhc, trinngle médian de Iwmbanll et Phi-
lippe ' j.lanchc hors leMe li-. Tillli .\ ].. 808
Trajet ijue suivent les roirs préposées aux différenls modes de sensibilités superficielles et
priifonites — Douleur, teuipéralurc, tact et sens de localisation; sens de discrimination
tactile, perception stéréognostique ; pression tactile, pi'ession douloureuse, notion de poids,
de vihration (sensihilité osseuse); sensibilités profondes conscientes (notion déposition,
sens des attitudes segnientaires. des mouvements actifs et passifs imprimés aux muscles,
os. articulations) et inconscientes i tonus musculaire, coordination, équilibre dynamique et
statique, etc.) :
1° ll\xs i.E rRF.«u:u xtcnosE sensiiik. — Xerfs cutanés ou superticiels, nerfs profonds, nerfs
sympathiques; libres radiculaires courtes, moyennes et longues; cordon postérieur
de la moelle planche hors texte fig. 506 B p. 808
2° Dass les deuxièmes neiroxes sessitefs.
fl) Trajet médullaire. — Cordon antéro-laléral de la uKielIr. . . tig. Titm V, p. 808
b] Trajet bulbaire. — Voie de la formation réticuh'O gi-ise rélro-olivaire. voie de
la formation réticulée blanche interolivaire; voie bulbo-thalamique. voies
sensitives secondaires trigéminales; voies cérébelleuses bulbaires du corps
restiforme fig. 307 a p. 809
c Tr.i.jet bulbo-ponlin. — liuhan de lieil niéilian. voies sensitives secondaires
Irigéminales. ci>rps reslifoiiue (ig. 307 '» p. 810
d) Tr.i.jet ponto-pédonculaire. — Ruban de Ucil iiiédiaii et formation réticube adja-
cente <le la calotte pédonculaire lig. .307 c p. 811
XXVI v.ift/./; E.ypi./cATn-r: des rfnrni:<; D'axatomif.
(■; ïiajcl sousIlialaniiiiLio cl lli,iliiiiiii|iic. — lii'^icm du niliiiii île Ueil iLiiiiliaii,
noyau interne du thalamus li^'. 507 d p. 812
T)" Davs I.I-: TnoisiÉME XEoiinxr. sexsitir. — Nourmir' lliiilanin-cni-|ic.il. . . lig. 7)07 d p. .S12
4" l.iu:.\i.isATii>x SKXSITIVE ME i.'kciiuce i;i:iir.[inAi.E i:t i.e xelho.ve ciurto-
TIULAMinUE lif;. :,li7 (/ p. XI2
L'inncrration ratlictilaiie rt /ii'iiplirriiiitr ilii siiiicletit: — os. /iriioxlc. iirliniUilitiiis tic In li'te,
du Iroiic el des membres :
'HH'ln.riM'Illl: TOl'dliH.M'lllE
HMiicri.Aim:. l'huM'uiJuniE.
l'ianclio hors texte. Figures. Figures.
Face anléiieurc j6,Sp.ï<I0 5f)8p. 816
l''ace poslorieurc ÔO'.lp. Slti ,"00 p. 810
l'ace latérale du i riliie 309'" p. 816
I.'iiiiieiiiilioii radiiiiliiirr et prn'j)lirii<jiir ilex Iri/idiiriilx ciilniirs du nujix liiiiiitiiii :
TOI'dCIUI'lIlE T(li'0(iIt,Vl'HrE
inDICUI.AIItK. l'ÉKII'HÉniQUE.
Figures. Figui'es.
Face antéi'ieure du oni'ps, ô7'2 p.82'2et38.">p. 848 j7r)p.82r>
Face posléiieii 1-e du corps 374 p. 828el 387 p. S52 .j7."i p. 8211
Tète el cou : innervation cutauée 578 p. 837 576 p. 832
Ttite et cou : cavités endo-crànienne et naso-
buccale ."77 p. 853
Tèle et cou : superposition des topographies
sensitives, nucléaires et périphériques . . . 579 p. 858 570 p. 8.58
Face latérale du corps 580 p. 8i0 581 el 382 p. 841
Face latérale du tronc et face interne du membre
supérieur 585 p. 845 5X4 p. 855
Face interne du membre inférieur 589 p. 855 390 p. 855
Plante du pied 591 p. 859 392 p. 859
Organes génitaux externes de riKimme . . . . 593 p. 860 et 595 p. 861 594 p. 860 et 396 p. 860
Périnée de riionime 597 p. 802 .598 p. 862
Périnée de la femme 599 p. 865 lllOp. 805
Les syndromes de llroini-Srijuard, leurs différenles iiiodalités.
a) Suivant l'extension en largeur de la lésion d'un même
segment médullaire lig. 448, 4i8 bU, 449 p. 888
/') .Suivant la hauteur à hupielle siège une sec-lion médulhiii-e partielle et de même
étendue hg. 450, 451 p. 889
Les centres médullaires el bulbo-prolubiranliels des prhui/inii.r n'-flcxes: réflexes eutanés el
muqueux; réflexes tendineux et périostes lig. 550 p. 952 et 955
Les voies conductrices de lu vision, uppareil visuel central nu intra-ccribral el appareil
visuel périphérique lig. 504 |i. 1170
Errata :
Page 07. lig. 514, au lieu de : malade de la lig. 49, lire : malade de la lig. 80.
Page 817, ligne 57, au lieu de : anesthie cutanée, lire : anesthésie eulanéc.
Page 966, ligne 21, au lieu île : portant sur l'ase rélleie simple, lire : arc rollexe simple.
SÉMIOLOdIE IIU SYSTÈME NERVEUX
aiAi'iiiii'; I'i;k.\iiei{
TROUBLES DE L'INTELLIGENCE
Apoploxic. — (Imna. — Soiiiiiicil. — liisoinnii'. — .\aicoli'|i'-ii'. — Jiiihidit; du .soiiiiiii'il.
— Soiiiiiicil liyslùriquo. — Autoiiiatismc amliulatoire. — Suf^gestion cl suggeslibilili;.
— llypiiolisiiie. — Persuiision. — • Asiinsio. — Apraxic. — • Aimiésii;.
APOPLEXIE CÉRÉBRALE
Étude clinique. — Sous le iii»m d'uiKipIcriv {xz-.-'/.r,y.\x. x-z-'hr,nzv.-i .
abatiroi. K's aiiiicns (lésij^naiciit iiii yi'(iii|)(^ de sviiiplôiiies rciiiariiiiables
par leur iiileiisili' : perte subite de la couuaissauee. du mouveuKMit et de
la scnsibiliti''. Lorsque les auto|»sit;s (iémontrèrent daus ces cas l'existence
de lésions c r'rébralcs, le mot api)|)lexie peiilit sa signification purement
syniploinatique pour désigner surtout les altérations anatonii(|ues. Si bien
(jue Rocboux (ISl }), convaincu que les synipt"niesapoplectii|ues n'appar-
tenaient qu'à l'iiénioiragie céréln'ale, identifia le mol ap(q)le\i(' ii j'idi'c
de cette lésion.
Ainsi détournée de son véritable sens, lapiqdexie dexint bieniol
synonyme de toute hémorragie pareuchymateuse, et on (i('cri\il une
apoplexie de la moelle épinière, du poumon, du rein, de la raie.
Mais l'observation ne tarda pas à montrer (|ne rajioplexie céri'-brale
peut se produire en dehors de l'hémorragie. Actnellement on s'accoide
à lui restituer son sens clinique originel, et on délinit l'apoplexie :
l'abolition brusque et simultanée de toultss les Jonctions (■(■rébraics.
intelligence, sensibilité, motilité volontaire, sans moiiificalion cssciilicllc
de la respii'ation et de la circulation.
I^a cara<'téristi(|ue des synipirnucs de 1 apoplexie csl la linis(|ueiic di'
leur invasion. Ils se manifestent sous l'orme d'allaiiue. X.'alUKjHc. Vichis
ajxiplfctiijiir, peut surprendre l'individu en pleiiu' santé au milieu de
ses occupations habiluelles, ou peinlani le sonnueil. Lt^s synqitômes
ac(|uièrent d'emblée ou |)rogressivement et rapidement leur niaxinniin
d'intensité. Hautres l'ois l'attaque est précédéf^ de. nianifostalions mor-
bides variables en rapport avec la nature de la cause : ce soûl les
prodromes.
DtiiiiuNK. — Séiniolotric. 1
•) si-:mii)I.i)i;il' un sysrf:ME ,\Eiiri;r\.
\ cùlr (le cctU' rdiliic .'i ili'ljnl liiils(|U(', de lii';iii('<ni|i la \t\uii \'iv-
(juciili', il \ M (■r|i('ii(lanl lien dVii disliiiLincr iiiic à iiuirclic iiriKjresKirc
— iiKinircscciil (ijxipir.nj des An^l.iis — cl dans la(|ii('il(' les s\iii|)lôni(!s
u'alKiiilissiMil au ((iiiia Icniiiiial (|ira|pi(''s un rc'itaiii iiom!)r(' tU; jours,
'iô dans un cas de iiroadixMil. Dans celle a|i(i|)le\ie à inai'chc progressive
le déliul se liaduil (rordinairc |iar un senliincnl (rall'ailiIisscMnent
l'encrai, de la cépiiali'C, des vouiisscuicnls, un cnj^ourdissenicnt, une
t'aililesse d'ini liras (iii d'une jainlie, des liouhles de la |)ai'oie. I,(i jour
incnie. on le lemleniain, a|i|iaiail inie li('niiplé^i(> acconipaj^iiée souvent
d"li(''niiaucslli('--ic, puis se inauiresie une Icndaucc au sommeil, de. la
sonuiolence cnlrecoupée de n-vcils cl eiiliii peu à peu le coma s'élablil et
le malade succomhe après a\(Mr préseuli' ou non des convulsions. La
moit pcul ne survenir (pie dix, vinj^l Jours cl uu>me davantage après
le délinl des accidenis. I'',n somme l'apoplexie dite progressive ne se
disliuguc de l'apoplexie commune (|ue par l'apparition tardive du coma.
I.a rcgnlarilc'' de sa progi'(!ssiou n"est du reste pas ccmsiante, et peut
(■'ti'c parfois iulerrom|ine pai' des péiiodes intercalaires de lucidité faisant
liieutot suite au coma.
Lorsque l'apoplexie esl piécédée de piddr(nues ou jienl ohservei' : des
vertiges, éhlouissements, 'linlenuMits, iioui-donuemeuis d'oi-eille; une
sensation d'engourdissement, de foniinillemenl, de pesanteur des
membres, nue iucerlitnde générale ou partielle du monvcMnent; de
l'emliarias de la par(d(^ ou bien une aphasie |)assagère: de la raideui' ou
du Iremlilement de certains muscles, des convulsions unilatérales, de la
coutraclmc. La face est pâle, livide, on Lien ronge, lurgescenle, avec
injection des conjonclives. l'Ius raremenl. c'esl un(^ douleur de tète
instantanée, nue diflicidlé de l'idi'alinii, de l'anxiéli'', lui all'aiidissemenl
lniis(pie de la UK'miiire: d'autres l'ois ce sont des IrouLles digestifs:
nanst''cs, vomissemi'iils, ('missions alvines involontaires. Parfois l'apo-
pl('xi(^ déimie par une s(''rie de pelites alla(pies, se suivant à iulei'valles
rap|irocliés pour alidulir linalemeul à nue grande et forte alhupie
ultime.
On (l(''cril li'cis l'oiines piincipales de I allaipie : I" l'alhopie cotnpl(''le
on grande aibopie: 'i" l'alla(pie simple ciimaleiise: ô" l'alhopic simple
pai'alvrupie. .lanrai siirhud en xiie ici la descriplidu de la gi'ande
alhupie.
Le plus sduveiil l'icliis esl inslaulatK''. SuliilemenI le malade pei'd cou-
naissance. S'il esl sur|n'is dehoul il l(mil)e cionuie luie masse, comme
l'(Mi(lrii\('', (III Lien il cliancelie c(miiue un liomiiie i\ re, s'aiVaisse et tombe
sans ciiiiiiaissaiice. Les fondions ((''rébrales : iulelligence, sensibilité,
iiKililili'' Mildiilaiic, son! aliidies. Le malade ne voit, n'entend et ne com-
prend rien, cl Imsipi'il sorl ull('rieuremeul de cet étal il n'a conservé
aucun souvenir de ce (pii s'esl pass(''. .Ni la pande ni les excitalions
anti'cs, (pielli^s (pi'elles soi(;nt, ne parvieiiiUMit à susciler aucun monve-
meiil Mddiitaire; la |ierle (l(! connaissance est doue absolue.
Dans d'aulres cas les fonclions psyclii(pies son! moins atteintes, l'iu-
riinl /;//•;> /,!■: I.IMmj.K.IS.Wt: ;i
conscience <'sl iiidiiis c(iin|ilèle. les exeil.ilidiis |iéri|)iiéii(|nes (léteiriiinenl
(les réiicliinis (|ni (lénuleiil une |ierce|ili(Mi vji^iie. I.e iiuihide. lorscju'oii
le jiiiice rdiiriiH'iil. n|'iiii;ice. rlicnlie à se icldiinicr ilans s.iii lit, esi|iiisse
un Midinciiieiil (le (l('rrnsc: on eiiciii-c il |i,ii\icnl .'i liivr l:i l;in<;ne si (ni
le lui (leni;iii(le ;i |ilusi(Miiv ri'|ii iscs. |i;ii|v Irs nirnies cundiliinis, il lui
;iiii\e ;ui--i ilr liiire enlendiv une sdilr de lirednnillenieni ininl(dli;;iide.
I.;i inntiiili' \()lonl;iire esl iini'anlie cimnne la si'iisijpiiili'' dans l'athNine
(ra|)0|ile\ie C(nn|)lète. Les nieinhres snni dans l'i'lal de ir's(dnli(Mi, el,
cinunn' en laison des lésions e(''iél)rales i|ni délerniinenl ordinaiicinenl
l'apoplexie, il eoexisle le plnssinivenl delà paralysie.il impolie de saxoir
(lilïérencier chez le malade ces deux élals dn sysième mnscnlairc.
liOS memlnes. lors(pron les soulève, relomlient snr le lit sons rinlliience
de la pesantenr. mais la lésolnliini mnsciilaire se distiiij;ne alors de la
paralysie. I,e ineml)ii' paialysé relomlie en elVet lonrdemeiil, comme nii
corjis ineile ohéissanl anx lois de la pesanleiif, tandis (pie le inemlire en
irsidnlion l(nnlie pins lenteineni el cela i;i;iee à la i(''sislance de la loiii-
cit(!' innscnlaiic. l/allitnde prise sponlani'inenl |iai- les inemln-es coii-
firine celle distinelimi : la janilie |)aralys(!'e est droite, iinmohile, alors
que laiitre esl l('-j;('renienl lli''(liie el parfois devieni le si(''ge de iinnive-
inents antinnatiipies.
I-a |iliysi(nioinie esl inerte, sans exjnession, l^eil liagard et fixe, les
pupilles dilal(''es, es |ianpi('res reinu'es on larj;ement ouvertes. Les traits
sont an'aiss(''s. .Mais s il existe une lii''mipl(''j;ie, les traits sont moins
all'aissés d'iiii C("dé. le Iront pins lidi'. la jone moins llasque, alors ipio
(le lantre rMô la jone esl gonlli'-e à clnnpie ex|>iration : selon rexpi('ssi(ni
eonsacri'e, le malade " fume la pipe ».
An conr- de l'i'lal apoplecli(pie. il n'esl pas [ivs rare de ((nislaler une
déviation de la lèle el des \eii\ (pii soiil (lirii:('s dn même ei'ih'. I.a ti'le
par exemple seia loiniK'c dn e('ili' ilroil el les yenx iej^ar(ler(Mil dn même
côté — di'vidtioii coiijiuiiti-ede la h'-li' ri îles neu.rA'A' syinpt(Jine. (Iéc(niverl
par Vnlpian en I(Sr)4, el rapproche pai- cel auteur tles mouvements de
rotatiim (pie \\\\\ oliserve chez les animaux ii la sniti; de h-sions enci-pha-
liqiies. étudié ensnile par ,I.-L. l'revost (jSliS). Landonzv (187(i et hST'J),
(h-asset (i<S7!t), Wernicke (188i)). liard (1904) a une pii\si(do-ie patlm-
lo<;i(|n(? encore très discutée. I.e plus souvent la déviation se fait du côté
de la lésiini ei''r(''lMale, eesl-à-dire dn côl('' opjiosé à la paralysie, peut-
être en raison de la diminution ih; toiiicit('' dans les muscles du (•(■|lé
|)aralysé. On dit alors (jue le malade ief;ai'de sa lésion. Taiit(Jt et pins
rarement la di'viation se fait du côté paralysé, le malade se détournant,
pour ainsi dire, d(! sa lésion céridnale : on constate alors nn étal spasiiuj-
diqiie des innseles du cou et on admet, dans ce cas, ipie la lésion est
de iiatiiie irritalive. .le reviendrai dn reste plus loin sur celle (piestioii.
(Voy. p. '2'2.~) et Scf/i/o/rK/Ze de ht vision.)
Qnel(|uefois, apri's l'ictus, on voit des Ireinhlements lihrillaires de cer-
tains muscles, des sec(msses ((mviilsiNcs, île la raideur. Un hien c'est une
atta(|iie convnlsixe ('■pileplil'o^-me on (■lior(''ifin-me (rini ci'ili' dn cmps.
4 SKMIdl.DinE DU SYSTÈME NEKVEU.X.
Certains l'élh-xos sont al)olis, il'aiilios soiil (oiiscMvés. La plupart des
rédexes cutanés (plantain!, cicniaslcMicn. ahdoniinal. niauielonnaire)
n\'xistcul plus, ou Iticui ils peuvcul pi'isisicr du cùlé non jiaralysé. Du
côté do la paialysii' le réflexe cutané plantaire est k; plus souvent inverti.
Les réflexes tendineux |)envenl être abolis, plus souvent ils per-
sistent et pai'l'ois iruMue sont exagérés (voy. Sénu'olo(jk' des réjlext's). Le
l'éllexe de la déf^lulitiou est tantôt facile, tantôt gêné ou impossible. Il
arrive alors que les boissons versées dans la bouche sont rejetées par le
nez ou s'introduisent dans les voies aériennes.
Les fonctions i'es|)iratoires persistent avec (|uelqnes luodilicalions.
Tantôt les respirations sont plus rares et plus [irofondes avec vibration
sonore du voile du palais paralvsé, la res|)iration est alors stertoreuse,
ronflante. Tantôt les mouvements respiratoires sont plus fréquents,
superliciels, convulsil's. inéguliers; el on peut alors voir apparaître des
svin|ilômes d'aspbvxie. l'ai fois on c(mslat(> le type respiratoire de (^lieyne-
Stokes.
La ciiculation jiiésente aussi quel(|ues uiodilications. .\\\ déiint le pouls
est petit, filiforme, irréguliei' : le cœur a des battements analogues et
alors la mort lïst immédiate. Si le malade survit, le |)ouls se l'elève et se
régularise. Souvent plein, battant à 60, 70. il subit des variations
parallèles à celles de la fièvre lorsque cette dernière survient. L'état de
la circulation veineuse et capillaire dépend de l'état de la respiration.
Si celle-ci est régulière et suffisante, le visage est |)àle. Si elle est incom-
plète, superlicielle. les sym|)tômes d'asphyxie apparaissent : la face se
luniélie, devient rouge bleuâtre, les veines superficielles se gonflent, les
yeux sinjectent.
Les fonctions digestives sont souvent troul)lées. A la suite de l'ictus
les vomissements sont fréquents, et peuvent grâce à l'insensibilité de 1»
glotte et du pharynx engendi'er de dangereux accès de suilocation. La
paralysie du voile du palais trouble la déglutition; il en résulte de grandes
ditficultés poui' l'alimentation. L'intestin peut être le siège d'une para-
lysie (pii s(! traduit par nue constipation absolue, ou bien le sphincter
perd sa tonicité et laisse échapper les matières. L'excrétion urinaire
involontaire n'est pas rare au début dans les cas graves. Plus tard les
urines s'accumulent par suite de la paralysie vésicale et le malade urine
par regorgement. On ol)serve parfois de la glycosurie et de l'albuminurie
transitoires.
Tous les auteurs, Trousseau en particulier, ont insisté sur l'état lébrilc'
qui accom|)agnc ou suit de près les apoplexies d'une certaine gravité.
Charcot a établi ([U(! les manifestations thermiques passaient par trois
phases. La première phase, syncopale, est caractérisée par un<! tempéra-
tiu'e hypouormale, .")() degrés, avec pâleur de la face, pouls ralenti et
dm-. Puis, tempéi'ature et pouls se relèvent dès le pi'emier jour, et,
durant une |)hase intermédiaire, stationnaiie, l'une et l'auli'e ne s'écar-
tent pas sensiblement île la normale. Kidin, selon la nature de la cause,,
tantôt la ''uéiisoii Mirvi"id, lantôf l'issue est fatale : d,nis ce dernier cas
morinrs iii: i-i.xi ii i icicyric. 5
(III assislc à une iiNCcii>i(Pii cvliciiic Ai' la ti'iii|)(''ialuif, 10. H (li'j,'r(''s,
avec ;u"('éli''ial ion du poiils. l'iU, Mil: aiciMiTarKiii îles iiKiiivcmcnls
r(>s|iiral(iii'('s, i(l, (!(l; cl ras|iliy\ic' cinKliiil laiiidcincnt à la moil.
Chez rapoplccliqnc la niilrilitm iii'iil iillVir des alli'-ralinns iiiiildiidcs,
ol on si{,'nal(> assez soiivciil des ('iiiiitidiis vésiciilcnscs, Imllciisi's, ou
ôntliéiiialeiisos. lu tiduldc li(i|tlii(|in' (|iir n\'sl pas laii" csl l'cscliaie
fcssiôri' h mari'lic rapiilc nu (h'riihiliis (iciiliis. 1 Voy. Troubles troiiliif/iies
(Ions rhthnipléijic. 1
l,a luarclic cl TcvcdulidU de l'aiHiplcxic siiul xaiiahics. Il csl larc (|uc
Ja iiioil soil suliiU'. Mais souvent elle survieni rapidcincnl, (luelques
homes, un ou (|uclques jours après l'allaque. Elle csl annoncée par une
a^fiiavalioii pro^iicssivc, des Iruniiles respii;iloircs cl (irculaloires, et
riiypiMtliciuiie rapide.
Si le malade suivit à l'alhupie. les lacullcs abolies réapparaissent
progressivement, la scnsiliililé dMliind, puis la moliliié. Celle mareho
vers la ^uciison peut être inlerrompue par une rcchule ra|)ide ou pro-
gressive, capalilc d'em|)orter li» malade.
Si le malade écliajipc déliuitivemcnt à la moit, ou bien c'est la fruéiison
progressive, lente, complète; ou liien il persiste des désordres intéres-
sanl soit la motilité. soil rinlelligence. Kn elVet il peut j)ersister une
hémiplégie plus ou moins prononcée, entraînant rimpotence du sujet,
ou de rapliasi(\ F,t, si les i'acullés psychicpies récupèrent souvent leur
inlégiilc première, il arrive Iréipicniment aussi qu'elles conservent une
atteinte plus ou nuiius marquée. Souvent le malade présente une dimi-
nution de la mémoire, de la \oliiiil('. de laplilude au travail: il est
inaclif, s'attendrit et pleure racilemenl ; et quelquelbis il s'achemine
vers le gâtisme. Entin le malade après sa guéiison relative reste toujours
sous le coup de rechutes. A chacune l'amélioration est plus incom|ilète,
(H |)res(jue toujours elles dcvicnncul miMielIcs. souvent même la prc-
mièr(\
Pathogénie. — l'dur e\pli(iuer le méianisuie du syndrome a|io-
plexie, on invoque l'intervention de divers éléments : Vonriiiie. I hupe-
rémie. la compression céréhrale, les oscilldlions de pression du li(jui(le
céplialo-riirliidien .
Certains auteurs l'uni inlervcnir la compression directe des éléments
nerveux par la lésion; d'autres l'anémie consécutive à la conq)ression
du l'over hémorragique. Ces deux hypothèses ne sauraient expliiiuer
l'apoplexie (pii survient en des cas où le foyer hémorragique est peu
volumineux: de plus, certains petits foyers provo(iuent parfois un ictus
]dus grave (pie les grands.
H'apirs .Meiidel. I'ap(qdcxic de l'Iii'morragic sérail due à l'anémie cor-
licale produite jiar l'ahaissemcnl de la piv~si(ni arli'iielle. c(iiisé(pience
de la rupture vasciilaire.
I-a rin-orie du choc liéniorragi(pie de Duret s'appuie sur quelques faits
expérimentaux. La U;sioii hémorragique aurait pour ellet immédiat de
c. siMHuociK iii' si's/T-'.i/ff M-:itn-:i\.
(li'Iciiiiiiiri- iiiic ;iii;;iii('iilali(iii siiliilc de l;i |iic>sioii ilii li(|iii(li' i(''|]lial(i-
lacliidicii ilaiis le l'i'ànc. Ce li(|iii(li'. (■iiTii|iiiiiiaiil alors la siiiiacc (Mili('r('
(les ct'iilit's iicrvciix, [■('lliicrail vci's le iiiill»' ol les cim'iis leslirorriies el
|)r()\(K|iieiail eiiliii iiiie iniilraclioii réilexe des vaisseaux de l'encéphale.
(Jiiaiil à l'eiidiolie d'iidiralc elle e(iiidiiirail aux mêmes eons(''(|iieii(es, en
|ii'ovo(|iianl vers reiic(''|)liale mie as|iiialiiMi liiiis(|iii'. c.r rtirua. du li(|iiide
eé|)lial(i-raeliidieii.
I.a llii'iiiir de riuliiliilioii de l)r(i\vu-Sé(|uai'd esl i^V'uéialemeul
adii|)lée, ?uais son iniM-anisme csl iricuuuu. La lésiim d'uue |)aflie du
svstèiiu' nei'veux prevuiiueiail uii Iniiilile foueliouuel violeul des centres
nerveux se inauifeslanl jtai- la suspension sul)it{! de Taclivité pliysioloifique
de ces ceiilies. C.'esl une sorle d"épnis(>meul fonctionnel soudain.
Sleiii ai I i\c à une conclusion aualoi;ue. Se basant sur rexpérimeiilaliou,
il dit ipie le saui; s"éeliap|)ant sous uue])ression de 15(1 à '200 millimètres
dans un tissu dont la tension n'est iju'à S ou 10 millimèlies, il s'ensuit
un \(''iilai)lc choc lraniiiarK|iii' ipii sns|)end les ronclions c(''ii''iirales.
Diagnostic de l'apoplexie. — L'apoplexie est une perle suhite
lie counaissaiice de cause essenlicdleuient cérébrale, mais toute perte de
connaissance d'origine cérébrale ne doit pas être conf'onihu' avec l'apo-
plexie. Klle nCst appelée ainsi que si elle esl subite. Si elle esl graduelle,
(■"est le i())n(i : si elle esl subite sans lésion cérébrale Ironltlaut maté-
riellemenl les cellules, mais ))ar trouble l'onctionnel du cerveau, c'est
Vapofdexie nm'cusc des anciens (hystéi'i(|nc ou jiar impression morale)
(|ue i'nsajic a fait rayer du cadre de l'apoplexie |)roprement dile: si elle
résulte d'une aclion n'-llexe par irritalion laryngée, c'esl Viclus
L'apo|ilexie peut être courondue avec tous les svndromes caractérisés
par la perle subile de la connaissance et du uiouvenient.
La .v(//i(0/;e s'en rap|iroclie, dans le cas où l'aiioplexie s'accompagne dès
1(> début de troubles circulaloires et respiratoires : pouls petit, irréguliei',
inspirations rares et inégales, pâleur de la face. Mais jamais dans
l'apoplexie on n'obsei've l'allaiblissemenl dn cn'iii' el de la respiration
comme dans la syncope.
Dans Vdspliyxii' on sera renseigné jiar li's idiiiinémoralifs, el à leur
défaut par la cyanose et le refroidissement des exirémilés. Ilaus (|ne!(|ues
cas d'asithyxie pai' gaz mépliiti(pn>s, l'action esl si rapide (pie la cyanose
n'a pas le temps de se produire, el la face est souvent pâle comine dans
l'apoplexie: mais la cause est patente et l'erreur impossible.
l'cpilcpsic, i\in suspcMidant subit(;meut les fondions psvclii(pies et
seusitives cinidiiil an coma, ne saurait toiilcrois cire confoiuliie avec
l'apoplexie en raison de l'évolulion de ralta(|ne, el dn relonr ra|)ide de
l'intégrité loncli(nin(dle. De même dans le rfiiiijc OpUrpliquc avec chute
hrusipie, les facnllés revi(MUienl rapidenieiil. Cerlaines diflicullés de
diagnostic p(Mirraienl i-ésullei' de rv (pie l'apoplexie |)enl êlic précédée
de mouvements eonvulsifs. el du l'ail ipic certains épilepli((iies sont
rnouni.h'f; di-: iinii:i.i iiii-.wci:. -,
Mijcis ;i (les ;ill,i(|iu's a|Hi|)l('(lir(iiiiics sjiiis ciinvulsiciiis. I.ii (■iPiiii.iisMincc
(les ;iiil(''C(''(li'iil.> prciiil ici uin' i:i;iiiili' iiii|i(Ml;iiiii'.
\.'(ii)oi>i<'jif iiiisifii(iiic. (|iii iiVsi i{iriiii(' rdi'iiic iiii Miiiiiiii'ii ii\sir'ii(|iic
so Ciiracir'iisaiil par le di'-liul lu nsi|iic. scdisliiijiiic de lapopli-xic vi'rilalilo
pai' l'rlal iialmcl ilc la face, du poiil-, de |;i icspiialiiiii ; ralisi'iicr d'hypo-
llicrmif iiiiliaic: les aiiIrcrdciilN liysl(''ii(|n('s: l'alisriin' lialiiliicllc d'Iir-iiii-
pli'^ic. Tduli'rnis rii('iiiipli'^ii' |iciil apparailic ail iiKiinnil dcracrr^, mais
on ne rniislalc pas d (ndiiiairc la paialvsii' ilii laiial a\rc (■(inlorsiim
de la lioiichc. haiis l'apopIcNir liy-lri i(pii' un iciicuiiliv (piclipicfois iiiii'
riyidilt' des iiii'miImcs, jiciu'i-aiisi'c mi liMalis(''c aii\ incinhifs inlV-iaciirs
ou il un seul. Les paiipièics pi-r'scnicnl d'indiiiaiic une -en le de viliraliou
(raiilanl plus accnsiT (pi'dii clnTclic à (iiivrir 1rs yiix. ipii iinivcr^cnl en
haiil cl en dedans. |laii'~ piesipie Ions les cas il e\is|e du |i isniiis. Pailois
an coins dn soinnieil, le malade e\(>cii|e des iiMiii\{>menls sp(''<-iaii\ rare
(!<• cercle, sjilnlalioil. elc.. cl on peu! conslalei' rexislence des zones
liysloro^i-nes dont la pression déleiinine nne allacpie ipii met lin au
sonuneil. I.e soinmeil liysléri(pie à (K'Iiul Ijinsipic esl heanconp |)lns l'ri'-
(pienl chez la l'emnie cl dans la jennessi': ra|iople\ie esl lare dans
ci's ((indition-.
Hans (piehpies <-as. il esl vrai, l'apoplexie d'iidiiale peni ne pas
s accoinpaL;ner d li(''niipl(''i;ie. — ((jHijilr.ric dile srrciisc. ln'l)lorr(l(/ie
iiiriiiiKjcc en nappe, ixndlijsic gcnri-dlc .sr/croxe en plaijucx, — mais il
l'xislt' toujours los syuiptùmcs antériiMirs on concomilaiits de ces allee-
lions, ipii mettront sur la voie dn diaj;iioslic.
\. ii-iii!< Idfi/iKir osseutitd on talKdiipic esl aussi [[\u' perle snhile de
connaissance. .Mais le délinl |iar nue seiisalion de clialouilh'iiienl au
larynx provo(|naiil nne lonx spasniodiipn' cl le leloor instantané du
malade ii la connaissance, le l'eront aist'ment distinguer de rapoplcxic.
\.'ciiii)r)isiniiiciii('iil par les narcotiqm's, l'ivicsse alcooli(pie, rétliéi'isa-
lion, le clilond'orme, produisant la perte de connaissance, le coma, la
rr'soliilion, de- accidents paialytitpies <iu convnisils, onVeiil une cerlaino
analogie avec rajioplexie. Les iiarlicnlariti's de cliaipie genre d'enipoison-
ueinent, iodeur de riialeine. ranalvse des anh''ci''ilenls snlïiseiil poiu'
assurer le diagnostic.
Sémiologie de l'apoplexie. — l.'aihupie apoplecliipie |)ent sni--
veuir comme premier phénomène morlndi' (lie/ un individu en étal de
lionne santé apparente, on an contraire die/ nnsnjel avant d(''j;i piM-senté
les signes d'une malailie.
Itans ce dernier cas, si Ton a conslalé des doiileiirs de léle, vertiges,
trouilles de la \iie. alla(|nes antérieures d'épilepsie |iaili(dle, vomisse-
ments, etc.. on lapportera I a|ii)|ilexie ;i une hniiciir ccirbrale.
Kst-idie survenue (liez un individu airect('' anpaiavant de désordivs
nienlanx. tronhies ocnlo-|iu|)illaires, tremldement, emliarras de la parole,
etc., il \ aura lieu d<^ raltrihuer à la parahisic (/ciuTiile.
l/oltserve-t-on (diez un malade alteiiddéjà de |iara(ilégie spasmodiijiie.
8 ^i.Mioidiiii: m s)sii:mi-: xi-:iu'iirx.
liciiililciiiciil iiilciilioiiiicl, ii\sl;i,mmis. rti-., rllc (l(''|iciiili;i de la sch'rosc
fil i)l(ifiiies.
S'il s"ii^il (l'iiiisiijcl |ilus (III moins (l'ilriNalii''. cl dont riiriiioconlioiilde
railiuiniiic. il sera vraiscniMaldc i|ii(' rapoplcxic est d'oriiiine urémique.
('."est VaimjAc.ilc sririiRi' (Ics-aiicicns ailleurs, don! lacaiise rôsidiM'aitdans
r(rd(''iii(> (■(■'ii'iiial avi'c (■■paiiciuMiii'iil voniriculaire ra|iidoni(!nl pinduit.
Si on a|i|iiiMid i|iu' ra|io|il('cliqii(' a habité dos n'iiions palustres et a
soiill'eil de lièvres inlei'niiltentes ; si Faltaiiiiea été piéeédée delVissonset
s"acconipa<;iie d'une forte l'Iévation de lempéraliire, on pensera à la forme
apoplecliipie de la fii-vn' jHihisIrc. el relVel eiiialirdu sulfate de quinine
\ieudia ((uilirmer le diajiuoslie.
H'anlre pari l'apoiilexie a eoiistiliK' clie/ le malade le |preinier épisode
appaicnl de IV'vidulioii moiliide. du ne sera aiilorisé à diai^aiostiquer
la i(H)iirsli(iii ou Wiiu'iiiif (■vrcbriilc. ipiaulaul (|ue 1 alla(pie aura été de
eoiirte durée.
l'Itrniurriujie tnciiiiii/t'c pourra être incriminée si on a alfaire à un
alcoolisé clirouicpic ou à un paralytique [général; et dans ce cas des mou-
vements couviilsil's mai(piés accompagnent souvent la chute.
i.e diagnostic le plus diflicile est celui qui consiste à distinguer les
deux atVections ijui jii'oduisenl le plus soiivimiI lajioplexie : Vliéinorragie
cOrébrcde el le raiiiollixKcnicnl.
Le l'amollisseinenl donne parfois naissance à uik^ apoplexie plus pas-
sagère et moins complèle; les paralysies présentent ([uelques oscillations:
la niairhe de la lempérature n'a pas révoliilioii (lu'oii ohserve dans
riiémorragie ; mais il n'y a là rien d'ahs(du.
Si le rainollisseinent est consécutif à rathéroine el à la throndjose, on
(diservera plus volontiers des prodromes : vertiges avec quelquefois perte
miMneutanée de la connaissance, aphasie et parésies transitoires, four-
millements des membres, el on constate chez le sujet les dill'érents signes
de rathéiome. Le ramollissement par embolie n'a pas de prodromes, mais
il s'observe surtout chez des sujets jeunes, souvent à antécédents rhuma-
tismaux et chez lesquels on constate l'existence de lésions valvulaires, le
rétrécisseineni initial en particulier. L'hémorragie cérébrale coïncide
souvent avec riiyperlnqpliie du cieiir chez les arlério-scléreiix avec ou
sans iii''phiile interstitielle apparente, la tension artérielle est augmentée.
L"ap(q)lexie |iar aririili' siiphilili/juc amenant la thrombose, se com-
[lorleia commecelledne au rainollissement iscliémi(|ue, mais sera recon-
nue |)ar les anlécédeiils |ialli<d()gi(pies. Le plus souvent il s'agil de sujets
jeunes. Toiitelois, ici aussi, il sera parfois fort diflicile de disliugiier le
ramollissement par arlf'rile d'avec l'hémorragie par riipliue d'un ané-
\risiiie iiitra-cérébral.
(Juaiit à \'(i}i()plexie à ninrchr proçjvi'ssii^e des nuU'uis anglais, elle n'a
jusqu'ici él(' rencontrée ipie dans l'Iiémonagie cérébrale. Kile est pour
ItroadbenI la conséipieiice d'une rii|)tiir(> vasciilaire dont récoiilement ne
pourrait se l'aire qiir Iriilcnii'iii ci progressivemeiil, sans rupture de
libres ou d(''cliiriirc du lissii iieiveiix, sans compression violente de la
riinriti i:s nr: i i\ ii:i i n.iwti-:. 9
siilislaiici' (t'irliralc. I.c saiij: s iiilillicrail peu à pi'ii en dissociaiil |iiiiir
ainsi (lire les liliii's de la caiisiilc l'xlcnit', (|ui (•(iiiiinc mi le sait est la
rt'i^ion (ii'i s'iiiiscrvi' le plus sonvcnl riK'iiKiiiajiic (•('■n'-liralt' — (li'iuliiu,
iîdiicliai'ii. (Miaicdl. — il i-sl jihis ipic piolialilc i|ii(' rôcdiiloiiu'iil li'iil ilii
saii^ icK'vc d'uii aiilic iiu-canisiiic : car, (liiiic |)arl, IIumikii raj;ic dans la
(•a|)Siil(' l'xlci'uc ne se liadiiil ipic lirs laieniciit par uni' apojdi'xic à
niaichi' pi'ojji'cssivc l'j, danlrc pari, celte dernière peut se rencontrer dans
(les cas on le foyer sièp- dans une autre réj^ion. (l'est dans le |irocessus
vascnlaire (|ue Ton doit clierclicr la cause de la pioLiression h^ile des
accidents, et peut-être s"a;;il-i! de la rupture d'iui lnnl |>i'lil xaisscau.
n"aiitre part, |)ourcei|ui concerne l'Iiéinorraj^ie ciMiMiraic, il \ a ioujours
lieu de tenii' compte de la |iression avec la(|U('llc le san;: l'ail irru|ilion
<lans la snlistance nerveuse — raptns sanguin des anciens. (Tcsl de ce
côté ipi'il y a lien de chercher la cause de ce l'ail, (|u"à lésions vascn-
laires d'intensité é^ale correspondenl souvent des loyers liénuji-ragiques
de (linieiisiiins tiès vaiiahles.
I,e cdiiiii est un ('lai de --oiniiolcnci'. d asscuipissenient proToiid, carac-
térisé par la perle pins nu nmiiis iiiin|ili''l(' de I intelliui'nce. de la sensi-
hilité et de la niotilile.
I.e malade alteiid de l'oiiia ('si conclK' dans |r diMiiliilus dorsal : son
<'orps (d)(''it aux hjis ilc la pcsanleiu' cl a nue lendance à glisser selon
l'inclinaison du lit. I.e faciès exprime pai l'ois le calme cl le repos;
d'autics fois l'aspect du visage présente les traits de la Stupeur. I.a fac(;
dans son ensend)le est le |dns souvent rouge, vullneuse, turgescente, cl
heauconp plus rarement il existe de la pâleur.
Les paupières sont demi-closes, les yeux paraissent saillants, humides,
lixes; les pupilles sont dilatées et paresseuses, leurs réllexes disparaissenl
ménu' dans (pielqui's <as. et elles deviennent alors innnohiles et insen-
sihlesanx alternatives de lumière et d'oliscurité. Les nmscles de la face
s(Mit dans le relàcliemenl : mais s'il existe de la paralysie on constate des
(lévialiijus unilatéiales. Les membres sont en étal de résolnlion, el il
n'existe souvent pas de |iaralysie à ]tropremenl parler. S'il existe de l'hé-
miph'gie, on la distinguera suivant les règles (|ui ont été énoncées pour
le un"'me cas à propos de l'apoplexie. Parfois un ohserve des raideurs nnis-
cnlaires, de vi'rilaldes contrartmes limitées à un inemlire, à la moitié
du C(n'|)s, ou euc(n-e g(''néralis(''es ; de hm'hic il se iiiodnil aussi, dans
certains cas, des plii''nomènes convnisirs donl l'importance est considé-
l'ahle poin' le diagnostic.
La seiisihiliti' générale el spéciale est en général absente, liien ipit;
parfois le malaile réagiss<' |)lns ou moins sons l'inlluence des excitations
douloureuses : le |(incemeiit des mendires peut pi'ovofpier soit des mou-
10 sf:Miiii.iii,ii-: nr sysrhMi; mîkvkux.
vciiiciils irllcxcs, soil îles |iai(ilrs indisliiiilcs, mais sans (|ii"il y ail eu
^'('■néial |t('iC('|)li()ii.
I.i's rdiicliiins v('ji(''laliv('s soiil rcialivciiiciil iiKicriiiics, cl cVsl là un
lies caraclèi'es (lu coma: hmlci'ois elles se l'csserilciil dans une ccilaiiic
iiK'Siiie (lu (Icsordre du loiiclioniiemenl e(j|-(>liial.
Les liallcmcnl-- du cuMir conserveiil ou |ieu s'en laul leurs caiaclèi'cs
iiiirmaiix. I.c |hiuIs csI (riialiiliide lent, plciii cl mmi. s'il n'csl pas alh'n'-
|iar la maladie causale, auquel cas il pcul se meulrer rii''(|ueul, pelil. dui',
ilT(''j^ulier.
I.a cesiiiialidu es! suuncuI |iiijroud(''meid iulliieuet'c pai' l'cMai coiualeux.
ilaliiiuellemeiil elle esl leule et iiidloude, (|uel()uer(iis aec('d('r('e. K'aulres
(dis elle dc\ieul sieiloreiise: el dans les cas f;r'aves aii|)arai( lui rouelins
intense i{ui lient laulôl sim|)lennMit à la vihialion du voile du palais
par(''si(!', lanh'il à la si'cii'liim d'un li(]uide vis(pi(Mix qui obstrue le |)Iiaivnx
el le lai-vu\ cl anive à la houelie eu hâve mousseuse ; ou peiM aussi
(discrvci- le ivllime de Clieyne et Stokes.
La di'i^lulitioii se l'ail d'ordinaire assez dillieilemeut el il arrive (|ue les
lioissons iulrodiiiles dans la houelie i'is(|uenl de passer dans le larviix et
de (l(''lermiuei- des pli(''M()ni(''iies de sulîoeation.
(JnanI aux spliiueteis v(''sical et anal ils pcMiveiit être paralysés, et
alors il existe de l'incontinence des urines et des matières; dans d'auti-es
cas c'est la conlivK lilit('' de la vessie el du i-eelum qui est ahidie. cl la
r(''tenli(in d uiine el des A'-ees en est la cons(!'(iuenee.
Aulrel'ois poui' (exprimer les vari('t(''S du coma d'après l'intensité crois-
saule des plicnomènes, on dislinuuait l'assoupissement, la somnolence, le
sDpor, le calapliore. le coma proprement dit, le coma somnolenlum et le
carns. AcInellemenI on dislinj^ne simplement trois vai'iélés : \" \(^ coma
li-(jcr. dans leipiel les racull(''s soiil alxdies, mais les excitations fortes
ami'uenl un r(''\eil incomplel ne pidv()(|uanl (pie quelques paroles Ijalliu-
tiées. iiicolH''reiilcs; la douleur est perçue oblusément et se ti'aduit par
des |dainles cl des monvements réflexes; 2" le coma profond , qui a servi
(le ty|ie à la descriplioii (pie j'ai l'aile plus liaiil ; ô" le cnrus, def;ré maxi-
mum dii coma : riiiseiisiliililc. l'iiiei lie iiilelleeluelle et musculaire, les
Ironlde^ respiraloires el circulatoires sont exti'èmes, les réflexes complc'-
leinenl alidis; cl il cxisie |)arfois une liypertliermie, parfois une hypo-
llicrmie Iri's accusées.
1. in\asion du coma esl l)riis(pie ou j^radiielle. La marche peul (ire pro-
jii'cssive. ciinliiiue ou iiilermillenle avec rémission. La durée peul osciller
(le quehpies heures à (piaire. ciiii| (ni six jours. La lerminaisoii peul se
faire par rchiiir coniplii on incomplel à l'('ial niirmal ou par la inorl. Le
coma peu! caraii(''riscr des maladies ipii ne sont |ias nioiieUcs par clles-
nn'Mues, et d iiis lcs(|n(dl(^s il se produit par acc('s.
Le eo;/i« l'/'r/// esl un assemhla;i(' pai-adoxal de dépi'cssion cl d'cxcilaiioii
psvchi(pies. d'aceahlemciil el de di'dirc. de sommeil (i de \eille. Le ma-
lade a Icv \cii\ rcriii(''s. mais les iiinre au moindre appel : il dorl. mais il
s'a;^ile cl parle.
//,•"/ /,//.s /)/;■ i:i.\ri-:i.i.i(iK.\i i:. n
Diagnostic différentiel. - l.'tiiiOjiUwir \\'rs\ |i;is sxiiiimxihc dr
coiiia. Kllf le pii'irilc : cllf (■>! rdiislilin'v |i;ir licliis. c'cst-à-dii'c par l.i
pci'lc linis(|ii(' (li'> riiiiclioii^- (/'H'iMalrs. \|in's uni' jm'i iode lirs (•mute,
(•■(•si le (•(iiiia (|ni cii (•nI la Miilc (|iiaii(l icllr aliolilioii |ii'rsisli'.
I.c (■(j;;(fMl(iil (■■Itc (lisliiit^iK^ (lu ainniiifil. le ((iiiia iillrc les caracItTr^
olijcdils (lu ^(iiiiiiit'il. mais c'est mi Sdiiimeil iiKiiliidc. c'est-à-diic Idiiid.
jndloiid, ((ml'miiel. Toiite s(dlicilali(iii ext('i'iemc est impiiissaidcà (('•veil-
ler les ra(((ll(''s aliolies : ((iiiscieiici', seiisihilit.'. m(>tilil(''; tandis (|(ie dans
le S()mn[eil simple le i(''veil est l'acile cl irnd aiissit(")t an sujet ces (((('■mes
racnlt(''s (|ni pai'aissaienl sn<|iciidiics. loiileliiis il |iii(([iait (''li'e diUicile
(le disliii<;(iiM^ (l(( C(m(a l(',L;ei- le s(iiiin(eil pidlonil des s((în(ei((''s, Av^ chk-
valesceiils de maladies i;!.-!^"-. Mais ce siu cil penl hiiijnnrs cliv inler-
l'(i[((p(( par des e\cilali(ins loiic^ : cl alors, un cnnslalc an réveil (pie les
rucnlt('S S(M[t intactes, sanl' mie cerlaine lenlenr des cnnceptidiis. H ail-
leurs les svinpt(nnes ant(''rienrs un cimcdinitanis sont dillV^cents cl il n \
a ni steilor ni pnnls (('•[•('■liial.
l/alla(pie de soiiiiiieil Itiixln-iiiin- pdinrail |)ivler à la conriision. I.a
eonnaissaiicedes ant('^cédenls, le mode de (h'Ind de l'attaque niettent (li'jà
sur la voie. De pins il n'est pas laïc (|n'il existe dans les cas (riiysl(''(ie
(les zones dites livst(''idj;(''nes, dont la compcession siillit à l'aire cesser le
son(meil. dn (((oins m()in('nlan('i[(ent. K[(lhi pendant la {\\\\w de ralta(pie
(ie sommeil on observe divers pli(''nomènes repr(!'senlant des p('ri(Mles
al)r(^jj(''es de ratta(pie l[\sl(''ri(pie (|ni, survenant de tenips à antre, pri''-
ciseiit le diaf^Kostic (voy. Apoph'.r'u' hyxlrrii/iw. p. '29).
Mans la IrtUaniic liijulcv'uini- le diajiiioslic repose sur I alisence plus
constante et jihis absolue des (•('•llexes. de sierlor: la respiralion esl
pres(pie ((impli'lemeul snsp(Mi(lne. le pouls presipie inseiisihli' : enlin il
a existé auparavant des synipti'niies liysl(''riipies.
\.e sommeil luii))i<)li(/iic e-l un sommeil le plus soiiveiil |iid\oipie. Il
esl interrompu pai' la suj^^^estion.
Dans la .v(//(';o/*(' la respiratii I le pouls i'oiil ih^raul (dmpli'lemeiit.
\.'(ixj)liy.ric iù'^iU' |)ar embolie (Ui par tl(rou(bose p((lmonaire. celle (jiie
l'on observe au ('(uu^s des sténoses laryn;:ées, se caractérisent par leurs
causes faciles à reconnaître en j^éuéral, la teinte violacée de la lace, le
tiraj;e, robscurit(^ respiratoire à raiiscultation.
l.'nspliy.rie Inile des cardiopatbies ;'( la péi iode d'asystolie avec som-
meil invincible, surtout dans l'iusnilisance tricnspidiemie. n'esl (pTuiie
l'orme de C(i(na compli(j((ée d'asplivxie.
Pathogénie. — I.a ualiire du processus ipii produit le coma esl lr("'s
variée suivani les causes diverses dmil il es| l'expression, l'insienrs de
ces causes ont cependaut des modes d'aclimi communs.
Les unes s'opposent aux pl[éuoiU(^u(>s d'échange et d'oxydation indis-
pensables an ronctionneiuenl des cellules de la corticalilé cérébrale, soit
par compression exercée direclemeni ou indirectement sur elles, soit |)ar
obslacle à l'appoit des matériaux néc(;ssaires leiracemenl du calibre des
1-.' SÉMIOI.OCIh: DU srsTh'ME yEliVLrX.
vaisseaux), ('"csl ainsi qii'ajiissenl iioiiibic d allcctions (•('■ri'hralcs : rpan-
ilicnicnts (ir(i<lni(iï<lii'n.i. vciitricnlairfs, (l'dùiiif, tumeurs, ciiiKicstion
pnssirc. \'A rex|i(''riiii('iitali(iii pcriiu'l de (léinoiilrcr la réalité île ces iné-
caiiisiiies, sdit |)ar la lijialiirc (l(;s carotides et des verléhrales (Riown-Sé-
«luardl, soit |>ar la c<)iii|ii'essi(iii des cacolides (Yiilpian).
l/actioii dune lempéralurc renlvale auoriiiaU^ en plus (ui (>n moins et
dépassant les limites d'excitaliiMlf' des centres nerveux, est déinoiitiée à
la l'ois par les faits cliniipies et par les laits expf'iimentaux.
Certaines causes aj^'issent sur les cellules nerveuses par leur nature
loxi(pie ipii reconnaît soit une ori;;iiie externe (poisons venus du dehors),
soit uneoiijiine interne |)ar réientiou des déchets (nréinie) ou par vicia-
tion des échanj;es (de cause mici'ohienne ou non), ou par addition de
nouvelles snlistances (microhieunes). Tous. ces faits d'intoxication sont
facilement reproduits par l'expérimentation.
L'action du xliorl; on de l inhibition des contres sensitivo-moteurs ])ar
nue lésion limitée, est la seule théorie satisfaisante pour nu grand
nombre de comas liés aux lésions céiébralcs rapidement produites.
l.'livpollièse d'une excilalion du centre du sommeil est iiisiinisamment
établie.
Sémiologie du coma. — Le coma apparail au cours d'im grand
noTiibrc d'all'ections iutéiessanl le cerveau et ses enveloppes, ainsi qu'au
cours de certaines névroses. Il peut être la conséquence de diverses
intoxications exoçjènes ou endnyènes, et il fait partie du tableau sympto-
mati(|ue des divei'ses maladies infectieuses. Je passerai en revue chacune de
ces causes on indicpiant les élémentsnécessaires pour établir le diagnostic.
Les lésions li-auiuatiques du crâne produisent le coma, soit qu'il y ait
fracture et c(niipression par un fragment osseux, soit qu'il y ail hémor-
ingie: la contractui'e accompagne souvent le coma dans ces cas. Les
commémoratifs, les plaies de la tète, conduisent facilement au dia-
gnostic: de plus, on pourra songer à la compression du cerveau s'il
existe de la dé]uession plutôt que de l'agitation; à la contusion du cci-
veau, s'il existe de l'agitation avec dissémination des contractures; à une
fracture avec enfoncement, si la contracture est localisée. Les tumeurs *]('
la boite crânienne sont aussi une cause de coma.
La plupart des altérations des méninges peuvent s'accompagner de
coma : les méninç/ites, sim])le et tuberculeuse, la méningite séreuse, la
paclnimcningile. V hémorragie méningée.
Dans la méningite aiguë le coma fait suite à la période d'excitation
I lièvre, délii'e, cc'phalalgie, photophobie, agitation, convulsions, myosis)
et caractérise la deuxième période dite comateuse. Parfois il est |irécoce
et constitue presipie toute la svm|it<)malologie : forme comateuse de la
nK'ningite aiguë.
Dans la méningite cérrbro-spiuiile, aux signes jir(''C{''denls s ajoutent
l'tqùsthotonos cervical et les conditions ('pidémi(pies.
Dans la méningite tuberculeuse, le coma ne manque prcs(pu' jamais.
iiinriiihs m: i:i\ ii:n laESCi:. 13
l.cs noiuIiriMix syiii|il('niit's (|ni If inrcrdciil (prodromes, vomissemoiils,
vi'utrc cil liatciiii, Iroiililcs ociilaiics. soiiinolciicc, cris, coiiviilsioiis,
lii'vic. ('(cl le l'iToiil aisL'iiiciit riillaclicr à sa cause. Il a|i|iai"iil à la
pciiuilc tciiiiiiialc; mais il se montre soiivciil ])ar inlermilleiice dans la
période dile dOscillalion de la méiiiiij;ile. l'ail'ois, c'esl an déhni (in'il se
monirc sous rorme d aiiallciucut cl de somnolence, syinph'mies aii\i|uels
iiilliet cl llarllie/ doimcnl une grande valeur dia^iiosli(|ne. Avant d'èlie
complet cl dclinitil, le coma es! soineiil eulreconp('' |)ar des |((''iiodcs
dexcitatioii avec convulsions, la perle de connaissance peisistaul. (Juel-
(|iiet'ois il est le symplùme dominant de la nialadie, la pt'iiiiilc d'exci-
tation étant é<iniilée et méconnue.
Le coma est encore la terminaison liahituelle île la niriiiiKiilc sni-nsc.
Il se produit lentement et |)rogressivemeiit. Dans celte l'orme la morl est
lalale si ou ne décom|)rime pas le cerveau par la crànicclomie.
I,e coma (ivcr con tract 11 rc. chez un enlanl, chez un alcooliipie ou chez
un sujet ayant eu aiit(''rieuremenl des crises épileptit'oi'ines ou apo|)lecti-
l'ormes, indicpie l'Itciiiorracjic mcningcc. Incomplet au dél)ul et inter-
rompu de temps en temps par des convulsions, il est piof;ressif, inter-
mittent, puis linalement il est continu jus(|u'à la terminaison fatale,
tjuand riiémorrafiie a ('-té creinhlée très ahondante, le coma sinstalle
rapidement sans convulsions et dure insipià la mort, procédant à la
manièrt! de l'apoplexie. Dans (piehjues cas rares, le sujet peut soi-lir pro-
visoirement du coma jusqu'au retour d'accMdents semblables, (pii une
{'ois ou l'antre se teiniinent i)ar la mort.
Parmi les a/f'ections cércl>r(th's (|ui causent le plus souvent le coma,
l'hémorragie, puis le ramollissenumt viennent en |)remière ligne; il l'aiit
citer ensuite la commotion, la congestion, rcedème du cerveau, les
encéphalites, les tumeurs du cerveau.
Le conni de Vliciiiorragie ccrcbrale ih'bute |par I a|)oplexie, (pii est plus
ou moins profonde suivant la gravité du cas. La face est congestionnée,
exceptionnellement et passagèrement pâle. Le |iouls a le caractèn» du
pouls cérébral : au début, il |ieut être passagèrement |)elit et dé|)ressibl(!.
La température est d'abord hyponormale, puis normale et s'élève vit(>
dans les cas rapidement mortels. On constatt^ de plus, des signes
d'hémij)légii^ L'amélioration est possibh; : an bout de (|uel(|ues heures à
([uelipies jours, le sujet reprend ses sens, mais souvent av(!c, une atteinte
plus ou moins profonde des facultés. Dans ces cas la durée du coma
n'excède guère deux ou trois jours. .Vu delii, les accidents s'aggravent, il
se produit des complications d'bypostase pulmonaire, d'asthénie car-
dia(|uect de troubles respiratoires bulbaires suivis de mort, souvent av(!c
le type respii'atoire de (llieyne et di' Stokcs. Il existe 1res souvent nue
véritable difliculti'' à diagnosti(|ner le coma par liciiiorra(jic de celui i|ui
l'ésulte de la tliroiiibosc ou de Veiiiltolu'.
La coexistence de contracture et de coma chez nu homme âgé, athéro-
mateux ou cardia(|ue, l'eia présumer une iH'inorvatjie vcntriculairc. De
petites hémorragies successives, rapprochées ;i (pichpies heures ou
U ShWIKil.iii.li: DU S) siA'Mi; .XEIIIEUX.
(|n(<l(|ii('s jours (l"inl('iviilli'. lU' (hMciiirmcnl sdincnl {|im' des perles de
(■(Hinaissaiici' passagères prises pour des indices de eoiii;esli(Mi r(''réi)ral(',
el se leriiiineiil enliii par iiti élal conialeux, pcMsislaiil, i lel.
l.e (■ a du nniKillisscinenl frirbral peut alleeler les iiii'iiies appa-
reiiees de Tortue el de durée ipie celui de riK'nioiragie. (juaud il s'agit de;
llMoMil)ose alliérouialeuse. il existe? parfois nue période de simples ver-
liges avec engourdisseuieut ou paiésie niouieutaïu'c des uieiubres d'un
colé, |)i'écédaul des accès |)assagers de coma. I, arlOrile siiplillitiiiiic sera
révélée par la coruiaissaiice des autécédeids du sujet.
\.'eiid>olie produit aussi le coma l)rus(|uemeut, sans vertiges ni accès
picMiiimitoires: la coustalatiou de lésions cardiaques ou aorti(|ues indi-
ipiera la cause des accidents. L'oiiholic (/raisscusc ihi cerveau dans le cas
(le Iraumatisnies osseux chez des sujets dont le trou de Potal n'est pas
fermé, est aussi une; cause de coma. Ce dernier survient alors vers le
quatrième ou le cin(|uièine jour après le traumatisme.
La llirombosc des sinux el îles iwincs ajj'évcnlrn peut être cause de
coma, ipii s'installe ra|)idemeut el com|ilèlemenl, ou hieu il est piécédé
parfois d'li(''niiplégie, de monoplégie, d'(''|iilepsii' jacksonnienne, alors
(pie la coagulation, u'oljlil(''rant encoi'e (pie certaines veines, ne gène la
circulation (pi'en des départements limités des zones motrices, iiienti'it la
lliromliose se propage, se complète et, en trois ou quatre jours, après
une période de somindence, d'ohniihilation pi'ogressive, le coma airive à
être très profond, (liiez un malade atteint de cachexie jiar cancer, tulier-
culose, cliloidse, c'esl le diagnostic de l'all'ection dont il est atteint (pii
fera présumer la nature de la lésion prodnctiice du coma.
l.es tiiinrurs : exostoses, gliomes, sarcomes, gommes, hydatides, gros
tul)(Mcules comprimant le cerveau à la périphérie! ou à rinlérieur. —
pourront produire le coma. Souvent cet état ne s'étahlira d'une manière
permanente qu'api('s une série de crises épilcpli/hrmcs. Chacune d'elles
sera suivie d'une période comateuse passagère. En outre, la douleur de
tète localisée, le vertige, les vomissements à caractère cérébral, les trou-
Ides oculaires, l'œdème papillaire empêcheront toute erreur. Parfois,
ajiW's lUK! ahstiiice prolongée de signes, le coma dû à une tumeur s'accn-
scra lirnsipiement. l.e diagnostic se fera alors par éliminalion et ne
pourra gnc're être al'tirmi' avec certitude, en raison de la similitude sym|i-
tomatiqu(! avec celle de l'apoplexie jiar hémorragie. Ici l'examen du
■ fond de r(eil sera un ('h'^inenl iiii|)ortant de diagnostic. Le coma ultime,
mortel, des tumeurs se reconnaîtra plus facilement par lescomméinoralifs.
Les caillots non résorbés, résultant d'hémorragie on de choc; violent,
pouironl se comporter comme les tumeurs. Mais il y aura une période
antérieure bien caractéi'isée : apoplexie, hémiplégie, traumatisme.
C(îrlains cas de manie aiguë se l(!i'niinent par un délire violent suivi
de coma, dont la cause siwait un processus (reiic(''plialile liypcr(''niiqiie et
cAsiidative avec dia|)édèse dans les fascia lyinphali(|ues.
Un processus analogue av(!c lésions liémorragi(pies pimcliforines serait
la cause du coma (frippal précéih' de délire (Linbiinger).
I niirni i:s iii: i i.\ i i:i i ii.t:.\(i: i:,
[.'ciirciiliiillli' ili's inliiltes cl celle, iiiiiiiis nire. des eiil';iii|s pi (idniscril le
ctiiiiii apics une |icrii>ile (rcxcitalioii vidieiile. délire, coiiMilsidiis. (liiez
les ciifaiils, la j^iiérisoii rclalivc csl |i(issihlc, mais avec des c(ins(''(|iieiices
à Idilf^ue êchr'aiice.
Les (il/rrs du i-rrrfdii . le |dns miii\ciiI du-, aii\ (ish'iles Inlieiciilciiscs
(In iiiclii'i-. se leiiiiiiicnl lialiiliiclleiiicnl pai' le cniiia après une p(''rii)dc
lalcutc plus (III iiiiiiiis huiuiie. cl le c(nua csl eu Lii''ii(''ral pi('ci''d('' d Cxci-
lalioii et de cdiivulsioiis épiicpliiuriiies.
Dans le C(uus de la pdriiliisif ijcncralf se pruiliiisciil des alla(|ucs apu-
lileclilornies sni\ ics de cniiia. (".eini-ci csl de (•(iiirle diui'c. les s\ niph'iiucs
concdinilauls (Ireinldcincnl, pnndc, di'lirc sp(''ciali rcruiil le diaj^iKislie,
de la cause. Ile ces l'ails ou peu! rapproclicr le c(una passaj^cr p(isl-a|)(i-
plecli(|ne de la srlrrcsc eu pUuiui'n.
Le coma \r,\v cuwicatidn ci'réhrdlr csl In's rare. Sa causé esl snil une
cuui;esli()U active par nue iui|ircssi(ui iiKualc. suit le surmenage ( cri'bral
ou un exci's de talilc clic/ un siijcl pi(''dis|i(isr' jiar la pliMliinc, soil iiu
ahns d'alcool ou un coup de clialciir.
1.0 C(una l'ccimnail (piclipicl'ois pour cause un cpaïudicnicnl séreux
sous-ai'aclinoïdieii cl ventiicnlairc. Il siir\iciil alois dans le nidl ilc
B)i<ilil. dont riedcmc dispaiait snhileiiienl, cl se distinj^ne du i-(iiiin uri'-
iniqiic par ralisencc d accidents épileplirornies initiaux. Si répaiicliciiiciil
se lait l)rns(|ucinenl, c'est Vapoplcrlc scrcuse des anciens.
Le coma est une des mauircstations de \' insolation. H se pioduit lirns-
(|uemenl on après une coiule phase de malaise cl d'excitation (délire,
convulsions). La teiiipératnrc du lorps peut allcindre i'I" et i-."". Le
diai;nostic est l'acilc l'u raison des coiidilioiis spéciales de la prodncliou
des accidents : soldais eu iiuirclic jiar une lempi'raturc excessive; clianl-
t'eurs, ouvriers ex|)osés aux liantes tenipératnrcs.
Un froid intense et prolongé peut |Uovoquer le coma. Ll, dans certains
cas, le froid associe son action à celle de l'alcoid.
Parmi les m'-vroscs, Vrpilepsie est celle i|iii diuiiie le plus siunciit lieu
au coiua. Il fait partie de la crise dépilepsie, survient après les convul-
sions cl csl le Ivpc du coma stertoreux. Les traits du malailc sont
détignrés jiar nue liouftissure Ideuàli'e et récumc sanguinolente ipii
*"écliappe des lèvi'cs est caracléristi(|ne. (les signes le dislingnei'oul du
coma apo|tlecti(|ue par lésion céréi)rale et s'ajouteront à la connaissance
dos trouilles (|ni oui précédé l'attaque (aiu'a, cri initial) et dos symptômes
(jni liHit accompagui'O (pâleur do la l'ace, moi'snro do la lauguo. llcxioii
du pmice tiaus la main, convulsions toniques puis cloniques. etc.). Il ne
sera pas superlln de s'entoin'or do rcnseiguemenls précis sur les anli'ci'-
dents i)onr distinguer le coma (''pilepti(|ue essentiel de celui ipii i-si
du à une tumeur, à iini^ paclivnu'niugilo, à un ancien caillol iiilra-
céréliial, ;i nue plaipu' do méningite localisée, à l'urémie, à l'intoxication
saturnine <iu al»sintlii([ue, à réclainpsieet à riioliiiinlliiaso chez les enlants.
On admet ipie l'cpiiisentcnt nerrciix pont être la cause d'états coma-
teux qui se produisent après les accès violents et prolongés dagilalion
16 sf:Mioi.ni;iE nu systIcmi-: XEnviax
(lus à la manie aiffur.siw ildiriinii Ircnicns. La (•iiiiiiaissaiiii'dc l'rliologie
assui'cra lo (liajiiioslic.
(Tesl aux ciimas par cause ucrvciisc {vi'jU'.re) (|u du |icul rallaclier
relui (|ui apjtaiail clicz les eulaiils ii l'occasiou de la ilcnliliou ou (l(! vers
iutesliuaux. — causes auxiiiielles il faut loujouis souyer daus le l)as-à;;(',
el chez les adultes à l'occasiou du lieiiia. Une lliéra|)eidi(|ue iuiuiédiale
a|)|)i'o|)iiée douuera f'acilenieut la ('lel' du diaf^uoslic. car les accidents
disparaissent aussilôl après l'issue des parasites.
Le couia par iulo.vicalioii {Vofujinc e.ilcvnc est caraclérisé pai' soiiélio-
logie et par les syui|ilùrnes piopr'es à cliacuu des eiiipoisouuenieuls qui le
précèdenl. Mopiitin d(''leriniue d'euililéi! la tiuidanceiiivincibleausouinieil,
rétrécit la pupille el l'ait pâlir la l'ace, i^es solanées dilatent les pupilles,
congt'sli(uineul la l'ace, anièuent la sécliei'esse d(^ la gorge et un délire
expansif, gai, cpii précède le coma. Les chfniipi(jiion>< produisent, avant
le coma, des symptômes digestifs grav(!S. Le coma dû à ïoxijde de car-
bone (;st accom|)agué de la rougeur des nui(|ueuses et de la face, de la
coloialion rutilante du sang veineux, de la petitesse du pouls. Le coma
(le Venci'plidUipalliic xalurninc est précédé le plus souvent par des crises
épileptifoirnes et par des signes antérieurs de saturnisme (coliques, liseré
gingival). \a^ coma alcoolique profond, stertoreux, peut simulei' l'apo-
plexie ou le coma urémique. Il est parfois occasionné par un refroidis-
sement l)rus(pie pendant l'ivresse, et survient souvent après un délire
furieux. L'haleine a l'odeui' caractéristique d'aldéhyde, de même que le
contenu stomacal expulsé spontanément ou retiré à l'aide de la sonde. Le
coma de Veiupoisoimcnwnl iiliospliaTc est précédé de délire: celui de
renqpoisouueiiiciil par la xlriichuliic es! précédé de convulsions à type
t(''lani(|ue.
Deux formes (rauto-intoxicalion piovcKpieiil souv(Mit le coma : Viircinic
et le (liahclc.
L(! coma urémique ressemble beaucouji au coma épileptique. Il s'éta-
blit rarement d'embh'îe, et succède le plus souvent à une crise épilejjli-
forme, av(>c ou sans délire. Le diagnostic se base sur la constatation de
l'albumine daus l'urine, sur rhyperli(q)hie cardiaque, le bruit de galo|),
la présence des œdèmes; le dosage de l'urée dans l'urine et dans le sang,
l'hyiiollieriiiie, la respiiation de Cheyne et Stokes pourront coulirnuM' le
diagnostic. Le coma urémicpie |ieul être dû ;i uui> néphrite scarlatineuse;
il faudra donc iccherclier la des(|uamation ou les aniécédents de l'érup-
tion. Il resleia toujours une diflicullé de diagnostic entre le coma uré-
mi(pie e( le coma de l'hi'niorragie cérébrale, parce que l'urémie peut se
(■ompli(|uei- d'hémoi ragie cérébrale et ipie, sans lésion cérébrale ap])a-
rcMite. le coma ur(''mi((ue peut s'accompagnei' (rhéiuipl(''gie.
Le cdiiKi (t label ùi ue ■,[\)\)iiin\\ généralement chez des diabéli(|ues avéii''s;
mais il peut éclater comme premier synqitôme appai'ent d'un diabc'te
jusque-là mécouiui. (Jueh|uefois il si> j)roduit d'emblée sans symptômes
priMurseui's. (lénéralemenl il est précédé de prodromes : gène respira-
toire, embarras gastii(|ue, dépression des forces, odeur acétonique de
TU'irtujcs />/•; I i.\i/-:LLiiit:.\CE. i?
lli.ilfini'. (liiiiiiiuliiin ;m(iiin;ili' ilc la j^lyosiiric. Puis il (li'lmlc. inrctMlt'
iiniiK^lialciiiciil de i('|iiiaial;;ic IVoillali' vive, lioiililcs de la viu', (lvs|iiirf
inlciisc l'I s<miii()lt'iuc tpii \a cioissaiil. I.cpduls laililil, s'arn'lrii- à I 1(1.
lit), la tt'm|HMalurc s"al)aissi'. I.a iikiiI surviciil en i;vii(Tal an boni de
six à (iiiaiantc-linit heures. Oiilre les cai^aelères du déltiil, il y aura |i(iiir
ariiriiUT le iliaf;iiiistif : la jjlycitsiiiie el Iddi'iir de llialeiiie; |iiiis la iKilinii
des aiiléeédeiils : t;iii};ivile, éni|ili(iiis. riiidinles, aiilliiax. |Md\uiie.
IKilydiiisie, |i()ly|dia|j;ie.
À cel (trdre (le causes du rdiaa. mi |iriil i ,ill;irlier celui (|ui apjparail
('(iiniiie coni|ilicaliiiii de ceilaiues (ij]'fi-li(iiis slaiiKicalcs, la dilalalidu
surtout, ediiséculixe du mm au caiicei'. (l'esl le cnuia dyspe|ili(|ue, daus
la |iallitifii'iiie du(iutd ou l'ail iuleixi'uir l'acide ':; nw liul\ lique ic( e
|)(iui' le dialiète du reslei.
l>e uièiiie le coiiiti lH'p(ili(jnc el le comti canccreii.r. La nature du svn-
dninie sera recunnue précisénienl par la eoiiiiaissanee des eitndilinns an
milieu desijnelles il est survenu, car ici il s'ajail hiujours de malades en
traitement depuis longtemps.
Les maladies iu/'i'c lie uses peuvent produire deux l'ornios de eonia :
1" le eonia vigil ([ui ap|)artieiil surtout à la (ièvre typhoïde et plus lare-
nieiit au typhus, lièvres éruplives. ('Mysipèle. s(>|ptieéinie. ictère grave:
"2" lo coma profond avec innnohilité et insensiliiliti'' complètes du sujet.
(pii est dans le décubitus dorsal, les traits sans expression, le re,i;nrd
atone, perdu daus l'espace. Ici l'expression de slu|)enr. le facie-- pâle.
sont très dilléieids du l'acies conjjestionné du coma épile[iti(]ue un apo-
plectii|ue. Ce taldeau peut s'obsei'ver daus presi]ue tontes h^s maladies
iid'eelieuses : fièvres éyuplires, ti/pltns. ilathiènenlérie, jiestf. (•nisijicle
(jrnve. septicémie, pneumonie.
l,e diafinoslie est en giMiéral facilité par la connaissance des svniptômes
antérieurs ou concomitants, par les conditions étiologiqnes de contagion,
d'épidémicité. Les diflicullés résultent de l'absence normale des |trinei-
paux sviuptômes i éruption, lièvre, etc., pneumonie latente des vieillards
et des débilitési.
Dans les varioles malignes, le coma profond ap|iarait souvent <lès la
période d'invasion; il n'est pas moditié par l'éruptiou qui est incotM|ilèle
et peu saillante. Souvent il ne se montre que pendant l'éruption, qui est
alors diflicile et fruste. La mort avant la sujipuration est fré(|uenle ilaus
ces cas. La forme du coma vigil est |)lnscom|)alible avec laguérisou. l'eu-
dant la suppuration, le coma peut survenir pour la première fois ou
continner, et la mort survient entre le, 10" et le 14'' jour.
Dans la scarlatine, le coma peut survenir pendant l'ascension ther-
mique i|ui est alors exccssiv(>; il alterne souvent avec des convulsions. Il
peut s'atténuer qnand apparaît l'éruption. Souvent celle-ci est incomplète.
Généralement il s(> teiinino par la ukmI. Il peut apparaître [lendanl la
convalescence et rclevei' alors de l'niémie.
Le coma est rare dans la r<m(jeole et il peut être lié à une broncho-
pneumonie; il est plus rare encore dans la fièvre oarlienne grave.
lltjtniNi;. — Séiniolotrie. -
18 sËMiui.nciic tir sY>i i:m/-: .\hia'i:rx.
I.i' ciiiiKi (le la /ii-rrc liipltoïdc se ili'claïc |i,iil'((is \(•|■'^ la lin du prcniici'
s('|ili'iiain'. Mirldiil dans le cours Au sccinid, rarcinciil dans les iircmicrs
j(inis cl sculcnicnl dans des cas rapidcniciil mortels. Uaiis le liijiliiis le
coma rem|dace II' délire à la lia dans li>s cas mortels.
I.e l'oma caractérise les l'ormes graves de la l'irrrr j<niiic. de la pcslc <i
hiilidiis |ien(lant la deuxième péi'iode. ainsi (|ne la loiine de irarlion
danjieiense dn choléra avec liy|iei'lluMinie.
Itans Ions CCS cas le diajinostic s'aiipnieia siu' les symplônies anh'riems
on concomitaiils. la conlajiion. l'iideclion, I épidi'niicilé.
I.e coma de la lubercido.se niiliairc à l'orme lyplioïde el sans nii'nin-
j;ile se dislin;.;nera de ceini de la dotlilcncnlcric snrioni |iar le li'ac(''
tliermi(|ne: de celui de la incniin/ile iKhcrciileiisc \>;{v \r^ s\ niiilùmes si
caractéiisrK|nes de celle deinière alVeelion.
Il existe nue l'orme comateuse de la /icrre pahulceniic. Le c(una a)i|)a-
rail soit après l'accès et il ponriait simnler le sommeil n''paralenr. soit
pendant Inii des trois stades : frisson, chalenr. snenr. il pent guérir;
mais, s'il n'est pas traité, le '2' on le ."»'' accès emporte le malade. Il res-
semble an conni apoplecli(pie on épilejitifpu'. On basera \c dia^nosticsnr
riiv|)erlbermie, la méyalospb'iiie, la connaissance d'antécédents palustres
clic/ le malade, Tiixamen dn san;^.
haus \' Icicrc fjraiH', le coma est nu syinplome régulier de la denxièuu'
|i('Tii)de. Il succède aux convulsions et an (b'iire et commence par une
sln|iein' (|ui, graduellement, ari'ivc au coma le ]dns profond. Liclère et
la (lonleur liépati(|ne mettront sui' la voie dn diaj;nostic.
Dans les pncninonics <ir,\\i^»,\c: coma succède au délire on est piimitif;
il peut s'établii- dès les ])remiers jours jusqu'à la moit, durant de deux à
sept jours. La j.;nérisoii est exceptionnelle. Celte forme appartient surtout
aux eid'anls el aux vieillards. De même, cbez ces deux ordres de malades,
la lironcho-piu'umonic jisrudo-lobairc peut se terminer par un état
comateux.
Le conni dn rliiniKilisiiw arin'nlaire ai^n est |iiéc(''(lé de délire vicdeni,
de lluxioii arliciilaiie caractérisli(|ne, cl d In perlliermie (''umine. Il est
ainsi dun diajinostic facile.
Diagnostic él^iologique. — Kn présence d'un malade plonjzé
dans le cinna. il faut, poni' arriver an dia!.!nos|ic (''liidoui(pie. l'aire
inleivenir de nnndtrenx éléments.
(In devra loul d'alKud se rensei;;ner avec précision sur les sympl("imes
ipii oui iinm(''(lialemenl pii'cr'di'' le coma, et sur les conditions dans
les(iuelles est sni venu le d(''sordre nmrhide : le sujet (''lait auparavant
en bonne santé' ou en Irailement pour une malailie. ihnil on lixera la
nainre, soil d'après les riMisei^riemenls, soil d après nu examen
innni'di.il, exemple : la mi'nin^ile luljercnleuse.
l'nis il lanl reclierclier rapidement l'existence d'nn on de deux
symph'inii's ea|)ilaux. permettant de rattacliei' anssiléd le coma soit à
nne iiiiihulic iiifciiioisc | lièvre, éruption), soil à nue iiuihulic crrrbrale
Tiiiii i;i,i:s h/: 1. 1.\ I i:i.i ii,i:.\c{-:. ly
I |iaiiil\sii's, <'(iiili;iclui('si, >(iil ;i uni' iiihi.iirdliini irN.imcii des iii'mi's,
ixliMir (les \(tiriiss('tiit'iils cl ilc rii.ilriiii'i. Mr iiniiii' l.'i ciiiisliihiliim d'um'
tcsion (In crfinc. il'liiir nllrralian des li''L;nnirnls ii'ilriiici. ili'^ niii(|ii('iiM's
llisi'l'i' j;ili;^iv.il I. (Ir> xiscrirs uillrilioii (ardiiKiiic. Ii('|iali(|iic. |iiiliiiii-
ll<'lil'(>). I alli'i'.'ilioii des |iii|iilli's ipii siinl {iniirl irui'nii's lii{iillMii nu dilalôcs
(hrlIadiMii'i. I cxanii'n du Imid de In'il. un liiiuldc i'i's{iii'aliiii'i' in'S|ii-
raliiMl de Cliru I Slokcsi. nii'llninl sur la xnic ilu dia^iinslir.
Dans la dircriinu des [('(diriclics, un dr\ia Iimijiiuis |in'ndii' en (anisi-
iIcM-alinn la indi Ii' /'rc(jiiriicc des maladies, sns(i'|il ililrs d'iMic mises
on cause seinu IViue cl les condilions du malade. \\t\^\ clie/ leid'anl. le
cniiia |iassa};er iera snnj^ci' à ré(lam|isie i(li(i|)allii(|ne pai fnis lii'e à la prt'-
seiice dludmiiillies: landis (jne le <-nma persislaid fera snn^^er ;i ICncé-
|dialile, à la ménin^ile lubereideuse. Cdie/ le vieillard, on reclierelieia le
l'amnllissemenl ei''iélnal. la |iueumiMiie, rui('mie. (diez l'ailnlte. le di'diut
a|io|dei'li(|ne du enina fera snnuer imnK'dialemenl à riiémin-rai;ie cén''-
lirale un méniiij;(''e.
Après avoir ainsi limih' les icelierelies à l'ini des |irinci|)au\ ;^r(in|M's
élioi(>|^i(|nes. nu arri\e |irn;;i'essi\('m<Md ;i lixer le dia^nnslie en analvsanl
avec snin Inus les svmjih'imes (dijeelils.
IJ. avaid de se iiroiioncci', |iai' exem|de pour un cnma dial)éli(|ue. nn''-
mi(|in', é|iile|i(i(|ne, il laiil envisager celle ivservc (|ne. idiez les malades
de cel mdre. le c(nua peut èlri' le i-ésullal dune, lésion liémorraiii(|ne: el
(|ue, d'aidre pail, chez ces mêmes malades, le c(mia peni èlre aecom-
|)aj;né de paralysie sans ipi'il \ ail di' l(''si(m ciMidirale desiniclivc.
Sommeil normal. - Tuule cellule de r<n;;anisnic a besoin de
repos api'ès ipTidle a t'onclioniié. Or, la cellule nerveuse, par la ninllipli-
cité et la variété des ada|ilations cl des associations pliysiologirpies anx-
(pielles elle se |irèle. a besoin, elb^ aussi, d'une jiériode réparatrice, (letle
période, cesl le sommeil. Si loin (|u"oii descende dans la cliaine des ani-
maux inlV'rienis. on retrouve ce repos du syslème nerveux.
Ce ipii carach'rise le sommeil dans respèce Immaine, où je l'envisagerai
senlemenl, c'est la rarél'aclion progressive des impressions venues de
l'exlérienr, c'est une diminution des fonctions psycdiiques (U c'est l'abo-
litiou des monvemeiUs voloulaires. Après avoir liavaillé tonte la journée,
les cidlnles nerveuses se reposeul (juaiid vient la miit. (l'est en ellet le
mimieul du silence, de l'obscurité, du miuiniuiii d(!s excitations senso-
rielles en nu ujot, (jui convient le mieux à leur rejios. Taulôl le sommeil
survient i)rus(pieineut, c est ce ipii arrivi; cbcz les enfants ou après une
grande l'aligne iulellecluelle on pbysiquc eiicz certains sujets. Tantôt et
le plus l'réquenuuenl, le sommt'il s'établit |)rogi'essivemenl i>l régulière-
ment. amKMiré par la lonideur des paupières su|)érienres, pai' le tiraille-
nuMil des muscles soiis-bvoidiens. jiar la torjii'ur c ■ndirale el les
20 si^MKii.iicit: Dr sysiEMi; M:nn;u.\.
Iii'iillciiii'iils : les (ir^ancs des sens siis|i('ii(li'iil leur ;uiivil('', les liiilliicina-
liiiiis li\|iii;i;i(ij;i{iii('s de iiaillai'^cr se iiiiiniCosloul, la xic Ai' relation
s'ed'aee. (leilaiiis s'eiuloi'iiieiil silTil rdiielK's, daiilies ne (Inrnieiil
t|ii"a|)rès un eerlain repos préalable; les uns oui ini sommeil lourd,
inseusilile à toute exeilaliini du d(dn)rs, les antres (ml le sonnneil léger
et se réveillent ;i la moindie inipressinn sens(nielle. Ce sont là autant de
variations individuelles el où l'IiéiédiU' ne |iai'ait jouer aucun i('de.
I.ors(prun indi\idn esl endinini, (|n»d est létat de ses oi-ganes et
cmnnienl réagit-il aux exeitalions diverses? Tout d'alimd !(» cerveau est-il
*incinié ou livpeiémié? La ipieslion n'est pas nouv(dle el les anciens
pensaient déjà à inie ( imipressioii du cerveau par une acciunulation
sanguine dans le crfine. Dnrli; 'u lS6ô, puis llaniniond el Sainsun
remari|uèreul au cdulraii-e la pâleur du cerveau. Cl. Bernard, étudiant
les aneslliési(|ues, \il (pie les Irouhles de la respiration produits
auienaieid une congeslidii du cerveau, puis que, lorsque l'auesthésie
a|)|)araissail. le cerveau dcxeuail pâle. Mosso (1.S91) a constaté (|ue pen-
dant le sommeil la ié|délion vascnlaire cér('l)rale diminue.
François Franck chez nue adulte, Langlet et Salatht' chez les enlaiils ont
reconnu le même plK'uomène. Si l'on inscrit le pouls du cerveau pen-
dant des luiures c(msécutives, on constale (pi'au lieu de présenler de
fortes ondulations comme pendant l'étal de veille, il devient régulier et
nnifornie (Mosso). Celle dimiruilion de vasculaiisalion du cei'veau pen-
dant le sommeil est d'ailleurs, comme l'a l'ail remarquer Mathias Duval,
en rajiporl avec mie loi de physiologie générale : un organe au repos
renrerme moins de sang ([ue lorsqu'il travaille. Pick (18!)!)) a attiré
l'attention sur ("e fait que, chez les épileptiques, les attaques nocturnes
(•oïnci(l(!nt avec le moment où le sommeil est le plus ]irofond et il est
dis|)osé à regardé l'anémie cérébrale du sommeil comme l'avorisant
l'apparition de ces attaques.
11 est ce|)en(lant plus que ])robable que la théorie de la contraction
vascnlaire ne sul'lit pas à elle seule pour expliquer le sommeil el (|ue ce
dernier i((l('V(! surtout d'une intoxication de la cellule nerveuse. L"(''lat de
veille prolongét^ amène peu à peu un étal d'asphyxi(> cellidaire el |)artant
mie circulalion moindre (J. Soiiry).
l'eudaul le sommeil, la réceptiviti' du cerveau ])our les impressimis
extéritsnres est loin d'être annihih'e. Une excitation siiflisante peut ame-
ner nue mo(liticali(m du degré du sommeil ou de l'altiliKliî du sujet;
elle peu! (Mre l'occasion d"un rêve; plus énergiipie elle peut provo(jner
le i('\eil. La volonté elle-même ne perd pas tons ses droits, el chacun
sail (pi'il peut s'('veiller à telle ou telle heure, s'il a fait un elfort de
\(d(iulc suflisamment intense. Les exemples d'actes cérébraux conscients,
d'attention et de mémoire an cours du sommeil, ne sont pas Iri's rares.
Mais (Ml général il n'y là qu'une révivisciMice assez faible de ces facultés.
On sait, en elfet,avec quelle facilité et avec (juelle ra|ii(lité s'évanouit le
souvenir des imagcis d'un lève!
I.ongel oppose à la vue, (pii s'endorl la premi(''re el ne se réveille pas
rnnriujcs di-: i:i.\r/:i i.i(ii:xcr;. îi
iiisljiiil.iiK'iiM'iil. rdiiii' (|iii, ('iKliPiiiiii' hi (Ici'iiiiTC, se i(''\('illi' l.i pii'-
iiiit'ir.
Li' Miniiiii'il i''l;ilili, riniiiiinc t-~t (■(iiii|p,iralil(' ,'i un ;iiiiiiial (Ii''{iiiiii'mi
(riu''iiiis|)lu'res(i''rr'liraii\. li l'st caipalpli'dc ((iiclinn's tii(iii\ciiinils ivllcxi's.
mais, sur Tôlat des n''llc\cs |pi(i|ircni('iil dits, les opinions (iivtMi;t'iil.
I.t'siiiis li's (lisciil t'xaj;(''ir's iMalliias Hinal, licrlini, 1rs aiilics, diininiU's
mi aliolis (.Nnci, Wallcr, liosciiiiacli i. i;\|i('iiini'iit,ilrincnl. Miisso a
«•oiislali' la pcisislancc des irlU-xcs vasd-inolcnrs, (|iii sniil loulclois
ralentis. Il a noIé (jnii loccasion d'une cxcitalion iiéiiphéritinc. le san^
ai'lhii' dans le (Civean anémié pcndanl le sommeil : c'esl par ce méca-
nisme (|n"il renirerail en activité et (pie le sommeil ccssciail.
Les paupières sont closes, les i;l(dies ocuiaiics ref;ai-(leul en haut et en
dedans pour les uns, en haut et en deliors poui' les autres. I.a sécrétion
lacrymale est pres(iue sup|)rimée : d'où sc'clieresse de la coiiiée, d'oi'i
prolialilenu'nt la sensation de picolcmenls aux veux, qui |)récède le som-
iiieil I Kerj,'!'!- et Ltewy). La pupille est resserrée, ainsi (|ue l'itulana l'avait
déjà constaté. Le luyosis du sommeil ne tiendrait pas à un spasme iln
sphincter iricn ll'lolkei, mais à une paralysie des libres neivenses vaso-
constriclives de l'ii'is, paralysie ipii serait d'(iri}.Mne centi'ale iltuliiaire,
d'après l!eri;er et Liinvy). .Mafhias Duval, considérant avec SchitV (jue la
pupille est un véritable esthésiomètre, et que son resserrement marque
l'absence de toute sensation. <'on(lut ipi'eile doit èti'e r(''tn''ci(^ dans le
sommeil sans rêves et sans dnnle pins nu moins dilahM' dans le cas
contraire.
Depuis (ialien, on s'accorde à reconnailrr (pic dans le sdiiimeil le
pouls est ralenti. François- l'ranck ('valne ce ralentissement à 1 .">. Il note
de plus (pie l'impulsion sysloliipie du rieur est moins énergique, que le
(licrotisme s'atténue on dis|)arait et ([ue le retard du |)onls sur le cœur
s'exa^'ère notablement. De même, la pression artérielle baisse de '2 à
ô centimètres de mercure : pour iirnsli et Fayerweatlier, (die se relè-
verait avant le réveil et le minimum di^ tension C(urespondrait au
maximum de prol'ondeiu' du sommeil. A la superficie du corps, les vais-
seaux sauijuins sont dilatés : les téj.;umeiits et les nuiipieiises rou<;issent,
la sécrétion sudorale est activée.
La respiration se ralentit également et, d'après Mosso. devient presque
exclusivement thoraciqne. Elle tend à prendre le type périodique, l'inspi-
ration (b'venant plus longue (|ne l'expiration. Pellenkotrer et Voit ont
constaté que le volume d'oxygène absorbé est supérieui' à celui de l'acide
carboniipie exhalé: aussi la production de chaleur animale est-elle
moimlre. Toutes les sécrétions, sauf la sudorale. diminuent. L'assi-
milation augmente, tandis que la désassimilation décioit.
La production d'urée baisse. Houchard a trouvé dans riirine du jour
un poison narcotisant et dans l'urine de la nuit un poison convulsivant,
ces deux poisons étant antagonistes. .Vu total, les urines du sommeil
ont une toxicité moindre que celles de la veille. Les muscles lisses se
laissent facilement relâcher, les léservoirs deviennent plus tolérants. La
r,' ^i:mioi.i)i;ii-: nr systhMi; .xfcnri-yx.
l(Mii|it''riihii(' ci'iilialr s'aliaissc (de .Maiiacéiiu'). l/a|i|M''lil du SDinnicil.
(■(iiiniic (lisail l.aM''i;ii('. n'a pas (\r localisalidii. ("."csl un licsniii i;(''ii(''ial.
On a parl('' de i rnlii's du soiniiicil, mais leur cxislciici' csl loni an moins
liy|Hdli(''li(pi('.
l'cnl-on li'iin\('r pcndanl le snmincil ini rlal analiimi(pi(' sp(''rial dn
svslcnn' nciNciiN cl en parliculicf des ccllnles. I.n IS'.II, l,(''pinc se
demaiidail si ces (diMnenls ne siiMssaient pas nue snile de r(''liaclion.
Malliias Dnval a l'ail jdncr inj^énienseincnl ini iMc à la léliaclion des
e\lrémil(''s |)ridnplasmi(pies — dcndiiles — des iiennmes el à la suppres-
sion de lenrs relaliniis enlie en\. I) anire pari, axcc la UM'^llindi' de (i(d^i
nn a pn cdiislaler des aspeels \arialdes de la (■ellnle iierxense snivani
(prclle (''lai! à l'i'Mal de i epes (in ;i I i''la[ de rnnelidniu'mi'nl.
.Mais en semme il n \ a pas. ap|)u\i''e sur des faits snriisainnu'iil posi-
lil's, de lli(''(Mie anal(imii-plivsi(d(ij;i(|ue dn semmcil. Ces! enenre,
d'anlre pari, nne (jneslinn cpie de savoir s'il l'aiil envisager le sommeil
comme nn (''lai m'^ualil', idmme r(''snllanl de la c(_'ssalion de ccrlaiiies
l'oiictiims. ou si au conliaiic il l'anl en l'aiie une roiiclion v(''U('lative
autonome. Claparcde le regarde comme « nue ronclioii de ([(''l'ensc, un
iustincl (pii a pour but. en frappant lanimal d'iucriic. de l'empèciier
(1(> parvenii' au slade d'épuisemcnl ». Le sommeil, d'après Claparède,
est nne reacruni de d(''sinléresscincnt pour la situation présente. « (le
n'esl pas. dit-il, parce que nous sommes intoxiqués (pie nous dormons,
mais nous dormons pour ne pas l'être. » Ces vues quelque peu finalistes
sont intéressantes, mais ne nous éclaircul |ias sur le mécanisme intime
(lu sonuneil.
Quoi (pi'il eu soit, une (l(uni'''e reste positive, c est (pi il ne peut v avoir
de sommeil (pi'aulant qu'il y a abolition des f(jnclions de conscience.
Celles-ci dépendent élroitcnu'nt de rantoniatisrne psychologique. Fonc-
tions de conscience et f(mctions ant(uuati(pies sont évidenuiient soumises,
comme toutes les fonctions de l'organisme, à des conditions anatomiques
et plivsi(dogi(|nes, el d'autre part I(m6 les plK'Uoiuènesde la vie organique
ont lui icleulissemeni sur les foncli(ms psvcliiques autonnUiques capa-
bles de ré'seiller à leur loin' les fonclions de C(mscience. C'est dans ces
proposilions (pi il l'anl. à mon sens, cliercliei' la clef de hniles les
alleinles patliido^ifpies (|ne peni pn''seider le sommeil.
Sommeil pathologique. — Le sonnneil piMd i''lre Ironlilé par
divers iii(''canisnies el I on conçoit lli(''oii(pieme!d (pi'il evisle des Iroidiles
tlu sommeil par all(''raliiins analomi(pu's des centres nerveux, par anto-
ou liéléro-inliivicalKin de ci's ceiiires. par troubles circulatoires, etc.
D'autre pari. Ions les ap| ids de ranlomalisme psychologique en rapport
ou non eux-mêmes avec des a|ip(ds de la vie organiipie peuvent
alleindic le sonnneil. dans sa production, dans sa durée, dans ses
(|nalités.
Je néludierai ici (|ue les ius(nnuies et les divers sommeiK palludo-
gi(|ues ]iroprenient dits.
rnonii.hs ni- i:i.\ri:i.i i(,i:\ci\ n
Insomnie. — l.uixinc le sinnini'il i'>l (liiniiiiir' iiuImIiIc ni dm
sii|)|iriiii(''. (Ml ilil (|ii'il \ ;i iiisoiiiiiii' |i;iiii('llc (Hi lnhilc. (iii liicii ciiCdic
l'diir I iiisiiiiiiiir l'iiiiiiiic |iiiiii le ^(iiMiiicil iKitiiiiii. il v ,1 une ({iicslioii
individiiclli' (liiiil il laiil Iciiir cumiilc : |ii)ur iiiic iik'iir' ciii'-i' l'I dans îles
coiulilidiis idniliiincs Ici siijcl ;uii;i do riiisoimiic, .-duis ({u'iiii aiilic ne
prôseiiliMii ([lie |M'ii (III |ias di' lioiililcs du sdiiiiiicil. I.cs lails (iii l'iiii a
ronstali'' la diiniiiulidn iirogrcssivc du snii il ii pi'ii |iivs au iu(''mc ùjie
fiuv les asccndaiils et les dcscciidaiils ddixciil-ils l'Irc ac(('|il(''s sans
CdiilcstalidU ".' V a-l-il on non une insuninic lii'n'dilaiii'? (l'csl là une
(|uesli(iu encore iiiccilaiiie.
On |Miil iani;cr li"~ laiiso Ai' riiisoiiiuii' dans les trois j;rdU|ies siii-
\aiils : dii liii'ii clic i(d(''\c d une alh-ralidii drf,'aiii(|ue on rdiu'liduiudle
du svsièine iici\cii\. dii liicii elle csj sviii|itoiiiali(|iie d'une alVeelidU
\ise(''rale on d un ('lai m'iiiTal d\sc|a^illuc, ou cnlin elle ri'Mille d'une
inlecliou ou d nue iiiloxicatioii.
Los alVeelioiis (■('■n'Iiiales douioiirenses ou accoin|ia^U(''cs de Iroiildcs
vascMilaires notables eugeudreul rinsonmie: telles les niéniii^iles aijiuës,
les tiinieui-s céiélirales. la paralysie fii'iiérale et surtout la syphilis eéré-
liiale, où rinsoinuic. jointe à la c(''piial(''c, aci|uicil nue \aleiir M'iiiiolo-
<ii(|U(> iiuportaule.
Dans la plupart des alïeetious mentales, en partirulicr dan^ les alla-
(|iics de inanité aigui', rinsonmie est de r(';,de et tenace. Uaiis l'hystérie,
rinsoiuuie s'observe assez souvent et dans la neurasthénie on sail coui-
bien elle est pail'ois dillicile à eonibaltre. On la rencontre égalciiicnl 1 liez
les obséd(''s. et (du^z les pliobiqui^s (die n'est pas jare. Il cxisie du reste
une phobie de l'insomnie, les sujets qui en sont atlciiils iic doinicut pas,
parce ipiils ont |)eur de ne pouvoir dormii'. D'une manicje j^énérale,
loiit ce (pii entretient l'aclivih'' psyidiique dans nu certain état de tension
est une cause d'iiisoiiiuie. (]'csl du reste un fait d'obM'ixaliou banale
([lie la eoneenlralioii de l'espiil sur une idi'c ciiipiM-lii' ou rclarih" le
sommeil.
Dans le doniaiiie de la seii^ibilili' ^('■ii(''rale les causes d iii^omnie sont
fréipientcs. tel est le cas |iour les j^rauds traiimalismcs. les plaies, le
zona, les panai'is. Je citerai encore les uévral^des de divers oi'dies, rpii
s'exaspî'rent souv('ut an lit [lendant la unit, par la raison (|iie l'attention
du sujet est moins distraite ipie dans la jouiik'c. Tontes les di'mangeai-
sons (>l les prurits, le prurit nerveux et eu parlicnlier le prurit anal
s'exaspi-rent au lit. Certaines douleurs, en pai'ticulier Facropaiesthésie,
ne survenant (pie la nuit, sont eiH'orc nne cause d'iusomuie. 1/hvperes-
tiiésie de certaines sensibilités spéciales, de rou'ie en particuliei', joue
encore un n'de important dans la pi'ivatiou du somundl. (!ertains sujets
sont tourmentés pai' des bourdonnements d'oreilles, par de-^ hiiiils divers
rendant le sommeil impossible.
DilTi'i'eutes maladies, parmi les(piellcs les cii'ihoses !iépali(pies,
riiypertro|)iiie cardia(pu' avec palpitations chez lesiK'vropathes.rasyslolie,
■.>.'i ^hMioi.iii;!/-: nr s)si /-.'Ml-: xi-:i:rFi\
coiiiplciil Miuvciit riiisiiiiiiiic ;iii ihhiiIh'i' de leurs iiiMiiircshilioiis ; (l;nis
cette (leniièic nièine. l'insoiniiie est luirlois le si^ii;il-syiii|)lôiiie de ht
dise. La iié|)liiile iiiterslilielle \mv hi |i(illiakiii'ie oii la polviirie (|ii"elle
déleriiiiiie est éj^aleiiienl une cause IV(''(|iieMle d'iiiseinnie. Il en (>sl de
iiiéiiie |i(iiir la i^dviiiie neiveiisc. l/aiiliiilisiiie, sons le couvcil de la
jimille, du diahèle nu de rcdiésih'. rail(''i'i()-sclér()se, causeni encore
raliseuce du sommeil.
Les al(('Talions (jualilalives ou (|uantilalives du sau^ ducs a une liirec-
lidu nu ;'i luie inloxicalion, sont aussi l'réi|ncnHui>nl la source d'une
insemuie |ilus on moins |Udii(Mici'c. Un sail (|U(d n'de im|i(irlaiil joue
l'insomuie comme sij;ne de d(''l)ul d'une licvie ly|dioïde ou d'uiK^ f;i'ippe,
et coiuLieu il esl rié(|uent de complec l'ahsence de sommeil au rang des
svni|)lômes du rluimalismc articulaire aigu ou de rérysipMe, suitoul
lors(|ue celui-ci gagne le cuii' chevelu. Kniin dans |)res(|ue loules les
intoxications aiguës le sommeil l'ait dél'aul,
(diacnn enliu connail l'inlluence du car('', du IIk''. du taliac sm- la pio-
diicliou de l'insomnie.
Comme pour le s(uiuneil uoiinal, on a leclierclié dans l'insomnie
l'cxisleuce de uu)ditications histologi(iues des cellules corticales du cer-
veau. .Vgostini el Landierto Haddi ont déciàt en 1898 des modifications
liistologifjues de ces cellules-, mais ces altérations n'ont lien de spécilique
et se icnconlrent dans nondire dalVections où l"ins(Mmiie l'ait com|dcle-
nicnt défaut.
Narcolepsie. — (le terme lui emplovi'' pour la |iremière l'ois par
Gclineau (18<S1 ) pour di'signer une « névrose lare, caractéiisée par nn
Lesoin subit. irrésistiLle de dcninir. ordinairement de courte durée, se
produisant à des intervalles plus ou moins rapprochés et ohligeant le
sujet à tomher on à s'étendie pour lui (d)éir ».
l/iuvasion du sommeil est plus ou moins hrutale, précédée de courba-
(urcs, de sensation de constriction céphalique. Les paupières sont
loni'd(>s, les yeux sont le siège de légers |)icoteinents. La marche est
pénible el incertaine, i'iestpie constanunent. en somme, il y a avant que
le malade r!'(\i- au sommeil nue période prodromiqne. Mais celle-ci peut
être plus ou moins courte el parfois être assez réduite |)onr prendre le
malade an milieu de ses occupations, sans qu'il ait le temps de se pro-
téger conlri' les accideids anx<piels peut l'exposer un sommeil profond.
Lors(pie le uuilade a succombi' au sommeil, la résolution musculaire est
.généralement complète. Les membres soulevés retombent inertes; les
traits soid affaissés et même, d'après Féré, les muscles de la face pour-
raient être parésiés et les joues vibrei' à cha([ue respiration. Parfois au
lieu d'être en état de résolution les muscles sont au conlraiie en état de
conteidiou pins ou moins nniripiée.
Les sensibilités générale (>t spéciales son! idduses cl seules des excita-
tions inicnsives el r(''pi''l(''es peuvent s(ulii' les malades poui' (piebpies
instants de leur lorpeiu' dans hnjnelle ils reloudteul pres(|ue immé-
Titncni i:^ iii: i imici.i.h.icm i:. •a,
iliulcniiiil. I.i's liiiirtitiii> :;i'iicr.ili's de l'(i|i;,iiiisnic siiiit liilciilics. I.;i
l«-m|nT;iliii(' ivsto ct'iicml.uil iiunniilc.
I'('iiii;iiil le snininoil li's f'oiiflidiis iiilrllcitiicllcs m' Irinnciil il.itis iiii
rlal v;iii.ilik'. Taiiiril l'iiicimscit'iicf l'st al)S(iluc. Taiitol ccitaiiis proi-ossus
|isycliiinii's (■Irmciilaiics [n'isistciil, se liadiiisaiit par îles «jesles et des
paiiili's roiiruses cl (iiii'l(]iicri)is par du soinnaiiiliiilisiui'. Il (--I iMiliii des
malades (huit la l'itiisciciici' veille el «pii soiil au ii'veil capaldes de
laeoiilei- ce (|ui s'esl passé dnraiil leur sdiiiiiu'il.
La duiée de ralta(pie varie eiilre (pudipu's se<()ndes el pliisieuis
heures el, suivant la duit'c <le la crise, le réveil est hiusipie ou pid^M-essif.
La durée de Talhupu' esl à peu |)rès c(inslaul(> pour joutes les ciises d'un
uiùnie iuala<le.
Les circousl.uiics ipii ilé-leiMiinenl or( asioniiclieinciil la crisi' soûl
extrènienieut varialdes suivant les sujets, mais oui élé ipiehpii'l'ois trou-
vées assez (i\es pour un sujet donné.
Valeur sémiologique. — La iKUTulcpsic esscnlielh' ou iiliopn-
tliiqiw ne parait devoir persister dans les cadres nosoloj;ii|ues ipi à titre
de dénomination daltenle, donnant une étiquette provisoiieà des cas tels
ipie ceux (le Macm'mac (IS'.til). de Se/.ary et de Montet (malade de mou
service (le la Salpètri(M'e i lilOS). Cette nai'colepsie dite essentielle a inn'
évolution cliroirKjue. Elle comprouiel la \ie sociale du malade et jient
devenir le point de di'|iarl de tronhles p>ycliiipies. Il n'y a i;énéralemeul
pas de narcolepsic sans causes. Mais ces causes sont des |)Ius varialiles.
Les tuiiit'urs cércbi-alcs (^Salmon, .lanel. Socea, Gorvin, lii^lielli. l'rau-
ceschi, Raymond, Sandre, etc..) l'occasionneraient assez rréipiemnienl.
La narcole|)sie se produisant dans ces cas n"a aucune valeur de loca-
lisation. I>ans la polieiiri'plialiU' supérieure aif/uë. la poliniréplialile
supihieiire subaifjuë ou clironique (Mauthncr, (lohlzieher), Vencéplialilc
p(ir(iliiliijiit>{Vtnv). la narcolepsic se trouve signalée. Mais c"est surtout dans
rencéplialile i)rovo(piée pai" le trypanosama fpinibiense. dans la iiialtulie
(lu soiiiiiieil (les nègres, que la narcolejtsie se trouve avec une Irécpience
saisissante. A celle-ci je consaei'erai un paragraphe spécial. Dans la
inénimjite tuberculeuse (Lesage et .Vhramii, on a signalé des attaques de
smnnolence ipii semblent pouvoir se conf'ondie avec la uaicolepsie.
h'autre part des crises de sommeil ])aroxyslique peuvent survenir au
cours des inluxicatiuus les plus variées, que celles-ci soient auto on
liél('Mii-toxi(pi(>s. Le chloral, ro|)ium, l'alcool, le haschich, le chloro-
jor l'éllier peuvent chez des prédisposés provoquer des allaqnes de
sommeil précédées, accompagnées ou suivies d'hallucinations j)lus ou
moins groupées en un état onirique. Ce ne sont pas là des narcolepsies
pures, vraies, spontanées. Chez les ohi'ses, les dialiétiqnes. les uréiniipies.
les niyx(edémateux, chez les sujets atteints d'insuffisance hépatique, on
peut rencontrer des atta(pies de sommeil i(lenti(pies eu somme aux crises
de la narcolepsic.
Dans les infections (jt'iK-rales, des attaipies de narcolepsic peuvent sui-
21; shMini.oi.it: 1)1 s)-srj-:.Mi-: .\i:iivi:!:\.
venir sdil an cdins de leur l'Vdliilion. sdil ciiiisécnlivi'ini'nl. I a uiipiM', en
(iiiili<'nlii'r dans des (''|iidrmi('s anciennes illiiniéianins, l.e|pe((| de la (llo-
lure. lî. I.(mi;ueli. csl rall'iTli(jM ipii le [dil^ lialiilnellenicnl ^e Iniine en
lan-e. Il ex| d'anlre |iail uni' allrclidii lare cl mal c(innne, la iimifi.
MaiscMiiilahlcnicMl riniiie (•éi('lir(i-s|)inale ilc la j^ri|i|M' ilirann ) dans la
•-\ Mi|i|innalni(ij^ie de huiuello la narc(ile|isie lieiil la première |ilace(Tran-
jcn. Ilanmieischlag, l'iiesler, l'anidieimei', iialiii^i'r el lîaiict).
Kidin la nai'ccdepsie penl l'aire |iarlie inléf^ranle de la v\iii|i|(imiilidii^ie
ili's iicrro-^cs. li\sl('Tie cl (''|iilc|isic i IV'réi. I,a calale|isic cl la ir'lliarL;ie de
rhv|in()se |M'ii\cnl m(''mc, dans nnc cerlaiiie mi'sinc, l'hc assimih'cs à la
nare()l('|isic.
Maladie du sommeil. — La nuihidii- du soiiniwU — lr\|ian(is(imiase
linmaine — dne an Ifiiptuiosaini' iidiiihiciisc esl nne alleclion limilée dans
son e\|iansi(in à I .\rrii|ne el s|M''(iidcmenl à r.\i'ii(|ne nccidcnlale el cen-
Irale. l'ille sévil siniiml le loiii; des Meuves el se |irri))aj.;e |)rinci|ialenienl
par rinjermédiaiic d nn ni(Misli(|uc. la (ilassina /Kilpalis. I'',lle alleini de
(ir('Téicncc la laci' iMiiic. mais les l'jir(i|H''eiis sinil liiin di' |iii''senler à
-~iiM l'ndniil une imminiih' alisidne i l'alricL-Maiisiin, i)iil|iin et Todd.
Urnmpl i.
I.V'voInliiMi i\r la maladie rcconnail Iniis p(''iiiides (pic pri'ccde nne
IK'riode (1 inenlialinn el d invasion. Celle-ci dure rail de I m il à \ inizl jniirs.
i,a pi'eniièi'c péi'iode se caraclérisc par inic lièvre irit'Liniièic de 58 à
i(l (ie;,frés, cnnpée de jiériodes d'apvrexic. par nne raildes>e f^c'iK'rale, pai'
nne sensihililé (îxa<;érée à la donieni-, par des pi'riodcs d'exeilalinn eéré-
lira!<' |)assagère. Insomnie, c(''plial(''c. cxanlhèmcs. pruril, adénopalliies
en parlieiilier cervicales, caiaclérisenl cncm'c celle première période.
A la deuxième période on oliserve lie I acicnlnalimi des si;;nes |)ré-
cimIcmIs, (In IreinMemciil, de l'apalliie el cnlin de la sonniolence, snr-
vciianl (jn non sons l'orine d'accès, de crises de narcidcpsie (pii. an l'nr
el à mesure de rév(dnliou. se ra|iproclicnl les unes des aiilres. l'ji
^('•iK'ral. ces accès de narcidcpsie soni |)récédés par dill(''renls pliiMio-
mèues. à savoir : un plosis liilali'ral parfois exh'èinenieni accusé, et inie
i-i'pliali'c IVonlale. l.e plosis pri'cèile l'allaipie de sommeil el dis|iarail
avec elle, mais à lui'sure (pie l'allcclioil (''Vidiic, celle inlirmillence du
plo^i-- diiiiiiiiic el la cliiile des paupières peiil alors persisler dans l'iiiler-
valle des accès.
\ la lioisième pi'iiode, la somiudeuce esl conliiiue. l.e malade ne scui
plu-- de sa lorpeiir. Il ne niau^ie ni ne lioil ipic (piaiid on \'\ force. Les
pli('Mi(unènes nerveux au^menlenl. (In penl conslalci- des accè-- déliranls.
des ccMivnisions épilepliformes ^généralisées ou à Ivpc jacksimien. Il v a
dn li'cmhleinenl innscnlaii'e j;ériéralisé; la mairlie el la pai'ole sonI
iinpossildes; raniaif;iisseinenl ik'vieni exlri'mc cl la mnri siii'vieni dans
nn temps variaMe: la durée hdale de la maladie penl Tire de (piidipics
semaines ;i noniliic de mois.
On a déci'il des foiiiies de |;i Irvpaiiosmiiiase ;i complicalioiis iiervenses
Ti.oiin i:s /)/•; / i.\ ii:i i lu- \ci:. -n
|iaiiiciilii'rcs : roiiiir iiii'diilhiii c ,i\cc ii.ir.-iph'uic i Mailiii cl (iiiilliiiii). iKniic
{•(''IvI)1-mI(' iM.iilin ri ji.nii'). Idiinc (■('i('lin>-s|iiii;ilc I .N.ili.-iii-l.jiiTicr cl
Si'zarxi. riii-iiic a\ci' cniiv iiUiiuis i licx i, Idniic (l(''liianl(', IdiMic calalcii-
li(|iif (l!i'\ I.
I.'a^vill |iallHi;^riif 1(1111111 ili'|Ulis II'- ivcliciclii"^ lie (la>l('llaiii ( l!llirn.
(ir-jà {'iilri'vu par Hiillaii rii l!l(l|. m' Iniinc dans le saii^ cl dans le sur
i;anj;li(iniiaili' a\r<- une assez ;;iandr lacilili''. ;i la dciixiciiic |ii''i-indi' Ai' la
nialadii". pins diriicilciiiciil à son didml. du le icIriMnc dans le lii|niil('
(■('■pliald-iacllidicil (pii pi/'scnlc en niiMiii^ Icnips imi' l\ niplincx Insc s(Mi\cnl
rnarcpK'c.
I.c rrrliijf iitinihisaiil ne pcid rire cdnrdndn a\('c la maladif dn sinn-
Mieil. C.Vsl I maladie caiaelérisi'e pai' des accès de paiH'sics ninincn-
laïK'CS. s'aec(im|iaunanl de I rnuliles \ isn<'ls cl i\r dmilenis verl(''ln'alcs à
in'adialidiis, sans (pic rinlclli^cncc ni la said('' uiMicralc soient allciidcs.
Il V a Irois Ivpes piincipaux de pliNsionomic du malade : le lype de l'en-
dormi, le l\pe dn recncillcmenl cl le l\pc de l'axcniile ivre. (Voir S('iiii(i-
loil'ic (lu rciiif/c. I
Sommeil hystérique. Léthargie. — .\nil)idise l'ai(' dil (pie
c'csl un " sommeil pai' le(pi(d les lacnlh's cl puissances de l'ànie soni
cnscNclies. en s(Mle (pi'il scnildc (pic l'on soil nnul ". ITcndlci-, lîonliics.
Kspanel se sonI occnpi's de rii\sl(''iie cimialensc. l'Ins i{'ecmmcnl C.liaccol.
l'ilres. ll(dio\c. Achaid. llaiHlIord. .^leiiicr. (.illcs de la Tonivlle mil
(''Indic' l'alhKpie de sommeil li\s|iii(pic.
ilarcincnl les alla(|nes de sommeil livsli'riipie conslilnenl la prcini('Te
maiiircslalioii de la ik'M'osc; d'indinaiie (dics lermincnl nue on pln-
siciirs alhnpics conMilsiNcs. Ni l'ài^e ni le ^e\e niml d'iH[liieiicc. Taiili'd
lirMS(piemenl le ^njel csl plcne^i'' dans le sommeil. Ianl('d il cxisle une
aura pr(''moiiiloii c. lue fins cndcnini. le malade a la l'ace soil pâle, soil
c(dor(''e, les iims( les. en pailiciilicr les mas.scMers, sont (■()iilraclnr(''s. les
veux soiil con\nls(''s cl rcconveils pai' les pau|)i('ros fpii piH'senlenl des
lialleniciils rajiides. I.a rcspiralion e^l calme. siipei!ici(dle. laiili'il ralenlie.
Iant("d acc(''l(''r(!'(', laiih'd all'cclani le l\pc (dieyne cl S|(d\es. comme dans
lin cas d'Acliai'd. I,e pouls liai i é^nliiTcmcnl . hapirs Cdiarcid la liMiipi'-
laliirc ne (!(''passe jamais .")(S","). On peiil coiislaler- l'exisloncc^ d'une anes-
lii(''sie sensilivo-scnsorielle i;(''ii(''i-alis(''('. Cependanl la pei'cepliim n'esl pas
aliolie, car par la [iression des zones diles hysh'rogèiies on peiil lappider
niie cris i (pndipicfois amener le n'vcil. <>n peiil rappider à ce
propos riiishiirc dn malade de rrendier ipii cnlendail les pr(''paralirs de
niorl se l'aire aiiloiir de lui. sans piaivoir '^orlir de son (''lai. 1, aliinen-
lalioii du snjcl doil prcsipic Ion jours id rc |nali(pi(''e arlilicicllemenl, cl
si la l(''lliarj;ie se pr(doiii;e. le l,;ii\ de riiii'c diminiic. le --ujct iuai;;ril.
Cerlaiiies allaip;c> de s(Miinieil m, ni Inusipies cl ((uirlcs. psciido-syn-
cojiales; d'aiili'cs se proloniiciil pendaiil plusieurs licuics. (piidipielois
ni(''ine r('dal de mal dure des semaines (d des mois, l'arini les allaques
à (■■V(dulioii rapide, il laiil sii^nalcr cidles (pii (li'djiilcnl par un vi''iilalile
2s si.M/di.iiciii-: nr svsti-.wie .\i-:iiri;n\.
iclust'l (liii'Oiil liiiis ou (|ii;ilic jdms : elles iiiéiilenl le nom A'aiiopJcxie
Itijsli'rùiiw t\iu' Deliove leur ,i iloiiin' en hSSCi, e| on( été étudiées snitonl
\t;n AeliMid (IScSTi. (lénéialemenl la lerniinaison île ralla(|ne île soiunieil
se lail |iai' une crise eon\ulsi\e ou par le [lassaue à un autre aeeiilenl de
la iK'vrose. Laniliinzy eite des cas de mort. I ne attaijne de sommeil
liystéiiiiue i|ui s'est présentée sous la foiine di^ léthargie, par exemple,
peut ré'cidi\er sons la foiine narcoi(>pti(pie ou la forme a|)opleclique. (le
sont là dailleuis autant de translormalioiis de l'hystérie convulsive.
Kxiste-l-il une léthargie proprement dih', c'esl-à-dire inie variédé de
sommeil conlinn et pridongé, (|ui ne soil pas à mettre sur le compte de
rh\st(''rie? Ces! ce ipi'on a admis |)enilant longtemps, et ou a l'ait de la
léthargie inie enlih'' moihide. Anjourd'hui (jue lliyslérie nionosynij)to-
matique et que le poivmorphisme de la n(''vrose sont bien coinuis. il
semiile assez ilil'licile d'admettre l'exisli'nce de la léthaigie eu dehois
de riiystérie.
Le diagnostic du s eil hysti'riipie est parfois des pins délicats. On
écartera la syncope \ raie, qui d'ailleurs peut suivenii' chez les hystériques
et icudre ainsi la dilft'renciation plus couqjlexe. Il fandi'a aussi envisager
la possihilili' d'un coma, en particulier du coma uréniique, dans lequel
on peut voir connue dans l'hyslérie des attitudes catalepto'ides (lirissaud).
i,e sonuneil hypuotiipie ne sera pas toujours facile à dépister. La stupeur
mi'lauioliqiie à l'orme dépressive se jugera par l'évolution. La narcolepsie,
ainsi qu'on vient de le voir, peut être d'origine hystérique, et la dilVé-
reiKîiation eulic le sommeil hystérique et la narcolepsie, bien que tentée
par l'armentier. me paraît bien difficile à étal)lir. On devra aussi, sons
peine d'erreur des |>lns graves, distinguer la léthargie hystérique de la
mort réelle qu'elle simule parfois à s'y méprendre. On ne compte plus
actuellement le nombre d(; léthargi(pies qui ont été ainsi ensevelis. Une
petite incision artériidle sera, dans quelques cas, un moven auquel on
devra avoir recours, lorsqu'on n'aura |iu se prononcer |)ar aucun antre
procédé.
L'importance que re\ét le sonnneil hystérique eu médecine légale est
iuMuenst!. I^a possibilité du viol dans cet état et sans que la malade en ait
conscience esl aujourd liui établie.
AUTOMATISME AMBULATOIRE
\j'(niloiii(ilisiiii' (iiiihiihihiire est encore \\w forme que peu! revêtir le
somnambulisme hysti'rique. .le ferai de suite remarquer qui^ cette variété
simule à s'y mépiendre Vanlonmlisme comilial ambulaloirc, aussi
coiifondi'ai-jc les deux descriptions en une seule. Les malades font des
fugues, ils ont une tendance à la déamhniation et aux voyages : ce sont
de véritables dromomancs. La fugue peut dui'er quelques heures ou plu-
sieurs jours; au l'etour à l'état normal, ce qui s'est passé pendant le
voyage esl elfacé du souvenir du sujet el jiar riiypiuise on peut très sou-
riiiiriiiiîs iii-: i:i.\rh:i.i iciwci:. rj
veiil lui lairo i:u(iiit('i' tous les détails de s;i l'ii;:iir, les ciidniils où
il est jiassé, etc. l'ciidaiil les iiiarciies, les arti's de la vie nrdiiiairc
s'i'xocnli'iil iioiiiialciiicnt; ccpiMidaiil on rcmarciuc [lailois un air lia;;aid
et conrt'iilir assez s|ié(ial. Itaii'iiiciil au cours de ci'l auloinalismc aiuliu-
latoire, les malades exéenleul des actes ré|iiélieiisildes. I,i' déhui est
t|ueli|uetois préci'dé d'une auia rt Taccès souvent se termine |iar d(îs
crises convulsives. Mais le lait n'est pas constant. Les faits d'é|(ile|)sie
|)rocursive et d'hystérie anihulatoiie ne se com|ilent plus aujourd'hui.
.Vprès Chareot. Kéré. .1. Voisin, .lanel et i'ilres ont étiulié le sujet. Ilé^is
(1895) a l'ésumé les caiactères dilVérenliels de la iuj;ue niorliide dans la
t'(die. l'épilepsie, riiystérie. la neurasthénie. Pour Zéri (IcS'.ir)), la dro-
momanie serait un phénonii'ue psyehasthénii|ue. l'.hez renlanl, C.euek
Sinierka (l>Sil7) a l'apporté un cas intéressant dantomatisme andin-
latoiie. U'après Sai)razés et de Hatz l 18117). on pourrait même voir lan-
lc)matisnie ambulatoire dans la cysticercose de rencépliale.
du peut avec Géliin (18!lii résnmei- ainsi les caractères des diverses
varii'tés d'automatisme ainhnlaloiic : à la luffue épilepti(pie appar-
tiennent la soudaineli'. l'anhimalisnie. les impulsions aveu<;les, l'incons-
cience, l'absence de but. l'aumésie complète: à la fui;ue bysléricpie, le
détei'minisme inconscient, mais rellétaiil une idée antérieure, la cohé-
rence, la logique des actes et la lixité du but dans la eovirse malj,'ré
rantomatisme apparent, enfin l'amnésie habituellement moins absolue
(jiuMlans l'épilepsie: à la i'ugne neurasthénicjue ap|iariiennent la cons-
cience complète de l'idée, de la mise en marche, de la i'ugne, et le sou-
venir complet de tons ses détails. Je lais de fortes réserves sur l'exis-
tence de cette dernière l'orme que je n'ai jamais oltservée chez aucun
neurasthénique. Géhin conclut à l'irresponsabilité de tous ces individus
durant leurs fugues, à quelque classe morbide (pi'ils appartiennent.
11 me reste encore à signaler l'opinion de Francotte •, ISUT). ipii tend à
faire admettre l'existence du somnambulisme alcoolique, c'est-à-dire
d'un état provoqué i)ar l'alcool, où le sujet agit d'une façon apparem-
ment normale, mais sans en avoir conscience, ou du moins sans en
garder le souvenir. I.e somnambulisme alcoolique ne s'observe habituel-
lement que chez les psychopathes héréditaires. Les actes commis doivent
alors bénéficier de l'irresponsabilité, à moins qu'il ne s'agisse d'une
ivresse voulue, ])r(''m(''(lil(''e.
SUGGESTION ET SUGGESTIBILITÉ HYPNOTISME - PERSUASION
iïuivant la définition de IJernlieim, la suggestion n'est autic chose
que « l'acte par lequel une idée est intioduite dans le cerveau et acceptée
par lui «. Une telle définition me |tarail. d'une part, trop extensive, et,
d'autre jiart, ui- teuii- aucun comple des ilonnées psychologiques ipii
permettent de dissocier daii> une nicnlalilé dune jiarl, les phénumènes
30 si-:mioi.(ii,ii-: Dr s).^ti:mi-: .\/:/ii-/:r.\.
(le lauloiiiiilisiiii'. cl ({'.'iiilrc |i;ii'l. ceux de l:i ((iiisciciici' iiicIImiiI cm
jeu les lanilli's |is\(lii(|iirs sii|M'riiiir('s.
,1c ili'lliiirai ildiic l;i Mi;:iic>li(ni en ilis;iiil (|iic c'csl ImcIc par lci|iicl
une iilcc C--1 inlnulnilc i\:i\\>~ le ceiNcaii cl Mcce|il(''e |iai' Ini. sinis ijii'il ij
ait jxirlii-ijiiiliiiii it cfltc (iccci)l(ilion de phrniiiitétiex de consciciici'. La
siiiificslion, >i 1 lin iiiélèi'c. est coiistilncc par l'inlrodiiclion (l'une idée
dans le ccivcan d'nn >njel cl |)ar radinissiiin inrahmldirc de celle idci;
pal- ce snjci.
La snii{;eslioii sadii'ssc donc et ne sadressi' (|n'ii 1 anliiniatisinc ccré-
liral, et se l'eia d'autant mieux et d'autant plus aisénicul que celui-ei
sera plus dcj;a^é des actions cxci'cées par- la conscience |Psvcli(doj;i(|ne
su|iérienrc.
La xii(i<icslibiHli''. (pii exprime le (k'ijir ili' rcccplii'ili- il' ini sujet à
l'actiim siKjfirstlrc. scia donc d'autant |>ins maripiéc (|ue le sujet en
expérience sera |ilns ou nniins privé de ses facultés de conscience, (|ue
son contrôle intellectuel seia, d'une Façon contini^ente et accidcnlelle ou
d'une lacou (puisi-permanente, plus ou moins diminué.
Toute iili'c admise sans contrôle inlellectuol pr(''alahle étant donc — et
par dt'liuilion — une suggestion, — il en résulte claii'cinent que tout
iniii\idu. à îles degrés divers, est suggestihie. L'éducation n'est, eu
sounuc. i|u'ime longue suggestion d'autant plus facilement admise jjar
l'enfant, que celui-ci ayant moins d'éléments de comparaison, et, |)ar
(•onsé(|uenl. de jugement, a nécessairement un contrôle intellectuel très
réduil.
Les individus diiiil la personnalité est plus accusée l't ilonl l'esprit
crili(|ne esl forim'' seronl. au contraire. |peaucon|) |ilus n'fraclaires à la
suggestion.
l'our un mciiie individu, son degré de suggestiliilité peut varier sui-
vanl deux ordres de conditions Iden difîérents. L'un affère à la per-
sonnalité de celui qui piatiipie l'action suggestive, l'autre se rapporte
aux conditions psyclioiogi(|ues momentanées dans lesquelles ]>eut se
Iroiiver le sujet ipii reçoit la suggestion.
\.' (ni toril r ipi un individu esl capalile d'exercer sur un aiiti-c n cx|irime,
en somme, (pu; le degi'é de l'aclion suggestive que celui-là peut avoir sur
celui-ci. L'eidaid admettra une suggesliou venue de ses parents ou d'une
grandi; personne, qu'il n'admettra pas sans contrôle si elle lui vient d'un
de ses petits camarades. L'élève acceptera une suggestion du maître et
non celle d'un aulre l'Iève.
A vrai diie ici le phr^nomène par lequel un sujel s'intègre, en dclioi's
de tout contrôle intellectuel, une idée suggérée par une personnalité
l'trangère. est déjà pins c |ile\e. cl un aulre élémenl intervient, à
savoir la confiance. C'est parce (pi'ou a conlianee que la suggesliou
esl admise, mais la conlianee est un plii'uomçne du subconscient et
n'enlève pas à radmission de l'idée pro|)os('H' ce caractère « involontaire »
(pii caiaclérise et définit à mon sens la suggestion.
Tous les individus (''tant à des degrés divers, et siiivanl la pers(mnalité
1 /l'iiin i:> lu: iisifii k.emi-: si
(le ci'hii (|iii Mln;:rri'. plus iiii iimiiis Mi^;^('>|ililcs. un ciiiiciiil <|M(' la sii;^-
^osliliilih' lie coilsliliic pas un iilMaKiinrnc |i>\ili(i|(iL;if|n(' |ialli(ilii;^i(|iir
l'I (|n('. par (•(iiisi'tpiciil. dlr iir saniail sri\ir de hase à des classili-
catiiiiis n(iMiliPi;iipi('s.
Il n'en est pt'iil-(''li(' pas lunl à l'ail de mmmiic si, paiini les j'aclrurs ilr
la siii;i;i'slilpilil(''. du s i'II lappoilc ii (('mn ipii (li^priidi'iil {\{-^ l'IaK psNclin-
logi(|ii('s pai'liciilii'is dans l('S(pii'ls son! snsci'plililcs dr se nicllii'. un
d'cMcc mis. k's sujcls siii' li'S(|n('ls sCxci'iu^ la siif^j^cslinn.
l/t''lal ps\idi<d(i<;i(pi(' iiailicnlicr ipii conslilnc h-s nicillciucs cnndilions
de sn^yi'sliliilili- csl. à cnnii si'ir, i^'alisi'' dans V Inijiuoxi'.
Hypnotisme. — \.'lnij)n<ilisiiif (in sniinitcll iirariK/iir csl \ii'n\
(■(innnc le inuiidi'. I.cs li^ypliriis. les lli''l)i('nx. les (irccs. ji's ruiniaiiis
iiKMilioiiiiiMil di's piali(|n('s suj;|;('sli\('s dcslini'cs à l'ia|)p('|- liniai^inaliuM
do leurs concilovcns.
PiMidaiil les (lidisades, la snperslilioii lé^iia en iiiaiiresse ahsolne, el
depuis celte épu(|iie les yiiér'isdiis iniiacnlenses, les piix'ès de sorcellerie,
les cures nia^iiéli(|iies nldieiiiient un succès de cnrinsilé mélangée de
teriTui' el un lelenlisseineut (|ui snnl iniu d'èlre éleiuls de nos jours.
Kii I77!l. MesuH'r avec ses liaijuets uuiij:néli(|ues lauc(\ la dociriue du
inaguétisuie animal. Deleuze. lierlraud. le géuiMal iNoizel essaveni de
coidiuuei- C(^s prali(|ues. .Malgré le l'apporl de llusson. r.\cad(''niie reste
l'ernu-e à la (piestion du luagiiélisuie animal, l/alil»' I aria, eu l.S|.">.
tenta d'inlroduire dans la science rinllnence de la suggesliou, nuiis il
resta incompi'is. (le n'est r(''elieini'nl (|n'eii Isil. (pie Jiraid. par sou livic
siu' la neurliypu(dogie lit sortir riiypuotisnn' du Ilot des pratiques néhu-
lenses et des insanités cluuiéri(|ues. au milieu des(juelles il ris((nail l'oit
de somlirer. Il clierclia à ap])li(pu'r l'liy|)n()tisiue aux malades, ipiil
cndormail par diverses uiani|iulatious. Kn France, il faut arriver juscprà
.\zam jionr voir, eu ISOd. lintroduction du liraidisuie dans la litl(''ra-
liire el dans la prali(pie mt''dicale. Mais la queslicm n'a pas enc(H-e pris
loul son essor, l'esprit est trop concentré sur le mode de j(i()dneli(ni du
sommeil. C'est alors qu'en ISGO, Liébeaull fait paraître son livre inti-
tulé : Du siiiiuiicil cl (les (idis (malddiics considi'vés snrloitl au jjoini de
rue (If ructidn du mural sur le pliiisic/uc. Ce livre niarqiu'. dans l'his-
toire de riiypnolisme. la premii're étude sui' la su;^gesliou \(>rliale
comme iniluence thérajx'utique.
Pour Cliar("ot et son l'ciile, riiy|iindisnie était un ('dat patlndogiipie ne
se rencontrant pas en deliois de l'hystérie iM qui ('lail cai'act(''risé par
trois périodes : la calal('|)sie, la léthargie et le somiiandnilisme, périodes
par les(pielles on faisait |)asser successivement h; sujet à l'aide de cer-
tains piocédés. La cataltqisie pouvait être produite |)ar une lumière vive,
un Iniiil intense, (Ml simplement |iai l'ouvei-tuit' des yeux chez l'individu.
l/hypuose est donc un état psycliologicpie dans le(|U(d la suggestihilili''
(ïst accrue au iiiaximiiin parsuggeslion. I.a suggestion elle-même consiste
ici à éteindre chez un sujet, en dehors de sa participation V(donlaire à
3> SÈMKil.iK.IE DU sysTl'CME KKJtrEI'X.
ce pliriioint'iic. loulcs les riuiillrs iisyclioloj^'unics sii|i('iit'iii('s di- la pci'-
sislancc (lesiiiicllcs lésiilli'iail lo iiiaiiilitMi (11111 coiilnili' iiilcllccliicl.
Ici la mise en lilicrlé de raiiloiiialisiiie j)sycli(ili>,i;ii|iic sur i('i|ii('l seul
|)(iiirnnit s'exercer' les aclioiis suggestives secondaires est iiicuiisciciile.
Il n'eu es! pins de nn''nie dans la suggestion à l'/'lat de veille, oii c'est
Miliinlairrnicnl piinr ainsi dire (|1U! le sujet s'abstrait de sa persoiuialilc
|i(inr rece\oii- cl acce|der la suggestion étraugèi'c. il fait en quehjue
s(irte nu acte d(" lui |ir(''alalile. Il renonce à la discussion el au contrôle
des ariiriuali(nis de tiiiil nrdre (|ni consécntivenieut lui seront faites. Il se
niel en xnuuie dans ini l'Ial 1res analogue à celui de la rêverie où l'au-
toniatisnie |)svcliologi(|ue i|ue ne Ciènenl plus les lonctions de conscience
laisse nu libre cours ;uix associaticnis d'idées les plus héléro< dites.
I,e propre (>n sonune de la suggestion, qu'elle s'ellectue dans l'hypnose
(lu (pi'elie se produise à l'étal de veille, c'est de se faire sui' une lueidalité
inin raisounante. éleiide là par action suggestive, éteinte ici pai' action
\()lontaire. Mais entre la suggestion édncatrice subie d'une fa(,'on incons-
cieninient involontaire paice (pie avec la confiance sont intervenus,
iuliibiteurs des fonctions de conscience, des éléments provenant dn sub-
cdiiscient, et la suggestion dans l'hypnose où l'inhibition dn conscient est
eile-iuénie d'origine suggestive, il n'y a en soiunie pas de dillérences
(pialitalives. Le propre de la suggestion, de (|iiel(]ne façon (pi'elle se
prati(pie. c Cst de ne s'adresser (ju'à lautoniatisine psychologique, de
ne pouvoir se faire (|u'autant que cet antoniatisnie psychologiipie est
libéré de tout coiili'(')le exercé par les fonctions psychiques supérieures.
Les diverses formes et les divers degrés de la suggestibilité sont-ils
susceptildes de servir de caracléristi(pies de l'état mental des sujets
atteints de psycboïKîvroses? Il est bien évident tout d'abord que le neu-
rastliéni(pie ibnit le contrôle intellectuel se trouve, par délînilion, sin-
gnli('reinenl atfaibli, sera extrêmement suggestibic. Mais chez lui la sug-
gcstii(ilil(' ne tiendra pas seulement à la diminution de son contrôle
iutellectuel. inaisencoreà la puissance d'action exercée sur lui |)ar toutes
les idées renfermant en elles-mêmes un facteur émotif. Le neurasthé-
nique n'acceptera une suggestion (pi'autant que celle-ci comportera par
elle-mêineun facteur émotif. Il admettra sans contrôle une notion patho-
logiipie (pii lui sera suggérée; il admettra aussi sans contrôh; tidle ou
l(dle notion réconfortanti^ qui pourra lui être proposée. Chez lui la sug-
gestion se fait à la faveur de l'éinotion cl il ii admettrait jtas une sug-
gestion illogi(piesi c(dle-ci était de l'ordre |iiireinenl idéatoire. Ile |dns
le nenrasthéni(pie jirésenle nue suggestibilité inini(''diate et chez lui. il
est inutile de recourir à l'iiypnose ou aux procédés divers utilisés dans
la prali(pic de la suggestion à l'état de veille.
A iiicn considérei' les choses, l'hystérique est beaucoup moins sugges-
tililc (pie l(! neurasthénique. Mais chez lui il n'est nul besoin pour (pi'une
i(l(''e puisse être snggér(''e (pi'eile comporte par elIc-mêiiK; (hrs éléments
émotifs. L'hysléii(|ne admet tout, ou rien. Kl ciiez lui l'liy|in()se à tout
ses degr(''s peu! être la cdiiditiiiii pr('alabie el iH'cessaire à la iiraTupie de
ri!Oii!i.i> m: i:i.\ri:i liclwcI:. ;t:i
lii suggcsl'uiii. Pour rii\st(''iii|ii(' il ii'fsl piiiiil (i"iiir'CM|iii iiiciil |i;ir cllcs-
iiH'iiic une valeur sii^'iicslivc piopic. Si |»iir riiyimosc, par les indcédrs
lie la siii4|;i'slioii à l'olal di' vcilli', les l'oiiclidiis ilc consiicticc oui clirz
lui (lispani, il adiiii'llra aussi liicri la jiliis raliiiiiiit'llc (|iii' la |ilii> iljo-
i;i(|iif on la pins iiivraiscniltlahlc des sngj:i'sli(ins. (Icltc sn;i;;csliliilil('' (^i
(|ni'l(pi(' sorte i^vni'ialc appartient à l'liystéri(pie (-(MMine elle appartient à
l'entant. Kt il ne landiait pas eroire (pie celte sn^|;('stihilit«'' très sjtéciale
(■(Mistilne un earaetère spéeili(pie de riiystéi'i(|ne. pas plus (pi'il ne lan-
drail ptMiser (pie I(M1s les liysléii(|nes soient an nième dei;r('' liypnolisal)le>
et sufij^('stii)les. Il e>l en elVel des inalail('> (pii. |pr(''sentanl des acci-
dents li\st(''ri(pies iieK, -.dul ccpiMiilaiil enliiTi'ini'nl relielles à tonic
sn>i<;esli(ni.
.Ins(|n'(in peni allei' le pon\oir d'inie siii^ueslion"/ I.a sn^j^cslion se
Ixniie-t-elle an domaine de rid(''e, on liieii penl-cllc s rNcncc ju'-ipic
dans le (hnnaine de l'action, (l'est là nne ipieslion (pii an point de\nc
nu'(lico-l(''j;al a une grosse iniportaïu'c. Si la |)()ssiljilit('' du vi(d peinlani
lY'tat soinnandudiipn'ou dansdes (''tats seconds est aujourd'hui i;(''n(''rale-
nient admise, l'opinion est loin d'(Mre aussi nnaiiimo en ce cpii (■(uicerne
le vol (Ui le crime proprement dit. Ou ,i reproclu' aux faits positifs d't^'tre
des faits expi'rimentanx, ([(''tre des ci'imes « de laboratoire " cl parlant
de ne pas (!'tre absolument d(!'nioustratit's. Il est (''vident cpie si |)ouranienei
laconvielion de ceux(pii (loulent encore de la ])0ssil)ilit('' de tels actes, il
tant exp(''rimenlalement produire un ciime r(''el, cette (l('Mnonstration ne
sera jamais faite.
Ouanl à moi j(> crois (pie chez certains indi\i(ln> — je ne (li> pa-- clic/
tons, car ils sont heuicusenieiit fort rares — on peut par la suggestion.
soil |)en(laiit l'hypnose, soit |)liis rarement à lélat de veille, on peut,
(lis-je (k'Irnire toute espèce de liberté, de |)ersouiialit('', de volonh'-. en
faire par eonstVpKMit de vtMitables automates, ob(''issant falalemcnt et
aveiigh'Miient à l'oidre donut'' et cela daii^ n'inipinte (picl domaine.
"Valeur thérapeutique des méhodes de suggestion. La
persuasion. — Les a|iplicalions de la thcrapculiipie sug;;estivc iiuin-
gni^'e |)ar Li(!'l)ault cl (l(''velo|»p(''e par Hernheim ont clé envisagi'cs par
iKuubre (ranteurs, Milne-Braniwell, lîiM^literew, Dumontpallier, X. Forci,
(tbersteiner. I'ieni;a, Ilirt, Altschnl. lunillon, (iingeol. elc... Leiii-
valeur demande à ('Ire discnh'e.
l'ai' \'liiij)itosi' — cl d a|ii('s les hvpiKdogiies — l'action du mi'decin
sciail tonte puissante. Il pourrait à son gié retrancher ou ajouter an
psychisme du malade les notions qui lui semblent inutiles mi dange-
reuses. L'action suggestive ne se bornerait pas à la su|)pression des
accidents soiiiati(]iies divers |)ri'sent(''s |)ar les sujets, mais ponrrail
encore ('Ire nue action p(''dagogi(iue. Un pourrait, dans le sommeil
hypnoliipie faire l'(''(lneatioii de r(!'motivit(^, r(Mlucation de la vol(mt('.
analyser et modilier les r(''actions psyeliologi(|ues de cha(|ue individu.
.V mon sens, en dehors des graves problèmes d'ordre moral ou social
llEjEdiNK. — SéminJOKie. "'
3i si-:Miiii.n(iii-: du système .\eiii'eu.\:
s()iili'V(''s par rii\|imilisiii(\ l(> plus ^ra\i' iii(i)M\(''nit'iil de l;i iiK-tliodc c'csl
(le faire eliez les malades Iriliicdlioii <lc leur (iiiliiiinilisnir.
.l'en dirai aiitiiiil de lu sik/iicsHoii à frhil de rcillc. Si celle-ei ii'iiii-
|iressi(iiiiie |iii> aiilaiil le malade elle ii en a pas iiiniiis pour ri'siillal
dall'aiMir an lieu de l'exallei', sou pouvoir erirupie.
La pcrsiKisiiin esl une mi''lliode |)syeliolh('rapi(pie loiili' dini'reule et
qui éeliappe emu|)lèlemeul aux objeelioiis (|ue soulève la suggeslion. Si
tdie tient compte des pliéuomi'ues du sid)eons('ieiit, dune l'aeon immé-
diate et dirrele elle demande la jiartieipation des fonctions psyehologiipies
siip(Ticiircs du iiKilade au(piel elle s'adresse;. C'est ici <iue « l'idée inti'o-
diiile dans li' iiMNcau du malade » est « acceptée » par lui. Mais cette
acceptation est couscienle cl raisonui'c. Dans le r(')le du médecin ipii
« persuade " loul es! rappel, recueil, direction, rien et à aneun degré
n'est suggoliiHi. lonle conception, toute idée émise \)av le médecin doit
être acceptée par le sujel, ne se heurter ni à ses convictions, ni à ses
sentiments, l.e psychoIlK'rapenle ne doit dcMnandei- à son malade qu'une
chose, à savoir de s'ell'orcer de léllécliir et de comprendre. La persnasioii
loin d'agii' comme la suggestion dans le sens de la restriction de la per-
sonnaliti', tend au contraire à développer cette personnalité, à accroili-e
res[)rit crili(pie du malade el à lui peimettre de faire, en quelque sorte
par lui-mém,'. liliérc de loides les actions frénatriees (pi'ont pu exercer
chez lui nnc inan\aisi' hygiène morale, des attitudes jtsychiqnes on
jiiivsiqnes vicieuses.
Ij'di/nosic esl un Irouhle de la rccomiaissance. La reconnaissance est
ce phénomène psycliologi((ue qui nous permet, par l'usage de l'un ou
l'autre de nos sens, d'identilier un objet que nous observons actuel-
lement, avec un objet anti'rieurement observé et dont nous avons enre-
gistré le souvenir sous forme d'image mentale.
A chacun de in)s sens ri'pondent des images mentales spécialisées
susceptibles d'être directement et immédiatement évoquées par les
e.vcitations sensorielles parties du sens correspondant. Mais il n'y a pas
d'images mentales résultant d'une excitation sensorielle simple. Toute
image menlah; répond à la combinaison d'un certain nombre d'exci-
talions sensorielles. V\u'. image mentale tactile est, par exemple,
constituée |)ar la synthèse d'un certain nombre de sensations d'ordre
physiipic ou d'ordre kinétique. l'ne image visuelle se forme par la
superposition d'un grand nombre de sensations concernant respective-
ment la forme, la couleur, le relief, etc.. de l'objet enregistré dans la
mémoire. De même, ime image auditive se formera par des excitations
sensoi'ielles diverses, portant sur la hauteur l'intensité (,'l le timbre
d'un son. Si bien qu'on peni diie (pie. de nn''me (pi'en géométrie, un lieu
de l'espace esl (hUerinim'! par nn certain nombi'c de droites ou de points.
/7,''/r/.7,/;s ///•; i. 1x11:1.1. n.hxct:. 35
de inèmc riiiia^e niciitalc csl. |)s.ycli(p|ii},'i(|ii(Mnt'iil. le lieu de reiicmilre
d'un cerlaiii iioinlire d"<'X(ilali(ms sensoiii-lles. Mais, de même (in'eii
<;t''oiiiétrie. il siit'lira de la modilicaliDii d'iiii |i(iiiit iiii (riiiie droite poiir
ijiie le lien de respace varie, de même en psycliolo^ie, il snllira ((ne les
excitations sensorielles ne soient |ioiiit id(Mitic|nes à celles ijiii antéi-ieu-
renient ont permis la l'onslitnlion d'nne imajic mentale, ponr (pie celle
image mentale ne soit pas évotpiée, ponr (pie, en daiilres termes, la
l'oconnaissance n'ait pas lieu, i.e prolih-me de la reconnaissance apparaît
d'autre part, cliez l'adulte, comme inliniinent complexe, par suite des
ndations (pie riinn^c, enre^isli'ée dans la mémoire, allecte avec le mol
(pii en est le symbole et par suite aussi de ce lait (|ue la |)lnpart des
évocations d'olijet s'accompagnent de l'iinage visuelle de cet oiijet. Mais
ce serait à mon sens une erreur, (pie de l'aire intervenir riiiiaj,'e visneih^
coinine un intermédiaire nécessaire à la reconnaissance et parlant (]iie
de créer des troubles agnosi(]ues correspondants. Dans le l'ait, il me
parait ipie la série des ojiérations psvcliolo;;i(|ues esl la suivante :
excitations sensorieli(^s c(Mnbin(''es, partant d nu sens déterminé, réveil
de l'image mentale et du I (■oiresp(mdaiits el cnlin évocation visindle.
Si l'on admettait (|u'il en soit aulremenl. on serait obligé de su|)|)oser
(pie les relations pliysiologi(pies et |)artaiit aiiatomiijues sont dilléreiiles
chez l'aveugle de ce (jnelles sont chez le voyant. 11 est plus rationnel de
pens(M- (pie chez l'aveugle une opération supplémentaire ne peut avoir
lien, pliit("d que de croire (pie des voies d'association, luicessaires chez
le voyant, puissent, sans inconvénient, être supprimées chez l'aveugle.
.l'admets donc (ju'au point de viu; de la reconnaissance et de l'agnosie
il exist(> une autonomie sensorielle. I,e probl('me de l'agnosie n'en reste
pas moins complexe, riche d interprétations variées et de nombreuses
synonymies.
D'eiisembU', et (piel ipie soil le mode (l'agnosie envisagé — agnosie
laclilc, visuelle ou auditive, les aguosies oUaclives et gnslalives n'ayanl
point encore d'existence clinique — on peut concevoir divers m(''ca-
nisines de la non reconnaissance des objets par l'un ou l'autre des sens.
On peut d'abord penser (pie l'agnosie peut résulter dune modilicalioii
pathologique des sensibilités périphériques telle, que ['apport SL-nsoriel
qualitativement, quantitativement — ou, et c'est là le terme important
— synergiquement, soit insunisanl.
On peut encore sup|)oser ipie les excitations sensorielles restant
intacles, ne parviennent plus par rujiliirc des roies (rassoeinlii))!. h la
corlicalilé cérébrale.
On peut enfin imaginer (pie ce soient les iniofies mentales, elles-mêmes,
(|ui se trouvent plus ou moins altérées par un processus pathologi(|iie,
et (pie d(,'s lors l'ideiitilicatioii devienne impossible.
Vax d'autres termes il est possible de concevoir des trouldesagnosi(|nes
pai' troubles sensoriels simples, aguosies sensorielles, par ruptures
(I association, aguosies idéo-sensorielhïs, el enfin par atteintes des
images mentales elles-mêmes, (i(/nosies iiléatoires, pour a(lo|iler \i\h-
36 SiïMKil.OiilE nr s )■> ÏÀ'.lf f .va; ft l'ATA.
iioincncliiliiiT sii|)Oiiii)s;tl)lc à celle (|iii ("^1 eiii|il(i\(''e |imii' le^ ili\erses
iiiaiiirt'stalii)iis de l'ajjiaxie.
l'iali(nieiiicMl ces Miiiili\isi(iiis ne siihsiNleiil pas, parce (|ue la perte
lies iiiia<;('s nienlaies ne se rencdiilre (|iie dans des états déiiieidiels où
d'autres l'acleiirs. Iel> (|ue liiiipossihilité de lalteiitioii, iiilervieiiiieiit
poui' leur ])art el reiideiil par coiiséquenl inipossilde, la description
d'une agiiosie en ipielciuc^ sorte aiitoiioine.
Kn ce (jui conccitie. d'anire part, la riipliire des voies d'association,
ou conçoit (|ne cliniquiMnenl elle amène à des trouMes de la sensibilité
péripliériqne. l/inlerprél;ilion de l'cixcilation sensorielle constitue, en
ell'et. lin pliénoinène à localisation céi'éhrale corticale, et toute impossi-
bilité de recomiaissance d'une excitation sensorielle, iju'elle soit d'ori-
gine péri|)liérique ou d'origine centrale sera dans le fait (jualifiée de
trouble de la sciiaihilité. C'est dire qu'à mon sens il ne saurait exister
de troui)les agnosiques sans troubles Tde la sensibilil('' par iiisuflisance
quantitati\e on (|ualilative.
Agnosie tactile (asiéréognosie). — On désigne sous le nom d'agnosie
tactile \'impo.s!iihilil('',])ar li's doiinc'cs lanctiqiws et plnjsiques que fournit
la paljudioii. tic lu rccdiiiKiissaiirc d'utijets antérieurement connus par
le sujet.
Il est bien (''videnl (pie ne reiitreni pas dans l'agnosie taelile les faits
où l'agnosie tactile n est (|ne partie (■onstituanle d'une agnosie générale,
due elle-même à des troubles inlelleclnels. On ne considérera pas
non plus comme agnosiqne un sujet qui ne « reconnaît » jias un objet
par lui antérieurement peu ou mal connu. Ne sera pas davantage
regardi- comme agnosiqne, un individu qui ne sait pas reconnaître un
objet parce ijuil ne peut pas le palper, (l'est dire en d'autres termes que
l'on doit éliminer des agnosies proprement dites, les non reconnais-
sances résultant de trouliles nwutaux (états démentiels, paralysie
générale, etc.), celles résultant d'une éducation insuffisante (hémi-
plégie cérébrale iid'antilc, non reconnaissance d'objets ignorés anté-
rieurement), celles cunn dues à \'inipossiltitilé de la palpation ,|iara-
lysies et contractures de la niain de causes diverses, siillisamment
prononcées pour empêcher toute palpalion).
Inversement l'observateur, dans la recherche de l'agnosie tactile,
devra se mettre en garde contre les snblerluges employés par certains
malades poui' riM'onnailre les objets (ju'on leni' présente. Il faut s'assurer
ijue le sujet qui palpi' un objet a bien conservé, comme on le lui a
demandé, les yeux fei-més et (|ne. d'anire pari, il n'a pas entendu
d(';noinmer l'objet (pi'il examine.
Kniin nue troisième cause d'erivuir, pcml n'suller de ce fait que des
malades, expérimentalement avertis de leur impuissance à la reconnais-
sance ou simplement négligents, ii" palpent pas eoii\enahlemeul les
objets qu'on leur met dans la main.
Toutes les interprélatinns erronées étani l'Iimini'es, les malades (|iii se
I i:iiriii.i-:s ht: i:i.\ri:i-i iciwri-:. 37
Iniinriil il;m> l'iiii|iossil)ilik'' de rcconiKilh-r les \('ii\ Iciiik-s, cmi les pal-
|iiiiii l'iinvciiiililciiiciil, (les ()l)jt'ls (pTils (■(Ditiaixsciil liicii, sont allciiils
tViuiiiosli- liii-lilf \rair. (Icllcci csl le plus soiivciil iiiiiluli'-riilc. Kilo irsiillc
;i iMiiii si'iis li'uii Irinilili' roiiNlaiil des si'iisiliilili's ]i(''ri]ili(''ii(|ui's sii|ii'ili-
cicllrs cl indloiiilrs. Les lidiililcs iiiolcurs peuvent dans une certaine
iiic--iirc iiilcivcnir dans sa produclion, mais senleniciil en laiil (pic
nnidilicalenrs du jeu des diilV'rents nuides de la sensiliiiiti' cni eu d'autres
U'i'ines en fièiiant plus on moins la |ialpation de l'olijel. Je ne connais
pas, en eliniiine, de cas où nn examen snlfisammenl approfondi des sen-
sil)ilités snperiiciidles et inolondes (reclierehe des ccicles de Wehei', sens
des attitudes scfiinentaires. etc.), nait décelé chez les af;riosi(pies un
tidulde plus ou moins uiar(pié des sensil)ililés pt'iiplK'riipics.
(Ju(d(pu's auteuis oui soutenu l'opinion ([ue I agnosie tactile rele\anl
de troujjjes d'association inlra-ccnticale. ne pouvait pas être expliipiée
par les troubles légers de la sensibililé existant dans ces cas. (Ir l'exa-
men de nond)roux cas d'aynosie laclile m'a moiihé que c'était là une
eri'ciii. .1 ai en ellet constaté, an ciMii s de ccilaiues polvnévrites, de cer-
laines 1 adiculites. de certains lahes. inie agnosie tactile coniplcte et
pi'odnile pai' des houilles de la scusibilili'' au moins aussi faillies, (pie
dans les (|nel(|ues cas (|ui on! été lapportés connue cxem|des d'agnosic
laclile relevant de tronliles d'association intracorficale. L'existence d(>
celle l"orm(> d'aj^iiosie tactile ne sera diMuonlrée. cpie l(U's(pie l'on
en aina rapporl('' des exemples clic/ îles iiidixidus ne pri''seiilaiil
aucun Iroiilile de la sensiiiilih'' pi''riplii''ri(pii' et avant une iulclli;;euce
iiilacle.
.le ne saurais donc admettre l'existence d'une ai;nosie laclile due non
à nn iiisuflisant apport sensoriel péripliéri(|ne, mais à nue alh'i atioii
particuli(''ie au niveau du sensorium d'une fonction spécialisée d'idenli-
licalioii laclile (Wernicke et Dulibers). Au reste, il est singnlièrenient
démonstratif de \(nr les aj;uosies tactiles présenter dans leur inlensili''
e( dans leur l'volntion, nue topographie et une marche |)arall(des à
celles des trouhles des sensibilités périphéri(ines. C'est dire, en d'autres
termes (|ue, (jiiel qne soit le si('ge de la lésion organiipie, cause des
troubles de la seiisiliililé, l'agnosie tactile reste identiipie à elle-même.
(•11 ne saurait tenter de baser sur elle (piekpie localisation de lésion ipic
ce soit. Klle peut |iermettre de reconnaître l'existence de troubles des
seiisibilit(''s péripli(''rii|ues ipii, autrement, auraieni pn passer plus on
moins inaperçus à un examen snperliciel. Mais sa valeur diagnosti(|ue de
localisation est nulle.
Hiii dit agnosie tactile dit im|iossibilité de l'identilication tactile des
(dijels. Il va de soi que I agnosie tinichant de très près an mécanisme
même de la connaissance, a prêté de la part des médecins et de la part
des psychologues à un grand nombre d'études. Mais, j'ai liàti; d'ajouter
i|iie ces études sont plus intéressantes pour le psychologue que pour le
clinicien. Aussi n'insislerai-je jias sur la (piestion de savoir si, dans
l'ideiitilicalion tactile, il faut ilislingiier (llolfniaun, Ciaparède et Mar-
38 si-Mioi.Odii-: ni' sY>ri:.Mr: \i:rui:r\.
kovii) uni' idoiti/icatioii sli-iv<i(/)inslifjue cl une idcidificatioii symbu-
lii/iw. Par idciitilicalion sl(''r(''()i;ii()sli(|ii(Ml)ert'e])lion slrréogiiostique, sens
de rcspacol. (ui ciiIcihI riilciililicalion de la roiiiic d'un objet, la eoncep-
lioii du voliiiiie ri de la [dace (h'Iinie ipi'il iii(ii|ic dans l'espace. Par
idenlilicati(ni svndi(ili(jiie. on enleiid la reconnaissance en qu(d(|iie sorte
s\ntiiéli(|ne d'nn objet, dans sa valeur, dans sa signilicaliou cl en dehors
des (|nalil(''s |iarticulièi'es qu'il peut présenter.
PcalicpuMuenl. il est liieii cerlain. i|u'en (dini(|ne, <in seuls des objets
usucds sont ci doiveni èlie olleils aux malades alin de voie s'ils les
i-econnaissenl. l'identilii ation tactile ai)parait sans dissoeialions nettes
possibles. A IVdal |di\siologi(iue la recoinuiissance de l'objet usuel se fait
d'enddée et souvent grâce à une seule des sensations kinéticpies ou
|)livsi(iues produites par l'objet examiné. Il n'y a donc; pas lieu à mon
sens de distinguer, en clinique, un ti'oui)le agnosique. asyinbolique,
d'une part, cl un liouble astéiéognosique, d'antre part. J'ai d'ailleurs
toujours coinballu l'existence d'un soi-disant sens stéréognosliquc. .l'ai
montré (|u il n'v avait en réalité qu'une /w'jcc/;/ /oh f/e l'espace, dneà l'asso-
ciation de noiions qui nous sont fournies par les sensibilités superficielles
et pr(d'ondes. Sur ce point, je partage les o])inions deliedlicb, de von Mo-
nakow el de (iiaparède. Dans rexamen médical, il y a des sujets qui
savent idenlilier des objets par la palpalion. Il y en a d'autres qui ne le
peuvent pas. Ils son! alteiids d'agnosie tactile. Mais parmi les agnosiques,
il me paraîlrail imprudent d'établir un certain nombre de classes.
.le ne citerai que jiour mémoire, les subdivisions de l'agnosie (Wer-
iiicke), eu (Kjnosie secoiidnire ou inlellectuelle. agnosie d'association
— agnosie transcorticale de Claparède, agnosie d'association ou de con-
ductibilité de Finkelnburg — et en agnosie jnnmaire ou sensorielle,
celle-ci élan! elle-même dite agnosie primaire de collection s'il s'agit
d'imperfection des sensations péripbéri(|ues, on agnosie pi'imaire d'éla-
boration s'il s'agit de l'insufllsante association, de l'asynergie de sen-
sations intrinsèquemenl normales — agnosie intracoiticale de Claparède,
agnosie de réception de Verger.
Je passerai aussi sur liulerprc'lalion de certains auteurs, qui ont
considère'' l'agno-^ie tacliie eomnu! une aphasie tactile (1!)11). J'ai dit par
ailleurs combien je trouvais impropre une telle dénomination appliquée
aux troubles de la leconnaissance tactile. Un sujet (|ui ne l'ecomiaît pas
les objets par la ])alpation et tpii partant ne peut les dc'uommer. ne peut
ôlre ilit alleiiit d'aphasie tactile: c'est un sujet atteint d'agnosie tactile
Ct c'csl parre (|u'il est agnosique (pi'il ne peut doinier le nom des objets.
il est évident qu avant de pouvoir dcuoniiner lui objet (pie l'on pal|ie. il
faut d'abord savoir ce {|u'esl cet objet.
En somme, el à mon sens. // n C.risle pour le clinicien (/u'une seule
agnosie tactile, consistant en l'impossihililé lirutale pour le malade de
reconnaiire par la palpalion un objet ([ni lui est usuel. Cette agnosie
est toujours due à un /rouble de la sensibilité. Sa valeur séuiiologiqne
répond à une atteinte des voies delà sensibilité ijénérale depuis les 1er-
riiOUlu.ks i)i; I. i.\ri:i.i.i(ii;.\( i:. m
iiiiiiaisdii.y pnijihcriijKfx jusqu'à la curliiiiUlr. l.'tiiiniisif liniili- m-
CdiiijHtrif (Itnii par cUc-iiinuc iiiicuiir râleur dr hiciili.tiiliini.
Valeur sémiologique de lagnosie tactile. ir;i|ii('s les
(•(ili>iil('T:iliiiii> ({II! luccrdi'ill. il rsl l'iicilc de iiiiii|ii cikIic poni'qiloi
lagiKisic hictilc ne r(iiii|Miilr |i;ir i'IIc-um'iiic Miiniiic Milciir, (jiiaiil à la
Idcalisalinii de la ir'sioii lidiil elle irlrvc. IJIi' |iciil. je le r(''|)èti'. C'[iv la
fimséiiiii'iKT il mil' h'sidii (|ii('l((iii(|ii(' vii'j^raiil sur le Irajcl de la voie
st'iisilixc. \:\\f s'cdisi'ivc |iar (■(iiis('i|ii('nl dans la nrrrilc prriplii''ri(/ui' (!l
(Ml pailiciilitM' dans sa roiiiic sciisilirr. dans les rdiliculilcs un clic se
pn'stMilc suivaiil iiiio lopo^raidiir ladiculairc. dans le Irihcx. ilans les
compressions de la r(''i;i(tn eorvicalc de la nidellc. dans les lésions du
faisceau seusitif dans son li'ajcl liidlMi-|ii iilnl)(''ianticl cl pédoncnlaire,
dans les lésions de la rourhr (ipliqur. <Imiis le syndrome lliaUimifpie, et
dans les lésions de la zane earlicdle seiisilire. Dans aiicnn de ees cas il
ifexisle de dillérenee s\niploniali(|iie. l'aiiMosie laclile est toujours
seiublalde à elle-inènie el ec siml les s\ui|ilèiues (]ui l'aeronipa^nent
dans tel <ni (el cas, qui seuls pei nielleid la loealisaliiui de la lésion dont
elle relève.
Agnosie visuelle. — ^On éludie sous le uoui d'a^uosie visuelle, ce
trouble que caracléiisc l'inipossiliililt' de l'idt'ulilicalion par la vue d'un
aspect antérienieuient coiuiu.
Lagnosie visu(dle jieut être bornée seuleiuen! à la eonipréheusion du
langafje manuscrit ou imprimé — lettres, chilVres, uotalion musicale —
la reconnaissance visuelle étant conservée intacte |)our tout ce qui est
autre (jue les signes grapbiques du langage. Cette varii'lé d'agnosie
visuelle est désignée sous le nom d' (de. rie ou de cécité verbale. iVoy.
Aphasie sensorielle, p. 8').)
A sou degré le |)lus léger, l'agnosie visuelle consiste en une simple
sensation, pour le malade, de dilliculté de la recomiaissancc des clioses.
Il a linipression détre étranger à son milieu. Il lecnnnail, mais diffici-
lement, les objets (|ui l'entourent. En revanelie, il reconnaîtra aisément
des aspects simples comme ceux de caraclères d'iinprimerie. I,a lecture
sera facile.
Haus (luclqiu's cii'eonslanees. il peut y avoir dissocialiou euti'e la
recounaissauee de la l'orme el la reconuaissauee de la conli'ur des
objets.
.V des degrés plus niaripK's. les troubles de la reconnaissance visuelle
s'étendent jus(|u aux objets simples (pii u(! sont pas rccuunns ou dont la
reconnaissance est eriouéc. (îependaut le miUade est capable de recon-
naître! isolément la forme, la couleur, la taille d'un objet (|u'on soumet à
son examen. Meuv objets ditféreuts lui sont-ils simullanéinent soumis,
il est susceptible de les distinguei' el de définir leuis dill'érences.
Cécité psychique. — Cliez ceitains sujets enfin, lagnosie visuelle est
totale, les malades smit atteints de eécih- psi/clii(jue complète et ne dis-
H) -liMIOI.oi.ll-: Dl sYSTllMh: .VAV.'l'tV.V.
Iin<^iii'iit plus les laiiulrrcs ('Iriiieiiliiircs (1(> ce (|iii les entoure. Entièi'c-
iiUMit (l(''S(irioiili''s, lie rciiinnaissiiiil aucun olijrl. ils soiil iiicapalilcs de
ï^e (liii<ior dans 1rs nirs cl inciiir dans lo.ur cliaiubrc.
i/afinnsic visuelle par clle-nicnic peu! ollrir ccilaines dii'licnllés de
diagnostic. Il ne 'andia pas la coni'ondie avec; les troubles démentiels
qui einpèclienl la reconnaissance, soit par perte des imaj^es mentales
visuelles antérieures, soit encore par im|)ossil)ilité d'éveiller l'attenlioii
des malades.
Les cas d'ai^iiosie visuelle vraiment caracl(''risée sont encoie peu nom-
breux. .\nssi est-il fort diflicile d'établir pour ce symptôme une patho-
pénie bien détinie. Il s'entend (juc nulle superposition ne peut être ici
faite de l'at^uosie visuelle et de l'agnosie tactile. Celle-ci met en jeu, non
pas un, mais plusieurs sens, sens du toucher proprement dit, sens mus-
culaire, sens de la pression, sens des attitudes, etc., dont l'intégrité
lespective est néc(>ssaire pour que la reconnaissance tactile puisse avoir
lieu. IJue dans certains cas l'agnosie visuelle puisse tenir à des troubles
périidiéri(|nes, la chose est vraisemblable. Encore faut-il savoir que
nombre d'auleurs se refusent h considérer comme cas d'agnosie visuelle,
ceiix où un liouble péii|ihérique de la vue permet à lui seul d'expliquer
l'impossibililé île la recomiaissance.
Il faudrait donc considérer l'agnosie visuelle, non pas comme due à un
insuffisant apport sen.soriel, mais comme étant constituée par un trouble
de l'association, soit entre les dill'érentes notions fouinies pai' le sens de
la vue et dont la synthèse est nécessaire pour la reconnaissance, soil
entre l'image mentale fournie par les excitations sensoiielles visuelles
et les images mentales antérieurement enregistrées.
Kncliniipie, sauf dans les affections à marche nécessairement piogres-
sive, et sauf iiatnicllement la survenue de nouvelles lésions, l'agnosie
visuelle a tendance à rétrocéder. Il se fait chez les malades une véritable
rééducation. Ils apprennent à se réorienter, à connaître d'abord, puis à
reconnaître les objets qui les entourent, si bien qu'ils peuvent parfois en
arriver à une gui'iisun prali(|nement parfaite.
Agnosie auditive. Surdité psychique. — Il existe une
agnosie auililive s|)écialisée à la cduipiéheiisinii du langage parlé, c'est
la surdilc verbale. Le sujet (|ui a ct)nser\('' intacte son audition, ne com-
prend plus le sens des mots {|n'il entend. Ce sont pour lui des bruits sans
signification aucune. Il lui semble eiilendie parler une langue étrangère.
(\oy. Aphasie sciixoriclli'. p. Sli.i
Les cas d'agnosie andilive \(''iilable siml aisément dénombrables,
surtout si l'on élimine ceux où l'agnosie n'est en réalité due (ju'à une
attention insuffisante. Le déficit de l'attention peut être lui-même de
nature démenlielle, mais peut aussi se rencontrer chez des sujets atteints
dans leurs voies auditives péiiplH'riqnes el (pji, ayant conservé une cer-
laine mais infime acuité' auditive, uni penlu en (piehiue sorte l'habitude
de se servir de leur orcilb».
runi i!iE> iti: I iMi.i.i iiii:.\c/:. ;\
A l'inverse de re i|iii >e |)iu(iiiil dans raj^iiosie visuelle, il y a iieii de
cas sidlisaiiiiiicnl jinsilils (m'i la siifditi' |)S\i'lii(|iie se soit aecoiiipajinéc
de la |icrsislaiiee des iriia^<'s aiulilives aiieieiines. — Pour ee (|iii es( de
Wniiitsif (jui eoiisliliie un liniihk' 1res |iarli(ulier iiilerniédiaire eiilre les
ajiiiosies el les ajdiasies, il exisie des cas oi'i des sujets se troiivaieiil
iiicapaldesde recoiiiiaitii' iiii air ([u'ils étaient siisce|)tilj|es de eliaiilei'. —
Ihicoïc l'aiil-il tenir ((iniide de ee i'ail (|ne la snidilé |isyclii(|ne saeconi-
pagiie siiiinllaiii'iiienl de sindité veiliale, si liien (|ue tontes les e\|)l(jra-
tions (■ruii<]nes se liionent sinj^'iilièreinent coniproinises.
Iîr(>r. sans anlmioiMie (■lini(|ne, sans |ialli(i^énie dénnie, ((in-^lilnaMl
|iratii|nenienl nne M'iiialde raiclé. la snrdilc; psychique demande de
nouvelles ('Indes.
Agnosie olfactive. Agnosie gustative. — Ces agnosies sont
pnrenienl llu''(ni(|nes el n'ont pas jnscpi'à piéseni d'existence clinique.
Kilos se confondent dn moins avec l'anosmie et l'ajj;iicnsie. Kl ce n'est
pas là dans l'histoire j,'én(''rale de l'ajinosie le lait le moins inléicssanl.
il est en ell'et hieii eaiactéristi(|ne de voir (pie |)(pnr les appareils
sensoriels simples, connne le j^ont el Iddoral, il n v a pas de din(''ien-
tiation possihic entre le lionble sensoriel p(;'ri|ihéii(|ne et i'ai;nosie.
Qnelle ditVérence y a-l-il donc entre le sujet (|ni, anosmiqne ne recon-
naît pas une (ideur (|n'il a (('pendant s(mvcnt sentie et l'individu qui,
par le palper, ne. i('((innail pas l'ohjel dont l'aspect lui est cependant
eontumier? A mon sens, dans un cas comme dans l'autre, il s'agit de
troubles sensoiiels p(!'ripliériques. Mais alors (|ue ilans le premier cas les
excitations sensorielles sont simples el qu'il ne peut par conséquent y
avoir de troubles de la sensibilité inapparents, dans le second au con-
traire, les excitations sensorielles sont de naliu'e si diverses, que hnir jeu
peut parfois être tronbh'' sans (pu' l'atteinte sensorielle puisse être objcn;-
ti\('ment mise en valeur avec la ni{''me netteté.
On délinil snus le iKim d'apraxic (de x privatif et r.pxl'.i action) un
trouble niolenr d ()rii:ine psychi(|ne (huil la claire compréhension résulte
à nu)n sens, pent-èlrc plus de ses Icrnics n(''gatifs que de ses ternies
positifs.
Prenons un ■^iiiel aiMpiel (in donne Idrdrc de se servir pour nu acte
déterminé d'ini (dijcl ddonc'. Iles iikm anisnies exliènienienl divers |ionr-
ront faire (pie l'ordic iccii ne pni^s èlrc ('Xi'cnh'c.
.Si le malade se trouve être un (ij)li(i.si(jitc nciinoi-icl poni' leipicd les
par(des é(pii\alent à dijssons dépourvus de tonte signification, il est bien
évident (pie l'ordre n'étant pas compris, ne pourra |ias être exécuté.
L ordre entendu pourra ne pas être ((niqiris jionr difl'érentes causes.
Si le malade pr(''senle un dr/icit iulclh'ctiiel trop grand, s'il est inca|iabl(!
42 si.Mlitl.di.lh' lill sysThME M: li m IJ .\' .
(1(> 1,-1 iiiiiliiili'i' .'illciiliiiii : si riicdi'e il igiKiri' l;i iiiiliiir cl le riiudc diilili-
s.ilidii (le rdlijrl (|ii'iiii lui |ir(''S('llli', il li"\ ;iui';i ii.ihiicllciiinil nulle
exéculidii |)nssilil(' (le I .iclr ilciuaudr. Il |i((iiii'.i diuis d'iuilrcs cas se
l'aire (|ueii(die palienl xiil nii (iiiiinsiiiiir cl (|u'ayaiil Itieii, dans les temps
aiiléi'ieuis cdiiun l'objet dont nu lui |ir(i|i()se l'utilisation, il ne puisse
])lus le recoiinailie actuelleiiieul. Les escilalious sensorielles, le plus
iialiituidleuient parce (pi'isul'lisaulcs, ne ii'veiilent plus eu lui i(N images
et les i-e|)r(''scnlatious mentales dont I association lui douue la claire
uolidii d'un (dijel. (Voy. Agnasic.)
l'ar ailleurs. a\anl conipi'is ['(ndre. ayant la re|)résentation uelte des
(d)jels en cause, sachant (piels sont les inouvemenls à exécuter, le
sujet ne pourra jias les (exécute)' parce i|u'il est ijaraliili(jue, ])arce qu'il
esl atteint <\' incoordiiKitian niolrice, |iaice ipiil a du tri'iiihicniciil on
de la vliofi'f.
Si enfin, n'(''lMnt atteint ni de surdité verliale, ni de déticit iut( lleclnel
trop maripié, ni d'apnosie, ni de trouljles moteurs par paralysie, incoor-
dination ou tremlilemenl, si, connaissant les (d)jets, sachant à rpioi ils
serveni, il esl ceiiendanl ineapahie d'exécuter correctement les incmve-
rnenls coordonu(''s (pii répoiulent à leni' utilisation, on dira (ju'il est
(ipraxi(iuc. .Xotoiis de suite, (pion peut être apraxiipie total ou que le
trouhie peut ne porter ipie sur un memhre, voire sur (jnclques muscles
senlemeul.
l/apraxii! n'est donc ni nu hunhle sens(n'iel, ni un Ironhle moteiii-
proprenuMil dit.
Dans la série des ph(''noniènes |)liysiol()<j;i(|ues que suppose l'exécution
d'un acte, à savoir : excitation sensorielle — représentation mentale de
l'ohjet — représentation de l'acte à accomplir — l'éveil dans un centre
idéo-moteur des images motrices coriespondanlesà cetacte — excitation
j)artie de ce centre idéo-moteur et entin contraction luusculaire — les
troubles des deux premiers termes — excitation sensorielle et re]iré-
sentatiou mentale de l'cdijet, — les atteintes du dernier ternie, contrac-
tion — ne conslituent pas de l'apraxie. Seules les atteintes des phéno-
nn'-nes intermédiaires, d'ailleurs vraisemblablement intininient plus com-
plexes (pie ne le suppose la théorie, r(''aliseiit Vapra.ric.
Les pln''n(iini''nes inlerin(''diaires, voici, coninienl, d'a|ir("'s Liepinann
il semble (|n on puisse eiuisauer leur évolution.
I" l.'espiil. on sciixoriidii. conçoit d'abord synthéliipieinent l'acte
à ac((nn|dir cl se le repii'sente comme s'il était accompli : puis il
évoque, dans l'ordre indisjiensable à l'écoinjuiie des gestes, les représen-
tations inental(!s des actes élémentaires nécessaires à la léalisation finale
de la représentation directrice : l'ensemble ainsi compris des représen-
tations partiidles dont la succession délinie tend à la représentation glo-
bale, conslilue le plan ps\(liologi(|ue, ou iirojet iih'atoire, de l'acte à
réaliseï'.
2" Les re|)i(''senlalions lueiilales (''labori'es par le seusorinm sontlrans-
tudiiu i:s iti-: ris ii:i i ihem i:. '.:(
mises an nioluriinii (iciilic |)syili(i-iiioliMii' ou iili'o-iimlciin mi elles
léveilleul les images iiniliices ((iiresiniiKlaiiles. ('.est ce iineii leriiies
alisliaits 011 peut appeler le passafie de l'idée à la possiliililé inotriee.
r>" l.e eeulre du meinluc à l'aire aj;ir déelanclic les excilatioiis motrices
nécessaires à la production de l'acte clieiclié. (".'est en termes non moins
alisliails ce (|ni constitue le passaj;e de la puissance à l'acte.
{.'apra.vic sera dite idi-atoivc (l'icki. si les liouldes porli-nl sur le pre-
mier des stades ainsi envisagés.
I.'apraxie sera dite iilro-uiolriir. s\ la cniiccplioii des actes à aicoMi|ilir
restant pleine l'I enlière il n'y a pas l'veil des iniai;es Ml(llri^e^ cin rcs-
poudantes.
L'aiiraxie enlin sera dén(Mnnu''e inoh-irc (Kleist), si le centre idéo-
niotenr ne l'ournil pas des excitations moti'iees coordonnées aux imoffos
idéo-motrices.
Un exemple l'er.i plus clairenienl coniprendre la nalnic de ces dillé-
rontes variétés d'apraxie.
Soit un individu à ipii l'on a donné l'onire ou ipii s'csl proposé de
soulever nu verre et de boire. Il sait «pi'il se trouve en présence il un
récipient contenaid un litpiide destiné à satisfaire sa soit'.
Mais il peut ne jdus savoir que pour boire il faudra qu'il premie le
verre, (pi'il le porte jnscpi'à ses lèvres et qu'il l'incline progressivement.
On diia alois ipi'il est atteint d'ap)-(ixii' iilcatoirc.
Il pourra se l'aire (pie sachant (piels sont les monvenieuts à ace plie.
avant. l'U cpielipie sorte, dressé son plan d'adion il ne sache plus cuni-
nieul il Tant faire pour saisii' le verre, pour le simle\i'r,elc.. on dira
alois (pi'il pi'ésente de Vapia.ric idéo-molr'uc.
Kntin tout en sachant que jKiur prendre le vei're il lui faudra r(iiilra( tel-
les muscles (|ni llécliisseut les doifits... il arrivera que dans la réalisation
de l'acte l'exécution ne ré|)()iide jias à la conception. Un se trouvera en
|»i'éseiice d'un sujet atteint iVapraxic nialricc.
l'jivisajieons snccessiveiueiil ces trois formes d'apraxie.
Al Apraxie idéatoire. — T l.'apr.ixie idi'aloiie icssortil ainnauxais
fonctiouneineul du sensoiiniu lui-iuènie. Pour la constituer, il faut un
trmihle îles fonctions psyclii(|nes lattentiou. ménioire, associati(Mi des
idées, réilexion). t'ette apraxie, par sa cause, appartient donc à la patho-
logie mentale: aussi ipielipies auteurs oiit-ils voulu ijipporter son oiigine
à la dénienie (ici comprise an sens |isy(liiatri(ine exact d'all'aihlissenienl
inlellectnid . foiilefois, dans l'euseinhle des Irouhles rattachés d'hahiinde
eu Idoc à la démence. alVeclioii j;lohale el din'use.elie re|irésentei ail alors
un l\pi' cliiii(|iie très spécial et netteiiieiil iiidiv idualisi', un (■lai (li'nicnliel
touLà fait parcidiaire et systémaliipie.
'l" C'est esseiitiidlenieiit lincapacilé. coiiséculive aux altérations
lisvchiipies, d'étahlir un plan adéipiat au hut à poursuivre, ipii coiislitne
l'apraxie idéatoire, ou, pour mieux préciser, c'est essentiellement 1 inca-
pacité de mettre en ordre, sans hésitation, sans interversion el sans
'i4 ^i.MKii.txjii-: LU s)srt:Mi; xhnfEUX.
iMilili. liMiti' hi Miili' ilo ic|ir(''sciil;irKiiis |iarli('lles (|iril i'ani Iradnirc en
ailo v,.(iiii(l.iiics |iiiiii .iliiiiilir :'i I Viili(''i-o rralisalion de la leprôsciilatidii
dirt'cliici'.
Aussi, rliiiii|iicnirul. pdiii I iili>ri\al('iii- i|ili \u<^v les Iroulilcs (rime
inIcllijiOliCL' il'aïui's les seules i ('■acliuiis iiidliices et objectives, cel l'Ial
|)sviiHi|)allM(iiie a|)|iaiail eiiiiiiiie un liiniiilr de la succession l(igi(|iie des
divers actes parlieN.
L"a|)ra\i(jiie idi''aliiiii' aii(|iiel un lail ailniiici- un Imt de :;a/. lanhM s'ai rètc
an |ii'einier acie i il s arri'le api es (|ii'il a tourni' le r(diinet), tanlùt il saute
ini acic lil iiii'srnle an lic( Iciiné l'allnmetle enllaminée\ ou il en saute
deux (il piésenle an lire loujoins l'einié l'allumette encore à frotter);
tantôt il intei\(Miil deux actes snccessil's (il souille ralhnnette avant
(|n"il ail luneil son rohiueti; lautot eutin il accomplit, à l'exclusion des
aniii'-.. lin seul ;i( le, interniédiaiiT ou terminal (il l'rotte exclusivement
rallimicllr. un la jette aussitôt sans l'avoir enflammée). Kn ])rati[|U(\
l'impressi pii domine est celle d'erreurs, de distractions, mais qui se
reproduisent |iour tout acte complique". D'ailleurs les lapsus liiig^uw,
les Itiiisns laliiini, ainsi (pie tous les quiproquos de la motilité qui résul-
tent monienlaiiémenl de la timidité ou de la j^ène, ne sont que des moda-
lités i'onctionnelles ci Iraiisiloires de cette \ariétt'de I apraxie (Dromard
et l'ascal).
."t" 11 faut l)ieii reniai(pier liiiléi^rilé lialiituelle des fondions psvchiqiK^s
supérieures (allectiv ile, i'acullé d'aiisliacliou, jugement), altérées plus ou
moins dans les démences jilobales.
Cependant, d'un autre point de vue, l'apraxie idéaloire extériorisera
parfois, au début d'une encé|ilialopatliie, l'afl'aiblissement intelleclnel
latent, inappréciable encore aux signes coutumiers; elle révélerait alors
à l'observ a leur attentif l'extension du processus anatomique et l'imminente
évolution vers la démence. I) ailleurs, entre les états d'apraxie idéatoire
à frontii'res |)récises et les états démentiels vrais, tous les degrés
s'encliaineiif en série continue, et les malades peuvent passer de l'apraxit;
idéaloire l\ la d(''ni('iice par l'évolution même des lésions cérébrales.
4" il snil d'un syndrome ainsi déterminé, (|u'il trouve en général sa
justitical(in( dans iiii examen psvcliiatrique approfondi d(!s facultés
|isyclii(|ne>. en pai lit niier de l'alleution, de la iiK'moire (apraxie amné-
si(|ue de Maicuse) et de l'association des idées (apraxie associative de
lionlioell'ei).
h" il suit aussi (pi'il se manifeste d'une façon plus ou moins nelle
suivant la plus ou moins grande complication psycliomotrice de lad" à
réaliser : on conçoit qu'une altération des facultés psychi(|ues ait d'autant
plus mati(!re à se manifester qu'on (bmiande un travail plus dt'lical et
plus compli(|né'. Aussi l'apraxie idéaloire apparait-elle au maximum dans
l'actualisation d'im projet idéatoire à représentations partielles multiples
et rigoureu'-e ni encliaini'es ( faire allunn^r mie cigarelle en donnant au
malade iln labac. du papier et une boite d'allumettesi. Au contraire elle
est absenh' an\ cas on jade est cnnil, en particulier ipiand son jn'ojet
rnnnn !■:< m: i:i\ri:ij larxir. v.,
l'sl rmii'ili |iai' un milrt' ilniiiii' ;iii iii;il;iili' il'.'iili's un piril ilc in'/. jiii;^nc/,
Ifs iiiaiiis), tin'il ,'i<'('(nn|ilil ulois |ii'('si|n(' anliiin;ili(|Ui'Mii'nl.
0" Il suit naliii'cllciiiiMil ({u'un t'Il'nrl (l'alIcnliiMi |icul iiiiiiiH'nianc'i il.
sn|i|ii-iiiii'r iiarl'dis. mi Idiil an niniiis alli'iiiirr ra|ii-a\ii' iili'atoirc.
7" Il siiil ciilin : d iiiir |iai I ({il niii' apraxii' iili'-atuirc allciiil sans
(lisliiicliuii tdiis les I non voini'iils cuniiiliiint's, on (|n ils aicnl à se iiiddniic :
(in conroil ([n'unc alli'i-alion |isyflii(|ni' ilciil (''Icndic ralaicnicnl ses cMcls
// linisles (h'pdvteincuts umscitldii'cs.
U'aiilri' part uni' apraxie iil(''al(iir(' cxchil, |iai' (li'liiiilidii, Imilc idéi'
Idcalisalrici'. Kllc es! |i(ini' ainsi dire cxcliisivcincnl l'onclidn d a!l(''ialidns
ps\clii(|n('s. (Ir les t'dnclions psvclii(|n('s r('|)i(''Si'iilanf le produit coinplt'xc
(Ifs a(li\it(''s de pi'iccptidii cl dassdciatidii diss(''inin(''('s dans lont I ('iict''-
plialc. ne pcnvciil icconiiailic de localisations, ni r(''j;ionalc, ni loiiaii'c.
cl |)ossi'dcnt par conséi|ni'nl, dans riM-orcc (>t ses (h'piMidaiiccs. un
snlisliafniii csscnticlliMncnt dill'iis ^Dupri".
Ili Apraxie idéo-motrice. — l.ic|)iiianii dislinunc deux sdiis-
varicti's dapraxic idiMi-niotricc. V.n cll'cl. d'apn's ccl auteur, les iinaijcs
motrices ne seraient pas tontes des iinML;es ('■h'inenlaires susceplililes
senlenieiit de se syiitliétiseï' snivani les ordres reçus. Il existerait dans
les centres psvcho-inoleurs dnn ineinliii' des iinaj^es motrices, dt'jà pins
cdinplexes, re|)ivseiitatives d'actes psvcliiqnemeiil simples, mais miis-
culaii'cnuMit complexes, tels (|ue par exemple ceux de lever le liras,
décarter les doigts... les associations seraient (h'trniles riiez les sujets
qui sont atteints dans leur centre psvclio-moteni' lui-ni('nie et (|ui pn'sen-
teril d(>s lors de Vajira.ric nirl<)-kin(''ti(jiic lapraxie coi licale de lleilliroiiiier
— asymimiie motrice de Meynerli.
Si seules sont lésées les voies d'assiicialioii entre les cenlres intellec-
tuels et les centres psyclio-motcnis, ces mouvements simples, usuels,
autoiualiques. restei'ont respeclivcmcnl coordoiHK's. Ou dira alors (pi'il
s'aj^it d'apraxie idi-o-kini'tiquc.
i, apraxique idéo-kiuétiipie. Iialiitnellement apraxiipie unilatéral ou
l)arl'ois même seulemi'ut dun tout petit départenieul musculaire, a gardé
loni à lait intacte rexécntion des mouvements simples (fermer la main,
ouvrir les doigts), à condition toutel'ois ipTils s'aceoniplissent à titre
automatique, cai' ils dépendent alois du s(>ul jeu régulier du mntorium
intact. Il a perdu la faculté d'exécuter d'autres mouvements siin]iles. en
apparence semlilaliles aux pi'éeédents (montrer h^ i»"iiin, montrer un
chilfi'C avec les doigts), quaud ils révèlent un caract('re intentionnel et
réfléchi, car ils nt'cessitent alors la coopération des centres psyclii(|ues
et du centre moteur. Ecrire une lettre délermiuée. copier un trait ipiil
a |irécédemmeiit tracé, sunt impossildes h l'apraxique, mais, au moment
même, il pniiiia |•|■•ll■^^ir aiiloiiialiipiciiii'iil uni' aiilic lettre ou dessiner,
par lialiitiide, nu aiilre Irait.
\ |ilus forte raison rexéculidii d'arle- cdiiiplexes est manifestement
ini|)dssil)le. Tantôt, malgré l'ordre eiilcudii. ou voit l'apraxiipie rester
■,f-, fiEMiiiiMi.ir. hc .^ysr/iM!-: xf-:iin;iJx.
iiiiiHiiliilr. avi'c iiii s:ius lirsilaliim ; laiilôl au cniilraiic il lail des iimmivc-
iiiiMils. Cliacuii (it's n(.s|("> (■•li'iiiciilaiirs poiil dic racilcinciil proiluil, avec
('■(•oiKuiiic, lincssi» l'I |pr('iisi(iii. mais cliaciiii xiciil ru lt'iii|)S iiiiipportiiu.
(■(iiniiic |iar iiasaid. cl sans coricspoiidic en rien an hul pcnirsnivi. Ainsi.
sni l'iiiilic (ralliiincr une liDnfiie, lanlùt rapcaxi(jne exécnle des mouve-
ments sans liul ni si;^nili('alii)u (mouvements amori>lies) : il écarte les
(loifits, ouMv la lionclie.ou lirandit la main; tantôt il exécute des mouve-
ments plus (III nmiiis inteidioniiels, mais sans rappoiis avec le but cpril
se propose; ri' vimiI alors des mouvements substitués, soit dans le dépar-
Icmcnl niuscidaire à déclanclicr — lapraNiipic pi'cnd en main la bouyie
au lien de l'allniner — soil dans Ion! anire d(''parlenieiil : il lait alors
le simulacre dï'craser ([uebpie chose.
Il apparaît enfui, dans la série des monvemeals, une invincible tendam'e
il la reproduction des mè s iiionveinenls, — persévéï'ation — : en
n'épouse aux ordres noiiveaiiv coinine aux nécessités nouvelles, ce soid des
mouvements ancieiisel devenus aulomaticpiesquis'exéculeid et se répètent.
l."apraxi(|ue mélo-kinéliipie, liabilindlemenl a|)raxi(|ue unilatéral ou
parfois seulement diin lout petit département musculaire, a perdu la
possibilité d'exécutei- di's mouvements simples plus on moins automa-
tiipies isoufllcM'. fumeii. En cas d'actes cinnpiexes, au contraire, il l'aul
dislinjfuei' : s'il s"a;.;it d'actes grossiers (remplir un verre, ouvrir une
lettre), l'acte est |ilus ou moins ébauché, mais avec maladresse; chacun
ili's mouvements simples ipù le constituent s'exécute avec dilhcullé.
comme |Kmr la première lois, sans économie, sans tinesse et sans |iré-
cision — rim|)iession (pii domine est celle d'une ataxie d'origine
encéphaliipH'.S'il s'agit d'actes délicats {coudre (ui brodei'), l'actualisation
du projet resti^ impossible. Il y a là d'ailleurs un élément diagnosti(pie
imporlanl entre l'ataxie vraie et l'apraxie mélo-kinétique : la première
parodie lout, actes délicats ou gi'ossiers; la seconde, pai' ses mouvements
ataxifoi'mes, parodie les actes grossiers, mais les mouvements ([u'elh^
elVectiie dans les actes délicats, n'en rap]K'llenl jamais, d'aussi loiniiu'oii
veuille y r'egarder, la ligne fondamentale.
Onelh' que soit la variété d'apiaxie idéoinoliice, on comprend qu'un
svndi'ome ainsi détei'miné, comporte l'intégrité des fonctions psychiipies:
ceilain apraxiqne idéo-moteur l'ail iireiive, à l'examen, de fonctions
intellectuelles assez persistaiiles |i(iiir (ju'il soit inq)Ossilde d'y troiivei'
l'origine de son apraxie.
On comprend aussi (pie ra|)ra\ie a]iparaisse à revéculioii d'actes
simples aussi bien qu'à l'exécution d'actes très compliqués, et (prun
eli'ort d'attention, à l'inverse de l'apraxie idéatoir(!,nela modifie iiuHimik^ii t.
D'antre part, alors (jue l'aiiraxii; idéatoire est, par délinition, généra-
lisi'-e, l'apraxie idéo-inolrice peut se localisera la moitié du corps, an
bias (II! à la jambe, à ipichpies muscles senleineni . Tout dépend, en eflél,
pour l'apravie i(léo-l<in(''ti(|ue, du nombre des eomiexions altérées, —
pour 1 apraxie mélo-kinélicpie, de l'extension des b'^sioiis corticales (|ui
inb'ressent les centres moteurs.
riionii.i:s dk iimi:i i.n.bwci;. i?
(".: Apraxie motrice. I,',i|ir;i\it' Iiiic \iiiic icsMnIil ;'i la
irstilnlioii (IrriM-liicusc, au iiiv<'aii du inotoiiiiiii allrri'. des iinaj^cs kiiic^s-
lhr'sii|U('s syiillit''li(|m's eu procossus analyli(|uos d'ium'ivalioii cipraxic
diiinoi'valiiMi de KIcisI). (In \(iit (•(iiiildcii celle a|ira\ie, qui ius(|u";i
|uésout se léduil au cas UMi(|ue de KleisI, par une exltéinili'- liiuelie à
rapraxie inélo-kiiiéliquc, cl par laulrc aux paralysies. Klle atlai|uc
jusiin'aux niouvenieuls les plus aut(Uiiati(pios (uiaiciicr. mâcher) et cidil,
U(Mi plus c(unine l'apiaxie idéaloire avec la complication psvclio-moirice.
mais a\ec la complication nuiscnlaire de l'acti' à ell'ccluer. A paît cette
l'cniarcpie, elle compoile lonles les cnnsidc'ialions (pii s'appliquent à
lapraxie mélo-kinélii|ue.
('.'est pourquoi il me paraîtrait |)lus loj^iipie de lénnii' dans la classi-
licalioii desapiaxies. iapiaxie nn'do-kini'tiipie el l'aïuaxie motrice, et de
donner, d auti'c pari, à ra|iia\ie idé()-kinéti{|ue la pleine antonomii'
qu'idle mérite.
Il V aurait ainsi une ujirdxif de coiiccplion (idc'atoirei ; une (iiua.ric
de Iraiisinission (idéo-moirice. idéo-kinétiquei ; une apraxie d'e.réeulitjn
(apraxie mido-kinétlipie et apraxie motrice de Kloisl).
VALEUR ANATOMIQUE ET SÉIVIIOLOGiaUE DES APRAXIES
I. Valeur anatomique des apraxies. — Hans certains cas loul
au moins. vérili(''s par l'autopsie iLiepmauui, la constatation du syn-
drome apraxique a permis ipi'on assif^nàt. à ses altérations détermi-
nantes, d'exactes localisations. On conçoit les données quappmie en
pareil cas la méthode anatomo-cliui(iue au |>rolilènie important du méca-
nisme céréhral. intermédiaire entre la icprésentalion corticale et la
réalisation nenro-mnsculaire du mouvement intentionnel. On voudra
bien supposer, pour la commodilé' du lan|j:af;e, (|u'il s'agit toujours d'une
ajjraxie du liras.
I" Apraxie motrice. — Il suit du sens exact assigné ci-dessus à
Tapraxie d'innervation, (pi'elle extériorise à coup sur l'altération fine
el dissociée du centie rolaiidi(|ue du hras. insiiflisanle à déterminer une
paialvsi(> véiitahle.
'2" Apraxie idéo-motrice mélo-kinétique. — Cette apraxie ressortit,
connue la précédente, aux seules altérations superlicielles du centre
cortical, croisées par rapport au hras apiaxique;
."" Apraxie idéo-motrice idéo-kinétique. — Klle est due à l'interruption
des multiples voies d'association qui du sensm'iuni épars dans la coiii-
calilé des deux iK'iuisphères ajiporlent au motorium. localis(' pour un
memhre donné, aux circonvolutions lolandiqiu's d'un seul hémis|dière,
les représentations mentales chargées d'éveiller les images motrices
correspondardes à l'acte à exécuter.
D'après les autopsies de Liepmann. en ce (jui conceine Vaitraxie du
bras droit, elle trouve sa cause dans des lésions de la suhstance blanche
'is ^i:Mioiniiii-: hr s)'si i:.\ii: xtiu i:i\\
(le I liéiiiis|iliri'(' j^imcht.'. M;iis ces K'-^iuiis il iir l'iiiit |i;is les chcii-licr au
voisinage iikmiic dos ceiilrrs |)>\(liii-tniilciii> mi. de |),ir la |)aialvsi('
([u'ciles (li''l(M'iiiiiuM'aioiit, rajiraxic >c tidiiNciail m'ccssaiiciiiciil iiias(|ii(!'t\
r.'esl plus ou arrioro, au soin du l(d)o |)aiiolal. du loho loinjxnal ol du
lobe ()(;oi|)ilal ganeiios(lo rôle du lui»' rniulal roslo oncoio liv|)(illi(''li(|uo),
(|u"il faut cliei'clKM' les foyors suscoptililes do d('lorniinor rapiaxio idéii-
kiiK-ruiuo dn hi'as droit, pure ol sans paralysie: c'est plus particuliè-
rement tonteibis an soin du l(di(' paiiiMal. on se trouvent en faisceau
|)lns sorro les fibies ômanoos du sonsijriuin diil'ns, et converjïeant en
éventail vers le luoloriutn circonscrit.
l/apraxie ido()-kinoti(pn' du liras gauche |iout-oll(" porinollic do mémo
de pensoi' à une lésion de la sulistanco Manche do 1 liémisphèic droit? Une
telle lésion, dans le fait, n'a jamais encore été lencontréo, ol, d'antre jiarl,
on a |>u (d)sorver do laiiraxio du bras gaucho on clinicpio, avec, à l'au-
topsie, inti'grité du cerveau droit.
Le plus souvent, celle api'axio dn bras gauche ap|iarait aloi's associée
;» un trouble du bi'as droit, paralysie, ou a|)raxio mélo-kinétiquo, ou
apraxie idéo-kiiiétiipn' du bras droit, .\natomiqnenient on conslalo les
altérations du cerveau gancbe, énnmérées ci-dessus, (pii condilicnment
ces li'oubles du ijras droit.
Parfois cependant rapraxie dn bias gaucho osl ap|iariio cliuii|ii('iiionl
isolée, sans altérations de l'IiiMiiisphèro ilidit. mais analoMii(|uemenl
associée à des altérations étendues du coips calleux.
Tous ces faits, un |)ou déc(nicertants, jieuvonl s'(^xpli(|uer provisoirement
ainsi : c'est qu'il faut viaisoudilabiemont assigner à riiémisplioie gancbe nn
rôle essentiellomeni jirépond(''raul. non pas dans la conception, ni'cessai-
rem(Mit dilVuse ainsi (pi'on la pu \oir, mais dans la léalisatiou de tons
les mouvements intentioimols: mouvements iidontiounols du côté droit,
comme il va sans diio, on l hémisphère gauclH> intervient seul ; mais
aussi mouvements intentionnels du ciité gaucho, où l'hémisplière gancbe
intei'viendrait aussi. L(;s détails successifs du plan |isycbologi(|no
auraient, en ell'et, pour la plupart du moins, avant l'actualisation uuiscu-
laire, à passeï' pai' le centre cortical motoui' du cerveau gauche, où
seraient (Miimagasinées (préférablemout au coutic cortical moteur dn
cerveau droit) la ptnpai't des images kinestbési(pios (piils doivent indis-
pensablement léveillei'. Pour le bias droit, le contre UKdour gavudie
résoudrait inmiédiatomont on inuervati(ms unisculaiics l'image kinestbé-
sique; pour le bras gaucho, il faudrait e\\ plus la IransmisHon de celte
image kiuestbésique par les libres du cor|)s calleux, an centic moteur
droit, soûl apl(î à la résoudre en innervations mnsculaiics.
.\insi la fon(;tiou du cerveau gauche a|)parait pr(''p(mdérante non seiile-
monl dans l'adaplation du langage à rid(''e, comme on le verra à
|ii'ii|iiiv de l'aphasie, mais dans l'adaplalion dn nninvcoii'nl au but. Il y
aurait danger toutefois à pons•^e|• trnp l'analogie : si la ré'gion do
llroca, en ell'et, repr(''sente un ceulie on s emmagasineiil les composants
moteni's dn langage articid(''. le centre ninh'nr gaucho repr(''son-
Tiioii!i.i:s i>i-: i:i.MEi.i.ii.i:.\(t:. vi
(l'r.iit un l'iMili'i' siiii|il('iiii'iil |ir<''|i<iii(li''r;inl. oi'i s'('iiiiii;i;:aNiii)'iil jiliis
volmilii'i-^, mais saii?- cmIiih' Idiilcldis Ir icmIic iiKitciir droit, les
iiria;^('s kiiii'sllii''si(|iit's. I.c ii'iilif iiidlcur ilruil coum'im- avcr le siilis-
Iralnin |)sy(lii(|iii' ('ssciiticllcnit'iit (lilliis. ses rclalioris diioclcs, cl
^ai'do il soi (|iiaii(l iiiT'iiii' un ('(M'Iain iiiiiiiliri> d'iiiiaj^cs kiiii'sllu''si(|ii(>s.
m'ccssaircs aux iiniusfiiiciils |ilii> on iiiuiiis aiil(Miialii|iios du liras
j^auclii'. Aussi, {|uaiiil l'iie rcssorlil xiil au\ li-siiiiis du ct'ivt'au gauche,
sdit aux lésions du cdr|is calleux, l'apraxie ilii liia> gauche esl-elle
toujours assez disciète, et les inouvenienis (|ui m'ivciiI à rulilisalioii
des olijets ireniouler une pendule, ouvrir un liroii'. etc.). sont plus
ou moins faciles, grâce aux ('vocations, visuelle, auditive, tactile, kinev-
lliésiipie. ou coMiliinée. (pi'apporte avec soi l'objet.
l" Apraxie idéatoire. — L'apraxie idéatoire n'est suscepliide. «yvc/or/.
d'aucune localisation, car. ainsi ipi Un la \u ci-dessus, elle correspond à
lies processus analomiipn's ou loinlidiiiielsi nécessairement aussi dill'us
(|iie le sulislralum cortical des l'onclioiis psychiiiues.
II. "Valeur sémiologique des apraxies. — On peut induire axec
l'aciliti'. des considcialioiis ipii puTcdcnl. à i|uelle étiologie varialiie
ressortissent les dillV'ii'iiles vaiiéli's d apiaxie:
1" Apraxie idéo-motrice mélo-kinétique. — (lette apiaxie relève di'
l'altt'ration snperllcielle. insiillisaute à provoipier la })aralysie, du centre
du membre apraxicpie (à gauche eu cas dapraxie droite, à droite en cas
d"a])ia\ie gauchei. On l'observe en particuliei- dans les processus lents:
(ilrophicx srléreuse, atroplt'n' sriiilc. puniljisie (/t^itérale profirensive ;
2" Apraxie idéo-motrice. idéo-kinétique. — Olte apraxie est due aux
altéi'atidiis circonscrites de 1 li('Miii-.|ilicie gauche. Si la lésion siège au
niveau de la région pariétale (lieu de conveigeiice des libres du scnsoriuni)
il y aura apraxie droite et dans ce cas un certain degré dapraxie gauche
indi(piera la partici|iation des fibres calleuses au processus destructeur
(cas de Liepmann). L'apraxie gauche isolée se verra en cas de lésions
localisées au corps calleux. L'apraxie idéo-motrice s'observe en particulier
dans les foyers localisés d'isclièiiiie fonctionnelle (apraxie transitoire des
artério-scléreuxi. ou plus souvent iValtéffilions deslructires (hémor-
ragies, ramollissements, tumeurs):
.1° Apraxie idéatoire. — (,ette ajiraxie dépend d'altérations nécessaire-
ment t'Iendues. (hi l'oliserve en particulier dans les (roubles fonctionnels
ili/fiis (conl'nsion mentale, démence précocei.ou dans \e^ altérations des-
Irnctires en surface (démence paralytiipu', artério-scléreiise ou sénilei,
(|ui s'altaijnent à liiitiniiti'' du ini'canisme intellectuel.
Kn résumé, l'apraxie coiisislc essentiellement dans I incapacité de
traduire eu mouvements le but proposé ou voulu.
Dans la |irati(|ue. il est tout à fait exceptionnid qu'elle apparaisse au
premier jilau : c'est au contraire un syndrome essentiellement discret
ipi'il faut, jiour éviter ipi'il passe inaperçu, chercher systématiquemenl
dans les états patliologiipies anx(|nids il (leul être associé. 11 faut, consé-
I>kjkiiim;. — Sriniolouip. 4
50 SI.Mlntni.ll-: l,r SVSTI.MI: MiHTEUX.
(|ii('liiliiriil , |iiiic(''(l('|-, dans sa i ('clicrclii'. ;i rcxaiiicil svsl(''iiiali(|ll(> cl varié
(II' la iiiiililili' Mil(iiilaii'<'. (III |i(iiii' mieux dire iiiloj)liiiiiii('il(>, au niveau
(les iiiiilli|iles ([(''parleuieuis uuiseulaires ([ue ce sxniliiuiie |ieiil isiiN'uieiil
(III eiincui reuiuieut all'celei' : inDUVCUiculs Iraiisilils ia\ee inaiiienieiil
il (plijets), sponlanés ( roNjel ("laul l'uuiiii sans aiilic indicaliuii), e(i|ii(''s.
uu exéeiilés sur coiniuandeiiieul : cl iiiiiineiiieiils iuliausilil's (sans
inauieineni d'iiliielsi, s|i(nilani''s, (■(i|ii(''s, dii sur euiuniaiulcnieul — piinr
iliaeini des(|uels il l'aiil siiccessiviMucnl exploicr les niouveinenls simples
cl l('-> niiiii\eiiieuls (■(nii|di(|U(''s, les ni(iu\emeiils plus ou moins aiiluma-
li(pies el les iniinvemenls r(''lli''eliis. les uiiiuvemeiils expressifs e| les
UKiiivenieuls descriplirs.
haiis l'eusemlde des l'ails ainsi recueillis, juin! à d'aiilres eiiiislala-
litnis, laiih'il |)(isilives el lanh'd m'i^alives, nu peu! Irnu\er les ('d(''Uienls
d un diai^iKislic exael eulre I apraxie M'rilalde el les l'Ials ipii la sinnilenl
eu pallidlo^it! n('nrolo^i(pie ; |iaralysies. Iremhlemenls, umuveuienis
alaxiipies, inouv(Mnenls choréiques, niduvemenls aliiétosiipies, par-
apraxie par aynosie (ohjels ini'Cduiuis). |iarapraxie par aphasie senso-
rielle (au eommandeineni), ou luiîme api'axie d ii;u(n'anee.
Ihi \ peul trouver aussi les éliMuenls duu diai^nostie exael enli'C les
(li\eises vari(''t(''s d'apraxie. idéatoire, iih'o-nmliiee, ou inolrice. On uou-
Miera pas (oulel'ois (pi'on voit I'ié(jueuimenl en (diniijue coïncider l'apraxie
id(''atoii'(' avec l'apraxie idéo-molri(;e : aux api-axies s'associent souvenl,
(Ml ;;(''iicral, les a<4iiosies, les aphasies, ou les paralysies. On conçoit (pTen
pareils cas le diajinostic en soil IViMpiennuenl dinicilc: En particulier
(les associations niorhides coinuie cidies de lapiaxie avec l'aphasie on
avec raj;nosie «lénérale, donnent aux malades une allure de diMuents, dont
l'examen clini(|ue jxmiI ("'tre parfois des plus pénibles. Et ceci nous amène
à concevoir que si. dans la clinirpie jouriialii're. l'apraxie est peu i'ré-
(|uemnu'nt relev(''e. c Csl pent-èlre moins à cause de sa rareté inlrinsè(jue
(|ue parce {|U(>, si souvent elle n'esl pas uK'ine recherchée, sonveul aussi
il est à peu près impossible de la inellre en évidence.
I.e lion fonclionnemeni de la mémoire e->l. ((niiine c(dni de loiiles les
aiilres fouclions psychi(pies, lié à l'inh'^iile fonelioiiuelle el analouii(pie
des centres ei'ri'dMaiix. Tous les troubles |)atliolofii(pies ipii oui le cerveau
poui' siéi,re on (pii relentisseni indireclemeni sur lui peuxcnl donc eoiii-
proniellre la ni(''iiiiiiie.
Tout soUM'iiii' einnpiel esl uu plii''Uoiui''ue e(UU|ilexe (pii siip|)ose la
peicepliou de I image, sa fixation, sa c(uisei\ation, son évocation (ui
reprodiicliou. sa localisation dans le temps el dans l'espace. Perception,
lixalioii. consei-vation répondent à des uH)dilicali(Uis particulières des ('dé-
meiih neiveux : à attention éijale, idles soni d'anlani plus prt'cises el
-laide-- iine les c(dlules du ('(wlex sonI dans nu iiieilleur t'Ial analiuno-
rimi m i-:s m: i.i.mii i.iniwi i:. ;>i
|)livsi(iloj;i(iii('. l.'i'Miciliiiii des iiiiii^cs se liiil p.ii Ir iii/'cniiisTiic des
assdciiiliiins d'idi'c-., doiil Ir jeu i('i;iiliiM- l'i-idaiiir ; ;in;d(iiiiii|ii('iiii'iil. lin-
t('jiril('' dfs ciiiiiii'\iiiiis iii'iM'iiM'> : |)sy( li(d(ij:i(|iii'iiirii|, \;\ (ici si^l;lll(•(' des
riiculli's sii|ir'ii('ini's. iillcnliiiii cl V(diiiili''. I.a Idcalisididii dans le Icnips
l'I l'espace inltMcssi" la |)crsiimialili'' cidicii' cl avec elle joui le cdiiseiisiis
dviiainii|iie des ceiilivs nci \eii\.
(Tesl cNchisiveiilciil pai' IV^Mnarinii Milunlaii c cl la liicaliv.iliiiii dans le
li'in|is cl daiiv rcs|iacc (pie le- laiN de iiii'iiKiire appailieiiiieiil . eiiiiiiiii'
leh. à la \ ie ciiiiscieiile. I''i\aliiin cl ciiiisci\alinii. hases de Li iiii'>iii(iirc,
seul leiilcN oi-j;aiii(pies, el révoealieii des images, en se i('p(''laiil . en
passant ^laduidleinenl il riiividoiitaiie, ;i I ineiinscienl, à I aiiliiinaliipic.
Iransl'orine li' sdinenir cdiisi'ieiil en un ii''lle\e dmil les cdiiinii''iiiinalirs
ii()\is fdiil déraiil el ipii n'a pins d'iiisldire ;i nos yeu\ : ces! ainsi ipie
iiiMis marchdiis. que iiniis e\i'>ciil(nis les <j;'esle.s pi'ofessionmds, (|iie ikmis
éei'ivdiis, (pie iiiuis paiLii--. ipie imiis jisdiis, sans iimis rendre eoinplc
ipie. ce Inisanl, lums iililisiiiis des sinivcniis. I.a iiK^'inoire l'ii se peil'ec-
lidiiiiaiil leiid à d(>veiiir iiic(niseieiilc, aiilnnialiipic. dinaniipie.
On ((niipreiid aisT'inenl ipie les lidiildes de la inénioire sont daiilanl
pins uia\es qu'ils pdileiil plii^ pidroiid(''iiiciil : {"('vocalidii. la localisalidii
peuvent èlre lidiildi'es, sans ipic le xuiNciiii suil iiréiiiédialileineMl eoiii-
pi'dinis. pnisi|iie par livpidlicse la lixalidii el la cdiisei'validii soni resiécs
iionnales: mais il n'esl pas de Innihle de la lixalieii el de la einisciva-
lion sans disparilien d(''liiiili\e de la iiii'iiidirc piuir Idiiles les iniaiics ipii
n'diil l'di'' ni lixT'cs ni ciniseï \('es. el Idiile |)eile de ciniiiaissaiice. de
ipiidi|iie nature iprellc sdit. s'aeediiipauiianl d'aliiditiini de la cdiiscieini'
el de la pei'ccptiini. ciilraine hiie anini''sie incnralile de la période ciirres-
IKiiidante. De iiicnie la perte di's sdineniis ipii lessnrtissenl à la inémoire
dr^aniipie Irailnil en ^l'iu-ral une di''Sdr^aiiisatidii |)lus profonde des
éir'inents iieivenx ipic cidlc des S(Mi\eiiirs coiiscieiils. Aussi, dans les
aniiu'sies progressives, M'irinis-iidiis les souvenirs ciuiscicMils disjiarailic
avant les souvenirs ori;ani(|nes.
Toutes les niéinoires ne soûl pas idenliipies: laptitude à cminaf:asiner
les souvenirs varie avee les individus, suivant leur eoiiditioii sociale,
leur instruction et leur éducation, suivant leur nationalité, suivant leur
race, suivant leur sexe, suivant leurs l'acultés, suivant enfin la nature
des images, selon ipie les individus sont visiuds. auditifs ou moteius. Ce
sont là tout autant d'idiMiiciils (hmt il importe de tenir compte dans
l'examen clinique de la ini' ire. Pour être complet cet examen doit
porter, d'après St'ulas. sur les souvenirs concernant les cdinlilidii'.
personiKdles du malade son état civil, sa famille, son milicm domestique;
et social, sur les xiiisenirs des faits anciens et récents qui ont pu Finté-
ressci' pcrscmnellemciit. sur les sonviMiirs des notions générales el spé-
ciales, (pie son âge. sim sexe, sa cdiidilion sociale ont |)u lui permettre
d'acipiérir antérieurement, sur la mémoire verbale, sur les souvenirs des
liiiliiludes inannidles, enliii sur la inémoire organiipie.
Les trouldes de la mr'nidirc siuit de Irois soi'tes : (die peni s'exagérer.
62 si-:mi(iio(,ii-: iir systcme x/-:iii i;u.\.
elle |MMil ('Ire (liiiiimK'i' un alisciilc, riiliii siiii loiiclioiiiKiiiuMit ]iOiil alVec-
Icr (lc> mIIiik's |i;ir;i(l()\;il('s. Il'ni'i l,i ilisliiictioii hal)ilii('li(' en liypci-
iriiii'Mcs, (Ml liv|imim(''si('s, (IvsiiiiK'sics (iii aiinu'sics tH cii |paiaiim(''sies.
Iti's |n rmirics t'I des dcniiiTcs je ne diiai (|m' (|ii('l(iii('s iikiIs, car elles ne
|iri'seiileiil (•liiii(]iieiii('iil ni la rr(''((ni'iice, ii! I imporlant e des aiinK-sies.
\.'liillH'riiini'sic peiil lire nin;:i''nitalr un ai-(|niM'. ( Jiniiénilale. (|naii(l
elle est générale el pin le sur Itiule la Miénidiic, elle ne saurait inléiesser
le clinicien, car elle n'ollVe rien de morliide; elle est alms l'apana^^c de
i:i;uides intelligences et de cerveaux vi<i(inrenx: témoin V(?lpean et
l'anecdote faniensc; di; sa composition latine iragcégation. Mais Thypcr-
innésie eoni^énilale peut égalem(Mit être élective et spéciale et ne pas inté-
resser la nH'moire enfièie : cerinins dél)iles. imbéciles, cr(''tins, idiots,
inaptes à tonte élude suivie, retiennent cependant avec une facilité et une
précision surprenantes, soit les airs de niusi(|ue, soit les chiffres, soit
même certaines catéj^ories paradoxales de faits, comme les naissances el
les eiilerremenls. Cidlivée, l'hypemniésie congé'uilale el spéciale peut
ac(piérii' une valeui' sociale momeidaiii'e : tels les calculateurs connue
Mondeux et Inaudi.
l/ii\pernuiésie accpiise es| jonjonis morliide. Klle est assez diflicile à
diagnosti(pirr; car. d Une pari, il n'csl |ias loujours possible de eonnailre
1,1 puissance anit'rienre de la nn'moire, el, d'autre part, il se peut f|U(i
l'exallation des facultés mnénioni(pies soit seulement apparente et tieiuie
à l'exagération de la mémoire invohmtaire. fin jeu aulomati((ne des asso-
ciations d'idées, joint à riuliiliition on à l'alfaililissement des facultés
supérieiwes. Kn tous cas, a|)parente ou [•('•elle, l"liy|iermnésie, loujours
transitoire, peut être générale el inh'resser la mémoire entière ou, au
contraire, être partielle el porter, par exiMople, sur des langues jadis
entendues ou pailées et oubliées depuis longtemps. Ces formes d'hyper-
mnésie se rencontrent dans la période |irodromi((ue de certaines maladies
infectienses et de ceilaines alfeclions cérébrales, telles (|ue la paialysie
généi'ale, dans rexcitalion mania(|ne, dans les étals extatifpies, dans
riiyslérie ou dans riiypaolisme. Elles apparaissent également sous l'in-
lliu'nce des toxi([ues lels(|ne ropiiuiiel le bascliiscb, des aneslhési(|ueset
des eli(»es émotifs : il est de notion courante que b^s individus en (langer
de inorl, dans le cas de noyade en particulier, sont sujets à voir se
dérouler sons leiir-^ veux, an nioinenl >nprènie, le lableau panorami(|iie
lie leur vie enli('re.
Les iHndiiuK'sies. perveisions de la ménioiic, nous rapprocbeid des
anuiésies, car elles supposent déjà nn l'onclionnemenl défectueux de la
ménniire et se renconlrent souvent associées ;i ranniési(! propr(Mnenl
dite. Elles sont fré(pieminent cmiscienles et (piebpiefois coercibles.
Dans la paramnésie négative ou de ceiiitude, b; tnalacb", loiit en se
souvemnit. doute de la légitimili' el de la r(''alilé de ses sonvenii-s; la
foi'me extrême de cette paramné>ie de eerlilmle se ivalise dans les états
décrits sons le nom de, folie du doiile. Itan> la paramnésie positive, les
fantaisies de linnigination soni au c(Milraire prises jiour des souvenirs
rn'H iiii-> m I i.\i i:i I iiiixri-: r,:t
rt''('ls; (III \ iCM'Ir r'i;;ilcliicill li'-- illll^ilMl^ ililcs île riiiissc ifC(i|iii;iissillin'.
La |iai;iiiiiii'--ir |Hisili\r ^r i ('iicniilii' daii^ la |i^\ilia'^lli(''iiir, le-- (''laK
Clilirilr-idlllii'l-. I li\--li'l il' ri I i''|iili'|isi('.
Ll's fciiiiicsics M- iclii'iil |illl> ('Iroilniiciil l'iinirr aii\ aiiinr'sics. j-illr^
sont, (Ml cll'ct. lonjdiiis a-~S(ici('('s à (■cili' riiinic iraiiiin'-ic i|iic l'on (h'cril
siiiis II- 11(1111 (le I ('■liii^raiic. I. (•(•iiiiK'vic, MMilalilc iclniir rii ariiiTc à iiiii'
|(éi'i(i(li' aiiliTiciii (■ (le la vie. a '•(in ('\|ii('>sioii la |i|ii'- rra|i)iaiili' ilaii-~ Ir
|Mu''riliMii(' iiiciilal (le llii|iii''. I,c |iiii''iilisiii(' es! cssciilicllciiicMl caiac-
U'i'ist'' |iar li'>- rcldiiiv ii |,i \ic, ;iii\ lialiiliiilcs, aux j^m'ils cl aux iiolidiis
lie rciiraiicc. a\i'c |ii'ili' ii(''liiiili\(' mi iii(iiii('iilaii(''(' ilr-- ac(|iiisili(iii^
illti'i'iriircs. ( lii (li>liiii;ii(' : le |Mii''iiliMii(' i(iiiriisioiiiii'l ({iii ii'l(''\c (riiiic
loxi-iiircclioii (iii'im a sigiiaK'c dans les aiici's (M les Iiiiiumiiv citi'Ipi alr^ :
le pii(''rilisiii(' liysl(''ri(|ii('; le |iiK''ri!ismt' (lôiiicnlici. i|iii se iriiciiiiliv
|)riiici|ial('iii(Mil dans la diMnciicc séiiilc, dans la d(''in(Mi((' |iaialvli(|iic cl
dans les dcnicnccs (ir^ani(|ncs: le |)ii(''i-ilisiiic cuiislilnlionncl, (|iii ic|iiiiid
à un (''lai de (l(Miiiil('' iiicnlalc cl à un aricl du (l(''\('l(i|i|iciiiciit iiilcllcr-
liicl. SciiU. les deux |in'iiiii'iN soiil curable--.
Amnésie. - du eulciid |iai- aiuui'sic Imile |i('rlc, c(iiij:i''uilalc un ac-
i|nisc. i\i' la iiiciiioirc. Quand la iiK'nioiit' ol siin|ilcint'nl diiniuiu'c cl
all'aihiic. ou cin|p|(iic le Icrnu' àc dysiun(''si('. i.cs aiiHK'sics, cduiinc les
siiuveuiis. sdiil des |)lu''ii(iin(''ncs l'di'l (■oin|ilexcs: aussi nCsI-il pas ('Idii-
nanl (jne. jiour en pn''eis('r cl eu din'i'Tciicicr les caiaclcics cliniciues. uii
ail mis eu nsaf^c loule nue lerniindld^ie dmil il iiiipdiie. avani linilc
étude dcscriplive. de délerininer hiii'veincnl la siuiiilicatidii.
Snivanl le slaiie du siuivenir (|ui esl trdulil(''. (iii jiailc d'aninoic de
fixalidii, de conservalinu. d évdcalion cl miMiie de localisalidu, celle dci-
ni('rt> l'enlraiil de pi('deitMice dans le groupe des paranini'sies de cci li-
tude. (a'tle disliiiclidii. nu I a \n. a sou iruporlauce cliniipie. pnis(|iic. au
conli'airc des deux aiilics. Innle ainn(''sie de lixalinn el de cdUM'ivaliiiii
esl nécessaiieinenl cl de par sa di'tiuilion iTK'^me, incurahic.
On peut disliu^uci- cuire les amn(''sies siiivaul le nombre el la naluic
des smivenirs sur Icsipiids elles jiorlenl. l'iie amn(''sie est dile (/(hu-rtili'.
quand elle embrasse indislinelemenl l'ensemble de tous les sonveniis de
la vie enli(''re on d'une pi'-riodc délimtiée de la vie. Hans lo |)remi(M- cas ou
peut avoii- alTairc soil à nue amui'sie eon<i(''nilale de lixalion, connue cbez
les ididls.soità une nuuicsic ac(|uisc pai' deslruclidu des (''b'^neuts nobles,
(•oniine dans la jnirdlijxir (ji-iirralc on dans la ilrniciii-c siuiilc. Ilans le
second cas. l'amnésie ifénérale rcIcM' d'un Iroiililc limib'' de la lixalidii
(unle l'i-vocaliou, et se rencdiilre dans l'/o/.v/c/vc. I c/y/Yc/As/c. le siiiiiiinni-
hulixiii(\ le traiinKilisinc. I(>s inlo.riralioiis. les iii/'rc/inns. cl l insoUitioii.
I/amuésie, (jn Clle lienne ;i d(>s lésions desliiiclivcs on à des plii''n(Hn(''nes
d'iuliibilion roucliouuelle. |ieiil poiler Mir un i^roiipc plus mi iiidius
sysléiuarK|ne de siiuvciiirs. el --e liiiiilcr ;i un nrdre parliciilicr de sensa-
tions el de pei'ccplidus ou ;i une cal(''i;(uie (b'Ierminée d objcis. Sous l'iu-
tluencedn snllnre de caibone. du tabac, de l'ivresse ou de lésimis oi'^ia-
■A si:Mini.i)(:ii; iir systi'-.mi^ xehieux.
iliqiios, les l'diilcnrs. les sniis, les iiDinhrcs. les (iL;iii-('s. 1rs lieux, les
llimis |ir(i|Mi's. les I;iiil:ui's (''Ir.'iiijiri'cs |h'ii\i'iiI i'Iic |i.iss;ii;(''I('Iii('iiI (iii
(léliMilivciiiciil iiiililii'"^ : nii dil ;iliii> (jnc r,iiiiii('>sir csl ikiiIIcIIc. \'j\\
nu M'iis. :'i (■<■ |i(iiiil lie \iii', I ;i|ii;i\ir. I ,is\ iiili(jrH'. r.-iiiiidsii', lu crTiU''
l'I la viiiilili' Ncrliali's. r,i|ilia>ii' iiKilrirr miiiI aiilaiil d aiiiiK'sics pai licllcs.
Mais Irnr iiii|i(ii laiirc rliiiii|iir, Iciiis caiaclrfcs anal()iii()-pallHil(p;;i(|ii('s
liMii- iiuTilciil iiiic |ila(i' il |iail ilaiis la S(''iiiii(l(>oi{\ (Icpciidanl, selon
l'ilri's, il \ aiiiail lien di' dislinj^iicr ciilic rapliasic proproiiicnl dite cl
rapliasu' aiiiiiL!si(|iK' : clic/ ra|iliasi(|Mc aiiiiii''si(|iic la parole serai! conser-
vée, les mois reconnus, le laii^ai^c coiu|prisen(in sous Ions ses modes, mais
il V aurail anuiésie verlialc d T'yocalion cl secondaiicmcnl aphasie, ('elle
aphasie mérilerail donc d'clic dilc aphasie dysmnésiquc (révocalion. Mlle
emprnnlcrail ti'ois l'ormcs cliuiipics : la première rcpomlrait an cas des
polyiildlles qui pci'dcnl la i'acnllé de parlci' une on pinsicuis des lani^nes
(|ii'ils oui aul(''rieurcm(Mil ap|)rises: la seconde scrail caraclérisée pnr
nnc dislocal ion syntaxique du lanjiaj^e se Iraduisanl par le pai'Ioi' nègre:
lu Iroisiènn' enfin consislerail en la jierle des subslanlifs. l'-u tous les cas,
l'aphasie aninr'si(pie [-(''pondrait le |ilus siuivcnl à nnc h'-siou or^^anique.
i\o\. Aiiliiisic (tiinii'sitjHc. p. lO'i.l
li'aprcs leurs nntdcs d"appai'ili(m cl d'i'volutioii, les amnésies se dislin-
uneul en rmigénitalcx, hnisquctt. périodiques, lentes et progressives.
l'ongénitalc. connue chc/ Vidinl , I iitil/écile, le crétin, l'amnésie est plus
on moins incnrahlc Urnsipic dans son invasion et sa disparition,
connue dans les clifics éninli/'s cl les ti'fiuindl i-^nies, elle est en j;énéral
temporaii'c, pouvaul piMsisler de (piehpics heures à (pichpies années,
mais duraiil ordinaircmcnl de (piehjiics semaines à (juehpies mois: elle
est par c(nis(''(picnt L;éu(''ialemcid curable. — Péi'iodi(pic, clic se pio-
duit par accès plus on moins piolon^és, divise le cours de la xieendcux
courants dislincls. doni I un au moins ne pénètre pas l'anlrc, cl aboutit
ainsi an d(''donhleincnl de la persomnilih'', dont la possibilih'', com-
mnni''nicul admise chez, h's liij>itri-i<jncs, a ch'' soutenue |iar Maxwell chez
les éj/ileplif/nes. — l.cnle cl proL;icssi\e, comme dans la démence sénile,
elle csl incurable cl aboulil nininalcmenl à l'aholilioii de Ions les sou-
venirs. L'anniésie pi'()i:ressivc snil la loi de régression de l'iihol : ilans
son travail (le (lésagi'é<;'ati(m menialc. elle \a de liuslalilc au slable, dn
nouveau ;i rancien, dn couqilcxc an siuqilc. de l'abslrail au concret, du
\idi)nlaircà l'anliimarnpie, du moins or;.;anis('' an mieux oi'i^anisé. C'est
ainsi (pie le souxcnii' des lails r(''cenls dispaiail a\aiil celui des idéi^s,
celui des idées a\anl celui des sculimenls, celui di's seiilimciils avant
celui des all'eclions, celui des alVections avant celui des acies. A I éj^ard
du langafie, ramnésie jjidgressive empoile succcssivemeul, suivant la
même loi, les noms pi'opr(;s, les substanlils, les adjeclils, les verbes, les
exclamations et les «jesles. i.a iii(''iiioire all'eclive cl moliice se moiilre
ainsi pins peisislante ([ne la nK'inoire inhdlccluelle.
I, 'amnésie csl dite Incnniiirc (piand elle |ii)rlc sur nnc pi''rio(lc nelle-
inent délimitée. Quand elh; embrasse c\clnsivcmciil le sousciiir des (■'\(''-
lit irni.i:-< de iixitiiii.fxii:. :,:,
iii'iiii'iils lie loiil <ii'Ji'<' (|iii (iiil |iii |ini\iii|ii('r smi :i|i{i.'iiitinn. rniiiiiic
cIkv Ic^ Iniiiiiiillisrs. |i;ir i'\('iii|ilc. elle csl dilc siilll>l<'. — !,(• plus siill-
M'iil ci'iii'iiilaiil ci'lli' ainiicsii' ne if-lc pas siiiiplc. mais elle d/'lnrclc,
an cimliaiii' clli'-iMr'iiic, pniir ainsi diic. soit en avant, sdit en aiiiric. Si,
nntiv raciidfiil iniliai. raninésic pinlc sur les (''vr-nenicnl- ipii l'uni
pirci'-dt' do |tliis un niuins pivs. cl le csl dite irtriHjviulc : cosl (''vidcni-
nicnl nno aninosii' d't''\(icali(Mi. cui'aldc, par ciinsiMpiLMil. — (jnand, (intic
laccidcnl initial. I ainiii'Nic iiil(''ic^si'. sur uni' |i(''iindo |dns un Miiiins
lon^ni'. les ('■xôni'Mii'nls (|iii Idiil sui\i. clic c-l dilc (intrro^ifadf cl pcnl
rcpondrc suil ;i un IkhiIiIi' d'iAinaliiin cin'aldc. sciil à ini Ininhic Ai' li\a-
lidii incnraldc. ilaii-- une ainin'sii' aulci'ogi'adc. cimlinnc. i;(''ucra|c.
|iiiilaul sur l'cn-cniliic des M>u\cnirs. le malade se Inmvc à clia(|ne
momeiil \i\ic nue \ ic ImiidUi s niunclle dau^ un mnnilc liinjuuis nuu-
\can : il ne peut se t'aniiliaris(M" nalniidlcmcul avec licn t\{' ce (pii l'en-
luurc. d'(ui. en parlicniiei- pour lui, rimpnssihilitc de lixer dans smi
es|)rit la reprcsenlalinn des lieux on il haliileel par ennséf|ncnl une déso-
rientalioii iiiétiuclililc, une véiitaldc l()|Mi-ai;nusie ijui a éli' hien décrite
par Ihiprc. — L'anincsic peut cnlin pmlcr à la fois snr les év(''nemenls
aniciienrs et pnslcrienis à laccidcnl iuilial cl m(''i'itcr alors le inmi de
rétro-antcrograile.
Suivant ([ue U' li<inlde des racnlli's nmr'mnni(pies esl perçu ou non
|)ar le malade, lainnésie esl dite consciente, ((mime dans la ucin-as-
llicnic, la iiirlanrolii' et la st/philix cèrcbrale, ou inconsciente c(Mnnie
dans la pnrahisic i/riirralc. \'é(nh-psh-, le lv<nnn(ilisme et la amfuKion
mentait'. Hans Vliijsli'ric. il est des cas où !"annu''sic, ignorée du malade,
méconnue pai- renlourai;e, esl \nie trouvaille de rc\ani(Mi nn'dical.
Les amnésies cnlin, suivani la C(nniaissance ipic nous avons de ieiw
snbstratnm anatinnii|nc, siiixaul la pathologie tjnc nous cioyons leur
reconnaître, se dislriiiuenl en /oitrlIouncUcs et en orf/anifjitc.s. — Les
amnésies fonctionnelles ue muiI pas nécessairement curables, car' le
tronide fonctionnel piMil ne |)as s- ramener simplement, connue dans
les amnésies (révocation cl de reproduction, à l'iiuitilisation des con-
nexions élaldics entre les inniges, mais intéresser piiniitivement les cel-
lules nerveuses clles-nnMues : tel semble cire le cas dans rénioti(m. la
fatigne. les commotions cérébiales. les Iraumalisines, l'hystérie el l'épi-
lepsie. Kssentielleni(>id pai'oxysti(|nes. d'invasion en gén(''ral soudaine,
lesanniésies loncti(nnielles atteignent d'emblée t(nile leur intensité, puis
a|)rès une période d'étal d'uuedurée Iri's variable, (dirent le plus souvent
une régressi(m rapide, (piand elles ne disparaissent pas brusf|uemenl.
Hans l'étiologie des anmésies l'oiulionnelles. on a fait j(mer un r(Me im-
portant aux troubles de la initrilion et par conséquent de la circulation
cérébrale, en particnlici- à l'ischémie, dont l'action a été invoquée
]tonr expli(pier les amnésies fonclionnelles relevant des lûsions cérébrales,
des hdumniiitmes. des iii(ilnitic>< in fret icn ses. des inloxicalions, des lié-
iniirratiics. de la faliijuc. de la faim, de la xoifaX de la rlialciir. — Les
anmésies ()rgani(ines sont des anmésies incurables répondant à des
:,i-, <i:Mif)i iKiii-: nr sy<ii:mi-: m-:hi-i:c\.
irisions (l('slMiili\i's lies liliics de ((iiincxidii ciilrc les (■cllulcs iicivciiscs,
(Milles rclliilrs iii'i\('iis(';; (•ll('s-iiu''iii('s. ceiiiros dos iiiiiifics. Mlles se pré-
scnlciil |)liil('il rniiiinc des dvsiimi'sics (|ii(' (((1111111' des îimiu'sics pf()|ire-
liicill dilcs. T;iil|i'i| elles son! ;:(''ii('':;des, eiiiiiiiie d.-dis les ilriiiciicc's:
taiihM elles Sdiil |i;ulielles, el reli'veiil ;d(ii's. en ^('lUMal. de /'oi/crs de
^•(iinollixsi'nicul. I.clriiii esseiili(d des ;iimii''si(js (ir^ani(|ii('s esl leur iiicii-
rabiliU'. leiii' |ierinniietice el leur |ir(ii;ressivil('. — Il esl à reiiiai(jii(!r (pie
celle (lisliiuii(in des amiK'sies en rdiieliduiielles el en organicpies, poui'
salislaisaiile qu'elle sdil à l'espril. ne laisse pas, dans la prali(|ue,
que de préseiiler «pielques diflieiilh's : ceilaiiies ainiK'sies drgaiii(|ues
somI susceplililes de r(''trd{éder dans les iiidis (pii siiivciil leur apparilidii,
l(Mil cdiiiiMe une paraivsie dr^ani(|ue cdiiséeiilive à un icins : les lésions
ii'dul (Idiic pas en siinpleineiil une aolion deslrueli\e sur les élémenls
(prellcs diil direcleineiil inl(''ressés. mais encore un reteulisseiuenl dyiia-
iiii(pie sui' les lerritoires céiéliraux avoisinants: ici donc ranin(''sie pri-
mitive compinlail une associaliou de Iroubles ort:ani(pies el de Ironhles
fonclioni\els donl le (h'paii esl cliiuipiement iinpossihle, aulreinenl que
par révoliilion. De même des amnésies fonclidunelles. |)roydquées par
les Ironhles de la circnlalion cérébiale on limprégnalion monienlanée
des cellules par des poisons de lout ordre, sons l'influence des infections,
des intoxications, dans le salurnisme. l'alcoolisme aii;n. le diabète el le
mal de Brif^lit, peuvent, après des oscillalions, des rémissions el des re-
cbnles, ab(nitii à la clironicilé. Dans ces cas, de la simple perturbation
f'oiictioiuielle due à une acti(Ui nocive monienlanée, à la lésion définilive-
menl {'tablie sous l'inlliience continue de celte action, comme de l'am-
nésie ronctionnelle à 1 amnésie or;janique, il v a une gradalion insensible.
Kn i)arti(ulier, le déinenl aleooli([iie esl passé, pour alionlir à son
amnésie incni'able, par des épisodes d'amnésie curable de ses premières
ivresses, cl il en est ainsi de pres([ue tontes les intoxications. De même,
les émolions peuvent à la fois provoquer une amnésie fonctionnelle et,
par les peiturbalions vasculaircs qu'elles entraînent, constituer des
lésions ori;aiii(pies Lii'iK'ralrices éualement d"ainu(''sie.
■Valeur sémiologique des amnésies. — Les distinctions symp-
loiiiali(pies, cliuiiines et patboji(''iii(pies, (pie je viens d'énnméi'cr, ne sau-
raient actiKdleincnl aboutir il une tlassitii'ation nosolopique satislaisante
d(>s amnésies. D"ant;uit ipi'an point de vue sémiolo^unque, il iii";i paru ]>ré-
i'érable d'aboider maintenant la description purement (dinique des types
d'amnésie ([lie l'on peut observer en tenant essentiellemeul c(unpte de
deux factcnrs capitaux an point de vue prati(jn(> : l'iinporlance s\mpto-
niati(|nc relative (|ne revêt ramiiésic dans le tableau morbide; 1(!S rap-
procliements (■lini(pies (primposent nalur(dlenieul les nécessités du
diagnostic.
Pour ce ipii a liai! aux pailiciilaiib'sde la iiK'inoire chez lidiol, Vlnihccilc
c.l\e cixHin, je croisen avoir (hqà snriisamment indiqué les ti-aits essentiels.
Les troubles mnésiqucs (pii apparaissent dans la fièvre lijphoKle. la
TiiOliii i.s /)/■: i:ii\Ti-:i.i.iiii:.\( /■:. ;û
niHijftilf. \;\ l'di i'ilr. le cliolrru. le h/iiliiis. lu pcsic. If rliiiiiinlisiiir. les
rardioïKilliics, \;i rarlic.rii' inij.rn'ilriiiiilnisc. on i|iii siiiil <'oiiS(''(iilir>- ;'i
\'i)i(nnli(ni . la s/nin(iiilnli(iii. la pciultiisonvi la siihmcrsiini. ii'ssoilisx-iil
lit)|i iiKlirccliMiiriil di' la sfiiiidloj^ic du sysli'iiii' iicivcux |ii)iii (|iic je
ci'dii' devoir m \ arièlcf cl du icsli", |iar leur sMii|i|oinalido;;i(' ri Icmi
|iallio;^(''iii('. ils se ra|i|Pi'oclicnl do aiiiii(''sirs ^nM^ll•^iollllrll(•s ,■! i|iii'l-
(|ii('l'ois de raïuiu'sic (■'pil{'|di(|ii('.
Dans la uriiraxlhriiii', la psyrlinxlhi'uir cl la nirldiicolic. raniiicsic on
|dnl(M la dvsnincsic cs| pins appaicnic i|nc n'cllc. Onand ciic l'xi'-lc clic
porte principaliMnenl mit les lails n'ccnh on se liailnil par niii' cci-lainc
dit'Iienilé à ti-on\cr li'> Is. I!n ce (pi'elie a de posilif, celle d\>nnicsie
lient licanconp moins à nii liduidc rcid de la nu-nioiie (jnii une incapa-
cité dn snjct de m' dt'laclicr de ses prcoccnpations nnirhides cl ;i nn cei -
lain ralcntisseincnt îles associations d'idées cl des processns ])svclii(jnes
en général. Il ne tant pas onhlior eidin i\[\c ces malades sont portés à
s'analyser à l'excès et à s'exagérer par consé(pienl ienrs moindres dt'fail-
lanees, en ce (jni tonelie leni' inémoiie comme en loiil le reste, car ils
aiment ;i saisir tonle-^ les occasion> (|ni leiu- muiI (dVcrles de se mal
juger et de se dé|iiccicr.
Dans la di'iiiciirc précoce, les Irouhlcs de la mémoiie sont sccondaiii's
aux lr<inl)les de l'aHectivilé et de la volonté qni. en snljslitnant le pm'
aulomatisme aux associations volontaires, ciiti'ainent la non utilisation
de la majorité des images mentales. Primitivement, les sonv(>nirs ne sont
donc pas détruits, ils restent simplement innlilisés; niais celte inntilisa-
lion, en se prolongeant, a pour eonsécjncncc leur dispaiition di'linilive.
Des tr()ul)les de la mémoire ont été signalés dans le (/oUrf croplihil-
tin([ue, dans la cliorée où ils s'associent, soit à nn étal d'iK'lii'Indc cl
d'engourdissement, soit à une diminntion de l'altenlion et à une in(d)i-
lité des idées, ([ui rendent dit'licilc et défectueuse la lixation des images.
Ces deux atîections s'accompagncnl (pielrpict'ois de tout le laldean clini(pic
de la conlusiou mentale.
inexistence de li-onbles nientauv dans la iiKiUitlic de l'in-l.iiisoii est
encore très discutée. Un peut y icncontrer nn étal d'obtusi(m et de tor-
peur on de diminnticMi de la mémoire et de l'attention, qui, le cas échéant,
alionlit à l'amnésie et à la démence. L;\ sclcrosc m plar/iies dans la majo-
rité des cas ne donne lieu à aucun trouble de la mémoii'c: cependant la
dirnimdion de la mémoire y a été signalée, associée à celle de la v(donl(''
et aboutissant (juelquet'oisà un véiilable |Miérilisme mental. On a attribni-
an lahi's une action très lente de dégradalion inicllecinelle, mais, dans
les cas on les ti(mbl(;s mentaux deviennent manifestes, ce n'est pas le
talies (pii en est cause et il faut toujmirs envisager la coexistence |)ossib!e
d'une paralysie générale associée. L'all'aildissemcnl de la mém(ui-e. de
l'inleiligence eu général est an contraire im des symptômes Idnilamen-
taux de la rliorcc chronique d'Ihintiniiloii .
Dans Vcncéplialitc <il(/iië ramn(''sie est fiérpienle. Les mcitiiigiles laissent
souvent après elles une amnésie de leur p(''riode ib-liianle cl parmi les
:.s ^iMinijir.ii'. nr sYsii.Mi-: m:i!\i-:i.\.
ri'lii|iiiil> (|iii )ii'ii\i'iil |i('rsisli'i' ;i li'iir siiili'. dii cimsl.ilr rn''(|iii'iiiin('iil
l;i iliiiiiiiiiliiin ili' hi iiirninii'c cl i\i' l'iiilrlli;i('ii( r.
I.i's liniiciirs (('i-i'liritlfS cl les iilici-s tlii i-ciTriiii |ii'ii\cnl ciiiiiiiicr
raiimcsic {iiii'iiii Iciiis sMn|iiriiiics. A rùlr i\f la (■iiiii|ii('ssiini cl des
IriMiliics eiiiiilaliiircs, I iiilii\icali((ii nerveuse péiilDeale, diiiil les alieès
cl siiildiil les Iniiicurs sont le loyer, jonecail un lole ini|torliinl dans la
InddiieliiiM de celle anniésie. Non scnlenicnl les malades onl des IronMi^s
de la niiMiMiirc. mais encore, d(''soiieidés. Ii(''l)(''l(''s, ralcnlis, ils |ienvenl
|in'"-enler un l'Ial de eonl'nsion mcnlale lorpidc, dans le(|md la diniinn-
lion un linliiliilioii des l'aculh's inleliccluellcs |ienl aller jiisi|n';'i simuler
la d(''mcui'e. A la linciu' de leurs li'onliles inni'siqncs, ils IravcrsenI \'\v-
i|ucmmciil des crises d aninésic mal systématisées, dillnses, iiicoliérontes,
i|ui leur l'oiil K'vixre. an hasard des grondes dimaj^os mentales revivis-
cciilcs. des pr^riodes ('■loigni''es cl (lis|iarales de lcui- vie. (Tesi dans les cas
où le coips calleux es! iult'rcsst' par 1 aljcès on par la lumcur ipic lani-
nésie, et avec idle la conlnsion meulale. paraisscnl eu uéuihal èlre les
pins cnnsidéraldcs.
Tout cdiiift. ipiclle (pi'en soil I (uiL;ine, s'accinupagne d'une amnésie
conséenli\e de la p(''riode comaleuse. puis(pie lonle perte de connaissance
alxdil la couscieiici' cl la lixalion des images. (Iclle amnésie totale et
iinuuiahlc de la in'riode couuilcnse se comiili(pie le plus souvent d'une
amuf'sie lélro-aiilerograde, en général de faillie amplitude. Klle esl nalu-
rellcmenl de règle dans les ictus, f|u"ils relèvent d'une hémorragie on
d'un ramollissemeul. l'.iilie la |)(''riode dont le souvenir est irréniédialile-
luenl |)erdn et le reioni' ;i la pleine consei'vation des images, règne en
général une zone inlcrnuMliaire d'amnésie dillusc où les souvenirs
subsistent ou peut dire jiar ilols.
Mais dans \c ■ raïudllissemcnl cérébral les Irouhles muésiques ne
s'arrêtent pas à ceux que je viens de signaler. Dans mi cerveau prédes-
tiné aux lésions de dégénérescence cellulaire par l'élat de son système
vasculaire, les ictus plus ou moins brusques ne sont pas l'unique mode
de m:nureslati(ui du ramollissement: ils peuvent au contraire être si
h'gcrs (pi'ils passent ii:a|)erçus et les phénomènes morbides, dus aux
progrès du rauiidlisscmeul. seud)!ent alors suivre une marche irrégu-
lièrement progiessive. A cidi'' des signes physiques dont on Ironvera
ailleurs la dcscripliou. il inqiorte de noter dans le ramollissemeul céré-
bral pi'ogrcssir cl en parliculier chez les pupudo-biilbaii'es, des sym|p-
lômes nicnlanx parmi lesipuds l'amnésie lient une |)lace importante, (.es
malades maiurestenl une ('■molivilt' croissanle, qui chez les psendo-bnl-
haii-cs n'es! pas siuqdemeid ap|parenle et ne tient pas exclusivement au
rii'c et au pleuier spasinodiques. doni ils sont ric(piemnient aU'eclés.
Ils soni sensibles à l'excès, onl la joie cl la Irislesse faciles et on les
l'ail passer aisémeul de l'une à l'aulic. I ne diminniiou des facultés
psy(dii(|nes, l'aile d'alfaililissemcul du jugcmcul cl de la xoloidé,
s'iusialle progressivemenl. la UM'uioirc de même dimimie graduel-
lement. Ils sont primilivemeul alfecl('s d'une auni(''sie i\e lixalion (jui
■ri;iirnii:< m: i-i.\ii:ij.i(;i:.\ii:.
|Miili' sur li's i''\(''Mciiicnls i(''ci'iils cl It's iiicilf. dini'- li' ih'MiiI iIc Iimii'
ciiiiscii'iict' iU'IiK'llt', il l'iilii'icluT iiihissMlili'inciil li'iirs sdinciiiis d i'iil':iiicc
l'I (le jcniiosso, l'i'()};r('ssiv('iiuMit cctlc ;iiniu''si(' iciikhiIc pins mi iiKiiiis
a\aiil daii'- le |iasst'', rralisaill iiiiilicllciiiciil le lalili'aii i'liiii(|ii(' i\i-
raiiiiu'sic li'iilr cl |iror;r'ossiv(', cni' si elle csl |inij;rcssi\c. clic csl laic-
llicill en liicinc Icnips MJiiJiali' : ilcs m|imi|ics i\r sdiivcniis pins (in moins
svstciiiiiliscs sniiiai^ciil an ciMiliairi' an inilicn des ruines (pii lcscn\i-
roiinciil. Il csl donc nainrci <|nc ciic/. des nniladcs alleinis de li'sions eir-
Çdiiseriles la nu'innire soit alVcclée de IriMiMes |)lus on moins svsiémalisés.
I.'exislencc des sii^ncs plivsi(|nes pr(''cili''s cl rirr('';;nlarilé, les ea|irices
de celle amnc'sic pro,L;ressivc. se r\ iront dans les cas diriicilcs à dilTéreiicier
la dcnicnci' or;^anii|nc par li'sions eireoiiscrites d'avec la démein-e s(''nilc.
I.'anMK'sic peni ni(''nic dans le lamidlissenicnt cérél)ral si' limiter an point
de |)rcndre les earaclèies d'une amnésie pailiellc. rr'vi'dalriec de lésions
netlcmcnt inconscriles : aunosic. lopo-aj^nosie. aphasie, pcile de la
mémoire verlialc. perh' des souvenirs relatifs h \i'\:\\ civil, elc. (les
anini''sii's partielles apparaissent i|iieli|nerois sons rorinc de vi'rilahles
ictus auiui''sii|nes, équivalents |isvcliiqncs des leliis paralvln|ni's. qui
sur|)rennenl le malade dans un iioii l'dal de sanU'' appareille cl an inilicn
(le ses occupations. Ces icliis amuésiipies, (pic j aurai occasion de sijiiialcr
ailleurs, sont d'un proiinslic pinson moins grave, suivant (|n"il peut s'agii'
d'un lronl)l(> passager de rirrigalion e(''rélirale mi dune lésion déliiii-
livo. Us sont sujets ;i r(''tiocéder. Mais dune manière générale, quant
au retour à l'étal uoiiual, leur |)ronoslic devra cire n'-servé. cl cela
d'antant (|ue les sym|ilùmes organiques de K'siims cilcoll'^c|•ilcs scronl
pins nomlireiix cl |diis nets.
I ne ainni''sic Iciilc cl progressive, qui garde longlcm|is les allures
d une dysmnésic, ipii t'voluc le plus souvent sans i'i-coiijis, cl ipii relève
d'aiiord de l'incapacité où sont les ecllnles nei'veus(!s de lixer des images
iioiivcllcs. puis de la |)aressc généi'ale des évocations, enfin de la dispa-
rition gradnelleuiciit déliuilive des images mentales anléricniement
fixées, est un des symptômes caractéristiques de la dOiiiuncc sriiili', qui
se dillérencie du rauiollissemeiil cérébral pai' la difVusion exirème et
régulière des lé'sious, 1 aliseuci» consécutive de signes oi'gani(|nes et la
nellelé des troubles alVcctils, intellectuels et volontaires — émotivité
(''go'isfe, afl'aiblisscinenl inental et aboulie. C'est l'idiservation des dr-mcnts
séiiilcs qui a jieriuis à liibol d'i''lablir la loi dite de régrcssiim: c'est
donc dans celte maladie qn'ellc se vi'iilic le pins rigoureusement. An
déliut. dans la dispai'ition des souvenirs r(''cciits. il v a reviviscence des
souvenirs anciens et radotage; mais en inciiic leinps les souvenirs
anciens ciiv-mèmes s'aflaiblissent cl disparaissent. Les malades oublient
ce (|n ils ont fait la veille, ré|)èlent iulassablemeiil les nièincs ipicslions
l'aille d'avoir conscrvi'' le souvenir i\f la ri'qioiisc. i;c savent plus m'i ils
ont mis leurs all'aircs, elc. (jnniiic il> n ont qu'une conscience 1res rela-
tive de leur aiiiin'sie cl ipi'ils ne s'en all'ecleiit pas, ils attribnenl à la
inalveillance. an vol, la disparition des objets l'amiliers dont ils ne se
tid ^iMiniiiiiii;- Dr svsi i:mi-: \i:i!ri:r.\.
ra]i|i('lli'iil |iliis ic (|ii'il> oui l'iiil : r.iiiiiK'sic jUdj^ressixc csl ;iiiisi ;'i la
l)as(' (lu (Irlire dr jtrcjitdicc (|iii a l'h' (Irtiil chez les vieillards. Sous Tiii-
lliieiicede rafl'aililisseiiK'iil des raciilli's (^^^(lues el voloiilaircs, le malade
peiil (■ciimiiellie des iiicoi-ii'clioiis |dns nu iiuiiiis graves dans son lan^a^c
el dans ses ailes, el |)ai' snile de son anniésie, \\\'n conserver ancnn
souvenir : c esj ainsi (|n"on a signalé dans la di'inence sénile un vaga-
i)ondage anMit'>ii|ne où les riii;nes soni exécnlé(>s par le nnilade sans qu'il
en garde aiii un ■-on\enir |iri'(is. C.t"^ l'ngnes ne sonI |ias lonjonrs volon-
taires, car il ariixe aii\ malades de se perdre dans les laies, soit que
leur ainnr"-i(' soil |iroi;res'<ivenienl anivi'e à ce poini (pi'ils ne recon-
naissenl pinson ils sont, soil par snile d'nn irins anniésiqne (pii vient
i)rusipienienl rompre la lenle ni(jnotonie de leur di''(lii''ance. Le nombre
esl assez l'réipienl des diMnenls séniles (pii sonI recueillis ainsi dans la
rne, di'sorii'nti's. ('garc's. ne sachant ni on ils sont, ni où ils hahileiil,
ni même ([ni ils sont. V.w giMiéral, les icins amnésiipies sonI parliel-
lement cnrahles el an houl de quehjues jours le malade reprend une
ceilaine conscience de son ('lai civil, mais, à la laveur de l'ictus, l'état
nn'nlal loni entier a subi une brusque dimiinilion.
Dans la /«/)Y////.s/e (léncfalc lanmésie globale, dill'use el progressive,
suil en ses lignes essenliidles la loi i\o régression. J)es ictus avec hénii-
|)légie el aphasie pins on moins I lansitoires viennent fréquemment en
|iréci|)ilei' la marche, ha concomilance des signes classiques — Ironliles
pnpillaires, troubles de la parole, tremblement tibrillaire de la langue
el des mains — el des signes nu'ntanx — euphorie ou tristesse absurdes,
inslabilili'' de I hu ur, indill'érence, inconscience absolue de la gravité
de la situation — vient , en géntMal, conlirmer le véritable caractère patho-
géni(jue de ranniésie parahtique. Mais ramui'sie |ienl être le trouble
initial : alors il importera de rechercher son caractère global, l'incons-
cience où esl le malade de ses trouilles, l'indilïé'rence avec hujuelle il
les subit on les constate, les mêmes oublis journaliers qui, dans la vie
couranle, en même temps ipie l'anniésie, trahissent ralVaiblissemenf, si
léger soil-il [larlois, des laculli's inlellectuelles et de l'aclivité pratique.
Les fautes d'ortbogiaphe, les lettres oubliées, les mots sautés, sont,
avant même l'appaiilion nelle des troubles proprement gra|diiques, un
symplôine important de l'anniésie et de la déchéance paralytiques. A
coté (le cette anniésie globale, dillnse, progressive de la paralysie géné-
rale, on a signalé exc(>plionnellement une amnésie réiro-anlérograde à
limites très jnécises dans le passi'', avant (h'bulé brns(|uement par ini
ictus (pii y forme centre, el dans la(|nelle la conscrvalion relative des
souvenirs antérieurs à une date (h'-terminée fait contraste avec la dispa-
rition absolue des souvenirs |iost(''rienrs. Ici les autres signes de la |)ara-
lysie générale doivent fonrinr les éh'ments du diagnoslic, car cette forme
(l'anniésie réiro-anlérogradcesl ividlement alypi(|ue dans celle aHection.
Les rémissions possibles de la paralvsie gi'iiérale s'acc(Miipagiieiil d'une
amélioration dans le foiictiomiemeiil de la mi'moire, ami'dioralion ipii
prouve (pie ramiK'sie paralyli(pie est à la fois organiipie el l'oiiclioinudle
cl ijn'i'llc ('^l •-iis(i'|ililili' lie n''lr(ic(Ml('r |miiii' rc (|iii i cIi'nc ili-. 1 1 .uililcs
(l\ii;imi(|iics. Mais celte aiiiéliinalioii, irlalive, |passa^(''re. e\cc|p|i( ri-
Iciiiciil iKilalilc, lie va jamais jiis(|ii'à la ^iiéiisoii.
|laii-> la sijiiliilis iri('hr<llc les l|-(illlilcs de la iiii''iii(iirc re\èlcill é^ale-
iiii'iil la liiriiie d nue dysiimésie j^éiicralc et |ir(i|iiesNi\e, ohéissanl à la
lui (le ré^ressidii. Mais trois éléiiKMils coiii|i()rleiit le dia^iioslic : dans la
sv|diilis cciélirale, au coiilraire de la |iaialysie néiit''rale, ratteiilidii est
siisee|itil)le. |iai' un elluil \idiiiitaire dniil le {laialv lii|iie esl iiiea|jalile. de
vériliei' les eireiiis de la iin'iiKpire : le malade a ((iiisclenri' de xhi
amnésie, de la i^i'iie ipiVlle lui eaU'^e. des (•(iiiM''i|iieMee> (in'elle |ieul
a\(iir, il s'en alVeele. il s'en |dainl. il la signale au in(''deeiii. a\ee niie
anxiété \arialile dans I iiilensili' des aiilres tidiililes meiilanx: eiiliii
raniiiésie de la sxpliilis (•('■r(''liiale es|. eipuime danlies s\ iii|i|oiii|.s de
celle alléclion. ra\iiialdeinenl iullnencée |iai' le Iraitemeiil. L'amnésie
|ieiit ici, toul cipunuc dans la |iaral\sie ^(''iKTalc. n'élre pas lé^ulière-
meiil |iro<;ressivo. mais procéder par à-coii|is à la snile dicliis coniics-
lil's. et (le crises apoplectii'ormes ou épileplironnes. l'AcejilioniiellemenI,
dans la svpliilis C(''iélirale se produisent les ictus amnési(|ues. (h'-ciits par
l'oiiniier. (pii enlraineiil une perle liriisipie et complète de la mémoire,
siijelle aii\ variations d'(''\(dnlion (pie j ai déjà si;;nalées. D'une manière
générale, dans loiiles ses rormes. ramiK'sie de la svpliilis cérédirale
s'améliore par le IraitemenI (pii devieiil ainsi un élément de dia^noslic.
I,a confusion nicnlah' esl un sviuirome morhide complexe, (pii relève
toujours d une intoxication on d une inrection, (''vidente ou inaperçue.
,\u point de vue psyclii(pie elle se si^^nale (riiiie manière générale |)ar des
pliénomènes diiiliiliition. de lorpeni' et (rolitusion intellectupllcis, de
d(''sorieiitation et d héliétude. doiil le diaj.;nostic avec la démence est son-
vent très délicat. .V la faveur de ce (rouille fondaniental de l'activité jisv-
( liiipie. s'installe un étal de rêverie auloiiiali<|ue (pii, à la limite, revêt la
l'orme du délire oniri((ue. di''ciil par Uéjiis, on le malade, dans l'ijino-
rance du milieu (]ui 1 eiilonre. vil à l'i'tat de veille tontes les liizarreiies
et toutes les liorreuis d nu \érilal)le cauchemar, ['lus (|ue tout autre
svnipti'ime. 1 amnésie de la coidusion mentale contriline au premiei' ahord
à l'aire ])eiiser à la démence, mais à l'examen cette amnc'sie n olVi'c rien
ries amnésies démentielles, l'allé s'installe avec une liriis(|nerie relative, ne
suit pas une évolution réjiulière, ac(niierl d"einl)lée une intensité (pie les
amnésies par atraildissemenl ne connaissent pas an début et en oiitic
(die est moins syslématifpie : I ('■v(K-atioii des souvenirs antérieins est for-
leinent mais inégalemenl inliili(''('. la tixation est fortement, mais non
radicalemeni compromise, car la répétition ou un heuieux hasard peut
lui permettre de se réaliser. D'ailleurs la conscience du conl'us renlerme
un in(''langi' de souvenirs arhilrairement conservés, paradoxalement iili-
lis(''s cl ddulilis extravagants, portant sui- les choses les plus essentielles
et les plus l'amilières. L'amnésie de tixation, contemiioi'aine de la conl'ii-
sioii mentale, esl par bien di' ses caractères analogue à celle des tianina-
lismes et des iK'v roses, (die (b'-borde nettement dans le passi'' et l'anuK'-sie
11? siMinioiiiK itr .••)'sri:Mi: \i:ii\'/:i \.
l'('V(''l ;iiMsi, :iii i-iiiii> ili' l'arcrs. les (-îiiMcIrirs d'iiiir ;iiiiii(''sir i(''ln)-
aiili''ioi;r;i(li' de lixalimi cl (l'i^ocaliun.
Il l'sl |iai- (•(Piisrfiui'iil ais('' de iiiiii|ii('niln' i\[\c la ^m'ilsiiii dr celle
aimicsic n'csl jamais coihijIMc : le malade recouvre en général Imis les
souvenirs anlérienrs il l'accès |ioiii' lcs(|iiels il v avait amni'sic d (''\oca-
lidii mai--, des sdineiiirs de la iuM'iode de c(iiirii--i(Ui. il ne consei\e ipie
ceux |iiiiir lesi|iiids la lixaliim. par un heureux hasard, s'esl o|ii'n'c. cl
dniil l'amnésie, malgré lein' dale, éhiil nneamni'sie d'évocalioii : Ions les
anlii's n'avani pas élé lixi'-s sont irréinédiahlement perdus. l'J ainsi la
conrnsion mcnlale, ipii |ienl gnérir complclemenl (|nanl à ses anires
svmpli'nnes, ne L;ni''iil jamais comiilèleinenl quant à lamnésie: les son-
venirs de la pi'rindi' de conrnsion demenreni loniinu-s. an nniins parliel-
li'inent. abolis.
i, 'amnésie coiisiMidive à l'accès et consécntive à la gnérison est ])arti-
cnlièremenl c(insidi'rahle dans les jimirlioses put-rpt-ralex, |)rincipalement
dans les psvidioses post-éclamptiipies. De même ïinsolalioti se caractérise
(pu'liinel'ois par nne confusion meidai(> amnésii|ne où des troubles mné-
siipies intenses peuvent se prolonger pendant des années, sous la forme
d'amnésie rétro-antérograde de lixalion <•! d't'vocalion, puis d'amnésie
dilVnse.
Dans la psiicluisr jiolijiu'rril'KjUf on maladie de Korsakidl'. comme dans
Ion! idat de coidnsion menlale, l'olilnsiori intellecinidie, le délire liallnci-
naloii'c on rainiii''sie. peineni indill'i'i'eniment occuper le jiremier plan
du tableau i liniipie. (iepeinlant ici les troui)les mnésiques aci|aièrent une
intensité |)articnlière qui donne à la maladie une physionomie originale.
Ils se présentent sons la forme d'une amnésie actuelle et rétro-antéi'o-
grade d'évocation cl de hxalion qui porti; iirincipalenund sur les événe-
ments pn'senls : le malade ne ndient rien de ce qu'il voit, ni de ce qu'il
eniciiil, il ne sail ni oii il csl . ni |)ourquoi il y est. ni le nom, ni la pro-
fessiim des persmines qui l'entonrenl. De son passé, il conserve ((uelqucs
souvenirs épars, mais d'une manient générah» il n'a plus sur son état
civil, sur les |)rincipaux événements de sa vie on de la vie sociale à
laipielle il a participé, ipie des noiimis confuses, incmnpiètes on nulles.
A celle amni'sie intense el mal svsli''matisi''e, se surajoute un état mental
pal licnlier l'ail irinciniscienie de la sitnalioii, d'abidition du sens cri-
tique et d aiilomalisnie idéatoire, qui se manifesle par les réponses du
malade : incapabh» de souvenirs cori'ects, il infabule à l'aide de |iseuilo-
réminiscences anlomatiipies et de faux souvenirs imaginaires, il raconte
a\cc complaisaiici' el miniilie reiuplin de sa soiii'c ini de sa nuit, alors
qu'en r.''aliti'' il n Cn a gaiih' aucun soinenir. .\ la confabulation |)ro-
voquée, peut même s"associ(;r une infabnialion spontaui'e qui manifeste
sans |)rovocalion la désorientation, rainnésie, la confusion du malade.
I.a psvcin)-polvnéviit(> esl longue à guérir et eiu'ore ne guérit-elle pres(|ue
jamais complètenuMil : elle enl raine presque tmijours à sa suite un cer-
tain degi'é de dimiiuition inlellecluelle. ipiaiid elle n'abontil pas fran-
chement à la (lémiMnc.
■n;nriiii:< ni: i.i\ti:i i nu.wrr.
idilli's les iiild.rirdliiilis. i|ii'rll('s sdicnl |ii(i\iii|iii''rs |i,i|- le Idhdr. \'iil-
cool. la illoriillillc. le lidscllisrli. Vcllu'r, Ir cliliiid/nniif. la liclhidinif. la
ri<juv. {'(irsriiic. If iiirrcm'i'. le jil(inili. I o.iijilc mi jr siil/'iirr de ciiihniic.
|i('ii\('iil aliiiiilir ;i îles iMaK île ciiiiriisidii an ^ii|iic. Il'mic inaiiirrt' \ii-\\v-
rali'. Il'-- li)\i(|iic-.. (I aliiinl auciiN (rcNcilarmii. |iiiis de ili''|M-cs>i()ii.
ciilraiiicnl par la iirdldiij^alidii de leur iisa^c. drv |■■|lislJl||■^ de riiMliisldii.
i'riiiiili\('iiiciil. Il'-- lidiihlcs iiiiii'M(|ii('s muiI ihiiciiu'iiI Ioik lioiiiii'K, mais.
i;railiudli'iii('iil. Min^ riidliii'iicr des inlnxiialiniis r\(ii^i''iii's. |iiiii^|ciii|is
|)nil(mi;(''('s, ({iii cniiaiiii'iil |iii'^i|iii' Imiidiiis wyvl'^ clli'-. iiiir iiild\i<-alidii
l'iuld^rnc li{''|iald-n''iialr, les idc^iiKiils iiidilcs. il'ahdi'd allcclrs dans Iriir
dyiiarnisinc. Ihiissi'iil par {'■ire iiiali''ri(dli'iiii'iil all(''i'(''s, cl à raniii(''sii'
rclalivcmeiil cnraldr drv inciiiicrs accrs. snccrdc iiisi'iisildciiiciil lani-
\wsw |)i'i>iirt'ssiv('iiiriil iiiciiiable îles h'^sidiis (•lirdiii(|in's diss(''iiiiiii''('s. I.cs
Iroiildcs mii(''sii|ui's de Idlroolixinc siinjilr. siiliaiiiii cl (diiiMiii|iir. sdnl
une Ires iiollc ilciiMiiislrali(iii di' raclidii des |d\i(|iit's >iii' la iiK^iidiic.
l.'ivirxsi-, (|iiaiid l'Ile allciiil une i^randr iiilnisil/'. csl siii\i(' d'niic
dvsiiiiiésic siiii|)lc de la |i(''ridd(' (''hriciisc (|iii |icul aller de la |iai;iiiiii(''sir
de Idcalisalidii cl i\o ccrliliidi'. a ramii(''sic cdiiiidclc cl lU-liiiilivc. Trcs
soiiviMil celle aimn'sic l^c•^l i|iic Iciiipoiairc cl ridc\c alors de IV'iiiiise-
iiieiil nerveux eiins(''cnlir à l'excilalinn. Onel(|iiei'()is raiiini'sic siinple se
e(iiii|di(iiic d'iiiic ennilc aniiii'sic i/'trograde. (]"esl dans le, ['(nancs \crli-
jjinenses cl excilo-nioiriees de ri\resse. ducs à raliS(jr|iliiHi de li(|ncnis
à hases d'esspnees (|iie l'annu'sie allcinl snn niaxininm : a ce {miIiiI de
vue il existe nii i'a|P|ii)rl l'inijl enlie les aecideiils ('iiilciiliiincs cl les
anniésies dnes aux essences dnnl un cinniai! les |pr(ipri(''l(''s (''pilejdogcnes.
\.'(il(()iilisiitc >!iib((i(jii se earaeh'risc essenli(dlenii'nl |iai' des accès de
(■oMlnsioii mentale et de délire oMiricjne on le nialadi' (■■perdn \il nn
canciieinar elhayant. I, amnésie y est eiinslanle : dnrant l'accès, il exisie
une anniésie rétidjiiade dévncatinu des états antérieurs; aijrès iaeeès.
les scnivenii's de la |)ériiide di'diiante ne sulisistenl (|u"iin|)arrailement cl
sont (raulant |dns eiim|ir<uuis (jue la crise a él{' plus violente. Ivresse el
ilélii'e oniri(|ne de lalcoolisnic suliainu sont assimilaldes à nue soile
(Tétai second, durant leipicl le malade est snsceplihic de se li\rei- à des
f'u;;nes, dont il ne i;ar(le (|u ini sonxcuir inccnuplcl.
\, dlconlisiiK' chriiiiliiiic se signale par inie anini'sic proi;rcssi\c ipii
poi'le de préfé-rence sur les souvenirs intermédiaires aux sonveniis
récents cl anciens, lucidii'rculc cl iri-égnlière d alliucs. celle anuu'sie
intéresse les mois pins (pu' les id(''cs el peut allerncr avec la réapparition
l)rus(|ne des souvenirs disparus. Idie didinle souvent par d(;s accidents
|iarannii''si(pies : les soiiveuirs soûl inciMlaius cl mal localisés dans le
lemps cl dans l'espace. Au diMiul. ces Iroiddes oui un caracicrc d\na-
mi(pie cl li'iu- nature lonctiomiclle se ((udiruic par les heiucnx ell'els de la
dii'te. Mais I adiim |)rolon;.;(''e dn lo\i(|ue liuil |)ai' entraîner des lésions
(iri;ani(pies el une amm'sie i;é'nérale, proj^ressive. semhhdile ii celle des
autres démenées, doiil le diayuosti<' se fait pas la notion étiolo[;i(|ne et
les autres symptômes plivsi(|ues el meiilanx de l'alcoolisme clironi(jue.
-i:Mini ûi.iK /,!_: S) sir mi: .\i:riri:u.\.
.l'arrivi' Miii^i iiiix Inns l'iiriiirs il aiiiiir'sic (iniil la (•(iiiiiaissiiiiic iiii|i(iilc
le plus au in'iirolii^'islc : Viiiiniraii- ImiuiKilKjiic. \ aimnsic Inisléiiijiic cl
l'iimiirsii- (■iiilcpliiiuc.
Il est |irali(|ii('in('iil iinpossihlc di" séparer les (Uinirsics traioiudii/iics
lies ainM(''si('s coiiscciilivcs à ccilaiiics rniotidiix violeitlcs : cliiniiiioniciil
l'I i''liiiliiL;ii|ii('ini'iil. l'Ilcs iilliriil dV'Iniili's aiialo^^ics. Les lésions du
riàiii' cl de rciic(''|ihalc, IVailui'cs (lu liiMiKiriai^ies, (jiii s'accoiupafTuenl
de conlusion ou i\r (■(llllprl■^'^illn, le-- trauiiialisnies du crâne (]iii ne pio-
diiisenl pas de Icsimis, mais ijui pidYiiipicnl des accidents de eonimo-
lioii ccrci)rale par ruplun^ de IV'(piilihre loiiclionnel, ne sont pas les seuls
Iraunialisnies ipii coni|denl I "anuK'sic paiini leurs consé(|uences. Les
Iraiinialisnies (pii poilciil sur des i/'^ions éloij^iK'es du crâne, entraînent
('•lialeiucMl des liduidcs de la mcnioirc, à la production des(|n(ds il est
indéniaMc (pic ['('Miolion morale causée par raccidenl a au moins con-
couru. Ainsi, du Irannialisine cérébral yrave au choc moral |)roprement
dit, en passant par le traumatisme léyer accompagné de léactionsaifectives
intenses, il y a une Iransilion 1res sensilile et continue. Vainm'sie ihiio-
lii'c pro|)rement dite porte sur les cii'constances (|ui ont provoqué l'émo-
[ion, elle esl rarement immédiate et brustpie: le retour des souvenirs est
possible (|uand il n'y a pas eu peilc de connaissance, et la yiiérison peut
stHrectnei' pailois sons riniluencc d'une nouvelle éundion. Dans l'am-
nésie lianniali(pie, les choses se passent en géné'ral de la manière sui-
\aidc : le Iraïunatisme dont on vient de voir (jue la gravité avait une
importance scciuulaire, est suivi d'une perle de connaissance dont la
durée peut varier de quelques minutes à quelques jours. Le retour à la
conscience s'accompagne d'une lacune dans les souvenirs. Cette amnésie
|mmM éti'c simple et porter exi lusivement sur l'accident : elle est en
général perinancnle. Mais le plus souvent cette amnésie se complique.
Lanniésie ri'trograde dévocatiou et de reproduction portant sur les
i'\éncmcnls anl(''rieuis de quidijucs instants à quelques jours à l'évé-
ni'Micnl causal, (jnelquelois plus étendue, est si fréquente iiuelle esl,
pour ainsi diic. de règle et constitue une d<>s caraclé'risticpies de l'am-
nésie traumali(|ne. Klle est permanente ou temporaire et en ce cas sa
dispai'ition s'opère liinstpicnient ou lenlemcnt. Ouehjuerois le retour à la
conscience est suivi d'une |>ériode de vie aulomali(pie, |K'ndaid laqnidle
l'amnésie riMrogi'ade est déjà décelable, où le malade se conduit correc-
tement, mais dont il se léveilie pour ainsi dire au bout de ipielque t(>mps.
sans en garder aucrrn souvenir : ainsi se constitueirt riiie amnésie rétro-
gr-ade et nue arnni'sie antérograde d'évocation et de reproduction des
soirveirirs imrui-dialement corrsécrrtifs à l'accident. A cette amnésie rétro
cl antér'ograde d'évocalion et de reprodrrclion, s'associe (]uel(picfois rnie
amnésie antéiogi'ade de iixaliorr et de conservaliorr, portarrt sur' les
corrconritanls plus ou moins iirnuédials de i'accideirt, ipri peirt se pré-
senier' à l'état de |)ur'eté et sans association d'aulies li'oirbles de la
mémoire, mais (pii est rai(Mnt;rrt aussi is(dée. L'anniésie réti'ogiade et
doublement antérograde aiirsi coirstituée esl habitrrellement lemporaiie:
Titni'i!i.F< ht: iixi II i.i(ii:.\ri:. r,r,
iii;ii> un ciiiiiin riiil saii> |iriiii' (|ur iK'ci'ssiiiri'iiifiil une l.ii uni' duil miIi-
sislcr, (|iii |i(iiti' sur la |ii''ii(iilt' (jni itilricssc raiimr'sic siiiiplc cl ranmrsir
aiitrrojiradf de lixaliiiii et de ((insci-validii. Onfliiiiclois an liaunialisnic
siifciMli' une aniin'sic ('Icclivi' cl |iailicllc. en gcnciai (iiialdc. ipii poilr
par cxiMMpIc sur les lunns propres, lc> lancines, le calcul, la luusiipie. j.c
proudslic dcv auuii''sic> liauuiali(pics n'es! pas luui(Mns iuvarialdcnicul
l'axoraMc : elles pi'incul eu elVel alxuitii' à la (L'uicncc. ('.'es! (|ne, un
liieu le Iraunialisuic a v\r de ualurc ;i pruviupu-r des lési(ui^ cl une
aniiK-sic urj;aui(pu's, ciunuie dan^ les plaies par halle-- de re\id\ei-. (ui
(|U(' les nuidilical'uuis vasculaiics mil eu une acliou desirnclive sm- les
élôments ii(d)lcs du cerveau, dr. (ui connail assez le rùlc (pie le> plK'uo-
uièues vaso-uiulcurs joueul dans les cuiulions pour c(uuprcndre (pi(> clic/
les persoiiiu's iloiil la vascularisalion céréluale laisse à désirer, elles
puissent avoii' les inèinos (•ousc(|iieiiccs ipie les Irauuialisnies craiiieus.
i.anniésie dans ses Colonies les plus divi'rses joue un rôle très iinporlani
dans le lahleau cliniipic de Vlnisléric. (Icrlaius auteurs ont voulu miciiic
lui altiiltuer un rôle |)riiuordial dans la pallioj;ciiie des ai'cidculs livslc-
riqucs, eu rap|iortaiit ces accidents ;i des idées lixes suhcouscientes, dont
le caiaetcre esst'uliel est ])réciséuieiil d'être aninésicpies, sans ce|iendanl
perdre tout contact, au contraire, avec la personnalité du malade. Km
tout cas. une anuu'sie sini|de. |)ortant souvent sur des l'vénemenls
iniportants, est un des pliéiioincnes les plus coininuiis de l'IiystiMie. Cette
ainiiésie, iiidilTéiciile au inalade. échappe à reiiliMiraj^c et jtasse sonvciil
inapenue.
I.'liysléi'ie est le terrain d'('leclion des ainni''sies partielles, ronclion-
nellcs, lti(tIoi;i(|ues, autoniatiiiues ou psychiipies, allaiil île ranestliésie
au luutisuie. en passant par les paralysies et rastasie-ahasie. Toutes
les aniiiésies partielles sont susceplihies d'être i,nié'ri(^s et (raj)par'ailre
sous rinilueuce de la suj^gestion.
Les crises liysléi'i(|ues se caractérisenl en «.féui'ial par la conseivalioii
du souvenir des prodromes et de la chute cl parfois la iierle de celui de
ralla(|ue couvulsive. La perte de mémoire ici est hien loin d'alleindie la
réfïnlai'ité et l'intensité i|u'elle prend dans la crise épile|)tiipie.
Les étals seconds hyslrriiiiics. dont une des foi-mes les plus Ivjiitjues
est la fiKjue, Vauloiiuilisnic (iinbuhiloirc. se pi'oduisenl avec ou sans
prodromes. Le malade entre dans une phase de vie où il perd presipie
toujours eu totalité ou en partie le souvenir des événements aiitérieius.
Néanmoins sa conduite reste correcte et n'emprunte sa sinjiulariti'
(|u"aux hizarreries qu'enlraine (piehjuefois l'amnésie de la vi(> um-male
antérieurement écoulée. Cet étal, qui est susceptihie de se |irolonj^er, se
termine hi'usipiement : le malade se réveille stupéfait, d'autant plus slu-
péfail s'il a fait une fugue et si ses pérégrinations l'ont transporté dans
un pays inconnu. l.'ainiK'sie de l'état second est la règle. Ce|iendaut
qiiehpies souvenirs é|)ars |ieuveut avoir été conservés et tous sont capahles
de réapparaili'e dans la conscience sous riiifliieuce de l'hypnose.
Au cours (le ces états seconds, Ki'àie à l'oiihli où il est de sa vie aiilé-
r,i-, si:mi(ii.oi;ii-: di sysrf.ME yERi'tu.w
riciiit'. Il' iiiiiIjmIc jm'iiI \i\ii' un vri'ilalilc drlirc, aiiiiU'sifiiic, doiil lii iii;iiii-
lostalidii cliiiiiiiic la jiliis (inlinairc csl le iiiK'rilismc incnlal : on a inôiiic
sijiiiaU' (les (ir-lircs plus siiijiiilins ciiconN où le malade scmhlt' levètir
des |ii'i sdiiiialilés aiiccslralcs cl alavi(|iies et se eotii|i(Ml(' ((iiiiine |i()ii-
\aiciil le laiic les lionimes des Iciiips ])réliistoii(|iies cl de la |iéiio(le
tHialcniaire. Ces clals s(H'oih1s soiiI i'acilcs ;i produire par l'Iiypiiose.
Si les étais seconds se réi)èlenl, il se produit nue l'orme damiiésie
périodi(|iie. clia(|iie retoni' ;i la eonseieiiec normale eompoitant l'onliii
des étals seeoinis anlérienis. i.c malade passe altei'nativemcnt de l'état
prime, normal, où il i;;nore les étals seconds, à l'état second, où qnel(|ue-
l'ois il i^'nore Télat prime, mais où son vent il en garde le sonvenir.
iVinsi se consliluc un \('rilaide dédouldcmenl de la personnalité, dont
les observations. 1res rares, on! l'ail grand liinit antrefois dans le monde
scienti(if|ne. On a même signalé des cas où sni- les états seconds se grtîf-
l'aient des états tierces, mais les observations tpii en ont été p\ibli(''es sont
sujettes h caution. Les accès sont plus ou moins régnlicremenl pério-
diques. (Jnelquefois b-s états seconds se reproduisent identiques les uns
aux autres. Ici eiU'or(; l'amnésie n'est pas délinitive et sous rintluencc
de l'Iiypnose. ont peut créer des étals seconds artiticiels où revit le sou-
venir des états seconds antérieurs.
Au di'donblenn'ut de la personnalité se raltacbe le xoimnniihiilismc
u(ilui('l,i\(>nl la l'ornu^ la jdus fréquente est le noctambulisme. Le malade,
un adolesc(Mil en général, vit durant son sommeil un lève pins on moins
complexe, auquel il conforme ses démarcbes et ses paroles : tant qu'il
est dans ses élals somnandiulicpies il est imlill'érent à <'e qui n'intéresse
pas son rêve. Au réveil lanuiésie est complète.
La siKif/csIioii h]ipiii)li(iue peut créer cbez les prédisposés, des états
paiticuliers dont ils ne gardent au réveil aucun souvenir. L'amnésie
!iypnoli(|ne est île sa nature tout à l'ail analogue à lamnésie hystérique
cl s(Mnnambuli(pie.
L'inconscience cl lamnésie c(M'rélaliv<^ sont les gros cai'actères des
iirrideiils l'pilcptKfties, véritables ictus psycbi(iues. L'accès l'-pileptiipie,
qucdle (|u"en soil la natni'c, entraine après lui une amnésie simple, totale,
(•(uiqdèle, (pii constilue uni; lacune brusque et nette dans la vie menlale,
et (pic rien ne |)eut venir corriger, (^ette amnésie succède en cH'et non
seulement à la crise convidsive. dont elle peut épargner l'ania, et
dont elle englobe (jnelipud'ois loiile la périoib^ prodroinique, mais encore
à l(uis ses équivalents psvclii(|ues : vertiges, inqiulsions, élals crépuscu-
laires avec délir(; hallucinatoire, l'ugut; procursive ou ambulaloiie, dont
!<! diagnostic avi'c Taulomalismc ambulatoire livsléri(|Ut% se fait précisé-
menl. non scmIciiumI par les caraclèics mêmes de l'amnésie, mais encore
par l'analyse (les s\iii|i|(')iiics (pii oui pn''((''(l('' la crise, les prodromes :
aura, céphalée, troubles de l'humeur. r(''gaicment, la confusion, l'hé-
bétude, les ballucinalions lei'ribles de l'épilepticpie, la simplicité, la
i)rièvelé, la brulaliti' de ses acics. Après la ci'ise, au lieu d"aninési(;
simple, on jienl observer soil une amnésie; l'éli'ogradc, soit une amnésii;
riioi/iiLh:s lit: i:i.\'rt:i.i.ioi-:.\CE ht
(le liMiiir ;inlcni^iii(lc ijiii se r(''(liiil vi"iis('ml)liil)li'iiii'iil à l'aiiiur'sic
sim|il(' (l'un (''l;il (•n'|msciilain' posl-paioxyslitinc (|iii passe iiiapciru de
rt'iildiiraj^c. Mes accidciils ('{•iiiii(''si(|ii('s sont |Missilil('s a|)i'(''s racci's.
Maxwell a admis dans {"(''pilepsii' ievislence de deux nonveiles formes
d'amnésie (|iii sont loin d'èlre eneoic ^('néralemenl acrt'plées. Il a sii;nalé
cliez les épilepli(|nes une amnésie |i(''iiodi(pie inlermillenle, analoffue à
l'amnésie péiiodi(pie liysléri(pie. Mais il ne semlile pas avoir- eneoic snl'-
lisammenl déinonli-é, à supposer la chose démonlialile, (pi'il |)iiisse
exister nne mémoire propre aux (''lats ei'épnsenlaires, ponvani eonsliliii'r
on eux nne véritable personnalil('' seconde. 1) anii'e pai'l, Maxwell a son-
tenu ([n'après un écpiivalent épilepli(pie, le malade parait ^'^arder un sou-
venir i'n^ilif et momentané des acii's commis durant la crise, pour en
perdi'c toute notion nu instant apiès. A cetle l'oiinc paiticulièie d am-
nésie, il a donn('' le nom d annii''sie retardée. ( tu conçoit aisémeid I im-
|Kn'lance de cette anuK'sie retardée au point de vne inédico-l(''^al, puis(|iie
la conservation |)assaiière des souvenirs cesserait d être un arfinmeiit
conti'e la nature épileptiipie des actes incriminés. Mais l'existence même
do celto amnésie retardée de .Max\v(dl est encore très disentée. En loul
cas. l'épilopsie consciente et ninésicpie reste extiùmement rare, cl dans la
pratique son existence doit soulever liien des réserves. Pour ma pail. sur
un nomliic considérable d'épileptiipies i|iie j ai (diservés, il ne m a pas (''té'
domié jns(pi'ici don ronconiror un seul exciiiple.
Cf'pondant ïrpilcpsie larvée pont donner lieu à des crises psychi(pies,
véritaltles états seconds avec eonfusi(m mentale hallucinatoire aignë,
pour loscpieis l'anuiésie consécutive est do rèj^le, mais dont le souvenir
peut cependant (juchpiefois être conservé. Do morne des |)syclioses con-
scientes p(nivent suecéd(>r imnK'diatement aux acc('s épiloj)ti(pies, durer
au niaxinuuu une semaine, se terminer hrus(piement et aboutir à une
amnésie simple et môme (luobjuol'ois auléroj^rade. On peut voir eiicinv
des états de confusions de nature épilopti(ine pouvant rester conscienis
el mnésiques, et ne révéler leui' véritable palhogénie (pie par leur
ananinésie el les circonstances (\c leur production.
Dans Vriiilepsir partielle (Bravais-.lacksonieiiiiei par b'sion iirilalive de
la corticalité niolrice — lumeiir, piaipie de m(''Min^ile. plaipies jaunes,
etc. — la peile de connaissance el I amii(''sie au iV'veil sont de r(''gle. Le
malade se soiivieiil du d(''lnil de sa ci i^e. iii(li(pi(' Ik's bien le plus souvent
par quelle partie du corps ont coiiiiiieiic('' les moiiveiiieiits cloni(|uos : le
pied, la main, la iiioili('' de la l'ace, paiTois le pouce on le |;ros orteil —
signal syinpt('iine des Anj;lais — mais la perte do connaissaiic(! se produit
immédiatement el le malade ne peiil (b'erire les phases nlt(''rienres de sa
crise dont, lorsipiil revient à lui. il a perdu ton! --oiivenir. <hi voit cepen-
dant des sujets ipii, lorsipie la crise esl l(''U(''re. conservent leur connais-
sance dans certaines crises et la perdenl dans d'autres. Mais ce sont là
des faits assez rares.
ciiAi'iriii: Il
TROUBLES DU LANGAGE
Aplliivir. — |J^^;lllll|•|l^ \ iLiillii ir. — \liilis — l!r:;:ilcilliril .
Los signes à l'aiiir (l('S(iiirls riioiiiiiii' (''cliaiigc ses idées avec ses sem-
blables i)euveiit èlic alh-rés dans tidis ((indilions dill'éi'entes :
I" l.orsqne iinlelligenec étanl jdiis ou moins lésée, l'élalioralion des
idées ne se t'ait (jne d'une manière ineomplèle ou nulle. Troubles du laii-
(jaçir par insiiflisanci' ou par dr/'aut d'idralioii. Sous l'intluenee d'une
lésion matérielle, d une intoxication ou dune int'eelion de reneépliale,
les fonetions de riiitelligence peuveni ('Ire supprimées ou très atl'aiblies,
le malade ne possède plus d'idées abstraites ou eonerètes, il ne peut pai-
conséquent ni comprendre ce (|u"on lui dit à haute voix ou par écrit, ni
parler, ou ne le taire que d'une manière plus ou moins incomplète et
imparfaite. Ce sont là des phénomènes d'observation banale dans Vapo-
plcxle, dans le coiiki. dans les drinences. dans certains (''tats de slu-
pcur. elc.
'2" Lorsque l'intelligence étant inlacte. les centres préposés à la fonc-
tion du langage sont lésés, ou lorsque leui's connexions avec certains
appareils sensoriels ou mol(Mirs sont détruites : .lj)ltasle>> propreincvl
dilrs.
5" LorsqiK^ le fonctionnement des organes qui entrent en jeu dans It^
mécanisme de la parole aiticuléc — appareil bucco-pharyngo-laryngé —
est altéré par un état paralyti(|ue. alr(qdiique. spasmodiqiie ou ala\i(|ue :
Di/sarllirie. Aiiarlhric
APHASIE
L'Aphasie est la perle de la iiuhiioirr des signes au inoijeii des(juels
riioinine civilisé érliam/e ses idées (irec ses semblables. Cette délinition
est celle (|ui me parait la plus coid'orme aux doniiées de la clini(|ue et de
la psychologie.
Comme la faculli'' d'écliaugiT nos idées avec nos semblaiiles suppose
deux actes : l'acte de comprendi'c ces idées et celui de les exprimer, on
peut d'emblée diviser les aphasies eu deux grandes classes : les aphasies
de compréhension ou aphasies sensorielles el les aphasies (rexpression
ou aphasies nioiriees.
1
rii(iri:i.i;s ni- i.whm:!:. «y
Historique. MmIi^k' le-- iccliciclics miiIim iriin-. ilr l!i)iiill;iU(l i IS'J"))
cl (le lt;i\ (IS."(i|, (-"('sl ;i lliiici (|iii' irvicnl riKiiiiii'iii' ilaNdii- (li''ci)iiv('rl
la localisalinii (le la laciilli' du laiii:;iL;('. Ui^ iSlil, ri |iai iim- >.(''ric do
travaux cmiliiiiialirs, llioca clalilil (inc la U'siiiii ilc 1 aphasie sii'j^i' ilaiis
la lioisièiiic ciicdiivoliitioii iVdiilali' j^aiiclic. \.'(ipln''niic ((iiisislail imi(|iie-
iiiiMil |i(Mii- lui dans riiiipossiliiliU'- (rcxjiiimcr des iiciist'cs pai' la paiolc :
lapliasic se lu-simiail à la pcilc du laiijiajic ailiciilé.
1,1's dix aiiiK'cs (|iii suivirciil celle d(''C(iu\t'rle capilale. l'iireiil une
pi'iiiide d'anaUse analiinii)-palli(doi;i(|ue cl cliniiine. \.n l'iance, Tions-
scan. (diaicdl. limai, .laccund sdnliennenl la localisation de Iti'oca. con-
sidéi'ée coninie lid|i exclusive par Peter et Vnljiian. Trousseau iail une
étude clini(pie uiaiiistrale de l'aphasie. .\ ['(''Inde des alh'ialions de la
pande ai'ticulée chez les aphasitpH^s, il ajoute celles de la lecture cl de
récriture. Il note hicn ipie si les malades |iretcn(lcnl comprendre
|)arf'aitenienl tiuit ce ipi'ils lisent, ils resleid toujours à la même page
l't relisent sans cesse le (|u ils viennent de lire; de même ils sont inca-
paiiles d'expi'imer l(>ni's idées par récriture ; ils écrivent aussi mal
qu'ils parlent. Mais s'ils sont inca|iables d'c'crire spontanément, ils
peuveni copier, l'onr Trousseau, l'amnésie exjdicpie toute celte synip-
toinatoiojiie. A. de Menrvdistinjiue de laphasie vraiede lîroca ces tronhies
de la parole oi'i le malade ]n()nonce les mots, mais les emploie hors de
leur sens. A l'aphasie il oppose l'aphrasie.
En .\nyleterre. l'étude de l'aphasie l'ut r(d)jet de iiomliieiix travaux
(l'opham, llu;^lings .iackson). Oj,de (1867-1808) crée le nntt d'aj^raphie.
Kn 180ri. liait la rj.;er rapporte l'observation d'une malade (pii, atteinte
d'un tronhle particulier ilu laniiage, pioiionee une foule de nuits incohé-
rents sans cependant être nw alii'iu'e i' ) mais il n'entrevoit pas cepen-
dant la cause réelle de son état. (!. Liaslian 1 1(S()!I recomiait le |)remier
les altérations de perception du sens auditif et montic ipiil ne s'agit
|)as de surdité', mais d'un(> alti'ration de la coniprt'lieiisioii du langaf;e
parlé (-i.
Le malade ne compiend pas les mois piononc(''s devant lui. (l'entait là une
1. a II y a l'ii ci> inoiiii'iil d.iiis mon si-ivicc mii' rciiiiiio >|iii ne jicul iinriiiiior aucun îles
objels le? plus usuels; rllc ne i)eut uirnie dire son iiro|)re niini. Ouand on lui présente un
objet, elle l'ait sij;ne c|u'clle le conuall et s'ell'orce de le nommer, mais n'y parvient jamais.
Elle a conscience de son état et s'en aftlige. Cependant cetle femme pi-ononce une l'ouïe de
mots incohérents, en les accouipai;nant de ftestes très expressifs, ipii prouvent que derrière
cette incohérence, il y a des idées bien déterminées qu'elle veut exprimer. La i)erversion du
lanpi^e a été un moment si grande chez celle femme (|u'on l'a crue sourde et aliénée. La
question de la surdité a été facile à juger, mais il n'en a pas été de même de la question
d'aliénation. La folie, comme on l'a dit. est une infortune qui s'is;nore elle-même: or, ce
caractère essentiel mantpie chez noire malade, qui semble en elVel très bien apprérier son
état. Elle ne st livre d'ailliHirs à au<-un acie ili'raisuiMiable. ■ Ainsi i|u'Mn le Miil.il sajjit ici
d'un cas typi(|ue d'aphasie sensorielle.
i. « Dans certains cas f;raves d'aphasie, il est expressénienl noté \\ap le malade ou ne sai-
sissait pas du tout ou ne saisissait ([u'incomplèlement et avec difliculté la portée des mois
lorsqu'on lui parlait, quoiqu'il comprit avec la plus {,'rande promptitude, par l'intermé-
diaire de signes et de gestes. » Et plus loin. •• de ce i|ue le mot n'est pas compris en tant
que mol, il ne faut pas s'attendre à ce i|u'il y ait de la snrdilé, le mot sera entendu comme
un simple son ».
711 S.I-:MlOI.O(ilK lilf sysi Ï:ME SKHVEUX.
imlidii iiii|i(iil;iiilt' pour I"('>|)(m|ii(' cl (|iii lui suivie plus lard de la (h'cou-
verlc de i'aiiliasic siMisorieilc. ITaprès la ualuic des troubles du langage
articulé, les auteurs anglais disliiigucnl laiiliasie ataxicpic (aphasie de
Broea) caractciisi'e par la peilc du langage parle el l'aphasie amueslique
oi'i se uKuiilestent la paraphasie et la jaig(ina|)hasie. (îairdner (18()0|
émet avec Trousseau cette loi : " Les aphasiipies écrivent aussi mal
qu'ils ]tarlenl. et ceux (pii ne pcMivent pas du tout pai'Ier sont également
incapables d'écrire ». il sépare les aphasies pai' trouhle d'idéation, d'un
autre groupe d'aphasies laissant ridc-atiou intacte et où l'écriture est
C(Mn])lètement indemne. Il constale. eulin. ((nunie Trousseau, la perte de
la possiliililé de com|)rendrc les mots écrits.
Avec Wernicke rl874) conunence une seconde période, période de
synthèse. A l'aphasie motrice de Itroca, Wernicke oppose laphasie senso-
rielle (aphasie amueslique des auteurs anglais). Wernicke admet deux
centres du langage : l'un antérieur, frontal, centre de Rroca, centre de
la jiarole articulée: l'autre postérieur, occupant la première circonvolu-
tion temporale, centie des images auditives. Ce dernier est le plus impor-
tant et sert de régulateur an premier. Ouand le centre auditif est détruit,
le malade |)eul prononcer tons les mots, mais il les applique à tort et à
travers, en dehors de leur véritable sens (paraphasie). Plus souvent, il
crée des syllabes sans aucun sens et forge des mots de toutes pièces
(jargona|)hasie).
Kiissmaul I l(S76) dédoiddc l'aphasie sensorielle de Wciiiicki». Au type
décrit par cet auteur, où les troubles auditifs pn'dominent, il donne le
nom de surdité verbale. Si, au contraire, les tioubles de la lecture sont
au |)remier plan, on se trouve en présence de la cécité verbale. Wernicke
protesta toujours contre cette conception, et soutint que ces deux variétés
cliniques ne sont (pie des phases d'évolution, des reliquats d'une seule
forme, l'aphasie sensorielle. Enfin, en l(S8l. Exner crut pouvoir localiser
les nmuvements de l'écriture dans un centre aulonome, qui occuperait
le pied de la deuxième circonvolution frontale gauche. Cette même
année, je rapportai une autopsie de cécité verbale avec lésion siégeant
dans le pli courbe du côté gauciie.
A cette é|)0(pie donc, quatre centres du langage se trouvent décrits par
les auteurs : le centre de l'aphasie motrice ou de Hroca (i)ied de la troi-
sième circonvolution fiontale gauche); le c((ntre de la surdité verbale
on de Wernicke (jiarlie postérieure de la première circonvolution tem-
porale gauche i : le cenire de la cécité verbale (pli courbe gauche); le
centre de l'agraphii l'Kxner (pied de la deuxièiiie circonvolution
frontale gauche).
Quelles sont les relations de ces centres entre eux? Quelles sont les
diverses vai'iélés d'aphasie? Quels en sont les caractères clini(pics? Celte
œuvre de synthèse constitue la période actuelle, encore en évolulion.
En l<S8i-l8iSr). Lichlheim. prenani en considération les connexions
probables qui devaieid exisler culir les centres corticaux du langage et
le reste de l'écorce cérébrah-. posa la (|ueslion sur un antre terrain et, à
riKiriii.Fs nr iamiaui-: 71
r.iidc d'im scIk'iii.i Itii'ii ((iiiiiii. l'Iiihlil lu |i(issiliiliU'' ilf si'|il viirii'lrs
(l";i|)liasic. Kii |SSÔ-ISS(i. Ui-niickc. (l(-\clii|)|iaiil les iiUVs de l.iclilhciiii,
divisa les aphasies cil ('(irticalcs, sdus-ciiilicalfs, Iraiisidilicali's cl de
cDiidiicliliililc. Mans ce tra\ail, Weiiiicke ((iiiilïal rcxislence d'un eciili'i!
jiiaidii(|iie. (>|iirii(in déjà siinlcmic |iai- l.iclillieiiii. i|iii avait l'ail reiiiar(|iii'r
(|iic l'on |»enl cciire avec les den\ ln-nnsplièrcs. Maunau (thèse de SkwDil-
zoir, ISS!) |ii(i<hunc la sulKndinalion des cenires. mais met an pii'-
micr l'an^' le cenire nioleiir d'aiiiciilaliiiii (|ni serai! le eeiilre de l'orma-
lion des incds.
(Iharcid (It^Sri). iv|)renanl les idées émises an wiii' >ié(le ( 1 7 i!)')
|iai' liarlicv. — sur les (jnalre modes spéciaux de la iné iicdes mois, —
soutint une théorie, dévcdoppcc à plusieurs l'Cjii'isos |)ar ses élèves (lîallel.
J'iciTc Marie, Urissaud. iiernard. I''éié, ltloc(|| cl (|ni repose suitoul sur
raut(Mioinie des cenires. Ainsi (pie (!. iiasliau le faisait déjà reinaripier
en iSod, les centres du hiii;^a^e soûl an inniilire de quatre : deux de
icceplion ((Miïe. lecture), deux de |raiisinissi(m (parole ailiculée, écri-
liirei. Pour Cliarcot, stdoii lely|ie |)syclii(pie de l'individu, type psychiipie
déterminé par l'éducation, riiahitiidc. etc.. cl varialde par ciiiis('i|iieiil
suivant cliarpie sujet, la lésion d'un cenire pourra ou non avoir nn
retenlissement sur les autres. One la lésion trappe le cenire (pii chez tel
iiidi\idu donné prend la pins grande part an lanjiage, et tout le lan-
j^aj;»' sera troublé: (|u'(dle alleijiiie nu cenire secondaire, seul le mode
de lan;.îa^e relevani de ce cenire sera lésé. Une même lésimi devia donc
eiitrainer des syndromes cliniipies dilVéreuts. suivant (pr(dlc se |iroiiniia
chez un moteur, un visuel, un audilil' ou nn ^ra|dii(pie.
Dans une série de travaux cliniipies et anat(mio-pallioloi;i(pies j"ai
étudié, de mon ciMé. les dillerentes formes de l'apliasie. En IS'.li, je
mimtrai ipie l'hypidlièse d'un cenire i;ra|)lii(pio était incapable de nous
rendre compte des troubles de l'écriture ipie l'on rcnconire ehez les
a|)hasi(pies et (pi'il fallait regarder ces Ironbles comme relevant d'une
altération du langage intérieur. La nicnie année, j'apportai des documents
à l'étude de l'aphasie sensorielle et je montrai qu'une lésion isolée ilu |)li
courbe se traduit par une cécité verbale avec aprapbii^ totale et para-
|)liasie. En I89"2 j'ai immlré, tonjimrs par la méthode analonio-clini(|ne,
qu'il existait deux espèces de cécité verbale à syiiipt(miatolof;ie et à loca-
lisation différentes — la cécité verbale avec ai;raphie, variété d'aphasie
sens(nielle et la cécité verbale |)nie avec inté;:ril('' de l'écriture — faeiles
à distinjinei l'une de l'autre en (dinique.Eii ISIIÔ, j'ap|)ortai de nouveaux
malérianx pour l'élude d(> l'aphasie iindiice sons-corticale, cl en 1898
j'ai montré avee Sérieux (pie. dans ceitaiiis cas, la localisation de la
snrdih'- verbale pure l'Iail coilicaie el (pie l;i h'sioii siéj^cail dans les deux
hdies lemporaux.
Dans mes travaux j ai loujoiirs poursuivi le iiiéiiic bnl : établir I inlime
union et la subordination des cenires snixanl un ordre toujours le même
(liez Ions les individus el créé par l'éducation; mmitrer l'impossibililé
d'admeltre l'exisU'iice d'un cenire dit de l'écriture. Je nie suis enfin
7.1 si-Miiiini.ii-: m ^v^TiMi: m-:isI'i:ijx.
rll'nici' (le (l(Mi Irrr, ,'i l'iiiilc de lu iliiii(|iii' cl de rniiMlMiiiic |i;iIIi(pIo-
-i(|iic, ({ii'il lalL'iil ili\iscr les a|ili;i->ics cm ^v\\\ ^riiiidcs cliiSM's siiivaiil
i|m' le l.ui^aj^c iiilriiriir clail m ii allciiil . ('.elle riiaiiK'TC (l't'iivisiijici-
les aphasies, a ('\(' sdiilciiiic cl (l(''\cli)|i|ii'c sur mes conseils ilaiis leurs
llièses inaiii^iiralcs par mes ('Icncs {'.. Miiallié (IcS'.Iti) cl F. Iteiiiheiiii
( l!l()l) ipii. avec mes aiilrcs ('Icm's ïlidriiasel lioiix ( I89()), ont appoilé des
reelien lies cliniipies conliniialivcs de celle iiiaiiière d"eiivisaj;(M- l'apiiasi*'.
Haiis lin liavail crilicpie. IVcniid (I.S'.)i: nia re\islciice di' ton! centre
coilical roiiclii elleini'iil disliiicl : dans Iniilc aphasie il ne s'aj^irail (pic
de h'-sion de l'aisccaii iiilia on sons-coilical, (iccii|ianl la zinie du lan^afje.
A la pi''iip!i('Tie de celle zone clia(pic l'aisccaii esl isoh', indépendant des
anircs laisceanx du lani>age. Une lésion ;i ce iii\eaM se liailnil |iai- une
variT'h' pure d'aphasie. A mesure (pi^ni se lappidclie du centre de la
zone, chaipie l'aisccaii se iiiel en lappoil avec les autres l'aisccianx et nn(!
lésion alors cniraincra une aphasie complexe, ("etie ennreplion de Freund
csl pn ICI lieu I li\ poIlK'liipic cl ne repose jnsipi' ici sur aucun l'ail cliniipie,
Mir aucune anlopsic.
Fulin. ('.. Ilaslian (iSiKS), tout eu c(mliiniant à admettre Fexislence de
ipialrc ccnlrcs d'images du langage, reconnail que e(^s centres sont inti-
luemenl nuis ciilre en\, cl cel aiileur l'ait jonei- an ccnlre aiidilif le rôle
capital dans le uii''canisiiic du langage arlicuh''.
Fn l'.HK). l'ierre Marie proposa une nouvelle conception de l'aphasie,
l'oiir cel auleiir qui n'adiiicl pas l'cxislence des images du langage, il
ny aurait dans r(''corcc aucun cetilre spécialisé poui- ces images et |)ai'-
tanl la siu'dité cl l.i cécili' verhales ne seraient cpie la conséquence d'une
diminnli(m de la capacilé inhdiectuelle pour les choses apprises par pro-
cédé di(laclii|iie. L'aphasie s(!rait une. 1,'aphasiijue sensoriel ne serait
ipriin snjel allcinl t\v cet aU'aihlissemi.'iil intellectu(d de nature spéciale
cl l'aphasique de l'.roca scrail un apliasi(pie sensoi'iel ])ar lésion de la
/onc de WernicKc. donhii'' d'un anarlhri(|ue. Fulin. se hasanl sur ce
l'ail, l'oil rare ilii i('slc. (pi une li''sion de la troisième circonvolution fron-
lale gauche a (■{(• conslalée à l'aulopsie de sujets qui ne présentaient |)as
de Irouhles du langage, cel auteur admet (|uc la (■ircouv(duliou de Broca
ne joue aucini lôle spécial dans la l'onction du langage, l'our l'ierre Marie,
chez Fapliasi(pie iindenr. les Ironhh^s de la jiarole (piil désigne par V'
terme d'aïuirlhrie. reh''veraieid de la li''sion d'un (pia(lrilat(''re — zou(!
lenliculaire (pii coinprciid le sccli'iir niovcii de l'h(''misphèi'e y compris
la corlicalih'' inoirici'. l.oixpic ce (piadrilal(''re serait seul lésé, la zone
de WVrnickc clanl iiilacic. le malade scrail simplement un anai'thri(pie.
(!es idi''cs de l'ierre Marie oui siiscil'- de nouveaux travaux dont les
conclusions mil l'Ic conlraiics à sa docliine. Toiil d'ahord on ne voit pas
commeul, si Fou n adinel pas |'c\is|ciice d'iui centre s|)écialisé |)oui' les
images auditives du langage, on pcnl expli(jiier la paraphasie de Fapha-
sie s<!ns(M'ielle. Au |ioinl de vue aii;i|(nuo-palh(dogi(pie enlin, et pour C('
(pii concerne la circonv(dulioii t\v llroca, de nouveaux l'ails étudiés, au
coins de CCS dernicres aii!i(''cs avec lonle la rigueur désiralile — Deje-
runfiu.rs nr i.axi; ici:. r:
riiic. I..'iil;iiiii' cl Miii Miiiiiikiiw . I.i('|iiii.'iiiii. I.i('|iiii;iiiii ri Ihini^f I, Miiliailii.
hrjci-iiH' l'I Tlhiiiias — mil iiiniiliv (|iii' l'cllc circiiiiMiliiliini laivail iiii'ii
|),illir ilii ccnlic iDilical ilii l,inL;a;;i' ailiciilc' ciiiiiiiir cela clail ailiiii^
iiiS(|iral(Ms. cl la iiii''iiic (IimiioiinI laliiui a riicdic ('li'' lailc sur le \i\aiil
jiar la cllil lir^iic ciaiiin-Ci'Ti'iirale. l!ei|ue l'ini ilixille Iniiiouis e| ee <|iie
Fou (iiseiiteia eiirdie l(iii^leiii|is, i-'esl de sa\i)ii' si le ceiilre du laiij;a^e
ai'licuK' esl l'I niilenieiil liuiili'' à la cireuuMduliuu de llruea nu si. ce
(|lli |i(iui' iMui c>l plus (|iic [nolialdc. il u cMi|Mcle pas sin les ic^^iolis
voisiues. iVux. /(inc du hnigtKjc, ]i. IdT.i
On;inl au (|uadl-ilat('|-(' dans leipiid l'ieirc Maiii' place le si('n|. ,|,'
raiiai'llliic. c'csl uuc féjiiiui Iclle ni \aslc, (jui ciMilieut des laisccauN
ol lies iiiivauN ^;iis hdienieut ucnuiircux eu i(''alili'' c est le lici's moyen
(le riK-niisplièrc (pi'unc localisalinu aussi éleudue ii'élail pas et ne
piinvail pas èlrc une localisalion. Mu rcslc celle ipicslion esl aclnelle-
uient rés(due depuis les iravanx de Mnic Dejerinc-Klurnpkc (I!)(I8) (pii a
UKMiIré (pie le cap cl le pied de la ciicoiivolulion de liioca t'uiil pallie
in(é};iaiile du ipiadiilalèic. duiil ilsoccupenl la |)arlie supérieure, aiili'-
rieni'e el exleinc cl (pie [lailaul , les h'sidiis s(Mis-jac(>iil('s au cap el au pied
int(''rcssenl le (pia(lrila((''re.
.rajuulerai eucdre (|no, an c(iiiis de ces (leiiii('i-es années, un a |)ul)lié
pinsionrs cas de lésions étendues de la zone Icnlienlaifo chez des droi-
liei's el il avant déterminé aucun svm|)l(')mc d aphasie (Maliaim. '2 cas ;
Jâepmauu, 'j cas; Mills el Spiller. I eas; V. Gelinclilen, I cas ; liedusclii
(2 casl : (iordon il eas). lui d'auti'es lermes, les cas de li'sion di^ la zone
lenlieulaii'e sans a|)liasie iapp(utés réeemmeul, sont (l('jà plus noiiilireux
qne ceux faisant exei^pliou à la loi de liioea.
Enlin il a été de nouveau (l(''nionlré (|ue rajtliasie de Bioca nV'Iail pas
due à une h'sion simultanée de la région sensorielle el (I(î la léj^ion
motrice du lanfiage el (jn'nne lésion de la région de llroea entraînait le
jilns souvent à sa suite des troubles du langage intérieni' soit permanents,
soit plus ou moins durables. Quant an terme danaiilirie propos('' pai'
l'ieric Marie poiii' désigner les troubles du langage articulé dans l'apliasie
motrice, il n'a pas été géui-ralement admis, car il prèle maliiTe à
confusion. I.a dvsartliiie, l'anai^llirie sont des lermes (pii sont employ's
p(mi- (b'signer des troubles de rarliciilali(iii dus ii la pai'ahsie, à I atro-
phie, au spasme ou à l'alaxie des muscles (pii enlreul en jeu dans le
mécanisme de la parole, troubles (|ui sont d'une nature al)S(duinent dilVé-
rente de ceux (pii existent dans l'aphasie motrice.
C'est là. en elfel, une loi (''lablie par Liouilland en 'IS'ià. eoniirniée et
vériliée par tous ceux ([ni, neuroiogisles on cliniciens, ont étudié l'apha-
sie. {\w Vajilifisifjiic iiiolcur nesl pas un (inarllirique. Trousseau insis-
tait dé'jà sur cette distinction et, [larlant des paral\ti(pu^s qui ne peuvent
piHmoncer claireuu-ut nue parole: •• ils bredouillent >■, disail-il; el il
ajoutait : « (les pauvres gens répondent aux ipicstions pai- le mot propic,
mais la paralysie des organes de la pai(de les enipi''clie d'arlienier nelte-
uu'nt ». Trousseau ra|iproeiiail ces Iroubles de la par(de de ceux (jne l'on
7'i f^hMiniDcii-: ni' sYsi /:mi:' aeiivi-.iw.
iilisciNc (l;in> la paralysie lal)i(i-;;l(isso-lai-yiig(''t' (|ii(' Ihicliciiiic (l(''i ri\ail à
(■('tic (■'iKiiine. |l('|inis Itoiiillaiid cl Tioiissi'aii, lims les aiitciiis sans ('\cc|i-
lioii s(''|iai'('iil (riiiic mani('io al)soliit' l'a|)Iiasi(|ii(' iiiol('iiii|iii ne parle pas,
bien (|ii'a\aiil eoiiseiM' iiilacls tous Ic^s moiiveiiuMils des muscles servant
à l'articulation des nmls. et le dysarlliriquc, raiiarthiiijne qui |)arlcid
|)liis lin moins mal. parfois ni(*!ine ne parl(!nl pas du tout, et chez les(|uels
les trouilles de rni'ticnlalion des mots sont en raison directe de la |iara-
lysie ou de ratropliie, et|iarTois du spasme ou de l'ataxiedeces mus(des.
I.a doctrine ( lassi(|ue et ancienne de l'aphasie est donc aujourd'hui
admise par linMiiense niajoril('' des ohservaleui'S. L'existence dans la cor-
licalilc' ci'Mvhrale d'une zone dit(! de Rroca et d'une zone dite de Wcrnicke,
ne soull're pas de discussion. Pour ce qui concerne l'aphasie motrice une
seule modilicalion a v[i' faite à la docirinf! ancienne et cela à propos de
rapliasi(î motrice pure. On admettait, il n'y a pas encor(; hien lon<itemps,
(|uc dans cette l'orme ira|)hasi(!, (|ni a une alluie clini(|U(> si spt'ciale, la
U'sion (''lait toujours soiis-jacenle à la lésion de liroca, ùk là la di'no-
minalion d'aphasie motrice sous-corticale pai' laquelle on (h'^sijjriait aussi
l'aphasie motrice pini'. Ainsi (|u'on le verra au cours de cet article, cette
loi soull're des exceptions (|ui nu''iilent d'i^'lre prises en consid(Jralion.
Quant à la localisation de l'aphasie sensorielle, elle apparaît aujonr-
d'Iiui la même qu'anlrelois mais, pas plus qu'autrefois les limites n'en
sont encoie absolumeid tranch(!'es, et il en est de même poni' celles de la
région de Brocai'i. <hi ne jieul guère, en effet, demander en patlndogie
humaine une limitation di's l(''sions telle (pie la pathologie exp(''rimental(^
peut seule la produire.
Cet hisloricpie (pii tout d abord ne parait pas è'tre à sa |)lace dans
un ouvrage de s(''miologie, est cependant indis|)ensable pour bien com-
pr(Midre r('!tal actuel de la question encore si complexe de l'aphasie, et il
me peiTuet de m'expli(iuei' sur la valeur de ce terme : rnphosic est la perte
d'une (ni de plusieurs inodalilés du laufjaf/e, arec inkUjrih' des appareils
de réeeplio)! au d'extériorisation des mots. Un sourd, un a\eugle, un
paralyli(|ue ne sont ])as des aphasiques. !/aphasiqu(ï est ce malade qui.
Jouissant de l'int(''grit('' de ses appareils, — phonateur, auditif ou visuel.
— est incapable (rex|)rimer sa pens(ie et de comniuni(|ner avec ses scrn-
blabl(!s pai' un ou plusieiu's des proc(!d(!'s ordinaires : parole articulée,
lecture, écrituic, audition. En outre, l'aphasie suppose la conservation
de rinl(dligenc('. In dr'nieni ({iii ne parle |)as, jiarce (pi'il n'a pas d'idées
I. OiiC'l(|ucs ,Hili>ii|-s. en |i,-iÈ-liciiliei- V(in Jlrtiiaknw IdOit , riii]i|irL'iiiirMl r(i|)enMilc rolun-
(li()iir il.iiis In zone di' ISroc.i. Pour NiessI von MevcmldrU l!lll . ic>t (i|icè(iiIc niiniil l:i iriùini'
cunsliliiliun analoini(|U(' que le piod de la circdinukilidii do Itroia ol sccail Ir voritabli'
centre d(i langag;e articulé. Ce sont là dos opinions <luo ,jo ne puis parlager, car, j'ai publié
des cas d'apliasio motrice avec inlo<tnlé de cet opercule (1907). Maljaim a fait ofialoinont la
même ciinslatation 1009 ot 1911;. I.'opei-ciile rolandi(|Uo est un centre moteur des iimscles
de la l;:ii};iie. dos lèvres, etc. .Sa lésion se traduit par des troubles paralytiques — dysar-
tlirie, anaribrio — tout comme la lésicm dos parties nioyonno ot siipériouro de la frontale
ascendante so Irailiiit pai' do la paralysie dos iiioinbios. Or, los Iroulilos de la parnlo dans
l'apbasie niotrio.' n'uni lI^'M à Miir .ivor ioii\ ipii loliAonI do la paiali^ii' dos (ir^iancs di'
la plumai ion.
Tit<irtsi.i-s nr LA.xaMJic. •• 7i
à e\|ii iiiit'i'. iii'sl |),i> iMi M(p|i;isi()ii('. l,°alVaililiss('iiu'iil ilc I inlcllii^ciict' est
(loue à si'|)iir('f i(im|)lt'lt'iii('iil di- l'a|iliiisii'. Kn (Icniii'n' analyse, lapliasic
peut SI' drliiiii' : tant troiihlf des finirlioiis d'itii piiiiil qticlciiiiiiiii- ilc la
zone du Idiif/açic ou des /ihifs (jiii la rcliciil (iii.r cciilrcs (jviii'ritux senso-
riels ou niolctu's roisitis.
Il sfiiiMc, (ra|)r('s ces (loiiiuV's, (iiic 1 aphasii' (•(iiisiiK'ri'i' d mic laroii
^éiiéialc, ne se iralisc que lorsque la racnllé d'cxprimei' (Hi de coiu-
prendre le iaii^a^e parlé ou éeril, e'est-à-dire le lai|i;a^e ((inrfiilidinirl,
se trouve ('(tnipi-oniise. Oile tnauière de; concevoir l'aphasie jieut paraître
iucouipli'le et ue coiiespoud pas à la délinilioii (|ue j'en ai donnée plus
haut. puisqu'(dle ue tient pas compte des altérations qui peuvent se pro-
duire dans le laufiajic dit iialurii. c'esl-à-dire la niiuii(|ne et les cris, ('e
langajie naturel, ipitdipie iinparl'ail ipi'il soit, est ce|ieuilant un des nuxles
d'ex|U'ession de la |)ens(''e humaine, car il appartient lui aussi à la facili-
tas .v/(//((;/y/.cde Kaiit. Il est ('videul (|ue sous le nom ^éuc'riqne d'aphasie,
ou devrait compreudro les altérations de tous les siiiu(;s au nuiyeu des-
(|uels iu)us échauj^'cous nos idées les uus avec les autres et la mimi(ii»'
est uu de ces sij^iies. (ju'il s'agisse de miini(iue énK)tiounelle. coiiveu-
li(Uiuelle ou descriptive. .le ferai remarquer tcudelois (|ue les altérations
du lanf,fa;ie naturel, les trouhles de la mimiqiu' eu pailiculicr. —
iiininiii', pavaniimic. — ue se reueoulreut (|ue dans des cas d aphasie de
nature tiès complexe, par le l'ait même ([u'cdles s'accompagnent d'un
déticit très mari|ué de l'iultdlif^euce. Dans ra|)luisie motrice ou senso-
rielle avec altération du lani^a^e intérieur, la mimi(jue — faciale et des
gestes — est, eu ijéuéral. intacte ou fort j)eu touchée. 11 faut encore songer
il ce fait que chez ces malades, en dehors de toute altération des facultés
intellectuelles, des trouhles de la mimique peuvent exister du fait
même ipi'ils peuvent être parfois atteints d'apraxie. (Voy. Apya.rir.)
Lorscpi'il s'agit d'aphasies pures, la mimique est parfois encore i)lus
expressive que dans les aphasies avec altération du langage intérieiu'.
Le fait est surtout ne! dans l'aphasie motrice pure, ainsi que dans la
cécité et la surdité verhale pures.
ï]n résumé, si d'une manière générale, l'aphasie considérée sous ses
différentes formes peut être délinie une altération de la facullas sir/na-
Irix de Kant {asynibolie de Finkelhurg). il n'en est pas moins vrai
qu'ei\ réalité, chez l'homme civilisé, elle se réduit pres(iue toujours à
une |K'rte plus ou moins complète de la faculté de correspondre avec ses
semhlahles au moyen du langage conventionnel, la parole et l'écriture.
C'est à l'étude des altérations de ce langage conventionnel (|ue seiiinl
consacrés les chapitres suivants et, si les termes d'aphasie motrice et
sensorielle n'étaient pas consacrés par l'usage, il serait ]dus logiijue
d'employer à leui- place ceux d'aphasie d'expression et (Vapliosir de
compiehenxlon.
Mode d'examen d un aphasique. — l/liisl(ui(pie préci'deiil montre
comhien. avec le temps, la sémioti(|ue de l'aphasie s'est étendue et com-
pli(|uée. .ladis l'étude de la paiide articulée résunuiit toute la (pu'stion.
-,t\ ^i.MKiKiiiiK iir S) sti:mi:- .\i:i!i-i;i X
Aiijniiid liiii, |iiiiir pniiMiir (•jili'^dtiscr l;i v;irit''l('' (TaiiliMsic (_'u présence
lit' la(|uell(' (III se li(iii\e. il l'.iiil (■liidier >\sl<'Mii;ili(|neineiit et dans tontes
leurs niddalités les diverses manières (pie |i(iss('(le riioiiiiiK! d'exprimer
sa peiis('e. l'oiii' (Mre r(''elleiiieiil nliiisaliles. les oi)sei'\ations de malades
doivent reiiseij^ner sur un ceilain iiomlire de points (|neje vais ici nieltie
ni lnmi(''i'e.
l.'iTi 1»; m: \.\ i'aium.i; doil poiier sur la parole spoiilaïu'e et sur la parole
provo(|U(''e. Sj)i)iil{ini'tiH')U (pielle esl la richesse du vocalmlaire du
malade? l'entil prononcer tons les mois du seulement (piehpies-nns?
Ou l'era piuler ainsi suecessivemenl I examen sur les mots familiers
iiiom. ài;e. dale, lieu de naissance du sujet, noms et âges de sa l'emme,
de ses enl'anls. elc.i, sur les mois usuels, les mots spéciaux. Il l'aul faire
trt's attention, eu iiilerro^eaiil le malade, de ne pas prononcer soi-même
les iiKds ([Il il doil (■'inellre. l.e mieux sera de lui faire raconter l'histoire
de s(ui aHeclion. On aura ainsi facilement des renseigiUMnents pivcis sur
les mois (pi il a ;i sa disposilimi : lui notera si l'articulation de ces mots
pré'sente un liduhie (pielcoiupie (scansion, liéi,'aiement), si le malade
remplace, saute on interpose des lettres on des syllabes, si la phrase esl
ou non iéi;ulii'renient conslruite (style ncf;re. style télégraphique); enfin
on verra si le malade emploie bien le mot qu'il désire (absence de para-
pliasiei cl s'il ne forge pas des mots incom|)iéliensibles (jargonaphasie).
l'our la jxirole répétée, on suivra le même ordre d'examen et on noiera
toules les mêmes variétés d'altérations (|ue pour la parole sponfaiii''e.
l.e ilnnil présente assez souvent des diil'éreuces très nettes av(;c la
parole articnh'e. hapliasiiine peut eoiiserv(!r l'air et les mots d'une
chanson i'amilière, alors (|u"il lui esl impossible de répéter, sans les
chauler, les inotsd(! sa chanson. Les aphasiques moteurs chantent parfois
beaucoup mieux qu'ils ne jiarleut. Mais il y a union intime entre l'air et
les mots, et le malade est incapable de chanter l'air en émettant d'autres
mots ([lie ceux de la chanson. D'autres fois, non senlemeiil le malade esl
incapable de chaiMer \n\f cliaiisou, mais nuMiie d'en fredonner I ail'
iatuanic).
1,'exameu de la IrcI lu'i' a lidi/lf vni.r si' fera d'après les mêmes prin-
cipes (pie pour la pande spoiilaiu''c ou r(''pel(''e. Mais ici, il faudra en
outre s attacher à reconnaiire m le malade c(niipreiid la valeur des mots
(pi'il lit.
Le malade comprend-il ce (|u"iiu lui (lif?A-t-il ou ikhi delà surdilc
verlidlc''. l.e malade devra ex(''culer au coniman(l(>menl une s(''rie d actes
simples, (lomier la main, lirer la laii;.;iie. pren(lr(^ nu obj(!l désigné, etc.
Il esl iuilispeusahle. sdiis peine de commellre parfois de j;rosses erreurs,
de répéter cl de varier les expi'rieiices. Sonveiil iiii malade es! fra|ipé par
un mol d nue phrase, el devine du nièiiie coup loul le sens de la phrase,
dont il n a, à pi(qu-eiiieiil pai Ici', ciimpi is ipi'uii seul mot. On devra donc
modilier la (piestion. eu emplovaiil le même mol principal, de l'a(,'on à
exiger une réponse dilféreiile. .Vinsi, apr('s avoir demaiKh' an malade:
« Lles-vous mai'ié?» mi lui demandeia : « Oii, à (piel âge, avec (pii v(nis
/■/.•"/ 7;/ /•> /)/ /1.V/..1 './■;. 7-
('•l('s-\mis iiiiirit'- ? 1' 1*11 iccliciiliiT,! ('■^^mIciiiciiI --il r\i--lc dr l:i .iiinlilr
musifdic.
A rôli'' (le ci's Irnulilrv iiiaiiiri'slcs de l:i coiiipn'liriisidii de l;i |i;ii(ili'. il
pt'ul t'visloi' (les troiihli's lulnils (pic nu-s (''Ii'M's IIkiiiims cl IIimi\ (iiiI ci:
le inoiilo de bien incllrc en liiriiicrc. An milieu Ai' |phisiciiis >vll.ilics
|>n)ll011C(''cs dcMiiil lui. le iu;il;idc doil i-cciuiuailre relies (jui ,i|i|i,irlicu-
ncilt i) IIII (dijcl iiu'dii lui iiiiiiili'c. ({lie l'clli' s\llalie sdil la |j|'eiui(''i'e nu
la dei'iiii'i'c du ikuu de I (dijel. nu la --vllalic iiilei'iU(''(liaii'e.
I. "l'Inde de la Icchin' iiieiitalc e\ii;eia la ini'iue ^ri'if d'exeicieev. [,(•
iiialaiie ne reeoiiiiail-il |dn-> les lellres n-cci/c lll/rnilr . les svllalics
U/.vi///(;/'(Vi. ne ennipi'cnd-il plus les ninls \cci-ili' vrrlialc). les phrases.
la nolinii niusicalo {cccilr nuisicdlc)''. I.'exi'cnlinii d'iiii ordre (Ioiiik'" par
eeiil indiipiera (juc le malade a eonipris la valeni- des iikiIs placés dcvaiil
lui. r.clle coniiiréluMisinii sV-lciid-clle senlenicnl aux mois familiers
nsnels. s|)écianx? I,es n-siiKats sonl-ils les iih-iik^s avec i"iinpriiné cl avec
le mannscril? Ici. comme pour I andilioii. il t'aiidra se rendre c(iiiiple si
le malade ne comprend ^ii('r(> (pinn mu! de la phrase |)ivseiil(''e, cl si ce
Il esl pas uràce à ce molil' ipi il devine le sens de celle phrase. I.e iikmuc
ai'lilice ([ne celui indii(ni'' pr(''C('Mlemiueul pour la coiupi(''lieiisi(iu de la
parole parlée, peinielira de ri-soiidrc la (|iiesli(iii.
.\sscz sonvcnl. ilarrivc cpi nn aphasitpie semhie avoir coiiseï \(' iulades
lonit's ses images visnidies. Il lit couramment, compreiid loiil. e\(''ciile
Ions les ordres {h)nnés. (lependanl meiiie dans ces cas, il existe le pins
sonvi'iil des lronl)les latents de la lecture iiiiaxcc mes l'h^ves. Mirallii'.
Thomas el Roux, je me suis ellorci' de melire eu lniui(''re. l-ji cliaiii;eaul le
sens d nnc (piestioii. tout en en conservant les lernies priiici|iaux, en
écrivant le mol en lettres un svllalics sépan'os. horizonlalemenl on verli-
calcment, on se rend coin|de ipie I aphasiipie (>sl t'rappi'' par reiisemhie,
raspect généial dn mol. mais (pi'il esl incapable de le recomposer avec
ses ('léments constilnants. Dans le même ordre de l'ails. tel aphasi(pie
incapable de c(im|ireii(lre nnc phrase, deviiieia racilement les r('l)us. les
emblèmes, les écritures conventionnidles.
Après la lecture des mots et des lellres. on étndiera la Icetnre mentale
des chillres el des nombres, ainsi ipie la maiii(''re donl s('X(''ciitent des
o|>éralions sim|ples (rarithinéliiine.
On reeherchera éj^alemeiit s il existe de Vapliiisii' (ipliiinc. Ireniid a
(lésiiriié sons ce nom ce phénomi-ne cliiiif|iie oi'i. |iar la vue seule, le
malade est incapable de diMiommei' un objet : (pi im antre sens vieuiie en
aide à la vue. (pie le malade jinisse palper, t;(n'itei', tlairer l^dijct. iiniiK''-
(liateiiieiit il eu prononce le nom .
Ihi l'ail de riiémipléjiie droite i|ni esl si Iréipieiile chez l'aphaslipie
moteur. V écri litre ci^l souvent dillicile ;i étudier: le malade fera alors
lies essais de la main jiaiu lie. Sjjoiitaïu'meiit \e malade cherchera à
écrire les mots familiers, nsiiids. spi'-cianx: il devra raconter Ihistoire de
sa maladie, (ie. faisant, sanle-t-il des mois, einploie-l-il des mots les uns
pour les autres (parapliasie eu ('ciivaul i. intercaie-l-il des lellres. des
7s siùMKiKxiii-: DU srsri-:Mii nërvicux.
.sjllalics, t(ir|;i'-l-il (1rs mois iii(niii|M(''lii'nsilil('s (j;irj;(Mi;i|pli;isic cii (''cri-
vaiiD? Si le iiiahiilc ne |m'iiI l'iiirc |iai' les |)ni{'(''(l(''s (iidinaiics, on
ossiiioia (le le l'aire ('ciirr à laide de (lilii's ai|)lial)(''li(|iies.
Uérriliiri' siiiis illfirc de\ra eoiii|iorler la iiiéiiie s(''ii(' de reclierclies.
L'examen sera comidi'h'' |iar la ciiiiic dn mamisciil el de rim|)r-im('.
I/cci'itnre des lettres sei'a suivie de récrilni'e des (diilIVes et des noml)res,
el d'essais de calcnls ([ni compoiteronl la même séiie d'(>xercices. En
(iiitre il t'andia loiijonrs reelieiclier si les Ironides de {'(''ciiluie sont
l)ien dns ii ntie alléralion dn lan}^af,'e itdéiienr, si en d antres leinies
ce sont liien de vi'iilaldes Ironhles dn lan};aji(^ ('eril on s'ils ne iclèvenl
pas de Vdpvd.ric.
r.iilin, il est indispensaide de se rendre compte de la inémoiie et de
l'intcdli^ence de son malade. On Ini fera réciter la liste des cliiflres, des
mois, des joni's de la semaine, des faldes, des prières. On Ini demandera
de raconter certains faits (in'ii doit connaître. On rechercliera aussi la
ci'c'dO psi/cluiiiic. (lonimenl le malade évo(pie-t-il le souvenir visuel des
pei-sonnes. des lails, des lieux ipii lui sont familiers ? Reeonnait-il les
(djjels et l(;s p(>rsonnes? S'égaie-t-il dans les iiies? On complétera cet
examen par l'c'tnde de la iiiiiiiique qui. selon (pi'elle sera plus ou moins
atleiide. Iraliiia le degré d'ad'aissement intellectuel dn malade. On fera
lonjdins enlin une étiule attentive des fonctions sensorielles : acuit(''
auditive et visuelle, cliamp visuel, etc.
Aphasie motrice ou d'expression.
Dans l'aphasie moliice, la perte complète de la parcde ou la dimi-
iMilion considéiaide du nomhre de mots (jue le malade |)eut (''inellre,
constilue le syrnpiùme |)iédoniinant de la maladie. Suivant l'étal pré-
senté par les autres modalités du lan;;Mj,T. c'est-à-dire selon (|ue le lan-
j;ajit' iidérieur est altéré (ui non. on distingue deux variétés d'aphasie mo-
tiice : laphasie iuoti'ic(> de l'ioca, el l'aphasie motric<> puie on aphémie.
Aphasie motrice de Broca. Aphasie motrice avec altéra-
tion du langage intérieur. — l."aphasi(pie moteur type lîi'oca, a
jierdn la possihilili'' de traduire sa |»ensée par la pai'ole. Suivant les cas,
le legistre vocal est plus ou moins profondément atteint, mais toujours
la parole s|ionlanée du malade est altérée. Au degré le plus avancé, le
malade ne peut ('■mettre (pi'nne sorte de grognement, plus ou moius
articidi'. l ii sujet aphasi(pie depuis douze ans el (|ue j'ai étudié pendant
|dusieurs années, n(; poussait (|ue d(!s cris gutturaux : « kri-, krr », un
autre ne disait que « mon, mon, mou », elc. Parfois le malade jhhiI
articule)' cci'tains sons, l(nijouis les juèmes. 'raid('it il s'agit de sons sans
aucun sens : tanl('il le nnilade (''met un mot correctement pi'ononc('', mais
le rép(''te indéliniment. D'aulrcs fois, les malades n'ont (ju'un seul mol à
leui' disposition, le mol « (uii » ou « non », et ils les appliijueul judi-
ilinriii i:s ne i axciaui:. tîi
cii'Msciiii'iil. lui' ili' iiii'v Mi;il,i(lt's ilr l.i Salpi^^liièi'i', ;i|ili;isi(|ii(' iiiolrico
tlcpiiis six iiii--. ne |iiiii\.'iil din' i|iii' " ddiii " |i(iiii uni cl » don » |i(Mir
imii. r.ii (li'lim> (Ir ic^ iiinK, elle ne |ir(ircr,iil i|ii(' ili'> sons <,r|ittiii'au\.
l'iii' .iiilii'. ;i|ili;i>i(|ii(' il('|iuis (jiialri' ans. ne i('|)(iii(lail à loiilt's les ([iics-
lioiis (|nt' |iar le iiiiil « diic, dii'i' « a\i'c des iiiliiiialiiiris ;uissi justos
([lie \arii''t's. une aiilic i(''|i(iiidail di'|iuis liiiit ans à Idiites les (iiicslinns
|iai' <> iiKiuiiKiii " uni' aiili'i' cnliii. n|diasi(|ii(' d('|iiiis si>|it ans, n''|)(indait
jiar « zaza ». l'arlois ces snji'ls (■incllcnl des surlcs de |iliias('s conrles :
« Oh là. lii. mon hicn! » (.liez inii' de mes nialaiies rra|)|)t''i' d'aphasie
nidliict' il V a onze ans. les seuls mots conservés élaienl « oh! non ».
l'nc autre aiiliasi(|ue motrice depuis douz(! ans, l'épond à toutes les ques-
tions (pion lui pose : « Ouécpié coco maman ». Souvent cest un juron
(jue le malaiie a conservé à sa disposition, lin de mes malades <le Ricètre,
j;aucliei', a|diasi(pie moleur avec liémiplé;i;ic gauche depuis onze ans. ne
pouvait prononcer ipie « ladi » cl ce s. n. d. D. ». A des degrés moindres,
le nuilade ne peut prononcei' que les noms |)ropres. les verhes : la
phrase se réduit alors à ses mots essentiels. Les verhes sont à linlinitir
(style nègre) ou même sont omis (style tt'légraphiquel. Enlin dans les
cas li'ès légei's. le malade semhie parler comme nu individu sain, mais
an milieu dune phrase il sarrète sur mi mot (|ui ne peut venir, fait
cIVort et après avoir cherché finit ])ai' arriver à trouver ce mol et ;'i
1 émelire avec peine. Lall'ection peut rester [(endaiit toute son évolution
à un de ces degrés (jnelcotupies; ou hien elle passe successivement par
ces diverses phases, soit en saggravant. soit en s'améliorant suivant (|ne
la lésion elle-même s'accentue, s'atténue ou qu'il s'étahlit des snj)-
pléances.
L'intonation vaiic avec la richesse du vocalinlaire. Suivant que le
malade aura |dus de mots à sa dis|)osilion. leur intonation sera plus |)ai'-
t'aite et exprimera mieux les nuances de la pensée. Mais, chezlapiiasiipie
moteur, type lîroca. l'intonation est |iarl'ois alli'rée. et le malaile pcul
avoir perdu les modulations les jdus délicates de la voix.
Le chant est, assez souvent, heaucoup mieux conservé (|ue la pande
parlée. Kn chantant, le malade, non seulement conserve l'air de la chan-
son, mais encore souvent il articule très nettement îles mots qu'il ne
peut émettre en parlant.. l'ai ohservé longtemps à Dicétre un malade dont
la paiule s|)ontanée se réduisait à quelques mots, et qui le soii' doun.iit
des concerts à ses camarades d'hospice et chantait, sans diilicnllé. les
romances de Mi(/uoii et de Si j't-l(ii.s roi.
.Mais, chez ces malades, vcnl-nn Inir taire ii'citer comnu' une pièce de
vers, la romance qu'ils \iennenl de ciianlcf. la chose devient déjà plus
diriicile et chez certains d'entre eux. elle est impossihie.
Hans la lecture à hante voix, dans la parole répi'ti-e. les troid)les sont
le^ mêmes cpie dans la parole spontanée et existent au prorata des alté-
rations de celle-ci. La lecture mentale est toujours altérée (ïioussean.
(iairdner, Dejerine et Mirallié. Thomas et Koux). Au déhid de l'aU'ectioii,
surtout — et la chose est loin d'être rare — lorsque l'aphasie de lîroca a
Su sf:Mi(ii.(i(;ii-: orr srsn.ME \tiiii:i'x.
MiciU'ili' ;'i une ;i|iliasii' liihilc. au ili'liiil de l'alli'clioii, dis-jc, le malailc csl
le plus soiiM'iil iiuapaljlr de lire: mais il ne l'avoue ^'iière (|iie I'okh' un
plus lard el loi's(|u"il esl ffuéri. Il iaiil doue reelieicliei' avec soin ce
IlouMc et hiul uielli'e en (iii\ re |innr arrivni- à le d(''eelei-. I.i' malade pit--
leud lire comme ;i r(''lal noi mal. mais lorsqn on I ('Indie de pins pi'ès (ui
\iiil (pi'il n'en es| pa^ ainsi, l'ai fois il devine un mol d'une phrase el le
niouli'e li'ioniplialemenl . Le pins souveid il reconnail son uom, pai-l'ois
s(m piénom, pins raiomeul le nom de sa l'emine et de ses enl'auls. .\près
les mois l'amilieis, Vdicxic frappe les mois usuels (pie le malade peiil
iffiuirer coinpièlemeiil on reeounailre eu plus ou moins j^iand uomlu'c .
suivaul les cas: un mol reconnu peiil l'aire deviner le sens de la plu ase ;
d'ordinaire, le malade lil. mais sans compreiiilre. el chez lui, comme
s'il vovail ce mol pour la première l'ois, la \iie {\\\ imd n'(''\eille plus
rid(''e corresptmdaiile. Kans les cas moins acceiiliiés, le malade comprend
la leclnre, mais oiihlie pins on moins ra|)idenu'nl ce (ju'il vieiil de lire.
Kniin el c'est là nn l'ail sur leipnd je ne saurais Iro]) insister car je l'ai
obsLM'vé bien souvent aussi, l 'esl l'association tpii se fait mal. Le sujet
reconnaît el comprend le sens de Ions les mots isolés, iln'a donc pas de
f«Ci/^^ cécilé veihale à propremeiil parler, mais, le sens d'une phrase écrite, à
• ^^^^. moins iju elle ne soil très courte — el encore le fait n'est pas constant
' , i. — lui échappe complèlenienl. ('.'est l'association qui chez lui se fait mal
'^'t'^^.. -on nt! se fail pas du tout. Il semble qu'il oublie le sens du mol qu'il
^^fj[f' h"' vient de coniprendic ii mesure cpi'il cherche à déchilTriM' le mot suivant.
C ,,V-- (lertains de ces malades enlin lisent en épelaiit les mots, lettre après
lettre, mais sont éi;aleinenl incapables de retenir le sens d'une phrase.
D'autres enlin ne com[)rennent que le dernier mol de la phrase écrite.
Ces troubles de la lecture, pins ou moins prononcés au ilébnl de la
maladie, jjenvent rester intenses indéliniment. Le plus souvenl ils
s'atténuent et plus rapidement eu liénéral que les trouWes de la pande
articulée, si bien (pie 1 alexi(> peut disparaître |ti'es(pie coinplèlemenl
alors (pii' l'aphasie inollice persisie eiiciu'e.
\ une p('iiode a\aiic(''e de l'an'eclion, ipiand r;i|)hasi(|ne s esl beaucoup
amélioi'é, la leclnre semble parfaile, seuls persislenl des troubles latents
sur les(piels j ai, avec mes ('lèves, alliri' lalliMition. L(> malade devine le
sens (Inné pallie des phrases. pliil(j| ipi'il ne p('nèlre la composition de
Ions les mois: il reconnail le dessin dn mol, mais ne le com|iren(l pins
si ou r(''crit en lettres ou en syllabes S(''paiées verlicalemenl ou horizon-
lalemenl (Thomas el HoiiM. Notons enlin (pie chez ces malades el à moins
de complicaliou, il ii Vxislc jamais d'iK'mianopsie ni de r(''li(''cisseiiieul
du champ visind.
Pour la conversalioii coiiraiile. apr('s les premiers jours de débiil de
la maladie, le malade comprend loiil ce ipi dn lui dil, el la compréhen-
siou de la pande |iail(''e esl lonjonrs remanpiablemenl mieux conservi'e
ipie la leclnre el la pande. (]ependaiil le l'oncliouuemenl des iiiui^'es
auditives n Csl p.is .ibsoliiinenl paifail. Si on parle nn peu rapidement à '
ces malades, il arrive asM'/ sonveni (pi ils ni' saisissent pas compl(''le-
ni l'I lin |iiriiiicr i(iil|i le sens ('<iiii|ili'l cl i'\,irl de l;i |ilii,i^i' |ii iiliiincc''C.
Il l'M c^l ili' nir |iMs(|H on pniniMH r uni' |ilii;isr nn jiru |iMi;;nr. iliiini;i>
ri lliin\ iMil rii rll'i'l |iinn\c |i;ir ri'\|ii''iirnrr snixanir ijnr Ir rnncliiill-
ilcMit'Ml lies ini.i^i'^ ,inilili\r'- r-l alli'ii' il,in-~ r.ijiji.i-ir ninliiir ilr
Urni'a.
MniiliJiiil ;iii niMl.iiir un nlijrl. un i)J-nii(HiC(' (levant lui |iliisiciu s s\ I-
lalics painii l('S(|ncllcs sr liinivc snil la |)reiiii('M-o syllalu' ilii iiiiin de
rnliicl, siiil la (Ici'iiirrc, snil la syllaiic inli'rnii''(liair(', (|Uf le malade doil
leediiiiailre. Cluv. les a|)liasi(|nes innlenis, ly|ie lîioca. la |iieini('re syllalie
est assez smiveiil l'ecnnmie, niais la (leiiiière syllalie mi la sylluhe iiiler-
médiaiie ne le soiil jamais. Tmileldis il ne saurai! èlre (|nosli(»n eliez ces
malades de suiditi' seihale xi'iilalde. Il s"aj;il plnlôl d'une surdilé de
|dirases iTlinmas el llnuM el le soiil là des Irmihles (|ui du l'esle s'alli'-
nuenl assez ia|iidemenl.
I.iiis(|u"avaul d"(Mi'e un aidia^ique de lliiica le sujel a élé |dusun moins
un a|)liasi(|ue total, la surdilé veihale [leut, au début, être très marquée.
L'rrrilun- spontanée el sous dictée s(tnt nulles on très altérées. La
copie est par contre conservée, et le sujet transcrit l'imprimé en mamis-
crit. (Vov. pins loin : Troubles de l'hi-ilure chez- les aphasiques.)
V.w résnmi', el ("est là un point de première importance tant an point
de vue cliuiijiie ipian point de vue tlié(iri(pie, si dans Tapliasic; motrice,
Ivpe llroca, les troubles s((nl manifestement beaucoup plus accentués du
(•(■(té (le la parole |)arlée el du langage écrit, loutex les modalités du lau-
(jaqe soûl alleiules. Les variétés, suivant i'iiilensil('' de celte alt(''ralion,
sont tri's nomlirenses; mais loujonrs nu rehouve celt(! loi : alti'ration de
Ions les modes du lan^a^c avec pi(''d(imiiiance du ci')l('' de la |iande arli-
cnlee.
L'apliasie motrice type lîroca déliute le plus souvent brusquement à la
suite dime atla(|ue d'apoplexie, d'autres l'ois, elle s'inslallc proj^ressive-
menl. Souvent aussi, car c'est là ime évenlnalité (pii n'est pas rare,
(die succède à nne aphasie totale (|ni s'esl lentement el gradnellemeni
améliorée. La surdité verbale s"all(''nue el Unit par disparaître compl(''le-
inent, la cécité verbale dimimie el peu à |ieu le snj(>l pn'senle les signes
(le ra]tliasie motrice type liroca.
Dans l'apliasie de liroca. après une péiiode d'étal lr('s vai'iable comme
durée, ramélioration pent se produire. La cécité verbale s'atlénue, la
parole s|)onlaii(''e revient aussi, mais plus lentement; si bien que chez
les individus très améliorés, les troubles de la parole sont encore assez
accentnés, alors que le malade comprend compl('lem(Mit ou à peu |)i'(''s,
tonl ce (juil lil: mais cette lieureuse terminaison, assez i-are d'ailleurs,
ne se produit Miuvenl ipiapr/'S de longues années )iendanl lesquelles U'.
malade reste jilns ou moins alexi(|iie. Il l'aiil donc, dans l'élude de ces
malades el pour porter nn jugement déthiitif, se baser non seulemenl
sur un élal actuel pris parfois plnsi(Mirs années après le début de la
maladie, alors (pie i'alfection esl en pleine voie d'amélioration, mais
encore tenir compte autant (pie possible des étapes qui ont suivi le début.
liiMKiioK. — Si'iiiiologie. ti
sj si.Midi.Oliii: hi >vsii Mi: m:iui:i\
(tii ciiiuiiil, ir;iill('iii> s;iiis iiciiic. (|ii(' ilic/ hiiis les sujets IV'viiliirKiii do
1"; 'lidr.ilidn ne Miil |i;is ;ilis()liiiii('iil pai'jilli'lc cl su|i('i-jKisal)l('. Du ri'sie,
iriiiic iiianirir L;(''ii(''ralc cl ;'i iiileusih'' de Ic'sion (''î^alc, l(>s clianccs (Taiiié-
lidialidii l'I |iailaiil de i;iUM-isoii soril d"aiilaiil |iliis ;:raiidrs (|ii(' l'iiidividii
rs| |]|iis ji'iiiic. Knliii et sniloiil il y a lien de Iniir cipiiiidc de la faci-
lili' i\f cniiiinMisatiiin. de sii|)[il('ancc par riirinis(dii'iv sain. (;"esl une
(|iicsliiiii sur la(|U{dle je icviciidiai à (ii(i|)Os de I aphasie chez les gau-
eiicrs. .rajouterai cnliii i\w l'aphasie iiioliice lype liioca pi'id se trans-
former cil aphasie motrice pure.
Aphasie motrice pure. Aphémie. — (Ihservée anatoTrii(pienieiil
pai' (Iharcol, l'ilies cl nioi-uK'nic, j ai conlrihué ave<- l.iclilheiin à la dilIV'-
rcucier cliniqueinenl de la forine pri'céilenlc.
Les trouhles de la jiarolc sponlanée sont idcntifpiement les mêmes t|ue
dausTaphasie motrice corticale: le plus souvent inèmeils sont très accen-
tués, tout le vocahulaire fait défaut et le malade n a ipie quehiues syllabes
à sa disposition. Mèmi's {roubles de la lecture à liaule \(MX et de la parole
l'épétée. Dans le chani, l'articulation des mots est aussi impossible que
dans la par(de parh'e. cl l'ail' musical ne \ieulen lieu eu aide à l'articu-
lation du mot. ipii es! l(mjours aussi défectueuse.
Mais s'il ne peut émettre les mots, le malade a conservé leurs images
motrices d articulation. Il fait autant d'elforts d'expiration que le mot
coiitieiil de syllabes (Dejerine). il serre la main autant de fois qu'il y a de
syllabes on de lettres dans le mol (Lichtheim). Ou bien eiu'ori^ il indique,
an moyc II de ses doigts et très rapidement, le noiulue de svilajies (pie
coiilient le mot qu'il ne peut proiKuicer ('). Ce sont lii des pliéiiiunènes
I. J ai ii!js('ivé |ioiulai)t des aiiiiL-es dans jiioii sorvicr. à la Sal|iiHiitTL', un ras des plus
démoiisti-atirs à cet éftard (olis. VI de la lliése do F. Behkheim;. Il concerne une femme de
vingl-neuf ans, droilière. alteinle d'aphasie motrice pure avec hémiplégie droite. C'était
une l'cmnio jeune, intelligente et cullivéc, polyglolte, sachant le français, l'allemand, l'ilalieii
et l'espagnol. L'aphasie motrice était totale, ahsolue. La malade n'avait conservé que le
mol ■' oh 1 non » (pi'elle n'employait du reste (|ne dans son véritahle sens, c'est-à-dire lors-
(|u'elle voulait dire non. Elle ne pouvait en ell'el le pri>ni>ncer dans d'antres conditions.
L'aphasie était éfralemenl totale pour la répétition des mots, l'our le chant, elle ne pouvait
prononcer un seul mot, mais fredonnait tons les airs. La lecture mcntah' était intacte chez
elle et se faisait aussi vite (|ue chez une personne bien portante. Elle écrivait de la main
gauche spontanément et sons dictée d'une manière facile et correcte et copiait en trans-
crivant l'imprimé en niamiscrit [lig. S . Elle composail très vite les mots avec des
cuhes alphahétiipu's, spontanément et sous dictée. La mimique de la face et des gesles
étail remarquablement expressive. Cette femme indiquait avec les doigts, aussi vite (|u'un
sujet normal et cultivé, le nombre de syllabes que contenaient les mots servant à désigner
les objets qu'on lui montrait. Chez cette malade, la compréhension de la parole parlée dans
chacune des langues étrangères qu'elle possédait, l'e.xécution des ordres les ])lus compli-
(|ués élaient parfaites. L'intelligence étail intacte. Le début de l'affection avait eu lieu à
l'âge de vingt-neuf ans. et pendant près d'un an les symptômes furent d'abord ceu.v de
l'aphasie totale. L'aphasie motrice pure persista, avec ses mêmes caractères, jus(|u';'i la mort
de la malade qui eut lieu à l'âge de Irente-neuf ans, c'est-à-dire pendant neuf ans. \ l'examen
ilu cerveau dont l;i description nian'oscopiqne a élé publiée par' liiiissni [L'npluisif ilnns
SCS rapports aver In (iéiiinice ri les résniues. Thèse in.ing. l'.iris. 19KI), on trouva dans
l'hémisphère gauche une lésion corlicale occupant la région de liroca, l'insula et ro|i(ivuli'
sylvien, c'est-à-dire toute la rirconvolulion d'enci'inle de la scissure de Sylvius, à re\rc|iiiou
de la première temporale, (j'ite lésion sectionnail on avant et au-dessus des ganglions
ritouiii.i-.s 1,1! i.A.\(,M,i;. 8S
(|ni l'iiiil (li''r,'iiil dans l'apliasii' niiilrici' i-oi'I'k ali'. I.a iiiiiiiii{iir du iiialailc
i'nI iiilaclc. Ii(''s (•\|M('>--i\r. cl I iiildiia liiiii i riiiaii| iialdi'iiiciil liii'ii ciin-
M'IV ('■('.
1. iiih'l^iili'' de la iiidinn du iii(d. cl jiar Miilc du laiiijdiic iiili'riciir,
(•\|)li(|iu' ici la c(iii>ci\aliiiii paiTailc de IV'ciiliiii' s|Minlani''c cl sons
dicici', aussi liicii avci- les ciilic> alplialudiqucs (|iic la |diiiiic à la niaiii.
La Iccliirc mciilaic c>l |iaiTailc. iicifiiiah'. smis aucun Innililc iiii''nic
lalt'iil. I. i''\(icaliini s|i(pnlaiicc des images aiidiiivcs se l'ail ciiininc clie/
riiidi\iilu sain.
Km sdninic. dans celle varii'li' d aphasie niidiici'. le seul |di(''n(Pinènc
niiirliiilc CDiiMsle dans rini|i(issi|pilili'' de I ailicnlali(]n des sons dans Ions
Iciii's iniidcs. Mais lonles lesanlrcs niodaliir's dn laiijia^e scnd inlaclcs,(!l
le laii;^aj;c iiilérieiir scxecidc ((nninc cliez l'individu sain.
I.ajiliasic nioliicc pure pcnl s'hIiscinci- dans <lcn\ cnndilions. Ou liicn
clic salliiMUC d"cuil)lc(\ un liicn elle sur\ ieni c(niMne sladc d'aniclioralion
an cours (i"uuc'ajiliasic (|ui, daliiiid hdalc, s'est Uansfonuée eu aphasie de
llnica puis se Icruiiue par une aphasie inoliicc pure, le laiifia^c inlcricnr
reveuani (■(luiplcteincnl à ["('Mal n(ninal liicn ipie l'aphasie undiicc
suhsisle. Olle deruièi'c (''vcnlualili'' ne me jiarail pas 1res rare cl, d'après
les l'ails (pic j'ai rt'ceiuiueut oltseivés. ou peni allirnier (pic l'apiiasie
iiitiliicc pure esl Joiu d'èlre toujours primitive.
I.a localisation de la k'-siou dont rel(''vc l'aidiasie motrice |)uie, l'aplié-
inic, c est-à-dire ra|)liasie motrice avec iiitt'-grilé du langage intérieur,
iiapparail |)lus aussi eerlaine ([u'il y a (|uel(|ues années, l'endanl long-
temps ou admit (jue dans l'aphasie uioli-iee pure celte lésion était toujours
sous-corlicale à la région de llroca. ((ii'il s'agissait d'un isolement, d'une
séparation de cette région de llroca ou des liln-es qui en partent, d'avec
les ceiitivs moteurs de la régicm operculaire. c'est -à-dii'e des centics
préposés aux muselés de la langue, des lèvres, du pharynx, du larvnx,
(|ui entrent en jeu dans le mt''canisme du langage articulé, i.a division de
I aphasie motrice en aphasii- de Hroca ou aphasie motrice corticale avec
alléralion du langage inl(''ricnr cl en aphasie motrice pure on s(mis-
«•(•nliaiix le si'f;iiiciit aiiU'riciir di' la ciiuroniic rayuniianti- cl son scgiiiiMil moyen ilaii.s
l'rleiiiliii' anli^ro-postérieurc de l'iiisiila. L'oxaiiien en coupes sériées praliqné par mon
inlei-iie l'élisslee. peiiuit de conslaler (|ne la lésion n'speolaif le corps strié et la capsule
interne. Dans l'IiiMnispliére droit il existait une lésion du pli courbe et de l'écorie du
fond de la scissure de Sylvins. En d'autres termes ici. bien qu'il y eut chez cette malade
des lésions d'a|iliasie totale et ((uelle en eût présenté les symptômes au début de son
alleeliou, le tableau clinique l'ut pendant ueul' ans celui de lapliasie motrice pure, c'est-à-dire
avec iiUé^'rité du langage intérieur. iVoy. A. I'ki.(ssu:ii. Lnphasie motrice pure. Tliése
inaug. Paris, 1U12.J Dans la tliése de mou élève I'. ISeumumm— I.'upliasie motrice, Paris, 1901
— se trouve l'observation clini(iue et l'autopsie d'un cas semblable (obs. I). Ici aussi
l'aphasie motrice pure avait été précédée d'iuie période d'aphasie totale, puis d'aphasie de
Hroca. Dans ce deuxième cas, les lésions siégeaient dans la région de Broca et sectionnaient
le segment moyen du pied de la couronne rayonnante dans l'étendue antéro-postérieure de
lopercide sylvien. La lésion respectait les ganglions centrau.v et la capsule interne. L'hémis-
phère droit était intact.
Chez ces deux malades l'aphasie motrice existait à un degré l'xtréme — l'Ih's él;iienl
presi(ue limettes — et resta telle pendant plusieurs années et ,jus(pi'i leur UKUt. Li'iir intel-
ligence était ijarfaite.
«4 si-:Mini.(ii,ii: ht svsu:me y Envieux.
roilicali' avec iiih'^iilr de ce iii(''iii(' laii^zaj^c lui l()ilgl(!inj)S cliissiciiu;.
AujiMud'Iiiii irllc ili\ isiipii hast'c sur I aiialdinic iialliologiqnc ne |i(;iit
jiliis èlix' iiiaiiilcniic. car si dans l'a|iliasic nioli'icc. pure la lésion (!st
souvent sous-coilic aie. clic ne l'csl |ias lonjoni's. ("est en se basant sur
la elini(|ue seuleiniMil (|iic I Un doit donc désormais maintenir les deux
variétés d'a|iliasic miiliicc. lime Tajdiasie de liroca et l'autre l'aphasie
moliice pure ci c(da sans \onliiir Irancdier danse liaipK^ cas la (|uestion de
la localisation de la h'sion. O (|ui dill'i'rencie el dilléreneieia toujours
l'une di' l'anlre ces deii\ \arii''li''s d'aphasie c'est l'état du langage inté-
l'iem-. (>!■. cl le l'ail csl di''iniMilr(''. si nue lésion de la région de lîroca lèse
d iniliiiaire le langage inlériciir, (dic ne le lèse pas loujoni's ainsi (pie le
iiinnlre le cas de l,adame-\iiii Mnnakow.
Il'im aulre côli'' il laiil encore (''Ire piéxenu de ce fait, (-"est (pie chez un
sujet atteint d'aphasie de llroca c'csi-à-dire d'aphasie motrice avec alté-
ration du langage inlc''ricnr. le langage inlérieur peut dans certains cas
levenir com|)lèlcnicnl a IClal normal bien (|ue le malade reste toujours
aphasitpu". Celle opinion i|iic i'(''mels est basée sur l'observation clinirpie
de <pialre sujets alleinis d'aphasie moliicc (pie j'ai étudiés et suivis [len-
danl plusieuis années el doni deux onl ('■!('■ autopsiés.
i.a syniptomalologie |ir(''sciil(''c par ces malades l'ut la suivante : lont
d'abord aphasie lotale d'une (liii(''c variable d'un an à quelques mois,
puis aphasie de lii'oca el enlin aphasie niotri(îe pure typique, schématiciue
dirais-je volontiers, avec inh''grilé eonipl(''te du langage intérieur et de
rintelligence. Oi', dans deux de ces cas, l'autopsie ayant été pratiquée on
pnl constater (|ue la lésion n'était pas limitée à la sons-cortiealité et que
la r('';^ion de Broca (dait altérée, mais il esl vrai sui' une pclile éleinha;
dans l'un d'enlie eux.
Aphasie chez les polyglottes. — (i'csi un lait d'observation déjà an-
cienne (pie chez un sujet aphasiipic m(deur eoimaissant plusieurs
langues, c'est la langue. apprise la pi-emière que le malade commence par
pouvoir |)arler lorsque son élat s'améliore. C'est là une loi pour toutes
les images du langage, comme du reste pour toutes les images de
mémoire en général. Ainsi (pie l'a dit liibol : « Le nouveau meurt avant
l'ancien ». Pitriis (1S!)5) a l'ait ressortir les caracl('res spéciaux de l'aphasie
chez les polyglottes. I/aphasie jient l'iapper tout ou partie des langues
parlées par le malade; c'est alors la langue doiil le malade se sert le |ilus
ordinairement ipii esl lesjiectée, ipie ce soit on non la langue maternelle.
Au degré maximum, il v a l'an (h'diiil piMle lotale de la l'acuité de ctnn-
prendr(; (^t d(! parler loulcs les langues: 'ï' retour graduel de la faculté
de comprendre la langue la plus ramilière: T)" retour de la faculté de par-
ler cette langue: i" retour de la l'acuité de comprendre l'autre ou les
autres langues (pie connaissait le sujet; 5" retour de la faculté de parler
ces langues. I/(''V(dution |)eut ne pas parconrii' tontes ces étapes, et s ar-
rêter à un degré ipi(dcon(pie. .Mais il i-ess(Ml de lonles les nbsei'valions
publiées, ipie la langue la plus familii'rc au malade esl celle ipii esl la
moins atteinte et qui réapparail la première.
riiofni i:>! nr i.axcm:!:. sj
Aphasie d'intonatiou. — Urissaiid ilS!l."ii a (li>liii;;ii(' lc> a|ili;isl(|ii('s
iiMilciirs avant coiisorvi- riiilniialidii de iciin ipii l'iiiit iicnlnr. (■•I.ilili>~-~,iiil
ainsi nnc nonvcili' vai^it'li'. i'a|iha>ii' d iiiloiialinii. I.Vxisli'iicc île rcllr
vaiii'li' ne nii' parait |ias (lénKinliéc. Certains a|iliasi(|ni's de llnica
navant ((insfi'Vt'' à lonr disposition (pi"ini imd on (|n"nnf intcrjcclion.onl
|iaifois nnc intonation tcllcniont variée (|n"ils aiiivenl, aidi's |iai- nnr
niinii(|ne très ex|)ressive. à se l'aire eoniprendre. (m-sI (|Mi' clic/ eux liii-
lellii;cnee est i(Mnarc|naidenient inla<'te. Il en est de niènie dans lapliasie
niotriee jinre (apliémiei on l"intellij;(Mi<-e e-l tonjours res|ie(li'e. Dans
l'aphasie de iiroca, loisipie la céréin-alion est lente. lors(|n'il y a du défi-
cit inttdlectnel. riiil(niation s'atVaildil on disjtarait. Klle disparait égale-
nienl et la chose est aisée ;i coniprcndri'. I(n-.i|iie le malade ne joiiil pas
(le rinléiirité motrice (h' son appareil pluinalciii'. Le p>eiidii-liidlpaire
a pi'cdn liHile inl(inali(in.
Aphasie sensorielle ou de compréhension.
Hans l'aphasie motrice. Ic^ tnuddes o|i-,crves |ii iMlimiinenl dans le,
dcnnaine dn langage parh'. la lc-i(ui frappe le centre des images
motrices d'arlicnlalion. Ici. an ((Hilrairc, ce <enl les centres de réception
tpii sonl li'sés et partant la cinnpii''liensi(Ui de la parole et de ri'ci'itnrc
est altéiée.
V a-t-il nne on des a|)hasies srnsoriello? A l'aphasie sensorielle de
Wernicke. Kiissmanl snhstitna deux Inrmcs clini(|nes : la cécité verbale
et la snrdité verbale, admi>e^ aussi par (diarcdl. Wernicke ne cessa de
s'opposer à cette division. I.e-- l'Indcs cjiniipies cl anat(nno-palhologi(]nes
ont démontré l'exactitnde de la conception de Wernicke. Il n'existe
ipi'nne seule ajtliasie sensoiielle. comprenant à la fois des Ironblesde la
compréhension de la parole iiailée et des troubles de la lecture. Ces lioubles
peuvent être dès le début aussi prononcés l'un (]ne l'antre et persisti-r
tels, la cécité verbale en parlicnliei, pendant toute la vie dn malade. Mais.
(|ue la lésion frappe plus particnlièremenl les images auditives ou les
images visuelles, l'altération des inniges les pins atteintes prendia le
|iremiei' jjlan de la scène ciiniipie. toutefois dans ce cas. le dt'laul de
fonctionnement des secondes n'en sera pas moins très net. an début du
moins: jjlns lard, elles senddenml récupérer ])lns on moins intégrale-
ment leurs fonctions, sans (|ue toutefois cette restauration soit rarement
complète. C'est alors que l'on ania all'aire à la cécité verbale ou à la
snrdité verbale de Wernicke: mais il ne s'agit alors (|ue déformes secon-
daires, de reliquats d'une aphasie senfinielle primitive : c'est cette der-
nièi-e (|ue je piendrai ((unine type dans ma description.
I.'apinisie scnsori(dle peut débuter de i)Insienrs manières : à la suite
d'une atlaciue d"a|)oplexie brnsipie ou bien sans peite de connaissance,
le malade se met tout à coup ;i hredoniller et perd la faculté de com-
prendre les mots lus on entendus, hantiefois. la maladie s'installe len-
f^r, si;Mi()i.nt:it-: nr sysTi:Mi: .\i:iir/:r\.
Iciiiciil, |ii()^r('ssiv('iii(Mil, cl If sMJcl en ;i ((iiiscu'iicc. lùiliii, rllc |i('iil se
conslilucc en pliisiiMiis It'iiijis, |)ai' iill;i(|ii('s successives, (jiiui (\u il en
soi! (lu iiKide de déliiit. r;i|tliasie sensorielle iiiie luis élalilie se cai'aclé-
rise de la l'a(,'(»n siiivaiile :
I,a siifdilr verbale esl le s\iii|iirp|iie(|ui IVa|i|ie lniil d abdid. I,e malade,
dont lacnilé auditive esl uoirnaie, esl incapable de coinpicndi'e les mots
pi'ononcés devant lui. Il ressemble à un individu tiansp(Ml(' dans un pays
clranger. dont il neconi|U('nd pas la lanj^ue. Les mots IVappent son oroilU^
comine sons dill'érenciés, nuancés, nniis non cornine représentant des
idées. Le malade a donc l'aspecl d'nn sonril lielle; la prolixité de son
langage, rincobeiencc des mois (|u il ('met, le font aussi cousidéiei' comine
alleini de courusion on (rali(';nalion mentale. Le degié de la surdilé ver-
bale esl dailleurs lr('s variable, suivaid les cas. Hègb; g('néi-ale, lemalade
l'cconnail son nom et se délourne d('s qu'on l'appelle; plus rarement il
i-econuail son piénom, exeeptionnellemeni d'autres mots familiers (nom
dt!sa femme et de ses enfauls). Les mots usuels jienvent èlie tous perdus,
parfois certains sont conservés: enliu, la sni'dilé verbale peut èlre très
légère, ne |)oi'ler (pie sur (|uel(|nes mots spéciaux ou mémo être
absolumeiil lalenle : cesl alors fju'il faul la dépister, la reclierclier avec,
soin sous peine de la laisser passer iiiapereue. Le malade comprend un
mot de la plirase et, grâce à lui, en devine le reste; sa réponse est précise
et juste: mais changez \"u\(h^ de la phrase en conservant le mot prin-
cipal, la réponse du malade ne varie pas. Le plus souvent du reste, et, de
par le fait des Iroubles du langage parlé ((iii existent dans l'aphasie sen-
sorielle, ce n'est pas jiar la réponse verbale du malade (jue l'on peut se
rendre compte du degré plus ou moins accusé de surdil('' verbale (jn'il
présente, mais bien eu lui disant à haute voix dexéeuler tel ou tel acte :
prendre une chaise el s'asseoir, se lever, marcher, prendre un objet
queleoiKpie. elc. elc. — Chez les polyglottes, la surdité verbale p(;ul
porter uiii(jiiemeul sur une langue. En général, c'est la langiK^ la plus
faniili(''re au malade, celle dont il se sert le plus -qu'elle soit la langue
naturelle ou d'acquisition plus récente — (jui disparaît la dernière, c'est
celle aussi ipii réapparaît la première quand l'étal du malade s'améliore.
Non seulement la surdilé verbale porte sur les mots, mais elle peut
porter aussi sur les chilfres. Elle peut encore atteindre la notation musi-
cale. Le malade ne reconnaît plus les airs jadis familiers el ne les dis-
tingue plus l(ïs uns des autres — aiiinslc.
La eéeilé verbale esl à la vision ce (pie la surdih' verliale esl ii l'andi-
tion. I.e malade esl dans l'impossibilité de lire ; les mots écrits n ont p(Mir
lui aucun sens. « il n'y voit (|ne du noir sur du blanc» — il est atteini
iVdlc.iie. r.epenilaiil la foiicli(m visuelle est souvenl parfaite, l'héini-
anopsie droile liieu (|iie rr(''(pient(; n'est en effet jias constante. Le malade
reconnail le (■onlour. h; détail des lellres: il sera ca|iable de distinguer
les nuances les jiliis délicates et les |)iiis indescriptibles de deux écri-
tures, mais il ne comprend jias leur sens. Il voit le dessin, mais non l'idée
qui s'y rattache; il ne peut passer du mol écrit à l'idée qu'il représente.
t nul m i.s lu I I \',,i'./;, s;
l'iiiir ^illl('ll^il(• (lu --v iii|i|i'iiiii', (III rctidiiM' ici Idiilc-- Ic^ iiii''iii('~. \iiiii''lt''s
(liii" |i(Uir la siiiditi' M'fliiilc. Ii(''f;li'i;vii('r.ilc. le iiiiihidc i >■( luiii.iil smi miiii.
iiiôiiic iilati" an iiiiliiMi t\v |iliisii'iiis aiilics iikiIs n'en ilillV'iaiil (|iic |iar
(|iii'l(|ii('s Iclli'cs: lii'aii('iMi|i [iliis raiiMiiciil il iccdiinail son |iit''niiin cl
(liicliliic-- mots l'aiiiilicrs. I.a cccilc vcriialc |teul cire Icllc. (|iic le iiialaiic
lit' rcciMiiiail iiicinc pas iiuo seule li'llii' [cOrité lilléi(iU-): parfois, loni en
les recoimaissanl. il est iiicapaltle de les asseiii hier en syllabes tasiillahii').
ni en mois ((rV/Vé i'('rliiile\. Dans les roi'iiics moins inlonses, le malade
coinpiiMid eerlains mois cl devine, j;ràce ii cii\. le sens des phrases. Il
l'anl aloi's a|>iioilei' un soin exliènie ;i rexanien du --ii.ji'l. pour luellic en
limiièie ces li()nldes lalenls de la leclnic iiienlale.
Ces Ironldes de la leclni'e porleni aussi liicn mit liiiipi inie (pie sur le
inantisei'il. Tonle lellie, loni mol impfinu' ou iiianu--(iil. n eu reste pas
moins incoin|)ris du malade. (Miand le malade peni éerirc un mol i je
reviendrai pins loin sur rr-tat lie reeiiliire chez ces snjetsi. il es| inia-
palde de se relire; ipiel (pie soit l'artiliee quil emploie, il ne peu! y
arriver, l'.n suivant avec le (loi<it le trace des lettres, il n arri\e pas loii-
jours à comprendre le sens du mol roriné: celle expérience ne rénssil
cncllet (]iie chez les malades ipii. a\anl conservé lenr langage intérieni-,
penvent écrire sponlanémcnl — crcili' rcrbalc pure.
(Irdinairement, la cécilé vcrhaic ne poite (pie sur les lettres cl sur les
mots. I.a iiK'moire des chitVres est relalivenient mieux conservée: le
malade peut lire les chill'res. les dizaines, les centaines et l'aire quelques
opérations simples dai ilhmétiiine, hien (jnen général ses aptitudes
pour le calcul soieiil le plus souvent amoindries, ('e ifesl du reste (|ue
dans la cécité verliale pure (pie la l'aculh' de calcnlei' est conservée. I,a
cécilé vcrhale peut aussi porter sur la notation musicale : les notes ont
perdu ton! sens pour le musicien (pii ainsi devient iiicapahlc de déchif-
l'rer une seule ligne de iiiusi(pie — cécilé musicale.
Par coulre. la com|iréliensi()n des emhlèmes est hien conserxée. In de
mes malades incapalile de comprendre les lettres « H. V. » prononçait
immédiatement « liepnhliipie l'iaïujaise » dès (|u'on les encadrait diui
cartouche. Kiilin dans la l'orme /j(/cc. (le la cécité verbale, les malades
ioiienl aux cartes, aux dominos, lisent les rébus, reconnaissent le langage
chiliré et secret de lenr maison de commerce, etc. Ku résumé, ils n'ont
perdu (pie la l'acuité de rap]iroclier du signe conveiilioniKd écrit ou
impriini'', la valeur correspondan le comme id(''e dans le langage ordinaire.
Dyslexie. - Iteiliii i iSNdi. Ilnins i iSS.Si dni désigné sons ce nom le
ph(''iiom('ue sui\aiit : nu sujet ne pn'senle auciiii trouble du langage
iulérienr, il parle couramment, éciit d'une manière irréprochable. Ouaiid
il coinmenc(> ii lire, la lecture est facile et courante: jiuis au IkhiI de
(inalre on ciiu] mois, le malade est incapable de comprendre le sens des
niols(pii suivent. .\|irès qnebpies secondes de re])os. il peut reprendresa
lecture et au bout de (piehpies mois l'alexie Iransiloire réai)parait. Il
s'agit ici d'une fatigue rapide du centre des images visuelles des mots, par
xs ^1 MKii.dtiii-: ni' >) >77 .1//; \i:i:n:i \.
iscln'iiiii' riiiicliiPiiiicllr s;ins ;ill('M-.-ili(iii iiru;iiiii|uc (Soiiiiiicn, (l'iiiic soilr
ilr l'iMiiiliraliiiii iiilci'iili I Icilli' (lu |ili c lu' il'icki.
Aphasie optique. - licuinl (I8(S!I) a déciil clic/ les a|iliasi(|iu's
sciiMii icis lia aiilrc lidiililc du lanfiafic (|U il a {léiioiiiiiK' (tjilidsic opiiqnc.
I.c iiialado. (|ii:iiiil mi lui [Mcsçiilc un olijcl, tout on le l'ccounaissant
— et eu sa<'haul par c(iiis('M|neut. (|uels eu son! les propriétés ou les
usages — esl incapable il'en donner le uoin : mais s'il le palpe, le llaire,
le goûte, iuiiuédiat(Mnenl il |)iouou(e ce nom. L'image visuelle de l'olijel
est incapable de réveiller l'image motrice (rartieulaliou corres|)ondanl(;;
au ciiulraire les mémoires tactile, olfaclive. gustalive, réveillent facile-
ment celte image.
A celle aphasie (iprKjiie se lie le plus souvent la crcilé pai/cliiijue. Le
malade a pei'du les images comméuioi'atives des pei'sonues et des objets,
il ne reconnaît plus rieu auloni' de lui. Il se trouve dans la situation d'un
l'ulaiil ijui \iiil une |)eisomie n (d)jel jiour la piemière fois; nu lel
malade en arrive alors à se perilre dans la rue. dans son apparlemeul.
L'a|tbasie opti(|ue, la cécité psychique, ne font du resie pas partie
intégrante de la symplomatologie de l'aphasie sensorielle et ne s'obser-
vent ijiie larenienl en mi''ine temps (|ue celle dei'uière.
l.ii parole ni)(iula)ir(' vi<[ loujoui's Iroubh'e chez l'aphasicpie sensoiiel,
mais son état est tri's variabh' suivant les cas. Très raremeul le malade
n'a à sa disposition (|ue quehpies mots et sa parole rap|)elle alors, à s'y
mépiendre. celle de l'aphasicpie moteur, (l'est là un fait dont il ne m'a
été doiuié jusipiici d'(d)seiver (pinn seul exemple avee \. Thomas et
r(devaiil d'ime h'-sion du pli courbe. Dans ces cas du reste — et la chose
(Hait très nette dans le mien — la lessembiance avec l'aphasique moteiw
esl plus a|)pai-eide que réelle, car le sujet est jargonaphasique ou para-
pliasi(|ue, |)onr les (pielques mois ipiil prononce lorsqu'on cherche à le
faire parler.
Règle géu(''rale, dans l'aphasie seiisoiielle les troubles du langage parlé
sont très earactéristiipies et se piéseulenl sous foiine de paraphasic et
de jarrpiiKiplinsii'.
Paraphasie. — Les alh'ralions du langage arliciib' au\(|U(dles on
a donné le nom de paraphasie. nu''ritent une descri|ition à part et ne
se renconireni (|ue dans les ajthasies dites sensorielles. Le parapbasiipie
est un malade (|ni parle mal, jifiree ipi'il prend indistinctement un nuit
po'iH' un autre, et tandis (|iie l'aphasi(|n(^ moteur ne parle pas, ou ne pro-
nonce (pi(! quehpies iiiols, le plus souvent toujours les mêmes, le para-
pliasi(pie au contraire parle eu gi'uéral beaucou|) et esl d'ordinaire un lo-
(juace, un verbeux. Chez I aphasi(|ne seusoi-ieLcn ell'et. les images motrices
sont intactes, mais elles ne sont pins légies par le centre auditif, leni'
l'égulateur normal. Les trimbles du langage; (|ui caractéiiseiil la para-
phasie dans l'aphasie sensorielle peuvent, du reste, se; renconliei à un
IH01JHI.ES DU I.ANdMilC. s'.i
dci^rt' |ilii-- iiii miiiiiN accuse'- clic/, riidiiiinc sain ii la siiilc ilc la rali;;iio
ccrchrali". de riiiatlciilioii mi ilc ri'iiinlidii. Mais dans ces dilIV'renls
cas. c'csl InnI au |dns nn nu deu\ uinls (jui sniil |iinniinc(''s à
IimI.
La |iarapliasie [mmiI cire vcrlialc un liltcnilc. Haus le iiieniier cas, les
mois soni oxaclenicnl pidiinncés, mais ein|diiyés indisliiiek'inenl, cCsl
ainsi (jnc le malade dira « clia|iean ". \»n\v ■■ marteau » ; dans le second
cas, le malade l'ait des fautes d'arlicnlaliou et fori^e. jionr ainsi diic. des
motsnonveanx et sans aucune si^uiliealiou, an lieu de marteau |ioiu(lia-
[teaii il dira jtar exemple >< la peau ».
I>u reste, le jdus souvent dans l'aphasie sensoii(dle la paiapliasie \ei-
Itale (>t littérale coexistent ensemlile,el le malade l'orme des phrases dans
lesi|n(dies (juehpies mots correctement luoniuicés sont mélan^(''s avec
dantics qui n'ont aucun sens. Il parle à laiile d'un jargon al)solumenl
ininteliigilde — jaifiotuiphaitie des anh'urs anglais. D'autres l'ois ou
constate la panvrelc'' des mois a\aul un sens piw'cis, la grande aiion-
danee des interjectiiuis. la r(''p(''li(m l'r(''(|uentc des mêmes mots.
Voici (|nel(pies exem|)les de parapiuisie obscnvés au cours de ces der-
nières armées, chez des malades de mou service atteints d'ajthasie senso-
rielle.
11. Quel âge (ivcz-vaiis .' li. Dciihuh je vcrnii ce qu'on deviendrai. —
l). Comment vous appele^eous .' W. Je. je. nuils. toiil. je n'ai pu rien
fermer. — • D. Quel âge avei-rous .' \\. J'araix Iroia eent .^oi.vanle-trois,
— I). A quel hôpital êtes-rous '.' W. .l'ai reperdu tout, tout, no>i du
tout. On monti'e un lorgnon an malade, il le |irend, essaie de l'assujctlir
sur son nez, Fenlève et le montre eu disant : Ali ! voilà une paire de
tontaines. Une montre, il la prend, l'appliepie contre son oreille et la
remet dans sa main eu disant : C'e.tt onquefron, non. si. onquefron.
Quelques secondes après (Ui lui dit : C'est une montre. e{ il répond : Oui.
e'est iinemonlron. (Ihez un autre malade, la paraphasie n'était pas moins
prononcée : 1). Quand arez-rou.s ru roire fille pour la dernière fois '.'
R. La dernière fois elle est (jaqnée en petit, il ij a dix-huit «?ix qu'elle
s'est dégagée. — D. Qu'est-ee que fait votre fille? \{. Mais elle faisait
toutes les grandes filles, toutes les grandes filles. Mon Dieu, mon
Dieu! On montre un journal au malade et il demande ses cloches pour
.«(('S cheveux, ses lunettes pour ses yeux. — D. Quel temps fait-il'.' Ce
jour-là, il tombait de la neige. R. // tombe des roses. On lui présente mie
montre. C'est unepuce, dit-il. l'ne boite d'allumettes, il prend la boîte,
trotte une allumette en disant : Ça c'est une machine pour les pan-
louches. Dans l'actt! de répéter les mots, la paraphasie était chez ce
malade encore plus accentuée. — D. Paris est la capitale de la rrancc,
U. La paix est un petit regrata. regrnta. Invité à chanter le refrain de
la Marseillaise, il prononce sur nu air juste les paroles suivantes : //
grand tafa en la fahrie. il était tant so dé voci Plus tard, ce malade
ayant récupéré la faculté de lire, lisait à hante voix de la manière sui-
vante un article de journal : Causons propose de rente par ma et de
DO ^i-Mioi.Odii-: DU sys-ii:.\ii-: .\iiiin:irx.
mes confrères sur les traileiiinils ini au /ilau ou cascu de les frais de la
presse (le crausc si sanrenl. clc <• \(nii (luJi propos des ivvcla lions l'ailos
pai' un lie mes l'onlVi'n's sni- les iii.nivais liailcnicnts indif^és aux (|{''l(Mnis
ilans lr> prisons, se pose de noii\can dans la presse la (pieslion si sonveni
déliallne, elc. » Chez ce malade coiiinie (diez le pi'(''cé(leiit, la pai'apliasie
vei liaie sacconipagnail d nii ccilain dei;ié de parapliasie liltérale dans la
par(de spontanée, mélange (pii elail iieaneonp pins aecentné dans laele
de lire à haute voix, de n''|i(''ler les mois ou de chauler, et réalisait alors
une véritaiile yV;r'/tiH«/;//«.s/('.
L"exeniple le pins pur de parapliasie (|no j'ai icncoulré a Irait à un
médecin des pins dislingn{''s, dont le nom restera attaché à la description
dune allection nervonse et ipii l'id atteint daphasie sensorielle dans le
cours de sa soixante-treiziènu' aniK'e (voy. |i. l(l(i). Lors(pie je le vis |)(inr
la j)iemière l'ois — ipialre mois après le di'hut deson atla(|ue — la surdité
verhale a\ail à peu près coniplèt(>menl disparu et le malade c(unprenait
pres(pie toutes les (juestions qu'on lui |)osait à hante voix, l'ar contre,
il présentait euccu'e une cécité verhale totale accompagnée d'hiMiiianopsie
liumonynie droite, el la c''cit('' verhale élait si prononcée chez lui que
— (diose 11 M I rare dans I esiièce — il ne reconnaissait pas même son
nom imprimé on manuscrit, l'.nlin. ce collègue, (|ui se servait desa main
droite |)our Ions les usages ordinaiics de la vie. était — sauf pour son
nom (pi'il écrivait aussi hien tpi'avaiil d'être malade — coniplèleinent et
totalement agra|ihique pour lécriture spontanée cl sous diclée, ne co-
piait (pie d'une manii're très lente, très défeclneuse et transcrivait l'im-
primé en imprimé, lia parapliasie (|ui exislail chez lui présentait ceci île
spécial, c'est (pi'il ne forgeaitjamais un mot nouveau el que tous ceux
qu'il employait, hien que ne correspondant pas du tout aux idées i|u'il
voulait émettre, étaient très coi'reclement prononcés, connue le prouvent
les phrases suivantes : D. .1 quelle époque arez-vous quille la marine '.'
\\. Oh! il y a bien lonc/lemps depuis, si Je rous donuais ces émissions
supérieures. Je suis bien ce que rous arez- à ni'épaneher, je ne puis
pas le dire. Je ne puis refléter les demandes, c'cv/ impossible. —
D. Combien nrez-vous d'enfanis'.' \\. Si vous me montrez- des émissions
supérieures, je les prendrai les unes au.r autres. — I). Arez-vous essayé
de lire? \\. Je ne cimprends pas facilement ce que vous me répondt'ez-
à ça. — I). Quel temps fail-il.' \\. La dernière fois, ce seia la dernière
fois, je ne sais pas au juste. — 1). I'Jle.'<-vous sorti'.' W. Aujourd'hui
je me portais bien sauf que mon émission dernière était moins facile.
— D. Qu'arez-vous manyé aujourd'hui'.' 11. J ai nianyé comme à l'or-
dinaire, c'est tout ce que je peu.r faire. Lorsque je comprends cela va
encore facilement si je ne coiiiprends pas. — II. ]'(ius /■nuu)iez--vous
ici'.' It. J'ai eurie de rentrer chez- moi. Je smiqcais a ce que l'émission
fût possible ciii'z mus jusqu'à l'infini. — U. Avez-vous essayé d'écrire'.'
It. Qnanil j'aurai uionlré tnut le monde vis-à-vis de moi, peut-être
arriverai-'e à parler inoi-mcme. — II. \'ims avez- fait une promenade
aujourd'hui.' II. Ce matin, un peu tard, par suite d'une émissi(m
ruoriii.i-:^ nr /..i.v». -.w./;. :n
siiiiéririnf. II. Oii rifs-nitis /illf nuis iiriiiiiciirr .' I!. riijirlil jwn
jKir là.
l'ii joiif (|iic ji' lui ilriiiMiidais ilr smi iniiii' |iiiiir I ;iii;il ysci'. liii' r ('tail
lin (liaiM'Iiiiiii' ^iit'i i di'iiiiis |iliisi(Mirs aiiiit'cs. il iiic i l'iMindil : // csl jini-
Ixililc i/ii il n'i) aura rien du h>ul. Il n'ij a rien u i:niiii(lrc. CrjinKhnil
l'csl (i crdindre ciir j'ai i'Ir liniqlcmps roinine cela. Mais mainleiKiiil
il n'>i a rien. Ccprndinil je rtnidrai.'! siwoir .'<i celte fois il u'ij a rien n
l'iii/itii. .le l'ai siihi II lin diyi'é 1res avancé quand c'est arrirr. Iri l.i
|iai-a|iliasi(' ('-tait iviliiilr à loil [irii (lecliosc. et elle laisail drlaiil |Miiir li^
|iliras<'s iisiii'llcs. iiaiialcs de la \ ic. \c^ rnniiiil(". de indilcssc |iar ('\('iii|ilr.
Ainsi (|iiand i'cnirais dans sa clianilnr ri lui disais : liiiiijinir. Ihiilcnr.
contiiienl cela rii-t-il aHJdurd'Imi .' il me i(''|inii(hiil : l'as iiiiil. iiiri-ci,
renillc:- picndrc la peine de eiiiis nssniir. (jininieiil .te iiarle niaihiiiie.'
('."l'sl t|ir(Mi cIVi'l, cluv. CCS malades, sinivciil les Iroiibics du laiifj;age sont
iiKiiiis acfi'iitii(''s pour les |»liiasos siiii|d('s. I>aiial(>s, oi-diiiaiies — conos-
|toii(laiit à dos associations iTidccs clai)iics dc|)ais ion^'leinps — que lors-
(|u"ils vciilcul cnicllic s|ioiilaiiciiiciit des idc(>s complexes.
Du r(Sle. liien ipic. coiitiairemcnl à l'aphasiiinc moleiir, l'apliasiipie
sensoriel parapliasi(pic soil un vciliciix, un pidlixc. pailani parfois avec
mie rapidilé Icllc - cl (■'(■lail le cas pour le iiii''dcciii dont je \iciis i\f
parler — (|udn a niic vérilalde dilticultc'' à le suivre, le noiiilirc ilc
mots qu'il a à sa di'-pii>ilii)n csl beaucoup moins considcrahle (pi il ne le
paraît de prime almid. O mhiI des périphrases, des mêmes mois (pii
reviennent le plus scmuciiI. cl ou iiole en général le |)etit nomlire de
suiistantirs <>mplo\(''s el des adjeclils (pialilicatils. la |ianvrelé des termes
avaiil 1111 sens précis, rahondance des interjections. C'est là un l'ail doni
on csl frappé ipiand avant fait sti''uo|ira|)liier le parler de ces malades, ou
fait la récapitulation des mots i|u'ilsoiil à leur (lis|uisition. (juaiiil il existe
de la jarj,^oua|diasie. il est naturellement impossilile de si^ livrer au mèmi'
calcul, cliaipie mot l'orné étant ditférent du |irécédeiil.
I.e parapliasi(|iie, le jarj;((napliasi(pie ont-ils conscience de la manière
alisidumenl déléctiieuse et incompréliensible dont ils expriment leurs
idées? i.orsijue la surdité verliale est très intense, il est évident ipi'ils ne
s'entendent pas parler, mais lorsipi'idle est |ien ai ciisée, très lé;.;ère
même, on se demande coinmeni iU ne se rendent ]ias compte des trou-
illes (1(> leur langage. Je me suis souvent posé celte question, el cela siir-
loiil à propos du médecin dont je viens de parler. Chez lui la surdité ver-
liale était très faillie, il coniprenait liieii la plupart desijuestions ipron lui
posait el exécutait ce (|ndii lui demandait de faire. En d'autres termes,
ici il n'existait |ias un degré de siirilili' verhale snflisanl pour admettre
que le malade ne s'eiileiidail pas caiiseï el -on inlelliifence était reinar-
ipiahlemenl intuete. Et pourtant, pendaiil iiuil iiarlait avec sa voliiliilité
haliitiielle. rien dans son altitude ou sa iniiiii(|ne n'indiipiait qu'il se ren-
dait compte des troubles de son langaf;i'. .le connais un exemple analo;;ue
an précédent el ayant trait à un jeune médecin fort distingué qui. à la
suite d'unalicès du lolie temporal f;aiiclie d'origine oliqne — abcès évacué
y.' s/.Mioi.di.ii; or S) sri.M/-: \i:i!r/:i\.
|i;ir li(''|i;iii;iliiiii |ii(''M'iilr ilr lrMi|is i-n |i'iii|in de l;i ii;na|iliasic inlcr-
iiiilli'iili'. Iri l'iiciiic le '-njcl n'a pas (■(iiiMii'iice (rafliculci' des mots
iiicxacis. il csl an cnnliairc in'isnadr qu'il |iriiii(inc(' des mots jiislemenl
ada|il(''s aux idrcs (|n'il vcnl cxiMinier. cl cCsl par son cnldui-ajic sovile-
nicnl (|ii"il se rnid cinniili' (in'il ne se l'ail pins cinnpicndit'. Dans ['étal
ailncl de mis conuaissanci's. il ne inc parait pas possil)l(> d'oxpliijiu'r
d une nianirrc salislaisaiili' rc l'ail, assez pai'adoxal en apparence, de
I apiiasiipie sensurii'l ipii. alleinl de snrdih'' \erliale liés lailile. ne s'eii-
leiid pas parler.
la /(r/ro/cyé/v'/cV est 1res déreeUieuse. I,e malade ne comprend pas loi's-
(pidn Ini dit de répéter des mois ou s'il eomjirend pinson moins coni-
pIMemenl la tpiesliou. il ailicnle les mois demauih's aussi mal (|ne s'il les
prononçait s|i(intaui''mcnl.
.l'ajonler.ii enlin (|ne dans l'apliasie sensorielle, les troubles de la
parole dans l'acle de clutnlcr on de répéter les mots, sont les mêmes que
pour la parole sponlané(\ Vax ellel et contraiiemenl à ce (]ne l'on observe
assez, souvent cbez l'apliasitpie moteur, ici le chant ne vient pas en aide
à rarlicnlaliou. Si l'air est conservi'', lailiculation des mots est tout
aussi (lét'ecluiMise. el le malade présent(^ de la paraphasie et de la jargo-
napliasie en elianl.inl ((imme en parlant. Cependant Mirailié a cité un
cas iiii le rhanl lacililail l'arliculalion. Les jurons, par contre, sont
comme (liez rapliasi(pie moteur le plus souvent nettement articulés.
(lelle dislinclion des troubles du langage dans l'aphasie motrice
el dans l'aphasie sensorielli' el snr la(|U(dle b^s auteurs anglais oui
les premiers insisté, est d une impurtauce capitale dans l'étude des
a|)hasies.
Du fait de la cécih' veibale. la Icclurc a liautc vai.r est en gi'uéral
impossible. Le malade regarde la page, la tourne parfois à 1 envers et
ciiei-che à deviner le sens de quelques mots. S'il cheiche à piononcer
qneb|ues phrases, son langage est aussi altéré el de la même manière
(|ue lors(|u'i! parle sponlanémenl.
La l('cl)irr des clii/frcs est son\enl assez bien conservi'e. luiremenl
ce|)endanl le malade doimi' li' cliill're demand('': |ilns siiuNcn! il se sert de
])éripbrases.
\.' héiniandpxie liiiiiKiiiijiiw Itili'vnli' (Irtiite esl ini svnipl "imi' concomilanl
de ra|ibasie sensorielle, sxniplùme assez l'récpienl. mais nullemeni
conslanl. Klle indicpie seulemeni (pie la lésion a rus('' dans la prol'oudeur
el a secliomié le faisceau visuel ou bien qu'il existe une deuxicMue lésion,
an niveau de la scissure calcarine. Une lésion liiuitée à la corticalilé de
la zone du langage, n'eniraine au contraire jamais d'hémianopsie. Celle
alléiation du (diamp visuel est parfois assez difficile à éludier, car on
ne peut se faire comprendre du malade: il faudra donc nseï- d'artifice
poni le melire en relief. Klle ne gène d'ailleurs gU(''re le sujet (|ni
V rem(''(lie par des moiivemenls incoiiscieiils de la tèle. Il e^l cependanl
des malades (jui alliicnl l'allenlioii du m(''(le(in sin- leur vision, en
poi'Iaiil la main sur leurs ven\. Celte hémianopsie peiil pai'fois èlre
rnoi'ni.i:s ne i.AXdAci:. ■.•:!
lin'ci'-drc il uiif lii'iiii.Mlirimiatiipsic (\i;ilt'r (\iiv. Sciiii<ito(iic ilr l'djiiKui-ll
lie la vision).
l'ar l'iintrc. Ir^ ;i|iliasi(nir< ^cii-idiifls jdiii^M'iil de I iiili'';;iiir' di- l,i
niiililili' (ir IriMs ini'iiilu rs. ri Mii'iiii|ili\L;ir iii ('--1 un ^\ iii|il('iMir lAcrp-
tiiiiiiH'l.
h' inlvUiin'iifc l'sl |iii'si|iii' Idiijdiii's liiiiclii'i'. I';ii la |icrU' simiiilain'i'
(le la c'(iin|ir(''lit'nsi(Hi de la paiidc parli'c cl de la ii'cturc. — siirdilt' cl
cécité verbales, ■ — |iai les liouldes (juils picseiiteiit du C(j|é de la
parole spoiilaiiéc cl Af reiiiliirc, — parapliasie et jai'yoiia|)liasie,
aj;iapliie. — ei's malades se tiouvent séparés de tout comiiierce avec,
leiiis sciuldaldes. I.allaihlissciiicnl inlelleeliiel ciiez eux esl en {général
plus iiiarcpié que chez Taphasique iiioleiir. mais il peul |Kir('ois être
nul. Ici étail le cas cliez le méd(>ciii dont je viens de parli r et chez
d'antres malades que j'ai observés depuis, (le déficit intellectuel se
habit dans la niimi(|ne (|ni est souvent moins expressive (|ue chez
riiommesain; cependant d ordinaire, le sensoriel esl capable, par la
mimi(|ue, de faire comprendre, pai'tiidleinent au moins, ses désirs et
ses pensées. Il existe du reste, à cet éj^aid. des dilVérences très yi'andes
selon les cas.
Tel est létal cinnidi'xe d'un malade atteint d"apbasie sensorielle, (iette
première période peut durer un tem|is variable, en rapport d'ailleurs
avec le sièj;e de la lésion. Ouand c(die-ci détient toute la |iartie sensorielle
de la zone du langage, l'état peut persister le même pendant toute la
survie du malade: si le centre des images visu(dlesest seul déti'uit, l'api-
dement la sur<lilé verbale disparait en grande j)arlie, le malade recom-
mence à com|n'endre la plupart des mots et des phrases; on a alors
afl'aire à la cécité verbale. Que la lésion ait frap|)é le centre des images
auditives, la cécité verbale peut passer au second jdan: la foi'nie clinique
est alors celle de la surdité verbale. II est du reste fort rare de voir per-
sister à un degré accusé la surdité verbale. En général, et plus ou moins
lapidement, il se produit de l'amélioration dans la compréhension de la
paiole. Il n'en est ])as de même |ionr la cécité verbale qui, si elle diminue
parfois, persiste souvent indéfiniment. En somme il n'existe qu'une seule
aphasie sensorielle, compreiumt deux variétés d'évolution, la cécité ver-
bale et la surdité verbale, r(diquats de la forme première.
(Jue vont devenir ces malades? La guérison complète n'a encore januiis
été démontrée; la cécité verbale et la surdité verbale peuvent s'améliorer.
D'après les faits qu'il m'a été donné d'observer, c'est surtout la cécité
verbale (|ni persiste au même degré, la surdité verbale s'atténuant de
plus en |dus, sans toutefois jamais disparaître d'une manière absolument
complète, (juant aux troubles de la parole et de l'écriture, ils persistent
d'ordinaire indéfiniment. Le pronostic est donc plus grave qu(! pour
l'aphasie de Broca, (|ui peut gnéiii' sans laisser de trace. Il faut aussi tenir
compte de l'âge du malade. Chez l'enfant, le pronostic est beaucoup moins
sombre (pie chez l'adulte, ici. en effet, les comjiensations fonctionnelles
sont faciles, et d'autres zones de la corticalité emmagasinent à nouveau
y, SI: M loi. 1)1. Il-: iir SYS II Ml-: xi:iii'i:r\.
les iiii;ii;('s du l;in^;i^i' (l(''l^llill'^ |>;ii' la Irsioii. (■ri''aiil ainsi de nouveaux
cCMllrt'S, soihlans la (lailic in)iMi)loj;ii(' de riii''niis|dii"'i{' dioil, soil dans la
|iai'lio voisini' de la ('(irliculih' ^auclic.
Aphasies sensorielles pures. — Cécité verbale pure. — J'ai
sé|)ar('' de rajiliasic st-nsoriellt' de Wcrnickc cMc i'ornic cliiiiciuc et établi
sa loialisalinii anat(inii<|ii(' en l<S9"2. AVyliie et Hediicli en ont lapporlé de
ni>n\elles oliservalicMis suivies d'unln|isie. Ici, la zone du lanf;a^(' tout
cnlièi-e est iidacte, et la ii'sion I.V. lij;. "2) a détruit les liliies >\\ù unissent
le cenlre des images visuidles du langage, — pli conrlie, — au centre de
la vision gén(''rale. Dans la eéeitc' verbale pure, le malade n'a peidn fpi'nnt^
des niodalilt's dn langage : la eonipréliension de la leclinc.
La parole s|)ontanée, la j)ari)le répétée, le chant, la eumprc'liension de
la parole ])arlée, s'exécutent connue à l'état normal: la lecture à liante
\oi\ el la lecture mentale sont impossibles. Le malade voit U' mot écrit,
en dislingue les li'aits, mais n'en reconnaît pas le sens. 11 voit les mots
comme des dessins, mais sans pouvoir leur rattacher l'idée coi'respon-
danle. La ((''cilé verliale occupe seule toute la scène clinique et entraine,
onli-e la perle île la lecture mentale et à hante voix, des trouijles dans
l'acle de copier ipii se l'ait |dus on moins diflicilement. l'ar contre, l'éci'i-
lure s|ionlan(''(' cl siuis dictée s'exécutent normalement. Les lettres sont
géuéraleuienl mi (leu plus grandes (|u'à l'état ordinaire, et, dn l'ait île
l'hiMiiianopsie, les lignes sont inclinées vers la droite. Très prononcée
d'oi-iliiiaire, la cécité verbale pure est le plus souvent lotale, littérale et
verbale, ne respectant guère que le nom propre du malade et quelques
antres raies mots familiers. KUe s'accom|iagne en gi'iKMal de ci'cilr
inusicdle cl h; malade ne peut plus déchill'ier la musique. Lnlin il
existe une liémianopsie homonyme latérale droite.
Le malade atteint de cécité veibale pure |)eut arriver à lire en nsani
d'un artifice : en suivant des doigts le tracé' de la letlie. Celte expi'rience
qui ne n'-nssit jamais dans l'aphasie sensorielle vraie, ri'ussit au contraire
toujours dans la cécili- verbale pure, où le malade peut par ce procédé
lire l'arilement des phrases entières. C'est que la noiion du mot est ici
inlacle, toules les images du langage sont conser\(''es; ce (jui ex|dique
riidi''griti'' de la parole, de l'écriture spontanée et sons dictée el de la
com|)ri'hension des mots eidendns. La conq)réhension des chill'res est
conservée (Dejerinel. I.e malade peut l'aire toules les opérations
d'arithmétique, conliairemenl au sensoriel vrai. L'intelligence et le
langage intérieur sont toujours intacts el la mimique iinrl'aile. Dans
tons les cas |»ul)liés jusqu'ici, on a observi'' riiémiano|)sie homonyme
latérale dioile.
Kn général, une l'ois iMablie. la cécib'' verbale jinre persiste indélini-
menl sans s'amélioi'cr : j'ai cependanl observi'' un cas oi'i elle guérit (')
complètement.
I. Dans ces dernières aiiiii'cs, il m'a élé donné d'olisciMT,
lie ct'Cité verbale pure tenniné par une tïiiérison coniplch
lans
,■, prnli
1'"' l'I'i^'-
\ un cns
Il s
■^-issui
ii'uiic r
mine dn
I noi ni.hs iii /..i.V(..u;/.. \>'.,
Surdité verbale pure. — l);ms ci'Kc Ini me, l.i Miidili' \ci h.ilc csi luialc
l'I alKdlimical scnililalilc à (l'Ilc (|im' Ion hIisitm' dans I aphasie senso-
rielle ordinaire. Le malade m' i'oni|iiend rien de ee (|u'on lui <lil à liante
\{>i\ cl ne pent ni ii''|M''ler le-- nioK. ni l'ciire sons dieli'e. I.a parole
sponUuii'O est pari'aile. la leeliire ,'i liaiile \oi\ se lail iiminie à l'c'lal
niirinai. la lectnre mentale; est intacte et e est dn reste le seul mo\en (|ne
Idn ail d'entrer en eoinnimiication avee ces malades. Li'crilni'e spontam'-e
ne pn'sente aiicnne alli-ration ainsi ipie récriture d'après copi'. Hans la
snrditi' vei'liale pnre. la svmptomatolo|:ie se rédnit donc à la pi'ric de la
compréhension de la |)arole parlée et de I écritnre sons diclc'e.
delli' l'orme d'aphasie. ili''crile par Lichlheim, en iSSi. son-, le nom de
aurdiit' rerlialf stiiia-corlioilr et poiii- hupicdle j ai proposi'' le terme de
siD'dilc verbale pure, — car ici. comiiie dans la cécité veihale pnre, le
huigajit' iiilé'rienr est intact. — esl en réalité assez rare. Illle apparaît
(MH'oi'e moins eomnnnie lorsque l'on met à |)arl les cas dans li'scpiels il
existai! des lésions de l'appareil andilit'. en parlicnlier du lahvriiitlie.
h'sions ([iii, ainsi (|ne la imiitpié Ireiiml. penveiil doiiiii'i lien ii mie
svmptomatoiouie des plus analojiiies.
Il existe actuellement un certain iiomhri' d'olisersalinns de smilili''
veihale pure, dans les(|n(dles l'existence d'une h'sion de {appareil aiiditil'
périphi'riipu' ne jieul être incriminée — cas de l.iclillieim ( IScSi-iSiST)),
Pick llS'.l'i). Sérieux (iS'.irn. Ziehl i Isnti), Pick (I8!IS|. I.iepmanii (1S!»S).
lîarrelt (lOlOi, llérard et Maillard 1 1910). De ces cas. ciii(| ont été suivis
d'aiit(i|)sie. il savoir: le |)reinier cas de Pick et dans le(|iiel il existait une
douille lésion des lohes temporaux — ramollissi'iiient — |)éu(''traut pro-
moiide ifune siiixantaini- d'années, 1res inlellijîenle iH loii ciilii\i'e: la cécité verlKilt' apparut
luiisi|ueiiient après plusiours lieurcs de coplialée violeiito. Je \is la malade le lendemain du
début des accidents et le tableau clinique était celui de la cécité verbale pure, scliématique
pour ainsi dire, .\loxie complète — cécité verbale et littérale — avec liéinianopsie homonyme
latérale droite. Pas trace de surdité verbale. Intégrité parfaite de l'intelligence, de la parole
et de l'écriture spontanée et sous dictée ainsi que du calcul. I.a copie était un peu défec-
tueuse. Le langage intérieur était donc absolument intact el, à part sa cécité verbale qui
l'empècliait de lire, celte dame continua à vacpior à ses occupations de femme du monde el
do maîtresse de maison comme auparavant. .Vu bout de deux mois, les essais de rééducation
commencèrent à doinier des résultats el la malade reconnut quelques lellrcs à condition
cpielles fussent de grandes dimensions, 2 à 5 cenlimèlres. I.a rééducation se fit comme chez
un enfant auquel ou apprend à lire. Puis peu à peu on put diminuer progressivement le
diamètre des lettres et. cinq mois après le début de son alfectii>n. celle malade pouvait
lire les petits caractères des . journaux ainsi cpie sa propre écriture, car elle avait été iieiulant
tout ce laps de temps incapable de pouvoir relire les lellres fort bien tournées et très bien
écrites ipielle envoyait à ses amis. Il est encore une autre parlicularité iuléressanle à
signaler dans ce cas. llusicienne acconiplie et pianisie de premier ordre, celte dame avait
été frappée de cécité musicale en mémo temps que de récité verbale. Elle ne put iieiidanl
cinq mois déchiffrer une note quelconque el ne pouvait jouer du piano que de mémoire.
l.ors(|ue la cécité verbale eut disparu, elle commema à reconuaiire quelques notes el en
deux mois récupéra complèlemeiil la compréhension des portées de musique. Mais, chose
curieuse, elle n'a jamais pu. ni alors ni depuis, déehill'rer la clef de /o et elle ne
comprend que la clé de sol. r|u'elle déchiffre aussi bien qu'autrefois. Or, c'est par la
clef de Sol que, comme cela se fait généralement, elle a appris la musique dès sa tendre
enfance. .\ part cette parlicularité — cette cécité musicale pour la clé de fa — il ne reste
actuellement chez cette malade ([u'une hémianopsie boinonyiue laléiale droite, car toute
liace de cécité verbale a depuis longtemps disparu.
9Ù SI.MIOLOOII-: Iir SYSThMF: A7;/.T/;V;.V.
IdiKlt'iiii'iil (Ijiis la siilislaiicc lilaiiclic. le cas di' S(''iicii\ ilmil jai |M'ali(ni(''
raiilopsif cl I Cxaiiu'ii liislnl(i;^i(|ue avec ce dcinier aiileur ( 1<S!*7), iiii
Iroisii'iiic cas dû à Pick (I8'.)8) cl celui de Lie|iinaiin. Dans le cas (|iie j'ai
public avec Sérieux, nous avons pu établir (jue la lésion de la surdilé
verbnle pnre élail puicnienl c(irlicale. car il s'agissait d'une lésion
cellulaire — • poliencéplialilt' (liioniipie — siégeant dans les deux lob(ïs
temporaux, dans le centif» ccnlical de l'audition commune. Nous basard
sur r(A(dnlion cliirH| le ralleelion et siu' la topographie de la N'sion.
nous avons umulre (pie la surditi' verbale pnre pouvait probablement
être considérée conime produite par l'allaiblissemeiit prngressif'du centic
auditif commun. C'est cette manière de voir ipie Pick a adoptée (1(S!I(S)
à propos d'un cas de surdité veibale pnre suivi d'autopsie et dans
lequel — comme dans les laits précédents — la lésion siégeait dans la
corticalitédes deux lobes tem[)(Maux. .l'ajouterai toutefois (|uedans le cas
de sni-dité verbale pure rapporté par Liepmann |i898) et ayant duré
ipiatorze mois, la corticalité temporale fut trouvée intacte des deux côtés
et (pu' dans lu masse blanclie de rhémis]di("'re gaucbe, on trouva une
vaste lésion hémorragique r('cente ayant séparé l'écorce avec les gan-
glions centraux et sectionné toute la couronne rayonnante du lobe tem-
poral, (le foyer par son étendue empêchait toute espèce de localisation
précise, et en particulier celle de la lésion ancienne ayant déterminé la
surdité verbale |)ure. Toutefois l'observation de Liepmann piouve que
cette surdité verbale jinre ne relève pas toujours d'une lésion temporale
bilatérale, et ([u'elle peut être la conséc|uence d'une lésion sons-C(n'-
ticale (In lobe temporal, lésion dont la topographie reste encore à déler-
niiuei'. Dans le cas de Bairett (lUlO) il existait sur chaque hémisphère
un foyer de rannillissement, surtout sous-cortical, de la première cl
de la deuxième circonvolutions temporales. Chez son malade il y avait,
à gauche, une conservation suftîsanle de la perception des sons poui'
pouvoir affirmer que la surdité verbale n'était pas de cause péi'iphé-
ri(|ne, mais bien centrale. J'ajouterai enfin que, dans le cas de llérard et
Maillard, la surdité ver])ale pure existait chez une malade dont la fonc-
tion auditive était intacte. D'après Liepmann la surdité verbale pnre est
persistante, à moins (pi'av(H- le temps il ne se fasse une suppléance par
le lidie lempoial droit.
Pour le diagnostic, il faut ('lablir (|ue la l'oiiclion auditive n'est pas
touchée, car une lésion bilatérale du labyrinthe, des voies on des centres
de l'audition peut produiie des troubles de la compréhension de la parole
parlée. Ou a alors all'aire h mie |pseiido-surdité verbale par alTaiblissemeut
de l'ouïe. Kn elTet, V. Iiez(dd a monti'é (jne l'absence totale de la gamme
entre // cl 7" et (pie même un ail'aiblissement très considérable dans
ri'teudue de celle j;aimne, suffit pour troubler la compréhension du
langage parh''. Il l'aiil donc s'assurer par un examen que celle série de
sons est pcirne avec une acuité suffisante. Il ne suffit donc pas, pour
déclai'ci' l'audition parfaite, de se contenter de ce que le malade per(;oit
des bruits divers — sonneries, sifllenients, battenienls de mains, etc. • —
Tlinrni I - hl I I \i,.\i,K. '.17
car si dans la i^aiiiiiic ilc \. liczdlil la scric des sons c-.! iiiMiriiNaiilr, le
lanf;aj:(' pciil ni' |ias (Mic cinniiris i l,i('|iinanii|. l'iiiliii. d apirs ce dri inri
anli'ur. DM |M'ul dislinj^iicr la siirdilt' vcrlialc imic davcc les lidiildcs de
la r(iiii|iii'lii'iisiiin du laiiL:a;^r \\n\\c ii'icvani d iiiic alh'ralidn de rnuïc,
|iai' II' lail i|iir dans la siiidili' vriliali' |niir il l'MsIi'iail liiiijiiiiis di's
Irat't's (le |)aia|iliasit' l'I Av |iaia;;ia|diii'. (1 rsl là uni' i|ni'sliiin à ii'si'ivi'r.
cardans le cas de lléranl cl Maillard la pandc arlicnli'i' clail nurniali'.
Aphasie totale.
Uans celle xarii'h' ira|ihasii'. i|ni csl iicnl-i'lre la plus IVéïinenle de
toutes, la lésiiiii. an lien de |ii)rler sni niie pai lie de la zone du lanj^a^e,
délrnit lunle celle /une : à lapliasic inolrice se joint alors laiiliasie sen-
sorielle : il in'i une variiMi' cliniipie cuinplexe, Vriiilidsic Icilalc. Kidin le
malade es! en ^^énéral atteint dliiMniiiir'jiie droite.
I.a |iarole est i'oni|)li'ti'nient on presipie eoniplclenient ahidie. .Ni --pim-
tanénient. ni en répétant, ni en lisant, le malade ne peut piiiiinmer
aucun mol. La cécité verbale est tidale. de même ipie la siinlili' \eiliale.
I.'a^rapliie est complète, aussi liien pour l'écriture spontani'c cl snns
dictée i[ue d'apiès copie. La copie se fait le plus souvciU sei'vilenieni,
comme un dessin, eu tiansciivant rim|ii'imé en impiimé et le mamiscrit
eu inannsci'it: l'Iiémianopsie droite peut s obseiver, mais la chose est assez
i-ari!. En d'autres termes, ici les trouilles du laiiiiai^e parlé sont ideidique-
meul ciMix de lapliasie motrice associés à ceux de laphasie sensoiielle.
Lutin, dans cette forme le déticit intellectuel est souvent plus manpii'
que dans l'aphasie sensorielle ou motrice.
.\ pro|M)sd'aphasie totale il y a lieu de faireunedisliuction imporlante.
Heauconp de sujets atteints d'aphasie de lii'oca, sont, pendant les pre-
miers temps qui suivent l'attaque, alleiuts de surdilé et de cécité veiliales
à lui dej;ri'' plus ou moins accusé. Puis la surdité verhale disparait et la
ci'cité verhale s'atténue. Il y a là une question d'inhiliilion, dacliim à
distance exercée sur les centres sensoriels du lan;,'ai:e ])ai' la h'sion de
la région de [iroca.
Far aphasie totale il faut entendre une lésion qui jiorte à la fois sur
la région de Broca et sur la région sensorielle du langage, cest-ii-dire
sur toute la zone du langage, (l'est, je le répète, une forme d aphasie
fréquemment observée, c'est peut-être même celle que l'on rencontre le
plus souvent. Une fois établie, l'aphasie totale peut persister telle quelle
indéfiniment. Le fait est assez rare. D'ordinaire il se produit, après i\n
temps |ilus ou moins long — des mois ou des aiuiées — uni! améliora-
tion de la sui'dité verbale pouvant aboutir dans certains cas à sa dispa-
rition complète. Celte amélioration dans l'état de la compréhension de la
parole parlée s'observe aussi dans l'ajdiasie sensorielle de Wernicke.
C est nue loi générale du reste dans tout ce qui concerne la symptoma-
tologie et l'évolution de l'aphasie, que ce sont les images du langage le
DiJtHiXK. — Si''niiiil(if;ii'. 7
w -i.Mini.niiii: /)/■ svsrf.Mi-: .\/;iivr;r.\-.
plus Miiciriiiii'iiiciil ;i|i|iii>('s (|iii l'cviciiiu'iil les iiiciiiirics, l(irs(|ii(' se
ilcssinc iiiic l('ii(l;iii((' il r;Mii(''li()iali()iMl('s syrii|»lôiiR's. Or ce sont des
iiii,iL;t's aii(lili\i's du lan^afif i|iii soiil li's piciiiières inscrilcs dans le coi-
vi'aii (k' rcnfaiil au(|ii(d on a|i|)i('nd à parler.
I,(irsi|ne, avec le li>nips, laphasiiine total a récn|ii''i i' la coniiindiension
de la |i.ir(de parliM'. divers modes d'(''\(dnlion nlh'rii'nrc |ii'n\eid s'(di-
ser\er :
I ■ ( In liicn l<' snjet ri!stera pendant Ir reste de ses jonrs nn a|diasii|ne
nioleiir a\ec récité verbale et agrapliie cl c'esl là le cas le pins ordinaire;
'2" On l)ien la cécilt" veiliale s'allénuera proj^ressivenienl cl ! aphasie
totale se transfoi'niera peu ii pen en apliasie de Hroca cl celle dernière
poni'ra soit peisister indélininient, soit sainéliorer, soit niètiie guérii':
")" On bien, enfin et c'est lii nue éventnalité assez rai'ctnent oljservée,
celle aphasie de Hroca fera |)lace avec le temps à l'apbasie motrice pure,
c'est-à-dire (pie le malade j^nérira de tous ses symptômes sensoriels,
recouvrera complètement l'intéjirité de son langage intérieur et ne gar-
dera de ses anciens sym|itômes ipi'nne aphasie motrice.
J'ai récenuuent (li)0<S) attiré l'attention sur ces faits de la trans-
formation possible do. l'aphasie totale en aphasie de Broca et de
l'aphasie de Broca en aphasie motrice pnre ou aphémie ; mais, je le
ré|)ète, si la liansforniation de l'ajjhasie totale en aphasie de Broca
s'observe très souvent, je crois par contre que la terminaison de l'aphasie
de lîroca eu aphasie motrice pure est assez rare. Sur le nombre cousi-
dt'-rabie d'aphasiques (|ue j'ai étudiés et auto]isiés depuis trente ans, je
n'ai vu (pie ipiatre fois cette transformation et encore seulement an
cours de ces (ierni(''r(>s années.
Aphasie chez les gauchers.
Chn les droitiers, c'est-à-dire chez l'immense majorité des individus,
l'aphasie est produite par une lésion de l'hémisphère ganclie et c'est poiu'
celle raison que laphasiquc inoleiu- est si souvent att(!int d'hémi|d(''gie
di-oih'. l'.jiez les gauchers, c'est dans Ibémisplière di'oit que sont emma-
gasinés les images motrices et sensorielles du langage (Pick, Touche), et
(di(>z eux l'aphasie motiic(! s'accompagne d'ordinaire d'hémiplégie gauche.
On a même cité des cas de droitiers chez lesquels la zone du langage
siégeait dans l'hémisphère droit et où l'aphasie s'accompagnait d'hémi-
]ilégie gauche. Ce sont là du reste des faits rares et dont seideinerd
quelques exemjtles suivis d'autopsie ont été rapportés jusqu'ici (Oppen-
hcini ilSSy). l'reohrashenski ({(SOâ). Senator (1904), Lewandowki
(lui II. Kurt Mendel (lOl'i). Enlin. il est un certain n(nnbre de sujets
(pii sont ambidextres cl chez les(piels une lésion de la région de Broca ou
de Wernicke du C(')lé gauche peut ne pas se traduire par des synipli-imes
d'aphasie. Ces faits, pour rares (|n'ils soient, ont été signalés depuis
assez longtemps déjà et ont l'dé r'tndi(''s par Uoss, Wyllie, C. Bastian,
Ti;ori:i rs nr i \.\(;m:i- w
ll.ili'iii.iii, (iii\\i'i>. I!\ iiiiii l'ii iiiiiwi'll. (.iilliiT. IK Ii'ihIi'mI il |ii'iiiiM'i' i|iii'
chez les iiiiiliidt'Nlrcs, la ri'^iim de ilidca ilrs dnix lN'iiiis|ilii'ii's a^^il daii^
la roiiclioii du laii^a^c arliciili' cl (|ii(' la ciiiiiiicii^alinn. la >M|i|draii(r
d'iiiir de ft's rojiiiMi-. |iar ranlic, >(Mahlil l)('aii(iiii|) |diis racilciiiciil chc/
li's aiid>id('\li('s (|U(' chi'/. les di(Mlit'is ou les ^aiiclicrs |in(|)i('rii('Ml dil>.
Tour iT ({iii (•(iiiiM'illc li'-^ ;:aiicli('rs. il \ a. je ciiiis, riicon c disliiic-
linii à laiir (piaiit à la (|iu'sli(iii de Mi|i|)li''aiicc. J'ai |Mali(|iM'' raiilcÉ|i>ii' de
deux siijels ^anidicrs alli'iids dapliasic avec liriiiiiiir'uic ;;aiii-|ic. jlaiis Ir
premier eas. il s1i;:iss;iil d'iiii ill('tli(''. j^aiiclifr |iiiiii' Idus les Msa;^('s
ordinaires dr la vie cl clicz lei|M(d uni' apliasii' Iiice c\li iMnenicnl
iidense |iei-sis|;i ins(|n'ii la nairl. l'Va|i|>i'' à l'à^e de (|iiaranlr ans. il nnin-
rnt à l'àj^c de eim|nanle-ein<| ans. .\ ranln|isi( Innixa nne \asle h'siun
eorlien-capsnlaire de riiéniisplière di'oit diHrnisanl la ri'^ion ridaiidi(|nr
el la ré,i;inn de Bnna el ari'ivanl jns(|n"an \fnlrieiilc iali'ral.
llans le second cas, eoneernanl nne IcMniie <le (|naranle-iicnr ans.
inlidiijicnle el eiilliv('e. l'aphasie de l'.roca, aecompaiint'e d li(''inipl(';;ie cl
d'Iiéinianopsie ;îniU'hes. daliord 1res inlense s'arnidioia proj;ressiveinenl
cl ijnalrcans après le déhnldesaeeidenls celle l'einnie. Ionien reslanl héini-
pli'^i(pii' cl li(Mniano|isi(piedn colé ganclie. avail réenpi'i'é loides les l'onc-
lions (\\i langage, senle l'i-ciilnre ('dail eneor<' alliuée. Celle malade
était, eoinnn' dans le cas préei'dcnl. nne gan<dière lypi(|ne. A laiilopsie.
riiiMnisphère droit pi'c'seidail nne ri'dnclion de près de la moitié de
son vidnm(>. eonsé(pience irnn lamollisscment cortical el sous-cortical
([ni en avait détrnit la moilit- |)oslérienre et (pii. fosanl en avant, avail
lésé prolondéineid la snlislain-i? hianclie sons-jaci'nle à IVcorcc de la
région postérienre i\[\ lolie Ironlal.
Voici donc denx cas d'aphasie chez des ganchers dans les(|iiels rr'voln-
tinu a été fort dill'érenle. Klat slationnaire jusipi'à la mori dans le jire-
micr, guérison dans le second. A (|noi tient cette dilVérence cl poniMpioi
chez le premier nnilade l'hémisphère gauche n'a-t-il pas. comme chez la
deuxième, supph'é riiémisplière droit si profondément h'sé? J'estime
(pi'il faut faire intervenir ici Tétat de la culture inlellectnelle. Le pre-
mier malade était coniplètenu^nt illettré, tandis (pie l'autre était très
cultivée. En elfel. (pioiiiue gauchère pour tous les usages ordinaires de
la vie. elle écrivait de la main droite elde ce fait elle avait n:i hémisphère
gauche préparé pour sup|)léer sou congénère. Ce n'est là évidennnent
(pi'une hypothèse, mais elle nu; parait conforme aux données psvcliolo-
gi(pies actuelles, et du reste j'ai observé depuis, clini((uemenl, deux cas
tout à fait analogues de guérison d'aphasie de Broca a\ec hi'miplégie
gauche, chez des gauchers écrivant de la main droite.
Autres variétés d'aphasie.
Amusie. - Aux Iroiiljles de la facidlé du langage correspondent des
Iroidiles analogues de la faculté musicale : à l'aphasie correspond
■^j.Midioaii-: 1)1 s)srhMi=: \hiu'i:r.\.
ïmiilisii'. les triiiihic's du cIimiiI (HiI (''h' sii;ii;il(''s |i;ir hi |)lii|i;ii'l des
Millriii -^ (|iii <ml ('liiilic' r;i|ili;i--ic. M;ii> r(''lii(lr ilc I ;llllll^i(' en (■llr-iii(''iii('
;i (•\r siiildiil l'aile en ci's (icniirrcs iiiiiii'cs |i:ii- Sirickcr, Kiiolihiiicli,
Wiillasclii'k, liia/.icr, lllo((|, l'ililjjiicii. i'iolisl.
Ile Idiis CCS liav;ui\ i(''siillciil les cdiiclusidiis suivanics : les images
aiidilives iiiii-~icales sdiil de lieaiiedii|i les plus iiiiporlaiiles (lii'azi(;r) :
la |dn|)ail des iiiiisieieiis ne cdiiconeiil iMléi"ieiii-eti)eiil la iiiiisi(|iu' que
|iai- ees images. Les iiiiaucs nniliiees {iiiiii' le eliaiil el le jeu des iiishn-
iiieiiN dllVeiil nue :;raiide iiii|idilaiiie. cdiiiiiie sidiil à le (h'Miidiiliei- ce
lail \ lil^aire. i|iie s(jii\eiil un iiiiisicieii (|mi ne |)aivienl |ias à se renii''-
niiiiei ini sunvenii' niHsM'al. \ ai'i'l\e en IVeddniianl dn en jdnani il un
in--linnienl (lîldci|). An cduliaire les iniai^cs visuelles (lildcij), dans le
lani;ai;e nnisical inli'rienr. ne penveni (dlVir d'inléirl (pic clicz les nuisi-
cieiis e\erc(''s. Lnlin HldC(| a l'ail |-eniai(|ner (|n nn ne cdnnail pas ins(|n'ii
pii''senl de ca^ pnis d ai;rapliie nnisicale. (In icniaripicra la Cdncdrdance
parrailc enire le nii''canisine dn lan^^aue iiih''iieni- innsical el eeini dn
lan^ai;(> inl(''iienr nnlinaiie.
1. annisie peni si' iiidiilier en ini'iiie lenips i|ne I aphasie el pn^senlcr
e\arlenienl les mr'ines caiacleies ipie celle aphasie. Mais I anilisie penI
auNvi r\islei- en delidis de Idiil pliéniiniène dapliasie : un bien nii aplia-
siipie penI n elle pas ainnsiipie — a|ihasi(pie nidieni' cnilical poiivanl
chanler. — (les reinaiipies inipliipieiil ipie, si les cenlres musicaux siiiil
plaii''s an \disina;^e des cenlies Cdiiespiindanls dn laiij.;a^(' dl'diuaiie, iK
en sdiit cc|ieiidanl iniir'pcndanls.
Aux ceidres du lauj;a|:e idiiespnndenl les luèiiics cenlres iiinsicaux.
Aussi e\isle-l-il cliinijucinenl dans I ainnsie les mêmes variélés ipie I on
di'-linune dans l'apliasie. lirazier a cilé de iimiilifeux l'ails de ces diverses
\aiii''ir's. \. (niiiisifiiii' iiinlciu' i's[ incapaliie de chauler un air. \.n siirdili'
//N/.v/'r^j/c esl caraclérisi'e par ce l'ail, ipie le malade ne reciinnail pas nu
air idiii'' ilexanl lui. aliirs ipiil dis|inj.;ne le siiii de clia(|ne insirumeul. La
rri-ilr iitiisiciilf es! la perle de la piissiliilili'' de déidiill'rer des uoles.
l'aiTdis ces Iriinliles siml cdiiiliinr's euli'c eux. Dn resie, nous sommes
ici en pri''seiice de phr'Udmèiies doiil l'éludi^ es! eiieon^ heaucoup ninins
a\anci''e ipie celle de l'aphasie. Les l'ails d'amusie siiul rares, el les idiser-
valions complèles en sonl exce|ilidunelles.
.\ oùlé de ces amusies eoi-respiiiidanl an\ aphasies a\ec alli''ralidn dn
langage intérieur, exislent d'aulrev varii'h's ipie rim reiiinnlre dans les
aphasies pures. Les malades alleiiiK de d'cili'' \eiliale pure ipie j ai
d|pM'i\r's pir'senlaienl aussi de l'alexie iniisicale pure, cai' l'un d'eux,
incapaliie de ili''chill'rer une unie de niusiipie, chaidail liés bien el très
jnsle. Il pnl en nulle, par I unie, apprendre el chauler les parliliiins de
Si(/iiril el d'.l.s(v(H/((, |iaiues piisir^rienreinenl il l'appariliiin de sa c/'cili''
\erliale. Je i-a|ip(dlei'ai enciire ipidn ne ciinuail pas d'aLiraphie musicale
pure, pas pins ipi on ne ciinnail de cas d a;.:rapliie pure.
Kniin Charcdl a siLinali'' un l'ail d'amnsie nidirice iiis| rninenlale : nn
junenr de Ironihimeipii a\ail cdiiseiM' inlacles Innlcs ses an Ires inr'in dires
riioini /■--■ nr i wc \i.f. mi
iiiiiliicc>N. ;i\;iil |i('rilii Ir Miini'iiir ilc^ iiioinciiiriiK in'Trss.-iiics au jni de
I iiisiniiiiciil. Mou clrvo Mirallic a uIiscim' im iiiiiMcirii ilr Ihr'.'ilrc ria|i|H'
l)rilS(|M('llli'lll. à --ou piipili'i', (I apliasii' x'MsiiiicIIc sans li(''illi)ili''^;ic. An
liiinl lie i|ni'l(|nrs jnnis. il iii'i>i>lail niic suidili' M'i lialc a\i'i- ii'ciir' \i'i-
liali' inciiin|i|('li'. iar;:nna|iliasii' Mrs ai-crnlnT'c cl a;^ia|iliii' Inlalc. Kn
nuMMC li'injis II' inaladi' ni' ii'riinnaissail {las la |ilii|i.'ii'l ilrs milrs. il l'Iail
iil('a|ialili' ilr Irnir son \ idliin. ilr sr scix ir ilc son aiclirl . cl ne [iiuisail
ni ri'cdiiinici' lie nieniniii'. ni ili'iliilli rr. I. analnniir |iallniliii:ii|ni' t\r
l aninsii' e^l enriPir iiicoiuuii'. Il rsl |ilns (|nr |iiiilialilr lunlernis, ijui' le-'
iniajit's musicales siè^enl dans les incnics rc|^ious que celles i|ui cinics-
|ioiidcnl an\ dill'crcnU's iiiiaiics du lanj;age ailicide.
Aphasies transcorticales. Wciiiickc ad liai! rcxisicncc
d anlics Naiii'li's d a|diasie. dites liansciu licalcs.
I. aplidsif iiKilrice Irauscurlicdic clail cai-aclcris(''c |iai- ic lail i|ue. daus
la |)ar(dc r(''|ir'li''c cl suiioul daus le cliani, railiculalinH des mois s c\(''-
l'nlc licaM('i)n|i pins racilenieni cl |dus lilirenieul ipic dans la {lande s|iiin-
lance. {."('crilnic s|iiiulaut''c esl 1res alli'n'c. landis que l'iMiilnic siius
diclt'c esl iclali\enicnl ciiiiscim'c.
I. (tiilidsir sciisaricllc transcorlicdli' |ii'cseiilail les caracici'cs siiiNanls :
l.c malade ni' comprend pas la parole parlée cl présoide de la parapliasie
dans la parole spoidani'e. mais il ri'pclc corrcclemcnl les nnds, chanle.
écrit sons ilicli'c.
Sous ce nom d'aphasie Iranscorlicale \\ einicivccomprcnail une variété
particnlière dapliasie cai'aclérisi'e atialoiiiicpiement par le l'ail (|ne les
ctMiti'i's nndenrs cl seiisilil's Aw lani.;ai;(' snnl iiilaels, ainsi (pu' leins
coiinexious cuire eux cl a\ci' la pi' ri pi ii' rie. mais dans la(|uell(' ces centres
sont sépan's du ceulic d'idéatiou. ( "est-à-dire dn reste, de récorce céré-
lirale. Otte \ari(''té d'a|)liasio pour cel anteur était caracléi'isée priinipa-
k'nienl par le lait de la conservatioii île la l'acuité de lépéter les mots.
Si l'on l'ait abstraction de l'étal de l'écriluic {|ui ni; se rencontre j;uère
avee les caractères i|ne lui assignait ^Vernil•ke, il esl certain cpie Ion
observe ipieli[uel'()is — très rarement du leste — des sujets qui
lépètenl plus ou moins l)ien — je dis inlenlionnellemenl plus ou moins
bien — les mots mieux qu ils ne les prononcent spontaiiénient et d autres
qui ré|ièlenl les mots sans les comprendie — forme iiutlricc et sriiyorii-llc
(le l'aphasie dite Iranscorlicale. (le sont là des faits intéressants au point
de vue clinique, mais ilonl riulcipri'laliou esl fort discnlahle cl l'ien ne
prouve encore qu il existe une aphasie Iranscorlicale, liicalisalde aualo-
miquemenl |iarlant.
Dans rinlerpri'tation de ces faits il faut se iajq)eler que la fjicullé de
ré|)éler les mots est, parmi les fonctions du langage une des plus stables,
une des plus rr'sislanles: la conservation de la faculté de chauler cor-
rectemcid chez beaucoup d'aphasiques motcins en est une preu\c. l'our
ce qui concerne I aphasie transcorticale sensorielle, il existe piesqui; tou-
jours, dans cette forme, mie difticulté extrême dn langage spontané, de
lu-.i si-:.\iioi.O(iii-: hi S) sThMi-: M-.iirh'Ux.
Icllr surir (|ii'il \ ;i |ir('S(|U(' Idiiidilis ;isscici;ili(Ui ;i\('c l';i|iliasi(' lijiiiscdr-
lic;ili' iiioliicc. (Jiii)M|H il en snil r;i|ili:isi(|i:c traiisc()ilic;il scnsdiici cnI
lin sujcl i|ui ii''|irlr riiiiiiiii' un |ii'ii(M|url le smi des iiuils sans en l'din-
lirondfc le sens. — |ilii''ii(nii('ii(' (|ur I un a (i(''(iil aussi aiilicl'nis sons le
llOin {ïrrliolillii'- cl sdii laiii;a;;i's|i(Milani''csl nul nii iiim'sciiIc iIcs lionlilcs
('(iiisi(l(''raiilt's.
(Jliaill à VdjilKtsic Iniiiscnrlicdlc nt<ilri<-i' clli' serai! cai acl('Tis('M' pai'
la iacullo (le r(''|)i''l('i' les mois en les (■(im|)icnaiil l'I par la coiiscrvalioii de
IV'criliin> sdiis (ru'l(''('. Un icsic. il ne landrail |ias s'iina^niicr que" la r(''|i('-
liliiin des iikiIs suit iDiiioiiis (■(iriccic. il s'en l'aiil uirnic de lieauroiip.
i'oiii- ma iiarl j'ai rlndi('' drs ccnlaincs d'a|iliasiqii('S cl il ne m'est arrivé
i|n une l'ois, de reiieoiilier un sujet (|iii |ii(''s('iilàl iielliMiieiil les syiiiji-
Iniiies de I ajiliasie dile Iranscoilicale molrico. Il s'abaissait d'une femme
îv^w. d'une soixaulaiiie d'années, inlelligciile el enllivi'e. imiu liéiui|dé-
•iiquc, (|ui, à la suite d'nii ictus léjier, dalaiil de huit joins. |ir('scnlail
les svm|)lôiiies siiivanls : diminution considi'i'able de la parole spontanéi'
el im|)ossihilit('' d (''ciirc siionlanément autre chose que son nom. Par
contre, elle pouvait n'-pétei' correctement des phrases entières et éciivait
sans fautes sous dictée. La coiniiréhension de la parole pariée était intacte,
.le ne sis celte malade (|U une seule fois, à ma consultation de la Salpè-
Irière. l'I, parlant, je ne pus suivre Ft-volution de son alVeclion.
Du reste, et ce qui montre hien (|ue l'aphasie dite transcoiticah^ doit
ètri! envisagée seulement au point de vueclinicpje, ce sont les nombreuses
variétés de lésions renconliées à l'autopsie de ces malades. C'est ainsi
qu'on a vu la variété inoirice succéder h des lésions légères de la région
de lîroca ainsi qu'à des lésions de la région insulaire. ()uant ;'i la foi'ini!
sensorielle idle a ('té constatée à la suite de i(''sioiis atro|iliiques du lolie
teinpiu'a! on de foyers multiples de la partie postérieure de l'encéphale.
lin lésnnié el pour finir ce qui a trait à la variété d'aphasie désignée par
Wernicke sons le nom de transcorticale, je tiens à faire remarquer (pie
jnsipi'ici on n'a jamais publié de cas de la forme motrice ou de la forme
sensorielle repi'oduisanl tous les caractères que leur avait assignés théo-
riipieinent Wernicke. Ce sont là des formes créées schémaliquemenl en
se basant sur des hvpothèses et dont l'cvistcnce n'a|)parait pas comme
lr('s vraisemblalile.
Aphasie amnésique {Annn'xic vi-rbak'). — Les troubles de la
iiK'MiHiire se renciinlrent dans certaines formes d'aphasie lors(pie r(''lat
intellectu(d est pins on moins alVaibli : c'est l;i un fait de connaissance
baiwde, mais ce n'est pas à ce trouble d'une nature particulière que cer-
tains aut(Mirs oui diiini('' le iiuni d'aphasie amn(''si(pic ou (ramii(''sie
verl)ale.
Chez le sujcl alleiiil d'amnésie v(!rbale, le langage spontané n'est pas
défectueux on ne pii'sente que de la pai'aphasi(> très légère sansjarg(m-
a|)hasie. Ce qui es! Ironbli'' chez lui c'est [(''vocation du mol corres-
p;indant a rid(''e ipi il \enl i'\|nimer el en |iarticnlii'r les mois se l'ap-
Tii(iri:i />■ ///■ / i.Y'.i'./-;. 103
|iiiil,inl ;iii\ iili''('s ciincii'li'--. Il Ikuim' (lil'licilcini'iil, smnciil iiiriiic |i;is
lin liuil. lr-~ siilis|;iiiiirs. le-, iiiiiii> il (ilijris un ik' |iorsoiMii's, cl aliirs il
iiM' lie |ii''ii|)lii;iscs |iiiiii' il(''Mj;ni'r a min inlrrlncillriir <|iii'llrs son! les
(pialili's, les |)rii|ii'i(''l(''s di' rolijrl iiii dr la rlinsi' ilunl il ni' |irnl r'\ii(|ii('i
l'I |iai'laiil |)i'oii()M<'('l' II' Moiii. l'airiiiilii', iinr fuis le iiiiil jnslc cl (•(ilTCS-
|iiitiilaiil à rohjcl l'Iaiil ilil. il Ir ii'|iclc lies racilniiiMil . .l'ai ((hscrvi' pcn-
ilanl |iliisiciiis iiinis nu mijcI allciiil de crcili' Nciliaic |iuic avec liiMnia-
niipsic. (|ui [ni'scnlail ;i nn 1res liaiil dc^rc ces sYinpiiuncs. (JMeli|ne IVil
I nlijel (|n on lui |iiévenlail il en iiidii|nail 1res cxaclenieni . ii l'aide de
IHM'iphia -!■■- l'I de eiiin|iai aisiin^. Insaue li le^ |iiii|iiii''li''s. sans jamais |ion-
Miir en dire le iiinn. l'ar eunlre nne Inis le niini de I iilijel |ifiinipncr' il le
ir'|ii''lail : l'ar exemple, dn Ini miniliail nne Iiiiism' à lialiils. Il ilisail :.len
ai une eimime cela, je sais à qnni cela scrl el il l'aisail le j^esle de biiisscr
son M'Iemenl. (Jnel que IVil le mol ipic l'on piononçàl dcvaiil lui. il disait
non. jusqu a ee que l'on |Mouonvàl le mol l)iiissc. Cl alors il disail : (lui
ces! nne liiiisse. Ij les elinscs se passaient de même pinii' Ions les
olqels qu'on Ini |Mr'seulail. Mais la iiossiliilili' de |irononccr le mol, inie
l'ois ipi'on le Ini avail indiqui' à lianle \iii\, n'éhiil pas pei'sistanle. eai
si apiès (pielqnes uiiuules un Ini nmnliail de nouveau un (liijel doul
il a\ail ir'pT'ir' le nom au|iai;i\anl, il élail de nonv(>au iiica|)al)lc de le
di'uommer. I,'inlellii;enii' l'Iail inlaele. le ealenl se l'aisail 1res i)icn. I,a
(l'citi' veiliale l'Iail ahsolue — liltéiale el \ciliale — sauf pour sou nom
cl l'cliii de son \illa;^c ualal. I. l'ciilui'c sponlancc cl sous (licli'c l'Iaienl
normales, seule la copie élail lir'rcclnciise. Il parlait leutemeut mais l'aei-
iemcul cl raeonlail très corrccleincnl tons les événements de sa \ic.
IJdiu la palpalion des objets ne rendait pas plus l'acilc révocaliondu mol
ioi'rcs|ioudaut. 11 n'y avail doue pas dapliasie opliipiei'i.
(les deux cas sont les si'uls d'amni'sie Nciliale véritalilc qu il m ail
l'Ii' donné jus([irici d"obsi'r\ei'. Il ne l'anl pas eiud'oudrc. en ell'el. I arnui'-
sique verbal a\ec 1 apliasiipie miileur qui \ons dit. birsipi'on lui moidre
I. Uécciiiiiicnl. dans la r.lientèle privée, j'ai observé un cas analogue. Mais ici il saisis-
sait lie ci5cilé verbale avec agrapliic. Le siijst, lionirne cultivé, avail d'abord présenté des
synip'.ônies d'apliasie sensorielle classique, cécilé et sui-dilé verbales, parapliasie, ayrapliie
avec une liémianopsie homonyme droite. I.a parapliasie était pure, sans jargonajiliasie. Trois
mois après le début des accidents, la parapli.isie ainsi ipie la surdité verbale avaient complè-
tement disparu et le malade ne présentait plus ipi'une cécité verbale — littérale el verlialo
— aussi intense qu'au premier jour, et une ajtrapliie complète pour l'écriture spontanée
cl sous dictée, avec état servile de la copie. I. 'liémianopsie persistait avec les niémi's
caractères. Cet état est encore stationnaire à l'heure .-icluelle. un an après le début de l'airec-
liou. Cet houiuie, dont l'intellifience est parlaile, présente pour l'évocation des noms des
objets les mêmes Iroubles que le malade précédeni el il se pl.-iiut beaucoup de cette incapa-
cité. Sa conversation est très correcte, mais il ne peut prononcer le nom d'une persmiue de
connaissance, parent ou ami. l'ourles noms d'objets, il faut l'aire une dislinction. selon ipi'il
les prononce d.ius le courant d'une conversation ou bien au contraire lorsqu'on les lui montre
et qu'on lui dit de les dénommer. Ilans le premier cas, il ne s'en tire pas trop mal. bien
qu'il y ail des lacunes. Dans le second cas, il est incapable de dénommer par son nom ainun
objet. Il en décrit la nainre, les propriétés, mais ne peut le déuoininer. Ici aussi lorsque le
mot est proiiiiin-é devant lui à propos d'un ob;et (|u'on Ini montre, il peut répéter ce mot.
mais il l'oiiblii' presque iuimédi.Mcinenl. Chez ce malade, comme chez le précédent, il n'v a
pas d'aph.isie o|.li(|nr
loi si:. Mil Ut II, u-: nr systi-mi-: .\i:iti''i;r\.
un (ilijcl : .' je >;iis. iii.iis |m'ii\ pns le dire .. I,';itiiiu''si(|ii(' vcrliiil nCsl
ni ;i|i|i:isi(|ni' nmlcni'. ni |i.'ir;i|)li;isii|n('. ni i<ir^(ina|iliasir|uc: il parle <'(M'-
rcclcnicnl. niaiv ne Iroiixc |ia> le in(il ((nrcsiiondanl à rnlijcl (|n"on Ini
ilciiiandc ilc (li''niinini('r. cl alors il le il(''lini( par ses propric'h's. Mn
(I "aniccs Iciincs. il m' passe (liez Ini dinie manière perinanenle ee ipii
se passe elie/ nous lnus paiTois loixpie. ni' ponvani reirouvcr le noin
d "un (ihjel en nu uiiin piiipir. uinis clieiclinus il nnus l'aire ('(nuprendic
par une diMiniliiiii. (!e ipii uinnlri' liien eneiire ipie elle/ rauiuési(|ue
\eibal ce ne siud pas les iuia;^es nidlrices du laui;aL;e ipii snul en cause,
(•"est (pi'il ri'pèle (irs l'acilenienl cl 1res ci)ii-ectcnicnl les mois c(nicrels
(piil ne peul (''voquer sponlan(''meul. (l'csl à des lails de ce j;enre (jne le
Icrmc A iijihdsic iiiiiiii-^iiiiir. iVn iiiiirsir ri'ilml/' doit seuleinent s'appli-
ipier, cai' ici il u \ a pas à piopremcnl parlci' d'apliasie moliace on
iTapliasie sensorielle.
Il ne faut donc pas coni'onilre lapliasie anui(''siipie. lelle du nminscpie
je la (dni|)ren(ls, avec des étals analogues (pie I on peul obseivor dans
des circonslances \aiiahles. dans la sénilih'. dans les états d'épuise-
ment j^rave. dans les Iranmalismes crâniens, tontes circonstances dans
les(juelles lamiK'sic \erliale n Vsl (pi un syniph'mie coexislant avec des
trouilles i;(''n(''ra lises des l'onctiniis cerélirales. (In peul voir aussi de l'ani-
ni'sie verliale dans certains cas d aphasie motrice, sensorielle et dans
ra|)hasie totale. tTcsi à celle (lerui(''re cat('';.;(irie de laits (pi'appartieniient
les cas publiés par l'ilres 1 1!)(I8| sous le nom iVapliasir ininu'xique. Ilaiis
le cas peisoiuud rapporté par ce! anleiir à I ajipni de sa llu'se. — cas non
suivi daulopsie, — il s'agit d'une renuiie alteiuli^ d'aiiliasie motrice très
améli(M'ée, « don! le \ocal)iilaire est assez l'iclie pour ipi elle puisse
exprimer à peu piM's loni ce ipiVIle pense », mais ipii souvent est ari'élée
au milieu d'une phrase par un mot qui lui manque, ou hieii (pii d aulres
t'ois ne ]ieul d(''iiommer les objets (pi'on lui présente, loni en inilii|nanl
bien par la paride la propriété (le ces olqets. Or, ces troubles de révoca-
tion de cerlaiiis mois, \ariables suivani les jours, sont d'olisei'valion
conslanle el banale dans laiihasie motrice ou sensorielle par lésion de
la zone du lainage. Ils peuvent se rencontrer dans deux circonslances :
on i)ien dès le (h''biil de l'alleclion, el il s'agit alors d'aphasie moirice ou
sensorielle l(''gi''re : on. plus lard, dans le cas d'aphasie ninlrice on seiiso-
lielle lr("'s pidiioiic(''eel au moineul où l'état du malade est nellemenl ann''-
lioïc''. Ils u'onl, je le r(''p(''le. rien de caractérislitpie et ne soûl (pie I ex-
pression d'un langage int(''ri ■ Iroiibh'' par suite de rall(''rali(iii d'une
calégoi-je d'ima'^es visiudlc--. ainlilixes on molrices.
État mental des aphasiques.
.\iiisi ipie je I ai iiidi(|U('' |ir(''C(''(leiiiiuenl, on doit diviser d'une inani(''re
LieiK'iale les aphasi(pies eu deiiv grandes idasses, selon (pie chez eux le
langage intérieur est altéré on ([u au contraire il p(!rsist(î intact, — apha-
ri:nriii.i:f< iir i .wcahi:
sii's (Mlli's. ride ces (|imi\ cImssi's ki |ii('iiiièli' l'-^l iiiiiiiii|i,iriililriiiciil
|i|lls tVr'(|ll(MMllU'lll iilivri \i'i' ijiK' l;i ili'ii\irnic. I! iiiiniriil ilc r.iiic hi
lili'lric (lislinclioll liM-i|lli' I on mmiI (■liidirr (|iirl ol ICLiI ilr rinlclli-
{icncc dit'/, ces iiiiil.ido.
n('|Ulis l'orl l(iili;l('iii|i^ les Inmlilrs (II' riiilclliviniic mil ('■li' >it;ii.ili'^
chez li's ;i|ili;i'-i(|iii'N. ri Tiimism'.iii \ a l(iiii;iiriii('iil iii>i>li''. \l.iis ,'i ii'llc
r'|i(M|iii' (III lie (■iiMii;ii--->,iil |i,i> !("- Inniirs |iui('^ de I apiiasii' — apliasic
iiioliicc |iiiif. iM'iili' l'I ■~iii(lili> M'ilialrs |iiiics. Or, dans ces Ininirs.
l'iiilclliLii'iifc csl Idiiiiinis inlacic.
l'iMir ce i|lii ciMiccini' l'i'lal de riiili'llij;i'll(i' i lie/ If- -njrjs alIciiH-
(l"a|ilia>i(' avec li''-.iiiii ilii laiiLiai;!' iiih'rii'iir — a|dia--ic lnlalc. aplia-ii' •^l'll-
sorii'llc. aidiasii' dr I'.i'ik a - Ion-- li"- anlcnis cl (li'|ini> l(in,i:l('in|i- miiiI
d"acc(ird |i(ini- dire i|nc clir/ i'n\ rinhdliiicncr ol Mrs snincnl Iiiik Ikt.
Mais Ions aussi uni dil. Iiailani la i|ni'sli(in an |iiiinl de \\[r ini''dicii-|i'v;al.
(|iril n'y a\ail lien d'ahsiiln. (|iic j'all'aildi'--cin('nl inlrllccliiid T'Iail lii's
xariaidc d'un -njcl ;'i l'anlrc. cl i|nc miiivciiI le- rnnclinn- inlcllciinidlc-
('■laicnl siiiiin nniinalcN vi' i{ni cciicndanl s'iilisci\c |iai lui- - en hinl
cas il peine all(''ii''cs. (l'csl là r(i|iiiii(in de l!alcinaii, c Csl aussi cidie de
(1. Maslian, c'c-l lelle (|ne j'ai Inninnr- piid'essi'c. <l c'csl c^aicincnl cidic
à la(|licllc son! ai rivi''s de Mniilel cl l.nlinar l l'.KKil dans Icnis reclieii lie>
l'ailcs sur des a|diasi(|iies de inim sei\ ire de la Sal|ièliiéie. cl j'iiissiii ilaiis
un Iravail i-(''cciil ( llIKh.
Ce dci^rc d'allcralioii csl très xariaide cl n'csl snninis à anciiiic iculc.
parl'ois il csl plus accuse dans l'apliasie si'nsipritdic miic dans l'aphasie
iiKtliicc. Mais, je le rcpèlc, ccl all'aililisscinenl iiihdlecliitd n'csl pas alisn-
liiiiiciil (■(iiislanl. licaiicdiip (l'('di''iiieiiK du reslc ciilrcnl en liunc de
coiiiple dans I apprccialioii (In racleiir inlidliL;eiice chez ces sniels. Iiinl
(It'pt'iid (le l'i^'lciidnc id i\r i'iniciisili' de la h'^simi. de snn relenlisseincnl
pins on moins j^raiid sur les i'('';:iiMis vdisincs. de I (''lai des vaisscanv. de
la circiilalion cl de la roiiclion n'^iialc, siirhnil enliii de I ir^v du malade,
car c'esl jtrincipaicmciil (liez le vieillard ipie l'un cDiisialc ce dclicil iiilcl-
icclncl. <a' soiil là loni aiilanl de causes ipii pcii\eiil l'aire varier du loni
au loiil les ronclioiis iuhdlccliiidli's (liez hd on hd aphasiipic. Ijiliii.
lorsi|ne l'on (diidic l'i^dal de rinhdli^cncc de ces sniels. il lanl leiiir
coiii|)le de leur cnlliire aiili'iicurc. Ilatis ses recherches siii" 1 idal des
connaissances (liez les recrues, lîodenwald (l'dO")) a conslah' <les lacunes
(In ineiiie ordre el parfois iii(''iiie plus prononcées (|ue celles (pie l'on reii-
coiilrc (diez les apliasiipies. id C(da (liez des sujels (riiilellifi:eiicc iiio\ciiiie
el n'avani (|nill('' r(''cole cpie de|inis ipiid(pies aniii'cs. Ol aiileur l'ail
reinar(|ner que. dans la lith'ralnre psy(diia!rii|ue a( liiidie. on rei^ardc
soiivenl comme pallioloj;itiues des d(''licils iiihdhM liuds heaiK mip iikmiis
inliMiscs (pie (diez les j(^niies siddals donl il a étiidii' I Vdal inenlal. Kiiliii.
il lie lanl pas oiihlier (pi'iiii aphasiipie |icnl dexenir d(''iiieiil. de iii(''mc
(pinn (l(''inenl peiil devenir a|ihasi(pie. I. aphasie iiKdrice n csl pa> lirs
rare en idlej dans la paraivsie fi(''iit''rale (d, ainsi ipie Idiil moiilré Si'iieux
el.Iollidx. il e\isle une paraivsie gi'iiéralc à i'ornic d'aphasie sensorielle.
m;-, srMifirnaii-: Dr st-//.i//-; .\f:iin:ix.
Imi ii'MIiik'', I,-i (|iH'slioii (Idil (iic Ii-.iiicIk't (hiiis cliaiiiir eus sprcial, à
l'aiilr il mil' olisi'iv.ilinii iiiiiiii liciiM' ilii malade. Ia's iiièiiics i-eiiiar(iues
-'a|i|irn|iiriil aii\ i|iir>lioiis (rnnlrr iiiciliio-ln/al — all'airos (■l'iiiiiuciU^s.
iiihM'dictidii. validili'' on luni d'un IrsIamrnI — ipii |irnvi'nl sr invsi'nlcr
à |)ri){ii)s d'un malade alleini d'apliasii' muliice un sensiiiiidle.
\insi i|ii'ori le voil. la plMparl des anleni> i|ni oui (''Indii'' l'aphasie
Il mil |ias maiii|llé de eoiislaler. dans celle all'eeliiin, l'exislence liés IVé-
i|nenle — mai^ non alisolmneiil ronslanle — d'im alVailiiisseineiil de
rinleHiL;eiire, mais ils n'iiiil |ias eoiisiiir'n'' cel all'aildissemenl conmie la
i-anse de l'aphasie. l'Insieins iiirMiie, el je suis dn iiomhre, (inl l'ail le
laisomiemenl iiiNCise el mil \n dans la snppicssion des iniai^es dn lan-
i^aj.;!' la cause de ce délicil iiilellecinel. Il siillil de .se représenlCL' (|uel
doil èlre l'i'Mal nicidal d'un snjel (jui, alleini d'aphasie niolriee, osl |)i'ivé
de la paidle pendant de Imij^iies aiini''es, si ce n'esl lonle sa vie. on de
celui (|ui, alleiid d aphasie sensorielle el ne |)on\aiil enlier en coinniu-
nicalion d'id/'es avec personne, vérilable ilole dans la sociélé, est
condanini'' ii Irainer le resie de ses jours niie exislence malheureuse el
inidile. 'l'i^onssean a (''mis à cel (''i^aid des (■onsid(''ralions dn plus grand
inléi'èl. Quel doil ehe l'i'lal d àme ci nn snjel (|ni. u'avani pins d'images
seusoriidies du langage, nayaiil plus par conséquenl de langage inté-
rieur, pense avec des images d'ohjels, an lien de penser avec des images
de mois, (pii ne |ienl |dus se tenir au courani de rien? Il v a là de (jnoi
l'aire lléchir rinlelligenec la mieux conslitui'-e el cela tl'autant plus t'acile-
nienl encore ipie ra]ihasir|ne, étant le jilus souvent un individu tigé, plus
mi menus rmlemenl arlério-scléieux, paitant à cerv(>au plus ou moins
insuriisammeni iiiigiu-, est dans les eondilions les plus i'avorahles pour
l'aire de la déchéance cén'hrale, el, même dans ces conditions, je le
n'pèle.ci' n'esl pas toujours le cas ('). Un resIe, ce (pii montre hien encm'c
la d(''|ii'îidaiici' ipii exisie cuire la perle des images i\[\ langage el I ('lai de
I. .\ r:i|i|illi lie ri'lli" iipiliidll. ji' l-.l|i|ioili'l-.li ici rMli^rl\;iliiill il'lin inrdirin i|lli' jili bc;lllC(ill|i
riinmi l't i|iii lui .illcinl l|■;lpl^l^io ^riiMiiirlIc il;iiis li- r'imrs (U< s.i siiixinilr-IrciziL'nio iinnée.
Clicz lui. \:l Slir.llh- miIj.iIc ,-|:iiI llrs l;illilr. lil.ri-. I;i vi-i-Ur vrl'lj.ilr r\:i\l .■.illipléle et absoluG
c4 acc(iiiip:Éf;ii(r il |H.iriiaiiii|p>i'' lioiiiuinnir Lih r;ii.' ilioih'. Ci' iii.il.i.lr. ipii iip reconnaissait
iiiù-me pas s(in nom nianiisci-il on inipiinié. élail atleint il'aniapliie Inl.ile. sauf pour sa
signature, el copiait servilement cmnme un dessin les mois imprimés on manuscrits.
Les trouilles fie la parole cimsislaient en parapliasie, la plus pure (pie j'aie jamais ren-
contrée, et dont on finissait par comprendre le sens général lorsipi'on en avait l'Iialiilude
voy. page !)((,. Chez ce eollègne, liomine d'une intelligence supérieure, ayant rempli des
fondions imporlanles dans sa province, je n'ai jamais conslalé d'all'aililisseinenl inlelleclnel
véritable. Il savait n-ès bien ce (pi'il \onlail, el m's acies et s:i condnile étaient toujonrs In^'s
logiques. Pour se Taire conduire à Paris, il a\ail <lil à son confrère el ami. le \)' X le
Mnrlaix. de l'.'unenei' o dans la gramle \illc pour Miir » le " linii gi'.and médecin )>. Iles-
c.Midn à la maison des 1 léres Saiiil-.lcan-de-llien, j'allais le m:u- d.'iiv .m ln.i> tins par
bien il siinn'r.iit de son él I me lil conipirodiv ipi'il ne vo\ail pa^ dr I,' ilié droite de
ses cliamps visinds. Il se eompniiaii .nm ini Ihhi nnimal, -a\ail le iniir de la semaine,
l'heure, ce ipi'il dépensait iiiinioliciinrnirnl. In jcnir ipic \r lui |iii'-cnvais une solution
d'iodure de potassium 10 grammes poiu- lôU d'eau, il prit la plume cl cciImI sa formule à lui,
I.") grammes pour lôd. Presque tous les jours il sorlail en voilure déeouverle el indiquait par-
le geste les iiics oi'i il voulait passeï' el s'y retrouvait facilement; il connaissait en elVel tirs
T/.'O/ 7,7. /;•-. /)/• /.l\(;.M,7;' liiT
I iiili'lli^ciK c, (■ V>l (|iii'. I(ii's(|ii(' r,iiili;isi(|iii' iiiotciir uin'i il. — • li' l'.iil
iiV'sl pas li('s laii'. - son iud'Hij^cncc icviciil loiil ciiliiir. .Ii' rdiiiiais
dans la |iralii|m' priM-c iiliisiciiis ('\ciii|ili's d apliiisic h irr. ircuij^iiic
spi'ciliipii' lin ;iiilir. surxciiiis cliiv Ai-'^ --iiji'ls ii'iiiics cl (|iii. une r(ii>
lilli'ris, ciiil pn I l'pi riiiiii' (■iiiiipli'lriiiciil ili's (ii-ciip,iliciiiv l'xlucaill licaii-
cdiip il iiilcllii^i'iii-c.
h.iiiv II'-- iijilKisifs /)/()vs, c'csl-.'i-iliir iliins li'> ;iplia>ic-. ;i\ci' iiijc'j; lili'
(lii laii^a^c iiili'i'iciir — aphasie mnliicc piiic (■(■(■ilc' vciliaic piiir. siii-
ilito vorl)alt' pmc, riiili'lli^cnci' es! Iiinjuiiis iulaclr.
Zone du langage.
Par zonrdii hiugiUfc. j'ciilcinls (ctti' pnilicm île la cniiicalilc (■(•n'iiraic
^aiiclii'. tluiil la lésion tlL't(>rniiii(' fies Iroiililcs du lani^a^^c. ri i|ui. occn-
jianl la plus j;iandi' parlic de la ciicouvoluliou dVucciuli' de la scis-
sure de Svivius. enipriinic -^es pallies coiislituaiiles aux circouNoiii-
lions des Idlies IVoiilal. lenipoial cl paiiclal. l'Iaccc le Innj^ de la
scissure de Svivius, idle déiiil une sniie de fer à (die\al luneii iii
haut, et reçoit dans sa coiiiavili' la pai lie inriTieni'c de la /nue seusitivn-
niolrice dij;. 1 1.
mie comprend : 1' une parlie anli'iienre mi IVonlale. — la r(''i;iou de
Itroca, ou centre des images nudrices daiticidalion. - cousliliit'e par
la parlie posiérieurt' ou |)ieil de la ti'oisièiue circou\(duliou IVonlale
gauelie. ropercnle IVonlal et la corlicalili' iniini'dialeiuenl \iiisine Map
(le F. el pied de l-"j|. à l'exc lusinn de I opercule rcdandiipn' cl s'i'lend
peut-èli'c euc(Me jusipià la parlie anli'rieurc d(! l'iiisula : "2" une jiarlie
inférieure ou lenipoiale — la rc'^iou de Werniekc, ou centre dos images
auditives des mots qui correspond à la partie postérieure des Di'emièreet
deuxième circonvolutions temporales gauidies; ."" une partie postérieure,
le centre des images visuelles des mois ipie jai coiitrilnii'' à localiser
dans le pli courbe gauche:
(liiez le droitier, tous ces centimes sont situés dans riiémisplière gauche;
ils siègent à dioile (lie/ le gaucher. Mais toujours ils nappartiiMinent
(pià un seul hémisphère.
•J" l ne séi'ie de libres i-elient les ri'gions de la zone M\ langai^e. seil
liien PiiHs. Il était toujours très soigné de sa personne. Il s'était li\i' iion\ mois de séj ■
à Palis. I.oiscine ce temps fut écoulé, il nie lit compiendie (|u'il parlait le siulendeinain.
et me denuinila de lui lixer le cliillre de mes honoraires. Je lui répondis en liaii-
i|u'entrc collègues on ne posait pas de pareilles i|uestions. Il se mit à sourire très aimable-
ment et nous nous i|uiltàmcs. Le leiideiiiaiii dans raprés-midi, comme je descendais de ciiez
moi, je le renconliai dans l'escalici' portant ilans ses bras une énorme poupée. (|u'il ap|ioi'-
tait à ma lille alors iigée de ijuatre ans et qu'il lui offrit lui-même avec beaucoup de grâce
et d'amabilité. .\cconipagné de sa domestii|ue, il s'élail fait conduire au « lion Marché » en
indiquant lui-même le cheinin au cocher, s'était rendu au rayon des jouels d'enlaiils. avait
acheté la poupée, puis était venu l'apporter chez moi. Il est incontestable que chez ce col-
lègue l'ajiliasic sensorielle iiavail pas altéré l'intelligence d'une manière sensible, l'ai observé,
depuis, plusii'urs cas d'aphasie de Bima iM d'aphasie sensorielle el dans lesquels éiialemenl
je n'ai pas lonstalé di' délicit intellcctuil iieiienienl appréciable.
ins si:\iini.i)i,ii-: ni' s) .sti.mi:- neihi-.ix.
l'iilri' t'Ilcs. Miil a\('c les |i;irli('> |)liis (iii iiMiiiis Noisitics de hi cni licnlilr
I l'it'liialc li(MiM(lal(''ial(' cl cidisrc. Los prciiiicics coiisliliicnl les lil)i('s
|)i-(i|ir(>s ;i la zone dn laiif;a|;(' (li<i'. l* et ."), ce soiil les fihfcs coiirlcs d'asso-
lidliiiii i{iii rcliciil (lcu\ (iicdiiMiliiliiiii^ Miisiiics. les fihi'fs d' (ixsdcidlioii
iiili'd-carllidli's. i|ni (ii'('ii|m'|iI la ciiiiclie |M(iriMi(lc de IV'eoice cl le-, /Ihrcs
laïKicnlicllcs (|iii en recniiv reiil l;i |M''ri|ilirTie. Les aiilres. plus Idii^iies
oeciipenl la sidislaiice hiaiielie iiiiii dinr'ieiieii'e de I lii''iiiis|dière cl (Ma-
Idisseiil ||'^ eiiiiiii'xidii^ de■^ ddlV'reides n'i^inns de la /(iiie du laiiiiaj^c
eiilre (dies. Cl' ^iiiil le-^ /ihrfs iiiiii/cii lies (l'iisxDciiilioii el en |iaiiieiilier
les libres dn j'tiisccdK liii>i/ilinli}idl xiiiirriciir ow di(iiii\ ipii nnissenl la
région de llniea an pli emn-lie el à la i('';:ion de Weinn l\e. ll'anlres lilii'es.
pins hniunes el pins pi'id<indénM'nl silni''es. enliinl dans la einislilnlinn
de> l'aiseeanx din'(''ren(i(''s de la snlislanee Idain lie {iiiiirlifs sagilldlcs.
/'disccdii (jccipi/d-l'ntiildl ): les inies appailieniicnl an /'«/.sTr«// lniif/ihi-
diiidl iii/rriciir (((Mnhe sai;illale (\i\ l(d)e ()ecipitn-lcni|)(n'al) cl ndieni la
i'é;^iiin \i>n(dle liiMUM'ale iii't:inn de la scissni'c ealearine, cnnens. hdinle
lini;nah an pli e inrlie el à la n''Lii(iii de \Vei-ni(dïe: d'anires l'on! parlie
dn l'disi-ciiii (icciiiil()-/'niiildl el l'Ialdissenl. s(MIs I (''|iendvnie Ncnlricn-
laire. la eiinne\inn i\\\ lolie iieeipilal a\ee les hdies lenip(H-al el IVnMlal.
I.e c()r|)s callenx, eidin. rcdiatd enlic en\ les licnnsplières, jonc nn rôle
liés iinporlaiil dans les conneximis des dilléi'ciils ecMdres de la zone dn
langage. Il ur l'anl pas nnhliei'. en ell'el, (|ne hîs niiin\erneids de la
langue, des lé\ivv. elc. avani nni' |-epr(''senlaliiui ediMicale liilaliTale. la
iRoviii.Ks Dr i.AiXa.iai:.
l('';:iiiii (II' Hiiir;i l'^l. p.iihmt, l'il i;i|)|)(iil ii\('c les (li'ii\ (i|mt(|||c- niNiiidi-
(|lli'N.ccillic-- iiiiilriM^ilc I a|i|i;iicil |iliii|i;ilrii|- : li\|i(it;lii>M'. iMciiil iiir(''iiriii .
de. I.cs ccMlirs ((miiiiiiiis t|(> l'aiiilil iim cl Ac hi \isi(iii av.iiil de ini'iiic
r^.î.— I-i's vdi.'s i-iiiuliu-liiccs ik- la visiiiii. appaicil visuel oi>iUi:il on inlia-c.Ti'Inal .■! appai.-il
vi~nol |i(Miph.Tii|iii>. — l.a partie anlérieiirp (les liéinispiièies a été écartée aliii lie ineritJer le liajet
(le la l.anilelelte iipticpie et du eliiasiua. — l.a région X. inili<iuée par un cercle lilane. représente la
l...ali-alien ,1e la lési.ui dans la cécité verbale piire. I.a zone corticale visuelle est teinl.-e en ^ns
d.~ .l.iiv .éi.v. Les moitiés droites iliacliées) des doux champs visuels correspondent à la l.andelette
..|4ii|ii.- i::nM 11... — \il, avant mur. — C. cuneus. ^ Ce, Coi-ps calleux (bourrelet'. — C'/r. Ci/i. corps
_■ I il. - .Mi I lie et interne. — (.'(//.scjjment réiro-lenlicnlaire de la cajisulc interne.— (.'.S;/?, couches
-:uiM.il.-- du ^.-L'iiient postérieur de la couromie rayonnante. — h\. K'^, les troisièmes circonvolutions
trontales franche et droite. — /V-, faisceau visuel croisé. — /"c/. laisceau visuel direct. — fin. laisceau
^ isni'l ninciilaire. — Fm, forceps postérieur du c(U'ps calleux. — Fu, faisceau uncinatiis. — /«, tp. cir-
convolutions anlérieurc's et postérieure de l'insnla. — A', scissure calcarine. — .VC, noyau caudé. —
.Y/t. noyau riuige. — /', pied du pédoncule cérébral.— /'c. /''c. plis courbes Kauclic et droit. — /'«/. pul-
\inar. — Qa. tubercnle i|iiadiijumeau antérieur.— Itiii. ruban de lieil médian. — S/w. substance
perforée antéiieiiri'. — 7',. première circonvolution temporale. — T<//). piliei' postérieur du Irifone.
— ir. A, .ne de Wernicke. ~ II. banilelette opliiiue. — .1 7/. cbiasma des nerfs optiques.
Mil si:Mioijti;ii-: Dr s) sii.mi; NEit\i:i.\.
iMif i'('|ii'(''S('Ml.'irn>ii ('(iiiiciilc liihih'i'.'ilc. cl ('iiiiiiiiiiiii(|ii;iiil l'iilic eux
iiMi- riiilciini''(li;rn(' des liliirs ciillciisi's. |;i /(uic ilc Wcinickc vr lidinc
|-i'liri' aux deux ccnli'cs — dniil cl i::iiiciic — i\{' lu InliclKili aiiilili\c
uciicralc. lie inriiic (|iii' le pli cdiirl s| rcl'h' aux ilciix cciilri's - (Iriiil
cl f^aiii'lic — lie la \i>iiMi ^^l'iii'ialc. Or le cciilrc i\f la rmicliiMi anilili\c
ifciici'alc siliu' cil a\aiil ilii cciilrc ilc WcniicKc se i-aiiloiiiic dans la '■ir-
(•(iiivoliiliipii leiii|i(iralc |iiiiriiiiilc cl la i(''j;iiiii leiii|i(Malc a\iiisinaiilc,
laiiilis (|Mc le ceiilre de la vision yiMii'iale tniiivc sa leiiivscnhdioii coi-
licalc dans ri'ciircc de la scissure calcaiine cl la ciulicalilc adjaccidc du
cunciis cl dn ioliiilc lingual ('). Kniin de lonic la corlicalilé de la znne dn
lanfiagc éniancnt des liiires de proieclioM (|ni sarnMenI |ires(|iie tontes
dans le tlialainns un ijni |Mo\ciiaiil de rv j;anj;liiin ahonlisscnl à celle
/nue. l.cs lihi'cs de la r(''j^iiMi de llnica passent par le sei^iiiciil aiiti'-
ricnr de la (apsiiie inlenic et aliordcnt la |)artic antérieure dn llialannis.
l.cs lilncs (le la lé^inii de W'crnickc passent pai- le sefjnicnt soiis-icnlicu-
lairc de la capsule interne et abordeiil la parlie postéro-venfralc du
llialanius cl le corps ^fenouilli'' interne (un en proviennent). I,es lihics du
pli ciinrhe passent par le serment l'élro-lcuticnlairc de la capsule interne
cl se rendent dans le pulvinar et la partie adjaceiilc du iioyan exteinc,
ou en proviennent. Par sa lace profonde, la zone du langage présente des
rapports importants avec le pied de la couronni^ rayonnante — La m//o/i
(/(' Ih'oca correspond dans le sens ardéro-postérienr à la moitié aidéricurc
du sillon marginal snpérieui- de riiisnla; elle ii'pond dans la proloniieur
à la moitié antérieure du segment snpérieui' de la eouromie i-ayounante
et appartient an secteur de riiémi sphère si tué en avant dn plan qui passe par
la commissure antérieure, scetenr ipii conlieid le tiers aidérieindu eoi'ps
strii'',lesegnu'nt antérieur de la cai)sule interne et la partie cmicspondanle
dn pied de la eouromie lavonnanle. La réç/ioii de |['Vr(i/cA:r' all'ecte des rap-
|)orts avec lessegmeids ndro-ct sons-lenticulaires de la eaiisule iiitei'uecl
les segments postérieur et iid'érieur du pied de la conromie rayonnante.
Sons-iacenlc au pli courbe, se trouve la couche sagittale du lobe occi-
pilo-tcmporal. Les circonvolutions de rinsnla. l'idin. lapisseiit, ]iar 1 iu-
Icriiir'diaiie de la ca|isule exicnie. la l'ace ex! crue, ci m \ exe dn pu la ni eu.
I. L'existence d'un c<'nlre d'iMi.i^;cs n|iiic|i;.s des letlrcs et des mois, localisé dans le pli
courbe, est admise par la majorih' di •^ ulisnvaleurs. l'our quelques auteurs cependant, ces
images visuelles verbales sicgernieiil ^l.iw- l;i uième rérçion que la mémoire optique géné-
l'ale — lobes occipitaux. Je ne coujprends pas très bien, je l'avoue, cette objection à l'oxis-
lence d'un centre visuel verbal, car du moment que l'on admet un ceiilre auditif verbal
indépendant du centre auditif commun, il n'y a i)as de raison psycliologiquo pour aduieltrc
(pie les rlioses doivent se passer pour la vision autrement que pour l'audition. Pour les
auteurs qui regardent comme douteuse l'existence d'un centre spécialisé pour les images
visuelles du langage, la compréhension de la lecture se ferait de la manière suivante : les
images visuelles des lettres emmagasinées dans le centre commun de la vision — lobes
occipitaux — viendraient directement réveiller les images auditives correspondantes el
c'est de celte manière que la notion du mot serait invoquée dans le langage intérieur.
Les faits anatomo-clini(|ues ne sont pas en faveur de colle manière de voir. S'il n'existail
pas de cenire visuel verbal, il serait impossible d'ex]iliiiupr toujours, par la surdité verbale
seule, l'alexie et l'agraphie de l'aphasie sensorielle. Nombreux, en ell'el, sont les cas, dans
lesquels, avec une surdité verbale très faible ou inéuie nulle, l'alexie et l'agraphie sont
complètes et totales. On ne peut dans ces faits, pour expli(|uer l'alexie et l'agraphie, invo-
(lu l.'l
du pi,
-es connexions de la zon
courbe, avec la zone visuelle ^'énérale droite et ^aurli^
elavec la zone mntiioe dos deux côtés. La ziuie du lan^-a^'e
est colorée en rouj,'e ainsi que les libres commissuralcs
et d'association qui s'en détachent ou qui y arrivent. Le
tiers antérieur de la figure teintée en gris foncé appartient
à une coupe vertico-transversale et les deux tiers posté-
rieurs à une coupe horizontale des deux hémisphères. La
zone teintée en gris sur la face externe de l'hémisphère
représenté figure 5 bis, indique le secteur hémisphérique
enlevé pour pratiquer ces deux coupes. — Arc, faisceau
arqué, réunissant le pli courbe et la première circonvo-
lution temporale à la zone de Broca et h la zone mo
C, cuneus. — Ce, corps calleux. — cff, lilms imIIch^:!'-,
ascendantes gauche et droite. — cff^,i\hrr- r:iilrM^is i -Imh
taies gauche et droite. — Cen, Cip, Ctrl, -..■;: ni- .ttÉhn
capsule interne. — CSgt, tes ctnirltr"; •;rii(iUii[t'> du sr^muiil |iu-.b
corlirnle du niemhre supérieur. —
[ lis ii>ii\ circonvolutions frontalec
i.ii\ < Il I tinvolutions troisièmes fron-
in-li iM-met rétro-lenticulaire do la
lo la couronne rayonnante.
f',, première circonvoiulii'n ti<'Ti!,ilr. - Z-'^, circonvolution de Itroca.— Fa. F'ti, frontales ascendantes
gauche et dioile. — A', Mi-vm,. (,ii,:iiine. — L,, prenïière circonvolution limhiquc — A'C, noyau
caudé. — NL^, NL„, les sej^nuMils oxiorne et moyen du noyau lenticulaire. — Pc, Pc', plis courbes
gauche et droit. — pcc, fibres commissurales reliant entre eux les deux plis courbes. — pcfy fibres
reliant le pli courbe gauche à la zone motrice du côté opposé. — pcf^. libres reliant le pli courbe
gauche ù ta troisième circonvolution frontale droite. — pco, fibres reliant le pli courbe gauche h la
zone corticale visuelle (lu même côté. — /;co', fibres reliant le pli courbe gauche à la zone corticale
visuelle du côté opposé et passant par le corps calleux. — pet, fibres reliant le pli courbe h ia
première circonvolution temporale du côté correspondant. — ;;fi', libres reliant lo pli courbe h la
première circonvolution temporale du côté opposé et passant par le corps calleux. — tel, fibres cal-
leuses reliant les deux premières circonvolutions temporales gauche et droite. — T,, première cir-
convolutiiuï tcmporab". — Th, couche optique. — VI, ventricule latéral.
112 sr:Mi(ii.nnii- Dr s)-sti':.mi; yEUVEUX.
Ces i';i|i|ini'K soiil il Miilaiil |iliis iiii|iiiil:iiits ii n'Icilir ipic : I " la vascii-
larisalidii ilr la /niic du laii^a;^(' l'sl iii(l(''|i('iiilaiili' lic celle îles i^anii|ii)iis
ceiilraiix: que la zone ilii laiii;ai;e recuil Ions ses vaisseaux de i'arlère
svivieiiiie el de ses liiaïuhes : (|ne eliaciiiie des i-i'i^imis de eelle zone
es| desservie en j;éin''ial |iai' une iiiaiiclie (|iii lui esl |ir(i|Me — arlère
de !■' |Hiiir la ii'jiiiMi de Unira el le pli aiili'rieiir di' l'insnla : ailère
du |ili ciiiiilie el du j;vi'iis su|iia-inai'^'inal pour le |di rouilie el la lii-
eoiividuliou |iiisir'iieuie de I iiisnla : ailèie leui|)oiale iiosh'rieure pour la
réi^iou de Weniirke ; '1" que les ailèies uoiiriiciéres qui se diMaidieul du
réseau pie-inéiieu jtour plonger dans l épaisseur du tissu céiébi'al sont
des artères lerruinales : les courtes ne dépassant pas les liniiles di' In
substance f^rise corticale, les moijennes s'épuisant dans la substance
Idanclie non dilléiencit'e. tandis que les longues convergent vers l'angle
latéi'al du ventricule laliMal el de ses cornes, et atteignent les faisceaux
eoiupails du pied de la eoiniiiiiie rayounaule et le faisceau compact des
libres calleuses.
Or la zone du langage peut être lésée en Inlalili' ou eu partie par une
lésion soit corticale, soit sous-corlicale. soit centrale. — Dans les vastes
rainollissenients consécutifs à l'oblitération du tronc de la sylvienne.elle
est détinite en totalité ainsi que les noyaux giis centraux. Ces derniers
sont respectés lorscpu? loblitération n'intéresse que le territoire cortical
de la svlvieiuie, mais au-dessus d'eux, la lésion atteint en prol'ondeui'
répendvme le long de l'angle externe du ventricule latihal el détiiiit
la substance blanche non din'érenciée du centre ovale et. à un degré
vaiiablt!, les faisceaux compacts de la couronne rayoïmante et des libies
calleuses. Les lésions centrales, situées snr le trajet des artères lenliculo-
striées et lenticulo-optiques. peuvent de même atteindre en hauteur
l'angle externe du ventricule latéral et détrnire la substance blanche
non dill'érenciée sous-jacentc à la totalité ou à une partie de la zone du
langage, voire même disséquer l'axe blanc des circonvolutions, connue
mon élève liernheim en a lapporté plusieurs exemples en 1901.
Les troubles aphasiques observés dans ces cas seront variables suivant
(|ue la région antérieure ou la région postérieure de la zone du langage
aura été inti-i'essée. Ils relèvent, à mon avis, non pas de la lésion centrale,
c'est-à-dire de la lésion du noyau lenticulaire ou de la capsule interne,
mais bien de l'extension de la lésion centrale à la substance blanchi;
sous-jacenle à la zone du langage. L'aphasie motrice ou sensorielle on
totale apparaît ici au même titre que l'héniianopsie. lorsque la lésion
i|iu'i' 1,1 disiiaiilion des iiiinj.'i's iiiiililives. |niisi|iio le siijel ne |iié>enle (|u'iin de^'ré très
■■illéiuié lie surdité verbale cl (|u'il comprend, souvent pres(|ue aussi bien et ijarl'ois niènie aussi
liieii ([uun sujet normal, toutes les questions qu'on lui pose à haute voix. Or, dans ces faits,
le lobe temporal est intact et la lésion siège dans le pli courbe, ainsi que le prouvent de
nombreux cas suivis d'autopsie. Le pli courbe enfin, ainsi que Je l'ai montré avec mon
regretté élève Vialet (1805), est en connexion intime avec le centre cortical de la vision.
Il est évident que, dans les cas dont je viens de parler, la cécité verbale el l'agraphie
sont sous la dépendance non pas d'une altéralimi du centre auditif des mots, puisque ce
dernier est ici intact, mais qu'elles relèvent de la lésimi du centre visuel verbal — pli
courbe.
moi /.7.t> /»r / i.V'..i',7-; in
(■('lllrjilt' s'(''li'll(l ;m\ ('(iiiclics siij:ilt;ili'> du hilic iP(ri|ii|ii-lriii|iiii;il cl
iillciiil le l'iiisciMii \isiicl.
A <'ùli'' (le ci'N \;is|i's l('>iiiiiv (■(i|-|ic;ili's <iii rriili;ilcs i|iii iiili''ri'>--rMl l.i
Idlalili- (le l;i Zdiic ilii l;m^;ij^r. (ui |ii'iil iili>ri\ri ili's h'-sioiis |p;irli('llcs
liaiiihlili'ralioii de rmii' un l'aiiliv ili-~ lu amlir-- cni liialcs de la svl\ iciiiic.
I,a li'sidii. [laiiiii^ l'cirl liiiiih'i'. |ifiil di'liuirc li"- .•iicniiMiliiliiiiis (■(■(pnc
j;ris(' cl axe lilaiic — i\r la ii''i:iiiii aiilc'iii'iin' un ilc la ii''^;i(ni |iiisli''iifni r
de la zone du laiij;a^('. allcindii' la siilislaiicf hlaiulii' iimi dillcrciicicL' ri
sfclioiiiiiT (Ml un point géuiMalcuicid liniilc. les l'aisccanx cniniiacls de la
ciini'ojnii' ravnnnanic et des Hhrcs calleuses. Taulùl la lésion de la
sid)slauce Idaiiclie non dillércnciée ne dépasse pas la (•éj;i(iii iuiinédial<'-
nu'ut sous-jaeente il la eoiiicalilé lésée; lanlol elle est i)eauc(iup plus
('•leiulue el se luolnufic sous des circonvolulious pai lois lorl éloij;uées du
lover corlieal, les is(daid du icsie de la (■(U'Iiealilé cérébrale. CCsl ainsi
ipie Idn peni voii' nue lésion lies liiniU'c de la ii'sinn antérienic de la
zone du laiii;age, l'user dans la siilistancc liiainlic non dilliTciiciée soiis-
iaeeiile à la rireinivolntion d cnccinic de la ^lis^nrc de Sxlxin--. cl is(di'|-
la réi;iou de WernicKe on le pli courbe du resli'dela ((niiealilé d'iébrale.
I>e même ou pciil \oii do lésions du ^yriis siipra-iiiarpinal se prolonger
en avaiil jiisipic sous I oi>einile ridandiipie el la r(''L:iou de ISiiiea. ou
seclioiiiier dans la proroiideur le seginenl po>l('ricnr de la coiniiiinc
rayoïiiiaiite el le faisceau \isuel.
l'aulres l'ois encore, la lésion ciulicale n'esl pas apparente à la con-
vexilé de riiéniispbère. Klle esl constituée par une lésion souvent t'oit
petite qui occupe le lond d'un sillon Isillon préceiitral, sillon |)aiallèle.
sillon intei-pariélal). on ipii intéresse la lèvre ()|)erciilaire de la scissure
de Sylvius et s"éteiid soiiveiit aux circonvolutions antérieures ou |iostc-
rieuivs de liiisnla sans intéresser les ganglions centraux. Cette ininiiue
lésion corticale s'accompagne d une vaste lésion .sous-corticale soiis-
jacente à la totalité, on à une partie de la zone du langage, lésion sons-
corticale, ipii en dedans peut atteindre l'angle externe du ventricule
latéral et (pii en dehors peut dissocier l'axe blanc d'une on de plusieurs
circonvidiitions de la zone du langage.
Ces vastes lésions sous-corticales, — ipi ClIes soient cons<''culi\es ii une
lésion cenlrale ou à une atteinte corticale ininiiiie d'un t'oiui de sillon.
— respectent les courtes libres d'association, les libres d'association iiitra-
corlieales. les libres taiigeiitielles et permettent, parlant, des associations
intcr-cmticales, bien ipi elles isolent plus ou moins coinplèteniciit la zone
du langage du reste d<> la ciu'ticalité cérébrale.
C'est sur la destruction plus on moins étendue eu liauteur, en |)r(d(m-
deur el en largeur de celte zone du langage et de ses laisceaux blancs
sons-jacents ; c'est sur le trajet plus mi moins éloigné du l'over primitil'.
des dégénérescences dans 1 un cl l'anlrc liéniisplière : c'est sur riiitégrité
relative de telle ou telle partie de la zone dn langage ou de la corlicalilé'
adjacente el par laijiKdle la lésion peut jnsiin'à un certain degré être
coinpeus(''(\ (pie doit pmter actnellemeiil l'étude des lésions de l'aphasie.
Dejeuine. — Séiniolol'ie. 8
ir, ><i:Mi()iO(iiE nu sysri:MH .\h:/tri:ix.
Or, rinU'iisiU'' des lioiihlcs ;ipliasi(|iies cl leur (liii'(''c lie soiil |i;is toujours
cl lu'ci'ssairciiu'iil piiipoi-lioiiiiellcs ii rextciisioii de la lésion. Tonici'ois,
les Iroiililcs a|iliasi(|U('s passagers, cnraliles, s'oliservciil de préréreiiei!
ilaiis les l('sions circoiisniles, siirtoiil loi's(|u"elles intéressent la région
anléiieuie tie la zone du langage et lors(|u'elles surviennent dans le
jeune iig(>, îi une époque on, du l'ait de la plasticité cérébrale, les compen-
sations par l'Iit'inisplièrc! opposé sont pins faciles. Dans celte qneslion
de (■onipensation, et lorsqu'il s'agit d'adultes, il faut encore faire entrer
en ligue de compte le degré pins ou moins marqué dans rambidextérité
lies sujets. Un ai)liasique niolcMir ambidextre, en ellel, — etj'aiétéàméme
de conslater le fait, — guérira plus facileineiil qu'un individu exclusive-
ment (Iroilici- et ganclier. Un gaucher cultivé et écrivant de la main
ilniile puni r;i guérir (rime aphasie même totale, tandis qu'un gaucher
illellic' pourra rester apliasi(|ue toute sa vie (voy. .Iphrisif chez les (/(iii-
rluTs. y. !IS .
(lu rompicud aisémeiit que,]iour l'étude actuelle des lésions de l'aphasie.
lidiM'i \aiiou iuacroscopi(|ne ne saurait suffire; il est indispensable de
loiijoiirs prati(|uer l'examen niici(>scopi(|ue en coupes sériées et colo-
riées de loni l'héinisplière, s(Hiveut même des deux, seule méthode qui
permet lie limiter nellcmciil les li'sions et de rt'sondre les jioints encore
litigieux de la (|nesliou.
Kii résuiiii'' la zone du langage peut donc être atteinte de deux façons
ililVereuIrs ; I" ou bien la lésion détruit une partie de cette zone ou de
ses lii)rcs iulriusèqnes ; '2" ou bien étant sous-corticale (die isole une
pallie de celle zone de la c(uiicalité cérébrale voisine.
Dans le |ii'eiuicr cas, — aphasies par lésions de la zone du langage;
aphasies par lésions corticales, — un centre d'images sera perdu p(mr le
malade; le plus souvent Um\ le langage int(''rieur sera atleinl et t(niles les
modalil('s du langage seroiil alfectées. Mais le pliénomèite clinique domi-
nant vaiiera avec le siège nièine de la lésion. La destruction de la région
de liroca pniduil Itipliitsic miilrici- lijpe liroca ; la lésion du gyrus siijira-
inarginal |iroduit Vdjihasic scnsnricUt' ; la cécité verbale relève de la
destruction dn pli courbe: la snnlllr rerliale est due à une lésion de la
partie |)ostérieiirc de la preiui(''rc temporale. Mais ce qui domine tout ici,
et je ne saurais lro|) y insistei', c'est que, dans toute lésion de la zoiu^ du
langage, qnid (|ne soit le si(''ge de celle lésion, tontes l(>s ino(lalil(''s du
langage sont d'm'dinaire troublées.
On peut donc |)oser c(mi!ne ri'gle générale (|uc le langage int(''rieiir
est alli'i('' huiler les fois (pie la zone du langage est lésée.
Pour les l(''siiius de la n'gion i\o liroca, il existe (|nel(|ues exceplions —
Irt's rares du reste — à celle loi. Ou a sigiiah', en elVel, des cas de lésion
de cett(! région dans lesipiels le langage iiiji'rieur élail intact, soit di's le
di'but — aphasie nudrice pure d'emblée, coiuiue dans le cas de Ladanie
el \ou Moiiakow. — soit apri'S un temps plus ou moins long, ainsi que
j'ai été à même d'en ciuislaler des exemples, l'ar conire, dans tons les
cas (le lésion corticale de la réj^ion sensorielle du langage — zone de
/7f')r/;/£'s /)/• i.AMiAdi:. u:,
Wci'iiickc cl |ili (•(iiiilif |nilili('s jiiMin'ici. le l;iiii;;ij:v iiil(''ii('iii ,i hm-
imiis {'[{' lioiivt' alIt'K'.
Aphasies pures. — l,()rs(|uc la li'"-iiiii >i('^(' fn drlnirs de ht /diir du
laiij;;ii;i', il l'sl de ii''|il(' nar ciiiilic i|iii' le lanj^aj^c iiiltM'iciii' soil iiilacl. Ici
nii cciilic d'imaj;cs du laiij;a^c — iiidliicos, aiidilixcs, visuelles — - cs|
sc|tarc. istdc par la Icsion. d'avec si's cuiiiicxiiiiis |iliysiolii^i(|iies. ilan>
Vaiilidsic iiioirirc iniri'. les Iroiiliies ne (Kiileiil (|iic sur le laiij^a^c parli'.
Idiiics les aiilres mndalilés du laiijiajic élatil iiilacles, les lilires d'associa-
lidii SDiis-jaceiiles an ceiilie de lîroca élaiil dcliuiles, ce deiiiier ne peut
plus aclioilliei' les cciilics des iilDilNciiicnts Ai' la laiii^iic. des lèvres.
clc, — iiperciiles Iroiilaiix. -- Dans la snrdilr vcrlxilc ///ne. laiih'd il
s'a<,nt d'un allaililisseineni des ionctioiis du ccnli'c aiidilil' idiiininii par
lésion lein|iorale liilaléralc (Dcjcrine cl Séricnx. l'ick. liarrclh. laiiirij,
ciininic dans le cas de l.iepniaiin. la li'sion csl nnilali'ralc l'I suiis-cnili-
cale. (]"csl dans des cas analdj^iics à celui ia|i|K)rlé par ce deiniei aiilenr.
ipii' l'dH peu! ('iiiclhc I liypolliése (pic la snrdili' vcrlialc pure relève d nn
anire iiii''caiii>iiie ipic dans les cas pr(''ci''denls. cl ipielle esl la consc-
(]nence d'nne inleirnplion des lilires ipii ndicnl le cenirc ciininniii cl
liilatcral de 1 andiliim an cenire des images andilives des mois. — si(''-
gcanl dans la partie imslérienre des denx premières circonvidnlions lein-
porales du cùlé gauche. Quant à la rcciti' vcrhale pure, elle esl la cuusé-
(pience, ainsi ipic je I ai HU)nlr('', d'une h'^siim i\\\\ ih'lruil les (ilircs
dassocialidu (pii rdienl le cenire cumniini de la vi--iiin - ccnlie liila-
léral — avec le pli conrhe gauche, cenire des images vism^Hes ||e^ mois.
Kn d'autres termes, dans la céciti' verbale pure, le cenire viMiel cuiiHnnu
n'es! |ilus en l'clalioii avec la ZdMc du langage.
PSYCHOLOGIE PHYSIOLOGIQUE DU LANGAGE LANGAGE INTÉRIEUR
ite 1 élude cliniqueel anatnniii-palliidiigiipic pr(''ci''denle, on |ieul déduire
le mécanisme du langage inli'ncnr cl I explication des diverses variétés
tic ra])hasie.
Langage iMiiiiiEuit. — Lors(|ue nous nous abandonnons au C(uus de nos
réilcxious, loi'sipie eu d'autres tci'mes nous faisons nrte de penser, nous
|iouvons le l'aire de deux manières (rès dillérenles. On bien nous pensons
avec des images d'objets, ou bien nous |icnsons avec des images de mots
et dans ce dei'nier cas nous caii'-oiis avec nous-mêmes, c'est-à-dire (pie
nous pensons à l'aide de noire laii:;agc inlérieur. Les trois cciilres
d'images du langage — auditives, molrices cl visuelles — eiilrenl eu jeu
dans réiabfnalion. dans le fonctioiiiieiTienl de noire langage inleiieni .
mais il un degré plus on moins pr(''p(Mi(l('ranl suivant (pi'il s'agit de tel on
tel cenire d images. An premier plan appai'aisscnt les images auditives.
Nous pensons donc, avec nos images auditives cl. en même temps (|iie
nous entendons nettement les mois résonner dans noire l'or iidérieur.
nous av(uis plus on moins conscience des mouvcniciiN ii(''cessaircs pour
iiG sKMKii.ix.ii: hij sysri:Mi-: xeuieux.
les iiroiioiiccr, liiiia;;!' .•iiiilili\c vciinnl i(''\i'illrr l'iiiiiii^i' iiioliicc ciiitcs-
|i(iMilaiili'.
La |ii(''i'Miiiii('iic(' (le rMiia;^(' aiidilivc dans le irit''canisiii(' du laii[;ag'('
iiilriiciir csl l'ai'ili' à ((inslalcr sur soi-inoriic. .Niius culcnduns, eu l'H'cI,
iKili'c pLMisi'o, c'csl une \(''rilalil(' \nix iulôiiniir ({ni ri'lcnlil en nous
l()rs(|ii(' le soir, dans le rccncillcnicnl ({iii [iircrdc le sonniicil, nous nous
laissons allof îi nos iiensrcs. c rs| cncon' inic image audilivc (|ue nous
cnli'udous avant de [lailcr à lianic voix, cVsl la niènic imago encore r|ui
appaiail ijuand nous lisons ou ijuand nous (''i rivons. Celle ]iré(''minenee
de limage auditive est faeile à comprendre, car c Vsl la |iremiére cré(''e
l(ns(|ue renlanl a|ipreud à parler.
Du l'osle, rexislence des images andilives es| demonlrée non seulement
par roliservation intérieure (jue chacun peut l'aire sni' soi. niais encore
par la pathologie mentale, ou, à chaque pas ainsi dire, s'allirme rexis-
lence de ces images verbales du langage. Que sont, en eilel. chez les
aliénés atteints de délii'e — de persécution ou autre — (|ue sont eu elTet.
dis-je. les voix (|u"ils entendent, si ce ne sont jias des images auditives
verbales? l/existence des images du langage est, en elTet, une des clefs
de voûte de la pathologie mentale.
Kn d'autres termes, notic langage iulérieui' s'ell'ectue à l'aide des
images auditives et motrices et c est l'union intime de ces deux espèces
d'images, qui constitue ce (pie l'on appelle la notion du mol. De même
(pie nous pensons àlaide de nos images auditives et motrices, de même
nous lisons en évoquant ces images — nous ne lisons pas eu ell'et direc-
tement et l'image visuelle du mol vient réveillei' l'image auditive puis
l'image motrice coirespondante. mms donnant ainsi la notion du mot.—
Il en est de même enfin pour l'é'crilure et avant d'écrire un mot, nous
l'enteiKhms résonner dans notre langage intérieur, (juaiit aux images
visuelles, elles jouent un n'ile |)lns elTacé dans le mécanisme du langage
intérieur on elles ont une action assiîz secondaire, elles sont en ell'et
(Tordre moins ancien et partant moins empreintes dans la corticalité. La
rormalion des images du langagecliez renfant se fait eu ellct dans l'ordre
Miivanl : a images auditives, [i images motrices, y images visuelles.
Le langage intérieur f'onctionne-l-il toujours de la même manière chez
tous les individus? Les images auditives sont-elles toujours au premier
plan? En d'autres termes, sommes-nous tous des auditivo-moteurs?
(1. Bastian, Charcot, ont admis que chacun de nous me! plus spéciale-
ment en jeu une variété d'images : de là la division des individus en :
auditifs, visuels, moteurs d'articulation (>l moteurs graphiques. En
d'autres teinics. du l'ail de r(''(lucation et de l'haliiliide. idiez chacun de
lions prédominerail ciilrc pour le mécanisme du langage intérieur.
(]ette conce|ilion ne me parait pas devoir être admise, du moins pour
rimmense majorité des individus.. Nous pensons tous de la même niaui(''re.
en iiK^ttant en jeu nos trois images du langage — auditives, motrices,
visuelles — et ci; sont les images aiiditivo-motrices qui prennent toujours
le [(remicr raiiir. l'ensoiis une clinsc ciiiicrètc et iininé(lial(Mni'iil nous
rUiiriU !.>■ hl I A.\(.M.IC. 117
rilli'ii(liiii> l("~ iriiils ii''si)iiiii'|- ;'i iiiili'c nrrillc. l'ii iiii'iiic lciii|is ijin' imus
,i\iiiis Ni iiitlidii (les miMiM'iiiciils lu'ccssiiiii's pour les iiriiiiniiccr.
la |ii('ii\c iniiiri'cli' |mmiI ciicorc T'In- (l(»iiii(''(' di' la maniric Miixanlc :
l'rciKnis 1111 soi-disaiil Nisiici cl iiiclloiis-lc en l'ace diiii iiiiil de sa lanj;iie
aiu|iiel il n'csl pas lialiiliié, cl on le \crra iiMiiU'dialeineiil ('pcler le mol
(>l en évocpier les iiiiaiics aiidilixcs cl iiiolriics. l'uni- c(iniprcnili(> le innj
il a mis en nsaj;t' Innies les imaf^cs iln lanj;a;ic.
I.a cliniipic, d'aillcnrs. est en opposilion ciiinplèh' a\ec celle llu'oiic de
la pi(''r'miiience de Ici un Ici ccnire du lanj;a<;(' elle/ les individus. Si la
clidse cxislail. Ic^ s\ niphuiics des aphasies seraienl des pins variables
suivani ipic I indiviiln allcinl '^ciail un siviicj. un andilildii un iiKiteiir.
C'est ainsi (pinii inulcnr puiinail siippculcr --an^ lidp ^c Irniildes nue
lésion dn cenlre andilil nn \isnel (ar. dans le |iieiiiicr cas, ses imajjes
visuelles el inoliices seraienl siirii>anlcs pour siip|d(''cr à la peile des
iiiiajies aiidilives cl dans le secoml cas. les iiiia;:i's moliices el andilives
siiriiiaienl à compenser la perle des imaj^cs visiielliîs. Le diajiiioslic de
l'aphasie serait donc des pins incerlains si. parlant du sym|)lôine. on
anivail à c(inclm-e à la localisation de la lésion, sans savoir préalahle-
iiienl — cl dans l'espèce la chose est iinpossihle — (pud est chez l'iiulividu
iVappi' d aphasie, la mémoire d'imai,ros prc'doininaiite. sans savoir en
d'autres ternies à (piel type ■ — visuel, auditil'. iiiotenc — appailieiil cet
individu. Oi-, je le répète, les faiist liniipics sont absolument contraiies à
cette théorie et les autopsies ilémontreiit (|u'un(! inèiiie lésion entraine
toujours les mêmes syinplômcs el cela. (|iiel que soit le de^ié' d(^ cnihire
présenté par le sujet.
La thi''orie précédeiile n es! du rcsic (|ii une applicalimi an ian^a^e
iiil(''ricnr de la doctrine des mémoires partielles — UK-moires partielles
i|ui par leur association nous donnent la notion des idées. — Dans l'(''tii(le
du lan^a^e intérieur, il faut l'aire eu ell'et une distinction complète entre,
l'idée et le mot tpii sert à représenter cette idée. Or. l'idée que nous avons
d'une chose n'est autre chose (pi'une association de plusieurs sensations
passées à 1 état d'images. Lorsque nous [leiisons d'une manière alistraite,
lors(pie nous nous représentons ineiilalementnn paysage, un monuinenl.
un tableau, une ligure, etc., etc., nous ne faisons pas de langage inté-
rieur, nous ne pensons pas avec des images de mots, mais bien avec des
images d'objets, C'est ici cpie les mémoires partielles entrent en jeu les
unes cl les autres, avec une intensih'' |ilus ou moins grande suivani ipie
l'iiidividu a telle ou Itdie mémoire — visuelle, auditive, tactile, giistalive,
oUaclive. etc.. — pins ou moins développée, mais dans ce cas il n'y a pas
de langage iiit('iicnr. (l'est |)oiir n'avoir pas leiiii compte île ces deux
modes de penser — |ieiiser avec des images d'objets el penser avec des
images de mots — (|iie l'on est arrivé à diviser, au point de vue du lan-
gage intérieur, les individus en visuels, andilifs, etc. Tel sujet — peintre
ou littérateur — pourra avoir une mémoire visuelle générale très dcve-
lojipée el parlant, il pourra évoquer nientaleineul et d'une façon très
intensive des leprésenlalions de choses ou d'objets une seule fois apcr(;us
118 SKMIOl.iii.li: 1)1 ^ysTHMIi XfHrEUX.
— liavsMjii's. .iiiiiiiaiix, li;;iii('s liiiiiiaiiii's. de. — Si (■"esl un |i('iiilri' il
pouri'a les ropioiliiiii' |iar le dessin a\('c mic grande cxacliliulc ou les
(lécrirti pai'la plume si c CsL un lilh'Tateiii.el cepenilanl, dans son lan^affc
iiilérieui, ce sujet no sera pas |»)ur cela nu visuel, mais bien ini audilivu-
nudeuc comme les aulres individus.
.lai. poni' ma part, étudi('' le lau^a^i' intéiieur che/, lui i^iand uomlire
de jiersonni's appartenant à joutes les classes de la S()(ii''l(''. e| . jus(pi"ici,
il ne ma pas encore éh' donri('' de rencontrer un sujet qui |)ensàt « en
lisant sa pensée ». Tons ceux ipie jai (d)sei'vés pensaient avec leurs
images anditivo-motrices, el dans le nombre, cependant, il s'en trouvait
plus d'ini, arlistes peintres on antres el ipii. pour la mi^moire i;('ii(''i'ale,
apparl(Miaienl à la caléj;oiie des visuels.
liien i|ne les images visuelles des mots soieiil chez 1 individu d'ordre
moins ancien (pn^ les images auditives el irnilrices, leur inlégiilé est
cependani alisolnment iK'cessaire poui" le langage intérieur, qui ne peut
i'onctionner normalemeni (pu' bnsipie ces trois centres d'images sont
intacts. La lésion de l'un de ces cenires retentit à la l'ois sur tous les
antres, avec prédominance des Iroubles sur le groupe d'images directe-
ment lésées. Dans tous ces cas l'agiaphie existe toujours. En efl'et, la
desiructiou de la région de liroca entraîne d'cndinaiie. outre la
perle du langage articulé sous Ions ses modes, presque toujours des
Iroubles latents de la leclure el de l'audition el l'agrapliie ('). La
desirnction des images andilives a pour conséquence la surdité vei'bale
avec tons ses corollaires: en outre la parole a perdu son régulateur,
d'oi'i la paralysie ou la jargoiiapliasie. enfin la perle de la notion du mot
exjdique la d'cilt'' veiitale el lagrajjhie. Si ce son! les images visn(>iles
des mots (pii sont détruites — lésion du pli courbe — la cécité verbale
et lagrapliie seront la conséquence de la desirnction de ces images, entlii
le malade présentera de la parapbasie, plus légère en général que dans
le cas |)i'écé(lent, et les symptômes de surdité verbale seront peu marqués.
Les aphasies pures s'expliquenl lacilemenl. La noiion dn nml n'est pas
troublée el parlant le langage intérieur esl intacl : l'agrapliie n'existe
jamais. Les ti'onbles ne se manifestent que du côh' du ceuire ((ui esl
privé de ses connexions avec la zone de langage.
J'ai insisté à plusieurs reprises sur un l'ail en ap|)arence assez para-
doxal, l'n malade atteint de surdité verbale complète reconnaît d'ordi-
naiie son nom lorsqnil l'entend prononcei' : s'il s'agit de cécité verbale,
il le dislingne an milieu d'auli'es mois et je n'ai observé jnsqn'ici qu'une
exceplion a celle règle. Le méd(>cin atteint d'apbasie sensorielle doni j'ai
rappiMlT' plus hanl l"(d»servalion ne reconnaissait pas son nom ecril en
mamisriil on en impiimi'. L'agiaplii(pie par a|iliasie de Itroca (Ui pai-
1. Les <>\ci'|jl ions à l:i loi (jénéralc qui vcul que. lois(|ue la zone de lii-oca esl tlélruite. le
langage intérieur soit altéré sont très rares, liaremenl aussi, je n'en ai jusqu'ici oliscrvé que
quatre exemples, on peut voir un sujet d'abord apliasique total, imis apliasique de Broca, récu-
pérer complètement son langage inlérieui- loul en restant aphasique moteur, c'est-à-dire
restant atteint d'apliasic motrice pure.
iipliJisii' sciisniii'lli'. iiiiii Nriili'iiiciil |i{'iil cil f:(''ii(''i';il sijiiicr Irrs (•(iirci-li'-
llli'ill iii,-ii-- il le r.iil |i;ii fuis ;i\i'c I;i laiiidilc' d'iiii '■iiirl niinii;il : rciiriKlaiil
l'a|iiiiisii{ii(' iiiiili'iir III' |ir(iiiiMi('i' (l'uriliii.'iiii' ji.iv nncnv mhi iiinii i|n iiii
auli'i' iiidl. i'.r i|iii [iiTsisli' If plus clicz r;i|ili;isii|iic . ce ^unl ii's iiii|iri's-
sioiis 1rs plus aiiririiiics, les plus iiilciisrs, li's pins iiiliiiics, les plus |i('r-
siiimclli's. les plus siiii\riil i(''pi''lc'TS. 1rs plus l'ami lirics. Les iliiaj^rs que
le iiialailc iiii'l li' plus sdiincuI ru jeu, ipii soûl ulilis(''i's le plus rn''i|iii'iii-
iiii'iil, Sdiil aussi les plus i'i''sislaiili's. (Ir il cliaipir iiislani Miiiis ('uli'mloiis
pi'diKiiii'i'i' iiiilii' iiiiiii: Il l'ipifiiiiiirul iiiiiis II' \ii\(iiis T'iril ou le si<^uoiis;
il es! l'Mi'pliiiiiiii'l au idiilraiii' ipir iiinis axons rin'i'asinii ilr Ir prn-
iiiiuiTi'. \iiisi I iinai^r innirii'c il ailirnlariitii ilii iiniii iiriiprc ilisparail
jiliis rai-ili'iiii'iil ipii' li's iiiiaLii's aiiiiili\i's l'I visiirllcs riirii'S|innilaiilrs,
iliiaj^cs ipii siiiil plus ruiliMiiciil riiipiriiilrs dans rcconr n'irliiaic.
Kiivisaj^i'i- iriiut' iiiaiiii'ic i^i'iuTalr. la plivsioliiyiL' palliolo<iiipii' des
aphasies avec alléraliou du laiii;a};i' iiiliMiriir — à savoir I apliasii' ilr
IJroca cl lapliasic sensoiielU» di' WiTiiicki' — se n'-sumo l'ii une (lerle
lies images de mi'iuoire qui dans le lanj;age iiiléiieur nous douiieiil la
iioliou du mol. e Csl-à-dire les images moliices d arliciilalioii, audilives,
visuelles de le mol. Haiis l'aphasie de iiroea, il exisie une amnésie pour
les images moliiies. dans l"a|thasie sinisorielle jiar lésion de la zone du
langage, il exisie une amnésie des images audilives el xisnellcs. Par
eoMire, dans les ajiliasies avec inli'-grili' du langage iiili'iieiir — aphasies
pures — ces images soni inlacles. Le mol l'Ianl dans le langage inli'-
rieur — comme dans le langage exiérieiir, du icsie — un ciiiiiplexiis
ri'snllanl de rassociation de ciïs Irois images, il n'exisie pas dapliasic
amnésiipie au sens propre du mol, car en ri'aliléchaipie variéli' iTaphasie
est conslilnée par une amnésie |iarlielle. c'esl-ii-dire limilée à la perle
(les images — moirici's ou sensoiielles — du langage. On ne ponirail
donc (loiiiier le nom géiiéricpie daidiasie amiiési(|ue qu'à l'aphasie lolale.
c"esl-ii-dire aux cas dans lesquels, loulela zone du langage avani disparu,
le snicl n'a plus à sa disposilion aucune des images du langage.
DIAGNOSTIC ET VALEUR SÉMIOLOGIQUE DE L APHASIE
Le diagiioslic de I aphasie el de ses dilir'ienles l'ormes esl facile ;i é'Ia-
i)lir. Pour les formes motrices, on se rappellera que chez l'aphasiipie
niolenr les alli'ialions du langage arlicnli' ne sonl piiint la conséquence
(l'un Ironhle dans le roiiclionnemenl des iirganes qui enlrenl enjeu dans
l'acte de la parole, el, jiar conséqueiil, on ne le conrondia pas a\ec le
ilysarlliriqitc ou VdiKiillirifjiw chez lequel les tronides de l'arlicnialion
(les mois sonl la conséquence dune paralvsie, d'un s|iasme ou d'iiiii'
alaxie de ces organes. {\o\. Dijsdrthric. ptirnli/sic iisruild-hulhaire el
bulbaire, jmraltjsie Inbio-iildsso-lari/iKii'c. )
Noions eiiliii la possihililé — assez rare du reste — de la coexisleiicc
chez un même sujet de l'aphasie motrice de Broca et de la dysarlhrie —
l-.)|i Sh-Mlnl.iii.lH DU S) Srf-:.\IK SERVEUX.
|i;ii' >vniln>Mi(' )isi'llilii-l)iill)aii(' Mii.-ijduli' ri di' la (lysarllilir. Ici riiciirc
le (lia^iioslic sera facile ii l'aiic en Iciiaiil coiiiiilc, (riiiic pai'l, îles
s\ iii|ilôliics (i(''|)i'ii(laiil (le la Icsinii de la icl;|(iii de llnica — alléia-
lidiis du laii<;aj;(' iiilériciir el de IV'ciiliiie — cl d'aiilic |iarl, de la
|iaial\sie des tllliscles de la lant:iie. des lé\res, etc., ddiil i(dè\e la
dysarlliiie.
I, aphasie iiailiice recnniiiie. il lesle à l'eclierclier si on esl en |)i(''sence
d'une aphasie ninliice Ivpe liinca. i' esl-à-dire avec alléialioii du laii^^^aj;!'
iiih'ricur nn d Uni' aphasie inohice pnre. (l'esl là un diai^niislie facile,
car dans 1 aphasie inohice pnre le lani;a;:e iiili'rieMr est inlacl, el pai-
laiil. le snjel acdnserM' la cnnipridicnsitin de la leclnrc! et pont écriie.
On se rappidieia aussi, Inrsipi nn se li'onve en présence dnn cas d'aphasie
nidh ice pnre. (pie celle fdiine n'es! pas l'orct'mt^nt el toujours priinilive
el (pie parfdis (die esl le r(di(pial d'une aphasie (pii a d'ahord (''té t(dal(' et
ijiii s'esl liansfdinK'e avec le leinps en aphasie de Broca, puis en aphasie
inoirice pure.
S'il (^sl li'('s facile en clini(pie de iccdunailre si l'dii a idl'aire à nue
aphasie de Iti'oca ou à une aphasie nndiice pnre, il n'en est pas do iiiêinc,
ainsi tpic .j<' 1 ai (h'ià l'ail reiuaiMpier, (juaiil à ce (pii concerne la locaiisa-
li(Mi de la lésion dans l'un ou l'aiitie cas, el, dans ce domaine, on n(!
peiil arriver (pi à des pi(d)ahilités, mais non à une certiliule ahsolue. On
lie |)('nl |dus dire aujonrd'hni (pie l'aphasie de lîroca est coiislammenl
pioduile pai' une lésion corticale de la répion de lîroca et que l'aphasie
iiKdiice pure relève toujours d'une h'sidu sons-jacente à celte région,
(le sont là des propositions vraies dans la plupart des cas, mais non dans
Ions. |-'.n ell'el. — ainsi (pie j ai pu le cdiislaler dans deux cas suivis
d'aiilopsie, — dans certains cas de l(''sidn sdiis-cdilicale de la réi^ion d(^
lîroca. le laiij^aiic inlérienr peiil élre all(''ri'' pendant un temps pins ou
moins hnij,;. On doit donc aujourd'hui lorstpi'on est en présence d'un
aphasiipie moteur s(> contentei" de i)orter nn diagnostic clinique (4 se
horner à re( liercher si le langage intérieur esl altéré ou conservé.
L'aphasie sensorielle |)ar h'sion de la zone de Wernicke (>sl d'un dia-
gnoslic facile. An |)remier aliord. le malade l'ail 1 imjii'ession d un
malade alleinl de siirdilé ou de confusion mentale, el souvent il semhie
allein! à la fois de ces deux alléctions. (iependant ce malade n'est pas
sourd, car il eiileiid el saisil la signification des moindres hrnits. Il n'est
jtas davantage alleinl de d(''ineiic(' ou de confusion mentale, all'eclions
av(H' lesipielh's on conl'ondail anlref(Ms l'aphasie sensoiielle. l'oiir peu
ipie W\\\ examine ces sujels. il esl facile de \(nr (pie leur intelligence
existe. (pioi(pi(' le pins souxeni diminiK'e, et (pie les Irouhles de la parole
doiil ils sont alteinls ne soûl point produits jiar des conceptions déli-
lanles ou un élal démenliel. (,ln(M(pi(' l'intelligence st)it en général allài-
Idie. les idées d(! ces malades soni en ellel noi'inales, cl j'ai connu des
;(phasi(pies sensoriids p(ni\aiil se lenii' an courant de leurs alTaires et les
surveiller. Le médecin, dont | ai parli'. l'Iail (l(>s pins remarqnahles à
cet (''uard. La sur(lit('' verhale. la ci'cili' vcihale sont également faciles
;"i iccdiliijilir il.iii> r;i|ili;isi(' scrisdi-icllr, cl il ii'\ ;i |i;i~- lien d'iiisisliT i'i
<tI l'i;;!!-.!.
Avec l'a|ili;isi(' Ii'kc. I\|ic rnoci. le (li,i^iiii>lii- rsl l'.irili'. I.c plus
Sduvcnl le si-usdiirl c^l un liH|ii;iit'. un nciIiimix, cl il ( ^-1 iilicinl lanh'il
(le |i;ii-iiiiliasic vraie, tanlùl. cl c csj je cas le |iImv nidinaiic. Ai' jai-ima-
|iliasi('. I,'apliasi(|nc niolcnr. an cnnliairc. n a <|uc {icii ilc imils à sa iIis|m)-
siliiMi, en ^r-nt-ral, liinjunis les mêmes, clic/ Ini la sinilili' vcilialc l'ail
(lél'anl — lii(Mi (|ne IV'Vdcalinn spnnlanée des imaj^es auditives soil alléréc
(Thomas cl licuiM l't ipi'il ail paifois un peu de peine à eninpicndre
(|naud (Ml Ini parle rapidemenl. — La cécilc \erhale esl l)eaue(iu|i inuins
accus('c: enlin. pnin IV'ciilnre s|)onlan(''i> cl sons diclée. I'a^fa|iliie esl
complèle, sauf |i(iur i|nel(|ues mois rainilieis cl siiiloul pour son pro|ire
nom. L'aphasique sensiniel pivsenic hien. dn e('ili'' de Léciilure spontanée
et sous dictée des lionldes analogues — iiiioiipic parfois ces malades
soient, non agraphi(|ues à |ii()premeid paiiei'. mais l)ien jarj:ona;4ra-
pliitpies — mais l'étal de la copie esl très dilViMcut dans les deux cas. Le
sensoriel eu ell'el copie servileuient, l'imprimé en im|iriuié, le manuscrit
en manuscrit. Cet (''tat de la copie a inie r('eMe importance diaL;riostii|ue
dans les cas donlcu\. i\'o\. plus loin Mlvrdtidiis i\r l'rcrihur clic:- lis
(iplidsliiiics.]
Il peut arriver enlin — l'orl rarcmciil du leslc — (|iie rap|]asi(pic sen-
soriel, au lien d'circ lui nciIjcux parapliasii|ue ou jar;^oiiapliasi(pie, tass(!
rimpression d un a|)hasi(pie moteur et ne parle presipie pas dlejerincel
Thomas, l!)0't| cl, dans ci's cas, le diagiioslie d'apiiasie totale se prc'seii-
tera d'ahord à respi'it. Touterois, si le sujet est jai'g(mapliasi(pie pour les
(luel(|uos mots ()u"il prononce, l'existence d une aphasie seusori(dle s(M"i
très probable. Dans laphasie sensorielle enlin, la lésion siéjicant eu
arrière des centres moteurs, il n'y a jias d"h(''miplégie, tandis que labsenctî
de ce deinier s\iii|itôme esl tri's rare dans l'aphasie lidale. Ce sera dou<-
un i''h''nicul fort imj)orlanl de diagnoslic.
L'aphasie nu)trice, l'aphasie sensorielle, an lieu de survenir chez nu
sujet normal ius(|ne-là. |)euvent apparaître chez des individus à inlclli-
<;ence jilus ou moins allaiblie ou atteints de conceptions (lt''lirantes. Dans
la paralysie jiéliérale, l'a|diasiedei>roca. l'aphasie de Wernieke ne sont pas
des complications très rares et. ainsi (pie IHnl nionire S(''rien\ et .loll'roy,
il existe une paialysic générale à rormc sensorielle. Le diagnostic chez
les paralytiques géni'raux esl toujours facile à (■laldir du fait même des
sym|it("imes de paralvsie générale concMunilanls.
(JuanI an diagnostic de V aphasie oijI'kjuc, de la ci'cité ijsjiclii(]uc. pln''-
nonii'Mies (pii accompagnenl parfois laphasie sensorielle, il est implicile-
nieiit contenu dans la symptonuihdogie de ces (lill('r(Mils (''tais (pie j ai
exposés pr(''ci''demment.
L'aphasie totale — h'sioii de la zone du langag(' tout entière — est
facile à lecounaitre. Les svinpt(")ines sont ceux de l'a|)hasie inoirice asso-
ciés à ceux de l'aidiasie siMisorielle. à savoir : perle com|)lète de la ]iar(de
sans paraphasie on jargonaphasie, snrdit('' el ((■■cité verbales lirs mai-
\n SÉMintd(,ii-: nu système nerveux.
(|iit''i's, ;i^r;i|iliii' |i(Mir ri'ci'iliMc s|iiiiil;iiir'(' cl sous (lich'c, cdiiie sci'vile
(|iiim(l ciicdi r clli' csl |)(issil)l(' — cl cVsl Ij nue iLiiliiiihiiilé assez rai'(>
('•laiil ddiiiM' II' Liraïul airiiiMisM'iiii'ii! ilc riiilcllii^ciici' (jiii cxisle eu
uéuérai chez ces malades. — lai iinlrc rin''uii|iléi:ic dniile ici csl à peu
près Cduslaule.
I,('S aphasies sensorielles pures, — siirdilc rcrixilc jiurc. (-('cllr rcr-
baie pure. — soid faciles à rccoiinailrc cl à dillV'rcucicr ilc l'apliasic
s('us(ii'i(dlc par lésiou de la zinic du lanuaj^i'.
Mans la surdité verhalc jinrr. (ii'i la svui|il(irual(do;.;ic csl i(''duilc à la
|icrle de la couipivlicnsiini de la |)arulc paih'c cl de l'ccriturc sous diclce,
le lauj;a;^t' iidcrieui' est iiilacl. Ou cliidi(;ra létal de l'oreille interne, car
l'reuud a lunnlrt' ipic des lésions labyrinlliiqucs pouvaieiil se ti'aduire
par de la suiilih' xcriiale sans surdih'' propreineiil dile. L'alisence de
lésions de ce! appareil uuc l'ois conslali'c, le diaj^iioslic esl des plus
sini|iles à élaldir.
i.a i-i'clté verbale jutre. caracléiisée par Tintégrilé du langage inlé-
ri(Mir. la cécilé verliale, l'Iiéniianopsie iiomouynie droile et la copie ser-
vilc, csl (■■galenicul d'un diaguoslic facile. On ne la confondra pas avec la
cécilé rcrbale avec (Kiraphie, relicjual dune apliasie sensorielle à locali-
sation prédoiniuaul dans la ri'gion du pli courbe. Dans cette dernière
variété le langage iiUériinn" est alléré, il existe ini certain degié de sur-
diti' verliale, de la parapliasie ou de la jargonapliasie et de i'agrapliie
pour l'iMiilnre sponlauée el sous dictée, tous pliénomènes qui l'ont
couipièlemenl défaut dans la cécité verbale pure. Dans la cécilé verbale
pure, en effet, la compréhension de la parole [larlée. la parole articulé(>,
IV'crilui'cspontanéeelsousdictée, rintelligencesont absolument normales.
Il me parait inutile d'insister longuement ici sur les causes possibles
(le l'apliasie. Toute lésion, (|ui poiieia sur la zone du langage (ui sur ses
connexions, donnera naissance à une (l(>s variétés d'aphasie.
bes tranniatismes, les tumeurs cérébrales, les méningites comprime-
ront la zone dn langage. Les lésions destructives relèvent le plus sou-
vent d'nue all(''ration vasculaire. Le lainollissement, qn'il dépende d'une
thrombose ou d une cndiolic par lésion cardiaque, comprend le plus
grand noinbr(; des cas. L hénioiragie cérébrale est moins souvent incri-
minée, car elle siège assez rarement dans la corticalilé. A côté se rangent
toutes les maladies infectieuses : causes productrices d'artéi'ites on
d'enibolies. ('irip|)e, pneumonie, variole, lièvre typho'i'de, actinomycose,
Idetinoiragie cl surtout la syphilis. Mais dans tontes ces aU'ections, la
variét('' dajiliasii" dé|)eud uniquement du siège de la lésion. La localisa-
tion lie la lésion, et inin sa cause, règle toute la svmplomatologie.
Des symptômes d'aphasie motrice ou sensorielle peuvent apparaître
l)assagèremen( pour s'établir ensuite d'une manière pins ou moins délî-
nitive. L'aphasie iiilennillenle est itien coninie chez les vieillards (Vul-
pian), dans l'arlérite cérébrale syphilitique, dans les tumeurs el les
méningites de la convexité. On l'éserve le nom d'aphasie Iraiisiloire aux
symptômes aphasi(iues en général de courte durée, (jue l'on observe à la
rn(ivi:i.i> nr i.wi.m.i-:. \n
--nilc (riii(ii\i(;ili(iiis crin/rncs iiii ciuldi/riirs. I. ;i|iliasic |iassii;;i'ic ;i ('■li-
en clli'l rciirdiili'i'r (lan■^ r('iii|iiiis(iiiiiriiii'iil |iai' la liclhiddiU'. I'(i|iiiiiii. le
cliaiiMc iiiilii'ii. II' laliac. le |il(iiiili, le \riiiii des s('r|M'nls. Mans les cas
(riiildxicaliiiii ('M(l(iL;riu' aiilii-iiil(i\i(arKMis ^ (iii iiliscixt' assez l'ré-
(|iiciiiiiiciil (le I a|iliasic imiliicc un scii'-inicllc. ainsi. |iar cM'niiplc. dans
le dialièlc et <laiis la i;iinllc. Klli' a r\c (■■;;al('nicid si|irial(''('. loii rarcincid
lin rcsh'. dans la nii^iainc. rn iiailicnlicr dans la nM^i'ain(Mi|ililahni({U('.
Mans i'nrcniic, cnlin. I aphasie inntiice on sensorielle n"esl pas très rai(!.
.le nienlinniierai encore Taphasie p()sl-('pilepli(|ne. en pai'licnliei' dans les
cas dV'pilejisie paitieile cliez les dioilieis el didiiilanl p.ir des convnlsions
dans 1,1 nioilié droite de la Ixinclie ou de la l;ini.;ne. .le signalerai anssi
l'aphasie passagère snivcnanl à la suite (rune (''niolinn : ici c'est l'hysli'fie
(|ui est assez son\enl eu cause, (lu a encore si;^ual('' I aph.isie inlerniil-
leule dans des cas dladuiinthiasis intestinale.
\.'liijslt''ric peut aussi donner naissance à inie aphasie, roulel'ois on
rencontre, chez ces malades, iiien plus souvent le ninlisuu' ([ue laphasie
uiotrico véiilable. Dans ces cas, en outre, récriture est picsqne toujiuns
conservée, et le malade ipii ne peut dire nu seul mot, parfois ne proférer
,iucun son, écrit de\;uit vous son histoire avec la plus grande i'acilité.
l'arl'ois le sujet ne peut (''ciire (pie dans certaines condilious. (l'est ainsi
ipi'uiie de mes malades, totalement incapahie d'écrire avec nue plume
lui in(d (pielcouque. même son projire n(un, l'ciivait très facilement el
liés coireclenu'ut avec un craxon. (Juand l'auraphiii existe, elle se
UH)ntre pour l(udes les vari(''l(''s d"i''criture, elle est totale, absolue; elle
existe jiour lécrifure spiudauée, sous dictée et (i"a|)rès copie, (diez la
femuie d'uu collègue, j'ai couslalé, après une période de nuilisme a\aul
dnii' une douzaine de jours, des troul)li>s de la parole caractérisés |),u le
fait (pie la malade ne ]>ouvail désigner les olijets i)ar leurs noms mais eu
dénommait leurs propriétés et leurs usages. Il existait aussi chez elle de
la paragraphie. Tous ces phénomèiies disparurent rapideiiieul par la
suggestion ii l'état de veille. WCriiiike. Moliius ont signalé des cas
d'aiihasie sensorielle livstériqiie, avec siirditi' et cécité verbales, para-
phasie et paragraphie. Raymond ( liS!t9i a rappinli' deux cas de surdil('
verbale pure observés (diez des hyslériipies.
I.e diagnostic de l'aphasie hystéiicpie est très important, car de lui
dépendent le pronostic el hï IraiteiiuMit. H est du reste des plus faciles à
établir, et les syiupt(")ines disparaissent facilement |)ar l'emploi de la
méthode suggestive sous diverses formes. (Vov. Mutisiiif Inisiériquc.)
DES ALTÉRATIONS DE L ÉCRITURE CHEZ LES APHASIQUES.
DE LAGRAPHIE
On désigne, sons le terme géiiéricpie il'agraphie, les troubles de récri-
ture que l'on rencontre chez ces malades, (les troubles furent étudiés
pour la ])remière fois par Marcé, en ISMi. Trousseau, auquel on doit des
travaux si importants sur l'aphasie, s'occupa beaucoup des altérations
ir, sr^vinroniF nu SJ's/vVi/f xi:i:vi:rx.
(le IV'ciiliiic clic/ les ;i|ili;isi(|iics. Il iii(iiilr,i en oiilic. ainsi (|ii(' (iairiiiici-.
(|ue les a|)]iasi(|ii('s inolciiis — les seuls i|iie Ton eoninit à celle é|to(|ii('
— écrivaitMil aussi mai (|n'ils |iarlai{>iil, pro|iosili()ii (|iic les recherches
|)(isléi'ienres oui nioiitré èlre parfaileinenl exacte pour les ajjhasiipies
miileiirs corlicaiix. (les liouhles fh; récriture lurent encore étudiés en
I.SdC), par II. .Jackson, par Ogie en I8()7, ijui créa le mol agraphie et en
hSCi'.l par ('.. Ilaslian. Depuis lors les alléralions de l'écriture chez les
apliasi(|ues oui élé étudiées par un grand nombie d'aulenrs. Kxner.
(iliaicol, l'ilres, Liciilheim. Wernicke, Dejerine. Byrom-Bramwell, Willie.
Mirallié. ('.. lîaslian, \. Mouakow, C(dlins, elc
Les alléralions de l'écrilure, Vat/rapliic. consliluenl un svniplùme
liaiial de certaines l'ormes d'aphasie motrice el sensoi'ielle.Ilans ra|)hasie
niolii(\', du l'ail de rhémi|)légie di'oilc! (|ui coexiste le pins souvent,
r(''tiide de l'écrilnre de la main droite est souvent impossible. Lors((ue
riiéiniplégie est très peu accusée, on aura soin d'étudier lélat de la moti-
lité el de la sensibilité de la main et des doigts, avant de mettre sur le
compte de lagraphie des Irouiiles de l'écriture tenant à l'hémiplégie ou à
l'aneslhésie. On ne décrélera dmic agraphiipie tel ou lel apiiasi(jue moteur
(■(■rivant défectueusement, ((ue loi^siiue le malade aura conservé une
motilité et inic sensibilité de la main et des doigts sul'lisaules yiour cxé-
cul(M- certains mouvements délicats, boulonner ses véhéments, coudre,
Iricolei', elc. Ihi reste, cette distinction entre l'état de la main droite el
celui de la main gauche chez l'aphasirpu» moleur n'a ])as grande impor-
tance, car un sujet normal, même peu cullivé, apprend assez vile à l'élal
normal à se servir de la main gauche pour écrire el, dans l'apbasie
motrice avec hémiplégie droite, l'étude de 1 écriture de la nuiin gauciie,
— surtout lors((ue l'on a ('■(bupié pendant c|uel(|ue temj)s le malade — est
tout aussi probante que si, le sujel u étant pas hémiplégique, on pouvait
élmiici' chez lui l'écrilure de la main droite. Eu ell'et, dans ragra})hie par
aphasie motrice ou sensorielle, les Ironbles son! les mêmes, (jue le
malade ('■crive a\cc Inné on I anire main. Je ne connais qu'une seule
exception à celte r(^gle cl ay.int liai! à nu cas d'agraphie limitée à une
seule nuùn, — agraphie de la main (linilc. — Ce cas a élé rapporté par
Pitres en IS8i et j'y reviemliai pins loin. Dans l'aidiasie sensorielle, par
contre. I iK'niiph'^gic l'ail (li''ranl cl I ('■crihirc de la main dioite esl d'une
élude l'acilc.
A\;nil (I ('■nnmi'^i'cf les dill'('Tcnls Ironbles i\r I ('■crilnic (pie Idn peni
observer chez les aphasi(pies, je l'erai reniar(picr (pie dans l'élude i\u
svmpt('ime agrajiliie il Tant, chez chaipic malade. (''Indiei' isolément les
Irois modalilés de r(^ciilure — sponlaïK'c, s(nis iliclée el d'ajirès copie.
— Il lanl. cnlin, n'acce|iter coinine exemple! d'écriture que ce qui a ('U'
(■'Cl il |)ar le malade sous les veux de l'observateui^. Souvent eu ell'el les
apbasiipics — les moleiirs surtout qui, comme nous allons le voir, ont
conser\('' la l'acnllt' de copier — lorsqu'on leurdemande d'écrire (piehpie
chose. \(ins app(M'lenl le lendemain, coiinne exemple d('^crilnrc spon-
lanéc. la copie de ipichpies phrases d im li\ic on d un journal. l'Ins sou-
Ti!ori;f.f:s ni' i aX'.mu:. i>:,
M'iil ciicorc ils se Imil l'ciiic (|iu'liiui's [iliiiiscs |i;ii- un ciiniai aile île la
salli', |)iiis les cniiiriil rm i l'clciiiciil. (Test l;i uni' |iarliciilaiili' iir-jà
sijiiiali'O aiitn'l'iiis |iar II. .la( Umhi cl i|iii' j ai él(' à iiiùiiii' do r(iiislal('|- |ilii>
il inic lui--.
De (•(•> Iniis iiiodalili-- dr i'rt litiin'. 1rs plus muivciiI li'srcs sciiil Ircii-
y -Il
1 n
;^
(>
i
liifc siMUilaiiéi' et 1 ('■ciiliiic sniis diclri'. I.'ailc de cdiiicr ol en cllcl |)lii>
froiiiuMiiiiient cunservi''. La cliosc t^st l'acile à couiiircmln'. cai' ccl adr
si'M'Ciilt' souvent dinit' inaiiit'ic plus ou moins niétaiii(|U('.
l/a^'iapliif ptnit porler sur toutes les modalités de l'éi rituie — spon-
tanée, dietée, eopie — ou seulement sur l'une on laulie de ces variétés.
lîfi si:mi()i.()(;/i-: nr s)-srÊMh' neuvki'X.
Ihiiis II' |iicinicr c.is. clic c^l dilc Itilalc cl diiiis le sccoikI, pin'Iiclli'. iljiiis
l'iiii ciniiiiic (l.iiis I .iiilrc cas, clic pciil cire coiiipIcU' on iiiC(Hii|ilclc.
Taiih'il en elVel. (|iril s",Mi;isse de rccriliii'c spordanée, sous dicli'c dii de
(•ii|iic. raL:iM|iliic csl Inlalc. le malade esl incapable d'éciire, IVil-ce un
>cid Miiil : il ne liacc i|iic des Irails inliiiines on inconipréhensihles, ou
plusieurs hi'ilons (Ui ronds de file e| s'arrèlc Ion! (''lonné. Tantôt il pent
(''ciiic ini on plusicuis mois, ii(''U(''iMlcmenl lonjours les mêmes: le plus
sonvcul ("esl son nom, son pi'(''uom, sa sij^nalurc, pai'l'ois sa profes-
sion, son adicssc. ipi il ('■( lil sans ilisceriiemenl en réponse à toutes les
demandes, (pTil s'agisse (r(''(rire spontanément ou sous dictée. Dans ces
dillérenls cas cntin, les essais d^'criture sont très |)énil)|ps cl les malades
V consacrcul ini lemps 1res lon^. Parfois, le malade (''cril lisiblement et
(■(H'rcclcnicnl les deux on hois pi'cmiers mois dune phrase dictée, puis
la falii^ue survenani, il se mel à l'crire plusieurs fois de suite son nom
on son adresse. Connue ccriaiiis aphasiipies moteurs en parlant, ils ont
(Ml ('crivanl l'iuloxicalion i\u cerveau par lui mol on pai' une svllahc.
['arfois, ((unnic le malade de Marc('', ils ('■cri\cul la prenii(''rc syllabe
des UKds seulemenl. (l'csl là lonlefois nfie parlicnlarilé (pi il ne ma pas
('lé donné juscpiici d'observer.
Ifautres fois, le malade n'es! pas a;4raplii(pie an sens |)roprc dn mol, il
('■cril assez facilemcul, les lellrcs soid bien formées el parfaitement recon-
uaissables, mais leur réunion ne cousiilne jdiis (|u'un asseml)iaf;e de
caracl('rcs et de syllabes sans ancniie si^nilicalion. Dans ce cas, en
d'autres termes, il existe de la pnrcKirapliic. Parfois enfin le malade écrit
correelemenl non seulemenl les lettres mais aussi les mots. Cbaque mot
a un sens correct, mais ils sont m(''lan^(''s de telle sorte que la phrase n'a
aucun sens. Ici le malade pr(''senle de la parapliasie en écrivant. Cette
forme est lr(''s rare, je n'eu ai observé jusqu'ici ipi'un seul exemple.
Pins sonvcul on (diseivc un mélauj^'c de para^i'a|ihie el de |iai'apliasie
(tif(. 4 et :>).
Cerlains malades ont perdu la faculté d'écrire spontanément el sons
dicli'e, mais pourront copier facilement en transcrivant l'inq^rimé en
manuscrit, laudis (jne d'autres, agraphiqucs égalenienl, Iransciiront
l'imprimé en imprimé. D'autres erdin, écriront comme à l'étal normal
spouhuK'meul el sons dictée, mais ne copieront (pi'a\ec peine el liait
pour trait, comme s'il s'agissait d'un dessin tecbni(pie, examinanl clia(pie
jamliajic pour s'assurer de ICxaclilnde de lenr dessin. Ils repiddnisent
rimprinn'' en inqn-iuK', la cnisive en cni'sive et s'ari'(''lcul iuslanta-
ii(''ni('nl. sans in(''me linir la lellre conNnenc(''e. (I(''s ijn'on lenr relire le
miiil(''le de devant les \en\.
\\cc (les lididdes lr(''s inar(piés dans r(''crilnre des lellrcs, |)ail'ois tel
malade écrira racilemeni les cliifl'res arabes, Iracera c(ureclemeut des
liyures de f;éomélrie, dessinera plus ou moins exactement des objets de
ménmire. Mais, du fait (pie ces sujets peuveni tracer plus pu moins cor-
recleinent (les cliilVrcs sm- le papier, il ne s'ensnil pas qu'ils aient con-
servé intéji'raleuienl la facnlh' de calcnler. l.'aj^i'aphiqne par aphasie
ri!(ii'i!i.i:-s m I \.\i,M,i-:
iiiiilricc fdilirjili' |)(Mil >(ni\riil riiiir en \ iiiclhiiil plii^ (ni iiniiiis di'
li'iiiiis — (le |ii'lil('s (iiirialioiis (raiilliiiirlKiiii' — .Kldilicin (iii s(mi>Ii;i(-
tioii d'un potit iiomlirc de cliillVcs. I,;i iiiiilli(ili(:ili(iii cl l;i dixisiiui scnil
|mf conlit' bcaiicoiip plus i.iiciniMil rimscrvà's clioz ces iiialatlcs, cl cela
se compiciKl. cai' il s"a^il (roiK-ialioiis cxijicaiil un clVoii ccrchial plus
CdUsiilcialilc. riaiis l'aphasie scusoricllc ces Irduiiies soiil eiicdre plus
acccnUiés. La faculté de calculci n'csl conservée irilégralenient que dans
les cas d'aphasi(>s /»nrx, aphasie Minliice pure, cécité et surdité verbales
pures — c"est-;i-dii-(> dans les cas oii le lau^aj:!' iuli'rieur est uoiinal cl
parlant rintclligence intacte.
i?s !>i:\iini tii.ii;- Dr m >t/M//;' .va'/.tat.v.
(!(>> (lilltTciilcs varii'li's de Iroiilik's de rrcr-iliii'c ne sOliscivciil nas
iiKlilVérciiiiiicnl clie/ tmis les a|iliiisi(|ii{'s iiiolciirs cl sciisdiicis. cl cii |iar-
liciilicr dans lonics les \aii('l('s d'a|iliasic. Il existe à ce pdinl de vue dos
|pai liciilarilt''s s|iéciales à eiiaeiiiie d'entre elles. Anssi |i(inr ('liidiei- le
s\in|iiriine aj;ra|)liie et l'iahlir sa \alenr st''iniol(i<i'i(|ne, est-il ii('C('ssaire
d ('Indier lélat de 1 éciitnie an conis des dilléicntes variélé.s dapliasic
iri(diice el sensdiielle. .rajonleiai enlin que lagrapliie est lonjnnrs hila-
Iridlc et i|ne l()rs(|n'nn malade ne ]ient éciiic avec sa inain droite, il ne
le peni jias davantii^c avec la main gain'he. Il n'exisic jnsfpi'ici (|n"nne
senle exceplion à cette rci;lc. c'est le cas de l'ilres dont j"ai priVédcm-
rnent parlé.
Diagnostic de l'agraphie. — ,1e ne m'étendrai pas snr les dillc-
rcnls trnnldes de l'écrilnre, des pins lacilcs à distin^nei' de 1 agraphic,
relevant de Ironihlcmcnts on dalaxic des membres, tels ([ne ceux que
Ton reinonlie dans la scléiose en plaques, la maladie de Parkinson, les
lrend)lemenls de causes diverses, l'ataxie des membres supérieurs, la
cianipe des {'ciivains, etc. Dans ces ilillérenls cas la l'orme des lellres
est plus ou moins nn)di(îée, l'écriture parlant ])lus ou moins illisible,
mais il s'a^iit ici de troubles d'ordre purement moteur et le langage inté-
rieur est loujonis iiarlaitenn'ut intact. Par contre, dans la paralysie géné-
rale an\ tidubles de l'i^criture relevant du tremblement, c est-à-dire dune
oiiuine pnreiiieiit mm''! aiiirpie. il peut s'en joindre d'antres d oi'igine psv-
cbiipic.
Les troubles de IV'i riluii', I auraphie. ([ne l'on conslale dans Vapraxie
molrice ne doivent pas être conlondus avec ceux (jue l'on observe chez
les aphasiques. Chez lapraxique, en ell'et, ces troubles sont la consé-
quence (le l'apraxic, le sujet ne sachant plus se servir de sa main pour
écrire. Lorsque l'apiaxie porte siw tous les mouvements et c'est le cas le
plus oidinaire,il est facib; de voii' que les troubles de l'écriture sont la
conséquence de l'apiaxie motrice, le sujet ne sachant plus se servir de
sa main pour écrire, comme dans le cas de Hcilbronner (1906), enfin
chez l'apraxiquc le langage intérieur est d'ordinaire intact. Mais il y a
des cas d'apraxie dans lesquels l'inhabileté ne porte pas sur tous les
monvemcnis. C'est ainsi que chez l'agraphique de Liepmann et Maas
( 1907) il n'v avait pas d'apraxie pour les mouvements ordinaires du bras,
tandis (ju'il y en avait pour d'autres. Dans ces cas. les auteurs font
icmaïquer que c'est surtout à l'apraxie que sont dus les troubles de
l'('H-riture, mais |ias nni(|ueMient, car chez leur malade le langage inté-
rieur n'était pas conipl(''leMient intact. (Voy. Aprarie.)
L'existence de l'agraphie une l'ois établie, il faut recoiuiaître à (|uelle
vaiiété l'on a allaire et |(aiiant étudier les caractères qn'(dle présente
dans les dilVérentes formes de l'aiihasie motrice et sensorielle.
État de l'écriture dans l'aphasie de Broca. — Êcrihire sjKinlaiirc. Le
n(ala(le écrit spontanément son nom, plus rarement son prénom, excep-
I linllll /;■> /// / .LV',.1',7-;. I-M.l
liiiiiiiclli'iiiciil ^iiii lirii (le ii.iissjiiicc. le iuum di- s,i rciriiiii' ri ilc si'S
t'iil'anls, liit'l'. If iKiiii t'aiiiilii'i'. I'!l, cliosc i'ciii:ii'(|ii;ililc. il l'ciil smi nom
tl'iiii liiiil. sans liosilcr. en si;;iialui'(', sans (inblicr le |i,ira|)lii': rc n'csl
|ias |Mini' lui un asscnilila^c de li'llrcs. c'csl un (•iiililènic. nu dessin |ii'i-
souucl, inliuic. ([u'il li'acc uiacliinalcinciil (ii;;. (i . Kn dcliois delà, le
malade csl iMca|iai)lc de liadnire sa pensc'e par ri'eiihn'e. de laeoiiler
riiisldii'c de s;i Mialadie. A nu de;^ié (ra;;ra|diie iimins a\aii((''. le malade
jK'nl éeiire (jnehiues raix's mois, dos lamlieaux de [ilirases. Mais l'aplia-
si(|ue molenr. lype Itioea, écril aussi mai (|n"il jiaile. el eeini (|ni es!
ineapalde de parler esl égalenienl incapable d'i'i'iire (Tionsscan, Ciainlnen.
[.'ccriluiT sons ilicire est all(''i'ée an prorata île réeritnic spunlani'e
La copii' l'si ciinserM'e. Le mahule copie le inaniisciil en manusciil ri
l'imprinK' en le lransci'i\ant en mannsciil. Il l'ail donc arle inlelli'cliicl.
Hu. Ip. — l.illUllv il.- la main ilrollr. .-Iii-Z nu li.ilillin' d.- . iiniii.nilc .'l un ,ni>. inli'lli;;.Mll .•! .llItiM.-.
Irapi»' d'aiilinsie de liiuca i-oiii|drte et Inlali- cimi nnn> anpaiavant el très peu amélioice depuis.
Tiiiuides légers de la lecture mentale. Tnnl i.' i|ue pouvait ■■ciire le malade à eelte époque se lioi'iiail
à sa si^'iialure qu'il traçait très correctement et à des essais d'écriture du mot « zouave », corps dans
lequel il avait servi lonp;tenips comme sous-ol'ficier. L'écriture sous dictée était nulle et le malade
no pouvait écrire aucun mot. Par contre, la copie était conservée et Je sujet Iransl'ormail limpriuié
eu manuscrit ai;;, lij (Salpétriére. 1897).
1- K.iiliin- .yifmiaiir
*^0«-'i'X-*— ^
é^U^tJ
■>■ hnn„r ,/■„/„
..pi., .lun article de jo
.^'
V'
<»-t-t^t y
«mois apivsle début des .iccidents, ce niahnli- avait ■.•■■c
par.iie ■t de l'écritui'C spontanée, par contre, l'é-crilnre so
llKjiiuvK. — Séiiiioloiiio.
i\ié pii'v, pic complètement l'usatre de
is riici.'-<- .(ait encore ti-ès altéré-e.
i;ii) SI-: M 101 1)1,1 F. 1)1 s)sri:Mt: xkri'eiw.
!• Errlliir,' s/iiiiildlirr.
'^*^-*_
- Kcrillllr soll^ ili,-l.-v — (lii :i\\ii
je vais liiiMilùl |.;hI,i .„ vMiMn.
.•ii.lélinn-,. ,|,„. i,.,-,,lMn>|,„„l:,
'li .MM"'"'' M"'"' '■
ii.l .1 hni le;i:icHil. Il lail t
M. 11^ ,li.l.-,. ^'..q I,,., 0(l|i
^
/ «i...!— </j(^^J, /'- >//
cl (liez lui l'iiii;ii;(' (le la ledit' iiii|)i iiiirc l'M'ilIc I iiiiii;;i' visuelle de la
li'Itre iiiaiMisciile eoriespoudante. Ces malades peiivenl souvent copier
presijiic indéliiiinient et eoiiiiiie un individu sain de limprinK; en ina-
nnseril. Kl, en voyant lenr écritnre, si on n't'tail prévenu (pie c'esl celle
d'un apliiisi(pie type Hioca, il ne viendrait à l'idée de jiersonne que ces
sujets soient incapahles d'écrire sponlanéineiit ou sous dich'-e (lig. 6 et 7).
Ces alléialions de l'écriture sont assez dilTiciles à étudier chez ces
malades, car le plus souvent ils sont atteints d'liéinipléi;ie droite et il faut
les faire écrire à l'aide de la main gauche; mais (|iie l'on mette à leur
disposition, au lieu d'un crayon, des cubes alpliahéti(pies, ils seront tout
aussi incapahles de traduire leur pensée par ce nniyeii (l'erniud, Ugle,
Lichtheini, Miiallié) (;t les trouhles de l'écriture seront iil('iiti(pieiiiciit les
mêmes, (piels ipie soient les artifices que l'on ein|doiera.
Dans l'aphasie motrice pure mi aphémie. l'éciiliire spontanée et sous
dictée sont coiiservi'es. iresl là même l'i^i'inent de diagiKjstic le plus
important pour arriver ii ri'inimaitre cette forme d'aphasie (tig. Setlll. Ici
encore, la copie est intaclc ri le malade transcrit rimprimé en manuscrit.
État de l'écriture dans l'aphasie sensorielle. — L'écv/'/^ucesl loiiioiirs
liés alU'rée dans laidiasie de Wcrnicke. .Sun élude est facile à faire.
77f'ir/.7/rs /</■ i..\m:,\i:i:. m
ciir II" seiisdrit'l ur |iii''mmiIi'. |)iiiir ,iiii>i diii', j.iiii.iis d lii''iiii|ili';;ii' (liiiilc.
Spimldiiviiii-itl le iii.ilailc ne |iriil il (ii'iliiiairc ('■ciirc (|ii(' di-- li;iiK
iiiroi'iiirs. iiir;iiiln'i>, où un ne (lisliiij;ii(' imcniu' liace de li'lliv^ mi de
Ki;.-. 7. — l'.iipie il'iiii iiilkli- il<' juin ikiI laito ;i l'aiili' di' U\ la ^miiiIu' par un lioiiinii' <li' quainnlr
se|it uns, Inlc'lli^'imt et •iiltivi', allcinl ih'pnis Unis uns d'Iiéiiiipléiiiu droite avor uphasic molriic liés
accusée. Afjrapliie eoinpI»'te pour récriture spuntanéc et sinis dictée, le luaiude ne pouvant écrire que
son nom.
iiinis. SiniM'iit rérritiirt' du iiinii |ifo|ii'r est ciiiisorviV', |dii^ liiiriiiriil
cillr du lui'iioin et des iiiilii's iimls faiiiilicrs. l'^ii l'crivanl son iinin. le
iiialadi' I (''ciil d'im Irait, sans lii'silrr, sans iinl)li(>r le paraplii'. Il donne
sa signait ne iinniiie eiiilili'nie et m m iiunnie i'nseiid)le de lellics (fig. 10).
(Idinnie I a|diasii|iie nioleur coilieal, dn l'esté, il est d'ailleurs ineapable
d'éeiire isoiéinent aucuiuî des lellres (|ui eonijiosenl son nom; si on
i:t.! SÉMIOLOUII-: DU s) STI.MH NERVEUX.
rjiiii'lc i|ii;iii(l il r(''cril, il ;i de l;i |iciiii' ;'i r(^|)r('ii(lr(' cl soiivciil int'lï'rc
l'iiirc (II' noiixc.'iii son miiii en l'iilicr. ('.clic sii;ii,ilinc — de iiiènic (jiic
rlic/ r;i|ili;isi(|uc iiiiilcnr cm lical - ri;i|i|ic ciicdic |i;ir rcxlrôine l'cssciil-
lil.iiicc ;i\cc la si;:iialiiic tiiiliiiairc ilii malade (lig. *.)), celle ([iiil avail
a\ai\l smi all'ccliim. \'.\\ dclims du iimii |M(i|H'C, récrilure S|K)iilaiii''c esl
aliidic: le Mijcl ne {iciil (''ciirc un scnl iriol : il est donc aj^ra|dii(|iic lolal.
l'Ius laicmcnl le nialadc a de la jHirfKji'dphie, c'est-à-dire (jnil Iracc
loiivcnalili'mcnl les Icllrcs et les asseniMe de lellc manière. (|ne son
Fi^. S. — tcrilui-' >|i.itii.iM- .• <li' l;i main ;::iuili.'. iluv. une femme atleiiUe trapliasic inoU'icc [une avec
liémipli'gic ilioil.-, llalad.' (iiiiii r.ilKervali.>n ,■-{. vr^mïif'K dans la note au bas de la page 82.
l'cril lire est iiiciniipri'dicnsililc ( /V//v/oHr//)//f(.s-/(' e» Ocr'nHud) [{v^. \ et 5).
Exce|)tioiiiielleineiit eiitin, l(> malade |iréseiUe, du côté de l'écriture spon-
tanée, des troubles analoj^ues à ceux de la parole : les mots pris isolé-
ment ont cliaciiii 1111 sens, mais ils sont assemblés de telle façon que la
plirase est inintelligible {parapliasie en écrivant). Les sujets ijui pré-
sentent de la parapliasie vraie, sans jargonaphasie, s'observent du reste
rarement et, iiicnie dans ces cas. il est extrêmement rare qu'ils écrivent
comme ils ])arleiit — c'est-à-dire (pi'ils présentent de la parapbasie en
éci-ivanl. — En règle générale, c'est la ))aragrapbie on l'agrapliie que
l'on rencontre eliez ces malades. La céciti'î verbale concoiiiitante empèclie
d'ailleurs U\ sujet de rectifier son erreur. Klle explique aussi pounpioi les
lettrtïs sont plus grandes ipie iiormalement. Le malade écrit comme
lorsqu'on a un baiidi^an sur les veux. Règle générale, l'écrilure des
cliill'res esl mieux conservée ipie celle des lettres et des mots.
L'éo'î/M/r sow« (/i'c/éç est impo ssible. Le malade ne comprend pas les
mots <|u'on lui dicte, puiscpi'il esl atteint de surdité verbale, et s'il croit
avoir compris et essaie d'écrire, il ne Irace (|iie des traits inl'orines, ou
son nom, ou des mots sans aiicini sens (II;;. !•). Donc, parallélisme com-
[ilet avec l'écrilui'e spontanée.
I>a copie est la même, qu'il s'agisse d un im[)rimé ou d'un maiiiisciil.
moi ni i:^ m i .\Si,.\<,i:.
TiiiijiiMis le lii;il;iilf iii|iii' sciv ilriiinil. IimII |iiiui' ll';iil. iniiiiiir un di'ssill,
cxiicIciiK'iil (iiiiiini' iKiii'- iii|iici Iniis di-s lii(''i'iii;lyplu's (tu iln chiiitiis. Il
li'iiiiscrit (loue li' iikiiiiimiII eu iiiiiiiiisci'il cl riiii|ii'iinr en iiii|ii'iiiii''
,j I -S i 5 e
~ 5 =5 s "=. '
o 3 2 :ï = > w
III ^ 1
1
^ >ii^' ^^
i ^^ ^
(lij;. 1(1 t'I 1 I |. Lorsiin'ciii lui ddiiiir ;'i ciiiiicr iIcn Icllics ijc ;^i;iii<l('^ (liiiicii-
sKtiis, telles (|iie celles du lilic d iiii j
(riili()rdles(|nclet(e de la letlre cl iidiii
i.ii copie s'elVectne Ik's Iciileiuciil ri
sieurs heures |)(Hir Irairr i|iicl(|iies
sujet est iucapal)le d achever le iikiI (
esl aussi très diflicile, et tid iiialadi
muai |)ar e\eiii|)le. il li-ace |)alT(li^
ili'iuleivalledes traits (lio. |(lct II).
-iMiMMil le malade a hesiiiu de plii-
MKils. Si 1(111 retire le luodèle. le
(iiiiMieniM'. I.a cii|iie du uiMU iiropre
i{ui écril eiiciire min iioiu spiiiila-
i:;. sÈvioi.ocii-: Dr SVSTf.ME XEliVEUX.
m'iiiciil ;i lic;iiirnii|i ili' |ii'iii(' :'i le cdpicr. Tel ('hiil le ciis ilii iiMMlcciii diiiil
i"ai r;i|i|ioiir' riiivlniic |i|iis haiil imi liailaiil ili' hi |iaia|iliasi('. Il ne poiivail
FiK. 10. — KUil Je IVcnluie ibiir. un ,a~ .lapliaM,' sommu i.-II,- iOIk. V.I .1.- la tUr^r .!,■ Mm.«i iii i. K.ritiii .■
lie la imin ilroile. (llk-ètre, ISill
1* kn-ilKl-i' s/miilaNi'r. — Li- nial.ul.- m- pcvil ri-rivr i|nn son nom cl ^cln |in''i]iiiii i-l pas aiiliv .'Ihisi'.
■2' Ècriliire sous (liclée : Taris esl un.' h.'llr mII,-.
ô* Ki-rilitif i/'iijiivs ciiiih-.— làipii' il.' iiiaiiusci-il iiiinilMe).
-^c j ye y' ^ "^ i>.-/^ ^^ (f^^ oc -^ '^^ ^
f* kcriluri- il'impiimi-. — \.i^ malail.- a .■..iiiiih-iic- |mi' .L^ssiiu-r l.'s l.'ltir^. |iui~ a .■ssayi- de Iransi-iiiv
l'impriiné en ijcrilni'e cnrsivi- i-l iia pu lV■ll^^il. Il a jiiis une li.'iii.' cl ,lr p.iiii- .•\.tiiIit rc •jiil'-
fonna;;.-.
^~ , ^ <*'?/%, MEFIANCE !
KK K)^ I I>L, ^ i--*^ .' ai toujours eJliraé que, (jnaud on to de la poli-
r V \ V^ i« .>' r' •-• Uque dm; Ira )oiirnai;x, fio d'iii, ctro aven, I» pansée,
écrire ([iic son nom cl sa sij^naliiic l'Iail aussi ricltc (iiiavaiil sa inalaiiie.
Or, iors(|u"oii lui donuail à cdiiicr son noiii d'après sa |ini|in' sittnaliirc.
ruiil l:l /•>■ /Il /..t.V'. M '.'/;•.
il nv ,'iirl\ail ({ii axcc iliriiriilli' cl ,'i idiKliliiiii d'avitir' iiii'('N>,'iiiiiii('iil le
iiKiiIrli' (IcMinl lc-~ \cii\. Sun ikhii i|iril ('■ciixail ainsi, ilapirs coiiic, il
FiK. H. i;i.|.i.' ilr iii.niu-..iil ri .linii.niM.' i>\,.,iil,.,. {ui- I,. iii,.,l,Tiii .•ill.'iiil irapli.-isi.. sriiMiiifllf ave-
IKiliipliasii- cl liiMiiialKipsic ilioili' fl sans lii''iili|ili');ir. ilnlil j'ai lappiii-li- l'iiliscrvation (Vov. Mole <li!
la p. lUtii. l'.Mitiin- tl,> la in .Iroilc, l.-i, r„iiiine .h.-/. ]>■ nialaili- pi vcr(icnl, la copie s'exéciitail
il'n aiiii'ir ahscliinieiil servile l'I lii's (|iron i'i>iirait le nunléle de ilevanl ses yeux, le malade
narli.'vall iiièiiie pas la lellie enmiiieiieée. Ile iiiiilaile ipii l'Iail a;;iapliii|iie absolu — sauf pour sa
sitcnalnr.' .|uiVlail pail'ailc' — el i-lie/, lei|iiel la r.Vil.' v.-iliale l'Iail telle cpiil ne m-iiunaissîiit pas sou
neniViMpiiiiié en iMaiins,Til inala.l,., .lis-Je. copiait s„n n..iii pies,,,,,. ,iu..vi mal ,,imI rnpiait les
BULLETIN
•"^ 1
rccrivail sans sa\(iir liii irsic (|ur l'rlail le sii'ii. (Tcsl en pIVcI le sinil
a|)liasi([ii(' sensoriel i|iii' j'ai nliseivi' iiis(|iiici. ipii ne reeminiii pas son
iKini iiii|ii'iiné mi niaiiiisi'iil.
Ol ('lai seixileile la iiipie ne se leneoiilre i|iie dans ra|iliasie seiisn-
l'ig. 12. — Étals des divers modes de l'écrilnro chez un liomme lorl intelligent et ti'ès cultivé atteint
de cëciié verbale pure. Observation et autopsie publiées dans mon travail sur les diirérentes variétés
de Cécile verbale. (jWcm. lïï- lu Soc. cl,- liiiil., IS'.e, p. «5.) Ici, l'écrilnre spontanée el sons dictée se
lonl ciPinine à l',-lal noiliial ; la copie s(Mlle est déleclueiis.- .-l n.' s'i'vc-cnli.' que leiiteirirol.
!• H.nhir,- s,m„l.iwr :
\M\ sÉMiot.O'.iE ni' sYsri.Mt: .\i:iiiEr.\'.
2- Évrillirc sons dirh, :
a
3- Èirihne tl'aprrs m/iir h- maniisn-il. — 11,'Mi.iiqiici' I.- clMCi;:riii,.nl île loi iiii' iU'> k-Uic.s.
TROfllI.KS DU I.AMiAOi:. 137
!• Kiiiliiii- (rn/iri-s .../<;. il lin lui III, ■ — lli'iii:iri|ii.'i' iini.M .luiiiv Ui luriin- cI.'n li'llrrs l'sl iiiiil|ilMi'-
ini-nl l'haiii,'!''» I.O'^ l<'tliv..v vtj.i i|>.'ir.''<". :iii\ iii^nir-^ li-lln'^ .hiii-. l'.'-ii illiiv »|Mrri^in<''<'. ><mis iliclr.-
nu ir;i|iivs i-opic >li' iiKiniiM-iii, «..ni . ;ii iirl.^i i-lii|ui- : .,■ ^ drs U-ilivs ifiiii|.i mm.' .■! in.ii .!.•
iM;il)nst'i-il.
ricllt' cl (laii> r;i|ili;isi(' lolalc Sa ciiiislalarKm a imc ivcllc iiiiiiiirlancc au
|M)iiil (le Mil' ihi ilia^iioslic.
Dans Vapliiisic latalo les lioiilili's de l'ccriliirc siioiitaiiée cl sous dictcc
sont les iiiciiics ([iicdaiis raphasic scnsoriclli'. I.a copie, en l'Ilct, s'cdccliic
iliinc manicic scivilc. Dans celle l'ornie riiéniiidéiiic droite est de iv^le.
Dans la cécité verbale pure, l'cc rilurc s|Miiitanée cl sons dictée s'exé-
cnlenl coni à l'clal normal, à celle pclile dilléicncc jircs (|iic. conmic
dans rapliasie seiisiniellc ordinaire. son\ciil les caracicro soiil plu^
^ros {[u'avant la maladie — les malades, en clli'l. ('crivenl en ^'énéral
comme nous écrivons les yenx t'eiinés — cl (|ne du lait de riiémianopsie,
souvent les lignes d'écriture ne soni pas tiacées hori/onlalement. niaisplns
on moins obliipies en bas et à droite (fii;-. 121. La copie s'elleclue moins
mécani(pienienl (jne dans !'a|iliasie sensorielle. Dans tons les cas (pi'il
ma été donné d'observer, j'ai pu constatei' cpie. dans la cécité verbale
pure, la cojiie se tait beaucoup moins servilement et plus i"ipid(>ment
(|nedansra])liasie sensorielle oïd inaire. Le sujet ne transcrilpas l'imprimé
en imprimé, bien (|ue son écriture ne soit pas la mème(|ue lorscpi'il écrit
spontanément ou sous dictée (liji. 10 et M I.
Dans la surdité verbale pure enlin. l'écriture sous dictée esl impos-
sible et les autres modalil(''s de i'('ciilure — sponlaïK'C et d'après copie
— s'cU'ectueut connue à l'étiil noiiuai.
Marche et évolution des altérations de l'écriture chez les
aphasiques — Dans i'apliasie iiiotiice avec altération du lan^sijic
inl(''iieiu ou aphasie de iiroca. révolution de l'a^rapliie est subordonnée
à celle de l'apliasic. Si celle deinière persiste, l'aiibasie scia |iernui-
nente. Si les troubles de la pande parlée vont au contraire en dinii-
nuanl, il en sei'a de même pinn- l'écriture. Si l'aphasie s'ainélioranl cl
aboutissant à la j.niérison Ihéniipléjiie droite persiste — et c'est là un
t'ait des |)lus friTinents, — le malade ne pourra plus jamais se servir de
sa main droite |)our écrire, et il sera obligé d'apprendre à écrire de la
main j;auche. .Mais, il ne pourra apprendre à éci'ire de cette main jiauciie
ipie lorsqu'il coiuniencei'a à pouvoir jiarler. (l'est là un l'ait facile à
constater lorsque l'on étudie, plusieurs années de suite, nu certain
noml)ie d'aphasiques moteins corticaux atteints d'iiéiuiplégie droite. Tant
(|ne le malade ne ciunniein'c pas à parler, les essais d'écriture spontanée
et sous dictée sont infructueux et très pénibles et ils ne donnent quelques
i::s SliMIOLOdIE DU SVsri:ME M:it\El'.\.
ivsiill.ils ([lie liiiS(|U(' la pardlc ('Oiniiicncc à rcM'iiir. ("c ii csl i|ih' dans
les rares cas oi'i Tapliasii' de liroca se IimiisIimiiic cii aphasie itioirice
(nire, (■"esl-ii-diie lors(|ue le lani^aue inli'rieni' icvieni l\ l'étal normal,
(|iie ['(''ei ilnie ii'|i,u ail. rapliasie iiidliice reslaiil |ieisislaiile.
On penl |iii--i'r en loi Lîi'urTale. ipie les pingres de réci'ilnic se l'onl
pai'allt'lenienl à ceux de la pai'ole el (pie l'a^raiiliic n(^ dispaiail (jiie
l()i's(pie le laiiiia;^e aili(Mil('' esl re\eniià li'lal iiornial, c fsl dn moins ainsi
([ne les ('hos(>s se passent d (ndinaire. Cependant, el j'ai déjà menlionné
le l'ait |)réeé(ieinnienl. c es! là une lègle (pii n'esl |ias alisolne ainsi ([ue le
monlrenl les cas de iîyrom-ISramwel (1808) et de Wernicke (19(1."), sur
les(|uels je reviendrai plus loin el dans lesquels l'aphasie motrice ue duia
que |)eu de lemps, tandis (pie raf;rapliic l'ut persistante.
Le retour de l'écriliire spontanée et celui de récriture sous dictée se
font ensemble; mais il i('sulle de mon expérienee personnelle, (|ue les
|)i()f;rès de récrilure sous diclée s(uit plus lents que ceux de l'écriture
spoiitaiiée. Il n'est pas rare de voir des aphasiques moteurs, guéris de
leur ajdiasie el de leur agraphie depuis un temps plus ou moins long,
éciire spontauémenl |dus l'acilemeiit (ju'ils n'écrivent sous dictée (lig. 6).
C'est là un l'ait facile à com|ii('ndre, car, dans le premier cas, le malade
peut choisir les mots qu'il veut écrire et il n'écrit que ceux-là. D'une ma-
nière générale eiilin, il faut noter, chez l'aphasique moteur type liioca,
en voie de guérison, la lenteur avec laquelle se font les essais d'écrituri?
el la fatigue rapide que ces exercices déterminent cliez les malades. Mais,
(>t je tiens à insister sur ce point, la guérison totale et délinilive de
l'agiaphie. chez raphasiijiie moteur type Hroea, ayant récupéré conipli!-
tenient l'usage de la parole, est un phénomène constant. Dans l'aphasie
sensorielle, |iai' contre, les altérations de réci'itiu'e persistent en général
iiidéliiiiment ou ne s'améliorent que d'une manière irisigniliaule, parti-
cnlaril('' due à ce fait (|ue l'aphasie sensorielle peut s'améliorer, mais
([ue la guérison complète n'a guère été jiis(|u'ici (d)servée. Dans la cécité
verbale pure eiilin, les lr(nibles de la copie persistent aussi longtemps
que la cécité verbale elle-même. La guérison de cette forme d'aphasie est
très rare. Il m'a été cependanl donné d'en observei' un cas (voir p. 9il.
il ne faut |ias oublier eiilin (pie l'agraphie ])(MiI ('die le premier symp-
li'ime d'iiiie aphasie encore laleiile el (pii se (h'veloppera |iar la suite
(Maliaim i.
De tout ce (|uc je \ieiis de dire, il r(>siille donc que les troubles de
ré<'i'ilur(ï s'observent t'i(''(pienimenl au cours des aphasies moti'iecs ou
sensoii(dles: (pi'ils en soûl les compagnons conslauts dans les formes
vulgaires, banales, avec alt(''ialioii du langage iut(''rieur: (ju'ils font
défaut |iar ((lulic loisipie ce langage intérieur est intact, c'est-à-dire
dans l'aphasie motrice jiitrc ou apli(''mie: dans les VMriél(''s piirrs de
cécité el de sui'dit('' verbales (reslridion l'aile, bien enlendn, de l'acte de
eopiei' pour la cécité verbale pure, el de l'éiiitnre sous dich'e pour la
surdité verbale puici. F.n d'anlres ternies, il existe des Ironbles de ri'cii-
lure toutes les fois (pie le Idiiijdiic Inlrrii-nr est altén''.
I l!()l Itl.HS DU I A.M.M.h:. \V.\
Écriture en miroir. — l.'ri-ritinr m niiioir rniivisi.' (I.ins ce r.iji
(|nc le malade écril. iioii plus ilr ;;aiiihi' m diuih', mais liicii ilr diditc à
j:au(hi'. Ollc ('•crihin' s|P('ciilaiic ne cdii'-liluc pas iiiir xaiii'li' s|ii'iialc
d'a;iia|diii' : l'Ilc icprésculc 1 r'ci dure iiisliiiclixc iniiiiiali' dr la main
j;aiiclii' : clic ^c inoiili-c parlois chez ccilaiiis a|ilia--ii|iics lM''mi|il(''j;ii|iies
li>rs(|irils comiiieiiceid à cci'irc a\cc la main i^aiiclic. mais c csl là mic
|iarliciilai'ilc (|ni dis|iarail ra|iidciiieiil (lie/ l'iix.
PHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUE ET VALEUR SÉKIIOLOGIOUE DE LAGRAPHIE
Dans l'i'lndc dn mt'canisiiu' snivani le(|iiel s'eiVccInc l'i'c lilnrc, il y a à
(•(insidéier denv (luises : l'acte malériel des dni^ls cl i\i' la main liaïaid
sni- le papier les liails des Icllrcs. cl l'idéi' de la Icllre à T'ciirc. l'oni- le
mnnxcmcnl lui-même, les cellules de la ((ulicalilé ci'réhiale (pii |iir-
sidenl au\ niunvemenls i;cuérau\ des dnij^ls cl de la main dn cùh' dtoil,
sons rinllncuce de l'haliilnde el de la ii'jK'liliou de l'aclc de réciiluic,
innlli|ilieul leurs cuiniexions, rendeni l'aclc mali'ricl plus facile, mi'ca-
ui(pie. prcs(pie incouseieiil. Il en esl de même pour lims les mimxcmcids
appris : joner du pianci. Iiieolei-. cxcculcr un acitî liahiliud (pitdcoucpie.
De mènie (|ne |iar la ii'pclilidu d'un même nionvemenl. mi ouvrier arrive
à exéenhM' l'acilcmerd nu acte di'lermiut'-, sans l'aligne el plus lapideineul
(|U un individu iiuii exeicé. de um'-iuc laele répété de lécriture facilite les
(■(uuiexions entic les ('(dlnles motrices du centre de la main et des doigts
cl rend Taclp plus facile, plus rapide par sa ré|)élition mèuu'.
Mais ce n"esl pas là ce que les auleius ipii admctieni rcxislencc d uu
centre de rr'crihn-c mil cnm|iris sons ce nom. Pour eux il s aL;il d uu
centre d IttKKjrs luiilriccs (iriipliliiiw.s. analogues à celles de la paiidc
pailée, aux images auditives el aux images visuelles des mots. Vouv
('■crii'e, on mettrait en j(Mi ces images moti'ices de la lettre cl i\\\ mol,
images distinctes, spécialisées pour récriture, sorte de mémoiic de uiou-
venienls de l'écriture, analogue à la mémoire de l'articulation des mots
pour la parole parlée. 1,'agrapliie est l'aphasie de la main, une amnésie
(les iuuiges graphitpies (Cliarcoli. iK'feudne par lieiuard. Hrissaud. Pitres
(^t par (1. liastian i ISilS), cette théorie a été c(Hnhatlne |iar de nomhrenx
auteurs — Wei'nicke, Kussmanl, [.ichtheim, llcierine. (iowers. liianchi,
von Monakow — dans diU'érenls travaux. Pour moi rexisleuce des
images graphiques ne saurait élre admise. Ainsi ipie la indi(pié Wer-
nicke. on écrit en re|)rodnisanl sui' le papier les images visnidics des
lettres el des mots, iuuiges (pii pour ctA auleiu' siègent dans le centre de
la vision générale, — cenlre hilah'ral — tandis (pie pour moi. ces images
visuelles des lettres el des mots c(uistitueul des images spécialisées dont
le centre est dans le jili courhe. Pour |i(ui\oir ('■crirc spoulaiii''iuenl il
faut |)Oiivoir l'voipier s|>(Uitan(''mi'nl ces images visuelles; ipie c(dles-ci
soieiil alleiules direclemi'ul ou indircclement, l'agra|diic en esl la coiisé-
ipicnce. Pmir (!'criic. il faut (pie la notion du mot soit intacte, que le
iiii shMini.ni.ii; nr s)sti:me nerveux.
I;ui^aj;(' iiiliTM'iii' ronclidiiiic ii(iiiiial(MTieiil; il faut (jnc laides les images
(lu langagi' — iuiagcs donl liulé^tiU'' est iiidisponsaiilc à la iiolidii du
mot cl au laugagc iiiléricur — soieul cous('l■v('•e^s. Kii d aulrcs Icrmcs.
Idutc lésiou délniisanl un j^i(mi|)(' d'images du langage, entraineia fala-
leuient ragi'a|diie: louie lésion i'es|ic('lant ces images, neiilfaineia
jamais l'agi'a|diie.
(iliiiiqiiemeiil, en (|iioi consisle I agiapliie? (leilaiiis aiilenis consi-
ilèreiil eoiiime nmi agia|iirKnics les malailes chez lesquels d'autres clini-
ciens voicnl des lioiililes de l'écriture. Cela tient à ce que, autrefois
surtout, dans Imn nonil)i'e d'observations, le médecin se contentait de
faire éciii'c an malade sou nom et lien de plus. Oi', ainsi que je l'ai
indi(|né pins liant, la |)ln|iart des a|diasi(|ues moteurs ou sensoiiels son!
d (U'dinaiic capaliles d'éerii'c leur n(nu. mais connue un emblème, un
dessin intime, sans pouvoir le décomposer en ses éléments; en didiors de
leur nom, ces malades ne peuvent en général tracer un seul inid. Ils
sont donc agraphiqncîs. Ne sont pas agra|)liiques les malades qui peuvent
spontanément, sous la surveillance du médecin, traduiic toutes leurs
pensées par l'écriture. In malade (|ni éciil son nom cl rien (|ue son
nom est agrapliique total.
.le me pro[)ose d'exposer mainlenani les aignmenls(''mis pour et contre
rcxislence d'un centre de l'agrapliie.
Arguments émis en faveur d un centre de l'agraphie. —
Déjà au siècle dernier (174!)) le [diilosoplie llartiey avait admis les
images grapliicpies comme parties constilnantes du mot; mais ce n'est
qu'en ISSI qu'Kxner crut |iouvoir localiser leur siège dans le pied de la
deuxième circonvolution frontale gauche, par une méthode peu précise
et sans aucune ohseivation |)ersonn(dle à l'appui.
a) Arguments psycho-physiologiques. — Suivante. Basiian, (lliarcol.
Hallet, jionr |ienser. chacun de nous met plus spécialement eu jt'u une
variétés d'images : de là, la dassilication des sujets en auditifs, visuels,
moteurs d'articulations, moteuis graphiques, (diez (diacnn de nous, du
l'ait de l'hahitude, un centi'e pr(''dominerail pour le mi'canisme de la
pensée.
.le nie suis expli(pu'' ])lus haut sur cette théorie el j ai iudiipn'' les rai-
smis pour lesquelles elle ne me paraissait pas pouNoir l'dre admise, car
nous pensons tous de la même manière, en mettant eu jeu toutes nos
images du langage;, les images auditivo-niotrices étant toujours au pre-
mier rang; ce sont en effet les pirmières développées et partant les plus
fortement emj)reintes dans la corticalité. Il n'existe pas d'images mo-
trices gia|dii(pies dans le langage intérieni'. I.a manière dont lécritun^
s'apprend chez l'enfaid. montre en etfet d'une part qu'elle n'est autre
chose qu'une transcii|(lion manuelle des images ojitiqnes des lettres et
des mots, et d'autre part l'élude des altérations de l'écriture chez les
aphasi(|ues |)rouve ipie l'agraphie s'ohserve toutes les l'eus t\\w le langage
intérieur est altéit'.
Tiniriu.iis iir / i.Y(,.i(,7;. i',i
lu Arguments expérimentaux. — ("lie/. rii\>l(''iii(iM' li\|iiiiili^;ilili', d.ins
la |K''i'iii(li' s(iiiiiiaiiiliulii|iii'. l'ii ('iiiii|it'iiii.'iiil le i'i';'iiii' ;iii iii\(<au de la
tloiixii'iiic fninlali' ^aiitlic. mi |ii'iil iPiniiiiiic I a^ia|ilii(' sans apiiasic.
Tiiul cela n fsl cpir dr la sii;:^('s|iiin ; un |ii'ii(inii'a tonl aussi liicn
rafiiapliic cIkv un li\v|i'iii|iii' par coniiiicssiini d'un pnini (incIcoiMpii;
du corps, p(iui\n (jnc le suict saclir ce (pic I ini allcnd de lui.
C.ei'lains malades, unapalilcs i\<' lire un nnd. pcuxciil cunipicudre ce
nn>l en suivant a\cc le dni^l le liaci' des lellrcs. .Mais celle exporieiu'c ne
réussil i|Ufche/. les malades ipii (mU cnnserv»'' récriture spontanée, c Vsl-à-
dire clic/. ceu\ (pii dut leur lani^ai^e intérieur intact- — aphasies pures
— les autres, ci'iix chez (pii ce lanj^^affo est altéré, ne peuvent pas mieux
lire avec le doij;t ipi avec la \iie seule, i^l le malade ipii ne |ieul (■'crir<'
(pio (|uehpies mots s|)ontau(''nienl. - ^un nom entre autres — ne recon-
naît en les sui\aul du doii;! cpic ces mumucs mois, et eiH'ore |)as
constamment.
cl Arguments cliniques. — i/ahsi^ice d'autopsie dans les faits sui-
vants leur enlève mu' <;rande partie de leur valeur.
Charcid ilSS.'i a rapporté le casd'nn j;énéral russe, a|ihasii|ue in(deur
pour le l'ran(,">is e| pcun- l'allemand et cpii avait conservé la l'acuité de
parler sa langue maternidle. .Vu l)ont d'un ceitain lein|)s, il lécnpéra
é<;alement le français, mais ne put janniis reparler l'allemand. (]e malade
i|ni avait une anesthésie légère de la main dioite, avec perte incomplèle
de la notion de |)osiliou des doigts — était i)res([ue complètement agra-
phiquepour l'écriture spontanée, écrivait plnsfa<'ilement (pioiqne incom-
plètement sous dictée, et avait conservé la faculté de copier l'écriture
cursive, mais ne pouvait Iransciire l'imprimé en manuscrit. — il s'agit
ici d'une a|)hasie. motiice incomplètenu'nt guérie chez un |iolyglolte, et
les troubles de l'écriture persistent les derniers, connue c'est la règle
chez l'aphasique nioleur eu voie de gnérison.
Le cas de Pitres (IS.S4). |iurement clini(|ue également, (piehpie inté-
ressant (pi'il soit au point de vue sympt(niiati(pie. n'est pas plus démons-
tratif (pie le précédent, en tant que prouvant l'existence d'un centre
nudeur agraphicpie. \.o malade de Pitres, après avoir été aphasi(pie mo-
lein-. resta agraphi(|ue de la main droite. He cette main, il ne jionvail
tracer aucun mot spontanément on sous dictée, et lorsqu'il copiait un
nmdèle, il co|)iail connue ciq>ie l'aphasicpie sensoriel, c est-à-dii'e servi-
lement. Kn elVet, il transcrivait l'imprimé en imprimé, le manuscrit eu
manuscrit, et n'achevait pas le mot connnencé si on lui retirait le modèle
de devant les yi-ux. Il existait chez ce malade nue hémianopsie homo-
nyme latérale droite, il écrivait très facilement et très correctement de la
main gauche, ici il s'agit certainement, non pas comme l'a admis Pitres,
d'un cas d'agra|>hie nmtrice. mais bien d'un cas d'agraphie sensorielle,
(liiez ce malade agi'aphicpu' (le la main dioite seulement, il existait une
interru]>tiou entre la zone motrice du luemhre supérieur de riiémisphère
gauciie et le pli courbe gauche, tandis ipie les connexions, do ce pii
couilie avec l'hiMnisphère droit, ('taieiit intactes. I,a copie servile et
l'i.' >i:Mioi-i>i.ii-: 1)1 -) siiiMt: KEitri:r.\\
rcxislciiic (le I lii'iiiiiiiioiisic (h'iiionli'cnl il léviilciici' (|iii| s'a^il ici (riiiic
aj;ia|)iii(' NCii^diicllc.
(I) Arguments anatomo-pathologiques. — l/rlinlc de r.ij^iaiiliicsmso-
licllc. (Iniil j'ai ciiiiliiliiM'' à ilriiMiiilirr rcxisiriicc, riKiiilrc que ! nii ne
pciil a|i|iUMM- I li\|iiilli(''sc (le I cxislciici' (i un cciilic j:ra|ilii(|ii(' sur les
(ilist'rvalioiis oii, à la ((''sioii i\c la ilciixiriiic ciiCdiiNdliirMiii IVdiilalc
j^aiiclir. Najdiilail uni' Irsiim du pli (iinrlM' (cas de llciisclicii. j!S".M)). l)c
iiuMiic la coincidiMicc d iiiic lésidii de la Ifoisicriic ciiToiivoliilidii IVonlalc
j^auclic siiriil à ('\|di(|ii('r rafirapliic chez les malades de Nollmai;('l, Taiii-
Itiirini el Mairlii. Iliilii el Cliairnl.
Los lésions de di''licil — par Iniiiorraj^ic un raniidlisseinenl — loca-
lis'cs an pied de la den xiènie circoiivolnlioii IVonlale ^auciie, sunl exlrè-
nirnii'ul rares el je n en connais (pi'un seul exemple rajiporté jus(|u'iei,
c t'sl le cas de llar '-nr le(|n(d je re\iendrai loni à I lieiire. Par contre, les
oliservatioiis di' Ininenis sii'j^eanl dans le pied de celle circonvolution
sont plus IVé(|uenles. mais, comme on le sait, il y a toujours lieu de l'aire
des réserves sur les localisations céi-éhrales élaMies dans ces eas. Une
tumeur refoule autoui' d'elle les éléments nerveux, et délermine des
trcnddes circulatoiri^s dans les réfjions voisines. Hurney et Allen Starr
(i8!l."t) ont puhlié une; ol)servati(m suivie d'autopsie, d'une tumeur ayant
détruit la partie posiérienre de la deuxième l'rontale gauche, la partie
adjacente de la première l'rontale et une partie de la moitié supéiieine de
la ri-onlale ascenilanti'. Lk malade avait une douille névrite o|)li(pie e| de
la loipeur ('(''lélirale. Il n'v avait pas d'aphasie ni dagrapliie el les autenis
insistent sur raliseiice d'airraphie dans leni' cas, hien (|ue la tumeur
occupât exactement le centre présumé des mouvements ûc réciilure.
Kskridgei 18117) a ra|i|iorté un cas lie paragi'aphie avec troubles de l'épel-
lation. svm|iirimes (pii <iispMrui'ent jiprès la ponction d'un kyste compri-
mant le pieil de la deuxième Irontale gauclie. Iii, coiiiine il n v a pas en
d"aulo|isie, il est dil'licile d'anirmer i|ue la lésion (''tait limil(''e à la
deuxième frontale el que le kvste ne comjirimait pas la circonvolnlion de
Itidca, hypothèse prohahle étant donnés les trouhles de lépellalion et les
fautes commises dans la piouonciation de certains mots. Dans ce cas
entin la co|Me était conservée et le malade li'anscrivail l'iiuprimé en
manuscrit. Hvrom-liramvvell (l<S!lil) a publié deux observations avec
autopsie concernant des lumeuis ayant (h'-truil le centre pi'élendu de
récriture. l)ans le premier cas il n'y avait ancnn symptôme (|uelcon(|ue
d'aphasie motrice ou sensorielle. Les facultés intellectuelles étaii'iil des
plus reinar(juables el il n'existait aucun trouble (juidconcpie d(> l'écriture.
A l'antopsii', on trouva une tumeur du volume d'un (enfile poule, avant
complèlement détruit le tiers posl(''rieiir de la deuxième circonvolution
l'rontale gauche el comprimant le pied de la première ainsi (|ue la partie
adjaciinte de la l'rontale ascendante. La circonvolution de liroca était
intacte. Dans le second cas de lîyrom-liramwell, le malade, après avoir
eu |)lusieurs attaijnes épilepliformes suivies d'aphasie motrice, de cécité
verbale el d'agraphie temporaires, présenta, pendant his six dernières
riioi iii.i-.s i,r I i\'.. !'./■.■ l'iii
si'iii.iiiics (le s,i \ic. (Il' la ci'cili'' M'ilialc cl de la;^ia|iirii' |M'isislaiil('s. Il
l'xislail clii'/ lui un iMal iiilcllccllicl des plus \aiial)l('s, |)li(''ilniiirili'N
(rcxcilalioii alli'iiiaiil a\i'r des l'Ials (Irinciilicis. A 1 aiil(i|i>,j(', on Iriiina
lin ^lioinc ayani (li'linil la |iaitic |)(PSl(''ii('iM(' tic la ik'iixirinc Irniilali'
j;aii(lit' avec iiih'j^rili' de la Iroisii'-inc. Dans riu'iiiis|ili('r(' droit il cxislail
lies Irsidus j^iioinalciiscs de la iv^ioii Iciiiporu-occiiiilaic inovi'iinc. I,a
pi'cniiôri' (ilisi'ivalioii de livi'iiin-ltiaiiiwi'll csl donc iii'llcincnl (dniraiic à
riivpidlicsc de I "cxislcni I' diiii (cnii'C j^iaplilipic cl la sccinidc n a pas de
valeur à ce poini de \ne. rai- ici il ne s"a;;il jias d aurapliie pure. i''laiil
donnt'S ra|diasie inoirice passaj;èrc. la c(''(il('' verliale peiinaneiile el les
lidiiidcs inlcllcctncls prcstMilés par le malade.
(iordinicr ihSil!)) a rappoilc une (diser\ali(iii suivie d'anlop>ie (pi'ij
considère ((Hiiine l'avoralile à 1 iiypollièsc d'Kxner. Illle c(Hiceiiie une
l'cniine allcinle de iicvrilc opli(|iic el dune très légère pari'sie du liras
droit, et (pii, ne prcsenlaiil aiicnn syiiiplônic dapliasic niolrice on seii-
s(iri(dle. ne pouvait écrire ni avec la main droilc — elle ('tail droitièrc —
ni a\ee la main jianidic. \ lantopsie. on tiwmva nue lumeiir sous-corti-
calc avaul (N'Irnil la sniistancc Idanelic de la deuxième eirriinMdntion
i'ronlalc, sV'Icndaiil en a\aiit justprii la |ioinlc IVonlale, en lias el eu
dedans ius(|u à la corne rroiilale du ventricule latéral, en liant et en
dedans jiis(pie dans la paitii' \cutrali' de la première circonvolution IVon-
lale. .Vu niveau du |)ieil de la deuxième Iroiitalc, la liimenr avait détiuil
récorcc el arilcurait la surface. I)aiis ce cas, il s'a;^it eu n'aliU' d une
lumcnr du lidie frontal où la h'sioii est lio|i ('•tendue pour permettre une
localisatittu. .rajouterai encore qnici. I aj^rapliic, pnrc au di'dmt. a (•[{'
liieut("it suivie de torpeur cércliralc à nuu'clie projircssive el d'alaxie des
inoinenKMils. |)hénoniènes (jiii ne sont pas rares, le picmicr surloul.
dans le eus de lésion étendue du lolie frontal, .le ferai enliii reiuari|uer le
|ieii de ('(mcordance, au point de vue du syiuplôiiie a^'raj)liie, entre les
(diseï valions de Ityrom-nramwell el colle de (iordinicr. Dans les deux
oliscrvations de lîvioin-Hraïuwcll — où la ii'sioii est limitée au pied de la
d(Mixi(''ine frontale, — 1 agrapliie, k's troubles inlellectncls et Icmte esp('ce
de s\m|)t(')ine d aphasie inotrice on sensorielle font défaut dans la pre-
mière, tandis qu ils existenl dans la S(>coude. Dans le cas de Ciorilinier
où la It'sion csl beaucoup plus ('tcudue, ragra|)hie existe d'abord à IV'tal
is(dé, puis est suivie dalfaissement iutellectiiel projiressif. Dans le cas de
Mac Ruriiev et Allen Stair ciilin. il ii Cxislail aiiciiii trouble de l^'criliire.
l'oui' démontrer rexisteiice d un centre ^rapliiipic. il faudrait une
observation dans laqindle pendani Imile la durée de la maladie la perte de
l'écriture ail été le seul plii''iioiU(''ue cliniiine a|>préciable, c'est-à-dire sans
aucune allération (|uelcoiM(ne de riulelliueiice, sans trace Mpiiareiile on
latenle de troubles du ciMi' de la parole, de la lecliire el de 1 audition, el
où l'autopsie montrai une N'^iim desliuclive localistV an pied de la
(ieiixit'iuc circonvidniiou fidiilale. Or, un Ici cas avec aiilopsie (■ons(''cu-
live n a pas encore été rapporté jusipiici. Kii elfct, la seule observation
que nous possédons de lésion corticale, exaclement localisée au pied de
]\\ Si:MI(tl.ni;li: Dr sysTKMl-: XERVEUX.
\\\ (liMixiriiic ri'iMil;ilc i^.iiiclic. csl diii' ;i l'>;ir l ISTS). I.i' iikiIikIc (■Uiil il l;i
lois ;i|)luisi(|ii(' Miiilciir cl ;iL;i;i|ihi(|iic: cl v\\ iiiciiR' Iciiips (juc lii parole
icviiil rccriluic i|Mi ol « Iwi' iiioiiiciil l'image lidclc de in parole» (Bar).
Si la hicalisalion (I'Faiici- l'Iail c\a(ic. n' malade aiirail dTi ]ii(''se[der le
l\pe de raura|diie pure. V.\ celle iiliscrval ion de llar a selon moi d'aiilaill
plus de \alciir (inVlic a (''lé puhrM'c à une (''poipie où la (pieslioii de
l'exisleiice d Un cenlic ^laphicpie n'élail pas encore pos('e.
.le tiens cncoi'c ii insisicr siii- ce l'ail, c es! (pion n'a jamais jiis(jn"à
anjoiird'lnii publié, même clini(p cnl, de cas d'aj:;i'apliie isolée sans
(|ne le lanjia^e inU'iienr l'ùl altéré, du a \n, coinine dans le cas lappoih''
par Maliaim (lOOi)), l'apliasie totale élic précédée par de Tagiapliie, ce
ipii n a rien dabsolnmeid ('tonnanl, puiscpie celte modalité du langage
('■laiil la dernière apprise, elle csl, selon une loi liien connue, la irioins
ri''sislante. Dans le cas rappoit('' par Weiaiicke (•oiuiiie agraphie is(d(''e
I l'.M).")). le langage inléiieur n'était pas intact ainsi que Weriiicke du reste
l'a l'ait remaripier. tjuant aux cas d'agiapliie isolée par api'axie, il s'agit
là de lididiles de la niolilité de la main dus à l'apraxie et, même ici, le
langage inh'rieui- n'a pas ('■h' li(iuv('' inlaet dans Ions les cas.
Arguments contraires à l'hypothèse d un centre des
images graphiques. — Toules les l'ois (|ne le langage inlt'rieur <>st
altéré, I agrapliie apparaît. Mes reclH'iches sur les trouldes de lécritiire
chez les apliasi((ues uioteui'slypeBroi'a démonticnt aussi, après Trousseau,
(iaiidner, (iowcrs, etc., l'existence de l'agrapliie chez ces malades. Cepen-
danl. (]. Uasiian (IS!»S) admet que si la lésion du centre de lîroca peut
enirainer l'agraphie, elle ne l'entiaini; pas lalalenienl dans tous les cas.
Les exceptions à cette loi sont très rares('). Ce même auleui' admet ipi'il
doit exister pour l'écriture lui centre d'images motrices graphiques, ana-
logue à celui de Broca pour la par(de articulée, et (|ue si ce dernier
centre existe, le centre de Tagiaphie (centre cliéiro-kinesfhésique) exister
pour les mêmes raisons et ne saurait être mis en doute. Mais C. Bastian
ne donne pas d'observation coin luante à l'ajipui de son opinion, et
reconnaît du icste (piil n'existe pas une seule preuve absolue en faveur de
ce centre graphiipie. lyesl plutôt par raisonnement, (pi'en se basant sur
des faits clini(pi('s cl anatoino-palludogiipies. (pi'il (b'd'end l'existence de
ce centre.
La conciudance, le jiarallélisme îles troubles de la parole et de l'i'-cri-
ture chez l'aphasie inoleui' type Broca sont d'ailleurs démontrés par de
nombreux auleuis. Ti'ousseau, Gairdner, les signalent, et le fait a ('lé
v('rilié de|iuis maintes et rnaint(>s fois; moi-même je l'ai très sou\eid
constaté, dette règle toutefois n'est pas abs(due: dans des cas fort rares,
du reste, l'agraidiie peut être moins acciisr'e (jue l'a])hasie; c'est là,
I. Cas (le l.:i(lniiic fl vun Moiiako» . Iiiiiis iiios ilinix iihservatioiis |iiTsonnollcs suivies
cr;iiitopsic dont j'ai drjà parlé, il y cul ilabdi-d aphasie lolale, puis aphasie de Broca et eiiliu
aphasie motrice pure avec retour couiplel du lan;;aKe inlérieur el disparilion lolale de
l'aiçi-apliio. Dans ces deux cas l'aphasie uioliice élail exiessive, c'étail presque du luulisnie.
riioL'iii i:s nu i A.xaAni:. \',i>
liiiilcriiis, nue iiailiciihu'ili' ijuil iii> m :i |i;i-^ l'iiiiin' l'I ' (Iiiiiik' iIc ((iiis-
liilcr. An coiitiMii'c cl c'i'sl hi rt''L;l('. (■'(•^l I'ium'isi- ipii' Idn oIisitm'. cl
r;i|ili;isi(|nc a dcjà r(''cii|ir'|-('' |ilii-- (iii iiniiiis ciiiii|ilclciiiciil la |iaicplc, les
liniililcs (ic rccriliiic |)ci--iv|,iii| cncoïc à un dcun'' assez accns(''. .l'ai
(ilisiM'vé pinsicnrs l'ois Ir l'ail, cl ll\i(>ni-lirani\vcll (IMISi en a lap-
|KU'lc (Ml excni|)lc snivi danlopsie, cxenii)lc ilanlanl |ilns inli''ressanl
i|n"ici la (Icnxicnie l'idnlale clail inlaclc dans tnnlc snn elciiilnc. la
lésion II ayant di'liiiil (|ni' la circonvolnlion de lliuca cl la pailic
antéricnie de l'insnia. (llic/. ce malade, i'a|diasic mnliicc élail, dn resic.
1res ictère cl ne ilnia (|ne |icn de Icinps. tandis (|iic les alh'Ta-
liiMis de rc<-iitni-e — aijra|diie et |iaiai;i'a|diie — (''talent tiès accusées et
|iei'sislèienl li(n;;leni|is : il existait aussi dans ce cas nn h'^cr de;^n'' de
cccitc verliale.
(1. lîaslian ilS'.tSi admet la ciiiicordance paiTaite dn centre i;ra|dii(|nc
et dn ceidre de jînica. Il v a là. selon moi. ime confnsion C(im|)lète.
I, appareil \ocal est nn appareil spécialisé en \iie de la par(de: I é'criinre
n Cst qn Une des l'ornies de inolilili' de la main, (hi ne |ient parler
(|n'a\cc ^o\\ a|)pareil Inicco-pharyniio-laryn^é; on peni écrii'c (Werniciu'i
avec le ronde, le pied, en |)atinaid, en nn mol avec nn point «inelconqne
lin cor])s, ponrvn (piil soit snllisanimenl midiilc. VA il nv a pas de dillV'-
rence entre ces diverses variétés d'(''crilure. ."^i I ('crilure a\ec la main est
pins l'acilo, c est nne (jnestion d haliitnde et d'i^dncalion. (jn cm enseij^nc
à nn enlanl à se servir d nn cravon attacln'' à son conde. il aiiivera à
écrire tont anssi liien ipi avec la main. Si 1 allenlion est moins sou-
leinie dans I (''critnre (nilinaire de la main dniite (pie dans celle de la
main f;aiiclic. (pieslioii d lialiitiide encore. I, (''criliii'c de la main dioite
n'cdl're donc rien de parlicnliei. sauf (jnidle csl remliie pins l'acile cl
pins coiiraiite par la répétition inèiiie de laclc.
Pierre .Marie llcSDTi admet ipie l'iiidividn (''dinini''. I(iis(|iril parle on
(■■(■rit, ne |)asse jias |)ar tonte la série des opérations (|ne l'ail le délinlaiit:
il ne décompose |iliis: peu à peu un des centres de réception devient
piédoininant et c esl de celiii-l;i (pie lindividn se siMi de préférence on
pres(pie exclnsivement. dette interprélation ne me parait pas conforme
à la réalité. La série des opérations n'en existe ])as moins, mais elle
esl latente dn fait même de la répétition de l'acte, de riiabitnde: en pré-
sence d'un mot ipii ne lui esl pas lialiitnel. le prélendn visiitd s'arrête,
ré|iellc cl (''vocjnc simnllaiir'inenl tontes les iina^a's dn mot; le soi-disant
^fraphi(|ne s'arrête sur le mol peu familier. 1 écrit de |dnsienrs façons et
jiij^c de par la vue quelle en esl la véritalile orthographe, l'ierre .Marie
rejelte. du reste, rhypothèse d'un centre gra|)lii(|ne en se basant sur ce
fait, ([ne l'écriture étant dans l'évolnlion de la race humaine nne ac(|iii-
sition (le date inc(Mii|)aral)leinent ])lns récente que celle de la pai'ole arti-
culée, il n a pn se former jiendant un laps de temps relativement anssi
restreint nn centre |)onrles mouvements de récritni'e, tandis (|ue Tnsage
de la |)arole articulée remontant aux premiers àf;es de riinmanilé, ce
centre a ]>ii se dével()])per de|iins nn nomlii'e iiicalcnlahle de ;:(''n(''ralions.
l),,jn.iNK. — S.'iiiioKit:!.-. III
\\6 sHMiiii.iKiir: nu sysii-mi-: _\Eii]i:rx.
Colle livpollirsc ('>l iiiLii'iiii'iisc, mais je ne puis I adiiicllic. car un ciil'anl
ne |)arl('i'a jias si on ne lui a|i|iri'ii(l |ias à pailcr dii s il irnilciiii |ias
[lariiM' autour di' lui. cl cela (|iiel (|ue soil le dej^rc (W civilisaliiiii de la
laee à la(|iielle il a|)|)arli(uiiie, (|ii(d (jnc soit le degié do culture iuleliee-
tuolle de ses géuoi'atours. Il éuiettra des sons avec dos inloiialiiuis varia-
Itlos, mais il ne pourra jamais s'exprimer à laide de la pïuole. Ku reste,
si riiv|)oth('so prôcodeuto était oxacle, les enlanls rrapp(''s de surdité
dans le jeune à>;c ne devraient pas proseutor dos ti'duhles do la par(de.
Or, dans ces comlilions ils deviemionl muels. (l'est là, ou ollel, inie clioso
bien connue depuis loniilemps, ainsi (pie l'a lait remarquer Brissaud
(I89(S|. Pour lont ce (|ui concerne le lan^aj^c, je ne saurais trop le
répéter, il n'y a rien d iniu'', de pn'ToniK'' dans le cerveau; cosi iini-
(luenuMit une (piestioii d'i'diicaliiui.
Si les imajios jiraphi(|ues exislaienl, comment comprendre (pi'iin
malade, incapable d'éorire s|)onlanéinont, puisse copier? T(mtes les
modalités de l'écriiiiro devraient être abolies dans ce cas. L'aphasi(iuo
sensoriel, on copiant, transcrit l'imprimé eu imprimé et le manuscrit eu
manuscrit; il copie comiu(> un dessin et i'aitfouvie alors de motilité géné-
rale. Mais il en est tout autreinont cliez l'aphasique moteur. Donnez-lui à
copier une page imprimée, il la transcrit en manuscrit. 11 fait donc alors,
avec un acte cérébral, les mémos mouvements que s'il écrivait 'pontaué-
inent les mots mis devant lui.
Les gauchers apprennent |)ar éducation à ('criro avec la main droite.
En d'autres termes, chez eux le cerveau i'onctionue surtout par son
hémisphère droit pour les usages ordinaires de la vie ainsi que pour le
langage. Le centre des images motrices d'articulation de Broca est ;i
droite, et il en est de même pour les images auditives et visuelles dos
mots (Pick (1898), Touche (189fl). Mais, pour écrire, le gaucher utilise
son hémisphère gauche, puis([u'il écrit avec la main droite. Que ce
malade devienne apbasiq\ie moteur et hémiplégique gauche, la lésion
aura détruit la corticalité droite. Les membres droits, innervés par le
cerveau gauche, sont intacts pour tous les usages ordinaires de la vie, et
cependant ce malade sera iiica|)al)le d'écrire avec ce bras droit, qui jouit
d'ailleurs de toute sa motilité (Dejerine, Bernbeim, Parisot, Magnan). Il
est vrai (pi'il ne s'agissait jusqu'ici que de faits cliiiiipies et que l'on u"a
pratiqué encore aucune autopsie d'aphasie motrice chez un gaucher écii-
vaiit de la main droite. Ici, les jiartisaus de l'existence d'un centre gra-
phique pouvaient donc émetliH! l'hypothèse d'une double lésion : à savoir
dans l'hémisphère droit une. lésion produisant l'héiniplégio gauche et
i aphasie motrice, ol dans riiémisphèrt! gauche une altération du pied de
la deuxième frontale f|ui ontrainorait l'agraiihie. 11 serait bizarre, cepen-
dant, (|ue celle h'sidu is(d('o de la deuxième fronlalo gauche persistât ii
n(; se montrer (pie chez les gauchers, doiil le iiombre est infaiimeut
moins grand (|ne celui des droiliors, où on la recliorche en vain depuis
vingt ans.
J'ai ou loiil n'ccmmenl I (iccasion de coiislaler i|iie cette hypothèse
THol'Itl ES un I ASCM.i:. l'û
ni't.iil pas adiiiis^ililf. Clicz iiiir l'i'iiiiiif ;;aii(li(''n' |iuiir luii> les iisa^^cs
(inliiiaiirs de la \ii'. tuais (jiii l'ci ivail di' la iiiaiii droile. (|iii i'nl allciiili'
d'a|iliasi(> Idlalc avec li(Miiiaiiii|isir i^aiiclii' cl aj;i'a|)liic cl i|Mi si')i)iinia
l(iiifilciii|is dans mon service de la Salpèliière, raiilii|i-'ie iiiuiilia I iiili'
^'lilé de i'liéiiiis|)lièi-e j;aiiclu', les It-siniis ne sié^eaiil i|mc dans 1 licnii-
s|dièi'e didil ivoy. \\. !)!l|. Or coUe l'eninie ijni jiailail avec son liiMni-
splière (lidil |)nis(|u"elle élait ganclièi'c el (|ni devin! a|)liasi(|ne en MH'Mie
lonips (|n'elle t'nl IVappi'e d'lH''nii|d(''j;ie j;anclie, celle rcninie, dis-jc. (|ni
avail clé (■■dni|nr'e ;i ccriie de la inain droite, devini ajjra|iliii|ne à parlii
du jour ciM elle lui a|diasii|nc. c'esl-à-dirc dès (|ne son ian^a^e inli'-
rieui . doiil les imaj^cs claienl localisc'cs dans riicniis|)lièrc droil. des
(|nc son lan^ap' inlcrienr. dis-je, I'nl alh'ié.
On |)ent éciii'e an nioven de iiroct'dés 1res variables el avec nne parlie
(|nelcon(|ne dn coi|)s, ponivn (|u"cllc soil sullisaninicnl niolùle. On écrit
anjonrdlini de |dns en pins avec la machine à éciire.cl l'on se demamlc
le rôle joné dans ce cas par le soi-disant centre graphique. Oj;l('. l'errond.
i.iclitlieinu ont élndie le mi'canisnie de l'éci-ilnre on mettant entre les
mains de leurs nmladcs des cnbes alplialiéti(|nes. Mon élèxc Mirallié a
repi'is celte expérience dans mon service di; la Salpèliière, sni' un j^iand
n(nnl)re de malades atteints dapliasie motrice avec agrapliie. S'il exis-
tait un centic jirapliiijne, si les a|)liasi(jnes molenrs étaient aiiraplii(|ues
parce que leur centre j;raplii(|iie est altéré, parce qu'ils ont |)erdn la
mémoire des monvements nécessaires ])Our écrire, ils devraient pouvoir,
à la manière d'nn lypojirapln; cpii compose un texte, composer des mots
avec des cubes alpliabéli(|nes. Ici en elVet il ne s'agit pas de mouvements
spécialisés pour l'écriture, mais bien de simples inouv(!ments de préhen-
sion. Or, l'expérience échoue toujours el le malade, s il pouvait écrire
(piebpies mots avec la plume, ne peut ('crire que ces mêmes mois à l'aide
des cubes ou, s'il élait aj;raphique total, il l'esl également avec les cubes.
Ce résultat est toujours négatif, et cela (|uel (|ne soit le degré de cul-
ture intellecUielle dn sujet, ainsi (piejaipu le constater maintes fois
dans la clientèle privée.
Cette expérieuct; suflit à elle seule pour trancher dans le sens nc'gatif
la (piestion de l'exislence d'un centre graphique et (h'-umnlre — ainsi que
je l'ai toujours soutenu — (pu; dans l'agraphie liée à l'aphasie nmtrice,
les troubles de l'écriture sont la consé(|ueuce dune altération dn langage
intérieur. Le malade, en elfel, ne possède plus inlacles toutes ses images
du langage, partaut il n'a plus la uotion complète du mot et ne |)eut en
évoquer l'image optique correspondante, soit ])oui- la tracer sur le papier
avec une plume, soit pour la reproduire avec des cubes alphabétiques.
Dans l'aphasie sensoiielle avec altération du langage intérieur, le méca-
nisme de l'agi'aphie est le même, l'.nliii. ipiand le pli conibe est altéri'.
l'agraphie est alors la <(nisé(|uence direcle de la dcslrnc lion des images
opli(pies.
En résunu'. l'cdiscrxalion clini(|ne. l'analomic palli(dogi(pie et la psy-
chologie uioiilrenl (pi il n'evisle pas un centre gîa|iiiiqiie spécialisé el
iw ShMiol.nnii-: ni' sysTilME serveux.
niilonoino, (|iii jotioiail pour ri-ciiliirc le rôle (|iu' joue lu rc'irion de Bi'ocu
|i(Hii' le laiigai^c arliciih'-. L'i'lal de lécrilure s|)(nitaiié(' el sons dicléc esl
siiliDidiiiiné il I ('lai du lanj^ajif iiiir'rii'iir. Je jiailc ici, bien onlendn, des
cas da^raphie bilalérale. car dans les cas d aj;ra|)liie unilatérale très
lares du reste, — ceini de l'ilres esl le seul que nous connaissions
jusquici, — le lanf!;aj;e iutc'iieur est intact. Mais ici il ne s'aj;it jias
daiiiMphie véritable, |)nis(|Me le malade pouvait écrire avec sa main
iiaMcJH'. el — puis(|ne à IV'Ial normal on peut écrire avec les (|ualre
mcnilires, avec un crayon enlic les dents, elc;., — on doit l'éserver le
terme (ViK/nipliic à la perle de la l'acuité dexpi'imer sa pensée par l'écri-
tni'c à l'aide des membres des deux côli's du corps. Or, cetle a<!rapbi(^ esl
coMslanle dans toiiles les l'ormes d apliasie dans lesi|uelles le laii<^a^e
inb'rieur esl alli''ré.
DYSARTHRIE. - ANARTHRIE
La dysarllirie dillère essenliellemenl de l'apiiasie motrice. Dans cetle
dei'nièie, la perte du lanjiajfe articulé relève d une lésion de la réf;ion de
liroca ou des (ibres sous-jaeerites à cette dernière. Dans la dysarthrie, au
contraire, la zone de ['."oca ainsi que ses libres allérentes et clférentes
sont iulacles : la diriicullé de parler, purement mécanique, est la consé-
(|uence des Irouiiles de la molilité des muscles de l'appareil plionattHu-,
l,a dvsarllirie, dii'licullé de l'articulation des mots, ne se rapporte donc
(piau ianj;aL;e parlé el ne peut prètei' à confusion qu'avec lapliasie
moiricc. Klle dillère complèlement de cetle dernière par ce fait que
ralli^ialion du lan^aj^e i|ui la caractérise est la consé(|uence d'une para-
l\>ie. d'une aliopbie, d'un spasme on d'une ataxie des nuiscles de la
|dionalion — lanj^iie, lèvres, voile du palais — troubles qui fonl loujoni's
di'l'aut (liez rapliasi(pie moleiir.
Le dysarlbri(|ue est un sujet (|ui prononciï plus ou moins mal Ions les
mots et dont L' langage esl plus ou moins incomprébensible selon le
d(^gré et l'inlensilé de ses troubles paralytiques. Lorsijue ces derniers
sont 1res accentués, la dysarllirie prend le nom d'anartlirie. Il s'agit alors
d'un \éiitable mutisnie, aucun mot ne peut plus être |)rononcé. Seuls les
sons lai viigi's son! encore perceptibles mais plus ou moins iiiodili(''s dans
leur liaiilenr, leur liinbre el leur intensité. Il n'existe aucune analogie,
aucun rappori entre l'apliaslipie iinilnn' el raiiarlliri(|ue.
Le |iremier, l'apliasitpie nioleur, 1res rarenient inuel.a à sa disposition
ilrii\ ou Irois mois, en général toujours les mêmes, (|u'il prononce le
plus souvent 1res correcteinenl, [larfois en scandant on en s'arrélani sur
une svllabe, comme reniant (|ui commence à ap|irendre à parler. Kl ces
(piel(|nes mois ipril a à sa dis|)osilion son! les seuls, il n'en peut pro-
noncer d aiilres, el lorsqu'on lexcile à parler, à ié|iondre h une (|uesli(m
on à dénommei- un objet, conscient de son impuissance, il vous dit sou-
M'iil el d'un ail- plus ou moins navré : <( peux pas ». Par contre — el c'est
là nue e\eiilualilé qui n'est |)as très rare — ce môme malade, qui ne
Tinirniics DU i..\.\(!Mii:. \V)
|)(Mil priiiidiict'i' i|iit' (|ii('li|ii('s mois. (-Iiaiil(>i';i lii's coi rcilriiii'iii cl Mir
lin airjiisic les cliaiisoiis ou les incloilics (|ii"il avail a|i|iriscs aiilrclois.
loiil cil r-laiil inca|ial)lc de les ri'cilcr au lieu de les ciiaiilei-. .lai (disei\(''
ce l'ail un ;;iaiid iioinlire de luis cl je ii ai pas licsoiii d iiisisler mit --nii
iiii|iorlaiice. car il iiioiilrc une l'ois de plus, si cela l'Iait iK'cessaire, ([iie
ra|diasi(nie iiiolcur u'esl jias un d\sailliii(|nc.
(.liez le dysarlliri(|iie. ricii de M'iiildalde. Tous les mois soûl |Mdiioiiii's
pins ou moins mal et le sujel ne cliaiile pas iuicu\ (|U il ne |iaile. l'aiaK-
liques. spasmodicpies ou alaxiipics des oij^aiies de la plionalioii, le il\sai-
lliiiipie comme raiiai'llii'ii|ue ne |ieiiveiil plus parler, l-jifiii tdiez ces
malades ilysailliriqnes ou anailliriipics, (ui Irou.e loiiioiiis. lorstpi'il
sapit d(! dysarlhi'ie |)aral\tii|iie on alropliiipie. on trouve lonjoiiis, dis-je.
onire la pai'alysie |ilns on moins complèlc des organes de la plionalioii.
de la paralysie de la langue, du \oile du palais, de rorliicnlaire des
lèvics. des conslrictonrs du piiaryiix. plieiumiènes (|iii ne se reucoulreiil
jamais chez rapliasique moteur, iai d'anlics leiiues, raplKisi(pie ne
sait jilus parler tandis que ranartliri(|ue ne |ienl plus parler.
Chez le dysarthrique, comme dans l'aphasie motrice pure, la iiolion
du mot l'st inlacte. le langage iiil(''rieiir n'est pas troiiiilé. La compr(''iieii-
sion de la lecture et de la parole parl/'c. les fniiclioiis de r(''ciilure s'ell'ec-
tiient comme à l'état normal.
I.'a|)|)aieil phonateur compiend la niiisciilalure du larynx, (pii es!
essentiellement |iré|)osce à la i'ormation du son. et celle du pharynx, de
la langue, des lèvres, des joues et du voile du palais. Les muscles de ces
régions reçoivent leur innervation de l'liy|)oglosse, du facial, ilii glosso-
phaiyngien et du spinal. Ces nerl's ont leurs noyaux cellulaires dans la
colonne grise du i)ulhe. Ces noyaux bulhaires sont en connexion avec
l'opercule rolandiqiie — centre cortical des mouvements du facial iiilé-
rieiir. de l'hypoglosse, du nerf masticateur et des muscles phonateurs
(voy. lig. ."i" il i'Ji. — Ces connexions s'étahlissenl par les lilires de
projection de l'opercule qui traversent le centre ovale, j)assenl par le
genou de la ca|)sule interne, puis descendent dans le segment interne
du pied du pédoncule cérébral pour s'entre-croiser plus bas et se ter-
miner par des arborisations autour des cellules des noyaux précédents.
.Vinsi que l'a inonlré la physiologie expérimentale, — llorslcy et lieevor,
— les centres moteurs de l'opercule rolaudique ont une action bilatérale
pour les mouvements de la langue, des masticateurs et des muscles
phonateurs; mais, pour ce ([iii concerne le facial inférieur, l'inllucncc
est surtout croisée.
.l'ajouterai enfin que (irunbanm et Sherrington 1 190.")) ont montré cpie.
chez les singes anthropoïdes — chimpanzé, gorille, orang — ces centres
moteurs ne siègent que dans la partie anti'rieure de cet opercule, c'csl-
à-dire seulement dans l'extrémiti'' inférieure de la circonvolution froiilale
ascendante, et ([ue, pour la bilatéralité de leur action, les choses se lias-
sent comme dans les expériences de llorsley et Beevor. Grunbaiini et
Sherrington ont monln'' en outre que. clic/ les singes aulhropoides. les
i:>o sKMiiiLOiiiE iiu SYsrf;Mi; yh'inr.iw.
circonvoliilions (|ui (•(nii'siioiulciit ;'i l;i iri^imi ilr Hrdcji clicz l'homme,
soul compIMciiiciil iii('xcil;ilil(>s (li^. il cl 'l'Ji.
1.1' sysli'ini' iicrvciiN iiinlnir de r;i|p|i,ii('il |ili(inalcni' es! donc compose
(le deux neiii'oiics : I iiii iirin-<iiir <i/icrciil(>-l>iilhairt', et '2" un ut'iirouc
hiilbd-iniisitildiif. cCsI-à-dirc un neurone élemlu des celluh's de cliiuine
noyau hulliaire aux lihres mus('ulaii-es de cet appaicil. One l'un de ces
neurones soit d(''trnil dans nue parlie (|U(dcoU(|ne de son trajet, la dysar-
Ihiie en sera la consé(|neuce. (lelle dernière pouira doue s'observer :
I" à la suite de lésions corticales ou sons-corticales de la partie antérieure
de l'opercule rolandifine ; ti" ii la suite de h'sioiis du centre ovale, du
fieiion de la capsule interne, du faisceau interne du pédoncule cérébral
ou des libres de ci' faisceau s'arborisant autour des noyaux bulbaires.
Hans ces dilféreids cas. la dysarthrie sera la conséquence d'iuie lésion
portant s\ir le nenioiie opeicnlolnilbaire : .">" à la suite de lésions des
noyaux bulbaiics, des libres cpii en partent, des racines des nerfs corres-
pondants ou des muscles eux-mêmes, — dysarthrie par lésion du neurone
bulho-inusculaire. .le ferai lemai'quer enfin que la dysaithrie est la con-
sé(|uence suitout de lésions bilatérales de l'un ou l'autre des neurones
|iréc(''dents. l'étant dcuinée la représentation corticale bilatéiale de la plu-
pail des miiuvemenls nécessaires à la phonation, on conçoit qu'une dysar-
llirie inar(pir'e et |iersistante s'observe surtout dans le cas de lésions
bilatérales du neurone oper("uio-bull)aii(' et (pi'il en soit de même pour
les lésions du neurone bnlbo-mnsculaiie. dont les lésions doivent, elles
aussi, être bilaléiales, pour produire des Irouides marqués et jiersislanis
(le rarlicnlation et de la phonation.
La difficulté de l'aitieulation porte surtout sur les "consonnes; les
voyelles, sons simples, sont mieux conservées. vSuivant que la paralysie
frappera de préférence les lèvres, le voile du palais ou la langue, la
diffîcnilé d'émission se montrera surtout })0ur les labiales, les pala-
tines, les dentales. Le caractèie de cette dysarthrie variera aussi, sui-
vant qu'il s'agira d'une |)aralysie simple ou d'iui spasme, auquel cas la
parole prendra un caractère scande et explosif ou d'incooidination. Le
tremblement des muscles donnera naissance à un bredonillement. plus
ou moins |)rononcé suivant les cas.
D'après Oppenheiin cl Mme Vogi, j-rcund el Mme Vogl (1911), il
(existe une variété de p/irahjsic bulbaire, congénitale et infantile, accom-
pagnée d(! contractuie des muscles de la langue, de la face et des mem-
bres, avec dysarthiie, dys|)hagie. trismus. mouvements alhétoïdes, sans
troubles pai'alytiqnes ni seusilils, sans perversion de l'intelligence et
conditiouii(''e |)ar inie alro|diii' avec ('lai marbré du corps strié (noyau
ca\idé et putameui.
'foui récenuneiil (IIM'.'i S. A. K. W'ilxiii a d(''ciil, sous It; nom de f/cr/c-
iirf(ili<iii li'iiliiiildirc iircii/rcs.-iiiu' associi'c il une hépatite intersiitielle
ii'idulain'. une alVecjion i'amiliale di'signée par (ïowers (ISSiS), sous le
nom de chorrc li'ldiioïdr. et cai'actérisc'e par du h'cmbleuKMit et de la
rigidité musculaire bilatéraux, de la dysphagie. de la dysarthrie abou
I ItiirilLKS DU I.A.\i:.\iU-: Inl
li^s;llll ;'i iMiriil liiii'. s.iiis |);ir;ilvsii' vi-aic, --miis Inmlilcs de l,i M'iisiliilili'
et icl('\;iiil (l'iiiif li'siiiii liiliili'ialc ilii iinx.in Iriiliciilaifi'. Hl'S laits sem-
Malili's a\aitMil >-\i- l'iialcmciil drcrils \r.w llnmcii (hSillI) cl OniicrcHl
(ISildl. Haiis les cas i a|p|Kiil(''s par 0|ii)ciiliciiii. I'il'IIikI el Miik' Vii;;!.
S. A. K. Uilsdii. la sviii|i|(iiiial(ilii;>ii' iursi'iili'c |iar les malades sci'ail duc
iini(Hiciiicii( à la lésion Iciiliciilaiic sans iiariici|)alii)ii aucune des lilire-
de la capsule inlcrne. (le soid là. du lesle. di's l'ails don! la cnidiinialioii
ncccssile de unuvclles recliei clie>. d'anlaid pins (pic dans des cas ;i
s\inpl(iinal(d(ii:ic scnihlaldc a ceux de S.A.k. Wilson. V(dscli( I !> I 1 ).
I''lcisclicr i|!)|"J). ne sijiiialenl pas de h'-idus des novaii\ ienlii'n-
laircs.
Sémiologie de ladysarthrie. — .le rcclieiriKiai ipieis soni les earaclèics
de la dvsarlliiie dans li's diverses all'cclions mi elle se pj'cscntc. en '^wm-
panl cidlcs-ci. anlanl (pic possilde. suivant le si(.'gc de la l(''siiin.
A la suite (rune nllniiiie apo))h-rli<iiU', — en dehors des ca> d aphasie.
Iiieii entendu. — la pai(de paiTois est loilcnicnt alt(''r(''e : le malade a
delà peine à arlicnler un son: la langue csl lourde, pâteuse, larlicu-
lation des mots n'est \\;\^ nelle, tranche: (dlc est sourde, dit'licilc. ])('nil)le
|tour le malade, l'eu à peu la pande l'cvient. rarticulation s"am(''liore :
mais, nuMuc clie/. le vieil li(''miph'j;iipie. il existe parfois une certaine
dil'ticull('' de rarlicnlalidii des mots. 11 peut hien tenir une conversation,
mais cerlaiiics jialatines seronl sourdes. nasillai-d(>s: farticulation se t'ait
avec ell'(Mt coiist^ml du malade, "iinvenl m("'me elle ne retrouve jamais
sa ncltcl('' (rauli'cl'ois.
(".es trouhles dysarlliriipies apparaissent à \'(-M de puicli'' surloul dans
le cas iVhcinorntqii' ou iVriiihalic ci'rébrfik's. .Mais au cours il un ramol-
lissement par thromhose la (piestion est beaucoupplus complexe. L'art(''rio-
scl(!'rose c('ri'hrale domine de lieauc()ii|i la lésion locale; tout le fonction-
iienient c(''r('hral est tronlili'': rid(''ati(in est alt(''rée et à la dysarthrie vient
souvent se in('ler un (h'ticit intidlectncd jjIus ou moins prononcé. I.e
vieillard alteini de ramollissement célébrai a non seulement de la dit'li-
cnlté il e\|iriiner ses idées à l'aide de la parole, mais ayant une C(''r(''hra-
lion lenle. parfois il n'a pins d'idées à ex|)riiner.
Les trouldes de lan|.;ar;e occupent une (dace impinlante dans la syinplo-
inatolojjie de la parohjsie (jch)ùi-(ile. L'aphasie peut se montrer chez le
paiulvliipie général (["oville. Legronx, ilanot, .Magnan. Bail. Kiissinanl) :
le |)lus souvent, elle revêt la i'orine de l'aphasie motrice. Elle peut appa-
rnitre Soit dès le déliut. soit à une période avanc(''e de la maladie. L'hési-
tation de la parole peu! n''-iilter aussi de l'airaiblissemenl delà mémoire
(Verrierl. Le malade a une cxlrème diflicnlté à trouver le mot (jui traduit
sa pensée: il àiionne. remplace le mot (pi'il ne Iroiive jias par « chose.
machine «. omet un mol ou le remplace par un aiilre; souvent il oublie
l'idée, ne sait plus ci! (pi'il veut dire I Verrier) : les troubles de la parole
rel('veiit alors d'un trouble de rintelligence. — In troisii'me groupe
romprend les troubles dysarthriipies proprement dits, trouldes qui ont
une importance de |)reinier ordre dans le diagnostic de la paralysie
ir.2 ^i: M 10 Lui, II-: i,r systimi-: M:f;r/:i\\\
lii'uéi;\U\ ('.!• sijiiic |i(Mil ;i|i|i;ii;iilrc tirs le drliiil de lu iiialiidic; il (•voiuc
coiniiie les aulres syiiiplôiiics cl \;i s:iiis icssi' r\\ s"iio^tavaiil. Ce lioiiMc
est spécial à la paralysie Mé||,-.|aie cl se iliUcrcncie iieKeiiieiil des aiilics
variétés de dysailliiie. Cesl une soile di' Icinps d^incl, i\,' siis|iensi()ii on
d'elloi-l (liésilalioii de la |)ai()ie) avaiil la pniiiiiiicialKni de cei'Iaiiis iinils
ou de ecilaincs syllabes, en parliciilicr avec les l.diiales (Ma|^iiaii cl
S('iiciixi. Au déhul. il exisli' un
lé^cr aircl, ini Taux pas inleianil-
lenl. uni' h(''silaliiin, un accroc de
la |»aroieà peiueappiéciahie : plus
lard, l'eiuharras es! plus uuu'(pi(''
(achoppeiiieid de s\ Mahcs), puis
le sujet haihutie. Iiredouille: les
mois siinl Miiilil('s, icduits à une
ou dcn\ >\llaiies; euliu. ce ne
soid plus ipii' des Sous i;ulluiau\
loul à l'ail iniul(dli};il)!cs par
suite de l'aj^gravaliou des trou-
bles uioleius propceiuent dits.
— Ireuil)lerneul de la laui,nn',
des lèvres, — des troubles de
ciKudiuatiou et île I allaiblissi»-
uieut psychifpielauuiésie fiéuéia-
lisi'e. a|diasie uioirice, surdili'
verbale). — Dans cerlaius cas,
le nudisme peut l'Ire coin])lel.
Ces tidubles dysartliriipies scml
d abord iulermitteuls, passa^xMS,
apparaissant à de rares iuler-
" \alles: les émotions, la l'aliguc,
les exagèrerd; peu à peu ils
devietmenl plus rri'ipicnls, puis cuiilinus, et picinieid une impintanee
de premier ordre dans le tableau clinique.
Cliez les polvgloltes, ainsi (|ue j'ai été à niénn' de le cunstab'r, Icsli'cm-
bles (Ksarlbiiipies peuvent, tout au début de la paralysie géni'rale. l'air'c
encoie délaul loisque le malade s(^ sert de sa langue maternelle, tandis
qu'ils (existent (b'jà loisiju'il parle la langue |)lus récemment acquise.
La jiardljisic psciiiln-hiilhiiifc (rav'Kj'nu' n'iTÙrnlr (Lépiue) présente
aussi la dvsartbiie |iarmi ses svmpti'uues piinnudiaux. I,a jiaralysie de
tout I appareil |dional(Mii- e\pli(pie la ra|iidilé d ap|iariti(m et rimpitrlaucc
de ce symptôme. La prononciation des labiales, des dentales et des
linguales est dérectueuse; les gutturales suilont sont mal arlicub'cs, et
l'émission des syllabes f/o, (/a. est impossible. I.a voix est éloullée et à
timbre nasomié. l'onrémelti'e ses mots, le malade est (d)ligéà un véritable
ellort, d'où le caractère semi-ex]dosir du langage, i/etlort soulenu est
impossibb;. cl si les premièr((s syllabes sont leconmiissables, la lin de la
runri;i.i> hi I wdAi.i
(ilir.isi' l'sl iiiiiiiii|ii('licnsili|i'. \iis^i le iiiahnlc |i,irli'-l-il en |ilir;iscs
(■(iiii-li's. rri'M|M('mtii('nl iiilciiniiii s. mihiiiiIomcs cl s.iiis mihi inhiiia-
lidii. Oiiailil la |iiiial\>ic ili' I a|i|iaicil |ill(Mialciir csl cniiiiilrlc, il \ a
iiii|i(issiliilil('- iilisdiiic (rai'liciilci' un -on; le iiialailc iiV'micI i|uimi
;;r(ij;ni'in('nl sans caraiiri c. iniii-
l<-lli^ilil(-.
Clic/. CCS malades ciiliii, les
li'diililcsdc l'ailiciilalion des miils
s'a('('(iin|ia<;iiciil Idiiioiiis d'un
dej;ri'' |ilns on moins accnsT' de
dvs|dia^ic, de |iaial\sh' du \dile
du palais, de salivalion. i,c l'acics
a (|neii|ue (dmse de s|it''cial, la
liouclie csl cnlr'onvcilc. les sil-
lons iiaso-i;i''niens cllaccs ( lij;'. !.".
1 i. !.">). Sduvcnl. eidiu. les
lruultl(>s (ivsaillni((Uc-> )ii(''ddMii-
uent d nu ciilé. landis ({uc. dans
les ixiralijslcs l>iilliiii)cs i-inics.
ils soiil é^aux des deux (■(ih's.
Chez les (iseudd-liulhaii-es. on
o|pser\e 1res soummiI des accès de
lire cl de |deuier s|iasnid(li(|ucs
I Helclici'cw, lirissaud) in(ii(|iianl
une cnidlivih'' exagérée, rons('-
(|ueMce du délicit irilellecinel ([ni
existe conslaniuienl chez ci's ma-
lades (li^. ](■) cl 17). (tn |Mml du
reste oiiservef des accès aiialo-
fiiies, (Ml dehors de tonle |iaia-
Ivsic |)seudd-hull)aii e. chez des
hcini|iléi;i(|uesdiichezdesail(''iio-
scléreiix à iiilelli^feiice allaihiie.
i.a paralysie pseudd-hnlhaire
dori^niie céréhrale est t'acile ;i
recdiiiiailre. I. absence d alidphie
niusciilaire et de Ireiiihleineiits
lihriilaires la (lin'ércncic des pa-
l'aiysies hulhaii'CS vraies par h'-
sions nucléaires ou radicuiaires. Il existe, du reste, en générai, chez les
pseudd-hulliaires, un certain (ieifri' d'h(''ini|ih'';;ie bilatérale plus on moins
spasmddii|ue, une dé'inarche spéciale — déniarche à petits pas (voy. l'a-
lapli'ijic). — cl un délicit intellectuel, pins on moins accusé, tdus phcMio-
iiiènes (pii font (bdant dans les paralysies i)ulbaires doriiiine nucléaire
ou radiculaire.
hans la /larahisif iiscinln-hnlbairc de l'riifdiil on peut observer deux
( in(|H:iMii liiir^ iiiis. A Inutopsie, an i-orist;il:i l'exis-
Icriii- .1.' \r ^ corticales bilntérales, oonipi-enniil
I [i|ii-iiiilc riciiilnl et lol.indique et rcnionluni en
s'altéimant, jusqu'à l,i pai-tic moyenne de In région
rolandique de ch.iquc coté. Dans les derniers mois
(le s.i vie, ce malade présenta des symptômes (flié-
inipl.-ie bilatérale et des convM^i..n^ épilepli-
Imi,,,.-. I.a lésion ici, exclusivenieril .hi 1 1, mI-, .'ImiI
.■,,11-liliiée pai- un processus d'en.-. |ili.ilil.' iiilri^ti
II, -Ile i.ev.imen de chaque lieiuisplu-re.de la pi-o-
I 'iMu. I du l.ull.e. pialiipié à l'aide de coupes
iiiici[i~copiipies séiii'es, lie dénola l'cvislence d'au-
cun,- 1,-siriii, s,. il en loyer, soit lacunaii-e (liicOti-e.
isai,. nlis,-n:iiion et autopsie publiées dans la Thèse
,1,- C.Mii (iil.s. \IV, p. lia), Dex par-ilijsies pseii'ln-
hiilhiiirrs. l'aiis. UHIU.
<i:mioj.ogie du systjImi; nehveiw
v;U'i(''l('
|iu' ri''l(''iiuMil pai'ah tique nu rélriiicnt si)asiuii(li(|uo sonl
suiloni (il cause. Ces doux variétés
siuil (lu rcslc r('li(''('s l'une à l'autre
par (les loriiics de transition. La
liiruie |)aralyli(|ue |i(iil s'observer,
({U(ii(|ue rareuieul, dans \ ln'niij)lé<jie
iii/inilllc (loiil/lc ((l|i|ieulieiiu) : elle
|i(iil ui("'iue relever de l(!'si(ins corti-
cales coupx'ni la les (Fioucliaud) (Ijii.lt)) .
la (Ksarlhrie, la dys|)ha<;ie sont, se-
liiu les cas. variaifles d'intensité. On
a \u la lauj^ue èlre c(ini|)l(''leiuenl pa-
rahsi'e lîarlow, llal|dieu. Taussig).
La iiiolilih' (les uieiiiiires est |dus ou
luoius alleinle selon la localisation
(les lésions, l'arl'ois il existe en même
leMips (le ralh(''lose ou des mouve-
ments athélosi(|ues. (\oy. Ilcmlplrçiic
iiifdnlilc i'I AIIk'Iosc.) Dans la l'orme
S|)asmo(ii(iue, l'élément |iai'alyli(|nc
ne joiH' ([u'un faillie i'("ile dans le mé-
canisme (le la (lvsHrthri(^ ([ui ici est
surtout d'ordre spasnm(lif|ue. Celte
vari(''t('' de dvsarihrie esl i'ré(|nemmeul ol)serv(''e chez les sujels alleinls de
ifi. l.'i. — Pnialysie pseiulii-lnillKiiie ooriji.'
nilale avec trf's li^gère hémiplégie sp.-ismn
(liqiio (lu côte gaHcho, clio/. uno enCanl t\<
Uvm- ans (Salp(-lrit're, 1898]. Observaticir
imt.lif.- dans la Tlièso de Comte, Des para
liis:rs /isniilii-bulliaires fOlis. IX. |i. (ilj
l'aiis. 1:1110.
i
Kig. lii. ïig. 17.
Pig. IC. fllT. — Kin; H pli'iirifl- spasiii(ulii|Cif-s chez une l'ciiinn' de cinqnaiile-dcilx ans alloinU- d.
paralysie psoiido-bulliaiie (ïalpi-lri.i v, l'ilic, .
sijii(lri)iii(' (If L'Illc. L:\ parole est scandée, explosive. Le lacies, surloiil
iliiiis !<■ ildiiminc du riici.il iiilV'iiciir, |iivsciiti' un iM.il >|i;iMiniili(|iir i|ii,in(l
le sujet |iiiil('. I.i)is(|ii(' les iiiiisti(;ili'iii-- --cnil pri-. cl li' Iji'iI n'csl |i;is livs
r.iii', on iKMil (ihsfivcr (lu liisiiiu-. i\ii\. SiiikIkiiiic de Lilllr.)
I.a Idcalisalioii ili' la lésion dans clhKinc cas de paralysie psemlo-linl-
haire. esl sonveid liés délicate h ctalilif. I.a i'ornie ((ntieale — lésion
oporeulaiic Itilatérale — est d'un diagnostic très dit'Iieile. Hans nn eas
(pie j'ai oiisei'vé. rexistence de convulsions épileplil'ornn's me lit recon-
nailre la natinc coiticale de iMlIVction (li^. Iii. I.e pins souvcnl, du
rig. IS. Ii;.. 1'.'.
Ki;;. 18 et 19. — Ces ligures repri!senteiit un cas de paralysie laiiio-giosso-laryngée chez une femme
lie quarante-deux ans. — Dans la figure de gauche représentant la face au repos, le faciès pleurard
est très net. Dans la ligure do droile, la uialadc est représentée quand elle rit — rire transversal
illicèlre, 1893).
reste, la paralysie psendo-linlliiiire rel("'ve de lt''sions sons-cortieales.
(•a|)snliiires, |)i-otnl)éranlie!les on linlijaires.
Tandis (pie le pseudo-linlliaire voit le pins sonveiit ses troubles dysar-
tliri(pies apitaiaitie lirnsipieiuenl par nn ictus et saggraver de nu'mepai
;i-coups. (lie/ le Inilhaii'c r)-(ii. — jiarahjsie lahio-glossa-pliaruiK/rc de
Ihiclienne. on jiurdli/sic bulhdire iiuclrairc (tig. 1<S et 19:, — les in(''ines
trouilles dvsartliritpies existent. (diiii(|uenieiil semblables, mais leur évo-
lution esl lente, eoiitinue et progressive. La paralysie de la langue est
d'ordiniiire le |neinier sym|)t(')me de la maladie. Les tronldesde la [iroiion-
ciation a])piuaisseiil donc dt's le début. La langue est einbarrassée, pares-
seuse et la jiarole ('paisse. I.a vov(dle (, les consonnes r, /, .v. (/, k. d, t.
disparaissent. La paralysie des Ii'mi's ne larde pas à se montrei': alors
disparaissent les voyelles o. ((. les c(jnsonnes p. h. m, n, r. /'. v. Le son
de \'a est le dernier à dis|)araitre. La paralysie du voile du palais cl du
|)li;iryiix vient encore ajouter à la difliculté de l'émission des sons el
donn(> à la yoi\ nn timbre nasonné. Kniiii. le larynx se jjieiul à son lonr:
tons les muscles du larvnx sont envahis jiai- la paralysie el l'alropliie.
\;,i\ <ï:mioloi,ii-: du sv^ri.Mf .\Hiiri:ix.
I ;iiiai llii il' ilcsii'iil ('(iiii|il('l(> cl le malade csl alisdiiiiiiciil iii('a|ialil(' de
linilV'icr lin -.du i|iirlriiiii|iii'. Ici I alni|iliic ilcs muscles paralyses exisic
toujiMirs, laiiiiis i|irelle l'ail ilcfaiil dans la paralysie psend(i-lMill)aire
d'(iri;^iiie c(''i'éiirale. I.cs muscles en yoie d'alinpliie sinil le siège de
conli'acliims liltiillaiics lies iielles.
I.a paralysie lahio-iilosso-Iaryii^i'e di' Itiiclicnne (de Houl();;iie) peni
siiliseiyer dans deux coudilioiis. Ou Ineii elle es! piiniitiye ol apparail
chez un sniel jus(pie-là itieii por-
lanl. nu liieu ellecsl secondaire el
se (li'yiddppe au cours de la srirrosc
Idli'i'alc (uinjoIrupliKinc lors(|ue les
noyaux liulhaires sonl enyaliis par
la lésion. C.'esl du resie la lerminai-
-'im lialiilnelle de celle dernière
alVcclion. La forme |)i'iiniliyo. n'es!,
ainsi <Iuo je lai montré il y a déjà
loufjtemps, (pi'nne sclérose latérale
aniyi)lropliif|ue à di'diiil Imlliaire.
dette dysartliiie avec atro|)liie
uuisculair(ï est é;^alement constante
dans la jiardhjsic Inillxtirc faiiii-
lialf. illollinanu, lieriiliardl, iieniak,
i'azio, I, mille) : mais dans cette der-
nière all'ection il y a en ouIlc pa-
ralysie du facial suiiérieur et des
symptômes d'ophllialmoplégic, eu
particulier du ptosis des paupièi'cs,
symptômes (|ui font toujours défaut
dans la pai'ahsie laliio-i;losso-la-
ryugée de Uuclieiuie.
.le n'ai jamais jnsiprici oliscryé
de dysarllirie dans la pdlioini/i'Ulc
clironiqiie de ladulle. Dans la
fornw iii/'inililc de celte alléclion — Werduifi;, Hidlniann — VVerdnif^- a
conslalé rc'xislence de f|iiel(|ues Iroiihles hiilhaires. i\'oy. Alropliics iiiiin-
ciildircx iiun'l()j)dlhi(jui's. )
(lelte dysaitlirie se renconti'c éf;alemcnt dans certains cas de névrites
loxiqucx on infectieuses avec lésion des nerfs linlliaires. Ici, du reste, le
facial siipi-rieur pai'ticipe. en général, ;i la lésion, ainsi que les muscles
des yeux el les releveurs des paupières (lig. '•JOi. Le plus si^uvenl, enlin,
les malades présentent de la pai'alysi(! alropliii|iie des memhres. I,a
gni'rison, dans ces cas, est du leste la règle.
Dans Vdlropiiie nutsculdive lijpc Cliarcol-Marlc la paralysie Imlbaire
peut s'olisei'V('r lAovama, li)li), mais c'est là une i''\eiilualili'' lout à
l'ail exceplionnelle.
Dans la l'orme hidlidirc de la si/riiii/(iiiiiji'lii' — forme assez r'are du
I
1^-. ■.>(!. - l'.ii-.ilvM.' hull.Min- |M.- ii.-vrilo |H:-ii|,h.
ri(iuc ;ivet: |):trtici|ialion du faoi;iI supérii'ii
datant d'un ail, cliuz une fiMunin âf;ôo de qii;
i-ante et un ans. — Alroiilii./ iiiiiMulaire In
marquée a \''T i.'arh.in .1.- .li'i^iriii rvcrii,'.-. Aim
lioration pni^i'i-^vnr ,ilniii(iv.,nii ■ -n.i'isn
pi-osque riii]l|il.lr. Ml, Il \ I .m ln|i-i.'. iiil.-;;l'il
df- lin>:,iiv Ihi||.;,,,v. .AaillllM'v |,;,l' la liirlIlO.I
d.- \i"l I., - imI.
I.-I..,|. ,..;,, .Urn.fu
fanal ,S,il|irl,i.-,v. I
hllirs ,1,-
'■Il Il'-
.■s dal
ruoi ni.r^ ni /.i.v»..i'./ . 157
icsh' — (III |pt'iil ulisi'iM'i (|r> s\iii|ili'iiiics iiliis on iiiipiii-< x'iiilil.ililcs ;i
ciMix (le iii |i.ir.il\sic liiilluiii c. iii.iis il csisli- .iloi- ilrv IkhiIiIcs lirs
iii,ir(|iit''s (le la scnsiliililt' de Li l'aie — iluiiiaiiii' ilii li ijiiiiii'aii il Ir pins
sinivciil a\('c ilissiirialioii s\ riii|:iiiii\i''li(|iii'. — Il cxislr en milir ilr^
|p|it''ii(iinriii's ()i-iilii-|iii|iillaii r-- — nivnsis, n'tri'iisM'ini'iil ilc la Iriilr
|ial|i(''lnalt'. ('■iiii|illlaliiiii'. [laifiiis mais l'nil laicini'iil a\ri- sijiiic d'Al-^vil
liiilici'Isiiii — llaiis la s\iii|M,,|||\|'.|j|, les s\in|iiriinrs linlliairi's sonl assez
sniivi'iil niiilair'iaiix.
lU'S c.rsuildls //((•/( /i((/('N ilr la liasr. le |iln> miiivciiI d iirii;ini' >\|p|ii-
lili(|iii', |i('n\riil l'iniiii' ilninirr lii'ii ;i ilr la iKsarlIiric cl à des Ininlilrs
|iara!vtiiincs ri alni|iliii|nr> |iliis un innins analogues ;i rni\ i\f la
|iaralvsii' biilliuirc. l'aiis drii\ cas i|iril m'a rir dniiiii'' d dlisciNci .
la fiiiéi'isoii a ctc oldcnnc à I aide dn II ailemcnl s|)(''cili(|nc.
On asijiiialé oiicdrc des cas de |iai'alysic liulhaire dus à la rimiijressioii
du hiilbe. pai' des aiiéviisiiies du Ifom: basilaiie cl des \cilél)iales. Les
sym|)triiiies |iiédi>iiiiiieiil d'ordinaire diin cùt(' el s'acciim|)ai;Meiil laiilùl
d'h(''mi|iléi^ie double, lanlôl (riiémipléyie allenic.
Il me lesle ciiliii à mriilioiiiier \n fxo'dlijsie hitlhfiiif a iiKirclic (ii(jiii\
due lanli'il à une pulicint'jilKililc iii/'ériciirc (il(/iii'. \nulù\ e\ le |iliissoiisciil
à inie licinorrrKjir. on ;i une rinixilii'. ou i'i une llinntilxisp du Iroiic basi-
laire ou des verlébrales — cl dans ces cas le début |ieut clie loudrovanl
— tantôt ciilin ;i une cxlension aux noyaux liulbaires de la lésion de la
ixiralj/sie infaiililc. — |iiilioin\élile aii;u("'. La lésion des novaux bul-
baires, dfins cette alleclion. s'observe siirlonl dans les tonnes (''pidé-
iiii(|ues de la jtaralysie infardilc, i|iii diUèieiil de la l'orme s|ioiadii|ue par
la dill'usioii |)lus iirande des symjdi'imcs. Dans tous ces cas, le début esl
[lins on moins foudroyant, avec on sans ictus, et l(>s svinptômes bnlliaires
— dvsarllii ie.dyspbajiie. pai'alysie d(> la moitié intérieure de la l'ace, el(^.
— sont porli's dendili'c à leur niaximum dinlensilé. Mais (piaiid la
poliencépbalite on la poliomyélite ne sont jias en cause et lorsipi'il
s'ajjit de loyers d liémorraj^ie nu de ramollisscmeiil. les svin|iti'imes
sont, en ^éiK'-ral. usyini'triques et les troiddcs paralyti(|ues |)ri'domineiil
d'un côté. Un constate aussi rcxistence de la lacliycardie, d'une dyspiu'c
tivs maTipiée, souveni avec le jdiénomèiu' de (ibeyne et Sinkes. La
^dycosurie est assez souvent observée. La mort est nue terminaison I'k'-
(pienle de laU'ection. I.oi'sipie le malade snrvit, en général il ne jiri''-
seiile pas dalropliie des miisiles paralysés, saut' dans les cas de polieii-
céplialite on de polioinyrdile, on bien encore, lorsipie les noyaux ou leurs
libres radicnlaii'cs sont détiMiils ])ar le l'oyer de ramidliss(>nienl ou d lié-
niorragie.Loi;s(pie la pidiencéplialileesl à la fois supérieure el inférieure,
les muscles des yeux et le facial supérieur participent à la paralvsie.
Dans les lésions du ccrrelet et en particulier dans laU'eclion (|ue j'ai
décrite avec .Vndré Thomas sons le nom d'atrophie nlivo-ponto-ci-rébel-
letise (1900). caractérisée anatorniijiiement par 1 airophic de l'écoice dn
cervelet, des olives bulbaires el de la siibslance ^rise de la protnbi'rance.
il existe des troubles de naliire spasinodiipic dans rarliculation des
K.s smiiDi.oiiiE 1)1' sYsrrMr: M:rt\-i:rx.
iiiiils. I,;i |),ii(il(' l'sl sciiii(l(''(' (■(iiiiliic (hiiis hi scIi'tii'^c en |ilii(|ii('s. iii;iis
|iliis lente (|iie (l;iiis celle dcniièi'c iilVeelidii.
I>,ni> la srii'nisc dis corilons jioshhirKrs. on |m'||I \i)ii- ii l'une (|nel-
eiiniiue lie ses |)érioiles survenir des jieeidenls de paralysie laljio-^losso-
larviifiée. Toutefois e'esl l;i nue évenlualilé assez rare, el, le pins son-
\eiit. les svinptùiiies ipie Idu idpser\e du i(Mt'' des lUM'ls Indhaiics chez
les lahéliqiies sont lirnilés au ddiuaine des uerls lar\n<;és — paralysie
larviif;ée des (aiiéliques.
La paralysie des intiscli's lenuciirs des ciii-dis l'ocales i plioualeurs) chez
ces malades eiitraiue une dilliculh'' de 1 arlicuialiou des unds : la \(d\ esl
sourde, voilée, aplunie. Si la paralysie esl uuilalérale. la voix prend un
caraclère hiloual. Dans le lahcs du resie, les muscles laryngés destinés à
la foncliou respiraloiio et en parlicnlier les dilalaleurs de la (jlotle sont
lieaucoup plus souvent atrophiés el paralysés que les muscles constric-
teurs. (Vov. Troubles respiratoires d'ori<iine nerveuse.)
A côté de la paralysie laliio-f^losso-larynpée se placent les troubles
dvsartliriqucs qui résultent de la paialysie uni- on bilatérale de 17/!//jo-
illosse: le malade ne peut plus prononcer les /. n. seli el ([uelipnd'ois
même les lettres /.■, y, rit, r. La j)aralysie Idlali'rale de ces nerfs peni
em|)èclier le malade de se faire comprendic.
La iHiralijsie hulhaire asilicuifjuc ou si/inlraNie d lùii-Giililjhiiu com-
prend, dans sa svmptomatologie. la paralysie de la langue, du voile
du palais, du pharynx et du larynx. Les troubles de la parcde existeront
donc ici. Mais ils présentent un caractère un peu spécial. .Vprès une
période de repos, le malade parle en aiticulant nettement, mais s'il
cdiiliiiue, la fatigue arrive vile, raiiieulalion est moins nette et la phrase
se lermine en un brcdouilleinenl inintelligible. Un peu de repos ramène
la netteté de rarticulalion. Il existe en ontic ici une paralysie du facial
sujiéi'ienr et inférieur, ainsi (|ne des muscles des veux et du ptosis
(lig. 21 el'i'i).
dette paralysie oculaire peut être totale et réaliser le tableau de roplilal-
m(q)légie externe complète. D'autres fois, la paralysie des muscles
moteurs des globes oculaires est moins intense;, mais le ptosis est toujours
1res accusé. Mais ici encore, après une période de repos, la paralysie
diminue d'intensité. On constate, en outre, toujours chez ces sujets, de
la faiblesse des muscles d(\s membres et du tronc. Dans cette affection
l'atrophie musculaire fait défaid et il existe fréipieminent des rémis-
sions el même des améliorations. La paralysie bulbaire aslhénique sera
facilement reconnue d'apiès les caractères précédents, ainsi que par les
d'actions électricjues (jue l'on y rencontre, cai'actérisées par un épuise-
nieid rapide de la coidractilité muscidaire — réarlion tuyaulhénique —
épnisiiment tout à fait analogue à celui ([ne l'on (d)serve chez ces malades
à l'occasion des mouvements volontaires. {\oy. SéiuioliKjie de l'élut élec-
trique des nerfs et des muscles.)
Dans la uiyopatliie atropliique iiroi/ressire. lorsipie la face participe au
processus — faciès nti/Ojialliique, — ou observe, quand l'atrophie de
I i:ii! m h: s iif i.AM.M.i:. i'''.'
rorliiciilaiiv ilt- Icvics rsl ;iii'i\.v :i un .crl.-iiii dc-iV'dc (lr\clii|i|ii'iiiciil.
(les li'onhli's thms la |ir(iii(iiiciiiliiiii .les lalii.ilr-. du |ii'iil (cpi'iniaiil.daiis
CLirlains cas. ulisciviM- chc/. CCS iiialadi's delà dv'-ai lliric lies iiroiioiiccc
l(iisi|iic, cil |ilii> ilii l'acu's iiiyo|ialhi(|iic. il c\i-lc — iiailicnlaiilc Iml
laio (lu icvlc cl ddiil i.aiidoii/.y cl iimi a\iMis ia|i|mrlc iiii cxciii|dc en
ISSC — une ali<.|diic des inuscles de la langue. llutVniaiin (18'.IX| a
nnuilit- (|iie. dans la m\ci|ialiiie alin|plii(|iie |U(if.n'essive. le lacies iii\n|ia-
llii({ui' |iuii\ail s'accoiii|ia,-ncr de |iaral\sie liulliaii f : mais je le iv|icle
liK. il. l-i|^-22.
21 el iî. — Ka^ies ilain un cas de p.ni'alysie hulbaire asUiénique, clatanl de qualie ans, chez une
femme de einquanle-neur ans. — Reman|uei- l'élévation des sourcils par contraction des muscles
Ironlaux. pour remédier au ptosis. Opiilalmoplégie externe totale. X droite la malade est représentée
pendant quille rit — rire transversal — (Salpètriére, 1867i. Diagnostic confirmé par l'autopsie.
Voy. .1. l)EJF.ni>K et \\mi Tno«.is : un cas de paralysie bulbaire astliénique suivi d'autopsie, flci'iie ]\'ch-
rnliiiji(ini\ IIKII, p. 3.
ce Sdiit là (les i'ails exce|ili(Uiiieis. Par cuulie. chez les iii\(i|iallii(|ucs
alleiiits (le inijolotiic celle évciitnalilt'' n'est pas très rare.
Uaiis cerlains cas de nidlinlic de Tlitiinscii, où les muscles de la lace el
delà lanj^iie suiil alleinls. il peiil exisler des liquides de rarliciilalioii
des mots el de la leiileiir de la |iari)le.
Kaiis la sch'rosc en /ihu/ites tiii cdiislale lialiilutdlenieiit dans I ailicii-
larnin des iiiuls îles liiuildes m'i diuniiic lïdt^'inenl spasiiKiditjne. Toiil
l'appaieil phonateur es|, eu ellel. en t'Mat ou en iinminenee de contrac-
ture, et, pour parler, le iiialaile est ohligé de faire des eilorts plus ou
moins violents. Aussi la parole esl-elle scaïuK'C et lente, le malade
reprenant haleine pour (''mettre chaque mot ([u"il est obligé de (h'com-
poser en syilahes. Le (h'-hit |)rend ainsi un caractère de monotonie tout
spécial. Pendant que le malade parle, les muscles de la face se contrac-
h.ii s/:miiii.()(,ii-: du syst/cme isebvevx.
Iciil (l'iiiic l'iicdii ('\;iii(''i'i''(' cl parfois iiiôiiic il cxislc des iiHiinciiiciils
iiSMiiii'-. ili's iiii'inliii"-. 1,1 lin (le la |iiiias(' csl ('iimm' il iiiic façon ltriis(|iic,
c\|il(isi\c. ciiiniiii' ^i le Mijcl clail au IkmiI i\{' snii clliiil. (les [roubles de
la |iai-olc \(Mil trordiiiiiire m s'acceuluaul ;i mesure i|ue pro^cesse la
uialadie: uiais parfois ils peu\eul piésenlei' des leuips d'arrèl suivis
d ai;L:ia\alious i)rus(pies. Ces (roubles il\sai(liri(pies de la sclérose en
plai|ues doiveni ("'Ire dilférericiés des pliénonièiies apliasi(|ues que pour-
rail parfois pi'odiiire luic pl,u|ui' de sclérose sié^eanl siu' la zone du
lanj;aj;c ou sur ses radialioii-^.
Très \oisins de la dx^ailliric de la sciéi'osc en pla(|ues sont les troubles
de la par(de (pie Icmi (djserve <laus la maladie de Friedreich. La jiarole
e>l lenle. pilleuse, inéj^alc; certains mots sont pronoiifés plus vile que
d'aulres. I. arlicnlalion est indistincte et un peu scandée. En outre, la
voix est assez nettenu'ul bilonale; il existe des iliiférences de tonalité
dans les diverses syllabes d'un niènie mot ou dans deux mots consécutifs.
Ces lroubl(>sdvsartliri(|ues sont jji'éeoces et constants; ils vonlen s'acceu-
luaul cl peuvent s'accompagner, mais le fait n'es! pas constant, à une
péiiiide plus ou moins avancée de la maladie, d'un d(''iicit inlellectnel
plus ou moins prononcé.
Uaiis Vhèrédo-ata.ric réi'éhelleiise, les lioubles de la parole s(mt fri'-
(|ueuls cl parfois assez piécoces. La parole plutôt lente est précipilc'e par
miMueuts, parole exjtlosive. ('ertaines lettres, princi|)alement les labiales.
les paialiues sont dillicilement articulées, beancouj) [ilus que les mots
p(dysyllaiti(|ues (San<;('r-liro\vu). La |inrole est monolone, plus ou moins
sourde, les mots sont prononcés d'une manière saccadée, moins lontefois
(|ue dans la sclérose en pla(|m's.
Lii folie nmsculaii'e du clioréKiiic, en frap|)anl les muscles d(> la face,
des lèvres, du larvnx. de la langue, entraîne des lroul)les variés de la
parole. Pour parler, l'enfant prolite des moments de calme, et s'interrompt
brus(piemenl dès t|u'apparaît une contraction; aussi la parole est-elle
saccadée, liésitante, pour se précipiter an nmiiulre répit; les syllabes, mal
arliiulées, tendent à se confondre, la voix est nasonnée. Assez sonvenlun
long intervalle conjte en deux une phrase on un mot. Parfois le discoms
est interrompu jiar des bruits convnisifs ou par nne toux sèche. Le chant
es! im|iossible. ou saccadé et haché comme la parole.
Huns Vaihélose double, la parole est alléré(\ i^es malades parlent avec
elfoiT. les nmts sont scandés. (Voy. Atliélose doithle.)
Dans le pnranniorloniis innUiplex de Friedreich, les contrariions des
muscles (h' l"a|)pareil phonateur enti'ainent deslidubles de la parcdedont
elles interrompent brus(|uenu'nt le débit.
La iiKilailir lies lien esl cai'actérisée, oulre des mouvements incoor-
douiiés, par des Iroubles spéciaux du côh'' du larvnx. Au milieu de ses
conv\ilsi(ms cloni(iues, le malade pousse un cri imirliculé, bref, instan-
tané. Puis le son devient ailicnlé el le mot (pie le malade va |)ro-
nonci-r, nud vaiiable. prendi'a, dans certains cas, le caractère de l'écho
— écbolalie : — le snjel répi'te involontairement le deinier mol de la
I itiicr.i.i^ l'i I i\', ii,i . ICI
{ilii';i'~>' lin hi {ilii;i~-(' riiliric |ii'iiiiiiiii'('i' (I('\:imI lui. Il ii'|ii'lr li'> iiiiils
;i\i'r loni' l'I i':i|Milili''. An ili'linl ili' r.'illi'riiiin ri {i.ii un l'ilncl viiiliMil
lit' 1,1 MiliMili'. Il' snji'l |ii'iil iiiiinii'nl.iin'iiii'nl > .ilisli'iiii ilc r(''|)('lcr iiii
iiiiil; iiiai> liii'illol il ■~('i;i \;iiiiiii. (Irllr iiii|iiiUiiin à liiiil i ('■pi'-lcr PsI
Icllr. i|lli' Ir ^iljfl ii'|ii''li' ili'> iiiiils il iiiir |;iil;^lir i''(i:ili;;i'i r jil(iimilC(''s
(Icvaiil lui l'I i|n'il III' iiiiii|iri'iiil |ia-~. lail |ilii> iMiacir'iisliijLic ciicoif. Ii'>
lllala^l(•^ inlt'rniiii|ii'iil Iriii^ iliMiiiiis |i:ii (1rs iikiIs (irdiiiaircs. nii
tiliscriio. ai riiin|ia^iir's ilr ciiiix iijsidiis de |;i [-.ne. ('elle (■ii|iiiilalic csl
|ialll(ij^ll llii|iir. Iliril lir |ii'lll lailc iilislai-jc à ce caiaclric irnlisci'llili'';
ni les nhjni j;aliitii>. m 1rs iiirnaccs, sanl' |iaiTois. cl |ionr i|nrl(|n('s m-,-
lanls. la volonlr d alailr. Viiy. Maladie dfs //cs.i
l.i's lidiililcs (le la |iaiiilc. dans la iKirah/sir (Kjilanlc. sniil vaiiahlcs
suivani ii's cas. H'nrdiiiaii c. la |iaiiilc csl Iciilc, saccadrc. Iiirvc cl
Ircinldanlc ; (lonc cliaiinc svllalic, le malade csl idiliiii'' de faire cUdiI.
ce ijui iciid le dcliil ciilfec(in|ié. I.a \cpi\ csl l'aildc. ('■Icinlc cl iiasonm'c.
Ces Ironidos dysai'liir'i(|iies ndcvcnl du Ircnililcniciil de la lanjiui
(lleman^i'. \Vesl|dial). des cnnlcs vncaies (Mnllcii. cl de la iij.;idilé des
ninsck's, qui (»1)imssoiiI mal cl leiilemenl à ididic iIoiiih'.
l,7(//f.7('r/V, qui pi'lll sininler I a|diasic, |ieiil |iii''scnlci- aussi îles
hituliles d\sailhliques \aiii''s. en delmis du li('';;aicmcul. sur lequel je
levii'iidiai. Le liredouillenieul csl assez l'iiMiuenl : le malade |iicci|pi|c
ses mois cl Cdiiroud Innlcs les syllalics eu nu lau^a;j;e cnuriis cl ininlelli-
•;il)le: mais celle alliTalinii du laii^afic ne pnile pas Imijiniis indisline-
ieiiieut sur huiles les phrases: ceilaiiics denlic elles sniil |)i(Hi(iiieées
iiiirccleincnl cl cnlicmi'lccs d aniies qui smil inci>in|iiélieusibles. C.ei-
laiiis liysléiiqucs nul une iinininicialinii saccadi'c. en(iecou|)ée de
spasmes pliaiynjics, rcssciiihlaul, eu rexajicranl. à la manière de jtariei
de ('(M'iaiiis clioi't'iqucs (Kciidu). Il'aulres fuis, la paiidc est lente, mniio-
l(m{\ seand(''e coinnu' cidle do la selénise eu plaipies (Sdiiqiies). Tous ces
Iniuldcs sétaltlisseiil lirusquemeul, à la suite d'une éiuotiuu. et atlei-
i;u(Mil (rcmldcc leur maximum. Ils relèvent de liuiiblos fouclinruiels de
l'appareil plinnaleiir cl de ses annexes. Ils dillèri'ul donc des Irmiblcs de.
railiculatidii des muts décrits jiar l'ilies chez les hystériques et dont
la cause diiil être recher( liée dans des spasmes des muscles de la respi-
raliiiii cl en parliiiilicr des innsclcs inspiratciiis.
IVIUTISME
l,e mulismc csl I impns^iliiii'. i| arliiiilcr cl d l'ineUre un sim. 1^,. iuu(d
est ineapalile de parler, iihmiic à \iii\ liasse: il ne |ieul clim liiiter. I.e
mutisme réalise donc la perle alisoinc de la voix.
Les causes cl le HM'canismc en sont extrèmeiuenl variabh-s. Pour
apprendre à parler, l'ciifaiil répète les |)aroles (juil a entendues el
s elVorce de rcpiiMluiie les mouvcmeiils des lèvres (|u on lui eMsei{,'iie-
l'oiir apprendre à parler à s,,ii hélié. la mère le tient en face d'elle et
llMimM. - SMininlM.ir. 11
-iMiDini.u-: /Il <ysri:Mi: M-snrEiw.
n-pi'lc sans cr»!' le iik'^iiic iikiI. i'II Ir (Ii''((iiii|mi>;iiiI i'Ii scn '-vII.iIm'v ((jnsli-
llianlOS t'I rli rr;i|i|i;llll ,'i l;i luis I .lllilil inii cl l;i \ iir (Ir sdil ciir.nil. I. Vil lu ni
<|lli cilteild Ir '•lin ilr Li \iii\ ilr v;i inrir s cssalr ,'i î(''|)i''lcr ni iiiiilaiil le
iiioiiveiiiiMil (le M's Irvrcs. Il ,iiii\i' ainsi à i''iiii'lli(' il'alioiil (lr> sons
simples, puis de pins {'n plii~- i(iiiiple\es. I.e lenlie de I aiiililiuii r^l dinii'
dans le laM^aj;(; le premier diAidoppé : il resie hiiiionrs le plus iniporlanl
cl serl <le régnlai'isaleiir aii\ aiilrcs cenircs. I.'aiidilinn csl il ■ indis-
pensaljle pour a|ipi'eiidre à parler. I.a snrdili' eiiiii;(Miilalc ciilraine le
millisiiM' : r'esl la siirili-mnliir'. cl il en csj de iiii'iiic lorsipic |,'i sm-dilT'
siirx ieni dans le jeune ;'ii;e.
lue persiMiîie qui a sii parler peiil devenir iniielle de pliisiciiis
manièi'es dillÏTenlcs. La perle enmplèle des images du laiij;a^e enli'aine
le mutisme, (pii p(MM n élre ainsi ipie le ilei;ri' le plus aceeiihK' de Vaplid-
sic iiioiriir. I.a (hjsarllnir arrisi'e à snn plus hanl dei;ié esl encore une
aulrc varii'dr' de innlisine. par perle de roniiiininrnienl des organes de la
phoualion. Mais le mulisme peul cncoi'e relever d nu lionble pnrlanl siii
des roiu'tiims diui ordre plus élevé. Le malade ne parle pins pjiice ipi il
ne sait plus se servir de ses or;^anes niali'riellenienl iulaels (ninlisme
livsléri(iue) on parce ipiil na pins d idées ;'i exprimer (all'aildissemi'ul
(le riutellij;enee), ou liieii encore parce ipic sous I iiilluence d'un Irouhle
dé'liraut il ne veut jilus parler lalii'ualinn inenlale). Il ne landrail pas
croiic d'aill('urs ipie eliacuue de ces deux dernières cair'i;i)iics soil lon-
joiirs uelliMneul limiléc. sans rapport a\ec ses voisines. An conirairc,
assez sonveul ces causes peuveni s eutrt'méler : à une aphasie motrice
s"allicra parfois mi didicil inleliecluel eonsidérahie; le paralyliipie général
est à la l'ois un alii'Ui'' cl un dvsarlhriipie. t'es cadres sinil donc nn
peu llK''ori(|ues et utiles senieineul pour pn''ciser les l'ails. Mais en cli-
uitpie on aura all'aire soinent à des cas mixtes. e| ce sera au inédi'ciu de
dépistei' ce (|ui relève du IrouMe moteur de ( e ipii appartient à rrrre allé-
raliorr de la zorre drr larr;^aj;i> orr à nue dimirmlion de riulelli^eiiee.
.le rre rrr'oecrrper'ai pas ici drr rrrrrtisrire l'elevanl d rrrre aphasie moliice
très prononcée orr dime ariarllrrie cmrrplèle, ce sciait in'exposer- iuirti-
leinenl à des réédites. Ile même, je rre m'ai'ivteiai ,i;nère au mrrtisnre
simulé. Si son existence ne saurait l'Iic mise en dorrie. cl si dans cer-
taines conditions (soldat, pr-isoirnior'), orr doit y sorrj^cr'. son (■tude ne pn''-
seiitc aiicnrr car-aclèrH! spécial rrréritairt de fixer' l'atterri ion.
La surdi-rrrritilé ir'est pas srnilement la condilioir des eidairls ipii
iraissent sorrr-ds; elle est également la conséqnerrcc! falale de la perle de
Loiiie dairs les piemièr'rïs anrrées de la vie. Il esl sorrveirt très difiicile de
dir'e si la sur'dilé est corig(''iritaieou acquise. Toirterrf'arrlipri devient sour'd
par' alTectiorr (|rrelcoriipie de rorcrile avarrt l'àj^c de Inrit arrs, devient en
rrrèrrre terrrps iruiel; après cel âge, le iirrrlisrrre est moirrs de rè;;le. La
plirpart des cas dr; srrr-di-rrrntiti'. S srri' 10, d'apirs Ladreitde Lacharrièic.
sont ainsi ac(pris. La srri'di-rrruliti' couf/énilalc esl sorrverrt Iréwi-ili taire ; mais
il n'v a là r'ien de fatal : des sorirds-mirets peirveirl avoir des enfarris
prrrissani d nrre arrditiorr (larlaite. l.'intlrreiice i\r la i imsaniiriirrili'' serait
;/.■!</ /;/./■;> iiC i.a.\i.A(.i:
iiiciiii>> iiiipiH'hiiili' (|ii iiii III' I ;i ;i\:iii('i'. I.;i ^iirili-iiiiilili' ih-ifuisi' n'i'iiiiii;iil
|ii>iir cniM' Il m les les (t/l'rili»iix priiiiitivt'x i\c Idivill lili' niiiiiiii'ii^c ilii
iiiMiri'i-^Mini. Icmics les iiiaiddirs infi'rtlfiisrs |ii)ii\,'iiil ili''li'iiiiiMcr drs
iiliK"^ (iiiii^'iilf. uri'illiiiis. sciirl.iliiii', lirvir lypliuïilci, Imilcs lo (ijl'ci-
lioiis ci'n'-hrfilrx i'iiin|ii'iiii;iiil on iliMinisMiil Ir^ irnlii's iiiiililil^ i iiii'iiiii-
i;ili' sy|)liililii|iif, hilicniilcii-i' mi ilr Imilr ;iiiln' r.in-,.. Iinm'in citi-
Itnili', lii''liii(n';i;^i(' ri'ii'luiili'i. I.,i Minh-iiiiil ilc riiii-.'iiit;ili' i i'lr\ri-,iil mi
ili' la liiili-r-Miiiilioii lin lis-.li iiiiiijiii'iiN i|iii riii|ilil ;i l;i ii;iiv-.;iii(',' 1,1
caissf (In |vm|iaii. on ilii iiiiii-ilc\clii|i|i('iiiriil ilcs (cnlir^ ,ii(iii~.lii|iicv.
Mais il es! lion (le l'aiii' uiisrisci- i|iif raiialmnir |i,illiii|ii^:i(|iir nTi'hiali'
(Ir la sunli-imilili' es! ciiinii' juin il'i'lrc laili'.
I.i' sulinl-lilili'l t'ii has àur l'sl ilisliail. son \isa;:r r>l van- i'\|iirsviiiii.
il ne l'ail atli'iiliiili à ririi : an Iniiit lii's \iii\. îles |ia--. il ne l'ail aiicnii
ui->li'. Si irl riil'aiil i'--l un iilinl, la ili''ilii''aiirr inlrllriliii'lli' s'ariiniic:
inlcHi;,;i'nl, an iiinliairc. il s inli'ii'-->" à ce i{n il \imI. s'.mnisi' a\n- m's
jiinfjs. ri |iiciiil plaisir .'i ci' i|ui I rnldini'. |)r\i'iiii ailnllr. s'il n'a pas
l'h'' i''(liii|iii''. il SI' riiininn'li' laiiniiii' nii Innnnii' iiniinal, N^iiliin il ini rsl
iiii|Missiliii' ili' i'oiii|ii'i'nilii' la parnlc dos anln'- l'I il i'\pi inn'i- --l's pinpio-^
pciisi''i's par la parole, ('.vilains il l'nlii' rii\ prinrnl nii'iiir >~ l'Irvci an-
(li'ssns (le la innM'iinr lir-- nnlix iilii--. La pliipai'l ri'pi'iiilaiil nr prinrnl
Uiièrc ncciipcr ijni' ilr-- l'inplni-- iihmIi'sIi'-. Le snnnl-niiii'l min i''iln(jni' nr
l'ail iirilinairi>ni(Mil cnlciulii' annin smi. paiTnis il l'inri nn -inipli' i^rn-
i;ni'iii('iil. I.e siiuiil-nuu'l l'duipn'. an innliaii i'. |iai Ir s;ins l'iilrnilri' ir
(|u'il dil. Il lil sur les lèMe- de --un inli'ilnciiji'nr les paroles pinniineée-- :
par liniitation dos nioineinenls il n'^pèie le-, mots ipi'il n'eiilenil
il ailleurs pas. mais ipi'il \oil l'Tiiis el ipi'on lui ap|irenil à l'irire. Le
suiird-inni'l ain-i l'dnipii' peiil doue parler. HM'iiie 1res liieii. mais s;i
pando osl irordinaire lenle. el il nn iléliit un |ien inonolone.
(dioz los «//('((es. le mnlisine es! rroi|iioinnienl oliseiM'. Ions les alii'-
iiislos so soiil (ri)n\os an\ prises avoo cos malades ijui « roslenl enrernii's
dans im siloiico nbslinodo plnsieui's ;iniioos sans laisser pi'ni'li-er leseerel
de lonrs pensées ■• (f'ineli. Mais lonli's les vaiir-li-s d'aliénation inenlale
Il enlrainont jias i'';.:ali'inenl le iniili--nie. Morel a liiiMi i^xpoM' I l'Ial de
la ipieslidii el je lui eniprnnterai les reiisoimiemenl-- snivanis : <■ (l'esl
dans les délires ;;i''néralist''s ipie le nintisme i^sl le pliis l'i-i'ipienl : rhez les
maniafpios le inntisine est rare, landis ipie le-- mi'laneoliipie-- pii^senlenl
d'iMilinaii'e un mnlisine de litujiiie diiri'e, en même temps ipi'ils ron-
servent une imniobililé alisoliie. Dans le di'lire des né|;alioiis. le relus de
|iarler est |ires(|ne eonstani : mais le mnlisine est rarement total, el par-
lois le nialade éinel ipielipies ili'iii'^aliniis. Le paralvliqne |:éiii''ial arrive
à la période de di'pression. et en ileliors des Irniihles de dvsarllirit'. peut
ohserver un muti-nie :ilis<iln, alisolimient analoune à eelni des
alié'iiés ».
Les idifils préseiilenl de-- tronhles du laiij;aye ipii axaient scixi ;i
Ksipiiro! d<' liase à sa elassiliealioii : dans nue (iremière i lasse se i^ronpeul
les malades ipii mit lonservi' ipu'lipies mois d peiiNml i''metlri' de eonries
<i:mI(ii.iii,ii, i,i: s) >ii:mi: a'A'/.tavv,
|ilir;iscs: l;i (icilMi'ltir (■iiiii|iirii(l icli\ (|ni ne |i('n\('iil l'iiicllic ijik' i\{'<.
^(Ml-^ iii,iilinil('^ : rlic/ li's idiols i\i' hi l^(li■^i(■lll^ ciih^i^oiii'. I cxincssiiiii
xcrliiilc csl lolalciiiciil iihiilii'; le iimlisiiic csl al)M)lii.
1,1' iinilixmr li]i!flcri<ii(c (•(insliliic la iiiodalih' ilc^ IkmiIiIcs de |,i |i,ii(i|i'
la plus riri|ii('lll(' dans celle aU'ecliiin. I,'e\isleiiee du iiiiilivnie se relioine
dans les ailleurs les plus aiicieiis i\(iii . dans Ih'Tddnlr, I liishiin' du lils
de ('.n''sns^ (lliaipie épiM|ne :i l'iMniii des lails releiilissanls de mutisme
guéris snliilenieid el i(de\anl di' riivsh'ne. mais il laul aiii\ei- aii\ Ira-
\an\ ii'eenls (i{e\illind, (Jiarrid. (Mirla/, .Naliei) pniir \(iir la (|n('slicin
uelli'mi'iij pcisi'c el l'Indii'e seienlili(|nemenl. I,e mnlisme livsl(''fi(pie
s'idiseive aussi liieii elle/ l'Iiduiuie i|ue ilie/ la l'eunue (Nalierl. Iiarenienl
il a]i])arail sans cause appaieule. l'I il survienl le plus suineul apié-- une
r'in(di()U iiu à la snili' d'une allaipie livs|i''i'i(pie. reniplacaid ou uun uni'
aulre iiianireslaliciu de la ui'Miise. Tauirij mmi didiul esl liinsi|ue el la
lualailie alleiid d euddi'c siiu niaxiuuuu: nu bien le miilisme s idaldil
^^l'adnellenu'ni. pi'éci'di'' par une phase de lii^'^jaienieiil . nu par une pi''riiMle
daplinnie dans laqnidle le malade pciil eneiMe causer, iiiaiv ,'i \oi\ liasse
icllucinileineni). Beaucnnp pins raremeul le nnilisnie s l'Iahlil après une
maladie inl'eeliense (lièvre hplioïde . un liaiimalisme. un une li'siiiii
locale dn lai\ii\. Hèuie générale, il Trappe les livsli'riiiiies de viuiil à
([nai'anie ans. I.e laldeau cliniipie \arie sui\ au! les cas. Avec nue iii|i''!.iiili''
parl'aile de la luusculainre de laiipareil pliimaleiir. IliNsir'riipie mue!
pri''senle le |ilus liaiil ilegri' du mulisiuc. Taudis ipic le siiurd-innel peiil
pousser des ciis, le innel livsli''ri(pie es! incapalile de prori''rei aucun son,
arliculé (in non : il esl mnel el aplioiie. Il esl ineajiaMe de cliiiclioler.
C'esl lapliasie nnilrice ponssi'-e à son i'\lri''uie liinile. Mais lonle la svriip-
loinatol();:ie se résmue en ce Iroiible iiiulenr: 1 inlelli;^ence esl parfaile:
il u'v a pas Irace de smililc ni de ci'ciji'' \erl)ales: la ininiiipie Iradnil
loiilcs les pensi'es du malade, ipii s empresse de lépondre liés correc-
leincid par ri'crilni'e à loides les ipieslioiis (pi im lui pose. Ce l\pe
classi(pie pr(''senle des variétés : l.e inniisnie peiil iic pas l'Ire absolu el
le malade prononce une ou plusieurs syllabes, toujours les mêmes,
l/afiiapliie peid aussi exister ((diareol. I.épiue): mais alors elle Trappe
Imdes les modalités de I écrilni'e et le malade csl aussi incapable de
copier (pu' décrire spoiilaucmeiil i l.i'piiiei. .1 ai cdiseiM'' dans nn cas nue
anomalie assez curieuse. I ne de mes ni.dades alleinte de mnlisme Insli'-
riipic. incapable d é'crirc la plume à la main. i''cri\ail Iri's bien a\e( nn
ci'avou el lie piil (''('lire asec une plume ipie lorsipielle l'nl L:iii''rie de
siiii mnlismi'. l'ailîn I agrapliie pont se leriuiiier par nue phase de para-
pliasie en écri\ant (Ballet et Sollier). .\iiisi i|ii(' je l'ai iiidi(pi('' )diis
liaiil. Weslphal. .Moliius. lîayinoiid oui sigiiah' des cas daphasie senso-
rielle livstériiiue (voy. Aiiliasic). Itautres l'ois le malade peut articuler
tous les sous, mais ne peut les (''mettre à haute voi\. l.e iniilisme peut
durer ipielques heures seulemeiil ou ipielipies mois on plusieurs aniK'cs.
J'ai Iraiti' cl L;ni''ri une malade muclle de|iiiis six ;ins. à la snile d'une
(''iiudion. l'ail'ois il esl inlermittenl : nue malade de \lendel pousail
I liin'iu h:< iir /..i.V'7 K,/;. uiâ
juiiliT cil' >i\ ;'i iiiMil' lii'iiic> ilii iii;iliii. I.c |tliiM(islic ol liciiiii cl le
iiiiili>iii<' iiliiiiilil II' {ilii-- MiiiM'iil ;'i l;i uiHTisnii. suit l)i'iisi|iifMirnl. -n|m)ii-
liiiii'iiii'iil. 1111 il l;i siiilt' il iiiii' l'inolicin mi iliiiii' ci'iso liysli''i'ii|iii'. un
liioii il (iis|i;ir;ij| |iii(j;n'ssi\riiii'iil. Il |i;ivsr ;i|iii'< -.iiiivcnl |)iir une piiiisc
il ;i|)lii)iiii' im ili' lir^iLiciiii'iil. I fv n'i'iili\i"r >iiiil rn'MjiKMites. Itiii'cnii'iil
II' iiiiilisiiii' l'sl mil' iiianiri'sliiliiMi iiiiiiiiis\iii|)li)iiiarM|iR> ili> I liysli'i'ic; ji-
|iliis souM'iil il csl a(i-(mip;ij:iu'' ilr^ ^li;;iiiali'< ili- la iii'x iiisi'. )iiTiiii'llaiil ilr
II' ra|i|ioi'l('r à sa vi-i'italilc laiisr ri ilr ili'jmii'r la siiiiulaliiiii. Siiixaiil
li's cas, I examen larjniiiisi'iiitii|iic a liiinnc les iciiscijiiKMiii'iiis les |ilii>
iiinlratlictiiires; aussi les ailleurs ciiiisidèienl-ils raneclinii connue lie
cause locale ou île cause ceiihale. Miivanl (]u il \ a on non lésion
laivii^ée. Coniiiie |ioui' lonle-. le-- aiilii"» nianireslalions de la nr'vntse,
c'e^l la lln-oiie cenliale i|iii seule |ii'iil e\|>lii|iier Imites les liizaireries
lie la svmplomaloloj^ie, et à celle inaiiireslalion |isycliii|iie ne |m'iiI coii-
M'iiic ijii'iiii tiaileinenl |isyeliolliéra|iii|ue ipii ii'ussit tmijunis.
BÉGAIEMENT
i.e li(''^aieineiil e^j nu \\,r ,],■ jii i niniii'l.il hili île-- liniK. à |\|ir iili''i;U-
liéremeiit iiileiiiiilleiil. |iriiici|ialemeiil caiacleiisr' pac la ri'|ii''liliiiii cmi-
Milsivc il une même syllaiie et I arn'l conviilsir ile\aiit lelle un telle aulre.
airèl ayant plutôt lieu an coimiiencement îles phrases : à ce> ileiix s\in|i-
lôines s'ajoulenl des moiivemeiils conviilsils dans les muscles de la l'ace
et des meiiiiires. se pioduisaiil au iiioment des diriicullés de laiij^a^e. et
un ton de \oi\ des plus |ii'niMes. siMolilalile à relui il'iin nialeur à Imul
illialeine ((iiiillaiiiiiei.
l'eaucoiip plus tVéïpieiil i lie/ les snjiis du sexe inasculiii. le lii'iiaie-
iiient apparaît jnesipie liiii|iuiis ihiiis I eurance. \eis liois à si\ ans,
auunieiite i;railupl!eiiieiil. atleiiil sdn maNimniii vers ipiin/e à lieiileans
cl tend ensuite à diminuer a\er 1 à;^e. ioiite inlliieiire pli\siipic mi morale
aiii;iiiente le l)t''i;aieiiieiil. Aussi ce xicede |)i-oiioncialioii eslil essi^ntiel-
lement iiUeiiuillent. Tel indixidu i|ui peut réciter cm reclemenl à haute
voix, dans hi suliimle du caliiiiet nu en présence de personnes amies,
hr'uaieia d nue manière e\ci'ssi\e en compagnie d'élraiiiiers ou sous
I infliienci' dniie l'iiioliiiii. Aussi rinleiisili'' du hr';:aieiiieiil varie-l-elle
d'illi jour à raiilre. l'eiiilanl Ir rliaiil. le plus sinnent le hi'Liaieiiii'Ml
disparail.
La cause du hr'i:aii'mi'ul de lieamoiip la plus rri'i|ueiile siiiuii 1 iiiiiipie.
ces! VrDitttioii. Il se diAeliippe surloiit hriisiiiiemeiit à la suite d'une
cmoliiin |iliis ou moins violente, tantôt lentement et peu à peu. Il sohserve
SOI tout chez les lién-dilaires, chez les tarés ni''vropalhii|iies. Parfois il se
luonlre isolé chez le sujet ipii en est alteinl. souvent il saccomitagne
ilaiilres vices de conrormalion ou de s|if;iiiales phvsiipies de di''jii''n(''res-
I encc. (Il particulier de phohies. Ile ces phohies la plus t'ri'ipienle est la
plmliie \erliale ' (lIieiA iii i. iaracli''risi'i' |i;i|- un sciilimenl d aiiLloisse iioil
-i:\iii Ut )i,u: hv S) srr.ME M:i:]'i:f'x
scillciiu'ill liir^(|lir le ■'lljrl dnil |irnniiiici'i' ci'ii.ii lis moK. mnis l'iiriiiv
il l:i IICMM'C sciilr il.i\(iir .'i le-, iikiiiiiiiiit.
1,1' lM''L:;iirliicill |irill l'Iir Mrs iircilsi' cl |iliis (in llliiills Ini.iri'. I.i's
hiilllilc- ilr l;i |il'iilliiMri;iliiiii |iorlrlil sur les Icllirs prises ill(li\ iiliirllr-
iiiciil. siii' 1rs (liMiTriilcs s\ll;ili('s des innls un ju'ii loii^s cl sur les iikiN
i|iii rniii|i<isciil hi |ilir;is('. I,r iiialailc ne jiciil (''iiiclln' un sini ipi en \r
r.iisiuil a(C(iiii|iMi;ni'r il inir (■(iiisuiiiic. |irrs(|iii' loiiiiinrs l;i iiumiii' !//('' |Minr
(I. ///c.vN |i(Mli- .vi on rn les ,is|iir;inl . un rncorc en 1rs n'in^L'inl jiliisiiMirs
lois. |.;i |i;iinlr l'sl li'iilr. I r.i in.inlc : Ir m, il aile s aiii'ic sur écriai m 's s\ lia lu 's
lin innls. les allniiL;e. |iiinr re|iarlir I nlislaelc rranelii. I> aiilres l'ois, il ne
s a;^il (jiic il nne sinijile lii'silal mii sur cerlaiiis innls. j, T'innliini. la ralii;ne.
c\aj:èrciil le lM''L;aicnienl . Il cs| en nuire le plus snineni inlennilleiil el
jiaiTnis ilis|iar,ii| cerlaiiis jniiis |iniir revenir erisiiile. l'ailin le lir';jaie-
ineiil esl hinjonis aeeniniiauni'' île Irouliles de la res|iiraliiiii l(!lier\iiM.
[lailoissi |ii iniiinei''es (|iie le malade s en rend inlii|ile. I.e lièune ne penl
liiiiirsniv re an delà d un eerlain lenips. nne iiuiversal uni un une leiinre
sans l'Ire nldit:!' de s arièlej- par snile d nne lali^ne. paiTins e\eessi\e.
dans la riiiielinii respiraloi re. I ne luis (''lalili. le l)(''|;aieiiienl pcul |)ersisle|-
peiidanl des is e| des anni'es. Il peiil (lispHraitre spnn[aM(''ni('nt mais
le l'ail esl rare, i'in j4(''ii(''ral, il (liminne d'inlensili'' avec I a^e sauf clie/ les
siijels ipii s'arilijiClll Irop parlicMlièreineiil de leinTdal. haiis ce dernier
cas il lend an cniilfuifc ;i ani;mcnler ((dici\in .
I.e h('i/(iiriiiciil liiisU'rItjiir esl rare. O ii es| pas ii prnpreiiiciil parler
ini l)i''|iaiL'iiiciil car il ndllrc pas les caraclères du li(''j;aicinenl nrdinaiic
(l'.liervin). Il apparail liiiisipiciiiciil. ;i la siiilc d une (''iiiiilinn. d un Iran-
malismc nn du surniiMia^L'. it'cmliir'c il allcinl son ma\iiiiniii: pins raic-
ini'iil il s'inslalic pr(|f;r('ssivemcnl . l'aiTnis enliii il pir^ecdc le mnlisnie
liysl(''ri(|M(' lin lui sneccde. l'^n liii-iiii''me il lia rien d alisnlnmenl li\e.
mais l'i'apiic siirlnnl par son enscmlilc de caraclères el esl facile à rccini-
iiailrc ipiand nne l'ois mi I a oIiscim''.
Il es| siiincnl inniicncr' ravnralilemcnl par une (''inolion. nn Irannia-
lismc (d dispaiail alors aussi Iniisipicmcnl (|n il esl apparu. Su pallio-
jicnic esl disciilei'. Ilallel incrimine pliilôl les coiilraclioiis des muscles
lie ra|i|iareil pliimaleiir laiidis i|ne (lliarcol r\ l'.lialierl le coiisidi'ienl
c/immc iiiie vaiii'lé de lapliasie livsléiiipie.
.1 ai nicnlioniK'' prr'cr'deinmeiil le li/'^iaicmeiil apparaiss.nil an didnil di
la jKirdhisic (jr/n'idlc . pour l'aire snih' liienlnl an liredonil leineiil .
(ii\rni;i III
TROUBLES DE LA MOTILITE
I. — l'lM,ll>MC^ ; ll.'lMI|.lr^lr. — W |,l,-l,.. - l':ir,l|il(';:lr. — llrl,M|,;,l :.|,lrïir. _
l'ji"il\si<"- iiih'iriiilli'iil<'-.
II. \lrii|iliii'^ iiiii-c iil.iiii'^ : \li H|ilijr^ il'iuii;!!!!' iiiMi|i.illiii|ur. A I rii|iliii'> il'uriLiiiit^
lil\i'lii|ialllli|llr. All('|illii'> (l'dliLliur IH'V I illqlli'.
III. ïnmblcs (le la fOdiiliiialicni cl ilc IimiiiiIiIhv : \la\ir. — Vciii;:i'.
I\. (loiilraclioiis inusciilaircs |ialh(il(ij;ii|!i('s : Tniiililciiiciil^. AlhiMosc. - (Iki-
r('i>s. S|iasiii('>. Tics. Myoclonii"-. (Imili ailiiic^. (;iiiiviil--i()iis. —
M\.i|(ii]ii'-. — I alali-|i-ir. -- ll\|iHl,iiiir. ^haluiiic cdiiuciiilalr.
Ail ciMiis (1rs .iIIitIkiiis lin v\s|riiii' iiri\i'll\ la iiinlilili'' |irul r'll(
alliM'i''!' (laiiN ili's ciinililiiMis (li\(■|■'^l-^. laiili'il il ^'al:il de fjdidlijsii' ili
caiisr iiiL;aiii(|iii' mi liiiii riiiniii'llc. lanh'il i\ atrojiliic iinisciitdirc. |t aiili'cs
roi> la iiiiililili' l'sl inlailc ni laiil i{ii ('iicruir de la (•(inli-acli(iM do
imis(d('s. mais Irs iiKunciiiciils ne s (^l'iiilriil plus avec pi iMisidii -
alaxii' (hjiimniiiiic cl sldl'Kjuc.
D'aiili'cs l'ois, ciiliii. il ii rvislr ni paraivsio. ni iiiciKinliiialiini. niais
des rdutvoctiiins iiiKSi-iildin-s dniirnidlcs. pdlliohif/itiiu's vicnnciil Irini-
Idcr II' jrii ri I lianiinnii' des iiiiiii\i'iiiriils.
I. — PARALYSIES!
hans son an rplioii la plus L^i'iK'rali'. Ii' Iciiiir de /«(/'«///.s/c ir.xzx/.jt:/.
didicn indiipic I aholilion d iiiir roiiilion nioliicc. sciisilivc, sensorielle,
\aso-iiiiiliice. elc. Applii|iii'' à la iiiolirih', il désigne raliolilion on \;<
diniiiiuiion de la ///o/r/ciVc' des innseles striés el des muselés lisses. Uans
le |nemier cas. c'est la moirieité volontaire qui est plus on moins sii|i-
piiuiée: dans le second, c'est la motrieilé d ordre ri'llexe.
Toute paralysie motrice peut l'clevei de deii\ sorles de causes. Klle
peut élre la coiis(''([nence d une lésion mal(''rielle du neurone niotenr. —
paralysie motrice de cause orfiddifjiie. — on siii\eiiii par snite de
h'oiililes piiremenl d\iiaiiii(pies dans le ronclioiineinenl de ce neiiroue.
iuliiliition. inlliiences d ariel. elc. (','csl la paraKsie motrice de nalun
fiinclifldiicUc. ilile siiic iiialciiii. symptrinie cominnn dans certaines
n(''\roses, en |iniiiciilier dans rii\sl(''rie.
la paralysie motrice, ipi elle soil de cause oi|^aui([ue ou l'oiictiounelle.
peiil cire ,i;(''uéralisi'e à loiis les iniisclcs du corps ou localisée à un pins
(III mollis ^rand nom In c d en Ire cii\. 1 rés t'r(''(pieninieiil . elle occti|ie nnc
ilis <i:\iii>i.(i<;iE DU S) si i:\if-: xEiti Br\.
seule moilii' ilii emiis. — licniijitrf/ic: - - elle peul jiiissi ir()i-eii|ier (|U Un
iiieiiilire iiii seiilemeiil eeihiins ^iciupes rmisciihiires, — ni(ninph'<i}c.
An lieu de Ire liniilée il un seul eùli' du e()i|)s sous l'oirue d liéuiiplégie (lu
(If inon(>|»lé)^ie. \;\ |iariilysie peul (peeii|ier à l;i lois l(»s deux luoiliés du
eoi-|is, — liriiilj)lr(/ic hilalrvdU' nu diplcf/ii'. Klle peul sii'-j^cr djuis les
iiieinbres iideiieurs seuleinenl ou daus les (|uiilie iiieiiihies; elle porte
alors le nniii de piiriiplriiic. Eniwi une li(''iiii]d(''yii' |m'iiI coïiieider avec
lUie para|il(\i;ie.
Ji'-luilierai suecessiveuieni les dilItTeiile- rmiiies de païahsies — liiMui-
]p|(''f.'ie. iiiouopir';;ie. paiapl(''L;ii' — l'I li'ur \aleur s(Miii(doi;i(|iie.
A. Hémiplégie.
L lieiui)di';:ie es! ini >\ii(li(iiiie consliliié pai' la perle pliiN ou niuius
.■iiniplèle de la uiolilili" \oloulaire daus une uioilié du corps. Celle liénii-
pléjfic peul (■liiii(|uenieid pr(''senler dixeises vari(''lés, laul au point de vue
lie rinleusili'' ipie de l'étendue el de la topographie de la paralysie, (le
sont là autant de loruies (diuiques (pie j aurai à (h'-erire.
(ioiiini:' toute )iaralysie. riiiMnipli'gie peul (Hre de cause iiriiaiii(jiir
(Ml l'onclioinicllr. (leile derni(''|'e sera (''lndi(''e el di'crile à propos du
dia;^iioslic.
l/liéllliph'i^ie or;^aui(pie ich'xc loiijoiirs. ■~oil d une li''>ioii des neurones
iihdeurs corticaux, soit des lihres (pii partant de c(>s iiciiroiics (dusliluent
par leui' réunion le Faisceau dit pi/rainiddl. (le dernier |ieiit èlre atleinl
dans iriiuporte ipnd point de son trajet depuis la corlicalil('' inoirice —
cellules pvraniidales — oii il prend naissance el ipii lui serl de ceiilrc
li'opliicpie, jns(|n à rexlri'iuilé inférieure de la iinadle ('pinii're. I, liiMiii-
[ilétiie orj;ani(|iie, considérée d'une luauière ;;éiii''rale. coiii)»reud donc
deux varii'lés. riiéiiiipli''gie d'origine cinrpli<ili<iiiL' et l'Iiéniiplégie dVni-
gine incdiillairc, la preinii're incoinparalilenieiit plus l'réipieiite (pie la
seconde. Ilans rimnieuse niajoiih' des cas, riiéniiplégie ddrigine eiic(''-
pliali(pie frappe le ('('dé du cor|)S opposé à rii(''niispli(''re malade; eu d aii-
Ircs termes, l'Iiéiniplégie est pres(pie tonjouis croisi'c par rajiporl à la
lésion dont (die relève. Civile loi, (■ons(''(pience de renlre-croisemeut des
faisceaux pvraniidaiix, ne sinill're (pi'iin nombre livs minime (re\cep|i(nis.
signalées dahord |)ar Morgagni. ipii, pmir les e\pli(pier, invoipiail di'jii
raliscn(;e de cet entit^croisement. Du reste, il importe de faire remaripier
(pièces faits (riiémiplégie d ircci c sim\ fort raies el (|ue. paiiiii le lr(''s
petit noniiire de cas ipii eu ont (''t('' rapporl("-. loii-~ ne soni pav à I aliri
(le la critique.
?>a paralysie peu! ne pas Irapper loille une mnirK' du corp^. elle peu!
être limitée à nn membre ou à certains gr()llpe•^ miisciilaires el nc Iradiiire
al(MS par une nuinoph'tjif pure, — hrarhifilc. cninili'. /'iicinlc. liiif/iiiilc.
(les monopl(''gies peuvent s'associer entre idies, ainsi pour la mnnoplégie
hracfiiii-ffiii'tli'. Assez souveiil, du rcsle. une moiiiiple;jie pure ou asso-
I Itdl l:l /■;> liH I I M(ll II I I l:\ M'J
(iic ili'liiitc |i:ir les N\ iii|i|i'iiiii'-. (l'uni' li(''iiii|ilct;ir iird i ii.iii i' ilmil l'Ilc il r-»!
^iliii-- i|ili' Ir irlii|iMl. |.;i m(iii(>|il(''j;ii' di'S iiicinliirs jn'ill clli'-iiii'liir l'Ili'
liiiiilcc iliiii|iii'iiirill. nu |il'i''iliiuiiiii'i' lie lir:iui'iiu{i il;iii> li' si'^iiii'iil |i(''i'i-
|illi'l'ii|ll(' (II' l'CS llii'iiiliic> imiiKijiU'tiii' ilf 1(1 iniiiii . (hi Jiiril - - niiiun-
jilctjii'x ilissociics.
Tiiiiilis i|iii' ihuis riii'iui(ili';iii' iliirij^iur i'ii(('|ili;ilii|in' l;i |i;iialysi(! sii'-^r
ihius le cùir- ilii ciiii)-. o|i|i(isr' ;i hi li-siiiu. |i,ir riiiilii' iliiiis I lH''mi)il(''i;i<'
(I (U'ii;iu(' uir'diillaiic licniijilriiii' siiiiidlr l;i |i:ir,il\Mi' sii''i;r ilii
iiit'iui' ii'ilt' : c'csl iMic |i;ii;il\si(' (liri'ijc.
Étude clinique ('). I.lii'iui|iii\i;ii' m' nuisliluc île Lu nu \,iiiiililc
■-ui\,iiil lr> (IIS. Taillùl cllr s'iiislallr liriisi|ui'iiirul, ,'i ;;iaiiil riaca--. |iai-
iillr altai|ur a)i(i|ili'crK|Mi'. a\rc nu sau> |irilr ilr cnilliaiss^uiii'. I.r lualailc
rulrc ireiiililiT ilans la |ii''iinilc (IV'Ial. Il'aiilro lois, au rinilraiir,
rall'i'clinii > auiiniii r ;i plii^ nu iiiimiis Imij^iif l'flK'auci', |iar ilrs |)ai'(''sii's
|iassa;;i''i('s, ili's linulilc-- ilc la scusibilili' sni)je(rni' i roiuiiiillt iiiciih.
l'miiiluiisscuii'ul. rr'|ilialaluii'. a|iliasii' IraiisiUurc. di"- lrnulili"~ Ar la
iiii'iiioiri'. (les \(Mlij,'i'si. Imis Nvuipiruiii's liadiiisaiil I i'\i>l('iu r d uni'
li'siim ci'irliiaii' en Miic d i'\nlulinu. I'ui^ |ii'U à peu, li's l'ni ri's diiiii-
iiiicnl dans nnc luoilié du cniiis l'I 1 lu'iiiipU'^ic s accuse. Kiilie les deux
lypos exlrènies. un peu! imaginer Ions les iiilei'int'diaires. .le eileiai
eiieui'e les cas nù riii''iiii|iir'j;ie sV'lalilil pai' peliles allaipies de |iaial\sie,
caractérisés clianiii par la |)aralvsie d'un se;;uieiil du inips. l'ailnis
eiilin la paralysie es| pn''(('dée pendani un leiiips plii^ nu iiiiiiiis lou;;
par des allaques d l'pilepsie parliellc siéjjeant dans le nu les nieinlires
ipii seront pins lard pai'alysi-s. D'autres l'ois, enliii. riii''iiii|iir';.^ie es| ,'i
nianlie régnlièix'ineut et lenle/nent proj^ressixe. (Juid ipie snil smi iiinde
de ili'diul. nue l'nis eoiislilur'e. rh(''uiipli'j;ie pii''seute d ahnrd nue pre-
iiiièie pi''rinile dile de jiiirdhjnic Ihisqiic. n lai|nelle l'eia suite plus lard
une p(''|-inde dite île ((iiil inrl iirc .
Période de paralysie flasque. \ii didinl. la païaUsic i's| Hasipie: si
elle frappe lonle la iimitii' du eoips. lace el uienilncs, elle esl totale:
partielle, si la l'ace, ce ipii i's| Idji rare, on I nu dos nieinijros est res-
pecti'. Cniuiilèle. quand jnnle inniilile \idniilaire a disparu, elle esl.
an enulraire. iiiinniplèle quand lejle innlilili' vnlnulaiic esl seulenienl
diiuinuee.
Si le malade esl dans le emn.i. il esl laeile eu ,U(''ll(''ral de reennuaiire
«pie! esl le crdé paralysi''. j,e soulèxeinenl de la jniie à eliaipie nioiiM'iueul
d expiration ili' malade t'uiiie la pipei. la elinti' biiisque el lourde des
memlires atleiuts, lorsqn'un les snu|è\e el ensuite qu'on les aliandoune à
l'iix-mèmes, peiiuettronl racilemeiil di' i cconnaitre quel est le côlé frappi'.
• In peu! constater à celle |iériode raneslln'-sie de la corni'e du coti' para-
lysé. Onanl à la dT^xialion conjngnéi' de la l(''li' et des \en\. — plii'>-
noniène qui du reste n'est pas très riéqueul. — elle se produit el c'est
I. Ji- |)r.'Hili:ii i-i>mine l\|)c di' iiMli' (||■^^c■l■i|llilln rii.iiii|ilrf;ii' "r,u.niil<|iio p:ir li-sion PU loyer
■ Ipi -i^-iMi'iit pn-irrii'iir ili- l.i i-.i|i-iilo inicnii'.
Kl. >i:\l!iil 111,11. /,/■ >)>/■/ 1// M RVhlW-
le civ Ir |ilus iirdiii.-iii T. laiih'il ilti n'ih'' vain, cl I ini d'il aldi ■- (|iii' |i
iiial.'idi' ir^ardc sa l(--i<Mi. laidi'd cl licaii((iii|i plus rarciiicnl du c('d(' ilc la
|iaial\-.ic. l\n\. SrniiiiliKjif <lc I (tiiiKOi-il de la ris/iiii.\
l.'lii'iiii|il(\l;ic (iMiiidclc |ii(''sciilc Ic^ caiaclcii's siii\aiiK :
l.a lace cs| |)aial\s('c. la ciuiiinissiirç (lc> lc\ ces cs| lii(''c(lii ci'ih' sain
cl siii lin [ilaii |diiv ('dcM' (]iic du coh' in;il;idc : du ciih' |iaral\sc. les ièvi'os
sdiil cnir iinxcilc-.. ddiniaiil à Idrilicc hnccal ras|iccl d un piiinl dVxcla-
nialinii ((!liaicidi. l.a jniic |ia laivsi'c csl alVaissi'c, sans rides. s(iiil('V(''e ;i
cliai|ne ininiveniciil cspiialdiic. Les |ilis nip|iiian\ de la l'ace son! cfj'accs.
niiiiii-. acccnines du eùli'' |paral\sé. I.'as\ nudiic de la l'ace s'accuse enciire
ila\anlaL;c i|iiaiid le niulade parle nii lil. Le malade ne |ienl sil'ller. Vue
dan-' la ca\ilé Imccale. la lan,L;ne n( cniie sa |i(isilioii iinmiale: si lesnjel
\enl la lircr Ikms de la IxMiclie, (Ml \ilil la |)niiile se d(''\ici- vers le cole
|iaralvsé par aclion du j;L'ui(i-f.;losse du ciih'' sain. Le Vdile dn palais pciil
(■■Ire alVaiss('' dans sa inoilié para|vs(''e: la Inelle csl dt'v i(''e du cùl(''saiu.
rniiles ces paraKsics ciilraiueiil des Irnnides de la inaslicaliini, de la
deiilnlilidn cl de la plnnialion. d inlcnsili'' \aiialile sui\aul les cas. Les
aliuieiils s'acciiiniilcnl pai r(ns dans I espace L;iu^iv()-laljial du crili'' para-
l\si'' dii s'i''C(Milcnl en pailie par la i (niiniissure laljiale jiai-alvsce. (jui
LiMc assez sdiivcnl passade à nue salivalinii c(nilinnelle cl plus en nniins
alidiidaule.
On a [(nij:leni|is admis ipic le facial iiiri''rii'ur seul élail pris dans l'In''-
nii|)lé;i'ie : Iclle Tdail anlrerdis la rèi:le. cl nu admellail ipie le facial
supérieur ne pcMivail T'Ire iuh''ress('' (pic dans des cas e\ceplidune|s. fai
r(''alil(''. le facial sup(''ricnr esl hnijoiirs alleini . l'uiiliese cl Mills. \liralli('',
admelleiil. el seliiii iiidi a\ec raisiiii, (pic la parahsie du facial sup(''rieur
csl la i(\L:le dans rii(''inipl(''^ie, (lelle paralysie du facial supérieur esl
Idiipiiirs lieauidiip nidiiis accenlui''e (pic celle dn facial iul'(''rieur el
lieailcdiip iiidins pr(iu(inc(''e (pie dans la paraKsie faciale péripli(''ri(pie.
l'die csl surlonl nelle les puirs (pii siiivenl iiiini(''dialeineul I alla(|ue
(riiénii|il(''gie (li<.t. 'i." . Celte iiil(''t;ril('' r(dali\e dn facial supérieur chez
rii(''Uii|ilé^i(|n(' lieul à l'aeli(ni s\neri;i(|ne des nerfs laciaii\ supérieurs
(les deux ciMés. Les rides du Irunl smil ini peu ell'ac(''es dn ('("ilé paralys(''.
le sdurcil vnil sa cdurlie s"all(''nucr. laudis ipie sa (pieiic se rapproclie
du r(di((i'd drliilaire. La feule palp(''l)ral(' ('oniparce à celle du côté uppdS(''
es| sdUNcul plus (in\erle ilii:. '.'."i, el eida par suite de la paralysie de
r(H'iiicnlaire. l'Ius lard, celte feule pal|)(''l)rale esl an cdiiliaire un peu
plus élroile (pic c(dle dn c('de sain, ce ipii lieiidrait peur .Miralli('' à une
dimiiinridn de Innicilé i\\\ relexenr palpéliral. .Mais ce fait peiil leiiir
aussi à nu Iclici' (le,L;re de cdiilraclure (le r((rl)iculaire dépeudani de la
l(''si()n eiiC(''pliali(pie. Les nidincmenls dn sniircil. él(''vatidii. aliaissemeut.
se l'ont moins facilemeni (pie f\\[ ((dé uppusi''. Le sdiircil Iraiiie. s'avance
par saccades, sd II ( liainp d excursion esl moi us (''lendii (pi à I cl al iidinial.
La Idiiicilé du sdurcilicr esl diminuée, ce (pie l'en peni cdiislalcr en
disani an malade de fermer (''ncrL:i(piemeul les \eu\: nu ('■proiae alors
nidiiis de r(''si-,|aiice il r(de\er la panpii're i\\\ (•('d('' pai'al\si'' il.e.ucndre
inuriii.rs iii: /. i mihii.iii . i:i
IS.'iNi. Sdiivcnl Mii^si riicclil^icHi ivnli'-i' de Id'il ilc ce iiii''iim' i-ùlr csl
iiil|iiiNsiMr (lirvilliiiili. Cfllf |i;ii ,il\>.i(' ilil r.-ici.il Ml|MTiclli r-l ilii iv^li-
|i;Hl'oi-, |iiinr ainsi tlirc, lali'iilc; il l'aiil la ri'i'liciclicr ri la iiicllic ni
lAiilciicc. l'.lii' iir ria|i|ii' |ias riilisri\alciir c c la |iaial\^ir (In l'acial
inlV'iiriir. cl r^l liini(iin-~ licanr(iii|i iiiiiiii- |ir nn^c (|ni' irllc-ci ; elle
(■si tiiii{iiiii -< iiiliniiiirnl iiioiii- ar(riiliii'T (|nc ilan-. la paialwir Ijicialc
|M'ri|ill('ri(ini'. et. à vi' |iiiinl ili' \ui-. I ind'-iilc iclalixc ilii laiial Ml|ii''-
lii'iir cinisi'iM' Idiilc -<a va-
leur |Miin- le (liajilliislic (Ir
la |iiHalvNi(' raciale il uri-
;^iiieei''i(''lil'ale. i \ (iv. S,->ni<i-
loi/ir (le lu jKirdhjsii- fii-
rialr.t
All\ liiciiilirc-- ^ii|i('Tieni
cl iiiiV-rieiii . la iiinlilili'' \ii-
liMilaire a c(iiii|ilèleineiil
ili''|iaiii. T(iii< les iii()n\c-
incnK ■-uni ali(ili>. le liiav
e--l accidi' le lon^: iln (-(np^.
la janilie ('■ji'ndiic claii^ Ir
lil. I.e malade ne |ienl re
muer se- mendiics |iara-
ly-i's ijii en le- |ii'enaMl a\ee
-es niendire- \alides. cai'.
il Mlle nianièic ^l'iiiTalc.
-iiiile\es. il- rclimilienl
d'une si'iile [lii'ec. eominc
nue ma—e. I.e- iiinside- „,■,■■ . , .. •■ • •• , ,
li^. '2a. — IViralysn' laciak' jîauclie a orifîine cérébrale, cluv
scilll lla-i|lie- cl sâll- ciili- mo' IViiinie de vin^t-sepi ans alteinte d'hémipléiiie paiulir
-i-lanee |iarliellli,''lc. •'";"•■ -' ■>i>^"^"'-f"'Y'"'- '■'■>"oIW»<- - insuffisance mi-
' ti-ale. — l):iMS celle pliuld^'i-apliic pi'ise le cinquième jmir
Le- muscles du Inini- .le riiéniipl.'.L.'ie. on vnil très nellemem (pie le racial supi-
, ■ ,; • , • lienre^l i,:inil\sé l.ieil uauchcest.en eQel. jihis lai-fïniiieiil
sillll lllhlllllieill in(illlS|)ara- ,„„,,,,,,'„. ,„,, ,„,„i .1 le sourcil paucl.e plus élevé
lysés que les iiiiiscles des •■ lu r.n.. .,,,„ - nièi-e. i8î);).
iiieiiil)it's. lîcevor ( 1!I()!I| a
coiislah'' leur all'aililissc'uieiil du ci'di' |iaral\si' dan- ceilains cas d liiMiii-
|di''i;ie. all'ail)liss(Miieii( i|iii n exislail |ia- daii- les iiiouvomh.miIs liila-
liM-aiix. Les iuiisc|{>s du inn. du du- cl de ralidiiineii nul cdilscrM' leur
iul(''|;riir' ruiiclioiiiielle. I.e -leiiin-cli'ide-maslnïdieii csl liiujdiirs iiilacl.
I.e Miahide |ieul exécnler hms le- mnineineiil- de- mii-i le- pircédciils.
Ici l'ucoie il s ai;il de mn-ele- ,'i riiiiclinns -\ nerL;ii|nes. ('.e|ieildaiil.
celli' inir'i.iiir' e-l |)lii- a|i|ian'nle ipie ri'idle. plus ndalive i|iralisidne.
I.a puissance iiiiiliice de ces mu-cli'- esl diniinnee. leur clianip
d exieusiiiii moins éleiidn. Si l'uii iiiesiiri' par cM'mple le deini-piMi-
iiièlre liuM'acique i\[[ fi'\[i' ln'mipir'jiiipie ii la lin d une iiispirulinii
loi'céc. id an maxiiniin d une expiralinii Idici'e. el -i I on c(im|iare les
dimeii-iou- olilenne- axer celle du ci'dé sain, on -apercoil ipie le ci'ili'-
-I Minint.li: II/- s) SI I Ml-: ,V/;/;17s7',V.
iiiahiilr > i'>l iiiiiin-- liiliih' cl s Vsl iniiiiis i'(''li(''(i (|ii(' li' (■ùl('' sain. Sdii
(•Ii:iin|i (rcMiiisidii csl donc (liiiiimic. Mais celle pailicnliMilc ne s'observe
(|iic ilaiis les iiiouveiiieiils respiialoiies forcr's. |iarlaiil e(Veclii(''s à ]'aide
(les iiiiiscics n'S|iii-aloires auxiliaires. I)aiis la res|iirali()ii oniiiiair(\ ainsi
(|uc I a iiionlié l'I^gei' (l(S!)(S| dans des reclieiilies lailes dans mon service
à la Sal|M''lrièrc, l'aniplilnde rcspiraloirc de la caj^c llioiaci(|ne esl éfj;alc
(ll•^ deux c('il(''s. ("e nCsl (|ne cliez des snjels atteints (riM''niiplégie depnis
I eidancc ({uc l'un Iioum' une diniinulion de raiiipliliide respiratoire
(hi crilc paral\s(''. |)n criti' des iiius(des masticateurs, on peut oliserver
un lertain dej^ré de parésie (Miiidlié et (iendron, lilOd). l'onr ce (|ni
ciincerne enlin les niiis(des dn larvnx, Taclion hilatérale dn ccnlif cor-
licai larvnj^é expliijiie ponripioi dans riiémi|)léj;ie il n'y a pas ^énérale-
mcnl de Ironldes vocaux. Il existe cependant des cas dans lesipieis la
|)aialysie vocale accoinpaf;ne lliémipléj^ie (Lewin. (larel, Dejerine, Hrvson,
lîon/io, Delavan), mais ce sont là des laits exceptionnellement rares.
I.V'tal des mus(des des veux dans riH''mipli''i.'ie sera (''tndi('' à part. (Vo\.
SriiiiiikHi'u' lie Ut risiiiii.]
Le taldean précédent esl (einl de I liemipl(''^ie lidale. ahsolue. D antres
l'ois, la paralysie est moins iidense. cl dès le déhui on peut constatei' (pie
le nieniliie supérieur esl pins paialysi' i|ue le meinhre inléiiein- el (pie.
dans l'un el I autre de c(>s memhres, la paralysie est d'antant plus pro-
uiiuci'c (pie hui examine d(^s innseies pins (doignés de la racine de ces
inemlpres. It'aiilres luis, euliii. rii(''mipléi;ie esl lr('s l'ailde, c'est une lu'iiii-
l.es spliinclers s(uil peu ou pas loiudics. La vessie esl (r(U'diuaire
iiidenine: ce|ieiidaul il l'aiil t(Ui jours soucier à une r(''tenlioii d'urine pos-
silde. La couslipali(m es| l'réi|iieiite.
I,'(''lat des i('llexes tendineux peut ("'Ire lr('s variahie selon le cas. Assez
siiuM'ul loul au délinl et pendant la p(''riodc apoplecli(pie ils peuvent
('•Ire al)(dis nu li(''s diminu(''s Aw ci'ili'' paralxsi''. iVov. S,'iiii(ilii(iic r/p.v
rr/lr.rrs.i
\ celle piirioile. on peut oliserver des cdiil idcl iii'fs el des coiiriilxidiix
partiidles précoces, ipii serveul sui'loiil au diai;iioslic causal. Les pre-
iiiii"'res indi(pieiit souvent une iiioiidatioii \eiitriculaire par le l'over
liémorrajjiipie. les secondes nue lésion cortico-ménin;^ee.
Cette preiiii(''ie période dliéniiph'^ie llasipiednre (le(pi(d(pies semaines
à plusieurs mois (de un à trois en inoxenuei. l'art'ois (die conslitne ;i elle
seule toute la maladie; la paralysie reste llas(pie : c'est excepti(miiel
( llducliaid 1 : ou encore la motilité revient pidi;ressiveiiient. el lonte trace
de paralvsie disparait. l'Ius souxeni arrive la sec( mile phase on de coni rac-
lure. La paralysie, de généralis(''(^ à loul un cole. se localise; le luemlire
inrérii^nr r(''cup('re proj^ressiveiueiil le mouveiuenl. la face reprend ses
caiacléres plus ou moins normanx, le liras, au conhaire. s'ami''liore peu.
sauf du c(')li'' des moiivemenls de l'i-paiile. Ii(''ule L;i''n(''rale. cliez rii(''mi-
pl(''<iii|Ue par li''si(ui lULiauiipie. le memlire sup(''rienr esl lieanconp |ilus
toilclK' ipic le memlire iiilei ieiir. el il es| liaiial de voir des Ii('-mip!i''-
Il!illl!l.i:< /'/•' I A \l"l II III I"-
i;ii|iu'- iiiK irils (Idiil II' tllt'lllliiv vii|MTiriir ne jiuiil il ;Hirli niiM-iiiriil cl
<|iii |.fu\('iil iii.iirlMT. r.iitiii. j.' If iV'|M'lr. (hiii- riu'iiii|.ir'-ic. I;i |.af:ily>ir
r>l l(.uj..ms ir;Hil;ilil \\\w- accuse. i|iir Inii r\;miinr dc^ milMlrv |.|ii-
l'Ioi^iiK's (le la laciiu- des iiu'imIiic^.
Période de contracture. I.a cnnlia. Iiiiv iLm- I hiMiM|ili'i;ic |m'iiI rln-
jiiTfoce iMi l'inlirr.
(Uintinihin- jitrauf. — An lieu drlic llas(|ii(^. Ii'^ iiilin-- |pai al\-(-s
sniil plus (111 iiMiiiis liui-
(les. Ci'llc liuidik' |in''-
ciicc |iriil M' mmilrcr l'ii
iiit'-mc li'iii|i'- (|iii' riK'iiii-
|il(''^ic. cniilidiliin-
iitilidli-. iMi lie siil-
\riiiii|ii(' iilnsiciiis jours
a|ll(■^. I. iuli'usilc' (le celle
<(iutraclure esl \aiialili'
cl l'ou [leul eu i)l)ser\ei
tiMis les liejiivs. (lepui-
la l'oriiie li'jière. M|)|iri'-
cialile seulenicul l'u iin-
juiuianl aux uieiulnc^
ili's uanncMieiils |iassir^.
ius(|u"à la loi-nic iiileiise
|ir()(luisaul le uii''ine
eiiauj;enieul ilallilude
des iiiemiu-es que eidui
(|ue 1 on (titseixc dans la
couliacture lardive.lielle
, , ■ • 1 Kit;. 2i. — Conlracluie du facial iuKricur finiicho chez uiif
eilUliaclUIC précoce M ( si femme de vingt-huit ans, atteinte depuis Hois an< dliémiplégie
du lesle pas ri('(|Uein- gauih.- ave<- e.intraotuio (Saliiènièiv. ISOT).
ineul (diservt'-e. Loi---
ipi elle appaiail eu luèuie lenips ipie la paiaKsie. elle ('--1 due il I e\cita-
lion (les lilires ueivcuses pa> la lésion: lius(|U (die ne se Uiontfo (jue
i|utdi|ues joins après, elle résnile vriiiseiuhlaldemenl d'iui cerlaiu
dcLiré d irrilation inllainnialoire dt'veloppi'e par celle dernière. 1) aulics
lois, eidiu, elle r(dè\e d'une inoudaliou \enlriculaire cl. dans ce
cas. la coulraclnic est sdiiveiil liilatiTale cl a|iparail d euildée eu
iiiènie temps (|ne l'altaipie d'apoplexie. (Juelle que soi! s<in inlensilé.
retle coutractnre pr(''coce est en général passaf;ère; dans cei'laiiis cas
cependant idie per<i-~le e| .se transfiuiue alors en coulrai-|ure pernia-
nenle.
Coiilniflinc Uirilirc <iii pcvmaiienli'. — A mesure (jne hi inolililt'-
revienl, le malade s'aperçoit (|iio ses inenihres sont raides. difliciles à
unmvoir; (Faboi'd transiloires, ces raideurs s(miI en s'accentnani : les
ri'dlexes lendinenx s'exagèrent. Le sujet esl en ilat de conl raclure lnlcnd-
et la couliaclni-e permauenle est proche.
Minl.ni.n-: hl S)>l/ MI-: M.ltihlX.
Il rsl ii'|ii'ii(l,iiil lies (•;!>. joli ijiic-- ;'i l;i \(''iil(''. (i;iii>< l('si|iic|s les incni-
liic-- |i;niil\'M'-- ivsiriil n,i>(|iic^ |irii(hiiil uni' iHTiddc ilr lcin|is inil(''l('r-
iiiiiii'r. I.rs ii'IlcM's IcuiliiiriiN muiI .ildr^ liiiiiii.iii\ on ;i jii'inr |iliis ;ii'ciis(''s
i|iif ilii i('il(' «-Min. I,c ^l'^iw il(S (iilrijs l'^l hnihil niirMi;il. hiiilc'il inviTli.
Twin- l'i.iliinski ij'.IIINi. un iilisciv('i:iil ers liiils (|;nis rciliiins riis ilc
Innicni^ ilc l;i iiiilir;ilil('' niiiliicc. i'i>ni|ii'ini;uil |iln^ ipi Viles nr (li'liinscnl
l;i siilisliMiic nriMMiM' --(ins-iiiccnlc . ('. rsl l:'i du itnIc \[\ir i|n('sli(in
l'nniri' ;'i I i''lnilc.
lue lois i|n"rllc s'ol
l'Ijihlir. i;i ciniliailnic
|iri in.nii'nic |ici--is|c in-
il(''liniinciil cl II' n rsl
i|ni' il;inv ilrs r,i> Irrs
r\cc|irninnr|s ri ijiinl l.i
|i;i||iiil;(''iiii' iiiins l'cliMp-
|ii'. i|n'iMi |ii'nl 1,1 \iiir
iliiiiiniH'i' ilinlrnsili'.
Tnlllciois. Inis(|nr li's
innscics riinirjiihiio
\ irnni'iil :i l'Ii r :illi'iiils
iralni|)liii' Miiii'i|iir'i'. lin
pciil \(iir 1,1 rinili'jirlin r
s'iinirnilrr.
\ l:i l'an'. !a ronlr.'ic-
Inir rsl larrinrnl iilisri-
M'i'. I,ins(|n rlli' m' |ii-ii-
iluil. la iir'\ialinn îles
Irails >i' lail en sens
li^'. 2;i. - i;.inlr;i.-lniv ,lii r.i,i;il ■.iip.Ti.iii .1 ml. 11.111 , li,/ un ilIXCrM' (Ic CI' (|u'('llc
!3™mIiVll!;l!,Mrd,'Ui"n'''M,s!AH'u,onZ'''!ii'^ ''l'i'l '■' !■' l'irnii^Tr |.('-
lysic et U cmtnirlure .•n.p.-cli,.iil loi.t v.> mI, I,,- ,„;,l,,.l.. i-j,,,],. ,1,. rilCM I i nic" ic
in.UTho en niu.-li.-inl. lnl.'!,'ril.' il.- la scn-il.ilil. — .■ii.ral,- ,1 ~|..-- . , . ' .
.■ialP. Ail .I.'l.iil il.- r:,llii,|M... ;,|il,.-,si.. „„.lr .|i,, .lin a |.Iiim.-m, , Hlj;. 'J M ; IcS I l'a 1 1 S
n]..i< .Hi.-.-ii.-. is'.ci ,^11, il lii'i'.s (In crilc |iai-a-
Ivsc, cl à nii cxanM'n
Mi|icili(icl un |iiini rail ciiiirc cire en |iii''sence iriiiic hf-niipli'f/ic illlcrnc.
Tics e\cc|iliiunielleincnl le laci.il sujii'iieni' |iai-|ici|ii' il'nne manière
inaii|ni''c à la cnnli'aehin' (tip. "J'n.
Les innseles i|e la lan;;ne. iln |ili;ii\ii\. les iiinsclcs miislicalenis. les
ninseles ilii liiiiic. r'eli;i|i|)eiil à la ciinliaeline. (In sail iln lesle i|ni'. Naiil'
dans (les cas il liicalis.ilinn s|)('ci,-ile, la jiaialvsic de ci's iMilseles à rmic-
lioiis svii('ij;ii|iies cl i|ni iiailani oui nue i e|iii'seiilali iiilicalc liilalé-
lalc, est |)eii accnsi'c dans !'li(''ini|ili''j^ie.
la emiliacliire laiili\e [laiail en j^i'iitTal de la sixiènK! sciiiaiiU! an tnii-
sicnic niiiis a|ircs rallai|ne de riiériii|ili''^ie : |iaiTiiis, mais 1res raremenl.
Iiean(iiii|i |ilns h'il. an \ iiii;lièmc iniii-. enii • dans nnc iiliservalimi
de Vnl|ii.iii — cl |icnl. sni\anl les cas, ehe |dns mi niniiis |ininuneée
I ii'jriiLf- l'i; / 1 MOI ii.i 1 1 .
V.Vw vrliil.lil Inil.'m.'iil l'I |.n(j;iv>-si\i'iiiciil. cl ~-nii i iiicm c i-i .nninii.
(•.■•(• |i;ii' rii\a^t'i;ilioii il. -s irllcxcs Iciiiliiiciix iIiikiIc |i,ir,il\M' i(\;ii;,i .ilidii
.lu irllfxc |i;il(>lhiirr l'I ..l.'-iTiiiiicn. h .'■|il.!,ili.iii .Ir l;i loliilr, li ('|M.I;ili.iii
V|lill-|ll(lï(l.' (Ifl.-I pLlIll.' 'In |lil'.l Il V ,||| |,|.'ll. .'I.M. C- lllh'lKMIH'lll's
;i eux seuls iii(!i(|u.'iil ili',|.-i H'"' '•' ii'H'''! i^ il'' ''-•I 'in,- ni'''' 'l''ii~- '""1'' I''
l;i iiioili.' ili' l;i m. d'il.' .'iiiniiT.' .luiv-i hiiilc au .nh' |iar,il\s.v haii->
ccilaiiis cas. I.'s .■liiisi'-~
|)i'ii\i'iil .'Il r.'sl.'i- là. l'I
il M l'sl |(as liv- laii' .1.
n'iiiiiiilirr ilrs iiiiliviilii-
clir/ li'si|iii'ls I rNaiii'ia-
li li-> ii'Ili'M'- Irn-
iliiirii\ l'sl II' st'ul s\iii|i-
lôiiii' |iar li'(|ii('l SI' Ira-
iliiil. soi! mil" lii''mi|ili\i;ii'
aiii'ii'nni' ri uiH'iii'. siiil
uni' lii''iui|iir'i:ir li'^^i'ii'
cl |iersisluuli'. I.ms-
i|u'olle reste hm me à re
ilejrn''. la eoulrarlnre ili--
liéiui|iléi;ii|Ui's ne ^ iin-
|iiisi' |ias il la \ ne. car
elle ne |ii'iiiliiil |ias il'al-
lilniles \ieieuses îles
lueiuliies. elle iloil l'Iie
leeliei elii''!', e'esl une
iiillliaeliiie htloilc. V.Wc
es! aujiMieuli'e |iar les
iMUolidUs morales, les
nionveinenls vulonlaiies liiis(|u"ils s.uil |iossil)les, — el i|uiiii|iie allaililis
ils sonl en général possibles pour le nienilne inréiienr — par eeilaines
snlislanies au;;nienlant la réileelivilé île la moelle .'pinièie. - iioi\
\omiipie el slrvelniine (Kouquiei'. Cliaieoli.
I.e plus souveni, celle conlracluic lalenle l'ail place pi'ii à peu à la
cuntiacture iH'nmtiHtnlc, el ci'tlc dernière, ipii alleinl -mi maximum
ilinlensilé au nienilne su[)éi'ienr. entiaine ii sa suile la proiluelion il alli-
liides viei.Mises. A cel i''j4ar(l. ou peut disliu^uer deux l\pes piincipanx :
7'i//«' ordinaire ou de flexion : lépaiile est plus i''le\i'e que du ci'ili' sain.
le liras est aecoli' au corps eu addueliou l'orir-e avec lolalimi en dedans.
I avaiil-hras en llexion nioveuiie sur le luas. la main eu proualion el
légèremeul flécliie. Les doi;:ts s(nil en lleximi el leur allitude varie avec
le de<;ré de llexion de la main. Celle dernière l'iaul d'ordinaire lies pen
lli'cliic. la llexion des iloij;ls esl snrioul prononci'e dans leurs deuxième
l'I Iroisiènie pliulauges ili;:. -.'(ii. Olle allilude des doigis — qui n'e-l du
ri'sk' (|u'iine exagéralion de leur allilude plnsiologique lorsque la
main esj an repos — tieid à la cnnlraclure des muscles IK-elhisseurs
i:r, <i':\iini,ii(,ir nr s)">// u/; .\i:inEi \
>ii|i('ilirirl cl iiidldiiil (In (Iriiioiilir r.icilciiiciil (In ivslc. en l;iis:iiil
■ vi'iiilri il 1,1 iii.'iiii ilr- iiHiiiM'iiiciils |i;i>sil's. (|ii(' les Hrcliissciii's
^iiiil sriil- en (■,iii--r iri. car (Hi |icill. a vnloiilc. chez rii(''llli|il('-|:i(]ili'
iil ll■^ (Icii'.'ls cl;ui> lli.-iiiipU-ii' avrr liiil.li-
^,u.-onli;,irr. ivlrv.v |,:issiv,.ni™t (lig. 28).
Dans <•,■ .IrniiiT (-.■is. lu cniUnuluiv .l.-s lïr'chis'^.Miis -u|.,m lirlul .-1 |.i<iI..m,I ([(•hTminc une llcxioii
.•..mplrlc lies (\(ii!,'l-.
cdiiliacliiic. r.-iirc \aiicr rallilinic iIcn (li)iL;l>. Ku cHcl, si |iar une llcxidii
lorccc tic la main on \iciil à ivlàclicr les llccliissciiis. dii voil les doi^ls
sçlciidrc ((i^. 'J7l.
laiidis iin'aii ciiii-
li aiicsi.jiarroxtoii-
siiiii (le la iiuiiii.
(Ml viciil à loiidro
ces iiinsclcs, on voil
les deux (loiiiii'rcs
[ilialaiigcs se placer
en llexidli r(iic(''e, la
preiiiièic icsiaiil en
exleiisioii plus on
MKiiiis inoiionctM'
ilifi. '28): rVsl ce
|)luMiom(Mic qu'on a
d(';si^iu'' siiiis le i i de sifpir tic lit çjrijfc mècaniqui'. Tel osl le ly|io
ordiiiniic de la cdiilracluie an nieinhi'c siipéi'lciir. Parfois, mais beau-
ciinj) |iliis laicnieiil. la main esl en llexion |ii(iiioiicée snr r.-ivanl-liras,
cl les diiiM|s llcchis en |ininj: rcn lemeiil l'einK' snr la {lainni' de la main.
Y\-^. i<.t M.r.iliiv -ii|„
TitDi m i-> iii-: I I \iiiiii.iri:
l!i'aiii-iiii|i |ilii^ i;\\{' i'^i \r l\|ii' i\ r.iiciisidii un I .j \,inl -lii;i'~ rsl en
l'Nli'ilsidii Mir Ir liiii^. la iii.'iiii {'laiil |iIiin un inuinv nccliic cl \r^ (iiii;^|s
ri'riili's I lij;. •![)). Ijilii' CCS (I, 'UN l\|ics. il |iciil c\is|ci il ailleurs Imis les
iiili'rriii'diaircs. Uaiis ces ilill'iTenli's ili'lm nialimis. h's ivenicnls aclil's
suiil Irès iH'nililes cl 1res liinili's.
Tandis ijnc les iliiliMcnls sc;^inen|s dn nienilire sn|iiTieiir simi i|;uis
une allilnde de lli'\iun. an niiNnlirc lul'ci ii'ni . |iar cunlre. ils s, ml en
e\leusi(in. la jandie cl la iiiissc suni eu liiini' druile. cl le jiicd seid
pirsonle nn ci'ilain deL;ii' d'i'i|ninisnie. |ircsi|ne |un juins |ieancuii|i uiuins
pniuoner' dans riieini|di''t:ii' de ladnlle. ipic cidni ipie l'un rcncuiili'c
dans rii(''uii|d(''L;ii' ciM idiiale i nia ni île i \ u\ . lij^ . (i."i cl li(i i. Mans i|uel(|ues cas.
un idiserxc un ceilain {|e;:ii' de llexiun (danlaire di's urleiN. |,c |\|ic eu
jJcxidii daus le uieniliie inli'i ii'ii r, llcNiiui pins un niuius |ii(uiuucei' de
la jauiiie sui- la iiiissc i'| de celle ili'iniére sur le li.issin. es| liés |-nv
cl ue se \uil ;:uère i| ne clic/ îles malades cunlincs au Ni de|iiiis lun:^leui|ps.
\u uieiiilu'e iniV'iieni'. la |iaial\sie cl la cuni i aciiiic s. ml d urdinaiie
un peu niuius aeecnlni'cs (ju an ineinlMe s|||ii'.|iciii . liènje ^éniTali'. luul
h(''nii|déei(|ne ai ii\i'' ii la pi'i imle de cuiilracinie pcnl niarcliei'. La jauilic
est eu e\lensiun sur la cnissc. je |iicil esj en \ai ils r'i|nin. Kii iiiai(diaul,
le malade ne MimIiiI ni le i;cnuii. ni le i(iii-ile-|iied : luiil li' iiiimim'uicuI
se passe dans rarlicnlaliun de la IkiikIic. I.c ineinliic. lelal i\einenl li-u|i
l(nij; du lail de ri''ipiinisnjc. puisipie la llcxiuii des seMmenK ne se piu-
duil plus, ne pi'iil cl le pu et e en axani ipi eu di^ciivaul un are île citcIi'. —
le malade maiche en lauchaiil (Tuddi, le pied rasaiil \r sul par sa
l'ai-e anli'ru-e\leri I s;i puiiili'. i.c malade marclic, eu suniuii'. euiinne
un auipnli' de cuisse innui d nu appareil.
Ce inude de (h'uiaiclic csl di' lieancunp li' plus urdinairc. mais i| nesl
|Kisabs(ilnineul conslaiil.
cl. eliozIeslhMnipli'^iipH's
avec é(iiiinisnie nianiiH'.
la il(''lHarclie csl suuncuI
aulre. Ici le malade ne
fauche pas, mais marclie
il pctils pas. en avauiaiil
leillcnieul la jauihe pa-
l'alyst'C. duni le pied,
rniilaul le soi pai s.i
|Miinlc. appuie sur le sul
par sa parlie anliMieurc.
le lalon ne liuu'liaiit terre
(|ne secondaire ni. lan- ,;,. .rinMiiipic^i;!,. ,iiuii,- avec ™i.ira.-u>iu .launt .!■■ .|im"'.-
dis que riléinipléuiliue ■■"- l,.z „„ l„.i,ii,„>âgo .li> cinquanlo-qualnMins. iv.i,; ai.lw,-
. ! , -l'iM.. uiMi.iTi |i..|Rlant cimi ans (nirrliv. 188X).
ipu lauclie. marelle eu
avaneaiil un pied après ranlie. par luiilie. clic/ riiéniipléi;i(|ne avec
é(|ninisuie niar([né ilii;.^"0 , le pied ilii lueiulprc sain ne ilépasse pas
celui du ineiulire jiai'alysé, cl clia(|ue luis ipie ce dernier ani\e sur le
lii.li i;i\i:. — s,'.||iiri|oi;ii'. 1-J
-i:mii'I.iii;ii /;/' >i s// .1//. \i:i;n:r.\.
Mil. le iii,'i|,'i{|(' |ii('ii(l ilii ciih' |i,ii;il\si'' l;i |iii^ili(iii IkiiicIkm'. |iin'> ;i\;iiic(' le
l'ii'il lin ii'ili' saiii. (>l !■(■ ili'iiiiiT Iniiclic le s, il ;i ii'ih' iln pi (■■(■(■•(Iciii cl siiiis
Ir (li''|i;i->^ri . Iji d^iiilii'v Iciiiirv. ici. Mii'illi|il(\ui(|iic cii iiiai'cliaiil l:ii>sc
loujoiiis le |iii'(l (In ci'ilc
sain en aii icrc ihi |iic(l
(In cnl('' iiaialvM'. l'ailiii,
SI I '('■i|niiiisinc cdïnciilc
avec une IIcmiiii |iliinlaii('
lies (Midis ili-. r.l I. la
inaiclic |ienl ('Ire rendne
c(iiii|il('leineiil iiii|i(issi-
lile. Celle (leini('Te (h'IVn-
inalidii esj (In resie lieaii-
(■i)n|i |)lns rare dans I Ik'-
ini|di''L;ie de l'adiille (|ne
dans rii(''iiiipl(''ui(' iidaii-
hle.
Icllee^l ralliliideindi-
naire des ineiiilires dans
np™évroH,,,.o,.|'„.„.i„„.„...,i, , , :„ ,1 :„.„u'|,i,.,„. ,„. I" r(Hilractn ro poriiia-
;n.-i- ,-iiiiIi;mI(iiv .iiii^iiii ,ir iiiiv ;in- ,i;h ,ii. . isiir, iiciile (k's I ICI iii|d(''^ic[ues .
Les aiilres formes soni
lieanc(in|) |ilns rares: c'esl ainsi iiiidn |icnl rencdiilrer (li^. 7)2 1 une ilexioil
e\cessiv('(le ra\anl-liras Mir le liras acc(iiii|ia-n(''i' d'inie lle\i(in de la main
el des (Idi-js; d'anlres
Inis. an ((iiilraire. avec
une llevinii iii(i(l(''ri''e de
l'aNanl-liras sur le liras
il e\is|e nue lle\i(ill cdin-
{d('le el à aii.ule (Irnil de
la main sur l'avanl-hras.
les ddij^ls reslanl en ('dal
d"e\lensi(in. Ici encdic.
(In ri'sle. lin dlilieni la
llexiim des ddiizis en rele-
\anl la main. I.a reriiie-
Inre cdni|il('le de la main
e.sl L'"al(MMenl assez raie
^,, , , riK..V2-i; r;iilHi M llrxi„l,r\,(;;riV..-illMll.'llllirf->ii|..Tlr„i
idji'. 'lU). r\ dans ce cas , h, „„„,,. ,ii„.„„,,i,.,i,. ,i,,ui.. ^h.t M|,iN,Mr ,|;iI;m,i ,i.- i,..,
— dn lail des adli('reiices -"-■ ■i- '"""• ■'■■ -'^- i'"" ■'">■ »^'"^ '■■■ ''^'^ •'
, , . 1 . "■••'"l"'- '""' ri--"l--l .■.:.lc.Mn,l „n iiilra.hdr ,-,
i|lil se sdlil (le\eld|i|iees ilmou \ p-i.- : \r .un. nie de riKÎinisplici-e Kancli.
— le ciian-emeiii de |mi- ,;;;,';■ ^'i';";";:,;;;. ''i;,!;' tt v''!'!™^
lie|)aseiij^éiiérair;illilM(le
des(ioi^(s.(|lii rosleni rorlemenl lli'chiv. cl l'un |ieiil dire (|ne le malade lail
liinjdnrs le pdiiii;. ipiidlc (|iie ^dil la pd^ilidii (|nc I dii impri à ^a main.
riiui-ni i:s i>i: i.a mui ii.ni.. iv."
i;i'> ;iUihi(li'-~ \i(i('i|si'>. Iiicii (|lir li\c^. |irii\i'iil. ,iiii--i (|iir jr \ii'il- ili
l'iilili(|iKM . l'Ile iiiii(lilii'('s |i,ii 1rs iiiiiiivnnrnN |i,i--sirs, mais sr i'c|ii'(iiliii-
sciil iiiimcdiali'ini'iil aiiirs. Iliiiis les ca'^ ,iiiiii'ii>. les iiKUivcrMcnls |iassi|v
ne |M'ii\('iil |iliis les l'aiii' (lis|iaiaili(' coiiiiili'lciiiciil : iiiciicllcl l;i cuiili ;ir-
liii-(' ii't'sl plus seule en cause, mais il s'est |ii<i(luil. du l'ail ilr riiniiinlii-
lisalioii (les lueinlires el par suile aussi de ra|i|iaiilii>ii dr Imnldes In,
|)lii(|ues. des adlH'renei's des s\n(i\iali's ailieidaires el leudiueiiscs cl
|ii'ul-èlie iiii'Uie nii leilaiii de:;i('' de K'hacliiMi des muscles eiiulracluiés.
joules alléialiolis cuuenuianl à mainleuii ces di''rni'mali(iiis daus uni'
allilude li\e cl |ieiuiauenle i liu. •">'• el Tili.
Weniicke el Mauii oui l'hidit' la lo|ii-^ia|iliie de la paiaKsii' dans l'Ii,'.-
un|ilé;:ie. l'our ces anieuis I li(''mi|d(''^ie ria|i(ie iiou |ias des imisrlcs
isolés, mais des H|'()U|)es muscidaiies. des mi''caMisines lunsrulaiies. Les
dilVi'reuls miMixemeiils du iiiiiii;iiiiii de [l'iiaide suni à |i|.u |i|-,'.s aussi
alleilils les uns ijne les aidres. mais ils n,' suul jamais complèh-nienl
aliolis. l,"adducliou du liras esl le mim\enienl le mieux couseivi' de I aili-
culaliou de ré|iaule. Au coude, la jiaialysie IVapiM' égaleiueul les llécliis-
si'uis cl les c\lcnscuis. la sU|iinalion es! plus alleiule (|ue la pronalioii.
Les mou\cmciils du poi^ucl cl îles doi^ls soûl presque complèlemeul
aliolis. surloul l'oppositiou du pouce cl les uvemeuls de lali'ralilc.
Iles mouM'iucnIs ireiisemiile ilii Lias, ii'spius alleiuls soûl rt'li'xaliou du
liias cl la ndalion en dehors. An mcudire interieni. les inusidcs ipu
dans le [iremiei- Iciups de la marche ajiisseiil couuue allon;:eurs soni
in lacis nu pres(|ue intacis lexleiiseuisde la cuisse, exleiiseurs de la jainlic
exIcMisenrs du pied) : les muscles ipii ai;issoiil dans le (l(>uxiènie leinps de
la niaichc coiiimi' raccoiircisscius i ni''chissenrs di' la cuisse. Iléchisscuis
di' la jaudie. Iir'chisseurs du jiiedi oui leur aclioii loujonis diminiir'c.
parfois aliolie. Ile ces recliendies. il résnilerail l'ii oiilre I cxplii alion du
l'ail (jue la paralysie va en auuiueiilaul de la laciiic des niemlircs \crs
leur exlréinili'.
Je ne crois pas ci'peudanl ipic les i h oses se passenl n'ellemeiil ainsi ipic
rindicjiient Weniicke el Mann, cl ipii' daus riiémiplé^ie cerlains muscles
soieiil paralysés, tandis ipic d'aulres soûl inlacis ou ii peu pri's. .le crois,
au coulraire. (|ue dans la liés j^iande majorilé des cas, tous les nuiscles
des niemliics parlicipciil iFune iiuantilé égale à la paralysie el que, ainsi
que l'a indiqnt' lleiing, les muscles soûl paraivsé's proportiomieilemeul à
Icui- l'orce normale. (. l'sl un l'ail liieu coiuiu (jue. au memlire supt'-rienr
comme an meinhie iiiri''rienr. cerlains nuiscles l'empoi'lenl comme \iilimic
el, parlanl. lomini' loi ce sur leurs antagonisles. Au luemhrc siipiiieui.
les adducteurs el les lolalenis en dedans i\\\ liras reiuporleiil sur les
rolalenrs eu dcliors: il eu esl de nir'iue pour les llécliisseurs de lavanl-
liras el |iour les llécliisseurs de la main el des doigts cpii. Ions, soûl el
de lieauctiu|i plus vigoureux ipic les extenseurs antagonistes. .\u lueiubre
inrérieiii-. les muscles de la ii'i^ion aniérieure de la cuisse oui une puis-
sauce plus grande ipie ceux de la région postérieure, tandis i|irà la jambe
c'est le coulraire. les lli'iliisscurs des orleiN cl du pied — muscles (pii
-I Minini.ii: hij sY<ri:Mi-: M:iivi:r.\.
sniilrvciil le ciiiiis il.iiis l;i iiiiiiclic - l'hiiil iKilahlcrmMil pins l'orls (|iii'
11-- i'nIi'iisciiis roi rcs|ii)n(hiiils. Ile cclli' (liir(''i<'iice de (l(''V('l((|)|)cm('iil, cl
|iai'l;iiil (II' |)iiissiiiii(' (les m(iii|ii'> iini--i-iil;iif('s |)|(''ci''(I(miIs, (li''ci)iii(Mil
iiallll'cllcilicul les loiiclioiis ilc |iii''lii'iisiiMi jiniii' les iiicinliics sii|M''ii('iiis.
lie sliilioii (Iclxiiil l'I ilr ni.u clu' |i(iin' les inciiihi'cs iiilV'iicilis, rniirruins
cxijiOaill (les iiuisclcs |ilii> |iMi---~,iiiK ipn' ii'ii\ ({ni mmiI iK'irssaiirs |iiiiii'
i'\(''ciil('|- li's aiiii'i's iriiiinciiiriils. INiiii' iikii. |i' le n'iirlc, dans riii''Mii|ili''-
.L;i('. il y a (I oiiiinairc une iliininnlimi de Joiic ({ni {mm'Ic ('^alcincni --ni-
ions les miisclcs cl . si I ,in'ailiiis-.cnicnl niiiscnlairc jiarail {dns niai({n(''
dans ccrlains dVnlic cnx. ce n Csl lii ({u une a|i{)arciic(', cl la {ini{poi lion
(jni c\islc dans icni' l'Ial t\r roicc i-cs{iccli\c jiar ia|){i<Hi à celles iU'
leurs anla^diiislcs. ol la ni('inc ({n à I (dal nin mal. J'ajonlcrai cidin (|ne
réreiunienl Itnndonin cl liancais i liMI ) ('Indianl Télal de la niolilili'' chez
les licitli|ilé;,ri(|ncs à l'aide dim dxnain ('lie de Icnr invcnlinn sind
arrivés an\ iniMncs ((inclnvions. (Tcsl là. dn ii'sic. une ({ncsiion sin-
la({n(dlc je rexiendrai cncoïc {dns loin, à {iro{)os de la |il)ysiol();4'ic
{>allHdo^i({nc de la c(niliachn-e des li(''nii{di'L;i({ncs. {\i\\ . SéinioUHjlc de
lu i(i)ili(i(iiirr. I
I. (dal des Inrccs i\\\ vii\r lii''nii{d(''i;i ({ne csl lii''s \analdc snixani les cas.
Dans les li(''ini{)l('';;ics coni|)l(''lcs. les nicniljrcs |iaial\s('s soni inca|ial)lcs
d exerce l' la pins l(''ji(''re jircssion --in- le dvnainoiiK'Ire : dans les li(''nii|d(\L;ies
inconipicles. les muscles {tcnvcnl avoir con servi' une lion ne |iailie de leur
énergie, jraillcnrs la l'orce de {iiession incsini'c par le dv iiainoinèlre ne
dnunc {las la incsnrc exadc de I ini{ioleiice ronclionnellc des ninscics
(iaralys(''s. Alors ({ne la l'orce iniiscnlaire c-l encore snriisanle cl i{nc le
malade peni cxi''(nler ({iichpics nioineinenls ('d(''inenlaires. il csl incapalile
iraccmnpiii' avec adresse cl {ir(''cisiiiii un innnvemeni Milonlairc compli-
({iii'', n'exij^canl anciui (lé{iloieiiiciil de l'orce (condre. Iricoler. cnlilcr une
ai^nillei. Dans riM'mi{d(\>^ie en cll'el. cl c'csl là une loi i;(''n('i aie. Icsmoii-
\euienls sdul (l'aulanl jilus paral\s(''s qii ils son! ilavaula^e spécialis(''s.
I.a uu)lililc passive es! aussi 1res iliiniinK'c. Quand on veut iiiqnimcr
\[\\ niouveuicill aux inemlires {iaralvs(''s. on (''proiiM' une n'^sislance {dus
ou moins prononci''e. an {irorala de la coniracinre. (iellc ri'sislancc se
relrouv(! (|uel ipic soil le inoincinenl ipic l'on clicrclie il l'aire ex(''cnlei'
;'i rai'ticuiation. La coniracinre l'ra{(pe donc Ions les niusclcs de celle join-
lure, t;l les alliindes vicieuses re|)r(''seideiil la icsnllanle de l'aclion
opposée des anla^ouisles, (Icpeudaul. même ii la |i(''riode de conli aciinc.
le tonus musculaire peut èlrç diminué. Raliinski. en cU'el. a monlii'' ipie
dn côté paralvsi' le ndàciiemcnl inusculaire csl pins complel ipu' du ci'di'
sain. Ce relàcliemenl (I(>s muscles se maniresic par la {iossii)ilili'' de l'aire
exécuter aux memlires {)aralvs(''s ccrlains mmivemeids passifs d iiiie
('tendue plus j^iande ijuaux memlires sains, en parlimlier les inonvc-
ments (le lleximi de ravaiil-hras cl dn liras, ileilhronnei- 'l!)()'n a l'ail
ol»server ipie dans le d/'cnliilns dorsal la cuisse paLaIvséc jiarail
plus lari;e. comme aplatie, jiar snilc d'iiiie dimiiiulion dn lomis iniiscn-
laire.
riKiViii.r^ hi 1. 1 Mm II m:. isi
Mouvements associés. I.i"~ iiifiiiliic-^ ('iiiili'at'liii('"~. [iliis un nmiii-.
iii(;i|i;il)l('-. (ri'\(''nilcr un iiininririciil xm^ I inniii'iici' ilc la miIoiiIc. |icii-
M'iil |in'Sfiil('r (les iiMiiivciiiciiK iiiMildiilaiir-. à rciccasidii de iikmivciiiciiIs
Mpluiilaiii's lin passifs ilc- iiiii--(lr-- ilii ^■^\\i• (i|i|Mis(''. (ic sonl {{'■s si/nfini'sii-s
on iiiuiii'fiiiciils iissocirs i.laccoiiil . \ iil{iiaii. Ivxrici', l'ilii's, (laiimsi.
Ces iiiiiiivi'iiii'iils assoric's Sdiil a|i(iai('iil> suihiiil dans le cas de cnii-
IracIniT iniid(''i-(''('. S'ils |i('n\cnl T'Iii' |iiii\ nipH's |i;ii drs innnxrnicnN
passiCs id{' lliMi/ii. lU SI' |iriiiliiisi>nl le pln^ sdnvcnl ijiiand \r nialadi' l'ail
clloi'l aM'c so incniliics sanis. le ninn\rnii'nl asMini' ipir I nn icciicrclic
le [dus soiivcnl (dii-z rii('Miii|di''L;ii|nr rs| le snivani :(lnilil an malade de
M-rrcr I'iiiIimmciiI nn nhjcl aviM s;i main saine e| (in \(iil alni^ (jne la main
|iaralysi''e se l'ernie (''ijalemenl . I. asscieialinn se |ii'iidinl d aliind dans le
membre s\ni(''lli(|ne. pnis dans | .mlie mendire (laiaKsi'. eidin rellnrl
peill se jfélU'raliser el hms les inns<|esdes mendiies el de la l'aee se enn-
li'aelei'. I, am|dihldi' du monvemenl assoen'' esl l'n i'a|i|iin'l avec lelle dn
miinxenM'nl xidnnlaire: elle esl Inniinns |)lns uraiide aii\ nn^ndncs snne-
liems i|n an\ mendncs inliTiiMiis. hnne l'aeon LiéniTale, le niendiic
snpi'lienr |iaial\si'' sVdèxe l'n niass,' ,1 mii' l'acun saeeadi'e. i.e ennile
s'écarle dn liime. el se polie en avani en mi'ine lemps (pu' l'epaide s'('dè\e :
ravanl-liias se llécliil da\anla,i.;e snr le liras. ,1 les dni(<;s cxa^i'renl lein
Mexitin dans la paume de la main. Os svneini'sies piMivenl même p( nier SI n-
les appareils de la \ie (iruaiiiipie. ('. esl ainsi (pi en disaiil à nn liiMiiipIt''-
uiipio de fermer ('■iierj;i(piemeiil la main du ei'ih' sain, en xnil paiiiiis les
miiS(des lisses de la |i('an du menilire siipi''rieur. paial\s('' el e(iiilraelmi''.
Iradnire leur (■(iidraclinli jiar l^'i-eclinii des Idllienles pileii\ leliairde
'!'■'•
(In peiil du resje dliseivcr des iiKiiivemenls ass(i(i(''s dn memlire sain
liirsipidn l'ail exéciilci' (jindipies m(iii\emeiils an iiiemjjre malade. Ilaiis
riiéiniplt''^iL' de l'enfance le lail esl à peu pi('s cdiislanl. l'nnr liien eon-
slaler le pht'-mimène il l'anl I t'dndiei elie/ I eiifanl li(''mipli''jii(|ue, lorsipie
rall'(»cti<in n'esl pas Irop ancienne el ipiaiid I li(''mi|il(''j.;ie [("('"laiil pas Irnp
accusée, (pielipies nKinveiiM^nls sonl possildes dans la main paraKsi'e.
Lorsipie dans ces condilioiis on dil à l'enlaiil de l'ermer l'orlemeiil la
main paral\s(''e. on voit la main saine se |'(i|iner à sun lonr el le meniliic
inférieur sain se mellre en exleiisidii.
Tdiis les iiidii\emenls ass(ici(''s sonl. dn resle. pins mariinr's idie/ les
jeinies snjels. cl on paiiicnlier chez les enl'anls. — Ils ne sonl. en ell'el.
ipie I exagéralion d'un pliénoinène nornial à cel àj^c de la \ie.
Los nionvemenls associés — siiiiciii('-sics(h' ^'nl|lian — a|ipaiiieiiiieiil en
propi-e il rii('ini|ilof;io or;.;aiii(pie. ils ii'exislenl pas dans riiéiniplé^ie
fonclionnelle. hystéri(|ne. I)e l'élude de ces di\eis nioii\oinon(s associés
on a donc lin'- au poinl de \no (liniipie un jzraiid noinbro do sifjnos, dont
rinipoiiancc esl Irlande aussi liien pour roconiiailro roxisloiico d'iiémi-
pléuies It'^éres. ipie pour dinérencier l'IiiMiiipléuie or^aiiiijne de riii''iiii-
plt'i^ie fdiielionnelle.
Les nidUM'inenls assdcies dn memlire iiiri''iieiii paralxsi'' mil l'Ii'-
-/ MiiiKii.ii: nr S) sii-Mi: M:i;ii:rx.
rliiilii'v m ili'l.iil |i;ii' H.iliin^ki ( I SUT 1 : T (Jiiaiiil ;i>siN mit ini siri^c Milli-
•-;iiiiiiiriil ('IrM' |i(iiii- (|iir li'^ j.iiiilii'v snii'iil |iriichinU's ri (|ii(' li's picils ne
li'|iiisciil |i;is MIT II' Mil, le iii^ihiilr liil|ill iiir ^ill\ lll^llllM•('^ sii|i(''i'ii'ill'S itli
iiicMiM'iiii'iil ('iiiTLiMiiir (sciiii- les iii,iiii> ^i\('c l'orci'). hi jjiiiilic ilii i-ùh''
|i;ii ,il\>(' ('\(''iiili' lin iii(Mi\riiicMl ircNlriisiiiii mit Ni (■|li■^s(■. hiililis (|iii' la
laiiilii' lin n'ilr sain irslc iniiiiiiliili' : iiiniiM'iiii'nl lirNlcnsioii ilc la jainlic
liaialsM'i': '_'" r^liMiiin sur un pian Innizdnlal n'^islanl. dans Ir il('>(iil)ilns
ilnisal. les liras rr(iis(''s sur la |iipilrin('. si le inalailc l'ail un rllnrl |iinn' se
iiicllri' snr smi si'anl : ilii n'ili'' |iaral\S(''. la i-iiissc cxi'inli' un iiioiiM'iiirnl
(II' llcxiiMi sur le liassin. ri le laliin se iliMaclir (In sul. landis (|nc (In ci'ili''
(i|>|iiPS('' le nii'iiilirc inIV'ricnr rcsir innnoliilc. un liicn la llc\i(in dr la cnissc
cl le siMil(''\cni('nl i\n lalon ira|i|iaraisscnl (pic lardivcinciil cl sniil liicn
iiKiiiiv inanpK's (|iic dans le incnilirc allciiil de |iaral\sie. I.e iimmiic
niiinvcnienl ass()(i('' se re|ir(Hiiiil, ipiand. a|ir('s sV'Ire mis sni' snn s(''anl.
It'v liras lonjiinrs (■r(iis(''s sur la iinilrine. le malade |Mirlc le Inmc en
arri(''re |i(inr rc|ii'endre la posilinn |irimili\e : ce mninemenl ass(i(i('' de
jlc.rinit rdiiiliiiicr ili- 1(1 cuisse cl du Iciiiii- csl de licanc(in{i le pins l'acile à
rcclierclier. cl le plus imp(H'laMl : ."" le malade csl (■Icinlii sur un I il. dans
le di'eniiilns ddisal. les bras cr(MS(''s. les cuisses lli'eliics siii' le liassin, la
lace posh'rien rc des ^cimmin rcposanl snr le pied du lil, les pimlics pen-
daiilcs: il l'ail ell'ori pdiir se niellrc sur son s(''anl : du (■('>!('■ sain, la cnissc
resic imiiKiliilc, du ci'd('' malade, la cuisse se ll('>( liil sur le liassin cl la
jamlic s (''Icnd sur la cuisse: ainsi un ohscrve en ini''iiic Iciiips les iimii-
venienls assueii's de llcxiun de la cnissc cl d c\lensiim de la janilie. Ile
ces lll(_)UV('lll('nls, celui de llcxinn de la cuisse csl le plus cdiiimun.
SlrÛlU|iell a d(''cril sons le nom de iihciKiiiictic ilii jaiiiliicr (iii/crici/r
nu sii;ne analoi^iic. l,ors(pic l'on dil à rii(''inipl(''jii(pic de ll(''cliir snr la
cuisse sa janilie paral\si''e. ce moincmenl s'aceompai^nc d nue conliacli(ni
f\\\ iainlii(>r aiili''rieiir ciilraiiianl la l]e\i(iii dorsale cl raddnclion du pied :
le plii''iioiii(''iie cs| encore pins ne! ipiaiid on oppose nui' ri''sislaiicc au
mouvemenl
(irassel l IDdôi a moiilri' ipie rii(''iuipl('';;i(|ue, {(usipiil n Csl pas Irop
paraiysi''. peu! souievei-aii-dcssus du pian du liteliaciiii desdeux iueiulir"s
iuri'iieuis, mais (pi il ne pciil ('"lever les deuN enseiulilc. Si on dil au
malade de sonle\er son inemlire paralvsi' cl de le lenii' eu I air, il \ arrive
racilciiieiil : mais si, à ce momcnl-là, ou sonlc\c le niemiMC sain, le
memlire paralvsi' lelomlie.
IlooMT I |!KIS| a l'ail i'('inar(pi('r (pic, si on commande ii un lii'inipir'tii-
(pic d ('lever la jamlic saine an-dcssiis dn lil. on coiislalc lii's iicllemeni
ipic le lalon de lapimlic malade exerce une pression snr le lil ('(hiiiiic
ponrpreiiiire nii poiiil d appui. Ile même lors(piil clicr(dic à i''le\ci' la
iainlie malade, ipi'il \ ri'nssisse ou non, on seul lonjours sur le lil la c(mi-
lre-pi'essi(jii du ci'ili' sain. 1. esl |;i nu plK'nonK'nc ipii apparlieiil eu propre
à I li(''mipl(''i;ie or;jaiiiipic. lîaïmisic ilîMI'.h a siuiiah' une parlicnlarile de
même ordre. In licinipli'',L:i(pic clan! coiicIk' sur le dos les jamiies l'car-
léos. si on lui dil de rail ICI 1er sou m en dire sain à c'ili' de celui dn mcmlirc
I
I r.oriii i:< m i i i/n/// /// , is:;
|i.'il':il\>i'' Idiil cil i'iii{ii''rli;iiil Ir iiiiiincnicnl <|i' vc iiiikIihic. dii \(iil le
Il ICI II lire |i.'ii'al\s('' m' r;i|i|ii'i)i'lici' ilii iiii'iiiliii' ><iiii. .\i'i i i I '.i I (I i .1 l.iil 1 11 11:11 -
i|m'c i|Mi', dans rin''iiii|ili''^ic (ir^.iiii(|ii(;, lui>(|iii' le iiLiliidc claiil ilil I
lli'cliil II' lidiii- en ;i\aiil. un xnil Ir iiii'iii lui' ilii in\i' li(''iiii|il('';:i(|iii' --c
llfiliii AU ;;('ii(iil. I,iil^i|iic Ir iii.iLiilc l'Iaiil dan-- le il(''(iii)iliis (iiil^al . un
>uill('\t' |ias.sivi'illi'iil l'I liMir à hiiir ji'-- ilciiv iiiciiilii rs iiirt'iii'iii--. nii \iiil
i|iii' (In ('0(1'' paralvM' la {aiiiln' llccliil an ni\i'aii du ^cimn cl ic^lc ilinilc
du ciMt'' sain. Ces pailicniaiih's s'iiiiscrxciil ciicz riii''ini|dcgi(|iic cunliac-
Iniv 1)11 iiiiii. An inciiilM<' sii|ii''iiciir S(in(|ncs ilitdTl a di'nil •sini-> le
iKiin de iilicniiiiirnr ilfs ilitKjls le |dH''inMiiciic siiixaiil : I(iim|iic I Ih'iiii-
|)l(''i;i(|lli' \ciil sdiilcvcr sdn liia^- |iaia I\m' (iii \ciil \r> (liii;:ls ^l'Iciidrc id
s'i'carlcr par cmiliai linii Ar^ iiih'nissciiN. i\(i\. l'flils sKjacs dr fliriiti-
l>lr<lie. p. ■J(in. I
Troubles observés du côté des membres sains. iiniwii-Si'ipiaid
le piiMiiicr >i^;nala la paii'sic des incinliics sains dans I licniipii'gic. l'ilrcs
iniiiilra : ({lie la |ii'i'lc de lorec i'>l pi'iipiii'liiiiiii(dleiiieiil pins i^iaiide dans
le ineinhre iniV'iienr (pie daii-^ le incnilii c vupi'iicni- cmiespinidant ; (pie
cel all'aihlissenienl des iiiciiiIm-cs du ciih' uppiivi- à | lii'>inipli''^ic c^l d'an-
lanl plus iiiar(pii'' (pic 1 lu''iiiipl(''!^ie c-^l pln> i(''ccnlc. l'I ipie peu ;i pen il
(liniiline : eiiliii (pie ei'l alVailili>--eiiieiil inii-~(iilaii-e ne ■» aeeniiipa^ne pas
en •.;(''n(''ial de lidiilde-^ appi V'cialdev daii-- le^ lnneli(in> de iiii)|ilil(''. I)ij;iial
a insi>lt'' -.iir le^ xaiialinn^ aeeidi'ilhdlev île cet ('■(al de> lnrees soli'^ l'iii-
llnenee de eaiiM's di\ei--es iiiniine-~ mi jneiinniies.
Les inenilire-- du ei'ip' -.aiii peinenl pre-^eiiler un eerlaiii deun'' de paili-
ei pal il ni à I elat spavniiiilii|ne. \\ e^lplia I. |le|Ciine. I)i;:nal mil nii-- en leliel'
la lr(''pidaliiiii r^pilepliMile dn pied dn ei'ili' --ain: Uris^aiid. l'ilres \ mil
Cdlistali'' I e\a^eialimi du iidlexe inlnlien: I aiire. I evaui'ialimi dn rellexe
radial : en lin. lri'-< eMeplimiiudlenienl. la eiinlraelnre peni ensaliir le ni h''
sain (llalldpcan, lirissand. l'ilrcs. Hiuiiali. Xidniis (jiie. d'iiiie laenn ;;i''iir'-
ralc. ces Irnnldcs dn cnli' --aiii --mil Imijniirs lieanemip iniiins iiiai(|ii(''> cl
licaiicnnp iiiiiin> li-i'ipienls an inenilne ^npi'rienripi an nieniiire inri-rieiir.
hails ce dernier nieinlne la eiinlraelnre penI nir^ine parlnis l'dre assez
prnnonci'e : iiiai-~ e e-l la nue i'\ eninali le Iml rare.
(!cs trnnlilo de la iiKililili' dn ciMi' sain r(d(''\iMil. pnnr l'ilrcs, d une
dr'uV'iK'rcscencc liilah'ialc des l'aisccaux pyramidaux sons rinlliieiK-cdimc
l(''siim (•(■'ivliralc nnilalérale. d(''j;(''n(''rescciice liilal(''raic (|iii tioiidrail à
I ciroilcssc des cnnncxidiis ipii i(dicnl enire eux le'~ deux i'aisccaiix iindciirs
cl à rirn'î^iihirih' de dislrilinlidii des l'aisecanx pyramidaux. L'cxislciice
dans la iiiiudlc r'pinière d un laiseean pvrainidal lionioIaU'rnl \\\uvn[oi\',
llcjei iiie cl TlnniiaM. ipii dcMCiid dans le ei'ili' lidnioldj;ne de la nidclle sans
(K'-ciissalimi. snl'lil ;t expliipier re\i--lenee i\r^ Ironldcs r(de\i''s dn 1 l'ili'' sain.
Réflexes. — Les ndlcxc^ lendincnx smil diiniiinr's mi aludis. à la
pi-ridde de paralysie llaMpie.
I.drs(|irils smil aliidi'. — cl la eliic-c csj rareineni idiservi'c — ils
rcparaisseni loni an diliiil de la p^M'iode spasmiidiipie. cl leur irappari-
iion ainKMicc riinininciiec de la e(Hili'aetiirc.
I.iir>(|iir hi itiiiliarliiic ol rdii-liliii'c. les i('llc\('s Iciidiiiciix Minl lirs
cxiij^i'Tr's. I.;i |>ci'(il>'-iciii lin Icinldii Kilillicii |ii'i)(liii| le s(hiI('\('Iii(MiI
linis(|iic l'I (Mi('r^i(|iif lin pinl i|iii rrlniiilii' rnsiiili' ioiiidcnu'iil ; |i,iiioi>
iiir'iiio iinr seule |iernis>iiHi esl suivie île ileiu nu Irdis seeoiisses, d'iMie
l'Ii.iiielie (le ln'|M(l;ilii)n ilii mine. I,;i |ieirn-<-i(iii ilii lenilon ilAeliille
enliiiine l'exlen-ion iln pieil. I.a |ieiinssiini ilii lenilnn iiiliilieii du cùlé
-;iMi ili'Ieiiniiie dn ei'ili'' paiMlysi^ une riinl lael ion des addilêleurs: <-'('Sl
le l'éMexe ennl ni-laléial de i'ieiie Marie, la |ieieiissiini des leildniis des
ladianx esl suivie d'une lle\iini de I a\aul-liias sur le hra^. I.a |iei'CUSsi(Hi
du leudnn dn liiie|is idend le Ina^. l'ai iele\aiil hi nsi|ni'uieul la puiille dn
pied ci en le niainleiiaiil dans rcl ('l,-!!. le pied esl :{•/]{(' d'iMie série de
sceiiiissrs : i''rs| |,. iliinnsini plnaioinène du pied, on Iri'pidation (''pile|)-
liude. l.e phi'a eue analiii:ne ,'i la main i|iie lini nldii'iil eu relevaiM la
laee palmaiie de eelle deiniéie l plir'iiiiinèue de la main) esl Iieaiieoup
plus laiemeul idiseivi''. \\\\ alpaissaul In usipirnienl la lolnle. on
idiser\e scnneiil aussi luie s(''iie irnseinalious ascrudanles el ileseeu-
ilaiiles de eel us i I n'^piila I iiin . phrMMMuèlle de la nilnlei. l\(]V. Itr/lcxcs
lf)i(liii(-ll.r.
Les n'Ilexes rulaiii's pi ii\eul siilnr les iiir'iues mndiliialious. \ la
pi'riode de llaceidile. le iidleve alidinuiua I peu! elle aliidi ( liiisen liaeli i : il
réparai! alors à la pr^rimie de eoiilraelure.
Mais en Lii'iiina! les n''lle\es (:ulau(''s smil ennserM's. l.e rt-jh\xc ciildiK-
lihniliiirr r-^\ d'ordiiiaiiT e\aL:i''ré: il es| surloul mnditir' dans sa ibl'Hie.
l.e elialiinille ni de la piaule i\[\ pied, le L;ral|enienl a\er la |ioiiilc d'une
l'piuiile iir^lermiiie une //e./7'(y(( ilaisiilc du ;;riis orleil. el ipielipiel'ois des
autres (oleils. an lieu du iiiini\eiueul iiornial de lle\iiiii phnilaire. l'a'
sigillé il oui nous de\iins la iounaiss;inre à llahiiiski ( | S!I.S i a nue grande
\alein- pour le diaj:nos|ie des |i''sions i\r |;i \iiie pyramidale. Il peu! par-
l'ois être conslali'' ipndipies uiiniiles après lallaipie d lii'iuipli'iiie. iVoy.
Si'tnioUxju' (les ri'llc.rrs.
l/é[u(le des modilieal ions drs ridleves leiidinenx el eulaur's a douui''
naissance à un lerlaiii iiondne de sit;nes diai;uiis||(|nes de I hr'Uiipir'jiie.
ipie j'iMmlierai plus loui.
Évolution clinique de l'hémiplégie. — Ij inlensilé de la (oii-
Iraelnre peni l'dre exjreme. Les arlienlalious soûl imimdjilisées. loul
nionve ni esl impossible el le malade esl eonlini' au lil. 1> autres l'ois
elle esl il peine marquée: elle es| dite alors laleule el ne s'auuouee
v;nére ipie pal nue •j.rwi' dans les mim\emenls el I e\aL;i''ratiou des
n'dleM's. Ijilie les deu\ exllémes. Iiiiis li's in lermiMliaires soûl pos-
sibles.
U ordinaire, après a\oir i''li'' lé'jière an ilidnii. la eoulrailure auL:nieule
jusipia un eerlaiii dej^ré, permctiaul la marche, et persiste ainsi iinli'li-
nimeiil. iui'irmilè' ioni|iatil)le avec la vie. Kxceplionnellcmeul. elle peut
ri'troer'der el les membres paralysi's i-evienueni à une troisième prniode
caracti-risée par de la llaeeidili''. avec perle des r/'lleves. (lelle llaecidili''
I nul l:l / - /'/ / I MnTII.I I r. is:
Il l'^l rii rien (iiiiiitiil ^ililc :i irllc ili' l,i |iii'iiiii''i r |M''riii(li' : il s',|oj| \,\
il une aiiiv(»li-(i|iliii', cl >i l,i conli .icliirc dispMi.nl , i'i--l (|n il n'v ,i |ilii^ ilc
miisclcs sur li'si|iii'ls l'Ilc piiisM' imilcr '-<iii acliuii. liiiliii l;iiil iiiiil ii'\
:i |i;i- ir.iiii\ii|iii|iirK' l;i ( iiiiliviclilili' l'irclriiiiic ilc^ iiiiim-|c> ii-»|i'
ll(ini!;ilf : l'ii |i;il licllIiiT il \\\ a |i.i^ ilr n'.iclion ilr ili''i;i''ii(''lr>cciicc.
(\(»y. Sciiiidlofiic (■li'ctri(iii(' (1rs nerfs <i îles iiiiisilcs.\
Telles soiil les vai'iélés (réviiliiliini i|ne |iri''vi nie rii(''ini|il('7ie inlciise.
mais rii(''iiii|ili'.L;ie esl loin île se iiKinlrt'r Innionis ii\ee îles (■;iiaelèi es
aussi |iroiiiiniés an ili'linl el. sans |iailer îles |iaialvsies |iailielles ileiniili'e
— in(Jii(ii>lrf/irs — i|iii seiiiiil l'Imliées phis luin. cm nliscixe sninciil ilrs
t'ormes iriiilensili'' iiiuveiiiie dii léj^èie. ees ileinirii's ne ((iiisislaiil i(n Cn
une lé^èi'e ilillVTenee île la rour enire les mciiiJHes de-, dciix cùii'^ iln
eorps, piinvanl ne iliner que i|neli|nes jnnis (in (|neli|nes liciiies cl niciiic
Miiiins eiieiiic. — /(<'/« //y/eV//V Iraiisilniic.
(ies ln'Mniiiléi;ies lép''res, i|ni siinl |iliiliil ilcs ln'iuijKirvsirs. |icii\ciil
éelia|i|ier à nii exaincn sii|iiTli(iel. Siinxcnj. en l'Ilel. elles ne se iiiani-
l'eslenl i|ne |iar une t^èue li'iière dans |,i (h'inairlie. un |ien d'inhaiiileli''
dans eerlaiiis uiiinvcinenls didiiaK des (|(iij;K — nindrc. Ii(inliniiiei' nu
vèleinenl. l'ci iie. elr. (!'i'sl dans res ras aussi i|u"il l'anl s assiirci- d almnl
si le sujel es| dinilier un Lianelier. l!es| dans ces eas enfin ijne I Un
devra reelieielier le sii/iii' de la jiid/inlion de llaliniski, de inèiiie (|ne la
|ilupai1 des anli'i's pelils sij^m's (|in |M-eiiuenl dans (-('s eas seuleineni
leur inipiii'Iauee el i|iii sennil elndii's plus luin.
Contracture hémiplégique d'emblée, par irritation corticale. — Si
dans riiiiineiise luajinili' des eas la eoiiliailure n'apparail du ei'ilé liiMiii-
pléj;ié ijll après une piTimle de paraivsie llasipie. il peu! arii\ei- eepen-
ilaiil que la euulraelnii' si' niiinlii' d l'inlili'e. .lai dr'jii inenlinnne la
possiliilllé de celle conliacliiie dans les cas d iniiudaliiiu \enl licnlaire.
Dans daiilies cas le pioccssiis cs| dilliicnl, ilsa^iil aliiis d'une lesidn
corlieale: mais la lésiim esl pliilid iK' iialnie iiiilalive que deslniclive
— plaques de méuiufïo-eueéphalilc de iialnrc s\ pliiliiique ou aiilie, iiilil-
Iralidii i^liiimalense. elc: — el la cnnlraeliire |ieul eimsiiluer à elle
seule. |H'Uilaiil iiii temps pins un inoiiis hiiig. Imile la svuipliiiual(iloL;ic. la
paralysie mulricc élaiil très lailile nu presque nulle. J'ai eiiiislalé nw eci-
laiu nniulire de ces faits où il existait, en même temps f(u une cnnliaclnn'
plus ou miiiiis iuleuse. des svmpti'imes d épilepsie partielle. Dans ces cas.
I iiilerveuliiMi eliiiur^ieale peut diiiiner parl'ois d c\cellcn|s residlals cl
diminuer cousidi''ialilement I inleusih' de hi ciniliaclnre. ainsi ipic j'ai
('■II'' à inèiiie de le eonslaler.
Complications et symptômes associés. — Les IkjhIiIis d,.
la motilitt'' que je viens lie di''criie cniist il lient essentiel le me ni la SMiiptn-
lliat()lii;:ie de 1 li(''iiiijiléf;ie. Mais le s\ndniine peut c(Hnpi cndiv en (Ullre
il autres symplouies secondaires.
i" ÏP.oriîI.KS MOTF.riis l'iiK-HKMll'lM.iijri s. — \\aiil ijuc la paiaNsie ne
s installe, nu au nioment miMiie où elle se pnidnil. penxeni appaiaitie
-7 . !//('/ '",//; ///■ sr-/7 .1// M l;lLi X.
(les iiiiiMilsidiis |i,iilirlli's cl lie l,i cinil i .irliin' |ir(''c(jcc, s\ iii|i|('miics diiiil
i :ii iiiiliiiiii' |i|iis li.'iiil l.i M^iiiliciiliiiii.
l'iilTdi^. rii 'iiMiili'Liii' l'sl |irt''ct''(l(''f'. |irii(l;ml un (iii (lcii\ iiMii>. i\r iikhi-
rrmi'nh iiirdiiiiilii i ri's di's iiii'mhri's. — li(''iiiicli(M(''i', h(''iiMlr('iiilil('in('iil .
— (Il' |M'ii (le (liii(''c. cl i|iii (lis|iar;iissciil (|ii;iii(l l;i |)ai;ilysic ,ini\c. h'aii-
li'cs l'ois ce soiil des ci'iscs [Vi'pilciixic jKirlii'llc.
'2" Tiiouni.Ks Miiii;iiis iiisi-iii;miim.i;(.:i.ii i>. — Les InniMcs iniilciirs |i(isl-
lir'iiii|drL;i(|iii's siinl IVimiiiciiIs cl liicii ((iiiiiiis. Ils se iiirsoiilciil mmis des
;i^|icrls l|•c^ \;uii''s, ii.iiTdis i\ lliiili(|iics cl i(''i;iilici's, siliiuhnilnn Ircni-
Idciiiciil. |i;iii(iis iir(''L;iilicrs. (ir'sordiiniK's. se i;i|i|ii'iieli:inl di' l.'i (lii)ii''e
cl de r;il;i\ic. Tdiis l'siyciil. |)iMir se |inid iiiic, une li(''iiii|d(''L;lc cl nue
eiiiili;ielll|-e |icii .leecnl iii'cs.
I, c\islence de ces Irnnidcs niidi'nrs |i()sl-licini|d(''^i(|nes csl cdiinuc
dcjinis lnMi;lcMi|is. Itéjà. en 1 iST)."», Ti:ivcrs {liddiiiil nii eus d'li(''iiii|d('';^ie
;i\ee nMinvcniciils s|msm(i(lif|nes eli(ii(''iriiiMies. Iji |S7k Weir .Mihdicii
siiiiiiiic I lii'iiiicliiiri'i' i)<)sl-li('iiiiiili'(iiiiii('. I liriiiirliitréc siiinjilomdlKjnc.
(iliiireol I einnic. en |.S7."i. id liaviiiiiiid In déeiil djins s;i llièse inaiii:;!!-
rale. Inliiidnilc par llainniiind en JSTI, la e(iiinaissaiiec ^U' \'(illii''to><(' (il
de lapides |inii:iés. Iji iNTfi. C.liareol I éliiiiie dans Mi(Mni|iii''i;ie id la
ia|)|iro(die de rii(''iniclidr(''e posl-li(''mi|il(''ni(|lie. liienh'd un reennnnl
i Cxislenee d'anlies Irmildes niideuis snivenani après rii(''nnpli''i:ie.
('.Iiareol diMiil nn Irriiililciiiciil analogue à ((dni de la paraKsie aL;ilanle :
liavniond iiliser\e des cas sininlani le IrcnihU'iiicril de la sidi'idse en
plaipies. (iiassel ('Indie ini nionscnienl in\(donlaire (pii se rappiii(die
lieaili iinp de l'dld.rif.
\ ei'jjt'' de ces rmines l\pes. il exisie enenre des \ari(dés (dini(pies pins
eiiuiplexes. I n inr>nie malade peni pr(''senler à la l'ois des niitnvenienls
in\(diinlaires. i lidréiriinnes, el [\\\ lii'inldenienl \()litionn(d. analogne à
eeini de la si Iimiim' en phnpies: nn anire aura nn lreMll)letn(Mll exisianl
à la l'dis an ri'pns i parkinsoniein el pendani les Midn\enieiils (sel(''rosi(jne).
''n anra alnrs riiez le niTMiie malade A{'[\\ l\ pes dill'éienls associés.
|) anires l'dis, le honlde inoleur se ra|ipr(Hdie pai' cei'tains eai'aLdères des
lypes cdmiiis el s en i Idiune par ilanlres, sans se eonl'oiidi'e en l'éalilé
a\ee anenn dVnx : ce snnl des formes intermédiaires on de Iransilion.
l'.nlin. dii a niènie (djsei\('' des lails (diniipies où des li'onldes molenrs se
sneei''daieiil. nn Ivpe disparaissani jionr l'aire place à nn unli'c (l'onrnieri.
\n^^i. acinidicnienl. lanl-il cdosidérer ces Iriinbles molcnrs posl-lii''mi-
|di''L:iipii's eiinnnc cdn^lilnanl nn ^rnnpc ( liniipie. dans Icrpud on pcnl
ponr la l'acilili'' de la di'scri[)lion dislin^ner pinsicnrs Ivpcs.
lail inipdrianl. les lr(ndilcs molenis. — rii(''miala\ic el I li(''mi(dioi(''c
rwiir aiilres, — s'accompauneid assez sonsenl d'li(''niiaiies||i('>sie. I.(dle
liennanesllii''sie |ieul persister ind(''lininienl on an eonli'aire s'alléinier el
disparallre avec le lenips.
al Tremblement. Le IrendilenienI pdstdi(''mipl(''^i(pie esl rare.
Lindii'' par .laeeond, I ernid. (!liarcii|. Ilavnidnd. il pi'nl sininler le Irem-
idemenl delà paral\-ie ,ii;ilanle. ^e ninnlrer an repos el s'aeeonipai^ner
Ti;iin:} I < hi I I Muni iri . is7
ili' -•('ii>;iliciii (Ir (li.'ili'iii ri ilc I .illihiili' sninir'c ilc la iiial.iilic ili' l'ai kiiiMiii
((jr;iss('l I. l'Iii-- >iMi\rii|. il iia|i|iaiail (|ii à roccaviiiii ilr> iiiiiiiviiirii!--
Vii|(iiihiiir> ri '^iliilllr le 1 1 l'iiilili'lili'iil de la mIitusc ni {ila(|ll('S (Hi'i'lllli'llil
.'1 Kniiaii^M'. I!ln(i| ri Maiiiirs,,,, Mnidrll. (Vu\. Sniiinhiiili- <l,'s hrtiihlr-
iiiciils. }
1)1 Dysmétrie. — Dans rii(''iiii|p|('';ii(' lir^ l('';:iii'. rnisir. \iiili ('■■TlKiiiias
a sijiiiaii' I li'lOi un iroiihlo |pai'liciilii'r ilc la iiinlilili'. caiailc'i i-i' par la
<lijsiurlnc ili'-- iiiiuiM'iiH'iiN i|lii il(''|iass('nl Ir liiil à alli'iii(lii'. Cclli' iUmiic-
liic. i|iii ne iliiil pas rlic rdiirniiiliii' a\rr la lUsini'liic par lésion iimi'-
ht'llcilsc. en illlVéïc par cr lail iprcllc n'a pas la liiMis(|iii'iii' ipir I cm
iilisiTVc ilaiis Cl' (li'rnirr las. (llnv rii(''iiiipir'i;i(pii' Iriisli' li's iiiinncini'iils
il\siiu''lrii|iii's sdiil an iiMilraiii' r\(''cnli''s Icnlcniriil. i\ii\. Iliisinrliic.
p. îitl.i
Cl Hémiataxie, - Ici. il s'a^il de Irmildcs de la cnurdiiialiini des
iiiiin\cini'nls xidnnlaircs. de la main cl des (IimmIs en parlicnjier. scm-
liiaiiles à cen\ ipic l'im oiiserve dans le lalics Inisipic les memlires supi'^-
rieiH's snnl emaliis, mais nallei;^nanl pas i\\\ minus d après num
expérience pcrsnniielle nii dei^ri' aussi inlense (|ue dans la seliM-nse
des ciirdims pMsIi'rienrs liés avanci'c. (loiilrairemciil an\ Irmililes
lUdiein's ipie je vais meiiliimner plus Inin. riir'iiiiala\ie pnsl-lHMnipli'-
^iijiic ne cimsisie pas en nii imiinemenl aiinrmal siiraioiili' an ininive-
meiil \i)linilaire. mais en un Ininlde du miiincmenl Milinitaire Ini-
inème el qui en allère la rmce de direcliim cl la pn^cisinn : ces! un
Iriiulile de la ciioniinaliim.
Ilaus Iniis les cas (rin'inialaxie pcisl-lii''mi|)li''i;iipie i|iril ma idi' dminé
d"ol)S('rvei-. il evislail une alU^ralinn des st'iisilpilili's snpei'licielles el piij-
idiides, avec perle iln sens sli'i'i'ouniisliipH'. Les Ironhies de la sensi-
liililé priironde — perle du sens des alliluiles — me paraisseni èlrc
iiidispensaldes pnur la prodnclinn du syiidi'diiu' alaxie dans ces cas,
alaxie ipii est 1res aii;;nienli''e par I occlusiiiii des veux.- cl i|ni du resie
se renconlre liinjimrs à un dej^n'' pliis nu nmins acciisi' dans I liiMiiia-
uesllu'sie (le cause crTidirale. \ip\. Ilrinidiirallirsic ]
ill Hémichorée. — I. li(''micll(Mi''e apparail irnrdinaire ipiand. apiès la
pliyse preiuièrc de paralysie, le Miinivenieiil cnmmeuce à ii venir dans les
uiCMihn-s. Elle esl caiacli'risL'i' pai' des mouvemcnls iuvidniitaires, irn''-
;;iiliei's. nccupanl les mains el le plus snnveni loiile ir-leudue du
membre. Ces monvemenls exisleni i|nand le memliie esl au repos; ils
soiil exa^i'ii's |iar les niouveinenis voloniaires, ipie leur pir'selice vieni
ciilravcr. I.e sdiiimt'il seul les fail cesser. D'abord peu iuleiises an dr^bii!.
ils auniueiileriL pi'ogressiveiuenl d'aniplilude. h'ordiiiaire ils persislenl
jusipi'à la uioi'l. Dans un cas cependaiil. observi' clie/ une renime }\>^rc.
je les ai vus s'alléuuer <'l liuir |iar disparailre presipie cdinplèleiuenl.
Ces niouvemeiils i'es|)eclenl d'di'dinaiie la l'ace. Très rareiiieni l'IièMiii-
cbdréi; pn''cède l'allaipie (riii'niipli'uie. Un verra par la suite ipie l'IiiMiii-
i-liorr'c cdinnie riii'mialaxie l'iinl parlie du Siiinlruiiir llidhnniijiii'.
ei Hémiathétose. Les monvemeuls allndosiijnes snnl liiuil(''s aux
^rMioi.niiii: Di' sv<ti:mi. .\/:in uw.
(•\ln'iiii|(''s, n |;i iiijiiii ri :iii [licd du colr |i;ir;il \m'. IU niiisi^lciil (lii:. ."(."i
rii iiiiiiiM' Mis iindloiilaiics, Icrils ri rx.ii/i'rrs, dr llr\inii r| dVvIriisidii.
d'.ilidiiilidii rt d'jiddliclioil (1rs d(iii;ls. des nrlrils, du pdi^iirl rl du ciui-
dr-|Mrd. jl.iiis im c.is d'li(''iiii|di\L^ir r('n'lM;ili' inr.iiilijr (|iir j'ai (iljsrisr.
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Fiï. .--,. — M.im ,lii liiahi.l..' MIriiil (lli.-n.ia I.i~ cilr |.:ir liriiiipir;;!.' .-.■ivl.ial.' iiiLiiihIr, ivimvm'mI.'
il:iir- |j |i;;iMV liï. — Eli lU.-lil.- I.'H1|.~ .|M.' ilr. „■..■ iilv .Ir IIOMCIII cl i|V\l .-IIMOM illl cnial il> iL'^
■l"i-l- .-1 (ill piiifTIiet. il '■\l~\r l.-i a,- innu,,. m- (Ir ,,i „i m I i.Mi ct .i.' s,i |,iii;i I ii.ll . — CcMle |ill..l,.
Kra|ilii.-in-laMl:.lnVM.<l pris.- :iii iiinni.'iil .liiii n.'inriH rv, ,.s.ir ,1.- |ii-,.iiali..ii. |.n,l,> à un d.;;i.'
'•■l. (|1W l.-i m.-iiii a Milii 1 ■.ilali.iii .■. Irl, ,■! ,|ih' ^:i I; |ialiii:niv paraît vUv >lli !.• pn.liili'^.--
111. 'ill (Ir la larr ,loi-.:il.- ,W lin aiil -iiia v
iU iirvislairiil (| laii^ 1rs iiiii^rlrs iidrinssriix des liiailis rl des |iirds.
l'aiTois ils irssriiildriil à des arirs \ (jjniilairrs, plus soinrni vi' soiil drs
iiidinriiiniK di' rriilalidii. des lurinriils t\i' tcnlariilrs dr iioiilpr. Os
iiii)ii\riuriiK siinl |iriiiiaiiriils : ils r\is|riil ail !'r|)(is. Ir |diis --(iii\ciil 1rs
iiiDiivriiiriils \idiinlairrs 1rs rva;^ri ciil . paiTdis criicmlaiil ils 1rs alh'iuirnl
mai-- r'r-.| la iiiir lirs larr 'r\cr|iliiiii. Ils aili;iii(>lll('iil d iiilriisilr h crt-
imniiiis 1,1 / 1 Minnirf:. isy
l.iiiis juins, à ccrliiincs licm-cs siiiis (ju'itii |ini>>(' en dire la liiisim. Les
i'-iiiiiliiiiis Il's uuj;iiit'iitLMil liiiiiums. l'arl'iMs hm'hic iK ii cvislcnl |ii('si|U('
|i:iv |insi|iii' ralli'iiliiMi ilii "•iijrl csl dislrailt'. I.r viniiirifil ciiliaiiic |iii'm|Ui'
IdiijiMiiv li'iir ili--|iai iliiMi. Ij'^ iiiiiiiM'iHi'liK ;;riiriil --iiii;iili("'n'iii('iil le
iiialaili' i|iii. Il' |)lii-- siiinciil. |)imii' les ('iii|ii''i'lii'i'. iiiaiiilii'iil la main nialaili-
a\i'r la main vainc. on li\i> la main malade dans nnc |i()siliim vai'iahlc sni-
\anl li's snjcls cl dans la(|ncllc I iiilcnsili' des mi>n\emenls s alh'nnenl.
Parfois a|)|)aiaissenl des spasmes uilermilienK, -m le de i unit aelni c
|iassa^ère. ({ui fi\e. |iendaiil un eeilain lemps. la main un le pied d.ins la
piisilimi r(ir<'ée ipie li'in a ilmnii' ratlndnvi'. Il n e>-| p.is r.iie enlin d dli-
seivei- nn eerlain de;;i(' d li\ pei Impliii' univcnlaiii' dans li's meiidire^
;illeiids.
I.a lace pcnl cire alleinici le ci'ili' piiiaK^e c--l le --Vr'^v iindinncl île
uiimaccs essenliidlcmcnl \ai ialdes. didonnanl à i liaipie ni-lani la pli\-.ii]-
nomie du palieid. .V->se/ siuncnl du ies|e I ^l'iiiiiliini'e cl riii''miallii''lii--e
coexisicul. lc-> miinvcmenls allndosiiiiies cxi^Linl an\ e\l i iMuili'-- — main
cl pied — li's mouNcmculs rlmi iMipies siéi;eaiil dans la laiine de> inem-
liics — inouvciiicvis rh<ivrii-iillicl<ixi(iiicx. l'iaus I lu'mipli'^ie de l'adullc
les munvemcnls alli(''liisi(|iics ^kiiI e\cc|iliiinucls : ils suni an cmiliaiic
eomimm-- dan-- I lir'uiipir';;ie ini'anlile. Ilaus riirMni|di\uie ciTiduale inlan-
lilc hilaléialc. nu pcnl nhscrxec des mnincmeuN allii''liisiipie>~ di-^ deu\
cùli''s. (Vov. Allicidsc r\ lli-iiiijilfiiic ici-i'lii-(ilc iii/'diililc. \
i.'hcmialiiétosc ne secail ipi nue xaiiidi' de riu'micli(in''e ((lliaieul.
l'icniliardl. Gowci's). I'!lle pci'sisie lommeelle indiMinimciil : les cas de
j:uér'is(in i(;()\vei-si snni exccpliiinucllemenl larcs.
(}ue!le cs| la lévinn d nii icIcm'iiI ces liiinldc^ iiiiilcniv'.' (pii'l rsl smii
sièjicV l'Insicuis llii'niics mil rlr iMiiiscs. (lliarcnl. ve liasMiil mii- la cmii-
cideiicf rrc(|uenle clic/. I adullc. de I iK'miaiiC'-llM'vic cl de ces IkiiiIiIc--
moleiirs. avail admi'^ d;ius la capsule iiilcine. en a\aiil cl en delmiN du
l'iiisci-an sensilIT. l'exisleiice de faisceaux dmil la ir'simi di'lci luiiiciail
riiiMuicliiHcc cl rinMnialhélnse. liammoud. (inweis. \iillinaL;id mil smi-
leiiii ipic ces miiuM'inenls i''laienl dus à l'alliTalinu de la pallie pnslé-
rieiire de la cmiclie npliipic. I.'cxislcnce d'une Incalisalimi spi'ciale dans
la produclitm de i es mmiM'ineuls es! eneni-c disculée. Pour Kaliiercl l'ick
(|S7!M les lUDUM'ineiiK piisldiémiplt''gi(|nes relèvenl de l'iitilalidii des
liliies |i\ramidales sur nn poiiii ipielcnucpie de leni liajel. du cmlex à
leur leiininaisoii. I.a dcsli-ucliou du faisceau p\iamidal enlraine la para-
lysie, son iri-ilalimi. la si'iie des mmnemenls involmilaires. Récemmenl
M"" Yii^l cl (tppciilieim il'.llh mil l'ail jouer un ii'de im[)(nlanl aux
lésions des noyaux leulienlaire cl <audé dans la palliogénie de i'aihélose.
Les lésions lin pédoncule céréljcllenx snpi'M-ienr peuv(>ul aussi produire
des mouvements climéo-atlK'Iosiiiues.
Troubles de la sensibilité dans l'hémiplégie. - l.'a|iparili les
Irnnldes paralvliques peni èlre précédée el comme amiouci''e par des
trouldes de la st>nsil)ililé subjective, qui peuvent apparaitie paiibis \(m<i-
temps avant I lii''iuipir'i;ic. Ces Ironldes seiisilifs pir'-liéiuipl(''i.'i(pies. ipii
l'.iii >i:Miiii.(ii:ii: m ^)-sr/:Mi: M.iin.rx.
lir siiill |iii^ lli's IJIIC-- illl |■(■-^l(■. ciillsislclll rll (irs scii^,-||iiill-- ili' l'iuilliii I-
Iciiiriil. irriindiirili^-'i'liii'ill . |i;iliiiiv hr-, iir^nililcs ri cniiiiKir.-ihli'^ ii ( rllrs
(le roiij:l('T: (|ucl(|iicl'ois. il s'ii^il ilr donlriirs \i;iics (|;iiis les iiiiiscIrN.
les ;irli('ulfili(iiis oii sur Ir liiijcl des iumIs iI'Vt(''). Les riiiiniiillciiii'iils miiiI
(rnriliii;iiri' l'iilitlilii-- ;i\i'c CMiciTliiilidii : 1rs iliiiilciiis smil csMMilirlIr-
ni |iiini\\slii|iic^. I,'liriiii|il('jiic (■(insli|iii''('. (iii |m'iiI rncdic nlivrrvcr
ilr^ (loiiliMiis. lies rdiiniiillciiicills, (\f^ sciisaliuiis i\f lin'iliirc (laii> lr>
iiiciiiliK's |i;ir;ilvsés. ainsi (|ii(' des liiiiililcs lirs iiiai(|ni''s de la sciisijiijijr
(ilijccli\c. Ilaiis le Sijii(li(iiiii' llKildiinijuc i cxislcnii' de i r> diiiilrnis es! la
r('i;l('. (V(pv. Ili'-iiii(iiicsl/ii''sic il orlf/hic (■(■i-vlinilc]
Troubles vaso-moteurs et trophiques dans l'hémiplégie. — Ici. il \ a
lieu de laiiv uni' disliiiclioii siiisaid (|ii(' le snjel a l'Ii'' IVappi'' uni' Idis
^(111 di'\clii|i|i('in('nl r(iiii|drl"iiiciil arlii'\('' lii'iiii|il(\uii' de l'adiillc — (iii
Miivanl (|iril a ('h' allciiil dans sdii lias l'i^c. son ridaiicr nn snii add-
Icscciicc. liciiii|di\L;i(' iMlaidilc. Iii''iiii|d(''i;i(' des adolcvcrnK i \n\ . |i. -J 'i,"i |.
ll(-niiiilc<jic (!<■ fdiliillc. — les pallies d(''(di\rs di's iiiciidiics parai \si''s.
la main cl le picil. pir'^cillciil une cdliiralioii loiiiic \ iiilac(''c. siirloiil
accnsi''(' liirsipic I allrcliiin cs| aiiciciiiic: la prcssirin l'ail lli^parail|■c celle
leiiile cl laisse a '^a place une cidiiraliiiii il iiii lilaiic livide. I.a Iciiipr'ia-
liire csl aliaissi'c, la main es| rniidc cl siiliil riidliiciicc de la leiiipr'raiiirc
amliiaiile. La (inirlie spli\i;iiiii,m apliiipie de la radiale dn eiili'' paralvsi''
cs| mniiis rdc\ l'c ipie du c "iir^ sain i.iiiain |. Apres injcclidii de pilocarpiiie
du ci'ili'' paralxsi''. lin ctinslale I c\a,ur'raliiin de la Idncliiin siidorale cl une
ani:nienlaliiiii de l'iinipliliide du punis (l'arlidii. l'.MIIh.
\ lilrc e\ceptiiiini(d un peni \iiir le ^rand s\ nipalhiipic pailicipcr à
riii''mipir',uie (Xollma^el. Secdi^niullei'. Vulpiain. La lempr'raliirc s'rdcve
du crili' paralvsr: la l'enle palpr'lirale esl réiréeie, la pupille esl en niMisis
mais réa^il liicn-.lc uldlie iicidairc esl enldiicr' smis I diliile cl parail pins
polit; sur la l'ace cl l'iireille du ei'ili'' paraivsi'' la lenipi''i'alnre esl pins
élevée (pie dn ei'ili'' sain : la narine c^l r(''|i r^cie : les glandes de ce ci'ili'' de
la l'ace sécrcleni pins alidiidamnienl ipie du ci'ilé sain. Ç.r snnl là {\\\ resie
(les faits ipii relè\enl d une liicalisalinn spr^-iale de la li''>idii cansale —
lésion linlliaire — cl ipic l'un n'idiserve pas dans riM''niipl(''L;ie par li''sidn
liémispliériipie.
Sons rinlliience des Iriinlilcs cirenlaliiires cl de la pnsiliim iir^clixc. un
voit assez sonvenl apparaître I ledèine niallénlaiie el I leilèiiie des mains,
(lel (l'ilème. préeoec, esl il'alioi'd passager el ilisparail par le déenliihis;
jieii à peu il devieiil pcrmaiienl (llg. ri'ii. l'arl'iiis, smis rinllneme des
Iriiiililes lidphiipH's. rii'dcme {\\\v cl viiilaci'' l'ail place à l'iedèmc nidii.
La peau penI s'amincir et la main prendre l'aspecl de la iiiaiii dite
viicciileiile h.illicri el (iarilier). .Mais ce sdiil là des l'ails assez rares.
Uaii-- les liémipir'i,'ies anciennes un idiscrvc cdiislammenl. i\\\ ci'ili''
des mcmlires paraUsi's, imc aiiunicnlalidn d l'^paisseiir de la iunclie
liiaisseiise sdiis-cnlanr'c. — \ilipdsc sdiis-cnlance des lii''mipir';:iipies
( Laiiddii/) I.
Les iiiililes sdiil dr'rdrmi''s. leur creissaiici' es| irn''L;iilièi'e. ils smil
Ti;i>Li!ii> Kl I \ Miiin III
l'.ii
i''|p;Ms>i> cl >liii'-- li;iii'-\i'i>;ilriin'iil : Ifiir cvl i l'iiiiU' li\ |M'ilrii|iliii''c m-
n'i-omlii- cil lier lie |ici I iii|iicl .
I,,i |ic;iii iiiiil iMUiii ic ilcN iin'iiilirc^ |i;ii;ilvsi>-. c--l une |Moie l.iiile .'i l'iii-
reelinii il ,iii\ liiiillile^ lic-
|iliii|lle-- : iMiiiiliiiil'^ riii'uueii
Icil-e-.. |iii^lilcMhilioll>. de. ;
^iiii^rènc (les cxtiriiiilés |i;ii.i
lyséos. l'Iiis riv(|iu'iil('s et |ilie
iiii|HiilaMl('s son! les cscIimio :
eellcs-ci se iiiimlriMil de inéle-
iciiiiMii\|iiiiiilsiii'i Ic'^ nieinlires
|iiii;il\si''s viiiil en eniil.iel ;i\e<-
le lit. ;iii\ |iiiinK île |irc->--iiin
lin eiii|is. (le^ cveliine^ |icii\enl
.•||i|i;irailic :'i ilen\ /•|iiii|iie> lié-
ili>liiutes.
I.'eseli.iic |in'eiiee. dffiihil )is
dCdlii:'. relève silllinil ile-
Iniuhlos lrii|iliii|iies. Tics i;i|ii-
ileiiiciil après r;ill,ii|ue, ilè> le
•J 111! V jour, apiiarail sni- le
eeiilie île la ft-ssi' du (('ilé para-
Ksi' une |ilai|Me imx (liciiialeiise
mal liiiiili'c i|iii ili-paiail à la
pi'cssiiin: liienli'il eellc taelie
preml une leinlc eeiTiyinoliipic
\iiilel siiinliic. à eonluurs luTs,
la pression ne la tail pins ili-- ^'- "■' - Œ''^''"- 'i'" 'i-. '^' "'"'" ^i»;' ""^- "•""'■^' -i-
' ' ••inqiiante-sopl ans. allointe depuis deux ans il hciiii-
paiailre: ciiliii. a|iics la inp- i.i.;^!,- ,ii-,iii.> :i\,'.- aph^si,- iSaiia-iri;..-. l'.m: .
tnie il'iiiie bulle, apparaît les-
iTiare sèche, eilloui'éo de son sillini il l'Hiniiialinn. l.ii nièiiie Iciiip-. la
leinpératnrc s'élève, indice de l'c-lal inreilieii\. l.e plus smnenl. la iihmI
est la conséipieiice de celte cimiplicalinn. A la pcrimle nlliinc. clie/ I lie-
iiiipléj;ii|ne cunliné an lit depuis loiijiteni|i'- cl cacliecti(|ne. mi \iiil
ap|iaiaitrc aii\ points de pression Isacrinn. eundc. laloin des CM-liare--
ii lAidutiiin lente, mais qui -^inivcnl -muiI le poiiil île iir'parl irinrecliuii^
rapidenieiil mortelles.
Alioiiliic iiiuxcuhiirc. — Signalée par linmliei :; . Imiil. l'alnipliic
musculaire des liémiplégiques est anjonnl lini liicn cnnnne. (.elle alid-
|diie s"oliserve rré(|nenmienl lliji. ârn et, si on \ciil i cLiarilcr ciinimc
\érital)le atrophie musculaire 1 amaij;i'isscmenl des innseles paraivsc-.
on peut dire que loule lu'iniplégie saceoiupajiiie d"alriqdiie musculaire.
Celle ntriipliie peut siuvenii- dans deux conditions, l'iveoce. elle apparaît
dans les jiicinières semaines ipii suivent lallaqiu', mais elle peut èlre lai-
dive. .Vn ineinlne supérieur, elle frappe les petits musides des mains.
T'Uiinence lliiMiar cl li\ pnlIiiNiar. inleiii>scu\ : pri''coce. elle évolue lapi-
l'.i-j shwii ii.ihiih: iiii sysiCMi: m:hvi:ux.
ili'iiii'iil l'I j;;ii:iii' l(-~ iiiiisili's ilc r;i\:iiil-lir;is ; |Mrili\r, ci' (|iii csl le eus
iiiiliiiiiiiv. elle l'Miluc Iciili'iiinil. ih'liiilc |i;ir le rdiiil jiIkIiicIciii'iIii |Mnirc,
i|ili ilis|i;n';iil ri Ijiissc m .1111 le Iwird
i'\l('iiic (lu iMi'iiiicr iii(''liii;ii)iirii cl
rii\,iliil |iro^r('ssi\('iiii'iil les juilrcs
iiiii^rlr^ (le l;i iiifiiii. (jui se (h^'oniic
l'ii iiiiiiii (le sinnc, ;i\ec ^rill'c cuhi-
l.ilr. |l;iiis (les eus loil l'.ircs — je n'en
;ii l'ciii-diiln' iiis(ni ici (in'iiii cxcniplc
— I ;ilr(i|i|iic |)r(''(liiiiiiii:iiil de lie;iuc(iii|i
Mil' les muscles lir'cliisselirs de l;i
iii.iin cl des d(ii;:ls. (iii peid idisci'\ci'
uni' .'illiliidc de Li nuiiii. i';i|)|ic[aill
cidie dilc H de |,n'dic;deiir " ' li^,^ 5<i).
Il :iiilrcs l'iiis. I ;iiii\(ili'ii{diie se iikiiiIic
.'1 l;i ceiidnii' se;i|Mil.iirc : dans le d(d-
Idïde sniliinl, le siis id sons-sea|iii-
lanc. I.c linnc esl |ires(|iie hinjoiirs
rcs|iecli'. I.c ini'iiihre inlei-jeiir est
lieancoiip |dns laiciiicid aUeinI i|iie
le ineiiilirc sii|ii'i iciir. el dans e(!ilaiiis
cas I alni|diic musculaire poiil être
lièsacccnhK'c danscedei'nier (lig. 55).
l,(Ms(|u elle csl liés (n-(ni(.)iicée on
jicid ciinslalcr une disparition pins on
miiiiis cemplclc de la coniracinre dans
les mendiics |)aial\s(''s. Aux membres
inlV'iicnis. un obser\e lui bien lalrn-
pliie des nnisclcs de la i(''i;ion anléi'u-
cxlciiic ili' la jandte, un bien TalfO-
|diic des nins( les de la ceinture (Ui
'!'ni!!|i'i''r'.m'-!'MrM7'n,V!n^^^^^^ liassiu I l'essicrs el parlie snpéricnre
de la cuisse). Ces aniv()|r()pbies sont
im nnn acciMnpa.uU(''cs de duuleiirs. I. e\anien des muscles a, dans
ceilains cas, inunlré la n''aclion de (li''Li(''n(''iescence, c'csl là une pai'licn-
larilc liés rareuieid idpseiM'c ; le plus suuxenl. luixpie l'atrophie esl
accenlui'c, un cmislale uni' dimiuidinn simple de I excilabilité l'aradi(pie
et i^alvaniipie. (iliiiiipiemi'ul, les l'ails soûl dispurales: dïspai'atL's aussi
sonl les l(''sious IrnuM'csii I auliipsie : ( .liarc(d , llall()|ieau. Pitres, J^eydeii,
lirissand (Mil si;;nal('' des N'siims des c(d'lules des cdiues aidi'rieiiros de
la moidle; l!(»n(liard. liurnil. Itejerine, Maiincscu uni signalé l'int('^grité
(le ces ((dlules: dans les cas ipie j'ai (diser\(''s. il n'existait d'autres
li'sidus (pie c(dles de la ni''\rile p(''ripliériipie ; liabiiiski, Quineke, Kisen-
Idlii, llmulieriiii id lldlli. Miiialdw, Joll'roy et .\(liard. I)arks( bewitidi
Il (iiil pu. dans leurs cas, relever aucune lésion ceiilrale (mi p(''ripliéri(iiie.
l'iiiir fiille^ de la Tiiiii(dle. raiindlrupliie des li(''niipl(''gi(|nes r(d(''\e de
iiiiii iii.i:> m: i i Moriim. im
r,iilliiilc ((mcdinihiiilc <•! sdiis-jiiccnlc : |i;is (l'ailliiilc, |i;is (r;ilnii)liic.
('.l'Ile iiilcr|iii''liili(Mi s'ii|)iili(|iii' iiciil-ètic à un ci'rliiiii noiiiliic di' ciis.
iii:iis l'ci'l.'iiticiiii'iil |i;iv ii |;i
j:iaiiili' majdrili . Il ^rinlilc
iiii|i(issililc lie raiij.;!'!' Ions
li's l'ails siiiis la iin"'nii' i anse.
I.cs nn^. |ihi-- IVriiiicnls.
li'irvi'nl de la \\v\ lilc |M''ii-
|ih('iii|nf. ii)ns(''(|ut'n((' \ lai-
scnii.lahic il.' rallail.lissr-
niciil lin iimiMiir Iroplii.inr
lies (•('Unies (les cornes anli'
rieni'cs de la nioi'lle : le-»
anli'cs. ('\ce|ilionn('ls. rcii'-
venl il'nMc c iun|iliiali()n.
ralro|ilii.' lie i c- ceilnles. cl
consliinciil nncaMiMilrii|iliic
d'orij^inc sjiiiialc clic/' les
li(''ini|)lt''j;i(|iics.
I/arièl de dd'veloppenieni
des lissns nnisciilairc cl
osseux dans Vhrmijth'ijic rr-
irbralc inf(nililc' sera di'eiil
plus loin (voy. |i. ^lih).
Arlhropallih's. — Les a il i-
iiilalions des meuilires para-
lyses |ien\ent aussi ('■Ire le
sii'ffc de lidnldes lidpliiipies.
Kludi(!'s par Scotl Alison,
liro\vn-S(''f(naiii. (diareot. ces arliu'opalliies sont piécoces : (dlcs a|i|ia-
laissenl du l.'r au 7>{)' jour api es l'apoplexie. F.lles pri-douiinenl aux
meniljres s'.ipi'iienis et IVappent |)ar ordre de rrc'ipieiiee le poii;ncl. le
coude, les aiiiculations des doigts, le genou, le pied. L'articulation
malade est rouge, empâtée, ced(''niateuse : sa température est angineut('e:
(die est (ioiilonrense sponta;iénienl. et à la pression la douleur est aiguë :
le malade accuse des tiraillements, des crampes, irradiés dans les
muscles périarticulaires. Ces artliropatliies à inarclie ia|pide. Ii(''s rare-
uieiit observées du icste, ont été longtemps confondues avec les artliro-
patliies rlmmatismales aiguës, qu elles siniulent. Précoces ou tardives,
elles iii(li(pient un état général grave et entiainent un pronostic très
soinlire. l'arlois l'artlirite revél une allure snliaiguë, latente : les dou-
leurs sont peu intenses et s'accusent seulemenl à la pression ou à la
suite de niouvenients hrusques. Klles passent sdiivcnl inaperçues. KnIin
les artliropatliies des hémiplégiques peuvent sinmlcr le rliumatisnie
clironi(pie; elles fra|)pent surtout l'épanle. puis la li:in(lie. Les autop-
sies révèlent l'existence de svnovites. La sviioviale est rouge, épaissie,
llunuM. — Sriiiiolii'.'ic. 15
i,:;. ji'i.— Défoiiiialiiin de la riuin rap|>,-l.iiit lallilude de la
main dite de prédicateur, dan^ un cas d'lit'*raiplégie droite
avec atrophie des muscles de la réî,'ion antéro-interne
de l'avantbr.is et de la uiain et intéftrité relative des
muscles radiaux. I.a malade, àsiéc de soixante-sept ans.
était atteinte d'hémiplégie depuis huit ans (Salpètrière.
v.mi.
l'.i'i ■-i.Midinaii: i,r s)-sti:mi: Miiii'h'L'x.
('(■('llvilHiliiUli' : l'Ile rnniii' iiii Ikmiiii'IcI liirL:cMcnl. \iiil;ii-('' aiiloiir des
suiTjiccs (liiirlliniili^ilc^. I.i' li(|iiiil(' rsl |ii'ii ;ili(iiiil;iiil. sriiililirinciix. Les
(•ai'liliii^t's cl liL;;iiiii'iils ',1111! pi'ii cullaiiiiiii's. |i;uT()is ils sont iiirnisli''s
(["uralc (le sdiidc (Sn>ll Alison): les ^.liiics Iciidinciisos |)arli<-i))ciil au
processus iiillaiiiinali)ire. La |)alli(i};énie de ces ailliropaliiies n'est pas élu-
cidée. Le lrauiua(isni(> (Iliizii;). riruiii(d)ilisalioii proldUfji'e ne sautaient
expii(piei' tous les cas. Ave(- lir()\vn-Sé(juai(l et (lliaicot, «u les considèi'e
(■(innue des tr()ul)les trophiques siins la dopcMidaticc des lésions (('Téhiales ;
il Tant aussi l'aii'c jouoi", dans les IVir mes aiguës, un rôle à 1 infection,
rôle (pie la (dini(pie et raualonii(^ patliologi(|ue s'accordeni à dénionlrec.
Hepuis !oiij;lenips. on a rcconini rexist(!nce des ccclii/nKiscs rincera les
dans les h'-sioiis du cerveau. (Mi les a sii;ualées surtout sur le poumon,
la plèvre, le péiicarde. l'estomac cl I inleslin. l'illes ne sont pas un plié-
nomèiie précoce, contemporain de lallaipie. mais leur époque d a|ipari-
lion est tardive; (dles manquent (piaini la mort survient 1res i'a|)idenient
iCliai'cot). Meunier a étudié les (rouhles de l'appareil rcspiialoire d'orijiine
nerveuse. Non seuleineni dans le poumon du côlé paralysé on Ironxc des
Irmibles vaso-moteurs : congestion, iMleclicin, iH'niurraLiii's : mais cCst
encore de ce cnli''(|ue se localiseid les inrecliims. l.c^ all'cclioiis ai;;nes du
poumon clic/ les liémi|dé|:i(pies allei^neiil lnii|om's le cn|é paralysé
I Hosenliaclii. l.e Iroidde lr-oplii(pie pulmonaiic ci(''e un luciis iiiinniis
rcsisiciill.r pour les miciidies cl l'axoi'ise I (''closion de la piienmunie. de la
phtisie, de la ;^anj;rèue |mlmonaire (Meunier). D'ailleuis, en ansciillani
avec soin les li(''ini|déi;i(pies, ou constate souvenl du vùlc paraivsi'' uni'
dimiindion du murmure vésicnlaire, el, s'il e\isli' de la hronchile
cliioMiipie. mil' ('\a^(''ialioii des plii'uomèni's de ce côté.
Troubles de la parole et de l'intelligence. — Avec riH'miplé'j^ie
ilniili'. nii voil MMiM'iil coïncider I aphasie lol.ilc on l'aiihasie de Hroca
ipii. ihe/, les i;aiichi'is. aii'ompai;iienl an conliaire I hémipléj^ie j;auclie.
I,'a|diasie sensiiiielle esl liraiicoiip plus rare. Les snjels alleinis d lii''ini-
plégie gauche ou dinilc peinenl presenli'i-, snivani le su'<j,r occupT' |)ar
Lt lésion, des Irouhles de larliculalion des mois, (hsarihrie ou anaiilirie,
passagers ou permanenls. Olle dvsarihrie esl snnveul peu acceuluée,
pai'i'ois elle est très pronou( l'e cl simule la paralysie lahio-glosso-laryiigée
— - ixunlijsie psf'U(lu-btilli(tiri\ — (\oy. Aplutsjc r\ Dijxarlhrir.)
L'rlat 'nilelk'clncl îles iM'iuiplégiipics est très variable. La diniinulion
di> la vivacité de l'inlellii^enci'. la perle de la mémoire peuvent conslilner
nu des prodromes importants de l'hémiplégie. Après l'alta(|ue, l'inicdli-
lii'iice peul rest(>r absolumeul intacte, le l'ail semble plus l'réipient dans
riir'inipli''gii' ;^auclii'. Mais, el surloul lorsqu'il s'agil de sujels âgés, le
plus --iiuM'iil il e\is|e un ili'licil iiilelleiiiiel. La iiii''moiii' esl plus ou
moins diminur'e: si les lails anciens peisislciil dans le souvenir, les laits
actuels ne s(ml plus eiiiiiiaL;asiiii's : le caraclère devient coléreux, capri-
cieux, volonlaiic, mobile: rhéuiipl('gi(|iie jiassi' l'acilemenl de la colère à
la joie, pleure el rit spasmodi(piemenl. Il relonibe en enfance. Parfois
s'aiiinleiil de M'rilabli's Iroiibles menlaiix. di'lire. Iialliicinalions, uK'lan-
rnorinis iii i \ motii m:. r.i.s
i-alii'. A 1:1 (li'rilii''l'i' liiTindr. l'iiili'IliLicllcc IdiiiIic (•(iiil|pli''lfliii'iil ri li-
iiial.iil" ilcviciil ;i;ili'ii\.
Anatomie et physiologie pathologiques. — I, li(iiii|ilr;^i
l'cconiiail |)(iiii' cmiisi' I.i '~ii|i|ii'i'~>siiiii iIcs riuiilidiis ilii prciiiii'i' iiiMiniii
Ml
is. 37. — Zones sensitivo-niolrices de l^i face exti'nn' ilii cerveau île riiomme. Les l'étions moli'ices — eir-
i-onvoliition frontale ascondanl'e et pied de la deuxième circonvolution frontale — sont teintées en ^ris
foncé, ainsi que le centre cortical de l'audition comniunc. Les régions sen^itives — circonvolution parié-
tale ascendante — (S) sont teintées en gris clair. — MS, zone motrice du membre supérieur. — Ml, zone mo-
trice du mcrabre inférieur. — K. zone de la face, du pharynx, du larynx et des masticateurs.— D, centre de
la déviation conjuguée île la lête et des yenv. — S, zone sen«ilive. — .\c, centre cortical de l'audition.
MI.
i;.'. r>S. — Zone motrice el sensorielle de la face interne du cerveau de Ihnmnie. — Ml, ceiilre du incml
mférieiir. — V, centre cortical de la vision. — 0, centre cortical de l'olfaction (corne d'.Viumon).
<i:\iiniiu;ii. hi: ^)>77 1//; M:i;]i:r\.
iniilciii (Il système pyramidal : son iiii;;iiic ihins l;i curliciilili'' (('n'Iiialf.
Miil Irajrl (l;iiis |i' jiinl ilii |i('mI(iii(|iI(\ s;i l('iiiiiii;ii-MMi soil il,-iiis lc> iiiiv;iii\
7*^ - is é^tiL^to
Fit;. 3'J. — l.oiMlisalioiis ujolrii-es du cerveau de l'huinra.- Hpuiv . ..iisliuile en se biis:ml mu- les résiil
lais ohlenus pni- lexrilalion (liiecte de l'écoi'ce par All.-n Mari. Ivcii. lloisley, NanciéJe, (:hi|iaull. i-tr
Ki'^'. l!l. — l.fs cenlres niciteurs eoiiicaux de l'iM-an
ijru^ d'a|.i.'< ll^rsl.y cl Beevor (18<.IO:i.
(Ir l:i (•.iliilli' |irMl(iiiiiilii-|iii!ilii-liiilli;iin'. ^iiil il;ilis 1,1 cnriic ;iiilriinir(' dr
l;i iiiiiellr. |iciiii('l dr (li''si;:ii('r ce svslriiic >oii^ le ikiiii Ac sjislcinc cDiiico-
titiclro-ini'thilldiic ilc lu raie ftédiiiHulairc. S;iii^ vuiiliiii' ciilriT dans Ions
les dtUails aiial()iMi(|iii>s cl |)liysiid<i,uii|iii's, il csl iiiilis|i('nsal)l(^ d'iiidii|iMT
dans ses {jrandi's ligiios le Irajrl de v[' iicmoiic iiiulrnr, Irl qu'il n''siillr
des Iravanx les |)lus récents.
riiiii i:i I ■- hi. I I Mdiii.iri-:.
ri'iid.nil liiiiL;lrMi|is mi ,'iiliiiil (|ii(' le s\sI(''Iim' |i\ r.iiniihil pii'iiail si's
/inus et vagin
Orteils ,■' .'Sillon central
Cou de pied "-, ,.''>-Uj*- ^ .Abdome
Genou.
Hanche
Paupière ,' Fermeture
Ouverture
Cordes
"'"f^ vocales
Sillon central
Mastication
Sillon central Anus^ct vagin
Sillon calloso '\ ___~i: .Sillor,
Kij. il fl 12. — l.:i M\w coclioalc molric .ln'/. le .liirniiiin/i'. ira|irt-> iM'unh^ium fl Shcninglon (l'.ilM
Dii^iiirs (kiiis ["(''coicc des dciiv circdiiNoliilidiis rol;iiidi((U('s — froiil;il(
cl |iari(''l.-ili' ;i--i'i'ihI;iii|i'. — Anjoiiid'liiii il ol (''liilili |i;ir les li;i\;iii\ di
198 SI: M 10 1.0(1 II-: hU SYSTKMI-: NKRVKUX.
(in'iiili.-iiiin cl Slicriin;;l(ui ( l'.KH cl l!l(ir>M|iii' Im (■ircoiivolnlion fionlalc
iisccnii.iiitc iiiiisi (juc la lr\rr cDiic^iioïKlaiilc du sillon de llolando seules
(Idiiiii'iil naissance au svslènie ni(denr el (|ne la eireonvolnlinn paiiélale
ascendanle n'a rien à \(iir avec la MKPlilih'. Les eenlirs innleni'S — larvnx,
lani;ne. laci'. a\anl-lnas, liras, ('■|ianle. nieinlire inlV'i'ienr sniil ('clie-
liiiiiii''^ sur la Ironlale ascendanle sncecssivenieni el de bas en liaid
jnsi|nc sni- la l'ace inlernc de rii(''niis|dière (lii;. il el VI). Knlin les
l(''si(ins desirnclives de la Irunlale ascendanle ehe/ le sinj^e anlln'(i|M)ïde.
([('■ierniinenl une (lé^(''néresceiiee secendaire du l'aiscean |i\ ramidal eroisi".
direci el linniolaléi'al.
Les cylindraxes issns des cellnles |)j'i'aniidales de la circonvolnliou
Ircinlalc ascendante ennver^ciil vers la capsule inleine donl ils oecn-
|ienl Innl le se^rnenl poslérienr (MI lenlicnl(p-(i|ili(|ne - dn ^enon à la
r(''iiion rélr(denlicnlaire exclnsiveinenl.
Ils ne cniislilneni |>as à enx senls le segnieni poslérieur de la ca|isnle
inlernc, mais \ snnt nuMaiifiés avec les lihrcs IhalfiiHO-corlirali's qni
siiradieiil dans le seelenr moyen de l'hémisphère et avec les libres
corlico-llicil(imi(iues el curlico-prolubcranlielles de ce même seelenr
Dejerine). Les (ilires corlieo-llialamiques s'arrèlent dans le noyau
externe du llialannis, les lilires cortico-prolnltéranlielles intimement
in(''laii^i''es aux lilires dn svstème |ivramidal, descendent dans l'étaj^fe
inlërienr du pédoncule el lélagc antérieur (]n pont, concourent à former
avec (dles la voie pcdoncidairc el s'arrêtent dans les rmyaux ponti(pies
isidislauce grise de l'élai^t^ antérieur du pont).
hans ce Irajcl descendant, le système m(denr al)and(unie aux noyaux
des nerfs moteurs crâniens — ' novaux situés dans la cahdte pédoncnlo-
ponlo-hulliaire — la plus <;rande partie de sou eontini;('nt de liliics C(m--
tieo-inicléaii'es. lanilis (|ne le contingent des lilires c(ulic(i-nir'dullaii-es
descend dans la pyramide anlérienre du linllie.
Les lilires du systènu' moteur ocrupenl, dans leur passage à Iravers
le segment poslérieur de la capsule interne, une situation d'antani
plus ant(''riein-e (|u'(dles proviennent de segnn'nis plus inférieurs de
la circou\(dution frontale ascendante, plus voisine de la scissuic de
S\l\ins (l)ejerinei: les lilires deslini'es à la tète — contingent cortico-
niKdi'aire — se gron|ieiil snrlunl an niveau fin genou et dans hi partie
ailjacente du segment posU'nenr de la capsule interne, le long de sa face
lenticulaire (.M. el Mme Iteierinei : les lilires eoitico-niédnllaires du membre
inlV'iienr occnpenl la parlie la pins leciiN'e du segment postérieur, c(dles
dn memlire sup(''rieur la pailie moveinie. Dans le jiied du pédoncule le
système p\ramidal si'dale sni les '{■ W" internes, les fibres coi'lico-
inieléaires occnpeul surloul la pallie interne du pied et sa couche
profonde, landis (|ue les libres ci)rlicii-ini''dull;iires s'assembleni plus
compacles dans ses ">'" el i'' ciinpiiènies inlernes : on i-ompi'eud aisémeni
(pie les lésions ((iii inléressenl celle r(''gi(in on seelionnenl la parlie pos-
lt''rieiire du segment |i(isl(''i'ieur de la capsule inleine. enlrainenl \nw d(''g(''-
uérescence lu 'an coup plus inlense de la pvrainide (pie cidlcs ipii alleiguenl
I mil m i:< m i \ Mm ii ni: \w
les rc'^idiis liclics en lihics ((Mlicd-iiiicir'iiiics. (Jimiil ;iii ")' cxli'inf ilii
pit'd. il livic |tassa^(> an (aisccau de ïiirck, t'aisccaii (■(nlic()-|iii>liilH''i aiilii'l
venu de la |iai lie iiioyi'iitii' <iM liilic lciii|i()rai cl ijiii se Icrniini' dan^ la
|iaili(' sii|i,'i(i-|Misl{''f()-('\l('riir de l'iMa^ic aiili'i-iciir du |)(iril (llcjcrinci.
Contingent cortico-nucléaire. — l'iii se délacliaiil de la voit; iiimIoiicu-
lairc aux diJlV'ii'iilcs liaiilciirs du Irciiic ciicéplialiiiiic, les (ihrcs coiiico-
iiiicit'aiics rdiiiu'iil dans leur ciiscnilile le svstt'inc de (iliri's (|ii('
Mme Iti'ji'iirii' cl iinii ( l'.KtOi avons dcsij^nées sons le nom de /ihrcg ahcr-
ranlcs <lr la rair jwildiiciildirc. (ics (ilires alundcni la cahdic, siiicoi-
ixn'cnl dauN le l'iilian de Kcil nii'dian, y |irciHicnl un liajcl dcs( cndaiil
sonvcnl loi I lon^, pnis s'cnliccroiscnl inconi|)lèlcnicnl an niveau du
raplic cl se rcndcnl pai- lr> lilircs aicifonncs inlenclieniccs de la calollc
en Irlande pailic anx novanv niolcnis crâniens dn côté opposé, en pi'lilc
pallie anx noyanx lioinolalcranx. l/cnlrecroisenient ne se l'ail pas en
lascicnlcs ((Miipacls. mais par pclils <;r()npes de lilires dans lonte la liaii-
lenr de la calollc cl. |i(mr chacun des iiovanx inoleiiis cianicns, dans le
|ilan de ce novan. Les lilircs les plus lonj^iu^s cl les pins inléiienrcs
sassemlilcnl dans le liiilhe snrlonl le long de langle antcru-inlernc de
la concile inlei-(di\aire. puis elles sadossent à la lace poslcrienrc de la
voie pyramidale, c'csi-à-dire anx lilncs cortico-médnllaires pyramidales
(CoN, l'y, lig. 47)) el |)arlicipenl ;i lenr décnssalion (xPy); elles con-
liennenl une jiarlie des libres destinées an noyan iid'éricnr dn spinal cl
anx noyanx des mnselcs rolatenrs et llé'cliissenrs de la Icte. — fihrt's
nirtir<i-ct'j)li(ilo(iijre>< (M. (>l Mme Dejerinc).
Je |)eiise avec Mme Di^jerinc (pic les lilircscoilico-niuléaires destinées
aux noyanx des III'', \ 1' cl (pinnc paiiic de celles ipii se rendenl an
noyan de la XI"' luiire — /ihirs lorlicd-dciilot/nn'f: cl fibrex covlico-ci'pha-
loijUrfs — se détaclient de la voie |)édonciilaire an voisinage dn sillon
|iédimciilo-pidtul)éraiitiel (lig. '(-51 el suivent snrlonl le trajet des tilnes
alicrranles pédoiicnlaires |iropremenl diles (l'apd) — pes lemniscus jtro-
l'ond (PLp) el pcs leiniiisnts supcf/icicl (l'Is); (]ne celles deslinées an
noyan molenr du trijumeau. — /ilircs co>liro-lri(/(hinual('s niolfice!; —
aux noyaux de riiy|ioglossc cl au novan antérienr dn vago-spinal — fibirs
corlira-iiurli'aires de VhijjxKjldssi' fl du vfKjo-spinal — se détaclient de la
voie |)édoncnlaiie an niveau de la |)artie supérieure et moyenne dn p(nit
cl suivent snilont le trajet des libres alicrraiiles ponlines (l'ap); (inecelles
dn lacial — /ibres cortic()-ni(ch'(tircs facialets — et une partie (1(î cellc's
de l'hypoglosse se délaclicnl de la voie- pcdoncnlairc à la |)artii^ iiile-
rienrc du pont et suivent, de prélerence, le trajet des lihrcs aheiraiites
décrilcs par Mmi^ llei(M inc el .liimentié (1909) sous le nom de lihi-es el
laisccanx alicrranis lMilhn-pnilnli(Tanli(ds (fabp) (')•
1. Ce sci:iil :illcr Iriip Idiii i|iii' île dire (lue les libres alieiTuiiles liulhii-|)r(ilul)i'raiilielles lie
coiitieiineiil (|iie des libres eciiiico-iiucléaires faciales, que les //es Iciiniisctts ne conliemioiil
ipie di^s libres coi-llco-oculogyres. Dés 1000 nous avons iusislé, Mme Dejerine el moi, sur les
innombrables variations iiulividuelles du système des libres aberranles ue la voie pédnncu-
lairc et la vicariance des diltérenls •.-roupes de libres aberrantes.
15*
200 siiMKiriKiii-: ni' ni'nvA.'.w/t .m-:hi'i:i'.\.
LÉGENDE DE LA FIGURE -43.
Les contingents cortico-médullaire e', cortico-nucléaire de la voie pédonculaire. (I,*-
conlint;.-nl corlii-o-lilédnllaile (CoM, .-si i-uliuv en nise. le contiiigi-iil turlico-nucli-iiiie (Co.N) en ruunc-
la substance rétici'Ire ■SU) do la calotte en jaune elles noyaux des nerl's crâniens inoleuis en oiangù. i
Le scliéina l'ait alislraclion du continj,""nl cortico-protubérantiel de la voie pédonculuiio et du sys-
ttine des vo'cs ci'rélii'llcnses de la cahute.
Aq, aqueduc de Sylv us; l'a, segment antérieur. Ci (p), genou, Cip, segment postérieur, CirI, seg-
meni rétrolonlicu'aire delà capsule interne; CoM, système cortico-médullaire (rose/: C.oN, sysl6mo
cortico-nucléaire Iroug") de la voie péiloiiculairc VI'; Flp, faisceau longitudinal postérieur; FPoa. Kl'op,
libres protuhérantiolles aniéricurcs cl postérieures; F l'yc, faisceau pyramidal croisé; F l'yd, faisceau
pyramidal direct; f IVh, lilui's pyrnruidales bomolatérales; fah, libres aberrantes bulbaires; fap.
nbres aberrantes ponlines; falip, libres aberrantes biilbo-protnbérantielles; lastb. libres aberrantes
sous-ibalamiqucs ou pedoncn'aires supérieures; fcnc, l'end, libres cortico-nucléaires cervicales
croisées et directes; Ln, locus niger; Ni;, noyau caudé; NC, queue du noyau caudé. — KCp, noyaux
des cordons poslérieurs (noyaux de Goll et de liurdach); NLI, KL'i. IVI.3, les trois segments du noyau
lenticulaire; Np, noyaux pontiques; PLp, pes lemmiscus profimd; PLs. pes lemmiscus superliiMcl ou
fibres alierrantes pedoncul<iires;n, li, c, les trois modes suivant lesquels les libres aberranles pédon-
culaires peuvent abordt-r le noyau de la III' paire; Pul, pulvinar; (ia, Op, tubercules quadjijujueaux
antérieur etpostéiieu ; lig Uni, régicm du ruban de lleil médian ; Hm, ruban de Heil médian ; Sgc.
substance grise centrale sous-épendymaiie; SU. formation réticulée, colorée en jaune; Tb, tbala-
nius; Vi, quatrième ventricule; VP, voie pédonculaire; III, IV, noyaux et fibres radiculaires du
nu)(LMir oculaire counuon el du palbélique; Vm, noyau et fibres radiculaires de la partie niotrice
du tniumeau (maslicaleui-) ; VII, IX, XI, XII. noyaux et fibres radiculaires du facial (VII), du glosso-
pliarjngien (IXi, du spinal (XI), du grand bypugloïse (XII) ; Xa, noyau antérieur du vago-spinal ; X-XI,
libics radiculaires du vago-spinal.
Le tronc encéphalique et ses grandes divisions : pédoncule cérébral P, protubérance Po, bulbe lî,
sont vus en projecti n sagittale et dans leur continuation avec la capsule interne (Cia, Ci (g) Cip.
CirI) el le thalamus iTh) d'une part, la moelle cervicale M d'autre part. Son étage antérieur contient la
voie pêilonculairr (VP). el comprend de haut en bas, le pied du pédoncule qui fait suite au genou Ci (g)
et au segment postérieur (Cip) de la capsule interne, réloge anle'rieur de ta prolubèrnnce avec ses
noyaux pontiques (Np) et ses libres protubérantielles antérieures (FPoa) et postéiieures (FPop) et
la pyramide atilerieure du bulbe (Py) : son étage postérieur ou région de la calolle est séparé en
haut du pied du pédoncule par le locus niger (Ln), plus bas il s'adosse aux fibres protubérantielles
postérieures (FPopi et à la pyramide du bulbe (Py). La calotte est essentiellement constituée :
V |i:m iinr -uli-Lince giise, la jormolion réticulée (SR) — rolnri^e en jaune — qui s'élend de la
réi^i.iii ~Mii- i.[di.]iii- (KsTb) au cordon latéral de la moelle et .ntiii.ui Ir- noyaux des nerfs crâniens
iiKiiiiM- . i.inr.'^ »'n orangé — disjiosés en deux colonnes Inn-idnlindes ; la colonne antérieure
conipiciiil kMi">au moteur du tiijume.iii Vini, !•■ noyau du lacml i\lli le noyau ambigu ou noyau anté-
rieur du vago-spuial (Xa); la robninr i.n-l. r Min ■■ i mnpl'end les noyaux des III et IV* paires, le noyau
de la VI* paire, le long noy;ni ilc riniin-lM^^i. .\ih rt le long noyau inférieur ou noyau de la branche
exteine du spinal; 2' par des fibres lnMuiiiii!iii;il.-s dont une jiartie se groupe en faisceaux plus oil
moins compacts pour former \e inisceini tungiludinol postérieur (Flp) et le ruban deHeil médian (Rm).
Le ruhnn de Reil médian représente une importante voie sensitive qui se termine dans le thalamus
(Tb) el prend une partie de ses oi'igines dans les noyaux des cordons postérieurs (NCp) — noyaux de
Goll et de Burdach. (Voy. p. 81)0.) te faisceau longitudinal postérieur constitue un important sys-
tème de fibres d'association qui relie étroitement les noyaux moteurs de l'œil, soit entre eux, soit au
noyau inférieur du spinal el aux noyaux de la VHP paire, pour les fonctions des mouvements de laté-
ralité de la lôte et des yeux dans la statique générale du corps (voir Schéma de la déviation conju-
guée de la tète et des yeux (p. 129).
Voie pédonculaire Le contingent corlico-médullaire H^oM) de la voie pédonculaire — coloré eu
rose — prend sou oiigine dans la circonvoluiinn frunl.-ilf :i-i-.-nd;inl.' iK:i', cli-s.cnd ilans le segment
postérieur de la capsule interne (Cip) et l'éUi-. iniri In i m, iiliiliipir. Le contingent cor-
tico-nucléaire (CON) — coloré en rouge - pm. , ,|. ,|, i niin, ni. , .linclnin. ii|il; . de la partie infé-
rieure de la frontale ascendante Fa et du |ii'>l din-cil !■ hi !■ Inini:ilr. di-i-end dans le gunou
(Cl (g) et le long de la l'ace lenticulaire du segment postérieur de la capsule interne (Cip), puis dans
le pied du pédoncule cérébral où il se divise. Une partie du contingent cortico-nucléaire suit le
trajet du contingent cortico-médullaire et descend avec lui dans l'étaiie antérieur du pont et dans la
pyramide antérieure du bulbe. Une autre partie — système des filtres aberranles de la voie pédon-
culaire — s'en détache aux dillérentes hauteurs du tronc encépbali(|ue. pénètre dans la calotte, des
cend dans le ruban de Reil médian (Rm) et dans la couche intcrolivaiie du bulbe et abandonne,
chemin faisant, des libres aux noyau\ .1. ^ n. 1 1'- n .miens moteurs.
Dans le bulbe, le reliquat corln.i I. nu insmnne plus ou moins avec le reliquat des fibres
aberrantes, dessert les noyaux molim . min h m - ilu bulbe (hypoglosse, noyau inférieur du spinal) et
se comporte comme les libres cortic. iindullaiics au niveau du collet du bulbe, à savoir : une partie
descend dans le faisceau pyramidal direct (F l'yd), une autre traverse la ligne médiane avec le faisceau
pyiauiidal croisé IF l'yc). une troisième' descend comme les fibres pyramidales bomolatérales (IPyh)
dans le cordon latéral homolatéial. Toutes ces fibres s'épuisent finalement dans les noyaux moteurs
de la corne antérieure, préposés aux mouvements de rotation, de flexion, d'inclinaison de la tête
.sur le cou (Cu à Civ).
Les fibres aberranles de la voie pédonculaire qui se détachent du contingent cortico-nucléaire sont :
fcnc(XII.Xl.Cll-Iv
Fig. 43.
wi ^i:miii/.ii(;ii-: nr sysi i:mi-: seiii'Ei x.
1" Dans la rt'tïioii siius-n|ilirnic, (|iu'li|iins (ihics iiirniist.-nilos fthrrs nhi'rrnnit's noiis-tlnilnnilqin's
(rastlil,(loslim5esau noyau île la III- |iaiii-(i-n «1 et an liili.'nulo (|ua(in,|niiieau antérieiirfvoy.p.llô'.l) :
2* Dans la région du pioil iln pivlnni-nlc, les /;/<iv.v nlvirniilrs ii,;l,inciilnires proprement ditfs
(l'apill [pcs lenimiscns pruloml il'l.pi l'I po< l.'niniisi'ns snpoilicii-l iPI.mJ qui abandonnent des libres
au noyau de la III' paire (en b el t) pniv dosi-on.lcut clans le l'uban do llcil médian (hm) el contien-
n.'Ul l'es libres piuir les noyaux dos VI' el XI' pain-* — /i(<c,-.s- mrliai.muluijijm el cortico-céphnlufiiins:
ô' D«ns la i-égion tlu pont, les fibrrs (ihrrratilfs pimtittfs (fap), (pii reiiToi-cenL dans le ruban de lîeil
médian les libres pi'écédentes et desservent les noyaux moteurs du trijumeau (VniJ. de l'bypoglossc
(XII) et du vago-spiual (Xa);
l" Dans le voisinage du sillon biilbo-protubéranliel, les ^hres aherriintes bulho-protubèrnntietU's
(Talp) dont l'existence est constante et le ilévelop|iement parfois ccyisidérable, qui renforcent les fibres
précédentes et desservent le noyau du facial (VII), la colonne antérieure des nerfs mixtes (noyau
du glossopbaryngien (IX et du vago-spinal, Xai et le noyau de l'hypoglosse (Xll);
o' Dans le bulbe, les fibrts nberrnntrs biilhriim; I bumulogue des fibres pyramidales boinolaté-
raies, fibres inconstantes qui descendent le long de la périphérie du cordon antéi'O-laléral homola-
téral et se terminent dans la Tuoelle cervicale supérieure (noyaux des rotateurs et llécbisseurs
de la télé et du coui.
Des libres aberruntes présentent dans leur volume de grandes variations imlividuelles — de là
laspecl variable d'un cas :'i l'autre du champ de leur dégénérescence dans les lésions étudiées par la
méthode de Slarclii — ; leui" caractéristique est leur trajet descendant dans la calotte, en particulier
dans le ruban de Ileil médian et la couche intei-olivairc du bulbe. Ce trajet exjdique pourquoi ces
fibres peuvent être respectées ou englobées par les lésions du tronc encépiialique, suivant la hauteur
à laqut lie siège la lésion et selon qu'elle en occupe l'étage antérieur ou la région de la calotte. Le
mode de terminaison, — soit direct, soit par l'intermédiaire d'un noui'one intercalaire — des
fibres coi-tico-nucléaircs dans les noyaux des nerfs crâniens moteurs, n'esl pas élucidé.
Une l(!sion tic l'tHage aiih'i iriir ilii iioiil (|in allciiil la voie [Kitloncii-
laire, iiiUh'essera donc à la fois les lilires eortico-iiiétliillaires el les
libres corlico-niielt'aiies faciales. Suivant sa hauleiii', la lésion section-
nera on i^|)ai'f;iiera les libres cortico-nnciéaires tlestinées aux noyaux
(les iiei Is inoleiii's (le Tieil. (In masticateur, de l'hypoglosse, du spinal,
libres (|iii, ;i rexcliisioti des fibres cortico-inédullaires pyramidales et
coi'tico-iHH'l(''aircs faciales, |ioiiiroiil (Mre intéressées par une lésion
confinée à la calolle, en pailiciilier an ruban de [{eil médian (M. el
Mme llejerine).
(Jnanl aux /ihrcx corlico-nncU-aircs iiipririin'it on cortico-nuclcdirfs
ccriHcalcs directes el croisées (fend, feue, l'ab), elles sont destinées à la
partie infërieur(' du noyau de l'hypoglosse (XII) (muscles de la région
sus-hyoïdienne), à la partie inférieure du noyau de la biancbe externe du
spinal (XI) (Irapi'ze et sierno-masioïdieu) et aux noyaux de la corne anlé-
l'ieiirede la nioellecervicalesu|iérieiire(('.ll-(nV)(spleuiiis, petit coni plexus,
grauddroil poslérieiir. grand et pi^tit obli((ue). Elles scdélachentdes fibres
aberranles dans toute la bautt'ui' du bulbe et participent à la décussa-
tioii jtyramidale. Parfois un pelit groupe de libres s'individualise et des-
cend le long d(! la périphérie du collet du bulbe et du cordon antéio-
latéral de la moelle {/ihres aberranles Imlbaires superficielles {fab,
lig. 45); elles sont les hoiiHiiogiics des fibres pvramidides hoiiudalérales
(.VI. ctM""Dejerine).
Les libres cortico-nucléaires inférieures ipie lOii voil alimilerles noyaux
moteurs inférieurs dn bulbe et sii|)éi'ieiirs de la moelle, sont des libres
car I ico-rrplia 1(1(1 jjres i\\n se sonl délaclK'cs du contingent corlico-nucléaire
en grande pallie dans le pied tin p(''doncii!e avec le ])es lemnicus super-
ficiel (l'bs) el le pes lemnicus profond (l'Lp). (h\ comprend ainsi (pie la
déviation conjuguée de la léle et des yeux par h^sians des fibres cortico-
oenlixjiires el corlicd-cépliaUniijres m; s'oIjmm ve guère dans les lésions
77,'n/ 7.7 A. .- /(/. / I ^Inl/IITI:. 2«i:'
(■(Milint'cs à rr't;ij;(' .iiiU'i iciir ilii |iciiil. mais piiissi' (Mic cuiislah''!' dans
('(■l'Iaiiii's l(''sioiis ili' la calullr i{ni iiiliicsscnl la pallie iiilt'iiic du ndiaii
(11- licil liK'diaii (\n\. W'j.. '.)! lu l\ii\. Uri'liltiiiii lOiijiKjUfe de la I rie cl
<lrs iji'lir. |,. I I.Mh.
Contingent cortico-médullaire. la |)\raiiiidc anlciiciiic du iiullic
ou laisccaM |i\raiiiidal |ii(t|)ii'iuriil dil. csl cssculiidiciucnl conslituéc par le
(•(lulinjii'ui (■inlicd-nu'didlain' de la viiic piMluuculaiiocl par les liliirs cdi-
licu-uncléaircs dcsIiiK-cs aux iiovaux luolcuis inlV-iicnis du liidlic ri aux
ciilduuc's (■('lliilaiirs nioliiccs de la innidic (■(■ivicalf supriieurt' cl dont une
pai'lic ari'ivc ;i dcsliiialion |)ar les fihn's iihcmniles hiillxiircs siipcr/irielles
liniiioldlri-dlcs. Arrivé au <(ilirl du linllir le laisccau pyramidal y
suliil uncdécnssalioii iiicniiiplrlr cl ^c dix isc : un lai-ccaii pyramidal dircci
coidiuuc sou clicmiu dan> li' cordon auh'ricnr iU' la nnudlc du nicmc
côlc, un laisccan pvraniidal croisi' occnpi' la partie postéi'icure du coidou
latéral du coti- oppos(' i\c la moelle: euliu lui troisième faiseiviu. faisceau
liomolatéral l.Miuatow, Dcjcrini- cl 'l'honiasl. passe dans le cordon latéral
du même crdé. T.n danlres termes, des trdis faisceaux de division, un
passe dans la nmitié opposée de la moelle daiscfan pyramidal croisi'i:
deux restent du même coté de la moelle. Inn dans le cordon anléricm-
(faisceau pvraniidal dircili. l'anlrc dans le cordon latéral (faisceau pyia-
miiial lunindatiMali. Ci's trois faisceaux sont très inégaux de volume.
Kn ^é'iK'ral, le faisceau pvraniidal croisé est le plus imporlanl. puis \ienl
le faisceau direct, cl enlin le faisceau liomolatéral. Il lient y avoir du
icslc dincienls \olnini'sde chacun de ces faisceaux respectifs, du fait
ipi'il peut exisliT dillV'reiili's varii'li's dr décussation pyramidale: varii'lt's
(pii ne poui roni clic l'Ialdies ipic sur nu ijiand nombre de cas de dé^é'-
nérescence lolale de la p\iaiiiide. ('■Iiidii's par la méthode de Marcdii.
l,es ramilicalions des i\ lindi'axes se mcllcnl eu relation — on ne sait pas
encoi'c exactemenl commeiit — avec les demlriles des cellules motrices
(In hnllie cl des cornes antérieures de la moelle ('2'' neurone moteui).
Les laisceanx moteurs s'épuisent à mesure qu'ils descendent et atleif;iieiit
ainsi la |)artie la plus inférieure de la moellt> (i' sacrée pour le faisceau
pyramidal direci cl le faisceau hoiindaléral : lilum terminal pour le fais-
ceau pviamidal croisé |Dejeriiie et Thomash.
Toutes les fois que le système des lihres corlico-nncléo-iiK'diillaires
sera di'truit maliMiidlemenl on ipi il sera Ibnctioiinellemeiil dans 1 iiii-
possihilité de rcmplii- son n')lc. Ihémiplé^ie apparaîtra, (juelle (pie soil
la cause (|ui inhilie ainsi ce système de tihres, quel que soit le point de
son trajet encéphali([ue où agira celte cause, le lésultal sera toujours le
même : I hémiph'jiie sera loujoiirs croisi'e cl la lésicni siégera dn cô|(''
opposé anx inemhres paral\si''s.
llans les cas loni à fait exce|)tionnels où il n'y a pas de décussation
pyramiihili'cl dont j'ai parlé plus haut, l'hémipléjiie frappera les membres
du méine cr)li'' (pie la h'sion : rii(''inipl(''jiie sera alors directe on limiio-
Idlrralc .
l'.nlin. lois(pic hi l(>si(ni frappera le faisceau pyi'amidal an-dessons de
■-"I ^i-.MKii.iii.ii-: 1)1 s) sii.Mi-: M.iir/:! \.
sii (Iccnssalioii lii'iiiiiilci/ic sniinilc I;i |Mi-;ilvsir sirj^cra ((niimirs ilii
iiir'nir (('ili'' (|iic la li>>iiiii.
Diagnostic et valeur sémiologique de l'hémiplégie. —
liccdiiiiailrc iiiu' ii(''iiii|il(''f^ir csl d'iii^diiiairi' l'acilc. I,c diauiKislic v(''i ila-
lilctiictil iinporlanl csl (■rliii de la cause : l,(irsi|ii'(Mi l'sj en |ii('si'iii-('
d lilic li('illi|il('^ic, ci'llc dcriiii'jrc l(d(''V('-l-(dlc (riiiic Irsiciii iiiahTirlIr un
iii'ii: l'ii d anilcs Icniics, riuMniplé^ic csl-idlc de iialiirc nriiaiihiuc tn\
/uiiiiiiiinicllcl { \ o\ . Ilciniiilcijir /hnclidinifllc. )
l.cs allcclioiis or(/^?H/V/Hr,s- du syslriiic ni'r\cii\ a;^iss('id par dcshiKiion
di'sc(dliil('spyiarMi(lal('siii()li-icc's ou de leurs iiiolouj^i'Uicnlscvlindi axilcs.
• (■Ile dcsliu(li(Mi pi'ul (Mic |)i'iiMitiv(' (liémurraiiie, rauiidlissciucul)
nu si'cdudairc (liiincur (•('■r(''lH'al(>, niéningilc!, suivani (pic la l(''si()n sici'c
au uivcaii uicuic de la circduvoiuliou IVonlalc asccud.uile nu du svslcuie
des lilii'cs ci>rlicii-uucl(''(i-iuédullaires qui eu |)fuleut, ou liieu n'a^il sur
ces [latlies (pià dislanco el par c(uiipi-essioii. Mais, daus (ous ces (as, ou
le sysl('nie pyramidal esl nuih'iielleineiil h'si', riR'U)ipl(''j;ie eu es! la
(dus('(pieiice, (pielle (pie soil dailleiirs la iialure de la lési(ui.
l.cs iii/il(((lifs infectieuses el toxi(jues produiscnl riiéuiipl(!'gie par des
iiK'caiiisiiies Irc's variables : 1" ralleclioii première, loxi(|ue ou infectieuse.
d(uuie iiaissaïu'e à une lésion uuitiMielle de l'arhre circiilaloire, cœur ou
arl(!rcscér(''l)rales, dOi'i (h'iive secoiidaireineiil llu'iuiplégie. Le svndiome
relève alors d'iiue embolie dans le preinier cas, <\'[\\]i' llironilxjsc on dune
lieiuiurai;ie dans le second, (ie soni là les causes de beaiicouj) les plus
lrc(piculcs (le riiémi|)légie ; 'J" la pri'sence de toxines ou (b; substances
toxi(pies dans le sang produii des troubles passagers de la (.irculalion
c'.''r('brale (iscln-mie, anéinie |iar s|>asine, congeslion par vaso-dilalalion) :
d (Ml une \ari(''li'' d"hi''mipl(''gi(> cai-acli''ris(''e par sou peu d'inleiisih'', s(mi
iiilei'iiiilleucc, sa Icndance à la reproduclioii el paiiois ;'i la clii'ouicit(''.
<A' soûl là, du resie, des faits rares.
Les iici'i-oscs agisseni en snspendaul la l'oiiclioii des (''N'uiculs luoleurs
du luivraxe — perle des images de mouvemenl, inliibilioii.
On voit, |jar ccl aperçu g('n(''ial, combien pai'fois il peul èlre dillicilc
de pivciser le UK'canisme patbog(''iii(pi(' de lliémipb'gie: une seule ailcc-
tion peut donner lien à des li(''niipl(''gies dissemblables par leur mi'ca-
nisine, leurs carach'^res cliiTupies cl leur proiioslic: cl ri''V(duliou d'une
ll(''mipl(''gie (b'-pcml moins de sa cause (■•IdiLUK'c (maladie iulcclieuse.
loxi(pie, elc. ) (pie de sa cause inuiK'dialc i loMuurragic, raiiiollissemeul,
compression, paralysie psvclii(piei.
Diagnostic du siège de la lésion. Formes cliniques de
Ihémiplégie.
Al Hémiplégies par lésions cérébrales.
t" Hémiplégie corticale. — L'iK'iiiiph'gie corlicalc, lanli'il se pii'scnjc
avec les allures de lliémipb'gie comunuie, assez soineiil elle frappe im''-
galement les nieinbres du c()té paral\s('. l'arlois ciiliii un seul memlice
I
riiiiiji!ii:s hi I \ Mal II. m: w:.
l'sl ,\lli'iii'. il > iij^il .■iltir> il Mlle i)i(iii<)jilr(iii'. I. ln'iiMiiii'^ic iiiiilôl se
il(°'\i'|ii{i|ir lii''> i'ii|ii(li'iiii'iil, l'I ('('si le c.'is II' pins oi'diiiaiiv. t;iiil('il. elle
n|i|i.ir;iil |ii(i'/i('>si\('iiii'nl, iiisidiciisfiiiciit, |ir(''C(''(l(''i' (MI imiii iIc Ii(iiiIiIi'-~
-.iiliji'ctil-- lie l:i "-cnsiliilili', .j'.ii dliscrvi' des ciis ;'i ('■\(ilillicni cxliriiic-
Miciil Iciilc - (iiii\ cl Irni-- ,iiis. I.'iiil('llii;(,'ii((' |i('iil ("'Ire |ilii> (Ml moins
;illt'cl(''(" (huis ci'il.iiiis cas. I.cs liniililcs sciisilii's siiliicctirs si ml (rdidimiirc
|i;issiij^('rs cl l'niiaccs; cc|icii(laiil ils |icii\ciil ('Ire |icrsislaiils cl lii''s
iiilciiscs i|iiaii(l la li'sidii a (li'lniil luiilc la i m liialih' sciisili\(i-iii(iliicc.
Les (■(iiniilsidiis (IY'|iilc|isic |iarlicllc a|i|iarlii'iiiiciil ri\ |iiii|irc aii\ li'siiiiis
c(irlical("^ a\cc iiiilalinii lic celle /mic cim clii aie. I. a|ilias:i' iiidliicc csl
ri(''(|iiciiic.
l'Iiisiciii's causes |ii'ii\cnl lui (luniier naissance. I,a pins rn'i|ncnle de
iicaiic(m|i ("si le idiiuillïxsciiiciil ivirlnal dans le dnmaine de I ailiTc
svivii'iiiic. 011 pailicnlicr de sa hi aiiclic IVimlalc ascciulaiilc. l.'liciiiorrdf/ii-
(■crt'hiale (orlicalc csl en t'IVel e\ce|iliiiimcllc. I.e rainollixsi'tiicnl /ntr
(illu'rdiiir r(''|M)iid ù la dcsciiplinii (|nc je \iciis d cs(|iiiss('i'. Le ?y(»(o/-
lissi-mcii! jxir ciiihnllc a un di'linl lii usi|ne cl une svm|i(()mal(il()jii(' qui
le ra|i|iii;c!ienl licauciiup de riii''iui|di''L;ic |iai' l(i''m(irrajiic. Les lii-
iiti-tir.t vfirhrdlcs mil |iimr elles |a ri(''(|uencc de léinicpsic lîravais-
jackfdiiieime. la ci''|diaiali;ic. les \diriisseiiicnls. les Inmhlcs dcnlaircs.
r(i'd(''llic cl lalnipllie de la papille, i Vd\ . Sriindhiiiic <hi /nml <lr l'irii.
p. IKiS.:
La mninKjilc liihcrciilcusc, surlonl celle de I adnilc. s accdiii|iaj.;nc
assez rrt'(jiicmiii('nl d licini|d('iii(' ( l.anddiizv I. La m(''iiiiij;il(' Inliciciileiise
peut (l(''l)iil('r pai' une lii''iiiipli''j:ie l.laccuiid. Ciiaiitemcssel : pins simveiil
celle-ci ap|)aiait dans les diTiiieis joins de la pi'ridde cdiiialcnsi;. Lliémi-
|il(''j^ic osl la rdiiiie ( lassi(|ii(' de la paialysii' lii'c à la in(''uiiij;ili> lnljcrcii-
leiisc (licndii) : (ndiiiaii'cmenl elle s'inslalle lenlcinenl. soniiidisemeiii,
occupe d aitord le nicmhrc superieni. |iuis le iiieinliie iiilV'rieiir, mais
l'cspi'cd' le plus siin\enl la l'ace : elle rappelle donc I lii''iiiipl(''i;ie corli-
calc. Cepi'iidaiil elli' peu! avoir un di''liul apiiplecliroiinc ((diaiilemcsseï :
presipic lonjoui s elle esj prr'C(''ili''i' de coiiviilsioiis. Llle pi'iil ('Ire |i('niia-
iieiile. dmalde: sou\enl elle csl passagère. t'iij;ili\c. elle dis|)aiail cl
icparail, s"aj;|;iav(' |iuur s aiiK'liorer. Sa vaiialjilih' es! son (•aracl(!'r('
ess(inli('l I L('i;eiidn'i. Si's causes S(nil miilliples. L'Iu'iiiipléjiic persistaiilc
es| due a une cKiiipressidii par une |)lai|iie de iiK'iiiiiiïite iCliaiilciiiesse).
a une cnci'plialile (llavemi. à un lamidlisseineiil de l^'curce, à des Ir'Iiioi-
i-.ii;ii's capillaires, à la Ihroinliose des arlèii's c(''ié|iralcs on à un liiliei-
ciile du c!'i\ean. Les lii''mipli''i:ies liaiisitoires soiil coUs(V'nli\es à des
crises de convulsions — ('•puisenienl i lleiidu i — on penvenl nii'iue paiidis
relever de l'Iiysli'rie.
La III niiifiilc (Ml la iiit-iihuid-riiri'jilifilitf siij)liHili(jiif Idcalist'ccsl ('^.'alc-
iiieiil une cause livs liéi(uetile (riK'iiiipk'gie.
\. Iii'morraqic mi-niiuji'e triniiiKtlique peut aussi donner lieu à d(>s
iK'miph'f'ies : celles-ci se l'cconnaissent à ce (pie, entre le lianniatisme et
l'appariliun di's accidents c(''ri''lirau\. il e\is|e un inli'ixalle di' lernps on
■,'iii-. siMiiiLni.ii; iti systi:mi-: \i:nii:i w
la {•(iiiM;i('iic(' cl lu liicidilr sinil iiiirfaili's (.!.-!,. l'clil. Ilnic:i|. Ih's cimimiI-
sions pciivciil SI' iiKinlrcr.
I.i's Ih'iiitiridyii's iiicu'nuii'cs ikiii IfdiiiiKih^iiics ne |icii\ciil l'In' miii|i-
riiniit'i's (|ii(' par riiisloii'c (•(iin|)l''l{' du malade. Mans icllc cali'^diir,
icnlrcnl les li(''iiii|d(''jii('s de la iKtclnpiicin'iifiilc liciiiondiiiiiiic drs alcod-
li(|ii('s cl des |iaialvli(|iics ;;(''iiciaii\.
•J" Hémiplégie sous-corticale. — Les lésions du ceulie uvale (|ui
déli'uisciH les (Unes de projecliuu pruvenant de la corlicalih'' iiioliice —
svsiènie pyramidal — déleiiuiueul comme l(!s lésions coiiicales le syn-
drome hi'miplc^Mi'.des alléi'alious, souvent foi't éleudues, peiiveni èlre la
cousétpieuce d'une h'sion dans le domaiiu' des altères leuliculo-slriées.
ir-sion (jui s'i'leml jus(|u"i'i l'angle externe du ventricule latéral et sec-
lionne le pied de la couronne rayonnante el la su'jstance lilanclie non
dillérencicc sons-iacciile ;'i la circouvolulion l'rontale ascendante. Cielte
lésicni se liadnil par une lu'uii|dét;ie banale, rarement par une mono-
pléj^ie, ce ipii peut s'observer cependant dans le cas de lover 1res limité.
Le diai;noslic dill'i'rentiel entre riiémi|ilé{;ie sous-corlicaleet Théniiplégie
corticale esl souvent délicat à étahlii'. Lorsqu'il exisic des convulsions
parlielles ;i type ISravais-jacksonien la nature corticale de la lésion esl poin-
ainsi dire certaine, il esl en ellet excepliinuiel ([u'une lésion sous-corti-
cale — à moins (juclle n allleure l'écorce — pioduise des convulsions,
l/exislence d'inie monopléffie sera égalemeni en laveur de la nalur(^
coilicale de la lésion, mais ici encore il peut y avoir des exceplions à la
réjjle.
Ti" L hémiplégie capsulaire relc\e d'oidinaire d'une ln'iHnrrn(/ii' dans
le domaine des artères lenticulo-striées, liranclies de la sylvieune. moins
souvent d'un rdmollis'senu'ntoi plus l'aremenl d'une au Ire cause i /((////■///■.s-,
(ibccs, Lijslcs). Ici l'Iiémipli'j^ie esl lotale: (die |)eul s'accompagner
(riiémianeslliésie persislanle, par alli''ralion conconiilanic de la couche
opiiipie (Dejerine et Lon^); siMi\eul aussi il m exisie aucun Irouble
scnsilir. l.'inlelliffeTicc esl parfois inlaclc, 1 ('pilepsie lait défaut, saut
(piehiud'iiis au d('d)ul el seulement dans le cas d'inondalion venli'i-
culaire. i''veuliialil('' du reste rare. L'aphasie ii exisie jias el si le
genou de la capsule esl l(''sé on oliser\e de la d\sarlliiie eu g(''ii(''ral pas-
sagère.
SuivanI les cas, le diaguoslic eiHi-e la l(''siou capsulaire el la lésion
c(n licale, c Csl-à-dire cuire riiétnorragie cérélirale el le laundlissemenl
ci''r(''hial. esl ou l'acile. ou impossible. Le ramollissemenl lype, avec sa
marilie progressixe. ses Iroubics inlelleclu(ds, esl lacilc! à recounaiire.
Il en esl de uir^nie jionr le ratnidiissemeul à marche rapide par emijolie
au ci)urs d Hue ir^sinu milrale. L'aphasie inolrice. I épile|)sie liravais-
jacksonienue accompagneroni rhémiph''gie curlicale; dans riiémi|dégie
capsulaire les svmplômes d'aidiasie inolrice, les convulsions l'erord
dél'aul. Les lioubles de la seusibilit('' peineiil exisler dans les d<'n\ cas.
Mais snnveul le diagnoslic entre ces deux vari(''h''S, pai' rabsence des
svuiplùmcs préci'denls, esl impossible à l'aire.
I mit m i:-^ m: I .\ \iinii.ni:. •m?
Je rii|i|i('ll(' t|m' lnrs(|iu' l.-i pjirlic pcisliTo-iiil'i'iiriin' ilr l;i cniiclic
ii|ili(Hi(' |i:ii'li('i|i(> il 1.1 li''si(iM (■;i|isiil.iir(', cm dli-nvi' une --l'i ir ilr s\iii|i-
li'iMio i|iii' i .11 ilcriils avec mes {''l('\('s sons le ikhii i\r Sijii(iniiiic lliiila-
iiii<ii'(v\ iliiiil le- |iiiiii-i|i.Mi\ sdiil ("hr'miaiicsllii'sic. riii''iiiial,i\ii', I lii'iiiia-
MG -
TlV,
Am'g idg 3P°P
i;;. II. — l.e lr<mo enc<'|>linli(|iie, l'i'mersîence des nerls l'ianiens. l'angle iionlo-céii-lielliMix. l:i f:i(-o
iiirérieiire ilii rorvelel el l'ospace opIo-pi-Jonculaiic, d'après J. et A. I>ëjeri>e Ulnaloinie des ceiilirx
iiervetijT. I. lit.
I.a pie-iiièiv a élé .>iilev.>c. le diveilienle laléial tlii IV' venliiiule iil V^i a Mfi nuveit à dn)rle.
landis que les plexus iliiinndes sont visibles à gaiiilie. dans l'angle |ii.nln-céivliellen.v entre les Vlll-
.'1 IX' paires.en avant dn pelil lohnle eéréhelleux dn IIiiciuIhs iKloci. qui doit à ses rapports avee le
rierl' vague ivttir coté dr-oit de la figurei siin niini de l.dmli* du nei-f pneiiniogaslriqne. lieux eereles
englol.ani l'un le pied du pédeneule .d la 111' paire iSVi, l'autre la VI- paire et la pyiauiide au niveau
.lu silliin huIlHiprotuhéiantiel iMGi inili.pu'nt le siège des tumeurs, exsudais uiéiiingi-s, ele. qui, par
c.uupressûin du trône enei^phaliqu.*, di'terrninent le syndrome etinii)ue : héniipl.'gie avec paralysi.?
all.-rne de la 111' paire isïmlronie de Wel.eri ou de la VI' paire Isvndrouie de Millard-Gulderi.
Auig, amygdale ei^rélu-lleuse: El, Es, éminenees latérale et médiane du tube einereum; Floc, llm--
lulus ou lobule du nerf vagne; II', ligi- «le llivpoplivse: l.dg, lobe .ligaslrique: l.gr. lobe gi'éle :
l.sli. loiie seuiidunaire inféri -, Oi, olive intérieure lui bulliain-: I>, pied dn pédiuicule cérébral;
l'y, pvramide antérieure ilu bnllie: l'ye. |ivrauiide du veiinis intérieur du cervelet ; ri \'i, diverlicul.'
latéral du !• ventricule ; siV, sillon inlérieur de Vicq il'Azyr: sp.qi. sillon post pyramidal ; ssl', sillon
s.uis-nocculaire: Tm, tubercule mamillaire: Tiua, tubercule mauiillaire accessoire: 11. nerf oplique,
son cbiasma ix 11; et sa lianileletle: 111, nerf moteur oculaire comuion: V, nerl' trijumeau; VI, nert
moteur oculaire externe; Vil, nerf fa.-ial ; Vlll, nerf aii.lilit; l\. nert glossopbaivnu-i.n : \. m-rt pneu-
umgasliiq u \ague; XI, n.rl' spinal ; XII. nerf grand bvpogbisse.
vus siMim.iii.ii, hi >)sii:Mi-: .\i:in'i:i'\.
IlliHiisc, (li's ildiilciiis (l;iii^ 1rs iiiciiiImcs Jillciiils. cl |p;nTi(is <](' Tln''-
miam)|isii' (\ii\. Sijnili-iiiuc lliiiliiiiii(ji(i'. \t. (l'J'i.)
I!) Hémiplégies par lésions du tronc encéphalique. — L'liéini|il('gir
ciMisctiilivc aux Irsidiis du Ironc (iii((''|iliali(|Mi' sr |)i(''S('iil(' avec un
cortèges syiii|)l()miUi(|U(' (|ui varie siiixanl : 1" rexlensioii de la lésion:
'2" son siège an nivean du |)édoncnle,(le la parlie supérieure, moyenne on
inférieure de la proluhéranee, de la pallie supéri(Mire on inférieure du
Indlie: ô'' sa localisation soil à l'étage inférieur du iiédoncidc et à l'étage
anléi'ieur de la protulK''rance et du liullic, soil à la n''gioii de la calotte:
i" la partici|)atiou ou non à la li'sion des libres radicnlaircs cl des noyaux
des nerfs crâniens.
Ces lésions i-(dèvenl d'cxsndals niiMiinj^cs, de Innicnrs. un encore de
lésions vasculaires (hémorragie, ramollissement). I.a dislrihnticm vas-
cuiaii'e avec ses variations individuelles commandera dans c(; derniei'
cas la svtnptomatologie e' suivant (pie la h'sion intéressera le trcnic
liasilairr au niveau de sou (uigine (lig. Ml), de sa parlie moveune
(tig. i"), it>. i", i(S) ou de sa bifuicalion en artères cérébrales posté-
rieures (lig. à."), 04), l'artère verlébi'ale eu totalité (lig. ,M)),ou au niveau
de ses liraindies. artère spinale antérienre (lig. 10. .")!)), artère cérébel-
leuse inférieure et postérieure (fig. (iO a, bi, suivant qu'elle siégera
sur les artères médianes (lig. 45. 40. 51). ou sur les artères radicu-
laires latérales (lig. 47. 48, 5S). la région de la calotte et l'étage anté-
rieur du tronc cncépliali(pie pourront être pris simultanément ou indé-
pendamment l'un de l'autre Ci-
lle là tonte la série des syndromes, des modaliti's cliniques piopres
aux lésions de ces régions. Les lésions de l'étage antérieur du li'oiic
cncéplialitpie peuvent rester confinées à cette région (fig. 55, i5. 51, 55)
I. .!;■ |,]: ici l;i nol;ihiiii rniiiiiimir :\u\ li;;iMrs i:> :i Cl». I, li,'.inii.].'^;ii' rsl iii(lii|urc pni'
(les lla(■,lul^L•.^ ol)li(|iii's. riiriiii:iiii'slln''si(' |i;]i' un |ioinlilli' et. I;i panilysio iilli'riic |iai- un
f;i-isL> l'iincé. Les lésions intéressent le pédoncule céi'ébral, les tiers sui)éric'ui-. nuiyru el
iurérieur du pont, la paflie nioycnue el inféricMu'e du bulbe.
\(\, aqueduc di- Syhius ; Br Op. bras du tubercule quadrijunieau posiéricur ; Crsl, corps
ri->-lirornic et pédoncule cérébelleux iurérieur; Kcc. faisci'au ceniral de la c:ilollc; l'es, libres
seuii-circulaires inlernes du cei'velel ; Fl|>. laisccau loni;itudiual pnsléiicin- : ri'ua, Fl'op,
libres prolubéranlielles aniérieures et postérieures; IIC, hémisphères cérébelleux; \.c, locus
coerulous ; I.n, locus niger; Lig, linn'ula du veriuis supérieur du cervelel ; ISD, noyau de
Deilers ; Np. noyaux ponliques ou sidislance prise de l'ctafîe antérieur de la proli^iérance ;
.Mi. noyau coupe; Mil, noyau du ruban de Reil laléral ; Nrl, noyau réticulé de la calolte ;
Nn[. noyaux de la 7y paire (luoleuc oculaii'c i-iounuiu) ; >'inV, noyau moteur de la Y" paire
li-ijumeau ; NsV. noyau sensilil' du Irijui u ; Nvi, noyau de la VI' paire (nioleur ocidaire
exierne) ; Nvu, noyau de la Vli» paire (lacial, ; Nvni. noyau antérieur du nerf acoustique
(branche cochléaire) ; Oc. (dive cérébidleuse ; Os, olive supérieure nu ])rotubéranlielle ;
1', étage inférieur on pied du pédoncule ci'rébral ; l'eui. pédoncule cérébelleux inoyi'u; Pcs.
pédoncule céi'ébelleus supérieur; l'y. la voie pédiniculaire dans son tr.ijel pi'donculo-ponlin ;
Oa, tubercule ((uadrijunieau antérieur; r. raplié; Km, ridian de llcil médian; lil, ruban de
licil latéral; SA(|. substance prise de l'aqueduc de Sylvius; SpR, subslance pélalineuse de
liolando; Sli. fornialion réticulée; ïpo, henia ponlis; Tr, corps trapézoïde ; V4, quatrième
veulricule; Vs, vormis supérieur du cervelet; VV, valvule de Vieussens : III, fdn'es radlcu-
laires de la II!" paire (moteur oculaire commun) ; V, Irijumeau ; Vc, pelile racine motrice
descemlanle on un'sencéplialique du Irijniueau : Vils, racine descendante sensilive du tri-
jumeau: VI. libpes railiculaires de la VI" paiic luoleur oculaire externe); VII, rVII, libres
radiculaires rie la VII paire (facial : Vil;;, pe du nerf facial ; VIlIv, l.raiicbe vcsiihulaire
iinii nu-.s 1)1-: /. I Molli. Il I:. -il)'.!
ou t;iiic iriii|iti(iii tiaiis la ralollc di^. .'iT''. id. }•!(. 'M\, 59). I.i's l(''sinii> di'
la calcillc, l(ii-;(|iri'llos sdiil
iiiiiiiiiics |i('iivciil Ml' ili'lcr-
iiiiiii'r 1)111" ili's s\iii|p|(Miii'>
(In colo (les iicii's ciaiiii'iis:
plus l'Iciidiics ('lies s'accnin-
|iajiiii'nl (il- Irouiiii'-- lic la
scMsiliilili''. (le la cdnnlina-
lioii. ili' !'('-(|uililii'atiiiH. par
lôsitMi (li's \iiics >ciisili\rs
(li^. hi. "(S, iSi. (lt<s Voies
vesliliulaii'i's (li^. ."l'Ji cl des
voies côn'bi'llcusi's iIIl;. .")Î.
'i-S, 5(1. 0(l""i. ou lie Iron-
lili's iii(tl(Miis pai- lésions
lies voies molriccs i\\'^. \~ ,
:.(il.
(•r, (|n"ii saisisse d'unr
lésion de l'éla^ic auli'iieni-
(lig. 55. i5. 51. 55 1 ou d'une
lésion ilo la calolle (lii;. 'il .
5ti) sVtendanl à rel
élagc anléiienr. le
système pijvaniidal se
lionve toujonis inl('-
lessé an-dessns de sa
déeiissatioM. el sa h'-
siou eniraine eoninie
dans les lésions céré-
Inales une liémi|)lé^ie
iToisée. Les voies scii-
silivc's secondaire'! de
la calolle. qu'elles pas- ^•i!-■•«•- syn,i,,.i,L,. pn.iui,.;,.,,,!,,! ..ni.-.ioii,-. H.-i„i|.i.;-Ki,.du ly,,.
,' , ■ , .■.■■ivImniI |Kii-lli.cMiil)osed."la|i:iitiosiii.i-nciiii'«lii Imnc liiisii^iiiv
sent par le rnlian de i,.i k-si..i. ,.^i imiiM.-nie, siège .i^ins i,- iipissii|.,-ii.>ui-,i,. la pi nm
Reil nii'dian on par la
paitielaléralede la t'oi-
uialion lélienli'c sont
joutes des l'oies croi-
sées ivoy. ]dies sensi-
lirescenlrales (|i.7!(5),
ilonl la lésion entiaine
de niènn- une liéinia-
iiesllièsie croisée, lié-
niianeslliésie jilns ou
moins intense, pinson
moins totale (lig. 52, 50l, ou dissociée ifi-. ()(l'''i: seules les lésions de la
DKJKitiNE. — Somiologio. 1 1
Ç'fi't: .
|iL- iHln-te iiiiUMii-nr ilii |Mint ili-.iit .-t y délniit Ir-
lil.ros ciHliiii-iilédullairus pyniiiiidali's. Irs lihros curlico-nil-
.l.-.iires du lai-ial, ilu ni.isliral • i-l di» nivpoiîlosse; elle n'in-
I..IVSSC pas la caliitl,-, ni l.-s lllnvs ladi.'ulaii'es des noi-fs ci-aniens.
A gauche : lli'iiiipii'i;!.- .i.ji-i-.' du IidihoI des iiieiulires avec con-
traetiii-e el e\:i::.i,il Ir- i.il.v.v; iLMiiiplégir lariale inlel-iciirc
s;aiiehe: léfjeiv liriiii|i..rr.i,- i.i, lale supéiieiii-e (élarf;issement
lé^'er de la le, il,- p^dp..|.ial,-, ai.aiss.-iiienl dn liord exlcrne du
sonr.il, iiMpnssilulil,-- d'.-levei- el ,1 a liai-sei- le soui'cil, de fcrmei-
allernativrMiieni les deiiv yeux ; ti.''iiiipar«'sie di's niastlcnteufs, en
pailiculier dit ptéiyf;iMdieii iiilenie. Il.-iiiiparésie linguale. Inté-
ïiilé de rexrilaliilili." électrique.
l'nr suite de la prédominance des iiiii«i le- du iiiic' sain : cnliai-
re-iiienl des lèvres et du menliin vers la dniite et dans l'acte de
llrer la langue, déviatinn de la peiiile du c-i'ité paralysé (actinn
du ^'éninglosse droit I.
Mil ShMKil.ni.li: 1,1 s 1 > //;;.i//; ,VA7;IAr.\.
ijiilir iiiriTiniiv du liiillii'. (|iji (Irlniisciil les ii(i\;iii\ îles ((iiilniis |)(psl('-
■i('lll> ou II' ^\^||■MII• (les lillICs il I ci riUUlO iulclllCs (|u liullll' MViUll IcUf
liTii-siiliou, |pcu\cul ilrh'iuiincr des lioiililcs de scusihilih' drs imciuIhcs
•I du Iriinc si(''i^c;uil du inrinc ci'di' iiuc l.i li'sidii.
Ki;;. ill. — Synaniinc-|ii'"llll.(-i-:inlicl :inli'i'iiMir .■! |.i..|.i,. mr. lin ,,ihI.m.,- ,!,■ I,i |,;ii hr ymnr
tronc liu.sjlniri' inli'i'i's^niit n dniiti' l'i'laKi' aiih'irnii chi | i .1 Im |i.m II- .uiI.'i i.inr ri uih'i I
(Uilottc ponlinc. l.a Irsiiin n'aUi-inl |.ii- .m .l.lh.i , lr~ ii..\;iii\ mchin - ,i >,-iisihr- ilii h iju : I
pretecnaiTii'ivk- liiisi-isiii liiti'iiliidiiiil |..i-iri ,,,11 .
A ijnucha : lUmi]iU'ti\i: cniis.-r — l\|.c (,1,1, ml — ,1,1 1, •. ,|,.^ nilij.s ,1 ilii ij, i^il iiil,-ii
|iar lésion dans riHa^i' anl.-i l'-m an {.n>n diml ,U- Irlnr- .mlnn in/'dMll,niv~ |.M:irMnlal.'- ri
lihl-OS cortiCO-nni-k'Min'S lai i;ilr. ,lr h, i,nr |..-(lnrn nlail r , l'\ : h. inl|i:n . -l.' l.-rir du lanal -I
l-icnr: lu.-niipaivsii' lin^jualr ri li,-iin|iji .-n- ,h^ masli.al.nn -' .Lm. n .1 iilnii ,ln cnl.' sain
alliMntr. dans !.• riihan di- Uni no-ilian illnn ri la ralnllr ,>l; . dr, nlnr, rnr lim lin^nalrs ri ,-nil
lrif.--lllinal,>s molli. rs.nnlrinirs dans Ir svslc>Mn' dr. liln r. al„ 1 , aiHr. dr la 1 oir |..-d,ilonlailv.
Il.-niiani'sllo'si,- nois.-r. inl,Tr>-anl la srn-ildlil.^ -m- l..n. ~r. , Ir.. mais Mir I Ir >ri„
altitndrsparirsiniKlo liiliaii .1.- Irai no'diaii Jllin .d dr la IniMial i . In ill.-r iSKi dr la ralo
l'as<lr paralvsii-allrinr:la Irsion uallnia aii.dM drMmvaiix ilrs ii,.| K naiiiriis Iniis ou ,riisil
I lint /,■//,> /,/, I A \lnl ll.m:.
I. mIIcimIc (les voies (■(■■iV'licIlciiscs >,■ liailiiil |imi roiilrv |..u des synij)-
linnrs liomohiléiiiiix. iliircis. des iiiciiilii es. (■"csl-M-.liiv sii'-iMiil ,lii inèriic
ri'ilr i|iii' la li'Mori. I.'li(''iiiial,i\ic, llii'iiiias\ iici -ir. la (l\siii('.|| j,. Imiih,,-
'■'''•'■•'''■^ iiiili(|iiriil ilaii- les |,\i,,ii-, |H,ii|o-l,iill,a iivs ja |.arli(i|.ali(Mi
.,.oa„. leurs ,...,« ,a,li..„hi,-..s. ,., n.oi.ié ox,o,„o .1,, ,ul,a„ de lieil ,^^-Ai.n, W.^^il^ t^
•''^ '"">*•""'"•"-■ ^ '•■' '"'l" l'i"l'""l: ">■■ "l-l„.n-.„-.,.l,é,usi,,,K.sde,s„„.,„l„.„
\>-<r l,-i.,n du |„-.d„n,-, ■,-.n.|,..||,.|ix Mi,.,-ii,u
<i:\i/(ii.iii:ih' nr <)-<ti:]ii: \i:i:n:r\.
(les liliics s|iiii()-ct''n''l)i'll('iis('s en parliciilirr du nir|)s ic^lironiic. |,a
U'sioii (In |)(''il()iiciil(' (■(''l'éhcllciix snpôi'icur sfiiibli; se traduire siiiloiil
(fiff. ."i'k 17, '(-S) par des iiioiivorMciils choivo-alliélosiqncs. Ces Iroiiblos
si'fdiil diri'cls cl r\is|('i(inl du iiumiic cùtt' (|iic la lésion dans lontcs les
altcinles de la |ii(dnlir'i ani'c (|ni inléi'cssonl le pédoncnlc (■(M'éhcllcnx
^np('Tii'nr avani sa d(''cussali(iii. Ils son! (■r(iis(''s cl cxislcnl du côli' des
Kig. 48. — Syndrome iiruliilu-i-aïUiol iiosli-ro-lalùral. l,(!sii)]i ili; h jiarlir IjI.mmI.
linc gauche intéressant les noyaux du trijumeau, les voies sensilivr^ s.-ruml
ealotte, sectionnant partiellement le pédoncule cérébellcuv supéii'iu l'i^i .
médian (Km) et respectant l'étage antérieur du pont.
.4 rf)-oi<c ; llémianestliésic des membres à type syringiuuyéliipn-. jinrlanl -iiilnul
douloureuses et thermiques.
A grnucAe ; Paralysie du nerf rll:l^l1' il. m muscles plérygoïdiens, raasséter, lem
noyau moteur du trijumeau. \it -Mi. -i 1. -i rr dans le domaine du trijumeau (noyau sensitildu Iriju
mcau),mouvemcnts clioréo-iilliii.i-i.| II. -a. <in..-mhres — p.ir lésion du pédoncule céréhelleu.vsujiérieur
Inll,. |„M,^
11 de ll.il
al) pai- lésion du
I i;nri:i i> m: i i \inrii ii i:
iiiciiiliics hi'mi|il(''i;i(''s t'I li(''iiii;iii('slli(''Nii''s d.iiis Icn Irsiiiiis |M''il(iiinil;Mi'('s.
MPUs-lli;il;iini(|iir-i. lli;il;iiiiii|ii("- (|iii srclidniiciil le |i(''(l(uiciil(' ((''H'Iii'I-
l('U\ sii|M''ri(Mii ;iii-(li'ssns lie sa (li'ciissalioii. Ils scroiil hilah'iaiix le |ilii-.
sdiiNfiil l(irs(|iu' la h'sidii iiilrrcssc la iITTiissalidii ri s'(''I('imI aii\ deux
iidvaiix roii^i's lie la calnllc.
Mais (T (|iii iiii|iiiiiii' la mile <-ai acl('Tislii|iic aii\ li(''iiii|il('7i('s par K'-'imi
ilii lidiic ('iici'|iliali-
((lir. ce (|iii |iiTiiii'l
(l'i'ii |i(isi'i- Ir ilia-
j^iKislic cl (IVn iliMci-
iilincr le sir^i' cCsl
la |iai'li('i|iali(iii à la
lt''si(iii (le I mi; (iii
l'aiilii' des iiciis cia
iiii'iis. iiiiik'iiis. scii-
sitil's nu si'usoriolsaii
niveau de leur éini'i-
jiciice, de leurs (ilels
radiculaires. de leur
nuvau dorigiue eu
de leur uuyaii de ler-
luiuaisou.
I.'alleiule d<' la
IIP' paire iuili<|ue une
lésion |)(''d()neulaire
(lij;. ■).". ."l'u ; celle de
la partie niulrice du
Irijunieau une lésion
de la partie nioveinie
du pont (lig. il . iS):
celle des M'. VII' et
Vlir paires, une lésion
du lieis intérieur du
pont iMi de laiiglc
poilto-eéréhellenx , ;., ;.,. _ syi.,li Imilu,,.- .irU.-TO-inlorne. llémipl.ric nlU-mr d.-
(ti". h'I ,').'), Mil. I. al- '' ^" !'■''''' I''"' lliiniiilio-i- ilo rartère spinale antorioiire gauchi'.
•~" ' ~i" l'-i" ' i' ' '■■' ''■"'"" il'liiiil !■! |'yr:iuii(li' antérieure, la formation rélicnli'.-
tenile dl^ I hypoglosse l,l:iii.li.- .in lnill..'. I.- ni.i.". radiculaires de la XII' paire et respeiti-
est earactéristifiue , "j" "!'■""„ , , , , > ,, • . > ■
1 .1 dioilc : ll.Miiiph'L'ii' des membres el hiMiii;iii.-ll]i>ii' surtout de>
d'une lésion de la par- s.Msiidiii,< proionde
tie antéro-interne du
l)ull)e (li;^. 't'j. :.U.
T)!)) dans le domaine de rartcre s|iiiiale antérieure; des troubles dans la
ronctiiui du glosso-pliai yiii;ien et du vaj;o-spinal indiquent une lésion des
pallies latérales du Ijulbe (li^. Tid, 60"'") dans le domaine de l'artère
cérélielleusi^ postérieure et iidéiieure: les paralysies iarvn<;o-pliai yngo-
vélo-palatines indiquent en particnliei- une lésion do la colonne anlé-
NCB
\U Nxp NCC- i
Kxii i
MÇ,//,e
is liémianalï.'
.1 fiow-hr ■ ll.-iiiinlnipliii> lin-rnale ave
|ui l.-M,in li,'.^ lil.p-. r.idirnlaire* du n
m Ij.riiilln Tiiioanestliésie
Miiiiiii (Ir dé^rénérescenei
il,>|..l^l,.ss,..
^1. Midi III, II-: nr s)'sii:mi: M.iiri-.rx.
ri.'uiv (li's nerfs ini\li's, ikimiii de riiiiiliiyii un riiiyaii \ii^(i-s|)inal i li^. (iU.
.■)(l|, laiidis i|uc le
liilciilisscinciil (In
|Hinls. l'aliaisscnicnl
ilr la l('Mi|i(''ialnir.
les li«)nl)lt's icsjiira-
loiirs(liily|M'(',li('yne-
Slokcs cl Sldkcs-
Adam. les lionhlcs
svni|ialliHin('s (iculn-
|in|Mllain:'s (lij;. .Ml)
ri'vMcnl rcxislcncc
t\'\[\)i- li'sinii lians le
Miisinai^r (In noyau
ninicni' (jdis.il (In
vai^uc.
La paralysie, I a-
nesthésie, les Imn-
l)les sensoriels coii-
s(''cnlirs à la k'-sinu
lies lilii-es radicnlai-
res (Ml des nnyaiix
des nerls crâniens,
sont Iduidins iliiTcis
cl re\('lenl par l'ap-
IKM'I à rii('iMi|il(',uie
cl riiéniianesllK'sie
des inenihres, le type
caracl(''i'isli(|ne des
h'sinns (In lionc en-
NCI
IXi NXf, NCt>
)il,'i„-iiil.-in.' ri ,.-l,„-„\n:u<,-. Il.-nii
-,-rS ^IV,- ;ilvM.- ,ill. rrir il.' hi Ml
('■ 'I" Il ■"'■ -Mi'ii'Hii.- ,r\;,.|i,.. (■('■plialiipie. le l\|
lrillllllr'>i<Vlll|i:illiiqMcv (inili, |.ii|Mll:Hlv-,lh- ^mmt.j ir rcirl.,.|lrlls.-, , " ", . .•.
,,.,ii,n,mi,„l..,i..i:„i..M.>,'i.'i.r,,i,..,H„ „,n ,. in,,.,M,.,i. des paralysies diles
ll.-ii^r inlV-
' ' I'"-''' alternes.
i iiraii,- II. -ni -ir .iv.isr.- — U|"' ponio-hiii i,Miiv - .In K'nuv ri ,irs Les Heri's niiileiirs
;;::::;: •:;:: ,'::::,i:;;;;:- ^'!:i; :;;::::;;:;'ï;:';,':r: ,;;:: r i»^ pi»^ -"'^•''" '"-
l,.liivn>.- ri llir,l„„|,|r-- ,1.1 Imiir, ,|rs ml. 1rs. ,1,1 ,,„,. ,1,. hl tcl n IS SOO t ICS M' , \ Il '
""M"" •■ !■' l-'hr I.-., ,.-.„.■ ,1.- I:, Irl,. ,„„■ |,.., I,„ M. .■ - r - Q - ., -^
..•■li.-ni.-.rs i.l.iii.lM's, ,i;i .1 :;,,-■ si;., '"r- ■'•'' •'". -'-. ■"■'I-
,t vice/'.'. ■M.'.iiii.isvM.T;;,, ,,,.!.. II.,.-. :.v.. I.il.i ., |„iK, I l,.ni,.i- UI" pairCS (Hu. •)•".
■ i.-i\ii.. Il.-lili;ili-..|.l,i.. Iiii^,i:il.- 1,.,! l.-i,,iis .l.< lil.i.- iM.li.iihiiivv .!,■ -, , , ••'
ri,v|..,;i.,~...: ,,',„iv-,. ,i„„;„„.i:„vn.„-,..i„ ,1, .v,„i,.,„„. .>i). Ia' Injnniean
,|-Av..|li-. ;,^.v .l5-.|,l. ;..,,.-. ,K- ,„. „1 .1 ,vl,„. I„,„ ,1.. I;, , (]o_ '(J, '(.S), l'Sl nhlS
v..iK|UilrM,.,i ,1... ■,■.,,■..!,.■, ,l:.,,v-..| ,1,1 n,.M,,, ,,,ilri,..,,,,lin;,^,.- '7 ■ .
«pinnl i\\;,. \lu.-,-l ,,l ,,■,,..,■ ni .!,■ I.. I.mI.- |.,.l|,.l,i ,,!,■ |,,,i l,.s„.ii I f C (| n C Hlin e tl I, JJrlS
i!;i;:::i;:;;:::::?;ï.::;;M:::::;;,i:i":;:;,^:i;;::.:,t;:::; v^^- ri'yiM.^i..sse
f^sl plds .■(.•llilll.- .•Il linirl- ri |.lii~ v.,imm.- <Im m,.v,,,i ,I,.i~;iI ,.n |...s|.- (jjj;. '(.!', -)<>. •>'•• 1 et la
,1„ va^iiri : l,én.ii,nesll„)s M 1. I.-,,.,, ,|,. I:, ,.,„„. |,.„..,|^.^i,, ,1,, ,|,,^.,,,|
inasliealenrp(!nl(''lre
assez inleiise ponr enlraiiier nne snliliiNalinn de la inàclioire: plus soii-
diwi-i.nilnnl.-.ln liijii
w
n:i>ri:i /> /</•; / i \ini n ri i- vir.
vcal i;i |i;ii :il\^ii' |ii l'diiiniiic ilaiis Ic^ |j|('T\i:ciï(lii'iis cl se lr;iiliiil |i;ir de \;\
.lilliiiill.' il.ni- l.'s
iiiiMivfliii'nK (II' di'-
ilmliiHi cl l'ciiliai-
ncmciil lie la iiià-
i-iiiiirc (lu ciiU' iK'Mii
|p|('^ii' iicndaul lOii-
MTliiivdc lalMiiiclic.
la [laiaKsic de-
iifi fv iiKiliMii- crâ-
niens s'accinniiaunc
(ralidiiliic Minscn-
hiiic, (l'all(Mali(ins
des ivaclinns (''It'i^'lii-
(liics.syni|»l('Mn(^s (|iii
luiil lonjdnrs (i('ranl
l(irs(|U(' --iinl li'M'cs
les \((ics cenliales de
ces neils.;! savoir les
fi lues (■" /■/ ii'O- ii u-
ih'nircs.
\a\ i(''si()n deslilires
(■(iilicd-iiiich'airesdii
l'acial se liadnil par
nue paralysie l'aciale
iiin'rieure i\\\ l\pe
(•i'url)rallvi)y.lig. .">.".
.")7, r)(r'. 'i.">. M , Ui.
i-Tl; celle des lil)res
ciirlico-iuicli'aires
des nerfs moteurs de
Iceil par une para-
lysie associ(!'e dn re-
i:ai(l(Miuned(''yiatioM
coiijuj;U(''e de la l("'lc
el (les yeux llii;. ")•",
18) (voy. Schtiiol<i</ic
(If 1(1 risloii. p. 4'28
el 1 l.'Oi. l.a dyspha-
.uie. la dysaitliiic.
le syndrome psendo-
linlliaire(voy. p.l VcSi
le rire el le plenrer
spasmodi(pies sont
liTMpienls dans les It'-
sioiisl)ilal(''ialesde la moilii' snpi'rieni-c de léla^e and'riein- de la prolulit'
■■y.ç,//,c .
1 n'iiichi;
■■"•■-
l.-n.line
„x lu,' !.■
.\.-< lil.i
1 ilruil,-
■ll.-,u,p:„
■ ,|M IV|.,
llIl'iM llirr
i'-l,l:il
..'il.— Smi.Ii ■ |,i..liili.'i:iiilii-l :inl.Ti.Mir. lliMMi|il.'^ii' ilci lV|»-
riVl.iMl ;i\.- |,,,i,, !,.,.■ |,s,Mi,l,j-hiill..iin- |.ar li-si.n. liihilriaK-'clii
1.1 V Mi|..i 1,111 .Ir I .■l:i^,' :inlri-i.'iir d.' l;i |M-ntiilii']-.iiii-c .Iriniisiiiil
uiiililMiniriil l.i \ |.i''iloii<'iil.'itn' ilr.iiti' l'v. ri lui'li.'ll.'iin'iit hi
,M.' p.'.l nlMiiv :;;iii.l,i- iliill- -.1 |Mlii.-" inl.-i iir !.• loni; illi
.■iph.-.
ilires. lai'hil
les iéllp.v.'<
1.- Iilii. s , iiili, ,liilliiin> iiyi-amidMli'S .-l
l.-.iiiv> lin l:i.i.il ,1 il,j I liyiiiiKliisso.
■ riiisiM' (le la langue, dit l'acial inrérieiir l'I
il.v nhiiiliiv- pu l'-iiin dos liliros ciiilico-niicléaires et atlpinli'
|..^.-ii' il.- lilin-- .1.1 li.-.i-me-ilnllairis pyramidales.
Ile là ; liysarUirie, dysplia^'ie. syiiipiriiiii's de paralysie pseiidii-
l.nlliaiie pai- l.'-siilu liilati-ial.' .1.- liliiv- i-iirtin>-niirlraii-es il.'
riivpi.i;li.-i- ri lin \ai;i.<i.inal.
île, sj:miiiihi,ii-: m >v^Ti.\ii: .\i:/;ri:i \.
liilicc cl > oli--('r\('iil iiirllic lipisi|ii(' l;i ir'Miiii ilc l;i sccuiidc \iiit' |iril(p|i(;ii-
laiiv t'sl peu l'Iciidiic ( li^. M i, |miiiivii {|uVli(' iiil(''i('ss(! s;i parlic iiilcnic ou
sa partie poslériciire c'csl-à-dirc la voie cciiliale ((irlicd-iiiicli'airc dos
iKiyaiix iiilV'rit'iiisdn Ittill)!' cl en |)arlicNlii'r les lilucsahcnaiilos pdiiliiirs.
l.cs lésions du troue eneépliMli((ue peuvent intéresser la Mil'' paire
[{\g. 52) dans son systéni<' eoeliléaire (lilires radienlaiics de la liraiiclie
eocliléaire, novau antérieur de raeousti(|ue, systèui(>s dueorps li'apézoïde.
de l'olive pridnliérantiello et du ridian de Heil latéral) et dans sou sys-
tème vestiliuiaire (libi'cs radieulaires de la Inauelie vesliltulaire, noyau
triangulaire, noyau de lieelilerew. noyau de Deiters, et sysième des
lihres du novau de Iteitersi. Ici encore les symptômes constatés (troubles
de l'audition, tioidiles de la slatif|U(M seront dirccls, ils s'(d»sei'veront
du coté de la lésion.
L'appareil laliyriulliiqne est t'u outic l'U connexion étroite avec les
novaux oculo-motenrs (fiji. 212, |). 42!l) : le système eocliléaire par les
lihres du liile île l'olive su|)érieure ou protubéranliclle: le système vesti-
hnlaire jiar les libres ipii naissent dans le noyau <le Deiters, suivent le
trajet îles libres arcilbrmes internes postérieures de la calotte, aiiordeiil
le noyau do la M' paire, monteul dans le faisceau longitudinal posté-
rieur croisé j)our actionner le noyau de la 111' paire <lii côté opposé ou
ilescendenl dans b; laiscean iouj^itudina! post(''rieur bomolatéral [)0ur
a<'tionner les noyaux bulbaires iulV'iienrs. en particulier le noyau du
spinal et les ((donnes cellulaires de la corne antéiieure de la région
cervicale. I ne b'siou de ces voies entraînera des symptômes oculaires
(lig. Mi. .")7, ")2) : uyslagnnis, paralysie des mouvements de latéralité du
regard — paralysie oculaire associée — voire nu'me une ib'viation conju-
guée d('> veux cl (le la lèle avec on sans rotation de la tète, auxquels
s'associeul (In vciliuc (le rinceilitudc dans la (h'marcbe. de la latéro-
pnlsiiin et souvent une diminution du r(''llexe patcllairc. A rencontre des
lésions de la voie corlico-ocnlogyre ces symptômes, en iiarliculier les
svm|itômes o( ulaii'cs. s(mt ici r//rec/«; ils s'observent ducôlédela lésion,
c'est à-(lirc(lu ciib' opposé à Ibémiplégie ou à l'hémianeslbésie des mem-
bres el bien (pi ils r(''sultent de la lésion d'une voie secondaire centiale
(laiscean longitudinal post(''rienr, système du noyau de Deiters), ils peu-
vent clini(|ucnu'nt être assimilés aux paralysies alternes. — La déviation
coiijugU(''e, la paralysie associée du regard, le vertige, s Obsei'venl d(!
préférence lors(|ue sont lésées la partie la plus élevée du noyau de Deiters
et des voies qui en paiteni: le nystagmus, de pi(''lérence lors(|ue c'est
la partie supérieure: l'incertitude de la di'marclic. les altérations des
réflexes, lorsque la partie inlërieniv du noyau de Deiters est alteiritc.
Les lésions du Ironc enc(''pbali(|ue |)euvcnt intéresseï' les libres radi-
eulaires du IriJKinedK (V'' paire) à dill'(''renl(>s bauteurs (llg. il. iS, r)2,
.'iS. .Ml, ()(l; el, dans le bnig trajet descendant de sa racine spinale, on a
cbcrclii' à localiser les territoiies cnlanés desservis par les brandies
iiplilaliirK|nes. iiiaNillaire snp(''rieiir et maxillaiic inIV'riciii . I.c> libres
radiciilaiics des branches (ipli lalini({ii(' el maxillaiic inicrieiir sont
I uni /;/./■■> hl I 1 Miii iiiri.
Kir
Oc Nv.r o-
v^mv Np ^ jêf
-■ VI
Fi;;. :)i. — Syndroiiu- |ii'oliil>rnm(icl |ioslérienr. lléiiii;inestliésio cniisi'o avic |iai:ih>ii' alli'ini' ilrs M',
VII-.VllI- |i"air.>s.H ilii vasm-spinal (Xnl. par luluTiiile de la parlie inlciieure ilo la calolle |M(iliilii-iaii
li,-lli- gaiii-|ii<. I.e liilipiTiilo a (■onipi-imi- on rlélnlil les voies sensilive* nndain-. rniisr.-s de la
eal.ille (SIti. le nilwn de l'e-ii nh-dian illiiii, le laiseean I,inf;iliidin.il |.n~l. i.. m I l|. . j.s ,i„yaiiv .-1
lilires radieiilaii-es du ijioI.mii- ecnlaii Même (NVI.VIi.dii la.-ial iWU.MI .d- l.i mm. !,.■> ^,■s|il,lllail.■
iVllIvi el eochléaire iNVlIli-i d,. la VIII- paijv: pins lias, il alleiiil la pai Ih- sm|..i i.m .■ d.- la calell.-
Imlhail-e. inléresse le noyau aiiléri.ui' do va^.espiiial .-t les voies céréli.dl.os.s ni pai lieiilo-i I.-
corps restifoi'ine.
.1 rlroile : lléiiiianeslliésie du im ps .-1 d.^ la la.-.- p.iur lous les modes de la s.-iisihilil.- sup.-i li.i.dl.- .-i
pi-olundc. lléuiialaxie eéi-élwlleuse. laléni-pulsion par lésion des voies céréhelleuses.
A ijaiirhe : l'aialysie atrophiipie avoe réaction ile di'fîénérescence de la VII* paire (ni (facial supérieur,
inléiieur. peaucier), lagophllialuiie, aliaisseuienl de la coniniissiiie labiale, effacpnient des rides;
soiilité pal- lésion de la branche eochléaire (Ville): nystaftnuis vestihulaire (Vlllvi: slrabisui.-
.-iinv.-ii;.-nl iVppaiiei. paraly.sie des inouvenients associés de laléralité des deux «lobes oeulair.-s
Vil- la i;anilie par lésion des libres lu-ulo-lévogyrcs internucléaires et vestibiilaires dans la parlii-
|ici-l.i i.iin- de la calotte au niveau du faisi-eau lon<riludinal i.oslérieur .Flpi. du noyau de la VI' paii .-
.1 .1 .vau de Deilers. Par suite de la |irédiiininaui-e des aiila^'onisl.-s. I.- regard est porté à di-oile.
l'aralyM.-\élo-iialatiiie el paralysie d.- la coidi- vocale (noyau el libri-s ladiciilaires du vago-s|iinal..
tl.-iiiiàneslliésio de la la.-- j.ai l.-siiin de la racine descendante du Irijnineau in').
•ils ^i-\ii'ii iii.ii: nr ^v^n \ii: \i:i;ihi \.
ct'lli"- iliinl lu h'i iniiiaisdii csl l,i plus iiili''iiriin' : celles ilii ni.ixill.iirc
vii|ii'i iciir ne iIi''|i;i>m'iiI liiiitc en li;is le |iImii de l'olive Imlliaire. Sur
une eiiii|ie li:iiis\ eisale de hi laeiiie spinale desceiidanl' du Ifijunieaii.
les lildcs eiiiresiKiiidanl an\ hiaiielies (i|)ldlialini(pie el niavillaires
snp('Tieiiies senilileiil nceiiper nue sihialiiiii pins anh'iienre. pins \en-
Irale. (jue celles du nia\illain' inliTieur. l.i's liunldes de la seusiMiilé
ctu'uéenue paraissciil en ell'el sidiserver de pi(''ir'ience dans les l'oyers
plus iiiréiieuis. eeu\ des nnupienses nasale el linccale. dans les loyers
plus snpéiieuis.
Les li'sidus des|rucli\i's des novaux sensilil's dn Irijunieau — iinyan
pr()tnl)(''rauliel el no\au de la laciue deseeudaule <iu substance j;i'lali-
iiense de lUdaudn — peu\eiil de nKMiie (|ue cidles ipii puitciil sur les
liianclies péripliéricpios de ce neiT ou sui- le yani;lion de Casser, pro-
duire des Irouhles iieuro-paialvli(pies — kéralile superlit'ielle érosivo.
herpès — sans i|ne ! (ui puisse iuvixpier pour les expli(]uer. uu lirail-
lenienl on inie compression de la liran(die pi'yipliériiine, connue dans les
cas de linneur evIia-pidlulM'rautielle.
Syndromes cliniques des hémiplégies par lésions du
tronc encéphalique.
'/ Syndromes pédonculaires. I ' Syndromes pédonculaires
antérieurs iJIfiiiiiilryic pcdonculdirc, sjiiidi'niiif (/c W'ehci]. — Au
niveau du p(''doucule c(''i(''hral. le l'aisceau nioienr. plac('' dans le pied, esl
nelleineni si''par<'', pai- loide l^'paisseur du locus ni;4i'i', du l'aisceau sen-
sitil' (ruhau de Heil) ipii occupe l'i'IaL;!' su|ii'riciu'. Aussi dans la niai(uil(''
des cas. pas loujours cepeudaul, rh{''ini|d('';;ie p(''doncnlaire esl-ellc
nuiciuenieul luoliice. Mais alms (die esl parl'ois l'orl dillicileà dislinjiuer
des autres li(''inipl('';;ies ci'ri'hrales dans lestpudles il u'exislo pas de
liouhles de la sensiliilili'.
(",e diai;Moslic esl facile an conliaire ;i porler, l(us(pie celle li(''niipl(''gie
p.''doucidaire all'ecle le l\pe caiaclérisli(|U(', dit Itciiiiph'iiie (illcrnc siipr-
iifurci)[\ jiiuldiiiiilii-jirdhihrrdiilicUc, o\i si/ndronic de Wrhcr. D'un côté
dn coips il e\is|e une lii''niipir'^ie lolale couipi'enanl les nienihres. le
Ironc. la laniiueel la l'ace — la parahsie Faciale pi'i''seule ici les caraclèi'es
d(_' la paralvsie faciale d'origine cr'i;''lnale, c'esl-à-dire avec intéjirilé r(da-
live du facial supérieur: - du vîAv oppos('', le nudenr oculaire coninuui
est paralys(''. Celle pui'uiysie du nnilenr oculaire conunnn peni èlre coni-
pléle et l'i'appei' toute la niusculalure inlenie el exierue de lieil: ou
iuconi|ilèle el ni' s ailresseï' ipi à la innscnlaliM'e inlerue, on à la muscu-
lature exierne on luèuie senleuieni à i|U(di|nes muscles de c(dle-ci. Les
examens nr'croscopiipii^s nn)nlreul le plus souvent un raniollissiîiiieiit (ui
une ii(''iii(M-raj;i(Mlu piMloucule: ijaifois la li'siou siè|;(! dans les méninges —
linui'ur, j^(nnme syj)liilili(pie ou Inliereuleuse. anT'vrvsme des artères de
la hasi'dn cerveau, nM''ninj;ile lulierculense. - (le Ivpe cliui(|ne s'explirine
l'acilemeul. La li''si(m a frappe'' du un''me coup le faisceau nmleur eorlico-
mt''dullaire non encoiv eidre-iidisi'', d'oi'i rii(''nii|dr'i;ie l(dale du t-tWv
I imi l:l i:s hi-: I.A Mdiii.il !..
Kiu. .w. — Syiidnirm-s |.t-il..ri,nlair.- ;iiili;Ti.-urs ; lRnii|.l.'t;i.' .lu Iv , , .1,, .il. .n ,■,- |,;iialvsii- Mvm.i
Milii'i-ifiii-f — Syiuli-imi.'.l.' WriM-i — |i,iil.-si..n Un pi'-'l 'iM |..-,l..n, ni,- ,-i ,1... lil.irs i-adiculairos du
iiiiil.Mii- miilaiie roiiiiiiiMi — III' |iaiii' — ftaiicli.'.
,( ,lii,il,- : llrini|ili'','ii' .-nMs.V il.'s iiifiiibics ol du tiiiiii- par li-si.ui d.-s liliios corliro-inr.dullaiii's |iyia-
iiiidal.'< ; h..iiii|il.'!;i.' l'acialr inlV'-iiciiic, liVi'ic liéiiii|iarésie lacialc supérieure, par lésion des fibres
r.ti-lirii-nm-lt*aires raciales: iH-niipai-ésieliri'itialepai-lésirtiidesfilM'escnrtico-nurléairesderhypiiylosse,
Km « la lésicui respecte un cerlain iiiiinlMc ilc liluvs c.iilieo-médullaires pyramidales et de libres
•■orlifo-nucIi*aires : les di-ux ciiupiiêiiit-i inleiii.'>- cl iiik- |»artie du deuxième cinquième externe
.lu pied lin pédoncule ne sont pas allcirils par la lé-i,in
En II la l.-sion I uconp plus étendue scclionne /«h/ci le, libres cortieo- médullaires pyramidales et
l.iiil.-. I.'- libre, ,-oiliio-niicléaircs. même celles ipii dans celte région manileslent déjà la tendance
b'Iacb.r de la \ oie |i.-clonculaire avec les libres abei'rantes pédoncidaires ipes lemniscns pro-
lefid. pe> Icnniiscos snp.Tlicieli.
ilnire les svuiplomes communs aux deux cas a et h indiqués plus liant et relevant de la lésion
.l.-s libies c,o"lico-iu.-diillaires pyramidales et des libres corticonncléaires pour le lacial et riiyp.i-
-lo->c. ou couslalera dans le cas * : une déviation ijutjuée de la léte et des yeux [lar lésion des
libres cinlico-céplialofryres destinées an noyau iulérieur du spinal, et des libres' cortico-oculo'.'yres
il.slinées aux noyaux dès moteurs oculaires i-iunniun et esleine: des troubles de la mastication. liai-
lésion des libres cortico-lrij,'éminales motrices: des troubles de la déglutition, de la pbonation. de
rarliculalion. un alVaissenuMil do voil.' du palais, |iar lésion des libres cnrtico-nucléaires du vapi-
spinal.
Par suite de la préd inanc- de, aMla;;.iiii,|.- du coté sain (gauche) on observe en n et en b : une
dévialion île la bouche laction du laciali. du i iton (action du masticateur) vers la gauche, une
ib'vialion de la lan^'ue du côté' paralysé- cn-lion du fiénio^'losse sain) et en /*, en outi-e, une déviation
conju-uée de la (été et des veux vers la sranche ladiou de la branche externe du spinal et des
ocMlo-lévocyresi et une déviali'.m de la luette vers la -anche, action du vago-spinal).
.1 ijnurhc : l'ai-alysie directe de la ti-oisiëuu' p;iii-e : ptosis. sli-abisme divergent par prédominaïu-e
de l'antagoniste iVh p;iii-ei; .avec ou sans uiydriase et pupille ne réagissant ni à la convergence, ni
à la lumière suivani .pu- la ilciroclion ib's libies ladi.iilaircs ,1,. la 111- paiie .-si plus on moins
Cl tie.
^i.Minin/.ii: 1,1 >)sii:mi: m:ii\i:i \
(i|i|iiisr', cl. ;'i s;i sdilic (In im''\i;im'. le iiciT iiidlriir ociihiirc ((miiiiiiiii. (|ni
se rriid ;'i I d'il ilii iik'Imc ci'ih'' (pic l,'i l(''>i(iii. l,ors(|iic l;i l(''si(iii s'i'-lcnd
iiii\ i|ii.ili'c ciiKiiiK'iMcs iiilciiics (lu jiicd du |i(''d(Pii(nlc et di'lniii loiilcs
les vdies cdi le ii-iiiii l('';iiic^. ;'i hi |i;iial\sic .•illciiic de l;i III' piiiic. sMionle
Kj^. Si.— Syii.lninic in-dumuhuir ijusIim i.-m . llri,ii;,N.-l h.-ir .1. I.i i,i..ili.' ,i|i|...~.-.- du r„,|is :nv,-
ni.iuvoiiiciUs cliolvo-aUlélosiquesfl panilyM.- hII.i iir .!.■ hi III- |i,iiir. \a,- l.~ ilr l,i . :ilHllr |..il.,ii
ciilaiicdnnlf.
A î/flHc/ic ; llémianeslhésic croiséu des iiictiilu''^ ri dr l;i r;n r |.;ir irMun i\>-~ mim-n srnsili\-> s.-.nn
daires iTOis<;os (llin Pt Slii: iiumviMii.'iiK . I1..1 ,■,, ,illi.hiMi|Mr~ .1 ,|ii.'I<|ii.'I.h~ irniilil.'iiii'iit par
lésion (lu noyau rouge (Mi; et du pédoncul.- ,-. r.lirll, ii% v,i|„i imi I'.-- :iii ,I.-mi- dr ,;i di'i-us.sali.ui.
A droite : j*aralysie du nioLcui' (iculaii-f ri.iiiiumi: IIP [.:iiic : pt.iM--. --hal.i^iiu- divriL^cnl |pHr p6'-
diHuinancc de î'anLagonisle; sans un aw-r mvdi i.iv,- cl piipilli> ni- i.-;ii;ivsaiil itt a l:i . (mi\.t-.'iic.', ni
à la luniiî^i'C, suivant .rpie la desh ii< li lu no\'. I d.-. lil.ivs l'a.li.iilaii rs dr la III pan.- rsi |diis
iMi moins romplète.
- — (II! ciih' (le I lii''iiii|ilt'';;ie — une |);iial\sie iissdci(''c du rcLiard avec d(''via-
li(jii (•(mjii;.;ii(''(' de la liMc cl des veux par [('sioiis des lilires coiticd-dcii-
logyi'cs cl e()rlic()-(v|)liald^yres ilii;. ."i7'' el 5,7') (Syndromes de l'ovilie).
'2" Syndromes pédonculaires postérieurs. — Dans ciMlains cas. il pcnl
cxisici' de VliriiiidiK'slhrsie à Ijipc éualeiiicnl (illcnic |)ai l(''siiiii du iiilinii
/ nul m /•> ni: i i \inrii 1 1 1-
(li'lioil iiir'tliiimhms laialdlli' |ii'il(iii(iil;iii t' i liu. ."> i cl \ii\ . Uiiiiiuncxllirsii-).
Itii (li'siiLiic siins le iiniil ilc siiii(lniiiir <lf lliurdirl un sNmItdiiic |i(''(li)ii-
ciilaii-i' où riir'iMi|il(''^i(' csl icm|il;ici'c p;ii- un iMMiii-licinltlcniciil avec
Kii,'. 53. — SynJiiiiiU' iiniliilM-iantiel anUM-ieur: — Ilûini|ilé,ï.'ic' alterne iiUérieiire lype MMIaid-Giililci'.
ilC'iiii|iléKic fiiiisije du limio et des menibies du type ponto-bulbaiie («ans paralysie faciale iiifc-
rieiirei sans héniianestliésic et sans syndionie de Foville, avec paralysie alterne soit de la VI' jiaire
senlenient (lésion ai. soit des VI* et VU* paires (lésion a et *i par tiinienr comprimant le faisceau
pyi-initilal et en^'lnbant au voisinage du sillon hullio-protubérantiel les libres radiciilaires, soit de la
vi- piir. V. iilciii'nl «Il soit des VI* et Vil* paires (lésion a et bj. A ce niveau, les libres cortico-
Mi(. I I (I. I il. - nnl abandonné la voie pyramidale avec les libres aberrantes bulbo-protnbérantielles
.1 -■ i lit I (((< la calotte : d'où absence de paralysie faciale inférieure croisée.
A ilf,iU- . Il.iiiipl. u'ii' des membres sans jiaralysie faciale inférieure.
A ijiiuthe : Straliisme converiient par jiaralysie du moteur oculaire externe : la prédominance des
antauonisles pniii> l'œil ^'auclie en dedans. Pas de paralysie du regard, en particulier des mouve-
ments d.' latéralité il,.>s douv v.iiv : loil >;auclie est seul atteint.
flrt/is tn lésion i/o. an\ ~miii.Ii. - in.cédents il sajoutc imc paralysie alropliicpie du facial
(VII* pairei avec réaction d. I -11' 1 -r • : Eiracenicnl des rides, laKOjditlialniie, abaissement de
-i:\iini,ni,ii: Dr <)sii:mi: \/:/ni:t\
iiiiiiinciiiciiIn (■|iiiiv(i-allirlosi(|iics. |i-i il sn^il (■'jifilciiiciil (riiiii' Irsi le |;i
cilollciiiiiis (l('lniis;iiil le ikin.iii iipiij^c cl les voii's ((•rélH'llciiscs (li^.'^i).
l.oiMiiic l;i lésion sT'ioiid ;iii Ciisicaii loiii;iliiiliii;ii iidstri inir on |iiMit cniis-
laji'i' une paiaKsic assiiciiM' du ivna rd (li". :)(i| i Vii\ . S\ iidnuii,' ijc l'ovillr).
l'i;;. ;-ili. — Syiiili-olili- |ii'ul iili'i .imI n-l .,iil.-i inir .-1 |H,.|,Tiriii . Sv 'inn' .!.■ Mi M,M'.l-{;iil.lr|- r,.\ Hl,-.
ircMilipl.'>t;ic' Ijlir ly|n- r.-iV'liiMl. .n.-i li.' -Il,.-ir .Ir, ni.'iiiliiv, ,■! ,!,■ I;i l,'-!,- ,|,i ,n|,- ,,|,| ■.,!,,
i-m|isi'l iKiniivsk- :iUci-ii.'. -n,l ,lr I;, M | v -.iilnii.iil !■■- ' . -"il 'l'- M' .1 \ II' |.:iiivs ,I,.m,.ii I,,.
|):il- Ihl-millH.S.'. il,. I:i |ia|-|i.- illl.-n.iii ,■ .li. linnr li.i-iLiilr. ,mi |.:nlir r .].-.:nt-n-. |,icl II li.T^lll I Iri I,-.
ini'dinnes ïjaiu-lics. I.ii \rsUm (hw I.l.i-.' ;iiilri„iii ih .I.liinl l:i imI,. pyi;iiiii,l^il.. : l'y,,
s'.HlMld ;i l:i (mIiiIIi-. sc.-linnrK! 1./ iiiImii .!.■ Uni ni.ili.ni lliil . L- hliir. ,1.- I:i Iniiil.ilinil ..■■liclll.-..
(SU), 1« laiscism lonfiiUiilinnl |m.>I.i i.ni I l|, . I.- .- iM.linil.m, - ,!,■ I;i M- |,;,,,v (VI.. Kii /,. h,
li'sion iiIns.-I.Miilu.Mli'-lniilcn iiiihr !.■. lil.i. - i ,,,1,, iilm ,s ,lii l:i. i:il .■! h -m. vaux ,l,s V|- ri MI'|mmvs
.■l ii>.^ lilii'o^ilf 1.1 iKHlii- I:iI(-i-.iIm ilo la rmiii: .li, nl.r.
A (Iroilr : \\v\m\<U"j.\r criiisr-c du ly|.o i-,'-n'-l.i ,,l — .- ,-1 l.in^ Iriinii — |,ai L'-imi .lr~ lihivs
.'Hl'lM'n in.''llinMirOS|iyi'aniitlall'Sel l'.irlir Iru-lacLlI.'. Ill.iv. alirniuilr- IimII.u i.inhili.'r.iMlii'll.'.i.
ll.-liii.ilM-lli.'M.- ilc< illiMllIll-CS el <h- \:l \m;- Hih'-M— aiil .-m (I. vIII'I i.l -.■ll-l l.l 1 1 1.- I.l. Ill.-rl Ir s,-|l^
,|,- alhlud.-. .-1 .■M /;. Idlis li-s llinilr- ,i,- la -rii~i l,i 1 1 Ir Mrs Iniiil.Irs riaiil l„.aii,-,,ii|, iihhiiv iMaii|ii,-,
à la li'l.- .|ii auv nirinlir.'si.
4 qamh' : l'aralvsi,. d,- la VI* paire, — sll-aliisiili' .■(inVLM-tii'ril — Ji la. pi. 11.- - aj ii /,. iiii.' paralv~„-
(i,. la VII- pair.' — la.ial iiiriM-ii-ur, siipi-l-iiMir cl p.-auci.-l- .lu ...ii — lai;,.plilali.n.-. aliais^. ni ,1,. la
•'.Miiliiissiiri' lahial.-. l'Il'aei-lileMt des rides.
Kci «iilre : l'ai'alvsie des mouvements d.' lal.Talih' i\r- .l.iiv i;l,.l..-~ ...iilair.-- v..is la i:aiHii,- j.ar
Miile de la lésion dn Klp ftaiielic: Sîl-ilee à la pi.-.l :.m. r ,l.s aiila:;..iii~l.-.. I.- i. -ai.l .■-! pi.i I.-- v.is
la dT ^
( /,■'// /;/ / V /,/ / 1 \l,,l II III. ■'.'■.(
h Syndromes protubérantiels. I Syndromes protubéran-
tiels antérieurs • llrniiiilciiir iinihilirniiilii-llf. hjjic Milhinl-diililnt. —
I. Iii'iiii|ili'^i(' iillcnii' Ivjic Mill.ird-dnlilci ('--1 i-,ir;icl(''ris(''c \y,\v l.i {i,'ir:ilvsii>
lies irifiiiliri's (11111 inh' ilii icir|i->. ri icllc ilr hi Ijiic ri du diiiil cxlcriic
de l'ii'il (VI cl VIT p.i du cnh' n|,|M,s,-.. Scion 1rs ci-. |,-, sriisj|,ililr es!
illhult'oM non. I.a |)Hl';il\sii' r.ici.ilr c^l i\\\ \\\u- in'i i|ilii'i i(|nr cl en |piv-
M'nli' II'-- i-,M(iion> r'li'i'lri(|m's. Ci'iic lor 'Iinii|u>' csl d nnr o\|ilir;i-
liiin srnddiddc ;i (■(die Ar l.i iMcrr'ilcnlc. I.a Ic-ion loyi' Ikniioi i;mii|Mr
on iji' |-iini(dlis.>i(Mncill. In nr — a ilidinil lo nril' laiial ri le nni
niott'lir iifnhiili' rvlriiii' - no\an on lilol> radie idaitvs — en nicinc Irnips
iin'cllc a l(''S('' le laisccan inoli'nr drs incnilircs an nirnic niveau, {larlanl
liit>ll iin-dessn-- de I enire-eroisenieni di's pyramides. I.a |iaral\sie laciaie
siégera dom Aw e(M '• de la li'sion el e(dle des niendires dn ei'ili' o|i|iosi''.
Ce svildronie Millard-liiddei' |ii'nl, i|naiid la li''sioii esl plus l'Iendne el
di''|iasse la liuue ini'dKine, se ('oni{dii|nei de |iaial\sie des iIimis si\irnies
pairo.
Ia>S iléllli|)li\liii's |>ai- lésion eonlin(''e à la pailii' sn|ii'rienre el inovenni'
de l'idai;)' aiili''rieni dn ponl. ne s'aeci)ni|ia>4nenl pas de pai ahsie allerne
de la \ r paiie id ne se distiniiuenl ^nère de riiéniiplé^iedii lypc (■t'r('d)ral.
lilles peii\enl s'aeconipajiuer de paralysie |iseiidii-l)iilliair(^ si la h'sioii esl
liilaléralc (vov. lii;. M v\ jiiirahixics iixi'iido-lnilhdiri's,.
'1" Syndromes protubérantiels postérieurs. — ('onnne I ln'niipir'uie
p'^doneulaii'c. ['Iit'inipl(''j;;ie allerne par lésion de la prolnli 'm anee penl
s'aceonipauner d7(é//(/V(/«'.s7//('.N7V si la ealolle pi''donenlaire on prolnlieran-
lielle el en parlienlier. le rnlian di' iieil (d la parlie latérale de la lor-
nialion lélieidi'e soûl eoniplis dans hi li'sion. Celle liéniiaiiesllii'sie penl
('di-e lidale on dissociée sidoii le l\pe s\ rin;.;iMMvéli(pH'. i'.n (udre. dans le
Ivpc .Millard-(iùl)ler. on penl (diser\er nue aiicsIlK'sie alterne de la iiuiilii'
corrcspoudaiilc de la lace, du mcinc côté (juc la paralysie lic la \l v\ de
la VII' paire, lorsipie les lilcls radiciilaircs de la grosse racine dn Iri-
jiimcan on le novan de celle ileruièic parlicipi'ul à la li'sion. (\o\.
Il('iin<ni('slli('sii' iiUiTiic. \
Syndromes de Foville. -— On peut oi)scr\('r dillV'renls hpes irii(''uii-
plé'iiie alleine déerils par Koville lils ( ISr)S). (d dans les(jn(ds il c\isle nue
jiaralvsie des iiiouveinenis assoei(''s des \cn\, produisant inic vc'rilaldc
paraivsie dn regard, le droil inlernc il'nn ci"i|(' (HT paiici el le dmil
cxlcrnc dn ci'ili^ o|)pos('> (\|' pairci ne pon\anl plus loiiclionncr dans les
nionvcnieuls s\ ueri;i(pies de lali'ialili''. Ces paralysies ocnloi^v les. dilcs
ilc\lro,i;\ie on l(''vo^\rc — sui\aid ipiellos intéressent le dioil e\lerne
(li'oil on i;au(lie — relèxent : soil de la lésion <'onvulsivante ou parah-
sante de la voie ceiiti'ali' cortico-inii l(''aii-e ocnloj;yre qui relie la cuiticalile
cérébrale aux novaux oculoni(deins (\ov. Ii_u. '212 el Scmi(ila(/ii' de la
risiim. p. IlôO); soit de la h'sion des libres (pii relient le noyau de Itei-
ters aux noyaux oculo-undeurs; ces libres a|iparlienuent à une V(ne laby-
riutlii(pie oculofïyre centrale, elles suivent le Irajfd îles libres arcilornies
inicrnes el posli'rieures de la calotte pouto-biilbaire et luoiiteut dans le
r;ii-.rcaii l(m,-ilii(liii,il |i(is|(Tii'iir; sdil dr la \v>\ U-^jibrcs iiilrniiicli-dircs
(|ni iinissciil le iiii\:iii de la M' |iairc au iiovaii de la 111' paire cl vice
\ci--a, le iHi\aii lie la 111' paire an iin\aii de la Vl' . lilircs (pii passciiL |(ai' le
I 1^. .'.7. — Svriih' •^ |.n.liil..T:illln-|s :iii l.-iirii i' ,■( |,Hsl,-.n,-iii II, -11111. l."-^i.' ilii ly|.r r,-,V'hi:il ^ivr.- wil-
.Inilil.' cl.- K.ilill.- i;ii .-l ,l.-\i.-||i..M ...nlii;;...-.- .1.- \a lût.- .-1 .l.-.\.li.\ .1.. |.;.l I.--I..M- .1.1 h.-j-s Ml|..i i.-lli
.1.- la |.nitilli,-rail.-,. droile inlcr.-s^aiil IV-la;;.- .iiil.-n.-iii .lu |i.iiil .-I la n-;;inil il.' la i!aloU|..
.1 i/niidie : lli'ini|il..sic i.-misikî des in.-i.il.iv., .lu l.i, lal nil.'ii.-iii .1 .1.- la lan^^ue par li'sion .1.- la \..i.-
|M-.l.in.-nlaii-.- (lr.iil,> il'v., Illlin-- .-... Ii. .. i.i.-.l.ill.i |.v] aiiii.lal.-s. lihi.-s .oi-lioo-lliicloain's .lu lai-ial
.■I ili; niy|i,.^l..^<.-L
Kn It.Ù ^a;;ll .l.iri.- I.-M..H iiiii.| |iil all.-inl la i-alotteaii nivisiu .!.■ son anf,'l.» anliM'if-iiiternc.cl
.l.'-li-iiil l.-s lilijv- . .iiii.-,. . .■•|.lial.it;\i.-s .-i .■.ii-iico-.ii-ulogyr.-s ili-nili's, situées h i-e niveiiu dans lo p.-s
l.-ninis.-n^ à la |ia.li.- -i-ii.- .In riiLaii .1.- 11. -il nn-di.-in. il'.iù diivialioii conjngwi; il,- h, ii-te ut ilrs
11,'ii.r. l'ai- Miih- .1.- la i.i-.'.l.iiiiiiiar..-.- .1.-- a.ilaM..nivl.-s, la l.' -1 in.-lin.-.- à .il-.. il.-, .-1 1.- .■.■•;ard |.nrli'-
à .li-..,h> : . 1.- i.iala.l.- i'.-::...'.!.- -.. L-
I-Ji ,1. il -auK .1.- l.'-si.iiiv la. -ni v- iiii.ll i|il.-s. O.iali-.- ui..".-- la.iiii.-s .l.-l 1 ili-i-iil .lans l'.'.la^i-
anl.-i-i.-ui- la v..i,. p..d.,n.nlair.- .-n ;;ian.l.- |.ai II.-. .1 ...1 li.-i,ii|,l.-^h- ;;an. h.- .1.- nil.r.-s, .In la.-ial
inr.-liour l't di- la lanf,'uc.
Une anlre laeunr npe la parli.- pnsl,-i ,, inl.-i m.- .1.- !.. .al. .11.- .1 .l.hiiil .lans I.- lais.-ean Lin^i-
linlrnal p..~l.-i-i.-nr l.-- fîhi-es ocuhril/res intrrniiclciiircs .pu nni^i-nl .h, .il.- ni I.- inivan .!.■ la
II!' paii-.-à ..-l.ii (I.- la VI- paire et vive vcv.sii. le nnyan de la VI- p.iiiv an ri.iv,!.. .1.- I.i IIP pair.-: il en
i-.-snIt.- nn.- |.aialy~i.- .In i.--ard. une inipnssiliilité des nionv.nnenN .1,- lahi: ■ .1.- .I.in ^l.ih.-s .i.-n-
lair.-s v.-i-s la .li-..ili-. paralysie des neiilo-dextrosyres: parsnil.- .1.- la pi.-.l i..n. .- .1.-» aMla^nnisl.-s,
I.- i.-:;ai.l .-si p..rl.'.i pniche : « le ni.-iiadc l'eftai-d.- s.- ni.-niln.s païahM-^ .,. I.a l.-n.n ji in|.-i-.-v<.- j.as
l.-s lilii.- . ..rli.-.i-neiiloî,'yres;,le p.» lemniscns est irila. l.
ri!oi:nu-:s di: i.a mutii m:
raisct'.ui iiiiiuiliidiiial |Kisl(''i'i(Mir. (Voy. lij;. '.M'.', p. \'-.h l'I Sciiiiiihiijic dr
la risii'ii.
Si la \(iit' (•(M-licd-iincIraiic csl ir'S(''C. suil an iiixcaii du pied ilu [m'iIou-
Fift. 58.— Syndrome pinliihéninli.-l posU-i iiiir. Ili-iiii.incsllii'^if croisi'e avec paralysie alterne des
VI" el Vil- paires: syndrumc de Koville, anesllicsic du trijumeau, par hémorragie de la partie latérale
et inlërieiire de la calotte protubérantielle j,'auclie.
A druiif : lliiiiianeslliésiê ilii type syringomjélique, hémianalgésie et hémithermoanesthésie par
lésion dt ^ \.ii. . ,, n-iin. - riii-, .« ,1.- i,i partie latérale de la formation réticulée. Intégrité prescpie
eoinjdèl"- il-' I.i -- ti-ilulii' i.i. iii, , Ju -^ us des attitudes, du sens stéréognostique par suite de la lésion
1res inooiiipl. I, .In nil.:ui <l.' linl ior(li;iii llim).
.4 gauche : 1* Paralysie atrophique dé la Vil* paire avec réaction de dégénérescence, lagophtalraie.
ahaissenient de la commissure labiale, elfacement des rides, paralysie du peaucier (le champ paralysé
(VII) est indiqué dans la figure «); 2' anesthésie de la face — par suite de la lésion de la racine
descendante du trijumeau — (Voy. territoire V de la figure o'); ô" [laralysie du moteur oculaire
externe, strabisme convergent par suite de la prédominance des antagonistes.
En outre : l'aralysie des mouvements de latéralité des deux globes oculaires vers la gauche
malgré l'intégrité du Flp, du noyau de la VI' paire et de la formation réticulée adjacente, consé-
cutive à la lésion, dans le noyau de Deitcrs, des libres oculogyres labyrinthiques, qui unissent le
noyau de Deiters (M)| aux noy'au.ï oculo -moteurs.VI' et III- jiaires ; par suite de la prédominance des
antagonistes, le regard est porté à droite.
ÛEitKiNE. — Sémioloeie.
15
cille, sdil ;iii iiixcnu des libres ;iliciT;iiilcsc(irlic(i-(iciil(ij;\i('S(laiis ki cfilollc^
pidtuliéiaiilielle, la paralysie (X'iild^yio est cntisée (fig. .%.""), 57") coihiik;
est eidisée riiéiniplé[;ii\ ('/est le type pé(li)iieulaire ou piotubéranliel
sii|)érieiii'. Il s'aj^il le plus souvcmiI d'iiii syiiiplônie (l'excitalioii (le
malade rcfi'ai'de ses nuMiibres (H)iivtils('si, plus raieiiieiit d'un symptrune
|iaralvti(|ue ; (le malade i('j;arde, sa lésion par suite de la préiloiniuance
des aulafiouisles) : (je ferai remaïqueiMpie la déviation (■(iiijufjuée est natu-
l'ellement en sens coutcaire de la paralysie oculo;ivre : paralysie dex-
Irogyre = déviation ii gauche).
Si les InheiTules ipiadrijumeanx antiTieuis ou les lihi-es aberi'anles
sous-tliaIarni(]ues (jni s'y rendent sont li'si's des deux côtés, on p(Mil obser-
ver une paralysie verticale du regard. Elle (!st bilatérale (vnv. p. 1159),
les di'oits su|>éricurs et inl'érieni's ne peuvent plus i'onclionnei' dans les
mouvements d'élévation et d'abaissement des yeux.
Si la voie ociilogyre labyrintlii(|ne est lésée au niveau soit des fibres
arcifoi'mes int(Miies el post(''rieures de la ealolt(> bullio-|)online (fig. 58),
soit du noyau do la VT paire, soit du faisce.-m longitudinal poslérieur
(fig. 50, 57"), la paralysie oculogyre est directe, tandis que l'hémiplégie
est croisée. (Test le type protubérantiel du syndrome de Foville. On
observe en géni'ral dans ces cas une pai'alysie faciale : elle sera directe
(syndrome de Millaid-lliibler avec paralysie oculogyre), lorsque le facial
est intéressé dans son noyau ou ses fibres radiculaires par une lésion
du tiers inférieur de la protubérance (fig. 58); elle sera croisée, connue
l'hémiplégie, si elle lelève de la lésion de la voie cortico-nucléaire du
facial au niveau de la partie sup(''rieure ou moyenne du pont (fig. 57'').
Le si/vdrotne dit de liaijnioiid el Cestan rentre dans les syndromes
protnbéi'antiels postérieui'S avec type Foville. .Mais la lésion est plus laté-
rale, (die sectionne les voies sensitives centrales et atteint les voies céré-
belleuses : à la |iaralysie oculogyre, avec hémiplégie légère, s'ajoutent du
trcmbicmenl. (|uid(pies monvemenis atiiétosiques, de l'asynergie céré-
belleuse, de lincoordination et des troubles de la sensibilité.
(■) Syndromes bulbaires. — 1" Syndrome bulbaire antérieur ou
interolivaire [lléitiiiité<iic alterne iii/erienre). — (Juand la lésion siège
dans le bulbe, à la hauteur de l'olive, elle intéresse le faisceau pyra-
midal correspondant an-dessus de rentre-croisement moteur. Par l'ap-
poit il la lésion la paralysie des membres est donc croisée, tandis tpie
celle de l'hypoglosse — destruction des fibres i-adiculaires de ce nerf ou
de son noyau par la lésion — est directe. La moitié de la langue para-
lysée est en môme temps atrophiée (fig. 49).
'2" Syndromes bulbaires rétro-olivaires. — (In peut observer parfois,
soit isolées, soit associi'u's ji une liémi|ih''gie croisée, d(!s paralysies du voile
du palais el du larynx, et de certains muscles de la tète, du cou, provo-
quées pai' d('s lésions de la partie inférieure du bulbe et de la partie supé-
rieure de la moelle cervicale.
Suivant l'extension de la li'siiiii en liaiih'iir el en lar^^ciir ces paralysies
I IKUliLfS DE I.A Miilll.ll/:.
|)it'si'iilciil |ilu>it'iiis IvjU's cliiiiqiu's (|ii(' l'on ar'rij^i'scn sviidioim's. Kl
s"iii)S(MvtMil ilii rt'sle pins souvoiil assucii'cs i\ une luMiiiaiicsIlirsif qu"
Mil (le [('■sioiis (il' la
Ir iliiiiiaiiif lie l'ai-
(■i)m|)atin('i's d un
liarlii" latt'ialc. ii'lm
li-ri- it'irlu'llt'nsc in-
ItMionre ol poslo-
rieni't' ol inliTcssant
le niiyaii du \ai;ii-
spinal. Il |ii'ul >y
ajonlt'r on non une
li'sion dans le dn-
niaino de rarlèif
spinale anléiicniv
(|ui lest" les tilires
ladicnlaires de lliy-
poglosse et la l)yra-
inide bnlliaire (Voy.
lij;. .■)(! et tiO). Tels
sont :
I" Le xij 11(1 rouie
d'Avcllis. — Paraly-
sie de la moitié dn
voile dn palais et de
la corde vocale coi-
respondaiile. (le tic
iK-rnipléiiie jdiaivn-
i;o-l a rvn-io- vélo -pa-
latine par pai'alysie
delà liranche iiiteine
dn spinal, est la con-
séqneneedinie lésion
portant suc le noyau
dn vago-spinal —
noyau ambigu (Nxj
— et dans ce cas elle
s'accompagne son-
vent dune hémia-
nestliésie alterne à
type syringomyéli-
que. par lésion dos
libres sensitives croisées de la i'oirnalion réticuii'e grise. (Voy. p. 812.)
Ce syndrome a été observé aussi dans le tabès, on il est très rare à Tétat
pur. On en a cependant ra|)porlé (|uel(|ues observalious. Pans le cas de
GnillainetLarocliellUO.Si, il s'agissait d'un labes classique avec amyotin-
plue généralisée. Il a été constaté également dans la svringoinvélie
iRavmond. l'JiOl. " '
^f,//,?
Fig. 59. — Syndrome liuIlKiire antéro-inlerne. Double liéniiplégie avec
paralysie alterne de la XII' paire par ocelusion d'une artère spinale
antérieure unique née de la vertébrale droite. La lésion, plus accen-
tuée du coté droit, détruit les deux pyramides antérieures (Py) du
bulbe, les deux couches inler-olivaires (Rm) et la formation réti-
culée blanche (i-CI, Ca) ; elle sectionne ;\ droite les fibres radiculaires
de la XII* paire.
Hémiplégie et liémianesthésie des quatre membres plus marquées
à sauche. Les troubles de la sensibilité intéressent surtout le sens
ili's attitudes.
.4 ilioile : Héraiatropbie linguale avec réaction de dégénérescence.
si: M II mil : II-: m systiùui-: M-:iifi:r.\
lin I liai
//■ç,//,^
synngoiiiy('Ii(|iie avec pni-;ilysk>
alteine du trijumeau (racine des-
cendante) et du vajio-spinal (syn-
drome d'AvelIis) — iu^miparalysie
pliarynjfo-laryn?o-v»'*ln-pal^tine — :
avec (fl) ou sans i7»i troubles sympathiques oculo-puplllaires; sans ^w) ou avec (^) paralysie alterne
concomitante de la XIl' et de la jjartie inlei'ieun^ de la XI' paires (syndrome de Jackson); lat(i-
ropulsionjii'^mialavie et héiuiasynergie cértibellcnses: jiar l(>sion de la calotte hulhaire rélro-olivaire
droite, dans le domaine de l'artère ciM-i'-bolleuse inférieure et postérieure. Pas d'hémiplégie croisée
des membres ni d'hémîanesthésie tactile et profonde par suite de l'Intéffrilé des pyramides et de
la formation réticulée blanche, en particulier de la couche interolivaire.
A gauche : Analfrésie <■! tli<riiiM .in.-ili.'si,- J. ^ ni.tnhrrs. du cou et de la nuque par lésion de la voie
sensilive secondai n* n m^. r .u \ , im niii i<i[i n iii iihc rétro-olivaire.
A rfroi/c ; Hémiataxie «1 h mi
pulsion par suite dt? rr\t. n
palatine par lésion du noyati
dante spinale du trijumeau.
En a, ti-nuhlcs sympatbitiues oculo-pupillaires par lésion des libres
.^,ph,
.!.' I.t 1<'
: marquées au i
ai (tu ji-; rcstiftu'me; par
aneslhésie de lu face )•:
re inférieur avec latéro-
' pliaryntro-laryng'O-velo-
rnn dr |;i racine descen-
,>p:,tli„p,
situées dans ta
riioriii.ics hi: i.a moiii.iii:. t>'.>
roniKiliiMi iV'liciili'i' I:iI<'|mIi' cm lUdmis du ti'ijiiiiiisiu : lis $yiii|itAilli-s sont iiiiiins .'h'ium'-s .||i<' <hiiis
l;i li^'iin' .'Kl. \:\ Irsiiiii -.'l't.'iiil nu peu iihiiiis m an'k'ro.
Kii /.. I;i l.'sic.ii i-.-s»-ilc I.'- lilm- •.yiii|Killii.|Ui-s, dort aliseiu-i' de li-oiihles iiriil.i-|iu|iillaiiv<. luais
.llcsrl.Mid plus ,n d.'dans. s,.,li, ,■ l,.s liluvs nuli.uilaiivs do la XII- pain-— d'uù paialysio alici-
phiiiui' do la uuiili.' .•iHr.sp.Muianti' dr la langue — i-t descend pins bas dans le hulhe. où ell.' inlé-
ies.se les liliies itidienluires issues de la partie inrérienie du noyau >ln spinal, ilon paialv-ic de la
In'.inelie exlerne (muscles stcrno-cléido-uiasloidien et trapùzo).
•J" 1.0 siiiKlrninrdc Srhntidl. — P.-iialysic iiiiilati-iali' ilii voile du |),iliiis.
(le la ("unie vocale, du sleino-iiiasloïdieii et du liapèze. (!'esl la |iaial\sii'
du spinal Ion! eiilier |iar lésion du noyau vai;()-is|iiiial (.\x^ i et iln iiovaii
inl'érieur du spinal xii on di' leurs (ilels radieiilaiies.
5° Ix' .si/mlroiiic de Jdrhson. — lléiniparaivsie du voile du palais,
de la corde vocale, du sleino-niasloïdieii el du trapèze du (•("lié ('(UTes-
pondanl. avec iii'inipaialysie cl alropliie linguales.. C'est la paraivsie
totale ilii spinal associée à celle de I liypojilossc (lig. 50). Le svndidine de
Jackson peut èlie iiicouiplel cl la |iaialysic iinilaléialc ne poili' aloi- que
sur 1(> voile du palais cl la langue, la corde vocale reslani iinli'iniic.
Quant au siindraiiic de Tapid — paralysie unilali'iale de la laiignc el
de la corde vocale du iiiènie côlé, avec inlégriti' du voile lin palais —
c'est une luMiiiplégie giosso-laryiigt'c ipii cs| le jthis soineni d'origine
Iraumatiipie — coups de cornes de laiiiiMii en parliciilier — la It'sioii
poi'tant en nièine temps el sur l'hypoglosse el sm le piu'iiniogasli i(|iii'
au-dessous du gaiigiicni |)lexiloriiie : en d'aiilres Ici iiii>. elle siégi- au-
dessous des lilels pliaryngiens i|iii se dclaclient de ce ganglion, (/est une
lésion péripliéri(|iie (jui ne rentre pas dans la catégorie des paralvsies
vélo-palatines, laryngées el pliaryngi'cs |)ar lésion liulhaire.
Itaiis ces dinV'ienls syndronies hnlliaires, les inuscles paralvsi's sont
en inùnie temps aliopliiés. I.a h'sioii poiti'. en ell'et, tanlùl sur leurs
noyaux ou leurs tilircs railiculaiivs. lanlol. el le cas est rréf|iiciil. sur
les troncs nerveux pcripliéri(|iii's. Ces diMiiii'is, en cfTot. peuvent éli'c
compriiiK-s ou lésés tranmaliipicmciil sur leur trajet. D'une manière
générale, les syndromes dits de Sclimidl, Jackson. Tapia, s'oliservenl
peut-être plus souvent à la suite de lésions pt-riplu-riques des troncs ner-
veux, cpie le syndrome d'Vvellis ipii es| caracli''iisli(|iie des lésions ré'lro-
olivaires.
Un resie el au |ioiiit de vue du diagnoslic de localisation de la lésion,
je ferai remanpier (|iie lorsi]iie ces syndiomes l'clèvent dune lésion linl-
baire. il est exce|)lioiincl ((u'ils ne soieni pas accompagnés de troul)les de
la motililé ou de la sensihililé, parfois d(>s deux enscmide. siégeant du
coté opposé. Les trouilles de la seiisibililé — liémianeslliésie alterne —
peuvent porter sur tous les modes de la sensiliilité. ou liien se présenter
selon le type syringomyéliipie (lig. VM) et 'tit? ou même selon le type
inverse, la sensibilité tactile el le sens des allitiides segmeiitaires ('lanl
plus altérés que les sensibilités douloureuse el lliermique. On peut aussi
rencontrei' des cas dans lesquels le sviidronie d'.Vvidlis — paraivsie d une
corde vocale et de la moitié correspondanle du voile du palais — s'acciMii-
pagne d'une lié-mipi(''gie du côti^ opposi'. \ la siiilc iriiiic li'sioii luilliaiie
on peut encore observer une paralysie atidpliii|iic d'une inoilié de la
■jiin ^/■■MiniDiiii: ni S) -S' ■/•/M//-; .\i:/!]i:r.\.
Iiiiij^uc cl mil' li(''iiii|)l(''^i(' (le l'iiutic ci'ilé. Ici la h'sion scclioiiiKiiil les
lilets radiculaircs de l'liy|)oglossc Icso égalcmeul la pyramide hiiUjairc
aii-dossiis de son oiilrc-cioiscinent. Dans ces différents cas. le mécaiiisiiie
es! celui (1(> riK'rniplétjie allerne. (Voy. H('iiiiplë(ji(' }mr Irsions dit Irinic
ciirri)liiilii/in', \t. '2()S cl llciiiianeslliôsie allcrnc, p. HiiS.)
4" Le sij)ul)'oiiu'de B(ihi)isl;i-I^(i<ieoll(' comprend une liéiniplé«;ie et une
liémianestiiésie du côté opposé h la lésion, auxquelles s'associeni des ver-
liges et de riiéuiiasyncrgie avec latéi'o-pulsion du côté de la lésion. Il
existe en oiitic. du côté de la lésion, nu certain degré de myosis avec
énoplitalniie cl [ilosis léger. Ici ciicoïc il s'agil de h-sions iiiulliples mais
limilé(>s au domaine d(> l'arlèrc vcrd'lpralc.
5" l.e syndrome de ('.csl(i)i-(',lu''iiais n'es! (|u'une xarii'li' du syndrome
lUibinski-Nageotte avec, li-oubles cérébelleux, à la(|ii('lle s'ajoute nue
hémiplégie directe vélo-palaline du type Avellis.
Il existe encore d'aulres syndionies hulb(v-prolubéranliels. mais je ne
puis eidrer dans tous les détails de leur description. Il snilit d(!Connaitre
la complexité anatomi(|ne de cette région, ])our comjjrendre (|u"ils peuvent
se nnilliplicrcn nombre considérable et r(''alisei' les formes les jilus variées.
(') Hémiplégies homolatérales. — .le dois diit' un mot maintenant d(;s
bémipb'gies hoiiioltilri'iilcs, c'est-à-dire sii'geanl du même côté que la
lésion. C'est encore à l'heure actuelle une (piestion très obscure.
Il existe des cas très rares, mais anlhenti(pies où l'hémiplégie hoino-
latérale résulte d'un défaut de décussalion des pyramides.
Mais en dc^hors de ces cas on a (Micore signalé, et il s'agit du reste de
véritables raret('s, des faits d'hémiplégie honiolatérnle bien que la décus-
salion pyianiidale fût normale. La chose a été observée à la suite de
liauinatismes crâniens, dans certains hématomes de la dure-mère,
il la suite d'hémorragies méningées, d'abcès cérébraux on de innieui's
des méninges. 11 est possible que la tnmeiu' ou l'épanchemenl sanguin
n'agisse alois (pi 'en refoulant le cerveau en niasse et en comprimant
l'écorce du côté opjxisé contre la paroi crânienne (Baldnski et Clnnel.
li)0<S) (Claude, Vincent et Levy-Valensi, I!)I(I). C'est là du reste une ques-
tion (pii nécessite de nouvelles recherches, car dans certains cas il se
pnnrrail ipi'il (existai une ciim|iressi(iii du faisceau |ivraiiii(lal conire le
rebord du trou occi|pilal.
Ce sont |)ourlanl les Irslaiis (l'irhcllcuses, tumeurs ou abcès, (pii
paraissent déterminer le |ilus souv(>nt l'hémiplégie bomolalérale. On
ailmel alois, tpu; la masse cérébelleus(! peut comprimer le faisceau pyra-
midal. On peut encore penser qu'il s'agit de troubles moteurs d'origine
cérébelleuse, car ceux-ci sont en elfet essentiellement bomolatéraux
ainsi (pie Idiil diMiiontré les recherches d'André Thomas, contirmaiit les
ex|iériences de Lnciaiii, liussell, Ferrier et Tuiner, mais ils ne sont |>as
d(! nature paralvti(pi(!. I, i;xistence d'une! hémiplégie; véritable à la suite
d'une h'sioii exclusivement cérébelleuse n'a pas été déiriontréi! jusepiici.
Du resie, il ne faut jamais se hàtei' de conclure à une hi'mipb'gie
r>«VAX)ît.'«'^A»/ «i,;a/f -• '^ — f^' <■ ' /■;; ■' '-.• .^"l^-*' •
,ZZ:i^ >--t^ ^^TT^^.^",*" '-""l'TC^ ^''^ZjUM^r-
I l:nl mis lu: I A Mnl II ///
iKUMiil.ili'iiilc : iiM --Mil ((iMiliicii xiiil riicili's les ('Items (rdliscivjilioii cl
(•(iiiiliii'ii |ifii\rnl |i,KS('f iii.i|H'i(ni's -i iiKiiiis (l'un (A.iiiirn ;iiial(iiiiii|ii(!
en r(iii|irs st'^i ii'c-. ilrs li'siiiiis iiiiiiiiiii's di's iicdoiicillr--. t\i' l.'i |ir(ilulM''-
l'iiiicc iiii (In liiillic.
I> Hémiplégie par lésion spi-
nale. - - Dmms le CMS (le |('>i(in
miilaU'Talc de Ni iiiocllc ('iii-
iiiÎMV, la paralysie ne pi'iil |ii(''-
sonleric lyp('lir'iiii|il(''iii(|U(' ipic
l(ti'S(|iu' lal(''si()n si('')^(' au-dessus
on au niveau du reulleiueul
cervical: au-dessous, loule h'-
sion ne donnera naissance t|u"à
une liéini-paia|d(''j;ie. Haus l'Iié-
ini|dé^ic spinale la face esl
toujours indeinneci la paralysie
ne jiorle (jue sur les membres
cl la moili('' correspondante du
lionc et de l'ahdomen du c('ité
de la lésion. Ce syndrome esl di'i
le plus souvent à mie luMuisec-
tion lraumati(pi(' transversale
(le la moelle. — |)laie par
instrument pi(|uant ou Iran-
(diant: — parfois et jdus rare-
ment, à une compression inii-
latt'rale — mal de Pott. lunu'ur,
ou lUie h'siiiii en lover, —
myc^omalacie unilal(''rale par
art(!'rite. li('malomy(''lie luiilate-
rale. Chez Vciifaiil. rii(''mi|d(''-
<;ie spinale peu! amener |iar la
suite un an et ded(''veloppemeut
dans h; tronc et les meinlires
du c(Mé paralysé. (Voy. llcmi-
pléqie spinale infantile, p. 2(*<~>. l
Lors(pie le foyer siè<îe au-
dessus (le Torijiine des racines
du plexus bra(diial la synipto-
niatologie est alois celle iImuc
hémipléi;ie ordinaire, avec in-
l(''fjrilé de la l'ace et paralysie unilatérale du diapluaffuie et des inter-
costaux. Lors(|uo la lésion porte an niveau des racines de ce plexus le
membre inférieiu- tout entier sera paralysé, mais la paralysie du membre
supérieur pouria être très variabU^ comme intensité et comme dislribu-
— lli'ini|llrm.- dlnil.- :i||..|:iîil ,111 iiiriiilirr -n|.i'-
une ilisti-ilmlion l'îicliciilaire sans atrophie des
les et relevant d'une hémalomyclie S|)ontan(?e de
_'inn eervirate datant de deux ans. Syndrome de
I S,-,|Mard Sal|..:iiiére. liKKl Voy. J. Dejeri.ve et E.
II u : Conlvibiitiiin à l'^tttde des localisations mo-
datis la mt/L'Ili- é/iinière. — Un cas d'hémiplégie
/(' avec anfslhésic croisée et consécutif à nne
liimijélie spontanée. Heeue nenrologique, l!H)ô,
."). Pour la topofrraiihie des troubles de la sensibi-
luis ce cas, voy. li};. l,S2 et 4oô.
■r.v2 si:m/(ii.()i;ii-: ne s)-sti:.\ii-: \i:iiri:i'.\'.
lidii. scliMi (iMi' l;i l('si()ii si(''j;('r;i il la liaiilciii- de Icllc un Iclk' racine (le
ce plexus. Il esl l'acik? (i(! corn|neii(lfe (pu^ les irniscles imieivés |iai' les
raeines silnées au-dessus de la lésion eoiiserveiit leur inlégiilé luiictioii-
iielle. On innina done dans des cas senil)lal)les oliserver une hémiplégie
de nature un peu spéciale, à savoir une |iaralysie du membre inférieur
ainsi (pie de la moilii- eorrespoudanle du Irouc el du eôh' du mernlire supé-
î |i;is, ('(imine ici, la persistance des petits
le une pince, relativement habile, penneltant
iiiH- i|iicstion de siège de lésion, n s'agit en
'\lril'iire suivant le type rn.iiciilnire et sans
iM (-1 absolument intact et la paralysie est
Fig. fii. — Mains de la malade de la ligure précédente atteinte d'hémiplégie spinale. A droite, main
normale. A gauche, cillé de l'hémiplégie, la main droite présente une déformation, altitude très
spéciale. Elle est en llexion palmaire et inclinée du coté radial. Le pouce a sa premiéi'e phalange
étendue dans l'axe du métacarpien. Sa phalange unguéale est en demi-flexion. L'index a sa première
phalange étendue. Sa phalangine et sa ])halangette sont en légère flexion. Il y a ainsi formation
d'une sorte de |iince qui est susceptible d'un certain nombre de mouvements et dont la malade
se sert pour coudre, faire du crochet, écrire.
Dans l'hémiplégie d'origine cérébrale, on n'obse
mouvements d'opposition du pouce. .Tamais il ne per
au sujet d'exécuter des travaux d.lir.itv, AI:,,^ .■'.-st
'clfel chez cette malade d'une iiii|.|._h l.i n luilr
atrophie musrulaire. Ici, le gmiii" hum i\. |i.ii i \
limitée aux muscles innervés pai i;\ II. (;\ 111 cl lil, disiribulion qui, .jusqu'ici, n'a pas encore été
rencontrée dans l'hémiplégie d'origine encéphalique. Si l'hématomyélie avait occupé une région
plus élevée du coidnn latéral, au-dessus de CIV, par exemple, il est certain que la paralysie du
membre supérieur n'eût pas été dissociée. Ce cas montre que le faisceau |iyramidal se termine dans
la moelle selon une disli-ibution radiculaire.
rieur, une monoplégic à lijpe radiculaire et |)lus ou moins dissociée
suivant les cas. Le fait pourra s'observer non seulement à la suite d'une
lésion traumati(pie, mais encore dans les cas de lésion spontanée —
compression, Iiématomyélie. — Dans lui cas d'hémiplégie spinale, par
hématomvélie avec syndrome do lîrovvn-Sé(piard (pie j'ai observé avec
Gauckler (190')) la topographie de la paralysie était la suivante : dans le
membre infr-iieiir il existait un état paréti(pie avec coniractiire légère
liiiil (■ iiir dans un cas (riiéniiplégie ('éi',''brale. .\n nieinin'e supérieur
;/,■'(/ /;/ /■, V /)/. / I Mni II ni-:
\r.\y iiiiilii' il i'\i>l;Ml - >,iii> liacc .iiiciiim' il .iliniiiiic iiiiisriil.iiic — iinc
|);ii','il\sit' ilisli'iliii('i> siiivaiil le I\{m' riiiliciilaiic. Li* ^i'iiii|ic ladiciilairc
siipiM-iciii'. — (ii'lliiidi', lli(^|l^, iMacliial iiiili'iii'iir, loii;^ sii|ii tialcur —
('■lail iiilacl (lij;. (il ). Il cxistail île rallaililissciiii'iil du liiic|i>>. de ICxIcii-
sfiir ('(11111111111 des doigis. des radiaux cl du (uliilal |i((sli'iii'ur. (.unsciva-
liiiii iclalivc de ICxIciiscui- |ii(i|)r(' du iiiiucc cl At' i'cxiciiscnr du |iclil
diii^t. ('.(iUMT\ali(Mi d'une <irandc |iarlic des uniineuirnls de llexidii du
|)(iuce el de liiidex. Kuliii eniiliarlin-e iuaniU(''e des muscles llt■'l■|li■^-l■nl s
de la niain el des doijils dmil la liuce (dail plus diiiiiiuK'e (|nc celle du
Iriceps el des cxicuscnrs du |iiiiiini'l cl des (l(ii|ils. Soniiue loule. dans ce
meiiilire sii|m''i iciir la |iaial\sic |iri''seulail une distriliulioii (|ni ua jamais
('■11' CMCdic olisiM-xi'c jiiM|u ii'i dans I li('Mni|il(''t:ic de cause c(''r(''liiale uu
s|Muale. l'.lle (iaii en cllcl liniili'c aux ninxies iiuieiM''s par les \ II' .
\lll'' ceixicales el 1' dnrsale le uidupe radiciilaire su|i(''rieur, — \' el
\T ccr\i( aies, — ('laul ahxduuieiM iiilael el les Iroiililes de la sensiliililé
correspundaieiil exaclemeiil aux teri'iltiires innervés |)ar la Vlll" cervicale
el la I"' (Idi'sale (li^. (i'Jl. Au lerriluiie de la Vil"' cervicale c(irres|iiui-
dail t'^'alemenl le i(''llexe (ilecianieu alxili chez celle malade.
Kn pivseuce de ces sympli'piues doiil le d(''liiil avail t''t('' luiidruyanl. aucun
anire diaj^nuslic (pie c(dui d'iK'maldmyi'lie ne pouvail (l'Ire porl(!'el, eu par-
liciilier peur ce (pii cuncerue les Irunlilcs d(^ la ni(ililil('', ils ne pdiivaii'nl
s"e\|ilii|ucr i|ue |iar la localisalidu du l'dver iRMiidira^iiiiie dans le eoiiloii
lah'ial au iiixeau des sej^inenls hnilit'ine C(M'vical el premi(>r ddi'sal. Il se
prolongea il eu liaul dans le ni("'me cdi'ddn an niveau des seplièmeel sixii'me
sej^nieuts cervicaux, mais à ce niveau il avail cerlainemeni lieaucdiip moins
iiil(''ress('' le faisceau pvraïuidal, pnisipie le Iriceps el les nniscles de la
r(''|:idn posh'i'ieure de ravanl-liras ('-laiiMil tr(''s t'aililement paralyst's.
Dès lois, (''laiil admis, el il ne me parail pas pouvoir en ("'lie anIrtMiienl.
que dans le cas prc'sent le l'aiscean pyramidal a (''h'' alleiiil parliellenieul
par le pr(H'(>ssus destruelenr, il laul, pour e\pli(|uer I existence de celte
moiidpli'^'ie à type radiciilaire, (iihm-Hn- que ce faisceau se termine dans
la moelle suivaul une dislrihulia» ra<linil(iire. — Seule celle inlerpn^-
tatidii permet de concevoir lexplicalion de Inuilih's jiaralyli(pies lels (pie
ceux oliserv('S dans ce cas; — seule, celle explication parail satislaisanle.
car aucune autre conceplidii, de nature fonctionnelle ou autre, du mode
de disiriliiilion du faisceau pyramidal dans Taxe fjris anl(!'rieur. ne me
parail pouvoir ex|ili(juer la localisation radiciilaire inl(^iienre de la para-
lysie du memlire sup(''rieur. avec inl(''^ril('' complète de tout le firou|ie
ladieiilaire snpi'iieiir — deltoïde, biceps, lirachial antérieur, lonj; supi-
iialeur. — muscles (|ui dans ce cas élaient alisoluineul normaux.
(lelle coiicepliiin du ninile d ■ distrihiilioii du faisceau p\iaiiiidal n e^l
('■\ idem meut encore (pi une livpolliès ', mais, je le ré|ièle,c'esl la s 'iile (|ui
donne ici une explication ralionnidli' du mode si spécial de la localisa-
tion de la paralysie, mode de localisation (pii n'est |ias le moindre intérêt
(In cas ipie je viens de rapporler. (le cas présente d ailleuis (piehpies
antres points intéressants.
•.•:'/i -iMim 111,11 ni m>//i//, \i:ii\i:i\
i. .'is|ii'ii >i |i.'ii liriilicr (le l;i iiiiiin ilniili' de l,'i iiiiilailc lli<^'. li'i) siiriiiail
il lui seul ;'i l.i (lini''i('iMirr ciiliriciiiciil de (('Ile d'iiii snjcl iillciiil d liéiiii-
|d(''i;i(' ii'icliiiilc MilL;,iii('. .I.iniais ni rllrl, dans rii(''Mli|d(''^i(' (IdiM^illc
(■(Mi'lii.ilr. on II idisi'iNc, roiiiiiic dans le cas |iailiciilici-. la |icisislailic
dis |M'lils inoiiM'iiii'iils (I ii{i|iiisiliiiii dn {iiinrc. .laiiiais il ni' prisislr iiiic
liiiiii'. irlali\rinriil hahiii', |i('iinrllaiil an suji'l de coiidi'c. d'écrin'. de
laiiT dn iiiirlii'l. Mais il s"iijjil là d inir i|nrsliiiii dr .s/rr/c de Irsioii. Kl les
liuiibifs |iaralyli(|ii('s du nicinhic siipriirui' ('lanl en lapixnl direct avec
la li'siiiM révèlenl mie s\ niplonialoloyie s|i(''ciale sur la(|iielle je viens
d insislei-, landis (|ii"an nienihre iiilÏTieiir il n"v a lien de seinlilable.
Iji ellel. |iiiiii- Iniil ce ipii rsl dn ineinlire inl/'i-icnr. celle malade se
cii!ii|iiniail exacleiiieni cinnine si elle l'Iail alleinle d nue li(''ini|dé^ie
(•('l'élira le r(''si(liielle.
lu cas liiiil à l'ail anali)j:ni' a (''li' oliservi' d('[inis par liayiiHiiid el
(liiillain. cl ces anienis se smil rallii's à ropiiiion pr(''cédenle. à savoir
i|iie le l'aisccan p\rainiilal se lennine dans la iniielle siii\aiil une dispo-
siliiiii ladicnlaire.
Ilans riK'inipli'^ie de cause spinale, la paralysie esl Imijoiirs llasijiieaii
(li'hiil el la ((iiilraclnic ne si'jalilil que plus lard, loni cninnie du reste
cela s'oliserve d ordinaire dans rii(''inipl(''f;ie de cause eéréhrale. liè;^le
^l'iKMale dans riu''inipléi;ie spinale : e"esl flans le membre inférieur que
r(''ap paraisse ni les premiers moiivemenls el c'est dans le membre su])é-
rieuripic prédomine la jiaraivsie. Il va loulet'ois des exceptions à cette
r(''j;l(\ en parlicnlier. dans le cas de blessure de la moelle |)ar instrument
piipianl. — conlean. ('pée. — On a cib' des cas dans lesquels la motilité
lin membre snpi'iieur se restaurait a\aiit el plus com])lètement (pie celle
du membre inri'iienr. Dans ces cas, il est certain que les fibr'es|)\ramidales
(In nicmbri' snpi''iieiir ont ét('' moins lésijes cpie celles du membre inl'é-
lii'iir. l'.lanl dipnii(''i' la silnal ion (pi'occnpenl les libres pyramidales dans
Ir cordon lali'ral. un concoil que la cbose puisse se produire. En elîel,
les libres desliiK'i's an membie siipi lieiir sont situées en avant de celles
destiiK'cs an nicmbri' inrr'iieur. Il es! donc admissible qu'un instrument
pi(|nanl puisse léser davaiilajic riiiic on I autre catégorie de ces libres,
haiis rii(''miplét;ie spinale ciilin. les jroiililes de la sensibilib' snperli-
cielle soni cidis(''s par rappoi'l à ceiiv de la molilih' el )irésenlent les
caracb'i'es du syndrome dil de liro\Mi-S(''(piar(l (l(''jà enirevu par l''od(M'é.
iVoy. Tniiihlc.s (le la scnsihililc.)
Mans cerlaiiis cas rares, la polidiiijirlilc (iiih'rlciirc difinc \u'\\\ frapper
iiiiiqneiiicnl nn si'iil ifib'' de la moelle dans lonte sa liauteur (Dejeiine et
lliieiii'l diinni'i' naissance à niii' li(''iiiipl(''i;ie spinale à caracl(''res nn peu
spi''ciaii\ ; la si'iisibilili' es! inlaclr. riiémiplé^ie reste ilas(|iie avec ab(di-
lioii des réIlcM's lendinenv: les iniiscles sont (r("'s alid|iiiiés, les os sont
arrêtés dans leur développemeiil, les ligaments articulaires piésenleiit une
laxité anormale (li^. W.)). l/examen (''lectrifpie des nerfs et d(>s nnisclcs
montre rexistence de troubles lr("'s maKpu's de la (diilraclilib' avec ou
sans r(''action de dénénérescence. l.es ii'lli ves lendiiieuv sont abolis.
mnl l:l I- m. I i Mnllllir: ■»':>
l'.] Hémiplégie névritique. ('.clli' lii''iiii|ili''j:ii' ik'm iliiiiic i'n| Im I liii'c.
l'Ilr ;i l'Ii' |i;iiii(llli(Ti'llU'lll ipIim'I\(''C iI.ims I iiilii\i<;il ion ii\\ -(•;ii-|i(illi''i'
l'I lien ne |Miiii\i' (|iril s';io|>s(. tmijoiiis (rime l(''siiiii |ic'i i|ili(''rii|ii(' cl
(Hi'rllr iir |miss(' |i;ut'(iis rclcMT (l'iiiu' (iii^niic ci'titrak'. Prosi|iii' liniicMiis
(l;iii^ la Mi'Milc |i(''ri|)lii''ii(|ii<' cl i|iii>llc iurcii soi! la raiisc, lo l^lllllllc^
iiioli'iiis ailV'clciil les deux iimilics du cdriis: c'csl dire (|iic riicmiph'^nc
par iicvrilo est iiiic l'orme cxccidiomudlcinciil lai-c. La douleur siu' le
Irajel des nerfs, raliolilion des icllexes, ralropliie nuiseulaicc. la ri'aclioii
dedéi^énéivscciice. l'éviduliou la cai'actéi'iseiaieul (Mati^uoiii.
F) Hémiplégie bilatérale ouDiplégie. — l.'ii('iiii|d('^ie (■(■K'iiiaie.au lieu
di^lre unilatérale. |pciil èlie liilalcialc. Hn oli--ei\c alors une héuii(déf;ic
de elia(|ue moitié du coi |is cl le plus souxcul d iuteusité iiiéj^ale daus
les deux côtes.
I ue l'orme spéciale d iH''iniplé'i;ie hil.ili'Talc c-.| ciin'-lilu(''c par <ellc (|ni
accompagne la iniidli/sie lalii(i-<il(isx()-l(iripu/rc d orij;ine céré'hralc on
))(iriihjsie pm-udd-bulbaivi- li.épine). (Voy. l'(iv(ijil<'-(ji('.) Ici, riK'iniph'j^ie
doulde est souvent assez peu accusée et en ^(''néral inéf;alemeut déxelop-
pée dans l'iui et l'autre côté: le malade marche à petits pas. rintidlijicuce
est ou intacte on le |dus souvent alh'ive : le malade lit cl pleure d'une
l'acon spasmodiipie. \\o\. Dijsartiirtiw
■Valeur causale de l'hémiplégie. — l.'liémiplé>;ie survenant à
la suite des lésions du iiévraxe ipie je viens d'énumérer, peut, du lail
même quelle relève de telle on telle cause, présenter des caractères
svmptomatifpies plus ou moins particuliers suivant les cas.
1" Hémiplégie dans les maladies infectieuses. — Toules les maladies
infectieuses peuvent, à une période donnée d(! leur évolulimi, s'accom-
pagner d'Iiémiplé'i^ie. Mais le mécanisme de ces hémiplég;ies est vaiialde.
I.a maladie iid'eclieuse peut |»orter son action dii'ectemenl sur les
méninges, les centres nerveux et s'y localiser: ou iiieu une li''sion
cardiacpie deviendra le point de départ d'inie emholit', de même nue
localisation de l'ird'eclion sur une artère pouria alioutir aune hémorragie
ou à un ramollissement. Les toxines microbiennes charriées |)ai' le sang
ii'ont altéi'er fonctionnellenieni ou matériellement les cellules coiiicales,
et riiémi|)légie en sera la eous(''(|uence: enlin parfois la maladie infectieuse
|ionrra agir en (h'veloppaul on eu n''veillanl une hystéi'ie latente. Dans
d'autres cas, le mi'canisnie e>l pins cinnplexc : la maladie iid'ecliense
détermine une ni'phrilc et c Csl à rnr(''niie aiguë ipie doit èlie iallacli(''e
rhémi|)légie.
Pins lai'd, a|iiès guérison de la maladie infectieuse, après une longue
pi'iiode où le patient a l'cpris la vie eounnnne, on peut voir é(daler une
liémi|d(''gie, et alors rinlermédiaiie entre la maladie infeclieuse el
l'hémiplégie sera la lésion cardiaque on artéi'icdle. Ce dei'iiier gidn|>e de
faits ne icntre pas directement dans les hémij)légies de cause iid'ectieuse
et il faut ivserver ce nom aux hénii|)légies qui se développent pendant
r.!i-. sKMiainniK nr sysTi:Mi-: ,VA7,M7;r.\".
1 ('Noliilioii lie l;i iii;il;iili(> iiilVclii'usc. .le vdiihiis scnlciiiciit sijiinilrr
ce second ^loiipc [«nir iiKnilicr riiilliicncc iiicoiileslahlo cl c(iiisi(l(''r;ililc
(pic joiit'iil les inlcctiuiis dans Icliolojiic cloigiico des licnii|dc^ics.
|l'ini(! i'açon gvncr'alc. les maladies inlci lieuses |Hii-|enl xolonlicis Icnr
aiiien sni" les nerfs |)éi'i|)li(''ii(|nes. DOrdiniiiK' la /«//////rr/v'/r esl dill'usc;
il esl e\ce|ili(iniicl de la viiic se localise)' à mw moitié dn cm|is; mais
c'esl là uni' i''\ciiliialili' à la ripiienr possihie cl à laipiidle il l'anl songer.
( \ o\ . Ilvniij)lc(jic ncrrili<]iu'.)
La (/ri/ipr. (|nand elle IVapi»' le cerveau cl ses t'nvelo|P|M's. délermine
|iai l'ois des li(''mi|)léi;ies, passagèi'cs on |jerinanenles (lr(nihle circulatoire,
endiolie. tlirmulxise. hémoii'agie). Assez souvent celles-ci s accompagnent
de lroul)les meulaux. Pemlanl in\ après Vrnj.iiix'lf. riii'mipK'gie esl
exceplioimelle.
Dans un cas de i-lidlmi clic/ un (ndant, MatigiKui a vu évoluer une
hémipl(''gie llas(pie. avec diminution de la seiisiliilité. cmiservation des
réilexes, absence d atr(i|diie: le malade marchait non en lauelianl. mais
(!n talonnant. Matignon dans ce cas a incriminé la névrite péi'ipliéri(pie.
I,a diplilrric |)eut entraîner une hémiplégie par lésion céréhrale.
l'arfois il s'agit d "une luMuorragie (Kdgien. Mendel), danti'es l'ois dune
embolie (i{(dir(>iid), ou d'une thromlxise (ll(''noch). Kii i-ecueillant les cas
épars dans la litt(''i'alure. .lenks Thomas a |in relever vingt-neur cas
d hémiplégie post-diphtéri(|ue.
Les troubles du svstème nerveux dans Vimiidliidisnic sont c(nnuis
d(>puis longtemps. Torti signale, parmi les lièvres |)ernicienses, une l'oiine
h(''mipl(''gi(pie. Plusiems auteurs, eu particuli(!r Grasset, ont étudié celte
hémi|)l(''gie paindique. Grasset eu distingue plusieins variétés. L'hémi-
plégie apparaît au cours d'un accès l'éljrile, disparait avec cet accès et
l'cparait à l'accès suivant. Cette hémiplégie, accompagnée fréquemment
d';ipliasie, cède an sulfate de (piinine; celte vai'iété peut encore revêtir
ras|iecl de l'hémiplégie alterne (Pascal, Dumolard). L'hémiplégie peut
(h'iiuler par une attaque apoplectiforme; l'hémiplégie constitue alors le
plu'uomène prédominant de l'accès. C'est la lièvre pernicieuse luMuiplé-
gique deïoili. — \:\\ (h'terminanl une lésion cérébrale, le ])aludisme
l)eul entrainer une troisième vari(''té d'hémiplégie persistante, — hénuji'-
r;igi(pie. ramollissement — non inllnencée pai' le sulfate de (|uinine.
Lamiois et Lemoine ont publié une observation d'h(''miplégie droite
avec aphasie motrice au cours des nrcilldiix. hi''mipli''gie qu ils raltaidient
à inie lt''sion UK'uingt'M'.
Les paialvsies au cours de la /«(/<' suftisenl à caractériser nneforme clini-
qnedecette alfection. Cependant la forme hémiplégiipie est rare(Laliorde).
Au cours de Vclat piwrpéral. l'hémiplégie est fort rare — sauf dans les
cas d'infection ou de lési(m cardiacpie. — Ouant aux hémiplégies du |)ost
partum (dli'-^ onl i'\r di' loni lenqis obsei'vées. Klles reconnaissent jiour
subsiralum analomiipie. la Ilirmnbose cl l'embolie, Id'dème et l'abcès du
ceiveau. Cette hémiplégie se moiitic surtout (diez les piimipares, dans les
(juinze premiers jours après raccouchement et all'ectesni'luullecôté droit.
;/.•'*/ /,7./-..s ///; / .1 Mnl/I 1 1 1:. iM
l''.|i,-irs('s ilaii-. I.'i lilliTiiliiic, l<"i i)li--ci\;iliiins iriii'iiii|ili'';^ii' iiiiuIjiUriixi-
cl scdildliiiciisi- - cl I ai (''11'' ;'i iiiciiic d cii oliscivcr des cas — iicsipiiI lias
si rares ipic le l'ciail crnirc le silence des ailleurs. Taiili'il il s a;jil d'un
alicès dii cciNcaii. laiili'il iriinc iiii''niii;;ilc Incalisi'C par |ii'(i|ia;;ali()ii d'une
idile nicivcniic. lanh'd cl suincnl aussi il s'a^il d'arléi'ile avec llirnni-
iiosc ou dCuilidlie. L iiciuiplcj^ie dcliiile lirusi|ucnienl. |iar des ciuimiI-
sidiis, plus rarciueiil elle sinslalle iininédialcniciil. Illle rc\èl Iniis les
caraclcres de riiéiuiplé^ie ct-rélirale. l/apliasic esl assez rreiiueule.
parl'iiis il \ a paralysie des nerls ciaiiiens. Ces liéiuipléj;ies (iéliiilenl
d'urdinaire pendant la convalescence: elles peuvent être bénignes. Iransi-
tiiires et i;iir'iisseiit souvent, haiilrcs l'ois elles sont persistantes et
peuvent laisser à leur suite un délii it intidiectuel assez Hceeiilm''.
Au lonis de la r<trl<)li\ riiéniipir'gie peut appai'aitre. Mlle est d Hidi-
nairi^ passagère cl II aiisitoire. \]\U' persiste, an coiilrairc. ipiand elle
reeoiinait pour cause une licnioirauic cércliiali'. ou nue eiiiiiolie (l'olain,
Itanzac et Itidnias).
l,7/('/;)//)/('(//(' l]i})ltiqu(' esl une lornic assez rare de paialvsic chez les
lvplio'i(li(|ues eonvalesceuts. Mile est eu iiciicral transitoire, incouiplèle.
Mais elle peut aussi èti'e persistante et relever dans ces cas (riine ail(''iitc
on dune eniliolie jivee rainollissenient consécutif.
Vue par Macario. Ciiililer, Cliarcot. étndii'e par I, épine. Iloiilloclic.
Saloinon, de Céreiiville. Massalongo, l{oussel, i.esienr et l'rouient, lliéiiii-
phUjic pnfumonvjHL' est aujourd'hui liien connue. Mlle ajiparait surtout
fiiez le vieillard, |)lus rareineul eliez l'adulte et l'enfant. Mlle se montre
d'ordinaire en pleine période aiguë. Chez le vieillard, elle |)eut être le
seul syniplonie dune pneumonie latente. Pres(|ne toujonrs mortelle chez
le vieillard, elle n'est d'ordinair(> (diez Fadulle (jnnn accident ]iarfois
passager au cours de la |ineumoiiie. Il s'agit ordinairement de paralvsie
flas(pie, souvent avec a|)liasie. Sa pathogénie est mulliple. PaiTois, ou
trouve des lésions cérélnales hanales (méningite pnenmococci(pie, ramol-
lissement). Mais souvent on ni^ tronvejtas de lésions. LépiiUMUvoijue alors
i'iscliémie, Massalongo et iienalcdli admettent une action directe de la
toxine sur les éléments ucivcun: lloussel en rattathe (piidipies cas ;i
nne néphrite concomilaule cl en fait des hémiplégies urénii(|in's jiara-
pneumoni(|ues. Dans (|ueh|ucs observations on a invoqué llnpothèse d'une
action rélle\e on (1 une hystérie concomitante, .Mais aujourd'hui on admet
(l'une manière générale (|uc c'est l'ischéniie cérébrale ipii en est la vi'ii-
lable canse — thiondxtse. embolie, méningite ou encéphalite,
Laco(y(/('/H(7(('.en déterniinanl des héinorragic^s cérébrales ou méningées,
peut laisser à sa suite des hémiplégies persistantes. i,a bleiinorriuiic {'i\\\\\
peut étic nne canse d'hémiplégie cl l'ities en a ra|tporté deux exemples,
l.a s[ij)hilix est nne des causes de ])eancou|i les |dns fré(pientes de l'hé-
miplégie, surtout chez les snjels jeunes. Paifois l'hémiplégie est très
précoce (six mois el même moins après le chancre). Ce sont là des faits
beaucoup moins exceptionnels (pi'on ne le ciovait anlrc^l'ois, Souveul elle
appaiait ii partir de la deuxiciue ainn'c, plus fn''(|neninieiit l'iilrc la
r.is shMioi.niiii-: m >)>■// i//. \i:ii]i:rx.
sixiriiic cl la ilixiriiic aiiiK'c :i|ji('s riiilVclidn (l'diiiiiici). l/aliscncc de
li'aitoiiiciil, Idiilcs les causes de iiiaii^iiih', toiilcs les causes déliilitant
le système nerveux sont des causes |)iédis|iosau((>s. Sa palho;iéiiic est
iiuiltipic. I,"liénii|dé^ie |)eut suc(;édei' à des lésions osseuses, des lésions
niéniufiées (niéuiuj^iles seléreuses et <;onMneuses), à une <îoinme, mais le
plus ordniairemeul et c'est même la rè^le. elle est due à Tartérite syplii-
lili(|ue. rarl'ois, riiémi|)léf;ie frappe le siijel (renildée et sans aucun pro-
diome. mais le plus souvent elle prévient son malade : céphalée loca-
lisée et nncliiiiie. vcrlii^cs, parésic fuf^ace, aphasie transitoire. Installée,
elle resie paiTois incomplète Parfois elle saccompayne de paralysie des
nerfs de Id'il. d aphasie, de trouhies intellectuels. Mais |)ar elle-même
et au poinl de vue syinplomaticpie. l'hémiplégie syphiliticpie ne se dis-
tingue eu rien des autres vai'iétés d'hémiplégie cérébrale : raïuinnièse, la
recherche des stigmates de la vérole, les prodromes permettent seuls
le diagnostic étiologii|ue. La valeur diagnostique du traitement spéci-
(icpie n'existe ipi'au déhui, à la période des pi'odromes, au moment des
paralysies tiansitoires ou au début de l'iiéniiplégie. (juand l'artérite a
entraîné le ramollissement du tissu céiéhial et partant la dégénérescence
secondaire du faisceau pvramidal. le liailement devient absolument
inefficace, malgié l'oiigine spécil](pie de la maladie. L'arlérile svphili-
ti(pie produit le plus souvent le l'anKdlissement, mais elle peut aussi,
rarement du reste, déteiiuinei' l'h(''niorragie c(''rébrale.
2" Hémiplégie dans les maladies diathésiques et les intoxications. —
Toutes les l'ois (pie le sangciiarrie des poisons, (pielle (|u'en soit d'ailleurs
l'cu-iiîine, le système artériel s'altère; l'arterio-sclérose se développe et
devicMit une cause d'hémiplégie cérébrale |)ar thi'ombose ou par hémor-
l'agie. Les éléments nerveux peuvent ètie directement altérés par les
poisons; mais il faut noter que ce sont les neit's périphériques qui dans
ce dernier cas sont le plus facilement altérés. ImiIIu l'inloxicaliou peu!
agir en réveillant une hystérie éteinte ou jusque-là latente.
Valcool frap|)e surtout les nerfs périphériques, et la paraplégie avec
participation des membres supéiieurs est la forme classique de la
paralysie alcooli(|ue. S'il s'agit d'un alcoolique ancien, ici l'hémiplégie
pai' artério-sclérose (!st un fait d'observation banale.
Les héniiplrgics arsoiiralrs sont des plus rares (Marik). L'oxyde de
carbone peut aussi produire des hémiplégies (Pérociiaud, Chauffard et
Troisier). Parfois l'intoxication sulib-carboiiée produit une iK'iniplégie,
en réveillant une hystérie latente.
l.'héiiiipléf/ie lujdrar(/ijri(jue, |)récédée ou non d apoplexie, semble
toujours être de nature hysléri(pu! et appartenir au gioupe des hystéries
toxiques. L' hémiplégie saturnine est une des formes très rares de la
paralysie saturnine; souvent aussi ell(> est de nature hystérique ou bien
i-clève de l'arterio-sclérose.
Le diabète [iroduit des hémiplégies plus souveid (pidii ne l'a dit. Deux
variétés sont à distinguer. A la période terminale du diabète sc^ montrent
les hémiplégies permanentes rehîvanl d'une hémorragie ou d'un ramol-
I l!(if Itl /> ///, / I \lnl II 1 1 I
ili'XIIK
lissiMiii'llI ci'ii'lpial. (Jlic II' (Icliiil siiil |]|ii-,i|iir dn |ii(iM|(.ssil', |iic>(|
loujom s CCS li(''mi|ilc[;ics sont jucccdccs de (hikIioiiics : tristesse, l;ili;;ue,
cii^diiiilissciiiciit lies inenihrcs avec Iroiibli's de la seiisiliiliti'' siilijec|i\e.
La sviii|it(iiiiati(li)^ie de ces liéiiii|dé^ies ii'olVic rien <\c sin'cial. la mt!-
lalile iiiMiiiiilc^ic dialiclii|iie. |)assa^cre. Iiilc. iiiiiiin|ilrlc. |ii'iil se
iiiimirer ii limles les |)érii)des du dialicle. i'rii^ressi\e mi l)riisi|iie. lare-
iMCiil iJiécédce de proilioiiies. elle ne dure (|iie (|iieli|iies jours; elle n est
coiii|dète ni en inlensili' ni en étcndne; elle s'associe àdanlres iiioiio|d(''-
gies on |iaral\sies qui lui doniieiil nne allui'c liizarre, déconcertante. Son
anatomie |iatliolo^ii|ne est inconinic: elle est liés \iaiseiiililalilciiieiil de
nature lo\ii|iie Ses n'cidives sont rié(|iiciilc-~.
l//(c/;(//)/é.//f in-i'iniiiiic est la roiiiie la (dus coiiiiimnc de la paralysie
iiréniii|nc. Hans la néphrite interstilielle clironii|ne, riiéini|)léj;ie apparaît
lirtiscpicnient. acconipauni'c on non. d'ictus apoplecliipie. seinldaide de
tons |)oints à riiéniorra^ie on an rainoilissenieiil céiéhral dii à 1 artéiio-
sclérose. Ici il s'a^ji! non plus d'IiiMiiipléi^ie niéniiijue, mais d'niie lii''inor-
rliajiie cérélirale par liypeiteiision. An cours des néphrites snraifinës. en
parliculici' de hi scarlatine el di' r(''lal pnei-péral, l'héiiiipléfrie peut être
pri''ci''ilée de |irodromes et il eu est de ini'iiie dans l'nrémie lente. Klle est
hahitnellenient Iransiloire. Ilasi|uc. vaiialde. associée h des trouldes de
la sensibilité {générale et seusoriclle. l'.lle esl souvent incouipléje. cl
accompagnée de conlrac,tnr(> pri'coce. i^llc disjijirail d'ordinaire rapide-
ment ou, si elle persiste, ne s"accoin|)agne pas de contracture secon-
daire. l)'ori<;ine loxiiine, elle relève d'altéiations ronctiounelles on aiia-
loini(|ues des cellules nerveuses. Ilaiis certains cas on |]eul iucriiuinei- soil
l'athérome, soit l'iedème c(''r(''iu'al.
."> ' Hémiplégie dans les affections du cœur. — Les lésions vulrnldii-cs
cardiaques, et eu particulier les lésions de lorilice miti'al, le l'étré'cisse-
ment milral siiitonl, sont nne des causes les plus l'ri'M|ueules de l'einliolie
céi'élirale. cl |iai' suite de rhérni|»léuie. (i Vsl là nu l'ait de noiion
vulgaire. .\u coiu's de Vdiiûcriisnii' de la crosse de l'aiule. on pi'iil i''gaic-
ment ohscrver l'héniiplégie |)ar eiubojii'.
.le menlionneiai encore la [ililrhilc, point de déjiart l'ii'queiil d un
emliolus qui, dans lo cas d'occlusion incoin|déle du ti'ou de l'iolal. peut.
soi'taut de la petite circulatiou. pi''ui'lr('r dans le co'ur gauche el de là
dans la caiotide iulcrue.
Aux Irsions (irlrrielh-s — aricrilr, (iiicrio-sclcrosc — apparliciiiieul
le plus grand nomhredcs cas d'hémiplégie orgauiipie, par raïuoliissciicnl
on par iiéiuorragic.
i" Hémiplégie dans la pleurésie. — L'hémiplégie ne se voit que dans
la pleurésie puiiilcnte tiaitée chirnrgicalcuieiit. Klle |)eul se montrer
immédiateinent après l'empyème, ou seulement après ipielques semaines,
l'arl'ois elle est précédée de convulsions, d'autres t'ois elle est |)riinilive.
liarement elle est complète; d'ordinaire, il s'agit d'une hémiparésie.
l'ngace, elle dis|)arail eu quelques jours: parfois elle tiaîne davantage,
s'aeconqiagne même d'un léger degré d'atrophie musculaire, mais au
•?'in >i.\iiiu ni,n iii sY^Ti-Mi: m:ii\i:i \.
Iiiuil il lin ci'i l.'iiii lriii|is liiiil iciilir iliiiis I (irilic. ^-a |ialli(i^('iii(' ii csl pas
iiiii\ii(|ii('. \ali(iiiiil dans un casa Irniivc'' une t'iiiljolic (le la sviviciiiie;
Ir pins siinvcnl il n'y a |ias de li'siiii pirriso à laulopsio. t't loiir à tour
les an leurs <iiil ineiiiniiié rnic'niie un un aele l'éflexe iiiliihiloiie (Lépiiic).
."i" Hémiplégie dans la sclérose en plaques. — ('elle liéniipléj^ie est
assez ri(''i|iii'nle Cliaiciil i. l'ai fois lenle el progressive, elle est assez sou-
\eiil liiiis(|iii'. apoplecliriM nie. Klle peiil s'aeeonipagner iriiypeiliiermie.
Kareiiienl ell(> ((indiiil lapidenient ,'i la mort, rarement aussi elle |iersiste;
le |ilns souxeni elle esl liigace el liaiisitoire. Son étendue est variable,
les memhres seuls son! |iaralysés, ou bien la faee, on nerf oculaire
soûl égalemeul iiiléressés: ces jiaralysies oculaires sont même assez
lié(|ueujes. Au bout de i|uel(|ues heures, de quelques semaines, parfois
elle disparail: mais elle esl sujette à récidiver. l>e nature organique,
elle recomiail |iour cause des plaques de sclérose et des troubles
circnlaloires consi''culirs.
(■)• Hémiplégie dans le tabès. — l/liémiplégie peut survenir au cours
du talx's ou à snii débiil et en consliluei" la première manilestation. C'est
là du reste une |iai ticulai ilé assez rare. Il existe dans le labes deux
variétés bien nettes d'hémiplégie : lanlôl l'hémiplégie est fugace el tran-
sitoire : elle appaiail bruscpiemeut, sans prodromes, souvent sans perte
de (;ounaiss;niee, sans vertiges, sans éblouissements ; sa duiée esl courte,
quelques heures à quelques semaines : elle guérit rapidement el sponta-
ni'iuent (lournier) ; elle récidive fréquemment du même côté ou du côté
opj)osé. I^lle s'ac<'ompague souvent de paraivsie l'aciale, oculaire ou autre.
D'autres fois, l'hémiplégie esl permanente, durable: d'abord llasque, elle
peut exceplionnellenH'ul s'accompagner de contraclnre secondaire, ruais,
nrènre dans ces cas, le réilexe lotulieu leste aboli ; il ne léappar'ait ou ne
s'exagère qu'à lilre trèsexceplioiuiel iDebove, Goldllaiu,.lackson elTaylor).
Celle hémiplégie diirabh» relève, dans l'immense major'ité des cas, de
lésions banales, céiéhiales ou jd'olubér'antielles (ramollissement ou
hémorragie) ; elle ri'apparlieul pas en pr'opre au tabès avec leijuel ellen'a
auciiir rapport de cause à eilel: c'est une complication barrale relevarrl
d(> la syphilis, l/héruiplégie tronsiloirc est d'une explicatioir jilus discu-
taille, l'ai'fois, elle esl de nalure hystériques ou psychique (Vulpian) et
s'accompagne de lioubl(!s serrsitivo-sensoriels; parfois elle est due à des
troubles liypeiérni(|ues ou à de petites hémorragies capillaires (llarrol
et Jull'r'oy) el dépend réeilemerrt du labes (Debove, Steccvvicz). Elle peut
errlin èlr'e due. elle airssi, à la syphilis cér'ébrale el c'est là, selorr moi,
réventiialili'' la pins i'iéipieute.
7" Hémiplégie dans la paralysie générale. — llans la paralysie géiié-
r'ule. 1 hémiplégie iiilciisc n esl pas fié(|rreute, quoirpi Ou puisse cependant
l'y r'encorrlier'. Ce que I on (ihser'V(;au cours de celte aH'ecliou, cesonldes
alla(|ues d'hénriplégie lé'gèrH!, rélr'océdani plus oir rrroins avec; le temps,
précédées génér"ih,'iri(!ril d ictus avec ou sans corrvulsions épileplifollmes
uni on iii latérales. La lésion causale est var'iable : foyers de lanioUis-
sciiiiiil riiémor'r'agie, pacirynréningilc avec bérrralome.
S' Hémiplégies fonctionnelles.
Iifiiu(iiu|i 1,1 |ilii-- iiMiiiiiiiiic lie liiiiU
àiivs. fiiez rcnl'.-ilil iiiiniiic clic/, le \ici
plus IVi''(|ll('lllc clic/ l'ailnllc i|ii ;iii\
vient à l;i suite des c;iii-es les pin
/// / 1 Mil ni in-
ijili'-ijii- InisInKjiii- es
Kllc pClll >C IIIIMlIlCI ,'l Idll
iril. iii.iis cv| ccpciiiliiiil lic.iii
ll\ cxlrciiiili's (le l;i \ ic
\;ii'i;ililc>. en p.'ii'liiiili
un
I Miissi sucei'dcr il une ci'ise. V.Wv rr;i|ipc sm puil
I (Idnii-
Kllc snr-
■ .réiiiu-
es iiiciii-
tiiins; eili
birs. I:i 1;
iiaire, mais ee|u'n(lanl
pas lunjdurs, i'es|)i'clée
ainsi (prou la ci u pen-
dant Idii^teiiips : ici lUi
(iliserve soit le spasme
i;l()ss(i-lal)ié (li;:. '2"iS .
suit heancunp pins raro-
meiil la |iaralysio fa-
eialt' (t. Iiantemesse).
L'Iiémiplégie |)i(''(l()-
niine assez souvent dans
le un'inlire intérieur.
I.a d('marelie enlin est
dilli'renle de celle cpie
l'on oliserve dans l'Iié-
niiplégie or^ani(|ne.
l/h vsl(''rii| ne marclie
non pas en fiiiiclunil
foiiinie rorgaiii(|uc
mais, ainsi (juo la nuui-
lréToil(l|ISr)(i).en Irai-
nant son pied sur le sol.
parfois il frotte le sol
avec la jKiinle de son
pied et même avec la face
dorsale de ses orteils.
M marche en draguant
(ChaiTot et (lillesdc la
Toucette) (iig. ()."»). Dans
certains cas menu; toute
possiliililé de mouve-
nienl est supprimée, la paralysie est totale, al)s(dnc. I.'licuiipléijii' livslé-
rique esl alors Ihisqne d'emhlée, parfois mèinc celle llaccidilé paiail
cxaiférée. Chez d'autres hystériques la contracture s'installe en même
temps (pie l'hémiplégie. Une fois étahlie. l'hémiph^ie hystérique ne
chani^e guère de caractères. Klas(pn', elle reste na.s(iue; accompagnée de
contracture, celte dernière persisl(i jns(pi"à la guérison. Si |)ar hasard
rhémi|)légie passe de riiii à l'autre type, c'est d'une façon suinte el
totale, passagère souvent, cl (|ui ne ressenihie en rien à la Iranslorina-
DtJKdlNE. SoillillIOL'il'. 10
'ig. ()5. — Dijinai-clie île TudJ « déiuaiclie en ùia^'uant » Jans un
cas de nionoplégie cruiale gauclie liyslérique datant de trois
ans. elle/- un homme de quarante-deux ans. — Chez ce malade il
e.\islait une héinianesthésie sensitivo-sensorielle du même côté
que la monoplégie (Bicètre, 1892).
•ri'j sil\\iiiiin(,/i: /Il svsii:_\ii-: \i:itii:i'x.
liiMi Iciilc cl |ii(ij;ii'^si\(' (|ii(' l'iMi (iliscisc dans rii('ini|ili';4ii' organique,
li)rsi|ii elle ariivc à la iH'riodc de coiilracliiii'.
Ii"lit''ini|il(''<iie liystciM(|iU! giiéril itai' la psyclHdlK'iapic oil icnlciiiciil cl
ppo^it'ssivcincnl. soit assez souveni dniio luanicic rapiih', ii la Midcdunc
piMir. d iiiK! (''motion, d'imc sii^ncslioii (''iicrgiqne. Dans ces cas on peut
la voir disparaître snMicnKMil cl d'niic l;u;on C()ni|dclc.
Anx li'oiildos de la inotililé se superpose piesque tonjoiiis une Im'iiiî-
anestliésie seiisitivo-sensoiielle pins on moins compicle. eoïncidanl son-
vent avec un l'élrccissemenl du champ visuel. (Voy. Ili'niinucstlu'sie.)
Les réflexes lendineux sont normaux est loujouis éifaux des deux côtés.
On a cependant cité des cas avec exafféiatiou des réllexes palellaires et
clonns du ]iied. Pouc ma part, il m'a été donné d'observer ce clonus
dans deux cas dliémijjléffic^ liystéri(|uc, ^qiéiis par l'isolement et la
psycliotéraj)ic. Un a discuté, il est vrai, la nature de ce clonus. Pour
Hal)inski il s'agiiait de faux clonns; du l'este même en employant la
mélliode i:ra|dii(|ue (dlaude, V.. Levi) il n'est ])as toujours facile de disliu-
j^ncr le vrai cl le l'atix clonus.
Les réllexes cutanés sont d'ordinaire normaux, mais cette règle peut
souil'rir des exceptions. (Voy. Sinniolo(jic des ré/le.rcs, p. 9S2.)Par contre,
le signe de iiahinski (llexion doisale du gros oiteil) n'a jamais été ren-
conti'é dans l'hémiplégie hystérique. Enfin, dans cette dernière, il n'y a
pas de nu)nv(^ments associés et la fermeture de la main du côté sain ne
s'accompagne pas d'un mouvement analogue du côl('' malade, ainsi (|u'on
l'observe dans l'hémiplégie organique.
Il existe encore toute une série de symptômes, décrits par Babinski au
cours de ces dernières années, qui peuvent faciliter le diagnostic : 1° Le
signe du peaucier. Dans l'hémiplégie organique, lorsqu'on fait ouvrir
la bouciie du malade ou lléchir sa léte sur te sternum en opposant au
mouvement une certaine résistance, on constate une contraction du peau-
ciei' du cou énergique du côté sain, faible ou nulle du côté paralysé ; 2" La
flexion exagérée de l'avant-bras sur le bras, indiquant chez l'organique
l'hypotonicilé musculaire et ne .se rencontrant pas chez l'hystérique.
A ces signes s'ajoute toute une catégorie de symptômes tirés de l'étude
des mouvements associés dans l'hémiplégie organique, dont le principal
est le nionvement de llexion combiné de la cuisse décrit ])récédemment
et (pii, ainsi que tous les autres mouvements associés, fait toujours
délaut dans l'hémiplégie hysl(''ii(pie. (Voy. l'clils sirpu'.s de l'Iirniiplégic
ortiuiii(itie, page 'ifiO.)
D'une UKUiièie générale enlin il faut toujours s'en([uérir, dans le diagnos-
tic de l'hémiplégie hystéri(pie, des circonstances dans lesquelles eDe est
survenue — éuu)ti()ns, cris(;s nerveuses, trauniatismes — et qui ont pré-
cédé son apjiarilion. Il faut tenir compte aussi des caractères de son évolu-
tion, ainsi (pie d(! l'âge, de l'état mental et des antécédents du sujet.
Le diagnostic entre l'hémiplégie oigani(pie et l'hémiplégie hystérique
est lacile il étahlir dans l'iinnu'nse majorité des cas, de par les caractères
svnipluniali(|ncs ipie je viens d"('innnérer. Il ]ieut ètic cejieudant délicat
(l;iiis ct'itaiiii's (■lllulilioll^, en |i,iili(iili('r (l.iiiv rril.iiii^ (■;is (riir'iiii|il('';;i('
(M ^;iiil(|U(' ;i\('c lit''iiii;iiii'sllii''vii' pci sisLiiilr. |l;iiis ce dciiiiiT cas, la lti|Mi-
^i-aphic (II' raricsllu'sic csl dillciciilr : clic priMloiiiinc à la |)(''ri|ili(''iic
(les incniliics et (liiniiiiit' en i rinonhiiil vers leur laciiic. Les sens s|i(''-
ciaiix. loiS(|ii ils son! Idiicln's, ne Ir smil iiiiaii ili'lml : un {n'iil ciliscrvcr
(i(> rii(''iHiaini|isii', mais jamais de iclrccisscmciil ilii ('liam|i \ isiii'l. (Juaiit
à {"('lai (In ii'IlcM' ciilaiu' piaulaiic ilaiis riK'mianesIlK'sic ()rjiani(|ii(',
ralisciicc (lu sii;ii(' (le lialiiiiski ne (icniicl pas de (■(iiiclmc n(''('('ssair('-
mt'iit à la iialiiic rdiiclidiiiicllc de riu'miaiKisIlK'sic; car. ainsi (pic j'ai
('•l('' M m("'iiic Ai' le cdiislalcr plusieurs luis, le rcllexe culaiK' plaulair'c csl
le plus suuNcid Murmal daus le xiiuilioiiic lli(il(niii<iiu\
l'adiu. daus riii''mipl(''^ie (U'};aui(|uc, il {leul \ axiiir im a|>p(iiid Inuc-
lioiincl et 1 li(''iMiaMeslli('sie (|ni parfois racc()mpa<;iie n Vsl |ias luujouis
et n(''C('Ssaii'em('ii( la c(nis(''(|ucnc(' de la l(''si(iii ()rj;aui(iuc, mais peut r(>lc-
\ei' de lr(uddcs louctiouiiels — siirajoul(''s — (issncidlidii orijdiKi-lijisIé-
i-i(liic. ('."esl là une ('NCutualiU'' (pii n'est pas Itvs rare.
.V la suite des ciinvulsinus de Vépilciisic cssciiliclle, on voit parfois
apparaître des lR'ini|il('';;ies |)ortaiit de prélV'rence sur le bras, et rt;s-
|)eclant d'ordinaire la face. Tiès rarement on oliscrve une lii''niiplé<iie
complète, le |)lns souvent il s'agit d'une simple |iar(''sie. I.a sensil)ilit(''
est parfois all('r('e. Ces lu''mipl(''gies soni d drdinaire Iransiloires et
(iisparaisseul en (pi(di|ues heures, an plus (|uei(|ues jours. Klles
fiMiioi^iient de la fatigue et de ['('puisemenl (l'icliral. Ilxcepliouuellement
elles persistent et sont dues alors à ime h(''morraj;ie c('M'(''l)rale. Je
signalerai encore ici rii(!'mipl(''^i(! transitoire (pii succède aux accès (W'pi-
Icpsic iHivliclIc. C'est un svinpt('ime assez fréijuenl dans !e cas de lésion
superliciille, irrilalive. de la corticalité (( olrice. C'est aussi inie (lara-
ivsie pai- ('■pni--emenl. d aliord temporaire, cl alioulissaid sonveni à
rhémiplégie |)ermanenle pai' suite des proj^rès de la lésion.
La mahtdic de l'arliiiison peut se limilei- à une m(iili(' du curps el
paraître de prime alxird sinniler un(^ liémi|)légie par h'sicm du cerveau,
(le là l'hémiplégie dite parkinsouniemie cpii, en réalité, est une pseudo-
hémiplégie (lig. 'il(i). Elle s installe sans hruil, insidieusement. L'hémi-
raideur frappe le bras et la jambe, mais la face est |)rise en entier. Il n'v
a |ias à pro|)rement parl(>r de paialysie, il y a simplement de la rigi-
dité nnilatérale. Le malade présente l'aspect figé carachMislique, la face
est rigide, le corps penché en avant dans l'attitude d'une personne (pii
va se lever. Les réflexes tendineux sont normaux, et s'ils sont parfois
exagérés, ils le sont également des deux (ùh's. Il n v a jias de signe
des orleils. I.a force mnscnlaire esl peu on pasalleiule. Le Irendilement
existe pres(|ue loujours, mais il peut manipier iCliaicol). On aura ici
pour faire le diagnostic les symp((Mnesc!assi(jues de la paralysie agilaide,
le faciès, les troubles de r(Mpiilibre, etc.
Dans la clion'c, surtout dans la cliorée de Si/denliam. il ii Csl pas rare
de voiries svmpt("imes prédominei', parfois même ne si(''gei- (pie dim seul
c(")té du corps. Assez soum'uI il existe un cerlain degri' de l'aiidesse des
•>'i'i si:\i/(ii, 111,11: m s]si i:\ii-: \i:iin:rx.
Mii'liiliic-- (le ce ci'ili'. I, i'\i>li'lirr des iniilivriiicills rliiii(''i(|ii('s Icr;!
rccdiiiiailii' (le Miilc l;i iialiiii' de rallcilimi. Ilaiis la \ari(Hi'' dilc iliarrc
niiillc. il |ii'iil \ a\<iir un rlal |)ai'alyli((iii' lr('s a<'ciisi'', raiciiiciil du irslc
iiiiilali'ial. Ici ciicdi't' il l'aiidra ivclMM'tdicr la |ir-i''scncc des iiiiiinciiiciils
(■Ii()r(''i(|ut's (|iii. dans la clniivc molle, son! parlois lirs {ii'u inai'(|n(''s. .le
l'appcllccai du rcsli' (|n'Andro Tiuinias ( llKlil) a (h'cril. an ciini-s de cer-
laiiics cIkiivcs de I cnfaiicc. dcssiiiiics nianifcsics (rirrilalioii du faisceau
pvrainidal (jui liaduiseul vraisendilahlenieul rexislence d'une li'sion cor-
ticD-niéuin^'ée. (\(i\. ('Iionu-s.]
Dans la niifiidinc. et en pai licnliei' dans la luir/raiiif (iplilaliii iqiic,
on a parfois signalé une sensation d'engourdissenKMil, de l'aiMesscinènic,
de parésie du ineininc snpéi'ieuf du côlé opposé, disparaissanl avec la
crise de niiuiaine cl d'origine li'ès vraisenihlahleiiienl vaso-conslrictive.
(^.0 sont là du resie des |ihéiioniènes rarement ohs(Mvés et transitoires.
!l" Pseudo-hémiplégie par troubles de la sensibilité. — On rencontre
paifois des sujets (|ui. du l'ait des troidiles très intenses de la sensibilité
dont ils sont atteints dans une moitié du coi'ps, ont jierdn pins ou moins
complètement la niolilité des membres du côté correspondant. Ils ne sont
millenuMit |iaralysés, la force musculaire est presque aussi intense du
coté liémianestliésié que du côté sain, et cependant ces malades ne se
servent pas tie leurs nnimbrcs poui' les usages ordinaires de la vie et sur-
tout de leui' mendne supérieur. Lorsqu'on leur commande d'exécuter des
nH)nvenients ils peuvent le faire avec plus ou moins d'ataxie du fait de
leur liémianestliésié, mais ils ne les font pas s])ontanément. il semble
(ju'ils aient perdu conscience de l'existence de leni'S membres. J'ai
(d)servé (|uel(pies faits de ce genre et toujoui'S il s'agissait d'aneslhcsie
organique très intense pour les sensibilités superlicielles et surtout pro-
fondes, lin de mes malades atteint de paralysie des Vl% Vif et VIII paires
du côté gauche, avec liémianestliésié alterne excessivement jirononcée
(vov. flg. 498 à 500), ne remuait jamais spontanément et sans y être
incité ses m(>mbres du côté anestliésié. 11 n'avait du reste la notion de leur
existence (]ue lors(]u'il les voyait. Une impotence fonctionnelle semblalile
a été signalée ;i la suite dclésionsdu lobe pari(4al |)énélraiit plus ou moins
profondéiiKMil dans le centre de riiémisplière (Anton, lirnns, lllenler,
OppenluMiii). Dans tous ces cas il existait des troubles de la sensibilité,
surtonl de la sensibilit(' profonde, et les sujets ik^ remuaient leurs mem-
bres anestliési(|nes (jue lorsiprils y étaient contraints. IléciMiiment ' 101 3).
André Thomas a rapporté micas analogue suivi dantcqisie — abcès du
lobe pariétal supérieur. Ces pseudo-hémiplégies |)ar liémianestliésii- sont
d'un diagnostic facile, car il n'existe pas chez ces malades de |iaralysie
accusée. S'ils ne se servent pas de leurs membres aii(!stlii''si(''s. c'est (|u'ils
ne les xculnil pas.
10' Paralysie psychique. — 1, "hémiplégie organicinc se dillérenciera
facilement de la/w/cc//(/.'.(t'/j.si/f7iîr/i<cdcNotlinagel, dans ia(|uelle h^ malade
ne [leut, les yeux fermés, nîiiiiKM' ses membres d'un côté du C{ii|is, tandis
(|ne les veux ouverts il peu! facilement s'en servir. Ici, ce ne sont pas.
77.'')/7.7/> /'/.' / I M'iiiiirr y,:.
(■(iiniiic dans li' ci- iMi'cr'dciit. des lioiililr- de la M'iisiliiliU' i{iii idiidi-
lidiiiii'iil riiiipotciicc rdiulidiiiicllf. mais liirii. vm Ii' lail ii'iiiai ipn r
Lic|iinanii. uni' paialysii' ili' la miIhiiIi'.
I r Association organo-psychique dans l'hémiplégie. — in lii'iiii-
|)lt'gii|iii' ori;ani(|iic di'viciil liy>ir'iii|iu' on ncniaslliriiiijni': siui lii'ini-
pit'iiii' saniélinrc, la rmcc rcdcvieiil suilisanle pour les ninnvi'iutMils
ordinaires; ol coijcndanl il ne inarclip |)as on marche très mal pane
ipi'il est dcviMin |diolii(|ui' iCliaicol, (Irasset). Ces lails ipii smil l'n'-
(lucnls doivi'iil iMii' liii'ii coniuis. snilonl au |)oinl dr \ur i\c Irni' |iiii-
uoslic l't de li'ur Iraiicmcid. Iri. rn l'Ilrl.la nV'diiralioii des moiiM'niriils
ainsi ipic la psycliotliiMapii' |m'ii\i'iiI i ciidi r de fjiands scivici's.
12" Hémiplégie suivant l'âge. - I. Iiéniiplégie peut se pi'oduire à Iniit
âge. avani la naissanre — hriiiipli''j:ii' lonj^énilalo — , dans les premières
années de la vie, dans l'adolescenee, l'âge adulte, l'âge mûr, la vieillesse.
1,'liémiplégie infantile seule mérite une élude particulière jiar le fait
qu'elle survient |)endanl la |iériode d(> croissance et (piellea. |iarlanl.
une répercussion sur le développement de I individu.
Hémiplégie cérébrale infantile. — [.'hriiiipli'i/ii' (■(iiifjénildli'. el
celle qui survient dans le jeune âge — ht'ntijjlt'-çiie iii/'tuililc — , iiii'rilcnl
une description à part, cai' elles se compliiiuent toujmirs d'un airél de
dévelo|qiement de la moitié du ior|)s paralysé, ai'rèt de dév(dop|iemeiit
(]ui s'acinsiMlavantage d'année en année, à mesure que l'enfanl avance en
âge. D'une manièic générale et ii l'galilé de lésion cérébrale, ou peut dire
que l'arrêt de dévelop|iemenl musculaire et osseux, que piésenle le côté
liéniiplégié, sera d'aulaiit plus considérable ipie lentant aui'a été l'rappé
j)lus jeune. L'ati'ophie nuisculaire, qui |)réilomine j)resi|ue toujours dans
le membre supérieur, est disposi-e assez uniformémeut dans tous les
groupes musculaires (lig. (ii et (iT)). On |ieut eu obseiver toutes les moda-
lités possibles, depuis son absence complète jusqu'à un degré de déve-
iiqipement extrêmement accusé; celte deinière éventualité est loin cepen-
dant d'êtie la règle. Cette atrophie musculaire siège égalenu'iit dans les
muscles du tronc et contiibue pour une certaine part à l'asyiui'drie de la
cage thoracique, asymétrie qui relève aussi d'un ariêt de développement
du tissu osseux, ('et ariêt de dévidoppement est en général moins marqué
pour le thorax que poui' les membres (("azauvieilli) et. même dans ces der-
niers, le raccourcissement (jui en est la conséquence acquiert rarement
un degré très prononcé (lig. (ii). Une diminulion de longueui' de cinq ii
six centimètres dans le membic siipiTieiir. ininme dans les cas lap-
pelés par Bourneville. es! raremeiil oIimm-m'c el. le plus souvent, d'un
meinbi'c à l'autre ne coinple unère que deux à trois centimèli'es de
diiïérence, ])arfois mi''me la loiigiieui' est sensiljlenieut égale des deux
côtés. i*ar contre, on penl, dans certains cas. obsei'vei' une diminulion
considérable de ri''|iaissenr des os. dans le membre supérieui' snrtonl.
bien que ralio|)liie en longueur soit très peu accusée ou même nulle,
.l'ajouterai enlin ipinne atrophie musculaire, même extrêmement pionou-
COI', n iii;|ilii|iii' |iii
si'iiiciil lin iiiriiilii
'I \llnl
illl loi
.//•; /Il s)-sri-Mi-: \i:itri:i \.
m I l'iiiriil ri liiiiioiirs IrNisIriiri' d'iin r;n riMiiTis-
nrs|iiiMilMiil hiiiilis i|iii'. |i;ir niiilri' el (ra|)ii''s
Fi;;. 6i.
\'r^.
¥'ig. IÎ4. — Monoplégie cért'brale infantile du membi'e supéi-ieiir- gauchi! chez un snjoL âgé de vingl-cinq
ans. Arrêt de développement et ati-uphie musculaire exce^sils du membre paralysé. Début de i'alfec-
lion par des convulsions à I âge de (juiiize mois. — A remarquer ici que le membre inférieur du côté
correspondant à la monoplégie est presque indemne et que la moitié gauche de la face est presque
aussi développée que celle du crtté dmil. — .lusqu'ii làge île .-e|it ans, ce malade a l'té sujet à des
crises d'épilepsie (Bicélre, IS'.lô).
Vig. fô. — llémi|ili--i' r.r.'l.iili- infantile gauche chez un homme de quaranle-deux ans, survenue à la
suite de convuKiiU^ i I il., il.- deux ans. — Toute la moitié gauche du corps, face, ti-onc, membres.
pré>ente un aii<i il-' .1. \ . liiji[nMiient ti'ès prononcé. Mouvements constants de flexion et d'extension
des doigts et du piM^rM i. .I" l',ivanl-lu:i< «iir le bras et d'adduction et d'abduction du bras sur le
thorax. Mouvements s|i,i-i Inpi.'- ihi ii.Hi.iiM- du même côté inclinant la tète sur l'épaule gauche.
A droite, pupille en mycli i.i-.- II. i,M..ii,. .Illl nia la lumière, ni à la convergence. Strabisme divergent
de ce roté. \ gauche. |iii|.illr il. iliiii.-n- iliiiaire et à réai-lions norniMles (Ilirètre. 18S5).
li'N l'jiil^ i|ii il III ;i l'Ii' iliiiiiK' ddliscrNri', la iliiiiiiiiiliiiii ilr I (''|iaissi>iir (l(?s
o.s sérail, l'ii gt'-iiéral, assez (^xacleiiieiit |)r()|)oi'ti(iiiiieile an dei^rt' de
1 atrophie inuseiilaiie. Sonveiil ciiliii, cliez ces malades, la cnloiiiie ver-
Tuniiii.ics m: i..\ Muni i rr:
Iclir.ili' i\ Vs| |i.is icclili^iif. Il cxisli' ;'i lu iv^ioii ddiso-l IimIic un ccf-
tain (It'^iv (le si(ili(is<' dunl lu ((iincxili' est dii'igéc du cùk'' opiidsô à
rii('Miii|iir'^ii', t'I |);ur(iis îuisM mit' cimii-
limc lii' niiii|H'nsali(m en sens inverse
dans l.i K'LiiiMi cervieo-doi'sale. ("elle dé-
idiiMaliiin de la eoloimi' veilélirale es!
smlont niai(|née chez cenx (|ni s(inl dii;i-
ri;j. tîi;
Fig. (j6 — llcniiplésie cérébrale inranlilo gaiirlie avec atliétose do la main et du pied clicz un homme
de cinquanle-qualie ans. — Déhut de l'aireelion à làjie de sept ans pendant la convalescence d'une
scarlatine. Ici l'atrophie musculaire, très faible du reste, est un peu plus accusée au membre supé-
rieur (Bicélre. 1890). — A l'autopsie, lésion en loyer ayant détruit la capsule externe, le noyau lenti-
culaire, le segment antéricnr, le genou et la moitié antérieure du segment postérieur de la capsule
interne. (Voy. J. Dejeiiike, Cnnlriliiition à l'élude anatomo-patlmlogiqiw de l'hémiplégie cérébrale in-
fanlile. Arc'h. de pliijsinl., 18!ll, obs. I. p. G60.)
Kig. fi". — llémiathétose droile de la main et du pied chez un homme de trente-quatre ans, datant de
l'âge de trois ans et survenue quelques jours après im traumatisme du crâne (chute dans im escalier*.
— Mouvements spasmodiques de la face et du peaucier du cou du même côté. Remarquer que les
muscles du coté athétosique .>-onl plutôt hypertrophiés (Bicétre, 1889). La main droite du malade est
i-eprésenlée dans la (igure 3ô.
liffradcs ilii lail de ieiii- i'i|iiiniMiie. cl clie/. lesquels, par ('onsi''(|iii'nl, il
existe un cerlain de<;rt'Ml éltivatioiidelépiiu! iliatpiednt'iMé r()ri'es|Hind:ml.
Chez ces malades enlin, il existe des Innihles vaso-moteurs S(> traduisant
-/, \ii(iini,ii: ni S) SI /:mi: va./.t/./t.
pur iiiic color.iliiMi vidliicrc di's i'\ti('Miiilt''s des iiiciiiliics |p;ii'alvs(''s, doiil
l;i li'in|ii''i;iliiic csl ahaisst'c; lii (liirércncc |ii'nl aller jiis(iu'à deux degrés
ciilir lr> d('ii\ (('lit'"» (l'éré). On [MMil observer du reste des paiiicuiarités
aiial(i;^ues dans riiéniipléf;ie ancienne de l'adiiile. Dans l'héniiplégie
inranlil(\ la lianlenr de la courbe spliyi;ni()gia|dii(|iie esl iimins élevée
du Ci'ilé |)aralysé d'en'), pliénoniènc send)lalile à celui indi(pié par
Lorain dans riiénii|>li\L;ie de l'adulle el d(inl j'ai parlé précédeniinenl.
I>a lace esl en gi'nérai asyniélrique el il en est de même pour la moitié
correspondante du crâne. On constate quelquelbis un aplatissement,
parfois même une dépression de la voi'ile du crâne, dans le point corres-
pondant à la lésion céré-
brale, (lelte particularité
a été notée surtout dans
la porencéphalie, mais
n'est pas cejiendant cons-
tante dans ce cas. Celle
asymétrie peut présenter
Ions les degrés possibles
d'intensité. L'atrophie
portant sur les muscles
comme sur les os, l'asy-
métrie faciale peut acqué-
rir, dans certains cas,
assez rares du reste, un
degré aussi prononcé que
dans Vhi'iinatyophie fa-
cinli- de Romberg (fig.68)
(Vov. Ilcmiatrophie
faciale). C'est dans ces
cas d'extrême atrophie
faciale (pie l'on a signalé
l'alrophie de l'œil el de
l'oreille , ainsi qu'une
diniiniilion de vohimc de la langue du colé correspondant, particularités
(lu reste trî-s rarement observées, l'our linir enfin ce qui a Irait à ce
sujet, je mentionneiai encore l'atrophie du testicule et de la mamelle,
synq)trimes du reste très lares, le premier surtout.
Ihi fait de l'arrèl de développement des tissus musculaire et osseux,
de la contraclure. du fait aussi des rétractions fibro-musculaires qui,
(liez l'adulle atteint d'hémiplégie infantile, atteignent parfois un degré
extrême, on |)(Mit obserxcr dans celle forme d'hémiplégie, du cùlé des
extrémités paialys(''es — main el pi(>(l — des déformations que l'on ne
voit jamais à im pareil degré dans riiémiplégie de l'adulte (fig. 69 à 75).
Le membre supérieur, atroplii('' cl plus (^ourt que son congénère, esl plus
on moins ra|iproché du Iroiic. le liras dirigé obli(pi(Mnent en bas et en
dehors ou bien appliqni' conire la partie correspondante du thorax, el
Fig. r,8. — IlrMiiiatrophie sauclie de la face dan
c.-iV-biale infaiilil,-. (Maladi- reiir.-scMaé d
Q cas d'héiniplégii
. la liKili-f la )
TKni iii.i:- hi: i.A Ml II II. m-:
■Ki9
IV'|i;iiili' smiM'iil |iIm-~ (''Icm'i
iiiiiiiis lléchi sur le lir;is. |
ri)rc(''('. Ln main csl tli'ihii
mairo \;\vw suivant les cas
ipic (l'Ile (lu ciili' sain. l.'a\,Mil-liias plus dU
aiTdi-- n:("'Mi(' ii auj^lc didil. csl en |ir(inalion
sur l'avanl-luas. cl le (lc^i('' de ilcxion pal-
: laul('i( il ■>'i\'<\\. d'une lle\i(Mi à ani^le didil
(iiji. (iO). lanliil d'nne flexion Idrci-e de la main, don! la lace |ialmaii'c se
ra|>|U'(iciio pins tin moins de la l'ace C(U res|i(indaule de ravanl-liias. et
dans ce cas il existe alors une vérilahle snlilnxalion des os du carpe. \a\
main enlin clianj^c de direcliou. s'iiudine du ciM(' cnliilal et sa l'ace
palmaire prend soineni
l'appareiH'c dune }^(Milli(''i('
dn l'ail du it-lèvemeul de
ses l)or(ls interne cl exlerne
(Roncliard), taiulis (pie sa
face dorsale sarnnidil. Les
doigts sont en général lle-
chis sur la paume de la
main et reconvi'ent le pouce
(|ni est on addiu'tion. l'ar-
l'ois. an conli'aire. et j ai
rencontré ce fait suiloni
dans le cas oii la main est
en état de flexion palmaire
excessive, les doigts ne sou!
pas tons en état de llexion
palmaire: plusieurs d'eutii"
eux. l'index et le médius
surldut, présentent la (iï'l'oi-
matiou suivante : la Iroi-
sii'nie phalange esten flexion
palmaire, la deuxième au
contraire en liyperexlension
telle sur la première (|ue ,.„,,,,_ n,.„„„ ,.„„,.„,.,,, |,,„„„ ,|„„ n„,„„,i,-,,.i,
la face dorsale dn doigt est c-ix-bralo inanUle. (Jl.lado ro,uOscnt.:. .lans la lisiuru (U.)
concave, el qu'à la l'ace pal-
maire il y a une véritable snhiuxation de la deuxième phalange sur la
pi-emière qui est en flexion palmaiie (doigt en baïonnette) (flg. 70).
Du c(jté(hi membre inférieur, on observe des déformations analogues.
Il existe le plus souvent, pas toujours cependant, un certain degré de
flexion de la jambe sur la cuisse. Le pied est ordinairement en flexion
|dautaire (é(ininisme) et incliné tanl(Hen dedans (varus équin). tanti'd en
dehors (éipiin valgus). L'é(|uinisme peut être assez prononcé pour amener
une snbluxation de la tète de l'astragale (flg. 72 el 75). Parfois enfin ce
pied liol varus équin. très accusé, est toi'du sur sou axeantéro-postérieur.
de telle sorte que le malade marche en s'appuyant sur son bord externe.
Le gros orteil est assez souvent en llexion dorsale, formanl parfois nu
angle ilroit sur le métatarse, les auli'es orteils étant dans leur situation
<i:\iini niiii, i,r ,v 1 ,v Y /: M//-; M. iiri: I \.
niiliiiaiii' (III cil lr;;(Tc llcxidii |il;iiil;iii('. I)':iiili('s ritisciiliii liiii^ les orlcils
soiil Cil llcxidii |ilaiil;iii{'. Ici, coiiiiiic au iiicmliic» supiMicur. I"ali(i|iliic
iMiisciilairc cl le raccdiiirisscmciil ilii iiicinln-c soiil vaiialilcs, Miivaiit les
cas. l.(Msi|iic |(! raeeoiircissemenl alleiiil un cei-laiii degré, le malade
iiiaiclic sur hi l'ace planlaire de sc> uilcils (déniai'clie dif;ilii^rade).
i'aiidis, mais lieaucoup plus raie-
uieiil. iiser've un pied IkiI lalus
(II-. 71 1.
Dans rii('mipl('^ie (■(•réluale in-
laiilile, la coulracture des mend)ies
|iaialys{''s peut \arier lieaiiceup,
selon les cas. rjle peut èlre inUMise,
i^'. 70. — Flexicin excessive de \:i iimiii :-l iIbs rli>ists aviM- indi'X en baîonnolli' dans un cas d'iicnii.
plégie cùrébrah- infanlile douldc — >I(-iih' d.-lo.iiialion di- la main candie. iMaladi' if|in-senlt- dans
la liicuie 7.^ )
Fi^'. 7i. — Di-rorniitiun .lu iii.-d drml ilaiis ni,-rnipl.-Ki(
dans la li-ure T.Si. — I..- |Mi.-d «au.lio |ji('scnli> la nirnii
aie infanlil.' dunhlc- (malad.- la pi-.-si_-nl.'
moyonue, légère;, lateule. ou même faire coni|(lèteineMl délaut. les mem-
bres paralysés reslaiil iiidéliniment llas([ues et souples, (le fait, coiislalé
paiC.ilwlteau (IS.SS) el par l-'reud et Ries (1891), a été surtout établi par
mou élèv(î Long! 1910). (lel auteur a moutn'' que l'absence de eontiaelure
était assez IVéïpieiite dans riiéuiiplégie cérébrale inlantib; et ipie. dans
ces ns, on n'avait pas allaire à des malades dont les rneiniires iHaient en
l'Ial de c iiiliacliire latente, mais qu'il s'agissait bien d'absence totale
de ciinliailiii(' car, cbcz ces sujets, dans les mouvements volontaires
ou ciiiiibinés, il ne se di'veloppe aucune rigidité anoiaiiale du côté de
riiiMiiiidégie. Or c'est le cmilraii'e tpie l'on observe dans le cas de con-
li;icliiic latente.
<hi a encore signalé (U. Foersler, 1909). dans li' cas de b'simi céré-
ritnii:ii:> hi / I Mniii.iii:. .'.m
liialc inraiililc liiliili'iiile. tlt'> lu'iiii|ilci;i('s douilles cl llas(|ui's a(((irii|i.i-
"iii'cs (ruii (Hal astasi(|m' très niariiiu'. Clic/ ci's siiji'ls. la slalioii (Iclimit
cl iiicmc assise sont iin|iiissililcs. Il est plus (|ue |ir(»ltablc (|iie dans ces
cas les licmisplicres ccriMiiaux ne sonl pas seuls louches, mais (pie le
cervelet ou ses pciloii-
culi's soûl eux aussi
alléiés.
i.a iKirtilijsic fii-
cidlr. culiu. n'est pas
rare dans llicuiiplcîiie
cérébrale iut'auti U'.
Klle se lenconlre siu-
loul dans les Ibrines
paral\ tiipics f;iaves. et
l'ait délaut dans les
l'ornies léj;èics ainsi
que chez les aliiélosi-
(|ues purs, mais (lc■^
que ralVeclioii ol un
|)en ancienne, elle est
rarement prononcée :
il s'agit d'une pai't'sie
plutôt (pie (l'un'' |)aia-
Ivsie. nullement coni-
pai'ahle comme iiileii-
silé à celle ipic Ton
observe dans l'Iii'iiii-
pléjrie de l'adul te.
('oininc chez ce der-
nier, elle |)rédomine
dans le domaine thi
facial iutëricni". mais,
je le répète, le pins
souvent cette |iaralysie
u'allire jias i'alleiilion
de prime abord, il l'aut
la chercber avec soin,
pendant les mouve-
ments de la iuimii|iie
surtout, et on peut alors constater nue dillcrence légère de niolililé ilau>
les deux moitiés de la face. On peut observer parfois un léjier état de
contracture du C(")té paraly.sé pouvant faire soufrer à l'existence d'une para-
lysie faciale alterne, llet état de contracture est du reste très rare, d'ordi-
naire très |)eu accusé, pas toujours cependant liii. 7i), en aucun point
cependant comparable à la contracture des membres, et lorsqu'on le ren-
coulre. ce (pii, je le répète, n'est point commun, il est caractérisé par
"i^'. 12 et 75. — Ces fibres représentent la Uêronualion du pied —
équinisme vai-us excessif avec pied creux — dans un cas d'Iièmi-
plésrie cérébrale infantile avec atliélose. ()lalade représenté dans
la liiruretiS.)
sÉMinini.ir: i,r sysThMi-: .va./.tata.
iiiic (''l(''vali<ni l(''fitM'(' ilc l;i i-iiiiiiiiissiiii' liiliiiilc du côh'' |i;iralss(''. (pii csl
aloi's aiiiiiK'c de pclils riKiiivciiicnIs cldiiiiiiics lytliiiK's d l'h'valioii l'I
(rabaisscincnl (li('iiiis|iasin(' laliic- iiili.'iniillL'iil, tic laliié). Ce |)lic'iion)('rR',
ti(''s raie dans la loriiic |)aralytii|uo siin|dr de la paralysie iiilaiilile, —
sur lin 1res j^raiid iinnilire de ma-
lades je ne l'ai pas rencipnlr"('' une
seule lois, — esl, an cdnliaire,
assez cunininii dans la loiine avec
alhélose (lij,'. ()7 cl 7i).
Chez ces malades r(''lal de Viiilrl-
ligpnce esl très variable. On ne |ieul
dire qu'elle soit altéréi! ])roporlion-
nellemenl t riulensité de riiémi-
plégie car, dans les cas de lésion
eapsulaire. le déficit intellectuel
est heauc(uip moindre (pi(> lors(jiril
s'ajiil de lésion corticale étend ne
ou de porencéphalie. D'une nianièic
Wh-
^^f t^^ H^
^H ■ ^a»^ - JÊÊ-^^Ê
^^^R 'H^ ^^^^^H^K ' ^ '^ '^''^^^
^W E^^i^^HBl^^^^l
Fig. 74. — Mouvements spasniodi(|iu's ihiiis le liuMuiiiif ilti lacuil iltmi, prt'diniiiit.-nil île lieaucoiip dans le
facial inférieur — rictus sardoniquc spasmodique — chez un lioiuiue de vuif;t-tii)is ans atteint dlii'ini-
plégie cérébrale infantile du côté droit, avec mouvements rlioréo-athétosiques marqués siirltmt
dans le membre supérieur. Origine congénitale de l'aflection (Bicêtre, 1892).
Fig. 75. — Double hémiplégie cérébrale infantile, survenue à l'âge de trois itiois ù la suite de convul-
sions. État du malade ii l'âge de ti-enle-quatre ans. — Débilité céi'ébi'ale très accusée. Pas d'épilep-
sie. Ici la lésion est vraisemblablement celle de la porencéphalie double (Bicêtre, 18'i2i.
U(''ni''iale, c'est la faiMesse inlellecluelle ipie I un censlale cliez les siijels
atteints d liéniiplégie céréiirale inlaulile, laililesse inlcilechudle dent ou
peut couslaler tous les def;rés justpi'à I iiiili(''cilil('' coin|)lèle. D'autres l'ois,
mais pins rarement, rinielli^ence n'es! |i;is un presipie pas leuclK'e, la
lactilli' d'apprendre cl la mcniinre seul liiinnes, le siijel s'insiniil l'acile-
I nul i:i r^ h! I I !/"/// ///■■ -iwx
iiiiMil. l'ar riinlic. I,i \oloiili'' ;uii>i (|uc le-- ^l^l(■|illll^ .illcclivcs soiil
laililc-. l.',i(li\ilr l.iil ili'laiil. le sens moial rsl allailjli ou tiiil. cl il
('\is|i' ilr la |l('|■\l'|■•^illll (lu caïailrif. I.iii>(|ii(' rii(''iiii|)lo^i(' csl liilali-ralc,
les Iroiililfs inl('llc<'lu('ls soiil loiijdiiis plus accuses. Hu icsic, ces Iroulilcs
sdiit sduvciil agjfcavcs daus la loiiuc uiiilatci'alc coiiiuic dans la loruic
hilalcralc |iai- i'c|iilc|isic. Toutcrois, daus la uiajoiilc des cas. I()rs(|iic
riiciuipii'^ic inlaulilc s accoiupa^uc de liduhles de I iiilellij^eiice, ces
Irouldes. ainsi (|ue la iiioulié liiuinicville, resicut slaliouuaires cl
u'alioulisseul (|ue liés raiciiieiil à la dcnicuce |iin;^icssivt! si cuniiiMiiie
chez les anciens é|)ilc(ili(|ues.
(liiez reulanl coniiuc cle.'z l'adullc. riiciiii|ili\L^ii' piMil piV'senier Iimis les
d(>gi'és d'iideusili' |ins^ilile el, jdus souveni ijue chez l'adulle, (die si(''g(!
des deux ('('dés du cdi |is. hrinijtlriiii' hilahhrilc (liy. 7.")|. — IVeud el
Ries ont scndenu (pie les ^aindn'is élaieut des sujets (|ui, dans ICurance,
avaient été atteints d"hénii|)lé{ii(!s droite légère et curuhle. (letlo opinion
nie parait, pour le nioiiis. rorlemeiit exagérée.
l.ors(pie le sup'l est frappé apiu's la deuxième enfance — /((■»( //f/cV/Zc
(les <itl()lescciilf — l'arrél de (lév(diippein(>nl des nienilires est naliirelh!-
nient moins niar(|né.
.le signalerai encore, comme une |(ailiciilaril('' tr('s IV(''ipieiite de liiénii-
plégie infantile, Icxistence de convulsions épileptiformes, à lype très
souvent niiilaléral, déhiitanl |iar le côté paralysé, ainsi (jue la pré-
sence lr(''s cinnniune daus les membres paralysés — dans le membre
supiMieiii' en particulier — de inouv(>nienls iiiv(dontaires de divers ordres
— tremblements, alhétose, chorée, mouvements choréo-athélosi(|iies.
(Vov. ces mots.) Ces moiivemenls sont aussi ri(''i|ueiits dans Ihémiplégie
(•(■'{■('•hiali' inlaiilile (|u'ils sont rares, exceplioiinels, dans C(dle de
ladiilte.
l/arrèt de d(''veloppciueiil d une miiili('' du corps n'est pas I apana;;e
excdusif des lésions cén'brales tpii chez 1 enfant ou I adolescent pro-
dnisenl l'iiémiplégie, il peut aussi s'observer dans l'Iiémiplégie infantile
d'origine .sjiinale. Ici naturellement il n'y a pas d'asymétrie faciale. Cette
hémiplégie spinale infantile seia décrite plus loin. C'est du reste une
variété tort rare. (Voy. p. t2SÔ et liu. 7!>. i
Sémiologie de 1 hémiplégie cérébrale infantile. — Congéni-
tale. rii(''miplégie infantile peut relever d'nii arrêt de développement ou
d une artérite infectieuse inlra-ntérine. Dans ce dernier cas, la lésion
csl snriont celle de la poiciic(''|dialie. Après la naissance, les causes
snsce|)lildes de la délerminer sont, en dehors du traumalisme, les mala-
dies inl'ectieuscs en général. I.a sy|)hilis hérédilaire en est une cause l'ré-
(inciite. Toutes les infeclions de l'enfance peuvent, dans certaines circons-
lances données, produire une hémiplégie. Les lésions les plus constantes
sont celles dtî riiémorragie cér('brale et du ramollissement par artérite.
D'antres fois le ranudiissement survient par embolie au couis d'une
endocardite en voie de développement. L'hémiplégie infantile peut encore
■.Ti'i sr.Miiii.ocii: iir srsri'Mi: a/./.t/./.v,
(■^lic hi (■niis(''(|iii'iici' (l'iiiir ciicc'iiliiililc (iii iWwir iiuMiiii^^o-ciid'iilialilc
iiil'i'clicnsi's IcrmiiK'es par sclérose mais, le plus souviMit, les lésions
ciiiislalées à l'autopsie son! les mêmes que celles de riiémiplégie de
radiille, à savoii' : loyers ceniraiix d'Iiémoiragie ou de ramollissemeui,
lésions corlicalcs de ramollissement — plinjucs jaunes — rcdevanl d'une
Ihromiiose par endarléiite ou d'une emli(die.
Il a été puldié un certain nomlire de cas d'liéniip!(''j^ie céndiraie inlan-
lile pMi- li''sions corticales ou centrales avec intégrité des voies pyrami-
dales — absence de (lé';énérescence secondaire — , Ross (hSSI), liis-
eholl'l l?<<S7), lîinswangvri l<Sit7), S|)ielmayer ( 190G), Iloestermami (1912).
— Il s'agit toujours de h'sions remonlant à la vie intra-utérine ou à la
toute première enlance. Spielnuiyer- a proposé pour ces faits le nom de
paraliixir i)tlra-rorlir(ilc. l'ans ces cas, en ell'et, la couche des grandes
cellules pvramidales est intacte, tandis que les couches superficielles
de lÏMorce, de la région motrice en particulier, dont le dévidoppement
|diylogcuéti(pie et oidégénélique est plus récent, sont très altérées et
partant ne peuvent plus actionner les couches profondes. Somme toute,
dans ces faits, le système pyramidal existe anatomiquement, mais il ne
peut pas fonctionner parce qu'il est physiologi(|uemeid isolé de ses
centres excilaleurs. C'est là l'hypothèse la |)lus vraisemhlajjle dans l'état
aetuid de nos coMnaissances. Il y a cependant des cas (liischofl) où il
n'existait (piune h'sion du thalamus. Ici l'inlei'prélation de l'hémiplégie
est heaucoup |dus délicate, (tu |)eut supposer que, les fibres thalamo-
corticales étant déti-uitcs, la coiticalité motrice ne reçoit plus les excita-
tions nécessaires pour le dévelop|iement de la fonction du système pyia-
midal. En tout cas, ces faits, qui n'ont pas été jusqu'ici observés à la
suite de lésions cérébrales chez l'adulte, montrent (jue In lésion survient
à une époque où la corlicalité cérébrale commence seulement à acquérir
une importance biologi(jue pour les organes moteurs, où les connexions
analomi(pies sont loin d'être parachevées et où la fonction n'est pas
encore établie. C'est pour cela qu'une lésion survenant à celte époque
de la vie ne peut être comparée ni dans ses conséquences, ni dans les
svnqdômes (|u'(dle détermine, à une lésion analogue se produisant dans
un cerveau com|)lèlement dévelo(ipé et dont les associations fonctionnelles
sont de|)uis longtemps établies.
.le tiens encore à faire remar(piei- (pi'il existe des cas de lésion céré-
biale d'origine congénitale qui se traduisent cliniqnement par de la
paralysie et à l'autopsie desipicds la voie |)yramidale paraît a peine
touchée. .l'ai publié (1S',)7 et 19(11) l'obseivation d'un cas de rigidité
spasmodique congénitale des membres inférieurs (diez un sujet qui
mourut à l'âge de soixante-ilix-neuf ans. A l'autopsie, je constatai
l'existence d'une porencéphalie double siégeant sui' l'écorce rolandique
(voir Analomu; des centres nerveux, par .1. et A. Dejerine, t. II, 1900,
fig. 2ô7|. Les pvramides bulbaires étaient légèrement diminuées de
volume, mais ne |ir('sentaient pas trace de dégénéieseence, ])ar les mé-
thodes de l'ai et de Weigert. Il en était de même pour la moelle épi-
I
rimi m I - hi I I Ml II II III-:. ■>■,■,
lliiTi' (l.ilis l;ii|ii('llc 1111 111' |iiiii\;iil (oii^l.ilcr de (l(''|.fr'll(''resc('ilC(' scciiiltliiiic
ilaiis le syslt'iiK' |iyi;iiiii(l;il.
l/aliscnci' (le (lt'j;(''iii''ri'--(i'in r du l'aixcaii |i\iaiiiiilal riiii>c (l;iii> la
iiiiifllc (''|iiiii(''n' iiCsl pas du lolc une |picii\c de l'iiiléfiiilL' de la Mtic
|ivraiuidali'. Il n'es! pas liés laii', eu cllct. dans les ras d'Iiriiiipli'^ic
iuraiilili' icinoiilant aux pii'niicrs à^i's de la vie, avec atiopliie ((iiuplèle
et lolale de la pyiainide. de ne edusialer, dans le cordon laléral de la
moelle du colé o|iposé. aucune liace lie sclérose pyramidale, mais seu-
lomeul une lé^à-iy dimiiiulioii de \uliiiiie de la moitié correspondaiile de
la moelle (vov. •!. et A. Dejeiine, AïKiloiiiie (1rs centres nevi'eux, t. Il,
li^. \h[)\. C'est dans ces cas. du reste, ([ne, ainsi que je l'ai montré, (m
|)eul renconli'er une liy|)erli'(tpliii' rdiiipeiisatrice. parinis rniisidéiaiilc.
(le la pyramide du coté sain.
B. — Hémiplégie dissociée. — Monoplégies.
Ainsi (|u"on vient de le voir, dans Ihémiplégie ordinaire, classique,
tonte une moitié du corps paiticipe à des degrés divers à la paralysie.
Daulit's l'ois ce saut certains segments qui sont seuls paralysés, on a
alors atVaire à des Dionoplét/ies. t!es monoplégies sont tantôt primitives,
c'est-à-dire qu'elles s'accusent d'emlilée comme telles, tantôt secondaires
et ne sont que .le reliquat d'une hémiplégie. L'existence d'une inono-
plégie comporte une valeur sémiologicpie de localisaliou lieaucoiip jdiis
précise que celle de l'hémiplégie haiiale. On peut rencontrer des mono-
plégies pin-es, c'est-à-dire des paralysies limitées à un seul meniiirc ou
même à certains muscles d'un memlirc et des luonoplégies associées,
qui ne sont antres que des hémiplégies paitielles.
Monoplégies pures. — ici la paialysie porte sur un seul memiire —
hras ou jambe — monoplégie brachiale, crurale; mais iiaifois on n'a
pas allaire à une paralysie ahsolument limiti'e à un meinhie. Dans la
monoplégie brachiale la plus pure, le membre iiilërieui' peut n'être pas
aussi vigoureux (]u'auparavaiit, et dans la monoplégie crurale la plus
classi(]ne. le membre supérieur |)eut ne pas être toujours absolument
intact, haiis beaucoup de cas cependant, la paralysie est exactement et
absolument limitée au membi'e supéi'ienr ou inl'érieur. On peut observer
nue monoplégie faciale, et ici les caractères de la paralysie sont ceux
de la paralysie faciale d'origine cérébiale, nue monoplégie linguale. —
l)aralysie d'un côté de la langue. La pioiioplégie faciale ou facio-linguale
s'accompagne en général d'une monoplégie brachiale, mais elle peut se
montrer à létal isolé. Dans la nionoplégie des membres — bracliial(\
crurale — la topographie di' la paralysie est la même que dans l'hiMiiipié-
gie connnune. c'est-à-dire que les muscles sont d'autant plus paralvsés
qu'ils sont plus éloiguT-s de la racine du membre. Il importe cependant
de savoir i|ue ces monoplégies iieuvent ètie partielles, di.s.sociées, c'est-à-
dire limitées à un segment de membre, les autres segments étant nor-
-hMiiii.dCii: Dr > rs 77:M//-; M:itri:i X.
miiiix. .1 ;ii (iliscrv('' des cjirs dans l('s(|in'ls la paralysie riait liiiiilée aux
iiMiscIt's lie ra\aiit-l)ras cl (le la main, crnx dn liras cl dr IV'paMlc (Hant
inlacis. du a sij^nalé (l'(r'rsli'r) une iii(in(i|il(''^i(' liniih'c aux muscles de
r('liaul('. aux iiilcnisscnx des doigts. J'ai (ibsiMvc avec Itegiiard un cas
de ni(iui)plé;,;ie brachiale avec crises ja( ksouieiines cl astéréoonosie,
dans lci|uel la paralysie porlail uni()uein<^nl sur les muscles des émi-
nences Ihéuai' cl liypolliéiiar, ainsi (|ue sur les musides inlerosseux. A
raut(i|isie on Irouva une lurneiir c()m|)rimanl la parlie moyenne des
Iroulale cl pariélale ascendaule. l'our le memltre inférieur, il a été
liuldii' des observations dans !esi|ueiles la paralysie portait uniquement
sur les nuiseles des mleils et ceux (|ui meuvent le pied sur la jamite,
ceux de la cuisse et de la hanche étant respectés. J'ai observé plusieurs
iails de ce i;('nre dont l'un a été publié par mes élèves Ferry et Gau-
ducheau (1011). Toutes les variélés que peut présenter une monoplégie
sont une question de localisation de lésion et Ion sait, parles expériences
de (Iri'inbanm et Sherriugton sur les singes anthropoïdes (voy. fig. 41 et
-12] que Ton peut, à volont('', produire isolément, par excision de tel ou
t(d point de l'écorce de la circouvolutiou frontale ascendante, une para-
Ksie limitée aux muscles du bras, de l'avant-bras ou de la main.
Les nionoplégies partielles, dissociées, sont plus i'réqueutes (pie les
monoplégies totales et s'observent plus souvent dans le membre supérieur
(pie dans le menilne inlerieiir. ( Vov. Sriiiiolotiic des iKiraljisies. Topotjra-
pliie cérrbnilf, \>. (iil . )
Diagnostic et valeur sémiologique des monoplégies. — L'existence
d'une monoplégie est facile à reconnaitre et il en est de même de sa
cause. Ici, de même (pie pour l'hémiplégie, on recherchera si la mono-
plégie est d(! nature fonctionnelle ou organique.
Dans Vlnjalérif et dans ïlit/sléro-lraiiinnlisine, on rencontre fréquem-
ment des monoplégies brachiales ou crurales. Le diagnostic est facile à
potier, car, dans ces cas, la monoplégie s'accompagne en général de
troubles scnsitifs très marqués dans le membre paralysé. Dans la mono-
plégie brachiale par hystéro-traumatisme, les troubles sensitifs s'étendent
jusqu'au moignon de l'épaule — anesthésie en manche de gigot de Char-
cot. — Souv(!nl aussi on rencontre chez ces malades d'autres sympt('mies
de la névrose, et en particulier une hémianeslhésie sensitivo-sensorielle
siégeant du inèmec(')téque la monoplégie. Enfin dans la inono|dégie orga-
niqiu; les réflexes tendineux sont exagérés.
jtaus la monoplégie de cause organique on re( herchera si elle est de
cause /;(')v'/j/it'?'?Vyi((? (névrite), ou centrale (médullaire ou cérébrale).
Les pffrrt/i/.sjp.s du plexus brachial par lésion du plexus ou des racines
— paralysies radiculaires — sont faciles à reconnaître. L'ati'ophie mus-
culaire coiisidi''rable, la paralvsie llas(jue, l'abolition des réllexes tendi-
neux, les troubles de la sensibilité, les douleurs, les troubles vaso-mo-
teurs et trophi((ucs. l'état d(! la jiupille, les altérations marquées de la
coiilractilifi' l'ieclriipie, enfin la iiolion (■■li(dogi([ue — traumatisme,
acconcheiiii'iil labniirnx liiis(|iie le didiul a i''l('' lirus(pie, compression
I Uni 1:1 I. N /;/. / 1 Ml II II ///..
illi |ili'\ii>- (III (le ■~i'> 1,'iiiiics |i;n iiiic hiiiiriii. iiii cil \iririi\. une d'île
•-ii|i|ili'iiieMhiire. ele.. Iiiim|ii an eiiiilraiie I évdliiliiin se >eia lailc Iciili'-
iiienl. assiiieia le d iai;nnv| le. Il l'amlia sonj^ci- aussi à la iirrrilc K/iii-
jilccli/oinii- — lieiiiiiriaj;ie iln |i|e\iis liiaeliial — (jlllliois. Dcjei'iliei. dans
les cas à iU'IjiiI liiiis(|ue el --an^ 1 1 aiinialivine anli'iieur. I.cs donlenis \ i\es
el |)('rsislanl('s dans le incnilne paiaKsi' e| ah ii|ilii('\ l'alisencc de liinililes
dissneii's de la sensiliililé. |iennellniiil ilaii^ ee ra-- déliiiiinci- rii(''iiialo-
inM'Iic uniiali'raii'. i\ii\, l'aiali/sics ilu pli-jus hnii-liidl. p. (idS.i
llaiis le inciiilirc inIV'iieiir un |ieiil (i!iser\er des |ilir'iiiiiiiénes analo;^iies.
iii<tiii))ilriiic cnunlc avec alni|illi(' liinseiilaiie el liniililes de |a seiisiliitili'
— à la snilc (le C(ini|ii'essiiiii des (dexiis luniliaii ■■ nu s,ui('> par des Ininenis.
liridiciililcs. Siinilroilic Vddirulniir . Il e^l Iniile une classe de ee-~
|iaral\sies radicnlaires ijin. an inenilii'e s|||)(''i'ieni cninini' an nienilue
illlcricnr. relèvenl dune |iallin^i'nie s|ii''ciale; ce siinl de^ nul iriilili-s.
c'esl-;i-dire di s iiillaiiiniiilinns s|miilan(''es, liicalisi'>es an\ racines raclii-
diciines el le |ilns sniaiMil d nrij^iiie s\ |iliiiilii|ne. (In |ienl dire i|ne
l(injiiin-s on |ircs(|iie Idiiionrs. idles s aeciiin|ia;^neiil de liuiililes de la '-en-
si iii 11 le, de diinli'llis.el le I il IIS son \ en I d alriijiliie iniiscnlaire. I.eiir aiiiiaii-
lioll est Iciilc el le |iliis siiii\enl es| |iri'ii'il(''i' d une |ilia--e de I adicnlal;jie.
i.eiir diauiidslic ie|iiive sur les ciiaclére-- sin\aiiN :
I" l.a |ci|iiiL:ra|ilMe radicnl'iire des Ireiililev miileiir--. sensilifs e| hn-
|ilni|iies:
'1" l.'aliiililion des n'Ilexe^ leiiilineii\ el cnlaïK's dans les ri'Liiiin--
alli'iiilcs;
."" Le sii^iii' de ri'li'riineinenl el de la Imix. c'e--l-ii-dire ra|i{iaiiliiiii de
dniilenis vinlenles iiiadianl li' liiiiu ilii |ile\ns el de^ neiTs alleiiils. |irii-
Mii|iir'es par I ('■leiniieinenl. la liin\. I aiie de se nidiicher. les elVerls pnnr
aller a la selle. e|c. :
'i l.a l\iiiplidc\|nsi' racllidieiii n rapperl a\ee la It'sii 'iiiiiLir'e.
(\d\. l'iinilijsii't: riiilniiliii rrs. I
Uliaill à c' ipii cdiiceriie rexisleiice d'iiiie iiidiidpii'Liie liracliiale un
crurale rcdevaiil de la iirnilv jiniiihéii<iiii'. je la luiisidèie cdinine liés
rare. Le caraclère prupre de la mArile pr'iipliéri(|iic — ipi elle relève
d une iideclidn on d une inldsicalinii nelleiiieni (dassco (iii (|n"ellc ne soil
ijiie la Idcalisalioii sur les neri's pi'riplii'riipies d'un jndcessiis iid'ec-
lieiix dii ld\i(|iie iidli di''li'riniii('' - es| d avilir des ellels (Meclirs smiii'-
Iriqiics, c"esl-à-dirc d"ai:ir siii- les ineinlnes lidinoldf;(ies de cliaipie d'ili'.
On peu! ccpcndanl reiicnnlrer des l'ail-- de iniiiidpli'ijie avec alrupliie
miisciilaire par m'Yiilc. el pinir ma pari il m'a lAv ddiiiH'' d en dliserver
deux exemples liés iiels suivis de j^iii'risiMi cimipléU!: mais ci^ siiiil l;i
des cas exceplidunelv. Le pins sniivenl. il s'a^iil à mou avis de p(dv-
iii'Vi iles à uraiide pri'ddminance d nii cidi'. (^ependanl . celle parlici|ialidu.
même 1res faible, de laulre membre à la païahsie, u'csl pas un l'ail
alisdliimeul coiislaul. Itaus les cas de moïKipléjfie iiévrilique, le iliuma-
lisme est parfuis eu cause. (Voy. .[tropinex intixnildircs ii('vriti(jue.s.)
Dill'éieules alleclious iin-ilulliiiics peuvent produire une mono|ilégic
IIijhii.m:. — Sriiiioli.^'u'. 17
•j;.s -i:\iiiiini, II. iii ^)^;/.i//. M.in 1:1 \.
Iir;ii;lii:ili' nii riuiali' ;i\i'c :ili(i|iliic iiiiisni hiiic. cl rii |imi liciilicr la luira-
lijsic ////>//////(■( |hilioiiivt''lilr aiiiiK'l- Il l'ii i'>l (le iiiriiii' |MMir la pardliisic
sfiiiKilf iii(iiii' <lr rfululte, nWi'ri'um i\u rcsic lirs lairmciil (ilp^crM'c ('.es
iiiiiiiii|ili''j^i('s avec alr(i|ilii(' imisciilairc, llaccidili'. rlc. siiiil faciles à
n'ciiniiailii'. La siiriiKidiinjcIii' inillfilûrtilc (lif^. !Hii |iciil (''Millier avec
les allures iriiiie iiii)iiii|il(''^ie liracliialc ;i iiiarclie leiile el |M(iL;i'essi\e
I lleii'iiiie el Sdllas. Ilejeiilie cl Miiallii'). I,'alr(i|iliic iiiiisciilaire. dans ce
ileiiiier cas, es! acciiiii|iaj;ncc des Iroidilcs dissoci(''s île la seiisiliilili' ipic
I (III reiKidiilrc dans colle all'cclidii.
[']U' liéiiKiloiniii'lic luiildlcnilc >\\i rciilleiiieiil cervical. alleiLiiiaiil |irin-
ci|iai('iii('iil l'axe ^lis Miil(''iicnr. |i(niira |iiii(liiirc une iii(iii((|il('';:ie lii'a-
cliialc dissdcii'c mi non avec Mli(i|iliit' iniisciilaire c(ins(''cnli\e. Mais dans
ces cas il (>sl huit à l'ail e\cc|)lioiiiicl (|ii<' le iiieiiihrc iiiférienr ne parli-
ci|ic pas |iliis (III iiKiiiis à la paralysie. Le dia^iiioslic sera Idiiidiirs l'acile
à l'aire de par le déliiil liriis(|ii(3, les Irdiibles de sensiliililé à t(i|Mi^ra|diie
radiciilaire dans le ineiiilire |)nraivsé el rexistence du syiidrnnie de lirowii-
Si'M|iiard dans le cijh'' (ip|His('' du cdrps.
hails les /c.v/oH.s iiiiildli'nilcs de la parlie iiiri''rieiire de la iiKieile i''pi-
iii("'re — |ilaies, Iracliires dii liixalidiis du racliis. mal de l'dll, Inniciirs.
l'dvers mvi'diliipics lrans\eises iiiiilaii^'raiix, lu'iiialdinM''lii' iiiiilah'rale —
(111 dliscrvedii c('it('' (1(^ la lésion une li(''niiparapl(''jiie — iiidnopl(!'j;ie cru-
rale — ddiil linlensité peut varier de|iuis riinpolcnce cdinpL'le el Idiale
jusipià la jiarésie légère. Ici rexistence du syndrome de lirown-Séiiiiaid
assurera le diafinostic (voy. Troubles ilc la seiixihililr). L(M'sqiie, au lieu
de siéger dans les régions doj'sale ou loniliaire de la moelle ('')iini(''re.
la lésion occupe la région cervicale, les syiiipt('iiiies sonl alors ceux de
['liéniiiilrçiic spinale avec anoslliésie croisée (voy. p. 2"tl). Enlin. ainsi
(pie je l'ai iiidiipié plus lianl, lorsque l'Iiémalomyélieesl en cause, l'alro-
pliie musculaire poiiir;i on ikiii exister sidoii la localisation el la pro-
Idiideur ik' la l(''sioii.
l'ar conlre, il tant se rappeler (jiie lorsqu une l(''sioii Iranmatiipie ou
sponlani'e unilatérale poile au-dessous de la deuxième verlèlire lomliaiie
elle atleint, non plus la moelle, mais les racines de la ipieiic de clieval.
On se trouve alors en pii''sence d un .^iiidlrfdiic rddicnldirf. i\(i\. l'arii-
lijsies radicvlairc's. ]
Le svndi'oinc iiKiiKiiili'nit' peni donc s (ihserver dans le cas de h'^sion
névrilii|iie, radiciilaire on ini''(lullaire. mais (in le rcnconlrc plus sduveni
(■nciire ;i la suite de; lésions cén'dirales el. en pailicnlicr. dans le cas de
lésions corticales, (lu peut l'oliser\er encore cdinme cdiis(''(|iieiice de
lésions sous-corticales limilées. la clnise est déjà plus rare, et dans le
'•as d(> lésion capsiilaire tdie esl loiil à l'ail exceptionnelle.
Monoplégies d'origine cérébrale. — Iles iiidiiopli''gies se comporlenl
du n^sle an point de vue de leur l'voliiliiin, liiis(|n'il s'agil de iii(iiio|d('gie
lies ineinbi'es — nidiidpL'gii; liraidiiale, criiralc — cdinnie rii(''miplégic
ijrdinaire. D'alxird llasipies au d('liul. idies s'aeciimpaguenl par la suite
il(! c(iiilraeliire. liirsi|iie la l(''siim ,1 di''|iiiil le ceiiln; cmiical coircs-
;/.■'(/ /;/ /. v /,/ / I \i,,i II m:
jMiiiiliiiil. Sdlixciil. rr^ iiiiiiiii|)l(\::ir-. v ,ic(iiiil|i;i;^lli'lll ilc I liiiilili's ilc la
^cMsiliilili' |ilii^ lin iMiiiiiv ,ii iiis(>s ri ilmit I iiilciisili'- dt'i roil ni ^^r'iii'r.il
.tssi'z r.ipidi'iiii'iil. Iiirii c|iii'. il;iiis icilMin-- CM--, ils |iiiiss('iil |K'isis|ci- Ioiim-
li'iii|>>. ('.iiiiiiiii' li.'iii^ I lii'iiii{il(':^ii' iinliiwiii'i'. riiliii. r,'ilMi|iliii' iiiiiscnjain'
Il (•>! |i;i> lri'> lari'. >-,iiin Idiilcldis iaiiiai-- alli'iinli r. il sVii l'aiil iiiciiir
«le lM'ailC(iil|i. I iiili'ilsili' (|iir l'uii (ilisi'i\t' daii^ le-- iii(iil(i|il('^i('> |iar lisicin--
IK'V liliilllCS, ou (lail-- les iii(ill()|ili'';^i('s ilr lailNC tiK-iillIlaili', liiivi|ii,'
la cciriii' aiili'rii'iiit' |iailici|ir à la h'^imi. Il.iiis ii's iiiiiiii)|il('';;i{'s liiachialc--
l'I ciiiialo (rciii:;iiii' ii'i l'Iiialr. I ('lai ili'-- ii'Miai'n lciiiliiini\ ('--1 Ir iiii'aiic
(|iit' dans rii('"ini(il(''j:i(^' (iidiiiaiic. i\ii\. lii'llc.vcx Ifuiliiicu.iw
l.iirs(|iic rdi'ijiilli' (•('•n'Iiralc il inir niiiiiii|il(''ui(' osl ('■lalilic. rr l'ail iin{ili-
c|nr-l-il lord'ineiil ri d nnlili'i' li' dlaiimi^lic d nnr li'vinn nnliralr, ni
(ranlir> In nu-- |ii'nliin liiii|iiniv r\c'liiri' I i'\i--li'n( r d Uni' li''-.iiin ia|i-ii-
laiic? On |ii'nl d nnr nianiric L;i'iinalr n''|Miiidii' à crllr i|ni'--liiin |iar I al-
iirilialivr. Il ne l'aildiail |ias riniir ir|irnilanl i|nr dans Ir si'm||||.||| |iiis|i'-
rioiir de la rapsuir inlniic. 1rs lilnr- dr |iniirrl ion ilr la /niR' ^rnsilivn-
iiiiilricc siii<'iil dis|iii-.('i's dans nn nidir i|nrlriini|n('. .lai nioiilri' ni
|.S!t" (jiic. dan-- rv si';:innil |iii-|i'iirnr dr la i -iiisnli' inliTiir, Irs lilnr--
|iiii\niaill dr I l'ccii'i-i' nioli iir smil --iliii'rs d'anlani |dns ni aiiirir du
;:niiMi (|n rlli'-- |ini\ ininnil Av |iailir-- pins l'drM'r-- Ar la n'i^imi ndaii-
dii|Ui'. (1 i's| aiii-'i i|ni' Ir-- liliir-- dr rii|inriilr iidandii|nr |ias--nil par Ir
i^ciiuii, ndlr-- dr la pai lir ninxniiii' de la r(''jiinii ndaildicpir ni airirir
du j^cniin ri rrlli'v ipii pi ii\ iniiinil At' la partie sii|iérinir(' Ar rrllc n\i:iiin
ni ariirii' drs pii'i l'ilnilrs. Kn d aiilrrs Inaiics, les iiliri's de proirrliun
lin si'i^iiinil posirTinir Ai' la rapsiilr iiilrnio siéficiil dMiilanl pins
ni ariiiTC du ;:('ii)in (piidlcs pni\ iniiinil di' n'';;iiins pin-- idi'M'rs de
j'iM-dici' nioilicc. iiorslcv cl iiccvur i IXSSi mil iiinnln'' ipir I r\rilalinii du
^l'iiini lie la caiisiilr d(''lnniiiiail drs inoinnnniK Ai' la laii;:nr ri A\-~
li'vri'S du crilé "pposp, ipir I r\rilaliiiii Ai'^ lilirrs sijiK'rs ni airinr drs
pircrdoiitrs prodnisail ilrs iiiiunniinits A\\ innnlirr --npiMinii- rt (|nr.
pins ni aiTirir, rilr dt'lnniiiiait drs iiioinrinrnh dn inniiliic inrrrirni .
Il r\islr ddiic. clirz Ir siiij;i', drs loralisaliiMis ilan> la lapsnlr iiitnnr ri
si rlirz rilinillili' il osl si (iil'licilr Ai- 1rs ini'llir ni i''\ idrnrr. r'rsl ipir
rrs lilirrs soni si lassi'rs dans un rsparr rrlalnrinnil rrsliriiil ipi il
laiidrail nnr li'siiin lir-- liinih'r piiiir ne drlriiirr (|iir le svsièiiir Ai' pin-
jeclioii Ai' la lacr, dn liia> un dr la jaiiilie. .1 en ai repeiuiaiit iilisn \i'' (lrii\
exemples, à savoir : nnr iiioiiopléj;ie Inacliiale due à une liiiuenr dr la
courlie optiipie conipriinaiil le seuuieiit posli'iieur dr Iq capsulr ininiir.
el une iuoiio|)iéiiie l'aciu-liniiiiale, chez un Innnnir de soixanlr aii> ipii
avait été IVaiipé à I ài:e de trnile-iienr aii^, an rouis d une lirvir
IvpJHiïde. iuonopli\:;ii' ipii idail la ronsr'ipinirr d'niir ir'sioli drslriirlivr
1res limitée si/'^ivanl un peu m ariirir dn Lirnon dr la capsulr inirinr
ivov. J. ri \. Heininr, An, il, nui,' ,1,-n C'iilri's ni'iccii.r, I. II. MKtl.
pajic ll'-J. cas .lonaiii. Du irsir 1rs lails dr paralysie pseiulo-l)iill)aire
pai' Irsioii liilaliialr du -riioii Ai- la rapsiile iiileine munirent iticii
que, dans Ir sr;:iiinil piisli'i irui ilo crtlé ca|>sule. les lilires e(U'tic(i-
■ji;i> ■^i.MiiiKii.u. ht ^)^ii\ii \i:i:ri I X
iiilcli'';iili'> Miiil >ilii(''cs Mir lin |il;iii ;iiili''iii'iii ;'i n'l|i'> iln ini'iii lu v >n|ii'-
l'it'lir (\(»V. lig. 'ht] cl i|lic. |i;iil.iiil. il.iii-- l;i i;i|i^llli' iiilri ne il r\i>li' des
loialisalioiis inolriccs.
I.a Itiralisalinii aiial(iiiiii{iii' ilr la iiiiinii|i|i\uK' i --1 laiili' .'i l'Ialilir dans
la livs firaildc liiaJDl'ilr des ra>. en --r i r|icirl,iii| .'i |;i lii|iii:^r,i|dli(' dos
(l'iilic^ iiKilciirs ( \ii\ . lii;. .IT, ~iN. ."iDi. lui' iiiciiiii|ili''i;i(' (////v^/r iiidi({ii('
liiir li'^idii iiil(''l('S>aiil ri'vlii'iiiili'' Mi|i('iiriiii' dr la IVniiliili' a>(riidaiilc
ri Ir liiliiili' |iaiacciilral. I ne iiiiiiiii|il('';^ir hnn liidlf (■(iircN|iiiiid .'i iiiir
{('--iiiii de la |iailir iii(i\('niir di' la rniiilalc a^rciidaiilr. l ne iii(iiiii|ilt\i^ii,
facidlc iiidii|iic iMii' li'sidii >ii'';:('a!il un |icii aii-drs>n'- . de I ii|ici(iili'
rninlal: nui' iiinii(i|d('';L;ii' /'/c/i'"/'' ciiiirsiiiind à niir li''>iiiiidii |iii'il de Ls
t'i'Oldalc astriidanlr, 1,1 inniin|di\L;ii' f<icl(llc isiJi't csI lirs r.uc cl (iiincidi'
le plus son\cnl a\i'c nue iiioii(i|d(''i;ii' hituliinli' : la innndpir'iiic liiii/udlc
isolée l'sl ('^ali'niriil lirs raii'. I. uni' un laiilic des iniiiin|dr'i:ii'^ |in''ci''-
dcMllcs pcill tMlcnic s'<djsci\rr dans |r cis di' Ii's'khi Miiis-iniiicalc cl
cxccpliiiiiiudiciiicnl à la siiiU; de lc>iiiii caiiMilaiir.
Petits signes de l'hémiplégie organique. I.'riinlc iiiiiiiiihii>c dr, >\iii|iir,iiir,
lie rill''llli|iir'i;ic ;i |HTIIli- ilr (li'cniv llll rr|-|;ill lire ilr prllK ^lullc-- <{lll |icllVni;
irlldiv (II'- -rl^K r^ sdll |ii.lll ir, .1 il I r 1 1 lir lli'llM|ilr,L; ir ir-rrr.-nil | I;i ,ll>lill-
ijilrr (riiiir |i,ii:il\M'' Irih I rllr. Il nil rir iiii|Missil,li' (l'rii .1 i ;i i li;h|iir |i,-M:i-
;;i;i|ilir Iiiii' ili'^iii|il irii i(iiii|ilrlr; jr \:n- 1rs |i.issri iri lu ir\ riiiriil ru ii'Miir l!ri
|pi'li|v M^nr> ii'|inijilriil ;i pliiMcurs L:liiii|irN di' |ilii'iHiiiiriii's : s\ iii|il(iiiir~ |p:i|-:ilyl i-
c|iirs, sii:ii('S irinilalirn |i\ i ;iniiil;ili\ sii;iirs iriiy|Milniiir iiiiisriil.iirr. Iili( .ilimis dr
l'éiiuililiir :ilihr;.piii-l.' dr- nm-rirs. |»Mliiil.;ili.iii- .1.'- ivllrvr- riihiii.'-, iiininniiriiK
assiirirs. idr.
Face. — 1° IImii- le ..uii;i, rn |iriil (ili^ri-srr l'iiiirsl lirM.' riinii'rnnr du riilr dr
ril(''llii|ili'^ir ;i\i'r mi|i|iicss|(iii <|ii rid!i'\r runiri'ii.
'2° Je ril|)|irlli' i|iir rlir/ riii'iiM|ilr^ii|ilr rrrrliisidii dr l;i |i;iii|]irn' . ■~l iimiii^ l'iiri-
f,Mi|iir llll rotr |i;iral\Mr lin ((iiishilr |•illl|lr^-.dldllr .!.■ rrn lu-inii i^.ilrr \nli.iil;iiiv dr
rii'll ilr <•(■ rùl,' (>i;!:]u' il.' Ilrvilliddl.
'." I.i' M-iir i\r M:ir CmiIIiv i'sI rr\;i:;ri ;iI i.in ilii irllrsr sii-riliihiir.- ; m rii |ii'iriilr
a\rr llll MKiil(Mii Ir iH'il s||s.|ii|ii|,iiic'. un |iiii\ni|nr iiik' rpiiiliarlinn rx.rjiTi'r dr
ri)l'ljiriil;iiri'.
'r Daliiiiski a iii-i-h' -ni' li' .v/i/z/c du pi^aiiiu-i- : •~\ d an inaladi' <\i- lIiTliir
Ir iiirnliiii >ii|- la pnihiiir nii iriiii\iir Idilrnirnl la iMinrlir. ri i|nr V |i|mim' à vv
IIIDlITrllunl niir (rrlaillr ir-is|anrr. un Miil ni'llrinrlll 1rs lilurs du |ir,MI(iiT m' (ni -
tracici- du rdlr sain, laiidis (in'rllrs ivMriil in.nlrs du ladr iiaral'.s,..
Membre supérieur. - -i" He.rioii cviKii-n-c ilr l'uriinl-hnis sai- le hnis i\'>[i\i\i\>k\].
l'iriiaiil par Ir |hiil;iii'I l'avaiil-lii'as ilii iiialailr. mi ra|j|ilM{ni' ni sii{>inaliini siii' Ir
Inas du nialadr. m l:lrliaiil dr drirniiiiiri- Ir di-rr dr llrvinii iiia\iiiia. I.a llrxi.iii l'st
|p|ns pininmici' .•! Ii' |iiiii;iiid du lOli' iiialaili' rs| sriisil,|r ni pin- ta|i|'niclii' lir
ri'panli'. |iar snilr di' l'Iix inilniiirilr drs iniisrirs paialv s,.-.
ti- \j- xif/iie (le In pruiudimi aulomdt'ujuf (l'aliiiiski) s,, irrlui rlir ainsi : Um |ii'fii(l
dans ses mains 1rs mains du inahnlr. l'ii plaraiil rrllrs-i i Ir- p i- mi liaiil: 1rs
|)anmrs sr rri;ardaiil ; puis, par iiiir s,nir di' pidili'- sitiuiss,.-. ininiiir s| on |(-h
siiii|irsail, on l'ail saiilri 1rs mains du nialadr ilaii- Ir- sirnni's: ilii i iMi- sain, ht
main n'-lr \ri-|irali'. la paiimi' laie m drilaii-. dn rùh' paralysie, la main se nirt m
priinallim, la lurr paliiiaii'r ri'i;ai'daiil Ir -ni.
7' l,r phcnumcnc cli' priinaliiin de Sliimipidl (on-r-lr rii cni : i^oi'squ'on llécliit
l'avaiil-liras sur Ir liras. (Iii'/ un siijrl rii rl.d ilr rnnlrai liiic iiirinr légère, l'avant-
liias SI' mi'l spinilain'nnrnl rii piunalidii, id la inaiii Inrl a sr rapprocher de
ri'panli' iidii pai -a p.inini'. mai- par -a l'an' ildi-alr.
//.■<// /!//;■- Ill: I A \lnl ll.ll I '.'lil
V- \ l;i |M'j-iiiili' ili' ll;i(riilili'. l'I iiiT'iii.' |i.'n.liilil li' i- .\. <iii |i.ill riiiis|ii|iT li> .v/(/)ir
(/.• Hniniixlc |miii' le- iiifiiiliii' »ii|M'i-ii>iii' ; ^i. Ii' romli' ilii ni.'ihiili' l'I.iiil ,i|i|]ii\i' •-rir li'
lil iiii ^iif l;i l;ilili'. iMi iiirl r;n:Mil-lii:i^ il hi iiiniii rn lui'.ilioii vci'lic;ili\ !■! i|ii'iiii
:ilijiiil<>iiiir rii^iiili' la iiiaiii il l'ili'-iiii'iin'. on l,'i uiil v,' Hi'ilili' l>i'i|si{ui'iiii'iil ^iir
rax.-iiil-bl'ii'^, riii'iiiaiil a\i'c' lui un aiii;li' Ar l."ll a llll'. I.liiv 1rs ■.iiirls smjms, inr'iiir
IM'iiilaiil la iiai\-i)si' chloroloi iiiic|ih'. la main ivslc MTliiali'. (> si-nr rs|. ^r\,\i\ llai-
mi^li', mil' iiiaiiirc^talidii <\r l'ailiiMi |>n'<liiiiiiiiaiil(' lii'- llrcliissciiis.
".'" D'apivs lii'li-lii'i r\v si. :\\iVi'- avciir |iriii|iiil iiim' Mr\i(iii |iassi\ !■ ilr^ dinix avaiil-
liras •^iii' li's liras, mi Ir- lai-^,. (■■■IiiiiiIht. un innslalr i|Mc ra\anl-liias iln i olr
îii'riii|>li'!;ii' l'i'IoMibi' |ilns Iriitmirnl, l'ii ilrnx liMn|is. alni^ niiMni' i|n'il ri'r\is|r pas
ilf niiiliailiiii' apiMvrialili'.
1(1" .l'ai ili'jà jiarlc'' <lu .s'uinr île lu iinlfn iiniiiiiKjiie : |iiini- \>- ii'cIiitiIht. il snllil
iriiili'iiilniri' l'inili'K ilaiis la main l'iTini'i' il'nn lii'Mn|>li'i:n|ni' l'ii cimliailni <'. Si l'on
tlc'rliil la main nialailc snr l'avanl-liras. la prcssinn s,, irlàclii'. si l'ini irli'\r an mn-
f|-aiiv la main, un m'IiI s'cxagc'i'i'i- la |iri'ssjnii ilc rrll ;ini linincc aulmir iln iliiiul.
manilVslaiil ainsi la cnnlrartui-i' drs nmscli's llcrliissi'in >.
Il" l'hriinmèilf lies î/l(clvw»rH.r (Siim|lli's). .'^i l'nn inmmaniii' an nialailc ilr Ii'MT Ir
liras parahsi'. rn iiummc Icmps ipii' li' mnmi'ini'ii! s',.\c,iili' on muI Ii's .lurjls ,|r la
main paralyscM' s'iHi'ndre el s'iM-aiMiT inviilcinl.'iij'i'niciil sons rinUm'in r .les iud'insscux
• Ini'sanx. Cl' nioUM'inrill assmi,' sr manili-sli' a la |icriiiilc ilr cuiil larUiiv.
I"J' Sifiiii' lie Ulippel el Wiil. mi \iiiiif du pniur. Si l'iui lonlo ili' inlii'ssi'r les
■ loiiiis |l,.||iis iTim lii'iiii|ilrL:i.iui' m cnnliaclniv. nn muI !,• | •,• s.' Il.'rliir sur la
|ianm<' ili' la main.
Membre inférieur. — .l'ai snrilsammrnl msisi,. |,lns |i;inl snr II' s|-ni' ilr llaliiiiski.
- ll.'Nii.n ilni-sali' llll griis url.'il apivs i'.\fitalmii ilr la |ilanl.' .In | I — .•! sm- !.■
niiinvi'ini'iil île lli-xinii comhini'C do la (.'iii.ssr ri >\\\ Imnr ili'i ril par cri aiilrnr. .Ii'
■i"y rrvii'ililrai pas ri nir rnnlrnlrrai irrnnmrrrr 1rs iindrs sj-urs
l.-)' I.a llrxiiiii ilrrsal.- .In :;r..s i.ij.'il |i|.||| .'liv pinMi.pi.'.' par .l'anlivs pmn'il.'s ;
— rii appinani .In liani .'ii l.,is, par un.' riirli..ii r.irl.'. sm 1rs miis.li's iln i;riiiip.'
aiilrrii-rxlrriir il.' la i.nnlir — siijiie irOppenlieim — ; ni pinraiil pr.ircin.l.nn.'nl Ir
li-nilijii ir.Vfhilli' an-il.'ssi|s .In i aliaiiiMiiii — sù/nede Scliafir — : .'ii .■ prim.ini pi..-
riiinlrmriil l.'S miiscl.'s lin niiill.'l — rrfli'.re pnr(iili)ritl ilc Cnnloii.
1 l' Sii/HC (/e /■('/'('h/o/7 (lialiiiiskii : rrxrilali.m .!.• la la.-.' planlaiiv .In pi.'.l pri>.lml
iiiv lit il'.ilMlnctiim il.'s i.rii'ils. «pii s','., mi i,.ni l'un .l.' Taiiliv. I'..' si-n.' .■s|
siirliiiit li-i'ipirnl ilaiis 1rs ln'inipl.'-ii's sp;is|iiii,|iipi,.s i(ii|i;i>mlal.'s av.v allii'l.is.'.
|.V 1> ■ li,,ss,,|ini.i, la priviissi.Mi l.-.'iv .1.. la la.-.' planlaiiv .l.'s .,rl,.||s (|,'.|rrniiii.'
Iriir lli'xiiin. (■!■ .|iii n'.'xislr pas rli.v. riioimni' sain.
l.r iV.||.\.' .L.r-al .le Mriidrl-lirlrhrîvw. -.•Il.'v.' ilnno-. iih„i,l,r,i , pr,,M„pi,. .'ii
piTi-ntaiil li'^.'i-.'m.'iil la l'arr lalrrn-.l.irsal.' iln rnli.n.l.' .■! .In ."i rim.'ir.irin.'. .lél.'r-
iiiilii' un.' Ilpxi.in .li's .iiM.-ils ismiiI Ir :jr..s .irl.nll .li.'/li'S snjrls paral\srs, r,.\|riisii.ii
i-lir/ 1rs snjrls Miins.
l'niir llii'si-lilirr:;. la Irirlinn ilii Imr.l inl.'in.' .In pi.'.l pr.iMi.pir .h.'/ rii.'impli':;i.pi.'
raddiirliiin du pird axer l'iitali.ni inl.'rnr. .'I.'.
IC" l.'h\|i.iliiiii.' iimscnlair.' p.'iil s,, mamlrslrr pai 1.' .vd/mw/.' /(/.•»(.<.«- /r/ci/c. .!.■
il.'illiiiinn.'r : I.' .liamrlr.' Iraiis\..rsal .'si anuin.'iil.'. I.- .liami'lr.' anl.'ro-p.istéri.'nr
dimimir.
17° l'.aliiiiski a .l.'iril. à r.'.l.' il.' la lle.tiun cniiihiiiée île lu eiiinse el du Intiir. sur
laipirllr j'ai driii iiisisi.', .l'anlivs miiiiM'inriils assoiii's rararlrristicpirs.
A. (jiiaiiil assis sin' ini siri;.> snriisanimrnt .'■l.'v.' pniir .pir les jamlies sui.'iil prii
daiilrs ri ipir 1rs pie.ls iir ivp.isiMil pas sm- \f sol. |.' mala.l.' iiiipri aux iii.'iiilires
siiprririirs im i ivrmrnl .■iirri.'iipi.' .s.-rn.r l.'s mains a\i'.- r.ii.-.'i. la |.iiiili.' du n'ité
paialysi' .•x.'riil.' im miiin.'m.'iil .r.'\l.'iisii.ii sin- la .iiiss... lan.lis .pi.' la i.'inil..' .In
roir s;iin r.'s[,' immol.il.'.
/{. 1..- inala.l.' .'si .'h'n.lu sm- m, hi. 1rs l.ras .i.iis.'s, 1rs ,iiiss,.s llr.lii.'s sur I.-
Iiassiii. 1,'s i.iiirts rrposjiii sur la Lan.' .In pi.'.l .lu lil. I.'s jaiiili.'s p.'ii.laiil.'s : il l'ail
ell'iirl p.inr sr llr.' sm- s.,ii s,.,nit : .In .-.'.l,- s.iin la niiss,. irsir imm.iliil.' : .In roli''
■.'I'.-,'
^I-Mlnl.di.ll. hi >) s/ /, )//. \/. /,•/ /,/ \
liiiiliiilc. la nii--!' s,. Mriliil -m- Ir li;i-.siii cl lii jiniiln' -■(■IcihI mii I;i iiii-^r. ri,-.
IS" Slriiin|M'll :i ili'iiil. -nu^l- ikhii i\i' /iliriiiiiiiriic iIii jiniihicr diih'rinir. un \.'-
Illrlll n^-'iii'ir |il'iiMU|lli' |i:il l.'l lli'Mdll \ul.Mll;illv ilr l.'l iMIlllic ^111' l:i rlll^-r. Cr lilninr-
lllrlll s'ili'('c>lll|>:ii:lli' <rill|i' I ullIl'lK lion illl |Mlllliiri' ^lllli'lii'lll' rlll l','lili;ilil l;i I1i'\li>l
>l>M's;ilr ri l'aiMlKiiiin <lil |iir.l. I. ,r h.iij v. |r |ilirii(iiiir s| plus ml hM-.in'.M
(i|i|Misi' uni' n'-iislaiici' an iiiiiiim'Iiu'IiI m ilmiiir.
1!1" Sifiiic (le Gnisset-liiirlwui.shi. Cia-M'l (l'.MI.'i a ii liV' ipir miiim'IiI riii'iiii|,lr^ii|iir
{K'Ill simlcMT isiili'iiii'iil. ail-ilcsMis lin plan iln lil. rliac 1rs ilrii\ inl.n- ml.-
rii'in-. mais ipi"il nr prni T'Icvi'i' Ir- ilrn\ -iinnllaninirnl . S: l'ipii ilil an inalailr ilr
Ni>nlr\ri' le inliir paraU -i'. il Ir liriil larilr ni rn l'an, mai- -m l'mi -niilrM' alri-
Ir inrinliiv -aiii. un mmI irlnniliri I iiilirr païah-i'. i:'r>l ipir .. il laiil pin- ilr
l'iiirr puni' MiiiIrM'i' un nirinliiv r\\ slabili-anl sriilr ni Ir Iruiir ipTrii slalali-anl
an-"! l'auliv uirinlir I m pirnanl un pniul irappin mii' lui.
•JO" l.r plii' nr Ir Viippn.sil imi ,niii plihiiciiliii ir . l'Iiiilii' pai' lu'as-rl ri Caiiv-rl.
liM-lmu-lvi. lliiiiMT. rsl a lapiin.rlirr iln pir, iMlriil .
' Nurinalrnirnl ipianil un Mip'l ri.nriir Mir Ir ,1ns mmiI rlr\rr ■ ,lr -r- |anilirs. il
r\rirr aMT l'anlrr jainlir iiiir pivs-ion i| luiiliili-r Ir lia---.|ii ri piriid rn ipirlipir
-iiilr piiiiil iTappiii Mil Ir ni. (In pririiil iirllr ni rrllrpirs- n pl.iranl la iiiaiii
MMI- Ir lalnll.
l'uni -HiiIrM'i' Ir inrnilii'r -aiii. riiriiii|ili'i:li|iir appiiir plu- nu niiiiii- -m iiiliir
paialy-i'; mai-, -iillnnl. (piainl il \riil -iiiilr\rr Ir iiirinlirr paial\-i'. inriiir -'il ii'\
ri'll--ll pa-. il r\rli-r lllir pir--iiili i'lirii;Mplr a\rr Ir lalnll -aill.
l/r-l la. iiiinnir Inii- Ir- iiiiiin riiirnl - a--nrir-. un raïaiiri-r ipii m:iih|ui' rniiiplr-
Irnirlll (lail- Ir- paial\-l.- Il\-lrllipir-.
•JI°Railiii-lr .1 ilrriil pnin Ir nir inl.i r i nl.M Ir ni' Ir -il; Ir Vi„hli„linn ri ahiltirlim,
assocircs :
l.r nialailr r-l nuirlir -m Ir il.,-. I,'- jaiiil,,'- l'rai'lr,- : ,,m lin , ,,i an,l,'il,'
ipir ni !>' nirinliir -aiii |„,iir ,'niprrliri' I,' n M' ni il,' -r pimlniiv. On iiiii-lal,'
alni- ipir r'i-l Ir nirinjii',' paial>-,' i|iii -,' lappini'lir iiiMiInnl.'inv ni ,lii iiirinlii,'
inriil- il'alMlurlidii.
i'I" i;hy|iri'liiiiiriti' inn-rnlaii'r il,'- liriiiipl,"j iipir- priil riirui-r ri iv ili'i-rl,'',' par Ir
.sifine (le Nrii :
Si Ir nialailr r-lanl riiii,lir un piali,|n,' la nianiruMv d,' l,n-,'-u,'. ,'ii 11,', lii--aiil -nr
Ir lia-'<in II' nu'iiiliir uili'iiriii' inainlr laii- l.i |ii,-ili,,ii ,rr\lrii-i,iii. li' iiila,'
>ain ii"nllVr ailrnnr i','-i-laiirr : Ir lurinlii,' paraly-,' pri'-riil,', il,'- ,pril r,iriii,' avi'r I,'
lia-iii nu aii-lr ,!,■ Kl" a M)'. llrNinu ilr la jaiiil,,' -nr la iiii--r.
Si Ir nialailr l'Ianl ili'linnl. Ir- jaiiil,,'- un prii riarli'r-. un lui ,' inauilr ilr plirr
Ir Iroiir rn a\aiil. Ir inrinlin' MiliTirin -ain iv-lr l'Iruiln. I,' ini'inlii'r inli'iu'ui'
l'iiiliarlnr,' -r n,'rliil an iii\rau iln i:r
Ni'i-i a l'iitiin' -i;;nalr un iniiiiM'inrnl ,1,' siijinuiliun piixsil i\i- raMinl-hi .i- ri il,' la
main. ,ln rnir li.'impli-ir. l.r -iiji'l riaiil ,laii- I,' ,lr,iil -,l,.i-al. Ir- niliir- -iipr-
iiriii- a!lim;;i'- -ml,' plan ilii lil ri ni pinnaliuM. -i un uli — ,' la inani -un- l'a\aul-
lirn- ilu >n.ii'l ri si un llrrlnl l'avanl-lira- -iir Ir lira- -an- luurliri' a la iiiaiii. ,ui
l'un-lalr Ir pliiuiuiMi'iir snivaiil : ilii ii'ilr sain, la main ilii siijrl rrslr ilan- -a pn-i-
liun priiiiilivr. r'r-l-;i-ilii'r ni pi'iiualiun. laiiili- ipir, ilii rùlr nialailr, la main pr,'-
M'iili' iiuinnih'iil il,' -iipinaliun.
-J.'i l.lnaiiil un luuinplr^npir ni mairlianl lail Millr-I'ar,' ni I naiil -nr I,' pi,',l
iiial.'iilr priil alliruiri'. -rluii Kidil. un,' li'-i 'ij.'iiii,{u,'. Ilaii- I,' , a- ruulrairr.
un nr pnil i-irn iiriiiinri'.
'Jl" l'Iirnoiiihii' ili' rciniil (In inriiihif iiifriiciir ii lu siiiU' ilr lu //riii,/i pl/iiiliiiic
(li'x (iiicils. — Il y a plus ilr riuipianl,' au- ,|iir lli'uwn-Sripianl munli'.i ipi,'
l'iMi punxaiM'ail',' rrssrr ri'pilrpsir spinal,' - pli, m 'ii,',lii pir,l —,11 n,'rlii--anl
r,ii'lrinriil Ir i;i'us m'Iril -m' la plaiilr ilii pi,',l. I>s,'i\,' .ilui s un l'i'liail lapnli' ,ln
iuIpI'i' iiiI,'Ii,'1|1' — iiiiaiM'ini'iil ,1,' ,l,'r,'ii-,' — rai'.irli'i i-,' p.ir • Mr\i,,ii l,ni-,|ii,'
riuiriii i:- ni: / i \inrii.iri:. -.'r,:!
<l<' NijmiiiIm' sur l;i i iiism' ri <l.' I;i <'iiis~.r nih' |,' \,:\^^hi. Ilr.lilrivu il'.MI.'i, rUuiut l.'i
\;ilcui' >riiiiiilii;:ii|iir dr ir -i:; -1 ilrirml (>■ ii'IlrM' ( njc ri'\|ir('.S!.iiiii irillii'
ll\|M'l killi--il' i;i'll(Tillr (■iill-i'illIlM- il \:l h'sIlMI ilrs (llll'c'li-Mli's |i;M-|il'S llll lllMirillU'
lildlcill- rciilijl. ïiiiil m le ciiiisiiliTiiiil ci lie iiiiiiii-. Il i'i|ili'iil (|lli' le n'Mc'M' ili'
ItaliMisIvI l'I l<' {>lii'ii< ' In |ili'il. lici'lili'i'i'W lui ^illnhiiii iiiii' \iilriii' ili:ii;iiii>|ji|iii'
ihins lo |i,n:il)Mrs -.|iiiMiii>ili(lilt'S. ('.>• plit'iioiiiriif île icliiiil ilii luciiiliii' iiili'l'ii'lir,
<|iii' l'un iililii'iil l'ii |ii'('iiaiil à pirliii' iiiaiii II' piril liii iii:il;iilr ri l'ii rIVi'rluitiit tllir
l'uilr Hi'\iiiii |ilaiil:iiii' llll piril l'I ili's iiili'ils. a iMi' hIisitm' ili'imi-. par l'irrii' Marie
rl Knis (l'.tldi l'I par Niiiiiia-Haraiiinv i l'.M-.''|. l'uni n' ilrriiirr aiilriir il sriail pri'sinii'
aussi l'réqiu'iil ipii' Ir rUiims ilii piril.
-•"i" l.oi;ri- ( lui i) a l'ail i l'iiiaripii'i' i|iii'. ilaiis 1rs lii'iiiiplri;ii's rl ilaiis 1rs pai:ipir'f:i<'S
spasiiiiiilicpirs. on iilisrrvr simvrnl inir lle.tioit iloisiile xj)iiitl(inve du i;ros nrlril. prii-
Miipii'r par la rrrlinrhr du si^nr ilr Krrnii;. on ilii sigiir ilr Lasèi;nr.
Si Tun lail a^sriiir Ir iiialailr, on ronslalr i|iir Ir nirinlii'r inlrrinir -'iqrnil nirnin-
pli-lrinriil. Ir -mon IVslaiil m Mrxiiin li'i;rrr. Crilr allilmlr. ni riipporl a\rr IVtal
spasilloilii|nr. prill rirr larilr iil vaiiiinr: mais m l'on appliipir Ir rrriix poplili-
sur Ir plan iln lil. Ir i:nis oriril sr iiirl m nrxioii ilorsalr.
Cr signr lorxislr lialiilnrllriiirnl avcilr siglir ilr lialmisKi ilaiis 1rs ln'niiplr^irs rl
1rs parapli'uirs spasinoiliipirs. Il rsl i-rpeiidant à rapproctirr du sit;nr drnil par
I'. K. Wril dans 1rs iiirningiles, on la rrchrri-lir du sif;ni' dr Keniji; proMiipir rt;alr-
iiirnl rrxlriisinii doi'salr dn i;riis oriril. alors cpTil n'rxisto pas dr sii;nr dr
Italiiiiski.
'2(1" Claiidr ;i insisl,'. snr la \alriir prniiosliipir dn plii'niuiiriir i\'liijficrl.inrxie
ri-jli.ic. L"r\rilalion donloiirriisr. par pii|iiir. [liiii r ni. prrssiun ilrs inassrs niiisrn-
lairrs, déliMiiiinr ipirlipirlois, dans un inrmlirr riiniplrlriiirnl p;iial\s,. rl iiiriipalilr
i\t' liiiil iiioiarliirnl xolonlairr. drs inoiivrnirnls ivllrxrs d'r\lriisiiin un i\v irlrail dn
inrinlirr. i'.v ■-'['j.nr. ipn lui aussi rs| i :iraiir'ris|iipir dr l'Ininipli'i^ir iirLiannpir, rs|
i-onsidiM-i' par riaiidr i minir a\aiil valnii \<v shipir m raxrnr dr la irsliln-
lion i\r la liinlililr.
llll piinrrail nirorr di'ronx m Inrn drs y;c((7.v .s/;///r.s dr riii'iinplr:;ir. i ai il pnil m
rxisirr. pour ainsi dirr. anlaiil ipir d'apparriK rl dr si 1rs. Il nr liinl pa» iln
rrsir sr nirprrndrr sur Irnr x airiir. S'il rst iitilr d'rn r lailrr ipirli|nrs-iins pour
aidrr an diariioslii- dans rrrlaiiis ras diriii-ilrs. Inir rn lurrlir praliipnr d'inr
liianirrr s\ slrni.iliqnr iiir parail sinnii iiiiililr. loiil ;iii iiiiiins siiprillnr .
C. — Paraplégie.
(Iji (li'siriii' sipiis Ir iiiiiii i\i' piiidiih'-fili- la |iar,il\sii' ili's ilriix iiii'iiilnrs
ililÏTiriii s.
Par cxlciisioii. (Ml |iciil aussi ilmiiirr vf iiniii ii la [laralysir ilr> liriix
nu'iiilirt's sii|)(''ri(Mii> — |iara|ili''j:ic (l'i-xiciilr — mi ilrs (|iiali c iiiriiildrs
— (|lia(ll-i|il(''oif. — (aiiniiic l'liiniii|ilr'^ir. la |iaia|iir'i;ii' |i('ul T'Iir ili
cause orj^aniqiic on roiirrioiiiielii'.
La |iara|il(''oi(' csl un syiulionii' csseiiliclli'inciil iiiidciir. mai-- il |iriit
s'y ass(i(i<M- (les lr(uil)les sciisilifs: olle pciil (loin èlif |Miiriiieiil iimliiii'
till liiixli'. Il \aiil iiiinix in- |ias ciiiiiliiyrr Ir Iriiiir de |iaiii|ilr^i(' |)uiir
(lési-iii'i- 1rs liiiiiMcs ilr hi sriisi hilil/' iiinili'saii Inilir rl ail\ llU'iniiirs
illIV'liciii s ; ||. Irri Ir « |iara|ili'i:ir sriisilisr ,. rs| nnr i'X|nvssion asSfZ
ill<.ri||,|,..
I,a |iara|il('oic se |uvs('nlc smis dnix iiiuiirs : |iara|ilt-i;ir lUisqiii' cl
|»ara|)lt''oic siKisiii<itli(jiic. siiivaiil (|iii' ir liniiis iiiiisiiihiiir rl les léllcNCS
■•r,\ -/ Mit, i< II, Il iii ^y^iiMi \i:i:\ i:i \
tcii(liiirii\ ^iinl iliiiiiiiiii''s on :ilMili>. (III liii'ii ;iii (•iinliairc ('\;iL;(''n''s.
Ci's ili'ilX iiiiiilrs ili' |i;ir;i|il('';;i(' sillll IdlliiMIls l;i ciillsrillli'IICC d'uilC
iHJririi|iliiiii (l.iiis li's Noii's iimtrici's. l'ii s:iil (|iir ces \i(ics soiil cdiisli-
liii''('s (liir ilrii\ iiciinmi's : 1" le iii'iiiciiu' i;i)ilic,il un cnili;!! iccllnlc
pyi'iililidnlcs ili' lÏTonr (('n'Iiriilc rt l'iiiMi'aii |)U-.iiiiiilal l : "i ' le iicii-
riiiii' iiii'diillair |ii''ii|ili(''ii(|iic irclliili's Iiicrs des cnrucs aiili'-
rii'iiir--. laciiii'^ aiiliTicnics. iiriTs |ii''ii|)li(''ii(|iirs i.
■roule al[(''rali()ii liilali'ralc dr ii's lll'n^olll■-^ se nianirrsic par de la
|iaia|il(''uii'- l-!i |iara|il(''iii(' |iar li''si(in du iiicinicr ncniiinc csl |ir('s(|n('
Idiiioins mil' paraplo.uii' spasniodicpic ; loulcl'ois an ilt''liiil ci'llc para-
pli'-ir prni l'Iir Masipic cl dcviMiir prn à peu spasmoili(|ii(' : hvs rai'emi'iit
illi' ri'slc llaMpic. halls n'Ilr Naiii'li'. il il i'\i>li' pas à piopiriiH'iil parler
d atropine iiiii--eiilaire M'rilalde.
La jtaiapléjiie par li'sion du deiixiéiiie neurone esl an i Diilraire nue
parapléj^ie llasipie, loiijoiirs aceoiiipa^iiée d'alropliii' iiiiisenlaire.
l'.nliii. il ei'ili'' des ii'sions svsl(''iiialisi''ev porlani sur l'iiii on l'anlredes
di'iix neurones l'I se Iradilisaill pai' I nu ou l'anlre de ees deux lvpi;s de
parapl(\L;ie. il l'xisie des l(''sioiis nii''dnllaires alleij^nanl à la l'ois les deux
neurones ilai^iean pvraiiiidal el sidislanee ^rise) l'I susceplihies de
{■('•aliser des assoeialions \arialdes des {\('\\\ modes paraplt'';;ifpies.
.rétudiei'ai doue >neressi\eiiieul la pdidjilriiif jinr Irxiiin ilii iwiiiduc
jiriijili(''ri(itie cl la piirdjilt'iiic pur Ir^mii tlii iiriirmir cnilral. el je les
opposerai rnne à I anire.
l'iiis j'exposerai les din/'icnls eararlères de ces parapli''nies siii\anl la
ualiire on le siè!:;e des lt''sious ipii les prijvoipieiil, li''sioiis p,''ri|ilir'ri(|ues
ri ladiinlaircs. h'^sions iiir^dullaires ou li'sious ci''n''lirales.
j-.uliu j'i'dndierai la parapir\uie .v///c iimlci In on parapIT^j^ic dile /mir-
liiiiiiicllc. d'ori.Liine ps\(dn(|ue, ipi'il l'an! sa voir dis|in;;iier des \r'rilaldcs
parapli'Liics or;:aui(|nes.
ÉTUDE ANALYTIQUE DES DIFFERENTS MODES DE PARAPLEGIE
I. Paraplégie par lésion du neurone périphérique. —
(Jn elle soil due ;'i une li''sioii îles cornes aiiir^ricnrcs. t\('s ruciiies anlé-
rienres on des iieiis p(''riplir'riipies. celle parapli''L;ie cs| loiijours ilasquo.
Idie peu! \arier coiiiiiie iiilcnsih'' de la simple laililesse on par(''sie à
I iiiipoleucc alisolnc. Ilepiiis le malade ipii Iraiiie simplenieul les iamlies
on les seul parfois Mi'Mdiir li''L;èreiiienl soiis lui. pisipi à celui ipii, iiica-
palilc de marclicr on de se (cuir dclionl. ne peiil iiirMiic plus dr'lacher ses
laloiisiln plan du lil ou imprimer ;'i ses niemlires ii' moindre inoinc-
ini'iil. loiis les demies soiil possihles.
Idie pciil cire i^i'^m'^ralisi''!' aii\ dcii\ iiiciui>rcs inri''rieiirs. on liien prédo-
miner -H[- I un d en\ ou sii^'^er sur un seul lirm i/iiiraii/i'tiw — on l)i(>ll
encoïc poilcr dune l'acon e\elnsi\e ou pri''doiiiinalile sur Ici ou Ici
groupe mn-cnlairc — iiiinijili'iii'- ilisxiK i'c — L;roiipe aiili''ro-e\leriie de
/ Uni r.i I ^ hi / I 1/(1/ // ///•. -.'i.:.
h^i^inlM' ;l\i'r clmli' lie hi |iiiiiili' du jucd ri -U'|i|iai;c. i|iKiil ncc|is cnir:!!
avec jiiii'alvsii' de rrxlcii-idii. inii'-i les |inv|i'iiriiis di' l:i iiii-^i' un i\t' la
jairilii' avec |)aral\^ir de la IliAinii. Il i-~l iik' les cas mi la |iaial\sic
«■■^t lililili'i' ^iMlIt'lili'iil a i|ii( lipics liMlS(d('N d'un nirnir ;^iim|ic.
La paralv-iii' |icnl |i'iili'ià la l'ois l'iialc ni ^nr les niiMi\i'nit'nl> vulmi-
liliit's cl --ni' li'-~ niiiMvcMicid^ involnnlaiii's — nioinrnirnK i/'llcxcs —
(il- d(''r('nM' (in aniirs. |iii)\iM|n(''^ |iai' inii> cM-ilaliciii rntani''('. |ii(|rin'.
rlialiniilIcMiiMil |ilanlairc, rir. iV'IlcM's (■nlan|■■>^. U'anlics l'ois la nioli-
lilr vidonlairr --l'ulr l'^l aliidic cl li-~ iidlc\cs cnlani''s son! consci\i''s. I.cs
rcilcxi's lciidincii\ viuil diniinni''s dndi--.
Il cxisic nnc diniiniilinn iln hunis nniscnlairc : Ic^ nion\cnicnls |iassils
somI |dn- idcndn>. lc-~ uia^-cs ninsinlaircN dmini'nl sonxcnl nnc ini|>rcs-
sion i\t' inollc-^i'. lU- llarcidih'' (|in. |iar c\cni|di'. ->c liadnil an nixcaii
{\\\ niolli'l jiar nn m''| ilaldc liai lollcnii'nl .
'Il i>\i>li' cnlin \\\\>' alrophic ninscidaiic |dn- on nioiii^ con^idi''raldc.
(|U(d(|iicrois nias(iMi''c par A\' l'adiposc. sonxcul ace pa^ni^'C di' Ircnililc-
iiiciils liJM'illaircs. cl s'acciini|iapManl lonjnnis Ar Innddcs dc> n'^aclioiis
(•lcc|rii|nc< iaracli''iisr'v d'ordinaire |iar la |ni''scncc ilc la ri'aclion ili'
<l(''t;i''iicrcsiciii-c.
\ ralro|diic ninscnlairc -associcnl -luncnl des trouhics vaso-rnolcnrs,
avec u'dcinc cl cvano-c. cl Ar^ Iroiililcs lro|diiriMCS d'évolnlion Icnh'
|MPi-|anl à la foi- ->nr la pcan. Ii'v |iarlic-~ molles cl heaiiconp |dn- rarc-
iiiciil sur II' si|nclc|lc i\\\ nicndirc,
l.oi'-(|iic Ic^ spliinrlcrs --onl alIcinN dans la |iara|di''^ic. Icnr |iaral\sic
lla>-i|nc di''lcrinnic I inconlincncc.
Kiilin lie- Ironidc- scnsilil'v les donli'Ois |icn\cnl. sidon les l'as. se
sur.iionlcr an\ hinddcs niolenrs id hM|drM|nes ipie je \ ieiis d ('•nnini'i'cr.
H. Paraplégie par lésion dvi neurone central. — La para-
|d(''i;ie |iar li''sion di nroiic eeniral )(''snllc |n-esi|ni' lonjonrs d nni'
li'sioii des dcn\ l'aisccans |i\ranndan\ dans leur Irajcl int';dnllaii-e : ipnd-
(jucrois. mais |ieaiicon|i pins raremenl. dans li'iir Irajcl linihaire. proln-
hi''ranliel oti ci''r('diral.
La |iara|ili''i:ie par li''sion A\\ nenrone ccidral pcnl èlrc Ihisijiic. mais
elle est plus sonvcnl. pi'csipic lonjinirs iui''me. sjiiismodhjuc. La jxird-
li/sic /Inxi/iic suliser\c d'une l'acon passagère ei plus on iiioins cmii-
pli'dc an didiul di' lieani-oiip de parapl(''i;ies spasmodiipics : (die peni
aussi elle lolali' l'I pciinancnle.
Paraplégie flasque permanente. — Idie r'i''snlle lonjonrs d nue sci lion
coniplcle de la n Ile — (d li' l'ail ne s'oliscrve ijucre ipic dans le cas
(l^'-crascuieiil di' la inoidic à la snil" île Iraclnie ou de luxalioM de la
(•<donnc verl(''l)rale. on de comprcssimi excessive: — elle est earaclérisc'c
par la perle lotale. alis(dne. des monxcmcnls des menil)i"es inréiieurs,
(lar I altolition iln hmns musiulaire. par la paralysie ilu recinm id île
h vessie. .\ ci's svuipli'jmes s'ajonle loiijonis une aneslliésie loialc des
O
vfir. ^iMim ni,ii 1,1 ^y^iiMi \ii:\i:i\
|i;irlii"^ lllil('l\('('^ |i;ir le --('pinciil liiciliillaili' siiii--i;irciil ;i l;i li''--iiiii. I.fs
li''llr\rs |rii(liiicii\. |i,ilcl l;rMc^ l'I ;i(liill(''ci|v siiiil ;ili(ilis. I.rv ii''llc\i'^
cill.'ilii's |>l;iiil,'iii'i'. Mliilciiiiiii,'il. ('i'('>iil<isl(''i'i('ii |iriivi'iil l'Il'i' aliiili>. l'iMii
cril.iiiis aiilciiis i-i'llr alidlilidll îles r(''ll('\rs riilaïK's scrail rniislanli'.
Irl II ('v| |ia-- iiiiiii a\is. (\ii\. Si'iiiiiihii/ic îles ivjh'.ifx .
Ilii'ii i|iii' loiilc liacc ilr iiml i lili'' ail ilis|iaiii, Irs niii^clo cl les un !>
^anlciil l'iirorc |M'iiilaiil un l(■lll|l^ |iliis (iii iimiiis Idiii; Iniilc leur r\i-ila-
liilili' i'lf'clii{|ii('. ;^al\aHii|iii' ri l'aïadiiiiir. Si un •>inilr\r les nicinlnr^
iiilV'iiriii> aii-ilcssiis du jilaii ilii lil li iin'ini les aliaii(loiiiii' cii'-nilr ii i'ii\-
iiiiniirs. ils rcidiiiljcill sans ii''sislaiicc.
1.1' iiii'iiilin' ainsi saisi (Imiiir I iiiiincssiini diiii (iruaiic sans vie: les
niDiiM'ini'iils passifs sinil iiii|niiii(''s aii\ sc^^inciils aiiirnlaiics a\rc la plus
ilianili' l'acililé: sinis le pdiils des convi'il mes le picii csl en r'(|uiHisMl(',
sinni'iil il rr|iiis(' snr le plan du lil par s(ni liunl (aIciiic. Saiil' ((iinplica-
liiiii dr iH'N lilr (m de piilioiiiM'Iilr. il ne sni\ii'iil pas daliiipliic nins-
ciilaii r di's iiiriiilircs inlcTiciiis. mais une simple ('•maeialinn ipii s'accuse
a\ec le leiiips. Ijilin. il peiil se pindiiire ;i la lnni;ne des n'Iiacliniis nins-
cnlaiics nu apnni'vinrnpies.
Les m'ines s'i'cnnlenl cnnliimidlemi'iil cl iiiileiil les pailies j^énilales
cl la l'ace inlenie des cuisses : le sidiincler anal esl impiiissanl il anèler
les nialicre^ l'/'cales: en onlrc. ilii l'ail di' la paial\--ie des mnscles de
la |iar()i alMluminale. le malade esl incapalde de l'aire le mnin<ln' cllnrl
(le dét'écalinn. La diminnlidii de n''sislarice an\ lianmalisnies ('\l(''iienrs
el ail\ aticnis miciiihiens l'avdrise le d(''Mddppeiiii'iil des li''sidns de ^[■v[\-
Inliis; di's es(diares se cri'iisi'iil an sacrnni, aux Iriichanlers. an\ lalniis:
la peau des membres inr(''rieiirs salière, s'i'^paissil, s'inlilire, el la ciicn-
lalidii \ ('danl nidiiis acli\e, idie s nlc/'re siniveid an\ pninls de (■(Hilacl.
Il l'anl saxdir cependani ipie de liés vasies nlc(''rali(nis sniil snscoplililes
ili' se cicatriser rapidemeiil après ('liniinalidii des pallies nnn'lilii''es,
par une mnliiplicalion rapiilc de li(niiue(nis iliarmis. en ne laissanl ipie
des cicalrices pins mi nidiiis (■■jcndiics: mais celle Iraiisrdrmalion ne se
l'ail filière ipie si la seclidii de la nidelle n'esl pas cdinplèle. el si la
paralysie llasipie es| snsceplildi' de ir'^resser el de se Iraiisrminer en
parapl('\uie spasniddiipie.
Paraplégie flasque passagère. — i,a paraplei;ie llasipic. alisnlne
el Idiaie dès le d(''l)nl, n'inipliipie pas Idiijdiirs iii''cessaireinenl une
inlerrnpli(Mi cdinpIèle de la mnellc épiiiière: el si parfois elle peiil Ira-
dnire. an di''l)iil. une inlerrnplidii incdinpiele. idie se Iransl'drme alms
peu a peu en parapli'',i;ie spasniddiipie. Il esl foii rare, à la \i''l ili''. ipie
celle |iarapli''i:ie suil. niè an di'dint. alisidnmi'iil llasipic el cdinpIèle el
ipie le snjcl ne puisse e\i''cnlcr aiiciin monvcmcnl si li'^Licr snii-il. Il s \
siiraidiite sdinenl (pieli|nes sin,|,.s spasniddiipies. l(''L;ère I ri''pidalimi épilep-
Inide dii ii''lenlidii diirine: un cinislale lir'ipicmmi'iil la |iersislaiu'(' de
ipielipies ri'lle\es ciilani''-. el pa ri icii lièrcmciil du n'^llcxe planlairi'. ipii se
pidilnil a 11 11^ en lli'xidii diirsali' : de mr'me la si'ii-^iliilili''. ipniiipii' jdns un
O
\
I l;ni i:i I ^ hi I \ Ml II II / 1 1 HM
lilciiii- .illiTri'. ni'-l |i.i^ (■ciiii|ilrlriiiriil l'I hil.i Iriiinil iIi-|i;m llr ; rllc \>i-[-
vi>lc le |]||i-.-iui\riil ;i r('>l,il (l'i'li.i iiilii' ri iKilIni- |il il- mi iiiui ii-. i|i>MM-in'.
|l;il|s Idus II'- (ils. ci's |i,ii;i|ili\^ii-- ll;i-(|llrv |i||i^ dii iiinilis ri)lll|il(''li'>.
ail (h'Iiiil. en ia|i|iiirl ,i\r' iinr iiili'i iii|il mii iii(iiiii|i|(''|f de- \iiii-~ n-ii-
haies, sniil l'ssciilirllciiiciil pasvauri r- en laiil i|iic llaiaiililr : elles (ia»eiil
pi'ii a |ieii à IV'Ial île |iai;i|ili\i;ie s|iasiiiiiirn|iie.
Paraplégie spasmodique. Modes de début. — l.:i |i;ii;i|ili'i;ie
s|iasiinMlii|iie |ieiil >e euii>liliiei île laçiiiis lirs xiil'iiililes : elle peiil suc-
ei'iJer à une |ii'iiiiile île |iaral\>ie ll;isi|iie: elle |ieiil Miis-i l'^lie s|ias|iii.-
iii(|iie il'eiiilili'e. muI i|ii'elle se eiiiislilne ia|iiil eiil en i|iieli|iies jiiiiis
(III en i|neli|iies senniincs. soil ;iil iiniliaiie i|n'elle se iiianilesle lii's
leiileinenl. nielliml )i;nTois îles aum'es à se ri'aiiser.
C'esl dans ees les île ili'linl Ires lenis el |iini;iessirs de la |iar;i|ili".^ie
i|iie l'iiii olisei\e le |ilir'liiiniéne i|iie j'ai ilr'eril sims le ninii de clnii-
,lii;iliiiii iiilrniiillriilr ,lr In iiiifrllr rjiinii'rf llNlH, el |!HMi : il se ren-
eonlre d'une inaiiièie pai rnnliéienieiil riiMinenle un déhiil de la |i;iiii-
pléj;ie s\|i|iilirK|iie. mais il jienl s'iiliservel aussi dans la scliTiise en
lil;ii|iii's.
Il me |i;ir;iil m'iessaire d'insisler snr l;i desrii|iliiHi de ee s\ iidniine.
l'il Slijol jenne on dans la l'uiee de là-e. \ i;.;iiiiieii\. lemiinine un j
(|n'nil de ses nieinliies iiiiV'i ieiiis, pins raiemenl les ilen\ ensendile. se
liltiglieiil [iliis vile i|ne d'iiriliiiaire en niareluinl . Apiès aviiir l'ail nii on
ileu\ kilomélres. une jinnlie ile\ ieni nn |ien loiiide. en même leni|is ifiie
le malade \ resseni un senlimenl de |iesaiilenr. de raideur. |ilir'niniieiies
qui disparaissenl 1res rapidi.'nienl lorsi|n'il s'arn'le de marcher. Il ne,L:lii;e
ordinaire ni celle l'aliiine. puis an I I d'un lemps \arialile, - linéi-
ques semaines ;i i|uel(pies mois, — il reruanpie i|iie les sxnipli'imes \oiil
(Ml aiijjnHMilanl. I,e senlimenl de l'aliiiue el de tension s aeciise da\an-
lafio après nue iiiarclie plus lins |im;:iie: en ruèiiie lemps la jamlie
dovieni pins lourde el de pins eu plus il a de la peine à la remuer: il
remnniue aussi peu à peu ipie la ilislauce parcourue — cl au lioul de
la(|uelle se produil la paral\sie — diminue pro^rcssivcuieul. Au delnil
il pouvail marcher \\\\ on deii\ kilomètres, iiir'me ilav;nilaL;e. Aniiunil liiii
c'est après cini| leiils nièlies. puis ce sera après cent mèlres on niniiis
encore et enlin an houl de Ireiih le ipiaranle pas ipic siir\iendia
II' plli'nomèue : pesautciir du meiidire el impossihilili' de lui laiie
exécuter aucun monvement. A celle période, nn repos de ipichpics
ininntes su II il encore pour l'aire dispaiailre complèlemenl ces s\ni|)ti'iiues
el pour |iermetlre au malade de repartir tout à (ait ingamlie : mais les
mêmes phénomènes se reprodniseiil de uoineaii après Irenteou ipiaranle
pas. el ainsi de suite. Ce sujet csl doue alleiul d'une jiaralysie iiiterniil-
leiile d'nn on des deii\ memlires iid'i''ricnrs. disparaissani eoiupli'temeul
par le repos i | i /•apparaissaul dès ipi'il a niarchi'' un eerlaiu teni|is. Il
aura mis. selon les cas. des nniis les aiiiii''es pour arriver à ce deure
niaxininni.
~i:miiii ncii: m >r>77-i//-; xhinri \.
\ l'i'l,!! ilr iv|ii>^. lin iir riMisl.ilc iliiiis les iiiciiilin's iiilV'iii'iiiN ,iiii-iiil('
ll.ic,' (II' |i;iii''sii' ni lie niilIlMillllc : llKlis |inil(laill hl lif'liinlc ilc riiliLiiic
il |ii'nl l'xisirr, iiMilui^. ini (('il.iiii (lc;;ré de ruidi'iir.
I.rv ir'lli'xcs Icililini'nx. mmimmiI r\;i;;(''r(''S déjà il l'i'lid de l'r|Mis, s csa-
ui'-iriil da\;nilapi' l'ncoïc apirs la inaicho. |ja Irépidalioii spiiialc, iiailois
ali-riilc lin sndrnn'nl idianclii'c à IV'Ial de ir|i(is, apparail assez soiivenl
,i|iii'-- la l'ali^ine. Il en e^l de nii'ine du si;jne île lialiinski i|Mi. loujoiirs
|iii'-enl après la nuiiclie. peni pai lois disparaili'C jiar le lepns.
Les sensiliilili's snpeilieiidles el pioiondi's son! inta(le>. Il e\isle dès
Miincnl des niielinns inipiTienses ipii liadiiiseiil une i'éllcfli\ il('' nir'dul-
laiie e\ai;('i ■(■•('. ainsi ipie des linnldes de la foncliori fiéiiilulc (anaplini-
di-ir lin livperexeilaliilili' a\ee l'Iaeidaliiiii rapidei.
.Nnn liaih'e. la elaudicaliiiM inleruiilleiil(> de la elle ipii relève
d'une irri^alinn insullisanle de la innelle — nieiepraj^ie nir'diillaire —
par ail('iil(! projiressiveuieul ohlili'i'arde, alioulil l'alalenienl à la pnra-
pli'l^ie spasMiiidiipie. (leile lAcnlualilé peut èlre l'orl longue ;i se pni-
iliiii(^: l'ai \n des e\eni|iles dans Icsipiels la parapléj^ie spasiniidiipie
a\ail mis plusieurs anni''es avaid de se eonsliluer. Hans un cas da'tani de
dix ans, la paia|d(''gie spasniodiipie ne ses! pas ennne piodiiite jusiju iei.
La rlandiealiiin inlerniillenle esl siiummiI iinilah'Tale an di''liid, et.
dans ce cas, liirsipie la paiapli''jiie se priidail. la e(nili'aeliu-e pn'-do-
nii le lieaneniip. el |iendaMl des années, sur le iiiendire eoirespon-
daiil. Celle m huilerie inlerniillenle >• pourrait l'aii'e sonyer à \i\ ildiuli-
cdlidii iiilcriiiilli-iilc de (!liarrii| |iai- artérite des niend)res inr(''i-iein's: idle
m dillÏTr essentiidlrnienl pai' l'int('';;iit(' des hatteinents artr^iiels des
niendues inr(''rieni's. lalisence de douleurs el de Ironhies \asii-nioleui's.
el siu'ldul par la prr'senee des syrnptrmies nerveux - - rédlexes. spliinelers.
houilles i^i'iiilanx — sur lesijiiels j'ai loni à l'Iieine insisli''.
(jiianl an diagnostic avi'e la iiii/dsllh'iiic //rari' pacinhi-jKiiiihil'Kiur —
svndriinie d'KrIi-doldllani. paraUsie linlliaire astlii'uiipie — il ne souH're
pas de diriindh''. car, nnlie les pli/'uiMnènes iiliser\t''s du ei'ilT' des nerfs
eiviuiens. dans la ni\asllii''nie il w' \ a ni plii''niinirnes diiiiliuireiix. ni
Ironlili's lirenlaloirrs el les I rnnldes de la niolililé sont 1res dillérenls.
hans la nivaslliénie. en rllel. la lalii;!!!' et l'i''puisenieiil sonl hès rapides
rl iir s'iUTiinipa^nenl d'auenne espèce de douleur. Lutin la ri''action
idcchiipic des muscles esl spi'^ciale — r(''aclion ni\astlii''ni(pie.
Cliiv les inirrio-srii'icii.r. la (dnise esl du resle rare, on peiil iiliser\er
dn l'ail i\f l'arh'-rio-scir'rose des neiTs p(''riplir'rii|nes i.liill'rox el Acliai'd.
fl|ipciilicini el Sicmerlini;, SclilesiiiL;eri des sviiipir) s resscmlilani plus
iiii iiiiiins il ceux de la i landicalion inlermileiile |i:''iiplM''rii|ne |(L loei'sler.
I\iiiiiinii\a). Mais ici les ir'llexes lendinenx sniil aliiilis el il exisie de la
paral\sir. i\f I alrophie cl des alli''raliiiiis rdeclrii|iies.
Si la c landicalion inlerinilli'iile spinale s oliser\e snrlniil dans I arlé'rile
nii'diillaire à niarclie clironiipie. elle pcnl cependant se rcnconlrer dans
les riiniies siiliaiiiiii's de celle arli''rile. mais ,dors idie ne prc''cèile ipie de
ipielipies jonis l'appaiilion de la paial\sie. (In pcnl mi'iiie. rarenieni
I Itiil l:l I - /'/, / 1 Mil I II II i:
liiiil('liii>. (Ijiiis (les CMS ;'i iiiiiiclii' iiiuiii'. voir iiiir |i:ii ,i|ili'';^ii' lr;iii>iliiiir
jin'ci'dcr de (|iii<l(|U('> juins l;i |i;iiii|il(''j^it' (l(''liin|i\i'. lu ilc mes cliiMiU.
s\|ihilili(|ii('. lui |ii'is. ,'i|iirs une iiiiii'clii' di' itidiihiuiii'. ;i\anl )liii'('' ilciiizr
iu'iiifs. (I iiiif |i;iiii|ili''i:i(' (•(Miipli'li' cl IoImIc (|iii (liir,i \iiiL:l-i|ii;ilrc liciiics
ol ijiii liispanil c(iiii|ilclcniciil sans aiiciinc (.'spccc ilc liailciiiciil. liciilrc
1,'iici'i il Paris. ciiii| joins a|)ics. la jiaia|i!(''^ic s iiislalla iW iKiiixcaii lu ii^-
i|ii('in('iil , mai-- celle Im^ irmic iiianicrc [icisislaiilc. ri ^c Iciiniiia.
Cimimc il iiriliiiairc. [lar une |i:iia|il<''uie --|ia--iimilii|iie.
Symptômes. Ijiicl i|ue -,ii| !,• iihmIc de delml lie la |)ara|déi;ie
■«Itasiiiiidiiiue. i|u il sdil leiil un ia|iide. i|iie la |iai a|ili''i;ie vuil -.|iasiuu-
ilique d'eiulili'c (Hi seciiiidaii l'iiieiil ii nue |iaial\sie llasi|ne. elle --eVaiac-
tiTise |iai' liinl \\\\ eiiseinlde di' hiinliles riiiicliuiiuels.
(jiiaud (111 exaiiiilie un nialaile alleiiil de |paia|di'';:ie s|ia-iuedii|iie. un
(iliscr\e deux t's|icces de s\ iii|i|iiiiie-- : les nus |iaial\ lii|ue--. les aiilres
s|iasiuu(lii|iii's.
l.a paralvsic [icul \ai ier de|ini-- la li'i^èrc Mn|i(ileiice riHiellnnuid le avec
sim|il(' liiiniiuiliDli de la ra|iidil('' de I aiu|dilnde cl de la Idice des i i-
M'iiiciils. jusiiu'à riiiiiuidiilisaliini ciiiu|d(''le : rini{ioleii( c niolrice ev| iln
l'cslc eu lies iicaude |parlie la c(Uis(''(|U('Uce de la cciiili aci ni i'.
C.elli' ((inliacllire s'acciiin|iaune d'cNa^liTali le-- iidle\i'v |eudilieli\
cl ciilaiics. de lii''|iidaliull --|nuale. de danse de la roliile. elc. l 'u lniii\i>
(111111' l'act)ii coiislaiili' le si^iic de l'iaiiiiiski cl les autres (lelils sii;iies
(liriilatioii pviaiiiidale (|iic j'ai (l(''jà (''iiiiiiii''r(''s iVuv. //(■////'/;/('>//(■. i
Kaiis les l'urmcs le- (du- a( cenliM'c-. la eniili aclnre peut elre Itdie
(|ll'cllo ililliudiilisc cip|ii|il('lciiiciil les ineinlires, cl penl nieiiie eiii|n'i lier
la |ir(i(liiclioii des ivllc\es Icndiiiciix: dans la |ilii|iail des cas (die ne -e
rcvi'l(M|ii(' |iar de la raideur, liiuilanl raiii|diliidc des inun\eiiH'iils. diiiii-
nnaiil leur ra|iidil('' mi leur (''iiciuic : ciilin dans les cas W'^crs elle |icnl
so Iradnire iiiiii|iiciiiciil par i|n(dipie-- secnussc- iiiiisculaircs iiilciniil-
toiilos, par (pieli)ncs craïupes nu raideurs passagère--.
(.est |)ai' la coinliinaisiin des den\ idi''uieiils. parahliipic cl s(iasiiiii-
diipie. (pi Csl cdnslilin'c la parapli'jiie spasniodiipie. (diez cerlaiiis indi-
vidus I éi(''in{Mil spasniodiipie prédoniiiic à tel poiiil ipie le (dinicicii Iroii-
vciait dit'ticilciueul les Iraces de la paralvsic: on peiil ('■Ire en (dl'el un
spasiiio(li(|iie sans ('tre lorci'ineul nu paraK liipie : cl eu rcvaiiidic on peu!
(''Ii'c li('s iiaraKsi' a\cc des sviiipliMiics 1res luiniincs délai spasiiioiliipie.
Quand ou (K'coiivre dans sou lit un malade atteint de paiapii'jiic sjias-
niodiipic. on pciil ne lieu eu n si a 1er daiKuiiial ilaii-- I alliinde des nioiuljres
iniériciirs: prcs(pie lonjoiir-- ils soni en exlcii-idii. cl c Csl sciileiucnt
par I e\aiiieii ipi il sera pussililc de se rendre coniplc de Iclal spasiuo-
(liiiuc. Assez soiivcnl ccpciidaiil on reiiiarc|iic (juc les ineinhres soiil
railles, les cuisses rorloineul ra|ipid( liées, les jainhes eu cxleusion sur la
cuisse, les pieds en étpiiuisnic a\ec un certain dei;iv d adiliiclioii et de
rotation de la piaule du pied en dedaii-: le lendoii du jaiiiliier anliMieiir
sonii'vc à la lacoii d'une curde la oeaii du ciui de pied: les ridiet's des
~/. \iiiii III. Il: hi ^y^i I \ii: \i:i;i i.i \
iiiil^rlcs cl |i;ii liriilirii'inrnl du I rirr|iv mi |-;il se dcs'-iiiciil sons lii |i(',-iii.
Ilii ili'\ iiic (li'i.i I Chil ^|i;i^ Iii|iic ;'i rf seul ;is|iril du iii.ihidr. iii:iis
il --iillil il iiiic viiii|i|r lArilidiiiii. d'iiii IVidcincnl inciiii' du dia|i sur l;i
|ii';in piiiir jnslilii'r 1rs siiu|ii;imis : li's lurinhirs se |-;ii(lisscul d.i\;iiil,iL;i'
cl li's Mlliliidcs viciciisi's s'cxat^crcnl. Ku ;^i''n(''ral la rij;idili'' u cs| pas
liiuili'c au\ Mli'inhrcs iulÏTicuis ; les muscles de la saiif^le aliildniiualc cl
Al' la n''L;MMi Icpuihaire snul i'L;aleinciil eoiilrachiiM's.
Si luaiulciianl (lU \iciil à cduiniaudcr il ce inalaile d'eM'cnlc'' (|uel(|ue
luiiiiM'incul des nicuiincs iulÏTieuis, il ne peul \ |iai'\eiiii' nu ne le l'ail
(|U avec |iciue. Il se ciaui|i(iuue au\ (ilijels cil\ ii(Minaiils . il |i()ile iiisliuc-
liven I les luaiiis snus ses cuisses; il |iar\ ieiil (|uel(|iierois à soulever
les uieiulirc'- inlV'rieurs. ii Ih'cliir la jauilie ou à uiouvoii' ses (U'Ieils.
Il ai ri\c siiii\eiil (|uc rilM|iol<'ilce csl |ilus iiiarijiM'e d'iiti ci')li' (|iie de
laiiliv: riii>ini|para|di''i;ie s|iasiiMMli(|ue ou Ion! au iiinius la pi (''ilDiiiiiiaiicc
i\ \\\\ I l'ili' des Irtinliies parahllipies est eu ellel assez ciuiiiiiuiie.
Www les ncuieuls du Iroiie il cxisle la iiièiiie diriicidli' : le malade
lie pciil s'asseoir seul ; cl si mi l'assied il ne pi'iil pas se maiiileiiir dans
celle posilioii. ou ne s'\ maiiilieiil i|iie diriicilemeiil.
l.orsipii' le mi'dcciii (■liidie la piu-a|iléjiio. le siijel ('jaul au lii. il ne
se eonleiile pas de lui laiic e\(''cnler des moii\ciiieiils. il eu iiiesiire la
lorce el ri'Ieildue eu \ iipposaiil un (dislaclc ou une ri''sislance : il incl.
|iar e\em|de. la jainlie en llexion sur la cuisse el il dil an malade de
ii'sislei de son mieux, d'empi'i lier l'exi^eutlon (lu rnoiiveiiienl coniniii-
niipii'' : c'esj la ii''sislancc aux nioinemenls passifs. Klle es! en iii'néral
lieaneoiip plus l'iiery iipie ipie ne laNail l'ail pri''\oir l'exT^cnlion des iiion-
\e nls \(doiilaires; clic/ cerlains malades, il l'sl alisoluiiienl iiiipos-
silde de lli^'idlir la janilie sur la cuisse: celle iV'sislaiice esl due lieaueoilp
plus à rcxai;i''ralioii de la conlraclni c par \oie ri''lle\e ipi'ii l'inlervenlioii
de la \(donli''. La palpaliiin des muscles r(''véle un (''lai di' diirelé 1res
maripii'' ipii es| ani^menli'' pai' la pression.
Tous ces svmplùnics soni liés \aiialdes en inleusili' il un malade à
un aiilre : chez qneli|ues-uns la conh'acinre n exisje pour ainsi dire
pas. elle esl laleiile et il l'aiil recourir à des pi'oc('d('s d'exanicn parlieu-
liers pour niellie réir'uicnl spasinodii|ne en i''\ iilenee. Le meilleiif, dans
ces cas, esl la retdiertdie des n'dlexes lendinenx : on conslale hnijoiu-s
dans ecs cas des modilicalions de ces n'^llexescl en par lien lier des relie xes
paleliaires. Ces modilicalioiis soiil de deux ordres : ijuanlilalives el
ipialilalives. {hiiiiil Ihillrrs, elles se Iradiiironl par nue pins i;raiide am-
plilude du II \eiuenl: par la piM'enssion du leriilon rolulien, la janihe
(•s| T'Iendiie davanlaiie ipi'à l'i^lat Moi-nial. à ee nionveinenl d'eNlensioii
<lu ci'de peienlt'" s associe! pai l'ois un niouvenieul plus faillie dans le ei'ili'
opposé. QiialilalIvt'x.oWt's sont caraelérisées jiar la l)rns(|iierie de la ccm-
Irailion el par l'associalion presipie cousianle de la conIracrKm des
muscles IIi'm liissenrs de la cuisse sur le bassin. ■ ce pliénoinèiie esl très
;iel i|iiaiid on re( lierclie l'i^'lal des iVdlexes roliilieus sur un maladeassis,
doill les cuisses siiiil crois, 'ts r ^ur l'aiilre: du d'ili'' percnli''. la
/ /,(// /;/ / - /,/ / I 1/1,;// III:
iiivvi'i'-,! N(iii|i'\(''i' lu ii'-i|iii'llli'iil ,iil-ilr^sii-. ili' I .'iiili'i' : clic/ les iiiiilaili's
;|iilll l;i ciuili iictiii !■ cs| II,'-, j'iiilc. Cl' iiiiiiiM'iiii'iil lie llc\i(iil liii|si|iic
le hi ciiissi' siir Ir lijssin jh'iiI rciii|iii|lc|- ^nr | c\li'l|siiiii di' l;i {.iirilic
viir l.i cuisse. l!cs imnliliciilidils i|ii;ilil;ilive> ilc lit ciiiilrviclinii ri'lle\c mil
Mlle i;i,iiiile \;ilciii- ili;ij:iiiisli(|ii(". I.cs JUiIre-' ic-llcxcs lciiiliMcii\ - rellcNc
.1(1 leiiiliiM il Achille — .liiisi i|iic les ii'llexes ciihiiir's siiiil r';:.ili'iiieiil e\;i-
-('•li's: le iVolleiiiciil l)iiis(|iic de l.i |il;iiile ilii |iieil il/'lenniiic île hi
llexiriii lil'llS(|iic île la j.iiiilic sur la cuisse el île la cuisse sur le liassiii.
iissdciéc à (l('^ iiiDilM'iiieiils il e\leiis|iiii îles iirlei |s i ii>lle\e île Ka hiiiskn .
Même i'\aL;i''ialiiiil |ioiir les ir^llexes cri''iiiasli''rieiis, |ii''iiieii, anal el |mmii
les relli'M's |ir'riiis|i''s. l.'e\a^ei'aliiiM îles l'i'llexes ciie\isle le plus sdineiil
a\ec ht liriiiildlidii riiili'iilnnlc (iii riiilrplii-sjiiiiiilc jiinriKiiivc - |i|ir'iiii-
liièiu'illl pieil. Si le iiialaili' elaiil ciiiiehr', un siiiilèxe la jaiiihe avec iiiie
main en la plianl 1res ir>-èrciiienl el ipie île l'aiilie appliiillée siii' la lace
planlaii'C un iiMpritne an pied nii iiiiiii\eineiil liriisi|ne de llexion din-
sale. il se prodnil une si'iie duscillaliuns du pied, ipic la llexinii plan-
laiie du j^rns nrleil liliow n-Sr'i)uaid i l'ail cesser inslanlam'ineiil : la llevinn
ihiis.ile du pied n'es| pas liuijiiuis m'ccssaiic pour' prudniif le plu'nii-
iiieiie du pied, el clie/ ipieh|U('s malades il siii'lil de soulever ir-j;i''reinenl
le uieudire inleiieni' au-dessus du lil |M)ur que la Irr'pidaliuii r'pili'pliiïde
a|p|iaraiss(' aussilôl. In phénomène 1res analoiiue se prodnil quand, après
avoir mainleiiu la ja m lie en e\lerision sur la cuisse, on imprime nn mou-
veinenl 1 nu si pie de liaiil en lias à la roliile par I index el le ponce appliquées
el lixi's sur siiii IkiiiI aiiir-rieiir ; la roliile exi'iiile alors iim' série d'oscil-
hilions de liaiil en liasel de lias eu liaiil. qui cesseni lorsipi'on la dégajiC
\lri-piil<lliiiit riihilirimr. ijIii-ikiihciii' ilr In rahilr]. [\tt\. Srniiolofilc îles
n'Ilr.ri-s.
I.'é'lal spasiiiiidique se iiiaiiilesle encore par des secousses iiiiisciilaires
qui siii\ ieuiieiil liriisq iieiiienl el lir^chissenl la jamlie sur la cuisse on la
cuisse sur le liassiu, puis disparaissenl de même: il sul'lit paiTois de
rmller ml de piiicei' la peau de la l'ace exierne des cuisses on des lianes,
pmir que la |aiiilie se lli''chisse sur la cuisse el celle dei'nière sur le
liassin. alms que ce moiivemcnl ne peut l'dre exécuté sous rinlliience
de la voloulé' — rr/li-.rcs <lc ilcfciis<\ — Iles phénomènes du même ordre
mil lieu pendaul la iniclioii : lesiml i\cs ini/iirciiH'iils spanlfiiiés irllc.res.
Si l'exaLçéMaliou du ndlexe lulnlieii el la Irépidalion é'pileploi'de soni des
svnqilômes doiil la coi'xisleiiee esl hahilnelle. on peiil cependanl les
ohsei'ver isolénieul. el celle ilissncialion lienl au sièj^e de la li''sion.
I.a conlracliire des inlires iiirr'iienrs esl iirdinairement une cmi-
Iraclnre d'exleiisimi. mais ou a paiTnis riiceasimi de lenconlrer la cmi-
tl'aclure des memlires iiiri''rienrs en IleMiiii lllexioii de la jainhe sur la
cuisse, de la cuisse sur le hassm. Ilexioii dmsale du piedi. "n peiil
■ diserM-r des cas, lorl iari>s du resje. m'i celle conlraeliire esl remplacée
'i- siiir par nue conlracluie eu exieiisimi. el le malin la coiilraclnrc en
'lexiiiu ii'apparail de iimiveaii. Mu poiiriail ermie Imil d'abord à la dis-
iiarilion de la coniracliire sniis liullneiice du siiinnii'il : mais sa persis-
■.■:■.' >i.\iini 111,11 iii -)^ii.Mi \ii;\i:i\
l.-iiicc xiiis une ;iiilii' roniic .•i\,iiil li' MHiiiiii'il iii' l;ii>-r iiin un ilniiii- ^ui'
rcvish'iicc (le ers (■(iiiIi'jm'Iiii'i'v \;iri;ililrs.
A ci'pIi' (le ci'l le l'iinnr de |i;i i;i|ili''L;ii' s|i,isiijii(lH|iir m rxlni^inn. ilr lir;ii -
(•iiii|i hi |iliis rii''(|iiciiii I (ilisciM'i'. il rii r\is|c mil' iiiilr,' ||,■|||^ l;i((iii'lli!
les j;iiiili('s sdiil à l'i'lal |it'iiii;iiii'iil l'ii IliAinn |i|iis nii iiKiiii-- Imi'ôi' sur
1rs ciiissi's pdnijllctjic spaxiiiiiilKlIlc eu //criail \f\'J.. 7()i. — Poiii-
ll.ililii-»ki il'.llli relie runiie ^e il i^j ii|M|||.| ;i j| |||. j,-, |i,ir,i|iji'^ie >.|)asMl(>-
illi|iie en exlensiini |);i|- e- r.iil ipii' les ii'lle\e- li'nilinen\ ne sei;iienl |i;is
l'if:. 7«. — l';ir:i|ili-ïii- spasiuminillr :iu;- :inilHilr .11 llr\ h,/ iiM iM.iiiliir il.- II.- Iiliil
;lllcinl ilf sckM-iisi- .-Il |.hi(|iir-. llM'^ii.i,lir rMiiliiiiM' |,:ii I .|,Mr Ki.-r-lir. IS'.M
e\;i;:(''rés. Celle M(in-e\,iL;r'i;ili(in di's n'^llexes lemlineiix me |i,ii;iil |eiiir
nnii{nemenl à I iiilensili' de l;i i nidi aihii e el a l;i |insi|iiiii anuniiale i)e
l;i |,nnlie eu llexiim l'iiii-i'e sur l;i enisse. Un ies|e. dans ei-s cas. il y a
|ilns ipii' de 1,1 rdidraeliire. il exisle de |;i n'^li .iilimi mii-ciilaire. cai' (in
ne peiil éleiniie h's Mieniino ll(''<lii>. (dnv ces snjeN. n;iliirellt'im'lll. la
shiliim dcliiiul (!l h |)lus loiic raisnii la marclie sdiil impossibles.
l.oisi(ii(' le i)ai"apléj;i(|U(' essaie de se le\ei-. il se e(im|)(irle dillV'iemineut
siii\anl (|ne c'esl IV'li'nienl |)aialv>ie mi JéK'Mieid <oiltra(luri' (|ui pi'tklii-
mine elie/ Ini. iKuis le piemier las, il lli'iliil sui' ses jaiilhi's el s'allaissc-
rail suc II' soi si un ne le sniilenail. Haiis je seennd eas. les sympirmies
siinl lM'anei)U|i plus inliTessanls à T'Iildier. el e es| sur de tels sujets
ipie Inn peni ('liidier la déiiiaiclie dite spasm()di(|iie.
hriiKinlir sji(ttiinodi<in('. — Ail iiiuiiieiil on le malade pn-nd enulaei
a\ee le sii|, |e^ inemlires iidV'i ieiii-s si' laidisseiil. le pied est assez fré-
(pieinmenl aniini' d ii-ei!laliiiiis ipn -e enmiii niiiipient à la cuisse et 0U
rimi i;i I. s /// / .1 MDiji.i 1 1:.
trciiic ln''|pi(l;ilititi siiin.ili' s|iiiiilaiir'('i. les cuisses soiil r,i|i|ii(icli('('s. les
uvilinix se iiii'llcill |iirvi|ii(' m ciuil.irl. le pii'il rsl ni \.ii'iis (''i|iiiii cl ne
rc|iiisc siii' le sol (|lic |i.'ii' l.'i {loiiili'. I.c Mi.'ihiile iii.ii clic ^iir siiii l.iliiii ;iiili''-
rieiircl sur la l'ace |ilaiilairc de ses uileils (li'iiiarclie ilii^ili^i'ade. —
i.c Iniiic esl Ic^èi-emciil iiidiiic en a\aiil. le iiialaile s'a|i|niie siii- deux
cannes |itiui- luarclier. l'eiidanl la inarclie, les iiieds ne (|uilleii|l|)as
le s(d. mais ^lissenl sur lui,
la |iiiiule du pied cl le limil
exleni(> smil les deux |iriii-
cipaiix |iiiinls d'a|i|iiii. landis
i|iie le laliiii cl le lionl
iulerne reslenl loujuius ii
une certaine dislauce au-
dessus du sid I lif^. 77) : aussi
ces malades iiseiil-ils IVx-
tiémili' aut(''iieure el le Ikh il
exlerne de leurs vénielles.
I.()rs(|u'ils se melleul en
marche, (in uidiserve aucune
llexiiin des (litl'éreuls arlicles
lin niemhre iulërieur; celui-
ci n est iKirtr- eu avant (|ue
|iar une inclinaison avec ro-
lalidii du Irène du cùlé (ip-
piisi'; I exli-i'iiiilé su|n''rieure
du tronc oscille laléraleinenl
coiinne un pendule: la dé-
luarclie de ces malades esl
absolument caractr'ristiipie,
el on l'a l'oil liien désignée
par le terme de (li'iiiarchf des
fjnllinacrs ( Cliarcot |. I.a
marche esl toujours lenle
et, à toute lentati\e d acci'-
léraliou. la rigiditi' s'accen-
tue, (liiez d'autres la marche
n'est possible (|n';i l'aide de héi|iiilles. l'extension du pied sur la janilie
iér|uinisiue) étant extrême, la jainlie en deiui-llexiou sur la cuisse: tout
le coi'ps semble ramassé sur lui-même, pendanl la progression, les
pieds lie prennent conlacl avec le sol (pie pour |ieiniettre aux b(-(piilles
d èlre ramenées en avaul, le corps oscille (•( ne un pemliilc d'avanl
en arrière; c'est la (Icminclic jx'ndulaire (lig. (S!)|.
Lorsque le malade veut s'asseoir, il se laisse tomber cunime une
niasse sur sa chaise; les membres inférieurs sont dirigés en a\aiil dans
l'extension ou à demi fléchis, les pieds ne reposent jamais sui- le sol. ils
en sont séparés par une distance plus ou moins grande selon l'intensité
llKJKKIVf:. - S(-.llli„l„oie. ^^
77. — Alliluil.' ili's iiic'lllliivs inlùriiM]r>. |i.mii1:iiiI \:i
rolii', il;iiis un i;ii ,!(> i)ilr.l|)légie spasiilodiiiiic' sy|ilnlili
■ i-li.v Mil.' IViiiiii,. do vingt-neiil'ans(Sal|iùl]ic''ic, IS'.ii'.,.
•i74 ^i: M un Ml, II-: 1)1 sysihMi: xh/nhix.
(Il- la (■(iiiliacliin': |i()iii' si' lever, le tiialade (loi! èlre aidi' (iii se eiaiil-
[loiiiier aux nhjels enviroiiiiaiils.
Kniiii la |)ai'apléiii(( s|)asrn()ilii|iie |ieiil ifexisler (ju'ii I iMal d ('■haiiclie
el le mode de pi'Ofiression ne dill'ère pas seiisilileiniMil de la inaiclie iiui'-
inale. Mais an inomenl on le pied alleinl le sol, l(; incniine corres-
p(ni(lanl s(' faidil biiisipienient, la déinaiclie esl dile alois ftaiilillonk'.
La dislance (in(^ peni eiVeelneren niai'clianl nn snjel alleinl de paraplégie
spasinodifpie esl 1res variable selon les cas. Cerlains sujels sont l'oicés de
s'ariêleran liont de (|M(d(pK's pas. D'antres penvent niai'cher pendant |)lu-
sienrs kilomètres en se leposant do temps en temps. D'nne manière géné-
l'ale cl cela se eonçoil, Timpolence l'onetioiinelle esl en raison directe de
riiitensité dtî la coniracinre. Chez beaneou|) de ces malades enlin, un
élément pliobi(pie surajonb' el doid il est facile de les débarasser par la
psy(diotliérapie,angmeiileel parfois de beanconp les tronblesdela marche.
On compi<'nd aisément qne chez les paraplégicjues ré(|uilibre soit plus
on moins troublé; pour s'en rendre compte, il suffit de faire marcher le
malade sans cannes on de lui dire de se tenir sur une jambe, ou bien
encore diï lui commander de se relever seul après l'avoir fait coucliei-
sur le sol ; on constate dans ces différents exercices une certaine hésita
lion, de la maladresse, des oscillations du tronc, quelquefois même des
chutes; il s'en faut de beaucoup que ces troul)les de l'équilibre soient
aussi intenses que dans l'alaxie médullaire ou cérébelleuse, et pour les
interpréter il fanl tenir compte des limites imposées aux mouvements
de compensation par la contiacture; ces troubles ont été jusqu'ici peu
étudiés el ils mériteraient un examen plus détaillé. Enfin chez ces sujels
on n'observe |)as habituellement le signe de Romberg, mais parfois
ce|)endant une ébauche de ce signe.
Il est rare que, chez de tels malades, un examen consciencieux de la
sensibilité ne laisse découvrir quelques altérations objectives ou subjec-
tives. Les paraplégiques se plaignent souvent de fourmillements, d'en-
gourdissements dans les membres inférieurs; les douleurs lancinantes
ou fulgurantes sont exceptionnelles; il y a peu ou pas de retard dans la
|(erceptioii, la sensibilité tactile est intacte ou légèrement émoussée; il
est moins raie de constat(!r une diminution des sensibilités thermique
(in douloureuse, le froid étant pris pour le chaud ou inversement. Mais
ces troubles de la sensiliilité sont, dans la giande majorité des cas,
bien peu accusés, el souvent peuvent faire entièrement défaut. D'autres
fois, mais rarement, ils sont assez marqués; c'est là une (pieslion
d'intensité, d'étendue et de nature de lésion.
Sauf dans des cas spéciaux, les sphincters sont presque toujours
atteints; dans les foi'ines légères, il n'existe (|ne des mictions impé-
rieuses ou une certaine gène de la miction ; le malade, par exemple, ne
peut uriner <iue debout, avec difficulté, retard ou nécessité de pousser;
dans les formes plus graves on observe soit de la rétention d'urine,
soit de l'incontinence, mais ce n'est pas de l'incontinence vraie, c'est une
incontinence par action rélh^xe; ciiez i|uel(iues-uns. la réienlion est telle
i|n'ils(i(ii\clil (Mit' -(illili's li'f:illii'iriiicill ou ;;:iiili'|- une mpikIc ii (Iciiiciire,
condilitiii ràclicusc, i|im nivoiisc les iiircclidiis vt'sicales avec kmics leurs
(■(uiS('M|iii'M(t's. tVov. ScniiohKjic tli-s Iroiihics iirinaires.) I.e s|iliiiicli'r anal
est lialiiliu'IloiiUMil t'parfiiit''. la (•(inslipatioii est de rè^le, à cause de la
paiésie de la sangle ahdoiniiiale. Il iiy a (pie laienieiil iiiconliiieme
des rnalières l'éeales. Les rniiclidiis m'-iiilales soni le plus soiivciil dépii-
inées ou abolies; paiTois, cependant, on constate de rexallalion de ces
IVinctions. et en paiticnlier léjacnlation rapide.
Tel est le tal)l(>an cliniipie de la |iaia|)léj;ie spasinodiinie, laliieaii
prescpie sch('iiiali(| pii s'adiessse à la grande niajoiité des paraplé-
fïi(pies: mais (|iic de nuances et ummuc de dilVérences dans les détails et
dans l'évolnlion suivant le Iraiel. la nalnic et le siège de la lésion, sa
plus ou moins grande e\leiisi(nil L'étude de la paraplégie dans les
di\eises alTectiini-- de la moelle fera mieux saisir res aspects variés.
Paraplégie dissociée. — l>ans la paraplégie comme dans riiémiplégie,
la paralysie est généraleinenl ghdiale. cest-à-dire que la force des diilV'-
l'ents muscles des membres iiderieiiis est altérée au prorata de leur
force normale sans prédominance dans tel ou tel groujie musculaiie. I.e
l'ail a été de nouveau C(nistaté nettement par liaudouin et Français à laide
du dynamomètre (i!)l II. .Mais il n'en est pas toujours ainsi. Pierre Marie
lIlKl'i) a l'ait remaiipiei- (pie parfois dans la paraplégie spasmoditpie
sy|)iiilitii|ue on pouvait constater (pie certains groupes musculaires étaient
plus paralysés ipie d'autres, à savoir les adducteurs et le psoas et à un
degré beaucoup moindre, les I1(''cliisseurs de la jambe sur la cuisse et les
muscles de la région antéro-externe de la jambe. Baudouin et Frani'ais
ont constaté des dilVérences analogues et dans certains (as aussi des
dilléreuces inverses, c'est-à-dire une paralysie plus grande dans les exten-
seurs (pie dans les llécliisseurs.
Pour ma part, dans la paraplégie spasmodique j'ai eu assez souveni
l'occasion de rencontrer ces paralysies dissociées et cela non seu-
lement dans la syphilis spinale, mais dans la sclérose en pla(]ues, dans la
coinpr(^ssion de la moelle et récemment encore dans trois cas d'Iiémi-
paia|dégie spinale. Dans tous ces cas la dissociation de la [)araplégie
était remarquablement nette et se présentait ainsi : psoas moyennemeiil
paralysé, muscles de la région aiili-rienre de la cuisse et postérieure de
la jambe ayant conservé iiiu! force pres(pie normale, muscles de la région
postérieure de la cuisse et de la région antérieure de la jambe exlrème-
meiil alVaiblis. Dans les trois cas d'Iiémiparaplégie spinale avec anes-
thésie croisée que jai étudiés, ces mêmes phénomènes étaient des plus
nets, (.liez ces trois malades, la |iaralysie des muscles de la région
anléro-externe de la jambe était assez accusée pour produire du steppage.
Dans ces trois cas la lésion unilatérale de la moelle — coup de couleau
dans deux cas, liématomyélie s|)ontanée dans le troisième — siégeait
dans la région dorsale su|)érieni'e, à une hauteur par conséquent (|ui
excluait toute hypothèse d'une lésion ayant pu atteindre les origines
ladicnlaires des nerfs du iiKMnbre inférieur. La pathogénie de ces
■jTr, si: M nu. (Il, II-: m <ysrf:Mi: M:itii:i.\.
|iaia|ili'';;ii's dissociros l'sl ciiioïc lirs iiliscnir car si dans (|ii('l(|iii's cas
ddii^iiic sy|iliilili(|U(' mi |ii'iil sii|i|M(S('r. cl cela me paiail iiiôiiic assez
doiilciix. (in'cdlcs rclrvi'iil de li''si(Mis ladiciild-iiK'Miii^ccs siirajoulces
il la m ''iiiiii^d-niviMilc i\i\r à rarh'iilc. dans les aiilics cas celte livpdlhèse
ne |MMil (Mi'e inv()(|ni''e. (Jinii i|n il en soil il a|i|iaiail nellenieiil aiijoiic-
d Inii iiu'à la suite de lésions médullaiics on peni oliscîrvcr, comme à la
snile de lésions de la cmlicalilé céiélii-ale, des jxirdlj/sics dissociées des
Hieinhres inIV'ricnrs.
Le |)ionoslic d une |)aia|déi;ie esl (A iiIcMimenl lies vaiiahle :
Les |)aia|)lé^ies llas(|n<'s |ieinianenles par iiilei laiption complète on à
peu j)rès coni])lèle de la moelle peuvent abonlii rapidement, à la mort par
iid'ectioii urinaire asceiidaide, ou plus souvent à la suite de lroul)l(>s tro-
pliicpies rapides, tels que de vastes eschares avec infection générale. Dans
(pi(d(pies cas. des troubles bulbaires peuvent compliquer les accidents
int'dnilaires,av(;cpolypnée, arytlimie cardiaque, vomissements et vertiges.
i>(;s paraplégi(!s spasmodiqnes peuvent, elles aussi, se compliquer
d'eschares; mais le principal danger réside dans l'infection urinaire
consécutive aux sonilages (pie nécessite habitindb^ment la rétention
durine.
Quand il s'agit de |iarapb'gie spasmudiipie sypliilitii|ue, si le sujet est
dans de bonnes conditions livgiéni(pies, le pronostic quand vitam est le
plus souvent favorable. l,i' malade restera plus ou moins impotent pour
le resie de sa \ie, mais la dur(''e de son existence n Cn sera ])as abi'égée.
SÉIVIIOLOGIE DES PARAPLÉGIES
l.a para|di''gie peut ri'snlIiT de b''sioiis du neurone péri|)béi'ique ou de
lésions du neurone central, et j'ai décrit tout à l'beure, d'une façon géné-
rale, lescaractèi'es de ces dillérentes formes de |)araplégie. Il reste à mon-
trer (piel(|ues lésions et (pielles alfeclions sontsusceptiblesde les réaliser.
Le neurone pi'ripbérique peut être atteint dans ses origines médullaires
(poliomyélite), à sa sortie de la moelle (lésion radiculaire) ou dans ses
terminaisons (ni'îvrite péripliérique). Lnlin la |)ara|)légie peut i('sulter de
lésions primitives des muscles.
Le neuioiie ceidral peut (■galeineiit éti'C atteint à sou origine, par une
lésion encr'plialiipii', et dans son trajet extra-céréitral par une lésion
méilullaire.
iiCS lésions de la moelle sont de beaucoup les plus fi('u|uentes : mais
taul('pt (dies portent à peu près ex(dusiv(MU(;nt sur les faisceaux moteurs
ineni'one centiali. lanlipl elles atteigiu'iit pinson moins les cornes anté-
rieui'cs (neurone péripbéri(pie). en diMerniinant des syndromes clini(pies
plus ou moins conqplexes.
I,es |)ara|)légies de cacse (:i:iu;iiii.\i.i; clie/ ladulte et le vii^illard sont
rares, klles relèvent d'une lésion corticale double et occupent la partie
supérieur!; de la circonvolution frontale ascendante. (Hie/. l'enfant la
rigidité s|)asmodique congénitale j'clève très fré(|uemment d'une double
Tuoi iti I - /'/ / 1 MiiTii m:. ?77
l(''>i(ill (■('■(■('■liliilr. (111 li<;ili' on f['n\\nU\ \\ii\. Si/iiiliiiiiic lie l.illlc. |i. ."(II.)
.IV'lii(liiM;ii siicrcssivt'incMl les iliM'rscscauscs de la |iaiii|il('';^i(' cl les ilil-
li-iciils riiiiilcs iinCllcs n'-alisciil. selon l/'h-ij;!' de l'axe (■('■r(''ln(t-s|iiiial lésé.
I. Paraplégies par lésions du nfurone périphérique.
.le II ai |ia> a iMsisler de iniineaii Mir ses earacléres : la llariidih',
ralrii|)liie iiiiiseiilaii-e. laliolilioii des n'-llexes. I aiiseiire didiiiaiie du
sijiiie des oileils, en snni les sijiiies eonstaiils.
Klle piMil se rencontrer an cours des /(('cr/Vc.v /*cr;/;/(cy/V//(eN. en parli-
ciilier de la pitlipH'vrile olcdolirinc.
La |iara|)léf;ii!alcooli(|ne est nue aileclion essenliellemcnl donloiirense.
avec jidiililes de la seiisihililé olijeclive. Les douleurs à la pression des
Ironcs neivciix el des niasses ninscnlaires. ralr(i|ilii(> des inuscles, les
zones d'ani^slliésie on d livpereslliésie, les ri'lrai'lions rapides de l'apo-
névrose |dantaire, les signes concoinilaiils d l'Ilivlisme rliroiiiipie. per-
niellent d'en l'aire racilenienl le dia^^nosiic.
i'iUe peni èlre ai;:në el coinplèle. allant jnsipi ii la parapli'j^ie aiisidne:
les nieinhres inl'érienrs sont incapahles d('\(''ciitcr le iiKiindre iimiive-
nienl. I!lie peut être anssi snliaijinë on clironiipie: presipie tiiiiioni>
inconi]ilèle. elli' est alors conipatible avec cerlains monvenicnts. Le pins
souvent entin les ineinlires siipi''rienis parliiipent à un deLiii'' pins on
moins prononcé à la paraivsie.
Klle |iié(loiiiine d'oi'dinaii'e. ainsi ipie les antres jiolvnévrites, sur le
trice|)s crnia! et sur lé p'ifnpe antéro-externe de la janilie, tandis ipie
les i;ronpes |)ostérienrs sont moins toncliés. Il en résnlle la clinle de la
pointe dn jiied — é(|uinisme — pi'odnisant, lorsipie le siijel priil encore
niarclier, une démarche spéciale a|)|ielée sl('pj)ii(ic: l\ ciiaque pa-^. le malade
soulève rortement la jand)e el le pied, de ia(:oii à ce ipie celui-ci icloiiilie
sur le sol d aliord sur son talon anl(''i ieiii-.
Ces mêmes caiactèrcs se retronveiit dans les aulro p(d\iii'\ rites,
sdturuilir. arsenicale, (i.nj-cdrhonée on iii/'eiiieuses. Ilaiis la iH''vrile
saliiriiiiie la localisation aux memlires inl'érienrs est rare. Ou sait eu
ellél (pie la névrite satnriiinc est le pins souvent aiitiliracliiaie. .i Ivpe
radial, ipie la névrite arsenicale porte pins liahitiudlemenl sur les exlié-
mités des ipiatre memhrcs. l'armi les polynévrites infeclienses, an
contraire, la iiérrile (liiililerii/iie atteint ordinairemeni les membres
inl'érienrs. Iiien ipie son veut aussi les meinlires supi'iienrs soient éjiale-
ment pris et l'on sait qn'elle est liahitnellemeiit. siiuiii aiisoliiuicul indo-
lente, tout au moins à peine donlonrense.
Les eoiniiressians de la queue de cheval — lumeuis. lésions osseuses,
pachyméninjiile s|iinale. spina-liilida — délei iiiincnt anssi des para-
jtléjiies llas(pies accoiiipagii(''es d'atrophie luuscuiairc iIIl;. N(Ii et il en est
de même pour les radiculilcs loiiiba-sacrccs. .l'.ii dt'jji fait remanpier que
si les radiculites ponvaienl être parfois un svndrome pni'ement sensilif,
le plus souvent ce|)endanl elles s'accompagnent de paralysies |)lus ou
?-s si:Mi()riii,ii: m >)■>//, i//. m.ih i.i .\.
iiis iiilciiscs. parfois coiniilMcs cl Idujiiiirs acc(iiii|iai;ni'fs <1 atiopliic
iiiiisculairc. I,rs paralysies ladiciilaiios se l'cconiiaisscnl paili(\iliètemeiil
aux sviiiplôini's sciisilifs qui les accoiiipagnciil ; les douleurs spoutauées,
conliiMies. lauciuanles ou pai()\\sli(|ues, le signe de réternueinent el
de la toux. Kniiii In lopiif^rapliie ladieuiaire des anesthésies ou deshyper-
estliésies, s'ajoulaut à la lépaililiou radiculaire des paralysies, toute
uue série de signes importants pour le diagnoslii' se trouve ainsi cons-
tituée. (Voy. Paralysies )afliculaires.)
La destruction des cornes antéiienres de la moelle par uue polio-
iiitjclili' aiguë, suhaiguë ou même cliroui(|ue ri'alise 1res souvent la dis-
trihutiou jiaraplégicpie. (Vesl en somme la « paralysi(> infantile », la
<c poliomyélite aiguë antérieure île iVulance » (|ui es| la cause la plus
liéipieule en même l(>mps que le l\|if le plus parlait des paraplégies
llas(pies alropliiques. (liiez Tadulle elle es! beaucoup plus rare, .le rap-
pellerai sommairemeul le tableau cliui(|ue de celle aiïeetion : on connaît
son dél)ul haliituellemenl féhrile, suivi de l'invasion rapide et globale de
la paralysie; à la période d'étal. Tindolence el la flaccidité complète des
muscles paralysés: l'alropliie musculaiic considérable, l'intégrité habi-
tuelle des sphincters el la conservation intégrale de la sensibilité, sont
autant de signes (|ui permetlent de reconnailre la nature de la paralysie:
eidin la régression par limilaliou progiessive aux muscles les plus tou-
chés est égalemeni caraclérislique, laissant le plus souvent une paralysie
plus ou moins com|)lèle d'un ou de plusieurs groupes musculaires, con-
stituant souvent une vérilable iulirmilé, suivie de déformations considé-
rables et d'arrêt de dévcloppcmeni des membres.
Celte description classl(| le la poliomyélite aiguë comporle cependant
ipielques exceptions.
(Test ainsi (|ue, à côlé des roinies inéningi'cs décrites ces dernières
années, où des signes d'irrilaliou méningée sassocieul simplement à la
période fébrile préparalylique. ou peut observer des formes douloureuses,
caractérisées par des douleurs violentes précédaiil l'apparition de la
juiralysie, disparaissant presque lonjours assez vile lorsque la para-
])légie est constituée, mais dans (pielipies l'ares cas. se prolongeant assez
longtemps pour faire penser à une radiculile.
Kans quelques cas également assez rares, on peut rencontrer des
paralvsies des sphincters; des^lroubles spasmodiqnes légers associés à la
paralysie flasque et traduisant la paiiicipaliou des faisceaux pyraniidanx ;
il existe enfin des observations ceilaines de poliomyélite avec troubles de
' la sensibilité. 11 faut bien savoir ccpciidaiil ipic lonics ces formes anor-
males sont rares, el (pie ces aciidcnls soni loiiioiirs surajoutés, en
ipiebpie soi'te, à la paralysie llas(|ne alidpliiipic de hpe polioinyclili(|ue,
maladie de Ileine-.Médin, — procéilanl pai' ln\e:s rpidémiqnes souvent
considérables, attribuée à l'action d'un virus liltiaiil. doué dune ariinité
parliciilière p(Uir les centres ncrvciix iiK'diillaires. C, esl an coins de ces
é|ii(léinies que s'observcnl siiiloiit les for s aïKinmilcs dont je parlais
(ont à l'heure. La question de lidciilih' ciilrc 1rs ras sporadiipics de
I uiti i!i.i:s m: i a Main. m-: -jT'.i
iKuahsit' iiiraiilili'. l'I li's iiiiinilcsliilinns i''|ii(l(''iiii(|iirs dr la iiialaiiic (li>
llt'iin'-Métliii, lie me parail pas jiis(iirii pirsciil n-sciliic.
Si rinvcrsidii (in pliiMioiiit'iU' des orteils l'ail il'lialtiludc dt'laiii dans la
paraplégie pai' |)olioinyr'lilc ai^iic de rcnfanco, il est copcndanl lics cas
dans l('s(|n(ds — vl viaiscnildaldenicnl paico (pi'alors \e (•(ndnn lali-ral
participe à la lésion, — où le si^iie de llaliinski a été constaté.
Kniin on a sij;nalé des paiaplé};ies llascpies par poliomyélite dans la
riK/c: soil dans certaines formes d(^ ra{,H', dite raj;e mue on paialyti(|ne,
mais dans ce cas la paralysie a sonvent nn caraclère asciMidant; soit
an ciinrs dn tiaitement pastoiien d(( la rage par des viins atlénni's ainsi
(|ne l'ont signalé lîaliès, Nocard, Hemlingei', etc.
l'tmr terminer ce ([ni a Irai! aux poliomyélites, j'ajouterai (jne. dans
les i'oi'mes sitlxiifinës comme dans les formes aiguës, la paraplégi(! est
fiéquente. Kniin, dans \,\ poliaiiniOlilc cliroiii<iite et dans la .sclérose lalr-
ralc (Dnijolropliiiiut', dans cette dernif're surtout, il n'est pasrai'C d'obser-
ver une atrophie musculaire assez accusée poni' gêner la marche. Dans
la sclérose amyotropliiipie, la paraplégi(|U(> nas(|ue (|ni peut ahontii- à la
paraplégie absolue, est toujoins préc(''di''e d'ime p('rio(le de paraplégie
spasmo(li(pie d'intensité variable.
Il me reste maintenant à nientionner la paraplégie au couis de la
iiiyoj)(il/ii('alr(ij)hi(jui' progressive Chez tons les myopathi(ines les muscles
des mendires inférieins participent plus ou moins t(')t à l'atrophie. Ici,
comme |)our les membres su|)érieurs, l'atrojjhie musculaire prédomine
en général à la racine des mend)res. Il y a, en outre, du sleppage p(Mi-
(lant la marche dn fait de ré(|uinism(> des pieds. Dans la myopathie atro-
pbi(pie progressive la paraplégie est souvent assez peu accusée. V.We peut
cependant, avec les progrès de raU'eclion, devenir très mar(|uée et inuno-
biliser le malade au lit. (Voy. Alrof/liies ituisciddires.)
Dans Vosléoinyélite vnWn on a signalé de la fail)lesse desjambt's. |)ré-
dominanl dans les muscles de la hanche el les psoas ilia(|ues. Tionsseau a
décrit dans celte aifection une ciinhaclure des ad(lnct(Mirs des cuisses.
Paralysie ascendante aiguë ou maladie de Landry. hi il
s agit encore dune paraplégie llas(]ne mais à inorclie (iscendaulc rapide,
(|ui en (|nehpies jours, quehpiefoisen ime ou deux semaines aboutit à mie
paralvsie des (piatrc membres et très souvent à la mort. La paralysie est
llas(|ue avec abolition des réflexes tendineux, et bien cpie l'alro|ihie
nuisculaire n ait pas en général le temps de s'accnseï-, on constate parfois
dans les muscles une diminution de l'excitabilitf'' éleclri(|ue. La sensibi-
lité est irdacle le plus sonvent on présente (pudcpiefois des altérations
l(''g(''res. Les sphincters ne sont pas atteints. La tompérature est pins on
moins élevée. La pai'alvsie ascendante aigiiè est toujours d'origine infec-
tieuse et lanl("it liid'ection agit seulemeni siii- les nei'l's périphéritpies —
forme iiévriti(pu^ — tant(")t seulemeni sur les cellules motrices de la
mo(dle — foiine ni(''dullaire — . D'antres fois les lésions sont à la fois
centrales et périphéri(|ucs. Dilférents agents microbiens ont été rencon-
MO ^1 \i/iii ni,/i: 1,1 ^)'i i:\ii: Xhitn.ix.
(l'es dans ci'llc allcclioii. le |iiiciiin(ic(i(|ii(' ([{ogcr cl .Idsiu'i. le slicplo-
coquc (Œltiii'^cr cl Maiiiicsni, licmliiigci', Cdiiriiioiil cl lioiiiic). le diplo-
(•(i(|iie iiili'a-cclliilaiie (PicciiiiiKi). \i\ grand nninlirc de cas nul \m
icccinnicnl (Mrc rallaclH's à la iiolioniyclilc ('pidciniciuc.
Acliudlcincni il y a lien i\r cDnsidcrcr la maladie de Landry coninie nn
syndrome l'clcvant de diverses int'cclinns (iii inloxicalions du système
nerveux, à mairlic parfois suraii;nc, d'nn pidnoslic grave cl souvenl l'alal.
('."('il donc l'évolnliou de l'alVeclion el sa gravilc (jni doivcnl sui'lonl clie
ciivisagcc^s, si Ton venl conserver à celle alTeclion les caraclèrc^s ipii lui
ont été assignes |)ai' Landry.
La pai-a!ysie aseendanle aigiie esl d'un diagnoslic l'acilc. basé sur la
rapidilé de r('V(dulion des accidenls paialyliipics, la lièvic. l'inlégrilé
conslanlc des s|)liinclcrs el le plus souvenl de la sensiliilih'.
II. — Paraplégies par lésions du neurone central.
Paraplégies médullaires. — Les paraplégies médullaiics sont
exlrèMienienl vanahies dans leurs aspects cliniques, en raison nièin(^ de
la coiuplexili' de slruclu]-e de Taxe spinal.
A| Variétés selon l'extension de la lésion. — Lllcs sont d'aliord va-
rialiles parce lail (|u"une même lésion peut atteindre dillércnles |iarlies
(le la sulislance idanclie ou de la snhslance grise. A la paraplégie spas-
m()di(|ue duc à l'alléralion des faisceaux pyiainidanx, peul s'associer en
eilel une paralysie (las(|ne el atropirK|ne par dcsti'nclion des cornes anté-
rieures: si(''geant siu' une |dus ou moins grande hauteur.
D'autres sympl('imes peuvent encore s'associer à la paralysie spasmo-
dique; troubles slali(|nes pai- lésion des faisceaux cérébelleux, troubles
(le la sensii)ilité par lésion (h; la substance grise ou des faisceaux ascen-
dants; doulcuis, troubles sensilifs ou même paralysies llasques de (juel-
qucs nuis(des ducs à la compressi(Ui d(!s racines racbidicnnes au niveau
(le lalésion par un exsudai m(''ning(''.
Les syndromes para|ilégi(|ucs médullaires [leuvenl donc cire li(''s com-
plexes. Ce|)endant, d'une fa(,()n générale, on peut distinguer deux ordres
de faits bien distincts : d'une part, l(;s cas de paralysie s|)asmodique
franclie, où les autres troubles ne sont qu'accidentels cl peu accusés,
quel(|uefois même absents : les faisceaux pyramidaux sont alors princi-
palement, sinon exclusiv(!meiit toucli(''s, et la bision n'atteint les autres
l'aist;eaux ou les centres gris que d'une façon lég(''re el insignilianle:
d'autre part, les cas où l'albùnte de la substance grise ou des cordons
postérieurs est plus prolomb; cl s'accompagnent d'une lésion plus ou
nK)ins accusée des faisceaux ityramidanx: ce sont alors des syndromes
atropliiques ou sensilifs, aux(|ucls s'associent d(^s sympt(')mes de para-
Ivsie spasmodifpie.
L association de ces svnqibimes complexes est surloul l'r(''(|ucnle dans
I Uni l;i I— hl I I M'il II III. ■!X\
les li'sidiis lie l;i moi'lli' Idiiiluiirc cl di' la iiiocllc cii xicalc. m'i l.i miIis-
tiiiu'c ^risc luvsiMili' un voliiiin' |iliis considi'ial)!!' cl ou les l(''sioiis des
conics aniiM'ieiircs déleiiuiiienl des Inmldes paialv lii|iies el ali'i>|iliii|iies
lieaiiciiu|) |diis iiiar(|iiés.
lî) Variétés selon létage. — lin secdiid lieu le^ |iaia|d('';:ies im^dnl-
iaiies soiil é'ialeiMent vaiialdes siiivaiil l'élude iiiit-iessé.
\a's iKinifilriiii's <l<trs(ilc!n'\ (hirso-lcniihaircs iw tWiXvii'ni I une de I aiilie
que par rexlensiou de la |iaialvsie, i-eni(iiilaiil plus ou uiuius liaul >ui\anl
le sièj^e de la iésiuii. IVappaul les nieuilucs iul'(''iieuts eu hdalih' nu en
|)ai'tie, alieii^uanl les nuiscles alidnniiiiaux el JiMuhaires. el leinoulanl
ni(''ine jns(pi"au\ muscles llnn acii|ucs.
Il l'an! cepeudaul (Malilii' ici une disliiu'liiui iuipiulanle; lonle lésion
siéj^eaul au-dessus du renileuu'ul louiliaire déleituine une |)aiapl(''!^ic
spasiniidi(|ue accoiupai^ui'e dOidiuaire de iH'Iculiou diiiiue; une lésion
de la nnielle liunliaire clle-nuMue |)enl di'druire les centres ou les racines
médullaires des membics iid'érieuis, el produire une paia]ilé^Me llascpie
el alroplii(pie. d(udonr(Mise si les racines postérieures sont alleiules: une
lésion de la moelle loml)o-sacréo peul euliu s'accompagner de paralysie
des s|)liiuclers anal el vésical avec incoiiliuence si les centres spliinch'-
riens sont délruils.
a) l,es It-sliiiis (le 1(1 iiiocllc i-firiciile s'acconi|ia|4ueul de sympliMues
particuliers associés à la paralysie des ui(Mui)res supérieurs el réali-
sent le tableau de la paraplégie cervicale ((iull) - paralysie des quatre
meuducs, des muscles du lr(Uic el de lalidonien. ^ Ici encore, on peul
olisei'ver les deux l'oi'mes de pai'alvsie : |iaralysie s])asniotli(jue des (|nalie
uuMubres. si les l'aisceanx pyianiidaux sont jiarticulièrenient alleiuts:
jiaralysie llasipie des mendires snpérieius si la suiislancc grise est |triuci-
palemenl touchée, s'acccnupaguanl de lionhles spasmodiques des meiu-
Incs iuléi'ieurs, s'il existe, au niveau du loyer destructif' cervical, quel(|ue
irrilatimi des l'aisceaux pyramidaux.
Par contre, si la moelle é|)iuière es! <diuplèlenieul inlerroui|Pue. el
(|ue la It'-sion siège dans la pai'tie su|)érieure de la région cervicale, la
mori lapide en est la conséquence lialiiluelle el la iiaralysie des quatre
memlires restera flasque.
haus la paraplégie pai' lésion du renlleuienl cervical, la paralysie
des membres sujiérieui'S sera \arialde dans sa distriliulion, selon que
Ici ou tel segment sera alleint par la lésion, (l'est surtout dans les
cas de couqiression — exsudais méningés de causes divei'ses. nuil de
l'oit, Irauniatismes, — (pie Ton peut rencontrer des lésions liniitées h
tel on tel de ces segmouls. On pourra observer ainsi une quadriplégie
dans laipielle la paralysie des membres supérieurs se nutulreia plus
ou moins dissociée, limib'e à la distribution analomique du segment
intact situs-jacent à la lésion et pailanl à ly|)e radiculaiie, type qui
varieia selon que seront lésés les V, Vl' , VU'", VIII'' segments <erviçaux
el. le plus siuiveni, les muscles paralysés seront en même temps alro-
pliiés Ilig. 78).
-i:mi(ii.(iiiii-: m systëml: Xh'iiri-.iA.
I,a (Icsinicliiiii des cciilrcs de la iikioIIc ccrviialc iiilV'iiL'ure uu la com-
picssioii (les racines (|iii en rinci'^ciil iMII' (1, I" rt II' D) s'accompafiiient
•^
^.
KiK. 78. — l':inihsir .ihcpIlMlMC ,1 ly|ir l .nliniLn IV |1.\ II, i:\lllrl m (Ir. I, il, 1rs sU|lr|,.■lll^
:i<:robatn de dijc-sepl ans allOMil ilr iiaja|ili-;;ii' cr-ivii-ile d'iiiigiiic Iriiiiiualiciup dahinl d.' Ii
— luxation de la colonne cervicale — ayant détruit complètement et dans toute sa hauteur,
ticme segment cervical et' coni|iriui(; des deux entés, les racines antérieures et piistérieu
et Dl. Diagnostic conlirmé par l'nutopsie et l'examen liislologiciue. Mains siinNiiii' v, ^lilli
bilatérale, atrophie très marquée des muscles innervés par CVII, CVIll et l'I I'.h,iI\-i.> il.
Masque, sans atrophie de tons les muscles du tronc, de l'abdomen et de-^ iii'iiit>i < ■- mt- i ni
lition de toutes les sensibilités superlicielles cl profondes. iVnv ii_- irji :i iiij M.,,1 n il. -
patellaires, achilléens et radiaux des deux c-('ités. \ <lroite If i, ii.m ..I. . inn. ii . -1 un. ili. ;
il est aboli. Iiitégi-ité des réilexes cutanés abdiuuiuaux et ii .m i-l. 1 1. ii- I. i.iI.m ml, |
se l'ait en llexion plant.'iire, comme à l'état normal. Sur tout.j t'..i._'nilii.' i.i.j^ n'i^niii^ .mis
on produit par le pincement de la peau des réflexes de défense très vil's. Incontinence d'ujii
matières. (Salpétricre, 1911.) Voy. J. Dëjeri>'e et J. Lkvt-Valensi. Pariiplèfjîe cervicale d'orùiii
malique.^elv. Hevttc netiroloyiqtte, ISIIi, t. Il, p. 111.
le sep-
çs CVIll
uliil.il..
i.l I
I-. M.I.-
ri!nriti.i:s ni; i.a mutii m: •-'s:'.
ilf lidiihlfs ((ciilii-iiiiiiilliuivs : (lilal.ilinii ilc la |iii|iilli' a\cc >ailli(' des
jrlohos (iciilaiifs. sil l'xislc une iiiilalimi du ci-iitii' irii'ii (I" i-t II' scg-
iiu'iils ilorsanx); irtivcissciui'iil delà |ni|iilli' cl irtractioii dcsgloluîs ocii-
liiiivs, (Ml cas de dcsliiiclidii de ccscciilii's mi des (iliies condiKliices daii>
leur trajet vers les j;aiij;lioiis du ^'raiid s\in|iallii(|iie. Ainsi (|uc l'a l'ail
reniar(|ner Cliarcot, on jumiI voir parfois sur le niènic œil les dcn\ ordres
de |>licnonicncs se succéder : la dilatation spasniodii|u<- précède alors la
contraction paralyli(|ue: le rnydriase ou le inxosis is(dt'> peuvent persisler
pendant plus ou moins lou^leuips.
Dans le cas de lésion do la uioelle ((Mvicale supérieure, on peu! voir
survenir des troubles res|)iratoires. de la loux et surtout ili' la d\>-
[Hiée (lir. IV'' et V'' cervicales). l,ors(|ue la luoelle cervicale est atteinte à ce
niveau le pi'onoslic est des plus jiraves, parce ipie la paralysie envahit
le diaplira},nne: la res|iiralion ne se l'ail [dus (|ue par les muscles acces-
soires, pectoraux, trapèzes, sterno-cleido-mastuïdiens : elle prend le type
costal supérieur, laiulis (pie lalidomon, se dilatant pendant l'expiraliou.
sous la pression passive du diapliraj;me i)aralysé, peut souvent repro-
duire le type de respiration inverse; la dyspnée apparaît d'abord smis
l'orme d'accès, puis elle devient peruianenle et le malade meuri
d'asphyxie.
Au couis (le la |iarapii\uie crrx iialc supr'rieinc. ou a sijzuali'' encore les
vomissements, la gène de la déglutition, le hoquet: on peut observei
aussi du lalentissemenl du pcnils, mais ce n'est eu général qu un phéno-
mène transitoire; enliu (Iharcol a signalé des altaipies d'épilepsii'. se
manirestant d'une l'anui p('Mi(Hlii|nc: pour ma pail. je n eu ai janiai-
idiservé.
•le rappelle également (|ne. dans les cas d'liémiparaplégi<' ceivicalc
— Itcmiplcgie spinale — par lésion médullaire unilatérale, les Irouldcs
sensilifs se disposent au niveau et du même côté que la lésion — côte
|)ai'alysé — en bandes radi<ulain's. dans le membre supérieur cories-
pondanl, tandis (|u'on observe, du côté opposé, des troubles de la sen-
sibilité parfois avec dissociation à type syringomyélique : du côté para-
lysé il existe en outre des troubles de la sensibilité profonde. — Si/»-
tlronw (le lirowti-Sètiuaid. — Le fait est |iarticulièrement net dans les
cas de roniprcssion, de IvaiinialisiiK' ou d'Iirniatomin'lie unilatéraux de
la moelle cervicale ((ig. ih-l et ioô).
Lorsqu'elle snivient chez un sujet /eM»c, enfant ou adolescent. 1 hémi-
plégie spinale détermine à la longue des arrêts de dévehqipement des tis
sus musculaires et osseux, tout à l'ait seiidilables à ceux que l'on obseive
dans lhémi|)légic cérébrale iid'antile. Si chez l'enfant ou l'adolescent
le l'ait est si rarement (d)servé. cela tient à ce qu'à cet âge les plaies de
la moelle ou riiémalomyélie spontanée, seules lésions qui peuvent pro-
duire une hémiplégie spinale sans compronu-ttre l'existence du sujet a
une échéance |)lus ou nn>ins rapide, sont exceptionnelles. Kn eflel, les
compressions unilatérales de la nmelle cervicale, de nature polti(|ue
ou autres, ne sont pas en généial compatibles avec une survie <1 une
<i:Mi(tL<)i:ii-: nr sy.<iTi:Mi: .Y/.7/17.7 v.
(Imi(''(' siillisaiilc pniii- (|ii'iiii .-iirrl de (l(''\rl()|i|iciiM'iil ail le Iciiins de
se iiroiiuiiv. l'oiir ma pari. jiis(iirici, je n'ai oliscivr ({u'iiii snil cxciiipli'
iriH''mi|iir';^ii' spmalf iiiraiililc avec anvi île (l('V('i(i|i|ir ni consrcnlir
(lii:. 7!M. I.i's syin|ilninrs snnl irs nirincs (|ni' ceux ilc i'lii''ini|)l(;i,ne iiilan-
tili' (le canst' (■('■rrlii'alc. sanf, liirn cnlcndn, la |iarli(i|iali(ni de la l'are à
la |iaralysi('. Kllc s'accnnipajinc. ciiniinc clic/ l'adnllc, i\\{ svndioinc de
lii'n\VM-Sé(|nard.
h) la |iaiap!é;;ic par Icsinn de la i('t/iiiii ilorsale moyenne csl la
pins ((imnnine de lonles, el c'esl elle (pii rna servi de Ivite puni'
la descriplidii dn syndrdnie paraplégie. Les iniisclcs de Tabdumen el du
dus sont paralysés snr luie
lianlenr variable selon (jne la
lésion si('i;e à un niveau plus
ou moins élevé. Lorsque les
troubles de lu sensibilité sont
ti'ès aecuscs, la limite supé-
rieure deranestbésie peiinet-
tra de préciser la liaulenr de
la lésion. Dans les myidites
transverses de cause sy|diili-
ticpieon autre, les troulilesde
la sensibilih' sonl. (>n "cni'ral
l''iS. ■(!. — Héiniplésie spinal.- iiir,iiililr
K^iiiche, avec ari'ét de (lévelniqi.innii
niai-fiué siirloiit nu inenihi'e >ii|icn''iir
.•I syniiniiMi' df lirown-Si'i|uai(l, iviiiini-
l.'ini à la^i' lie iinzr ans chez nn lunnnie
ilr vinsl-li'ois ansfl d'iil-isino Iranniali-
i|iu. — balle dn calllii-e de six niilliniè-
li-."- dans la région cervicale de la
1 Ile f'piniére, Anssiiftt apn-s lae.i-
<lent, l'.'iiraiil riil pajalxM' drx dnix
IV-r-ieni' ^.nirhr I.;, |,:,,:,I,M.- A.-^ li.rui-
hres div{,:i, Il III lis. mais 1,- ma-
lade r.-sia plli~ lailile du Ciité gauche.
Aelnellc iit la ilill.Tencede force d'un
cùlé a laiilivrsl p.- ciisée an\■mem-
lll■es^.lp,•ll.■lll^ ,1 iiiill,..-iiiv mrmliivs
l'Ile e>l li-eiem.-ill r.inliail m .■, Mir-
liml au niveau des lléchisseiirs de la
main el des doigts qui sonl en lleviim.
.Mais le malade peut se ser\ir di-
.I' mrmlirc. Il rxisle un aiTél de
il.-\i-l(i|i|iiiiirn[ miiseulaii-e et osseux
si iiiii.ilileiii.Mi plll^ pelile que celle du
très accusé sniloul à l'avanl-lnas el à la mai
côté droit et le membre supérieur est de 5 centimètres plus eimii ijn-' ^imi ii.n
inférieur gauche n'est pas contracture, mais il est également diininii'- il'- \hIi
notablement moins cependant que le membre supérieur. Kxagéi-alioii dr^ i.iirMs
léens des deux cotés, l'as de clonus du pied, pas de siiine de« iuIimI^ I,i- i VII.ms ,
sonl vifs à gauche, i.e réilexe olécranien droit csl almli i i Ir nilcv. laili.ildr
Sen-ihililé. Ilissociation à tvpe syringomyéliquedans l.i i h'- dmiiidn iiii|iv n
3- racine dorsale (lig. .451 et 4oS;. Du coté paralysé le- m,iimI.iIiI.- jh hI I.s -.ml i
nomèncs oculo-impillaires. l'as de troubles sphinctéiiens. I,a radiogiaphi.' a n
jeclilc était encastré dans la lame gauclie de ia (>• vertébrale cervicale el ipi il 1
canal racbidicn.
. I.,
I il.'
|.;il..|l.iiiv
.■la.hil-
rl r.'idial
IIIX.Tli.
lali
. ,1,- pl,.-
!.■ piu-
Tinii i:i i:s Di: i \ vni ii m-:
,iss(v. pi'ii iii;in|ur'>. I':ic (iiiilii'. il;iii'- le ia> Ai' ((iiiiipiomoii mciliilhiiic
|i;ir une |i,i(li\iiir'iiinjiil(' ou une liiinciir, ces liniilili'S soiil soiivciil lii-s
iicciist's, fl (■"••st (hiiis CCS cjis (|iic l;i liiiiilc Mi|pciicmi' do 1 iiiicsllicsic ilii
lidiic sci;i il'iiii |(i('cicii\ sccdiir-- pdiif l'hililif ;i\cc juccisioii l;i liiiiili
Mi|iciicmi' (!:' I.'i
ri La |iai :i|ilci;ic
par Icsidii iln rcii-
flenn'iil Idiiilxiiir
csl (ii'diiiaii'ciiKMil
llas(|iic cl accoiii-
paj;iicc d'ail (ipliic
luiisciilairc. dclcn-
diio cl de dislrilui-
lidii varialili's sidoii
le scjiiiient Imn-
liaire lésé, l.e rc-
llexc Ktinlicii es!
ai)()li. ainsi i|iii' le
réilcxe ciéiiiasli'-
rien. l.e léllexe
acliilléeii est iim-
servé.
I.orsipi'il s"ai;il
d'uiieciimpressidii.
les Iroiihles de la
sensibilité smil n'-
partis dans les tci-
riloires culanés
innervés jiar les
(|nati-e premières
racines lonihaires.
(Yoy. Tof'Mirdpliic
rad iculdirc des
traithlcx ilc la soi-
sihilitr.)
(I) La pai'iiplégie
par lésion dt; la
moelle sacrée —
V'' loniliaire, 1'" et
II" saci'ées — s'accompagne hahitnellemenl daliopliie mnscnlai
-. 80. — Aln.|.liir llUlSlMll^Uru llis piOIlUllC.-t: d.-^ TlIfl.il.lV- Mll.ji.'lUS
chez iin liomiue de ti-ente-neul ans, dans un eus <l'écr.iseinent du cône
terminal et de la queue de cbevaï par une fracture de la colonne
lombaire avec luxation du sacrum en avant. — Diagnostic conlirmé
par l'autopsie. — Le malade ne commença à récupérer une partie de
l'usage dcscs jambes que dix-huit mois après l'accident. (Bicêtrc, 1S9i.)
Sa
cause la plus (u'dinaire est une compression. La paraplégie l'rappe les
muscles de la région postérieure de la cuisse, les l'essicrs et les muscles
de la jamlie et du pied (lîg. SO). Le réflexe rotulien est conservé, le
réllexe acliilléen et le réflexe ciilané plantaire sont abolis. Les troubles
de la sensibilité occupent le domaine de LV, SI, SU.
■.'86 ^i.Mioi.iii.ii: iti sYsri'iME xicnri:i\\
(• (jiiant :iii\ h'siiins (lu co/zr ;//(''/((//rt//7', — SIII,SIV,S\ cl nerf cocry-
;;i('ii — elles iclt'vonl soil (riiiic comiircssioii par Iramiialisnifi ou par
tuuii'ur, soit iruue liéuialoiuyélic. Kilos doiuii'ul lieu à des troubles de
la seusiljilité. des fonctions i;énilales et des s|)hineteis (|ui seront étu-
diés plus loin. iVoy. Trotihlm de ht sciisihiliti', p. li'2.)
Dans les cas de conipressiou, il est l'oi'l rare que la moelle sacrée ou
le cône médullaire soil seul lésé, cl le plus souvent les racines lombaires
III, IV, V, el les racines sacrées qni sortent du canal racbidien
au-dessous du conc médullaire sont enfilobées dans la compression.
Il en résuile des symptômes de di'licil moteurs et sensitifs dans
le domaine de ces lacines (|iii modilienl le lai)lenu clinique, et peu-
vent |iailois renilic 1res diriicile le diagnostic entre un syndrome de
la niocdle sacr(''i' on dn t-ùwi' leiminal et le xiiwlniiiic di- la (junie de
flicral.
/■) La parapl(''iiie par lésion de la qnene de clieval esl une paraplégie
llasque, alï'opbique. et doulournisc atteij^nanl les muscles de la partie
postérieure delà cuisse, ceux de la jambe, du pied cl de la fesse; les
nius(des de la région antérieure de la cnisse, le psoas iliaque (Y, IP, et
III' lombaires), sont relativement respectés. Le réflexe achilléen esl
aboli, tandis que le réflexe palellaire est conservé si la lésion siège au-
dessus de III; les spliincters sont paralysés. (Voy. Séininlorfie des para-
h,sics.)
L'anestbésie es| de règle; elle occupe la ninipieuse du recliun, de la
vessie, le scrotum et la verge (cliez la femme, la vulve et les grandes
lèvres), le j)onrtoui' de l'anus el la région fessière; elle s'étend snr
le membre inférieur en bandes radiculaires qui varient suivant le
nombre des racines lésées — anesthésie en forme de selle, de fer
à cbeval. etc. (Vov. Srinioloç/ie de la scnsihililé. Topoçfrnphie radi-
culaire. )
Ce n'est donc pas nue para|dégie de tyj»' mi'dullaiic ; cest nne
paraplégie p(''iipli(''ri(pie. par lé'sion radicuiaire.
(!| Variétés en largeur. Hémiparaplégie. Syndrome deBrown-Séquard.
— Kniin les |)araplégies médullaiies varient encore suivant l'extension
en largeur de la lésion.
Il n'est pas rare, en effet, que la lésion porte inégalement sur les deux
côtés de la mocdle, et (|ue l'intensité de la paralysie ne soil pas la môme
pour les deux membi'cs inférieurs. Il arrive même assez souvent qu'elle
|ir(''domine neltemeiil d'un côté, il (M1 esl enfin d'antres où elle est stricte-
ment unilalc'rale.
I.'lu'miparaplégic esl 1res souvent de nature trauinaticpie — plaie de
la moidle — mais elle i)enl aussi relevei- d'une conq)i'ession — pacliy-
méningite, lumeur — d"un foyci' myéliti(|ue ou d'une hématomyélie.
D'abord flasque, elle devient bientôt s|iasmodique. Cettiî liémiparaplégie
esl assez souvent dissociée. (yo\. Parapléf/ie dissociée, p. 275.)
Dans ces cas de lésion transversale incom|)lèle de la mocdle épinière,
selon la profondeur plus ou moins grande de la lésion, les troubles de
iiiiii lui:^ II/-: I A Ml II III II:. in;
hi -cnsiliiliU' |in'(loiiiiiii'iil cm |iiirl('iil i'\< liisixciiiciil sm le ci'ili- opiKisr
à la |)ai'al\si('.
.If ia|i|ii'll(' i|iit' dans le -vikIiihiic iIc lîr nw n-S(''(|iiar(l cla^siciiic :
I" Du côU' (le la lésion s'oliseivcnl (iilir'miinriii's diiocls) : la paialysic,
riiv|)frt'slliésio ciilanéc, avec dos alli'ialioiis du sens musculairo. de la
sciisibilitt' à la pression et de la soiisiltilité osseuse, des lroul)les vaso-
Mioleurs avec élévaliou de (eu)i)éialuie du iiieinbre;
'1" Du colé opiiosé à la lésion (pliénouiènes croisés) : l'inlégrilé de la
niolililé. ianestliésic |)orlanl sur loiiles les sensibilités, sani' les sensi-
bililés pidlbndes. (Voy. SijiKlniiiie île llroivii-Séiiiiard.)
1, existence constante de ce syndrome dans riiéniiparaplégic! de
cause spinale, peiinetira toujours de reconnaitre cette dernière
et do la didéiencier d'une monopléçjie crurale par lésion corli-
calr et dans lai|iiclle il n'cNisIc janiais de syndrome de lirnwn-Sé-
(|uai'd.
Diagnostic et valeur causale de la paraplégie dans les
lésions de la moelle épinière. — L'élude analyti(iue d'une jiara-
|iléjiie médullaire, pai' les seuls lenseignemeiits quelle donne sur le
siège et l'exlonsioii de la lésion, sur les symptômes associés, sur l'évo-
lution et la succession de ces symplinnes, permet le plus sonxcnt de
poi'ter le diagnostic de la cause.
Les principales causes de para])légie médullaire sont : 1" le trait-
matisnic; "i" la compression ; 5° le ramollissement on myélomalacie et la
sclérose de la moelle; -4" V liémorraç/ie (hématomyélic) ; o" les lumcurs
inira-inédullaires et la syriiKjonnjélie.
1" Paraplégie traumatique. — l.e traumatisme peut porter d'emblée
sur la moelle; c'est, [lar exemple, une section biusque par un coup de
couteau ou par une balle de i'c\ol\cr. ou liien il est indirect et la moelle
n'est atteinte que secondairement jiar une vertèbre luxée ou l'racturée.
Ces dilTérenfs traumatismes déterminent habituellement une paiaplégio
à début brusque, et celle-ci peut être totale au début, cpielle que soit
l'étendue de la destruction médullaire et son niveau exact. Les destruc-
tions unilatérales, dont les coujis de couteau sont les agents les plus
ordinaires, se manifestent clini(pi(Mnent selon la bauteur de la lésion
sous l'orme d'hémiplégie ou d'hémiparaplcgie spinale avec syndrome de
Hrown-Séqnard. Les destructions totales de la moelle sont suivies très
Créqnemment de mort; lors(|ue le malade en réchappe, il est condamni'
pour le reste de ses jours à une paraplégie flasque. Si la moelle est incom-
plètement détruite au niveau de la lésion et que la conductibilité de l'or-
gane ne soit pas interromime d'une façon trop intense, après une
période de flaccidité plus ou moins longue, apparaîtra la paraplégie
spasmodi(jue.
2° Paraplégie par compression. — Klle est extrêmement t'ré-
(jucnte. La compression est exercée soit par une lésion traumatique
ou spontanée de la coloiuio vertébrale, soit par un épaississement dt"
■2KS ^iMiiii.oaii-: m sysiimi-: m:iii i:i x.
l;i (liirc-iiiric — |i;uliviiir'iiiii;^il(' cxlciiir (iii iiilciiic, — sdit par une
liiiiiciir — Imiiciir Miliilr (CNdsIiisr-^, liliioini's, s;i icdiiics. j;lionios,
sv|ihil(iim's) ou lii|ui(l(' alicrs l'idiil. kysic liyil;ili(iiii' cl siirUiiil iii(''iiiii;iilL'
spiiiali' kYsliqur ( S|iillci-, lliiisicv) di'vi'IopiKT à l'iiili'iiriir du ciiual raclii-
.lirn.
La iiarapl/'i^ic pai' cuniiMOssiou csl le plus suiivciil spastuo(li(|ii(', ipit'l-
(picluis llaL'cidc ; la flaccidih' pcul rire ()l)S('rv<''(' dans des cas de c(Mnpres-
siuu iiicouiplèle de la iihicIIc (Kadiicr. l'ahinski. Ilalud) mais, il u'csl pas
lies larc alurs de voir la llaccidilé ('lie rcuiplaci'c, à plus (lu uinius
hic\c r'cln'ancc, jiar Tclal spasiM(idi{|nc.
I.c mal (If l'oit est la cause la |dus rr(''(|ueule de la |iaraplcj;ie par
(iMupiessidu, (|ui recounail alius c(uuiuiî (iri;iiue suit une carie vei'té-
hral(! el nue compression (h; la nioellc^ par les riai;nients osseux, soil, el
lieanconp pins souvent, une pachyméningite localisi'e, soil encore un
ahcès IVoid développé à l'iidérieur du canal racliidieu.
Le début de la paraplégie potli([ne |)eul èti-e lirnsipie : le l'ail est laïc
el il s'agit d'ordinaii'c de ririiipliou d'un ahcès IVoid dans le canal raclii-
dieu, ou lieancoup |)lus rarement de l'airaissenienlbrusque d'une vertèbre.
Le plus souvent le début esl lent, progressif et, chez l'enfant, il faut
savoir dépister la paraplégie commençante qui ne se manifeste que par
un peu de fatigue dans la marche, l'exagération des réilexes tendineux
el ([uelquelois le signe des orteils.
De même ipie pour les tumeurs intra-rachidiennes et le cancer
veilébral. la compression occasionne deux espèces de symptômes :
les uns exIra-nK'diillaires ; les antres intra-médnllaires , les symp-
lomi's exira-niédnilaires sont représentés pai' des psendo-névraUiies,
doul le pKicessLis anatomiipie est une véritable névrite comparable à
celle ({iii se (h'veloppe après une lésion traumatique. Aux pseudo-névral-
gies, (Idul l'absence de points douloureux exagères par la pression donne
iMi caractère très particulier, peuvent s'associer des troubles tro-
phiipies du côté de la peau : le zona, les bulles |)eniphigoides, les
es('arres, el. dn côté des muscles, la paralysie, l'atroiihie plus ou uniius
rapide.
Les ])seii(li)-M(''vralgies ne sont pas distribuées suivant le trajet d'un
seul iiei F: à cause de leur origine radiculaire elles se répandent sur plu-
sieiiis Ironcs nerveux. ((^ sont en réalité des irtdiciilalgies ; e\\es sontuni-
latéiales dans le cas de compression unilatérale; elles peuvent être un
guide précieux pour le diagnostic exact du siège de la compression. Elles
sont p;nliculièi(!meut intenses dans le cancer vcrlchrctl (llawkins, Leyden,
(lliarcot. Tripier, Lé|)ine) el reconnaissent nn mécanisme sur lequel
(Iharcot a spécialement attiré l'attention; c'est par l'alfaisscment des
vertèbres el la compression des neris dans le lion de conjugaison que
sont produites les pseudo-névralgies, (^(^s douleurs et la paraplégie qui
les accoin|(agiie constitueiil nu syndrome désigné par Cruveilliier et par
Cliarcdl sous le iioiii de « (laraplégie douldiireuse des cancéreux ».
Idi-qne la \\-j.\tn\ lombaire esl alleiiile. les (Iduleiiis irradient le long du
I III II m /■ > /;/ / 1 Mal II III' -im
liaji't lies iiciTs d('< im'iiiliir> iiir(''iii'iii ■- ; clic-- miiiI |ii'rin;iiiciili--. iii.'iis
s"('\aj:('r('iil |tiir (•ii^(-~ cl (Icxinini'iil ;ihs(ilimu'iil .ilmcc--. IJIrs muiI dis-
liiluKM's (lillV'ii'imiii'iit -^iiix^iiil le sii'iji' (If la Irsidii.
Ilaiis la |iaia|ili'';:ii' |iar mal ilc l'oll, raHilmlc ili'^ iiiciiiliii's iiilV'iii'iHN
il IClal s|ias|ii(Mli(|iii' csl (riMiHliailv (clli' de ri'\li'nsiiiii. ^lais clir/
reiirant. |iliis larciin'iil clic/ I adiillc. mi \ni| assez soiivciil. dans les cas
anciens, le l\|ic en lle\i(in succéder |icn ;i pen an type d'exlensidu.
Lesjandie-- --onl alm^ coinnic i'cci(i(|ne\ illi-cs sons le Ininc cl [larlois à
nn U'I deure. .|iie dans miii lil I enlanl ni' |ienl resler ciaulic i|ne suc
le eùl('\
l.a |iara|d(''i;ie |iar ccMn|)ressi(in. (|n idlc snil s|iasni(idi(|iie un llaccide.
ne|n('scide pas de (araclèresiini Ini siiienl |H(i|M'es.en dehors des psendo-
névrul^ie-- cl des liinildes li(iplii(pies (|ni relèvcnl de la c(Mnpressi(in des
racines, an nivean de la lésion. On penl diic d nne l'açfHi jfénérale (pie les
compi'essiiins iiu'innplèles |)i()dnisenl la par-apléi^ie spasmodiipu' d'cndiir'c
ou la parapléfiie llaccidi» Iransiloiic alionlissanl ii I (Mal spasMioili(pie ;
les compressions totales avec inlerrnpii le la moelle, les paralysies
flasques permanentes; les ciniipressions unilalt'rales, I iK'iniparaplégie
spasmodii|ne avec hémiauestli(''si(' croistV'. La para|)légie du mal de l'ott
peut sami'liorer et {in(''i'ii' nn^nc jtarl'ois complî'lement au point ipie,
plusieurs mois après ratnendement des symptômes, il est impossihU; de
retnnivt'r les traces de la parapl('f,ne. Ce r(!'sullat favoralile. rpii ne
s'observe guère du reste que dans les cas de compression N'gi're. lien!
à la rétrocession du processus de pachyméningite.
La compression de la moelle est liahituellement lente, mais elle penl
aussi survenir brusquement et en dehors de tout traumatisme, par la
rupture d'un /.//.s/c hiiiUitique. d'un iihcrs. (Tiui aiiévrisine; même si la
compression est h'gt'ii'. on peut (d)ser\('r ime (laraplégie ilas(|ue avec
anestbésie et paralysie de la vessie et du rectum, elle est alors de courte
durée et mérite bien la dénomination de i-lioc de la inoellc que lui a
donnée mon illustre et regretté maître Vulpian. La paraplégie par com-
pression brusque est encore le résultat (rnne luxation vertébrale due
à un traumatisme ou à un mal de l'ott; lorsqu'elle s'étend aux (pialre
membres, après une fracture ou une luxation d'une vertèbre cervicale,
la paraplégie llas(|ue s'associe à des troubles giaves de la respiration et
de !a circulation, et, si on n'intervient h temps, la mort rapide en est
d'ordinaire la consi'M|uence habituelle.
Kniin, dans certains cas de compression dus à nue tumeur \\vs \ascu-
laire, la paraplégie |ieut revêtir une allure inlerinittenlc, disparailie
plus ou moins complètement, puis se reproduire de nouveau, traduisant
ainsi I apparilion de poussées congestives on hémoiragiipies dans le
néoplasme.
5" Paraplégie par myélomalacie. — Les |iaiaplégies par mvélomalacie
recomiaisseiil pour oiiuinc mie (irlcrilc iii/'cctii'iise obliléiiinlc ou |)ai-
fois un aniieiiu de jnu-lnjiin'ii'nuiilc. Dans la paraph'gie svidiililifpic. il
s'agit ordinaire iil d'un processus de iiiciiiiifjo-niiji'lite : mais ici la
Dejf.ri.ve. — SiM]ii(jlci),'ie. 19
•>'.)n si:\ii()i.i)(:ii-: Dr systfmi: M-:iivi:rx.
l(''sioii iii(''iiiiii;(''(' csl oi'iliii.iiiciiicnl {ii'ii ;iccus(''('. Il ii Csl |i;is l'iui' du
fcsic (I (ibscivcr des ailérilcs iiircclicMiscs spinales sans paidiyinéniiijjile;
il exisle (■^aleinenl des |iailiyinénin^il(!s sans arlérile obliléiaule ; mais
ee|)enilanl, à nn)ins d un volume ('(msidérablc l'éalisant une véritable
Inmeur, et e'esl le cas |HMir la méninf/ilc spinale circonscrite on k\jsli(i>(e,
les |iaeliyméniiij{ites int'eetienses n'agissent ^uère sur la meelle (|ue par
la tlnombose des vaiss(>anx (|ni les lravers<>nl.
Tontes les maladies iuleetienses sont snscejitibles de tiélei'miner des
loealisalions spinales, assez ini|)roprement appelées niijélites transvej'ses,
et provoipiaiil un lamollisserneiit plus on moins étendu de la moelle. La
grippe, l'érysipèle, la lièvre puei|)érale, la variole, la Inlterenlose, ete.,
penxeul èlre suivies de complications médullaires; la paraplégie se ren-
cDidre dans la convalescence <le la lièvre lyjdioïde; elle |)eut l'aire partie
des complications géïK'rales de la blennorragie.
On coimait de même des ras de myélite transverse consécutifs à des
méningites céiébro-spinales, à méningoeo(jnes on à mici'obes indéter-
minés. Assez souvent enlin ces artériles infectieuses surviennent dune
façon isolée, comme niiiqne manifestation d'une infection indéteiininée.
Mais de toutes les infections, c'est la syphilis (pii, de Ijeauconp, est la
cause la plus fréqui'rite de |)arapli''gie. C'est celte forme que je décrirai
connue Ivpe de paiaplétiie pai' mvélomalacie.
Paraplégie syphilitique.— La paraplégie syphilitiipie peut être flas(|ue
ou spasmodi(|ue suivant la nature et le degré de la lésion; la paraplégie
spasmodicpie est la forme habituelle de la syphilis médullaire.
Le maxinnun de fré(pience de son apparition est, d'après Fournier, entre
la (pialiième et la dixième année a|)rès l'accident primitif : Jiirgensen,
liroadhent et Hnzzai'd arrivent à peu près à la même conclusion; elle peut
être très précoce et survenir dans les premiers mois qui suivent le
chancre (.Mauriac, liichet, Gilbert et Lion, (ioldflam, Soltas, etc.). J'ai vu
des cas survenus six mois après l'accident |)rimitif. Les avis sont [)artagés
sur le fait de savoir si la paraph'gie syphilititpie apparti(;nt à la syphilis
bénigne à l'oi'iginc ou à la syphilis gi'ave. liroadhent, Maui'iac, Fournier
incriminent surtout la sy|ihilis bénigne on d'intensité moyenne: tandis
(pie pour Vinachc, Giliiert et Lion il serait assez fréquent que la paraplégie
se manifestât au cours d'une syphilis maligne dès le début. D'après les
nombicux faits de |)araplégie syphilili(|ue qu'il m'a été donné d'observer
jusqu'ici, je ne puis souscrire à celte dernière opinion, et je me rallie
complèlement aux idées de Fournier. Du reste la syphilis dite bénigne
est beaucoup plus fréquente que cidle ii forme maligne. De môme
liulluence d'un traitement antérieur méthodique et prolongé a été ditfé-
remment a|)préciée: ce (pii est certain, c'est qu'on a vu la pai-aplégie
frapper des individus ipii s'étaient très consciencieusement traités.
Ces accidents spinaux sont causés soit par luie lésioTi primitive de la
moelle, soit par une lésion exlra-m(';dullaire (pii réagit soudainement sur
elle. On a n'duil aujourd'hui de beaucouji l'importanci! des altérations
priniitivcs du racliis ou mal i\c l'oit syphililiijue décrit pour la pi'emière
Ti;<tii;ii:< i>i: / i Mnrinri:. m
l'ois |i;l|- l'tirlal, <•! il ol ii'idiiiiii ,iii jourd'lnii i|ili' l,i |i,ii\i|ili\i:i(' i'nI iIiic i'i
la li)ralisati(Pii de la sy|iliilis snil sur les iii('iiiiiL;cs, s.iil viir la riioclli', assez
rrr'(|ii('iiinii'iil sui- les deux à la lois; d oii Ir iioiii di' s\|diilis iiii'tiiiifîo-
rnrdiillaiit' nu iii(''iiiii;:o-iii\i'lili' sy|diiiiti(|uc, par lc(|iitd rlli' es! Ir |duv
lialiihudicim'iil (ii''si;^ii(''('. Au drlml les inriiiiii^cs sriiics |ii'm\i'|iI l'Iir
iiil(''r(>sst.'t's ; le (issu ctiiiiDiiclir iiioliri'ic, Ir-. iiicniiiyes se Miudcid riilii'
t'iit's l't sT'paississcnl. elles lurmeiil aulinir de la iiKielle i 'paisse
vinde ipii la (•(ilil|iliiiie el eniieiidre les aeeideills spiliaiix : iiiilic celle
rdiiiie aiial(iiiiii|iie (|ui ii'esl aiilre ijiie la jituhijiui'nhuiilc sj)iiiiil<' siiplii-
lili(/iic, nous eoiiiiaissoiis encore les (idiiiiiics ilcx inriiiiKirs el la niihiin-
(jilc siipltUiti<iHe i.\i\w^\iu\\\v\\v les \aisseaii\. arlèi'<'s el veines soni 1res
altérés cl sont les |)riii('ipaiix aïeuls des désordres aiialoiiii(|iies el t'oiie-
tidiiiiels. Mais les lésions vasenlaires ne se limilenl jamais aux intMiiii^'cs
ol des alléralions de même ordre exisieul dans la niotdle. Ijini^'alion
insullisanle i\\i lis^n mi'dnilaire par des \aisseaM\ rétrécis et épaissis
cxpli(|ne les Irouldes ioiiclionnels et passagers du délnit, puis la ])araplé-
j;ic (luralde. lorstpie le ri''trécissciiicut vasculaire détermine la l'ormation
dune tlironiliose eniraiuant la formation de Coyers de ramollisscmcid cl
la nécrose du tissu miMlnllaire. I,a moelle seule cnlîn peut être primiti-
vcmenl alleinte. soit |)ar- le dévidoppeuKMil dune gomme en plein tissu
nerveux, soil, cl cest le cas le pins ordinaire, par un foyer de ramollis-
seiueul. I.a iiiiiéloiiKilaric. eomparahle en tons points au ramollissiMiicnl
cérébral, est due à une lliromhose d Une on de |)lusicurs ai'tères d'assez
ii-ros calilire. tliromliose secondaire a une lésion d"endartérile el de
pc'riartérile; elle renire dans le cadi'c des ai'térites infectieuses et c esl lii.
et de i)eancoup, la cause la jilns fréipiiMite de la paraplégie syphilitique.
Ce court exposé analomo-palli(dogi(|ue l'ail déjà présumer (pie la para-
plégie syphilitique iloil revêtir des aspects divers, suivant le |)rocessus
aiiatomi(pie qui est en jeu (arlérile on heancoup plus rarement gomme),
suivant sa localisalion (méningée on médullaire), suivant le niveau
(cervical, dorsal, hnnhaire) on elle siège, et enlîn suivant que la lésion
est plus ou moins étendue en iiauteur et en largeur, [{eiuaniuons cette
parlicnlaiilé que la nmelle dorsale est la plus fréquemment atteinte, (|ue
la paraplégie syphilitiijue est presipie toujours une paraplégie des mem-
hres inférieurs et qu'elle relève dans l'immense majorité des cas d'une
niyélomalacie, lésion désignée encore sous le nom de myélite transverse,
lernu' qui est assez impropre, car il ne s'agit pas ici d'inflanimation mais
bien de dégénérescence. En tout cas, lorsque la paraplégie survient au
cours de la syphilis, l'altération ou la destruction de l'élément nerveux
n'est jamais primitive, elle est toujours secondaire à la lésion des vais-
seaux et des méninges.
Le début de la paraplégie syphilillipie peni être progressif on brusque,
d'où deux formes principales à distinguer : 1" paraplégie à évolution
lente el progressive: 2" paraplégie à dél)ul brusque.
1° Pai-djili'fiifi à évolution lente et proçp-essive. — Elle débute souvent
par des douleurs lombaires, des douleurs en ceinture, puis le malade
i'X2 sKMim.ocii: m <y<ri:Mi-: mihh/x
(■'liiolivc (les scilv;i|iiill^ lie |ii(ip|('iiiiMi|s l'I de riilliliiillciili'iils, ilc lniililriir
l't (le raiilciir iliiiis lo ini'iiiliic-~ iiilV'iiriiis (|ni soiil, aussi plus l'aiblcs; il
iiiarclu' peu ii pi'ii en liaiiiaiil les jainlpcs, il relient (iinicileiiieiil ses
iii'iiies ou il ('•|in>u\e de la diriieiilir' à miner, inrl'ois il a des iiiictioiis
inipériciisi's ; il |ii'ul arriver ainsi jm'u à |irn à la |)ara|)l('îi;ie c(Mn|dèle;
ei'lle-ei d'aillenrs u" iiei-i^h' pis el si' Iransl'orine en pai'alvsie spastiqne.
mais le |ilns souvent, sinon loujonrs. les svmph'inn's do di'hut sont roux
(le la rlaiidicdlioii iiilcnnUltnilc t^piintlc \\o\. p. '2(i7|. Dans eelte l'orme
à marehe lenle, la S|)asrn'ité a|)pai'ail iien à peu el. la paraplégie une fois
(■'laldie. le malade se haine lenlement avec de firands elVorts. les jambi's
railles: la raideur nnisenlaire es! en ell'et heaneoiip jilus intense (pie la
paralysie. Les réflexes s(nit exagérés, il y a d\\ elonns dn j)ied et de la
rotule; au repos la contracture peut èlre |ieu maKpK'e; il n'y a pas de
douleurs aigués, mais un seul imeni delassiliide. de faiblesse et deiaidenr;
la vessie fonctionne mal, il y a de la r('tentiou des urines ou de rinconli-
neuce: ces symptinnes metlenl des semaines et des mois à évoluer; ils
sont susceptibles de s'améliorer avec un traitement spécifique. Les syphi-
litifjues qui sont atteints de cette forme de paraplégie, désignée par Eib
sous le nom de pavalijsie spinale syphilitif/ue, sont beaucoup plus spas-
modii|ues ([lie paralytitines; liabituetlement même ils sont spasmodiques
(lès le débiil. La force musculaire est souvent très peu toucbée et les
malades peuvent encore opjioser une grande force de r''sislance aux mou-
vements d'extension et d(^ flexion qu'on tenle d imprimer à leurs mem-
bres iuf('rieurs. (Voy. Paraplrr/ic spasinodiqtie.)
2" Pdiviplrfiic à début britsqm'. — Chez d'autres individus — et c'est
du reste ainsi ([ue les choses se passent très souvent — les accidents
ont une évolution toute différente, la paraplégie survient brusquement,
quel(|uel'ois an milieu d'iui état de santé parfait, son début estalors aussi
soudain que celui de (X'rtaiues hémiplégies; il y a atlnque de paraplégie.
Pourtant les malades avouent assez fréquemment que, quelques jours
avant le début des accidents, ils ressentaient quelques sympt('nnes : les
uns accusent une céphalée tenace, de la diplopie, des (roubles de la
vue: d'autres ont soiilfert de courbature, de raideur, de douleurs rachi-
diennes plus violent(>s la nuit, de douleurs, de fourmillements, de picote-
ments dans les membres infc'iienrs, d'hypoeslbésie plantaire ; d'autres
ont eu des troubles de la niolilité. Les membres inférieuis étaient raides
el licmblaient. la fatigue survenait plus rapidement, l'ascension des esca-
liers était devenue |)énible, la course impossible à cause de la raideur
on de la faiblesse des membres inférieurs. Les troubles s|)binctériens
sont lré(|nenls pendant celle jjériode prémonitoire (rétention, dysuiie,
pollakiiiriei ; on signale encoi'e la dépression génitale, pins rarement
l'exaltation, des érections lentes el incomplètes, l'acte sexuel imparfait.
Tons ces synipt(Mnes sont non seulement variables d'un sujet à l'autre,
mais chez un même malade ils varient d'intensité d'un jour ;i l'autre
dans des proportions considérables: ils Iradnisent clini(|uement l'insuf-
llsaiice el l'irréynlarilé de la circiilalion nu'dnllaire. .l'ai pu ol)server
moi iii.hs m-: / i \uiiiini:. t.q
(le-- suil■l^ (|ui s ;ill;iiss;ii('iil iiius(|ui'iiit'nt Mir Ir miI cl cIkv l('S(|iirU ccl
fll'(iii(lrrinriil îles jiniihcs se iv|ii''|,i |iliisii'iii s lois ,i\,iiil I iiislall.'iliiiri
ilt''linili\i' (If lu ii;ir;i|il(''i;ii' : ilMiiIrcs iiinladi's avaient inésciili' |M'ri(laiil
un joui' le |ili(''iioiii(''ii(' (le la cLiiKlicalioii iiiloitiiillonlo spinale, (liiez
cerlaiiis snjels eiiliii. ain-~i (|iie je l'ai déjà lail reinai(|iier-, ces synij)-
toines (Mil l'ait e(iiii|)lctemeiil dét'anl cl rallai|nc t\r |iai apli'^ie n'a l'Ii-
|irt''{'édce d'anenii sif^iie avaMl-cdiirciii .
Chez les lins ralta(|iie lie |Kiial\--ic siii\iciil dans le junr. clic ria|i|ic
l'individu en plein exercice, |ieiidaiil la iiiarclie (lu iacdiiisc' ses janihes
llécliissenl et il s'allaisse sur le s(d : pciidaul (|Uékjues iiislaiils il lui esl
iinpossilde de se iclever. mais il n es! pas très rai'e (pi après (pieiipies
eU'orls il réussisse à se di<'sser sur ses ianilics et (pi'il puisse reulicrcliez
lui : clii'z ceitains malades, le méiiic accident se reproduit plusieurs t'ois
avant l'attaipie de pai-apléj;ie di'diuitive. Ces petites atlaipies de parapl(''i;ie
préiuonitoiies. (pii sont dues à j'anémie transitoire de la moelle par
iiisuriisaiice de la ciiculation (syncopc^sde la moelle), sont des sym|itômes
tic même ordre cpie reiroiidrement des jaudies ou la claudication iiiter-
inittonle. ce sont des troiiMes i'onctionnels; ils oui une grosse iiiipor-
fauce. ils éveillenl en ell'et raltenlion du malade et du m(''deciii cl (c
dernier peut alors instituer iiu tiaitenienl spécifique intensif qui conju-
rera les aix'idents redoutalilos d(> la nivi'domalacio. Ces averlissements ne
sont |)as mallienreiisenient lanistants ou liien, n étant qu ébaucli(''s. ils
n'ont pas attiré 1 attention du nialadi' ou du médecin, parfois ils oui lait
coiiipléleiiieiil (U'Iaiit : I ailaipu; de paraplégie survient alors liiiisipie-
iiienl. soil sans caiisi' occasionnelle, soit dans nue |iériode de siiniie-
iiage. il la suilt> d'excès de lahli' ou d'excès vénériens, ou liien encore
le malade attribue pins lard s;i paialvsie à un refroidissement: les choses
se passi'iit au début comnie dans l'altaipie prénnuiitoire; les jambes s en-
gourdissent et faiblissent, la slalion didioul devient impossible, le malade
a |)ouilant le lenips de s'asseoir, mais il ne |pourra plus désormais se
relever. It'aulres tombent l'oiidrovés dans la rue, ils racontent |ilus tard
ipi au moment de leur clinle iN mil en nu étonrdissement, nu voile leur
a passi'' devant les veux cl. hicn qnil n'v ait pas eu, à pru|)reuieiil pailer.
perte de connaissance, on ne saurait mieux dé'sigiier ce mode de début
que du nom de début apoplectiqiii'. Il n'est pas raie non |)lus que la
paraplégie débute |iendanl le sommeil on au momeiit du réveil: dans c(!
dei'uicr cas, l'attaque poiiiia avoii' été juécédée de quelques lieures par
une létention d urine on des dimleurs rachidieunes très vives. Le matin,
en se levant, Icmahele s'allaisse bnisipiemenl sur le sol; si le début a
été rranchement noctiiriie. il coiislale (pie. malgré ses etforts, ses jambes
lestent immobiles, il les sent mal. Dans la très grande majorité des cas,
les membres iuférieurs seuls sont paralysés, les membres supérieurs
conservent intégralement leur motilité et leur sensibilité.
l'ne fois constituée, la |)aiaplégie sy|)liiliti(|ue ne dilVère en rien des
antres formes de paraplégie. Klle |ieul être très variable selon le degré,
le siège et révolution des lésions. Je ra|)pelle que la paraplégie syphili-
??•, sÈMKii.ocii-: 1)1 s)-<ri':\ii: M:i:ii:rx.
li(|Mc ;i |ir('M|ii(' Idiijdiirs uni' Incalisalidii iIoismIc : h l;i région I I)aii('
nu ;'i la r(\i;inn ccrvicali' — Incalisaliniis <railh'iirs rares, la |ii-('ini('r(!
sminiil — clli' |iiMil se ((iniiiliiiiicr (ratroiiliie iniisculaire plus on moins
l'iciulnt' par (Icslrnclioii des cellules inolrices. l'our que cette évenlualité
se réalise il faut que le foyer uiyélili(|ue occupe une certaine hauteur.
Iians la forme à liélmt brusque, la paraplégie est d'abord flasque, les
réJlcM-- tendineux sont parfois abolis ainsi que les réllexes cutanés; on
peni trouver dès le début le signe des orteils ; il y a de la létenlion ou
de l'incontinence des sphincters, et des troubles assez variables de la
sensibilité (pii, le plus souvent, diminuent assez rapidement et souvent
disparaissent au bout d'un temps variable; l'anestliésie totale persistante
impli(|U(' nue mvélomalacie très étendue, équivalant à une section totale
(II' la Ile, el d'un pronostic très grave au point de vue d'une amé-
liorai ion ull('rienre. Elle peut aboutir rapidement à la mort par
cscarics varii'cs ou infection urinaire; mais, sonnne toute, ces complica-
lions sont assez rares dans la syphilis spinale.
Le plus habituellement, après une régression plus ou moins mar-
(piée. In paraplégie devient spasmodique, accompagnée assez souvent de
fourmillements, d'engourdissemenis, parfois même de sensations d'arra-
chement ou de brûlure, imputables aux lésions méningées radiculaires
concomitantes. Dans ces mêmes formes à début brusque, la régression
peut parfois être considérable, ne laissant qvi'iine paralysie spasmodique
légère, très légère même, et ne troublant (|ue peu la marche.
Quel que soit le mode de début, et quelle que soit l'intensilé de la
paralvsie. on peut dire (pie dans la pai'aplégie syphilitiipic, une fois
l'état spasmodique conslitué, ce! élat spasmodique prédomine le plus
souvent sur l'état paréli(|ui'. I.a conhaclurc peut être telle qu'elle
em[ièche le malade non senicmi'iil ilc inairlici- mais encore de se tenir
debout. Dans ces cas les membres inliTicnis op|iosent une résistance
considérable, parfois pi'esque invincible, aux mouvements passifs. Si le
malade peut encore marcher, la contracture ])lus ou moins marquée au
repos s'exagère beaucoup à l'occasion des monvemenls volontaires et de
la marche; si le malade est assis, ses gencnix sont rapprochés l'un de
l'antie par une contracture des adducteurs, {.(nsipiii marche — el le
|ilus souvent il ne peut le faire qu'en s'aidani de béi|uilles ou de cannes,
— la démarche ofl're tous les caractères de la démarche spasmodique.
Les sujets (|ui n'ont subi (pi'une alleinle plus ou moins légère avancent
à petits jias. sni' la pointe des pieds, les jambes sériées l'une contre
l'autre; ils ont une allure sauliiiauli'.
Les troubles scnsitifs sont i-arenicul 1res accus(''s : ils aUccli'iil parfois
une forme dissociée rappelaul plus ou moins evacleiui'iil le mode de
dissociation syringomyélicpic
Ainsi ipie je l'ai di''jà iiidi(|n('', assez souveni dans la |iarapl(''gie syphili-
lii|U('. au di'bul. on observe une prédominanc(! des symph'nnes d'un côté,
puis géïK'raleiuerit les diMix jambes se preuneul.
Beaucou|i |)lus rarement la paralysie reslc lo<alis(''e à un seul lôli' du
;/,■((/ /,7 /•■> m: / i moi uni:. -."i;,
(■(Pi|)s dans le (■.•!>. r;in' ilii icslc. de li'>.i(iii ccrx iialc. mi ;'i un >riil iiiciiilin'
iiilV-riciir. s'il s"a|^il il iiiu' iiii''iiiii^(i-riiV(''lil(' dr la n'^inii ildi'^alc, la Icica-
lisaliiMi (le li('aiic(Mi|i la phi^ cmimiimt'. Il cvislr ci'iifiKlaiil dr- cas. cl,
[Kilir ma pari, j en ai hIisitm' (^H'hinc^-un-- on. la nn'niniid-inxclili' clan!
imilali'ialc. clic >!■ Iiadinl |iai- nnc li(''nii|iaia|il(''i:ic s|iaNni(idi(|nc avec
aiicslliésic crniscc s\ndi unie de Urnwii-SiMiiiard ( l'HIel . (Iwen. lices,
t'.liaiTdl cl (innihanll. Ilerlel, Heierine cl Andri- Tlmniasi.
Le sviiilriMMe de l>|-(i\\ii-Si'(|nai(l pcnl iMic cinnplcl mi senleinenl
ébauché. Dans le ]ii'einici' cas, nn -enl nicnilire inlci icni- e>l |iaial\si'', il
V a (le Cl' colé li\|iereslliésie ciilanée avec alléialinn dos seiisiliililés |irii-
foiidos, et (lu laMé sain une aneslliésie laclile, ddiiloiirense el (hernii(|ne.
Le sviidrnme peni n'èlie (|ii"(''l)au(lié l(ns(|ue la |iaialysi(> n'est (|nc |nc-
doniinaide d'un ci'dé el laneslliésie du col('' opiinsé. Dans le cas iinc j'ai
observé avec André Thomas, la sensiliilih' laclile (''lail moins lonciii'c <|ne
les auti-es sensihililés snperlicielles. Celle Idinie (riiénii|)araplé;:ie sy|dii-
litique avec aneslliésie cioisécà l\pe s\ringiiniyélii|ne nesl |ias Ires rare.
La para|)lé|.;ie syphililif|ne pri'scnle celle parlicnlarité (|n"elle s'associe
larcmenl à une anire eomplicaliini neivense de la syphilis, comme si le
virus ou la toxine avait épuisé toute sa force en une seule lois : on la
voit eu ell'el snrvenii- exceptionnellemeril au cours d'un tabès ou d'une
paralysie iiéiu'rale, lies raiemeni au cours dune hémiplégie; lors(|u'elie
est conslilnée. elle peut jiersisler indéliniinenl, sans aggravatimi el sans
eompiicalion, même en dehors de loul trailemeni s|iécilique.
La para|déj;ie spasniodique svpliilili(|ne peut s observer chez \ enfant
et relève alors de Vltrri'do-si/pliills. le lail ncs| pas très commun, j'en
ai cependant observé quehpies exemples, dont un que j'ai pnblit' avec
Chiray (1904). L'alTection se développe el év(due lentement et |)i-o^ressi-
veinent. comme dans la pai'apléyie sy|)hilili(|ne de l'adulte à marche
lente. Il existe des lidiibles des spliincleis el li' si-ne d"Arj^yll-liidii'ils(in
est fréquent .
4" Paraplégie par hémaiomyélie. — lai delinrs des cas dû rin'mald-
myélio est d'origine traumati(|iie — l'racluie. Inxalion du railii-, — et
dans ces cas, les symptômes observés relèvent souvent bien plus de la
compression et de l'écrasement de la moelle ([ue de l'hématomyélie
proprement <lite. eu dehors des cas de traumatisme, dis-je, la para|)légie
par hémaiomyélie est rarement observée, et cela à cause même de la
rareté de l'hérnalomyélie spontanée. Cette dernière élaut habituellemenl
centrale, la substance grise est détruite sur un plus ou moins long
trajet : aussi les troubles de la sensibilité sont-ils de règle et consistent-
ils en une dissociation du ly|ie syriiigomyéli(|ue à topographie radicu-
laire. La paraplégie peut être llasipie ou spasmodiiine. Sou apparition
est précédée et accompagnée de douleurs extrêmement violentes dans le
dos el dans les membres en train de se paralyser. Lorsque l'hémorragie
médullaire se |)idduit dans le iciillement cervical ou dans le lenllement
lombaire, les cellules des cornes ant(''iienres sont déiruites. d'iu'i atrophie
muscidaire ipii, lors(|u"elle est très étendue, peut expli(|ner 1 aspect
5.II-, sf:Mii)i.()i;ii-: nr système \Eini:rx.
Il;isi|iic (le l.i |iai;il\sic (lig. Ki'J cl |(i."). Miiis ce ii"csl pas la ir^^lc cl
d'onliiiairi' rcpaiirlieiiiciil sai|i;iiiii ((iinpiiiiic on dosagic^c iiicoinplc-
li'iMciil les l'aisceaux pyiaiiiidaiix, d'où parapicgio, s|)asm()di(|ii(\ Dans
iliiMnalonivclio spontanée — ol pont- ma pari j'en ai oiisLMvé pinsicnrs
cxcnipics lies nels — on peni conslalcr rexislcncc de riiéniipaiapléyie
spinale avee le svndi- i' de Ilrown-Séijiiard ^li{,^ 515 à 517).
l'ai nii les |iarapléj;ies relevani de riiéinaloniyélie, il me reste à sifjna-
1er celles (pii suiviennent chez les pèclienrs d"é|ionges (Leroy de Méri-
conil. iS(i'.l) ou à la stiile d"nn aliaissemeni hiusque de la pression
almospliériipie, chez les individus (pii travaillent dans laircomprimé,
jHtidpIt'ijics (lues a 1(1 (léroinprct'xion hnisqia' on maladie des caiasons
— (Walelle et Gnérard. Iloppe-Seyler, l.eyden, ,1. Lépine, Zoi;rafidi). Les
lésions niédnllaires, constatées dans les aiihipsies sont analo^'iies à celles
prodniles expérimenlalement snr les animanx par P. liert. Ce sont des
iiémoi'iajjies intianiédnllaires, siégeant snilont dans la substance grise,
et consécnlives à la rnptnre des arlérioles sons l'iidluence dun brusque
dégagemeul des gaz du sang. P. liert a obtenu ces lésions en ramenant
1res rapiilement à la pression atmosphérique normale des animanx sou-
mis à 7 ou 8 ahnosphères de |)ression. Chez l'homme inie dillérence de
pression aussi coiisidi'-i'ahle n'est pas nécessaire^ poin- jiroilnire rii(''ma-
ImiiMMic. cai' on a \n la parapli''t;ie survenir après une cliiile de I il
•J alniiispliéres seulement.
Chez l'homme les lésions se rapprociieni beaucoup plus de celles de la
nivélile Irausverse par Ibrondiose artérielle que de celles de l'hémalo-
mvélie propremeni dite. On trouve en elïet dans la moelle, à coté de
jie'lils fovers hémorragicpies, d(>s lésions étendues de myélonudacie dues
aux cmlxdies gazeuses el ahonlissani plus tard à la sch'rose.
,") Paraplégies par syringomyélie et par tumeurs intramédullaires. —
Les paraplégies par hémalomyélie sont des |)ara|)légies à débnl bins(|ue;
les para|)légies (pi'il me resie à décrire mainlenant évoluent au coidraire
lenttMuent : la diversité de siège des tumeurs intramédullaires explique
sut'iisanunent leur extrême diversité sym|il(Mnati(pie. .le décrirai d'abord
la paraplégie an coiu's de la siirhuioiin/élir : elle peut revêtir plusieurs
aspects cliniques : soit celui de la paraplégie flasque des membres supé-
rieurs avec atrophie musculaire par destinclion des cellules des cornes
autérieuies du l'enllenu'ut cervical sur une grande étendue, soit celui de
la paiaplégie spasmodicpie des membres inférieurs, le plus souvent à
l'état d'ébauche lexagV'raliou des léllexes et trépidation épileptoïde).
La paraplégie s|)asmodi(pie des membres inférieurs n'est, du reste, ])as
très comunnu" et d'ordinaiie les syringomyéli(pu's siuil remanpiahles par
l'intégrité de leurs membres inférieurs, dans lesquels le plus souvent
on ne constate que de l'exagéralion des réilexes palellaiies co'incidanl on
non avec le phénomène du pied et le signe des orteils. Lutin dans cer-
tains cas de syringomyélie, la paraplégie spasmodiqne peut exister dans
les quatre membres (lig. 81). La conlraclure alors est toujours 1res
accusée aux membres supérieurs (|ui iie |icuvent exécuter aucun nmu-
//,■')/ /;/ / s /-/ / I Mil I II 1 1 r:
Îii7
l'IS
M'iiiriil : li'N il<iii:l> miiiI |llll^ (Ml iiiiiiiis l'ii I1i'\i<iii >iir la main, la iiiaiii
siinvciil l'ii f\li'li>iiiii sur 1rs |iiii^ii('ls iiidiii ilr jnédicalcur. ~ les
a\aiil-liias en (Ifn'ii-llrxidii sur les lira-, le-- Inas cdllrs an l|-iiiic Dans
ct'cas, la iparapli'f^ii'
(les incrnincs inlV'-
rii'urs allcinl les
(l(';;ii''s les |iIms in-
t('iisos(l('la|iaia|i!(''-
i;ii' s|»asni(i(li(|n(':
If inalailc csl inca-
pable (II' Icnr l'aifc
('\i''ciili'i' II' iiiniiiilrc
innini'iiii'iil. Il n l'-l
pas raie (|ni' la coii-
liachin' ciivaliissc
les niii--(li"- lie la
{('■II' !■! (In cnu- cl
ipic la Iclc soit ini-
inoliiliscc dans une
piisitiiin iuvarialilc.
celle (le l'exlension
(II-. SI I.
(lellc par,iplé;^ie
avec cil n I lac l u re
(les qualre luein-
l)res. laideiir de la
nii(|ue cl uiaiii de
prédicaleur inii nu
biiati'rale. fui dc-
crile pai- ('.liarcul et
.lollVov cduiuie re-
levant de la pacliij-
inéiiiiKiilc rcrvicalr
kijpcil tojihifjtn'.
Les cas (Um'iIIs par
les auteurs préci'-
denls ont liait à
des svrinj^iiniyclies
cdinpliipiées de pa-
( liyni('Miinf;it(< cer-
vicale. On verra du resie plus loin qne la main dite de prc'dicaleur se
rencontre souvent avec ses caraclères typiques dans la syringoniy(!'lie
ordinaire el(|u"on jieut l'observer dans !,i jiolidiinjèlitc aifiuë ilcfoifancc.
iVov. Si'iuiolodic (Je la main.)
Hans la paraplégie pioduite par les lutneurs inlra-mèdullaiics, la
paraivsie se développe lentement cl pro;.;ressivenienl pnV'édée et acconi-
•>y8 si-:M/(ii.n<,ii: hi s\sii:mi: yhiuhrx.
|i:ll;iii'i' iIi' Irmililrs (liiiiliiiiicii\ (I;ims les iih'iiiIiics: cl, ;i|ir(''s une M'iii'
(I aj;f^r;iv;ili(iiis cl d aint'lioralioiis, la |)ara|)lcL:ic s'clalilil pailDis assez
linis(|iu'iiiciil dans les iniMiihres iiirciiciiis. {'.'vs[ une paraplégie spas-
nio(li{|ne avec exaiiération des l'étlexes lendineux, léalisanl le pins souvent
le Ivpe cliniiine de la inyélile Iransveise. Mais on peut observer aussi
de riicnii|)lc,iiic spinal(> ou de rin''iniparapl(''^'ie avec syndrome de Brown-
Sé(|nard. Pans ijuelqucs cas mi ;i conslah' nne paralysie des quatre
nieiiilircs. Ou couioil coiuhicu le lahleau clinicpic peut varier selon
la liaulcni' i\f la iiiocllc où sièpe la tumeur, selon (pi'cile all'ecle Inulc
I ('■p:iis-~cur (le iurj^anc ou seulement un(! de ses moitiés.
A celle l'nuuiération des principales causes de paraplégie, il l'aul ajou-
ter cucoïc i|uclipu^s syndromes plus complexes.
(i" Paraplégie par scléroses médullaires. — ,)"ai décrit plus liant la
|iarM|il('L;ie s|iasmo(li(|ue sypliilitiiiue par scléiose transverse à évcdntion
Icnle. Il me reste à étudier la paraplégie spasmodiqne au cours de
di\crscs alVections sclénmses de; la moelle épinière, en particulier dans
les sclrrDses combiix'^cs et dans la sclf'roae en plaques. La paraplégie
spasmodi(|U(! des membres inférieurs survient h litre d'épisode an cours
(le cciiaines afl'ections systématisées : on l'oliscivc lorsque la sclérose
(les ((udoris postérieurs est accompagni'c d'une sclérose des cordons
laliTaux [Idbes dtaxo-paraplégique] ; la sclérose des faisceaux pyramidaux
cl ccrcliclleux directs peut être alors systématique et primitive, ou bien
secondaire à une méningite spinale postérieure dont le processus inllam-
matoire a gagné de procbe en proche les faisceaux cérébelleux directs
puis les faisceaux pyramidaux croisés (Dejerine). Les symptômes du
tabcs sont modifiés par la sclérose des faisceaux pyramidaux; quehpiefois
la symptomatologie par lai|ucllc se révèle, chez un tabélique, une
sch'iose concomitante des cordons lah'iaux est bornée uniquement à de
la paralysie des membres inférieurs ou plus larcment des quatre mem-
bres, avec exagération des réflexes tendineux, avec ou sans clonus du
|iicd, avecou sans signe des orteils. Souvent même les réilexes tendineux
soûl abolis et le signe de iiabinski traduit seul la lésion pyramidale.
I)"aulres fois, les memiu'es inférieurs sont en état de contracture plus ou
nmius prononcée : la démarche est alors une combinaison de celle de
Talaxifpie et de celle du spasnmdiqne. elle est dite tabéto-spasmodique.
Dans la Maladie de Friedreich arrivée à lui degré avancé de sou ('Volu-
liou. nu nbsiMve une paraplégie nasi]ue avec abolition des réilexes tendi-
ucu\ cl signe des orteils, llans cette affectiou. en elVet. la contracture est
liés rare. Kl le y a ce|ieiidant été signalée par .Noïca (1908) et par Souques
il'.IPJi. l'ar coiilrc, dans les scléroses ennihinées à marche snhaiguë
{W. liussell, lialleii et Collier. 11)00), la jiaraplégie ataxiqiie csl toujours
spasinodi(|ue avec cxagi-raliou des réilexes tendineux.
Dans la sclérose lalérale (iiiniolroplii<jiie. im peut observer une para-
plégie spasmodiqne |iarfois iiièiiic 1res acciisi'c. Dans ces cas 1 atrophie
musculaire est encore nulle ou ii |iciiii' appri'rialile dans les meiiibres
iiilV'iieuo qui siiiil plus ou iiioiiiN liiiidcs. eu e\leiisi(Ui, avec leiidaiice à
I nul /;//•> /»/. /,.l Miil II I II-:, T.n
riiililiuliciii ri la ilciniirclii' l'sl colle de la (para|i!i'';^ii' >|iasiiiiiilii|ii('.
l'aiilirs lois, ['(■lai s|iasiiioili(|iU' (|iuii(|iit' liés iicl csl lllcpill^ iiilciisc.
On peut (iliscrvor ces l'ails dans des cas oi'i lalidiiliic des muscles des
inenihres su|iérieiiis esl déjà livs avancée, (lelle |)aia|d(''^ie spasmodifine
l'ail du rcsie. lui (ni lard, Itinjouis place ii une pai aplé^^ie llas(|ne due ;i
lalropliie innsciilaire.
(".liez les malades alleini-- de .vr/(')7*v(' (•/( /j/(;</((e.v et selon la localisalion
des plaipies de scli'iosc. nu pi'ui idi--ei\ei' une démarche soit Ifancliemenl
spasmodi(pie, soil cl plus sonveni ceichello-spasmodicpie. Loisipie les
lésions des iaisceanx pyramidaux sont elendnes sur une grande hau-
teur, on |)ont ohser-vei' une parapléi;ie avec cuuliailnre assez intense pour
(Mn|)échei' toute espèce de mouvements des mendires inférieurs ci immo-
hilisant le malade dans un lit et ménu' nue qnadi'ipié^ie avec conlrailure
excessive de (|nalre nu'iuhres cl du tr<uu'. Dans la démarche sj)asmo-
dique, la contracture augmente (l;ui-~ les memi)res iulërieurs dès (pie le
sujet se iiit't en marciie, les jamiM's sont eu extension sur les cuisses, les
pieds sur les jainlies, raddnclion esl extrême; le malade marche sur la
poinl(^. (les |iieds eu se dandinant, comme dans la paraiplégie spasinodi(pie.
l'aiis la démarche ci''réliello-spasin()(li(|ne ou tahéto-spasmodi(pie. ([ui
est la plus IVécpiente, l'état spasniodi(|ue esl un peu moins accentué (pie
dans la l'orme précédente. Ii's jaiulies sont davnntafie ('■< ;ul(''es et la base
de susienlalion élargie: le pied se l('vo et reloiuhe hr'us([nemenl eu l'iap-
paul le sol: au lieu de suivre la ligne droite, le malade se déplace sui-
vant une lijiue sinueuse, il l'esloime. Il existe encoïc chez ces malades
dautres svniptôiues indippianl une atteinte pins ou moins prolomle de la
l'onction céréhellense. (Voy. Ataxic ciTclicUcust'.)
Entin. dans certains cas, la sclérose en plaques peut se pii'senler sous
les traits de la paralysie spasniodi(|ue classique. Dans ce cas le diauuostic
avec une sclérose transverse à évolution lente et d'origine syphililitiue
peut être |)arfois fort tlélicat à étahlir. Liutégrité des sphincters sera
en faveur de la sclérose en plaques, car dans la paraplégie spasinodique,
|)ar lésion trausvei'se, de nature sy|)hilitique ou antre, le sphincter vésical,
en particulier, est ton joiirstroulilé dans son fonction neiuen t. l/ahoii lion des
réilexes cutanés alidominanx devra laire songer plutôt ii la scii-rose eu
plaques.
Je ineiitioniierai enlin la l'orme parapli''gi(ine de la iiH/i'Ulf ait/iir dissé-
minée (pii se présente avec tous les caractères d'une paia|)légie, le plus
souvent limitée aux memhi'es inférieurs, avec troubles sphinctériens,
exagération des réflexes tendineux, signe des orteils et ipii. sauf sa
marche aiguë ou rapide, ressemble beaucoup à la forme |iara|)légique
de la sclérose eu pla(pies. Dans ces cas de invt'lile aigné disséminée, il
n'est |)as rare d'observer de la névrite optique, tanti'd précédant la myé-
lite, tant(')t se développant au cours de cette dernière — ueuiiuuyélite
optique aiguè — (Erb, Abbutt. Dresclifeld, Devic et Ganlll. Souvent aussi,
dans ces cas, il sagil d'encépbalomvélite. (V. Aldjcic anjui'. ji. \\\.)
La |)aiaplégie spasmo(li(|ue esl le syin|>t('iine fondamental de certaines
;înn shM/iii ni;u: lu v)'>;/;m//-; M:ii\-i:r\.
srin-'isi's conihiiiéi'K l(■ll('^ i\\\r ccllrs de la /lelhu/rc, dmil les h'sioiis sdiit
liinili'cs aux cordons posliM-icuis cl aux cordons latéraux (Tiic/.ck, licl-
inoiidoi. Les svni|itomos iumvcïux du Ititliip'isiuc ne sont autres (|ue ceux
de la iiarapiégie si)asiiiodi(|Uc, mais nous ne possédons ipic peu de docu-
Mierils suc le processus hisloloj;i(|ue à incriminer dans cedcrniei- cas. Les
paiaplé^^ies du lalhyrisme el de la pella,i;re sont des paiapli'^ies toxiques.
Dans les lésions coinhini'es dues à Vatiriiiic pi'i iiiciciixe (Liclilheiin,
Minnicli) on constate des Iroidiles de la molililé des memhres inIV'rieurs
tenant à la l'ois de la paialysie et de l'alaxie. Chez les uns. c'est Télément
païaUrunie qui doiiiine, chez les autres l'alaxie. Les malades accusent de
la j'aildesse des nienihres inl'r'rieiii's. la l'aligne sui'vient rapidement;
(pielques-uus sont ohlij^('s de s'arrèler après avoir lait quelques pas. Ils
maichent les jambes lé}.;èi('ment écartées, la démarche est un peu hési-
tante, et ressemble plutôt à celle du convalescent d'une maladie jirave
el ijarl'ois même à celle des cérébelleux (Dejeiine et Thomas).
Unns la l'orme spinale de la mnladit^ du soininril, plus laïc (pie la
i'(niue (■(■rébrale, on observe de la paraplégie avec exagération des réilexes
leiidiueiix, signe des orteils, douleurs. amyotrophi(> : somme toute, des
svm|)lômes de méningo-myélite dill'use.
Chez les viclllfir(h on jieut observer des paraplégies de cause myélo-
palhi(pu'. névriti{|ue ou myopathique. Les premières peuvent être dues à
la sclérose combinée et leur syinptomafologie ne présente alors rien de
spécial, si ce n'est l'âge avancé du malade. En dehors de ces laits, nous
ne savons rien encore de précis sur ce sujet, cai' si nous éliminons dn
groupe des paraplégies myélopathiques des vieillards les cas dans les-
quels il existait des lésions cérébrales concomitantes et ceux dans les-
quels — et j'en ai observé des exemples — la syphilis était en cause, il
rest(! bien peu de chose au compte des paraplégies myélopathiques des
vieillards et par conséquent de l'artério-sclérose ou de la sénilité de la
mocdie. Kl cela d'autant plus que l'état des artères des membres inl'é-
riciiis a (''lé. juscprici, |)eut-être ti'op négligé dans ces cas (l)ejerine et
A. : homasi. Il est probal)le, en efîet, que plus d'un trouble de la marche
chez le vieillard relève d'une irrigation insuffisante des niemitres infé-
rieurs. Les symptômes n'ont en réalité rien de trè- net. Ainsi que l'a
indiqué Lhermitle (1908) on se ti'ouvc en présence de sujets très âges,
marchant diflicilement et ai'rivant peu à peu à l'impotence; la paralysie
s'accompagne de conlracture. Ces paraplégies myélopathiques doivent
être opposées aux para|ilégies myopathiques, par lésions musculaires,
(Vnipian. Kmpis, Charcot) et (]ui sont du même ordre que les amyolro-
phiesdes cachectiques décrites pai'Klippel etlhermitte. Cesamyotrophies
des membres inférieurs s'accom|)agnent de rétractions et d'attitudes
vicieuses des membres. Chez le vieillard enfin, la |)ar'aplégie peut être la
conséi|uence d'ime pidynévrile de cause infectieuse ou lo\i(|ue, mais c'est
là somme toule une éventualité assez rare.
77.'o/ /;//■■> /)/■; I A Miiiii.iif:. -.m
III. Paraplégies par lésion du neurone cortical.
Paraplégies d'origine cérébrale. - CImv r.nlnilc ((iini Inv
le \irill;ii'i! la |tar;i|ili''^;ic |iimiI ri--ii||i'r iruiii' Irsimi ci'i l'iiialc liiiali'ialc
(le li'xlrr'iiiili'' sii|u''fit'iiiH' ili' la IViuilalc asccndaMli' cl du liiiiiilc |iaiaccii-
lial. Ile sont là dos l'ails rares.
I.e |>liis soiivoiil ello est la (■(iiis(''(jiii'M((' df li'siiiiis iiiiilli|ilc-. i'| hilali'-
inii's poilant siirlc tracliis iiKilriir cl Mii\icnl, clic/ Icvicillanl. hcauc(iu|i
plus rarciiionl chez riidiillc. à la •^n\\r d ictus i(''|icli's dcicriiiiiiani le
siiuilniiiic i'Scii(l<)-hitll/airc.
i.a parapléjiio dt> cause ciM'chi'alc l'sl siminciiI |ii(idiiilc par les jKilio-
ciiccplialiles et les poreiicéplialics de rciilanl dii du l'iclus. alidiilissaiil à
la (lipli'tjie ccrchralc in/'anlilc on iiKiladii' ilc l.illlc. Mais il l'aiil ^aviiir
(|iie ce sviidronu> peut (''Ul' c|;alcinciit d'oriuiiii' iiK'diillairc : c Vsl pour-
quoi jV'ludiciai plus loin, on les opposant l'un à raulic, les deux types,
(■(■'relirai et uii'dnllaire. de la maladie de Litlle.
Paraplégie cérébrale des vieillards. — Kilo s'élaldil soit Icnlciuciil et
progressivenieut, soit ;i la suite d'ictus successil's suivis d li(''ini|il(''gio
liassaifiMO. La faiblcsso dos luenibros ijiierieurs aui;nioulo apiès cluKpio
ictus, la marche devient de |)lus en |)Ius p(''nil»le et dit'licile et p(Mit
aboutir, après des (h'dais variables, à l"im|iotence absolue, ('."est une
para|ik''pio à type toujours plus ou iiu)ins sjKismodi(|ne. avec exajic'ra-
tion (les rt!'tlexes tendineux et inté<,nit(; de la sensibilité. La contiacturo
est {i(MKMalement pou intense. Chez ces malades la marclie se fait
d'une manière spéciale; ils avancent lentement, à petits pas, le |)i(>d
^dissant sur le sol à cba(]ue enjambée sans l'abandonner, et il existe
chez eux de la dysarthrie. .l'ai décrit et désign('; cette d(''mai'clie des
pacudo-lndbain-s sous le nom de (Icinarcitc à pelils pas. Dans tous ces
cas enfin, les membres supérieurs sont plus ou moins allaiblis, l'équi-
libre n'est pas tout à lait intact, le corps a jierdu de sa souplesse, le
sujet |)résente souvent un aspect soudé, il existe des ti'onblos de la
parole, bref, ces malades sont, en <;énéral. des pseudo-bulbaires. Sou-
vent enliu les troubles moleuis priMlouiiiienl dans un des ci'ités du corps.
(Vov. Ihjsarthric.)
K.ii rapprochant cette forme de paraplégie de celles que j'ai étudiées
tout à rheure. on voit donc (pi'il peut existei- chez le vieillaid plusieuis
formes de sviidroines parapl(''giipu's : c(''i\''liral. ni\i''lii|ialliique, iii''\ riliipie
et mvopatiiiiiue.
Syndrome de Little. — Tahcn dorsal spasmodique. — Parali/sie
sixisiiiodiciiw fiinnlidlc. — Diplcf/ies cércbrales infantiles. — La para-
plégie spasmodi(pie des (piatre membres ou des deux membres infé-
rieuis constitue le svmpti'ime caiiilal de 1 alleclion décrite en lSti'2
par Little sous le nom de ri<ililil('' spasniodiijui' conticnilale des membres.
puis par d autres auteurs sons le nom de paraplégie spasmodi(pie des
enfants, de tabès s|)asniodi(]ne iid'anlile. fie paralysie spinale sjiastitjue
infantile (Adam. Otto, Sarah .Mac-.Nutl. Erb, Feer, Pierie .Marie, l'reud,
■.!o-.> >i:Mini.i}(;/i-: m sYsiEMi-: m:i:\ kvx.
liiiyiii(iM(l, lirissaïKl. Ilcjcrinc. v. (Icliiiclilcii, Mine ljiiij;-l,;imli'v, clc).
(Ictlo all'cftioii est appelôc iiiijoiinl'liiii iiiiiladic de l.illlc: ce terme est
très (lérccliHMix, car les autopsies oui (li'Mioiilr('' (pii' la rigidité spas-
ino(li(|iie (•OMgi''iiilale lU' relevail pas d une lésion de nature et de ioca-
iisaliou iuvariahles. uiais (piVllc poinail cire la ciiuséciueuce daltéra-
lions t'oit dilVéreutes conuiie nature et couuue siège. Ce n'est donc pas la
maladie de Utile dont la sémiologie sera étudiée ici, mais bien celle du
syndrome d(! ijllle.
Dès les premiers juuis (pii suiveiil la naissance, les parents de l'entaut
s'aperçoivent (juil remue très imparl'aitement ses membres et (|ue ceux-ci
présentent une certaine raideur; pourtant, leur attention est hahituelle-
ment éveillét; heaucoup plus lard, et ce n'est souvent qu'au bout d'un an
(pic l'on découvre, eu iiai)illanl et en baignant les enfants, la ligidité
de leurs membres, (les derniers sont raides, présentent des alliliides
\i(•i^u^es, les genoux ra|i|irocbés l'un de l'autre sont dil'ticilesà séjiarer.
Les svmplômes devieiiueut beaucoup plus nets lorsque l'enfant commence
à exécuter des mouvements volontaires qui sont ell'ectués avec une
extiéme lenteur, surtout si on les compare aux mouvements si vifs des
enfants du même âge. L'enfant marcbe beaucoup plus tardivement;
jusqu'à l'âge de quatre ou cinq ans, il ne peut avancer sans èlre soutenu
sous les bras. A cette époque, la contracture est, suivant les cas, plus ou
moins intense; ici, c'est un man(|ue de souplesse, là un peu de raideur,
ailleurs une rigidité absolue, impossible à vaincre. Les membres supé-
rieui'S sont d'ordinaire moins pris ipie les inféiienrs; ils ])euvent être
même, ainsi (]iie la face, coinplèteiueiit épargnés; pourtant, dans les pre-
mières années, les quatre membres et la face sont le plus souvent pris.
lA'ufant est alors inliabile, maladroit, et se sert peu ou pas de ses mains;
ses bras sont eu adduction, les avant-bras llécbis sur les bras et en siipina-
lidii. la main à moitié flécbie; ces attitudes soni flifficileinentmodiliées par
les mouvements communi(|iiés. La face est absoluinenl normale au repos;
mais dans certains cas, (]uand ou adresse la parole à l'enfant, l'expres-
sion de son visage semodilie lentement et (pielquefois conlradictoiremcnt
(gi'imaces spasmodiques); la mimique de son visage en est profondément
altérée; certains pai'aissent niais et peu inlelligenls, alors même que
l'intelligence se dévelopjie normalement. L'attitude des membres infé-
rieurs est très caractéristique; quand l'enfant est assis, ses cuisses sont
rap|)rocliées, ses genoux collés l'un contre l'autre, ses jambes en demi-
llexion sur les cuisses cl en adduction; les pieds en éqninisme, eu
adduction cl avec un certain degré de rotation en dedans, se touclieut par
leurs pointes, tandis que les talons sont très écartés. Kn palpant les
uiciiibres, il est facile de reconnaître la dureté des muscles; euchercliant
à leur im|)rimer des mouvements, à étendre par exemple la jambe sur
la cuisse, on entraine tout le menibie inférieur dans le mouvement et
souvent le tronc avec lui. Commaude-t-on à l'eufaul d'exécuter tel ou tel
mouvement, la rigidité s'exagèi'e aussitôt cl en rend l'exécution très
diflicile; si, enlevant l'eufant de son siège, tm le iiiel sur h; sol, la rai-
l hnl m I - /!/. / 1 MnlJI III
(leur s'c\Mi;ric ;iu-~--ili'it. If |iicil ii','i|i{iiiii' |i;is mm I,i |iI.iiiIi'. iiuiis sciilc-
iiiciil Mir l;i |ioiiitr, l;i |i|;iiilc ii'^aidc l'ii il('il;in>, I .iildiicliun des
(•uisM'> ri 11' i;i|i|Hii{h('iii('iil des j;t'ii(Ui\ soiil Ii('.iii((MI|) plus .iccciiliii'S
(|ii(' l()is(|u il t'-liiil assis, l'iii' li'llc alliliidc csl Idcii peu rav()ral)lc à la
iiiaicln' ipii |)rt''S('iil(' dos cai actôrcs tii's pai liciditTS : i-Csl h la lois nue
déiiiai'clic de dij^ili-
liiadc |iuisipu' le snji'l
ne it'poM' sur le «A
ipii- par la pdiiilc ilii
pii'd. et de i;alliiiac(''.
car. les dilIV'ri'iils ar-
licles dos iiiciiihrt's
siipiTitMirs rlaiil iiii-
moliilisés par la ((iii-
traïUirc. il ne |i('iil
avancer tpie par des
inflexions latérales dn
tronc, (pii est en même
tem|)sinclinéen avant,
et il ne maiclie jias
avec ses membi'cs
comme ini individu
inuiiial. mais avec !(>
tronc. Il luarclie en se
dandinant ; la course
s'eUecluc dans les
mêmes condi tion s,
(|uel(| net'ois même
mieux cpu' la marciie
(lig. S>2. Sô. 8'k s.-..
Sti'i.
Les réllcxes tendi-
neux sont exagérés,
mais, du fait de l'in-
tensité (le la contrac-
ture et de la rétrac-
tion des muscles de la
réffion postérieure de
la jamlie, il u"y a pa?
dation rotulienne. Le
certaines formes de i
ig. 82. — Rigiditi- siMsiiiodiquc excessive des membres inférieurs
chez un cnlant de quatre ans et demi, né à tei-me. — Accouchement
très laborieux. — Ici l'équinisme est tel que renfanl marche non
pas sur son talon antérieur, mais bien uniquement sui" la face plan-
taire de ses orteils — démarclie digitigrade — (Salpètiière. 1899).
■| (illUS (Il
(I.
[■iliiiairenieiil
.;iie de liahinski esl de ic;:le. Parfois, dans
dite spasmodiipie, on voit, à l'occasion des
mouvements volontaires, des mouvements clioréo-atliétosiques s'ajouter
à la contracture et l'intensité de ces mouvements est en raison inverse
tle celte dernière. La seiisiliilité est intacte, les sphincters fonctionnent
bien, il n'y a pas d'atrophie musculaire. Mans certains cas et pendant
les premières années, ou peut constater un peu de faiblesse des niem-
l'i ■<i:\uni,iii;ii-: nr vis;/- 1//; M-.nn:/ x.
!■(■> sii|ir'ii('iirs ({iii lie \ii j;iiii;iis jiis(|ii':'i la |iiii'alvsic |ir()|M('iii('nl ilili
I, ('lai ini'iilal l'sl \aiialili'. i'Aw/. ccilaiiis siiicls cl la chose est ran
m
; Il
>-tf^^^^^^^^^^^^W
1 1
' >
lli^^Sâ
^^kâs!^
^Ih
'ig. 8.' et 8t. — lli^'i.lil.-
ans, né ù terme. :i\' '■
Chez cet enfant <|ii'- i
et régulièrement |ii(i:^i
ment dans les nifinl.n
ri's lahiirieux et applicatiiin de tiiireps
constater une amélioration très marquée
rieurs, moins accusée mais nette égale-
rintelli|,feiicc reste iiitarle et sciii (l(''vcl(i|ipciiient ne siiliit aucun letaid ;
chez (l'antrcs. ce développement est tardif ou incomph't. l'insuClisance
iulelleclucllc jieut (Mre |)oussée jnstiu'à rimhécillilé el même ridiolie.
I Hiii m /■ V /// / I \i(ii II III-
il'ini \;\ (lisliiiiliipii de deux rniiiics rliiiii|ii(> : I une s|)iii;ilc'. I'.miIii'
(•('■l'olirit-siiiiiiilc.
La l'oi'iiii' coii^i'iiilMlf (le l;i ri^iilili' -|i,iviiioilii|iit' l'vt (•clic iiin' I Un
ohsi'ivc II' plus sdWM'Ml cl c'csl la seule à la(|iiclie > a|i|ili(|ne le leiiiie de
Ki- S.). KiK. 86.
Ki;;. 85 <'l 80. — llijîiclit.' <|i .-iih>ilii| ciii_.riil:ili' chez une leinine de quarante ans. née :i sepl mois.
— .Amélioration lente .i pi m- i .--n. ,1. -mu , i:it de contracture. Les membres su|iéi'ieurs devinrent
complèleiuent soTipli- ii \in-l -ix mi- Il ii.iiiité des membres inférieurs diminua beaucoup plus
lentement, et aujouid Iéui en. oie illi- est tris accusée. Toutefois la marche est devenue un peu
plus facile d'année en année et chez cette malade qui resta seize ans dans mon service, j'ai pu
constater une amélioration très nette et progressive dans l'état spasmodique des membres infé-
rieurs.—Ce cas me parait réaliser le tableau clinique de la maladie de Little samélioranl propres-
sivemenl avec les années et due à un développement tardif du faisceau pyramidal (Salpétriére, IMOi.
syiidroiuc de [.itlle. .Mais eilo peut aussi être acquise et survenir pendant
les pieniit'ies aiuu-es de la vie (lig. 87). Elle est alors const^cutive à des
iiileelions diverses. Au Hrt'sil elle relt've souvent d"nne variété de li'ijixi-
nosoiitiasc — Trypanosoina Cruzi — (Cliaf;as, 101.").
Dkjkbim;. — SéniioloKic. 20
li'K ciiImiiIs ii'i'sl |iMs s;
ilniil, (hiiis lii';iiir(iii|i il
\ri'|iliiiiiiicl (le \()ii' le s\ ikIidiiic de LilHc (lis|i;ir;iilr(' corn
II' il('V('l(ip|)L'iii('iil (le rc'iifaiil. il es! I'iv(|ii('iil de \iiii' I
|ili''nc(ii|MT les riililillcs : (iil csl
is. (le riMidétcr leurs iiK|iii(''lii(lcs.
■'■'"'■ -/- )//n/.ru,7/; Df sysrrMi. \/:/!iii.\
I. avenir d
n('■;^lnl(lin•^ c
car, >'il csl
idcierncNl a\
syin|itùnies s'aniendei' avec la croissance (je ne jiarlc pas. hicn iMdendn.
des Iroiiides inlelleclnels
de la l'oiine c(''rél)ro-s|]i-
nalei. l^es niendjros supé-
licnis f;n(''rissent coniplè-
Ichienl dans nn grand
niiinlii'c de cas : dans la
plN|)arl, ils s'améliorent et
remplissent leur olïicedans
les dillérenls nsages de la
vie : la niimiqnc se coii'ige
(■■gaiemcnl. Cependant il
jiersiste toujonrs une cei'-
laine laideni- des membres
itd'érienrs jusqu'au iJéve-
ioppeinent complet de l'in-
dividu; elle s'atténue en
;^('U(''i-al l)eaucou|) avec
l'âge. I>'autres ibis la con-
I raclure des quatre uiein-
lires persiste très long-
lemps. Chez une malade
dé mon service, née à sept
mois, les membres sup,'-
rieurs n'ont commencé à
se libérer que vers l'âge
de dix-luiil ausetchez cette
liMume âgée aujourd'hui
de ciiwpianle-trois ans, la
démarche spasmodicpie est
encore très intense bien
ipi elle ail diminué un peu
d'il! tensi té d'année en
''"'"""" '"■' année (lig. 8.') et S(i).
Le syndiome de Little
n appariieni pas à une h'-sion s|)('ciale du svsiènu? nerveux; sou a])parition
piéc.oce a l'ait sou|)(,'onner tout d'abord une anomalie ou un arréi de
développement, et cette théorie semblait d'autant pins justifiée qu'un
certain nombre d'eiiCants atteints de rigidité spasmodique sont nés avant
lerme ((ig. 8<S), la j)ln()art à sept mois, d'où la lh(''orie du développement
iucomplel ou de l'ag(''nésie du faisceau pyramidal (l'eer. l'ieric Marie,
lîrissand, vati (ieliuchleni. théorie (|ui u'(;sl du reste qn'une sinq)lc hypo-
l-ig. «.— Wv^nUU- ^|..iMn,Hli.|i,r .l.-^TiK'inl.i.- mU-nmi- ■J^,■.■
arrèl de dévelopiieineiil chez une lille âgée de vingt-huit :ii]>,
nÉe à terme. — Début de raffection vers dix-huit mois p:ii
des convulsions. Les membres supérieurs, le gauche surtout.
sont II-, I .■ iii ;tll'aiblis mais non contractures. Ici les lésions
sor.i I II i ni I il.lc'uienl celles de la porencéphalie bilalérah'
I l;<il r.l / - /,/ / I \lnl II II I
lli('sf. (In nr Miil \>:\^. rii cllrl. rdiniiiriil nue ii.ii^s.iiKr av.iiil l<Tiric |ii'iil
l'Ire i;iii^c il nii .iiii'l ilr ili'\i'lii|i|ii'iiiriil ilii l;ii-~ri';iii |i\ i ;iiiiiil;il. cjii
liiii> Ir-- (M ciiialiiii'N il •^ Vu l'aiil iiii'iiir ilr lir iiiriin|i. nr miiiI |ia^
allcillls t!ll >\ii(liiiini' lie l.illlr, ri il aiiliT |iail Muiiiliirii\ --oiil Irs cas un
ce svikIi'iiimi' a l'Ii' ^lln'^lal^■ rliiv ilr^ rnlaiiN ni'"- à In mh'. Mais, si on
i'ii\ i--aL:i' ri'llr iiaissanrc
axanl Inini' iimiiiih' ciiiim''-
i|iirni'r il un l'Ial |iallii>|ii
j;ii|nr ilr la nii'ir. rapalilc
dans ccrlains las ilc i rlrn-
tir sur la iinlriliini iln lirliis.
alois on ]ioniia \ tion\ri
iinr r\|iliraliiin. Clianin ri
l.i'ii ( l'.lll,") onl inonlii' i|ni'
clii'z Irs nonM'an-ni''''. |ni'-
malnTi's on non. issus ili'
nii'rt's uialailcs. on lron\ail
souvcul (les liiMnorr;';;ii's
dans la niorllo i''|iiniiTi'.
l'aruii les iul'rclions uialcr-
uclics ou l'irlali's, uni' sni-
lout csl (1rs plus iinpoi-
lauk's ; la s\|iliilis il- -
ni(>n.
Dans iTauliTs ras. cl iK
sont IVciiiicnIs, la cansi: ilc
la rifiiilitc s|iasiuo(li(|ni' con-
gcuitalc doil cire clicrclii'c
ilaus les Iraunialisnics ccn''-
lirau\ ou uicdullaiit's. —
li('MU(UTayics loii i co- nn'-
nin^ccs. Iicnia loiin l'I ic
iScliuilzc. (I<S0!>), (fouvc-
laiic (19(1")) couscculils à
un accoiiclieuicut lalxiiicux.
— Il-avail prolonge. ))ré- M;.. 88. - lligidil,- ^|wM^o,lu^lu■ C(>nf;r,nl: U- „u;nhn-.
SCnlalion vicieuse, version. inréiieuis chez une jeune lllle devin;;! Iiuii M,. „.;■ :,v;.n(
lernie— sejil iin)is. Intégriléclesmenil'i.- Mi|M I H m-. Atro-
a|)|ll icatlon de lorceps. ,,|,i,> „i.in|ni>e des muscles des meml.i.. nil.n.His. Ici
élal as|.livxi(|ne pio|on-C '' '-""■'''■^ p^eds «si moins accusé ,|,m1 „e Test don.i-
I ■ I I '^ ii:iir.' a, III- le syndrome de l.iltle, cara I ilge do sept iins le>
(I, il lie). I.nilnn- ,1 \.liillconl étéscclionnésiSalpéIriére, lUnSi.
Il'auli'es fois enlin. on ne
lidine aucune ti(^s causes que je viens dV'nnniércr. el il laul songer
à une lésion ccii'liialc on nn'ilullaiie. survenue pendaul la vie inlra-
nlérine.
Il esl inconleslahle (|ue le syndrome de làllle doil relever d'un déve-
loppenienl inciHuplcl ou nul du sysièuie pyiauiidal. mais il laul toujours
si:mi<ii.(i<:ii: ni
^ Mlle alt(
<Ysri:Mi-: \i:iir/;rx.
(Ml clicrilici' l;i cMiisc diitis une allcr.ilion sm'himiiI sdil a | onirmc /ont'
iDiiifalc inoliicc — soil sur le Irajcl de ce l'aisccaii. Il iTcxislo pas, en
cIlVl, itis(|ii"ici, (i"aul(i|)sie de syndrome de l.illle relevant d'nne af^éiiésie
ItiiiiiUirc des voies pyramidales; la pinparl des cas piildiés ayant Irai! ii
desliy(lr(i((''p|ialies,
des poienci'plutlies
ou des scléioses cé-
i(''liiales (lues à des
inreclionsinlra-nlé-
lines.
lin d'antres ler-
ines, ici les lé.sions
sont les mêmes (pie
dans rii('inipl(''oie
(•(''iél)iale inlantile.
leur lopograpli ie
seule — extiéinil(''
sii|(érieiii(' de la
ci rco 11 \ (I I II I ion
IVoiilali» ascendan-
le, lobule paracen-
Iral — est diil'é-
renle.' Mi^me dans
les pas on macros-
(d|iiqnemeiit le cer-
veau paraît sain,
l'i^xamen liistolo<îi-
((nepermel decons-
later des lésions de
l'écorce rolandi(pie
(\V. Spiller, Mva el
l,('vi).
l'onr ma [larl.
j'ai en juscpiici
l'occasion de prati-
(pier trois autopsies
de maladie de Lit-
tie; ie premier cas
a trait à nn indivi-
du agi' de soixaiile-
dix-neiif ans, lu; à
leinie. atteint de ri;iidit('' s|iasiiio(li(pie c(ni>^(''iiilaie [des memlires inft'-
rieurs, avec inli'-griti'' absolue des membres supérieurs: à l'anlopsie, il
existait, sur la face exlei ne de clia(pie liéinisplière cérébral, une poreii-
céplialie pénélrant jiis(pie dans le ventricule latéral et siégeant à droite
à rnnioii du tiers moyen el du tiers supérieur de ce sillon; l'examen du
lli^liclrt.
.,l„|,
.nili>l,-s m,
(lendulairc — chez un homme de (iii.u unir i(i(;iii -■ :IM^. in' :i i-r
l'autopsie : li^sioii m(?d((llaire en foy.i .iriniii,- s,,, im ,|,.|,i, mil h
de haiitedr environ el siégeant au niviMii du df uxiéiin' aCKim-nl cli v i
«■al. Intégiité maci-o et microscopique des hémisphères el de l'isthm
/liicétre, 18iU). (Voy.'J. Deieiunk, Deux cas de rigidité xpnsmodiqit
siiiiiis d'auUjjisie. In lliill de la Sur. de liioL, IS'.I?, p. 2U1.)
//.(;/ /;/ /s /,/. Il \lni 11.11 1:
(■t'l\(';iM, ilr l;i |ir(ilul)t''i;inc(' (
a^'éïK'sic |t;irlit'llt' du liiis-
ct'aii |i\r;mii(lal ( ISHTi. Les
lieux autres cas (IS!I7 el
I0().">| sdiit lteaui"iiu|) |ilu>
ini|uiilanls, car ils (iérinni-
lii'ul (|u"il existe uue niala-
ilie «le IJltle relevaut (l'une
lésion priiniliri' do la moelle
épiiiièi'e. saus lésion aiicnne
(le leucépliale. Hans ci-.
deux l'ails. il s'ajiil ilailnl-
tes, venus au monde à lernic
avec une pai'a|ilé),ne a\ec
contracture des quatre mein-
hres. Chez Inn de ces mala-
des, mort à làge de (|ua-
rante-cin() ans. les memhres
su|iérieurs comrnencèreni ;i
samélioiei- veisneuf ou dix
ans. et c est à cette épo(|iii'
(|u"il lit ses [iremiers essaie
de marche avec des héiinil-
les (li<f. 8i)|. Dans rautit-
cas (fiff. 90 1, les memlnes
supérieurs restèrent aussi
couti'acturés que les infé-
lienrs jusqu'à la mort (|ui
eut lieu à ràj;e de soixante-
six ans. Ce dernier sujet ne
put jamais marcher ni m'
servir de ses mains tant la
ciintractiu-e était excessive.
Hans ces deux cas. enfin, la
face était intacte et l'intelli-
gence normale. L'autopsie
de ces deux malades montra
une intégrité complète du
cerveau, et l'examen de la
moelle épinière lit consta-
ter l'existence iFune lésion
transverse très limitée en
hauteur, siégeant dans la
région cervicale su|)érieure.
lésion en fover, constituée
par un amasde tissu névrogliq
Milhe
en coupe:
sérii'-es révi'-lail m
Ki-;. 90. — Ui^'idite simsinoilnjue confîënît;tle — syntlronie de
Liltle — chez un homme de suixante-trois ans. Conlraclnre
1res marquée des quatre membres el du tronc prédomi-
nant dans les mcmhi-es inférieurs, .\maigrissement des
membres sans atrophie musculaire véritable. Intégrité
de la face et des muscles des yeux. Conservation de l'intel-
ligence. Pas de troubles de la sensibilité. Intégrité des
sphincters. Mort à l'âge de soixante-six ans. .\utopsie : Inté-
grité macro et microscopique de l'encéphale. Foyer de
sclérose transverse siégeant dans le troisième segment
cervical de la moelle épinière. Dégénérescence des cordons
de Goll et de Burdach au-dessus de la lésion, .\u-dessous
(le cette dernière, sclérose et agénésie du faisceau pyrami-
dal 4-fnisé dans toute sa liautenr. Dégénérescence du fais-
ce.Mi antér.i-lat.-ral desccndanl ilii.clrc, 1889). Voy. J. Dejb-
niNH. Sur la ritjiftitc xpasmotlique congénitale d'originr
médullaire isyndrome de Utile) par lésion médullaire en
foyer développé pendant la vie intra-utérine. Heuue neuro-
tiifiiqm-. I9a'>. p. im.
ne très vasculaire. avant déli iiit la snlisj^incc
::iii ^/ \lliil 111,11 lii sY^IIMI- \ll:]ll\^
iici'ViMlsi' M ce iii\('.iii. An-(li'SN(iiis de l;i li'siiiii. il \ a\;iil ihiiis rcs (Iciix
l'iis iiili' aiiciii'sii' Irrs iii;iii|iii''(' du l'aiNCCiu |i\raiiiiilal rr()is(''. Ces (liii\
oliscrvalidiis iiiinilrciil ({in' le sviiiliiiiiic de Lilllc pciil i(d('V(M' (l'une
iiivi'lili' IraiisMTsc |iiiiinli\('. d(''\('l()|i|ir'r |iriidaiil la vie iiilra-iiliTiiic. de
iialiiic (•(■ilaiiH'iiii'Ml iiirccliciisc. cl. dans mis drn\ cas, li'cs |iinlial)lc-
nu'iil sy|diilili(|m'. I.a cinis(''i|ii('ncc Ai' celle h'sioi: |ii(''c(M-e esl I a;;(''in''sie
du t'tiisceaii pyramidal.
Au |)i)inl de vue si''iiiiiiliiL:ii|ne (ni |ienl diviser le ssudronie de i.illie Cil
deux firandcs vari(''l(''s. snixanl i|ne le snjcl i|ni en esl |i(irleiir voit on
non s'ani('di(ii'('r progrcssivenieni son (''lai ;i mesure (|u'il a\ain'(! en âge.
Dans la pi'cmii're calégoric. (ni lr(Mive les deux l'aclenrs suivants :
I" raccouchemenl lalioricux : 'i" la naissance piémalniée — ce lerme (''lanl
pris avec les resiriclions ((ne j'ai (k'jà indi(pi(''es pi(''C(''dennnenl. Dans
ces l'ails (Knd il ma i'U' d(nni('' de voii' un ^rand nombre d exemples, il
n'exisli> pas de paralysie v(''rilal)le, rimpotence est due à la conii'actnrc el
non à !a laildesse mnscLilaire. Ces malades, en d'autres termes, sont des
spasmodiipies el non des paralyti(|ues. Chez eux on n'olisei've ni ali'opliie
rnuseulaiic, ni arrêt de développement des membres. L'intellij^ence esl
inlaete, 1 epilepsie très rare. Kidin ["(Hat des sujets va en s'auR'liorant à
partir de la naissance^ sans ab(nitir jamais cependant à la jintMison corn-
pl(jtc.
ici il est (''vident (|nc dans ces cas il ne s'aj^il pas de l(''sions destruc-
tiv('s intenses. ( ar. s'il en était ainsi, on ne constaterait |(as chez ces
malades celte amélioration conslanti; et progi'essive pendant un grand
nombre d'années. Celte diiinnuti(ni progressive d(> la conliactnre avec le
temps, ([ui ne s'observe pas dans les l'ormes de syndrome de l.ittle rele-
vant de grosses lésions destructives de l'encéphale ou de la moidle épi-
ni("'r'e, impli(pie l'orcément l'existence d'un piocessns anatomi(|;ie paiti-
cnliei', plus on nniins réparable avec le lemps. Mais ce n'est là encore
(pi'une liyp(dh(''se.
Dans la deuxième catégori(> rentrent les cas de syinliomiMle Little rede-
vant de lési(ins matéi'ielles grossi('res des hémisphères cérébraux ou de
la moelle é|)inière — poreiicéjdialie ou foyers de ramollissement (plaques
jaunes) bilatéraux et siégeant dans la partie supérieure de la région
rolandiipie (lig. (S7) onMiingo-encéphalili! on sclérose cérébrale à loca-
lisation analogue — tontes lésions accompagnées parfois d'hydrocéphalie
pins on moins accusée. — d'auli'es fois enlin, comme dans les cas per-
sonnels (pie j'ai rappelés plus liant, il s'agit d'une lésion médullaire
primitive — myélite Iransverse. — A part ce dernier ordre de faits, les
lésions sont ici les mêmes (pie C(dles (pie r(Hi rencoiilre dans riiéinipl<''gie
cérébrale inl'aiilile, mais de par leur localisation iliir(''reiite — r(''gion
r(daiidi(pie su|ii'rienre — elles donnent lien à des sympb'piiies prédomi-
nant dans les membres inférieurs. Dans cette l'(Miiie — dite aussi cén'hro-
■sjiiiKili' les tronbh^s dt; l'int(;lligence sont en g(''iiéral constants, il
existe de l'airi''! de dév(doppein(Mil des membres inr(''rieiirs. r<|)il(;psie est
très c(i iiine. tandis (|u'(dle fait le |dus sonvenl défaut (diez les sujets
I mil i:i I ^ /'/ / I )/"/// 1 1 1-. :tii
ili' ht iMciiiirrc (•.■ili'^uiii' cl i|iirlli' iii,'iii(|iir liMiimii > rlnv 1rs siijcls
.•illcilils (Ir iiiNclilc li;iii-.\i'r<i'; ciiliii. I l'I.il du iii;iI;mIc ne s':itiii'liiii r |f:i--
.•ivcc les miiih'cs.
les li'sioris (''l;iiil les iik'Imc-- i|iii' dan-- riii''irii|iir'^ii' (•('■ir lira le iiil'aii-
lilc iliiiilile. mais m'imi dinÏMaiil (|iii' |iai' Iriii' Idcalisalioii — iv<,m'iiii rolaii-
di(|iii' sii|irri('iii(', - on coMiiMniil ((lie. dans celle l'oinio, les s\rTi|p|("nncs
de |iaialysie, de CKnliaeliire, d'anèl de d(''velii|i|M'in('iit prédoinineid el
Mièriie de l)ean((Mi|i dans les ineinhres inléiieins, landis (|ii(' cesl le enn-
liaire ([iie Idii idiserve dans riiéini|déjiie (•t'it-liraie infantile liilali'rale.
(Voy. Iléndpli'fiic iii/'(iiililc.\ Kniin. dans le syndrome de i.illle ndeiani
de lésions matérielles macroseo|ti(|n('s des liémis|iliéres céréhianx. il es!
assez iriMincnl de voir un des côlV's du corps pins pris (|ne le coté opposé,
phénomène t|ne I on M'oliscrxc f,ai('re chez le snjel atteint de ri^'iditt'
spasmo(li(pie coM;;(''uilale. à la snile d'une naissance pr(''rnalin'(''e on d'un
acconchemeiil lalioi-ienx.
il est évideid (|ne ces ilen\ types opposés du s\n<lrome de I.illle se
relient insensildement liai à l'autre par de nomhrenses l'oiines de Iran-
sition. Aussi, pour certains auteurs (Kicud, Haymoruh. toutes les formes
(lu syruli'onu' de I.illle renti-eraient-elles dans le i;r(m|ie des dipléi,fies céié-
hrales, f;rou|ie (pii d'aiirès Freud (IS!)7) com|)reudrail (piaire types : la
rigiditt'' s(iasinodiqne ;;i''néralisée, la l'igidité spasnuidi([iie parapli';^i(|ue.
riiémiplé^iie liilaU'rale. la cliorée j;éuérale avec athétose d(uihle. dette
ilassilicalion, acceplahle avant que l'on coriuùl les diplégies d'oriyine
spinale, ne l'est ('videmment plus aujourd'hui, .le crois (|u'aetueliemenl,
en se |)lacaul au point de vue aiiat(im(>-palh(dogi(pie — S(>nle véritalile hase
de elassilicalion en neurolofiie — on doit i('j;arder comme apparteiuuil
au syndrome de I.illle toute rigidité spasmodi(pu' congénitale |)rédomi-
uaut dans les memhres inlV'i'ieurs. résullaid d'une lésion portant soit sur
la région r(dan(rKpie supérieure, suil sur la rnoelle (''|iinière — mvélite
transverse.
Il me reste maintenant h élaldir le diagnostic dilférenlie! enlii' le
syndrome de I.illle d'oiigine eéiéhrale el le syndiome de I.illle par lésion
spinale, .le crois que cette dei'uièic n est pas ti't's rare, el (|ue pendani
longtemps im a raisoiuu' trop théoriquement en admettant (|ue h; cei'-
veau était toujours eu cause dans cette alVection. Itu reste, je le ré|)ète,
sur ti'ois cas de syndrome de Little (pie j';ii autopsiés, j'ai trouvé deux
fois une lésion médullaire primitive et, dans un de ces cas, il s'était fait
(In c('ité des memlires contractures une amélioration aussi grande que
dans hien des cas de syndrome de l.itlle, regardés comme de nature eéié-
hiale et consécutifs à une naissance avant terme ou à un accouchemeiil
lahorieiix. Ce diagnostic diiléreiiliel est des plus difficile cl même impos-
sihle dans heaucoiip de cas. Lorsque chez un sujet fortement contractun'-
des quatre memhres on constatera : l'intégrité di; rintelligence el de la
face, rahsence dépilepsie el de paralysie des imiscles des yeux, alors
on pourra porter le diagnostic de svndrome de l.iltle |tar lésion niédnl-
laii'e Iraiisverse, car. dans les cas de syndrome de hillle par lésion céié-
•.îi? sKMioiju.n: 1)1 >ysii:mi-: .xhini-.rx.
Iiiali' loisiiiic l.'i coiiliiicliiii' (les i|u;iln' iiiciiiliics es! Iivs iiilonse, riiilcl-
ligiMice el la face sont loujoiirs loiuliécs, l't'-pilciisie est très fré([uenle cl
les muscies des yeux ne sonl |)as intacts. Kn dehors de ces cas. et lorsque
la contracture des quatre membres est très légère, je ne crois pas que
l'on puisse établir le diaftnostic difl'érentiel. Lorsque les membres infé-
rieurs sont seuls |)ris. la présence de lépilepsie partielle, comme dans un
de mes cas, pourra assurer le diagnostic dune lésion cérébrale. Kn
l'absence de ce signe je ne vois |ias déléinent de diagnostic qui jus(|u'ici
permette, un cas de rigidité congénitale à l'orme uniquement iiaraplégicpic
('•laul donné, de dire s'il relève d'une altération (•(''i(''bralc ou médidiaire.
Paraplégie spasmodique familiale. — l.a |)arapl(''gi(' spasiiiodi(|ne
peut se (lév('l(i|)pi'r leiitcnicnl cl progrcssivemciil plus ou moins long-
liMups a|ii('s la naissance, chez un enlant, chez un adolescent ou niènit!
im adullc. Le plus souvent ces laits ont été observés chez plusieurs
enfants d'une même famille- et, dans quelques cas, l'hérédité similaire
directe a été notée chez les ascendants — paraplépie spasmodique fami-
liale — (Kraift-Ebing. Sirumpell, Tooth, Erb, Souques, Uayinond,
Lorain, .Newmark, liono). Dans deux cas rapportés par Stri'unpell (1895
et I904\ il existait une sclérose combinée primitive des faisceaux pyra-
midaux, cérébelleux direct el de (loll, ces mêmes lésions ont été retrou-
vées par Newmark (1904 et 191 I ) dans deux aulopsies de cas également
familiaux.
' Par contre, dans un cas publié par Kaymorid et Rose (1909), on ne
trouva ancune lésion dans la moelle épinière. Il s'agissait d'un cas
familial — deux sœurs. Ainsi qu'on le voit la question de Fanalomic
pathologicpie de la paraplégie spasmodi(|ue familiale n'est pas encore
complètement élucidée, car, à côté des cas où l'on a trouvé des lésions de
la moelle épinière, il en est d'autres où ces lésions font défaut.
La paraplégie spasmodique survenant lentement et |)rogressiveinenl
chez un enfant, un adolescent on un adnile, C(Mistitne-l-elle inie entité
morbide ayant pour substralum analoini(|ue une sclérose primitive des
cordons latéraux comme l'avaient soutenu Kib en 1 875 et (Iharcot quelques
années pbis tard, avec certaines restrictions il est vrai? La question n'esl
pas encore com])lèlement résolue, .l'ai rap|)orté avec Sottas en 189H une
observation qui constitue un document en faveur de l'existence de la
i)aralysie sjjinale spasmoditpie d'Krb, du tabès dorsal spasmodique de
Charcot. Dans mon cas. il s'agissait d'un homme âgé de quarante-cin(|
ans. chez lequel s'était manifestée à l'âge de quarante-deux ans une
]iaiaplégie spasmodique à dévelop[)ement lent el progressif, ayant débuté
pai' lie la faiblesse des jambes; an bout de dix ans l'état du malade était
i('st('' >-lationnau'e. L'examen anatomicpie (li'montra l'existence d'une sclé-
'rosc isolée et systématique des faisceaux pyramidaux avec une sclérose
légère des cordons de Goll dans la région c(,'rvicale. Minkowski. Nonne
(iul iiiddié des faits analogues.
iimi iii.h> hi: i.A Miiiii m:.
IV. — Paraplégies fonctionnelles.
.If fais rciilicr dans ce i;iiiM|ir la ii<n<ii>lr<iif îles ii('iir(islliriil(iiii-s, la
jHtniitlrijir Inislriiijiif. la Ixisupholiic cl aiilrcs ImhiIiIcs IniMlinmicis ilc
la iiiai'i'li(>.
Il l'aiil y joiiulic t'palemonl cerlaincs paialysios tvansiloircs. passa-
i:rit's (III i|ii('l(|ii('r()is péviodiqucx. de cause ciiciiip iiidt'tprniincc.
Paraplégie neurasthénique. — Il ii'cxislc pas à proprcmciil parler
une paraplégie iieuiasllii''iii(|uc. Ce (pie l'on observe quelquefois chez ces
malades c'esl une a|)paritioii rapide de la laligiie dans les luenihi'cs à
roccasiou du moindre (Hl'orl el |)art'ois l'exaiiéraliou des réilexes tendi-
neux. KUe esl plus marquée aux memhres inl'érieui's (ju'au.x membres
supérieurs. Ce u'esl pas à |)ropreiueul parlei' une paraplégie au sens
propre du mol, mais un épuiseiuenl paiTois rapide de la t'oi'ce muscu-
laire. Sou début esl brus(jue ou insidieux el dépend quelciuelois de la
cause même de la neurastbéuie. Kl le succède toujours à une émotion —
clioc pliysiipie ou moral. Lors(|ue ramaigi'isseineut du malade est consi-
dérable, rémaciatiou des membres ini'érieurs |)eut entrer aussi en ligue
de comple dans la genèse de la faiblesse des jambes, (iette faiblesse olfre
ceci de paiticulier. qu'elle est généralement plus intense le matin au
réveil et diminue progressivement jusqu'au soir : elle consiste moins
dans l'impossibilité d'exécutei- un mouvement ou dans une diminution
de l'énergie de ce dernier que dans l'impossiliililé de répéter, de pio-
longer l'eirorl. mais, et j'insiste sur le fait, il ne s'agit pas ici de para-
plégie véritable. Souvent du reste, chez ces malades, la faiblesse des
membres inférieurs esl associée à une staso-l)aso-|ibobie plus ou moins
marquée.
Paraplégie hystérique. — Dans l'hystérie, la paraplégie peut revêtir
Ions les aspects cliniques, elle peu! poi'ter uniquenu'ut sur la motilité ou
élre accompagnée de troubles de la sensibilité qui dans certains cas
peuvent élre extrêmement accusés. Klle peut être llasque, totale et abso-
lue, on s'accompagner aussi de contracture, ce qui est fréquent. Lorsque
la contracture existe, elle peut à elle seule expliquer la paraplégie et,
selon les groupes musculaires les plus atteints, imprimer aux ineml)res
des attiludes exirèmement variées, dont la plus commune — membres
iid'érieurs en extension avec é(|uinisme des pieds — est en tous points
semblable à celle de la paraplégie spasmodique par lésion médullaire.
Cet (''iiuiuisme peut parfois être excessif (lig. '2'2S|. iVoy. ('.ontraclurc^
La paraplégie spasmodique hystérique esl susceptible d'apparaîlre
brusipiement à la suite d'une émotion et de disparaître de même. D'autre
fois elle se produit lentement, et rétrocède de la môme manière. D'une
manière générale les réilexes tendineux ne sont pas modifiés. On a cité
cependant des cas où ils étaient exagérés. Les sphincters sont intacts,
tlu moins dans l'immense majorité des cas.
-IMInlni.lll,/ s)n/7;.1// MIHIIX.
I,:i |i,iiM|'li'i,i,' li\s|(Ti(|iir |i('iil se (■ {ili(|ii('i' (|iu'l(|ii('r()is (l;ili()|ilii
iiiii'-ciilairc Mis(c|)(ihic (riillciiKlrc piiilni^ un (lc;;ii' livs ;icciis('' llij:. 91
i\ii\. .Midjiliic iiuisciildirc Inisli'iiijiie.]
l-i iliiKT lie l;i |p;irii|il(\L;i(' li\sl('i i(|Ui' ol llvs vai'i;il)l('. de (|iicl(|iii
joiliv ,'i |ilii-~iriii^ .iiiiircs. i;Vs| ;i\,iiil Iciiil niic (|M('sli()ii(le lllél-ii|i(Mlli(|ii(
l'if.'. 91 l':i]:]|)Ii'^'ir liysli-iii|iic diiljnl ili' cinq ans, avec atrophie très accusa des muscles |i;ir:ily-
rli./ un liuMiiii'' (le quarante-six ans (Bicétre, 1892).
Dans li's cas aiiciciis ac((iiii|ia;^iirs de coiiliaclme il m Vs| j>ns laïc ddli-
soivcr des n'Iraclions llhio-iiiiisciilaires, en iiarlieiilici- de la plariti' des
pieds (jiii, une fois la paraph'gie giiéi'ie, ((tnstilucnl un sérieux olislach
à la station deltoul et à la niai'che (lif;. ."! 1). .l'ai insisté sui' le rôle joui'
par l'cinolion dans la fienèse de celle paraplégie coinnie du reste dans
la geiièsi' de toutes les nianireslalions de lliyslérie et je liens à men-
lionnei' iei le l'ail, (jue, chez |iiusieu[s sujets atteints de paraplégie liys-
I i.iii ni / V /,/, / 1 Miii/i II i\ .'.i..
(i'Ti(|iic i|iic l'.ii iili-.('i\t''^, il i'\i-~|,iil ili'|)iiis IViilaiiri' une li'inhinci' ;'i
si'iilir uni' lailili'sM' ^r iMiMlnirc •< (l;nis le-- j;nnlii's .■ j Idci-iisidn ilc l;i
MHiinill r l'uiiiliiiii.
Basophobie {l'Iinhii' ilc la slaliaii ilrhiiii/ cl i/c la imirchf. shtsa-lxisu-
jihi)liii-]. — Chez les n('iiraslliriiii|n('>, clir/ li'-> li\Nl('Tii|n('>, simim'iiI .inssi
chez (li's siijo s i|Mi ne ini'^rnli'nl \r.\^ nn l'hil iii''vi()iiiillii(|Mc ncllcnn'nl
(li'lt'riiiiiio, mais (|iii oui rciicnihinl lui I'imhK ilV'indlivili'^. on \<iil Miiscnii
à la suite de causes imuaie-.. i|uel(|ueriiis :'i la suile d'un liaunialiMne
siinveul lé^i'f. uueeliule par e\eni|di'. - Inuiiiui'^ siiiniin' Inule ii la snile
d'une ('■nioli(Mi — divers iruiililes de la slaliuii deltuul et de la uiaiclie
|dus iiu inoius associés (mMic eux. Certains sujets é|ir()uveul la plus
jfraiide dilticullé à se tenir deliunl eu r'(|uililii('. ils pn''len(lent (|ue leurs
jambes sont trop faillies pour les |i(iiler. el s"il> ne son! pas soutenus
ils ont peur de ■- ellcuidrer à leice. Il aniri's l'ois ils peuvent tenir siu' leius
jambes mai> ne pi'inenl niaicliei' sans siuilien. (les nialaili's ue son!
autre cliose i|ue des .( pindiicpies » de la inarelii' l'I surinul de la inaiclie
dans les i ues, car elie/ eux ils se eom|)oilenl eoninie des sujets normaux.
I.e diafinostie est des plus l'aciles car ici il n \ a pas de paiaple^ie mais
bien nu étal émoliC tpii em|iècbe li' sujet de se servir de ses jambes. (!el
étal de i)asopliobie se reiieoutre encore assez souvent associé ;'i la para-
plégie par lésion oi-^auii|ne el il en exagère paiTois noialilemeul les symp-
tômes.
llans le cadre des para pli''}; ies l'ouclionuelles renlienl encoïc les p<ir<i-
pli'(/ies Vi-jh'xcs di'criles par (ibarcol : " ce soni des alleclions pai(''tiques
ou paralytiques des membi'es intérieurs, survenant dans le cours de
certaiiM^s all'ectiotis des voies urinair(;set |)araissaiit devoir être lattacliées
à celles-ci, à litre d'etlet eoiiséculif, d'att'ection deuléro|)atlii(|ue ». Il est
plutôt (luestion, dans ces cas, de faiblesse des membres iufi'rieurs (pie de
paralysie à proprement jiarlei- : les symptônn-s sont transitoires ; les a('ci-
deiits déliulent brnsi|uemeiil et disparaiss(Mit d(^ même, (lelte (juestion
des paraplégies dites lélli'xes est du reste eucor(> di;s pins obscure et
nécessitede nou\e!li's reclierebes. Je n'eu ai insipTiei pour ma pail jamais
encore obsi-rvé d'exemple.
Kn deliors de la paraplégie par' sclérose des cordons latéraux chez les
lalii'liiiui'x — sclérose combinée — et dont j'ai parlé plus baul, je tiens à
dire quelques mots dune paraplégie de nature fonctionnelle (|ue j'ai
observée (pw'bpiefois chez ces malades, à la suite de ci'ises (h; douleurs
("ulgnrantes des membres infériem s ayant jin'Si'nté une intensité el uni'
durée peu ordinaires. Il s'agit d'une jiaiaplégie llas(iue, |)onvant èlre
totale, absolue et se teiniinant peu à peu par la guérison dans l'espace
de quelques semaines. Dans ces cas il s'agit sans doute de paraplégie
|)ar épuisement, d'une sorte d'iniiibilion de la molricih'. due à u\w
excilalion douloureus!' trop prolongée.
shMiiii.naii; 1)1 M>/7-,.i//-.' .\i-:iiii:i.\.
V. Paralysies intermittentes et paralysies périodiques.
Dans coite classe iciili-eiil limle une (■at('';^iiiie de )iaialvsies ildiil la
patliojiV'iiie est encore loit ohscnie el (|ni mil |ii)iir |iiin(i|ial caiaclère
délie |)cri()di(|ues, interniillentes.
Ihi ceilain nonibiH! de ces fails renlrenl dans le domaine de la iiuila-
ria. On lencinitre, en ellet, parfois dans cette allection des paralysies
intei inill(Miles, accompagnées on non d(> tronblcs dn côté de la sensiltilih-
eldes sphincters, durant (|nel(pies lienres et disparaissant avecTapparilion
d'niu' sorte de crise smlorale. Ces attaipies de paralysie penvent all'eclei'
le tvp(> fpiolidien on le type sérit'. et sont favorablement niodilii'cs par la
(piinine.
Paralysie périodique. — Pins importants et dune interprétation beau-
coup plus délicate sont les fails de pdrulijgie périodique, obsei'vés pour
la piemière fois par Westphal (l(S8a). Ici la symptomatolofiie est la sui-
vante : Un sujet bien portant est pris très rapidement dune paralysie
des (piatre membres et du tronc, paralysie tlasque avec intégrité de la
sensibilité et en général des sphincters. Les membres inférieurs sont en
général pris les premiers, puis les muscles du tronc el des membres su|)é-
rienrsse paralysent à leur tour. Le plus souvent, pas toujours cependant,
les muscles de la face, de la langue et du |)harynx sont intacts. Dans
quelques cas on a observé pendant la crise de paralysie une dilatation du
cœur (()|)|)enheiin, Goldtlani. .Mitchell, llirsch). L'état des réflexes tendi-
neux est proportionnel à rinlensilé de la j)aralysie. ils diminuent d'abord
puis disparaissent complètement, il en est de même pour l'excitabililé
mécanique, faradique et galvanique des nerfs et des muscles qui, sallai-
blissanl i)rogressivement. finit par dispaiaitre complètement. Les muscles
|)aralysés finissent par ne plus répondre à aucune excitation — réaction
cadavéri(|ue. 11 n'y a pas de lièvre, mais le malade accuse de la soif et
il transpire beaucoup. L'accès de paralysie disparaît graduellement et la
motilité redevient normale. Le ih-but de l'accès se fait la nuit et se ter-
mine en général vers midi. Le retour de ces accès n'a rien de fixe; ils
penvent être quotidiens, liebdomadaii'es ou snrvenii' à une épofpie plus
éloignée. Dans l'intervalle des crises le sujet est normal.
Les faits de ce genre sont aujourd'hui déjà assez nombreux (Ilartwig.
Cousol. Lischl, Goldflam, Greidenbei'g, etc.). Cousot (1887) a montré que
celle affection pouvait avoir un caractère familial. Sa durée est indéter-
minée, elle peut même persister toute la vie comme chez le malade de
Westphal et dans un des cas de Cousot. On ne sail encore rien de pi'écis
sur l'anatomie pathologique de celte singulière affection. Westphal el
Oppenheini ont constaté quelques modifications hisbdogiques des muscles
dans des fragments excisés sur le vivant, cl Gcddflam a trouvé une
hypertrophie a\i'c vaciiolisnli(Ui el di''gi''n(''n'scencc cii'cuse du faisceau
pi'iniilir.
1 Util lu.iiS Di: I A Mi.iTiiiii:. ;u;
(I|| III' |ii'iil l'aire riicurc ipic îles Iiv|miIIii''si's sur la iialnii' de la |iaia-
l\sic |i('ii(iili(|iic. i.'i'Miiiilidii inicniiitiriili' di' ces paiaKsics cxciul liiiili'
iili'c lie Irsidii. an sens aiialoiiiii|iit' (lu iiinl. I,'liv(i(illi('s(' la [iliis \raiseiii-
lilalilf csl (•('lie (I uni' smli' iraiitii-intuxiralion à ciéciiar^cs |)ar(ixvslii|ues,
avi'c iiiliiliitiDii passa^èrt' des ciMitrcs nerveux ou lii- k'Uis tL'iiiiiuaistiiis
luoiriri's |i(''ri|ilu''ii(]Ui's. La iiivseiici; île loxiucs l'I (ralliumiiu' dans
l'uiiiic. (■iiuslaii'-c dans i|ui'li|ui's cas, osl en faveur de celte ii|iiuii>n.
C'est par cousé{|uenl une paralysie roiiefiiniuelle. sans li''sii)ii ap|Hi''-
lialile, (le cause liixique ou aul(i-t()xi(|ue.
I.e dia;inoslic des /w)y////s/c.v iiilrniiillnilfs dues ii la iiKiliiria ii ollie
pas de dit'liculli's si rattention est alliii'e de ce ci'ili'; un les lenemilre. en
ell'et. chez d'anciens paludéciis.
(Juant à la pariihixic pi'viotlitjiic propremeiil dite, son ilia;:imstic est
facile et la ptiriihjxic nscfiidanlc digne ne saniail pièler à ciiiifnsiiin.
i''taiit diiniiée sa marclie ura\e l't pro;:iessive.
A certains égards ces |)aralysies li'uiisiloires sont à rapprocher de la
miinsllnniie (frave p>icn<\o-paraliiti<iue, — syndrome d'Erh — Goldllani,
paralysie hnihaire asthi''iii(|ne.
On ohserve. en ell'et, dans celte alfeclion des paioxvsnies paralvti(|iies
au cours de létat niyaslhénique |)erniaiient. Il est viaiseinlihilile ipTil
sagit également dans ces cas de trouhles nerveux anto-loxiipies.
Il nexisle dans ces cas ni douleurs, ni trouhles circulatoires; les
trouhles moteurs consistent |)liitrit en asthénie piofonde, fatigahililé
extrême, et épuisement très rapide de la force musculaire, qu'en
vi'Mitahles paralysies. Le l'cpos fiiildispaiiiilie cet épuisement mnsciilaiie.
L'exisleni'e à peu près constante de troiihh's asthénii|ues du côté des nerfs
iraniens — ptosis. paralysies oculaires, phénomènes hulhaii'es — et la
réaction spéciale des muscles atteints, rendent facile le diagnostic,
de la mvasthénie pseudo-paralvti(|ne. (Vov. lif-arlion mi/cisllu'infjuc.)
il - ATROPHIES MUSCULAIRES
Sons le nom tïdh-ojiliic iiinscuhiirc. on entend un trouhle de la nutii-
tion des muscles sli'iés, caractérisé par la diminution de leui' volume.
Cette lésion, (pii ahonlit en dernière analyse à la disparition complète de
la tihre musculaire, peut èti'c de nature vaiiahle selon la variétt- d'alro-
phie à laiiuelle on a all'aii'i». Kn ellet, si l'einhryogénie nnintre (|ue les
muscles striés se développent aux dépens du feuillet nioven du hlasto-
dei'nie et qne par conséquent ils sont, pendant une certaine période de
leur développement, indépendants du système nerveux central, il n'en est
pas moins vrai que dès qu'ils sont pourvus d'une plaipie motiice et qne.
partant à l'iriitahilité musculaire fait place la motilité volontaire et
rétlexe, leur niiliition et par conséquent leui' volume sont éti'oitement
subordonnés à l'intégrité de leurs centres trophiques.
Il existe donc deux grandes classes d'atrophie musculaiie au point de
:'.ls ■-/ \llnl IK.II. lu >)'N//,.l//-; \l:l(\ 1:1 \
MU' r'lioliit:ii{il:' cl |i:iil.'iiil |i;illio;^('iii(|ll(' : I ;ilni|ilii(' iiiiisciih'iii r i'<'l('\;iiil
(lime K'sioii de iiiilj'ili'iH ayissiiiil isoiriiieiil cl piimilivcmciil suf le j'jiis-
cciui pj'iiiiilir — (iliojiliii' ttiHscultùfc prolùixtihiquc — cl l\ilii)|iliic mus-
iiihiiic |)i(Mlnilc par une lésion des ccnlres lrii|ilii(|iics — ccl!ul{> riKiliicc
,i\ce son |ir()l(iiiL;ciiieiil cv lin(lii'-;i\ilc iilfiijiliic iiiiisciildirc de ((iiisc
iicrrciisc on (IciiIci-iijkiIIiiiiiic.
Diagnostic de l'atrophie musculaire. I, ;ili(i|)liie nesl soii-
\ciil ({h'iim iiet;r('' plus ;iv;iiicé de riiin;ii,i;iissciiieiil. Tdulel'ois, dans l'amai-
jiiisseinenl, inciiie excessif, il cxisie niie dillV'rcMcc avec laliopliic pro-
premeiil dile. L'aniai^iisseineiil esl ^iMiéral cl piulesur Ions les iiuisclcs
liu corps, landis (|iie ralrnpliie inuscnlairc, ipichpic inicnse (juello soil.
esl loujoms [)ins proiioMcce dans ccrlains iiniscies ou gi<ui|)cs de lnll^clcs
(pic dans d'aiilrcs. (Tesl là du icsle dans rcspcce une disliiiclioii |)ui'e-
tiMMil tliC()ri(pie ; les amai^risscnicnls des cacliecli(pics n ('lanl en r(''alil(''
ipie des ainvoli'opliies i,'éncralis(''cs.
(IiiMi(]ncrnciil il esl l'acile de it'CMuniailre une atrophie inusculaiic car
le plus souveid elle s'impose à la première inspeclion dn sujet par l'exis-
teiicc de méplats là où existent à l'état normal des saillies nnisculaircs,
ainsi qnc par la dérormalion des membres ou leur attitude vicieuse,
l-orsque Tati^opliie est encore très légère, si (dh; est symétrique — cl
c'est souvent le cas — elle pouria cclia|)pei' à robsei'vateur ou le laisser
dans le doute. I.orsqn'elle est unilatérale elle sera, du lail, de la compa-
raison avec le ccMé sain, facile à reconnaître même loni au dcdiul. Du
reste on ne se c(uilcntcia pas de rechercher l'étal dn volume des muscles,
mais on aura soin d'étudier l'étal de leurs fonctions et on pourra a|)pr(''-
eier ainsi une diminution de force dans des eus on le volume du muscle
n'est |)as liés uellement diminué. Il lanl encore Icuir compte de la
situation plus on moins prof(uide des muscles cl se souvenir (pie dans
liien des cas j'alropliic musculaire esl plus ou moins masquée jiar de
ladipuse s(nis-cutau(''c ; — c esl là nu l'ail banal dans \n paralusic infan-
lile. — Il faul en outre savoir (pi'nu nniscle déjà plus ou nn)ins atrophié'
en réalité peut, par sclérose ou adipose de son tissu interslitiel, pr('-
senler soil un vobime normal, soil un volume au-dessus de la normale
— jixi'iKld-htijio-Irnphic tnusculaire. — .1 ajonteiai eidin (pu; l'examen
de la contraclilih' l'aradi(pic et galvanicpie des ncif'^ cl des muscles sera
toujours d'un préci(Mix secours jiour alliriner rexislencc d'une atrophie,
dans les cas où l'inspection et la palpalion u'aur(nil donné (pic des résul-
tais diuit(!ux on incertains (vov. Scinialofiic de I rhil rIcvIr'Kiui' îles nerfn
cl ilrs miiscli's). Quaiil à la biopsie, ce n'esl i;n(''i(' une iiK'lhodc de (iia-
^nostic et, p(Mir ma pari, je crois (pi'il n'v a lien d\ avoir recours que
dans des cas InnI ii fait exce|)tionnels cl loixpie 1 intérêt scientili(|ue et
celui f\\i malade snni ;i la fois eu cause.
Sémiologie des atrophies musculaires. L atrophie mus-
culaire esl un ^Midriiinc n'avanl pas jiar lui-inéme île valeur diaj^nos
I nul i:i I - ni I A Mil I II 1 1 1:. :ti'.i
rn|iic l'I |);ii Iniil ><MiiiiiliiL:ii|iic. i.i'^i (l,iii> l;i li(|p(i^c;i|iliii' ri I l'Miliil iuii
(II' r,ilici|)|ii(', (l;ilH l:i pi'i'sciici' nii r.-ilisciicc ilc s\ iii|ili'iiiirs siii^ijdiili'.s
i|ii(' Vf |i(Mi\t'iit les (''l(''iii("iils (le Cl' (li;i;iii(islic.
La liiiHxjrtliiliii' lie r;iliii|iliit'. lius(|iri'll(' c^.! i\:;;il(' cl s\ iiiili ii|ili' i\v-
(ItMix fùtis, csl lin >ii;iii' ilc ii'i'llr \;ili'iir ,111 |iiiiiil ilc \ur ilr la iiahin' ili'v
Ir'sioiis iltiiil rcii'vi' rclli' ili'iiiii'ii'. H'iiiii' iiuiiiii'ii' j^i'iii'ialc un |ii'iil diic
i|iie li's aliophii's niiisciilaiii's /)ro/o/<(i/'(/r/«c.N (li-iiiilcnl par la laciin' ili'>
iiicmliii's, laiiiiis i|ii(' li's ati(i|)lii('s iniiscnlaircs di' niiist' iinrcusi' iIcImi-
UmiI. an i-nnlraiic. |)ar rcxlii'inili' de ces deiiiicis. ('. 1 si ainsi en cllrl
i|n('. dans la /;///«/)(///( /c iilropliiiiuc pvoijri'iisive. Ii's innsclcs di's 1 |iaulfv
l'I de-- liras se pn niirnl loii^li'inps avant cinix di' ravanl-liras cl i\i- la
main, et (|iio ceux du liassin cl des ciiissi'S soni cjialeineni allciiils avani
ceux (les jambes el des pieds, l'ar eoiilre, dans les alr(i|iliies miiseiilaires
(i(> cause nerveuse — iinii'lojinth'uiiic nu nrn'illi/ni' --- c'csl par les
muscles des exirémitcs ipie dclinle ralVeclion, cl i-r n C--! i|iic plus lard
(|ue les muscles de la racine des incmhres se |irciincnl à leur Imir.
On peul donc, à premicre vue. à l'iiispci rmii d'un airopliiipic, a\nii
déjà des (irésomplinns sérieuses sur la naliirc du processus dont iclc\c
son ali'ii|diie. selon ipie celle dernière prédomine à la racine ou à la pi'ii-
pliérie des memlircs; mais ce lie sonl là ipie des pi'ésomplions el non
des si<;nes de ceililuiie. Ku cllét, I alropliie musculaire de cause» //m/o/k;-
thifjitc l'cnl prédominer dans l'extrémité des memlircs. ainsi ipic le moll-
irent le cas (r(l)ipeiilieim el (iassirer (ISII.S) et celui que j'ai rap|porli'
avec Aiidré-Thomas [iiujupdlliieo ti/pe périphérique. lilOi). I es cas pulilié's
par (lowers — Mijopallii/ aiid a distal fonii > lîKI'i) — par Spiller ( li'DT 1
(dans ce cas le diagnostic fut véritié par l'anlopsiei par iîatlen (l!)0!l).
(loltin et .N'avilie 1 l'.M'Jl. .'spiller ( l!>l"il, vieiiuent enciue à l'appui de celle
manière de voir. D'uii autre (oti'-, ralropliie musculaire do cause iicrvciixc
u'esl pas toujours plus niari|ni''C à la pi''ri|dii'rie des niemlires qu'an
niveau de leur lacine. Mes evcejilioiis à la rèylc oui été signalées.
— assez laiement, il est \rai, — dans certaines atrophies injjrlopallii-
'/MP.s, telles que la iioUoiiujéliie clironiqin' et la srléroxe latérale ainipi-
lr<)iiiii(iiie: elles ont été rencontrées également dans la suiini/onii/élie. la
polioiiuiélile aii/iië de Venfance el de l'adiille. Dans l'atrophie musculaiic
nérriliiiiie enlin. l'aliophie peut de même res|pectcr jiendaut plus on
moins longtemps les lunscles des extrémités. Mais, je le ré'pète, celte
liislriliution de l'atrophie est rare dans les atio|iliies musculaires de
cause mi'dnllaire el tout à l'ait exceptionnelle dans celles qui lelèveul de
la névrite pi''ripliéii(|ue.
Dans les radiculiles. ralmpliic iiiusiulairc peu! l'Ire plii> mar(|iiée ou
même n exister (]U an niveau de la racine du memlire, — c'est une (|nes-
tion de localisalioii de lu lésion — mais le l'ait ne |iouri'a |)rélei' ii
conrusion, car les radiculites bilatérales sont peu rréquentes et leurs
autres symptômes — douleurs, troubles de la siMisibilité — les leronl
t'acilemenl reconnaître. iVov. l'nriihisien radieiiliiires.)
S/:mIuI.U(UK 1)1 .•îVSI ÉME MSHIKIX.
A. — Atrophies musculaires prolopathiques, autonomes, par dystrophie
primitive de la tibre striée.
J'i''limiii{'r:ii liiiil (l'iilxiril l';ili(i|)liii' iiiiisciilMiic (■(iili<'fli(ji(c. Ici Inlro-
pliic dos muscles iicst (|ii'iiii syiiiplômc l'clalivemeiil pou iuiporlfiul.
rclovaut tio la uu'-mo cause (|ue la cachexie, c'csl-à-dire de la déuiiliilion
^iMiocalo. ol partant d'un diagnostic l'at^ile. Mais toutes les atrophies
luuscuhiiios des cachectir|iies ne relèvent pas nui(|uenient de cette cause
et, sous rinfluence d'auto-intoxicatious diveises ou de l'infection piinii-
live (|ui a (h''termiu{'' la cachexie, l'atrophie musculaire peut être la coiisé-
(ini'nce d'un proc(^ssns iK'vritique. Le l'ait a été observé quelquefois dans
le cancer (Kli|)pel) cl. (!;ins la luhcrculose, l'atrophie musculaire par
névrite n'est pas très laic. .le reviendrai sur ce sujet à propos des atio-
pliies de cause névritique. .le ineutionnerai encoi'e. dans les dysti'ophies
nuisculaires uutononies. l'atiopliie des faisceaux primitifs dans les cas
d'artério-sclérose, d'artérile. ou de compression intense et prolongée des
troncs artériels. Il s'agit ici.^lu reste. d'atroj)liies localisées à quel(|ues
muscles et qui s'accompagnent tantôt de phénomènes de claudication
intermittente, tantôt de gangrène des extrémités, tantôt enfin de rétrac-
liiius [iino-muscnlaires.
Myopathie atrophique progressive. — iLa.ndouzv et Dejeri.m:.)
— MijdiJdIliic jirogi'es^ii'c priinilivc (CiiAiiCUT. ) — Dijslropliic iiuiscii-
Imre i/i'iinitivc (I>rb.| ■ — Les signes physiques et les renseigneuKMils
fournis par le sujet, et pouvant oi'ienter l'observateur vei's le diagnostic
dune myopathie atropiiiiiue progressive sont bien connus actuellement.
Ce (|ui frappe tout ilabDid, c'est la topographie de l'atrophie qui. dans
l'inunense majorité des cas, est beaucoup plus accusée dans les muscles
de la racine des membres qu'au niveau de l'extrémité de ces derniers où
au conlraire elle fait le plus souvent défaut. C'est ensuite la disposition
.sijméirixjite de cette atrophie. Quel que soit le gi'oupe musculaire alteiul.
qu'il s'agisse des muscles des jambes, des bras ou iU'. la face, l'atrophie
est sensiblement égale des deux côtés; une prédominance mar(juée
d'un côté est fort lare (lîg. 92) : la forme unilatérale (Mingazzini, lUlTn
est exce|)lionnelle. Ce cai'actère de symétrie absolue n'est pas du
reste spécial à la myopathie, mais s'observe aussi dans les atrophies
musculaires de cause nerveuse. Kn dehors des atrophies musculaires
relevant de la poliomyélite aiguë, de radiculites ou de lésions limitées à
un tronc uei'veux, il esl rare en elfet dans l'atrophie musculaiie de cause
myélopathiqne, névriti(|ue ou njyopalhiipKN de voir l'atrophie prédominei'
d une façon marquée dans un côté du corps.
D'un autie côté, le niyopathi{|ue est souvent un enfant, ou un adoles-
cent, ou bien nu adulte chez le(|uel le début de rall'ection remonte il
l'époque de sa jeunesse. Ce n'est pas ipi'un adulte ou même un sujet
âgé ne puissent être atteints de myopaliiic. la chose a été signalée el j'ai
I Uni /;//:> /// / 1 Mil III m:
('•11' il hirmc ilf 1,1 inii-UiliT ili;^. llM i. iiNii- ^-f l^iil i()ii>~lilili' i cxccii-
lioii. ((iiilr.iirciiifiil ;i ic (|ii(' I un oIiscinc il:ms l;ilro|iliic imisciiliiiiv
iiiili'l<>iiiilliiilii<- juiimiiniflih- ihnniiiinr. si-lcrusc liilcnilr miujulni-
lilijiliic — (111 le (l('liiil (Imiis IViir.iiicc (in rnddlcsceiicc est livs liuc.
Fi^'. Mi. — Mv.MMllii.- ;Hn.|ihi(iu.- |u-..-ivs>iv.- ly|..- s."i| n.m.Mal |iiv(l.niiiiianl
• lins W m.-,.ilMi- supérieur sauclus chn un Iioiuki.- (!.• Iieiilo-deiix iiris iSalpétnèro, 1911
Kiiliii. el c'est là encoïc caiaclc'ic disliiuiir irniioilaiit. latropliie niyn-
|)allii(|U(' osl très smivciil une iiialailie ln^rrililitire ou fainiliale.
l.(iiS(|U(in se liduvc eu |iii''scuii' (lo ciiraelères cliniques que je vieii<;
irtMioiicei . cl (Idiil le |iln> iin|Mii l;inl. cl de li(!anemip, esl la lopograpliic de
ralidpliie, le diagnoslie d'alKipiiie iny(ipallii(pie esl déjà 1res probable cl la
ccrlitudedevienl coinpli'le sil s'\ ajoule lessynipti'inies snivanls ([ui suul:
1" i,"exliènie larelc. pour ne pas dire raliscnce eonslanle ih' coii-
Iraelions liluilhiircs :
•r l.t'-laldes ivllexes [endinenv (|ui sont, snivaiil les cas. iiUacls. dinii-
nui'^ un abolis, eleela leplns s:iuvenlaii prorata de ralrophiedes ninseles;
llKJEiuNt. — Sriiiioloiric. -I
322 SI:MI(ll.(i(,/i; l)V SYST1\ME M:i<VEl\\
."" La présence lies rié(|iieiile siii' certains ninseles, soit à l'élal de
repos, soit snrlonl à l'état de contraction, de saillies anondies, se
présentant parfois lorsipie le mnscle se contracte sous forme de véri-
laldes houles. On les rencontre sniloul dans les muscles deltoïdes et
biceps brachiaux
(fig. 95). ainsi que
dans ceux de la ré-
gion antérieure de;
la cuisse et ils siè-
gent dans le milieu
du muscle. (Jes sail-
lies sont la cou-
séquence du pro-
cessus atrophiqu(!
([ui est plus mar-
i|ué aux exlrémi-
t(''S qu'au centre
du nuiscle (Uoth).
ainsi qu'à ce fait.
(|ue dans cette par-
tie moins atrophiée
du muside il existe
des faisceaux ])ri-
initifs hypertro-
phi(''s. Ces houles
musculaires, hien
<|ue très fréquen-
tes, ne sont pas
cependant absolu-
ment constantes
dans la myopathie,
mais lorsqu'elles
existent elles ont
une valeur diagnos-
tique considérable,
car on ne les l'encoutre pas dans les atrophies de cause nerveuse;
4" l/liyperli()])hie musculaire. Chez certains myopafhi(pies, il existe
non |)lus des hypertnqiiiies j)artielles de tel ou tel muscle, comme celles
(|ue je vieusde décrire, mais une hypertrophie totale de certains muscles
(pii sont plus on moins augmentés de volume et de consistance, tout en
gardant leur forme ordinaire (fig. 05 et 9tî). Lorsque ce processus est
plus ou moins généralisé, ou a alors alfaire à la l'orme psetnlo-liijperlro-
phiquc d(! la myopalhie, (|ui sera décrite plus loin;
,■>" (]hez beaucouj) de myopalhiques, on observe des rétrarlions liiiro-
innsculaires, immobilisant les membres dans des positions vicieuses, dont
la pins ordinaire consiste dans ré(iuinisme des pieds, la demi-llexion
'ig..93. — rtoule musculaire du biceps chez un rayopathique de vingt-
qurilro ans. La même déformation existe h gauche (Salpêtriére, 1911).
;/(o/ /;//;•>■ /)/■; / i vnTiliii:. ;f.':i
(les jjinilu's sur les ciiissi-s cl des avaiil-hras sur les liras (li^. iticl 220).
Os irliactions lilini-iiiiisciilairos iloiveiil lonjoiirs (''lie clicrcliées avec
soin lai', si dans i)ion dos cas elles \w sonl pas encore assez prononcées
poiH' déterminer des alliindes vicieuses, elles n'en exisleni |ias moins. Il
est facile de s'en assurer en clierelianl ;i produire cliezces malades soit la
llexion dorsale des pieds, soit l'extension complète des jambes snr les
cuisses on de l'avant-bias sur les hras. Dans tous ces mouvements passifs
iMi|tiimés aux membres, on sent une résistance et une limitation au
mouvement. J'insiste beaucoup sur la valeur de ces rétractions libro-
Vk. 91. - Aliophie inuscuLiiie i-xcessivo de tous l.s nuiscles du curp* saulceux de la face, chez un niyo-
pathique âgé de vingt ans. — Déformations de la cage thoracique et de la colonne vertébrale et rétrac-
tions libro-miisculaires des muscles inférieurs. — Diagnostic confirmé par l'autopsie et l'examen
liistologique qui permit de constater l'intégrité de la moelle épinii^re et des nerfs périphériques
illicètre, ISiirv.
musculaires apparentes ou latentes pour le diagnostic des atrophies myo-
ipatliitpies, car je ne les ai jamais observées dans les atrophies musculaires
d'origine myélo|)athi(]ue;
(i° 1/ctat de l'excitabilité faradiiine et galvaniiiiie est égalenieiil impor-
tant il comiaiti'e chez les myopathitpies. f'resipie toujours on constate
l'existtMice dune diminution simjile de la conlraclililé sans inversion de
la formule normale et partant sans rt-action de dt'géuérescence;
7" Chez les myopathitines la contractilité idio-mnsculaire est dimi-
nuée ou abolie et c'est là un symptôme dont la valeur diagnostique est
très grande, car dans les atrophies de cause myélopathique ou névri-
liqiie celle contractilité est conservt'e et même le plus souvent exagéré'C.
8" Dans la myopathie atropliitpie, l'alTeelion évolue très lentenienl et
met de longues années avant (l'arriver à un degré avancé de développe-
iiiciil. Dans les ali(i|iliii's sciilaiics de cause iiK'iliillairi', — la s\iiii-
l^ninyélic iiiisi' à pari, — celle esliViiie lenleiir de ilé\clo|i|ieiiuMil est rare.
!l" Dans ccrlaiiis cas eiiliii on peiil soir la ini/dhnur acc()iii|(af;iiei
ralr()|ihie iiiy(i|)allii(|ne. (Vny. Mdhulic de Tliiiiiisi'ii.}
Tels son!, en résnnié, les élénieiils de diagniislic les plus iniporhinls
pour l'CCdiuiailre la nainre niyo|iallii(pie d'inie alropliie niiiscnlaire. I.ors-
cpi ils exisleni, il (le\ienl alors l'acile d'éliipieler la l'orme de myopathie à
la(pielleona allaire, el c(da en si' liasanl siu' la lopop;i'aplii(; de l'alropliie.
Type facio-scapulo-huméral (l,andonz\ el liejerine). — Atrofiliie inus-
riihiiii' jiroçin'.sfiivc de ren/diice 'Ihnheinie de iionlogne). — Ici Falropliie
alleini les mnscles de la l'ace el le pins sonvenl apparaît, dans ces der-
niers, pins on moins longtem|)s avant (|ne les muscles dn tronc ne parli-
cipenl à l'atiopliie. ('/est surtout dans les premières années de la vie ipie
déimie cette ali'ophie des muscles l'acianx (pii. lorsiprelk; est arrivée à un
certain de^ré, luodilie ijrol'ondémenl le lacies du sujet et lui imprime les
■//,•')/ m i:s m: i i Mm n ni:
caracti'l'cs (|iir iloii'^ ;i\oiis ili''ciil>. l.iiii(liiii/\ cl iimi. smis Ir iiiiiii di
facifs inijDjuilliiiinc \\\\i. Id'J.'i l(t."», 1(1(1 cl |(l7i.
I.a pliYsioïKiinic cxpiiiiic un ccilaiii (lc;;ic d lu'lKiiidc. il iiHlillV'rciicc :
KiK. '.17. Ki;;. ftS.
Fij.'. '.17. — My"|atliie^ly|ie f:ii-io-sr;i|iiilo-l]uiin'i:il .tv.-i- pailicip:ilinn des muscles des mains et des
avant-hijas à 1 atroplîie, chez im liommc de lienle-deux ans. — Début de l'alTeclion à l'âge do sept
:ms par la face. Hérédité maternelle, deux frères alrophiqucs type l'acio-scapulo-huméral (Hicétre.
I8'.>2i. (Observation publiée dans la thèse de mon regretté élève Fu.vmiiii;, Contribiilion à Cctude de In
myopathir atrupliiqtte profji'essive. Paris, 1893, obs. I, p. 52.)
Kig. ys. — Myopathie type scapulo-huméral clie?. un homme ,igé de quarante-trois ans et chez
lequel le début de l'alfection s'est lait vers la vingtième année. — Ici les muscles innervés par le
facial i.iférieur participent à l'atrophie, tandis que le domaine du facial supérieur est intact. Pas
d'hérédité (Bicètre. lKS9i. ^L'observation et l'autopsie de ce malade sont rapportées dans la thèse
précédente, obs. IV, p. ('»■*. i Chez ces deux malades, et surtout che/ celui de la ligure 98, l'omoplate a
subi un mouvi.'iiii'nl de bascule tel. i|ne son antrle inloni.' l'ornir la paroi postériinirc ilu triangle sus-
les veux ^ollt gi'iind ouverts, I(!s rides du froiil ell'acées; les coinniissures
iiaso-lal)iales ont disparu. I,es lèvres sont ffi'osses. et souvent la lèvre
siiMiiii.niiii-: 1)1 sYsi i:mk A-Enrhix.
sii|)('M'ieiir{' l'ail en a\aiil i\\\f saillie plus du iiiniiis iiidiiDiicéc {Icrrc de
Idliir). Ces dinéreiitos iiiodilicalioiis doiMiciil à ces iiialailcs iiii aspect peu
iiilclligoiil et pourtant, dès (in'oii leur parle, ou voit que leur état men-
tal ue coiifiiine pas cette première iiupression. Ce coiilrasle, entie l'étal
ijî. 99 et 100. — Myopathique type scapulo-lmméral. Malade de la figure 98. — On voit très bien sur ces
ligures, et en particulier sur celle où le malade est représenté de dos, le changement de position
de l'omoplate dont l'angle interne est IW'S remonté.
intellecluel et ICxpressioii de leur iiliysioiioiuie, est ce qui IVappe le jdiis
chez ces sujets; il s'accenliie encore si l'on fait rire le maladt^; les com-
missures labiales ne se relèvent pas, le malade rit en travers, d'un rire
en appai'ence foicé, qui jure avec la gaieté certaine du sujet.
Si l'on pousse phis loin l'examen, on voit que chez ces malades Ions les
mouvements de la l'ace sont plus ou moins gênés, ils ne peuvent silHer
ni l'airt! la moue : la prononciation des iahiales est pt'iiilde. Ils ne |ieii\eiil
riioriii /:•< nr / i Marn m:. :!??
rciiiicr (■iiiii|il('l('iiitMit les \i'u\ cl les lioids (li'> |iaii|iici('s Mi|i(''iii'ur(' cl
iiilV'iit'Uic sont scpaivs pai' un cs|iacL' plus ou iiniins j;iaiiil: |icii(laiil le
sdimiicil les veux roslciiU'iilrOuvcils (lij,'. lOi, lO"), KKi, 107. l(IS);ccs
sujets ne pciivciil guère (|u'es([uisser le IVoueenient des soiireils, el ils
ne rident le fidut (|n'avee peine el ti'cs |)eu. (le n'est rpie leiileincnl
(pie les jeunes malades airivciil au dcj^ii' li'alnipliic ipie je \icns de
ij;. loi. — Myup;it)iie alropliiqiie progressive lype scapulo-hiiméral ayant débuté A soixante ans clirz
un liojiiinc (le soixante-trois ans (Salpêtrière, 1909). Le père du malade était atteint de la même
alfcction (Salpclriéiv, 190;i). Voy. Sbzibï, CiitNKr et JuïKNvit:. Renie neunlogique. 1909, p. 132S.
dtl'eriie: rallcclion diibule dans le 1res jeune âge et évolue d'une façon
insidieuse, sans cpie les parents puissent s'apercevoir d'abord des niodili-
eations lentes de la physionomie; souvent même, c'est le médecin qui le
leur l'ait rcmari|uei'. les parents lui amenant l'enfant en croyant (|ne ces
trouilles de la mimiciue rclcveiit dune intelligence incomplètement
di'veloppée. Après de longues années, et lorsque l'enfant est devenu un
adulte, l'atro|)liie peut cire porU'c à un dcgii- Ici (|uc In lace snil ile\eiiue
complètement immobile.
^/■Mini.ofiif: ht >)yri:\u: .v/.7.*r/rr.v.
Fi^^ lot.
iti. 102,103,101, 105.— Cos quatre ri^Mii-os ropn^senlenL lo Im.
IVèr*' (le celui rcprésenlô dans la (if^iirc 97, et t-liez Icqin
s'atrophier. Début vers l'âge de deux ans. — Fi^. 102. Fin j
de face, protusion do la lèvre supéi'iciin' — Irvn' dp t :i|iii .
paupières qui reste incomplùle. — Fig. lO.'i. lini.--. |iriiil
liansvei-sal — (Biiiètre, 1S87;.
T/U)l liLt'S DIC lA MOI III II-: ■.'.■!'.>
l'jiliii. i|ii('l(|m'r(iis l(iis(|ii(' la face p;iilici|ic ii r;ilni|ilii('. (cllc di'iiiiiTc
|)iMil |K'iulaiil li)iiyt(Mii|)s, parfois riuMiic iiuli'-liiiiim'iil, rcslcr localisi'i'
dans li's iiuisclcs de la inoilic- iiirriii'iiic de la lacr — (iiliiiidaiic des
li'Mcs cl /yiit)mali(|iios — (lij;. '.'S cl lllSi.
I.'aliopliic tlt's iiuisclcs l'aciaus s accdiiipaj^iic hMijiMir-- [iliis mi iiuiiris
ia|iidciii('iil do cclli' des iiiiisclcs du (roue, cl celle alr(i|diic ]ii(''sciilc une
l()|Mii:ia|diic spéciale c(iiislaiile — type scapulo-huméral — cl (■Mdiie
svméliiipiciiicnl des deux cùti's du ciups ili;^. 'J."i. !Mi. !I7. '.'S, |0|).
l-'ij.'. nul. - K;tcies inyopalhique pendiuit l'occUision des yeux chez un sujet âgé de viiiiït-siv ans alleint
de myupalhre type lacio-scapulo-huméra!. L'observation et la phuto<,^raphie de ce malade ont rW-
IKililiécs par L. Lindoi'zt et J. UejEimt dans leur Ir.ivail scrr l.n iiiiiii]inlhie atrvpliiqiiv iirmirrsuirc
Refiif th médecine, 1885, olis. VI.
l.'i''paulcel le iiias seuls suul alropliii'S. Iiuidis ,|uc l'avaul-liras cl la main
ciinserveut leur volume normal pendaiil 1res l(iui;lemps. parlois nictnc
pcndanl loule la vie du sujel. A répanle, ratroiiiiic Trappe Icdciloïde, an
lliorax le <rraud et le petit pectoral, au liras le biceps et le liracliial anli'-
ricnr. le ti'ice|)s et le lon^ supiuateur; puis, après iiu temps jdus on
moins loiif;. en <;éut'ral après des annt'-cs. les ladianx et les extenseurs
des doigts se prennent à leur tour. Les llt-cliisseius do la main et des
doigts ol les niusclos do la main sont les doi'uiors à s'atropiiioi- et il
n'osl pas rare de les voir |)orsistor intacts indélinimorit. Il en osl de
irièuie pour les muscles do l"o|)aule propicrnent dits, sus et sous-o|)i-
;i:lii -^KMlDl.iK.II-: DU tiYSTfiME NERVEUX.
\w\\\. IriiiM'zc. I';ir ((tiilir, d'autres muscles s'inséiaiil t'yali'iiu'iit à
rt''|iaul(' i)aili(i|)('iil, et souvent de bonne heure, à ratro|)iiie; ce sont le
^riuid dentelé, le trapèze, le faraud doisal, le rhondjoïde. L'atrophie de ce
dernier muscle (ait (pie rom()|)late se détache du thorax {acajmUv al(tt;f\
(lig. 100, 110, lil). .le nieulionuerai encore comme Irérpienle l'aliopliic
des steino-cléidomastoïdiens.
Cette topographie scapulo-huméralc est eonslanle. je le répèle, el
'if;:. 107. — Facios myopatliique rejtrésentant le luaxiiiium possible d'occlusion des ;
riMinne de soi.\»nte-huit ans, atteinte de myopathie atrophique progressive depuis
Iliajjnuslic confiirné |iar l'autopsie iSalpétrièr'o, 19081.
^ux, chez uni-
l'adolescence.
re('i)niiaissai)le à n'importe (|uelle période de l'airection. (jiielque ancienne
en eil'et que; soit cette dernière, les muscles des membres supérieurs
sont toujours plus pris au niveau de la racine qu'au niveau de l'extré-
mité des membres.
Les membres inférieurs dans celte rorme n'échappent pas à ratiophic
et se prennent soit en même temps, soit souvent après les membres
su|)érieurs. Mais ici encore ou retrouve les mêmes caractères dans le
mode de dévidoppemeut el partant dans la topographie de l'atrophie. Ce
son! les muscles du bassin et des cuisses qui s'atrophient les premieis,
rnni III rs /»/•; /.i moi uni-:
jiiiis (CUV (le l;i ri'nidii .inliTo-cxli'iiu' îles jaiiil»
i'-(|niniMiii' plus nii moins jiccciitiii'.
Les imiscli's de l,'i it'jiidii iioslériciirt'
(les jainhos s"atn)|ilii('iil l'iisiiilc.
Kaiitiï's muscles paili(i|u'iil encore
el soiiveiil (le bonne lienre ;i latro-
[iliie, tels s(tnt les muscles alxliuni-
naux el ceux des j^oullières verlé-
Itraies. L()iS(|ue lalro|iluc (le ces
derniers muscles est liés maniiir'e.
nue loi'dose |iliis on tiKiins accusc'c
en est la consé(|ueii(e (11;;. 11"»).
('."est à l'atropliie des muscles abdc-
minanx et sacro-spinaux cpi'est due
l'impossibilité (|ne présentent ces
Kif,'. lOS. — Rire Iransvei-sal clifi un iiiyopatliiquo
l>pe facio scapulo-huméral, âgé de quarante-trois
ans. — ïci les muscles animés par le facial supé-
rieur sont respectés par l'atrophie (Bicélre, ISiCv
ii'i produi'liou d un
malades de pouvoir se relever lorsi|u'il.-
mt conciles liori/.onlalemeiil . IN
usent alors d'artilices poni se
redresser, el voici commeiil
en général ils s'y juciiiieMl
(11g. 114 à l'2'2|. Ils comiiien-
cent par incliner leur Iiuik
sur le côté, puis se metliut à
genoux le tronc soutenu sur
le sol par les mains, ils re-
montent ensuite leur troiu
à laide de leurs mains tinils
applifjuent successivement en
grimpant, pour ainsi dire,
sur les chevilles d'abord, puis
sur les jambes, les genoux,
la partie moyenne puis supé-
rieure des cuisses. En d'autres
Fi;;. 109. — Scapuhe ulalx, chez un niyo-
pathique type facio-scapulo-liuméial.
à{;é de vingt-deux ans. Ce maladt' est le
même que celui dont le faciès est i-epi-è-
sentc à l'âge de treize ans dans les
ligures 102 à 105. — lîemarquer ici la
disparition presque complète du sterno-
niastoîdien et des muscles de l.i régiun
sinis-hyoîdienne {Bicètre, ISilâl.
termes, ils redressent leur tronc comme le ferait un individu i|ui, \\
genoux sur le sol, veut enlever sur les épaules un objet trop lourd pour
I'." ^rMiniiiiiii; i)f sysThMi-: .\i:iii'fi'X.
'S imisclcs s;ici(i-s|miaii\. cl (•>! (ililiL;('' |i(iur v iiiiivcr i\c iciiKinlei-
m Iroiic à I ;ii(l(' de ses hriis.
(.lie/ le iii\(i|i;illii(|iii'. IV'hil de hi luici' iiiiisciihiiic csl ,'iii {iroralii do
1 Mlii)|iliio. l/allcili(iii aviiiil 11110 ovolutioii lios loiilo, il esl rare; cjiio les
malades ariivoiil à une impoloiioe oomploto, saut' après de longues
iiini /,•//•;> /(/■; / I \ini II II r. xv..
;miii''i's. l'iiiir cf i|iii cniicciin' en |i.iili(iilii'i- les iMciiilin"~ iiilV'i ii'iii >. il
ii'csl |i;is rri''(|iii'iil ili' Miir un iiiV(i|iallii(|nc ill('ii|iiilili' di' iriai clii'i'. cl rcla
lii'iil il ce l'ail i|ui' ((■■~ iiiriiiiircs iiiri''ri(Miis ne se |Mriiiii'iil fii ;;c''iic-
lal t|U a|irt's les sii|it''rii'iiis. |)ii icslc le in\o|ialliii|iii' (•^l paiiois iiii|Hi-
li'iil, liicii plus (lu l'ail de ri'li ai lions lilii'ii-inusriilaii'i's iniinuliilisaiil
si's iiii'mlircs dans di's posiliniis \iiii'usi'>. ijim' du l'ail dr l'almiiliii'
|i!opi('ni('nl ililc.
Kniiii. j'ajimlorai (|nL'. d'une niaiiièri' générali'. les iuumIcs aniirxc- à
Vig, 1 [■>. — Kiiuinisuie des |moJs tr.-s a.-.-iiM- chez uno myopalliique igée de ilnii/..- .ins, atteiiilt
J'aliO|ilMe excessive des muscles de loiil le corps. I.i lace exceptée iSalpêtrii re, 1S98).
des apiiarciis spéciaux, n-spiraliim. pliuiiatinn, masticalion, dégliilitimi.
imisclrs di' I ajjpaicil oculaire, persislent iiilacts chez ces malades. J'ai
cependant constalé avec Landoii/.y (I.S(S(i| l'aliopliie des muscles de la
lanjiue ciiez un myopalliii|ne, et llon'mann (iSi)til a nionlié (|ne la para-
lysie l)ulli;iii'e pouvait s"(d)server chez ces malades. .Mais ce sont là des
laits extrêmement rares. (Voy. Séiuioloi/ie de la (hisartliviiw
Le type /acio-acapulo-liuiiiéral de la mvopathie atro|ihi(pie pio-
jii'essive correspond à Valropliie nnisrulaire héréililaire de l)uclii'iiiie
ide Boiiloj^ne). Dans celte forme. riiyperlid|iliie des muscles est rare-
ment ohservée, souvent même elle l'ail complètement délaiit. Le plus
souvent. loi-s(|n'il y a de riiypertrophie, cette dernière n'est ipie pai-
lielle et se présente sons l'apparence d'une saillie arrondie île la |)ailie
xr, si-:Mini.i 11,11-: m .^)>i/:MI': .xtinLi \.
iiiovcniii' (In imisclc. l,i' l'ait est hvs ne! dans le (Icltoulc. I) aiilrcs fois,
c'ol ilaiis les iimsclos de la réj^ioii aiiti'iiciii'c de la (Miissc — liicejis
siiral (|ii(iii (d)servL' ces saillies jdiis ou moins arrondies, [)renant la
rninic d nnc l)onle l(irs(|ne le muselé se eontraete. 11 faut, du reste,
lorsi|u'(in jiarle d'hypertididiie lolale (l(>s muscles eliez les myopalhiques.
Kifî. 113. — Lordose chez un myopalhique type racio-scapulu-liimii;^i;)l. ii^'t de vingt-deux ans.
Cette photographie représente le même malade que celui de la figure 109 (Bicêtre, 1892).
prendre garde à une cause d'erreur. Sur un sujet très musclé et dont
les muscles de la cuisse sont atteints daliopliie marquée, les muscles
de la région |iostéiieure des jamhes peuvent, par contraste, sembler
liyperlropliiés, lorsqu'en réalité ils ont conservé leur volume normal.
Haiis li; type facio-scapnlo-liuméral, de même que dans le type scapulo-
liiiiiii rai (111 observe souvent une (hMormation du thoi'ax, caractérisée
pai iiii cnfoneemenl du slerniiiii cl de la |iarlie adjacente des côtes
il.andoiizy cl llejeriiici. ('lie/ ci"- iiialailcs. l'icrre Marie a décrit, sous
riKii iii./:s i)i: i \ mhiii.iti:. :ix,
le iioiii (le /(////*' lie (iiK'iH-. iiiic (li'luiiii,!! imi ilii llioi.ix car.icli'iisr'c |i;ir Li
\<'rti(aliir' dos dciiiiores colt's. n'ir^i'i-issaiil ainsi la lailU- à ce niveau.
hans le lype rafio-sca|iiil()-liiiiU(''ral. I(iis{|u<' ranVclioii (léltnlc dans
rcnlancc, (''est la l'ace c|ni se |)reii(l en pieiniei' lien. Dinilres lois,
la l'ace ne se [Mend (|n'a|)iès les intMnliics, danlres Ibis erdin elle
resle inlacle plus on moins loiifileinps, parlbis même iiidélinimenl. (lelle
Ibrnie de myopalliie avec iiitéjfrité de la l'ace a t'Ié décrile par Krli smis
le nom de fonnc juvénile. Dans celle l'orme, la lopoyi'aphie de Tali-o-
pliie esl celle du Ivpe scapnlo-lniméral avec inicfirité cnmplèle de la l'ace.
Paralysie pseudo-hypertrophique de Duchenne (de li()Mlni,nie).
(letle forme est caraclt'risée |iai' riiy|,i'rlropliie en masse el tolale de cer-
laiiis mnscles el. Iiieii (|n idle ne conslilnc! pas nne myopathie spéciale.
(pTelle a|)|parlienne an gi'and j^ioiipe de la myo|>aliiie airopliiipie progres-
sive. ell(> en dillère en tant ipie symptomaloioi^ie par certains points très
importants. I'res(|ne lonjoni's il s'agit (reniants, iH-anconj) pins rarement
d'adoles('enls, et chez lesqnels, comme ])onr les antres variétés de myopa-
thie, on retronve très souvent, soit Ihéréditi' similaire directe, soit l'Iii'ri'-
dilé collatérale. IVaprès les slatisti(|nes, la myopathie |)SL'ndo-hyper-
lro]ihi(|n(' esl pins fréquente chez les gar(,'ons que chez les filles.
Ce (pii frappe tout d'ahord, lors(ju'on étudie ces malades, c'est le
développiMuent exagéré des muscles des membres inférieurs, mollets,
cuisses, fesses, tandis que les muscles du thorax et des bras sont ceux
d'un enfant normal. Parfois cependant on constate de riiypertro|)hic dans
( es muscles, en particulier, dans les sus et sous-épineux, dans le del-
to'ide et le triceps biachial. i-e développement des mollets peut ètie
énorme (fig. l'i")) et, dans certains cas, les muscles sacro-spinaux
participent à l'hypertrophie. Lorsqu'on examine ces malades avec soin,
ici encore on retrouve les caractères généraux de topographi(^ qu'on
rencontie dans l'atrophie myopathique. et le type scapulo-hnméral
est. déjà esquissé chez ces malades, même lorsqu'ils paraissent atteints
d'hypertrophie plus ou moins généialisée et qu'ils représentent un
aspect plus ou moins athlétique. Ces muscles augmentés de volume
donnent à la palpation une sensation de rénitence, d'élasticité, j)ar-
l'ois même de (lureté toute spéciale, consistance qui s'atténue peu à peu
avec \i\ temps et qui fait place à une mollesse plus ou moins grande.
L'enfant ainsi atteint est faible de ses membres inférieurs, il marche en
écartant les jambes, lentement, tombe facilement et est vite fatigué. (Jonché
à terre, il se relève de la même manière que le myo|)athique alropiiié
de ses nuiscles spinaux et de ses muscles abdominaux, et présente,
comme ce dernier, une lordose plus ou moins accusée. Les membres
supérieiu'S sont également alTaiblis. Peu à peu l'atrophie succède à
la pseudo-hypertrophie, et c'est dans les muscles du mollet el le del-
lo'i'de que cette dernière pei'siste le plus longtemps. Aux membres supé-
rieurs comme aux membres inférieurs, les nmscles de la racine sont
les premiers à s'atrophier comme dans les autres vaiiélés de myopathie.
On peut faire renti'cr dans la forme piécédente le type Lci/dcn-Môhias.
SKMiniocii-: Di sysTi:Mh: SEit\i-:r.\.
Kii,'.
ritlMI!I.E>< Df-: I.A MdTII.II II.
I-. m, llo, 110, 117, 118, 11'.», 120, 1-21
cl 12Î. — Ces neuf ligures reiirésciili'iil
los différentes positions que prend,
pour passer de la position couchée à la
position debout, le uivnpalhique al
leint d'atropliie des muscles alidonii-
riaux et iliaques et des muscles des
Kiiutticrcs vertébrales. Enfant de douze
ans (Bicétre, 1S9I;.
•.Î3S si-:Mioi.nr,iE Dr srsrfCMi-: xEiti-Ecx.
Iy|)i' il;iiis l('(|iicl l"iili'i)|)lii(' (li'biilc (''j^alcini'iil par les iiiciiiliics intV'ricuis.
(•--t mille (III |M'ii |)n»in)iic('(' cl rali()|ilii(', lois-
(|ii'(>ll(' alleiiil les incmljres suyv-
liciirs. inai-clic é<;ak'iiK'iil di' la
liiciiic voi's les cxli'(''iiiilés. .rajoii-
liMiii ciiliii i|iio, dans la para-
lysie pseii(l()-liypeilroplii(|iie, les
iiuiscl(!s de la face pailicipenl
assez rarement à l'adopliie.
Tels sont les pr'iiieipau\ types
1 Uniques que peut revêtir la
inyiipalliic alrophiqne progres-
sive, mais il l'aiil cependant sa-
\oir (|iie |)aiT(iis ces types se
rumliiiieiil eiilie eii\ et coiisli-
liieiit ainsi des lorines de tran-
sition. Je ferai encore reinanpier
i|iie la loi généiale qui l'ail que
(liez le myopalliiqiie l'alropliie
marclie de la racine vers la
périplii-iie des membres, loi topo-
(piij/liiiliic (|iii a une valenr dia-
i^iioslii|iie eonsiilérable, je ferai
remanpicr. dis-je, que celle loi
peut sonll'rir des exceptions, l'ob-
servation d"Oppenlieim el de C.as-
sirer ipie j'ai déjà citée en esl la
preuve. Dans ce cas, conceinaiil
mie femme de (piaïaiile-denx ans,
ralro])liie commença par la péri-
pliérie comme dans une aliophie
d'origine myélopylliiqueon névri-
liipie. .le rappellerai encore le cas
ipie j'ai ]iublié avec .Vndré-Tlio-
mas (190i), et dans lequel les
muscles des membi'cs su])érienrs étaient aussi atteints aux extrémités
qu'il la racine.
i^'. 123. — Ilyperti-uiJhie très acoiiséo dos mollcl!
i-liez un enfant de douze ans atteint de paralysie
Iisoudo-hypertropliique. — Dùbut de l'affection ii
l'âge de six ans (Salpùtrière. I89M).
B. — ■ Atrophies musculaires de cause nerveuse ou deutéropathiques.
La fibri; musculaire striée reçoit incessamment du syslème nerveux
central — neiii'one moteur — une excitation de nature spéciale, qui
mainlient dans leur état normal sa strncinre auatomitpie el |iarlaiil sa
fouclion. Celle excitation n'est autre cbose ipie ce (pie l'on d(''signe sous
le nom d'inlluence troplii(|ne. La suppression de celle iiillueiice tro-
pliiqne peut être la conséquence d'une lésion porlaiil sur la cellule
rr,nini.i::< ni; /..i yunii iri:. v»
iiidlricc ('llr-iiit'iiH' — (itviij)lùi' crUiildin- ~ {\\\ sur If cn liii(li;i\i' (•iiiiiiit''
(II' (l'Ile ilcriiii'i'c — lésion )h-rrlli(iiie in'iiitlicrlqiic. Haiis le |iroiiiii'i' cas.
If cfiilff lio|)lii(|uf (If la lii)ir imisciilaiif fsl (Ifliuil. dans if sfcmiil
ras, il uf pi'iit piiisfxfrcff sdii aclioii sur ffdc (ifiiiièrf, fl |par!aul. ilaii^
l'iui <-(>ninif (laus i'auln* cas, ia liiiio nuisruiairf s'atroiiiiic .
I. ^- Atrophies musculaires relevant d'une altération destructive
de la cellule motrice. Atrophies musculaires myélopathiques.
Ifi eufoif il fxisle une sfiif de caraclfrcs gcufiaux propres à cellf
variélé iralropliie. à savoir : la lopoi;rapliip, la preseneo de coiilraelions
lilirillairfs, Tflal de rcNeitaliiliU' idio-iouseulairc cl de la couliaclilili'
(■•ieflri(|ue.
I.a l(>i)0(ir<ipliic de rali-o|)liie esl le plus souvent à caraflère peiiplié-
liijuf, cfsl-à-dire qu'elle diuiiiiut! d'iuleusilé de rcxlréuiilé vers la
racine du membre. Celte loi n'est pas absolue, car Tatropliie myelopa-
tliiquf peut présenter le type scapulo-bunieral dans certaines formes de
siiriiit/oiiiijclie, de polioiinjélilc (tifpii' de l'enfance ou de l'adulte, ai-
poiioiiuirliU' chronique ou de srlûroac latérale annjohnpliifjue. La bilalc-
idlilé, la sijméirie de l'airopliie dans l'atrophie musculaire de canse
médullaire est la refile; elle peut cependant faire défaut, et l'atropliie
musculaire peut ne siéf^er que d'un seul coté, l'autre restant iudfnuic
— atrophie musculaire |>ar lésion médullaire unilatérale {poliofin/élilc
nif/Hi' (le l'en/ance el île l'adulte, siirinçionii/élic i(uilalérale\. l'arfois
enlin. tout en étant symétrique, l'alro|)hie peni élrc plus accnsc'c dans
lui membre que dans l'autre.
Les canlraclicDiK fibrillai)es son! lapana.ue des atrophies musculaires
relevant d'une lésion de la nioflle éjuniérf fl sont constaiiles dans les
atrophies myélopathiques subaiguës cl chroniques. Par contre, dans les
fminfs aigïies comme dans la |)olioniyélite aigiie de l'enfance, elles
l)euvent manquer. Elles sont d'autant plus accnsées que ralfection esl
moins ancienne el parlant que le muscle est moins atrophié. Elles dis-
paraissent plus ou moins, en elfet, aux périodes avancées de rall'eclioii.
Enfin, dans les lésions éleintes — foyers anciens de poliomyélile aiçjuc
ou {Vhnualonujélie — elles font toujonis déiaut. V! excitabilité idio-nnis-
rulaire est toujours exagérée tant (|ue l'atrophie n'est pas trop avancée.
L'état des réjle.rcx tendineux esl dilTérent selon la variété d'atrophie à
la(|uelle on a atfaire. el, dans cha(iue variété, ils présentent des dillé-
i-ences selon l'époque d"év(dulioii ;i la(|uelle est ai-rivée l'alfeclion. (Voy.
Séiniolofiie des réjlexes.)
La conlraclililé c/ce/r/fy/fc ju'ésente, non senlenientdes variations (piaii-
titatives — diminution de l'excitabilité — qui sont constantes, mais le
plus souvent des variations (jualilatives, entre autres la réaction de dégé-
nérescence. (Vov. HéniioUujie de re.ccitabilité électi'ique des nerfs et des
muscles.)
]/(ilropliie é\(due dilVéremnient suivant (pi'il s'agit de telle ou (elle
:''"' sr:Mi(ii<ii:i/-: ni mn77;i/a' XEinirx
;illiTliiiii (le 1,1 iiKicllc. iiintnl riilnipliic ;i une inarclic It'iilc. file envahi!
!"'"•' |"'ii li"^ SI les, lesalleinl |Miiir ainsi dire liltiv |iar lihre ; lanlôl,
au ciinliaire, ralr(i|iliie rra|i|ie i .ipidenienl les muscles e| en iieu de
121
Fi;
Fig. 12-1 el 125. — Atrophie niusoulaîre projîi-essiv.o. type Aran-Duchenne, par poliomyélite chronique
chez un homme de soixante-quatre ans. — Ici, la marche de laH'ection fut très lente; l'atpophie avait
débuté il IVige de quarante-sept ans et la mort n'eut lieu que div-huit ans après, à r.i<;e de soixante-
cinq ans et encore riit-ellc due à un accident et non à l'évolution de la maladie. A noter encore dans
ce cas que, mal>:ré la longue durée de l'afrcclion, les membres intérieurs ne sont que peu atrophiés.
Ce malade, en elVct, pouvait faire sans fatigue d'assez longues courses. La photographie ci-dessus
a été faite un an avant la mort. Pour l'observation et l'autopsie de ce malade, voy. .1. Iiejeiii<e,
Deux ca.\ de piiliomijélile chronique .suivis daiilop.sie. Bull. île la Suc. de bioL, 1895, p. 1888.
obs. I. I.a première partie de l'observation de ce malade a été publiée par VLJ.|>1A^ dans ses Cliuiques
de 1877.
temps alleiiit son (■(ini|ilel d(''\(>lop]ienienl. hinlie i-es deux exlrènies on
peiil observer Ions les iiilernu'diaires.
Celte ilinéfence ilans la luarclie île l'alroiiliie musculaire iieruitH (l(\ià
de distiiiguei' en {\cv\\ <;rands i;i'ou|)es les allcclions mt''tlu lia ires tloiit
ritnl /,•//■> /(/•; / 1 Mul 11.11 !■■
l'Ili' |((Mil rclt'\('i- : (liiiis la |in'iiiii'i(' calo^oi ii', t'ii cIVcl, se lanj^cnt li'
iiialailios où l('^ (l'Iliilcs (l(-^ coiiics aiiir'iiciircs sonl allfiiilcs iiiit- à iiik
cl lin. jiar siiili-, ralnipliic. cumiiu' riiii|Milt'iicc foiiclionncllc (l'aill<'in>
i5i;.
. l-ii; ,.i 1-27. — Alroiihio iimscuhiiie p:ir imlioniyélilo clironique. IV-lnil à l;\i>o do i
ru- liili.'iTuloso iiiiliaire dix ans aprùs, à l'âge de troiile-liuil ans. Celte phnIoL
eut' ;iiis après le délmt de l'atTeetion. Ici l'œdème inasiiue en partie l'atropliii'
leurs (Bicéirc, 1S87). Oliservalion .■! .iiilnpsir piilili.vs dans le mi'-me liavail qii
réeédeiil. Olis. II.
i>, .Moi t
/■ laite
i - infé-
se (li''V(^l(iii|ii'iit d'iiiie façon lonlc el |iroj;i'essivc. Dans la (liMixic'ine cali'-
^oric. an rontrairt'. la li!'sion (•('llniaii'oaUV'cle une niardieaijiîni'oii ra|)iii('.
provoqnaiit ainsi nnc paralysie totale et iinniédiate, suivie rajtidi^ncnl
(1 nue ati'opliie inai'(|nt''e. Ces deux {ji'onpes sont du reste l'clit's entre eii\
par li's cas où l'altt'ratioii eelluiaii'e et partant l'atropiiie Miiisciiiairc
l'Mihiciil (I nue manière subaiynt'.
;!',■.' SEMIlil.dllIlL 1)1 SYSTÈME AEIll'kl \.
Diagnostic et valeur sémiologique des atrophies mus-
culaires myélopathiques à marche lente. — Le tv|H' de ctltc
\aii('tc il ;ilni|ilii(' dOrij^iiu' iiu''iliill;iir<' est réiilisr |iiii' l'atrophie muscu-
laire type Aran-Duchenne. On sait que dans ce cas le malade esl
|ii('s(|iii' tmijiiurs un adiille. Le plus souvent, dans la l'orme ordinaiie.
l'ii:. I^S. — Poliomyélite chronique datant de seize ans ciinz une l'eiiime de soixante-quatorze ans.
Diagnostic confirnii'; par l'autopsie. Voy. J. Dejerine et K. I.o.ng : E.Tamen histologique d'un cas de
poliomyélite antérieure chronique. Revue neurologique^ 1912, t. I, p. 372.
Cette femme que j'ai observée pendant ({uatorze ans, exerçait le dur métier de porteuse de pain,
et chez elle l'atrophie musculaire avait commencé par le membre qui travaillait le plus. Cette
femme, en effet, portait sur l'avant-bras gaudie un paniei' de quarante kilogrammes de pain et c'est
dans l'avant-bras de ce côté que débuta l'atroiibie qui y lesta un certain temps cantonnée, car le bras
droit ne se prit qu'un an après.
r.ili ii|iliii' iir'JMilc par la iiiaiii. par les muscles de rc'miiieiKe lliénar; le
piiiire ne |ieiit jilus s'apposer aux aulrtss doigts et la main se rapproche
,iiii-i lie la main du siii^'e (main siinietine). (Voy. SibtiioUxjic de In
lIKtill . I
l'iiis. l'atiopliie pi'(ij.;ressaiil. les iiiteiossciix sont atteints à leur loiir
I Uni l:l /•> /./ / I Miiill ITI-:
:<M
ri If- iltii^l-. li'tili(''i»riil |iliis (jn'ii r.ictiiMl de- liiliscics de ra\;ilil-l)liis.
>(• mclli'iil « t'ii j;rill'i' ■> : la |iit'mi('if |ili.ilaiij,'(' ('laiil en fxlcnsioii r(irc(''c.
les (liMixiriiR! cl li'oisii'iiit' plialaiijics claiil au coiitraiic llrcliics. Kiiliii,
lorsi|iii' les niiisL'Ies de l'avaiil-luas (Mi\-iii("'mi's sont alU'iiits, les doijils
teiidiciit iiicrlcs, ((iH'issanl aux lois de la |ii'saiil('Ui' iniaiii dr cddavrr).
Kii mi'iMc loiii|is, l'aiiiai},Miss('iii('iil de
l'avaiil-luas indiijiio ratrojiliit' des iriiis-
cii'S l'xlonsciii's et nécliissciiis des doij^ls
(lij;. I VI. I i", I ii, I i5|.
I.c liras lit' larde pas à ('{\v allciiit cl
l'on \oil disparaili'C siiccessivciiiiMit les
rclii-ls du liict'ps et tlii Itracliial antérieur:
puis le deltoïde et les iiiuscles de l'épaule
sont atteints. I.e triceps est en j^i'-iiéial le
dcriiici' niiisele de cette région (pii soit
loncln- par ratro|diie : les liras sont alors
inertes et pi'iidenl le lonj; du corps ivov.
li-. |-2i. I •_>:.. I-Jti. 1-J7. 1-28. It>!)à 1.''2).
Kiitin. l'atropliie peut s'étendre an trapèze
en respcelaut plus ou moins sa portion cla-
vicnlaire. aux imiscles pectoraux, grands
dorsaux, rlioiuboïdes, angulaires, paii'ois
aux inuscles extenseurs el llécliisseurs de
la télé — parliculai'ilé du reste assez
rareincnl oliservée ((ig. 120 à ITi'i) — aux
llécliisseurs el aux extenseurs du troue.
Si les muscles des membres inrérieurs
ne sont pas encore pris à celle épotpie.
ils ne lardent pas à salropliier et l'atro-
phie coiiimeiice par les extrémités pour
reinoiiler vers la racine. C'est en géiii'-
ral à celle période ipie survient l'atrophie
des muscles respiratoires. inltMcoslaux et
diaphragme, accompagnée on non de phé-
nomènes liulhaires cl (Milrainant la niorl
du malade.
(".elle atrophie lunsculaire. type Dii-
cheime-.Xraii, à marche lente et progres-
sive, se leiicoulre dans :
{" La poliumijélitc chronii/iic. — Dcslruclioii lente el progressive des
cellules des cornes antérieures de la moelle épinière (lig. 124 à 1*28);
2" La maladie de Charroi ou seliTDse latérale aniiiotrophiqne. —
INdiomvélite clMnniipie avec sclérose des faisceaux latéraux (lig. I2'.l
à ir.2i':
(iliiqiie chez une femme de quarantr-
Irois ans. Début de l'afTection il y a
six ans. Ici les membres inférieurs sonl
encore intacts et il n'existe nucun
symptôme de paralysie bulbaire (Sal-
pV'trit'TO. 1898).
14;
")" La syriiK/itiniit'lic (/liijntatosc médnflfiirci ii\\l. l.'»'». ir»i, ir»o, jr»(i.
■.iVi si-.MKiijKiii: m s\ si i:\ii; XhitihTX.
V Tii'S fxccplioiiiicllciiiciit iliiiis l;i iiniupulhic iilr<i]ilii<iiic jiiuKjïrs-
sive{iv^. 140).
Dans la polionijirlile fhroiii<iiic. lypc Ai.iii-lliicliciiiic. les ih'IIcm"
(nidiiiciix siiiil iiliolis. l);itis hi sclcrosi' liili'ialc (iiiii)i)li-fii)ln(/ii(\ iU s(in|
t'\a<ir'it''s t't cet (Mat d'oxa^MMalioii |)('isi;>le encore à nn(> période avaneée
de la nialadi(!. Dans la s(///Hr/o/«j/('/(t'. les réflexes tendinenx, abolis aux
membres snpérienrs, sont exajjérés aux membres inleri(UM's et ces mem-
iires inlV-i'ieuis, même loi's(inc TaU'ection est très ancienne — et (pic
;/,■((/ /;/ /> ///■ / I \iiiiii I il-:
|i^ii'l:iiil ralin(iirn' di'^ iiil)ii's sn|i('M-i(Miis est il ni \(' il nii dcj^ir ('xrt'.s>ir
— <('s mciiiliii's iiilV'iioiiis. ilis-jc. |i:iitici|u'iil Itrs riiirim'iit à ratiii|iliic.
hiiiis la sviiiipunvi'lic. il cxislc eu oiilii' des lioiiiilt's dissiicirs de la scii-
siliilil(' (vov. Sriniolof/ic de la srnalhililr . di- la ex plm-scidiiiM' cl soiiM'iil
Kl-. ir>i
ij;. lôôel 131. — Syringoniji-lie tliej un lioiniiio de cin(|uanle-(iualre ans, uyaiil ilùluilé mt» Vàne ili-
vingt-quatre ans. Alropliie très mar(|uée des muscles de la rc^'iim antéiie\iie des avant-bras .linsi ipie
des muscles des mains. Intégrité des radiaux et du long supinateur. d'où altitude des mains dite « de
prédicateur • a nsi que des muscles des bras et des épaules. Dissociation sjringomyéliquc de la sensi-
bilité (Bicùtre. ISitU). Pour l'observation et l'autopsie voy. J. IbjF.niSK, Un cris de siiringumijélie siiiri
iCnuliipsie. Cm/ilfs rendus el mém. df la Sor. dr biiil.. ISiK). p. I.
mil' (lilliiMiiliiiii lie rdinciliirc des \imi\ avec réliacruin des ^lolies ueii-
laires el iiivosis. Chez le svi iiifiomyidiiiiie eiilin. l'alropliie débute assez
soiiveiil avaiil la viiit;liètiie aiiiK'e, chose exce|i!i(iiiiielle ilaiis la iioliu-
iiiv(''lit(> olin)iiii|iie el dans la maladie de Chai'cnl.
Dans la f;li(imalose iin'dnllaire eiilin, on peut ohservei' — iiieu ([ue le
I';iil soil rare - un ly|M' Ar;iii-l)ii(li('mu' av(U' griffe ciihilale cl dans
l('(|ii('l ((ig. |."7) (lu fait (le la i(''liacti<)ii cl des adhérences des Iciiddiis
des llécliisscurs dans leur liajel eai|i()-inélacarj)ieii, les doigts soid appli-
i|U(''s sur la |iaiime lU' la main cl iiiiiii(diiiisés dans celle (Misilion. ('/(^sl
lii un l'ail (|nc je n'ai jamais rcn((inlr(' dans la poliomyélite chronique
on dans la sclérose latérale aniyotrophiqne. mais (jui peut s'ohserver
d-nis la névrite périphrvique (lig. 170).
I,a pardli/sie labio-fjloKfiO-hirynfièc est mi mode de IcM'miiiaison coni-
iiiuii (le la sclérose laléiale amyolropliique. Dans la polioinijrlilr chra-
inijtic. il ne ma pas (Me domié jusqu'ici de constater sa présence,
(|iicl(pie ancienne (pie lïil l'aflection. Dans lasi/r//(</o/H)/é/(V', cecomplexns
I iioi III i:- hi-: I 1 Mit I II in:. mû
s\iii|iliiiiialii|iii'. ;iss('/, \w\\ ri'i''(|iii'iil (lu l'cslc. s'jicciisc Ms (|ii(' l;i j:li(i-
iiKiliisf ciiviiliil \c linllii' lacliidicii.
I. ('Vdliilidii (Miliii est (lilliMciilc dans ces liiiis xarich's d ali(i|p|iic
iiinsciilaii'c in\i'>l(i|)alliii|ii(\ l,a iiialadic de ('.liarcol est celle donl la
inai'tlie esl la inoiiis lente, de deux à trois ans le pins souvenl. Iteaii-
ediip |diis rarement de sept à dix ans. très exceptionnellement davantage.
IMiis \ient la poliomyélite clironitpie dont révolution est en jii'-néial lieaii-
coup plu-- lente. Mans les denx cas de poliomyélite clM'oni(|ne tvpe Aian-
Fi<,'. 157. — Uêtraction des doigts dans un cas de syringomyélie type Aran-Ducht
datant de trente ans, chez une femme de -soixante-deux ans (Salpêtrière, 1912).
llnclienne (|ue j'ai ra]i|)oités en 18'.t5 I lig. I'2i. l'i"), l'2('). l'JT). les maiadev
snccombèrent lini au bout de dix ans, lautre dix-lmit ans après le
déliut di> leni' alVection. et encore, chez ce dernier malade, la mort tut-
elle lerésidtat d un accident et non due aux |)rogrès de lalropliie. (.liez la
malade représenttn- dans la lii;. I'28, l'atrophie datait de seize ans lorsipie
survint la mort. Ouant à la syi'ingoniyélie, sou évolution est encore
|dus leiile, et il n'est pas rae de voir des sujets atrophiqucs de leurs
memlires supérieurs depuis trente et quarante ans — j'ai même observé
uii cas datant de cinquante ans — et chez lesquels les membres inférieurs
sont encore intacts.
I>ans le tv|»e scapulo-iimiuMal de la iiniopalhie alfaphique prof/rcKsivc.
si-:mi(ii.i)(,i/-: nr svstiWii-: seuveux.
Ir l\|M' Ai;iii-I)ii<liciinc est raie (lij^. 1 iO) lanilis (|iiaii coiilfaiir il csL
iiiiislanl dans le lijjw /icriiilicriquc de celle aU'eclioii. (Voy. p. 5lil.)
L'alrophie imisenlaire de causer iny(''l(i|iallii(|iie se présente donc dordi-
iiaiic, avec la lo|KimM|diie lype Araii-lMiclieimu (jiii est précisériK^nt TIti-
1
li;;. lôs. Fi^. 1.7.1.
Ki^'. 1.')S cl \ô'.l.~ I'(.li(iinyélilo siilKii.;ii(> i'i ly|ic <r,i|,Hl,, I r.il — C.V. CM, C.VIt — <l.il;iiil ,\r <li
liiiil niois rhi'^ Mil lioiuiile de cini|ii,iiili- si v .ni- M i .i|ihic cl |i.ir.ilv-ir 1 1 r- m.ini ^ ,-l .\ iii,|ii
ili's ilcUniilé's. biceps, brachial antcric m .■! Imiu -ii|ini.il.iii . Ii.mm. uii| n- .1. , u - d.iii- h , .aIc
sc.il-s du iMiiKllcl IH des doigts. Ti-.miM.- Ini,-., |,rihr iii:ii,|n.'-. .I.uis Ir- mii-rl.- 11,., Iii-rin-,
pnijîiicl cl (li>< dui-ls cl dans les uni-, les .1,- 1,1:1111- — CVIII ,1 llli — llca. Imii .1,- .I.-:;. i,,i ,-, ,11,
dans les iini-,lc- :ili ,.|.lii(''s. Ciinti-actions lilnillan r-, .MhiIi 1 .1.-- iV'llcxcs c,l,.cr,iiiirM- ■■! i.i.liiiii
Sensibilili' iiilin le. M.iiilirrs inl'crieiirs niiniiaiix 1 Mil ,, cl en ., l'nree. Iiile^iiil,, île- 1
llcves patollaiies cl aeliill,,ens. llcllevc cuhni.' phiiiKine uni mal iSal|iclri;.Te, 1111)1 1. Vm , 1;. l'eu -
cl K. G.U-CKI.EH : l'nca- de pnlininy.dile siil.ai^jiië à I n|inKi,i|ilne i;i(li< iiliir,- 1 1 Vjie scapiiln lin iin-ia
Itri'iie nciii-ijlo:iiiiiic. Illlll. |.. |-i07
\cis(' (II! Iy|ir sca|iiil((-liiiiiir'i al (\r ralii>|iliic iii\(i{iallii(|iie. |)aiis la
lndioiiiyclilesiiliaij^Më (liji- I."i8el I."!)) un chcnnicpie et la sclérose laléiale
ainyolr()plii(pie, le lype seapnlo-lininéial esl lai'e. Il en est de iiiènie
|)onf la syiinnoniyi'lii' on. (|nni(pie lies peu rri'ipienl, il a cependant l'-lé
ohservé iSclilcsin^rr. Hcjeiii I rininiMsi (lii;. I itl cl lil).
1 nnriii /■> m-: i i \inrii rrr
Ainsi (|iic je \'m iiurKiiii'. I.i liil.ili'iJiliU' des >\ iii|i|i'iiiirs l'sl la ri'';;lt.'
dans I aliophic nMl-^l'lllai^(' ni\i''l()|iallii(|n('.
riinlclois. niir '^l'iilc main |M'nl [icndanl nn ici lain U'iiips l'Iii' prise
a\aiil i-cllc (le I anlri' ci'ili'. l'aiTnis aussi k's deux mains, (|iini(|iii' iicllc-
y<i:- liu. !";-, ui.
l'i^. lill cl Ul. — SyriiiKuinji-lii- type MMpiiUi iiuiiiOriil à dtMiul tarilil. Uissocialion <le la M'nsiliilil.-
sur les membres supérieurs et le tronc. Abolition des r-éllexes olècraniens. Exagération des réflexes
patellaires. Ici la topo[;:ra|ibie de l'atropbic est très nettement radiculairc (V'et VI* paires cervicales
iliicclic. 1894 1.
ini'iil alr()|ilii(''es. pcnvcnl I ùlic à des dcjjii's dillV'rcnls, niaisji' ne (•niiiiais
pas d exemple tlt!'niiiiislialir de ptdiomyélile cliioiiifiiie nn de maladii! de
Chaicol à lop()j;rapliie unilatOrah'. Pour la syrinuomyi'lie, par cniitie.
I iiiiilal(''i-ali((» de Ifitropliie (li;;. \M] — siiri)i(j(nniiiHie iniilulrralc — a
é(é nliseivt'e (l)ejei'iiie ef Sollas. Dejerine et Mirallic'").
I.a pidiomvt'dile elironicjue, ennliairemenl à ce (|ui avail éh' ailmispen-
daiil liiiij.'lemps, nesl pas l'apanage exelnsil' de ràgeadnlteelpeiils'idiser-
SÉMIOLOGIE Dr SYSTÈME NERVEI'S.
ver (liez YeiifnnI — Wcrdiiij; (IS'.)I ), llollinann ( 18!»")). — Dansée cas elle
|iiéseiile sdiivent le earaelère /(iiiiilidl et, en cela, elle dillére de la Inrnie
deraihille, où eello partieiilarilé n'a pas eneorc été l'encontrée. Dans les
lails de [poliomyélite (•liioni(ine de renl'ance lappoités jusqu'ici, l'alteclion
d('linla vers la lin de la picmière année par une faiblesse des nuiscles
des jandx's et du dos. L'all'ection jirogressant, les uKMnbies siipérieui-s
se jirennent à leur lonr, pnis ceux de l'avant-hras et de la main. Cette
Kii;. UJ cl liô. — Atrophie ilfs miiM-l
de soixante ans, atteinte de |nilii
ans (Salpètriùre, 1900).
ni il.'s:LViint-lir.i>, Ivpe Aran-nuchenn
.111. nie. ll.-l.ul de l":itr..<li..n :i l':i^.-
ez une femme
■iinpirinle-ciiiq
laililesse s'accompagne d'atro|diie nnisculaire symélritine, ti'ès i)rononcée,
tnas(|née en partie par de l'ailipose sons-cutanée, l-es symptômes céré-
braux ou bulbaires font défaut: la mort siu'vient le |)lns souvent avant la
i|iialri('me année. 1/alropliie es! snrtoul marquét! dans les muscles du
dos. des fesses, des cuisses, les ll(''ciiisseurs de la hiinclie, pins viennent
ceiiv de I,- |iie, du c(mi. de la ceinture scapulaire. des avanl-bras,
des jambes, ainsi tpie les pelils niuscl(>s des mains el îles orleils. La
paralysii! est llastpie, lalrophie progresse dune manière < lii-oiii(|ue on
siibaigue el arrive ;'i lui dei:ré 1res martiué d'inttMisilé. Les rétlexes
leniiiueux sonl abolis, les cuiilracliuiiN lilirillaires foui défaul, les nerfs
rnoini.ics de i i \unii iri:. .va
|i('ii|)lir'iii|Ui's jiiiisi (|iu' les imisolt's soiil ill(loll•lll^ :'i l.i |iiv-->i()ii. |,;i ir,u--
lioii (II' (It'jiriK'iosceiici' soil imiliclli', suil lolalc. osl IioiiirmiIi'. S;mt' In
Itraiii'lio t'xtcnio du spinal, aiiciiii iicir ciàiiicii iiVst lési'-. Les Irsioiis
son! (flics (le la |t(ili()my(''lili' clMoiiiiiiit'.
Le (liagiidstic os! (Ml ^fiMit'ial facile. La |)(ili(iniy('lile aij;iic de rciilaiicc
ne peiit piVlec à c(tiit'usioii, (■laiil doiiiicc sa marche rapide, l/iiididence
(l(^s ncfl's el des muscles et la marche lente de l'allection excluciil
Ki.;. 141. — MlO|illi
ries des mains dans un (
lit;, lis à 151 .Salpèlii
i de sclérose latéi-ale am\olMi|>liii|u
■e, liVIfli.
laliopliie musculaire due à une névrite inl'eclicnse (ju toxi(|ue. {.atro-
phie nniscnlaire néMiti(|iie — type (^haicot-Marie, — la nc-vrite
livperli()j)liique — alVcclions le pins souvent familiales s'en distiiifjnent
pac la to|iofjraphie de ratiopiiie — (h'Iint par les pieds et les jambes —
el |iar les troubles fi('M[nenls de la sensibilitt'-. Le diagnostic avec l'atro-
phie de cause myopathicpie est ('■gaiement important à établir, la polio-
myélite chronique de l'enfance étant souvent elle aussi une maladie
lamiliale. La topographie de l'atrophie, l'intensité de la paralysie, l'évo-
lution plus rapide de l'atrection, l'absence d'hypertrophie ou de lipo-
malose musculaire, la réaction de dégénérescence sultisent à sé|iarer
cette alVection d'avec les formes ordinaires de la myopathie atro|ihi(|ne
pidgressive. Seul le type Leyden-Mohius. (|ui débute par les muscU^s du
bassin el des cuisses, doit en èlre dilTérencié. ici encore les caracti'res
;i;,-., >i:Minijii:ii-: m s)\^ri:\ii: \i:nii:ix.
cmiinrivs |>liis liaiil siiriiroiil ;ni (liii^iioslic. l'uni' le (linj^iioslic :ivcc la
niiiiiloinr conijf'nildli-. \(iv. p. "iTO.
Ihiiis les l'oiiiirs dalioiiliir iiiiisiiilaiic lypi' Ai aii-Huilii'iiiic il iiiarclic
Iriili' i|ui' ji' viens ilr ili'riiiv. l'an'crli ■viilnc plus on moins Icillo-
I lien I. mais |niiL;r('-si' Idiijimi s. A c ili' de ces l\|ics, il en csl d'anli-os liciui-
i.mn plus laicmi'iil (ilisciNrs. dans Icsipnds l'alroiiliie iic suit pas une
mai-clic projiressixc cl icsli' indrliniincnl limili'i' aux mnsrlps de la main
ri^'. Uo. — Alrophie excessive des muscles des mains et de la région ant('ricure de l'avant-ljras dans
un cas de syringomyclic. A dniile, niaindilc « de |irédicaleur » (malade l-cprésenlé dans les ligures ir.n
sans fiagiicr criix des a\anl-liras im des liras, l'iamsay llunl (l'.td!» cl
1910) a dccril mxcm'vrilc itrofcssiuinnlli- <\v la liranclie ilu neifincdian se
rendant au lliénar avec alroiiliie, hoincc an\ muscles de cette émineucc
cl sans liDiihlcs île la sensiliililc. Le même aniciir a encore décrit nue
iH^iile de cause égalemenl pi (d'essiimncllc par compression de la
liiamhe proTonde du culiilal avec alropliic de Ions les muscles de la
main à l'exception de ceiiv iniieiM's par le médian. Ici aussi la sensilii-
lil/'csl inlacle. (Voy. Acrr/Vc.s- jndfrssioiuirUe^:. p. "fl.) l'ierre .Marie cl
C.li. loix (l'Jlô) oui rapporh' des oli^civaliims dalropliie musculaire
à lopojirapliie analoj;ne cl leslanl ('■^alcmcnl slationnaire : dans
<|neli|ncs-uns deces cas la Icsiiui musculaire irievail d'une lésion iin'dnl-
Tiini III i:< hii A Mniiiiii:. ;>.r.:i
lairc limili'i' a I;i chi ne aiilri iciirc, sdilf tli' l('|ilin(-iiial,i(ic i\[\v ;i une
eiido- cl |ii'iiarli'iili', dans (("aiilifs irniii' iK-viilc.
Dans l'alropliit' innscnlairc de cansc niy(''li(|ialliii|nc à (•vidiilion Iciilc,
je sii^nalcrai imu'oit ct'llc une I "on oltscivc pai l'ois an coni's de la sclérose
m plttijiics. Tri's cxccplionncllcnicnt. cclli' all'cclion poul évolner sous la
l'ornu' lie scléroso lalcialc ani\dlid|»lii(iiu' (Killian. Pilics. Dcjcrinc) avec
|)aralvsii', conlraclnrc, atrophii' ninsculaiii' cxliènicincnl |iidnonréo
dos innscics des incrnlncs cl du lionc cl svni|(lonies de paralysie laliio-
j,'losso-laivn<;cc. l,c diai:nns|ir As^'i' la sclérose latérale amyi)lroplii(|iic
repose sur re l'.iil (|iic. ((Uiliaircincnl à ce i|n"oii voit dans celle dernière
all'eclion. dan'- la scIimosc cm platines la c(mlra(lni-c |)ersisle 1res accusée
et les réilexes tendineux rcslcnl c\aj;éiés nialgi'é linlensiléde l'alropliie.
Mais le plus souvenl, lorsipi'on observe de l'atrophie des muscles
au cours de la scléiose en p!ai|ues, cl la chose nesl pas 1res fréquente.
Fij:. Ut;. — Main, type -4ran-[)iiohenne, clicz un inyopallii.ine (malade leprésenté dans la ligure 97).
Cotte pholograpliie a été prise, les mains dn malade reposant sur une talde.
cette atro|)hie est en généi'al plus discrète, beaucoup moins généralisée,
porlatil principalement sur les muscles des mains et des avant-bras et
ceux des membres inférieurs (Lejonne). Dans certains cas cependant, les
muscles des mains ont été trouvés très atrophiés. Les réactions éleclri-
([ucs sont dordie (|uanlitatif, la réaction de dégénérescence fait générale-
ment défaut. Kn dehors dun certain degré d'atrophie pigmenlaire, on ne
trouve pas en général dans ces cas. de lésions des cellules des cornes
antérieures comparables en intensité à celles de la poliomyélite chro-
nique. Dans le cas à svmpttMiiatologie de sclérose latérale ainyotrophique
(jue j'ai ra[)()()rté (1884). il n'existait pas de lésionsdes cellules des cornes
antérieures, ni des neifs inlra-niusculaires.
Pour terminer enfin ce ijui a liait h ratrophic iiiiiscnlaire niyélo-
palbique, je mentionnerai encore celle qui a été observée dans
quel(|ues cas de la forme spinale de la maladie du soinineil —
atrophie des muscles des bras, des mains cl en particulier des inler-
osseux.
DrjERiNK. — Séiniolo''ie. 25
;'5^ si-.Mioi.ixut: m svsri.Mh- .\i':iir/-:i'x.
Diagnostic et valeur sémiologique des atrophies muscu
laires myélopathiques à marche rapide. — Ici l'aspocl clinique
lie ratVcclion dillÏTc île celui (|iie |)téseiileiil les atrophies à marclie lente,
imi(|uenienl par la rapi(lil(' (révululion de raU'eclioii. [,e siijel esl IVappé
en quchpies iiMiis, mmim'iiI iiiriiie en (|iiel(pies heures, d'une paralysie
!(;• U7. — Mro|iliic' iiinx.iil:iin' ilii uii-iiiliri. Mi|i,-nfMr ilioii (l,ii:ini ilc h. -pi. ans, chez un homme de
soix,inle ans cl relevant d'une syrinsomyclie unilalérale. Ici, cuntrairemcnt à ce qui s'observe d'ordi-
naire, la Kliomalose médullaire se développa assea lard (Bicétre, 18^). Observation et autopsie publiée
par Dejeiiixe et Sortâ», Un cas ilc siirinrjumijclie unilntêrale et à début tardif suivi d'autopsie. Bull,
de la Sur. de liint.. ISil-i. p 7|{;.
totale, gént-ralisét; aux cpiatrc nieinhres, ou localisée à quelques-uns ou
mt'îme à un seul d'onlre eux. .V cette période de paralysie simple fait
rapidement suite uni; période d'alroiihie, accompagnée de réaction de
di'^'i'iK'rescence. Celte alro|)liie va en augmenlanl dans certains muscles
dont elle amène la disparition eomplétt!, en détruit incomplètement
d'autres el enlin respecte certains d'entre eux, tpii liiiisseiil au lioiil d'un
ri;nri;i.i:s m-: / i \iniii iri:.
355
lt'iii|is |llll^ iiii iiidins liiii;^ ji.ir ic(ii|)i'ii'r Iciii^ ^(llll•lillll^. lin d'aiilrcs
Um'iiu's, ici, 011 ;i iillniic ;'i uni' |ioliiirii\r'lilc iiigin-, à uni' dcslrnclioii pins
DU moins ('oni|ili''l(> des l'clinlcs des conics anlt'i'icnrcs, ri-snllanl d'un
|ii'Oct'ssns iiilrcru'ux on lo\i(|n('. Tonic nnc |iaili(' de ces alidiiliics nms-
Kig. 118. — P;i!-alysie infantile des membres inférieurs avec prédominance marquée de l'alrophie
dans les muscles de la jambe droite, cliez un homme de vingt-six ans. Début à l'âge de quatre ans
(Bicélre, 1890).
Fig. 149. — Poliomyélite aiguë de l'enfance unilatérale gauche — forme hémiplégique — chez un
homme de trente-quatre ans. Intégrité de la face. Abolition des réllexes tendineux. Début de l'af-
lection à l'âge de quatre ans. Ici, il existe un léger degré d'atrophie de la jambe droite (Hicùtre,
1890).
culîiiros à inarciic rapide l'sl du rcslc encore à l'élude. Je lais allusion
ici aux paralysies dites spinales aiguës, groupe dans lequel, à côltî de
cas laissant à leur snitt; une alro|)liie musculaire indéltibile, il eu est
d'autres tpii se terminent j)ar la gui'iison, tantôt apirs quelques mois,
tanlt'il après plusieurs années d'amélioration progressive. Il est certain
f: Midi. ne, II-: m sysri:Mi; .\i:ini:i \.
(' CCS l'iiils ciilrciil (l;iiis les ,ili(>|)liics iniisciihiircs
tjiic lion niiiiilii'c (le (
(I iiii^iiic in''vr'di(iue.
Ce ((lie iKius {'oiinaissiiiis le mieux en liiiil (|iie poliomyélite aiguë c'est
celle (le reiir.-iiice |i;ii;ilvsie iiiliiiilile — (|iii se lijidiiii cliiii(|iieiiieiil
150.
151.
Fig. 150 et 151. — Atrophie tcès marquée du membre supérieur gauche (iig. 151) avec main de prédica-
teur, par paralysie infantile chez, une .jeune fille de dix-neuf ans. Début de l'alTeclion à l'âge de deu.x
ans et demi La ligure 1.50 représente le membre sain. Ici l'atrophie a une topographie nettement radi-
culaire. C'est ainsi que les muscles innervés par les V" et VI' cervicales — deltoïde, biceps, brachial
antérieur, long supinateur — ont compIMement disparu. Les radiaux (VI' et VII' cervicales) sont
intacts, l'extenseur commun ilr- )l.ii-t~ \'l", VU' et VllI' cervicales) est complètement atrophié Le
groupe des fléchisseurs de> li ii^i- ■■'\ iiiopliié surtout dans le domaine du côté cubital. A la main
enfin, l'éminence thénar (VIII i ^ i \ i. rh i (ll^paru sauf l'adducteur du poui'O qui est intact ainsi que
tous les autres inlorosseuv M" .loi^.il. i,s,i||,|-.||-i;M-e, 1S«II.
par une ali'()|iliie itersislaiile laiih'il (l(!s iiieinlues inlérieurs (lig. 148.
152 el l.")?!, iaiih'ii des membres supérieurs (lijj;. 155, 154, 156), fré-
quemmeiil par iiiic airophio limitée à un seul membre (lig. 150, 152).
I niiiiii.i:s ni' i i \iinii m-:
Klaiit (loimi'" <|ii'il s'ii^il ici (l'niic iilli'clidii de l'ciiliiiuc. rali(i|ilii(' iiiiis-
culaiic se coiiiiiliiiuc tdujoms d'iiii and de iir'\cl(i|)|UMiu'iit des os.
Stdoii la ^oiR'ialisalioii du protcsMiN à une liaiilciir pins ou iiiuins
^raiido de Taxe j;ris uiitoiionr, rctciidiic cl iiarlaiil la lopojiiaiiliic de
ratropliic |)ciiv('iil cire des jdiis variaMcs, mais ici encore et ainsi (jncin
l'oliseive dans les ali(iplii<'s nmscnlaites par lésions dn nenione niolenr
|u'ripliciit|ne, —- celhile-inolrice et cylindie-axo, — ratrophie prédomine
le pins sonveid, pas lonjonis cependant, a
rcxtrémiti- des nu-nilires (In pent leiu-ontrer
dans la |iaialysie inl'antihi : nne atrophie
qui peut être pai'l'ois excessive d"i/*( on des
lieux nwmbreit iu/(-rii'Hi's avec t'qnuiiniiic
ifig. 148, 1 ifl et 157). nne alropliie (Vint
ou dos deux mcnihiTs supérieurs avec inain
simienne (lig. 1M|. une ni rophie des quatre
membres (liji. 15."» et ir)i. (Voy. Sémioloiiie
de la 7nain et du pied.) Plus rarenienl entin
la poltoinvélite ai^'uë de rent'aiice se présente
avec la topo<;raphiedu fi/pe scapulo-liinnérdl
(lig. \hô. loi, \hh et 150). Kulin, très
exceptionnellenient, on pent observer' nne
alro|)hie musculaire à tijjie Itéinipléijique
(lig. i 40). potnnl sue le memlire supérieur, le
membre inférieur, la moitié corres|)oiHlanle
du thorax (Dejeriue et llnel). Dans ce dernier
ordre de laits, la lésion destructive occupe,
et dans tonte la hauteur de la moelle épi-
nière, la corne antérieure d'un seul coté.
D'une manière générale, on observe ton-
jours dans la poliomyélite aigué, de date
un peu ancienne, nne adipose sous-cutanée.
Peu prononcée en général dans les membres
supérieurs, elle pent atleindie un dévelop-
()cment considérable aux membres inférieurs
el masquer plus ou moins l'atrophie à pre-
mière vue (fig. I00|.
Chez l'adulte, on peut observer des paralysies atio|dii(iues à marche
aiguë — paralysie spinale aiyuë <le f adulte — dont la niaiche, et
l'évolution simulent plus on moins exactement celle de la paialysie
infantile (lig. 158 et 159). Beancouji de ces cas rentrent dans Vatro-
phie musrulaire névrilique, d'autres eu petit nombre appartiennent
l)i(!n à la jHdiointjélite aitjuë, ainsi ipie l'a montré lanatomie jialho-
logi(|ne.
Pour iinir ce (pii a Irail aux atrophies mnscnlaires pai' lésion spinale
à marche rapide, il me reste à mentinnnei- l'atrophie musculaire due à
l'hématomyélie. Suivant la localisation de la lésion elle se présente tantôt
Fig. 152. — Équinisme du pied dans
la paralysie infantile chez une
femme âgée de vingt-cinq ans.
Début de l'alTection à l'âge de
tr.iis ans (SalpOtriére, 189S).
si-Mi(iij)i;n-: nr systHmh Ni-:H\iii'\.
avec la lopogiaphic do l'aliiipliic inyél()|)aUiiqiit' — /)//)(• Ardii-Diir/icniir
(li^. I()l) taiilùl elle alloiiit sciilciiu'iil les iiieinliies iiilérieiirs (lijj;. llitJ
et 1(')">^. — l,e plus souvent elh; esl syinéliiqiie et égale des deux côtés,
parfois cepeiidaiil elle aU'ecle une pi(''diiiiiiiiance très nelteiiieiU uiiila-
Fij;. 153 et 151. — Paralysie inTanlile à type scapiilo-liuméral chez un jeiine homme de dix-sept ans.
, l'atrophie prédomine d'une manière considérable dans les muscles du tronc, des épaules et des
liras. Les muscles des avant-bras sont beauci
intacts. Aux membres inlërieurs l'atrophie pr. .Ii'iuin. , j ,
membres. Scoliose. Début de l'alfection ii l'ât;. d .l.u\ ni
naire indéterminée, par une forte lièvre cl mir ]i:ii:Éhsir
muscles du corps sauTceux de la face. .\u bout Je trois lui
des jambes devinrent possibles et le malade n'a pu es.sayer
ans l'étal est resté stalionnaire. sensiljililé intacte (Salp"étr
itphie et ceux des mains sont
Il iiiiMii il.iii- h- muscles de la racine des
ri <lriiii .Ml I nuis d'imc alfoction pulmu-
i|Mi M- t^i [Ht,(lis:i en trois jours ù tous les
is seulement quelques léf;ers mouvements
de marcher qu'au bout d'un an. Depuis six
icrc, ISilS).
I(''rale. Klle s accdiiipiijiiie eoiislainiiieiil de trdiildcs dissociés de la seii-
sihilité, cri tous points seiiihlables à ceux que Ton observe dans la syrin-
<;oinyclie. l'ar contre dans riiéinaloinyélic, il n'est pas très rare de ren-
contrer dans une moitié du corps (lig. (ili ou seulement dans les
membres inférieurs (lig. Mo à 517) le syndroiin' de Brown-Séquard,
I mil ni /> m-: i i Mni ii ///;. m.'.i
|mi liciilMi ili' (|iii i'>t (Ic-i |ilus riiiciin'iil (iliscivrc diiii-- la ^Mioinuldsc
iiii'dullaiic.
Il l'aiil ctiliii sr ia|)|ii'li'i . ipir ((Mlaiiics syiiii^(imyi''li('s diti's (rorij^niic
tr<iuni<ili<itii' iw son! en ic'aiili' i|iii' des iK'iiialoinyidics i(dt'varil d'un
tiaiiinalisinc.
l,'lu''nialiMM\(''lir a(iiiiii|iaj.'iu' I Vi''(|U('iiiiii('nl les IrdiiiiKitlsiiws di- la
FiK- 155. — roliomyélile niguë dalant lîe liiiit jours et limitée au groupe radiculaire supérieur gauche
(V- et VI' cervicales), chez une femme âgée de vingt ans. Paralysie complète des muscles deltoïde,
biceps, brachial antérieur et longsupinaleur. Intégrité absolue du triceps hracial et des muscles de
l'avant-bras (Salpétri6re. i;u)7,l.
coloniM' vtM'Iébrale — IVacliires, luxalions, coiitusioiis. — Dans ces cas,
le diagnostic est en giini'ral facile, t'-tant donnt; le mode de débnt de
ralVeclion. D'antres fois riR'inatoniyéiie survient à la suite d'une brusque
dt'coinpression atinos|)li(''rif|iie nialddic des caissons, voy. p. !2iHi).
D'antri's fois el lieaiicon|i pins laieiniMit, riiématouiyélic est .s/»oh-
sKMioi.ociE Dr sysTKME M:iirf;rx.
/«»('('. Ji Son (Iclail csl liriisiiiic, cl en (|ii('l(|ii('s Ikmiics s rlahlil iiiic |)iiiu-
lysie (les (li'ii\ nu des (iiialrc iii('iiil)rcs, [laiTois avec 1(^ syndrome de
lti'()Wii-S(''(|iiai(l dans les nienihics irdV'i icnis. l'nis, l(!s niusrles s'ali'o-
pliicnl ra|iid('in('iit dans les nieinhrcs sii|)(''rit'nis()n inlV'iirnis. lyjie Araii-
m«-^--"
ri^. i5fi.
l'i-. i.'i
Kif;. 16G. — i'olkiniyôlUc aiguë lie l'onlnncc fi lypi' stM|nilii l]iMi]rr:il clitz une li mme lii- viiigl deux ans,
et remontant à ràyu do trois ans iSal|«Miièro, liKW).
Fig. 157. — Atrophie excessive des muscles des fesses, des cuisses, des jamiies et de la plante du pied,
chez un homme do vingt-deux ans Irappi^ à l'.lgo de li-ois ans de poliomyélite aijjuë (Bicëtre, ISÎIl).
Dnclicnnc ilij^. 1(11) on |iara|)l(''<:i(|n(' ( li^. Ki'Jcl l(ir>|. Ici cin-oïc le dia-
jfnoslicest facile à ptnler dn lail de la ilissocialion de la sensibilité d'une
part et de Tapiiarilion roiniroyante des accidetilsd'aidre part, (absent là, en
oiïot, des phtMiomènes qui iiiili(|iieiil sùrcniciil rcxisiciicc diiiie liéuiato-
inytîiie, ayant l'ail icrupliiJii d.ins le ccMlre de la inoelle. Lattopliie
nuLSCulaire, <|ni si' montre par la siiile. n'sulle de la destriictiou plus on
moins eomplèle, |)ar rii('niorra;;ie. de l'axe ^ris mt'dullaiie ant(''iieur.
iitoi iii.iis Di: I \ Ml II II m
.\l;ii> cftlc .■\(Miliialil(' n'est |)as ahsoliinit'iil ((iiiNliinlr. Il cxislc, imi cll'cl.
des cas (riK'matoiiiyt'lic dans Icstiucls les coincs aiilciicuios de la moelle
épinièie étant respeclées par la lésion, l'atrophie niiistiilaiie l'ail déraut
Fig. 158. fis. I09.
Kig. 158 — .atrophie excessive des muscles des membres inlëiieurs chez un homme de vingt et un ans,
atteint de poliomyélite aiguë à lagc de dix-neuf ans (Salpétncre, 1909).
Kig. 159- — Alr-opliie très intense des muscles des membres infi^rieurs chez un homme de trente-six ans,
.ilteinl il y a deux ans de poliomyélile aiguë iSalpèli i(Te. Iflflili.
(Dejerine et (lainkler, l'.Kl')) (tij;. (il). Uaiis yiiciiKilonnjcIic sjxDiInnée.
l'état des sujets s'améliore avec le temps, la paraplégie d'aliord llasqne
devient spasmodi((ne et les malades arrivent ii pouvoir maiciier pins
ou moins racilement. Il en e^j de iik'iuc pour les iiiemlires supérieurs
ipii iéeu|ièreiit pro^ressixemenl leur Imi-e de la racine vers la péri-
phérie, et dont l'état des léllexes tendineux est au prorata do l'atro-
phie musculaire. .Mais la gnérisoii n'est jamais complète. Le type Aran-
■M\> <i:)Uiii.(ii:ii-: nr s) ^ièmi-: x/-:iin:r.\.
Iliicliciiiic avec iiiaiii siiiiiiMiiic I liji. Iti|) [insislc clii'/. eux iiiiIrliiiiiiK'nl.
(If iiirMiic (|n(" la jiaiapléjiie spasiniidiciiic. la dissdcialioii do la scnsihililé,
les ti'ouhli'S s|drm('l(''ritMis cl roxajit'ialidii des irllcxcs Icndiiieiix dans les
menibri's iidV'rionis. Dans riiémalomyc'iit' ilc la ié'/u)n loiiibo-sacrée avec
doslnirlioii des collnli's des cdriios aiilrriciiics. on peut observer par
coiilre mil' jiaialvsic (lasi|U(' alriipliii|ii(' Irrs acciisfc (lij;. \{\2 d 10")).
il. — Atrophies musculaires à lésions anatomiques
incomplètement élucidées.
A côlé des ali'opliies imisciilaires causées |)ar une lésion deslriiclive de
la cellule liiiilrice. il en esl d'anli'cs (pii, bien i|iie relevaiil iManifesleirient
Kig. IfiO. — Adiposc sous-cutanée excessive ruasquanl ratropitie des muscles qui, ici. est extrême, dans
un cas de paralysie infantile dos membres inférieurs cher, une jeune lillc de vingt ans. I)ébut?de l'af-
feclion à IVi^e ci.- Irnis an^ par de la lii'-vrc el d.-s convulsions (Sal|MMriére. 1S99).
de (roubles lro|ilii(pies ddiijjine nerveuse, onl une analoinie patlioio-
giqnc eiicort! Jncoinplèleiiienl élncidi'e, je veux parler de l'iilropliic
muxcnlnivc (Icx lit'iiupli'fil'/itpx iùwsi i\\\r des (tiropliics niiiscithiin'.s rele-
\aiil diinc irrildlioit prrlpfu'ri(/ui'. — ces dernières désioni''es autrefois
sons II' iiiini d aliopliii's luusciilaires iWirif/iin' rcflcre — et ciitiii de
l'dlropliic iiiiisi-iiliiiri' lijiKlrriiiiic.
L'atrophie musculaire des hémiplégiques a l'Ii' di'criti' précédein-
iiicnl. i\ov. Ih'iitiplcf/ic. p. l'JI et (ig. .""i.i \u point de vue de sa patbo-
{rénie. il y a lieu de distinguer l'atropliii' dans l'Iiéiniplégie inrantile et
ratro|)liie ilans eelie de l'adulte- lian- lliriiiipli'i/ic infinililc (p. '245 et
lij,'. (i'f, (io, 75). il s'afiil d'arrél de di'\eln|ipi'nirnl des imiscles comme
IHnrilll-.s ni: / I \lfilll III' :if.3
(les (is, cl rii|iiiiiiiii Ir |]|iis ji(''ii(''r;il('iiii'iil .iiIiium' l'ail (li''|irii(lrc ccl iirrôl
(le (li''V('l(i|i|iciiiciil (le la lésion (•('•irliralc rausc de i'lii'riii|il('';:i(', lésion (|iii
loltMitissaiil sur la tiioollc ('iiinicrc déliMMiiiiic une (liiiiiiiulioii des lotic-
tions li()|ilii(|iii's (](> la siilistancc ^risc de ccl (irLiaiic du côh' paialvsi'.
('.('Ile livpidiicst' csl (raiilaiil |)liis vi'aisciiiidaldc ipic. dans les cas d'Iicriii-
pU'Hic ciM'i'hi-alc iiil'anlilc avccaiTcldc dcvclo|ipcriiciil prononce, la inuilii;
(le la moelle du côlé liériiiplégié cl en |iai1iciiliei' la snlislance «rrisc sont
moins dévcdoppces (pie dn côté sain.
On a VII précédeniment (pie riiL'iiiiph'^ie iiilanlilc il'(iri<i'nic siiimilc
Kit:. 1(il. — Atrophie des muscles de la m.-iin, type Ai-an-Duclienne. avec participation très légère à
l'alrophie des muscles du f^roupe cubital des avant-bras, dans un rasd'hèmatomyélie spontanée, chez
une fonime de quarante et un ans. Début foudroyant de l'alTeotion à lige de trente-six ans par une
paraplégie des quatre membres avec douleurs très vives dans les bras et le thora.v. Au bout de ti'Ois
mois, réapparition des mouvements dans les membres intérieurs. Cette malade, que j'ai observée
pendant trois ans, présentait une atrophie musculaire type Arati-Duchenne des membres supérieurs :
une liémiparaplégie gauche spasuiodique, une dissociation syringoniyélitiue de la sensibilité fi
topographie radiculaire occupant la i-égion antérieure et postérieure du thorax et la l'ace interne
des bras et des avant-Iiras. Aux membres intérieurs, il existe le syndrome de llrown-Séquard, avec
dissociation syringomyélique également. Incontinence d'urine (Salpètrière. ISi'T-lilOOl. Voy. pour la
topographie des troubles sensitifsque présente cette malade : Sc'wiiw/offw- rf<- lnsensihililé{l\g. 513 à 517).
pouvait, elle aussi, aineiier à la Ionique un aircl ilc di'vcli)ppciiiiMil du
tronc el des membres du ciUt^ paralyst» (tig. 7'.' .
Dans ïlii-iiiiplédicflf l'ail iillc. la pallm^t'iiicdc 1 afiopliieest tincoi'c discu-
tée, el la diminution de riiillnence ti(»|)liiipie des cellules moli'ices ne tient
pas un i(]ueiiieii là la sclérose pyra m ida le descendaiile.car à ce compte-là tous
les licinipl(''iri(pics devraient être atteints d'atropliie.cetpii n'est pas le cas.
L'artliritc des liémipléiri(|ues (Gilles de la Touiettc) ne |)eiil pas
le plus souvent être mise en cause chez ces malades poni- expli(|tier celte
^F.MIill.iiiUE 1)1 sVslHMI-: MilUlUX.
;ili(i|ilii('. La lu'viitc des iiciTs iiitia-iiiiisciilaircs, ([iic jai ilc'ciilc ilaiis
ccflaiiis cas cl i|iii a ch'' n'Irouvcc i)ar Maiiiicsco, ne so leucoiilrc pas
lonionrs. Il csl iirohahlc (|M(' la caiiso de cette atcopliie doit être cherchée
dans une diiiiiiiiirniii de la loiictidii tro])hi(|iie de la cellule nioli'ice.mais
Kl-. 16*.
Fig. 1G3.
Kig. Ifi2 et 105. — Paralysie atrophique des muscles des membres inf(^rieurs et des pieds par héma-
toniyélie spontanée remontant à quatre ans, chez une jeune lille de vingt-sept ans. Début foudroyant
avec douleurs excessivement vives flans la région lombaire et les membres inférieui-s, suivies de
paraplégie d'abord absolue, puis qui s'améli(U'a suriisamini'nt pour pcniicUr'^ :i i:i lurthide do com-
mencer à marcher dix mois après le début des aecideiils l,'.ilrn|ilii.- rvi I !. r ,iii\ mu^i I. ^ des
jambes et des pieds — LV, SI, SU — et la paralysie qui en r.-.iill. r.i llj-.pH I. s ,1,.. ,lr l.i ^.usi-
bilité à type s\riiigomyéli(iup sont distribués dans le dom^Miie (l^■^ r,ic iim ^ p.iiiri i. uns imif^pon-
dantes (lig. 4S2 et 183). liéllcxes rotuliens vifs, réllexes aohilléens abolis, l'as de réilexc cutané plan-
taire. Pendant les dix-huit premiers mois de l'affection, il y eut de la rétention d'urine et de
l'inconlNienre des malii'-res. Vcluellenieiit les spbiriclers fonctioniienl bien (Salpètrière, 1(111).
iMiiis ne savons pas cncini' pniircpioi ce Iropiiisnie es! diiiiiinK' dans cer-
lains cas et pas tians d'anires.
I,t^ jiliis souvent l'atrophie imiscnlaii'c des li(''inipl('';.;i(|iics a une marche
lrnl(\ parl'ois cependani idie allecle iiiic inanlie siilxiifiur cl [lent arriver
cil (pii'l(pies semaines à un dei^n'' Ires acciisi'. iliiiis les cas (jiie j'ai puhliés
I i<itriii.i:s DE I 1 Molli m\
■Mk
l't (Ml l'.ii (■iiii-.l;it(' rcxisiciicc (riiiii' iK'Mitc |ir'ii|ili<''ii(|m'. il cxi'-l.iil iiiii'
iiiaiii l\|)(' Aiiiii-lliiclii'iiiic. avec loiiclioii de (lcL;i''iit'i i-sccmi'. !.,■ |ilus
soiiM'iil cclU' ira cl ion l'ail (lôt'aiil cl on ne cdiishilt' (iniiin' iliniiiiiiliuii siiii-
|il('(ic la i'(Hiliaclilil(''('l('clii(iiu'. lit'^ic ^l'iit'ialc. l'ai id|ili ic iiii'doiiii ne dans
k' iMCMihri' le plus paiMlysé. (•"cst-à-ilii'c dans le incndirc sii|)(''iit'nr oii idli'
ptMit itarloisallciiidit'
un dcgiv ex Ironie
(voy. li^f. ."."i cl !()}).
(",l\cz les hystéri-
ques, on (discr\e pai'-
l'ois — pas liés sini-
venl du rôle — de
ralropliie iniiscii-
lairc des membres
paralysés, tpiil s'a-
gisse de paraplégie,
d'hémiplégie ou de
uiouoplcgie. D'autres
fois, il ne s'agit pas
d'atropliie aecompa-
gnant une paralysie,
mais i)icn d'ati'opliic
musculaire dans un
membre conlracln-
ré. D'une manicie
générale, l'alroiihie
musculaire porte sur
tous les segmcnls du
membre intéressé,
parfois cependant
elle predommt; net- Fis;. KH — Alropliic excessive des muscles de r.nant-bras et de la main
tement sur certains '''^"* "" '^■'^ dhémiplégie droite, datant de quinze mois, chez un
" . ' ' honinie de cinquante-cinq ans. .\u membre inférieur l'atrophie était
points, la main ou lieaucouiimoinsaccusée. Abolition des rënexes tendineux au membre
l'eDault^ File est li> supérieur et inférieur du côlé paralysé et atropine (Hlcélre. 18(10).
plus souvent peu in-
tense. Pourtant dans le cas rap|iorté en 188.") par Mlle l\liiiii|)kc, lalro-
phie des muscles des membres inférieuis ét.til très prononcée, cl. à
l'autopsie, la moelle épinii-rc ne présentail iiiiciine lésion susceplible
d'expliquer cette atropiiie. Chez un malade (tig. Ul; atlcinl de para-
plégie liystéritjue ancienne, l'atrophie musculaire était également Irt's
prononcée. Il en est de même chez une autre malade (lig. '2'_'8) al teinte
depuis dix ans de contracture excessive des membres inféi'ieurs cl du
membre supérieur du côté droit. L'examen éleclri(|iie des muscles et des
nerfs dans l'atrophie miiscnhiire hystéritiue indiiine d'ordinaire une
diminulion simple de l'excitabilité, sans réaction de dégénérescence.
i.e diagnostic est en général facile à établir, étant donnée la coexistence
-I Mini iKui: m s)".s/7;A/f \i:ii\t:ix.
(I iiulrcs rnaiiilVsIntidiis livsU'i i(|U('s. I.c pioiioslic est vaiiabli!, car, si
(l'une iiianiùrc géïK'-rali' on peut dire ([110 la j;iu'!iis()n est la règle, il
est (•epeiitlanl des cas où elle es! fort lorifiiK; à ohlciiif.
I/Atrophie musculaire par irritation périphérique, conniie aulrelois
sous le nom iVulropliic rr/lcrc. relève elle aussi dune diminution dn
pouvoir tropliiquc de la
cellule m'oliice. On peut
admelire en ellel qu'une
irritation piolongée des
neiTs sensilils périphé-
liques aiioutisse à ce
résultat, (^elte atrophie
est bien connue à la suite
des lésions articulaires —
arthrites trauinatiques,
infectieuses, rhumatis-
males, entorses, frac-
tures épiphysaires, de la
rotule, fractures dn corps
de l'os. — Ces atrophies
consécutives auv lésions
des jointures ou des os
sont remarquables par
lenr marche rapide, —
elles débutent en effet
quelques jours après la
lésion articulaire ou
osseuse. — et par leur
localisation dans les m\is-
clescpii siègent fl«-r/ess(/s
de l'aiticulalion. C'est
iiinsi qu'à la suite d'une
lésion du genou, ce sont
seulement les muscles de
la région antérieure de
la cuisse (|ui s'atro-
phient, à la suite d'une
arthrite scapulo-hnmé-
ralc, c'est le deltoïde. Cette atrophie musculaire peut quehjuefois atteindre
un degré excessif (lig. 165). A la suite d'arthrites traumati(|ues du
genou, ])ar exemple, on observe parfois une atrophie du triceps crural
telle, (|ue le malade ne peut lever la jambe au-dessus du sol. Dans ces
cas, le réilexe palellaii'C a (lis|)aru. Le plus souvent, cependant, l'atrophie
étant l'aremeid aussi considérable, ce réilexe est ou diminué ou normal
parfois même exagéré.
Dans le rhumatisnu! cliiiMii(|iic ilél'oiinant, ces atrophies sont des plus
M|,ul,.-hl
alu (S;ilii(Hiiùre, 1911).
;/,■<// /;/ / N /'/ / 1 Mil I II II L'
Ihiili's iiil'fcliciiso :'i iruiiclic Miliiii^iir ou ilii'it-
■;itl(i|illii' |M'lll ;illi'ili(lic loii'. Il'- inij-^cli'S illl corps
rri'(liu'iil('s. |l;uis 1
iiKHic ol ji('iu'r;ilis
Ollc aliopliir iimsciil.iiic ildri^iiic ailiciiliiire irli-vr iiiii(|iii'iiicnl.
•• ■ laiis st»s ('x|i('iii'iict's ( I877l. il'iinc lésion
"(icii dans les aillirilos à marche
ainsi (jne Vallat l'a (Icinimli
do la synoviale. Klle s"oltsi'ive aussi
chronique, que dans celles
à marche ai^uë en siihaijiuë
el, lois(|iie railluile est gé-
néralisée, ralro|ihie mus-
culaire l'est égalemenl. Dans
Varthropathir tics (ild.iitjiirx
elle est constante el ou la
rcneonlie égalemeni dans
VarihrojHithir ilrs stii-imio-
lltlJt'U(IUI'S.
l.e pronostic de ces atio-
phiesesl étroitement snlior-
donné à l'étal de la join-
ture. Si la lésion guérit,
l'atrophie dis|)arail. mais
pas toujours eom|ilèleini'nl
et totalement. Il n'est pas
rare en ell'et de xoir des
sujets atteints autrefois
d'une arthrite liu genou,
arthrite guérie depuis long-
temps, et chez lesquels les
muscles de la région anté-
rieun^ de la cuisse corrcs-
pcnnlante, sont moins déve-
loppés que ceux de l'antre
coté.
tnliii, lorsque ririilaliori,
au lieu de porter sur une rig. lee. — Alrophic musculaire généralisée chei un homme
,- 1 • •> de Ironie ans alleint d'arthrites blennorraglques niulli-
serieusc articulaire, siège p,,,, niicèt,-,,. mi-h.
sur un rameau ou sur un
tronc nerveux périphérique, ou peut voir sur\enir, dans des coiidilions
encore mal déterminées, des trouliles troplii(|ues musculaires et cula-
né.s, sur lesquels j'aurai à revenir plus loin à propos de la ncvrilc dile
a.scenddiiU'.
Atrophies musculaires névritiques.
Lorsque pour une cause quelconque — traumatisme, inrection, intoxi-
cation — le cylindre-axe du neurone moteur périphérique est lésé dans
-i:Mi(ii.(ii:ii: m s)si/ \ih \i:i;ri:r.\.
un {iiiiiil i|ui'lr()ii(]Mt' de mui |i;irc()iiis, ilcpiiis son (iiii;iiir iiis(|ir;'i son
Mrl)()i'is;ili(iM Icniiiiialc (l,■lll^ le Ciisicin iniisciiliiin' slri(', ce (It'i-nicr
s';Ur(i|illi('. (,'('sl Wilrophi,' iiii/sciihiiir ilc f(u(sc iicrvilifiue.
I,i's ciiniclèros ^jimiimmiix de celle viii-iélé d'ali'oiiliie iniisciilaire \)\v-
Kij,'. it;».
•. ricins ce
rssanlc à
?iiir)nUliU
mains. A
(Bicêtre,
nos para-
rib'. 167. — .Uicplnu iimsculaiju il.'-, quallc i-xliviiiilés, iliez iiii hciiiiii,- ili; siiixanl.'-ni'Mr an
aigu el rolirilc ai.v-liuit ans auparavant. État .stationnairc ilc liiliopluc il.-piii> rfllo l'iioqui
cas qui a liait A une névrite de cause infectieuse, la top(.t;ra|.liii- d.' lalropli»' est inli-i
étudier car celtt dernière, très intense au« extj'émités, Uécroil rapiilerneril il'inti'nsité en n
vers la racine des niembi-es. Aux membres supérieurs, l'alropliie est presque limitée aux
l'autopsie, la moelle cpinière lut trouvée intacte et les nerfs périphériques très altérés
1889). l'oui' l'observation et l'autopsie, voy. J. Dcjcrink, Sur la nature périphérique de cerlai
lysies dites spinales aiguës, fie. Arcli. de phi/sioL, IS'.IO, (i. -218.
Fig. 1B8. — .\tropliie des muscles des membres inférieurs dans un cas di' paralysie alcoolic|iii' en voie
d'ami'lioralion chez un homme de trente-quatre ans. Début de l'aireclinn à l'âge de viii^t-liuil ans.
par uni- |Kir.ilyM.- c-niiijiléle des membres inférieurs (lii.-élre, 1891).
sentent les jiliis ffraiiiles iiiial();iies ,ivee ceux des ali'(i|iliii's innsciilaires
niyéli)|)atlii(|nes à savDJr :
I mu iti.i-:s m: I \ moi ii.iir:. ;!()'.»
1" l.ii lojHKjraiiltif. — l'i'('si|ii(' Idiiiiiiiis, (Ml cllcl, I ;ili(i|p|iic' csl liila-
li'ialc cl sviiR''tiii|Ut' — cxci'ididii faili' des iiéviilKS de cause Iriuiiiid-
//(/iir iiii (liu's il iiiio radiciililc. (|iii. los |ir('mi('ros siirlonl, sonl le plus
souvent iiiiilak'ialos.
La (iisliibiiliim île ralropliic [Kniira se piésciilci- ^niis (lillrrcnls
aspects selon (|ue les nei Ts seront lésés an niveau de leurs raniilica-
tions péripliéii(|nes ou de leurs troiu's, ou au niveau de leurs racines
dans leur trajet iiilia ou extra durai. iiOrs(|ue la lésion siège à la fois sur
les troncs nerveux et leurs raïuilicaiions — et il s'agit alors de névrite
Fi^'. IG'.I. — Ati'Ophie excessive des muscles de la main, beaucoup uioins accusée dans ceux des avanl-lii-as
dans un cas de névrite infectieuse (malade de la figure 167).
péripliéri(|uede cause infectieuse ou toxique - ratro|)l:ie musculaire pré-
domine à l'extrémité des meini)resctdiminued"intensité en reniontanlvers
leur racine. Toutefois, tandis que dans ratrojdiie musculaire myélopa-
thique, les membres intérieurs sont en généial les derniers à se prendre, et
cela surtout dans les l'onnes siibaiuuës, dans Tatropliie musculaire di;
cause ncvritique, les membres inférieurs se prennent le plus souvent
avant les membres supériinirs et, en ;;énéral. à quelque période que 1 ou
étudie le malade, l'alropliie est toujours |)lus accusée dans les membres
inférieurs (fi^^. I()7. ItiS, 171). Celte loi générale soullVe cependant des
exce|)lions. Dans Tatropliie musculaire par névrite péripliéri(|ue on peut
Df.jer[ne. — Séiniolonii'. 24
■.îTn .^/.Mioi.niiii-: 1)1 M>//;i//;' .\hiiv/:rx.
viiif. Iivs rarcMiciil du icsic. les iiinsclcs de la racine des iii('iiil)i'(>s èlre
|)liis ali(i|dii(''s (|U(' ceux de leurs cxlréiiiili's. j'ar coiilre, dans les alro-
pliirs niiisciilaii'os ducs au\ ladiculilcs, celle évenlualilé est assez
rii''i|ueiite, suiliiul aux iiieiubies su|ii'Mieuis.
2" Dans raliopliie musculaire né\ritii|ue, la rcdclian de diuji'-iK'-
rcscencc est la iègl(! eomnie dans Icïs atrophies de cause nK'dnlIaire. elle
est même souvent plus f,'éncralisée (|ne dans ces dernières.
."" llaus les atro|)liies niyélopatlii(|ues les ronlrai'lions fibrillairex
exisleiil pour ainsi diic eonstanimenl. elles sont au contiaire rarement
observées dans l'atrophie musculaire névritique.
\" Dans l'atropliie de cause névritique c(Mnmc dans celle ddri^ine
iuvélopalhi(pie la conIrncliUté idio-muscnlaire est exagérée.
r.uliii, tandis (|ue dans l'atrophie mnsculaii'e de cause ni\(''lopallii(jue
ou myopatliique. les muscles et les troncs nerveux ne sont pas plus sen-
sibles à la pression que dans Félat normal, dans l'atrophie niuscu-
lair(! de cause névrili(]ue, les muscles et les troncs nerveux présentent
d'oidinaii-e un étal très mar(]ué d'hypereatliésie, caracléi'isée par des
douleurs spoiilaiiàes à caractère fulgurant ou lérébraid ou à caraclère
névralgi(iue simple, et par une douleur très vive provoquée par la pression
d(> ces troncs nerveux et de ces masses musculaires. Celte douleur spon-
tanée ou léveillée par la pression n'existe pas cependant d'une manière
absolument constante. Klle fait défaut dans la névrite lépreuse, et dans
certaines névrites à marche très lente elle peut également manquer. Elle
l'ail défaut également dans l'atrophie /)//JcC/jrtrco/-il/rt?'/e et dans la névrilc
iiilerslilirllc tnjperlropliiquc la pression des troncs nerveux est toujours
indolente. Il en est de même dans la forme ordinaire de la névrite satur-
nine (|ui est une névrite à marche lente. Par contre, l'hyperesthésie des
muscles et des troncs nerveux existe à un degré souvent très marqué,
ilans la lU'vrite saturnine plus ou moins généralisée et à marche rapide.
(Juaid au début, à la marche et à l'évolution, ils sont les mêmes dans
l'alrophie musculaire n('vritii]ne que dans l'atrophie musculaire myélo-
|)allii(pie — la névrite pouvant aussi élre aiguë, subaiguë ou chronique.
— Le pronostic seul est dilVéïent. Latropliie musculaire névritique,
lorsqu'elle relève d'une cause infectieuse ou toxique, guérit le plus sou-
vent d'une manière complète et détinitive; même dans les cas de récidive
cette guérison est la règle; or. c'est là une terminaison que l'on
u"(d)serve |)as dans l'atiophie inuscidaiic de cause mi''(lullaire ou dans
l'alriqdiie de cause myopalhi(pie.
.rajouterai enfin (pie ratid|iliie musculaire de cause iK'vritique peut se
|)résenter dans deux coiidilious dilléreules : on bien, et c'est le cas le
plus oiilinaire,elle évolue accom|)agnéede troubles ol/jcctifs de la sensi-
iiililé. - tact, douleur, température, sens musculaire, etc. ; — on a
all'aire alors à la névrite mixte on sensitivo motrice; ou bien et beaucoup
plus rarement, les tioubles objectifs de la sensibilité font défaut. On se
trouve alors en pi-éseuce de la névrite sifslémali.sée motrice. .Mais, dans ce
dernier cas, si les troubles objectifs de la sensibilité manquent, les
riintni.hs lit: i \ mhiiiiii-:. :iTi
lniiilik'> siilpjcilirs — (loiilcms sporihiiK'cs cl |iri)V()(|ii(''('s pur la pi'cssidii
siii- If liajcl (II"- iicrj^ cl (les imisclcs m' l'inil |i,i> lii'laiil. ilii iikmiis
irordiiiaiic. car c est là iiiit' l'cijlt' (|iii Miiin'ic ilcs c\cc|ilioiis di'ià si;:na-
Iccs, cil |iaiiiciilicr dans la iii-vrilc saliiniinc à inairlic Icnlc.
Les trouilles ra so-inolciirs cl .vcc/v/n/z-cs- soiil 1res cdiiiiniiiis daii^
ratr(i|tliie iiiiisciilaii-e iit'viili(|iic. le rerididissoiiiciil de la |ii'aii. la
eyaiiosi' des cxlréiiiilcs suiil (•oiiiiiiuiK'iih'iit (ibservcs.
Ij'ii'driiic mdllt'oldire n'est pas très rare, il en est de nièiiic de V liijiin--
idrose. \a^'> Iroiihics Iroiih'KjiicK ciilaiir-s sont des plus iréqueiils : la peau
est lisse, luisante, ainiiicic cl pciil s'iili rTcr, suil spiintanéinenl, suit
il la suite d'un léj;ei' Iramiialisine. Sauf dans la lèpre, cette lendanci'
de la peau à s'ulcérer est des plus rares dans les névrites inrcelicuses
ou toxiques, niais s'ol)S(>rve souvent à la suite des sections des troncs
nerveux. (Voy. Troubles lvophi(jUfs riilfinrs.
L'atroitliie nniscnlaire néviiliipie peut èlre itiiilalridlc, localisée
hildli'idU' et {généralisée.
Unilatérale, l'alropliie niusiiilairc iii'viiliipie ndéve d'ordinaire d'un
Irauniatisine. d'une radiciilileel 1res rareinentdune intoxication ou d'une
infection. Ilildlérdle, elle est pi('s(pie toujours la conséquence de l'une on
l'autie de ces deux dcrnièi'es causes. Toutefois, on ne peut pas toujours
étiipieter et rapportei' à une infection ou à une intoxication connues tonte
névrite {(énéralisée. Il est des cas, en ell'et, où une intoxication, uik; infec-
tion (le naturt> indéterminée, ne se traduisent (pii^ par des syinptônies
de névrite i^i'iiéialisée accoiii|ia;:iii's parfois, au déhiit. d'un l'Ial IV'lirile.
Sémiologie de l'atrophie musculaire névritique unila-
térale. — Ici, ainsi que ](> l'ai iiidiqui' |irécé(l(Miiiiient, le liaiinialisiiic
des troncs nerveux est le plus souvent la cause de leur dégénériîscencc
et partant de l'atidphie des muscles correspondants. Le mot traumatisme
doit être pris ici dans sa plus grande acception et comprendi'e, outre les
sections, plaies et contusions di^s nerfs, toutes les causes possibles de
compression des troncs nerveux.
Dans les sections complètes des nerfs, on constate, au-dessous de la
lésion, des troubles paralyticpies et atroplii(|ucs, ainsi que des troubles
des divers modes de la sensibilité superlicielle et profonde et parfois des
douleurs plus ou moins vives, cpie le malade rajipoi'te souvent l\ la péri-
phérie, comme le font les am|iul('s. Ici, naturellement, les nerfs cl les
masses musculaires sont insensibles au-dessous de la section.
bans les néviites par compression — fractures, luxations, exostoses et
périosloses, cals vicieux, exsudais, tumeurs, foyers hémoiragiqncs, etc..
— au contraire, il existe des douleurs s|)ontanées sur le trajet des neris
comprimés, douleurs souvent très vives, et les troncs nerveux ainsi ipu'
les masses musculaires sont très sensibles à la pression. L'alropliie
musculaire peut atteindre un d(îgré excessif et les troubles de la sensi-
bilité objective |ieuvent être très accusés dans certains cas.
La névrite trauniatique unilatérale s'observe surtout dans le membre
^i:\n(ii.(i(,ih iii' s)si iMi .\/:i!i'i:i .\
sii|i(''riciii\ Cela liciil il ce (|ii(" dans k' iiiciiiliic inlV'iii'iii' les Iroiics iilt-
veux sont moins suiuMlii-icllciiienl situés. Pour le liauiiialismc obsté-
îrical — compression, éloiiiralion. airaeliement — il est bien plus
fréquemment observé au membre supérieui-. Quant aux compiessions
(les tioncs ueiveux. des plexus ou des raeines par des tumeurs, elles
f s'observent aussi bien dans le membre
supérieur que dans le membre inférieur.
Au membre inférieur la compression bila-
téiale se voit surtout lorsque ce sont les
raeines médullaires qui sont atteintes par
la lésion. (Vest ainsi que la compression
des nerfs de la queue de cbeval — frac-
tures, luxations, tumeurs — produit une
aliopbie musculaiie bilatérale, doulou-
reuse el accompagnée de troubles objectifs
de la sensibilité (ii-r. 80).
Parmi les névrites par compression, il
me reste à signaler les ncvi'ites dites p-o-
fcssionnelles et dans lesquelles la com-
pression prolongée d'un tronc nerveux,
par suite de la position défectueuse du
membre sur un plan résistant, amène des
altérations de ce nerf se traduisant par de
l'atropliie musculaire, des douleurs et des
[roubles de la sensibilité objective. C'est
ainsi que la névrite du cubital a été obser-
vée chez les tailleurs de diamants, les ver-
riers, les tailleurs de cristaux. On a signalé
également une paralysie des membi'es infé-
lieurs, mar(|uée surtout dans le domaine
des nerfs sciati(|ues poplités externes, chez
l(^s ramasseurs de pommes de terre, les
paveurs, les asphaltiers, les parquetem's.
l'our Kron. cette paralysie serait due à l'ac-
tion de l'aponévrose du biceps qui compri-
merait le nerf péronier sous-jacent. I:;n
dehors de ces faits de névrites dites pro-
fi ssionuelles où la compression est la cause
de la névrite, il en est d'autres dans
lesquelles la compression ne peut être
, comiiie cause, la fatigue et l'épuisemenl
de la force neuro musculaire. Mais ici inlervieiuienl déjà d'autres
facteurs. C'est ainsi (|n'oii a remarqué que les gens le plus souvent
atteints sont des sujets dont la santé n'est |ias parfaite. C'est surtout, en
eflet, chez des individus atteints de troubles de la luMrition — tubercu-
lose, alcoolisme — ou parfois chez des labéliipies (pie ces faits ont ét('
At]0|ihie du me
Fig. 170,
rieur î^.Tiii'he il;ins vin cas de scii
remonl,intà trois ans. chez un h
de soixanle-deiis ans (Bicùlre, ISifij
ti,,..
On a in\(
iimi /;//> /// / 1 \iiii II III:
(ili>('r\(''s. I.ciii- inli'r|iii'l,-ili(ni ol ddiic rdiiipliAr, «mi- IVllnil |ii(iliiii;:('' cl
fi'>()r'li'' ne |MM(liiil viiiisfiiilihililcini'iil ici l:i iKAiilc. (pic |i;ircc ({ii'il s'.-i^il
(If siijcis jill'iiililis cl piuliiiil |pins dii innin^ |iicilis|i(is('>.
Si le (lia^iKislic des iicviitcs liiUMiialic|iics csl des plus simples, si celui
(les iK'viilcs par ciiiii|)i'essi()ii l'es! (''j;al(Mneiit dans l)eaiic(>u|) de cas, dans
dauli'es. oi'i celle ( anse n Vsl pas ('•videide. le diayniislic peut rcslcf plus
ou moins im'crlain. Il es! des cas de iicrritr rlnuiialisniali' du |)le\us
brachial, (pii peuvent simiilei' la |)aialysic par compression de ce plexus
et dont le diaj;noslic peu! l'Ire des plus (h'dicals, si le sujet n'esl
pas à ce moiueid en ("tal on eu (ouxaiescence de ilinmatisme ailicnlaire
ai^ii. Il a ni ces fois, très raienieiii du lesje. il s'ai,;it dune in fer /ion ou
diine iiiln.tication (|U(dc(Mi(iue, prodiiisaiil soi! nue n(''\iile dn [ilcxns
iM'acliial et do ses brandies lerminales, soi! d'niie m'iiIc de ( es dei-
nit'i'es. ('/est ainsi qne j ai ol)sei'V('' après la firijipe trois cas de névrile
cnbitale avec atrophie musculaire 1res niar(|uée, cas du l'eslc (jni se
sont termiiK's par la yiii'rison dans l'espace do six à onze mois, .h; ferai
encore remar(|ner {|ue \a jKiraljisii' sdlinniiic {\i\u^ sa forme la plus clas-
si(iiie — tv|)0 antibiachial — |ienl (Mre iinilah'iale |ienilant un ceriain
temps. lioaucoiip plus raromeiil elle reste lianchenienl iiiiilali'raie.
On peut enliu observer chez les (irlrrio-sclrrciix des névrites le plus sou-
vent localiséosà un tronc nerveux, et dues à l"iscb(''mie(riol1'roy et Achard).
Il me reste encore à signaler comme uik; cause fr(''(|ueiite do |)aralvsie
avec airojihie musculaire le plus sonvenl unilati'iale, la compression ou
ralti'i'ation des racines nh''diillaires par un exsudât. Il s'agit alm-s de
radicitlile sponlaiiée, le plus souvent (Torigino sy|)hiliti(|ue l. est à ce
processus (pi'est due. dans la maj(nil(> des cas, la sciatic|Ui' ordinaire ci la
sciati'|ue avec atrophie innsciilaii-e plus ou moins accusée — xcidlii/iic
ni'vvilc de i.andouzy. (Vov. Sridliiinc rndiculnirc.
D'autres l'ois oïdin, il s'agit dun foyer hémorragique faisant irrupti(ni
soudaine et comprimant les troncs ikmvoiix — iirrri/c (ijioph'cUfonnc du
lilc.riis hriicliidl (Dnitois, Dejeriiic).
Kn résumé, si une atrophie musculaire iniildicrdic, limil(''(! h nu
membre snpéiioui' on inférieur et accompagnée des signes de la névi'ite.
iudii|ne le jibis sonvenl une névrite lrauinali(|iio ou par compression,
dii nue radiculile, il faut songer eo|)ondant parfois à la possibilité d'une
néviile par infection on intoxication. (Voy. Si-inioloçiic drs juirdlijKics
rhulii-c d djiri's Id dislrihiiliaii djidldiiiif/nc des iici-fs.)
Atrophie musculaire dans la névrite dite ascendante. — (In observer
(pi(d(piefois en clini(jue la sym|itomatologie snivanle : à la suite d'une
lésion do rextréinit(' d'un doigl et (>n particulier de la pulpe digitale, ou
bien à la suite dune lésion de la paume de la main, lésion souvent insi-
gnilianle en tant (|ue tiauinatisme — piipiro d'aiguille ou d'éiiingle,
pi(inre d'é|)ino, petite plaie |)ai' éclat di^ vimio, plus rarement panaris —
on voit les phénomènes do eicatrisalion lard(;rplus ou moins loiigt(Miips,
on mémo toni|is qu(> la région blessée devient le siège d'mie vive douleur
s'élendanl bient(")l à tout le doigl, puis aux doigts voisins, à la paume
M\ SI-: M 1(11.111,11-: iti sysri.Mh' .\i;iui:i\
ili' la main. ;i l'a\aiil-hi as, an liras, clc. La |iuI|m' di^'ilalc <lii ddi^l l)lessé
s'alnipliic. rcxtiviiiilé fin doij^l iirciul iiuo tbriiie coni(|ne, sa peau
s'aniiiicit, se cyanose lé^ièrenienl, se rel'roidit et peu à peu la peau de la
main InnI entière devient lisse, froide el s'amincit. Le malade accuse
une donleiu" vive dans tout le bras avec pn'dominance dans la région
primilivernenl lésée. Luitensité de ces douleurs est du reste variable
d'un sujet à iaulre. La pression sur tous les troncs nerveux du membre
supérieur, depuis les collaléraux des doigts jusqu'aux brandies du
plexus bracliial accessibles dans le ti'iangle sns-claviculaire, est très dou-
loureuse, (îetle hypere.xcitabililé des nerfs a pour conséquence une impo-
tence fonclionuelle souveni tivs accusée, le malade ne remuant pas ses
doigts ni sa main pour ne |)as léveiller les douleurs. Les jointni'cs son!
du reste souvent douloureuses et leurs mouvements sont limités. La
sensibilité superficielle est intacte el souvent augmentée. La sensibilité
profonde — sens musculaire, etc. — est conservée. — Entin il existe en
général un degré plus ou moins marqué d'atrophie des muscles de la
main, de l'avant-bras et du bras, atro|ibie cpii commence à s'accuser dès
l'appaiilion des phénomènes douloureux et qui peut arriver parfois à un
degré très accusé. Le pronostic de cette alfection est parfois très grave,
.l'ai observé dans la pratique privée pendant de longues années deux
malades ipii en étaient atteints. l'I (pii avaient penlu complètement
l'usage de leur membre supérieur.
Dans les cas graves, il peut se produire à la longue des troubles tro-
phiques des jointures — artbropathies nerveuses, — des rétractions
libro-musculaires et un état éléphanthiasi(|ue de la peau du membre
paralysé, tous phénomènes qui existaient à un degré très accusé dans un
des cas dont je viens de parler. D'autres l'ois, par contre, l'alfection a
nue évolution plus bénigne et en quelques mois se termine par la gué-
rison. Sur onze cas de cette alfection qu'il m'a été donné d'observer,
j'ai observé trois fois celle teiininaison favorable.
Il s'agit vraisemblablement ici d'une iid'ection remontant le long des
troncs nerveux, llomen (18!)6), dans ses e\|)ériences sur le lapin, a
démoiilré ce fail pour le streptocoque. Dans un cas que j'ai rapporté
avec .\ndré Thomas (l!)09) et qui constitue le premier cas de névrite
ascendante suivi d'autopsie, il existait des lésions névritiques très mar-
ijuées dans les collaléiaux du doigt lésé, lésions qui remontaient le long
(les troncs nerveux et qui se retrouvaient dans les racines médulllaires
correspondantes. Nous ne connaissons pas encore du reste les condi-
tions intimes de production de la névrite dite ascendante car, bien que
les |)laies des mains cl des doigts soient d'une fréquence banale, ce
n'est (|ne d'une manière exceptionnellemeni lare qu'elles sont suivies
lies sunpli'iincs |)iécédemmenl décrits.
Sémiologie de l'atrophie musculaire névritique, bilaté-
rale, généralisée. — Dans ce groupe icntrent : 1" les atrophies mus-
nilaires ih'v i iliipies hiliitrrdli's dues au IraiiiiKilisnic, à une compression
I n(ii i:i /■> /'/ / I Miiiii.iri:.
(111 il mil' rdiliciiliU': •_'" li's iiliopliics iiiiiMMilaiics ^rt'iir'i;ilisi''cs lires il une
nOrrilc di' cause infriiii'iise im loxif/iic.
1" Atrophies iiiusciilaircx névriliijiifs li'ddlcnilcx il <tvi<ii)ic Inniuiit-
tique (»n par comprc.sxiou . — An iiieiiiliic sii|iérieiir relie vaiiélé iclève,
en ileliors des cas de pindiijxic ntdiriildirc hilalérale (Voriqini' ol/sié-
H;;. ni. — Aliopliie inusciiliiin-
ili"^ nieiiilires inlérieui-s par poly-
iiévrile nioli'ico,e« viùed'aniiilu)-
ralioii clii'i un siijel Je UcnU'-six
ans atteint, il l'diïe île viiiKl-neul
ans, (le paralysie giniSiali^''- ^l^'^
tuialre ineniltres, de Iii iii;m ln'nr
el (le la lanttiie, tous syiiiph
(]ni mirent un an ù arriver ii leni
élal maximum et ([ui persistèrenl
pendant environ six mois et s'ac-
lompasrnèrcnt d'une alropliic
musculaire excessive des quatic
membres, d'une impotence fonc
lionn.-lle ri.-M'i'' cmplél... il'.i
lMiliti..ri .1.-- i.n.x.- (.•II. lui, M^,
iri.ii.-LTit.' a.- Il -.-.ii-ii,,iii..-i .1.--
M)hin.l,.,>. \in^l 111...^ .ipiv- k
.l.hiitde l'alleclion commenti'-
i.iii .1 vo manifester des sympt('i
mes d'aniélioralion îi marclir
eitrùmement lente, car la pholn
graphie actuelle a été faite sept
ans après le début des accidenls.
ù une cpo(iue ovi le malade ayant
récupért* complètement le vn-
lume et les fonctions de sc>
iil.i'
lu, p.
.'Il Il
i-ll,cnl
>sez lon^
ation dan
marcher |)endant
temps. Celte amél
l'état des meuilip's inléneiMs,
continua ;'i pro^'i- -i :i\'r I--^
annt'es jusqu'à l'à^'' (!'■ ipi.niiH,-
el un ans; à ce un» ni !■■ rii:il,iii'-
l'ut atteint de tuberculose à mai
elle rapide. Ce cas qui réalise b'
type décrit autrefois par Du-
chennc (de Boulogne), sous le
nom de pnrnlijsie spinale antr-
ricure subaitjuè, a trait, ainsi que
le montra l'autopsie, à un cas
de polynévrite motrice ik marche
lente, avec altérations consécu-
tives des cellules des cornes antérieures. Voy. l'observation de
KLiMCKt, Des l'ulfinévrites. Paris, 188U, obs. II! p. 36, et J. Dejkri
vrite. etc. CiimpUs rendus de la Soc. de bùil.. 1890. p. 193.
Iviciilf. d iiiie paclnjniéiii)i(iilr. (l'iiiic ntilii-nlilc liihilihiili' mi de la |)n''-
sciii'c de côtes cervicales supplémentaires {\u\. Paralysies du plexus
brachial). Au memi)i'e iiirérieiii', elle est plus IVt^'tjucminenl observt^e,
mais ici la lésion peut poiter soil sur les racines médullaires — païa-
plégie alr()plii(|ue el ilouloiireuse |iai' lésion de la queue de cheval, dans
W^ fractures ou luxations ilii sacrniii, les linneurs inlra ou extra dure-
méi'iennes. les radiculiles — soil sur li's |ilf\us eux-mêmes dans le cas
de tumeurs du bassin.
•.i70 sKMini.nnii: nr ,^r.?r/;.v/; .VA7,'i7;r.v.
2" Alnijihics nnixnildircs (iriirrallsrc.s. irlcvanl d'une iiri')-ik' infcr-
lieiise nu toxique (lig. I()7, KiS, 171). — (le groupe coiiipreud les
alr()|)liies musculaires pi'oiluiles par la iiévrile généralisée, de cause
inlecticuse ou luxiipie. Parmi les inloxicalions susceptibles de l'engen-
drer je citerai le [jIoiuIi, l'alcdol, l'arsenic, le mer'cnre, l'oxyile de
carltoue. le sulfure de carhone, le diabète. Quant aux infections, on
peut dire d'une inanièie géuéiale (|ue toute maladie infectieuse peut, soit
peudanl son évolution, soit pendant ou a|)iès la convalescence, déter-
miner une névrite généralisée. (Test ainsi que les lièvres éiuplives, la
iliplilérie. la grippe, la (ièvre typhoïde, les infections traumati(|ues et
puerpéialcs, le Itériliéri, sont susceptibles de la produire, il en est de
même pour la tuberculose et pour la lèpre, mais dans ce dernier ordre
de faits et contraircmerU aux cas précédents où la névrite évolue en
général i'a|)idement, ici il s'agit de névrite à marche subaiguë ou chro-
nique, il ne faudrait pas cependant vouloir établir une trop grande
opposition entre ces deux catégories. On peut voir parfois la névrite
luberculeuse évoluer rapidemenl. il en est de même pcuu- la névrite
saturnine ou la névrite aisenicale, lorsqu'il s'agit d'intoxication aiguë
par CCS métalloïdes. J'ai observé un cas grave de névrite arsenicale des
(|uatr(> membres survciuie en quelques jours, à la suite d'une tentative
(l"empoisoiui(Mn(Mit par l'acide arsénieux.
Du reste, dans l'intoxication salurnine, en dehors des cas oi'i l'iiiloxi-
calion s'est produite d'une manière pinson moins aiguë, on peut observer
des névrites à marche rapide et, dans ce cas. il existe d'ordinaire des
douleurs spontanées et la pression des nerfs et des masses musculaires
est très douloui'euse. C'est ainsi que chez un sujet qui depuis dix ans
avait cessé tout contact avec le plomb, j'ai constaté un mois après l'appa-
rition de coliques salui'nines très intenses, l'existence d'une atrophie
musculaire déjà très prononcée dans les muscles des membres supé-
rieurs et inférieurs, atrophie musculaire qui ne disparut complèlennnt
(jue quatorze mois après.
Dans des cas analogues, la présence du liséré gingival des satur-
nins— liséré de Burlon — pourra être d'un précieux secours pour le
diagnostic. Il en est de même pi'ur certains faits de paralysie uni ou
bilatérale des extenseurs du |>oignel et des doigts avec intégrité
du hmg supinateur qui, survenant chez des sujets intoxiqués acci-
denlcdlement par h- plomb — laids, cosmétiques, eau de boisson
cordaminée par des sels de |)lorid). etc., — pourraient être rap-
portés à d'autres causes que celle qui est véritablement en jeu. Ici
encore la présence du liséré saturnin sera d'un précieux secours pour
il' diagnostic.
(Ju(dl(' (pie soil sa rapidili' (r(''volulion, la ni'vrite gcMU'ralist'e |H(''sente
les caractères suivants. Elle; débute |)ar les membres iniV'riems, ne piend
(jU(! plus tard les mendirt^s supéri(;urs et, règle gi'néiale, à (juchpie
pério le que l'on se trouve; de ran'(!clion, ces derniers sont toujours
moins pris que les premiiMs. La paralysie et l'atrophie sont d'autant plus
ruorni.rs ni: /,.i mutii m:.
us l'Ioililll'S
accusées (|U(' I on l'NMiniiic des muscles
Mieniitce. Kulin. les e\lcii'-rui> se |)reuurul plu
c'est ainsi (|ue les muscles de la ii'^iuu aidi'i leui i'
la l'ace posli'i-ieure di- ravaiil-liias, seuilileul iilu
di' l;i l'iieiui' du
le II'-- lli''iliis>euis ;
la jandii' el ceu\ de
|)aialysés cl alrupli
Hiie les lléihissems coirespundauls. Sun
do la i)aialysie dans ceilaius muscle-
Cotle lui jiéiiéiale suuIVre cepcmiaul
saliinii)ie, par exemple, le
type Aran-Hiiclienne esl peu
commun, el !<■ pins siiu\enl
on (d)sei\e mie n(''\ lile iiila-
léialc dix.soriée — lype anli-
hracliial — paralysie des
t'xtenseursdu poifiuel el des
doijjls avec inl('7rili'' du lun.u
sU|)inaleur; heaucoup plus
laivmenl le ty|ie scapnlo-
liuméi.al — ^r(iii|>e |lu-
cluMine-Erli — uu le l\|)e pi'-
ronier — muscles de la
légion aniéro-exteine des
janihes avec coiiservalioii
du jambicp antérieur. (lelle
intégrité du jainliier aii-
lérienr n'es! du reste pas
s|)écia!e à la iié\rile satiir-
niiio, je l'ai constatée |iai-
t'oisdans la paralysie alcno-
li(]iie (lig. 17,')) et dans des
cas de néviile, on ni l'al-
cool ni le ploinl) ne pou-
vaient èti'C mis en cause
et relevant d'une cause in-
teclieuse. (Vov. Sémiolnfiip
(In pied )
l.a patliogénic; de ces né-
vi'ites dissociées (|ui seront
liécrites plus loin, est du
reste encore tout entière à
■ni. du icsie, celte prédominance
l'sl pins apparenie (pie réelle,
les exceplidii--. llall^ Ni m'irilc
^. 172. — Équinisme des pieds avec llexron exagérée du
firos orteil i"ar riilraclion aponévrotique, dans un cas de
névrite alcoolique des membres inférieurs, ciiezune femme
de trente-cinq ans. La pliotofir-aphie a été prise onze nuiis
a[)rès le début de l'affection à une ép «que où. bien que le
volume et parlant la force des muscles fussent déjà en
partie reveniis, la déformation des pieds était encore très
marquée du fait des rclrarlions plantaires aponévrotiques
Salpèliière, ISOSi.
après
faire. (Voy. Sémiolofjic des paraltisles et des nlrajihies éludi
la dislrihution nnaioinlcpie des nerfs.)
-Vax meinlires inféi'ieurs enfin si. dans rimmense majorih' des cas.
la paralysie el l'atrophie mmiI en decidissaiit régniii'rement de l'exlré-
milé vei's la racine des memhres, nn peni parfois cependant voir les
muscles des cuisses et du bassin èlre seuls pris Pour ma part, j'ai observé
nn cas de névrite alcoolique liniiltr aux muscles pireédents avec inlé-
37S sEMiiii.iiaii; itr sYsTFMi-: \i:itn-:i.\\
<in\c (■oiiiph'lc (les iiiiisules des jaiiihes, leriniiK'' par ^uérisoii dans I es-
pace de onze mois. Ici, il s'agissait d'nn homme (|ni passait la plus jurande
|iai'tie de ses jovirnées à elieval et riiez le<|nel, partant, la névrite semlde
s'èti'e localisée dans les nerfs qui l'onctionnaienl le pins.
Après une période de i)aral\sie complète des ([ualre meiiilires, l'atro-
pliie mnsenlaire appaiail et pi'(''senle en généi'al une marche assez
l'i^, I7i,
'\^. 173 et 17i. — Déroi-mation du pied d;ins un cas de névrite puerpérale, chez une femme de trente
ans. PliotoKiapliie prise six mois après le début des accidents. Même déformation du pied gauche. Chez
cette malade les réflexes patellaires étaient exagérés. Guér'ison complète en vingt mois (Bicêtre. 1801).
Ohservation .\IV de la thèse de Ti:ihist, De lu iirrrllr /wrrprnûr. l'aris. 1801.
rapide. Prédominant aux extrémités, tdle détermine dans les pieds et les
mains des déformations se traduisant aux membres inférieurs par nu
t''{|uiuisme pins on moins prononcé (li";. 172, 17.5, 174, 17-5), et aux
memhres supérieurs par une main simienne avec ou sans griffe cubitale
(lig. I(i9). Aux déformations précédentes s'en ajoutent d'autres qui. elles,
sont d'oidre trophiqiie et qui (ixent eu place ces déformations, .le fais
allusion aux rétractions librcuscs (>t aux adhérences tendineuses de la
plante du pied, ainsi qu'aux rétractions (ibro musculaires. Ces déforma-
I Uni lil.HS 1)1- l.\ Miilll.jll:.
li(iii>- ik' l;i [ihiiilc (In [licd soul la cniist'iiui'iRt' triiiic n'Iiiicliiiii de I ;i|i(i-
lU'viosi' planlaiio (|ni iiiij;iiii'iili'. cl do beau<'ou|i. Iï'(|iiiiiisirii' di'i à la
|iaral\si('. ('.os lotiaclions ont [lailois uno ovohition snl)aij,nië. cl un
cttnslalo alors sur la t'aco plantaire dos |)iods do potites nodosités lojjo-
roniont saiilaiitos, lios douloniousos à la pression, donnant nettonienl
riniprossion do tissu liluonx onllaniino. Ce sont ecs rétractions filireuses
ol tibio-mnsonlairos (jui rondont jfravo le pronostic do la névrite dos
inoinlires iidÏMiours, cai' ce sont elles (jui niaiiitionnonl la dél'orniation
dos pieds et oni|)èclienl la inarclio, nue l'ois cette névrite guérie. Aussi
est-ce do ce ciMé (pie l'on doit ai;ir de lioiuie heure par le massage et les
nu)uvonients passifs. Ihi ci'iU''
des mains. Iteauconp plus
raroiuout tonlel'ois, on peiil
observer des rétractions ana-
logues do l'aponévrose pal-
maire, ainsi (jiie des adlié-
roncestoiidinousesllig. ITti .
I.a notion étiologi(|ue
doit être recliercbée snrtoul
d"ai)rès le modo d'évolution
de l'alropliie. qui peut être
il marche rapide, suhaigiie
ou clironi(]ue.
L'atrophie musculaire
généralisée uévritique à
marche rapide relève d'une
maladie iulectieuseou d'une
inloxi(\Ttion. Une fois les
caractères propres à l'atro-
[)hie musculaire névriti(pie
reconnus — topographie de
l'atrophie, douleurs sponta-
nées et provoquées par la
pression, absence de contraction librillaires, troubles de la sensibilité
objective, réaction de dégénérescence, — le diagnostic de névrite gén(''-
ralisée s'impose, et il ne reste plus à rechercher que la nature de l'infec-
tion ou de l'intoxication qui lui ont donné naissance, en se rappelant,
toutefois, (pie cette névrite géïK'ialisée peut être la seule et uni(pie
manifestation d'une infection ou diiiie intoxication de nalure encore
indéterniiiiée.
L'ali()|)liie musculaire névritique à marche subaiguê se iciiconirc de
préférence dans l'intoxication saturnine — pi(déssionnelle ou acciden-
telle. — la tuberculose |Milmoiiaii('. le (lial)i''le. l'intoxication arsenicale
lente.
L'atrophie musculaire n(''vriti(jne à marche chronique est parfois d'un
diagnostic plus délicat. Dans la Ic/ir/', l'atrophie musculaire se présente
g. l7o. — Intégrité du jainbier antérieur, complète a
droite, incomplète à gauche, dans un cas de paralysie
alcoolique des quatre meiubres. chez une femme de vingt-
huit ^uis iSalpélriérc, I!i07i.
3sn siM/ni fii.ii-: /Il sYsiLMi-: m:i;vi:i \.
sons liiriiic (lu lypi' Ariiii-lliiclu'iinc iwvv lioiiMcs Irrs iii;ii{|ii(''s de la
sciisiliilili', an'cclaiil assez souvlmiI la Ini nie de (lissociaiioii svi'iiij^oinvo-
li(|ii('. Il aulrcs lois olh; reste limitée à un riieiiiluc |ieii(laiil un temps |iliis
ou moins Unv^ (lig. 177, 178). Le diagnostic do ratrophie musculaire
ly|)e Aian-Duchenne d'origine lépreuse doit être fait avec la syriniinnuié-
lic. Dans la névrite lépreuse, la dissociation de la sensibilité est moins
parfaite, moins exijuise, dirais-je volontiers, que dans la syringomvélie :
Fig. 17G. — Dél'onnalion des doigts par adhérences tendineuses dans un cas
des quatre membres, guérie en tant que paralysie el airo)itiie, chez une fem
Aux membres inférieurs, flexion excessive des orteils p
IriiMC, IS.mi.
paralysie alcooliqn
de quarante-six an
traction de l'aponévi-ose plantaire (>atpi
dans la lèpre, les Iroiics iiciveiix présenleiil souncuI — le ciihilal en
|)articulier — de riivptMlropiiie iiodulaire — pi'riiiévrile l(''|)reiise — par-
ticularité (pii ne se rencontre pas dans la giiose mt'diillaire. Dans
la syriiigomyélie, la scoliose est pour ainsi dire constanle, tandis (|u'ille
fait di'faut dans la li'pre. Les rélltixes tendineux des memlires iiiléiieurs
sont, dans cette dernièic alfection, normaux, alfailjlis ou abolis, landis
qu'ils sont exagér'és dans la syringomyélic. Dans la li'pre, il n'y a ni
myosis ni r(''lractiou du globe de l'teil, pbénomènes des plus communs
dans la syiiiigomvélie, et, dans la gliose médullaire, on ne rencontre pas
(le macules cutanées couiiik; dans la l(^|ire. l'Inlin, le moile de distribution
I uni l;l I- - hl-: / I Miillll 1 1:. :isi
(les lioiilili's (le l;i sciisiliililt' ciitiiin'i' diuis ces deux allcclions piVM-iili'
mic jjraiiili' iiiipoilaiict' an iKiiiil de vue du din^iioslic. Dans la ii('\iili'
li'|iriMist' les Irotililcs sciisilifs ciilaïu's oui los laiartèics dt' ceux (|U(' l'on
idistM'Vf dans les nôvriti's, ('cst-ji-diit' ((uils ont une lo|)oj;ra|ilii(' coin-
niandt'-o i>ai- la dishilmlioii des nnls (•ntari(''s — topojirapliic |i(''ri|)lu''-
i'ii|nt'. raii'nii'nl si-jinicnlaiii-. — tandis (|nc dans la syrinfidnnrdic, la
to|ioL;ra|)lii(' de raiial^vsif ri de la tii(Mrno-ani'sllu''sie cori'cspond à la
Hu. 17
Kig. 177 et 178. — Atrophie des muscles de la cuisse et de la jainhe du cùlé {gauche, d:ins un c;fs de
lèpre systématisée nerveuse liuiitéc au domaine du crural et du sciatique, clicî une enfant de douie
ans habitant l'Algérie. Abolition des réflexes patellairc et acliilléen du côté atrophié. Au niveau du
triangle de Scarpa existe une éruption ronlUiente de macules lépreuses.
disU'ihntion des racinos |iosl(''ii<Miri's — lopouraphii' radiciilaiiL'. (Voy.
Si'mlnlo(/ie de la sensil/ililc. i
Lorsque la li'pre se prt^sciite sous la t'ornie thi lype.Aian-nii(Mi(Miiii' avei-
Iroiiliies tro|ilii(]ues des doigts (lig. 179). il y aura lieu éi;aleini'iil di'
reehercher si l'on se trouve en face de lèpre mut liante on de si/riiH/ii-
myélic avec panaris (lig. 50.") et 504). Les caractères que je viens (rt'iiu-
inérei' pernielteiit d'iMaidir le diagnostic. Si je ne parle pas ici du dia-
gnostic avec la maladie de Morvanou panai-is analiirsi(]ue, c'est que ci-lte
deniii'icaHeclion relève, pourinni, dune névrite infectieuse et non d'une
syringoinyclie. les cas rasseinlilt's pur Morvan, et ceux observes depuis
lui dans les mêmes logions, sont heauronp trop nombreux ])our avoir
sÉMioi.olilh: 1)1 srsTilwii:' M-in'i-:/ \
l;i sviii|i;i)iiiv('li(
lie la iiKiin.)
Pai'ini Icsalropliicsmiis-
culainîs de cause névriti-
qiie à marche chroni([iic,
il eu l'sl (|iii sedével()p|i('iil
sans l'Iiolo^fic iioUcinciil
ajuiivciablc, et qui scioiil
(lillcicticiées des atrophies
rny(Mopathi(jues par les si-
j;ries propres à la névrite,
il savoir : les douleurs
spontanées, les trouhles
de la sensibiliié cutatK'c,
l'ahsence de contraelioiis
|]l)i'illaires, le débul des
sviuplôuies par les nieni-
hres iulérieurs.
Ce groupe comprend des
f'ails assez nombreux cl
doni iV't nde se iioursuil
f\'^. 180. — Atrophie des muscles il.-
exlri^milés inférieures dans un ci
d'atrophie musculaire, type Cliai
cot-Marie, chez un homme de qii.i
ranle-sept ans (Bicêtre, 1893).
Irail à de la ^liose médullaire,
l't il \ a dans celle lVéi|neiicc
ini'nic une raison siiriisaule jiour
regarder la maladie de Morvan
ciiniuic relevaid d'une névrite
périphérique, dont le diagnostic
avec la névrite lépreuse est d'au-
lanl plus diriicile. qu'il sérail
loil possible tpie l'atTection dé-
crite par .Morvan ne soit autr(>
chose qu'une névrite lépreuse.
Ouoi qu'il en soit, il y a lieu,
selon moi, d'admettre —et sans
les confondre l'un avec l'autre
— deux types bien distincts :
Fig. 179.' — l'anaris mutilants chez un lépreuv
âgé de quarante-neuf ans. Altérations seni-
hlahles des doigts de la main gauclie et des
orteils des deux pied.s. Lèpre contractée aux
colonies (Bicêtre. 1891 1.
avec panaris et la maladie de Morvan. (Vov. Séniiolot/i
I mu /.•//■> /'/■; / I Mal II 1 1 1\ ;ih:i
ili;ii|iii' jiiiir. A cùli'' (le CCS c;is, il cil csl d nulles i|ui siiiil ;iiij(Hinl Imi
(Ic'jii chisscs, cl i|iii coiiccriiciil ccrliiiiics ruriiics ilalioiiliic iiinscuLiiii'
!ii''\rili(]iic ;i iii;irclic lies Iciilc, ih-liiilaiil dans i'ciirancc ou l'adolescence.
|iai l'ois plus lardivciiiciil. cl (|iii on! conimc caiaclcro coininnn d'cli'e le
plus souNciil des allcclioiis lirrt'dildiri's ou faïuHialcs. 'j'idles se |iit''seu-
tciil Valrojihic iinisciiliiirc hipc ('harcol-Miirir cl la ncrvilc inlcislilicllc
liijlicfh(>iilii(iiic (Dejci'iiie cl Sollasi.
Haiis l'atrophie musculaire type Charcot-Marie lype péroiiier de
Toolli, alropiiic iiiusciiiaire progressive iii''\rilii|iie de lion'inaïui (li^'. ISO,
Fi;;. ISI. — Aliopliie des iniiscles des nwins et de l'avant-bnis diins un cas d'atrophie riiiiM'ul;iin'.
Iy|>(' Chari-ot-Slarie, chez un homme de i|uaranlo-sept ans (Bii-èlre, ISi'j).
ISIl, — ralropliic didiiilc dans le jeune àj^e par les inuscies des pieds
et des jainhes cl plus lard cnvaliil les muscles des mains, |iuis ceux des
avant-liras. Les réilexes tendineux sont abolis lorsque ratrophie muscu-
laire esl prononcée. Les S()liincters sont intacis. Les tronldes de la sensi-
bilité objective font défaut dans la jurande majorilé des cas: (|uand ils
existent, ils sont raiement très accusés et leiii' topoi^rapbie esl la même
(|ue celle de l'atropliicî, à savoii' qu'ils diminuent en remontanl de la.
périphérie vers la racine des membres. Les donleiirs spontanées sont peu
fréquentes et les troncs nei'veux ne sont pas plus sensibles à la pression
qu'à l'état normal. Lesi;,'ncd'Argyll-ltobei'tsoii est rare dans le tvpe Cliai-
cot-Maiie. Il y a cependant été signalé (Siemerliiifi, (iassirer et .Maasi. Tou-
tefois cbez ces malades la réaction lumineuse est j;énéralement lente.
Dans rimmense majorité des cas les pbénomènes bulbaires font défaut
dans celle aU'ectioii. Ils [leuvent ce|)eii(lant s'y rencontrer sons forme
:!S'i sFMioi.nnii-: nr sysri'wi/-: \hii\i:r\.
(le |>:iiiilysio ImlliMirc ( Aoy.iiiia lilKli. I»;iris iiii ciis lapixiilé par
Krieilicicli (1875) et préseiitaiit tous
les syiiiplôriies de ce lypc cliiiicpie,
il existait une paralysie unilaiérale
(les cordes vocales.
I.e type Charcot-.Maiie est presque
toujours héréditaire ou l'amilial. Son
diagnostic est, en général, assez fa-
cile. Il doit toutelois être dillérencié
de latrophie myopatlii(jue à type
périphérique, Oppeiiheirn et Cassi-
rer, Dejerine et André-Thomas. Go-
\\ers,Spiller,Batten.ColliiietiNavillé.
lVoy.p.5l9.)
Dans la névrite interstitielle hy-
pertrophique (Dejeiine et Sottas),
(|ui. elle aussi, débute dans renl'ance
ou l'adolescence, et se présente sou-
vent avec le caractère familial, les
symptômes d'al rophie sont les mêmes
i|iie dans la forme précédente. L'atro-
phie musculaire est maïquée sur-
tout aux exli'(''mités des membres et
décroit régulièrement et progressive-
ment en remontant vers leur racine
ilig. IH2, 183, 184, 185, 186). Mais
p:irl'ois chez certains de (tes malades
il existe, en plus, des douleurs à
caractère fulgniant et plus ou moins
intenses, des troubles d'iulensilé va-
liable des différents modes de sensi-
bilité avec retard dans la transmis-
sion, de la cy|ihoscoliose et, dans les
cas anciens, de Tataxie. Du «Hé d(îs
pupilles on trouve soit le signe d"Ar-
gvll-Robertson, soit une grande len-
ti'iir (11! la réaction pupillaire à la
lumière. Chez ces malades entin, on
constate toujours l'existence d'une
hyperti'ophie très accusée avec aug-
mentation de consistance, de tous
les nerfs sous-cutanés et profonds
(lig. 185 et 186) accessibles à la vue
et à la palpation. A part l'intégrité
des sphinctei's et de la puissance génitale que j'ai constatée ch(^z tous mes
malades, les symptinnes ici sont ceux du tabès ordinaire, associés à une
ig. 182. — Ali'ophic musculaire d.ins la nrnilo
intcrslitielle liyperlropliique et progressive
de l'enrance, chez un honnne de trente-quatre
ans. Début de l'alfection i rage de quatoi-zc
ans. La sopui- du malade, morte à l'âge dr
quarante-quatre ans. était atleinle de la
ménw air.'clion. IliMiiiirquer qu'ici l'atropliie
niii'.-iiliiti (h r[iiii iniimcssiveuient d'intett-
Mh .1 m. ^111 . .jih I nii I .■monte vers la racine
||e^ ml.i.-. iMh ,ii.-, is'.i.'i). L'observation de
ce malade et de sa sœur ainsi que l'autopsie
de cette dernière ont été i>ubliées par Deje-
rine et Sottas. Sur la névrite intcrstitu'lte, etc.
Comptes rendus et Stem, de la Soc. de biol.,
1893, p. 63, obs. 1. Pour l'autopsie de ce ma-
lade, voy J. UFJt':Rl^E et .\ndrê-Tiiomas : Sur la
névrite iii/erstttiel/e, etc. SimeelU' ironotira-
phie de tu Snlpétriere, l'JOfi, p. 177, obs. I.
;ili(i|ilii(' miisi-iiljiifc i;i''iii''r;ilis(''i'.
|iliii|ii(' (les lU'iTs. |);ms un c.is, j
/'/ / I Mal II II I
une cvhli
Mistair
liosi' et un l'i.il li\|ii'i(r()-
'xistcnrc il iiiir ii;ii;ilvsi('
ISl. — I).:-lori]Kilion du i,u;i
pour I,. |,i
l)EJKEir\E. — Séniic)l()''i
>lili,-ll.' liy|iorlr.)[.lri.|ii
■s li^'iilfs IXi ol ISÔ).
s!:M!ni.nnrF nf '?r>77'.u/-; .\i:it\'Ei x
en Mildiiilioii (le la cuidi' vocalr j^aurlic. Dans les cas un prii anciens,
la lace pciil |)aitici|ici' à ralio|iliic dans le dinnaitii' du facial inréricin-
Fig. IKict ISfi. — Ni'vrite iiil.'] >lilielli' li\|ieilin|iln(|iii- clic/, un liiiiiiiii.' il.' vrn^'l :111s il ay.iiil ilrhul/' à
Vi'ff (le •...pi .111 hiiil ,iiis Mi.ipliir mu' Iiirv d.s ,|ii;ilrç iii.MiiblTS ilililiiiiiiiil il.- Im |..-i i|ili'Mif vers
l;i iliniM- TrHiil.lr- li, . 1,1, .npj.- .!.■ I,, ~.n-i lu 1 1 !.■ .fier ivl.ird dans la Iran "h.ri ^l.'- 1 lii|il-.'~Hnns.
In. .Iili^iliuii (I.- '|ii .lir iiilii,-. Si^ii,. ,!.■ l;,,inlirii: Cypho scoliose tiv^ :ir,i.v,.,. In.'^i 1 1 1 .■ |,ii|nl-
lain- av.- vii;ii.- d \i-;ll i;nl,,iiM.ii Mndilioii d.-v 1. -II. -s, -s tendineux. Intéyiil.' drs s|,liiiin,-is. llvpiT-
tropliit; 1res marquée et dureté très prononcée des nerfs. Hemarcjuer sur la figure 185 riiypertropliir
des nerfs sous-cutanés de l'avant-bras, faisant saillie sous la peau, surtout à gauche. Pas d'héréditi-
familiale ni collatérale. Malade de la pratique privée. Pour l'histoire détaillée de ce cas, voir J.
DEJElir:<B : Conlrihiitmu n rrliult- ,h lu iirrrilr iitirislilicllr ri /i/ï<f;ir.»(i'c ilr renfiincr. R,rue ilr
Médeciw. 1896, p. 881.
— lèvres gi'osscs cl sailiaiiles. Le dia^nnslic ici csl l'acile à clalilir d'avec
l'atrophie musculaire type Chaicol-.Maiie, de |)ar Tétat liyperliopliique
I itoi ni.fs ni: / I I/o 7// ///
lies iicilV — i|iii III' -.'iilisorve jamais ilaiis le lyi»' (lli^nriil-M.irii-. —
l.ins(|m' la iH'Milr li\|irrlr(i|)lii(|ii(' ii'csl pas aiicii'iiiu' ilaiiv son (•vo-
liiliiiii, !■ i>l Mirliiiil I liai liy(U'rlnipliii|iii' ili's iirils i|iii |icrin(ilia
lie la (iisliiiiiiii'r ilavcc U' lv|i(' (lliaicnl-Mai ir. Tins laiil nu imislalcia
l'il iMlll'C lii' rilliiMinrmaliiill lilnllii-i'. ilc la r\|ili(i sinlin-.!' ri des liiiu-
lik's (if la "-(11-
sil.ilil.-.
Atrophies
musculai-
res névriti
ques asso
ciées à des
affections
médullai
res. — I II sii-
|rl alloinl
(111111' allViiiiPii
ini'd II 1 1 a i i r
(| Il (il('(llll| Il !■
|ient. à iiii iiiii-
mciil (ioiiiii'.
(■•Ire al Ici ni.
sous riiiiiiii'ii -
CL' (111111' iii-
loxicalidii nii
(iiiiic inlVc-
liiill . il II lie
aliiiiiliic iiiii---
(■ U lai rc d c
cause iH'vrili-
i|iic.Ici il s'ajiit-
iliiiic simple
coin cille 11 ce,
I a 11 d i s q n e
dans d'anties
cas la m-vrile
t'voliieparelle-
iiR'me el ]ionr
elle-nicMiie an cours de ralleclioii spinale; tel est le cas pour la
névrile pt'!ripli(''i-i(|ue des alaxiques. La iK'vrilc seiisitive — iKl'vrile des
nerfs cutaiR's — esl à peu pn's constante dans celle alTeclion, et la
ii(!'\rite moliice, moins IVétinenle que la prt^ct'denle, est la cause lialii-
liielle (le lalropliie miisciilaiic ipie Ton (diserve assez souvent dans le
tabès.
Fi^. 187. — .\l)-ophle muscul.iire excessive des membres inlerieui-s ni
ni.irche rapide chez un tabélique de vingt-huit ans, au début de la pt.
liode il'ini'ooidinalion (Bicètro, 188S).
!^ï:Mioi.oniK DU svsTilwir: \EiiVEi-.\.
Atrophie musculaire des ataxiques. — KHc se leiicoritre
laiilnl, cl le Im'iI t'sl assez peu IVimiiicmI, (liez des sujets qui sont encore à
ataxiqiic de cinquante ans (Sal|iêtri(!re, 1910).
Fift- 189- — Élat du la musculature des jambes, chez une aliivl()ue de rinquante se|>l ans, atteinte
d'auiyotrophie généralisée. Pieds en équinisme extrême avec llexion plantaire exagérée des orteils.
Déformations irréductibles par rétraction de l'aponévrose plantaire (Salpètrière, 1906).
la |iéri()(le pi(''nlaNi(|ue, lanttM, et c'est le cas le plus (irdinaiie, lorsque
les malades sont déjà arrivtis à la pt-riode d'incoordination. Hilalérale et
rrtni iii.i:.< ni; /..i Mnrii.nf:.
svnu''lii(|iio le plus s .iivciil, clli' dt-hiito par les imisclcs des exliémilés
iiirr'iicuri's cl ainriic la piiMliictidii li'niie ^rill'e il<^s orteils, anal()|,'no à
celle (pi'oii (iliserve du côté de la main, dans ialiopiiie ty|)C Aiaii-i>n-
clienne avec fiiille ciihilale. Par suite de l'atrophie des iiiterosseuxet des
Yi-i- IW- — Il.-r.inliali,.n excessivo du pied chez une ;ll:ixi,|m- ,i.- rini|iiMiil,' m-|i1 an^
alleilUe dalrophie musciilnire généralisée (malade de la ligure 189) (Sal|iétrière, UiOj/.
muscles Ihénar et liypolhénnr du pied, la première phalanjie des orteils
est en llexion dor>al(' cl 1rs jiulrcs en llcximi pl.uilaire — j;rilVe des
Mnipliio musoiilaitv de r.MiMncnco lliéiiar i-lioz un ataxique de cinquante ans (liic.Hre, 18'.M i.
Fig. 1Î12. — Gr-ilTe des orteils par atropine des inlei-osseux dans un cas d'atrophie musculaire au déhul
chez un alaxii|ue de cinquante et un ans (liicèlre, 1891).
orteils iliji. I'.l'2). — l'ar suite des létraelions apoiu'vrotiques tpii se pro-
duisent progressivement, cette grille des orteils perd sa forme première
et |)eu à peu toutes les phalanges des orteils s'inclinent en tlexioii plan-
taire (lig. 190). L'atrophie, rarement liniittl-e aux muscles des pieds,
envahit ensuite les muscles des jamhes dont elle frappe le groupe aiitéro-
exlerne.el le pied. privé de ses extenseurs, se met en é(|iiiii varus: l'équi-
-I:\llnl,iii,l/:' m >)>//!//:' \i:ni'Ei \.
iiisiiM' |ii'iil rliT Irl i|iii' l'iixc (le la jmiiiIm' scmiIiIc '^c i-iMiliniicr avec Taxe
(In pied (liy. iS'.h.
l'ciiilaril un Iciiips plus un nidiiis ioni;. les scj^nienls du inciiiliic ainsi
iléfornK'" resicnl tlasipics ci mobiles : mais, les rétractions musculaires et
apouévi'Oli(|nes une lois produites, les attitudes vicieuses devieiinenl
lixes et irréductibles (lig. 180, 19(1, 195, I9ii.
L'atrophie musculaire des tabéti{|iu's ne se limite pas scnlement aux
pieds; elle peut débnlei' par les un^mbres supérieurs (liy. 191), mais, le
pins souvent, elle ne frappe ces derniers (|u'après avoir débuté dans les
pieds el les jambes. 1/alropliie alleini surloni les pelils muscles des
mains, d'abord les mus-
cles de réminence thénar,
de sorte que le |)0ucc se
met sur le même plan (jue
les autres doigts (main
simienne); puis les inter-
osseux sont frap|)és, d'où
ime grille caraeléi'isti(|ue:
enfin, parfois les mains se
déforment eu grilîe cubi-
tale. Si les avant-bras se
prennent les premiers, ce
ipii est lare, c'est par le
i;roupe des muscles épi-
liiiclilécns que commence
l'atrophie. Les choses p(Mi-
\ent en rester là pendani
assez longtemps, et chez
beaucoup de malades
l'atropbie ne dépasse pas
les extiémités des mem-
bres; si le processus cou-
les muscles des bras son!
Fis. 19J- — Floxioii excessive des orteils par rélriiiliori .
raponévrosc pliiiiUiire chez un aUixique de t|u.iranle-qiinl
ans. Ici, ralroptiie des muscles de la réRion anlém-i'vler
de la jambe était très faillie. n,-.|nrM.alii.n >eiiil,hd
pied dioiUBicètre, 1894).
iliicr, les muscles de la cui
leur tour (lig. I.SSi. .l'ajoiileiai enliii que parfois l'atropl
liiiiic a (
atlciiils il
musculaire des ataxi(|ues peut se présenter sons forme dissociée; c'est
ainsi qu'il n est pas extrêmement rare de voir des tabétiques chez les-
quels le jambier antérieur persiste intact, les autres muscles de la
région antéro-externe des jambes élaiil alro|)liiés ((ig. 195).
L(! plus souv(Mit, C(!tte atro|iliie mnscnlaiic des ataxiques a une iiianlic
excessivement lente. It'aiilres fois, bcaiiiiuip plus raremeiil. clic alleclc
une marche rapide cl, en (pielqnes mois, anivi' ,'i un degré de déve-
loppement excessif (lig. IS7). Dans l'uii c(iiiiiiie dans l'autre cas, les
coniractions librilhiiies siuit exce|)lionnelles, el les masses iiiiiscnlaires
ainsi (|ue les troncs nerveux sont insensibhs à la pression. Le pronostic
est presque toujours défavorable, (tu peut oliser\er (■galemenl au conis
du labes, des paralysies atro])lii(|ues uni ou bilatérales, localisées uni-
I Uni ni i:- 1)1-: i \ Mm ii m-:
(|iiriiii'nl ,111 iliHii^iiiir ilil !<fl<ili(itif ixijililr f.rlcyiir cl i|iii i|iir|i|ii('r(iis
|ii'M\('iil s Miiii'lidici il iiiic iii.inirii' (■iiiisiiIrrMMi' nu n||,'.|j|' cuiiiiilrlciiii'iil
Fii; 191. — Eciulnisine ilu pifil ii\i-c llt-xiiiii irxagiMré des orteils par rétraclion de l'a|ionévrose plan-
laire, dans un cas d'atrophie très marquée des muscles des extrémités iul'érieures chez un ataxique
dequaranle-huit ans.Ici.il existe en outre des li bl.'s tro|)iiiques hilrérations) de la peau .lu lal..n
ll.-li.rnialiou analo,;u.' du |iii-d .Inut : Itii-iMi-e. 1WI(I>.
Fig. 193. — Atiopliie des muscles de la région anléro-exlerne des jambes avec intégrité du jam-
liier antérieur chci une ataxique âgée de cinquante-sept ans, arrivée à un degré li-ès avance d'in-
coordination iSalpétriére, 1899).
^l:MI<iliii,li: fil SYSTEME NKHVEl X.
an luMil d'iiii Içiiips |iliis ou moins lonj;'. C'est là un l'ail à raii|pro(iii'r des
paralysies leinporaiies des muselés des y(>nx qne l'on reneontre sonvenl
dans celle alleelion. ( Vov. SOminloiiic de l'apixtrcil de ht vision.)
Dans la maladie de Friedreich. ioistpK^ ralVeelioii esl anciemie et
cil iSiilpéIr
le sujet pins on moins paraplégiipie. on peut observer un eeilaiu degré
(1 atrophie des mns(dcs di; la région antéro-exierne des janilies. Dans
daulres cas, heancoup plus raies, l'atrophie musculaire peut èlre plus
ou moins généralisée (fig. 190 et 197): sans toulelois jamais atteindre
ritni m i:^ ni-: / i Mniii n i
lin dt'^it' lii's iii;iii|iii'' ilr cI('\i'Iii|>|m'iiiciiI. Ce xiiil là du icsic, je le
ri'|iMi', (les l'iiils cxcciilioiiiifK.
III TROUBLES DE LA COORDINATION ET DE LÉQUILIBRE
A. — Incoordinations motrices. - Alaxies.
A Ti'lat iiiirinal, la n'^iilaiili' et riiariiionic de nos niouvcincnls smil
assurées par une coordiiiatiun musculaire spéciale à chacun deux, (lei-
lains actes, tels que la iiiarelie ou la station dehoul, peuvent èlre envi-
sagés comme la combinaison de plusieurs mouvements ou de plusieurs
coordinations musculaires: dans ruii et lautie cas, les coordinations
iiiiisculaires se manileslent par une léparlition proportiomielle et lé^ii-
licre de l'cMieri^ie dans cei'lains j^ioupes musculaires el dans un temps
(lélini.
Toutes les parties du système nei'voux central sont en rapjiorl direci ou
indirect avec la périphérie et réagissent suivant les impressions qu'elles
en reçoivent. Lorsque la transmission des impressions est normale, l(!s
réaclions sont bien adaptées an but el sont exécutées dans le temps
nécessaire : si la transmission est ralentie, incomplète on nulle, les
léactions le sont aussi, d'où les (roubles ])idfonds de la cooidinalioii :
lataxie.
.\illeurs. la Iransniission des iiiiiiressioiis p('i ipliéii(pies est iioriuale.
mais les centres qui les emmagasinent son! alleinls dans leur t'onction-
nement el les réactions anxipielles ils président l'ont dél'ant ou sont
incomplètes, il y a encore alaxie.
En réalité, lataxie reconnait soi! une ori;;i!ie péri|ihérique, soi! une
origine centrale. Périphéri(|ue. elle présente des degrés et des l'ormes
din'érentes. suivant ([ue l"interiu|)tiondes excitations périphéii(]ues a liisu
au niveau du premier neurone ou des neurones de deuxième el de
troisième ordre. Lorsque le premier neurone (ganglion racbidieii avec ses
deux prolmigements — la racine postérieure et le nerf péripliéri(]ue —
est atteint dans son fonclionneinenl, l'aelivilé de tous les eeniies coordi-
nateurs est suspendue on niodiliée, lataxie; s'associe en onti'e à des
troubles plus on moins intiMises des diveis modes de la sensibilité, (leci
s"ap|di(pie non seulement aux neurones ])éripliériques médullaires, mais
aussi aux neurones |)ériphéri(|ues bulbaires (racine labyriulliii|iie, triju-
meau, etc. I. Si la lésion est localisée sur un neurone de deuxième ordre.
(|ui transmet à un centre coordinaleur les imjjressions recueillies à la
périphérie, les fonelions de ce centre seront forcément suspendues ou
altérées, mais l'activité des antres centres conliiniant à s'exercer iioi-
malenienl, la sensibilité sons tous ses modes seia intacte, à moins (|ne
le neurone interrompu ne soit all'ecté aux \(iies de perceplion des i!ii|ii-cs-
sions périphériipics.
Wi ^l-MKilMi.ll-: lil s\sll\ll \i:i;\'f;l\.
('.{'Ile ili\i^i(tii (les ;il;i\i('s en iiliixics |K''ii|)lK'Ti(|U('s cl cm aliixics ccii-
IimIcs s';i|)|)iiic ('galeinciil siii- lu [ihysioloiiic expcrimcnlalc : l)icii (|u'il
M y ail pas lieu ilo disciilcr cl (l'inlcriuM'Icr ici les cxpcriences poiiisiiivics
|)ar l(^s pliysiologislcs dans lo hiil de ('(iniiailre le nMe joué |)ai' la sensi-
liililé ou par cei'taiiis cenlresdaus les piiciioincncs de cooi'diualion. je \\i'
crois pas cepcudaiil dc\iiir passer sous silence les ri'sullals les plus
iinportanls ac(|uis dans ce domaine.
Van Dcen, CI. liernaid, i,ongi'l. llrownSéfpiard oui seclionné les
racines |)osl(''iieures coricspondanl aux rueinhres inférieurs chez la gre-
nouille: a|irès la seclion les mouveinents élaienl irréffuliers et inco-
ordonnés; si la section portail sur toutes les racines on assistait à un
vérilaMe élal ataxiipie du membre. La même expérience répétée sur le
sin^c par .Moll et par Slicrringlon a donné des résultats identiques; après
la section de toutes les racines postérieures d'un membre, le singe
devient incapable de le mouvoir et pourtant l'excitation électrique du
centre cortical correspondant provoque encore les réactions normales. Si
les racines ont été incomplètement sectionnées, les désordres du mouve-
ment sont encore très intenses, à la condition (pie la section ait porti'
siH' l(;s racines qui conduisent les impressions qui viennent de Textré-
mité du membre. La prédominance des impressions cutanées sur les
impressions musculaiies dans les phénomènes de coordination serait
démontrée par ce t'ait (pie la section des racines qui transmettent à la
moelle les impressions cutanées plantaires a pour résultat im désordre
considérable de la motilité, tandis (pie la section des racines (pii con-
duisent les impressions recueillies au niveau des muscles plantaires nest
pas suivie de troubles appréciables de la motilité. Cette prédominance de
la sensibilité cutanée sur la sensibilité musculaire n'a pas été reconnue
par tous les physiologistes, elle est même contredite par plusieurs expé-
riences (Cl. Bernard) sur les détails desquelles je n'ai pas à insister, n'ayant
pour but ici que de ra|ipeler l'action manifeste de la sensibilité générale
sur' le monvcnieiil, action dont la d(''monstration exp(''iimentale sur' le
singe (Mott et Slierringtorr) et sur le chien (Tissot, Clianvean, Contejeani
trouv(! sa conlirmati(tn darrs la palhologie humaine.
La physiologie expérimentale noirs a errcore ('^clairi's sirr les conditions
et le mode d'intervention de certaines partif^s des centres nerveux dans la
coordirration des mouveinents; l'étiKle de la str'uctnr'c aiiatoiniqne du
rrévr'axc soit pai' la nréthode de C.olgi, soit à l'aide des dégénér'escences
exp('rimenlales, en nous l'évélanl les r'apports qu'all'ectent entre eux les
groupes cellulair'(^s. norrs a permis de pénétrer' plrrs avarrt dans le méca-
nisme irrtirne de cerlaiires coordinations. La pathologie lirrmaine réalise
r'ar'ement des lésions strictement localisiVs à un organe ou à un
cerrtr'e; c'est alor's que les doniK'es de la physiologie expériruentale nous
dcvienneni utiles et nièinc nécessair'es. pour débr'ouiller les complexrrs
symptoniati(pies et |)ri'ciser le diagrrostic du siège (^xact delà lésion : dans
l(is cas rar-es oi'r la lésion est aussi nettement localis('H( (pi'une section
expéi'irrrentale bien réussie, elle acijniert la valeur d'une véritable expé-
I nul l:l i:^ ni: I I uni II I II:'- ■.t'Ji
l'iciici' (•N(''ciil(''(' sm- rimiiiiiu' cl nous |ii'iiii('t ilc MMilit-r les lois T'iiiltlics
par l.'i |ili\si(il((;^ic ('\|M''iiiMciilal('. .Nmis en liuiivdiis uni' ((iiiliriiialidii
l'clalaiili' ilans les syiii|p|iiiiit's iiliscivi-s cluv. I lioiiiiiic au coiiis de l'alio-
pliic (lu fi'ivcli'l. coiiiiiaics il ceux (iiif |)résoiit(' l'animal apirs la dc^li iic-
tioii pailicllc on lolali' de ccl (irj;aii(' : les di'sordrt's du nioiivcnicnl
nltsi'ivi'-s dans les dcii\ cas icvclcnl la nicnic fiirnic d'iiu'oordinalion
on d'alaxic, cl juslilicnt l'cxpi'cssion d'alaxic ccri'dicllcuso qui leur est
appli(pii'c. A cidc des ataxics pcriplicricincs. il \ a donc des ataxics ceu-
Irales dont la syniptonialol(if;ic \aric avec cha(|nc tcnlre lésé et suivant
la l'ouclion à lacpicllc il préside — cl cela chez riionimo aussi l)icii (pic
chez l'aiiinial. i.'alaxic ici nesl plus alors la conséquence d'un isoleinenl
partiel on total du iiéviaxc d'aNcc le monde exli'i'ieiir, mais h'wu dniu'
élalior.itiou mille ou inciMiiplcIc du stimulus (|u il eu reçoit à létal nor-
mal. Mans le premier cas. il y a t'orcémeul aueslhésie, dans le second cas
les troiildes de la seusiliilit('' m» sont ipie Taccessoire.
Ou peut donc di\i->cr les ataxics. {'ii ataxics péiiplii'riqncs cl en ataxics
ceulrales.
I. — An\iKs IMH'.K.INK l'iJiil'iii'c.iyi K iiii |i;ir Ii'miiii ilil |il'i'liii('i' iirurdiic,
a. Ij'sion jxiiiiiHl à la fuis xiii If /iniloiuieiiiciil ci'iilml el sur le iinilon/irmeiil
péiipli('ii<iiic du neuioni'.
Tal)i"s.
Ni'vriti' iiiliTsIilicllr liy|ifi-lrO|iliii|iii' l'I ]ir(i^i-cssivo de l'ciiraiirç itlcjc-
riiic t't SoUas).
Ala\ir iiii lalii's lahu'nilhiiiiic. lA (■aii>c ilc sa resseiiibtaiicc avec i'alaxic
(rTrhi'lIcMisc. l'Ilr si'ia ilrciilc ajiri's l'i'lle dernière.)
II. Lrxiou (le .1011 proldiuji-iiu-iil i>i-iijihciiiiiic ou rameau sensilif péripliérique.
Tabès |)i'ri|ihérii|iir h i\ii lalio i tli'ierliie) ou encore pseiulo labes
|ii''ri|ilii'rif]iii'.
II. — ArvXIKS li'cil;li,l\K .MUTK — |MT1 |lhiTh |lli' ri llll'llll lia il'C.
l'seuilo tabès irurii^iiie niéiliillaiie. — sypliilis iiii'iliillaire. sctéiose on
plaques, ernolisine, aiii'Miie iiernii-ieiise.
Alaxie héréditaire on iiiahulli' île Fiiedreieh.
Ml. — AiA\ii> n'diiiiaNK rKNir.viK nu [lar li'sinn îles ceiilies euci'phalii|ii es.
Alaxie rérébelleiise.
Itéréilii-alaxie leivbidiense.
Alaxie la|iynnllni|ne.
Alaxie dans les adeetions du cencau.
Alaxie dans les lésions protubéraiilielles.
Ataxii' dans les intoxications aiituëv.
Ataxie dans les névroses mi alaxies rniii-liuniirlli's — bysiérie. nenras-
Ihéiiie.
I. AtaXIIS d'oIUC.I.XK PKlUl'IlKlllyl.K.
Il) Tabès. — L'alaxie \\;\v (ihoitli'n- ilrs l'acitws postcvicuves ou alaxie
lal)(Hi(fH(' est celle (jii'on observe le plus souvent : elle peut être fféné-
ralisée, ou localisée imiqneiiienl soil aux membres inférieurs (ce qui est
■.m SKMKtI-OCIh: DU SYSTEME NEHVEIX
le cas le plus IVcmiir'iiI), soil aux (jualrc mombr(!s. soil aux iiicinljrcs
su|)éi'i(Mirs seiileineiil (labos supéricui' ou cervical). Loi.sqiie la lace osl
prise, il est coiistaiil (|ii(' les iiieiiibres supéi'ieurs le soient également,
mais il |)eut y avoir labes supérieur sans que la face soit foicémeul prise.
I. 'atrophie des racines |iostérieures commençant le plus souvent par la
légion (lorso lombaire, ce lait nous rend compte du début de l'alaxie par
les membres inleiieurs; ce n'est qu'avec les progrès de la maladie que les
lacines cervicales s'atrophient à leur tour et (|ne lataxie se généralise
aux membres supérieurs et à la face. S'il est exceptionnel que les racines
cervicales et bulbaii'es s'atrophient les premières, le fait n'eu a pas moins
été coiistalé! un certain nombre de fois et dans ces cas de tabès dit supé-
rieur, labes à début cervical ou cervico bulbaiie, l'ataxie peut laiic défaut
aux mcmbies inférieurs pendant toute la durée d(î la maladie.
Lataxie labélique est à la fois une ataxie musculaire et une ataxie
locomotrice, elle ne se manifeste |)as seulement dans les mouvements
isolés des membres, mais aussi dans l'équilibration en général, et les
troubles de l'équilibration relèvent pour une large \m\v\. de l'ataxie des
muscles du tronc, par conséquent de la localisation du processus mor-
bide sur les racines postérieures de la région dorsale.
l/alaxietabétique s'installe insidieusement, annoncée dans la très grande
majorité des cas par un certain nombre de symptômes (|ui appartien-
nent aux premières phases de l'évolution du tabès dorsalis, ce sont les
douleuis lulguranles, les paralysies oculaires, laryngées, certains trou-
bles des fonctions génilo-urinaires, parfois un dérobement brusque des
jambes faisant tomber le nuilade, etc. Lorsque ces symptômes apparais-
sent avant l'alaxie, ils constituent la période préataxique du labes; mais,
chez certains malades, ils évoluent en môme temps que l'ataxie ou ne
suiviennent (|ue lors(|u"elle est déjà manifeste: il est donc arbitraire de
ranger tel ou tel symptôme du labes dans la période préataxique.
Lorscpie le médecin se trouve en |)résence d'un tabélique, celui-ci peut
se |irésenter dans deux conditions différentes : ou il est ataxicpie et le
diagnostic ne saurait subir aucune difficulté, ou bien la coordination des
n vemeuts s'eflectue normalement et il sera nécessaire d'avoir recours
à dilléients procédés cliniques pour dépister l'ataxie. Certains malades
(|ui maichent encore noruudement, racontent ([u'il leurest arrivé maintes
fois de tomber brus(]uement dans la rue, leurs jambes s'étant dérobées
tout à coup: d'autres, occupés à leurs soins de toilette, ont perdu l'équi-
libre au momentoù ils essuyaient leur visage avec une serviette; d'autres
ont été iniapables de rentier la nuit dans leur chambre ou de se diriger
dans l'obscurité. Ce sont là tout autant de symptômes qui éveillent
rallenlioii du médecin, ce dérobement des jambes, ces premières
ébaiiclies du signe .de Itomberg n'étant que de l'ataxie sous roche.
Dautres fois les choses se passent d'une façon nu peu diflérenle : le
malade accuse une certaine maladresse dans ses mouvements, c'est l'his-
toire classiijue du barbier dont le rasoir lui échappe constamment des
doigts, d'une couturière (jui se pique les doigts à tout moment et ourle
innl /;//■.•> /)/■■ / 1 Mal ll.lTi:. .iT,
iii;il;i(li()ilciii('iit, (I un iiiaiii-'tc (jui liiildos l'jiiissi's noies : I alaxic se limilc
an (It'liiil à cos aclt's isolés; l()i'si|uc de tels svm|iloiiu's sont sijinali'-s |iai'
le malade Ini-nièiiie. le iliaj;noslir de Talaxie des nieinliics sn|i(''rienis
s'impose, mais ils penveni l'aire ihM'anl. I.'alaxie peul en elle! n alliici
l'allcnlion du malade ipie |dnsienrs mois a|)iès son délinl. iVsl an nn'-
(leeiu de la reelieiclier, de la mellre en évidence : ces! re (|ne I (inrnier
ap|)elle la reelienlie de l'alaxie naissante on lalenle.
Los procédés employés dans ce linl oui élé niinnlien-iemenl ('Indif'S
par Konrnier doiil je re|)i'odnii'ai ici la descri|)lion.
I. Marche an coiiiinandemcnt. — Premii-re épreuve : i.e malade t'iani
assis, le prier de se lever et de se mellre en maiclie aussitôt levi'-.
L'alaxiqne éprouveia. après s'élre levé, une certaine hésitation avant de
se mellre en marche; il intercalera une panse, un retard, entre le
moment où il se lève et celui où il commence à marcher; il oscillera
penl-ètre on ajoutera aux mouvements nécessaires un mouvement acces-
soire pour reprendre son aplonih, asseoir son é(|uilil)re avant de se
lancer. Deuxième épreuve : Faire marcher le malade en le priant de
s'arrêter couil anssilôl (jn'il en recevra le sii^nal. Ici. il se produit alors
une incorrection (|uelcompie d altitude : loi'scju il entend le mot halle! son
corps ohéissant à l'impulsion ac(piise s'incline en avant comme poui-
saluer et |)arrois n'est |)r(''sei'vé d'une chute, (jue par nn des pieds qui se
poi'le en avant pour maiutenii- l'équilibre, ou bien il se rejette en ariière
pour résister au moinement (jui le pousse en avant. Troisième épreuve :
Un lui commaiule de l'aire volte-face. .Vu lien de pivoter rapidemenl et
correctement sur lui-même, il éprouve une gène, nn embarras visiide.
(jui se traduit ])ar un arrêt, une indécision d'allure, un monvemeiil
surajouté, quelquefois même par nn défaut d'aplomb, nn ébraidement
d'équilibre, une menace de chute. « Ce .sont là, dit Fournier, des
réactifs plus sensibles et plus sni's (pie le procédé usuel d'exploration de
la marche vohmtaire. cela parce qu'ils imposent an système musculaire
des mouvemenis imprévus et soudains, bien plus a|)tes à déceler nn
trouble rudimentaire d'ataxie que les mouv(Mneuls voulus, prévus el
presque automati(|ues de la locomotion volontaire. «
II. L'alaxie se révèle encore, si on l'ait monter on surtout descendre
nn escalier au malade. C'est une des manilèstations les plus précoces de
l'alaxie : le malade épionve les plus i;randes diflicullés à descendre, il
descend lenlemeni elavec précantion. chaque pied n'abandonne la marche
qu'après plusieurs hésitations, le corps se penche parfois trop en avant
ou en arrière el le malade doit se cramponner sonvenl des deux mains à
la rampe pour éviter une chute.
III. L'élude de la statitm debout el di» la marche, celle des mouve-
ments isolés des membres inférieurs est mi élément précieux poiu- la
recherche de l'alaxie. Lorsqu'on dit au malade de se tenir debout,
les talons rapprochés el les yeux fermés, le corps oscille légèrement, le
malade ne peut, malgré ses efforts, conserver rimmobililé; l'instabilité
de l'équilibre est quelquefois poussée beaucoup plus loin : le malade
:î'.is .^I.MKil.ni.ll-: m SYSrfiMh' yh'lilTÎUX.
T'ciiilc sc> iiit'ds aliii d'clarj^ii' sa base de siisloiitatidi: iioiir i(''a((|uciir
IV'(|uililii(' Iroiihli- cl li'iilc du nouvciii de so Iciiir dcl)on(, les talons
ia|i|)r(icli(''s cl les veux l'crmés, mais les iiicm(>s |)li(''noriicncs se i(''pcleiit :
(•"esl la inciiiici'c iiianircslalidii du sii^iic <\i> lîoiidicr^ (|iii sci'a d(''cril
plus loin.
IV. I.a nicinc inslahililé a lieu si on dit au malade de se tenir sur une
seule jamhc dans lallilude h eloclie-pied. C.hez certains malades, il y a
impossii)ililé absolui' de se tenir- sur une seule jambe: chez d'autces, le
maintien d(> l'é(|uilibre est de comte durée, cette nouvelle attilinle
enjicndre des oscillations du ('oi|)s, des inclinaisons brusques qni l'orcenl
le i)ied soulevé à reprendre immédiatement contact avec le sol.
V. l.ots(|U(! l'alaxie est moins avancée, ce n'est que pendant l'occlusion
des veux (|ue l'attitude à cloche-pied sera snivie de troubles de l'équi-
lil.ri'.
haus les cas — (|iii ne soiil pas très rares, du reste — où le sujet accuse
des douleurs fulguianles surtoul, |)arfois même exclusivement dans un
seul mendire intérieur, on (diserve alors, ainsi que j'ai été à même de
le conslalei' plusieurs fins, ipie c'est seulement lorsque le malade se
lient à cloche-pied sur ee membre, que les oscillations ou la chute se
pntduisent.
Dès les premiers temps de l'alleelion, avaul loule in(doiiliuati(m mo-
Irice. les malades présentent parfois le phénomène dt'crit par Buzzai'd
sous le in)m de « dérobemeul des jambes ». Ktant debout et immobile,
ou en marchani, le sujet sent tout à coup soit une, soit d'habitude ses
lieux jambes ployei' sous Ini (;t tantôt il tinnbeà terre, tantôt paruuelVort
éuerf;ique ari'ive à se letenii' d(! tomber. Ce dérobement des jambes ne
doit pas être confondu avec un phénomène aualo<j;ue(|ui se produit parfois
chez les tabéliqiies, lorsqu'une douleur fulgurante intense parcourt leurs
membres inlerieuis. Ici la chute est le fait de la douleur, c'est nue sorte
d'inhil)ition de la motiliti' h In suile d'une viob^ite excitation doulou-
reuse.
Tous les troubles précédennneni décrils sont surtout l'indice d'une
('■(|nilibration défectueuse. (iCtle dernière en (>l1'et ne relève pas seule-
nu'ut de l'ataxie des membres inférieurs, mais encore de l'ataxie des
muscles du tronc (!t son mécanisme esl d'un ordre très complexe.
VI. L'abolition des réflexes rotuliens ou des léllexes achilléens est un
des symptômes les plus précoces du tabès; elle est l'indice d'une altéra-
tion profonde dans le mécanisnn' des mouvenn'uts réilexes. (Voy. Séinio-
hn/ir (les ré/lexes. )
Suj)posons maintenant que nous nous liouvions eu présence d'un labé-
tiqu(! en pleine j)ériod(! d'incoordination et examinons successivement
l'ataxie des nuMiibres inféiieurs. des membres supérieurs et du ti'onc.
Aldxic (les ineiiihris iu/rcieurs. — Klle se Iraduil d abord par une
certaine brusquerie des rrrorrvenrents pendant la maiche, le |)ied est levé
pirrs haut et plus sirbilement, il retombe de nième en frappant le sol du
laldii: un ilil i|iic !<■ nialaili' Idlmuir. A un dt'i^ir |ilii> a\aiicc. les jaiiihcs
^(inl laiict't's liiiis(|iu'nii'iil en liant ri en drluus. comiiK' d'Iles il'nn
|iaiitiii: tlia(|ni' janilic n'i'sl Ii'M'c c|n a|ii('s «inc raiitrc a repris (li'liniti-
M'ineiit son point (ra|i|ini sur le soi: ilia(|ne élévation du pied semble
e\ij;er nn l'Il'el paitienliei'. Non seulement les monvenients isolés ijiii
eoniposent les dilVérenls temps de la maielie sont déré<;lés, mais leni'
sneeessioii et leur lyllime l'ont didaul. La maiclie n'est pins chez l'ataxicpie
un acte anlomaticiue. réilexe. elle devient peu à peu un acte eoiiscienl et
voulu, tonte l'attention du malade se concenlre sur elle et inie vif^ilauce
rontinuelle lui es! indispensable; aussi ralaxiqne morelie-t-il la léleincli-
iiee en a\aut et en bas; il rej^arde le std, mesui'e ses elloils et pai- la \iic
CM surveille les irsuitats. Avec les proi^rès de l'incoordination, il ariiveà
ne plus pouvoir marciitM- seul ; il lui faut un bias pour le soutenir, ou bien
il s'aide avec deux cannes: comme il ne peut eu clîet rester en équi-
libre sur une seule jambe, il le perd cliaqne l'ois que le pied abandonne
le sol : d'où la nécessité d'avoir à tout nuiment des j)oinls d'appui su|)plé-
mentaires. 1,'incoordination atteint enfin nn degré lel. (|ne l'alaxique
devient inca|)al)le de mai'cber ou de se tenir debout même avec un appui;
il est conliné an lit, c'est un iuqiolent.
L'étude delà inarcbe permet déjà de se rendre com|)te de lataxie des
membres inférieurs; mais on ne Tobsei-ve pas isolément, elle est toujours
associée à l'alaxie du tronc, souvent même à celle des membres supéi'ienis.
Pour l'examiner en elle-même, il sut'llt de l'aire exécuter des mouvements
lies membres inférieurs, lorsipie le malade est couché, dans le décidiilus
d(Msal. Ou lui commande, par exemple, d'atteindi'e avec la pointe du
pied la main de l'observateur placée à nue certaine distance au-dessus du
plan du lit ; le pied ne s'éline pas directement vers le but, mais décrit
mie série d'oscillations transversales d'une amplitude quelquefois lies
<-onsidérabl(> : c'est là de fataxii' (lijnaiiiitjiie: si le pied atteint le but, il
ne peut s'y maintenir : cette incapacité de conserver une attitude fixe
i-ouslitne ce (pie l'on a appelt' Idlaxic statique. Un peut répéter l'expé-
rience sous une autre forme, en commandant au malade de mettre par
exemple le talon gauche sur le genou droit : les mêmes phénomènes se
reiiouvellenl. L'attention du malade est pourtant tout entière portée sur
le mouvement à exécuter, et les suppléances cérébrales sont fortement
mises à contribution : su]iprinie l-on tout d'un coup le contrôle d(> la
vue, l'incoordination s'accroît cousidéraideineut, l'amplitude des oscilla-
tions augmente et, chez les sujets dont lataxie est arrivée à une période
très avancée, tout monvenieiit devient presque impossible. Ces malades
rappellent alors, par leur immobilité, l'état paralyti(|iie des animaux dont
on a sectionné toutes les racines postérieuies i orrespondant au membre
inférieur: Molt et Sherringtou ont démontré le fait sur le singe, de même
qu'autrefois Van Deen. Cl. liernard. l'avaient démontré sur la grenouille.
Ataxie des membres supérieurs. — Dans rimmense majorité des cas,
elle apparaît plus tani que lataxie des membres inférieurs. .\u repos.
iiiii si:mi(iU)(iii-: dv systeml: sichvevx.
<in iriiltscrvc aucune secousse, aucune conti'action anoiiuale, à nioins
(|Mc la violence des douleurs rulj;iiiaM(es ne provoque des soul)i'(!-
sauls. i/ataxie apparaît dans la plupart des mouvements des membres
supérieurs; souvent plus intense au (iél)ul dans les mouvements délicats,
elle ne fait jamais dél'aul dans les mouvemeiils les plus usuels, ceux qui
ont ac(|uis pour ainsi dire le caractère de mouvements automatiques.
Quel(iuerois, néanmoins, lors(|ue le labes a une évolution très lente et
que les membres supérieurs sont pris beancoup plus tard que les mem-
bres inlërieurs, il faut rechercher l'alaxic. Le procédé le plus habituel
consiste à demander au malade de porter un doigt sur le bout du nez:
s'il y a ataxie, le doigt n'atteint pas le but du premier coup, il n'y arrive
(juaprès une série d'oscillations de plus ou moins forte amplitude:
loisqne le but est atteint, ces oscillations continiienl: il y a non seule-
ment ioipossibilité de réaliser parfaitement une attitude, mais encore
im()ossibililé de s y maintenir; il y a, en un mot, ataxie dynami(jue et
ataxie statique. L'alaxic se révèle encore dans les mouvements délicats,
tels que celui de saisir un objet de petite dimension, soit une épingle ou
une allumette. Lorsque l'ataxie est très prononcée, il n'est nullement
besoin d'avoir recours à de pareilles manœuvres; il suffit d'observer le
malade |)ondant qu'il mange, pendant qu'il boit: l'ataxie éclate aux yeux.
Lorsqu'il veut saisir son verre pour le portera ses lèvres, l'incoordination
débute avec la préhension de l'objet; la main ne le saisit pas du premier
coup: avant d(» le saisir, elle se porte trop à droite ou à gauche; au mo-
ment même où le malade le prend dans ses doigts, le mouvement est
trop violent et il le renverse: il le h'u-he et le prend de nouveau plusieurs
fois de suite. Le malade dit qu'il ne sent pas bien l'objet, qu'il lui
échapj)e; eiilin, s'il peut réussir à le tenir dans sa main et s'il le porte
à sa iiouche, la main est agitée continuellement par des contractions
anormales qui l'éloignent du but ou l'y précipitent trop rapidement, d'où
une extrême maladresse. Certains ataxiques ne peuvent plus boire qu'eu
saisissant le verre à deux mains, et même dans ces conditions, pendant
qu'ils boivent, le verre ne reste pas en place, il subit des déplacements
continuels, assez violents parfois jMiur (]ue le liquide soit projeté au de-
hors. L'écriture est extrêmement altérée; les lettres sont inégales, sur
plusieurs plans, irrégulièrement espacées; mais elles ne sont pas trem-
blées, comme dans la paralysie générale.
Knfin, au dernier terme de l'incoordination, les membres supérieurs
deviennent absolument incapables de tout mouvement adapté à un but.
Lorstpie l'ataxiiiue |)orle son verre ou sa cuillère à sa bouche, la série
des mouvements saccadés qui troublent le mouvement d'ensemble rap-
])ellent un peu le Iremhlement de la sclérose en plaques. Cependant cette
l'spèce de tremhlemenl dillèn» de celui de la sclérose en plaques, par le
fait qu'il est toujours le même au di'hnt comme à la tin des mouvements,
au lieu d'augmenter d"am|)litu(le à la lin. Pendant tous ces actes, on peut
constater (|ue l'alaxique surveille sans cesse tous ses mouvements, et
l'occlusion des yeux a pour efl'et d'accroître considérablement l'incoordi-
I nul /.•/./;■> liE / 1 Mill II 1 1 1:. 'ml
Million iiii iiiiMiir lie l.i r.iiir ;i|i|i,n;iilrr l(irM|ii i-lli' l'ii l'sl ;'i si's |ii('iiii('rs
sI.kIc-.
Ain^i iloiic. iL'iiis I iiniiiciisc inajorilc des ci'-. I iilli'ialioii ilc In iiioi'llc
('•|iiiii(''ro (l(''liiilanl |i;ir In i(''iiii)ii diiiso-ldiiiluiiic, les iirciiiicrs syiii|ilotiii's
(II- r.illcctidii ;i|t|i;u';iiss('iil ir<'ili(ii'il ilaiis les iik'iiiIiii's iiiri'rii'iiis; plus
laiil. la lésidii ('i)iiliniianl sa iiiarchi' piourcssiM' cl asccinlaiiti'. les
iiifiiiliri's sii|)(''ii(Miis se prcmuMil à Iciii' hiiif : <■ csl là I ('voiiilioii clas-
si(|ii(> (le l'alaxic iocoiiiitliicc. Mais les choses (leinciil se passer ilillë-
rciiMiient: le lalios peiil ih'-hiiier par la réi^ioii cervicale el s'y caiildiiner.
lanlol exchisiveiiieiil, lanjôl |)eiiilaiil une pi'riode plus on moins lonf,nie,
avant qne les niemlires int'erienrs ne soienl pris à leni- lonr. On peni
ilonc ohserver /(/( lahen sKpi-rit'iir tni lahes ccrrical, iiicornpaialileinonl
moins rré(|nenl (|n(> le laiies inl'(''rieiir on dorso-iombaireel pouvant ix'sler
cervical pendant pins on moins loiii;teiiips. La rareté de cette tonne est
tiès uraiiile; jnsipià ce jour je ne l'ai oiisei-vr-e ipie einii fuis.
Ald.iic (lu Iroiii-. — lllle se maniiesledès le déliiil du talics jiar I insla-
liiiité ife réipiililiie cl les oscillations dn tronc, soit dans les diverses
altiliides. soit pendant la marclieel siirtonl pendant 1 occlusion desyenx.
Ald.iii' fir lu Iric fl dr la facr. — Klle est très lare el coexiste liabi-
Inellement avec I alaxie des menihres snpérienis — tabès cervical —
on avec une ataxie des ipialie memhres. arrivi'M's dans l'un et l'antre
cas à nn de<;ié très avancé. I.ataxie de la l'ace est '•jnacti'risée par des
monvemenls anormanx des muscles îles lèvres el de la l'ace soit pi'ndant
(pie le sujet parle, soit pi-iidant (piil l'il ou (pi'il mange. La iniiuitjue
devient extrèmemeut i^rimacanle (lij;. l!l(Sà'201l. Ces monvemenls se
disliiijiueul des monvemenls clioréiipies par leur moindre liinsipierie.
par leur associalioii an\ monvemenls volontaires, par leur dispaiition
pendant le repos. l'aiTois. et liieii ipToii ne constate alors aucun sys-
lèiiie de paialvsie linlhaire. la pande salière, les mots soûl moins
liien articul(''s. le malade Itredouille: il esl possihle que l'ataxie con-
comitante de la laiii;ne ne soit pas (''traugère à ces |)liéiionièiies. Lors(pie
la lète lie repose pas sin un plan li\e. elle esl iuslalile el vacille; ces
oscillations anj^inenlenl dans reNi'ciiiion des divers monvemenls aiixipiels
elle prend pari.
l/alaxie dn lalies présente comme caiactères disliiictirs : de se mani-
l'esler ilaiis tous les monvemenls, monvemenls isolés, iiiouvemeiils den-
semlde: le mmivemeut est allérédans sa direction, dans sa mesure, dans
son ryllime. Klle est lialiituelhuuenl syméliif|iie, elle esl pourtant iiarl'ois
plus nianpiée d un (l'ilé ipie de l'aulre, soil pour le !neinljr(> supérieur.
soil pimrle iiumiiIhc iurérieur. Fouinieret d'autres auteurs ont signalé
des cas d'Iiémiataxie. .l'ai observé nn cas de labes cervical dans lequel
l'ataxie. d(''jà très marquée, n'existait ipiedaiis un seul memlue siipi-rii^iir
(tig. 'fôô à i.")!')). Mais ce sont là des faits très rares.
i.'incooi'dinalioii tabétiipieesl corrigée eu partie par la vue el <dl(!sas-
Iikjkiiink. — Si'iinipiiiL'ii-. -C
iiri ^IMIiil 111,11 hl ■-)>ll.\ll \l.l:ll-l\.
sdcic à iiii (L'ilaiii iKiniliic de s\iii|il('iiiii's (|iii |icriii('(!riil d Vu i (■(■iHiiiiiilic
la MM-ilahlc oiigiiic.
liH corrcclion (li> lalaviL' |)ar la \iic iiV>l pas iiii des laits les moins
itilrrossuiits (le lalaxii' lociiinnlrin' : ii'llc iiilliiciicr ne s'exerce pas seu-
leiiieiil dans les iiioiiveinenls isoles des nieinincs. niais eiuiore dans les
inenvenienls d eiisend)le, lesallilndes el IV'(|nilii)ralion en général. L'oe-
elnsioii des yenx eliez ralaxiijne, pendant (|n'il est dans la station debonl.
|MMil engendrer denx ordi'es de syniptinnes. (.liez li^s nns elle snseite des
iiseillalions (In eorp^, de la lilnhalion, de l'instabilité: chez d'anties, une
elinte iininédiale : rataxi(|ne toinlic à la l'envei'se (in an eontrairecn avant.
<Hi bien ses jambes IlécliissenI el se (b-robenl. Il ne landrait pas eroii'o
(|uc ce dernier phénomène ne s observe (pie clie/ les ataxi(pies d(''j;t très
incoordcmnés. on pent le ironvei' elie/ des indixidns doni lincoordi-
nation est si |)en accusée (piils peuvent maicliei' avec une canne, voire
même sans ancnn aide. L'ensemble des modifications |)roduiles dans
ré(piilibralion par l'occlusion des yeux constitue le signe de liDinhertj:
mais l'ocidusidu des veux n'est |)as indispensable pour le produire, et il
snllil soincnl de commander au nialadi' de rei^arder en liant pour (pie les
mêmes troubles aient lieu.
l'ar Cdiilre. on |ieul observer cerlaiiis labéti(|ncs ipii. par suite d atro-
phie papillaire, sont totalement devenus aveugles (!t ne présentiuit jiour-
lanl anenne trace d'iiicoordiualion : chez d'a\itres. l'incoordinalion se
serait amendée et auraitméme disparu en moins de temps que lalrophie
papillaire se sérail (lév(doppée. Benedict (de Vienne), le premier, attira
l'attention sur ces deux ordres (1(> faits : ceux dn |iremier ordre sont
ass(!Z frécpicnts et il s'agit eu réalité de lithr.s fruslcs. dont les symp-
bnnes spinaux se sont incomiili'teinenl dévelojipés |iarce que les lésions
spinales t\[\ labes se soni arrèh'es dans leur (''voliilion : ils sont encore
(''ti(|nelés comme lahes (in-iiiis pur la crrilr (llejeiine el Martin). Ici le
signe de liomberg lai! ih^anl. I'ai- contre, lorsque l'atroiilue papillaire
survieni cliez un ala\i(pie deiii incoordonné, el c'est là une ('■\eiitnalile
rare, rincooidinalion ne |)arail pas s'amender. Mais ici, comme dans le
cas pi'écédenl peiil |iartois observer une diminiilion dans riulensih'
des douleurs.
Lataxie co(rxisleav(îc un cerhiiii nonilire d'anlres synipb'imes dont elle
ne serait (piiine dépendance pour certains auteurs, (^es sympt("imes sonI
l'abolition d(;s réilexes lendinenx et cnlanés, les troubles d(! la sensibilil(''
culaiiée et prol'onde, la perle de notion de posilioii, les altérations du
sens musculaire, l'hypotonie musculaire, les troubles de l'ouie. On afail
jouer un grand lôle aux altérations de la sensibilité profonde — sens
des alliindes - surtout dans la genèse de l'alaxie et (;ela |)onr deux rai-
sons : parce (|iie, d'une part, dans le tabès, il existe un rapport assez
inliine eiilre h^s troubles sensitifs et l'incoordination motrice et que,
d'autre part, la lésion primilixe dn tabès est nue atrophie des racines
postérieures, reconnues physiologiqneinenlct ciiiii(|nenieiit c(mime étant
les preini(''res voies condiiclrices des impressions sensitives. .Mais les
I mil lui- hi: / I \i(ti II III
racines |MisirTii'iiir> (oui iiissi'iil un j^iaiiil iiniiihic Ai' ( ull.ilcralo ((•llcxos
(|iii se (lislril)iii-iil ■-iir tdiili' la liaiil<Mii' Ai' la iiini-ili'. vmi ihms l.i siih-
slaiici- ;;iis(' (ii's cdi lies aiili'iiciMcs. soil aiiliiiii' lirs (•l'Iliilcs des ('iiliiiiiics
i;i>qiieilrcs ligiuvs l'vprcscnlonirataxic des muscles do lu face, chez une leiiimi' du quaraiilesix aii.s.
altciiite d'Incoordination motrice excessive des quatre membres et confinée au lit depuis dix-
neuf mis.
Fig. I!I8. — Facii's :ui repos, avec légère ptôse. — Ki;;. lilfl. Faciès pendant que la malade parle ;
remaïquci' rasyinétric de la lijiurc pouvant l'aire penser h premîèic vue à l'existence d'une parésic
ic'ffïro du facial gauche, parésie qui, en réalili', n'existe pas et le nerf facial préseme les réactions
.■|.'.lii(piesnormal<>s. — Fig. 200 et 201. Faciès pendant le rire. Chez celte malade, les difféienk
1 l's de la sensibilité superlicielle — tact, douleur, température— sont intacts, tandis que les
spu-ihililés profondes — sens musculaire, sens des attitudes segmentaires, sensilHlil'' o>^. iisi», sen-
• I.' (iiMceplion sléréoirnoslique — sont complètement abolies (Salpètrière. 190U).
',11-i sKMidi.nr.n: m >)sii:mi: \i:i:ri:i \\
(le ('.l;iii\('. ol nous savons les ra|>|)orls inliincs de l'une el ilrs autres
avec le ((M'vcIi'I (^l'aiscoau (•('roix'llcux dirccl, l'aiscoau de Gowoi's). La
|du|iail des lil)i'i's lonf;iu's des racines jxislérienres se lerminenl dans
les novaux de (ioll el de liui'daeli ; de ces noyaux naissent d(>s (ibics (|ui
consliluenl le rulian de lîeil médian el se leruiinenl dans la couche
opli(|ue: celle-ci esl en lapixnl à son tour avec l'écorce cérébrale (vov.
(>ri(iiiic, Irajcl cl IciiniiKiisoii.s de la voie aennilive, page 79.'), l'une el
laulre sont unies à d'aulies centres iniporlants. lùilin. certaines racines
des ikmI's crâniens jouent aussi un rôle iin|)ortant dans les pliénouiènes
de coordination et d'équilibration ; il est possible (|ue certains symptômes
dn tabès soient imputables à l'atrophie de la racine labyriuthi(|iie
(vui'' |).). On sait en ellet (|ue le signe de lloudierg peut être dû uni(iue-
ment à l'atrophie des racines lab\riulhi([ues el sanstpiil existe aucune
lésion des racines rachidiennes.
[,'ataxi(' locomotrice (maladie de Ihicheiuie) est doue à la lois uui^
ataxie médullaire, une ataxie bulbaire, luiealaxiecérébelleuse, uneataxie
(■(■rébrale.en ce sens cpie le ronctionneinenl de tons ces a])|)areils est pro-
loudénuml modillé par la sup|)ressioii des excitations qui leur vieiuieid
normalement de la périphérie. 11 n'est donc pas absolument juste dediic
(|ue lalaxie locomotrice est seulement la conséquence des altérations de
la sensibilité tactile, musculaire, articulaire, ce qui tend à laisser croire
(pie l'alaxie n'est due qu'à une aperceplion des impressions qui vien-
neid de la périphérie, tandis (pi'elle n'est ((ne le résultat d'une solution
(!(> continuité dans les voies qui transmettent les impressions péripliéri(|ues
■lux diirérents centres coordinateurs el à r(''corce cérébrale.
L'alaxie locomotrice (;st susceptible de s'améliorer et de satlénuer
dans des proportions considérables, par la rééducation des mouvements
sous rinihience de la volonté el avec le seconis des impressions visuelles.
L'alaxie ne s'atléuu(! que sous l'influence de ce Iraib^nent pureun^nt
svmptomatique ; car l'atrophie radiculaire. doid la cause imiu(''diale esl
une svphilis antérieui'e (l'ournier). ne l'étrocède jamais: la li'sioii, luie
lois couslilu(''e, esl ini''paiable.
n\ Névrite interstitielle hypertrophique et progressive de l'enfance.
— Il existe une l'orme sp(''ciale (l'alaxie familiale que j'ai déci'ile en 1(S!I.").
avec mou él(''ve Sollas, el qui i-essemlde jjar plus d'un symptôme ;i
l'alaxie héréditaire de Fricdreich. il s'agit d'une névrite interstitielle el
hy|)erti-o|)hi(pie. sii'geaid non seulement sui' les nerfs périphériques
et les Iroiics nerveux, mais encore sur les racines méduilair'es avec
sclérose consécutive des cordons postt''rieurs. Si la symptonial(dogie de
celle alVection présente des points communs avec c(dle de la maladie
de l'riedreich, à savoir : le d(''bu( |)iTcoce, dans I enfance ou l'ado-
lescence, la déviation de la coloruie vertébrale, le nystagmns, la défor-
mation des picMis, l'alaxie, ral)olilion des l'élloxes leinliiteux, elIt; s'en
distingue par l'atrophie musculaire des m(!ndjres supérieurs el infé-
rieurs (lig. IS-J à l(S7). l'Iivpi'rlrophie des troncs n(M'veux, l'existence
iitni mis m: i..\ Miiiii.iii:. „,,
ri(''i|iU'iilc (lu si^iK' (i'Ai^yll-lidlii'ilsdii. Li's ;ill(''riilioii> de-- (li\i'i> iihmIcn
(le l;i sciisihilili' ;;(''i1{'im1i' \ s, ml li i'i|uciilr-.. .linsi ijik' Irs iliuilciii s ;i
caracti'Tf t'ulmiiaill. I.';il.i\ir csl iiis |ii i(('i' (|iic dans la liialailir
(le l''ii('ili('icli. les sli^iiialcs de I ala\ii' riri'licllciisc iiuiiiis acciisi's : le
inaladi' iiiaichi' ;'i la lois rdininr un alii)|diii|U(' i(''(|iiiiiisiii(M l'I (■iinniir
un ala\i(|Ui' : • l.c malade ne pcul niarriici- (|u'a\('c iiiii' ca I ni
lixaul II' S(d. il ni' luaiclii' \\:\^ ru li^uc dniilc. mais Icsiounc eu mai-
cliaut. Il sloppi' l(''j;èi(Miicnt eu maicliaiil, mais sa maiilii' csl dillV-renle
dp (('Ile d'un alrophiquc sle|i|)('ur. Ku slcppanl. en cllcl, il lance ses
jamlics av('<- lirus(|U('ri(' cl si's [)i('ds rchimlx'ul linirdcmrnl sur le S(d. sa
domaiclii' a \u\ aspcci sacca(l(''. Privé de sa caïuii', il ne priil se Iciiir
(IoIkuiI cl cucdic moins maiclici'. Liiisi|n('u marclianl. il vciil cliau<;i'f
de diiccliiin. louiiicr sur place, il le la il a\ec une <:raude leideuri'l on
appnyani sa canne lnul aninui de ses janilies. Les veux ternies, il esl
incapable défaire un pas cl -- alVaisse (siffue de liunilierg) : de même si
un lui dil de regarder en l'air. |]n plein jour el avec sa canne, il peiil laul
bien (|ue mal marcher nu ( erlain lemps : dès {\\\{' la nnil arrive il
devieni incapable de marclier el niènu' de se lenii- debonl. SonvenI, sans
cause appi(''cialde. l'IanI delMuil. appuyé sui' sa canne, ses jandtes se
dérobeni sous lui el il se Ironve à (erre. L'incoordiualiou existe éga-
lemenl an\ membres siipi'rienrs el lorsqu'on dil au nudade de prendre
nu objel. de se loncliei- I e\li l'inih'' du nez. il u"\ arrive rpr après avoir'
commis plirsierrrs errerris de lien siiccessi\es. erreurs de lierr dorri
ram|)lilrrde augrrrerrle bearrconp par- rocclusiou des verrx. Dans ces dillé-
reuts actes, corrrirre dans ceirri de incrnlrc rrn objcM sur- urre table, l'alaxie
esl la rrrènre que darrs la rrraladie de Drrclrenrre et la main iw planr pas.
conrrrie dans la maladie de l-'r-iedreirlr. » i/intensilé de lalaxieest dir reste
var-iable srrivarrt les cas et snr'iorrt suivard raircienneb' de la nraladie.
Pendant de longrri's armées par-fors elle peni ne pas exister- orr r-ester- à
létal d'ébarrrlre. .lai publié, err liSlTi. rrn rronveau cas de (-elle alfeitioir.
don! la syrrrplorrralologie corr-espoudail exacleruent à crdle des derrx
prenriers. PieneMariel lOtUii. Poveri i l!t|0). Hotfmanrr I l'.ll t2). W.Scballer-
llOri). eu orrt également lapporlé des e\errr|iles. L'alaxie di' la né\r-ile
inleislitielle byper-|r-oplri(pre s expliipre doirbleurerrt |iar- la dégérri'r-es-
cence des rreil's péripliéi-i(|rres cl par- celle des racines el des (-or-doirs
lioslérierirs.
In Nervo-tabes. Pseudo-tabes périphérique. — Si l'alléraliDn des
r-ai-ines |)ostérieirres (>st la lésion dorrrinanle dans l'iiisloir-e analoirro-
patbologirpie drr labes. elle rre (-onslitrre |ias b' seul obstacle appoi-lù à
la transrrrissioir des impi-essimrs péripbériqrres. Wesiphal, Pier'i'et el moi-
nrème rrons avorrs insisté siri- la frvqrrerr(-e des alléralions des nerfs cuta-
nés chez les labétiques et j'ai cbei-(-lié à montr-er- la part que pouvaient
jouer tes névrites pér'ipbéritpres dans la pr-odrution dos li-oid)les de la
sensibilité cutanée, si fr-éi|nerrls cbe/ les labéti(|rres. ainsi qrre lerrr- r-ole
possible dans la pbysiidogie pallroloi;i(|rre de 1 ineoor-dination. Ile non-
•lor, ^1 Mini ni,n 1,/ -)^i/\n \i i;\i:/\
\(';iu\ I.iiIn III mil ili'iiiimlré iill(''iii'iii('iiii'iil i{ii ;i i l'ilc ilii hilics ddis.-il
(■|;issii|in', il rxisir uni' .iiilrc roiriic (l(^ litl)(!s (|ii(!J ;ii (l(''(ril(' en LSiSI sons
le nom de liihfn (mi ucini-lahex jiin'iplu'T'Kjiic cl dans liKincilc drs Ironhics
de In scnsiliililc l'I dr l;i iiiiililiir'. Iirs ciiiiiiiarMldcs ;i rciix de Tnlaxie
locoinolricc, i-('li'\rnl iinii|iii'iiii'iil i\v iii'v lilcs |M''ri|)ii(''ii(|n('s. sans parli-
(■i|ialiini ancniic de la iinii'llc (''pinirn' an proci'ssns inoiliid<'.
Le iici vii-liih?s se caiaclc'iisc rlinii|n('in('nl pai' des donicnrs à carac-
liTc rni^inanl on h'n'lnanl, de rani'slii(''si(' cl ^\i' ranalj;('si<'. cl nnc
alli''rali<in lies iiiari|iir'c t\v^ sciisil)ilil(''s |ir(ii'midcs, en |iaili(iilicr dn sens
des alliliidcs. Il e\isle une ini'iiin'dinaliini pins un ninins nnn'(|n(''('. par-
lois lies aecnsi'c. des (plaire incinini's. c\a;^i''ri''e (■nniinc dans le lalies
par Ideelnsi le-- \eii\. \ ces --\ iiiph'iines >, iidjoii^nenl soinenl. mais
iKiil lonjonis. lin lerlain dej^n'' de pan'sie niiilriee el d alrnpliie iiinscn-
laire.
(liiez ces malades | alaxic c\islc. lanli'il dans les ipiaire meinlires avec
prédominance d m'ilinairc dans les memlires intëiienrs — paiTois cepen-
dant elle piMil (Mre pins accnsi'c dans les memltriis supéi'icni's. — lanlôl
senicmcnl dans les memlMcs inlV'iienrs. ('elle di^rnièrc parlicnlaiilc es!
du resic rare, l/alaxie di^s mmneincnls esl la incme ipic dans le lalies
médnilaire el, les yeux rerincs. les malades sunl incapaldcs d'cxc'-cnlcr
les nnoivemcnls réguliers cl, cooi'doinii's ; en d aiilrc^ Icrines ici l'alaxie
esl anssi accusée (pic dans la sidé'inse posl(''rieiiic clasvi(pic. |)aiis le lalies
périplii''l'i(jue exislenl i''i;aleniciil le ^\'j,\\v de li(nnliciL; cl 1 aliolilidii des
n'-llcxcs Icinlinciix.
Le lalies péripliériipic, ipii simule a picmicie \\{i' la s\ niplonialologie
de la scli'ro.so des conlons posiéricurs, peut, loujouis se dillérencier de
celle dernière aircclion par les carncicres snivanis : l'volulioii rapide en
(piehpies semaines, en quelques mois. — parlicnlarili' 1res rareineiil
observée dans le tahes de lluclienne. — alisenee de signe d Argyll
lîrtliei'tson el de Iroubles spliineli'iicns. Douleur à la pression des Ironcs
nervi'iix el des masses miiscnlaircs. ces dernières présenlant le plus sou-
venl — |ias lonjours eependaiil - un cerlaiii degré dalroiiliie. Knlln, si
dans le labes médullaire el dans le lahcs pcripliéii(jne. les alléralions
de la sensiliilité — aneslliésie, analgi'sic. Iliermo-anesUiésie. retard dans
la transmission aveehypereslliésie, alléralions liés intenses ou disparilion
des sensihilités prolondes articulaires et musculaires, ainsi (|iic du sens
dit sl(''ii''iigiiosli(|iic — si, dis-jc, ces dilIV-renls trouMes de la sensiliililé
siuil, an pdiiil de vue (pialilalif cl (pian! ilalil'. Itîs nièines dans ces deux
aHeelioiis, ils dillèrenl lolalement au point de vue de leur topographie.
Dans le labes médnilaire, en (illét, les troubles de la sensiliililé oui une
lopograpbie radiculaire. tandis (jiie dans le labes péri|)li(''rique ces
troubles ont une lopograpbie lonte dillérenlc. cl se pn'sentcnt avec les
eara(;lères que l'on rencontre dans les anestbi'sics jiar névrite périphé-
rique — topographie péripli(''ri(pie c est-à-dire (|n ils diminnenl des
exlréinités vers le ccnirc. mi. en d'antres termes, rprils s(nil d'aulanl
moins neeusés ipie l'ini examine des ii''gions ciilani'e-- pins rapprochées
/ nul m I - lil. I I 1/(1/// //A. 'iciT
ili' la i.K lui' (Ir-. iiiriiilili's (vuy. Srininliifiir tir la scnsiliililc] . I.V'Milliliiiii
«k- r;ill'i'cli(in viciidia ciicori'. si cclii l'sl iK'i-cssiiirc, aider au dia^iioslic.
Il' lalics |H'Ti|)li<''ii(|ni' ->i> Icnniuaiil par la Liiu'risdii après un Iciiips plus
t)ii iiidIus Iou^.
(Idiuiuc Idutc ui'\rili' pi'riplii''rii|iic. Ir iicrMi-lalic^ pi'ripllcri(|iii' ii'ciiii-
iiait piiui' ori^iui' uui' iulnxicalidii mi iiiir iiilriliiiu ; ralcoidisiui' eu es!
uuo cause lié(iiieiile. les loxiues iiiicndiieiMie-.. l'I en iiarliciilier la loxine
di|)llléri(|llO l.laceolld. Ili'jerinei, peii\enl cLiaJeMicii! le priidnire. h aulies
{'(lis euiill. il relè\e il une inreiiinn un il nue inlnxieahiin de iiainre inili'-
lerniiui'e.
II. Al \\li:s li'ii|;ii.l\i \||\ II..
i/i Pseudo-tabes par lésions médullaires. Aiii--i qn nu \ienl de
le viiir, les iésiuus du ueiirouie seusilif péripliéri(|ue, nu de preiuiei
ordre, se iiiaiiifesleiil eliiiicjiienieul par des svuiplùiues. au raiii: desipuds
l'alaxie oeeupe uue di^s premières places.
l/alaxie par almpliie des raciues poslérieures reennuail i iiniine nriijiue
presipie exclusive une syphilis aiilérieiire (Kmiruieri, l'alaxie par di'^é-
iiérescence des iierls périphériques — lahes périphérique. mie inluxi-
catioii ou iiiie infeclioii. il esl vrais(>iiihlahh^ ipie les ataxies si^uali'cs
dans les iuloxiealious niilurninc. ciipruiiic. arsenicale, niroliiiiiiiie.
soiU do même iialure que l'alaxie alco(di(|Me el relèveni d'une iii'vrile
périphéri(|ue localisée surtout dans les rameaux serisitit's.
Daulres l'ois, le prolonj;emenl cenirai du neurone périplierique u Csl
alteini que dans son Irajel inlra-mi'didlaire : une lelle inleiriiptiou dn
neurone sensitif se Iraduil encori^ cliuiijnemenl par de lalaxie: il existe
donc des pseudo-lahes d'oiitjine centrale, médiillaire. Leur étiologie esl
peu ronnne, l(>s uns relèveni (rune inloxicalion, daulres survienneni au
cours di'tats auénii(|nes i;raves et plus jiarliculièrenient au cmns de
Vanéiiiie pernicieiiye prdijrexsive. dautres encore au cours i\e maladies
(le la nulrilion iliahètei : d aniies enlin se manil'eslent à |ieu pi'ès vers le
même àj^c cliez plusiiMir^ ineinlMes de la même Camille iMnlarlie ilc
Friedreicli).
Tnczek nous a l'ail coimaiire un iiscada-ldl/es rrtiolliinjite. caiaclérisi''
cIini(pi(Mnent par I aholition du phénomène du jicnon, des douleurs t'iil-
jinranles, des paresfhésies, des picotemouls. le |)iiénomène de Homherj;.
l'alaxie et des phénomènes psyeliiipies-, à l'autopsie de ses malades, il a
trouvé uue ajléralion des cordons |)oslérieurs dont la localisation rap-
pelle celle du lahes dans les cordons |iosli''rieurs de, la moelle.
Lichlheim, Minnich. Van Nctorden. Eiseuhdir, .Nomie, Pelièii, elc., oui
sifjnalé au cours de Vanéniie iicniicinisc l'existeiu'e de phénomènes ner-
\eux doni I ataxie l'ail partie, iiieu qu'idle n'eu constilue pas lonjouis le
symptôme capital. Les malades accusent des ronrmillenuMils dans les
inemhres inférieurs, les n'-ilexes lendineux sont alxdis, plus raremeiil
exagérés, hîs sensations tactiles, douloureuses ou thermiques, sont moins
bien pennes: dans ce.-tains cas. les douleurs fidguranles smit signalées.
Il existe de riiiciMirdiii.iliiiii des iiiemhics sii|«''iieiii-s ci iiiréneiirs. mais
sdiiveiil aussi on u'obseivc ([irnii élal ijaréliciiic des iiieinbrcs. Le sijîiie
de lidiiilxT^ ncxisle pas le plus siiuvenl, les réaclions |iupillnires son!
Iial)ilu(dleiiieul uuiiuales. révolulion de la maladie esl rapide. La plu-
part des ()l)sei\ati(iMs ccinuues (iiit été |mldiées en Allomaj;iie, en Suède,
en Ani^leleiic: ces cas sont lieanemip plus raies eu i'rauee: il m'a été
dduué pourtant den oliservcr. avec mou élève André-Tlionias. uu cas
suivi d'antdpsie (l<St)9|. Les lésions étaient les mêmes ipie celles (pii ont
(■■lé décrites par les auteurs cités plus haut — s( lérose couiltinée des cor-
dons pdsli''rieurs el latéraux. a\ee intériorité des racines antérieures c\
pdsiérieure-. I,"al;i\ii' a l'nrore élé dliMTvé'c dans la /icllafiic.
Dans les scléroses coitiliiiK'cs n iikiic/ic siilxtiiiiii' (liisieu liussel.
Italien el ('.(dlier. l'.HIOi. l'alaxie sa(((nnpaj;ne d'un étal spasmddi(|ue
avec exa^éralioii îles léllexes lendiiieux. l'ui^ la |taraplé,i;ie succède à
l'alaxie.
Pseuilii-hil/cs si/pliililique. - La svpliilis spinale lient préseider des
syniplénnes pins un moins analogues à ceux que Ton observe dans les
sclcroscs combinées Uabi's ata\o-paraplégiquei ivo\. |i. li'.hSi. Mais dans
le cas de sclérose crnuliinée. lalléction esl à marche progressive el les
syniplùmes oculaires que l'cm oliserve sont les un'-mes (|ue ilans le tahes
(signe d'ArgNll Robertson, o|)htalmoplégies. alropliie papillairel. l'ar
eonire, dans "la svphilis spinale à l'orme pseudo-taliélirpie. rare du reste.
la svmplomatoloiîie est plus diiïuse. le tahleau clinique esl, en général,
c(dui d'une paraplégie spasmodique avec peu d'iucoordinalion. Dans cer-
tains cas (le méuiugd-mvélile syphilitique, les synq)t("imes peuveul se
lapiirocher davantage de ceux du tahes, mais ici encore, les piiénonn''nes
oculaires, propres à la sclérose des cordons |ioslérienrs, l'oid défaut et
I'al1'ecti(m marche avec beaucoup plus de rapidité. Dans les ras (hndeux,
r(''lude niiuulieuse de la hqiographie de la sensibilité cutan(''e pourra être
d'un graïul secouis pour le diaguoslie. ainsi que l'eni|dni du traitiMueut
spécili(pie iutensil'.
l'srudd-ldhes <liaheliiiiie . — l'armi le^ nombreux accidents d'ordre
nerveux anxipieis sont exposés les diabéti(|ues, lignrent l'alaxie des uiou-
veuients, le uian(iue d'assuraïuc de la marche, surtout dans l'obscurité,
l'abolilion du réflexe patellaire (liouchard^, l'existence d'anesthésies, de
paresthésies, qnel(|net'ois même de douleuis Inlguranles: il s'y mêle
parfois de l'atrophie nuisculaire. Ce groupement synqdomati(pie est 1res
comparable à celui du neivolabes péripliéri(|ue : il s'en rappioche encore
par sou évolution rapide el par sa guérison possible: le |)lus grand
nombre de pseudo-labes diabéliques sont probablemenl des pseudo-labes
névriliqnes; mais comme, d'antre part, c(^rtains auteurs oiU (l(''crit des
lésions (les cordons |)ostérieurs chez les diabéli(|nes, il esl nécessaire de
faire des réserves sur l'iiderprélation de pareils faits el il est possible
que chez certains diabétiques, l'alaxie soit ddriyine périphéricpie et
chez d'anlre's, d'origine médullaire.
Ou constate parfois, dans la MaUtilie il AihUsdii. (piel(|ne-. synqili'imes
I Uni l;i I s /,/ / I Mnlll III 'm'i
iroi'di'i' lali(''|i(|iii'. en |iarli('iilii'i' I .iliiililiiui ilii n'Ilcxc |iiil('llaii<'. Mais iii
la |ii^iii('iilali(>ii de la peau assiinia iri'iiililii' le dia^iKislic. Du a, ilii
rcslf, si|4iial('' daii-- ci'llc allcclioii uni' di''L;iiU'i cscciicc des coiildiis |hisI(''-
lii'iirs (r>(iiiai(ii I Maisciuldahlciiu'iil ^\^^l• i{ la cachexie.
Psciiilii-liihca iliiiis lu scli-nisr en iilai/iifs. - Halls la scliTiise en
|ilai|lies il II Csl pas liés raie de viiii des cas dans les(|ii(ds les lioiiiiies
de la inidilih' îles inenilires. r\\ |iai liciiliei des meiiilires iiilÏTieiiis. rap-
pelleill pliis lin nmins ceux ipie I un reiiciiiiire siiil dans |r lalies. suil
siirliiul dans les allecliniis dn cei\elel. l'aiTiiis la lesseinlilance a\ec le
lalies \ rai |ienl l'Iie 1res Lirande. ,1 ai iilisrr\e | ici nia ni i\f\\\ ans nn ma lai le
ipii piiVeillail des dnillenrs InlLinranles l\pii|nes r| Irrs inlenses, de
I alinlilinii des ri'llexes leiidineiix, de I alinpliie papillaire sans sii;ne
d"Ar^\ ll-li(ilierlson. le sii^ne de liiinilier:^ cl une iiicdiirdinarnin des
iiieiiilil'es iiirérieilis. Tnns ces s\ nipirnnes a\aieiil eu une lAidnliun
siiliait;ue el dalaieiil de dix-linil mois. A l'anlnpsie, praliqui e deux ans
après le délnii de I aneclinu. il exislail si'uleineul. et uuii{ueiiii:>iil dans
les cordons posiérieiiis r\ dans luule leur lianleni. des |ilaqiies d<^ scli'-
rose invi^iilières eu éleiidiie d ini seumenl à I anire. Les racines posh'--
rieurc's élaient saines. Ili'cemnienl i 1 !l | h ( Ippenlieim a rappnrli' nn cas
de sclérose en plaipies ;i riinne laln''lii|ne iiiin suivi d aulopsie. l'iinr le
diajiiioslic un se basera sur I aliseiice du si;4iie d' Arj^vll-liolierlsun. la
lopojiiapliie des li-ouliles de la seiisihililé, ipii n Csl [las radiculaire. le
nvstauiuiis. Il es! l'orl rare ipie la mi'prise puisse èlre coiumise.
I)\ Ataxie familiale, héréditaire. Maladie de Friedreich. — (Tesl dans
le cadre des alaxies spinales ipie duil Ironser sa place l'ataxie Iiéiédi-
(aire ou lualndie do Friedicicli. alVecliun ipii emprniile sa svmploiiijilo-
logie très complexe à la luis au lalies el ;i la se li''ruse eu plaipies. sans
posséder les caractères analumiipies de rime on de I anire de ces alliN'-
lioiis.
Klle appaiall le plus siiineiil à I V'poipie de la pnlierli' (1- riedreicli i :
(liez des individus dans les auliMi-deiils des(|U(ds on retrouve une laie
nerveuse coiiatc'rale ou luèiiie similaire, (die se développe souveiil (liez
plusieurs iiidividiis de la ménie t'amille. il existe d'assez grandes ressem-
Itlaiices entre rincoordinalion luoirice delà maladie (l(> Friedreic li etcidle
de la maladie de Ituclienue. C'est d'almrd dans l'i'ipiilibralioa el dans la
station delioiit ipie l'ataxie l'ail sa preiui('re apparition: les jaiiilies se
(léroii(Md rréipieminenl el la r(''pétition d(>s cliiites cjne le malade allriline
à une laililesse miiscnlaire esl le premiei' syiiijili'niK! (pii allire son alteii-
liou. l'eu il peu il lui esl impossilde de <;arder l'i'ipiililn-e an repos, il
liliilie; la liasc de siisleiilation s'('lari;il, le corps el la lète uscilleiil el
siihissenl nu luoinemenl conliiiuel de \a-el-vienl : Ion! ce (■omplexiis
svinp|omati(pie s'exagère si le malade rain(''iie ses deux pieds au coutacl
l'un de l'anlre lalaxie stati(|ue de i'riedreic lu. l,'oc( lusioii des yeux n'ac-
ceulue pas ()u u'aiigmeiiteiine peu les désordres de ré(piilibrc: il n'existe
donc pas de simili. ,1,. r,(nnberg. Av(>c les pidm(''s de la maladie, la marelie
^I\ll(tliii;il 1)1 ^)v;/.i// \i:ii\-i:/ \.
se |ir('ii(l iii^('ii>ilili'iii('iil, li's IiohIjIcs de r(''(|iiililnT aiij^iiiciilciil cl les
moiivcini'nls (les iiieiiil)i't>s soiil iiicodriloimôs; comme le ccrcbelloux, l'in-
ilividn ;ilt(>'ml d'nlaxic licrc'dilfiiic |iri''scii(c |ilns on moins l'allnic d'un
homme ivi<', il lilnhe, (h'cril des zigzaf^s ; connne l"alaxi(|ne, ii lance les
jamhes l)rns(|ncnienl en avaiH cl en deliois, il talonne : d'où le nom de
<li'in(irrlir Uihi-lo-crirhellciisc (|ne lui a diinni' Charcol. On observe dans
les monveinenis isolés des memhies la même incoordinalion tjne dans le
labes vnl<;airc. |ioinlaiil l'alaxiedes membres siipérienrs se |iréscnle sous
une forme assez remar(|Mable : loisf|ne le malade veni saisir un objet, les
mouvements sont moins irréjinliers, ils ne sont jias déviés du but par
dos secousses inégales: la main s'abaisse jusqu'à l'objet, lentement, eu
décri\anl des uioii V(Mnenls de latéralité, en planant (Carré), elle décrit
.liusi nu coue doul le sommet correspond à l'olijet: celui-ci est saisi tout
d Mil i(Mip, bius(inement. La thisiiirlric est pour ainsi dire coustanl(; chez
CCS malades, ce doul on se reiul l'aciliMnent compte par l'épreuve de la
prélieusioii et celle du reuversement de la main [\oy. Ala.rie (■(irt'helleiise).
La sensibilité csl lies souvent altérée dans tous ses modes (li^. \')1-
}■)!)) mais les douleins l'ulguranles sont exceptionnelles. Lataxie se inaui-
l'esle encore ici par- les altérations de i'écrilnic.
1. instabilité' de la tète qui oscilli^ ciuiliuuelleuu'ul, soit lali'ialement.
soi! d axant en arrière (mouvemeiils de sahilation), est particulièremenl
frappante. Chez (|uel(|nes-iins on constale eucor(^ des secousses des ailes
du nez, des lèvres, des grimaces, des batlemenls des paupières, des mou-
venu'uts choréiformes brusques gesliculaloii-es on aihéloïdes. Les troubles
d(^ la parole sont C(mstaids, la voix est scandée, ipielquefois eiu'oui'e,
bilmiale, ou nasouniV' ; troubles mis sur le comiitede l'alaxiedes muscles
du larynx orr des urrrscles de la langue, décrits par' d'autres comure
par-ob^ titubante. La mrrscrrlatrrr-e île la langue participe, en elfet, à l'in-
comiiiriatiori. coirtirruellenrenl arrimée de tr'emblcmenls fibrillaires et
urémede moiiverrrents br-usqrres, la langue ne peu! rester en n-pos, rrrie
l'ois liréi! en deiror's de la bouclie.
L'ataxie lr(''r(''dilair'e est donc à la lois une alaxie ci'rciiclleiise cl une
ataxie rrrédnilair'e (r-adierrlaire), mais la maladie de Kriedreich se dis-
lingrre encor'c drr tabcs vrrigaire l't des alfecliorrs cérébelieirses par lacou-
comitarrce de cei laiirs symptômes constarrts, tels que la cy|ilro-scoliose.
la déforrrratioir des pi(>ds |voy. Sc'////o/of//ç du pied), le nystagmus; el,
si les r'i'dexes tendineux y sont abolis ciunurc; dans le labes, par contr-e
le signe de liabinski est cousiarrt. Kirlirr le sigire d'Ar'gvi! liobertsorr fail
lorrjorrrs di'laiil.
La li'sion iiiiliale de la maladie di' iViedrcicli est iirrc sclér-ose rié\r-(i-
l^iiipic (les coi'dons postér-icur's (Dejerirre cl Lcliille, Ansclrer'). Mais ii
existe en oiitr-e des lésions des cor'dorrs laléiarrx (faisceau pyramidal
croiséj, et plrrs sjrécialorrrent drr faisceau cér'ébellenx direct cl souvent
(lu fal.sceair de Ciowers. Celte localisation lums expli(|ne à la r'igrriîuu- les
synrplômes i\r |;i maladie, srrriorrt si l'oir lieirt conr|)te de l'âge r-elati-
venreirl pié'cocc arnprel di-bule l'alVeclion. Dans l'ensemble syurptomatiqire
I Itnl l:l I, ^ lil I { \lnl II I n .11
il \ a ciiiiiii' l|lu•l(|lu•^ >i^lics (|iii. iin'-inr en |iri'vfii(i' ilrs liiialisiiliiiiis
iiiial(iiiiii|ii('^ aiijiiiird iiiii ('iiiinin"-. i'('lia|i|i('iil iin mi' a une ('\|ili('atii)ii
lalidiiiicllo i(V|ilHi-sc(ilii)S(', iliMoiiiialnui ilf^ |ii('(l<. iiv-la^iiiiis. Ii'oiililcs
lie la pai'cilr. l'Ii.l.
III. Al \\M> Il (l|;l(a.\K CKMIIAI.K.
Il I Ataxie cêrébellease. I.a [iliysittlo^iic du citm'IcI r>| iiiicii\ ciiiiiiiii'
aujoiiiil liui, j;ià(i' aux cxpiMiciiccs l'iiiti's sur l(■^ aniMiaiix cl aii----i aii\
lUM'Ioclidiuiciui-nls de I iiivcslii^alidii clinifiuc.
Les li'avaux nH'rnoi'aldi's de l'hiiucus ( I H'il i. idinidi'lcs d a|i|iu\('s (lar
(;t'ux de Maj;(Midi('.\\aj;iu'r. Lussana. avaiciil i\ry.\ jcli' i|iirl(|iii' lumière sur
les lunclious du ((M'vidcl. cl déiuoulic la |iail i|iii ic\iciil à cil (u'nauc
dans le luaiiilicii de rci|uilil)r(> pciidaul la marche el la ^laliim deliiiul.
Avec l.uciani ilS'.IJ) s'ouvre uuc pciiodc uouvellc |ieiidaiil la(|uelle les
Irouldeseiiuséfulii's à la di-strueliou du cervelel sciul analysés avec le plus
uraiid suiii ; sou exemple est suivi par Icnier elïiu'uer. llisien-Kiissell. (|ni
joignent à roxpérimentalion le conirôlc anatomiqne. Ku France. Andié-
Tliomas ilSOTl rapproche les ri'siillals de rexpérimiMitalion el de
Tobservalion, des rapporis anal()mi(|ues (■'claii(-~ par l^'lude des déiiéiié-
ralions seconilaires. el essaie d explii|uer |iar la melhode anatomo-
pliysioloj^i(|uc le in(''caiiisme des phénomènes oliservés chez laiiimal el
chez I homme. l'Ius récemmenl oui paru (piehpies Iravaiix. eulie aiilres
ceux de Levandowsky el de Munk ipii, dans Iciii- eiiseiidde. n Uni l'ail (|iii'
conlirmei- h>s ri'sidlals des reclieridies aiili'rieiires.
Kaiis le conranl de ces dernières anm'o. on a e>Na\('' d applii|uer à
l'étude de la physioloj;ie du ceixelel la iiii''lliode. -i l'erlile jionr le cerveau,
de I éleelrisaliou localisée, cl ipiel((ue-- aiili'iu-- mil signalé des centres
s|)écialisés dans I l'-cojcc c(''i(''l)elleiise : de même, la réseetion de légions
1res limilées de ré'corce aiiiail v[r --ui\ie de Irouhles exclusivenienl
distrihués dans un membre. Si ces nouvelles doimées ('taienl conriiinées.
idlesélaliliraienldélinilivemenl ladoclrinedes localisations eéréhellenscs.
KUes sont loin d'èlic uni\i'rselleineiil acceplécs el, en eequi concerne les
iM'Sullals de l'i'Ncilalioii (''lecliiipie, des phvsiologist(>s lels (|u Horsley el
(darke n'oiil olilenu îles ell'els ciinslaiils ((ue par l'applicalioii des
l'Ieclrodes sur les organes ceutiaux du cerv(del el les novanx paraeéré-
helleux Ic'esl-à-dire les noyaux de lîeidilerew el de Deihu'S); récorcc elle-
iiieine sei'ait inexcilahle. La ipieslion des localisaiions cé'ci'dielleuses n'esl
encore ijue posée, elle ii e-i pas nsolue.
La conclusion générale ijui se dégage de Ions les travaux, consacrés à
celle (''Inde, est (jue le cervelet doit èlre considéré eoinme un organe
spécialeineni atl'ecti'' à la inotililé. L'interprétation varie suivant les
aulenrs : le ceivelei. d'après Liieiaiii. est nii organe de icnlorl el
ilénei-gie du tonus musculaire; dans sa thèse (lS!)7i. André-Thcmias
met en relielle rôle (jne joue cet organe dans tons les phénomènes d eqni-
lilnalinii: Mmik en l'ail éyalemeni l'oriiaiic de l'ériiiililne. el l.evandowskv
W: ■-l.Mlnl.ni, uni ■-)-ll:MI:' M.liri.'IX.
I ('iivis;ij;(', ii|ii('> l.iissaii.i, ((miiiii' un orj^anc du sc'us uius( iilMiic. (Juoi
([ii'il en sdil (les llKMiiics. les Irouhics ohscrvt'S api'cs la (Irslruclimi du
(■(M'vcicl clic/ I animal sont des lr(iui)lc.s d'cu'drc niotcMir.
I.cs dt'siirdrcs de la inolilih' ne soiil iiasdenalure |)aialyli(|iic, |)iiisi|uc,
à auciiu luoiuenl. les animaux ()pér(''s ne scinl inca|)al)lcs de se niou-
\(iii . l'ai ciinire. ils ne |M'n\eiil c<Miserver I c(|uilibie dans la station
delidul ci |icn(lanl la niarclic, alors (juils |)i'nvenl encore exécuter des
iiionvemenls isidés des memlires. PendanI les jiieniieis jours ([ui suivent
l'opéialiou. lescliiens pi'ivés dune miiilir' du cervelet exécutent des nion-
venients de rotalion auloiir de Taxe longitudinal, tandis que ceux qui
sont piiv(''s de la lulalilé de l'oigane oui les membres en hyperextension
et présiMiienl une lendance inaiiifesle à lomliec à la renverse ou à reculer
|Andr(''-Tlu)inas).
Les trouilles de léipiilibre s amendenl eusuile progiessivemeni ; mal-
gré cela, réquililiralion reste d(''reclueuse. et les désordres reparaissent
pendant l'exéculion des mouvenienls compliqués ou de ceux qui exigent
une grande précision — ascensicm et descente d'un escalier — lorsque
lattention de lanimal est di'lournée, i:iuand on le force à regarder
en l'air. Il semlile (|ue le cervelet assure le maintien de l'équilibre eu
associant régulièrement les mouvements compensateurs, uf'cessaires à
la stabilité pendant l'exécution d'un acte (André-Tbomas).
I,e cervelet joue donc un rôle importiint dans le maintien de léquilibre.
mais ce rôle ne lui est pas exclusivement (b'volu: il peut être suppléé
par la zone sensilivo-nioliice de l'écorce cérébrale (Luciani). par le
labyrinllie et ses lepréseiitations corticales (André-Tbomas).
Lorsque le cliieu privé de cervelet a récupéré eu partie léquililire. il
n'a pas léaccpiis intégralement le rythme et lantomatisme normaux : et
les mouvenienls des membres et de la tèle ne sont pas sans présenter
quehiues anomalies, l'endant la marclie. le chien lève lioji les pattes du
côté lésé: loi-scpTil mange, la gueule es! animée d'un ti'einblement
intentionnel, elle se porte trop eu avant et le museau heuite le fond de
récuelle; de même lorscpiil la relire, le mouvement est excessif et
entraine le re( ni de l'aniuial. Les mouvenuMils manquent de mesure,
("liez le singe id'après les expi'riences de Luciani. de Feri'ier et Turner),
le fait est égalemeiil très net : ces ileiniers auteurs comparent le trem-
blement des nn'mbjcs antérieurs. |)e]niant la préhension des objets,
au tremblement inlenlionnel de la sclérose en plaques, l'endant un cer-
tain lein|is. les yeux sont dévi(''s et animés de secousses nystaginiques.
Tons ces troubles, déci'ils pour la plupait sous le nom de dijsmclrie,
sont lieaucou]) plus accusc's et persistants lorsipie la lésion intéresse les
noyaux gris cenliaiix : au contraire, les altérations liinit(''es et snperli-
eielles de Lé^corc dounent guère lieu qu'à des troubles légers el tian-
siloires.
Le cervelet ii'iiilei\ieut donc pas seiilemeiil dans re\('cution des
mouvenienls ({iii oui pour but d'assurer, de uiainlenir el de ii'tablir
I t'iiuilibre du (iiips. mais encore dan-- la réunlatioii de tons les
I i!(ii m I: ^ hi / I \iiii II II/:. ,i;;
iiiiuiM'iii'llK. l'il ;isMii;iiil hi (oiiliiiiiili' ri Li iiii'suir ilcv iiii|iiiKi(iiis
iii(ilri(TS(An(liv-Tliiiiiiiis, lillO).
(yt'st ce (|iio hi iliiii(|ii(' (liTiiiiiili I' |ii'iil-('li (• ciiiiin' miniv (|ii(' la
|ili\si((l(ij;ii'. |iai(i' i|iu' ilir/ I lioiiiini'. la (lillV'iciu'ialidii cvliviiic cl le
|iiilyiti(ii|iliisriit' (lt'> iii()M\c'iiit'iils iiiiilli|ilii'iil les analyses cl pcriricKciil
(le iiiiciix a|)|)i-c(irr les iliMccliinNilcs. Mais les oliscrvalidiis de li'sioiis
sli'icleiiieiil localiséo soiil iaii"-cl ce ii esl i|iie dans mi Ir es pelil nnnilni'
(II' cas (|ne Vnw |ieiil. sans ln'silalinn. alliilmer les s\ ni|it('nnes à la li'sinti
ci''iél)ellensi'.
Le ceiNcIel |ienl elle le siè<;c de diverses lésions. Les nnes son!
dcslincli\cs : ce seul les al rophics, U'S fujicrx lirmorraf/iqin'.s. les ratiiol-
lissciiu'/ils Les aiilres conipiiinenl l'orfianc cl le dérorrncnl ipud-
(IMclois |iailiellenienl : ce sont les Iniiiriivs : (ilicr.-i. I.i/ntfs, liihcrciilcs.
(joinmcs, cic. Tonlcs ces lésions agissent sni'tont |iai- conipi'cssion. En
ce ipii concerne les (nnicnrs. les unes ne dépassc^nl pas les limites dn
ceivelel : elles onl lenr point de départ dans Loigane Ini-nièine cl pen-
vctit y irstei' cantonnées pendant tonte leur évolution, mais elles peu-
vent aussi, lorscpiClles prennent un giand dév(dop|iemenl. comprimer cl
refouler les orj;anes de xoisinaj^c : (Mdin certaines tumeurs d('\elo|)pées
d emidée au voisinage du cervelet comprimeid le cervelet ou ses pédon-
cules, et simidtanémeni les ceulres et les neiis (pii sont en rappoi't avec
lui. Parmi ces Inmem-s. celles de IV/^r/Zc poulo-ccrclK-llciix donnenl lieu
à une symplomat(doi;ic assez spt'ciale. Kniin, à ccili' des atrophies du
cervelet, il y a lieu de menlionnei' les açi.'iu'sics de cet oigane.
Les symptiunes dits céréhelleux se manirestenl encore dans les lésions
du iiu-xcnrc})lt(iU\ de la proliihrrdiin- et du hnlhr (pii sièuenl sur le ti-ajel
des voies n'Vi'bclh'iiacs ou siu' leurs cciilrfx tr(iri<iiiic : le |iiMloncule
céréhelleux int'erieur ou corps restilorme. le pédoncule cr'ri'liellenx
moyen, le pé-doncule cr-réhelleux snpéi'ieur. les faisceaux (('rélxdleux de
la moidle (''piuière( faisci-an detîowerset laisceau cérélielleux direct), ('."est
dans les hiineurs développées dans le cervidet lui-même et sur le trajet
des voies c.''iéli(dleuses. ou même dans leur voisinage, ipu' les s\niplômes
de l'alaxie céi éhelleuse atteignent leur inaxinuim d"inlensité.
(juels (|ue soient le siège et la nature de la li'-siou. idie se manifeste
|)ar un syndrome dont il l'aul tout d'ahin'd exposer les caraclèics fonda-
meulaux : les variations suivant la nature cl le sièi^e ilr la l/simi sei'onl
ensuite éluilic'Cs.
Syndrome cérébelleux. — Le si/mlroiiu- <-n-chfUcu.r l'sl caractérise par
lies Ironldcs du niouveuieiit dans la station deltoul et dans la marche,
avec inlé^rili' lelalive des mouvements isoh's des memhres — le corps
reposant sur un plan horizontal on se Iroinaiil dans des c lilioiis
telles ipie rellori nécessaire |)our maiiitenii li'-~ iiHnlilioiis dV'i|iiilil)re
est rédnil an minimiiml — I.Vndré-Tliomas).
Pendant la station deltoul, la hase de siisirnhilioii l'sl élaiiiie. les
nn-mlnes inférieurs sont écartés; le corps esl soum'ii! le siéne doscilla-
lioiis ipii se l'ciiil dans le sens transveisal. mi dans le sens anli'io-
■,\; -i.MKiini,// ht s)sri:Mi: \i:i:r/.i \
|Misli'ii('ni . l'I (|url(|iK'lois l;i >l;ili(iii ii'csl possililr (jiic si le maliidc |pi('ii(I
un |i(iiiil il ,ip|)iii. Les (iscillaliniis |i(>iiv('iil se pi'()|iaf;i'r à la lêlc. iVai
'-iirtoiil au (li'liiil (le rcxéciilioii du in(>nv(Miu>iil, lorsque le malade vieni
(le |)assei- de la |i(isiti<iii assise à la slalion delioiil. (|ue se innduil la plus
Liiaiiilc inslaliililé : |)ai- eonséc|iieid, dans les eliati^cniciils d'allitiide.
Dans les cas léj;ers. elledisparaît après (pielqiies inslanls poiii reparailie.
lorsipic les condilioiis d"é(piilil)i'e soiil de nouveau modiliées. (les |)liéuo-
mènes soni 1res comparables à ceux qnOn oliscrve chez le chien privé de
cervelel: nn certain lemps a|irès la réédncalion des monvenienls. les
oscillations réapparaisseiil aux chaii^cineids d'alliliide, an déhnl des
monvemenls (Andi(''-Tlionias). Les hrassoni é^ralenieiil en ahdnclion el
le malade paiail s'en servir ciunme d'nn halanciei' ponr mn'-i'rver !V'(|ni-
lilnv.
l.a niarilie a perdn l'enseinhle des caraclt-res qin assiirenl Iharmonic
de-- iniMiveinenls chez nn individn sain. Les oscillalions de la têle cl dn
'
1
1
rit;
Kii;.ÎO-2 fl iuri, illiilialinii .■,[,-lullfn>r - Di-n
.luiili-o ans aU.'iiito de Icsioii céirbclleuse (SalpiUriùrc. 18«lj. L'aulopsie do cclti- malades qui fui
pratiquée vu lUOô. monti-a les lésions suivantes : !• un foyer de ramollisseniont dans le Inilbe sié-
Kcant au n-iveau du corps reslifornie sauche et de la substance réticulée du bulbe: 2* deux plaques
de sclérose situées l'une à gaucbo sur le faisceau central de la calotte, l'autre à droite au niveau de
l'exlrémité supérieure du noyau du facial, en arrière de l'olive supérieure, dans la substance réti-
culée.Voy. ANonÉ-TiioMAS. Si/ndyninc cérùbellnit ri siinilrnin'! bulbaire. Hcvue m-iirùloiiique. 1005, p. IG.
Ironc augmentent, le malade ne se déplace pas suivant une lij;iie droite.
mais souvent suivant une lifiiie brisée. Le coriis se porle Irop d'un côlé
on de l'autre : il litulie. Lorsque ces symptômes sont liés marqués, ils
rai)p(!llciit la démarche de l'ivresse, d'où le nom de (linudrclw chricuse
((ig. 202 et 20")). Lorsqu'ils sonI 1res alléiiiiés. le malade marche
plutôt comme une personne ipii a peur de perdre réqniliiire. La pro-
gression se fait surtout avec hésitation; les jamhes sonI soulevées hrus-
(|ucment au-dessus du sol et letoinhenl de même.
Les troubles de l'équilibre j)cndant la marche et la slalion deboiil
n'augmentent pas par l'occlusion des yeux, c'esl-à-dire par la suppression
mol ni I - hi I I i/'W// /// 'il.,
(lu ((illlliilc (le l;i Mit'. I.c sij;lic (le lliilillii'li; M ;i|i(i,ii liiMil )i;i- ;i lii s\iii|i|(i-
iMat(il(ij;if (les maladies ilii (('rvclcl.
.1 Après avdir ('(iiislah''. ilil Ducliciiiic idr I'kmiIuj^mc), (|iic les li'sidiis
c'i'i'(''lii'lli'iiS('S|ir()(liiisiMil mil' liliilialidii ri imii une incoordination midricc.
iiimnii' on rensoij;nail en |iliysiolo;:ii'. j ai rW- convaiiicn (|ii à lavcnii' il
ne sci'ail |)lns luissiMc de coiirondrc les Ironldcs l'unclionnids de la loco-
molion occasionnés par les lésions ccrclicllcnscs avec ccnv (|ni caraclc-
riscnl l'alaxic locomolricc — Les lésions céiébcllcnscs iirodniscnt une
soi'lc divirssc des monveinenis et non leni' incooi'dinalioii : il esl Cacile
de dislin^ner celle liliilxilioii vcrlifiinciisr |)i-oiinile p;ir les all'eclions
ci-réliellenses de ht lilnhalion asyiierfii(pie observée par l'alaxic locomo-
Irice. « l-a dislinclion des désordres des monvemenis prodnils |)ar les
lési(»ns céréliidlenses el de ceux cpii cai'aclérisenl l'alaxic locomolrice a
l'Ié en elVel nellemeni établie par iHiclienne |de I!onloi;no), mais il esl
t'xident (pie ce! anteiir a raillé sons une même description les désordres
occasionnés |)ar 1 alropliie on la sclérose du cervcdet, avec ccnix qui se
développenl an cours d'une Innienr cér(''belieuse. Taudis (|ue les vertiges
ne sont jias constants on sont nn syni|)tôme de second j)lan dans le
premier cas, ils sont très IVécjneiits et très intenses dans le second parce
(pi'il uest pas rare (pie sininltanément l'appareil vestibulaire soit inté'-
ressé par la lésion; aussi rniil-il l'aire (juidipies réserves sur rinter|)ré-
lalioii de la lilnbalion c(''iébelleuse (louné(! par Dncbeune (de Honlogne).
Même dans les observations on les vertiges soûl signalés, il n'est pas
démontré (pie le vertige cause la titubation au lieu (rètre cause' par elle:
c'est ponrcpioi la proposition siii\ante de Dnelienne (de iîoulogne) :
« Leur tiliilmliou n'est pas produite par le défaut de coordination des
monvemenis. elle esl causée jiar h^s vi-rtiges : c'est poiiicjuoi je l'ai appelée
titubation vertigineuse ». ne s'aurait s'adresser aux atrophies du cervelel.
mais seulement aux Inmenis du cervelel. el encoïc avec cerlaines
réserves.
[.es lésions du cervelet ne se inaniresleiil pas excliisiseiiieiij par inie
perturbalioii de I écpiilibre: pour être au premier abord moins saisissants,
les Iroubles de la motililé des membres. |)eii(laut rexécntion des inouve-
ineuts isolés, n'en existent pas moins (lig. "iOi).
Ils ont été décrits sims des noms divers selon les ailleurs : oscillations,
liemidements. maladresse, incoordination, ataxie. Il est vrai cpie dans la
plu|)art des observations il alropliie cérébelleuse qui ont été suivies
d'anlopsie, ilexistail simultanément des lésions de la moelle, très compa-
rables à (U'iles du labes. I,a malade, alleinte ddlropltie oUvo-povlo-cvrc-
hcllcusr (pie j ai étudiée avec .Vudié-Thcmias. avait des mouvements
lents et hésitants, sa maladresse augmentail ipiand elle saisissait on
maniait des objets lourds : pour verseï' de l'eau dans un verre, la main
(jni tenait la carafe oscillait l'I projetait le liipiide à cette. Chez elle il n \
avait plus trace du rythme, de la cadence, de la iticsiire de la marche
normale. (ilia(pie pied était détaché du sol longtemps ajirès l'autre, aprt's
plusieurs hésitations, |)iiis il était levé assez brusquement el se posait de
^i:.\iiiii.iii;ii: m sj'v/v m//, \i:i;n:r\.
iiiriiic MU- le Mil. L ;iii|ii|isii' (li'iiioiil i;i IVxisli'iici' (l'iiiic l,'siini cxclii-
si\(Mii('iil (•('■rrlicllciisc. In .iiiliv inalado, doiil ikpiis avdiis |Miiili('' rdhsci--
v.itiiiii ciisciiiIjIc, cl (|iic is sii|i|)(is(ins ûircallciiil de la iiiriiio aircclioii.
inciiail 1rs iiliji'ls Inip linisi|iiciiiriil. Il lui arrivai! assez soii\(>iil de
n'Mvrrscr des (dfjcis au rno-
nirul de les saisir ou de les
purhT.
Miij'l"'!' ^'^77) csl le |ifc-
iiiii'i' aiileur (|iii ail signalé
les défaiils de mesure dans
les rniiuveineuls an cours.
d uncaH'ccliori (•(''r(''liidleuse.
• '.lie/, le malade «diservc par
lliip|ierl les memhrcs supc-
lieurs l'iaienl maladroits,
ils uiaii(|iiaienl de mesure
surldul dans les actes les
|ilus di'dicats. Les monve-
lueuls des extrémités infé-
rieures dans la marche se
disliniiuaicnl de la normale
|iai' leur grossièreté, leur
pesanteiu' et leur moïKiiic
(le iiD'Kiirr. \ l'autopsie, le
(•erv(del était léduit ;i la
m'oitié de son volume : mais,
eu (Uitr'c, le cei'veau pri'sen-
lail des ciiconvolulious peu
dév(doppécs, le corps calleux
faisait délaul. I,(!s tulieicii-
les i|uadi'ijmneaux étaient
pi'lils. i.a moelli' clle-mènK^
Fit'. 201. — IWlliai'chc d-|lM mal:,,!,- , J<il m;,i~,„,I,I;i- uV'Iail pas IlOrUiale. (Ic
:;!r;:v!:;;r'p:,t;M;:';:^^ '"'""i"'' ^ ''sure dans tes
'■ !• Iii'-- 'li"il Miil l:i J.iiiil.r -an. II.', mais ririvns,. inOU VeilICU I S a ('■!('■ (''lUirK''
"'a lias hru. Mr iinla | ans 1rs li-iiirs -.MIC, ri . I • l ■ ,
a|i7 s,i|,, ir. l'iiw,. l'-'i' les pliysKilogistes sous
le iinm lie (li/siiu'trii'. l'Ius
n''cemmenl, lialiinsUi a allin'' rallenliou sur I iinpiu-lancc des mouve-
ments démesurés (diez des malades atteinis )ïi[[\i- li'siou de Tappaieil
céréliidleux: mais chez aucun des malades, doul il a puhlii'' l'ohser-
\aliou, le cervelel uV'Iail alli''re par nue lésion dtîstrm-livi!. il s'agis-
sail de h'sioiis liidho-prol iilii'raulielli's ou de tum(!urs comprimant l'or-
gane. Ile lidies ohservalions sorrt loin d avoir- la valerrr physiologiqrre cl
séririolngi(|ire des lésions systématiques drr ccivelel, l(dles ipre l'atrophie
olivo-ponto-cérélielleuse.
(lirez l^s cér'éhrllerrx, les moirveurents soirl (•\i''iiil(''s sairs mesnr'c dairs
Tiiouiii.i:s 01-: i.i Moni.iri-:
le t('iii|is et lijiiis rfS|);u(': ils siiiil litip i;i|)i(l('s cl trop hnisqiu'S et ils
(l('-|);issi'nl le Iml : liiii|Hilsi((ii iiiiliali' est tio|» lortt'. la \ilcsst' lr()|i
«frandc, l'ari'tM li()|i taidil' (.Viidiv-Tlioiiiasl. Pour iiicUic rcs lioiililcs cii
rvidenoe on a j^i'iK-ialciiuMit recours aux cprcuvcs suivantes :
L'ex|)cricncc classi(iuc consiste à coininaniler au luaiaiie ilc |iiiiler
l'index sur le iioul de son nez. On voit alors (|ue le
doijjt. après avoir suivi dans sa course la direclioii
voulue, ne s'arnHe pas au but. le dépasse et \ient lirm-
ler violenunent la joue (Bahinskil.
En réalité les choses se passent un peu (lillVienuiieiil,
suivant (|ue le inouvcnienl est exécuté soit spoulaué-
nienl, soit au coniniandenieut, rapidement ou leiitc-
luent (André-Thomas et .hiiiuMitié). Lorsque le mouve-
ment est exécuté spontanément, il est souvent ell'ectué
en plusieurs temps, il n'est pas continu: il existe nu
certain de^ré de tiemblement intentionnel. De même,
lorsipie le doigt a atteint le nez, la main e.sl instable et
exécutedes mouvements alternatifs de |)ronaliou et de
supination avant de <:aidei' le repos. — Le mouviMncnl
est-il ra|)ide, le doigt dépasse le but et vient heurter
la joue immédiatement en dehors du nez : il est liés
nettement démesuré, il y a dijamêtrie . — Le mouve-
ment esl-il exécuté lentement et surveillé, il est exécut(''
à peu près correctement, s'ell'ectue dune manière con-
tinue et ne dépasse pas le but.
On ]teut encore inviter le malade à tracer sur une
lèuille de papier une ligne horizontale devant s'arrêter
en un endroit déterminé : on voit alors qu(! la main
franchit la limite fixée (F^abinski). Si le malade trace
une série de zigzags tels que ceux qui sont leprésentés
dans la ligure '205, il les reproduit maladroitement,
l'orientation générale est conservée, mais les traits sont
très inégaux de longueur et ils dépassent souvent les
limites assignées. Les deux épreuves suivantes, imagi-
nées par André-Thomas et Jumentié sont encore [dus
démonstiatives; ce sont l'épreuve de la préheusinu et
celle du renversement de la main.
Epreuve de la préhension. — Lorscpie le malade
saisit un verre, il ouvre d'abord la main plus qu'il n'est
nécessaire ; de même pour lâcher le verre, la main
s'ouvre démesurément. La dysmétrie peut être plus accu-
sée dans une main que dans l'autre. Chez le malade
des lig. !2()(j et 207, c'est du côté gauche que |iré(lominaienl Ions les
troubles cérébelleux.
Epreuve du renversement de la main. — (Juaiid. après avoir dirigé eu
avant les deux membres siqiérieurs mis |)réalabienieut en extension, la
Dejerisk. — Sémiologie. 'i"
ri.- -i
ipliiqui;.
Ml-UH- 1
i;Uade (lue
l;iii> l05
li;; lires 20»)
ei ia;.
En h-iul le
nodèle
en bas la
-I viiii.ddii-: /II' sysriiMii M-:itvi:iJ\.
lace |ialiiiaii('i'ii liiiiil, le iii;ila(lc 1rs l'cii verse, le inoiiveiiieni de |ir(iiiali(iii
esl e\a^éi(" el le ponce s'abaisse (la\aiila;;c du ci'ih'' (ii'i ^ii(''d(iiiiiiie la
lésion. In idK'MKiinèiic seinldahle se produit lorsque le membre est
ramené eu supination (liy. 'ilOel '211) (Andié-Tliomasel Jumcnlié).
Tiiiiviiu:!< UH /..i MOTii.m:.
iiialiidi
oi'casioii (il- i'('[i(''l('f CCS ex[ii''i'ienres |iliisii'iii's lois du'/, des
ml le cciMlct nii les voies côrchelloiiscs l'I.iii'iil ii-i ininciiiciil
•210.
ig. 208 i>l 20!i. — Dysim-liif lin nuniliie inlV-iii-nr dwi un malail.- all.-int de scl<'-i'ose ..mi plaques 1
l'orme cérébelleuse. Pour placer le talon gauche sur le genou droit, la cuisse se fléchit d'une manière
exagérée, de sorte que le talon se pose d'abord sur la cuisse (fig. 208) et descend ensuite au niveau
du genou ilig. 209) (Salp^trière, l'UI). Voy. .^noré-Tiiomas : Ce /« ilijsméirie dans /es iiKtlatHis du
systrm*' nervi'iix. La Ciinuiuf. u mars 101 1 .
V2I1 SÙMIOLOlUb: DU SYSTEME NERVEUX.
t'ii ciiiisc, cl elles iii"onl (loiiiK- les nièines résullals : ils soiil (l'aiilaiil
[iliis IVaiipaiils (|iie la lésion est unilah'iale, qu'ils exisleiil cxclusivemcul
on (|n'ils prédoniiiienl irnii eolé. I,es épienves <in renver'senient de la
main sont parlicnlièrenienl nelles sim' les figures '210 et 211 : ce malade,
(|ui a été observé dans mon seivicc. à la Salpétrièi'e, est atteint de sclé-
rose en |)la(|nes à lorine c('i(''lpellense : la (lysm(''lrie prédomine à
candie. L'action dn cervelel étant directe |ioiir les membres, les
symptômes s'observent dn même côti" (jne la lésion.
l'oni' m(!ttre la dysin(''ti'ie en évidence dans les mouvements des
membres inférieurs, ou piocède de la manière snivanle:
Le irudade, étant dans le décnbilns dorsal, ou le piie de jxn ter le talon
d'uu coté sur le genou de l'auli'e côté, le talon s'élève liop liant et dépasse
le but en arrière, il revient ensuite sur le genou. (Voy. flg. 208 et 209.)
On peut encore rechen^hcr la ilysmétrie en faisant atteindre avec le
pied des objets placés à des bailleurs variables au-dessus du plan du
lit; mais il y a lieu de distinguer les résultats, suivant que le mouvement
est exécute au coinmandement ou spontanément, soit ra})idemeut, soit
lentement. (André-Tliomas.) Dans le niouvenieut rapide, le pied dépasse
le but d'une manière très appréciable : dans le nionvemeut automatique
il y a parfois du tremblement, surtout an début: dans le mouvement
lent, le but est gén(''ialement atteint sans être dépassé.
La (lysmétrie, comme l'ont montré .Vndré-Tbomas et Jnmeiitié, joue un
rôle considérable dans la production de Vadiadocociiu-sie décrite par
liabinski. La diadoconiiésic est la faculté' d'exécuter des mouvenients
alleriiatifs à successicni rapide: ladiadocociiiésie est la diriiculté
(|u"éproiivenl les malades d'exécuter de tels mouvenients. Pour (pi'une
telle expérience ait une valeur diagnostique, il faut s'assurer an préalable
que le malade n'est pas jiaralysé et qu'il ne présente aucun signe de
perturbation de la voie pyramidale, ou des voies de la sensibilité.
Les sujets atteints d'une alfection cérébelleuse exécutent diflicile-
ment des mouvemenls successifs et alternatifs de proiiatiou et de supi-
nation, de llexiou et d'extension de lavant-bras, d'ouverture et de fer-
meture do. la main, de llexiou et d'extension des doigts.
L'adiadococinésie pourrait être l'aiisée soit par la dysmétrie dans
cliaque mouvement considéré isolément, soit par la décoiitraction trop
lente d(!3 muscles pronateurs ou supinaleurs, ou bien encore par un
relaiil l'nlre l'excitation volontaire et la contraction, (liiez un malade
de uKoi service examiné par .\iidré-Tlionias et .lumeiili('. il n'existait de
relard ni dans l'excitatiou volontaire ni dans la (J(''(diilractioii, et
l'adiadococinésie n'était (liez lui (jne la consé(|neMce de la dysmétrie.
Onand |)ar e\em|»le la pronalion devait cesser poui' faire place à la
supination, elle continiiait et mettait ainsi obstacle au renversement
inslaiitané de la iiiaiii (lig. 210 et 21 I).
La dysmétrie joiu; encore' un certain rôle dans (|ueli|nes |ili('iiomènes
décrits par Rabiuski sons le nom ûiisijncrtjic et même dans les Ironliles
de l't'qiiilibralion. Voici l'explication qu'en donne André-Tliomas (19! I).
I itoriii I s 1)1 I A Molli n I
" Il es! Irrs \ r.iisi'iiililjililc <|il(' hi ilxsiin'liii'. ijnj cxislc (i;iiis liiii> les
iiKiuvi'iiiiiils. iliiil riiiiliiliucr |H)iir iiiir liniiiic jimiI ;'i pcrlurlicr r(''i|iiiii-
l)riiti(iri cl ,'i |ir(i\ii(|iiiT les oscillalidiis du r(ir|is >i ri('(|ii('iilcs chez ces
malades, l/r.jiiililiialiiiri du coips mcl en ell'cl en jeu de iioiiihreuses
associations ninscuiaires ou synergies : pendaid la niaiclie. les iiionve-
nionts des membres, du tronc, des é[iaules. du cm r\ de la lète, iloivent
'i22 Sh:MI()IX)GIK Dr SYSTIlMI-: M-.HI'I-.I'X.
se coiiiliiiicr |i(iiii' iiiaiiili'iiir ri''(|iiilil)i'c. Si, du l'iiil de l;i lésion ci'ii'lit'l-
Iciiso, tlijuuii (le ces iiiouvemeiits ii'esl plus exécuté avec mesure, le
malade n'est plus à même de les cooidoiiiicr ; il a peur de perdre léqui-
lil)i'e. c'est pourquoi il marche lentement les hias et les jambes écartés,
cherchant les synergies qui, chez un imlividu sain, concourent à l'har-
monie de la marche. La dysmétric est démontrée soit par la projection
inopportune du coips pendant la mai-che ou la station deboni, soit ])ar
la hrus(pierie des inclinaisons latérales, j)hénomènes dont l'ensemble
caractérise la titubalion. On voit donc <picl rôle peut revenir à la dys-
métiie dans la pioduclion de la désé(|nilibralion, qu'il s'agisse de la
marclie, de la station d(d)out on d'un mouvement d'ensemble qnelconqne.
L'asynergie peut n'en être que la conséquence, le malade exécute les
mouvements les uns après les autres, parce que n'étant pas sûr de lui,
cl se l'cmlant compte de leur manque de mesure, il n'ose les associer.
De même, la plus grande lenteur de la maichc s'explique par ce l'ait que
le malade sait très bien qu'en surveillant ses mouvements et en y portant
une grande attention, il peut lemédieraux incorrections de la molililé. Il
a conscience de la dysmétrie et il l'évite dans une large proportion, en
diminuant la vitesse de ses mouvements. »
\/d. dysmétrie diffère de l'ataxie péri|)hérique par deux caractères l'on-
danuMilaux : la conservation complète ou pi'csqne complète de l'orien-
tation vers le but, et rinduence à peu près mille du contrôle de la vue
sur la régulation du mouvement (André-Thomas).
Dans Valaxie centrale — d'origine l/ulho-praluljéruiillelle. thalainiquc,
corticale — la dysmétrie peut s'observer, mais, de même que l'ataxie péri-
phérique, elle s'accompagne toujours d'incoordination proprement dite et
ne reste pas un phénomène isolé comme dans les affections cérébelleuses.
En outi'e, la sensibilité est toujours plus ou moins touchée. Dans la maladie
de Friedreirli, la dysmétrie s'associe toujours à des troubles complexes
de la motilité et à des altérations de la sensibilité, surtout de la sensi-
bilité profonde, en particulier du sens des attitudes segmentaiies.
Aiulré-Thoinas (1011) a observé un phénomène analogue à la dysmé-
trie dans les hémiplégies fruslen. .Mais ici, bien (|u'il dépasse le but, le
mouvement est exécuté sans brusquerie ou même avec une grande
Icnleur. Il ne peut être exécuté rapidement. Ces caractères, ajoutés aux
signes proprement dits de peiturbalion de la voie pyramidale, permettent
d'éviter la confusion avec la dysmétrie d'origine cérébelleuse.
Ainsi qu'on vient de le voir, la dysmétrie est surtout nelli' |icn(laiit
l'exécution des mouvements rapides. Lors((uc les mouvements sont
exécutés lentement et surveillés })ar le sujet, ils sont à peu près coi-rec-
tement exécutés; c'est poui(|uoi sans doute chez la plupart des cérébel-
leux, les mouvements paraissent ralentis. Lorsque les mouvements ne
sont ellectués ni très rapidement, ni très lentement, mais spontanément,
connue chez l'individu sain, ils ne sont pas exécutés en un seul temps,
ils ne sont pas continus comme le nujuvenuuit normal. Ils sont en
quelque sorte discontirms et cette discontinuité du mouvement (André
rnnrni l's hi: / i Muriinf:. \t\
iliiiiiiasi ou Irriiilili'iiinit iiilciiliniDicl. csl ciicoïc un --v iii|iIi'iiih' iiii|icii--
taiil (les h'siiiMs (•l'-n'ltcllciiscs.
Le liciiililtMiKMit n'cxisli' |)iis au icpos : il se |ir()iluil dans ilcux f li-
liiiiis : I" rcxt'ciiliou (l'iiii niuiivcincnl : "1" le niainticn d'iino alliludc. I.i'
Ireiiihli'iiKMil t'sl donc à la l'ois kin<''li(|ii(' cl slati(|uo. Il est plus iiianiui' au
dchnl de l'cxcculioii de l'aele ou du niainlieu de rattilude : il ra|i|ielle, à
uti dej;ré moindre, le Irenihlenieul iuleulionnei de la seN'rose eu |ilM(|ues.
De la diismrlric cl du Imiihlfinoit dépendeni en partie le nysla^uius
el les troubles de l'cMMilure. Le niisliKjniux consiste chez ces malades en
(|uel(|ues seeonsses (|ni se produiseiil à la limite extrême de rexcnisiou
(lu j;lol)e ocnlaife eu dedans ou en dehors, \'(''criture est fiéuéraleiiient
très altérée : les caraclères sont irré;;nliers, les traits inégaux et Ireuddés.
C'est sans doule par le nK'ine uM'canisun- (|ue s'expliquent les iiiodi/icd-
lions (le In pnrolc ipii devient si'andée, nasoiniée ou traînante (').
lialiinski iudi(|ueeneoie deux antres signes : Vasynevgicwi la ralalcpsic.
[.'a.ti/ncrt/ic consiste dans l'impossiliilité d'associer deux mouvements
eimeouranlan même but. On la reclierelie dans les expériences suivantes :
I" pendant la marche, les mouvements des membres int'érieuis et du tione
ne s'associent pas; taiulis (pie le pied se porte en avant, le tronc, au
lieu de suivre le mouNeiiieul, reste en arrière: '2" lorsque le mala(h'
cherche à porlei' la lèle eu arrière et à courber le tronc dans le même
sens en forme d arc les membres inl'érieiu-s restent presque immobiles
et u'exécuteul |ias ou n'exécutent (pie d'une façon liés imparfaite, les
moiivemeiils de llexion de la jambe sur le pied et de la cuisse sur la
jambe, (pi'uu individu normal accomplit dans cet acte alin de maintenir
sou é(iiiilibre: .">' le malade étendu sur le sol essaie, après avoir croisé
l(îs bras, de s'asseoir sur son séant; il ne réussit pas et au lieu que ce
soit la |)artie supérieure du tronc qui se porte en avant, ce sont les
jambes qui se soulèvent au-dessus du soi ; 4" le malade est invité à porter
le pied sur un point silin'' à emiioii (10 centirnèti'es au-dessus du soi : le
pied ne se porte pas (remldée mms le but, comme chez un sujet sain.
I,e mouvement est décomposé, dans un premier temps ia cuisse est
lléchie sur le bassin, dans un deuxième temps la jambe est étendue. Il
en est de même, mais en sens inverse, lorsque le pi(3d doit revenir à sa
position initiale, .lusqu'ici l'asynergie a été surtout constatée chez des
malades atteints de lésions assez complexes du cervelet et de la protu-
bérance, (m de tumeurs développées au voisinage du cervelet.
\a\ calttlepsieciTélieUeitac a été plus rarement rencontrée par IJabinski.
Voici comment cet auteur la (h'-crit : lorsque le malade, après s'être couché
sur le dos, soulève les memiires en lléciiissant les cuisses sur le bassin,
1. Clii'z Iciiil siiji'l siMiproniii'' ci'c'-lri' :ill(>inl iriinc li-sion ciM'ébelleuse, il faut rechcrclier les
n'Siillals (|iie donne Véprcuvc de la résisluiicc de Holmes et Slewart (1904). On invile le iniiladc
à plier forleiiieiit l'avanl-br.is ou la jambe en même temps que l'on s'oppose éneijjiqueinent
à l'exécution du mouveinenl, puis on cède biusquement. Au moment où la résistance vient à
manquer, on voit que du colé malade la main heurte brusquement la poitrine ou le frenou,
la cavité abdominale. Du colé sain, au contraire, le mouvement de llexion conliuue tout
d'abord puis fait pince, cninnie chez le sujet normal, à un brusque mouvement d'extension.
v?'i s/-:Mini,i)i,ii: nr sysii-Mr: .\i:iirt:r\.
les j.iiiilics sur les cuisses, cl ru (■ijuImiiI les pieds l'iiii de Ijiulfe : « les
iiieinliies et le lionc exi'ciileid . ;iii déhiil, de faraudes oseilialioiis eu
di\ei s si'iis, |)ai-linilièreiiienl de i^iinelie à drciile et de droite à <;aiielic,
mais au Imul de (|uelqiies iiisiauls le ((irps el les membres inréricui's
ilesieuueiil li\es,... cette lixilé esl su|i('iieui-e à celle qu'un homme nor-
mal est eu uiesiuc de i('aliser ». ,lus(|ii"ici ces |diéuomèiies ii"oiit pas
été étudiés clic/ des individus alleiuls de h'sious cxclnsivemenl eéréliel-
leuses, conliôlées par uu examen analomiipie détaillé.
Kuliii dans les lésions céréliellensos, les réflexes lemlincMix sont exagé-
rés aux (juatre membres quand la lésion esl bilab'iale. dans les membres
bomolaléianx si la lésion osl unilalérale.
(Test dans les atrophies pi'imitives du cervelet (pie le syndrome c('ré-
belleux se montre dans tonte sa pnieté, cA en pailiculier dans la variété
que j'ai décrite eu lOOdavec Andié-Tliomas sous le iu)\\[ tViih'opliif aliro-
])Onl()-c(''r(''hcll('iisr.
Kn généial les sympdimes soûl plus intenses lorscjue la h'siou alleiul
l((s noyaux gris centraux on 1 origine des |)(''douculcs cérébelleux.
Les béiuorragies on les ranudiissemeuls unilatéraux du cervelet
douueul lien à des symptômes hoinolatéi'aux; mais ces symptômes sont
s(Mi\eul éphémères et la com|)ensalion se l'ait assez rapidement. Il est
rare de conslatei', comme chez le malade de Meschède, un mouvemeul de
r(dalioii autoni' de l'axe longitudinal: dans ce cas il était exc'cnté de
uaui lie il droite et à l'aulopsie on trouve une atrophie extrèmedu noyau
deiileli' droit, j'eiidant la marche, le malade peut être attiré du côté
de la h'sioii el en arrière (laléiopulsion). La dysmélrie, le tremblement,
l'asyiieigie, etc.... n'exislent ipie du côté de la lésion et sont d'autant
plus marquées que celle-ci esl plus prol'onde. Les ramollissements
superficiels ou corticaux du cervelet passent souvent inaperçus.
On a décrit une hémiplégie cérébelleuse homolatéi'ale qui aU'ecti'iait
(l'une manière! égale tous les muscles des membres, au lieu de prédo-
miner dans certains groupes musculaires comme l'hémijjlégie cérébrale
(Mann), (h-, dans la plupart îles cas publiés, il s'agit de néoplasmes inté-
ressant non seulement le ciîrvelet ou les voies cérébelleuses, mais encore
les organes du voisinage, i/existence d'une hémiplégie cérébelleuse n'est
pas encore démontrée.
C'est dans les tumeurs du ceivelel ipie les troubles de l'équilibre
atteignent leur |iliis grande acuité, et cela pour diverses i-aisons. Llles
se compliipieiit loujoiirs d'un syndrome d'hypertension du liijiiide
céphalo-rachidien ijui s'accompagne souvent de sensations verligineiises.
Lorsipi'elles oui nu développement rapide elles agissent jiar coni|iression
non senlemeiil sur la région dans laquelle (>lles ont pris naissance,
mais encore à une certaine dislance. Lnlin elles sont susceptibles de
troubler des a|ipareils dont les variations ronclionuciles sont plus spé-
cialement aptes à produire le vertige ou des troubles de l'équilibre, tel
l'appareil vestibiilaire dont les voies ceulrales aireclenl des rappmls
intimes avec le cervelet ou les voies c(''rébelleiises.
iitni i:ii:^ iii; I ,\ Mm III ri:. V'f)
l'.-llllli IfS lllMll'Ill^ llll CCrM'Il'I. Cl' SOIll Cl'llcs (le I llU(/lc jlOIltd-Cl'n'-
hcllcii.r iliiill le ili;iL;li(i--lic Csl If |illl- Lie ilr. Iiir t'Illdi' il'iMIscillIlli' tl'i"'S
(•(mi|»ii'li' l'ii ;i cil' laili' n'ci'iiiiiiriil |iar .Iuiiii'iiIk' ( I !I I I I. Ces liiiiiriirs
il(''vt'lo|)|)r('s dans i"aii|^li' loniir' par Ir irivrlrl. le Inillii' l'I la pinl iiiii''
laiicc, Sdit aux (I(''|p(Mis iIii uni aiiililil", mmI aux (li''|ii'iis ilr> Iriiilirl--
iii(''iiini;(''s (|iii a((iMii|ia;^iiriil 1rs ilixciliciili's lat(''iaii\ ilii IV' M'iilriciilr,
(•iim|iiiin('iil, en iiu'inc lrni|is i|nr riii''mis|ili('r(' (•r'ic'licilcnx l'I le pi'ilon-
ciilc (■('■n'hi'iitMix imiycii, un cniain niiniiiii' lii- in'i is riàniriis cl liuil
il'ahonl la VU' CI la Mil'' paire. Hans la patliiij;r'iiic ilcs Innililcs de IV'i|iii-
lilire il l'aul l'aife une pari à la li'-.ioM ci' n'' lie II eu se. cl nue aiilre part à
la pai'alvsie de la liranclic \esliliidaii c de la \lir p.iiie. La paralysie de
la VIT paire esl assez varialde d inlensilc, cela dépend du dejiirde leruu-
lenKMit du neiL facial et du sens suivant iecpicl s'est exercée la coin-
pression. Ces Inineurs alleij;neul tiinjinii's un volume assez considéralde
et s(> i'ap|)ro(lienl de la lii:iie nii'diane. aussi est-il IVé(|uent (roliserver
nue paiaivsic pai' compression de la VI' cl de i.i \ paire, \oire même
de la \ !'' paire du côté opposé'. Lmsipie la liiiiieui- a acquis un Ici ili've-
Idjipement, elle s Cutonce prol'ondéniont dans le pédoncule céréliclleux
umyen et la face latérale du linllie : les pyramides pi'nveiit èlre compri-
mées il leur tour, ou voit alors apparaître lessij;nesd'ii'rilalion du faisceau
pyramidal. La paralysie de la \ll' paire esl raie: par contre, les 1\' et
X'' paires ne sont pas toujours épari;nées.
En résumé, ces tumeurs se traduisent cliiiii|iieiiienl par nu svudiiHiic
céi'élielleux liomolatéial et unilatéral ou ù prédominance unilali''rale (la
latéi-opulsion se fait dans le même sens) coexistant avec la paralysie (par
ordre de fré(|uence) de la MIL'. \ IL, W. V'' paire du même côté.
Les tumeurs du rfiiiiis donneni lien à des troubles très mai'qués de
l'équililue |iendanl la station delioul et pendant la marche: les ten-
dances à tomher en avani mi eu arrière sont fré(|ueutcs, le nystaf;nuis
esl ]ires(]uc coustanl. Un a meiiliiinui' des ciises convulsives ilu tvpe loni-
(|ue. sur les(|uelles il. .Jackson a plus particulièrement appelé Latli'iition.
Le syndrome ci''ri''lielleiix n'appaitieni pas exclusivement aux lésions
(lu cei'velel, il se iciicontre encore dans toutes les lésions Imlhaires,
proinhéranticlles ijui atteiiiiienl les voies céréhelleuses sur un point
(|uelcon(|ue de leur ti'ajet. Il s'associe alor.s aux symptômes i|ui ha-
duiseul l(>s lésions des oij^anes de voisinage. A l'état plus ou moins coiu-
plel. il n'est point rare dans lu scUhosc en plaf]Hes[^).
I. On réussira sans doule à identifier pnur le rervelel.de même qu'on l'a fait pour le cer-
veau, des centres pour les diverses parties du (iups. Les recherches expcrinieiilales entre-
prises dans celle voie ont déjà fouiiii des résullals intéressants (Adamkiewicz. van Kynl)erk,
Marassini. Vincenzoni, liolliiiiann. etc.). Il existerait dans le vermis des ceuires pour les
muscles de la tète el du cou. du tronc et dans chaque hémisphère des cenires pour les
muscles des inemhres liomulaléraux. I.e nieinlire antérieur et le membre postérieur seraient
lepiéseiités chacun par un centre spécial.
Chaque centre du niemlue supérieur et du membre inférieur serait décomposahle en
ci^nlres secondaires pour chaque se-rinent de membre et pour chaque direclion de mouvement
en haut, en bas, en dedans, en dehors (llolhmann, André Thomas et DurupT. Oans leurs
expériences sur le chien et le singe, André Thomas et Durupt (lOIiJont établi que chacun de
'i?i; si:Miitiji(,ii: iiu svsti-.mi-: \i:ri ei .\.
h] Hérédo-ataxie cérébelleuse. — l'iciic Maiic a jii(ui|i(' sons le iiotii
iMicrOdu-dtaxic' ccrcbi'llcnxi' un (('ihiiii imhiiIiic dobsci'valiotis C|jiii'S('s,
])r(''S('iiliUit oiili'O elles de jurandes aiialojzics cliniques : ce soiil les ()i)ser-
valioiis (le Kraser, Noiine. Saiificr-lirowii, kli|i[iel el limaille. La coexis-
leiicede ralïeetioii chez |diisieiiis iiiciidires de la iiièiiie faiiiille. ou Texis-
leiice d'iine li(''iédilé similaire. est un caraclère commuii à loiiles ses obseï'-
xaliiiiis. |le|iuis. de nouveaux cas ont élé publiés par lirissaud, Londe,elc.
(iiipeiidaiil. i'li('r(''do-alaxie (■('■i'(''lii'lleuse n'exisle jias coiiiiiie entité mor-
bide, cl Cdiiiirir le l'ail remaiMpier Holmes ( I !)II7 I. il ne l'aiil racceptei'
(pie comme un titre de eonvenlioii, (pii a servi ii grouper des obser-
vations de malades ayant des sympl(Mnes communs, mais dont la nature
de raU'ection restait iiKb'IermiiK'e. dette d(''nominatioii n'était, du reste,
jiistiliée ni par ranatomie |ialliolofii(pie, comme l'ont démontré plus tard
les aiilo|)sies des sujets ipii avaieni servi ii édifier ce nouveau type
morbide, ni juir la clinifpie, parce (pii' cerlaiiis sym|itnmes, tels (pie les
(loideurs lancinanles ou l'ali-ophie opli(pie signalés cliez plusieurs ma-
laili's. ne rentrent pas dans la symptomatologie des alléctions cérébel-
leuses, ni même par l'étiologie, puistpie l'hérédité Taisait défaut dans les
cas de Kraser et de Nonne. D'après Holmes, il n'y aurait (pie les cas qu'il
a publiés (pii rentreraient dans le cadre de l'hérédo-ataxie eéréhelleiise :
les sympti'imes et les lésions étaient exclusivement céréliellenx el la nia-
la(li(> avait le caractère l'amilial. (J. Dejerine et André-Thomas'.)
Les ti'onbles de la station et (h; la marche ra|)|)elleiil de très près ceux
de l'alaxie cér(''belleiise : la (h'inarche (!st lente et incertaine, les jambes
>onl ('laili'cs. la base de siislenlalion est élargie : les malades ont l'airde
chercher à repr(^iidre un é(piilibre (pi'ils sont sur le point de perdre
(Londe). Les oseillationsdn coi ps, la lilubationsont conslantes, lesmouvc-
iiienls des membres inférieurs sont iiicoordonnés et la même incertitude
musculaire (>xiste dans les muscles du lr(mc. de l'épaule, du bras et de la
ir'Ie. Le signe de Homberg l'ail défaut ou esta |)eine (''baiiclK''. Les réflexes
patidiaires sont exagérés. Aux meniljres siqK'iieurs. les troubles de la
inotilifi' — ceux des mains en parliciilicr — sont comparables à l'acte de
planer de la maladie di; l'iiedreich ou au tremblement inlenlionnel de la
sclérose en iihupies. Les di(l'(''renls modes (1(> la sensibiliti'' s(mt conservés.
En résumé, lataxie se pn'senle ici avec les mêmes caract(''res ipiedans
la maladie de Lriedreich. el il v a des ca>, dil Londe. « oi'i le tableau
clinii|iie. ri''(liiit de pari el d'aiilre à l'alaxii» cérébelleuse généralisée, ne
(lillêre (pie par le plus ou moins d'intensité des réflexes rotiiliens. » Les
l'ésultals des autopsies ne sont pas idenliipies : dans le cas de Nonne, il
CCS centi'Cs (?st exeilo-niolciir nu (lyn.-iriui};('Tiiqiic |iiiiii- iiii t;riiiipe (le imisclps. inhiljili'ur on
frénaK^ui' pour les muscles nnlaponisles. I,a lii'sli-iiclioii do cliacun de ces ceiitces donne lieu
à une perluikition dans l'équilibce des muscles antagonistes qui contribue à ex|)li(|uer les
symplàmes cérébelletjx — dysmélrie, tremblement, adiadococinijsie. La passiviti', ou l'absence
de correction d'un membre déplacé dans une certaine direction, a été rapprochée par ces
auteurs et par Rotlimann de la déviation spontanée suivant une direction déterminée, observée
par Barany dans l'épreuve de « l'index ». cliez des malades alleinis de lésions cérébelleuses
(tumeurs). Cet auteur conriul d'ailleurs .'i l'exislence, clicz riionimc, dr ci'nircs de direction
dans le cervelet.
Ti!nrisii:> i)i: /.i Moiinir. m
cxishiil iiMc ;ili(i|pliic sans (U'fiViuTt'scciicc de loiil Ir système nerveux cl
(In ceixelfl en |i;nliinliei': des lésions des ini-nin^es omI éli' icncnnlii'es
(♦ans le cas de Kiaser : des défit'ni'ieseencrs de la lUdelie dans celui de
Menzel. considéié par l.onde cdinnie nii cas (riiéicdd-alaxic S|iillci a
[Mildié den\ (d)seivalions dalaxie eéréliidlense l'aniiliale avec anl(i|isie,
conceinani le tVèi'e el la sienr : dans lesdenx cas, il existait une sclérose
du cervelet. Dans le cas d'André-Tlionias et .1. Cli. lionx. il existait des
lésions niédnilaii-es. et Ideii (|n'il IVit diminné de v(dnine, le cervelet était
sain. Kans l'oliservalion sni\ ic d'anlo|isie ia|i|)(irt(''e |iai' .Minra, il s'ai^issait
d'niic ,itiii|iirii' siiii|ile du ccrNcIcl cl de l'ave cén'hro->|Mna! en ;:énéral.
Cl Ataxie labyrinthique. — Les alleclions de loreille interne — de
l'appaieil on du nerf xesliliiilaiic — piddnisent des tronides de la maiclie
et de ré(|uilil)re ([ui l'csseinhleiil iiis(|ir;t ini cerlain |i(iiiil à <-eux de
Tataxie céréliellense.
ils l'ont partie dn syndrome connn sons le nom de vertij^e de Meniéic.
Van Stein. Vollcdini ont insisté snr les troubles de rét|nililjre stati(]ne
t't dvnainiiiue dans les maladies de l'oreille. Il est établi aujouidinii (|iie
le svsième vestibulaiii- est destiné aux fondions de l'équilibre stalKpie.
Anatomie du nerf vestibulaire. — l.e ntMide la Vlll' paire est en
réalili' cnmpusé de deux nerl's liè> dillV'renl^ par lenr oii^ine. leni's ter-
minaisons el leurs lonctions, et ipii n'ont ipie de simples rapports île
conliiin'ilé dans la porlion commune de lenr Irajel à l'intérieur dn roclier
et de la cavité crânienne, .le ne m'occuperai ici que dn nerf vesliitulaire.
le nerf (dcliléaire devani élre décrit plus loin. (Yoy. p. IWh, Sriiiioloç/ic
(le l'ouïe. ] ,
Le nerf vestibulaire (Vlllr) (fij^. LM'J) nail des cellules bipolaires d'iui
l)etil ^an^lion — ganjilion de Scarpa ((!Sc) — situé dans lefouddu conduit
auditif interne. Les expansions péripliériqnes de ccscellules se groupent en
petils filets (jui pénètrent par des pertuis spéciaux du roclier jusqu'aux
taclies et crêtes aconsliipies de l'ulricide. dn saceulc et des canaux semi-
circulaires où elles se terminent |iar des arborisations libres autour des
cellules ciliées. Les expansions centrales, plus longues el plus grêles jiar-
(•(uneiil tout l(> coudnil auditif iiderne. gagnent la partie latérale dn bulbe,
v |)éuètrent et foiineid par leur réunion la racine vestibulaire.
Haiis le roclier. la racine vestibulaire. daboid posiérieure par rapport à
la racine co(diléaire. se rapproclie d(! celte dei nière. la rejoint puis la
croise pour lui (levcuir antéi'ienre au eiil oii elle va pénétrer dans
le bulbe. Ilaiis le Irajet pétrenx, les ^\v\\\ laciiies sont donc accolées el
l'ormeiil une sorte de gouttière dans hupielle cbcMuine le facial, et entre
eux. le nerf intermédiaire de Wrisbei'g. Dans ce trajet, ces nerfs, accom-
jiagnés de l'artère auditive interne et des veines, sont dans une même
gaine méningée : l'araclinoide les sépare du périoste avec lequel se
cmitiuue la dure-mère et le tissu sons-araclinoïdien conimuni(|uc avec
les cavités périlvmplialiipies de Idreille.
Kii ariivanl au bnllie. la racine vesliliulaire croise la racine cocliléaire
i28 s£Mi(iii)i,ii: ni- sysTi';Mi-: m:hii:ux.
LÉGENDE DE LA FIGURE 212
Fig. 'Jl'J. — l.rs Vdirs (i(iil(i-\ivs, •
l'ii iKiiliculier les voies des miuiinc iils ilc lnl(''r;ililr ilii regard.
I.M (Ml, .11,- hiiHn. |i..ril..-i„'il.wiriil;lii-c;ivi'c ^:l luiin: ii i .1 i.iilcc iSU) et ses raiscwliix IcinsiUltli-
ii.iii\ .|;iis.r;iM l.,ii;.-iliuliii.il |.o>l,'iii'iir !l'l|>). I Liliiiii .li' lliil Ii:iii (Itm), est Vue en projection Ji
h.u.-i- Ir |.l.iiicli.-i du i- vi'iiliiiuiiM-t r.iiiiic.ilih- (le ^^lM^v I Ile .si limitée en dehors par le ruban
lie lleil laleral illl; e.iliii.'eii |aii I les l,,ii^s M[i%aii\ -.ii-rhl- des V et VIII- paires, colorés en vert
(\Vs, Ss;lti, et en jaune \miic. M;.-. Wlll v. Mi . il pi .srrjie ,1,- ,li;h|Me coté (le la ligne médiane: l"en
haut les novaiiv de 1,1 III- |i:inv\iii .j i \ eni p.n de. hl.i es enlisées et par des libres directes,
le iniisele droit inleriir .lu fjlel ulaiie: -2- au iiiilirii. I,.,ii.vaii de la VI' iiaire (NviMlui innerve
il' MuiM-le iliiiil eïleriie de l'œil: — j'en bas, les noyaux céplialiigyres préposés aux veiiieiils
lie nihiiii.ii el iririelinalson latérale de la tète et du cou : noyau médullaire de la bram-iie e\ii rne ilii
spinal \mi II leiLlies moteurs de la moelle cej-virale (Ca).
Iles lilii.s ,1 iiiM'I.i-eiiesr 1 1 i-s pr.'i-ii.e relieril dans les deiiï sens Ir niivaii de la Vf paire au noyau
de 1,1 III- |.illl.' ilil Illl- ni.' el les a-siiii ni |,||||i- rii\, el des les pie es stadCS de la Vio, pOUr
les Miii.iiis il,. I,[i.-i.ilile dis i;|,,|i,., ,,iiii.iii,.s. iVs liliiis nilcniiuli'ain-s (colorées en ronce)
tirent leur orij;ine despelilis r, Unies ninii. s dinis les muaiiv iieulo-moteurs .Nui el Jiiv et pas-
sent par le faisceau lonKiludio.il piisiiiiii,. Les ptiiies nllnles du noyau de la VI' paire pmelie,
par e.vemple, peuvent actioiiini lis lilms i Milniilaires , i insi-is el directes du droit interne gauche,
de même que les petites eellnlis d v:iii de la 111- pane naiiclie actionnent les libres radicii-
laires du droit externe honnilii' r d ^ en lu i. .Vinsi se trouve constituée une étroite association physio-
logique — comprenant un si,i, i I. si m^yre qui porte le regard vers la droite, et un système
bhogyre qui porte le regaid \its l.i -.un he — association qui peut être incitée et actionnée soit
par la emlicalité cérébrale, sml pai ili\ erses mies reiilr.i les serisiiives ou sensorielles, labyrintliiques,
laeliles. visuelles, etc.
l" l.a viiio cortico-oculogyre nidnr.-e en iiiie.;e liniei' a dnnle, eu rouge pâle à gauche) appai-tient
à la voie cortico-nucléaire fCoNi et tire son origine du centre de la déviation conjugin-e de la h le el
des yeux (De) situé sur le pied d'implantation de la deuxième frontale sur la fronlal'- ,isi emliiiie.
File passe jtai- le genou de la capsule interne, la partie interne du pied du pédoncule, di s. . nd ,i\i i les
(Unes :d,i,|, iniis de la voie |iédonculaire(voy. schéma p. 200), dans le ruban de Reil médian et aliaii-
diinn- iii - nie. s ,in\ noyauv des deux III' paires, au noyau delà Yl' paire du côté opposé, aux noyaux
e.'pliilii-M,-- il.s deux cotés.
•i' l,;i Mlle l.ilisrllillliiiue iieiilo^-yi'e 'enliiri'-e en jaune), einnpnrie une voie OCulogvre \es|itiiil.iire
eu si pie el ii'ne vi nlii^Mr ëeelili^aii, arinisl i,|ii.> I :i Mile vestibulaire oeuln-Vlv lue si.n
iiri-ine des cellules des n,is:iiu l.niniliaiiv de la raeiiie wsl i l,n lairc (M)e, NVIlh.NH Sis Id.ivs
apparlieiiiieut au sysiéiie- des |jl,i es .ii , iloi mes pnslin-ieiiies el inleriies (fap) de la cal |i.inl.i l.nl-
liaire. Elles actionnent les deux noyaux des VI' paires el donnent au faisceau longitudinal poslérieur
iKlp) des fibres directes et croisées, ascendantes el descendantes ; les libres ascendantes croisées et
les descendantes directes sont les plus nombreuses. Les libres ascendantes actionnent les noyaux
des deux III' paires, les libres descendantes actionnent les noyaux céphalogyres.-La voie cochléaire
oculogyre est représentée par les cellules du noyau antérieur de l'acoustique (Nviiic), le corps trapé-
zoide (Tr), les libres destinées à l'olive supérieure ou iirotuhéranlielle (Os) du même côté et du
côté croi.se ■! I. s i,ln. s i|iii uiontcnt dans le ruban de lleil latéral (Hl). Cette voie peut inciter le
système ocii II lu ^ i. |i m Us liin-es du hile de l'olive supérieure (pii actionnent : a) les cellules d'origine
de la VI' pain il I \i. i; — j3) les cellules d'origine de la III- paire destinées an droit interne
du côté oppose- par I iiitei iiiéiliaire des petites cellules du système eeiilngyre internneireiire. La voie
labyrintliiqne ociilogyre peut être actionnée non seulement parles sitis.iihms p. i t|ili.t ii[in-s — sta-
tiques (vestibulaire), auditives (cochléaire)— mais encore |i,ir le .en.lii. ^ji:iii ;in sisiènie des
libres semi-circulaires inlei-nes et cérébello-vestibulaires qui se lerniiiH?iit dans les nujauv de Dei-
ters et de llecblei-e\v (ces connexions ne sont pas ligurées dans le schéma) ;
5' des mouvements de latéralité des globes oculaires peuvent être produits par une excitation sen-
sitive de la |)eau de la tète ou du corps. La voie trigéminale centrale oculogyre (colorée en vert) tire
ses origines des noyaux de la V' paire (-NVs), passe par les fibres arciformes de la calotte ponlo-bul-
baire et le faisceau longitudinal postérieur et s'y divise en libres ascendantes et descendantes qui
actionnent les noyaux oculo-moteurs (III' et VI' paires! el les noyaux céphalogyres (XI" paire et corne
antérieure de la moelle cervicale (fa). La voie srnsiine eenirale (colorée en noir) peut actionner les
noyaux oculo-moteurs et céphalogyres par îles iilnes ,|iii. nées des cellules de la formation réticulée
delà calotte bulbo-proUibéranlielle (cSll),iiiunienl el deseeiident dans le faisceau longitudinal pos-
térieur;
i* La voie visuelle oculogyre ou voie tocto-siiinale (lis) (colorée en bleu) se détache du tubercule
quadrijumeau antérieur, croise la ligne médiane au niveau de la décussation dorsale de la calotte de
Meynert (xMl, descend dans le faisceau prélongiludiual et abandonne des fibres terminales et collaté-
rales au noyau de la III' paire du côté bomolaléral, au noyau de la VI' paire et aux noyaux céphalo-
gyres (XXI, Ca) du côlé opposé.
Elle est actionnée d'une part par la voie visuelle périphéi iqiie loeil, ebiasina, bandelette optique,
xll et II, colorés en bleu foncé) el d'antre part par la voie m n- Ih i nir de corlicifuge (colorée en
lileu clair) qui relie le centre visuel cortical de la scissure ■ il. i imi |i,u transparence en CV) au
tubercule quadri,junieau antérieur; elle peut encore êlre iiieii. . indnei lement par la voie visuelle
V.iO SIJMIOI.OGII-: Dr M'.sï7;.V/;' àERVEUX.
.■■Milivilc i-,.ili,ipc-i.'. .lui \uv il.'s.u]iliTM.pli.|iies |)l■llllilil■^■^'^ul. l'.fTo) sinadii' dans l'ëcoi-ce ciilca-
liiif, (Ml |i.'iss.'inl||iar Ir si'j{iiiiMit irlro-liMiticuliiii'e di.' lu capsule iiilcinc(Cii'l) et les couches sagittales
(lu lohe occipilo-leiii|iMial.
l'ne desIrucliiMl de' la voie coi-licn-oniloj;vre ili-oil,-. par eveiiiple. il.'leniiine nue paralv^ie ile^; sys-
tèmes OCllIO et Céplialo-léVdKyrCS, •■■■■■l a dur nil<' .1. Mali, mi . ,111 pi;; II..,- ,|r la I.I.- .1 drv \,-u\ il II i ,i|r
<rnisi'. l'ne atteinte de la voie lalni iiillii.|i iiIhjm .■ ./.m. /ir ilri.^i mnir ,-^al.-iiinil ■ pn ,ih-ir .lu
système oculo-lévojiyre, pai' aboliliiui .1.'^ iiii.ii\r uK .!.• lai. ralil.' du r.'^ai.l .lu ..ih' ,///,,/. Iuhiki-
Inteviil. Dans les deux cas le malade lézarde à limite [lar siiile il., la |m .'■dominancc des anlagonistes.
BiQa, bras du luhercuU^ quadrijuiiieau antérieur; C, la coclilée avec le ganglion spiral et la
racine ou liranclie cochléaire de la Vlll' paire; Ta, corne antérieure de la moelle épinière; Cge,
corps genonillé l'xleriie; Ij, corps juxlartstiforme: Cio (Rm), cnii.li.- iiil.i.iliiaiie du buUie con-
tenant les libies du luhan de lleil médian; Cirl, segment rétro-li- ni. .L- la capsule interne;
la)N, contin!,'ent corlico-nueléain,' de la voie pédonculaire; cop, cuiiiiiii-mii, pu^ln ieure; Crst, coi-ps
reslil'onue; cSIl, cellules de la lormatiuu réiiculée; CSgl, conciles sagillales du liili.' m-ripiin (nni-
poral;(;V, centre visuel de la l'ace interne de l'iu-misphère, vu par transparence; n II, lu nni.'-i r .-i
deuxième paires cervicales; DC. cenlr.' di- la dévialiiui conjuguée de la tête et i\'"- mux: h.xl..
luuscle droit externe de l'œil; f) inl.. muscle droit interne de l'œil; Ka. .Irr.iui ..IuIh.h lii.nlalo
ascendante; 1',, !•',, I",, les ti'ois premières circonvolutions frontales; fap, liln. ,ii.ii..iiih~ |i.iv|..-
rieures et internes ciu bulbe; KIp, faisceau longitudinal postérieur: fts, lilm i, , i,. -|,,ii.,|, -. x\.,.
voie Irigéminale secondaire ou centrale; OG, ganglion de Casser; GSc, ^aii-linii ,|. s.np:,: \li,i,
noyau de lïecbterew; ND, noyau de Deiters; ÎSVs, noyau sensilif du ti-ijumeau ; Nui, noyau du moteur
oculaire commun (III" paire); Nvi, noyau du moteur oculaire extei'ne (VI' paire); NVllIc, noyau anté-
rieur terminal de la brandie cochléaire; NVIllv, noyau triangulaire de la branche vestibulaire; Nsi,
noyau de la brancl \i.i lu spinal (trapèze et sterno-cléido-mastoïdien); Os, olive supérieure;
I',, P., lobule pariéial Mip. i uni .1 inférieur; Pa, circonvolution pariétale ascendante; Pc, pli courbe;
Pci, pédoncule céréli. II. ii\ uii.i i,.ur; Pciu, pédoncule cérébelleux moyen; Pul, pulvinar; Qa. Qp, tu-
bercules quadrijumeau anliMieur et postérieur; H, scissure de llolando; llgllni, région .lu ruban de
11. -il luédiau: i;i, ruban de lleil latéral; llm, ruban de lieil médian; SgR, subslan..' i;. 1; ii^.. de
llolaiiibi: Sli. subslance réticulée; SRg, substance réticulée grise; T,, T., T,. les Ici-, n, , .un.ilu-
tiniis l.-iiiporales; Tr, corps trapézoide; V, lu-il' vestibulaire ; V,, V,., V^, les iniis lu hmI,, - .In ii i|u-
lu.'aii luplilalmique, maxillaire sup. i n m .1 iii..\illaire inférieur); V-.l. ini |. -, .imI mi. .In ti ipi-
uu'au;\M. entre-croisement de la . al.ni. .1. ILmui I ; xll, chiasma d.'^ m i N n|.li.|ii. - . 111. m i i in.i.ui
iiculairi- commun (IIP paire); VI, in-i I lu.ii. m ...-ulairc externe (VI- pan. : Mil.'. In an. In . ... Iil. ni...
.!.■ !.. MM- paire; Vlllv. bran.lu- v,.st,l,ii|air.- d.. la Vllp|iaiie: M, neif spinal.
lui (l('\cii;iiil iiiiIrriciii'tM'lsc diriiii' vers la rosscUc latérale. Elle Iraversc le
linihi' siiivaiil une direclidn olilitpie en ari'ièrt^ et en dedans, el passe en
.n.iiil du corps l'esliloiiiie enire ce corps el la racine descendante du
Il ijiniiriiii. .\ii'i\('cs ;iu vdisina^c de l'angle latt'ïrai dn IV ventricule
les libres i{ui la ('(iiistitiienl liiriiripient (Ui se coudent; les unes ascen-
djiiilcs se dirigent vers le planclier et la voijte du IV ventricule, les
aiilics descendantes se l'ecdiiiiieiil el iniiueiil l.i racine descendante ou
iiilV'l'iciire du veslihiiKiire.
Les lilires ascendantes se lerininenl aiilourdes cellules des trois noyaux
plac(''s le long du planclier el de l'angle laléral du IV venlriciile et tpii
sont (l(! dedans en dehors : le noijau ilorsol inli'vne ou noyûu Irian-
(julairc (NVIllv), le noijau dorsal externe ou partie snpi'rieure rentlt^e
dn noijau de Deiters et le lutijait de Hecliterew (NI!^). qui n'est en rt''alit(i
qu'une dépendance du précédenl. Le noyau triangulaire s'étend presque
jnsipi'au r,'i|ili(''. l(> novaii dorsal exleine se place en iivant, le noyau de
lieclilcrew m ;iri'ière de l'angle laléral du IV venlriciile: ipielques tibres.
aiiiiiiiiiis elle/. raiiiiii;il (.\ndri''-Tlioiiias se lerininenl direcleiiieiil dans
l(( noyau du toit du cervelel.
[.es lihres desceiidaiiles se groiipenl en un laisceiiu ipii descend vei'li-
raleiiieiil le long de ta partie interne du noyau de Deiters (ND) et
I .■icniiiip;i;^iieiil en s'eflilaiit jusipi';'! son extrémité inrérieiirc, c'est-
à-dire jiisipi ;iii plan de la décnssatiou sensitive du liulbe. Les libres
ipii le consliliienl >e recourbent à un inoinent (Ioiiim'' pour devenir
iitix'iti !■:< iii: I \ Mdiiiiii-. iii
li(iri/(iiilali's. |m''iiMii'iiI (l.iiis l.i i-dliiiiiii' i:ii-.r l'I sr li'i iiiiiii'iil .iiiluni des
(■t'ilillcs (|ui 1,1 ciMiNliliiciil : (■(■Ile i-.uiiic ri cclli' Imii; iilii pii>c
Miiil (Idiic coiiiipar.ililcs à la laiiii.' ili'sri'iidaiilr ilii Injiiiiiraii cl à siiii
liiii;: iiiiya;i hiillio-spiiial.
(!iiiiiii:ii(i)iscnilr(ilfs. — l'i.i' iinvaii ilciival iiilriiic. Ir ii(i\aiiilc hcilris
cl le iiovaii (le llcclilcrcw. an nixcaii (lcsi|iicl> se Iciiiiiiiciil les lilires de
la racine \eslilMilaiiv cnli'cnl en ia|i|i(nl a\ec les n(i\an\ cenlians dn
<'t'rvelel, snrioni a\ec le noxan ilii Inil cl le j;l(d)nlns, |iar I inlcnni'diaiic
(les liliics senii-circnlaircs iniciiies i|ni conlnnirienl la vnrilc dn l\ \en-
liifiile, passant en dedans dn ci)i|)s denleli' l'I liavei'sctil le péildiicnle
céirbellenx sn|i(''i'ieni-. Klles concnnicnl à l'oinicr V appareil ccrrhrllo-
rcsllhiilaire. dn sait (|ne le iinyan du Inil se li(in\c en ia|i|inil snilnnl
avec le M'iinis alors (jnc le corps deiileir' di''|icnd de I l'corcc A\i lidie
latéral iln ccixelel, •< il en ii'snlle ipi'il doil evister cnlre le \eiinis cl
l'appareil \eslilinlaire des rclalions pli\si(doL;ii|ncs de la pins liante
impoitaiict' ». (Audié-Thoinas.
2" Los ciilnles dn novan de Itcileis, sni' tonte la hanlcnr de celle
colonne gi'ise |iiécédenMnenl (li'ci ilc cl ipii d(»scen(l jiisqn au jilan de la
décussation pinil'oi'nie, donnent naissance à une voie vestibuliiiic cen-
trale ocnloi;\i-e. Les libres de celle voie eidreiit dans la constitution des
fibres aicilornies internes et postérieures de la calotte poido-bnlb/iire
(t'ap, iiji. 'Jl'i), se |)(Mtenl eu dedans, vei's la ligne médiane, traversent
la t'oi'Hiatiou réticulée, abaudonneut des libres aux noyaux desdenv nerfs
de la VI'' |)aire et alKudeut le laiseeau loufiitudinal où elles se diviserd
en branehes ascendantes et deseiMidantes. Les libres ascendantes, snr-
ioni croisées, reiuoulent jusqn aux novaux des nerl's de la III' paire:
les tiiires deseeudanles, surtout directes, gaijuent la partie snp(''rienre
de la réjjion ccrvicab^ (h; la moelle cl se niellent eu rapport avec les
cellules nu)trices dn n<ivau médullaiic de la XI' paire et des centres
rotateurs de la tète et du cou. Outre les libres tpii descenderd dans le
faisceau loni^iludinal postéri(Mir, le iiovau de Deilers est encore ridi('' à
la moelle ceivicale par une voie vestibulaire eéphalogyre qui desceml
dans la toiiuation réticulée et dans la pi'iipbéi'ie des cordons antéro-laté-
raux de la moelle. Les relations de l'appareil vestibulaire avec les noyaux
ocnloi;yi'(>s d'une part, les noyaux c(''plialoiiyres d'autre part, doimeul
rex|ilicali(ni des dé'viations des globes oculaires, du nystagmus, ainsi (pie
des altitudes di' la leli' et du cou dans les l(''si(nis de lappareil vestibulaire.
5" Le trajet de la voie vestibulaire ceidrale (|ui provient des cellules
du noyau doisal itderiie et dn novan dorsal exteine n'est pas encore
élucidé. Il est pi'obable ipi elle passe dans la tormalion ii'liculée et
qu'elle s'adosse à la voie sensitive centrale.
Lu examen s|)(''cial permet de laiii' le diagnostic de l'ataxic labyrin-
thique.
Examen de l'appareil vestibulaire. — Pour procéder à nu e\a-
nien systémaliiiue de l'appareil vestibulaire, il faut l'aire snliir aux
\-ri SËMIOLOail-: DU SVSTE.Vl-: M:iiVEUX.
iii;il;i(l('s les ('preuves suivantes: é|ir('iive de [Umiberj^; épreuves de Sleiii;
épreuves du goniomèlre (de Siein): épreuves du vertige prdviMiué' :
épreuves uysla^niiiiines.
liprcurc (le Roinhcn/. — l.a couservalioii de l'é(piililti'e esl iiupossiMe
(•liez un individu atleiiil d'une lésion de l'appareil veslibulaire, quand il
se lien! (IcImiuI les jiieds joinis. Dans les formes moins graves, l'équilibre
n'es! rompu ipie si, dans la même position, le contrôle de la vue est su[)-
primépar l'ocidusion des pau|)ières. La station sur un pied est difficile on
même impossiliU; : dans le cas de lésion unilatérale, la station sur la
jainlie correspondant a\i côté malade est ordinairement plus difficile que
la station sur la jamlie corresptnnlant an côté sain. Cette épreuve n'a une
valeui' léeile (pie si le malade ne |irésente pas de Irouliles de la sensibi-
lité péripliéri(]U(\
Epreuves de Sleiii. — Dans rotile lahyrintiiique de même que chez les
cérébelleux, la station debout a lieu b^s |)ieds é(^artés, la base de sustenta-
tion est élai'gie, et il en esl de même i)en(lant la marche. La démarche est
incertaine, le corps se portant alternativement trop à droite ou trop à
gauche, les pas sont inégaux et irrégulièrement espacés. L'(hiergie mus-
culaire esl diminuée et la fatigue survient vile. L'alaxie est parfois très
légère, et pour la mcHtre en lumière il faut, à l'exemple de Stein, faire
marcher le malade à divers(>s allures, les yeux ouverts, les yeux feriués,
le faire sauter sur un ou sur deux pieds, midtijdier en quelque sorte les
exercices du corps : on peut ainsi surprendre quelque hésilation ou
(pudique incertitude dans l'équilibre.
Dans le même sens que les épreuves de Stein, les variations d'attitude
céphaliqne contribuent à augmenter considérablement la déséquilibration.
Les désordres apparaissent ou s'accentuent en ell'et si on fait marcher le
malade après avoir incliné sa tète sur l'épaule droite ou sur l'épaule
gauche, ou après l'avoii' mise en rotation, ou bien encoïc si ou lui com-
mande de regarder en haut.
Des troubles de l'équilibration moins prononcés, et eu quelque sorte
à l'état d'ébauche, ont été signalés chez les sourds-muels, principa-
lement dans les conditions où il leur est nécessaire de faire un elfort
d'é(piilibre, soit dans la station sur un pied, soit dans l'acte de franchir
un obstacle, passer par-dessus un arbre étendu sur le plancher, etc.
(Kreidl.) Chez quelques-uns l'orientation dans l'eau est impossible et
ils se noieraicmt si on les abandonnait. Cette observation esl à rappro-
cher des expériences physiologiques : les animaux dont on a sectionne
les deux nerfs acoustiques ont la même incapacité de se diriger et de
s'orienter dans l'eau (Kwald, André-Thomas), tandis que chez les ani-
maux privés de cervelet, la nage esl encore possible iLuciani, André-
Thomas).
Épreuves du (joniomàlre de Stein. — Goltz, Ewald onl constaté que le
|)igeon pi'ivé de ses canaux semi-circulaii'es, n'est plus capable de réagir
par des adafitations musculaires appro])riées, si sa base de sustentation
esl secouée ou déplacée. An(lr('-Tboiuas a fait des constatations analogues
I r.iii i:i i:< /)/•; / i Mm ii iri:
sur lie-, rliiciis ;i\anl |iii'mI;iIiIi'Iii('IiI ^\\\<\ l.i si'rlinii liilali'i .ilr île la
Mil' paii'i' : ranimai |ila('<'' -ur un jilaii iiKilnIr aiildiir (l'iiii a\i' lidii-
/iiiilal. s(ii| |iai'all('li'iiii'iil, sdil |i('r|i('iiilii'iilaiiviii('iil à rcl a\i'. cl les veux
liaiidt'-;. \u- it'aiiil pliiN ilaiiN Ir-- iMiitnriiiciiJN d iiirliiiajsdn Icnls cm
linis(|iii's. ('diiliaiiriiii'ill à vt' ipii s,' passe clir/ ilrs aiiiiriaii\ sain-. Siii-
\aiil rdi-ii'iilalidii (II' sdii rdi|is |iar ia|i|idil à laxc. il idiilr de ci'ih' un il
lail lies ciilliiili's en a\aiil on en ai lirir. llrs |j|ii'iidiiiriii's du nn'iiir
di'dl'c sr |ii'ddiiisi'iil ijnaiid dii jilaci' raniiiial -iir uni' idanrlic ;i lai|ni'lli'
un ini|ii'iMir des indUM'nii'nK de rclid)inlsidii, ilc {ii'n|inlsidn on i\v \:\\v-
rd|inNidn .
I.c ;^dnidini'iri' île Sleiii eciiisisle en un {dan ini lim'' ilunl un peiil laire
\aiier I imlinaisdii. Sun eni|ildi a |idnr lin! de inellie en lAidenee le
nir^nie Inmlde. elle/ de- iiiili\ iiln- alleiiiK d nue li'siiin de ra|i|iai'eil \esli-
liulaire. I.disi|iie le plan -iir leipiel ils re|jiiseiil. le- \eii\ liandi's. s'iii-
eline. ils ne |ieredi\enl |ias, un ils |ieiiin\eiil lidji lard les i liliea-
tiiins sur\eniies el ils se laissenl elioir. (In a ^l'iirTalenicnl peu reeniirs
à celle (''preuve ipii e\i^;i' nii appareil spiMial. d aiilani pins ipie les c\pi''-
rienees snivanles dnnnenl d'excelleiils reiiseiuiierin'iils.
\.'i''jii-ciirc (lu rrrliiji' iimmijur se l'ail sni' Mil appareil Inninanl Ici i|ne
le ccnlrirn^ciir de Macli, la plale-riniiK' de Sleiii, un une chaise linirnaiile
(|n('lc()iiipie. Liirscpinn sujel lidrinal. placi' sin un de ces apjiareils, osl
siniinis à un iiidineinenl de inlalidii, il reeiniiiail liiul d'aliord le sens de
rnlalidii cl, ;'i lani'l. il peieml ini iiidiiM'nienl de rnlaiion en sens
inverse : e'esl le \erlit:e piisl-inlaldiie. (liiez les iiiili\ii|iis alleinls irnne
IT'sion de lapjjareil veslilnilaire. Ii' \i'rli;.^i' pnsl-inlalniie disparail, ainsi
ipic la |)i'reeption des nnunenienls de inlalinn.
Ej)r('HVrs nij.sldgiitùiui's. — Les excilalions de I apjiareil veslilnilaire
dnnnenl liisu à des (léplacéinenls des ;;lidies uculaires, cnnlie lesipiels
liMil snjcl sain n''agit, d'où l'apparilinn du nyslagruus. An conlraire,
|in'S(|ii(; l'appareil veslibnlaire est lésé, le iivslaynMis lend à disparaître.
Les excilalions penveni élre d'oiii;ine nii'caniipie, calniii|ne, un l'Iec-
lri(|ne.
Os (''preines siinl has/'cs sur la rcidierelie du ii''lle\i' veslilnilii-ncnlo-
iniilenr. A I l'Ial nnrnial |e\cilaliiin veslilnilaii e. m'e an niveau des
anipindi's des canaux seini-cirenlaires. piii\iii|iie une iniil lacl imi lenle
des nniseles innlenr's des veii\ el le iiiniive ni ipii en n'sulle se l'ail
dans nue diiecliiin ipii i's| dr'leiiiiinr'e parcelle du einiranl l\ inplialiipie
ipii lui a diiiinr' naissance, l'uni- li\er les iili'es. siippnsniis nii di'place-
inenl vers I ainpiinle i\\\ li(jiiiili' endn-lvinplialiipie cimlenn dans le canal
seini-circnlaire hoi'iznnlal drnil: ce di'placenieiil prndnil un iniiine-
iiienl leni des globes oculaires dans la nii'ine diieclion. c'esl-à-diie
vers la i;anclie. suit nu nvsta;;unis M'slihnlaire '//'/ dioil el invcrseinenl.
Le n\s|aL;inns se piiidnil dans le plan du canal senii-eireulaire sur
raiiiponle dnipii'l ai:il I e\cilalii)ii evpi'iinienlale. (Tesl porM'ipnii le
nysla^iniis est Iniri/nnlal ipiand un emploie le l'anlenil lonruaiil el qu'an
cimliaire il esl rolaloire — aclimi simnllauée sni' les canaiiv \eilieal
Dkji iMVE. — Séiiiiolot;io. '28
V'.'i >iMiiiini,/i:i>r v)s//i// \i:i;ii:/\.
;iiili''ii('iii . \cillc,il |i(i'-l('Ticiir cl linn/iiiil.il (huis le n\sl,-iL;iniis (■.•ilci-
n(|ii('.
I. il I ilal idii l;ili\ i'iiilliii|iii' ili''li'iliiiiii' (les srciiiisscs ll\ •^l,•lL:lll l Iniiiii's
(|ni' li'^ ii|ii|iiL:i--lr^ il(''-»ii;iiriil sons Ir niiiii de ii\-^I;il;iiiiis \csliliiil;iiii'.
Ii'iiiir i|iii 11 V^l |i.iv Mrs jilsli'. |i;ii(r (|iir les ili>ii\ ciiiiiiiiis.-inlcs siiill
iili'';^;il('^ : hi |iii'iii irir i's| Iriili'. r csl la \iair iiiiii |i(psaiil(' M'sl iliiilai ic :
rllr l'sl iiiiiiii-- lacilrà irmiiiiailn' i|iii' la ilciixirini' iiiiii|iiisaiilc. siiii|ili'
si'iiiiissi' i(''a(li(iiHii'llr i|iii l'sl ia|M(li' l'I ili' sens cnnlraiii' à la |in'iiiii''ir.
j-^llc iiiaiii|ii(' ilaiis i|iii'l(|iii's cas rares: I aii('sllii''sii' L;i''il(''rali' la sii|i|iriiiic.
Malmi' rrla c r--l cclli' ilciixiriiii' (■(iiii|i(isaiili'. siis-iiiicl(''airr. i|iii srri à
iliMldiiiiiicr le ii\slai;iiiiis. (!i'liii-ci csl ilil ilidil (iii liaiiclii'. scliiii (|iii' sa
sccoiissi' r(''acli(iiiii('lli' liai vers la didilc un xcrs la i^aiiclir.
I ) Nystagmus rotatoire. — Les (tpiKU'cils (■l'ii/ri/'iu/ciirs scrveni à |ho-
tliiirc les iiiciiiicrcs. Ynici (•(iiiiiiicnl on |nocrilc : le sujcl ('lanl assis, les
Vi'iix rcrmt's on rcroincrts de iinicllcs à verres (l(''|(olis, pour cnipèclicr
la iixalioii (In regard — car les iii(iuv(^in('nls voloiilaircs des f;lol)es ocn-
laires airi'Iciit innia-dialcmciil le nysla^niiis — on ini|iriiiie à l'apiiareil
lin iiioii\enieiil de rolalion n^uniicr. d'iiiie dizaine de jours envir(ni. puis
on arrele lirnsqneinenl.
Kn lonriianl vers la ilroile on e\ainnie le lalivrinllie L;aiiclie cl \ice-
\ersa. Itn e\aiiiiiie alors les \en\ e| on \ coiislale la pr(''seiice du iivs-
laiiiinis secondaire on iiosl-ni/slni/iinis i|iii ^e proilnil à larivl. Il csl
m'ccv^aireinenl conlraire à celui (pu se prodnil peiidaiil la l'olalion cl
(pi'il esl iinpossilile d oliser\er. (liiez I iiidixidn sain le posl-ii\slai;iiins es!
inlense. Il esl liorizonlal ipiand la lele du siijel esl \erlicale. il dure
L>() à '■l')" apirs la rolalion à droile. de 'J-"i à ."(!" apirs la rolalion à
l^anche.
Chez lin siijel doiil les <U'\i\ appareils veslilnilaires son! coinplèleinenl
(l(''liniK. le ii\slai;iiiiis fail (h'^l'anl on liieii il esl (liiiiiniK'. soil en inlen-
sili'', soil en (lnr(''e : ihins le cas de li'sion nnihih'rale il |ii'iil exisler
(piidipiev peliles secousses, dues à la persislance du roiiclioniienielll de
Tapliareil veslihiilaire dans le c('ili' sain.
l'Jl proc(''daill coinnie |ir(''C(''(leniiiii'iil . on inlerrot^e les caiiam seiiii-
circulaircs horizonlanv: si on \enl e\aiiiiiier les cananv \erlican\. on
l'ail concher le malade sur nue laide lonrnanle en posilioii dorsale (e.vci-
lalioii (le~- caiianx Ironlanxi on en posilioii lai ('•raie (excilaliovi des (\Tna\ix
safiitlauxi.
L(^ nvslaj^iniis penl elre (''naleineiil reclierclii'' peiidanl la rolalion : [loiir
cela ridiservaleiir se place sur la plale-l'orine lonrnanle (lerrii''re le niahide
cl pose ses deux index sni' les paii|ii(''res aliaiss(''es. Tandi'- ipie chez un
siijel sain lev doiiils pi^rçoiveiil les secousses n vsla^iniipies. chez le
malade ils ne percoivcill l'ien on hieii des secousses livs laildes.
■J I Nystagmus calorique. — Il esl d'un usaiic couiaiil depuis les Ira-
\aii\ de Haraiiv il'.KMii: mais aupara\ aiil les ohdoi^islcs avaieiil reiiiaiipi(''
(pie de^ verlii:!'^ cl des nans(''es siirveiiaieiil apr(''s iujeclion d eau dans le
condnil andilir. el l'iahinsU a\ail siLinali'- l'apparilion de ■^ecoii^ses n\s|ai;-
I i!iiri:i.i> iii: I I MOI II II I
inii|iii-.. Cr n'ol |i;t^ Ir idiiraiil d'caii i|iii inodiiil le iiy>laj;iims. r'i'sl la
(lillV'rciicc ciihi' la IciiiiM'ialnic du li(|iiid(' iujcili' cl ( rllc du cuiiis.
Le n\>la;;iiuis calniiiiuc csl un iiy>la^Mius ndalniiv a\('i- une ciinipd-
saulc lidiizoulalc.
I."(''|ircu\c caliiliciui' -,■ |iiaru{Ui' avec de IVau IViiidc nu de IVau
cliaudi'.
1" hauv rr|ucu\c ;i l'eau l'nude un cuiidiiii' de Irau ;' Iruipi''-
laluii' d'une di/aine di' deiin''s aii-dt'ssuus de ccdle du cdiii^. Si I nu
ulili'-e de l'eau il ■J-i . il e>l uéeessaiio de la l'aire eiiculer iieudanl 7)11
(III 1(1 veeiiude- dail> le enlidllil aildilil'; au lielll de ee leiii|i>. de^
seeuusM's u\>la,L;uiii|ne> se iiiaiiiresleiil .
Le livslaj^nnis |ini\(M|ue |iar 1 iujeeliou d'eau l'iciide a cniiiuie eaiae-
lèri's : (1) d"a|i|)araili'e <iiiiiiiil /c rc<j(ini csl iluiiir ri'is l'urriHc iimi
iiijfitih' : par ('xciuple, iiiiiiuims à l'eau lioide l'ureille dioile. eu disaid
au sujet (le ivj^arder vers roreilie f;auelie. al(us le u\s|aj:iuns a|i|)aiail el
se dirige vei's roreilie gauchi': In île revélir une riiriiie ridalnire. on
liarfiiis siiii|denu'rd lioriziuilale : ei de |iersi-|er jieiidanl une leu\
niiuutes.
I,"i''|)reu\e à l'eau cliallde >e lail a\ee de l'eau à 'id . L'i''eaii de la tein-
l'éraluie d'avec la U(U-uialeélaiil plus l'ailde. la durée de riuiecliiin dml
elle pr(don;^éc di' (id à 90 secondes.
■J" L'épreuve à IVaii eliaiide pni\(ii|ue un n\sla,i;niiis i''^aleuieul l'ula-
loire. mais (pii surviciil à Topposi'' du précédcnl. ijuand le iTijard ilii
stijcl rsl ilhiijr riTs fincilli' ijiir l'on iiijcclc : si OU irrigue à l'eau
cliaiide l'ureille diiule. ou serra ap|iarailre un iiyslagnuis rolaloire
droit, ipii se inaiiiresleia ipiaud le sujel reiiaiile vers la dioile. Ce
livstagllllls tliil'c lieaucoup plus loii;^leiiips (|ue celui ipii succède à
l"(''preii\e de l'eau froide : deux ;'i Irols ininnlrs.
Le ii\s|at;iniis cliaiiL:e d iuleiisili'- de loiineoii de direclioii. lorsque la
lèle esl iindiuée sur 1 épaiik droile on sur 1 épaule i;aiielie. eu avaiil ou
ou arriére, sous \\n aiiijlc de '\'.\". Me rolatoirc. il deviciil liiui/^ouial cl
l'i'appe soit à droite, soi! à ganclie. siiivanl le seii- de I inclinaison.
Liu'scpie Lépieiive caloriipie esl posili\e. lUreille iuleriie ou du
nniiiis les canaux semi-circulaires sont intacts: lorsipLC I épreuve calo-
riipie csl négalive, il va paralysie des canaux semi-circulaires. Telle esl
l'iiuportaute conclusion ipiil l'aul lirer de ces expériences : le mi'ca-
nisinc plivsiologiipie en esl plus (diseuie! les |||('uiies (pd mil cssave de
I expli(|uer niauipienl en général de clarté'.
Le nvstagnuis spontané soliseiM' pail'ois an cours des alleclioiis lahv-
riutiiiipies el d'après Liarany les trouliles de l'équilibre se présentent alors
sous un mode iiarticuliei: il.iiis la position de liomberg. la chute a lieu
dans le |ilaii du nvslagiuus. mais dans une dii-eclion opjiosée à celle du
mouvement rapidedn uystagnius : si le maladea un lorl nvstagiiuis rola-
loire à dioite. il Imiihe à gauclie.
Si la tète du malade est tournée de !I0" à droile. il lomhe en avant: si
la tète est tournée à gauclie, il tombe en arriére. Au coulraire, d apiés le
ir.i; sh'Mior/HiiE nu >i'sT/';.i//; xi:r!ri-:r\.
liiiMiii' aiilciir, (Iniis les ;i 11 ('(11(111 s du (dx ciel : 1" il ii cxislc |l;|^ de i;i|i|i(mI
l'iilrc le iiNshiuiniis s|Miiil;in('' f|iii ("-I |ii(''S('nl le |iliis suiivciil cl l;i dircc-
lion de l.'i cliidi'. Si. |i;ir ('\ciii|il('. le iiiiiNidc a un nvslaLiiiills à didilc, il
dcMail d aiMM'-- la loi siis-inculioniicc Imiilicr à gauche, mais en iM'alih', il
Idinlii' à diiiilc. 'J la iiosilioli de la li'dc ii inlliHj pas siw la dir('( 11(111 de
la (Inde : un (•|iani;('in('id dans la |i(isili(Mi de la Iclc n anK'nc |ias nii
(dianucnicnl (lan~> la (lii'('('li(in de la cIimIc.
Si le n\slai;inns au lien drirc s|i(inlan('' csl |ii-(iV(H|n(''. le (■('•i(''li(dl('U\ se
(■(iin|i(Ml(' (-(ininic |iit''C(''(l('inin('id .
On pciil l'aire rLMiiai(|n('r à ce |ii(i|i(is (pic chc/ les malades alleiiils de
lésions deslructives du ecivelcl. dalKipliie nn de s( l(;'i(ise, le si^ne de
Uoinbci'g est plutôt rare. Il e\isle an ((uilraire assez souvent dans les
tumeurs, les aljcès, en somme dans hiidcs les lésions tpii sont suscep-
lildes (TaYdir mi iclculisscinenl sur les oi'gaiies de voisiiiaue cl nu lient
vc demander si. dans les cas an\(picls lia l'a ny l'ail allnsidii. le ecivclet esl
liicii scnl en jen.
liaranv elle encore à ce propos une cxpiTiciicc (|ui scrail snsceplilile
d'avoir nuv certaine valeur (liaL;ii(isli(pie. c'est I cjn-ciirc (/c l'iiidictiliiiii.
Voici (Ml (pioi elle consisie :
A l'ordinaire, loni individu nminal. \ compiis les pelils enlanls, (|ui,
les veux rernii'^. ('lend le liras, cl. de s(mi index touche nu (d)jet placé
diiccleinenl devaiil lui, soil par exemple le doigt de rexpérimenlaleur,
réiis^il, uni(|n(>meiit avec un peu de |)ratique, après avoir retiré la main,
à loucher de nouveau Tolijet (rniie façon exacte. I'lac('' sur nu centri-
fiigcur, ce même sujet, après avoir l'ail dix lours de r(dalioii. ii est plus
ca|inl)le de l(mclit>r direclement à I ariél avec son index nii (dijel placé
dexani lui cl comme! des erreius maniresles. Si la rolalion a en lieu de
;^anche à droite, le doigt se portera à droile de roliji'l. (.liez trois
individus opérés et guéris d'aliei's du cervelet et chez (|iiali(' individus
opérés et guéris de tumeurs du cervelet, Barany a conslah' ipie, dans la
même expérience, la main du C(Jté malade exécnlail l'expérience sans
l'ante, tandis que la main du calé sain commettait la faute ordinaire;
cl le nM'iiie auteur suppose que le ceiilre. ({iii normalement occasionne
r<'rreur. si(''ge dans le (îervelel cl (|n il a l'Ii'' déirnil dans le cas d'alicf's
on di; tunienr.
!/(''pren\(' de lindicalion poiiiiail même donner des resnllals inli'rcs-
saiils dans les li''si(nis du ceiM'Iel. sans iiiilalion M'slilinlaiic |in''alalil('.
lue (li''\ialioii permaneiile de liiidex dans un sens on dans I aillic seiail
en rapport avec une lésion c(''r(''lielleuse. liaiany suppose en elVel (pie
dans cet organe, il exist(! des re|iréseiilalioiis moliices poni les monvc-
inenls de clia(pie articulation et jionr cliaipie direclion de iiioiim'iiii'iiI.
Mais ces l'ails ne me paraissent pas encore sninsiiinmcnl l'Ialilis pour
(|ii il Noil iilile (I V insislei' davanlage.
•~i Nystagmus galvanique. — Celte épreine se prali(pii' de la manii're
suivante : on apjiliqne les deux électrodes sur les apophyses masloïdesel
on l'ait passer le courant. Chez un sujet sain. a\e( nn coiiraiil de '1 ii Ti
I i!(>ri:i.i:s ni: /..i moiiijti:. v.r,
iiiilli;uii|it'ri's, le Cdriis cl l.i Iclc s"all';iis>riil du cùli' du iiiilr |Mi^ilir,
les veux rc^ardciil (liiiis 1,1 iiici lii cclidii cl il \ a du ii\sla;;iiin- : en
iiK'iiii' li'iii|iN le ^ujcl T'iniiinc iiiic si'ii-alioii \iTlii;iiiciivc. il lui sriiiMr
(|lic li-~ olijcls l'iixir ianl> se di'idarciil du |irdi' m'^alIT au piilc |Misilir.
jlaii- le- alVrilidiis de ra|i|.aicil \ r-li hida i ic la i('>islaiirc an ciMnani
i;al\anii|Ui' cvl ani:Mirnli''i'. comme I Uni (l(''niiinli i' Kwald cl l'idiack >m
lin assez, ^rand iimnipi'c de sdiirds-mnels : I imdinaisnn de la lèlc cl le
nvslaj;imis. la scnsalinn \eili;;ineiise ne sdhliennenl ipi avec i\v^ vnw-
l'aiits l)i'aue()U|i plus l'iiils de Id, 11* milliani|ières nu mcnie da\aulat;c.
Dans le cas d'iriilalioii lal)\iinllii(|nc. le \i'iliL;c jicid clie e\li vmemeiil
(li'saji'iM'aide cl les |di(''nnuiènes nlijcclirs Ires acii'ulnr's a\ec un cmiianl
raihle.
Dapiès lialiinsM. dans les allecliniis \eslihulaircs unilairTalcs. on
(tlisci've nu pluMuniicne ([ii'il désijiue sniis le nom " d'iiulinaisou lal(''-
rale ». Itaiis ses premières recherches i I !)0 1 ) lialiiuski a\ail iiisisié sui' ce
l'ail (|U('. (hnis celle cali'i^oiic d'alVeclions, le \erliiic vidlaïipu' csl modilic
dans sa l'orme cl (pic la lèlc s incline nni<piemenl du ci'd('' malade, h'.n
réaiiii', d'apic>- le> recherches pins récenics du mi''mc aidcnr. le plK'uo-
mèiie (le linelinaison nnilal(''rale s"(d)sei\e avec de^ modalilés \ari(''i's.
I.inclinaisiui se l'ail ^oil e\( lusi\cmciil du rt'i\r malade, e est-à-dire vers
le pôle |iosilir. cl alors le iiiiMivemeul csl plus (''Icndn d'nn eôlé (pie de
lanlrc. snil exclnsivcmenl du (ôle sain. Ile m(''nie le plii''ninncni' de la
rotation (discivi'' par lialiiuski cliiv le> imlividiis nornianx en appliipianl
d"nn ri'il('' le pi'ile po>ilir aii-dessiis du liai^ns, cl li' pi'di' lii''i:alir du crdi''
oppos('' sniis le loliule di' rnreille. siiliil des vaiialioiis du même ordre.
La l'otalion peu! idrc l'xclnsivcmenl uiiilali''rali'. ipiel (|ue soil le sens
dn eonraul, cl s o|i(''rcr soil du iii(''iiic ciili'' ipic l'inclinaison, soit du ci'ih''
oppoS(''. i/ahseiice dn nvstafiinns aiirail moins de valeur |iour lialiiuski
parce (piil ferait (h'I'anl chez un assez uraud noinlirc de sujets normaux.
lui somme tontes ces dilVcrentes inodilicationsdii verlijie volla'i'cpie per-
nietlraieiit de conelnre ii rexislen((! d'inie pertnihation, si(''geant soil
sur \v lahyrinlhe p(is((''rieur soit sin- le uci f veslilmlaire.
Les r(''snltals de Ti-prenve ealoriipic cl ih' l'i'prenve ('lechiipic concor-
dent |;(3n(^ralemeiil, mais non eousiaiiiiiieiil. Les Ironlilcs que I ou con-
state dans la piiMuicie peiivcnl picci''der ceux i|iic I on idiseivi' dans la
seconde (Ml inverseiucnl : c'esl poiiiipioi il cs| njilc d avoir iccoiiis aux
denx c!|)renves en cas d'incerlilnili'.
Si. mainlcnanl. on ir'siime h'-- s\ iiipli'iiiics iclevanl d une li'sion (■('■!•('•-
liidlciise cl ceux ipii snni con^i'ciilirs à une allcialion laliv nul liiipii'. on
voit (|u'il en e--l i\i' coiumnii'- aux di'iix cl d ,uilrc^ sp(''ciaiix à cliaciiiic
d'elles. Il lui' paiail iir'i-e>saiie Ai' les n''-.iiiiii'r an poiiil de vue du ilia-
!/noslic dill'i''reiilicl.
Symptômes communs aux lésions cérébelleuses et vestibulaires. —
La station dclionl ne pciil avoir lien ipic les picils (■larli's. la liasc de
siislenlalion csl TdaiLiic. Ivs malade-, ne pciiveiil --c lenir sur une seule
jainlie. la di''iiiai clic l'^l incerlainc. le corps m' porlanl Iriip :i dioile ou
v.\x --i-Mioi.nair m s)^i iMi: M:Hi!-:r\
li(i|i ;'i UJMiclii'. I.c^ \):\-^ Miiil iii('j^Mii\. irn''v;iili(''ii'iii('iil ('s|i;ic('"-. I i''iii'iL;ii'
iiiiisciil.iiii' l'^l lir> iliiiiiiiiiiMM'l l;i riilijiiic siiiN iciil vile.
Symptômes différentiels dans les deux affections. — l/:il,i\ii' l.iliy-
riiillii(|ii(' (lillrrc ili' l'alaxic (■('■ivlicllciisc |i:ii' : I" I V\is|i'iii-i' ilii sii^nc dr
lliinliiT:: ({iii rs| Ai' \vitU' clicz le vcsliliiiliiiic cl i{iii ii cxi^li' |ias rlii'z le
ri'iV'IprlIciix ( Aiidii'- riiomasi : '2" les vaiialimis d allilinli' ilr la Iclc an;^-
iiirnlcnl hi'aii(iiii|i clic/ le vcsiilinlairc la ili''si''(|iiilil)i alioii du ciii|is:
Ti ■ l'alaNii' laliv iiillli'M|nc csl une ala\ic s|ali(|iic. (|iii ne inndilii' nuilc-
nicnl les lnl)n\cnlcnl^ isuh's di's nicinliii's. leMpiels ^n\\\ an eiinlraii'C
hnijiMiis lrnnl)l(''s — dvsnK'liii'. alaxic. cic. — dans ii's alleehnns i\\] cer-
M'icl : 'i" en lin. chez le \cslilinlairc m m mis à des ninnxcnii'nls di' idlaliiiii
1111 de lianslalinn. I niieidalinn de l'cs niiinsi'nieiils n csl |ilns |iiTcne. I,e
n\slai;nnis cl le Ncrlijic rolaldire (inl ilisparn. le passavic iln ennraid ii;\\-
\ani(|ne ne [iniduil ni M'i-liiiC, ni n\slaL;nnis. I i''|iren\c caliiiii|nc --
llaianv - es| ni''i;ali\e.
il) Ataxie dans les affections du cerveau. -- L'alaxic a cIc si;:iial('c
dans lin ccilaiii noiiiliie daH'ccliiMis (•('■[■('■liiaics. elle coïncide alors
d ordinaire avec nue JK-nnanesliiésic |ioilant |iriiicipalomenl sur les .scn-
sibilili's proloiulcs cl en )iarliciilier sur le sens des allitiides segmen-
laii'es. il esl dit'licilc de rcclicrclici ci'llc alaxie chez la plupart des hénii-
|ilé<;i(|ues à cause de la paralysie el de la coulra('ture des membres. Chez
(Hielques malades, la contracture élan! à peini^ esquissée, la paralysie peu
intense, les mouvements voloiilaircs s'accoir.|ia;;iieiil alors de tremble-
ment (tremblement posl-héiiiipléui(|iic). ou bien ils sont irréguliers
(hémiehorée) ou même nettenieiit ataxiques, et i"oc(dusion des yeux,
ilans ce dernier cas, augmente de beaucoup j'ii-régiilarib'' du mouvement.
(Vov. Troubles moteurs posl-hriniplrgiiiucs ; Siindraiiie llialaiinfjiw, et_
lient iarieslhc'sie cérébrale.) i.ors(|ue chez de lels malades, le sens muscu-
laire, la notion de position des membres, la localisation et l'inteiisilé des
sensations tactiles, le sens dit stéi'cognosliqiie sont pins on moins
émoussés. l'ataxie des mouvemenis se rencontre toujours, sans cepen-
dant atteindre, un degré d'intensité aussi intense que celui que l'on
rencontre dans le tabès vrai ou dans le tabès péri|)liérique. L'ataxie ligure
peut-être plus souvent dans la sym])lomatologie des néoplasmes céré-
liraiix (|ue dans cidle de l'héniipl(''gie par thrombose on |iar embolie.
On la signali'c dans des observatimis oi'i la luiiu^ur ii (ii-cii|iail pas la
zone motrice, (i est ainsi i|n(> liriins l'a rciicoiilrée dans des cas de
tumeur du lotte frontal.
Celle alaxie froulale se dislingne de l'alaxic c(''ii''lp(dleiise par le l'ail
iprelle III' pi-r^senlc ni d'adiadococini''sie. ni irasyiier::ii'. ni de d\snir'l lie.
ni de liniildcs île la pande. l'oiir llniiis. l'alaxii' rionlale snisienl snrlonl
dans les Ininenis ^ii''u:eaiil dans les circiinxnlnl iniis ipii bnrilenl la scis-
sure iulerli(''iiiisplii''iiipie. cnrirspiindanl à la l'ace iiileine îles ilciix Inhi's
l'ronlaux. Cette alaxie l'^l d'iiiie inleipn'lalion 1 1 è^ dil'licile. car en pliysio-
liogie expériliieiiiale ipii n a jamais conslah'' d alaxie à la Miilede la li'-siiin
I i!iirr.i.i:s ni: / i moi un i:. ',39
lin lui)!' riiiiil.il. Vm iiiiIiv. i-||(7 rii(iiiiiiii' r,il;i\ii' riiiiil.ili' n'u (■■li'iiliM'i'V(''('
i|ir.i l.-i --nili' ilr lllliiclllv cl 11(111 ir.iiilirs l('-.i(iiis. Kiiliii clic nVsl |i:is
(•iill>liiiilr (liiiis li's liiiiii'iirs lin Idlic rniii|,i I. S;i |i;illioL;Miic csj en en ri' I ri'"-
ol)M-iir('. l'iiiir (!. \ iihciil I l'.ll I I celle ,il,i\ic s, tu il irmi^iiic l,ili\ i Milliii|nc
ri M'li''\i'l'.'iil lie I li\ |ieiieiiv|(i|i ml l'^i-i'i';iiiiciiiie |ii'iiilii Ile |i;n' l;i lliiiiciii.
Il\ jici leil^iiill ,illieii;illl une ciiiii|iies-,|iiii du neif ,iciill^lii|iie cl ilii l,i|i\-
lillllie. (In |ieiil nlijeeler ;'i eelle li\ |iiil liése ijiie lniis les sUjeN .illeinK
(i'li\ |ii'ilensiiin inl l'a-ir.iniciinc, ne |ii r'vi'iilcnl |i,is ilvCn \,\\\\ nn'nie
lie lie,'nieiin|i — îles s\ iiijili'inies il ;il,i\ie.
(1 e-~| ilan-. ks cas il,' Icsidiis llidldiiui/iic/i ilovei- iriicnim raLiie un île
raiiiollisscnienl I i|ne I alasie n'i-i'liialc Mii|nierl sa jiliis ^lainle inlensilT':
l'Ile est imilali'iale. el de nii'l pie riir'niijdr'uiie ir'ii''liiali'. elle esl crni-
séo pat' rappiirl à la li'sinn. IJIe s'aeiiinipagne Iniijnnrs de s\ inpirmies
(loiil I ensenilile ennslilne le Siiinlriiiiir lliiil(niii(iiie.i\('cn\ pai' iniii cl mes
l'Ièvcs. cl dniil une l'Inde ({l'Iailli'c a l'Ii' l'aile par (i. lionssv (l!M)7) dans
ini Irasail piiidii' smis nia ilirceliini; ics syiiiplùiiics sdiîI :
I ' I ne lii'inianesllir'sie persislanic, à cai'aclcic iM-fianiipie, pins un
Mioiiis nianpii'c j • les scnsiliiJili's siipcrliciclles lad. diiiiicur. Icnipi''-
raliirci. mais lunionis Ires piimoncr's puni' les sensiliilili's proromies :
■J" l'iie licmipiéi:ie li'gère. Iialiilnellemenl sans conlracl me cl lapide-
mcnl régressive»;
."" jtc riiéinialaxic el de 1 asIiM-cetiiiiisie pins un iiiimiis complèle:
i-" Des donleiirs \ i\i's. lin côli' In'mipli'iiié, persislaiiles. paniwsliipies,
soiiveiii inloicralilcs cl ne ci'danl ii ancnn liaiicmeni aiialL^i'siipie ;
d" Des )r:oiivemen|s cliiin''ii-allir'li)si(|ncs dans les nicmlircs dn crili'
paralysé.
I.'iiéiiiipli'gie esl paii'ois liés Inj^aec cl duc à nue ri'perciissinn un ,'i
nue exiciisinn (ie ia li'simi a la capsnle inlcine. i.e siune de iialimsU lail
liaMlncllcinenl (U'Iaiil.
An cmus de la jiaralijsie ijciu'ralc les plii'iiiimèiics ala\iipics ne son!
pas 1res rares, cl c'est sur le cmnpic de rincoordiiialion (pii' Magnan cl
Sérieux nu'llenl les Iroiiltles iiioteiirs oliservés ilairs celle maladie : mais
la palliiigéiiie de eelle alaxie (>sl très c(im|)le\(\ pnisipie dans lu paralysie
générale, à riMi' îles li''sii)iis ci'ri'hrales. il cxislc hés ri-i'ipicmmenl des
lésions des curdims piisir'iii'iirs cl des cordons lair'iau\.
Cl Ataxie dans les lésions protubérantielles. — l.'alayic a l'Ié signa-
lée dans un assez gi'aiid noinlne de eas de h'siiMis prolnlii'ranlielles, el
Xdlliiiagel a heaiicoup insislT sur sa ri-i'ipienec. Il n'\ a |ias lien de s'en
l'Ioiincr ipiaiid on se rcpmlc à la cnnslilnlion analiiiniijne de celle ré'gion
dn ni'MaM'. cl ipi on se la lepii'senlc à la lois comnie nn ainasde iliivanx
imporlanis cl comnie la \oic de jiassagc des noiiiliicii\ l'aiscanx ipii
assiirenl les coiri'lalions cnlie les cenires sus cl sons-jarenls.
La proliihérance cs| divisiV en deux iMages : IV'Iage inri''rii'nr cl IV'Iagc
supérieur on calollc.
I.'i''lai:e inl^'cicni- roin|iiend : les no\an\ l; ris du ponl. les lilires des pi'"-
■Vi'i >i:Mi(>i(iiin-: un sY<ii:Mi-: M-:i;i-hi .v.
(Iiiiiciili"- ri'i(''lM'll('ii\ innyciiN (|ni s'ciil iccidisciil viir l;i li^iic iiK'diîiiir cl
les liliics (lu |i(''(loiicul(' ( T'i ('•liiiil.
l.'c'lat:!' sii|)L'ri('iii' (.•miliciil. milir lis rHP\;iii\ i\r> iicifs iiiinicns cl
la siilisliiiicc rcliciilôc. (\r^ \iiics iiiipiMiaiilcs i\c la M'iisiliilil(>. le riiliiiii
lie iii'il mi'iliaii ijui sV^I iMiliccinisr' plus lias daii-- le liullir, le l'aiscean
ci'ulial lie la calollc i|ui sr Iriiiiiur dans l'iilivc liiilliaiii' cl a|i|)arliciil
par ciiUM'iiiicul aux \iiics (•('■i l'Iicllciiscs, |c laiMcaii liniMiliiiliual jhisIc-
ricur (pii nuil cuire cu\ les uii\aii\ (leiildUKilciirs aiusi (pi'avcc I appareil
vcsliliuiaii'c. I.a calollc seil ciicdrc de passaL:c aux xniev cciilralcs du lU'iT
acuusliipie cl du MCI r vesliliulairc.
(lluupic uiuilié de la p|-t)lulH'Taucc ciiuliciil les lilncs iiKiliiccs cl scusi-
livcs (|ui sunl eu rappcrl avec le ciih'' uppoM' du mips : les N'^smus uuila-
léi'aios dduueni doue lieu à des s\iiiplôiiics ciiiisi''s piuii' le linuc cl les
uicMlhrcs. Mais cnmuic daus (liaipic iiiiiilii'' se Iniiixeiil des (''laLies dillV'-
l'ciils des uiixaiix des iieiTs eiauieiis |\'. \ I, \ II, \ III i, il eu i('sulle(|ue les
luéiiies lésions doiuieul lieu ;i des s\ uipli'uucs diiccls puni' les parlies
iiiuei\(''cs pai' les noyaux cnn cspnudanK.
LessviulromcsproInhrTanliels soûl aussi h es soineul des sxndi-oiuesdc
paralysies altoines.
Les lésions de IV'laL;e inlV'iicni-. ipii iiileiiinupciil les lilircs de la \oic
pvrainidale, donueni lieu à une lii''inipli\L;ic «loisi'c : les liVioiis de la
calollc, (|ui inlerroiupcnl les voies sensi lises du lia ii de lie il iiii'diau) elles
voies (•('■rélicUcnses se Iradniscid surloni par des liuuldesde la scusihililé
cl des li'oulilos de la roordinaliini : rcu\-ei pcii\cnl aUccIci' des lorines
diverses suivanl les cas. Lorsipic les \oies seiisiii\cs sonl seelionnées on
ild(''|-ess(''es. il cxislc de rii(''iiiiaucslli(''sie dans le côlc oppijsé' du corps,
soiiveul assiii'iée à de I liiMnialaxic ipii ne dill'èic ;;uère de Falaxic p(''ri-
phcri(pic, et dans ce cas le sens niusculaire es| LK'iK'raleiucul 1res alliMi'.
Lorsque les voi(!s cérél)(!lleuses sonl en jeu. les Irouldcs di' la coordiua
lion rapp(>llenlles syniptônies de l'alaxic (■(■•rélielleuse cl picsipie Imi jours
il siiiiil de lésions mixles de la pi-olnlié'raucc cl du ccr\clcl. llans les
lésions sul'lisainnienl éleiidncs de la calollc proluliéranlielle. on peul
ainsi observer une liémialaxie croisi'c cl un liéMnisyudronie c(''r('li(dleii\
direcl llreinldcnieul iiilenlionucl — (Ksiurdiie — asynei'uic. elc).
Je n'insiste pas ici sur les caraclèrcs de I li(''iiiiaucsllié'sie cl les aulrcs
svniphuncs (pii <iul l'Ii'' dé^ciils ailleurs ( \ii\ . p. LMIS-'.Tid) : ipi'il snl'lise de
l'appeler ipic daus les s\ ndidnics alli'riics ou peul idiscrscr une liéinia-
laxie croisée soil avec nue paraivsie dii'cclc de la \\\ cl de la Vl'' paires,
soit avec une paralysies dircclc de la \' paire ilaiis ce cas riiéinia-
nesthésie du tronc eldes ineiulues esl croisi'c. celle de la l'ace esl directe),
soit encore avec une paralysie dircclc de racousiiipic. (Voy. IléiiiiplOijicx
cl JI('ini(inetilhcsic allcrnrs.]
Souvenl les lésions ne soûl pas cxaclcincnl limitées à un seul côté de
la prolul)éianc(s et j)arlaiil les syniploines ne sonl pas aussi scliénialiijues.
surloiil lorsipiil s"a;:itdc Inmeurs.et daus ce deiiiier cas, les syinpli'iincs
sont beaucoup plus dill'us cl tendent à devenir liilaléraux.
I niit m /■> /)/■,■ / ,1 Mniii III i'ii
l.al;i\ic |ii oliili.'i aiilirllr {iriil aussi clic |ii'ii(liiili' |iai des l'incis dr
raiilii|lissi'iiii'iil iMi il li(''iii(iri a;jii'. |iai ilcs liiinriiis ili'\ rl()|i|H''rs insilii
nu ilalis Ir MiisinaL:!'. |iai' des liiniriiis ('iiiii|ii iiiiaiil la |iiiiIiiIm''| aiii-c, rlr.
I.i's li''siiii|v lie |,'i laliilli' [n'iliiiMiilaii r iliiiliiciil l'Lialriiii'iil lien ii ilc
I alavir ; mais il \ a llrll de ills|iii^;iii'|- ci'lli's (|lli sii''^c'lil l'iliirra ilc 1 ( lilii'-
i'roisciiU'Ill du |M''diui(til('iM''n''lielli'll\ sii|i(''iiriii ri relies i| m sièt^enl an delà.
Les |ii'('iiiii''i('S|ioiiiT(illl se liadnili'par nn lii'iiiisv inlniine <-e relie Ile ii\ direrl
ci mil' liiMiiialaMe eniisr'e : lesanlii's |iai' un lii'nns\ ndidiiie e(''ii''liellen\
ei'uisi' el une lii'inialaxie eiiiisi'e; dans les |(''siiiiis di' eel ordre un i
eu (Ullre siM||,|||. ,1,.-, niiiuvenieuls e|i(Mi''iruriues el allM'hisiriuines. l\'ii\.
Sijiiih-diiifs jirdiiiK iildircs. jiriiliil'i'r((iil iris ri hiilliiiiri's. p. 'jnN-'jrid. )
/) Ataxie dans les empoisonnements aigus. I.alaxie i|ui suii liiu-
|iri''L;!ialiiiii lirns(|ne de I oruaiiisnie |iai' de Tories doses i\ alcddl rs\ di'si-
i;nee \ uli;aireiuenl sous le iioiii d ivresse. l'Ionrens a\ail lii' IVaiiin' |iar les
l-('SS(MMlilanees qui esisleul eiilrc [\\\ |iii;eon anijui'l lui enlève le eervelel
par conciles sneeessives el relui aui|uel ou l'ail ini;r'rer de l'alcool, (iliiv
riiomnie il en csl de iiièuie. el les dcsiM'drcs de la uioliiili'' iju (Ui (diserve
an cours de I i\ resse lessenilileiil aussi à Talaxie cérélicllense : ils sinil
poui'lanl lieaucou|i plus iiileiises. Si dans les ilenx cas il \ a de la lil iilialioii.
(les oscillalions lali'Males, de la di''inarclie eu /iii/aj;, les oscillalion^
actjuièrcnl dans I ivresse nue aiiiplilnde i|U elles n alleii;ueul pasdausie-
alaxics ccri'licllcnses les jdiis inleiiscs, liien (jiie les m'oplasines ci''r(''liid-
Icn.x prodniseiil (|ueli|niTois des plK'nonicncs 1res analogues. Les inlo\i-
calions par la (itiiiiiiir. le rhhn'dl, le broincA iode, elc, produiseiil aussi
la lilnljalion : ces alaxics l()xi(|ncs sont dues à laclion. soil paralvsanle.
soit cxcilaule, excrci'C par ces sni)slauces siu' li's cenires nerveux en
î^cnci'alel non siii- un ceiilre eu |iarticulicr.
Ataxie aiguë. — Il s a^il il nu svudroine dr'iril iraliunl par l.evdeii
llS(i!l). piVrisi'' par Wesiplial iJNT-'i el dunl des iiliservaliniis lurenl
rappiM-li'es depuis sous le ikhii d alavie aiLini' ci''ri''lirale. ci''ri''lirii-spiiiale.
Iiulliaire. cr'ri''lielieuse. sMidriuue doiil laualoinie paliiolo^iiipie csl
varialde. Iles h'^sious de luvi'dile aiijue diss('>iuiiii''e oui l'Ii'' reuciiuln'es
dans ceiiaiiis cas el Wesiplial allira lallenlioii sur la resseiiililance cli-
Mi((n(' cl anal(Mno-pallndogii|ne l'iilie la luvidile aii;ue dissiMiiiur'e el la
sclérose eu plaijues. l'our heancoiip d ailleurs, I alaxie aiiiiii' sérail iinr
l'ornic spi'-cialc d Vnc(''plialo-iii\idile diss(''niinr'e. (!e sMidroiue es| caraeh''-
ris('' par nue alaxie à dr'liiil liriisipie. paifois pr(''ei''d(''e il une pr^riode coina-
leiise. el alleini d eiiilil(''e son niaxiiniiiu d inleiisili''. || peu! cire prodiiil
par diverses maladies inreclieuses.
Les sNiupirnne^ en soiil les siii\aii|s : i| exisie une ;.;raude iiicoordi-
ludioii des ipi.ijre memlires. de la l'ace el des luonvemenls respiraloil'cs.
Les tl'onliles de 1,1 parole son! collslaiils el cousiilueni un svmpliniie
csscnliel de ralleelion. La parole es| seandi'e ou I rainaiile. ipiclijuerois
llioiiolone ou iiiciiiiipri'dieiisilile. (!es Iroidiles soiil la cousi''i|lien<e de
lataxie. du licmlilemeul des muscles de la langue el des lèvres. Un ci'ili''
■iV' ^IMIoKii.lK II/' <)>•■//. U/; .Vt7;l7;7_'.V.
ilrv iiii'iiiImvv il II \ M |i;is i{i' | i,i lii | \ sir. iiiiiis iiiic ur.-iiiili' inniiii lii imI ion
i{iii SI' |iii''sriil(' sdiis riiniic il lin iiii''l,inL;i' il al;i\ir (■i'ti''|m'IIi'iim' - liliiha-
I iiiii. iKsiiK'l rie, ;is\ iiri;.;ir - !■! il ;il;i\ii' iiinliicr siiii|ilr. II.His ci'rljiin'^
r,i>, lin iiliM'i\r ilii liriiililriiicill . V.w ilrhiiis lie hi il \ s.iil II lir, il rxislc
ir.illlli's liiiiililr-. Iiiilliaiirs. IrU i|iii' la il \s|i|i,|._;ir aillai ipii' ilr la ili|i|ii-
|ii(' ri ilii ii\s|a;.;iiiils. I.rs s\ iii)iirMiirs il illiiionlilial iiiil ilrs iiii'in liii's ri ili'
la l'arr siiiil, ni lii'iir'ial. s\ iiii'l niiiir--. I.rs s|ili iiirlris miiiI lialiil iirl Ii'-
niriil iiilacis. Il ii \ a pas ilr ilniilrins : ilaiis i|iirli|iirs ras un a siviiiali'
ilrs Ininlilrs ilr la M'iisiliilili' sii|irrli(irllr on iiinl' Ir. I.V'Ial innilal r-l
|iaiTiiis liiiiilili', lin riinslalc ilrs linnlilrs ilc ia HM'inniii'. Le ili'liir si' \iii|
siiii\riil an il(''liiil. mais il rsl rn |iailir il iiiiLiiiir IV^Iirili' un lii\ii|iir. Lrs
ii'Ili'M's Irnilini'nx siinl rNav.i'ii's ; ilans i|nrli|iirs ras un a iiIisitm' Ii'
siiiiir ili's iiilrils. I.r |iiiiniisl ic iirnl T'Iic l'aMiialili' ri la inalailir aliniilir
ini'iiir à mil' LiniTisiiii iiiiii|ili''li'.
I.a iialni rcnrr'|ilialii-iii\r'lilii|iir lin s\iii|iiii Ir Lr\ilrn-\\ r|s|i|i;i| n rsl
|ias ailinisr |iar liiiis 1rs aiilrnis. lirilains il riilir rii\. l'iirilirirli. Srliii-
liail/. |la\ iilriikof ( l'.M j i. Iriiaiil riiiii|ilr iln irliMir ia|iiilr ilrs rniirliiiiis.
ailiiirllrnl i|ii il s'a^iil il nnr alirTalinn lii\ii|nr ilrs rriilrrs iiri\i'ii\. (Irllr
iiilrr|Hrlaliiiiii's| \ laisrnililalilr |iiiiir irilaiiis ras. mais il ni rs| il anlivs —
\\rsl|ilial.l'^lisli'in — uii I rxislnirrilr lovris inllaminaliMivsilissr'ininr'Mlans
la mnrllr i''|iinirrr, Ir linllir ri la |iriil iili:'iaiirr. a (''h' iirllnnnil rnislair'r.
(j) Ataxie dans les névroses. — l,'ala\ir sr rrnnmlrr i|nrli|iiefois
riiinmr Iroiiliii' fiinrliiinni'l chez cri-laiiis snjrls iifitrasllu''ni(jiies un liystr-
I Kjiii's : rlir/ 1rs |Mrmins l'alaxir sr rapproclii' davaiilagi' dr l'iiicoor-
iliiialiiin I r'ir'hrllrnsr ; il r\islr ilrs \rrlii;rs, dr riirsilalioii ri ilr rincer-
lilmlr ilr la maixlir, i|nL'li|nrs osiillalions iln liorir: rrs Iroiijjk's
iraUci;iiu'i)l jamais riiiiriisilr ilr la lilnhalioii rrirljcllciisr. Clu'z l'iiystr-
iii|ii(', l'alaxifi peut rt'viHir (miles les rormes. isnli'ineiit im siiiiullaiiéiiient,
(I (III (les e(iiii|)l(!Xiis sviii|»l(imati(pirs ipii. assurii". à il anlres syinpli'mies
lie la m'Yiiise. peniieilrmii de reiimnler à sa M'iilahlr nrii^inr.
Si riivsli'iie se iiianiresle erdinaiieiiirnl |iar nii riisrinlilr ilr synip-
li'imes i|iii peniielleiil de la diajiiiiisliipier sriieinnil, elle sr irvéle aussi
par (les coiiiplexus s\iii|)l(iiiiatiipies plus rares: simnlanl plus ini moins
rxarirmeiil ceux d(^s l(''si(iiis orLjaiiiipi s spinales, i l'irliralrs. \iiirr m(!'iiie
Imllio-pidliiiiéraiiiiclles : |iliis exrepli lelleinml rllr altrini isnlihueiiL
nue rimiliiin. alors mèiiie ipie l'aelivili' des lenlres ilnnl iir'peiid celle
ilrriiirrr s'r\i'rie Mmiiialniienl dans rexrrnlinn il aiilrrs aelrs : I aslasic-
aliasir en esl nii des exemples les plus IVappanls.
Astasie-abasie. — S(jiiiiiiijiiiir : Alaxie par iliHanl de ronrdiualiim
anliimaliipie i.lai'coud i.
On peut(i(''liuir, averCdiaieiil ri llielin. l'dsldsic-nhnsic : 1 iin|inissaure
inulriee des iiiembres iuri'iienrs par di'Taul de e dinalinn rrlalive à la
slaliun [astasie) ci à l.i iiiarriie {abanie). ])rvn[ par Cliaivnl ri liielier,
puis par (lliarriil dans ses lerons eliuiiiues. ce s\ ndrnine lui iliHiniliM'-
inrnl rlassi' dans le radrr niisiiliiniipie par llloei] (pii lui dniiM son nniii
I i.'orni.L''' m: I i Mninin:. wa
(l"asla>ii'-al)iisii' : ci'-^ aiilt'iiiN m' rinviil ilii irsic |ia- le- |iii'iiiiciN à
observer Ci' ciliirux |iliiMloiiii'ili'. car dr-- cNriniilcs m avaii'iil l'Ii' ra|i-
|t()rlés aiiparavanl par il aiilrt's aulciirs i llrii|iirl. I.clirt'liiii. .laccuiiil :
iiiai^ ils l'iirnil le iiu'rile de le ilt'ci-ire il'iiiie raimi |ir(''cise el d'en faire
res>()rlir la M'rilaiile migiiie.
l/aslasie-ahasii' iTesl pas Idiijoiiis iileiirKpie à elle-inèiiie : clie/ le!
iiialaile elle esl le l'ail il"uiie parésie îles iiieiuhres iiii'i''rieins. eliez lel
antre la slalioii el la iiiarelie soni l'eiidues irii|iossililes par île-- inuiive-
iiieiils eiinliiiiiels îles inemlires inférieurs donl la suiiilaiiielé. le ili'sdrilre
et l'inillilili' rappellciil phi-. nniii-- le^ iiion\i lils elinn'iipir-- ; elliv
iraiilre> enlin. le euipv (>•>[ N,iiile\i'' il eliaipie pas par îles oM-illal ions
lapiile-- lies pieiK. aiialui^nie-- à eelles de la Iri'jiidatiiHl l'-pileploïile : le
iiialaile -^enilile piiMiiier -iir plaee : aussi C.lian'ot al-il dislint^in' ileiix
lornies |iriiicipalos d astasie-abasie : I" Vdsiush'-aixtxie jtcudhilùiuc mi
sldso-hd.tti-phohic; "2" \'a.<titsir-(tl>nsic atax'Kjne, eelle-ei ponvaiil èlre soil
elioréiforme. soit tri'pidanle.
Ashtsic-dhiisic pdrdUitiijiK'. - V.Wr peut >e pii'seiiler à ililIV'reiils
<lei;rés. Chez eei-laiiis malades il y a iiiipessihilili' ahsohie de se le\er du
lit 011 d'une chaise pour se tenir dehoiit el inareher. les cuisses lir^ihisM'iil
aussitôt sui' le liassiii. les jjuMlies sm' les ciiissi's cl le malade s allaisse
sur le sol : -~i un ne le soulient sons les hra^. il ne peiil eM'ciilei- les mon-
vemeiits coordonnés, adaptés à la man lie: ilsnnlile ipi'il en ail peidii la
niéinoiro. Chez daulres le trouble es| mniii-- |iriiiiiiiici'. Ilspcmenl eucoie
se le\er el sr |(>nir debonl. mais ,ni mo ni de sr niellre en marche.
les membres inli'i-ieiiis s"('c,i|-|iMit el s'.iri.-nleiil. cliaipie pied csl détaché
du sol avec une (■\lri''me dillicnlli' : un dirail. siiivanl la comparaison
classiiiue de (diaicid, im liés jeune enfani inexpi'rimeiili'' encore dans
l'exécution du mécanisnie de la marche, ipii. soutenu par sa nourrice,
s'exerce gauchement à faire ses |Mi'miers |)as. De lels malades smil. par
conire. capables de saiiler. de daiiseï'. de nager, de faire de la liicy-
1 lelle. elc l.iMsi|irils siiiii au repus, rmichés sur leur lit. iN pcuveni
e\écul('r au commandemeni tous les muinemeiils avec une c'aiergie et
une adresse normales, .rajimterai que 1 iiili'uiili' de la sensibilité est
relevée dans la plu|)arl des observations el i|iie le sens musculaire
et la notion de pusition des membres sont iiilacis: ce iiesl dniic pas
sur le compte d'une altération de hi sensibilili' ipie rmi penl inriire i-elte
inaptiinde foncliomielle si spéciale. Chez d aulres maladis encore, les
lroiii)les de la marche ne survienneiit (piaprés i|neli|iies pas. 1rs jambes
el, les cuisses lli''chissent progressivement, l'abaslipie ne penl bienli'il
plus avancer el, si mi m- l'assoit pas. il s'alVaissr sur le sid. Hans ces
deux dernières variéli's. il ne s'agit, à pi'opremenl parlei'. ipic d'abasie
par slaso-baso-pliiibie : ceilains snnl aslasiipies-abasiipics. d aiilres ne
sont ipi abasii|iies.
Astdsie-dhdxic dlii.iiquc. — Ici les choses se passent dillV'remmenl : au
iiiomeni où le malade jiose le pied sur le s.d, les membres inférieurs sont
agités de mouvement sans Imi. iucoordounés, irréguliers, ipiehiuefois
Iirs \i()lciil-. i]iii icnilciil ri''i|iiililiii' iiii|M)s^il)lc : li' iiicinc |ilii'iiniiirii(' m
l'ôpMc si le iiialadc, smileiin ^nn- les hi'as. essii\c (\r iikucIh'i : ou hifii
il so prodiiil smccssiM'iruiil dc^ IIckIoiis cl (l;'s (Alrn^idii^ liriiM|ii('s des
jaillîtes cl des cuisses, parfois a\ci- nue c\li(Mir ia|iidilc, diiuuniil lini-
[ircssioii des secousses delà ciioi(''c i\ll ■(■. (Irllc lorine d aslasic-aliasic.
(lualilicc i\v rhin-i'-ifoyinc. v^\. (nMiiiic la ini'criIcMli', iiiiic|iciiilaiilc des
Irowldes ^\^' la seiisihililé cl lai-^M' iiilacis les jinlrcs iikiiivcmiciiIs d{-s
iiieiulires iiiréricurs. Les inciiilni's sn|icricuiv ne |iailiei|ienl pas d'or-
dinaire à ces désordres de la iiinlilili''.
(liiez cerlailis malades, raiionialie du iiMiineiiienl coiisisle en ime
soric de picliru^meiil ou de hépidalion {iishisic-iihnslc Ir/'/iidanlc}. l'.rii--
saud a déeril nue Iniiiie spiM-iale {dshi.sii'-dlnisir siill(il(iirr\ caractérisée
pai' ce l'ail (|ue l'aliasiiine e\(''cnle des inonvenienK 1res énergiques di'
flexion el d'cxleusion des mendoes iid'erieurs. non ryllmiés et irréguliers:
il saule ])lus qu'il ne inaiclie. il procède par lioiids cl, à chacpie lioud,
il prend des points d'ap|)ni sur les objets cnvirounauts, alin d'éviter la
chute. Celte rornie dilVére sensililenieiil des autres variétés d'astasic-
abasie en ce nue des phénomènes hès analounes se produisent lors(|iie
le malade esl an repos sur son lil: luie simple exeilalion cutanée, le lelc-
veno'nl dn |)ied, snlliscnl poni l'aire lï'apparaiire ces inouvenienis iiréjiu-
liers. |iii l'csh; ces dillV'renles lennes pen\<'nl se eondtiner entre elles.
L'astasie-ahasie appaiail. pour ainsi dire, à Ion! àf;e (dejiuis sept ans
jusqu'à soixante-neul' ans. d'après les ohserxalions jusqu'ici publiées),
(die snrvient surtoni à la suile dnne è'molion morale on d'nn choc phy-
siipie. l)r(d' loujoui's ii la snite d nn (dal i''neilir comme dn resie lonles
les iliverses manireslalions de IliNsh'iie el de la i rastliénie.
Sa durée varie avec charpie malade, elle cesse d'hahilnde aussi hrns-
(piemcnl qu'(dle esl ap|iarne. mais il ne l'aul pas oublier (pie des réci-
dives pen\eiil se produire: il \ a en lè'alilé anlaiil de types d'astasii'
aliasie ipi il \ a d'aslasiipies-ahasirpies. |);mis l'innueiise majorili' des
cas, Ic'diagiioslii- ne saurait snppinler la moindre dillienlli''. ce n'est
qii'exceptiomiellemenl qu'il a pu e\is|ei une hi''silatioii enire celle
alVeclion el nne maladie organicpie dn eei\elel . L'asiasie-abasic ne smi-
rait être conhindne avec les effondreinciils de la péiiode pré-alaxi(pie du
tabès (dérobenient des jambes de Ihizzard i, on l/K/ordpliohlr.
Kn terniiuanl celli' élude s:''nii(dogi(pie des liduldes de ri''(pnliliie dans
les lésions organi(pies dn svsiènie nerxenx el dans les n(''\roses je men-
lionncraicnc(n-e ccnxqne l'on ohseixe dans la maladie de Parkinson.
La jdnparl des snjels ;illeinls de celle alVeiiion onl nne lendaiice plus on
moins mai(pii''e, nne l'ois (pi'iK eommeneenl à se nielire en marche. ;';
111,-iirlier di' pins en pins \ile le corps peni lié en avani el a ni' pas pou-
voir s'arrèlei' volonlaiiemeni . ( hi a d il depuis louLilemps (pèilsoni l'air
.. de courir après leur cenlre dei^iavilè ». \n repos e| (|;ins l,i slalioi,
dehonl. il snllil sonvenl de lircr Iri-^ léLièri'menI à soi le malaile poni
déterminer celle sorle d.' Inile en a\anl — anli''pidsion. dn (ddieni un
|)llénoinène inverse en liranl le sujel par derrière. Il se mel alors à
ritoriii.ES nr i..\ Mmii m:. w:>
iMiinliiT ;'i rcciildiis — n''lr(i|iiilsiiiii — à |i,is ili' |i|iis i'm |i|iix |ii (■•(■i|iil(''s
■1 IiiiiiIk'I ;iil il li'iic ^i mi ne Ir sdiilcii.ill |i,i^. I.iii --(iiir ,iii lien de lairc
'iiic Iracliiiii sur hi jiMilii' .iiiliiiriii'c (ni iMisliririiii' ilii Iumm'iiii \:\ l.'iil
siir lin (li's im'i|(''s (lu ciiriis le iiiiilailr I lie r.irilciiiciil ilc cr r(\\i- —
l,ili'Tii|iiiNiiiii. (',1's |ilii''iiniiii''iii's |ii'iiM'iil \.iiici' il iiili'iisili'. il lin siiji'l ;'i
r.nilii', niiii-- iK Minl rn i:ini''i;il iriinhnil |iliis iii,ii(|iii's (|ii,' hi laiilcnr
lie'-, ini'iiiliics ol [iliis iiriiis,'('. Ils ni' siHil lin irsjr ijnr |;i ciinsi'iiiifni r
lie ci'llc raidonr des nii'iiil)ri'-; ri ilii Innn'. i|iii rnipi'rlir li's in.il.nlcs ilr
i'jiiri' rii|iiiliMiiL'iil los iiKUivcnicnls riiin|ii'iis,ili'iii s niTrss.iii rs |iiini' ni.iin-
li'llir leiU' t'Ol'jls (M1 ri|iiililni'. Iiiisi|n mi lui iiii|ii iinr un ili.iiiLirincnl
ili' posilioii |)lus DM inoiiis lu iisi|nr.
I!. - Vertige.
Selon l;i di'llnilioii ;issez riMMniiiiK'inenl ailniise île muii ni.iilieX. (lin''-
rieaii de Mii^sv. el i|iii ii''|ii)iiil ;'i riirii;iiie r'(yni(doi^i(|iie du innl : l.e
vriHi/c >i es| nn Innilile léi idiiiil, nneenenr despiisalidll, snns I inllnenee
diî laiiutdlc le malade rmil que sa (iropre |le^'^olllle ou les nliiels en\iiiiii-
iiaiils son! animés d un inuinemcill ^ifaloire nu nscillaloiie. » (Tosl nu
svniplnine inniinnn à un j;iand noinlire d"alle(liiiiis. snil i^V'néfales, suil
locales : mais i| se iiMiiirosIe aussi chez 1 indixidii s.ijn. dans certaines
riixonslailces (|11 il esl ulile de enmiailie, |iiiur l'Iie en inesine de eoni-
|ifeiulre sa |irésence(laiis le radie (dinii|iie de lel nu lel |iiiicessns morbide.
.le déci^irai par coiiséqiienl Imil d abord les plK'iiomi'nes connus en
plivsiologic expérimonlale sous le nom de vciiir/f rotalnire el de verl'Kjc
(/(dranicinc sans m"\ ôlendie : liiu el laiilie a\,iiil l'-li' ili'jà sinn;i|i''s ;i
|iro|ios de lataxie lab\ iinlliii|ue.
Vt>rti<ji' riihttuirc. — Si nous lonruoiis rapidemeiil aiilonr de noire
a\e vi'rlical. ou même si nous subissons un nmu\emeul ia|iiile de rola-
lion sur une planche nmbile aiiloiir d'un a\e \ei lir;il. el ipie rf moine
ineni cesse brns(piemeul. par noire propre \ohiiiir' dans le premiei' cas.
ou par celle de roliservaleui- dans le sn-ond. les objejs eii\ iniunanls mi
notre corps nous semblent animés d nu monvemenl ;;iraloire de direrlioii
op|)oS(''e il cidle du premiei' mouvenierd : |)eudaiil roccbisioii des \eii\.
le mouvement illusoire de notre corps esl beainonp pins inlense que
pendant leur ouverture, mais dans ces deux coudilions il \ a \eili::e.
.\'(ms ne l'éprouvons |)as seulement il l'arn'I. mais aussi peiidaiil la rola-
lion : si nous i)renons |ioui' exemple le M'rlij.;e ('■proiivi'' |iendanl l'airèl,
c'est que l'interprétalion eu est plus simple el plus diierlemeul appli-
cable aux cas palholojji(|ues.
VcrlKjc {/alvaniquc. — Si.d'aulre pari, les deux iderlrodes d'un cou-
rant «falvaiiiqnesoiil appliipiées sur les apophyses maslonles.au rnomeni
même on le courant esl l'ermé, il semble an sujet en expi'rieuce que les
objets environnants se di-placent iki pùb; néf;alir an jiositir. monvemenl
comparé par Pnrkinje à celui d'une roue se dé|daçant parallidemeiil an
visage. Le corps semble aussi lourni'r dans le miMiie sens, mais celle
ViCi >;i':Mioi.oi:ir: ni' •^l"-77 M//r a/.v.t-at.v.
illiisiiMi i'>l (iiciiic |ilii> |i;nr,iilr |icinl;inl I (ir(lii>i(iii des \cii\ ; à rdincr-
liiir (In l'iMii.iiil II' iiiiiiiM'iiiciil illii'<(iii(' ciiaiii:!' (Il' ilii'('(li(iii ri m' r.iil ilii
ciiIIiimIc \i'I> r.iiiiidi'. I.i' M'iis lin iniiincnicnl illnsdiic ne sriiiil |iiinilanl
|i,-i> cnnshinl cl. (•(iiirdniK'niciil ;i I (i|iini(iii ilc llrclilcicw cl irinilrcs
iinlcni s. i|Mi'li|ii('s indix iiliis .'iinaicnl . à l;i le in ici nie dn rnniaiil . I iiliisinii
d'un iniPUM'inciil Liiraloiic se l'aiMinl du |iiilc ni''L;alir xci s le |iii>ilir: il ne
s'aj^ii pins aldis d'nnc cncnr de sensalidii iiiai> il une scnsalidn n'ellc.
V.i\ cIVcl. dans le vciliiAC nalvann|ii(' cl dans le \ei'lii;(' rolaliiii'c. des
|ilu''ii(iniènes dljjiniil's s'adjoi^ncnl aii\ |ih(''ii (''iics siiitjeclil's : ici cl là,
ils siiiil (le iiièiiio iinlrc cl coiisislcnl en des d--iillalidn-- Liiraliiircs un
lalci-aics (les <;1o1jcs dcnlaires diiiil rime esl liru>i|ii(' cl laiilrc Iciilc
(llitzij;). l'ii (les iiHiincini'iiN d iiicliiiaisnii cl de iiilalidii de la lèlc. G\
nu'-iiic des iiioiiv(Mii(>iils (In liinic: ces nidUM'iiienls siiiil ilils laiiipcnsd-
Icnis. PcndanI le xcriijic i^alvaiii(|ii('. le cdcps sallaissc du erdi'' du [mMc
IHisilir cl les \en\ l'euarilenl dans la niènie dircclidn. jlans le voilige
idlaldiic. les veux rcuaidciil ilii ciili'' d|i|iiis('' à la diiecliiin du nionvc-
ineiil. par Cdnsé(|iicnl à iianclic. si la i-dlaiioii se lail de i^anclic à droile :
à lancl. les nioiivcnienls ('oni|i('iisaleiiis du liiiiie sniil |iai'l'dis cxli(''ine-
iMCnt violents (^t peiivcul iikmiic i(iiii|ir(' I (''(|iiililiic. (les n'acliinis sniil
d ailleurs siisrc|)lil)les. (|naiil à leur iiileiisili'. de grandes \ariali(iiis
indix idlicllcs. Iluiis les deux e\|i(''i leiiees. Ic^ iiiiiincincrils rt'cls du corps
cl des \eii\ on! une direciidii Iclle. i|ii ils leiidciil à liillcr ciinlre le inoii-
venicnl L;iialdirc i|nc iiiiiis alliilMidiis raii--veini'lil aii\ dli|els un ni(''nic à
iidire |ird|ii(' C(n'|is.
Physiologie normale et pathologique du vertige. — Si la
(p|i\si(ddiiic c.\|i(''riineiitale n a |ias jns(|ii ici (''Ineiih'' la uenèsc de la scii-
salion vcrIigiMciisc, elle nous es! par eunlrc iriiii i;iaiid secdiiiv |idiii'
rciiionli'r à l'ori^iiio des (dicnoiiK'Mcs salellilcs d'oKlrc (dijcelil'.
Les r(''ael ions oliserviTS (liez riidniinc se niaiiifesleiil aussi chez I ani-
mal. I(irsi|n"un le place dans les meniez cdMililidiis cxpi'rimenlales. cl. à
d(''l'nnl (le renseij^ncincnls sur les sciisaliiniv ipie ce deriiier ('■prouve,
nous pouvons ariirmcr i\[i moins que I un cl I anlie n'aLiisscnl de la m(''inc
i'açon aux mi-nies excilalioiis. He celle aiialdi^ic. non- sinii s pdili's à
induire (pie l'animal eomiiie riidinmc esl siisccplijdedc sciisalidiis vcrli-
fiincMises, cl c'csl poiir(pioi ces pli(''iioiiii'iies (''[udit^s clic/ I animal soni
appel(''S (''t^alemciil : \ciligc rolaloirc cl vcrlifie galvaniipie.
I.es c(''l('lircs e\p(''i'icii('es de l'Ioiircns sur le-- canaux scmi-riieiilaircs
nous uni (''dilir's sur la complexili' de l'appareil laliyrinlliiipic : elles nul
inirodnil une division 1res iielle dan-- sa coiislitulion analomi(juc el
phvsioloL;i(|ii('. cl il esl admis iiiiiversellcmenl anjoiird liiii (pie le
limaçon cs| un ap|iareil ada|il('' à renrcjiislrcmcnl de-- ondes sonores,
par c(iii--(''(|iiciil piireiuenl aiidilil'. (pie les canaux scini-circnlaires, —
piiiir 11 cniplover (pinnc rornmlc i;(''ii(''ral('. — nous i ciiseiynenl sur
loi ienlarmn de noire h'^lc cl de nuire lorps dans rcspacc. laiidis ipie le
M'slilmlc esl alVccU'' à la peieeplioii de-- iiinUM'iiicnls de I raiislalioli. A
rcilscmlilc (les seiisaliolis romiiie- par ces deux deriiiei- apparciK. on a
rnni i:i i:> i>i: / i .\iniii.rii:. v>:
(li.iiilt' 11' iKiiii (le sens sitiliijiir. Les liliio ncivciisf^. ijiii |ii(Uiiiiil li'iii
(iiij;iiii' dans le laliyiinlhc. suivi-iil r'^ali'inciit ilcii\ \nii-. Ic^ unes
inriiiicnt Iriii' ori^ini' dans le liiiiaioii cl ((iiisliliiciil la lacinc ciiclilcaii r
ou at(nistii|n('. les aiilrcs xicmifiil tli's caiiaiix scini-ciiciilaiics (iioifilcs
(aiiaiix x-mi-ciitiilaiics de l'Iniiicnsi cl du vcslilmli' cl fiirmi'iil la laciin'
\oliliiilaiit'. C.i's di'ii\ racines mil des cdiiiicxiiMi^ ceiilrales liés dillé-
leiiles. .le i'a|)|iellerai seiiieineni (|iie la laiiiie veslihnlaii c ^r li'iinini'
dirceleincill cl pai lielleineiil (Ijiin le ceivelel ueiiiiisi.
Il esl dcinoniré aiiiunrd liiii i|iie li'-- iiKiineiiieiils ei)iii|ii'nsaleiii n. aii\-
(|iiels il a clé l'ail allnsioii plus li.nil. Iciiil déraiil chez l'aniiiial |iii\('' de-
laliviiiillies (iii siMi|ileiiit'iil des i ;iii;iii\ seiiii-eireulaiies. que eel .iiiiiiial
soit soiiiiiis au verliiîc ^alvaiii(|iie ou au xcrtii;'!' rolaloire : ec i|iii |ii'i luel
dallinner (|ue dans ces deux e\|iciieiices, les n'-aclions de I auinial noi-
lual ont leur orii-iiie dans idk- irrllaH(i)i des c(iiiai(.T seiiii-cirrultiircs.
(!eilaius t'ails, oltservi''s clic/ riHiniiiic. eonlirmenl d ailleurs alisoliiiiieiil
celle nianièi'c de \oii : m dlel. m inlire eniisidcialile i\r soiiids-
iniiels u'exécnlciil aiiciiii iiioii\ciiieiil coiii|ieiis;ilt>ii!- |ieu(iaiil cl a|iivs la
rotation ou pendant l'excitatidii ^alvaiii(|uc. el ncpronvenl aucune sen-
sation M-rli^incuse. Or on sait coinliicii sniil (Vcquentes chez ces malades
les alléralioiis du lali\ riiitlie. alliMalimis ipii cnhaiiieiil une aliolilii]ii
conipictc des loiiclions lali\ liiilliicpH's : il cs| pciiiiis d'en conrliire (|ne
chez riioninie. le veitij;!' j;alvani(pie cl le xcrli^ue Kilaloire oui leiii
orij;ine dans une ivrildlum ilrs ((uuiii.r scmi-iirciildirrs.
A ciMi'' de ( es lails. i| csi iiulispensalde de rappeler les iii(Mi\eiiieiils
d(''S(n'(lonni''s de la Icle idiscivi's par Moiireiis sur les pigeons anxipiels il
a\ait piipii' un cmiIcm' les canaux sriiii-circiilaires, luouvenienls (pii
\ariaienl snixaiil le canal li'si'' i lioii/oiilal, xerlical. saf;ittal i . Il \ a lien
de se deniandei eu <'llet si la Mipprcssioii hrusqiic. partielle ou lolale.
des ronctions des caiianx scini-eirciilaires u Csl pas capalilc de prouKpur
le vei'tii;e Itnit aussi hicu ipi nue irritation? (hi verra plus hiiinpie cer-
taines l'orines de verti^^c suni |ieiit-èlre en rajiport avec iiu tiiiuide lalp\-
lyntliiijue plus souvent ii rilatil' ipie paralytiipie.
Il iui> tant expliquer luaintenaiit coiniiieiil à l'irritation lali\ rinllii(pie.
DU nicine à l'irritation des canaux seini-circnlaires. succède la sensation
\erlijiinense. l'onr cela, il est utile de rappeler (|ue le vertige ((insiste en
un niouveincnt illusoire des olijets ou de notre jiroprc corps. ],c iiioiive-
inent illusoire du corps est plus intense coniine rapiditc'' pendant I'ikm lii-
sion des yeux et c'est par lui qu'il laul ( omuicncer à chercher la solution
du prolili'nie, parce (piil peni ('Ire lail r(iinpl('t(^nient ahstraction des
sensations rétiniennes.
Par les canaux senii-circiiiaircs nous percevons la siinalioii de nolir
lète et de notre corps dans res|iace. leurs d(''placements. elc Tonle
luodilieation app(irt(''e ;i notre allitiide produit une variation de pression
cndolvni|>liatiqne dans les canaux semi-cii'culaires, d nn cfité luie aniiuien-
tation. de l'autre une diininnlion : colle variation de pression exeiee ;i
Miii tour une excitation ou nne suspension d action sur les tcrininaisous
-i.Minidf.ii-: iii; s) ^u:m/: \i:i;\ i:i \.
iiciM'iiscs (|ui liaii;ii('nl ihiiis Ic^ ;iiii|ioiilrs (les (■aii;iii\ ^('iiii-ciicnhiiri's. Les
\iirialiuiis (le |iiTssiiui siiiil les r\(ihiiih |ili\siiil(iL;i(|iH's des Içiliiiiiaisdiis
iiciM'iisi"- dans raiii|iiiiilr îles raiiaiix sciiii-rirriilaiics, ce soiil elles (|Me
lions |iene\(iiis en M'alili'' el ikhis les iiilei|in''liMis eiiinnie innineiiienls.
ilr. (|iie se |Miiiliiil-il an ininnenl de I aiiiM i|ni siiil une idlaliiiii rapide?
I.a in'ess'mn eiididviii|)iiarK|ne varie lnnsi|neiiii'iil el elle s'exerce en
sens ciiniraii'e de celui i|irelle a\ail |iendaiil la nilalinn: il ii v a {las en
de ineineinenl. mais la vaiiarniii lMns(|ne de |iressliiii a i''li'' iiilei|iri'li''e
cinnini' lelle. |iaii'ei{iie nrdiiiaiienieiil elle esl |M'ii\iii{nr'e par lui : loinine
dil Taille. .. |i(inr (|iie la |ieicepliiin un le jn^ieinenl ariiinialir se pro-
diMM'. il l'aiil el il snllil ipie la seiisalion nii raclinii des cenires sensiliCs
se pi-odnise ». l'ar coiis(''qiieiil . cliaipie fuis ipie la pression endol\ inplia-
liipie an;^iiiiiile hiaisipienienl an iii\ean des anipunles di's canaux senii-
cireiilaires. lions peneMius un nioinenienl. ('e n es| pas sur la sensalion
elle-inèine ipie iiiiiis nous laisoiis illnsioii. mais jiien sur l'olM^ilie même
di' celle sensalion. Il n \ a donc pas lien de sV'Ioiiiii'r cjiie le verli;;e
soil lin svnipirime de coiiLieslioii on d liémorraiiie lalivriiilhi(|ne, voire
même de lésions de roreille. ddiile iiilerne. Ilaiis ce dernier cas. lonle-
l'ois, nous pouvons invoipier une cause un peu dilli'ienlc. Il esl possilile
cil ell'el ipie dans lonie li-sion inllammaloirc de l'oreille iiileriie, les
liliii's nervi'iises parti('i|)eiil an processus plileL;uiasif|ue ou sul)issL'ul luic
irrilalioii : or, si on sVn rapporle à la loi de l'énergie s|)L'cifi((uc ilos ueiis,
l'irrilalion des iilires nerveuses ipii IransmeltenI li^s excilnlions recueil-
lies an niveau des ampoules el cela ipielle ipie soil la nature de raj^enl
irrilanl — doimera lien aii\ nieiiies seiisalions ipie les irrilanls pliysio-
lo^i(|nes de leurs lerminaisons : ceci nous perinel eiiccirc d ex|ili(jner
les illusions de nionvemenl el le \erliiie coiisi'cnlirs à l'excitalion |;alva-
iiique du iieiT laliv iiulliii|ne. On peiil iniMiie i^i'iuMaliser davanlai;e et
dire (|U(' l'irritation cenlrali' des syslemes des Iilires i|iii conduisonl les
e\cilalioiis labvrintliiipies se manileslera rorci'inenl parle vertige, |)aiTaul
la patlio;^(''nie de ce svmptôme an cours des allei lions du systènu' nerveux
central (cervidel, isthme de renct'plialei de\ieiil 1res simple.
Kn eompreuaiil le verti,ue i;alvaiii(| I li' veilii^e rolatoire sons une
même d(''iioiiiiualioii. celle de rcfH(j(' nuriciihiiff. il esl très louiipie
d'ariirmer ipi'il pi'iil se maniresler par snile d'irrilatiou de l'aiipareil
périphéri(ine des libres de Iransmissioii. des centres siMisilil's et entin
des eculres eoiiiéaux de perceplioii ipii en smil ralionlissanl ultime.
C/esl |ioni-f|uoi il n'y a pas lien d'iire surpris de voir le veiii.i^e rolatoire
lijiiirer dans la symptomalolo^ie de 1 éiiUrpsir.
[,a plivsiologie palludo.niipie du verlii;!' peut êlre envisagée i\n peu
(liiréi'enMncut : on peut se demander en ell'el si les iiion\eineuts compen-
sateurs ipu' nous e\i''iiilons pendanl la rolalion, iiioii\eiiients ipii tendent
à conlrebalaïK-i'r l,i l'orce cenlrirnge. ne soiil pas snscejdililes de nous
doniiei rillusioii d'un inemeiil giraloiie de sens cou Ira ire lorsipiils ne
soiil pins conli-ebalaucés. par (die? ('.'esl là une simple livpolliése dont la
juslilicalion n'a pas été l'aile.
u:"i i:i /•;> /'/ / .1 uni II 1 1 r. \i\'
l.r M'ill^c |(;illliil(ij;i(|ii(' lic ((illMsIc pas loiliiilll's rii un iiiuinciliclil
illiisdiic (le rolalidU soil du cdiiis, sdil des iiltjfls; cl il sa^^il parlois
aussi (riiiic illusion de ciilhulc d'avaiil eu ai rii-ic uii d'ai ri('i'(> eu avant,
de sdult'vcuR'ul, diurliiiaisun lali-i'alc, clf. Dans ccrlaines condilions.
clu'/. l'individu noiiual les ummucs plK'Uonirncs peuvent avoii' lien: cela
d(''pend luiiipienieid du sièj;e de riiiilalinu sur tel un tel canal seini-cir(tn-
laiie un d'une pir'dunMiiauee de l'inilalidu sur l'un d'eux. Le verlij,'(!
i;al\aui(|ne el le \eilifie rolatuire. (jui (ud iieanedup d'analogie eidre eux,
diilèrent cepeudani (|uanl à l'cnienlalion exaele iln uiouvonient illusoire,
[laree (|ne dans les deux e;is ce ne soûl pas alisolnnient les mêmes libres
(|ni suivissent l'irrilalioii. l'ar un raisonnement analogue à celui (jnc j'ai
exposé précédennueid. loisiju il s'ai;ira d'une all'ecliou des contres
nerveux, le caractère du verlij^c vaiiera avec la localisation du processus
niorhide. l,oi's(|ue l'irrilalion se localise an sesliljule ou appareil oloU-
lliiijur ou sur les libres ([ui y prennent leni- orii;ine. le verligc consistera
en une illusion de pi-ojection ou de propnlsi(m du coips en avant.
I.(us(pie les yeux sont ou\er|s, le \ei(iji(' |ient consister encore en \n\
mouvemerd illusoire dos objets seuls ou associé à nu mouveiuenl illusoire
du corps. A (|noi devons-nous rappoitor le monvemeut illusoire des
idijels. (pie nous percevons à larièl brus(pie t|ni siiil un mouvemoni
rapide de lotatiou ou bien pendaul le passage d un courant nalvanii|ne à
Iravers les a|)0|)liyses masIoïdesV II est liors de doute cpie les uiouveuieuls
compeusalcMU's — uyslagmus. incliuaisou el rotation de la lèle, elc. —
soid indépendants de la rotaliou vertigineuse on dn moins (pi'ils ne soûl
pas pioduits par elle. Ewald a dc'monlii'' eu eiVet expérimentalement i|ue
la suppiession de 1 iuilnx (('iM'bral ne porte atteinte qu à leur intensité
et dans une faible mesure, de seule (pie ces mouvements peuvent être
considérés comme se passani principalement eu deluns di; la couscience
et de la volonté: ce sont des mouvements réllexi"». I.e \(Mlige ii Vsi doue
pas la cause des inouvemenis compensateurs.
Inversomciit, est-il exact de dire (jue les mouvements ( (iin|iensaleuis
n'inlei'viennent nullemenl dans la production dn vertige".'
Ilitzig (I<S9'.l) l'ail reinar(|uer. à ce sujet, ([u'on peut suspendre rillusion
(jui se produit au momenlde 1 arrêt brus(|ne d'un inonveineul de rotation
par la (ixaliou mécani(|ue des globes oculaires, eu les pressant én(!rgi-
(]ueiuenl avec les doigis. on bien encore en tixant avec les yeux un doigt
placé tout près des globes oculaires. (In sait d'ailleurs que des mouve-
ments apparents des objets se |)roduiseiit cbaqiie lois que l'axe visuel est
dévié de la ligne normale. I.orsijue, par exemple, on imprime par une
. pression brusque nn dé|ilaceiueut du globe oculaire droit de dedans eu
deluu's, les objets extériiuirs paraissent se déplacer vers le c(')té gaucbe;
aussi llitzig at'tirme-t-il que le mouvement apparent des objets extérieurs
dépend directement du nystagmus galvanique ou rotatoire. Supposons en
elVel (pie les objets se déplacent de droite à gauche, les yeux se porteront
aussi à gauche |ionr ne pas les perdre de vue; supposons maintenant que
nous tournions à droite, nos yeux se porteront à gauche comme pour ne
DtJER'.XE. — Soiiiiolosie. 'i9
'if,n >i:. Million II-: 1,1 >y>ii,Mi-: _\i:i;\i i \.
pas |ici(lic (le viif les iihjcts (|iii se lidiivciil iIcn.iiiI ikhis. mais ces iikiii-
vi'inciits sont iiulL'pLMidaiils de la voloiik". |iiiis(|irils se inodiiisciil inèiiii'
pciidanl roccliisioii dos |)aii|)ières; dans les dciiN cas. les olijcls sdilciil
du ('liatii|) visiii'l l'I lions fixons uolrc allcidiim suc un anlie point, ddi'i le
nvsla^nins. Lorsipu' le nuJUVonicMl de ridalion cesse lirns(pienieid. nos
yeux oscillent encore à ce nionienl iiiènie. coinine si les oijjels tournaient
de droite à gauche, et connue notre |iro|ire luniivement de l'otalion est
terminé, c'est au monde extérieur ([ue nous le ia|)|iortons. En résume'', les
oscillations nystagmiques ont lieu chez un individu normal soit pendant
le dé])lacemenl ou la rotation des ohjets i|ui rentourenl, soit pendant sa
propre rotation. Si la rotation cesse hrus(|iUMnent. les oscillations de ses
yeux lui donnent l'illusion dun mouvenieul du monde extérieur, puisque
d'un(^ part elles seraient les mêmes si le monde extéi'ieur était réellement
en inouveintMil. et que d'autre jinrl il a conscienco (pie son propre^ mou-
vement de rotation a cessé: d'oi' peut corudnre (pie si dans \o verlige
le inoiivement apparent du inonde extérieur est en réalité une illusion
d'origine rétinienne, le nystaginus en est la cause immédiate.
Divers ordres de sensations concourent à la représentation menlale de
noire situation dans l'espace. Nous venons de voir l'importance de pre-
mier ordre des sensations qui ont leur' origine dans les canaux semi-
circulaires et le vestibule : les sensations musculaires, les sensations
péri|iliéri(pies — tactiles, osseuses, articulaires. — les sensalions visuelh^s
\ iiarlicipent dans des proportions variables. A 1 état normal, il y a une
concordance parfaite dans les renseignemeiils i|u'apportent à la C(mscieiice
les divers sens; dans le vertige, il y a eoiitradictiou entre eux. D'apivs
Ewald, c'est de la connaissance de ce rapjiorl entre les perceptions des
mouvements de rotation de la lète et des perceplioiis des sensalions
musculaires, que naît en grande partie et la sûreté dans nos mouvements
et iioii-e jugement de leur bonne adaptation. Si, d'après le même auteur.
sous une iiilliience ipielcoiique, telle (pToii mouvement de rotation trop
violent, un mouvement passif ou une oscillation trop brusque, ce rapport
estalléré, latteiiile portée à lorgane du sens de Gollz — appareil laby-
riiitliiqiie — se traduit par le vertige.
Le vertige sera donc aussi la conséquence d'une traiismission impar-
faite ou incomplète, soit des impressions musculaires ou d'une altération
des centres qui les élaborent et les perçoivent, soit des impressions
visuelles : il n'est pas plus difficile de s'imaginer comment une irritation
des fibres qui tiansuiellent les impressions iniisciilaires et périphériques
dans les c(Mitres nerveux peut donner rillusi(ui d'un mouvement, qu'il
n'a été dillicile de s'expliquer le vertige auriculaire, dans des conditions
analogues.
En résumé le vertige est un pln''iiom('iie (pii apparaît toujours dans les
mêmes conditions, c'est-à-dire à roccasion d'une irritation brusque d'un
organe des sens ou des fibres qui transmettent ses impressions et cela
en dehors de lout concours de leurs excitants physiologiques. Peut-être
serait-il iiréféiahle de dire : à l'occasion dune moililicatioii brnstiue ; il
;/,■"/ /;//;> /)/ / .1 MdTii II i:. 'ibi
csl |i(issilili'. en cllcl. (|iii' l;i sii|i|in'SMiiii l)iiis(|ii(' di- cerlaiiR's soiisalions.
M)il |i;ir (•llc-iiii'iiii', Miil par le iciirdrcciiiciil (|ira(-(|iiiL'i'(Mil les sonsalions
pcrsislaiitcs, |)ii(vii(|iu' ;i sdii loiir Ir xcrliui'. I.'oi ii^iiic du vcilijit; csl soil
à la |ir'ii|tlu''iii'. soil aii\ ci'iilir--: li' mmIilii' ii i"-I |ias iK'ccssairciiKMil iiii
Iroiihir crivhrdl. Le rciM'aii sr li(>iii|i(' dans (|ii('l(|iics r;\<. il l'sl lri)m|)i''
dans la |)luparl, c'csl w (|iu' dil l'aine do la liK^ni suivanic : « I ii idijcl
<Mi niu' itropriéli' (|ni n"(>\isl('iil pas mins scinldcnl cxislcr, l()is(|n{' l'ollel
liiial (|ni' d'tirdin.iii r ils |M()\0(|ni'nl en nous par un inlciini-diaire, so
pniihiil (Ml nons sans (pi'iis r\is|nil. j.rni- Inici ini'iliairc les icniplacc : il
Icnr ('ipiivanl. »
Mais à ci'ili'' dt's cas dans lcs(picls l'illnsimi dn incnncincnl csl pafi'ailc.
il {'u csl danliis m'i celle illnsioii n'est iprébanchée. il nons seinldc (pie
nnlrc cnips csl s(niiev('' on l)ii'n liini'iic anloiii' de l'axe vi^lical, elc. cl
poui'lanl lions avons conscience ipi an nicnie iininienl noire c(nps es! an
repos; celle coniradiclion est le K'siillal dn (i('sacc(n(l eiilre les (liir('-
reiiles sensations (pii nous ieii*-eii;iieiil iiorinaleincnt sur noire siliialion
dans l'espace, ;i coiidilion lonlcfois (pie ce d('sacc(n(l |ii(i\ieniie d'une
irrilalion de inoyeniie inleii'^ilc. ^oil d'un oijaane des sens, soit de ses
lilues de Iransniission. l ne trop grande irrilalion aniiiliilerail à son
prodl loiiles les (l(nui(''es (pii nous sont lournies par les autres sens, et les
sensations (|u'el!e l'ait naiire rempliraient à elles seules le champ de la
coiiscieiice : l'ilhisiou du verli^c seiail comijlète.
Sympl(")ine accessoire dans la plupart des maladies, le verli;^e ac(|uiert
dans (|iieliines-nnes une iniporlance capilale cl c(nislitue |iresf|iie à lui
seul loiile la syinploiiial(do;;ie; par exciiiple le icriif/c de Mniièvr.
Ailleurs, malgré son rijle lirs ell'aei'', il diMinc encore son iumii à la
maladie : l'crlKje de Golicv. roiif/c jxirdhisdiil .
'i'anloj il sr picsenle linijoiirs sous la m(''me t'(nane et les sympU'nnes
satclliles ne varienl pas. c'esl le rcrlif/c rolaloirc avec tout sou corti'ffc,
il est dil alins sysli'inalisi''. Tanl('d les sensations vertigineuses et les
sMiipli'imcs ((nicomilauls sont mal (l(''liiiis et variables, le vertifie est
asysttJmatisi''. Le verlij^c de .M('ni(''re est le tv|H' dn preinier. le cc/V/r/c du
)tcurastlii')ii<iur celui du second.
Sémiologie du vertige. — Ku appliipiant à la classilicalion des
v(U'tij;es les doiuu*es de la pliysiolo{iie expos(ies plus haut, je disliii<j;uerai
les verlijjcs par lésions des arf/anes des sens : vevlign aurirnlaire.
verlù/c visuel, et les vertiges par lésions des fibres de transmission ou des
centres : verli<ie épileplli/iie. rerlij/e des ajfections cérébrales. Knlre les
deux trouvent place les verliges dans certaines (iffeclions médullaires
(se (!'rose en placpiesi.
Les rerli(jes sigiiah-s au cours des maladies (jénérales et des intoxications
pourraient rentrer dans l'une des deux |)remières catégories, car l'agent
morbide les provo(pie en agissant soil sur les organes des sens, soit sui'
les libres de transmissioii ou sur les centres; ils seront i^'ludit-s iiL'aninoins
à |iarl, car il n'est pas |)ossihle de sp(''cilier cette action dans cliai|ne cas.
'i;,-.> si:.\iini(ii,/i iiii >) SI i:\ii-: \i:iivi:i \
Li's /'t'/'/frycs irjh'.res. n-rlii/r (iitslitiiiiL\ vcrlHji' hiri/iK/c. iloiil
lii pliysio-palliologic csl ciicoïc ciihnuM'c de (|ii('l(|iifi (il)sciiril(''. iiciivcnl
iiis(|ii'à lin rc'i'laiii poiiil iMic assiiiiili's aii\ vorli^ps des iiialailics nriK'-
i-alcs et (les iiitoxicalidiis cl seronl dcciils apirs ciin.
1,0 vcrtific inenldl du iicvropalhc csl un troiiMc |isyclii(|iic, l'oiic-
lidiiiicl, (|iii à cause {\i' sa iialni'c |iarliculicrc cl Ac j'ali^cncc d"im
siihsiraliiiii aiialoiiii(|uc, doil cire ('■liidié à pari.
Le verlif)!' jxD-alji.sanl ou nnildilir ilr Crrlier. aHeclioii dans laquelle
le veiiijj:e joue lin rôle accessoire cl 1res cil'acé, sera rohjel d'une élude
spéciale, à cause même de rinlérci parli<ulier (pii s'allache à celle alVec-
lion, hieii que le vertige en Ini-mcme soil 1res comparable ici au veilige
|iar li'sion lies organes des sens ou des ccnlrcs.
Si la caraclérislique du vertige csl lilliision d'inslaliililé tU' noire
|iro|irc corps ou des oiijels envii-onnanis, il saccompagne liabilucllemenl
ilnn ccriain nondire de symplômes, ipii varient par leur inlensih' ou
nii'iiic par leur nalni'c suivani le siège ou la nalure de la lésion cau-
■~al<'. On a niènie rangé dans l(!s phénomènes verligineux. des (roubles
(pii ne ra|)pellent que très vaguement les symptômes hahiluels du vertige
et qui siirvieunenl à loei-asion dune sensalion encore tirs mal dé'llnic
— obmibilations, {roubles d(> conscience, perle de conscience. -- Aussi
inie (l(!sciiption générab; du \ertige ne s'inqiose pas cl pour la clarté
de rexpositioii il est pn'Ti''ialile d'iniliipii'r ses caraelères à pi'iqios de
cliaipie <'as pathologique.
1. VKHTKais u Oiiua.NK sK.Nsi)iiii:i,i,i, (Il i'i:iui'MKi!iori:. - 1" Vertige auricu-
laire. — ■ Après la courte étude expiTinicntali- (pii en a été l'aile et de parla
iicitcti' de ses symptômes (;t île son (^(dntion. le verlige auriculaire sera
loiil (i'aiiord étudié; il se présenti; sons deux l'ormes : le vcrUije de
Mrnii'ir et Tc/rt/ rcriirjineiix (Charcoli.
be ierti()e (le Môiiière (vertir/o ah aitrr leesa] recoiniait cominc cause
immédiate et l'ondamenlale, une hypertension intra-labyrinlhique déter-
minée elle-même par une aireclion siégeant dans l'une des trois parties
de l'appareil auditif : soit le cohiIkH (iiidilif exienic — la cause la plus
commune ici est un bouchon de cérumen refoulanl le tympan, mais il
faut invoquer aussi, à côté de cette cause, ime hyperexcilabilité labyrin-
Ihiipie propre à certains siijels; .soil rorcille iiioi/eiiiic — c'est surtout
la sclérose de la caisse du tympan avec ankylose dcsossclels et la sclérose
de la l'enétrc! ovale, s'observant principalement chez les goutteux et les
arléi'io-scléreux. La suppnialiim aigiiè, on chronique de la caisse conduit
au im''inc résultat. L'hypertension iabyiinthique peul encore élri' la
consé(pieiice de robiiti''ralion de la caisse pai' des rmigositi's, par un
épanclieminit hémorragique, ou simplement d une obstiuction de la
tromp;' d'Eustache ; soil enfin d'une alh'iation de l'oreille iiilerue — ici
les lésions sont moins connnesel vraisemhlahlement d'onlreslrès divers;
l'héniorragie intra-labyrinlhi(pie, signalée par MiTiièic en est iiidisciila-
. hlemcnl une cause, mais elle est un accident conniuin à un grand
,;_^ , ^ >_^ ^u, ^,^ . (./^ u .-^ '^ ^■j>- '^•^^ ;;n^ ^^'rV' '^
/ /.•'(/ /;/ t"> 1)1-: 1 .1 MO I II 1 1 h . i.i.t
iiiMiilnc (I jilli'cliKiiN : (III ,1 Miii|i(;i)iiiii'' CM (iiilic li>s l(''si(iii> iissfuscs. Ic>
f()iii;('stioiis lalivriiilliii|ii(>s. la |>iii|iaj;ali I iiiir Ii'muii iiK'iiiiij;!''!'. Ic^
varialitiiis de |iit'ssi(iii saiijjiiiiii'. etc.
laiilol k' vcflifjc laliyi'iiitliii|ii(' ilolnih' lirns(|ii('irinil. --iiriiKMiaiil li-
siijel l'ii plciiii' sailli- aii|iari'iile. avant iiin' aiulilioii jiisijiralois ikhiikiIc.
laiilôl il siiiviciil ("liez nu siiji-l ayant une allcclion aiiiicnlaiiv l'I un
(•(•rlain dt'jiit' ilcsniditr. (■•|iiiinvaiit d un seul cùli', on d nn cùli'- pins i|iii'
de raiiliv.dcs lionrdoimcincnts intcrmitli'iils [Uiis |)('iinaiR'nls. avec des
acct's (r('\as|)('Talioii — ji-l dcvaiirni-. sil'llcincnl. — niiiKiiiianl I a|i|H(Hlir
lin \('i[it;i'.
I.c M'iiiiic l'sl aiuKMUf par niic aura: c l'sl la |n'i rc'|iliiin dnii liniil
aign. stiideiil. ((Miiini' le sil'llol de la lociMiKilivi'. le tiiitcinent des ilorlii's
tMi le liniisscnifiit de la mer; acciniipaunc'e parfois de trouilles (iciilaircs,
— diplo|iif, siraliisnn'. hrouillards, llainiiit's. l/apparition de Tarct-s
survient clii'/ (|uel(pi('s individus après nn dt'placi'uieut brnsipic do la
tt'li'. (|uel(|U(>s-nus loiulionl l)ruS(|neinoul lorsqu'ils loiiardout en lair.
Alors If vi'rlij;e coinincuci'. Le inaladi' éjirouvL' nu uiouvcuient de
Iraiislalion ou de eliiite d'avant en arrière, on d'airière eu avant {verli<i<i
liliil>(ins\. parfois il a la sensation do lonriier autour de sou axe vertical
U'('/7/(/(( 7//c«»x). on même autour d'un axe trausverse omine pour iinc
cuîlinle. on liicn il se sent lialancé. oscillant connue sur le pont d'nii
liatean {rerHijo oscilliins]. (iénéialenienl, entraiué par un inouveinciil
l^iratoii'e violent. i|ni. d'Iialiitnde. connueiice dn côle le pins éprouvé, le
malade toinlie iiius(|neineiit. on liien il titniie. se cramponne aux objets
voisins cl liiiil iié;niiiioius par tomber. S'il est surpris debout, il tomlie
du côté malade el la cliute peut être assez brns(|ue et violente pour (|n'il
se brise les os du iie/. les diMits. Mais l'accès peut être léger et n'imposer
au mabide que des oscillalions qu'il |tenl surmonter en prenant un point
d'apiini. {.(usipie le Nerliue snrvienl an lit. le malade, eu proie à une
sensation de va-et-vient. Oe lonriioiement. se cale avec des oreillers et se
cramponne pour r('sis!er à cette ballucinalion de la cliule.
Cependant la couscieuce reste parfaite. Tout au plus la perle de
connaissance apparaîtra eu cas di' cbut»' violente avec tiaumatisme
crânien; mais, an lit, elle n'arrive jamais. Pendant l'accès la face es!
pâle, la peau IVoide, louxerte de sueur: il y a une tendan-e à rélal
syncopal. Presipu- toujours des nausées, des vomisscmeuls, quelquefois
de la diarrbée terminent la scène. I.a surdité augmente après l'accès, elle
liiiil par devenir complète à mesure Mue les crises se répètent, et celles-ci
linisseiit alors |)ar céder : le malaile guérit, mais il reste sourd. Doue
l'accès de vertige se caracli'iise par : sirneiiienl. vertiye. cbule. étal
gastricpie iCbarcol i.
Le vertige aiuiculaiie revèl deux formes : les paroxiisine.s el Vclal
vcrliqini'u.r. A l'origine la maladie s'accuse par des crises distiuclcs.
durant de une à dix minutes, séparées ])ar des intervalles de calme
absolu. Puis, avec les années, les crises se lapprocbenl. se confondent,
créant un étal vertigineux cbiouiipii'. accideiili'' de paroxysmes. Alors la
4d4 ^l':Mtiil.i)i,IE 1)1 SYSTÈME .\EJlVl-:i.\.
lïiarclii' rs| |ir('S(Hi(' im|i(issilili', le iiialinle rase los iiiius. s'\ ii;ini|i(iiiiii',
irosaiit liavci-scr une iiie; son ('lat mental s'allère. il dcvicnl iii'iii avllu'-
nii|ne. Les paroxysmes apparaissent à eertaines dciasioiis : ^rnsalions
l'oi'les, iiiiiinciiM'iils plus on niiiins \iiilrnls ii'lei ininn'iil. (Ii''i;liilili(iii.
hàillenieMl. iii{ei'liiiii aniiciilairei.
(jCi'tains anlenrs réservent le terme de nniladie de Méniinc anx iiéiinn-
raijies lai)\rintlii<[nes, appelant congestion lal)viintlii(|ne les cas IcLieis
caractérisés par : vertiges, JMinrdonnemenls, snrdili'. Iji i ('alili'' il n'y a
qu'une dilTérenee de gravili'' enlir le vertige de M(''nière et le vertige
aui'iculaire simple. Dans celui-ci il v a lournnicmcnl, sensation vertigi-
neuse el phénomènes ocnlairrs: cl s'il v a siuditc cl liourdonnements
d'oreille tout c(da disparait avec la guéi'ison de la cause. Dans la maladie
de Ménière la surdité va ci-oissant (!l les vertiges deviennent plus rares.
2" Vertige visuel ou pai Inuildes oculaires. Il a])parail comme consé-
quence d'inie dijilapie {\r cause variable, des paralysies unilatérales ou
des eontractiu-es des muscles de l'œil pai' lésion centrale ou périphérique.
Dans ces (-as la chute de la pau|)ière supprinnint la diplopie lait cesser
le vertige, qui disparait d'ailleurs anssilùt que le malade n'emploie que
l'œil sain. L(! vertige est plus intense si le malade ne se sert (|ne de l'œil
paralysé. Le, vertige pi'écède souvent la dipinpie, il cnïncide rr('(iuemnnMit
ave<; une démarche incertaine et une alliliidc ^i' la liMc telle qn'cdie
s'incline du côté du muscle paralysé; altiindc ipii en c(i»iiigeanl la
diplopie atlénne en même temps le vertige.
Le vertige est un phénomène 1res inlimcmeul lii' au inis/df/inua:
certains auteurs, ainsi (|ue je lai dil plu^ liaul, mil mèuie cuusidi'i'é le
nystaginns comme un iiilei'nK'diaire nécessalL'e piinr I apparition du
vertige giratoire mi auiiculaire. (lomme le nystaginns, ramlilyii|)ie l'st
capalde, |iendant la lixalidii des (dijels en mouvemenl, ddccasioiiner des
sensations vertigineuses.
.')" Vertige de l'ataxie locomotrice. Le vertige a éti' signalé assez
fréquemment au cours de l'iila.ric locoiitdli-ici- d'ieiret, Cdiarcot, Pierre
Marie el Wallon, Marina). Sa Iréquence peut être exjiliquée par la
concomilauc(^ d'altérations, soit du côté du labyrinthe, soit du côlé des
yeux; |ieut-étre aussi |iai' les troubles prolonds de la sensibilité générale.
C'est pour(|uoi le vertigi; des ataxi(|ues peut revêtir les formes les plus
diverses: chez quelq\H>s malades il s'agit du véritable vertige rotatoire.
chez d'anlrcîs ce sont desseusalions bizarres, telles que l'enroucemenl du
sol ou le soulèvement brns(pie du corps. Chez d'anires enlin, le vertige
a une origine très com|dexe, cCsl un di''sonlre ps\iliii|uc di'i au Irouble
de la di''aiiibnlation (>t à la crainle de tonibei'.
II. Vriiri(;ES I) Oiucim; CKMii.M.i;. -.lai indique piécédeninienl. comment
une lésion centrale du système nerveux peut occasionner des alhupies
vertigineuses dont la physio-pathologie est ti'ès comparable h celle du
vertige auriculaire. Le verlige se reiu'outre dans les tumeurs irrrludlcs
de toute nature, dans la si/philix céréhrak', les ramollisseiiiciils. les
Titoii!i.i:s m: I A Mai nui. 'i3;i
hvmonvKjics. les sclrroscs iiiiiU'ijiIck, les (ilrdjiliu's ilii frrrcdu : un l'ii
sifiiiiili' an Cdins (le l;w/('«/('(/(v/)«/7////^V/(/(' cl (le la rliarrr ilr IiiiiiIîik/Idii.
ciilin il (■(Mislitiic un (''insdilc iMi|i(it-|anl ilc I ('Xciinlidn ili' I fiiilcpsK'.
Vertige épileptique. — (le xciliui' lnni\i' ^a |i|;i(i' en li'lc lic ce païa-
^raplic. car il lii;nii' Ci {''i|ncnini('Ml dan^ li' lailic v\ in|iliiniarK|n(' (Icn
ma lad il 'S (|ih' je \ iciis d l'iminci it.
('.'('si a lui I ipic ccilaiMs anicnis mil ilccril (■(iinnic \('ili;;i' (''|iili'|)li(|nc
li's aic^'s de pclil mal dans lcsi|ii('l> le malade |>àlil cl paiinis s'alVaissc
lirus(|ncmi'iil >aiis cnin iilsidiis ini a\cc coniracliiic parlicllc i\f ccrlains
mnsclcs.
Le vcri lai de vcrlii;e c|iilc|ili(|nc. c esl l a/i ra i r/7/^//»c».sc(|ni se |ii(idnil
c<miine prodrome, M>il d'iiiie pelile alla(|ne, soil d'imc vécilaMe grande
alla(|ne coMvnlsi\e; mais le \erlii;e peiil aussi iiV'tre eiiez les épilepli(|ues
(|n'mi svm|)tùme iiilei'vallaii'e. Il ponnail aussi reslei' la seule manii'os-
lalion de la mArose chez les i'pilepli(|nes Iraili's pai- le hrinniire de polas-
sinm (Cliaicoll.
Les épile[)li(|nes ne d(niiieiil l'ii Lji'iiéial (pie des indiealidiis l'orl peu
précises sur ce (pi ils appidlcnl leur \crli;^e: il es| ccilain (|nc chez
((uelf|uos-uiis le vcrlige pic'scnle Ions les caracicrcs du \erligc idlaloiic,
chez d'anlivs les plu-iiomènes sidijeclifs sont lies divers: ce sonl des
monvemeuls illusoires des (dijcls. <iu du corps, on dnno parlie du corps;
ceux-ci se Iroinciil snhilemenl plus léf;er's, comme si leur poids avail
hrus(|uemenl diminni'-. ceii\-l,'i oui rilliision (pie leur corps se sonl("'ve
lirus(pieinciil d un (('ili'.
Mil r(5ali[i!' le \('rlij;i' peni piésenler chez IV'pilepli(|iie lonles les tormes
qu'il |)reu(l dans les all'eclions (•(■•r('lirales illilziii). I.'associaliou à ce
sympl(nne de pluMioiiUMies convnlsirs el |iaral\liipies, ddliiiuliilalioii on
(le perle di' la conscience, sa soudaiiieh' el sa hriisipierie permeliroiil le
|dus souveiil A'i'n pri'ciser la iialnre.
La coulracliire miilah'iale des muscles du cou sérail, d après l'éié, une
cause de rilliision vcrligiiiense; pour IL.Iacksmi, les convulsions partielles
des muscles des glolies oculaires seraient tiès |irof)ices à la l'aire naître.
On ne saurait l'aire coiupl(''lcnienl ahsliacliou de c(!s (Unix lli(k)ries;
mais, sans y recourir, on penI lr(''s hii'ii se rendre c(uiiple de la i;enèse
du vertige o''pilepli(pie, j(^ me suis d'ailleiiis e\pli(]U('' pr(''C('(le!nment à
ce snjel.
Vertige au cours des lésionsde l'encéphale. I. inilalion (pii proviMpie
la sensation vertigineuse, reconnaît pour oiiyine, soil la coiiiicslioii
sanfiuiuc. passive on aciive. soil Wnif/niciUtition de la pression du licpiide
c(''plialo-racliidien el Virdniic irivl/i-al. soil la cniiiprcssioii e\erc(''e |)ar
la tumeur elle-m(''nie.
Sa rré(^|uenco serait de ."il pour lOU d"apr(>s Mills cl l.ovd. llitzig a
pul)li('' en l(S99 nue slalislique sur ce sujel : dans I I cas de liniieio's du
lohc fi-oidid . il \ eiil 7 l'ois du vcriige: dans 0 de ces cas ce fut un
sympliMiie iiiilial : ihiiis i il resèlil la l'orme c.aracl('ristique complète de
la l'miue tar\i''e île lallaipie i''pilepli(pie ; d.iiis ." ailircs cas il se comhina
\hi' siCMini.onii-: 1)1 ^^YSTÈMi-: Nt:r~ivt:i\.
avec des maux de lète, des vomissetnciils. cl soiivtMil sous I'oimik; d'accès.
En oulr(!, dans '2 autres cas. il ne lui (|u'un syniplôme accessoiie. liitziii
insiste dans ces cas sur l'apparilioii raicdalaxie slaliqne. Dans 14 autres
cas de liniieiu'x injdnl tui sinjc (li/JriTtil. il y en eut 5 avec vertige; dans
7\ de ces cas les cireonvolnlions ccnliales étaient coni|)riiuées par la
tumeur: lians 2 cas le verlijjc présenlail les caraclères de I iilla(|ue épi-
lepli(|uc; dans I cas il présenlail des caraclères tout à l'ail parlicnliers.
Dans uu cas on la tumeni' uavail aucun l'ajtport avec les eireonvointions
centrales, mais où elle lomprinuiil le thalamus, le verlioc coïncida avec
des alla(]iies cnuvnlsives. (liiez plusieurs de ces malades, la marche élail
cliancelanle. Iiaus le ciuipiièmc c;is de xcriifjc. la lumeur iiccupail le
Irdie spliénuidal.
Dans ï autres cas di' ImiieinN h)ralis('es dans le lohr Iciiijionil . il u^
eul pas lie MMJiLie: de sinle (pie. d'après celle slatistiqne. le vertige serait
un syiiipliuiie rehitivemeiil lare des tumeurs localisées dans le lolie
temporal; malgré cela il existe nu certain uomlire de cas de tumeurs du
lolie temporal avec vertige rappuilé's par dillérents auteurs.
Pour ce f|ui est des tumeurs eei élu aies, je \ertige apparlieiil aussi bien
à U'uv symplomalologie (pi'à celle des liiineurs du cervelet; mais l('s
attaques de vertige très inleiise ddiveni ('•veiller rallenlidii sur la parti-
cipation de kl corticalilé molriee au pidcessiis morliide. siiihiiit (piaiid
elles se comliiiieut avec des s\ iiipUnnes (re\ei|;ili(iii (lu de piiraKsie mo-
trice (llitzig).
l'jiliii sur I I cas de hiiiiriiis ilii i cnclfl localisées, 6 dans le vtîrmis el
.") dans les lii''inis|)li('res. le vertige ne iiian(|ua dans aucun cas; dans
presipie tous les cas les organes voisins i pr(iluli(''rauce. pédoncule céré-
helkniN iiioyen, moelle allongi'-e) élaieiit comprimés par la lumeur. Celte
fré(pi(;iic,(^ cl celle iiileiisité des sympt('imes des tumeurs seraientd'aulanl
plus inar(iiiées (pie les tumeurs se (l('\eloppeiil dans iiii espace [dus
étroit ; el. d'a|)i(''s llitzig. ce seiail pour celle raison (|ue r(''Voliili(Mi des
Ininenrs (•('■réhelleuses est plus riche en s\mpt('iiiies. [luiis les Imiieiirs (li>
V(in(/l(' iiùiilo-céri'belleu.r le vertige est ('■gaiement constant.
Le vertige, an cours des linnriirs du rcrvclcl . aU'ecte assez souveiil les
caractères du vertige rotaloire lype; il existe non seulemeul dans la
position deliout. mais aussi dans le (h'-cnhitus, il augmente de fréiinence
el d'inl(!nsil('' à mesure que la maladie progresse; il co'iiicide |)r(!sque
toujours avec de l'ataxie slatii|ue. (',e|iendanl il n'en est pas la causer, et la
tituliatiou, le chancellement, la dimimiliou ou la pert(^ rri'-qnilihn; (jui
l'ont partie de la symplomat(do;:ie de l'atrophie céréliellense ne s'accom-
pagnent pas hahituellemenl de \eiliu;e, de même (pie les individus
atteints de tumeurs du eeixelel priiveul pi(''seiitei (h^s trcuihles très
accnsi's i'.\ couslauts de la marche, alors ipn^ le \eilige uapparail ipie par
inlermitleuces. l'arfoisils'accompagiHide maux de tète, de \(iinissemeiits,
de syncope, ailleurs il survient sans ce corli'ge symptomali(pic.
Qu'il s'agisse d'une tumeur c(''réhrale ou d'une tumeur c(;i'éhell(!use.
ipiaud an verlige s'associent la céphalée, le vomissement, lif syncope.
iiiitt iiii:^ 1)1: / .1 Muni ni: \.<i
oii iiicii liirs(|ii'il |i;ii;iil iii(lii|mM' --iiiiiilciric'iil uni' ciiii^ic^lidn (•('•ii'lii'alr.
il est iMi i'a|i|iiM'l Iri's M'aisriiiliialilcnicnl :i\('( iiiir :iii<:iii(>iilalii)ii de la
|in'ssi(>ii inliaci'ii'hialc; (h'uI-i'Ii c (flic l'oinlilioii môcaniciiic (Idil-cllr
iiciiis (•\|ili(|iu'r la i-oïiicidriicr Aw mm li-i' a\('< les (•|iaiij:L'iii('iils iralliliiilc
(•('|)liali(Hi('. La sciisalinii vcrli^inciisc snrviciil rir'(|iiciiiiiiciil en cllrl.
i|iianil le malade passe de la imsilidii (■(iiicliêe il la |M)sili(Mi assise nu du
diTiilpiliis dinsal an d(''enliiln- iali'iai. ipiand il se lè\ |iiis(|n il se
ini'l en niareiii-.
I.e verliLie est mi ^Nniplinne assez Irefjnenl an cnnis de |;i siuiliilis
rrrrbnilc. i\\\\\ s';injsse d'nne Incaiisalinii nii''nin;^(''e nn aiii'rielle. de
lidinmes des nit'nin^cs un de reiiei''|iliale : le veiti;^e esl souNcid ainsi nn
sij;ne |iindiiMni(|ne de Vliriniftli'ijii de l'allaiine tVcpUriinic sjipliili-
Hijuc. Il jienl |iiésenler dill'érenk's loiine». snil celle du veilii:c rnialnifc.
soi! cidie de sensalioti d'inslaliiJih'. dOImnliilalions Inniiiienso, mi de
limirdiinnenicnls d'nreilles; ri s'associe à des Iroiildes liansilnii-es de la
ninlilih'. ii des alisences. An i iiins \\i- l:i sv|diilis conslilnlioiiiKdle. il
coïin-ide avec les nian\ de jcli'. les pliiMinMiènes n(''vi-ali;irii|-nies. \(iire
même avec des Irnnliies iicnlaiics iiii';:aliir' |in|iillairc cl |iaialvsies
"cnlaires.
Svm|di'nnc incniislanl îles scIithscx iiiiillij)lfs du rfircaii. il \ a|i|iarail
a\ec Ions les caiaclèrcs du veilij;e rolalniie un iln veiliLic r'|iile|ilii|ne.
Les vei'li<;('s smil encore ini prodrome IVi''i]iienl des liriiiurfiif/ifs on
i\i-s idiiKillissciiinils de reiici'pliale : ils a|ipaiiicniienl à la symptomalo-
loLîie de Vdhrrs rrrrhral . cl ils alVccleiil plniril la jorme lolaloire Im'sipie
la lésion sièi^c snr le liajel des liliics condniliices des impressinns de
l'oi'jifllie slaliijiie; le \eilifii' ('■piiepliijne appailicnl |iliil<'>l an veili;;e pai-
li'sions céféliiaies inopremenl dites.
(est sans doute à la coiij^eslimi eérélirale passive (|uesl du le \eiliiic
de l Insiif/isdiicc inilrale o\\ de \'insiif/is(i)i<-r Iriciixpidr. des hipcnid-
niaipirs. d(\ la pavahjsif qoii'Vdlr. de la inihiinijilc ri'ri'hro-spiiKilr: ces!
à leur i-elenlissemeul sur la circulalion eérélirale que eerlaines eauses
dlivperlension ai'lt'riidle — ni'-plirilc inlci-stiliclle. excès de travnil
iiilcllccliiel. rcilli's. c.n-rs de Inhie. plélhorr — doiveiil de priiduiic
sous linlluence de causes uccasiomielles banales, des vcrtii;es par accès
ou un l'-lat veitii;inen\ en dehors de la couj^eslion eiMidirale prnpi'emeiil
dile (Mayel-.
\. isfliriiii(^ ('iicriili<ili'/iir parait l'Ire la in\[>r i\\i rcrli(ii- ilc I (ilhcroiiic
céri'diral ipii est nn des plus t'ré(|ueiils parmi les verliycs. (ic deinici peni
alVecler loiilcs les foiines de l'élal verligincux liabitu(d. conliim on snli-
conlinn, avec exaeerlialion pouvant allci' jns(|u à la idiule, on produisant
sim|demeul la sensation de tuile du soi, on de lituiiation ébrieuse. Sa
durée esl passa<ière on s,. proliinL;c parfois pi'udaul des semaines, des
mois, des aiiuéiîs. Il alMiiilil soum'iiI à l'apoplexie avec coma ])iiis on
moins |>rolonj^é. ou à nue perle de coniiaissaiice passagère; el ces acci-
dents peuveni dailleiirs apparaître après des vertiges eonrts ou passagers.
("irassel di-crit trois tvjics du veilige r/r/«r/V/-.vc/(')V'i(./- : verliiie simple.
■,:.s SI MInKti.ll-: 1,1 ^YsjhMK m:r\ii \.
\i'rli;;(' ;i\('c .•ill:ii|Mi's :i|Mi|il('(liloiiii('s, vcilii^c avec |)Oiils Iciil |]crinaiiciil
fl ('lises i''|iil('|p|ir(iiiii('s ou sviicoiialcs — celle lieiiiièi'e l'oiiiie iiiiidiiine
|iliis anjoiiidliiii un atliiTciiiie des ailèi(>s hiilliaires. mais relève de
I aii(''iiiie cr'iéi)iale due ;i la ln-;id\caidie par ((■sidii du l'aisceaii de llis.
(irassel allriliiie à rarh'i'io-sch'rdse le verliuedii tiihac i'\ de I alcool, el
c(dui <|ili s"(d)s:ive dans la .sr/croxc e// pl(i(/lics el le Idhcs.
Les \erlii;es des (loflilrs el de \' iiisuf/is(niir (iiiii'Kjiir ressorlissenl
|)i'<)i)aiileinenl .'i I aiMMuie ciMM'Iirale due à 1 alli(''riinie (in an spasme dos
vaisseanx. (,'esl encoïc à ri'^clH''niie d'cidnaie (pi (in peiil raltaeli(M" les
verliffes des sujets ani''iiii(''s par liniioniKjii'. ciiclir.iir. louvdlcsccnrr.
chlorose.
Dans la .sclérose en iiltKjiics. le verli^e se piM'seiile ii la p(''ii()(le iniliale
jiéiiéralemenl sous lornie d'acci's, pendani les(piels il semiile an malade
(|ii(' Ions les (iliiets (|iii reiivirniineiil el le snl lui- iii(''iiie Iduineiil avec
nue i'a|)idil('' exlième, el sonvenl (pi il (diiine lui-iiK'ine avec imix. Très
raremenl il \ a sensalidii de cnllinle el d iiiipiilsidii lah'rale. Les jainlies
llécliissenl sens lui, il se ci aiiip(niiic.
jj's sensalidiis iiidinenlaiii'es sulijeelives, lumineuses nu dliscnres, IVé-
(|iienles dans la sclt'rdse eu |ila(pies, sdiil éjfalemeiil cause de veili^c;
parfois il résulte aussi di^ la dijddpie lii'c an sliahisnie el aux paralysies
passajii'res des nerfs moleiirs de lieil, (in eiilin du nvslagmns. La loca-
lisalion d'niie pla(|ue d(! sclérose dans le Imllie sur le Irajol des libres
veslilinlaires on de leurs neurones secondaiic^. snllil dans iiien des cas à
expriipier le veilige; il peiil èlre du encore à la disséminalion des pla-
(pies de sclérose sur l(!s voies de la sensihilih'? L accès verlijiinenx peul
préc(''der une allaipie ap(i|ile(lirdnnc el préseiiler Idiis les caracl(''res du
verlige ('pilepliroiine.
Aecidciils du déhiit de la NcL'idse eu pla(|iies se repruduisaiil à iiiler-
valles 1res varialiles, les acc(''s se ra|iprocli(nl à mesure ipie la maladie
se eonfirine, el revieiineiil en séries avec dispaiilion |ien(lanl une à plu-
sieurs semaines. Ils réalisenl paifuis un élal veiiiuineux conliiiu ipii force
le snjel à reslei' coiiclié: el les moineinenls de la lèle sont capables de
causer des exaci^rbalions. V.w 'j.v\ivi;i\. à mesure (pie le Ireniblemenl el
rexajiéralidii des ri''llc\es deviennenl pins iirdiidnci's. le verline diininiie
ou disparail. mais il peu! cependanl pei^-isler.
III. \i:iiil(a: hans i.i.s mai..\ii|].> (.i,\i,ii\i.i >. Llle> cdiiipl ciiueill les mala-
dies iiifeclienses el les iiiloxicalioiis en(ld;i("'ni's (in exogènes.
Il n'esl pas de niiilrtdlc iitfcilicn.'ic aiyiie (pii. parmi les svmph'iines
iniliaiix. ne donne lien à nn élal verligiiUMix d'aiilanl pins prononcé (|ue
la maladie! a uni! lendance adviianii(|iie ou ly|)lioïde pins manpiée. Aussi
l'observe-t-on au débiil d(! la lii'vre Ivplioïde, du lypliiis, de la lii'vre
I ('ciirrenle, do la lièvre paliislre. de la li(''vre jaune. d(! la jiesle, de la
i^rippe «irave: moins soincnl dans les lii'vres (■mplives, vai'ioii!, searla-
liiie, dans les oreilldn^ el la |ineiini(iiiie. (,e verliijc peni exister sans la
moindre li'sion de I "oreille, mais celle-ci peul paiidisservird'iiilermédiaire.
ïi:iiri:ii:s /</■; / i Moriiiii:. 4:Vj
l'iinni les iiialiiilics jkii- iii(l(i-iiil(i.iii(ilitiii, la (/oiiltc csl le plus soiiveiil
la caus.' (lu \i'iiij:i'. !.<• vcili^c j;(iiillcii\, admis pai- Vaii Swicicii, |)cnt
|iivsi'iilt'i- niif iiilciisiU- tivs \;uialilf, depuis un léger élouidissi Mil
jus(|u"à nue lorine grave, avec clmle, iiailois syurope, semblable an ver-
tige laliviiulliiiiue ipii sera bieniol tiéeril. jlaus la l'oruie elu-oiii(|ue de la
goulle. l'élai verligineux lail (|ue le malade ne peu! uiarelier sans |iri(iic
ré(|uilibre. l'allenlidu, la pensée est Ironblée |mi' une sensalion de lèle
vidi'. Il v a des |)ar(ixys!iu's el iiaifois des doubles nienlanv ; Mialaise.
(dlVoi de la s(dilude ou de l'idiscni'ilé (verlige nienlah, ciainle de la vue.
des objets réliculrs. la iialiiic de sa cause est discnlée : est-il de natiu'C
gastrique, allu'i nmaleuse, m icc'miipie".'
Le veitige peut l'aire partie des prodromes des accidrnln uréiniijiirs
épileptii'ormes. et appaiaitic dans le il iabèle \);umi les symptômes latta-
clii'-- à raeétoiiémie, (iiudcpu'l'ois à lilre de phénomène |)rémonitoire.
Tons les imisons (|ni. agissant d"nnc manière aiguë, entraînent des
nausées el (les vomissemenls produisent le vertige : eliampignons. digi-
tale, ergot de seigle: |)lond). cuivre, arsénié, tartre stibié. etc.. mais
leur action mu- le veitige est. eu son , indirecte. Par contre, de nom-
breux agents {['iiihu inilioti i-.roufiif pioduisent b^ vcrlige d'nne nninièi'e.
|)onr ainsi dire, iinb-pendaide. Les naicolicpies. les solanées produisent
nn état verliginenx analogue à celui de l'ivresse; c'est ainsi (pr'agissenl
aussi la ciguë, la nn)rpbine. la camudjine, l(> tabac, soit sous l'orme de
labngisnu' aigu (vertiges. naus(''es. sueurs froides, anxiété précordialei.
soit sons l'oinie de laliagisme cbroni(|ne (état vertigineux prolongé ou
acc(''s apiès nn abus à jeinii: il en est de même j)our certains inédica-
inenls : la pelletiérine ou l'écoice de grenadier employées dans le tr'aite-
menl du la'nia. la (|ninine. le salicWate de soude, (pii produisent en
nuMue temps des Ixmrdonnements ddicille iidensi;s. Le vertige ap|iai'ail
après l'inbalation de certains ga/: acide carboiii(pie. oxyde de carbone.
Iivdrogène carboné, ga/. (l'(''claiiage.
Le veitige peut l'aire iiarlie des accidenls cérébianv cliriini(pies dus
an idoinb. Il e-l snilunl le prélude d'accideiiN pins grases. rencépbalo-
patliie.
L'ivresse aleooli(|iie jiroduil le vertige! avec sensation de loin iioieineiil.
soit dn sujet, soit de tons l(>s objets ipii l'entonrenl. Lu incnic leinps
se |)roiliiiscnl les troubles des sens : obnnbilation de la vue. étincelles,
moiiclies. nuages, el nn état dastliénie mnscnlaire (jui conliibne à taire
perdre l'(''(|uilibre.
L'alcoolisme et surtout rabsintliisine cludui(pies produisent des ver-
liges (|iii sont parfois l'ébaucbe des crises é|iileplil'oiiiies. Il peut exister
un étal verliginenx constant mi iiitermitlent, si; produisant surtout le
matin à jeun: el il est souvent le prélude dn dclniiim lictnens. Il ain('ne
(pi(d(|uerois la cliiile dn sujet el gène la marche.
Les maladies générales el les intoxications interviennent de laçons très
diverses pour piodnire le vertige; ou bien elles agissent par leurs pro-
duits lo\i(pies sur les appareils sensitil's p(''iipbi''li(pies ou ceillianx. soit
'ii.M ^I.MIiilDi,!/, Iil -)>//: 1//; .\7;7;l /•,/ \
ilirci'Iciiiciil. >()il milin'cli'iiiciil |i;ii- les iiiddillcutidiis (|u elles jinp\(i(|iieiil
dans la prossioii sanguine — el mous savons ([ne ecs d'.^inièi'cs sont
snsci'plil)li>s d'occasionner le veitige — soit par les vaiialions d'iiTilaiion
de l'appareil lal)\riuliiii|ne i|n'(dlcs enliaincnl, soil par les \arialions
dirrilalion d(>s apjiareils centranx: on bien elles afiissenl en lociilisanl
lenr irrilalion plilei;niasi(|ue sur cerlaius ici riloires nei\en\.
IV. VKiifiGKS iikfi,i;m>. Simis ce lilre. je décrirai le vcii'Kjc sloniatal
ol le verikje larynfir, liien (|iie lenr pallioi;('nie soi! Irès (discinc el encore
en discnssion.
L(! vertige stomacal ri'ii'Kjit a sloniticn /.-cvoi iTronssean. I,asèi;nei.
peu! se |)ri'"^enler avec hinles les rnrnies <pii onl (''li' (h'criles préct''-
deniMieiil.
'i'anlôt il sncMcnl à jeun (Tronsseaui, acconipagni' sonvcnl alors t\c
gaslialgie. el cesse |iar l'inf^eslion d'nne pelile (pianlih' daliinenls. sauf
à se reproduire pajiois. nn tnoinenl après, pendani la digcsIion.TanloI il
se produit trois on rpialre heures après le repas cl il esl lié à la dyspepsie
par livpoi)e|)sie. du le \oil ahus acconipaiiiié de douleurs épii.;asti'i(|ues.
de llaluosit('s, (■inclalions acides, xoniissemenls glaireux, alinienlaires.
avec constipalioii : on luen il \ a siinpleuieul pes,-uilcin' el diriicullé i\r
la digestion.
Le viM'tige spnuacal peni lidn\ec une cinsc (iccasiiuuielle dans une
excitation sensorielle mi un niouvenieiil. — vue d'ini treillage, inouve-
uient hrns(pic. une iMuolion. l'odenr de la linm'e. l'in^^e^^lion d'un simple
verri' d eau.
Dans le \erlige slonnical la crise n Csl jamais l'oudroyanle d enddèe.
Il n'v a pas de cluile. Toulerois le verhize peu! acipiéi'ii' inie gi'ande inlen-
sil('. Idul counne le vertige auricnlaiic. el prnilnire le nninvenieid gira-
loire iulense, riiallucinaliim du goullVi'. la lilidiali(iii. la cliule el la
nécessilé lU; l'ester coindu' peiidanl l'accès, l'his ipie les ;miIivs \erliges il
s'accmnpagne de nausées el de voniissemenis. (In I nliscr\e clie/ les
convalescents de lièvre tvplioïde et stnixeul dans la dilalaliou d cslomac.
Il ne se rencontre guère dans le cancer ni dans rid( ère.
■Un a admis tour à tour les rapports du vertige shmiacal avec I anémie
(Trousseau), avec la neurastliénie ou ini houlile auriculaire iliiniveret).
(.'lu'z les faux i/axlroimlhi'.s qui soûl ITi^iou. le veilige sUnnacal csl uni-
(puMiienl d'ordre nenrasIliéiiiipM'.
Certaines idiosyncrasies, lelles ipie les accès de verliges survenani clicz
certains sujets à la suite d'ingeslioii d o'uls. de poissons, glaces, etc.,
paraisseul inexplicables. Ici eucoïc il laiil l'aire la pari de l'aulo-sug-
geslion.
Le vertige laryngé (ictus laryngé de (iliarcoh. esl causé par une allec-
lion préexislant(! du larvns: on hien verlii.!e cl li'ouhle laryngé soid deux
eiïets d'une niènie cause ndevanl il une lésion liulliaire. Il penI apjia-
raîlie ;i loiiles les périodes du lahes. L'accès esl préci'^dé' d une sensa-
liiin de clialouillemeni pi'nildc à la gorge, vers le pliaivux. s accoinpa-
I mil m i< hi I I Miii !i ni \u\
;;ii.iiil (Ir liiu\ M'ilic, (|iiiMliMi^c :i\('c' ~.i'iisalii)ii ilc ^1 1 ,iiiL;lll;iliim.
(Iys|in('c (|i;i|- -|i;i-»iiii' ilii lai\ii\|. iiiiiia:;!' : |iiiis a|i|pai-,iil le \cili;^i'.
i':i|i;ilili' lie |ii'(iiluii'(' la cliiilc.
i.i'S îicciilcills |H'llVcril se Imillci la. Mai- il jm'IiI aii inci c)IIi' le Mijrl
pi'idc ciniiiaissiiiicc licliis lar\n^i''i. ri |iir'Miilc nn'iiic |iaiiiiis des ciiiiMil-
■^ions r'|pilc|)lir(irm('s (l"mi (iii de (li'ii\ iiiriiilni"-. l.[ i r-> accidciils pciivciil
SI' n''|)(''lcr (Hiiiizf ;i viiifrl l'ois par joiii-. I> -nnl là. du irslc. ih's l'ails fml
rares ci dmil jusiiuici ji- n'ai jamais (disrrv/' d('\ciii|dr. (iliarcol adiiicl
i|iu' rii-rilalion du iicit' lai\ii;.;('' aiiirnc le viTlii^c. coiniiic le l'ail l'irii-
lalidll du lierl' aildilir daii- la maladie de \Ic''iiiéfe. i\ny. X/'itiInhif/li' di's
I roubles rcspiraloircs. i
\. \kiuii.k M.viiol'Aillloi !.. — (."est le \eili;je de \ liijsli'rir. de la iit'H-
itlxllu-nie. d(> Vlliipacoiidiif el des iirrrasi's diles liiiiiiiuili(/in:s. Au emu's
de riivsh'iie. le verlijic jieul se manilc'-ler. soil cdmrMe accès d'une eiise
convulsive, soil coiiinic un l'Ial ci'M'(''liral di'i ;i la iieiiiasIiK'uie, ou hieii
il se iiiaiiit'osle pemianl l'élal de su^|;t'sli(m livpnnliijne (llilzi^).
Les iliiisioiis du rcrhi/e neuriixl/ii'iiifiHe — vaiii'dé de vci li^e lies l'ré-
(luente — soiil l'inclinaison ilu corps ou de la lèle d'un côlé. le inouve-
menl de i-otalion. la chnle en a\anl on sur le e;'ili''. la lilnlialion: ;i ces
phéuoinènc's puicment snlijedirs em i'eN|ioiidenl cliez ceilains malades
des siffues oltjeelils de même ordre: mais nu n'idi-erve [tas, comme dans
le verlijiC de Ménière. iraltéralious liés iiiaiides de ['('(piililii-ation ni de
clinles.
(le \eiliL;e sni\ieiil soil a la snile d elloils pr(don,i:(''s, d altiludcs C(''plia-
li(|ues anormales, de inouveiueiils pridoniiés de la lèle. elc. Kralll-Kliiii^
pense ([ue le vorlific des neurastln'Miiipii's esl du ;'i des Iroiihles vaso-
moleni's. ceux-ci provcxjuanl un alVaildissemenl de pi'ession dans le lahy-
linllio. celle opinion esl coinhalliie par Milzii;. I.a lli(''oiie de iiinswanficr
inaii(|iie de clarli': eel aulenr pièleiid tiiie le veilij^e des neniasllièiiiipies
esl une sensalioii parcsihésiciiie proveiiaiil d'iiiadialions d'antres seiisa-
lioiis. soit fiénéiales, soil visuidles. Ilitzi^ essaye (i'interpièler ces accès
do iH'rliqes rorlicaux en les comparant à des |)liéuoniènes analogues qui
se nianiresleiit dans rhv|)ocoiidrie el rauto-siijiiicsiion. I)e même, que
dans riiv|)Ocondiie. el d'ailleurs i' me dans la niélancolie. la manie, ou
la paranoïa, le point de départ du verlific se trouve dans une viciation
d'une de nos l'oactions psvcliiipies les pins essenlielles, c'esl-à-dire de
la sensation de soi-même. A l'étal normal, elle ne Iraucliil |ias le seuil
de la conscience: mais sous rinlliience de ipudijucs processus moriiides.
les excitations |)liysi<dojiiques (|iii allhienl vers l'écorce ci-r/'hiale cl dont
elle di'pend se transforment en états de c(mscience ])allioloj;i(pies. Les
illusions de llivpocondriaque, qui nedilTèrenl lU'. celles du mélaiicolitpu'
.011 du maniai|ue (|ue pai' leurs rapports avec des oriranes jnécis et
limih's, sont 1res comparaliles aux sensations verlijrincuses. L'iiypocon-
driaipie croit |iercevoir des mouvements a[)pareiits, en ce sens que les
re|)résentalioiis oliscnres qu'il a sur l'état de (|U(dques parties de son
\u; ■••hMini.iiiiit:- Dr ,v rs7/;.i7/-; .\i:iirt:ij.\.
;i|i|i,iit'il li)ciiiiiiilriir ;i|i|iiiit'iil Mir le siMiil de la coiiscifiicc. cl plus
ralliMilioii se |)oilo sur elles, plus elles séeluireiii et plus liirfjc est leuc
pliice dans la conscience (Ililzii;); c'esl ainsi (pie le malade se ciiiil scni-
ic\('' eu l'air on inclin'' en lias lnrs(|u il se repose sur son lil.
l'oni' ma pari, je consiilèrc \o vei'lige des iienraslli(''ni(|ncs connnc une
pliidiie conséipience dauto-sugiicslion. l,e sujel ayanl eu poui' une raison
{piclconcpii' un verlige. s'anlo-suggeslioniK" sin- smi état et l'état pliol)i(iue
l'aint'iie la production du symptôme.
1,0 rcrlnjc (les iiiimiaf/nt'x. |(> vcrliyt' des lidnlcuts, n est lui aussi,
ipi'un pluMioniène iraulo-suggestion : ienlanl, ne réprouve pas, parce
(pi il n a pas conscience du danger (Silvagni). Ni l'espace lihre, ni léloi-
gnenient des objets irinilueni sur sa nianircstalion, cl Tissandicr et
lliciiel ont l'ail renmr'ipier (|ue le \erlige n"es| pas c|)rouvé au cours des
a.sceiisionsen liallon. Du vertige des liauleins. il tant rapprocher Vaqora-
pliohie : Cette crainte des espaces iWesIpliall avec angoisse, l'aiMesse
des nKMultres inU'Mieurs (pii llécliissenl. Taisant redouter au malade une
cliuti^ innnineiile cl I emp(''clianl d'axancer. est une nianil'eslatioii plio-
lii(]ue l'iétpienle chez les iK'vropathcs et les dégénéiés,
Lasègue a di'signé sous le nom de verlige mental une angoisse |)ré-
cordiale, subite, consciciilo, invincible, s'accom|iagnant d'une sensation
de collapsus et de défaillance aux jambes, avec brouillard devant les
yeux, pâleur de la l'ace; angoisse jirovoqiiée par la vue d'un objet, glace,
é|)ingle, et se répétant clnupie fois dans les mêmes conditions.
Kn résumé le vertiges névroïKilhit/ue ou mental n'est antre chose que
la coneeiUration de l'attention sur nn groupe de sensations de mouve-
ment ou de locomotion, (|ui remplissent bientôt à elles seules le champ
de iîi conscience, et le verlige névropaliii(|ue ainsi considéré se confond
insensiidiMtient avec la phobie.
VI. Vi;iiTi(;E PAit.u.vs.uxT or malauik de (iEiiLiLii. — Gerlier a décril en 1S87.
puis en 189!), sous le nom de reiliffe parali/saul, une affection se mani-
festant sous forme d'épich'mie et caractérisée |)ai' des parésies momenla-
iiées, des troubles visuels el des douleurs vei'lébrales. Elle a été signah'c
aussi au .lapon où elle poile le nmn de kiihixngari (.\akano, (hiodera,
-Miura),
Les li'onbles de la vision el les i>an''sies (pii c(Hisliluenl les deux prin-
eipaux signes de cette atfcH'tion a|)paraissenl sous forme d'accès. Suivant
que les troubles de la vision existent seuls ou se combinent à des parésies
des membres supérieurs on inférieurs, (jeriicr dislingue trois lypes :
1" Ti/pe. — l'Iosis. Ti/pe (le l'eniloriiii :
'2'' Tjijic. l'Iosis associi'' à la |)ar(''sie des exienseurs de la lèle. T'ipc
(lu reriieilli'iiiciil :
."'■ Ti/pe. — Il existe en outre de la parésii; des membres inférieurs.
T'jpe de rareiKjlc irre.
Le plo.sis (vertige plosi(pie de David) est plus prononcé d'un côté et
plus souvent à ganch(! ; il est précédé pai' du clignement, de léléva-
I l:(il l:l /;'.- /</ / I Mal II I II. ,,,;:i
lion (lo --(lUirils. (lu lioiil : (■Csl le s\ iii|i|,mii(' i{iii ili>|i,ir.iil le |iliis Icii-
IcMlICIll.
Les iiiusclrs fj-lcnsi-inx de la iiKfjiir sdiil iiii'j^.ilciiicnl |iii>. cniv du
(•('lit'' jiauclic (''laiil iiliisalVaililis, la h'Ir salue à didilc. I.a paralysie des nieui
l)|-es su|U'rieius es! vaiialde suivani la lUdl'essiuri lie l'iudixidu. elle a un
caraelère rmielidiniel. elle ev| di'li'iiuiiii''e par lel (ui lel acte, rii'i|ueniini'ul
f('|i,'li'. Ii'l (|ue celui de liaire. de laueliei , de lii'elier, de Inillei', de
Miai'ciier. de tuaiiuer: la plus IV('(pienle. la imniliisic ilii lidi/ciir, esl la
roiiséipieuee d'uue paralysie des exieuseins. Ou es| uinius li\('' sur eeu\
des imisclcsdi's ineuiiu'es lu lé rieurs ipii snul 1rs plus alleiuls : ce serai eu I
les "rastriiriuMnicns ((îcrliii). Kndn, après c(dle des luernlires su|K''tieurs
et iiiréricurs. la parésie desahaisscursde la luàchoircM-sl la plus l'récpieule.
Moins sduveul lUi uhsci've la paralysie de la lani;ne, des lèvres el des
joues, la paralysii' de la di'iilulilidu, la (lisc(uilauce de la \oi\. l'iocoidi-
nciu'c d'urine.
Les li-ouliles \isu(ds (|ui acconipajiuenl laccès (Uii lail doiniei' à celle
airccliou le nom de Ncriigc; celui-ci n'a pas d'iialiiludc les caraclères du
vorlijiC giraloire: il s'aj^il p'uérale ni d^diiuihilalioii, de dijjlopie, de
plu)lopsie, (le pliolophohie. associées parfois à des (r(Md)les de réqiiilihre.
Il répond assez liieu à la \ariélé tcurbvicnsd : il ne s'accoin|iai;ue ni de
phénomènes psyeliiipies (appri'hension), ni de plainlos. ni de nans(''es: le
n(uu de lourniipiel. ipii lui a t'Ié donn('' dans ccrlaiiies iocalilés, s'adresse
donc principalemeiil aux svmplonu's olijeclirs (inclinaison de la lèlc.
Ironides de l'éiinilibre. elc. |.
Les douleurs spinales |tan\ lorlicolis, faux lumliaj;oi cl les in'\rali;i('s
(douleurs Iron laies, névralgies sns-orhilaires), les sensaliims péri pli('ri(pies
(tension (l(>s é'pa\iles. coiistriclions de l'avanl-liras el des poii^uets)
reiiticnl dans le cadre de celle allècliun.
La durée des accès esl de mie à dix minules: ils se reproduiseni par
série d'une durée de deux à Irois heincs. hans les cas lé;;ers, Ions les
symptômes disparaissent entre les accès, l'eudanl celte période il (ixisle-
rait une fatif,nie pins rapide des muscles au conraul raradi(|ue (Miura) el
les réllexes tendineux sonl exagérés. Dans les cas plus ^imvcs les s\ni|i-
tômes ne rétrocèdent pas complètemenl.
C.erlier signale comme causes elïicientes de; l'accès : le ukuincum'uI, la
position liaisséc. Les l'atigiies. les excès, les émotions, les seusali(uis
exagérées son! des causes l'avorisanles ; les accès sonl plus rr(''(|uenls le
jour, l-a Femme est moins rr('i|ncmment atteinte.
1-e début dn vertige paialysant est lirnscpie: r(''\i)luliou iirégulière,
entrecoupée d'améliorations el de récidives; la durée varie de nu à ciu(|
mois. La maladie est plus fréipienle pendant les grandes chaleurs, hien
(jue les bergers qui couchent à l'idahle soient pris aussi l'hivei'.
La natnic de cette! singulière alleclinn n'est j)as encore coiuplèlemeul
élucidée : sa limitation à cerlaius pays (ipichpies cantons du Jura el le
.laponi, les é|iidèmies de maison, la ((uitagion d'étable à étable, tenderd
néanmoins à la classer parmi les maladies inl'eclieuses. On a remarqué
Wi -hMIHIni,!/: lu MV/vi;/.- M.lill.lX.
t\[\r 1rs ((illilillDlls iillili)s|illi''ii(|lics r;i\i.r;il)l(',s ;i rrclosinii des iiniccdiiK'cs
soiil iii(lis|)i'iisaliles ii I (''closidii du uci iiic iialliogriic, cl un en a lii(' de-,
aiiald^ics cuire la licvi'c jaiiiic cl le rciiiijc ixiriiljifcnil. nUcclioiis i|iii
.uiraiciil l'imc cl ("anlic licsoiii d'ini ci y|iloj;;iiiic pour sc(l('vclo|)|icr ((!ci-
lierl. (li'rlaiiicssulislances lcllcs(|iic l'alcool, l'ahsiiilhc. le vin de iliillel.
le inoclii ont ct(''iiicriiriiiiccs, inais ce ne sont là sans donle qne des canscs
l'avorisanles. (jiieli|nes animaux doinesli(|U(!s, lelscpie h; chat, prc'sentenl
des s\ni|iirnni's Ires aualouiies à ccu\ ({ni caraclérisonl c<'tlc alleclion cl
iida daiiv les nicincs cimin'cs (|ui' celles oii l'Iinnime en esl alleinl.
1\ CONTRACTIONS MUSCULAIRES PATHOLOGIQUES
\. Tremblements.
i.cs Ircinlilrinenls son! cai acl('ris('S par des oscillalions rvllinii(jnes.
involonlaires. <{ue il(''cril loni nu parlii' du corps aiiloiu' de sa position
d"(''(piilihre.
I.cs causes des IreiuldcuicMls sou! e\lrèiU(Muenl iniilti|dcs. Ou peut les
ojjscrver dans ini uoinhre cousidi'raldc de lails disparates cl sans aucun
lien appaicnl entre eux.
Le Irernitlenient peut (''Ire pdin ainsi dire /;////.s/o/(«//V///c. I.e lidid
l)iusi|ue produit chez tous li's individus un frisson (pii nCst (pinne
\;uiélé de lreniljl(Mnent ; de ini'uie la tièvre. (iiic/ dan 1res, le Ireuildcnieid
indique un état d'excilahilih' l'.i-niit'n'e. Iransilnire ou |ieriuanenl. du
système neivenx : tels le tremldement ('■inidil. le Irendileuient des u(''\ro-
patlies.
La |duparl des inld.rlciilioii.s pen\ciit s accompagner de trcmldenicnt —
Irainhit'iiiciil loxufnc. (i'esl ainsi (jnc le treuildemenl a élé observé, chez
les <)lciuiH<jiiesi, les saliiniiiis. dans les empoisonnements par le iiwr-
iiirc. \ tnseiiic, Vopiinn. le sulfure de cfirhoiic. le caft', ]c lltc'. {'ahsiitlhr.
le Idlxir. le caiiiplirc. la hrllddiiiir. les clKiinpKjnousi, le liascliirli, Vcri/ol
(h; seigle et dans la jx'IliKiic l'ar elles-mêmes ces substances, loni^tcuips
«absorbées, eniraineut le Iri'uibleineut ; mais elles agissent encore mieux
chez hîs snj(!ts à tempéiainent lUMvenx |)articnlièi'emeut vidrK'rahlc.
|)anscei'lainesnialadiesoi'^ani(pn'sdu svslènn» nerveux, le Iremblcmcnl
coirsiilue un svmptôme de prcmici- (udic : l(dles la sclérose en iihK/iws.
la paraliisic (jcnéralc. Mais il peut se montrer au cours de beaucoup
d'autres atVections de l'axe céiébro-spinal : sclérose Uilérale iinn/dlni-
pliujiic. (ilropliic musculaire proi/ressiDe, tabès, liéiiiipléf/ie.
La plupart des névroses compt(Mil le Iremblemeiit jiarmi leurs sym-
ptômes. Dans la paralijsie ar/ilante, dans la maladie de Uasedoic. son
importance esl bien connuf^; l'iii/slérie siiULib; tontes les variétc's de
trenildeuients ; il est également assez iVé(iuent dans la neurasthénie; on
peut aussi l'observer chez les épileptiques. La faiblesse congénitale on
ac(|nise du système nerveux peut se traduire par nu tremblement que
ri;oii!i.i;> iti; /.i mutiiiii:. laâ
\\m (ilisiTM- clii'z It's (li'firiièr.'s. ilmis Ir In'iiilili'iiicnl ilil m;//7c. (Imms Ir
trcnihlriiifiil cssciilirl lirrcdilairc.
Kiilin, iKiloiis (]ii(' l'on a vu le licinlilciiicnt .'i|i|)iir.'iili'c ;i l;i ^iiili' ili'
iiKiltidics iiifcilifitscs : ly|ilms, lii''\i(' lyplMiiilc. viiiioli". (•iysi|ii'li'.
Km soiiiiiu'. Il' liciiililciiu'iil csl un sMn|iliiini' i\\\>' l'on |iimiI rcncuiilii'f
dans nn j;i"uiil nonilni' ilr ciiciiiiviiiiiccs. Si )i.nl'iMs son inlt'irl est peu
(■(insi(l(''i'alil('. (1 autres lois il dicuiii' dans la syuijilduialiiln^ic uni' ini|Mu-
lancc lie loul |in'iniri- luiiii' ri |ui'S(|U(' |ialliii,uri(ininui(|Ut' ; (|ni'l(|ui'riiis
cnliii. il |irul ciinslilnci- ii lui seul lnulr n'Ilc s\ ui|iliinialiil(ij:ic.
Iloniirr inic (li'.si'i'i|irn>n iuiii|iii' et i'oni|il('l(' iln ircnililcuM'ul es! cniiirc
ini|Kissil)l(' aclut'liciucnl : rc i|ni s"a|i|irK|U(' à l'uni' de ses vai'ii'li's m-
sauiail a]i|iarli'iiir ii lanlii'. I.rs srids caracli'ri's cnnslanls di's lii'inldt'-
nii'iiIssDul Iriu- I \llinic ri Ir |iru d'inllni'iu'o exorcr sur eux pai- la volonlr.
Les Ircnddruiriils siml ilrs iiKiuM'nit'nls involonlaiirs. ils se luoduisi'iil
tnal^zrr lo iiialadr. mais nnu pas à son insu; la xidonli' peut paiTnis les
allrnuri', ou iiirnir 1rs i'\ajj;(''r('i'. mais scuiveul aussi rllr rsl sans action
sur eux. I.rs lirnd)lrnn'nls enfin son! décomjjosahles par les méthodes
jrrapliiipies eu uiio série d'oseillalions, i';jales on in(''i;ales entre elles,
mais symétriques autour de leur axe.
i'arl'ois le licmlilenienl est liés man|U('': d'eiiildi'e il allire el relieiil
rattenlion. et c est ronlrr lui ipie le malade xient demander leniède :
d'autres fois il est peu appairni ou n'exisie (|ue dans eertaines condi-
tions, il detuande alors à élif clirrrln'' avec soin et an Ix'soin pro\()(|ué.
I.e sièj^e (In trenililement esl très variable. Parfois il est |,féuéralis('',
occupe le C(M-ps entiei-. liMe el exlrémili's : daulres fois il Irappe |dus
particnlicrenient la télé, ou iie se moiilre ipie siii- les memhres. Ici
encore il faut distiiij;uer. suivant ipn' le Iremhlement est plus accentni''
à la racine du memlire ou à s,i pei iplu'rie. I.e li'emhlemenl peut affecter
les (jnati'c mendires. les deux lurudiirs supi'rirurs ou inIV'iieurs. 1rs ilriix
niend)res dn même coté, ou un seul mrnilirr.
Suivant son siéj;e le trendilemeid peul eidrainerdes sym|ili'(mes varia-
Ides selon chaque cas. .\ la léle il imjiiime une série d'oscillations verti-
cales (tremblement aftiiinatif) ou horizontales (tremblement uéjiatifl :
le malade a la tète branlaiile et semble dire sans cesse oui on non. Le
Irenddement des lr\rr> el de la ianjiue rerni la parole entrecon])ée. che-
vrotaute. béjiavi'e. helioul. le sujet atteint de trendilemenl j;énéralisé est
agité de secousses qui rendeiil I équilibie diflicile. parfois même impos-
sible. I.a man heest iiréi;nlirre.saiilillaide.précipiti''e, parfois impossible.
I.inleusilé des oscillations est iuliuimrul variahlr. drpiiis Ir Iremblr-
meul peu accusé des alcooliques, à |ieiur prnii parloi- do niidades.
jusqu'au trend)li'ment si jiénani de la sclérose eu plaques on de la jiara-
iysie a^ilanle. (Certains Ireinblenienls se curactériseni par des oscillations
de peu d'amplitude, toujours égales entre elles (paralysie agitante, mala-
die de Basedow I : d'autres fois, les oscillations vaiient diutensité suivant
certaines conditions (sclérose en jdaquesi. l.amplilude des oscillations
JiijKniM.. — SémiolDirio. ;in
hw, si-:mioi()i,ii-: or >ysn'Mi-: .xi:RVi:i .\
csl (loue i'\lit''iii(Mn('iil viiiiiililc. (icilaiiiL's oscillalidiis sont Irrs pclites,
s"(''carlaiil à peiiio de la [iDsilioii lixc; d'autres au contraire sont earae-
téiisées par des uiouveineuts de grande étendue, de 1(1, \'.) eenlimèti'es
el même davantage. L'amplitude des miiuvenieiils n"a d'ailleurs aiieuiie
[■(dation avec lein- rapidili'.
Le l'vthine présente une grande variabilité. Certains tremidemcnts sont
lents (i à T) oscillatimis par seconde): d'auti'es sont rapides ((S à !) oscilla-
lions |)ar secondel ; entre ces types exti'èmes on peut oliserver tous les
itilermédiaires. Cette rapidité du lrend)lenient peut d'ailleurs cire niodi-
li('i' ilaii- certaines conditions.
Le lieinldement peut encore étn- accidentel el iiassager, ou conlinii el
lial>ilu(d. r'ail'ois il se montre spontanément et dans trois circonstances
ditlérenUîs : soit au repos, soit au moment des mouvements volontaires,
soit dans le maintien d'une allilude li\e.
Les niouvenients volontaires ont une action tii's varialde sur les Irem-
Llements. Dans certaines allections, le tremblement n'existe (pi'au repos;
d'autres fois. |)endant les mouvements volontaires le tremhlement s'at-
ténue ou disparaît pendant quelques instants, poiu' reprendre ensuite
(paralysie agitante). Le malade atteint de sclérose en plaques ne tremble
pas an re|)os: à peine veut-il faire un mouvement que le tremblement
apparaît, et va en augmentant d'amplitude à mesure que le mouvement
sa(liè\e: c'est le trem!)lement dit intentionnel. Dans d'autres cas, chez
ralcooli(|ue, par exemple, le tremblement se manifeste lorsque l'on fait
prendre el garder au malade une attitude lixe, maintenir par exemple,
les mains étendues en avant du corps. On peut encore provoquer un
Iremblemenl rythmé d'une nature spéciale, en opposant une résistance
à nu mouvement donné. Le type de ce tremblement est le clonus du pied
on lr(Mnblemenl épileploïde, beaucoup plus rarement observé à la main.
iVov. lic/lcn'n tciKlincux.) Les mouvements volontaiies peuvent donc :
ou diminuer le tremblement, ou l'exagérer progressivement, ou l'aine-
ner à nu ceilain degré ipiil ne dépasse pas.
Lue émotion viveexagère d'ordinaire le tremiilement ; le froid inlense.
une fatigue peuvent aussi agir sur lui. Enfin — et ceci est commun
à toutes ses variétés — le trcmblenuMit spontané, partant indépendant
des uiouveineuts volontaires, disparaît toujours pendant le sommeil.
Le ii.eilleui- inoven d'étndiei' un tremblement est évidemment la
métiiode gi'aphi(|ue; |dusieurs apjiareils ont été préconisés dans ce but.
Cr.'ice à cette niélhode on peut décomposer chaque trend)lement en ses
éléments consliluants. Elle permet aussi de voii- (|ne pour la majeure
partie des tremblements, le graphique n'est pas absolument régulier, et
toujours identique à lui-même. Le plus souvent, au milieu du tracé, on
voit une oscillation plus ample, plus hrusque, sorte de décharge qui
lianelie Mir la ligne gc'-nérale du tracé'.
Diagnostic et valeur sémiologique. — lieconnaitre un treni-
Idemenl est d'ordinaire facile. S'il n'est pas manifesteineni appâtent.
rnoi Bi.Ls i)i-: / i mot uni:. 4C"
ci'i'liiiiii's tnaïKiMivfcs. sur lr>^i|U('llt'> jr i'i'\i('iiili;ii |p!iis lnin, |)('iiiii'llr(nil
(If le nii'llit' eu liiiniùic.
1,1' licinldciiKMil se distiiiLiiie ili's aiiln-s inoiivfiiiciils iinoloiilain-s par
siMi ( aracU'i'c lylliiiiiinic. cl |)ai' l'oscillalioii aiiloiii' du |)(tiiil d'('M|uililirc.
Ces deux caraclèirs le dillV'iHMiciiMil des moiiM'int'iil^ iii(''L:iilii'r> de la
cltoirc. dos iiiiiocloiiies, des lies, de ['(ild.vic.
1,1' iMomiMit ii'csl pas oiiativ vciui de Icntcr acluelli'iiiciil mit' classili-
catiou ('(iiiiplt'lc ft perinottaiil ilc iviiiiir Ions les cas do liomhlenu'iil.
l'.ertaiiu's maladies présiMitciil hicn un Ircmliicuictil assez spécial, assez
carach'-rislitiuc, pour ciilici rw lii^ le c(iiii|)(c dans la synijiloniatdlDj^ic
d'une alVcetion (paralysie af^ilaule, sclérose eu pla(|ues). Mais Ions l'es
Ircmldeuieuls peuveul être siumh's. à s"v mépreudre. par Ihyslérie.
Aussi les elassiticatious des auli'urs out-elles élé extrêmement varialdcs
suivant la base choisie. Cliarcot divisa d'abord les Ireinldemciils. sui-
vant la ra|)idité des oscillalioiis. en trois ^l'oupes :
1" Tremblement à oscillalioiia leiiles. quatre à cinq par seconde (Mi
moyenne I sclérose en plaipies. ticmhlement sénilel :
'2" Tremblement ù oseillaliaiis moyennes, ciiu] à sept par seconde
Itremhlemenl de la maladie de l'arkinsoni :
.")" Tremblement à osriUnlionfi i-apides, huit à neul' par seconde
(trenildemenl alcoidiqne. tremblement mercuriel, trend)lement de la
|)aralysie générale, tremblement de la maladie de Basodow). Plus tard,
Chaicot lit intervenir l'influence des mouvements volontaires et sépara les
trend)lements exislant au repos des tremblements ne se montrant (in'à
l'occasion des mouvements volontaires. .Mais certaines variétés, tremble-
ment héréditaire, tremblemeid hystérique, ne rentrent dans aucune do ces
catégories: aussi certains auteurs ont-ils divisi'' les trend)lements d'après
Icnr cause : tremblement ischémiijue, tremblement dans les maladies
organiques du système nerveux, tremblement dans les névroses, trendjle-
ments toxiques, tremhlemenis réllexes. .Mais certaines causes (niercure)
peuvent agir, non comme t()\i(pies. mais en ré'vélant nne hystérie latefite
ou ancienne, et le trembU^nen4, toxique en ai)|)arciice. esl en réalité-
névrosiqne.
I>ans ime même maladie le Iremblemenl n'est pas toujours idenlitpie
à lui-même. Très souvent il esl polymorphe, varie du sinqile au double
comme rythme (paralysiegénérale), existe on non au repos (tremblement
séniic, héréditaire, paralysie ag*itante dans certains cas). Plusieurs mala-
dies peuvent présenter un tremblement identique : tels le tremblement
vibratoire de la maladie de iîasedow, de la neurasthénie, de l'émoti-
vitc, de l'alcoolisme, etc. Hidin il existe entre tous les types arliticielle-
mcnl ci'éésdes formes de transition ijui rendent loiite classilication impos-
sibl.'.
Vouloir l'Ialilir mie (dassilîcation précise el logique des (li\erses varié-
tés de tl'emblenieni n'est pas, j(î le ré|)èle, possible actuellement: aucune
classification ne |)eut comprendre logiqnenuMil t<nis les cas. .Vussi n'es-
saierai-je pas de reconunencer celle essai. Hans ma description je serai
i,c,s <i-Mioi.O(:n-: DU sysri'-.wii-: xi:iivi:i'X.
i;iii(ir' par riil('"(' ^(''iirralc siiivaiilc : (jiicllc (\\w soil la pliysiolojiic (pallidlo-
jii(|ii(' <lii Irciiililcmi'iil. loiil le inoiidc est d'accoid poui' ii'coiiiiailrc (pic
le ticinblcmciil csl l'itulici'iriiii trouble de la lotiirilr de l'appaicil iiciiro-
imisciilairo. Ce Iroiiblc; de loiiicilé pcnl se inoiilicr cUn Ions les indi-
vidus, à la siiilcî de certaines ciiTdnslances, iroid, éinolioii, coiivales-
cence des maladies iiifeclieiises. Le Ircriibleinent, qui apparail alors, est
pnreineiil i)hijsiolofji(]ii(': il n'a aueuiie valeur pi()ii(>sti(iue et disparaîtra
sponlanéuieut avec, sa cause même. Mais la débilité du système nerveux
peut être roiu/riiilali' : elle rcdèvedes ascendants et de la soucbe même du
malade : de là les trendilemenls des iicvropallws. des (lc'(j<''iic)rs,\e treni-
hli'iitcnl li(''r('<iil(iiir et le Ircmblciiunil sénilc. Les maladies mentales ter-
minent naturellement celle série de laits. La paralysie générale csl de
transition avec les »(«/«(//('.%■ ojY/anfV/i/e.s du système nerveux: atrophie
eérébrale. xeléraxe en plaques, maladie de Friedreieli. treiidileineni
posl-hémiphUiique, Iremhlenienl épileploïde. A côté de ces allections
orfianiques. les intoxications peuvent moditier la tonicité du système
neui()-mnscnlaii(', momentanément ou déliiiitivement suivant l'intensité
et la persistance de la cause vulnéranle. Rien d'étonnant à trouver le
IremblemenI cbez les alcooliqnes, les saturnins, les niercuriels. Sou-
vent d'ailleurs ces toxiques n'agissent qu'en réveillant cbez un prédis-
posé une tare névropalliique latente; mais par eux-mêmes et sans état
névr(q)albi(pie intermédiaire, par leur seule action débilitante sur le
système neuro-musculaire, ces toxiques suffisent dans certains cas à pro-
voquer le Iremblemeid. Tel est l'ordre (pie je suivrai dans l'étude sémio-
l()f;i<]ue des tremblemerds.
La pathogénie du ticmlilemenl est encore complètement inconnue.
La llieoiie musculaire de Spring est aujourd'bui complètement aban-
donnée. La distinction des oscillations niyopatlii(|ues des oscillations
iscliémiqucs est inadmissible. .Vctuellcment tout le monde est d'accord
pour rec(mnaitrc (pie le tremblement est un phénomène d'ordre nerveux.
.Mais on (;st loin de s'entendre sur la nature et partant sur les causes de
vo. pbénom("'ne.
Koiiiberg admellail des iiiipiilsioiis inégales cl constMinmeul iiileri'om-
pues. D'auires auteurs ont c(iiisi(lér('' le liemblement comnu^ une succes-
sion rapide de petites conlraclionsinvolonlaires des mnsclesantagonistes.
Valenlin v voit un pbénomène d'ordre paralytique.
Debove et lîoiidet ont cbercbé à démontrer (|ue le ticinblciiient spon-
tané indi(pieun état d(^ contracture prédominante diunnscle ou du groupe
musculaire antagoniste; ce nuiscle enconiractiire est mis en mouvement
par une coiitradion vobmlaire et S(;s oscillations provo(|ueiil dans le
muscle antagoiiisle des conlraclioiis rvtbiiiiqnes ipii consliliieiil 1(> Ireiii-
blement.
Fcruet a l'ail remar(pier que le lr(Miiblement n'était souvent en somme
(piune coniraclion musculaire décomposée en ses élémenls constituants,
dette rcmarqui; me (larait très jnsliliée; on sait, en (^(let, (pie la con-
traction d'un muscle est le l'ésullat d'une série d'incitations succès-
Tuouiii.Ls iti: Il MoTii.rn-:. 409
sivos pailii's (les ciMili-cs iinMliillaiics; le iioinliii' des cxcilalidiis m'-ccs-
saiios |i()iir iiroiluirL' ce U'IaiKis |tliysi(il(igi(|iic est clicz, riiiminu', iiii |)('ii
sii|t(''ri('iir à r>0 par sccoiulc. Si les cxcilaliiiiis irallcij^iiciil pas ce l'iiillic,
lin roiiipi'('ii(i (|ii'il iii> se priidiiist' plus une citiilrai'tiiiii piTiiiaiiiMilc du
inif^ili'. mais mit' sorio (le secousses successives daiilaiil plus distiucles
ipi'i'lli> sdiit plus espacées ; c'est alors un liemlilcmeid. Suivant celte
couceptiiiM, le Iremldenu'iil serait ainsi, suivant les cas, mn' ((iMlrailiire
éliancliée ou une coniraclion musculaire incomplète.
Sémiologie des tremblements. — 1 Tremblement physio-
logique. • — Ce tremidemeni est l'indice d une modilicalion hrustjue et
passaiièie dans la tonicité de lappaieil nenro-nmsculaire. Cesl pac
exenipic. ce ipii se |)roduil après un exercice nnisculaire violent ou lors-
ipi'dii \iiil ciinserver assez lougtem|)s une altitude l'alii;uanle; c'est le
li-fiithlcniciil (le falH/iic. il se |iroduil encore sous linlluence d'une l'mo-
lioii. dune scii.s(tlion de froid liinsque; il est alors };éiiéralisé à tout le
corps, les dents < la([uent, les niendires tremlilent. Sa durée est variable.
I.a volonté peut parfois exeicer sur lui une action suspensive, souvent
aussi (die l'exagèi-e. F.e trend)lenienl émo/;/' s'accompagne d'ordinaire de
Irouhles vaso-moteurs, rougeur de la l'ace ou i)àleur, sensation de froid
aux extrémiti's, (pii inditpient son origine nerveuse. La //èece s'annonce
par un frisson généralisé, avec sensation de froid intense, claquement des
dents, lrend)lement de tous les memlires.
Passager on (irolongé, ces trendilements coininuiis à Imis les iiidi\idus
sont des trenddenu'nts physiologiques. Mais ils sont |dus fiéiiuents chez
les individus à tempérament neiveux. les névicipalhes, les enfants, les
fenniu's, les vieillards, les débilili's, les convalescents, les aniMiiiipies.
'2" Tremblement névropathique héréditaire. Névrose trémulante.
— La faiblesse congénitale du système neuro-musculaire peut se tra-
duire par un tremblement qui, associé ou non à d'antres symptômes
psychii|ues et ]diysiqnes. indi(iue un tare héréditaire et constitue un véri-
table stigmate de la dégénérescence. Les divci's types de ce groupe ont
été étudiés d'abord isolément, sous le nom de : Ireniblemoil si'niile, Ircm-
bleinenl exsenliel licrédilaivc, Irciiililciiwnt ries dégénérés, Ireiiihlcinciil
névropathique.
Ces cadres schématiques et artificiels nont aucune raison d'être main-
tenus. Les travaux modernes (Fernet, Chaicot. Debove et Renault.
Démange. lîaymond, Ilamaide, .\(liard. etc. 1 mit montré que tons ces
ly|ies ne formaient qu'un seul groupe mm liiiir. la névrose trémulante,
et nese diflérenciaient les uns des autres que |)ar des phénomènes secon-
daires et accessoires. Cependant il ne faudrait pas croire (|ue le trend)le-
nienl soit ici toujours identique à lui-même: comme pour tontes les
variétés de treniblements, il varie dans son rythme, son intensili', ses
causes provocatrices. liC seul Irait connnnn (pii le caractérise est de se
montrer chez des héréditaires (directs ou indirects) et d'être le grand
svmplome ]ii l'ilumiiuml delà lare congénitale.
>>'0 ShMIOl.OGll-: Dr SYSTf^ME XIJRVEUX.
C.v li(Miil)l('iii(>n( se iiionlrc chez les (h'f/éni'ivs, les Heyro/«////cs. Paifois
(III rclroiivo le (rcinhlciiu'iil clioz les ascciidanls (Ir(Miil)leiiieiil essenlicl
liérédilaiie), |»aiT()is 011 ne retrouve iiiriiiie liérédilé nerveuse générale
sans Ireinbleinenl. Il laiil (railleurs noier (|ne dans une l'amille de trein-
hleiirs Ions les descendanls ne son! |>as l'rnp|iés. I,a maladie peul sauler
une généralion, ne frapper dans une nièiiie géiuMaliiui ijiie les enl'anls
d'un inèine sexe, el res|ierler ceux de l'aulre. i.e IrenildeinenI apparaît
dans la première enfance, [larlbis dans la jeunesse, ou seulement dans
làfii! avanci' (trembleiueiil séiiile). Assez souv(>nt les membres d'une
même famille s(mt frappés au même ànc: eu loiil cas ce tremlilenicnt
n'est pas rapanafjo de la vieillesse : il n'est ]ias davantage un trenihle-
nienl physiologiipie : la ]dupart des vieillards ne Iremlilenl |)as el la
vieillesse n'enliaine pas fatalement avec elle le tremhlement (Trousseau,
(diarcot). Chez les Iremhlears, séniies ou non, la grande cause est Fhéré-
dilé iKivropalhiqiH! (tremhlement des dégénérés).
Les caracl(''res cliniques de ce Ircmhlemenl sont très variables snivanl
les cas. 11 a|)paraH progressivement: d'abord peu accenlué, il augmente
d'intensité avec l'âge; d'abord intermittent, il devient peu à peu perma-
nent. Il se montre aux muscles de la nuf|ue et du cou; la tète exécute
des moiivciiieiils verticaux de flexion et d'extension (tremblement affir-
malil) ou des mouvements horizontaux de latéralité (tremblement néga-
tif) ; les lèvres semblent marmotter constamment; si le maxillaire infé-
ri(nir participe an tremblement le malade semble mâchonner; les mem-
bres supérieurs se jjrennent ensuite ; les membres inférieurs sont l'are-
inent envahis, de sorte que le tremblement généralisé est rare. Ce mode
d'envahisseiueiit se montre surtout dans le tremblement dit sénile. Le
IrcmblenKînt héréditaire de l'enfance débute pliili'il |)ar les membn^s
su|)érienrs en respectant la télc, mais il n'y a lien d'absolu à cet égard.
Le tremblement héréditaire juvénile peut débuter par la tète, montrant
ainsi sou identité avec le type sénile.
Son rvthine est variable, de 4 oscillalioiis à la sccoiide (liaymond) à S
et 0 (I)ehove et Kenault). Il peut donc être suivant les cas, lent ou rapide ;
mais le jjIus souvent il (>sl lent chez les vieillards (forme sénile), rapide
du'i les enfants et les adultes (trembh^nent n('vropatliiqne des dégé-
nérés I .
Il cesse dans le sommeil, parfois mèiiie dans le repos absolu: dans le
repos ordinaire il existe ; le moindre mouvement le fait apparaître.
L'elfort, la fatigiu; innsculaii(! et mentale, le froid, le chaud, les émo-
tions l'exag(''rent plnli'it dans son amplitude que dans le nombre de ses
oscillations. Il dure (l'or(linair(^ toute la vie : il présente jiarfois des
p(''riiides de rémission, mais ne disparait jamais compl('teineut : il peut
devenir assez intense |)onr em|ièchcr tout travail el même tout acl('V(don-
laire.
7)" Tremblement dans les névroses. — Les névroses constiluciit un
état spécial de trou Ides de la lonicili' nerveuse. Passa gi'ies ou permanentes,
elles (h'rivent tontes d'une souche névropathiqnc commune (|ni les lap-
ri<iiL-lll.i:s DU I A MuTIIIIÊ. 171
|M()clit' (lu ^i()ii|ie |iirré(l(Mil. |l;iiis loiilfs. -nil (]'[\\\t' Wu-un |ii'rm;iML'nl('.
soit à litre liaii^^itoiic. t;ml('it ;i\(i dis < :ii,h h'ns s|)('(ili(|ii('s, l;iiil<"ilsiiiis
carncti'i'c s|u''ci;il, le Ii'ciiiIiIimiiciiI |I('uI ;i|i|i;ii;iilix'. Mais ici le Irciiilile-
iiieiil iit'sl plus 11' seul syiii|ilôiii(' iiioiliiiic. le seul iiliériiiiiicnc ilc la dr-
giMirirsi-t'iict' iicrviMisc, le lii'iiilili'iiK'iil iiCsl (|ii Un |iii(''iiniiiriii' aiiiiiilicii
d'tiii ('()iii|iloMis sviii|)l(Miiatii|ii(.'.
i.i's iii'itnislhciiiqiirs son! assez IV(''i|ueiiini('iil alleiiils aux iiiciiiliics mi-
Itéiieiirs (l'iiii lii'iiilileiiieiil à oscillations lii'cves et très lapides. I.e trcm-
hleiiiciit se montre souvent ])ai' iiccèsà la suite des étals d'excitalion et en
particnliei- déinotions. Il se localise le plus souvent à la tète, au cou. aux
mains: dès (|ue les malades sont au repos le tremblement disparait. Ses
oscillalit)ns sont peliles, ra])ides (IremlilemenI vihraloire). mais irrégu-
lières ipuint à leur amplitude. D'autres lois ou oljserve chez les neurasthé-
ui(pies un véritable tremblement inteulionnel. plutôt lent ("i à 7 oscii-
lalions par seconde), s"e\a<;érant à mi'sure que lacté volitionnel s'ac-
com|dil.
/,(' Ircnibleiiiciit hijxlt''ri(jur mérile une |ilace à paît. Alnis ipie ii's
autres alléclions j)résenlenl |)lus vdlonliers telle ou telle roiiiie de hcm-
blement, le tremhlenienl de riivsh'rie esl essentiellement pohnmrplie il
peut simnlei- tons les tremblements.
Ilien (|ue vu par Lepois, le li'enibli'nKMit a éli' rattaché à I'IinsIi'i je
d'abord pai- l'ranck et par i!i'i(pu'l. Letnlle rappoi'ta à l'inslérie le lirm-
blement mercnriel, et Hendu démontra (|ue l'hyslérie |ieut [irésenler un
IrtMublemiMil absoInnuMit idcMiliipie à celui considén'' commi> [lalliojiiio-
moni(pie de la scITmo-c en |d;H|nes. — lùdin il riil ('■tndii' par l'itre^;.
Charcol cl Hiilil.
i.e tremblemenl liysir'ri(|ue est assez IréipuMil pour pouvoir être consi-
déré connue un stigmate de l'hystérie, il apparaît d'ordinaire subileuient.
à la suite d'un choc moral im physiipie. (Généralisé ou partiel, sa durée
est 1res varialde. Clinicpiement. le tremhlement hystérique se présente
sous (l(!s aspects très divers.
I.e tremblement vibratoire esl ;i nscillalions très bièves et très rapides
|!) à 10 vibrations par seconde). 11 peul être localisé ou généralisé. Le
plus souvent il ne semonti'e que pendant les quelques beuresqui suivent
une attaque convulsive; mais il peul être jtermanenl. Le sommeil seul le
fait disparaître: il existe au r(>pos et s'exagère pai' le mouvemeul et les
émotions. Ce treniblement lapide ressemlde assez exaclemeiil à C(dui de
la maladie d(> Basedow et de la paralysie générale.
Le tremblement ù rijllimc uioijen esl le plus fréquent ; il jirésenle |)lu-
sieurs lypes : 1" Tremblement iiitenlionnel type Hendu : Il simule le
tyjte mercnriel et celui de la sclérose en plaques. Au repos absolu il dis-
parait au moins par instants; il s'exagère par le mouvement, et l'ampii-
tude de ses oscillations augmente à mesure que le mouvement s'exécute.
(Juaud le malade se tient debout, s'il veut marcher ou même s'il l'esle un
certain temps assis, tout le corps esl agité d'une sorte de tiépidation. Ce
;■;■! SfiMIIIIilCJI-: nV SYSTHME .\KllfEI A.
llt'iiilili'iiiriil priil rire L;iii(''iiilis('' ; le pins sdiisciil il |)l(''il(miiiic siiii dans
les iiiciiiliics iiilV'iicurs, soil (l'iiii cnh' liii r(M'|is. LadiiiT'c cil csl cxlrèitic-
iiiciil \arialjlc : "2" Tyi»' paia|)l(''^i(|ii('. (|ui siimile l;i Iri'pidaiiiin de la
parapli'jiic spasiii(idi(|iH'. mais les i(''ll('X('s soid iiorinuiix el le rcdresse-
iiicnl 1)1 iis(ni(' du pied aiirli' ir Irciiihlciiit'Ml : ."" Type inlcidioiiiKd pur.
<|lli siilllllc cxaclciiiciil (clni de la sch'^losc en pla(pirs cl (pu. (■(iiiiiiic lui.
iTcxisIc jauiais au rc|i(is.
I,c Iroisiciuc groupe de Ireuililetneuls liyslériques comprend les trcin-
blciticnls lents, siundani la paralysicwigilaide. Les oscillalioiissoiil lenles,
mais amples. Ce Iremldemenl peul èlre gi'ueialisé ou localisé. Mais il est
joui un aulic gidupe de li-eml)lcmeiils liysléii(pies (jiii ne soni suscep-
lildes d aucune classilicaliou : ce siuil les Ircmhlcments polijiiKD'plu's,
dans les(inids les groupes pri''Ci''denls se coiuliiiienl ou se succèdeni sans
ordre; parl'ois miMue ils s'accompauueul de \(''rilal)les moiixciiieuis clio-
réilormcs.
Clii'z les riiili'iiliciiies, lépuisemenl musculaire (pii suil les grandes
allaque--. se Iraduil assez souveni par un lrend)lenienl (pii pcrsisie
quehpie lemps api-ès l'accès (Fér('M. V. ilre. chez les épilep[i(pies on
peul observer des attaques de licndiicminl (jui se présentent sous des
aspects assez divers. Le IremMemcnl |ieul l'aire partie d'une attaque
couvulsi\e ordinaire dont il ne couslilue (pi'iin l'pisode: il peut se
exislei' comme seul svmptôme eonvulsildans im paioxysme avec pei'le de
connaissance. D'aulics fois, an lieu de l'aire parlie d'une d(''cliarge
brusque el de peu de dnr(''e. il se pi('seule coumie plKMiomèiie priu(',i|ial
sans perle de connaissance, el couslilue alors des attaques de longue
duri''e (pii peuveni se pi'(doiiger des heures el même desjours entiers.
Ilansces diverses l'ornies d'allaqnes, le licndilement |ieul (Mre g(''néi'al
ou local (Féié).
V Tremblement dans la maladie de Basedow. — Le Iremhlemenl esl
un signe presipie constant de la inaladic de liasrdnw. Souvent plus sen-
sii)le an palpei' qu'à la vue. sou inlensili'' esl variable. Parfois le corps
lout entier esl ai^ilt'' d'une Irémulalion conlinuelle: parfois le Iremble-
nienl a besoin d'èlre recherché. .Mèuu' géïK'ialisi''. il prédomine aux
evliémilés; cependant les doigts ne IrenddenI pas |iar eux-mêmes, mais
participeni aux mouvemenis de tcdalili'- de la main. Les membres infé-
rieurs sont agités d'une soile de Irépidalion. Uaremeut les nuiscles de la
vie oiganiqne (muscles respiraleuis) parlicipenl au tremblement. Le
Iremblemeut de la maladie de liasedow esl couslilue par une série d'os-
cillalions rapides et brèves, se snccédani au nombre de 8 à !) par secorule.
Leur anqdilude n'est pas rigonrensemenl éi^ale. Le tracé montre une série
des groupes d'oscillations. Ilans cliaipie groiqie, la première moitié pré-
sente des oscillations d'amplitude croissanb', la sec(mde des oscillations
d'amplitude décroissante, (le li-eniblemenl exisie pendant le repos; les
luonxemeuts vidontaires. le mainlieu de la main dans la posili(m du ser-
ujenl levagèieiit à peine.
ritoi iii.KS 1)1: i.A MOTii.iri:. ;::i
.")' Tremblement dans la maladie de Parkinson. - MaiiN l:i jxniihisii-
(i</il<iiilc (iii.iliiilic (II' l';iikiiisiiM i, Ir liciiililriin'iil I ici il une îles |ii-('iiiiri('s
places (le la syiii|i|iiiiialiilii^ii'. O licinlilciiii'iil |)i'iil apiiaiaili'c siilii-
Iciiiciil apirs iiii Iraiiiiiatisiiii'. une l'iiiuliiiii. mais li> plus soiivciil il se
iir-vcloppi- peu à peu. Les (iscilhiliims sont de peu (rainpliliidc, iv^inlirics.
à ryllmic li-iii [\ h 7 pai' sccoiitlc). M est livs iiiaiiil'cslcau icpos; li's rmiii-
:;i i. — ll.jluJf. de l'aïkiiiïDii datant de oiuc ans. cli.v une le
âgée de soixante-laiit ans iSalpètrièic. VM>\.
Vfiiii'iils iiili'iiliiiiiiirls le Mi^pciidciil p 'inljuit i|iu'li|iii's inslanls. ilr iih''iii('
ipie les iiKiuvciiiciits passifs, l.a ralij.;uf, les tMiiolioiis roxai^rieiit. Il sr
iniiiitrc (li< |)i-i''ri''i'fiic(' aux iiii'iiihftïs siipt-rieurs, siiiloiit à Unir o\lréinitt''.
(aniril (If iiKMiic iiitcnsilt' tles deux ci'ités, le plus souvent priuloniiuaiil
diiii cpti''. Dalidid localistj, il se fii'utlM'alise progressivement. Il commence
d'mdinaire pai- le pouce et l'index, pour sétendre ensuite aux antres
doigts. A la main, il reviH un aspect assez caracti^ristiipie. Les doigts sont
en cxlciisiiin. rappi(icli(''s les mis des autres: les premi("'res |ilialanges
'i''' si-Miiiidiiih: nr m's/v;-.!//-; .\i:itri-:i\.
Sdiil cil (lciiii-llc\i(iii sur le iii('l;ic;ii|i(": le pouce par sa |)iilpc s'appuie cdiilre
l'evlréiiiilé de lindcx ili^. 'J|.".. -il i el 'il.j). Les mniiveiiieiils des doigls
seinideul cdiirdiiiiiiés el siiiiiilciil l'aclc de niiiler une liuiilelle, d'éinieller
du pain, di' Hier de-
là laine, jl'aulies lois
les dcu\ luaiiis e\é-
ciilenl des Miouvc-
iiicnls ryllimés do
llcxiiin et d'exlensioii
assez aiialdj^ncs à
lacle de liallre du
lainJMiur. Apres le
iiieiiilire siipi''rieur,
II' niciiilire iidV'rieiir
ilii iiii'iuc c('d('' esl
envahi avant le mein-
liresupérieui(hi cùlé
iipposé. Aux ineni-
lires inférieurs, il
l'xisie ^iirldiil des
iiKiii \ »' me n I s de
flexion et d'extension
du pied et un bat-
Iciiient des Jalons
d'ainiililudi^ 1res li-
iniléc. A la l'ace, en
ilelioi's des niouve-
nuMits transmis —
KifT. 215. — AUiliule de la télé, du Inim: el des mains dans la maladie souis adinls |)ar Cliar-
de l'aj'kinson. — Homme de cinqnanle-niialje ans. Uéliiil de l'afTeilinn . . i • ,
à ràf,'ede,|na,anle-neuransil)ieéln.. 1S1I2,. '■"l — d l'M^'l' ^"l'"
veiil en onlre une
Irémnlalion autonome des lèvres et de la langue, (ie manvcmcnt de lapin
entraîne souvent d(;s troubles de la |)ai'ole et de la voix. Tel esl le treni-
hlenuMil typiipie, elassi(|ne, de la paralysie agitante. Knfni, chez un
assez grand nomhi'e de sujiUs, on ohseive des batteinenls ryllimés des
paupières, lorstpi'on leiii- dit de tenir les veux reiin(''s. Ou |ient idiservi^r
aussi, mais la chose esl beaucoup jdiis rare, iiiie tr(''mulation di' la
mâchoire, analogue à de petits mouvements de masticalion très rapides.
J'ajouterai enliti <pu', dans les formes de maladie de l'arkinson à diMint
iiniiati'ral Itig. t2l(i), le Ireinhlenieul peut peudaiil un temps plus ou
moins long — des aniii''es parfois — ne sii'\i;cr ipie dans un côle' du
corps.
()" Tremblement au cours des affections organiques du sj'stème
nerveux. — foules les alfeclions du svslème nerveux pri''senlanl une
altération de la loiiicili' iieuro-nHisciilairc peuvent enlrainci' li' Iremhle-
ment. Je l'i''liidieiai d abord dans les maladies iiit'iilah'fi.
ri!iiriii.i:>! i>i: i.\ moi uni:.
A. Millddirs lliciiliilrs. — l.i' 1 1 iMlllilciiiriil |iriil se llloiilit'i- ;iii idilis
dos /).s-(/(7/o.v('.v. l';iiiiiil a iili-i'iM' un II riiililcinciil s|ii''(ial. analdmicail
IrciiiMciiiriil i|ii(' Miliil iiiii' iiiasM' Lirlaliiiciisc loisi|ii'oii IVrilciiic li'ijriv-
lilciil . I j' I ii'iiililciiii'iil se iiiiiiilii'-
rail elle/ les iiicliliit<iliiiiirs dcci-
(li'iilcls cl 11(111 clii'/ l(■■^ iii(Maiic(i-
li(|ii('s JK'ii'dilaiii's. Sini luniicislic
scrail liuiir raMiiahlc. (diar|i('iili('r
a a|i|iuv('' Mil' '-a vali'iii [n'ouos-
lit|iii'. cl aiiiail oliscivi' n' Ifciii-
hlciiieiil Mulinil (laii> les inclaii-
cdlics svm|)((iinali(|iics (ralTcclioii
i;asli-i<|ii(\ lù'uis sciiiidc ladiiicl-
Irc dans la |dii|iarl des (It'lircg
Uixiqnca.
Le» jHirdljilii/iirs i/rniTfii/.r \>\c-
sculcnt iial)i(iicllciiu'iil un liciii-
hlcnieiit rapide, i;L'iici'alis(', mais
lircdiiniinanf sur la iaiij^uc. les
lèvres, les iiuistdes zygoiiialii|ii('s.
I.e re|iiis alistdii le l'ail en j^énéral
disparaiire; il s'exaj^èi'e |iai- le
Miouvenienl \nliiiilaii-e el esl pio-
[lortionnel à rellnil dév(d(i|)pé.
(lejiendanl il se niaiiilesle surlmil
liirs des niinivenieiils lins el
délicats qu'il Lièue plus un
moins, r'ai't'eis. il peul exisler au
icpns.
A côlé do la paralysie «réncralo. "- -"'■ - •^'■''•"'''^ '''' l'aïkinso» nr.iiaiéiaio sauci.c
.... , , * - datant (le quatre ans. chez un hoininc de quaranle-
il lant placer la pcllnç/re. Los pol-
lagreux sont souvent atteints à la
période terminale do lonralVoclion
d'mio sorte de (l(''iiiencc paralvli(pie ; ils préscnicnl alors inic Irénin-
lation do la lan^iue el des li''\res. analogiio à celle des paralvli(|tH's
généraux.
B. Lésions crrehrtilcs cl iiirdiillnircs. — l.a li-rpiihilion éjiilvjitnKh' est
un tremblement provoijué: elle indii|tie tin état spasmoditpio très accen-
tué, mais no semble pas lit'c indisstdublomonl à la sclérose descendante
des faisceaux pyramiilaux. On la produit en relevant bruscpiomenl un
segment de membre et en niaiiitenant ce segment relevé, tFoii tension
brusque et maintenue d'un iuu>cle ou uniiipe musculaire. On la
rechorcbe surtout au pied, à la luaiu el à la roliile. fVoy. Srinioloiiir des
réflexes teiidiiwiLr. i
Les Itéinipléfiifiues \n'[\\ci\\ pii''senter. soil avant, soil apii's l'allaipie
apopleclitpie, un ti'eiuhleuienl à oscillalioiis irri'ijnlièies (pii se ia|qiroclio
hnil ans. Itfuiarijiiei- la i-essenihlance a\eo l'alti-
Inde ilini iM'Miipl.-fjiiine contiaiinn- (Salpèliièie
l'.II-Ji.
■iTi-. si:Minl(iaiK DU SYSTÈME yKnvhix.
1)(';iuC(iu(mI(> iiuiuM'iiiciils cliort'ifiiK's cl iilaxiqiios. (\oy. Ili''iiiiiilr(ji<\\
l'Are|ilioiiiit'llciiienl on a pu voii' nii Irciiililoiiii'iil inteiiliomiel ilaiis les
hiiiu'urs (lu cei'i'Cfni (Bail cl Krishahcri, dans li;s luitwiirs ilu pédoncule
(■(■/■('/<(•«/ (Mciidcl, Cliaicot). Dans un cas de linni'iir du in'doncnlc, JUocq
et Maiinesco ont nl)scrvc un li'ctnhlcinciil analojinc à cclni {\c la pava-
lysie agUantr.
Dans le siy/ii'/ro///(' de W'cbcr. |iaralvsic do la T»' paiic d un t-àW avec
lit'iniplcgic du cote oppnsc (voy. p. 21S). Biîucdict a mentionné l'exis-
tence dans les memlires du c('ilé paralysé, d'un fieinhlement présentant
des cai-actères qui tantcM le rappidclicnl de celui de la maladie de Pai-
kinsim, tantôt du li'einljlcmcut |dns ou niuiiis i yllimé. H existe à l'état de
repos, est exagéré par les mouvements vidoiilaiics cl disparait pendant le
sommeil. Ce tremblement n'est du reste pas conslanl dans riicmipl(''j;ie
alterne su|)érieure. Lorsqu'il accom|)agne le syiidi'ome de Weher il est
(iésifiué sous le nom de syndrome de Benedict (Charcot).
La xcli'rose m plaques otl'ro le type des treml)lemenls intentionuids.
('.ou(dié, le malade ne pivsiMite aucun licmhlement: assis et tlebout, la
tète et le liouc oscillcnl d'avant en arrière. Mais le tremblement clas-
sique de cette afl'ectiou est le IreniOleuioU intentionnel. Parfois précoce,
plus souvent tardif, il ne se montre que dans les mouvements un peu
(■'tendus, et est proportionnel à l'étendue du mouvement; l'émotinn l'exa-
gère. Veut-il boire, le malade saisit brus(piemciit le verre; les oscilla-
lions, d'abord lentes et jx'u étendues, vont en augmentant de rapidité et
d'amplitude et peuvent atteindre ius(prà .50 et 40 centimètres; en même
tem|)s la tète et le tronc oscillent d'arrière en avant à la rencontre du
verre. Avant que celui-ci n'arrive à la bouclie. le liquide est violemment
jjrojeté dans toutes les directions, et le \erre vieni l'iajjper contre les
lèvres ou les dents. Ce Iremblemenl, de rapidil('' moyenne (5 à 7 oscilla-
lations par seconde), occupe tous les muscles du corps, mais surtout les
memlires supérieurs et en particnliei- les mustdes des ceintures scapu-
laire et iliaque. 11 est du n^ste toujours plus accusé aux membres supé-
rieurs ipi'anx inférieurs et c'est le membre entier qui tremble et non pas
seulement la main ou les doigts. C'est donc surtout un trendilemiMil
de la racine des membres. Parfois unilatéial, il est souvent piéduminanl
d'un côté. L'attention, les éiuotions l'exai;èrenl.
Malgré sou intensité, ce tremblement ne modilie eu i ien la direction
générale du mouvement. Il disparait quand la contracture immobilise
plus ou moins les dilférenls segments des membres, disparition (pii
résulte de la difficulté qu'éprouve le malade — du lail de la coiilracture
— à exécuter des nmuvenients volonlaires.
Dans la maladie de Friedivich , les n\euu'nis volontaires s'accom-
|)agnenl d'iui tremblement spécial. La main du malade hésite avant de
saisir robj(^t désii'é; elle (b'ci'it {|n(d(pies larges oscillalioiis au-dessus de
lui. plane (Carrei. puis tout à coup tombe sur lui — comuie un oiseau
(le proie (Cliarcoti — et l'étreiul avec nue exagération évidciute. Dans
I acte de porter un verre à la bouclie. le IrendilenuMit est assez analogue
ruorni.Ks Dfi A moiiiiii:. 'i77
à ci'lni (II' la sciiM'iisc en |ilai|iirs: mais la ilii'cclimi ^('■iirTalr du iiniiivc-
iiii'iil es! iiKiius liieil ciiiix'rM'c cl mhis ff ia|i|i(iil le liriiilili'iiiciil di' la
iiialaili<' lie iVirdicicli ^c i a|i|inicli(' de I alaxic. l\oy. Di/snuii ic.)
halls iiii ii'il;iiii iiniiihii' de siiiidniiiics ccréhi'llcnx. un a di'ciil un
trciiihlcniciil nnilali'ral on Lii'iu'ralisr iliahinski. Aiidn'' Thomas cl
.liiMiciilic. (iordcin liidmcM. (.c lifiiihlriiiciil irrrlirllcii.r cs| en jfcnci'al nii
Ircinldcmcnl Icnl. à maiidc> nscillalioiis. cl ne se |iin{|nisanl i|n"à l'occa-
sion dos miinvcniciils vidnniaires un du mainlicn d un<' alliindc; c'esL
nii tremlticincnt iiilcnlionnel se i'a|i|n nclianl licannmji de cchii de la
sclôrosccn |)la(|ncs et rclcvanl At' la (lysin(Hii('. ( Vii\ . Ald.ric ci'-n'l>i'll<'iis('.\
l.a sciniisc Idlrralr (iiinj(ilritj)hi/iiu' i»i(''senle iiaifiiis nn licmlilcmcnl
inlcntioniicl des mains (Ciinnlianll). On pcnl nliscivcr anssi dansccllc aH'cc-
lion une liiMimlalinn linc des diiii;ls dnc aux c(inlra(lions (ilirillaircs. Le
même l'ail |iimiI se rciKimlrcr aussi dans la jKilidiinirlIlc rliraiiiiiuf cl dans
la sijriiHjdiinn'lic.
1" Tremblement dans les intoxications. — Les iiil(i\icali<ins |icipcnl
ajiii' snr le svsiéme neivenx do doux nianicii'S dillV-ronles. On liien lai^cnl
loxi(|no va allérer dirccleiHcnl les ('di''incnls nenid-nnisenlaifos ol lo
lieiiildcnionl en est la ((insoijneneo; im Lien liiilnxiealion vioni nHciller
nn état né\r()|)atiii([ne latcnl cl le IremMcmonl est. à |)r(i|)romenl [lailor,
nn Iromlilemont néM(i|iallii(|ne de canso loxi<mc. Il tant en (>fl'el nue
|ucdis|iiisiti(m pour èiro atteint de tromldonient iV' cause loxii|nc. (ai-
les alco(di(|nes qui n'en invsontoni |ias sont assez nomhronx.
Lo tiTinhlcinciit rz/coo/zV/Mc est (len iiian|ii('' an ic|iiis: {Kiiir ccitains
aiitcui's iLctilialrci il l'eiait même (L'iant dans ces condilions: il csl des
plus nets dans lattitude du serment, les doigts écart(''s. il occiipo de pn'--
lerenoo les doijits et ces deiiiiors sont a<iilés d'un IremhlenuMil indivi-
duel il occupe encore la langue, les ninscics de la face (/igomatiqnc,
élt!'vateui' de Taile du nez), dont les tincs ti(''mnlati(nis (piaud le nuilado
l'il ou parlent lraliis-.cn|. iiièmo ;\ distance, les lialiilndcs alcoidiipies
(Lauceroanxi. Il esl siirloni accuse'' le malin, à jeun. Menu, damplilnde
moyenue. il |iii''seiilc (i à 7 uscillalidiis pai' seconde. Ce Ireinhleniont,
(|ui est celui de 1 al(d(disnie clu(ini(|iie. doit èlo dislinuiK' de celui de
ralcooiisme aigu on suLaign. .Vccompagni'' en i;éu(''i al Ac di'liii' plus on
moins bruyant et d'agitation gcMK'M'ale, le IreiuLlemeiil esl alors heaiiconp
plus intense, tons les mnsclos sont animés de mouvements violents,
dapparcnce cli(noi(|ue on sch'-iosicpie, véiitaliles d'.'chai'gos uiuscnlaires
d amplitude tirs iué;^ali'.
L alco(d II esl pas le seul loxiipic (pii puisse produire le IreiiildeiiienI .
Le mercure en esl une des causes les plus i'r(''(jnonles. ipiil agisse par
l'intermédiaire d'un ('lai iii''vropatlii(|ue on direclemenl. Il esl de lytiimo
moyen; il existe au repos, sauf peut-être dans le repos ahsidii. Le iiiouve-
nient rexagi'ro et ctda d'autant plus (pie la main approclie dn Lui. au
point parl'ois de faire iiiaïKpier ce dernier. La fatigue et l^'iiiotion aug-
mentent son iiileii--il(''. Il v';iiiiioiice par des secousses des niiiscles de
la face, des L'vres. einaliil siiccessi\eiii('iil cl en dosceudaiil. la face, la
<:k si':Miiti ncii-: i,r systèmk .\i:iii-i:i\
hui^iic. les iiiiisclcs (les iiicmliics sii|i(''i'i('iirs cl criix des iiieiiihros iiilé-
riciirs. l/;uii|)lilu(1(' di! ses oscillalioiis est iiiointlii' <|iii' ilaiis la sclérose
cil |)1m(|iics : il csl aussi iiuiiiis rr'^iiilici'. l'arCiH^ il ia|i|icllc les moiivc-
inciils (le la cliori'c lie S\(lciiiiaiii ; c'csl diilic un liciiililciiiciil al\|iii|uc
(l.i'liillcl.
JoMcl cdiisid'ic le li-ciiihlcincnl connue un des svniplùnu's du iiiiirjilii-
iiisiiic c/iroiiii/iii'. « Il seinlile l'csullei' d'un inouvcineiil de lorsion (in
nicinhrc lui-incinc, IcMianl à la conlractioii allernalive et continue des
supinalcMirs el des pronateuis. I,es oscillations se l'ont par poussées de
(■iii(| à six: leur anipliinde (!sl variable; mais les inlervallcs qui les sépa-
rent sont pai l'aitcMueut (i^aux. (Iliaque oscillalion csl régulière et se com-
pose d'une ligne ascendante cl d'une ligne descendante l'orinant un angle
très aigu sans plateau. » (ie trcmhleinent se montre surtout (|uand le
liesoin de la morphine se l'ail sentir, partant cimimc signe de déliut d(!
rahsiincnce (C.harcot). Il esl d'ailleurs inconstant. On a aussi signalé
le Ircmhleineiit dans l'intoxication par l'opium. Le Itascliicli (Moreau
de lours. Liouvilie, Voisin) produit idulôt des frissonnements, des
uionvemcnls convulsil's el iiienm'donnés. (|u'iin \(''rilaldc Iremldc-
inenl.
les onviiers (|ui travaillent \^' ploiiih h une lcm|iérature élevée présen-
Iciil un Ircmhleinenl à oscillations lenles el qui tend h augmenter vers la
lin de la loui'née iHollis).
Dans le htbaghnw (Tardieu. (diarcol, \'ulpian. Itnclicniici on jieul
oitserver un tremblement rapide à 7, iS oscillalions par seconde. Le tlir
peut produire le même pliéïKMiiène.ilans Vintoxicalion ra/einiqiie, il peut
exister un lrem])lenieiit ipii parfois l'clève aussi de l'alcoolisme coneo-
initanl. l'Ius marqué à la lèle et aux mains, il n'empèclie pas les grands
mouvements, mais seulement les travaux délicats. Il disparait et reparaît
l'acMlemenl suivant (|ue le malade cesse ou reprend le café (Valen-
zuela). Expérimentalement, Leven et Laiteux auraient olilenu un Irem-
hlement par les injections de caféine. Enfin on aurail \n le Iremhlement
dans les intoxications |)ar le sid/nn' de carlxitir. raisfiiic. le rainplire.
1(1 hellddoiic. rergol de seif/le, le curare.
<S" Tremblement dans les maladies infectieuses. — roniuie les intoxi-
cations, les maladies infectieuses agissent soil pai' adinn hjxicpie directe
sur le système nerveux, soit [lar rintermédiaire d une prédisposition
nerveuse antérieure. Le tremblement esl ran; d'ailleurs et se montre à la
|)ériode de convalescence. Il serai! snriont cousécnlif aux formes graves,
ataxo-adynamiqnes.
Dans la /ièrre typlioïdi- le h'eudilenieul apparail aux mains, ;'i la langue
et aux lèvres.. \nx lèvres ce sont de petits frémissemenis, des mouvements
libiillaires ; aux mains c'est nu Iremblemenl simulant parfois celui des
alcooliipies (Mnrcliisoni. (iiiMei- l'a \u dans rr/'//.v//y(''/c. On l'a observé
aussi dans la var'ude.
9" Tremblement professionnel, mécanique. — Zilgii'ii a observé nn
tremblement inleutionu(d, cbez dcsonviiers d'une manufacture decbans-
ritoriiii.s m-: /.i motiiih:. 'r,'.>
sures oinpldvcs i'i tenir une inacliine ini|)i'iMi;int nne \ ilnMtion intense
iinx ()l)iets (Miviioiinanls. l'.e treinlilenieni ;i|ii);iiiiiss,iit ;i|iiès (|uel(|ues
nntis (le liax^iil. s'e.\a|;iM'ail pi'nj^ressivenient. persislanl an repus et
gênant le sniiiiiieil. Il pn-seiitait 7 oscillations par seecnnie et oeeii|)ail
les liras, les jambes et la l'ace. Il n'était pas niotiilié pai' les mnnvenieiils
volontaires. Tons les onvriers occn|)(''s à cette niaeliine trcinlihiiciil iiii
pen. I.e repos amena en (|Ut^l(|nes jonrs la gni'rison.
Ce li'einlilement est à l'approcher iln trcMiililenienl des nienilnes inl^'--
rienis, (|ne présentent souvent ii la lon^ne les mécaniciens et lesclianlïeins
(le locomotives, ainsi qno dn nninvement de pédale qne continuent, en
dormant . les hicyclistes (|ni \ieniienl de l'ournir niK^ ti'ès lon^ne conrse.
lit" Nystagmus. - \i>\. Sniiidldi/ic du rt'rliijr ri <lc C (ippurfil de hi
nxioii.
I!. - Athétose.
I.atliétose eslcaiaetérisée par ICxistence de mouvements involontaires,
lents, arytlimi(iues. irréguliers et de |)etite amplitude. Ces mouvements
prédominent aux extrémités, et sont ])articnlii'rcment manifestes an
membre supérieur; les doigts pai' exemple sont le siège do mouvements
iiu'essants, se succédant avec lenteur, t'iappaiit chaque doigt isolémenl
et |)oui' son compte, et réalisant les ])osilions les plus hi/.arres, et oll'rani
l'apparence des mouvements de i-eptation des tentacul(>s de poulpe
(t'iairdneri.
Ci^s mouvements se traduisent à la lare par des gi'imaces exagi'-rées,
(les mouveuKMits des yeux et de la laniiur.
Au meiiihre inférieur, au cou, au lioiic les mêmes nionvemenis
existent, mais toujours lieauconp moins accusés.
I, es mouvements athétosiq\ies sont incessants: le repos diminue leur
intensité sans les faire cesser complèlemenl : le sommeil seul les fait
hahituellenient disparaître. La volonté peut exceptionnellement les calmer;
les ('motions et les mouvements volontaiies les exag(''ieul.
Dans (|uelques cas, ces mouvements pi'ésentent une telle inleusile qu'ils
simulent les mouvements choréiformcs {iiiouvciiirnlsclion'o-atliélosifjiicsi.
l,es mouvements alliétosi(|ues ont des carach'res si particuliers qu'on
les distinguera ti'ès facilement des Ireiiilileincnls. des myoclouies. des
tics et (les spasmes.
Les mouvements désordonnés et rapides de la clwréc de Sydeiiliaiii ne
peuvent prètei' à confusion : mais ainsi (|U(!Je viens de le faire remarquer,
dans certains cas les mouvements atin'-losiqncs penveiil s'associer à des
mouvements rappelant ceux de la cliorée vlironique.
I. 'athétose peut se rencontrer dans plusieurs syndromes : hémiplégie,
hémianesthésie, maladie de Little, etc. Klle est surtout fréquente dans les
hémiplégies infantiles, et peut prendre (pielqnefois une imitortance telle
qu'elle domine h; lahleau clini((ue; c'est le cas dans ce qu'on a décrit
sous le nom tVdlInio.sc double ruHijénilole. (Vov. Iléiiiipléiiie iii/'diilile.i
isii -/■Minioaii-: /,/ ^ysriiMi; xehvicix.
Athétose double. — (i'csl un SMulidiiic caracléiisc par 1 Cxislencc
(1(! nioiirciiinilx (tllirlasiqucs des deux rùlrs ilii corps, cl accompagru''s
(riin c'tal spasiiio(li(|ii(' (riiilensili- vaiiabli». l/alInHose (loiililc se tiioiilrc
II' plus soiivciil chez les débiles iiiUdlecInels.
l.a maladie esl soiivenl coiig('iiilal(\ Hès sa naissance. iCnfanI se
développe mal, parle peu un point, marche lard et esl spasmodique et
aliiélosicpie. lîeancoup pins raremeid la maladie apparail dans la seconde
enfance, ou mrmc l'àf^e adulle.
Son dc'hiil esl ddrdiiuiire lenl el iirogressif, el |iasse de la l'ace à ini
membre on d'nn C('it('' à l'anlre. (lel envahissement ne se lait (|ne par
<''lapcs éloigni'es, parfois de (i ans (Greidenbcrj;), !) à 14 ans (Blocq et
l'ilini. liareMii'iil inie cause occasionnelle sembli' foni'nir le pn''lext(! à
l'éclo^iou de la maladie : convulsions (iiouineville, Delhomme, etc.),
paralvsie j;éué'ralis(''e, accideul de chemin de Ici' (Uniques), (diorée de
Svdenham lOllivieri.
(ionstiti Ii-ois signes caractérisent la maladie. Ce sont les niourcmi-nts
(tllK'losi(ii(is, la ri<ji(iilé iiniM'ulairi' et les Irouhlcs inlcUeduels.
I. Mouvements athétosiques. — Les mouvements atliélosi(|ues peuvent
être plus ou moins accusés: ils alleignent surtout les extrémités des
uiendjres el la face.
l.a face n'est (|ue laremenl respectée, jiarfois un seul côté esl alfeclc:
le plus souvent les mouvements ath(''tosi(pies sont bilaléranx, et c'est
nuMue par la face (|ue débute d'oidinaiie ralfection. En général ce sont
les muscles (h- la région faciale inféiieure (|ui entrent enjeu avec le plus
de frécpieuce et d'inlensilé: assez souvent les muscles du front et des
sonicils, l'oibiculaire des paupières participent aux mouvements; excep-
tioiMiellenu'ul les muscles des oreilles. Le faciès du malade est sans cesse
giimaçaiit. oIVrant des déviations exagérées, expiinnuit tour à tour les
sentiments les plus variés, et sans lapporl aucun avec Tétai d'âme du
sujet, qui souv(>nt n'a pas conscience de ces grimaces. Le rire large est
l'expression lapins l'ré(|uenl(!, (jue suit, illogiquement et sans ordre, cell'
de tristesse, de crainte, de curiosité, de découragement, d'admiration.
Ces mouvements outrés et répétés, exagérés à chaque mouvement voloii-
laii-e de la face (paili'r, manger, etc.), sillonnent le visage de rides pro-
fondes el donnent au sujet un air vieilli. La langue remue continuelle-
ment dans la bouche. Tirée, elle se lord el s'agite en tous sens; parfois
elle sort et rentre! incessamincul. Ces nn)uveinenls continus peuvent
amenei' nue hy|)eiMi()pliie plus un moins marquée de cet organe.
Les menibics supérieurs sou! pris le plus souvent après la face, parfois
a\anl. mais toujours davaulage que les UKMubres inférieurs. Assez sou-
vent les mouvements prédominent d'un côlé; enfin ils soid toujours plus
accusés il l'exlréniilé des menilires. Les doigis sont le siège de uioiive-
menls incessants, alternatifs cl exagérés, d'extension el de llexiou.
d'abduction el d'adduclion. passant d'un doigt à l'antre, lrap|)aiit chacun
isolément el piuu' sou conqite, meltant la nniin dans les positions les
Tiioiniiis m: /.i moi uni:. m
|iliis lii/arivs cl en ,i|>i);ircii((' les plus <((iiii)li(|iu'-cs. I.a inniii s'ouvre cl
se l'cniic alIciiialivcMiciil. iiivolonlairciiiciit, cl les irionvciiiciils allei-
;;iiciil lV\liv liiiiilc (le rc\teiisi(iii ariiciilairc. I.e poi-'iiel se lléeliil ci
sel. ■11(1, iiii -iniliMi. sur Ic-^ IkitiIs lailial cl ciiliilal. Les avant-liias cl
les iiias |ieiivciil èlrc le siège de iicnneiiienU iiivoloiilaires, iiii|iiiinanl
aii\ iiieinlires (les mouveiiiciits île lola-
liiMi en Idtalih' el |iimvaiil l'aiii' passef la
iiiani (ii'iiièi'c le dos.
Au\ iiieiiiljrcs iiifcriciirs les iiuiuvc-
meiils sont moins aecciiUiés; ici aussi
ils |ii<''(l(imineiil aux exliéinités. Aux
(iilcils la Mexiiiiiel l'exleusiou iliiuiincul,
rcpicsiMitalinu alléniicc des luoiivenienls
lie la main. Le cou-ile-iiicd iirésculc des
in<)uvenieiitsdccii'cuni(huiiiiu: la janilie,
la cuisse soûl rarcnicnl envahies.
La Icle s'incline en avant el de côté,
pour se redresser eu arrière, d'ini inou-
veriieiil leiil el eunlinu; les épaules se
lèvenl l'I s'ahais'-eiil : 1res cxceplionnel-
IcrniMil l(>s muscles du Ironc sont enva-
his. Michaïlonsky a signalé des troubles
de la déglulilidii el de la respiralion.
11. Rigidité musculaire. — La rigidilé
des uicMihres esl un des signes caraclé-
ris(i(pies de la maladie. Peu accentuée au
repos, elle s'exagère avec les mouvenienls
cl ahoulit à la contracture. Cette conliac-
lure peut devenir permanente et faire
ainsi disparaître les mouvements athéto-
siques. .Vux membres inlérieurs. les seg-
ments se lléchissent légèrcmenl les mi^
sur les autres, les cuisses en addnclion.
les genoux rapprochés, les pieds écartés
et en varus équin. Les bras sont airon-
dis, les coudes écartés et demi-tléchis.
Les l'étlexes tendineux sont tiès difli-
ciles à examiner: leur recherche exa-
gère le spasme et la i-onlraetnre. Le
plus souvent ils sont exagV'ri's. DOidinaii'e
la trépidation ('pileploïde du pii'd ne |ii
1^'. il7. — Alliélose aoiible .ivcc ris
dite si«siTi<Hliipie •ji-iiL'ialisée rhez u
li.imim- de lifulc six .'in-i. Origine coi
■{.■■riilale de l'aff.fli.m (Ilirétre. 189.%
I.'(discn;itiiin de re nKd:ide a élé pi
Idiée par Boubneville gIPii-liet, in Arci
lie neurologie, 1887. l. XIV, p. 386.
leul pas elle Mii--e en evHlence.
L'existence des nu)uvemtMils involontaires cl la rigidité naiscnlairi;
l'iilrainent une séiie de troul)les fonctioniiels dans les mouvt-mcnts
vidontaires. Ces mouvements sont diriiciles, lents, parfois imi)ossiblcs:
leur direcliou esl altérée, leur but esl souvent mani|U(''.
IIulbim:. — .S('iniolo!;ie. 31
-HMioiiii:!/-: hi ^) .<ii:mi-: M:itvi:i \.
Lu (li'iiKirclic csl crllr ilii .s|)asiiHi(li(|iii' : le iiKiliulc iiuirclii' sur lu
poiiile (les pieds — digilifiiadc — , les jamlies écarléos. les genoux et les
cuisses accolés el llécliis; les bras resleid accolés a» tronc, les avanl-hias
pinson moins llécliis snr les bras (lii;. 217). Les doigts sord le siège de
niouveinenls involontaires incessants, et dans la inarclu; on seid reU'oil
pénihle (|ne l'ail le niahiile poui a\ ancer. En progressant, le malade jette
snccessivemeni clia(iiii' nioilic du ror|)s en avant, en se dandinant comme
nu canard (Cliarcot). Pai-
l'ois cette gêne est légère,
liarl'ois aussi elle esl très
mai'(piée, au point de l'cn-
dre la luarclie inipossilde
(tig. 'JI8i.
Acôté de cette dcMuarclie
spasmodiquc', (^lay Sliavv a
décrit la déinarclie tabi'li-
(pie. Honrncville el l'illiel
ont observé des mouve-
ments (dioréiformes au
moin(!nt du début des mou-
vements volontaires.
L'arliculalioii des mots
est troubb'c. I.e malade
(>st obligi' à ini cllorl pour
articuler rliaipic >\llalii'.
Aussi la parole est-elle
lente, scandée, parfois bi-
tonale; souveul la pre-
mière svllabe d un mol
est sirilanle cl explosive.
Li'crituie cs( |)énible,
troublée, irrégulière, sou-
veul illisible, l'ourécrire le
inaladi^ esl souvent obligé
(l'user d'arlilice (tenir le
crayon à deux mains, etc.). Ces troubles de la parole el de l'écriture sont
exagérés par les émotions: ils rclèveid, uni(|uement de létal spasmodicpK^
du malade et nont lien à voir avec l'apbasie. (Vov. Dijsdrlliric.)
Si l'atrojdiie musculaii-e u'a|)parlienl pas à ralbétose d(ud)le (Dulmont,
Seelignmlleri, l'bypertropbie musculaire est auconiraire possible. Produite
par l'excès d'exercice, elle se montre surtout dans les muscles ([ui ont à
Inllci- contre les spasnu;sel les couti'aclures de leurs anlagonislesf Audry,
.Micliaïlousky). (l(>tle byperiropbie iiuisculaire peut également s'obseiver
dans I atln'tosi' unilatérale de riiéiui|)légie cérébrale inl'aidile.
ijuaiid riiy[)ei-tropbiemusculaii l'est liés prononcée, et si la contracture
pr('sente une inlrnsité extrènu', uersislanl au delà de l'exéeulion des
V\-f. 21,S. — AMi.'-lose iluiilile
(I.- viri"l-deiLV;li
i)ngi-nit;ili> <:!],« iiricjeuî).' (illc
(S^ilprlri.'TO, liKISl.
ritoiiiii-> m i,\ MdTiiiii':. /,s;i
iimiivt'iiiciils Miliiiiliiiics. on ii uni' soilf il'iissiKiiilioii de riilln'liisc avci'
la iiiyoldiiif (Mills, Kaiser).
I.a ciiiitiiuiiU'' (les iiKiiivciiiciils fiiliaiia' la laxilr li^aiiiciilciisc, les
siibliixalioiis (les phalanges. Les iléluiinalidiis lacliitlieiines, scoliose,
e\|i|iose ou loidose. s'oliseivenl au uioin-. ilan^ I Ci' des cas ('AimIim.
III. Troubles intellectuels. Dau^ ralliclusc double, suiioul dans
sa l'ornie eongénilale. I iulelligence esl très diminuée; sonveni le malade
es! imlK'eile, le plus mium'iiI i'inlelliiienee esl laidimenlaire ; mais le
(lélieil inlidiecimd ne \a pas eu s"a;^giavanl. peul-èlre même par une
éducation mt''lliodii|ueaurail-ii pinlol ten<ianee ;i s'alfénner. Dans I ides
cas environ rintelligence esl conservée (.Mieiiaïlouski). ,1'ai oiiservi' un
cas dans letpiel elle l'-lail ahsolninent iiilacte.
H'autres sym|il("iines moins eouslanls peuvent (encore se l'eneonlrer-
dans l'alhétose donide. Les convulsions sont presque coustaules dans
lalliétose de la piemière eiilanee dont elles j)euveut être le jii'emier
sympt'uue. Uanscei'lains cas. a))rès(piel(pies alta(|ncs, elles disparaissent
]iom' ne plus revenii-; dans d'autres elles persistent |iemlaul toute la vie.
A l'âge adulte appartieniieul sinlout les attaques apopleclirormes.
liCS paralysies n"ap|)aitieuneul pas à l'atlK'tosc; les cas de (ireiMiiv'ii
(début par une paralysie généralisée), de Hughes (paralysie hracliialei
sont tout à lait exceptionnels. .Mais l'impotence motrice légèic, la parésie
esl assez fré(|uente. Les trcmhles \aso-moleurs sont de règle : rel'roidis-
sement, rouginii- et leiule livide des e\lri'iuit(''s: excepliouiielle est l'hv-
peridrose.
La sensibilité généiale est d'ordinaire nminale: parfois il existe des
aneslhésies on de l'hyperestliésie rele\aul soil de l'hystérie, soit de
ti'oubles iulellectu(ds.
Les sens sont intacts ou l'ouiussés landiliuu, (diaction). (In a observé
des troubles des muscles oculaires, sti'abisme (Ut^jerine et Sollier), nys-
lagnius (Massalongo et Friedenreich), crises de secousses convulsives
(Kunn).
Les réactions (declriques sont iKHiuales, b's ronctions organiques s'(!X(''-
cntent légulièrement. Paribis on a signalé des délormatious crâniennes.
La maladie s'installe d'oi'd inaire insidieusement par l'apparition des
troubles moteurs. Arrivée à la période d'étal, elle reste slationnaire pen-
ilanlde longues années sans jamais guérir. D'oi'dinaire la mort est due à
une maladie iidercurreule.
Le siège et la nature de lésion de l'atliélose double sont encore l'objet
de discussions. Les rares auto|)sies publiées sont contradictoires et ne
dénotent pas de lésion constante. Dans le cas que j'ai observé avec
Sollier, il n'existait qu'une anomalie des circonvolutions. Un l'ail semble
cependant admis par tous les auteurs, c'est l'origine cérébrale du phéno-
mène, itans sa conce|ition des diplégies céiébrales inCanliles. Freud rap-
proche Fathélose double de la cliorée (congénitale, avec la(|uelle elle forniiî
AS'i SÉMIOLOGIE Di: SYSTÈME XEnVECX.
le i''gi(m|i(' (le ces alVcclions. l>"iilli(''l()sc (l(i\il)lr se lallaclic ddiic, pnr
une série de types intermédiaires, à riiéiiiiplégie (■(■iV'liiale iiilaiilile :
c'est imc liéiiiipléjfie où la paralysie est rédiiilc à sdii iiiiiiimiiiii. on
Tétai spasmodi(nie est irès accentué, et auquel vieuueni sajouler les
moiiveuicnts involontaires. Roscntlial. I.auuois, Pic. Iîayni<irid, llanslialler
acceptent cette nianièn^ do voir.
,1e rapiieile enliu ropinioii de Mme ('.. VogI cl d'I Ippcnlieim (l'.lil)
diinl j'ai déjà parlé précédemmeiil, siii- le n'ile j • par les lésions du
corps sirié — étal marbré — dans la produclion des iiiouNcmenls athé-
lo>i(|ii('s.
Hun autre coté, l'atliélose conliue d'assez près à la churrc. Souvent
il existe nue véritable combinaison de ces mouvements iuvobuilaires ; il
eu résulte alors une variété nouvelle, alhélo-choréii'orme (Rrissaud et
lluet), qui emprunte des caractères à la cliorée el à ralliétose. sans être
exactement ni l'une ni l'autre.
Doit-on concevoir l'athétose double comme une entité HU)rbide (Clay,
Siiaw, Oulmont, Cbarcot. SeetijAUiuller, Richardière. Micliaïlouski) ou
comme un syndrome (Rosenbacli, R(>rger. Audry)? Les partisans de l'au-
tonomie admettent que les mouvements dits athélosiquea que l'on ren-
contre dans certaines lésions de l'encéphale — en particulier dans Vhé-
miplàjic crvébrale infcmlile — se distinguent par certains caractères;
ils constituent unecomiilication au cours d'une autre maladie ; leur début
est toujours accidentel, jamais congénital ni infantile; ils sont atténués,
plus faibles, moins étendus que dans l'athétose double: ils se limitent
aux extrémités et n'occupent pas la face; ils ne s'acconi]pagueul pas de
troubles cérébraux et peuvent être fugaces (Michaïlouski).
Ces arguments ne me semblent pas absolument démonstralils el. pour
ma part, je me range beaucoup plus volontiers à la conception de l'athé-
tose envisagée comme un syndrome, i/intensité des mouvements invo-
lontaires n'a que peu de valeur: nième dans l'athétose double les mou-
vements peuvent être très atténués et pas plus énergiques que certains
mouvements athétosiques. Si l'athétose double est souvent congénitale,
c'est qu'elle résulte d'une lésion ou d'une dystrophie cérébrale consti-
tuée à la naissance, tandis que les mouvements athétosiques surviennent
dans l'enfance, l'adolescence ou l'âge adulte, uniquement p;irce que la
maladie (|ui les provoque est apparue |dus ou moins tardivement.
Athétoses symptomatiques. — U'après ce (pie je viens de dire,
on comprend qu'il n'existe pour moi aucune dilTérence fondamentale
entre ralliétose double congénilale. et les athétoses sym|)tomatiipies en
rapport avec une lésion acquise.
La seule variété à peu près bien comme esl Vhnnidlliélosi' posl-lu'mi-
plëf/ifiuc.
Un l'observe avec une fn'(|uence Imile parliculière dans \'lii''iniiilé(iic tic
l'vnfancc, uni ou bilatérale. Elle s'observe aussi dans cerlaiiis cas de
maladie de Lillle. (Voy. llémipléyie infantile, j). 245.)
TIIUI l!l.i:s 1)1-: lA Md'IJUTI:. /iS5
I.ln'iniallii'losi' esl assez smivriil, an Itoiit de <|iii>li|m's années, le seul
syniplonie (|ni. assoeii* à nn |ien île eonlraelnie irniscnlaire cl à i|neli|nes
léj;crs ti'iiniiles inolems on scii'-ilil'-, nianil'esle encin'e nue lii''nii|ilégie
eéréliiale iiilanlile.
(liiez railnlle lluMHiallK'Inse |i()sl-lii'tMi|ilégi([ne est lieaneonp plus laie.
(In la rencnnire dans (|nel(|nes cas (riicini|ilégie lê|ière par lésion corli-
calc: elle l'ail cciiendanl pailie dn siiiulroiiie I lia lu inique. En somme,
elle se iciiciMilrc snihiul llan^ les cas où la molililé est très pen
alléiée: il send)le même (lu'elle soil plus rii'(|nenle dans les cas on la
sensiliililé esl piorondémeni ((MicJK'e.
(leilains antenrs admclleiil (jue celle liémialliétose i'(dève pinlol de la
fjudlllc dv la lésion (|ni frappe le laisceau pyramidal (pie de son siège;
en d'anlres leiines (die semideiail tradnire l'iiiilation de c(> faisceau.
Qu'il s"a;iisse dnne iirilation liiialéralc des faisceaux pyramidaux ou de
la eorlicalilé motiice. el l'alliélose double apparailia : ([ne la N'siori
détinise en outre plus on moins les faisceaux moteurs, el l'on ania nue
dipléiiie ('('Mt'lirale avec alliélose, ou si la lésion (>st nnilatéiale. une liémi-
pléj^ie (■('•ri'ljiale avec alln'lose. L"liy|iolhèse de I iiiilalion du faisceau
pyramidal ne me parai! pas snflisanle pour expli((uer les mouvemenls
alli(''lo>i(pii's. (lesl du ciir' du pédoncule cér(''lHdlenx supéi'i(Mir, en |iar-
liculier au ni\eaii de sa leiininaison dans la coiulie opti(jne cl au niveau
du neurone llialamo-coilical (pii sailienle avec lui, que l'on doit, il me
semlile. cliei-ciier les Usions (pii pinduisent l'atliétose, en iiarliculiei'
rallii''liise iniilal(''i-ali^ (pii l'ail pailie dn svn(lrom(> thalami(|ue.
On a d('-ciit (|U(d(pies cas de moiiviMiienls alliétosiqnes survenanl à
litre de complicalion permanente ou passa<;ère, au coui'S de certaines
maladies de la moelle, avec irritation du faisceau pyramidal. C'est ainsi
(ju'on a parié (Vutliélosc- lahrliquc (liosenbacli. Audry, Laquer), d'alhélose
dans la maladie de Friedieicli (Cliauli'ardi, d'dllii'lo.sp ûan?^ la parah/sie
infantile (Massalongo). Ce sont des associations morbides chez ini même
snjel el non un tabès, une maladie de Friedreicb, on uiieparalvsie infan-
tile à forme alb('losi(ine. (JnanI à Valliélase de la névrilc périphOriqiu'
(Lo\veni'(ddi el à Vallu'Iosr lii/xlcrique (Wiwiawski). j'estime qu'il s'agit
ici de spasmes, de craniijes, de tremidements ou de mouvements clio-
réi(pies, qu'il faut distinguer des mouvements atbétosiques.
Diagnostic et valeur sémiologique de lathétose. — Ddr-
(linaire le diagnostic est facile.
La chovi'e de Sydcnliainiu' d(''l)ule gU(''i'e avant I âge de cin(| on six ans.
Les mouvements sont !)rus(|ues, rapides, désoidoiuiés : leur étendue esl
beaucoup plus considérable, il n'v a pas d'éléments spasmodi(pies.
La rliorée chroni(/ne t's[ plus l'acile à confondre. Mais ici les mouve-
ments sont plus nio(dlenx. plus ra|)ides et |)lus étendus. La démarche n'a
rien de spasmodiipie. Le désoi'dre mental va le [tins souvent en s'aggravant
sans cesse, l'aifois à la ehor(''e ehronicpie peut s'allier ratbétose (mouve-
menls fli(ti-é()-(illtéli)si(pies) et aloi's il d(>vienl parfois très difllcile de
isii si; M II II. on II-: ni ■-)'sii:Mh: m.rveix.
l'ain- le dT'imil de ce (|ni a|i|i;iiii('iil à \'t\i\r cl de ce ({iii iclrvc de raiili'c.
I.i's iiii/dclonies sont l'acilcs à ii'cuiiiiailrc par leurs sccdiisscs liiiis(|n('s
cl disconliiuics, rinlluciicc de la Nidonh', — clKiréc ('■Icchifjiic de Hcr-
(jcron. paramyockmus iindtiplr.r. Les lies convulni/'a |in'scnlriil ni inilrc
des trouilles iisvciiiqiics s|K''ciaii\ : ((iiirdlalic. ('■cliolalic, de.
Les hrmhlrmciils, par leur caraili'rc r\ lliiiiii|ii(' cl rcjiiilicr. scriiiil
d'iiii diaf^iKislic larilc.
I.c li-ciiiiilcinciil de la sclérose en plaques ne se prddnil, eontraireineul
à ce (|iie l'on voit dans rallK'Iose. (ju'à l'occasion des iiionveinenls volon-
laircs, cl rainpiiinde des oscillalions an|;nienlc à inesnrc ipic le iiiouve-
Micnl s'cxcciite. La jiarole esl plus scand(''e. I.'exisiciicc des anircs syinp-
lùincs de la maladie pernietlra racileiiienl le diaj;noslic.
I.a maladie de Friedrrich ne pcnl prcler à rerrenr. sauf dans les Irès
lares cas on elle s'accompagne de monvcuieiils allu'losiipics ((llianll'ard ).
I,e nvsla^nins, le jiied hot, la déinarclte sp(''ciale. l'incoordinalion, l'alio-
lilion des réflexes peiinellenl racilenieni le dia^noslic. De même Vliérédo-
ataxie cérébelleuse, mairie la conservalion on re\aj;(''ralion des réflexes,
sei'a facile à dislin;^iier.
La maladie de Litllc lypi(pie — ri;:idili'' spasi liipie con;^cnilale —
sans mouvements involontaires, est l'acile à reconnailrc. On sait (pTelie
s'accompagne jiarfois de mouvements alli(''lnsi(pies : c'est une (|ui'stion
de localisation de lésion (vov. p. .101 \.
]/,i tétanie, enfin, ne siirvicnl ipie pai- alla(pics de coni raclure, cl est
facile à reconnaître.
Dysbasia lordotica progressiva. — Oppenlieim { 191 L) a décrit,
sons ce nom. une alfcclion dont Zielien avait déjà anlérienremenl (1910)
pulilié des ohservations cl (pii ,i (''h'' coiisid(''ri''c lanlôt comme une athé-
lose véritable, laiitiM cnminc une maladie de nalure liysléri(|ue. Elle a
été observée clie/ des sujets de huit à ipiatorzc ans et débute, soit dans la
seconde enfance, soi! vers la puberté, par les membres supér-ieurs, jinis
s'élend aux membres inférieurs, ipii sont surloiil atteints. Ce sont en
elfel les I roubles observés du côté des mnscdcs des cuisses, du bassin et
de la cul ic veii(''brale, dont la coiiliaclidii esl troublée pendanl la
iiiarclie. (pii cai a<li''|-iseiil celle alleclion. l'.'esl en n'édité une astasie-
aliasie de nature spéciale, cai' dans la posilion coucliée on ne constate
aucun mouvement. Lorsque le sujet esl deboiil. il présenle une lordose
ou une lordo-scoliose de la <'olomic dorsale infi'rieiirc cl lomliaii'c. avec
une inclinaison niar(|uce du bassin l'I saillie des fesses.
l'ciidaiil la marelle, les malades (Hil un aspcci des pins hizancs. La
hirdose s'exagère, le tronc se rejelle en aiiièrc. plus siminciiI se pi'iiclie
en avant et sur le côli''. les cuisses se il'cliisseiil . se I ■iieiil d'une façon
e\agi'T(''e. le sujel appuie la main sur ses i;eiioii\ on se seil d'une canne.
Il prend ainsi une allilude de (piadrupcile. Les meinbres snpt'rieurs sont
toujours atteints, mais moins sérieiisemeiil. ils pr('senleiil des spasmes et
du Iremblement lorsque le malade écril. dii \oil parfois des secousses
I ii(H'i!i is m-: I .\ Mnriiiii:. i,si
(■|iiiii(|ii('N lylliiiii'fv |iriiil;iiil l.i iii.iiclic. Il \ ;i cli' I'Iin |Miliiiiic siii|;iiii'
cl les i/'llcxc-- li'iiiliiirii\ -Mini ,ilV;iiiplis. Il ii'\ ,i ni |i,iial\vii'. ni ali(i|iliir.
ni lldulilo (In laiiiia.ui'. ni niiidiliialiiHis ilc la scnviliilili' ui'ni'rali' i>n
S|i(''cial('. i.a iai-c csl l'il ^l'^niTal inlaclc. I,a nianlic ili' rallcclioii (■•>!
|if(i^rcs>i\('. l'oiir (t|i|)i'nll('ini. n'Ilc allrcliim nCsl pas ilc nalnir li\-~li'-
iii|nr. rar il il \ a |ia-- ilc cansi^ (■ li\i' à son nii^ini' cl la sii;^M,.s|iun
Il a |iicM|iic |ia> il aciiiiii vnr l'Ilc, Kllc ne rciilrc |la^ clan-- li' cailrc ilc la
(■|l(i|-,''c ni ili' I allii'liisc. cal' il ii \ a |ia-- ili' nninvcinciils iii\oloiilairc--
|icinlanl le rc|i(i-. (I|i{iciilicini c^li |ii'cllc c-l ilc iialiirc (irL;anii|iic cl
(|ll'cllc !-clc\c |ii(ilialili'niciil ili' L'^imis iln |iiilaincii cl t\{[ iiii\aii candi'',
aiialniillcs à ccllc-> ipi il a nli--ci\r'c-- a\cc Mme C \i)l:I ilan-~ ccriaiiis cas
lie iiaïaU-'ii' liiilliaiic inranlile a\ec al lii'liise.
C. — Chorées.
On (icsiiilie Sdiis le IcrillC f;('lléral de chiirrcs une -i''iie d'allecliiins
caractciisccs par des mouvcnicnls iiiMilmilaii es. pins on niniiis di'siii-
doiiiR's. rapides, iriciiuliors, de grande ainpiiindc. cl d'un aspeci lies
sp('cial. (l'est Sydciiliaiii (|ni. 1(> premier, a liieii isoli' celle varii'li' de
Iroiihlcs ninlcurs cl en a li\i' les principaux caracicies : .. jj' liras l'Iaiil
a|ipli(|n(' sur la piMiriiic. mi ailleurs, dil-il. le malade ne sanrail le
retenir un m enl ilaiis la um'iiic silnalinii, et. (|uel(|iie cllurt ipi'il fasse.
la distoisidii cciiiMilsive de celle parlie la fail (•(iiitiiuieiiemenl cliau,i;cr
lie place : lursipie le malade veni porter le verre à la lioiiclie jiour boire,
il ne peut ly jxirter diiectement mais seulement ajirès mille i.;(^slicn-
lations. à la façon des liatclems. jns(|u"à ce (pi'cnliii le hasard lui fai-
sant reucoulrer sa liouclie. il vide rapidemeni le \eric cl l.-nalc Innl
d"un ti-ail : ou dirait qu'il ne clicrchc ipi'à faire rire le-- a•^^is|allls >■. Ce
sont liieu là les caractèi'cs des mouvcnicnls clion'iipics. iiiMilonlaircs.
irréj^nlieis. agitani coiiliiiuelleniciil les uiiiseles allcinls cl. pcndanl les
monvemeids. imprimanl an nieinlirc de Innsipies secousse-- ipii \f l'uni
(levier de la direelion voulue.
Ces mouvements clioréi(|ues rmclcnl des aspects assez variT's snivani
les ri'jiions du corps; aux doigts ils se lra<luiscnl jiar des inoincmcnK
involontaires de llexion el d'extension, surtout maripn's an niveau dn
pouee. Le bras et l'avant-l)ras très mobiles sont agiti's de Ions coh'-- :
tantôt le malade porte son bras en avant, pour joiiidi-e les mains, janiril
le bras tourne autour du coips et lavant-bras se glisse derrière le dos.
en même temps (|ue l'épaule s'élève ou s'abaisse, on se porte en avant.
I,es membres infi'rienis peuvent être atteints: mais en g(''néi'al les
mouvements choréiiines v soni moins iiilenses. Lorsque le malade csl
assis, les jambes se eroisenl. se d(''ii oisciil. se ra|ipi'oclienl on s'écaitcnl
brus(|iiemeut: si les mouvements clioréii|nes sont liés vinlcnls. iN
|)euvenl gêner considérablement la marche. Les mouvciiienis iinpri''viis
des jambes obligent les malades à un cil'ort eontimud |iour ne pas perdre
l'équilibre, ils oscillent ainsi à droilt; et à gauche, avec des jambes (pii
'i8s sÉMioiruni: or fivsri.Mh- XhTtn:ux.
mil I air de |pallip||ci- de Ions (■("il(''s, (•(iililiK' celle des piillliiis (|iie l'on l'ail
iiiouvoir il l'aide d'une licelle. Les nuiiiveiiieiils eli(ir(''i(|iies peiivenl èlie
assez iiilenses pour ern|ièelier la slalioii debonl.
I.a l(''le penl |)arliei|iiT ii l'a^iilalioii de liiiil le coiiis; les muscles du
cou |irn\eiil |inrler la lèle lanh'il à dioile. ianlùi à yaiiche, lautùt en
avani, lanli'il eu arriére. Les uniscles de la face peuvent s'afiiter d'une
l'afou ((Uilinnelle. uKuliliaul la pliysionumie, (|iii exjirinie lanlùl la joie,
lanlôl la liislesse. lanlôl la ici reur, (|iii parl'ois est sinipienient grima-
çante sans expression an<nne. l'I loul cela à quelques minutes d'inter-
valle. C.e-i mon\emeiils ne sont pas toujours également marqués, ils
\aiieut d'inleusiti' d'un moment à l'autre: les émotions, la peur,
ran\ii''l('', par e.veniple. les exaiièrenl considi'i'aljlement.
l.nrMpie la lani^ne. le pliaiynx sonl atteinis par les mouvements cho-
i(''ii|ui'-.-la parole, la d(''j;lutilion deviennent très dilliciles.
Kniin les mouvemeuls clioréiques peuvent s'étendre à des mouvements
automali(pn's. par exemple aux mouvements i-espiratoires, (pii devien-
nent irréguliers et qui se font au hasard des contractions involontaires,
l.e (d'ur lui-même pourrait être atteint et l'aryllnnie traduirait une
\r'rilalilc cliorée du c(rui' (lioger, J. Simon).
l'ius ou moins intenses, plus ou moins généralisés suivant les cas, les
mouvements clioréiques persistent sans s'arrêter j)endanl la veille. Ils
cessenl en général pendaîil le sommeil.
(les caractères généraux des inouvements clioit'iques sont assez nets,
coini n le voit, j)our qu'il soit diflicile de les conrondre avec une autre
\ari(''ir' de nntuvemenls involontaires. Les IrcmblcmL'nta se reconnaissent
à leur légularité, et à leur peu d'auiplilude; les tics, à leur lirusquerie,
à leur lapidité. et à ce fait qu'il s'agit de mouvements coordonnés tou-
jours les mêmes. Dans certains cas, les gestes désordonnés des cho-
l'éiques peuvent être assez analogues aux mouvements incoordonnés des
alaxiqni's, ou de Vasyncrf/ic cévébelh'use. mais ils s'en distinguent ton-
jours facilement par le lait (piils sonl involontaires.
Dans les inijoclonies, les mouvements sont à la fois bius(jues comrnt;
dans l(^ tic, et incoordounés comme dans la cimrée; mais bien nmins
généralisés; en outre ils ne frappent ipie peu de nuiscles.
(,luanl à Vdllirldse. le caractère, la lenteur et à la régularité des
mouM'oieuis dans celle alVeclion, leur prétiominance dans les extré-
mités — main et pied — : assurent facihunent le diagnostic.
Les inouvements clioréiques reconnus, il faut encore préciser à quelle
variété de ciiorée r(m a alVaire: c'esl d'ailleurs un diagnostic qui en
général est assez facile. Le seul point délicat parl'ois consiste à dépister
l'hystérie ipii peut produire les Ivpes de chor(''e les plus divers.
On a groupé sous le nom de cliorées des alléchons de nalni-e très
différentes et des sym|ilômes de valeur très diverses.
Certaines cliorées sont des maladies infectieuses aiguès (cliorée de
Sydenliam) quelquefois graves, et survenant particulièrement chez l'en-
ri:'il /;/./.> hi; /..l MOI 11.11 II. W)
f.iiil ; (l'iiiilics (clioivcs cliroiiiiiiies) soiil \;\ iiiaiiircskiliuii (l'iiiic li'sidii
('(■'ivIiimIc (lilliiso cl periiiiiiicnlc.
Di'.iiii'inc les iiiouveiiuMils clioii'iroiiiii's iicinciil se icMicoiiIrcr au cours
(11" iiialailics iiil'ccliciiscs liaiialcs, cl liadiiisciil soiivoiil ainr-s nu rclentis-
scuicul ui(''niu};c, ou liicu tclcvcr d une li'siou ciM'i'hralc en i'ovcr iliciiii-
chori'c (les liéiui|ilcL;i(|ucsi.
.le (lisliiifiueiai suiloni les clioii''es aiguës cl passajicfcs d'aver les clin-
rccs cl les moiivcinculs <'lior(''ir(U'Mies chroniques.
Kiilin on a dccril sous le nom de elioiM'es i''leclrii|nes un ceiiain noniliie
de syndromes (|ni se rapiMdchenl |ilnli'il des mvoidoiiics cl (|ne j ('■lndi(>rai
avec ci> deiiiier jii'on|ie.
Sémiologie des chorées. — I' Chorée de Sydenham. I.a
cliorée propieinenl dite, ou clioivc de Svdenliam, s ohsei've surtout et
|iresi]ue c\cliisivemenl dans rcidaiicc et l'adolescence, l'arnii les enfants
elle IVa|)|)e surtout ceux dont l'àite varie de six à quinze ans : les cas de
chorée chez des entants u'ayani (|ue trois, ijuati^e ou cinq ans sont extrè-
nienienl lares. A partir du moment où sélahlissent les règles, la cliorée
de Sydenham s'ohsei've exceplionneliemenl et les chorées qu'on oljserve
alois sont d'ordinaire de nature hystérii|ne. La cliorée de Sydeuiiam esl
heaucoup plus rr('(|uente chez les tilles que chez les garçons, et cela dans
la proporlion d'en\iron deux lilles jiour un gar(;on. Ce n'est pas une
alVection dans lai|uelle il existe une hérédité sirnilaii'e, mais li^s enlanls
atteiids onl liés sonveni luie hi''r(''dili' névropathi(|ue; ce n'est |Mdlia-
lilemenl pas non plus uni' maladie é|iidéinique, et en réalité son ('liidogie
nous esl l'iirl mal connue. (In a insisté aiilreTois cinnnu' cause délermi-
naiile. sur le ii'de des impicssions morales, de la peur eu particulier,
mais il l'audrait être sur (pie dans ces cas il ne s'agissait pas de choré(!
Iiystéri(pie; celte (lei'ni('re. c(Mmne on le verra, relève en général d'une
cause émotive.
La ch(n(''e de Sydenham se Iradnil pres(|iie exclusivement par des inou-
venienls choréiipies ; mais il existe cependant en plus de ceux-ci un
ci-rtain nomhre de sympt(")me< (|ui viennent compléter le tableau clini(nie,
et démontrer la nature iiirectieuse de celU; aU'ection.
Le (h'hut en est varialde. Dans quelques cas. on a vu la chorée ajipa-
raître iirusquemenl à la suite d'une éinolion. Le plus souvent, on note
une période prodi(mii(pie (pii ]ieut pnîcéder de quelques jours, ou même
(le (|uel(jues seinaiiies, l'apparition des mouvements choréiques. L'enlaiit
change de caractèi'c, il devient bizarre et irritable, il ressent souvent des
douleurs dans les membres et dans la colonne vertéiirale: ses mouveinenls
sont moins adroits, il laisse tomber facilement les objets qu'il tient.
Puis les mouvements choréiques apparaissent : d'abord légers et localisés,
ils ne lardenl pas à augmenU'r d'amidilude et à se généraliser à toul le
corps. Il est rar(^ (|ue la cliorée de Sydenham n'exisle seulement que sur
une moitié du c()r|is. ce|ieii(lant on l'a noté dans certains cas. Souvciil,
par coiilic». (die pri'domine sni- un des ci"]ti''s du corps.
i'"' si:Mtiii,ni;ii: nr sr>//.M//-; m;iivi:i.\.
Miiluic I iiilciisih' (les iiKMivciiii'iils (•|i(ir(''i(|iic's, la lorcc Miusciilaiic csl
II' |)liis sdiiNcnl l\ |i(Mi |iii'-. idiisriMT. cl iiii III' cdiisliili' (|iriiM l(''ger (Icgi'c'
il allaililissi'iiH'iil ilans I Y'iii'iLiii' ilrs iiiDinriiii'nts voloiilairi's. I.(:s l'i'llrxcs
•>iuil a |icii |iri''s iiiiiiiiaiix. ii |iriiir un |ii'ii iliiiiiiiiir'S ou ('\aj;(''ivs. Mais vv
M l'sl |)as loiiioiirs le cas. l'I paiTois 1rs ipluMioiiirrirs |)ai'al\(ii|iii'S |>rriiii('Ml
1111 (lovcloppuiiiiMit fiiiisiiliMaiiic l'I ilifii'iil riiiii|)IMriii('iil ras|ii'ct du
uialadi'. !■ l'sl à i-clii' varii''!!'' tW rlinn'r i|ur i'ou a iliniui' le iKiin di' clioréc
innIU:
{•ans la chorée molle l\|ii(|iir i Todil. (ili. Ursi. Olive), la iiaralysic csl
ui'urialisi'i': Iimis les uii'iiihi.'s sont llas(|ii('s, iucrlcs, cl loloiiihcnl lour-
lii'uiciil sur le (il liiisi|u'ou essaye do les soulever. Si Toii cssavo de
iiiellie le pelil malade dehoul. il s'clVoiidre sur ses jauiiics. cl sa lèlc,
mal siiiileiiiie pai- les luuselcs de la iiiii|iii\ toiulx', suivaiil liucliiiaisou
i|u un lui iliiiiiie, en a\anl, en anic te un de côlc. Du fait de la para-
l\sie les iniiuveineiils eliiiii'ii|nes sont eux-mèirics à peu près ('(luiplète-
lueul sii|)priiui's cl c csl ii peine s'il en persiste (|uelinies-iiiis 1res Ii'gei's
au niveau des iloigls (Cliairul . (lelic paralysie lolalc peu! piéccder la
eliorée, mais elle peu! aussi apparaitri^ au cours de la maladie: elle
dure plus ou moins longtemps, mais, caraetère ini|iorlanl. elle (iiiil tou-
jours par guérir.
Parfois les paralysies dans la eliori'c revèlenl un aulre lype: elles ne
sont pas géuéralisées, mais se loealiseiil à nu on plusieurs memlires, ou à
une nioitic du corps; on distingue aussi une rornie lirmij)lc(iiqiœ. une
forme m<inoplrtii(/iie, une forme jmnijilriiique. Ces diverses paralysies
guérissent ('■galemcul diiue manière lomplèle et à l'Iicure aclucllc il est
iliflicile de dire à quelle Ir'sion on à ipiel lionlde ni'i'venx on doil les ra|i-
piuler.
Knliri, dans le pins grand iiomlire des cas, un eerlain Irouhie de rintcl-
ligenee cl t\\\ i araelère vieul eompii'lcr le lalilcau sym|)lomati(|ue de la
iliiirée de Syilenliam : la miMiioirc s'alfaihiil, ralleiilion devient diflicile,
le pelil malade esl ea|iiieien\. irrilalde, paresseux. (jncl(|uefois les désor-
dres \iinl plus loin, et l'on a signalé des liallueinalions de rouie et de
la \ne. parfois même nu vcrilahle didire maniaipie. Sauf dans ce dernier
cas, le proniislie csi liiMiin. cl les Ironjjles iouslali''s disparaissenl a|n-ès la
i^lli'lisnii de la maladie.
i'aus nii eerlain ninnlire de cas de ehori'e de Svdeiiliam. iiiK! élude
minutieuse ri'vèle. à eoli' des svmph'iines iliori''i(|iies, (piclipies petits
signes iralh'raiiini nirliiale ou d'irrilalioii pyramidale ( Aiidi'é-Tlionias),
dirninnlion de la rmee nniseiilaire dn ii'ilé où |n-édoiiiiiic la eliorce.
liypoloiiie mnseidaire. mouvemeiiK assoeii's dn ei'ilé le pins atleinl pro-
voijiiés par Idcclusion l'iiergique de la main saine un iniiiiis alleinlc,
llexion comliiiiéc de la cuisse cl du Iriiiic ilialiinski i. trouilles de la
coordiualion cl de la diadiicocinésie, exagéialioii des n'-llcxcs IcMidineux,
parfois même siiiiie de llaliiiiski ou signe d'Oppenlieini. Enliii la pone-
lioii lomliaire n'xèle iiiielipielois l'exislcuce il nue l\ nipliocvlose (.Sicard.
iiaiiomieix. ('.lande. \iiilri''-'l'lioinas. liicliardière, elc.|.
I i!(ii m /> /'/, /.i Mal mil-:. l'.u
l.;i iii;il;i(li(' iliiii- l'ii i^i'ik't.iI >i\ ^ciii.-iiiii's Iciin iiioi^. |iuis si' Icniiiiic
(Par la jiMiTi^-ciii : |iaiTiii> ri>\(ihirHMi pciil clic licaiii(iii|i |ilus longue.
I.iii-s(|irfll(' uiii'iit. ce (|iii l'-l la iv;^lc, la maladie a une IciKlaiicc
iiiaiiifcsli' à ri''i-i(ii\('i-: le |iclil iiialailr {iciil ('■Ire ria|i|ir idiisicui's fois
jusiin'à ce (|u'il ail allriiil l'/p^c ailiillc; il Celle é|)0(|iu', la clHiic'e dis-
parait (léliiiiiiveiiieiil : un [leiil re|iciHlaiil (iliserver des réeidi\es à Idcia-
sioii de la {ii-ossesse.
On |ieul, iiièine dans les cas liéniiis. iilisciNCf des c(iiii|ilicaliiHis viscé-
rales (l"()rdre inreciieiix. Iclles (|iie les diMileiir-. iliiniialisiiiaies el I eiidn-
cardile |)ei'sislaiilc. du a sii^iiajc (|iicl(|iics cas de psycliose p()sl-(diniV'i(|Mc
(Natliaii. l'élissiei'i.
Dans eei'laiiis cas, le> lunincniciils cliiM(''i(pies diiiiiniieiil el tiinsseiil
par se localiser à (piehpies miis( les de la l'ace, par exemple, (ni ils (ler-
sistent vSdUs lorme de lie de lace el des yeux. Dans d'antres cas eiicurc
plus raies, les moiivciMeiils cii(iréi(|Mes peuvent ri^ster ^éiK'ialisi's. la
eliori'O devient cliroiiii/iic.
Enfin il existe des cas de cln.rrr ijnn'f. assez rares dn reste, (in 1 aj;ita-
liiin intense persiste jour el iiiiil. ({(''terminant un V(''rilal)le « (!'tat de
mal cli(iiéi(|iie ». i.a li(''vre est (■ieM'c, rinsdinnie c(intinnelle, la (h'-nii-
trition priddiide: les iii(iii\eiiieiit>< incessants linissent par di-lenniner des
iilc(''rarKins (|ni peinenl iMre le piiiiil de d(''|iarl d'inleelidiis secendaire-; ;
la iiiinl |ieiit survenir sdil f\^\ l'ail de la maladie inreclieiise elle-ini' ,
cause de la cluirtN'. suit par nii'niiii;ile r(''siillaiil sdiivenl de l'inrecliini
d'iliie escarre sacii''e.
On a remanpii'' (|ne la nmil es! assez sniaenl pr(''ci''d(''e par une phase
de r(''S(ilnti(m museulaire cdinpli'le. avec dispaiilimi des iiKiiivements
elioréi(|ues, alidutissant an cdiiia.
(les l'drnies graves de la eli(ir(''e existent clicz les enfants, mais cinnine
l'ont t'ait remarqiK^r 'rroiisseaii. ("diarcdl, nieulafdy, c'est vers iS on
t2(l ans (|n'elles sont le pins ri(''i|iieiites.
hans tous ces cas. on a remaripu'' ipie riiisoiiinie s'établissait (l('S le
di'liul : ce spiail par (•diisi''(piciil un sij^ne de giavili''.
On ne pnssi'de eiicdre aiiciine ddiiii(''e pr(''cise sur I (''tiiiln^ie de la
elioive de Svdenliam.
11 est cerlain ipie celle allrclidii ('•volneeoiiime une maladie inreetiense;
la lit''vre, les cdiiiplicalidiis inreclienses telles (|ue les douleurs articulaires
(Ml l'eiiddcarilile. sont des aij^nmenls puissants (mi faveur de cette cuncep-
lidii. Cependant les reclierelies liact(''rioloiiiqiies n'ont pas (Micore coiiliriiK''
celle livp(illi(''sc ; les dillV'renls micnilies i ('nc(inln''s paraissenl des liac-
l(''ries liaiiales el iir^pniirv nés de Imile sp(''cilicili''.
Il est pr(dialde i|ne la clioire de Sydenliani, si uiiifurine dans sa physio-
nomie cliiii(|iic. csl le plus souvent provof|n(''e ]iar un agent S|)(M'ifii|ue.
.Mais d'antre part, on Vdil parfdis de \(''ritahles syndromes elidr(''ifdnnes,
éhauclK's on iii("'ine assez iiileiises, survenir à l'occasion d'une maladie
infectiiMise. telli' ipie la riniucole, r(''rvsip('de. la si-arlaliiie. la li("'vre
/,<)■> SËMioi.ocii-: nv svsrilwti-: NEnri-.r.v.
Ivplioïilr, clc; (PII |M'iil les icncoiilicr an drliul de la iiiriiiiigitc tubercu-
leuse. Il paiail (Idiic |i(>ssil)|c (|ii(' la clidn'e siiicède aux iul'eclions les
plus diverses.
Mais. uu"'iiie pour les aulciiis ipii adiuelleui I (irii^iiie iiilcelicuse de la
ehoi'ée, il es! évideiil ipi'il Tant l'aire inlei\eiiii- d'anhcs faeleurs daus
sa pallinji(''iiie : en cnel, nVsl pas rlidrr'Kpie (pii \eiil, el pouf qu une
iut'eelidu pr()\(Mpiede la clidri'e. il lanl riicme (pi(dle apparaisse chez
des lurdisposés. Parfois riiér(''dili; iM''\r(ipallii(pir peut être nettement
démonlrée. Mais souveul aussi, riims ne savons rien de bien précis sur
ce qui eonslilue cetle prédisposilinn à la chorée.
(Juaul au r('dei|ue l'on a voulu f'airejouer à diviMscs lésions cérébiales,
il est encore assez imprécis : les lésions décrites sont d'ordre local et
n'ont rien de spécial à la cliorée. d'autn; part, on est loin de les trouver
dans toutes les autopsies de choréiques. On a pourtant invoqué la con-
i;('sti()n des vaisseaux de l'encépbale et de la moelle, les petites embolies
du cervelet, des cor|)s striés, des couches optiques, la congestion des
tubercules quadrijumeaux, les épauchcments séreux dans les méninges,
les allérations des nerfs périphériques; mais aucune de ces lésions ne se
rencontre d'une façon assez constante pour que l'on puisse lui attribuer
un rôle dans la palhogénie de la choiée.
Cejiendant les petits signes d'irritalion corticale groupés par André-
Thomas, la Ivmphocytose assez fréquenli» du liquide céphalo-rachidien,
l'analogie avec les syndromes choréiques que présentent certains sym-
tomes renconti'és au début de qu(dques méningites, sont autant d'argu-
ments qui incitent à considérei' la chorée de Sydenham comme un syn-
di'ome r(devan[ d'une en(('plialite ou d'une méningo-encéphalite légère.
2" Chorée gravidique. — La chorée se développe parfois chez la
femme enceinte. Cet accident s'observe surtout chez les femmes jeunes
à l'occasion de la première grossesse ; souvent on note dans l'enfance
delà malade 1 exislence d'accidents choréiques ; il s'agit alors d'une
récidive de l'allcction. doiil la grossesse n'est que l'agent provocateur.
Kn elle-même la chorée des femmes enceinles ne dilière en rien de la
chorée de Sydenham, ce .sont les mêmes mouvements, mais en général
liés iiilenscset très généralisés, étendus presque toujours aux muscles de
la dégliililion et de la respiration. D'une façon presque constante on voit
se développer des troubles menlanx. La chorée persiste jusqu'à la lin de
la gi'ossesse, el s'améliore, puis guéiit après la délivrance ; mais ce n'est
pas toujours le cas : ou a \ii la chorée persister longtemps après l'accou-
chenunit, et parfois me alors ipie les mouvements redeviennent nor-
maux, l'état mental des siijels resli; profondément Imiclié. La chorée peut
d'ailleiMs cnliainer la mort de la malade; cet accident est du en général
;i l'éjjil de mal choréiipie, el il se pi-ésente assez souvent, puisque, dans les
cas de (iiori'c des feiiinies enceinles connus, ou a oliservé nue termi-
naison falale, iiiK^fois sur 10. Le pronostic pour l'eiil'anl est si'rieux égale-
leineiil; l'avortement a éli'' observé 'lO fois sur li'.f cas (Siegelherg).
Le diagnostii' est facile ; il l'aiil poinlaiil savoir, et la chose n'est même
ifiorni.Ls DE LA MOTii.iri:. ww
|i;is laii", ijnc ccilaitics liyslL'ri(|ii('s |K'iiveiil |iri''scMlci- des arc iilciiN ilio-
i(''i(iii('s à l'oroasitm de leur fii-cisscsso. On pciil laiic le (liauiin>lii- de la
iii'vniso grâce aux sliginalcs hysli''ri(|iics. à la Iik; Ion! sonl a|i|iariis \,'s
iiKHnciiH'iils (■|ioii'i(|iic'^, et aussi grâce à i'ctal iiierilal des miJcIs.
."" Chorée hystérique. — i'arini les accideiils si xariés i|iic |Mii\eiil
|présoiiler les liysl(''rii|iies, il en l'sl un cerlaiu uouilire ijui siml ronvliluis
|iar des luouvenieuls iiivi>li)Utaires. gesliculaloires. (|ui se ra|i|ii oclieui
|ilus ou nmins des mouMMuenls eli(U'(''i(|ues. l'arFuis ils éii r('!alisenl exac-
leiueiil le ly|H\ el ce n'est giièri' (|ue pai' les syiM|ilônies accessoires (|ue
l'on parvieni à reconnailre la nalnre exacte île l'alVeclion ; d'autres l'ois
les signes en dillèrent par un certain ninnlire de caraclèn^s (|ui Trappent
à |)reinière \ ne.
Dans le premier gioupe se rangeni un i;rand imnilire de malades pré-
sentant des mouvements i|ui sinuilent ;i s'y méprendre la rliorcc de
Siidt'iihdin : il s'agit presfpie toujours d'enl'anlson d'adolescents {|ui pré-
sentent, au repos comme pendant le monvenu>iil, les altitudes el les gesti-
cidations propres à cette aile. ti(m : l'identité appareide est telle qu'il est
l)icn cerlaiu qu'un grand nombre de ces laits ont été confondus avec les
cliorées véiitahles : ce n'est en cU'et que par Fanamnèse et la reclierclic
de certains signes que l'on aii'ive au diagnostic. Par rinterrogaloire. on
ap|)rend souvent que rall'eclion a délintc' hrus(ineinent à la suite d'une
émotion, et surtout d'une peur. Hien (jue celle éliologie ait été signalée
dans la chorée de Sydenham. il ot certain (ju'elle se rencontre surtout
dans la chorée hystérique. Il en es! de même de l'irnitalion. el les
petites épidémies de chorée, (|ue l'on (diserve dans une école ou dans
un (luarlier, sonl ceilainenient aussi de nature livsléi'iqne.
L'aspect des nuilades peut aussi l'aire supposer la nature névropatlii(|ne
de rafléction. Dans la grande majorilé des cas, les chorées nnilatt'rales,
qui apparaissent liins(|uemenl chez les enrants, sans hémiplégie bien
(Milendu. relèvent de la même cause. Itaiis ce cas on constate sinncnl
une h(''mianeslhésie du coté atteiiil.
La chorée hystérique n'es! pa> l'apanage des enlaiits el des adoles-
cents. Klle n'est pas lare die/, les adultes, en particuliei- dans le sexe
i'éniinin. et. soit sous I'imiuc généralisée, sojl sous l'orme d'liemichori''e
avec ou sans hémianeslhésie, elle se présenh' iiuidqmddis a\ec des nioii-
vemenls d'une grande intensit'''.
Parfois chez ces malades li's mouvemeiils sonl lui peu dilléicnls des
mouvements choiéiipies vrais, et par leur lenteur se rapprochent des
niouvemenls athélosiques : d'aulres fois, au contraire, ils sonl brusques
comme les mouvements pioduils par une décharge électrique, el
donnent au malade une diMiiaiche des plus bizarres avec les zigzags les
pins imprévus.
Kniin dans un dernier groupe il faut langer les chorées livslériipies,
avec mouvciiunils rythmiques : ici les niouvemenls ne se rapprochent
de ceux de la chorée de Sydenham. par exemple, (pie par ce (jn'ils sont
involontaires : en ell'el, ils ne sont pas désordonnés, mais ils reviennent
ivi'i ^Èvioi.oiin-: du f^rsiÈME .\Ëitri:i x.
avec iiii ccilaiii ivlliiiii'. cl icpi'odiiisciil les inoiivciiiciils CddrdoiiiH's de
la vie onliiiaiic. iiioiim'iih'iiI de dan^r. de saliilalioii, niouvemeiil du
|)(>lil l)asMii, l'k., cil', (les iiMUivciiiciils. (|ii(d(|iu'rois contitiiis. icvicmicnl
le i)liis sdiivciil |iar acci's. à loccasioii diiiK^ (Miiolioii. [lai' oxcniplc.
C.i's diverses (diorées liysli'riqiies se ressetiirdeiit eiieore par iiii caiac-
lèie iiii|i<iilaiil. ;i sa\(iir |iar le traileiiicnl (jiii leur ciuiNicnl : ces acci-
dcnls ccdeiil lies \ilc an li'aiteinenl iiahiliid de riiysh'Tie. ({iii eoiisisle
(■(iiiiiiu! on le sail à sortir le malade de sou milieu, à le soimicllre à un
isolemenl (daiisli'al el à af;ir sur lui [inr le laisoiiiiciiiciil.
'(" Syndromes choréiformes dans les maladies aiguës. - .lai d(''ià l'ail
alliisioii joui à l'iieiire à ce l'ail (|ue l'on peni voir survenir, an dt'lnil, an
coins, ou à la suite d'une maladie inreeliense ((nniniuie. nu svndrome
(■li(n(''iipie plus ou moins tvpiqne.
(In a décrit des (diorées survenaiil à la suite d'une rougeole, d'niie
scarlatine, d'un érysipèle; ou en a ra|iporli'> un cas au cours de la syphilis
secondaire, .le nie souviens avoir vu a|)parailre au début dune lièvre
lyplio'nle des mouveiiieiits ciioréi(pies lvpii|nes (|ni persistèrent deux
jouis. Ou a sij;iiai('' |)lnsieuis cas de méniu^ile liilierciileuse, ayaiil ('volui'
au délnil avec tous les svmptômcs d'une cIioii'm'.
(les faits sont impitrtanls ; ils semblent di'Mumitrer (|ue le syndrome
clioi(''i(pie peut être, dans ('(irlains eas, ri'alisi' par des infections diverses;
niais ils sont très rares, et la clioi'ée de Syileiiliani, avec sa phvsionomie
(diniqne remar(|ualileiiieiil constante. mi''iilc d ("'Ire conservée coninu^
une eiililé clinirjne \i''rilalde, el comme une maladie proiiahleiiienl
spr'ciliiine.
,')" Chorée chronique. — l.ar/ioréc clinniKinc on iiialadic d lltuiliuiilon
est caractérisi'e d'abord par l'âge des sujets chez lesquels elle apparaît :
(■e sont presque toujours des adultes, et parfois des vieillards; (die est
plus l'réqneritc; chez l'iiomme. Lu autre caractère irn])ortant, c'est l'héré-
dité de l'alleclion ; il est très Iréqueiil de retrouvei- les mômes monve-
ments chor(''i(|ues. chez les ascendants ou les collal(''raiix.
i/aU'isctiou débute huitenieiit par des mouvenients cinnéiipies, qui appa-
raissent progressivement et (|ni emnmeucent en général par la face ou
par les membres supérieuis, pour s'étendre ensuite à tout le corps. Ces
monvemenls involontaires, désoLdoiun-s, sans rythme défini, sont moins
hrus(jnes (|iie ceux de la (diorée de .'sydenham : |)resqiie toujours, du
moins an di'biil. ils pcinciil saricicr iuiiiiiciilaiii''iiienl sous l'inllueiice
de la \idoiili''.
Ce sont des mouvements de la face, des grimaces diverses avec ou sans
propulsion de la langue, des troubles de la parole |)rovoqués par les
monvemenls du larynx ou lin pharynx. Ce sont des mouvements des
membres, el particulièrement des membres supérieurs, avec gesliculation.
iualadi'ess(! des mains, |)rojeclion des épaules, et difticnlli' progressive de
l'écriture qui chcvaindumle, irrégulièi'e, peut devenir coni|dètement
impossible; ci' sont des troubles de la iindililé des lueiiibii's iiifi''iiciirs
avec torsion d(!s pieds, cnhe-croisemeul des jambes, ipii domienl ;i la
ritiii ni / s /// /.t Mdi II 1 1 1:
iliMiiitrclic une iilliirc sMulill.iiilc on l'Iniciisc ; <•(• sdiit ciiliii de-, iikmivc-
iiKMits (lu coll. (Iii tronc, du lias--iu. du (li.'i|dii ;i;:iiii' Ini-nn'iiii' ;i\i'i' iiii'-
j;iil;uil(''s de l;i icspindinu.
Miiis Vf (|ni inodilic prorotidciucnl le hildciin ( lini({Ui'. rr sdni |,'s
Iniiihifs inh'Urcliicls à riuui lir |iidj;r('ssi\(' i|mi' pK'srnU'ul co inid.idcs :
la iiii'iuoirc s';ill'ail)lil. Ii's dixcrses loticlioMs de I iulidlijicucc dcv icuiicMl
dil'licilcs cl iucoMipIcIcs, cl le -^ujcl |icul aiiiscr ;i In d(''nicncc : cclli'
dcclii'iuicc uicuImIc. |ii'oj;i'c>si\c cl l'al.dc. csl lia\cisi''c paiiiiis jiar des
|ii''iiodcs d'cxcilaliou cl de manie.
l!elle all'eclion. (|iii csl incurable, (^(due l'u dix, \inL;l. Irenle ans.
M ICI ne (la \ a niaise, cl le malade succomhe dans le Màlisme. ii moins (| un ne
maladie iiderciM'renl(! m(; l'(Mn|)orle.
l'as |)luj dans la chortio chi'()ni(jne <|iie dans la clior(''e i\o. Sydenliam. il
n'exisle dans des centies nerveux de lisimi nelle et lonjonis la m(3nic.
Los h'sions (|ne l'on a relev(;cs dans nu cerlain nombre d'anlopsios soni
d oi'di'c hanal (t'paississenKMil des m(''nin<ics, atrophie des cireonvolnlions
et (in(d(|nerois d(''g(''M(irescences pinson moins (Hcnduiis dans les l'aisceanx
descendants de la moelle). Toiilet'ois I inliltration de l'espace p('Ti-cellu-
laire des iiraiules (-(dlnles i)vrami(lales de I^'corce serait conslanle on a
peu pr(js el semlile ralla(dier la clioir'c cliroiiiijiie à un |ir(icessus de
méninyo-enc(''|)lialile ilironi(|ue.
[,a clior(''e clironi(|ue peiil rev(Jlir plusieurs l'ormes cliniques, el siii-
lout se manilcsler daii'- des circonstances tn's diir('rentes. On peut, siii-
\anl ITigc des sujets, dislingner dans le groupe îles chort'es clironi(pies :
La cliorrc chroniiinc lu'rrdildirf. cCsl la seule (pii doive ré'ellemenl
porter le nom de chovér (l'HuntnKjlou. puisi|n (die a c\f di'ciile par cel
auteur en IST'i, aux Ktats-l'iiis où la maladie (■■~l In's tViMpienle. c(imnie
une maladie esscnliellemcnt ramiliale el lii''i(''dilaire. l'.lle didiiile oïdi-
nairemeiit entre trenle el (piaranle-ciui| ans. \ieiil eiisiiile la rliarrc
cliroiiiiiiic sans li<''iT(lili'', identi(|ne cliniiiuciiienl à la pri''ci''deiile el n'en
(lillérant (pie par l'ahseiice (l'aul('T(''deiils. el la iltorcc cliroiiitiitc ih's ricil-
lards on rliorce sriilh' eludii'c par C.liarcol. el caracl(''ii'-i''e nniiinemeul
par son d(''lmt tardif.
Chez \ enfant la ehori'c cliidiiiipii' ii e>«l pas liè> rare el coiisliliie un
gr(mpe de faits assez dispaiale^. ÏimiI d ahind il csl des cms de cImmim' di'
iinnlin.uton à (l(''iml pircoce, eîil'ancc ou a lolesceiice. Iiaiilre pari il esl
des cas de clion'c do Stjdcnliaiu )iass(''s à I l'Ial cliidiiiipie. Ici iiiiiiaison du
reste IdrI rare, mais ipii se cniiciiil i :Mniiie po'-vildc (■laiil dniiin' ipie la
(diori'c de ."^Mleidiaiii appaïail île plus en plii^ au jniiidliiii. aiii^i ipie je
l'ai iudiipi('' plus liaiil. ciiiiiiiie lelesaiil il un processus d eiici'plialile.
Dans certains ca^ eiiliii. la clinree une l'ois constiliK'O nV'Vnluc pas:
c'esl la i-luiri'c chroiiiiiiif ikiii prai/rcssirc.
Iliilin /'/ i-lunrc variable dex déf/enércs ou cliarée jxtlijmorjihe ilîris-
saudi doit, (Jtre distingn(''e nettement des ty|)es pn'eédents. Ce (pii la
cai'acl(''rise, c'esl d'abord sa variaiiilit('' exirème d'un jour à l'autre.
a|)pai'aissanl liriisi|nemenl iiour disp.irailre de même: c'est en miMiie
v.ir. sÉMioi.OGih: Dr sysr/:ME m-:hvi:l'x.
louips son association haliilucllc avec (raulrcs iiiaiiircslMlioiis ik'M'o-
pallii(iiios, lies, ccliolalie. coprolalic. poiivani rraiiser iiilmik! iiiio
MM-ilahie « maladie dos lies » avec laijiu'llo on est soiiveiil Iciilé ^\^\
ciiiiloiiiiri' lr> iiiaiiircstalioiis clioiviqucs ; c'esl cnlin la déyéiiéi'eseouce
iiiciilalr, l'inraiililisHic. la déliilitô inlcllcctiiftllc. VA\c peut s'associer à
ré|iile|)sie.
f.a chorée vaiialile dillcii' donc licaiic(iii|) des anlres (dioiées cliid-
iii(|nes : c'esl nue dégénérescence inenlale avec nianifeslations choréi-
(|nes cl névroses divei'ses. Ell(> a|)parait snrtont chez les adolescenls,
el |ieul L;ii(''iir an lionl de pinsiein's aimées; idie |)enl éL;alenienl, el le
lail esl IVi''i|nenl, alinulir à la di'mence.
Cl" Syndromes choréiformes au cours des maladies chroniques. —
l.a niienx conmie des eliorées symploMiali(|nes esl I liéniicliorée posl-
liémipléj:iqiie qui se renconhe dans les In'miph'gies légères, cl l'ait lialti-
Inidlemenl pai Tk' dn stindroiiu- flidlaiiiifjin'. Un pourrait à peu près
répéter, à ce sujet, ce que j'ai dit de rii(''!uialliélliose, avec laquelle du
reste elle s'associe assez sonvenl. Il me semlile qu ici encore c'est dans
une lésion du pédoncule cérébelleux supérieur on de son neurone llia-
lauio-corlical qu'il i'aul en clieicliei' la cause. Ainsi s'explique le l'ait que
rhémi( liorée puisse se i-eucontrer dans les lésions ou de la couche
oplii|ue (Nolhuagel, Betchercw, dowers). ou de la région capsulaire
voisine (Chareot, Raymond, Brissaud), ou de la corlicalité cérébrale
(Pierrot, Sage el Mougiu). Elle se renconire par exemple dans la para-
li/sic générale, dans les l/niinirs cérébnih's, dans les méniiujilcs luca-
lisécs: je l'ai vue suctM'der chez un malade à des crises (ïépilcpsie
jarksoniiienne consécutives à nue inéniurjile localisée de renrance. Elle
pont encore exister dans les lésions de la calotte pédonculaire.
On compiend ainsi que des syndi'omes choréiques généralisés puis-
M'ul être sympfomatiques d'une |)aralysie générale, ou d'une double
lésion (('rébrale comme dans ceitains cas de maladie de Liltle, où
Ton peu! (diservor une sorte de chorée congénitale (liéuon, Ballet et
Vignaux).
(îrasset admet l'exislence de citorées niédiilhiin's. ce ipii ne me pai-ail
pas démontré; Touche décrit des clinréis cérrl/rlloiscx dont on peut
rap|irocber i)eut-élro un certain degré d'inslabilih'' choréiforme ohseivé
parfois dans la maladie de Friodreich.
7" Chorées électriques. — Les syndromes décrits sous le nom de rlio-
récs élccIrifjMcx, par liorgoron, lleinoch.de même quels, chorée fibrlllaire
de Morvan, se rapprochent beaucoup |)lus des iiijiorlonies. Je les étudierai
avec elles. Seuh; la chorée élcclricjKc de Dubini présente certains points
de contact avec les chor(''es que je vic^is (r(''tudier.
Chorée électrique de Dubini. — l/al1'ecliou débute bius(|tiemenl par
dos ph(''nomènes douloiucux dans la tète, la nuque ou la région lom-
baire, l'eu de temps après apparaissent dans les muscles des secousses
analogues à celles que pourraient déterminer des commotions élec-
triques : localisées d'abord à un membre ou à une moitié de la l'ace, ces
iii<>ri:i.i-:s m: i \ Mmiiiii:. w;
>fcniiSM'-^ lie I;i|(Ic'mI |i;i- m s (■IcimIic i\ ili' ii(iii\('.iii\ Icriitiiirt'S lllliscil-
l;nr("-, l'Ile-. (mmuciiI ,illi'iii(lic hiiis |i>s iniisclcs iriini' iiKiilio du n)i-|is.
|i;ni(ii> iiièiiu' huis les iiiusiii's volniiliiiic-. ilii i iir|is. (ii-lli' ^f<'Mi(''i-;ilis:ili()ii
M' l'ail en iiiic on (lrn\ sriiiamc--.
KimIcIkm's (If ri's scciuisscs, (ihis lin iiioiiis ivIIiiihts. iiii \iii| a|i(i:i-
lailrc lit' li'm|is rii li'iii|is de j;famirs allai|iirs riiii\ iiKivcs sans pcrli' ilr
cniiiiaissanci' : icv allai|ii('s |ii'ii\ciil -,■ rcin'lci |llll^i(•ll|■s luis en
\ in^l-iliialic iiriii'o: rlli's son! suivies île iiliiMioiiiènes |iairlii|ii('s. i.a
|)i'aii esl (Ml i;r'iu'ral liy|)i:'r('slli(''si(''e. el le iiKiiiiiiie eiiiilacl, la Jiiiiiiiiln'
inilaliiiii font appaiallre des secdiisscs plus finies. I.a lic'vrecsl ((iiislanle.
La maladie aiijiiiieiile rapidemeiil de i;ia\il('' ; les acc(''s d(»\ieinieiil de
plus eu plus lapprocln-seloii (pielipies iiniis. pailoiseii quel(|iiesseiiiaiiies.
le malade siiccoiiiIk'; la morl survieiil dans le eiuna. On mile ime leiini-
naison l'alale dans'Jd poui' 100 des eas.
On ne sail lien de |ir('-eis snr la pathiii^i'iMe de celle allecliiHi ; les anlo|)-
si(>s il ont n'-vc'li' ancnne lésion sp(''(iMle du sxsli'ine nerveux. On a noti"
de la coniicstion des méniniics avec ani;inenlaliiin dn li(pii(le ci'plialu-
lacliidien. des l'oyeis de raimdlisseinenl soil (uilicaux. soil dans les
corps oplo-sliii's. Kn jilns de cela, on peiil olisi'i\ei- des h'-sions pninio-
naires de conueslimi dii de iMiinclio-pnepinonie.
It. Spasmes.
I.e leinic sptisiiic ii'sei'Vi'' par ceilaiiis aiileiiis aii\ coiil raclures des
iiniscles visci'iaiix. doil elle l'Iemln an\ consnlsions des muscles noIoii-
laires. loisipie ces cniivnisions soid liien limiir'es. nellemeni svsh'ina-
tis(''es. relalivenienl pi'isislanles. el se repiodnisenl i é<fnli(''i('menl dans
lin nii'ine leniloiic. sons linllnence de causes analogues.
On peiil di'ciire des ftpnsmi's rsxpiiticis. tU>\i\ les uns se rappidclienl
lieancoup des lies, el soûl cduslilm's par des conlraelious passagères.
aul(imati(pies. mais susceplililes d èlre rcprodnils par la volonh''. el résiil-
laul comme les lies d'une sorte iriialiitude molrice. on |ieiil-èlre même,
dans certains cas. d une irrilaiiilili'" particulière de ceilains cenires ner-
veux. (Test ainsi ijne cerlaiiis spasmes de la l'ace ne soni en r,''alil(' que
des « lies griiiKicdiitf .
h autres spasmes, ipic I mi peiil aussi appeler essenliids. dans I iyiio-
ranceiiù nous sommes de leurs causes, dillèrenl jiar contre pnd'oïKiénienl
des lies: ce ne sonl pins de simples conlractions. mais de vérilaldes con-
Iractni'es passajières.
I.e spasme vrai de la lace, par exemple, hieii èludiè par .\lei<;(', a des
caractères loid à l'ail parlieuliers. I.e dt'liut d'une ciise est ordiuairemeid
limité à quelijues muscles ou même à quelipies l'aisceaux musculaires,
ipii préseuteni des contractions brusques el successives : mais (leii à peu
les coidiaclious se «i^'-néralisent à toute une moitié de la l'ace, en déter-
miuanl iiresipie une létanisalion intermittente : la face ap|)arail plissée,
I d'il mi-clos, la pointe du nez souvent tl(''viée par le spasme, la commis-
f'.is shMiolocii: m s)sti:mi-: a'A'/mat.v.
sine I.iImmIc csI :illir,'r m li.iiil cl l'ii di'hiii--. les lilirrs ilii (iiMilcicr (in
ciMi siiiil ciiiilijicli'cs (lit;. 'J'i(i). (liiiiiini' I M l'ail i'ciiiar(|U('r l!al)iii.ski,
riinilah'ialih'' li^duii'iisc de la (■(iiilracliiMi, I cxislciici' de (•(iiilraclions
(larci'llain's on rasciciilaiivs. la liiiiilalidii slriclc au Icnildlir du l'acial,
la iirodiicrKiii svn(M';^i(|ii(' di' cciiaiiis iiKiiivniiciils liahiluidlciiicnl (i|i{)()S(''S
((■(iiiiiiii' par ('\('iii|il(' rdcchisioii des |)aii|iit'r('s coïncidanl avec la prodnc-
lidii di' lidc^ siii- II' IViiiil ). soni aida ni de ca raclures iin|M)ssil)!('sà i('|ii-(iilnir('
jiar la xidunli''. ri (|iii ^^l'inldcMl inanilcslci' nnr iirilalidu ilu mciI' facial.
haiis ccilains cas, ce spasme s'acciniipai;Mc de donlciirs \ivcs. en l'ap-
piiil a\ec uni' ni''\ iali.;ie du liijnniean. (l'esl le lie douloureux de la face.
(|n'il l'anl lappidclier des spasmes r/'llexes. denl je parlei-ai loul à l'heure.
I."()ri<;ine irrilalive de ceiiains spasmes esl suiivcnl di''miinlt'ée |)ar ce
l'ail ipiils précèdeni Tapparilidn d une païahsie de l\pe p ''iipli(''i'i(|ne on
plus sinneni encoi'c ipiilsliii snccèdeni . C.'esl ci' (pion peiil appeler les
si)(isiiir.< jirc- (III jinsl-piirdljiliiiucs. diinl le plus carach'risliipic esl eiicoi'c
celui du l'acial. I.e spasiiu^ i'acial peiil ("'Ire aussi d Origine corlicale n\ns\
(pie le miinlre un cas de Sicard ( l'.M'i) (iiiserv(''çliez un pMralvli(|ue;;(!'U(!\r;il.
.\pr(''s la ;^u(''ris(iii de la paralvsie l'aciale p:''riph(''i'i(|ue. il se produit
assez sduvenl. ainsi ipic l'a iiKinlri' Itiicheune (de Honlo^nc) nu (Mal
d'Iivperlonicih' des inusides inii('r\(''s par ce neif; il en n'siille nue diM'or-
nialiou de la l'ace en sens inverse de la paralvsie. cl ipii. dans cei'laius
cas. peu! l'aire cniire à nue paralvsie du ci'il:'' (ippnst'^ (lij;-. '217).
(lel l'Ial d Inpeildiiicih' s'accdiiipaL;iii' siiinenl d'une hy|)(M('xcilal)ilil(''
iK'iii'o-nnisciilaiic. avec cdiilracl iniis spasiniidii|iies inleruiillentes de cer-
laius faisceaux musculaires, de ci'rlains lunscles, (ni de toiile la inoilii''
(le la i'ace. (Vov. l'arah/aic /ncidlc)
[,es xpasiiics réflexes oui une l'icipience lieaiicdup plus uraude. Ils sonl
lr(''s sdincul localisés aux muscles visc(!'raux cl sdul Idujoiirs eu rapporl
avec une irrilalion Incale (iii de voisinage : spasmes pharvugieiis dans
les anilines, spasmes (csdphagiens susceplildes de cr(''er des signes de
st(3nos('. spasmes pvldiiipu's dans les ulcères d eslumac nu les sviidronies
dvspe|ili(pies dduldiireiix : spasme reclal prdMiipie par les liémorrd'ides
ou une lissure anale, spisme V(''sical. vaL;iiial. elc.
De ni("'ill('. le spasme gidlliipie iiii larviej.' peiil se renciiidier dans Idus
les svndrdines de cimipressidu mi''diasl iiiale.
(liiez les itrrr'ijKillif'x les spasmes V(''sicaux. pliarv iigiens. (l'sdpliagiens,
vaginaux, m' sonl jias Idiijdurs la cdiisr'ipieiice d une iriilalidii locale
persistanle. (Vlle-ci peiil avuir disparu depuis Iniiglenips el le spasme
resler persislaiil.
Les uinscles Ndliiiilain.'s eux aussi pciivenl elre le si("'L;e de spasmes
n'Ilexes: le spasme des paiipii'res ( l)l(''pliardspasiiiei. par exemple, esl
sdiivenl eu ra|)p()rl avec une inllaiinnalidii cnii jimclivale un iiculaire;
de iiK'me ipie cerlains spasmes ou lies dduldiireux de la l'ace accdiii-
pagnenl ainsi (pie ](> l'ai dil pr(''C(''(l('miiieiil. nue ni''\ lalgie du Irijuiuean.
Les IkiiiIiIcs de la circiilalion dans un apjiareil luuscnlaire penvenl
pi()Vdi|ner des conlracUii'CS passagèr(,'s ; ce soûl les spasiiies pa)- isrhémic.
riKii lujcs m: /.i moiii.iti:. vr.i
(l|| |icill rii rili'i' ciitiiiiii' ('\i'iii{>li' hi ('i','iiii|ii' ilniildiirciisc i|iii lai'.'ic'h'i'isi'
la claililicaliiill illli'l'lllillrnlr |>;ii isclicmii' aili'i irllr d'iiii iiii'iiilii i'. (1 csl
(''j;al('iii('iil le l'ail des i'|"iiii|m's |iiip\ip(|iii''i's |i,ii un ,'i|i|i,'ii vil |il,ili i' Ii'ii{i nciii''.
Il i'\\s\f lU'S siKifilllcn lo.rifllICS. t\ii\\\ Ir l\| ^1 liiiiiiii |i;ii 1rs iiaiil|ii-i
lies iiKillcIs, si l'i(''i|li('iilrv rlnv. les iiiciiii(|Mfs. Ilii |i('iil rii i,i|)|iiiiclii'i-
les siKisiiii's lie l'dlHjiic. |iliis lialiiliii'lli'iiM'ill (l(''sij^ii(''s sdiis le iiiiiii
(le i-iaiii|M's. Mirvciianl snil iiriiiii'ilialriiiciil an cniii-. d'un cxciciic \iii-
Ictd. (■oiiiiiic cIh'/ !(". naui'Hi-- \\:\v (•\ciii|i|c. soi! dans L-i imil i|iii Miil un
Iravail nniscuiaiic inlcnsif. Il csi jiKdialdc (|nil s'ai^il ii'i d nnr \r'iilaldi'
anl(i-iiil(i\icali(Mi du umimIi' |iai lo ilci lii'ls nnu rdiniin(''s.
\ la suili' des liannialisnirs i^iaxcs. Iraclni r-.. ani|iulal ions. (''Ciasr-
niriiK. iimlusMius. r\c.. u\\ \\v\\\ \iiii- sni\cnir des s|iasuics |t''lau(i'l'(l('s.
liM alis/'s au nii'udiii' IdcsM^ cl ari(ini|iauni's Idujiiurs de |)aiii\\siii('S dou-
loureux (dollrs l'i Inilinl. (li's sikisiiii's hainiidlùitics. assimilés par
i|Uidi|Ui's aiilcnr-- à di's l'oiiurs ail 'uik'cs iIu Irlauos. scinlilcid devoir
elri' ra|i|iorl(''-~ |ilnli'il ans Irouldes i>cli(''iui(|U('s, à I ai i innnialiou îles
d(''(liels MUisciilaires ou à lurdalion des leriuiuaisons nerveuses. Ils
|n'nvcul se reucoulrer parl'ois à la suile de lin'iluies élendlies.
('.lie/ les eu lard s. lui eerl ai II noi ni ire de spasmes doi\ eu I elre eoiisidr'ri''s
nimiiie des maiiireslalions di' Icliiiiii'. I,e s|iasine ulolliijiie des iiiinrris-
soîis cil |iailienlier scinlde l'Ire liés snuveul un s\m|ili'iine isoli'' de h'^laiiie
( Ixlieriseli I. Iradiiisanl eelle sorlr d li\ |iere\cilaliilili'' neiiro-mnsenlaire
ijiroil a iir'siviiii'' sans jr nom de siKisniophilir. Un resle. elle/ radiille.
des spasmes miilliples peiixeiil si' pnndreanx s\iididines de ir'lanie.
oliservr's en parliiulier à la pi'riode lerminale des sli''iioses pvloriijiies.
.l'iiisislerai lieaneoiip plus sur les sinisiitcs foiic/ioiiiii'/s. .le u'(''lndierai
pas seiilemenl sons ic nom les spasmes divers ieil(oiilr(''s paifois elle/
les hvs'ériijlles. sp;isnies v isci'ian\. Iii''iiiispasine r.iriaj. ou le spasme
•ilosso-laliial. .le di''irirai sons ii' Irrme les ciiiilraiinres poilanl sur les
muscles volonlaires. r| dans la i^enèse desipirU iiilerv iemieiil des pro-
cessus psveliiipies.
Torticolis. — l,e mol lorlirolis renmiile à liahrlais loilv eoliv) el
désigne dans un sens liés jiéiiéral les alliludcs vicieuses du cou. (rlles-ci
peuveiil elre dues à des causes 1res vai'iéés cl je n'ai pas à m'occiiper
ici des lorlicolis lii'-s esseidielh'iiieiil à des alir'ralions osseuses, arlicii-
laires. lendineiises. musculaires (>l eu pai-liciilier du lorlicolis permaiieul
coiii:i''nilal doiil l'^'liide ressorlil à la pallmlo^ie exieriie.
.le dirai eepeiidaul ipielipies mois du lorli<'olis aiç/n. Siiccr'danl le pins
souveiil à un coup de l'roid. (pielipielois d'origine rélloxe, conséculir à
im Iraiimalisii à nii ellorl violeiil. il apparaît Jiriisquemenl el
sdiiveiil au ri'veil. i.a lèle esl iiiiiuoliilisi''e eu posilion pins ou moins
(léviT'c: le muscle steriio-idéido-maslmdieu d un côté cl snuveul le iiins(de
Irapè/e son! doiilonrenx cl celle liiiiilciir aiiiiinenle |iar la pressimi e( la
(•(iiilraelion. don la suppression de Imil monvemcnl. L'évnlnlioii esl
raiiidc, accompaj:iice souveiil d'im moiivemeiil l'i'lnile: en ipielipics
.■.ou sEMiuLoiiii: hi s)^ii\ii \i:i:\i:r\'.
heures un ni (|iicl(|iic-- juiir--. iloilli'lli ri cnnlr.irliiir ills|i,M;iissriil . siii-
liiiil ({ii;iiiil un a iituiiin .-inx ;i|i|ili<-;ih(pns cliMinlrv mi aii\ ri''\ iilsils.
Les Inilicolis spdSiiiiKliiiiii's miiiI I i'\|in'>si(Ui ilr iiMcl Mills S|);isiii(i-
ilii|lli's iMi l'iiin iilsiM's. iriinlri' rliiiiii|iir. |iiiiii|iii' un lniii<'ii-i'liiiiii|iii'. ;'i
riir.-iclrn' illlcniiillriil sii''i;c;iiil ;ill iii\i';ili des iiiiisilrs ilr |,i niiijiii'cl ilii
riiii Miriiclicl 1. (j's Imliciilis. i()iiiiiiS(l('|iiiis Inil liiiml('Mi|is. uni i'|i> l'ulijcl
il nn Lir.'inil nuinlin' ilr li'.'i\;iii\ |i;ii'iiii lrsi|nr|s il l'anl nicllir liui's ilr
|i,-iii' hi llii'sc i|iir .lacurr a ciiiisaci l'i' rn 17.~7 an ((ijiul iilislipidii . On
|ii'ul riii'ui'i' anjuiinriiiii a\rr cri anirni' li'iir a|i|ilii{nrr ii'llr ilT'Ilnilinn
irniii' " nialailir |iar ilinuiniiir' ilaiis la(|iii'lli' la li'lr iiurli'i' ni avani ri
niaJLiiV' la Miluiih' rsl luidiir \ inlnnnH'iil ilr n'ili' cl imirliiT \ns rniii'
un l'aiiln' i''|iaiil<'. ilr Irllr raciiii ipir la li'lr iir |inil l'Iir l'arilniirnl
i('(lri'ss(''i' |iar la \nluiili'' un nn srcunrs T'Iiaii^n ri, ({iiaiiil l'Ilr rsl
n'(lri'^s(''i'. iir |irnl l'I ir inainininr ilniilr par la xuIimiIi''. mais csl nilraiiii'c
l'I l-rluinlic lun|uiirs sur Ir i-rili' " .
\ la siiilc ilrs |ia\ail\ ili' lliissanil sur Ir luilirulis ninilal. un a ni
Inidaiicr à l'aiir rmlirr ilans i-c snil ,L;run|ir Irnsniililr des luiliculis
s|iasni(i(li(|nrs. Il snnlili' a|)n''s li's ilisciissiuns iluiil crllr cuiici'iiliuii a
i''l('' roliid llaliinsKi. i'ilrrs. (anclirl. rlr.i ipi un |iiiissr ilisliiiLinn- an
niuiiis ilnix l\|irs.
l.c Idiiicdlis spasmail iiiiic fnnic sr icnrunlii' uiilinairniinil clir/
l'ailnllr. I.rsnji'l i|iii ni usl allniil. ulisnvi'' à la iiiMiuilc de ir|ius, a la
h'Ir nn |ini |inii Im'm' d'un rùli''. (Irllc dilVuniiili'' |iriinannilr. ijni {inil
d aillnii's inani|lii'i'. sV\aL;i''n' i''iiuiiin''iiii'iil |ii'iida!il la nisc cuiiviiIsim' :
la Iclr l'sl alors viulrniinnil liri'r d'un n'ili' |iar la cunliacliun drs iinis-
clcs. unliiiairnnnil le slniiu-iliMilu-inasIuidini ri le lra|M''/f': li' incillun
sf nnric du n'ili'' u|i|iusi'' cl la Iclc siiiclinc du ruli' des innscics ni aelidll
ifig. '219). I.c nluii l'sl plus un inuins diriiK' en l'.iir sidun le de^ré
d'iniciisili'' de la euiil lael iuii du I ra|ié/e dans sa |>uiliuii ehn ieiilaire. La
r(''aeliuii >-|ias dique des iniisides esl le |ilns urdinairniinil lenle el
suiilnine. le iniisele inliMessi'' se euni raelaiil lilire à lilire, l'aisecan à
j'aisçean. l'nidani la crise les nnisclcs inlni'ssr's suiil ii;^ides. Il c\isle
lin éhil duninliicnv incunslanl el varialile aic(nn|ia;;iiaiil ces |ilir'ii(nnènes.
La crise s|iasniudii|ne diiri' nn lciii|is \arialde. en inusninc vin;:;!
à <|iiaiaiile secdiidcs. l'nis les niiiseles se iidaclienl, l;i leli' ivxienl à sa
|)(isiliiin |iiiiiiilive. Les crises se re|irudnisnil à injeisallcs I rès varialdes ;
((liekinelois senleninil |iliisieiirs l'ois dans la iuiiriii''e; dans les cas
j^ravc's elles |)('iiveiil se snce!''der ;'i iiilerxalles de (|iiei(|ues iniiiiilcs seii-
lemenl. mi niè.ine coiisliliier (lar leur n''|iéliliiMi nn ('lai s|)asini)(li(|iif à
lien [liés conliini. l'eiidanl la crise-, les i i''sislaiiees (i|ij(i)sées à la il(''vialii)n
de la léte |iar les assislanis on par le nialaile hii-inèine soiil ordinai-
remoiil sans eil'el. L'alTeciioii es! essenlieileinenl leiiaee el reliidie el
liabitii('ll(!tiieiil elle iier.sislc en progressant inali^ré Ions les Irailnnnils.
On a ceptiniianl, signalé des cas de gnéT'ison .après inlecxciilioii diiiiir-
gicalc (scellons ninscnlaires on nerv(Mises. en |iailienlier '-cclion i\\[ s|ii-
iiali. Mais ce soiil là de rares exceplions.
I linUlll l> hl I I Mit I II II i:
(le loiticiili.s v|i,isiiiipilii|iii' cv^i'iitii'l i|ili |i;ii-,ill iiiili|)riiil,iiil de I li\>l('Tic
cl rcli'vr |nuli;ililctiii'ill il iiiii' Ic'-iini ci|-i:;mi(|iir .1 iiiir (■■liolii;:ic ciiciiic
iihsciirc. A l'olt- lies (•;!> Ii'> |ilii> iKiiiiliiciix iii'i loiilc cjuisi' (''('lia|i|M'. il
\ a (les (ilisciviilidiis on riillcflinii s'csl (Irvcliipiiri' i'i i.i siiilc (riiiici;ri|i|ir.
un iiiiiMil en iclalion avec uni' Inlrclinii. le |i.'ilnilisnir en |i.Mii( niii'i :
(|n('l(|ncriiis h) n'IalMMi
scniiilc i'\iili'nlc avec
l"c|(il('|i>i<'. hans d'an-
lics «as Ir hnliiulis ."si
.■M ia|i|iiirl :i\i'r une
n('\ralL;ii', |ircM|Mi' hui-
jonis ii((i|iilal(' : lorti-
tolis si>(isiii(>(li(iue III'-
vrali/iqui'. Kniin Ir
Idiliciilis s|iasniiiili(|ui'
|icul se lianslui nier en
nn loiliciilis poiahili-
ijiie. \\:\i\> i('i|ni'l la ilr-
\iali<)n ili' la li'lc l'I du
Clin nCsl |iln-; pidduilc
par la lonliaclion. niai-
par la |iai'al\sir |iln-- cmi
iiHiiii-- (''Iciiduc de-- irni---
i Ic^dr la ii';^iini dn rnii.
('.(•Ile riiiiiic |i('nl i'\(i'|i-
liinnicllriiiriil clir |ili-
MiiliNC. lîii'M cnlriidn ici
la d('vialicin -c |inidnil
du i-i'iji' des nin^rlc-- |ia
lalysrs.
/,(' tiiilirolis iiiriilii'
(Iti'issand. Mi'iiic Icin
dcli. lii'S anal(ii;iii' |iai
ses Syniptonil'S an Imil- , ,^, .|,,. - l..,iu-.,l.ssi.as,„oa,quosi«..ch.>.l;.l.u,ldeq<ialieun.
(•tlliss|iasni(ldi(|n('rianc. 'lie' "" lioMmicilclienli^ol unansiBioèlrc. ISt3>.
<'s( un liiiuhli' ))s\(liii-
innlcnr assimilaldc au\ lies. An dclinl il r>l Miinciil nii Inrliiidis d lialn-
lilde. le malade adii|ilanl II i''i|Ui'nnii('nl |mmii' nnc rai--ini i{nrlriiiH{iir uni'
|i()silinn vii'iriix' de la Irir. Trii a |icii ci'dc |insili(ni Irnil à |iiriiilii' un
caraclt'i'c ni\(diMdairr cl >|iasiniidii|i]c. I.a di''\ialiiMi i\r la Icli' se prndnil
alors à inlcrvailc^ \aii('s sons Iniinc Ai- im'iiiciiK roiiMilsirs à caïai-
liTf soit (■|(nii(|nc ■-nil Inniipii'. Tanhil la Iric r^l rnlrainiM' |iai- inir
si'conssc Innsijni' m: par uni' si'm ir dr snnnssrs pour irxi'nir aiissiliM a
sa position normale: lanlol la lension dnre pendant nn temps pins on
nntins loiij;. ipiel<pielois pendant des lienres. Tons les nmscles Am eon
peuvent se conlraeli-r en-.einlile on is(d(Mnent. mais la eoniraelicm iln
bi:)iii>iii(,!h: Dr >)sti:mk M:i:ii-:i.\
^l('ril(i-(l(''iilii-iii;i>.|irï(licii r'-l iiiiliii.'iili'ilii'iil |ir(''|Miniir'i;i llli'. Tirs siiiivcîll
en iiii'iiic l('iii|iv (|lic 1,1 Icir M' liiiiiiir ri s iiicliiii' il i'\is|c un iiiduvc-
iiii'ill riiiiiliiiK'' (r('l('>\,iliiiii lie r(''|i:illlc. I.c liirliriilis ii|;i{ nVs| nnli-
ii.'iii'i'iiiciil pas (Jdiiliiiii'i'iiN.
C.r ({lli ciHlIV'li' ;'i crllc \:iiii'h> de hillicdlis siiii caclicl iriiiili\ idiialih'',
roi l'cxisli'iici' ;'i {M'II |iirs niilslaillr ili' ijcslcs ilr ilc/ciisr. (lrslill(''S à
ajlriiiii'i- (III à ciiiiii;!'!- i(iiii|i|i'|ciiiciil (|iicl(|iicriiis li' liiii iiiilis. (les i^cslcs
(lillÏTOnl Miivaiil les iiialailcs: (|iii'li|ii('rois ill(i;^ii|iics mi |iaia(ln\aii\. ils
('(iiisisiciil le jiliis siiiiM'iil l'ii la siiii|ili' a|i|iliraliiiii d un iliii<^l sur le
iiii'iiliiii lin la jiiiir. Ce ^cslc ,\i' ili^rriisr iTliiarc ^iillil à iiiiiilier le nioii-
M'iiiriil l'iiiiiiiii'Mci' iiii siiii|ilriiiriil i iiiiiiiiiriil . La ilis|ii'ii|i(irl idii qui
cxislc cillri' ce siiii|ilr i;rsli'. cM'Maiil Ir plus siiinriil nui' riiiil ic-pri'ssiiiii
insii^nilianlc on nnllc cl I rlVnil ri'rl riiiisiili'ialilr ipii sriail nr'ci'ssain'
piinr s'iippiisiT à la iliA ialinii ilr la li'Ic. niinilir Ir laracli'ir cssmlicllc-
nirill psvcliiipir. nicnlal. ilr rrlli' valir'li'' ilr linliriilis. I.r Iniiicnlis l'si
iri Ir ii'snllal iln lirsiiin in /'sislililr ipic Ir nialailr a ilrs/'i-nlrr iiii
iniiUM'inriil. ipir sa \iiliiiili' iiiirii\ ilisripliiK'r un iiiuins ili''liilr siiFlii-ail
à ('ni(i(''cll('r. j-lnliu iiii ilrniiri- laiarlrir ili''iiiiinli r riii'iiir Ir raiaclric
incnlal dr rallcdinn : r rs| ipir Ir Inil iciilis prni rliaiiLiri- lir Ivpr. sr
liansriiiinrr rn n'irucdlix. passer iU' I "autre côlé du (iiii. rie
.Ir iir Triai (|ne sijfnaler les lorlicolis foncliimiich ri jii-(ifi'»xi(inn('h.
(|ni, aiial(ii;lirs à la eianipr drs ('■cii \ailis. s'iilisri \rnl rlir/ 1rs laillrilis.
les éci'ivains, elr.. ri rrniirni iirllrinml dans 1rs spasinrs riiniiiiiimels.
Les lorlicoli.s ri/l/iiiiifiiicx se liadniseiil par des iiiiiii\eiiieii|s simples un
(•(iniliiiiés se reprnduisaiil à iiilervaiirs iiii'unlirrs ; h' pins iiiininnn rs|
le lie de Salaaiii (in spaxiiiits niihnis. IN leiilrenl dans les lies.
i'.idin dans l7((/.s/é)7'(' on peu! (iliseiver un Imlienlis i rssrinlilaiil plus
(II! iiKiins an Idilieiilis IVaiie un des liiiiicdlis à allures pins un niniiis
i\llllili(|nes. mais ce smil là des l'ails assez, rares.
Le (liai/iKislic du liirlieiilis esl lialiiliielleinenl laeile. S'il s'aLiil d'iiii
lorliciilis I ri's n'ccinmeiil apparu, il l'andra d'alidril (li''lrriiiiiiei' le un
les iilliscles en cause e| clierelicr iminr'dialemcnl IdiiL^ine du liirliciilis
ilaiis re\isleiiee (riiiic li'siini iissciisc mi ailicnlaire. d une névralgie.
d'une (''piiic iirilali\e ipicli ninpie ipii pi'iil cire le pniiil de d(''parl (rniie
(•(inli'aelidii n'Ilexr.
Dans Ir cas dr Idrlicidis ancien. i''liiiiiiial mil l'aile du liirlicnlis pernia-
iienl e(m<i"(''nilal cl des Iniiicnlis p:ir |('>sidns nssenses nii ri''lracli(ins
liiuseulaires. (in se liascia sur les caïaiiéres iiidi(pii''s ci-dessus pniir
(lélcnuiiiei- la varii'li'' du Iniiicnlis en cause. Il l'aiil liieii savnir d'ail-
leurs (pi"à ('('lié des cas l\pes, un reuciinlrc des rcirines iiilciiii(''diaires
diiiil la elassilicaliuii esl iiailois iiupnssihle. l.w Imil cas nu l'era liieii
a\aiil t\i' s(^ n''sijirier à une (ip(''rali(iu cliirurLiicale — seclinn de innscles.
seclidii de la liianclie rxlrinr du spinal — à niellrr en (eii\re liiiis li's
prncr'dr's de r,''i''diicalidii cl de ps\elidlll(''rapie ijiii son! à milre dispii-
silinii, cl piiiir lua par! du resie je ne suis nnllemcnl l'aMu aide à riiilei-
venlidii chiiiiruicale dans ces cas.
iitoi itii:s iii: I ,\ Mirni.ni:. ..la
Spasmes fonctionnels. <hi (li-sifftic sons le «le sjkhouc
foiiclloiiiicl, mil' ((iiiIrMcliiic |i;issni;('ic it|i|i;ir,iiNs;iii| mu- un inciuhri' ;'i
rocciisioii (l'iiii.iclc iiinsciil.iirf i|iicl('iiii(|ii(' liicii (hici iiiiiK' cl loiijoms le
iiitMiic: ci'l ;iiii' v.iiic clic/ les sujcls siii\,iii| leur |i!(ir('ssioii, iiclc
(l'i'crirc. ;icli' de ((iimIic, ,icle de ti.iirc. cic. M;iis ce i|ui esl liés iiii|Mii'-
taiit |KMii- le (li;i;^iii)siic. l'csl ijiie, |iiiui huis les .nilies iis.io,.^ ,1,. i;, yj,,
le menilire esl ahsiilniiieiii -(iii|i|i' el Iniicl imiiic iiiinii.'ilciiicnl.
Le spasinc luiiclidiMiel (|iie l'dii (i|isei\e le |iliis simi\ciiI es! hi rnuiijic
(les éirinilnK liieii éllKlii'c |i;ir lliicliciini' ide lHiiil(iL;iiei.
l,()l'S(|ii'ellc esl |ileiiiciiieiil (lcvel(i|i|)éi', \iiici ciiiiiiiiciil liilleclidii se
|ircseiilc. Il' iiialaile reiiine |iaifaileinciil les ilnii^K de la main diaiile,
le |)i)i|^Hcl. I a\aiil-liias cl le liras: iiiai> à |iciiie a-l-il saisi une pinnie,
(•(nnnicncc-l-il à écrire ipiil i'|iinii\e de la ^i'mic. ses d(iij;|s se crisiienl
sni' son |inile-|di '. le |i(iii;iiel s'iinmoliilise dans nue |iii>iliiiii l'ori-i'c.
les iiins( les du liras Ini-iiM'ine cl iiarfdis ceux du ( un enireni en cniilrac-
liiic cl devieniienl |ilns un inoiiis donliiiiren\ cl la main ne Irace |ilns
sur le |ia|ii(M' qne des caiaclcre- inl'nrnies. liicn de cunslani d'aillcnis
dans les mus(des alleinls |iar la ciiiilrachne; d'un snjcl à l'anlrc ils
penvcnl dill'ércr. nniis, d"niic laçun ui'iH'ralc. on penl diic ipie ce snnl
snrtoni les mnsclcs ({ni a^issenl sur le |)once cl sur l'index i{ni s^nl
alleinls : rien de n'j.;nlicr mm pins dans rnspeci de la cnnlraclnic, ipii
pciil parfois se coinpliipier d'nn Iremldcment pins on moins ai leninc ou
même de monvcnienis (dioiéiipies ; dans ipiclipies cas on olisei\e miiIiiiiI
des ])liénomènes paralyliqncs el la main i|ni licnl le porle-pinme rcsic
lourde el inerlc snr le papier, l'en impnrle d'ailleurs : le sii;iie ca|iilal,
ce snr i|niii il convieni d'iiisisler. c'csl ipie ce n'esl pas cerlains miinve-
nienls des doiyls on de la maiii qui cnlrainenl la conliaclnrc, c'csl l'aiic
même d'écrire: enlc\ez le pnrle-plnme au malade, el vous pourrez
conslaler (piil peul laiic, \oliiiilaircmeiil cl sans juicun trouble, tous les
mouvements qui di'lerminaienl loul à I licnie de la coiilraclure lorsipiil
avait le poile-])luiue dans la main.
(iilose inléressanle enlin. si an lien de laiic i''ciirc le malade avec un
ci-ayon on une pinme. mhis lui iiiclli'/ eiilrc les doinis nu inurceau de
ci-aic en lui disaiil d'i'ciirc sur un lalileaii noir placi'' de\anl lui. il s'en
lire en .^l'an'ial rori liieii d'csl qu'ici ce ne soni pas les muscles de
I a\anl lira- cl de la main qui loncl ionncnl. mais ceux de l'i^ianlc cl du
liras.
I.a crampe des écrixaius trappe surloni les hommes, cl plus lialiiliiel-
leineul les sujets de viiiLil-cinq à Irciile ans. Idie dcxii'nl liés rare après
soixanle ans.
Le tableau peni piiVenlei- qnebjucs variaiili's. H'aprcs Maci'' de Lépinav.
ou peut observer trois lypes dillérenls siiivanl la prédominance de Ici ou
k'I élémeul :
1" l'ontii' xpaiiiiiDiliquc. où le spasme se produil non senlemeni
lorsque le sujel éciil, mais pairois même à la seule pensée décrire;
(pielquefois la crampe disparail lorsque le sujel est préoccupé de lidée
:.n\ --iMidi 111,11-: ht <)<Ti.Mi: m i:ri i \
lilrlilc i|ii il cloil Ir.iiiNciiic viir le |i;i]iii'i': iiliiis il iir |)l■n^(■ plii^ à l'iulc
«l'c'criri- (lirissaiifl. Iliilliiiii ri Mciiic). J^a (huilnir iicnl iicidiiipaiiiici' ce
s|iasiii(' et iiaildis axcc iinr Iriic! iiilcnsili' (|ii nu ;i |iii (!(''( rire t\ni' /'(iiinc
iii'vi<d(ji(iur (le la ciainiii' des (M-rivairis.
'i" jtans 1,1 /'(iniic ii(ii(thiliiiiir. le inaladc es! [iii^ Miliilciiiriil . |ii'iiilniil
ipi'il iiiaiiic la |iliiiii('. d iiiic sciisalion de l'ali^iK'.
."' I,a /'(iriiir liciiiKidiilc {\('Cv\U' par (".azeiiavc (•(insislc en iiii liciiddi'-
inoiil (iscillaloiic, d'alioid aiiiMé par la v(doiil('', inaisaii^iiiciitanl biciih'il
(•oiisid(''ral(l('int'nl sous l'iidlm'iici' de rrmulion. Celle loniie de Iremble-
iiienl. cxcliisiNeiiienl liiiiili'e :i I aile dV'ciire. esl assez rare.
l'ciiir ma pari je ne i niisidrrc pas relie ilrniirrc liiriiii' rdiiiiiie un
spasme ruiiclidiiiirl . (iiiiimi' iiiic M'nlaldr nampc de-- ('■(ii\aiiic. (i'esl iiii
Iremhlemeiil (''iiml iT doiil j ai \ii plusieurs exemples, linis LHii'ris ilii rrsie
par la ps\i-|i(illi(''rapie.
I lie lois iii-lallce. lalVrclidii prrsisie en ;,:i''ii(''ral d mic l'ai-oii iiidélillie:
le proiioslic esl dcnic des pins siMieiix : le malade a lieaii essayer (i'i'crire
eu employaiil eerlaiiis artilices, en lenaiil son porte plume ciiti-e le
médius et rariiiiilaiie : peine iierdiie. la erampe ne tarde pas à apparaître
dans ce domaine nmsenlaire, el même lorsipi'il a ap|iris à l'crire de la
main uaiielie la erampe peut aussi s'installer de ee eidi'. l'ari'ois eiiliii
l'Ile pr(''seiile sponlaiiiMiieiit des alleriialixes d'ami'linratioii el da^sira-
\atinM.
l,'iulerro};aloire perniel de eoiislaler (|ue ces accideiils ne se sont pas
produits dune l'aeoii siiliite chez le malade: il \ a, loujours, nue
p/'ijode prodroniiqne assez Ionique, pendant laquelle il s'a|iei(oil ipie
l'i-crilnre devient de plus en plus p(''iiihle. Ces sujets préseuteiit d'ailleurs
tous un l'tal ('■iiiolirel des troubles neurastlK'uiipics l'aeiles à di-eider.
C'est certainemeul cet état névropatliiipie (pii ennstitue la prédispo-
sition la plus séri(!use ;i celle all'eclioii: I abus de l'écriture jieiit inter-
venir dans réti(doj;ie de ces accidents, cela esl cerlaiii : mais il ne l'aut
pas oublier que l'on peut voii' la eiampe des écrivains a|iparaitre sur
des sujets (|ui ('■criveiil rorl peu. il faut si;;iialer eiiliii que chez les
sujets atteints, la crampe des écrivains s'associe assez sonv(>ut à d'antres
troubles nerveux, spasmes, erampesou phobies diverses.
I.'iulerprélation de ces l'ails est aisée à comprendre, (,'esl une lixalion
de sensalimi ipii d'abord banale esl ile\enne pi'iinanenle par (''iiiolivilé
el parlant par aiilo-su^;;eslioii.
Quel<|uesaut(Mirs ont atlrilnn'' à ces ( lainpes mie oriuine periph<''riipie.-
elles seraient eu rapport avec quelque iié'\iite. pi''iios|ile ou nivosite. ou
ischt''iiiie i-irciilaloire. el la l'ai'adisalion ponrrail les repi'odiiire.
C'est là une opinion (pii il esl pas sonli'iiable. car ces l(''siiHls, lors-
ipi elles existent, el c Csl l'oii rare, joneul iiii anlre rôle ipie celui de
causes occasionnelles, el la tliéoi-ie de l'oriulne ci'iihale smileiiue par
hiiclionne de Boulojiiie. el dans laipielle Vriciiic))! iistjcliiiinc jinie le i('de
capital, esl pour moi la seule admissible.
/ /.■((r/;//,.-- /</ / I .\i(ii uni:. ■«
i.c (|iii' ji' \ii'ii> (le ilili' lie l;i ('liurijH' ili's l'cinaiii-^ ^ ,i|i|ili(|iir ;iiissi ;iii\
■~|i.isini's riiiiclidlllicK i|iii' 1(111 |i(Mll iilisci'vcr iI;im-- il ;iiilirv jiiiiri'ssiiiiiv :
iiii l'oiiniiit (Ml cH'cl lin l'ciiaiii iKunlirc ilc craiiiiics aiialuLiiii'v : i'i'aiii|i('^
(li's ciit-ddiniicrs. îles hiillciiis. des iimltirii'irs. i raiii|)c des rialdiiialcs.
(le la liiillf (('liez les siijcis i)C(ii|ii''s a liaiic les xacliCM, des (liirlijln-
iinijilirx. (ic^ li'l('<iv<ij)hislcs. des Ixirhirrs. des (Idiisciisi-s. clc. cl aussi
la craiiiiic des iiidiiislcs où |ii(''d(miiii('iil les |dii''ii(mii''iii's iian'lniiics cl
les ddldcill's.
(In I ICI M rail ci 1er ciicdrc une Idiilc de cianiiiCN |iniressi(iniielies. i idiiiiu-
lies fovfjcronx, des cisrlrurs, des c/V/rovcrcv. cl iik'iiic des inildiiiahilislcs.
Tons ('('S spasmes roiiclioniuds. si diilV'rciils en a|)|iaiciicc, ne son! en
i'('>alit('' (|iic la Iradticlion d un nK'inc (dal ]isvcli(i|iallii([iic, d ciiKilidii (in
d'aiil()sii^;;('stii)ii (|iic les canses oi ( asidiinollcs ou ]ir(dVssi(nincllcs ii (ml
l'ail (|iic localisi'r (îl systomalisci . |i'(m'i la |iait impdrlanlc (in'il ciiinicnl
d allriliiier dans tous ces cas à la ps\cli(illi(''ia|)ic i;(''iii''rale cl a la i(''(''dn-
call(ni locale du spasme IdiicIniniKd.
Tics.
(In pciil a\cc 11. (iiiinoii (h'Iinir le lie : ■' un uiiuncnieiil cuiiMilsil'.
haliiluid cl coiiscicnl. rcsnllanl de la c<Mili'acli(m iii\dl(Uilaii'e d ini on
plusieurs miis(dcs dn ciups. cl reprodiiisaiil le plus sonvciil, mais d nue
façon iiilempeslixc, (pi(d(pic i^eslc r(''lle\e dii aiilduialiipic de la sic ordi-
naire ". .rajdiilcrai. ccpeudaiil. ipieiipies aulres caraclères à celle didiiii-
lidii : ainsi les lies ne se prodiiiseiil (pie d'iiiie niani("'re inlcrmillciilc.
nue lois le yesle n'-alisé, le lunladc leslc calme pciidanl nn cerlaiii laps
de temps, puis le tic se repiodiiil. Ils ecliappeiil d anire pari à l'aclidii de
la volouli-, le malade esl impuissant à empiMJier le lie d'apparailie. mi.
s'il arrive à le relardcr (pi(d(pic ptMi. ce n'est (pi au prix (rniie auj^disse
exticmemenl p(''nil)le. l'jilin. dernier caracti're imporlanl. les lies cesseiil
Iteiidanl le sduimeil. A Taidede ces caracti'res il sera l'aeile de rec(miiailre
et de classer un malade alleinl de lie : (piani an\ lies eu eux-mêmes, ils
peiiveiil ("'tre des plus \ai'i(''s siiivaiil les individus. Meiye, ipii a l'ail wnv
l'tude lirs comph'le des lies, a mis ru exidenec Idiilc uiic s(''ric de d(''|aiis
• pie j aurai à di'crirc.
Le, lie drdinaircnicnl met en jeu pinsieuis miuscIcs cl ipichpielois des
i;roiipes symétri(pies. mais l)(>aiK"(mp |dus sdinenl il pri'ddiiiiiie sur un
ci"»t('' (lu cmps. (diez les jeunes sujels, le lie esl essciili(dleiuciil ini,i;ra(eiir
el c'est surtout à eel ;'i;.;(^ fpie la Idiine de l'acle Cdinnlsir es| sujelle :'l
vaiier. mais celle pai ticiiiarili'' s,' lencmiire éjialemeul clicz l'adulte
Les nidincmenls cuiiviilsirs du lie pciiveiil ("'tre Ioniques ou (doui(pies.
ils ne s'accompajiucnl d'aiicnn Ironlile de la r(''neclivil('', ni de la scnsilii-
lit('' olijcctive. Le lie pi(iv()(|iie presipie lonioiirs lappariliuii de slrala-
iit'ines aiilajionisles. deslim's ,'i einp(''cliei- lappaiilion de la crise ou à v
melire ra|)idemeiil lin.
("liez le liipienr on idisciAc liés shum'iiI iiii elal iilal spécial assez
oiici shMiiii.niiii: hi' S) sii:mi: Mih'risiJ.w
(liriicilc (r.iilli'Mis ;i sviillu'tiscr dans une rdi'iimlc : (■<• muiI des mijcIs
rlicz (|iii (III (ilisiMNC " (les liiziii'i'orics. de rcxcciiliirili'. iiiic Idiiriiiin'
d ('S|)ril ijui iiiiu(|ii(' |iliiv (111 moins de (l(''sr'(|iiililirali()ii » ( lirissaiid). Snr
nn scmlilaldc Icnaiii se (l(''\(d()|ip('nl cl se ninlli|ili('nl l'acilenicnl les
[ilioliics, les obsessions les pins varii'i's. Eidin on a insisU' sur les ini-
lieifeclioMs de la volonlé, rinl'anlilisnie inenlal des li(|nenrs (Meifje). Les
IkmiMcs iiH'iilaiix |irennenl nn (;araclère grave dans la iiialadic des tics.
I.i's roinics cl les localisations des lies sont iniionihi-ililes. C.'csl parlbis
nn simple cliLmt'menl des veux, on nii s|iasiiie niiilal(''ral des ninscles de
la l'ace cl du con : ailleiiis c'esl nn moiivcmenl liiiis(|ii(' des épaules, dos
liras ou des jambes : (|nidfjnerois enlin c'esl nn acle exlrèmcmeiitcom-
plcxc: pas de danse, aclimi d(^ se baisser comme pour ramasser quebine
cliose à lerre, cic il ailircs l'ois enfin le lie esl pi(''C(''d('' d Une donleui'.
ainsi par exemple dans le lie doiiloitreux de la face. rii''i|nemmenl
observi'' dans cerlaine;; ii(''vralgies du trijumeau. IjC lie consiste ici en une
contiaction brusfpie des muscles irniervt's par le l'acial du c('ifc correspoii-
daiil à la douleur. SomuK^ toute, le tic douloureux de la l'ace n'est (|u un
icllexc moleur caus('' par la douleur lirusipie ipie ressent le malade.
rarmi les tirs il l'an! encore signaler l(>s tics respiratoires: renille-
iiicnt. sonlllenienl. toux : les lies de (b'glntition, les tics u;so[)hagiens et
les lies pbonatoires. He ces derniers les |ilns simples sont des cris
inailicub's : ab. eb, etc.. pidr(''i(''s briisipieiiiciil pendant le silence ou
venant ciitrccoiipir le discours. i'Ius comprKpK's, les tics vcrliaux sont
(■oiislilii(''s par ri'inission de syllabes arlicnii'es. de mots et niêine de
pbi-ases ipii l'ont explo'-iiiii soil pendaiil le silence, soit au cours de l;i
conversation.
D'autres lois, c Csl le t;este ipie le iiiahide voit l'aii'e cl (pi'il répi'le
<i'une façon aiiloiiialiipic. (leci iiidiipie di'jà un li'oiiblc bien plus pro-
l'ond de IVdal mental. Il ne s'a;:il plus en ellel ici du lie ordinaire,
mais bien d une airecliiiii spr^ciale. coniiiic sons le nom de iiialudie des
lies <-niiriilf:i/'.s.
Dans cette aUcclioii. décrile en lS,S."i pareilles delà Tmirellc. il existe,
en outre des mouvenienls involontaires, un ensemble de symptômes
psycbiipies et une (''volution (pii lui doniienl un i aiaclère bien spécial.
Débniaul eu g(''néral dans le jeune âge. elle n existe guère alors qu'il
l'état d'ébaucbe el s'accuse par (piebpies sc^cousses involontaiies dans les
muscles de la face, clignemenls d'yeux, torsion de la boucbe. revenant
|tar intervalles et atliratd déjà raltention des parents, l'nis. avec les
ainié(!s, retendue des {('gions occnpc'cs par les lies s'agrandit et ces
derniers s'étendeni aux muscles des épaules, du Iroiic, des bras, des
jambes. Les inouvemeuls ainsi produits sont assez variabl(!s. et si parfois,
ainsi (|ue l'a indiipu' (i. (iuinoii, ces mouvements sont systématisés et
resseinbl(Mil à un acte coordoiiiK', — bausseinent des épaules, inclinaison
des bras et de la lèlc en avant, etc. — le |)lns souvent cependant ils ne
repiésenteiil aiieiin acte ncllemcnl (b'^lini. l'ne l'ois constilnés. les tics
persisiciil iiub'rmimcnl. maislenr inlcnsité varie beaucoup d un iiiomenl
TiKii r.i.is iii: I .{ Mdiii.m:. mi"
;'i r.HlIlc, il'llli jiiiir .1 r;iiillc'. Il> ^■;lm■ll■lll Imiiuiii s |M'iiii,iiil le •.iiiiiiiiril
cl Miiit CNii^ivirs |i;ir Ifs (■iiintions, l.iiiili-. i\uf le imIiiic cl le ic|i(is ilc
l'cspril (Ml liiiiiimiiMil I.i \ii.lciici'. Ihi ic-lc. les li.s. h, .s ciimi\cii\ |
celui i|ni en est atleiiil. ne loiil (|ne le ^èiier jdiis (Ui iiiniiis sans I ciii-
iicclier lie \ai|ner à ses (iciii|iali(iiis. du moins ilnne manière ;;én(Talc.
car lie (emiis en lem|>s. clic/ ces sujets, il se innilnil des crises d ajiitation
mnscnlaire caractérisées par des secmisses très intenses, très l'ré(|nentes.
et lestddijicanl à garder la clianil)re sonveid pendant plusieurs semaines.
Haiis la maladie des tii's. à cnlé des sunplo s nndeurs. il e\is|e
tdujiinrs des trnuldes psyclii(|iies ipii, peu maKpn's cliez lenlanl.
anfiuieuteut à partir de la pnlierlé. Ktats passaj;ers d aii-nisse, de mélau-
c(die. arvIiiMinmanii', pliiiliics de divers ordres. i)rcr. reusemhie des
svmptôiiK's Ai- la (IcuiiiiTcscnicc idale. Parmi ci's |)hénomènes, il en
est ipii soid liii'u spéciaux au\ litpieurs: ce sont l'émission de sons tantnl
iiiarliculésà caractères pinson nM)ius explosifs, lantùt des mots l'ulicrs
cl ce soûl aliHs toujouis des mois luduriers — vopntlalie — émis il une
lacoii impulsive ii lianle voix, au inomeul où apparaît la secousse miiscn
laire. l.'(r/i«/«/ic. (pi'ou rencontre éj;aiemeut clie/ eux,esl nn pliéiioinènc
du inéiiie ordre et est caractérisée par ce l'ail que le liipieur répète,
inalj:ré lui. les Is i\\\"\\ entend prononcer. (jnanl à rintelligence de ces
malades, elle est en jiénéia! parfaite, et il n'est pas rare de rencoiilrer la
maladie décrite par (iilles de la Tourelle clioz des <;ens occu|iaut nue
silnaliou sociale élevée.
Sémiologie des tics. — les Tus ludiiiaiics sdiit d'un dia-noslic
fai-ile l'I il n'v a pas lieu d'\ iusisler. I.a maladie des lies csl aisée a
reconnailre, el ce n'est (pie cliez l'enranl, alms ipi'il n'\ a pas encore
d'étal mental e| cpie les secousses musculaires cousiilueni seules la
maladie, ce n'est ipie cliez l'euranl. dis-je. (jne la ,linn''C de Sj/dciilKiin
pourrait préler à couriisiou. Mais le diagnostic es| loujonrs facile à faire,
de par les caractères pi(i|iies des mouvements dans les deux allectious.
Les mouvemenls du liipienr mil un caractère pseiido-inleiitionnel. ils
sont hriisipies. pins mi moins lytlniiés, très courts el discontinus. Ils
sont inlluencéspar la voloiilé ipii les arrèle plus ou moins. Dans la cliorée
de Svdenliam les inonvemciils sont incoordonnés et présentent la pins
grande varialiililé. ils soûl moins hrnsiines, ai ylhmi(|ues, prédomiiieiil
souvent d'un ciMé du corps, et la voionlé n'a aucune iulluence sur eux.
Itaiis la maladie des tics.enlin. la force iiiiisciilaire est intacte, tandiscpie
dans la clioiV-e de Sydeiiliaiii il cNisIc. eu ^'éuéral, un certain dej.'ré
d'ainvoslliiMiie.
La cliorcc raridlilc îles tlcçn'iicirs de ilrissand présente avec la maladie
des tics convnlsifs de f,qaiides analo^des. Ici éjialeinent le terrain est
héréditaire, mais les mouvements sont clioréiformcs et intluençaliles par
la volonté ipii les suspend souvent. Ce ipii distingue surtout cette forme,
c'est la varialiililé dans l'aspect des moiiveineiits musculaires cliez le
même individu el c'est aussi sa varialiilité' dans le leinps; elle est. en
.-,08 ^i-:miiii (11,11 hu >) -■ 1 1. \ii: \i:i!ii:i\.
cIVcl, plus lin niiiiiis iiilciisc il iiii joiii ;i I ;iiilir. |iriil ilispai'aitri' mi ji>iir
• •l irapparailir Ir Iriiilriiiaiii. liavmiHiil l'ail iriiliri' i rlle an'cclion dans
les iiiyocloiiics. Pour (iillcs di' la Tomrllr. la rJKiti'T vaiialilc des d(''i;r'-
iK'rés i!l la maladie di's lies s('i'aionl iiiir '-riili' l'I iiii'iiir maladir. lar.
(lil-il, les ti(;s son! Iniii d'èlri' hnijonis sysh-iiialisés.
La cliorée de Ihtntiiiijioh sr rcconiiail à son caracliTr liiTcdilairr cl à
son dôliiil laiilil': idir ii a|)|paiail giii'ic a\anl doii/.c on qualorzc ans, et à
ii'lli' l'poijnr iU' la \ii' la maladie des lies esl di'ià en plein dévoloppe-
menl. l'.lle peiil dn resle déhnler bisaucoiip plus laid. Les mouvemcMils ici
soni des mim\emenls clioi'éi(pics el n uni pas les caiaclci'cs des lies.
Kniin les Ironides meidanx de celle alleclioii ne cnmpoiliid jamais ni
l'écholalie ni la coprolalie.
In (Hajinoslic délical el impoilanl. piiisi|ne Icpionoslic el le hailc-
menl sonl loni aulres. esl la dillc'ieiiciation des lies d'asee /es- sjinsincx.
— Le s|)asme facial en parlienlier se dislinjine dn lie pac les parlicnla-
lih's snivanles : il s'annonce par des conhaclions lilirillaices (|ni si'den-
denl peu il peu de proche en proche, el doni la l'iéipience el l'inlensih''
\onl t roissanl josipiii piodnire nne mu le de h'^lanisalion de lonle la
mnsenlalni-e d'nne moilié di^ la lace. Sin- le rond de eonliacliifc sur-
\ieniieiil de pelils (Vr'missements. Ile pins dan> le spasme facial on
(d)serve lincmvalion dn nez, des monvenienis dn pavilhni de loreille.
nne l'osselle meiilonnièie ( lialiinski i. Quand laccès se leiniine. la di'leule
snivieid pen à pen. Ainsi donc, limilalion an leiriloire analoini(pie dn
facial, absence de délinl el de lerniinaison hrnscpies. explosifs; innlilili'
des lenlalives de divt'ision poni- an'èler l'accès, lels sonl les caiaclères
dislinclifs (pii, loi'S{|n'ils sonl iielliMnenI lianclii''s, si'paienl nellenuMil le
spasme facial i\\\ lie.
F. — Myoclonies.
Sons II' iioin de iiijioclonics on doil ianf;er nii cerlain nomhre d enlil(''s
moi liides ini de syndromes, doiil liiidiN idnalili' ii esl peut-(Mi'(\ pas pour
i|nelipies-nns di'linilivemenl élaldie. el ipii mil pour caractère commun
de se liadnire par des Ironides iimleiirs à l\pede eoinnlsioiis loniipies.
cloniipies, lélaniipios (d tihrillaires.
Les secousses eloni(|nes sonl les plus l'n''(pieiiles : elles miiiI iiislaiila-
nées el iinolonlaires. 1res sariahles d'inlensilé. pou\aiit se limili»r à nii
muscle, à nii i;iimpe de miis(des on ail eonli'aire se yéni-raliser. Elles
cesseiil ordinairenuMil pi'iidanl le sommeil, el sont pour nne jiarl scule-
inenl sons remplie de la volonté: les émolioiis les exaj^èrenl: la pen-us-
sioii des mnsides, les excitations péripliè'riqnes les proNoqneiil faciicmcul.
Les eonliaclions toniipies sont pins diiraliles el pins intenses. Les coii-
Iraiiions libiillaires sont parcidlaires comme celles des airopliies mnscn-
laires inyélopatiii(|U('s.
Le caraclèi'e l'ommim des i''la|s mvocloniipies est pour lia\miniil
d'être " des expressions on des piodnils de ['(''lai de iir'L;V'iii''rescence ».
I l!Ollll.h> bl I .1 MOI II III
11' paramyoclomis multiplex il'i iciliric In c-l l;i |ilii> nrlli' ilo ciilili-s
cii^ImIh'c^ m)H-~ I.'i I iilii ii|iif iiiiiiifidiiii's. Il ('^l ciirjicir'risc |i;ir uni' varii-N-
lie inonvriiiiMils iiiMtjoiil.'iirt'v (jui 1111111 leurs ;iii;il(i;:iics ni (hiiis |;i cliorr-c
ni (I;mi> I.i iiialiiilif des lies : ic son! îles niiivnisiiMis en ;;(''ii('Tal iln-
ni(|iii-s. (|iit>li|ni'i'(iis liiirK|iii's. ijni .'ip|i.'ii'iiissi>nl |i<'ii' accès cl allci;^iiciil un
noinlii'c |iln-< nu nioins cniisiilci'alilc de niiiscles des nieinlires. i\t\ linnc cl
de la l'ace: les niiiticles alIcinN le snni en ^l'iu'ial s\ in(''lii(|ucnM'nl . mais
ce n est jias là une lui aliscdne.
l.iM'Si|nc le malade \ienl consnllci le nii'decni. I alleclnni evidni' en
;;éiiéial depuis nn cerhiin leiii|is : le sujet, qui a ccniseiM' la lilicili' île
Inus ses mmnenieids, (|iii |ii<ul si' sei\ii- pai railciuenl de ses nieinhti-s
sii|iéiieiirs cl infiMienis. se |dainl de resseiilir de leiii|)s en leiii|is.
Ini'sini'il es! au i-e|ii)s el siirloul l(iiS(|M"il esl an lit. des accès de
secousses syrnéliii|ues dans les janilies. les bras (m le lnim\ (les
seecnisscs ne snul d ailleius pas dmilmirenscs. mais l'IJes laissenl a|irès
elles une grande lassilnde.
Si Ton assiste à nu accès, on peul cnusialer (|ue les ( imimMsious cin-
iii(|nes a|)|)aiaisseiil d'alinnl sur cerlains lunselcs, souvent dans les (pia-
driceps l'éinoranx, puis atlei};nenl proj^rcssivenieiil unnonilireasse/ consi-
deialdc di' ninscles. en ;j;énéral s\inélrif|M('s. Au menilire inléiienr, les
muscles le plus souvent alleinis soiil, en dehors du (fiiadriceps IV'ruiMal :
le dcmi-iendineux. les péroiiiers, rexlenseur îles orteils: an inemlire
supérieur : le deltoïde, le liiceps. le luui; supinaleur, les extenseurs du
carpe, les inlerossenx: au cun : le sici no-cir'idii-niasloïdien e| le trapèze:
à la face : le IVontal. le massi-ler, le /x^omati'pie, l'orhiciiiaire des
lèvres, les muscles de la laiiLine: les muscles delà paroi alidiimiiiale
simt souveid alleinis éi;alement.
Cette participation des nuiscles de la lace esl du reste fort laie. Kiilin
|ps~sêèriusses peuvent se limiter ii un muscle ipie la \oloiiir' ne peut l'aire
contracter isolément, le lonj; supinaleur.
Les secousses se succèdeni assez ra|)idemeul dans ces muscles et
sont accoinpajiiiécs de contractions liluillaires: on peut en compter (uivi-
lou de ciu(|uaute à cent par minute : lorsquon place les mains siu-
lui muscle en convulsion, ou lèsent siiccessivemeiil durcir el se relâ-
cher, donnant ainsi la sensation d'un Iremhlemeid à amples oscil-
Jalions.
Ces~SCt;ousses sont symétrnpies dans les mêmes muscles des(|cn\ d'itr-s
du cor|is. mais elles ne sont ni synelinmes ni i\lhmii|ues.
Les muscles de la vie orj;aiii(pie |ieiivenl ilie pins ou moins alleiiits :
ou peni observer dos hoquets, des palpitations avec irréjiulaiilés du
pouls, des mouvenieuls di" dé^liitilion ii''|iélés et involimtaires. des hor-
horvfinies.
1, 'accès diiie de ipiclipies niinnles ii nu ipiarl d'heure, el lorsipi'il
cesse, il laisse le malade jdiis ou moins épuisé. Les accès peuvent ainsi
se reproduiie i)lusieuis fois par jour : ils surviennent en général sponla-
nément. et la condition la plus favorable ;i leur production est le repos
.,111 <I-Mliil.iliill:' DP S)-STf:Miï NERVEUX.
ilii Mijcl : cil cllcl les iikium'iiiciiIs v()l()iilaii'(is arrèlciil les accrs cl en
liMil c;is ciiipcciiiMil leur (l(''vcl(i|i|iciiiciil. aussi la inoli'icilc vdliiiilairc
csl-cllc |iarrailciiiciil rcspccicc dans le |iai-ainy()cl(inns. Les accès ii'appa-
laisscnl |ias penilanl le sommeil, mais avani le soinineil : ils sin|ircinicnl
S(Miscnl le malade an lil an momcnl (in il va s'endormir.
(In |ienl |iaiT(iis l'aii'c a|i|iaiaili'e 1 accès c(in\idsir: la cnin|)ression dn
i|nadiice|is IV'moral, la jicii iissinn du Icinlnn cnlnlicn, yww cxcilalion
culanée, snfliscnl (|nidi|ncriiis |i(iin' niellre en Inanlc le svslème nniscn-
laire des malade-.
On noie en ^énéial nne e\a};éralinn des réllexes rotnliens ; on penl
nlisciNcr aussi des Ironhlcs vasn-molcui's cl sécrétoires : dci'mograjiliisme,
accès de sueur, de. Il n'y a pas de modilicalions dans rcxcilaliililc élec-
trique des muscU's, il n'y a pas non plus d'alrophie.
Létal gciiéial des malades esl snnvcMit pins ou moins louché: les
sujets atteints de myoclonies présenteid prcs(|ue toujours des Icouldes
nenrastliéniques. céphalalgie, sensation de lassitnde, faligncî rapide,
émolivilé considéiahle. Dans un cerlain nombre de cas la myoclonie a été
(d)serv('M' chez des é|)ilepli(|nes. d'aulres fois il existe des stigmates
d'hysh'iie.
I.a marche de la maladie est lenic: elle persisie longtemps. Elle peut
lester slaliounaire. elle jieul s'ainéliorci cl gu(''iii-, mais sonvent elle a
une tendance à ])rogressef.
I,a cause de ratrection esl mal connue; (dic appaiail en général sur
des adultes, v e rOlàgejiil _tm ije àjj[uaj;an_t.c_ans, rarement plus tôt; les
chagrins, les soncis, la misèi'e physiologique, semlilent en favoriser le
di'vidopiiement : la cause occasionnelle est souvent un traumatisme moral
ou pliysicpie sni' nu terrain préparé — épile|)sie, hystérie, dégénéres-
cem;e nn'utale.
C.itte atl'cclion pcul pr(''senlcr parlois un caractère familial, et llnver-
richl a alliré raltciilion sur c<' point. Haiis nue première monographie
sin- le- mvoclonies eu 18i)l il citait les oiiseivations de cinq enfants. Mis
d'un père alcoolique qui vers leur dizième annc'îe, sans cause connue,
cominencèrent à pi'ésenter des secousses myocloni(|nes dans les niemhies.
('■es malades avaiiMit tous présenté antérieurement des crises épilepti-
l'ormes. Kn l<S!),"), il aj)porlaif un nonvel (!xein])lede myoïlonie familiale:
dans une famille, trois frèies en auraient été atteints. Depuis, Weiss,
Hresler, Massaro, Seppili, liichrci'. Lundhorg ont cité des cas analogues.
Dans la seule auto|)sie que l'on coiniaissc;, celle du malade de Friedreich,
il n'existait auciuKî lésion décelables ni dans le système nerveux, ni dans
les musfdes. Aussi raH'cclion est-elle considi'rée connne une néviose
I""''-
Ouaiit à savoir la place (jii il faut lui allrihuer dans la classilicalioii
nosologiipie, c'est nue question encore disentée, il semhie bien touter(jis
(|ue le paramyoclonus soit acccqilé coinine Ivpe nn)rbide : c'est l'opinion
de Strinupell, c'est aussi celle d'Oppenheim. Il n'y a plus que très peu
d'auteurs qui, à ri'xemple de r.ri||ii;ci', s'(d)stincnl à nier l'existence du
vru (ni\c«^upu<^ j i/{/wv*vuuk-c «V, i^^i
I itoi m i:s 1)1 I \ Mniiiiu:. mi
|iiii'aiiiMii'l(iiiiis. cl iiiiii;nil tnii> les l'.iiU <il(''^ xiil il.iii-- l;i chciri'-c de
lliitiliii<:liiii sitil dans riiystoiic.
(iiTli's il est Itii'ii ('viilciil ({Ml' I UN a |iai iMis ili'ciil sons le iiiiiii ilr
|iai'aiiivti(-|iiiiiis (les acciilcnh luiiv iilsil's ir(iii;jiiii' |mii l'iiifiit livsli''i°ii|iii'.
Mais, à ti'ili' lit' ces l'ails, il \ a li'-- cas ikiiiiIii'ciix nii le-, inalailcs |)i('"-cii-
laiciil Iles iictlciiicnt le l\|)f lirrril par l'ilciliricli ; (ir. dans ce l\|i(' il
lie |it'iil V avilir de dipiili', rcs sociiiisscs imiscnlaircs U'i^ôrcs iio i'a|i|ii'll('iil
iinlIi'iiK'iil li's iiiiiiivi'iiii'iils Iri's caiacir'i'isliiiiii's de la i-liniri' rliiiiiMi|ii(>.
iiiiili'riiis. il l'sl Imiii de le l'aire riMiian|iier, rii\>-li''rie peut pnidiiire —
il Ml a l'Ii' diimié d en iiliserM'r de-- e\eni|ile> siiixis île j^nérisiin —
riivsli'rie peni pioiinire, dis-je. di-s lll\(l(■|l.nie^ liés senililaliles an para-
inviieliiiin^.
I. iipiniiiii dt'> auli'iir-- ipii iappiiielieMl le pai aiMMiilmiiis île la maladie
lies tics l'sl cerlaineineni pins exacle : cl à l'Iienre aelnelle e'i"-l celle ipii
tend ;i être admise à peu (iiès parlnnl.
Il exisie ipielipio aiilre-- allecliiuis iutnch'^cs (|iii. p^n li'm> --\ m plumes,
se rapprochent pins on moins dn |)ai'am\ocloims innlliplcx : ce sont
la cltiivi'c rlfclri(fiif dr licvficvdn-llcnorh cl la rliorrc /ihiilldirr de
Morraii. Ihins ces iIimix alleclions comme dans le paramvoclonns. le
svMiptônie principal est caractérisé par des mouM'iiients cloniipies iiixo-
lonlaires, monvenienls (jiii dnne alVeclion i\ lanlre ne dillèieid ^iièie
ipie par leur iiitensiti': lieanconp pins violents dans la clioiée de Ber^^eron
que dans le paramyoclonns. il> -oui an contraire réduits à nn tninimnm
dans la clmrée lilnillaire de Min \aii. Anssi nn certain nomlire (ranteurs
ont-ils jiroposé de eompreiidre ces alléctions sons une dénomination
conimnue. C'est ainsi ipie ponr Uayinond. le paramyoclonns mulliplev.
la clioiée ('leclriipie de iJcrgeidn, la cliorée filirillaire de Morvan. le
IremlilemenI lihiillaire des iienraslliéniipies. la maladie des tics, appai-
tiemient tons à nn même groupe, la iiii/nclouii'. el ont comme •• caiae-
lèi'e couMiinn d'être des expressions ou des jirodnils de Tel il de dr'ui'm'-
rescence )>.
I.an'ection deci ite -oii- le nom de chorée électrique de Bergeron est
assez mal connne. Ce ipie Ton sail, c'est (|n elle s'(diser\e presipie
nniipiemeni chez les enl'ants. en général entre sept et quatoize ans, et(|ne
les sujets atteints ont presipie Ions nue hr^n'iliti'' iii'iM'iise chargée et un
aspect anémiipie.
La chorée apparaît InuMpiement. miiim'iiI ii la Mille d une l'inotion ou
d'uiie rrayeur, et d'einhlée elle alleini son luaximum d'intensité : elle est
caractéris''e par des secousses hriisipies >< qui seiuhlenl être l'ell'et d'une
décharge électrique répétée dune /"r/co/f rf/Z/i/z/Zf/Ke, à intervalles rap|)ro-
cliés. ou à |)lnsienrs minutes de dislance » ; ces secousses involontaires
disparaissent pendant le sommeil. Ces secousses apparaissent en général
à peu [liés dans tous les territoires musculaires, el leur a-pccl varie évi-
demmenl. suivant les muscles atteints, muscles de la l'ace, des hras. des
menilires inlérieurs. du tronc, du cou. de la langue. Klles se l'ont sviné-
M;' ^i.Mioi 1)1,11. hi_ >,vsii:mi:m.h\i:i.\.
lll(|M('liii'ill --III \r~~ iiir'iiii's imisclcs (le cIi.kiik' vn\(' dli ((ii'iis. I^cs llllls(■h■^
i('s|iiraliiii('s |icii\ciil (Mix-tiiènics rire iiil(''i('ssi''s. I,i's m'coiissl's soiil en
^('•iiéial a»rz ia|i|ii'o(liL'('s pour ji("'iiei- c()iisi(l('riilili'mc'iil le malade cl
(■iii|i(''(lu'r Idiil liavail: (|ii('l(|ii('r()is |ioiiitaiil elles sm\ ieiiiieiil par accès,
avec (les inicrvallcs plus un riiuiiiv Iimil;-- peiiilaiil les(|iiels le sujcl esl
al)s(iliiiiieiil liiiiiipiille.
A pari ces iiuiiiveilieills iliviilinilaires. nu ne noie aucun lionble iier-
\en\ cliiv ce^ malades: la lorcc miisculaiie esl c(inser\(''e, la sensibilili'
esl niHinale. les i('acliniis élecliiipies des muscles ne sniil pas niodiliées.
I,'allectii)n dure plus on moins Inii^leinps, mais ijitérit tonjonis, cl se
lermine en j;éii(''ral comme elle a\ail conniieiicé,c'esl-à-diie lapidemeiil.
On(d<pies oliservakniis, ayanl conslulé chez cespclils malades une dila-
lalioM pins on moins nelle de resloinac. onl pens(' (|n'il devail s'agic
iTmie anlo-inloxicatioii doriyine gasliiqne. (le nCsl là ius(pr;i jiréscnl
(pi'nnc liy|)()llièse : néanmoins la pln)iarl des auteuis peiisenl que cosl
snrloiil lélal i^aslro-inleslinal des snjels (pi il fani sniveiller. Il esl pins
(pie pi'ohable (pi il saLiil d nue ail'eclion de naluic iié\ ropalliiqne, car
lorsipie Ton liaile ces malades comme des Insh'iKpies. cesl-à-dire par
risolemeni el la psvcdiolliéiapie. on (dilieni de lii''s lions ii'siillals.
On ne coid'ondra pas la clion'c ('decliKpic a\ec le iiiirdiiii/dcldiiiix.
llaiis celle (ieiiiiiTc ail'eclion les muscles soni pris moins s\ m(''lri(pie-
inenl. leurs conliaclions ne sonI pas syncliidiies el on peni voii' les
s(>consses se prodiiii'c dans des iiiiiscles ipie I on ne penI l'aire coiilraclei'
isoh'inenl par la volonlé. Enlin dans la clioive ('leclriipie les coiilrac-
lions cloiiiipies (l(''lermineiil des inonvemenls des memlires, ce (pii ne
s'observe |ias dans le paramvocloiiiis. Lors(pie la cliorc'e ('leclriipie esl
liinili''e aux muscle^ de la niiipie el du con. elle ne sera pas conrondne
avec le lorlic(dis on la (liiri''e de la coiilraclioii imiscnlaire esl beaiiconp
plus lon;;ne.
i.a chorée fibrillaire (h'crile par Morvaii esl nue alleclion de ladoles-
cencc! (|ui apparaît de seize à \iii^l-(leux ans, parl'ois à la suile de travail
exaftiMé, pins sonvenl sans canse connue, sur des sujets nerveux.
Klle esl (■aiacl('Tis(''e pai' des conlraclions fihrillaires apparaissant tout
d'ahord dans les muscles des ni(dlets et de la partie [lostérienre des
cuisses, pouvani ensuile sélendrc aux muscles (]u Irouc. et inènie à run
des membres snp(''rienrs, mais respectant toujonis les nniscles de la l'ace
el du c(ni. Ces conlraclions. (pii n'inl(''ressenl jamais (ont le muscle mais
simplemenl des Caisceaux isol(!'s. ne dt''teiniiiient f^uèrc! que des tressail-
lements, des sonb'vemenls de la peau, et c'est à peine si elles iniprimenl
aux doiiils (|U(d(pies soubresauts impnhus. Aussi l(> sujet n'est-il pas
^èiK' dans ses monvenieuts: el bnsipi'il esl velu, rien ne vient iév(Mer
ralleclion dont il est alteinl.
La clior(''e libiillaire n'est pas une alleclion i^rave: elle i^m'^ril loujours.
mais elle est snsceplible de n'n'idives riêquentes.
A pi'opos de la s(^'mioloj;ie des atri)|)hies niusculaires, j ai signab'; les
conlracliotis fiOrlHaircs des atrophies m\x'l(q)allii(pies à marche lente.
//,''»r/;//.> /)/ /. I Miiiii II I
(!i's (■(iiilr.icliii;;^ muiI i|ii('li|lii-r(iis ;i^m'/. ililrMM'> |Mim |iioiliiiii' tir Irrs
It'I^cr^ iiiiiii\ciii(iil> (lc> rxliviiiili's (les inciiiliio. en |iiii liiiilii-r ilfS(liii;:ls.
I.r l'iiil ^1' n'iiidiilrc |i.iiliiiN (l;iii> l.i |Mili(iiii\iTili' clmniiiiiic. I:i scli'Td.se
latiTiilc ;iiii\iilni|)|iii|ii(' i-l l;i s\ i iiiL^iiiii vi'lii'.
(I. Contracture.
I.;i idiilnirliur {'s\ mit' iiiiiliafliim liiiii(|ii(', iicisishinlc cl iii\nliiiilairi'
(liiii <»ii (le |ihisii'iii''< imiscics ilc la \ic animale (SlraiisM.
La niiiliachirc |pi'1iI ("•Iri' jtvnniinnilf ou Iniiiuirairc. l-.lli' [iciil clic
iicncnilisri' nu hirdlisi'f. cl ilaiis ce cas clic iicfii|pc --nil un muscle, snil
iiii ^ffdniic (le muscles ; c'esl ainsi i|u'iiii (»eul (il>sci\i'r une cdutiacluie ;'■
rornic lu'iiiijilcfiiifiw, iuir<iiilé<ii<iiii'. iiit)ii(ii>lr(/i<iii<\ cir.
Dune manière j^iMM-iale. la (iiiiliaclni-e ria|i|ie jniis les uinsclc-. d'ini
ou tic |ilnsicurs memlnc-- cl. m' ilivIiilMianl ain-i à îles aN-,ii(ialiiin> I'ipih-
liomiclles de nniscics. la {irediiniinancc d aclinu d un ^r(iu|)e sni Icn
aiila>:onislcs (It'-lci'ininc des alliindes vaiialdes selon les régions inléres-
st'c--. On a reinar(|n('' à cel ('uai'd ipic le^ mendirc^ sn|M''ricurs se con-
li'a<'lnn'nl lia!)ilnellenienl dans la llcNion un la deMii-MexinM. el le^
nn'niliri's inlciieurs dan-- rcxlen^ion. jMisilidn i|iii' i^ardenl iiidinaiiemeid
les mèmi's memlirc-- à I elal de re|Miv. muis I udlnenrc dn lonn-- nhim n-
laire |ilivsiolo;^i(|nc.
l.e voliMUC des muscles c(inlraclur(''> ne dillrre |ia-~ --ensildenienl de
celui des mcnu's muscles à I l'-ial de cdMlraclinii muxenne.
l.ouglcmiis on a cousidiMi' le raeconrrivscnienl ((inime un de-- carac-
lères primordiaux de la conhadiMe mn--rulaiii'. Ilniw n-Si''(|uard a ('lahli
t|u"il n'eu l'-lail rien el menu' i|ne ^al)■^en^e de rarrourcissemeni du
muscle conlraclnri'. disliugue celui-ci du muscle en coMlractimi normale
doul le racconrcissemeni es! la règle. Haslre admel lonlefois i|ni' la con-
Iraclion normale ne s accorn|iagne pas i'orcémeni (!<■ raccourcisseinenl.
el ipi<' nic'i lan-- icrlaiii-- mmi^cIc- la coiihaclion normale saccom-
jiagne dune ('liMii^alnin. Imil l'onimi' dan-- la cimlraclure de certains
mus( les.
l.e caractère principal du nuiscle conlraclui('' ii'>ide dans les clian;;e-
nii-nls «le sa coiisislance. Hune l'açoii gi-nérale le muscle est dur au tou-
ciiei-; la seusali(ui (pi il domie varie suivaul rintensitL- de la (dulractiire.
et lorsiprellc alleiiil son maxiiiinin on (•prouve la i(''sislaiice dn lissn
lilireux. Celle rigi(lil(''. loiS(|u'elle est ('lendiie à loul nu memlirc. eu l'ail
une vcritalde tige sidide (pi'ou peut inon\oii liml d nue pi(''ce.
Ile |ilus. la raideur est permaiienle. sinon Imil à lai! (''gale, car ipiel-
ipielois elle sultit de h'-gères lluclualions. (!elle vaiialiilit(' s'oliseive dans
les (legivs U'gers (le couliacinrc ou les excitants ui(''caui(pies exaltent la
laideur (pii s'atléiuu- au repos.
L"(''histicitt'' (Ih muscle existe, mais (die esl lii's diininiK'e el les
lenlalives (raltongemenl el de racciiurcissenieiil >ont ('■gaiement
IlEJKl^lM. — Srlllioln^i,
,:, >rw/o/.()(, //./(/>) >//,»//; \i:itii:u.\.
Iii'iiililc^: hi ii'>i>.|;iiM-i' iiu'iMi ('•|i|-iMi\r c^l riiiii|i:ii':ililf ;i ii'llr il un rcs'xnl
Ir.s iliir.
Mil :i :i|i|ilii|lli'- l'iillM iil|;i|iiiii :t I i'\:iini'll illl lillix'li' i-il ('l.il ili' < nii-
ItiH'liirr. Itrissiiiid i|iii ii |U','ilii|nr' n-l l'v.iini'ii ii r.-iiilr ilii iiiiri ii|iIiimii' ;i
iiiiir-, iliiiis la i-iiiili'iirliirc |ii-niiiiiii'iili' des lir'iiii|ili'-;:ii{iii'>. iiiir ililli-
l'i-nt'c iiiaiiil'c><li' fiiln- le iiMilniu-iil n'-^iiliri' ri miiiiii'I' (jiii- |iniiliiil la
4-ntilriii'liiiti mil mail' <■! Ii' smi laililr i-l iiir^ial i| Inimi- le iiiiisili' cnii-
liarlinv.
\,'rx(iiii'nilioii ilig ir/lf.irs n>ii-.|i|iic un caiacli'i r Irc^ iiu|iiir liiiil ili' la
s\iii|i| alolii'^ir ili> la niiilrarliin' s|iasiiii>ili(|U(', mais il nv a pas r<iri')'--
iiifiil ri liiiijolirs assiii-ialimi ilr rr^ ilru\ onlics ilr syîii|iiriiiirs. (Viiy. Sr-
iitii>U>i)ir ili's fi'lh'jrcs . >
l.n liarfiisc rllltir(iriiiuiii|Ur |n)Us^i'r :i un ilr-K^ |ir<iriinii liiil rr^xT la
niiiliaillirr. Ur iiirliir risiliriilir suriisaniliirni |iiiiloii;;r. nlili'iiur |iai la
liaiiilr irEsiiianh. la l'ail ilis|iai'ailrr ni i|uiii/r nii xini^l iniiiiilrs.
I.rs luarliniis i'l('clliillir>- iir |nt''Nriilrnl |ias i\,' nidililii aliniis ni>l:ililr>
liaiis 1rs iniisrlrs (■iiiilrai'liiii'N.
\u |iiiiiil ilr \iir liiiirliuiiiirl. 1rs iniisrlrs alleilils i\r iiinlrarliirr uni
il iij'iliiiaii'r pins on iiioins |iri'ilii Iriir arliiiii. Tonlrrnis ririi|ioli'n<'r
ali-iilnr rsl rare; ri, ni raison ilr la grande varirh- Haiis 1rs (Irjiirs dr
la iiiiiliiiiliirr. on oltserve Ions 1rs iiitnnirdiairrs d('|inis uni- sini|ilr
;;rnr rl un lr;;rr ilrj;rr dr laidnii- dans 1rs n \rniriils. jUMpi'à l'iinpos-
siliilitr riiiii|drlr dru rxénilrr anrun.
h;ins rerUiini's cirronslanrrs. il prni i-xi^ln- dr^ iniiinnnnils iii\o-
loiilairrsdans 1rs iiiriiilirrs ri;;iilr>: ainsi, par exrnipir. dans r//(-H///(/(v//c
hi/iinlilr. la conliarliirr roïnridr sinivriil a\rc V (tllicluse ou les inonvr-
iiinils rhorcu-alhflosiiiitrs. Ilr iiiriur. dans I li(''niipli''i;ir i\r I adnilr. on
pi'iit olisrrvpi' (In lirnililcnirnl dans Ir innnliir paiaKsi- on des niou\r-
niriils assorirs à rni\ du rôli- sain. |Voy. //(■(/((/»/(•>/"'. Allirtaxi.) I.a don-
Iriir nilin n'rsl prrsiinr jamais ir l'ail dr la ronliarlnir. rt, (|iiaii(l rllr
r\isle, r'rsl un r|i''innil snrajonti'.
I.a dilli'-r dr la conliarliirr rsl rsiri'iiiniiriit xaiialilr srlmi la caiisr
doiil rllr lelrvr. Kllr prnl prrsisirr indrliuimrnl : rllc pnil dispaiailir
sans laissrr dr Irarrs, pni à pen on linisipinnrnl.
Toiilr ciinlrailiirr inlrnsr rt loiifilniips pr(doiif;rr prnl sr roiiipIii|nrr
d'un rrrlaiii dc;;rr damyolropirir. I.orsipir rrllr ilniiirrr arrivr a nn
dr;;ir piononri''. la cimlrarlurr sallrnnr rl prnl iiii^i lisparailrr,
roniiiie on I olisci\r dans irriaius cas iVlirmiiilrijic ilc l'ii<lnllr avrc alro-
pliir miisciilairr inlrnsr el ilans la sclrnisr lalrralt- iiiiniiilropliiiiue. Itaiis
d'anlrrs cas uNrc iinr ciiniracliirr plus on moins nian|nrr on prnl
oliM'iMM imr vrrilaldc Inprrlropliic drs mnscirs. |.r l'ail n rsl pas larr
dans I «//i(7»Mc rl n'-snlle drs ronhaclioiis iiivoloiilairrs. Inilrs rl ronti-
micllrs des ninsclrs (pii i aiacli'iisnil ii' syndrome.
Kiiliii la conli'iiclni-r prnl sr compliipiri' dr retraitions lilniili'iidi-
lU'iisrs rl cria anssi liirii dans la conliacluir Ii\sli''r'ii|ui' i| laiis la
contrachiii' tir laiisr or<^aniipir.
iii<>ii!ir> hi: lA MitTii.nr. î.i.')
Diagnostic de la contracture. les ninvnltlintt tonii/urs,
liMil l'ii <-.iiiNiM A.iiil lin 1 fi l;iiii (li'j:iv (le |ii-i'iii:iiii-iii'c. sonl |iiiN>iiji(T«'s i-l
|iri'«<'iilciil en iiiihi' il"'> x'iiiii'.Ni's Ml<'(-|>^si\<>s cl ii'n'};iili(Ti->.
l.i'N • niiiiiii's siiiil tli's l'iiiilriirliiMis iitiisriiliii:°cs i''^:tli>iiii-iil tl';lll^illli^t■<^
l'I iliiiiliiiii-<Mi>fo |t;ir i'||i'>-m(''mi'><.
I.i-N liis ^iiiil ilrs i-i)ii\nlsiiiii-< <-liiiiii|iii's cl inici iiiilli-iilcs. iKnIniN ilon-
liiiiicii>cs cl i|iii n'','ili>ciil lies iiiiiMNcMiciils ili'-lcriiiiiK'--.
Il r;iitl NiHliinl (|i-iliii;;uci' les cmilracliiics des ii-hiicliinis /il/irngru
l'I /ibio-imisriiliiiirs (|iii livcnl lc>i inciiiliics ilaiis ccrliiincs iinsiliuiis
iiiKiloï^lIcs ;'i cclli's i|iii' |M'iiiliii>ciil les l'iinli'jcliircs. I.ciii- c\is|ciicc csl
fiicilc ;i ciiiis|;i|i'f.
I.I' riiC' iiiiri-isiii-innil ilcs iimsclcs par itiluftltilion, ili'-lcniiiiii- |i:ir In
|i,ir;il\sic lie Iciii-s aiil.'i^iiiiislcs, se ilill'cieiii'ic |)ri''eis('iiiciil |i;ir la eoiisla-
tiilinii lie celle |iaiiil\si('.
halls la rtiliili-ftsir les nnisclcs iiiaiiiliciiiiciil I alliliiilc ipi mi liniiiic au
sn|i-l. mais )| ira|)|tai'ail aiiciiiic raiilciii , aiiciiiic rcsis|aiii-e aii\ iiinine-
iiiciils [lassifs (ju'oii ilclei'iiiiiie — /h:rihililiis crrrii.
I.fs nnjoliiiiii-s iiiialailie <le riiiinisciii sont cai-acléiist'cs par une
|icrsistaiicc |ilus on nmiiis longue de la cinilrai limi Nulniilaii'c : il ii y m
|ias de ciiiilraclnie. il v a im|ii>ssilii!ili' |ii>iii' les niiisi les di- passci Itnis-
i|iiciiii-nl Ai- l'i'lal de ciiiilraclinil à lélill di' re|ios.
Étiologie et valeur sémiologique de la contracture. —
l.a ciiiiliai'liirc |iciit cire un s\iu|il<uiic dciri^ine inusciildln-, iii'-c à
l'irriliilioii mi à la lésion iriin ou de |dusieiirs inns<-|es. On la dceril sous
le nom ili' psiiiihi-ciiiilriitiiirr cl iiK-rilc. en ellcl. d èlrc o|i|Kiséc sur
|dusienrs points aux conlruelnres d ori^'ine ner\cusc.
1.0 pins soii\enl la conir.'icinre cs| un s\mpl'"iiiic iViiriln- in-rrrii.r cl
dans Cl' ras elle peiil cire eu rappurl.
l ■ \vec une irriliiliini nen'fiist' pi'rifilii'-riijiic;
'1 .\\ec une Irsioii ilii .v(/.v/chic iurrriix renlrul. cl pi iiicipalciiiciit
;i\cc les lésions des voies pyriimidalcs. C'est, la roui nui un' spa-siiiodiiiitr.
la plus iiii|ioi taule des coiilracdircs an point d- vue de la si-iniolo;;ie
iicrNcusc:
Ti' A\ci- nue irrililliiiii ilrs iiiriiiinp's;
V Avec une in/rrlioii on une liilii.riailiini yciicralc ira;;e, li'laiios.
slivi'liniiii-. cr;:ol de H>iule. Ictanici ipii a;^isscnt vraiseinblalilemcnt en
pro\otpiaiil rc\cilari4iM des cciilics nci\cii\ ou des iiciTs pr'ripin'-
ri(|ucs ;
."i" Kiiliii l;i conlrai-lnri' pi-iil se rcnconlrer dans les nrrrosrs, et parli-
••iilicri'iuonl ilaiis rii\s|(''i'ic, clic csl dite alors d'ordre /oncUinnirl.
SI MiniMi.ii-: in >y<i f:\ii-: M:it\i:i \
1 Contractufes d'tiriijiiif niusculiiire. Pseuclo-contraclitrfs.
I.CN roMliacliurs il'iiri^iiii- iiiii-^ciihiiii' |ii'<''M-iilnil li;iliiliii'lli'iiii'iil ici -
l;iin-> ciii'iii'liTi'^ |i.'irlinilin'- i|iii li'';:iliiiinil h- nnin ilr |isi'U(lii-r(iiilr.ii liiir
i|iii k'iii' il rli- MiiiM'iil iilliiliiii- llt|iii'i|i.
I.ii sniMilioii i|iii- iliitiiic ;iii liiiiihi-i' le miiim If .illriiil île |iNfiiilii-i'iiiilr;i('-
liiri' i'>l fcllc (l'iiiif iliiii'li' |i;ii'liriilii''ii'. cl iiiii' n'sishiiici' HbmiM- (|iii
ilifliTf lit' lii fdiisisl.'iiin- |lln^ iiMiitcnli' ilr l;i ciiiitr.'irliii'i' s|p;isiiiii(lii|iii'.
(!rlh' l'iiiili'iii'. ili' |iliis. ol iiniii'i.'iliii'. I, l'iaslicili' ilu mmiscIi- rst |ii°('si|iir
aliiilif: nll r*|ii'<ill\r |iniii' I rlniilli' la M-ii>aliiiii il'iiii iilislarlr |illl>< nu
iiiiiiiis iiiMii'iiiitiilalilc.
L('>> ili'rni'llialiinis i|lli i(''siilli'iil ilr> |iM'll(lii-(iiiilia(liM c-- \aiiciil aM'i-
inii's localisaliiiiis. i|iii >i' l'itiil snil siii' ilrs iiiiili'^ Miii^riilairi'^. vnil >iii'
|illlsi(Mll'> llllisi'lrs. Ccllr lll('ali^a^Mlll nalli'iiil pa^ rdii^-laniMii'iil ili'--
;:n>ii|M'> sMii>i'<^ii|ii('s, l'iiniiiic tiaiis le cas ili' riiiiliarliiii' |irii|ii rmi'iil ilili'.
I.c Milniiii' ili's iiiiiticli's rsl li'i'S varialili'. cmi il t-~l m ia|i|iiii I imn a\ci
I iiili'ioili' (le la ri^'iilili-, mais axer la iialnir ilr la Irsinii ilclrniiiiianli'.
\iissi fsi-il laiilc'il iiiii'iiial. — inaladir ilr l'firl.insoii. — laiilnl plus nu
iiMiiiis iliîiiiuui'- — irlraclioiis îles atriiphics iiiiidiinlliitiiics.
I.i-s ivllcxes tcii(lini-ii\ |ii'ii\i-iil iMir nnriiiaux. (liiniiiiM-s nu almlis. mais
jamais cxafii'irs. Les ivacliniis éliM'Ii'iijurs pi^uMiil ('•lie alli'ii'cs. uiais 1rs
li'nlililfs i|u'olli'S lUVsrtiliMli ne sniil ipir la riiiivccpicni !■ de ralli''i'alinu
pi'npir ilrs uiusi'li's. Eiiliii. la iiarcnsi- rhlni nini iniipir ii a snini'ut aiiriiu
l'iVi'l sur les psi'inlti-i-niilia(lurrs.
r.i's iniilraiiiii'rs (r(H'i;.>iiii> musculaiic pciiM'iil liaihiiii' vnupli'iiii'iil
riiiilammalinu nu riiiilaliuii du miisili' : rllrs si- i rm iiiiliiiil dans les
iiiifnsiles. 1rs lrt(iiiiiiilisiiics. 1rs iitrjis rlriliKicrs, {f?, i/oniiiics. les liiiiiriirs
tirs musrlcs.
I.a (-(Hili-ai'liM'i' uiusrulaii'i' priil niriirc ivsiillci' de \ l.i<-liriiiir du
musi-lr. (iniinuc di'puis Inrl Inii^'li'uips clic/ le clicxal (llnula\. ItSTil i. la
rldiiillralidii iiitmnillnilr on psrii(lii-ri)iiliiirlHri- isrhOiitiijiic. lui di-ciilc
clicz rimmuic par C.liai'cnl, eu liSTiT. Mlle sui'\icul lni'si|iie l'idiliir'i'aiiiHi
pai'liclle iriiii >:i-ns vaisseau prnviM|ue dans iiii uieiulirc un l'Ial
irisi'licmie n'lali\c. I,°irri^alinii sau;:uiiie. suriisaiilc peudaiil le irpn--
lies iniiscles, lie Tesl plus pciidaiil leur travail, i.cs cliiiurjiieiis nhsci-
Nciil lies l'ails aualoj;iics daii-^ les cas dappaieils Irop scrn's nu après li^a-
liire il une ;,'rnssearlère. Inrsipie la circiilalinu cnllalérale esl iusiiriisaule.
I.a claiiilicalinii iiilermilleule clie/. riinmme esl prnduile par une
enilarli'-rile niililéranle ;i marclie i'lirnnii|uc. Klle |iciil cepciidanl éNidiier
d'une manière siiliai^uè, el pniir ma pari jeu ai cniislalc un exemple lrè'~
net i|iii sV'Iail iliAeluppi' en i|uelipies semaines ii la siii|i> d'uni' lièMc
Ivpiiniile. elle/ une jenne lille de vini.'l-i|nalre ans.
(ioinnie rall'eclinn s'oliscrve de pri''fr'i'ence dans les meiiilin's iiili'-
rienrs, le iiiiilaile. ipii à I l'Ial de repus ne se plaiiil d'aucun Irniilile.
II I n^i' di'^ ipi il cnniliii'lii I' ;i in:iii lici uni' ^l'ii^alinll de peN^iuli'ill' llè^
moi ltlh> l>H I A Mollllll îilî
i|iiiilMiiri'ii>r. Miil il.iiiN un iiifiiiliri* iiilÏTit'iii', -nii lMMur<iii|i |ilii-< rarc-
iiirill il.'iilN li'> ilcil\. Ilii|)iili'lllfiil relie iievinjetii' iiir^liieille eu iiir-nie
leiii|is i|iie le inciiilti'e m' laiilil el i|iie l.i peau se e\aiiit>e e| se relViiiilil.
l'nis il airi\e un uiciiiieul mi le lueniliie ilexieui si Inuiil el si i aille i|iie le
lualaile es|(ilili;;e de s'iisseiiir |ienilaMl t|ueli|ues luiinilcs. I.i-s s\ni|i|<nues
ilis|iin'aisseul alms i'a|iiilenieMl |MiHr reenuuneui'ei' de titiu\i-au dés ijue
II- siijel se ruel en luarrhe. ('.lie/ res malades, si les Irnuldes de la seusi-
iiililé snlijeclive — duulenis |iailius |iès\i\es — suiil ( nusjiiuls peudaid
la niaiehe. par nudre la sensiliililé idijeelive esj liiujiiuis inlacle. Les
ivl1e\es palellaires siiul ordiiiaiienietil iiniinauN. Ki'li a id)ser\é uni*
fois hi ilis|i;ii'ilinn du rélleM- arliilli'-eu. |iai'lieularili'- i|u°il ma été donné
d'idiserver ê^alemenl dans un cas de l'Iaudiealiiiu inlerniidenle des deu\
memlires inlV'i'ieni's rhi'/ nn linnuiie de s)ti\;in|e-se|il ans. Clie/ iiinn
lualadi* raliidiliiMi du léllese acliilleen. ijui clail liilali'-i aie. luïniidail
a\i-e un étal normal des i-t'-l1e\es |ialellairi's.
I.e dia;:nos|ir de la elaudicalion iiileriuilleule es! l'ai'ile. l.'e\|dora|ion
des artères uiouire joujours soi! un allaildisseuM'ul. sujj une alioliliou
di's lialleineuls des arlèics des exlii'mili's inlV-rieuies |M'-dieuse. liltiale
|iiis|i''i ii-ure el souvent aussi une |iu!s;itiou all'aildie ou même nulle
ilaus la |io|ditee ou la fémorale.
I.e diaunoslie est à laiic surtout a\ee le sMidrnuie ijne j ai diTril soiis
le nom lie i7n/('//e'///o;( liileniiillciilr ilr lu iiinrllc l'iiiiiièrc: il survient
au tli-lud de la iinriiiilri/ir siiiisiiKiiliiiiif par mijrlilf Iniiisri-rsc à inaiclie
lente, et est dù à une arti'iàle olditérante — nicidiinii/ii- luriliilliiiri'. —
jians ce r;is je malade présente é;:aicment apiés un lertain temps de
marelle une lourdeur el une eontraetnre irnii on des deux iiiemlires
inrérieurs. mais eette eMulraetiire, indolente. s°aei'ompa;:ne d'exa^r-raliou
lies ii''tle\es, de trépidation l'-pileptiiïde. de si^jur de Italiinski ( Vov . p. 'Jli" |.
I.e ilia;,'iioslii' i'-liido;;ii|iie de l:i elauiMeation itiierinittenti' pi'-ripiié-
rii|iie est hase sur les raiises ipii proilnisenl l'arlérile olditérante : les
maladies intéitieiises ai;;uës, la svpliilis. rartliritisnii- et la ;;i)ulte. les
iiitoxiealioiis — aleool. plomlt. — Si le sujet est jeune, ou n'eiii'ielier.i
I existence irniie inteetioii ai;:iié aiiléi'ieure. de la svpliilis.de rairoidisine
ou de I iiitoxiiation saturnine. .Si ou est en |irr-senei> diiii individu à^'é
el eliiv leipii'l les causes précédentes peuvent être l'dimiui'-es, ou souciera
;i rartliritisme, ;i la ;;outte. à ratliéroiue.
IJuaiit à la cause iiilime de la coiitraclini! isi'lii'iiiiipie. elle réside
vraisemldahlemenl dans des iiioiliticatious de la composition du lissii
musculaire, et l.-i ri;jiilité serait ainsi comp.tralde à la ri'^iditi'- cadavi'-
riipie. I. expi'-iiiiientaliiiu la reproduil t'acilemeiil.
Pseudo-contracture par myosclérose. — (iliez les ririlhnils en parti-
culier, ou peut oliseiver une vi-ritalde iirilalion cliroiiiipie des muscles,
.issociée à un ile^'ii' plus on moins pritnonci'' de sclérose: il en résulle
une soi'le de eontraetnre. ipii s';issocie il l'atropliie muscidaire el ;i des
réti-aclioiis musculaires el tendineuses considér.-ildes. (',"es| l.i varii'lé de
mvopatliie s.'iiile eiitii'Mie jKir llavcm. el di-crile jtar l.ejomie et l.lier-
MM si:Minit)iiii: nu sysrfMi: A'/.Aji>.tv.
milli'. l'iHiMiii' mil' lies riiiiiH's (le la '|i;u;i|ili''vii' »ii'^ \ ii'ill.ii iK : |iii|iic il
fitf.Ht.— Il>''li'.irliiiii> lilM'n-iiiii>i-iiliiire« iiiaiiili'iMiil le^ iivniil-lini'. t't Ii-n jiiiiiIh'. ou IIimihi niicii
lain-, i-lii-j lin iii«ii|i.illiii|iii- lipi- rnri>i.«r,i|iii|ii.|iiiiili''l-il. Ili''li''ilili' iiiali-l'iioll)'. In fnrr nlrii|iliii|Mi .
Ih-bit' ' ' •• ■ ' ' ."V .IliriMr.'. ISSS.. I.nl..cii:ili.in ilr Inil- ;. .-I.-- piililK'.'
\o\ r lirriliil mif lu lllilulHlIllil- illm/ihillllr inoilii'^tilr. cir. lin ni-
''<• «■ iifii"»!!!- .1 .■•I.- <lr|iiii. iiiih' |..ir l':iiil..| ri li;\. i,
lii>li>l _ , ■ liljiil |i,ii' lliiutAM iil<' lliiiilu).-! |iii a iJiilili-' >un nli.M-rvnliiM.
•'I u |.li..li>ia|.l,.. I.,i il .iwiii ii.'iir .111% illtuii%«r >il<' llniilii^iii'i. /)<■ rth-cliimliuH Imnlitrr,
y •^il., IHÎ3, •■In l'AXIII. Mk- t'ii, \: lOlw .
Ililiii'i'ir ili>si<^iiriil rcs l'iiiK mmis le iiniii île iiiMi^iIrniM' ;ili ii|>irM|iii' i-l
n'-liarlilc lies \ifilliir<i>*.
jlr iiK'iiir flif/, lr«> Mijcis alIfiiiN iraliii|iliii' iiniMiilaiir ilf raii»c iiii/ii-
pu I II il/ Il f, iiii |ti'iil iilxi'i v.-i il.~ |i.,'i|,l,... ,i||||';ii-|iii'i> |iai l'èlrai'limi''
rilOUItIk'S ht II Uni II II I.
iiiiiNrnli)-lciiiliiii'iiM-s, ipii |i.'ir;tiv>.i>iil n'-siilli-r dr l.i srli
illll'IlllN. .Non» Icv
;i\(tii<< ili'iiili's
ihir ulni/iliKitii-
imiijrfssivr si>ii^
li> iiiMii lie ' /'<'-
I ni ri i II II s III II x-
riihiirrs ■ . Kllc^
|)cii\tMil riili'iii-
iitT ili'> ili'-riii'iiiii-
lidiis i-iiii>itli'T:i-
l*li>s (liiiis r.illi-
liiili'tlo iii(>inliro>
ilii:. '.l'i .'1 -J-jUr.
Maladie de Vo^k-
mann. - (1 <n|
l'I^.'ili'iiiiiiiMil <l;iii^
li'i;iiili|ic(lcs|ii\ii-
M-lt'IllM'N (| Il il
I'miiI |ilai'i>r la jni-
niliisir isi-lii'iiii-
ifitf lie Niilkiiiaiiii.
l.'airirli<iii>'Ml>-
ser\c If |ilii^ snii-
\i'iil cliiv ilf>> l'ii-
l.iiih.à la suite lit-
riin^lrit'lion |ii'ii-
liiii^éi' par liaiiila
;;rv ou a|i|iai'riU
lir IVailiiio ti'ii|i
M-rri's. Iles ilnii-
Ifiii^ hvs vixi's
aiiiii>iiri>iitra|i|ia-
l'iliiiii ili- la cnii-
Itai-liii'f i|iii l'sl
|iaiTnisili''jà iiiaiii-
fcNli- an lioiil ili<
<|lll>ll|IIOS lll'llll'S.
iDi-Nipi iiir iMiîrve
I a|i|iairil. (I|l oli-
S('i\r iiiirruiilrac-
lillr ;'i lv|ic ^|ir-
• ial : main ni
llcxinn «.III Ir |iiii^.|irl. |i|iaiaii'_'0^ ni llcvinn fnrrrc sur la main li_. 'l'l\
l'.ir
cl- Xolkli
<l:il.ilil il.' i ici.| iii"i.
<-lic< uni- lilli'lli' ili- hiiil ,-in< i-l ■ »'<-iiht>> ti l'.i|i|ilii'atiiiii. | r un.'
frarliin- ili; r.it.iiil-lii'n>.-iii li<.|'..«ii|i<.rii.||l'. iluil .l|i|uii.|l |il;Uli'. IropM'ii--
.'t lai««4' l'ii |i|.ic. |ii'iitl,iiil lr>ii>^ joiii> in.il).'r.' 1er. «niiirr:iii<'i.Mle ri.|ir.iMl.
t..illiliMl<. ili. 1.1 main ni i.>l r-llc i|iii. l'on ri.miiiilri. iLin* rp [luiii..
tlairi'itioii. Cir-X iiiK' alliliiil'. lin- |i.ii' iV.|i:ii'liiiii> liliri>'iiiiiw'iil.-iin.>. I.'-^
niii^lrs iti. ravaiil-lirnv li'.gi'.rt.|ii«.|ii Uiiiiiiiiir... {\v vnliiiiio >«iil iiiii. roii^to-
lariro li^'iifiiM'. i-i.|i\ (le la main smit iiioin^ tint'... Anrnn nunnt.mi'lil ilp
la main nn |h.||| ^li-t* p\«H?iiti., -^'hU i|ni.|qiii.s mnm nU liV^t fail(l<.*>
irt.\t>.n«iitn 01 «l'atiilni'liitn <l).« prnniién'^ pl)nlani:.-> -'■ - ■"--■' • pn*-
-il.l.'<. \l.nlili..n .le la •onli^clilil.' raraili.pn. av. . . n.-
n.«i<>nie ilan« !■•« i.\li.n«i.|ii> ilii piMiin.'! et «le» .1 ni.l.-
tlimitinttnn dan.. W< I1i'.('lii»t.nr. ri rôniincnr.. tln'-n • I <i
fl nl.Vraiiit.n mmiI plii.^ liN tpie iln rnl/. >ain. Li «<.<>
larl. il.Mili.nr, liH'.i-atun'. ol ahuli i' lc> fa. .
il» tpiali-». ilt.rnit.r. doigts el ranpslhi^i». <.»l U \\ .
lualaili' ««. Iin^le sans le M^nlir. Ilan.. re« inrnn'^ .l<-^'~
I li.Mi r-i i'iinH.r«'.>. .Sal|N'.|rii''rf, l".ilS .
cl'J'J'Ji. [•••Jii il l'i' iiKiMiciil il ('\is|(' iiiir i'i'-ti':ii-liiiii iiMisi'iil.iin' i|iii ni'
l'iiil i|Ui' s"jiccciiliii>r iIjiiis I:i ■.uilc: |im'si|ii'iiii ii-ilrcssc If |ic(i;;iirl. hi
l)i'\it>ii lies iloi-:!". s'cv;!};!'!'!': les Iciit.ilivcs ilallnii^iMiirnl des tl<>i;;ls se
lii'iirli'iil il IIIH' ivsi>|;iiiri' inviin-ililr ri clniiliinrciiM' tirs iniisclrs irli'îic-
li'N. Il l'sislt' iiiis>i il.iiis IVvli'i'-niili' ilii iiii'iiiliri' îles IrmililtN ii.ifl'ois lir>
iii;iri|iH'> tif la M'iisiliilili- iiliii-clivi' ili;;. ."('.'S et '.>'1\)\. Iles ili-riiiiiiiiiions
;m ilii^'iH's |H>n\i'iil iiii>Nsi s'oliscrvci' ilaiis h's inciiilircs iiiri'iicnis.
Ci'llc iilVi'cliiMl ;;(''lirTali'im'lll ilicnralili' r^l (lue ;i une niuisile sel(''|-eii>e
liai i-M>hi''lllit' |il'ol(tll^(''r. <lli a ■■linii'f (ili>ei\é îles ^ail;;ièlie> eiilaiiecs el
iiarliiis iiièine nne sii|i|iiira(iiiii <>i>rniiilaii'c ili's masses iiiiisciilaires.
(Iii |MMil ilii leslr viiii' (les l'Ials Iniil à l'ail analii;;iii's ;i l.i vnile île li^ia-
liircs lie ^'rosses arlèies lies nieiiiliies. |iiisi|iie l.i rii i iil.ilinn inil.ili'i aie
se inainlieni par li'ii|i insu llisa nie. J'ai nliseï m'. rlie/ un liiiiiiiui' de \iii;:l-
ein)| ans aiii|iiel lin avail l'ail la li;;aliii'e île l;i sniiv-rj.iv iéiv ih nile |Hini'
une lilessnre île l'arlère a\illaire, les iilieiiDinéiie-- v|ii\;inlv : rij^iilité
inlense iln membre sn|iérieni' avee parésie 1res |iritiiiineée, eonsislance
li;:iH'iise lies muselés, allilniles \ieienses |iai' eunlraelnre el n'-li aelinns
— liemi-llexiim île ravanl-lnas sni- le liras, des dnij^ls sni hi |i.iiiiiie de la
main - liins |ilii'-niimènes i|im dinaienl ile|inis pins d'iin au.
■J — Contractures d origine périphérique.
I.i'>> iiinlraelnres il'itviijiiif prriiilifrii/iir on iniitniclurrs n-jh-.ri's siml
à peu près e\eliisi\emenl des eonlraclnres de dél'eiise nu d'immnliilisa-
liiin. Klles peiiveiil se reinonlrei' daiiv lunlev les iullatnni.iliniis de^
Miemlires. mais pi'ineipalemenl dans le^ tirllirilcy : il c^l de tf^\r il.iu^
re eas ipiMiie eimli'aelnre iminidiilise le memlti'e ilaii^ I alliinde du plus
;:raiiil ridàeliemenl nrlienlaire. la ilenii-MeNiiin de la jamlie sur la enisse
lin de l'aNanl-liras sur le Inas. l'.elleeimlrailnri' réllexeexpliipie l'allilnde
lianilit'-e de la ri).iiilf/ir. rimmiiliilisalinn iln dus dans W iiKililf l'oll dinsnl.
le loiiieiilis dans le mal ili- l'ail siiiis-(ii<iiiiliil. le Irismns dans les aii-
ilinr.\ iiiili-iiinnuriisrs. la eiinliaelnie de di-l'ense des ninsi les de l;i parni
abdiimiiialedansr(//jp(';i(//r;/('el dans |i m s les. s i/(/f///( we.v /x-rZ/odi v/ /i.c. elt.
La eunlraelnre i-i''lle\e poiil èli'e si'cuiidaire à une )irrr(iltiir : spasme
t'at-ial dans les iii'-vral;,'ies iln liijnmean: eunlraelnre des mn-elcs iln
liassin dans rerlaines si-ialiipie^ \si-iiiliiiitc siKisiinxIii/iir de llri--s;inil i.
."•■ — Contractures par lésion des voies pyramidales.
CcHe vaiii'li'' de iiinliaelnie. un ronlniilinr sini.^iiiiid'Kiiu. t'<\ la pliiv
iinp:irtanli' en si-miidu^ie nerveuse.
Klle |M'iil aeinmpa;.'iier Imiles les li''siuiiN inilali\es nii ilev|inili\es de
rr-coree ei'"ii'lirale daii>- la /une eorlicale mulrire rireuii\cduliun l'iiin-
lale axeendanle — un de ses lilnes de prujecliun ipii de-i iiiil,-iil jusipi'ii
la inuelle sjieii'-e — l'aiseiMii p\raiuiilal.
//.I)/ /;/./: s /(/ / I Mil III III 't\
I .1 riiiiliMi'liiii- N|i,isiiiiiilii|iif il ili'> (•iu;irli''li'> N|ici-iiiii\ ; cllr •. ;h<(imi-
|i,ii;in' |MMir :iiiisi iliii* ImijniiiN ilCxjijjr'iMliiMi des ii'lli'Xi'-., ilr li'c|iiil.'iliiin
. I>ilf|i|<)iili- i-l lie «i^iii- ili- |î,iliiii->ki.
I!llr II ii|i|iiiriiJI j.'llM.'iio lil'nsi|ili-iiii-iil. iii;iin |ii'ii II jH'ii. Si l;i li'^imi
r:iiisiili' st' iirmliiit rii|iitli-tiii>iil, riiiiiiiit' iliiiis Vhriiiiirriuiir on II' niiiiiil-
lisxriHrnl ilii iiinitu. i 'i's| ni i|iiiii/i- juin-. Iini- scnKiiiics cl iiii-iiic il;i-
\;iiil;i'^«', i|nc I ln''iiii|ilf^ic l)iis(|iic m- lian-rm ii lii''iiii|ili';;ir >(».i-iiiii-
ili»|ii('. Vil iiiiiliiiirc. si lii Irsioii -c inii-liliic |icii .1 |icii, (•iiiiiiiii- il;iii>
i-i'il.iiiif» iini>-lilrx Irinisrrrsrs j'i i''\iiliiliiiii li-iili'. I;i i'imiIi;ii liin- (•\i'-lr
il' Iili'c. s.iiis t'Iii' |uV'ri'ilci' de ll.iniililc. ShiimiiI I.i 1 itiilurliiic- i\i^li'
il iiliiiri! i'-Ii;iiii'Im''i' i'( l'itiiiiiii* 11 I élut lalriil.
Snixaiil Ir -ii''m' tir l.i li'siun. lit rtiiili'Mi'liiii' |priil l'Iii' niiiiiii^ili-iiiiiiir,
lirmiplnjiiiiii-, iiiirii}ili'iiiiiiii\ iiitailriiili-iii<iiie, l'Ic.
I.:i l'iiiili'iii'liii'i' -|);i-tiii>ilii|iii' pciil si> n-iii-oiitri'i' il.'iiis un ;;i';iiiil ikiiiiIih'
iJ'iiJlt'iiiiMis tli- hi liiiirlli- ■'■|)iilii-rc: It'^ iiiiiiinrssiiiiis ilr In nnirllf. le iiiiil
ilr l'oll, l:i iinjclilr Inuisrrmr, lu srirrosr siisiriiiiilliiiii' ilcg iiinhnis IdIO-
rnii.r, l;i si-li-nisr liitrnili' iimiidlriiiihifjiir >'<'ii iiC(°iiMi|iii;:iii'iil il |ini pici
liiiijiini-;. Kllc cxisli' t''f;;ilnii('iil (liiii> cciliiiiii's srli-insrs <<iiiihiiirrs.
hiiiis l:i srirnisr m iiliK/iirs. ollc s'iiSMirjf iiii li'ciiiliiriiicnl iiilrri-
lioiinrl. .111 ii\-hp^iiliis. iiiix liniililfs ilt> iIsMiirliii' (|iii. ni iiioiiliiiiil l:i
liilliTiilinii rn'i|iii'iilt' (II- i ;i|i|irirfil n'Mi'lii'lli'iiv il.iii- ci'llr aiVi-c lion, jm -
iiirilriit iirdiiiiiirriiii'iit di- liiin- li- ili;i;:ii)islir.
haiis ['hfiiiiiliiiinjriic {•[ la siiriiufiimiirlir. il i'\i-|c ^iiiim'iiI. au ilrs-cms
de li'lap' inli'ic-si'. iiii l'ial -|iasiinidii|iif. i|iii iiiaiiirrslr l'ii 1 ilalimi do
laisi-i'atiN jiviainidaiu par le I'umt lii'-iiiiin'a;;ii|iii- mi la Itiiiiciir ra\ilaiii-.
Uaii» liiiili's rcs alli'iliiiiis iiir>diillain>s la rniiliacliiii' alli'cli' par ninsc-
• pii'iit II' lypc par.ipir';:ii|iir. iiiiiiii»pir'j;it|iii' nu i|iia(lripli'';:i(|ui'. .Ir iap|irl-
h'iai i|iii- dans lt> ras de Ir'sinn nnilati-ralr ili> la îimh'IIc. la t'onlrarlnii'
-pasiiiiMlii|iir sii'i;i' du iiii-mi' rôli". landis i|iii- li's Iniiildfs de la -.rii-ilii-
lil<'' -npi'iliriidlf. Inisipiils rvisli'iil. rc i|iii l'sl la ir^k', s'idisci miiI iln
lùir- iippnsi'- à la li-sion. (Vii\. Siiiiilninu- ilr l{niirn-Sr(iiiiiril .\
Pans li's anVrliniis hiilliii-iniiliihrnnilirlli-s ou trri'hnilrs. la run-
trarlnri' itm'I Ii- l\|ir lii'>inipli'';:ii|llr. ri sii'';^i' du iMi- iippiisi'- à la li-siun
— Iicniiii I a'.:ic'. 1 ainolii-^i'iiii'iil. luiui-ui-.
Physiologie pathologique de la conlraclure spasmodique. — Mal^n-
li's iiiinilirriisrs l|ii'-iirii-s rmisi-s ii smi siijrl, la plivsiidiiL:ir |)alliidiij;ii|ut;
df la ciiiilrai-lni'i' spasniiidii|iii' rsl riinirr di's pins olisrnri's : il iifii l'-l
aiicniii- l'ii clVrl ipii siiil sallsraisanlc. I.a |ili\>inlii;:ie i-xpriiiiiciilalc u a
|iii pi'fifi' son ninniiirs à la sidnlioii di- rc piiddiMiir. pnisipir les cniidi-
liiins dans Ifsipndli's ap|iarail la rniilrarliirr «lir/ riiinninr. ne iImiiui'iiI
pas lii'ii à la prodiicrKin du inr-inc |ilii''iiiinii'-iii' l'Iirz la plnpaii di's aiii-
inaii\ (II- laliiiraliiin- irliirn. ilial. lapiiii. lilnv If siii;:r. le sriil animal
dniil rii('inipir-;:ii- pi'ii\iiipii'-i' par inn' drstriii-linn di' I r-corro n'-n'lnalr si-
• iiinpIiipH- di- riilllrarlnri'. rllr L'sl l'xliviili'liii'lll vaiialilc siii\aul ipir
I .ininial i->l niainlt>iiii i-ii ra^r un laissr en lilmli' iMiinki.
!.»'>. idt'-i's -iir la pliv-iii|ii;:ic palliidiii:ii|iir d<- la iiiiilrarlnri'. mil Niiivi 1rs
•?■-' si^Mini.fK.iE i>r >)>i/:mi: \Eiit i-:i x.
■ *
|iriij;iiN ii-,ili-.i's il;iii> If il)iiii:iitii- lie riiiiiiliniiic ilii >vsI('iim' iicimmix |pci -
(liiiit cfN iliTiiiri'i'v ,-iiiiii'-i>s. .Nnii> ('iiiiii,'ii>MiMs iiiioiiv aiijtiiii'irimi Ir^
rM|i|iiirls lie l.'i iiiot'Ilr ;i\cc lr> rciilirs sn^-jiiccills, cl si hi ('tiilllili-lill'c m
li\|MT|iiiiif iMiisciil.'iiri- r>| tiiiicliiiii ilr rii\|ici Inilii' ilr l:i rrllillc liriMi»'
i'Miliriil:iii'f. ri'iilir iiiitli'Ui' et lr<i|iirn|iif ilii iiinsclc. il n'ol |i;is iiidilIV-
ri'iil (Ir >;i\(»ir (|iii'l> Miiil les (•cnlii's Mi>cc|ililiics (riiiilui'iircr en |)lii^
"in'ii iiiiiiiiv. il' liiiiiis (les cclliilcs (les (•(iiiics iiiili-t'iciircs ik- l;i iiini'lli .
II:miIi'i< |i:m'I. Ii' |ilii''ii<tiiii-iii' ('niiliarliiri' nVsl pus irilci'|iri''ir' de la iiirtin
riii'iiii |i:u' liMis II'- aiili'iM's : |iiiiii' lo mis l:i ('(iiilrarliii'r ol un |ilii''iii'-
iiioiic ai'lii liailiii-atil uni- inilaliuii ili' la crlliilc iii'I'M'Iim-: |iiiiii' d'aiilnx
cllf (•<.! |iiii'i-iri('iil passixc. cl rclc\c Ar I int'j^ajc n''|iaiiiliiiii ilc la paialvr-ii
ilan> lc> iiiiiscics liii iMcliilil'C |iaial\>i'' ; |hiiii ilaiilir^ cm me. clic est
(laii«- Ici cas un |iliciiiiMii-iic aclil'. ilaii- Ici aiilic iiii |ilii''noiiicnc |iav>il.
Kiiliii. la cnncciiliiiii ^icnT-ralc i|iii •:i'(ni|iail dans nnc <'alcL;ni'ic de l'ails de
incinc nalui'c dii de niènic «iii^inc l'cxapcralion des rcllcxcs Icndineiis.
la ln''|iidaliMn spinale cl la conliaclin'c. a éli- réccninicid l'url T'Iiraidcc
cl rcneliaincnicnl de ces huis plicniinicnos csl aiijiinrd liui nmius uni-
Nci'scllenicnl admis.
I.c Iniuis inuscidairc csl cn\isaL;i'' cnninic nn pli/'hiinicnc ii'Ili'Xc cl c\ii:r
I inli'^'rilc de la laciiic posh-iicurc. de la ccllide des ciiriics aiili'i icnics
cl de son pi'nliin^'cinenl p('Tiplicii(|ne. anlicincnl dil. de lare réllcxc tU-
Marsliall-llall. Il dis|iarail apics la secliitn du l'alinpliic de- racines
|iiis|ciicnies. Il an^nienlc an iimis de l'aclivili'- pli\siuliii:iipic un pallmlu-
^'ii|uc des cenlics sns-jacenis. cl diniinne par le l'ail >\>- Icni desli uclinn.
ce ipii dcnninlic (pic les vaiialiiin-< ipianlilali\es du I - ninscidaiic
el pai- consècpicnl de li-nciiiic de la ccllnle neivense. suiil irilinienicnl
liées a n\ nscillalinns t'iin(-tinrniclles des cenircs sns-jacenh. t'n pciil par
cniisêipii-nl imaginer ipic la deslineliiiii de ccilains ccnlics nu de leui>
liliies cMcreiiles entend icia la cindiaclnic on riiypcrlnnic musculaire.
de nicine (pic la deslrnclinn <\r eeilains anires eeidies scia sui\ii
ilalonie : de l;i iiiir tliOoiir (iii(iloiiiii-i)Uiixiolii(ii<iiir île la ciudiaclnie.
l'uni- d'anires. les \aiialinus de ce liiiins sitiil sous rinllnenee dun e\< i-
lanl normal ou d'un pincessns morhidc 'dègr-iiércsccncc on sclcio-c
mcdiillairci af.'issaiil diiectemenl sur la cellule ucrvcusc: c'esl la llirnrii
liixIiiliKjiiiiic de In conlraclnre. In plus ancieinie de Innles.
Tliioiir liislolofiiijiir. — la conlraclnre a élc ltin^lcinp«. considiTcc
coininc sNiuptrune iulc;;ial de riiéiuipli-j:ie de cause or^auiijuc cl comme
claulde munie naliiie<pie l'exa^t'iali les rédexcs lcndincn\ el I l'jpilcp'-ic
spinale, symplonic^^ à peu près coii>.|anls de la même allcclion. Ihiiis celle
lliéorie. la conliaclnre de rhémipli''j;iipie csl cnvisajjcc couinie lésullaiil
d'une e\a;;t'ialion du lomis mnsenlairc. les cellules radii ulaires élaul
inili'-cs par la sclérose cl la ili';;i''néreNceiicc de- lilnc- du rai-ccaii pyra-
midal: ccsl la llicoiic sonlenne irailleiiis. a\ec ipiclipic- \aiiaiilcs. pa-
Strauss, liliarcol. Vnlpian. r>ii-siud : lin ilalioii de la cellule niolriec pai
les lilue» dé;:éucrécv proxoipicrail ainsi nn élal de sli ycliuismc iC.liarcoti.
jlaiis le •.Midionic de i.illlcla loiiliactuie rclé\crail <\>- I: oie c :oi-r'.
inniiii.hs lit: I .\ MiiTii m
llir"rirs iiiiiiliiiiiD-jilnisioliiiiiifitfs ilr In iniiliiiflurf. I'iimih iiii|i
iriiiili-iii-< ailiiK'lli'iil i|iif le r.iisriMii |iM'aiiiiiliil ctiiilinil ilrv lilin-s inlii-
liili'ic'<-> nu il'ai'ivl lilii'i'N il .-irn'^l ili* SelcIii-iioNx - ri <|iir Iciii' (lir<|iin i-
liiiii u |iiiiii' i'oiist''(|ii)'iirr la riMili'acInii'. l'uni' l'icri'c Maiii* le iiimii'iiiu'
iiioli'iir |i<'-i'i|)liiTit|iii>. M'i'ail l'ii a(ii\ili'- |ici'iiiaiiriil<-. <>'i| n l'iail iiiailiiM-
|iar Ir tn-uriinc ci-iilial — raisccaii |i\i'aiiiiil:il - <|iii a;.'il Mir lui tniiiiiic
iiii lifiii : la iii|i|iiir ilr et' lifiii aurait |hiui' irsullal I li\|ii-rriiM<'liiiiuit'-
iiifiil ilii ui-ui'iiiir luolcur |M'-i'i|ilii'M'ii|Ui- ri pailaiil rii\|iri Inuic umim'u-
laii'f nu la iniiliarlurc. Ou nlijcrlr axer raisiiu à l'clU' lli('-ni'ir. i|Uf ilau-
riii''uii|ili'-;:ii' la cnuliaclun- ii a|i|iarail |ia>> ilrs le ili'-liul. n- (pii iIcMail
axnir lieu si la llic'nnc ilu l'i-i'iii l'-lail i'\arlc. \'.u nulii'. Ini"ii|ui' <laM> le
i'a-< (Ir li'--<inu lrau><\fi^i' rui'-iliillaii r la lunclli' fs| rniu|ilt't('iui'ul di'liuili'
■ — x'ilinii, r-craM'uicMl. ('nin|irf>^inu i'\c('Nsi\c - hi |iara|)lt'';;ii' f^l Inu-
jnui's narine ilni ilc (!. |la>(iani. cl ('r|iciiilaul iri la iir-^rin'-i'rsitMii'i'
|t\rauiiilalf l'^l |)ni'li''c à miii inaxiiMUui.
l'nui llilzi^ Cl- srrail Ir lai^ri-au |i\ laiiiiilal du i-oti- saiu i|ui ilrliTiui-
iii-iail la cnulrai'liur ilu rnli' lualadr. I.a mnliacluif --l'i'ail aiu>i uu
ninuMMiicul assncii' cxa^'t'-ii'. Ir-. MM|iul--iiius lunlriri»- du ii'ili' ^aiu |ias-
>-aul dans le rtHi'- |)ai'al\<i'-.
Inri'vli'r I l'.MK!) ailiui'l t|ui- la xnic* |iM'ainidal(> |inssi'-dr diMi\ riMirliuii^
di^-lini'lrs. l'iuit' il iniifi'\aliuu umli'ii'O. l'autii' d'ai'ivl : i'clli> diTMirir
M-iail plus srnsildc (|uo la |ii'i-iiiiiT<> ans causes |iallinli>i:ii|Ui--. l'I disjia-
l'.iiliail >>nnvcid altus i|nt> la prcniirii' sulisisic. La iniiliaclurc ne sriail
ainsi que I f\a;:ri'aliou du ii'lIrNc iioiinal des coulii-s lui'-duliaiii'v. ijui
li\i- li's nit>nihi'i-s imi une alliludc d°i'>i|uililii'(>.
Nnîca ittlll'.li i)'|in-uaiit en pailic la lln-niii' d'Ilil/i^'. i-nu^idi'ic la
('iMili'at:lui'r cniuiuf le n'-sullal de deux |dir'iMiuii''nc> distincts; dune
|iai'l. la |)ci'lr |du^ nu lunins grande de la UKililili* \nlnulaiic dans li>s
inchilii'cs cnnlrai-lin/'s: (l'autre part, la pivscncc des innuxcniciils assn-
ci('-s spasnindi(|Ui'S. I.a cnnli'actiu'i- sciait puni ce! aulciir. une sorte de
inniiNeniiMit .issocié spasnindi(|ne pei'iuaiieiit.
Inute^ ces (Iii'miiio ne tii'lllienl iiiuiple eu sniniiie ipie du rnle de la
Miie pyramidale. \an (ieliiicliteii il>S!lli| jui cniilraire a l'ail inteiNcnii
dans la palliii;:('-iiie de la cniilraclnre le n'de des autres \ni(>s desceii-
daillcs. riiir vérchvllriisr et roic corlico-iiiiiitn-rrrrhrlIii-xpiiKilr. lin etVel.
la siilislance •;rise des coiik^s ank'i'ienrcs ne reçoit pas seulenient les
lilires pM'auiidalcs. mais aussi des lilucs d'uriiu'inc c(''r(''liclleiise — lilires
(•(•ivliellii-spiii;i|es — (Marclii. Viidré-riinuiasi et des lihros nmlrices (pii.
NCiiues (le l'i^'cnrcc s';uliculeiil da:is la prntiilii'-rance avec les nnyaiiN
pniiliipies (Iniil les cvliiidraxes f;a;.'iieiil à leur tniir l'i'-cnrce C(''r(''li('ll('iise.
cl api'i'S nu nniixean relais cellulaire deseciideiil dans |:i lunelle p(Hir se
Icrininer antnnr des cellules innlrices des c(uiies antti-rieiires: c'est la
xnie nintrice indirecte. cnrticn-p(iiitn-i'i'-r(''bell(i-spinale. Ik' um'-iuc eiicnre
le linyaii de l»eite|s et d aillres centres lU(''seilC(''pliali(pies rnuillisst'ill
aussi des liliii-s descendaiiles iimlrices. (Ir. selon \;mi lieliuchteil l'en-
:.-n si:\iu)ii)i,ih: m >> -ii \ii-: .\i:in i.i \.
vi'iiililc ili- CCS ilillcrciilcs lilircs nmlriccs ilcsccinlaiilcs .iiirail un icMc
aiilii^oiiislc ilo> lilir<*s |iM'ainiil:ilc< : le l'iiiscciiii |iyi'aiMiil,'il iiossimIcimII
une t'iini'litiii il'iii'i'iM, lc> aiili'cs svslrincs iiii rôle cxciliilciir, cniKlirnni
iii''i'c>>ijiirc lin louiis MMiscnl.'iii'c. Il csl cxiicl en cll'cl i|ni' les li-sicm^
ciTclicllcnscs cnlraincnl m iliniiirciiicnl nn cciiain (li';.q'c iriiviinliinic.
i.'alli'-i'iiliiHi (In l'ai'^i'iMU |i\riiiMiiliil |ii()MH|iicrail ainsi 1 liy|ici'l<inic cl
la ciinliacliii'c |iai' sn|)|ii'cssiiiM ilc son ri'ilc irani''!. cl pi-i'iloMiinancc
lies voies anla;.'i)ni>>|cs : an l'imlcaiic. la Mi|i|iiessiciii Ji' loiili-. le-» \iiies
iMKJrices (lirccles cl imlircclcs. |i\iaini(lalcs cl ccii'licllcii'-cs. délenni-
neiail inie |iaialysie llas(|uc avec almliliiMi îles ri'llcxes. Kiilic ces (icn\
lei-nies e\ln''ines se place la si'-iic 'le-- ca-- on i'cnsciiililc ilcs voies ilii
Ion lis n l'sl (|nc parlicllenicnl allii c Viii^i ilan-- le ( a^ mi les lilirescnrlico-
|M'olniii'T:inlielles soni inlenoiii|iMcs en nn'nic Iciii|in ipic les voies pyia-
Miiilalcs, cl on pai- coiisi''i|ncnl les liliics iloi-ii^inc citcIicIIcwsc cl nii'scM-
ccplialii|ni- lionl I aelion n'esl pas snpprinir'c. ilcleiiiiini'iil une cerlaine
eva;;i''ialion des ivllcxcs, nial;:ii'' I livpolonic niiisciilaii c
l.a llii'oi'ie lie \an ticliiiclilcii csl passililc il iiii ccilaiii iioinliic il oli-
jeclions. l'.llc e\plii|iic ilillici Icnicnl le passa<;c île la |iai'alysic I1asi|ne :i
I l'Ial spasnioilii|iie. à nioiiis irailnielli'c, avec cel anlciir, ipic la conliac-
Ini'c lies luMnipli-^iiiucs ii cs| pas île la ciiiiliaclnro, mais une iiii^i^alili''
lie ri'paililioii paralyliipie. lavoiisanl raiilaj;imisiiie ilc ici laiiis ;;iiinpes
iiiiiM'iilaii'es. opinion qui n esl pas ailinissililc.
l'onr (iiassel ||S'.)!)|, le eeiilre n''^iilalciir ilii loiiir- iiiii-i nlaii c aiilo-
inarnpie sii'-p'iait ilans la pi°olnlir>i'ancc cl cxciccrail smi a( limi siii Ic^
ccllnles lies conies aiiir-i-ienrcs île la iiincllc r^piiiicrc par licnx voie--, le
l'aiscean pyfaniiilal — aclion iiiliiiiili icc — cl les liliies iiiiliicclc- pniilo-
d'-réliellenses. l'oni' cel aiilcnr. la cipiilracliiic iroiijiiiie spinale m'i ail lii'c
à ralléralion on il ralisciicc île la poiiioii spinale iln l'aiscean pv lainiilal.
celle alirTalioii ili'-leniiinaiil la conliactnie par la suppression île l'aelioii
iiiliiliilrice iln loniis ipii pari île la proliiliéraiice cl anive aux cellule^
lie- coi'iies antérieures par le l'aiscean pv raniiilal.
Mann a teiilé île résoiiilrc aiilrcniciil |i' pinlilciiic ilc hi { mili adiirc
clic/. riiéiniplé^'ii|iie. Il ailincl ipic la i mili a( lui c de lucuu' ipic la para-
l\sie. se localiseiil à eerlains grimpes innscnlaircs. Ainsi, en ^^éni'-ral. an
ineinlirc iiircricnr les lli-eliissciirs cl les aililncletirs seraieni paralysés.
le», exlensenrs cl les aliilncli'iiis scraii'iil en liyperlonie. Au i lue
sii|iéi-ieiir on coiistalcrail riiyperloiiie des innselcs ipii coiiiuiandeul
riiliiiisseiiient du liras, sa rolalion en deilans, In llcxioii de I avaiil-
liras, elc, laiidis ipi'il v aiirail |iai-alv~.ie des l'dcvalenrs de ri''paiilc. dc-
rolalcnrs en dehors lin liras, des exleiisciirs de lavanl-liras. Houe, les
inn-eles paralvsés n olVriraienl jamais iriivpcrlonic cl cclle-ei u existe
<pie dans les innscics ipii ont conservé un ccriain de^n- de molililé
voloiitaii-e. l'onr cxpliipier ipie eerlains ^'l'oiipes mnsenlaires soieni ;'i
I élal iriivpertonie cl d'anlrcs atleinls de p.iralysic, i'anlciir suppose ipie
les innselcs reçoivent des lilircs irexcilalion cl des lilires d'airél ; pour
les imiscles coiilractnii''s. les Ijlncs d'exrilalion suul coiiscrvi'es cl les
mol un -in / i Muni m ..■>:,
Iilii 1'^ il aiii'l ili'll iiilf», |M)itl li-s liiiiM'Ics |iiiliil\M"> r )'<•! Il' I iiiiliiiiii*.
I.rllr liH'iilif l'^l fil iuniiil jimm Ii- irsiilhil ilo f\|ii'Tirin r> tir lliiiii- il
lie Slifi riii;:l<iii : ir<< iiiilciiis uni riii|s|;i|t'> ijiir I i-vrilalimi ilr I criiiir
i'i't<-Iii:iIi- rlir/ li' >in;:r priMliiil, ;iv;iiil l;i riMlil'i'ii'liiiii lies iiiUM'Irs i|iii
roiiiiiiiiiiili'iil I ;illilnilf rii i:i|i|iiiil ;i\it ri-\ril.ilii)ii. un i i-L'iilii-ninil îles
iniiM'irs :iiilii':i)iiis|ro.
.Il' Mil- Niii"» ili'jii i'V|ilii|iu- sur 1 l'Ili- llii'-iiiir ilr Nhiiiii. ;i |iiii|his ilr ihi'-
iiiipli'^ic l'I j iii iiiilii|iii'- lr> r:iisoiis |miiii' |c>i|iii-||rs i>||r m- m,- |i;ii';ii»ail
|ias iJfMiii' r-lri* ailinisi*. ilii iiioiiiN ilaiis la lii's ^laiiiii' ;:r-iii''ialiir- ilo ra>.
i\ii\. |i. I7!I|. .Il' III' ri'ois |Kis iiiiii |ilus par riMiM-i|iiriil <|iir I un |iiii>^r
<\|ili<|iii-i I atliliiili- ili-N iiifinliii's ilaiis la riiiilrarliiir ili-s lii'iiii|ili'-^ii|ni-<.
|iar ri-xislciitr iriiiic |iai'al\>ii- ilaiis rn |aiii> iiiiim'Ii'> ri iriiiii- li\|irrliiiiir
ilaii» lianlii-s. .Il- l't'iai i-ii niilrr i'ciiiai'i|iici i|iii- I alliliidr m iliiiain- ilr
riii'-iiii|ili''^'ii|iir l'iiiilrarliiiV- — allilmli- ni I1f\iiiii an nirinlnr Miiir-rinn .
rn i'\lfiixiim an nicmliir iiilV-iiiMir. — je li-iai ifinaii|nei m imlrc. i!i>.-
jc. i|iic t'i-lli' alliliiili- osl la iiii-ini' ijnr ri-lli- i|nr I on iilisn \i- rln-/ Ir h'-la-
iiii|iii'. rlii'/ If sliNiliiiisr' l'I ilii'/. Il' Miji'l l'ii l'Ial ilr i i^jiilili' lailaM rii|iii'.
Il \ a ili'jà lon^li'iii|is i|iir l''iiui|nii'r i JM'Jlli a inimlir- ipir liii'M|n'iin ilnnnr
ilr la iiiii\ Miiiiiijiii- à ili> |iai'al\lii|n('s — lii'iiii|iir'^ii|nrs ri |iaia|ili''-
;:ii|in's — Ir-- ini'mltri's >n|H''rirni's sr inrllcnl ni lli-viini ri Irs inli'--
l'ii'iii's ni l'sinisiiin. Kii il anlii's Iitiiii-s, >iin> rinllnrnrr iriiii |iiiiMMi
li'lanisanl. Ii's innnlnrs iirninnil la |iii>iliiin i|ni Inii ol niniinandi-i' |iai
la ri'-snilanir ili's l'iMcrs aiila;:iiiiis|i'> ilo niiisrlfs ni rlal i! Ii\|in'liiiiiri|i''.
I1V>I à n'lli'c\a^(''i'aliiin iln liiniis niUM'iilairr ilii'/ I lir'ini|iir-;:ii|nr roinnir
.-lii'/ II' |iara|>li'';;i<|iir — i'\a;;i''i'arniii ilonl la raiiM' inuis i''r|ia|i|M' ninni'
— ("«'st à rrlli- i'\a;;i'ialiiMi ilis-jc ijni-sl lii's M'aisrinlilalilnni'iil ilnr
rallituilc i|iir |M'i'iinriil lr>> ninnliii's ilr rrs inalaili's |iii>(|nr la i-unliai-
liii'i' li's nr.aliil. .Ir (liii> ajinilrr i-i'|irnilanl i|iir ci'llc llirmir n'r\|iii(|ni'
|ia> li's ra>. ilaillnirs l'iiil larrs, dans lrM|iirls la rnnlrarlnir jin|ii'iiiir
aii\ innnhi'i's sn|irrirni's iiiii' allilndr ilrNlrnsinn ri an\ inrinliirs inlV'-
lii'iiis nnr allilndr ilr jlcxiitn — |iaia|ilr;;ir ni llrxiiiii. — Mais |iiini rr
i|ni coinrnir 1rs iiinnliirs inlriiniis. il s'a;;il dans rrs ras hirn pliis
iriiiii' iV'li'arliiin iniisrnlairr i|iii> d nnr vi'rilaliir ninlracliirr.
Kn ivsiiinr. |iirsi|nr loiilrs irs llirinirs sur la rniili arliiir iir s'a|i|ilii|iirnl
i|n à lin rn-lain nnndii'r dr l'ails, ri snnl rn i-niilradirliiin a\rr iranirrs.
Anriiiir rnliii nr |i< ni r\|di<|iirr Ir l'ail ipir dans Ir cas dr srrlinti rnin-
|ili'lr ri liilalr dr la iniirlli'. la |tai'a|)lr^ii' rsl nnr paraplr^'ir llasi|nr a\rr
aliidiliiiii lirs rr-llcxrs Irndinnix (lui dr I]. liaslian). Iri rrprndanl la
srIi'-i'Dsr di's l'aisri-anv pyrainidanx rsl |iiirlrr à snn inaxiiniini.
A\aiil dr piin\oii r\plii|iin' rlairriimil un plir-nninriir palliidii^ii|iir Irl
ipir la riinlraclnir, il srrail nriessairr drlrr niiriix iriisrii.'nr sm
la plasiidii^ir iinrinalr dr la iiKirlIr: iiiiiis siiniinrs pn-vriiiis d'aiilir
paii i|iir la pli\siii|ii;.'ir r\pi'-i'iinriilalr nr iiiiiis sera i|nr diiii l'aililr
st'i'Diirs |Hiiir rlni'idrr Ir inriaiiisinr de la nnilrarliirr. .Nuns soiniiirs
loin d'rlrc ni inrMirr d rxplii|iirr Ifs cinili ailnies passa};rrfs du mal ilr
l'iill. Ic^ I iinlrarttli'fs pailnis si inliiisi's d:iii> cnlains i .1^ ili- •.i),',,,.
,•.¥. -i.Miiiiniiit: m -) -// w/i .v/f/nf.'A.
ilininirlir, les (iiiilriirliii'o \;iii;ilili'> il;iii> (ci'liiini's riiniiircssiuiis mi
(///■(•(■//oiijf (/«•/« »»0(7/<' : miiis ^niiirin- i-iiiii,iii|s des Idi^ cjnj n-iwini
li's iilir'iinmrni's (riiiliiliiliim mi lii' il\ii;iniiii;rnir, Knlin. nous ne
Irliiiiis comiili' (liills nif- liiiMMilli-iiirrih c|iii' cll■•^ l'iiisiriilIN ('\(>f;i'ii('S ilf lii
iiiDi'lli", ^aii» iircorilci- l;i iiinimlrc |i;ii I ;i hi ^iilisliiiici' ;;ris(' cl aux libri-s
i-mli>m''nt'>. Il i'>t iiii|M(ssililt'. arliiflli-inriil. ilr ^c |ii niimiri'i rii r;i\rni-
iT Iliniiif pliili'il iin'i'ii laM-nr «le Irlii' aiilic
l ' Contrai lures dans les irritations nit^ningt^es.
I.fx iiiciiiiniilis iiiiiiti's >."aii i>iii|ia::iiciil |iii'-i|iic liiiijiiiii> ilc ((iiilrar-
liiii's |ilu> (»n iiiiiins ('■Ii'ikIiii's. TaiiliM il >a;;il de cimliailurcs j;t''in''ia-
iist'i's irali-aiil |in'S(|iu' li' lahlcaii <liiiii|iit' du Irlamis : c'csl le cas le
iiliis l'aie. I.c |iliis souvciil <ts (•(iiiliacliiics sniil IncalisiTs il certains
^i(iii|ies iiiiisciilaiies |iaiticiilieis. iloill l'i-lal s|>asino(lii|iie |iieiiil ainsi
une \aleiir sviii|il(nnali(|Me cdiisidnaiiii'.
I.a conlracliire rra|i|ie sni-loiil Ir- ^i Ic^ ilr hi pic ri du Iroiic: !;i
iiiiilrliv ilr 1(1 iiiDiuc et (In dos es! [lallnis lidle. i|lie \'n\\ |h'iiI mmiIcvci-
le malade par la lèlc iiuiiiiie mie liane rij;iile: (|iieli|iii'l'iii^ inciiie <iii
idiser\e une liv|)erextensi«iii de la tèli' en arrii-re. A mi de|.;ré muindre.
la ennlraclnre |ienl ne se manifeslcr (|iie par le .sii/iic de Kcini;/. cniisis-
lanl dans rimpnssiliilitr-. pniir le sujet assis, d allniij;er les jamlies jiis-
i|n à l'aire reposer le creux puplilé sur le lit : les .venuiix restent llécliis,
et tant «pie le malade reste a-sis. ii|ip()seiil ;'i Iniite leiilati\e d'exteiisinii
une rr'>islance iinincilile.
Le rr/lciT conlni-ldli-rdl el le .s/V/»c (/.• lu iinijitc dei i il> par lîrud/iiiski
I IKO.S el l'.XI'.)) sont éfialemenl 1res IVéïpieiits. Le réilexe ((lutni-laléral
peut ùlre iilenliipie on réciprcipie. On s"eii rend compte de la l'aboli Mii-
\aute: les deux mbres inliMieurs du malade sont mis eu exlension el
on llécliil riin d'eux; si l'aulre présente alois un moiivement de llexion.
le réilexe est dit iileiitiipie. Si cette réaction maïupie on fléchit un des
nieiiiliie> iiirérieurs. l'aulre reslant éleiidii. puis ou tlécliit ce dernier
Ou peu! Miir alms s'esipiisser dans I aiilre memlire nii iuoii\emeiil d'ex-
ti-iisioii : on dit alors i|ne le réilexe est réciproipie. Le si;;ne de la miipie
SI- reclierche ainsi : le malade étant dans la position liori/oulale. ou llécliil
la iinipie dune main peiidaiil ipie lautreappiiyée sur la poitrine, empêche
le malade de se soulever. Si le si^iue est positif, on \oil les memlires iiilé-
rieiirs se lléchir sur le hassin el an ni\eau du j:eiiou. le» >i;;nes de Keriii;^
el de llrud/inski ont une très ^.'lande importance dia;.;nii-ti(|ue daii-. Ions
les s\nilroiiie> d'irritation niéiiiii^'('-e.
fini Ma in l'.'l'J adéiiil dans les iiiéniii^!ilescéréhro-s|iiiiales el riiémor-
ia"ie méiiinj.'«''e un n'/lcir (•(>iilro-lnl(h'al de /Icrioii du incnthrc inlcriv((i'
(ipri'K coiniircsxKin du (jiKidricciis /riiioral. Le malade étant dans le décii-
liiliis dorsal el les ini-mlireN inl'éi ieiirs eu exteiisioii. le pincemenl du
ipiailriceps d'iiii «'olé déleiniine du colé opposé un moinemenl hrnsipie
de lli'xioii de la cuisse sur le hassin el de la jainhe sur la cuisse el une
I iiiii'i!é.i:s Ht /i uniiiiii ;..•:
;iliiliii liiiii il>- loiil II' iiiriiilMc. I.i' ri''l1i-\i* lie linilliiin l'^l loujuiu s lilLilciiil.
|l iilllrcs i'iiiilt';ii'llll'i'<> |M-il\i'lll riM'iil'c siiliM'rvci' ri'i'i|llfiiiMiriil : rtiii-
U.ii linc ilf- iiiiivt li-s aliiliiiiiiii;iii\ iir'liTiiiiii.iiil riis|iiTl iln \i-nlic rii
'.iilcnii ; itinliiitlmi's des nuixlfs ilc la liiii'. lii-NimiN, Im li(iili>.
>>li'alii>>iiii' ^iiaviiiiMliiini', iiai'fuis iih''imi> ctiiiliai'liii'c iM)lt''i' il'iiii iiifitilirc.
l'iiiilrs CCS CDiiliactiii'cs mimI lices à Tt-lal <i ii'i'ilaliiiii des centres
iici \eii\ |iar le |iiiicessiis niéiiiii^r-. illlcs ne s"o|isei\i'nl i|iii' dans les
|ireMiièrcs |ici°iiides des nii''nin;:iles ai^;ncs ci dis|iai'aisscnl à la |iciiiidi-
iillinic ith elles •.nul alors reMi|dacces |iai- des |iat'al\sies.
l!es cnnliaclni'i-s ne s'idisi-ivcnl pas Neiiii'iiieid dans les iin'iiiiiiiili's
(((/iiev, Inlieicnlense. cr'n'liiii-s|(inale. |incniniiciicii(|iie. de. ; —
l'Ilcs |icn\cnl acciini|ia^ncr les lii-iiinrriiiiirs /(/e////i//ccx : clli-s |ien\cnl
se renciinli'ci' à lilie c|)isndii|ne dans les iin-iiimilles iliroiiiijiirii de
nalni'c s\|i|iilili(|nc on aiilie, liadiiisanl alors nne '^orlc de poussée iidlain-
Mialoir I con^esli\e. Kllcs |tenNenl encore s'idiser\cr dans les luirlnj-
iiii-niniiiles, cl par 4-onséi|nenl an conrs de la jinraliisii' t/riimili'. l'iidin.
riniiiiiliitiiiii rriilri)-iihiirr par lii'niorra;;ie ci'ri'liralc s aecoiMpa;;ne de
"inlraclnrcs ;:énrMalisi''ev. sniivcnl a-.socii''es ;i des cnnv iiNinn^.
.■»•■ — Contractures (/ans les maladies infertieusfs on toxiques.
Les conlraelnres coiislilnenl le s\nipliinie es-enliel diin certain
Mondire lie niiilnilirs iii/'cclliiixrs. telles ijuc le li'-tanos. la ra;;e. le
scoi-lint, etc., ou iVinlo.rii-nlions — str\elniiiie. ei-;;ol do seigle, etc.
.le prendrai eoinnie l\pe de desci-iptioii les conlraelnres dn h-hiiiiis.
On pent aussi l'aire lentrer dans ce ;;i-onpe les coiitraclui°i-s de la Irliniic.
v\nd rouie de ualiU'e to\ii|ne et dont la pat lioj.'i'-nie encore assez uial coin me.
Tétanos. An poini de \ne s\Miplonialic|iie. le tétanos se lr;iduil
esseuliellenieiit jiai une cou tiactnre douloureuse. a\ece\aceiliatiousparo-
<\sli<|ues, de certains muscles on ^l'onpes nuiscnlaires. ou même de la ;.>én(''-
raliti- des lunscles soloidaires. et se terminant rréipiemirient |iar la moil.
(tu sait i|ue le tétanos est produit par la pi'-iié-tratioii dans ror<;anismc
du liacille de .Nieidaïer. et pai- la sécréliou de la lo\iue létaniipie ijui -e
fixe édeclivemeiit sui' le s\stéme lU'iveuv. (tu connail l'etiido^iie ilu
•«'•tanos : li-linnis rliiriiriiirat pai- infection des plaies, priiicipalemeul des
plaies contuscs et aid'ract lieuses; (rtiinns fiiiriprinl succi'-daut ;i I accoii-
(lieiuenl ou surloiil ;i I avortement pro\oi|iii'-: li-lniias ilrs iioiirrtiii-ni-s
dont le point de di'-parl esj la plaie oniltilii'ale; li'liinns siiniiltiiir iiw iiirili-
r4il où la porle d'i-nlrée reste lueii sou\eiit inconnue.
I.e tétanos apparaît surtout du ciii(|niéiue au ou/iénie jour après le
trauiualisme. A partir ilii ipiiii/.ièuie jour sa t'r<'-i|iii>nce décroil: mais il
peut l'iicon- survenir après trente jours, la cicatrisation ('■tant di'-jà
l'IVeetnée. Avant le ciiii|iiième jiuir, il est daiitani moins Iri-ipienl iin'on
s<- rapproclii> da\aiila;:e du moiui-nt de raecideni: mais il peut ajipa-
raille le pri'iuier jour et inèiiii' la première lienre après le traumatisme.
-IMKtlni.ll Itl ^\-II:MI \I:IIVI r\
II-" |ii'i>iliiiiMi'N iir Miiil |i,'iN niiiNl.'iiiN. (In >i;;ii;ili- : ili'> liiiilli'nii-iiK.
Mil iii;tl:iiM-. lie lii «'•'■|iliiil.'il<;ir : nnr iiiixliliraliitii ilr l;i |iliiic. i|iii m'
iIi'nvi'tIic: iIcv (IiiiiIi'IIO i|lii. |i;irl:iMl ili' l;i lilr-o-iiii-. ;i l;i iiiiiiiii'ir il illii-
;iiir:i. il railifiil mts Ir rnilir ilii iiiriiilni' m i''l:iiin'iiiriiK (IiiiiIihm riix
;iMT l'iMill'iii-lni'o riMl\iiKi\i"> ilr^ imii-iIi'n. nii liirii des ciaiiiiio
axi'i Miiilii'i'Naiilv i|i'>, Iriiiliiii^. l'iii^ l'clalciil li's aii'iilfiils «•aiarl(''ri>-
lii|n)'^.
I.r |ircniii'i ^\lll|lll'llll^ c-^l le Irisiiiiis. un ('(inliarliiui ilr la inàiliiMir.
I.i"« liMl"«fli'>- nia>tirali'in> -^i' rniilrai'lriil cl liiciiiril Irs ilriix aiiailcs licli
lairi'> se scirml C"n\iil--i\c'iiii-iil. -iiiIdiiI ^i un rssjiic ilr 1rs ilisjniiiilir.
Kn inrinr lfin|is. Ir>> iiiii>i'li'> i\f la iiiii|ii<' se laiilisscnl ri Ir lilrssi' ii<'
|icnl iliTliir la lcli>. I'iii> \\i-\\\ li' Imii' lii's iihimIcs iIi' la l'aci* i|ni. |imI'
liMir l'onlracliiiit. alliri'iil lo rdiiiniisMiio ilo I('vit> ni iIi'Ikhs. icit'M'iil
les aili'N (in nrz. |ilissi'nl Ir iKinl. imimimiI hir^^cnicnl les ni'Mrnlaiirs :
i-i- iiiaM|nf li\i', assoc'ir ii la iiniltilili'- ilrs vrnx. rr|irt''Sfnl(' cr i|n'<iii
a|i|ii'llc le rirr >ai'(loiMi|iii', r\nii|iii'. La liasc dr la lan;.Mi('. le |iliai'yn\ sf
|iirnni'iil. il un la ilys|ilia;:ii'. l'nis la nui Irai! nie an;:iiM'iilr i la lis la rr-^iini
n'ivini-ilorsalc. La li'-ii' iiniiinliilisi'i' ^r rcii\i'|sr rii ai liri r.
Les i-i)iilracllil'cs cinaiiissriil Ir lins ri inriii-M'iil Ir Inim . La |iai'iii ilr
raliiliiini'ii SI' |inMiil à son Inni' : Irs iiiii--r|rv ihoils sr Irnilcnl, se iliii-
rissciil : le vt'iiliT si- ilr|iriiiic cl s'c\ia\r: rii iiicnic lt'in|is a|i|iarail un
|iiiiiil il<inl(inrcn\ ('■|)i;.'asli'ii|nc cl ilcs ilDiilcnis en cciiilnrc.
l.oisi|iic I all'cclinii j.'a;inc la racine ilcs iniMtilircs inlciiciiis. Ir inalailr
NitiillVc ilans les aines cl on seul à la |ial|ialiiMi la rmilr riinnée |iai'
les aililncleni's nmlraclés. Les ninscle-. des janilirs. des cnisscs. du
li'iMic. de la niii|iic clanl pris en inèiiir lriii|iv. |r riir|is devient ri^iili':
cl en le snniexani |iar la tèle on les jiii'ils mi Ir drlaclie dn lit lont iriim-
|iirce. Les incnilircs snpcricni's ne |iai'liri|irnl ipir laidi\riiirnl à la
ronli'aclnrc. ils soiil épargnés dans les eus li'-^'cis.
•Jiiaiil Ions les innscles sunl alleiiils cl ipic tons les sc^iiicnls du niips
ne loiil |dns ipinn lilor, on dit i|ne le li'-tanos est ^'('■ncial. eoniplel. e'csl
I nrlliiiliiiiiis. L oiiixIliiiliiiiDs répond à l'inenrvalion du corps en arrière
par suite de la coiilraclnrc des exIeiisiMirs du tronc et des iiieinlircs.
La conlraclnrc des lli''cliisseiirs di'-lcriiiinc l'riiiiiriislhiiliiini.s: le snjel a
l'atliludc dn ricins dans la inalriee : Iclc lléi-hic. ^enoii\ au iiieuloii.
talons an\ lesscs. liras coinplctcincnt llccliis.
Le iilritnislliotowis repn'scntc une incni'valion lali'ialc due à la eoii-
Irni-lnic des mnsilcs dnii seul colé dn corps : la Icir s iiirliiic sur
répanle ipii s"aliiiissc: la liaiirlic se ielè\e cl le roi ps prriiil la roiinc
d'un ci'oissanl.
(ici ('•tal lie coniraclure donloiircnsc est peiinaiinil. mais son iiilcnsilr
ollVi' des variations, il \ a des inonienls d'atir-iiiialiuii. Il \ a siiilonl des
cx.ircrltaliiins snivcnaiil par irises, ayant pour cllcl iLcxa^'ércr au
inaxiniinn la coniraclion des innscics déjà allcinls cl de la provoipici
dans des rc-jions jnsipic-ià rcspcclccs. Kn niciiie Icinps ipic les eonliac-
lines. les douleurs sVxasprrenI dans ces parowsiues. Os crises sur-
ritoi iii.Ks itt: i.\ Moriiiii . i>i\>
\iriiiiiiil •.|»iiii.iMfnnMil lin à roi-rn^imi irmii' laiiv iii^i^iiiliiinli* : li'
iiiiiiiiilrr iniiiiM-nii-iil. ri-liiiinlfiiii-iil ilii lit. Ii- xiiM|ilc i-lVni I |ii)iir avii-
In, II' siiiiHIi' II- |ilii^ li-pT. riiM|iii's>-iiiii la l'Ius rii^:ili\r. l.i'Hini ili-
li'ili- irituir i'>l mil' li'iii'iii |irrinaiiriili- |iiiur ir inalaili- fl li-^ riisi-s lui
anailiriil ili's riis. niirli|iifroi> la plaii- csl li- |iiiiiil ili- lii-pai I ^ll■^
N|ia><iiii'> : lin i'-laiiri>iii(>iil iliinliniiriiv |iarl ilr la lilcssiirr on ilr lu rira-
tiiri'. ii'iiiiiiilr \i'i> II' ri'iilrr, piiis s'ii railif Mir Imis li's iimMlcs \i»I<im-
lairi'>. |lan> li's |iaiii\\scni'>. les innM'Ifs |ii'n\fiil m- i(iin|Mr.
La lii'-M'i- r>l iialiiliii'lli', mais imn riiiis|;intc; elle |hmiI l'aiic ili'-l'anl ilaii><
ili'> cas <^i'a\i'> il iiK'nii' innrlrls. Ilaliilnfllcniftil i-llr c^t l'ii iii|i|i(irl
aMM- la '^l'avili'' ilr I allniion. Ilans les ras ai^ns on à l'Miluliiin ia|iiili',
l'Ili' iiumlc ili's II' ili'liiil il r»'.f, |iiiis s'i'li'M' |intj;n's>i\fiii('iil jusiiiTà
rii\|M'illi('iinii', i'I", i">": \\ iiiidi'riirli la Mir allriinlii' ii" (icnclanl la
\ii'. |inis i."i° apri's la ninrl : li-IrNaliiiii /*<)*■/ ininii'iii i-sl ri'i''i|nfiilf. Ilans
les ras iiiovi'iis. la lii'M'i; osi-illc sans ii''j;iilarili'' aiilonr ilr .'S". ."S",r>.
Sun rir-valinn |ir(i^rfssi\i> cl cunlinnc csl irnii |M'iiiiiislic iir-l'aMiralilc.
('.clic li\|icrllici'niic. ipii ne saniail iMrc c\|irK|iicc ni par riiilciisilt- ilcs
ronli'actiiins nin-^cnlaircs. ni |iai' une Icsiun inalci'icllc ilcsccnlrcs nerveux,
ni |iai' une citni|ilicali(in visci'-i'alc, |Miliniiiiaii'c un anirc. scrail alli'ilincc
,1 mil- actiiiti lin |iiiisiin lclanii|ni> sur le cciilie réi;nlatcin' lic la clialciu'.
Le |iiinls ilaiis les cas ln'-niiis resje nnrinal, en i°a|>|iiii'l avec la lcni|icra-
Inie. Il aii^inciilc île ri'i'-(|iicncc |icnilanl les |iarii\vsines cl se cahnc avec
eux. Son accéiciatiiin |icinianenle est nn si<;ne de }.'iavilé. iin^nic s'il y a
cncitre |ieii île cnnlraclnre. La inml arrive sdiiveiil i|nanil le |iiiii|s
ilc|»asse l'Jd. |."(l, I i(l. l,es iiic;;niarilcs iln |Minls sont é^'aleinenl d un
|ii'oiliislic sévère.
Les ninscles inlcrcn^janx el les l'-li-valcnr-- lin llinrax ^niil ^(iiivent
iin|iiii|iir's ilaiis la cnnlraclnre. ilnn une <:cnc ros|iiraliiire i|ni n csl pins
ciirri;^ée i|iic par le iliaplira^ine. La respiralion. nnrinalc an ilélinl cl
dans les périiiiles de calme, salière |iendanl les parnxvsines. Sun accélé-
raliiin el smi iri'é^'iilarilé en dehors des ei'ises siinl d'un l'àcliiMix an;;ni'e.
Le proniistic ol lalal i|iiand il y a ill lespiraliiMis p.ir iniiinle.
Les Iriiuliics de l'appait'il dij-cstil' soni snrlonl d'nrdre iin'caiiii|iie. Le
Irisnins eiilruve la niasiicalion : le spasme des miiscics dn |iii.-iryiix
suppose à la ilc;,'lnlilioii cl la salive s'i'-coule de la lionclie. l'cndani les
spasmes il se prodnil ipicli|neriiis des moi-snres de la laii^'in*. La coiisli-
palion csl la rè;.de. Il peiil exi^lcr de la dysnrie el de la réienlion d'iirine.
Les modilicalions th- Iniine sonI sans impoi lance, les analyses condni-
sent d ailleurs à des ivsullals discordants. (!oinme plicnomène sr-cicloirc.
il V a lien de menlinmicr des siicnrs aliondaiilc>. l.'inleHi;.'cncc conserve
son inlc^rili'-.
La marclic de I allcclion présenic des varieli-s assez j,'iiindes; clli- ol
conlinnc on rémillenle. Uaiis le premi"r cas les accidenis pro^'ressenl el
s a};;.'iavent sans ilisconlinnilé. la niori snrvicnl en deux on trois jours
soit par asphyxie lente on rapide, soil liriiMpiemenl an coins d'un accès
paioxysti(|ue.
tiuERi^c. — Si'iniologio. 'A
;,;tO >/-;.W/0/.0<.7/:- lil •>)>//»/;• MCIIli:! \ .
|.(ii<i(|iii' la iiunrlic csl ii'inllli'iilf. IrMiInlidii r><l li'iilc, ciili ccmiiii'c
ilr i'i''iiiis>;iiiM> plus un iiioiiis loti^iio: cllf |iivm'iiIi- des iiilcnialivcs
iraiiit'>iii)i'iirn)n t't il'ii'p'<{i':n.'ili<iii. S:i (liiiir |ii'iil iilli'iiiilii' dnix (ni liiii>.
•.(■iili'iiairt's. ri t'Ilt* s<> li'iiiiiiii' |i:ii' la ^^iiiTisoii mi |iai' la ninil.
Itaiis les cas (Ml la lci'iiiinai>>(iM csl Immii'ciisc. les rciiiissiuiis aii;;iiicMlciil
«le (liircc. les |)ai'ii\\>mcs s"i's|ia<ciil. cl, (!an> I iiilcivallc i|iii lc«. M'-parc,
la ivsi)|uli(iii (les iiiiiscics l'csic |ilii>. niaii|iii''c. la li('\ri', si clic cxistail,
iliiiiiiinc. l'iiis cesse. Les ciiiitraclidiis liiiiit|iies di-cidisseiil (riiileiisil('- et
ilisiiiiraisseiil leiileiiieiil. en aliaiidDiiiiant d alioi'd l(>s iiiiiscles (|iii oui
('•le alteiiils en deniiei' lieu. Il s"(''ciiule eiisiiile des semaines axaiil (|(ie
les innscles l'ccouM'enl leur lonelionueuienl noiinal.
l.iii'S(|ne I év(dnrKMi de l'alVeclion aiioulil à In nioil, les aecidenis,
aini's ('Ire resl(''s in(Hl(''iés on slali(uniaires. s'a^'f-ravenl ra|ii(leu(eni : le
iionls >"acc('l('i'e. la i('S|iiraliiiu devient iiiéf,'idi("'i(' cl rié(|iieiile, jinis le
malade hunlie en |ii(>slrali(in el uieuii sans ((hin nisinns. du liien ra;:;;ia-
validll r(''Sldlc de ralleinlc des inn-ile-- i(--|iii alenis. e| les Iriuildes de
rii(''nial(ise |ii(>viii|nenl une as|i|i\\ic Icnle. l'Milnis Ni hkuI i-\ anieniT
sondainenicnl par un arr("'l du iieiii. à rdccasinii d'un n miihiiI.
duiu' excilarKUi. dune (■•in(diiiu.
l'diiMKS (;i.iM(.>UKS. — Il apiès la iii.irclie. nu (lis|iii;;iie im lihniox inijii
el un Irlanns cltr<niitiui\
l.e tétanos aigu peul l'Mdner ,i\ec luie ra|iidili'' IduiliiiyaMlc : S. I"j.
-1\ heures. SdU\enl il !ue au iiniil de .". 1. "i .jdur>. S'il dure de Ci ;'i
1(1 jdurs. il csl dil suliaif;u. l.e {('lands ai^u se lecnnuait à l.i lapidih''
d apparili(Mi el de f,'(''n(''ralisalidn des coKliacInres : ;'i l'intensili' el a la
l'iéipience des |iai'oxysnies. ii la \i\a(ili'' des ildiilein s. ,'1 | |i\pi'i lliei mie.
il racc(''l(''rali(in consiih-ralile du pouls el di' l;i 1 (siiii.iiiiiii — dvspm'e.
snllocaridn — dans rinlervalle des pardxysnies.
l.e tétanos chronique se distiiij;iie par la lenleur de son e\d|ulidii (pii
peul einlirasser '2, ">. 4 seph-naires el plus. Moins ^'rave (pie le |iir( édenl
il ^iK'-ril sdiivenl. (Jén(''raleinenl sou appaiiTuni apiès la lilessnre est tar-
dive el sdii invasion se l'ail sans ('•clal. Ih'-s le (l(!'l)ut, les accidents sont
inddi'rt's: leur extension est uradnelle, trainante. entrecoup('e de irniis-
sions, el sduveiil IW'S liinit(''c: les ineinbres sup(''rieurs ('cliappeiit à la
(•(Miliactnre. Les acc('s s|iasuio(li(|ues sont rai'cs el sans vidienee. La
leinpiMaluro s'(''l(''ve peu un pdini; le punis reste norinal el si les innscles
inlercdstanx restent iiideiuiies. il n y a pas de trouldes respiratoires. (Ici
étal se inaintient des seinaines avec des alternatives (Ijkm él(''ralion el
dajj^'ravalidn. l'iiis, ou bien les accidents s"exaf;('rent et preiuienl la
forme aifjiK"^' (jui ((Uidiiil rapidement à la indit; (Ui liieii tous les pli(''nd-
iiK'iies d(''croisseiit el la ^iii-risoii se l'ait, ce (jiii a lieu dans la moiti(''
environ des cas. Les cliaiiees de lerminaisoii lavoralile auj;iuentent avec
la dnn'-e de la maladie; à partir de (|uinze jours (MI lidis semaines la
>.'in''ris(m est jucsipie la r("'^'le. La cdinalesccuce est IdiiL'ue el les recliules
ne sont pas rares.
|l'apr('s les |)ird<miinancessymptoiiiali(pies on décrit idusieiii s \.ii ieles :
iiii>tiii.i;s in: i.a sutiiiin: wss
Iftitutis at'fc firtidntiiifs, Irlamis ilijsiihnijitiiir, titiiiins <riiluilifjiir, Irlti-
iiiix imrlifl.
I.f It'liiiliis tirrr i>ni(lriiiiirs a polir i'iil'ii<ii'ir <'>M-iilirl ir l'ail i|iii- l;i
lilosiii'f cnI If |iiiiiil lif <li'-|iai't irii'iailialiitiis s|iasiiiiiilii|iirs i-l irina-
iliali(iii> iliiiiloiii'tMis<»< i|iii mil l<* raracliTc ilt>>< iii'-\ral;:ic<s traiiinalii|iifs,
!.)■'• «iiiilracliircN |iori|)li(''rii|iii's. il'alitirtl |ia»a;:rrf>. ilf\iciiiiciil |ii-iiiia-
iictil(-<, ^a(:iii-iil la racine ilc^ iiii'iiiliro, |iiiis la iiiàrlniirc. la iiiii|iit' i-l se
;;(''iii''ialiM'iil. I.i'> accès |iar<i\\^li(|iics oui |i(iiii' si;;iu' |ii<''ciiiM'iir iiiic
Ncrilalilc aiini ti'ltiiiiiiin-, isMic ilc la IiIoniiic.
Ilaiis 11' h'Iiinnx dijsfthmjiijm'. le s|iasiiic |iliai'\ii;;<'' > (l\>|ilia^i<' — s'as-
«(icii'ili-s roi'i^iiii' au Irisiiiiis cl liiciitnl ;i rii|iis||iiiliiiiii> cervical. Il s'ac-
c<iin|ia;.'iie iliiiie il\s|iiii''e |iréciice par ra|ilaliNSi'iiii'iit «in pliar\ii\ (|iii
eiilrahie riicclii>iiin ;:liiirK|iie. Sa •.'ra\il('' e>l exlrèiiie.
I.a lesidii ijiii pi'dMiipie le It-litiuis n'iiliiilitiui' (tcciipe tiiiljiino li'
iliiiiiaiiie (le l'iiii des iieils crâniens, et ses sxiiipli'tnies se Inculisi-iil
presipie e\cliisi\eiiieii( à la lèle. Les iiienilires écliappeiil aii\ cmilrac-
liii'es. Les acciileiils iniliaiix >>iiiit <-eii\ du télanns ordinaire : Irisinus.
ilvspha^iie. raideur de la iiii(|iie. Mais à ces sij;iies s ajonlent dc^ spasmes
\ioleiils du pliar\n\ cl du larynx. <|ui se |)rodiiisent ii cliaipie lenlalive
de de;:liililioii el rappellent de loin ceux de riiydroplioliie, don le nom
de foviiic lii/droiiliiibiiiin' aulrelViis donne à celle xariélt- de tétanos. En
outre, les traits de la l'ace siint altérés, du lait d'une paralysie l'aciale
ipii serait le svmptoine caractéristiipie de celte l'orme Certaines réserves
Noiil à l'aire à cet é;.'ard. rasymélrie iaciale pouvant résulter de la coii-
liactnie de certains muscles ipii ferait paraître les autres paialysés.
La |diipart des cas décrits par les anciens sous le nom de a tétanos
céjihaliipie <■ ■^emldenl se rap|iorler à ce ipi'oii a décrit plus récenimeiit
MiiiN le nom de Irldinix l'iscrnil. coiiip:irant cette l'ornie au ti'-lauos expi'--
I imental » splancliniipie <■ de Itiiiot. dont la porte d'e!ilri''e siè^'C dans
un viscère innervé par le ;:rand splanclinitpie linlesliii. utérus, etc.) : le
li'touitx jiui-rpi'val ne ser.iil ipiiine varii'-li'- parlii'uliéie de ce lélanos vis-
c'-ral ou s|daiicliiiiipie.
Ici. l'inciilialion est particulièrement longue : dix jours el piii^:
mais par conire. une l'ois les premiers svmplômes apparus. r<'-voliitiuii
cnI d'uni' extrême rapidité. siirai;.'iiê. .'souvent même, avant le Irisinus,
apparaissent des contractures violentes i-t douloureuses du pharynx et du
larynx : il s'a;.'it en eltel d'une l'orme liydropliid)i(pie. Knsnite sur-
viennent le Irisinus. la raideur de la iiiiipie. et en même temps les |ilié-
nomènes liiilliain-s. respiratoires el cardiaipies : le pouls s'accélère
considéraldemenl. la tempi'-ratiire iikuiIc rapiilemeiit i>l des crises de
siilVocalion slirvieniieiil. de plus en plus nieiiaçanles. Kn deux jours, le
sujet ineiirl parasplivxie ou par svncope. avant iiiênie {|ii)> les contrac-
tures se soient ;:éMi''ralisées aux memliri-s. Le pronostic est prestpii- ;ihso-
liimenl fatal.
Soiis le nom de Irlniitix inirtirl. locilisé, ou trixiiiux, on décrit les cas
où la maladie se liorne à la coii^li iciion de> màrlinires. l'.elle-ci s'acconi-
imfiiii' tic iliiiiliMii's rt'i'viciilcs, ili' ^.'riic ili's iiKiiivciiiriits di' l.'i U'-lc cl
(rciiiliai'i'iis ili- la iir-^-liililiiiii. Ccllr tiMinc csl lirtii;.'iic. iliiii- ilr ilriix à
li'iiis hciiiaiiii-s: i|iicli|ii<-ritis clic c»;! l'-pliriniTi' cl ne |icrsiv|(. ,|iii> |iciiil,'iiil
un lin ilcnx jnnr^.
Rage. — .le n ai jias à lairc ici le ilia;;ti(iN|ic ilu li'tanii^ : je ra|i|icll('
MMilcincnl ijn'il |ienl l'Ire lonruniln an ilclinl a\cc le Irisnius ilniie
an^'ine iililc^niiineiiNe. irmie ilenl ilc saficssc. tlnnc ai'lliiitc teiM|ior(i-
nia\illaii'c, clc
Il l'aul ili«.lin^Mcr le iélani.s île |7;i/-/;7//<//„/,/c luhiijiir. Dans la ia;;c,
l'ini iilialiiin csl |iliis |iin;;ue, les spasmes sont cliinii|ncs, la l'i-siilnlion
esl ciini|ilc|c cnli'c les accès, récarlcnicnl des niàcliiiircs est l'acilc; il v
a lie la salixalion cl îles cracliiitenienis. l'ciiilanl l'acci's le nialailc s'a<.'itc,
st> licital, niciiace. Il ii \ a lien ilc senililalilc ilans le li'-laniis ilil livili'o-
|)|iiiliii|ne.
Empoisonnement par le strychnine. — Dans rciniiuisonnc-
nicnt |iar la sliiirluiiiir. à la snilc de convulsions ré|)(''l:''cs. |iniMii|nc('S
|iai tontes les iin|iicssions. inctnc léficics, sur' le L'-gumcnl externe, les
convulsions loiiii|ues arrivent à ne |dus cessm', à se cénnir sans rémis-
sion, produisant alors un l'-tal de conlracliire anal()<;ne an tétanos, d'où
nne conlnsion pnssilde. Le ti-lanos en dill'cre par un élat île coniraclure
deinhiée sié},'eanl à la mâchoire cl à la nnipie. alors i|ne les coidiactioiis
slryclinii|ues n alVci-tent an déliul ipie les muscles des niemlii'es inlé-
lienrs. ;;ai.'ni'iil ensuite le tronc puis les memhres snpérieuis, ne pro-
duisent jamais de Irismus et n'arrivent ipie projjessi veinent à li'tat de
coniraclure permanente.
Tétanie. — l.a li'lnnir consiste dans des contractures des muscles
des exlrémilés. capaliles de s'étendre aux m.'inlu'cs. (|ueli|iiel'iiis au tronc
et procéilanl par accès d'une dinre Irrs varialde.
l.a tendance actuelle esl d envisa^'er la ir-taiiie non plus comme une
entité inoritide. mais cotnnu' nu symli'oine snsceptihie d'apparaitre dans
les rondilions étioloj^'iipies les plus variées, et par licnlièrernent err rap-
port soit avec des (lulii-iiilo.rii-dliniis (//^eWirt'.s. soit avec iiiri' iiisii/'/isaiirr
ijInuihiliiliT sin-fiiilf ^llréor-ie par'atiryroïdieunei.
Les r'eclrer'ches exp'-r'irrreirtales démoirtrent. en elVet. ipre la ti''lanie
strurnipr'ive est due à la sir|ipressioir ronctiorirrelle. non point de la tli\-
l'orde, rirais hieir des glandes paiatliyr iirdes. .Norrrliie d'airterrrs attrilirreirt
à riiitoxicatioir jtar' irrsul'lisarrce par'allrvroïdieirirc divei-ses l'iurrres étiolu-
).'ii|iies de tétanie et. notarrrnrerrt. la tétairie ipi'on olisei've darrs l'étal
puerp.''r'al et chez les rroiir'i'ices : elle ser'ail, dans ce dei-rrier- cas, ciursc-
ciitive à ce l'ait i|rie l'hypertioplrie drr emps thyroïde ipii, à l'étal Iralii-
tiiel s'eirectne an cours de la j.'iossesse. l'erait di^l'aiit.
La télairie pr'ocède par- accès, cpri éclaleirt d'emldée oir sont pri''cédr's
de prodr'Drrics corrsislant err Irorrldes de serrsiliilit '■ : rouiiiiillemeirts.
ritOI lll.t.s hl I A MDlIlllt.
i'ii;:oiii'ili'<MMiifMl ilfs iii.'iiiis cl ilt's iliii^h. laiili-iirs iiiiiMiilaiK'^ ; cl
cil IriMiMc» ^ciiciaiiN : inaliiisc j;i''iicial, cc|ilialal^ic. (ic\ic lc;icri'.
I. arecs tic ciuilr.ii liirc c-1
le syiii|i|t°iiiic l'iipilal de la
Ictaiiic. La ilivisiiiii eliiiii|iie
(Iciiiiiisscaii CM trois foriiics
csl icsicc cla<sii|iic. Sa des-
eri|iliiiii ■• a|i|ilii|iic sinlniil
à la Ictaiiicilc i'aiiiillc : luiiis
verrons cnsiiilc, d après Ks-
elicrieli. les |iarlieiilarilcs
de la Iclaiiic iiiraiililc.
Forme bénigne. \ii\
mains cl aux |iicdN a|i|ia-
raisscnl siieecs>^i\ciiiciil une
sensation de tViiiriiiilIciiicnl.
nne j,'ciic dans les iiioiivc-
inciits lies doi^'ls cl des or-
teils, une raideur (|iii résiste
à la \Mloiilécti|iiicsl iloiiliiii-
rciisc eoniiiic nne eraiii|ie.
• .\ii\ exlréinitcs sii|ie-
rii'urcs. le |ioiiec est ('iicii^i-
i|iieinent i-ntrainc dans I ad-
duction l'orecc- les doi^ls
serrés les uns contre les
antres se llécliissciit à dciiii
sur lui. le iiioiiNcnicnt di-
flexion ne s'o|ii''i'anl ;:ciii''ra-
leincnt <|iie daii^ l'ailienla-
tiiin niélacai |in-|dialaii;:iciiiic: la main, dont la |ianine se creuse
ra|i|i|oelicmclil de sfs deux liold- exieilic e| iiileinc. alVcrlc al
I i\i. ££). ££4 vi î£i. — t)i^r)irin.ilit)n des iii.iin» (lan§ ii
(«■lanîc tl'oritfine îiito!«tin.ile — diarrlirc rlironM|ii
iMP' rniii I.- tn-nt.-'ilciu ans (!Mi|i«lrtiTc. l'KIH.
n r.i» do
.ai i.
b3» si:. MIDI 111,11-: iii >)>if:Mi: .\i:i(fh:i \.
rtii'inc il'iiii l'ôiM- iMi n'Ilc i|iif |irr[iil la main tic r.'ii'ciiiirlit'iii' liii'si|u il
M'iil riiitiiiilniic dans le va;iiii. - Kaiilri-s t'ois, l'imlcx, |ilii- t'ni Iciiiciil
lliM-lii t|ii(' li's aiilrcs dni^ls. se plan- en [larlic sons i-iix. Ivii (rantics ca^,
la llf\itin l'sl plus ^ii-iicialr cl plus (iiiiiplctc : le pouce, plie ijaiis la
paume de la main, es! leciiuvcrl pal' les iloi^'ls plies en\-nicnies cl si
rmlcmcnl. ipie les on^'ics s'impiimenl sur la |iean. La convulsinu pcul
n an'ecler ipie le pouce, i.c plus souNcnl. la couli'a<'lnrc s'i-lcml. les poi-
;.'nels se IlécliissenI il son Inm , la main s'iiiclinaiil i'oi'lcmcnl en ilcilaiis
sans iprmi puisse la rcilicssci . .. 1 1 loiisscaui ilij;. 'l'27i. "_''_' i. •2'1't .
haulics ilisposili.uis ilcs iloi^ls sont possililes. Kscliciiiji. ijaiis mhi
(■IihIiî (le la tr'tanie inl'antilc. iléciit : rcNlciision des iloi;ils cl leur l'caitc-
ineiil : leur ilisposiiiou en tuiles d un loit a\ec aiidiiclioii l'oiccc comme
dans le rhumatisme di'loi'maut : la disposition en " main de scrilie »; et
très souvent la pronation de la main axi-c llcxion sur le liord ciiliilal. le
pouce raiiattu. les doi;.'ts étendus dans leurs articiilalions nM'Iacarpo-plia-
lan;;ienneset tlécliis dans leurs cxInMiiitr-s di;.'. •2'1'>}. Alors si la coiiliac-
liire s'étemi à tout le lucmiirc supérieur, le malade prend une atliliide
i|ui rappelle la position du cliien dcltoiit i lisclicricli i : les liias s<iiit c(dli''s
au corps, les a\anl-liras tlécliis et les mains en pronation.
\u\ mcmlires iulV-rieurs les orteils se lli-cliisseiil. se resserrent les uns
ciiiitic les autres, le |iouce se portant au-dessous d'eux et la plante du
pied SI' l'i'ciis.'int eu lon^' comme la main, i.c pied est en varus éipiiii: le
tiiollet l'-l dur. la jamlie est éleudiie sur la cuisse, la cuisse siii Ir
iiassin. l'arl'ois la contracture pi'i''iliiiiiiii.'iiil(' des adiliirlriii n judduii un
entrecroisement des cuisses.
La contracture inti'Tcsse simullanémeiit ou alteruativemeut les extré-
mités supérieures cl inlérieui-cs; elle se limite parfois ;'i rime d'elles, de
prélëreni'c les supérieures.
Les muscles coutractiiri'S sont durs et siiidé\enl la jieaii cumiiie (le>
cordes rortenient tendues, hans les cas h'-j^crs. le racconrcissemeut peut
Faire iléraiit. la (-oiitraction tonii|ue se révédaiit simplemeiit parmi é-lal
de ri;:idit''- du muscle.
Il e>t d'ordinaire assez laiile de \aincre la coiiIhk liire cl de laniener
les meiniires dans leur attitude normale, mais la dérormalion reparait
niissilol ipi'oii les relàclie. Souvent aussi les muscles convulsés résistent
aux etl'orts de ri'-diiclioii. lesipiels sont d'ailleurs très douloureux. Iles
lioiileiirs spoutaiiéos, nioilén''es, se nianiresteni sur les muscles atl'cctés
fl le Ion;; des nerfs du memlire eu s'irradianl paiinis ^ur le liniii-.
Ces coiilracliires |irocèdeul par accès, ipii diiiriil de .'i à |ll. I .'i iiii-
iiiites, parfois I. 2, 7> heures. La sensation de l'ourmillemenl réapparaît,
aiinoiicaiit la lin de l'accès. Après une période de repos, l'ai'cès échilc de
noiivcaii. et la sé-rie des accès coiisliliie r.illaipie. dont la duré'e peut
s'ét Midre à i|ue|ipies j(Mirs et iliiriM' UK'iiie I . •_' cl 7> mois.
Forme moyenne. — Les phénomènes spasmodiipies. la douleur sont
plus intenses. Iles sviiiptrunes j;(''iiéraiix apparaissent : lièvre, malaise,
inapp/'lencc. ci'-phah'c. Iles contestions passa;;ères se produisent du cc'ili'
I IIOI UI.K> Ifh. /. I Molli m . fc3j
tics iiii-iiiliK-s. lie 1,1 l'iicf. (les \cii\, (li's oii'illfs, cl clhv 1rs ciirmils, on
iilis«M'>c iih ^itiillcinciil icili'iiiiilciiN (lu ilos lin |iicil cl ilc hi iii.iin.
I.;i (iiiilriiiiurc. plus ciicr^ii|iic. tlclnihiiil iiii\ cxlninilis snpci iciiics.
puis inri-i'iciircs, si- •^ciit-iiilisc •'iii lioiir, ii l.-i l'iicc cl iiiciiic aii\ iiiiisrics
lie l:i \ic iii';:.'iiiii|nc. Un imlc :iiiisi Iji Miillii- I'iiimii'-c p:ii' le spiismc des
;:iiinils ili'iiilsilc I iiliiliiincii : hi ciiiiti'iii'liiic ilcs slcrnii-i-lciilii-niiist(iïilicns.
lies ;:i';iiii|s pcrliirniix. ilc lu \essic. \ l;i lace, la ciiiiMilsinii li-lanii|uc
ciihaiiic ili\crscs cvpi'cssiiiiis ilc plixsiiHininic en lappiiil avec les inusclcs
alïeilcs : • Si ic soiil les imiscles de l'ii-il. il en lésnllc un shaltisun-
e\tci'uc nu iulcrue, i-iin\ci-;:cul ou ilivcr^cnl: ilaulics fuis, les niàiliuircs
siiiil sellées riiiie ciinlre l'aiilre. cl la ;;èiie ipie les nialailcs l'-prnuxeiil
alors ilaiis la parole peu! ilépcinli'c aussi ilc ce i|iic la lan;;iie si- prenil ii
<oii loin . La coiilraclurc séleiiilanl au pliarvux. la (lé;:lulilion csl ;;éiiéc.
IJlianil elle alVerlc le laivnx, il se piniliiit tous les acriilcnls île raslliiue
lli\uiii|uc. Ce spasme larvii^e. la (.'oulraiiiirc îles inusclcs aliiloiuiiiaiix.
celle lies inusclcs de la poilrin 'casiiiiinciil nue dvs|nii'-c plus ou iniiiiis
roiisidcralile ipii u'esl jamais police plus loin i|iic loi s(|iu' le diaplira;:nic
est mis on cause. » ( l'roiisseau. I
Forme grave. — Kilo lésiille de la rôp'-lition de ces iicoidents à coiirls
iiilci \allcs cl de leur plus ^.'l'.tiide inlciisile. I.a coiilraelnrc est donc plus
intense, plus ;:i'ncralisée. plus ii-péli'c.
Onelipierois elle se localise à des ^'roiipcs innsciilaiics. aliiliiiniii.iux.
pocItM'aiix. Iiiceps, lon^' siipiiialciir. aux muscles de la main dnii
seul côté.
Les conlractnres sont d'ordinairo préci'dces et accoinpa''nées d'un état
de pai'ésie innsciilairc ipii rend la main inaladroile. la marche cliaiico-
lanle et i|iii peut se prolonger pendant des mois cl luoiiic saconipa^iior
d un certain de^'ié d'alropliie musculaire.
Chez l'vitfitnl. Kschoi'ich décrit une roriiie permaucnle ipii ré|iouil au
ly|N> di'crit par Trnnsscan. cl une roriiic iiitcrinittenic. i|u'il dit élio
le plus soiiNciil ohseivi'c. La rniine pormanculc ou persistante chez rou-
lant. |M'nt sininlcr de très près le tétanos, ainsi ipie le inonlienl plusieurs
oliscrvalioiis nipporlées dans ces derniers lein|is.
On a é;.'alciiieul cité des cas où celle rorinc de li-laiiie a\ait éti' coii-
rondiie. chez le nourrisson, avec la niénin;:itc céiélno-spinale : on plutôt
dans lesipiels la niéiiiii;.'ilc céréhro-spinalc avait reproduit le svndroinc
I ■laniipie.
La rornic interiiiillcnte se présente i liez des cnlanls enlachés de raclii-
lisine. les plus jonnos aynnt le iianiolalies. les antros ollraut lesalléia-
tiiins osseuses (côtes, épiphysos. diaphysos. cic.i de celle allci lion.
Klle est caracti'i-isée pai'des ciiiilraotiii'cs do coiiile durée, séparées par
de lon;.'s inlci'valles do repos cl localisées siirloiil aux mcmhrcs, où
elles provoipicut le < s|i,isiiie cai po-pi'-dal ». Le symptônie le plus rreipient
it le plus cons|;int est le laiyn;.'ospasiiic. ipii peut être la seule niaiiires-
talioii de la coiitraclnre. I> après Kschericji. I.i loi nie ai^iiè. idiopalhiipie
h3f. ^iMiiiiDiiiH Dr sysrf-Mi-: .\i:itn:i \.
lin l:irMi;:ii>i|i;iMiic ne M'iail .'inlii' t'Iiiisr iin'iinr h'hinir ili's iiiiiscics n's|ii-
nilriii'>. A r:i|i|iiii de icllr |)i'ii|ii)siliiiii. il i';i|i|ii'l|i' ijnr > Inv radiillr, le
liirvii;:()s|i<isiiii' ii|i|)iir'iiil i|iii'l(|iii't'iiiN il;iii> l.i IrL'inic ilii iii\\(rili°'iiR- ii|ir'
l'iitiiir*' |i-iii-|if\ic slniiiii|ii'i\ri : ipir les (Icsciiiilioiis illlll'■l'il'lll'l■^ ilii hiiyii-
^'<is|iiisiiic iiiiMilionnciil des iniilt'.'ii'lni'cs di-s iiiiiiiis cl des pinls avaiil
lin |M'iid.'inl riirri's: ri i-iilin (|iii-, sur .'ill i'iir;iiil> alli'iiils ili> lai'Vii<.'i)S|i.-iSMi(>,
lia\ a l'iiiislat'' il luis ii- « >\>^iu' du l'ai-ial » : d'aiiln- |iai'l. il d('>iiiiiiili'i>
ipii' dans |iri'si|iir liins li-s ras dr lai yii;.'iis|iasinr i|n'il a liii-iiirMiii' (liisi'rvi's,
on ri'nciiiili'r ii's iniidiliraliiiiis dr rc\iil;diiliir' du svsli'iiir iicivimix
|ii''ri|ill(''lii|lli'. raiarli''rislii|U('-' dr hi li'l.inic --siL;iics di' Ti ipiissr.iii. de
Krli. di- ('.iiwiislfck.
Ilans la lidaiiii' li' spasiiii" lai\n;;i'' ;i|i|i;iiail |miim uni' laiisc ii'^'i-ri'.
i|nand rriilanl i>sl l'M'ili'. l/arrrs au^inruh' d iiilru^ili' l'I di' ri'i'i|niMi('i',
|iiiuvanl sr |iiiidniri' jnsi|n'à <S(I lois ni 'J i liriircs, ulliani Iniis li's lirgn-s
ilr ;.'iavili'' jusi|u';i ras|)liv\ir l'I la s\nc(i|H' iikiiIcIIi'. Il csl |ii'iiduil |iar la
l'iinliai'lnrr isuli'c du dia|dua^iui' nu icllr de-' iiiii'-dii li'Ui s de l:i i;lidli'.
un li's di'iiN il la luis.
Ilans rinti>rvalli> des accrs, nu cnnslali' I rxisli'urr iln sij,'ni' dr Tfoiis-
sraii ri du si^'iir du t'acial, indii|uanl un rial lidanoïilr |in'>r\islaiil. ri |irr-
sislanl aussi iiii |iru apirs la ;:nr'i'isiin drs accrs. I,a iiialiulir diiir ainsi
ilr lirnx ;i rini| srinainrs.
1,'rludr dr IrM-ilaliilili' iU(''cauii|ur ri dr I r\iil:diilil('' (''lrcliii|ni' drs
innsrirs dans la lidaiiir a n''\('li' rr\i--tiii( r de plusieurs sif^iirs prrsipir
palliii;;ni>iniiniipirs dr rrllr allrrlimi.
Sii/iic fie Trousseau. — Tant ipir l.i iii:dadii' nrsl pas Imiiiuri'. nu
nriil à vidiinli' l'aiir irvrtiii' 1rs acci-s. alors luriiir ipir 1rs inaladrs ni
snairnl ipiillrs dr|iuis *2'f. "i(i, 4S. '2 lirurrs ri davaiila^r. Il sullil, pour
cela, dit Troiissran. d'rxrri-rr niir ('oni|irrssiun sur 1rs luniilirrs all'rrlrs,
soil sur Ir Irajrl drs prinripanx cordons urrvi>n\(|ni s'y rcndcnl, soilsnr
1rs vaisseaux, dr inauirrr ;i j;rncr la ciiculalioii, arir'rirllc nu veineuse.
(!'esl ainsi iiu'cii excrçani la coiiiprcssioii soit sur le iinT im-diau au liras,
soit sur Ir plexus hracliial. au-dessus de la ilaviculc, la contracture sr
inanireste iiuiiiédiateinnit. |iréc('déc de i'ouriuillniieuls (|ui ni sont les
preiiiiri's syniplôinrs. Kn coinpriniaut l'arli'rr crurale, eu a|iplii|nanl nue
ji^nlnre sur la cuisse, nu |ilns siiupleiuenl en la serrant vi;:iiurrusniieut
avec les deux mains, ru cnuipriuiaul Ir in'iT ■-( iMiiipir, 1rs spasmes
musciilaires sni'vieniieni aux exiréinilés inl'i'i ii'ui i>. (pinii|ue avec niiiins
(le l'acilité. I.e même n'snllal snliliendrait |iar une irrilalinn l'nite sur
nii point (pielconipie du corps, ('.lie/ les sujets alleinis de lélanie. les
muscles oui m ellel une lend.iiice à pri''senler de la loulracjuie s|iasino-
ili(|iu'.
\.f sii/itr ilr C./iirosli-l; i>{\ i\n facial, met en évidence I liyperexcitaliilité
neni'o-miisculaire de l:i l'ace, lue percussion lé<;i're du facial sur la jone.
an milieu ilnne li^fiie n'uinissant le condiiil aiidilif externe à la com-
missure laliiale, délermine mie conlraclinii lirnsipie > en éclair « des
muscles iiinroés par le facial. I.a percussion de la luaiiclie Inuporn-
iitni'iu.t:s ht: lA suniuii 5:15
r;iri;il('. i't Imii^Ii- iaIitiii' )Ic roiliilc. |i|'n\iM|iii' une cniili .irlion îles
imiNcIcN itrliiliiiri's. IVniilal cl Miiii'cillici': 4-'('s| li- siijiw ilr Urisn.
Sclili-siii^i'i' il!>|ni il «liM'i'il Miii<< Ir nom ilt- « ItriiiiilmiKiiiiru •< nn
>ipnc i|nc l'on olilii'iil li>i'M|nc l'on i-clr\f cl ipion llfiliil t'orli-nn-nl >ni'
II' Ironr li-o nu'inliii's inl'éi icm» inainli-nns rn fxicnsion ; il >.c |troilnil
alors i'a|iiiifnh'iil niu' lonliarlnii' ilrs inoxlrs dr 1,1 janiln' nn-llanl le
|iii'il i-n >n|)inalion l'on'éf.
Kniin il i'\i>lc ilan^ la Irlanic nm- li\|ifii'\ilaliililc i-lrt li iipic ilis ni'i Is
il ili'> iiiii-.rli's MIT lai|Ui'lli- Krii. (lliwosli-k. Srhnil/r. oiil allin- I alh-n-
lioii v\ i|ni. la ili-rnièi'i> siiiioiil. ont nnr v'i'<°i»il*' iin|ioi laini' ilia;^nosli(|iii-.
{ Vo\. Sfiniiiliitiir ilv l'f.rriluUiiili' l'IfcIrKjiif.)
1,1's l'i'Ili'M"» >on| ronsciM'-s. soiixrnl exalli''^. l'i'iiilani les ai'rrs. il>
iwinml rlir iliniinnc-, al>><i'nls on i-xa^irirs.
i.'iiili'lliui'nii' l'sl inlarli'. i.i-s oi-;;ani's des M•n^ pri-si-nli'iil iii'> Iroiiltli'x
inronslaiits: imiililii-ations iiiipiliaiirs. iliniiiuilion ilr l'aniili'- \i-
^iii'lli', l'Ir. : li's innsrlrN oiiilain'> !•! |p.il|ic'iiiaii\ |iarliri|ii'iil i|iii'li|urrois
an\ aiTi's (li> roiilr.-irlnri'.
I.a -«fnsiltilili'' |iirsi'nli' aussi (li'>. lioiiMc^ xariahlrs. (hiln- li's l'oiirinil-
It'ini'iils, li'>< |iii'olciiuMils. ri>n;:oui'ilisM-nirnl. Ifs ilonlcnis i|iii arroni-
pa^ni'iit li's roiiti'arliiri's. on oIisitm- iiailois ili- riiv|ioi'>llii'-sir lai'lili- l'I
• i'aiilrrs lioniili-s ipii, vraisiMiililalili-nicnl. ri;lrvi-nl ilc l'Iiysir-iii- : liénii-
ani-slliésic. iiv|ii'i'<'slhi'sii' nnilatérali', anosllirsii- des niiii|iiiMisi>s. Kiiliii il
i'\isli' soincnl ilc la siMisiliililT- à la pn-ssion ili's apopliNscs i''|iini'nsi's l'I
ili'N ni'i is an nivi-an ilc li-nr rnu'ij.'rn«'i'.
An\ lionlilfs (i'opliii|ni's i-l vasoniolcni's si- lallai'JM'Nl : ili-- ponsséi's
il lii'i'pi's. iliirlii-aii'i': ili's sni-nis aliotnianics à l'oi-rasion ili's arci's; nn
œilèim- parlii'iilii-i' sur li* ilos iln picil rl ili> la main, nin- nni^^i'ur suliili-
l'I inli-ii>-i' ilr ri-xlri-mili' ii''pliali(|ni' an niomi'ul ili-s acii'-s.
I. l'piirpsir prni roiniiilrr aver la li'ianii'. la préréilanl. si> romiiinanl
a\rr i>llf l'I lui snr\i\anl. dans U>s \ioli>nts acres ili> Iclanic on |icut
oitscrvi'i' lies atlaipics cpilcplil'urmcs : convulsions (oniipics cl c|onii|ncs
^.'l'iici'alisccs. aM'c pci-|c ilc connaissance el pcrioile de coma.
i'andi^ ipic elle/ l'ailnllc les ciin\ulsioiis ne se iiionlrenl i|ue raiemcnl
el seiilemenl dans les rormes graM's. chez reni'ani elles soni IVi-ipienles.
lont pal lie du cadre iioinial de la maladie, même dans >a rorme lieiii<.'iie.
Klles app.'iraissenl à l'occasion des accès el ne dill'érenl en lien de
I cclampsie oïdiiiaire.
Iles houilles \iscérau\ apparaissenl dans les cas j;ia\es. le pouls
ilexienl ia|iide el la dyspiii'e. ipii Irailuil les spasmes des mnsiles irspi-
laloire» el reii<.'ouemenl pulmonaire, peut prendre un caraclère mena-
canl. Ilii signale aussi la slraii^'iirie par spasme du col vésiral: el d'une
manière Iraiisiloire. de la polviirie. de la ^'Ivcosnrie. de ralliuminiirie.
I.i lempèralnre ^.'énérnlemenl peu modilir-e, ne s'élè\e ^iièrc au-dessus de
."S ile-ii's.
Kvohiliiin. — La dnive des accès \arie de i|uelipies minutes ;'i ipiel-
ipies lieui'es. et leur nomlire es| exlrèmeuieiil \arialde ainsi i|ue la diiréi'
:.:w ■'/ Mini.uiiii: ni' .s)>//r.i// .\i:iii i:i \
<lt> l.'i iiiiil.'iilic. I.:i Irl.'iiiii- |iriil. i>ii l'IlVl. lie «liirci' i|u un juin . ni.ii-. rlli'
|ii>iil iiiissi SI' pi'iiliiii^rr |iiMiil,'iiil (les mois cl im'-inc ili>s iiiiiu'cs, l.i ivjiôli- ■
liim lies iici-t's se l'.iiNaiil Imi jiMii's il riicriisiuii ili's iiiôiiii's (•iiiiscs i^i'iis- ■
M-sM>, l.'irl.'lliiiiil. |.,-i rorilli' niMiiiHinr iliirr ilr i|il.'ill'C :'i i|iliii/i' jniiis ri m-
li'i'iiiiiif |i.'ii' l:i ;;iir>riMiii. :i\rr |iiissiliilil('- ilr ircidiM's.
La ^iii'>i'isiiii rs( hi n'-;;li>. l.(ti'M|iii' la iiinrl Miixiciil. l'Ilr «"^l le ii-siiilal
siiil lin lai'\ii;;i>s|>asiiir nu ilc ir-rlaïuiisii' rlir/ iVnraiil. soi! ilc rasjilivxir
|iai' s|iasmr ili-s iniisr|i>> i rs|iii'alnit's rlir/ l'ailullr. l.i's roiiui's <;rav('s
Miiil la (l'Iaiiir par iiiyNiriii'iiii' ii|ir'rali)ii'c cl la Iclanii' ^aslrii|iir.
Les l'oniirs cliniiiiics ilc la li-laiiic iliMi^cnirnl iiilci'|iir>ir'rs par les
iiiiliMii's. nul l'Io classi'i'S par (Min ru Imnirv |;i|( iilr. In^iaci', rriislc. t iiiii-
lunni'. piiilnn;.'i'T, j^ravi'. I :i Ini nir Lilciili. iililit'c par les aulruis allr-
inaiiils, pniirrail iiavnir am m \|ii (•■-siimi i liniijui' spnulaiii'f. rt ou uc
l'i-i'oiiiiailrail snii cvislciin' ipic par la t'niistalalinii ili-s si^'iirsilo i'iivpcr-
i-M'ilaiiililt- iirurn-iiiusnilairi', <'ai"irir>ristii|Ui-s ili> la It'-lauir. U'aulri's
lois. Il' lai yu;;n>pasiiir Iraiiiiirail seul Ir syiiilrniiie lalriil. rt uiriiir.
piiiir rrriaiiis aulrurs, la trlaiiir lalrulr m- rrurniilrrrail ilaiis Iniis 1rs
ras ilr larvu;:nspasuir.
Valeur sémiologique et pathogénie de la tétanie. — La
(('■laiiir prill -.'oliNri \it rlir/ ilrs slljrls saiii^. V.Wf sr inoiilir a|nr-> (Ir
prrfririirr ilaiis Ir srxr iMa--i iilii: ri clir/ Ir-. Iinuiiiirs jruurs. i;i''iirra-
li'Uiriil ilrs luaunuvrirrs. \i\;iiil daii^ lr-~ <.'rauils rruirrs. La iiialailir
apparaît vnlniilirrs m lii\('i il ;mi |ii inli'iiip^ pnnr ilispaiailir m l'Ir.
La /oniic iiifiiulilc. ipii a pi i-- iiin' ;:i;iii(lr iiiipnrlaiirr ir-- (Iriiiirirs
aniuV's, s (ilisrrvrrail rliiv dr^ riilaiijs ;i;:('^ lir Irnis iiinis à linis ans ri
prrsriilaul i;rui''i'alriiiriil lii^ sij^^nialrs dr larliilisuir l'i-rrul nu anririi.
nu liirii li'lal rnuslilnliiiniii'l ilil l\ iiiplialnpir. I.r ii'dr pinvinalriii dr la
ilriililinu rst ilisriili'.
l'ariili 1rs raiisrs nrrasiniiiirllr> m\nipirrs iriiinlinii \ i\r. i;i aiid> rlluiis
iiiusi'ulairrs . Ir fruitl siMiililr avoir un rnir indisnilalilr. Iiidrpriidaïu-
iiirul d'iiiir siirir do prrilispnsiliou nrrvrusr lir-n'ililaii'i'. qui l'riail ('■clnrr
la uialadir rlirz plusiriirs rnlauls dr la lurinr raiiiillr. nu a si^uali- drs
rpiiir-iuirs dr Irlanir dans rrrlaiiirs a;;j;lniiir'ialinus : prisniis. Iinpilaiix.
rroirs: la rnula^'inii iirrxriisr piiiirrail rxpliipirr rrriaius dr rrs laits ri
r"r>.t <urtnii| dans drs ras sriiililalilrs ipir Inii dnil sr driiiaudrr --i. au
lirii dr Irlanir vrritaldr. il iir s'a;.'il |ias dr rnutrarlurrs liysti'-i iipir-.
.\\aiil niisrrvr plusiriirs ras dr Irlanir rlir/ drs nniirrirrs, Tiiiiissraii
drrrivil la rntilrarturr rliuiualisinalr des iinurrirrs. Il l'Ialilil riisiiilr ipir
iiiiii sriilriiiriil rallailriiiriil. mais aussi la iiiriistrualinii. l'i'dal purr-
prral. la ;;rossrssr sniil rapaldrs dr la piiiMiipirr. Ou la si;^iialr aussi
dans 1rs aIVrrIiniis iilrriiirs.
l'iir drs railsrs 1rs plus rrr>i|Ui*lltrs di' la h'Iaiiir ii'sidr daii^ nnr .illi'ia-
lion i'onrtionnrllr du tiilir di;.'rstir.
C.lirz rrurant, Ir rnlr dr la diairlirr sonvnit invnipir dans IV'linln;;ir
dr la Irtiuiir serait disnitalilr pour l'.silirrirli, i|iii nr la pas rotislalrr
I nul m h s m / i sutiii ii i
il.iii> les iiiiiiil>ri-ii\ ('ii> tic lu roi'iili' lie li'-iaiiif <|u il ilr-<i;:nr s(iii> le iniiii
lie t'iii'iiif iiilci'llliltcillf a\f(- liil'\li^ii><|iii<>liii-. (Iii l'Ile .'iil^oi I iiiilin-iiri' ilr
lii i'iiii'<li|i:iliiiii. itfs jisi'iii-iiii's.
Illif/ r;ii!iillr, l.'i ir-l.'ini)- M- iiiiiiilrc ii I On-iisimi <!<■ \<ts inlcNliii.inx,
iriiilliiiiiiii.'ilioii ilr riiilfsliii cl Mii'Ioiil ilcN ilianlii'C'^ iiliuiiil.'iiilcN cl
l'clicllo. I.:i li-ltniir ijiislriifuv >c |-:ilhiclic lialiilncllciiiciil /■ l.i ilihilalinii
<lc l'otoiiiac - kiisMiianl lISC)!!). Hoiim-icI et |lc\ic ilS!)-.>i. I leiiicr
ilS'.M'ii. Alliii (I.S'.M.ti. Cnisiiinw iltMIDi. — l'ar ililalalioti de l.slMiiiac. il
l'aiil ciiletiili'c ici celle i|iii csl tliic à la sli'-iinse car, Mir iIcn iiiilliers de
Niijcis allcin's de dilalalimi. Miii\eii| Ires accusée de resliiiiiac. d'(ii'i;:iiic
iif\ni|iatliii|iic iaiiv ;;asli(i|iallics - i|iie j'ai idiseivés de|iuis une
\in;:laiiie d'aiiiiées. je n'ai jamais «discivé de syMi|iirinies de lélanie. La
li'-lanic d'tii'i^'iiic ^asli'ii|ne ne se xoit i|nc dans les dilalalinn-^ dOluniac
|iar si '■iiose iii';:ani(|ne du |i\liii-e. cl lieauc<Mi|i plus siMueiil dan>< les >li''-
noses cicalriciclles C(>iisccnli\e> à nn iili'cie |t\li)rii|ne<Mi ju\la-|i\liirii|uc.
i|ne dans le cancer dn |i\liH'e. Iiiiu;:el a cejiendanl di'ciil une Iniine
télanii|ne dn cancer de I eslnniac, dans lai|nelle la Innienr |i\l<ii'i<|ue
se dévelii|i|N- insidieusenieiil el ne se liadnil |iai' aucun svin|iir)nie l'iinc-
liounel avaid ra|i|iai'ilii)u de la h'-lanie ijui. au |ii'eiuier abnid. seniltle
|iriniili\e.
le mécanisme de la lélanii' ^a>li'ii|ue a l'I '• di\ei>emenl inlei|iivlé. l.i'S
uns iin'iiminenl la di'-slndialiim dn san<.'. lesultanl de ralioudain'c et
de la rc|ii'-lilion des viMuissements d'un li(|nide séci'i'-lé par les glandes
^.Mslritjucs iKns>mauli: d'auties en md l'ait un pliémunéne rcllexe par-
tant de l'esltunac dilaté ili. Séei. Un a aussi admis i|ue la tétanie gas-
Iriipieest ;.'i'-ni'-ralement due à nu |diéiiiinièiie d'intoxicatiiin |>ar lui pro-
duit tii\i<pii-. tét ini^'èue. dt'>\idiippé dans les iu^'csla eu sta;:uatiiin dans
I estomac dilaté, el pour la t'iM'matiou duipiel Itoiiverel et l>e\ic l'on! iutci-
\euir une iivpersécri'-tiou clilorli\di'iipie pei'manenle.
Les iiuiltiilirn iii/fi-liciisrs à l'occasion desipielles peut a|iparailre la
lélanie ont lialiiluellement une localisation intestinale: lièvre Ivplioïdo.
dvsentei-ie. choléra. Il'auti'es aj^issent sans donle par rintoxication ).'éué-
i'ali> ipi'elles déterminent : rou^^eole. scar'Ialiue. variole, rliumatisme.
malai'ia. iullncnza. etc.
La nndiipliciti'- el l'inconstanci' des /cx/o»(a- iicvmixfs idiservé-cs dans la
tétanie liivperémie méningée, méningite, mvélile. ramollissenn-nl. sclé-
l'osi' médnlliire. pidiomvclile des ctu'nes anti'-rienres. etc. | permetlent
d'at'tii'mer ipie. lorsipi'idles exisleid. elles smd sccondaii'es ou contin-
gentes. La lé'tanie. étaid le pins souvent passagère et curalde. ne semlile
pas compor'ter de It'-sions aussi prol'ondes ; et on admet volontiers rirr'ita-
lion ou en tout cas nue lésion superficielle mais étendue du neuroin'
moteur pi-ripliériipie.
(jui donc agit sur ces ue(n'on<-s? Kassavitz, (jui atliilme la lélanie an
racliilisme. croit à luie in itation lio- centres neixeux coi hcaux par lliy-
pen-mie osseuse et méniugt'-e: c'e^l là une pure livpotlièse san^ preuM-
nu iioi' à ra|)pui.
\
;,V) ^1 MKii.niiii-: hi sysifcMh \i:nn:i x.
I.ii tiMjiirili- (Ifs ;iiil(>iii's iiiliiicl i|iii> lii Irliiiiic est |ir>>iliiili' |>.ii iiin-
iiilit.riniliini ('\i'rc;iMl siiii .-ii'lidii siii- t'n'liiiiis rltMiiciils du s\>Iimiii' iici-
M>ii\. Cl* roli' ili> riiiloviciiliiiii «-si iiiiliM'Ml;il)l(> |i(inr l.-i Irliiiiii' i|iii' I on
iilisiTN.'iil .'iiilicriiiN l'Iifz li's siijcl> ilr\riiiis iin\(nl('-iniili>ii\ à la Miilr de ■
ri>\lir|i.'iliiiii Inlalr du coi'iis tlivroïdi- [iiiii.nnlriiir niirniloirr i\c \U'\i'i- 1
diin. On sait du ii-sh-, aujonid liiii. (|iic r'rsl l'alilaliiiii des glandes |iar,'i-
lliMiiïdrs cl iiitii ('(die du riii|is lliyi'oïdc (|ui pioduil la Irlaiiir.
Ki's ifclitTchc^ rcccnli's iVanasa. Ihiivit-i ) iicriui'lli-nl eu rllcl dincii-
luiiiiM' dans la |ialliii^<''nic di' iclli' all'crlinu. riiisuriisaiicc jtai alliyi nï-
dii'unr cl li>> tiiiulilcs l(i\i(|iii'^ ipii en irsullciil. Ou sail du rcvlc di'|Miis
les travaux de lilcv. ijih' I alilaliou des |iai°atliy l'oïcUïs di'tci iriiiir |iatiiii>
tliiv riiuuiuii' l'I dans ccilaincs csiit-ccs auiniali's, des syui|itiiiiii ^ li'la-
uiijuis >;ravi's et suuNcnt iiinitcls (Ictauic du uiyxd'dc'ino oiHMahiii f .
Sau>- nier (|uo ccrlaius cas icicvcul d'une iidiixicatiiiii d'iiiifiinc dij^cs-
li\c un inlcclicusc, Ksclicricli latlaclic. alliihnc plulùl la lclaui<- inlanlilc
à uucdvsciasic fjcucialc, rcsullaut diin liouldc ilcs ccliau^'cs iiilcrslilicls
|ii'(iduil par i\o tuauvaiscs cundilions liy;,'ii'-iii(|ucs (air vicie, lit^'cnicul
iiisaluhrci. Celle dvsirasie e\|ilii|uerail <es cuïucidences morbides:
racliilisMU', Vlal l\ui|ilialii|ue. h'Ianie: sou reteiilissenicul sur le sysièine
nerveux parliculièreinenl iuipressionnalde de ces eid'auts provo(|uerail
une exaj.'(-ration anormale <li- sou excilaliilile. c'esl-à-dire le syndrome
li-lauie.
Cl' - Contractures dans les névroses. Contractures fonctionnelles.
Maladie de Parkinson. — Contracture parkinsonienne. — Hien
(juc la maladie de l'ai kiii von ne sujl cet lai m m ne ni pas niAroNC cl (jih'.
(iaus celle all'eclion. laliseuce de lésions appri'cialdes de- c i iilres ner\enx
é\oc|ue l'idée d'mie moililication des rouclions de ces (entres pai' une
cause humorale ou j;landulaiii' ipielcompie, j'e-liinr (|iie, pour le
momeul loul au moins, on peul re<;ai'der la coiihiH Inic ili' I i maladie
de l'arkinson comme élanl di- nalnie l'omlioiniidle.
la maladie de l'arkinson s'accompa^;ne de rij.'idilé mn-i iilaire (pii. dans
cerlaines l'ormes Irusles, où le Ireuddemeid l'ail ili'l'anl. |ienl à elle seule
<'onsliluer lonle la maladie. (Vo\. Tmiihlenii'iil 'Unis lu tniilnilir ilr
l'nrkiiistiii.)
Celle laideur, devenue permaueule. iinpo-r au imp-, ri ;ni\ niemiires
lies alliludes parli.-nlières. Iforiliuaire la léle est lorlement inriinre en
avaiil el coimne lixée dans celle position llij;. 'ilô, 'Jl 4. 'Jl.")!. Aux mendires
inlV-iieiirs la ri;;idili'' est (|uel(piet'ois assez priimmcée poiu' leudre la marche
des plus dilliciles. Celle eontracliire imprime clie/ ces malades une alli-
Inde spéciale lin ironc el des memhres. (Voy. ScniioUiijic ilr raltilndc.)
\m ipieslion de l'ét il de la l'orce musculaire dans celle alVection a été
assez disi ulce. D.ins des recherclies laites siii- des pîiikiusonieus de mon
service. Mlle ItvlelV i l'.MI'.li a monlré ipi'il existe une noialde dill'érence
dans la force de ces malades, suivant ipiils ell'ecinent un travail dyna-
inorm.fs hf i..\ Murii ii i m
iiii(|iir (III s|;ili(|iii'. I itrsi|ii'iiii |iiirkiii>>iiiiicii i-m'iiiIi- un iihmim-iiumiI
Miliinliiii'c |iiiiii' ili'-|i|;iri-i' un M-;;iiirMl ilf iiiiMiiliii-, - - m-i'iit hi iii.iiii,
lli-rliir rii\aiil-lii'a-> sur le lirii> - liii'M|n Vu il'.nilD'N Iitiiu-s il •■iVi-iliir
un traMiil <• il\n.'iuiii|ur », lii l'ui'i-i' iiinsnilairi* |iar.'iil nclli-iiu'nl allaililic.
l'ai' l'iiiilt'i'. lui'M|ii'iiii sc^^incnl ilr inciiilii'i' a l'Ir mis ilaiis iiiir |)<)siliiui
i|Ucl(-iMii|uc |iai' Ir suji-l. (-••Ile |iiisiliiiii, ti-tli- alliliuli' |H-iit i-lic inaiiilciiU)'
li\r — travail s|atii|uc — a\ff uni" IVirci' inux'iilaiii' lirs yramlf. I.ii
ilaiilri-s Icitncs. un pi-iil iliic i|ni- cliiv. les sujets atteints de nialailie <lc
l'arkiiisuii. la ciinlrai'liun innsnilaire ilviianiii|iie est atVailiiie. laiulis
iliii' la cuiitiactiuri iiiusculaire stalii|ue est ruiiseivée.
La laiili-iir niiiscnlaire ilaiis |,i lualailie de l'arkiiisuii est iiidiiiiitaliie-
ment durij^ine iiervi-use. mais je le iv|ii''li', nuiis ne saviiiis eiicure rien
sur les eanses t|ui la |iruduisent. |lii reste ranalumie et la |ilivsiu|ii^ie
|i.illici|i>:;i(|ui' de 1 elle alVeetiun sunl encuie tuntes entières à faire.
Contracture hystérique. — La conliaeture liystéiii|ne |ieul alleitei
tuns les mudes : ennlraetnre muiiuiiiiiseuiaire, i-uiitraeture |iai'lielle,
ui'en|iaiil un ;:i'uii|m- iniiseulaire, un se;.'inenl de meiulMe. un meuilire
— eonlractiire m(ini>|di'';:ii|ue — nu |dusieiirs meiiilires — eonlraetnre
iir-mi|d)'-^'ii|ne, |iaraidé^ii|iie. (|iiadri|dr-;^i<|ne.
Klle a|i|iarait après une atlai|iie eiuiMilsive, a|irès un tranmalisiue,
en lin mol a|irès une émotion ou nue exeilalion i|iieleoii(|nes. jt'aiitres
l'ois, mais la eliosi- esl lieaiieoup plus rare, elle survient sans eaiise delei-
miiiante nettement appreeialde. Klle penti-lre la première maiiit'eslalinn
ap|iariMite de la névrose. Mais ici onnire. lanaivse iisyeiiolo^iipie du
sujet iiKudre ipi il y a eu une eanse i'>moli\e antérieure. Kiiliu paii'ois
elle snceède ;i une |iaraiysie llasipie.
Son début est snltil on rapide, et. d'einidi'e ou liés vite, elle alteiiit
son iiia\imniii diiitensité. La ri^'iditi- peut être extrême (>t inviolalile
(ti;;. ■J-.'(i. •.>-JS et •_>'.'!•), et se dislin;.'uer ainsi de la rigidité île la loiitiae-
liire de eause or^'aniipie. i|u'on peut ;.'éiiéraleiiient vaincre au moins
partiellement. Klle peut entraîner des dérorinations excessives (|ii'il est
rare, même impussilde, de rein-ontrer en tout autre cas di;.'. 'i'JSi.
|)ans le cas di; contracture du membre supi'-rieur. lavant-bras est plus
ou moins lléclii sur le l)ras iti^ 'J-'lli, |dus rarement on obstM've iiik- coii-
tiacliirt' en exiension di^'. 'J'iS). Dans riine et l'autre variété, les doi-zls
sont né'chis sur la paume de la main li;:. 'J'JSi et l'atlilnde ordinaire est
celle du poiii^' l'ermé'. parfois même accoiiipa;:née de Mexion du pui^'iiet. Le
poin;.' fermé avec lloxion dm-sale du |ioi^'net est beaucoup pins rare. Ilaiis
le cas de coniractnri' des membres infi'-rienrs, l'attitude ordinaire est celle
lie rexleiisioii forcée avec éMpiinisme parfois excessif des pieds el llexion
|)laiitaire des orteils i ti;.'. '2'2Ni. ilabituelli-miMit le pied |M'<>iid la position de
xariis-éipiin ili^'. '2'ln. D'autres fois dij.'. 'ITAt avec une llexion excessive
des orteils on peut observer un pie(l talus. Fjilin, si dans les membres
inférieurs la coiiti'actiire en extension est la rè;.'le. on peut parfois reii-
coiitii'r. la cliose est cependant lare. la coiitrnctnre en llexion ilij.'. 'l'iiî).
l'arini les coniracinres des meiiibres, i| l'n fs| iim- ijni, p.ij' sa fié--
-1 Mioi.nun: 1)1 sysii::.\ti-: m /ii/:i .\.
(|iii-iii'c rrhilivr ri les cniMiis ilc dia^iinslir :iii\i|iii-llrs cllr |ii-iil roiiiliiiri'
si on l'sl iiisiiriisiiiiiiiicnl |ii'r\ciiii, ilnil r>li'i< iiiciitiDiiiirr s|ir'i'i:il('iti('iil :
l'es) |;i i-it.riiliiii' lii/slrrii]iii\ (iuilsr-i'tllivc im iinti l'i iiii li';iiiiii;ilisiiit'. In
iliiiiliMir ili- l:i jiiiiilni'f iiii|ii'iiiic an iniMnlirc inlrrirur niic allilmlc |mim-
\anl sinuilcr cxaclfinfiil relies i|r la rii\,ilL:ir ilr raii^r (n-;jaiiii|iir. Il
rxistr nn larrtnircissriiinil ;i|i|i,irriil. Ir inrmliii' rs| rii adiliirliiin ri
>'lg. i5>. — l^ilXl'i' l"l ' hi-li'l'iM In ni'iiihn' iiil.'iinii dioil. |i.>l' .irllil mI^i>' <Iii l'i'Iiiiii, d.'ltailt de
qullon» moi», eUfi uiiu fiiiimc Ji' ItliiIc it un ;iiis. I'js il'aulrc» sjiii|>lijine> d'hyslOiio. Dispa-
rition (!<' la runiracliire aprit iiuinie juim d'isoluiiienl |S;il|>£li'ièrc, lUOU).
roliilioii rn ilcilans ((i^r. 2.V2, '2">"i, 2r»4), d'anlirs fois lo nirnilm' est nm-
liarlnrr rn riiliri- et sr plarr dans li-xlrnsion diirrU'. I.r suiri niairiir
en lioilanl roniinr dans Ir ras dr véiilaldr Irsion arlirnlairr. On pont.
du rrsU*. obsrivrr rlirz 1rs liyslrrii|nrs. à la snilr d ailliialf^irs dr
divrrsrs joininios. drs riais drroniracini'r variables : l'rsl ainsi (|nr dans
rnrlliral;,'ir dn ^'rnon, ronunr dans rrllr du rondr. 1rs inmiliics soid
phr- on inoin»- llrrhis (lij;. 'l'Ut). Kii d'anlirs Iriinrs, rlirz Irsinstrriqnrs,
I mit HI.HS ht: /. I MDiil lit: bU
IcN iliiiilcni •> (li'N jiiiiiliiics |MMivi'iil |ittMliiiii' lies nlliliKlrs vicinist's liiiil
;i l'ail :iiialii;:(ic> a ii-lJo ipii sr iiiiiiliiisriil ilaiis lf> xi-iilalilo aillinli-s
le iiia^iiii>lit' ililli'-iciilic! rs) iju ri-s|i- liiiijiuiis ratiic a l'-laiilii' |iii' IV\a-
iih'ii tif la jiiiiiliii'f — l'ayoïiN \ <■! nari'iisc *-hliinir(ii'iiiii|ii<\ Il iic laiil |iaN
iiiiltlii'i i'c|iciiilaiil i|iii-. à la liiii;:iii>, <lii lail ilc riiiiiiii)liili>aliiiii iln
iiii'iiilirc. il |inil MirM'iiir de l'aiikNliisr lU's jlliMllM'l■^. (icllc aiik\liisi- |iciil
lin roli' aii«>><i m* iiniiliiiir ilaii> la |iai'a|ili''^ir s|iaMiiiiili(|iir li\s|)'-i'ii|iii- tic
ilali'iiiirii'iiiif. saiisaiiliral^icaiiniiiccl >iiii|il<*iiiciil |iai I iiiiiiitiliilisalioii.
1.11 ili'liitis (li's iiiiisi'Ics (les iiiriiiliirs ipii, (lu-/ li's li\>lii i(|ui'N.
|ifn\ciil ^r «(iiiliailiinT, il i-ii r-<| d'aiilii'» flic/ leM|iii'U ici accificiil |iriil
■clii' iilisiTNi'. If sl('riii»-i-|i''iilt>-iiiasliii(licii ciilii' aiili'cs. .Ii' cili-iai ciicmii- jrv
iiiiivclfs iiililiii-liMirs (les niissi's. .l'ai oIisitm''. cIh'/. iiih' lilii' tir \iii;:l-i in |
1 1., ai . — t Mnlnu'turc h)î.l''Tiiiuf t\v> iiiciiil»rv> iii[ûriMun><'ataii( dr litid iiiut> «:lu-i uur lilti-ne J-* ilmui'
.Ht-» ft a|i|tariie bniitqiivtiienl un matin au réveil. Gui^rison cuiii|ilvt*> u|U'i's dix juiirs d'isnlfiiic-nl. I«'i,
rn ilrhur> (\<- la runlnclurr, il n'rtitlail aucun «li^imale i|U<.'lcanquv d'bysliTie (Sal|nMrii're, IHll!»!.
ans. à la siiih' iIiiih' li'iilalivc <lr viol, une ((iiiliaclurf des aildiicleiirs
des cuisses datant de (|nalre ans. Ici. la i-nntractiire s (''lail lixi''e sur le>
iimscli's — ciistiules xir^'inilalis — (|iie la malade axait ('■iier;;it|iiemenl
ciinlraclés |ieiidaiit (inidle luttait i-nnlri' son a^'i'essenr. Il seinlile. |Mini
lieaiu'iiii|tde cas de paralysie coinine de cnntiactiire liystéiii|iies iii<idnil>
|tai- I l'-inidiiin. ipie cette ileinière laisse le malade [laralyr-émi cKiilracInic
axant ipril ait en même le teni|is de ie|ireiidie conscience et. dans le
cas de contracliire. les muscles restent |iiinr ainsi dire li;jés dans l'i-lat
de contraction (in'a |irodiiiti' rémoliiin. .l'ai vu un assez ^'raiid nomliri'
de cas de ce j:enre et |i(inr re\|dicatioii ili'S(|ntds je ne V(»i> |ias d autre
intci'|ircl;ilioii. Kiilin. et |ioiir terminer ce (|iii a trait à la contracture liys-
térii|iie. je inentioiinerai ci-|le i|ui est limilce. soit à un seul muscle
ilii.'. 'J.~»r>). soit mèine à une partie d'un iniiscli' — llécliisseiirs du médius.
— haus ces cas de roiilnirliirr ilissorirr. il peut V avoir parfois une irri-
lation pi'-ripliérii|ue comme point de di-parl de la ciuilracture (!)<.'. '17t(t).
I.a l'ontractiire livsléi'iipie s'aci-ompa^ne d'ordinaire de troiililes
olijeclil's de la -cn«.i|iili|t- — aiiestlii''sie. Iivperestlicsie — dont la tojio-
\n: .\h:fifi-:v.\.
i I '■ £ i~ t; ? -.î~.l'
-q ^ à;
i i£i
C ■ V -2 ■£ '2 '
;.'i'.'i|)liii> i>s( ir;.'i(itiiili' ri liniili'i' mmim'iiI. :iti liTiilnirc iin'iiii' ii('(MI|ii'- |i;ir'
la rnrilr.irliin-.
\.!\ (oiiliaihiri- liysir'ri<|ii(- ol (riiiic dinvc ('■iiiiiifiiiiiiciil Miri.ilili'. Kllc
|Miil ne [MMsisIcr i|iit' (ii'iulaiil (|iiel(|UfS jours ou (juclqucs semaines, clic
//{or/;/./-> /»/;• / I Min II III
|KMil idisxi iliiifi |iciiil.'iiil ili'N iiKtis (lij;. 'J'JCi. •.'•.'T. •JJ'.'. ■.'•'»U|, |mmi-
iliiiit lie» aiiiii'i's ili-;. "JJSi. Klli" |ii'iil tlix|iaiaitn' idiimic l'Ili- fsl \ciiut'.
r'cN|-à-ilii'i- lit'ii-<i|ni'iiii-iil .'i la ■<iiili' iI'iiih' .illai|ur, nii \t;n l'i'iii|i|iii il'iiii
^■|^•. 250.
lu'. :tr.<. — ■..inIrn.'ItiK' li\-;l.'n.|ii.' li>> iiil- 1 Ii iiilm' iiif>'ii<'iir diiiil d'nriKini' i'-lil>i(i\i'. illilalil
tir liiiit iiuii<i. rliri iino iJrnioiM?lle tlf \inKl-liiiil .ins. A t)e*iUit*«ie tnlali* i.'t se^'ini'iilairi* r*>iiiiint.-int jus-
()ir.-i roinlMlic. lli'flm* irk'n ;i la di>iil)Mir rtiiiM.>nt.>. \.r ri>flei*' niLirit* plantaire du rnti- di-nil vsl
iIhiIi ■■! il t-st coDMrvé à ^aiiclif. IViidaiil le .vauiiiiril arlilicii'l — 1 ):niiniiii-s d'Iiydi-alc de clilnral
— la contracture penintv. Sal|»élrirre. UNIS.)
yig. SO. — Contracture hyst(>ri'|Uo du ciVti* droit, marquée iturtimt dans le iiieiiilire ^u|H^Hcur, n\ec
tiiutiïkine, datant de troî» llloi^et ^iir^cniie cliei une demoiselle do trente an<(. à la suite d'une émotion,
l'a» de dilTén-nces seniililes entre le» i->-lle\es tendineux des deui rété-. Ihpuestliésie dan» la nioilié
droite du corps — faee. tronc cl iiieinlire». Ahulition du réflexe cutané plantaire droit ipii e»t
noimal à gaiiclie. Giiérison de la contracture et de l'hypoestliésie au bout de troi» semaines d'isnl*-
lucnt et de psTcliotbérapie et réapparition ilu réflcie cutané plantaire. iSal|>étrière, VMTJ.}
ili's |ii()i<''ili''s lit' la llii'-i'a|i('iirn|iii> sn<:;;«'slivt'; elle |m'1iI aussi iw se
irsitiiilii' i|iif Icnli-iiii'iil l'I |ii-ii à |ieii. Kilt* i-fssi' iiioiiii'iilaïK-iiKMil.
paiTois il)'-lii)iliviMiieiit, smis h- snimiicil i liliiinrni iiiii|iii-. I.'i'iii|il<ii ili' la
UlJCIllM. — S'HlIulllgic. "'•''
sKMIOI.OHIH m >)>lf:MI .\ht!l/:i \.
Iiaiiilc (IKsiiiiurli 1,1 liiil iliN|i;ii;ii||i> nii priil .111 iiiiili.iiii' lu |iiiMliiiii' rliiv
ilfsMijt'U i|iii sont cil rliil irii|i|iiii'liiiii|i'' ilc riitilriirliirr.
I.:i ;.'tii'>risi>ii Iciih' de l:i cniilrncliii'i' li\sl('Tii|iii' ol iissc/ rii''(|iii>iiiiii(>ii!
iiIi-^itm'-i' l'I. ilîiiis ce cas, la n'-soliilimi s"ii|iliciit ciitic (|iii'li|iii-s jcims cl
'|iicl(|iics semaines, |iaiTi»is sciilciiicnl an limit Ar |iliisiciii > iiinis ( lii;. •_'■_' S .
Kii;. Cl. — lonli^rliirv liT>l.'rh|ii<', .l.il.ilil il,' ileiu moi», .noi- ciill.- .!.■- .iil.ils .h.; mu- jr-uni- lill.
«1»* (Itt-liiiil .m*. Ili'iix iiiiii> nii[i.'ir.ix:ii)l. *-oUr ii)nl;itle l'-hiit t-iili'»*"' ilîiii-. tiiiii) servie»' intiir iiiif |i:ii.i-
l>li'((n' tl'' iMiiM- ■'■iiiotiif rciiioiil.int Ji riiic| si'iii.Tine» ol iiiii (lis|ini'iil en huit juins. Sortie (iiiéiif.
elle renliM Iruis s»iii;iiiies a(irès |Miiir une p,ii-;i|ilé{;ie .Tvei* ronlrnetiii-e intense, .Vu Imnt d'mt mois. !.•
renlrartuie des muselés lies misses <lis|i.ii'iil et les |iic(ls piircnl Intlilinlc lepiéseiitée d.iiis eett'-
liciirc Lcllcittidiilr lies pieds et îles oiieils. irréiliirtildc. était l:i eenséipienee d' • eiin(r.ieliii<
i|t«sorîi-e des muselés des jamiies. Klle pnrt.-iit en effet sur le jninliier antérieur, maintenant le-
pieds en lle«iiin dursale, Icseitenseiii's des orteils, du pros nrleil. cl IcspéroniiM-s n'étant pas rnnlrai
liin-s. \ la fare poslérieure de la jamlic. la cuntrarlui'o portait surloul sur les lléehisseiiis ile-
orleils et du (jros orteil. Les muselés de la région pKinlaire. Iliénar. li)potliénai. inlerosviiv.
i'Iaîenl indemnci de cimtrnetiire ainsi ipie le pédiciii. Ancslliésie en liolte de» deux n'ilés reiiuMv
lanl jiisipi'aiit Kennut. .\pivs un moi» d'isolement et de psyeliotliérapie. la inalaile uiiérit lirusi|ii>-
iiirnl de •<- aendenls. ISalfiétri^re, l'.iW.i
l.a i|iics|ii)ii lie siiviiir si i.i 1 mili .irlinv lix^ii'i ii|iii' |irisi-,|r |ii'iiil,'iiil li
Miiiiincil cs| encore disenti-e. l'itiir ma pari, icpenilanl, je eniis ;i ectli
peisi-sl.iiiec, en me liasanl non pa». lanl sur la cnnslalalimi dircclc du plii'-
nniiiciK* — il II i"<l pa-s liHijoiii-; l'acile d'ariii inci (jii'iiiic li\-.|i'Tii|ne iloi I
mm uiKs lit: i.A MU 1 11.1 (t:
-/ \iiiii (II.II-: m -y-ii \ii-: .\i:i;i i i \
I ..-. SVr.. — r..iiiliMiliiii> li\-.l,.|i,|u.' lin jniuhi.T |i,isl.-iieiii ihil.iiil im.| -e\\
,1,? ilit'liiiit ans. G.i.'i iMiii .111 I...III lU- ilix j..iii> .llsol.in.'iil .1 ,1,. ,.sv,li„i|,,.i^i|.i.>. ,S,il|M.|ii.rp. limil.)
ri''ellfnii'nl — mnis sur In jnrsiMici' îles ivtiiiclinns lilxciiscs ipic l'un
uhsiMM' (l:iii-« li'> iiicnilni's i|iii mil l'Ir lit'-< liiii;;li'iii|ps ninlriicliiivs —
I l'Iriiclioiis liliiciiscs de
la |ilaiili' ilrs [licils cl
|i:niiiis ini'irif des iMiiiii>
ri i|iil |ici>-i--lriil iii(l(''-
liiiiiiii'iil .iiui'^ la uiii'-ri-
- liu. -J-JS ri .-j I I.
«le la inuiii tirnile — IU>xiiin do
l;i Iruisiéiiie |>h.ilniige sur l:i
'li'uxiL'iilc el de l:i d«>ii\Jèiiio siir
l:i itreiiiii-re — datiiiit de sept mois
■ liez une jeune tille âgée do dix-
Ittiit ans et conséculive ;i une |h*-
i<le rlit'-loiile •'\li-^nieuient duii-
i<)Mrcii'-»'.siéjîe;in( sur la pulpe do
Il phalange unguéalc l'endant le
MMiinioil naturel ou di> nuxmédi-
• iinenis. on put ronslatcr que la
• onirarture disparaissait au ni-
\.'au des deux premières phalan-
ges et pei-ïiistail attt^nuéc dans la
l>reini«'ro. Il s'a(ïissail ici d'une
. .mlraclure r»nrtionnelle, d'ori-
.iiKMliiuIourCMse. Inniléeunifiue-
iin'iil aux ralsei:nix îles muscles
ilêrhisseuissuperliciel el profond
• It'sdni^'ls i|ui arlionuenl le uié-
lius. Voy. J. l»M»Hi!iKet M. Fkbrt :
Oinirmiiire pvnnnnrnfe du mr-
•liiix ftroit li'orùjinf fomtionnfU*\
l(,'rnr inuioto(iii/ur, VMii, I. t.
I>. t'it'iU. Ce dciKunslic fut du reste
^ériOépar la suite, car l'extirpa-
riun de la rlit^loido amena la di"
narîtinn de la rontraeturr.
rni>iiiit:s nr i a snniinf:. M9
lliiiis If (•{!> tlt' («iiilnicliMi' li\s|cii(|iii' (Ifs iiildiirliMiiN, ilitiil j'iti |iiiili''
lihi- liant. Il'^ ivliiuiiiiiis liliriMiM-s île ci-s iimimIcn cliiii-nl Icilcs ipi i-llos
ne Itiifiit iiiiii|iiii>s iiu'iiM-i' |ifiiic iH-iiilaiil l<- xinniiii'il < liliiiiiriiriiii(|iii'.
Il i'>l iiniiiili->tiililf '|iii' ri"< ii'liai liiiii-» ne |niuiiairiil pas se |iriii|iiiri> si
la cniiliarliiir nssail |M'iulaiil li- siiimiii'il.
I.i's cii-fiinslaiicfs ihiiis lcsi|iu'lli'N rsl siiiM'iiiii' la iiuili.ul I rlinlf
(le l'i'lal iiiciilal. Irvisli-iin' traiicsllii'sifs. ialisriii i- ilc |ilicii(iiiii'm's
tialiissaiil une Ifsinii iii';;aiiii|iii' l'iiiiliilMiiTiiiil ii li\ri' le tlia;;ii<is|ir. Mais
il laiit tMri" |iii'\ciiii i|in' |iaiiiiis ces caiarltTis |M'ii\fiil l'ain- coiiiiilt'-
Ir ni (li-faiil fl t|iif la ciniliailnii' pi-iil rtn- If sfiil syiii|tlt'inif par
Ifipifl saicnsf riiyslfiif (li^. ".••Jt'i fl 'l'I'n It'apifs Italiiiiski. ilaiis la
(•(tnliacliirf liys|fri(|nf \raif. Ifs ifllfxcs iif sniil pas iiKulilifs. O'csl
là lin point sur lfi|iifl j aniai à ifvfiiir. \\i>\. Si-inliilii<iii' ilrx n'IIi'xrx.)
J'ai (Ifjà nifiiliiiiini- Icxislfiiff ilifz les liyslfri(|nfs ilf nmliarliiifs
iliss')iiri:<i.i>(irlirlli's. cfsl-à-iiirf Inialisfcs à (|iifl(|nfs iniisclf s ili};. 'jril i,
à un sfiil iniisrif |li<:. 'ITÙt) un nifiiif liiiriu-fs à iiiif pailif sfiilfiiifiit
iliiii pninpfiiifiil ninsfiilairf . I.fiir pallm^fiiif iifsl |>as fiiniic f liiridi-f .
l'.lif/. iiiif (if nus nialailfs iti;:. iTilii, la finiliailnrf . iiiiiilff iinii|iifnifnt
an\ sf^Mifiils ilfs innsfifs llffliissfiirs sii|if liifif I l'I inornmi acliniiiianl
If iiiftlins. fiait fansff par niif irrilalion pfriplifi'ii|iif iliif i\ niif cIk'--
Itiïilf ilitiiliiurfiisf (If la piilpf ilij^ilaif . I.Vxfisiiin lif la rlh'-liiïiif aiiifiia
la j^iKTisiMi. Mr. il.-tiis n- cas. ffllf flifloïdf, (|iii l'fiiKMilait à I fiilaiii-f .
a\ait Idiijiiiii's i'>|i'- iliinliinrf iisf . mais cf n'flait ipi à la suite d'uiif aii^-
nif nlaliiiii df ffs dniilfiiis i|nf la fniitraftui'f du iiK'dius s'flail ircfin-
iiifiit flVfftiiff. (ifllf inal.idf iif pi'fSf niait aiifiin aiitif syniptruiif df la
<:i'andf nf\r<isf. haulrcs luis «•uinnif d.iiis if cas l'fprfSfiitf dans la
li;;iiif 'jr»."i — fitiiliafliiif limilff an jainiiifr anlfrifiir — loiitf faiisc
initativf paraissait lairf di-l'anl. Kl ffpfiidaiit ifllf caiisf paiail If pins
soiiNfiit fvisifi'. pail'fiis nifiiif fllf peut flif iiisi<:iiitiaiilf . iid ('tait If fas
flifz iiiif fiil'aiit df dniizf ans i|iif j ai «dtsfivff il y a (|Ufli|Ufs aiiiifcs.
fl fllf/ lai|iifllf iiiif idiiliaflinc iiiiiiti'i' aux lunsclfs pr-ruuifis df la
jaiiilM" droite l'tail la f(iiis(''(|Uf iK'f d iiiif liirsicui liii pied — ^uii^ entorsfî
— prodiiitf un jour pfiidaiil la niarflie.
Ifs iininistlifiii<iiic.<t. loisqu ils sont en nifiiif lein|is liysle riipics —
hiisti'rii-iiruinsllii'iiir — pfiivfiit pivsfntfr dfs foiilrartiirfs aualopiics.
mais ifi la foiilraclurf rclfvf uiiiipifuii'iit df riiyslfi'if siirajoulff . I.flal
neiiraslliéniipif fil elVel iif prodnil jamais df fontraclnif . (lu a si^'iialf
fiilin fiiez ffriains ui'-rv<t]iiillifs un njnisntr fourliounrl du niu par coii-
traeturf ilii slfriui-inasloïdifii ft du trapf/.f. cpif le siijft pfiit l'aiif
cfssfr par simple opposilioii If^jfrf du doi^t sur If nifiitim tlurlictilis
nit'iiliil tU' llrissandi. Ainsi ijuc jf l'ai dfjà iiidii|Uf . il s'a^,'il là d'un troiilile
assimilaldf aux tics et. ce (|ni iiioiili f liif n le caractèro psyclii(|ue de celle
nlTfclioii. l'est (|iie la simple applicatimi du doi;it sur le menloii ou siir
la joue sullil ;i l'aiic cesser la contracliiif de- luiiscles. i\o\. S/;rt.s/;ie.< et
Turlimlis.
.',Mi -I Mii'im.ij lit sYsiiMi .\i:in'i:i .\.
Il CONVULSIONS
l.c Icriili' niiiriilsiiiiis ilc^sj^nc ||.> iniili Miliniis lirii--i|iirN ri iiiMilmi-
Il M i>s| piiN sMioiniMt' lin U'itwr s fxisiiir. Ilcliii-ii |iiiiii'i';iil l'Ii'c ii'si'I'M'
;iii\ iniKcIo tic hi \ir M'fii'liilivc, liiiidis ijiif le iiidI ((iiiMilsions s!i|i|ili-
i|iii'i'.'iil ^ciilfiniMil iiiiN iiinsrli's ilc la \ii- di' n'l;iliiiii. ('.clic disliiirtioii.
|ir<i|inM''i' |iiM' rci'liiins .inli'iiis. na pas |iii'\:ilii : on ilniiiir sniivciil le iiiiiii
ilf >|iasiiii-s aux riiiiMilsioiis (l)> ccrlaiiis iiiiisrii's i-ii |iai'liniliri': s|iasiiii'
lin ojciiKicIriilo-inastiiïilicn. spasiiic ilc roiliiriiiaiii' lics |ian|ii(M'i's
ilili'>|iliariispasiiii'l. spasmes rnnclininicls di' la main dans la i rampe des
i''('i'i\ains. etc., ipii allei;;neiil é\iilemmenl des muscles de la vie de
lelalimi. el diil'èienl aiii>-i des v|i,isme-- ii'viiplia;;ieiiv. iiilevlinaiix |dia-
r\n;;iens. \csieaii\. ili .
Cependanl. il iiinii axi^. Ir iinil ^pasiiie i\ii(|iie liicii I idi'c i\r ( nidiac -
Inres jiliis Inealisi'-es, pin- vs-ti'inali-i'c- el plu- rdnslaiilr-. d.iii- liiii -
manileslaliitns, ipie le> iiuisiilsiiins. Uaiilie pai I aux i(iii\iil>iiiM> laiil
soi! peu élemlnes. sassoeieni presipie Innioiirs des phénomènes vaso-
miitenrs. el •iuiiMMil des l'imlraelnre-- de eerlaiii-- ni';;anes \ i-icr-tanx, ipii.
suivant la dislimlinii po-i'c Imil À riicinr. iin'iili'iaienl pliil/il Ir miiii
de spasmes.
Il ennvienl par ('(iiis(''(pieiil de iniidilier ipielijne pen celle dislinclion el
de dnnner IVancliemeiil le nnin de .v/»;.v///c à lonle ((mliacliiie, des
mn-cles vnlnnlaires cmnine des muscles viscéiaiix, liien sysiémalisee el
liieii limilée, relalivemeni cdiislaiile dans ses iriaiiileslalions, assez diiia-
Ide el se lepiiidiiisaiil dniie l'aciin iéj;ulière dans un ini'inr lenilniie
sons l'inlliiencc de causes aiialo;,'ues. (Voy. Spasiiirs. i
Les ronriilsions au coiilraiic soûl des coiilracluies. j.'énéialisées on
loul au moins assez l'-leudues. iiréi;idières, inlermillenles el xaiiaiiles.
I.e- lonvnlsions |ienveiil èlie t/i-iii'-ifilisrfs, on paiiiellrs.
Selon la diniM' de la coidracliire ou ilisliugne des cotiviilsimis liiii'Kjiim
el des rnm'iilsiiiiis iliiniiiiirs.
\ Convulsion tonique. La convulsion toni(|iie cousisie en une conliac-
lion lelalivenieni dnialde. déleiniinaiil une ri^iidilé perniaiienle. conilii-
uée soiiveiil du losle a\ecd('s secousses in(''j;ales el d'aiilaiil jdiis limitées
i|ue la ii^:idilé permanente est plus intense. La laidenr mnsculaiie se
niainlient pai cousétpieut sans aiiciiu intervalle de ri'soliiliou complète;
mais lanlol celte conliacture persistante est lixe. coninie dans le Irldiins
par exemple, tantôt elle snliit des recriidescenies liiusi|nes sous Ibriiie
de secousses snrajouti''es, successives, pin- mi moins réjiulièrcs cl sans
intervalles de r('-soliitioii complète.
•j Convulsion clonique. la couMiUinn cloniipie ciiii--is|e m une succes-
sion de secousses plus nu moins intenses, plus ou moins n'i^nlières,
séparées par de courts inleivalles de résolution nniscnlairc.
Les dillV-rences ipii sépaienl la cnuMilsidii lélaniloi me de la cniiv nlsiou
ruouni.Ks /»/■■ / I Mitiiini'. va
-iiii|)liMiii*ul |i)iiii|iii' il\<>i- si'i-iiiisscs 'ri (II- l:i rniiMilsioii i'l<iiii(|lic siiiil
al1i-i'ciilf> au ilf^iv lie lii i-i)ii\ iilsinii, lu iiit'iiir ciiiiM- |iiiii\.'iiil iIhiiiiit
lirii iilliTiialiM-iMi'iil il l'iiii iiii I aiili'c imiilf nniMiUir. I.fs ili-iix rniiiiis
l(iiiii|iii' l'I ('liiiiii|<i<' Miiil nii'iiir lari'iiii'iil isolt'-cs: rllrs alIriiK'iil
t>l SI- siicci'iliMil MMiM-iit clic/ le iiiciiic Mijcl cl ail ciiiii's (In Miciiic acccs:
la ciiiiMilsiiiii li)iii<|iic |ia-<»c lialiiliicllciiiciil |i,ir une |llla^c cliiiiii|iic
axant ilc ilix|iaiallrc.
I.c>« iiKiiiM'iiiciils cxlcricnrs i|iii rcsullciil cics diverses runiies eli'ineii-
liiii'cs lie la |iei'liii'liali<in iiinli'ice vaiieiil l'iiiiiine ces ilernièies.
Tatiiiis i|iie le clniiisnie eii<:enili'e des iiiiiiiNcinenls liriisi|iies. par sac-
cades, l'Iendiis, irit''j;iiliers dans leur snccessinii cl leur rmce. sans alli-
tiide |iei'iiianeiile. le lonisnie an cdiilraire |irii\(M|ne une attiliide |iersis-
laiik' a\ec un l'-tal de li^idilé el iriiniiudiililé (|ni reste uiiit'iiriiie, ali--idii
un ciiniliine à de li-^ères secunsses successi\es et liinilées.
Si la cuiiMiUiiiii rliiiiiiiiir s"ell'ectue dans les iiieinlircs. un les \iiil
s'i^^ilei lie siiuliresants dixers : llexiuji. exlensinn. addiictinn. |)riiiia-
tioii. etc. Au xisa^'c. on viiit la déviatiiin des ■^liilies oculaires ijui sont
a;:ités de iiiouvenienls iiicoordonnés et \iideiits : straliisine. entraiiie-
inent de la |iii|iille en haut, etc.; de nièine. des ;,'riiiKici's résultent des
inonxenients des |ieauciers et siinuleiit la niiiiiii|ue des ilivei'ses pas-
sions. I.a tcte est allernativeinent portée dans liiiVérenles directions, les
coiiMilsions du cou el du tronc produisent axec la inènie irn'-^'iilariti'
des inoineiuents d'extension cl de flexion. Si elles intéressent les
iiinscleN du thorax et le diaphra^inie, elles reni|ilai-enl le rxlliiue
respiratoiri' iiorinal par une respiration courte. lirusi|U('nieiil entre-
coupée el in>urti-<anle. Si elles portent sur les niiisck's de ralidoiiieii,
elles a'.:isseiil indirectenieiil sur les n'-seivoirs (juil reiireriiie. Les
spliinclers participent aiis-j ji la inéine perlnrliation : la n'-teiitioii de
leur contenu eu e>t la conséipience IVéïpiente. l'atTois, au conliaire.
c'est rinconliiience ipii s'oliser\e. soit |iar suite de leur reliicheinent.
soit par le l'ail de la convulsion ipii. s'i'-teiidant aux muscles expiil-
seiirs. l'ait céder la toniciti' pernianente des spliincteo.
La coiiMiisioii /o;//'(/i/c ne produit pas les mêmes phéiioinènesidijectirs :
rimmoliililé plus nu moins complète et la ri<;idité dans une attitude tixe
en soiil les caractères. Les memlires restent étendus ou dans une li'';;ère
denii-llexion. les mains l'ermées. h> ponce replié dans'la paiiiiie de la
main, et cliaipie inemiire est dans un ('-tat de raideni' telle. (|u en cher-
chant à le soule\er ou soulève le corps tout entier. Kn même temps les
memlires Miiit animés de secousses ipii les éhraiileiil sur place, sans les
l'-carter ili' leur attitude |ireinière. A la l'ace, la coiiMilsion toiiii|ue pré-
ilomiiie Miuvent d'un ciité, entrainant nue di'-\iàtion des traita, les
màclioiies sont sellées. Le toiiisnie étendu aux muscles respirateui-s
-iispeiid tout moinemeiit respiratoire (cvaiiose, asphvxie). Les sphincters
ne senihlent p.is conviilx-s an même de^iré ni aussitôt ipie les muscles
externes, nar on oli>er\e ici les •'■vacnaliniis involontaires plus souvent
ipie dans les l'ormes clonii|nes.
^àî si:siiiii.<ii;ih: nr sysifwii: M:iin:t:X.
I.i's (■(iiiMilsintis ^l'iir'i-.ilist'cs sniil lial)iliiclli'iiii-iil Mii\it's d'iiii .s«//i;;/<'i7
|iiiil'<iiiil .iM-c i'cs|iii'iiliiiii sli'i'liii'Ciisi', |)iii' l('i|iii-l si> ti'irdiiil l.i f';ili<;iio
ili'ivfiisi' iiurllfs riili'iiiiiciil. (jii('li|in'r(iis, on iii-iil iii("^iiii' \iiir siiivfiiii'
ili" vrril.'ililcs /«»/7j///.s/V.v, ilr diin'c li'iinsiloii'i-, en r;i|i|ii)rl ,i\rc ri''|iiii-
stMiienl ili's cciilrcs ihtm'iix.
Trouhli's rimiliiliiirrs li ri'siiirnlnin'.i. — l,iiisi|m' les ciuiv iil>iniis
stml pi'iit'riilisi'Ts, le s;m^' cliasst'' des iiiiiscli's (•iiiiliacU's s iicciunuie
dans U's visci'ii's : dOi'i la iiiissiliiliti' dlitMiKinayii's. Il existf |iros(|uc
liMijmii-s di's Inmldi's vasd-iiinli-iirs : vaso-cdiisliirliuii :iii début do la
crisi'. avi'i- liy|)t'ilcnsi()ii. iriilfiii' du pinds cl in'ilriii de l;i lace: vaso-
dilatalidii à la tiii iii> la crisi'avi'r accidiTaliitii ( :ii'diai|iii' cl Imi i("- miIIiioiix.
I,a cyaiMisc |iciil ivsulU'r S(dt des liuidilcs ciicidalnifc-. mmI ;iiis-ii di;
rcidiasc a|i|)i)rti'(> aii\ rniicliims ics|iirali(iii-;, et ras|ili\\ic en est la
rtilisi''(|iieiiie.
Tfiiiiiriilhirf. — Les eDiiMiKiniis |)eii\eii| ;iii;;iiieiiti'r l;i leiii|M'Tatll|-e,
Slirlonl les (•(ilivillsinri'. |(illii|lie>. (l'esl il.iii^ le lel.iiin-s i|iie celle livper-
tlieriiiiu s'uhservr siiilmil. jjlc {n'iit s,. |ii(i(liiiir ,iii-~-.i diiii'- l'i'|iilc|)sie,
riiyslérie, l 'éclarniisic.
Si/slriiii- ncn'i'ii.r. — Un id(sei\e e^aleiiienl divers liiiiildes nerveux;
i|uel(|uer(>is inie aura sousilive. vasd-iuoliict' ou |isyclii(|ue |H(''ct'dc
I ii|)|)ariliiiu de la rrise. Après celle deiiiièri', nu peut (dtscrvcr des livpei"-
eslliésics, des uévralnies, uue scusatiim de l'aligne. Les (ii-i,'aiies des sens
sont parfiiis iiilf-ressé» : ainlilvopie. dipinpic, dél'ant d'accnuiniodalion.
Los sroTliiitix s'accroissent souvent à la lin des accès; «mi peu! observer
des crises de lartncs. des sueurs in'ol'uses. une salivation exa;;créc avec
apparilimi au\ lèvres dune mousse spumeuse, (piehpiefois des vomis-
sements. A la lin de la plupart <les crises convulsives. il y a émission
aliiindaide d'urine 1res aipicnse.
I.a marclie des coriviilsiotis est essenliellcmenl pai()xvsli(pie. tlles
priieèdenl oai- des accès dont la réunion conslilne uue allai|ue.
I.'allai|ue |ieul néire conslilnée ipie pai' un seul accès : ainsi les con-
vulsions liiuitjues et les cduvolsions épileplilormes. Au coidraire. les
ai-cès |)eiiveiit se j,'riinper en si'ries riiiiliiiin ^ il i(in--liliii'r ce i|n'()n
appelle Vi'lal ilc mal.
La Iréipience des ac<'ès est varialde suivant la cause de la cnuvnision.
I,es convulsions se icpi-oduiseut avec une grainle facilité : ré'puisement
nei'veux résnilaid ilune altarpu* n'est pas plutôt réparé, (pie le svsiènie
nerveux parail plus exposi- (pi'anpaiavanl à ielond)cr eu convulsions.
l.ors(|ne les convulsions sont svmplomaliipiev d ii?ie li-sinii rmlralc,
elles lemlenl à se i,'i''né'raliser en se mulliplianl.
Les couvid>ions des iifirr.rii's, ipii se pi'odnisent au momeid de l'inva-
sion ou du l'asli^iium de l'excilaliou l'éliiile. suivent la marche île cette
excilaliiui : idir-s au^'inenlenl avec elle poui' diminuei' bieidot de même,
et durent |ieu. (ielles ijni apparaissent à une péi'iode avancée <les mala-
dies léliriles appai'lieuneiil aux l'nrmes ;.'ra\es, alaxiipies de c(>s maladies:
IllilCni.h.S ht: / I Mal II II r UWi
flIc". Miiil |ilii> irii'milii'Tcs ihiiiN li'iii ts|ii' cl li'iii ivuliilinn il .iMiiirnl
iini> iliii'i')- |ilus luii^iii'.
|l;in> lt'> iK'VritSVS, lc>. rii|i\nUiiili>> iihiirlu'iil \\.\\ ;ill;n|iirs i-| |i;ii
acci's.
('.(iiniiif l;i inai'clic, l:i iliin'f îles riiiivnlsi<iii> varii' sclmi la caiiM- (|ni
li'> fn'riciKlii'. Dans les lu'-Miisfs. les iiUa(|iirs |i(>ii\ciil >r n'iiKiiliiin- iiidi'--
liiiiiiifiit. |)(tiir\ii )|Uf la iriiiissioii soil r<iiii|ili'li> ihiiis li'S iiili-ivallcs.
l.fN Clins iiKitiii> lies iiialailics ai^iiics sniil les plus roiiilcs. ci-ssaiil avi-r
la laiiM'.
('.('ili's i|iii a|i|iai liciiiii'iil aiiv li'siiin- (li"< icnlii-s iifiNciiv mil niii' liiiit'r
vai'ialiii- si-loii l'i-Miiiiliiin ilii |iriii-cssiis aMal<iiiiii|Wf causal : elles |icii\ciil
ilis|iaraili°c et t^ti'c i<'iii|ilacO(>s par la |iai'al\si*> |icriiianiMil<'. <|iiaiiil
l'cMilalidii lies ccntics uiulciiis a l'ail place à leur liesliii» linn.
Les ciiMMiisiniis pcuveiil eiiliaiiier la luorl : laiili'il pai asp|i\\ie consi'-
cillive aux cnuMllsiutls liilliipies, laiilnl liiusipieiueill pai' sullncaliitu, uil
liieii leiileiiieul cl pnii;iessi\eiiieiil : laiilnl par syncii|ie iiu par ('puiseMieul
ner\eu\: ilan^ I l'-lal lie mal. la iimrl snrvicul après une péiiinlc il livper-
liieiinle prii!i>ni.'ce.
Étiologie. - l/hén-ililé jiMie ici un ;:iauil n'ilc. lies enlaiiK wi-^
lie pareiils alleinis île névroses iliverses peuvenl. eu \erlu il'une suscep-
liliililé nerveuse excessive, èlre ulleiuls laciliMuenl île ciinvulsiuns. Cellt;
piéilispiisiliiin nerveuse chez les sujels issii^ île névriipallies a rein
le nom île spasiitopliitif il-eréi.
l.'rii/'tiiirf est l'àjie par excellence îles plii'-nomèues coinulsirs, aussi
a-l-on pji ilire ipie ilie/. les enlants la convulsion remplace le ilélire. Il y
a iraillems ctie/ les enlauts plusieurs conilitions ipii créent une espèce
li'imminence morliiiie: les premières époipies de la ilenlilion, le sevrage,
i.a préilisposiliiiii aux coiiMilsions chez les enlaiils nés île parenls
alciiolii|ues est aujouririiui liieii connue. On a pu les atlriliuer non seu-
lement à raicoiilisiTie, mais même simplement à létal il'iviesse chez un
(les parents au moment île la concepliou. aux alVeclions traumatii|ues
(coup, chute sur le venlrei cl aux émulions morales vives éprouvées par
la nièi'C penilaul sa {;rosso?se.
.Vprès la première enfance, \r sr.if frininiii e>| plus s.nnent alleiiil ipie
le sexe masculin, eu raison île cetlaines couililions s|iéciales ii''Milulion
|iulière. j,'eslalion. accouchement I.
Les causes iléterminaiites lies convulsions sont très variées, (".e sont
«rahoril (les lestons ilr l'cnci'pliule : conj.'estion. trauniatisnies ilu crûne.
encéphalites, sch'-rose céréhrale. hydrocéphalie; ceilains cas de ramol-
lissement et dhémorrajiie. particulièrement les li«''morra;.'ies \entiicu-
laires; les néoplasmes all'ectani l'écoice dans les léfiions motrices, les
ahcès, les pimmes. les tnhercules. les j;liomes. Il faut ajouter enciue
les lésions et irrilalioiis des méninjies : les Miéninj.'iles. les tumeurs des
méiiinp's et les hémoi'ra;.'ies méniii^'ées: c'est prohnlilement à ce grou|ie
(pi il l'aiit rallacher les iusidalioiis.
w» >i:.\iiiii.i)iiii: ni' sysiimi: .\i:ini-:rx.
I.i' jioiils lfnl iirnnifiiriil cl lic:nitiiii|) pins i.ircmcnl \;i iiiit/niiiir
|tciiV(>lil iiiissi l'^lrr iiici'iiiiiiu'-s iliiiis rrli(ilii;;ii> des i-iiii\iilsiuii>.
L'i'/i/'/c/ix/»'. i|iii csl riiiii' (les causes les |iliis niiiiiiiiiiics lit-s (•(iiiviil-
siiilis, |iri-iiil |)l:irr ihiii> iiii ^r(iii|ii' élinlti^'iiiiir iiili'i'irii''iii:iii c riitri' li'>
li'siiiiis iir;;iiiiii|iii's cl les ih-miiscs.
Les cniiMilsioiis |ieii\ciil iMlc |iiii\(i(|ui''c-. d une in;niiéie /(■/Ir.ic |Piir
lies excil.'iliiins |iéi'i|iliérii|ucs inlci'(>ssanl les viseèies, les nicinlii'anes,
les iii'^inies (les sens. A ce fii'onpc ii|i|i!it'ticniienl les i-niiriilxioiis de
l'rn/'tnirr cinisces par une simple iinlijicsiion. les vers inicsiiiiaux, les
alins lies anlhclininlirnpies, une pitpiie de la peau Icpin^'lc du niaillol).
un niaillnl trop seni-, les douleurs de la denlilinn.
(ihe/ les enl'auls ('^'aleinuul. la plnparl des /irrrrs rritiilirfs à leur
péiii>di' d'invasion, la scailalinc en parlicnliei'. nccasionncnl des cnnvul-
sions. De niènn- la paralysie iid'anlile an inonicnl de sa période fébrile.
<hi les voil pai l'ois se |irodniie dans le elioléia el la lièvre Ivplioïdc.
Les maladies iid'ectieuses viaimeni convulsivantes sont siulmil le Irla-
tins cl la ni(ji\ puis la /iVv/'c /;(/c»7/(///('»(/e/;crH/V/'('//.sc (roiine convulsivci.
i,cs iiilu.riralioiis ciKliif/t'iicii : l'uiémic, l'éclampsie: les iiiloxiealions
ex(ij;cncs aiguës ou chi'()ni(|ncs par l'alcool, l'alisinlhe. le plomli sont, les
pivmières suiloul. des causes riéf|ueiiles de convulsions, l'airui les
inloxi<alion> plus laics. accidcniclles, il lanl si^maler les a^-cnls sui-
vants : shyclinine, o|)inm. caféine, co<a'ine, canlliaiide, erfiotine. hel-
ladone, laliac. juscpiiame: ai'senic, sels d'ai'<;enl. elc. Les convulsions
soni a^sez lréi|uenles dans l'asphyxie, reitipoisonnemeiil par l'acide
earlioniipH'. le i;az d'éclairape, le j;az des fosses d'aisance.
Krdin les convulsions se lenconiicnl dans les lu-rrosrs: l'/ii/.s/e/ic esl
la iii'v l'ose <'onvnlsive p.-ir excellence.
Pathogénie. — Le> nH)n\eiueiils (iiii\ul>il> ilillcreiM des rnouve-
meiils normaux: I" |kii- la violence, la duri'c. la frécpience de la conlrac-
lion el la leiidance (|u'elle a :i se ^'énéraliser: '2" par la causi' (pii In
détermine et <pii n'est ni la volilion pour les muscles voloidaires. ni
|)our les antres muscles une excilalion utile h l'acconiplissement d'une
l'onction lunniale l.Axeid'elil i.
Les véritaldes or<;anes de la pioduilion des eiinv idsioiis sont les ceidies
iiHtteurs lMillio-s|iinanx. l'ulsipie tout se résume en une liy|)eraclivit('' de
ces centres, il faut voir comment se produit celte hypeiaclivilé.
Tantôt elle si-ra mise en jeu diiccliMuent par l'action immédiate d'un
produil toxiipie sur les cellules des cenires : c'est ainsi (pia^iissent les
intoxications d'oriiiinc inleruc el exii'ine. el penl-ètre aussj les maladies
infectieuses.
Tantôt l'excitation di's centres luillio-spinanx ne sera ipie l'expression
d une irritation des centi-i-s snpérieuis, transmise |)ar les lilnes nei'-
M'iises. émanées des zones motrices di- l'é-coiTc. (le mode d a<-lion, (pii
s'impose |ionr l'intei-pir-talion des convulsions causées par les lésions
céréiu'ales, est peul-étie aussi applicable à diverses iidoxicalions cni
riioi'iii.t^ hh: I \ Molli III !>!.!.
iiirccliiMc. Ilcstnail j'i «>liiiiil<'i , (Ijiiis (c tli-i nii'i hkIh' iIc l'iiiK, U' muOi-
iiiMiic tif iflli- l'xriliiliiiii <iii'li('iili> : mi iM\iii|iii' Miilnnl /i ce miji-I suit les
lii>iilili-N l'irciil.'iliiiic». xiil li- ili-xiiili c ilc la iiiiti'ilioii l'clliihiii*-. ii'-Millaiil
nu Itirii ili-s li'iiiilili"- l'ii'i'iilalniro *mi\ Mit''iiii>>, ou liicii ilt- l'acliou ilirrrli-
ili- |iiiiiluilv |ii\ii|Uf> lali'iiiil. alisiiillh-, |iIimmIii.
I.c liiiisii'-uif'iuiiilc ircMilalinii tics iriitrcs liulliip--|iiu;iu\ l'^l n-lui i|ui
i'i''|iiiuil au\ (■M'ilalions |iri'i|ihi''i ii|nr>, liaiiMiMM-^ par lc> iirir> au\
ri'iili'i'^ >>fn><itirs ipii iiu|ii'i'>>iiMiiinil MTiuiilaiiiMuciil les ciMiIrt's iM<ilriii>.
IVIIi'^ «•nul lc> fiilinilsiiiiis l-f/lfiis.
Diagnostic et valeur sémiologique des convulsions. I '•
|p|i'ruii'i |ii nlili'ini' a ii">nu(lii' r>.| cfhil lir la ^luiulalinii. (tii --na icimluil
a la si>u|iri)iiMiT. fil iIcIhus ijfs ('iUMliliiiii> iuni'ali-< i|iii alliiciil la suv|iiriiiii
ii'iiiiM'i'ih. iiiiMiiliaiilsi. (|iiaiiil li's sviii|»lôim's ohscrNi's ne si- ra|i|ii'(ii'lir-
iiiiil |iii'<ili\tMiii'iil (raiicim dt's ly|»'s ((iiiviilsirs coiiniis. Il laiil hirii
saxoii i'C|it>iiilaiil i|iii' des siiiiiilali'iirs lialiilos arrivciil ii i'i-|ii<iilnin' lii's
l'xaticiiii'iil lut'iiic li's riist's (''iiili-iiliiiiics les iiiiciix laïaiIrriM'o.
.If II iiiNisIt' |ias sur li> (lia;iii(islir avt'c les rliinri-s. les niijnrlonu-s, rie.
l'.f ilia;;iiiislii' l'sl M'aiiiifiil lacili- cl a t'-té ili'jii siiriisaiiiiiii'iil cviiosé.
Piinr IV'linlf •>i'iiil((l(i;:i(|iif îles (•iiiiviilsioiis. jcliidii'rai ilalHiKl Vrfii-
Ir/isii-. i|iii aM'f ses ilciix riuiiics : ;;t''iir'ralisr'c {mal laiiiiliiih nu |iailii'lli'
{l'Iiilr/isic iarl;s(»iifinir). |ifiil rlir ctitisidiTri' rnmiiii' h' l\|ic> des s\n-
diniuc^ rnilMllsirs.
I Épilepsie généralisée (épilepsie dite essentielle, mal comilial).
I.a irisf fiiili'pliijiic |(ivsciilc' un aspt'cl i'ara('li'Tislii|iir. Apiis une aura
di- i-arai'liTf \ai-ialili> lama sciisiliM*. iiinliicf. Nasn-iiinirict', |is\i-liii|iiri.
Il- liialadi- |)niissi- un cri, piTil ('ollliaiss.-inri' ri tniiilic rniiiiiic rnlldrnvr:
la lac.' l'sl d iiiif |iàli'Ui' ilr taila\ii', Iniilc M-usiliilili' est almlic. li- cniiia
i-^l riuii|dr|. Aiissiltil iniiiiui-iici- la |i(°-iindf (-(iiiMilsivi-. (!(■ sniil dalini'd
di'>- ('nii\ ii|sr(iii<> |niiii|iii's i|ui iiilfi'i'ssi'iil Imis Ifs iiiiim-|(*s i-t diiiiiiciil au
malade mie laideur li'-laiii(|iie : les iiiiiseles des \euv. de la l'ace, du
enii. du Ilinrax. de ralidniiieii el des iiieiiilires sont lélaiiisés: la main
esl ri-ii\ersée, le |iniice l'Iaiil dans une addiiclinii l'orci'-e el lléelii siiii^
le^ aiilies dni<.'ls. La i'<-spii'alinii esl iiinineiilanémenl siis|iendue. la
lace ve cnn<.'es|intiiie. Après une diiri'e de "JO à Tid secniides. le slade
li)iiii|ue evi reiii|daeé par le slade ciniiitpie.
Les coiiMilsiiMis cliiiiii|ues se siiccèdeiil i'a|iideiiM'Ml cl leur aiiipliliide
esl ^l'adiiellenienl i-|'nissanle : les inemhres sniil aj;il(''s de si-cnusses, la
l'ace grimace, les yeux rniilenl dans Inrliile. la langue esl iiKiriliie par
les coiilraeli(uis des niàelinires el une liaxe saii^iiinnlenle apparail sur
les lè\res. |„i rospiralinii esl liiiiyanle. saccadée el il peiil se produire
uni' énii<»-inii iiivnlnulaiie duriiie el des inalières l'i'-cales.
Après une nu deux niiimles. le malade lomlie dans le sierlor ijui ler-
iiiiiii' l'allaipie cl ipii esl siii\i d'un sntiiincil ié|iaraleiir.
b56 SKMIDI.nnll-: hl sysif:Mi: MIIIHIX.
I.t*s |i:n'ti\vsiii(<s r>|iili>|)li(|iifs soiil |iliiiril iiiicliiiiii's. les livst('-i'ii|iii's sinil
|iliiiri| ilini'iii's; i>l <-cs ilci'iiifrs siiiil phis t'i'i''i|iirniMiiMil |ir'i'iiiili(|iii's. Mais
l'c siiiil lit lies t'iiiMi'h'i'i's i|iii ii'oiil l'icii il'alisnlii. I.'.in'i's (''|iili'|ilii|iir csl
sili'iiciiMiv. r;illiii|iic hyslt'ii<|Uf csl l)i iiyiiiili'.
Diiiis rniii* cl raiiti'i' iii.'iliiili(> on jumiI iilisctMi un ctiil ili- iniil »
i|iii lutrlois — mais la rliosc csl rare — pciil rcinlii' (lilïiiilc le ilia;:ii(islic
i'li(il(i^'i(|iic. I)ii cvaiiiiiicia aioi's la tciii|ici'aliii'<' qui s iMcvc ciiiistaiiiinciil
dans j'clal de uni! c|iilc|ili(|in-. liiilin. d'apics ccrlains anlcnrs ((iiilcs de
la ionrcllc cl llallielincaii i, rcxanicn des urines |ii>ui'i'ait a|i|Mirlei' un
cicineiit de diau'niislic. Ilans les paroxysnn's é|)ilc|ili(|ues les (n'iiicipes
conslilnlirs de liiiinc snnt auj;ruenti''s eu masse cl conscivenl leurs [»r(»-
|iot'lii)us iclalivcs. Itaus les |iai(i\vsnics liyslt'Ti(|nes, au ronlrairc. il v
a diniiiiuliiin des l'csidus lixcs de {'m'cc cl inversion ilc la iurinulc des
|diiis|diatcs leireux cl alcalins, (les caractères des urines dau> i'allai(ue
liysli'ii(|ue ont clé ( Diilcstés par l"éré.
l.'('///7(7».s-/V (jéiti'ralixt'i' |m-uI traduire diverses li-suins irrrhialrs; elle
se rencontre dans les iuéuin<,'ites, dans les tnn)enr<^ les compressions,
rindi'océplialic. les porenci-plialics : elle acc<*m|)a^'nc souvent les syn-
dromes lïhiiiiciicnsioii liilra-craniciiiie. Klle a été sif;nalée dans la l'orme
ccri'liralc de la inaiddic du sommeil. Des crises épilepli(|ues |ieu\riil ^e
produire au cours i\'iii/'cflioiix, (Vinlo.ricalioiix — l'alcoolisuM- en par-
liculii'r — on de iiuihnlirs (/('lu'rdles : elles apparaissent alois connue un
•.vm|dôme snrapinli'-. cl Ton a pris l'Iialpiliide. dans ces cas. de le-^ dcsi-
liuer pluti'il sou> le nom de crisi's (■iiilciiliffiniirs. rumine je l'indii|nei'ai
plus loin.
Mais lépilcpsie «féncraliséc est surtout rrêcpienle dan-- Ir hkiI rumitinl
ou l'iiiU'pxic dite t'.v.s7'/i//c//c, dont rétioloyie c-l le plu- -.(inveiit jni cunnie.
Il est pi'olialde (pi'elle répond assez sonxcnl a I nnr ile^ rau--rs (pic
je viens irt'nnnn'rcr : mais dans un j;raiid miinluc de (■a>. celle cause
l'cliappe complclcmcnl. Klle déhule pi'cs(|ue toujours des renlance ou
pendani radidcscence. parfois ii l'occasion d'une pein'. Klle se montre
la plupart du lem|is chez des sujets à hérédité névropathi(|iu- cliar|,'ée
et pai'licnlièi'cment chez les descendants d'alci>idi(pic-^ : elle coexiste
souvent avec des tares iniclicclucllcs. de la di'diililé menlalc ou des
inairormalions diverses ; mais on la renconlre souveni aussi chez des
iiHli\idnsrenian|ualilenicut intelligents, ci rhez lcM|iiels il n'existe aucune
lare patho|o;.'i(pie. Il n'est pas très r.irc de \oir l'i-iiili-psic survenir chez
des individus avant dépassé l'âge nn)ven de la vie et niùme chez di's
vieillards — i''pilcpsic taidivi'. Il s'agit ahns dans ces cas de sujets
alcooliipics. syphililiipies ou aili''rio->-cléi'enx.
•J" Épilepsie partielle (épilepsie Bravais-Jarksonienne).
1,'cpilepsic partielle dilTt-re considéralilcninil t]r répi!c|i>ic c^^ciiliellc.
Ici le déliul di' la rii-e c-l progiessil' et limilé. sans cri initial cl -ans
liait III h- hi I I Mil III IIK. :>:.!
I llllll- lllllM|ll(". l.fN S|-(«II|SM'N r|ll|lil|lll->. tl'ilIllMll filillIl'S, |llli> |||||S
iiili-iix-s. .'i|i|iiM'itiNs<'iil d'iilionl sur nu |)iiiiil lii'-s liiuili-, ;iii iiixraii il'iiii
iliii^l, ili' l.i iMiiiii, ilii |iii-il iiii ili> lu l'iin-. Kllrs |N'n\fiil >'a('<'iitM|i.'i;^iii-i'
lie iliiiili'ili -, (II- si-iis.'iliiiiis siilijcriiM-s ili\i-l>CS, riillstiliiaill llll'- -itilr
il aura, i-t m ia|i|ini'l a\fi' la liifalisalinu iiiilialr ilc rt''|iilc|isii'.
].)'■> uiiiUM'MU'ulv ilf I i'-|iilr|»ii' jacksiiuit-uui- nul l'f iloulilf raiarlt'-i'i-
ilau^iuruliT |ii'ii;;n>ssiM-ui<'ul d iiili'nsjli-, cl lic m- |U'ii|ia^iT ilc |U'i)i'lu> eu
|trii(-lH- aux |iai'li«>s Miisiucs tlu riu'|i>>. |)i'-l)ulaul |iai' i-\riu|)lt' au iii\cau
ilu |i<MU'r, !(••> ■•(•(•(ui-.so i'|i)iiii|urN. lie |(lu>> eu |ilu>< \ iolculcs. alli-i^iii'ul
rusuili* la uiaiii. l'aNaiil-luas, li- iiiruilur Mi|ii''i'icui' l<uil cnliiM': puis
elles ;:a^iienl la l'are, le lioue. le uieiulire iulV-iieur.
iaul"! elles lesleul uuilali'-rales uialfiii' leur- e\leusi(iu |u o;;ressi\e :
lauli'il |iass;uil dans le ei'ile ii|i|i(is('' iln ciuiis. elles se ;^('-Ui'Talisenl eoill-
|ili'leuienl.
Suivaul i|ue le iIi'ImiI si- l'.iil par la lace, le luas imi le uieiiilue iiilV--
rieur. re|iiie|isie [lailielle est ilile /ticltilc. Itidiliialr lui rriirnli-. La
recheiclie ilu sié;;e iuiliai «les i-iui\ulsiiiiis est de la plus (iraudi; inipiu-
lauee piiur le dia^'iiitslje lopii^rapliiipie de la lésiiui: e'esl le sitiiuil siintii-
li'niif lies auleui's au;:lais. Les senuisses à déliut l'aeial ri'poiideid ;i une
li'-siou de la partie iurérieiire de la eiriiuiNiduliiui IVoiilale aseeudaule
du ei'ilé (ipposi- : les secfMisses du hras el des d(ii;;ls eiirrespitndeiii à uue
li'-siiiii de la partie iuii\eiuie de la IVoutale aseendarile: les cuuMiisinus
du uieuilire iul'érieur rtdéveul d'une alléiatioii de la partie tout à l'ail
supérieure de celte circnnvidutinn et de la partie aidcrieure du lnliiile
paiaceulial \\\\:.. ~û cl ."Si. Haus le cas d'i-pilcpsic pailielic luacliiale nu
irurale. le •> sifiual svrupli'iruc « sièjje 1res snuxeril daus le pniieenu dans
le j;r<is orteil.
Si d'iialiiliule la irise jaiksduienne s'i'-lend el se géui''ralise. !■• l'ail
u <'s| pas alisiduuieiil ciiiislaut. Il est des cas où elle reste liuiiti''c à la
l'ace, au uieuilii-e supérieiu'. Klle peut iiarl'ois n'être iiuescpiissi-c el se
liurner à i|ueli|ucs luouveiueiils du pied sur la jaiiibe ou ;'i ipudipic
L:riuiaccuieul uuiialéral plus ou uuiius l'u^^ace. il est rare loiilerois (pie.
lucuie ilaus ces cas-là. la crise ue se j-i'-iiéialise pas uiu' l'ois coi l'autie au
c'ilé corrcspoudant du corps.
.le liens euliu à l'aii'e reniari|uei' ipie dans certains cas. très excep-
tionnels du reste, on a pu soir l'i'pilepsie pai lielle r(de\er d'uui' li'-sion
sons-c<u'licale. artleui'aiil plus ou moins rr>ciu'ce motrice.
Les convulsions se propagent sujvuul les ciuuiexions aualoniiques des
i-enti'es nerveux: lorsiprelles altei;.'iu'nt le i-oli' opposi'-. taul<'>l elles
reproduisenl le luèine (U'dre d invasion ipie dans je coli' pris je preiuier.
Iaul' l elles se ;.'cnéia lisent Itrusquemenl.
haus l'épilepsie partielle la perle de corniaissance n'esl pas coiislanlc:
au contraiie. il est de lègle i|ui- le malade la conserve tant (|ne les cou-
Nulsious sord parlielles: il assiste ii sa crise. I. a perte de connaissance
se piiiduit au l'Mulraire prestpu' toujours au nionii'ut où les convulsions
M" L'énéralisenI, assez snuveul même dés ciu elles iml atteint la l'ace.
■>:>* -I \lliilni,ir lil s\-IIMI MIIIIIA
l.ii criM- (ri'-|iili-|i>ii' j.'M'IxMiiiiriiiic !•>( le jdiis Muivnil (•(iiiilc fl ^r ic|iii(-
illiil II ili'> iiiliTMillfN (Idiil hi iliiivr |ii-iil, si'liin li's cas. xaiiri cic i|iii'|i|iii's
liciircs ;i |iliisii-iii> iimis. D'anhcs luis, mais le l'ail rsl Ihmik mii|> |>|ii^
raii>. on m \iiil i|iii |ifi'sislfiil assez. Ii>ii^i(>iii|is, |,ciiilaiil <li'^ Ijciiic^ il
i|ii('li|iifrnis iiii'-iiif |)Ciiilaiil |iliisi(>iirs jours ilc >>nitr sons ruiiiii' tic
MToiisscs ('loiiii|iii's rjillrit.sir piirlicllc rimlinw Kojt'ssnikow, itiiiiio
I iS'.lli - le iiialailc conscixaiil toiilc sa loniiaissaiicc.
ltcaiiroii|i [titis soiiM'iit i|iii' ri'|iilt'|isic firiirialisôc rssriilitllc. la crise
jacksoiiieimi' laisse ajuès elle des paralysies liaiisiloires localisc'c--. ijni
corres|inii(ieiil dans leur dislrilintioii aux centres d'aliord excités. |inis
élinisi's |iar la li-sion.
Knlin. dans (|iieli|iies <-as rares, suil daii^ riiilrrvaile des crises, soit
sans l'existenee de ces dei'hièi'es. le malade ressi-iil seiilciin'iil de"- sensa-
tions donlonrensrs dans un coté du coijis. Il s'agit là il uni' sdclr dama
ipie I (Hi ipialilie du tinm d r'|iile|isie parlielle sriisilirc.
Il ne landrail |i,is lnnlerois |i:iiissrr a rr\ln'me rii|i|iiisilii)ii entre
I épilepsie ;,'éiiéralis('e et l'épilepsie jacksonienne. Il peut exister entre
idies tons les inleiinr-diaires ; parfois idies coexisjenl on se snceèdent
chez un même malade.
L'épilepsie jacksonii-nne est ji peu jnès jonjonrs en rapport avec mn-
li'-siini cortii'ale en loyer, provoquant l'excitation paioxyslicpie des centres
nmtenrs de l'éccnce: crostoscs. /raclures ilucràni'Jivnidlomes, plmitics île
iiiriiiiiii<)-ciict'i)lifilile, méniixjile srreiise laixlitjiie, hiiiieiirs céréhralrs.
ritniiillissriiieiil. srlémse ou poreiicéplialie. etc. Mais ces nn'-mcs lésions
pen\enl parfois détermini'r des s\ndnunes d'épilcpsie fiéni'ralisée.
Knlin. dans (piehjues cas (l'épilepsie partielle, laulopsie il.andonzy et
Siredeyion la cràniectomie nord fourni ((ue des nVnlLils m'^'alifs.
."> Convulsions épileplit'ormes.
(In dési;.'iie sons lr nmii de irises rpileplifnrines. les symli'oines
couvnisil's. réalisant plus mi nu)ins le lalileau de l'épilepsie jackso-
nieruie. mais snsceplildes d élie lattacln's à luie cause coninie. autre
»|nc lesaireclioiis clir(niit|uesrln système nerveux i\\\o. ji' viens d'(''mim(''rer.
Ces crises épileptil'<nines ne dilVèient donc aucunement des antres
syndromes épileptiipics. Cependant, ccnnme elles sont liées à l'évolution
d'inn- maladie ^'énéiale. elles ne présentent |)as en jri'néral la lixité
d'allures, la ié;.'ulaiilé d'ap|iarition périodi(|ue. i-t la répétition imiélinie
des crises de l'i'-pilepsie dite essentielle on des ('pilepsies en rapport avec
une lésion cinoniipn' irritativi- des centres nerveux ; au coidraire, idies
sont souvent iiréj;nlièies. xaiialiles nu temporaires.
(»ii peut voir survenir des crises épilcplilormi's dans les alfeclioiis
ai>;nês de rencéphale et des nii-ninjies : dans les nnrplidUlrs aiipirs. les
alliés ilii rrrrraii ; dans les inéiiiiiiiilrs aiiiiirs ou siiliaiipiës, et plus sou-
vent dans la iin'nliiiiilr liihrriiilrnsi- ipie dans la iiirniiniilr rrn'hrii-
iitiuint.^ ht: /. I Ml n II III t. •>
^iniKlIf. \.'lii-imirriliiii' iili'inin/i'r, lo liriiiiirriKjirs iriYhriilfii iivcf iliitii-
iliiliitn triiliii-iiliiirr ili'-tiTiiiiiifiil stiiixriit îles ciiscs ciiili-iilirniiiifs.
Il l'aiil (>ii i'a|i|iriM'lii-t' les ai ri'-s i''|iilr|ilii|iii-s |ii'i'-sciiti'-s ili- |i>im|i> à aiilti'
par i|iii'li|iii->> /i«ir(//i///r/i(i'A' ;/c/icr«H.c. ri iliis a mic |H(ll^^('•^• coiifii'slixf du
ri'ili- ^U• {'('■cinct' iMI à llll foxcr ll('MII(M'l'a^ii|nr lifiiitiliiiiir — (iailN \i'-
Miriiiii;:fs r-|ii(issii>s.
I.i-s iiialailirs iiircrlicu'-cs |ii-ii\fMl N'acrniniia;:!!!'!' ili- niiix iiNiiiii^. ri
|iaiiii'nlii'-iriiii-iil liaii^ ifiii'N rniiiii-s ala\ii-ail\ iiaiiiii|iirs, /icrrr Iihi/iiihIi'.
rlinlcrii. /irvrr y«"C*uc/t'i/X(', cli-. I.c». i'iiiiMiKiiiii>> ilc la /7/j/c Mirri'ili'iil
i|iii'li|iicriiis an s|iastii)' Inili ii|iliiiliii|iii' initial: cllrs si> ^'cnrralisi-nl «■!.
iralMiiil |irii\i»(|nt''t's par li'> iinpi'i"<>i<)n^ \iNnt'llf>. <•( amlilixo. i-ilt--
ili>\icinii-nl >piinlané('s. Kilos >onl loniipir- un rlnniipii"-. xinlciilfs. cl ^c
Iraiisrninii-nl simim-iiI mms la lin en cunlrarlnn's IclMniltii ini*».
Dans II- IrliiiKis. on voit pn>M|nL- lnnjniiis m- MirajunltT à la ninhai-
Ini'C pfi nianrnli* ilf \r-i'ilalilcs painwMncs ilc (-onlraclntr, pi'nMii|nt''s pai
la inninilii- i-M'ilaliiin pi'-i'i|ilii''i'iipii- et (|iic l'nii prni en snninic assiniilci
a ili>> t'iin\nl>iniis lnnii|n('s. (V(i\. Coiilnuiiirrs.)
Ir ihiiiiiiilisnir rrri'hrtil, iMilin.osI sniixcnl caracli'i'isi'-, imlir un lii'-iiir
xinlcnl ri lie rii\pi'i'lii)'rniic cxlivinc, par ili'> nisrs (''pilcplirm nii'> Irè^
inltMiM-^. l'ii niriiH' lrnip> ipic pai' la (lis|iai'iliiin (lf> ai-riilrnls aili-
rnlaiiv^
Les I i>n\ nl>iiins -uni t'iripicnlr- dan-- If- inlu.i iidliaiis : un priil le-
l'i'in-Diilri'i ilans les LMn|)<ii>niniein(Mit- par la sliAilniini'. inpinni. la
lifllailoiii*. I ci'jjol (le si'i'.'li'. rtr.
L'iiliDolisme aij;n, mi les ('■piviMlcs ai;:ns tic I alconii-nn' rlniiniipii'. sr
nianiIVsliMil assez stnivciit par di-s ronvnisinns.
|lan> Vinlo.riniliiin siitiiruiiic priilonpi'c li-s crises ('•pilcplilininfs •.uni
aosez lari'- : nniis elles penveni si- leneiMiIrei' et conslilnenl Inn de-
■.yniplnine-i de reiieé|diali>pallii(' sainrnine. Klles sniil pin- liin;;ne- i|ne
les cri-e- de re|»ilepsie e>senlielle. et le einnn ipii les termine est snivi
de nnii I. Le dia^'noslie sera snriont étaldi par les sij^nes de salniiiisine
rlironitpie: la enntraetnre des nniseles de la ni:ii'li(iir<> esl assez eiin>laide
piiiir i|n Un ait pn la nm-idiMiM' i-innnn- nn si^'ne d'nne eerlaine inipin-
lance puni le dia^rnoslir.
I, i/rëi;//V esl la eause la pins l'r('-i|nenle de riiiisnlsinn- Itixiipn--. I!lle
peni priiMiipu'r des ennvnisinns partielles, mais |iresi|ues Innjnnrs le-
ennvnl-i'in- snnl iféiièialisi-e- et ( aractéri-ent la liimM- cmiNnl-ive de
Inrémie ni-rven-e.
I.e> l'iiinnlsiuns nn'-mii|ne- révèlent l'allnie de la cii-e d l'-pilepsie.
a\ee celle dillërenee ipiil n \ a ;;r-ni'-i'alemenl ni ci i initial, ni anra. ni
nnii>me de la lanr;iH-. ni llexitm l'itrcée iln pniice. L'accès est nniipie nn
-e répèle à iiderxalle- pins un moins lon^;- pendant les(|uel- le malade
recnnxre -es l'acidlés, ;:ardant (pieltpiernis des li'onltles des sens on di-
rinlelli-eme. Si les accès se répèlonl — il penI \ en avoir nn Iles fjraiid
nnndne ijan- le- vin;.'t-(pialre henre- — le malade le-le dan- nn ('lai
••"" >iH:.Mii>i.niiif hi M-r/w/ .\iit\i:i.\
riim,ili'ii\ ijiii >(• Icrniiiii* par la iiiorl. La murl |iiiil (•Liali'iiii'iit '-iicci'dcr
au |ii'(>iiiiiT DU an iliMixiriiic acri-s. |,a j,'iii''iisiMi ( iiiii|iltlr n'i^-i |i,is |n''s
larc. l'ii |>ai'lii'iilii'i dans le cas ilc nr|iliiilc ai^'in'.
r.ri I alisi'iicc (le niiiinii''niiil'allr>. la |i;ili'nr ilc la I^k r, Ir niMisis. Ir lali'ii-
li.sscnu-nl (lu |iiiii|s. rii\|ii'ili'nsiiin ai Ici irlh'. I.' I<i ml ilc ^alci|i. ri la
|tlVS('IHT ilailiuniinr dans les iiiiiii-. |mi iiii'IIkuiI di' laiic Ir di.i;:iiiislic.
1,1'S ron\ulsi(Uis •;(''U<''ialisr('s a\fc |ii'il(' de ((iiuiaissaiicc l'iiiil [lailic
iiiii'^riiulc du xijnilvdmc ilr Slol.cs-Addiiis ou inmls Iriil iwniuiiicul : l'Ilcs
ciiïiiridi'nl avec Ifs |i(''ri(»(lfs d'aiii^l iclatil' du cii'ui. il '-iiiihlciil par
i'iiusi''(pH'iil ivsulloi' d'uuc Yrrilaldc iscliriuif crivlMalc
Hu a iruciinli')'- paiTiiis les crises r-pilciiliruiiiics associi'cs an\
iiiit/niinrs. n|ditaluii(pic cl suiloiil iiplitalnMipl<'';;iipic.
Il t'xisic ciilin des crises ('pileplilormes d'(iri^;iue rrpfxt'. |)i(>V()(|uées
pai- l'iriilaliiin des nerfs péripln'riipies culaucs ou visci-ranx, par des
corps élrauj;crs. par une iiiilaliou nasale, par des vers intestinaux (con-
vnlsiiMis de rindininlliiase) chez kseidanis, etc. On a rappoiii' ipielipies
l'ails curieux d V/xVc/wiV pli-itrnlr, proMMpii'-s par cxcniplc par les laxa-^es
de la plè\re avec nue solution l'rnide.
• tu peu! dans lieaucou|i de ces cas se demander s il s'aj;il hien dune
crise ('■pileplirornie réilexe. on l»ien dune crise épilepliipie viaie pro-
Noipn'-e chez ini ciiiiiilial a l'clal lalenl. par ipichpie excilalidii ilunlnn-
rense ou l'-niotiM'.
l" Éclampsie.
\. érlaiiiiisic jiiitrjirrdlr fsl ini s\ iHliniiir cdiiv nlsil' assez spécial, sur-
venant nniipieineni chez les l'eninies ciiceiiilcv un him pcmlanl et après
racconchenienl. Klle es! lii'-e très pi-cdialdiimiil .'i r:iiilii-inloxicalion
;.'l'a\idiipie. l'axorisi'e pai' des insultisances ;jlaiiiliilaiiVN. n'nale cl
hépatiipii'.
I. Cclaïupsie est sou\enl precedi'c ilc piiididiÊics IcK ipic de la ii'plialec
ou de la sonuiolence ; puis siumciiI umc dunlcnr ijULia^h jcjnr. acconi-
pa^'iiée de flysptiée et de \uniissenieiils.
I, accès Ini-inèine se diMinile en trois phases, nnr pliage d itinisiun
avec a^'italion (ïxtrèine. et petits mouvements conN nlsils l(>calis(''s : con-
Iraclions lihrillairesde la face, cliiznenu'nl Af^ \rn\. niouvenient>- île la
l:ui;:ue ipii sort et rentre allernali\eineiil. niiMiM'ments des yeux ipii
rcinlenl dans les (U'hites.
Au liinil de «lenx ou troi> nnnntes apparaît la pliage îles ciniviilsiotis
liiniiiurx. I.a eonli iiclni'c est ^éni'ralisr'e, intense, compaialde il celle du
lélanos el ri-alisanl parfois lui \érilalde opisthotonos : la tète et les veux
sont presipie toujours di'-viés [\ ;.'anche; la respiration est suspenilue.
• a'Ile coniraclure lonii|ue dure (|url(pn's secondi's et est remplacée pai-
lles rtnivuhiiiiis rUiniiiufs j.'(''iiéralis(''es. La face est <;riiiiacante, les yeux
loiileiil turieusetneiit, la lan;;ne est projetée et rentrée allernalivcmenl.
Tfti'i itit:> m: i.a Molli
^oiiM-iil iiiiMiliif; les mciiilin'^ "^iiIMMicui^ «'Il |>i<m n ii.i|.|him
Ir lliiii';i\. il:iiio un iiiiiiiM-iiirnl < iitii|i;iriililf au ^rslc iliiii laiiili<iiii i-
iiairc: la inalailr |ii-iil -«i-s iiiiiirv.
An IhiuI (II- i|iii-li|iii'^ iiiiiiiili'>, 11'^ iiiiiii\ritii'iil> M- rali'iilix>ciil. Ir
>iijcl |ii)iis>i- nu |ii'iitiinil >iiu|iii cl Innilir ilan^ un rnin.'i plus mi niiiiii>
liroliUKl. i|Ui- virni inliM'n>ni|Mr liiciilnl uin nouNtlIf ni^i'.
(ic^ i-i i^o --onl lii'-> laifint-nl nnii|ni'^: li' pln^ -«mum-uI cIIi-- ^r siirci'-
ili'iil par ;:riiU|H-s ilc riiii| à >i\. iimi^IiIumuI iui m'-i ilalilr l'Ial ilc mal.
lloiumc t>n le \iiil, n-s i-|-i>('» se ra|i|iiitrlirnl >-rn->ilil('nirnl dr^ irisr».
i'|iili-|ilii|U('^. inai> clli- i-n (liMV'irnl cciH'niianl |i:u' la |ii'('-sriii'i' lialiilurlli
ili- |ii'iiili'iinii'^ l'iiiiMiKilV. I aiiscncc ilr rri inilial. la ilincr icialiM-uirnl
|iin<;uc ili> la crise. Irui i'i''|ifliliiin |ii'fsi|nr sniiinliautc. Justin a rr i|u'iiu
ail |ii'alii|Ui- nue sai^iK'f. Il l'anl s.iMiii' i't-|M'inlaiil ijuc rcilaincs crix-^
iri''flani|isii' |M'iiM'ul rcvriir alisnluincul ra>|n'fl de i-riM'S(''|iilc|ili<(ncs.
hc nn-inc Ifs ciinMilsinns dr Viirriuir (iruM-nl icM'Iii le lumli-
<< laui|)lii|nr.
•"• Convulsions dans les névroses. Crise hystt^rique.
l.f^ i-tiiinilsiiiiis liiisIrriifKfs ililliTcnl lii-.uniin|i lics aulii's sMiilinuirs
<im\u|sir>.
h'aiMMil illfs sdiil i-slivineniful \ai ialilcs iluii sujcl à l'auli'i' et. iIkv
un niùiin' sujci. clli-s |m'U\ciiI vaiii r suixani It-s causes ijui les |»iii\(i-
(|ueul. cl scIdu les ciicuuslaïu'cs exlciicuics. ('.est ilire ipi elli-s cclia|i-
|iciit à liiulc (lcscri|)liuu scliciuali(|ue.
liliarciilel Kichci nul (Iniuié de la grande ciise li\sléiii|ue uu<- syui|tlii-
inalido^ie ijui a clé l"U;:tcin|is classi(|ue. A|iros des |iriidi'iiuics (Tcvci-
laliou uci'xcusc. avec liiii|uel. uausi'es. Ireuildeineul. cl scnsalinii de
lionic c|ii<^asti'it|nc. la crise se dcnnilail eu huis phases : in-rioili- éfti-
h'Iiliiiilr avec ciMnulsiuiis liiui(|ucs. puis cinniqncs suivies de résolulinu :
l>t'rioile flr rlinrnisiii- avec ;.'i'auds luduvenienls di'siM'dnuin'-s. ((tnloi-
sious. cniih'aclure du Ironc eu aie de ceicle. cris ai^us, cic. : /irriinlr îles
illtilinli's iHissiiiiinrlIrs. suivie de \;\ jx-riiiilr )lc ilrliip i\[\\ n'en ctail pas
liinjours liieii distincle.
Il parait aciuellenieid certain, cl je I ai tmiiouis sniileiiu depuis prés
lie tieidc ails, (pic les crises visées p;ii celte dcsci iption n étaieul le pins
souvent aulic cliuse <|iic le résultat lin drcssa;.'e et de riinilalinti. Il ne
laudrail pnuilaiit pas aujourd'hui cva^érer dans la ui'-;:alion connue ini
exagérait jadis dans iallii niation. .lai vu un certain nondne de crises,
où l'iuiilalion pas plus (pie la su}.';;cstiuii ne pinivaieiil élre admises, cl
(pii cc|ieii<iaiit se rapprochaicnl plus nu moins de ( ctle dcseriplioii.
A cet é;.'anl. les études sur les sujets de la clicntide privée soiil
sin^'ulicrcmeul plus inslrin lives et fimriiissent des résultats aulreiiient
précis, (pie celles hasées sur ridiservation des sujets d'In'ipilal. Kl c'est en
étudiant les malades de la ciienti-lc piivi-e {|ue je suis arrivé depuis
loîiL'Iemps à la roiivirlion ipie. ni de pics, ni de loin. l'alLHpio hys|é-
llDIlilM. — Srllli|i|>p;.ii jO
.•'•:' ^IMInl.OHIi; />/■ >)S7/;.W/; .M.ltn.l .\.
rii|ll(' n'i'l.iil Ir irsiilliil iIiiik' iiiilii- un iriiiic lirli'iii-'<iii:i:rN|iciii ri iiuClli'
Il l'I.'iil iiiilri' rliiivc (|iriiiii- iir-<'liiii';:t> ('•iiMili\i'.
I.i's |ii'iiili'iiiiii-s iri'M'ihiliiiii j{(-ii(t;iIc, I.i M'iiMilimi ilr Itoiilf i|iiyiis-
lrii|iic ii'iiiiMihinl ;i l:i ;;iii;;i' smil ili-s si'iisjilioiis .issc/ liaii.-ili-s riiez lus
iir\i'ii|i;itlirs iiiriiii' mni r-iliii|iii'-s. Il me pinviil liaiiin- |i:irl i-\;ii-| (|ii°iiii(>
lii-limlc (II' i'iiiill'.-|(-|lin-s |iiiiii|iii's |iivrèilt< .issiv sdinciil le-- ;;i;iiiils
iiiiiiixfiiii'iits <li' lii I risL> niTMMisc.
<.hiaiil iiii\ iilliliiilrs |iiissiiiiiiii>lli's, ji- in- les ni j.'iiii.iis n'iiiiinliiTs i|iii'
i\u'/ li's Miji'ls iiy.'iiil siilii un tlii'ssa;,'!' s|ii''ii;il.
itii'ii i|iii' li's ciisi's lu'rvciisfs des li\sli''rn|iH's sniuiil ln'-> \uii:ilili's
ihiiis Iciii' t>\|ii'i's>iiiii s\iii|iliiin;ilii|iic. on |M>iin';i rciiciiiriiiil li's ircuiiiKiili'i'
il i|ii('li|ili's l'iii'iirli'i'r^: les crises siir\ iciiiiriil liiiiiniiis ;i rnri-iisiiiii de
«•.iiises iniiriiles, éiiniliiiii, IViiM-iii'. l'Iiii^rin. ciiMli-.irii'li'', de.
Kili-s ne >".ii r(iin|i;i^iieiil |i;is ilr cri iiiiliiil. île clinle luiisiine. île
I1e\iiiii lin |iiiiiee el île iiinisni'c ilc l;i laii;.:iie. île iiiicliiMi~- iiiMiluii-
l;iircs. etc. Klles ne se iléiinilcni |iiis iliiiis nii nrilie li\e.
r.lles ne s'iieciiiii|i;i;incnl ;i |ieu |iii's j;iiii;iis île |ierle ;-cc//c de In ciin-
n;ii>s;iiu'e: iiuelle-^ i|iie snieiil les ,'i|i|i,'ii'ciices, un peul |tresi|iie tiinjuni's
|iii>voi|iHT elle/ le iiiiihidc i|ncli|iie iiiiinireshilion de sensibilili' el de
ciiiiM-ieiice. .liiiiiiiis. ou |ireM|ui' jiiiiniis. rii\sli''iii|iic ne m' l'iiil iiiiil en
kiinli:inl: elle ne |iiirle |i<"is de li;ices de cimi|is. de linilmes. de Idessures
i|iieli-i)nqiies: liirsi|UC la crise snrxienl. riivslérii|iie liimve, ,'i peu près
linijoni's. le innyen de se siiuslraire nu dan;.'ei'-. .nanl de Icnnliei-. elle
cliuisit sa |dace, pour ainsi dire.
I.a crise livsir'rii|iie s'aceoinpa'^ne de i/niiiils iiiDiiifiiirnls di'Mirdiinni's.
el niiiide pi'iils inniivenienls cfjanx el rapides cinnnie cen\ de I '/'pilep-^ie.
Klle s acciiinpa^^'iie é|,'alemenl de cris, de plainics, de saiij;lols. de
l'rjses de larmes, de limpiels, de treiiiMeineiiN. elc. La |ni''seiice de lels
>vinpli'iincs associés à une crise ccpiiMilsivi' enlraiiie presipie ii elle
^l'iile le (liajLrnoslic de crise nr-vropalliiipie.
Kiiliii, la crise livslérii|ue peul presijiie loiijoiiis èlre einpèchi'e du
inlerrompiie par une soininalinn éiier^iipie du mr'deciii, par des me-
naces on des pnnilions. soum'iiI même |iar un >^imple raisimnemenl.
Tous ces earaclères diMnonlrenl en soinmi; la nalure rmictioimi'lle
e| l'ori^'ine psycliii|ue de la crise liyslériipie. ainsi «pie la iir-ces>iili' de
la Iraiter par la psyclmlliéiapie.
Il ■ Convulsions de l'enfance
Les coiiMilsioiis soni parliciilièremenl IViMpienles clii'Z I enl'anl. landis
ipie die/ l'adullc elle^ nul presipie liuijoiirs une >i^nilicalion précise,
iliiv renraiil. au coiilraire. elles sonI une léaclinii presipie liaiiale el
• riiileipri-talion soinent liés dirncilc.
Kii ellel. on peul liieii renconlier clnv ri-nlarrl des crises irépilep>ie
essetilielle ou des l•ri^e^ d'épileitsie jacksoirnienne syrnplomaliipie d'une
li'sion céri'lirnle. Hrr peu! \iiir des i-iises ciiii\iil-.ive>< an cimi< d'une
(«(*r/.7./> iih I A Moiii iir. .i.;i
.•mv|ili.ililc .II:;!!!'. Mil iriiiii' iiH'iiin^iile. I;i iin'iiiii^:il«' IiiIhi cnlni^i' ilii
iiiiiii'i-issoii i-ii |iiiiiinilii-r itm'-I |ii'fM|iic linijoiirs |i- l\|ii- cniiMilsil.
It'aiili'cs luis on |iimiI fiii-nir iiNsimiln' li-s i-<iii\nlsitMis ilr l'cnriiiil ;iii\
I iIm's iif\i'ii|iallii<|iics ilf I ailnllc ; i''('sl le cas. par f\cMi|ilr. tir cciiaiii'"
l'iiraiils iici\fn\ i|iii. |iniii iiiic i i)iitrari('-li'- mi iiin- iv|ii'iiiiaiiilr. iid-m-iiIi-iiI
• li'N (lises (11- nili-if \iitlciili'. sdiixciil acci)iii|ia^iii''rs un Iniuini-rs |iai
"li's niiiiiM-iiii-iils l'onxnlsil's cl iiailuis niiMnc |iai ilrs |ii'ilr> de ciin-
naissani'c plus un moins a|i|iai'i'nli-s.
Mais il colr «le ces l'ails. on |iimiI. clii/ les i-nlaiils. voir a|i|iarailrc di-s
riiiiMilsioiis à l'oi-i'asion ili' la ili-nliliim on ilii si'\i'a;.'r. dans les troiildi-s
^'aslrii-inlcslinaii\, au ilidinl des inaladirs inrciliciiscs Icili-s i|iir la lon-
i:i-oli-, la siarlalinc ou la |iii('iinionii': on a jni dire i|iii' rlic/ I i-nraiilli's
roiiMilsioiis i'i-in|>lai'i'nl joujoiiis |i> didiic.
Il cxisli' des roiiMilsioiis ii'-l1i-\i-s |iid\oi|U(''(>s par riiclniiiilliiasr inlrs-
linali-, par niic irrilalion périplu-i ii|ui'. loiiiriir uni' simpli- |iiip'irr d ('■|iinvli'
i-uîuvo dans le inaillol l'irrilali lu ur/ Ir rorcillr par di's
corps l'Iraiii^crs. clc.
l'.iiliii. on pi-nl Miir snr\ciiii des con\iilsioiis sans cause a|iprecialde.
c'i'sl ce ipie Ton a appelé rc(7«/;i/w/V iii/aiitili' fssriilirlli-. Klles siirvien-
iieiil. il esl vrai, chez des eni'aiils à liéicdilé né\ropalliiiiue nianiresie:
mais il esl e\iili-til ipielles doi\eiil traduire le plus souvcnl une lésion
cerélirali* laii-nle.on liien élre en rapport a\ec (pielipii> intoxication di^es-
li\e. haiis iptidtpies cas. ces coiiMilsions paraissent liées ;i ralcoolisme
(le la nourrice, ou ;i l'altiis de cal't-, de tlié-. de lioissons excitantes.
Il esl possiiile .-inssi iiirelles soient parfois des nianil'ostations de
\i\ li-laiilf lltilliel et liartlie/. Ksclieriscli. Ilocliwait i.
Kii tout cas et (pielle ipi'en soit la l'anse. les coinulsioiis de I eiiranl
ont une allure un peu spiM iale. Il nexisle ni aura, ni cris, ni morsure
de la lancine; l'enlanl a suitonl îles monvemeiils coiivnlsirs des liras,
de la l'ace, cl particulièrement des ^liilies oculaires ipii remontent et
se caclieiil sous la paupière snpi'-rienre. I,a perle de connaissance esl
l'onslanle. parfois même elle peut n'être ;icconipa;;née ipie di- ipiehpies
moinements coinnlsifs à peine l'-liancln'-s.
Kn présence de pliéiiomèiies coiiMilsifs clie/ un enfant, il ne faudra
donc pas porter d'enililée nu pronoslic alarmant. Avant de soniier à nue
li'siou ci'-i'élirale coiislilnée on ii une poussi'c d erici'plialite snsceplilde
d'eiilrainer par la snili- des s(''i|iiclles conMilsives on paralyliipiL's. il
landra redierclier tous les signes i|iii ponri aient |iermettie de ratta-
clier ces coiiMilsioiis ;i une maladie infectieuse. ;'i une erreur d'alinienta-
li le \: uri'ice i I de l'enfaiil. on à ipielipie excitaliun péiipli>''riipi<'.
I - MYOTONIES
lin pi'iil uroiiper sons le nom de /fti/o/'Oi/c»' ipielijiies .-illèetions rares
oii le toiiiis musculaire |iarait an^meuli' avec des carai'lères p;ii'licnliers
''■• s f:\uui.oi, tE iii ,s)>// w/. xini i.i \.
Maladie de Thomsen tMiinioniti ,i,i,(i'-iiilii. KiId. On |inil en
'I "1 ' iMiiriir l\|ic 1,1 iiiiihiilif lie Tluniisiii. iiw iiiviiliinii- (■(iii;jt''iiil;ilc. cl
Ir |)llls soilM'ili riiliiili.ilr.
l'illf M- (•.■iifirlriiM' |i;ir ili'- Iniiililt- ili' l;i riiiili'.ii lidii nuis, iihiiic. i|iii
tli'xifiil :iii(irm.ilriiiriil |ici>i>liiiilr. I.c Mij,.! |iciit l'xrciilcr iiiiriiiiili'iiiiiil
loiili'v les riitiliiirliiin> iiiiisnil.'iiirs ipi'il ilrsiic. iiiiiis l.i loiilr.irliDii si-
|iiii|on;;r un «cil.iin lcni|i-- iipir- i|n il M-nl l.i Ciiic ci'ssci'. Kn tl'iMilics
Iciini's. il r\i--|i> nni' |icrsisl,'in('c in\ii-
Innlinir ilr lu ninliiiclidn Milntihiiic.
un l'iirorc nnc iliTonliiiclinn Irrilr ilo
nnivilcs.
I.i's (■|iii-.(". SI' |i;iss('iil (le !;i in:inii'ic'
■■inx.iMli' : lins(|n('. ,i|)ii'-- un cci-Liin
lrlM|i^ (Ir i('|iii--. Ir ni;ihiilr M'ni l'iiin'
un ninnvi'uii'ni i|ui'li'uni|nr. en nii-lhinl
|p;ii iiin>('i|ucul rn jeu Ici un Ici ^iun|ic
nniNcuLiiic. ce dernier icsie en (''l,!! de
r(inlr,'ieliiin cl l.i viihudi' du ni;d;idc cv|
MU|inis>inile .1 le relàflici . .\|ircs lui
Icinps Vîiii.ildc. ."). ■_'(!. ."(1 sc('(inde-., |,i
(■unlr.-icliiMi re-->-e {iiiui -•(■ ri'|niidnii-c.
uiiii-- niiiin- IcMiLiucincul . .'ui nM)n\c-
Mienl >ui\;inl. i.r dei uii'l' dcvicni diui-
laul plus l'Mcilc i|U il ev| ré|ié|c plus
-un\cnl. jns((n il ce i|n il s'cxécnic sans
diriicnltc: iinssi \iiil-iiu ces malades
|Minviiii- l'aire de liuiuui'^ niarclics cl
liarlois incnic danser.
I.a ri;:idil('' es! sin'lonl nian|ni''c lors-
i|iie lesuji'l \eul cM'culcr un inonveinenl
a\ec liiice cl ra|iidili''. seller la iiifiiii.
— il ne |ieiit plus alors làclicr ce ijuil
»i«. i3T. - iiy|..iii..| iiiM-.Mi.Mf.- .h |j,.|i|. plier ranideincnl ravanl-liras
IkirlKiilnTiIvs iniiH'l<'Mli"< iiiciiiliiTS inti' ' ' , . i •
rii.ui^ — ,l,in»iiiic.is<l,. m,ila.lic.l.-Tliorii -MI le liia-, Sl'ri'Cr Ics niaclluircs. cle.
^n^.■'''''^^.^?"''^■ 1'" ''T'''"';'"''"' "n ^"il 'ini'liinclois ces malades cire
• t i':iiiinp>i.' ,1.' r. ,ii.ii.i,i,<. M,y. j. Dui- pris, àlasiiilcd niimonvcmcnl liiiis(|iie.
rw„«n ,,,.,;,/„„/.,,„„/,,,,„ ,/, ,/,.. 'I II'»' i-i'Mlciir jiciieinliser' cl lomher a
eiHt. IS!i-.;|.. ill.i leirc.
Tiills les nuisilcs du i(il|i-. iiiéiiie
ifiiN lie la l'are, des vciis. de la laiif;nc. de. priixeiil iirésentci la même
raidcni' à rdrcasiitii des moiivciiicnls vcdimlaiics. Celle durée de la li^-i-
dilé musculaire csl anj^iiicnlée sniis rinllnciicc des impri'ssitiiis raies.
en |iarlic\iliii liiisi|no le malade senl qu'on l'observe. Le froid, nnc
loii^îiie période (le repos piodiiisenl le nièiiie rcsullal. lailin. la myoloiiie
peu! ii'exislorfpic dans<|ucl(|iics muscles, (ihez un malade de mon service
clic élail liinili'c nniipii-menl aii\ lléeliisscnrs des doi^ls des deux eoli'-s.
Iltnl llll^ m: M MiillllTI . ■■>■■
ll.iiiN kl ni;il.'iilif il>- iliiiiiio4-ii li's iiiiisrics mhiI Ii\|ii-i Ii >i|iliii'-N il'uiii-
mimii'i»' if;;iiliiir i-l miiroriiif (lij;. '1" iM 'iTtS], l'iirlois « dit' liN|icilro-
|iliii- i-nI stiiioiil :icrii'<ii> thiiis les iiiiimIo i|iii riiiirliuiiiii'iil !■■ iiIiin ri |i:ir-
l.'iiil il;iii> t'ciiv ilfs iiifiiilii'i-< iiil'iTiiMii > i|li-ji'i'iiic i-l S4i||iisi. (:i-|M'iiiliiiil.
ilaiiN l'fllf ;in'fi'(iiiii l.i rm rc iniisi'iil.'iii')' rsl |i|iilt°il iliiiiiiiiii'-c. ('.i-llc Ii\|m-i'-
lrii|ilii)> l'^l iinr liv|H-iii'ii|ilii)' M'iiic t>l ii-siillf iriiiu' iiii;:iiiciil;iliiiM rmi-
^i)li r.ilili' (lu iliaiiK-lii- lie l'iiiMiMii |ii'iiiiilil .
I. .'ilrii|i|ii(> iiiii^nilaiii-, i|iiaiiil l'Ilc siiixiiiil. ce i|lli i'-<l raif. ira|i|).'il ail
i|iii' il iiiii- r;ii'i)ii lai'tlivc.
l'an- la iiialailh' ilc iliciin^i'ii. il lAisIf ilr- ri'arliiiii^ iiii'raiiii|iic^ vl
lu-/ iiii lininiiio <ti- >iii):l hiiil ;iii«. .inrit-n .itlili'le roraiii. Tu». Ii-
iiii^iiif ■'(.Il •rii>|H'iii'>i|iliii-. illM'iMi'.'. IWiô.
«'■Ifrlrii|nr> -|ii'Tialr-.. Cll |iai liriiliiT la iriiiiinii iiiiliilniiiiiiic. i\ii\.
Siv// /(»/«(//(• (/(■ l'f.n iliihilili- i-li-ilriijiii- ilis inrfs ri ili's tiiitsilcs.i lùifin.
|iii--i|iii' riilV<>i-liiiM rsl ani'iriiiii'. nii |ii'iil nliscrvcr des ivli"icli(m>< liliin-
iiiiix ulairo>. iiimiiiliili^aiil li's infinliii-s ilaiis mu- alliliidi' virii'iisi-
' Soiii|iii'>i roiiinii' (laii> la iiiYii|ialliiraliii|)liii|iir |Miij;ii»iM' < vii\. |(. 7>'î'2\.
F.iiU-iilMir^ a ili-rril. N|)||^ ],• umiii iIi- paramyocloaie congénitale, iiiii*
alVt'rliiiii aiialn^iir à la iiialailii- ili- iliiiiii^i'M. cararlii i-M-r |iar nu i,i'i laiii
ilri^rô (II- laiilriir iiiUM.°iilaii'f si* |)i'iiiliii^aiil m)II> I inllui-iii'f ilii rioiil. i'\
iiiiiiinhilisanl |ilii^ ou iiiuiii^ If^ iiiilixiilio |iriiilaiil iiin' Jiui'-c \ariaiil
il un i|narl illiiMiri- :i |ilu>irui'> liiMiii'^. ri >ui\i |iai' un rrriain rlal ilr
laililrs-.!' |iai'al\lii|uc. I.'iiiliicnlaiir ilrs |r\ii's i-l irlui ili-s |iau|iiiTi's smil
|iarli<'ulii-i'i'nii'ul allriiil-. I.r- riMiliniiN iuiTanii|iit's «li-s nin«-ilr^ m- m'uI
|ia> i^\;i;.'r'ivrs.
Km ilclior> i|i- la iiiMiliiuii- i iiu;:.'-iiilali-. Iii-n-ililaii' lauiiliali-, ou a
M* ^iMini.iii.ii-: ht' sYsTiMi: .\i;it\i:i.\.
ilrnil. ilf|)iii> i|iicli|iii-^ :Miiit'-i->.ilrs myotonies acquises (i;ilin;i. ['iiisliiii .
NikiMiiill. |)i-iriiiii. Itiiiiiiiiil ri l.(''\\. clc.i. I);iiis ces ciis on rclroiivr liicii
Ir-^ r,'ir.'irli-ri'> |irii|ii'i's i'i l;i ii'-arlioii iii\iiliiiiii|iif. iii.ii^ il s'ii^il le |iliis
■~(in\ciil (I l'Iiil^ |ia»:i^('i>, ('lllalll^^. r!ii (inli'r, \i'> iiiiiscics iir sinil |ias
i'iiiii|iIi'Iciiii>mI mmi|i|('s |irii(l,'iiil Ir i'i'|iiis. et Iticii simim-iiI mk'^iiic. les
«•nmi|M's iiiYii|tiiiii|Mi's ne surviciiiiriil i|ir.'i|in''S ilr- l'Ilnih iniilurifii-s.
(". t'sl lin ('a«- :iiialii;;iii- i|iii a l'Ir ili'riil |iar (!lamlc -.oii-. le iiiiiii ilc iixriiiln-
inijiittiinv.
(ics (•|al> lilM)liiiiii|Ui'> iia»--.'!;:!'!^ |h'iim'|iI --c i rpi oiliiiii' a (ilu>iciM>
r('|»liM'>; f'csl ce i|ii(' Sailli a ili'-ciil mui-- Ir iiiiiii lir iiiiiiihniics iiiiiiii.srs cl
inlcrmilli-iili's.
i'iiiliii. (iri a ilrcril des /////«/'(//«'.s- (isxnrirfs à i|i\crs synilniiiio. à rr|ii-
lr|isic iltvltalikiiu'i. à la si-ir-rosc en |ilai|iirs iKilii. ,'i la |iiil\iii'-\i'ili'
illiiHiiiaiiiii. il la Miu'-lilr (l.aiiiiiii>i. à la li'lanic ilVlliiiaiiii. I iism. à la
llialailic ilr l'arkilisiiil l.loliailliv Iîimim. mais r'csl siirtniil avci- ralni|iliii'
niiiNriilairi' itivi)|iallii(|iii' i|ir<iii a \ii la invulniiii- l'nïiiiiili'r : .\i)<;iii''s cl
SirnI I |,S!I!)|. liiilViii.' ^l'IOlIl. IIiissiiliiiiiM I!lll-Ji. I.iii'lai-.lac.iii cl ïliami
I ItXI.'M. Ilallcii cl r.ilili I |!I()S). SiciiicrI i l'.MI'.l).
halls ce- laits il \ a assiicialinii ilc la iiiMilniiii' cl de la in\ii|ialliic.
Italien cl (iilili uni l'cniii smis le iinni ilc mijuldnifx iihapliitjiirx un
ccilain imniliic de cas un ralrci|diic l'Iail |in''c<icc cl sn|icr|iMscc à lélal
in\iilnnii|iic. I.c |iliis snnvcnl la inv(diinie piéccde lalroidiic cl celle ilci-
iiièi'c |icnl ari'ivci à nii dc;:i'i'' liés avaiK'i'. Le l\|ie cliiiii|iic e^l laiilnl le
l\|ic sca|inl<i-|iiinirTal. laiilnl le l\|ic raciii-sca|inlii-liiinir'i'al. Suiim-iiI
aussi dans celle roinic. l'alroidiie di'-linle jiar les iniisclcs des mains cl
des a\aiil-lii'as. i.a icaclinn my<iliini(|iic csl ^cniTalcmcni niiscrvcc. Les
l'cllcxcs Icndiiicnx smil diminues nu alinlis. Mans les cas iii'i la l'ace csl
|Misc — lacics in\ci|iatliii|ue — les mnscli's dr'jicndanl des nerls Iml-
liaircs sniil snnvcnl rin|)|iés. la lanj;ue |ienl s"alii)|diier ainsi (|ue le voile
du jialais. d on |i|icnnmcncs de dysarlliiic. Les iniiscles du larynx |icnvciil
aiixvi s alri)|iliici'. lùiliii. un a pailnis iiidi°- dn |i|i)sis. Mais, ce ijti'il l'anl
iclenii de celle sYinpIitmalidn^ic. <-Vsl (|uc la iiivnliinie l'^l ici le racleiir
|M'iiiiilircl i|ne ralni|i|iic muscnlairc ne sinvienl ijui' >.i'c midaii cmcnl.
J. CATALEPSIE
lin :i a|i|iclc cf//^(/c/<.s'<V riin|iiissiliili|c de la l'iinlracliiui vnliinlairc des
nniscles. cnïncidani avec une a|ililiidc ■<|iéciale à ciniscrvcr ralliliidc
iiii|iriincc aux meiiilncs.
Il csl à |icii |iics admis aniitiii d'Iiiii t|iic l;« calalcpsic vraie u'cxislc
i|iie clic/ Ic^ riiys|érii|iics en (-lai nu mm d liv|iii<isc.
l.i- siijel rcsic ()(;<■• dans la pnsiliim on mi le incl. les ycn\ niivei K cl
immiiliilisés. rcx|)rcvsitm de |divsi(tiiniiiie ahmc. on ré|ii)iidanl à riialln-
cinalinii ipii s°i-sl i'in|iar<'-e de lui: les niemlircs smil imiindiiles: si mi
veiil les iiKinviiir. on s'a|icrciiil i|n'ils smil si»n|ilcs, mm cnnlracliircs -
innl Itl.KS ht: LA Mil III M.;
lUiiInliliis irn-ii: - lo tli\t'l'>i sc|;|iii'|||s cnii-ii \iiil l.i |iiis|| Ijms
hii|iit'lli' lin li-s |i|iiri' : un ilii.iil un Mi:innci|iiin iiiliriili- i-l nui |iiii
*|iii-li|iriiii. I.rs i';iliilr|ilii|iirs |ii'iiV('iil |ii'i'nili'r ri r<insri'\i'i' Ir^ silnutiiin-
Ic- iilii-" v;irin'>, "«jiii-» lrniiii;;ii<'i' aiirmii- •.cn-'.ilinn ilr l'iiti;:!!!-. I.iii'si|ir<iii
iiii|ii iiiir lie |M'lili>-> srriiii»Nr> ;'i un nii'inlii i' ni i':ili'ilr|isii', il |m'IiI :ii'i'i\ri
i|iii- ri-s ii^rill.ilioii^- «c |ii<il<iii;:i>nl un n-ihiiu li-in|i>. <!lirirlii--l-iiu :i
iiii'llir en in.'iirlir iiii r;tl.'ilr|ilii|iii'. il t;iil .'iul(ini.'ilii|iii-iii<iiil i|nrli|iics |i;iv.
|iui> irxii'lil ;'i ^iMl altilllilf iinlriiriiir.
Si lii r:il;ili'|i->if Miiii-i'sl liiiijiMii>< uni' iii;iiiili"-liili<Mi .11 liliricllr hIiIi'uih'
ilnv ili'^ li\<<li'Tii|ui->. il csi-'li' rr|ii>nilanl ii<'>< i-liils i(iliili-iili<iucs a^-^iv
M'inltialilrs ipir I nii |ii-ul uliSiTM'r riii-/ lt> idiots, ii's ili'';;i''ur'ri''>> cl :iii
riiui's ilr l'i-i'taiiii-s lualailifs lunilalfs: iU m- ra|i|ii'iii'liiMil alnis ilr la
lalalnuii'. I lii |>i'iil Ii'n h'IiihuIiit an^^i ilaii> lc> nialailifs iiil'rrlii'nM-s.
Catatonie — fin ili'-ipur ^i(n> Ir uinn île cnliilinni- uni' Irmlaiiri' a
i'iiii--i'i'\iT nui- alliluili- ini|iii^i'r nu um'um' rliiii'<ii' s|iiiulani''iui'ul. I.r
uialaili- |iicnil «iiumiiI lii- Ini-uii'iur uur alliliiilr i-t la nin-ri \i> |iirM|ur
iuili'liuinirul : |irnilanl ili-s liruii's. |)aiTiti> iiirnir ili's iniii> ri ilrs anni-r^.
il l'r^li'ia li'N lii'a> l'ii i-|'iii\ nu li'^ uiaiu> ji>iuli'-< : il acrcplr aviT la
nir>nii> l'arilili- uni- allilinlr i|ii°iiii lui iin|i<i~i- ri la rnu^iTVi* lir^
l"">r'''"'"|''-
Il |ii'Ul l'-^ali'iut'ul I r|ii'iiiliiirr iiiilrliiiiiurnl Ir iiiriiir niiiUMMiinil. niai^
lin ili''Nij;ur |»luli"il Cl' |ilir'Uiinii°'ni' miu>. If immii iIi" slrrriihniir.
La calnloiiii' nr sni'xicnl ijuaii rnnrs des iimliiilies niritliilfs; i-ili-
ai'ciiin|ia;.'nr |tiTM|ni' liinjniirs nu lial ilriiinilicl avcr an'iiiMissmicnl
niilalile ili* rinlflli^'cnii-.
i'ii's MiuM'ul, la I alatiinii' sr Imiisr assofit-c. clii'/. le uii^nii' snjcl. ;i
d'aulri'S niauiri'slaliiiiis d'aulinnaliMuc. lclli'si|Ui'la.v/('»ro/i//</('sous|iiulf^
si'N l'ornit's : >ir'ivii|y|iic nmliice, ^'ra|i||ii|ur. vribalr. a\rr t'-i liolalir. \i'i-
liip-ialiiin. i-lr.
I.a ciilaliinii* i'>l iiailiculii-i'cinenl rii''i|ui'ulr dans la ilriiirncc iirrrorr.
au |iiiiut i|ur Kaliliiauin dri-rivait sous Ir nom tic ralalonir luir lualailir
<|ur l'un assimile mainlrnaiil à la t'oiiue dite ratalonique de la démener
|iiéeiiee. Kn elli-t, la ralalnnie esl essmlielleiuenl nu sym|i|i'ime i|ui |ienl
•~e reneiinliiT i|uoi(|ui' a\ei- une rré(|uenre lieaueiin|i moins grande —
dans I iiliiilii'. \ii lon/'iisiiiii mt-iiUilv. la iiirlitiiriilir avec sliiiiriir, et même
au eiinrs de la fn-vre hjphnïdf. i\cf, inlu.rirdlioii'^ iili-ooliqiir v{ iirriiiitiur.
Klle |ii'nl voli^eivei- aussi (laii- ii'> alliM linns iln i-rirrirl 1 r>aliin--ki 1.
\i>\. |i. 'ri 1.
Axaul de lenuinei' eel e\|iiisc lajilili' du la ralalc|i>le. |c -|n||,i|ri ai
eneore Ci- lail (|uc Spina ayant injeiti' nu eentimètie ruite de teitilun'
rriiielie d'ii|iium dans l'ahilomeu d'un lal i|ui u'élnit pas lié ii la laldi'
d opération, a pu provoipier. en paysan! donirmeut à plusieurs reprisi-s
la main sur la (|ueue de ei-l animal, un i-lal lataleplirorme des muscles
laudauN. I. auteur i-ii eonelnl ipi'il esl prolialde ijur ilnv riionunc. les
l'ontrartiiius. dans l'i-lat ealalrplitorini-. sont eansi'es par laeliou réilén'-i'
.<s </;.»/ /o/.()(.7/-; i>r >) ^7/..wa.' .\int\i:i .v.
lie I cMil.il (hi siiil. l'ii l'Il'i'l, i|>i'il l'^l |Mi<sili|i> (|i< |i|'iivim|iii'I' lu (mIji-
lcpsii> l'Iip/ l'Iloitllilf. ;iilisi i|ll(' llci-.i'ii||ial.Slllliill<;. Illlilililv l'nill liiiiiilti'.
;iii iiiiiviMi lin l'oiii.'iiil i''liTli'ii|iii- iMi \>;w ri-M-il.ilinii iiii''i:iiiii|iii- ili' l;i
jM'iin.
Résistance à la fatigue chez l'enfant. - .iii-i|M ;i I ii;;r ilr
■ li'ii\ ,iii> ri ili'iiii rii\ iniii. I riir.iiil iinnii.'il |iiissi''i|c mu- ,'i|ililiiilc |i,'ii lini-
liiTi' ;"i riMiMTVt'i' xiiiiy fiiliiiiii' Irs ,'illiluili->> |iii>>iM's |(]iiHiii. Idll . Il
|ii)iin'ii |itii' i-\riii|ilr niiiinlfiiii' |ii>iiiliiiil un i|ii.'n'l il licnif. \in;:l niiiiiilc-'
M's lii'ii> l'ii r.'iir lin ilinis lit |iiisiliiin iKii'i/iiiil.ili'. Si. nn'iiii- .'i|ii'i'"> ;i\iiii
|tliin'' 1rs liras ilr l'i-nliinl ilans I uni' |iin I aiilii' di- rrs jiusitiiins. un en
iliaissf nn. I anlii- liras n-slr Ii-m-. rnniinr s'il i-lail unlilii- |iar Ir |pi'lil
snji'l. \ cfl à;:i'. lin nmslalr T'i^alrnirnl I V\a^i''ialiiin ili's n'-ili'M's tcii-
■ liiiiMiN. Ir si;;ni' lie |ialiin»ki. (i'c^l li' ly|ii' ilrs i'i'>ai'liiiMs ili's rinnnissiins.
\ |tai'lii' ili' I à^i' ilr ilcns an^ ri ili'nii. Iniis ers raïai-ii'i'i's se nidililirnl
■ -In7 I (Milaiil nnrinal. L'i-xai^iTalinn ili's n'-l1i'\cs lcnilini'n\ ilis|iai'ail. le
irlIrM' rnlani- |ilanlaii'r si> l'ail i>n lli-sinn. I rnlanl ni; j^anli- |ilns smii->
rali;:nt' les allilmlrs jiassiM's ri. Iiiisi|n a|iri''s lui avoir U'\r li'> Iiimn cm
I air. un rn aliai^si' nn. I aiilir s.iliaissr s|iunlani'-inrnl . (In |irnl iliri'
iliiis i|ni> i-|i(7 Ini I ('■Milnliiin iln svslrinc ncrvi-nx rsl li-rniiiii''i'.
Orlains l'iiranK ciiiiM-rM'nl |ilns liin^li-ni|is ijui' nm inalcim-nl jii^-
• |n à ipialiT. i-ini|. six ans — li-s irarlinns iln |iri'iniiT ;i;;i'. Hn rmishilr
iliiis cIm'z cnx. (inlri- rc\aj;i''raliiin ili-s ri''lli'\rs liMiilinrnv cl iinfliincliiis
II' siiiiii- ili's iirli'ils. la [ii-rsislann' ilrs alliindcs passives, la i-i'-sislancc à
la l'aliunr. Ir |i|ii''niinii''nr iln liras ri'sjanl Irvi'* Inrsipi un aliais.M' I anirr.
Tiins ci's |i|ii'-niMni''nrs -.11111 ;'i ra|i|iriii'li<'r iln si/iiilroiin' dr ilrhilih- iim-
trlrc l'-lnilii'-i- |iar lhi|iri'' l'I .Mrrrkii'n i l'.ll I 1. Ils nionlri'iil i|nr le ilrvi'hiii-
|irini'nl iln syslrnir in'ivrn\ n l'sl |ias rniiiri' Irrinini'- l'I sr rriiciintrrnl
|iar ninsi''i|ncnl rlirz 1rs nifiiiilx irhirihil (lires: j Cn ai dliscrvi'' nn
'■\rMi|ili* ri-inari|nalilf l'Iii-/. nn l'nl'anl ilnliin/c ans Irrs ni-llnni>nl arriéri''.
Mais i-('s |ilir-n<iinrni's -.nrvi'iianl i-lii7. ilr^ cnlanls avani ili''|iassi'' I àj^i' un
ils i'\is|rnl niirinalrnirnl. s ils iirunvcnl. ji* l<' ri''|M'li'. i|nr Ir ilrvclii|i-
|M'uirnl lin syslénii' nri'vrn\ n Vsl |ias l'iirorc Irmiim'-. n inilii|nrnl |ias
i-i>|ii'nilanl i|ni' ri- il('>vi'!ii|i|ii'inrnl nr |inissr sr |iarai-lifvi'r. Kiilin. ilaprès
<!iillin, la riinslalaliiin <ln svnilrunii- lii- n'"-islani'i' à la l'ali^^nr |iiinrrail
liiliM' an <lia;:niislii- ililVi'-ri'nlii'l rniri' I l'iilanl -<ini|ilrnirnl arrién'- i-l
I iilinj un I iiiilir'rilf. Il l'i-rail rn i;i'ni'ial ilclaMl 1I117 ccn lii-rnicrs.
k. - HYPOTONIE
l.i> Inniis rnusnilaij'f jumiI i''lri' iliiniinn'- ilans rrrlaincv allc-liiins iln
»\«)|i-iii)> iii>i'vi>n\. l.i'ViliMi. |)nis I rankrl uni ili''('i'il riiypulunii' inuscnlaiir
ili's Inbi-liiiiifs. Un lulisi-rvi' l'-iialnin-nl ilan^ la iiiiilfidif ilc Friolrrirli.
I.ryilen, Iràuki'l avaient r(>niari|ni- i|ni- les lahi'-liiines |irenneril sunveni
••ans ell'iirt el sans l'ali^ïne des allilndes irri-alisaliles ehiv nn individn
iiiinnal : i|neli|nes-nnN d'enlre enx penvi'iii par e\etnple -e nielire à lenr
IUnntl.l> ht: / I Mnlllllt. ■•■0
|ML'iiiifi' •••«>JM iliiii> lii |nisi|i(in (lu ^ninil iT.nl. ('csl.j'i. (lire it''iili"»rr une
.iliiluiiiiiii cMim'ivc (Ic-i niissi-v. iniiii\cin<-iil i|iii- 1rs ^\iiui;i»lf< <li' |iiii-
li^Miiii iriirt|iiiiT< ni <|u aux |iri\ ilf Imij;- i'I1«iiIn: i liiv il aniro, mi |ifiil
|)lii-i' (■ |ilih'm(iil le Iihih ■«iii les jaiiilir» il aiiiiiii'i' li's j;niiiii\ an nm-
la.l ilr la liiiililli- li.;. •.'."!• il Jill,.
'•il iMiil iiir-imi il I.unii |i|ii- |iii'iiM' II' «II'}; ir «le celle «/o/uV ili's
Fii:. iUl.
■-.■• . '.1. _ II. |...i„ii„. ,1,111. Il' lalM-». ri<iiiiiii> ili- In-nli'-iiiinln' .m- iinv..- , ■ |.. ll,..l.•
•l'ill<-uu^lllll.1linll iiiii)i-iinf lUiiV'Iri-, IS!'.!».
I;ili>'lii|iii'> l'ii lai>aiil riiinliiT li- siijcl snr nii plan hiM'i/iMilal ilni . ri
à l'Iniliui- la llrviim |iiissi|i|r ik- hi janilii- l'-lfiiiinr >ni' le liass'ni. Sur
nn Miji'l ïain. la janilir IrMi' le |ilu- liani iiic-^ililr- l'ail ;\\vr llioii/iMi-
lalr nn anjili- ili- (i."i à ~,'t ilc^iiv^ rn iniiynnr. l'I m lunl ra> n'anivr
jamais à la \L-iiicair. I.liiaiiil un \i-nl lr\rr I i janiln- |iln-> lianl. le imm-
M-nienl col liniilr |»ai la iv^islanir li>nii|ni' ili'> nni-rli-^ anlaLtiuiisIr-.
riii'Z II- lal)rlii(nr. an ninlraiii'. la jainlic rst Ii-mt rariirini'nl jnsijii à
Cl' i|n'i'lli' l'a^M- a\ri- l'Iioii/onlalc nn an;,'li' i|ni ili'|iassi' |(lil ilr;;iiN i-|
<|ni pi-nl alli-indii' l'Jd à l".0 ilr-iV- .| lanlM-h i II-. -ji I .
'■ruim.ni.ir ni' >)>77;.l//-; .Vt7;l7;r.V.
Cl- siinl h'i (les ,'illiln(lr>< i|iir l'on III- |ri-iil ;;iii'n' [iiiiiliiirc imiiic rlic/
ili"i >lljrl-< iillriiils (l'iiliii|iliii' iiiiisi iihiiir ll'i's .'i\iiil<-rc. ri iiil lie |i('lll li's
ri-iili-<iT (|iii' >iir le t;iil;i\ ic. ci- i|iii iIi-iikiiiIit liicii i|ii"rllc>. soiil iliics ;i l;i
ili»|iiii'iliiiii (lu liiiiiis iiiiisniliiiir. hiiiir iiiMiiiiir ;:i''iir'i'.'ilr, on pciil ilin
i|iic iliiii-> II* tnlii-v, rii\|iii|iiiiir r>l il :iiil;iiil |iliis |ii'iiiiiin< l'-r (|iie li' Mijcl l'sl
iiii-iiir'iiii* |i|iis iiiri)iii'iliiiiiii'-. lii-llr |ii'0|iiisirn)M ii'fsl ri-|ii'iiil:iiil |i:is iiiiMilin
.•I m. •lin- il hi |iiriiiili' |iii''-;il.i\ii|iir - j";ii l'-li' .'i un'' ilr riinsljilrr Ir i'.iil
|iliisiriii's Cuis iiii |priil
l'i'iii'iiiili'i'i' |i;ii luiv iiiii' li\-
|Mi|iiilir i'\||i''iiir.
.lai i'i:.ili'llli'lll iiliMTM'
/ //(///(</((///(■ (IjiiIS II' llllll tir
l'iill l'I ihiiis lin CMS ilr sij-
riiii/iiiinjrlir. |l;iii> driix
i:f^i\i'i'crli(/clabiiriiillii(/iir
ili' Miiin scrvici'. Kj;}.'i'r ii
('•I^Mli'iiicnlriiiisinir' uni' ii\-
|iii|iMiii' iji> liiiili' la iiiiiM'ii-
laliiir ilii ciiiii--.
I.'li\| iiiir. l'ii l'M.'l.
M ol |ia> lin |ilir'iiiiinèiii'
pailicnlicr ;iii\ li'siiins (irs
Mlil'S SCIIsilÎM's |ir'iijilii''-
I ii|iirs (i;irilli'> |iiist(''ii{'ll-
!{■•- ri cipiiIdii-- |)ii>l(''li('lll>
ilaiiN le lalii'si : loiilcrdis
l'ili- iir >'iiltsi>r\e ijuii lin
(lr|;iv hii'ii nioindriMljins le
cas ili- lidiililc- lies Miiiv,
iMiilii(i'> (('nliali's un ili's
Mlil'S ll''ir'ill'llL'llsl'S.
|t;iiis Vlirmijilctiif. H;i-
liiiiski ;i iilliii' rMlteiiliiin
Mil- riiypolonir ili's iiin--
rlrs lin n'îli' |);ir;ilysi'. Il ;i
iilir |iai r\('in|ilt'<|nr la
lloxion |iiissi\i' ilr IfiYaiil-
luas siii- Ir liras |iiiii\ail
l'Ire plus riinipli'li' ilii ci'li-
liiiralvsi'' : Cl" l'iiil i»sl ili^vi-mi un lii-s |ii,'lils >ifriu's df I lir'ini|p|('';,'ir nr^a-
iiif|iio: il ^1' ri'nriinlri' nirinr an riiiiisiriir'iiii|ilc'';.'irs('\liï'iiii'nirnl ir';;i'irs.
riiinini' |iar r\i'm|ilr ilaiis rrrlains ras dr cliitrt'i' \\v Syilrnliani ;i roiiiir
liriili|iir'pii|ni', ainsi ijnr l'a iiiiplllrr Anill'r-Tllonia!<. (.'rsl là riinnr
un sviii|i|i'iiiii' i|iii iiiiiiilrr la nalnir nr;:ailii|lir dr rrllr allriliiiii
iMH. ('.Iiurfr\.
Il!i>lltl.t> hi: / I Mnllllll .;i
haii^ II-. ii/liilii)iis aii-l'illviisrs, il (•\i>lc i-ii f^i'iH r.il il"- I li\|i"il»iiiic
i|l;iliiiiNki. Aiiilit -ihiHiKio <-l j'ai i-iiiishili- ijn Vllr l'Iail |iliis iiii'iii|n<''*- au
iii\iMii (lc> iii('mliri'> iiilV'iii'iirv li\|MTt'\lni-.i(tii df la jamlir *m 1.'
i'iii>>M', aliiliirliiiii (Al r«>iM' lic^ l'lli^M■s. (.rllr li\|iiil)iiiir l'ail |iaiiii'. il nui'
l'ariiii à |ii-ii |ii'i-> i'iiii><laiilr. ilii N\iiili'(Miif i'i-i'i''Ih-IIi'ii\. I. Ii\|iii|iinii- riilin
i'>l II' ^MiiiiliUMi' l'xM'iilii'l (le I allrrliiHi ilr>i^iii''r miii> Ii- iintii ili' iiiiiiiliniir
loiitjtiiihilr.itit \H'U\ riili«.iTVrri'j;alriiii'nl. l'I il un ilr^n- lu'-» ariiiM-. ilaii!<
ii'l'laill>> fa"« A'Iii'lililili'fiii' rrrchnilr iii/inililr liilaii-ialr ari'iiiii|ia;:ili''r mi
iiiill *\ iilhéhisr.
I MYATONIE CONGÉNITALE
Kll t'.MII. I)|i|ii-iilirilii alliia I alli-lllinli mu iilir liialadir ilr la |ii'rlllii-lr
l'iiraïu'f. iju'il ili''si;:iia ^dii» Ir niMii ilr iiiiidloiiln rniiiii-nilti. ira|iii'"- la
il'-M-|'i|)|iiiii t|iril ilniiiia il rcllr r-|iiii|iii>. Ii-s ili'-lail» i|ii'il \ ajinila i-ii l'.MIi
l'I li-> iilisi-i \aliitiis iiiililii'-i-N |iai llnsriilioi^. Haiiiliiiiiii. Itiii;;. Iii\aiir.
(lollirr rl WiKim. (lallaiiru. olr.. il >'a^il d'iinr allrilimi |iii»i|iii' Imii-
jiiiii'N riiii^riiilali*. (|ni |iriit r\rr|iliiiiMirllrini'iil a|i|iai'ailn- on s a;:;;i'aM'i
licaiiriiii|i i|iirli|iir'< iiiiii> a|iivs la iiaisNaiii-r. Kllr allriiil ii |ii-ii jin''-- imlit-
t'i-ri'iiiiiiriil li'S ilriix >i'\i'>i'l. liaii-i Iniili's lr> (ili^rivaliiiii-^ i|iii l'ii mil l'-li-
|>iililii'i's jiisi|ii'iri. il II Vil r^l i|n iiiii- m'i un ail i'iiiiv|;i|i'' je raïai-h'-i'i-
raiiiilial, l'allrrliiiii f\islaiil clir/. Ir l'irii' rl la -hmii .
La |)aral\sii- avrr alunir r-l Ir raiarli'ir (liiiiiinaiil ili' la iiialailii'. l!rllr
|iaralv>ic. liinjiini-<> s\ini'li'ii|iii>, |ii'iil l'-iii' l'-liMiilnr à Iniis lr-> inii>-ili'-.
irniii' raiiiii iii(''^alf. I.r-. r\li(''iiiiii''>- iiiITTicnii'». miiiI iiii |prii |ilii-> ^hiim ni
i-l |ilii> |ii'iiriinili'>inriil allrinlrs (|ii*- lr>- nii-inlirr> ■^n|iiTiriir--. Ir Irmir i-l
^nilnnl i|ni' la raie. |l'a|iii'> la inajiiiiir' lii'S aiilriiis. Ii's ninMli'> 1rs
|ilii> ia|i|iiiMlifs ili- la laciiii- ilis incinliir> sriaii'iil li-< |ilns |iii>.
l.iii'M|n on i-\ainiiif rmlanl. on i'i'nian|ni' ijiir li'> M-jjnirnl» allrinl-
n">li'nl l1aM|nc'«- cl iinnioliilcs : rr|ii'iiilanl. inal;:n'' li's a|i|iari'iirf>>. il n y a
jamais tli- paialysir Innl ii lail roni|tli''li-. mai- un l'Ial irini|ioli-nri' qui
i'>l livs analo;;!!!' il ri'ini ilr la rlioii'-c molli'. I.r- li.i:amrnl- -oui ron-iilr-
lalilriiirnl irlàrlir-, ff i|ni. joiiil à rr\li'i''nir aloiiir ilrs mn-rlr-, |irrmrl
ilr iloimrr an\ inrinlirr> ilrs allilmlr- raiila>lii|iirs. ni pai lii-nliri
il liy|iiTr\l('ii>iiiii. Lriifaiil r-l iiii'a|ialilr dr rrsirr ilaiis la posilion a->iM
?'aii>; ipiil -r proilni-r iinr di l'in inalion ilr la colonin' \riirliiatr : la
trir rsl (|nrli|nrroi- liallaiilr. Ir- mrmlnrs -n|ir'iiriiis mmiI Ir |dii- -mi-
\rn( m llrxion avrr rolalion m drliois. Ir- niriiiliir^ iiiir'i'irnr- m
llrxion.
IJliand la maladir r-l Irr- li'-;.'rl'r. rii\|io|onii' ilnminr rl la raililr--r
mn-rnlairr iir -r liadnil i|iir par Ir niani|nr dr l'oirr dr i|nrli|iir- mmi-
\rmriil-.
i.r- mn-rlr- son! |irlil- rl doimrnt à la |ial|>alion nnr -rn-alinn |iai'li-
riilièir ilr nmllr— r \rlonlrr. dilli'lrlllr dr la -rll-alion dll inilM le lloimai
rl lin imiMlr ilrs siijrl- altrinl- d"alni|i|iir ni\o|ialliii|nr : muimmiI il r\i-lr
.:; >/-..i//(</.iH.7/: /)/ sysriMi: .\t:iirhi x.
le ririli'iiic i|iii ;;i''iii> In |iiil|i;iliiiii ili's iiiiisl-|cs iii;ii> nr imiililic (|it(' |irii
!•• l'iiiiloiir ui'iii't.iI <Ii-< niriiibn's. Il ii'exisli' |tas ilc lii'iiilili'iiii'iih
'iliiillaiii's: il m'\ a |iiiN iimi |iliis de Ixiiik's imisciilaiiiN i tuniin' i liez li'>
nyiipalliiiiiic^. I.rs ii-IIcncs Irniliiiciix smil .ilinlis: dii ,i > ('|ii'iiilaiil
^i;;Mali'' (|lli'l(|ili's lii''s rai'cs cas (ic iiualiiiiir avec niiiliarhur. l.cs ivar-
• intis ■■li'rlrii|iic-< siiiil irniiliiiaii'i- In'"- alVaililio. I.r mmiscIi' iv|)i>iiiI
Si-iilciiii'til il IIM l'iiiiianl rai'aili(|iii' l'iiil. \r^ n'aclinns '^,'il\aiii(|iii'>- l'Iaiil
iTIIM'IM'CS.
I.a M-iisiliiJili- ('si iniiinali' cl les ri'llc\cs sujici IJcii'js soiil cmisci \cs.
cc|iciiilaiil l'ciiranl li'-iiiiiirr|ic (l'iiiic iiiililVci'ciici' cxlramiliiiairc à iCicc-
Irisaliiiii. au |)iiiccniciil. i'\r.. i|ui Ifiail ciniic :i ilcs Inmlilcs ijc la
si'iisiliilih' à la (luiilciii-. Il ii'c\islc |pas il alli'ialiiiii de I iiilcllij;ciici'.
ai lie t'clanl dans le ili'-\cri)|i|ieiiieiil. I.e l'iiiictiiiiiMcineiil des (ir^aiies
■ les sens es| iicii'inal. Les sphinelcrs sunl iiilad--. I ;i ^aiil(' ■jciii'iaic cl
!a l'i'-sislance \ilale seiiildcnl liiiinies.
Tiins les ailleurs smil iinuniines à si;:nalcr ri''\idiiliiiii de la inaladie
\eis raiiicliiiraliiin s|ii)nlaiir'c, mais celle-ci es| exlreiiieiiiciil li-nle cl ses
|iri)^'i'cs se ciini|ilenl jiar années. Il |iai'ait |indialiie anjniiid lini. en
i'alisiMice dniie iilisei'valinn des malades eiiciiie siiriisammenl |in)lnii^ée.
i|iie la ^ncrisim n'esl jamais cnmplèle. I.e |ii'niiiislic esl assuiiiini du
'ail de la rii'i|nenco el de la ^lavilc des ciim|ilicaliiins lii'i)iiciiii-|inlmii-
iiaiies dues à riiv|iiislasc. el aii\ Inuildes de la \eiililaliiili |illlliiiiiiaii'e
• |ni se |ii'(iiliiisenl liirsijne les nin^cles du Iniiic smil iiili''iesvi~.
ljiicli|nes rares cas uni l'Ii' sui\is danliipsie. Maiiilmiin il'.MlTi a
•iiiislali' des |i-siiiiis de sclénisc miisciilaire avec ri''j.f|'essi(iii des lilires el
Mlle alléralion du iieiirnne |iéri|ili(''i'ii|iie. ^e liadiiisanl |iar la diiniimliiin
le inimlire el de diinensinns des cidliili's ilii ;;iiiii|ie exieiiie de la cmiic
aiili'iienre. la |ieliless(' des racines aiilcrienies el le retard de iiivi-liiii-
saliuii dc-s'iierls. Dans ce cas. il existail é;;aleineiil une s(d('r(ise niari|iir'e
<lii cnr|is llivi'iiïde el dii lliviiiiis. .Marliiir;: i |!l| I i croil |iiinv<iii' assimiler
!a maladie irn|i|ieiilieiiii à nue |iidiiinivi''lile l'ielale. i^i'-néralisi'e. en \iiie
de ré^ressiiiii inogressive.
I.a maladie d'()|i|ienlieiiii s'indi\ idiiali~i' an |>i>iMl de mic dia;:iiiis|ic
]iar Irois nrdres de sij;iies caracl('-rislii|iies : llaciidili' sji'jclemciil
s\iiir'|rii|ue, l'aililesse sans paralysie cuinpièle. aliiililinii îles n'Ilcves
]irnriiiids. lin la disliii^xiiera des //«;v//;/,s(V.v ahslrlriralcs i\itM\ la symplii-
inalnliiuie el réliolii;;ie smil l'aciles à recmmailrc. ijiii smil cumplèli's
dès le didiut el ipii s'accompa^Mienl de Irmildes de la si>iisi|iililé. I.a
linnili/xir iii/'iiiilili- SI' dillerencie pai' smi mnde de didnil ipii est rapide.
sa liipograpliie. smi évidnlimi parliellemeiil régressive. I,es iifiiilrs
lii-iiiiliiiii/iii's eiilin se recmniaissenl ;i re\is|eiice de dmilenis.
hans cerlains cas i\ liriiiijili'<jir rrirlirale iiij'iinlilc liilali'-rale, a\ec mi
sans iillirtiisr, mi peut nliserver une liNpiilmiie miiscnlaire excessive.
iiissi intense tpie dans la inviitunie cmiu'i'nitalc. Mais il n existe pas de
ii"iiil)les de la (■iiiitractilili- idectiiipie. les réilexes tendineux smil exafié-
■ - •■! on ciiiislale la piéseiice du sigillé des iirleils.
mut m j> ht. I I Mil III I
I ,ili>i'ii>i il'hrivdili- iliri*(-ti> nu coII.-iIi't.'iIi , u m > iiiini' .i;:*' iic >
«iijfis, IV-lciitliii- lit- l;i |iui'iil\sii-. sr|iiii'<-iil I I iiiv.'iloiiir i'i>ii;:i'Miilali
Il- iliii;:nos|ii' |MMil iLulois i-iii- ||,'-v il)'-lii':il iixcc la |tiiliiMii\rlili
■ lilliixr ^iiliai;:iii- ilc la |iiriiiit'*ii' cnranic ilontiaiil lien à raiii\iitro|ilii<
I tiiiiiiii|iii> il iii'i;:iiii> >|>iiialr tir \\rnliii;:-lliillniaiiii. aillai i|iii' le iiiniilii
un ra^ Niii\i ilaulniisii- ia|i|iiulf |iai Ai uiaiul-lirlillr cl lliuiilfl i l'.MI'.li.
l'iiur rai'ililri ti- ilia^niivtic, mi sf liascra mii le-» taiarli-rcs >ni\aiil« :
I. alrii|iliic nni^rulairi' ilu I\|h' Wi-rilui^-lInMiuauu NUi\iciil. il l'-l \iai.
rlic/ tif jrunc> -uji'l». Miai-- clic u c-l |ias ciiu;:ciulalc. Kllc se raiaclci'i>c
jiai' ilo alni|)liics iuu>culaii'CN Itiraliscc» nu eu loul rav |iiciliiuiiuanl
itauN i-cilaiuc» |iailii>siluciir|i-. eu |iailiculici dans les inu^clcs <lu lia>siu
l'I c'csl ilaiis celle ié;;inu t|Uc ve l'ail li- dcliul île rali'ii|ilMe. I.'ali'ii|iliic
luiisculaiii' est lies accUM-c ilau<> celle alleclinii cl il cvi^lc ilc la ii'-ac-
liiiii lie (li';;éni'Ti"iccuce. I.V-lal (le>- réIlcM's leuiliiiciiv '"-l |ii'o|iiii'liiiuucl
au ilc^n- lie rahii|>liie. I.uliu. la lualailic ol le |ilu> >iiu\eul lauiiliah
cl a uuc lAiiluliiiu l'alalcuicnl |)i'ii;:i'cssiM'. I.a irnaliinic c^l cuu;:cuilalc.
riiMi raiiiilialc: I liVjinliMiie c^l ;;i'-uci'alisce, I ali'ii|iliic csl |icu accusée,
les réHcxes Icuiiiucux soul IiiuJimiis iiliolis. l'cMilahilili' élciliii|ue csl
ciiiisci'xcc eu paiiie ie\cilal)ililc rai'a(lii|ue aliulic. cxcilaliililé ;:al\aui(|Ue
UDi'tiiale . iltriiclitiii infiiiliinitiite, Mi\y\tuv<^ : cnliii ralledinn s°:iMii'<|iiii'i'
|ii-ii^re>siveuieul.
I.ccaracléi'c cnu^éuilal es|. |Miur < >|i|ieliliciui. reli'nieiil e»euliel (|iii iiei-
ind lie ilisliu^iici ralVccliiiii i|u'il a ilccrite ilaulrcs paialysics du jciuk
;i;;c : la iisrudn ptirnliixir sfiiiliilitiiiiii- de l'arrnl, les li-nuliics luitlcui^
de la uialadic île liiirhur cl du rarhilismc.
La uialadic de l'aii'iil cs| facile il rcciiuuailrc. car il n'v a |ia> ici di
|iaial\sie \ciilalile. la uéne des niiiuveuuMils. riuijiitlcuce. l'Iaiil la cmisc-
i|ueiicc de I allcialinii des os (|ni siiul ^nulles. diniliMircuN cl ilnul le-
c|ii|i|i\ses siilll |dil> nu liiniiis décnllces. I.a maladie de IJarInw — scnriilil
inlaidile — esl éj.'aleiueul une [iscudo-paralysic cnuséculivc aux lésinus
dniilnuiTllses des ,i>. cnusiiluécs |iai' des In'-iiialnuies snus-|ici'inslés.
Ici les Icsinus Nitiil |ilus nu luiiiiis aualnj:ucs à celles i|uc l'on nhsi'i \c
dans la maladie de l'airnl a\cc lai|uclle d'ailleui-s il l'aiil l'aire Icdia^uns-
lic. Ilaus le rndiilisiiir il cs| de iinlinu cnuraule i|Uc les cnl'auls tuarcliciil
lard cl cela lieiil |inui' une pari aux lésiiuis du sipielellc ipii csl mmi
cl ue siippnrle pas le poids du cnrps. Ici cncnie. pai' cniiséipieiil. nu a
alVaii-e à une pscudn-paralysie. Il y a ce|MMiilaul des cas larcs daiis
lestpicls nu niisci se uuc xi'iilaMc paiapli'^iie. Il s aj::il alnis ici — lla;;cu-
lia<-li. liuikardt. Itiu^ — li'uuc myn|)alliic d nri}:iuc lacliiliipie. avec
lésions liis|n|nj;iipies cntnpai'aldcs ;i celles ipie l'nn (discrxc dans le»
mvnpalliics. l!cllc rnrme de pai'apli'-;:ie racliiliipie pn'-scule un iuléi'ôt à 1.-'
Inis dn^'maliipie cl pialiipie. cai' les li-siniis miisculaiics ipù la caiacléii-
scnl sMul siivceplililfs de ;;ui''iir cninplctemi'iil .
ciiM'inii; i\
SEMIOLOGIE DE LA TOPOGRAPHIE
DES PARALYSIES ET DES ATROPHIES MUSCULAIRES
ENVISAGEE AU POINT DE VUE
DE LEUR LOCALISATION ANATOMIQUE
r'i|m:;iilli|M.' |i.'ii|iliiTh|i|i' r.nliriihill'r liH'iliill.iii r • i .r('lir:ili'.
I m- |i;it';il\->ii\ uni- ;ili'ii|i|iii- iiiii<;i'iihiii c |i('iimmiI. sclmi Im lornlisalinii
lU' l;i li'sinii (liiiil clli's rclrvi'ut. |)ii'-i('iili'r mif lo|iiiL;r;i|iliii' Inii (lillV-ivrilr.
I.;i li'siiiii (•.iMSJili' |i(Mil en elVcl sii'-^cr : I ' siii- les Innics iicrvtMix ciix-
nu'iili's iMi Mil- les |ilc\iis iloiil ils ('•m.iiicnl. /w/v//;/.<(Vn iiriiiilirrif/ms
i^oli'i's iiii ji^sncii'cs ; "J" sur les l'iii'illi's iiii'-dnll.'iin's. du sur les lioiics
iInriiiiiH; lies pIcMis, imnthisii's nidiciildins; ."" djins |;i niocllc t'|ii-
iiiiTi'. iifinihisli's ri iilrnphirs ilc c/iil:'!' iilriliilhiirr : i" iliilis Irs lii'iiiis-
|i|li'rOS |-i''ivln;ill\. ixirilll/sii-s irorii/itir rrf.-l.r'ih'.
\ — TOPOGRAPHIE PÉRIPHÉRIQUE
Iri 1,1 |i:ir;il\Nii' ri r;ilrij|ilii(' iiiii-ciihiirr - il ilcii iliiiaiic, dans le
tas ilo li'siiiii |M'ii|i|R'iii|iii'. rcs ilciix nrdi'cs di- syiii|i|iMm's iDanlu'iil
i'iisriiii)lr — |ii'i''m>m1ciiI une liicalisaliiiii ol |iai'lanl iiiii' lii|io;:rii|iliii' rjiii
siiiil i-oininaiiili'-os |iar la disji ilxilinii aiialiiriiii|Mi' du m-i i un des iu>i l's
lrst'>. |,a It'siini |iiMii |iiirliT sur un mi sur pliisirnis m'ils nii sur les
|dr\iis iliii'i ils ùrnaiii'iil.
l'ar tii|in;;ra|dii<' |M'-ri|dii'M'i(|iii'. jr i'i)ni|in'iidrai iii si'hIi'Mii'iiI les para-
ivsii's l'I li's aln)|iliiivs r(>lrvaiil (le li'siiiiis |iiirlanl sur li'S |dt'\MS i-l sur
ii'S niMi's déjà i-niistilni's ii IV'Ial de trniirs ni'rvcux. I.a l<i|ii)j;ia|diic di' la
|ii)i';ilysic i>| (le rali<i|iliii- rcli-vc iri unii|Ui'iiii'ul dr raiialnniii' dL-sdiji-
livi>. runUd'ois il rsl Imn de lairc ri'niar(|iii'r cpTuni Inralisalion ri^oiireu-
sciiiiMil liiuili'-c aiiN ninsrii's iniicrvi's par nu un |)lusirni's Ironrs nerveux
(radial, luédiau. enitilal). s'(d»ser\e snilonl. presque exelusivemenl. dans
Icscasdehaninalisine du de eoinpression de ees Iruiies uei\eux el ([u'elle
esl Ion! :i lait exeoplioniielle — (|niiir|ne possible cepeudaid — lorsipie
ces nerfs sonl alli'-rés dn l'ail d'une li!'>iiiii iiilVeliense un lii\ii|ue. Dans
la pi)lvni''\iile. en eUeL luus les uerl's des membres l'Ianl allerés dans
leur li-viure el parlant dans |eui- ruurlinunemeul. la riishiliuliuu de
uionx.ii: iti. /..i ini-iHiiiAi'iiih hh-' f.imi.ysihs.
I .iiio|>iii ' . >1 liMilf tlillÏTi'iiti' : l'Ili' |ii't>i|iMiiiiii' |iri'si|iii- Imijuiiis ;i
riAln-iiiili- ilt-N im-iiiliri-^ iiiiiiiii i-l pii'ili et iliiiiiinii- iriiitriisilr |ii itères-
-ixfllicill l'I l'i'-;:lllii''lrlili'lil, il iiifsiM'i' i|lli' l'on ri'lllulllr \ri'>> li-lll' Ucillr.
Ct'^l là mit' lui t:i-iii-i'iili' i|ii) iii> Miiillit' ipi un nuinlin- lirs iislninl
ili-M-i'liliiMI».. i\ii\. .l/;()/i/(/<'> iiiiisiiihlirrs iiiriiliiliii-K.\
I Nerfs cruiiit'ns.
Branche inotiice du trijumeau mi nerf masticateur.
I.i |i;ii';ily^ii' ilr hi Iiimiii'Ih' iimiIik r iln Iri jnniiMii sr Ii:iiliiil |>;ii rini|Mi-
■i| l'<- I. I . f .!.■ I.i I t.- U.- ■•nllil .111 r..l.- '^liirlir ;i\iT
■ lu ttirnif •■■iti'. dao!* un vns t\o lu'vrilf ihi lriiniiio.iii .'tvi-r Iroiilih-*
..ii>' <l<' 1.1 \-|>.iir», •1 ,l<n> ■•' ■.•irilniniir i:il. illl. IIV. i.\, (M
... ~. ..,-........-,.. . — 4. Kmiiii •■! It. ItAUDiciiKtu. V» citx ilf Hrvrilv ihi IrijutiicaH nrrr »tfif
II'' f/ffl muartit mit»ltf*ilrMr». Hrrite ueur^iiwjMfHr, l'.MO, I. Il, |i. I 11.)
ti-iici- riMirlioiiiiclli' lies ninsclcs in.'isliciilciir^. Si l;i |i;iriil\sie l'sl iinihilc-
i;il<'. loiNt|iii; II- iiKihulc l'NSiiyo ili' si'iier les m;i<liiiiirs, mi iir m'iiI |iIii^.
<ln cùli' i-oi'i'i'^|iiiiiil:inl, lo niii-<si'-liT ■■! le lciii|iin'.'ii -r iliiii'ii' sniiv In |tiMii.
I.ii |ii°i's^ion ilfs ilciiK l'st li'ijs iJiniiiiiKT ilii coït* iinihnlc. le nioiiM'inctil
ilf hili-i'iilili- ili' l:i infirlioii'c mts |c colr ^;iiii csl nioiii«. lotisidiM'.'ilili' on
*/•:>//'»/<«;//• hi sysi f:\ii yiatt 1 1 \
|ii'ul iiit'iiir iiiiiii(|iii>i' i'i>iii|il<-lriiiriil. cl lii |M'ii|iisiiiii en ;i\;iiil. ■•nii^ l'iti-
lliii'iit'4- (In |il(''i'\L:i)Mli<'ii. l'^l iiiitiiis iii;m'i|iii'm>. Il:iiis In |i,'ii;ilvsi(> liilMli'i'iilc.
lin ii|i<.cr\i' 1rs iiioiiii's IriMiliIrs. niiiis l:i iiiiis|ic;iliiiii i-st lir-- ilillicilc. le
niiilitili- M' raliyiic xilc ri ni' jii'iil ('rc-isi.c aiiiiMir siilisliincc un jn u k-Is.
Iiinli'. y.i'\W |iiii;il\^ii- liiliili'iiili' |iriil ini'iiu-. Iiiini|uVIIi' i':>l niiii|ili'-|i' cl
liihilc. I'imkIi'c iMijiiissililc Imil iiiiin\cinciil il <''li'-\;ilii)ii ilc hi iiiinliniic
inlV-i'iciiic
Il ;i|iic>> (l.-W . MiilliM . il.iii-- l;i |i;Miil\Nii> iiiiil ili'i.ili'. mi i)livci\ci;iil un
iiliiiisscinciil lin |iilici' |iiis|i'i'iciii ilii \iiilc ihi |i.il:iis ;i\ci' nnc iir'\i:iliiin ilc
hi Incllc lin Cille |iiii';il\si''. >\in|ili'inii' ipi il riinilr.iil ni|i|ii)t'lci' :i une |iiii','i-
hsic lin s|ilicniisl;i|i|j\lin. On |icul .nwsi nnlcr une rci'l.'iinc ;^'cnc ilc l.i
ili°-;:lMliliiiit. siiil .'I caiisc de lu |i,'ii';ily-ii- iln s{ilii''iiii-|i:iliiliii. suit {i.'ir siiilr
lie l:i |i:ii'al\sic iln inxlu-liyoïilicn.
I.;i iiinnlvsic isnléc ilc In Ininiclic niDliicc iln Irijiiiiii'.iii jh'iiI rclcxcr
irniic iii-i;;iiic iiui'lu'iiirc i iiiinihislr hiliiiMiInxsd-'driiiKicci. un Iticii iMic
siipi'ii un iniVa-nncli'.rn'c; iliins ce ilcinicr- unlrc ilc l'Mils.cllc uc(:i)iii|i:i^ni'
iVtmWuiùvo \i\ liurdli/sir iisriiilii-liiillmirr i\ii\ . Di/siirllirir, p. iri,*)i. I(;uis
Li |iiii:ilvsic lie c;inse inrr:i-nnelé;iii'i! — lésions |ii'ulnlM''i':inlielles un cuin-
|ii'essiori lie Im nicine nioli'ice pnr nne Inincur un un c\snii;il tnénin^^i-
— ;in\ liunliles niulciiis \iennenl irurilin.iiic ^';iiiinlei- îles tinniiles
sensilil's, |i;ii' |i;ii'lici|ii'iliuii île Ui r"i('iiic sensiii\e ;in {nucessns iiniiliiiie.
Iiiiiihles i|ni \iennenl i'iini|ili''ler le hiiiiçiin irMiii|ne cl i|iii |ieniiellenl île
leiuiniiiilie le siè;.'e lie l:i h'-^iuii. I,e plus siiuM'iil. il;ins ces cas, un iihseive
en ineine lenips île riir-niipli'';;ie et île riii'-iniMnesIhésic allernes. La pata-
Ivsie lie cause nncli'-airc un inrra-nncir'airc es! luniuiii's accoinpa;:iii''e
il'all'ujiliie liinscillail'e (Ml:. 'J'rii. (Vii\. //c//(//;/(V//c /«//■ Irsimis ilii Iviiitr
, iici'iiIkiHiiiii'. p. "JOS. I
Nerf facial Le-- N\uijil''inies ipii llalllli•^elll la paiaKsie îles niiiscle^
innei-vcs par le l'acial sunt a\anl lunl îles tiunliles dans rexpressiuii de
la plivsinnumie : le iieif l'acial esl en elVel le nciT de la mimique. I.ursipi il
ne mainlteiil plus les muscles dans leni' Imuis permaneiil on ne leur
linnsmel plus les excilaliuns volontaires, la plivsiuuumie du malade Ira-
diiil netlemeni le délicil qui existe dans rinneivaliun des muscles diiii
cùli- de la l'acr (li;:. '1\T\ el -IM). I,e symplùnH^ qui IVappe an |iremier
aliuril. c'est que la symétrie de la lij;uie esl di'trnile. ol que tons les
I iM-menls exa;.'cienl cette asyméliie. \ cela vieiineiil sunveid se
juiniire dillérenls Iruuldes du colé des orfranes des sens — jioi'il.
iiduial. ouïe qui lunl de la paralysie l'aciale liilale par li'-sion péripln'-
riipie dn ueiT, un lalilean clinique de-i plus l'acile^s à recimnaitre.
Si liMi lait piirler sou examen siiccessi veinent sur les dillereules pallies
de la ligure, nu note loni d'aliunl qiu; la lionclie. même au repus. es|
otiirée dn côli' sain par le tonus des muscles qui n'est pluscuii(re-lialanci> :
iienilniil les iiioii\emeiils Mdonlaires. lorsque le malade vent rire mi
iiarler. celle di-vialiiiii s'ai renliie encore davantage. I.a prononcialion de
cerlaines lellres, des laliiales snrlonl. es| rréni'-i'. el la paralysie du liiicci-
stîMiitini.ih: lit: Il iiinniiiM-iiih: /<ft- I'ikai.vsiks. ;.::
iiatciir i|iii iTiui la joui- llasi|Uf. [kmiI ^i'-iiit la iiiaslicalinti. It-^ aliiiifiils
s'aicmmilanl i-iilif I.--. iI.-iiIn cl la joui-. Si l'uii lail lliri la lim';iii' au
inalatU'. cllf paiail tJt-Mi-i' ; lllai^ te ii'fsl là t|irmii' illii>iiiii i|iii |nii\iciil
(lu if i|iif la IhiihIu- n'fsl pas ilrnilt- t-l di- ce i|iii' la laii^;iic cxl if|>t»ii>si't'
■lu vMf Miin par la ioinmi-<suif ilii n'ilc paralvM' : l'ii l'iïfl, si, avec le
iloijîl. on ifiiifl la IhiiicIic ilaiis la n'cliliuli-. nii \(iil la laiifiiH' n'pri'iulic
sji dirctlioii iiuiiiiali' : pomianl. ilaiis iimcilaiii iioiiilin' di- «as, la laii;;iif
priil iMn- (lt'\iff du lùlf xain, ii'cllcincul i-l pour sou propn- inuipic.
jt'apit's U's classiipics, >i, iiiic lui-, la Imuilir iMiNfitc, mi examine le
\oile du palais, ou
doillelrouveraliaissé
4lu ci'ili- uialade
lanalonno seuilila
déunniluT. eu ellel
nutrelnis il.ou;.'eli.
ipu* le facial iiun'i'-
vait le |H'-rislapli\lin
inlcine. le palalus-
laplivlin et le pétis-
ta|iliyliii exleruc.
uuiM'Iosdont racliiin
intnuale esl do ten-
dre le voile ilu palais
etdereleverla luette.
Mais cette opinicm
n'est plus a(lnii>c
aujourd'hui : la pli\-
sio|ii;,'ie a ilcithnitri'-.
en eUel. (|uc Ions les
muscles du voile du palais sauf le péristaphylin extenu'. (|ui reroil ses
lilets de la Inauclie motrice du trijumeau sont iuueivés |iar le vago-
spinal — rameau |)liarynj.'ien du pneumo-gaslri(|ue. Kn n'alité, la
paralysie du voile du palais est très rare au cours de la paialysic
faciale: (iowers et II. .lackson. dans un ucnnhre très considérable d'olisei-
\ations. n'ont jamais noté de lionhles dans les inouvemenis et ils n'ont
vu que très raienienl un li'-gcr ahaissemenl du voile du coté' paralysé.
Pans l'citains c;is de paralysie faciale, on peut oliseivei-, ilu coté de la
langue, des trouldes sensitifs ipii c(msistent dans laliolilion de la sen-
siliililé gnstative dans les deux tiers anléiienrs : c'est un svmplôme qui
échapiie en géneial au m.ilade et qui <lemande à être recherclié. (In
oliserve ces trouldes gustatifs lorsque la conle du tympan est intéicssée,
c'esl-à-dire lorscpie la lésimi jMnte sur le nerf facial dans son trajet intra-
pétreux. On sait, en ellet. que les lilets de la conle qui viennent de la
langue, après avoir traversé la caisse du tympan, aliordeni le facial à
l'entrée du canal de Fallope, se mêlent alors intimement à ses lilires
jusqu'au niveau du ganglion ;.'éniciilé. pui-> quillent ii ic niveau le
[)cjti<i>F. — Sémiologie. ■"•"
► ■K.iU — far.lIVM.- l,i.-i.i|.' |..li|ili.|i.|ii.-kMii<nr .m hiiiliclUf juur,
clici une feiume de vini;l ans. iSalpéIrît're. IW8.)
:.;h sEMiiii.iKiih: hf sysifui: .\i:ni/:i.\.
l'iU'ial |iiMit' ^'n^nt'i li- rt'ivciiii pai' iiiic Miii> cficorc ni.il ili'lci'iiiiiit'-i'.
LorM|ii(> la It'-siiHi |Mirlc iiii-ilcssusdii <;,'iii;.'lii)ti ^'rMiiniir-, un pi'iil i-iiciirt-
olisrrvcr «laiis ciMliiiiis iiis du cft\v |i.'ir:ilysr- une iliminulioii ilc hi mm'iv-
liiiii s.'ili\!iirc cl tic la sri iviitin lanyiu.ilc. I.ii iliininulicMi ilc la surur
s'tilisiM'M' MiUM'ul. Ci' iliTiiicr l'ail s"('\|ili(|ui' par les cxpiTiiMiccs de Vul-
piaii fl dr Itavfuitud ipii nul uionlrc- ipir le Irouc du ticiT l'acial (Mtiilioiil
dt's lili-ls sudmaux.
I,'c\auifu cuiupii'l de la linmlic rt dr la laii;;in', Irr niini' si l'un porlc
Fiff. m. — Paralysie faciale gauche par lésion du rocher avec atrophie des muscles, datant de onze
an\, rhez une reminc de quarante-deux ans. Abolition compIMc de la contractilitO faradi(]ue et
i;alï.iMique iSnlpétPH-ro, IWS J
siiii allfuliitii sur le ni-z, mi Nciia ipic l'aile du cnli' paral\>e u Vsl plus
soulevée il ('liii(|U(; iuspiratioii un peu l'oile, mais iiiiau ('(uilraire elli*
s'a(ilnlil el ipie la narine se rélivcil ; c'esl à celle pailiciilariU''. eiiliai-
iianl une ccilainc jji'^nc dans lu rcspiialion nasale, (|ue doil l'-lre alliibiit''C
la diniintiliiin de rtiilural du ci'dé paialvsi!', (ibsei'vt''C dans ccriains cas.
l/teil. laïu'enienl ouverl, ne peiil plus se re.'iiier (lif.'. '24." el 'Ji'H;
ri)rlii('iilaii'(! des |)au|iii'Tes paraiyst'' laisse pn-doininer l'action du rele-
veiir de la paii|»icre siipcrieiiie, el le cli};uemeiil csl iinpossilde : dans
les elToilsirocclusion volonlaire. l'tril se porli," liien en liaiileleii deliors
coiiiiiu* à l'i'dal nornial |(i. itell), el reinonle niéiiie à un niveau plus
t'devt' ipii; celui du coli- sain (Nc<;ro). Les paiipit-ies ne se leriiieiil pas, el
iiièiiie peiidani le Miniineil un apercoil tmijoiirs la se|ér(i|ii|iie. La jinru-
stWIKil.lHilt. Itt: Il tiil'uallAfllll /(/s /M/M/.J'.s/A.'.s. UVJ
l\Nic tlii iimxlc lie lliuiiiT t|iii s'assitiif ii ci-s Intiililfs, cinin^rlii' ri'-cdii-
Iriiii-iil l'i'^iiliiT (Ifs hii'iiD's |iar li> i-iiiial liicrviiiiil. I.c irlli'xi' |kiI|h'-Iii'i'iI
l■^l iiltiili.
|lii cote |»aial\s(', lotis lc> pli-. l'I |ipii|c> le-, i idcv srlVai riil. d un nii
aN|M'i-l li>s<' (If la |ifaii. siiilnnl iMai'i|iir au iii\faii ilii IkhiI. mi les plis
ti'aii>MT>aii\. iicis (lu ci'iU- >-ain. ilis|iaiai>sfiil à |iaiiit' ili- la li;:iif
iiii'ilianr.
I.r> imiM'Ir-. iimlcms ili- I oicillf cxlciiif muiI aiiN-,! iiiiicr\fs par Ir
tacial. mais |)cii (i(''\flii|i|M''s i-Ikv I Iiumimic, li-iir |iai'al\Mr lu- >c liailiiit
par aiD'iiii ^viiipti'iiin- appivrialilc. Il u'cii est pas de iik'miu' de la paralvsic
■ If d(>ii\ pclils iiiiisclfs de rorcillc iiioyiiiic iiiiM>i'v*''s pai' If lacial. If
iniisclf ilf l'élrifi' ft If iiiiiscif iiilfiiii- du niaitcau : cf dfi'ui<>i' iiuisrlf
fil se fiMilraclaiil aii^iiifiilf la Ifiisioii df la iiiftiiliraiif du Iviiipaii, fVsl-
à-dii'f i|u'il diiiiiiiuf raiiipliludc des Niliraliiiiis ft par siiilf l'iiilfusllf des
iMitlfs soiiiufs; liii'si|u'il fsl paraiysi' il ne jntif plus ce iVilf pndeflfur.
d'nii iiiif fxaltaliiiii ilf l'ouïe du cnlf iiialadf. (ie sMiiploiiif fsl iifl siii-
liiiit dans Ifs pifiiiiers jours df la paraivsif fl iii' sOlisciNf (|uf (piaiid la
l('-sioii piii'lf sut' li> Irajfl raliopicii du l'arial.
A ffl fiisfiiiblf df li'ouldfs iiiolfui's s'ajuiilfiit parfois, assf/. lai'f-
iiifiil, du l'fslf, i|iit>li|iifs sviiiplofiifs sfiisilils. I.i's iiialadfs si^ plai^iifiil
aliM'S de diiulfiirs, df sortf i|Uf Tfsliiz cl Wfiii'r oui pu dfcrire uiif soiie
de |taralysif l'aciale liiiuloiireusf : il s4Miildf ipiil s"aj;issf dans ces cas.
soil d'un proci'ssus df lu'-viilf allfi^'iiaiil aussi les |i|f|s du liijiiiufaii
iiit^lfs au lacial. suil. plus soinfiil. d une iiillaiiiinaliiiii des lissus \ui-
siiis du iifit'.
Il est des cas louler<>is (ui cerlaiiis pliéiioiiifiifs doiildiiifux. \'iiliittjic
fil parliculifr. acc(uu|ia;.'iiaiil la |iar;ilysie l'aciale. seiiililfiil devoir ùtre
mis sur li' coiiiplf d'iiiif altfiiilf de ce iifil'. (i'fst ropiiii(ui df Itamsav
lliiiit il!MI!l (|ui coiisidfie le lacial couiiuf un iifil' iiiixtf. comparalilf
au liijumeau ft doni la racine sensitive es! repifsfiili'f par le iifildf
WrisliiM'^'. Kifii ipif innlfiir avant tout, le lacial est t'-<;alemenl seiisitil par
la corde du tympan — rameaux sensitils pour les deux tiers aiilfiieiirs
de la langue — . par la Itranclie iirofoude des iieris pétreux — lameanx
seiisitifs pour roreille iiioyeniie (cellules mastoidieimes et lidiii()e d'Kiis-
lacliei — et par le ranieaii du trou slylo-mastoïdieii — lilires Sfiisilives
pour loreille externe Ipavillon). — I, auteur donne à l'appui de cette
opinitui un ar;;uiiient lire de la patlio|o;.'if : la cocxistciK c avec uuf
paralysif l'acialf diin herpès oliipie. ipii relève iliiuf alleinli' du ^aii-
^'lioii gfiiiciilf. (Voy. /(iHii.)
Dans la paralysie faciale péripliérii|ne on a encore noli'- dans certains
ens une diminntion plus on moins grande de la sensiliililé à la pression
douloureuse, il résulte des reclierclies de Maloiiev et l'oster Kemiedv
(l'.Mii que dans son trajet à travers ra(|ueduc de l'allope le nerf facial
contient des tiitres provenant du trijumeau et i|ui conduisent les sciisa-
lions de pression. Au-dessous de cet a(|uediie le nerf lacial ne conlifiit
plus de ces Ijlufs. In cas de paralysie l'aciale étant domié . l'exislfiicf de
&8n ^iMiniot.ii hi ^) >ii mi: xi:ii\i:rx.
triMililcs (le la sciisiliilili'' ii lii |in>ssi(iii (Imiloni'cuse iii(li(|iicr.'i i|ii(' la
li'siiiii sii'^'i' an iii\t'aii du rarial ili' l'alli>|)i'. Kaiis ces cas, du n-sli-, la
rniiilioii ;;iislali\(' csl i'";;alciiit'ril alti'-i rc.
Dans la paralysie l'ariali' il ne siiriil |)as irastnr tiidi' I rlal des iniisc les
sous riiilliiiMM'o di's l'xcilaliiiiis volimlaircs. il laiil aii^^i cxaiiiiiici- ItHal
des ivai'lidiis rdi'clri(|ii('s. cl c'csl lii nii |iiiiiil In's iiii|iiii laiil |i(iiii' le
|>roii(tslic (V(iy. Séniio-
liifjic (le l'éltil l'icclrif/iic
<lrs lu'rfs cl lies m uscirs ) .
I!ii circt, linsf|iu' la
paialysie faciali' a (■té
très inar(|nr>i<, on viiil
an liiiid de (|nid(|nes
j"Mis a|i|iaiailr(' dos
lioiildcsd.'rrxcilalMlilé
i-irrii i(|iic ilii nrrl' et
di'^ninscli'selonlninvf,
|dns on niniiis accen-
tnéf. la ivaclinn dt; dé-
flénércsccnci' dans les
|iaili('sl('S|)lnsalloinl(>s.
I.f iclnnr on |dnlot
la liLTsislance des con-
liactions éleelri(|ues
normales n'est pas nn
si^rnc eerlain de dispa-
rition de la paralysie,
eoinnie Tout montré dos
(d)serva lions récentes de
lîahinski, André Tho-
mas et Riedor. Bon-
cliand.Codornieiantcnr
rapporte nn cas on. an
l>ont do «piatro ans. la paialysie était encore ahscdnmenl tlas(pie dans
cei'taines liranches du facial, aloi's (pie les réactions (''le(tri(pi('s étaient
normales on presipie.
Itans la pai'alysie l'aciale |i(''ripliéri(pie, loi's((ne les inoiiMiniiils rovien-
.nenl sans rpie rexcital)ilit(' ('•loctrifpio s'améliore en même temps, ce qui
est le cas le pins lialiitnel. on (diserve dos conliactions cl(ini(pi('s et Inni-
(|iies gênantes ponr le malade, snrloiil niar(|néos dans le (liniiMinc dos
2:vg(Mnati(pios moyens.
Il s'a;;il là de véiilahlos sprismcs dn facial ipi il fant avec soin distin-
gnoi' des tics de la lace. Hopnis les liavanx do Brissand, les caracli-rcs
dilVéronliels de ces deux vaiiétés do mouvements sont hien conmis.
D'antres auteurs. Moige en particulier, se sont allacliés à pr(''ciser les
oaracléros clini(pios appartenant on propre au spasme facial. Los (lo;,'res
;i:, ~- racjh-h :,.■,,[.■ |, n|.|„.n,|u.. I.iliil. i .il.- d.ilanl il.-
Irois (iiois. avec ré;tr(iiin de dci;i''ntTe-sconcr, chez uo lioniine do
wiianle-deux ans. (Bicètrc, lH9t.)
<./»//()/<»(,//: ht: i.A Kifuiiuifnih i)t:s i:iiiM.ysih:s. :.hi
i-ii Niiiil \ai iiilili-N. l'iUiliM ( 'i>s| un siiiiplf riviiiisst'inciil du liiirtl ili- la
|iiiii|iii'ii> inriMiciiif (|ui ^ii^iii- fiisiiitc hi >u|HTii'iiii> i-t iiiiu'iic une dinii-
iiiilioii ili- lii t'ciilc |ial|i('-liiiili', |ii)ii\aii( |ii(-si|iir alliT jiiN(|ira I Hi rliisitiii
i(>iii|ilt'lc: lanliil ci' miiiI dos iiiiiumiiu-iiIs s|iaMiii)di(|iics m; |ii(>|ta-
ficaiil à Itmlf mu- mnilii' >\i' la lace i|ui est a!oi> !<■ sii'';:c d iiiir m'-i ilaldc
fonlrtultiiT /'ifiitissniilr.
C.i'S liliillVfiiifllts slll'\iriiilriil |i,ii iilM'- i|ili iiiiiNisIciil d aliiiid eu uni'
au<^uii'u(aliiMi |iriif;ii'ssi\i- dr la rii''t|ucuci' des rnutrarlituis allriiiaiit
avi'i' ili-s |i(>riodrs de rrpiis, dniil la diu'i'r \a l'ii diuiiiuiaul. |iuis l'ii un
rN|iai'i'uirul ili' ri's luuuviMuruls, Irui' drrinissauri' sr taisani dau^ I nidii'
iuMTM'. I.a Milouli- iir
|ii>ul i-u aiicuur lanui
li's iullui'urcr l'I, à plus
lin II- luisiui. li'si'iuayn'
|tal)iuski a i-ludié li>s
taiarli'ii's rliuii|ui's du
spasuii' facial, (.c snul
des ciuilractions <|ui
ciMisisU'ut l'ii do lirus-
i|UOSsi'C(Uissi's dcciiiiili'
duivo, i|ui se succcdi'iil
ra|)idi-iiic:il l't altoutis-
si'ul à un clal spasino-
du|uc duialdc: il s'a^il
de \ ei ilaliles crises
d'alinrd clonii|ues |)nis
(onii|ues. (a'S i-ontrac-
tioiis sont au déliul par-
cellaires iiu lascieulai-
res ; elles soûl diMur-
iiiuiiles, produisant
une incurvation caiacli''iisti(|ne du nez cl une l'osselte nienlonuière.
L'appai'iliou de ces s|iasnies est loin dètre constante et à ce sujet les
ol)servalions d Audié ïlioiuas cl llieder cl de Itoucliaud sont iutéies-
saiites. car la pieniière nnuilre un lii-inispasme facial coïncidant
avec une paii'sie faciale iné-.'aleiiM'nl distriltnée el la dernière présente
des luouveiueuls associés. Les couli'actions spasiuoilii|nes u existaient <|ue'
dans les lirauches iuféiicures du lacial où la paralysie s'accoinpa^'uait
de contracture, alors ipielles nianipiaieni au IVout ou autour de lieil. là
oïl la paialysie était llasipie.
Les spasmes survenant aprï-s une paralvsie faciale penvenl-ils éti'e
dislin|inés de Vlii-inisixisme facial propreuieni dit? Itaprï-s lluel. ce
diagnostic pourrait èlre l'ait ^l'-néraleuieul. le spasme post-paial\li<|ue
préseulaul des cai-aclèi'es ipii lui >-iinl propres : élal de coutracliiie
secondaire permanent, iidluence des im|iressious psycliii|nes ou péri-
phériques, des mouveuicnls vuluntaires, sur celle cunlructuie permaneiile
ïif. 216. — llL'iiiisp.isiiio facial droil, datant de scpl an*, clio» uni
friomc de quaranti'dcui an<. l'a» dVliolouie appréciable
(Salpètrijre. ItKW.i
'■>»•! >:FMiiu.oi:n: iii' sysr/CMh: \F:nn:rx.
i'\ \os spasint»; iprils aii-îiiiriiltMil ; |ifrsisl;iiic(« apivs Iciii ,'ip|i:ii iliiiii
(l'un t'Ial paivli(pii' plus un iiii)iiis inaKpir. Kiiliii mouM'ir Is associas
lie la Itoiii-hci'l des yi'iiv, la li"'vro siipiTiciiii- se icli-vaiit i|iiaiiil TiimI se
riM'iiic nu TiimI se l'crnianl ipiaiiil la lioui-lii- s'ouvii'.
1.»' spasme l'aiial pt'Ul du ivslc cxisliT un <t'rlain lrin|p- isnlé et pir-
rt'ilor un»' paralysie |ilns nn ins inanpiée du tai i.il. nnnine dans
eerlains eas de nniipressinn dn nerf par une Innu'ni'.
l'ii nmde de lerininaisnn assez firipienl de la |paralvsie faciale périplié-
tiipie esl la ciiitlnicluvc
lUneheniie. rie Itnuln-
L'iiei. I.a paralysie
nexisleplns, le malade
jienl e(iniineaii|)aravaiil
eM-enlei' Ions les mou-
veinents, niais sa (ignre
reste asyinélriqne. en
•-eus invei'se de Tasv-
MH'hie ipii exislail an
initnienl de la paialvsie.
I.e cnlé delà face anlre-
l'iiis |iaralysé piésenio,
par snile de l'exaiiéia-
liitii du tonus ninsen-
laire, une exa^'éralicni
de ses rides et de ses
plis à tel point que, à
un exatnen siiperlieiel,
on pinnrail croire (pie
c'est le coté opposé —
coté sain — ipii esl pa-
ralysé. Celle exafrération
des rides et des plis
s'açconi|)ai;ne dune di-
niinnlion dOnverlnn'
de l'œil et d'un ceitain
dej^ié d'élévation de la
uveinenisde la iniinirpie
epos, ces muscles con-
Fig. ii'i. — l'aralyMc faciale gaaolie d'origine |>t3ripliérii|ne, reinnn-
Uni i K'pt an*, cl terminée par conti'actiirc, chei un homme de
soiiante cl un an*. — l.ors<|Ue le malade Tul examiné, >epl ans
• pr^s le d.'.lpin de la paralttie, le» réaclions éleclrii|iies du nerf
facial éLiienl niirinaies, — A l'autopsie on trouve une carie
ancienne du rocher. — Le nerf facial du cMé conlracturé, exa-
miné au nitcro>co)ie apnS dissociation et action de l'acide
mmii|ue et du picro-carmin, ne préienlail pas d'alléraliojis.
iBicètre, IWI.) "
commissure labiale (voy. (ip. "ji" . l'eiul nit les u
celle etiiilracluc'P s'exajit're enctu'e. \ l'/dal de
Irarlmt's sont animés île inonveinents clonitpies — Idépliarospasme
inlerinillenl et éK-vation rytiiinée de la coiiiniissnre laliiale — .inalof.'iies
à ceux ipie l'on olilient sur nn sujet sain, en électrisaiit le iieil facial à
l'aide d'un courant faradiipie à inlerinitlences leiiles. Cet état de contrac-
ttiri*. ilans certains cas, peut persister iiidéruiiineiit.
La contracinie avec moiiveinents i'ytliini''S n'est jias rapaiia;:e exclusif
•le la paralysie faciale par eoinpression on dite n fri<i<i)c. Klle peut
s'observer, et j'ai éli'' à même de constater une l'ois le l'ail, dans les para-
syMInliH.lt. ht: / I ItU'di.llM'Iin lit s /M/(.4/. »>// > [M
l\->ii-s riiiiiilcs iirroin|i:i^'ii.iiil hi |i(il\iicvrilt> ^('■iiiMiiliséf. Dans le nis (|iii<
j'ai <)lisf|-\i>, il cxisliiil iiiir ilmilili- |tar,'il>>i(' liM'iiili' |ii'*i'i|ili('-ri(|iic aM-c
|iaral\Nii' ilc> (|iialit' mcmlin-". Inmlili-s de la M-iisiliilitt', n-aclinii «le
tltj;tin''ii'S(i'iut'. l'Ii'. la ^;iiiri>tiii ilc la |lalal\^il• ilt's iiiiisrlt-s ili's
iiiiiiiliics cl *lt> la lai-f lui riiiii|ilclf an ImhiI ilr iiiizi* iiKiis, cl i<'|M'iiihiiit
|ihisifiii> aiiiii'cs ii|)i'i-s la (iiu'iisiin, la li^iii'c ili> la iiialadf rlail ciicorf
asyiiicli ii|iii' cl lies (Iciix cotes il cxislail «les iiiihinciiiciiIs inIIiiiics «les
cIcNalcms ili's ciiiiiniissiii'cs lies IcM'cs cl de rorliiniiaire des |iaii|iici'CK.
(ici élal de ciiiiliailnrc |iiisl-|iMi'alyli(|iic avec iii>iii\eiiiciils i ylhiiics, dans
ce cas de m'-Mile laiiale irniij;iiie inreclieiise, me paiail iiiléressanl à
signaler. .Iiisiiu'ici. en end. on n'a jaiiiaiN licii signale d'aiialii<.'iie dans
les imiscles îles nicinliies apics la f;iiéiis((ii d'une paralysie de cause
iiéM-i(i(|ne. cl il seinidc i|uc celle |iai liculaiilc ne se rcnctinirc <|ue dans
les uiuscIcN iiMier\é> par le larial.
Sémiologie et valeur diagnostique de la paralysie faciale. — La
|i;tial\sii' lai iale |ieiil elle d ni i^ine //(■)//<//cr/(/i(c nu d'iiri;;ine rciilralt'.
La [lai.ilvsic de cause |iéii|du''i i<|ue |ieul élre la c(Uisé(|uence d'une
allcralion du luivaii d'iiri;.'iiic ilu nei T laiial {iKnalijsif uiiclraiie) lui
Iticn t^lre |Miiilnile pai' une lésinu |i<n'laiit sur le iierl' lui-nièuie. de|iuis
si's lilei- radiculaires jnsiiu'à ses liiaiiches |i('ri|diériiiues {jKiralijxii-
infni-iiinlt'tiiif). OuanI à la paralysie l'aciale d'ori^iiuc ceulrale {ixiiti-
lysif siiiirii-mirléiiirin. elle peni élu' priiiluile pai- une li'siiin sié},'oanl
sur un ptiiul ipn'lciiui|ue du Irajcl du ueunuie npcrculo-ltulliaire du
nerl" facial, depuis rcxln-uiilé inliMicuie de la ciiciinvolutiitn IVdulale
ascendaule. ceiiire <le ce ueurcuu', jus(|u'au niveau de son arlmrisalion
autour lin luivau d'oi i^iinc de ce nerf, dans la ré^'ion ItnlIio-pnduljiMan-
lielle.
/'«Crt/i/.sic fiiiiiili' — i)ciii>hriitiiii\ niirlrairr cl liifni-iiiitlriiirf. —
Le nei'l' peut èlre inli-rcssc «/ov.v sa xnriir du rnclu'v, et alois <ui n'nb-
serveui tronidesdu ^onl, ni trou Ides de l'ouïe. — au contraire, ces trouldes
existent toujours lorsi|ne le neiT est intéressé dans sn)i Irajel iutra-teiu-'- * -
purnl. Kniin. si la lésion sic^'c plus liant tant pvvs <lu ninjaii d ariijitic '
du uerf. dans sou trajet radiculaire à travers la pnduliérance, la para-
Ivsie faciale pi'ri(di('iii|in' s'accoinpa^'ue souvent d'une //cy/(;/»/cf/i> dite
alleriif. Iiaus ce cas. en elVet, la lésion intéresse fré(|ueinu)ent le fais-
ceau pvraniidal. ce (|ni provoipie une paralysie des umiscIcs <ln côté
opposé du ccu'ps. Celle iiéuiipli'>^ie peut s'accoui|ta^'ner d'iicniiaiicsllii'sic
c^jaleinent iillcnir (\ov. Ilfinifdfijic nlli'Viii'). La paralysie faciale de
cau^e |)rolul)éi'antitdle peut lelcvei- d'une roiiiprcssinn par exsudai ou
luiueur inéniu^('-e on d'un /'oiicr de ranndlisseiucnt on d hémorragie
inlra-|irotuiM'-raidiid (vov. Sijiidroiiirs prolulirntntivls. p. 'ï'l~t\. Onanl
aux cause-. i|ui penveid It'-seï' le nerf an ciuns de seul li"ijct, ce sont des
Iraitinalisiiirs (pression du fiu'ceps. traclure du rocliei'i. îles coiiiprcs-
sioits on di's inlhimiiinlinux propagées i;;iunmes sypliiliti(|nes, alVcctions
iJc l'oreille nioyeiiuel. des névrites (syphilis, diabète, tétanos < c]ilialir|iie.
^iMiiiiiii.ii: iii s)si/:.\ti: Miiti.i .\
Inir
Ml.'ilrnil
|Hil\iii''M'ili- j,'t''iifiiiliM''fl. Haiis lu nrvrilr li'invnsr iiiliii, hi |i;ii,ilvsic
fjif iiili- iii'sl |>.is liiif cl clic csl cil piciiciitl liilalciiilc. A ce |)rii|K)s, je
l'ciiii rciiiiir(|ucr i|iic dans la paralysie ililc a /lii/iirr, il sa^^it le plus
stiiixcnl «le prDccssiis iii''vi'ilii|iics (rmi^iiie iiirectieiise ini loxi«|iic; les
ii'-sioiis lin nerf claienl îles plus ncties dans un cas de Minkowski ainsi
i|ne dans eclni ipic jai lappoilé avei Tliénliaii llS!)7i. I.a paralysie
liicialc pi'ripliéri<|ne iidVa-nneléaire. (|uclle ipic soil la cause ilimt elle
relève, est le pins sonviMil nnilaléralc. I.,i r<iriiii' liilah'i'alc c>^l licaiinnip
pins rareniiMit idiservce ili",'. 'H'u.
I.a ixinihjxii' iiiirlriiirr llii.'. '2i8i csl Mnivcnl hilalcralc (pnlicnci'plia-
lite su|ii'ricuie el itd'é-
rii'iiiTi l'I l'^l rii'(|iirrii-
iiii'iil associiu' il ili'v pa-
ralysies danlres nerl's
crâniens, des nerfs nio-
tl■lll•^ (le loeil en parlien-
li'i . Il en csl de même
liciiir la l'orinc coiigriii-
\r la pjuaivsie l'a-
nncir-aire cpii. elle
. csl le plus sonvcnl
'. I.a l'orme con-
;/ciiilalc a ('lé parfois
rcnconliéc chez des su-
jcls ayanl des anomalies
(le (l(-v('loppenieiit. I.a |)a-
raKsic raciale nucléaire
peut encore s'oliscrver au
cours de la jioUoiniiélile
dif/iii' de renfance.
l'tivnlijxiL'I'dcinU'iCori-
tl'nic (mirai)' — supra-
II iicl l'aire. — La para-
lysie ijui lelève d'une lésion ci'-n'-lirale alleclc inie dislrilinlion parti-
cnlicie. elle se localise an domaine du facial infcrienr : roriiiculaiic des
paiipii'ircs et les muscles du l'iont paraissent intacts. Ku n'-alilé. bien
qu'ils soient licmconp moins loncliés. ini pcnl, |iar im examen allenlif,
noter des Ironhlcs manifestes du loniis de ces muscles au re|iiis, ainsi
rpie de l,-i force cl de ram|ililndc de leurs monvemenls (voy. lig. "ITt).
I/*eil. au di'-linl surtoul. est plus ouverl ipic du c.'iti- sain; le soineil dn
ciMi'- p.araivsé cs| ;diaissc, il perd sa conrlic normale el tend à se rapjM'u-
clier lie riioiizonlale: si ou dit an malade d'élevci' les sourcils, on
oitserve ipie le mouvemenl commence plus vile dn côli' sain ipic dn coté
[laralysc, et ipiil reinoiilc plus liaul : nn-mc chose si on lui l'ail froncer
les sourcils, (le sorle ipic le l.'icial csl paralysi'' dans sa lolalili''. el si la
paraivsie est noialdeincnt moins mari|n('T dans le domaine dn facial
Hi. iiH. — I*araly!titf fucinlv ilruitu d'origine nucléaire, avoc
3irc)|iliic Ae* muscles, choi une jeune fllle de qu-nlone ans et
d.it.ml de rijjc de deux ans. (S,ilp*lriéie. Ilifti.)
ig. U'J. — l\iraly»ir f»cMe il'urigine o'-réhnile. cliet une reiiiine île rinquante-liiiit ans, attcinic
d<>p(ii«ilM an* (l'liHmi|>l>'T;ieilniile avi-r npihsii' mnlrice. — Firio» J IVI»! ili- r>'po». (Salp*tri*rf. 1898.)
F«u'. ï>*' — l.a inêinr
inlailf pentlant le hre — lii I a.tjmélrie île la flgiirc di«|i.irail
prc*<|iic ruiii|il>°ti-m<'nt.
:>*". siuinioi.ii: hi ^)si/:mi: M m II x
sii|H'MiiMii°. fcla lii'iil :i CI* liiil hit-ii ((iiiiiii (|iii'. ihiiis loiilc li('-iiii|ilc^ic,
li's iiiiis)-|(>s (U's iiKMiM'iiu'iils assiirii''s sont iilVccli-s à un (IcjiiV' li(>,'ni('(iii|i
moiiiiii»' (|n(' les iiiii'^ilcs ii inoinciiiriils iis\iicii.'i(|iics. |\(iv. l'iiialiisif
l'iiriiilr lions riifiiiiiili'i/ii' rrrfhnilr, |i. 17(1.
\:i |iaial\>l(' laciaU" il'oii;;!!!!' (•cicliialc pi-tit. Iivs laicmnil toiilctois.
se Ifiiiiim-r par iniilnirlurr. (iflli- ili-iiiiiTc in' sirjic dordiiiaiic i|iu'
tiaii '■ :' -î lu r.riiMl iiifi'-rii'iir I viiv. IIl'. 'J'H. Il est loiil ii lail
rxci'plinnncl >\r la
Miiisii'^'i'ii''^'aii'iiiciil
iL'iii> ci'lui lin Cariai
■-Il piMIIMI r ( VdV .
M-. -J.".).
haiis I //(/>/('»■/> on
("■11! uiiNcrvi-r laiiiril
une- riiiilrarliii'r dos
'.i:iMiiali(|iics d'un
1 ili' . arcoiiipa<;m''e
t'ii uriitMal diiiu"
liriiii-nmlrarliirecdr-
rcspiiiidaiiU' lie la
laiijiiir — lii'ini-
ximsiiu' glossii-lahi('
((iliarcdt. liri^saiiil ol
l'iriic Marin, laiilôl
cl plus rarr'int'iil
pi'iil-r'Iri'. une coii-
liailiiii' de tons k's
iniisrit's imicivéspar
I.- racial (li^;. 'i.M).
jtaiis yUriniph'tjie
Iiiislrriqiit' la iiara-
itiiinic jour», chri une remiiic de vingl-liiiil ans. — i'as Ile troiiblFS IVSK' lai'ialc CSl Irt'S
de la M'niibiliK lie Ij face. — Oui'risoii après trois semaines d'isolv- ,..,,,o ni ixiilii ii.r-ili>
minl. iS.ilp*lri(r.. ISiW , ' '" ' " I""" ^r'''^-
iiifiil prcscpic cxclii-
sivciiiciil MM' le facial iiilcriciir. (Tcsl en ;,'(''n(''ial une parésie parlnis à
peine appiéciai)le el niillenicnl cnnipaialdc à celle i|iic I nii cdi-er\e dans
riiéiiiiplé;;ie de caille iirHaniipie.
haiis la |iaraiysie l'aeiale d'(iri;.'iiie centrale nii siipra-iincléaire — c'esl-
i'i-dirt' rele\anl dune Ir-sion corlicale, soiis-corlieale. eapstilaiio nu pédoii-
riilaire — les réflexes, celui de la cornée en particulier, sont conseivi'-s,
tandis ipiils sont aiiolis dans les variétés nucléaire el inl'ra-niicléaire.
hans la paralysie faciale su|(ia-niicléaiie. les inonveiiienls K-flexes île la
niiiniipie — rire, pleurer — smit é<,'aleiiient le plus souvent conservt'S
i^\^i. 'JiK et '2i!l|. tandis ipi'ils font tonjoiiis défaut dans la paralysie
raciale péripliéri<|iie. Itaiis la paralysie faciale supra-nucléaire eiilin, la
conlractilité éleclri(|iie est iioiiiiale.
stMinini.n lit I I iiii'ii'.mriiii lii ^ /m/m/.» >//> :.k7
Nerf glosso pharyngien. ~ Il ol ii |ifii pri'-s impo^^ihlc di'
ilii llii' (111111' 1:1(1111 I i-c les s\ill|il<\llli's lit' lii |iiii;il\sic ilii ;;l(iss(i-
|iliiir\ii^;ifii : fil (lift, lit iili\>inloi;if n'ji |ias fiicon' (•liilili i-xinlcim-iil
<|in-ll(' l'^l l.'i ilixti ilmliiiii iiuiliicf ili' ce iici 1, i-l iliiiiln- |iiiit. l'ii iliiii(|iic.
I.'i pjiralvNif isdh't' ilii ^ltiss(i-|i|iar\iij;ii'ii iii" n'oIisitm' |MMir iiiiisi «liii'
jamais. Kii iviililt- le ^l(i>is(i-|iliaiyiij;it'ii i-sl |iiiij(iiii> li''s»'' aM'r le |iiiriiiiii>-
j;asliii|iic (Ml le >|iiiial, nu itn^mc avec «l'aiilifs Irniics iit'r\cii\. ilaiis les
li'sioiis (le la liaM' du ciàiii' ri ili- la iv^ioii liiillii>-|intliilii'Taiilii'll('.
«•l l'i'sl en pallie ii >a |»aialvxi(' i|n il laiil ia|i|iiirlcr li"< Iroiihlrs ilr lu
•Irilluliliini (|iii' l'on oliscivc liaiis ces nuidiliiiiis voy. |i. l'OSi. l'niir
ariiiiiit'r i'i'MsIfiicc d'uiU' lésion de ic nrif. on m- |mmiI ini^mc pas se
liasiT sur I alioliliiiii de la snisihiiilr ^nslalivc dans la |iaiiif |iosli'--
lii'iirc de la lanunc. car il se iii'iil (|iic ces liicls siiisilils aliaiidonnrni
II- };|(iss(>-|diai\ii;;i(n et icjoii^iicnl le liijmiican a\anl d'aiiixci au
ii(i\aii de la !!' paire.
Nerf pneumogastrique l'i. — l.e neil piieuino;:asliiipie nnilienl
un niHulire ((Hisidcialde de lilels luoteiiis sc rendani aux tir^ianes les plus
variés, el ((inliiliuaiit ;i inneivor soil des muscles lisses, soil des niUM-ies
slriés. l.(US(pie ce neilesl détiiiil sui' un point de son liajel. il l'aiil diuif
s"alleudie à voir apparailie nu l'erlain uoiidue de Irouldes dans les loue-
lions des divers a|ipareils au\(piels il se disirilme : larynx, ed'iii-. pouiiMMi,
IuIh' di^eslif. Mallieurenscnieul, |iar suile du di-l'aiil de moyens d'explo-
r.itiiMi. ees Inuildes n'iuit pas pu loujcuirs élre aualys(''s. el nous ij:n(U-ons.
par exemple, ipiels siuil dans le poumon li-s Irouliles luoleurs ipii sue-
eèdenl à une lésion d'un pueiimof;aslri(pie. l'oiir <i' (pii coucerue le lulie
dif,'estir iKMis saviMis jiar la plivsi<do^'ie iprune seelimi des lienx puenino-
j.'aslii(|ues supprime la molilité do iestoinac. Les seuls syiu|domes ipie
nous eoniiaissiiMis liien elie/ riioiunu' à In suite de lésion du iieri' va<.'ue.
s(Mil les paralysies laryn^'ées et les trouMes eardia(|iies (pie l'iui constate
<laiis ce cas.
.Vprès la destiiicliiin lolale du pueuiiiof.'aslri(pie au-dessus de la nais-
sance du récurrent, la corde voc.ile ciu'respondaMte est rmnpiéleiiieiit
paralysée el reste en position cadavériipie. c'est-à-dire dans une situa-
tion moyenne, iiiterim-diaire à ralxlnelioii et à raddiicliim : elle est
imuKiliile et ne remue ni dans les etloiis de plionation. ni dans les mou-
vements ii'spiratoires. Si cette paralysie est unilati'iale. il n'eu résulte
pas de trop ^;iaiids trouldes rimctionnels : la respiration est facile, et la
voix elle-même est peu alten-e. la ciude saine auj.'meiilaiit smi ascension
jusiprà venir au ciuilact de la corde paralysée.
l'ar contre. liMxpiil s'.ij^it d'une donide paralysie des pueiimo|,'as-
Iriipies. les deux ciu'iles resleiil en position cadavéri(pie. l'apliiuiie est
complète, la res|Mralioii est très j;énée. chaipie inspiration aspirant pour
I. l.e iineunKigastnque est compris ici dans le sens du l'anatoiiiic descriptive, i-i'-i-i-ilii'-
avec la brandie interne du spinal.
6IW SK.MKiOiCIH hr .sysif.MK SKltlEU.X.
.•tiiisi tliic les dt'iix conli's i|iii vicniicnl s'.iicnici' cl l'crmi'i- l.i •.■lollr. il'iu'i
iitif ilvs|iiii'-i- iiispiriiliiii'f livs in.'it'i|iir-i'.
Kiiliii. il.'iiis riM'Iaiiis CMS, il se |i)'iil (|iii' l<Ml^ les lili't> imili'iits du
hii'Mix lie siiii'iil jiiis pris siinnll.'iiii'-iiicnl, cl (jne la paralysii' soit liinilce
aii\ (lilalatciirs <li' la ;;l(illc. (icilc cvctiliialili'- est l'i(''(|iiciitc duiis le
liihrs à Imites ses pcriiidcs et |iciil dcici miner des tniubles graves (voy.
Crisftt liirijiKii'fs ilrs l(il)rtiqiics\.
Les liriiiiiilri/irs lanjiii/ih's, syndromes d'Avellis, de Scliniidt. ele., diil
été |iri'ei''dcmmeiit déeiites. iVoy. Siinilroincs hiillxiires. y. 'l'H\.\
Oiiaiil an\ troiiides eardinijucs, coiiséeiitils aux iésiciiis du vague, ils
eiiiisisiciit dans une aceéléi'atioii plus ou iiioiiis niai'(|iiée îles liatteiueiits
du eieur; le pueuni(i>,'astri(|ue est, eu oll'et, eonuiie on le sait, le uerf
iiindéraleur du eieur. Loisijw'uii seul pneuMioi;aslrii|ne est louché, cette
accélération n'existe jias toujours ivov. Tmiihlcs funrliiDincIs ilr la rcnfii-
latiiin fl lit' lu rirciildlidin.
La paralysie des pncuuiogastri(|ues — uni ou liilaléiale — jieut être
ddi'igine nurlcnirc — jtnliniinivUlr ai(iiii\scli'i'osi' Idli'rale (iiiiiiiilropliique
parai ijsii' Inbio-ijUixsu-lariiniiiT.
Les causes qui |H'uvent amener une paralysie des piienmof:astri(|ues
sont enc(ne soit des riniifn-essious, soil des processus nêvrilKpica suc-
cédant à iMie inlection ou à une intoxication.
Les comptrusions |ieuvent atteindre le |>neumogastriquc à la base tlu
cnlne, et dans ce cas le plosso-pharynj;ien et le spinal stmt en même
temps toujour'S intéressés : on noie alors, en plus des troubles pro|)res
aux lésions ilii pnennio};aslrMpn', une paialysie unilatérale du voile du
palais et du pharynx. Si l'hypoglosse est compris dans la lésion ou
oliserve en outre une paralysie avec atrophie de la moitié- correspon-
dante lie la langue (voy. p. ".''JOi.
l'ai-l'ois la compression n'atleiiil (|iie les n'cin renls : c'est ce (|ui se
(iroduit dans ceitaines tumeurs du médiastin, el surtout dans les
anévrismes de la crosse de l'aorte : il n'existe alors que des signes de
paralysie laryngi'-e.
Knliii, eu dehors des compressions, il l.nit iik nlinnner tous les Irnu-
iiiatisinrs pouvant atteindre le pnemuogastriqne dans son trajet an
niveau du cou : In chose |)eut encore arriver dans les opérations prati-
(jnées sur le sympathique ceivical.
Les lu'rrilrs du pueumo<>astrique consliliieiil une aiilre varii-té de
li'-sion de ce uerl: ou les observe, quoique très raremeni, ilaii> l'intoxi-
cation >atnrnine : ou a noté dans ce cas une paralysie bilatérale des Ihy-
ro-arvténoïdiens internes et la dilatation de la glotte.
jtans la pali/iirrritr alrodlifpir. on peut aussi reneoiitier des lésions
du vague, ainsi que je l'ai luontri- en iSNi : dans un cas que j ai publié,
la lésion des piieumogaslriqnes. ipii l'ut vi'-rilii'>e ii l'autopsie, se traduisait
par une tachvcardie très marquée, i'ill ù 14(1 pulsations par miiinte.
(ielle iii'vrite du vagne peut s'observer aussi dans les névrites de cause
iiifeclieuse, en parlicnll.i .1:im- I;i ,liuhir,i,\
^t'Miiiiimn: lit: /.i ini-'um iriiii /<a > i-mi i/ y^ii ^ .-.«y
Nerf spinal. I.c s|iiiial, par sa liiantlii- cxlciiu'. iiim-i \c li- sli'iim-
cli'-iilii iii.i>>li>iilicii cl !(■ (i'a|K''/c |ii'i'M|iii' fiilirrriiii-iil ; ces ilrnx iinisc|i-s
lit' i'f(,'iii\i-iil «Ml plus ipic i|iirli|ni'N lilcls ilii Irnisii'iiir cl du ipialiiciiic
iici'l i'ci'\ii'al. I.a pai'iiKsjc dit iicil' spinal se trailiiira lioiic par une iinpn-
Iciicc riincliiiiincllc de ees deux iniisries.
le slerno-t'léiilii-niasloïdieii, eu se emilracliMil, rappi'oclie l'apnplivse
niaslonie lie la elavieiile el liuiriie le ineiiloii du lôli' oppnsi'-. I.(irsi|ii'il
es| paial\se, ee tiiouMMiiciil l'st liés allaildi, car il ne peut plus iMie
aei'oinpli ipie par ipiclipii's aiilres niiiseies dmit raclinn ne peu! pas
suppléer à telle dn Irapé/e. h'aiilre pari, un ne vnil pins le iniisile
laire saillie suiis la peau du cdu dans les iiispii aliniis pnd'niidev, ou
dan> le^ l'iVoiis du malade pour aliaisser en lia^ el en a\aiil le iiienliin
liirsipriui le lui niainlieiil ele\ê.
I.a paiai\sie du Irapé/e se Iradiiil par des si^'iies un peu plus diflieilcs
il analyser: el il faut avant Imil se rappeler l'aeliiiu des dinVrenls l'ais-
eeaux de ee niiisele à létal niirnial. D'après lluelieiiiie ide Itniilti^Mie). le
faisceau eia\ieiilaire iiieliiie d'aiinrd la télé en la piirtant nu peu on
arrière el eu l'aisant tourner le uienliiii du enté- iippos)'-. puis il prndnit
une raii>le élévation de la elavieule et du uioi^'iion de l'épaule. — Les
l'aiseeanx qui s'attaelient en dehors de l'aeroinion el à la luoitie externe
de l'épine du seapuluin produisent : l'une élévation de l'aeroiniun;
raii;;le inlérieur de l'oinoplate s'éloi^'iie de la ligne médiane -. '_*' une
éléxalioii en masse de l'épaule. — Les l'aiseeanx (|iii s'atlaelient à la
inoilie interne île l'épine de roiuoplate élèvent |)eii i'an^ile exierne, mais
lappioelient l'omoplate de la li;;ue médiane, en méiiie tinnps !'anf;le
exteine se porte d'avant eu arrière el le iiioiiriion de l'épaule s'ell'aee. —
Les l'aisteaiix ipii s'atlaelient au liord spinal a;.'issent eu deux lemps :
i iN aliaissenl l'aujile interne de l'omoplate do I à '2 eentimèlres; 2" le
liord spinal se rapproehe du plan médian de .'* à l centimètres. Si on
excite simultanémeut tous les laisceanx, ou conslale ipie romoplate
s'élève par un moiivenient comhiné de rotation sur son angle inteiiK; el
irélévalioii en masse: de plus, le Iku'iI spinal se rapproelie de la ligue
médiane, le moignoii de ré|)aule s'ell'aee d'avant eu arrière el de dehors
en dedans, la léle se renverse en arrière cl se toiiru<> du côti- opposé.
Loixpie le muscle trapèze est paralysé, l'omoplate n'est plus lixé-e au
thorax. .Sou liord interne s'éloigne de la ligne médiane et l'ait saillie en
même temps eu arrière sous la peau, tandis que le moignon de l'i'-|iaiile
se porte en avant. Kn même lemps l'omoplate haseule: idie n'esl plii>
lixi'e (pie par l'angulaire, qui attire l'angle interne en liaiil. tandis que
l'angle exloi lie s'ahaisse el qui- l'angle inlérieur se rapproche de la ligne
médiane. Loisque le malaile se relonriie et qu'on regarde sa poilriiie.
on voit que la lusse sus claviinlaire parait pins creuse el plus large par
suite de la chute de 1 acromion eu dehors dig. -2'i'2\.
{•ans les monvements volontaires, l'épaule ne peut plus élre t'ievée cpie
par I angulaire: mais ct> monvenienl manipie de force, h'aulre pari,
l'omoplate ne peiil plus être (ixée solidemeut an llicuax pendant les
sf:Miiiiiiiiii: 1)1 sysif.Mh .\i:iin:i x.
iiioiivoiiKMils <lti liins. ilr soili* i|iii> Iniil Irav.iil du hras ilii vàU'' piiialvs)'
ilfxiiMil r\lri'>iiii-iiii>iil l'iili;.':!!!!. i'jiliii. roiiiiiii' I iii'ri)iiiiiin ii'ol plus
inainli-iiii ru |iiiviliiin li\c. le tiiiilailc ne |i(MiI pas l'-lcvci' li- liras aii-ili>ssiis
lie riiiii'i/niilali'.llii in' noli' |;iiiiai-~ ili- lioiililrs sciisilirs.ljiiaiil aux iiioili-
(icalions de rcxcilaliilili'-
i''lrclri(|iif, l'Ili-s sdiil st'iii-
lilalilcs à ci'lli's (le la |iaia-
Iv^ic raciale |)i'Ti|ili(''ii(|iic.
les causes de la para-
lysie du spinal conipreii-
ueiil tdus les Irniiiiialisinex
<|ui |ii'ii\eul alleindre le
lier! (le Miii (uijiiiie à sa
Ici iiiiii;ii--i>ii : ciitnpressidn
{Ml mil' liniiciir. |iar une
li'-inii i\r hi riiliiMiie ver-
li'lualr. par iiii fardeau
hop Idiird enlevé sur l'é-
paule, seclidii de sa liraii-
clic cxlcrne dans une inlei'-
\riilidii chirurgicale sur
lc> "iaufilidiis tnlterculenx
du cdu ((if,'. '2.")'2|. elc. (In
n'a jamais nhservé jns-
ipiici une lésinn isdiée du
iii>\aii du spinal, mais ce
iin\;iii peut èlre atteint
dans certaines all'ections.
dans la .si//7'//70/(///c//(',dans
la iKiralijgic lalnn-i/lasso-
ilfill (le rt-paule droite pnr :ill0|iliie (lu 1(1 rjl)llin\ (lans la jinlio-
mijOVilf iti(juv et vhvouKiiU'
et dans la sclérose Uilérale
niiniolrtiphif/iir — on l'on oltserve souvent, dans celte dernière allection
surtout, une dispaiition des faisceaux inférieur et moyen du liapèze.
l-a paraivsie de la liranclie exieiiie du s|iinal a et»'- olisi-rM'c dans le hilirs
(Muet et (iuillaiii i liXI.'i). Sumpies ( |!»()<J|.
.l'ai indii|ué pins haut ipii; les tniuliles |iaralyti(pies du spinal étaient
ipielipiefois associés à d'autres trouldcs piovenani de l'alleinle con-
coiiiitaiile du pneunio<;astii(|in' — siiiulroiiic d'Arcllis. — syndrome de
Scluiiidt, — et (luelipiefois. en outre, du ^'laiid liypo;;losse. — si/ndrome
de Jnrlisoii, — siindroiin- de Tiiiiia ivoy. |i. •227).
tra|ii-<e ii la siiitiï d'une st^ction de In branche externe du sp
Mal d-ini une intervention chirurgicale. (Salp^trière, 1910.)
Nerf hypoglosse. — Nerf piircmcnl moteur. riiypdi;ldsse ne tra-
iliiit sa paraivsie ipii' par uni' liémiparésie île la laii;;ue. dette f.'ène des
I ivements tend, pendant les premiers Jours tout an moins, la |iarole.
lif. «jTi — ll.'iiiiatrupliK' ilr.iilv île la lainjuc. iIk'X un li"iii d.- .|iiar;ml«-.l«'ui ans. (Uic£trc, 1893.)
f'l(f. £51. - U'V.:
p^nphrnqiir
cl de la cordf
Ji- un.;l-cil].| Jiu. A iliuil. . (.,i jl;- -j ! i_i .1- ■> type
<lf«ic de la moitié riirrc>|>«iiilanlc du Toilc du palai»
riiemlirtn. (Sal|>*lriiTe, 1907.1
SI MIDIiliill: 1)1 SVsll vi: Miin I x.
In iiiasli(-:iti<iii et hi ilt'-iliililidii iissez (iil'litilfs ; |^lll^ hii il. le iii;il;iili' ■^lifi-
liiliM' à SKii iiilii mit)'' cl hms ros sijjiii's s";itti''iiiii'iil . loi -i|ii'i(ti lui fait
Tii!. i53. — lli'iiii.ilropliie gaiiclie de In l.in(;iii' nvi<- |wirsic- de l.i iiiiiitii!' corrc~|u)ndanlo ilii voili' du
\<a\ais cl de la corde Tucale gaiiclie. dal.inl do cinq mois, cliei une femme de Irenteliiiil ans. (Salpù-
iritrc, 1905.)
■.TmtrVÎ.'W^.VmrVytSiVi,'!
Ftg. SIlV — lli'iniilrapbie linguale droite dan« un cas de sfringomyélic, avec |ianipl<gic spasmadique
IrH accentuée, chei un sujet de vingt-sept ans. fBicétre, 1893. t
liiiT la la!i;;iit'. un vnil ipii' la |iiiiiili' ni (•>! ili'\ii''f ilii rôli' [laialyst'' par
Miilc ili' I ailiitii tlii iiiiimIi' ;:riiiii;;|(issc iln ci'iir' saiii I lij;. 'l')i. •J.'i.'i. 'J.Mil.
sfUIOl.Diilt: nu I \ TnfoiiHM'Ulh ht-^ l-MHiyslKs.
Fig. iW. — lli-iniciiniradurr .1.- I.i nioiiip droite ■!.• I,i |jii(:u.-. .l'oriKmc liysU'riquc. a\fc hémianev
th^ic (lu cMt corrcsponilint. chi'i un litininii' do quirauU' et un an(. IBic£lrc, 1893.)
bticRME. — Svmioloine. M
I.«> xilliiii iiii-ili.iii |)ii''si'iilc mil- i-iiiirlir il rniicaNiU' (lu cùli' ilr lu |i;ir;ily-
sii>. |lf ri' t'iMi'- fiiliii liiiit iiiiMiM'iiifiil lit- la liiii^'iic est iiii|>iissil)li-. Liirs-
i|iril s'a^'il il'iini' |»inal\>it' ;i«(7('(/irc dji;. 'J.'iô.^.M). *ir»7)oii prrifihrriqiu',
ri r'csl (liiiis ri's cas Mirluiil t|iic li-s syiii|itr>iiii-s soiil tri's accusés, on
oliscivi' l'ii plus nue lu''Miiali(i|iliif île la lan^'uc cl des lioulilcs de Icxci-
laltilili' i''lcclrii|uc. Ilaiis le cas ilc lésion liilati'iiiii' raliii|iliii' |iiiili'sin'
\o\\> li-s muscles (le la langue.
I.ii |iai'al\sie d'ori^'ine nucl('-aii'e s"ol)serve dans la puraliixie Inbio-
ilInsso-hiriiiKirr, la piiliomniHitv iiiijiii\ la siiriiK/dinjiflii' [{\'^. 'l't(\], le
Inhrs. I.a l(''siou nnch'-aiic peut (Mre coni.'énilale llijr. '2')'). La paralysie de
riivpo|ilosse se i'enc(nilre aussi associ(''(' à la |iai'alvsie d'aulics nerfs
crâniens, elle peut s'oliserver dans riK'inipli'^'ie alterne (li;:. 'l'.ti). Kniin
la pai'alysie de l'hypo^ilosse pai' h'sion fii'riiilwri<iui' sohserve dans Ions
les cas où un tcaunialisine, une inllaiinnalinn de voisina<j;e, une Intneui'
(Mil pu atteindre le nerf en un point ipielconipie de son trajet ii |iavtir
(le son noyau. Klle peut sdliserver dans la pidyiii''\rile. I''.lli' lait enfin
partie des sijikI routes de JticLsnu et de Tupia.
La paralysie de riiypoj;losse peut i-lre iVoriijiiic rciilralr on ««/»•«-
tiiiriraifi' — corticale, sous-corticale, capsnhiire — elle sacconipa^'ne
alors (rh(''inipl('';,'ie ou de nionopli'';,'ie hracliiale, c'est le cas de beaucou])
le plus IViMpient. Lors(|u'elle est iiilalc-rale. elle constitue un des syrnp-
t("iines londanientaux de la pavaliisic psciido-huUniin'. Dans ces dillVirnls
cas il n'y a pas d'atrophie de la lan<;ue.
KnIin d;uis Vliémialropliic faciale (li<;. 5i!t et hhO on peut oitservei'
une alro|iliie de la nu)iti(- corres|iondante de la langue.
La cnnlracliiif unilatérale des nuiscles innerv(''s pai' l'hypoglosse
s'obsei've dans Hii/slérie associée à celle des releveurs de la li'-vre su|ié-
rieiire du même c('ité (hémi-contraclure de la langue dans le spasme
glosso-lahié de Cliarcol). Elle peut aussi exister à l'état istdé, sans conlrac-
lure des releveurs de la lè\re. (In a alors alVaire ;i Vliriiiispasmi' UiKpiat
(lig. -iôS).
//. — Nerfs spinaux.
Nerf phrénique. La jierte des l'onclions de ce nerf .se traduit
par une paralysie du diaphragme. Klle |)eul étic hilaléiale ou unilatérale.
Ilans le preniier cas le rvtlinie respiratoire est inodilié des deux cotés
et, contrairemeid à ce (pii se passe à l'état normal, les hypocondres
s'allaissent pendant l'inspiration et liondient pendant l'expiralion. Pen-
dant le^ elVorts, l.i d\><pni''e peu mar(piée au icpos s'exagère. La voix est
alVaildie. Dans le cas de paralysie luiilati'-rale. la déloiinalion de l'Iiypo-
condre du C('ité p;iralvsé peinlant l'acte respualoire eidraine une asy-
métrie entre les deux liase-^ de la |ioitriiie.
La paralysie du nerf phri''nii|ne peu! être de cause péripliériiiue par
pro|):igati(iii d'ime inllamni:ilion plemale mi péritonéale. Le Irniunalisme,
les compr(*ssions du nerf par une tumeur, les polyni'-vi'iles de cause
iofei lieuse uu tu.\ii|ne. la diplilhi'-i ie en parliculiei' en sont des causes
SHMIOl.IXilh hh l.i llil''H,ll lll/ll /// » /• !/.■ 1/ 1 ^11 > b9b
;i>iM'z rrt''i|ii('iili's. I.i's li°>si(>iis iih'iliilliiiiTx de la ir<.'iiiM rfrvicjilc — i-oiii-
lin-^iniis, iii\('-lilc iii^iif, |iiiliiiiii\<-lit(> ai;;ii(' mi i-|ii'iiiiii|iii>, m-Iituvi- lali'--
rali- aiii\i)li)i|>liii|iif - ainriii'iil la |iaialysit> ilii ilia|ilira^iiii> ili'-s i|iii> les
III , \\\ et N' M'^iiifiits cfiNiraiix pai li(-i|H-iil à la l('->ioii. l,V>lalilii iiialailc
(■si alors tivs ^rave cl il siircoiiilii' à I as|i|iy\ii>. i-ai' Ifs miisi-lrs inlrr-
<-<istau\ otaiil ili'jà |>aralysi>s tlii l'ail ilc la li'siiiii iiii-iliillaiii-, la suji-
|i|i'-aiirf |iai- l(>s iiiiisi'lfs iiis|iii'atcui's aii\iliaii'cs iscali'-iii', sln iiii-rlciiln
iiiastiiiiliiMiM'sl tiiiit à l'ail iiisiiriisaiilr.
Liii'si|iir la li'-siiiii |mii'Ic siii- le Iniiic nu sur les raciucs ilu nt-rf phré-
iiii|U(' — ('uin|ircssii)ii, railirulil^'s, — la |iaral\sii' ilu ilia|ilira;.'iii<- |m-uI
('■tir |>lus (Ml iiKiins (liss(K'i('-e. Kii clïcl. la partie su|M'-riciirc cl iiii)>ciiiit>
(le ri> iiuisclc es! iiui(>rv('-e par (!l\ . le pilier aiil('-rieur et la partie pos-
térieure par C.lll et (lY el la iv^iiui enslale par les racines llVIl à ilXII.
llaiisje cas de lésion du Ironc du iieiT pliri''nii|ue au cou. la lésion costale
du diapliia^iuc ( iinx,.| v,. ses l'onctioiis Voy. li^;. 'Jtiîl.)
Nerf circonflexe. — l.e inuscle deltoïde inuerv(' par le circonlle\e
a coinine aclioii l'aliducliiui du bras. Ses faisceaux anlcr ieiiis pnrlent
riinini'i'us eu avant et en dedans jusipi'à la position iioriiconlale, les fais-
ceaux postérieurs portent I liuiiK'rus en arri(''re avec une moindre l'h-va-
tioii du bras. Les faisceaux inoyens i-b'-vent directeinenl le bras en dehors
et en haut, i.'actàon coiiiiiiiKV de tous ces faisceaux |ii'oiluil une abduc-
tion directe du bras. La paralysie du deltoïde se traduit par riiiipiissibilil('>
de inetire le bras dans l'abducliiMi. de le porter eu avant el en arrière.
C'est nue paralysie avec atro|iliie musculaire souvent tivs intense.
he cause />('r//»Ac/-iV/i(c la paralysie du nerf circonilexe reb'-ve soit d'un
traumatisme — chute sur l'(''paule. luxatiiui. artiirite, ('•b'-vatimi |ir(d(in-
;.'ée du bras pendant le sommeil clilond<u'mii|ue et dans leipiel le nerf est
tiraille ou ciunpiimi!- — iltaymond. Seeli;:miilleri. Le iliab(-te. le froid,
une inlliience toxiipie ou infectieuse ont enetu'e i'\é si^'iiab'-s. Dans la
luinilii.sir nidiritldirc .iiipriii'iiii'. ty|te Huchenne-Eib, la paralysie du
deltoïde est constante, car le nerf circoiiflexe tire ses origines de (]V et
('.VI. Noy. li^'. i'i), il'î et !27(i. i Klle s'observe aussi accompa<;n('*e de para-
lysies atr(iphii|ues d'autres muscles du bras el de l'i-panle dans les atro-
phies de cause iniji-ln/iiilliiquc et inyoïiiitliliiiif.
Paralysie du grand nerf thoracique postérieur. — /'«;•«-
li/Kif lia iiriiinl ilfiilrir. Le nci 1 du ;,'raiid denleb', viduiriineiise branche
collat('iale du plexus brachial, tire ses ori^'ines des V' et \ T racines aiitt'--
rieiires cervicales. Voy. li;,'. '270, 272 et 27(i.i
La fiUK-tion du grand dentelé varie seliui (pi'il |ireiid siin point lixe sur
le tlKuax ou sur l'<uno|date. Le plus souvent le point lixe est llioraciipie
et ce muscle éR've l'épaule en pinlant lomoplale en avant, en ilehors el
eu haut. Si les porliiuis su|M''rieure el inli-rieiiie de ce muscle se contrac-
tent isidcment. il se proijiiit un monxemcnl de bascule du scapuluni ou
mouvement de sonnette, huclienne de ISoulof'iie a en elfet inonlré ex|H!'-
rimeutaleiuent. ipie la portion inlérieiiie du inuscle |Mittail en se
^«•■> si:.Miiiiiii.ii: i>r sy.sii mi: .\Kiin:r\.
niiiliiul.'inl riiii^lf iiilV-ririii' lie r(iiiiii|iliilf l'ii li.iiil cl en (Iciinrs cl I'
sn|M''iii'nr cil li.is cl en «Icd.nix. r.iii^lc c\Ici'mc rcslnnl jniiiiiiliili
Ci'l
KiK. ■r<:>
Ircril
innl '
nnil ilrntvlf*. daUmt do doux iimis ol iloiiii, rli«>z un tiitiiinu* de
'■■•«."•cenrc. l'a» dV'liolojfic aitiiK-cialdi'. Oans l.'i limiro ±*iî». le
i-i.is i>fi .i\ant, riihiiiSM'inont du rô|kiiile ot très npparcnl, et
' \'-> lira», nii voit que le bras droit ne peut pn> ^Ire élevé uW'ii
■ < -iiite de rnbai^teuient du •^rapulitiu. (Salpéiriêre, 1911. i
.'Mileiir n iiidiiIicimi oiilrc ipic. Iiicii <|u clcvalciir du nioi^'iioii de I cpnulc,
le (;raiid denicir- ne se eoiilrncte |ins dnns l'aclioii di' porter un Imiril
rnrdeaii : sa çoiilrartinti (■(iiiliniie en a<.'issanl sur la panii llinracitpie
serait, en cIVet, un idistaclc à la respiration, (hiant an lole île lixatioii
>f:.Mioi.inin: da ia nn-iHiitii-nii: /<a ^ /• i/.i/ 1 ^/^ - vj:
tli> I iiiiiii|i|,ili> Mir le lliiii:i\ mis en iIdiiIc |iiii HihIiimiiii'. Lawiioki, Kt'iiiiik,
il f>l :iiliiii> piii Iti'i'^i'i', S<-rli;:iiiJilliT. Kiili-iiliiir^. l'oiiii'i'. I.iii'm|iic Ir
j^i'Miiil ili'iilcli- |in-iiil son |iiiinl li\i- Mir riiiiiii|ilalf sa l'iinliarlinii a^il
sur les vi'tU's ri par cfla ini'iiic sur la i'fs|iirali<iii: mi ailini'l i|n iiis|)i-
ratciir par si-s prfiiiii'ii' cl li-i)isii-iiif piirlimis il est f\pirali-iii par sa
siTtiiiilr, mais claiit iltiiiiu' ci* xoliiiiif ri'sirfiiil ilii raist-raii iikimmi r'i-sl
a\aiil liiiit un miisclc iiispiralciii'.
I.a paraivsii- du j;rau(l tlruli'lr peut si- rruiDulri'r isulc'c mi plus \'vv-
i|iiruimfiil assiiciff ii des paralysies îles muscles \oir,ins. eu parliculicr
a relie <le la purtiou seapulaire <lu Irapé/e. Klle est rai'arli'-i'isée par îles
Iriiuliles moleurs el une ilélnrmatinu île l'i'-paule ainsi ipie du lliuiav.
I.'fle\alii>n du liias esl 1res dillicile, sui Inul à mesure ipi il se lappioelic
de la li;:iie médiane el elle es| iiupnssilde ii pailir de ee piiiiil l.'aelion
du dellnide es| en elVel enlra\ée eai' l'épaule n'est plus li\t'-e el parlaul
l'éiévaliiin du liras ne peut plus s'exéeuler cnmme à l'élal iiiirmal. i.a
dériuinaliiui de l'épaule es| eaiaclérisliipie el lésulle du mani|ue de li\a-
liim de riiuiiipiate. Ku ellel. Iiirsi|ue le liias esl purh- linri/iiulileiiieut.
elle liaseiile, sa l'aee aidérieui'e sedélaciie de la panii lliiirai'ii|ueel si m linrd
s|iiual s'éearle de la li<^ue mi'diane et r'est à ee délacliemenl de rnuiii-
plale ipie l'iin a iltinué le nom de sriiiniluiii tihiluiii. i.tirsipie le iiias esl
piirle lim i/iiidaieineu( eu deliois celte didiirmatiim esl lunius appareille.
I oumplate se détache luniiis du thorax, sou liord spinal loiiterois l'ail
encore saillie sous la peau. Iiasciile e| se rapproche de la li^-iie •'■pilleuse.
Celte dérormalion si caraolérisliipie ne se Miil ^'éiiéralemenl pas on osl à
peine esipiissée ipiaiid le liras esl au rt>pos tomliaiil le loii;.' du corps: ou
ronstale loiilelois nu léf^er ahaissemenl de lépanle (11^. •J.Mt el *2<'i(ti.
La paralysie du ;.'ianil denlelé se rencontre rri'>ipieiiinieiit dans les ,-||ro-
pliies musculaires de cause in\élopatliiipieoii uivo|tatliii|ue. Klle esl alors
liihiléraleet eu ;.'énéral sviiii'triipie. Isolée, elle s'ohseive rarement llaiis
cerlaiiis cas un Iranmalisme. pénetranl dans l'aisselle ou le creux siis-
clavicnlaire en esl la cause délerminanle et dans ce cas il sa^'it |duli'it
d'une lésion radiciilaire [irovoipianl une paralvsii'. du ;.'rauil dentelé,
associée à nue par.ilysie du rhomlioïde. du trapè/e. etc. Les coiupres-
sioiis radii'iilaires. les radiciilites. a;:isseiit de la iiiéine manière et ia
paralysie du ;.'raiid nerf llioracii|iie inri'-rieur l'ait partie des svniptômes
de la paralysie radiciilaire supi'rieure (C.V el (!Vli. Lorstpi(> la paralysie
esl limitée iinii|ueiueut au domaine du ;.'raiid deiiteli'-. léti lo^ii> est soii-
venl oliscnre e( de iiièine i|ue pour d'aulri-s |iai'alvsies musculaires ou
a in\oi|ué l'action du t'roid. les inloxications. les inreclious.
Nerf radial. — Au liras le nei I radial iiiiiei \e le muscle triceps et
il i'a\;intliras lis muscles du ;.Moiipe des exteiiseiirs. i\oy. li;:. 'JTfl, '11'2,
■J7(i et "JTT.i Lorsrjiie tous ces miiscies sont paralysés, le niemiire supé-
rieur pn'-sente rattitiide snixaiile : l'ayant liras esl lléclii. la main est
en proiialioii et eu ilexion sur l'ayant-liiMS. les iliii<^|s sont moyeniie-
iiieiit riéchis dans i.i paume de la main ili;:. 'J<>| i. Ilaiis les moiiM'iiienls
sEMKH.diiU-: nr svsif.Mi-: ytniEi x.
V(iti>til;iii'i>s l;i |)iir;ilY>ii(> di's iiiiiscli's s'ncnisc l'iicni'i' ila\;iiil.'i;;i> : 1 Cx-
li'iisiiiii ilr l'iiNiinl-lti.'is sur II' linis csl iiiipussililc: |iii'S(|ii'iiti met
r.nvaiil-lir.is iMi ili'iiii-lli'xioii ri en il< iiii-iMoiiiilioii sur le liias. Irs cllorls
ilii iiiahiilf |)oiir If lliM'Iiii' ila\aiila^'i> ii<> |)I'iim)i|i|(MiI pas la CDiilraclinn du
Idii^' sii|iinalciir: ii- iiiiiil sii|iiiiali-(ir fsl lui aussi iiaialyst' : i>ii l'ilcl,
l'avunl-lirns l'Iaril en (Alfiisidii siii' le liras, le |iassa^;t' ilc la |iriiiiatiiiii :'i
la sii|iiiialiiin sans aclinii ilii lii<-(>|is (>st iiii|)(issil)|i'. lùilin la paraivsic
(les cxIfiiMMirs ili's (l(ii;;ts se (•aiacli''iisi' par riii)|iiissiliilil('- ili' irlevi'i'
les pi'ciiiièn's plialari<^(>s
(les (liii^ls sur le iin'-la-
cai-pc; rcxlciisiiiiiilcspha-
l;Mii;iii('s l'I (les plialail-
Lii'lifs — ai-lii)ii des
iiili'ritsseiix — élaiil au
I diilrairi' conscivée. Pour
nlilciiir lactiDii des iiiler-
ii-~si'u\ il laiil avoir sdiii
(Ir relever la main du
malade. <jiiaiil an pnncr,
il est lléeiii el en aildne-
linn ; le Inn^'alidneti'Ui' du
piinri' l'Iant paialvsé, il
nr piiil èlre poilé dans
raliduelioii; et la [inia-
lysie du Intii; et du ennil
extenseur du pnnee em-
pêche é;;alenM'nt I exten-
sion. I.a Idéalisation de la
paralysieau teriitoire ana-
ti>mi(|ue du radial est
doue l'arile à lecoiuiailre.
Les Ironides de la seti-
siliilili- n rxisli'iit ;i l'/'lal ni'llcint'nl accusi' ipic dans le cas de lésion
grave du nerl'. Ils oieupeni alors (voy. 11^. TiTTi. ."T.'i. iiSI et 'ti^'î) la
partie moyenne et postérieure du hras el île I avanl-in.is. la partie externe
du Itrns au-dessous du V deltoïdien, la moitié externe de la lace dorsale
(le la main et la l'ace doisale de la |iifmière plialauue de liiidex el de la
moitié externe du nn'dius, la l'ace doisnle du pouce et la nioilii'- externe
de \a n'-gioii tliénarienne. Suivant la cause, la paralysie radiale peut
être étendue à tout le territoire musculaire imiervé |)ai' ce nerf, on se
localiser seulement ii un ccilain uomhre de muscles. l.orsi|u'une nuii-
prcHsion poi'te sur le iH'rl' radial ii sa sortit- du plexus hraeliial. la para-
lysie osl généralisée à tout ce teriitoire ninsculaire; c'est le cas pour la
paralysie dite ilm lirt/iiillrs. Mais, saut' ce cas, le muscle triceps est
pies(pie toujours respecti- dans les pai alysies radiales. (!es paralysies ipii
■ralteignent (|ni! les muscles épicondyli(Mis relèvent en géni-ial d'un Iraii-
Fig. HM. — Alliliidc de la main dans 1.1 paralysie radiale
ordinaire par compression. (Ilicflre, itttU.)
>t:Mini.niiit: ht: / I iiiiuM.iiM'iin II! •< riiiM V"!! - iiw
nnitisiiir. (rmif romim'ssiiiii ilii liiilial ;in ni\r.iii ilf l;i ;;iMillii'H' <li' loi-
>iim, ('iiiii|ii'i'>>iiiii •«(• |ii'ii(liiis.'iM( cil j;i''ii(''fiil h la Miilf «lu sniiinicil iiiilii-
rcl ou (II- l'iMcsM'. (i'i'sl la riiriiif »lt' |iaral\Ni«' laiiialc pai « iiiii|»ii'»i<iii
la |ilii> rivi|iii-iili>. It«>aii(-<iii|i |iln> raii'iiM-nl la (-iiiii|iri>si()n csl (lia- it iiih'
|M''iiiis|i|c iMiiiii-i'alc. Ci-rlailifs iii-rritt's <l'iiri(itiif iii/i'cliriiiir un ti).riijiii-
|M-ii\i>iil |iri'sciili'i' la iiK^iiii' liiialisatioii, mais r'rsl laïf; au niiiis du
liiliis on a iiliM-rM- (|ncli|nt'roi> des paialvNics analo^;ui's. «m- Iciniiiianl
pal' la ^lll'■li^ol| cl doiil la |iatlio^cnic csl assez mal connue.
l'Jilin. dans la nrrrilr satiiriiiiir à '»//'<• iiiitihrdrliinl, la |iaial\sic ne
rra|i|ie (|ne les muscles cxiciisenis iln |ioi<;iiel cl des doii^ls, i'cs|ieclanl
|H'c^i|ne lonjiiiii's le Ion;: sn|iinalcni'. l'anconc cl souvent le loii^ aluiiic-
teiir du |ioiice : la même disti ilinlion pciil se renionlrer dans les |iara-
Ivsies radiales ciiiis(''culi\cs à des injections s(ins-a|ioiic\rolii|ncs tVrIhrr
siil/'iiriiiiir. l!el étal de dissociation dans la paralvsic (lent [larlois s"oliser-
\ei au coins de nrrrilrs infrrliriisrs on /(i.;-/'</((ca- aiities (|iie la iiévrili'
satiiinine. .le l'ai C(Mislalé é^'alemeiit dans nu cas de iirrrili- IraiiiiKiliiiiic
— plomlts de cliiisse avant allciiit la lace dorsale de ravanl-ltras et dans
lin cas de «err/Zc piisl-lniiliiiiiir.
Les lésions du plexus luacliial n'anièni'ul jamais de paralysie exacle-
meiit localisi'e au leniloire iieivenx du neit radial. Ijilin. à la suite
d'une lésion médnilaire im ne trouve mentionnée celte dernière locali-
sation ipie dans i|uel(pies rares cas de iinralijsir iiifimlilr, où la lésion a
atteint siiilonl le ceiilre niédnllairc du 1101)' radial, c'est-à-dire le
septième se;;nieiil ci'rvical. Kt l'iicore dans ces cas. la paralysie n'esl-elle
pas cxciiisivemeiit coiilinée an doniaiiie de ce nerf.
La séinio|o;;ie des paralysies currespomlant ii la distrilnition aiialo-
miipie du im-iliaii cl du culiilal sera laite en détail dans le iliapitre
suivant à propos de la Sc/h /(*/«<//«' </<■ la main.
Paralysie des muscles de l'abdomen. — Paralvsies dori^'ine
jifriiiliti iiiiif, ntdii-iiltiirr et inriliilliiiif. — La |(aroi alidoniinale est
con>liliii'-e par nue série de muscles larfics superposés nnnscles ;.'raiid et
petit iddiques el innscle Iransverseï (pii vieiinenl des |iaiiies inlérienres
lie la ca<.'e tlioraciqne et de la crèle iliaipie et vont enirecroiser leurs
teiidiMis sur la li^'iie médiane, constiln.inl ainsi la li^'iie lilamlie. In
innscle à direction verticale i^zcnid droili l'oinianl une vérilalde saii'^lt>
renrorce celte paroi de cliai|ne colé de la li^^iie mi'-diane: siui exlrémilé
inlérienre est elle-même doiiidée d'un petit muscle (pvramidali du reste
inconslanl ipii est compris dans sa ;.'aine. Les muscles alidominaiix.
iii:il;:r<'- leur développemeiil cimsidi'-rahle di'i vraisemlil.ildemenl à
i'al)sence des cotes, sont compar.'iMes :iu\ muscles inlercoslanx dont ils
parlaient en siunine l'inm'i valioii. Olle dernière leur est rimrnie jnii
les derniers iierts inlercoshiux id des hranclies du ^'laiid cl du petit
alidoiiiiiio-;.'éiiilal. correspond;! ni à une ori;:ine cidiculaiie all.inl ilc liV
à Ll Vo\. 11^. titl'l à -JTCi.
L.l loncliiiil des muscle- de l'alid 11 est dilVéïelilc Neluu i|uc l'on
«im si:\iioiiii!it:i>i ^y>iiMi:.\h:iiit:ux.
<'iiiisiilt'-ii' l:i riinli'.'ii'liiiii is(ili''c ilf i'liai|iic iiiiisi'lt' un I<mii' .'idiitii cniiilii-
iit'c. I•illl^ Ir r.is d ;ictiim isnli'c, voici ce i|iir rmi ciiiisl.ilr : l.i' (/rriinl
ohlii/iii' |iri'ml |n-fsi|ni' loiiiniirs smi pniiil li\c sur- le li;issin cl diiiis ce
r;is il lli'-i'liil l;i ciiloiiiir viM'li'-lii':ii(> cii .'i\;iiil i|ii:iiiil il se roiilriiclc dos
deux l'ôli's: si hi cidomir MTJt'Iir.ilc es! iiiiiiiipliilisi'i' il .ih.iissc les cnlcs;
Sii <-iiiili':ii°liiiii iiiiil.'ili'-i'idc r.'iil IniiiiiiM' le llnii.iv du ic'ili' ii|i|misc. I.(i|-si|II(>
son |)iiiiil li\i' es! snitciicni-. il i''lc\c le li;i>>iii ri diiiiiiini' les diincn-
sioiis di' l.'i c-ivili' ididiiiiiiii.'ili'. — l.r /irtil tililiijuc :i iiiic .icliuii siMisi-
IdiMiiciil l:i iiir'iiic, l<inli'i'(ii> il alliti' li' llior.ix de son (-('tli'; ciiiidiiiiMiil
snii iiclioii il ('(die du ^r.'iiid iddii|iii> ('iM'i'i'S|iiiiid:iMl. il llccliil dircclciiicid
le llioifix. — l.f Imiixvrrsf .■dliic en iIimIjiiis les dcniii-ics colcs cl jifiit
siii'liMil siii' les nrj.'aiu's alidiiiniiiaiix. — Le (jniiiil ilrnil |iri"iiiiiit Sdii
|iiiinl lixc sur le bassin lli-cliil la l'iditinic vcrli'ln'alc <■! ahaissc le iliorax,
r'osi Ini snrlonl i|ni cnlifcn runliaclinn dans l'idlitil dcslim'-à passer di>
la |iiisili<in i-nurlii'-i' à la |i(isilinn assise: prenaid siin jinint lixo snr les
(■nies il |)iirle en liani le liassin. Dnelieinie de Itnnlo^'ne a imiidiv- (|ne les
piii'liiMis sns el snns-oniliilicales de ce inns(dc se ciini|inrtaienl diilV'iein-
nieiil |>ar rélecliisalion : la |ii)rliini snpi'-ricnic en se cindiaclanl alliic
en liant la paroi alidinninalc. la pnrlinn intV'iicnrc I allii'c en bas.
l'ar leur aciinn coniliince les ninsides alidoininanx a;:issen( sur la
cavilc aliilnininale el oui en tnilrc un rùle rcspiialoire. Sur la rrivitt'
(ihiliiiniuiilf. l'ar leur aciinn cnniiniie ces iruiscles jonnil le nijc d'une
saiifile ('dasli(|iie à poiiil lixe posli-rienr. (pii icnd à revenii ^nr l'Ilc-inèini'
el (|iii diniiiine les diinensinns Iraiisversalc el anténi-piisir-iicnri' de la
cavilc alidciininalc. l ne conlraclinn vnlnnlairc peni en nnlre diiniiiner
les dinicnsioiis verlicales de celle cavili'-. (In ckiiiih vinl |i;ii cela nièiiie
leur n'de inipnrlant dans la dérécalinn. la iniclinn. li'-< l'Mnrls. l'accfin-
clienieiil. le voinissoincnl cic. Kn onlre ils inlervicniicnl daiiv hi (ixih-
de certains iir^'anes alidnininaiix. les reins en parliciiiici . cl Icnr all'ai-
idissenient est suivi de |)loses viscérales. — liôlc n-spiruloirc. I,e
transverse relnnlant en liant les (n';,'anes al)d(MiiinaiiN, donne un |ioinl
lixe an diaplira^'iiie et devicnl ainsi expiralenr, les aiilres iiuis(des fîraiid
et petit iddi(|nes et •.'raiid drnil ne jniicnl ce n'de (|ir(>n aliaissaiit les
dernières entes, (l'est là du reste une action inal^n'- Iniil assez acecssoiro,
la paralysie des iiinsi les abdnininanx n'cniravaiil pas la respiration
d'une inanière iiian|ii('e.
l'iirnliisir ilrs mnxrlrs (tlnloiniutiii.r. - Alors (|nc les paralysies des
nerfs intercostaux supérieurs sniil rares et assez peu cniimies. celles des
nei'ls intercnstanx iiilériiMirs. c'est-à-dire dt^s nerfs des ninscles adonii-
nanx sniit pins fi'i''ipienles el par cela iiicinc pins éliidii''es. Les travaux
les plus ancieiineineni coiiiins snr ce sujet ihnclienne, Kriii ont Irait à
des paralvsies d'ori^^ine niédiillaire imi de cause inynpallii(pie. l.'ori-
fiine /«'/•i/f/icr/V/i/e di- celle paralysie des derniers neil's inlcrcoslanx.
si).'nalée jiar jternliardl (cas de Tavlori. a été- nelleinenl t'Ialilie par l(>s
idis4>ivalions de Pehrar i I!III'm. Minkovvski llilO.'n. I.iclillieini (JOllli).
Celle paraivsic périplii''rii|nc localis/'c aux (pialic derniers iieils iiilercos-
>rMii)ij)GiK lit: 1 .1 iiiriH.iiM-iiii hh^ i-ak n.) siks. m\
l;iii\ ^l■^ll' nc.'iiiiiiiiiii> une iilVci lion riirc. Kllc |iimiI ifli-viT <l*' i-aiis4's ili-
\('i'>4*s: lii'i'|irs. |iiiliiilisiii)>. lii-M'c l\|tli<iiilc. iili'iM)li>iiif, ^ttiillf, ilialirlci'lr.
La |iai'al\>i<' ili'> iiiiisrics aliiliiiMinaiiv ili- raiisc |M''i'i|ilii'i'i<|iM' |ii'i''hciiIi'
les carai'li'i'i's Mii\aii|s : le ili'lml en csl aiiiiiiiii'i' par des ilniilciiis à
cai'arliTcs iir'vi'al^ii|iii-s s|iiiiilarii'-cs. laiiriiiaiili-s, i'tiii>lrii'livcs iildiilfiii s
en rciiilni'i'i i-lt'.. |ii'i'-M-iilaiil des i'\ai-i'i'liati(iiis iliif> aii\ lnt)ll\^llll■lll^ ri
aii\ flliti'|>.. |-',lli><; siMil litraliM-cs à la |iai'<ii aliiliiiiiiMalr il'iiii mmiI nu des
ilciiv i-i'ili's siii\anl i|nf la |iai'al\sic <>sl uni nu liilali'-iali* : elles soûl
n'Ncilléi's |iat' la |in'ssiiiu ilii iiiiisclr nu ilt-s linurs ui'i'\fu\; il cvisle
ainsi t'rt'-i|ui'nnni-iil un |ininl |insli''t'ii>ur à IV-niiT^riirc ilu nci 1' inlcicnslal
i-l un auli'i' |>lus anli'-rii'Ui' : jinitils m'i la diiuliMir |iiT->i-<lr .imt uni- li\ili'-
n>niai'i|naldi'.
A fnlr dr ces Intuliles sulijeclit's de la sensiliilili' nn cnnslale ^iMieiale-
nienl suc le li'ajel du m-rl' iideicnslal nu des nei'l's alleinis. des trnuldes
nlijeelii's consislaid snil en ^iniples |iai'esllie->ies. vnil dans i-eilains cas
en aneslliésie cnnipléle.
i.excilalinn de la snil'ace culanee aliduuiiuale deliMiiiine uni nialeiiK'ul
nn le sait îles <-nuli'acliiuis rélle\i's des ;;rands dinils snns-jacenjs el
()|i|H-nlieiin décril deu\ rêllexes alidnininanx. nn sn|iét'ieui' el un
inlV'i'ieui' ■'•'■|iondaiil aux pallies sus el siins-ninliilicales de ce niiiscli'.
les cenlii's nu'duilaii'es de ces n'-llexes seiaienl d après cel aulenr
Ii\lil-I>i\ pnurlesupérieui el h\-|t\l-|l\ll pnui rinlërieni-. Haprés Scliwar/.
el l'avidenknr iltllh il y aurail non pas deux, mais trois rêllexes alidn-
niinaux : deux supt-iienis. el nn iidërieur. le cenhr (l( i r derniei- se
Ironxanl ilans les M' el M!' se^nieids médullaires el imn dans les \'.
M el \ir comme le pensi' ll|ipenlieim : le M.' sef-menl ne jouerait du
reste (|u un rôle accessoii'e. Kn cas de paraivsie des muscles ahdominaux
on \oil snivani les cas l'aliolition de Ions ces iiHlcxes: des ilciix ciMés
si la paralysie est eoinpiéle el liilaléi-ale. raliolitioii des inl'érietirs avec
conser\ation des snpi'-rieui's si la paraivsie est alidominale inlV-i'ienre
ou I aliolilion de loul ou |>arlie de ces ndlexes d nu côh'- avec conserva-
lion de ceux du (-olé opposi*. si la paralysie est iMiilalérale. I,a paialvsi»'
lies mnsides alidoininaux |M'nl être conslah'-e : par I inspeclion an repos
on il l'occasion des mouveinenls. |iar la pal|ialion ipii ne doit jamais èlre
Mé<.'li;.'ée el ipii rensei;.'ne an moins aillant (jue I inspeclion. enliii par
I examen éleclriipie des muscles. Les donm-es roiiriii<-s par ces dilVérenls
examens \:irieiil du reste snivani ipie la paraivsie alidominale est totale,
nnilali'-rale. partielle, idinpléle on Incidisi'i' .nix riiiiscles .ilidoiiiinaiix
inlV-rieiiis.
haiis la paralysie liilalérale. lorsi|ne le malaile est delMUil, ralidoinen
esl saillanl. ;:loliuleux el (-elle saillie aii;:nii-nte par la toux et les ett'oris :
il a perdu ses l'eliel's normaux el sa surt'ace esl lisse. Les l'esscs sont
é;:aleiuenl proéiniiienles par suite d'un i-erlain de<^ré de lordose (un (il à
ploiiili aliaissé de la n'-^zion dorsale supi'-rienre rencontre la partie
moyenne du sacninii. La partie inrérienre du thorax semide ■'«'■lr)'-cie. La
palpalion ri'-véle uni- mollessi- p;irliculiére de l:i paroi alidominale dont
<■<"■.• >'h:.Mi()L00iE DU sysTfi.Mt: .\i:i<n:cx.
If» liiiKcIcs iii> se coiiliililt'lll |illis: de nifiiic le |iiii('riiicill ilc \;i |if;ill
iii' r.til |ilii> .'i|i|iiriiilri- les n-lid» iiiiiMiilaiic». I,iii><|iii' le iiliIimIc ciMiclir-
Mil' II' iltis cssjiyc ili> se itIcmt. il ru- |triil \ iiiii'M-niifl la iiiaiii |il:i<-n- sm-
\:\ |iiiroi aliiliiiiiiiiiil<> iii> iirivnil |iii> la sangle îles iiiiimIo ilroits. Les ilil-
Ifi'i'iitcs riinrliiiiiN alllllllllillal('^ : inii'liiiii. ili-ri-calimi rie. siinl |ii'iiriiii(l<''-
lili'lll alliMi'cs: lie iiiiMlir la roiiilaliuM. la Inin. le cliaiil. li'^ cris soiil
|ihi> iiii iiiiiiiiN liiMil)l(''s.
I.fx fiiirnliixirs jiiirUrUcs soiil |ilii-. iiili'ti'ssaiiii's à ('linliri an |Miiiil ilc
MIC ilt's ili'riii'iiialiiiiis : ('<'llcs-ri muiI ('iiiiililii)iiiii r> il uni' |iail |iai' la
paralysie ili's iiitisrirs i|iii |ii'niii'l li-iir ilislt'iisioii sous riiilliu'iin- ili> la
|ir<'ssii»ii i'\('i-c('f |iai- les iiilcstiiis ri ilaiilrc |iai'l |iar l'arliim |ii(''ilii-
iiiiiiaiili' ilt's imiM'Ii's sains. I.rs saillit-s aliilniiiinali's aniiniiali's. visililcs
a la siin|ilf iii>|iiTliiiii iM |ii'i'n-|ilil)li's par la palpaliiin ipii rc'vMe iiiif
iiiitllfssf |)ai'lirnlii'Tr ilii iniisrli' l'I lalisriiri- ilr ses rDiilrarliiiiis, sniil
l'anliinnr'es à Iniilf uni* iiioilii' il<> ralulnnini (paralvsii' niiilatrialr ntin-
|il(-lci, ou Itifii à la piuliiiii iiiiViimn' siMiInni-iii i paralysie niiilair-ialt'
iiit'i'-iiiMirci lin imii-oic ;'i Innlc la pinlinn snns-ninliilirali- ili- ralulunii-n
(paialysii- aliilmninali' inliTicnif Inlale). Klli's enirainciil nalnn-llciiinil
(k's ilt-riiinialiiins ri îles drvialiiins ilc la lijinf hlanrhe ol ili- l'nniliilii-.
Kii ir^ili' ;:iMiriali' la \\\i\\v Manrlir cl riiniltilic sniil alliii-s iln colc sain;
I iiniliilii- csl ilcvic lali-ialcnicnl ilans le cas de paialvsic iinilatcialc cl
allirc en liant vers li-pi^'aslrc dans la paralysie alidniiiinalc iniriienrc
liilale; les dcvialinns aii^'iiicnlcnl à rnccasiiiii des elVoils.
I, exainen clcclriipie dnil lonjnnis èlrc pratique avec j.;rand soin pour
Ions les innsclcs cl leurs dilIV-rcnles portions, car il peut exister en
dehors îles paralysies ipie je viens de décrire, des paralysies localisées
à cerlains innscles alidoininaiix avec conservalion des antres, (rosi ainsi
<pie havidenkow décrit deux types qu'il oppose run à raiilie : la
paralysie des ninscles oldiipie inlerne cl Iraiisverse. dans laquelle la
delorinalion se reconnailrail snrlonl par la |)ressiou cl le piiicetneul du
ventre et la |iaralysie du ;;ranil droit cl de l'ohlique exlerne. danslaqiiidle
exisie au inaxiinnni la dillicullé à passer de la posilioii couchée à la
position assise et des Iroiililes d'i-quililiralion du liassiii. Les réactions
électriques varient depuis la simple diiiiinnlion de l'excilaliilili' laradiqne
el ^aivaniipie jusipi'à la ilisparilion de la conliaclilili- l'aïailiipie cl l'ap-
parliiin de l'inversion de la l'orniule cl de la llell.
I. l'Miliilioii de ces paraivsies. si Ion considère le ////(c /»'V////(C(k/((('
de cause loxiqne on inreclieuse. est ^'éni'-raleinenl i.ssez hé-iii-iiie cl après
une durée de quelques seiuaines on de quelques mois, elles j:ui''rissenl.
Les paralysies d'ori;.'iiie niiliriilaire (à moins qu'il ne s'a^'isse de
|iriicessus syphililiquesl el celles qui relèveni d une li'simi iiirihillairc,
sont plus l'r.quenles el d'un proiinslic iialuiellemeul liiMUcnup plii<
somlire. et il eu est de même chez les /;i//o/«///(/(/»/<'x.
Le dia;:uoslic de la paraivsie des muscles alidominaux. qii elle soil
uni ou liilalérale. esl lacile à l'-lalilir de par ses caractères idijeclils.
r.elte paraivsie peiil élre d'iiri;:ine pi'-ripIn'M'ique. railiculaiii' ou mi'-dul-
■<h:\iiiti.niiih: hi: i \ iiifniiii\riiit: in ■> /m/,i/.i -//-.^ «03
lairc. I.;i ritniii> |m'-i i|ilii-i'ii|iii', i|iii |hmiI clif nui on liil.ilciair, ili' ciiiisi'
inlVrliciiM- lin lii\ii|iii-, se ri'ciiiiiiiiil aii\ ilniilriii > s|niiilaiin'> l'I à n-lli's
«•M'illirs par la |ii('s>,iiiii des iiiiisrifs, i-llc i-sl ilii n-vlf Itul laic. haiis la
iiiyi|ialliir atr<i|)liii|iir |iiii^r<>ssivi', la |iarliri|ialiiiii lll■^ iinixrli's aliiln-
iiiitiaiiv a I alrii|iliif ><■ l'crtinnail à la saillif t\r I aliilniiirii cl à I iiii|i(is-
>iiiiliti' |iiiiir le sujet lic |ias>('r ilii ilrcnliiliis ddisal à la slalimi assis»'
sans II- scninrs des hras (\(i\. (ij;. Il i à I l"i.
I.i's |iaial\si«'s ili's iiiiisili's aliiliiiiiitian\ k'Ii'M'mI ■.humiiI il uiii- li-sinn
iiii-iliilliiirr tm niiliriiliiin- i'\, selon la liauleui' île la It'siiin, elles iien\enl
elle hilales iMi |iaiiielles el alors à ilisli ilinliim railirulaiie. I.iiri;:ine
Miéilnllaire îles neils île ces ninsiles va île |i\ à I.l. Tunle lésion lians-
\erse sié<:eanl an-ilessns de |lV aniènei.i une {laialvsie de Ions les
ninseles de ralidiinien. paralysie ipii ponria elre iinilah'iale on non.
Telle paraKsie di*s ninvrles al)doininan\ esl de eonnaissanee lianale dans
les cas de lésions nii-ilnllaires nn pen lianl situées, ipi'il s'a^;isse de
invélite Iransverse, d'iiéinaloniM-lie, de eompression on de li'-sions de
l'axe ;:ris aiilé-iieni' - poliomyélite ai;;ni' on elii'oniipie, sili'-rose laléiale
aniviilroplii(|ne. An-dessons de jtv relie {taialysie sera à type radienlaire
d'anlanl pins inlV'rienr iiiie la lésion nii'dnilaire sera pins lias sHiht.
(Voy. li^;. -Ji;-.'.!
Knlre\nes par Koelier ( iStM'u pnis par lliraiiini el llerniaiiii il'.MI.'n.
les paralysies des ninseles alidoininanx à lopoj.'iapliie radienlaire rnieiil
di-erites par j.owe^rren (l'.UKii (|iii. an rouis de la poliomyélite ai^iie el
elirimii|iie. constata rexislence d Une paralysie soiis-ombilicale isoli'c.
Salecker i l'.MISi, dans un cas de tumeur de la moelle, noie la paralysie
des muscles sons-omltilicanx avec perte du réllexe alidominal inli'iieur
el réaction de dégénérescence dans la partie inrérienre des iililii(nes.
A 1 autopsie, il exist.iil une destriiclion complète des M' el XM racines
dorsales avec atteinte partielle de la \'. Le j;raiid droit paraissail inlact
d.iiis ce cas. H'aprés ces travaux el ceux de Scliwarz (l!l(l!l)el (loldslein
i|!MI!li. il parait l'-taldi ipie le ^'laiid tiroil de rahdomen possèile nu
ceiilre mi'-dnllaire plus liant siliii' i|iie celui des muscles idilii|nes — llV.
l'M. liVII — poiii' sa partie su|térieure. I ni' lésion de»; XI' el XII' se;,'-
nieiils dorsaux détermine une paraivsie coiii|dèleilii i|iialriéine se;:iiieiil
du ^'land droit, tandis ipinue lésion dn Xll' se;.'menl ne produit ipi une
parésic de ce se<;menl iltavidenkor. lilli). Dans les autres muscles de
I alidomeu — ;.'rand idilii|ue. Iransverse — ou peut oliserver aussi des
paialysies à type radienlaire mais ici les divisions en snnl. pour li'
niomeiit. moins iietlemeiil i'-l;ililies.
Kii delioi's des lésions médullaires, les alli-rnlloiis îles niriiii's sont une
cause encore assez l'réipienlede paraivsies des muscles aliiloiniiiaiix à lopo-
;:rapliie radienlaire, ipi il salisse de compressinn on de radicnlile. Ilaiis
un cas de lahes enlin. j ai oliservé avec l.eenliardt il'.Kirn une paralysie
aliii|>liiipie des ninseles alidoininanx du coté ;:aiiclie avec inlé;:i'ilé du
^raiid droit. l!li(>z eiMIe mal.'ide, «pii l'-tait arrivi'i* à un de^'ié très avancé
de son all'ecliiiii. il existait en oiilre une paraivsie atriipliii|ne des
M\ sK.MioiMi.n: hu sis II mi: .\Eii\f;LX.
iniisi-lcs Sji('i°ii-s|iin.'iii\ ilii fi'ilr ;;jniclit', ;i\('i' stnliosi' ii niiivcxili' ;:;iiic1m'.
I.fs i-(iiii|iri>ssiiiiis (li's r.iciiics iiiriliillaiics |M('li\iiiriiiii;:ilf, liiini'iir.
ri'ii(-hiii>s lit' lii riiliiiini' MM'Ii'lii'iili- prinnil |ii'iiiliii['i> .-nissi ilt>s |i;ii';i-
Ivsii's ili's iiius(-|<'s iiliiliiriiiii.'iiiN. iiiiiis siiinciil iri la sviM|il(iiiialiilii^>i(>
Il Vsl |ias |iiiri>iiii>iil lailiciilairt'. îles |ili('imiiii'iii's (riiiilrc iiir-iiiii^r ri iik'--
ilwllairc \i-iiaiil ri'i'M|iiriiiiiii>iil s'y ainiilcr. Kiiliii. dans licaiiniii|) ilc ras de
radit'iilili' nu de n»iii|ticssi(Ui. les l'aciiii'^ |iiiv|i'iiciin"< |)arli(i|i.iiil à la
It'siiiii, lin riinslali'ra ri-xislrncc di' linulili'-- ilr l.i vciiviliilili' dans les
doinaiiirs nilaiu-^- ccirirsiniiidaiils.
Nerf crural. I.c in'il «imal. i|iii liir ses (nii^iiirs drs sf^inriils
nii'diillaii'cs l.ll à LIV. iniiiTM' le |isi>as-ilia(|iir. Ii> rniiliiiici . le i|iiadi'i-
i-i'|is IV-iniiiiil, II' iM'rliiH' cl le iiioyrii addiicli'iir. (Vov. li^'. 'jSii à '2N.").i
l.iii'si|ii'il i>sl iiaralysi'. Ir nialadr ne jm'iiI |i|iis i'IciiiIm' la iaiiilit- sur la
riiissi' ni lir-rliii' la riiissi' sur le liassiii. I.a sialinii deltinil. la inarriie
siiiil très diriii'iles on iiii|iitssildes. Iles Inuililes sensilit's |n'iivi'nl élre
iiliservésdans le doinaiiii' nilain' de ce nerf — pailie aiiir-rieiii-e el iiileine
de la l'iiisse el du ;:eiiiiii. |iai'lie iiileine île la jaiiilie el du |iieil. iViiv.
(i^. 7ûT> el "(Xi.l
La paralysie />('/■//<//<';•/>/«(' du iieil' eiiiral esl assez i are el relève iriiiie
i'iiiii|iressiiiii île ee nerf — Iraiiinalisine. Imneiir, alieès — dans le pelil
luissin. Klle i>sl alnrs iirdinaireiiient iinilalciali'. Si la cause de la cuni-
|iressii>n siè^'c aii-dessiins de rciiicr^'ciiec de-- lili'ls destini-s au [tsnas
iliai|iii'. les iDneliiins de ce inuscle snnl res|»ee(ées. La néviile isolée
du iierl' l'inral. de cause loviijiie ou iiirecliense. est exceptioiinelleineiil
rare. car. dans ce cas. les autres neiTs du iiifiiiliie iiiréiieur sont égale-
iiienl |iris. haiis le dialièle. la |iaral\sii' du mi 1 ii iiral accoin|ia^'iiée de
douleurs nr'\ral^'ii|iies a élé si^iiialée. ainsi i|ue dans la fiontle. (lelle
|iaralysii' |ieul encore relever d une lésion rinliriilaiiT ou iurdiillaire.
Mais dans riiii et laulre cas la parahsie nesl pas liinilée au doniaiiie du
nerl' crural, elle alteiiil ordiiiaireinent le jainliier antérieur ipii esl
iiinerM' au-.vi par LIV.
Nerf obturateur. — (le iierf tire ses origines iiiédullaires des
mêmes se;.'ini'iits ipie le nerr crural — LU à LIV. (Voy. lijr. '2S(I à 28ô.)
— La paralysie du iierl oliliiialeur relève soi! de tranmatisiiies. soit d'une
compression de ce nerf dans le petit bassin — Iractiires. tumeur
pelvienne, hernie olilnralrice. Klle est caraclérisi'c par une paralysie ili's
aildiii'tcurs, des trouilles dans les mouvements de rolatioii de la cuisse
en deil.nis el en deliors. et des alli-rations de la seiisiliilili' sur la face
interne du tiers supérieur de la cuisse el parfois même s i''leiidaiit jiis-
ipi'aii niveau du ^.'eniiii. (Vov. li;;. ."w'i, "b. ."!Ml.i
Nerf SCiatique. — Le iieil' scialii|iic innrixe .1 la cuisse le biceps
crural, le demi-inemliraiieux. le deiiii-temliiieiix. el en paiiie le ^ranil
aildiictenr. puis par ses liranclies lermiiiales. le sciuliipie poplili' exlenie
el le scialiipic pupille interne. Ions les muscles de l.i jamlie et du |iied.
St:.\lllll.<nill /(/•■ / 1 Inl-iii.llArilll /</ ^ /M/M/.)>//> 00!>
iV(i\. lij;. *JS"J il •i.SCi.i l.ii |iiitiil\slf Idiiilf (If iT llfir iiIlH'lli' iloiic lies
liiMilili's (-(iiisiil('>i'iil)li-s dans hi inolililc cl la M'iisiliilili' \<iy. li^. "l'.t,
."•SI. ."",1(1 cl ,"'.l-ji lin nn'iiiliic iiilcricnr ; le |Mc(l cs| ii Iiilc sui' la
jjiinlic. M»ii cvlicmilc aiilciiciiic c>l cnliiiiiici- en lias piir l'atlion ilc la
lir-iiiitcnr. Ii's nionM-incnls aclils tic llcxiim ilc la janilic sur la cnissc
siinl iin|Hissili|cs, seule rcxlcnsiiin csl c(iuscrscc cl pcul èlie niainleiuic
par les inus(le> de la rc;;iMn anleiicuic de la cuisse (pii sont inlacN.
r'csl là ini l'ail inipiMiaul : en cIVcl. ;;ràcc aux nniscles cxlensi'ni> de la
jaudic sur la cuisse, muscles innervés par le neil crnial cl par le ucri
idiluralcin. le sujcl pcul eucinc ruarclier uialf;ré une paralvsie incme
lidalciale du scialii|ne: il niainlicnl sa jauil n exlciisiun. cl la prujc-
lanl en a\anl s'en serl ciunuic d'une ccliass<>.
l'arl'nis. la paralysie u'alleini i|ue le scialii|ue pitpiilc cxleruc un le
sciali(|nc poplilc iulernc. I.c scialii|ue poplilccxlei ne iinicrve les pérnuicrs
laU'ranx. le jaiuliici' anléiienr, le Inu^; exiensenr des nrleils cl l'cxlcn-
scur propre du j.'r<is orli'il. le |iédieux iviiv. li;;. tJSd à *JS'fi: cnininc
lin le vcria ii pi'opns de la seniiidn^ie du pied, la paralysie des uiuscli-s
de la icj;iiin anlérit-exlei ne de la janilie auiène une alliliidc caracléiis-
lique : l'extrcniilé autcricnrc du pied liiinlie en avant, — (v/H/d/.sH/c,
— la llexiiin diirsalc csl iuipiissildc; le malade ne |icnl plus meltic
siiu [lied en aliducliun cl radducliiiu cllc-méinc est très imiiarlaile.
I.iiisi|uc le malade veut mai'clicr. la puinte du |iied raclerait le sid si
le malade ne suppli-ail an di-t'aut d'iiclinn des extcnscuis, en siinlevanl
pins nu niiiins liant la jambe : il eu résulte une démarclic spt-ciale : le
"l'-ri'X'r-
Le triceps sural. le jamliier |iiislci icui'. les llécliisseurs ciimmun des
iirteils et propre du ^'ros orteil, les inlerosM'ux, ('(inslitueiit le teriitoire
mnscnlaiie du scialii|ue piiplitt- interne (voy. jif;. tiX'2 ;i •JMl); liirsi|uc
la paial\sie frappe ces muscles, on voit disparaitie les mouvements
de llcxion du pied stii- la jamlie et de tlcxinn des orteils sur la plante,
taudis ipie la pai'alvsie des inleidssenx amène une ;;i'ilVe spi'ciale des
orteils; je ne l'ais du reste ipie si;.'iialei' ces tiuiililcs ipii ^eroul tous
i''tudii''s à |iropiis de la scmiidojiie du |iieil.
Iiie t'.iis retendue de la paralysie liien claldie, un |iiiuria donc recoii-
naitie ipielles sont les liiaiiches du scialiipie ipii sont alteiiites. et par
suite savoir à ipid niveau sièfic la lé-sion; la distriliution des trouliles de
la sensiliilité peiinettiM encore de préciser le dia^'iiostic. La lésion du
scialiipie poplité externe entraîne raneslliésie de la n'^ioii antérieure et
externe de la jamlie, du dos du pied, de la plus ^'l'anile partie di>s orteils
ivoy. li;:. Tût». ,~i75, .'iSii : ipiant au sciatiipie poplité interne, il eoiilieiit
les lilels sensilils ipii se rendent à la l'ace plantaire des oiteils. à la
piaule du pied, ainsi (pi'à la l'ace postcrieure et inlérieure de la jamlie:
s;i p:iralysie s'accompa;.'iie doue d'une anestliésie de tonte cette ié;;iiiii.
(Voy. Iij{. ."i7."i. ."i7."i. "iS4 et ."iit'i.i
Les paralysies lot.iles et complètes du scialii|ne sont rares, et ipiand on
les oliNcive elles ii'-ultent en j.'i''iii''ral il un Iramiialisme (euMipressioii
606 sh:Mioi.iiiiii: hf sysiiME m:i<\h(\.
«'xci'ssivc un sccliiui ilii iicrri cl il cii est df im^mc |iiiiir la |i!tialvsic de
S4's liniiiclK's li'i'iiiiiiiilcs — s(iîilii|iics |Mi|ilil(' cxlciiic l'I iiilcrrif. Le plus
soii\(>iil la |iaralysii' |)i'i'-iliiiniiie dans ciMlaiiis iniisclcs du UMiilniic du
si'ialii|iii'. l'Ile peut alors siifcr-dci' à diverses ui'vriirs. I(i\i(|iies on itilec-
lieiises ; dans ce cas on (diserve f^i'iiéraleinenl une paialysie |diis arcusiM?
des rnnsrk's do la région anli-id-exlei-iie de la jainite. La nrnitr siiluriiim'
alVerle i|nel(|nerois nne dislrilinlion aiialii;;iie à l'clle que l'on oliserve à
l'aNanl-liras : tdie se localise aux iiiiiscles iii'ronicrs, cxleiisciir conunnMS
des orleils cl propic dn ^'ros orteil el respeel)' le janihier anli'rienr —
Ixpe péronier de la paralysie sainrnine. J'ai olisorvé le même l'ail dans
lieux eas de paralysie aleooliipie, el dans mi cas de névrite ii mai-clie
1res lente el îi cliolo^jic indélermini'C. Dans ces dillcrcnls cas. du reste,
la paralysie cl l'alropliie ne sont (|ue lies rarcmeni limilées cxclnsive-
ment an domaine dn sciali(|uc |ii)plilé externe. Iiieii iiu'il m'ait clé donne
ce|icndanl de constater le l'ail. Le pins souvent les muscles inncivt''s par
le sciati(|ne popliti' interne y parlici|ient également, d'une manière
loulelois un peu moins inleusc. Toutes ces névrites loxi(|ncs scmtcn géné-
ral liilalcrales. Les névrites itifeclieuscs |)envcnt alVecler la même locali-
sation, elles peuvent. (pn)i(|ne très rarement, être nnilat(''rales. Vov.
Aln>iihifs iinisculdirfs ncvrilii/nes.}
(ihez les accouchées, on peut voir é'galemcnl luie paialysie localisée
prédominant dans le scialiijne poplité externe; parfois celle paralysie
|H,'ul resnltei' de la compression des racines du sciatiqne par la tète du
fd'lns: mais le |dus sonvenl elle succède à une infection ituerpérale
(II;;. I7r) el I7i|. Mans ccilains cas de tumeurs des organes jx'lviens ou
dn Inissin. on a observé éi;alement des paralysies plus on moins disso-
ciées du sciati(|ue poplité externe. On a vu, par exem|)le. la compression
du lionc lomho-sacré piodniro une |)aralysie atrojdii(|uc limitée au jam-
l>iei' antérieur. Les mêmes causes peuvent frapper le siialiquc poplité
interne dans sa totalité on dans ses hranclies. Hans rimuiense majorité
des cas, dn rcsle. ces finrnlijsies dissociées dn nei-f sciati(|ne poplité
exleriic sont d'cu'igine )7i(//V;//«/rc on médullaire {\ii\. l'aralijsies radi-
citlaires dn ple.rns sacréi. .le mcntionneiai aussi le tabès on la paialysie
dn nerf sciati{|ue poplité externe peut parl'ois être dissociée, c'est-à-
dire respecter le jamliier anté-rienr liji. l'.tàl.
(JuanI aux atVectioiis cérélirales pouvant amener nue paralysii! du
rieif sciati<|ue. je iap[)clleiai (|ue. si dans la très ^'ian<le niajoiitt'" des cas
la paralysie — lié'mipl(''jj[ie. nninoplé^'ie — ne se limite pas au ilomaine
du nerf sciatiipie. il en est d'antres où les choses se passent ihlVé-rem-
rnenl. <hi peut en elVet ohservei' des mouopl('';;ies du nierrduc inférieiu'
siégeant nniipiement dans les muscles du pied et de la jaudie. c'est-à-dire
dans le domaine des nerfs sciatii|ue poplité inteine et externe — mono-
pléf/ie crurale dissociée. — (Vov. p. iô-".! Kinin dans cci'taincs h'-sions
médullaires la pai'alvsic peut prédominci' el nn'Mne de heancoup dans les
muscles de la r('').'ion postérieuie de la cuisse el dans ceux de la ré).'ion
anli'i icui'c de l.i jandic. à vasiiir dan». Ic< muscles innervés pai- le lionc
SKMIiHJxilt. lit: I i InfOlillAfllIt. hl ^ l'MlM )sn>' miT
tlii iiiM°r M'iali<|ni- cl le v(iiilii|iir |Mi|ilili- f\li'iiif. (\ti\. l'tiniiilriiif iHkho-
Paralysies du plexus brachial. — l.cs |ijii;ily>ifs du pIcMis
lii;iilii;il |miimmI icNiiliir (\ii\. li;;. -JCiSi soii (rnm- li'sioii ilii |ili'\ii> liii-
iin'iiic. sdil il'iiiic If^inii (li's liianclifs i|iii s'en ili'-Uiclii'iil. suit iiiliii iriiiii*
lt''sii>ii lies troncs |ii'iiiiiiircs cl xcctuiil.iiics (|iii le ciiiis|i|uciil. I.i-s juc-
micii'N roriiicnt les imniliisirs ilii jilr.nis liiarhinl iiroprriiirnl ilil, les
(Iciixiciiics iiilci'cssciil li-s lii'itiiclics Ici'iiiiiiak's du plexus e( reulrenl ihuis
Teludc des ininih/sirs (issttciiu's île deux, ti'iiis ou plusicuis ncils du
lueudii'c snpcricui' i paralysies des uciis radial, luédian, cubital, paraly-
sies des iK'ii's circdullcxe et nicdiaii, des nerls circoiillexe et niuseulo-
culanc. etc. I. les Iroisièiiies cniisliluciil les ptimli/slfs rfnliciiliiiitw. fVnv.
Tofimjrtliihif niiliiithiirr. |
Paralysies du plexus lombaire et du plexus sacré. —
Les paralxsics p.ir iesiciii du /ilr.rns Iniiilniirr nu du /ilrxiix siiirr inoprc-
iiifiit ilil.i siiiil nioiiis iiiru coniuies ipic celles du plexus liracliial. Klles
peuvent être uni ou liilatérales et relèvent iriudiniiire li'unc ciiuipressinn
— tinnenis du liassin, de ruiérns. — Le jilexus loinliaire a connue
iiiaiiclics leriniiiales le nerf ohturaleur cl le nerf crural, et le plexus
saci'i- n'a i|u°une seule lu anclie lern:inale, le ^rand nerl' sciati<|ue. Les
muscles du niendue iideiieur sont prcsi|ue Ions innervés par ces tiois
nerfs. Les l'cssicrs. les jinneanx su|ierieur et inl'criciir. le pyiainidal le
sont jiar des lirauilies collalérales du plexus sacré, (juant aux Inarrches
collaliiales dir plexus lornhaiie elles innervent les rrrrrscles de la rt''|.'iori
alidoiuiirale auterierrie — droit de lalidorneir. ;;r'aiid et petit <ililii|iie et
Irarrsverse — ainsi (pie les ohiniateurs. (Voy. li;;. "iii.S.i
Il est dorrc facile de se r'endrr compte de la topo;,'r'aplrie occiipé-e par-
la |iaralysie, suivairt (|ue le plexus lomiiaiie orr le plexirs sarrv serijrrl
envahis |iar urre icsiorr. l'ans le premier- cas, les rrruscles alidoirrirrarrx
les olitrriatenrs, les addncteirrs, le ipradriceps férrroral serorrl paralysc-s
et atriiplriés; darrs le secorrd cas, ce serdrrt les fessiers, les rrruscles de la
r-i'-iiorr posiérierrre de la cuisse et tous les muscles de la jamiie. Il exis-
tera eirlin des trnrrides de lu seirsiliilité dans la spliéic de ilistr ilintinn
per'ipliér°ii|rre île ces dilfér-eirls ner-fs.
Les /«irf//i/.s»Vs radiculaiirx de ces plexus sorrl, |)ar' corrtr'e, lieancoirp
inierrx conmies; elles ser'orrt décrites à jn-opos de la topojir'apirie l'adi-
cnlaiie des parnivsies.
II. - TOPOGRAPHIE RAOICULAIRE
La liipo;;r'aplrie r'adicrrluiie rriotr ice a été l'-tmlii'-e par les clinicierrs et
par les plrvsiolo^istes. Krrir'evne par' I)rrclierrire de llorrlo^^ne, elle fut pié--
cisée porrr- les .')'' et (i' pair-es cer-vicales par- Kr'l) et [lorrr les 7''. 8'' eer'vi-
cales et la I" dorsale par- Mrrre nejerirre-KIrrmpke. Les pirysiolopisles
(Ferrieret Veo, Kor;:iresel Larrue;.'r ace. I'. l'ieitet Marcacci, SIrerr inj.'torr.
Itllssclh cL'ililil'cllI. |iiil' Irlirs i'N|M'-l'iiMM'CS rlii/ r;iiiiiii:il. i|ui' l'cxcilii-
tioii <l(' Ifllc iiii Icllf riiriiic iiiili'-i'ii'iii'c |it(iiliiil des iiiuhm'iiii-iiIs i|ni siinl
liiiijdiii's li'> iin^ini'><. cl i|iii se iii'diliiisriil iImiis ilfs ;;^lln|p('^ niiiscn-
hiirt's iiintTvrs |iiii' dfs iiciTs iirriiilit'i i(|iii'> dilliTi-iih. I.,i iiii'-IIkmIi'
iiii;ilnin<>iliiiii|iif iiii cmirs ilc ces ilcriiii'n's aiiiK'cs ;i, ilii rcslc, iicaii-
riiii|i .-KTi'ii lins riiiiiiaissaiicfs il cr-l ('><,'anl et ai'liii'llciiii'iit luiiis |iiiiimiiis
t'Ialilir, a\iM- iiiir |iiviisiiiM siirii>aiilc. rmi^iiic railiriilairc îles lilirt-s
iiioli'i(-i>.> toiik'iiiH's dans cliaiiin' iiiiisclc du coiiis. (Vcty. (i^; '2(i8 à '28(1.)
I.a |ilivsi(ilii^ii' i'\|ii''i'iini'iil;ili' rn ii.iiliciilici' li's r\|ii''ri('iici's de
Shci riiij,'liiii sur Ir siii;;!' mil iiinnlri' ({ii'iiii iiiiivcir {•-.! ni i^i'iH-ral
iiiiii'i'si'' |iar |diisi('iii's racines, Naiil loiilrrni^ les |iilits nnisrlc-. ilc>
;;oullici('s vcrlcliralcs (|iii ne sniil imicrM's i|iic |i,m une ^iiilc, |'(iiii
Slicriiii;,'hin. clia(|U(' l'asciciilL' iliiiic racine anlci icni !■ i i|ii i-siiilci ail
i>n |ii'lil la racine linile eiilièro car. l'ii l'ii'clri^aiil un ^ciil la^ciiiilc. mi
délerinine un innnveineiit dari^ Imil le innscle. ^cnleincnl ce ni<iii\e-
iiienl est iiinins Inrl i|ne lursi|ne lniile la racine est e\eit('-e. iJanl (liinm'-
ce t'ait (|ne |n°esi|iie tous les niiisclc-. dn corps sont innervi's an moins
par lieux racines. clia(|iie niiiscle >crail donc ci dans l(Hite son élendne
sons la de|ieniianco de ces deux racines. Les laits anatoiiMi-clinii|nes
lie soiil pas lonjiniis ronrni'inos à ei'lte loi et il serait |>ossil)le (|ue, dans
les iiinseies îi innervalioii railienlaire double, clia(|iie racine se rendit
;i nue partie dt'-terniinée du iiiiiscle.
.■saut' les ninscles iie> j;outlières verlélirales l't les muscles iiilercos-
tanx i|ui sont innervés directenieiit p.ir les iuaiiehes posléiieiires ou
aiitérienres des iieils radicnlaires corres|ioiidanls. Ions les autres
miiscli's lin tronc et des nieinlires, y compris le diaphragme (' i, le
sont par rintermédiaii'O dos plexus — plexus cervical. Iiraciiial, loiii-
Itaire. sacre — rorinés par raecolemenl et I eiiclievètreinenl d'un certain
iioinlire de racines, contenant à la lois et les tilires motrices el les libres
sen^itives de la région correspondantr du coip--. \\t>\. lig. 'JliS.i
Nerfs spinaux-
Paralysies radiculaires du plexus brachial — le ternio
i\r iHiriih/sirs idiliiiihd les lui applic|i|c' pi lliiil i\eiii('nl ;i la lésion des
troiirs niilii-nlaires ou rtirini's dit pir.nts hracliial. e'est-ii-dirc a la
lésion di's troncs mixtes des ipiaire dernières |)aires cervicales cl de la
première paire dorsale, dans leur trajet r.rlra-vavhiilicn étendu des trous
de coiijng.iison à leurs an.istoinoses dans le plexus. Aujourd'liui ou tend
de p|ii> en |ilns à rappli)|iier. en outre, à la lésion de leurs racines
médullaires dans leur trajet iiilra-riiilililiiii.
.l'esliiiie donc (|u'aiijonrd'liiii, il est nécessaire de distinguer les para-
lysies l'iidiciilaires en inira et en r.rlra-di/riilrs. Les |iaralysies iiitra-
(liirnles relèvent dune lé-sion sponlaiH-e on ti'annialiipic. porl.inl sur les
1. \ai iliaplirnKiiii' •••,{ iiiiii'i\r |inr li'> >, i- l'i ")• niciMi'> ciMMi-.iirs, lll.ll^ mhIimiI \<nv i;i l-
na w/n/<«,//-; /)/ M TnfiM.ini'iiit: 1)1 " r\ini.) -// -. «nw
liii'iiii's dans leur Iniji-I iMliiiiiifiiiii^i' cl |Miii\aiil inli-i<-vM-i isnlciiK'iil
• III siiiiiillaiiciiiciiljlr> latiiio aiiliTifim-s cl les rarim-s |Mis|ri ii'iiri's : ri-
■>oiil Ir pins siiiiM'iil Mes rodiriiUlrs, ilt-s riHiiiirrssiiiiis un tli's ainirlie-
iiifiits ilf lai ini's au iiiM-aii ilc li-ni iiii|ilanlaliiin iiii-ilnllairc. Les |iaiiil\-
sifs l'xliailiirali's soiil |iiiiilnili'N |i.ii l.i iihiiir i aii^i'. iii.ii^ n 1 l.i li'-imi
l'sl e\liamciiln;;i'"i'. <ai
sii'->j(Miil au niveau mi
l'il ili'liors (les Irniis de
l'iinjn^'aisdii. flli> |Mn'l<
sur les li'oiM's lailirii
lairo jus(|u'à li'iir «•(in--
lilntion en |)lcxn>-. (<
-nnl tics iitirdlljsifs (/ex
linnrs rdiliciiliiircx ile.t
plr.riis hrdrliiiil. loin-
hiliiT, siicrr.
Les lili'ls ii(TVcn\
iniiliMiis (|ni \(iut aux
innsrics lies iiirinlirfs.
siinl tiisposes dans les
trtinrs ladicii laii-<-s
x'IiMi un (irdiT di'tiT-
niiiic : si bien i|ii<'.
iTapri-s les ninsclcs al-
Icints par la paralysie,
on peut I' (in iiaili'c
<|ni'llt's sont les |)aires
rarliidicniu's lésées
(\..y. tif.'. -JCiSi.
La i'linii|ur i-( IV-\-
prri nienlalinn oui
iiuinliv ipic. le triinc
■ '(iinninn aux Itraïu-iit-s
anli'-rienres des 'i'' et
li' imirrs rrrrirtili-s con-
licnl les nerfs iln del-
toïde, du liireps. dn Itra-
c liial aiiir>i'ieni'. du lun;.'
siipiualeur et aussi <'eii\ des sus ol sous-epiiieii\. du ihimilinide. du
sous-srapiilaiie. du laiseean elavieulaire du ;riand peelmal et dn grand
ilentelé. l'ar le 7' mc;/" te;T»<rt/ passent les (ili'ls neiveiix qui se distri-
buent au Irieeps. à la portion slernale du ^riand pi-eloral, au ^'land
dorsal, aux extenseurs de la main et (|ueli|nes (ilels pour les nerfs nu-dian
et inbital. Knlin le troue cmninun au S m-r/' cm i,(il et au 1" tierf
ilorsnl <ou(ourt à former le nerf braeliial eulané interne et son acces-
soire, le cubital, le médian et une pelite pai lie du radial (Voy. (ig. '2t)8).
iJutllIIl . — S<''iillolii;;ii'. Ô9
Kit;, ifii. — Alropliio iiiiiMUlaire el aHl.Mi hrunM|iie «le la main
a\i>c i-Ut lisse Je la (icauel imnnalion ilesonelcs, il»n> un ca«
il.- parnlvsic radinilain* lolali- du plr-»ii« limliial. lObserv. V
lu iij.'iii.iii'u ili' Miiii' IliJiai>r-Ki.cxi'(i:. Coniribiilion a fi'luile dtM
/■fil, ihi%:,-% rndiciilnhr^ ilii ftifxiu brachial. Rrrne He méiltcinr.
CIO sf:Mioi.oiiiE nu sysrf:.\ii-: \i:iin:rx.
Siiiviiiil II' iiiiinlii'i' lies lioiii's l'iuliciiliiiri's du plexus liiiiiliiiil :il-
li'inls, lii |>;iiiilysi»' pciil rcM^lii- tlivi-is ty|M's : elle t'st lolnli-, mi liii'ii
localisi'c iiii\ Iriiiim riuUriiluivftt infrriciirn ou aux Innics railiritltiiirs
«Hy»»'C(ri(rN : rlianmc ilcci-s vaiii'li'S se li'ailiiisaiil par des syiiipiriiiirs lirs
lu'ls.
Paralysie radiculaire totale. -- l.disiinr Icm^ li-~ liums radiciilaircs
i|ui i-iiiistil(iciil II' |di'\ns liiacliial mil ('■le di-lniils on Ii'si'n. la |iaiiilysii>
i-s| liilalf. l'Ut' iiiir-rt-ssc aiis^i liicii les imiscli-s di' la iiiaiii cl du l'avaiil-
liras (pu* l'i'iix du liras cl de répaiilc; le inciiiliii*. i'oin|>l('li>iiiiMit llasipii>.
|ii>nd II' Idm^' iIii Iniiir. i.'aiii'sllir'sir csl niinpli'li' ii la main, ii l'avanl-
liias : II' plus smivt'iit rllr si'leiid jusqu'à nu un doux liavcrs de ilui^l
aii-ilossiis du ciindc, limiti'e là par nue li^Mii' plus mi moins irrr^'iiliùrr.
l'arfois l'Ili' ri'inimti' sur le liras, mais, dans ci' cas. hi |ican de la rc^iiiii
iiilcrnc du liras, ipii est inuervce par lc> "2 cl ." riciTs inlercoslaiix.
^•arde loujniirs sa seiisiliiliti' cl raneslliésic irallcint i|ue la n'^iinn cxlernc
et piislcrieure du liras, jiisrpran nivenii de riiiserlinu dcilmdicunc. \'a\
d'aulros (eriues. raiieslliési(> ici se présoiilc avci; une lippojirapliic rndi-
ruliiiif iVoy. lij;. i08 à ill).
Kiilin il csl nu autre symphime 1res impiirlaiit |Miiir le diaL'ini-lic de
la paralysie radiculaire tntale: ce siml les plirnoniciics ocHlo-pu^tilldircx:
du ciitt' de la |iaialysie le malade présente du inyosis, un n'IriMisseiuenl
mar<|ué de la teiilc palpi-lnaic. une rétraclidii du ;.;l()l)e oculaire et «piel-
(|ueriiisuu aplalissemciil de la junc. Lomnie l'ont d/'inimlrc les reclierclies
de M"" Ilcjeriiie-Klumpke (I8S"»). ces pliéiiomcnes oculo-|)npillaires pro-
vieuiieul de la parlicipalioii du sympatliitpie à la lésion : ses expériences
sur le rliieu lui ont moulré' que ces symptômes n'apparaissent, ([u'autant
ipie la section ou rarracliement ont intéressé le rameau comniuui(|uant
du premier nerf dorsal : les symptômes oculaires ont donc une valeur
sémioloî^lque de |iremier ordre, puisqu'ils iiuliqnent d'niie pari la partici-
pation de la 1" racine dorsale^à la lésion, cl d'autre part lesièfte iiilradu-
ral delà lésîoii ou son su'tiéT'xtradnral au niveau du trou de conjn;.'aison
Tel est h; lalileau de la paralysie radiculaire lotali!; je u'insislerai pas
sni' les phénomènes secondaires (|ui soliserveut ici comme dans toutes
lésions graves des nerfs : atrophie musculaire, perte des réactions ('-lec-
Iriques, Irouldes liopliiiiiies culaur-s, perle de la ivaclion sudorale, cya-
nose et (lonliMirs irradiées dans le hras. sym|ilùmcs qui exisleut prcs(|uc
loujonrs dés la première périodi» de ralïcctiou.
Paralysie radiculaire inférieure. — Paralysie type Klumpke. —
C'est là un second type de paralysie' du plexus lirachial. plus rare (|ue le
premier: elli; succède en j.'éin'!ral à une jiaralysie radiculaire lolale. Kilo
revèl la forme d'une |iaralvsie du cubital, cl frappe les petits muscles de
la main, de l'éminence lln'nar, de rémineuce hypotliéiiar el les inter-
ossoiix. I/ancslhi'sie. ;i Ivpe radiculaire. s'étend à la in lilié interne de la
main el de ravanl-hiMs, c'est-ii-dire à la zom: de dislrihution cutanée du
(uhilalet du hracliial cutané interne (Voy. fi^'. KMiel i()7|; on ohserviMles
phénomènes oculo-|)iipillaires : niyosis. rélrécissemenl de l'orilice palpé-
nA MlKllKlIh Oh lA IDIUII.IIAI-Illh; hl - l'Mt 1/ t ^// n. Cil
lirai, ivli'iuiinii ilii ;;IiiIh- «n-iiliiirt-. |i|ii'-iiiiiiii'-iii-> i|iii .'i|i|iai'liriiiii>iilfii |iri)-
|>i'c à t-fllc riii'iiif ili> |i.'iiiil\si<> l'iiilinilairi- du |ilt'\ii-< lnarliial fl i|ui iiiili-
<|iii'nl Miii sii'';:r iiilia un rxliailiiral an iiivran iln Imn ilc ('<iiijn^al^(Mi
Fii:. i63. — Panlysk' mliriiLiire fiaiirlie du i;ruii|M- Diirlicnne-Krh, tIk'I iin<' jeiinr fille de ditscpt an»,
i-iin^iViitivo .^ lin tnuiiiali^iiie violent de IVjhiiiIc (rhul** de chenal) Mirveiiii à I Ak*-' de trois an*. —
\lnï|>lii«» Irt'4 iiiar<|u*-e de* inii«rles deltoïde, biceps et linirliial antrrii'iir. loii^ Mipinatetir, tr»-^ t.nt-h'
tl.itis In L'nind prrtoral. loi il existe en outre une paralysie ntropliiiiue du triceps brachial a\'-i -ilinh-
lion du n-l1«-fe ol^cranien, ce qui indique la participation :i la lésion non vvuleiiient des 5' ettV )'.iir>^
cenicalfs. iiMis encore d'une partie de la 7'. — Altérations lr«*s intenses de la contractilité t-lri-
Inqiie. — Le* munies «le l'auint-loas ne »4int pa» alropliitW, mais cet a\ant-bras est un peu iuoni«
d^ielopiM^ qui droite et la force di-s muscles i~>l éKalenii'nt un peu moindre ipie du cAté sain iSal-
|>^trière, l'Jiaii. — l^es troubles de la sensibilité cutanée sont i topo^rapiliie radiculaire et carres-
|»undenl Inrs etacteiiient à la distribution des racines |Kistêrieures 5*. 6* et 7* cervicales.
.\vi>i- lo l)>iii|is il s<> |irniliiit un ii'driuc i'hriiiiii|Uf ik* la iiiniii. un l'-lal
lissf tli" la |i('au fl îles Iniuliirs tr<)|iliii|ut>s tics (uijjles t|ui suiil roiiciiifiil
iiicurvi-i (Viiv. ti''. •J(i'2).
r.iî >/ Mi'ii.oi.if 1)1 >>■>// !//;• \i:ni i:ix.
Paralysie radiculaire supérieure, paralysie type Duchenne-Erb. —
Il i lu |i;ii,tl\sii' n'IiiliTcs-i' (|iii' li's nnivclfs ilniil Ic-lilrls iiiiitriiis |iiiss('iil
iiar ifs ilriiv itrciiiiriv Itoiit-s riiiiiciilinirs du |ilr\(i^: il sa^il :iliii'> iriiiic
IKinihisif niiliiiiliiiir à Ifipr siii>rrirur. fiuiMc ;t|i|iclt'c |i.ir;il\sic
Diirhnnir-lùh: r'i'xl en l'ili'l iMi. Im'iiih' i|ni eu ;i i;i|i|i(iilr ll•^ iiiii| |in'-
iiiii'-l'rs iiiisi'l'Miiiiiils,
«•I i"i'>l Krli, i|iii. \)i\v
I cxitliiiiilitMi r-lnlii-
«liic, lociilisii i-i"; pii-
i;il\sii's (iiiiis ir Iriiric
niiiiiiMiii :iii\ .') cl
Cr pnirrs tt'i'vicalcs.
\m pai'jilvsic se liinitc
;'i Mil fifdiipi' (11- mus-
cles ilii uicinltic su-
|n'iiciir. le ilcltoïdc.
le liiccps, le Itiachial
anlciiciir cl le lou^'
>u|iinateiir (lig. 'H't~K
2(1 i. 2(iti et -2iu):
dans la luajiirilé des
ras, daiilrcs muscles
ilcré|iaulc(>u du bras
sont aussi irilércssés,
cl un examoii soif^né
l'ait recounaitre la
|iarlici|iali(iii, pins ou
moins com|dcle à la
paraivsie. des nuis-
( li's siiiis-épineux ,
-raiiil l'ond, -;iaud
dorsal. j;rand den-
lelé. <ii"uu\ pi'cloral.
court snpinaleur
iKlunipkc|.<Jnellc(pie
soil retendue de la
paralysie, les Ironhles
de la scnsibililc sont
liinilés à la zone de
distiihntion cntaucc
du ncrlinusculo-cnla-
nc. du radial. (|uel-
ipiefois du circonlle\c et du médian. Ici aussi ranesllicsic alVecle le type
radiculaire ((ij:. Î<i-J à i(l."i).
Les Hdilirulitfs et les paralysii-s du memlirc -npéiieur par h'xion
iiilniriichiiliriiiir on rrilrhnilr pcuveiM. lor-ipiVllc- son! limitw'S à
fit. i&l. — l'anily^if cl :ilri>|>liM' ilii mciiilirp siipéricur ipi'n'l"' à tyi"
radiciilain- Mi|H'Tiriir |i.ir nidiciilili- sypliililiiim- — V' el VI" rervi
riii-, _ |Hirl.iiit Mil' le> Mi>i-tsi>ii>'<''|iincux. le ilelloido, le lii<-c|is, It
hnchial anli-rii-iir •■( ■■■ liinK •.ii|iin.il>'iir, i>l ilnlani d'un an, clioi uni
ri-iiiinc di' lri'nln<:ini| »n». Uraili.m Je diii;rn.Ti-.ccnrc d.ins le;
iiiii«-li-'Olrii|ilii.-». |iiiuli-iir> lrè« vive» dan» in iiieiiilirv alrapliié
Tmiitilr» lrc« iiinniii'"' d.> U x-n-iliilili- olijccliv.; dans le duniaim
lie r. el Cm Vin lin «« .1 «Tv. SalpèlriiT.'. liMO.)
>t:MI()l>M.lh hf I I Inl-iM.lt.ll-lllt: lih^ l-iHM ) -//
^
%
Hailii>f:ra|iliio ilii lliom il.in> un i'.i« ilr iluirlilc |>.ir]ly>if railirillaîrc Ml|ii>lù'ilri- ilil
|>ar iiVto^ i^rvicalf» Mi|i|ili-iiienlair("> iVov. fin. Mil .-l 105). I.i's nit'lifr!> indii|ii<'nl
>ii|i|>lriiionlairr Mluiv iiiiin«li.H<Mii<-nl au ilt-^Mi* Je l.i (ircmirre ccMc I ri I. Ilciu.ini
runallun |)lii« roarqu<'-« de la cûtt' ^upiilinicnlairv. •'t|ili'|uanl l'inli-nMlt'! plu* ^'^
ftt* Cl' cùli*. {\iiY. J. IHJIftIV cl V. .lMIA>D-htLlLtc. Art
o/m/ifv. v.nii. \: ion.
i>\u« liraclual
cMc ccnicalc
r i druile l'in-
i*'» «}iiiplôtnc«
SI Miiii.ni.ii: nu sysTfMi-: .\i:iii klx.
iiTl.iincs niciiics iiirMliillairi-s ili'li'iiiiiiit'i-s, n-vi-lir lii im'^nH' sym|t|(tm;ilii-
liiyio (|in.' Ii's |ianil\sii'> des lioms railiniliiiri'ssii|triiiMiiscl iiilVTiciirs du
Kig. »;.
Kl}:, il.:
et de
yû. — Douille paralysif radiciil.iirc sii|M'i"ieure d'iiri^inc ronprnilalc chez une onTanl de
— Mnipliie el paralysie des iiiiiM-les mis el soiis-^'pineiix, rlioinlioide. !miis-«capiilaire,
' - il. ^ilelïofile. Iiiceiis, hrarlii.-il anli'rieiir, lonc siipinaleiir. — lnléî;rilé des intemsseiix,
IViiiinenre lliéiiar el de» n.Vliisseiirs des dînais; riiiiseiv.ilMin lelalive ilii Irieeps el
les duictsdonl les iiiiiiMeiiienls siiiit en partie liiiiiu's pnr I ank>li>se du ronde et du
I iiiiiMi.lMlilt'^ runrlinnnelle. — Truiildes |i'(;ei-s do l.i seiisilulilé sur la Tare ejlerne des
*■ et \1" cervicales). Un Tait de l'ankyliise des ailiriilaliens liuiiiéio-riihilales, la
il.rrJnieii n'a pu être pratii|U>''e. — .\ri*l de di'veiiippeiiient reiisidérable des
ii.^s el de la [lailie mpericnre iln Ilinrax. — InliVrilr des nienilires inKriciirs el
.. (.11. ii.Lii.- — Il V.ik-it ici d'une paralysie «listélriralc, l'enfanl s'élanl pri^enlt' par la face,
rlinnt \inlenles ayant été esercée» sur les liras |iendant l'accoiiclienienl iSalpélrière, ISitij.
pit'xus lir.irliial. (]Vs| ainsi i|ii|. l'on jiml voir siuM'iiir |iai.'ily-ir radi-
riilairf l\|ii' lliirlii'iiiii'-Ki I». dans ci-i laiiiiN arlliiilrs lllll^l(■llll'llM•^ xcrlr-
ui éli-ciénilésiiar Jim.- liumiM Kii»li.i. C.nv
— uiiilrire. seiisilivi', ILS '. arlicui.iire —
■ rvinnellcs el onl éi.. msi-rils p.ir elle sur des
- i. de iilu-iciirs iiianrhes ,\u\A(l',$ ,1 in„i,„„,^
nrluliqHe de I'. Ilicuii ou sur ili-s deviins dus a M. JcarsTlt (lig. 577 el XC à 401).
Fig. *68. — Constilii-
liiin niiliculair<- ili->
pletus ('). — ll<'l;i-
liuns ciislaal unliv
les »cfniK'nts iiK^dul-
bin-», li-s l'iiH-TBi'n-
ce» ili-s nerfs raclii-
tlifns, Ii.*s corps des
verlùliies .-l leur»
.-ipo|ih\««-^ i-|iineiise<i.
- l..-',.l.in> cervi-
i-al.l- •■'
dlilli
>erl.
Minl >
Ut^ t^tma Ci. S' .
^ j/ c. - Vcarrv c*urai. L^^Si
::X^
ùt^uinu e/itcf^i'^
le |il.iii.l,i.Kliial cl les sefn •
iii..|ulLi.r.-< IH-Kuell.-st.i
les verl'-lir«*s luinbaires en lil- n
les rcrièbres sacrées on bien fiiii> •■ ,{• |-!<
r'nl-1'dirc les segnicnU médullaires ^^■
"■s C5_II| en run^e; les nerfs durviux, les s<>>iii<-n(s
>'n jaune: le plcius lunibaire. Us segments l.i - Il et
vu» sacré, le» s<-gmenls médullaires l.i à S-. IV/nf*)»») et
M<- génital, lc« paires sacro-coccygiennet, le ciSnr médullaire,
- ^» et le coccyx en Tiolct.
sEMiiti.O'.n: iiu s\>ii:mi: .\i:ntf;r.\
lu'iilrs iiM-c rtMii|ii'cs>iiiii ilcs '•' ri li' |iiiir(>s ('i'i'\i<'.'ilf> ;mi iiiM'iiii ilc Inir
|i:i^^iig(' dans l('> tioio ilcniniii^';iis(iii (Si'rrclaii. KliiMi|)ki'|, un une |):ii'ii-
flljsse/er V'p .
Sraléne moyen. Ci S ~J
Trapèze //jo r.2 «
Sterno cleido mosroidian ^
Xl'p. et C2-3 ~
Sous ■ clavier C' •:
ûrltoiàe-^
Sous -scapu/aire
Caneo brachial CS!
P^PecInral
Cr donsal
Cs-i
Ffitiiciers du la face Vll'p
Rkq soushyoidienne
rifp BrdèSC. int C2S
Gr-perJoral
Ifaisc clavicul.)
Dfltnïde
'■r pectnrni
f,iisr, sternal)
Court
r.-liH ili-lal.iMi Il' Mil -1
hlrii ritnrii, — l.c Irrritoiri' Irllii
riHiur ; (II*!* mTN tltir^jiix <-n j;iMiii
I' - lllM-rl>". tll- la ri'Kiull .lllli'l'ioniv il<- l.l li-lc. illl < <mi. il m
■ . rnnclii' iiuiHciiliiirc Mi|>oi'liciclle: :'< dnMt4<, couclio iiiust'iil.'iirc
Ml* (1.1 i-^t r.iilni'i? iMi voil; ci'hii du liijumu.iii (V* |i.) i-ii vinli't;
illl XI' |i.) on jaune: li- ilnmninp du vranA hypiiKlossp (Ml* |i.) m
»iri' : du plcvu'. ri'iTiiiil|c*l nilKn'' i-u iiisr; du plrxus lirnrliiiil <'ii
il» |il.'\ii> li>iul>.iirt' <>ii bliMi i^tli' : du |il<-vu> >iiriv ,n tili'u rnnii'.
l\-if |\|u' KliiiM|>l\i' ;i\cr li'iiiilili's n(iil(i-|iii|iill;iir("-, |i.ir Irsioii inli.i-
iliiif-iiM'i'ii'iiii*'. >.°tri-iiiiii- il'li'illrn. iiililli ;iliiiii i iiiii'i'i'i'ii»' ( ('•niii'-i, iiiriiiii-
.>l\IIOl.'iun ht: I I InfO'.HM'Illl hl^ /' l/( 1/ In/é'-S.
n maxillaire inf'
PC Sr. ée.rc.rndëntf int
et nerr hjpoyinss»
.. \/l éflsnquUire_
' '■ (/Y des sctlenat.
fi du qrand droit ant et
du Idhg du cou (PC Cl-*)
Nsou-t scapui sj,
et inf PB
H duqr^dorsilPS
N faciêl
N spinaUbr exftirtif) XI 'p
-.' n du st cl. mast PC.
N musr.ulo-cutjn.
et radial PB.
\ii.-irM — tii[M'i\.iliiiii |n'-ri|>li<''rii|iii-tli'-< tiiiiM-lo ili' b iriiiiiii .iiil<-rii'Mi>'il.' Il It-li', ilii
i-l d»> iiu-mlirir' *ti|iorM,*urs, — A t:niK-hr, «-uurlie iiitiifriilnii-i* Mi|i<>rti(;ielk*; il ilroilc-, i
biri- imiruiiili'. !.•• iicaiicier du coii a i-lO l'iiU'Vr. — )|i''im' mluratîuii i|m- clan> l;i I'iki
(■OUI il- <l liiK' ilii facial nvrii. (In Irijmiiraii <miiIuII. du >|iinal ijaiiiu' .du |,T.-iDd h
1..ri.. ..lu |.l. \ I \ irai |irofoiiil iroti»), de» norf* intm-uslaiit (jaiinrj. -- l»an> It* |
-.M • .1 11. ■ . n. ..■* \v^ u*rrîliMri'\ tiiii>>culajrc> iniii'rti'"» par Ii'n lininrlu»?* antérir
|..i. ..,.|"-.i. d.i «.iiv.laiin, •■t|MisliTi.'iiri-^ dfl,i^.-m(iir ipiilnir- .
, .II. ...111,1 iloivil. il. du xiii- v'3|iiilaîr>-. ni'i'l» tliorjciii i- ' •
' .ilit>. . ■•• iiH-tlian, k- tiihilal. — llaii< Ir |dt'iii» luiiil>air>- lil' '>
i.ML.. iil.iir>-> du Tural. ilc l'uMurat<.'ill . <■( nllii d<-> liiaiM I'
n-rl« (ji-jnd <l |M;lit abdaiiiinu'K<'-nilal' : daii> le |ili'\ii'. si. i
|H>«lôri(*iir» df la crinliir»' pclvii*nin* iirif rc«itT sufM-hi'iir.
II.' |.r
IpHJllO
II-
Il (riillr
IIIIIMU-
■■■•drnlo
tirailiial
;;iandp(
iv..finc»i-,
|||«*1IIS
fil8 Sh\\IIOI.ii(llt: DU SVSTIVh: MilllHUX.
jjile (.'oiiiint-iisc (llcjciiiu' l'I Tliiiin;is)oiiiiiilrc iMiillti). ili-- I" i-l "J'' laciiios
iUM>»iili's ou ilfs S' (fiviciilc l'I 1" tldisilc. l'.iiliii. ll;lll^ 1rs Ii-nIoms l'-U'ii-
(liics (((iininc^sioii (rnii ;;i.iii(l imiiiliic de i;iiiiii"- iliic .1 un mIkvs |i;u
Occipital -
Sterno-cl mast
Al'p. PC Ci.3
_Çr compifxus
Splenius de la fêle
Tran.iversaire ducou Cz-Sp
■liu/ulaire de l'omoplate C3-5
Sus-ëpineux
Sousj^éplneux
^ mu rond
Rrundrond
Or dentelé
Jnterépineux
_ Long-dorsal
-Sacro-lombaire
IHio- costal)
\ncone
l'Rad externe
r.niirt xupinateur
d'Had ext.
Fliîch.protd doigts
Ikibital ant.
V\%. Ï7I.— Innprv.iliun railiciilairc des muscles iliHa ri'Kion poslùrioiirc (le la nuque-, du Irone et des
nieiiil>rc«sMp/'i»'Ur«.— Avauclie, cuuclie niuseulniie supcrlicicllc; fi droite, couilic- uiuscuLiiie pro-
rimde. — Hi'iii<'> . ..1..1 .1 n I.uis lu ligure SfiO, nvee dilTi^rcnci.ilion de» Icriilnires iiniscul.iircs
innent^^ p.ir le f.i> ii«-tie externe du spin.1l Ij.'Mine), les hnineties postérieures des nerts
rarliitliens rer%i< <' - ip (ruse), r4'rvirauT inférieurs I>, — H|i (rnuf^c; et ilorsniix IH— isp
(jjun'*i. — Ih. I.i, ^ ■ jiiiieuses de Iii preniii're \erlthre dor>îile. lie la pri niière Iiuiili.iire
cl de la preiiiiére su m .
conppsiion xa/ls coiiiprrsslDii nirdiilldirc |Siill;is|, le iiKiliiilc |ii'iil |iri''Sfii-
ji'i- Ir sviiili'oiiii' (le In |ii'ir:ilvsir ti>|:ilc ilii |ilt'\iis iiiiicliiiil. l.oi's(|ii(> les
nll<''i;ilionsst>iilli»'sliiiiili!i'slli'siiiii istilt'i- du m '(in iiliisiciiis laciiiis anlr-
*/..W/0/.(»«./A /'/ I A Inl-iii.UM'llli: /»£•> l-AIIM V-ll 1'.'
I icnif^ (111 (111111' «m |iliisiciiiN laiiiu's |Mi>h'Tii'Uii's), la syiii|il(im;ilulii^ic
iiiMil se iriliiiif à (|iifli|ni-N Irmilili-s m-iisiIiIV ou iniilciirs ciitiiiisi i ils.
/V. ficia/
It spinal â/t. XI' ft
Ndust cl mêst PC -^
Flexus ceri/ pcstsuperf Ci)p
et Brpast lies n cerneau t » •*/>
n. de /'anou/aiee et
du Rhomboïde PC* PB
Nerfspinnle*t IJUl]
HerfdutrjpeiK PC
et brpost des ni-rf.\
cerv-dorsaux l't /'•.
N axillaire
N du gr rond
\\
■^ssier
inférieur
:pî%)^^;\^\^
\
\i^, i'i't. — liincr%aliun |HÏri|iliérii|iii-tJ^- l.-i région |iostorioiirc do l.i nu(|iM>, du troiir et des membres
siip<*rieui>. — A Ka<>^*l>*-'. cuurhr iiiii«4*iil.iîrc sii|M*rii<;ielle; .i dniile, ccmicIk.' mtisciilnire profonde. —
W.'ni. - ...1.11 iti. .t.* l.Éd- I . ii_ JTO .t\.'. iliirêreni'iiition d.ins le plexus brachi.-il .roiitie) des ler-
' ' itiléiieiires m. sus-scaptilaire) el postérieures de 1.1
l.>r?wil. II. du K^and rond, nerfs tlioraciipies posté-
f). rf du crand dentelé — ); par le radial el le ruliiial.
Un:: l.j pi. \u.- I.juilijiit: ilil' u pàlri les domaines du crural et de l'olituraliMir: et
ré (Meu fumé) ili-s nerf» postérieurs Inerfs fessiers su|>éiieur cl inférieur, n. du
I '.rieurs de la reinliire pehieune (n. de l'oliluraleur înicnie. n. des muscle» pilvltro-
. Il ini. I MM- iiri-i .|Ue le territoire innervé par le» liranclies collatérales du Krand nerf sei.iliipie.
L'arraciicmctil de rcrlaincs racines int-iliilliiirps — par almisscmciil on
liv|ioirlt''v:ilioii aliiliiflinii df répaiiic (P. iMival ri (i. Ciiillaiii. l!M)(li —
sEMioi.olilt: DU sYsTt:su: .\h:ii\i:u.\.
.ifiter -
PC Ci.i Sr irait anter
n Cn long «S/ cou
PC ( f«-/ Sairnr , •'-
et \CH Sci/r
PS [CM Scali
U isul;) ar rano
IC/.i.M ■■
\Cn Sr dorsal
{cs-fCrdentelè
'/U*^^^,>/^™"'
;iii murs «II' Iniiiniiilisnirs rinlnils (Vov. li^. iOS ;i illi, de cciliiiiio^
iiiiiiiiriifn's iihslrlririilrs, clc, |iciil irjiliscr le syiidroiiic cliiiifiiii' (1rs
|t.'ii':il\sirs l'inliniliiiirs «lu |ilc\iis lii'iirliiiil. Ces |);ii'uly>ics |irii\ciil i-lic
liil.iItTalt's (V(>\. li^. 'J(i(i i'l'2()7); l'Ilrs soiil liiiijmirs ^i;i\i's. li('itii(-(Mi|i
|i|iis ;:i'a>fs i|iic ne Ir smil, en ^îi'-iiôral. lo |iaralysics ladiciilaiics iili--
_ li'li'icalt's (lues ii l;i
A (•(Hii|ii('ssinii, dans If
iicii\ Mis-(la\i(iilaiif.
il iiii iiii |iliisirin'-~ Il iiiii's
illl |ilr\iis |i;ir IIMC illll-
Irl dr liiK r|i-.. iill ;'( lllir
lil^ll-ll-'illll Mil |M'II llll-
((■•(' (II' ce idcxiis, etc.
l,oi>i|ircll(';. siirvini-
nciil |iriidaiil le jeiiiir
sous-cosl. àgr. clli'v N ar('<)iii|ia-
•incnl I cm joins d'ai-
irl ili' di''vcl()|i|ii'iiinil
ilii iiii'iiiliir l't |ii-llVL>lil
^iiiiiili'l au |iirniii'i as-
jM'i'l iiiii' |i,'iial\sir ili-
laiililc (III une iiioiiu-
jiir'^ic (•('■irliialc iiilaii-
iih'.
I iiliii. loi -.(lirii > a;;il
(II' |iaial\Mr i adiiiilairc
mil ailiii air de lailM'
liaiiiiialii|ili', 1rs hou-
illes di' la sciisiliilili'
|ii'U\i'iil iiailois (l(''|)as-
srr (Ir liraui(ill|i la /nue
l'iilaiii'i- iiinri'vrc |iar
les lai-iiu'S lôsécs. I.c
lii'aiili'iiifiil ou l'aira-
clicUM'iil di's lariiics
ViV.i-:,. - lnii.i>. M ni.li.uh.i.v ,1 >d.> ,.i..runJs ,K- \., |iloiluil. ril i-lli-i. (hlll>
■ t-Kion .'inliTM'iH'i' ilii Clin ri dci iiiii.'icli'> ciiilo-llii>niri>|iii's cl j^j liitii'lir llrs llHII')'S
■'niliialiiliiiuiiiniu. — l.i- Ici riliiiiv iiinervi> par : le pluxiis cui ' ' '
«irai cl riilniV- cil i.i.c: le plciii-i hinrliinl en niii|,'c: lu» iicifs '' lli'iilllllillllll'lic raiac-
ilorwiiu cil jaune: le pletiiv luiiiti^iiv en lileii pille, le plo^^l^ |,'.iiv,,'.^ liai' lies lldlllllcs
uerc i'n lilcli liiiiec cl le plctiis iicilil.'il en violel. . ' .
sriisltiis il lv|ifdc disso-
rialidii s\i'iii^'oni\r-li(|iii'. iii-i'ii|iaiil iiiir l'Inidiir |iliis ou moins i^raiidr dr
la nuiilii'' roriTs|i(iiulaiili' du roips. (l)i-irriiii' ri l';:'.:rr \W'2. \ii\. 11^. iTd
ri 477 .
(jliailii la |iaial\sii' csl dllrii iiiir lésion du /(/e./i/.v liiniliidl iiidjh iniriil
ilil. <'ll(; se li'iidiiil coiiiiiie la |iaral\sie radieiilaiie totale par une iiioiio-
|iti'-'.'ie atro|)lii(|iie. aecoiniia^iu'e de troiildes de la seiisiliilité. Mais la
Ds-ii Cr oblique —
Diti Petit oùliqur.
Dr -Il Transverse.
Dii'Lt Carre deslomies\
(Dii)l Pistil Psoas
lii(tj\(rand Psom
PL. lu Iliaque
PS Si.! Pyramidal _
JJj» Itctiio -cnccygien
IJj-» ftelev de lanus f^
Pl.tj-t Oliluratext
>/ Miiu.oi.it: itk lA iiil'OliHAi'iiib' /'f> riHAi ysit:s. «..m
l«»|i.i-iii|iliii' (li'<« NMiiplô «• iiuiU'iiis cl st'iisilil's l'sl t'ii ^-l'iM'ial iiiitins
iiclli-iiifiil liiilii iiiiiiii- i|iii' (laii> li's Icsiniis des Uoius railiriilaiics iln
liliAii» : l'Ili- M- ia|i|inMlic |(|i|x on iiis de la l(i|ii»^ra|iliii" |>i'm i|ili(Tii|m'
cl ne >»'accnin|iat;nc pas ilc |ilicnonicncs iicnl(>|tii|illlaiic-.
Valeur sémiologique et diagnostique. I i iinnihjsir <lii
/,/, no It,i, lifil |Miil VIII MMiii lirnM|iic ni a l.i snilc iImiic licinona-ic
Cl *pPttil complexus vi
Cip t Gr complétas M'
Cipi
Cttp. Ilio costêt cert
/cervical descendant
et trtnsvetsêire du cou)
Il 10 cas toi dorsal Di ■ np
fMiose sacre -lombaire) ~-j
long dorsal
^CsSSp
[pi épineux Dsnp
Li-Ssp. Ilio-costal lomb
(m sacro-lombaire)~
Carré des lombes
Dn-U
_ Petit oblique Cip
fdroit poster l:ip
Gr droit poster Ci ip
Gr obliqua Ci-jp
- Interepineut Cs-np
Tr.insyersaire épineux CJtp
ip cerr)
surcostal
Intercast ext li-ii
Transvers épi/i Di-I2p
(p dorsale J
' Intercostaux ext.
Surcostaux li-ii
Transvers épin li-Sp
(port lombaire)
- Carré des lombes Du -U
Intèrtransv des lombes l i-sp
Transv épin LtàSsp
(port sacrée)
Fit:, fïi. — InniTvalion radiculaire i«, mw^Xvs |irurunils <l<> I.1 rùiiitin posli-ricui'o dp la inique, du
tronc pl d<^ liiiiit»-« pir l'-< hmnrhi-^ posirrirurrs dfs nvrti rarliidipiis corvicain siipéricui-s Ci-»p
r . ■•m. iiiv l.ir>aui Ht-lip (jaiinui, loinbairos Li-5p (lilou pâle), lorabu-
.1.1. I. V ! .ipi Si .1 f.(i (violi'tl. — liincrvalion mdirulaii-i! di's uiu»cl<'<
iiil. I...-I .M. -r - l.iinli.-s p.ir les lininclivs iintérii-ures d<~. m'if> raeliidicns
Up.TI-
> l)i: I.;
liaiis la ic^iioii du plexus, cl en imposer pmir une ;/i«/i((/y/(7//V de niiisi'
rrréhrnlftui mnlullairr. Celle iii-rrili- aiKtiili'rli/onnr lorl rareinenl «ihsci-
vcc. a élé dcciilc par Dnlxtis | de Itenic) I.SS,S| et il m'a clé |i(issil)le dcn
délcnnincr les lésions analoino-palliiilo<,'i(|ncs — In-inoriafiic dn plexus
liiarliial — dans nii cas sni\i danlopsie ( ISSÎIj. Voy. pa-^c 'J"»?.)
I.c ilia;;iioslic de la |)aialysic dn plexus inai liial esl en ;;t'in rai laciic;
t..'.' SI Mioi.oiliE ne .sj'.sT/.Wf .\i;fin:i:\.
iiii ne l:i ( iiiiroiiilrii |ni>> ii\cr Irs |i;iialysics iroiifiinc iiit'ilnlliiirc — imlin-
inijclilv aii/iii' de IVii-
rniiii* nu (li> r.'idiilli'
— ni :iv('i- celles ipii
Ttittfortl
Sr. eompleius Cl tp
éBtêtêtô
éucou
-/lyoïdienimvt'/i
S/lemua
Gr irait êntàr Cl
ÂnguI de lomopl C3S
Scëlen» moyen Cti
Stëlene ptat CSI—
Scëlêne tntdr. C*-K
Khomboide C*-s PS
Soasépineui Cs s
Mit rond C 5
£rjndrondCi}>f^ ■
Cr dorsal
Brachial ant
Triceps
Biceps —
Lon^ supinateur
l'^Badial externe —
Ânconé Crist
Cubital past. C(»)Ts
Z' Radial ett — \
f tiens comm.desdoijti
Long abd du pouce •
Court est du pouce
eu '^
Cr fkssier
Court abd du pouce Csj
l' interosseux dorsal -
Adducteur du pouce C
l' lombrical C'-a ID:
Biceps ~
-e |ii'iiiliiiseiit ihiiis
1 liiixlmt-lniiiiiinlisiiir
(\oy. MdiKiiili-ijirs).
l.iïiianili/sirrailirii-
Iflirr à liipr siipcririir
peut élit' |i.'ii fciis |i|iis
liillirile ,'i ilisliii<^iiei':
en eUel. I.i même ln-
eiilisalion se reneiinlie
dans les Ivpes finin-
sidjiulii -liiiiiirnil v\
sciiiiiilii-luinirnil de la
iinjuiiiilliif (ilriipliiijtic
liroi/rcssirr. Mais dans
ees ras. il s'ajuit liien
pins d'atinidiie ipie de
paralysie, ralleclioii
est liilair-rale el synu'-
li'ii|ne.el.d'anti'e|iarl,
la sensibilité est in-
laclo. La iiolioiinirlilr
ni(jue el rlirouiiiitc, la
sclrrasc liilrvali' ainijo-
Iroiilili/uc. la siiriiKji)-
III iji'lir . lorsipielles
all'eetent. assez raie-
menl du reste, le type
scapido-Imméral, se-
ront faciles à rccnn-
naitie. Il en est de
mémo dans la jiava-
li/xic snliiniine à Ivpe
ladiculaii'e snp('Tienr:
mais il est rare ipie
cette pai'alysie stiit
e\act<'ment liicalisi-e
an\ muscles du jjionpe
|l|iclieniie-l!il>. et snu-
\ent elle intiTessc, en
Muire, les extenseurs
des doi^'tsel du p(ii;.'net. Knliu, itn peut retrouver cette même disjrihu-
liim de la paraivsie chez, les Inhrliiiinx, maisc'est là ini lait exceptiomiel.
on i-.iilii-iilaire de I.1 Taro hitémlv du tronc cl di
r ilroil. 1.C pcaiicicr du cnu, le slcrno-t'lcidi
I ;i|H-ic, l<^ grand ut petit ulilii|Ue!i df I alidoniiT
.1 I. li-ns.iir lin fisria lala «ni élu cnli-vi'-s. -
■y.9 cl 271. av.'o dilTùii'ii
■ ■^ |iai- lo trijuMH-an (\n
luMKi'j. Il- tirand liypi
i.i.> i.M. 1 (ruse) l't les lirani-hi'
iiprt» rarlildivi» crrvicaui Ci A C»p. (rose) o
sKMiouMiin /»/■; / I riifiHiKAi'Uii «/.s rMtAi.yaiKs.
l.'cvisU'iirr iriiiu'
|i;ir:ilysii> riiiliniliiiit'
liiciii'-talilii'. ilcshiNM'/
r;it'ilc<rcii ifi'oiiiiiijlrf
11- sii'^i" : la ln|iii^ra-
[iliii- lies iiiiiscli's |ia-
lalw's siilTil |Miiir li-
ili'lci'iiiiiii'i'. \k\w^ la
|iaral\sic l\|ic hii-
.•Iirmi.'-i;il.. iinl.-rl-
li- (Ml la iiaïaUsic
lii's imiscit's sus l'I
-lMISM°-|lillCII\. «loiil II'
Mcrr mi'ir siis-si;i|iii-
laiif) iiail livs |irt'siiii
Intii lif i'iiiijnt:aisi>ii,
-iiriii'iiiil |iiiiii' iiiili-
i|iiiT il- sii;j.'e |>ivtis lie
la li'-sioii. haiis 1rs |ia-
lalysifs à ly|M' iiilr-
I ii'iir. la |tn''sfiiti' ili-
|iln''miiii('iics oiiilo-
|>ii|)illaii'i>s pi'iiiict
irariiriMi>i-i|iiclalt'-si(iii
vii'^'C an iii\oaii ou
iiiiiiir'tlialciiiiMil eu ilc-
Imrs (les limis de ciiii-
jiif;;iisoii et iiiItTcsse
II' niinrtiii ri)imiiinii-
1V//1/1I11 T'iuM'Iilorsal :
si les |i In- Il II meurs
iiriili>-|iii|iillaii'i's l'oiil
(irraiil. c'i'sl i|iiL' la
li'-siiiii |>iii't(> plus l'ii
lii'liiiis. au Miisiiia^'i*
iiniiir-diat ilii jili'.nis
hnirhitil iiri>i)rriiii'iil
,lit.
Quaiit il r.'lioiii;:!.',
lili'irolViri iriiili'hieii
s|M'rial: la paralysie
lailii-iilairi- ilii |ile\iis
iiiarliial siucèiii' siiu-
\eiit àiiii traiiiiiatisinc
lie In l'é^^ioii, rliiile
\i(ileiile sur répaule.
Br poit des nerfi
tnfuiaut Ci-êf
ra,Ct-s /Iduft/iom-,
■toide Btdtièngulaire
/!/ JUS -scapu/iire PS
Atiltaire Ft'
N dugr. rond FS
fl dugr. dorsal PB
nf y'p.
Hn\Hlet
^ ,str \lJCp.
rureinfy'p
, ujimi is.XrtXl'p.
— V Ju r-ou PC
Br ietc int PC C2S
ef N ifr hypoglosse Xll'p
Radial-
ï\t. JTi'p. — Inni-nalion jMÎriplidriqin? <lr la fnoc lalî-rilo du roii, du
triinc
.'.'lli»i A
iiiusciila
prari
iiK'iiilirv sii|)<'TiiMirdriiil. — lli>iiii-s r.ilipralion» i|ii(!
ii;iin.'« i"0 l'I Ï72. aviT dilTi-rcnrialion A>-s liTiiloires
inniTVi'-> par: li-« liiainlu'» anl<'Tii-nrrs(ii. di-> -rali'iie»,
[ ..,.. , ,,„! ,.i pchl ruTr* Ihoi-ariipics) ol |M>slOilfiirc«
iiu (n. rirconlli'x^. n. du grand dorsal, n. du
■ liii'< |iosl»'rM'nr>. — ni*rf de l'aripiilaire »•! du
ri -I ind diMiIfli) ; If radial, le fiiii«rulii-"Milané,
If iiifdi,iii il le c11l.1l.1l. Siiiil dilKienrif» dans le pleins lomliairf
lldeii |.*lf I, le domaine de ses longue» branches rollalérales (nerfs
grand alidoiiimogénilal et genitoerurali et eeiiv du . nu .! .1 de
l'olitunteur — et dans le plein» sacré (Idcu I" ire»
innervés par les nerfs postérieur» de la rei rfs
fi-ssiers super r et inférieur) et jar les Im ile«
du grand nerr»<-iatii|ue.
<i:mi<ii.ui.ii: nr >> ■>// w/-; \/,/(i7-.t.v.
i'iiii|i ilr |)ii-il. roiii|in-ssiiiii |iiii' la niillrr ilii riii'i'C|)s. liiailli'iiii'iit
on arr.'ii-lii'iiii-nl ilii |ilf\ii>. dans des nianirii\i'i'> iilisl(''lriral('s. (In la
iil)scr\n' liiez ! aiinlli- ;i la snilr (If li>nlali\i's de n'iliiilinn diin»'
Inxalinn M'a|inli)-liniiii'Talf. Ilanlics liiis, il s'a;,'i( d'nn*! alléialinn di's
ni'rr>> |iar dr>* nt-ti-riirinalions inllaninialnircs sii-^jcanl en ccl l'iidrciil,
arllii'ilcdi' la coliinnc viTlidiialc
O (III mal di> l'oll l'iM'vii-ii-diii'sal,
V< '^ t'M>sl(>si's(roiif,'ini'sy|)liilili(|ne.
J/ stiu- \\ |dai|iii' di" iiii'iiinjiilc ilr iialniv
'\|iliililii|ii I aiili'i' lailicn-
ili' . luiiiiMir ('(iiii|iriiiiaiit les
racines dans leur liajel inlia-
dnri'-nii'rii-n. .le inenlionnerai
liiiiHc une canse (|ni n'es! pas
In- I ,ur lin lesle, de paialysie
ili'- liiiiies l'adicnlaii'cs du
|il(\iis inaeiiiai, à saxnii- la |iii'-
seiire de i-olrs rrrrlralrs sup-
lilrincntaircs |ii'iiilnisanl d'tirdi-
naire des s\ in|ilônies liilat(''ran\
Minvenl à iin'dntninanee d'nn
eùléiVoy. lij;. '205, iOiel 40.')!.
l'ail'ois. mais le l'ail esl
lies laie, elle penl èlre la
eimsr'iinenee dune néviile dn
l'Mis (le nalure rlinmatis-
iiiale I llcjci iiie, I'. Uiival et
(i. liiiillain on sinvciuie soit
Kii c.inis, soil |iendanl la eon-
valeseenee dnne maladie in-
l'ecliense — fiiippe. lièvre
lyiilioïde — (Gaillard el Poivi.
Les miMiies eanses peiivenl lé-
ser le |tlexns hraeliial une l'ois
eonsliliii''; il esl mènu' encore
Kik.ï:-. -i(ii..T>.iiio(ir.i.i(..ii„i,..aiMi|..ri ■li.iiio |>liis rri'iineinmenl atleinl jiar
(h (II' 1.1 r>'-K«in inli'rni' du iiioiiiliru sii|><!rii-ur droit. j,,^ IraiimalisiniiS (le la lé"ioil
Kn I'. dilTiTcnciiiliiin do» Icriiloin-s iiiiiHciilaircs des ■ . ■ "^ i
n<'rf<.<>ii><.:i|iiil.Miv«Mi|>vi'ieiirctiiiriirii-iir(bi-nnclies laleralc llll COn el (lans ll'S
,„M.r,..,,i..,d. h.o.,,,h,r.,j-aM.ii.nirc)cidoco(.xdu iVachires (lo la clavicide, par
rnd(al. ild iiKo iilii riil.iiii'. du iiu'dmn, l't d(i cuuit.il. , ■
les cals exnlunanls (pii leur
sncit'denl. On a sif^nalt- anssi ces paralysies, à la suite de positions
vicieuses iniprim('-es an memlire siipi'-rienr dans la narcose npi'ialoire.
Paralysies radiculaires du plexus lombaire et du plexus
sacré. — h-s iniraliisirs nulifiililircs llll iilc.nin liiiiilxlirr. l(il'S(|ll'elles
SDiil r(iiisi''cnli\es à une lésion M'ilélnale — Iraiimatisme. mal de l'oll —
sKMioi.iHilt: ith: i.\ nuHHiiiM'HiH oa> l'AitAiYsit:^. (ik,
un il iiiif liiinciir sit'^i'aiil suit iiii iii\i'aii. soil iiiiiin'-iliiiInniMil aii-tlosiis
lie lu ilfiixii'Mii* snirliit' loiiiliaii'c, s .'i<'<'tiiii|i.'i^ii)'iil oitliiiiiiii'iiifiil iriiiic
i'iiiii|ii'i'<<-<iiMi ilii l'i'iiii' iiii'iliilliiii'f l.f laltli'iiii (-liiiii|iu' l'^l al<ii> cfhii ili>
la iiaraitlc-^ii' liiiiilMi-sanV'i' \\o\. iiajic '.'srii : l'ara|ilc^ic llas<|iu' avec
ali'ii|iliii' iiiii>>nilaii'r. iluiili'iiis. aiicsllir-sii-, li'iinlilfs N|iliiiii'lrririis cl
<;ciiilaii\. Les liiinlilt'N iiinlfiM s cl sciisilil's |Miiiciit sur iiii |iliis un inniiis
^ranil iiniiilirc ilc lariiics Imnliaircs cl sacn-cs cl |)i'cs-tili'iil |iar cftnsc-
i|iiciil une ln|M);;i'a|iliic lailicnlaiic. ilillÏMcnlc ilc relie ipii' I un oliscivc
«lan> le ea> île li-siun inli-reNsanl iliieileiiicnl le |tle\ns li>inliaii-e un le
|»lc\n>> «.aciv.
l'ar eiiiilre. l(iiM|n il > a;:il île nidiiiililc. la lésion |ieul ne >ié;;ei- ijnc
>ni i|neli|ncs racines Inniltaiies: i>IIl' csI snn\enl iinilah-ialc cl dans ce
cas itn iiliM'i'XC (les ilunlcnrs dans le ditinaine des neifs einial cl
Icniiiro-cnlanc cl des Iconldcs de la scnsiliilili- snr la laci' atili-t'ienn*
lie la cnissc cl de la jainlic dans le dnniaine de l.i. Lu. I.iii, l.iv.
la |iaialysie cl ralin|iliie |Mnlcnl sni- les innscics de la t(''j;i(iii anlc-
iicni-c cl inlcriie de la enisse — i|nadi'icc|is l'/'innral. |icclinc. adiliiclent's,
tli'iiil iniciiie ~ dninaiiie du cinial cl de roUlnialeui (Lu. Ltii. Liv) ol,
il n csl pas lai'c de Mtir la paralysie dn jandiici' anli-iienr i Liv. Lvl coïn-
cidcr avec cidie dn i|nadricc|is IcnKH'al.
Lélenilnc di's Irunldes scnsilil's. |iaraivli(|ncs el alni|diii|ncs. \aiieia
nalni'idlcMicnl scl<in le niiirdiie des laeiiies lotiihaircs atli>inles. la
dcscii|ili(in (nccédenle s a|i|p|i(|nanl an las mi les racines aiilcrienrcs el
|Misléi'icni'cs des (|nalrc |irciniers scj;nienls Imnliaii'cs soni allci'ccs.
I* anircs l'ois l'cxsndal nicninj;i'' — ladicnlile — |Mirle à la lois sni- les
racines lombaires et siu' les racines sacrées cl ponria ({T'Icrinincr alors
lies Ironides tnoleins el seiisilil's dans lonle li-leiidne du lueuilue iidV'-
ricur.
Les iniriili/sirs nuliiiilairrs (/« ///c./k.n siin-i' — ji'siiuis de la i|ui'Ue de
«iicval — s'oliscrvcnt par contre assez souvent à l'élat isole- cl relèvent
soit diMie compression (tumeurs inlra-iacliidietines. radiculitc) ou
d'mie lésion osseuse icaric des \ertèbres Lunliairi-s ou du sacrum) ou,
encore, d'un traumatisme (liactiuc ou luxation de la région lomliaire
ou du sacrumi. Si la lésion sic;.'c un peu haut sui' le trajet de lu
(|ueue de cheval, les racines loiidiaires inreiicures |)arlici|ieront à lu
lésion el le taldeau cliniipic sera c(dui d'une paialvsie radiciilaire huiibo-
saciéc. (Voy. II;.'. S(h. Si la lé-sion sièffc plus bas. dans le canal sacré, la
symplomatolo|.'ie — en tem|is (pialrophie el paralysie — sera la même
«pic si les deux plexus saciés étaient lésés, c'csi-à-ilirc iprelle sera horrii'c
au domaine du nerf scialitpie. mais rancstlii'-sie cutané(> des meinl)rcs
inféiicnis >c préscnleia a\cc une topo;;ra|diie radiculaire. (Vov. Si/»i-
diDiiifs sensili/s. ^^. <S7*2.i
Les lésions di's racines sacn-es son! juin délie loiijours ;;loliales el,
<pi il s a;;iss<' de compression de ces racines par une lumeiir. un exsudai
iiiéiiin};é. une radiculitc, une l'raclure du sacrum, on peut observer
di's troubles moleurs ou sj'nsilil's liniiirs à i|iiclipies racines siiciV-es el
■■ijihnc. — S'iniiilii;:!!-. UI
«■.'<• sEMiiii.oiiii: Di SYS II mi: M:itti:Lx.
sir-jifiiiil Miil iriin scnl fùlr. suit il.-. ili>ii\. Ici U- ic|irT;iM(. ,|,.^ i.k inr^
;mliTi('iiri'> cl |Hislciiciircs Icm'cv |icii| liiujinirs clic cl.ilili |i;ii l,i
lii|MiM|'ii|i||ic l'iiiliciilairc des liiinlilcs ilc hi iimlilili' cl ili' j.i sciisiliili|,'.
CM ^C IC|MI|'|,|lll .111
f/rcA Slip des doigts Cn Di
Itag êUucteur Ct. r
Lj fléch du pouce Ct
Ofpojint du ooucii .
Court abd -•
Court nécti .'
Adducteur tnnsr -
l^etT^lominciut-fy
Crt (Oi) y
Rrjnd palmaire, .
'^ut palmain: \'^>*-(D<)
Cubital antérieur Cr7)S. (ûi)
''J du p. doiyt
■ ''.'ec/i dup doiyt
R
f /écAtup d doigts I
Srand palmaire \ Itlédian
■Petit palmaire ]
Cuàital antérieur 1 Cubital
liKiilc lie ilislriliiiliuii
(le CCS i;iciiic-~. I \ ii\ .
li;:. 'JCi.S.i
Sciatique radi-
culaire l'aimi
les lailiciililes de la
i(''j;iiiii liiiMlMi-sacn'e.
>^^et^'lombricaui< Cs(Di) il l'Il esl une ijlii ilitil
iclenil' |iMilieiilicie -
liieiil rallciiliiiii. e (■■■I
la srlilliii>ii' iiiilicii-
laire. Ii'cs soiiveiil
(r(ii'i<.'iiic s\|iliililii|iic.
(|iie J'ai (li'ciite il y a
plus (le (li\ ans avec
nie-- l'JcM's cl ijne je
CCI M s i(l(''i (■ ciininic
lieanc(in|i plus l'iv-
(|ncnle(|nc la sci(ili(/iii'
Ironnildirc, seule ad-
mise JMsiin aliiis.
Les liliie-- ipii cdiis-
tiluenl le uiiï scia-
(i(|iic vienncnl du
plexus s.'icié. (V plexus
esl (•(insliliM- par la
j'usioii de la cin(|uicnic
lundiaire (Lv) avec les
preniif'rc. deuxii'rnc.
cl une |iarlic de la
lidisii-iue racines sa-
eires (Si. Su. Siri): la
('in(|ui(-nie racine loin-
liaire i'e('(iit en (inlre
iMle liiaiiclie anashi-
nioli(|ne iiiipoilanlc
(|ui lui esl Inuniie pai la ipiali ii°;ine racine Icuidiairc (l.ivi. Les li(iisi(''me
el i|uali;i(''ine racines sacrt'-es liirnicnl le plexus j;('iiilal. tandis (pic la
eiri(pii(-nie laeine sacrée Svicl la paire c(iccv}.'ienne cduslilueid le plexus
saiid-ciiccy^'ieu. iVdv. li;;. '208. ) Le neil' scialiipie. ou le ^.lil. ne conlicid
pas liiules les Ijltres du plexus sacri'- : ce dernier en ellel l'iiiel dans |c
li;is^iii iiii ci-rlain nimdire de liranclies collali-ralcs.
tkdian: l fléch dupOuce
Hadial /y abd du pouce •
Médian { C abd du pouce
Kadialpour le fiisc sup
l/'-r.'.
H cubital Â^
_ — Abducteur
du petit doigt
Court fléchiss
\du petit doijt
N cubital
^'ft 3' et If' lombric ]N cubital
\ii.. iit. — liin<'rv,itiun i^iliciit.iirc (lll cl piiriplniriiiKC il') des
inuv'li.'^ <!•' 1.1 raiirlic.Mi|ivrncivllv <Il' la main. — llint-rcncialion
rn I' lll-» Ivrnluires rausciilaim iiinccviit par le milinl (rniiiii'
pirin), |>ar Ir mvdian («Irics raugC!>). cl par le cubital (rnii|,'e
•liutlrilli^f.
Cirri pronatei/r
lonj aiéuctpovn* ru •
Court atxtuct fourf Cm
Opposante _^
Court nécfiisieui
r doigt
Âbdurt p doiift CSDi
Opposiint /
C. Hechiss. CtIDi)
JnterossKux
palmaires CSIOII
sy.Mioi.oaiE />f lA iur>H;itM'iiii: in-^ /■.wu/.)>//:>. «ïJ
l.ii s.i;ilii|nfiii(li(tiliiiiv M- |»ivsnili' miiim-iiI iiwc. les suM|ili'iiiii'S de la
sri;ilii|in' i.nliiiaiiv. I.»' «»i^;m' ilr l.iist'-iii' i".! iiMislaiil. les |iiiiiils tic \al-
l.i\ !.' M.iil moins. Les .I.miIiim- >| I.iiins smiiI |.Iiis \ii.l.-nl.-s «iiir ilaiis
1,1 oi'ialii|nr lidiirii-
lairi". Kili's smil f\a-
;;(''iV't's |iar la li>ii\.
{'«•Iii iniriiM'iil . Ifs
clVnils lie ilt'-IV-i'aliiiil,
l'I s'i'-lfmii'nl parlViis
au iiri r II mal (|ni csl
aiiiis iliiiiloiiirnx à la
|iii"isiim ( \inlii--riiti-
iiia«i. Mais la |iaiiii-i-
|ialiiiii ilii MCI r l'i'iiral
i'nI |h'ii ri'i'-i|ii i'Ii !(■ .
I. alni|iliii> iiiiisnilaiir
n'ol pas rari' cl laii-
liil clic |Miiic sur Ions
les iinisclcs iiuicr\cs
|iar le scialii|iic —
si-iulitjiic radiciilaiif
Inliilr — lanlol.
ctiiiiiMc je rinilii|iici'ai
|iliisliiiii. clic se liiiiilc
à certains |,'r(>ii|>cs
iniisciilaiics — .v</V;-
liqiir niiliriildiiT jiar-
lii'llr on ilissnrirr. Le
icllexc acliillccn est
alxiii Mil allailili. le rc-
lle\e|iatellaiic coiisci-
vé. |lii rcsic il csl loin
(l'cxislei' liiiijiMirs une
cum'lalinn alisnliic
ciilrc la i'<'-|iaiiiliiiii ilc
ralrii|iiiic iniisciilairc
cl celle (les troubles
sciisilil's.re(|iii |iiduve
i|nc. |Miiir i'liai|iic jiaire
racliiilicniic . rinlcii-
silé lies lésiiMis csl
varialile |M>iir les racines antci'ioiircs cl |Mislériciircs. Knliii cl (Inné
manière générale les Ironliles scnsitils iiir-iloniincnt sur les troiiitics
moleiiis. Il y a ce|ieiiilaiit tics e\cc|itioiis à c(;lle it-^ilc siirloiil dans la
SI ialii|uc ratliciilaiif ilissocit'c. (Yoy. fi^. i^tl à iii'>.\
Les licinlile> lie la sellsiliiiilé o|ijcrli\e |irésenlenl des caiarlcics de
Méàian . Carré pron9teur_
Radial Long abducteur^
( Court abduct^
Mr.dian { >''■
Cubital Cou
Hédian Coi
ùihit ant I
C flecliiss > Cubital
3j, Abduct ]
'^posant du p doigt
Abduct.
d% f flrxhiss.
\ÂdOi.i:
ydd transv
Cubital \
\lnteross drs.
/
Ma
- Inteross
pal m.
, Cubital
\]
\i%. 2?.'. — liincivalioii railiciil.iirc II '-l péripliéiique (!') ili"<
muscle» ilc la couche profonde de la iiiain. — DilTérencialion i-ii
P des lerriluires iniisciilaiies innervé» par le inddian, le radial et
le culiilal.
>h:Mi(jior,it: itr -'Vsri Ml: \/;7fi /-.v/a
Moyen fessier L^s.Si
hoi
i/iaç
hoas{Dit\Li-a(*)
aqua Lî-* ^-
Pectine
Peiit adducteur L2-^\
Tenseur du
fascia lata-
Moyen adducteur^
Droit interne L 2-*
Couturier ■
Vaste externe
Droit antérieur-
Vaste interne-
Biceps crural Ixiis, Si ^
Jumeau interne -
„ Li*)S.Si-z
Soléaire L f*) s. Sif2j-
Lona pèronier latéral [
^'^Ls.Si '
Extens. corn des orteils^
Soléaire L(*).s,Si.2-
Jambier ant.
L*.(5l
Extens. pop. du qr. ortei/~\
L*5 (Sir
Lonq ftér.h. corn des orteils
^ Ls.Si.a
Pèronier antérieur L s^J^SiJ
Pédieux
Nerf crural PL
Nerf obturateur
PL..
,Grand nerf
sciaticjue PS
Scia tique pqplité
<- interne PS
N.musculo-cut.
^' \K pop. ext. PS
//té
^ciatiçue pop
extern n PS
Nerf tibial
postérieur PS
N tibial antérieur
PS
^.■S«> Inni» r.i.li. .H ..I. Il .t |péii|ilii'ii<|uu (!') ilf;. iiiUM-lfs »u|«orliciels ili' l.i H'kiipm :iiili-
ri. ip ' — l.o (luiiiaiuc du pli'xus loiiibairt' vA culort* >-ii bloii i'ih\
r,-\, I II I', ililTi'-ri-nri:ilion ilaii» le |ilcius liiiiiliaire (hli'ii \tiiivi des
(1 iir.ll; l't, dant li' piciiii .«airré (blvu Tono') dos lfri'ituiri'> iiiiiscii
lairi< iiin- r»'-» l'ii U- ii' if !• ■■i. i Mi|ivriuur (branclio l>Oiti;rî"'iin' di- la ci-inluii; |H-I\i''iinc), du >rl,i
lii|Ui- l'npiili'r «■«tcrm- ri du M'ialH|ii>' |iii|dili' inli-rm.-.
SI Mlllllli.il l'I I I /'•llil.ll \lllll /'A ^ r \I<M } -lf:>.
'nttrciUtll «Jttr
Intti'castèl intt. ...-
Cirr« des lombf.\
TransfKrse
Petit P3PB3 -
.irrtdBs
j»/ t9' Inrm.
fyramid^ii
ûôturat ett jLixJ A-^ ^ /l
; j^J^ N du pyramidal
jN obturateur
'N crural
Obturateur ni
(ir n sciatiçuir
fitens comm
des orteils
Lttens prop
du or orteil
Péronier antér. ^.,, ,, ^^ n«i v» .. ^.
fiiT. aSI. - Innenation
rnliriihirf (Iti cl péri-
l>li<jri'|>i>' (Pi Ai» miisclei
Pédie^ ^,I^V*| l- 1 1 r.'fcMiin .inlérieiirv
IToiuiidu du membre
inréni'ur droit et des
inuhcU'^ cndo- abdomi-
naux. — \jc couturier, le
droit aotûrieur, les vas-
tes externe et interne, le
jainliK-ranli^riciiruDtété
~ ' eelleïLl^. i^. ,„.clini' et le
moyen adducteur ont et»' seclionniV. — Mêmes culoralinns que dans la ligure 2S0. bao* le plciu>
lombaire bleu plie wnl dilTi'renfiés en P le» lernloire» innerviS par le crural, loblur^teur cl le»
hranrbe» follal*nle« courte» (nerfs des ptoas. n du carré Jcm lombe»; du pUm» lomlMiire.
sh:.\noLo<jii: or sysTf:Mi xEitria'x.
Neirf fessier
supérieur
Nerf fessier
supérieur PS
Nerf obturateur
PS
Nerf obturateur
PS
Grand nerf
sciat/çue PS~
Nerf crural PL
Nerf crural PL
Nerf musc.-cut.
(sciât pop. ext) PS-
Nerf tibial
postérieur PS-
N tibial ant
(se pop.ext)PS-
N plant ext
(sc.pop int)PS
R
Moyen fessier
—Gr fessier
Tenseur du
fascia lata Lt.s
Gr adducteur
Ls,*-
^ Droit interne
Lz-u-
'Vaste externe
Ls.t-
-Biceps crural
' n . LP
Demi tendineux
-Crural L3A
~ Demi membraneux
Ll-.S.Si
Plantaire grêle L *.s.
'Couturier L2.3
- Jumeau interne
- Jumeau externe
_ Soléaire
Long péronier latéral
Ls.Sl
Court péronier latéral
^ Ls.Sl
Long fléch duaros orteil
^ Ls.Siï
Pé dieux L^.5(S0
Court abducteur
du S' orteil. Si.Z
KiK-. art. - Inn
riciin- du \\.
o-liil .In l'I'
(Ion..
1 ,H ,i,.l„.ri.|ii.- l'i ll.■^ iiiii5.-l.-s <.U|ii-i-rn-i.-l> ili- la rùtciiin piislt'--
II- diiiiniiii' du plesiis loinlinirc est rolorù on lilcu \M'-,
Km I', siinl dilTiTi'nciL's, dans le |iIctii$ luinliairo (lileii pdle), l<-s
; v\ dnns It- pk-iiis s.\ab (bleu (and) les lerriloircs musculaires
d.- la ceiiiliirv in'lvicnne (nerfs fessiers su|iérieiir cl iiiférieun
iiul Mi-rf scialiqui- i-l par les nerfs scialiipie poplilé eilerno el
sfMliHiH.lt Dh lA JDI'IHUIM'IIII hl •< r.MlM ysll <.
ll'ft lï'jurcaft^i
Transie èpm idors
Intercast Mt"
Trans¥ del'
abdomen
Intertraiisver*
■saires des lo/nàt\s
Carré des lombes
Moyen fassiar
fkttt fessier -
Transversaire
epiirr sacre
Pyramidal .
Jumeau super
Dbtur. int --
Jumeau inf
Carré crural
ùrand adduct
Vaste externe^
Demi-membr^
Biceps le p.)
Biceps 1 1 p.) ^
R
Poplité
L peroji. Iatér^_
Jamb.post
Fléchiss comm.
des orteils
Lq. fléchiss du^^
bros orteil
Court péronier lai
N dujum Su p. PS
H de I obturateur
interne fS
VN du carré crur
\etdujum.inf.
(().•. *8,-.. — Inn
lairi- II; •'( I
valiDn railii
-il'l>'-ri.
Iirufiinds <Il- la
H'iiri' du iin'iii-
hrè iiiri'Vii'iir ilriiU «l dv» lnu^-
ili-!. |.roriind> do la goiilUcre
uTii'lirali'. I.a inaMc sacio-
liiiiiliairc, les iiiii-clos grand
rliM'IiloldiqiK'di-lalMluiili'n,
le grand >'l li- niiiïcn r<'<sier. !•■
t.'nsuiirdiirao'ial.ila.li'driiù-
l.-n.lin.-iH''tlal"nKuc|Mirli.Mi
ilii hi.i'lis. U'* junK-.iiix .1 !■■
"ult'aîro uni él»'* l'nltv- - I -i
I', dilTércnrialion di ^ !■
Iiiires nMiM-nlairos itin- i • -
|iar les liranrlie-pii-l'i '• "■•
di-i nerfs rachidiens. I ' "
res supérieur
pAlei; loinl-
Sl-Jp ( 1
infiTîeiirs
picvus luiiii-
sonl dilTifn^nrii"» le» dmnainrs du rriiral. de l'oliluralenr el di'S nerf» du carn? d- •
pleins sjcn' (Meu fiinré) li-s domaine» de» liranclies antérieure» el postérieure» 'V
Mcnne.de»liianrhe»rollaléral.--dii(;nindnc-rfsna!ii|«e,etdi«neif»Mialiqnei.oplit.v
sl.MIOHl(,IE Dl sysll:Mh: M.llf hU.\
R
Ifloytn fessier —
Crand fess/er
Couturier
Tenseur du _
fssciê - lata
Droit antérieur
Vaste externe —
Biceps (lp)~
Biceps (c.p.)
crural
Jumeau externe
Soldai re _
Lg péronier \
latéral
Court péronier
latéral
Péronier antén
Pédieux
Court abduct
du 5' orteil
iii|iii'(IV <los luiist'k's cir \.\ iifciiiii utli'iiii- >lu lUfinbir
iLiin-vifrOcliîlH.Kn l'.sont (liiriTonci.^ J.ins le plexus
I ^ Mi|i4^rieiir et inf«'*rieiir (brandies po>lérieiires de la
'lu Ki'and fierf H'i:itif|i)e. «te< nerf- -i'ralir|iii- |Hiplit*>
shMioicuiu: i>i lA ii'i'in.infiin i>i - nini »>//-.
Unique
Pso.is
''ttinit int
''yramidal
\'cfiio-i:occyg
ffi^/rveuriih
I :inus' .» »
'i/iiiictfr iii'
•V'
nus .i"/-»
'lsr/)iocayKr/i\s
Siilàocjverneux \3
' 1,'r ffssifr
f-r iidducteiur
Moyen adduct.
De m i • tendineux
Demi-membr. '
Bicups L/tiS.St
Droit interne
Uruit antérieur
V.iste interne
Couturier
Jumeau int
S'oléaire
Long flènh cnm
des orteils L5.Sii
Jjmbisr nos té/'
, . 'LSSiUl
Lq flechiss au
gros ortei/ LiSli
Court abdur.t
^î\ du or orteil
t il!. iHS. — Inni-natiiin radirulairc (II! ol |H-ri|ili(-riqiie jl') des iiiii>cl(^ de la ix'Kiun inloino du iiiomitri'
inr^ripiir droil. \.f ti-mtoirf inncno par li- idiniit Iniiibairc est <olon> en Ideii pâle, celui du pleiu>
Mcré en lileu runié, celui du pleiu« xénilal en violel. Kn P, difTéreneiatinu dansi le jdetus loniluiire
ilileu (lâlei de^ domaines de l'obturateui', du crural et des nerfs du (tsunM Itmiiches cnll.-iléralescourti^
du pli-iii- : .1 f|in« le pleiU" sacré ilih'U rimcj, dei domaines dc> branches pii»lériciire> nerf du pyra
m ! ' r inférieur el antéri'-iiro île la ceinture pelvienne (nerf de robliiraleur inlerne). des
I . l.-s du Krand nerf m laliipie, des nerfs scialique poplité cilerne et inlenieel du nerf
) Ihn». le pli'tus iiénital 'violet) sont différenritH les li-rrilnires ininT\»-s par le*
liij ili's uierfdu rvicvcur de lanus, n. de l'itcliiu coccyi;ien, nerf hénanrnddali et.pjr
la bmnrhe lerniinale <n. Iionlenx internet.
631 liiMioi.oaii-: nu sysrfMh: simvKVX.
I:i iiliiN liiiiili' iin|>orl.'iii(r :iii |iiiiii( de Miciln iliii^'iiuslir ililIV-ii'iilirl ;i\('i
\;\ Miiilii|m' lioiiciiliiiic. leur Iii|mi;;i;i|i1mi' cnI stiiilciiiciil r.iilinil.rMv.
i\o\. li;;. .".S'i cl r>,S7.l An ilrliiil il r\islc ilf rii\|icii'slli(''sii' :iii nnil.icl.
;m IVoiil. ;i la tlialt'iir cl à In (Imilt'iir. |iins lard de riiyiKicsIlirsic,
|iiiis fl rnliii de raiicNtin'sic. I,h\|ifirs||i('si(> occiipc souvent la face
lAlciiif de la janiln- ri de la i iiissc (l-v l'I Si). LanesIlH'sic t-sl disiii-
iiiu-e selon le liajil de> rarines l,v. Si. Su (Yoy. lij;. 420 el V2li. Si.
Su (V(>V. liji. îl^el lIMi. I.\ (\ci\. ii;;. l'Jfn. |l;iil> (|iialiii7e (a> de seia-
HpMÂbduct. [Il
ert. \S'doi(jtSi.
Court fléchisseur corn.
Ahduct. du 5 f orteil
.1 Tfirs du i\n. Plant int.
tlt-ah.com \lsc.pop int.)
J S 1.2
Tend dul per lat.
Isc pop eut.) Ls.Si
Tend du I. )
rlKcficom. \Nfibial
Thiiddul )post.(sc.
fle.nh propl pop. int.
'teiin'i's.Sl
Court fléc/i. ^
S'doi^t
1.2.3° l'nter-
oss plant.
Addijct.
/■-.lur-t
f,.iii.\yerse
J
1%
< Si
-5 ^
r»iiilu ■■ <!<' I;i |il.ililo ilil |ii('il (I
|ilant:nn> «■\liTHf *slrie* imiro*
»'i.ilii|iii' |io|>lit<' l'tlfi'MC ihlcii
iiii- ri |i.;ri|ilii-lic|iii'di!. mil-, i.v ,1.- 1- li.>Mi|MMiiciellpScl |il-.i-
iMTvi> jiarle |il<'»iis sici"'. — lljiroii'llri.iliiiii des iluliiaiin's du llflT
sur qn-ndrilk- Idi'ui, du nciT planl.nirc iiiU'ine (quadrilli) bli'iil. du
(ilcini fl du nerf Irhial pn.i|.''ri.'ui- (nuin.
Iii|iie ladieiilaire, iiion élève llonsselier (H'OT) a eon^lale i|iie la eiii-
i|uièiiie loniliaiie êlail |irise on/e l'ois, la i|iialrièine loinliaire et la |ii'e-
inière sacrée dix l'ois, la lioisièiiie loinhaire et la dciixiciiie sacrée sejil
lois, la |iieiniére loinliaire liois l'ois, la deiixiciiie loiiiliain< deux l'ois.
I.a i|iiali ii° I I la ciiii|iiièine loinliaire et la |ireinièie sacri'e sotil dune
pins rréi|iieiiiiiienl alteintcs ipie les antres racines loinlio-sacrées.
Kn |ircsence d un |iroccssus |ialliido;;ii|iie jinssi peu systématisé qu'une
radicnlile. on doit s'altendre à oliserver en cliiii<pie des cas dans lesquels
la scialiqne radicnlaire i>sl accoinpa;:né(> de troubles iiHileiirs et sensitils
dansiranlresdoniaiiies que celui du scialiqne. à savoir dans celui du crural
et de rolilinatenr. hans ces cas la lésion radicnlaire se trouve pour ainsi
>i .MiitumiK lit. i.A tui'otniM'iiit: lit" /'J/m/ » >//:>. ••as
«lin- il clicxiil Milles liiiiiics ilii pIcMis sjiin'' cl <ln plexus lniiiliaiit' cl. selon
riiilciivilc lie la lésion, nti nliseiveia des s\ni|ili>iiie> plus (iii moins
aeenses el lonjoinsà lopo-iiapliie railienlaiic tiaiis le iloiiiaine des racines
II, In, l.iii. Si (Vov. lij;. \'2'1 el i"J."i|. On scia alors en présence il une
ni<liriilili' ilii iiirnihrf iiifï'tinir.
Sriiitii/iir railiriihiirr imrlirlli' on ilisxorii'e. — Les Ironliles ije la
iiiolijilé, raliiipliie ninsciilaiic, les lioiihles de la sensiliililé ne poilciil
ici tpie Mil ipielipies lacincN el. lanlol la scialiipie r.idicnlaire diss! cicc
cn| If reli<|iial. la siiilc d une scialii|iie radicnlaiic ordinaire ainéliorcc,
lanlol elle es| d cm Idée ilissociéc. .lai olisei\é an cours de ces dernières
.innées un .issi-/ ;;raiid nonilirc île lails de ce ^iciiie. H.ins Ions ces cas
il s'ii-iissiiil de paralvvie .-ilropliiipic dissocii'-e des ninscles de la ie);ion
anléro-cNleriie de la jainlie. ceux de la ié;:ioii posléricnre cl de la cuisse
él.iiil inlacis. Haiis den\ d'cnlie cii\ le jamliicr anléiienr élail icspeilé
iVoy. li^. i'JÎ. 'rJ.'i, }"i(i|. dans nii aiilre le j.imliier anlérieiir cl rcxleii-
^eiir propre du ;ii(is orleil élaient seiiK pauilvsés. (Noy. (i;;. 'rJll el 'cil .1
Haiis ces Irois cas. la lopo<:rapliie des Iroiildcs sensilil's iiidii|iiail ipie
les racines posiérieiires él.iicnl lésées à la iiiéine li.iiilciir ipie les racines
anléiieiires. I>,ins l'nn de ces cas i Voy. li^;. i'JO el i'l\\. lalVeclion
reinonlail à six ;ins lorsi|ne je vis le malade pmu' la deiiiièri' l'ois. |,e
didiiil avail élé celui d une sciiliipic lé^oreipii persisia |ieiiil.iiil trois ans.
puis snr\iiil iiiu- crise donlonrcnsc liés inli'iise suivie de la paralysie.
I>ans le denxicme cas (Voy. Il;;, 'rl't el i'J"»! le malade avail en dans
I espace de six ans deux allaipies de scialiipie inlense doiil il .uait ^iiéii
el axail élé ensiiile pris linisipienicnl de donlenr lies vive dans la
j.iiiiIh'. puis de paraivsie. Haiis un aiilre enliii (Voy. li;:. }'20l la p.iralysie
dissociée de la jainlie apparnl lirnsi|iiemeiil chez un sujet ayant eu un an
aiiparav.-inl une .illaipic de sci.iliipie ipii avail ;.'uéri en laiil ipie syiiip-
loincs donlonreiix. mais en laiss:inl à sa suite une /oiie aiieslliésiipie dans
le domaine de l.v. (les laits de sci.iliipic radiciilaire dissociée sont aussi
inléressanis i|U imporlanls à connaître, car ils montrenl, une l'ois de
plus, le rôle cousidi'-ralde joui- en palliolo;;ic iieiveiise p.ir la iiii'-nin^ile
partielle, railiciilaire. licite méniii;;ilc localisée, celle railiciiUlr peut, en
ell'el. sidon les cas. se limiter il une ou deux racines ou liii'ii li''ser un
;:i'and nomliie d cuire elles.
I'.. - TOPOGRAPHIE IVIÉDULLAIRE
laiidis ipie d.iiis les cas précédcnis la paralysie est tmijoiiis accoiii-
pa^iiée d atio|diie miiscidaiie. lorsipi'il s a};il de lésions mr-dullaires ces
deux oriires de s\niptoiiies ne mari-lienl pas rorcémenl et toujours en-
scmlile. Il tant dislin^'iior ici. en ell'el, les lésions porlanl sur la siilis-
taïK'ii Idanclic ilaisceaiix pyramidaux) (M de celles (pii siép'iil dans la
c. donne jjrise aiiléiieniv (cellules mudices). Lorsrpie la voie pyramidale
I. Ji' rappelle qui' iLins \a inoollc le r.iisC4'au pyi-niiiilal se Icrininc »iiiv,-iiil iinr ilisUi-
liiition lailinil.iiiv. ,V»y. p. S.'iô.)
«■•:n. >-h:\iii>i 01,11 iir svsii \ii \i:i!\ i:i \.
l'^t M>lll(> li'sr't-, If^ svill|l|nincs ijui l'il iliM'oilhMll Mllll nilii|llt'llirlll il itl'ill'i'
|);ir;iKlii|iir — |iiii':i|)li'-;;ic, lir>iiii|ilr;:ic lin lii'Miii|>.'ir:i|)l('-;:ir solnii i|iii-
l;i Irsiitii fst liiliili-i'iiii' mi liiiiitiT ;i un snil tùli' vnv. Ili'iiiijilrtiir kj)'!-
ntilf oi l'ariii>li'iiir). I,iii'si|iir :iii ronli'.'iir'r rr soiil li-. n-lliilfs ilrs i-iniifs
;iiili'-i'iriiri"> ipii snnl iillrri-rs. riiln)|iliii' inusnilaiic ni rsl l,'i i'iiiisi'-(|iii'ii('i'.
riirldis iMiliii. riiiiiiiii' tliiiis la m-Iimusi- hiliTali- :iiiiyiiliii|iliii|iir. lu ir^^inii
l'i'lliihiirc i-l l:i ili'-^i'-iii'-i'rsriMiri; |iyi'aiiiiilali> rxisiriil siiiiiiiliiiii-iiirnl.
I.:i li>|Hi;:i'ii|iliir (le rali'ii|iliii> iiiiisniliiiir |>iii' li'sinii ilr la ii-lliili>
iiiolricc ilc^ riM'iii's aiili-rinnfs i-st-rllr iliifilir railirulain'. nii liii'ii
r\isli>-l-il ilaiis I axi- ^;iis anti'-riiMii- iiiii' (li^ll•illlllillll ri-lhilaiii' li'llc. (|iir.
liii'M|iif i'i*s l'flliilcs siiiil iir-h'iiilrs. kl ilistriliiilinii ili' l'alniitliic dans li's
iniisclt>s lies iMi-iiiliros si- in-r-sriilc a\fr iiiii* lii|iii;.'i'a|iliic siH'rialr. liinV'-
l'tMili* lie la ilislriliiiliiiii lailinilain- i|ni' nmis oIisitmmis linilcs 1rs lois
(|iio les l'ariiii's aiitiTiriircs scnli-s snnl Irsi-rs? (! rst là uni- (|ni'sliiin i|ni'
l'un |iiiiivail si> |iosi>r il v a l'iicnri' i|ui>Ii|iil's annérs, niais i|ni |iiMir moi
rsl arlnrllrninil ivsoliii' de |iar li's irsuliaK i|iir iihiin ;i lnmiiis la
ini'-liioilc analiiiii(i-('!iiiii|nr.
(!i'llr i|iii-sliiin (II' riM'i^iriL' ri-llnlairrdi's iiriTsiIrs ninscli-sili'snirnibi'i's
a l'-lr r>lndir-(> linil d'alxiid cxiiéiinirnlalcnii'iil cl on rcrluM'ciiant, ciit'/ un
animal ilnnl on a srdinnni'' ini ncii, I l'-lal des crllnli-s molricrs — ccl-
Inii's ladiriilaiirs. (.lii'Z IhomiiK', on a Irnlr dr résondri' \o problènif
par ri'xamon di' la moelle é|iinière dans des cas <rain|nilalion léeente.
Ilans l'un el l'an lie cas. on a leilienln'". à l'aide de la iiii-lliode de NissI,
l'élal des eelinles radienlaires — eellnles moli'iecs — plus mi moins
alleinlos par le relenlissemeni à dislanee. ronsi'cnlir à la Ic'siiiii |)i''ri|ilii''-
liijiie. iUi a aussi éhiilié expi'iimriilalciiii'nl loi i'jiiii' i flliiiaiii' de^ nerfs
des muselés des memlires.
l'oiir rori;.'ine des iieifs des mellllll■e^, on leclieiclia i|iielles sonl. chez
nn animal dont on a seelionné nn nerf, les restions des eornes anlé-
lienres on l'on Iroiive des eellnles en voie de elnnmalolyse. l'onr Mari-
iieseo iliS'.INi. les masses i,'iises en eonnexioii avee les nerls dn niiMnbre
llioraeiipie chez le chien el le la|iin ne forment pas des noyaux neltemenl
dislincts. ainsi (jne cela existe pour les nerfs crâniens. (lliai|ne nerf lire-
rail ses origines de plii.sieiii's novanx, l'nn principal, l'anlre accessoire.
Le noyau principal coiistilnei'ail ime masse iiellemeiil circonscrite.
exeepté pour le médiuii el le cnhital. (|ui aiiiaieiil nn iioyan commun.
D'après cet antenr, la localisalion dans la moelle l'pinière des noyaux
inuleiH's dn niemlire liim'aeiipie serait ditl'iise. et la même paiiiciilarilé
est iniliipiée par l'arhon et l'opesco (l<S!)!t) pour les orifriiies cenliales iln
seialii|ne.
On s'adressa eiisnile aux muscles el un leclierijia i|iielle elail la iimc-
lioii chriimatolylii|ue des cellules radienlaires. après excision de tel on
le! muscle chez les amputés el dans les cas d'excisions musculaires expé-
rimentales, (iliez I homme. Sano il^<!)7), étudiant la < iiromalolyse des
cellules des cornes anti''rieures dans des cas il'ampniation récente, a
Iraci- un schéma p'-tiéi-al des localisalioiis molriies mi'dullaires. el
>t:.\iiuixh,ih ht I I litfoiiiiAi'iiiK in:s i-miai ysii,>. «ï;
.11 ii\f il ;iiliiii>llrt> <|iii'. iliiiis lii iiitii>ll<> l'iiiiiii'K' ili- riininiiit-. ( liiii|iii-
iniiM'If ilii n>i'|is |Mis>t-il(' lin iiii\;iii iliNliml.
De Iciii > i*\|ii-ri<-iii't's sur les aiiiiiiiiii\. M. rt Mme railimi rniicliiiiil
i|ii(- ('Ikii|iii- iniist'lc |H>SM°'(lfiiiit un iiinaii n-llulaiir ilisliin I tl. ilaiis ri'i -
l.iiiiN iuiis(°li-s iIdiiI Ii-s t'iiiM'i'.-iii\ Html !iiirii>:iiumtMil ililIV-rciu-it-s, il \
aiiiiiil iiii iiiixiiii >|tt'-(-ial |Mmi' rlianiii ilr rcs l'aixTauv. I.rs ri'-Mil(al>
aii\!|ur|s ilssiml aiiivt's ntml pas cli'- rniilirun's |iar il autn-s cxitriiiufii-
laliiiis. (i'rsl aiiiNJ i|Ui' ilr Nci 1' aniline i|iie l'alilalinn îles niiisclcs est
iiiMit'li>anle |iimi' il('>lei'niiiiei'. li.ms la mnelle, îles n'-aelioiis ei'llnlaiii's
a|i|M'é<'ialiles. Satio. i|ui a ailinis ipie rliaijiie iniisrle ilii n)i'|isauiie re|irr--
senlalion eelliilaire s|ii'eial(', l'iiiellail à ra|i|iiii île eelle o|iiiiiiiii l'iilée
i|Ue le iieii |ilirenii|iie iiiissi-ilail nu nosaii iiiile|ieii(laiil el (-irioiisci'il.
Dr Kiilinslamm ilS'.ISi es! airivi- ii îles eoiirlusiiiiis opposi'es: iliinrés
eet anleiii' il n'existe |ias un nii\an su|iérieui |ii)Ui' la |iai'lie anléiieiiie
lin ilia|ilira^nie el nu ini\an inlV-i'ienr |iimi' sa pailie Imnltaire, el les
eellnles e(>i'i'es|iiiiiilanles soiil |ilus nii moins !iit'-lan;:i''es entre elles.
\. Itriiee. ilaiis ses reeliei'elies siirles miK'lles iram|mli''s, lenil à ailiiietli'i*
i|iie le eenlie méilnllaiie île i-liai|iie innscie esl étafii- sur nue assez
^raiiile liaiileiii . au inniiis celle île lieiiv éla;.'es railieiilaires. résultats
eiint'iirnifs à- lenv ohleniis parla pliNsinln^ie e\|ii'-i iiiinilale ijeniti el
Yen. Koryiies et l.aïuiei^ràeir, Slierrin;:l(iui.
Ile non \ elles rerlierehessur les Inealisatiinis mol rites spinales oui eiieore
ete laites au eoiirs île les ilernières aiim-es, eu paitieulier sur r(nif,'iiif
méiliillaire îles troncs ner\eii\. Ainsi ipie je l'ai ili-jà inilii|iie, Marinesco.
l'arliou el l'opesco avaieni iralioril aiimis. en se liasanl sur la iialliolo},'io
evpériinenlale. ipie chaipie neiT lirait ses origines île plusieurs niivaiix.
l'un prineipal. I antre accessoire, el i|ne. partant, la localisaliim motrice
nii'ilnllaire était liillnse. Marinesco est revenu ilepuis sur < e sujet et est
airiM- à cont liire que les colonnes ipii eonslitnent lorij^ine des nerls
oliluraleiirs. crural et scialiipie. sont iniii'-peuiiantes. Les cellules île la
colimiie lin crural ne se inélan^enl p.-is avec celles lie l,-i colonne île
rolitnialenr. pas pins ipiavec celles iln scialii|ue. Il ailniet aiis^i i|iie.
Iiieii ipie cliaipie niuscie pussèile un centre plivsiol<i^'ii|iie. tous les muscles
cepeuil.'iiil ne possi^'denl pas un novan anatoniii|iieinent circonscrit et
ilélini : assez soiivenices novans sont alIV-reulsà unecollectivitéiie iniiscles.
Van liehnclilen et île IWick. élniiianl coinnie ."^ano îles cas iraiu|)utatiiin
récente, sont arrivés ;i une i nnclnsiim ilillV-rente île celles îles auteurs
préceilenis. i'oiir eux. les cellules ije la corne .inlérieuie île la moelle
cervico-ilors.'ile et ilu la nioéile iomlio-sacri'e soni ^'l'onpi'-es en colonnes
cellulaires iielteiiieni ilistincles. liiiacune île ces colonnes repn'sentir le
novan ilorij^ine lie toutes les liines irun se;;inciit île memlire. Kn ir.iiilies
lermes. pour van (lelincliteu el île Iti'ick. les localisations motrices
nii'ilullaires ont une liisprisition sfijmriilniiT. Il exislerail un novan pour
le^ muscles lie la main, nu novan pour les muscles île ravaiil-lir.is. un
antre pour le liras, et il en serait lii- méine pour le nienilire inlV-rienr.
riiaipie nov.'iii iniii-rvi'iail donc ile^ muscle» à l'oni liou'- oppost'cs —
(-.38 sEMioi.onii- DU sysrf:.Mh: mîrikux.
lltW'liisfKMirs cl t'xtcnsi'ms — (l.iiis cIi.uhh' sc^imciil de iiifiiilnf. liiiliii li-s
i'oliiiiiir> ccllnliiin-^ i|iii nnisliluciil i'li;H|iif iioxiiii. iii.iiji, iiviiiit-liriis,
pii'd. j.'itiilii-. flf.. iiiii'iiiciil une ccrlMiiic ôlciiilnc en liaiiliin cl sciiiioiil
sii|ici'|ii>si''('s les Mlles ;ni\ aiilres de telle in.'inièi'c. que 1,1 ((liitiiiie ijiii
rniiiiiil les iiei fs :iii\ iiinsele> les |dils éloi^ziiès de In liieiiie du ineinlire
sei'.'iil en même lenips l;i |dns iidi'-i ienie el la pins evleine dans le ren-
llemenl eei'vieal nn I Iiaire iiiiioiioiidanl. Kii daiiires termes, ponr
van (lehnelilen el de Itnek. il (>\islei!iil nne im'-ltiinérir moliiee spinale.
I.a lln-orie tie la ini-laniérie mntiiee spinale a anj(mrd^ljm_véen^ lui
ellel elle iiTT jamais ((nrcspnndn à ee cpie nous enseif.niail rêlude
elinii|ne des aniyotrnpiiies. S'il existait puni' les ninscles de cliaipie ser-
ment des mendnes di's etilonnes lellnlaires spéciales, indépendanles. s'il
exislail en danlres teiines dans l'axe anli-rieur de la nidclle nne Idéalisa-
tion inntiieesejimenlaire. on déviait |)nnv()irnlisei\ereii elini(|ne des alio-
phies iiiusi iilaires myélopatliiipies. Iiinitr'esî<)i/7i/e;//e/// à un sej;ineiitde
meiiil)i'e, serment neenpanl soit I exti'éniili'\ muselés de la main ou dn
pied, soit une partie de la eonlinnilé de ee memlire. Or. on ne lenrontre
pas en eliuii|ue d'ati'o|diie museulaiie d'origine médullaire aussi rigoii-
reiiseinent eiiconscritel'l. Sans pailer d'une atrophie segmentaire sié-
geant dans la eonlinnité d'un îuenihre, le milieu de l'avant-ltras ou ilu
l)ras par exemple, les extiéiuili'-s de ce dernier élanl intactes, particu-
larité ipii M a jamais é-té encore rencmilrée. on n'ohseï ve pas davantage,
lians les alropliit's mvi'dopatliifpies et dn coté des cxtréniilés des inenilires.
des atrophies ligonreusemenl et strictement limitées aux muscles de la
■nain et dn pied, avec intégrité ahsolue des miiscli's de l'avant-hras dans
le pri'inier cas, de ceux de la jambe dans le second, i.a clinitpie journa-
lière ronrnit des exein|des très nets de celte manière de voir, el, ponr
le membre snpi'-rieur en |iarticnlier, ces exemples sont Irécpienls. Ilaiis
certains cas de poliomyi'lilc aiguë, desyriiigomyélieon d'Iiémalomyélie.on
peut observer nne atrophie musculaireexcessivedes muscles de la main — -
tliénar, hypothéiiar, interossenx. .\n premier abord il sembbMjiie l'on soit
en présence d'une atrophie segmenlaire. limitée aux muscles de la main
(Voy. lig. !()!. '2!IUet 'ilf'ii. Or. hnsipi'on examine alleutivement. dans ces
cas. les muscles de la région anlérienrc de lavant-bras, on trouve lou-
joiii'S : I" nne atrophie plus ou moins accusée des muscles du groupe de
la l'ace iiilerne (groupe ciiliilaii de l'avanl-lira- : '2' mi"'nie dans les cas où
1. I.i's r.is (Ir |i:ir.ily»ii' iiiraiililr liiiiili'i' ;i nii on di'iu imisrlrs ri Miivi< ir:iiilii|isic sont livs
rnrp!'. Celui ili> l'iicvnsT ol David .Vo/r sur un cas il'alioithie îles muscles de l'fminmce Ihénar
droite arec Utinn de In moelle épiniire. Arclt de /tliysiol., I8"i. \t, 5Uô psI iiii|iui'l.iiit à con-
sidi'ii'r, c.ir il rsl ,'ilisnliiiiiiMil rtintraii°i':'i rii>|iiitlir-ii> il'iiiio liH';)lls:iliiiii iiiolrio; sognicnlairc.
Il s'agit. 011 l'IIel, ici, iriinr .nlitiiiliii- ciiiii|ili'-li^ l'I lnl.ilo — vrrilii'e fav In ilisserlinn — de tous
\es iniiscif!! (le l'i'-iiiinrncp tlii'iiiir ilioilo [sauf une |i.ii'lii; de l'ndductciir ilii pnncr) cl d'iint>
iilm|>liin du I" iiili-i'o.<>iiMiv dorsal. Tons les nulivs iinisi-li>s do la main l'-lairnt inlarls. .\ l'au-
lii|>.ili-, il ciislnil uni- ali-o|iliif inai'i|iii''o do la i<' racino antL'rii-urc rorviralo dn cùlo droit,
hnns la inoolle r>|iiniori-. un ronstalait l'oxistoMci- d'nn foyor srliTpn\ dans In corno anli-i'icuii'
r«iT<'!>|>iindnnlo, ntnnl Min niavlinnin d'inlonsiio au nivoaii dn point donior^onco dp la r.-ii-in>'
alm|ilii)''i' Pl !>'at|pnnaiil |iro);i'pssivonipnt dp liant pu luis. I.p ^rronjip cpllulaii'p PXlPnio coiros-
|u>nd»nt ptnit |iii>M|UP <'oiii|i|pti'nipnl doliiiil |iiii' la losion.
st:.\iioUKiiK lit: u Toi'ui.iiM'iiiK i>t:s /m/m/.) >/' 'W
I l'Ile i(lro|iliii> t'sl |ii-n :i|i|i:irfiilt'. la Iniri' miiMMilairc ilr-^ ;; [n ^ <><ttr<i-
|Miiiilaiils f>l très ijiiiiiiiiirc, iiiii^i »|iril ol ai-i' «If Ir coiislalci |iar IV\a-
Mirii il\iiaiiiiMiiilrii|iii> l'ai ciuilic, Ifs iiiiiMlr> ti«' la laci' piisItM it'iirc ilf
raxaiilliiaMiiil ((iiiM-ixé Iciii Miliinirt'l li-ni fiici j;if mn iiialc. Kii ilaiilics
Irniii's, dans ri's cas, nu <)li>ci'\i- uni' ali'i)|ilii(' tlaii> le ilniii.iiiic di-s
iiiiimIi'> innerves par la S ici vitale <'l la 1 ilmsale, - nniscle-. de la
main, — l'I de een\ innervés |iar la 7' el suiliinl pu la S ei-rvieale el la
1 dorsale, — llérliissenis snperlieiid el pinl'nnd des d(ii;;|s. — |';ir
ennséipienl. iei. la Inpn^iapliie de l'alrnpliie esl riiiliriiliiiii- el mm se;;-
niaire. I.tnsqne. la s\iint;iim\élie conliniiant à évoluei-, d'aidres nnis-
cles s'aliopliieni ;i Ifii" lunr, un peni voir ees deiiiiers se jnendie
dans nn (uilre ipii emrespiind i-niine ii la dislrilmlinii radienlaire l'i.
Ilaiis les tas pins i.ires nii la syrin^'omyt-lie. an lieu de se pit-serder
stms la l'orme du Ivpi' Aran-lluilieune. alleele l(> Ivpe si'a|inlii-linmi'-ral
iSeldesin^er, Kejeriiu- el lliomasi ( \o\ . li;;. I ill el lili. la dishilmlion
radieulaiie est si uolle, ipi'elle ne peut laisser aucun doide dans lespril
lie l'observaleuri'). (les sujets présenleul rappaience d un inyopalhiipie
1. l.ors<|iii', ainsi (|iic' j'ni rlé il iiiim li- li' fairr \oy. J. DcJi:nivt:, l'ii rtm tir nyriiign-
myi'/iV «Hiri d'auloptir. .Wiii. ilr 1» Sor. ilr Itiol., IKOO, p. I). on <lissi'M|iic niiii|>li'-li>ni('iil i-l
innsi-li' par nnisfli- ii-s ini-inliivs sii|H'i'ii'nrs (l'nii siiji'l atnipliii|ni> par striii^'oinyi'lii- et iin'aii
iviil Ir pnitiH-nlr il aiili>p>ii> ru rrii\i^iii:raiil an jmiiil ilr \iir di- la lopiicraplilr ilr l'alriipliir.
on <•>! fnippr ilr la ilis|M>siliim l'ailii'iilairr qui' pivsrnir n-llr (Irrniùrr, ilans 1rs cas iiii la
iiiuri rsl snuriuir a\anl ipir l'ali-upiiir di'S uirniliirs suprrii'urs fùl trop (.-rnrralisrr punr
rinilirr avrr fruit crilr tii|Ni;.'rapliii'. Ilaiis li- ras prrrrUrnl, Il s'a^iissail d'un liuuMiii" dr
><uiauli--ipialiv ,ius, cliei lr<|url 1rs pri'uiirrs syinplAiiirs dr syrin^'oinyriir leinniilairnl à
nnr liTiilaiiir d'anmVs. I.'atrupliir iiuisriilairr pivsrnlail la lopouniplMP snivantr (lin. IVi) :
aliiipliir rxrrssivr drs srirs drs druv mains avec iirilTc riiliilali- ri à di-oilc, main dr prr-
dirairur. .Vtmpliio nos maiipiiV du tîidnpr rulillal — llirliissrui-s — à l'avanl-ltras. A l'aii-
lopsir, liMis 1rs niiisrlrs drs mrmlHi's snpriirurs l'I du liiinr lurriil rsauiinrs après dissi'c-
tiiin. tir, la lopiv^'i-apliie ilr l'ali-upliii- riait la suitatilr : Tous 1rs musrirs drs mains riairni
r\rrssi\i-inrnt nliiipliirs. A ravanl-bras diiiil. Ir (irnupr ruliilal (ciilùlal anlrrirur, flrrliis-
s<Mi|-s sujK'ilicirl ri pndiuid drs duigis. (Irrliissrtu- piiipiv du pouri') riait tirs atrupliir. A
tiaurlir. Ir pi-ou|>.' cuhilal i^lail luut aussi ali-iipliir, mais iri il i-\islail, m mili-r, unr atropliir
dr tous 1rs muscirs ritrnsriirs des doi).'ts rt du poiirr rxirnsrur roinmun drs doi);ls, cslon-
>rur pniprc du priit doipt, ciiliilal |«islrrirur, lonjî ahdiirlrur ilu pnurr, lonit rt court rilrn-
srur du pouce. r\lrnsrur propiv dr liiidev). Inli''t,-ritr drs srIrs de la rrinlurr scapulairr,
ilr tous 1rs musrirs du liras ainsi ipir di'- supinalrui-s ri drs radiaux.
Lorsipir l'on étudie le mode ilr diviriliuliiui de lalrnpliie dans n- ras, à la lumière drs
runn»iss.'inces ipir nous possédons arluellenirnl sur la disiriliulion drs racines niolricrs dans
li's musrirs des menilires supériruis. ou ne peut ipièlre frappé de la liipo|:rapliie rndiru-
laii-i- ipie prés<>nlait l'atixipliie musrulaire rln'i ce malade. Klle était, on rlfel, ilislriliiiée de»
■leu\ rolés dans Ir ilomaine d> la 1" dor.sale i-t de la 8* rcfvicale. A ijaurlir, eu outre, la plus
i:rande partie ilrs libi-rs de la "• rervirale (groupe des cilrnsrurs des doigis et du pouce)
rinil ilrgénéiér.
!. Ilans le cas ipie j'ai observé a\ec Tliomas, à ratilopsie, il exislail une vaste cavité syrin-
goniyélique avec deslniction de l'ave gris atilérirur di> la murlle voy. IlEJcnne et Tiioms. In
r>M //<• tyringoiiiiji'lir /(//»• triimln-liiimrnil, elr. M'm. ilr la Suc. tir lliol.. 1807, p. ''01;.
J'ai eu l'ocrasion de pratiquer l'aulop.'ic d'un deuviènie rasde syringomyélie à type staipulo-
luiméi-al Voy. Ilt.icii. Cuiilrilmliim » Vrtttilr tir la ni/riiigiiinyrlir ii liji>r urapiilo-humt'rnl.
JUi-at' lie Paris, 1897.) I.cs lésions étaient relies de la glinmalo^e médullaire. Les nu-mliivs
sU|iérirui> de celle malade furent .lisséqiié> srie par miisili- par ii iiilrrne M. Tlieoliari.
I.'ati-opliie, dans r.- r:i« .'.-nli riii iit. rt lii liiiiilée aiiv miisrli- iiini'né» parles V- et V|- cervi-
..i|.- .i...i|.. Hi 1 . sU|BMieuiv delà Vil- cervicale. S."if les longs supi-
II il -. I- - ut inlaris, ceux des mains égaleiiicnl. J'ai ru enliii
,11 i.Hic- il. ... .1 ,-ion iroli«er\er plusieurs cas de syringomyélie à type
.srapulu-liiiméral.
r.iii -I Mioioi.it: itu sy.siiMi: .v/iMI'av.v
tv|ii' sr;i|»ulnliiiiiit'iiil on (11111 siijcl iillriiil d'iino ilitiililc |i;M;il\sic i.nli-
ciiliiirc siiiifiicnif |i;n)M|M' Hiiiliriiiir-Ki lu. (liiez eux. m flirt, r,ilni|iliir
(icni|)f If ilrllMnIc. Ii-s sus t't Mni-«-i''|Miii'iix, le l)ict'|(S. Ir lii;iilii;il ;mlc'-
rii'ur. Ii's riiili;iii\ cl li- Inii^: siipiiiiilciir. !'lii> l.iid. cl ii mesure (|iie hi
>Miii;;<im\clic cdiiliiiiic il c\(iliier. le li i(C|is cl les muscles de lii ié<;iiiii
|His|(''iieiiic (le r;i\iiiil-ltiiis |i;iilici|ieiil ;i r;iliii|iliii\ il le- iiiiiscles de l;i
n';;itiii imli'i ii'iiic de ravaiit-liiiis cl de la iiiaiii sdiit le- ilci iiiciv ;'i s'aliD-
|)liicr. cl ce ii est pas liuijniirs le cas.
|)aiis la |iidiiiiii\élile ai^'iië de renlaiicc. la l<)|)ii;.'i'a|iliic railiiidaiie de
I atiii|diic i-s| l'ncile il cniislaler dans lieaiic(iii|i de cas. i.c ^'ioii|ie
Ihii'liciiiie-Krli est parlois seul lési' dans celle all'ectinii. cl dansée cas —
lv|«' sca|iiilii-liimiéial de la |iaialysie iiiranlilc (\ii\. li^. I."),"». ITii. ITiriel
J,',|l| — I;, disliilinlioti de rati(i|iliie est la iiiiiin' (|iie dans le cas de
iiaialysie ladicnlaire snpéiieiire du [dexus liiac liial ly' et (i' cervi-
cales). iVov. lifi. "JCiri à 'iCiT.I l,(irs(|ue la |ioli(imyélile ai^'uc de l'en-
liince s'étend ii Imit le iricmli|-e sii|iérieur-. ici cuciiic, il r-l sciiiNcnl
racilelViiv. tii;. I">li de cunslaler la lnini^'iaphie ladiculaiiv de lalm-
,diie.
Ilaiis hi |MdiiiiM\clile ( lirmiiinic. dans la sclenisc laleiale amyolio-
|iliiiiuc. la distiilinliiiu ladiculaire est sniivcnl iiKiins a|i|iareiile. du
miiins dans les cas — et ce siint les plus rié(|ueiuiiicul oliscivés dans
lcM|ncls l'atnipliie cominence |iar les muscles de la main (type .\ian-
Ituclieiinei. Ici. la lésion étant d'cmldée plus dill'use. ou voit asstv
laiemeiil une svsléniatisatiou ladiculaiie de l'alropliie aussi nette (|ue
dans la svrin;;ouiyélie Ivpe .\iau-l)uclienne cl riiématomyclie. (icpeudani
il e>.t en ^'énéial IVicile de constater, liusquc ralVccliou est ii ses débuts,
iiiie l'atrophie des musclos de la main coïncide loujonis, sinon avec une
aliopliie, au moins déjii avec di- la laililcsse des muscles llécliisseurs de
la main cl des doi^-ts (i^roupe culiitali. l'ar contre, dans les cas de pidio-
invélili' snliai^iué ou clii-oni(|ne ou de sclérose latérale amyolroplii(|iie à
////«' srttpuhi-hiimt-ral. cas du reste r(daliveuieul raies, on assiste, l(ns(|uc
Ion olisciM' ces malades pendant un certain temps, on assiste, dis-je, ii
iiiieévoliitiou deratropliie réalisant sciiénialii|nenienl, |ioiir ainsi dire, la
topographie radiculaire. i\o\. (i^. ITiS, ir>'.t cl IMi.! Ici. en elVcl. I ,ilio-
pliie l'voliie en snivani une marche descendante, c esl-ii-diii' ipi elle
commence parla racine des mcmlires. Les muscles du urinipe Duclicmu •■
Krli — sus cl siiiis-épincux, didtoïde, liiceps et hrachial antérieur, lon^
NU|iinati'iir se piemicul symétritpieinenl de chacpie coté et de haut
en lias, pni> I airophie envaliil le triceps, les muscles de la ié;;ion
piisicrieure di' l'avanl-liras. cl euiiii les muscles de la lé^'ion anlé-
rieuic lie I avanl-liias et de la main salVaihIissenI à leni- lour. ("esl
ainsi ijiic j'ai vu les chosi's se passer clie/ nn assez ;;rand noinhre de
malades i|ue j'ai oliservés et sni\is pendant plusieurs années, et
chez lesi|nels l'iiilé^'i-ité de la seiisiliilité olijcclive cl snlijective. Texis-
lence de cnnliaclions Hhrillaires. la |iréseuce de la réacliou de dégé-
nérescence, re\a;;éralion de la coniracliliililé idio musculaire, mon-
s£Mliil(H.lh lit: I I liil'ni.ll [IHIi: IH * /' l/( I' » ^It ^. '-il
liiticiit i|irils iMiliciil iilti'iiil» ir;iln>|iliii- iiiiisnihiin- iM\i-l<i|iiilhii|iir |').
Kii ICMIIIH', il II l'xi'ili' |>;is ilaiis l:i iimcllf di-- l<ir.ilisiiliiiii>< iiuiliicfs
s<>^iiii'iil:iiii>s, ;iiii>i i|iic I iiiliiii-ltriit van tlfliiiilili-ii i-l ilr Itiirk. Il n'y a
|ias iiiiii |i|iiN nui- liit'alioiitinii iliiViiM' iNhiriiirsni , il ii'v a pas (la\aiita<{i>
iiiic liit'iilisatitiii itiDJi ii'f |Miiii ('liai|ii(> iiiiiscli- du r(ii|is iSaiini. loiil
iliMiiniilii- au riiiiliaiic. aillai i|iic je \icii-N ilf I i-\|)'i^i'i', <|iic ilaiis la
iiiiK'lli* la loralisatiiiii iniilrii'f )'>>| une Iticalisalinn nuli) iil<iiii'.
('.Vs| là un lail i|iii iiu> |iarail |U'<iu\i- iinn si-iili-incnl par la <'liiiii|iii'.
mais i-iu'iti'f |iar raiialtunic |ialli(il<i;:ii|ui-. DaiiN un ras de |iai'alysic iiilaii-
lili- des nifinliit's iulYTii-nis cl nu raiilii|isii- lui |iialii|Ui'i' siii\anlr-di\
ans apivs le di'-liiil di- ralVi'tlitiii. j'ai loiislalc axer Amln'-iliiMiias l'iiiti'-
"iiili'- d'un»' scnlc racim' sariVr au iniiii'ii des aiilri's i|ui l'Iaifiil l'xlri'--
iiieinnil aliopliiccs. dr. au nixi-aii du scMuifiil ciiiicsiiiMidanl à la laeini-
saine. I,i niriie aiiItTicnre élail nnriiiale. tandis i|iie dans le se;:iiieiit
siliié iiiiiiiiilialenient ainlessiiiis elle élait liés aliii|iliiée el ses cellules
fniit lit diiiiiiiiiées de iiDinlire. Kii un iind. en cas de lésiiui destruc-
tive di* la ciune aiitci'iciire dans un se^ineut de innelic. ratni|diie niiis-
ciilairc |iivseiite la inèiiie tii|iii<;ra|diii> <|ue si la lesiuii avait détruit la
racine aiitéiieurc coiit'S|inniianle.
En daiitii's leiincs, les racines aiitéi ieiires de la iiinelle e|iiiiièr('
(iruvieniieiit de iuivau\ étalés les uns au-dessus des autres dans toute la
hauteur de lave ;:iis aiilcrii-iir ; les iKiyaiix de cliai|ne se;.'ineiil ne ftuir-
ni'>^aiil ili' liliies (|ii";'i la racine i'(Mrc-|icnidaiite.
h. - TOPOGRAPHIE CÉRÉBRALE
Le mode de ilisIriUutioii de la |iaral\>ic. dans le cas di' lésion llémi-
>-pliérii|iie portant sur la corticnlilé motrice ou sur le trajet eiicépliali(|ne
■ lu Faisceau pyramidal, a éli'- étudié à propos de riii'-iiiiplé<:ie (p. ll'uS).
l'onr ce ipii coiiceiiii' les localisations motrices corticales, les ri'snltals
expérimentaux oldenus chez le sin^^e et chez l'homme doivent être eiivi-
sajzés dans leurs rapports avec ce ipie nous enseijiue lu palholo^Mc
huniaine.
La physiolo;:ie expériinenlale. eu |iarlicnlier les travaux de Ferriei-, de
llorsiey et Iteevor. Ilorsiey et Schârei, sur le inacaciis siiiicns et loraiifT,
ceux de (iiuiilianin et Slierrin;.'ton sur l'oian^' et le chimpanzi'-. uni
montré «pie l'on peut, par l'excitation de points dé-lermines de l'écorce.
ohlenir des niouMMiienls isoh'-s très dillérencii-s, limités à un sej;-
iiient du inemliie. ii une jointure, à un seul ^'Krnpe musculaire, el ipie
cette dilléreiiciatioii îles mouvements est heancoiip plus accusée dans le
membre supérieur (|ue dans le memlire iiiléiieiir. llorsiey el Heevor.
llo|s>lev et SchâTer ont étaldi i|iie rctie loialisaliou Une des inoiivemenls
I. Il.iii« In iiiii>|>:illiii' alrci|iliii|iii' |ii-ii^i'i'>>itf tiii Ir lt|H- M'ii|iulii-liiiiiii''r.'il l'sl |>iiiii' aiii>i
«lin? roii«l.iiil. I.i lo|>>';:i.'i|>liii- rlr l':iti'ii|iliii> s»- |i|-c«i'iili' muis uni' furiiii" i-nliiul.iiiT l\|il<|iic
prc5<]ii<> M-lii'iii.ilii|iic. C'f>t là un fnil m HiM-iir ili- ro|iiiiinn i|iii Iriiil à n>-ur(l<T rnlii>plii)>
inuKulaire dt> ciiim- iii>n|>.illiii|ii<' coiiiiiii- iiiii> lr<i|iliiinétmM' du iiygiciiii.' iiiiiM-ul.iiiv »lrié.
I»ijf»i!>r. — S.-iiiii.li.nii-. Il
••n shMiiii.iiiiu: iii' S) SI /Ml-: m: m 1.1 x.
(•si licaMi'iiii|) |iliis p.-ii r.'iilc rliiv I'di'^mij; i|||i> cIii'/. If riiiii'iH|ii(>. lin'iiih.'Miiii
<■! Slii'i riii;:li)ii niliii oui iminliv ijnc rhc/ li> siii;^c :inlliiii|iiiïil(', m'iiIc |;i
ciii-oiiviiliiliiiii ri'iiiiliili- :iM'ni(liiiiti' a ili-s t'diicliiuis timli iccv cl i|iic la
rf|)i'('-si'iilaliiiii l'en lirait' ili's «lillrrcnls l'ciilii-s (II- la iiMisnihiliii.' du ('(ir|is
M' l'ail par siuiinriils ilc iiii-iiilii'(.'s (lij;. il cl i'i). (it's iiulciii''^ ont imk'hi'i-
iiiiMiln'- ipii' clif/ l'iii-anj; il fxislc, ciili't' li's zones motiin-s l'xcilalili's.
ilaiili't's zoii(>s (loitl ri'M'ilaliitti ne (Idiiiic lien ii aiii'iini' espèce de iiiuu-
\ciiiciil. (!'esl ainsi tpie le ceidic ninleiir ilii pnuce csl sépart" de celui ilc
la l'ace par une znne incxcilaliie. (die/ rimniiiie, les choses se passent
de iiièiMc. ainsi iiin- l'onl oiuriln' le-- cMilaliiiiis dii'ecles do I écorce au
l'Oins de cei'Iaines opr-ralions céi-elirales ilii;. ."»'.() (Keen, IlorsIey. .Mills,
l'ai'kei' et (ioiscli. .Nanci'i'de, (diipaull, elc.)- Il existe ici, pins encore <|np
chez loran;.'. des localisalinns 1res Unes de niouvenienls : nionvenients
isolés de llexion du pouce illorsley, Naniri'ili', Kei'iii. raliduiliiin du
ponce (IlorsIey), son opposition (Keen), la llexion i^olée de l'index
(IlorsIey). l'extension de lindex |Keen), l'ahiluclion des doijLjls (Keen,
Mills et liearni. la llevimi du coude (IlorsIey, Keeiil. A la l'ace, ces
auteurs ont olilniii : hi n'Icaclion hori/onlale de la coniniissure lahiule
(IlorsIey, Mills, l.l..\d .1 Heavei, Ih-arn, Cachs et Gersterl. la l'einietiue
des deux yeux (Keen). I^'ir-xation du l'iont et des siuiicils (Keen), la
rolation de la tète et la déviation conjuijuée des yi-ux (Keen, A. Stnr,
IJechteiew). T'oiir le inendne iidérieiii', «m a ohtenu éj,'alenient des
résultats chez riioinine, nuiis. chez ce dernier coinine chez l'oranj;, les
inou\ernents olitenns par lexcilation i\f l.i /imc ninhice sont moins dillé-
renciés, moins s|)écialisés. (!hez riioiiiiiii' cnliii. plus encore ipie chez
Torang. les localisations sont si hieu spr'cialisées dans lécorce que,
même avec des courants l'oits, nii peut ohlenir les mouvements très limi-
tés indiipi('-s plus haut, tandis ipie chez le macaipie il l'aul employer des
coulants très l'aihles si Ion veut ipie le inoiivement ne s'étende pas au
iiiemhre tout entier.
i.a |)atlioloj,'ie hiimaini' ikui-- Iimii iiil du resie des exemples de para-
lysies d'orifjine corticale aussi localisées, aussi systématisées ipie celles
ohteiiiies par les expérimentateurs sur les singes anthropoïdes, .lai déjà
décrit ces monoplégies purliellcs, dissotiées (voy. |t. '2λ'); et dans
lesipii'lles les muscles iriin segment de inemhre sont seuls paralysés. On
peut en cil'et voir une inono|ilégie occn|)anl seulement les muscles de
lavaiit-liias et de la inaiii. les muscles de la jamhe et du pied. Un peut
encore observer des c.is oii la paralysie est encore moins étendue et
liinilée soit ;'i ipielipies groupes de muscles, aux muscles inlerosseux,
lliénar et hypolhéiiar de la main, par exemple (nejerine et |{e;;iiaril.
l'.M'J). soit il lin seul groupe musculaire (Stimson (iSSi ), l.épine (l.ssr)!,
Koerster ( jiHd). Plus rréipiemmenl ohservées que les moiioplegies com-
plètes, les monoplégies |iailielles se rencontrent heaiicoup plus soiiveni
«laiis le ineinitre su|iéi'ienr et le l'ait n'a rien irétonnaiit, étant donnée la
pins grande ditïi''renciation de sa représentation corticale. di''iuoiilrée
par l.i plivsii)li>;;ii' expi''iimeiitale.
^/■.w^l/lM,7/■,• /ifc- /i iiiriii.iiM-iin: iit> i-AUAi y>it.s r.u
(!r i|lir I till olisiTXC iloili- lliiliillli'llfiiicill i'Im'Z riioiiiiiii*, il lit sllilr ilf
li'->iiiiis ('(ii'ticalo liiiiiltTs, i-i> soiil tics iiiiiiiti|iir'^ii's iissi't l'iirciiiciit niiii-
|)li'l<->. II' |ilii> «iMiM-iil (lissoi'ii'i's cl, si |;i |('">iiMi csl jiliis i'-l(>iiitiii>. une
lM'-iiiiiili''L!ii'. Il.'iiis Ifs lt-<i<iiis siiiis-i'iiiliralfo i\r la /niir iii<iti'ii-t\ la iikimii-
|>lc;;ii' i"<l tlcjà lifani'4iii|i |i|iin rare l'I l'Ili- csl c\cc|ili<iiiiicllciiicril (tlisciM-c
ilaiis les Icsiiiiis (In sc;:iiiciil |i<islci iciir de la ra|isiile iiileiiie. Kiiliii,
(inil sa^;i^sc irmic iiiiiii((|ilé^;ic <iii iliiiic liciiii|ilc;;ii', les imiseles soiil
ilinitaiil plus païahscs iiiiils sont pins spécialisés dans leurs Iniic-
liiins. li'esl là la laisim ponr lai|uelli> dans riiéniipli'^ie lianale. corli-
calc on capsulaire. leincnilnc inlciiein' ii'cnpcie pour ainsi diic Iniijiiuis
ses runcliiiiis puni' la slalion dclionl et puni' la niarclic — iiKiinenienls
ctnnliinés et plus un moins anloinalii|nes tandis i|iie dans le nieinlire
sniM-ricnr. les inon\enieiils délicats de la main et de», doigts, — nion-
\eineiils spécialisés. — miiiI aliolis pour lonjiiiii''^ on ne icNiemient (|u in-
complètement.
llaiis l'hystérie, on peut idiserNer i|nc!i|neliiis. assez l'aremcnt du
reste, di's imniliisirs ilissin-irrs. limitées seiiloment à ipielipies muscles,
('.'est ainsi ipie dans un cas de conipiessioii |)i'olessionnelle de la paume
lie la main droite, clic/ un liinnme de vin^l-linit ans. j'ai coiistatu
rexistence diiiie paialv^ie complète et totale des muscles llt'cliisseiirs
siipei'ticiel et prol'ond des doi;:ls du cole droit, tons les inities muscles
du memlti'e supérieur avant conservé leur l'orce musculaire alisolnmeiit
intacte. Ici il existait en outre une aiiestliésie en gant et une lé^èi'e
livpoestliésie de la moitié droite du corps. Tous les troiihles moteurs
et sensitils disparurent en (iiielques jours par la sn':;iestioii .verltale.
h'auti'es fois, la paraivsie dissociée ne se produit ipic pendant certains
miiiivemenls. Tel était le cas chez une eiirant de onze ans. neltemeiit
livstérii|iie. <|iii depuis i-iii<| mois préseiilail. |ieiidaiil la marciie seii-
lenient. une puralvsie complète et tolule du loii<; pi-ronier latéral de la
jainlie gauche, haiis le décnhitiis dorsal on dans la station assise, celte
malade pouvait l'aire ronctionner son loii<; péroiiier comme à létal
normal. Hans ce dernier cas. dont la patliofiéiiie est aiialofiiie à celle de
l'aslasie-aliasie. la gtiérison lui comme dans les précédents très vite
iilitenne par la méthode suji^eslive. I.a |iaralvsie dissociée de mon |»ie-
inicr malade est d'une interprétation plus délicate, car la paralysie
existait pour tonte espèce de mouvements exiL:eant le ronctionnemciit
des muscles paralysés.
rilM'ITIli; V
SÉMIOLOGIE DE LA MAIN,
DU PIED, DU FACIES. DE L'ATTITUDE, DE LA MARCHE
ET DES DEVIATIONS VERTEBRALES
\ - SÉMIOLOGIE DE LA MAIN
A I l'hil iiiiI'Im:iI. I;i iiiniii |iri"-i'iil(' uni' i'iiiir>iniMiliiiii i{iii ili''|ii'ii(l ilii
iir;\i'ln|i|)i'iii('iil liiiriimiii()iii' des divciscs |i;iilii's (jui lu (•iiiistilncnl, os.
iniiscifs. (issus tiliifiix, t'I riitliliiilf <|iri>ll(' ini'iiil. ^nil an i-cpiis. soil
|iciMli)iil le iiuMivt'inciil. rrsiiltc de rarlimi siiiinllaiirc el C()in|)li>\c sur
li's iiomlirciix sc^iiniMils ili" sou s(|Ufl('lli', ili's tunsclcs (|ui s'insi-icul sur
If ratlius. |i> culiilus, les os du caiiic ou les iur'lai'ni'|iieus. Oue les l'oiu'-
lious d'nii seul de ffs uuiscli's vicnucui ii salh-tcr, il t-ii résullora dans
If jeu si dflicat des iloij;ls dfs li'onMfs niulli|dfs. iarilfs à iiislin;:ufi- cl
dniif iiu|ioi-(au('f roiisidfrahlf pour If dia^uoslic: uou |ias i|nf rliacnu
df ri's li'ouldfs soil lni-UM''Uif If si^iic dniif allfcliou iifrvfiisf dflfttui-
iifP. loin df lii : mais il ifVflf nu ilffanl dans If mt'cauisnif uiolcur, il
indi(|Uf rahsfiiff d'un des l'arlfurs indispinsahlcs. C.f prcniifr l'ail idus-
lalf, on peul, en groiipanl les anlics sijiUfs — sonsilit's, moieuis on
lroplu(|Ufs — pi'ésentfs par le lualadf. reuinntei' à lallfclion ncrvcnsf
pritnilivf (pii fsl la cause preinièce de la lésion conslaléi- au niveau de
la main: ainsi donc Ions les sij;nes (pie je vais dccriic mimiI en cnx-
lufinfsiifu df jiatho^'nomonicpie.fl ne sont en réalili'M| le- -\iri|il'imes
ipiil s'n</i[ d'iuleipréter.
Alin de s'orif idf r an milifu df la sfmiolo}.'if si compifxf de \;\ uiain.
jf suivrai un ordre nu peu arliticiel. mais nécessaire à la claili- de
lexposiliou : j'éludierai d'alnud les lionliles piddnils par les paialysies
on les atrophies des iiiusrlrs. jniis dans un secotnl chapitre je passerai
en revue le> diverses lésions des r/x on des (ivliciihiliims d'oii^'ine ner-
vense el leui- valeui' séini(>|ii;:i(pif.
/. — Modifications dans la conformation.
l'attitude ou le mouvement de la main,
relevant d'un trouble dans les fonctions musculaires.
Li'S lésiou>« des uniNcIf (pii lieuncnl sons leur di'pcnilance Ifs diflV'-
reiils types de main i|ue je vais décrire sont rie trois ordres : il |ienl
s"a|.'ii' {\'n(r<i}iUic des riuiscles piii|ii'fs de la main, ou liien de pdrahjxit'
stwnoi.iKiif: ht: i.A w i/.v. «.46
ili-> tiiiiM'lc>< i|iii iiiniNcnl lf> iltii:;ts. mi ciiliii ilc ninlrnrlurf : il liiiil
iiiiosi >i<:iiiiliT Ifs ichiirlioiis lciiiliii(*iiNi'» i|iii. li)i'M|iit> ralliliiili* |iii>\i>-
i|iii'c par la li-Ninii iiiiixiilaiic a iliin- un n-i laiii h-iiiiis. |ii-um-iiI la iriiiiii'
|>iTiiiaiiriilr fl il iViliitlililc (li;;. |."7 cl I7(»i. Ainsi (|n<in le \ciia.«i's
ililVi'i'ciilfs loidMs iniisriilaii'cs m> |iiV'M'iil(>nt siiiimmiI ciiscinlilf, suil
i|n riii's i-\i>liMil siinnilaïK'iiicnl <l(-> le ilcinil. — ainsi ra(i'i>|iliii- l'I la
|iaral\sic, snil (juVIIfs Icni' snr<-iMlciil. ((uninf les conhai'luifs ri les
it'trarliiiiis |i'niliiiriisi-s. Danln-s luis, la niiMnc alliluilc ilc la main jx'ul
r-lrc |>t'ii\)M|iii''f ilans un cas |iai' une alKipliic ninscnlairc, dans I aiiltc
|iai' une |iaial\sic. ilaiis un Iniisicinc ciilin |iai' nue conliailuic. Itnis
CCS ilclails, ipii nul chacun leur iin|iiirlancc jinur ctalilir la \alcni
siMuiolo^iEiiluc lin si;;uc conslali-, scntui signales en Icnips cl lieu a
liu'sure (|U ils se piésenleninl.
Les ilillérenles atlilniles (le la inaiiii|neje vais niainiciiaiil ( (iiisidrier
siinl |iri)Mii|u<''es. les nues par uim* ii'-sinn îles pelils nniscles de la main,
les autres par um- lesiuu des muscles d<- lavanl-ltras ipii Minl ii la main,
lin par des lésions siinullam-es des ninscles de lavanl-lnas cl de la main,
le! csl l'indre ipie. pour plus de clailé. je suivrai dans celle description.
I I. atrophie des petits muscles de la main amène des altitudes spé-
ciales. i|ni ont liieu i-lé décrites p.ir Uuclicmie nie l!oulo;.'nei dans lalro-
pliie mnscnlaire pro;:ressi\c. I.oisipie les muscles de réminence lln-nar
sont seuls atiopliies, — te i|ui est le cas lialiitnel an déinil de rattophie
musculaiif type Aran-Duchenne. — la paume de la main saplalit et.
au repos. U- pouce attiré eu aiiière | ar la prédominance de s(M1 lini^'
extenseni- se met sur le mémeplainpie les autres métacarpiens. Kn inénu'
temps, le piemier im-tai arpieii lonrm' sur son axe lou;;iludiiial, en sens
inverse du mouxemeul ipie lui impriment les muscles de l'éminence
tiiénar lixés an coté externe de la première plialau;;e du ponce ; suivant
le dc'^ré d'alropliie. les mouvemeuls d'opposition du ponce an\ autres
doiyts sont pinson imiiiis |,'ènés ou aliolis; ainsi se trouve couslilné ce
qne lluclienne a appelé la iiiaiii ilr xiiujr. le pouce ayanl pei-du ses mou-
vements d opposition aux auties doi^-ts. mouvemeuls <|ui. on le sait,
n'existent (pu- dans l'espèce humaine, l'oui se pi'odnire. la main desin;;)'
ne nécessite ipie l'alrophie des muscles de l'éminence tln-uar iiniervés
par le neif médian. ;'i savoii : le couit alidncleui. le court lli'cliissenr et
l'opposant.
Si l'atropliie. respeclaul les musile^de la main i rvés par le médian.
M^ développe dans ceux ipii sont inneivés par le cnliilal, il se prodml
alors une déroiinaliou s|iéciale de la main, très dilVéreiile de la précé-
deide. et i|ui est la consii|ncme de la paralysie et de l'atrophie des
muscles de l'éminence liypolhéuar. de Ions les iuleiosseux. de l'adiluc -
leur du pouce et des deux premiers lomhricaux inlernes. I.orsipie l'atro-
phie n'est pas eni'ore ti'ès cousidi'-ralde, on ne |ient décelei- la lésimi des
inleros>enx t|nen rechenliant l'é-tal des iiiouvcnH-nts dahduclion et
d'adduction îles doi;;ls. Comme Hinhe l'a vu. il tant moins de lorce
aux iuterosvriix poui produire l'exlcusion des di-ux deniières phalaiines.
6W. sEMiDi.ouih: nr sysifMf .\i:nii:c.\.
(|in> |Miiir r;i|t|»iiirli('r les il(ii;:ls les mis des jiiilics ;iliiis rinils sont
('■ti'iiiliis sur li'iirs iiii'-hii-:ii'|iii>iis : c'est |Miiii'(|iiiii le |ii'(>iiiii>i' si^iir ilr hi
|i:ii'iil\sit> (1rs iiili'i'<isscii\ sciii Cîirarli'risi' |iiir l.'i (liriiculli- mi |i;ir l'iiii-
[lossiliilili' lie lappriicliiM- li's doi'^ls (''IcikIiis ou i'm^uIi's.
l'Ius |;n'il, li>is(|U(' r.'ilrii|iliii> l'sl ('iini|ilrli>. les iulcrosscux sont privés
ili> li'ui' iiulir riuii-liiiii. ipii fsl. comiiiii' on le s:iil. (l'rtcniln- les deux ilci-
iiii-i'fs pliiil.'iii;.'i>s (les iliii;:ls i'| de I1i''i'liir hi prcniiri'i* plial;iu;.'e suc son
iiiéhii'iii'pii'u, l'I cela \u>ii sciilcuirul pcudaul les uiduvcdiimiIs, m. us
ciiiiM-f au icpiis; aussi Irur disposiliou i niraiuc-l-cllc une atliludc lniilc
spi'cialf di's dni^'ls. (|ui uc soiil plus soumis ipi'à raclinii des uiusclcs
niilafionislcs des iuloi'osscux. (•'cst-ii-dirc ii l'ac-liou dos cxlcuscui's cl des
flcchisscuis supcilicid cl priifiuid : il si- produit uui- ,'/'///'<•. les |U(Muières
plialau;;cs s'clcrulaiit et se rcuveisaiil l'orleiucut sui' les luclacarpiens,
taudis (|ue les deux deruiéres |dudau^'cs se reccMiilieiit vers la jiauuw de
la uiaiu.
Ainsi donc, l'atrophie des petits uiusrles de la iii;iiu peut auieiier trois
sviuplôrues dilVéï'ciits : \" iniiin île ainrje, lorsipie jatropiiic est localisée
aux unisries île l'éuiiiUMK'e tliéuar: 'J" /«'/7e tira mfiiiri'iiirnls il'addnc-
liiiii ih's iloif/ls rrnrli's lors(|u'elle s'étend aux iuterosseux ; 7t" main en
tirlll'r ri perle des miiureiiieiits d'ahdiiclion des doif/ls lors(|uc les iu-
terosseux sont couipli'teuH'ut détruits ou |)aralysés. La main de jn-rdi-
râleur sei'a tlé-crite plus loin, à propos des déforruntions de la main
relevant d'atrophie des niuscles de l'avant-hras.
.l'ajouterai eidin (|ue, eu dehors des cas où la lésion [lorte exclusive-
lueid soit sur le nn''dian. soit sur le ciihital. on observe toujouis en cli-
iii(|ue une atrophie |dus ou moins accusée de tous les muscles de la main
— main simienne avee (/ri/fe ou main lijpe f)nriienne-.\riin.
Il l'esté maintenant à voir dans tpielles all'eclioiis ou peut oliserver ces
divers tvpes de main. l,on;,>teinps considt'rés comme caracti''ristii|ues de
l'atrophie musculaire pro}.'ressi\e de cause médullaire, ces aspects de la
main peuvent se rciiconlrer, ainsi que l'a moiitié Mme Ik'jerine-hlumpke
I iS.S'.li. dans un ;;;rand luunhre d'all'ections //(»/('/o/w//n'r/i(r'.s. névrilii/nes
ou m]ii>]ialhiiiues. (le sont eu d'autres termes des syndromes, ipii ne
comportent eu eux- mêmes encline valeur dia'^nosliipie el pai l.iiil pallm-
■rélliipie.
■Valeur sémiologique du type Aran-Duchenne. — A. Les
afiections médullaires i|iii detei iiiiiient une atrophie des cellules des
COI nés aiilii ieiires d'où émanent les cylindres-axes contenus dans la
huitième paire cervicale antérieure et la piemière dorsale, s'acciun-
pa;:iienl toutes d'une atrophie pinson moins nianpiée des petits muscles
de la main : la cause ipii amène la lésion di's cornes aiilérieiires impinte
peu. et cette varié-té de main se rencontre dans les alVections les plus
diverses.
(•il doit si;:lialer d'almid Vnhuidiie mnsenlaire jirtniressin- juiv fudin-
nniélilr rlininii/ne. — la maladie de |lucheniie-Araii. -- (pii didinle en
<h Miiii.iiiiih ht: M \i\i\
.^^
m'-lHTiil |iar li's miiM-Irs i|i> ri'iiiiiii'iK-i* lln'-iiii-
iissi'ii\ cl ;i I l'iiiiiu'iMf
li\|iiillii'-iiai-a\iiiilil rii-
\iiliir li> liras ili;^. *j.S7
cl -.'SSi. Hans la xc/c-
/•((.vc liih'nilf iimijiiliii
filiiiiiir celle loriiic ili
main i<>l c^alciiiciil
cniislaiilc ilij;. 'IX'.h.
Halls la r<iiiiic s|iiiialc
(le la iiitiliiilir (lu miiii-
nifil, cll<' s ttliNCiM'
c;:alciiiciil.
La i><ili<uiiiirlilr ili-
(jHf (le reiilaiice peiil
liaiiiiis ne |iirsciilci
i|ii'iiMc K'sidii en l'oyi
l(i(-aliM'> cxacleiiieiil à
la iTiziiHi lie»- ciiiiie--
aiilt-rieiiics (|ue je
\ieiis (riiuli(|iier. cl
ll'aiiieiiei' par >>llile
ni- -l'Ieiiii :iii\ iiiliT-
>l .ui< ■ iiri'-. .1,11- I . |. .I...Hn l'i.
.I.qii.ini Il m- iIIm.'Ii.'. Is'.ir
abs(j|iiniciil seiiil»lal»|e
I' Il
iiniirie aliiipliie ii-
iiiiléc aii\ iiiiiscles
lie la main. Celle
liiealisatii)ii de la
|i()liiiiii\elile ai<;iie
ev| rare, mais on
en coniiail des idi-
servaliiins livs net-
lesd'n-MislelHavid.
Salilii. I.e |)lns son-
venl d'anires iiiiis-
iles de l'avanl-ltras
cl du liras siinl ("^n-
lenienl pris (Voy.
li^.l.M cl '2!l(li.
La siiriii<iiiiiiiiélic
is| cerlainemenl
une des aileclinns
(in l'on (iliserM' le
plus Sduvcnl celle
\ari('-l('- de main :
ralniphiceslsyini'-
lri(|ne.pr(if.'ressive.
dans la pididinvélile
fi^H >i:.\i II II 111,11-: m >i >// \// m m hi x.
<'lil'*>liii|Ui> li;;. I l.">, 'J'.ll et "Jil'Ji: >iiii rviiliiliciii n'|M'iiil,iiil c-.| m "ciii'iiil
plus It'iilc i|iii> il.nix it'llf ilcriiiric iillcitinii. On ne jm'iiI Liirr li- (lia^mistic
ilii'cn se lijisiuil sur les si^'iii"» |iri>|in's i\ la s\riii;;niii\ilic. hi dissiicialidii
iii> la M'tisiliilili' il la ('\|iliii-M'iiliiisc. Mais si dans la syi'iii;;<iiiiy(>li(> la
iiiiiiii Iy|)(' Ai an-|)ii('lii-iiiii- i's| |iiiiir ainsi dire lonstaidc. ValliliKlr ilc cette
■ nain i'nI assez siuim-iH dilli'-ieiile de relie (|iie l'cni leiienidi'e dan-, les
jiiilres ali'dpliies innsculaii-i-s. jtans la syriiinouiyélii-. cii ellel. par
suite de la eiinser\ali(in iiarfnis iiidi'-tiiiie des ninxlis ladianx dans celle
atVeclion, — la main Aian-lMichenne est liés riéi|neininenl en exlensioii
pins lin moins accnsée sm r,i\aMl-|pra^ iinmi ilr in^'llriiii'iir. (\(iy.
(ij;. !.*>.') el ïhCi, '2'M et '2''7.l Hans la syiin-idiinélie i iilin. un penl voii-,
qniii(pie assez laiemeiit, une senle main piésenler le type Aiaii-
iMicliemie — xijriiii/iiiiiiji'lir uniliili'rah'. (Vov. 11}.'. I i7 el "J'.l'J.i
X'hriiiitloiiujrlir lritiiiniili(iiii' on sjHiuhiuvc penl i'';,'alemenl di'lei'ininei'
ce symplnme si l'allecliiMi poile sni- la n'^^iiin ceixirale inléiienie de
la niiielle ili;:. IDIi.
Parmi les iiiilvi'^ ii/J'rrlinns inéihiUaivcs ipii |Hii\riil i'L;alemenl pré-
seiiter une main simienne avec ;;ril1'i\ mais ipii son! Iiiiilrs à dislin^iner
par leni's sifines |>ii>pres. on |ieiil (''j;alenieiil inriilinMni'i' les Irsions
lidiiiiitiliiiiirs de la réj:iiin cervicale iidérieiire i\ii\. liu. TN el 'i'.!.").
les riiiiii>ri'sgi<iiis ilr In nioillr portant ii ce niveau, mais dans ces dilVé-
renls ras les racines participent en ^■l'-m'-ial à la lésion.
11. Lésions périphériques. — Tnnles les li-sions (|ni inlt-ressernul. en
nn piiiiil ipii'li iiiiipie de lenr Irajel, les lilets nerveux cpii se roiulent aux
St:Minl.inilt: UE I.A MAIS. i.V>
jiflils inn^rli's «|i> la main, aini-iifiiiiit la iiit^iiif nli'n|iliit . la nii^iin' atli-
liiili- siiiiifiiiir, la iiii'-iiir main en ^irillr. Tniil ('•■ i|ui < iiiii|ii imc, allciiil
iiii lilcs^f la liiiilii'iiic l'ai'iiD- i'ci'\i('alf mi la |ir<*iiii<'-i'c iloisali-, ilcli-niii-
iii'ia If s\||||l|l^ml■, iju'il >'a;;i>>M' il un iiiiil </c l'ail, il'iiiir rollrrtinii /iiirii-
Intir, il iiiif iHii-lniiin'niuijilf. il'uiir Itiiiiriir, il' iiiir /'nirtlirr iMl (/ uni-
lii.nilinii ilr In rnliiiini' rrrlrhrnlr, Ar irrlnnirs jiitnihjuii'ii iihsli'lniiiirs.
Ku. iW — Ali..|ilii.- ••«.-.-nhIv.. .l.-s mii.,l.-« il.' 1.1 111.1111 lin. il.- — lil,iin -iliii.-nn.- ;i\.-. tnll.' riil. il.il.' -
• I l'i -I • rni.riifJe lavant lira- t.nii i-t 1>|.. •■Iii-i iinrjeiin.- lillr il.- ilum-iir .in», riiiw.riiln.-
ii|tur siineniu' .i riit"* .le ilfii\ .m-. A imiii'Ik-. alliliiilc Ji- la main an rf|i.i>:
• la iiiaiD lurM|iic la iiialailv ciinlrai-lc Min ril<-n><-iir riiinmun d.-» cluicUi (Salpi
lii' liriiilli'iiiriil lniiiiitiili<iiir ilr>. r.iriiii's un ili- n'ilrs ri-rvlriilrs supplc-
iiii'iiliiires. I Viiv. li;:. 'J'.'l. Kiilin li's Irsiuns >-|miilanr'i's ilrs rai'iiios —
I iiiliriilites — (Ml siiiil l'iicori' nui' raiiM' IV(''i|iii'iili'. Hn ditil curDrc si'jn;!-
liT rc l'ait liii'ii iiii^^ t>ii ininiiTi' par Miid* |Ii i>'nni-. i|iii' Imilr ir>ii)n ili-
la pi'finit'i'i* rai-iiif iliii>.'iii- ainrnrra ilf>> li<iiilili-v iii'ii|ii-|iii|iillaii'i'>.
I.f- /Hirtili/xirs (lu i)li:nis hrnritiiil on ilr srx hrainln-K li-riniiialrs —
iiihiliil l'I iiirilinii — |inivriit ans>i ili'lrrmiiii'r niii' .'ilrniiliii' ilfs iii-lil-i
inn'>rli's de lu main ((ij;. "J'.lj cl •i'.ttii: iiiai> m piMir-ial h's iniisfif< <lr
I a\anl-lii'a< mmiI eu inr'ini' ti'in|>s alliMiiN ri alin> m* |iriiilni>riil ili> iinn-
Mllr> alliliiili'^ lie la main i|iii- ji- ilcii il .li liii-iilûl. (!r ncsl ni rlVfl i|iu'
^hUKiiJKiih: i>f sysrf:Mh: shuiiix.
ilaii'* (li's cjis (le Iniininitisiiic un il<' rdiniin-ssitm des iiciTs iin-irMii on
fiiliit;il. iiii-di'SMis (In iiiiiijiirl iiiu' I nu dli^i'ivi- uni' ;ili iijiliic liinili'c
iiiix iiiiiM-li-s ili> hi iiiniii.
llVsl (■•;;;il(Miirnl ;iil II .luiililli^ riiiiiiiression Iriilc ilc^ Ikmk - nri -
v<Mi\ — ipii' ilnil .'•lir ;illiilnn''t' l'iiliuiiliir ilrs iiiiisclfs ili- l:i main (|U('
l'iiii rciiriinlic I liiv (Ic^ iiii\ri('is inlniini''-. ;'i cciliiini's |ir(jri'ssi(ms.
iVdV. .\rrri(rs pvo-
jrssiinturllfx, p. Tû"!. I
iMifiii les m-riili-s
/((•/•//(/(('dV/j/cnsoiiIimi-
ciiic uni- caiisc fn''-
ipii'iili'ili' la main l\|i(>
AiaK-llnilicuiic. i|n il
s'ajrissc (le nrrrilcx ilf
itiii .se iiifi'rl ieii sf V 1 1 v .
li;;. I(i'.)| on In.riijiir
I alcool, ai'scnic. snl-
rnii'(ii'carli(nici.ltan>
Viiiloxiralioii sdliD-
iiiiti'im l'oliM-iveassez
sinivcnl : dansée cas.
la |iai'alvsic |mmiI |ior-
IcV anssi snf d"anlrcs
muscles cl en |iaili-
ciilier slii le> e\len-
-enis des doigts, mais
i|in'l(inerois aussi elle
nalleini i|ue les |ieli|s
muscles de la main :
le lail -'nlisel\e -ur-
liiill chez les iMlM ieis
lailleni'sde limes. (|ui
FiK.i'.M - \i.,.,,i,„. , .nhiir.. n,.,- M an-UM.h,.nM,. ,i„m- ih^mm,,.. ialif^'iicnl exlièmc-
mjeli... .\.l....t.-. „„„n,l..|.,..,li.-al ■ ,iiiala,l.- des ll(!un-, LV, . i ir.l ,„^„( |,.^ mnsclcs (le
leniéminencellM'nar,
on chez les onviiers ipii raliii(|nenl des endnils ii la (éi use. cmluils i|n ils
tiennenl pour la pin par! dans la panmedela main ^'a ne lie. Onidisetve. clic/
ces nialades. les i^'loiinations el les altiindesde la main Aran-Unclienne
i|iii onl ('-II' ili'cr'iles pins haiil. el il n'esl pas rare, dans ces cas. de voir une
main ijonl les inmeles soni pins alroplii(''s ipie dans laulre. .le liens à i'aiie
i'eiiiai'i|iiei'. cependaiil. ipie l'alropliie des ninscles des mains dans le saliir-
iiisnie sidtserve a>isez soinenl sans ipitm |inisse invoipier une alisoriilion
(lirecle (In nii'lal par la peau des iiumiin: elle relève alins de rinloxication
^IiMii-rale par le |doinli. coiimii' le^ autres variiHés de paralysie salnrnine.
l.'.-ilropliie iiinsciilaiii- ipii MirvienI au cours du lahi-x se localise
assez SDiiveiil dans les ninscles de la iiiaiii. (Vov. iW. l'.M.)
l>;iiis hi liiH-r, lii main ts|M' Viiin-lliiilii'iKic s'uliscrvi' lii'-s rir-i|iii'iM-
iiiciil. (In la iiMiciMili't' t'^^aliMMcnl i\,\us ifiUùiifs ni'rrilrs lirrrdiliiiifs it\i
fiimiliiilrs à niai't'ln* liMilc. Ii'lli's i|nc \'iiti<ii>liir unis- iilnin- lii/ir ('.liiirnit-
Marir [\i>\. lij;. iSli ainsi <|iic ilaiis la iirrrllr iiiIrrKlilirllr Injiifiint-
lihiifur. (V(t\. li^. |S.".|
Kniin j'iijiinli'rai t|n(- rali°<i|>liii> lU'^ nniM'Ifs i|c hi main |ii-iil iiailni^
> (ilist'r\4'r ilan> la mijiiftnthii- iilrnfihiiiitr firmirrssirr — '.'//"' /<ii-iti-
si-iii>iilii-liiiiiirial un /i//if xriiiuiln-liiiiiii'riil id^;. l'jlii.
•_'" l.rssriils muscles (le ravant-brasi|ni |irn\ctil l'In- l'iixalii-. ii Icm lu-
>iiin (li'>> ninM'Ii's île la
main et i|ni. par Icnr
li-siiin. licIciinintMit nnr
atlilnili- liiiMi s|ii'-i-ial<'
(le la main, sont rcn\
(|ui sont innervés par
le nerf radial exlen
seurs des doigts et du
poignet. <!(•>! snr t'n\
i|Ur M' liiraliM' le |ilus
>>iinM'nl ri iriinc lai'iin
i''lri-li\f la fiiivahjsii-
siiluriiint', cl jlnchcnn)'
a t'Inilii' a\i'i- li- jilns
;:i'aiiil Miin Irnr nioilf
<i (MiNaliisscmi'iil. la pa-
ralysii' lirlmli' le \t\i\<-
siMncnl |>ai l'i-xli-nsi-ni
ninniniM îles (lni<:ls.cl!i'
s*' Iradnil par nnc rlnih'
ili> In plialan^c Itasalc
dn mcilins ri df Tan-
imlairc. et pai' l'iinpos-
-iltilitc on M' Ironvo le
malade de ini'llit' celle
pliaian;.'e en c\len>ii)ii.
I. index cl le pelil doi^d. pdnrviis devlenseiirs propres, ^-ardenl encinc
leni- miiliililé el lenr diiection normale, desmle ipie la main prend nne
alliinde carnclérisliipie, Ir inulmlc sniihlr fiiiri' 1rs ritriie.\.
l'nis les i'\len>eni'> piopres de rindcv el du pelit doi^'t. les evlenscors
«In pont I enliu les r.idiaux el le enliilal posiérienr soiil pri> à lem
lonr : alors la main prend lallilmle de la paial\>ie sainrnine classi{|ne.
Si on élève liori/onlalemeni l'aNant-liias dn maliide.on \oil qne la main,
en demi-pronalion. e^l pendante el lorme avec lavanl-lir.is nn anfilc
ilrciil. (le tpii e\a;;èie encori' «elle di-rormalion. e'esl ipie snr la l'ace
dorsale de la main on remaivpie lies soinenl, lorsipie rallilnile persisle
depuis nn certain li-m;»-. nne saillie. ap|ielé,> Inmenr ilor-ale dn poi^^nel.
fit-, ^t — llnipliK' Ui-» iiitiM-li-'i il.- U main l'I de In face inti-rni'
cil- l'.iv.inl-lir.is ilii eiiW ilniil il.'iii> un rns de >yrinKUiiiyi>lii-
iinil,ili'i':ilf ri'iniinl.inl à dix .iiii.. cIk-i une rviimio dp tivnlo-
d.-ui .ins (SiliH-Irlcn- l'.tIO).
Iv-Cl- >'■"" MiiiiL-uiic .n.'i iiiilli; luiiil.il,- a.ui> 1111 CI» Ju d;-liii lii'i] ■ ,M,i|.lLlf .lu -l-|.1il-iiiu
wKiiH'nl rrriii-.il pai- iinc^liixiilinii ic l.i rolunne vcili'-lir.ili'. reiiioiilani à liiiit iiiiiis, rliei un arroliale
il<' >vil<- ai,-. Alni|ilii>' •li-« niii><'li'> iiiii.'i'ii''> p;ir Ctill l'I Di lS:il|.i''ll'iÎM'>', t'.HI). Pour li' di'tail lie
li.lwn.iti..n.l.T.Ti-. 1..V tiu- :s.
ik-, £•( - M' I.-. Ml. 1 .!.■ 1.1 niii' inliTiii- ili>» av.vil hr.T. hisim p |ilii« .m-
«ti|i|il('iiii'iit,iii..< iHiii'lii. IMC> .
'•hMInlil'.n l'I / I 1/ l/\ ".M
|i|'iiillliti' |i;il lllir ■<\llii\ili' ll\|M>l'llii|illi(|ni' ilf lu ;.'.'iiili- --MliiNi;!!!' (Ii»i
Ifiiiliiii"» i'\l('iiM'ni<i : li's (lolfjls Miiil It'^riTiiii'iil llccliis cl 11' |Hiiii 1- un
|>i-ii |Mii'li'> fil iIimImiis M'Is la |iiuiiii<- ilr hi iiiiiiii.
iiills 1rs iiiiiilM>llli>llls Milll riM'Ii-liii'iil allriiils. L'i-\li'iisiiiil ilr l.'i |ii'f-
iiiii'-n- |i|i,'ihiii;;i- ilfs ilni^ls t'sl iiii|i(i»ilili- : par l'iiiili'c. rc\li'iisiiiii ilr la
plialaii^iiii' 1*1 ili* la |ilialaii}:i'll<-. i|.ii rcliM- îles iiili'i'iissiMix. si- l'ail l'arili'-
iiii-iil liiisi|ii'i)ii iiii-l li-s tloi^ls ilaiis ralliliiilf iii'Ti''<>aii'r il Irlal inuiiial
|i(iiii' i|iii' Cl- iiiiiiiM-iiii'iil se |ii'iiiliiisi>. c'csl-à-diri' l<ii'si|ir<iii it'lt'\r la
|iaiiiiii' tif la main cl n-llr îles |ii'riiiii'irs |ilialaii^rs. I.'i-\lriisiiiii ilc la
main i">| ini|iiissili|c: les niuiiM-mciiU iraliiliiclinii i|iii ii'Ii''m-iiI iIii |in--
niiiT ralliai. i>l ri-ii\ liailiiiirliim i|iii rcIcM-iil ilii ruliilal |iiis|<-rii-iii' le
•ioiil ('■^.■alfiiifiil. SiMil If l<iii<; aliiliii'lrni' iln |Miiii'r irslf loii;.'li-m|is iiilarl :
par SI t'iiiilrarliiMi. il fcarlc le |iiiiirf m ilrlinis r| en axanl. cl nicl la
main en aluliiclinii cl en |ii'iiiialiiiii ; il n'csl allciiil i|iic dans lo l'nrnics
;:i'a\c>< lie païahsic salni'iiiiu> cl iiin;^lcm|i> apics Imis les anircs iiiiim-Ics.
I'i'csi|iic loiijiiiii's cnlin le Inii;: sii|iinalciir esl cnnscrvc. |iarlii'iilai'ilc i|iii
a une valeur ilia;^iiiistii|ne 1res ^ranilc. i.'aiiciini- esl é^'alcmcnl res|icc|é.
I.c pliis siinxenl eiiliii. la |iaral\sic saliirniiie îles exlensenrs est liilali'-raie.
Oiiant aii\ muscles lli'-cliissciirs. ils sniit lnnjtinrs inlacis, mais |iiiiir
i|n ils |inissciil a^ir criicacemcnl sur les iliii<:ls, il fani relever la main, la
incllic en cxleiisiiiii cl Ion cunslalc alors ciiiils uni lonservc leur rorcc.
(!elle varii'li' lic main — iiuiin lomlxnilr — pcnl s'oliservcr en ilelnirs
lie rinlii\icaliiiii salnrniiic. liaiis Imis les cas ni'i les cxleiisciirs îles ilni^'ls
et lin |i:ii<.'ncl smil paralyses nii ulrnpliics. Un la cmislair-e dans ipiel-
t|iics cas tViill'rrlIiins niriliillnirm un la lésion avait porté toni d aiinrd
sur les cellules mnlrices corri-spoinlanl à ces iniisclcs (VIT sc;.'mciit
cervical I. dans i|nclipies idiservalioiis de /(o/it<;//i/c7/7c iiii/iic ili' l'nil'dnrv.
cl dans i|nelipie> cas i\'iilii>i>hif iiiiisciihiirr iirni/rrssirr iiii/rliiiitilliiiiiii'
avant commencé par les cxlenscnrs des iliii;:ls et de la main. Mais ce sont
là des faits assez rares el il en c-.| ilr même de ceux on l'on a \ii nue
Irsiiiii ilii iilr.viis hrncliiiil ou de sfv iiiciiics amener une paraivsie
localisi'-e excliisivemeni à ce ;iiiiiip • de muscles.
Uaiis /(/ jHirahis)!- thi nerf rail itil on oliserxc é;;alciiieiil uni' ■• luain
lomlianle " due à la paralysie des muscles extenseurs du poii;uel el des
iloi;;|s. (Voy. f'ariihisif idiliiilr. p. .'l'.IT. (!;;. 'HW.i
7t" lue autre altilmle de l:i main assc/ l'i i'-i|ui'ule es| cidle ipii es|
realisi'c |iai' la paralysie des muscles de 1 avant-bras et de la main
innervés par le cubital. Hn sait ipie ce neir donne des lilels aux mnsilis
cnliilal anli-rienr. aux laisceanx internes du llécliisseur |iroroiid, aux
interosscux. aux deux lonilii icaux iiileiucs, à Ions les muscles de l'énii-
iieiice li\piillii''iiar. à raddnclcur du pouce ainsi ipiii nue |)ai'tie du C' iirl
lli'cliissrnr. l.ursipie le iierl cnliilal esl alleinl, la iiiain. par siiile de la
liaialysie des inlerossenx. picnil une alliinde caraclérisliipio el se met en
irrille. — griffe cubitale : mais ici la f-rifle est iiicoinpléle, l'index el le
médius son! eiicDie soumis ii l'aclioii <lcs deux Inmliricanx exleriies non
^f.MiDiiiiiit: nr sysri \it: mui i:i \.
pnralysi'-s; |i;ir suili'. Ii-iiis ili'iix ilcinii'ii's |ili;il;iii^i's. iiii lien diMir l'nile-
iiifiil lliTliifs riiiiiiiic rcllrs ilii |ii>til iloi^l et de l':iiiiiiihiii'c, oui ;:anlt''
li'iii posiliitii iiiii'iiiiili- i-l |i'.Mi\t>iil s'i'li'iiilrc ili;:. 'J'.Mii. \'.u iiirMiic Icinp-^. Ir
|iiMici'. luiM' ili' siiii aildiicli'iii'. lU' |n'iil plus M'iiif s'oppusci- ii l.i liiisc du
priil dot'jl : di- plu<-. I;i I1i'\ii>u l'iiliil.ili- l'I r.'iddui'liiill d<- lu iii.iiii siiiil
liruili'o |i.ii' l;i pai'.'dysii' du
ruliilal aiili'>i'ii-ui'.
('.(•lli';;rilV.'Culiil;il(is|(Mr;ic-
li''iisli(pic des l(Vsiiin> du iiciC
l'iiliilal : suit (pi'il s'a^'isscd une
'-ri'iiiiii ('oni|drlr du ncif an
iii\r;iii ihi |M)i;,'n('t ( l\'^. '2!Hi| on
du |ili du l'oudc. soi! (pi'il v
ail sinipirnii'iil ciinipi l'ssion
l'iiMMUc i-\u'7. ccrlaiiiN ouM'irrs
ipil ^ a|ipnii'Ul toi Iririi'lil sur
la pal lii' iiilci'iii' du iciinli'. un
<|iii i'iii|doii'iil nii iiisli iiiiii'iil
appii\anl sur r(''niini'n<-c iixpu-
llii'iiar I inonnisiors. cordoii-
11 icrs.i III primeurs su riiidii'niic,
li'iiiliiiicrs). I Voy. .yrrrilrspro-
/csKitiiiiiclles.)
l'ai l'ois oiicoic. il s'af^ildnnc
iii'i'rilc tlOrifiinc to.rifjiic on
iiiffclioisr. localisécanculiital.
• lii a sii;nal('' (pi('l(|ii('s cas de
iii'vrilc alcooliipic liiniU'-c à ce
iicil'. .Noilinapd. licniliardl.
l'ilrcs cl Vaillai'd ont oliscrvé
la |iaralysi(' isoli'c du nerf
cnliilal dans la lièvre l\plioïd(>,
j'ai coiistati' deux laits analo-
};ues cl jai aussi oliscrvé
cette paralysie ii la suite de la
firippi". (lu la rencontrée cn-
coi'c dans les iidVctioiis clii'o-
ni<|nes telles qnp In si/philix ((iancher, Dcjciine cl Thoniasi. Hans le
cas que j'ai observe avec 'l'honias, il s'afjissail d une par'alysie radicn-
laii'c inrérieiire duc à une plarpie de niénin^'ite i:oiniiicuse sic^'eant au
niveau de la Mil' ccr'vicalc cl de la I"' dorsale. Knliii. dans la Ir/irr, la
nt'-vrite cnliitalc est ricipicniiucnt idiscrvéc cl i^cncralcnient le ncii
ciiliital est |iai- places |i|ns ou moins livpci-tropliir- — ncviomcs lépreux,
hans tous CCS cas on le nert cnliital est intéressé, on constate siuivenl
l'existence de lionliles sensilil's, exactemenl localisés an territoire de la
peau lie In main iiMieivée par ce nerf (Voy. lip. TiT." ("l j7j) : ils occu-
f'iit. ilf. — H;iin «iiiiicnnr .ivoi- tirilTp i-iiliil.ili' il hIi.i
|»lii»* inttM-iiLijn' fucessive, ciMis«'naivt'> ;i une mtOoii
ilii iiii'cIkiii •'! ilu i-iihilal nu nivi'.iu <lu iiuÎKni'l. ilal.inl
(!«■ i|ii:ii-;inl*' <)it:ilrf nn%, rlii'i uiii> rfuiuit* ilK<'i> tJe
viit.iiili' .in« iSaliHUriére, IDU8).
•>/»//<)/<«. /A, ht: I \ M \i\
|ii-ill l.i liii'i' illlrnii- ilr l.'i |>jUlllM> ri illl ilii-> ilr Li 111:1111. Ir |M'lil iltii^l, |;i
l.u'f cvtcriif ili- riiiinnlairc cl sur Ir iIns ilr hi m.iin l;i Im r iiili'i lit- ilc |,(
|>i'i'miiTf iili.'il.'iiiL'i- tlii li'i>i-«ii''iiit' iliii;;!.
i I..1 paralysie des muscles innervés par le médian jn •mIimI. iIIi- .inssi,
ili-v IkmiIiIi's Idiil à la.il <':ira('li'i'is|i(|ii('s il.iiis r;i||i|iiilc' il le rniirliiiiiiic-
iiii'iil lie la niiiiii. I.c nir-
ilian iiiiifr\r en •■IVfl : à
I a\aril-lirit>.liiii>lfsmii>-
••li'> (II- la rt'';:i(»ii aiili-
rifiMi'. Ili'cliiî-sfiirs cl
|in>iialfiir-. >aiir Ir rn-
liilal aiiirririii- rt I'--
ilrii\ l'aiscraiix iiilrriir~.
illl llrrliissriir |Miilitliil
ilrs iloi^ls: à la main.
Ii's (lrn\ Iniiilincanx iii-
Irriu's ri loiiv lr-> imiMlr^
(Ir rrmiiirnrr tliriiar.
saut raililnrlriii (In |i(iii( •
ri iiiir parlir du ('(iiiil
ll(''('lii^>iMir. Lors donc (jnc
ers niliscirs sotil |iaial\-
s(''>. Idiildaliord r(i|i|i(i--i-
lion du |i()U<'r drviriil itii-
|i(i->ililr. Ir prcinirr un-
la('ar|iirii luurnr sur son
a\r loiiviludiiialrl se iiirl
dans Ir inrine |ilan (|ur
1rs aulrr^ ni(''lai'ai'|iirns,
ce (|ui i-diistilur la iiuiin
ilf siiKjr. Vdv. lifi. 'j'.tri.i
l.a llrxion de la |iic-
niirrr ri de la druvi('nir
|ilialMn;.'r dr\irnl ini|i(is-
>il)ir. ri rciirinir les inirr'dssrnx ronsiM'vrnl rncoi-r leur aciidn. lorsque
Ir inaladr \rul jiHrr 1rs ddi^'ls. 1rs drux deiiiirrrs piialan^'cs se nirllrnl
t'W rxlriisidii ri la |)i-riui(!;rr |di:>laii},'r sr ll('(iiil seule dans la tnaiii.
Knlin la llexion de la main s^ii- l'avanl-bias n'esl possible (|u°a\e('
un(> l'orlr adduclion dur au ruliilal anh'-rirur; la |ii'(>nnlioii dr la main
rsl |)res(|ur romplèlrmrnt snpprim('-e ri ne peut (°-lre piddnile (pie lai-
Idement par le ion^ supinaleur.
Poules 1rs lésions (pii allri^rieiil le nn'diaii pcn\ciil aineiiri- des Irouidrs
moleurs de ert ordi'e: ri ici. commr pour le cnltilal. ers l('>sions sonl
nndiipirs. Il peut s'a;.'ii' d'un Irainniilisuie. diiiie sccliou du nerf, dune
I i>iiii>irssi(iii. d'une lU'vrilr il'iiri<iiui' iD.riijiif ou iii/riiiciisf. Uaiis Ions
Fie. aift. — Ativplik* lios iiiiiM*l»'s iIp 1.1 tii.iin innen'tWî par l<*
riiltii.-il dnns un ras de svclinn ilore nerf .iii-di^ï^iih du pnjxnot,
d.il.in( dp dit iiiiil iiiuis. l.a KrilTi- riiluLilf nVti^lt' iri i|iiv
d.ins r.inniil.iire et le petit doiKl. t>ieii <pie tmo le?» intorosspiu
Client .llrnpliirs. L'alisenie de KiilTe d.in« l'indet et le iiiédlii>
tieot à l'îDtéKrité de?» iiiu.M:les Innibricaiix (-inTespMnd.int>.
innervés |iar le médian (Salpétrière, 19W).
(■.;.i. x/w/f»/.' ".//■; itv systkmk M:iiit:r.\.
les (M-s (Ml If iiii'iliail est iiiliTfssi'. iiil pt'lll oliscivcr ilrs Imiililc ■^ ilr l;i
■•l'Msiliilili'' i\(t\. li;:. ."7." i-l riT.'ii; ils lU' mimI |i;is i'oiisIiiiiI^. iii;ii> lin-.-
i\{[)\s i'\i>.li'iil. Miiri (|iifili- i-sl li-nr ilisirilinlinii lialiilnrlli' : il ixisii-
iiliii's uni' aii)-»llii'-sii' |iIiin mi inniiiN iiiai'i|iii'i-. allci^iiaiil li"- iliiix lici^
cxlcriirs lii" la |iaiimt' ili- la main, la race |ialiiiairi' ili's liciis pi i'iiiirr>
iliii;^l>, la iiiiiilii'> (■\liTiit' iii> la l'ai'** |ialiiiaii'c ilii (|iiati'ii'iiii'. l'I ^iir Ir ilns
ili' la iiiaiii. les iIimix ilt'i'iiii'i'cs |ilialaii^i-s il*- liiiilcx cl ilti iiiciliiis.
ainsi i|ni' la iiinilii'' i>\I(M'ii(> ilrs liciix ilrniii'-i'i's |ilialaii^i-s ilc raiiiiiilaiir.
Mais (■)> n'fsl là i|iriiii(Mlis|iiisiliiiii ly|M'. aiiliiiir de lai|iii'!li' itii |ii'iil Iiiiiim'I'
iK's variaiiifs suivant li-s iiiili\iilii~'.
."i" Kiilill. |iaiim lc'> l\|i('s lie iiKiiii, ilii-- ;i la |i,ii al\-ir île '^riiii|ic^ imi^-
■_lt.-.".i: M.illl ,|, |M..,||.;i| I.lis 11 -MJM.nni;. h. . 111,.
'.•l K. TlluiM («<///. </>■ lu Sut-, il,: ItniL, IS'.ll, p. Ijll;. lljlis
Il !•■ 1.1 iliin-iiK ''■'•'.
s|i;, ,• il:illiTa-
riilaiirs lii'-li'i'iiiiiir's. il me rosU'à sifjnali'i- la main ciiti- •■ <//■ jiiTiliitiIrnr ».
Klli> l'sl la i-iiiis('i|neni'f il'iiiu' |i:iralysir mi triiiu' alni|iiiie |ioi'laiit sur les
innsrlcs innt'ivi'-s par Ir ciiliilal ri le iiir'dian: les nuisclfs iiiiicrvi-s par Ir
radial, c'rs!-;i-dirt' 1rs rxlriisriirs du |ioi;;iP'l et des doiffts rrsiaiil
indriiiiii-s. Il en rrsiiltr une dr-rorinalion s|ii''i'i:ile; la paralysie des
inlriiis^rnx aniriir une ^'rilVr aver llexinn des deux dernières plialan^'i's
drs iloij^ls sur la main, landi^ i|ni- 1rs rf(rii>rnrs |iri\r-s dr Irnrs aiila^'ii-
nisli*s maiiilirimrnl la première plialan<:e des ilni^ts en extension Mir le
iiièlai'ar|iien rt la main en rxtrnsinn l'urei-esiir ravaiit-liras. i Vov. II;;. '201,
'l'.i'i et •J'.IS.l l.rtir varirli' de dr-rniinatinn avait élè regarder .intierois
eoinm)- appartenant m propre à la imrliijiiK'iiiiKjilc cerriralc liiijicrlro-
liliiffiii' idliareol ri .loll'rov). Kn réalité, cette main se rencontre siir-
tniit dans la siiiiiiiiiniii/rlir. Klle a été, (|noi(|ne rarement, oliservi'c
é||;alemriit dans la /«(///;//; i/cZ/Vc nit/iii' do renl'ance (Seeli;.'imiller|. Il m'a
s/: W/O/ "(,//, hh / I W l/\ II.;
l'Ii' (liiiiiic l'^alciiicnl (II- ^•(^ll^llll(■|• si incsfiK r ilim> trlli' ull*-iiiitll
tlij;. JMl. l>;iiiN I ln'iiii|il<''fji«' fllf »•>! ('\<«'|ilii>miclli'MifMl mit' — jr n'en
ni jii>>i|u it'i ri'iK'itiiliv i|U iiii si>nl cmmiiiiIc (li^. .'l'n cl ici ciii'oi'c l'Ilc
l'sl la i-iiiiM-i|iii>iii-<> iriiiii' iilrii|iliic iiiiiM'iihiirc im'-^alciih-iil iv|).ii In' sur
les iniisi'li's ili> r.iMinl-lii'iis. Si, lliciii ii|iifiiiciil |iiirl<'inl. mi |ii'iil .iiliiicllir
iliif la iiiaiii (II' inriliiah'iir |iiiissc n'-siillcr de la n>iii|iii'Nsiiiii de ici -
laiiii's |iaiic<. racliiilii-iiiii's ri-rvicali's |iar uni' li-simi nit'iiiii};i''i', la rliosc
jiiM|iriii n'a pas immimi' i-lr ilriiniiiln'i'. Kii l'Ili-l, dans It-s ras dr |ia(liy
mi'iiin<;ili' ii'r\itali' m'i ti'lli' main lui |iiinr la incniicrt; luis si^ualri'
i(;iiairtil ri .lolliny». il l'sislail t'ii ini^ni- U-nips ili- la syi iiijr,,|,iyi'|ic. lin
Kl;;. jW. — tki'fomialiiin dos mains chci un syrinKiuiiytHiquc atlcinl do conirartiire do*» i|ualro
iii**nilir*"« du tronr (iiialado do la fl);iiro8h. Li main dmilo, on doiion dnt>ale mit l'avanl-hra», prô-
..•nli- l'.itlitiidi- iliti- • ilo |ir<'ilical.-iir ..
sait du l'i'sli' anjoiinriiiii i|iii> la main de inrdiraleiir i>st assi-z rn-(|iirnli>
dans la svciii'^'iim\t'>lif ordiiiairi*. rlassi(|iii>, i-l (|ui>. ainsi i|iii> le mniilir
II' cas suivi il'anlopsic iiin' j'ai ra|ipitrli'' avec Tiiilaiil (|S!)||. clic iclcvc
imiipicmciit dans ces cas de la ^liiimalnse mciliillaire (fijj. 'J'.ITl. l'niir
idis4'i\er une alliludc semidalilc dans les cas de li-sinn des neiis |i,'.|i|i||,'..
rit|iii>s. il l'aiil i|iic les iieifs ini'diaii cl ciiliilal suiciil lcsc> à |,i haiilciii
de la ré^iiiii anlérieiirc dn cnndc.
<i" Il me reste mainlcnanl à décrire l'apidcincnl (|iicli|iies alliluilcs
assez cinii|de\cs de la main cl du piii;,'net, cl t|iii ne ri'-pniidenl pins à une
li''si((n d'un groupe naluiel de muscles, ciniime relies (|ne je viens d'étu-
dier jiisijn à pivsent. .le n'insisterai pas sur les dillércntes positiun (|uc
peut prendre la main dans les paralysies |iiirtant sur plusieurs des iierl's
du Inas. par lésions du plfjriig hrorliinl ou jiar lu'i'rilr; ces alliludes sun(
l)uMi>E. — St'-iiiiiilugie. i'i
•^i.Miiiini.n. m -i^iiMi Min i:i'.\.
i-ll l'Ilrl livs Mil'iillilo. l't |i.'ir rrlllili' de I .'i>|ir('t ili' lit lliaiii ,'iii i'C|mis. iIi-
IIKilINCIIICIlls .'llliilis cl (li'v ||llllllll•^ (le 1,1 M'li>iliilili'. il i-<| liicilr i\f irroil
iciill'f li's iii'i r> Mlli'iiiK.
I.'iillllilili' (le lii lil.'iill il;ill> \'/iiiiiiiilriiir ilr l' iiihillr. ù l.i iiciiodc d
l.t
11. !..
Il.iclidilr puis ;'i hi |ii'liii(lt' ili'
I iinliiitliiic. ,1 l'Ii' (Ifi rilc niiisi (|iit'
Icv il(''riiriii;ili(iiis ili' lii iiiinii iliiiis
\ liriiiiplrfiic rrirliralc infdiililr.
I \ n\ . Ili'iiiiiili'fiif. li;;. (i'f ;i ()7 l'I (i!l.
70, T.'i. I
lliiiis 1,1 fidiahisif iiifdiitilr, où
1rs (Irluriiialioiis tic l:i main |icii-
vi'iil (Mic lies vaiialilcs siiivaiil le
sicffO el retendue de la li'-sidii. il
laiil lenir eiiiii|)lc en inilic, dans j.i
|ii'(i(lii('ti(in de ces didoinialioiis. de
l'aricl de d(''velii|i|ieiiienl du lissii
osseux.
Ilaiis le cas de idiniircssidii ou
de destruction du rciiilcmenl cer-
vical do la iiioelle ('iiinière, il pcul
se pi'odniir une dérorinalion des
huit .111^. |i.ir ronlrartiirc exl'<.^^lVl^ (ljn> iiii r.-is
de maLitlif itn l*arkinson, reiiionlant :i treiit'
■ru. chei une rriiiiiic de «oix.iiil*. «'t un .ins.
Dans ce ras l.i pri'SMOii i.'Xcrc<5o mit la p.-iuntf <le
la main par Ipo pHlpi.> di);ilalo« »l tcllr, ipii' li->
ongle^ont pénétri^ proroiidétiiont dans 1rs rhaii-».
In il »'a)iil d'uni- térilalilc main dp Takir. La
main drniti- de rrllc malade pr(<scute l'attitude
qui M renronir.. d ordmairc dans la maladie niaillS Vaiiaille scidll le SClillieilt
do Parkinson. Clip» rcttc Tcmmc. la contnic- . . . i i • • i
lur<>dnmpmliri.*inr.'ripun. Irrs intense <>(ta- IllIciesSI' par la Icsioil. DailS Ic CUS
ipmrni. a d.-icrmm* du eût.- <"« p-ed» des ,i-j,|tc,al ion des se-^iiieiils iiiréiiciirs
déformatinns ip..riale4 (voy. li((. ,>16). (iaipt- . '^ .
irii're. i9i«).i ilsc produit iiiic altitude dcs mains
t\pe Aiaii-Huclicnncili;.'. 'jlKti. Itans
certains cas iVhi'iiKilomiirlir de la ri'^'ion cei'vicale enlin. on peut ohser-
ser un type de iiiaiii tout à l'ail spr>cial avec conservation des mouvements
du ponce et de l'index ili;;. li'Jl.
Dans la maltulic ilr l'tirkinxoti, les mains prcsenlciil une di'lormalioii
>t:\iiu:(tait: im i.a mais.
iliiiilaiil |ilu> iii:ii'i|iii'i'i|nc lii li^iiliti' liltisriiliiii-f (•>l «•lli>-iiii-iiii- plus pi'o-
iiniii'i'i'. I.iilliliiili' ili's il<>i;:lN i-s| ('.-ii'iicli'i'isliiiiii' cl Ir.'idiiit lu ctiiiliiirliirL*
ili-s inl('iiissi-ii\ l'I iji'-- |iiiiilirir.ili\. I.:i |iii'iiiirri- |ili,'il;iii;;i- l'sl cil lli'vinll
Fi|(. sut. — b^funiialioR parliciiliéro dw mains wiiihlsble 1 celle du rliiiiiiatiMiio rliruiiii|u<-, clwt
une feiiiiiii* do «luarante-liiiit ans, alteinte df maladie de l^irkinsun. |j| inaladt- ;;nrdi' i*itn>l.imiiii>ii(
•'elle nllilihli*. le» niains i-roisiVs sur sa putirine (Salp^lri^re, Uimt). Vuv, Mlle Dfturr, Sur queti/un
/Mir/Mn/iiri/rs :!•■ ta furrr miuculairr itant la muiftilir dr l'aïkintun. Encrithale, Iyu9, p. iX.
|t,'lllli:iiri> lIKIM'Illlc'ft ll's
lieux iuili'fs |ili.iliiii^i's
Miiil en cxli-iisiiiii sur
l:i |>ii'iiiitTc ilij;. 'ÎW\.
Les iloifils soûl iii|i|tio-
cliés :iu |M>iii! «if Si-
liiurlicr. l'I le |iiiucc.
l'ii l'xU'usiiiii. l'sl ;i|i|ili-
(|Ut'' sur la Tact' cxtcriH'
lie riiiilfx. l'iMiiiiii; ilaiis
I a('tcili'lfiiiruni>|iluiiii-
|iiiur ('■criri'. Assez soii-
\eiil il existe une tl('-\ia-
litui eu masse lies (iiii;;h
vers le Itunl eiiliilal.
rarliils ji'x (|ii|;.'ts |ire- n«. Siii- Iiéf.iniiatii.n |i.irl.riih,i.- ,!.• hi niaind.insiin cas denu
seiltelll (elle llVIier- ladie de l-arkinson un.laleral.- ((.iiiclie.l.il.inl de quatre ans. clul
, , , ". ! uni' ri-iiiiiie de cini|iianl>-'qualre ans. Kl.il normal des juintiin-s.
exlellNllIIllIelailellXieilie y„ ,,i,.,i. n .,,1.,.. „,„. .l..r„ii,i,.li..n .maio^'ue. (^al|.*lru'r.'. VMV ■
|i|ialaii;,'e sur la pre-
iiiiére i|iie leur l'ace ilorsale, en |iarlicLilier celle du iiii'iliijs et <le l'iiiilex.
|iarait eoiii-avedij.'. ."Oli. (!es (li'-roriiiali<His soûl, je le répète, varialiies
Miixaiit I intensité île la ciMiliaeliire et t'ont di'>raut an déiiiit de l'alVec-
liiiii. Klle> peinent dans certains cas — rares du reste — éln- poussées
r.;o -r\iiui.iiiiii-: i,i -v^iisn: si:u\EU.\.
il un ili'^;ri'- l'Mcssir cl mi |ii-nl itltsciNcr |»ai liiis, :iii lien de l'iilliliKli'
i'liis<sii|iii' l'ii *'\t(Misiiiii, une nnili-.'uiiirc en llfsinii ilos doi^ls t>l du
|ii>ui'<' iliiiis la |iaiiiMf lit* la main. Dans crlli' alliliiili> de la main (>n /'"/fu/
frrmf, dans la paraKsir a^'ilanlt*, dont je n'ai icni-Diilrr jnsipi'ici i|n'nn
i>\i>m|di> Itif;. rilllM. la (-iinliaihii'c |mmiI i'>1|'i' Ii'IIi>, i|nc la prcssMiii cxci-
< -r-c par Ifs pnipi's di;.'ilalfs sur la pauim> de la main, arrive :i priidnirc
dr vi-nlaido iin^jlcs incarm-s iiiidiii ilv fakir \. l'arlnis un nli^crvc uni'
alliindc di> la main cl des diii;:ls M'inidaldr à ii'ijc ilii rliiiiii.il i->iiii' rin u-
niipi('.ii;:..~(lh.
Ilans un cas di> nialadii* de l'arkinsnu nnilaicraji' j'.ii riiii>lali' uni'
alliindr de la main ipii jnsi|u'i('i n'a pas éli'' mcnlinniii'i' dans ii'llc alVcc-
li(Mi i>l S)- rappiDihaul de ci'ili- dil le prédicateur » lli^'. .'()'_' . La main
l'-lail ll('<liie sur le pui^'uel. les premières |)lialan;;es en extension l'incée
sur le mélacarpe, les deuxièmes phalan^'cs en llexion an^nlaii'c sur les
premièios et les |dialan},'es inii;uéales en llexinu palmaire l('-i,'ère. C.etti'
altitude était maintenue fixe par une ri^^'idité très accnsi r.
Haus la Irliiiiic. la main présente des alliliules varialdc^. m.iiri d'ac-
couclienr ( Titinsseau). uiaiii de sciibe (Kscliericlii. ipii i>iil cii' |)ri'cé-
di ni décrites (i^'. 'J'.Ti. '■l'ii. 'I^'t). \\\i). Ti'lfiiiir.)
Hans Vln/shTir eidin. la main |)n''sente. dans le cas de c()ntra('tnre,
une dérmiualiou (pii consiste lialiiluellement en une main en poin^'
terme, plus ou moins llécliie sur l'avant-lu'as très rarement en extension
sur ce der'iiier. lUins deux cas île coniracliire liysléri(|ue des muscles du
memlire supérieur, j'ai coustali' la di'd'ormation --uix.uitr: une léj^'èro
llexion de la main siii' le poi^'iiel coincidant avec i li)pi'ii'\lension de
1,1 première |)lialan};i' des doigts et du pouce. ;ivec llexion aiifiiilaiie de
la deiixièine sur ta première et llexion c(im|dèle de la li'uisième (plia-
lan^.'e iinj.'Ui''ale| sur la deuxième. iVoy. Coiilffirliiirs.]
II Modifications dans les attitudes et les mouvements de la main,
par lésion des os. des articulations et de la peau.
Dans certains cas de paralysi i dalropliii' musculaire, rallilude de
la inain. peut, ainsi ipie je viens de I iudiiiuei-, élre modilice |iai- une
lésion simultanée dis appaicils musculaire et osseux: cesl ce ipie l'on
«Itserve souvent par exemple dans ccriains cas iV iKhiiiplrijii' a'rrliriili-
infimlili'i'l de /> •linini/i-lili- niijiii' rie l'cn/niirr : mais il m<^ lesle à signaler
d'autres cas. on les muscles l'-tant eutièiement res|iectés, les niodilica-
lions de la l'orme et de l'attitude de la main dr-|ieudent nini|neinent des
cliaiigements de vidmne du svsième osseux nu d'alli'rations de la peau.
Ilans l'acromégalie. l'.'ispect des mains, connue celui des antres extré-
mités, est nii svmpti'mie caracti'-ristiipie. I.'acromégaliipic a nue i''uorme
main Ilig. 5'iil. sans aucune dél'ormation, mais élargie considi'ralilernerit
et tiès é|iaisse : c'est une main en liattoir (l'ierre Marie). I.a longueur
n en est pa>- modilii''e: le-» doigts sont (iiui-|s. l'-pais. en saucisson, cl à
SÉ.VIOlJJtilh hh / .1 W l/.N
'4C ot ôOl. — l'anari» tlan> la
r..f.«.ion ilo leiiitiiriiT. Le iii.-tl
1- r.itropliic<l<-» iiiiisrl.^ .Il' h
.•-I.-. - d3ri< |.->.l.in
.ni inl<- (lu thorii.
il" -l II
,il<-. I
nliQU
cauMï «lam ra|i|ariiiiiii dr» |paiiari9. ^Uicèlrt-, iijM.)
KiK. 301.
rin|ioiii>i'lîn, l'Iii't un hunniir de quaranle-itt-iu an-, ciorranl la
<1<' la uiaiii «Inuif a •'•lé aui|iul>''. Il csl i remarquer qu'ici il n'oislv
inin Trr.ulili '. ili»M>ri^ de la M'U-siliililù — analK^ie, thcrmuane*-
' I «'t''lcndanl !t ^mim'Iii* .'l l'i^paulc et A la inoili^ rorrei»
■ ili' la farc du rr.^nc. dt* la nui|iio, di* la iiiuqueuM'
• I loni inlaclp, sauf sur la lare dor>ali- ft |i.iliiiair« de»
" <nt en diiiiinuanl d'intrusil^ do l'oktn'unti^ dt*>
v-s olrrranipns un (loii alTailili^. - ll<'>liut di*
'-'«•s dans Ws main», l.o iiialad*- avant eiirnn-
il \ a [wul-£lre lieu dr faire inti-nenir celte
66Î ^h:\ll()l.ni,ll hl s\<ll Mh: \IH\ kIW.
I;i |iiiiiiiit>. tiiiiN li's plis fl totili-s les ('■iiiiiirnccs siiiil pins iiiai'(|n(''s (>l
rntllrililirilt il CMl^rTi'l' l'Iinni- l'iliipi rssiiiil de liMll'ili'lll' (|lic (liilllie l'i'llc
iiiiiiii.
h;!!!-- ipii'l(|iii'> tiljriliiiiis iiiiliiiiiiKiiifs rliiiiiiiiiiirs, |c-< mains se (ii'-ldr-
inenl t'iinsiiItTiililiMneni. Hn coiniaissiiil di'pnis Inii^'lfnips les inodilica-
liiins (pii piMivfnl si> prnilnirt* an\ i>\lirniili'-s des doi^ls. cpii s(> icntlcnl
l'I s°at'i-onilisM>nl cinnnii' ilfs l)a;.'nt'll('s de taniiinni'; Slriiinpidl. l'icri'c
Maiio (Mil iiiDnli'c <|ni' lonirs li>s |iar(ios dn sipicii-llr de la main poii-
vaii'iil T'Irc alliMiih's. Les mains sniil i'ii<irin(;s. an;.'mriil('>i>s aussi i)i(>n
dans le sens dt> la l()iif;iii>ni' (|ni' dans cidni de la larj^'enr. ciinlraircnuMit
arc ipii l'xislc clicz It's aci'omr'j,'ali(pi(>s. I.i's diii;,'ts sdiil allnn^ri's. aplalis
ri iiMilli-sfii lia;;nctli' de lamlmiir. l'en inaiipirs sur le mi-lacarpc. ces
liMiiJdfs Iropliiipii's di'vicniicnl tivs manil't'stcs au iiivi'aii de la rnii-
viAili' ilii piii;;ii('l. (|iii s"(''lar;.'il, l'I (|ni pivscnli' iiiir \i'i il:ililf Inmciir.
Ii'i's ctimpaialdi' à la Inineur dorsale des saliMiiiiis.
Il iiir l'fslc à njoiitiitnncr (pi('li|ncs troubles trophiques ipii rxislciil
siMiM'iil an niveau des exlrémilés (h's doigts. Miman a dt'ciil iiiie vaiiélé
de panaris, cpii seeararlériseiil parleur iiidolenre, leurs IVéïpienles répé-
lilions. p:ii' leur ;.'iavilé. car ils s'accnmpa^'iienl de nécrose osseuse,
cl ciilin par la cncxislcncc lialiiincllc de Ironhlcs de la sensiliililé.
I.e panaris analgésique de Morvan es! iiii syndrome ponvant se ren-
conlrer : l'daiis la /c/'/v iiiulildiilc (panaris Icpreiixl dii;. I7!)|: '2" dans
la si/riiifiniiiiii'-lif itij,'. ôlt."» cl TA\i , alVeclion dans laipiellc il c^sl, du reste,
assez rarement oliservê. Je me suis déjà e\plii|iii'' sur ce |iniril préci-dem-
inent el j .li donné les raisons ponr les(|nelles. selon moi, la pliipait des
cas observes par Morvan relèvent non |)as de la syrinj;omvélic mai-- liicn
d'une névrite de iiainre lépreuse ou antre (voy. p. r)SI i.
haiis la aijr'nxjdiiuii'Ue on peut oliserver, rarenieni du reste, niio
aii<.'ini>ntaliiMi de volume des mains. — chiriittirçialic ililiarcot et lîi'is-
saii<l). Lliyperlrophie pmte snrioul sur les doi^'ts (pii dexiennent pins
j.'ros el s'arroiidissenl. tletle hvperlropliie peut porter c\cliisi\eiuent sur
lin on plusieurs doi<.'ls de la même main.
A propos des ti'onbles lroplii(pies, je ne ferai (|uc signaler la maladie
de Raynaud on «.s/^/o/.r/e liiinlr tirs l'.rlrrmilrx, pouvant altoutii à lu
^;an^,'réne, — ;.'aii^'rèiie le plus sonvoiit snperlicielle el limitée d'ordi-
naire à la pulpe des plialan^'es nnguéales — alleclion (|ui seia décrite plus
loin. (Vov. Toitbli'x vtisii-woli'iirs.)
i'oni- la délorinalion des doi;;!^ daii^ |;i silrnulfiiiiic. (Vo\. Tnmhlrs
Imiihii/iirs ml durs. )
II. SÉMIOLOGIE OU PIEO
l'oiii le pied comme pour la main, alin de l'aire un examen complel.
il tant porter son attention successivement sur divers points, il laul
d'aliord cfuisidi-rer laspecl ilii pied au repos et |iendaiit les monvenienis :
on tire de là des reiisei;:nemen|s sur l'étal des muscles i|iii acliniiMenl
st Mini nuit: hi ni h. «''a
les (liM>i-> Ni'i^iiii'iiK ilii pii'il. <|iii iii.'iiiiliciiiiriil smi iilliliiilc normale cl
i|iii iv^li-nl I iiiii|ililiiilc cl lii l'iMci- lie ses iiioiiM-meiils llii eviiiniiie
iMisiiite l'éliil (les |>;irlie> (is>eii>.e> i|iii en etinslilnenl le M|nelelle, I «'■lai
lies iiilienliiliiHis. I élat île la peau el îles li'-^iinienls ipii les rei'iin\teiil.
La |iiésenie un l'alisenee îles lioiililes liii|iliii|nes an niveau île ees |iailies
a en elïel une j;iantle iinpnilanee séniiiilii^;ii|ne ilans le ilia;;niislie île
|iln>ieniN alVeiliiMis neivenses. (lelte iliiile •>e liiuixe ainsi ilivisée en ilenx
I liapilies naluiels : les iiIHIikIis el li- iiiinivi-iiii-iilx du fiird ilans les
Irsiiiiis ilr t'ni>iiiirfil mnlrur li'nne |iail, les Innililis Inijiliiiiuiii du
pied il'anlie pari, l'el est l'nnlie ipie je sni\iai ilaiis celte e\|t(isili(Mi.
/ Modifications dani, l'attitude et le nioiiveineiit du pied
dues aux lésions de l'appareil moteur.
I.'alliliiile lin picil :iii rc|ios. rilend I la iliicliiin de -i- rnnn\e-
incnls. siinl sniis la ilc|icnilance iliieclc ilii lninis cl île la ninliacliiiii îles
ilixci's nuiseles iln pieil el île la janilie : il l'ant ilans tniil examen île
mahi'lc analyser les linnliles coiislali's, ponr rcinonlei- an ilia^iiHislie île
la ir-sinn mnsi iilaii'c ipii les proilnil. et île lit ensuite :i la canse prcmièie
lin inan\ais riinclinnncmcnl îles muscles.
.S'Iiin les mnsclcs alteinls. les atliluiles ilu piccl v,,nl lies \aiialiles :
en ellet. laiilnt les mnsclcs pnipics ilu picii sihiI seuls malailes. lanliM
ils sont piis en inèine temps ijn nn un plnsicnrs ;>ninpes ilc muscles île
la jainlie. lanlùl cnlin les mnsclcs île la jamlie sont scnis alteinls. ilon
aiilani île ilériiiinatiitns i|nc vient encoïc ciimpliipier rinllnence iln piiiils
lin cinps, appnvaiit snr le pieil et inuiliiianl son allitnile. .Vnssi est-il
nécessaire, an ilélint ilc cette éliiilc. île laiie nn expiisé irensemlile des
diverses déroiinaliuns ipie Inii pcnl olisciver el des lésiiins mnscnlaires
ipielles iniliipienl.
I l.i paralysie on l'atrophie des muscles propres du pied osl
moins I vidcnle ici iinâ la main: anssi a-l-ellc passe lon;:tcmp'~ inaperçue.
Laction des inlerossenx dn pied esl, comme on le sait, idcntiipie à celle
des inlerossenx de la main, ils llécliissent les piemicras phalanges el
étendent les deux antres: il nexisle à ce poiid de vnc entre le pied et la
main ipinm- senle dilVercnce. cest ipie la llexion planlaiie des piemicies
plialani^cs des orteils est loin iralteindre le ile^rré de llexion observée à la
main, elle ne va p-néialemcnl j;néie an delà dnn très lé^ier ilcjîré de
llexion planlaiie. (Jnoi iin'il en soit. Imsipie laclion de ces mnsclcs a
ili-«pain. les orteils m- sont pins sons la di-penilance qne des lléchissenis
et des exiensenrs : de sorte ipie. pendant le repos, on voit les prcmièi'es
plialanfiis de Ions les orteils se mettre en llexion dorsale, tandis ipie les
antres plialan|:es sont en llexion planlaiie. altilnde ipii esl suiloni iiiar-
ipiée an niveau dn ;.'ios orteil, l'ciiilant les monvcments actifs, celle alti-
tude «-p.'ciale. Ires caracléristii|iie. >."cxaj.'crc cl il existe nne vérilalde
MA si:.\iiiii.i)iiii iir -i >//.)//. .\i:iin:i X.
<jri/Jf ilfx iirli'ils par nlrufiliif ilm hilrrus.srii.r (li^'. |!)'j cl r)(iri) : clic csl
lin >i;:iic inilisniliililc ilc l'iilioiiliic des iiilcriissciix. et de l;i ('i>iisei'\:i-
limidi's imiselcs liiii>;s des (irlcils — cxiciisciiis el lléirliissciirs eoiiiniiiiis
lies (iiieils cl |irii|H'es du f;nis orlcil. — Les dcii\ièmi's cl tiiiisièiiics pliii-
Ijimjîcs des (irteils sdiil eu llexiini |diiiitiiire cv.i^cri'c : les |iieiiiièrcs idi.i-
liiiiges. en llexioii doisMle dans leiii's arliciiliilioiis iiir'l<'iliii'sii-|ilialnii-
fiieiiiu's. I.e l'cdresscinciil durstil des |ircinii'rcs |iliaiiiii<,'cs csl |ii'iiiliiil
|Kit- lii eoiiliaeliiiii de re\li>iiscni' eiiiiiiiiiiii des orleils el du |iédicu\
dniil les Iciidiuis se dessiiieiil siiiis la |ieau; la llexiou des deuxièiiie
cl li'iiisiciiie |dialau^cs. par la eoiiliacliiiti des liiii;.' el ciiiirl Mécliisseiirs
des lU'Icils. jie jiliis les iiiiiuveiueiils d'addinliiiiiel iriiiiilui'linii des nrleils
sont alxdis: ce deiuicrsii^'iic est assez, diriiiile :i cnuslalci', siiiireii ce (|ui
eiiiieeriic le <;iits mleil ilniil les iiioiincimciiIs (r,'iliilu< liiiii soiil assez iiels
il l'clal iinnual.
I.ii ilis|iai'iliiin de ces pelils iiiuscIcn tiinililie aussi la couloiiiialiiiii du
|iicil, el c"esl là snuvi-ul le pieinier s\ iii|ilc"iiiie i|iii l'ail soupçiimicr latr"-
phic ciiiiiiiiciieaule : ù la t'aie dnisale du pied, les es|ia('cs iiiterosseiix
pn'seiitcut nue liéprcssiiiu : ii la l'aec plaulaire. la saillie du Ihcnai'
s'ctl'ai'C. el se lri>u\e ieiii|)lai(''e dans la iiiajoiilé des ras |)ai' un vi''ritalilc
iiiéplal iieeiipaiil le IkhiI iiilenic du pied iti^. l'.l'Ji.
lliielicnne (de Itouioguel a l'ail une desniplinu di's plus appiciloiidies des
dilir'reiiles alliliide» du pied d;ius la paralysie des divers muscles de la
jambe: je ne juiis ipie rappeler ici les j^'iaiides lifiues de celle l'-tudc. i|ui
siiiil iullis|u■u^al)ll•s pour le dia;.'noslie des diverses allecliiuis nerveuses
iiu iniiseiilaircs ipii auiéticiil une dériiriualion du pied.
i.a |iaralvsic peiil porter d'une façon exclusive sur les nuisclcs qui
tlécliisseul le pied sur la jainlic, jiniihirr aiiIrrifKr cl l'.ilnisciir des
iirlrih. Le jaiiihicr aiil(''rieur produit siiiiullaiii'iiieiil Iniis iiiouveinents.
il élève In partie iuterne de ra\anl-picil. il tlccliil le |iie(l sur la jambe, il
|)r«iluil une adduction légère du pied: somme liiiilc, liiis(|u'il se con-
Iracle. il l'ait toiiruer le |iieii ipii renverse eu dehors sa l'ace doi'salc.
1,'extcuseur comiuun des oitreils lléeliit t''f;aleiueul le pied sur la jamiie.
mais eoniraireiiieiit au jamliier aiitciieur il |)oric le pied dans l'aliilui-
lioii. l,ors(|uc la paralysie allciiil l'un ou l'aulii' de < r- inii-c les. li-
sibles se resscmlilcnt lieaiiconp : les malade- ne pcimiil plu- (■m'ciiIci
la flexion ilirrrlc Au pied vuv lajamlie; mais, lorsque le jamliier antc-
riour est seul rrappi', eu même leiups que la llexion se l'ait, le pied csl
porté on alidiiclion taudis (pie la llexion se l'ail en addiulion lorstpic
rexlenscnr est seul alleiiil. I.oi sipie rexienseiir commun des orteils est
seul paralvsé on coiislale. Iiusipic le malade marclic, qii il relève à
cliaqiie pas la l'ace interne du pied par action du jamliii-i .•lutérieiii
intact. l,ors(|iie les deux muscles sont paralysés, la llexion du pied sur la
jamlie est impossildc : en iiièine temps la diiiiinnlion permaiieiitc de la
l'orce toniipie des llécliisseiirs du pied sur la jaiiihc doiinc aux exleiiseius
— triceps siiral — une préiloininance d'action ipii c-t -iii\ic d l'uiii-
iiisme.
^mmioiiit: uv i'in> '•«•
La |tiiiiil\>ii' il«'> cW»'/!»»'!!»»- (/il inril sur lu jiimlir |tm(lml iiiu- (lilni-
iiiatiiMi :i |M'ii |iivs lUM'iM- tif icllc i|iu' I mi \u'\\[ ilc Mtii-. A Iclal ikh in;il
la toiilradiiiii ilii /ri.c/w *ii/ii/ i-lcml a\cr Inm- l'ai i iii c-iiifil. aiiiNi i|ur
If Imii'iI lAliTiic lie I a\aiil-|iii'(l. |iiiiii fiii|ili>\fr la In iiiiiiii!(t^;ii' >i i laiir
<li- hiii-lii-iiMi- : Cil ini^Mii' lnii|>s le pii-il >■• iiicl l'ii vaiiix; If Ixinl iiili-iiD'
tic ra\aiit-|>ic(l |iailiti|>c aiissj an iiitnixciiiciil (l'cvlciixiim, iiiai^ il ifilc
à la iiiiiiiiilrc |ircs>inii.
(Vcsl cil icalili- raclitiii |irii|iii' ilii /«>";/ jn-nmin- hilrnil. i|ui aliaisse
rmlciiiciil le Imii'iI iiilcnic de I a\aiil-|iic(l : la Vdùic plaiilaiic se eieiise.
laiiilis i|iie le |iieil loiiiiie cl se iiiel en \alf,'us. I.a eiiiilr.n limi siiiiiillaiici-
(In liiiij; |iéitiiiier lalcral cl liii lrite|is smnl |tiiHliill seule rexlciisidii
(iiieelc (lu pieil mu la jaiiilie. Il est (loiir laeile Av voir à i|iicllc liéloniia-
linii emiiliiil la paiaKsic de ces iiiiisrlcs. I.iiisi|iic le Irin'iis mirai csl
>cnl alio|(liié. nu \nil. |iciidaiit i|iic le laii sl aliaissc par laelinii
loiiii|iic 11(111 iii(i(l(Tec (In jaiiiliiei anlciienr cl des exlciisciiis des nrleils.
laNaiil-pied Ninllccliii dii (•cleiiieiit siif raiii(Te-picd. Sniis l'aelinii iln
1(111^ pi'Kiiiier lalcral cl du Imi;: lleciiisseiir des oileils. (ui a ainsi le
Itiliis piril crni.r ilirrri.
l'ai siiilc tic la imnih/xir isnlrr ilii limij firnniicr liilrnil. le liicep^
ajîissiiiil seul pniir t'Iciitlie le pieil, le Imrd iiileinc de laNaiil-pied ne
peiil saliaisscr avec itiire cl (èile à la iiittiiidre lésislaiice : le |iied se
iiicl eu addiieliou et prend ralliliide du \ai'us. iranirc pari la etnirlie
plantaire, (pii est iiKiiiilciiue à létal noriuai par le lonus du Imi^' |ier(i-
nier, disparail cl il se roriue un pird pitil riiriis. Ce pieil plal devient
Ki/f/HN i(irs(pie le sujet mairlic; la partie cNlcriie tlii jiicd a|)pnyaul seule
sur le std. le poids du eiirps lait ;;lisscr les l'acctlcs articulaires du calca-
iK'iiiu sur celles de l'astrafialc. et hnirnc la plante du pied eu ticliors.
Kiiliu le trirfi>x sunil et le hiiij pcronu'r Inlrnil peuvent ùlre alrti|diic-
sininltaiit'iuciil: tiii \t)it alors. Itnst|iie les antres muscles du pied smit
intacts, le talon s"altaisser. tandis tpic le liord inicrnc de ravant-pied est
(''le\('' par raclioii non inoilt-rt'c tin janiliicr anlt-ricnr: les i|uatrc dcriiicrs
inctalarsiens sont au contraire llt-cliis par le llt-cliisscni de- dilcils. il se
tiirine uii Inltis pinl rri'ii.r rariis ilf l avaul-piril .
ileslcnt ciiliii les cas on le liiutj /Irrliisschr ili-s nrli-ils est allcint istdi'-
inciit. On connaît sou action à I étal noinial : il llt'cliil les deux dernii-res
plialan;;es tics orteils, cl lé^'civinciit la prciuii'ie loistpiil se coniracle
euerf.'iiiiieinciil: s"il est paralysé ou atrophié, ces moineiiicuts de llevion
deviennent iiuptissildes.
.le n'ai envisage justiu'à prcsi-iit «pie les cas rclalivcnicnl simples,
c'cst-à-ilirc les dél'onualioiis produites par la paialysic d nu j;ronpc
naturel tic muscles ayant tons sur le pieil la luéiiie lonction. Mais d.ui-
lioii iiiunlirc iralïcctioiis iiei\eiises. la paralysie ou latropliie frappe pour
ainsi dire au lias.-irti. atteignant tics muscles nomltreux. à loin tioii-
tliverses. tliui îles alliindcs tin pied tics vaiialdc-. : Iliiclieimc a dt'irit
les tlcroriuations les pins rri''ipieiile'>.
Si Ion- \<-- mn-i les ipii Méclii^vriit r,i\aiil-pietl sur l'an ii''rc-picil 1/0117
lirnniirr, /}i'i hissriir r/c.v f(/7ci7.«l sont jili(i|iliir>N nu |ijir;ilvsi''s. ri i|iii' eu
iMi'^iiic t('iii|is. le li'it-i>|is siii'.'il. II- j.'iinliii'i' :ititi''i'iciir cl rcvlcnvi'iir iinii-
iiiiiii ili's iirifils iiinit (•(mst'iAi- li-m- l'niri' ikhiikiIc. le pied m' lli'i liil sm-
l.'i jiiiiilic. II' l;)liiii s','ili;ijssi> et lii |il;ililc illl |iii'il >'ii|il:ilil. cm .1 un Inliis
ftiril jiliil ilirrii. Si rcxIcriM'iii' riiiiiiiiiiii dfs «ificils rsl i\:j,ili'iiii'iil
iittcinl, l'arlion du jaiiiliici' iuili'-iiiMir dcviciil |>n'-d(iiniii:uili' ri I Un a nu
lui IIS jiinl filiil ('(/l'Kv.
Si le Irircfis siirol l'I Ir Imiij llr<liissriir ilrs uvlrih sntil |iaial\st''s. le
liiti;; |M'>i'(iiiii-i' laliTal rcsiani vriil aclil'. ra\anl-|iii'il se ciinilic daiiv sa
lunilii'' iutiTUC. puis so Iniil sur sa innilii' cxlfirii' : idninii' rii nn'-iuc
Iciups II' laliill s l'sl ahilissi'. uu a un lnliis jiicd cnn.r, Innlii r>i ilrliinx.
ïi'lli's sDiil les |)rin('i|iali>s lirtoniialiniis i|ui smil a i iivisa^cr: ou voit
i|u rllcs snul ducs à la |ir(''iliiiuiiiaucc <! aclinn de ci'ilaius muscles rcs-
pccli-s |»ai- la paialysic. cl (|u"cllcs allci^m ni s,mi\cuI nu ilc^'iv loil
iulciisc cl dclcrniinciit des d/'ldriualioiis riiil inrnniunidcs. Ile (|ui prouve
liicu (|uc Icllc est Icui' oi'i;.'iuc. c'est (|uo si Ions les muscles nndcnis du
|iicd soûl (laralvsi's, ou n nliseivc pas ces d/'luiinations < inisidi'ialdes :
les sujcis u'oul aliirsiju'un peu de rlandieiiliuii. el il siillil pinii' les jaili'
uiai'chci' d une cliaussurc a l'onlii'lui I s<dide ipii niainlieiine le pied
Mcclii il an;.'lcili'oil sur la jarnlic : aiusi s'c\|ilii|iic raphorismc d'aiiparcuce
paradoxale de Um'licntic : « Il saiil mieu\ aNoir perdu jcnis les muscles
moteuis .lu pied sur la jainln' ipii' d en ennseï xer un eeilain liiMuInc. i>
•J" l.es uiuscles pinduiscul des dérormalifiiis du pied iinn seulement
pai- leur paralysie, mais encore par leur contracture : le jiieil si' lriMi\e
alors lixé d'iiue t'acmi pcrmanenli' dans rallilinle ipie Ini imprime la
colllraclion du ruuscle; ce i|ui a l'Ii' dil pr(''C('demirieul de I aclioii des
divei's luuscics me dispeusc donc dinsislei'sur ce su jet.. le rappellerai seu-
Icmeul <|ue Vriiiiin l'iinis esl proiliiil par le Irire/is siiiiil. le i)iril crriix
riiliius par le loiui pi-nmirr hilrrul. Vri/iiin dirrcl pal' Vurlion cniiiliiiu-c
ilr rrs ilrii.r muscles. I.a coulraclui'c du janihirr tinli'ririir auièiie le laliis
vnriis; celli' du liinij l'.rletisi'iir des nrlrils, le /f////.s' vnli/iis: la cniiihi-
niiisDii dr In roulrarliire des deux iiiiisrirs jurcrdriils, le liiliis dirrcl.
I.a coulraclure \\\\ jiimhicr pnslériciir prixliiil le inrus dirrcl. ccdie du
CDiivl firroiiirr Ifilériil, le rali/iis dirrcl .
Toiiles les alliliiiles du pied ipie je viens de dei liro |)assciil par deux
phases : pendant plus ou munis |iin;^leni|is, li' pieil u Csl pas lixi' dans
I alliluile ijuil a prise; ou peut le moliilisci', il reste sou|de : au lioiil
d'un lemps plus ou moins loii;.'. rallilude dcvieul irréduclilde. il sVsl
produil des rélraclioiis el des arlln-rvuces lilii'o-lcudiueuses cl apoiicMo-
lii|ucs. les sni'laccs ailiculaires se soûl modiiiécs. cl le pied ne peut plus
ri'\etiir. sans iutcrxeulioii cliirui'^'icale, à sa |iosilioii uoriuale. l'I em-ore
les iuler\eulious ne douiieul-elles pas toujours des résultais iavorahles.
(.cite notion est tii's impoilaiile poui' appri'cici' la ^'ravitc irniie d< rinnia-
liou. el elle rend souxcnl |dus ou moins sévère le pronoslie i\v lelle mi
lelle allée lion nerveuse.
sHMiiiKinit: lii m II. M7
Valeur sômiologique- Il ne siil'lil |ijis d'iivoir u iimi (|iii>ls
«(Mil II - iiiii-rli-N .illiiiils |i.ii la |iiiriilysif. riiliii|iliii> un la riiiiliailiiic: If
ilia^iiiislii' iliiil alli-i' |ilii-< Iniii. i>l ili'-ln'iiiiiiiT la naliiic ilc ral)'iM'liiiii |ii'i-
iiiiliii' — iifiMMisc iiii iiiMi|ialliii|iii' — (|iii .'I |iiiiiliiil la loioii îles
iiiiimIi's. ti'csl là uni- i|iifs|i<iii soiim-iiI ilrliciilr à ivsomicf ; cOl l'rii-
M'iiililf (les >i^iic>< |ii'i'-M-nlr>< |iai' le iiialaili-, liifii plii^ <|iii> la Ir^inii iiiiis-
l'iilaiii- (|iii |iiTiiiiM \r ilia;:tiiis|ii-, cai' les ilrriii'iiialiiiiis ilii |iirii il'iu'i;:!!!!-
iiin><('iilaii'c pciiNciil ii-MilliT lies al1'c('lioii> iicrMii>i('s li's |ilii>> Naiict-v. Il
jM'iil NaHJi' cil ,•{]','[ iriinr iiivii|iallii<-. iriiiif iii'-M'ili'. il'iiiir li'"-iiiii ini'iliii-
laii'c un ciTi-liralr. iliiiii' inanit't'slalinn Jivslri i>|M('. I.n il.inlii'v Ici nic^.
ttti. ôUTi. — Itrifli- (lf« nrti-il- par .ilnipliie d«>^ inl**ro^scuv rln-x un iii>ii|i.itliii|iif tli' vjii^'l-Mt Mf^.
lli.-.-lri>. llCtJ.i
an |iii-il t'iiiinni' à lu iriain. le-- ninililiraliniis ijr | allilmli' iiuiiiiali- ii Uni
<|nc la xaliMii' ilf svndiinnt's. cl luicniir il l'iiln' rlir^ n'cvl lai a(|i''ri^lii|ni'
lie li'lli- on li'lif Irsiitn «m allrclimi.
III Myopathies. — Les (ir-l'oiiiiiilions dn |iii-iii|nj iv>nltiMil d nniMMyii|ia-
lliii' ali'ii|iliii|ni- |ii'iii)ilivi> iriilIVcnt lifii de liiiMi S|ir>i-ial : suixaiit (|ni'
rali'ii|diir |iiH't(' sni" tri nn Ici j;r<)n(ii' dr innsi-|i>s. un voil se di''M'l(i|i|i('r
I nni' lin lanli'i' di-s iillilndrs i'ar:u-|i'>rislii|ni>s (pii uni l'-lé drcritt's |dns
liiinl. Kii ^r>ni'-i°al tous les inti>('li's dn |iii'd un de la jainltt; sont allfinis
ni nn'-ini' loin|is. dt> sorli* i|n<> la dérunnaliuM ol inuins ;.'i'aiiilf ri inuiii--
;zi°'naiili> |iunr le inalailf.
L'ati'u|iliit> |ii'i'-iluniiiianl tuwirruis dans les ninsflcs dr la iv|.'iuii anlrm-
rxlriiir dr la janilir. il rn rrsnilr nn riniiiiisnir diirrl. lairinriil liis
|iriiiiuni'i-. sauf dans rrrtains cas dans IrsqurK. ralr(i|iliir rlaiil iri-s
arrnsrr ri ancirnnr (li;;. li'.'i. il -'r>l |ii<iiliiil ni uiilir drs i cli ailjuns
r/>»( --HMIOI.Olilf: ni' MN/7 .U/;' .\tlil HCX.
lildii-miisniliiircs. I.cs imisrli's tic l:i |tl;iiil(' du pitMl cl les iiiIrnisM'iix
.1 li;i|>|ii'iil le |>lii> sdiivcnt ;'i r;ilrii|iliic clicz 1rs myi(|i;illiii|iit'>: (l.•lll^ les
I ;i> .T<xt'A liircsiin il> soiil .illciiils. mi [it'iil iilisi-rvcr une ^lillr tlfs tiili'ils.
raiiich'-ristM' |iiir li lli'xiim ilois;ilc île lit |iiciniùi(; pluiliiii^'i- iivi'c tlcxinii
|il:inliiirt' ilrs |ili;iliiii^iiirs
it il.'s |ili;il;iiif;cll('s. Il m-
III II l'Ir (Itiiiiii- (|iir II ois
rnisileroiisliilri ri'xisli'iict'
(11- la j.'iilV(' (les oilcils
il'iiri;;!!!!' iiiyo|)allii<|in'
ili;;.."0:)i. Dans un cas iiui'
i ai rt'ccnimi'iil (iliscrvr ilc
iii\<>liathic à ly|ii' sca|inlit-
liiiiiii'i'al. a\i'(' alro|iliic(lcs
iiicinliifs iiilV'iiiMiisiirrilu
iniiiaiit aux exliéinili-s fl
non il la raciiif (■(iiniiic
( l'-t la ir^lc, il c'xislail
MM pied creux avec grille
(ic!- oi li'ils ton! à l'ail seni-
lilalile à relui <|uc l'un
()lisi'r\e dans le iiéviilc
inliMslitiellf hy|)t'iti(»|)lii-
i|iif lli;;. IS'f) (III dans li-
type r.liarciil-Maiie.
I>\ Affeclions médullai-
res. Poliomyélites. —
llans la iiolioiiiiirlilc a'Kjitr
(le l'enfance, réiiiiin direcl
lig. I.V2) et surtout l'é-
(|uin vaius sont les défni-
inalious du pied que liiii
iiliserve le plus eoiiimn-
néineul. Klles sont la cou-
s('i|uenee dime prédouii-
iiaiice inar(|née de i'atio-
pliie dans les uiuscles
innervés pai- le seiatiipie
poplité externe ((i^-. ri(l(i.
")(I7. ."081. Les malades
luarclii'nl alois soit sur
leur talon anléiieur. soil sur le liord exierne de leur pied. Avec
le temps, el si loitlmpr-die nitderNient pas. les altitudes préeédentes se
modilient en sapj.'raxant, <lu fait des rétiaelions lihni-mnseulaires.
apnnévroti(|iies et tendim-uses. qui dans les e;is aneiens sont toujoiiis
plus DU moins accusées, hatis la poliomyélite ai^-uê on peut aussi «djser-
► i(î. 3<i) ni Tut', — iA\iiw >iiii« .-ifi-^Mr <lu incJ far |H.lioiiiyi
lilc ai);ti*'' <1*' l'i'nranre, clici iin liomiiic $^ii' de Miitanti
qiialn' an>. — iH'hut dp ralTeclion .1 riRo de trois an
DiagncMlir rnnflrmé p.ir rautop«i)-. inicètrc. ISW.)
s/;.M/(»/.«M./A /'/ fltli
\iT iiii pifil rr*>u\ a\('<'
l'iMiii'<iii|t plus lai'ciiic
lu |iiinil>>ic iiiliiiilili- u(i
tiiliis ilirri't on un laliiv
|ii(>il fii'iix, dans le> im^
m'i. Ii's iniis(-|i-s (le la
icj;itiiianl(''i(>-c\li'i unir
UijamiK'flaiil irs|if(i('>,
ralrti|iliii> III' |iiii'li' i|iii-
■>nr le liiii'|is sinal. Iii
il- iiialaili* ira|t|Miic «iii
II- soi <|iif par son talnn
piisliTii-iir. If pifil l'-laiil
l'ii llcxitiii iliirsaU' plii--
iMi iiiiiin> iiiarqin'r sur
la jaiiilii'. haiis la /lo-
liiiiiiiji'lili' uiijur tir
I ilililllr. <iii peut iiliscr-
MT tic ri''i|iiiiiisiiic ili-
ii'i l lin \aiiis lin picil.
Itaiis la iiiiliiiiiiifrlilc
ihruniijui'. k's nirnilircs
iiirorirnis smil atlcinls
tarilivi-nifiili-( (mi cinis-
la le assez raicnient lia ii>
ri'lli" alVi'clinn (lestlfloi-
iiialiinis niar(|nt>es îles
pinis. l,iiib(|n t'ili's l'xis-
li'iit l'Ili's rtinsisliMil l'ii
nii ('>(piiiiisin(> diteil.
pi'ii aociisi' en f:t'iu'i'al.
[•ans la srlcnisr Inlrriilf
II m ij II I r Oji II i (j ur, pa |-
ciinli'i'. ri's ilériiriiia-
limis s'oliscrveiil pln^
Il l'ipii'innnMil l'I pciiM-iil
('•lie liés inli'iisfs. i.itis-
(|iif dans (••'lli' alViT-
linn rali'iipliic ninsni-
lairi' di's nii'inlin's iiilV'-
lii'ni's t'sl i-ncnri' pi-n
a\aiir«V.oii oIisccm', dil
lail ili' lélal spasino-
diqiii'. nni''<|ninisiiif dfs
pieds a\ec llexion durs
eiiliii. on les ineinlires i
■jrilTe des uileils par almpliie de- inleico-Miu.
ni i|iie réipiinisiin-, mi peiil enlin iilisei\er dan-
f 1^'. 7t)<. — f,<|uiiii<iih' oicf-Hirilii |>i<-il ilaii-i un rai do |><>liuiii>i'tih'
aii.'iiO ili- l'cnfanro i-lici un huiiiiiie ilv i|iianinli'-<lviii nnn. li'hiil
de l'alTrctiun i l'iRe de truis ans. DiaKUOStic r<inl)rniv par l'.iii-
ln|Hii>. (Bii-J^trp, IK9II.I
vr.'.
\llllllcl.' .1' -
avec |»ar
l.il.rali-
ainyotr(t|iliii|iio
rin(|uantf-<liMit
|.l.-Ki>' >|>a»ini«linii<', I
Minl on i-t.il (lornia
aph^^'ie '^pasinudi(|UL'. chci une feiniuo de
C4MnnK' dans lioaucoup de cas de para-
orteils, principalement le irnts orteil.
Il de nt'xion dorsale. KvaK*'Talion des
achilléeus. rlonti>^ du pied, si^nc des
urtiNls tiilali^raut. Les luenihres infi-rieurs sont encore indemnes
d'alropliie. celle dernière clanl déjii très iccuMk' dans les mem-
bre supérieurs. |Sal|>élrière, 191 l.i
lie des cirleils di-^'. r)(l!li. l'an- la siiiiiiij<iiiiiji-lic
nleiienr- resleiit le pin- -nineiil iiilails peu-
st:Mioi.O(;if: nu sysrf;Mh: nhhveux.
Ki|; .".Kl — Itorunuatiuii <lii pii-a iliin> un i-as df iii:il.-i<lii> de Kncdicich ri'iiiunl:iiit à Vi^e de (rfiio mis
rhfi lin lioiuinc igù dp li'('nt<--i|ualrc ans. Mi^mo déronnaliiin du |iicd (.mucIio. (lliivlrc, IS'.lô ) —
l.uli>«rvatii<n de ce iiKiladc :i t-lc' puliliii' |>.ii hiiu i d.iris si Ilivsi' iiKiiit'iinilu {d'iilnhiiliuii >i liluile
tfr ta malnihr tir fricttreich, Paris. Isîii
Mlil |iii||i> |,'| iliiri'i' (le
lIlc.lM
\llilMdi'> |iiTinanrnli'-i l't iririliiriihli-» par rclracliuns lUiroiiiiis-
l'iilairi-^ ciin«icnli>i-« It uni- icinli-ai-liii)- hysl(''rii|iic des iiivnilire^
inrériDur*. avant duré du an», cliei une tfiiiuie de ((iiaianle liuil
■iw. Kiii^rie dejnilï deuc an% de m rontrarlure. Hi^iiie lualad.- .|ii.'
celle re|iréwnlre dan.i la lliiure M). (Siil|i^lrii'r<', lUIi.)
IcnsciKIli'' cx-iclrii I SIM Irt.il ilfs imisclfs de I
liiiii (les pieds i's| liiiil
;i l'ail ('\C('|iliiiiiii('llc.
Il.iiis h iiifildilir ili'
l'rleilrcirli il ('\i>li'
l'DllshlIIIIID'Ml. cl c'clii
ili'>j;'i à iiMc pliasn |icu
ax.iiiri'cdoran'i'clidii.
lirii» dcriiriiialidii des
liirilscaraclt'risr'c par
''i|iiiiiisitit> plnsdii
iiiiiiiis accusr accoiii-
lia^iH' d'un (t'ilaiii
di'iiii' di' vaiiis, mil'
llcxioii i!i)i--;ilf ili' la
prcmii'ic plia la ii^r
ilrs mli'il- maiipii'i'
-ui'liiiil ilaii~> (l'Ile (In
piiiice. les aiitresplia-
laiii^esi'lanl en ilexiiin
palrnaire, el enliii |iar
un |iied ereiix. ranix
ph'il creux (liff. "ilO).
Itieii (iiie des dissor-
liniis iiiiniilieuses ne
nous aient pns encore
jailli I du pied
>>:.«//o/ ««.//■.• /)/ rit h ,,:i
ihiiis la iiiahiilic ili- l rifili'ciih. il i-s| (-ciiniiliiiil ccrl.iiii i|iif ri-lli- ili'-l'nr-
iiialinii l'fiili'c iliiiis la <'alf;;(ii'ii' ilfs |iii'<|s iiiils île caiivc |iaial\lii|ui' cl
ati'ii|iliii|iif. Italie i-cllf alli-i'liiiii. en clli*!. il cxislc loiijuni's un rcitaiii
<lc;;r'i'- l^alllai;:l'i■^ol■llll■lll ilu pi'iiii|ir aiili''i<i-c\li>riif îles jaiiilii's *-l iiaiiois
iiiir iliiiiiniilioii ili* miIiiiiii- iIi-> iiiiiM'lf> ilc la |ilaiilr ili-s pifils.
haiiN li's iinjolilfs Iriintn'rsfx, les fumiirrsxiniin de la iiiiM'Ilr, clf., la
|iaia|ili'-uir, uni- lois (|iii- la l'uiilratiiiif ol l'-lahlic, ^'arniiii|ia<^iic il'iiii
<lf;:rc |iliis iiii iiMiiii> iiian|ii*'> (rt'-i|iiiiiisiiii' ilrs pifils | li^' 1 77 1. Il ni est
(II- mriiif ilaii>. I /ic;/(//"/n//»/<'j/i(' ilissorii-r \ti\. |i. 'i7.*il.
Kiiliii, tlii'A les lijisli-rii/i'rti alIciiiK île |iaia|ili';;ii' avi-c niiili ai liiic,
I i-<|niMi>iiic [ifiil l'Ile |iai loiN i'\r<'»ir II;;. -.''JS cl ."! I i.
Il Névrites. (hi il >'a;;i><>i' il iiih' iirrnlr ilc caiiM' li'aiiiii.'ilii|iii-.
inicriiciisc nu lii\ii|iic. irniic iicNiilc laiiiilialc (alrii|iliic Ivpc liliaicul-
Mai'ici iiii''\i'i|c iiilci'sliliclli- liv|ici'lrii|)liii|iic ilc licjcriiic cl Snllasi, il'iiiic
iii-M'ilc cMiliiaiil an i'iinr>- li'iiiic alVcrlinn ini'-iiiilhiirc ialni|ilnc inu^iii-
lairc lies ata\ii|ncM. en nii initl (unies les fuis ipie le (liiinaiiie iln
si'ialii|ne |iii|ililé e\tcriie esl alleiiil. mi oIiscim- une (li-t'iii'nialii)ii ilii |iieii
ipii esl ciinslanle et Inninnrs la inèiiie. liii'si|ii)> Imilcs les lirain lies ilii
srialiipie |iii|ilili' e\tei'iie |iai'liei|)cn( irniie nianière i'><;ale à la li'-sinn.
(!"cs| ainsi i|iie dans les nêvriles j.'i''iicralisùes ;i inaiclic ra|ii(lc. lic cause
hi/'i-ilifiisf lin tit.riijur. les ineinln'cs inliTiciirs st; |ii'ciiaiit les |)i'einiei's,
il se |iriiilni( île linnne lienrc nn éi|iiinisnie (lirecl. aceiiin|ia;.'nr- iliinc
IlexiiHi |ilaiitaii'e îles ni'leils. (les alliliiiles \icienses, (raiiniil ninliiics.
siiiil liienliil livccs cl an^'iiienlées par les rélracliiins lihrD-mnsenlaiies cl
lenilinenses el |iiiiir les orlciU par la rctracliiHi de raponévrose |ilan-
laire. (Tesl dans ces cas i|ne l'un peiil oliscrver une (Icxion plaiilaiie des
nileils parfois exei'ssi\e (1'!.'. ."|'2i. Haiis les nêvriles à inaiilie siiliai;;iiê
lin eliruniipie. les elioses se passent ilc même ainsi ipj'on le verra plus
liiin: seiiie réMiliilinii esl dirrérenlc.
haiitres luis, IimiIcs les iManclies dn si'ialii|iic pnplile cxlerne ne snnl
pas alteinles par la lésinii el un a allairc alms à nue paraivsic dissoi-ii-i-,
liilalcrale le pins sniiveiil. cimime dans le cas piV-d'ileiil. Le Ivjie le plus
rreipieiil de la in'-\rilc dissiii-ii'e du seiatiijnc pnpIilé cxlerne est celui
dans leijiiel le jainliier aniérienr seni échappe à la |iaral\sie cl à l'alin-
pliie. Ici le pied est en ci|niiiisinc avec l'-lévaliini ilc sim luird inlerne.
ci/Hi;i viinis iiifil rreii.r. I.nrsipie le malade peu! marclier. on voit ;i
l'Iiaipie pas le liiird interne du pied se i'cle\cr par racliiui du jaiiiliier
antérieur «•iiiiservi'.
(icile iiinseivalinn du jamliiei- anléiienr a éli- idiseiM-c :
I " |(aiis la piinihjsir snliiniiiw ties niriiihrcs InfVrii'tirx — It/jx' jh'tii-
iiii-v — ici le jamliier inli'rienr est cnnseivé un même litre ipie le Innj;
siipinalenr dans le /i//«' aiilihrarliial de celle paraivsic:
'1' Mans certaines iiénilf.i de cause inrectieiise on loxiipie. .le l'ai
constatée pour ma part dans plusieurs cas de névrite alcooliipicili;,'. IT.'i)
cl dans iraiitics à élinlo;;ie iniiéterininéc. Ou la si<;nalée é;.'alciiieiil
!•'.' >■! Miiiiiiiiii: iii v)>// \//: .\iiiii:r.\
(liiiiv i|nrli|iii>s lîirt's cjis ili' lu-vvitr Irtiiiiniiliiiiir. de rimii>iTssiinis intvit-
lirlrinnii'it siiil ilii iicfl s(-i.'ilii|ii(>, siiil ilii |ilc\iis loiiiliii-siiciv. |l;ms les
/<(//7;/(/mV,\- rtiiliiiilaircn ilf <•(• |il('\iis cl en |i.'ii'lii'iilicr ilaiis les xiinl iijtirs
tlinsDcii'rs l'Ilt' s'diiscrvc assez rrri|iii'iiiiiii'iil. Il sajjit alors le plus sdii-
M'iil (riinc riiiliciililr (voy. |>. C;."! cl lij;. 'rJi. 'rJ.'i. 't'.'dl :
."»" Ili-aill'iill|i |lllis raiTliii'Ill iLlII-^ i;i liiilinniili-Hlr nli/ilf de I rnr.iliri- iiil
ili-railiillr:
\" Mans Villviifiliif iiiiisriiliiirr i/cn illtl.iifiiii's ni'i clic c>l ('';;;ilcriicill
1res laïc (li^.-. I !•.">».
Ilii |icnl ilii icsic ii'iicciillicr ilaiis ces dillVi imiIs cis. |ili|s i^iiriiiml
KÎK- 5I-. — h>'rorfn.-)lion iln pied dans un cas di' névrite piierpéiMlc d.'itanl de six mois, citez une
femme de vinpl-sepl ans. La même déronnation OTistail dans l'autre pied (voy. lit;. 75 et \H). Ici,
bien que l'alrophie des muscles de la région antéro-CJtternc des jambes fiU très accusée, la nexion
plantaire eicrssive des orteils était la conséi|uencc des rétractions filiro-musculaires de la plante ilu
pied Terminaison |>ar guérison dii-huit mois après le début des arciilents. Illicdre. IKQI.)
(iMiterois. iraiili'*>s tlissoeiatiiiiis |iai'al\ru|iies l'I ali'(i|ilii(|iies. Ainsi (|iic
l'a iiioiilié lliielieiiiie (tic lt(>iiltij.'iie) on |tenl encore oliserver — il s'a^iil
alors lie /iiiliiiinijrlili' «/V/i/e on de radirulilc. — avec on sans |iai'alvsie
du i|nadriec|is, une iiaialvsie isoir-c du janiliicf aiiléiieiir. (les deux
muselés on! en eil'cl une oii^jini' iin'iliilliiii c lies Miismc I une {\i' I aulic
- - V sef.'nient loinliaiie.
haiis la iirrrilf iiilrrsliliclli- liijpi'rlrojihiiiui- les pieds sniit allcinls iriinc
di'dorinaliiMi <|ni se lapproclie Iteaiicoiip de celle (|iic Ion olisei've dans la
maladie de Ki'icdrcich. I.e pied pn'seiile un certain de^ié tl é(|niiiisnie
avec e\a).'i'-i'alioii rnariini'c iln creux plantaire — i'M|iiin pied creux — cl
la première plialan;;e des tM'teils. en pailicnlier celle dn {.'rtis orteil. es|
en lleviiiii dorsale très accusée, la ili'ovième et la Iroisième iMi llexioii
SI MiniDiilt: t»C /■//■•/' 07a
|ilaiil.iiic li-^i'ii'. hi lli-\i<in t'-lniil |ihis |ir<)iiiinn'-i> |iiiiir hi |ili;il:in<;i'
illi;;iicali> <|nc |ioill' l<>s iiiilics. |.t>> li-ililnii^ ilfs *>\Iciimmi|'s des oili'ils,
«i-liii ilii firits iii'li'il |iriii('i|iiili>ini*iil. miiiI IrndiiN l'I se ili-ssinciil mhis lu
|i(';iii. I il iniiM-xili' (11- lu mhUi- iitli'iiic (•^l \\i-> rxji};i''ivi'. c'i'sl li- M-iilalilc
fiifil rrrii.r; \v |ii<'il est l.issi'', sfiiNililciniMit ii'iliiil iliiiis smi i|j;iiiii'-lri*
■°iiili''ro-|>ii>lt'-i'i<'iir, l'iHiiiiii- si on l'aNiiil riiinpiiiiii'' ilavaiil i-ii ariiri'i-
tli-;. iSli.
haiis liilriiiiliir iiiiisciiltiirr liji»' C.hiirnil-Mtirir. les |iif(ls siiiil lanli'il
en i'-i|uiii (lii'ccl. tanli'it l'I |ilns laicini'iil en ciinin \ariis ili;;. |SII|. La
ili'-rorinaliiiii lio pieds ici ol un |ifii dilli'iciilc de ci'llr (|iii- l'on oliscivc
dans la Mi'-\ritc inli-i>titicllr li\|ici'li'o|dii<|nr, lt> l'icnx du |iicd est
moins acccntné cl la llcvidu dorsale i\i' la |ii'cinici'c |ilialaii;:c des oiicils
nioin» |ii'ononccc.
Le ttihfs tdlVe nn c\cni|de 1res ncl des posilions vicieuses ipie penl
pieinlre le (lii-il |i;ir snilc îles li'-sions des neil's ninscidaiies. Hans la
^îiande niajoiilé des cas. la iicviile alleini d'alioid les neil's des pelils
niiiscles lin pied, puis à iiiesnre ipie la lésion fail des profilés elle liappe
aussi les iieiTs des muscles de la jamiie. I.'aliopliie des pelils muscles
dn pied amène les dél'oi inalions (|ne j'ai citées pins haut : les mnsiles
dn laise sont atrophiés, don un ini'>|dat cai'actéi'istii|ne. el à la l'ace dor-
-ale l'atrophie des interossenx se Iradnit par une ^'ontlièic ji ieni'
niveau. Les orteils rorment une ;:rilt'e, la première phalange se met on
llexioii dorsale snr le métataise. les deux dernières |)|ialan};es se plient
sni' la l'ace plantaire du pied ili<.'. I ',)'_> i.
l'Ins tard on voit l'alropliie sélendre an\ iiiii-<i'li> de la jandie: elle
Trappe snilont les extenseni'sel les péroniers, épai'<;iiant |)endant (jnelipie
temps le jamliier aiili'-iienr: par suite le pied se met en éipiinisme el en
variis: cet éipiinisme peut éti'e tel ipie l'axe dn pied semlile conlinuer
Inxe de la jainlie ili^-. |S!I el |!MI|. La llexion dorsale dii'ecle du pied est
impossihie: pai l'ois |e jamliier antérieur, seul intact pendant nn certain
lemp^, peut produire nue llexion plus on moins maripiée, accompa^'iiée
iradduclion et de rotation interm* dn pied iti^. l'.l.'n.
l'endant lou^;teuips les mouveineiits passifs sont encore possildes.
les articulations son) inoliiles. les attitudes llasipies : mais. a|irès un
temps plus ou moins lonj;, survient un nouvel élément, les rrlrnc-
liniis niuxi-iilaircs et aïKnirirolli/iii's se produisent: les monvemeiils
nclil's se limitent de plus en pins, les moiiveinents passifs disparais-
sent, les attitudes vicieus<'s ilesieuiient lixes et rigides : elles peisisleni
jusipi'ii la moi'l du malade et se letroinent telles sur la tiilde d'am-
phithéàtie.
Les orteils lixi's par des rétraclioii> pciiM'iil préseiiler deux varii'-tés
iratlitndo: dans la '.'rande majoriti- des cas. pour ne pas dire toujours, le
LTos orteil est eu llexion plantaiie exa}.'érée. non seulement d.ins son aili-
culalioii métatar^o-plialaii;:ienne, dont la llexion peut être extrême et
iléleiininei à la l'ace dorsale du pieil nue saillie an;.'nlaire, mais aussi dans
son ai'ticiilation interplialau}:ieniie : il ne peut èlre redre-si- et pendanl
t>ijtni!ii. — Si'iiii(il«>(;ii'. i"
si^Mioidii/t: i)C sysif:sih: .\i:iiii:i \
les l('iil»li\cN ilii nMlii'>;sciii('iil on sriit, ii l;i luiilic iiilcriif df l:i pLiiilc du
|ilt'(l, hi coiili' ivsisl.iiili' (II- r;i|n>m''\r(»M' |il;iiil:iir(' n'Iiiirli'c. Kii i.'t'ii(''i;tl
li'N(|ii;ilrf ili-niifiMii IcilxMHil i'IcimIiimiii It'^iTciiiciil Mi-cliis sur l.i pliiiili'
(l;iiis|i'iiis :iilirul,itiiiiis iin'l.ilai -.ii-|p|i,i|,iri-iriiiii's, cl Imijiinis llrcliis diins
li'iii'siii'linihdiiiiis |diiil;iii-
^'icmii's (liji. IS'i. |!l(l.
I '.•.". ■! l'Ctl.
Iliiiis i|iicli|iii's (Ms lin
cilisi'i'M'iiiii'si'riiiiili' vîuirir-
il lilliliidr. I.'i I1i-\iiiii (In
IjiiiN uili'il i-s| iri iMissi
i'iiii--hiiiti'. iiiissi |ii'iinon(°ri'
iliic ilfiiis hi [irrinii-ri' va-
r ii'li-, iiijiis les |iriMiiiiTt's
|ili.il.iiif.M'sdi'si|ii;ilii'iiiilr(»s
nlli'ils. .111 lii'll d'iMl'lM'll'Il-
diii'> d;iMN li'iiis ailicii-
l.'i lions iiir-lal:ii'sii-|ilialan-
jrii'iiiics iMi lli'i'liit's sur la
|ilanli'. siuil an contiairc
ni lli'xion dorsale sonvcril
lirs accontiu'c sur li' rnéla-
lars<>. It's '2' t'Iô' |>lialanj,'i's
l'Ianl coniinc ilaus la pic-
niii'ir variT'lé i-n lli'xion
|ilaiilain': somme toute,
( rs deux vaiiélés ne dilïé-
iiiil eulie elles (|uc |)ai'
ievlension foreée ou la
llr\inii diii'saie des pce-
ipiirii> plialau^'es des
ijualie derniers orteils
tlif.'. I!»'2i.
I.a lixité de la |ireinii're
.illiliide est due, ainsi que
le> autopsies me l'ont dé-
^"^- •''^' miinlré, à la réti'aelion de
Kl»:. 3IScl su. — D<'-roriniitIon de*' piols clans un ras dVcrase- r;||)i)nr>vrOse plantairi' : la
nioni de la queue il>> rlieval t'I ilu rrtne leiininal i malade ,, . . , ,
de la llKure l!i). Ilexioii SI exafîciei' (lll };ros
orteil est due en plus à la
l'étraelioii des tendons des iniiscles de rémiiienee lliénar (e'esl-à-dire de
raddiirleiir el du eoiiit lléeliisseiir) et surtout ries iniiselcs alidueteiiis,
obli(|iies, cl transveises du j;ros orteil. Quant à la flexion dois.ile des
premières plialnn^es des ipinire derniers orteils, ipie j'ai iiotT'e dans la
seconde altitude, elle |iai'ail tenir à la rétraetion du muselé pédienx.
roiiime toutes les .illiludes vicieuses du pieii. ri-ipiinisine devient irn'--
>/ Midi II,, Ih /./ /•// h 6:t
ilticlililc Inisiiu'il a iliiit- un (cii.'iiii tt>in|)s. Ol.i linil i\ i:\ nli.n lion du
liii'i-|is sui'iil.i'l MiuMMil eu |i!ii'li*' iicrllc ili-s |ii'T()iiici'>> lalri'iiUN iiiusi i|ur
(li-> lit-IIS liliii'iiv |i('i'ifiiii(-uhiiri>».
ll;ius les roHiinTssioiis ilr la ijiiriir ilr rlifcdl, le |iifil i-sl i-u i''i|uiiii--nit'
jilus nu iuiiiu> iMoiiiincr m-Ioii Ii- ilc^ir iIc |iiii'.'il\>if (1rs niusi-|i-s; crllr
iloriiiniiiliiin i's( ir.'iliiinl I1iisi|ur, puis siii'\i<-ul la inTioiic ili; rélrarliiiiis
iilii'ii-iiiusi'itlaircs <■! a|Hini''\ritli<|iii-s, lixaiil If |iii-<l t-l 1rs nrlrils dans iiiir
alliliitir xirliusr lii^. 7»!." ri ."lii.
(/i Affections cérébrales. les [laïaUsics d Hviijiur irirhnilr rrlcii-
(issciit iialiii't'llfiiifiil sur li-s iiiiisrlcs ili> la jaiulic cl par là sur ralliliiilc
illl (lii'il : ilaiis I /if-///i/i/f7//V lie l'ailiillr. la pai.iK^ii- l'^l iiicmi-^ iiiaiipirc
T,g. r.i;.. - 1..I..
.II...M .lu |...vl .l:,n.
rlio un lioiiiiiii
.!> .1.- . ..nlivi. lurc ii>>l.ri.|ii'' 'lu llii-i
ini;l-v|il .in-, (llicfirc. \<H.)
an incinlirt' inlV'ricnr tinau incinl)!!* siipiTicur: liirsr|n(> la i-oiiliaclnrt'
siiislalli'. «'fsl |Ht'S(pic ton juins k> lypc (rcxlciision ipic l'un «ilisL-rve .
Ions les sc^iiicnls tlu nicinluf s(miI dans I Vxlt'nsiun ioicrc, avec (-qni-
nisiiic du pii'il ; seuls les oilfils sont parfois. 1res rarcniciil du rcslc.
(Il llc\i(in plaiitaiic ((!;,'. ."-j) et alors ce son! les iviraclions apoïK'vro-
li(|ncs de la piaule dn pied i|ui en s(u>l la cause. L'/k'/h/'/^/iv/Zc ci-irhnili'
iii/'iiiilili' anii'iie en };(-ii(!>i'al une d('-loi'iiiali(in un peu dillci'cnlc : le
pied est en ('■(piinisnie pronoïKé et l<''^'('Teiiieul (l('-\i('' en dedans (pied
Ilot \aiiis ('■(|niii. II;.'. ti(i, (i7. 7*J et 7.'). (.luel(iuerois, mais c'est plus rare,
il se produit un \al;.'iis talus ilij,'. 71 I. (Voy. Ili-iiiiph-ijie dr l'ailullr i-l <lc
fcnlnncf. )
hans le sijnilvinnr ilc Lilllf. par suite de la coiili acliire. les pieds sont
iuiiuidiilis('-s eu ('■(piinisnie ili^'. Si à ISIi cl li<:. Mli. lie) ('>i|ninisnie peut
('■Ire tel ipie le malade marche alors sur la iiice plantaire de ses orteils
— d(!-marclie di^'ili;;rade (tij;. X-'l.
(,;>; sKMioi.iiiiit: m m>7/.i//-; .\t:ii\i:i'x.
Kiilii) à i'Mt' tli's il(>t'iiriii;itii)iis ilii piffl (rnri^'iiir (•(•irltfalc. je iiiciiliiiii-
iifiiii II- /(/(•(/ liol hiislériiiiif, ih'i ;'i hi l'iinli'iicliirt' ili' cci'laiiis iiiii--cli'-- et
i|iii ii-itlisr MiiiM'iil le I\|m' iIii ///V(/ Uni riinis t'ijuni (!!■,'. ."il.')!.
Ilaiis lu iHinilijsir lufiliiitlf. nii ne niiishilc |iii^ iliii'iliiiiiirr ilc (Irloi-
iii.'ilioii ilii pifil. --iiur un |ii'ii il'r'i|iiiiiisiiic.siii'l()iil clii'/ les sujets ninfiiii''s
au lit ilf|iui> liiu;:lrMi|is. l'arlois ('('|ii'uiI:miI, ilaiis les cas nù ht ri^iilili-
iiuisi'ulairc l'sl i-\('i'ssi\i'. ou |iful uIisi-i'Nit une drlbi nialinu du iticil,
raracIt'Tisrf par uu ('■ijuitiisuif uiai'i|ur-. uiir rNa^r-i'alioii du creux phui-
lairc. nue llexiiui dni-sale excessive de la |iieiuièi-e |)lialan;.'e îles (U'Ieils,
a\ec flexion |danlaii'e de la deuxième el de la Iroisii'ine, celle dernière
étant |)lus lléchie ipie la ileuxièuie ilii:. 7\\\\\. Ce |iied cteiix é(|nin avec
FiK. SIfi. — ÉqiMU 1" ...n ^.«r, ll.x, 1 1. .«..>.,>.■ .1- I., |„.i„Mi.- ,,l,,l„i..;.- .I.> ...K-ils Pt
lleiian plnnlnin' dis plKilanKini's el clr* |ilinl.ini:>'IIi<!>. rh<-i iiiif leriiiiip «le r^nix.inli' el un ans aUeinte
de iiial.iilii> di' l'arkinson ri |in''Soiilanl um- lonlnii-lun- cjros-ivo des iiualn- iiifinhres el du lionc
•■m|H><-li,inl loule c*pi"cc de niouvemenl. Celle déroriiinlinn du pied etisie des deux r.'.ii- In ilifi.r-
iM.iliiin de la main rcpri'senli^c dans la licnre COO apparlienl fi l.i iiiéiiie malade.
Ilexion dorsale de la première phalan^ie des orteils relève iiiiiipieiuent
de la ri^'idilé niiiscnlaire; ("est uu pied bol par conliacliire el dans la
paliio^r-uie du(|uel il n°v a à l'aire iiilervenir aucun éléinent d'alropliie
on de paralysie, (ii'lle dr-roruialion du pied dans la maladie de Parkinson
ipii. il ma connaissance. u"a pas éti' si^iiial/'e, esl du resle l'ni I rare el je
n'en ai oliservê jusipTici ipie deux exemples.
//.
Les troubles Irophiques du pied.
Il me reste à cousidérer mainlenanl li's Iroiildcs lropliii|iii-s du pied
<nie l'on |)ent oliserver dans les diverses an'eclions nerveuses, el ii indi-
ipier leur valeur sémiolo^iipie. l'.iiiiune dans le pn'cédeiil chapitre j'ai
di'jà di'i'rit l'atrophie musculaire, je passerai en revue seulemenl les
lésions lropliii|ues portant sur le sipieletlc du pied mi mii m-s léguments.
>A.i/ /(>/(«, /a; 1,1 /.i«7/,s m;
riiinii lis iiiiiliiilirs t|iii ili'lcniiiiicnl soiixciit < c ^ciiif ili- loimis, il riiiil
l'ili'l' l'ii |i|'ciiiii-lc li^iii- If liihrx. J'.'ii ilrjii l'iiil r<'illiil'(|llci' |il'i'-rt'-iiriiillirlll.
i|iii' li'i'-i|iii>iiiiiiciil \r liilics s'a('i'iitii|iii^iic de iii'-M'ilcs (|iii iiiiii'iifiil l'atrii-
pliir lies |icli(N iiiiis<'lf> illl |iiril ri je n'.ii |iiis ;( v icxciiir ; lilliis Iri'S siill-
Ncnl la tiialadic |iriiMM|iir aM>>si des li'<)iilili'<< lrii|i|iii|ii(-s ilo us cl îles
It'-^iiiiii-iils : ralrii|i|iii- liii M|iirli-Ilr ilii picil |ii'i'><ciili' Ions li's raïai-liTcs
(li-s li'siiiMs iiNsi-iix-s il'iii 1^111, ■ |alii''li(|iif : la |ilii|iai'l ilrs us miiiI |ii'iiruii-
ili'iiifiil liMiclii's, If ralcaiii'iiiii. l'asli'a^alf smil |iiii'fu\ fl IVa^ilcs, Ifs ns
ilii lai'st' siiiil ilfrni'iiii's. iiai'l'iiis sdiidfs fiilif fii\ |iar dfs iii'-nriirinatiiiiis
(issfiisfs, iiail'iiis d('sa};ivj;fs, isidfs, cl :i la disMTlioii un iif Iniuvf plus
iiniiiif liiiiiillif nssfiisf. l!fs U'-simis se Irailiiisful |iar la si'TJf dfs sviii|i-
loiiifN lialiiliifis aux iistfii-artlii'ii|ialliifs |alh'-lii|iifs : ou v rftiiar(|iif
If iiifiiif dfliiil liniM|ti(>. If iiifiiif ^iiiiillfiiif ni cniisidi'raMf . la iii<''inf
iiid(dfn(-f <'iiiii|i!f If : If pifd sf di-ldriiif , sf di'-vif plus ou iiKiiiis, sf raf-
niiiifil, la Mn'ilf planlaii'f s'alVaissf, la iiioliililf des liilVi-i'fiils sf;;iiifiils
diininuf. i\ii\. Tioiihlrs Iroiihiifiirs ossrii.iw
l.fs trnuldfs lr(ipliii|iifs s'fifiidfiil fii j^i'iirral aii\ li->sii>< liliii'ii\. aii\
lapsiilfs arlifitlaii'fs i|Mi siinl làclics. disifiidiifs, sdinfiil pf iTtiifc s ; aux
!i;:aiiifiils li'fs ahfi'fs dans Ifnr slriiclni'f fl ipii paiTois dispai'aissfiil
('(iiiipli-lfMifnl. aux Ifndiiiis. (pii pcinful sf iinii|ii'f. fl fiiliii à l;i peau.
iVtiN. Tniiihlrs Imiiliiiiiirs iiilaiirn.i
Jf ll'lnsi^|flai pas sur Ifs alnipliifs ossfusfsipii pfiiNfiil iV-snlIfr d'iinf
p(inilii.<ir nifiiiililc: assiiciffs fn j,'fiifral à de lalrtipliif iiiiisciilairf ,
fllfs Hf siiiil pav liinjniirs pni|iiii'liiiiin(dlfs à cfllf dcinifi'f. I.'ali'opliif
iVappf pins nu niiiins prnruniii'infiil Ifs divei's os dn pied, aincnanl dfs
dfiorinaliiins Iri-s \aiialdfs. Ilfs It-sions nsMMisfs loni à l'ail analoj^Ufs
pfuxfiil s'nlisfiNfr dans Vhfiiiiiilvfjif rOvi'brnlc iii/'diililr. {\ii\. Troiihlrs
triii>liii/iirs iissrii.r.'
Kniin dans Vnrrinnviidlif. Ifs |iird> pii'--fnlfnl dfs allf lalions fn hms
points sfnildai>lfs à cidlfs (|iii <inl fit- di'ciilfs à pictpos de la Sfnii(diij;if
df la main : ils snni cnin nn-s, fl liii'n ipiils aifid fiinsfiv*'- le ni- liin;.'nfnr
lialiilnf llf . ils siiiil fiinsidi'ialilf nif nt acciiis fn lari^fui' fl m l'iiai^sfur cl
df\ifnnfid df M'iilaldfs .> pallfs ».
I SÉMIOLOGIE OU FACIES
lii ^;iand niiinlxr d all'frlinns nciM'iisfs \ifniii'iil s'inscilif snr la
l'aff. fl la l'afililf avif jaipicllf nu icnniiipif If innindif ddaul dans la
svnifti'if df la li;.'nrf. If nmiinii'f tinnldf dans Ifs umnxfnifnls d'cxpivs-
sion. diinuf an larifs niu- valfin- sfiuiidiij;i(pif cunsidiTaltlo. I,fs vfux à
(Mi\ sfnis pi-nvful liinrnii- nuf <|nanlilf d iu<lifalinns pii-cii-nscs |)ai' Ions
Ifs ti'nuldfs ipii allfi;.'nful Ifur uinsculaluif f xlfriif on inlfiuc; liouldfs
ipii sfioni plus loin fludifs fu dflail. (Vov. .SV/zi/o/or/zV (/f l'ujijKin'H di- In
risiiiii. )
l.'flat dfs VfUX fousliluf If >-\inplnnif If pins IVappanl daiio la plivsio-
noinif dfS uialadfs alIfiuK de ijniln' <:nifilii(ihniqui' : lfU|- --aillif fsl
i.-H ^1 MiuKUiit: [>v sYsif:sii: .\h:H\/-:i\
••nrnrli'Ti>lii|iii': crsl i-llf i|iii'ili)iiiic iiii maliuli" celle e\|iies-.iriii ii |;i |'(ii>
lolèii- el li;i;.'ii|lie ili;:. .~l 7). |l.ili> eeil.iilis las. e\ee|p|i(>iiiiiK ilil lesle.
re\<i|ilitiiliiiie |ieiil èlre iiniliiliMiilc (li;;. .'IS).
I.e^ iiUMliliralioiis île lu |ilivsiiiiiiiiiiie |ieiiveiil résulter il'iiii (lél'aiil île
syiiiéliie enlre les ilen\ eùlés île l:i l'iiee; il s'ii^îii en fii-iiéial ilans les las,
lie iHinilysir nu de roitlrnrliiri- liitiilée à un ( iMi' de la (ij;iire. I,(nsi|iie la
paralysie rra|i|ie à la luis le diitiiaiiie du l'aeial iiii'étieiii' el du l'aeial sii|k';-
rieiir. elle es| Lnij,' :i i itihhmiIic : 1,1 l'iiiiitiiissure des lèvi'es esl déviT'c
lin rflii- sain ; dn n'ili-
iiialade, lesilliin nasil-
la liial esl l'II'aeé,
(■nliiliir Inlis loSÎIUll'es
|ili^. il CPU nnc asy-
nii'liie (jui s'accnse
i'ni'iii'edavarila;;e|ien-
danl les niiinvenienls.
I. iti'liirnlaii'e despan-
pières élanl paralysé,
le malade ne |ient pas
leiinei- l'ieildeeeeMlé.
el an l'iiiiil même un
riiiislale nue iliminn-
lioii iMi lin elVaeemeid
desplisdiii-ôli''alleinl
li^'. "jr.el -J 'fi ). Celle
|p;iiMl\vir ainsi i''len-
iliic ;i Iniil le iliiMiailie
r,Mi;il lr-u||i> il'iiiie
li'-imi lin iii'i 1 iiii-
mi'iiie. I.iirsi|ne la |ia-
lalvsie lariale esl
d iirii.'ine ri-i'éltrale,
fiK.."ili. — t.ii.iiT. a».i> !.■ (.•iiiln-cii>|ililalliln|il.-. Sigillés ili- liim'ff .1 '
ili< SiclIwaK' — Femme <!•' viiiKl-lrnis an*. Ilélml ilo l'airrcliuii ItieU (jHe penilaill ll'S
.>,n...d..v,nBt,n,.fS.ii,.èin.-.v, is;».., premiers ji.nrs elle
puisse allcindie le leriilnire du laeial supérieur lli^'.'J.~i. elle ne lardepnsà
se ioealiseran fatial iidérieur di^'. I i'.l el 'J.MM. I.iiisi|ue la |iaralysie atleinl
à la fois les deux nerl's l'aciaux {iliiilrr/ir ftirialc) {ï\'^. 'lih el .~|',t|. I asy-
luéli'ie dispaiail, le visa^'e perd Imite expression, il n'y a plus de eli-
^.'iiemeiil des paupières, les l'entes pîilpéhrales sont l'Iar^'ies. l'orclii-
siiiii lies yeux est impnssilile, el, par suite de la paralysie des liiieei-
iiateiirs, la masliealinn devient dillicile. lU\ resie la ilipli'-;.Me l'aeiale
s'oliserve ruremeiil el ré-snle en ;:éni''ral d nue diinlde li'siim des nieliers
ii'.'irie (III fraelnre), très raremeiil d'iiiie pidyni'-vrile. iVny. l'iiiolijxii'
/itciiilr. I
L'iisvmélrie peut .'iiissi résulter de l.'i riitilriirliirr des muselés de la
faci' : eelle eiinlrailiire snceède assez souvent à la paralysie l'aeiale pi'-ri-
•'I Mliilni.n 1)1 I M II
(ù'i
|ili)''rii|iic: |i:iiliilli- ;iii ili-lml. elle se ;;cm«iiiliM- |icii ,1 pt'ii cl iilli'iiil sur-
ri'ssi\i-iiii-iil le liiiciiiiiili'ur. le \i\;i\\\\ il le |n'lil /\^;(>iii;ili(|iic. l'i-ir-viilnir
tii' r;iilc (lu lit'/ ; l.icitiiiiiiisMiicili's lcMc> csl itltirMlc\i('-c du ((Mi- iiiiiliidc:
lo |ili> se crciisriil ilii\iitila;;r. riiiiM'i'liiic tic hi |iati|iiiTi' csl iliiniiiiUT
ili^. 'JiTi. licllc i'iiiilr:u-|iiir vs{ liciiiiritti|i jiliis r.irc ilaiis la |)aral\siit
farialc ilr taiiM- ccn'iiialf (li^. •_• l cl 'r,\). \.'lii-iiiisiiiisiiif ftiiitil i'>l i'^n-
li-iiii-iil nui' i'aiiMMra>\-
iiicliii'lai'ialc tli^.'Jilii.
Tons ce;» Iniiililis (ic>
iimxli N(lf|,i 1,1, •,• i|iiiia-
l\><it'. >>|ia>-iiii' ou l'on-
liai'liiii-i |Mii\i-iil s'oii-
M'ixcr (laii> lliiisli'vir.
la |iaial\>ir laiialc liy>.-
Ii'iii|iif. Iir» rare du
ri'sli-, ol fil ^l'iicial
asMifii't' il des Iroiildo
srii>ilirs i|iii la Ituil
niiiimailic: elle |n'iil
cire aiis^i sNsIciiialiM'c.
|ioi-laiit moins mm- ii-i-
laiiis luii^rli's «|ii(' >iir
c'ci'Iaiiis iiioii\4-iiiriil->
t'oordoiiiii's poiii' iiiir
ai-lioii s|ii'Tia le. I.c
spasme pi-iil >ii'i.'cidaiis
loiil If doinaiiif du iif ri'
facial ilij;. •JM). j.a
foiitiacliirc liyslfi iijiif
pciil allciiidif dillc-
it'iilcs ic;:ious de la
lai c: il sii;;i( |iai lois de
idi-pliaios|iasiiie dij;. 'IW': d'aiilres loi>, la eoiiliaclure picdiMiiiiic sur le
lacial iiilërieiir cl I liypo^iosM' du iiièuie côli', ce ipii coiisliliio \ hi'iiii-
siitismc fflDssn-liihifiU' (lliai'i'ol : cf Ile allVrliou se Iradiiil par une dévialioii
coiisidéralilc des IraiU. el. iorsipie le malade lire la laiiyuc. cllf sedi-vie
du colé ctinlrarliiré eu tniiriiaiil sur sou ave ili;.'. 'J."iS(.
(In peiil raii;:er dans une seconde calc^orie les cas où la piivsionoiuie,
loiil en élaiil iiiodilii'c. ne pivseiile poiirlaiil anciiii délaiil de synii'-lrie.
lies alli'ralioiis du faciès se reiicouireiil dans des alVeclions 1res dillf-
ifiilfs. I II dfs lypes les plus iiels csl repri-senlé par le /'ncics mijnim-
Ihiifiir li.aiidoii/v el llejeiine) dans la inifui>iilliii- alroiiliif/iii- iiroyrcssivr.
I. ali'oplùc ilaiis celle alVeclion deiinlf fii ;;fiii''ral par la l'ace, fl cela
diinc l'açon insidieuse, (".elle alrophie des muscles faciaux s'accuse eu
^encrai par iiiu- dr-formaliou de la lioiiclie : les |è\i'es an^iinenlenl de
Noiii laiiliil la lf\re inli-rieiire s'aliais-e. taiilol la |é\ie supérieure
lin. .'ils. I \..|.iii.ilii.i ni i.ilo ^aiiih.' rln'/ une rviniiip «le
Iri'iili- ans .iticinic iJt'|iiii> diMu iiiuis di- Mnlniliv il<' ll.iM-(la«.
I.'>'iii|ililiilniîc p.n nft iMii' Miivcnni- .ipn'-s l'aviiMnn d'uni- dent
de «.itv-s-icdti uiùnic ci'ili'-. Si(!ni-<. di' C.racff i-l d.' Sli-ll«ati nnila-
ifi.iiii. Trcnildt'inenl, lai-h;r;u'dio, liv|>i>rlri>|diio nioyonni* du
...r|.. lli>i"id.- S;il|i.Mriùr.-. l'.MI'. Vcy. M. k.>:M<;. .Si/ni/n.mr ilr
llri"-.!,,,,. Es:fhl„lmie „„,l„l.r,il.- il.,,,,' n,;,r„l,„i„i„r, VM\.
1. Il, |. :...-.
ShyiOLCil.lh ht >)>7/,V/ Y/ 7(17.7 .V.
l'ail niii> saillie llèvii' de la|iii'| ili^>. Ilirii-, les lôvrcs soiil moins indiiilcs,
la liiiiirlii' est l'iili'iiiivi'i'Ir. cl, |iiiM|iic lOii l'ail riii' le malade, la iiiiiilii'-
inrériiMin' di- la ra<'c |iirnil une a|i|iarrnrc lii/ai'i'c. Ir iiialadr rit l'ii
Inirrrs (li^. !(•*>, |(IS cl ."riOi. cl, rii iiicinc lciii|»s (|ii(' la l'i'iilc liiiccalc
s'(''lar)iil siii}.'iilicrcincril, de (-Iia(|iic('ri|c de la cdriiinissure, se dessine une
dé|>i'essi(ni veilicale (i'iiu|i de liacliei. Il existe nni> cerlaine dii'licnllc dans
Il |iniiii>n('i:iliiin ili s laiiialcs. I.cs (nliiciilaires des |iau|iii'res se |ireniicnt à
|icn [près en nièin<! Ieni|ps (|ue
relui des lèvres, cl rdccliisiDii
lies |ian|iièi'cs se l'ail incmn-
|iléleMienl, siiil |iendaiil le
'^iininicil, suit sons 1 itdincnec
de la v(donlc (11^,'. Idi, lOj.
KKiel 107). Il n'<'sl jias très
rare de reneonlrer des cas
où ratid|)liic de l'orliicnlairo
est [loilée il lin dcj^rc' Ici. (lue
i'oiiveitnre |ial|iùliralc est'
|diis ;.'raiide (|n';i l'état pliv-
siolo^'i(|ne et iiu'il existe un
\(''iilal(le lajfo|ditalinos par
hinieilt' lin rclevenr. tout
I iiiiii lans une paralysie
laeiale doiilde. I.e IVoiitaJ et
les soiiicilii'is se |pii'1iiiciiI
iin^^i ,1 la Miènie ('iioijuc. Par
milite de l'alropiiic de tons
ces muscles de l'expression,
le faciès des malades ex-
piiiiir riiriir'iiiiii'. riiidiiiV'-
I nu r : lis \i'n\ sont ;;iaiids
ouvert >. les rides du l'rcnil
les commissures
naso-laliialcs ont disparu, le
iiias(|ue l'acial est lisse, les
lèvres sont <;iosses. un peu saillaiiles, cl conlrilnienl à donnera la pliy-
sitMiomic uni' expression hèle Ifi^'. Id'J). La symètiie nesl pas toujours
nlis(dne, nu des côlés ponvani être plus atiopliié ipic l'aiilre. le t'ait est
loulcrois lrè> rare, l'arlois même l'atrophie ne poilc pendant un Iciiips
pinson moins loni; ipic sur les muscles iiiiici\i''s par le facial iuh'ricur
(lin. loxi-
l'en à peu les li'onhlcs functioniiels an;^'iuentenl : les malades ne peuvent
plus lemncr aucun muscle de la face, ils ne pcnvcnl plus fermer les
veux, mais, chose impoitanle, tant (pi'il persiste une lihre musculaire.
la molililé persiste en partie; ces malades sont essentiellenienl des atro-
pliiipiev. MOU des paralv liipies. In .iiitre caractère, c'est l'iiili';:! ili' alisolue
KiL. M-.i — I I>k- p.'ii-nlysjp rnriiili' |>i''li|ilii'ri<|ii<' inii^nx'
siiji'l i|iic oi'liii <li' 1.1 liKiire lo()). — Iri. le sujcl ol
ri|iriW'nli' riii->.in( l'e(r«il dt- feriiicr Ips vi'iiï, pour mon- ctlaci
tm- r.'innln^io avpr Ii- facii-s iiiyn|i;illih)it<' tli-s li;j
im. lui. IIM et 1(17.
»>:.M/o/.«M.7fc- hC FM IKS
(li'N iiiiiMlrN iii:i«.litiiti'iirs l'I ili's iiiilsi'lfS tli's yciiv. (ii- \\'r^\ t\\ir In'"*
i'\(i'|iliiiiini'llriiM'iil t|iii' l'on a mi Ii-s iiimscIo di- l.i liiiifim-. ilii |iliiii\ii\
fl (lu Nuilc <lii |iiilais |iailiii|icr il I ali(>|iliir il.aniliiii/\ cl Itrjci inr. Ilnll-
iiianiii (\ti\. |i. l'iSi. I.c, iiinsrli's iiiiit-i \(''>. |(;ii !.• l'acial mmiI Ic> ^ciil-.
iiiiiM'Irs ili- la U'ii' i|iii xiiiMil alli'iiil> |iai' I aliii|iliii-.
1.1- faiifs ilans lu iifirilf iiilfislilirlli- hijiinliitiiliiiiiir m- i'a|i|iriii'lii- Mil
liliiN 111111 |ioiiil ilii l'acii-o iii\ii|ialliii|iii-. Ici If ilniiiaiiic ilii l'acial Mi|icriciii'
cvt iiilacl : an CDiilianc.
ilaii> la pallie iiirciicinc |^ — ''ilf-i
lie la lij:iiii', les lèvre-"
•Miiil ilcroriiiées. Mii'liiiil l.i
It'Mi' Mi|iciieiirc i|iii cnI
saillante cl Ic^èreiiiciil ren-
versée en iIcIkiis. les cimi-
inissiiies Miiil (•cariées, la
IhiiicIic est lai'}.'e. cl. Iins-
ijnil veut rire, le iiialaile.
ciiililili- le iii\i)|ialliii|ile. a
lin rire transversal : il
NilDc (iillicil ni. |)ciil à
|iciiie faire la iiiniie. cl
|iréseiile. lia IIS riirliiciil aire
lies IcM'cs. des coiilrac-
liolislililillailc-. Iii> iiellcs
ili^'. IS'Ji.
{•ans la silrrusr Inlrvnlr
fninj'iirophiiiiif. la cuii-
Iractiire îles iniiscles île
la l'ace amené iiaifnis un
rire sariliMiii|iie : iiirscjin-
la scli-riise latérale aiiivn-
lr<)|)liii|iie se ciiiii|ilii|iie
lie |taralysie laltin-f^lo-sn-
laryn<.'ée, un voit la para-
lysie et ralropliic s"t''t('ii(lre an\ mn-iics ilc la laii;;iie. îles lèvres cl
lies iiiàclinires. i.'iirlticiilairc csl paraUsé li'aiinnl, puis les iniisclos
élévateurs (le la lèvre inrérieiire. puis le carri'. le triaii;.'iilairc. cl é<ja-
leiiiciil les inaslicateiirs. La linuclie niivcrte. peiKlanle. laisse cimier cniili-
niicllenient la saliM>: les lèvres inimnliiles ne peiiveni |ias se rappruclicr
piinr sil'IliM' (111 |tiiiir l'aire la iiinne. cl. Iiirsi|iie le nialaile vent rire, les
commissnres des lovi-es sécarlcnl sans se relever, la liimclie s'élarj;il
Iransvers.-ilcniciil. le lacics rappelle les inasipicsdcscimiédiens aiili(|iics.
ilii ictritiive la même iiinililiciliiiii du lacics dans la iinrah/sir hulhairf
ili«.'. I.S et |!t| et iisriiilii-hiilhiiirr ilij:. I"». I i. I."i. |f>. Tcil i. ainsi (pie dans
lu juivilhisir hiilhnin- (ixlliriiiiiiir {\\>^. "il cl "J'ii.
[•ans la iimltnlic ilr Frii'ilvvirh. dans hcancuiip de ca-< de srlrmxr en
lia. r.ai — llire IninMcr-al duo? Ii' r«CM-> iii>u|>.itliii|ii>'
(iiiolado (11* la tiiiiiri.* '.l'i.
siiMitii.odiK Dr .s)'.s// w/. .\h:ii\i:r.\.
/j/az/Mf»!, l«"*iiiii"^i"l""~r.i'-i;iii\>;(iiilliiinli|i''si|;iiis|ciii-ir(iii(ti(iiis; Icriicirsiiidi-
i|iii' iiiir ii-i'Iaiiit' Iii'Ik'IiiiIi'.
l'iK Die f\;i-rT(''c |i:ii' II' ii"^;mcI
Mr^iM- i|iii' |ii<iiliiil le iiX'--
l.'i;;iiiil>-.
SdIIs 11' iKitii ilr /iiiics ilr
llulcliiii.son. lin ili>i;;iic l'as-
[ii'ct ijiii- |iivs('iil(' l;i linciliiii
-~iijcl .'illi'iiil irii|i|i|;iliiiii|iir-^ii'
r\|i'iiir |(i|,ili\ Irs |i;i|||iii''ri's
solil liiillli.illlrs cl li's lllillailcs
l'Iirrcliriil il vii|i|il(''ci' ù hi
|(iir;il\>ii' (il' li'iits icIfVL'iirs
en riiiili'.'icliiiil Iciii' iiiiiscio
IViinhil. Il se |ii'(iiliiit iiiiisi
une t''l('v;ili()ii des soiiicils
ili;f. r)."iH|. (Vnv. Si-mioluti'n' de
I (ijifuiri'll lie Ifi visii)ii.\
|l;iiis hi iiKilailir (Ir l'arliin-
siiii le riiiiil csl |iliss(' r^alc-
iiii'iil l'I hi rij^iilili' ili's iiins-
clcs (II' l:i liiii' iliiiiMc Mil \ is;i|,'i'
.. ... ,■ . , , ■ . , ., 1 "In iii.ihiiii' iiiir r\nir>si(in
lin lioiiiiiiv Agi' di- ^»ix.1nl(M|llal^l' ans. A rauto|isio un illiilic. I M |i|ii'l;i n I l.inliil l'i'lli'
ron.'ilala rrtisU'iirr ili' Tovcrs de rnhiollissciiicnt sJ'iik'- i i . . . i i.,,ii .1
lri.|ue,. ayani d.-lniil. de .iLiqnc cùl.S le seRinonl 'l'/ I 'l"'! llillMIl I . I.lllhil l'I
l'xtfrno du noyau Irnliciilairc et le genou de la capsn
interne. (Birètre, IXX<.I.)
il (ii'iliiuiiri'. |ilns un iiuiins
«•l'Ile (Je l;i peur mi iiièine île
relIVoi. (le Ineies ilaiis la inalailir
lie Parkinsiiii es! emnie lemai-
i|iial)le jiar siin iniiiiiii)iliir', l.i
li;,'iire es! eoiiime lii,'i!'e. (iesl nu
vérilalile inasqne. La lixili- du
re^'ard. la laielé du eli;{iieiiienl.
dues viaiseniiiiaideiiieiil à la li^i-
dih- des iiiiiseles des veux cl ilr
I oi'liieiiiaire des |iau|iièi'es. \ii'ii-
iieiil eui'iiie aii^'iiienlei' eelle e\-
|iiessiiiii aliiiie ili;;. .VJ-J el .>_*.').
liiinliaireiiieiit il ee (|ni existe
dans les aireetiiiiis |iiéeédeiiles. le
fiirifs avvitiniuinliijU)' n^siilie siii-
Itiiil de li''si(iiis des us de la l'aee :
la dimeiisioii exa^ien-e de la iiià- ^\
ilniire iiil'érieiire est le |iiei!iier
iai;ii l.iv i|iii ria|i|ie : le 1 Ion esl 1res élai<.'i. il es! proéiniiieiit. el les
- h:i.ir. ,l.,n, l:i ni,lhl<li>' M'- l':iil<in-..l
lloinine de <'im|uaiiti'.i|ii.'ilrc ans. (Ilii-éliv. WSô.
s/ uiDi.iiiiih: ou Kums. •■'«a
(lents iif M- < m ii-|iiMiili'nl |iiis, lf< ilctils iiirériciirrs iir'|i;tssiiiil les ilciils
Mi|)<'M'iciirf-s ilr |iliisiriii^ iiiilliiiii-li't*-> : lu U'sw inri'-rii'iiir rs| Milniiii-
iii'iisc. |irin'iiiiiii'iil('. cil (M'iiiiiiimi. I.c ne/ r>l ('iiali'*, '^ion cl riiiii;ii'il. Ii'><
oicilli'x Miiil. l'Ilfs ;lll^si. aii^iiiciihi'-» île miIiiiim-: les |iiiiiiiiii'll<'^ •><iiil
saillaiilr^ par >iiilr ilii iI)'-\cIii|i|ii-iiiimiI iIii viiiiis iiiaxillaii)'. If Ininl i->>l
ii'iliiil >'\ lioi> «le |ii'ii|ii)i'|itiii aMT la larr i''ii<ii'iiic tlii iiial.iili- ilig. 'i'2i\.
l'onr l!ii>saiiil cl Mci;;»', l'aiitiiiir-iialic cl le <iiiiiiiilisiiif miiiI de iiiéiiio
iialiire cl il n \ a ciilrc ces ilciix allcclioiis iiuiiiic ililIV'rciicc d ;i^e. I.'aci'ii-
iiii-yalie sci:iil le •^i^aiilisiiit* ilc l'ailiille cl le ;:i;;aiilisiii<- rc|>ri'-.i>iilii ni
Kip. 3Si. — Cunlrjrlm-e f«fo.nr du iiiiimIi' rmiil.il. ilu'i un ••«ji't J<' lri-nl>'^i\ ans .illi-ini de lualiidu-
dr Parkinvin. — )l.il.idi- do l.> liKur ■ 527. — Iri, rnirivlmn a didinio ,i lliff di- vincI cl un an» i la
Miili- d lin %Mil<Mil Ir.iiiiii.ili^ Ill.'ii|r<'. |S<.C>.> l.'iih><'i\alii>n .-liniii I !•' raci» d mnladi-
iml <Mi- i.iilili.-- r-.!! '-ninroi. /^r""' ''« >'<'inli. IKST-lKwl. I I, (■ i.".
raci'tiiii('';:alic de l'enralil nii de radidcsrciil. La di>--cinhlaiii c des h'^iniis.
daiM'ès ces aulciii's. dc|ieiid iiiiii|.iciiiciil du l'ail i|iie « les cailila^^o de
i'i)njii;.'aisiin scraieiil on iinii |ii'iMlaldenienl xindt's «. Celle coiiceiiliini
c«.| a|)pnvée par li-s reclieiclies de i.anniiis cl ltii\ . Ces ailleurs mil conslalc
«pic, elle/ cerlains ^.'caiils ne préscnlaiil pas de ili-lnrinalidiis a(-i'iiinc;:M-
liipie> des l'xlri'inilés. la radiii;^ra|diie iikiiiIic eependanl un l'Iari^issemcnl
de la selle Inreiipie.
Kiilin je iiienliiiiinerai li- l'acic»- loiil à l'ail spi'-rial de la scli-niilrninr:
celle alVeeliiMi es| ciinsiiincc par une inl1aininali(ni clironiipic des divers
élénienls ipii ciMi>lilneiil la peau, les arlicidalions. lo ns : ces ir'>.ion->
peinenl s'él'-ndi'c à di\eixcs parties du ciirp><. IJiiand elles allci;;iieiil la
l'ace, cllc'. ciiii>lilnciil le iiiilxiiur .sili'-nxlriiiiii/iir : aliil-» le^ inniiv eiiieiils
>l.\lll>l.lHill: liV sySTC.MI: .\hltl l-:i .\.
sont iiii|iiissil)|rs: hi iiliysioiioinic ^iirdc iiiii> iriiinnliilili- |i('i|ii''lii('llr-.
l'oiiliic |i;il|ii'liial ol (linil. (ir-rorinr: Ir iiiiimIc de lloiiicr m- |iciil pliis
iilliitT li-s |iiiiii|x l;i('i'\iiiiMJ\ iliiiis le l.'ir l:i<'i'vin:i I, t'I |i;ii' siiilr U's Liiiiics
niiili'iil >iir le \is;ii.'i'. I.i" ni'/ i's| criili- cl ;iiiiiiiri. " l,;i ImiiiiIm- h'csI plus
f'i^-. Mi - I. I iM.iMi. .I:iii« l.i.r..ni.'^.ilM-. - Ir 1.- >,.ix.inli-lri.i> an-. iSiilprlriJ-rr. l'.KH)..
i|u uni' Iciili' l'-liiiilf, i|iii' I lin iliiiiil liiilli' ' ;'i I i-iii|Mirli'-|iii''i r il:iii'< nn
iiiorrt'iiii lie cuir : les iinnls iinii|ucu\ mil ili>|i;ini. cl ;im milieu lic l;i
fciilc, les (Iciils siiiil visibles. » iC.li.iicnl. i
I) ATTITUDE - MARCHE
A la laiiiM ilniil se |iréseiilc un malade, à >a niaiiicic de se Iciiir dcliiiiil
cl de iiiarclier, un peiil rcciuiiialli'<- iiu siiii|ici)iiiicr ii |iiciiiicie \iie
lalVeclioii dont il cs| alleiiil. Mais ces si<.'iies. cel lialiiliis. i|iii. |iiiiii'
leliii i|iii les a déjii <ilisei\és. smil d'une nelleté exlrèiiic. siuil tml dilti-
ciles il décrire avec |irccisi.iM. Aussi u ai-je pas d'aiilre inlenliiui
(|uc d'essayer de classer aussi liicn que possilde les alliludes cl les
■-hMiiiiMi.it: iJh i.Ariiiiht: h.r iih: ia mmu m: iwi.
iliiiwm lii'v i|in' rtm |M'iil rfiinmlnT ilic/ les «.iijcis iiIlcjulH i|i iliiincs
■ilVi'(li(Hi-> iifivciixs.
|laii> Imiii iioiiiIii'i- ilf caN. (''('>l à un Irotilili- ili' l.i iiinlililr lll■^ iiiciiilufs
iiil'ci'ifiii> ipril fiiiil i'ii|i|Hii'li'i' riilliliiilf iili>i-i'\i''i>: ils'ii^ii liiiili'il ilr |iai'a-
l\>ii'. laiili'il tlf ctinliacliiic ('."i'>l aiif<i i|iii' dans la /((»/•«///(•(//<• flaxifiir m'i
li-> jiit'ils Miiil i-n ri|iiiiiiMiii- |iliis on inniiis niai'<|ni'-, le >njcl. loi'M|n'il
|ii-nl iMH'iin- M- ItMiir ilflionl, ri'arh' les janilifN |iiini' l'-lai';:!!' -«a liast-
lie sn^li-nlaliiin cl, |Mini' nniMMMT smi ('■i|nililn'i-. cm'')-!!!!- l'onslaniinciil
lie |iclil> niiMi\)MMt*nl>, alin ilf rf|i(iM'r m'> niiisrlrs \ilr rali<{n<'->, rai>aiil
|iinici' I i-IViM'l lan('°<l sur Ici ;:i'iiu|ic nnisculaiic, taiilol sui' Ici aulrc.
l.(M>i|u'il i'>Na\c ilavancci'. il hc le lail i|u°:i |icli( pas. en liainaiil sur le
siil scn jaiulies |iai'al\M'cs. hans ccriains cas (/'/ic)»i//«/c(//</(v//c sjiiimlf. le
nicinlne |iai'al\sc |tcul |ii'ésenli*i' un ciTlaiii ilc;:i'c <i'é(|uinisine |ii'iiilni-
>anl le >lc|i|ia;^c. Ilans ilanlics cas, ciunnic dans la iiiihjnvvrih', |iar suite
lie rci|uinisnie. Iiir»i|uc |icn(lan( la marche le sujet soulève le |iie(l,
l'evlréniilc aiitéiieure laclerail le snl si le sujet ne su|i|ili'-ait |ias à l'iii-
>nttisance des e\lcuscurs du |iicd en ele\aut ia cuisse très haut ; d'antie
pail. lors(|u'il re|M»e le pied à lerie. celui-ci tnuclie le sid daliiinl pai' sa
pointe, puis par s«ii liord evierue cl enlin par le talon. Il en ii'-snlle une
di'-inarche spt'*t-iale rappidant celle des che\au\ arilenls. don le nom de
x/e/i/K/f/e i|ue lui :i doum- l'.haicot. Loisipie l:i ncM ite, tout en elanl
localisée au domaine du sciitliqiie luifilitr ('jlrriif. respecte le iaml)iei-
antérieur iti;:. l'.tîn, — dans la fuinihixii' xiiliiniiiic a hjiu' inférieur.
dans di'S nrrritfs rele\aut d'iuie ('•tioioj.'ie autre, dans (pielipies las de
liiiliiiiinjrlilf tiiijiii- dans certaines rii'liviililrs et en particulier dans la
sriiiliijiiv rtiiliculairr ilisxtirirt'. — le sleppa^c e.>t li''f;èrement moditié:
cliaipie lois ipie le malade lève le pii-d. ce deinier se met en variis l'ipiiu
>ons rintlneine de la <-ontiacliiiu du janiltier anti'-rienr.
Ilans la miiapitlliir airiijiliiifiif /(/(«//•c.v.v/re, l'alropliie poiie eu nii'nii'
temps sur les nn-mltres mlérieurs et sur les muscles du dos; pour main-
tenu- stiii éipiilihre. le sujet doit iloiic écarter les jambes et rejeter toiti--
lueiit les épaules en arrière alin île suppli'er au di'd'aut de tonicité des mus-
cles des lomlies. don une ensellui'c en ^'énéral très mai°i|uée dij.'. IITi).
Loisipiil s'avance, il est loujouis 1res camiiré en arrière et. par suite, il
est oldij;é de scnilever l'orlenienl li's cuisses à cliaipie pas, ce (pii amène
nue nouvelle vai'iéti'' de .s7<Y</«((/e facile à recomiaitre. |lu reste ici aussi
le steppa;;e relève siulout di- l'i-ipiinisme des pieds.
\,» fonlriifliin- i\i's ummuImcs inri-riems se traduit aussi par une atti-
tude sp 'ciale. .le ne lèi-.-ii ipie si;.'naler la jitirtiitlrijii- en //cr/o/i, ipii, dès
ipi'elle cnI un peu accusée, ne permet plus au sujet de se tenir deltout.
Ilans la ininipU'ijir arrr roninirlurr ni rxlenmiitii de lieaucoup la plus
i-ommnne, le malade avance diriicilemenl sans plier les jamiies. en l'rot-
laut contre le s<d rexlréniilé auterienie du pied ivov. /'«/Y//)/(V/»e et
liji. 77 1. Ilans le sijmlrinui- ilr l.itUr. il en est de même {l\<i. S*J à
.S(ii. flans Vliriiiiiilrijif lérrhriilr suivie île contiacinre du membre
inrérieiir. le sujet lait di-ciiie au menilire ii;.'ide un mouvenienl de
^KMiiiiiiiiii: iii sVs;/.wa; \i:ini:i.\
cii-i'iiiiiiliirliiiii. « il liiiirlii- » cl riiiMiiiiliilih'- ilii iiii-inlirc siiin'i inii li\r
:iii liniif cxiim'ii' ciinui' ccltr (li'-iiiaichc. K.ins Vliriniplnjii- Inislihiiiuc
:iii CDiiliaii-f. le iii:ihiili> iiiiirrlir i<ii liiiiii.-iiil siiii |)ii'il siii' li> sol. .. il
tli-!i}:iu' » (Tddil. Cliiiicdli (V(iy. //(•//( //)/<■(//(• cl \\)i. (17)). (ihcz les mal.idcs
iilh'inl» lie iiniKillisxriiiiiil n'rrhrnl iiiiilli|ilc. I:i (li'iiuirciic csl -miM'iil
1 1. jii. — Vlliliiilt! tii lli'\i()li llt> lii.iri|ilL'i', ilii'l un liulililK' ilr >oiv.inli- i|ci;iln' .lll^.
iilU'int de iiialodii' ilr l'arkinMin. (Uic£trc, ISUI.i
Iroiililcc: ils savaiiccnl ;i pclils pas |iross(^. pn s"a|>|niy;iiil sur leurs
<'aiini->: Iciiis pieds scinlilcnl ne se dclaclicr' du sol ipi avci- diKiciillc.
(du-/ les i)si'ii<l(>-liiillttiiirs en pai'licuiicr ce iiiodc de |iro;.'ressi(ni —
<|nt' j'ai dccril sons le nom de dr-niarciic à pclils pas — esl liés lri''(|iienl.
A n'ilé des alliindes dues il la ( iinlracliire ninsculairc. je nieiitiiHineiai
aussi celle des malades alleinis de ;/i«/«*//V f/<' /Vi/7./;i.s7)H. An i-epos. ces
llialade'^ ■>>' lii'iim'nl iiiinlns imi .'iv.hiI. i:iides. ciiniiiie sondes, la (i^(e
\
>/w/<'/ '<(,//•; lit I Al III (lit: Kl lit: ia maikhe
uk;
n-lixif. les liiiis (>ii I1c\iiiii ri ftilir-s .111 Irtiiic llifj. *Jir> cl ."'JIm ; liiiM|ii'ils
SI- i|r|tlin fiil. iU in.'iM iii'iil riMiilti'-N fil ;i\jiiil lli^. 'Jl.~, '_'| i ri .''.Tij,
ilnii iiiiiiiM-iiiciil |ii'<i;^i'<>^>iM-iiii-iil iiri'('-lt''i'i''. vciiililaiil roiiiir ;i|ir)> icm-
i-i'iili'f lie ^i'ii\il<': il> mmiI loiijiiiirs il,'iii> un i-i|iiililiii' iiivl/ililr, r| se
ili'lilai'i-iil iliiiiN II' si'iis i|i< |:i iiiiiiiiilii' liii|iii|si(tii i|ir<in Inii iliiiiiic —
Fi|f. ;2fi. — Même iii9lail>' nue Cfliii di- Il flinire (irëcrilinlo, n'pri'-t'nh'- d.in>. \a puHliun 3«m>o.
;iiilc- ci rrliti-piil-iiiii. I.itiiii-|)nl>i<iii. iLniIns \\t\>. iiwiis lif;iii(iiii|i |ilii>
liiiciiH'iil, If Intiif ft {<'•< iiifiiiinfi. an lieu d'flif m llfximi. suiil m
f\lfii>-i(iii — li/iif irr.rleiisioii ilf lihurcot (li<;. .''27).
jlaiis lin aiili-f ;.'i'on|if ilf l'ails rfiilrfiil Ifs allilndf^ cl ii-s ilriiiai'i'li(->
liiifs à riiK-iioi'ilinaliiin niUM'iilain- iM aux dilIVTfiils Iniiiitlcs ilc l'iMiiii-
lilirt" : la ilrtiiarrhi- dr ralii.rii/iic csl à ce |i(iiiil ilc Mit* loiil à l'ail rarac-
liTisliijiii'. il laiii-f M'> janilirs de (•olr cl d'aiilrc, l'iii|t|n' r(irl<-iiii-nl Ir sid
du l.ilim, ne ii"^\v à |irn pii's raiii|dilndc dt> ses iii()nvi'iMi'iit> iim- |iar
i>8» >/.i//<i/ <»,//. 1,1' >)sif-:.\ii: .\i:iii i:i \
si's si'ii>;itii>ils \iMii'll('s. cl |ifnl l'('>i|llililil't> ilrs (iiToii lui Iriiin' li'> \i'ii\.
On tiliM'ivc cfllt' iiit'iiif (li'iiiiiri-lic djins la m'-M'ilc sYsIrmalisr-c aux iiciiV
■.l'ii^ilir"» l'I (|iicj"ai (li'iTilc muis le ikiiii iIi" lahrs iiri-ii)lirrl<iiic. Ici avec
une inli'-;:i'ilc |iai Ini'i ciiin|ilclc ilc la l'nicc cl ilii miIiiiiic iIcs iiiii>c1cs, un
Ki)f. 5i7. - MalailK- ,U' l'.irkinx.ii - (>|..
r.iircclM»n 11 I'Ako lit* viti[jL cl lin :in>
|Mil»ion v%t ettn^iiieiiifiil accusée. L
(llicélri.-, IWG.I
(l'un viiili-nl trniiiii:ill>i
ili' ce iiinlndc est rcpi
Ircnlc six .IMS. (IC'lillI de
. (liiez cet liiiiiiiiie, rnnlé-
enlé U.inri I.1 ligure 335.
oiiscrvc, comme tians le lalies, mie alléralimi île Iniis les nniiles do la
seiisiliilili' sii|ieilieielle cl pidlonde : dans la iirnilr iiilrrslilirllr lii/ppv-
Irophiiiuc. inaladie ramiliale <|nc j'ai di-crilc avec SiiUas. nii Iruiivc.
lni'M|ne l'alVeclion i'-<\ avancée dans son ('■vidiilinn. la même incodi'dina-
liiiii motrice D-snlIanl de tioiildes sensilils. mais associée ii des nlro-
pliies miisciilaiio iiiai'i|iii'-es. par siiile de lésions des nerfs iiioleiirs.
Ici rincooi'dinalion îles memliics iiiri'rieni's s'accoin|ia^'ne de sleppa^'P,
l'itriiiiie cliiv les lalii'-lii|ncs alro|i|lii|nes (|ui peiiveiil eiicole mai'i'liei'.
^tuioiDi.ir ht-' i>i-:inii'i\- iniih:iin\i t- mv
|laii> II" siiiiilniiiir iTri'liflIrii.r. il cxislc ;^ll^^i ili'>< Iniiilili-s du iiiiiii\i>-
iiii-iit ihiii> lii sl.'iliiiii ilcliniil fl ili'iiis In iiKurhc, l'iM'i' iiili'-;:i ili- i'cliili\c ili-s
iiiiitiM-iiiciils i>()li>, liii»i|iii- If ritr|is rf|Ht>.i- sur un plnn lioi i/nuliil. j'en-
iLiiil lit sl.'iliou ilcliiMil. I.'i iliriirulli' il niiiiiilciiir rt'-(|iiilil)i'r sr tii;n'i|uc
lit'jii |i;ir rcrarli'iiii'iil des uiiMulii')->< iulV'ii('ui""<, |iai- Ifs iisiillaliiiii^ iluul ir
nn'|i> <'^<l !)' NJi-Hf : uiai^, |ifuilaul la luaiclii'. Inus ces s\ui|i|i'iutcs s Vva-
^('■DMil. 1rs iistillaliiiio lie la li'-li- i*l du Iioik' aii^iurnlciil. le malade lilulif
i-l. iiuuiuc un iudi\idu ivtr. ii'artiM- pas à m* rnaiiilciiit dans la diiciliuu
(|U il MMil ^-iiivif ili;;. '_'0-. 'JH." cl "JUii. I.(irsi|iii' Ifs trouidi's Mint riHiins
iuai'i|ués. c'est dans ICvéculicMi nn'^nn' des nntuveriicnls des dilIV-renls
sci^nicnls dn nn-Milm- ipic liiu peul les iir-ceiei : ces luonveineuls siinl le
plu» siiuxeul dniii' aiupliludc Iidji grande. iK d<'-|iassenl le Inil, celle
dxsiiii'lrie se lelinuNc aussi liien an\ nieudnes siipi'-iieui's i|n'au\
iiieiulues inlërieui's. lies Irniildes n'euliaineid du cesle pas. c(uuiui- ceux
du lalM-s. le délanl d'oiicnlaiiiin \ers le liiil i|ui l'esle fiénérah-iuenl
iiilacl. i\(i\. Sijnilroiiif trri'hrlli'ii.r.i Celli- di-iMarclie s'oltscrv»' dans les
lésions alt'iipliiipies de l'ccnrce et dans les luiueuis du rn-vclii, dans la
iiKiliiilir <lr h'ririlrricli, dans Vhrrfiln-dlii.rir <-i'ri'l>cllriisi' el Icès snu\enl
aussi dans la srlrmsf m phiijiivs. Les ditlV'ii'lils l'Ials rrrlii/inru.r. la
//(///«(//(■(/(■ .Wc/i/ccc anièiii'iil ;iiis--i iiin' iIi'Iii.ik lie l'Iu ii'M-.c. i\i(\. Si'iiiin-
hiijir ilrs ri'iili/fx. I
.le nienliiiuneiai encoie la dt'-inarche des rl.tirrit/iirs, cpii se Iradnil
pai l'aliiindance di-s tiKMivcnieiils iriaisunnés. irié^ulieis et linis(|nes :
dan-- la vluin'v Injxti-i-iiiut' un cimliaire. les iniMi\eniciils iuMilontaiies se
pioduisenl suivant un rvtlinie ié;.'nliei'. réalisant parfuis clie/. <'eitaiii'>
malades de vérilaliles mmncmcnls de danse. Kuliii les li-imides de la
marche dans Vaslasic-ahasic — syndnmie névrcipalluipH' ipii se liadiiil
par rim|>iissiliiiilé alisoine piinr le malade de marcInM' <ni de se tenir
delioni, alors i|u°il a conservé Ions ses antres monvenienls .inta<'ts —
éi-iiappeiil par ii'iir pii|\ iiiiirpliisiiie à joule ilevciipliiiii pr(''cise.
\. DÉVIATIONS VERTEBRALES
l.in'si|iie lliiclienne (de lloulii;;iiei dé( ri\il la lordose fxiraliiluiuc n\i'v
ses varii'lés. il nioiiti'a I iuMiience du svsiénie nei-\eu\ sni' les cour-
hnres noi'inales de la cidoiuie vei'lélirale. et donna en même t(*mps la
pliysio-mi'-caiii(|ne des déviations racliidiennes. Depuis, la (piestinn
des rapports léciproipies du système nerveux el de celle paitic du
svstèine osseux a l'-té' diversement envisafiée ; je la résumerai l'api-
ilemeid en passant en levne les alVeclions neivenses au cours ilesipielle>
on |M'nt voir se produire des di'-viatious de la colonne verléliiale.
l'ariui les alVeclions ct'-iidirales. pouvaid se traduire par nue In'-nii-
plé^ie. Vln'inifdvijii- xiiasiiindiiiiir iiifnnlilc. ipii dt'-lermiin' une para-
Ivsie d'une nniilii- du corps avec arrêt de di'>vel(ip|iemenl osseux, peut
s'aecompa^'iier de di'-viations de l'axe racliidieu. haus les diidi-fiirs
n-ri'lmilfs infnniilfs, (m a con-lali' plu^ieiir- loi», de la cvpliose el de
HuLiiiM. — Siiiiiiili>;:ii:. )>
'•'•"i '•I Miiiijiiiit: in -)sii Mh Miniix.
lii c^iiiliiisi oliiisc l'i (l|)|ii-nhciiii CM a i;i|i|hiiI('' des cas i |!l()(t| Mais ccl
aulciif il rarciiicnl nlisciM- une drlcn iiMlicin vn l(''|»iali' ilaiis Vdlltcluxi'
iliiiihiruu la rhiiirr rhrouiifur ilniihlv. rniilraiiniii-iil ;'i ce i|iriiiil (•(inslali-
Anilry cl llallinii. jlaiis la jmrulijxir ijriirnilc cl dans le-, niuldilirs
iiiriiliilis. lin a ci.'alciiiciil sii>Mali' ilcs iiiciirv.iliiiii- ilc la i iilniiiic \ci-
Icliralc .
(l'es! sni'liiiil dans les
iilfriliiiiis iiiril iillairi's
• |iic I Mil a (iliscrvc cl
l'Iiidii' lis diMaliniis vcf-
Irliialrs: là. en cllcl.
iMiN xiinl l'I plus iiri'coccs
cl iilus |ii iiiiiiMci''cs. Ilaiis
I hriiiifilniic sjiiiiiili' à
didinl |i|-('co(c cl diinl
iV'Milnliiin ->!■ jii'iiliiri^'c
jii--(|n il Mil icriain à<.'c.
(in |ii'iil Miir lie la sinliusc
un i\v la (■\ |ilin-sciiliiisc.
( l|i|icnlicini Cil a |inlilii''
ilcn\ iilisci \ati(ins a\cc
■- \ Il d m iiir de i'iidwii-
>i'i|iiard. La //(;//(;w(/(-///c
(l'Kjnf de rcnl'ancc, par
siiilc de-- aliii|diics nnis-
cnlaircs un des arn'ls de
di'\elii{i|ieinciil i| n cl I c
enliaiiie . |ii'iil diinncr
lien a la lui nialmn il nnc
sriihiise il inlcnsili' \aria-
''''•'''-• '■''" • '•■' l"i'l"^''
.•l.« (I.- 1.1 iiii.|ii,.. ,U,t Mil,' l.ii ,|. ,(iiiir,,Mlc. 111(1 •III-- 1"'"' "''''' '7"ll'""'"l "''-
alleinl.. .!,• «Iiirosi- l.ili'-ralc ainy<ilr.>|ilin|iir. •Ii.|iiii> huit .nii>. sclVCC. Iiailnis mcHIC Ics
l.ptii. alrii|iliii; il |irii):i'<'sM' d'.inni''i-i'ii .-inni-p ainsi <|ue le iiiiiii- i ■ •
lr..nl l..> nifiir<-> [M. ir>t .-t ir.i ri-|ir«cnl.iiit I .•l.il ili' l:i altcialldllS Slilll Icllcs
.n.,lo,l.. ,.„ ,...«. .:..n..^.„|„.l.. .M 1... niéin. ,11- .■.•II., r.,...- jl ^- j, ,|„„ vcrilaldc
M-nl>.|. il.in> la liKiii'i' li!i. ii iim- i^|hii|iip lISilKi un I iilrii|ilii'' I '^
ilc.>iiiii>rlv^ d<. hi liiii|ilv iK'tîsl.iil |i.i» cil ■!■ |S;il|i*tiir-n'l. Cil l-llc- ja I Ic. Ilaiis la |IO-
liiiniM'Iilc ai;;iic de ren-
once, la scoliose l'I la lonlose soiil. siniiiiic Innlc. assez rrci|iiciiles.
h'Iialiiliide il s'a;:il de iir-roriiialions coiii|ieiisali'ices. mais elles |iciivenl
aussi icsiillcr de ralrii|iliie des ninscles dn dos mi de I alidnnicn. I.llcs
|iciivciil aussi n a|i|iai .iilre ijiie pins un nniiiis |iinL:leiii|is a|iii''s le ilidinl
de rallcclion.
On sait i|iic les muscles saci'o-s|iiiian\ snnl en «.'éiicial les derniers
alleiiils dans la /i(»/;o;;i;/c7/7c chriiiiii/iir cl la sclcrosi- Idirnilr aiinjd'.vi)-
phiiiiii', aussi les dévialioiis vericinalcs soiil-elles raiemcnl observées
d.iiis ces aHi-clioiis. l'ail'ois cepentlaiil les muscles |iroroiids de la iiiii|iic
|iai ti('i|icitl ;'i liiliiiiiliii-. i>l l.i liMc nr |mmiI plus l'-lic inaiiili'iiiif en cxti-ii-
>iiiii sur le IrtMic (li^. ITiO i\ ITi'j cl rrj>ii. La iiiriiir rarclt' ilo (li'>\ialiiitis
larliiiliciiiii"^ l'xislc dans la xrirrtisr ni iiltniiirs. Il ii'i'ii csl pas tir iiifint'
tiaiis la miitiiilir ilr l'i iiulnirh, un la r\|ili(i->t nliusc, li- jiliis lïci|iiciii-
nient ù liiialiMiliiMi ilorsali'. est nn s\in|iiri hanal, pailnis nn'-nif
|nvi-nri' ri s iu'(-iini|ia^nc (|ni-|i|n<>riiis ilr Idrddsc liunliairr coniiicnsalrirc.
Ilans II' tiihrs, inalailii- a Inmitlcs ii>si>n\ i-l arlicnlain-s. la loionnf
xiMtt'Iiialf |>t'nl èlrc lonchi'i', ainsi ipn' Kn-ni;;. i'ilri's cl \aillaiil. flr..
l'oiil si;;iiali''. On assisie alms à nnr M'iilalili' lirliiiinalinn Irnic l't \>n>-
^Ti'ssiNr lie la ciiliinni- : c'i-sl nn'* ai'llii'(i|)allii<* MTlt'lM'aii-. analit^nr à
fi'IK's i|nc Inn oIisitm- dans les nn'nilMcs. irapit-s 0|i|MMdn-ini, des
dévialiiMis dn rarhis |icn\i'nl se |(iiidiiiii' chc/ les laln''lii|ni's, sn-dnilai-
l'cnifiil à une inxalinn s|iiMdani'-<> de r.ii'liriijalinn riiMi-IV'ijiiiiali' un à
nnc IVacIni'i' s|iiinlain°'<' de la r;iiss('.
Les dévialinns \t>rl<''liralrs se niaiMlrsIrnl a\iT uiu' l'i étini'iio' siiérialc
dans la siirififimiiiii-lif {\iji. iriôrl \iU. iti rincnivaliiin di- la cidornic
lait pallie dn sMidi'niiie. à une période pins on inoiiis préenre de la
maladie Kolli, lltTiiliai'dl ont insisté sur l'élat du raeliis dans la svi'iii-
^onnelie. Urnlil a nionlié la liéiiiience des déviations veilédiiales dans
celte altet'Iion. pnis(|iie sur ."(i oliservations, il les a reneonlrées dans
la pi'tipoiiion de .'ill pour IIMI. li'esl la scidiose ipii existe ordiiiaiienient.
assonée le plus souvent à la cyphose l'oiir Morvan, llfoca. Sclilesinjier.
les iléloi'inations de la «■(donne veitéhrale dans la svi'in^'oinvrdie seraient
dues aux trouilles Iropliiipies osseux et aitieiilaires. l'ar suite de ces alté-
rations osléo-artieiilaires. la n'-sislanee dn racliis à l'action de la pesan-
teur sérail diniinuée. Ilallion. toiil en laisant jouer un certain rôle à
l'action anormale des ninscles i|ni déterinineraient le sens îles dé'via-
lioiis. — la convexité de la conrlie scoliolii|iie dorsale rej;arde de pré-
IV'ience le coté' du corps envahi le premier et le plus rorlemenl atteint
par les Iroiililes musculaires syrin;.'om\éli<|nes. — pense (|iie les d('\ia-
tions rucliidiennes sont penl-i'>tre l'expression d'un état inorhide de ton
le système osseux. Les vertèhres, os courls et spongieux, en snhiraient
plus particniiéiement les conséipiences. Kotli re<.'arde lalrophie des
ninscles transversaiies é|iineux comme hi cause de la scoliose svrin^o-
inyéliipie. (ilnircot Taisait dépendre les dévialiims verlédirales de la
hsioii syriiij;omyéiii|iie. Ilernhardt ne se prononce pas sur la iialnie el
I origine de ces tionhles verlehranx. Kii n'-sniiii'. relalivemeiil à la patho-
;.'eiiie de la scoliose syiiii;;omyéli(|ne. les auteurs admettent les uns une
théorie tropiiiipie, les antres une théorie musculaire, d'autres eiilin une
théorie niivle. Nous mani|uoiis eiicon- délemenls analoino-pathojo^iiipies
sullisanls pour trancher ci-lte ipieslioii. La cvphose-scoliose de la sviiii-
;:oiiiyelii- esj as>ez souvent aci (inipa;.'née d'une délormation de la partie
antérieure du thorax, tlunu.r iii halniii il'ierre Marie), cai'actt'-risee par
nn enronceinent de la jiartie snpi'iienre du steiiinm ainsi ipie des cotes
adjacentes, et^iar une saillie en avant des épaules.
Si la syrin^omyélie est une des alVeclions inédiillaiies où la scoliose se
f.'/i >t:\ii(ii.i>i.ii i>r >)>//»//. .\i:n\i:i.!X.
liioiilir le plus rrci|llcillllH'nl. I.i sritilit/iir ot rjillccliini des llflls pi'-li-
|ilicrii|iics. i|iii s"ii>stiii(' li- plii«. soiaciif ;i des (IcCoiiiiiilions de lii coiii-
liiirr iinniiiili- des M-rlrlircs, car- si dîiiis cn'hiiiu's iié\ril('s svsl(''iiialiso('s
iimliiii's (III pfiil nlisL'iviT une d(''\i.'iliiiii larliidiciiiic. le di';;iv et la IVi'-
i|iionc»' di' ci'llc iltTiiiiTC stml loin dV-^jalcr ri-[i\ iprim Ihhim' d;iiis la
scialiiiiKv Si.Tinl.r |i:ii- Charnil. en iSSCi, puis par liallrl ni jSST, rllr
lui cliidiic en I SSS par llahiiiski.
ru iN'.ill par Krissaiid. puis par
l.aiiiN. l'iaiiniii. Ilij,'icr. de. I.ors-
i|iir la sciai iipic-iu'Milcfxistc depuis
lin rrrlaiii Iciiips un luis(]ir(dl(' fsl
|iai liriilii'i l'iiicill duMlulirrilsi'. il l'sl
rail' ({Il il II \ ail pas eu iiiriiic
temps nue d>''r<ii'iiialiiiii m'iIi'Iu aie.
La ildiii iiialiiiii du Iruiii' dans
la Mialiipir se pivseiile suils Iruis
rornies : la seuliose eroisi'-e. la seo-
liiise liiiniiilii^'iie. la scoliose alter-
iinnle.
Ile ces liiiis ruriiics, la plus l'ii''-
(pieiiiineiil olisei'vée est la scoliose
(•misée, dont voici les caractères :
Si l'iiM i'\aniiiit' Ir malade dans
rallihiili' iIi'IiiimI. un \uil (pie tonte
la pallie slipiMieill c du corps est
inclinée lali''raleiui'iil et cuniiiie
di'jeli'e (In rùlr sain. La ci èle ilia(|iie
dn ci'>l('' inaladt* est plus élevée, cl
le reliord cusial s'en rapproche pins
on iiioins, an point pai l'ois de venir
prestpie on contact. Tonte la pean
de la ié<;ion comprise enire le
rebord costal et la crête ilia(pie
présente des jilis de llexiun trans-
versaux, et l'espace laissé lilire.
entre le (ote dn corps et leiiiemlire
snp(''rieiir pendant le loii^' dn corps,
est lieanconp moins lar^'e dn c('dé malade que du (ùté sain ;li<;. .~>'2i)).
.\ lexamen de la culomie vertéliiale, un constate au niveau de In réjtion
loiiiiiaire une ciiiirhiire dont la convexité est tournée dn ciMé malaiie, et
dans la partie supérieure dorsale ou dorso-cervicale une conrliiire de
compensation dont la convexiti'- re^^arde au cmitraire le rCtU' sain.
Les épaules sont parfois sur un ni\eaii dilléreiil : l'épaule du (nlc
malade est en ;.'éiiéral aliaissi'-e : i|n(d(pierois elle est en niénie temps sur
nn plan antérieur. Le |iied du vMr malade ne repose ipii* par sa pallie
anléiieiire. le talon est plus mi moins ndcNé: le piecl du ci'ile s.iin appuie
(iK..-.il. - S0..I1O.0 iruis.-.;
tii|iic (Iroitis clift lin Im
(Oirflrc. IIWÏ.i
^tUlnliH.lt Iths /»M7t/7(».V> I tHimilM 1^ t.'Ji
.111 l'iinlriiiif riMiii-hciiifiil et roiieiiK'iil sui- li- sol. Mais rcs |Misiliiiiis des
(■|iiiiil<'s et (les iiifils iii> MMit |Miiiil iiiis>>i i'iiii>l.'iiilf> (|iir I iiicliii.iisnii
Lilcralc ilii li'oiir t>l ll■^ roiirliiii'i'^ l'i'icliiilii'iiiirs : i-lli-s Miiii-iil <<iii\iiiil Ic^
lliahi<lfs cl Miiil m l'ii|i|iiil'l ii\cr 1rs rlVorls ijih- rli.'iiiiii ilriix |ii'iil liiiii'
|MiMr i-ttirii^ci' la diAii'iliitii larliidifiiiii'.
(ifllc allilnilc lie soiliiiM- i-iiiiM-t' a|i|iarail |ilii-> i>ii niniiis \ili- dans
rcxidutioii de la sriiiti(|iii> : i>lli> s'ai'i'cnliii' dans la slalioii dclmul un la
niari-lii*. lu-t-sislr dans Ir dt-rultilns, f| dis|iarajt i-n ^rm-ral à rncsnii- i|nc
;:ni'>i'it la s( iidiqnc. Kllc n'i'sl pas Uinjonih |iiii|iiii'tii>nnrc à rinti'nsilc un
à la dni'cf d<' la s(-ialii|ni' i(.lianlVai-(h. cl clic n'csl ipic le ii-sullal de la
|iiisilii)n instinctixi' prise |iai le malade |i(mii allétnicr la donlcni . Celte
dérorniation est |iriidiiile par nne mnilnnc dn larhisdans la ié;:i(ni Inin-
liaire : celle conilmic résnile de l'inipiilcni-c des innscles cxtcnscni's dn
li'iMie. iinicrvés par les liraneln-s émanées dn |de\ns limiliaire dn rôle
malade : celle impolence perniel an\ mnscics dn côlc sain d excncr une
.icliiin pi'i'-dnminaide, et de délerminei' la sccdinse crnisée.
haiis la scialii|iic avec scoliose lninio|o;;MC lllrissandi, le lionc cs|
incliné dn coli- malade li;;. 17(1 cl Tt'l'.h : l'espace coslo-iliaipie dn même
lôlé esl dimitnié délendne : le liassin peni cire inclini- s(»il ;i droite,
soit à ;:anclic. dé-terminant ainsi nn racconrcissemeni on un allon^'c-
menl dn mcmlire inférieur. De pins, chez ces m.ilades. on oliseive
constannnent des coniractnres on des plit'nomcnes spasinodi(|nes, et il
resnite de l'élnde des dilIV-iciils faits pnhiiés (|ne. dansées cas. il ne s'af-it
|)lns de scialii|ne essentielle, mais dnne alVeclion névral;;i<|ne s°é|cnd:nit
à la lois an plevns lomliaii'e et an plextis sacré, on penl-èlrc iTmic
.itVeclion encore pins coniplevc.
Ilans In scidiose iilternante, il s'a;.'it de malades ipii ont sncccssivemenl
nne scoliose croisée île clia<pie côté, on liien de sujets ipii, an cours d'une
scialii|ne ii\ee scoliose croisée, |n'éseutent pendant les paroxysmes don-
lonrcux une inclinaison dn trmic dans la directicm opposée Iteniak,
Millier I. cl dans ces cas encore, les déformations dn tronc ri'snllenl tou-
jours des altitudes instinclixcs prises par les malades pour (diteiiir une
atténn.-iliiMi de la douleur.
Kn dehors de ces défornuitious dn tronc dues à des inclin.iisoiis laté-
rales du lacliis, on oliser\e |iai lois dans la sciaticpie un certain de^ié di'
lovitiisr, due à une llexiiui en avant de la colmnie vcrtclualc. Cette lordose
existe laremeiit seule, elle ac('ompaf,'ne le plus sonvciil la scoliose croisée,
cl résulte de l'altilnde prise par les malades pour moins soull'rii' : cai',
dans celle position, il ne se prodnil pas d'extensicm dans le nerf malade
cl la douleur en cs| d'anlaul moins vive.
I.aniy. Kiançon, Gnse. tirent les premiers essais d'interpiét.ilion de la
palho^énie de ces scolioses sciatii|ues. Fischer elScIni'nvvald atliilinenl la
scoliose croisée à In ni°-vral;.'ie des |-ameanx [lostérieurs du plexus loni-
liaire, la scrdiose lionudo>;ne à la névial^-ie des rameaux antérienis. Mann
incrimine l.i paralysie directe des muscles correspondaiils. sans lonli>i'ois
nier la possihilii.- d' conlraclnrc de la masse commune -Im ■■■■!.•
r>')\ -I Miiii.oi.ii. itr svsTi Ml SI m II \.
Illillililr. Il .'i|i|i'-'< ri-l ailli-lll', llllf |i;il'alysii> ili-s irill>('li's dr r^iliduiniii des
lieux côlés, iliiiis 1rs cas ilc srintii|iii' (Imililc. |MMii'i'ait ciitiaiiii'r' uni' im-
(liisc assez |iriiiiiiiieée |iimii' civei' iiiie imnM'Ile vaiirli- île lirvialiiiii île la
eoliiiiiie Nei'li'lii'ale isrliins lnrildlirii), iliiiil il a nliservi' un i;\^ rlie/ nue
reiiiine alleinle il'nne inlIainiMaliiui i" l\i. un. Ililliun re\irnl i\ la llir-iirie
Fi(t. 330. — Cypiio-wnliosc cjcessivc dans la névrilc inlersliticllc li)|H>ilrophiqiic cl progressive. —
Feninif â^i'o de i|uaninl)--cinq ans, sœiir du malade représenli^ dans la I'ikiiiiî tHi. (Ilicélre, I89Î.*
Pour l'obsenation clinique et l'aiilopsie de celte malade, voy. J. Oukiiiki: et J. Som». Sur la
nérrile intenttHiellr hy/H-rlrophif/ut rt progruivf de Venfnnce. il^m. lit In Stn-, de biol.. IRÎI.', p. 6*^.
oIh. II.
ileCharcol el lie Urissaiiil : le-- nm^ili'v lli'ilii----eiiis laliTanx de LiridDiiiie
liimliaire eiilrenl dans une mh le de s|iasini' runiliuniiel. du i l'ili' ii|i|iiisé
à la srialiiiiie. M ajoute i|iril IViiil |ieiilèlre l'aire inlervenir aussi l'atrii-
iiliie ili'>< iiiiisries l.'iléraiix ilti raeliis liiniliaire du rùh' île la sria(ii|iie,
i-ar rali'ii|iliie peiil si-lenilre an delà de la s|iliéi'e île disliiliiilion du
seialiiiiie. Ijiiant ii la sridinse seialii|iie liinuolii;.'iie. elle ne si-iail i|n'uiie
névralgie S|iasiniMlii|iii' liiinlin-saciée. .inalo^'iie à la néM;il;:ie laiiale
S|>asiiiiiirn|iie.
Nft'w/o/.o'./ft' «/-.s iiR. i.\ri >\^ : Util iiit ii.hs. ii'j;i
haiiN la iii'rrilr inifrsiilirllr liiiitrrlri>i>hiiiiir, |:i cNiilio-sriiliiisi* vsl
iiii ^\lll|)ll^lll(■ l'iiiisliMil. Kllc |iiMil il:iti>> <'frl.'iiii> ras iMri- Itvs an-iisi'r
(li^:. hr.lli.
A tôli' tit' la ^iiiImisc m i,iIic|||i' mi [ii'iil |ilarc|- la smlitisr lijislri niiir.
Iiii'ii iin'il suit lai'c ilc \ttii' la s< ialii|iif an cniirs île ci-llf iii-miisi', ilaiis
lai|U<'ll<* la si'iiliitsi- |M>iil se Mirajoiili-r à iraiiln-s s\rii|ili°iiiics, mais |)fiil
aussi r\islci' à l'i'Mal isnli'. Il s'a^il ici iriiiic scnliitsc s|iasiiiiiilii|iir
par l'tiiih .ii'liii'i' ili's iims<'|i>-« du ilos i-l du raiiv des liiiidics, rmilrar-
(un> i|iii |)i'Mt iMi'i* ininiilixc ou ii'-IIcm'. rcsl-à-din* duc à la dnulrui'.
La fiiuriN il" de la si^dinsf csl dirii:!'-)' du ri'di' di's luusrlcs i'iiull'arlui't''s.
■ Il ■:, . |. .iiih|M' .!:;•■ lie viii).'! ,in»
l'Iinsmli' dan» In l'iKiirv Ml).
JtiK-liciiui-. liiMcj. l'ravaz. Iliclicr <•! S(>U(|iifs. \\<';;nri. in mil |iiililir'
(K>s ras. Allii'il df Vit-iiui-i a rap|iiiitr I iibscrvalitui il'uiii' ji'iiiic lillr
di' i|uiuzc ans. (|iii avait eu uui> ('()\nl;!ie livstrTii|iii> deux ans nu|)a-
rasaut et i|ui |ii'i'>sculail une scolinsc liuiiliain- In'-s |iriiu()iin'-i>. avec srii-
salinii d(.' raideur très accusrc. Iiicii (|Ui' li's iiiusrlcs ciMilraiiiiri's ne
fiisst'nt |)as dtiulniiriMix à la palpatioii : (>lli> ;:iifiil l'arilnin-ul iii piii
de tfiiips. La scidiosc hystt''ri(|iii' est rare, si l'uii cxccplc. Iiiiii i-iiliiidii,
cfllf ipii acciiiiipa^'iif la i(ixal;.'ic li\strri(|u<' dij.'. '2."."i.
La stolinsf liysti'iiipic pn-scuti' (crtaiiies parlinilaiiti's i|ui la l'onl
rrriiiiuaitir. Kllc siir\ii>ut ra|iidi-iucut et peut ilispaiaitre de iiii'iiii'. |laii>
Ifs dilIV'icuti's piisitiiiiis du curps (dli- peut aussi disparaître. Lmsipie la
nduiuie vertidiiale est prise Imite entière et le lait nesl pas rare, le
dia;:uiis|ii' de re t'ait e-| l'aeile. Kiiliii parmi lo autres caraelères dislim-
iW. >/•. W/0/.0(,// /(/■ N)>// Ml M l!\ i:t'.\.
lils lie lii scoliiisc livxlfriiiiif il Iniil imliT iiu'il n'y ;i pus di- lorsinii des
i-ni-|is \*>i'ir*lii'.'iii\ ni ili's ;i|i(i|ili\scs lrjmsvri-scs.
(Jiiaiil iiiix l'iiidfiirs iiiiiM'iilitii'i's on jinx iiilliiiiiiiwiliniis iism-iisi>s (|ni
|ii-iiMMil iliiiiiiiT il lit (■iiliiiiiic \ci'l(°-l)i'.'ile niir li^'idili- s|ir('i:dr, Irlli' i|iriiii
lohsi'i'M' dans les arllirilrs vi'rlrhralrx. la nmldilif ilr l'iirlniisoii, Vosiro-
iinirlilf rrylrhrtilf, le iiitil de l'ail, le rliiiiiinlisiiic ri-rirlinil. la spiiiKli/lase
rluzitiiit'Utjiir. iT w sont pas des di''\ialiiiiis M'ili'liialrs pi opirmcnl ilili's;
anssi nr m'y antMi'rai-jc pas.
j'ar- ninlri', rlu'z les snji'ls alli'ints lic iininiKilliir iilrniiliiiiuc indi/rcs-
sirr. lin rcniiinlrt' assez sonvcnl uni' aliophic drs iniisidi's de la niassi'
sai'i'ii-liiniliaiir anuMianl unr liii'ilnsc i-nnsidùrahli' avec rvplinsi' dorsali'
lli){. I l.'ii. Il cxisti' (In irslr liinjiinrs dans rrs cas nni> ali'iipliic dos
ninsc'Ies aliii<iiiiinnn\ ciiiiliiliiiaMl aiissj ;'i |;i proilmlinn iU' ces d('d'(ii'-
rnatiiMis. Ici. le plus sinivcnl. il ii \ a pas de siiiliiisi' mi celle deiniére
est |ien appi'i'cialde. (!lie/ ccilains iiiMipalliiipirs ccprndanl nu pcnl
iilise|-ver nne cvpliose e\ccssi\i' accoiupa^uee pai lui-- il une ^i ujinsr plus
nu moins acensée (li^. Ti."»! |.
.Insipi à pi'ésenl je n'ai en\ isaj^i' i|ue les lii'vialiniis verlidiialev se prn-
duisanl au riiiu's et sons l'inllueuce des alVeclinus du svsième neiM-nx:
je dois mainlenani i-elomiiei' la i|uesliiMi cl icclin chei- si les dél'oi'-
nialiims de la colonne veili''liiale sont susccpliides de pr(ivo(|nei' des
manireslalions nei'venses. I.e\den i IS7 't' admellait ipie dans la scoliose,
les Ironcs nor\en\ punvaient èlri' eomprimi's par icsm-i lemiMil des Irons
de conjn;.'aison, cons/'^pienee du déplacemciil cl de l'ulKipiiic des ver-
lélires. On e\plii|iierail ainsi elie/ ces malades les dniilenis ucvralf;i(pies
intercostales, lomliaires, alidominales, conslalées IViMpiemiiienl. l'Ins
tard, l.esser el Iternhardt admii'ent la même idi'e poni' iulerpri'ler la
raiise de la névraijiie inleiToslale. ITaprès uns idpser\aliiius person-
nelles, j'estime éj,'alemeiit i|ne la scidinse ci la expliip-scnliuse arrivées
il un deiîn'' avancé peuveni, par un iiiii\eii piiieiniiil iiiee.iiinpie. déler-
miner des douleurs uévi'al}.'ii|iies plus nii iiiniiis iuleiis,-. dues ;i un
liiaillerneiit des racines posléiienies.
Api i's avoir étudié la patliojjénie de la si-nliasc drs tiddlrsiiuils. -.iii sujel
de laipielle il se raii<;e à l'avis de lioinier. de Kirmissuii el de la plupart
des cliirur^'iens l'iançais. en admetlaiil ipie < <'lle aMeclimi relé\e d un
tronlde piirlanl sur le sipielette du racliis et non sur son appareil ninscii-
l;iire. Ilalliiiii cn\ isa;,'e cette scoliose associée aux névropatliies. Il l'ail
reinai'i|ner i|iie la scoliose viil^'aire i'ra|i|ie \oloiiliers les sujets cliai'i;és de
lares nerveuses hi'-réditaires. liont'iirmi'iuent aux idi'-es émises par
l.andois I IS'.KI), llallioii sii|i|iiise ipie. dans cerlaiues ramilles, un vice
^.'éiii'ial lie l'é-vidiition peut se Iradniie simnllani'menl ou sépaii''!ueul par
des trouilles du svstéme osseux et du système nerveux; cesdeiix systèmes
seraient frappés cliacnii pour leiii' compte. Ilieii ne prouve i|ne la li'>sion
iieixeiise soit ni'cessaiiement la preniièie en date et la cause piimnrdiale
de la scoliose. Marie et .\stié ilS'iTi parlent d'une prédisposiliou fami-
liale il la cNpIlose, Iniijernis dans leur cas il v avait un II ;iiiiiialisme
-t Mim tii.it: ut- m \ Il 1 1(>\^ i i m i im ii i ^. cjt
iiiliTiiiM . Ilirsclilii'i'^i'i (|H!)}I| ii iriiiii li-s iiltM-i Aillions de srnlidM*
riin;:ciiiliil(> i- parles ilaiis la lilli'-rahirr <■! a ilniiiii'- la ilrsri i|iliiiii aiialii-
iiiii|iii- ili- iliMU |iin'fs i|ii°il avait |iii icciicillir. l'niii' n|i|M-iiliriiii, ces
ilrriMiiiatidiis riiii^i'-iiilalc>i ilr la ('(ilniiiic vcrli'-liraic aiiiaiciil la si-^iiili-
lalidii il'iiii \i'-i'ilalilc sli^iiiati- lie |ii'i'Mli>|tiistliiiii iii'-\iii|ialliii|iic, i-ii |iarli-
iiiiicr |iiiiir lc> iii'vroM's vl Us l'-lals |isvrhti|ialliii|iifs. Il m- m'csl |i(is
|Missi|i|c lie nie rallier à i-i>llf ii|iiiiiiiii rai'. |Hiiir ma part, ji- n'ai jamais
iitiislati'. «Ih'z li's iii''M'ii|iallirs. nnc rr(''(|iiciiic |iliis ;;iaiicli' dis (li'r<ir-
matiitns de la i-olniiiic vt-rtéliralt* i|u*' clit-z les ^t>ns sains.
ciiAniiii: M
SÉMIOLOGIE
DES RÉACTIONS MÉCANIQUES ET ÉLECTRIQUES
DES NERFS ET DES MUSCLES
l.(> sysli'iiic iiiTxciix |n'ii|ilhii(|nc ri !c> iiiiiscics ilr l;i \ii' de n-hilinii
|i(Mivi'til (^lic .iclidiiiu's cxiifiiiiiciiliilcmcnl |iim' des ji^ciils <l'<ii(lit' iin'-cii-
iiii|iii'. pliysiquc ou cliiiiiiiiiif. Iji cliiiiciuc, (iii se Iioine à irrliciclier
r;icliiiii cxi'i'ci'c sur les nciTs cl les uiusclcs -ilii(''>- |ini' des i'\(il;iiils
iiii'-('iiuii|ui'S ou éli'rlii(|U('s. (!• Ile élude présenlr ;iii imini ,\r sue viihkiIu-
j.'i(|ue une assez ^'faude imnoi'hince.
A. — Excitabilité mécanique des nerfs moteurs et des muscles.
I. Nerfs. — I. ex('ilal)ilitr' |iro|iie des (iliies iiiT\cnscv nKPhici's |ii'iil
t'tre mise ru jru |iai- des |irorédés iué(-aui(|urs IrN i|iir le |iiiirriMrnl un la
perrussioii. l.'cxriUiliiiu est li'nnsuiise daii> iiiir iliiccliun (•riiliil'ui.'r ri des
eoulr-aclions se produiseul «laiis les luu-i Ir- ijiii ciirresiiondeiit aux lilels
uei veux excités, (".e iiioile d'excilatiou |irul i-hi' lacilcuieut eui|)lov(' daus
les recherches physiolojriques, luais chez Ihoiiiuie ilesldiuu' aii|dicatiou
plus diflicile et l'orcénieul resticiule. Le nerf, eu elVel. ue |)ou\aiit èti'e
soumis à la percussion t\u'l\ travei's la peau. iu> doit pas èlrr lro|i pr'oloii-
déiueut situé, et, d'autre pari, il doit |-eposei- --ur luir suil.irr sMlli-iMiu-
lueiil résistante, nu plau osseux, pour' i|ue Ir ( Ikh- iiriiiilrm vuil rlli-
caee. In assez petit luimlue de uerl's lépoudriil à rrs roiidilious: 1rs
plus racilenient acci-ssildes à rcxploraliou nii''caui(|ue sont le lu'i'l
cuhiljil. le urrt' pé'ronicr, le nerf radial d.nis la ^'oultière de tcusiou et
di\er>es luanrhes du u(M't' l'acial. L'exploration inr-caniipu> des nerfs
doit, d'ailleuis. ètie l'aile pi'MdeuMueut : elle u'rs| |i;is loujours sans
dan(iei' et nu choc ti-op \iolcul ou trop n'-prli'. |iiiil rnli^iinn drs Iroii-
liles |)aral\tiipH-s plus ou moins acrriilués ri ii^hIhis iIc |;i urxrili' di'-^'é-
néralive,
.\nssi nest-ce };uère (pir Idiiiiiiiriilitlinii dr l'rxrilaliililr ruiManicpir
des nerfs ipi'on a l'occasion de rechei'cher et de C(uistaler cliniipieiueut.
Klle se rencoulre surtout dans la li-lanie. daus certaines l'ornu's d hystérie,
et dans eert.iines hérnipl('';;ies, parallèlement à l'excitabilité électricpie.
jlans la Irliiiiir. elle a l'-ti- principairmrui si<.'nal('-e par Trousseau, p(UM'
/./ A< ;/')\ - i//':cj.\7y/7i'.s AT h:i.tvrnnjt't-:s iths Miihs t.i /»/> >// m/.a.> t.w
lis ih-iIn iIi-n nifiiilii'cs. |iiir <'.livn>ti'k pour li> iicit r<-i<-iiil -, i>ll<< vs\ soiimmiI
lii'> (li-\('lu|i|ii'c tl,'in> l.'i lii'iiiit'lii' Mi|H'-i'iriii'c (II- cr lH'lT |\\i'i>s|. Klli' il t'If
ii-iiroiilrcc iLiiis lii IiiIm-iiiiIom' et t'Iiiv li-> ^ciis .illiiililis, mais ii un
<lf;:iv iiitiiiis ;i(-i-iiM-. I.lli-i'sl iitoiiis |ii'<iiiiiti('rf iliiiis hi lt'-laiii<> îles niraiils
i|iii- ilaii> l'flli' il<- I ailiillc. hiiiis Vln/slrrir, i-llc ><• iiiiinli)- |ii iii('i|ialniii'iil
il:iiis 1rs iiiaiiirt'slaliiiiis aii\(|Mi-llc> ou a iloiuu* If nom ili- <li,illirsi- de
l'oiili'acliii'f : elle m' \oil aussi ilaiis ce (|ur I ou a|i|i('lail auli rl'ois |;i |p|i,isr
lctli;ii';^ii|Uf (lu ^raiiil li\|iuotismc : mais rlif/ I li\sl('rii|iic. il s hmJi
lie |ilu'Uomi'Ucs (lus il lil sllfi^cslidll.
hiiiis l'cilaiiis ras. Ioi-si|ii'om |iion''il(' i'i ri-\|iloi'iiliou ilc It-M'iliiliililc
iui'Tiiiiii|Ui- ili's iicils. on \oil lies conliiicliims ii|>|iiii'iiilir non srnlrmrul
iliins II- ilomaiiir iln iifiT fM'ili-, niiiis l'iiroi'i' iliiiis le ilouiiiinc (!<> nciTs
Noisjns on |ilns nu moins i'-|oi^ni'>s. I.fs nmliiiclions olilcniifs ilaiis !<•
iloiuiiiiif ilii niMl' i-\|iloiv iir sont |ias loujoiirs iliirs alors i'i IVxriliiliou
mi°Tanii|ni' ilr ic ni'il', iiiiiis elles |ieii\i-ul ili'-|ienili'e iriiiie escil.ilioii
■ ('■I1e\e: loi'siin'il en esl ainsi, ou |ieill les cililenii eiiroie. eu jais.inl |iiiilei'
la |iereiission eu di'liois de ee iiei 1'.
II. Muscles. I.ii |iei'enssion |)oiiée -m le l'ciips un-iiie il un Miiisile.
.sni'lout en se serviinl du niiii'leiiii iierenteiir iiiiimé dnn mouvemenl
iissez i'a|iide, |M'o\oi|ne aussi des conlraelions de ee muselé. |iu |ioiiil
perriile |iiMl diiiis les deux sens nue oiide miisenliiire. l'iiiTois il s,. |,|,i.
diiil au iiiM'iiu du |ioinl |ieii'iili'- un ;:oiil1emenl sailliinl. iiodid. du
innsi'le. Sonsenl les eonliiielioiis sniil limilees iiiix laisceiinx iniiseu-
liiiirs i'orres|ioudiiiil iin |ioiiil iieieiile, et soni dues ii la mise en jeu de
l'exciliiiiililé |iro|)re des liliies miiseulaires |('.iv//rt/»/7//(' iili(>-inusrul<ilrf\;
|iaiTois elles si-leiidenl ii loiit le muscle et sont aloi-s |ii'odnites. soit par
\oie rèllexi-, soit piii l'exiiliition du liimeiiii nerveux iuner\iinl le muselé.
l.'exeitiiliililé idio-miiseiiliiire est augmentée diiiis di\ers étiils IV'liiiles.
notiimineiit diiiis lii firrri' tinilntïde. dans eeilaiiies j'inines ou ii rerlaiues
périodes de lii tiilirrruliisr et dans les rnrlirxifs.
l'aiis la li'Iditir. l'exeitiiliiliti' méi'auii|ue des muscles est augmentée,
«omnie lexcitiiliilité meciiiiiiiue di-s neiTs. eu général copeiidiiiil ii un
moiuilre de;.'ré.
I. Iivperexciliiliilile meciinii|ue des uiiiscles se leiicoiilre encore diins
les iirrrili-x iiifiiies. siiliiii}.'ues et inéiiie eliiouii|iies. Klle est d'iiilleuis
une lUiiniresliition parlois ti'iinsilniri- de lii réaction de dé;;énéresccnce
et marclii- de pair iivcc l'Iiyperexciliiliilité ;>alviiiii(pie des muscles: iiiiisi
diiiis lil réiiction dedé^'i'uéresceuce ri'-siiltant d un triiuiiiiitisnie ^rave d'un
nerl. elle appiirait dans le cmirs de lit deuxième semaine et se prolon^'e
peiidiint deux ou trois semaines pour l'aire place ensuite ii de l'Iiypoexci-
laliiliti'-. hans lit fuiliincrvilc srnxilim-miitrici- et diiiis la l'orme iimlrirr
dont le txpe est lil iiinali/xir siilurnhir, elle persistt; peiidaiit des mois.
I>ims lil Xfi<iliijur nnliriiltiirt', loliilr on ilissoriri'. l'excitiiliililé idio-
mnsciiliiii'e est constiiiite et il eu est de même diiiis les nnliriililrs mo-
trices lin mixtes.
TiKi ^1 MioKK.iihf >)>//.»//. .\i:n>i:t\
l.'.'iii^iiii'iiliitiiin ilf l'cxi'iL-iliilili'' iiit'-('iiiii<|ii(> ilrs llllls('l(>^ m- iiMiiilrc
;iii>si (laiis les aDiTliiiiis niyiifs, siihiiiiiiirs cl rliruniiiiirs dr la inorllr
fiiiiiirrr, |iiirliiiil siii' lc> conirs inilrririirrs. Ilaiis les riii'iiic^ ai^iics —
liitliitiinjrUlcs — c'est siirliiiil dans la pcriodc initiale (|n'iiii oliscrvc colle
li\|iei'c\cilaliililc itiiiscnlairc. haiis la iiidiiinividile ai;.'ne nue l'ois le [ii'o-
cessiis iiinaiinnaloirc i''leiiil, riiv|iere\italiilili'- \a en ditninnani cl l'ail
c(Mn|dclcincnl delaiil dans les cas anciens. Ilans les l'in mes snliai^'ues
cl cliriiiiii|nes, elle s'idis)>r\e tant i|iie ratiopliie nniscnhiirc n l'sl jias
ariixée à nn de<ji'i'' de d(''velii|i|ieiiienl excessif.
Pans tiiiis ces cas, ijnil s'ajîissi- de névrites nu dall'eclidiis des cmiies
anli-rienres de la moelle. riiy|ierexcital»ililé niécani(|ne des muscles co'iii-
cide avec la ilinilniilioH on Viiholiliini des n'Ilcrcx ti'nd'mi'u.r. {(ans
danlies cas. dans les all'eclions spinales atteignant à la fois les cellnies
des cmiies aniérienres et les (•oi<loiis aiiléro-lali'iaux. la silrrnsr lah'ralc
tiiiiiii)lri>i)liii/iir par exemple, l'exai^éialiim de iexcitahilile idio-muscn-
laire existe aussi, mais elle co'i'ncide avec Vcxat/rralidii des réllexes
ti-ndinenx. Il en est de même dans les atrophies musculaires dites
irflr.ri's. aticipliies musculaiics par inilaliun )if'vvi'use prriiihriiriur,
dont le type est Valropliic iinisciilairc tl'nrigino arliriilnirr.
l'aiis les (ilropliii's tuiixciilairi-s de cause niiiDiialliifjiic — mvopalliie
alioplii(|ue progressive — l'exi-italiiiih'' idio-musculaireesl toujouis all'ai-
lilie ou ainiiie. C'est là une particularité de piemière importance pour
le dia<.'nostic avec les ati'o|ilMes musculaires de cause tnvélopalliii|ue on
ni''\ iili(|ue, où cette excilaliililé esl toujours exaj,'érée.
I. Iivperexcilaliilili'- idio-musculaire se rencontic aussi dans la uuilmtii'
ilr TIkiiiiscii, avec des carai'tères particnliei's sui' les(pie|s j'aurai ii
revenir à propos de la réaction dite iiiiiDloiiif/iit'.
B. ■ Excitabilité électrique des nerfs moteurs et des muscles.
L'excitaliilili' (''leclri(|ue des uerl's et des muscles peut être apprécié-e
Itien plus exactement <pie l'é-tal de leui' excitaltilite mécaniipie. L'agent
excilanl. en ell'et, li- courant (•lectriipie. |)eut être dosé- et mesiin'' jilus
facilei il cl plus rigoureusement (pie l'excitant inécaiiiipie.
Les <'oiiranls éleclriipies sont régis |)ar des lois régulières, dont une
des plus importantes à connaitre est la loi d'Ohm : Vlnlnisilr. I, d'un
couraiil l'dectriipie, e.■^t ilirectemeiit proportioimelh- à la /hrrc i-leclm-
wiilrirr, ['.. (pii produit ce courant, et inversemcul proporliomielle à la
ri'sinliinrr. H, i|u'il rencontre: ce ipi'fui peut ix|)rimer par la lor-
mille I ^= T-
Acliicllcment. les divers ('■li''ineiils d un courant éleclrii|U(' snui i'\mIui''s
a laide diiniti's de mesure nniverselleinenl adoptées ilepiiis ISSI.
i. iiiiili'" de force électro-motrice est le mil, correspondant à peu de chose
prés il la fiirci- éleclio-mnliice d'une |iile l'aniell. I.'unili' de n'-sistance
iiKAi rio.\^ iiKrAMQiics t:Tii.i-:nMQUt's i)t:s\t:nhs hi /ja ;> mi scu:.s 701
rsl Volnii, i'i'|MVMMil(> |i!U' la ivsisliiiu'i' .'1 II ilc^'iV* iriiiii' riiliMiiii' ili* iiii-i'-
nii'f ilr t iii.(MmIi> liiii^iiiMir cl <lr I iiiiii' ili- sfrliuii. L'iiiiili- il'inli'iisili-
i-s| l'iiffi/xw-f. i-'fs|-à-ilii°i' riiili>ri>iir- 111111 l'uiiiiinl |ii'iiiliiil |i,ir iiiif riii'cc
i'-li-i'lrii-iiii)li'ii')- lie I Noil cl li'iivci'Miiil une i'CNi>l;iiii'c di- | oliiii. l'uni
les iiiliMisili'-<<i'-|i-i-lri(|iics ciM|i|ii\ccstliiiis les ii|i|ili<','iliiiiis incilicalcs, l'aiii-
|ii-i'c cs| une niiilc licaii(-iiii|i lni|i cIcm'-c: un <'iiin|ilc ;:ciii'Tiilcincnl par
niillicnics ir:iin|ici'c un miUiuinfu-rrit, |iiuiins nicrnc \y,w dixicnics de mil-
liani|ii're. l'ar rtinsc<|nenl. les appaieils deslini's à niesnrer les inleiisilés
des romanis a|i|di(|ni'-s an eoi-ps Innnain. un ^al\anitnii'lres, diii\eiil èlre
iliNisésen inilliani|iéi'es: il iMiinienl nièinc i|n ils |iei'nicllenl d'a|i|n'i'-cier
les dixièmes di' milliam|ièi-e. Mans la |dn|iai'l des exploialinns l'Icelin-
dia<^niis|ii|nes on ne dépasse ^nèic 'jll ii 'J.'i inillianipèi'es; il snllira doue,
poni' ces applications, ipie le ;:al\anninéli'e pnissr mi-snrei' jnsipi'à eelle
inlensilé.
Ilans le pi'ini'i|ie. on se ^nidail sni' la direclion du comanl. poni' dilli--
reinier les cIVels olilemis dans l'cxploiaticm de l'excilaliililc des neiTs cl
des nmscics. Le eonranl l'-lail liil asccndanl. loisipie le pùle positif élail
plact- dn colé de la périphérie et je polc né;;alir du ciMé des centres
nci'Ncnx: il l'-tail dit desccndaid dans les conditions inverses. Ilcpnis.
avec (!lian\ean et Itreimei'. la notion de ilirei lion dn coni'anl a éti- rem-
placé-e pal' la notiim des elVcIs |iroiliiits an niveau des pôles. Celte inter-
prétation, pins claire et pins prt'cise. a ('li- ^'l'iiéraleinenl adoptée cl c'est
la inrllioilf iKiltiirc i\Uf l'on emploie commniiément dans rexploralion de
l'cxcitaliililé éleclrii|iie des nert's et des mnscles.
Dans relie mi'tliodc. l'iiiie des l'dccirodcs. dile iiidillereiiti' on iienlie.
est placée loin de l'or^'aiie il explorer, fin la choisit de iar^jes diinensions.
de r)lt à itlll cm', par exemple, pour «pic les li;.'nes de flux pénétrent sur
mie grande snriace. ipic la densité dn courant s'y trouve très diiiiiiiiii'-c
cl i|ne. par suite, ses cllels chiiniipies i-t pliysiolot,'i(pies sm- les or;,'aiies
soiis-jai'ents et sur les or;;ancs voisins soient 1res all'aililis. Ile celte façon.
l'é-lcclrode iiidin't''reiite peut rester ap|diipi('-e !oii;:tcinps ii la même place,
sans ipie l'on ait ii redonter les eticts cliimiipics dn conrani snr la peau:
mais il est nécessaire ipie le inédal sur Ions les points en contact avec le
té<.'ninent cutané, soit recouvert d'une snhstaiice spongieuse liien imliilii'-c
d'eaii simple, on d'ean saléi'. (hi place de préfi''reiice l'clectidde imlil-
féreiile sur la partie médiane dn corps, soit an-devant du slermim. soit
entre les i''paiiles. soit snr la ri>;;ion sacro-lomliaire. de façon (pie
l'cxploraliiMi puisse être praliipiee svmi'-lriipicmeiil siif \,-- deux côté-s
dn corps.
L'antre idccirodc. électrode ditVi'rentc on exploratrice, doit être ;'n
coniraii'i- de petites limensions. pour concentrer les li<iiies de llnx snr
l'or^'anc à explmi-r et y olitcnir le maximnm de densiti- dn ccniraiil.
S(int/in^ recommande dans la géni'-ralilé des cas uni- idectiode de .' cm'
d<- surface i-J cm. de diamètre environ): Krli conseille pins haliilindle-
ineiil nue elecliode de lll inr i.'i cm. Ti de dinmèlrei. liomnie les oi'<;anes
;i explorer ne peuvent cire ahordi'-s par le conrani ipi ;i travers |a pe;iii.
7o-.' stMlniiHilh. I/IJ sysil \li: \hltl i:i\.
iiii-ilfssoii<< ilt> liii|iirllc ils sDiil plus iiii iiiiiiiis |iniriiii(l('>in(Mil siliu's. iiiic
jinilif viilriiiciil ili-s li;;iics ijr I1ii\ aniM* :'i ci-s (ir;.';uii's. l'iiiilii' |i;ii'lic >i'
liiiiixc iIitImt ihiiis la |iiMii nii (liiiis les (issus voisins, {.es lij^iics de lliix
iiiiisi ili'-rivi'i-s sniil ni triiiihnil pins ^'lanil iiomiImi'. ipic l'or^finir rsl pins
prnroiiili'ini'iil sihii': p.ii' snilr. il l'iinl pour ICxcili'i' (l.iiis ces cniiililidiis
nnc inli-nsili' de romani plus lor'!)-: coiniin- mi li' coniiiil l'arili'irii'nl
il api'i'N II- ipii \irnt il T'Iri' liil, un ni-n iloil |ias l'iuiclui r. ipii' IV\rila-
lahilili- nirnii' ilr roi'^'ani' esl pins l'ailili- ipir ci-jlf iliiii oi'^anr pins
snpi'i'lirii'l ipii si> li'oiiM' i>M'iir> pai° nii roncanl ilc inoinilii' inli'nsili''.
Il ailli'nrs. ilaiis rrvpliiraiion ilr l'i-M'ilaliilili' i''l('i'lriipii' ili's ni'ifs fl
ilr-> niUM'Irs. il roiixinil ili* plarrc ri'IciiriHli' ililltTriili- snr îles points
ili'li'iniiiir's ipii' IVxpi'Tii'Hir a appiis à ronnaidc (;l ipir l'on appcllr
imiiils ilvlfflioii. (ii'iix-ri onl l'Ii' spr-riaii-nirnl si^nali's pai' IImi'Iii'iiiic
ili> lionln^iif. puis ils ont l'Ii- pins paiiicnlii-riMiii'iil i-lnilir's pai' Ki-inak.
\. /ii'inssm. Krl>. (•ninins, C.aslcx. rie. l'oui les nciTs. ils rinirsponilcnl,
l'M •.'l'-m'ial. aux points nii ci--- iir;:aMf'- --oiil pins snpiTflrii'lii'nii'iil plan'-s
lin pins i'arilrinrnl arrrssililr--: poiii' li-. iiiiimIcs, ils roirrsponilrnl anx
points on 1rs prinripanx rainoanx ni'fvcnx iiilia-innsciilaiics les pi-nr-
tri-nl on sr tionviMil pins rapprorln'-s ili- la |H-aii.
i.'i-xpioi'alion ili' iVxrilaiiiiiti' r'ii'cliiipii' ili-s mitIs cl des nnisrlrs est
<:i'-ni''i'ali*inrnt pralii|ni'T avi-r irs ronrants i'ai'ailiipii-^ l'I a\n- Irs i-oni'ants
^'a!\aniipii>s. (!i>s iIimix oriiri's ili> ronrants onl. rn raison ili- la roi'nii> (li>
Inir iMiili', nnr rrrtaini' ililViM'iMirf liartion. plus ap|iari'nti> l'urori* lians
ifivi'rscs l'onililions patliolo^'ii|iii>s ipn- dans les rondilions uin'iiiali's. i.rs
ili'idiarfïrs statiijiirs pcnvciit inctti'i' rn jeu aussi I rxiilahilili'' drs uri'l's ri
lirs innsrii's Klli's ont T'Ii' iililisrrs poui' rxplorrr 1rs luodiliialioiis patlm-
!oj.'iipirs dr Irnr rxcilaliililt'. mais irs modiliralions sont rm orr a--r/.
pi'ii drliiiirs.
Exploration des nerfs moteurs et des muscles par les
courants faradiques. Itu nimiuriur lialiilnrilrmrul rrxamrn
dr I rxrilaiiiiitr rlrrti'ii|nr drs nrifs rt drs mnsrirs avrr 1rs riinraiits
t'ai'ailii|nrs. On a;,'it ainsi, parer ipir l'i-xploratioii l'ai-adiipir rsl plus
simpir ipir rrxploiation ^'alvaniipir rt iin'rllr iir |ii'oilnit pas di- inodili-
rations dans la rrsistanrr drs tissus. Kllr rst praliipii'-r j^i'ui'i airmrui
aMT drs a|iparrils volta-l'araihipirs. dans Irsipiris drs conranls sont pro-
duits par inilnclioii an niomriM dr la rrrmrtnrr rt au niomriM dr l'on-
vrrlm-r du ronrant indurtrnr. l'.rs ilrnx in'drrs dr ronrants iiiilnils sont
ilr sriis ronlrairr. antrrmrnt dits altrrnatil's: ils ont drs proprirti'-s
plivsiido;;iipir>< ditirrrntrs. Ir romani induit h l'onvrrtnrr du ronrant
indnrlrnr produisant nm- rxritation plus l'orlr drs unis rt drs imisrirs:
r'rsl Ir pôlr ni'-<^atir dr <■!• ronrant ipii rsl Ir plus rxrilaiit, r rst lui par
l'onsi'ipirnl ipir l'on doit l'airr roii-rsponiirr il I l'Irrlriidr rxploratrirr.
l'arnii 1rs di\rrs ;;rnrrs d'apparrils volta-l'aradiipirs. 1rs a|iparrils ;i
rliariol sont rriix aiixi|nrls il l'aiil ilounrr la pri'-li'-rriirr. IN prrmrltrnl
dr ^'ladnrr 1rs roiiranlN rn rapprorlianl on ni r'loi;_'nanl i uiir dr I aiitrr
HtM rii>\^ .\n:iA\Ujll:St.lHI-:illllnlhSlit.> .\H<I - I I hhsill SCU.S. :o3
les ili-iix litiliiiii'«i. l'I ili' t'ii|i|iiii°liT la xalriir ilii rniii'aiil rM'iliiiil il l'iTiii-
Iriiicnl il<'> liiiliiiii's. (ii'tti- iiianii-ii- ili- riiiic col fiirtiii- hi |i|ns |M'ali)|iii- :
li-N iiiilii'alitiiiN i|iiVllr riini'iiil ii'iiiil aiii'iiiic \alfiii' alisiiliir i-l m- s'a|i|ili'
i|iiriil ijua un a|>|iai'<>il iIdiiiii-, mais jUM|ii'i<-i la iiirMiic îles nniiaiiU
rarailii|iics n'a |iii «Mi'f l'aile diiMc rarmi sali^^ai■^allll■ en les ra|i|Mii'laiil
aii\ niiiir'N ilf iiK'siirc ('■li-(-lrii|ii<'. Il i'iiM\iriil i|iif li- i-iiiiraiil indiicliMir
(•iiiisfi\«' iiiif \al('iir l'iiii'^laiili'. |iinir t|iir ilc^ iilisfi'\aliiiii^ lailrs ilatis
une iiu'^mc M'-aiirc mi tlaiis (li'<> scani-cs liilV'-n-iilcN >iiiciil niiii|iai'alili>s.
I.**s cxcilaliiiiis rai'a(li(|iii'> |ii-ii\fMl rli'c |ii'iHliiilf^ par ilo niiiiaiils
iiiiliiil> il iiili-i'\allr> (■s|ian'->. nu |iai' ilo nniiaiil-^ iiiiliiiK ii iiilfixaili's
i'a|i|inii'lii'>s. I.i's l'iiiiraiils rai'ailii|iii-s à iiilt-i'iiiillnin-s rares mi |m-ii l'ii''-
(liienle-^ |UMiliiiseiil îles eMilalIniis isolées, el le> eniiliaelioiis iiiusni-
laires eiii'res|iiiiiilatiles resleiil >>i''|iari''es el ilislineles les unes îles antres.
I.iirs<|iie les eunranls rarailii|nes snnl ii inlerinilleiK-es ri'i'-i|iietiles. les
eiiiilnielions iniiscnlaires se rnsinnnenl en nn lélaiins l'Iis lt'ii|ue inrnin-
|ilel lin eoiii|ilel. suivant la t'i'éi|nenee îles interinitteiiees. l'nur nn iiiènie
('■l'ai'teinent îles Imliines. les rmirants rai'ailiipies ii inleiiiiiltenees IVi'--
ipientes stinl plus exi-itants ipie les enni'aiits t'arailiipies ;i interitiittenees
peu i'ii-ipientes un rares.
Il \ a uiiiiiiii-utiiliitu lie rexiitaliiliti'' taïailiipie Imsipie. les antres
innililiiins |-estant les nii'^nies. rr-earleinent îles Imliines, snllisaiil pniii-
pi iiilnire la pins faillie eveitatinn ilii nerf un liii innsrle eniisiiléré. linit
ètie iliiniiMii- pnnr prnilniie nue même e\rilaliiin sur l'nr^aiie linni iiiMiie
lie l'antre cnlé <tii eiirps. on elle/, une antre pei'sonne, on liien encore.
lorsipTim inèine l'-eartement îles Imliines proilnit une exrilation pins forte
lin nerf on ilii mnsele dn eôté examiin'- ipie île j'anlre eùti'-. Il faut saxnir
eepenilant ipi on oliserve iliine personne ii l'antre, et iiiènie sur nue
même personne d nn eoté ;i l'antre dn eoi-ps. de li-ijéies ditft'reni'es. dans
IV-raitemeiit des Imliines m'-eessaire pour produire nue excitation sem-
lilalile iStiiit/in^i. Aussi ran^menlatieii de l'excitaliilité faradii|ne. on
an contraire sa diminution, doivent-elles être l'ien caraeti'-risi'es pour
ipi'on puisse v atlaciier de I imporlaiice.
('.'est siirtoiil dans la li-tiiuir, ipie se montre ! ail;:iiii'iilalion de Texci-
laliilite idectrii|ne isi;;ne d'KrIii el elle est snriont inaiiifesle lorsipi'on
emploie le courant ^alvaniipn-. Un olitient en ellel facilemeni le tétanos
miiscnlaire ii la ferinetnre dn pôle m'^atif en empioxant un (-onraiit
lailile. Avec le conianl larailiipn>. l'an^'iiieiilalioii de lexcitaliilite est
moins nelle. Un la rencontre aussi, mais •.'l'-m'-raiemenl lieanconp iiioiiis
prononcée, dans ipieltpies cas de i>iirnlijsirs il'iniiiinr ri'r.-hntli' de date
récente. On la voit, ipielipiefois aussi, dans des atl'ections de la moelle :
iiiiii'lilfs iiiijiK's et siil>iii(iurs. iinii'lili's Irinixrfrxrs ;i leur ilidinl: on la
si;.'iialee dans des cas de liilirs rrcfiih. Kntin mi t'a ciiiislal(''e parfois an
dr-lint Aiilmpliic» musriiltiirrs imit/n-xxiri-s. et aussi dans des (laraKsies
\t:ïi aniiiiirssion ili-x nrrfx on dans des lu'-rrili'x icmilrx ; niais, le pins
sonvent. dans ces derniers cas. les réactions électriipies ne sont pas
senleiiii'lit I litiei's ,-\i ipiatititi-. elles je sniit aussi en ipialitc-.
70. ^1 MIDI 1)1,11. 1)1 M >//.»/. m:hii:i.\.
I.:i iliiiiiiiiilii))! ili- l'iAciL'iliililô riii"iilii|iir se l'iTiiiiniiil i\ l;i iii''i'i'>sil('' dr
i:i|i|ii'<trlicr ila\anlii;;(' 1rs liiiliitii's. les iiiitccs riindiliiiiis ri'N|;iiil les
iiu"'iiii's. |iiitir iililniii' li's iircmii'i'i's iiiaiiircsliilii)iis (rcxcilaliciii îles
iir;.'iiiii'-^ i'\|iliin'>, iiii |iiiiii' iililriiir îles l'iiiiliaclioiis aussi l'-li'inliit's i|iii'
rt'llrs i|ni siiiit iintiliiili-s par rr\i'ilalinii îles iiiiiscli's iiiiniiaiix. I,a diiiii-
iiiilii>ii ilt> I i-M'ilaliililc lai'ailii|iir rsl iilisri'MT liicii jiliis siiiim'iiI i|iii'
raii^iiifiilaliiiii. l'Ile |iriil i^lii' Itvs |ii'<iiiiiii('r-c ri aller JMS(|ii'ii raliiililiiiii.
Assiv ri'i'>i|nriiitii('iil dit' rt'sic siiii|>l(', acc(mi|ia},'ii(''(' cm {ji'iir'ral de iiiixli-
licalioiis i|naiililali\i"- aiialDj^iifs de l'cxcilaliilili' ^al\aiii(|iir: dans
d autres cas. elle est associée ii des iiKidiliralioiis i|iiaiilali\es de I l'M'ila-
liiliir- ;:ahaiiii|iie. eiiiiiine on lidiserve par exi'tripli.' dans la r't'aelinii de
dr'^'éiH'i'esceiiee. el. s(iii\eiil al(ii-s. les iiKidiliealioiis ipiaidilalixi's de
levrilaliilile ^'al\aiiii|ne ne niarehenl plus de pair a\ei' elle.
I.a diiniiniliiin simple de rexeilaliiliti' raradii|iie se l'eiicoiilre, niais
à une période <;éMt''i'alenn'nl avanci-e de l'aU'eilicMi. dans eeilains cas de
IKiriihisirs d'oi-if/hir crirlD-ale on de pdrdhi.iics (l'iiritii)ir sjiiiidlc. uwUv^
ipii- celles dnes à des li-sions des cellules des cornes anlérieui'es. Viv-
<|ni'ninienl. en ell'el. les rt'actions çleclri(|nes l'cslcnl lon|,Meinps sciisi-
Ideinenl normales ilans ces di\ers <;eiM'es de paralysies: elles sont
ipieliiuelois même an;.'mentécs an di'linl. comifie je l'ai di'ià iudiijné.
(.elle diminution peut s'ohscrvcr de niènio dans le Inhcs.
itaus \i's parnh/sirx iUiii(t))ii(iiirs ou fnucliDiincllcx, lelles ipie les /)«;■«-
li/sii'x II II sir ri (/Il es. IViMpierninenl les ri'actiiuis éh'cliitpies restent scusi-
Ideinent iKU'males. (".cpeiiiLiiit ellc^ sont parfois diminni'es; c'est assez
souvent le cas liusipi'il s'y .ijhiiIi' de I alinpliie iiMiseulaire. mais ^'én(''ra-
leiueld. cette diliiiiiiil inii île I exi iImIiiIiIi' iIi rlrii|iie reste siniple el piire-
rnenl i|uardilali\e.
hans les atrophies MUisculaires. dues j des nlli-ralinns tirs t-unirs
fiiilriiriiiTs lie lu iiiorllc. la diiiiinulinii de lexcilaliiliti' i''leetri(|U(' est
lialiituelle et souxent très pronoiici'c: mais dans un ^rarid uiunhri; de
cas, elle est associée ;i des manifestations (jualitatiyes de n'-action de
di-^'éui-resccni'e : ilans t|uelr|ues cas, cependant, ii ('volnlion lente el cliro-
nii|nc. connue la iidUoiidu'-UIi' rliroiiiijue. la siii-itii/ iinijrlii'. el parfois
mènii' la srlcrosc lalih-nle aiiiiioli-opliliiiir. la diminulion de I excilaliilih'
éicctriipic reste simple, sans anli'cs modiiicalious (jualilaliyes. l!ela
s'explii|ue par la leideui' du procossus el pai' la coiiseiyation, penilaid
|on;:ti'm|is, dans les neifs et les rnuscli>s, de fihres normales doid les
l'éaclions masipient les ri-actions des libres dc'fit'néi'ées. Dans ces cas,
cependant, il n'est pas rai'c de conslalei' sur tpiehpies-uns des nuiscles
alléré's des traces de ré-aclion de dé^'éni'resceni'c. Au conliaii'e, dans les
ali'opliies musculaires de nature iinjoinilliiiiiic. la dimiiuilion siniple de
I excilaliiliti' l'ieclriipie esj la ii''i,de: elle est plus ou moins prononci'e
suivant le de^n'' d'alropliie des muscles el aussi suixant son aiiciemielé.
Klle est la ii';;le encore dans les alrufililcx iiiiiniiiilliiiiiifs avec pscnilo-
Iniitrrtropliir.
Ile mèmi'. dans les tlhnilllirs iiilisiiilnii rs ilili's irjh'.rrs. la dilllimi-
Kf:ACTIO.\s Ui;CAM<JIIKS Kl Él.t:iTHIijUt:s Dhs .\hlll > I I hhs MUsCLhS. •,():,
tiiHi ili' l"i-\iilaliililr (■•li'ilrii|iu' n-sh' siinpli' fl flli- piT»!»!»- soiivoiil
hiiiis Ifs /iiiriiliisii's par iii'irilrs iirriiilirriiiiirs. la iliiiiiiinlioii ilf I cm i-
laliilili- rici II iipic s'iiIiscim' lial>iliii'lli'iii('iil. mais II i'i|Ui'iiiiiii'iil elle i's(
axMM icc à ilfs iiiiiililiialioiis i|iialilali\<-». l'.i-|M'iiilaiil rlli- pi'ul rester
■•impie el piireiiieiil ipiaiitilalive dans les l'oiiiies li''j;éres de ees païa-
l\sies. Il en es| di" iiièiiie dans eerlaines ^y«(v;/i/.siV.v Inxii/iifs, la dimi-
iiiiliiHi simple de lexiilaliilile ele('liii|iie se reiiioiiln- par exemple dans
d«'s l'oniies léi/riTS de luirtilijsirx iirsriiiralrs, de iiri'rih's iilrniiliijiirs
el de iiiniihisirs siil/n-riirlxnirrs. mais dans d'îiiilres j'ormes |ilns in-
tenses el de nii^nie nri^im-, elle es| 1res sDiivent assoeii-e à des inndiliea-
liinis i|iialilali\i-sde ii-aelioii de dt'^i'ni'rescenre. Uaiis d aiiln's paralysies
l<i\iipies, la/xiCf/Zi/MC xdIuriiiiiryM exemple, la di mi un lion de I exiilaliilili'
l'-li'elriipie est presque tiiiijoni's aee)mipa;;née de iiiiiililiraliutis ipialilaliNes.
hans certaines par.ilvsics par enmpressidii. la /«//y/Zi/m'c nulialr par
exemple — nerf radial comprimé an ni\ean de la ^niiHicie de Inrsion.
— la diminnlion de rex<'ilaliilili'- électrique pn-scnle i|nelipies |iarticn-
larili's intcressjinles. An iiixeaii dn point comprimi- et an-iicssiis de ce
dernier, rexcitaiiiliti' éicctiiipie es| en ^.'l'm'ial abolie, tandis ipielle est
conservée el normale aii-dessons (lirlil. Kn d autres termes, si on excilc
le nerf radial dans l'aisselle on dans le trian;.'le sns-clinicnlaire avec un
coinant raradii|ne on ;:alvaiiit|nc aussi inlense ipi'on le vomira, le triceps
Inacliial se contracte seul et les mnscles des ii'jjions posti-rienre et
externe de l'avant-hras restent irninoliiies. An-dessons de la compres-
sion, par contre, et cela pendant tonle la dnn'-e de ralVection, l'excila-
lion dn nerf railial l'ait c(mtracter ces derniers muscles comme à l'état
normal. Celle partienlarité de l'i-tat de l'excilalnlili'- l'-lectrifine, dans la
paralysie radiale par compression, peut s'ohserver. ipioiipii' licanciinp
pins rarement, dans la paraivsie par compression dn médian el dn cidiital.
L'explication de ces réactions si spéciales dn nerl' radial, dans les para-
lysies par compression, nCst jtas encore donnée, et dans des exp(''rien<es
praliqiii'es antriTois sur les animaux avec mon re^relli' maiire Vnipiaii
ilSSIii, lions n avons jamais pu reproduire celle pai'lii'ularili'-. I.'excila-
l)ililc du liont central est sans doute ((Uiseryi'-e elle aussi, mais la
condncliiiiiili- dn iieiT s(> trouve suspendue au niveau du point com-
pi'inii'-. iinssi liien pour l'inllnx neryenx prodnil par I excitation l'dec-
trii|iie que pour l'iullnx nerveux yolontaire; par contre, la condncliltililé
li'opliiqiie est conservée puisqu'il n'y a pas d alropliie musculaire.
I.'excitaiiililé du lioiil central ciqteiidanl ne scmiiMc pas alisidiiineiil
intacte car, dans mes re<lierclies avec Vulpian, nous ,iy<ms c(mstaté qii''
rexcitaliilité des lilels sensilirs, ilont les elTets suivent nue voie, centri-
pète, est aussi notalilement diminnéo |'|.
I. J .11 rn|>|><irti'' .im'C iiuin inli'ini* IliMnlioiiii. un i',is l^:llltll|>^il■ di- |>ui-ilysii> l'niliali*
|>.ir riiiii|)i'i'-<iiin. D.ins ci- r;is. i|iiî ;'i iii.i c<inn.-iis<-.inri' est jiisi|u iri le ^oiil i|iii .lil «'•li-
Mii\i il aiitiipsii-. \c nerf raili.il |iiv>i"nt.iit les nVirliiins èleciriijues (•l.is>iqiifs c|iif l'im
(•lis<>ni" <l.in< l.'i p.inilysji* raili.ilc par roiiipivssiiin. A» nivc.ni du p<iiiU roiiipriiiié n- niTl'
•'lail fccloiiiusi- cl U-grmiient apl.nli. !.'c-i,iiiion lii>loloKi<|iio des lii°.'inrlii*!i piiiplirriiiiios n<^
Duui?i[. — Sémiologie. 15
:(>.. -/ MiDi.Di.ih hv s\y.ri:sii: st:in 1 1 \.
Exploration des nerfs et des muscles par les courants
galvaniques. I. r\]ilor;iliiiii dr-. iiciTs cl tirs hmim'Ii's jim'c les cdii-
iMiiN ;;al\iiiiic|iirN l'sl |i|iis ('iiiii|)lr\r i|n a\c(' 1rs rdiiranls r;irii(li(|nrs : en
l'Il'i'l. il V il lien (IV\.'iiiiiii('i' les iviirlioiis au inninriil dt- lii t'criiiclui'i' (lu
l'Olll'ilIll. |lftl(liUll Sllll |li|SSil;:f cl illl IIIIIIIICIll (le Mlll DIIM'I'IlirC. cl. il CCS
divers llioiiiciils. le (Ic^rc il cxcilaliilili' ii i'--l y.\^ le iiirine ;i\ee le |ii'ile
th'^'iilir cl a\cc le jinlc |msilir.
I" Cniiniiils /hihirs. — Haiis l'clat iiorinal. les |irciiiicics iiiaiiircsla-
lioii'; ilcxcilaliililc îles iieils a|i|)ai'aissciil avec le |ii'ilc iir-;.'alii' et au
nioiiiciil lie la rcniiclliie ilii eimiaiil. \\ei' les eiiiiiaiils l'ailtlcs. ou u'oli-
scrvc i|iic celle n'-aeliiMi. (|iie I cm (lesi;;iie iKiiiiliiellenieiil en alii('';^é |iai'
NKd (.Nc-ialir. i'eiiiiclnie. Kiiiitraeliniii. Au iiintiienl île riniveiliiie avec
le |i(Mc ui'-^alir. ciiiiiiiie il la reriiieliire cl ii ri)ii\erliiie ;i\ei le pùlc
(Hisilir. nii n'iililieul aucune ciiiiliaclinii.
"■1" Ciiiirtnils inoiii'iis. — Ku aiij;iiieiil,iiil I iiileiisile ilii einiiaiil. les
ciiMlractiniis (ilileiiiies ii la reiiiielilie a\ec je |iiile m'i^alil' aiij^iiienlcnl
il aiii|ililuilc. cl un mhI a|i|iaralhe aiis>i îles eiiiiliaeliiuis aM'c le |iùlc
|Misilir. Assez si>ii\cut ces ciiiiliaelinns a))|iaraisscnl il alimil an niniiicul
tic la rci'iuelui'c. VVi] (l'osilil'. Fermelnie. l'.iMili'arliiin . hanlies l'iiis.
cc|icii<laiil. les ciiuti'acliiiiis iilitemies an [n'ile |iiisi|if a|i|iai aisseul avec
uu ciiiiraul île uièiiic inleiisile a la leinielnieel a riiuvei'lui'c ilu L'iiiiiaiit.
j'I-t. = l'dC. il'ositir. (Iincilnic. Cunliaeliuin : [lailnis iiiciuc les coulrac-
liiius a|i|iai'uisseul en |ircuiier lieu ii rouvciiiin-, l'Oli >- IM'll, cl il laul
uu ciiiiiaul iriiiie iiilciisiU'' |iliis l'Ievi'c |Minr Miir a|i|KM'aili'e l'KC. Celle
lirciliiiuinaticc de l'(l(i sur VVC csl tVr'(|nenle sm cerlaiiis neils, le lU'i'l'
radial |iai- exemple; elle csl assez rii'i|uenle sur iraiilres, lels que le nerf
culiilal. le iiei'l' uii'diau. le ueiT piTiiiiiei': rare au conlraire cl cxccp-
lionnelle sur le neif l'aeial, le iieil' inusenlD-eulaiK'. le ncil' spinal, etc.
Les ciiuliacliiuis d'ou\eilme. d'ailleurs, soni eu j,'iaiide pallie siius la
ili''pcnilauce du (ouiaiil seeiiudaiic. resiillaul de la |iidarisaliiiu des clec-
Iniilcs cl des lissus Hiiiilzucr, Ti^fcrsleill. liiuixeau. Itulinis (de Ik'i'ue).
lineli-.clles siiiil au;;niculccs par les cDiiditious i|ui l'avoriseul celle pola-
risaliiiii. telles ipie le jiassa^'c prolim^é du coiiraul cl la repeliliim des
cxcilalinns avec des rnuraiils dirii^'i's dans le iiièine sens; elles soûl
au<.'Uiculécs aussi p;ir la dispnsitiiin de cciiaiiis appaieils inlei'i'U|ileurs
l'I iinersenis lia ciel' diuilde par exeniplci ipii laeililenl ri'laliiissement
du ronraut seeuuilairc de pnlarisalinu.
A\ee ces ciiurauls de lunvenne inleiisiti'. les (•inilractiniis au pôle
nr>;!;ilir lie se produiseiil ipi il la ieriuetnre du ennianl : aneniie eonlrnc-
liiiii n'apparail ii 1 Oinerliire.
."" CiniVdllIs /hrls. — \\ee des couranls di' lui je inhllsile. les ennlrae-
liiolili'iiit i|iriin l'Iiil (.'l'i'liii ilr l;i iinrliiii' i|iii, rii cMili'c, m' l'iiliii'iiil iiiiiiiis iiilrn>ivi'liii'iil cil
noir |i.ir l'ariilc ii!<iiii<|iii> <|iio dans le m-rf radial du rôli'' sain, l.i-s cOindiiivi's inrsontaioiit
W» ^a|•arl^•^•^ ili" ii'lal niiriiinl. f.i'l as|icil pri'iiii iIp la invi'-liiii- ne soliMT\ail mir dans Ips
inMii'aui lin nr-rf ciiiiiphiiir ot faisait Inlalcini-nt dcfanl dans ceux ilcs nfifs mi'dian cl cnlii-
Inl (»o). J. llïiiiiKï <•( II. IUii<niiiii : iii <■«» ilr jmrahjMie radinir /lar comiirmio» tuiii
il iiHlii/iiir, nrrur \ruroli<tji'liir, IWK». |>. 'S'i .
Hf.Aiiioys .\tt:cA.\iQi £•> t:i hlucihuji t:s />/■;> .\tRF.s ht itt^ Mtscu.s. un
liiiiiN il la rcrini-liiif ii-n|i>iiI inV-itoiiiiiiaiilfs lui ih'iIi- lu'^MlircI se |)ni-
loiiyciil |>lii>> (III iMitiii> liin^lfinii^ iicmlaiil If |iii><>.i^c ilii niiiiaiil. i-lli's
(li'\iciiiH'iil lilaiiii|uc>, NKIr. !.«•> cimliacliiiM-» lir fciiiii'liin' ,i\cc le pnlr
|MiMlir aii;^ iilfiil aussi iraiii|ililiiili', niais elles <le\ ieiiiieiil laieiiietil
télaiiii|lies i-l seiileliieill a\t'r îles iiileiisilés i|e eiiliraiil lieaiiritn|) |i|iis
éli'Néfs: il eu est île iiièiiie îles loiiliacliiius apiès louverliire ilii riiiiraiil
au |ii'ile |iiisilir. i-elles-ei ne (le\ieuneul ^iiére li'-laiii(|Ues ijiie ilaiis eer-
laines eiiuililiiins |ialliiil<i<:ii|ues. Mais, nu \iiit de plus, a\ee des cnuraiils
roils. a|i|iaraili-e de laildos couliaclinns à liiinei hue au pide iié^ialir.
Nor. i|uaud M' recède a\aut I oii\ei tuie du eniiranl.
Ainsi, les l'i-aeliiins olileiiiies ;i\ec les niuialils ;;ai\aiiii|ues |ieu\eiil se
résuiuer de la l'aiou suivante :
I" ('.iiuiauls laildi's : .M-(! seiili-iiieul :
•J' C.iiiiauls uin\ens : NKC > l'I-T. > = < PdC :
:>" ('..iiiianls Inils : MTe > l'I-f. > IM»C> .Nue ('i.
Sur les iiinseles, les léaiiions ;;al\ani(|ues smil seusililenienl les m,- s
i|ue sur les iicils. (°.e|iendaul li's eoiilraelinns d ouveiluie \ sniil eu
f;i"'iiéral iniiius aecenlnt-es: de plus, la dillV-reuee entre les ('niilraclions
de reriueture au pnle U('';.'atir ft les eonlraetions de l'ernicture au pTde
|Misilif \ est soiiMMit luoiiis arcusi'c. Iiieii que M'C, leste lialtitiielleuieiit
prediMuinaul sur l'Fl'.: enlin les eiiiiti'aetious tiiui(pies de reriueture sunt
olileiiiies plus dil'lieileiueul dans I i-M'italinii des luiiseles ipie dans l'exi-i-
tatimi des nerls. Aussi, dans l'explin atinii de l'eMilaliiliti- ;.'al\ani(|ne
des muselés, se r(Mitcnle-l-iMi suuvent de rcclierelier senleiiieni .\K(] et
ne. Cepeudant. eoiunie eeitaini's luiidilieatiiins pallndn^iqnes de l'exci-
laiiililé des iiiiiseles se MiiUiil'i.'steiil par nui.' appaiitinn plus l'aeile <ies
si'cdusses d'iMivertnre. ou eneorc par une prnduelinn plus l'aeile des
secousses liiniipies nu li'-lanitpies non sculeun-iil à .\K mais eiicnre à l'K,
il csl parl'nis iii-cessaiie de prncéder il une e\|il"rati(in |)lus cinn|di-le de
celle excitaliiliti'.
l)ans rexpliiralinii diicele de I excitaiiiiité des luusiles. I e\cil;ilinn
pindiiile parait enmplexe : à l'excilalinu même îles lilires muscnlain's
s'ajoute rexcilulinn des ram<>aux nerveux intra-museulaiies. \ réial
nnrrnal et dans uii ;.'raud nomltre d'i'-tats patlinlo;:iipies, cette excitatinn
indirecte par riuterinédiaire des rameaux nerveux parait même |iri'-doiui-
iiante: mais, dans ceiiaines i-niiditimis palliido^iipies parlicnlières, l'exci-
latinii directe des muscles prend le pas sui' elle el parl'nis même semble
li'sjer l;i seule elticace.
Les rêaclions jjalvauiipiesdes nerls el des muscles penveiil être seiile-
mcnl mnditiêes en i|nautité. simidemenl aii<;meutêes nii dimimiée&. nu
liien elli><i pciivenl êlrc en même (cmps iiindifiées en ipialité. soil que la
I Vu lioii lie la nol.iliim |iivré(li'nli' eiiiplo\<v |«Mir l,i preiiiii-r.' f.!- .h Iss'I |,.,r l.:i|ii|uu/>
fl 111.11. on eiiipli'ie paifi'is la iiiil.iljnn allciiiamlc : le pôle n. . -.nii- pm- |i.i
kalliixli' . Il- (Hile |H«~jlir par An AiHKle . la rerinrtmv par S (S, ...iiiuf piir l»
(llolTiiun;: el la ronlrarlinn par '/. (7.ii>-kun): ; par evcinple, Ir- i im,., nn- Je>
rouranis forts «.• trouvent i-eprésonlés par : KaS/ nu KaSTe> Ans/> \iii>l ^ K!>'>Z
7.18 t^EMitiLOiiii: DU > ysri:.\ti mu i i.i w
fiii'iili' tli's conliarlioii-; iidiiiiiilfs se Iiiminc ;illi'ii'-r. soil i|iii' hi pii-doini-
iiitnci' il'iiclioii (le-. pMcs ilis|i;ii':iiss(> mi iiirMiii' ^r Iicmim' iiiti-ivcilic.
(i(''iirr;ilciiH'Ml. pour rcilii'iclicr iiii puiiil ili' vnr i|ii,iiilil:ilir IV'l.il de ■
ri>\ril;iliili|i'- ;;al\;iMiiiiir <li"< iiciTs cl ili-s inii^rliv, on i\;iliic m inilli- 1
iiinpiTi"» nu eu IVarliiHis (if iiiilliaiiipiTc^- riiilniNili' ilu roui.iiil :i\ri- '
tai|iiflli- lin nliliciil U- sniil ilc IV\ritali<>ii. nu aulii'uniil ilil I nili'usilr
aMT la<|uclli' appaiai-^scut 1rs cimlrailinu-- uiiniinMlr-. ilc^ uuisclcs
r\<il(-s MiiliicrliMuriil ou (liicclcniciit. Haiis le- la- d aU'iTlioiis uiii-
lalrralcs. il i-sl facile ilc cniupaicr rcxcitaliiiili' liu cnli- inalailc avec
celle ihi cnli' saiu: dans les cas dallcclions liilalérales. la ((unparaisoii
lie peul se l'aii'c <|n"en rapproclianl les valeurs de I evcilalinn (ilileiuic
sni' les iir;,'anes malades îles valeni-s de ievi italinu sur le-- ni^aiie-
correspnndanls d'individus sains; ces vaieius. d ailleurs, cnruiue I a
niunlré Slinlzin^', varient dans certaines limites, plus accentuées souvent
pont' les conranis •falvaniipies ipn- poiu' les courants rai'adiijues.
he plus, il Tant cousidi'ier i|\u' ceitaines coiidilions iusliinuentales
peuvent l'aiie cioiic à des luodilicalions i|uaiMilali\es des n-actions
électri(|iies. i|ni ne ilépendeni mille ni de l'i^Milaliilitr- uièiiie des
or;;anes examinés, f/esl aiii-i. pac exi'inple. ipie I iuleicalalion d une
ri'sistance dans le ciicuil du couiant j;alvaniipie tiaveisaul le coi ps.
retaille les premières mauireslalions de l'excitabilité illueli, el à un
de^'l'i' d'autant plus éle\e ipie celle resis|;iuce |iosscde da\ailla;:e de
sell'-iuduclion (Ihiliois. de lli'iiic .
i'onr ces raisons et pour d'autres encore. I l'x.iiiien {|iiaiililalil' de
l'excitaliililé f;alvauii|ne. malfiri' rt'valualimi de I inlen-ile de- ( nu-
ranls en imités de uie-ure. e-l iiiniii-- i iLiniirenx i\\[ nii :i l'Ii' iinrlT' ;i
le croire. .Aussi a-l-mi irchcriln'' de- |ii-n(('ili>- Ar nic-nre pin- exacl-
(|iie ceux tournis par I i''valualinu de liiiliii-ili' : llulmi- idr Iterue) a
proposé de siilistilnei- le volluiclre au iiiilliampèreiinli c ; d autres
auteurs avec /auietovvski oui priMonisi" l'emploi des condciisaleurs.
Itiiliois (de Iterue) a l'ait remaripier ipie lorsipiou mesure rintensité.
on évalue celle-ci au monieid où le courant a alteini son état peiina-
iienl; à ce monieiit riidcnsiti- se trouve en rappoit avec le volta^ie el
avec la résistance olimii|ne ipii se trou\e dan- le circuit. Or. coid'oi-
inément à la loi de l'excitation l'ornuilii' par Uii liois-lteyuiniid. c'e-l
avant tout de la rapiditi' avec laipielle le couiaut s'i'lè\e peudaiil la
|iérioile d'i'-lat \arialde de l'ermctuie, ipie d(''peuil l'acliou excilanle du
eonrant. La durée de la pi'-riode d'état vaiialde de rermelure dr-pend
tout d'aliord du volta^'c: elle di'-|ienil aussi dans une ceitaine mesure de
la résistance olimiipie du circuit: elle est en etl'et d'aidant plus coiirle
i|iie le voila;.'!' est plus l'devé et elle s'alloii;.'e en proportion de la résis-
tance olimii|iie du circuit. Mais sa diiri'c peut être moililii'c par la sell-
iiiilnctioii et par la capacili- du circuit, 'j'aiidis ipie la seir-indiictiou
pi'olon^'c la pi'-riode d'état varialde. la capaciti'' diminue la résistance
dans II- circnil (aussi bien la résistance olimiipie ipie la résistance due
à la sell'-indnclioni el peut aller jnsiprà rannuler.
«/;.l(;/O.V> Mt:i A.MijI h^ Kl Fl.ki lUUjLKS lits ShllFs hl lil. ^ Ml >(/./;>. ;0y
Or, |i> riii-|is Imiiiiiiii. iliitis \i"< niM<litinii>i iir<liii:iii-i-s ilr I i'IitIiii-
(li;i;;iiiis|ii-. ri'iii'i'M'iiti-, en cnii^iili-i'iilitiii île l.i iM-iinili- dV-hil viiiiiiMr. iiii
I iiiiilinii-ur s;iiis Niir-iiiiliiciiiiii ilmii' il iiiic ^iiiiiili- < ii|iiii'ili' 1(1. Ili'i iiiicni-
1:1111(1 dans les i'\|M'Ti('ni'i's de lliilmisi; ci-llc ra|iii('ili'> est :iida}{iiiii>|i> de
la i'i''>i>laiii'f; i-ll<- la diiiiiiiiif <■! la rriid roiislaidc |iiiiii' iiiir iidmiic
NUilat'i- d'i-lci-lnidcs cl |iimu' iiiif iMT'inf liiii^^nrui' dr M-;:iiifiil dr ('iirps
iidi't|iiisi''. Il cil ivMdlc que, |ii)iii la |icriiidc d'rlal \arialili'. il laiil dans
la roniiiili- lie Ulini Nii|is|i|iifi' n-llr i'i'-siv,lalli'i* li|i|iai'i'lilr. iiiiiiiliii' ri
coiislaiilc, a la iv><i-<laiii-f idiiiiii|iii' liiiijiiiirs ;:i'aiidc cl \arialdc: cl
dans ces condiliniis de conslancc t\t' la ■'('■sislaiicc a|i|iai'cnlc. le xnlla^e
eiilie seul en caille. Aussi, se liasanl sur ces cnnsidiTaliiins rcsiillani ilr
M's recliciches cl sur de niiiiilircii\ exaiiicns ■'■leclr<i-ilia;^iiiisli<|ucs
|iralii|iics par suit clèvc (ini'iia/, Ihilxiis iiinclnl (|iic le Mdlnièlre dnil
élie siilislitnc an iiiilliaiii|icreniclre dans les rec lierclies d'cleclrn-
diaf^niislic. Il insiste sur les rc;;les snivanles |iiiiir |iralii|iier avec l'i^neni-
les cxaincns de rexcilaliilili- ;:al\ani(|ne des nerfs cl des innsrlcs :
I" !)(iser les ciinranls an inoveti d un rt'diK'Ieni' de |iiilcntiel:
'_'" .Noter les \nl|s cl lion les niilliaiii|ici es;
Tr ."^niiiiriincr dans le circnil loulc n-sislance addiliiiiiiii'llc ca|ialde de
iiKidilier, |tar sa résistance idiniic|uc ciuisidr'ialde un s;i scH'-iiidiiiliiin
is(ili'noïdes), la durée de la |ii''riode délai \arialdc.
I.a |iro|i(>silion de llnliois, de sulislilucr le vollmctrc an niilliani|ière-
inèlre, n a pas été ;,'éneraleiiieiil admise. (jiic|i|ues ailleurs, lloorwe^ eu
parlicnlier, ont l'ail reiiiari|ucr (|iie la résistance <diiiii(|ue. pirscnlée
par le c(h ps(Mi les électrodes, avait une iiuporlaiice pins ;;rande i|iie ne
le croyait iluliois.
|te plus, de nouvelles rcclierclii's d i'lc(tiopli\siiiln;:ic lloorwej;. Weiss.
I.apici|ne. lilnzct, /.anictovvski. etc. i. oui uionlié ipie la loi de Du Itois-
Itevinoinl. snliordoiiiianl I excitatiou ;i la rapidité de la pi'iiode d'étal
varialde, n'était pas tout à l'ait exacte. On a reconnu (pie I excilalioii des
nerfs cl des iniiscles (•lait fonction de la (piaiililé d'(''lcclricit('' mise eu
jeu dans un teniiis dt''teriiiin('>. Weiss a représenl('' par la l'orinule
0 := « +- ht la iinanlit('' d électricité nécessaire p(nn' arriver an seuil de
l'excilaliou dans le cas d'une onde nni(pic dmil la durée / varie. l!etle
l'oi-niiile peut s'énoncer ainsi : pour (pi nue evcitation l'dcciriipie de
dnri'c I port(''c sur un nerf, dans des conditions plivsiolo^^iipies doiini'es,
produise rexcitalioii ininiinale. il faut (|n elle incite en jeu une ipianlité
d'élcctricilé lixe (i, an^'inenlée d'une (pianlité hl proportioniiidlc an
leinps /. a Tout se passe c(uniiie s'il fallait, pour exciter nu nei f, une
(piantili'- coiislante (r('declricité, mais ipi'il faille en pins, pendant toute
1 opération, comlialtre sans cesse un processus de rel(Mir ii 1 ('tat |ii'eiiiier.
il l'aide d'une (piantil('- irélcclricitc pinpor tioiiuidle à la dun'-e de
I action. - (^^'eiss.)
Il en résulte ipic pimr produire iiiie nienic excilalioii. il faut mie (pian-
lité d°i'-le(-lricilé d'aillant iiKiindre (|iie le temps peudaiit le(|uel le c(mrn'nl
a^il csl plus court: cependant celte (puiulilé reste toujours sup('-rieure
71" ^/ Mioi.oc.ih: DU sysif:.\ii: .\i:iii 1 1 \
:i II. tlii |MMil ilirc ;mssi ijih' de ilciiv cxciliiliniis ini l.i nMnir i|ii:iiilil('
tl t'Icilririlc ciilii- ni jni. en drs li'rii|is im-^'iinv, I i'\( il;ilioii l,i |ilii>
;;riniilr i'iin'i's|iiiiii| ;ni rtiiiriiiil ilc tiniitiili'c iliin'-i-.
Il Ile t'aiiilr;iil |i;is cniirc. d'aiiivs la I'imiiimIi' iIc Wci-^. i|ii'i'n :iiimiii(||-
laiit iiiilcliiiiiiiriil / (III |iuissi> (liiiiiiiiicr riiilniviii- iln < mil i'\( ilalrm.
Kii cIVi'l. la iiiiaiilid' <i iloil iMic a|i|ilii|iK-c au iii'il |ii'iiilaiil un lriii|is
iilIV'iiciir à la pt'i iode ircxcilalioii ialciitc; d'iiii aiilic cùlr. il laiil Inii-
joiiis iiiK- ciTlaiiii' iiilriisil(' /» |Miiir c Iiallrr Ir |niMi"i-.ns i\r irldiii- il
I l'Ial |irniiicr.
M. cl Mnii- l,a|ii('i|iic i-ii ('■liidiant, dans lu sriic aiiinialr. IVxcilaiidii
do iicrls i'(ii'n's|iiiiidaiit ii d<>s niiiscics i\ roiilracliiui ili' |iliiv m pliis Iciilr,
ont IrmiM- i|iii' la loi ilr Wciss ne serait i|ira|i|p|ii(liic ri i|n nii (((iii'clir
devait (^Irc iiitrndiiit dans la toriiiiilc: iU (Hil ildiir {iroiinvc lu Inrtniilc
rci-tilioc U=a-f-;b/- - i;. ou K c-l la (lillriviKc de |M>l<'iili('l. Mais ce
serait trop s'écarler dii Iml rliiiii|iii' i|iir je nir |iiii|Mise dans cet
<iii\i;i<{e. (|iie d'insister da\anla^e sur ees lois d'excilalicin. .l'ai cni
<leMiir en |iarler parée (|iie. dans ees dernières anm-es, du a lecoin-
inaiidé reinplni des enndensatenis. ntilist's anlrerois déjà par Ihilinis (de
ik'i'iiel, pour déteriuiner la (piaiitité d'i'deetrieiti'- pioduisaid les excita-
tions ininiinales: cette (pianlitr' est. en ellel. lacile i\ calculer lorsi|ue
l'on coiiiiall la capacité du coiidensaleiM l'I la dilIV'reiice de potentiel
sous lai|uelle il est cliarf;é : 0:^(;i;.
L'emploi des condensaleurs a rinionMiiii'iil ilf i iiiii|<li(|urr dans
d'assez jurandes propoi-iions rinstrunicnlalinn : il a aii^^i le di laiil d'al-
lon}.'er lieaucdup la dur(''e des exaiMi'ii--. .\ii-->i ^c ciiiiliiilr-l-iui iiicdri' le
plus scuivent. dans les reclieiclies coiiraiilrs (lY'Inli iiili,i;jii(is|ir. d'cxa-
luer l'excilaliililc' f;aivaiii(pie des nerfs cl des nui^clc^ iii se v,i \aiil ^iiii-
|deineiil du niilliainpèreinèlre: il v a a\anla^'e il nnler m iiicinc leiiips
li's \aleurs corrc-^jiondanles des \ci||s. c- <pi'il est l'acllr de laiic sans
coinplii|iier lieaiicoiip rinstrunieiilaliun el sans trop pndiiiii:ei' la durée
d'un examen. Kn proci-danl ainsi, un |ireiid une noiinn approximative
de I excitaliililé ;.'alvanii|ue au point de vue i|uautilatir: eu même temps
«111 détermine rarilemoiit et rapideiiienl {'l'Ial de l'excitaliiliti- an point
de vue i|iialitalit : el c(uniiie on le verra pln.s loin, les alté-ratiniis
iiualitalives de lexcilalulité éleclri(|ue scml, en ilini(|ue. encore |dii-
iiii|iortanles à ennnailre (|ue les alti''iatious simplemeiil ipi.iiitilatives.
hails lies reclierclies plus spéciale^, l'iitipldi des ciiiidciisalriirs Inni-
vera ses indications (').
!. En s'iiKiitmiil des ivrlii-irlips pliysiologiqiics di' l.ii|)in|iie, iloiix «le iiii's c'lr\fs, MM. iliiiii-
|!iiiKii»n et l.,-iii^'ii>i' 101 1 mil n|i|ilic|iii'- à lï-lcrlri>-ili.'i),'iioslir. l'cviiiiicii ilr I cvril.'iliiiiir'
i'li'rlrii|iiP ilrti nerfs ri ili's niiisrlrs nii moyen «les nniles iniliiiles île rernieliii'e el il'iiiiti-i-
Une. Après .i\i>ii' iléliTiiiiiié li- si'nil ire\eil:iti(in |ii>ni- l'iinde iniliiite il'iiiivcrliire. |Miis pniir
l'nnile iniliiile île reiiiieliiie. un ét.-ililil li' i'iip|Mii't e^i^l:llll entre les ipi.-inliti's il eliflririlé
«•eiTes|M>nil:inl .nul ».'ileiii> ireirltiitiun île res ilenx iiniles. I.» ipinniilc iléleelrieilé n/'Cfs-
.■mire pi'iir nlileiiir i'cvrilalinn iiiinlni.ile jivei- l'onde induite île reniiehin-. divisée pur la
■pinntilé d'électricilé necijss.iire pour olilenir l'evrilntinn iiiiiiini.de avee l'onde induite d'un-
verliire, donne sur un iniisrle nuriii.'d un r.'ip|iort assez ninsl.inl. ponr h' nn'iin' appareil
rnrndii|iie. Sur un pareil muscle, dont l'exciliiliilité est rapide, la valeur du rapport est
Ul \i rii>\^ WM'/4,V/yf» Kl /•/.ArT/J/(.<t'/iN£»A. s .VA.rtAs A.» Df" Ml sCU:s. îll
\.'(iii<imrHlaliini (li> ri*\eiliiliilili'- ^iihanii|iii-, liM'M|ii'cllr i'>l |itiii>tiiritl
*|iKiiititiili\c i-l ii'fsl |•il^ iii'('iiiii|i.'i;:(ii'f il<- iniMlilir;iliiiiis i|ii,'ilil;ilivt's.
iiiiiit'lM- (Ml ^l'-iiiT.'il (If |iiiii' ;i\c<' rjiii^iiDMiliilioii (II- I V\<'il.iliilili'>riuailii|ii('
cl ■.!• ctiiiiiiiuli- si-iisililfiiifiil tli' iin'-iiii'. Mir les iicrls cl mii- les iinisilcs.
Il II i>n csl |)lii> .'liiiNi, loi'-<i|iic iiii\ iillci'.'ilioiis i|it;iiilili-ili\cs s'iijDiilcnl ilc>>
nllci.'ilioiis i|ii:ililiili\cs, nniiiiic un le vcii'ii liiiiis lu l'iMiliiiii ilc ilc^ciii'--
rcvciicc. l,'iiii;:iiiciiliilioii siiii|ilc ilc l'cxciliiliilili- ;:iil\iiiii)|iic |iiii'lc \n''i\i'-
riilciiiciil -«iir les ili\ei's cli'-iiieiils de l;i lui mille île rcM'iUilion ;:;il\:iiii<|nc.
K.lle se iciu'iiiiire. i'i |ieii ilc ilinses près, iLms les iiit^iiies citiiililiiiiis i|iie
r;iii;:iiieiil.'ili))ii lie re\eiliiliilili'- r:ii'.'i(lii|iie. I.llc csl jiiirlieiilièi'eiiieMl
ai-eciiliiéc ilaiis Ui li'-laiiic, mais dans celle nlleelion clic csl lialtitiiolle-
mciil plus priMiiineéc sur les neiTs ipie sur les iiiiiselcs. Niiii siMilciiiciil
les piciiiièrcs ciMiliaeliniis, à M' cl à i'j-. appaiaissciil avec ilcs cniiraiils
licaiiniiip pins j'aililes (|iie dans l'élal iinniial. iiiais eiieitie les cuiitrae-
lions de\ieiiiieiil liicniril lélaiiii|iies. d alMird à M' puis à l'I el ii l'O. Krli,
a spccialenicnl alliii- i'alleiiliiin sur ! apparilimi de l'Oie dans la lélanic.
I.a iliiiiiiiitliiiii siiiii>li' de I cxeilaliilile palvaiiii|ne porle c;.'nleiiient sur
les di\ei-s l'-iénienis de la riirninle iiiirinale. lienx-ci ii appai-aiss4.>nt
iin'avcc des iiilensilés plus l'IcNées. nii l'onl iiièini' ilii'aiil |iiiiir i|iieli|iies-
uns, mais il ne présenleiil pas de inodilicalinns dans leur iirdre dappa-
lilioii. Celle diminiiliiiii simple de l'excilaliililê ;;al\aiiiipie inarelie lialii-
liiellemciil de pair a\ec la diminiilion de l'eMilaliilile raradi(|iie et se
rcnritnlie dans les mêmes eondiliniis. Kllc peni clie liés primiineiV ot
l'aii-e place à raliidilinii l'umpièle de rcxcilabililé.
Dans d'anlres eirennslaiices, ran^'inenlaliiin el la diminiiliini lie I exi i-
laliililc ^'al\aniipie ne reslenl pas pureiiieni (|iiaiililalives, elles s'accmn-
|ia;:ncnl aussi de nindilicatinns (jnalilalixes ecmime on l'oliserNc dans
divers sMidromes |e|s ipie la réaclion de di-^t'-iiéresecnee. la réaclioii
ni\oluiii<|nc. ele.
Réaction de dégénérescence iReD<. I!iii a dnniié \,- i le naelion
de dé;:éncreseen(e à un cnsciiilde de mudiliealinns i|iiaiililali\esel i|naii-
lalives de rexeilaiiiiilé des ncii's et des innsclcs, eonslati-es daimid dans
des névrites pi-iiphéi i(|iies. puis reiicoiilrées liicnlnj aussi dans d'antres
Conditiiiiis. nolammcnt dans les alVcctioiis altei^'iiant les coiiics aiité-
lienrcsde la moelle. Le point de départ des nomiirenses reelienlies, qui
ont alionli à rétalilissemcnl de la reaelinn de dé'^jeni'i-esccnee, peut clic
.nssi'i éli'\é<\ Si la >ili'>>o ircjciUiliilito du iiiusclo se i-nlvntil, In vali-iir <iii iii|i|><irl
<i'al>.-ii>><-, et l'.ilh-iis>onicnt cfi li'aiit.iiil plus iiniiiniirr- que i'i'M'il.-iliililè il iixlo <■<■
ili-\)-iiii>- |>liis li-iil<'. r.'c:i| r<> iin'on obxTM-, |kii- rxi-niiili', il.iiis l.i llrll. l'.i' |iii>n'<li'' ii°i-\.'iiiirii
IH-.I ;i|i|ilii-:ililf i|iip dans !<•* ras iii'i l't.-<i-il;ilij|j|r rii-adiiiiif n'i-sl pas aliolic. snil dans lp cas
d<> lt>-|l parlii-lk-, soil au ili'lmt cm à la lin d i:iir UrD coiiipli'li', liii->ipic- rcxiilalidilo Tara-
■liipic ost pnniiv roiisprvrt' ou hiisipiVlli- psI iip\cnuo. A la pri-i(uli> initiale de In -Itrl) ou
|icut \oii- rabaisseiiieiil du i-:ip|Mui se produire avant que les aiitivs uinnirestalions de la
llrlt soient liien rararléiis<Vs. A la |M'Tiode lerininalc*, le ivlèxeinent <lu rap|ioii, pnViWlpni-
menl aliaisM-. indiqui- (pie la ivpaialioii «w- pi'oduit el ppriiiet de >ui\re rellcnl dan.t son
exolulion. <'.e imxle d°e\auieii |wiit dmir Touniir des ii-nsci^neinenls utiles pour le dintnioslir
.1 (Miur le proiioslii-.
7I'.' -I Mlnfni.ll Dl ••y-lf.Mh: .YATïl/.f/A.
i'ii|i|i<ti'l<'' ;iii\ iiliM-iMitiiiM^. il.Mis li'^i|iiflli's l!;tiprl;icliiT --i-ii,i|;iil le (■iin-
lr;i^|i' rtiiriii* |):ii' I alinlilinii itc IrMiLiliililo rai'iiili(|iii' il l;i i nnscivalidii.
riiiifjiiiriitaliiiii iiiriiir lie ri'vciliiliilili- ;:iilMinii|iii' ili^ iiiii'-rli'N. dans îles
<'as lie |iaral\sic t'aciali- I liS.'i!)).
I.t' lyi»' lie la rraclioii ilc (l('';;r'iii''ti'>c('iici', (li''>i;:iii''r (|ii('li|iii'r(iis en
alii'i-\iali<)n par ll>'|l. ou |iiii' Iv/lt ilaiis la iiolalion allcinaiiili-. est roiirni
|iar les iii'-Milt's tli';;cii(Tali\cs prixliiilcs |iai' des traimialisiiK's ^'lavcs des
iicrls. Un il- rcnionlro aussi dans drs nrviitcs |iri'i|ilM'-i'ii|nrs iruiic
nri^iiit* dilIV-rcidc. en pailicnlici' dans la paiaKsic l'aiiali'. ri i|ni'l(|ni'-
lois dans lics alVcclKins drs cornes anli'i ii'incs \\r l;i nKirlIr.
I.a llclt (•(ini|)l(''l(>. à sa juM'indc dClal. si- tininc lai ;ii Ici isiT |iar dis
niiidiliraliiMis (piantilativcs cl ipialilalivcs de l'eMilaliilile ('lei li ii|iii' dis
nci-fs et des ninscles. se ciniipinlanl dilli'i'cinnienl poni' ii"- deux nidies
d organes : l'excilahililé l'ai'adiipie el ^al\aiiiijne des neils c-,! .dinlie ;
rexcilaliililé l'ai'adiipie des nnisclcs est i''(,'alenient aliolie, mais leur exci-
laltilili' ;.'alvanii|Ue est consei'\ée. (die est niènie <;énci'alcinenl angnienlée
pendant ipiidcpie temps, pins tard (die es! diminui'-o: de plus (die est
alti''r('e (pialitalivemeiil. m i r srii> ijih' les imili .irlimis piiidinles ne sont
pins 1m'(''vos el rapides, m. Il-- clr\iiMiiiriil Iriiii'--. piii r~--~riivr^ i| liaiiiantos,
el (pie la l'orniule noiinale (rexcilaliiiii i^.ih.miipn' sr Ihiiim' iiiiiirdi(''e,
M'C devenant ('(ialc ou inlërienic ii l'Kl.
(les (livei's l'araclèics de la léaclion de ^ii-ntMaTcscence n'existent pas
tels à lonles les périodes dune n(''vrile d(''i;(''n('Malive; les modilications de
l'excitaliiliU'- électi'ifpie se c(imp(nlenl nii prii dillV'i-cmnicid d.ins la
|iéi'i(ide initiale et dans la p('Tiode lermiii.ili'. ipi il y ail r('-paraliiin mi au
contraire d(''gi''nération d('(initi\e du uci I.
Snr le nerf, dans les premiers mnnieuls ipii siiivrul la li'viiin. |'e\ci-
lal)iliti'- rai'adi(|ne et rexcitaliilih- ;.'alvani(|ue sont ^'('■n(''ral('meiil au;,Mneii-
h-es; mais cette anj^incntalion n'es! (pie transitoire el passe fivipieminent
inapeirne. Ilienti'd (die lait place à la diminniion (rexcitaliilili' i|ui \a
en prof^ressant. dn lien de la !(}sion vers la p(''riplu''rie. de smic ijnc
rexcitaliilil('- rara(li(pie et l'excitaliilih- <^alvaiiiipie du mil' -r Imuvent
aliolics. jiliis ou moins i'a|)i(lemenl snivani le cas. ^('■m'ialriiiriil du 'f*^ an
l-J' jour.
l'endanl Imile la p.'i iode d'elal. l'aliidiliDii di' IVxcilaliilil.' du nerf
persiste. A la p(''rio(le de (!('•( lin (die persiste ('^alemeiil. si la (le;;('Mi(''ralion
dn nerf est (h'Iinitive : si an contraire la r(''j,'(''n(''ration se l'ail, on voil
rexcilaliilit('- raradi(pie et rcxcitaliililé' <;alvaiiiipii' si- r(''laldii' pen ii |>eii.
mais rester pendant longtemps |)lns faillies i|iir dans IV'Ial iKM'iiial. i,a
reslanration de rexrilaliilit('' (•lectii(|ue dn ini 1' esl d'ailleurs pr(''ci'(l(''e
lialMlu(dlenn-nt par la ivapparition de la ni(dilil('- \(donlaire iDik lienne
de l>onlo;^ne|. pailicidariU'* atlrilini'e par Krli :'i la r(''pai'alion dn cvliinlre-
axe. (pii piéc(''(le la ■'('■^'('■n(''ralion de la niy('din('.
Sni' les nniscles. dans les jours (pii snivenl la [('•■-ion du nerf, l'exci-
taliilil('' fai'adi(pie cl rex('itabilit('' ^al\ani(pie diminnenl aussi: mais,
t.indis que rexciluliilil('- i'aradi(pie liiiit par dispaiailre. l'excilaliililé
«A.vu r/o.v> utiAMijiKs t:r cuxTitinifs o/i> yh.m s h:i iit^'Ui scu.s. :i:i
^iil\»iiii|iii' iliTi'oil moins i-a|ii(li>iiiciil: liii'iitùl nii^riic elle iiii;.'mmmiIc :mi
|>iiiiil lie tl('-|iiisNi'r lu iioi'inali- ri tic |>ri'-M'iili*r iiih- f\;if.'i''i'ali(iii shiim'iiI
li'i-> |ii°iiiHiiii'<'i'. Kii iii<''iiii- l<Mii|i-< a|i|i.'ir.'ii><->fiil les iiMMliliriiliiiii> i|iialil<i-
tixi's : la |ilii> iiii|i<itlaiili- roiisi^lr daio Icn alli'-i aliiiiis ili- la lniiiii- ilc la
iMiilrailion (|iii ili-\iciil Iriilc t-t liaiiiaiilr: l<'> altrialioiis de la Inriiiiilr
|Milaiic (VU'. ili-\fiiaiil <>;;ali- iiii mi|ici ifiiif à NH)) sont i'-}:alrinriit lialii-
liii-lli's. iiii)iii> I iiiislanlrs ri'|ii-iiilaiil ri moins i'!ii'aiii'Tis(ii|nfs i|nf les
lUlMI'lIcllIfN.
rcnilani < i-lti- |iciioili' de la n'aclion di- dr^cnfirscciKc, I cm ilaliilili-
m)'-i-aiiii|nc lies muscles est an^mcnli'i' aussi ; eu |)(>i'i'nlaul les musrics
a\i'(- le doi;:t ou a\tr li' marlcau à |ii>r('Ussiou. ou nirt plus tarili-mnil
l'ii jeu i|iii' dans l'i'lal normal la couli aclililc idio-mnsrniaii'f. il lis
rontraiiions ain'<i |ii'oilnilcs sont ('■•zali'uii'ul modilii'i's. idli's sont m l'Ilrl
manirrsIiMucul Ifiilrs rt plus ou moins |ii>i'sislatilfs. l/au;:mrulaliou dr
I i-\rilaliilitr- mi-ranii|Ui' des musidr^. commr I au;:mi'nlalion dr Ifur
i-M'ilaliilili- ^al\auii)ni- n rsl i|ui' Iransiloiri'. rllo i'«.| irin|ilari''r djiis la
>nil<- par di- la diminulion d'cxiilaliilili-.
l.'aU<.'ini-nlalion dr IV\rital)ilité ^a!\aniipir di's muscli-s. i-n i-l1rl.
lU'rroil peu à pru i-l si' liouvr ri'mplaci'f. parl'ois assez rapiitemeni,
d'autres t'ois pins lenlemeid. partie la diniiimtion il°e\ritaiiildi-. ('elleei
s'aecenlue de plus en plus si la dé;;érii'-ration persiste, au point ipie les
contiarlions se trouvent piinluiles de plus en plus diltieilemenl et i|ue,
linalement. i'KC. reste la seule manilestation dexiitaliilili- que Ion puisse
olitt'iiir: les eontrartions demeurent lentes et trainaides. elles sont <le
moins en moins i-tendues. limitées seulement aux l'aisteaux \oisins de
réleetiode. et même toute exeilaliililé linit par disparaître dans les las
ini'uraliles, lorsque les altérations des nei'ls et des ninseles sont très
prononeées et ili'liniti\es.
hans la fiavtiliisir itri-inilii/iii- toute exrilaliilité éleetrique di-parail
pendant la erise. (In dési^'iie parfois cet état d ahidition eonqilète mois le
nom de réartiiin failttri'-rii/iif.
Il est :i remarquer qm-, dans les cas de n'aclion de di°';;énéresceni'e,
1 CXI italiilili' ^'alvariiqnc des muscles se |)roilnit d autant plus l'aeilemenl.
qn une plus j.'randi' masse de libres musculaires se trouvent somnises à
I action du coniant. Par suite, rexcilation. au lieu de se montrer la |dus
ellicace au niveau des points moteurs mêmes se produit plus t'aciicmenl.
rt enli aine des contiactions pins r-tendues. loisqne le couiant alioide les
nniscles dans le sens de leur loii;,'neiu-, c"est-à-<lire loisqne ri-ieetrode
excilatiice est placi'-i; sur- leur partie infi'rienre. sur leurs tendons, ou
même sur les si';;ments des memlu'cs situé's au-dessous, houmer. Ilnet.
• •Iiilarducci. W . .^alonmnson ont particulièrement attiré I attention sur
les elTets de l'excitation liniijiludiniilf des muscles dans la n'aclion de
ilé}iL'néi-escenee et ils mit t'ait icinaripier que. dans ces conditions, les
contractions restaient lentes et trainanles, mais {\\u' ^(•nèralement M
a\ait une action pri'dominaide sur PF. alors que l'inverse soliserM' si
I excilation pnrlc au nixcaii ili"< poiiils molcur".
7n -I MioLoiiii: DU >y>Th.Mi: .muili .\
It;Mi> les ca-» mi lt'> iifi l's cl li's innsrlcs siiiil siiiiiMi"^ ;i nii |ii(ii('»iis ilc
ri-|i;ii'aliiiii. :iliiiiilis>aii| ii iiiir ic^riii'-ralinii jilns iiii iiiiiiiis ('iiiii|ili'li' i-l
iiliis iiii iniiiiis ra|iiil(', on voil li's iiinililiialiiiiis de rcxcilaliilili' «'Ifc-
liii|ni'. ipii i'afai-|('risairiil la n'-aclitui de <l('';;(''iii''|-('sci'in-(;. srll'an'i- |m'ii à
|MMi. I. fxcilaliilili- raia<lii|iir des iiiiiscli-s rc|iarail, •^rniTalciiiriit un |iru
a|iri's ri'M-ilaliililf flfilri(|uc des iicils. par niii-^i'(|iiciit aussi apirs Ir
l'ftdur dr la uiutilili' vtdonlairc. I.cs luodiliratinns (|ualilali\('s de Icxci-
laliilili- ;:al\aui<|uc des muscles |icu\cnl ur-aiiiuniiis |icrsislcr plus ou
luoius lou^'lciups cncnrc. cl nu uc viiit (pie pe\i à peu les citutraclioiis
icpreudii- Iciu- \i\acilé uonuiilr cl I invii vinii ilc la l'ciiinulc pnlaiic
dispaiaitie. Iiusiprcllc a cxisli-. An pninl ilc \ ne (|ii;(iililalir. l'cxcilaliilili'
raïadiipie cl rexcilaliiliti- f:alvauiipic des unisclcs restcul siiuxcnt dinii-
uui'cs liui<;lciu|)s encore, (|uclipicl'ois inéuic loujouis, suivant le de^'i'i'-
alleini par les alléiatii>ns ili'^'i'iii''iali\r- cl snivanl l'clcnilni' ilc la ri'pa-
ralion cousi'-culive.
Les luodilicalious de l'cxcitaltilili' (•Iccliicph' des iieiTs et des umiscIcs.
dans In réaclioii de dé;,'éu('Tcsceucc. {[c siuil pas toujours aussi pr<imincées
i|ue celles (pu- je viens de passci' eu revue. Il esl des cas dans lesquels,
au ilehui et aux antres |>liases de l'cvolutiou de cctie r»';action. l'cxcila-
liilitt- faradiipie et j;alvani(pn' des nerfs cl rcxcilaliilili- larailiipic de--
muscles soid conservées : le plussouvenl elles sont dimimH'es. ipichpiclois
cependant elles U(* le sont (pie lorl peu: mais rexcilaliilili'^'alvaiiiipie des
muscles est modilii'e (|Ualitalivenieiit de la iiKMiie l'acon (pie celle (pii a
«'•II- indi(pi(''e plus haut dans la ri'aclion de d('j.'t''ni''rescence coinph'tc.
Ces cas. (pi'il ne Tant pas coni'ondre avec les n'actions de la juM'iode de
■'('■parati(m de la réaction c(mipl(''le de (i('';,'én(''rescence. ont été compris
|iar Krli sons la déiiomiiiation de rcaclian pntiicllc de (U'ijcnércxcenir.
Souvent dans ces lornies de n'-actioii partielle de d(''j.'cnérescence.
rexcitaliililé faradiipie cl ;.'alvaiii(pie des nerfs et rexcilaliililé fara(li(pie
des muscles ne sont pas modiliécs en ipialilé et les contiacti(Uis pro-
voipiées restent vives. Il est daiitres cas dans lesipiels les contractions,
produites par les excitations l'aradiipies et par les excitations ^'alvaniipies
des nerfs, deviennent loiiles et trainanles. Les niéines luodilicalions dans
la loriue des contractions se reuconlrent parfois aussi pour les excita-
lions faradiipies des muscles, soit en iiiènie temps (jiie les mêmes iiiodi-
ticilions de rexcilabiliti- des nerfs, soit is(di'-iiieut. K. Heniak a pi'iipos('-
pour elles la iK'si^Mialion de ltc|) faradi(pie. (iommcoii le voit, les lornies
de rt'action partielle de déf;éu(''resceiice sont uoiulireiises cl parfois assez
différentes les unes des autres, leurs sii;niliiali(ins pailicnlières sont
cnciu'c mal connues et je n'y insislcrai pas (lavauta;;e.
La ltcl> complète et la licH |iaitielle se roucontreiil snitont dans les
altérations des nerfs, caracli-risi-es par nue dé^jéiiéralion plus ou moins
accentuée des liilies nerveux et des lilin*s mnscnlaires correspondaiiles.
Mil l'a iiliservi'-e dans les diverses iiérrltfs Irauiiiiilù/ucx on de causes
rjienirx : névrites coiisi-cutivcs ii la arrliini, ii la iiit/i'irr, à I rcrnsniicnl,
i\ la riinliisifiii, ii la mniiiri'xsifiii, i\ \'rlim<i<ill(ni ili:s nrrfx. Dans ces
lit V TU I V V Mt:cA.\iijut:s >; r t:i.t:i i luiji >• < lit > .\hitr •> 1. 1 iih> .Mtx xa. > 7 1 ;.
(•iiiiililii>ii-> lii rininr vi U' ili'f;iv di' la ri'.iiiioii ili- il(«<;i''iii''icsrciii<' sniil t-ii
ia|i|iiiii ;i\r< li- ilc^iv cl l:i ^iiinili- (li"« iilItTalimi^. l'I Iimii iiiNsfiil des iiiili-
«alioiis i'(ii'i'i'<<|M)iiilaiil(>s an |Hiiiil ili* \iii' ilii |ii'iiiiiislii'. La l'i'-aiiinii il<-
ili'^;i''iii'rfM-i'iicc >'i)liM'i\c ('iiroi-i' ihiii>< Ifs iii'rritfx d'inuiiuf lulrnir :
iii't'ritrs tt).riiiiifg i iilriMilii/iirs, iirsniiriilrs, Hiihiriiinrs, iiinTiirirlIi-s, l'Ic. I.
nfrrilfs iiifWtiriisrg {iit'wtW-^ r<iii>^i''nili\i's à la iii'MT /»//'/"»"'''. ■'iii /(//(/u/x.
il la tti/ilili-rir. à la sfftrlaliiie. à la niriolr. in'Viilrs ilr la Irinr. ilii //en-
hrri. iii''\rilt'>* «ibMTNt'Cs dans li- niiiis de la liihririiliisi', iiDlijiu-vriti's
di\t'i"si'si névntfs ih/si-nisit/iirs (lu'M-ilcs du iliiiln'lr, tii'rritrs jnir aiilu-
inhixiniliiiit. t'iiw. Ilaiis ci-s diMM"s ^l'iiics de m'-M'Ilrs, la rnniicrl le ilf^li-
df la ivacliiiii de d('';;r'iit'iCM'i'iin' se nionlrrnl j;i''ii<'Tal('iMcid aussi m raji-
|iimI a\cr la ^raxili'- di-s alli'-ratiiiiis. (icilc i(';;|i' riiiii|iiii'lr (■('|ii'n<laid |dns
d ('\('i>|ilioiis i|ii(> dans le cas de ni'M'ilcs |i'annialii|ncs. cl. an |Miiiil de \nc
dn |>n)niis|ic. il ini|iiirl(* de Iciiii' ciMn|i|c non scnlcnicnl dn dc^'n- de la
llcll. mais encore de la nainre dn processns niiH'liide cl de son évninlion
nalnieile. Ilaiis di\ei-s j,'enres de névrites cnnnn'i'i'cs |n'c<'i'-denMnent. la
llch |ienl d aillenrs faire défaid. loisipiil s'agit de l'ornies /(•(/(•/ex. (i esl
ce (|n'iin olisei'vo noianunent |ionr les^((i/7//i/)(/V.v (ilioolitiiirx.tirxi-iiirfilcs,
itiphli-rilufui's.diiihfliiiHfs, etc. l'ai' contre, on constate <|neli|net'ois I exis-
tfinc de la llcll dans des territoires nerven\ on le l'onctionneinent îles
innscles est conservé: il en est ainsi (|nel(|nerois dans \'liil<i.iiitili<iii
Sdliii'itiiir. et après ct'i'tains //•«!/ //i«//s//;cx des iirr/'s. I. e\|doralion t'Iec-
trii|ne. dansées conditions, di'-cèle des altérations (|ni anraieiil l'acileinent
|tassi' ina|ieicnes avec les antres moyens d'investi;;ation.
l.a ri'aclion de dém'niM'escence iw se l'cncontrc pas senleineni dans les
alleclions des nerfs périphérlipies: elle s"(diserve anssi dans les lésions
portant snr les racines iinli-rieurcx dos nerfs et partant dans les rodi-
4-iililrs, dans les riinii)rrsxi(iiis. Klle existe encoi'e dans les alleclions de
la morllf éiiiuiiTf. lorsipu* les cellnies des coi'nes aniérienres sont
atteintes ; ainsi im rol>scrve dans la ixdiDiiiiji'dile aiilrririire aij.'né.
snliai;;nê on clironiqne. dans la xi-Irrose liiléralc iniiiiiilroidiiijur. dans
la xyrinijiiw>iiHii\ dans Vliriiinliiiiiiirlii', loi'sipie le lo\er liémoria;;i(|ne a
envahi les coiiies anté-rienres on lorstpi'il les comprime, dans lesdivei-ses
loienes de iiiiirlilc, lorsipie les alléiations s'étendent anx cornes anti'-
rienii's: on lolisei-vc encore dans les alVeclions dn hiillii- et de \'istliiiii'
tif l'rnri-phulr. loi'sipie les iKiijan.T iiialeurs des nerfs imlliaires et des
nerfs crâniens sont altérés. Dans ces divei-ses conditions, la foriiii' et li-
dejiré de la llcll ne sont pas tonj(nii-s en rapport avec la f;ra\iti'' de l'alVec-
lioii. hans les processns ai;.'ns. tels ipie la puriihjsic iiifdiililc. le de;;ré de
la ltc|) ciM'i'espond ;;)'>néralemenl an de^'ré des altiM-ations et peid indiipier
lenr pronostic; mais il nen est pins de même dans les processns cliro-
iiii|nes on dans les pnwessns snbai^ins à évolnli<»n pro^-ressive. Si le
de^ré de la Rcl» correspond dans nne certaine inesnre à l'i-tal des alli -
nttions an moment considéré, il ne sani°ait renseif^ner d'nne façon cei-
taiiii* snr le pionostic de la maladie: celni-ci dépend snrtnnt de la nalnie
de l'aireclion et de l'évoinlion ipie snivra le pi-ocessns morliidc |te pins.
:i'. ^1 Minl.iH.II: DU sysil-MI. A'/.fll /7 \
ilitlis Mil cfiliiiii iiiiiiilti'c ili- l'i's vas {ixilidiiiiirlilc iiiilciiriirc ilnuiiiiiiie,
srU'Vosf hilmilr nmiiiihiiiiliiifiir, gijriiujinnijrlif), (•(niimi' je I ai dt'jà
iiiirn|iii'> il |ii'n^ii)s (le lii iliiiiitiiilinii siiii|ili' di' li-xi-ihiliiliLù i'-lc('li'ii|iif. la
lli'h |ii>nl taire ili'-l'aiil mi passi'i' iiia|irr'(;iii' .111 iiiiiinciit ili's cxaiiit'iis
|ii'alii|n<'><. il faiisc dr I inl('';,'rilr ii-lalivr, |)Iiin 011 itiniiis proloiigrc,
il'im ^laml iniinlu-c ilc (iliirs des iiiiif^rlcs iiaralvsrs <iii aliii|)lii(''s cl de
la leiili'iir du |in)rrssiis. Soiivciil. i'r|i('iidaiil, des Iraco |)liis mi iimiiis
|iriiiii»iin''i'>. dr licl' ^(iiil C(iii->lalaldi's mii' (|iic1i|Ucs iiiiisrlos doid li'S
alléialiiiii-. sdiit siiriisainiiiciil accciiliii'fs. l'Iiis laid, ci-s liacrs dt; itcil
|ii-iivriil di>>|>ai'i'aili'c par ^>llilc de l'alniiiliic iiiiiiiili'lc cl Ai- l'alKililioii
de loiilc c\cilaliililc des libres iinisculaires.
h'a|iiès ce i|iii |iircède, on voit (|uc la rcaclioii de di'';,'(''iicresceiice se
reiicoiilre dans les cas où le neurone maleur péripliéruine est îilléré soil
an niveau de sa celiiilo d'i)i'i;.'ine. soit en nii point (|nelcon(pie de sini
Irajel. Kn lait, la ItcH lait dcl'anl dans les anlics conditions. Klle n'existe
pas dans les dixerses Inrines de nujdjxilliie (ilrojilmine iinxireuxiee; elle
niani|ne é;.'aleinent dans les alVeclinns de la inoelle. p(n'tant senli-niciit
sur les faisceaux Av ^iil)s|,iii( r Maiiclic nu sin- hi snlistanccî jji'ise,
tontes les l'ois ((iir Ic^ .illiTalinns ne s'i^lcndcnl |>;is :inx c(n'ncs anté-
rieures on aux lilets lailicnlaires aiitr'i'iciirs. llih* inaïKpic eiK-ore dans
les atVeclions du cerveau cl des antres parties de renc(''pliale. à moins
i|ne les iiovanx moteurs hnlliaires on proInliéi'anlii'K ne --nicnl alleinis.
on (|iio les neris crâniens r.e soient lésés dans leur liaict ii la liase
lin ciilne.
On a signalé cependaiil l'cxislcnce de la lirli dans des ca-- d'alropliie
mnscnlaire de nalnre nnjopnlliitjue. et dans nn cas nous I v avons cons-
tatée, i.andonzv et moi ; on l'a mentionnée encore dans (|ne!(|nes cas de
pai'alvsie avec atrophie mnscnlaire attribués à Vluislérie; on l'a sijinalée
enlinilans des cas d'atrophies mnscniaires liées ii des lésions réréhrales,
corticales on sons-corticales, avec inti'fii'ité des cellules des coi-iies anté-
rieures di" la moelle. .Mais la licH est exceptionnelle dans toutes ces con-
ditions; dans nn certain nomln'c des cas rapporli's. la nature même de
l'alVection n'était pas (•taldie d'une façon indiscntalde, et, pour nn cer-
tain noinhre d'antres, on a pu se deinander si les inodilications des
réactions électriipies étaient exaclemeiil les mêmes ipie dans la réaction
de déjjénérescence vraie, on si elles n'en dilféiaient pas an contraire par
ilivei-s caractères, .\nssi, admel-mi },'éiiéi'alciiienl ipie la conslalalioii
d'une n'-action di' di''|.'i''néri'scence liien cai'actéi isée conserve une xalciir
importaiile pour le diaj.'nostic, et |)ermet d'étahlir l'existence d'allé-ra-
lions. soit dans les cellules de la snlistance i;rise antérieure di- la moelle,
siiil dans les racines anté-rienres des nerfs, soit dans les nerfs moteurs
périphérii|nes. Kn faisant intervenir il'antres considérations, telles ipie la
localisation de la ri''action de déi^enércseence, .sa l'épaililion lopo;.'ra-
phi(|ne et les conditions dans lescpielles elle s'est (lévelop|)ée. il est pos-
-ilde je plus «Miiivent de préciser davaiita);e le siè^e des lésions orifii-
nelles. i|ni ont ciiti .liné cetti' réaction de dé;,'énérescence.
Ht Al 1 10.\ N Mtl'A \lijl h - /■; 7' A'/.fcC /7f/y t i'.s" /*A. - .VA/fA > A I />A. > .M/ >( U.S. 7 1 7
An |Miiiil lie \iii' ilii |ii-)iiiiistii-, lu ■'«'■iiclinit ili* iir><:r>iiiW'i's('i>iii'(' rmiriiil
:iii>>i )l iiii|iiii l;iiili-> iiiiliriiliiMi>. miIiiiiiIiiiiiii't'n i'r|iriiilaiil ii hi m.iIiii'i' iIi-
hi iii.ilailii'. Il iiiic liii,-<>ii ^i-iiciiilr. I i-xisIcMic ilr hi Itcll r()iii|il(-lr iiiilii|iii'
ilrs aili'-iiitioiis <:raM-s, ipii |i('tt\i-iil chi' iiiniialilcs. mi i|iii, sj cUrs muiI
tiiialili-s, lie s)> iv|>ar(>i'i)iil i|iic li-iilciiii*iit : la llrH |iarlirlli- iiiili(|iit' île»
allfraliniis Miiiiii>< |ii'(il'iitiili's. sii>t'f|ilil)lrs i|i- se i'i'-|iai'ci' plus i'a|iiilciiii'iil.
<.i>\\ I iiiii|ili'-ti-iiifiit. siiil iiiriiMi|ili li-iii'iit siiisaiil la nature ili> la iiiala<li<':
I aliNriuc lie lU'il iiiili(|ni' tli's alli-ialioiis ir'i;t'ix's, ciiniic plus i'a|iiilriiii'iil
l'iii'alili"^. |li- |iai'<-ili(-< iiidii-aliiMis |ii'iiii(>s|ii|iirs iir siml |i;is a|i|iiiralilrs
iiaii< li>> allfclioii's il ('■\<iliitiiiii |iru;;rfssivi> : llall^ n-s niiiililioiis. ia rmiiii'
.1 If ilcjiiv (le la llch ne |tfniirlli'iil |ilii>. ilr |iivjti;;ci ili- I i-MiInlioii
roii'.iTiiliM' i|iu' suivra rallcrli.ui : rclic-ci i-^l siilinrildiiiii'i' ;i la iialiiH'
«In |ii'iii'c>siis iiiiii itiili'.
Réaction myotonique. — Du -,, ilnuric je iinin lU- narlinii iiiMi|iiiiii|iii-
aux iiiiMlil'u allons ilf IcMilaliililt- nii'(-aiiii|ni- cl ilrrli ii|ui> i|i-s unis cl
ili's niiiscics. ipii sf ii-iiniiili'rni dans la iiuiliiilii- ilr Tlioiimni. In n-ilain
niiinlin- il Ciilii' files a\airiil ('■li- liéjà si;;nair-i's dans 1rs oiisciviiiinus
|)nlilii'i-s snr t'fltc maladif. Iiit'si|nf Kili Ifs ;;i'iiii|ia fl ifs ri)ni|i!i'-la dans
sfs findi's sni- la iniintnnif ani<ii-iilliilc. en Iriii diiniiaiil Ir Miiiii ijui a <'-\r
adopli'' df|inis.
hans la icaflion ni\iiliini(|nf . fonniif dans la icaflinn df dr-;.'i'-ni'--
l'fsffnrf, Ifs niodilit'alions df li-xcilaliilili' dfs iifrl's ft des nnisdfs sf
riMn|Mirlfid dill'f l'fininfiil |iimii' rfs denx nrdi'fs ir<ii';:anfs.
Snr les nerfs. liAeilaliiMlf nuManii|nf fl liArilaliilili- flfrlrii|nf son!
[dnlol diiniinii'-fs tin'an^^infnlffs. fl nv sunl ipif |ifn allfii'fs au piiinl df
\nf i|nalitilalir. I.oscouranls l'aïadiiiufs à inif iinillfiiifs espaei-fs iif |>i'i)-
\(ii|nenl en ellel. eniiune dans IClal nminal. i|nf des seconsses isidees.
lirt'Nfs fl sans dnivf. Il i>n fsl df infinf poni' Ifs fonranls <^alvaniiinfs
a\ff les exiilalitins de Ici inelnic fl d'onvci imc . e I la im nnilf ilf xfilalimi
|toliiirf n f si pas alliTi-f, e'fsl lnnl an pins si M le appaiail pins lardi-
\fnifnl ijnf dans |fs <iindilinns nminalfs. Mais, avee les conranls l'ara-
diipn-s à inleiniitlenti-s lrf<|neiilfs, si la Iflanisalion nnisenlaiif cfssf
•■Il nifnif Ifinps ipif i f xe ilalimi ponc Ifs fxeilaliniis niiiiiinalfs. mi la
Miil sf pi'idiin;.'fi' pins un ninins lon-^lcmps aMc ifs f xellalinus plu^
t'orlfs. jlf im-nif Ifs cnniants ;.'al\aniipifs laliilcs. on dfs l'fi niflnifs de
eanianls ^-alvanitpies ivpélffs IVfipifininfid rnnp snr fonp. pi'i)\ii(|nfnl
l'afilfnifnl des conliaelions lflanii|nfs plus ini inDins dnraldfs.
Snr li's nmscifs. l'fxeilalMlilf nuM'aniine fsl an;;inenli'f fl Ifs cIkics.
a\fc If doi;.'l lin axée le niarlean à peir nssinn. pniMiipienl des fonlraelinns
lenles. l«iMii|nesfl peisislanles, se pi<diin^>eard pai lois jnscpià imc niiinilf
un davanla^'i-. l'.fs fiinlraelions sont siMtniii |irnniin(-ffs sim' les l'aiscfanx
pins dii'fflfnifiil siminis à la pfienssitin fl. au ni\f.Mi df eeux-fi. «m
xiiit se |ii-tMhiire sons la peau nii siljun pins un nmins aeienlne cl pins
on moins dniaMf : lorsipic la pfi-fnssion est nn pen liiile et (|ne les
liouldfs Mi\oloni<pifs sont Mrs di'Vfloppcs ..m le imisilf peri-nlf. la
TiK >./ MiiiKu.ii: lit sYsTi mi: M:it\ir.\.
riiiilriit'lii)n |iiiiii|iii' cl |i('i'sishiiilc |inil sV'IimmIii' :i Iniil li' iiiii« li'.
I.'i'\cil;iliilili' l';ir;i(lii|iii' ilrs iiiiiM'Irs est ^l'-iitTiiIcMii'iil iimuiihiiIit. I.i-^
l'iMiiiinN r;ii;iili(|ncs ii iiitrriiiilli'iMcs i;\vvi. si l'nils sKiciil-iK. m- jhh-
\(H|iii-nl i|uc (II-- ninli;i(ii(ms isiili-cs, liicvcs. cl s;iiis |ii'tNis|;iiicc: iii;iis
1rs coiii-iiiils ;i iiili-i'inillt'iM'cs I'ivi|mciiIcs, c est-;! dii-i- îles niiiiarils pio-
ililisiint iiiinn:iliMiiciil l;i ir-l;inisalitiii ilfs iiiiisclcs. |in)\<ii|iii'ril iliiiis l;i
i'i'';irtiiiii iii\ti|iiiiii|iif ili's ntiiliiK'litiiis li''hiiiii|iifs sf |iri)liiii;.'i','iMl ,'iu dclii
ilii iiiissii^r ilii (■oiii'iiilt et |ioi'sisl;iiit Mil Iniips viiiialilc. ilc (|iicli|ni's
siTiiiiiii's il iim- ininiilc. et iiu'iiir ilinaiila^r. a|iirs ijnc ri-vcilaliuii a piis
lin. l.ois(|iiiMi's ciini'inits soiil l'iii'ls, ;i la li''l;iiiisali(iii île-- iiiiiscli's s'ajimlc
iiiirrnis lin liiMiililiMncnl ondulaloiii'.
L'fNcilaliilili' ^ahanitpii' dr^ v( 1rs c^i i\r iim'iih' liMliilucllriii.iil
an"inrnli''c. l'i" |diis. l'aclioii du \ui\i' V sr ia|i|]ioilic de I aciion du imlc .N
cl sdiivcnt nit'iiM' dcxicnl jin-doniiiianlc snr cclli'-ci. I,(irs(|m' (l'Ilc |pii'd(i-
iniiiaiii'c d iii'liitn f';iit cnrorc drlaiil à ruccasion des cunlrai-liiins niiiii-
in:il<'s. elle i'\isti> souvent |Minr li>s cxi-ilalions |iri)(liiisaiil li'scDiilriirliiiiis
li'-lani(|ncs. ('.elles ci. en elVel. sont |ii'()vii(|iiées pins racileiiieni ipie dans
ICliil noinud. mm scnlenicnl i'i M', mais encore :i l'I'. cl sonvcid l'FTc
ile\ie?il l'aille on snpi'i'icni e à M'Tc. I.cs i-imlraclinns l(>lanii|nes ainsi
piodniles se lonl reniiniiucr aussi par leur pcrsislance se |noion;;('aiil de
plusieurs secondes ;i une demi-miiudc. |iaiTiiis davanln;,'e. non senienxMit
pendaid le passafrc du coniaid. uiai~. iiicmi' ;i|iirs smi omm'i hue.
jlans la ii'-aelion niyolonii|iic. un nlivri\c aiis-i. a\cc des coniauls "aj.
vauiiiui's >tal»iles trasse/ Inilc iiilciisili'. siutonl l(iisi|uc ci's cdurants
parcoiM'ent les muscles dans |c sens de icni- louf,Miciii- icii ,i|ipli(|iNinl. |iar
exemple, l'éleclrodi' active dans l:i paume de la in.iiii. <>\i sm le dos du
pied, l'anlre électrode élanl placée ;i la rncinc du mmiuIuc nu sur le
IroiM't. on oliserve. dis-je, îles coulraclimis pai liciilirics des mnsilcs
donnant lien à des monvenii'nls oiidulaluiics. (!cu\-i i sui\cul une dircc-
liiiu allant du pôle N :ui p Me I'. (es conlraclious ondulatoires ne sont
d'ailleiiis pas consl,nili-~. elles n Diil pas éli' oliservées dans un ceilain
noinlirc de cas: pail'ois elles paraissent inau(|uei- lonl dalioid. mais on
airi\e à les taire apparailre en angmenlaiit cl diminuant plusieurs l'ois
lie snilo l'intensité du courant, en cliau;;canl plusieurs l'ois sa direction,
et en pr()louj.'eaiit rexamen. (iomnie il l'sl nécessaire d'employer des cou-
rants assez intenses, les seusalions dcuiloureuses sont assez vives au
niveau des points d'application des électrodes, pour tpie les malades ne
puissent pas lonjouis supporter snriisumment celle partie de I exanieii.
.\iix caracléies précédents de la réaction myotoniipie. cm doit .ijiMiler
les elïets produits |(ai- la répétition des excitations raradii|ues ou ;;al\a-
uii|ues. aiialo^ines aux ell'els produits sur la i oniractilité vidimlaire pai'
la lépétilion des monvements. Sous riullnence de celle ré|H''lili(m des
excitations, en elVet. on voit ^'i''Ui'>ralcnicul dimiiiiier on même disparaJIre
monienlatii'-ment la persistance des coutiaclions an del.i du temps de
I excitation: mais, apièsijih'lipiesmonienlsde repos, la pcrsislance des con-
lraclious repaiait de nouveau il'ilresd liallidcl. I ischci . .Iidiv. Iliiel. etc.).
I
HKAi • r/O.V > il Kl • I Mijl >' •» A.ï t^l-ti( ' TKIQI >.N Oh '< .V /•;«/> /•.' 7 /> A > .«// m 7. a;, s. 7 1 •»
l.ii ■'('■action in\(itoiiii|ii(' parnit |ii°ii|ii'c ii la iiialailii* ilc riiitiiiM'ii, ol
M*iiililf ('(ii'ri>s|itiiiili'c aii\ all<*i'ati<iiis lll^l<llll;:il|lll■^ îles lilircs iiiii^nilaii'f>>.
Kllc i-dii^lililf illi ■<i^lir (ilijci'lil' iin|iiii huit |iiiiir Ir ilia^'iinvlir ilr rrllr
inaladi.'.
Rtiactiou ueurotonique. — Marina cl K. Ili'iiiak (iiil ilrnit. sous rc
iHMii. ili's iniKlilit'Mliiiiis tli-s irailiiiDs i'-li-i'li'ii|iifs rrssfiiililaiil. tiaiis iim-
l'i-i'laiiic iiK'siiri', à cfllcs dr la ('('at'liiiii iiiMiliiiii(|iic. ascr rclli- iliU'cifiin'.
Iitiilclois. iincllcs se |ii'tiiliiis(>iil à I tioasimi île I (■xt'ilaliuii tirs iirifs an
lieu ilf se niaiiili-sti-i' à l'iM-i'asioii t\f rcM'italioii îles ninsclcs. Leur si;;ni.
liialioii |iatlii>li);:ii|ii(>osl cncnri' mal ilfliTiiiini'-c : Marina les a rcnrnnlrcfs
ilaiis (li'iix l'as ir/ii/i'/c/'/c; K. ilt'niak ilans un las ilc [lari'sic axcc aliii|iliit'
nuisi'ulairf |iaraissanl il nri^inc ;/ii/(7o/»(//iify//r.
Réactiou myasthénique. — .inlh a ilii lil. sons ,-,■ nnin. lirs nuxtilica-
lions ili' rcM-ilaliilili'' i''lci'li'i(|ni' ilcs ncrls i-t lU-s niusilcs dans ralViTtion
(|n"il a a|i|tcli''i' niiinsllifiiif iisi-inlo-iHtriilijliiiin- ||iaralvsir Imlliain- asllii'--
nii|no. sMidriinic d Krli-tiiddllani |. (In |iniirrait Irs ii|i|Miscr ii la n'arlinii
ni\iiliinii|nc. Kllcs surit cararir-i'isiTS, en rlVrl, par iiii t''piiisi'iiiriil rapidr
ili' rcxrilahiiitf i'li'rli'ii|iii' smis rinlliii-iice d'cxiilalinns ti-laiiisaiili-s
ii-pi-li-rs. |ii(Hiiiilfs par des nuiraiils l'aiadii|ii('s à iiitiM iniltriufs l'ii''-
(|iiriit<'s: liit-nlùt li-s ninsclcs n'cnlrciil pins en ciiiilracliun sdiis rinlliiiiiii-
d cxcilalimis i|iii les faisaiciil cuntractcr tout d almid.
L'i'piiisciin'iit de IcM-ilaltilitc iicuni-innsciilaiic se rcncnnlrc aussi
dans iraiitrcs coiidilions ; on l'a cniislatc dans des cas de iiiijnpalliir. dans
des ptirnliisirs iriirojine rrn'brtilc. dans des cas de pulioiiiyrliti- (iiilr-
rifiiiT, etc. Cet épnisenient nesl pas tiitijniirs pi'<iMii|ué uniipieineiit par
des courants l'aïadiques Irlanisanls. il peut èlre produit encore par des
conninls j.'al\aiii(pies a\ec rerniclures et oiivertiires espjici'es, ainsi ipi'on
I oliservedans la n'nrlinii </c In Inruiif i\c IteiiedikI.
Ihiliois (de llernei a inonirc ipie. dans la réaction de dé;;('ii(''reseence
ciMiipli'Ie. les innscles malades n'aj^issent encore aux excitations isnlt-'i-s
dnii appareil îrindiictioii. niais ipie leur excitaliilité sVpnise rapidonient.
i.e nuisclc se contracle assez liien an didiiil. après } on 5 excitations la
conlraclioii desieiil |ilus lailde et diminue de plus en plus pour cesser
api'ès !(• ou ].') excitations. || est é\ideiil iprnii muscle i|ui s"é|Miise si
l'acilemenl lit* peut se conliaclcr sous rinllnence du courant Faradique ii
iutermitli'iices rapides. Il est d'emlilée réduit ;i rinipnissance par ces
excitations n'-pétirs. I.a constatation qu un muscle ipii s'i'pnisait aupara-
vant. a|)rès 4 on .*i excilations. suppiute |dus tard iiii muiilire plus ^'laiid
d excitations isolées, ni- laisse |ias que d'axoir son importance an point di-
\ue ilu pi'onoslie.
Réactions électriques dans la myopathie atrophique progressive. —
Un ailmel ;.'i''iic''ralemeiil que ilaii^ la iinidjinlhir iiliiijilili/iir /i/vx/rcx.v/rc.
les alli'ratioiis des réactions eiecliiqnes des neils et des miisrles ron-
;?» >/ MiniAti.ii hi V) s// w/. Ni:nvi:i v.
•iislfiil il;ili<< iliir iliniiiiMliiill --iiiiiilr dr ri>\i-il;iliililr l;iiailii|iii' ri ;;,'il-
\,itiii|nc\ Ollf iliiniiiiilioii r»! plus dm moins iiidiiniici'i': rlli' est li:il)i-
liirlli-nii-iil |ii'ii|ii)i liiiiiiiflli- iin ilr;:ri'- do iillrinliiiiis iijiisniliiiii's non
si-iili-nii'iit iliuis les r:is iralii>|i|iir îles nnisrlcs, Mi:iis cnrorr ihins les ciis
ili- |iscuilo-|i\|icrlro|ilii(>: |i:ii suilc, clli' se nionlrc d'inihinl |ilns .ircrn-
Ini'i- i|nc les innscics sont allrinls rlr|tnis |dns loti<^li-tn|is. l';iiToi«;. icjM'n-
diinl. on li'onvr non M'nlrnii'nl clii'/ des inyo|i:illiii|nrs donl le d(''lMil i\r
rall'filion l'sl n-icnl. rni cncoïc tlic/ des in\o|i,'illiji|ni-s |dns :i\;ni-
l'i's. di's n'-iirlions |iimi dilIV-rcntcs dt> I l'-tiil nornnil i|n;int :ni si iiil t\i-
rcxcitiilion : in;iis snnvcnl .ivcc des roniinils jdns loris, on consliilc
«liuis ces rns nnc :nn|>lilndc de cunli'iii'lions nolMliInncnl diniiniii'T.
C.hiv. nn ciMlfiin noinlnr de niyn|iallii(|ncs. on a si;.'iwiir- la ihisimh' de
la \\c\) : sonvciil alors, n-llc-fi m- se pirsiMilc pas a\cr Imis so
laïai'liTcs liicn IranclK's, paiTois il nrxisic ipie di- linNcision dr la
l'orninlc |iolaiir sans ItMilcni' liii-n accnsi'-i' des ronirai-lions. d'anlirs lois
il fxisic siMilcnitMil de la Icntriir des coidiaclions sans inversion polaire:
mais ces den\ sortes d'alir'ralions de la IW'lt onl élé anssi peiiconlr'(''es.
(•ri a élt- condnil à mnsidi'i-er ces cas rnninir des lninirs de liansilion cl
à se lieniandi'i si |,i séparalion nihc les ;iliiiplii(s nniseiilaires
mvopalii|nes el les airopliies ninsenlaires nividopalliiiines, était aussi
ti'aneliée ipion avait ('•lô porti- \\ le citiire. Kn pi'i''sen<'e de pai'eils eas, on
d.iit tonjoni's reclierclier avec soin s'il ne |)ent s'a^'ir d'associations mni-
iiiiles.sien même temps qne la myopathie n'existent pas d'antres ailections
donnant lien normalement ii de la RcO dans leurs mauil'estalions.
ItiMcmment l!)||| dans mou service de clinicine de la SalpèUière.
|!onr^ui;:uon et iiuel ont |)orté leur attention sur des alli'rations des
rt'-actious i'lecti'i(pies qu'ils ont rencontrées ciiez plusieurs sujets alleints
de myo|iatliie atr(>|>liit|ue pro^'ressive. Ils o[il tiiuivé sur dillérents
uniscles (|u"avec les courants ;,'alvaui(pies. les C(mtractious d'ouver-
ture appai'aissaieut dans l'excitation directe des uuisi'les, lieaucoup
plus facilement i|ue dans l'état iKUinal. nou seulemeni à l'anode
mais enc(ur à la catliode. sans ipi'il y eût d'irni-rsion dans l'ordre
d'ap|iaiiti(Mi des secousses. .M'"C >- l'F(] > IM Kl > >'(((;. ('apriati a\,iit
di'-jà si;.'nalé I l'.UIoi. des nllé-ratioiis de l'excitaliililé ^'.ihanicpie ditn-
\erlure chez des mvopathiipies : dans l'excitaticm directe de ceitains
muscles, l'OC, <''tait olilemie l'acilemeul et dépassait même l'Id. l!onr;:ni-
^uon el lluet ont encore lemaripu- sur ces uniscles. dans leur excilaliou
directe, la pi'oduction de contractimis lonicpies a\ec des courants
encore assez peu intenses; ces couli'actious tonicpies devenaient même
liienlot ti'-laniipies. se prolun^'caient pendant toute la dun'-e de passa;:c
du courant après nue lérmetino assez |)r(don<.'i'-e el parfois persistaient
erioH'c un temps notalile après l'ouverture, (le tétanos de ièrmetui'c ét.'iil
olilemi plus t'il et se montiait plus accentué à M' (pi'à l'f . I!ii outre, ces
muscles, exciti'-s avec le coui'aul faradi(pie ti-tanisaiil. nioniraieid sou-
vent aussi un tétanos persistant prnilanl un temps 1res iippri'cialde .iprès
la cessation du courant excitalein .
B&M4 M*ooÀ i yj^ ?o i> vo / M F
lih: icTin.x^ mFi Axn.ii K> Kl h.i.Kcriiiiji'Ks iihs KKiii s II /)/> w/Nr/./i s. :•.'!
I.i's iiiiiililiciilioii^ <li'^ iv;irliiiiis ('•li'ilrii|iii's lnm\t''fs cher ti's iMyi|iii-
lliii|iics riiiisi>li-nl iliHii' : |iiiiir ri-vi'il;iliilil<' lui ;tilii|n(* <l:iiis hi |ii>i>i>liin<-i-
lin l(>liiiiii> :in tli-lii ili- la liiirt-i- iri-M'iliilinii |i:ii 4li--< (-iiiirniils i'i iiilci'iiiil-
li-iuo IVctiniMilcx: |iiiiir I rvcitaiiilili- ;:al\aiiii|iii> dans la larilc a|i|i.ii ilitm
ili-s M-i-iinsM-x il iinxi-iinrc. la l'ai'ilr a|i|iariliiin lin Iclanns apivs la
Iri ini'Ini'f t'I nin- |irrsislann' plus nn niimis ;;ianilf lii- cclni-i-i a|iii''s
l'iinvcilnii'. Kllcs mil rU' ifiiconln'cs clnv (1rs ni\i)|ialliii|n<'s nciiils cl
I lu-/ tIfs iii\ii|Mlliii|nfs plus avaiiivs «laiis rt>\nlnliiin de l< m ,ilin|i|iif.
mais ciii'/. Ii's uns rmnni)' ilii-/ 1rs anlics elles n'evistaieiil ipie -m des
muselés enemi- peu alteinis nu ineiiie sur des muscles |iaraissaiil
iiidemnes an point de Mie tmiclionnel ; elle^ nul tait ilélanl elle/, des
m\i>pallii(pies lieauennp pins aneii'iis. Viaiseinldaldemeiil elles emics-
pondenl an ilélinl des alléialittiis inuscnlaires el elles paiaissi'ui liaiisi-
Itiiies. rn»iii-;:iii;:nmi el llnel les mit \n disparailie après ipielipirs mnis
sur nn innsele mi l'atinpliie a\ail an^ineiilé.
l'ar t|nel(pies.niis de lenis eaiatli-res <-es alléialioiis de I excilaliiliti-
éleetiii|iie se rappiofliciil de la vi-ailinti miiiiliiiiiqiir. mais elles en dil"-
rèi't'iit iMi l'f seiis i|ii°elles sont nittiiis aecenlm-es. (|n elles se localiseiil
siir nn petit nmnliic de innseles el t|n'elles paraissent tiansilnires. Si
leur existence sc cnnlinm'. ainsi ipie leur emislalatiou dt'jii assez son-
\enl n'iimneli-e scinidi' le faire pir\tiir. elles t'ourniraienl des élêmi'iits
piisilir^ piiur relecln>-dia;.'ll(islic des .-itriipllies de iiatilie mvdpalliiipie.
Résistance électrique du corps. — .liisi|u'ici en ciiuH|iir la
lésiNl.iiii 1- du cnips au\ cimiaiils laiadii|uev ii;i uuéie cli' iililisee eu
raison siirtonl de dilliculli'-s d'ordre teclinii|ue. Il n'eu est pas de même
poiii la n'sistauce un\ coiiraiits ;.'al\aiiii|ues, ipii peut élie inodiliée dans
certains clats |iatliolo^i(|nes. Haiis le i/oiln- c.rtii)hlitliiiiijiii' \i<ionroii\
si;.'iiala. il \ a trente ans. une diniinnlion ludalde de la résistance i.'al\a-
nii|ue rt atliilinait à <<■ l'ait une \aleiir dia;;iiosti(|ne cmisidéralile.
I.a tVi'ipii'nee de cette rt''ai"tioii l'iit conlesti-c par ilillV-rents aiilenis. el
d'antre part ou s'éleva contre rinterprétation iinil lui donnait en la
laisanl ilepeudie d'im état de vaso-dilalalion. <hi lit en outre remar(|uer
<|ne I liNpeiidiose. si rrei|iieiite dans la maladie de Kasedow, ainsi (|ue le
rciiouNelleinent pins aclil'ile ré|iiderine el la moindre Ivé'ratiiiisatioii de
ses cellules, étaient \raiseinldaldeiiient la vraie cause dn symptomi-
découvert par Vi^onroiix. fJiKdle (|ue soit du reste rinteipii''lalion ilesjeii
tout cas acipiis ipie la dimiinilion de la ri'sistauce ;:al\auiipie se l'cn-
contre rr(''(|nemiiienl dans le ;;oilre e\opllialmii|iie. Hans Vlii/.ih'rie, cer-
laiiis ailleurs adnielleiil i|iie la n'-sistanee est an conlraire an;,'iiientée.
Itaiis les antres allections or;;ani(pies on louclionnelles du svstèine ner-
veux, les résultais oliteiins par dilVérenls anleuis ne sont pas jiisipi'ici
snriisamment l'oncordanls pour pouvoir être utiles an dia;:noslic.
Du[iii:<i:. — Si-miologic
l'.IIM'Iilll. Ml
TROUBLES DE LA SENSIBILITE
I.a si'ii^iiliiiii l'^l uni' loiirliiui du •-\--lriiic un veux : iciiii|ii i--c (hiiis
siiii sriis If jiliis liir;.'!'. rlli' |h'iiI clir ((iiisiiliTi'i' ccntimr l:i |p|fini("'r('
iiKiiiiri'sliiliiiii lie riii';.^iiiisiiK> iKTM'iix. l'iiiiiiiii- II- jHiiiil lie ili''|),'ii'l (les
.•irlcs i(''llf'\c> «onsciciils un ini'iiMsciciiN ilf l;i \ii' ()r;.';nii(|n(' cl de l:i vio
(le rclalinn.
l/;ip|iiirfil :iilii|ilr à celte l'iniclinn einlii'iisse le svsicnic iici'vcn\ luul
cnlier. il se niin|iiise (r()r;,'aries icce|iteiirs (|ni son! des Icriniiiaisoiis iici-
\eiises plirs on moins dilVcreneiées, de condnclenis ic|ticscn(és |iar les
(ilires sensilives des nei'ls |iéi'i|iliéi'i(|in-s. les voies sensitives ceiilrales de
la nioelle cl de rencc|iiialc, cl de cenires eéirliianx où ii''sidc la |ier-
( c|ition consiicnlc. ïonics les alléralicnis (n};anii|ncs on ronclioniielles
<|ni allei^'iicnl lune on I aiilic di' ces parties, délerinincnt des inodili-
cations on nnc sn|ipressioM de la liinction'. à savoii' les Iroiihics dr lu
scitsiliililr.
l/êindc des lionldcs de la M'n-<iliilili'' i'on>liln(^ aillai un nimle d itiM's-
li;;ation cliniipie cxtrctnenient ini|iin'laiil dans le dia^Mioslic des atVeclions
nervenses. niais cette éinde exif^e la connaissance de ipielfpies nii'-lliodes
teclniiipies très simples (piil est nécessaire d'exposeï-. avant de dr'ciir-e la
iiatnic de ces dillérents tionliles et de recliercliei' lenr si^'nilicatiini.
La sensiliililé daillems n'est pas nnifoinie dans ses manireslations,
<'lle conipi'cnd divers modes ipii doixeni cire analysés et interrof;(''s sépa-
rément. Je distinfjnerai :
1° Iji snisil/llilr .ijiri-ifilr ipii est l'oinlion c\(lu--i\r d appareils ncr-
vi-nx diiré|-enci('-s. Klle est icprrsentt'c par les cini| sens des anciens : la
vne, ronïe. l'odorat, le ;,'onl cl le tonclier. (!es dilléi'ents modes de la
sensiliililé nons i-é\èlent l'existence des olijels qui nous entomenl cl
nous rensei<{nent snr leurs propriétés, ils cimimandent cl iliii|.'ent nos
jicles dans nos relations ;i\ec le monde extérieur, i.a sensiliiliti' spi-ciale
csl ainsi nne l'onction de relation.
'2" l.n xrnsihililt' i/i'iirriilr, i|ui a |iour expression plivsi(do;.'i(pie la
donlenr, n'est pas rapana;.'e de cerlain> in-^ianes neivenx spéciaux, elle
jient se manit'e>ter. au contraire, dans toutc> les paities de ror;,'anisine
mm iii.i— hh i.A ^ty^iuii.iii
(Ml i'\i>lciil lies iii'il'> M'ilsilili's. Kllf lliills aViTlil ilrs liit)ili|ir;iliiii|s siiliii's
par mis tir;;aiics, >aiis nous «Iniiiifi' ili- n'nsfi^;iii'mriil> puTis sur la
iialine lies a^i-iits i|iii aiiiriiciil n-s iiiuililicatiiiiis. Klli- |iiiitr;;r rintlixiilii
roiilif li's alli-iiilfs ilt-s aj^i'iiN cvli'-i icni s. rllc iimslilni- uni' ruurlinn ilc
l'iMiM'i'Naliiiu.
Mans IV-luili'ilc la si'iislliilili' ^cui'iali-, il va liiMi de rcM-uii à I amiciuii'
('iiiii-r|iliiiii lies |i|i\siii|ii^is|i'S IVaiii-ais (|iii la ili\isaicul eu siiiirr/irirllr cl
iuttfiindr. La |iri'iuirrr )'iMU|ii'<-tianl les scusiliilili's larlili-, iltiulour'iMisci't
llici'iuii|iic. la iliMi\ii-uic li' scus nuisrulaii'f ri If si-us ailiculaiic. la scn-
siliilili'- osscusc cl, riMUMic l'a ({l'imnilii' II. Il"aii la scusiliilili- à la |iics-
sioii DU liai'cslhcsic.
Ilaiis l'cluilc ('liuii|iic. celle (livisiiiii |tli\si(ilii;.'ii|uc ii csl pas i'('-^u-
lièreuiciit suixic. (hi ilécfil eu };éiiéral sous le nniu île Innihlfs snisorirls
ceu\ i|ui inléi'csseul la \ue. l'iiuie, roiliiral el le ;:iiùl: le lnuclier. au
ctiiili'aii'c. CM raison île sa ^l'iiéi'alisaliuu à Iniil le re\éleinetil ciilam'', osl
étiiilié a\«'C la srnsihililr ijriit'nilr.
{.es i-.-iisiiiis lie celle sé|iaraliiiii sniil (i'nrilre |iiireiueui clinii|iie: eu
elVel. l'i-luilc ilu rniicliiinuciuenl îles (|ualre (ireiuiers sens e\i;;e ! eni|iliii
lie luéliioiles |iarlii'ulièrcs. de |iliis. ciMunie ces sens ré|Minilenl à des
in';:anes nerveux Incaliscs. la conslalaliou de li'inililes inléi'cssaul l'une
de ces roniiinns indii|uo ini|dicilciuenl le (errilnire nerveux iutéi'essé.
Ilans l'élude de la scusiliilili'- laclile ciiiiiiuc dans celle de la seiisiliililé
^^énérale inlervieul au cnnli'aire un ciiMuent niiuvcau. c'esl la tii|iii^ra|iliic
des li'iiiililes ciiiistalcs: ainsi, dans une nièine réf^iiin. un iutei'i-n;.'era eu
uièiue lcui|is les dilIV-reuls luoiles de la seiisiliililé laclile. linulduieiise el
llierniii|iie.
Adii|ilaut la iliNlsiiui i'liiiii|iie ipie je viens il'indii|ui'i'. je iai-serai de
ci'ilé pour le niiinienl I élude de la sensiliilité spi'-ciale cdiiiprcnanl la vue,
liiuïe. l'odiiral el le ^m'il Voy. p. Ill.'ii. .le ne m'ncciiperai ipie de la
sensiliilile ^'l'-néralc ciiiiipreiianl les diMi'reuls niiides de la seii»ilii|i|,'
^iiperlicielle el prnriiude el le sens dit sléréii^'niislii|ue.
Ilans riiliservaliiin cliniipie des Iniiililes de la seiisijiijili' il c^l néces-
saire d'étaiilir eucnre nue divisimi.
L'aclivilé de la sensiliilité peni élre ré\eilli'e suit par I aciion d'a^^enls
exiérieurs agissant sur les iir^iancs nerveux, c'esl le ninde norinal d'acli-
vilé de la rnucliiiu et celle inanireslalion ciinslilne la srnxihililr^ objec-
lirr: siiil p.ir nue excilaliiiu d'nri^iine inlerne a<,'issaul sur les cen 1res,
les ciinducteiirs nu les iii;.'aues ner\eii\ lerniinanx: cet anire iiinde d'ac-
tixiti'. ipii n'a pas pour iiri;:iiic une aclinii ivli-iieure esl une inaniresla-
lion de la xfiixibililr siihjrriivc.
.l'i-tiidierai d'aliord les liinihlrs siihjiTlifs, ipii sonl accusés s|iiiiilant'>-
iiienl par le malade on liien révt-lés par rinlerro^;al(iire du clinicien.
Les Iroiildes de la snisihililr (ihji'rliri'. ipii sonl pour la plupart mis
eni-videiice par l'examen du mi-dccin, seront décrits eiisnile, avec les
nii-thodes lecliniipies jiiopii's à les reconnaître.
Kulin j'élndicrai les Irouldes de la scnsibililc visccrale.
A - TROUBLES SUBJECTIFS DE LA SENSIBILITÉ
l.i's liMiilili-s siilijiTlir> ilf la siriNiliilil(' smil ic|iivsciili-s |i.ii- les si-n-
salions s|iniil!iin''('s t'|niMiV(M's i-n ililmis ilr Imili' rxrilaliim. Mal;;iv leur
siiiiiilani'iir', «es st'iisaliniis ir('Mlia|i|iiiil |ias r(iiii|ili''lcinciil aux iiitliu-iiccs
rxlfiiciiri-s. l'I il fsl |i(issilili-. dans rcxaiiicii i'liiiii|iii' d iiii iiialailc, ilr
r(»iii|tlrli'r Ifs ri'iisfi'iMi'iiii'nIs i|ii°il nous ilnmic. l'ii |tiarn|iiaiil ccrlaiiifs
«'xpliHalitms |ii(t|ni's il iiii'llrc cm r-vidciicc les li(iiil>lcs iin'il accnst".
Les sriisalioiis siilijfctivrs soiil fxccssivcim'iit vaiii-cs, mais il est pos-
siltli' (r«-laliliiiiiic' s(-|iaraliini ciiliv li- siMi-.iiioiis spoiilam'TS imliUV-n'iilcs
»'l ji's \(Tilalilr-< (liinlcms, Itii'ii (|ii'ciii |iiiis>,c Iniincf Iniis les iiiicrinr'-
diaiics df|iiiis la sim|ili' sciisalimi d'ciipnirilisscmnil Iclui il'iiii iin'iiilnr
«m d'un diii^;!. jiisipraiix crisi-s de doulciirs riil^iii .iiilr>~ du Uiln-' ri les
doiilcms alrcifs d(> la paiaplrjiic (loiiInmiMisc des taiiiricnx.
I.fs siMisaliims s|)0!ilant''es non dinilouicuscs sniil diMiilc- «ii Allr-
ina;;m' siiiis le nom de l'aresllirsifii, j'ai ivsrivr ce nom de paicsilM'sii's
à lui anlri' groupe de lionidcs de la scnsihilitc, cl j'emploierai ponr
cenx donl je moci ii|ic acinellemeni le lerme de sfiisiili(>ii.'< miunndli's on
</;(.«fc.<;//i('x/V.<.
Sensations anormales dysesthésies). — r.eaneiiiip moins
IVétpienles et lieamonp moins variées ipic les dnulein> vraies, les sensa-
lions sponlanées. inililléiTiiles. on! é;;ali'menl inie sj^iiilication palliolo-
<;i<pic bien nniins impcnlaiitc.
(It'lles ipic les malades aciii--enl le plus -.mnciit vniil dev sensalions
d'enj.'onidisseinenl. de rourmillciiienl. de |M(ii|ciiieiil. de \ilii:dinn.
occnpani le |)lns soiiveni nn niemlu v (Lm^ huile s,i |nii;:iieui . -midiil les
cxircinilés tni parfois \Mie i)arlie plus mi uiciiiis iMeiidne de la --iirl'ace dn
lionc. H'antres lois, ('"esl un si'iilimcnl va;.'nc d'inipii('lnde dans les
nieinltres, snrlonl les janihes. Certains malades disciil ipiils mil une
sciisaliini de cliand, de mouillnic de la peau, de liaiii ( liaiid. de \iliia-
lions éiecliiipics. de.
Ces dillcrenlcs sensalions coexisleni sonveni avec de vérilaldes don-
lenrs cl loni nn eorli'^.'c de IroiiMes iicivenx. Kllcs passent dans ce cas
an second plan cl, s'il pciil (Hre nécessaire di' les leclien lier pour
coin|ilcler loliM-rvalion dn malade, elles peuvent aussi navoir ipic peu
d'intérêt an point de vue dn diaf^nostic.
Il n'en csl pas lie même loisiprellcs se présentent ii l'i-lal isole. Filles
peinent alors constilner les premiers syni(ilomes d'une atVeclion ipii se
déM'Ioppcra nltérienrement en se (•oin|di''lant ; elles lonl ainsi soincnt
partie des |(érioiies dites |n-odroini(|nes des maladies nervenscs.
Kn dehors de lonle allé'iation nerveuse, ces sensalions peii\ent élie
la consi'i|iience de inodilicalions locales et passa^rcres de la circulation,
connue celles i|ni exisleni à la pé-riode de réaction consécutive au rel'roi-
ilissemenl pinson moins intense d'une ré<.'ioii. Dans le domaine patlio-
lo;.'iipie. la mitldiUe ilr liiiijiitiiiil, Vrrijlhroiiu'lfiliiie, \'acn)}}(iirsl/iisic.
TUnVm t^ ht: I A >^..V»//»///// Tîi
l'f|ll'(Hllli>(>lll <lt'>> |l|ll''lllllllt'IH'S llll!llll<:llr> MIIIXCIll ••|^s|l(•i(■•S l't cIl'S llllll-
liMiiN \i\fs: il en i'>l <li' iin^iiu' ilt's |^olllll)>^ iiri-ul;iliiiri"» |ilii> ^rîivcs.
|ilVflll'M'm-< ilr la ;;aiif;lî'ni' par l'inlaiirnti- ntl |iai iillirrniin- ilaiis la j;aii-
^ririic m-iiilr.
l.a niinin-rssiuii cxftérimriilitlr |ii'iiliiii;;i''f do lioiics ihm'mmu ili'lcriiiiiii'
aus>i <•(•> sfiisilioiis siilijcrlivcs irtMi<;iitil'ilisM'iiii>iil, di- roMiiiiilIriiM-iii.
ilaiiN la s|ilirn' du tu'i'f iiiir-fOM'. sciisatioiis i|iii |M'i-i'>li'iil |M-iiilaiil
i|ii('li|iii' tniips a|>rr>< i|ti<' la i'iiiii|)i'('>siiiii a cc^m'.
Kii lai>saMl de n'ili- li-s dt-stiidrcs |l^\^llil|ll' > i|iii, du lail d'Iialluiiiia-
liiiii^. |i(>u\rnl diiunt-r nai>saiii'i' aux si'usaliuiis •«ulijfi'iivfs l('> |du> \ai'i)'<*s,
(tu rrli'iiiiM' lc> scu^alidiis auiiiuialrs diMil je \iciis dr |iai'lri'. dans la
plupaii d<-s alVci'lions ni>|-MMi>cs i|ui l'iiuipurlcni des li'niddo dr la sriisi-
Idiiti-. Ainsi i|Uf jr lai di'jà dit, ri-s sriisaliuus i-nnslilnt'ul surtiiul di>s
plii-uiiiiK-ui-N lie didiul. i|Uf rmi l'cuciiuli'cia dans les dillV-rrnirs \ai'ii-li''s
di' iirrrilfs Iniiiiiialitfiics. dans les rtitliciilili-s nu dan^ 1rs m'-M'ilcs
spi m taures iriiri;:in<> In.riiiiir un iii/'rrliciixe.
|lan>- Ifs iifjWlitms x/iinalrx elles penxeul se pn^senter ;i toutes le>
pliase> de la maladie, mais pattirulièremeul an di'diul. dans les fituluj-
ini-iiliiiiilrs et les iiii-iiiiK/iles fliroiiiiiiics nirliitliciincs, les (/i;/(7//i'.s' ai;;ues
on elinniiiiues, la ini/rloiiKirir et la srlrriisr Irdiisrrrsi- syiiliilil'Kfuex.
Itaus la srirrosr m pltujiics (dies s'olisei'vent moins souverd.
haus les ctniii>ri'xsii>iis ilr la iiiiiellf idles soid très ri'('M|ueutes sinon
i-oiistautes il la pi'-riode piiidromiipn-, (pii préeède l'apparition des dou-
leurs M'aies pseudo-né\ral^ii|nes et de la paralysie, haus U' talifx. ces
triMildes lé<iers de la sensiliilité passent ^énéi'alement an seeond plan, en
raison de I intensité oi'dinaire des phéiioinèues IVanehement donloineiiv.
Les tronides de la cirriilaliini i-rn'liralc ipidn observe chez les ;;ens
ù<;és ou aliiéiomatenx. ou dans la syphilis eéiélirale di'-terminenl lié-
ipiennuent des sensations d'en;,'oui'dissement, de l'onimillemeiils dans
nu memiire. dans la main, le bias, dans nu coté de la tare, (les si^'iies
sont I indiee d'une irri^^atiiin artérielle insurtisante dans une lé^'inn
limitée de l'eneépliale. et sont très souvent préenisenis d'une li('nnplé;.'ie
ou d'une monoplé^ie. On les oliserve aussi au déliiit de la iianili/xii-
t/i'urnilf, dans les mrniiiffilrx rhrnnifiiifx et les liiiiiriirx du eer\eaii.
I.'attutpie d e/»/7e/».v/e jackxoniciini' est soineut précédée d'une diirii
xciixilirr dont la nature est d ailleurs des plus varialdes : taiitùt, e'esl un
simple engourdissement sii'-^eant dans le memlM'e par l<:ipiel \a di'-lniter
la rrisi" eoiiMilsive; tantôt on oltserve des verti};es. de la l'éplialée. de
l'aii^tine de poitrine, des eolii|ues. des nausées, des troiililes sensoriids,
des liallneinatioiis eoloi'ées, etr.
L'aura seiisilixe est é^'alemenl la variétt'- la plus |'r(''i|iiente des auras
ipii annoneent I altaipie iVriiili-psir dite rxxrnlirllr. c'est en (féiiéral une
sensation de \apeiir cliaiide ou l'roide : de ronrmillement, d°en;.'ourilis-
semeiil. de lionle ijiii reriiiinli- d un poinl des nicnilires \ers l'evli émili'-
céplialiipie.
jli's sensatituis plus on moins analo;:nes. mais très varialdes dans
Tîf, sEMInl.ot.li: DU >)>// Ml .\i:i(i i:i x.
I i's|it'(T. lAisli'nl aussi nu ilrliul îles niscs ('iinvulsiM'^ dr Vlnislrrlr.
Kiitiii. les sfiisiiliiiMs iuioriniilcs di- la |)faii se l'cncnnli cul d.iiis ilillr-
l'cnli'S iiilt>.rinilii)iis ilDii^iur l'xlriiii', ralciiuliMiir. Ir ^;iliii iii^nir l'I ilaus
1rs iiiiln-iiilo.rirntiiiiis. l'.llcs l'uni cncdr'i' |)ailic ilc ci' i|ii mi a ihiiiiiik'' li's
|M'lils sij;in'-- lin lu iulili>-iiu' — t\«v^\ iimhI i hirnlMlov ).
Acroparesthésie. — l.anii|ian'slli('sii' ll'uliiain. iSSd. (Iiini-iod,
Siiiklri'. >iliiill/<'. Hi'iriliarill. lidsciiliacli. II. Ilallcli l'sl un lioulilc de
la si-u>iliilil('. raiacir'i'isr pai' luii' si-usallun lic riiiMinilIciucul tirs
cxlrt'inilrs si('';;('aul |ii'iu('i|ialcni)>ul aux iriain^. (Irllr alli-ilinn sdliscrvc
(le iiivIV-ii'iici' chez 1rs IVinnii-s.
L ailii|>ari'slll<''si(' coruiiti' |paiiui so (■aiailrti'-. |ii niii|i:iii\ ilr ■.!■ |ii(''-
sciilcr iliuic niauit'ii' inlciinillculi' cl ilr >nr\rMM' par accrs. {.'iMK'raU'-
itifiil |i(Ti(i(li(|U('s. ri'\(>uaul à la nn-nir liniir i liai|Ui> l'ois chez les lua-
laili's. C.fs arci's se |iniiluis('nt le |)liis soummiI iicndaiil la nui! cl sur-
vii'niit'ul diniliiiaii'c pendant le suiiMui-il. La dunlrnr (('M'illi' le --uji'l cl
pi'i'sisli' plusicni's licurcs, souvcul insi|n'an Icudmiain.
I.i- riini'tnilli'nii'nl dont se plaignent li'> rnalail('> paiail rlic aiialiiL:ni'
» ri-lui (|ui se piodnil l(irs(pi'nn m'iTcst (Dnipiinn'' on à iidui ipii i'>l la
l'iinsi'tpicin-c d'inii' impression du l'ioid. (iallois llSilS Ir coniparc à la
scnsaliou ipii se produil hMsipioii i/'ciianll'i' nne main itn'alaldi'mi'iil
i-cfroidii'. ('.(M'Iains malades même sii^naliiil une ^ensalion de doi;:ls morts,
el eu même temps ils ont une sensation de i^nnlliinenl de la main et des
doii;ls. (ielle sensation de t;oidli'Mienl esl en réalili' iiii'n phis snlijeelive
qu'oi>ieclive.
C.'esl pres(|ne toujours par li's deux mains ipie drimtc ii' fonmiillrniinl.
et tantôt il y reste localisi-, tanli'il il renionle le lunj; des liras. Il peut
eependanl avoii' un délml unilatéral pendant nn temps |ilns ou moins
lou^. D'autres fois. ])lns rarement, la donieiir commence jiar d'autres
réfiious, bras, iiieds, épaules, i|uelipierois même par la lij;ure, le nez ou
la langue.
llans les réj;ions alVectées on cunslale \\n certain dejirt' danestliésie,
les malades sentent moins liien li's oltjels ipi'ils prennent dans leurs
mains, deviemient maladroits, l'ari'ois même ou a si<^ualé des crampes
ou des états vapiues de parésie. jtans certains cas enfin, d'apiès Gallois,
on pourrait constater des trouMes vaso-moleiu's. Il v a lien du res|e de
faii'e remai'i|uei' ipie, les accès dacropai'esthésie ('■tan! le plus siiu\enl
noclui'ues, l'observation dii'cctedes malades ne se ri''alise pas sou\i>iil.
I.a durée Je cette allection est ti'ès vai'ialde. liallois parl(> d'un cas
avant duié viu;;l-six ans. La j;uérison est du icste la rc},'le et cette •rué-
risoii s'elVectue spoutané'iin'ut. Les l'écidives peuvent s'idiserver. .l'eu ai
poni' ma part coiislalé nn exemple 1res net après si'|i| ans de ;:ué'risoii
complète.
.l'ai iirsisté dans la thèse de mon élève Troiulier^' (l'.tll.")' sui' ces
svmplômes sulfjeclil's, ainsi (pn- sui' les lioiddes de la sensiliilité' olijec-
li\e (pii les accompagnent le plus suuxeni cl ipii nul mie iupn^^rapliie
#
Tiiiii'BLt:^ ht: LA shwsiiiii.irf:. 727
railitiilaiii' il'ick. Ilcjciiiu' cl Kf-yi'i); fl je ne suis pus t'Inij;!!!'' ili- croin*
ipic irllf airiMiioii i'nI assez siiii\cii( la iiiaiiiri-staliiiii l'-liaiiclKT iriiiit'
lailiriilitf.
I.'acuipaii'sllirsii' csl l'ii firiii'ial «l'un iliafiiuislir larilc. ()ii iif la cnii-
loiiilia pas HM'C Irriflhroiiirliiliiir. ni a\fr la inahnlii' ilr llniiiiiiinl, à
raiisi- lie l'aliM'iici' îles lioiililfs \asii-iiiiili'ni's - l'vaiiosi', iiiiicliliialidiis
liicalis lie la Ifiiipéraliirr. — Les riiiiniiiili'iiiciils ilr la main l'I îles
ili>i;^ls, pivfurscnis livipu-nis li'nin' aliaipic iriiciniplé^ic clnv. Ii-s
inii'riti-xflrrrii.r, sm\[ nni!ali'Tan\ cl ne snixit-nncnl pa> snns rnrnic île
irises iiiii'liii'iies ii';;nliéres. Le ilnii/l ininl îles liri^liliipies i llienlariivj esl
évaienii-iil iinilali-ral et ne >>ni\ieiil pa>> nuii plM>< pai' crises n-ijiilièi'es.
Douleur. Il n'eiiire pas ilmis le plan île celle elmle de iléciiii'
Imites les nioilalili-s île la ilniileiir. laipielle es| un s\ niplùine îles pins
ciiiislanls lie Ions les l'-lals palhnlii^iipies cl ipii, en laison même île l'ini-
piirlance île rélénieiil snhjeclir ipi'il iinn|Mirle — liés iliUeienf sclim les
iniliviiliis — peni xai'ier à l'inlini selnii une rnnle île cii'citiisl.inces p.iili-
ciilièies à eliaipie snjel.
.le I l'en \i sa;.'!' l'ai ici la ilmileni' ipie ciniinie s\ mpli'inii- iltiii Imnlile
ner\eii\. el je laisserai île eùli- le>< anires alleclions (ir;:ani(|iies mj ijii'iii'-
rales ilaiis lesi|nelles elle peiil é;:aleiiieiit exisler.
Sans sortir même ilii ilomnine île la palliolo;.'ie nerveuse, on peut
oliserver ce plii'iiomène sons îles aspects très variés, l'onr apprécier la
valeur séniiolo;;iipie îles plHMioniénes ilonlonreiiv. il laiil reclierclier lenr
nature, lenr nioile irapparilioii el lenr sié^^e.
1 Névralgie. — l.e type île la donlenr nerveuse esl la mi'inliiiiwiwac-
lerisée |iai une iloiileiir sie;;eaiil sur le trajel îles neifs. Itaiis le svniliomi;
iiéMal;:ie. c'est l'elémeiit iluniinant sonvciit iiièine excliisil. |.;i ii.itnri; île
cette iloiilenr est liés varialile. Suivant les cas, le nial.iile la compare à
nue piip'ire. une conpiire. une ili-cliiriire. un .irracliemenl. tantôt elle est
lancinante et incisive, tantôt pins soniile. coiiliisive. l'ins rarement c'est
une sensation île hrriliire vive, de l'er roii;.'e pi'nélraiil dans les chairs.
Elle peut être atroce et arracher des cris an\ malades. Les iii''Mal;.'ies les
pins donloiireiises sont d'ordinaiie celles du nert' sci.itiipie el sm luiil du
trijnineaii.
liéiiéralenieiil la donlenr esl conlinne el pn-sente de temps en temps
des exacerlialioiis ipii soiil les crises néMal;;iipies. Kaiis rinleivalle des
accès, la lionleiir esl snpporlalile el paiTois dispinail tout à l'ail, l.i iii''\ral-
;.'ie esl alors intermittente.
Les crises surviennent tantôt spontaiii'menl. en dehors de tonte cause
connue, à intervalles de temps plus ou moins ;.'raiiils, parfois avec une
périodiciti' remaripialde. à certaines heures li\es, la nuit par exemple,
comme on lidisci \e soiiveiil dans la névral^iie sciaticpie: tantôt les crises
surviennent sous i'innuenre de causes occasioimelles parfois liés h'^^éres.
Géiit''r:demeiil. les mouvenients exaspèrent la douleur : la m.'islicaliuii
dans la névral^iie de la lace, la marche d.'ins hi sciMliipie. Il sii|'|i| p.irfois
:w s/?,»//'»/.*",//. /(/ sysTiMi: M:nn:u.\.
(riiiic iiii|iri'ssinii (li> riiiiil. il'iinr niiissc iiosilioii, on iihMih' iriinc- |irrssi(iii
li'^iiMi', il'iin lirili'ini-iil. |iiiiir l;i irvi'illci- ; une (''inutidii t'iiliii |i('iil rire
II- |iniii| lit- ili''|iiirl iriiii .-irct'v.
l'cilil.'illl la l'i'iT. la iliiiilriit' |ia>M- miiim'iiI |iai ili'-- allri liai Im's ilac-
i-i'(iisM-inrnl cl il)> iliiiiiiinlioii i'clali\i'>.
I.'ai'n'-s ilniiliiiircil\ liiii'i' i|ii(>li|lli'S liiiiiiili'N. inn' ilriiii-liiiii i-. (|iic'li{iii'-
t't)i<> niif iii'iiri-, rai'ciiiriil (la\aiila;:i>: il ic^sr in iiM|iit'iiii'iil ou liii'ii la
iliiiilcnr s'atli'iiiif |mmi ii prii cl ilisparail. Ilaiis l'iiilcivallc des acccs, ilcsl
rai't* ipril lie |ici'sisti- |>a> un M'iiliincnl ili> liMisiim mi ilc ^lèiic ilaiis ii-s
|uirlii's allciiilcs, snincnl r c-.! uni' ilniilciir soiiiilrcl i'(iiiliisi\i' (|iii siirvil
il lacées et Icml ilc pin-- rn plus, en pai liriilicr dans les iic\ lalfiics
anciennes, ii reiiiplii' I iiilrr\,illi' dis ;i('i'i''s.
Il arrive assez snininl. m cllil. ipir rcs mi'N l al;^ics |iasseill il ! clal
rlii'iiiiii|iic. ne citnsislant plus ipicii un cndolnrisseiiicnl vaj;iie de la ré-
^'iiiii. avec persislance de ijuclipies dniilciirs pri)\iM|iices par les iiiiinve-
iiiciits lin la pressiiiii dos Iniiics nerveux. Ce! étal, i|ni peut cntrainei' de
l'alrtipliie cl de rall'aililisseineiil des},'riiii|ies iiiiisculaires, persisje |ienilani
des niiiis mi des aiinces, enlreciinpi'' |iaiT<)is de crises plus aijiiics.
i.a donlenr |ieiil iicciiper liiiile la S|ilii''re de dislrilinliim du nerf mi liien
seiileiiiciil une liranclie piiiicipali*. ipielipiefnis iiiènie un sinipl>' i ainiMii :
elle sic;.'!' d'ordinaire sur le Irniic nerveux liii-niènie. en sdiIc ipir. si | nu
ileiiiande an malade d'iiidiiinei avec le diii^l la liaini'i' ddiilinm'iisi', ou
conslale (pie celle-ci corresponil au Iraje! aiialomiipic du inii. Kii dcliors
delà Irainêo douloureuse |iriucip.ilr. il is| lii^ipii'ni dHlisi r\ri ilrs iiia-
dialiiiiis, soit dans des i'anieaii\ ir^ilMuii iiiilriniii's du ini'iiir iirrridii
innxillaire supérieur au luaxiliaiir iiiriiiini i. suil à un mil xnisin un
iiiéint> éloi^'iié (du neif niaxillaiir iiili'rii'iir à nii ncil' iiilii ciislal .
I.orsipii' la névraljiie di'pend d'une alli-ialioii des rai incs posji'iienies
la diiiilenralVeiie alors une topoj^rapliie radiculairc. l' Csl niic iinliciihili/lr.
i'.n explorant iiii'-lliodii|iienieul le Irajrl du un l'i'ii li' cniiipriinaul avec
l 'cxliéniilé du doi^l, on coiislalc cpii' le mil Ini-niciiie est doulonrenx
principaleiiiciil en certains points, dits points névral;:iipies de Valleix.
dont le sièjic csl délerniiiié par certaines coiidilions aiiatoini(pies. I.a seii-
siliilili' locale du neri' parait être en op|)osilion avec la loi ^'éiiériili*
d'ji|irès lai|iielle les excitations du tronc nerveux délerniincnl des seiisa-
lioiis ipii sont rapportées à la periplu'iie. Mans la névral};ie, le nerf réagit
coiiiine or;.'ane malade et est sensilde jiar Ini-inéme. Les conditions ici
sont donc dillérenles de celles de ridiservalion pli\siido^'ii|ue.
lies points ni'vral^'iipies sont aussi le sièt;e de douleurs s|iiinlaiir'es
plus vives et seinlilenl èlio parrois le puiiil de dr'parl des l'dann'iiicnls (|ui
conslilnent les crises.
Kn dehors des donleins, les ucMal^jics ciniipoiieiil sciuvenl d autres
sMupti'iines i|iie ceux i(iii soiil d'nrdre sensilif : tronides inolenrs, vaso-
iiiiileiirs, sécréloiri's cl Iropliiipies. ,1e ne m occuperai ici ipie des troubles
sensilil's, — piaipies d'Iivperestliésii' on d'aiiesllh''sie dans la spliére du
iieif iiiaiiiile. .Vssez souvent on trouve de l'iivpereslliésie dans les névral-
iiioriiiJ> ht n ^1 s^ntiiui
•<ii's l'>-i't-lllrs l'I ;iii cniiliailf ili- riiiiotlM-Mc iI.iiin n'lll■^ i|iii iliili'lil
il<'|iiii-> l<iii^lriii|iN. i'f>l-;i-ilirf (lc|mis i|iicli|it<-> iimis. (ics |i|iii'iii'ils
il'; N||ii>ii' tiii (rii\|M'rrs|lu'>if sniil ^ii'iU'i.ilriiii'iil lii"» liiiiilo, |i;m litis
i-i>|ii'iiil;itil iK tli'|iii>M'iit lo liiiiilrs du iumÏ, <■! loii ,1 iiit'iiir hIimtm' (L'iiis
(-!>> IMS ili-s l'ails iriii'-iiiiaiicslhr'sif, iii:ii> ipii siitil i-ri'liniii-iiiriil ilr iiiitni'f
li\sli'>t°ii|iif. Au ili'-liiil ilfN l'a(li■'lllill■^. di-s /niii-s il'li\|ii-i rsllirsii- ii ti)|iii-
;:i'a|)liir ladiciilairr. >'idiM'i\nil lirs miiim-iiI.
La iir\i'al;;ir iirst |ia<> uni- ciilili' iiiiu'liiili'. rVsl un s\ iidniiin- : laiilol
rllr i>l lire à ilr> allfi'alii)ii-< Iri's iirdi's ilii iiri 1' sur ln|iirl rlli- sr Im-alisr,
rll<> ii-iilri' aliii'^ à |)i'n|ii'niii'iil |iai'li-i' dans la rlassi> di*s ni'M'ilrs, lanti')!
rllf m- |iai'ail pas ('iiiii|ii)i'lri' de li'siiiiis atial(iniii|iii's a|)|iivriali!rs. Ilans
{■*• driiiiiT ras, i-lli' rst l'iMisidi'ri'i' cnniiiii' uni' inalailir |)aiiirulii'-ir ilnnl
la nalmr l't la ransi' umis snnl inronnnrs. Il n Vnlii- |ias dans ir jdan de
ri'llc l'Indi' dr dnunrr nui- ili'scri|itiiin des dilli'iruli's urvral^irs cl jr uir
roiilrnlnai d i>n l'-nnnu'i'iT li's |irinri|>alrs i|ui snnl : la ni'-M'al;:ic du sria-
lii|nr. du Irijuini'an. ii-s m'-M'al^ifs inlrrroslalrs. ri-i'vi('ii-iirri|iilak-, rcr-
\irii-lir'ai'liiak-. ilia|ilii'a;:inalii|ni'. du |ili-\us luinliain'. dn ni'il' litinlrnx
iMli'iiii'. dn irni'al, ili-s nriTs i-ncrv^ii-ns. clr.
Ilfs doulrui's il l\|ii> ni'-M'al^ii|ni>, cl iiai'lirnlii'-rciunil \i\rs, smit r^alr-
incnl Ir n'-snllal dr la nini|iirssiitn nu dr la drslrncliiin ilrs rariiK's raclii-
dii-nnrs. un dfs |ile\ns liiarliial, liiniliairo, sanv. (!i-s ilnnlcnis. diti/s
lisriiilo-iirr) iiliiiiiiifs. sdIisitm'IiI an di'linl des riis dr i'iiin|ii'i'ssiiin de la
iniiidir. dans la pai'apli'^ir iltinlnnirusi- ili's (-aiiri'-rrux, dans ii-sras d'ald''-
lalioiis rai'liidirnni':) inli'ii'ssaul 1rs racines un les plexus Miisjns, dans
li's ladirulilrs.
•j Méialgie pareslhésique. — (.rtlc alli'itinii, i|ui' l'un dIisitm' sui-
lniil rlii'/ 1 liiMunu', drcriii' pai' \\ . Ilulli rn iSII.'i, — i-t piiur laipirllc
iti-niliai'ill (t89.'i)a piopiisc le nnin de pnreslliésie du neiT leinoral ciilané
exii'ine. — esl laraelérisée par des Imnldes de la sensiliiliié rnlanée de
la cuisse, iicciipanl pr.incipaleuient le rameau crural dn nerf r/'innrn-
cnlaui'. Ce neif. eu cllel. inuerve la peau des deux tiers inlV-rieurs de
la partie anlérn-externc de la cuisse et le iiinscle tensein° dn l'ascia lata.
Mais la dinilenr peut parl'iiis cnrresptiudre ii nu aiilre territoire ner\enx:
c'est ainsi ijue. dans ipielipies nhservations. la diuilenr accusée par le
malade occupe la liranclie cnlauée du nerl' crnial. ijui innerve la peau
de la cuisse dans sa ré^'ion auli'i'ieure.
Cette douleur est varialde d intensité depuis nu simple en;;oiirdisse-
metil on une l'aihle sensation de picotement, jusipi'à la douleur vive,
cnisanle. ariieiite, plus on moins insup|ioi'talile. Oui-li|ui>rois les malaih's
accusent des douleurs à caractère luljjnratil. très pénililes. I.a douleur
est |)roMiipii''e par la station ilelioiit cl surtout par la marclie: elle olili^e
le malade de s'ari'èler apiès un temps plus ou moins ioii^'. l'ai l'ois les
pai'oxysmes doulouieux soûl si inlenses, ipi'ils oldi;.'enl le malade à
s'asseoir et mènieJi s'étendre lioriAoïilalemenl. La station assise, en eU'ol.
et surtout le déculiitns. roui dispaiailie la doulein . Le plus souvent la
diMilenr n c-l pas auj;nieuli'e pai la pression du ueil ( «urcspcindaiil. mais
-■K.MiDini.ih: nr >) >//.«//. M.iti i:r.\
il \ ;i lies cM'i'iilitins i'i cfllc rr^lc ; iiiiiluls il cNivli' uni' (Imili'iu .m iiimmii
ilr I i-pirir iliai|ni> :itil('Tii-sii|ii-i'iiMii'c.
I.ii iii(T;il;;ir |iiiiCN||ii''si(|iir est (roi-tliiiiiiic iiiiil.itr'iiilc. (h^ w (•0|i(ii(l.iiil
rili- ili's l'nils (in rllr r\istail des ili'iix cùd'-s; mais, dans ces ca--. il \
a loiijiiiirs nii n'ili' plii» alicinl i|nc l'antri'. La ilini'c di' irlli' allri lion
(•■-I iiidi'-irriiiinr'r.
Ilaiis ralIiTlion ilrnilc par ll<il|j. Icslroii-
Idcs idijcrlUsdc iasciisiliiliir- sont i'iiii>laiils,
mais ils sont d<> pni d impnitam-c pat- ra|i-
p<n't aux Iroiihlcs siilijcclirs. Ils (-(insistent
en une p!a(|ni' d'ancsllii'sic. av.in! |dns (in
miiins la Idiini' dimc raiincllc iliml le
manche serait tliri^M- en liant el ipii sicf;e
;i la laceant(''i(i-exteine de la cnisseilif.'- riri-Jl.
A ce nivean. (in cdnslale une diinimilion
I(''-('tc (le hui- le- de- de la sen-iliilili'.
S(in\enl iiK'me il \ a. an lien d iinali^i'sie. de
riiypei'estln'-sie à la dnidein .
La m('ral^'ie pareslli(''si(|iie de I'kiIIi est
d nn dia^nidstic facile de par la tiip();;rapiiio
des (hinlenrs el des Mdnliles (dijeclirs de la
sciisiliilih'. I.'alisence de tlttnleurs par la
pressinn sur le trajet du tronc IV'nMMd-cnlani'.
('■limine les ddnienr liées à nne m'-viile jim-
|preinent dite. \m nerf r(''mdrd-cntan('' tirant
ses (»ii},'iiu>s des ]'", '2' cl •" p. Inmliaires
nne lésion — compi'ession, radicnlile —
|)(irtanl sur ct-s racines poni'i'a |)rd(lniiedes
tronldes dans la s|)li(''re dn i'énidrd-cntané,
plli.-sij. ,,«ur le» s»nsil,ilil.-.s l.n.- ,„.,ig ^.gg |,.„i,|,ies ne sel (Mil pas lidl liés à ce
lil<-, iluiiloiirciisc il ilii'rmii|uc. , i i ■ i
iSai|«Hri.-r.-, liHi.i noiM cl occuperont aii-si le (I aine du
;.'énilo-crnral aiii^i (pie du ^^land el du petit
aiiddininii-^'('nital. (\oy. li^'. ."7">. 570 el TiN'i.! LCliolo^ie (!•• cette
alleclioii est assez ohseure : dans certains cas. on a si;;iiai('' I existence
de Iraiimalismes snr la iéf;ioii antéiienrc de la cuisse. \.\\f a eh'
oliservéc chez des jjonltenx, des ohèses, des alcooliipuîs. des dial)éli(pies.
KIIp a été ipichpieFois conslat(''C à la siiile d'une li("'vre typhoïde, on la
vue chez des rlmmatisanls, chez des syphilitiques. It'anlres lois idie
snr\ienl sans cause appri-cialtle tliez des siijels iKuinanx. Pdiir Itolh.
cette alleclioii serait due à niii' compressidii du iieiT léimiral exteine
an niveau rie !'i'|iine iliai|ne aiil(''ro-snpérieinc cl scms le l'ascia iata.
La pi'odiielion des ddiileiirs pendant la slalion didionl el la marche est
en laveiii- lie celle inlerpi l'-lation palho;.'(''nii|ne. Le iieii IV'mdro-cntani'
ne piési'iile, du reste, pas de lésions his|old;;iipies appréciahles, ainsi
(|iii! l'a inonli'é Sonipics (iStMl) dans un cas de méi'al<^ie traité [lar la
léscclion.
Ki(f. ô3i. — Tn|ini;ni|iliiu des liiiiililcs
de I» !Cll^illilll« il.nns iiii r.is de
iiit-nil),'ie |i.ireslhi^ii|iic tliei iiii
lioiiiiiie de ciiii|ii.inlC'Sr|it nn-i. Ihn>
1.1 réitiiin li-inli-e. il e«i>le de lliypi.-
Ti Métalarsalgie I, :i Mr. lion ilii rite s(iii> n- ihmii |i.ii MiuIhu ( I^Tlii "^^^^l^^tV-.
l'Iiiilii'i- |i;ii' l'iiliivNiiii. (iintii. lliiiiH'iiril. Ilolli'ii, S(liM'iii;il»rr. t-sl ("ii-.-icli'- *«**»--/.
i'Im'c |):ir mil- iltiiilciii' an nivraii ili-s niliciihiliniis iiir-l.'iliii''><t-|ili,'ilaii-
^iciiiics. I.f sii'-i;(> lAai't MIT la li;;iii- im-lalai sii-|i|ialaM;:iciiiif csl nu |irii
Nai'ialilf Mii\aiit les iii(li\iilus: la iirniiirro arlinilalion i->| linijniiis
iiiil)-iiiiii> !■( c'ol Miritiiit an iiivfaii de railiculalinn du i|iiali'ii'nii- iiirla-
lai'sii-ii i|iif la liicalisalioii ilniiloniriiM- l>^l trr-i|iirnli-.
(i'csl nnr ll(''M'al;;ii' |iar i'iilii|iirssii>ii des lilcls ridlal)''l'ali\ de-, nfifs
|ilaidairi's. i'<ini|ii'cs<<iiiii i|iii rsl dnc au ra|i|ir<ii'liciiiriM des Irlrs des lurlu-
i'ai'|iii'iis. I.i's aMa>tiiiii(i>f> (|ui (■\i>lriil ciilii- lr> un l's |ilaidaii'i-> cvlriiic
cl iidrrilc cl i|lli |ia^M'iil riilir li> Iniisii-im- v\ |r i|ii:ili'iriiir lin-lalai >icii
l'arililcnl n-lli- i'iiiii|irc<<siiiii iIIiim' cl I.aiiian|i.
I.cs causes de la lualadic de Miii'liiu snid vaiialdcs. hiiiiril elle es| eim-
sécnlive à un M'annialiMuc. au poil diiur cliau>'>ui'e lni|i ('■huile, lanltil
elle sui'\ieul saus éliidii;:ii- a|i|iri''eialde.
La diiulcur |)eiil a|i|iat'aili'e s|)iiiilaiii'-nieul : elle e-<| vinluiil |ii'ii\iM|ui'-e
|iai' la iiiarclic, la l'ali^^ue, nu raii\-|ias. rinli'<iduclii)n du pied lians la
clianssnre. Sun acnilé. \arialde suivani les snjcis. csl |eiiri»is liés intense
cl iM'iil aliiMilii' à la -\nci)|ic. IJnaiid la crise diinlniireuse a l'clalT-, elle ne
se calme (|Me par le repus cl siirlonl par la snppressidii de limle eiiin-
pression du pied. Le nialade enlève s:i cliaiissiire cl doit Miincnl
eiilexei' son lias ou sa cliaiisselle pour relronver le calme.
La loriiie liéiii^'iic esl lialiiluellenienl inleiinilleiile. les allaipies
o|ili<.>enl alors simplement le malade à éviter les rali>.'iies. La rorine
nioveniie csl supporlalilc. à conditicui (|iic le nialade ne lasse pas de
marelles forcées. Itans la lorme ;.'ra\e les douleurs, i-oiiliniies et e\acei-
Itées pai' la marclie, renileiil toute aciivilé diriicile. même impossilile.
.\ rexameii. on ne remaripie aiicuiu- i'oii;:eur, aueuii •;oiillemeiil.
aucune dérormation. Par la pression, on peut iiiellr i i'>\ideiice la
seiisiliilili'' très j;rande de rarticulalion en cause.
La métalarsalgie ne déliiile jamais avant ra<iolescence,- elle csl ^iiiionl
Iréipieiile vers ,"0 à '»(! ans. L'alVeclion s'oltserxe parfois chez pliisieins
memlircs d'une même famille. .Si durée esl exlièmcment longue; elle ne
parait pas snsceplilde de gnérisini spontanée.
l'.ette ( liroiiicité iiièine rend facile le diagnostic de la niél.ilarsalgic
avec les svnoviles, les alicès, les entorses, les IVacInres. Kilo se dilVéreiicie
du pied plat par le siège de la douleur i)iii, ici. s<- trouve ti\é vers le
milieu de la région plantaire et par la déformalioii même du pied. L:i
tarsalgie îles adtdesceiits a son siège ii riinion du calcaneiim cl du
Clllioïde.
La maladie de Morloii «eiail due à nue siilduvalion des tèles mélatar-
siennes (pie la radiograpliie a permis de constater (Peraire et Mallyi.
Otte snlilnxalion avec déviation (|ui esl la c(insé(|neiice d'une osli'-ile
coiidens;inle. aurait pour r('-siillal de comprimer les tissus de la région
plantaire ((M-respondante et les lilets nerveiix siliK-s dans ce lerriloiie.
d'où le^ douleurs cl leur provocalioii |iar la iiianlie. l'uni liolleii celle
;3ï
-I stiiti.iHiti: hU >)>i iMi: m:iiii:u.\.
ii|)iiiiiiii m- |ifiil ('•In- jnImiM- ri il'.i|iiï's cri iiiilriir les eus oliscivt'-s [kii-
|'i»llt»si»ii. l'fiJiiic fl \l;ill\. ir.i|i|i;iilii'inlr;iii'iil jims ;i hi iiu''l;il.iisiilj;i('.
l'diii- ccl .'iiilciir il ii'i'\i-li' .incline Ir-inii ossciim' hii ,ii liciil.iiiv ll;lll^
r:tlVccliiin (Iccrilc |t.ir Mnilnii.
I.c liiiilcnirnl (irlliii|ir'dii|iii' |i:ir ri'm|ili(i ilc cll;ln^Mllcs ;i|i|ii(i|ii ii'cs csl
>iiiis flVcl. Il' seul liiiilcinciil crticiiit' sciail l'cMi^iuii nicl;iliii>ii'niii' à
l;ii|iit'llc lin n'iim;! iccitiirs (|iii' il.iii^ le- c,is ;;i;i\i's. l/iiiiccliim d'iilcdDl
il;iii> le liiiisiéine e>|i;ice iiilenivv.ii\ -nilil li.iiis eeiiiiins cas à .iiiiener l.i
jinéiiMin (lîiillenl.
V Radiculalgies. — A eùlé de- iii'M,ilL;ii-, iiilLu Ik'cs i'i riiiiliilimi
Kic. r.r.5. Ki^'. .".1.
>iK. "iTirt V>(. — llatlirulalifie inlonsr d'ui'i):ine sy|iliililii|iii- snns |ihi''niiiii>'ii>-s |>.ir:il>iii|ni!s, il ilal.inl
(le ilcut iiiiiis il,ins le iliiiiinint- do l'.v. Cvi, Cvii, i-lic2 un lioiniiio di' (rcnti.--cini| .ins. l.>iiipliO'
r>l<n<- nirliiilii'iiiii- aliiindaiiU'. (S]||ii>trii're, Itllli Voy. J. lluEimE, J. Jiiiti::itiii; c( M. lli!G:iiiiii :
Hailiiiilatijir il'urigine Mijiihilili.pir, iliagnialir i>réioce, giiirimn. Itciiie neuriilogiqur,\'M\, t. II.
p TU-..
irnii iiciT |M'i i|i|ii'ii({ni'. il lunt iiiiiuiii illini l'iiiii' une |>l;ii'i' U'v- iiii|iiii'-
lanlc aii\ iiiilicnlilcs. i|uc j ai ilccrilcs, avec mes élèves Kmissy el
llaiii'kler, Liii'lal-.laciili. ltiinsseliei'.Si'<zai'v.l'.(iaiiins, (llai'ac..lnineiilié,(;l('.
Ce svMilioine seiisilir el iluiilnin eii\ — vadii-iilalt/ic — aui|nel s'asso-
cient lialiiliiellenienl île- Innilili- iiioleiiis — [laralysie el aliopliie
iniixciilaiie - me semlile ilesline. elanl ilniiné sa ;;iaiiile rn'M|Neiice à
|ireiiili'e lie plus en pins nue place pri'-piinili'iaiile en pallmln^'ie nerveuse.
Il esl caraclérisi- e-senlielleinenl. cnmme un le verra pliis loin, par la
|iipii^i'a|iliie lailicnlaiie des (iiiiililes de la sensiliilili- olijeclive el siili-
jeclive 1 Viiv. li^'. Ti."." el ."."il. di-piisé- en li.indes lcini;itiidiii,iles p.iral-
IH(>rRlh> lil /. I ■<h.\^IBII.ITI . T33
li'It's i'i l'avi' (lu iiinnlin'. I.cs iliiiilciii's pt-iiscnl i-lri- |irii\(i(|iii'Ts |i:ir les
iiiitiiM'iiii'tilN cl |iitr la |ii'i>s>i<iii lies (t'uiirs iii-r\cii\. iii.-iis le |ili(''ii<i-
ini-iif c^l siiiiM'iil liciiiii'iiii|i iimiiis iicl i|ii<' ihiiis les m'-M'ili-s |ii'-i'i|ilii'--
riiiiu's. l'.'ir cixitir I aclinii ilc Imisscr, ilt> m* iiioiirlici', il'i'li-i'iiiicr, cli'..
liniiIlliNi'iil ili's iliinlflll". Iivs vIm's; «-'rsl i-c c|ii(.' j'ai iidiiiiim- Ir si;;lU' de
la liMi\ cl tic rcliMiiiicniciil. Haulics l'IlorU, par cM-iniiii'. rciix «le
il/'lccaliiin. pi'i)\ti(|iiciil c^alciiiciil ces iluiilciirs.
(!cs (lilVcrciils liiMiltIcs iliii\ciit cire rallarln'-s à I aili'-i alimi ilcs racines
<laii> leur lra\cr>ce iinMiin^èe. Il > a^il (riiiic \éiilal)lc Mieiiiii;;ile Idcali-
• le la caille railiciilairc: elle ilépeml iriiiie iiirccliiiii ;:i'-iiérale cl piiiiiili\e
lies iiicniii^cs cl s'aeciiiiipa^iie du rcsic lié«. shiinciiI irmie n'aelinii
tmiiin^cc dillnse i|uc Iradnil la leiieiie\liisi- i ailiidieiine. |laii> la plii-
parl des cas elle esl d'oii^iiic s\pliilili(|ue.
l lie liicalisaliiiii rre(|Hi'nle des ladicnliles est le leniloiie des racines
Inniliaires cl sacrées, réalisnnt ainsi un svndriinic de s<iali(|iie un de
crnrile cl sonscnl les deux ;i la lois. A mon a\is ces scialicpics. d'oii(:iiie
radicnlaircs. sunl de lieaiiconp pins i'ri'vpienles ipie les scialiipies \raies
on Iroih'iil.iires. dues à l'irrilaliiui du nerf scialiipie Ini-iueine.
Les rjtdicnlilcs s'oliser\enl sonveiil aussi dans le doiiiaine des ra-
<iiies cervicales, pins lareinciil dans celui des racines ilcirsales.
!•(' inèiiic. les nc\ialj;ies des neils crâniens me |)araissenl devoir èlie
ilaiis liien des cas rallaclices à lirrilalion d^'s r.itiiie-. dans \,-in ^aiiie
méiiiu^r-c et relc\cr sonvenl d'une radiciilile.
.rajoiile. eu passaiil. tpie l'on peiil. à cerlains (''jiards. rapprociier les
|-adicnlilcs du laliès: la lésion iniliale du taliès semlilc liien, comme l'a
iiidiipié mou i''ic\e liiiel ( l'.MHi. ii'élre (|irii!ie rad ici Mlle de liai un- speriale.
dilVuse. clironii|ue cl lenlcmeiil pi o;;ressi\e.
|)aus les dil1'('M'enles roniics du ztiiiti — inlercoslal. oplilalniiipie. des
menilires. ilii Iroiic — ! érnplioii esl précèiléc' cl a<-coinpa^ii<'-e de dou-
leurs né\ial;.'i<|nes evlrcuiemenl vives, à lopof.'rapliie radiculaire. dispa-
raissanl le plus soineiil avec i'ériiplion. lilie/ le \ieillai'd ces doiileiiis
|M'ii\eut pci •■is.lcr de- moi-, après la ;.'ii(''risoii.
.'i Douleurs des polynévrites. — Kn dehors des iir\ral;;ies, des r.idi-
ciililes doiil les manireslalioiis douloureuses occiipeiil des lerriloires
tli''lcriiiinés, d'aiilres Ivpes de iloiileiirs penveni s'nliseiNcr dans les
memhi'es.
r.cs doiih'iirs diversemeiil i/pailies mais oiilinairemeiil dime l'ai^'oii
assi'z diUiisc cl syinélri(|uc, se rencoiilrciil sniloiil dans les pultjtif-
rrih's de cause inrcelieuse ou loxiipie, cl dans la fnriiir snisitivr de la
Ifolyncvrile ilalies péri|ilii'-riipiei.
(les douleurs porli'iil ii la fois sur le leri iloiie ciilam- loù se reneon-
Iri'lll de Vlniiirirsllirsir. ou même de l'aneslliesie) d sur la pidloiideiir
des tissus. Ce sont des sensations plus ou moins pi-nililes. depuis je
simple picotement désafiiéalile. jusi|u°aii\ claniemeiils donloureiiv ;
dans d'autres cas ce sont des dimleiirs Icréltranles et lancinanles. com-
parées p.ir les malades au liioieiiieiil des us. à des mnisures de chiens.
::n --KMiiii.iiiiii: hi >»>77 .t//. mhi i:i \.
il (les Itiùlnii'- ilf Iri- ioiij;f. clc. Assez sdinciil i-nliii. l'Ili- n'.ili-i'iil li-
|\|H' ili's tloiilrm-. rMl;;iii:nilrs. hirii i|iii- icllcs-ci .iiiimi lici ni |ilii-
|iiulitnlitTi'iiifnl au laites.
(i Douleurs fulgurantes. — Ainsi (|ii(' leur iiniii rimli(|iic. ces ildiilciirs
siiiil t'iiMiiiaii'i's |iar 1rs malades à nue iliinlein' |iassMiil :i travers les
ineiiilires, le Iroiie. la lace, le cràiii' a\ee la i,i|ii(lilé il'iiii (•clair. I Iles
sont rarenieiil sn|ierlicielles el le |ihis smiNeiil le siijel i|iii en esl |Mirlenr
les raiiiiorle ;i la iMolondenr îles tissus. Klles surviennent |iar crises,
durant île (|nel(|ues minutes à plnsieins heures el iiari'uis même |ilusi(Mii s
jiinrs el reviemient ii intervalles varialde>. H .nilir luis. |,i ijoulcm n'a
itas le caractère rul;;niant et le malade la ciuni);!! v ii iiiie inursmv. .'i un
cliin pénétrant dans les tissus — iloiilrurs Icirhrdiilrs — ou liien accuse
une sensatiiin de serrement, de briiiement - doiili-iirs cf>iislii(liiu'.i en
cItiH. eu hroilciiiiln.i. L'intensité de ces douleurs esl très varial)le d'un
siiiel à l'antre, il v a lii, comme pour toide espèce de douleui'. inie ipies-
tinn ile sensilivité. variahle suivant les individus. l,oisi|n'elles sont
intenses el prolon^'ées, elles laissent ii leur suite un sentiment de ciiur-
lialure très intense. Chez certains sujets particnlii'reinent sensihies, elles
peuvent piovoi|uer un étal d'e\cilation eéréhrale. suivi d'un épuisement
très maiipié. .lai coustalé trois lois :i la suite de crises de dindenrs
l'ul"Uiaiiles très intenses des memhres inléiieurs, nue parapléi;ie llasipie
complète, qui se termina |iai- la ^fuéris ii (|uei(|Mes semaines, lieux de
ces cas conceinaieul des sujets prr'ata\ii|iirs ,| ijaiis le troisième cas il
exist.iit déjà de rincoordinalion. Il s'a^-il iWiiln iil i( i de |iaraplé^'ie
pai- épnisi Mit ou par iiihiliilioii.
Ces douleurs ruI^Miranles (les |:ilii'rn|Mcs n(rii|irnl i;iiriiiriil (lails loiite
s;i loiinneiir le trajet d'un nn I' diln iniin'. .1 ai dlisciv.' cepeiiilant des
cas on, occupant la seialii|ne iriiii seul coté, elles avaieiil clé 1 occasion
triiiip erreur de ilia;;nostic el prises pour des douleurs de iii'vial;;ie
sciîiliiine. Il est du reste tout à fait exceptionnel i|ue ces douleui s ne siègent
que dans un seul ineinlut' el liahilnellement elles sièftent dans les
niemlires homido^nes. l'.iiTois cepeuilaiil, dans certains cas de taliès à la
période piéataxiiine. — taliès à déhui sinon imilaléral. an moins avec
lésion prédomin.int d'un coté. — ou peut oliserver pendanl nn certain
temps des douleurs l'iil^iurantes, mùme de l'hyperestliésie cutanée dans
un seul memlire inlérieur el j'ai eonst.ité la même particnlarilé dans un
cas de laliès cervical à iléliul presipie complèlemeul unilatéral, où les
douleurs ne siéj;eaient i|ue dans un seul memlire supérieur. Il m'a été
doiiiié enliii d'oliserver ipielipies cas. dans lesipiels les diiulenrs l'ul^'U-
ranles ne sié;:eaienl ipie dans un seul memlire iuréiienr et cela de|inis
plusii'iirs mois. Hr. chez ces malades. dmil riiii avail une telle hypei-
esthésie de la peau de la janilie ipie le coiihicl de son panlaloii lui élail
des plus pénililes. — chez ces malades, dis-je, le réllexe patellaire et le
réllexe acliilléen u'étaieiit aliolis que ducôtéoi'i siéjjeaienl les douleurs et.
de ce coté seulement, la station delioul sur une seule jamiie. les yeux
reriiu'-s. était ini|iossilile — si;.'ue de Honiljei;.' unilatéral.
JHiii i:ii - in I \ ^1 \^ii:iiili ;.l..
<Jni'li|ii<'-> iil;i\i(|iif>, |i:ii' riiiili'i'. se s<iii\ ji-iiiifiil ii |irliic il'iiMiir i-ii i|i'><
iliiiiliMii's riil^iii'aiili'>. iraiili'fs iiiriil l'ii .iMtir ciuiiiim-, iiiiiis c'est la li'(->
f,T;imlc t'Mi'plioii.
(ilii-/ l'crliiiio liiliflii|iiiN. I:i iIimiIciii liil^iiiiiiili- iiii iikuiiiiiI tiu elle s«-
lU'iiilnil ili'-li-iiiiiiic lui llfrIiisNi-iiifiil <l<-s j.'iinlio |mmi\;iiiI iillcr jnsiin'ii
laiii' loiiiltiT I)' siiji-l. Il iiii|iiirlf ilc ni* |>:is rniiriinilif ri- |ilii'-iiiiMiriir aM'i'
un aiilrc i|ni >>i> ri-iiioiilif ,'iu->>i rlu-/ n-s iii.iliiilo. iniilois uii'inc Iniil an
ilcliiil lie It'iii' anfcliiiii. (i Vsl un riVoiiiliciucul , un iliTiilH-nifiil .im'c cIhiIi-
ilfs janilN>N, Mii'MMiaiil >|)<inliin('-iii<-ul. Min> iltiulciii' aucune.
Les iliiuleuis l'ul^uianles ne suul |ias ra|iana;;e evclusil' ilu Inhrs —
oii on les renciinlre |>i>ui- ainsi ilice Imijours — mais en cniislilneni un
lies signes les |ilus |iiéciices, a\ec ralinlilitin îles réileves |ialellaii'es cl
acliilléen et le si^^ne irAi'^\ll-ltiilier(siin. Klies |ieu\enl ce|ieiiilanl, ainsi
i|ue j'en ai cunslale îles exeni|>les, ne siii'\enii' i|ii'a|ii'ès ra|i|iai'iliiin
ilanlies sMii|ilonies ilii lalies. C.'esl ainsi i|iie j'ai vu les Irnuliles île la
sensiliililê culanée à lii|iii;:i'a|)liie lailicnlaiie ili^. Tiil ;\ .'iii. |iii-ci-iler
lie |(iusieiMs iiinis. les iliinleiiis lul^uianles, le si^m- irAij;\ll-llolieilsiin.
les li'ouliles lie la luicliiin.
{•ans la iiidlailic ilr Fririlrcii li. ii's iIiimIimiis riil;;iii;uiles s'oiiseï--
\ent Iles lareinent. l'ar contre, ilaiis celle allecliiiii. les Imuliles iilijeclifs
lie la seiisiliiliir* — su|iei'licielle cl |iroriiniie — sont, ainsi i|ue l'avait
inilii|Ui'- Soca et il'aitrès iikmi e\|ii''i'ieiice peisiinnelli', lieauciMi|i |)lus lii'--
i|iieiils i|u'on ne i ailniel ;.'i'Miéi'aleinenl.
jlaiis la fKihjnrrril:- île cause inlectiense un lii\ii|ue. dans la in'nilr
iiIrniiHifiir vn |iai'ticulier, ilans les lu'vrili's seu.iilirfs dalies |iéi'i|iliéi'ii|ue
— ilans la nrrrili' iliahotitjiw. les ilonlenrs l'iil^'iirantes ou anires sont
coinniunêiiieiit iiliseiAces. j-.lles se l'encoutienl ('•j;aleinent ilans cerlains
cas lie Hcvvilc iiitt-rslilirllr liiiitniriiphKjuc. Itans les ciiiii|ii'essions des
racines niédullaires elles sont constantes, en |)arliculiei' dans les co//i-
l>rfssions de la iiiifiir dr rlirral. l)aiis la urrriili/if srialii/iic on peut les
ohsoiver et ceitains (joullru.c accnsent dans les nienilires des douleurs
avant alisoluineni le même caractère. Je les ai rencontrées enlin dans
i|ueli|ues idillniUlfs. en (larticnlier dans un cas de radiciilile ai;;uê de
la i|ueiie de clie\ai ilne an mi'iiini.'(ic()i|iie et on elles ail'eclaient une
l'vlième iiitensil)'-.
7 Douleurs du tronc. Rachialgie. — Au iiiviau du tronc, les dou-
leurs peuvent se pri''senter a\ec les mêmes caractères i|iie dans les
memlires, sous la t'ornie de ne\ral;:ies inteicostales. ili-o-loinliaires. elc.
Klles all'ecteni souvent nue disposition circulaire (donieuis en ceinture
des ala\ii|uesi ou Iraveisenl le troue idonlenrs riil^'uianles. douleuis
en hrocliei.
Les douleurs de la ri'';.'ion racliidieiine. la nirhuiliji,'. mi'-i ileiil d'être
l'tndiees en détail. Kn dehors de certaines maladies };éni'-iales ipii coni-
|iorlent la rai'liial;:ie à titre de symptôme ordinaire comme la variole, ou
comme indice d'une l'orme nerveuse de ces maladies, on oliserve ce
syniplMliie avec un corlèje rélililo giaVC dans les mcningiirs inrliiilinnux
7;ir, s / Mil ii.i II . //. Dr -) >i I w /. \ / /( I i:vx.
nifliti-s. |i.irlitnlii'ii'mcMt tl.ins lii mi-niii^ilc (•(■•ir'liitt-s|(iiiMlc r'|iiili'iiii<|ii('
«•I ilan>< lf>< iiiiirlilis //iV/i/r.s-.
lijinx Irs iiiriiliniilrx l'I 1rs m ■llilliio-lili/rlilis ;'i rMiliilidri Iriili' cl |ii(i-
j:ii's>iM'. lii rinlii;il;ii(' iiiiiiiiiu' sdianil If ili-liiil tic riillccliiui ; col .liiisi
«iiic <i;iiis lit sv|iliili> (le lit moelle nii l'iiliscixe siiiiveiil ;i l;i jx-i'idilc |)i'ii-
<lrnniii|iie ;i\iiiil rji|i|iiiiiliiiii des limilili-s iiinteiirs.
|l;iii> les l'iMiiies rliriiiiiiiiii'x, la r.'icliiiilj^ic mioiIi'tcc, ciiiiliiiiie, esl -.ii|cllc
il lies exiiierliiitiiins i|iii |ieii\i>iil clic |ii'ovi)(|iices |i:m' les ni(iii\ciiieiils
on siirxeiiir s|iiiiil:iiii'Miieiil. siirhuil hi iiiiil ii'.'ieliial;:ic iiiicliiine sy|i|ii-
lilii|iiei. lareineiil elle esl aussi vjm' (|iir (hiiis lis riiiims ;ii;;iics.
Il'iine facnii pcniM-ale du i-esie, l'exisli'iK c de l;i i ;i( lii:il-ic d.iiis les
îlll'eclituis S|iinales c^l l'iiidirr d'une |i:i i I i(i|i;il imi îles irii'iiiii;jcs ;iii |ii-(i-
eessiis iiiiiiliide.
jlaiis liiiiles ces Miand'cslalidiis diiiilniii viiscs des iiicmhi'cs. de la lace
cl du Iroiic. on peut obseivei' laiihil une li\ jici'csllicsic. laidi'd iiiie diiiii-
iinliiiii des seiisiliiliti's (dijcclivcs allaiil inciiie jusiiii'à raiieslliésic. l'/esl
le idiéniiMièiic de Vdiirsllirsic ilinilotirrnsr, (d)sei'vé dans les iiévrilcs,
li's ciini|ii'i'ssii)iis radiciilaiies et le talies. on nnc véiilalde liv|icicslliésie
donloiiiensc coïncide alcn's avec nne aneslliesie lactile pins on moins
complète.
(liiez les nrvidfuillirx enliii, les douleurs du ilos soiil rrei|ueules. Haiis
Vlnislriie la rai-liial;;ie s'oliseive sonvenl. Il en esl de nu me dans |;i nni-
nislhrnii'. Souvent dans l'une i-l l'anlre de ces ajlei linus. la doideui es|
limiti'c à la peau, soil entre les i'-|)aiiles. suit plus lias. Chez le uenias-
tln'iiiijne on rencontre parfois nue r('';:ion douliiiueuse au niveau du
siici'um — plaipie sacrée. Snuveril enlin. dans | nue el l'anlre eair^i^nrie
(le ces alVections, ces doiileurs smil le pi ihIimI d nne aiiln un d'une IicIi'to-
sn<i;.'estion.
S' Céphalalgie. — la eephalalLlie nu dnuleni de lele e^l un s\ ni|i|('iuie
coiiimnii à nn ;:i'aiid iimuiIih' d'alleclinns. r\ I appi i''i'ialiou de s.i valeur
cliiiiijne est d'autant plils coni|ile\c. (|m il es| -.(Piiveiil dillii ile d'en delel -
lier le siè^;e exact.
t.a donlenr de lèle peut avoir s(mi origine dans les tissus extérieurs an
crâne, pai' exemple dans les n('vral;;ies siis-rM'Iiitaires. cervico-occipilale,
et dans le iliuinalisine l'iiiiianien (ci>plialiid\iiiei. l'i'ivsipi le de la l'ace.
le zona. etc.
I.a liolle osseuse i|ni envelo|i|M' le n rveaii présente les coiidiliotis
d'Iuperexcitaldlité morliide des os et du périoste en pMiéral. Les cavités
<-reiisées dans le tissu osseux Isimis Irinitanx. c(dlnles inasloïdiennes)
peuvent aussi ôlre le sièfje d'alté-iations |ii'opres à déterminer des don-
Ipiirs vives. !,es enveloppes cérélirales, les iiii''nint.'es sont é'j;aleinent
douées d'une ^'lande sensiliililé à la douleur. Quant ii la snlistance « ('■ii'-
lirale même, si elle se montre iiisensilde ii l'état iKuiiial aux excitations
directes, il n'eu esl peut-être pas de mèine il l'étal patliido;:ii|iie. \'.\\ tout
cas, les altérations du tissu céréliral. si elles ne di'veloppent pas tonjoins
(les pliéhomènes (limloiiieiix locaux, peuvent dans certains cas, au cou-
Irain-, |i|iMhiii'r l.i t'<'|ili;iliil<;ii- Miil |),'ir iirliMii iliirrlc. snjl |i;ir ifti'ii-
liNSfiiii'iil Mil' li-> iii('iiin;:c^.
l'Jllill, cil ili-liol'-< lie Imili* l'MllM* lii)';ilr. Li rt'|ili,'il,'il;:li- |ii'iil rlir l.i niil-
M'(|iH'ii(i' iriillct'liiiii-* j;rin''r.ili's lililil('>. cl if muiI iiiciiic les < ;i>- les |iIiin
rrci|iiciilN. DU lie cci'liiiiics iiitii\iciiliiiiis.
Ijiicllc i|iic Ntiil riiri;;iiic (le la ci'-|ili,'ilal;:ic. il c^l |iiissiltlc jiis<|ii à un
cci'Iaill |i<iiiil il'cii ilcci'ii'c ili-ll\ ri)l'liic> ; la ruriiic ililVii>>c cl la riiiiiic cii -
(•iMi?*ciilc.
I.a i-c/</i(i/<i/</(c i////'i(AC cniisislc cil une sriiv.'iliiiii de ciinslnilinii ;;'''ii<--
ralc (In ci'iWic axcc |irc(l<iiniiiaiice dans la ■'('■;;i(iii IVoiilaic, clic jin-sciilc
(les (Ic^iV's \aii(''s (l'iiilciisih'. (,'csl i|iic!i|iicr(iis nue simple |icsaiileiir de
l(Mc. (•(iiiiiiic (■elle t|ni ai'ciiiii|ia;;ne les limililcs (ii;:cs|irs |('';;cis. |a cdiisli-
[•alidii. cic.
jl'aiiltcs t'iiis. elle |iciil allcindrc un dc^rc de \i(dciicc c\('C|ili(iiiiicllc.
sdil au (l(''lml des miilinlics iii/'rr tir uses /'vhril.s, la sifirlaliiif. la lariiilt',
la firrrr lijjihitiiiv. la ijfifijir. la fièvre jin-nlrifiisf, le li/phus. la piifii-
iinntit', etc., siiil dans ccitaincs iiitii.ririiliims il'ityiiiiiw l'.rlrriw ctiiiitnc
rein|i(iisiiiiiicincnl par IDwilc de cailKiiic ou {■r\l:\\\ifsmilii-iiilo.ri<iiliinis
lelles (|uc I iiicinic. Kniiii elle ol c;:alciiiciil ditiusc cl II (-s vitdcnlc. dans
les oll'rrliiiits liillaiiniuiliiin's du cerveau cl de ses cii\cl<i|i|>es. |laiis les
alVeclioiis j;(''ii(''ralcs Icltriles (|iic je \iciis de sii^iialcr. la c('-|dialai;:ic esl
acc(ini|)a<.'iu'>c d'un cdili'j.'e de syin|il('iiiics |ii'(i|ii'cs à ralVeclidii (juils
carachTiscnl. Il pciil s'y Joindre un cerlain iKinilirc de |dii'-iidiiii'-iics
iier\cii\, (l('dii'c, cdiiMilsidiis. (|iii n'-siiilcnl des ciindilioiis paiiii iili('-res
à l'individii — jeune ù<ii\ ('Uil iK-vi'dpalliiipic. alcddlisinc. (les Innildcs
nci'\eii\ ne sdiil donc pas Uinjoiirs l'iiKiicc d'inie citiiiplication nerveuse,
d'une localisati(Hi sur le cerveau de linrccliitii priinilive nu d'inrcclions
sccdinlaircs. mais dans ccriaiiis cas par leur pii''(liiiniiiaiiii' iU |icn\ciil
l'aire craindre nue lelle ('■vcnlnalih'-.
La ('('■plialal;:ic dill'usc. (pii esl la cdns(''(|ucuce des N'-sidiis de l'eiKc-
pliale cl de ses cnvcluppcs, n'a en •.'('•n(''ral aucun rapport iv^iiilicr avec le
iiioiiveiiieiil r('-lirile ({lie ces alVections peuvent provoijucr.
La <•(•/</((//(//(/»<• rinitiixrriti' est en ^.'(''iK'ral (sans (|iic ce caracl(''ic ail
rien (i'alis(dii) li('-(' à rcxisteiice dniie lésion localis(''c soit dit (t'ivcan
[Itiwi'iir. iibri's. (jiimnir], soit des enveloppes molles ou du crâne tiinrlni-
ini-Hiuijitr, rnrii'. oslriti-i. Cn autre cai'act('re de la c('-plia!al;:ie circon-
scrite. c'(*s( (r(°'lre d'ordinaire lieancoup plus tciiai-c ipie la c(''plialal;:ie
dillusc. r.nlin clic pciil (•\ir aussi de iiahirc iirrniiiiilliiiiiir.
'Valeur sémiologique de la céphalalgie. — .le ne m ai relerai
|>as à anahscr les laiaclcrcs de la ccplialal;:ie dans les maladies ;.'énc-
ralesTcitrilcs. .le ne Icrai i|iie si<^naler c;;aleinenl la ci'-plialal^ie à caracicrc
;:cncralenieiit dilliis ipii est la const'-ipicnce lU's nlh-rnlions ilti .vri/i(/ dans
I niu'tiiir, la rlilnrosr. les iiitii.riciilinns par \ Ofiitiiii. \'iilr(ii>l. le iiliniili.
les raiii'iirs ilr rluirhnii, dans V iirrniir. etc.
Je m attacherai spécialeineiil à rélllde des alleclioiis locales de la
liijiiiiM — S'-iiiiiilii^ic 17
738 sKMInl.ni.li: lil >)>;/(//, m.hiii \.
iv^'iiui cr'pliiiliiiiic l'I lies iillrrtinic. iiitmmisi's. (■('•ir'liriili's ou ;;(''iir'r;ilt's.
i|lli s'.-u'(-uiii|ij|<;Mfiit ilf rt''|ili;il;il;:ii'.
l'ans la m'Iu'i'clic ilia;:iiii>>|ii|iii'. il laiiilia il .ilmni i'-|iiiiiiici' les all'cc-
tiiiiis locales l'iitiiinc le /oiia un ri''i'\si|M'-li' ilii cuir l'Iirvi'lii i|iii. iiiili'c la
lioiilriii' Idcalr r( rirronsi'i ilc. |m-iiI v'm('c'iiiii|i:i^'iii'|' iIi' |;i i'i''|ilialal<:ic
iiilnisc cl lin ilclii'c snrlnnl nnclnini'. |iiii|iii's ,ui\ alli'iliuiis j^c'iK'ralcs
Icl.iilcs.
Il l'anilra cc|icnilanl Iciiir i'imii|iIc il une |ii'ii|ia;ialiiin |ii>-.s||i|r. Iiicii ijnc
Ires l'ai'c. lie rinilaninialion an\ iiicinlirancs intra-ciahii'iiiii'--. I lii crni leia
aussi les in/hiiiiiiinlioiis des cavllrs tirhiliiirrs \(ijilil(tliiiif piinilfiilci cl
des niiiiis /roiilaii.r le siiiiplr rori/zd. les siniisilrs iiunitmlm].
La cé|di-'>liilni'' dill'nse acci)ni|)a};nce |iart'iiis de divei's syni|iiriines
deM-ilaliiin iiei'vense : di'dii'e, liallneinaliiins, s'idiseive dans Viiixolnlinn.
Klle es! en ^.'éni'ial liés inlense.
Les dinilenrs dn rlniniiilisnic ritifidiiirii sii'';,'i'nl dans le muselé iiici-
liilii-lninlal el leiilrenl dans la iair'i:i>rie dos ié|dialal;,'ies dillnses.
Les airei'tiiins dn fi'rmni, de ses ciivrUtjipi'x hilrti-rrniiicntics i'\ {\\i
rrâiif Ini-nit^nie, donneul lieu -.dii ;'i jn eéjdialaljiie ilill'use, suit à la
eé|)halal;;ie eii-eonsci'ile, saii^ i|uc lune de ces iuiines soit ahsidiinienl
eaiaeir-iisliiiiie de telle on telle alleclion. I>ans la voixjfsliou n'-irltralc. la
doulenr de tète est dill'nse. ^'ravalive. elle s"aeeoni|)aj,'ne i.'énéi-aleiueiil
de |diéiioniènes eun^'eslifs do loule la iéj;ion eé|)lialii|ni', iiinj^eni ilii
\isaj;e. iiallenienl des ai'lèfes lern|iiirales. eonj;eslii)n irMinienne. la doii-
lenr an^inente par la elialenr. le lunil. I;i |iii--iliiin Imi i/milnle.
l.'hrmnrraf/ii' ri'rt'Uralr esl ■-niixriil pi l'i-i'iItT de iiiiiMiiiuièues analu-
;,'nes. et la donlenr eesse on ^'ént'ial a|iiés i'hénioi ra;;ie li)isi(ue l'allé-
ration dn lissn nerveux a sn|i|ii'iiué la |ieree|>lioii des iin|ii'essiiins. Les
Iroiililes eiienlaloires in-i'inoniloires dn ramollissi'iiii'iil cvrcbral par
thniiithosr produisent souvent des sviuplonies idenliipies.
Dans les infcrlions (il(/iii\i des nn'iiiiup'x, primitives on seoondaires à
des ir-sions locales de la réf;ion céplialiipie on à des pyrexies, dans la
ménin;:ile céi-él)i'o-s|Mnale i''piili''iiiii|iii'. la n''plialal;^ie exlrèmemeiil vive
est accoinpa;:nr'e d autres Irouldis ut r\iii\, didire. eouvulsions. Les pro-
\l\vs de ralt'eclion altémieiil peu à peu la doulenr, el à la période d'exei-
Ifilion snccède une |iérioile dans lai|nelle riiyperestlii'sie. le di'dire et les
convulsions sont remplacées |iai' l'insensiltilité, le coma et la résolution.
jlans la iiirniiti/ili- liiheirulriisr. la cé|>lialalf,'ic. Iiicri ipio lieauci)u|i
moins violenle ipie dans les mériin^nles ai^'uës, a cependaid une im|iorlance
considéralilo. elle l'ait partie des prodroun-s de la maladie. Associée aux
Miniissemenis. à la cimsli|ialiim el à la lièvre à type ii''milli'ul. elle cai'ac-
lérise la |ii'-riode de délinl.
Itans la ini'niiKjilf srrrusv la ci''plialée. cons(''(|ueMce de I livperlension.
prof^rosse cordimiellemeni el, si oii u intervient pas, soit pai' la ponclion
londiaire. soit snrioni en di''com|irimanl le cerveau par la cràiiieclomie.
elle aliontil pinson moins rapidement au coma el à la moil.
La iiiriiiiii/d-riiirpliiililr ili/f'iisr de la paraivsie ^'l'-m'-rale ne delermiiie
TiiDi m r^ hi I..I shwsitiii II I Tj'.i
il iiiiliiiiiiic i|ii mil- i'i-|tliiilalvi<' ll'i'> IIIimIi'I'i'-c, Ir plus sniivnil iiii'iiir, rc
>\tll|i|i'>llic r.'lll riiiii|i|r|i'liicill lii'-rillll. I.r II <'s| i|lic lnrM|ili' r.'iiriM'liiiii |iir-
■ciilr ili'N |Mtii>si'fs iiil1iiiiiiiialiiiri'> l<i('iilf> nu i|uVlli' si- i'iiiii|ilii|uc ilc
|i:i<'li\iiii'iiiii;;ilr, i|iir la iliiiil<Mii'a|i|iai'aJI : clic pciil clic alors c\lrciiii-iiicul
\i>c.
I.a fiafltijiHfiiiniiHf hniiurnii/iiiiir ilcs alci)iilii|ucs cs| |iaiT<iis alisiilu-
iiiciil silencieuse avaiil I icliis a|iii|ilcchi|iic : ilaiilrcs j'uis. celle |ii'-i'iii(le cs|
«'araclcriséc par une ci'-|ilialal^ie Ires iiilciisc. ti|iiuiàli'c cl li\c, ri-|iiiiiilaiil
iliii iliiiairc au colc de lii icsinii. Il s'\ jniiil irnnliiiairc des seiisaliims nuIi
ji'cli\es |iarliculiércs. des sciis.iliniis \crli;:iui'uscs. une scusalinii de Oui
dans la liMc. des liiiurdoniiciuciils d (ircillc.
(Icsl siirliMil dans la jxiiliiiiiiriiiniiilr il iiriijiur xijiiliililitiin- ijui* la
cc|tlialal;:ic est inicnsc. la |irc|>i)uderauce de ce sMn|i|i'iinc ,-i é|é éH;|.
leinciil cniisidcrce cimiiiiic une caracléiisliiiiie de la miiiiiuiit-riii rfilinlilr
ili/j'iisr siiiiliililiijiir.
Il unel'anni ^l'-ncralc, dans la xiniliilis rc;-c//C((/e. (|u il s'a;;issc de li'sioiis
dilliiscs des iucniu;:cs. de It-siiins arir'i'iellcs un de luiiiciirs ^iiininnMises.
la cé|dialal;:ieiiccu|ie liiuJDUrs une place iiu|i(ii'la nie parmi les >\ m pli unes.
Il est liés iiiipiirlaiil de la reconiiailrc. car elle a|iparail à la pcriiidc pm-
dri>niii|uc lie Iniilcs les riirines. li'csl une dunlenr iuleiise. ;;ravali\e. prn-
riiiidc. — liinrnier I i t\i>muu' riii-ri)litiliilfiic. elle est siiu\enl localiscc.
suiiiuil à la ri'';;ii)ii Intiilii parir'lale, ou prcdnininc d'un ci'ilc cl |iorle en
raison de ce l'ail le iiniii i\ liciinri'iilKtli-f. l,cs c\accrliali<ins ri'j^uliéres
ipi'cllc pn-scnle Mdil un des pliénoinènes les plus caraclcrisliiines. I,(''t;ére
cl soiiM'iil nulle dans la journée, elle s'exaspère le soir cl dans la pre-
iiiière partie de la niiil et s'clt'ace le iiialin : parfois au ciintraiie elle pn-
seiitc son iiia\iinuin à I lieiire du rc\eil. (iaractcrc non moins importanl.
cette ci'plialal;:ie. si reliellc aux mi''dicameiils aiial;:i''sii|iii's lisneK. cède
racilemcnt d'ordinaire au Iraitemcnl iodo-meicnriel.
Iiidépendammciil de cette ci'-plialal;;ie parliciilière aii\ accidents lei-
liaircs céi'i''lii'aii\. la svpliilis à la pr-riode priiiiili\e, cl surtout à la pi'>i'iodc
secondaire, délermine son\ent une céphalalgie lanlot diurne, tantôt iioc
tiirne avec des exacerhations rri'-ipienles et un caractère iiévral^'ii|ue. Klle
dilVére de la céplialal;.'ie tertiaire en <'e(|U elle est licanconp moins locali-
sée. Klle ne résulte pas d une lésion or;:aiiiipie locale, mais l'ait partie de
l'état j,'éiiéral souvent l'idnile. ipii est la coiis''ipiencc de l'euxalNsveiiieiil
de ror;:anisiiie par le \iriis s\pliililii|Uc.
Les Ifsioiix liiralrs du cclNcau. hiiiieiirs iliri'isrs. ni/ces. et du rriiiir.
iiirir (ixxfiixr, r.roxlnxrx. pfrhislilr, donnent lieu à la ci-plialal^ie dilliisc
et à la ci'-plialal>.'ic circonscrite.
Tontes ces xariélésde liiini'iirx ii'-rrlinilrx s accompa;^iiciil prcsi|iic loii-
joiirs en eU'el d'une rrfilidlrr dilfuxr. intense. ;:ra\ali\e cl croissante, ipii
en est peut-être le svmptome capital. Cette ct''plialéc est due à l'Iiypci-
leiision du liipiide ci'-plialo-racliidicn : elle disp.'ii.iii p.ir la ponction
loinliaire on la trépanation iléconipi'essi\e.
I.a irjilinlcf rin-oiixrrilr i\\ti se renconlrc i'';:aleiiienl au cours des
:vi --iMKtiix.ii: nr sYsti Mh .\i:iii ii .\.
tiiiiiiMii's (•(''ivlii'JiIrs l'iiiisislc CM ilfs (loiilriirs |ii'<il(iiip''cs, inlciisrs, hiiici-
iiiinlcs. liM'iilisi'-fs inirliiis iriitir iiiiiiiici'i' livs |ii'('Tist> l'i un |i(iiiil île lu
iv|:iiiii l'i'jiiiii'iin)', i-llr si> |in''sciili' lirs soinriil aM'c un l'iiriiclri'r inl<'i'-
Miillcnl. Inlrnsilr cl InciiliMilinii sont les ilcn\ |ii'iii('i|)Mn\ ciii'.'iclci'cs de
celle riiiine. Klle |ienl (^Irelc ri'snlhil île Irsiiins iiilriu-rrrhrali's. inaisclle
lienl le |ilnN mmuciiI il lii présence (riilléialiniis sié;^'canl an viiisiiiaf;c des
méninges, un dans ri-paissenr incinc dn ci\'iiie {jiltitjUf <lr i)firlniiiiriiiii-
(jiU', liiiiii'lirs ilrs iiiriiiiKirs, (islriti's iiilmir.t.rdiif ihi nxlirr). I.cs all'cc-
liiins dn rrrvi-lit s'acc(>iii|ia;:neiil |iai'liiis d'nne dnnleiii' liinili'e à la
l'é^iiin ncci|iilale, mais le |dns siin\ciil. celle dmileni' n'a |ias de localisa-
tion li\e. |)'a|ii'cs l.nys, elle iirend souvent la rorine iiileiiiiitlcnle, et
|ienl dcNcnii' atroce dans les |iai°o\vsrnes. |iai'ticuliéi'enienl dans le cas
lie tinneni'. l.'a|i|iai'ilion de telles doiileuis et de |ilir'noMicnes convnlsifs
au cours d une nloiilii'e. ev| sunvciil le si;:ne d'un alicèsdans le \oisinaj.'e
du ceiAtdel.
An cinn's de Véfnirpxic. les altai|nes sont suivies dune diuilenr f;rava-
tive ipii persiste plusieurs lieui'cs. (".elle C(''plialal^fie existant au réveil est
sonvenl I indice d'un accès noclniiic ipii a pu passeï- inaperçu. Dans l'in-
lervalle des crises, an contraire, la céplialal^iie uexiste pas, et cest nn"'nu'
nn des sij,'nes distinctii's entic lépilepsie essentielle et l'épilepsie svniplo-
iiiatii|ne i|ni n'-snlte de lésions tu'i.'aui(pies de l'eucr'pliale.
La ci'-plialal^'ie est encoi'e nn svinpli'une l'i'i'ipient dans les lu-vroacs.
Uaus Vliiisirric, elle alVecle le |dns souvent la l'orme névi'alj,'iipie, elle
est pai-l'ois très netleiueid localisi'-e comme dans U' clou lii/slcriqui'. ipii
consiste en inie donleni' extrêmement vive, très cir-conscrite an sommet de
la tête. Il existe aussi des douleurs «iravatives ipii sont rc''veillées pai l'ius
par In |)lus lé;.'ére inlluence, comme l'action de la lumière, un liruil même
léfiei'. une odeur, etc.
Rnlin la céplialali^ie et le^ plÉ{''uoiiièue^ ner\en\ i|iii I a('i'i)mpa<:neiil.
peuvent parfois sinuiler plus ou moins exactement le lalde:iu de la
iiMMiin^'ite. c'est ce c|n'on a di'Ciit sons le nom de pxrudinncniiKjilt', de
mrnhiiiisiiir hi/sli-riqiir.
La cr-plialal;.'ie est t'i'i'-ipieule dans la iiciiidslliriiii' et v all'ecle souvent
une loi'ine très parlicnlièi-e. Le malade se plaint d'avoir sni- la tèle comme
nn casque lourd ipii lui pèse sur le crâne, particulièrement à la partie
pos|i''rieure iilmilctir ni i:nx(iiii'\. D'anti'cs épionvenl une sensation de
constriclion ipi'ils ciunpareul à celle (pie produirait nue corde enser-
raiil la tète transversaleineiil. ils accusent aussi un sentiment de vide
céréliial, de liallolteiiieiit dans la tète. L'iiitensiti'' di' celle douleur est très
varialtle, elle a |in diiis ipielipies cas être assez di'veloppr'c pour l'aire
sonner à l'urémie.
La i-i'/ilinli'-r ili-x ililiilrsifii's est i'-;:aleuieiil une ci'-pliali'-e ueiirasllii''-
niipie. elle s'oliserve en ^énr-ral chez des sujets plus ou moins siirineiii''s
parle trav.-iil inlellectiiel an iiiiunenl de la t'ormalion.
It" Migraine. — .le dois encore, à propos de la ci''plialal;;ie, iiienliiiiiiii'i
une Inriiie particulière de mal de tèle ipii s'oliserve surlonl die/ les sujels
iiini m h^ in /. I ^iS'-iiiii.ni . :u
il Li liiiv .11 llinli<|llrN cl lli''M'ii|iiillli-s ; jr M-ll\ |iiil'li-|' ilf l.'l llli;:l'ililir.
Il cil c\in|c |iiiiNiciii's l'tii'iiics. iiiiilcs nul |i<iiii' car;i('li'Ti><lii|iic ilc >c
liLilllIcsIci Niiii> lui nie iriurrsiliiill le i l'Iiiiii isl cil ^('■lli'l'.'il Miliiilili-. liiiiis
|iciil N .'i(-c<iiii|ilir |i;ii luis |ii''t'iiMlii|iiciiiciil avec une n'-;;itliii'ili'- i'cnniri|iialilc.
Ilaii» la liinni- \nl;:aii'c, rarccs ilclmlc le malin, le inalatic s't'xcillc iiiiil
ilis|i(is. une tliinleiir mmu'iIc, ilaliiii'il li'-;:èi'c. |iiiis ImciiImI liés >iiileiilc,
cnxaliil lin ciilé iln ciàne ilieiiiicri)nie|. Klle iM'cn|ic Miilmil la répinii
iirliilairi' mi Mis-nrliilaii'c. |iai'liiis les iV'niniis ialéiale cl |Mi>lcriciiie
(le la li^lc. I.a |ire»iiiii ilc ces léjiiiins icxcille de \i\es ilniileni». cl le
inalaile cnI en |tniic muixciiI à nm- dlN- li\|ieres||ii''r»ii' i|ii il scnlcrnie
li.'iiis une rlianilnc nliscnrc. Inin ilc la liiinière i-l iln liniil cl icsle
l'Ieniln siir xiii lil. Il c\isle irtutlinaiic des nansr-cs cl des \uinisscincnls
ipii (ien>enl se |ii'i)lnn^cr lollle l.i jonini'c. la dilice de l'aerès di''|iasse
l'ai'cincnl nue junini'c. il |icnl ee|ieiiil.iiil ^r |>iiiliiii;:ei' |ii'iidanl i|iiai'aiile-
liiiil lieini's.
{.accès iiii;.'iaincn\ varie d iiilensili- siiisanl les sujcN : jj >,• ruin-
|di(|ne jL-irlnis d anires |ilién(>inènes d ludie ncrvciix. de Irniilile- si>iis|.
lil's, de li'iinlilcs inidcni's. di- Intnidcs \asii-iii(ilciii s cl inciiie de Irniildes
inlcllcclinds. j'anni les linuldes seiisilils, les plus iiii|i(ii'|aiils snril eciiv
i|ni inliTcsscnl la vision, haiis nue riunie dile ;/i/V/»v//h/' niililiiliiiiijiir, le
|diéni)niènc le |diis lv|)ii|ni- esl ra|i|iai'ilii)ii du siiiliniic xiiiililltiiil |iréccd(''
de |diidii|di<diic. An cniiis de l'acers, le malade |iei'c(iil dans snii cliain|i
\isncl, en delnirs de la /.une de \isinn dislincle. une laelie sninliie linrdée
d une IVan;:!- •'■lincclanlc en zi^za;; i|ui scirilillc, se nieiil. se dr-r<ii'iNe : le
iditMiiiinciie diiie de <|ueli|ues secondes à une iieure cl disparail. Il l'ail
jdace |i,'iiTois il nue lii'-iiiiano|isie lali'-i'alc liomoiiMnc |iassa;{ci'c. (|ue|i|ne-
lois mais hcs raieinenl suivie d'une ainaninsc |iassa<;ci'e ('■;.'aieineiil.
Ihi |ieiil oliscrver dans cciiains cas d'anlrcs [dii'-iiomènes scnsilifs. des
scnsalions (rcn^onrdisscmcnl. iles|iicolemeiils, desancslli(''sies. des liype-
rcslliêsics liiiiili'cs il une exiivniilc nu <''lcndues ;i Iniil nu coli'" du corps,
h'anli'cs linuldes nioleiirs é^'aicinenl imilalciaiix inniiis caiacléiisliiiues
cl moins rrc(|iieii|s nul encore éli'- si;,'nalés : lienildemenls. convulsions,
p.iralysies plus ou moins cnmplèles allci^iianl la lace, les meinlircs :
liéiiiiplc;;ie cl :ipliasie, amncsic Iraiisilnires. elc. mais ijs ne s Oliser-
venl |ias dans la ini^rainc lianale des ai'llii'ilii|iics. (ui ne les l'cncniilie
ipic dans les psi>ndo-nii;;i'aiiies. dans les ci'-phalécs relcvanl de riiiêmie,
du di:dicte, ou de lésions de rcnci'-pliale cl des méninges. Kniiii ou .1
d)''cril une ini;;iaiiic accompagnée de paralysie de la li'oisii''mi' |i:iire.
Vov. MiilViliiir uiihldliiuiiilriiiijur. p. | | '»!!.(
Le svslémcdu ^rand sviiipalliii|uc peul èlre c<.'alcmeiil allcch'- dans les
rornics diles rasn-molrirfx. (lu peul voir, d'une p:irl. la pjieur de la l'ace
(\aso-coiislriclioni ussoeii'-c à la dilatalioii piipillaii'c cl ii une salivalioti
alioiidanti- {iiiiijriiinf xiKisliijiir on sijniiiiit/iiiii-ln.riiiiir de Ihi llois-jtcv-
iiiondi on liicii une \aso-dilalalioii avec ri''lri'-cisseiiienl de l:i pupille
{iniijiiiinr siiiiiiiiilhirii.finriiliiliiiiir de Mnlleiidnil'i.
I.ii mi;:rainc cxisie le plus sonvcul à litre de mauircsialion isnli'-e surve-
:\'i si:miol<h,ii: i>i ^ysiiMi: \i:iit i.r\.
ii.'inl >|H)iilaiii''iiii'iil nii. iiiii'l'iii^. il l'iirriisioii ilr cnlaincs iillcclidiis loi-jili's
lies lusses iiiis.'ilrs, ilii |)li,'irvii\. ilf riiicillc iiiiivciiiir, de l'iiliTii^. V.Wc se
ii'iiriiiilir Ir |i|iis sniivciil clic/, des snjcis arllii'itii|iirs. Kiiliii la tiiiijiainc
i'nI iiiii- allrilinii •.hhm-iiI liiTiMlilaire 11I1 laiiiiliali-.
Il) Douleurs viscérales. - Je n'ai pas à |iailei' ii i îles maiiires-
lalioiis iloiiliiiireiises (|ui résiilleril des alleeliiiiis i)i'^'aiiii|iies des dilVé-
l'eiils \iseères : le |ii)iiil de cnli'- de la |iiieiiiiiiiiiie. les doiileiiis du eaiicei'
de resloiiiar, la eidi(|Ui' lié|ialii|iie, ele. Mais je dirai i|iieli|iies iiiiils
lies risirrtiliiii-s ijiii soiil |iiii|iies aux alleiliiiiis nerveuses. Ite loiiles
res aDertitiiis. hi plus riche en pliéiiDiiièiies donloiiienx, le taiies est
celle i|iii iillVe les eveinpies les plus ciiiiiplels el les plus variés de viscé-
ralfiies.
I,e tvpe (il'-- diiiili'iirs \ i-.(('iales es! la ciisf <i<islri(iiic ilrs (iln.riiiiws
earaclériséi' par deiiv plicWiiiiiièiies priiicipaii\ ; le-- diiiileiii s e| les Miiiiis-
seineiils.
Iles pliéniiiiiènes aiialii;,'iies |)eiiveiil alleclei I iiih-liii. les crises de
colli/iifs iiilexIiiKiIrs lies ttilii-li<iiii-x siiiil plus rares (pu' les crises ^iaslri-
ipies. elles s'aeennipa^'iienl soiiveiil de di-liàcles iliarrlH-iipies.
Les onjnnvs îles voirs iirititiires smil Irripieiiiiiieiil alleiiils par des
diMileiirs i|iii mil soil le caractère riil^iir.iiil. soi! un caractère perniaiieiit
diiniiaiit des sensations de corps élranj^ei, elles ncciipenl l'urètre, le cid
lie la vessie, la vessie. l'aiTois mèiue, elles paicniireul le Icijel des lue-
lères et rappellent les cidiipies né|)liréliipies.
.le si};nalerai enfin les douleurs on les sensatiousaïKiriuales ipii siè}^ent
an niveau des oniinics (jt'iiilnu.r cimslilnant les crises testiciilaires. o\a-
l'iennes. clitoridiennes.
Les r/-/se.\- IdnjiKiéi's el jiliitriiniirrs ili's liiliéli<iiii'n snul il oril iiiiiire pi'll
donloiireiises.il n'en es! pas de nièine|)oiir lescrises tlaiit/iuc ilv poitrine
ipii. dans cette all'ection, se présentent avec leurs earaclères oïdiiiaires
(Laniloiuv. Vnl|iiaii. Levdeiii: douleui' an^^oissante rétro-slei'iiale, irra-
diations dans le niefiiltre supérieur ;,'aiiclie. etc. Ce syndrome a été rap-
porté par Levden à l'alleiiile d if |ineMnicp;:astii(pie. La chose iii' nie
parait pas démontrée.
i,es crises de vixcrnilfjic son! paiiicnlièremeul di'\elnpp(''es dans le
lahes. mais elles existent é^'alemeiit dans un cerlaiii udiiiiire d aiilres
airections iiei'venses. celles parlicnlièreiiieul ipii rciiliriit ii;iiis la classe
des név roses.
L'an;;ine de poitrine peut se rcncoiilrer dans la iiialinlir île Itiisctlnif.
le ra|ipel|erai ici la dvsplia;:ie, r(i'soplia;.'isiue. la ;.'aslral<.'ie el les vomis-
sements, le va;.'inisnie. etc., (pii l'ont partie des iicvidruh li)jxlrri(iiirs.
\.'niir(i riiHriilii/iir est sonvenl coiistitni'M- par îles sensations anormales
analo;!nes, par des crises de dvspnée. des douleurs prccordiales. de la
;.'astral;:ie. des cidiipies. ilii téiiesme rectal.
Kniin ran;.'ine de poitrine dite rnsfulirllr est considi''ri''e par (pielcpies
anleiiis comme nue manilèstation d'ordre nerveux, résultant soil d'une
alléraliun iir^ani<pi 'viili' nu iirilaliou du plexus cardi.iipiei. Ions
utni iii.h:s ht: i.A >i:.\siBii.in :w
I fs (iiMililes ■"iTiiiil ili'ciils |ilii>. Initi. iVny Tniiihli.^ i.m., .,„. ilnvliiitir
iifrrrii.r. )
II' Algies centrales ou psychiques, — IimiIis Ii-s ilinihurs fisiiilm-
imlliiiiiit-s lit' l'ciili l'iil |i;i^ <iaiis le iMiln* lir^ iii^irs ci-mIiiiIo, au m'U> du
je i-i>ui|U'i-uil> <r liiuM-. Ni 1<-^ liiuiii'iirs d'iui^^iur liiiliuiiuiiltui)' i|iii
NiiliM-iM'ul ilaii> ilillfii'iils (•lais t(i\ii|iu's, ilaus les (-lals ili'-uuMilicU. cl
ilau> li'N ili'lucs lialluriualniii's s\s|i'iin|iscs. ni ii-s iI<miIi'uin para-
iitiïai|Uf> (l(''lfruiiMt''i'>. par ili's iulnpii-laliiuis lii-liiaulcs i|u'il s a;;!»!'
lie ;;iauili' on de jii'lilc liV|iiii'iiMili'i)' — iii' nuisliluciil des al;;ii'>< |i>-yi'lii-
(|Ui's. 1 o iliuilfui> i'i-ur^lliii|ialliii|Ui's l'ilcs-iuruics, iliMi'ilc'^ pai' iMipit''
et llaiiiu». nie M'Uililt-ui ciMisliluri i|ncli|uc cIkim- iIc IimiI «lilIV-iriil lii-v
uiaulit-slaliiui^ ilouliuiiiMi>fs ipii' Idu Iiounc ciu'Z le ni'Ui'aslliriiii|uc. Kl
ri'-li'-uu'ul l'apilal ili' liia^uuslii' cilllc rt-s ilnulcuis |isvrliii|ialliii|Urs sr
|U'iiilui^aiil chr/ des lualadi s (|ui. par aillruis, all'i'rirui l'appai ciki' cli-
nit|uc d<' iufulau\ M'illaliics. t'I les diuiltMiis ipu- rmi pcul idisi-i'vt*i' l'Iu-/
il-- ui'urasllu'uiipu-s. f'f>l chez les uu'ulau\ ralist-urr de la riiiitie l'-iiiiilirr
li\alri(-c. Tivs siuivrul I al^ic rcnlialr «lu iiruia>lhi'-uii|uc u'csl <|n uuc
diiutrui' Ir^ilicuc il mui (U'Ij^iuc. mais illi'-;:iliuu-UH-ul cnUMTM-r stuis
riullui'iu I' d'uni' raiiso l'umliM'. Hausdanlirs ras. la iltMilfiii' dus siiii iiri-
^iiie fsj illi'-^iliiuc. mais r'r>l (pTaldi^ i-llc u rsl pas alisoluiiii'ul spuula-
ui'i", t'I i|u l'ilcesl diii' il des iullurncL's su;;j;rsli\('s ipii. i'lli's-ui(''mi's. u nul
|iii s'i'-hdilir i|Ui- ^l'àir à une di-pn riahoii dini^iui- l'Uinlivc <lii ps\-
l'hisuie (lu iiialadc. Kiiltr le inalailc i|iii s'iina^iiic. par un plii'-uiiuirnr
de ziKipalliif iulri'iif. ipi'uii aiiiiual i|url('iiuipii- lui ruii^e sou csloiiiar ri
I iiuli\idu ipii. ili!-piiuic par des causes cuinlivcs. lixi- par des iuler\eu-
liiiiis iiiédii-ali's. soutire au erciix é|ii;:aslriipu> pane iiuoii l'a couNaiiiru
ipi'il a\ail sou esloiuar malade, il \ a, ii mou sens, kiule la ililIV-n'iiie
ipii sépare un meulal eararli'>risi-. du ui-Mopallie simple ipie peut èlre un
iieuraâlheuii|ue.
l'.elui-ei se plaint li'ès smiveul de donleuis loealisi'es soil dans nu vis-
cère, soit dans un point ipielcoui|ue du corps, douleurs tenaces, persis-
tantes. soiiM-ut liés iideusi's, ne lui laissanl aucun lépil et avaiil comme
ciracli're principal, primordial, dirais-je volonliers. d éli'e iudi'-|ienilaules
de toute altéralion pi'iiplieriipie appr/'cialde. soit des tissus, soil des nerfs.
(!es donleuis l'urenl décrites d aliord par l(liic(| sous le iioiii de Idiiotilijif
ilS'.M I. et lln<-|iard ISlI.'ii a pi'oposi- de les (ir'si;.'iier sous le terme plus
exact d iih/irs ri'iilriilrs on iisi/rliif/iics, dr'iiominatiou (|ui me parait pré-
l'éralile à la pivcédeule. car elle indi<|ne liicii le cinacli-re principal de
svmploiue. à savoir son ori;:iue psvcliiipie.
Les al^'iescenlralessonl, à I heure actuelle, eiu'oreassez souvent mécon-
nues en pratii|iie: lieanconp de nuMli-cins et surtout de chirurgiens on!
une lendaiici' à rapporl -r à une h'sioii siégeant à la périphérie lonte
douleur ipiels ipie soient ses caiiU'ti'res : or celte eiieiir de diai;nostii
pi'iil avoir des résultais IVicheiix.car il s'agit ici d'iiii s\iupt("ime In (pieiil.
et d aiilie part, parce ipie loiile lliérapeuli(pie inlempestive ne lait
ipra;:uiaver I ('lai du malade.
:\\ siMinlOiili: 1)1' >!>// \// Mllll.l A.
I.t'S alyifs (ciiliiilcs |ii'iivriil se |iii''scnlrr Sdiis les ciMiicli'i (•>. les |iliis
v.'ii'i.'ililr». MaiNlrvMiiiiiriini- iliiiiiin;inl i|iii diiil ili'-^ r.iliiinl l'alir si)n|i(;iiniii't'
hi iiiiliiic ilii iiiiil au iiK'ilcrin, l'rst Vrial ii)-iir(ixlliriii<iiii' du siijrl. Il
i-sl liicii i-viilciil «in'iiiii' It'siiiii locale ilmiIcmiriiM' jiciil, l'Iii' aussi, à la
li>ii};u<', |ii(iMn|nrr le iir'Vi'lo|i|iiMurnl île |ilii''iiunii'ucs ucuiaslli('ui(|ui's.
mais liiul iMi s(iM;;raul à icllc |Hissil)ililr. il l'aul savoii- (juc la iflalimi
tiinlraiii' csl ili- ln'auiou|i |iliis lii'(|uculi'. Du icsic, l'Iiisloiic ilu nialailc
a|i|ii'i>iiilra \itf au nii'ilcriu ci' i|ui a ciMuini'un''. ilc la diiulriir lucalc iiu dr
la ni'MiasIlii-nii'.
I,»'S l'aracli-n-s des aiffics cciihalcs siinl assc/. dillV'iculs. suivant ipic la
d«Mil<'ur sii-^f nu unn sur un visci'ic. l,nrsi|Uf rali^'ic se dr\i'lii|i|ii' sur un
|i(iinl du cnriis autir i|u"un visn'-ir lliiiiaii(|iii' nu alid iual. rlli' icNcl
un a|i|)an-il syin|iliiuialii|uc plus ni'l.
r.n un |iiiinl drlnminr du ri)i|ps, je maladi' iv>vrul iiiir ilmilrui cou-
linurcj lir- lirnddi' : la /nui' diinliilMvii-r l'sl jiirii liiiiili'i': rllr di'|iasvr
rarmimt un diainrii'c de ."i à |(l niitiMn'li i>s : rllr |m'uI sit';;rr sur une
])ailii' i|U(dt(ini|U(; du ciuiis, sur la lac f. -m |i liiiiil. sur la (('h', di'ii ii'-ii'
li's <:ImIii-s (icnjain-s. sur nu inaxillain' nu nu |iiiinl (|iii'lr(iii(|ui' de la
ridiinnr vi-ili'liialr nu du tionc. au ui\i mu du niu. sur le iciccyx. au
nivi'au du (irn\ lii- rcslnniac siw un uicinliii'. Mais, caracièn' lirs ini|inr-
lanl. celle /nnr iluulnurcust' ni- c(irres|ii)ud à aucun lerrilnire liiniléana-
lniuii|neinenl nu |diysi(dn^'ii|uenieMl.
La dnuleiir s'accrnii |i;u- nminenls ; |i;ii Tnis sniis l'iidlueut c d une atli-
liide. dans la cnccy^'ndynie par ( \eui|ile : la malade. e;M' dans ce cis il
s"af;il le |dus snnveni d'une lii •. ne {h'iiI s ;i-.v|.,)ir sans r-essentii
douleur très |icnilile, la l'otianl liii iihil à |ireiidre la slMlinn delioul.
l.ors(|ne l'aigrie sièj,'e à la lun|Ue. les innu\eirieuls de hiliiaiili' et il exten-
sion de la tète |U'ovo(|ueut des douleurs très intenses : la malade |tenl
iuMunliiliser instinclivenu'nt sa tète en contractant ses tra|iè/es. d'ni'i une
alliliule (|ui l'ait son^'er tnut d'alinrd à un mal de l'ntt si)us-ncci|iilal ou
cervical. Les |iai'oxvsmes douloureux a|i|iaraisseul aussi à la suite de
jati;,'nes |divsi(|ucs. à la suite de \ioleii|es,'iucp|iiins, souvent aussi il ii'\ a
aucune cause a|i|>rècialde.
La pression au niveau de la zone donlonieuse n exa<.'ère pas la douleui'.
du nniins dans la majinilè des cas : les nerl's île la rèjrion ne sont pas
non plus dnuliiiueux à la |iressiiin. Il'anlrc part la palpaliou très mimi-
lieiise des os, des muscles, du tissu sons-cutani'. de la |iean. ne ii''\èle
aucune lésion ii ce niveau. Kniin. plièmimèiie inipinl.inl pour le dia-
^'lliistic. Inrsipie l'allenlion du malade est dèjourni'i' de ^a dniileiii il ne
la sent pas on presi|ne pas.
Li>isi|ue l'al^îie centrale se localise dans un viscèie. le diaLiuosiic est
sonveul heaucoiip |dus dèlical à ètaldir. car réial physiipie de l'ni t:aue
douloureux es! souvent dil'liiile à èlaldir d'une maiiièie précise.
L'alj;ie cenliale apparaît avec une Irèipieine liés j.'ianile au niveau des
oi';.'aiies ;.'énitaux de la l'emme el des or'.'aues nrinaii'cs de 1 honinie. (.lie/
la remni • elle esl prrsipie loujoius mrconnue, el I i douleui es' .ittriliuée
tlinUlll.Ks ht: LA >/-..Y>/////.//A.. ;W
i'i mil' llfxioii iiiioi'iiiiilr lie rii|i''nis, un iiii'^nir à iiiii' li'siiiii îles <i>air<'S.
iiu|i MiiiM'iil iiiir iiilriM-iition cliii ili'^ii'iili- xiriil riii'tiii' a;:^i.'i\ii' li lai
.1.- la iiiala.i.-.
liliiv riiiiiiiiiH' la iltiiiliMir sir^f Mil ili-s |Miiiil!< vai'ialili's. anlinii ilr la
xfi'^jr, clic II a aliiiNcn yciiiTal |ias tir ia|i|Hir| avec le tir;;ir' ilc |iliiiitiiili'
iMi (II- vaciiil)'- «le la M-ssic. Mans <raiilri'> ra>. elle allriiil Miilmil I iiiclii-
liiriilltiaili-iiv : le niiilatl ilc la -Millilt- à if iii\caii rsl ili". |iIiin |icliilili>>.
liiiMiii a liii'ii iiioiiliv la ^raiiilf Nalfiir ilia^iiiii-^liijiic il<- n* s\iii|)li'iiiir
i'Ikv lf> l'ain iiriiiaircs. l'ailois nir'iiir IimiIc la iiiiii|iiriisr iii<-li'alr est
li\|nTc>.||irsirc. Kiiliii un |mmiI nliM-rvcr ili"« al;;ifs vIm- 'lalrs se liailiii-
>aill |ial' lies lllii'liiill>< livs iiriiililcs i-l iaIiviiii-iiii-iiI (Iniiliiiiifiisrs.
!.!■< al;:if> n-nliali-s liirali<<i'-i-> an iii\faii ili> I r-<|i)iiiai' un iln ri'ilnii
s'olisfiM-nl lii's rii'i|in'miiicnl en < liiii(|iii> : mais il est simim'IiI (lillitili' <!<■
taiif la pai'l «li- ce i|iii |ifiil i°i-\niir à l'rlal InraT ili'^. \ iscrics ri de ci-
i|ni ili'|it'nil (l<- liili'c li\r. Kn clVrt. |hiiii' rc^linnar cl I inlislin. ('niniiif
|>nnr la vessie, l'alfiie reiilrale jelle nii désnidre |iriir(iiiil dans les lone-
liiiiis de ees \iseères : leur seii>iliilile si (d)liise à lélal mirinal, a(-(|niei'l
une iiileiisili- exliani dinaire ; dans I ai^ie ^asli'ii|ne la inniiidre iii;:es-
liiiii d'aiiineiiN diuiiie an |>alienl une sensalinii de |déiiilnile, de leii-
^ion exlrèine, d ildiilVeinenl : les arides on les snlislaiires ir';;èreiiieiil
ranstii|iies délenniiienl des dmileiirs intenses: la |ii'essiiin an niveau de
la léjjion f;aslrii|nr est liés |iénildi'. (!e||e seiisiliililé s"a(rnin|ia;,'iir sitn-
veiil de Irtinides ivllexes el en |iai'liriiliri' dr |ial|iilaliniis. de larlivrar-
die. Ii'itnides rai'diai|nes i|iie l'nlaiii a liien mis en Ininiére.
Il en es| de inriiie an nivran du ;;i(is inlesliii : riiv|iiTesllirsie. |dns un
niiiiiiN Inralisée an ra'riini on à l'S iliaijnr. s iirriiiii|ia<;nr d'un spasme de
rinle>lin nelleinenl |iei t'e|)|ilde jiar la |ial|)alioii à Iravi'is la |iai'(ti aiido-
niinale.
(In a iioli' é;:aleinen| de- doiileiM''- |ii olia idemeiil de m('-nie nahiii'. an
niveau dn rii-nr : d apirs llnrliaid, rrlle alj;ir rrnlialr raidiaijnr sr |iir-
srnlriail sons foiinr darrrs d arviinnie avee doiilenis larvlhmie a!i;;ois-
sanle |iai'o\vsli(|iiei.
Iliiniiioslic. — Le dia'^iiiiNlii d'une al;;ie renliale es! siiuveiil dilical à
élalilir el on n'v arrive en ;.'éiirral i|iie par élimiiialion. liepeiidant la
ilonleiir iisvrhiipie présenti* ipiehpies rararlères spi''riaii\. (l'esl ainsi, par
exemple, ipielle donne 1res vile à l'oliservalenr rimpressioinpie l'esl une
doiileiir siii ijriii'iis el. i|nelle «pic soil rinleiisili- «pie lui atli iltne le
malade, on arrive en ^'éiii-raj assez raeilemenl à la eoiiviclion ipie e esl
nue douleur pins appareille ipie réidle. Kn ell'el. lorsipie Ton examine en
pleine erise donionreiise iiii siijel alleini d'al).'ie eenlrale. on eoiislale
presipie lonjoiirs elle/ lui (pie les raeiill'-s e('ir'ltrales ni- sniil nnllemenl
lioiildéi'^ el ipi'il n y a pas là cel élal d inliiliilinn. iré|iniseiiienl ei-n'liral
dn à la donleiii réelle. On peut, en ellél. dans ces inomenls-là.
lonjonis l'aiic parler le malade, ipii parfois même s'exprime avec une
grande l'acililé el séleiid avec coniplaisancc Mir la descriplioii de sa
•.onllraiiie. Ici en ell'el il ^iillil ili- liin|iili»ei iiii peu le- iina;;i- lllc'lllales
ni. >h:Miiii.iii,ii. iii <•)>//.»/ .Y/ /(i /,/ \
lin ^njl'l. |IIMII' l'cll'-^MIiM'Mll si'i-Ollll |ll.'lll l'IlIV. lui lil SIMIsillinil (liilllolll'flISC.
I.r |iiMiiiis|ii- lie r.'il^ir rciilialr ii rs| j:iiii:ii> •;:r:ivi' i|ii.'itil ;'i l:i \ii>. liiiMi
i|iir iliiii> ri'i'l.'iiiis l'iis lil ;;Mt'-i'is(iii |iiiissr ôlri- l'nrl diriiiilc ;i olili'iiii'.
(!(' i|iii ilniiiiiif li> pi'iiiiiislic. r'i-sl rr-l.it iii'iii iisllii-iM(|iii' |)liis nii iiiiiiiis
^:rjl\i' illl Miji'l. Iiralin>ii|i ilr rrs alj;ii'> ne sniit ilii ii'sli' ijiu' la niiisr-
i|iii'ii('i> iriiilri'M'iiliniis l'Iiinii'^icalrs un ilc IrailciiniiN iiii'iliiaiix. clic/.
tics snji-js iicmasllifMli|uc<.
l'iilliiiiiriiir et Irtiilciiirnl. — Nons ne sa\l•ll■^ cinuic i icii lics ciniili-
lioiis |ili\>ii|ncs lin se IrmiMMil les cenircs iicr\i'ii\ liirvi|iii' ^c ilé\i'l(i|i|M'
nue al;.'ie ceiiliale: mais imiis |i(inviins iiiiiis Imiic une nlic ilc- pi imcssus
|>'>\i-lMilii;:ii|nes i|ni coinlnisenl ii l'cllc \ni'icli'' ilc liiiiililc iiiciilal. 1,'al^ic
ccnlialeesl en elVel. ilc |iar --e ii aiaclcrcs, une scnsalinii lixc, exir'iuiiisée,
i|ni. ilans un antre ilnniaiiie. peut T'Irc ii|i|Hisr>e el i'i>iii|iai'ée à l'idi'e fixe.
Klle s 'a<'C(ini|ia;.'ne li un élal l'iiiiilir ciiinnie l'iilce lixe s'ai'('iiiii|ia^'iii' il ini
élal iran^'nisse. On |Hinnail inèiiie iliie i|ii'il s'a^il ici iriiiie inalailie
lie rallentidii : " l'ixer son altenliuii. liil lîilinl. ces! laisser nii ccrlain
élal linrei' el pri-ilninincr: celle |ir(''il(pmiiiaiice, d alinnl innlVciisivc.
s'accniil pai' les elVels inèines ipi elle inoilnil : nn ceiilie irallracliiui scsl
élaiili. (|ni peu à peu acipiierl le nmiKipiilc île la conscience. "
lies ciinsiiléraliims ne siinl pas iriniirc piireinent lln'ciriipie : elles uni
leur inipnitance pour iléleiiiiiiier le traileiiienl ipii cnin ieiil à ces nialailes.
Tiinl Irailenicnl île l'al^^ie ceiili'ale qui cuiilriline à renilre 1 iili'c plus
inlense. à lixer encoie (lavanlai;e ratlenliun. csl mauvais el aj;i;ri\e I V-tal
ilu iiialaile: cela est sniinnl Mai iji -< iiilci senlinns chirni'^icales ipii. par
léniDliiiu ipielles |ii'<iviMpietit. par I cllnrl i|u il l'aul pmir se liéciiiei' à
rnpi-raliim. persnailenl au malaile ipie sun l'-lal esl 1res j^M'ave. au;.'menleiil
Min i''niiili\ilé, el eni'nncenl ilavanta^'e dans sa conscience la sensalion
ipi'il l'andrail moliiliser. lie ipi'il cnnvienl de l'aire, c'esl tonl d'alioid de
liailer Ti-lal mural du sujel par la psyclinlliérapie en s'elliircaiil d'alla-
clier son allenlion ii liilée de <;uériscpn : de-- ipi il aura pri-- coiiliance
dans son mi'ilecin. lorsipion lui aura irdoiiiii' la mailrise de sni-iuènie
lorsipie lidce de la ^'ui'i'isiin prochaine se pn'-cisei'a, ou veiia le pins
soiiveiil s'alir>nnei' et disparaître tonles les douleurs dont il se plai^'iiail.
l'.e mode de Iraitenieiil ne iiMissil pas lonjours, cai- il peut y a\oii' des
algies centrales ipii diiienl tonte la vie. Ilans heanconp de cas cependant,
il ma donné des •.'néi'isons remanpialdes.
ALinrsiii iiliii'vn. — .'sous ce nom. Moliiiis (iS'.lli a iji'ciil un syn-
drome caractérisé par des seiisatious doiiloiiieuses se produisant à I oc-
casion des monvenieids volonlaire". douleurs ipii ne s'expliquent par
ancnne lésion locale el i|ne, pour ma part, je considère comme lenti'aiil
dans le ijriMipe précédent des al;:ies centrales. Celte an'cclioii, rare dn
leste, a étr- élndii'c ili'-puis par Krii. l.oii;,'ai'il. Miu).'az/iMi. Iteclilerew.
Oppeidiein, ln;:elrans. etc.
\,'tiliini'sifi tiltjrrii n a éti'- oliservée jusipiici que clie/, des sujets avant
une lare nr-M'opatliiqne pins on nioiiis accusée — nenrastlii''nie, hystérie.
Iivpocondl'ie. - An iMiuiueuci'iiient de ratleclion ce n cs| ;,'ui''re qii à
iiinim.i^ ht i.A ^1 .\^iiiii lit. :r
riii-('iisioii lie iiuiiivi'iiifiils (Aa^i'-iV-s i|iii- SI* iii;iiiir('>>lf la iloiilci i'. I'iii'>, i\
iiit'siiri> i|iii- la iiialailii- l'-xoliii-, cflli- iliinli-iii' »■ |)i'<Mliiil ii l'iiriasiiiii ilii
iiiiiiiiili'i' iiiiiinriiiciil l'I liiiil inriiii* par t'a;jiiiT ilrs i'i'-;:iiMi-< ilii (-<it'|i> i|iii
iir MMil |ia>< iniiliilrs. Anivi'-rà l'c {|i';;n'-, Viiluiiriiid ithjeni est raracli'Ti><i''r
|iai' riiii|HiNsiliilil<' i-<ini|i|i'-lc d cxiTiilt'i- drs iikiiim-iiii'IiIn ri IcMijrl i|iii rii
rsl atli-iiil |M>iit l'aire. île |iriiii<> aliiiril. I iiii|irrssiiiii iriiii |iaraKlii|ii<'. I.ii
tiii'iiit' li>in|iN lin rr>li> «pu- crtlc iiii|Mi|i-iii'r ruiirliiiiiiirlit' iliic à la iliiiili'iir.
Ir Muilailc |iri'-M-iili- un ('-lai iii-iira>llii'-iiii|iii-. Ii\-<l('-rii|nf nu li\|iiii'(inilriai|ni'
|)lu-^ ou iiiniiiN acrnsr, parloir lurinc ilcslrnulilrs innilaux plu-N nu luoins
;;ia\CN. |lan^ rcriains cas, les iliiiilcurs pi-UNcnl s'artoiupa^jnci' (raircii'-
raliiiu lie la rf>piraliiin, di- ta('li\<'ai'ilii>, ilc surui's prniiisi-s.
La ilduli'ur pcnl riiez l'es iiialailes se proiluirc iinii seiilenieiil à I nria-
-imi lies iiiiiuM-iiieiils, mais pai fois e\i>.|erausvi dans le diiiiiaiiie des nerfs
spéciaux, haiis un casohserM' par Kriti IS'.l'Ji. le malade, impidcnl depuis
de loii;:iies aniii'es du l'ail de son allerlinii. présenla par la siii|e une
li\|M'|-es||iésir 1res niaripiée de l'ouïe. Oppenlieini eliez nu de ses malades
.1 eonslalé une livperesllièsie réiiiiieiine inleiise. rlie/ un aiilre la douleur
.'ipparaissail peiidaul i'aiiede man^'er el eelélala\ail amené iniamai^ris-
semenl exressif, eoiiséipienee de l'inanilialion.
I.e pi-iinoslic de celle atl'eclioii esl assez «ii'ave cl sa durée peul
èli'e iudélinie. Uiiaiil à sa pliysiolo<.>ie pallio!o;,'iipie je crois (pi'cllc esl la
même ipie relie des algies ccnirales. doiil Vdkiiu'sui tiUjriii ne sérail
ipiiiue des uomlirrusrs \ariélés.
Phénonaènes sensitiis cutanés dans les alfections vis-
cérales. — Il rslnii drriiirr j^roiipe ilr |iiiénomènes sensilil's culaui''sou
loiil au moins périplii'-riipies. et donl il me resie à parler, (le soiil reii\
• |ui sr manilesleul au roui's de cerlaines alVerlious visrérales dans îles
ré;:iiius de la peau assez nelleineni liniili''es - douleurs s\mpalliiipies.
zones liNperal^i'-siipies. poinis maxima.
roui le monde roiiiiail les irradialions sensilises ipii orruprui le leiri-
loire du uerrniliilal ^'aiiclie dans l'anj^ine de poilrine: le poini rarliidien
iulerscapulaire svmplomaliipie des all'erlions ^Mslrii|ues. de l'ulrére rond
ru pailiiiilier. i.'i'-lude de ces zones sympalliii|ues a l'Ié faile mrllio-
diipienieiil poni la plu|iarldes alVeclions viscérales par il. ilead. I.el auleiii
a rerouuu ipie les .ill'erlions des oi'j;anes proronds, lois ipie le rieur, le
poumon, l'estomar. Ir l'oie, le rein, la vessie, l'ulérus, elc, douuaienl
lieu il des douleurs, ù de l'IuperaL-i'-sie el à des hv|M'rlheriueslliésies sans
r\;i;.'éialiou de la seiisiltilili- laclile. c'csi-à-dire ;'i un élal de seusilii-
liléspérialr ilrii(lrnifssi i\f l;i peau dans des i'é;.'ioiis ili'liuirs. sniis l'ormr
de poinis ou de liamles liieii délimilées.
Ainsi ipie Markrnsie, l'.iillori Alliiill. Itoss. II. Ilead a pu constaler ipir
tes lerriloires de - sensiliilili'' sprriale .< élairiil. dans Irni dislriliulioii.
.inalo;;iirs ;i ceux ipii soni le siè^-e de l'é-ruplion dans le zona, r'rsl-à-dirc
ipi ils nr siiiv.iienl pas leirajeldcs nerfs peripliériipies, mais piulol celui
des ;:roiiprs de liltrrs rorrespoudani à dill'i'-ienls sr;:meu|s dr la morllr
-i\ih><. 111,11 iii >)>ii mi: m in II \.
•I l'ii i;i|i|Mirl ;i\i'( l.i ili-ii iliiiliiHi M'M-ili\c (ln;;i"mil sviii|)iilhi(|in'. |)";i|)n''s
liiisv, |c> iirils srrisiljr>. \ iM'i''i;iii\ alinii-
lii.'iiriil an ini'-inr scpiiicnl iiir-iliilhiirc
<|nr 1rs lac'mcs si-iisili\i's i-iilaiit'-o Miiiia-
lii|iics If liiii;; (lcs(|iii'llrs s'inailii'iil Irs
(liiiili'iir-, cl les lilcts syiii|ialliic|iirs ccii-
lii|H''li's ciilaiii-s (les <ii';;ain'salir"i<'> Iraiis-
iiii-lliainil aux sc;;iii)Milsiiii''iliillaii'rs ildiil
ils sitiil II iliiilaii'i's. r>'\i'ilaliiiii i|ii ils
siiliissciil.
r<iiii II. lliMil. il r\iv|('i':'.il iliiiic iiiir
iil.iliiMi iiiliir iilic li's l'oiiiicxiiiiis ri'ii-
liali's : I (Ifs iicils ijiii fXfi'cfiil iiiif
iiiMiifiicf tr(i|iliii|iif sur la |icaii : J ilfs
IK-I'ls cillaïK'S |ir<''|iosfs à la si'iiNalnpii ili'
ilniilfiir, lie ciialnii'. ili' Imiil : •" d.s
iifii's sfiisilil's visct-raiix.
Si cfllf li\|Hilli('so est cxaclf . la |ii|pi)-
i.'ia|iliif (Ifs zcHics culaiifcs li\|pfrali;f si-
i|iifs |)iHin'ail sfi'vii' fii ('liiii(|iif. d'iiiif
|)ai'l.;i ili'lf l'iiiiiif r If sii'-^'f iriiiif alVcrlinii
1 /^\-l)/2 visc('ralf fl. (I aiilrc |iail. à Idéalise r dans
\ ^A-ft ''■' iiiiifllf les sf^iMcnls |)rf|i(isfs à la sfii-
-iliililf ili"- ilillV'i'i lits \iscfrfs ( li|i. ."ri.'ii.
II. Ilfad a dfcril. fil niili'f. dans la liMc
fi If fon dos zoiifs liy|)fral;,ffsi(|iifs rw
l'ap|i(irl a\ff ffilaiiifs allfclidiis dr la
Iflf ft diiiil i|iii'li|iif^-iin('-. fil iflaticiii
firnilf a\fc (l'ilaiiifs /mifv li\ |if lal^i'^i-
f|nos du Inine — se icncnnliful dans les
lésions viscéralos (|ni inli-icsscnl If |iiiu-
nitin. If cii-ur. Ii' lnif . I cviiniKif , riulfsliu
(lif;. ".()).
l'iiiir fX|d(irfr tes /niifs li\|if iali;i''si-
i|nf-. (III siiiili'M' ddiiff iiif ni filtre If
|iiinef el l'index la |ifan fl If lissn
eellnlaire sous-eiiiani'' des dillerenlcs
réj.'i(ms de la lètf fl du liom , mi fii
fX|ili)i-e In sfiisiliililf de la jifaii ii ! aide
Kij:. Ô55. — l.o-i |nlilll^ i)ia\iiii:i tl*"- /uni"* r(it.infi'> Ii>|n-i-,iI-
Ki'sli|ii("* ilii Irnnr (_'l (les iiiedihi'*'*. l'I It'iti'-* rnl.Tlittn-*
»\vr liT. M')iiiii^nl> iiii''diill.'iiii> oii .ilMiiilis.ionl !'•» n>'rr-
M'n<>ilirs syiiip»tlii(|ii<'«. iKii!uri-iiiO(li(iiVir,i|iri'sll.lliviil.i
— I.n» lonc» |iiiinlil|i''i''> «ml »ih's par lnin.s|iaicnrf,
■■lli'4(ii'i'ii|H-nl l.inii'i' inli-rni'ilii lii'.i>i iHii, l.'i r.iri' inlcrni'
• 1 iiiiitrnnuili' la riilMi' l.i), la lan- (ilanlairc ilii (alun •■! le liiirii iiilfnii' ilii pii-il iSn, la faro pu>l<'-ru-
inlrriii' il«' la jamlio i."ii!. le pli fi-'sti'r iiirrricnr iSiiu. |r pli inlorri'«>icr iSim.
iii'ii iiif^ ht: t.i sissiitit.nt
lie lu WW A'uwi' i-|iiii;;lf: sur !<■ niir clicvi-ln mi |ii-iil cm-uci' imic liMiiion
li-^iTi> MIT Ifs * lii>\cii\: ili-s i|iif l'on allfiiil la /mir iiici iiiiiiu-c. le iiial.iilr
ai'(-iisi> iiiic st'iisatioii iloiilniimiM' Iri's ricllc.
l.i's liiiiilcs lies /(iiH's li\|icial^;t''sii|iii's soiil i-ii ;;(''iii'Tal asMV iii'llrs. Un
n'olisiTM- |ias le i-lirNaiirlii-iilflil sll|- les /.oih's Miisiiws si iirllfiiiriil
lii'iiioiili'i-s par Slici'i'iii^loii |iiiiii' les /oiics aii(>stlii''sii|iii-s ilii htinr et des
iiiciiilii'i's. Ces
/IIIK'S siHll. fil
oui If, les
/ollfs il 'f\|>lo-
lalioii non sfii-
If innil |ionr la (C3.^)Fronto-nasali
(loiilfiir. mais ' Dse) Fronto-tempor*-
l'iit'oi'f |ioiii' \;
lfin|ii raliii
Temporale (07)
VerticjleiOa)
Orbit -moyen
(D2.3) "^
Maxillaire
Nasolabiale
Mlandibula/re
hjoide
Pariétale Iûsj
Occipitale IDw)
Mentonnière
Laryngée supérieure
Laryngée inférieure
à la flialfnr fl
au tVoitI: olIfS
soni If sit'iif
lifiinfiil «Ifs
i'in|ilions /o^-
Ifiifiiiifs. Il
fsl si'diiisaiil à
rfs|>iil (If Ifs
iiifUro fil i"i|i-
|ioii aNfc la
sfiisilii|i|(''|iio-
lo|iallii(|iif ilf
II. Ili-ail. et ilf
Ifs rttiisidiTf r
toiniiif 1rs In -
ritoiifs il'fiia-
II O tu SS(* nie lit liu*. Ciôti. — Lc> |ioinl> maiiiiia des xunt*s riitaniH^ liyp4^ralgi'-»ique« de la li'-to et
ili'S lifrls sfn- «lu rou el li'iir» »>so<'i«tii>n!> aux lom-f liypcnil);iSii|ue!< 'lu Irnnc dans cvriaino
I«-^ioiis des vi«ir»'ro» IliMnrn-sliiliuiiinaiii. Ki^iir*- niiidiliéc d'aprt-^ H. Ilrail.
sitils syni|ia-
liiii|iifs. (]|iai|iir /oiif |ii'fsfiitf un |ioiiit (riiv|ifi'al;.'t'-sii' maximn (|iif j'ai
Sful insiiil ilans Ifs li^^ures ri."»."i et "\\,\.
(".fs zoiifs liv|ifial;.'fsi(|ncs iiexislfiil ilaiis aiuinif li-sion ilfs h'^iiniriils
nilaiifs. lies iMUi|Ufusi>s iiasalf et larjuj^ff. drs sfn-uscs iinfiiiii^;fs.
|ilf\rf fl iHM'iciii'ili'i. haiis cfs allVctions. If> iloiilfiirs sont lornlcs, plus
on moins |ii'oronilfs, ,'\ ne s',ii(om|ia^iif ni pas de /ours d'Iivpfral^fsjf
rlltailff.
La nii'-tliodf dr la ifclifi'clif des /.oiifs iivpf i'al^'i'-sii|UfS nitaiiffs n'a
|ias fiifoif . ilaiis rftndf dfs lo(-ulisalions spinalfs sfiisitivfs, la nifiiif
\alfiir oliJL'fli\f i|Uf l'fllf df lu i-fclifirlif dfs /.oiies aiifs||ii''si(pifs.
Sans doiilf Ifs taldi-au\ difsst-s par II. Ilfad ne sont pas dfliiiitils. rar
ffst là niif <|iifslioii fiiion il l'i'-lndf il dotil la srdiilion iiccfssitf ilf
>i.\ii(ii.iii.ii: 1)1 >)>// w/. .\i:iii/:i A.
m»ii\i'lli'> ri'rlii'iTlii's. I.t's l'iiils tiiiis|;i|i'> |i,ii- ccl miiIciii' soiiI ii('>;iiiiiiiiii s
loti itili'-i'i'Ssiiiils cl iik'--
v„M' ' '-^l/iii ii|,.|,| ,|;uit;iiil |.Ims
il ;illili'i r.illcillliiii. i|iir
M'^ l.ililiMiix se i;i|)-
|ii (mIii'hI siii^juliiTc-
tiii'iil lii' (l'IIS (l"iiiiicr-
N.iliiiii \ i>(i''i;ilc mo-
Sommet au poumon , ■ . ■ ■ ■■ . ■ i
'estomac, foie, or, f/ce liKvrl iiiliiliili lie. llll^
'' .1,1
r I "- '
Colonne sympa ,
-thtque uervicaleX *^
/// O-^ ...
SuiisiLilite viscérale
uortique C3■^^
Di-3 Coeur(ventri-
■eu/es) crosse de
/aorte
Poumon Dl-5
Colonne sympathique
dorsale
VI
Sensibilité i/iscérq({
n A Testicule
"'°\ Ovaire
DioLi Utérus (contracty /
N. Intestin grè h et
/colons 09-12
/y^''''**\^i \ Prostate Dioii(ii)
XI <
Colonne, sympa
-thiqup sacrée
XII
Li
^ . ''-■ Rem et Uretère Dio-Li
■ i^essie On- 12, Li
(rétention etcontrac-
-tion insuWsante )
'Prostate LsSs
'"• Rectum Si-(t
. -^Vessie Sin 2-*
-^ (muqueuse et col)
Utérus (segment
infetcol) S •!!-»
illlX lniSiiU\ i'\|iri'lllirll-
l;ill\ (Ir (mIsIm'II. Mnjl.
I.;ill-lr\. I'.kmII. I r ri
Kig. 337. — Les colonno-* luolrico
syiii|inltiH|iK's tic In iiincllc Pt
les niniii'xiiins di-s sCKincnS
nii'diillaii.'s ;ivcc W sysi;>in.-
>yiii|Killii(|iit- .-iiri'li'nl Aïs \\<-
rei-fs. — l.fs colonnes synipii-
lliiqups lilolrirc» siint cololw»
LMi niiir. Klii'scoiiipriniicnl : l;i
ntlonne Htjmiutthiffui' cervii-iilr
l|ul (irrujic les M'^llicots Cm «■!
Civcl iMsiiiniiu on liaiil avci- le
noyau iiiulciir <lMr>al des iierl^
nii'jlcs (IX. X, xr lianes); la
rvlutnie njmpiilhiqiw ilursalr
i|ui sulond df la partie inlV-
liciire de C\iii ii la parllc
inujcnnc de Lu el i|ui pri'senlf
un premier lenlli'iuent au ni-
veau de Uni cl lli» cl lin second
reiilleincnt au niveau do llxii
el Li ; la culmine mjn.imlhiiiiu-
nacrer qui siétend de la pai-
lle inr<>rienredel.i>auseginenl
eiiccygien. La colonne sym-
]ialliiquc motrice lail déraiit
au niveau des sc(tmcnl-s Cv, C\i.
i;>ii cl pallie supérieure de
(vin, ain>i iiu'au niveau des
seumenU l.iv, l.iii. et partie in-
férieure de 1.11. - Le
eL'iiienls
édiil-
laiies ..Mc le syslcine alTérenl
syiiipatliii|uc viscùral sont ins-
crites en iiiariie. —Pour le rein
et les uretères, la «une cutanée
liyperalKésiqiiillv »ii se rappro-
che d aillant plu' d Dm que la.
lésion est plus voisine du rein,
el d'aiilanl iilii» de Li que le
siéi;e de la lésion est plus infé-
rieiirlll. Ilead). - l.esseg nents
médull.ires sont colori's en
ri»c (C.iiv) el in loupc (Cv-Ui
pour la moelle cervicale: en
jaune illii'<ii) pour la moelle
dorsale; en lileii clair il.in;
pour I; 'Ile 1 liaire; en
hleii fiincé polir la moelle loili-
liiv-silcréeiLv.Si-iiliet en violet
pour lecrtne iiiédullaiie (Siii-iv
etSvvi)
moi m h:s m: i..\ skssiuiutf.
Ttii riM. su .
/mil' iii'liit^iiii' iiiiiy-niK'
/(iiic ri-<iiili>-li-iii|><ir:ili-.
Ziiiii' li'iii|Mirnli'. , . .
/mil' ilii \<Mii'\. . . . ,
/■■ni' iiiaxillnii'
/iiiii' iii;inililiiil
l«nv litoiitf. .
Z.iiic laryngi'-e siiiH-rieuix»
Zi>n>- liiryngi'v infi'rioiiiv
/uni- nas<>-lalii.ilo.
i>«HTit i-iitiir. i^ixii.» io^i:«.
AITiH'lliiiio ilii li^Mi nu-
iii'rii; (II- hi rliuiiililT
iiiiti-i ii'iii'c ili- l'ii'il ; ili'
l;i iiii'itii'* MiiH'i'ii'tiir ilii
lin; rarii- ili-» 1" i-l 2'
ini'i<<ivt>s Mi|H''i'ieiiivs.
l'ni'lii- oiraclivu ilii iici. .
Il'ili>, ):l.'iuri)lili'
(■liiiii'utiii', r»i-ie île lu 2' \w
lilc iiiitlain- sii|>r'rii'iir<-.
SecniiMil iMisliTieiir de
l'a-il: i.llli- iIl- rur<-lll<
iiiityriiiii- avant la iii-r-
fiiratinii ilii tyiii|iaii.
Airirliiins ilc loifill»
iivcniie
/■>ni' inenlonniore. .
Ziinesiprnn-inastoîiticnne
l.rsiiiiis dos (lartli's piisli'-
rii'iiif l'I doi-sule di- I
laii|:iii>.
Cliaiiiliiv viliVt' de l'ii'il,
carie de la i' pelile nu
lalre et de la I" (trossc
inolaiix- sii|iéi'ienivs
Carie de la i' (tnisse nui-
laire el de la deni de
Sii(:esse sii|iérieure.
Airei-linns de IciriMlle
iniiyenne, amygdales,
parlies latérales de la
langue, dents,
l'arlie iiortérieiire de la
laiiL'iie lient de sagesse
inferienrc.
I.aryni, cordes vocales dans
les lésions tuliemileiise
ilestniclives. I.a siiimila-
lion de cette zone |iro.
diiil une tonx ivilexe.
Affections de la partie i-es-
piraloin- du nei. Ilarie
de la canine el de la
I" p<'lite molaire siipé-
rieuii!.
l'arlie antérieure de la
langue: incisives el ca-
nines du maiillaire m
rérieur.
.'vimiiiet du piiiiiiioii, esli
iiiar, foie, orilice uur
ti(|ue.
l'oiimoii, rii'iir (leiitri-
riiles, norte ascendante
(I),), crosse de l'aorte
. I»,).
udw inférieur du poumon
<|Ueli|uerois ririir 'oreil-
lettes .
Base du poiiiiioii, iieiir
oreillette, .jolie (iaslri-
c|iie siipéi ii'iiie rai-dia).
I.lnpeialt;rsle existe
dans les nausées el les
Mpiiiis-i nls.
TixiiiMes (;aslri<pies el lié-
pallipies. Kslolliac, joie,
seniiii'nt supérieur île
riiili'sliii ^.Téle.
Sepiiieiil jnlerieiir de l'es-
toiiiac (pyloiv) ; segment
supérieur de l'inleslin
gr.-|e.
l-oie, intestins, ova
testicule.
AfTections du Ihorai, soiii-
iiiet rlii poumon.
Affi-ctioiis du thorai et de
ralulomen.
::>? sf:.\iiiii.i>i,ii: i>r >-y>ri mi: mih i.i a.
C.iiUins. t'Ic, <■( iiiix li'ii\.°iii\ iitiiil(iinii|in> de lliiiri'. .liicolismi. rie.
l'.ii me li.'iMHit siii° (les li'.'i>iiii\ aii;ili)iiiii|iii-s l'iiils ni ('iilhiliiirnlinii iivcr
Mme l'rjci'mc. j'iii rcpii-M'iitr dans In li^iiio ."7(7 li"> nilimm'». iiiiili'icc^
>Mn|);illiii|iii's (le la iiiciclli' l'I. l^a|l|■('•>^ les tia\aii\ ilc II. Ili'ail, les •^cj,'-
iiiiMils iiifiliillaii'i-s CM ia|i|Hii'l a\i-r riiiiii-i \aliiiii M'ii>ili\c s\iii|ialliii|iic
(li'> \i>>C(Ti"s. .lai d'aiiti'i' pari li;;mv liaiis le lalilcaii ilr la |)a;;c (Ht'-n''-
(ii'iilf les ri'laliiiiis ili-s /.(«lies liv|>n'al^t'>si(|iii<s de la li'lc avec les alIVi-lioiis
di' l.'i l(''l('. cl leur assiirialiim avec les /niics li\|M'ial^t''si(|iu's du Inmc
dans les ir-sitms des visci-ics llidracit-alidniniiianx en im- liasaiil sur les
lia\nii\ di> II. lliMil.
I.a lijiiirc ."."7 minilic .ivcr (''Nidi'iiic li's ;:iaiidcs |h nli.iliilili's i|iii
rvisliMil l'ii l'avciir de rii\|iii|lii'si' tU' ci'l anii-ni'. Klle iiiiinlii' eu |iai'li('ii-
lirr i|iit' les sc;:iiiciits iiii'Mliillairi'-> i|iii ircuivi'iil le- li'rmiii.iiMiiis dn sys-
{('■iiir alVricid sviii|ialliii|iii> \isiii.il, -.uni --rii'-ililriiiiiil Ir^ niiiiio >!■;:-
iiiciils i|iic ciMix (|wi |iiissi'd<-til iiiic (iiliiiiiii' s\iii|ialliii|ii(' iiiiiliii'c. I.lli'
|iiiiii'i'a donc servir d<> |i(iiiil de ilé|iai'l |ii)iii' de nonvclles ri'i-lii'i'<-li(<s aiia-
l()iiiii|iirs sni' les crises viscér.iles aux ciiiirs des dillV-icides at1'eclii)iis du
sxsli'iiie iieiM'llx. en pai'liriilier ilii lalies.
Il — TROUBLES OBJECTIFS DE LA SENSIBILITÉ
Méthodes d exploration. Nature et signification des
troubles de la sensibilité objective. |iaii-~ I e\|p|(ii.iliiiii de la
sciisiliilile idiierlixc, un inleiio^e siiccessiveinenl les dilVércnls modes de
lii seiisiliililé |iar des excilalinns a|i|ir(i|irii''es. c"est-ii-ilire s'adrcssanl,
autant (|ue |inssilde, uniiiueMieiil ii le! mi Ici de ses iikmIcv : scusiliilili''
tactile, douliiiiieuse. llieriiiii|ue. ^rii> du lien, eli . : cl 1 mie ii' résul-
tat ohlcnii en inlerroficanl le malade. Il est nécessaire de placer le sujet
exaniini' dans cerlaines conditions propres à laisser à rexpérience toute
sa \aleni'. Il aura les yeux bandés, son allriilioii ni' sera distraite par
aucune cause extérienre comme le bruit, li' tmid. etc.; rexamen ne
sera jamais lro|t prolongé alin d'é'vitei- riullueiice de la fatijfiie et de la
sii';j.'e>liciii. Knliii on devra u.durellemeid tenir com|de de son iutellif.'ence.
el (le son étal mental pour .ipprécier la valeur de ses réponses.
On peut alors dans ces conditions iiilerrojiei' les diverses sensibilités,
ol)stM\er la nature des troubles (|u'elles présentent, leur topoj.'iapliie, les
ciiconscrire an besoin avec le crayon deiiuo|.iiapliiipie. Les divers modes
«rexcilalion employés ne iloivent pas dé-passer nn dej.'ié modéré d'inten-
silé. an dilà ilnipiel les sensations perdent leurs <aractèii's de sensibilité
spéciale el .iboulissciit à une seiis.ilion comiiiiiiie ilitlereiile. cpii est la
douleur.
I Lis sensibilités superficielles.
Sensibilité tactile I.a sensibilité tactile propieiueiil dite nous
rensei;.'ne sur les cpi.ilités de la matière. Mlle nous n'-vèle les états de
lisse et lie iii;;neux. d'arrondi on de pointu, de dureté' et de mollesse
iiini iti.t:s ht: i..\ >i .x^iiiii II I -.M
il'iiii olijfl, ri l'fs i|iiiilili''s |ilivsit|iii>s Miiit |ii-i'i-iic> pitr riii'^i'iiK-ilii loni'lii'i'
fil l'tiil ilf i'i-|Mis. Il ii'i-sl |i,'i> iiiili>|iciisalilr i|iir l.'i Mil r.ii'c iralloïK'hciiii'lil
>!■ iiifiiM* et se ili''|ila('i' mit iiii i'iii'|is |i(iiii' |ioiiMiir irciiiiii.illrc miii l'-liil
iiiiilri'iiliiii'f. iiiai> Cl* ili'-|ila('i>iii('iit liiMiriM- la |H'i'i'i-|iliiiii ilc m-> i|iialiti'S.
I.'i-\aiiirii lie lil si'iisiliilili- laclilr i'nI il uni- ^l'.iliili' ilii|iiiiiaiir)' ni
M''iiiiolii;:ic iiiTM-iisc. Km i'liiii(|iii-, un sr mt! |iiiiii' smi r\|iliira(iiiii de
|iriK'i'i!i''s irialiM-iiicnl ^ni»ii'i>. ipii, a|i|ilii|iii'-s axcc iiii'-liinilr. muiI
i'f|M-ililaii( Mirii>anls piilli' li> lillt i|lli> l'iiil se |irii|iii><i'.
haiiN r<-liiili> (If l'ilal lie la M'iisiliiliti- larlilc. loiiiiiii- il ailliiii s ihiii>
icllf ili* liiiili' i-s|u'm i> ilr M>i>>iliililt'-. mi |iimii suit ilriix liiiU :
I" l.a iTcliriclii- irniif alliTaliiiii srii>itiM': 'J ' la liirali><aliiiii ilr rrllr
iliTiliili'.
l'uni' i-iiiislalri' niic allrratinii ilc la si-nsiliililr lartilr Mir uni- i'i'-^i<iii
i|ni'l(-iiiii|ni' lin riii|is. il snllil à la ri;:iii-nr ilr |irali(|nrr ilrs alliniclii--
nit'ilts li'-^iTS aM'<° la |iiil|ir ilii ilni;;! cl ilr li's riiin|iairi' a\rr ri'ii\ pra-
lii|iii''s sur ili's parlir^ saines.
I ne pivcantitiii s'inipnsi- lnnlirni^. loisipinn vi-iit a|ipliipii'i' cilli'
int-tlxiili- à la l'ois siinpli- el ra|iiili>. l.a liMiiprialiii'c ilii iliii^l i>\pliu.ili'nr
III- iliiil pa-< liraiiniiip ilillrirr lir la n'^'ion à l'xainiiii'r, sans ipiiii il priil
a!'i'i\rr i|n niir pi-an anrsllii'siipic, si'iilanl li- ilui;:! paire ipi'il es( rlianil
on IVoiil. sr pi'ésriilr roiniiir iioi'iiialrilirni srnsililr. li'rst piinr rrla ipir
raltonrlieiiienl avrr nn riiips inainais i oiiilnrlrnr ilr la rliairnr. Irl ipriin
piiiriMii lie lilairean on nn petit lainpon ilonate, est île lieanronp |ii'iT)''-
lalile. A Taille ilnn pinrean on ilnii IVa^inent île ioIdii, nous puiiMiiis
en outre piitilnire ilis ilrj,'rrs iratlonclirinents très lép-is; re siml là en
l'ail ile^tliisioniètres les pins simples et les pins piatiijiies.
<hi pi'ut enrorr. pour appi'éeirr les i|iialitr-s tilles (In tact, l'aire palper
an snjel îles olijels on ile> ti->-iis île naliire (lill'.'rerite — laine, roloii.
soie, papier, elc.
l'oiir topo^'iapliier exacteinent ri'tendiie (rime aiiestlK'sie, il est pivl'i''-
ralile lie pratiipier plusieurs examens partiels, sépan'-s les uns îles antres
par nn trmps de repus. I.e pliéiiom('iie psycliiipie de rattriition joiir rii
ril'et nn ^raiid n'dr dans la |)eireplioii sensitive. Heaiironpile malades ne
peuvent l'oneentrer leur atlenlion an delà dnii tem|is nn peu proloii','!',
el des atloiirliemenls li';:ers, |ierceplililes |iiinr nn malade reposé, peuvent
passer inapeiriis s'il est l'ali^'in''. C'est pour cette raison (luiin examen
(le sen>il)ilit(°- ne doit |ias durer trop longtemps. Mieux vaut ('-tiidiL'i' soi-
•iiiensemeiit dans nn premier examen une seule ici,'ioii. puis, apn'-s nn
i-epiis pins on moins loii^'. passer à une seconde ■'('■;:ion et |iroc('-(ler ainsi
par ('-lapes à l'examen complet.
.Nous sjivons (-11 outre, par (-xp.'-rieiice. i|iie ioiite zone aiiestli<''^ii|ne
s'a^randit ipiand on proini'-iK- rexcilant en allant de (-(-Iti- zone vers les
parties saines, et (|ir;in conlraire (-llese i vtrécil i|naiid on procède à l'explo-
ralioii en allant des |iarlies saines vers les |tarlies malades. I.'i'tendiie di-s
r('-;.'ioiis aiieslli('-siipi(-s, olileiine île ces deux manières, peiil dilli-rer |diis
on nioiiis et. pour avoir la limite exacte, il Tant aloiv piemlre la niovcnne.
litjLiiot. — S>;iiiiologie. ix
;:>\ sh:Mitiin
l'uni' ;;riiiliii-r ritilriiNili'
.11. 1)1 -) >ii Mi: M III i:('.\.
niir iiii|ii'i-^s|(in liii'lilr. un ,1 ('iMi>lr'nil nn
rci'liiin iHinilii'c il in>lrnnicnlN, ilils
fSlll(''si(MIM''llt'S. <|iimI 11' l\|IC l'sl Cllll^-
lilnr |i:ii' les |i(iil> i\r Inv.
Le seuil exlensif ou les cercles de
sensation. Discriminalion tactile dij;.
."i.'iS). — l,r (Ici^ri- liniili- il'nn rxilhinl.
an-(l(>ssons (ln(|tit'l il n'y :i pins ili>
siMisalion. est a|i|it'l('' siin .seuil. Nons
ilislin^^'nuns nn siiiil iiilnixi/. ipii csl la
limite ilc rintcnsili' |)cri'c|ilili!c et int
sntil crleiisif. Cclh' iiolinti di- st-nil
rxlcnsif a rlr inliiidnili' dans la scit'iiro
par K.-ll. WCht'i' sons le nom de cercles
lie seii.stilioii. Ccl anirnr a chcrrlir ii
détciinincr. |i(inr ('lia(|ni' Icriilciiic cii-
lanr. la distance inininia an-dcssnns dr
la(|nidli' la distindidn de dcnx ronlaris
siinnllanés n'est pins |)i)ssilile.
(lotte lacnllé dedisceriienirnl île dmx
cnnlacts siinnllanés varie pniir les
iiiversi's réj.'inns entre I et (iS niilliinè-
tres. La linessedu discejiienienl dé|)eiul
dans nue certaine inesnie de la liiicsse
de riiinervation. ('/est ainsi cpiavec les
pnipes lies doi;,'ts nons liisliujinntis nn
rap|)r()clieinent de 2 niiiiinièlies. tandis
qne, ponr la peau dn dns. il l'anl un
écarlenient 'lO i'nis pins jirarnl.
Cette l'acnlté dn disceineirient de deux
attnnciii'inentssiinnllanésse Irnnve si mis
la dé|)eniianee de l'édncation inoliice
de la ré^'ion. Pins nne réfiion est nmhile
(lèvres. Ianj;ue, pulpe des d(>ij;ts|, pins
les cercles de sensation sont étroits. La
ciinii|ne l'oniMiit l'aeilenienl la prenve do
ce fait La main d'nn snjel atteint diié-
niiplé^'ie on de paralysie inl'antiies,
n'ayant jamais |irati(pié la palpalion et
n'ayant partant jamais possédé par
rédncalioii l'association des sensibilités
élé-menlaires, (dire des cercles do sen-
sation extièinemenl agrandis. A coté
de cet arièl de di''\eioppemenl îles
cercles de sensatinn. on olisei-\e aussi l'évolution n''troj.'rade. Les
cercles de siMisatiiin s aj.'iandissiMit de nnnvean, si une paralysie frappe
Ki|t- À»**. — Erreur? ilc loralisaliiin ni ngr.in-
<li»cincnt tics cercles de sensnlinn dans
l'b<.'miane>tli<me d'origine cérébrale. Hé-
miplégie dniilc léiîcrc avec liémiane»-
(héaic du luéine cMù pniir les soiisiliililés
|>n>rande9 avec perle do la (lerceptinn
^tcréognnitliijije. clit-i un lioiiune âgé de
trente-cini| ans Intégrité presque parfaite
ilelasensilnlilé Miperlirielle. Iléininnnpsie
homonyme latérale droite avec œdème
papillaire. Ilufe, Ko<)t, odoi-at normauic.
— Sur celle lt(fure l'Iiér
nianeslliésic n'esl
pas in.l..(M...-, o„ . ,.-i ,
"ii'-nté de repré-
sent'
• in rominises
|«ri
• ■ni des cer-
cir-
■ .1. Inrali-
inùme c*Ht tlroll. a élé rcpnrio
côté gauche. (Sal|M}lrH'>rc. IK1»K.|
iitui Hi t:s ht: i..\ 'it:.\>iiiii.iii
lie- mains ftliii|ii<'-cs. il)' iiittiiii'i'c l'i li's i>rii|iiV'liiM' ilf |)al|M'i iti's
(iltji-ls un (If M- |ial|ii-i' i'<Ti|ti'(ii|iii-iiiciil. \rs iiiaiii> liallaiili's, <lc la >\i'iii-
;;iiinNclii-, ilf la |)iiliiitnNi'-liti- rlii'i)nit|ni'. ilc la ><i'li'-i'ii>>'- lah-rali- aiiivulrn-
|iliii|ih-. le tli'-iiiiiiiti'i-iil iirlli'iiii-iil.
I. a;;raiiili><sfini'nl |iaiT«ii> riiiisiilt-ralili' ilf> cncics de M'iiNalimi à I clal
|>alliiilii^ii|iir n'a pas iMirun- irtn il Vv|ili('aliiin >^ali>>raisanli'. I.a i^iamliMii'
lir iTs ci'irli's ni- lit'iicnil |ia> nnii|nfinrnl ili- la linrssr ili' la >>rM>>iltilili''
iilrn^il |iiini un
()
II- -.mil
\\)
larlilr. On a I iirrasinn il mIim'I'M'I' ili's ra^
scnl iimlarl r>>l lirs |irn Imirhi'- ri
on ri-|irnilanl If*- rrirli-. ilr m'U-
saliitn |>irM-n(rn( ini af^taniiisM--
niiMil hiir> ilr |M'ii|iiii'liiin a\i'r ri'tir
li'^i-ii- iliininnliiin. L'i'xaincn ili> la
lini'>sc ili's cciTlrs ili' si'iisalion rsl
lirs iiii|iiii'(anl iionr I iiili'i'|nvlaliiin
ili'> Irniiiili'"- iln si'n> ilil .s7t /•(•(«/iiofi-
liiiiif. iNiiv. S/'//.v .\7i'C(7H/;i((.<//</i/c.)
Localisation d'une impression
tactile. Sens du lieu ili;:. ."riSi.
Hnanil niin> vnnlnns ImalisiT
nnc iin|ti'i's>ion lartilr. nnns cnin-
nii-tliiiis liinjuni> nru- ei timu ipii a
mil- \ali-nr ('i)n>lanli- ponr rliai|ni-
ri'';;iiiii rnlani'i-: li's crri'nrs alli'i-
;:nrn( Icni' inaxiinnin an\ rmiioils
où Ifs rri'i'li'>> ili' M'n^aliiMi mmiI Ii's
pins laij;r-.
lli'sl(i'niM'i'\|i('rii'nci'jiMnnalii"'ri'
i|nf nnns irarriMiiis |iasiln |irfinii>r
riMi|) il InralisiT nni> ilrniani^i'aisnii,
siiilnnl si l'Ili' sirj,'i' ilaiis nnlfi" ilos.
Niiiis snninios alors rorri's ili- |ii'o-
nn-nri noln- iIioltI snr la praii jns-
i|U à ir i|ni' la srnsalion ilr ilrniaii^'i'aison si- triniM- niorlifii'-r pai' son
i-oiiUni. l'uni' r\|ilii|ni>i' roinnirnt lions |ioiivoiis loraliser niir iin|ii'rssion
larlilr. on aiinii'l a\i-r l.nizr. i|iif rliaqur ilisliirt iiitani'' fsl iloiii' ilniir
iinainr lii- si-nsiliilili- ipii li- ilislin^;ii(î iln \oisin. ('.l'Ili- nnaiici'. on ronli-ur
larlilf iriin ilisirirl. t-sl apiicir-i' son .s/V/zic lotal. C.rs iinami's ladilcs
scraii'iil Iri's [ifii ilill'i'Ti-iirin's |ioiii° li's ri-;.'ions ii rrrrlfs <lr si'iisalioiis
ili> ^'lanili* oiiM-iini i> i |H'aii lin ilos). tandis (|n'rl!rs si-raiiMil lM-anron|i pins
arii'iilni''i's aux iloi;;(s. aii\ Irvii-s; i>ii lin mol. aux i-miioils on nous lora-
lisoiis 1rs si'iisalions a\i'r If pins ili' prrrision.
K. II. Wi-Imt novail i|ni' rrlrniliii' ilrs l'iicnis ilr loralisalicui miii'S-
piiiiilail fxarli'inrnl à la f^iaiiilriii ili'S ri-icli-s lic sciisalion. Kn allant à la
ri-rli<>irlii> li'niir iiiipirssiiin tarlili-, ilit-il. • lions proniiMioiis notir iloi^^t
siir la pi-aii jnsipi'à ij- ipic skii impii'ssinn ili-vii-iiiii- l'-i'alr ;i la pii'mii'Ti'. •
FiR. "l'J cl 3111. - - T.ili.-. — ToiioKRi|ihio ili- 1 an.-»-
llU'Sie l.ii-lil>- i-li<-iiiii:il.'iiii|iic doquarmiU-iiiialK.'
■IIS. D.-lml ili- I alTo.li.in h làgv do qii.iran(i- .-t un
.in> (ur (II-» ilonli>iii>. Iiil|.'uranli"> ilans lc> l>i-as.
Alxilitiiin di-> r.-M.-vi". |«,ilell.iii<". .-1 a.liilliVns.
Sicni- (rAr(;ylllliil»'ii»"n. Il i-»l à r.-in.m|ii.-r (|n'an
incmliro >ii|"'rn'«r ilioil I antr-illn'-io i-«i in- n«-l-
t'-nii-nl r:i<in'iilnin- bii-n iin'ayant un-' :i|i|i.ircn<-e
si>>:ni.-Ml.iii.-. hi. m i-IFol, Ira dilfi-ronl» L-rnloires
radicnlairi-» piV-inli-nl uni- an<-sllii'".ii' d'ind-RsUi-
\an.il>li'. l.i-> iiai-liiMpy If* (dus xm*"- r.irn-<|Hiii-
denl au\ ri-t-Hin» I.» |Mu!i an>'>lh.-ié-«. (^al|n>-
Irii-re, IK'.'
::-<■' >A..w/n/.(«,7/; in sYsiiMi: .\i:nt i:i x.
l.'cntlriiit iii'i se iv.-ilisi- ct'llc sciis.'ilimi ni.'in|nci'.'iil. \is-,'i-\is dit |M)iiit |pri-
iiiilir, l.'i ilisl:iiii-r ■•iu-ili'ssiiiis di- l,'ii|iii'lli- Iciio im|iic'ssiiiii> siiimll;iii(''i's
ne M'i'iiifiil pins (liM'ci'iiiM's. (ii'llo iil('tililir;ilii)ii îles cficli's dr M'iisnlioii
.'i\c<' lii l'iit'iilli- d'oi'irtil.'iliiiii iir iiir |iai'iiil |i,'is rundi'f.
Il II est |ias rari', fiM'H'i'l. Mnlaiiiriii'iil il,iii-< \i'< ii'sicpii^ L'ii(i''|iliali(|ii('s.
Fig. 3li.
la |ii'rio(le |irva(aiiquc. — Tiipograiiliie de l'aiieslliésie tactile. Ilomiiic ili'
- .1.. ■>w,iiili«,t l'ilite de vingt cl un ans. nuuleiirs fulgurante!, depuis trois mois dans les
• -1 depuis la uii>nie (>pnque li^gèn? |iarcs»e vt^siealc. It^flexc palt^lKiire norni.il
iiii-lie. lliWli'ie arliilkWMi aboli i droite, faible h tauclie. l'as de signe d'Argyll-
' iihirg. bi. Il» troubles de la sensibilil»! tboraci'|ue uni piiW'dt' de plusieurs mois
n ih - diMileurs fulKurantes ot de la faiblesse vésicale, car, bien avant d'éprouver ces sym-
malade ne sentait plu» le contact de sa chemise sur la peau du llioi-ax. Dans ce cas, l'ancs-
lactile occupe sur le Ininc un>- moins grande étendue que I niiestbésie douloureuse (tig. ÔL")
. (Malade de la pratique privée. Juin, IDW.)
do rt'iicttnlror l.'i dissmialitui des iloiix |)hi''nnm(''n('s. On lient, ainsi (|ne
jt' lai ctinslalr, ri'iu'oiilfi'i'drs cas. (ii"i la liiialisaruni est |nrsi|tii' iidiinalc,
i|iiiiii|iii' Ifs fcrcifs di' scnsaliiin snicnl ilt-nifsniviiicnl anj;iiti'nl(!'s. se
tritiivani ilaiis .1111 ra|)|)iirl aM'i- ri-tit-ni île liiialis.ilion ((iiiiiiif '20 : 1.
h.iiis d'anlri-s cas, la frfnnnaissjiiift' dcdrnx ini|ii'i>ssi()ns siinnllaiii''OS est
IHnl III hs ht: I.A .stwsmil lll\
liii|>«iN>.ilili-, iiii>si ('•llli•;lll'•^ (|iii' |iiii>si'iit (''Ire lo ilcnv |Hiiiil> ili' rniiljifl.
I.)> iiKtlail)- iriii<lii|iii' i|n un m-iiI cl iiiii<|iif |ii)iiit, iiii'il Itir.iliNi- cxiic-
IfllICtlt.
.l'iil |ii-ii lie iiiiiIn à .'ijiilllri' siir l;i iimiiii'I'i' tliiill iill |>i nri'-ili- |iiiiii l'Iiiilii'i'
hl fiiriilli- ili' liiriilisci- les ilii|i| i-sviiiil~-. |l';l|l|■|•^ «r (|iii- jr \irii-. ilc iliir, Ir
Fin. :>13 i-l Sil. — Toiiiisrapliip <le lanc<illn-M>- :i l:i ilniilfiii (:ini-vllii".ii- en mix-l) <lan> un cas
de tabe» i la [H'ritxlc prvataiiqno. (Mdne malade que dans les fluures pri'r''denli-« 311 el 314.)
i'iiiii|):is lit' Wi'lxT iii> siiinviit li'Diivcr iri smi ciiiiilni. Le iiicillciir moyen
consislc il |irniliiiri' un iilliiiiclH'iiii'nl avrc uni' |iiiinli' inuiissc(|ii<>l)-iMii|iic
cl (le (lire an inalailc. diuil les vcu\ sont Icnncs, de luuclier a\er son ilni^l
le jininl (Ml rcs|Hiiiilanl. Si l'exisleiice (riiiie |taialy>-ie ein|M'clie le malade
• l'aller à la reclieirlie du |i<iinl de eniitaet. il l'aiil alors |Mali(|uei' i'alloii-
elicmciil sur des n'j.'ions de la |ieau ipie le malade |iuisse t°arilcmeiil dé-
sijiner |iar la |iaiole.
Niuis ne sommes |i;is |dusavaneéN, (|uaii[ à la nilriir si''iiiii)lii(iiifiic des
eiieuis de loealisalion. i|ue |ioiir relie des cercles de sensali(ms.
Tf.8 sKMiniodii: 1)1 >)>//.»/ .\i:i<n:ix.
Sensibilité douloureuse. Aill^i (|iir jr l'ai di'-jà iiiili(|ii(''. lu
-i'l|s||ii|i|i''il<ill|iiiiii'll-<r |ii-ill i-lir l'M'JIJi'i- rll.'ii|lli- l'ois i|Uf rcxciliilioil irilll
ilfs iiiDiii-s (le la M-ii>iiiili|i'' sp/M'iali' (ir'|iasM> iiii n'ilaiii (lc;:i'i''. Mais la
MMisiliilili' iloiiltiiiriMisr iir niiisisic pas simiIimiiimiI i'II iiiic i-sai^r-raliiiii <li-
lii sriisiliililr s|ii''riali-. cai', à |iai'lii' du iiuiiiifiil où la iliiiili'iir a|)|iarail.
ci's (li\('i'scs sfiisaliiiiis se l'itiiriinilciil ru iiiii' sriisaliiiii |iai'tii'iiiii'i'i'. lirsa-
;:iral)lc. srusalinii ilr ilniilcui'. (|ui ri''\i'illc l'iiisliiiil ilc la riui^ri valiun
«>l |ll'<l\tll|UC lies llKMIMMIII'Ills (le (ll'l'l'tlsl'.
|li> plus, si la si'iisiiiilili'' iliiiiiiiiirciisi' rsl |iarlinilitM'riiiriil (Ii'-\i'Iii|i|m'-(>
dans li's rr^imis inr-mcs m'i f\i-~|i' lu snisiliilili- laclilc, l'Iic cxislf r>^;i-
Iciiifiil dans 1rs nr^anrs ijiii rti siiiil di''|Hiiii'\ lis riiiiinii' les os, les ten-
dons. ii-> innsrics. Ii's \iscrics cl d'iinc l'acon ^'(''iirralr Ions les (issus de
iiolif oi';:anisini>. ."s'il rsl juste par coiiséipient de la décrire coiiiiiie un
mode de la sensiliililé snperlieielle, il ne l'aiit pas onliliereependani ipi elle
peni s associer an\ sensiliilili-s pi'(d'oiides et viscérales. I,a pression l'oile
exei'céesnr les masses mnscnlaires par exemple détermine une sensation
donlonieiise ipii fait partie des seiisiliiliti''s proloiidcs. el ipii peut être
perdue dans certains cas. alors même ipie la seiisiliilili' doiilonrense
•■nperticiclle est conservée.
haiis l'i'-tnde d(> la sensiliililé doiilonreiise il laiil en cIVcl. aiii^i ipir l'a
montré II. Ilead.dislin;:iier deux t'ormes de ce miidc de seiisiliilili'. à savoir
la srnsihilili' il lu ilmilrur jiniitrrininil ililt' el ipii est l'onction des iierl's
sensilil's cutanés et la xnisihilili- iloiilnurriisr jirufinHli' ijiii se |iroilnil
dans les cas de pi'i>ssion pins on moins t'iierijiiine exercée à travers la
peau SIM' les tendons, les masses musculaires, les os. I,a seiisiliilili'-
douloureuse à la pression l'ait en etVet partie du ;ri'ou|M> îles sensiliililés
prorondes et pei'sisie intacte lorsipie la si'ii->iliilili' ciilaiii'-e a dispar'ii ;
elle se li'aduit. lorsipie la pivssioli e^l iiileii^c. par une >cii--,ili(iii de don-
leur dill'iiM'.
I jiiilr.'iirenient à ce ipii cvi^lc pour les excitants des di\erv iiiiides de
la seiisiliilili'' spéciale ipii dniveiit être éicctil's et modén's, les excilalioiis
propres à éveiller la douleur |ieiiveiit être excessivi'iiieiil varii'es à coiiili-
lion d'être assez l'ortes. l'.llev peuvent être d'ordre nM'cainipie. tliermii|ue.
éleclriipie on eliimiipie.
I,"eiii|doi de l'idecllicile a élé. pour le> pli\ viiplcp;;i>|rs (pii se sont
appliipii''s à di'lt rininer les conditions normales de la perce|itioii doiiloii-
leiise. un mode d exploration mesiiralile, a\aiila;.'e ipie I Un ne retrouve
ipie IrèN impaiTailemeiil dans les antres modes d'excitation : malN. coinine
la seiisiliilili'- l'ieetriipie a parl'ois en sémiolo;;ie nerveuse une -.iMiiili-
cation parlicnliére. elle mi-rite d'êtn- l'-tiidiée à pari, iinh |M>iiiiaiiiiiieiil
de la sensiliililé douloureuse liaiiale.
ilaiis les conditions ordinaires, pour l'exploratioii de la si-nsiliililé à la
douleui'. on use d une excitation mécaniipie très simple comme li* pin-
cemeiil ou la piip'ire de la peau, lin- pointe d'i'-|iin^'le est appliipn-e sur la
peau ou sur la mnipieiise explorée, et l'on appuie pro;;ri-ssi\emeiit jiis-
tpi'ail liiomeiil où apparaît la seiisiiliim iliiiiloureiise. Avee un peu d'Ii.'ilii-
lien /;// > /*/■; 1,1 sh.\>lltiilil
tnili', <iii :i|i|>ir<'ic lisse/ i>\:ii'lciih'iil les iiiiiililii'aliiMis |);illiiilii;:ii|nfs ili- l,-|
|irirf|ili<iii iloiiliMii'fiiM' l'I le (Ic^n'-ili- sciisiliililc ili-s dillrifiilrs iv;;ii>iis.
Si 1(111 tlcsiir |iliiN lie |iiv('i>iiiii nii iiiii'.i iccimiis à rfiM|iliii ili's ('itin.'iiils
<lfr|i-ii|iifs ^i-ailiu'->^. scitiii lii iiit'lliiiili- i|iic j'iii(li(|ii*M.ii pins Iniii.
N'iiiis saMiiis (|iif la scn-iliilili' (Icniliiiiicdsi' nr n'^sidi' |ias sciilriin'iil
Fit!. r.i5. ng. 510.
Tilô cl 5lfi. — Talx-s à \a (K^nodi' priVal3«iqiio. — Ti)|iogni|iliip i-adiciiLiiiP des troubles dp la »ciim-
lit>' tactile, doiiloun'ii<^ti et tlieriiiiqiic. rliei une feninie do trente-six ans, atteinte do tabès À la
I'' pri^alaiique. Ik'biil de l'alTectiun .'■ l'âne de In-nte-lniis ans |iar des crises gastriques d'une
■•«-!• it d'une viiileuce i-icessive*, a)ant prnduil pendant un certain temps, cliei cette fi^miiie.
. !ii Je sinlé voisin de la caclii-iie. Quelque, douleurs lulcuraules, uiynsi> avec sicnc d'Ai-K)ll-
•tiviisun. Lt'ger si^ne de Hoinbery. Abolition des rélletes palellaires. Ilypolimî" ..,.-.--iw- s;,|j,^..
lerc, 1899.)
(liiiis li's rt'"j:i<iiis ciilain'osi't iiiiii|iifiist's iioiirviics (\o la scii^iliilili- lai lili-
ri ilaiis li^s (issus |ii'iit'nnils — |irt'ssii)ii iliiiiloiiiciisc pitirniiilc — l'I t|ii l'Ilr
|HMit t"'liv i't''Vf'ill(''t' par iiiif actitui ilii'ci'ti' sur li's ciinldiis in'r\i'ii\
iiix-iiuMiics. avec ci'llc parlitiilaiili-. loiili-fiiis. i(iii' la sfiis.iliiiii irsiillaiil
ili- rcxtilaliitii lianali- île ces tliMiiii'is est rappoi'li-c à la pt-iipln-i ir dans
le liTiilnifc lin iii'il' iiilt'n'ssr. i/aiirslhr'sii' du cnliilal ;i la |irrssi(in a
■'•II' llirnliiiniirr rninilli' llll drs sij;nrs préniirs dll l.'llii's I Itirriiai'ki i.
nvi sh:Minii,(iii: in sysif:Mt: .\Hit\h:vx.
Il csl lii-s iiii|i<>r(;iiil. il.'iiis ciTliiiii-^ cas, trcxpioroi- la sciisiliililc i\ la
|in'ssiiiii (les Iniiirs iiriAciix liaiis Irs m'-M-alfiics, les m'-vrilcs. cl tic coii-
iiailrc les |iiiiiils iti'i celle seiisiliililc csl le plus snsccplililc irèli'ct'veiJK'c.
Ces |Miiiils ilils iioinls ilr l'nltri.r <)<'cii|ieiil des iv^iiniis aiial(iiiii(|iics fixes
|i(iiii' cliaipie li'oiic iiei'\eii\ ; je ne puis ici les éiiuiuiM'cr Ions, mais j'iii-
ilitpieiai ccriaiiies coiiililious aualnuiitpics (pii (IcIcnniiieul la ili>liil)u-
liiiii (le ces points (l'cxploialioii. (le situi : I" le lieu (iii le nerréuier^e
il un canal «isseux; i" ceux nù le nerf travei'se une aponévrose ou pénèlre
un nniscle; ."" celui où il repose siu' un plan osseux; i" les poiiils de^
ilivision (les troncs ou d'éiuissiou lie rameaux importants : Ti" les p<iiiil>
d'anastomoses: (i" l(> point d'expausiou tei'iniuale du neri' dans la peau.
Trousseau a encore iiidiipK* le point apopliysaii'c. i|ui i'(n'res|)ond à
ra|iopItvse (''pineiise de la vci'tèln'c sus-jaeenle on du trou de conjugaison
du nerf iiitéressi'. Kii ijantics teiines. les points de Valleix existent par-
toul où on |ieiu comprimer lui tronc nerveux sm un plan lésistant. H'anlres
fois, en tendaul un nerf, on ré\eille sa sensiliilili' doiilonreiisi'. Dans la
sciatiipie par exemple, la llexiini sur l'alidoiiien du nienilire malade, la
janilie étant on extension sur la cuisse. |iro\iii|Mr une douleur vive
|sij.'ne de Lasèi.'ue).
I.a sensiliilité douloureuse doit enlin être recliercliée dans les |)arties
prolondes des tissus et dans les visci''i'es, la pivssion de certaines n'-ffions
anatomi(]n('s (creux sus-clavicnlaire, iéf.'iou précordiale, etc.) pourivi
deleiniinei' de-; sensations douloureuses anormales. Kantres l'ois, la
sensiliilité douloureuse à la pression disparaît dans certains nr},'anes :
je citei'ai coin me exemple raualj,'ésie teslicnlaire des ataxiijiu's. (Vov.
. t iirsllii'-sirs riscri-illcs. )
Sensibilité thermique. — Ce mode spi'-cial de sensiliilité nous
reii-ei;.'!!!' sur la Iciiipi'iature des corps mis en cotitacl avec le léj.'umenl
ciilané ou muipn'ux. Il comprend la sensiliiliti- an cliand.ct la sensiliilité
an froid: ces deux sensiliilili's ipii le plus smivenl sont altérées d'une
fa(,-on |iarallèle. peuveid cependant I élre iudi'-pendammenl Iniu» de
raulre, ainsi iiue je l'ai montré avec iuilanl (IS'.tli dans la syriuj.'o-
uivélie. et le fait |ieut se renconti'er dans rhéiiialoiiiM'lie i II;:. ."tT et
')i8). Ce sont donc deux modes voisins, mais distimls.
I. 'l'Inde de la pei'ception de la lempi'M'atnre nécessite remploi d'insti'n-
ments |in'-cis. Pour la pi'aliipie courante, il sul'lil d'une é|iroiivelle on
d'un llaciin remplis d'eau cl conteuanl un tlicrmométi'c. (In peut ainsi
l'dever jusipi':!!! de;:ri'- voulu la tempi'-rature de l'eau, en ayant soin loiilc-
fois de ne pas iitteindie nue tempi'-ralure supérieure ii .M) de^M'és. Kn
elTel. .iii-dessiis de celle température, la sensation lliermi(|ue cutanée se
confond avec la sensiliilité à la douleur ipie l'on éveille dans ces condi-
lions. Il en est (l(> iiiéuie pour la limite infi-iicurc de l'éclielle lliermo-
mélrii|ue, i|ni ne doit pas trop se lapprocliei' de la lempérature normale
de la peau. .Notlinafiel s'est en ellet liasé sur le seuil ditlcrenliel de la
I lialeiir [Hiiir •'■talilii une lopo^'iapliie thermiijne cutanée. Kn d'aulres
/«(!//»/> s m. Il sh\ffiBii.irf.
FiK. ôU.
n-iiinnl.ii
apri-. |.|m
• To|iugmpliio ili'S trniihl
I .-m, i-lii'x un lioiiinii* ilf *
iilion il U I
.•«pi
iii.nt .'I .11
iitiliin I
Ki|i. 518.
Il- 1.1 «•n«iliilil<' il.ins lin c.is d'In'-inatuinyélie ^l>onlanéç,
anli- iins liV-s vigniirein. Di'liiil l.riisi|ii>- |i.ir parapU'tîi''
•'. La p.iiaplitîic iicniinp.itini'c cl>- n'Ienticin d'iirinfs'aini^-
la iiiaevi t Ifs Tunniiins v((>i<-al>"i l'iairnl n'vinufs h
liill<>i-n> siinl l'nrore i'«aKi'r<'« i-l il <«i-l'' un siKiii- des
IVIat noiiii.il >.f- r>'llf'\i'> |al<'ll.iir<
orlfiN liilaU'nil, inai> «iiruiul luaniuv h );.iurlif. l'as tl'atrnpliii- iiiusrulairi'. l'as Iraci'ilf paralysie.—
SrHiibihtr. S.-n>iliilil.- Miprriirii-llc : A Rauclii-, ilans li.ute la n'cion iimhii^f ••! jusqu'à la liauti'iir Av ta
7' ilors.ili-. Il oii!.li.- une dissuciatiiin à lypv syriniiuuiyt^liquc s'aniManl ■•«aolnni'nt sur la liKne raé-
Jianiv \jk sensibilité laclile est ciinservée. mais elle n'e»l p.is aussi enjuise, aussi intacte i|uc du
rAié.ip|Hi><-. I.e sens de discriuiinaliun tarlile l'sl altéré, sur la face di>r^.ile du pied les pointes du
ip4s lie WelM-r doivent être érarléi-s de tu reutiiiiétres pour '(u'il y ait pi'irepliim de deux ton-
I I. I-. I.indis ipiv sur te dos du pied droit il sunit d'un éi-arlenienl de 17 niilliiiiélii's. l'ar contre, à la
I <■■ |.l:intaire d.-» pieds ta discrimination est é([ate U« dent ciltés et se fait .'i 17 luilliiio'lres La scn.<i-
l.ilii. I 11 .l..ii|.nr .•>! cnmpléti'iiieiit et totalement abolie dans tout le membre inférieur tjaurlie et la
moi 1.1 tr.iiic jii^ciu'a la 7- racine dorsale — ré^iou teintée, llaiis tonte l'ét-'ndue
lie ceii. ii,>, di-s pincement» énerviiiues ne ilélerininent ipiune seo>ation de contact.
I>an«..' la sensibilité tliermi>|iie présente des iiioililications pirti.ulières. Lne clia-
teiir d I . .M.iiii par exemple, est prrçuc pn^snue aussi bien <|ue du coté sain, l'ar contre,
de leau tri's chaiiile a Mi*. 7lf, n'.">t p.is [lerçiie et le malade accux- une simple sensation de contact.
Le froid non plii> n'e.i pa. perçu dans t'.ute l'étendue de la n'v>on ombn'e; un objet eu métal, de
l'.aii Iroi.l.-, on .■ m .le i;lac.; ne proilni-ent qu'une scnvition de contact. — Sentihilil^ profunde :
l'iii- I "II. I I 1 - • t. iiitée, la sensibilité .1 la press.oii est conservée. Hais une pis'ssion forte ne
II. I 11. i ; ,. .,1 .. ri- iimn de douleur, elle est [icrçue comme pression simple, tandis que du côté
-i.n .-II.- |,,,.i.,.|.i vnsatioii douloureuse. Le sens des attitudes seitmentaires est intact de« dcu«
coté» et du cijli- vaiirhe le malade |M-rçoil aussi linement que du cAté sain le miiindn- mouvement
pa-sif imprinié .i vs orteils. |j sensibilité osseuse est intarte et égale des deiu coti-». l'as trace
d'ataiie. U' relleie rn'iiiasiéi ien est noniial des deux crtlés et le réfleic cutané abdominal est affaibli
.1 droite et â >;auclie. Les >pbincters sont intacts.
Pans le cas actuel con.:»m.int une béiiiatnmyélie de la moitié droite delà moelle épiniére dont la
limite sii|H'-rieiire est au niveau du VIP segment' dorsal, les troubles de la sensibilité alTectent presque
uniquement la si'nsibiiité ,i la douleur qui a complèteineut disparu. La sensibilité Ibermique n'est
altérée pour la cliabor que dans la forme protopalliique de llead — leinpéraliire aii-di-ssns de 40*
n..n-hli - p,.ui 1. rn.i.l .11.- i ...iiiplélemeiit disparu Si li-s sensibilités profondi-. s.>ns des atli-
1 ciiste par contre ici une dissociation pour la sensdiilité a la
■ oit que pression simple, a disparu en t.int qii nsalion
inic :i sjj..naler, le sens de» altitudes et la sensibilité o.s.usi-
■ sique et tbi'rmn-anesthésiquc. Ici la lésion a ri>s|iecté
sensibilité profonde et qui, comme nu le sait, ne
!•• la pratique privée que j'observe depuis 1»I9 est
;iv.' SI Miiiiviiii: ou >)>//>// M m II .\.
liM'iiii'>>. il il ri'i'li)'i'<'lir> les |Miii)ls (le hi |iimii ipii ('l.'iiriil <':i|i;ililcs de
ilisriTlli'l' 1rs |»hls iiiiiiiliics ilillririircs de li'iii|H'-r.'iliii'r. rcsl-îi-iliic 1rs
|Miiiils Ifs |ihis M-iisililcs ;i hi Ii>iii|ii't:iIiii'i'. (ii-s |i(iiiils |icii\i'iil a|i|)iri'i('i'
lies ililIV'i'i'iii'i's ili> I :i "2 ili\ii''iiirs ilr ilc;:i'i'- et la sciisiliilili' lhn'riiii|iir \
rsl snriitnl i>\i|nisc |HMir Ic^ l('tii|H''r,ilnii's se r,'i|)|ii'ii('li;iiil ili' ci'llc (le la
|M'an. «•iilic '17>" r[ •Jd".
l'oiir r<'-hiilr (li> la si'ii>iliilili' au rniiii. il l'aiil l'^airiiinil se ;:aiili'i'
(rciM|i|ii\i'r lies lrin|ir'i'al(ii'csli'<i|i liasses, (ii'sl ainsi i|ii'iiiir t(>iii|ii'-i'aliii'i'.
aii-<lcssiiiis (If "Jd (It'^ri's |iai' cviMiiiilc. ptinliiil sur la pcan mic si-nsalion
iliiuliiiirrii>-f fl iiiiii llii-i'iiiii|iif. iiii une l'oiii'iisioii rnlii' le Iruid cl Iccliaiiil.
On rlitiisira iNinr |ii>ni' i-cllc (''Inilr nn <'iii'|is voisin dr 0.
I.iii's<|iic liin rfclicrriic Trial di> la siMisiliililr llii'i niiijni-. on aura Ion-
jours Soin di" Ir laii'c dans des i(''};ions lioinolti^'urs dr la |irau. (In sr lapprl-
Irra aussi i|ur Irlrudur dr la sniiarr di> ronlarl dn ror|is IVoid ou rjiand
rin|doyi'-. jour un rrrlain ndr an |ionil di> vue dr rinlrnsili- dr la srnsa-
lion lliri'inii|nr. Il sr passe en rlVrl dans cr ras. i|nrl((nr cliusr d'ana-
ln;rur an plirnouirur (|ur jr drri'ii'ai plus loin sous Ir nom dr « sinnina-
lioii drs rxiilaliinis «. mais dans cr driniri' cas 1rs rxrilalions sonl snc-
rcssivrs. tandis ijur. lorsipir la peau rsl mise en conhiel avec nn corps
chaud ou froid di> ^.'lande snrl'ai'c. elles sonl simnllanr'rs. l!'esl en |iai'li-
culier dans la svi'in^'omvélie (|ne l'on peul conslalct- celle |iai'licnlai'ilé. Kn
rll'rl, dans celle alVeclion on prni pai'l'ois olisrrvtT Ir pliénomrne suivaid :
lorsipie I "on examine la seiisiliililé à la cliairnr avec nu roips di- prlilr
suiface. nui- l'piouvelle |iai' exemple, on peul conslaler de I anrsllii'-sir
Ihei'iiiiqnednn metnlii'e. lamlis (|ue si on ('■lar'.'il la sniTacedecoulacl. |iai'
exemple en cii\e|oppaiil le memlu'c loni ciilin d'un lin<.'e Irempé dans
I eau chaude, ce niendu'c |ienl srniii' la chalciii . Il iiii|ioi'lr rn oïdi'c de
sr i-apprler (pie la sni lace culaii(''e n'a pas parloiil la nii-me sensibililr
lliri'nu(pie. (|n°il v a des dillri'rncf's assez (ii-andes d'une r(''j,'i(ni àlanlre
ri i|ur 1rs ii'-fiions 1rs pins srnsiidrs an riiiiii ne Ir sonl pas n(''crssaii'r-
nirnl à la clialrur. hans l'i'-lndr dr la ^cii--iliilili'' llieimi(|ne on aura loii-
j(Hns soin, snixanl Ir piV'crpIr dr II. Ilrad. d exaininei' S(''paiémenl les
lemp(''ralnr-es moyeinies el les lemp('Talui('s exlièmes. (Voy. lij.'. ."47 ri
TiiiS.! C'csl là du rrsie nn poini snc le(pirl je reviendiai plus loin. Kidin.
si d'une inaiii(T(- };én(''rale. en clini(pie la lliriimi-anrsllit''sir s'(disri\r
Ir pins vonxrnl ass(ici(''r à ranal;;(''sir; c'rsl là ceiiendanl une iV'^le (pii
sonil're (1rs rxcrpli(His. (Voy. lij;. ."liT ri 54S.I
l.in'S(|nr Idn ( onsl.-ilr dans une i('',L:i(in dr la pcan lU''- liunldrs dr la
sensihilih'- snperliciellr, il ne s'ensuit pas lonjonisi|ne la /onedanes-
Iht'sie ait la mi''me l'-lcndue (pie la yonr d'analj;(''sie on de llirinio-aiirs-
Hm'-sIc. jlaiis <.rs expi'-riences sur le sin^'r, .'shrri'iu;:lon a conslah'' après
S4>eti(iii drs lîicinrs |:iisli'-i ii iiirs (jur la Z(;ne d aiiesllu'sir laclile ('-lail
liiiiiiis ('■leiiilne (|iie celle des sensiliilil(''s iIoiiIouiciim- el llieimi(pie. Ilcad
el Sclierreil ( l!MI."ii ('■tudiant deux malades auN(|n(ds llorsiey avait sec-
lioiiiK'' plu>-ieuis racines pos|(''ririires du plexus liracliial | oiir des don-
iiiiit un •< Dti.A st:\siuiiiit. :o:i
Iciiis i-\li'i''iiiciiii-iil inli'iiso. i'oii><liili-i'ciil i|iii' lc> tiiiiililrs lie l:i '>cii>ilii-
lili- liii'lili' ;i\:ii<-iil iiiii> rlcniliir iiiitiiiiltc i|iii' rtMix ili"> M'iisiliilili's iloii-
liiiii'ciiM- cl lliiTiiiii|iic. Iliiii^ le c-;i> (!(■ Irsiuiis ili- l.i iiiocllt- i''|)iiiii-ir il ;i
i-li- |i;iir<iis si^iiiilc lies l'iiils aii.'ilii^^iics. Ditiis I lii-iii.iloniyli)- iMiimn l.i
litiiilr lit- la lliciiiiii:ini-sllir->ii> i'>l plus i'-Icm'-c i|iir (-flli> iIc r.'iii:il;ji'sii-.
hi-N |i:ii tiiiilarilfs analii;:ii('s uni «-Ir iii<-iilii>iiiii-i-> «l.iiis la iiiy'-lili* Iraiis-
\iT04'. Mais. Ii>isi|ii il s a'^il ilf li-simi iiHMliillaiii', I iiilt-i |iir-laliiiii m- |i('iil
rin' la iiii'iin' (|iii' l<ii'si|ii il saj;il ilc l(''sii>iis îles laciiics il nidic f\|:fii-
iiii-iilal DU rliirui';:ii'al cal' <laus la luncllc l'-iiiulcrc l'culiccrtiisciucul ilr^
liJMi's l'iiniiuclriccs (les (li\crs inndcs ilc la scnsiliilili'- ne s cIVccluc | as à
la iiicuii- hauteur.
Sensibilité électrique cutanée et musculaire. — .lai imli-
(|Uc i|iii' I ciu|iliii (les ciiuiauK clccli'ii|ucs ciiusliluc une iiicIIidiIc de
[iréciNioM |n>ui' a|i|iiéeier le dcjiié de l;t sensiliilili- à la dnuleui' : e e>l à
ce |ii'Océd('- i|u'nul cu l'CCdUrs huclicMlie (de |tiiul(t;^ue| cl l.esdeii. jinui
luesui'er le iiiiiiiiniHU de seusaliun |ii'iiiluil {laiiiu ciiuianl rlirecl nu iiidi-
lecl !■! le luiuiiuuMi de diiulein'.
hans les cnildiliiiDs uniuiaies, celles (|ue leclieiclie le |)|i\sio|(i;:i^le
|iiiui- t'Ialdir les lois d'une toncliuu. l'excilaliou }:alvanii|uc nu l'aïadiiiue
<i Hue r<'->:iiiu culan*''e nu uui(|U('use pi'<ivn(|ue uue seusalinu |iar'liculièie
<|ui a|i|)ai'ail |Mrs(|iie le couiaul a une certaine intensité cl est d alntiii
iiidillÏMeuli-, iiiaiN (|ui se niniiitic ii uiesiu'c i|ue le cnuiaut au;.'iueide el
devient dnulnureu^e Itusipiil :ii'i'ive à un ceilain dc^ré d iuteusité. Ile
même i|ue |iniu' les excitants iui''caui(|ues, lnrs(|ue le cnuiaut alleiiil le
tinnc nu le^ hianclies d'iiti iieil'. la seiisatinti est re|ini'li''e ii la |iéi'i|ilir-i'ie
dans la spliére de divliiliutioii du nerf, l/iuleiisilé miiiima de couiaul
iii'-ccssairi- |ioiir l'aiie a|i|>ai'aiti'e la sensation électrii|iie indilVéïeute
mai'i|iie le min iiniiiii itc sriixtilli)» : en aii^menlant |irn^ies-.iveiuenl le
cniirailt jusiiuail luniiieiil m'i la seusaljoii ile\ieiil di'-sa;jl'éalile. on a le
iniiiiiiiiiiii ilf ilnulriir.
I.actinii du c(uiraut èlectiiiiue sur les iiiuscles |irn\o(|ne é^aleineut et
en di-lini's de la c(nitractinii une seiisalioii |iarticulière i|iii. cniunie la
seiisiliiliti'- •'■lectrii|iie cutané<>, devient iloiiinnreuse avec une certaine
iiili'ii^ité de Courant, c'est ce (lu'ou ap|ielle la sciisihililv rlcclro-niuscii-
Inirr. mais dans ce cas le pln-nomène i-st déjà plus roni|dexe. en raison
de la participation iiiévitalde des neiTs de la peau à rimpressinii l'dec-
trii|iii-.
Kii patlinln^^ie nerveuse, les cliill'res i|ui iiiaiipieiil ces miiiima peu-
vent variei', et en ^'éiiéral la seusiliilili- élecli'ii|ue siiliil des modilicatioiis
de même ordre (pie la sensibilité douloureuse vnlf.'aire, mais il peut
arriver ipTil y ait dissociation dans les modilicatioii^ pit-senlces par ces
deux modes de sensiliiliti'-. .\ussi est-il inléressani d'indi(|uer les im-thodes
lecliniipies appropriées à celle exploration. Hans rétiide cliinipn- de la
sensiliililé cutanée, on se sert de cmirants l'aradiipies ipie l'on utilise de
deux t'acnlis.
;tH shMIUlni;!! hV sYsll Ml. Mlllll \
lljiiis mil* |iri'iiiiÎT(' iihMIkiiIi'. ou ,'i|i|irn|ii(> sur la r('>;;ii)ii ('iilaiii''f ilciix
|ioiiili's iiii'>liillii|ii)>s srclu's et imiusscs. (".es deux l'-lcclrdili's sont trrs
i'ii|i|ii'ocli(''cs mais (•<iiii|>li"'li'miMil isolT-i-s l'iiiu' île l'aiiln'. cl en i:i|(|Mirl
rhariiiii' i'cs|iri'li\i'iii<>iil avi'C l'un ili's |imIi>s iliiuf licilmn' il iiiilinliiin :
a\('r «•(•lie (lis|i<isitiiMi. une iiclilc suiTacc scnliMui'iit di' la peau csl pai'-
l'iiiiiiii' |iar l)> l'iiuiaiil l'I I on i''\ilc loulc ililVusion de l'inllux ('■li-('ti'ii|nt>.
Ilans une auhf nirtlioili-, ilih' ini'IlMMlf |iiilaii'c. une îles i''lt><'li'(uii>s
ii'|ii(''s<Mil('(' |>ai°un lai'^c placaid nii'lalli(|uc iccouvcil d'un tissu roiiduc-
li'ur t'I huniidf est a|>|dii|ui'>(> suf une iv^iion du coriis. la ivj^ion dorsale,
li> slrriMini: cl ranlrc rlcclrodi', une |iiiinli' niclalliiiui' si-clic. rst |ir(Uiie-
iii'c sur les parties de la peau tpic Ttin vcul i-xplmcr.
IJli sf si-rl d'une t'-liMlioilc loi inéi' par rasst'nildaj,'(' iriiniron ipialrt-
ciMils lils de riii\it' en^ilohi's el isolés par une masse n-iiniisr. I.'f\li(''-
niitt'' Ifriniualc de ce cylindre résineux, épais ilr ilrii\ miliniMics.
l'orme une sinfaee lisse oi'i aineurenl les seelioiis terniinalrs des lils
mélalliiines. (l'est celle siiiTace ipi'ou a|)pli(ine sin- la peau.
I.'inlensilé du courant induit est mesuri'c pai' l'appareil à cliarint. Km
rapproi'liant pioj,'rt'ssivement les deux li(d)iues. ou iiole l'écartement i|ui
lorresponil à l'appariliiui de la sensation électiiipie indill'éreulc et à celle
de la sensation douloureuse; on compare ces données à celles (pii sont
l'oui'nies par le colé opposé du c(U'ps, si ce côté est sain.
Uans les cas de tronliles j;énéialisés de l.i sensibilité on l'sit un examen
comparatil' sur un sujet sain, on l)ieu on se repiu'te à des laliles indi-
ipiant les donui'es pliysitdo{;i(pies iiorniales. L'iMiide de la sensibilité
éli'ctro-nnisculaire se l'ait avec les mêmes iniMiiodes par les coiu'auts
induits. Il |ieul étie é;;alenient inléressani ilc iiolcr les sensalious ipii
accmnpa^nent la cunlraction musculaire aux mkiiih'mIs de la fermeturo
cl de I (Miverlure du courant •;alvani(|ue.
Hans rimmense majoriti- îles cas, la sensiiilili' l'icclriipic culaui''i' suliit
les mêmes modilications (|ue la sensiliilité tactile ou doulonreuse; elle
appartient eu elVet au ;.'roupe des sensibilités su|)ei (icielles. il n'en est
pas de même poui' la sensibilité électricpie musculaire cpie l'on (dilieni
p<Tr des courants (dectrifiues pins ou moins intenses. Celle-ci l'ait partie
des sensibilités pnd'mides et est troubli-e ;.'(''ni'Taleinent en même temps
qno le si-ns d-s attitudes, la sensibilité douloureuse ii la pression et la
sensibilité osseus<'. I \ov. lif.'. iT'tcl 'f7.").|
II. Les sensibilités profondes.
Les seiisibiliti'-s anxipielles on l'ail jouer le rôle prépoudi'raut dans la
perception des monvemeids simt la soisihililr miisriilnire d'une part et
la snisihilili' aviivuloire d'autre part.
Si on envisa^je les cas de lalies dans li>si|ui'ls l.i ncilimi de l'alliliide des
membres a disparu, bien tpie la sensibilité' culam'-e soil 1res peu toucliée,
on arrive à la conviction ipie la sensibilili- li'-;:umentaire ne joue i|u'un
rôle né'j;lij,'eable dans l'orieulaliou lunliice. I.i' pliénomèue in\crse est
iKnuni.t.s lit: /..< sussinii.in:. i.:,
l)Oiuii'iiii|i plus r;iri>. Iliiiis li> l:ilii-s riiiii*sthi''sii> Ir^'iitncnlaii'f .im-i iiiIi';;i iI<>
alisiiliic lie In sciiNiliitc |triirtiiiilf n'ii jaiiiiii> l'-li- i (■iiiiiiili'i'-i- jiiM|n'iri. |liiii>
ilf> ras lie mal île l'nll nu la |ii>au a\ail |ici'ilu loult- Irai'c ilr M'usiliilili-,
uiais ou la M-usiliilili'- osscusi- i-lail curnrc f«iiiM'i'\(''c ii un •cilaiii ilci^n''.
j'ai |iu ntu«.|al<'r i|ui- U-> uiimim-uicuIs passils cl ii •iiamlcs (•\l•ul■^illll^
l'-laii-ul l'iu'ot'i' jifirus. ( Cs uliM'rxatious ninulicnl i|Ui' la rc|ii'(''sriilaliiiii
ilu niiiuNiMurnl i>l ilf l'atlituilc i'i>li-\c suilnul ilr la M'iisiliilili'* |ii'<iriiii(|f.
<.luaiit au l'i'ilf ri'Iatir ilc rliaruii lii-s uinilrs ilc la M-iisiliilili- iiinriiudi-
dans l'at If lin ninuxcniful. il ol loin iliMn- ili-lci niint'-. (Ici laius auli'uis
l'iMil iulci'\i-uii' uuii|ui>iuciil la si-nsiliililr arlirnlairr dans la |i(>i'rc|ili()n
de liiiilr alliludc |iassi\c, ivsi'i'Vanl à laltiludi' ai-li\i> <*! à sa \arialiiiu
la si'iisiliilili- nuisculairc. i.i- niusclc nous i'fusi>i}:iin ail par l'cIVrl de sa
riiutrarlion sur la finrr. sur l'i-iirr<iir ilrpluvi-cs dans l'atic du uhmim'-
uicul. Iandisi|n(> la si>nsiliilil<'> arliculairi' uiiu-< rfiisri^ncrail sur l'i-lfinliic,
il- /mmnirs d'un inuuM-uicnl actil'.
iiMili's CCS conccplioiis, admises par la plupail <lc> aulcurs miidcruos.
siuil juin d't'^lrc dcm()Ulr<'>cs il'iinc mauici'c ii'i'i'-ruiaidc. j.cs cxpi'-i icuccs
cnlit'priscs dans ce sens soûl passibles d'aulrcs iulcrpri'-lalious.
La llicorie. i|ui.daus l'aclc de la perception consciente du minneuicnl,
exclul toute autre sensibilité ipie celle de rartiiulation. se liiiuve eu
contradiction avec les oliservations cliuii|ues. où, nial^iré nue luxation,
un déplacement complet de deux surfaces articulaires, la perception des
mouvements et des altitudes des se<;nu'nts inléii'ss(''s est ctmservée.
Il l'sl (l'ailleurs iinpossilde de se rtirmer une idée précise de la slrnc-
luic il un appareil articulaire doué de propriétés seiisilives telles,
<|u'il puisse nous rendre compte de toutes les liuesses dont est capaide
la sen^iliililé au mouvement. On cherclie en vain à se li^'urer la distii-
liulion to|io;.'rapliii|ue des terminaisons nerveuses nécessaires pour un
pareil Imt. Si, taule de terminaisons nerveuses sur les surfaces articu-
laires, nous nous adressons aux lit.'amenlset aux capsules péri -articula ires
ipii en possèdent, il devient diriiciie de (-(uieevoii' comment les change-
ments de l'orme d'une capsule articidaii'c peuvent arriver à mnis Ir'ans-
mettrc toutes les liuesses de rorientatioii motrice. I.a théorie péri-articu-
laire exi^'e ime disliiliution liien |opo<,'rapliiée des terminaisons nerveuses.
Les leriniuaisous sensitives devraient être disposées dans le plan <iu
mouvement, c'est-à-dire se trouver de préré-renco du cote de l;i llexion
et de rexlensiiui. Mais, loin de réaliser un pareil arianj.'emeut, on les
ti'ouxe, au contraire, irré^iulièrement disséminé(>s sur tout le pourtour
arlieulaire. Il l'aul donc, atti ilmer un rôle cousidéiahle à la seiisiliilili'
musculaire daii<. la sensation ilii moinenieul.
Mode d examen de la sensation du mouvement. — Sens
des attitudes segmentaires. l'unr examiner l.i ^i'iisi|>ili|('> du moine-
menl |ia>sif cl des atlitmles passives, on lixe ii l'aide d une main le levier
surieipiel l'auti'e doit se nmuvoir. Du im|)i'ime alors au se^'iiient articu-
laire de petites cxcur^ioUN. dnnl ou an;.'tnenle l'/'lendiie jusiin'à ce «pie le
••(," >/;.!/ /((/.'«;//•; i.u sysif.Mi: .\i:ini:i x.
iiiiil.iili* li's piMToivo. I.îi niusiMiIntiii'c fie i-c h'viiT ilnil se troiiMi en hmi-
liilion i>l le iiiMliiilf iliiil i''vili'i' ili> riiiri' ili-s tiioiiM'iiii'iits ou des roiiliiM--
liiin>. s|iilii|iii's, i''t'^l-;i-ilii'c do si- riiidir. Kii l'IVcl, il aiiivi' rri''(|n(Miiniciil
i|ii nu iiiiihidf, ay.'iiil |ii-i'dii ri)iii|drlciiii'iil la iiulinii de |ii)siliiiii i|ii ui-
('U|iriil li's si';:iiii>iils d'iiiir ai'liciilalidii ru l'Iat df l'i'lfii'liciuiMil. la dcviur
d('"< (|u il coulfaclc Ic-^ iuus('|e> rorit'S|)(iudauls. Kii |iriidui>aul ainsi îles
■■M'Ul'siiius si'i^nicnlairrs, nu noiera à i|urllc ouM'ilurf d'an;.'lc il l'aulairi-
\<*r. |iiiui' i|ui> Ir nialadi' si> ri'ndc ('oiu|iti.> soit siin|ili'nh-ul du uioum'micuI.
suit di" ce driiiiri- cl de sa diriM'Iiou. I.i's deux |)('i'<'c|itions |ii'n\i'Ml clic
dissociées. Il n l'sl pas rare d'idisciAcr (|u'uu malade seule le iimmi-
\)>iueiil. Iiieu (|u'il soi( incapaldc d'en s|ii''i'ilici' le sens. On {irul iiicnic
icneonlt'ci' des cas où une dii'cclion nmliiii'. icllc di' la llcxion |)ai-
c\eni|i|e. es| conservée, lainlis i|ue celle île I exIeu'-Hin n esl pas si'ulic,
ou vice versa.
Ce soûl lii des fails d'une curislalalinn ri'i'-i|uenle ilii'/ les lalii''lii|iies,
cl ipii soni dil'liciles à concilier avec I livpotlièse d nii k'iIc c\iliisi\rinriil
joué par la seusiliijilé articulaire dans la perceplinn du niiinvciiienl.
I.a plus grande pi'i''caulioii s'ioipiise i|uaiid un se timne en pii'seni e
de ccMili'aclures couiplii|ui'-es de Irouldes de la sensildlili''. I.a coii-
traclure musculaire peut à elle seule masquer la sensation pruduile pai'
nu mouMMuenl passif et donner lieu a des ei'reurs d'interprétalion.
Il u"esl pas 1res rare de l'enconlrer une auestliésie pour les mouvements
passifs dans des cas de lésions purement motrices, déterminant lUi
la contracture, i'e même, dans l'hémiplé^'ie ci-it-hrale infantile, un
memlire tout entier ou un se^nnenl de memlu'e nayani pas sulii l'i'-du-
calioii motrii'e peut se compurlei' comme s il (''lail allrinl d uni' aues-
tliésie prolondo.
i.a pei'te du sens des attitudes sej;mi'rilaii .s |i n! nu in- se iiiaiiilesler
par ipu'lipies sij^'ues faciles à reidierelier : l.e mahiile ne |miiI iiidi(|ucr,
les veux fei'inés. dans ipielle position se trouve son membre paralysé', il
n'indiipie pas davaula<,'e le clian<;emenl de |)usitioii i|ue l'on imprime
passivement à ses doigls, sa main, son avant-liras. son [lied . elc —
Knliu. lorsque la paralysiiM'sl peu mai(|m''e. «pie le sujet jouit de I inli'-
(,'i'ilé plus ou nmiiis crnuplète de son memlM'c snpc'iieiii-. oii luiislale
aussi, el ceci est le corollaire des fails pn-céilents. qu'il ne peiil a\i'( sim
hrns sain reproduire les attitudes iiupi-imi''es à son hras malade, tandis
qu'il peut, avec ce dernier, reproduire les attitudes passives im|n'i-
iilées à sou memltre sain et en paiticiilier celles impiiniées aux diii;;ls
el il ia niaini'i.
I. J'ai ili'Clil tr s\iii|il"iiii' l'ii "*'•••• [Arrli. lie iilii/H.i. i\;\n> un lr.iv;iil : Sur tliii.r cas il'lii-
minnojiiir lioniimijnic jinr huinii ilii lolir nrcipiltit, |iiililii'' en ('i>ll:il>or:ilioii :ivi"i- MM. .Arsiiiiii
ol Soiiim. i)iii l'Inii-nl aliii> im-* inleiiios. L'explicnlion <lr ci' Hiil esl aisée si l'on rélliVhil
i|iic (lu d'ilé |i.iial)»i''.le ronliv i-iirlir.n1 lin les llhri's sons-jacenles élanl lésés, les impressions
|NVi|iliérii|iies — iiionveineiils ptissiTs — ne pi-nvoquonl le réveil d'aucune image de niéiiioire
(11- iiiouvemeiil, tandis que lt>!t impressions périphériques du inenilire snin, révcilhinl les
iinai;e!> du rentre cortirat corrrspondnui, ces dernières transmises par l'inlennédiaire du
corps calleui. viennent dans le centre cortical lésé y piiHlniri' le niouvcineiil correspondant
Il ratllliide du inemlire sain.
/ ititi m t:s ut: i..\ sh:y ^iiui m.
l.c |ilii'iiiiiiifiii' iri'>l pus >|ii'-('iiil j riii°>iiii;iiii'>llir'sii' lie (■.•m>-f icic-
liiiili*. Ji* I iii oltsfi'M- tlitnsilcs riis il li)''Miiiiiii-Nllii'>ii' ilc ciiii-M- iiii'ilnlliiii'c.
Iiii>i|in'lt's M'iioiliililcs |iniri(iiilt'N ;i\iiifiil lli^|'il|•|| mi «'•liticiil li rs .illi-icrs.
l!'c>( iiiif lui ;^i'-ii<''i'.'ilc i|iii' lr> liniiliic^ ilii m-ii> iIi-s iillilnili'v m-;:iiiimi-
liiii'cs Miiil ir:nil,'iiil plus amisi-s i|iic l'iiii rxiiiiiiiit' des sr;:iiii-iiis <|i-
iiii'iiilii'f'< |)liis i-liii^iii'-s lie Iciii- i'iii'ii)i'. L'ii siijrl |i;ii' i-\i>niplf .iv.iiil pci ilii le
><i'iis (les :illiliiilfs si-M|||cii|;iii',>s dans 1rs il(ti;.'ls pniiri'a aviiii' rc m-iin |m'||
loiii'lii' au piiiM||i>t )•( iulacl au cnuilc cl :i I r-paulc. O u r-^l ipn- ilaii>- ili-^
cas iraui-s|lic'<ic li'cs iulcusc ipic j'ai cniislah' la perle ilu m'IIn iIcs
alliluilcN sc^'iuciilaircs ilaii-< les ailiculalious de j'i'-paulc nu de la liaiiche.
I.a piTic de la iiolioii de poNilinu peut élre telle t|ue si I nu detuaiide
au sujet de clici'i-liei'. le^ \cu\ reriucs, a\ec sa main saine, la luaiii nu
tel dni^t du cnti' malade, nu le \iiit hésiter, liHnuiu-i'. et iaiu|icr eu
ipielipie siM'te eu di-sct-iidant le Inui: du lUiMuliie, pnui' tinuxci euliu le
dni;:t nu la m.iiii demandée.
Kidiu la |iei'tc du sens des attitudes se;.'mentaires déteiniine toujuius
uiw iuconi'dinatinu mntrice plus nu luniiis iulcusc. ipic Tmi peut l'acili'-
Uh'ul metlrc eu ('-xidcuci* eu faisaid aecnuiplii', les veux reiiin's, ipie|ipn'-<
iunu\cnn-ids pi'('-cis, connue de pnrtci' liiidcx au bnul du ne/, lejniudn-
dc\ant sni revtremitc des deux index, etc.
(!esl suitnnt dans ces cas île |M'rte de seu^iliiJilc' priiruuiie i|uc IHu
peut \nii' des malades ne pas se sei'\ii' spnntanemcut de leuis mendues
auestlié>.iês. Ils en mit pniii' ainsi dire nuldii- l'exisleuce. \(i\. l'si-ndi,-
lit'iiiiftli-ijir {Kir Imiihlcs ilr la srnsihitilr. p. •_' i } . .
Sensibilité à la pression Notion de poids. — Baresthésie.
— II. lliM(l l'.HI.Si a iniinlli'ipie Im ^l'ii-iliiiili' à la pres^inri lail pai lii-
du ^'iniipe des sensiliilités prulniidcs.
(hi peut en cllet, cninine il l'a pi'atii|ué ^iir lui-uii'uie, prn\Mipier
iaiiesllii-sie siiperlicielle cnmpicle d'iiiie ri'^'iou de la |icaii. par la sectinii
des nerl's sensitils, s;jiis altérer on rien le sens de la |ircssinn.
Le sons de la pression nous rensci;^uc sur le ilei,'ir de pressinii excrci'-e
sur la peau ou sur lo p.iids des nitjcis ipii sniit placi''s sur nu pniiit de la
surface ciitancc.
Itaiis rexameii de ce mode de peiceplinn. il est rii-cessaiii- de ne pas l'aire
inter\enirle sens musculaire i|ui. dans les cnnditions ordinaires, jniie le
inlo priiici|ial pnui 1 appn'-cialinii du pnids des ohjets. Si l'on explore la
siiirace cutanée d'un iiiciuIho, celui-ci de\ia être dans la lésidiitinii. et
ropnsersiir uncsiiiTace sididcderaçnn àéruiiiner toiiteactivili'- musculaire.
l'our cet ex.imen, nu fera iisa^e d'olijets de poids variés placés sur la
peau, mais il faut ipio les objets reposent sur cette dernioio par des sur-
faces é'^ales et ipi'ils n'éveillent autant que possilde aucune sonsatioii
tlierinii|ue,ce ipii arrivei ail ralaleineiit si l'ou emplovaildes objets luét.il-
liipios. I, emploi de poid» séries à surfaces de base constanles et lecoii-
vortos d'un tissu isolant remplit les conditions oxi;:i''es. I.a seiisatinii de
piessinu lie peut être étudiée avec pn''cisiiiu ipieii se serxaill de
TfiM "1 MIUllHili: 1)1
|tiiiils i'i-l;ili\riMi-nl r:iil)lcs. |lfs |
KiX. ôly. — Aliiililiiiii (!•• I.i M-nsiliilili! osseuse
»ur tout le cor|>i>. yaut sur le ci-Ane et la
face, les rlnvicules et le sternum, chez
une ,it.iiii|ne il^-ée (le quarante-six ans.
Iiéliut du lalie» i 1 i\(;e Je vinitt-deux ans.
Arlucllenient.inciMirdinalion excessive des
<|uatre Miruilires — depuis dii-neuT ans
la malade est cimlinée au lit — et de la
race ivoT. Ilk'. l'.M ti jril), airupilic mus-
ciil. >..> Il' is'i il...|iti.)n des ré-
ll> \ -Tll-llcilieilson.
|.i ■ I.-. Chet celte
r. I, M .lejîré dagran-
disiiimiil ,k. ., i.K- ih- Welier. la sen-
>ibililL^ •u|ierllCM'lle — tact, duuleur, tcm-
(M^rature — f^t intacte sur tmile la
surface du corps, tandis que la scnsilii-
liti^ proFiinde — «eus iiiiisculaire, sens
des n((itiii|f-m st'ffîiif.nf.itr'** -- .itnsi nue
salitm. ifsl.'i i^'iniiéc jiim|u ;i
>r.s// .w/. .Miiiiiw.
•iiiil> lni|i liMinIs, (li''|i>riiiiii:iiil un (''riii-
M'iiifiil iiii iiiriMi' uni' ili'-rnini.'ilioii mai -
i|iit''i' lit' la rr'j;i(iii rxiiloriT, ncsaiiraiciil
(■"Ire iiit'siiit''s |iar le sens t\v la pn-ssioii.
carc'fst alors la sriisiliililr ilniilniirciisi'
à la pression |iroroniii> (|iii es! mise i-ii
ji'ii. I \ o\ . |i. 7."iS. I
l'iiiir ii'liiili' i'liiiii|ni' ilr |;i lijiri's-
llK'sii' lin |irill se ninlrllli'l ilf |iiii(ls
srrii's on du liarfsllir'siiinii'li'i'.
l'.ii ;;i''in''ial la liai'rsllii'-sji> s'alh'-rc
en niriiir Iriiips i|iii- li's aiilrt's inodi's
lie la sciisiliiiili'' |iroroiiil(>. I^t'pi-iiilanl
il.iiis rciiains ras ili' lisions cr'ri'licl-
IriiM's. I.olinar ilftiiXi. Ma.is il!t|.")
mil sj^'iiali'' mil' iliiiiiniilinii ili' l;i liali's-
liii'sii' sans Iroiiliirs îles aiilivs nioiirs
ili' la si'iisiliilili''. I.i' l'ail a i''l<'' ronllriiii'
par liolilsli'in (l!lir>) dans iiii ras di-
li'siiin (('ivlicllcnsi' iinilaltMalc d'ori^iiif
oprialoiri" snivi d'aiilopsic. Haiis \'lit'-
uuiinrxllK'sie par lésion I ha la m if/ ne le
si'iis di' la pri'ssion os! ald'-n'-. Ilans
II' liilifx son alioliliiiM rs| livs In''-
(|iii'iilr: il l'ail di'raiil dans rcilains
cas di> nialfiilic de Fricdreicfi. il iiiaii-
(|n(' r'<:;al('iiii'iit dans le cas de xcrliitn (ni
lie voiiipre.ision iiilonsc de la inoclli'.
dans certaines scirrosi-g ((iinhiiirrs
el dans les scléntxfK (li/j'uscs. Ilans
les lt''sioiis des li-fincs ticvrcii.r, dans
les vadiriililrx. les roiiiiivcssiiinx des
racines poslérieiires il disparail éj'a-
li'iiii'lil. |tr iiièiiii' dans les pahim-
rnlrs.
Sensibilité osseuse. — Sensibilité
vibratoire. I.a memlirane périostr'e.
(|ni enveloppe les sejjinents osseux,
est doiii''!' d'une sensiliililé exquise.
L.'i mi'decine opéraloire el ipielipies
alTeeiioiis cliiriir^ieales. nous avaienl
liieii dr'monlré depuis lon^'temps que
le pi'iioste possi'-dail la seiisiliilili'- :i la
douleur, mais la seiisiltililé propre
de celle ineinlirane, sa ipiiilili* de seii-
qn on ei'il IroiiM' dans la Irepidalion.
ritni Hi.hs Dk' Il ■>h:\'>iiiii lit:.
iliiiis l.i mIiimIkiii. Iji^ciiI irritiilir |ii'<i|)i'f à la iiicllrr «ii f\iili-iir(-. I.:i
|ili\si<ili)<{ic i-\|M'-riinfiilalr ii l;til i'r>>><M'(ii' tlc|iiiis |iMi;;tciii|i'< riiii|M)rl:iiii'i'
ilr lu ^i>n>iliilili'- |uTitis|i'c |ioiir lii f;i'iii'sc des icHcm'>. I)c(nii> l.'i (Ii'tiiii-
M'i |r ilim CM ilaiil s|ii(iliiiiii' iln iii-rinslc ((liii|in>(iiil, rhy|iollir>»c ilc\ifiil
■■( Ihennii
m lie I alltrl
- Ji- la Mi:
■ - ans. Dan
I ii(éi lad
.1. uni- à (Ici
l'itt.
llilIKc I.K llU', llllllloil-
loute rélenJuf. lie» par
ulciir cl S> la tcnipOnilurp
« MMond'-s.'Aiij iMfiiibre»
<' iiiiarnnlo an'..' Inmordi-
iiaiil la >lalîon deliuiil, ji iitinc apiirilciahli- dans lo
.... . :._ .. liitlK-rLson. -VbnliUon de* ri'-n»-xe* païollaîrc>, arliillct'ii^
i'-9 t>-M<4ut. Ii'i, la tO|H>i;ra|>liic radiculaire de l'aiietUicSiic rat pour
Me» de la »i'n>ihilili! omcusc clie» celle malade soiil repKwnlé» dan^
t|■|■^ |i|iil),'ilili> i|ii*' les (■(iii|i> cl i'iiiili'c-<'()ii|i> iirtinihlircs cii;;ciiiirc> |i;ii'
l:i liM'iiiiiotiiin, lie iiit^iiic i|iic le l'Iior du siiuclcllc coiilrc le sol, dclcr-
tniiiiMit, CM Ir.insincUanl les licpidalidii'i :iii pcrioslc, des eoiilractions
iiiiiseiilaires slnlirpies cl une aii;;iiieiilatiiiii de la Iniiii ilc dan-- le ^'r<Mi|>c
iiiiiseiilaiie i|iii diiit tixer rarlit-iilalioii éliraiilée.
i'oiir expitirer la seiisiliililé osseuse, on se seil done, ainsi ipie l'.i
iXiiKiM:. — St'miolopic. lu
îTii siMioi.oiiii-: ni ^)^ii.\ii .\iHii:(\
imiiiliv K^j^iiT Mir ili's iiial.'iilcs ilr miin >cr\i(c (iSS'.'i, iriiii (li;i|i;iMiii
iriiiii' iissi'/. ;:i';iiiili- |iuissiiiH'c ilr \ ihiiilinii. I.c piril ilf l'iiislniiiii'iil
piisr- sur une siiiT.-irc itssi'iisf, (li'-liM'iiiinr nue si'iis;iliiiii s|M'Ti,'ili' de lii'|ii-
iliiliiiii. sciisaliiiii |ii'i'i-iji' |iai' If |i(-i'i()sli-.
('.clli' r\|i|iiriiliiiti (liiil iliiiii' |ii)ilcf sm- li's |Miiiib h^mmix ihui iridiivci K
ili' piirlics iiiiillrs, coiiiiin' la i'la\ iciilc.
rnir-cil^lic. 1rs a|io|ili\scs v|\ lipiilo. les
arlii-iilaliiiii^. iii(''lai'ai'|i(i-|iliiilaii^Mciiiirs.
la cn'-lc ilia(|iu-. le ;.'raiiii li'iii'liaiitiM', la
crrlc lin liliia. les iiialli'iiii's. rie. I,a
si'iisiiiiliir- nilaiii'c iir joue aiiciiii l'ùlr
dans cet le Iraiisiiiission. car nu |ii'ul aiirs-
llirsicr la |ii'au |iai' la ('Dcaiiic, un iiirnii'
la cuii^i'liT |iai le cliliii Nil' il/'lliv le, sans
altiMcr ni rirn la |mi ri|iliipn i\r^ vihra-
lions lit. Ilini:. IIUl'.li.
l/e\|>li)raliiiii an ilia|iaviiii jiml pn''-
scnk'r (•i'|i('niiaiil iiih' caiiM' (IVrn'nr.
l.(n'S(|n'()n a|i|ili(|ni' i\\ l'Ilrl ini (lia|ia>iin
viliiant sur inic surlaii' osseuse, un pro-
(luil uni' ilonlile sensalimi : d'une pari,
nue sensalinn liieale di' \ iliraliiiii. ipii
conslilMi' nMiijiirMirnl la sensiliilili' os-
seuse proprenieul dite, mais, d'autre pari,
aussi une seusati(Ui audilive, de r(''so-
nance souoi'O, (jue certains malades ont
peiiH' à dill'éifncierde la première.
dette impressimi scunnc résulte de la
transmission |»ar voie osseuse dos vibra-
lion^ nii''talli(|nes ; elle s'accentue, ainsi
iinr l'a montré mon élève Tinel ll'.tlOi.
lorsiju (in se liouclie les oreilles, elle croit
eu intensité ipiaiid on augmente le cou-
tact des sni l'aci-sarlicnlaires, pai' exem|de
en exeiçant une iiression suivant l'axe
••>"■' I» iiiiiiaiii- pi-.>rii(i.'nu>. iri. du lueuihce. l'ar contre, elle dispaiait
■iiicch^f iaiii.ii».iL-.i.i.iiiKnr.-5i»..-.ir «'ans Ics Iractuics avec ecartemeut des
|p» iniiihk» (I.- 1.1 wiiMbiiiié iirofon.ir IVai'iuenls. OU (laiis les cas d'extrême
«onl iiiiiiiu )[<'n<raliM<s que clioi rrUi' , " . • i • n
iiernirrc. Inxite ai'ticutaii'e ; elle est toucliou eu
somme de rinléj;iité du stpielette. l'ai'
i-orisé(|ii('iit. cette sensation auditive persiste même dans les cas
lianeslliésii' osseuse complète: elle peni man(|ner parfois cliez les hysté-
rir|iics el sa disparition dans ce cas est un plii-uoinène curieux, mis eu
relief par Tinel et ipii permet dans (pielijues cas de faire le diafiuostic.
et de di'-moutrei' l'orij^ine psvcliiipie de leni' anesllii'-sie.
l'tjur éviter la cause d'erreur i'i°'sullanl de l'audition solidieniU', il
fit:. 7&i. — Xjh.v — Aholilrcin ilc la si'i
!«iliiliti>os.«cii^* il.ins les fis (lu iiifMiihr
irif»TM'iir, le l>.i.<5in et Ips rinrj dvrn
>iiriil )ri-iii|)lii\*M' un iliii|>i(Ni>ii à Yilii°iiliiiii> livs It-nli-s. ne lll■|l,'l■>^illll |i!is
lill \il>lM(il>ll^ tliiiilili-s |i:ii' vi'iiiiilc. l'I |iiii° i-iiiisr'i|iii'iil II)' |iriHliii>jiil
|iii> lit' siiii |ifi'('i>|ilililc |iiiiir rni'fillc liiiiiKiiiic.
I.'aii<-<lhr>sic (isM-ii>(> s<> l'i'iiniiiln- iiriliiiain-iiii'iil :i»ii('ii''r aii\ Irmilili-s
ilfs autres M'iiNil>iliir-> |ii'«iroiiil<'s, ilaii> le lahcs rii iiaiticulicr i li^. .'(!)
cl .~rt*Ji. Kilt' t'visli' aussi à un <l<>;:n'- plus mi iiiniiis iiiari|iir dans rrilaiiis
«•as lU' iiiiiliiilir ilr Fricilri'irli l'm. i."',l . Kllc s'olisci'Vf lairiiiciil dans
la nijriiiijiiiiiiirlir fl dan>« Vhfiiiiihiiiiiji-lir ; cl dans ces cas les /unes
d'ancNlIii'sic cnlancc ne coninriicnl |ias liniinnis avec les zones d'unes-
lliésic (isscnse. Otic di'iiiiiie parail Innjitnrs innins clendnc (|ue l'ano-
lln'sic cnlancc. Aussi |ienl-<in «iliseivci- ilans la syrin^jnniyi'dic un
si|uclellc nurnialenienl sciisildc. Iiicu ipic les Imiddes de la seiisiliilili'
culanée soicnl liés éleiidus.
Ainsi i|ne je \iens de rindii|uei' les linuldesde la sensiliiiilé ussense
soiil en {général acciini|ia;:nés dcIruuMes de la sensiliililc |ir<d°(iiiile, mais
le t'ait n'est pas alisidunient cnnslanl cl il n Csl pas très rare de riMU nn-
lier tics sujets ayant |ici'ilu la ntdiim du iniiuvenient passif et dont le^
tis nul parraiteinent tonservt' la sensiliilili' \iliratiiirc.
Il faut entin être |uévciMi i|ue la sciisiliiliti'- usscuse peut persister
intacte. Iiirxiinc Ions les autres nuiiies de sensiliiliti'- pnifiinilc et Itinlcs
les sensiliiliti''s snpcriiciellcs tint ilisparu. (!i> fait i|nc j'ai eiinstatt'- ilaiis
ipieli|ncs cas tic eiinipressiiin excessive tic la nidclle l'-pinit-rc par mal tic
l'iilt |li^. riliô et T>i\'t\ est impiirtanl à cmuiallre car. si dans ces cas.
i>ù il existait une paraplt'';;ie spasniiMlii|ue Irt'-s intense, la sensiliilili'-
iissense n'avait pas l'-tt- recliercln'-e. tin aurait cuncln à des cxcepliuns à la
lui i'Mnist> |>ar C Itastian. à sa\tiii- tin'nnc paiapli'-^'ie est tiinjnnrs I1asi|ue
liiisipi'cllc est acctimpa^nt'>e iranestlit''sie totale.
I.'anesthcsie o>scusi' fait t'^'alenienl partie des anesllit'-sies j.;loliales.
portant sur les sensiliilitt''s superlicielles et |irtil'ontles, comme dans les
rmliiiilili'i-. les fuihjnévrih's. les (•(imprf.isiniis i/nives et les kixIîoiis de
la moelle, les iini'slhrsirs il'orifjin)' rrri'hnilc. Klle a l'-tt'- tilisei'V(''e i''f;a-
Icmenl tians la scirroxe m jtUuiura (Noïcai. mais le l'ait est rare. Klle
peut se rencontrer aussi tIans V/nixIriic. Kniin. tIans le talies. les ratlicu-
litfs. les |iacli\incnin;.'iles. l'aucstln-sie osseuse pn^-seiite une lo|»o;.'ra|iliie
ladiciilaire.
Uans le syndi'omede l!rti\vn-.'^t''t|nai-d — hémipfirniili-tjir avrr liriniiiues-
llii-sie croigt'e, — raiiesthcsie osseuse occupe le coït' tie la paralysie
motiice. tanilis ipie le cott' anesllu'sit' conserve inti'^ralcnu'nl la sensilii-
lili'sipieletlii|ue. ltro\vn-.'^i'>ipiartl avait tin reste conslati' dt-jà, en iSiT.
I:i pelle de la iioliou des niouM'nn'uts passifs du coli' de l.i parahsie.
III. Seas stéréognoslique.
L'expression tie sens slêri'o'fnoslii|ne a t'ti' intitiduite dans la tciini-
noIojL-ic clinitpie par llollmann en iSS.'i. et iiiiliipie la faculti- ipie nous
st:.Mioi.u(iii: ni ^•)■^;/ w/. .\i:i<n:i.\.
pnssôdims (le ri'coiiiiiiilit' It's ohjcls |i;u' la |i:il|i;iliiiii. Kii |S.">'_'. I.aiiiliv
a\ail ili'-jà allin- ralli'iilinii siii'C)' si^'iii' v\ ni a\ail (loriiii- iiiir cxplicalioii
|||||^ (-onroi'iiii' il la riMlili'-, (|iii' iiii-ii d'aiilii'N i|iii ont ('■li' |ii(i|i()S(''cs
ili'|)llis('l. I.c si'n> ilil sli'T(''((;:ii(isli(|iii' ikhin iIumih' la iinlinii de la i'iii'|ioi'a-
n
KiB. ÔS3.
Fi(!. 353. Kl et 355. — Tahos. — Topographie radiciilairc d.'S IrouMcs île la sensibilité taolil.', d»iilou-
ri'iis<>. tlierriiiqiic el osseuse, chei un alaiique de f|iiarante-$ept ans, ancien sypliililii|ue. Aux iiiem-
l>r<~ infcrieun, surtout A Kauclie, le domaine de la ir sacrée est épargné. Les résions li> plus lorle-
nient teintées sont les plus ani'slliésiées. Aliolilion des réflexes palellaires, acliilléen5. radiaux,
olécnniens. SiKne d'AriiïM-Rolierlson avec myosis. Si^ne do lionilierR excessif, se uianiTestant même
dans la [wsiluin assis**. Douleurs fuiKuranles ilans les quatre nienilires. Incontinence d'urine. Station
delwui et niarclie impossibles. Hypotonie niusrulairc. Sens des attitudes alioli dans les membres
intérieurs el dans le membre su|iériour droit. Même topographie pour laneslliésic osseuse (fiR. 355).
S<-ns tléréoKnDstiqiie aboli dans la main droite, intact dans la main Kaucbo. Cliet ce uialudr, linioor-
diiiatinn de» membres sjipérieurs correspond tri'S exactement ii l'état de la sensibilité profonde. Hans
le membre supérieur droit où celte sensibilité ainsi que le sens sléré^^'n^l^lilpIe sont abitlis. celte
inrnonlination esl extrême, tandis que"dans le membre supérieur ^.'auclie où cette anesllié^ie pio-
fiimlefait dériiil lin 'oonlinatiun n'existe pas. Cepemlant, les trmiblo df la sensiliilité riilanéc sonl
•i-mblab'es dans li>s deux membres supérieurs. Ce fait montre tivs uetteuienl que rinroordinalmn
di-s mnuieinenLs dans le tabi'^ relève des troubles de la sensibilité profonde.
lili". «111 ilfs liiiis iriiiiciisioiis ilos ttir|is. Ili'|niis lldlliiianii. if si'iis a l'ié
.■•Itiilii- par ilillVT.Mils ailleurs — Ucillifii [\i<'.):>!, Wfiiiii'kc (18!)i), .\ba
(iX'.Mi .ll(.iii(liiaiiil-l)iiiiiay(|S'.l7),vnnMiMiako\v(l807).(;ia|Kiit'(le(IX!»8).
llfjfi'iin'd'.MIC. . \V(iiiU"i'.s'(|!tlO). etc.
I. Lniiili). parlant ib-s idée» i|i»' niiiis aci|iiériins par b'S sons et, eu particulier, par le
Inurlier, s'eipriiiiail ainsi : • l^c i|iie l'on con<idùiv comme soiisaliiin en pareil CJis, n'est
ri'elloment qu'un résullat île l'éiliicalion qui nous .1 .nppris A rappiirtei- cuiiaiiies .issocialinns
lie seiisatinns a certaine» iili'es. »
ritoirui.h:s itt: la skssihiu ih. 7:3
hiiiis son a('('i'|iliiiii l;i plus liii'^jc. le sens >l('-ivii<{iiosti(|iic (°<iiii|i(ti'lc ht
l°ci'iMiiiiiissaiii'i> iMiii siMilciMciil ilr la rnniir ilc l'idijcl, iiiai> i-iii-iiif îles
|M'()|ii'ii'-ti'-s |ili\>ii|iics ilf n-l iilijcl, Irlli's i|iit' sa l'iiiisislancc. snti rlat lissr
iiti rii^iinu. Il i-st pai'taiil <''\iili'M( i|iic ri* soi-iiisaiil sens sli''irii^'iiiisli<|iic,
liiiii (le i'f|ii'(''si-ii|i-i' un hkmIc iIc si-iisiliilili- siiii|ili>, n'est anlic rliost-
i|n'nii i'iuii|ilc\us, une rt'-siillanlr. une assniialiiin ilf ili\<Ts nindcs ilr
si-nsiltililis i'li-nii-n(aii<-s, pnixtiiant ilc la si>nsiliilil*'> sni-|iiTli('ii'llc cl ilr
la oi-nsiliilili- |)roroiiil(>. I.a |)iT('i-|iliiin sti'-ri'-ii^iiiislii|ur n'est pas pins uni-
sciisaliiin -impie ipie la peiceplioii \isnelle<in auilitiM*.
I.hielipies iinteins ont xoiiin vnir ilaiis le sens dit sléréo^nosliipie ini
xens spi'-cial. (U\ e'esl là une erreur. Si. en ellel, ce sens existai! à
l'état isiilé, il piissi'-ilerait une autouoniie l'iini-lionnelie el |iarlanl un
devrait nliserver en elini<|ue des cas d'altération (MI de perle du sens
-li''reii;;nostii|ue. a\ee iidé^-riti- de tous les antres modes de la sensiliilile
>n|HM'lii'ielle et profonde. Or, eelle partieularité n'a jamais été constatée
dans les anestliésies par lésions rérélirales. médnllaii'es ou névritii|nes.
Lorsipie eliez les nialades de ee jjenre le sens stéréo^iiostiipie e-t altéré,
les sensiliilités superlii'ielle et pr<d"onde le sont éi.'aienieul. Il n y a d'e\-
I epliou à celte lè^le ipie d.ius l'hystérie, el j'y reviendrai tout à l'henie.
Kn ré.-ililé. le sens sléi'éo^'iMislii|ne n'existe pas eu tant t\\u' sensspécial
«■1 ne constihie i|u'uin- association des notions ipii nous sont Fournies par
les dilVi'-reuts modes de sensiliililé. .le ne puis, à cet é^-ard, cpie parla-
t;er l'opinion de Itediich. von Moiiakow. (ii.irapède, et je crois avec ce
dernier .lutenr (|ue l'on doit parler non d'un sens sti''i'éo<^nostii|ue. mai-
hien d'une percepliini stéréofjnostiipie.
Ijuand on se trouve en pri'-seiice d'un individu avant perdu la facnlli''
de rei'onn.-iitre les ohjels |iar la pal|iatiim, rex;nneu des sensihilités. soit
superlicielles, soit iirofoiMles. révèle tonjoui's. je le ré|iète. des alléi'a-
lions plus on iiioius accusées intéressant dav.'inta^'e. ou même exclusi-
vement, dans un cas la sensiiiilité profonde, dans un autre la sensiliilité
superlicielle. ou au nn''ine ile;;r('' ces deux modes de sensiliilité.
l'ai déjà l'ait lemanpier ipu> la notion de l'attitude el du mouvemenl
dépend de l'étal de la sensiliilité |irofonde el ipie la sensiliilité lé;^u-
niiMilaiie n'v jtiue ipiun rôle né^li<.'eali!e sinon nul. Il n'en est pas de
nn'Miie poui- le sens dit sti'réo^'iiostiipn'. Les l'démenis sensilifs ipii nous
sont m'-cessair°es poui' recoiniaitre les olijets pai' la palpation se leciiitenl
aussi liien paiiui les sensiliilités siipeilicielles (pie parmi les sensiliilités
jirofondes. Kn elVel. nous sommes ohli^'és. pour reconnaiti-e la forme
d iiiioliji-t. d)- remuer nos doi^zls autour de lui et d'associer la représen-
lation lie rattilnde prise par les se;:ineiils explorateurs avei- les percep-
lions taclilo de dur. de mon. de ru^'uenx, de lisse, de traiicliaiil el d .'ii-
rondi, de |)oinlu el d'i'moussé. etc.. elc.
La perceplioii sli'-i°éo^'misliipie n'est pas une facnlli'- innée, mais hien
une acipiisitioii, due à une évolution d'association des din'érenls modes
de la seii-ihilité. (ietle perception u'exi-te pas chez les petits enfants cl
l'ail e;.','ile!iient d'''laiit chez les adultes ipii u'oiil pu par r/'iliicitiMii
;;* siMioiiii.ii; nr s)>ii Mh. .\h:iiti:i x.
fircr rhi'j! eux n- (•(■nlic il'.-issocialinii Ici r^l le cis. |i;ii- r\nii|ilc, iliiv
iiitiiilnf ili- iii;iliiilr> allciiils il'licnii|ili''^ir cimi'Ih ;il(' iiilMiilili'. (IV^I
fllt'/. ITS lll'I'Ilil'IS Slljcis (|||i' riill (•iill>l.llc lirltriiiriil i|iii' hi |ii'l(('|ili()ll
>^ir>i°r>o^'nosli(|ii(' |>i'nl riiiii' niiii|ili'li'iiii'iil ili'l.iiil. Iiirii {|iii' liiiis les
iiiiiili-s (li> si'tisiliiliir* sM|ii-i'li('irllr cl |ii'iiriiiiilc' --niciil inl.icls ;i |iiirl
r;if;r;iiiilissi'iiiiMil piiifiiis Irrs iii;ii'<|iit'' ili-s cim do ilc Wi-Imt, sur li'(|ii('l
jr i-(>\ii>iiili':ii loiit ;i riifiiit'. — Hiiiis riii'iiii|ili'j;ic (•i''ii''lii;ilc itil;in-
lilc, l'ii flVi'l — je |i;irlf des cas m'i la paralysie claiil pcii |iniii(m-
C(V le sujet il conserM' la |>lus ^lamle par^lic des nsa},'es de sa main.
— il ii'csl pas rai'c d idisci'vci' la |ierle ciiriipicle on nnc all(''i'alii)n
1res iiiai'i|iii'-e lie la perccpliiiii sIcrciijiiKisliipie, cl cela tiiai^ré un
élal normal ou prcsiiuc normal des divers nioiles de scnsiliililé. Le siijel,
cepcmlaiil. es! iucapalde de reconnaiire lidijel ipii lui i's| |dac<'' dans
la iiiaiii. C'est une main \ier;,'e, pour ainsi diiv. dnnl les dilIV-ienls
modes de seiisiliililé ndiil pas été éilii(|ués |)iiim Im mer de-, associations
de sensiition. Kl ce ipii le prouve, jeu ai l.iit |ilu^iciii> l'ois lexpi'--
rience, c'est iin'oii arrive assez vile cImv ic^ -.ii|i|v. r\\ Ic^ evcnaiil. à
l'ormer ces associations et parlaiil à nri-i- clic/ cii\ li' sriiv de pcrcrplimi
sir'ri''o^iioslii|ue.
La seiisihililé siiperlicielle el la sen^ilulili' iirorninic ( (nislilucnl ilonc
des associations de sensations, cm'i'espoiulanl à des ima;:cs aiili'riciiremcnt
tTciiiiiscs par réducation et d'où lelcve la notion de perception stéréo-
jinostiipie. La sensihilité superlicielle peut cire plus altérée ipie la seiisi-
liililé- |irol'oiide on rire rcnid. mais jamais on ne voit la faculti'' de per-
ception vléréo^'îiostiipie complètement détruite lorsipie l'un ou l'auti'e
Nculement de ces modes de seiisiliililé est lésé.
On voit cependant îles sujets ipii paraissent privés de pcncplioii sli'-
ri''o<.'iiosliipie iiniipiement parce ipi'ils ont {lerdu la si'nsiliililé' pi'oronde
— miisciilaire. articulaire; — chez eux en elVet la seiisiliililé' tactile
parait intacte, car leur peau perçoit les moindres altoucliements coinino
chez un sujet norinal. [lans certains cas de tabès (Voy. li;.'. 7tW , de
névrite |ii''riplié'rii|ue, on peut observer des altérations très intense^ des
sensibilités |irol'oiiiles coïncidant avec une sensibilité tactile normale mi
à peu près, el les sujets ont cepeiidanl perdu complètemeiil la raciilté
de leconiiailre les objets par la palpation. La même particularité s'ob-
serve dans certains cas d"iiéiiiiaiiesthésie d'ori^'ine cérébrale — -^yu-
dronie sensitir cortical — iVoy. p. !l|.") et ti;;. SSÎ) et i!KI) et dans le s\n-
iliiime lies libres radiciilaires ioiifiues du cordon postérieur (Voy. |i. '.Itl."»
et li;;. i~i el il'tt. dr, chez ces sujets, si la sensibilité tactile est intacte
nii à peine toiichi'-o, l'état des cercles de sensation — seuil exlensil' —
cnI loin d'elle normal. C'est dans ces cas, en ellet. r|u'ou trouve cpie le
compa> de Weber doit être parfois écarté d'une manière considérable —
lie toute la loii;.'iieur dime phalan;.'e ou des doi;,'ts. ipiclipielois de la
loii^'iieiir de \i\ main toute entière on même davanla^'c (lii;. ."."S) —
pour <|ue le sujet accuse rimpression de deux contacts.
|lu ii'ste. cl c'est là un point sui- leipicl je dé-^ire iiivi-.|iT. pour coudi-
7 IfOI BI.Ks hk' LA ShW^IIIII lit 77i
lliilllli'l I ;iN|i'rr'ii;;lliiNil' il n'fsl lltlllt'llll'lll lliTOsjlil'f, l'illlllllC (III l'it Cl'll
|M-iiilaiil liiii^t<'iii|i><, i|iic |i'> si'ii>iliililcv Mipcrrn'ii'llo du |iriiriMiil*'s suiciil
li'scfs siiiiull.iiii-Miciil. Ln i-ni'l. (I:iiis Icn li'>iiiiis iiiiiliiir-r.ilfs ilc ht i')'-^'i<iii
«■(•r\ii;(li' Mi|i(''riciin' (II' la mkm'IIc — lii-iiii|ili'-;.'ii> s|iiii.-ilc aM'c >\ii(lr(iiiii>
(lo |ti')i\\ii-Si'(|iiai'(l, c'csl (In ('(Me |iai'al\-i-. du (•('ilt- (lù la si-ii>iliilil('> |ir(»-
Idiidi' seule r>l alliMi-c. (|ii(> sdli^-civc rast(''i'r'(i};ii<ivic. Kiiliii dan», le cas
de It'vidiis |i(ii'laiil iiiiii|n('iii('iil mii les iinlV sciisilifs |i('ii|ilii'ri(|U('s. il
rcssdil dc'v cxiK'iiciiccs de II. Ilcad (|uc ra>li''ivii;;iiii'.ii' |ii-iil clic ciiiidi-
tidiincc miii|iiciiiciil |iai' I aiicsllu'-sic ciilaïu'-i'. |iiii>-i|iii- dait>- cc!^ cas les
>>fM>iliililcs |ii(iriiM(li's Minl inlat'li's I ' I.
IJiiaiil à riiilcii>il('' de l'alli'Tatidii du -m'ii^- ^d'ii-n^udsliiiuc. elle pciil
(Mi'c livs >ai'iaiilc m-Ioii les cas. Taiili'tl il \ a >iiii|dciiiciil un li';.'ci' rclaid
dans la |ici'cc|ili(iu. Ii* Mijcl |ial|iaiil l'dhjcl |)ciidaul un lciii|is |iliis nu
iiidiiis Idii;;, iiiai> rdlijcl csl ('c|icii(laiil l'ccdiiiiii cl dciniiuiiic. Taiili'il
l'idijct est l'ccdiiiiii |iliis nu iiidins c\aclciiicnl eu laiit i|Ui- rnriiic, i-iiiisis-
laiiri' — iilriilifii-iitidn/iriiiuiirf. — mais la iri-diiiiaissaiifccsl iiii'diii|ilMi>
cl [larlanl le sujcl ne |>durra pas le ili-iniiuiucr — itlcnlificdliim sn-oii-
ilnin-, — laiildl 1 idciililicaliitii |it'iiuaii'c l'ail di-l'aiil cl le malade iic se
rendra pas inciiie ciiiuplc ipi'il a ipielipic clinse dans la main. Inulilc de
dire ipii> celle •.'ladaliiin dans rasItTi-d^iiiisie est en raismi dirccle de
I inlensité des Iniulilcs de la sciisiliilili- dans la inaiii malade.
(Jnelipics auleurs uni Icndancc à admellrc rcvislciicc (rime nslcivii-
;:ndsic sans linulilc aucun de la sciisiliililc pciiplicri(|iic cl i|ui lelcvcrail
iiniipiemenl d un delaiil dans les vuies irassiicialidii inlra-ccn'liialc —
a^yinlidlic laclilc de Wernicke. (Ir. dans aiicimc des nliscivalinns puliiit-cs
à l'appui de celle llièse. la seii^iliilili'- pcri|ilii''riipie n'clail cdinplclemciil
inlai le. l'uni' ma pari, je n'ai jamais cmislali'- d'asuidiidie laclilc. d'aslé-
rédiiiidsic. elle/, des sujets ayani une sensiliililé pi'-riplit'-iiipic iinrmale.
suif liien ciileiidii les cas dû le sujcl el.inl plus un innins allailili inlellec-
luellcmenl, la iidn-reciiimaissance des olijels clail la cdiiséipicnce de sun
alVaililisscnicnl meiilai. iVdv. .If/xo.s-ic p. Tii.)
(icltc perle isdiée du sens slcrcufjiidslitpie n'a jnsipi'ici élé cmislalée
ipic liiez des liyslériipies((jasiic, IS'.IS^. (Ir.ce lail ncperlèlrc invuipic en
l'axcnr de rcxislence d'un sens sléréii;.'ndslii|ue spécial, isidé. clanl
ddiine la su;.'^'esliliililc exliéme de ces malades.
On sail. d'anlrc pari, ipie la cunlraclnre on la paralysie dn memlire
pciiNcnl Irdiilder indireclemenl le sens de perceptiiiii sli'rédf,'nosti(|iie.
en rcndani piii^ imi mnin>. diriicilc la paipatiun des idijcls.
'Valeur sémiologique. — On rcncdulic I asléiéii^iiusie dans les
itKliriililrs.ihi 1 idi^ci \c c;:alemeiil dans les iicn-ili-spcrlpltrriqufs\t)V>(]\if
I. Il faut faii-c n-fiianiuiT <|iic il'apn''» ll.lli-nil, li' si-iis de disrriiiiiiialiiin l.-irlilc- — appiv-
lialiiiii ilu ili'^'n- iriciilniifiii «les |ii>inlfs du compas — est asscicir au ni\i'.ici lii- la peau
au\ autres scii^alioiii lai-iili's. tuais qu il en e»! séparé dans la iiim'lli- l't li'> cciilrcs iier-
»eu\ supérieurs ; il clii'iiiiii>> alnrs avcr ]•■- «.•n«.iliip|is profondes et fait part»' inlé^ri-aiile de
ce groupe de sensiliililés Voy. p. Xlil
t;6 sKMioi.oaiE pr srsTfiUh: \i-:nrf:i x.
U's iiitMiilii't'S siipr-i'iiMirs sniil cnxaliis. Ilims les radirulites, riislrrr'(tf,'ii(i-
sic |iciil .ilVcrlfr imc lii|i();.'ra|>liir riidii'iiliiirr, cVsl-ii-tlin' iirlrr limili'-c
i|ii°à i|iifli|ui's iliii^ls, iiiiisi (|iir ji> lai iiioiilii'- avi'c liliitav. Kllc est |iai'-
lii'iiliri'niii'Ml riri|iii-iili' ilaiis li- ttihrs, ijn'il >'a;;issi' de lalit's cervical, ou
lie lal)i'> iii'ilinairi' à iliWnil itiiixt-liiinliairc, avani ciivalii les iiiimmIiits
sii|ir>i'iiMirs; rllc ciicxislc alors avec iiiic iiicDoriliiialioii plus on moins
intense des niendnes sn|iérienrs. Ici aussi, ra>li''n''o;:iiosie à |o|io^M'a|iliie
radiinlaire n'es! pas raie.
hans les srli'msrK roiiihiiirrx — lalies ala\o-spasniodi(|ui' — le sen>
sléréo},ruoslii|ue |irr-senle les luènies niodiliealinns ipn* dans le lalies. I)ans
les Kflfnisrs riimliinn-s à inurclic siihiiiiiitr il esl éj;aleinent alléi'é.
hans la iii'ihtilic <lc l'rinlirirli ci sniloni lors(|ne rall'eclinu esl
ancienne, on peu! r'>.'aleinenl olisei\er la perle du sens sli''r('oj,'nosti(|ue.
I.e l'ail n'est pas lré> IVi'ipienl, mais j'ai r\r ii iiicine d en renconlrei- des
exeniples.
On peut encore nliserver rast(''réo}.'iiosie dans la xcli'rose en plaques,
dans eeitaines lésions de la région cervicale de la moelle — rniiipres-
sinus, IroiiiiKilisines, sclrrosc (li/j'iisc.
Ilans les lésions iinihilcraU's de lu ninrllr ri'rrirntr siiiirricinc — liémi-
plé^'ie spinale avec syndrome de Krown-Séquard, — on peut la rencontrer
du coté de la pai'alysie. c'est -à -dire du coté où les sensiliilités |iroroniies
sont louclié(-s.
Au cours de la sijriiKiininirlir et de \ hrniiiliiiitjirlic. le sens sl(''ir'ii;^-
iioslii|iie esl par contre ordinairenienl coiiseiM'. An ililml de I'Im'iii^iIii-
inyélic, il penl cepeiidanl éli<' alli're.
I.e sens sléréot.'nosti(pie esl pi('S(|iic hnijinii ■- .illi'n'' dans les liriiiidiii's-
Ihrsics (le raiisf ccrcbralr, t\iH' \:i li'-sioii -nil iniliiMlc mi sous-corlicale.
tlialami(|iie, pédoncnlaire ou proliilM'raiiliclic. i.rWr li.Miiiaiiestliésie
s accom|iaj,'naiit souvent d'une li(''iiii|di'';;ie pin- un mkmii-. inaiiph'-e.
ce n'est (pie lors(pie celle liémipléjiie esl très l'ailiie ou nulle — lorsipie
le malade a conservé le pouvoir de palper les oitjels — ipie la perceplion
stéiéo^'iioslirpie peut être ('•tudiée avec l'ruil.
Itaiis I Itémiftli'ijic rcvcbrale infanlilr. le sens de perce|ili(Ui sli''ri''o;;inis-
tiipie fait di-fant parce (|u'il ne ses! jamais dé-veloppi-, ou liien jiarccMpie
le sujet ne se servant plus de son niemlire paralysé depuis un temps |ilu-
ou moins Ion;;, a perdu ce qu'il avail appris par rédiication : aussi dans
ces cas I aslén'-o^'iiosie peiil-elle coexister avec une inlé^'iilt'- |)resipie
pnrraile des sensihilités superlicielles et prolondes, saut liien enlendii
I élargissement îles cercles de Welier qui peut être plus ou moins
prononcé.
Kiitin. y/ii/slirir peut réaliser joules les \ari('tés de IroiiMeN du >en-
stén''o;.'nos|iqiie.
IIIOCHI-hS m /„! SHSSIHII.nt.
NATURE ET SIGNIFICATION DES TROUBLES OE LA SENSIBILITÉ OBJECTIVE
Je m«' suis i-niilfiili'* jnsiiu'ici (I';iii;iI\sit les (li\cis iiiinlcs ili- la sni-
sibilth-tihjii liir vl de (li'-triii- les imcIIkhIcs |fi'liiiii|iics (|(ii coiiNiciiiiriil à
Ifiir cxaiiii-ii : il iiif n-slc iii;iiiil('iiaiil ii
iii(iii|iifi' kl iiiitiirc lie ces liniililcs cl li'iir
si<:iiili)-iili<iii |iallii>lu}:ii|iii'.
Anesthésie. l,'(//i('.s7/ic.v/('csl l'ahii-
liliciii. \'/iiiiiiiisllu'sir la iliiiiiniilioii ilc l:i
M-iixiliiliti' liaiis Ions si-s iiiuili-s. I.:i |iim'Ii>
(le la >riisil)ilil('- à la ilmilciii' es! siiii\i-iil
apjii'U'f (Miu/(/c.v;V.
l/aïu'sliii'sic pi'iil rin- |iliis on inoiii>
iiilfiisf : l'Ile |ii'iil allriiiili'i' Ions les iiioilcs
lit" la siMisiltilili'. rlli' rsl ililr ilaiis ci" las
l"liilr; lin iiiMi alItuiiT i|n°nii on i|ni'l-
i|iu's inoili's à ri'Xflnsioii ilrs anii'rs, l'Ili'
l'sl ilili' alors iKiiiicllf on ilissiiriri'.
l'.nlin, i-llf pcnl èlrc plus on moins
l'Icniliii' : ;i''iit'i'<il'K''f il Inut !<' Ii'jinini'iil
on liinili.it'r à ciM'laint's régions : je nroi--
rn|HM'ai lie lu si^niliralion iii> ers rr>|iui'-
lilions linns le rliapitrc iinisarir à la
liipiiijrdphif ili's Iniiibloi ilr la srusihililr.
l/«/ic.«i//i(-.s/c loldlf, i"i'sl-à-iliii' porlanl
sur Ions li>s nioili's de la soiisiliililé à la
lois, l'sl l'ii soimni' assez lare, ronliaiie-
inenl à ee i|n°on eroyail jusipiiii. La
seelion inùine îles neils sensilils inla-
nés ne la ili-leriniiii* pas.rar, ainsi (|ne l'a
nioiilré II. ileail. les seiisiliilités pi'oroniles
pei-sis|enl en lolalilé.
Il lanl pour proilnire I aneslhi'-sie lotale
lies iiesli'iii'lioii->i'onsiiléralilesilesi-enli'es
nerveux on îles ronilnrleni's sensilils :
li'sions élenilnes îles iilrxus ncrrrii.r ou
lies rnritirs riuliidirniips. srrliims îles
li'oues neiMMix. iirrrili-K |M\ii|iie-. ihi
inleelieuses ^'raves.
Les r(niii>rfssiiinx, sri-limis, ocrnsv-
iiiriils lie la moelle, les tmji'lilex Irons-
msrs. ne proilnisenl lanesllii-sie lolale on alisolne ipie loisipie la
lésion iiilenompl romplélemenl la l'oiilinnili- du ronlon spinal, en dehors
lonleloisdes rasoii l'aneslliésie lolale est (ransiloiie el l'ésiille «.ans donle
Ki;;.:*;. - T.nl«>. — Plaque uliy|>or«Ui.-.i.'
ilmilourciix- ol lacUle Mir U I*cp an-
léricun- du Ittnrai cUpi une r<-nini>> ili-
qiiarant'*-neiir.insnt'prtSenlanli-4)MiMif
!.}inplAni<* latH'liqilf ({u'un niyoM^ tn.
lenw avfc M»:ni' irAruvII-Koberls^in el
ilii<léii>l»-iiienl.lel.i |.i"<>'' ■<■ ■■•<■■ '>i>it
a né. |i.ir >uite .).• . ■
une .irUiroiulliic <ln
.irtliro|«.nliie li.^iii.i' 1 l.-
la cuisse. .Uionluin il<-- iilltvr-- |ijlel-
lairc el arhilléen du ii'aé dinil. InU'iiriié
de cc^ nlt^ini^ n'-lleies It candie, .\iiriin
lioul>le>|diinrlérien. iSalpéIriére, IKilS.I
"H siwiioi.cutif ni sj>T/;-.w£' xeiwecv.
il'imt* sinit' (l'iiiliiliiliiiii iiiissii^irrc. l/cxislciicc (rime .■im'-^llii-.ii> lnl.ili' et
|M-i'si>>liiiil<- i'>l liiiijiMii> un si^iic iriiltr-iviliiiii ^'I';im- il riili.iini' un |ir(i-
iiostic Miiiiliri'.
Dans (mis ces cas. >aiit' ci-iix (l'iii'i;:iiii' liaiiiii;ilii|ii<'. Iihilili-vi'iiiciil ili'
raïu'sllu'sii' est simim'IiI iiivci-di- iI'imh' |icr imli' |M'ii(laiil l,i({ii('lli' r\iv|fiil
(li's (linili'iil's sllltji'rli\r-~ l'I ail-— i <\r I li\ |Mivs|||,-,ii-. s|H'iJaliniiiil iImiis
FlK .V
Kic .->;i)l.
Kiu. 557 fl ô^'iH. — Topographie dos Iroiihles tle In soiisiliililû l'Iiox une hysti''rii|ue do qiiaranlo-liuil ans,
n(i>'int.' .li'i> Ii\ ans lie coiilrarture di's deux ineiubres inréricui'S et du infiiilirc supérieur gauche.
U ' lans la ti|;. ^28. — Les sensibilités (actile. doulnun'use et llipi'inii|uc sunl abolies
«I 'iitani-e ainsi que sur les u)uqueusi>s buccale et lingu.'ile. llypueslhésic cornéenne.
I • I- - est aboli dans les quatre uieinbi-es : la sensibilité osseuse n'est perçue qu'au
soriitii' L 'lu -un-'. Abolition du réflexe abdominal. Troubles tri's marqués ilii puilt et de l'odorat.
Ilétrériy..-ni<'nt du ehaïup visuel. liitéKrité de l'ouie.
IfS iiivi'-lilrs ilill'iisi's cl Mii'litiil tians les railii iililc^ ri ilaiiv la |ilil|iai'l
(les iii'vrilcs.
i.a |ii'-i'ii>ilc lie iliiiilciii's cl irii\|ti'l'cstlii'-sic iiian|iic le lia\ail |ialliiilii-
;.'ii|iic i|ui altciiit le ciiiiiliiciciii' iicrvciix. cl cclli- il <'inc^lli<">ii' iiiilii{iii' la
(Icsinicliiiii «le ri(i'i.'aiic.
I.aiiesllii'sic Idialc dans les fi/lrcliinis trri-hnilrx csl i;cnci aicmciil iiiiila-
lérfilt' — lii''iiiianesllM''sie. Kllc iiiili(|uc une li'sinn cdrlicitlc ('tciKlne. on
niii> li'-sii)ii cenlrale liiiiili'-c h nue it-ginn in'i sont ■'('■unis îles l'aisccaiix
iiDiiilirciix. Klle s'iiliscrve dans les vasies loyers de laniiillisseiiieiil cor-
lie.'iiix <iii siins-çiti'iicanx de la n'-;:!)!!! rolaiidii|ne un dans les li''siiiiis (|iii
détrniseni la cnnelie ii|itii|nc. en iiarlicnlicr sii partie |ii)sl('>i'ii-iiilci'iciirc.
I Viiv 7'<(/«)7»'«/<///(' rrrrliriilr ilrs liinihlr.s ilc la sriisiliililr.]
iiiin HiKs nt: i.i sK\sinii.iih' ;:v
l.^•^ illlollioii'^ iVnriijiiir lor'uiuc nu nu'iluiliiifiilriifr stiiil le l'ail
il'iiii tri|)lf iiirraiiiNiiif : laiiliM ci's sllll^l!lll^l•s j^jsM-ut iliicili'iiM-iil et
il"nm' iiiaiiiiTf l'Ii-iiisf mit lit ronclioii ^l'll^^ili^l■. te mhiI les ai^i-nl- llil^
inirslli ■xi<ilifs. rtiiiiiiK' la ciM-allic jtai' i-\flii|ili': latil<'i| raiirN||ir-><if i-«.| |a
i'iiiiM'-i|ucnt'c triiiic alliTatiitii ili's raiiMMiiv ■■! ili-> Irniiis ihtm-iu. roiiiiiic
ilaiiN lc> nrfiilis ilc laiist- iiirccliciiM- un lii\ji|iif: niliii riiiliixicaliiiii |)ciil
il('\)'i<)|i|NT tiii iV-\('il!i*r lin ('(al tii'rritii<tllii</iif, ipii vi> lararli'-ii»- |iai'
(les (niiilili's (il- la scnsiliilili- i'a|i|M'lanl |ilii> mi inniiis icii\ ii<- ilnsliTic.
(iiintiaii't'iiiciil aiiv limmis (it';:anii|iii'>. l lifislrrir runniil îles i'\riii|ili-s
rri'-i|iiciil> iraiit>N||i<''sic liilalc, ijiii soiil ^al'al'll'■^i<•lil|lll■^. (!*>s aiics|lii*!sii's
siiiit ili\ri'>iMii('til Incalisi'-cs. laiiti'il ('iini|il('-tt'iiiciil ^i'-n('-i'alisi''r> li^'. .'l'tT
ri r>.'iS), laiilôt liniittV?< à niir |ilai|nc. à niic /niir, a nii nifiiilirr. à nue
iimitir <lii i'iii'|is: i-llcs n-|ii'(iilniM'iil i-ti niilic muim-iiI iIcs a>|HM-|s i-ii
;;anl, fil inaiiclii'llr. m ImiIIc, en <^i^i>l, rh\ : Ifiir li>|iii^ra|iliif i-s| t'^scn-
licllfiMcnl une lii|iii^ra|iliii' |is\(-|iii|iic. n avant aiiciin ra|i|iMi'l avec la
lii|iii;.'ra|iiiic rri'lli' lies ci'iilrcs l'I ili-s riindiu'lciii's iicr\cn\. Vii\. .iitt-s-
llirsir iisiirliit/iie. I.a luissiliilili' ili> Ifs l'airi' ilis|iai'aj|rr |»ar la |is\rlinllu''-
i'a|iii>. ItMir \ai ial)ililt- (i'allnri»^. la |ii'i'sis|aii('c lialiiliicllr <ln n'-llc\c |)ii|iil-
lairo à la ilmilciir — ililalaliun iii> la |in|iilli'. — liicn i|iic la iliinlciii iir
><)il pas iicri'iif. ilrtiinnlrt'iit liirn leur iialinr |isM'liii|iic.
{•aiiN la ixirnliisir tjt-iivviilr, la niltitiiiiir. la iiirliinnilir. un |iriil «iLmt-
\cr lii's li\|i(!rsllii---it's ijr'nr'ialisrfs |ilns on inoiiis ai'i'iisi'i's.
L anesthésie dissociée est à la luis |iins IVimiimmiIc. pins iiii|ii)i'laiil)'
(|iii' 1 ani>>tlirsi(> Inlaic. cl sns('(>|ililili' de roinnir ilrs i'ciisci;;ni'iiiciils
plus pi'i'-i'i(Mi\ piiiir If ilia^'iiiislic ft la Idcaiisalinn ilcs Ifsions. lii-ltf
iinpiii'Ianrf na j^iifrc fif niisf fii rfliel (jiif «Icpiiis ipiflipifs aiiiiffs.
Siiii\fiit. fil fH'fl. Iiiiis Ifs iniiilfs ilf la sfiisiltililf ne soiil pas allciiils
fil iiifiiif Ifiiips fl il ilf;.'n'- f^iil. On iMiiislalf niif ilissiiciiilinii plus un
iii(iiii> iifllf ilfs li'iinlilfs ilf la sfiisiliilih'-. ilissncialinn iisscz viiiiiililf
siii\iin| ipif la ii'sioii pnrlf sur les im i l'-., h-s laciiifs. hi Il i If
ffi'\fiiii.
On peut iilisfi \ci- iiiif ;infsllii-sif snpfriitifllf nicxisUiiil ;i\fc niif rcin-
sfrvjilion ilfs sfii^iliilil/'^ protMiiilcs; ffsl li- synilionif dfi-iil pjirll. Ilfiiil
fl faracif rislii|nf îles li-simis ilfs nerfs sciisili/'s fiilaiirs. CrUo dissnriii-
liiiii pfiil sf l'fiii'Diilrf r aussi diins Ifs Ifsidiis dfs Iroiirs iifi'Nfiix pfi'i-
pllfl'iijilfs fl dfs plf\ii>. (Tf^t Vf i|iif 1(111 piMii'iiiil appfjff la ilisstiiiti-
liiin iirrii>lii''ri(/iii'.
I.'uiifsllifsif laclilf assiM'iff ii iii ronsftviilinn de l.i sfiisiliililf donlon-
rfiisf, fl iiifinc il l'f Xii|.'fralinii df cfllf sfiisiliilili'-. n'-alisf If plifiioiiifiif
(If \'aiirslhrsir iloiilduvriisc. I,fs sfiisiliiiiis liiflilfs iif sont pins pfiTiifs
ipif fiiiinne dfs pln-nonifiics dniilonrfiix. lie iiiiidc df dissiii-iiilicni se
l'fiifiiiilrf itnssi diiiis Ifs li-siniis pfi'iphi'Tiijiifs. dans Ifs ucrrilis. Ifs
railiritlilfg, Ifs <-oiiii)rfssioiis fl irritdlioiis des rariiifs pai' iikiI df iNdl
un fitiiff r vcrlfliiai. cfrlaiiis riis de lalirs.
La iliuxoi-inlitiu dilf luln'li<iiii\ lifs IVfi|Ufnlc, sans firf iilisitinnif ni
foiisliiiilf diiiis If /«/<cx li;;. .~iô(l f I ."M . fsl fiiriifli'risff p;ii- l'iilVailili^-
:hô st^Mioi.ooii; ov sysif.uh: .\i:nn:i \.
sciiuMil on lii |mtIi' : ilii sens des alliltiilc>.. du m-iis île l.i incssinii, de l:i
MMisiliilili* iisMMisi>. du sens sli>irii^'ii<islii|iir cl iiiu- diiiiiiiiilioii plus mi
iiitiiiis iii:ii'i|iii''f de l.i si-iisiliilitô larlilc : à ces Iroiildcs se juiiil soiivriil
di' raii:il;;r>>ii-. laiidis (|m' la --l'iisiliilili'' lliiM'iiiii|iir csl à |m'ii |iirs inlrjira-
li-iiii'iil riinsiTVi'-(>. |lii ri'sir. clir/ li-s tali(''lii|iii>s. ce (|iic rmi (disiM'vc le
|diis MiiiM'iit ciiiiiiiir li'iMililr de la sciisiltiliti'- à la diiiilciii'. c'est lin rctai'ii
dans 1,1 |icrcc|iliiiM. iclard i|iii |mmiI clic pailnis cnnsidciahlc cl i|iii .
s°ari-iiin|ia;:iic snii\ciil dlivpcralficsic. I,a \raic anal^'('-sic est assez ran> I
dans le lalies. La dissnciatidii dite lal)cli(|iie réalise donc, à cciiaiiis 1
c<.'ai'ds. un lv|ie inverse de l'cini de la dissocialion svrin;^onivcli(|iie.
lielle dissocialion de la scnsiliilih-, dilc « l.'iliclii|nc ». conslaléc surtout '
dans le lahrs. dans t|iiel(|nes cas de riitliriilitrs i\ niarclie lente, dans les
Iniin'rlritsions des j.'iiiiies radiciilaircs (|nc |)rodniseiit les tnineurs céré-
hrales. incrilerail pcnl-èlrc le momi de siiiKlromc railiciildirc scnsilif;
mais on verra t|irello peut se rciiconirer aussi dans ceil.iincs ancsilicsies
de nwi^i' iinitiihi'ratilicllr. hiiUtnirc on ct'Vi'hrale.
n.aiis les lésions des conlniis postérieurs anlrtîs (|iic celles ipii condi-
lioiinenl le lahrs. en particulier dans i-fvlaiiu's xclcrost'x coiiihiiwe.i à
niarche rapiile — ;iiir'iiiie pcrnicioiise — et dans les(|uelles les vacinrs
ixisli-ririires tic son I pas allnrcs, on oliserve un anire inoile de dissocia-
tion à savoir : inléi^nili- de la sensihililé tactile, donloiirensc et tiier-
initpie, ,ivec |)erte de la nolioii des monvenienls passifs, ili; la sensibilité
osseuse, delà discriiiiinalion tactile (cercles de Welierl cl de la notion de
poids. (Voy. p. !ll)."i.)
La dissocialion dili' s)ir'ni(i(iimicli(jiic e^l rt-aliséc oi ilinanciiiciil pâl-
ies lésions de la siiiislaiice j^risc Af \;\ iihicIIc isiirtiu/diiuiélir, Iwinala-
iiiyrlie); elle se rencontre éfraleiiiciil \>\^-> nu uioiiis nellenieiit dans
cei'taines iiijirlili's l'I surlonl dans les ((iininTssioiis de la moelle. Klle est
très l'réipienle encore, mais non consl.'inle, dans les h'sions hiilhaires
el iiniliilii'ranlicllcs. Klle consiste en une perte des seiisiliilités donl<ui-
reiise et lliei'initpie avec conservation de la sensibilité laclile el des sen-
siliilili's prcdbndes. Les excitations donlonrenses el iliermiipies ne sont
perviies (|iie comme simple ronlacl: la sensihililé tactile lient être à ce
point coiiser\i'-e ipie le malade perçoive même le coiilacl d'un clieveii. La
discriminalion laclile est iiilacle.
La dissocialion peut dans ipicli|iies cas alleiiidre le sens lliermiipie
Ini-m.'^inc. On peut renconlrcr dans la syriiifiomyélic la conseivalion de
la sensihilili'- an l'roid avec aliidilion de la seiisiliililé à la chaleur ileje-
I ine et inilanl .
La dissocialion syrin^'oiuM'hipie n'esl pas ahsidumeiit spéciale à cer-
taines localisations de h'-sioiis dans la moelle, du hiilhe el de la protii-
hi'-rance. Klle se rencmilre aussi dans la maltidic <!<■ Morvaii. dans la
l'ornir tu-rviliijur ilr la li'iirf; mais ici on n'ohserve pas ordinairemenl
les caraiit-res iiellenieiil Iranclu'-s de la M'-rilahle dissocjjilion s\rin;.'o-
iiiyéliipie. Ilaiis la Icpre. par exemple, la scii-ihilili'- laclile cs| le jdiis
souveiil altérée.
llmUULES [)K LA SKXSIIIII.nh:
l.o ti-siitiis mrilulliiiiTg itnilnli'vtilfii, i|iii s'iic<'()iii|iii^:iiriil, roiiiiin- rmi
s«il, ir;iiic>lli(''<.ic riuisi'-c ( V<i\ . Siiiulnniir ilr liriiwii-Sf<iuard\, ri'-iiliN4-iil
l'iioirc. si l'iiii \i-iil. uni- ruriiic di- ilissui'i.ilinii Un dIisi-im' i-n cIVi'l ilii
.Vît.
t m. XW .H 3<"iO. — S>rinu
"irin^roiiijclie uniLnl. i
L'ni|ilii<' <|p'. Irmilili-^ di.<.i.-H^ <lc 1.1 M-nsihililo ilms un <ris cli-
«ynilroin*^ lie nruWfi.S**i|iianl du côU' opposé, .^u iiiombro
lii> ilii rciii. de la iiiHiue cl du rrliie la dl-.<.(>riatiun sjrinco-
I.. (l'itifiit mdiciilain^. ^u iiieffitjr** snpt^ririir en (lartiriilier.
-<i iiinin« act*u«ées si*lon (|uVn les «étudie sur tel ou tel
l'i tronc, il en e»t de luAme. Sur la niaiti>' j(aurhede
' 'lan« le domaine du trijumeau et dan.< k torrttoiie
■ niéricur du iiiiMne ci'it.., il e«nte une li)pere»lli«''Me
- !<• la <«n«iliililë cutaix^e, livperolht'^io qui remonte
1 1 ** (.--lire .|i»r*-il.'. Siir jo nvmbr*- »iip*'.rietir fi infé.
■ ' ' ' " '"l»^-
) inte-
uilire
pl)y%i.
itjon
:kî sEMIol.niill m >)>//. .1//.; .\ / /,• l >./ ,v.
n°il('> oppiisi' :i l:i li'-sioii ili-s liiiiililt-s ilc la si'iisiliilili' llii'rini(|nc. ilonlnii-
rt'iisi' l'I Uiclilc, l;iinlis ipic Irs Iroiililrs lic l:i sciisiliilili'' iiiorornli' smil
iliifils ilii iiK^mc ciiti' i|iu' la h'-siiin.
halls ri'ilaiiis cas (If sMiilniiiii- de ltiii\\ii-Si''(|iiai il. ilii (('ili' île l'allés-
llH'sir sii|i<'i'lirifll<> — colr n|i|i(isi' à la [laralysic, — il ii Csl jias lirs raie
(li> niiislali-r ilr la liissoriatinii syi-iii^'i)iiiy('-li(|iic. la snisiltilili- lailiii-
l'Iaiil. simili alisiiliiiiii-nl iiilaclf — cr i|iii pciil s'ohscivrr. — mais Ihmii-
i-i>ii|> miiiiis allcivi- i|ii(> 1rs si'iisiliiiili'-s iliiiiiiiiin'iisc ri lii(>niiii|iii'.
Jr i'c\ iiMiilrai du irsli' plus loiu l'I r\\ ilrlail sur tous ces iiioili's ilr liis-
siK'ialioii i|ui, en s'assiii-iaiil à la lii|iii;:i'apliii> spi-cialo di's dillV-riMils
appareils seiisilifs. roiisliliiiMit de \t''ril:ddi's --MHlniiMcs : )M''ri|ilic''iii|ii<'s,
ladiciilaircs. iiiédiiilairi-s nu (l'ivliraux.
Hyperesthésie. — i.'lii/pereslliésic csl rexaiiératiiiii de la sciisiliiiilt''.
Il t'sl rare i|u"(dli' poiic iiiiii|iiciiinil sur ruiic des (piaiilc's spi''cialis(''('s
de la s(Misiliilili'' lac! i le ilacl. |iri'ssiiui, Idialisaliiiiii.
l.°aii-.'iiii-iilatiiMi de liiiesse du laet ihyperpilaphésiei n-siitle de dispnsi-
tidiis partieiiliéres (Ml de l'exercice |aveiij;lesi, mais n'esl pas un pliéiio-
iiiéiie palliiilii<ji(pie. l/li\|iereslli(''sie ne cdiisiste donc pas en une aii;.'iiieii-
lalioii des l'acullés tactiles, mais en une lendaiice à la Iransliiriiialinn
rapide des sensalions lactiles en sensations ditiiloureuses et en mie exa-
gération de la seiisiliilitédouloureiise : elle est synonyme d'hyperalgésie.
{•ans ipielipies cas, cette iiypereslln'sic dmiloureuse s'accompafiiie
d'aiieslliésie; i' est le piiiMiomèue de l'fiiirsllu'sic iloiiloiirriisr: les exci-
lalioiis. impuissantes à provoipier une im|iression tactile, délerminenl
ce|ieudaiil des sensations douloureuses 1res vives.
I.liyperestliésie culam-e esl siirlonl di-veloppée dans les iiicniiKjilfs
(tiijura frrrhriilcs et xiiiiialcs : associée aux |ili(''iiomi''iies délirants (ni
coiiMilsirs. (die contriliiie à t'ormer le laldeaii cliiuipie de la période de
déliiil ou d'excilalion de ces alleclions.
Ilaiis le siiilroiiir //«(/(/«//Vyf/c. riivpereslJM'sie à la douleiiresl lri''s accii-
sée (Ilejeriiie cl Itonssy. Voy. p. !I"_*'J).
Dans les iiiyrhles pures, sans participation des iii(''iiiiijjes à la h'sioii,
riivpereslliésip esl pins lé},'(''ii' ; lonlerois. dans la unn'liic renlrolc flijjnsr
niyiir.rWv piécède soineni l'aiiparilioii de l'aueslliésie et semiile tiadniic
l'irrilalion de In snlislaiice nerveuse, précédaiil la phase de deslrnclion.
Si. dans un certain nomlire tVnlJÏ'clidUs .V(/.s7(';;/n//f/((cx de la iiKxdle. les
Iroiildes siilijeclirs de la sensiliilih'- r(Mil j.'éiiéraleineiil (h'-l'aul. il en esl
d antres où. par contre, ils soiil conslatils. (l'est le cas pour le liihi's
ainsi tpie pour cerlaiues xrlrmsrx roinhinces. Dans le talies. eu iIcIkus
des douleurs sponlain'-es carach'-risliipies. on (diserve parfois des phnpies
d'iiypereslliésie livs iuar(pi('-es.
Ces |)la(pii's (rhypere»lli('sie se reiicoiili ciil ihiiiv diiix idiidilioiis : elles
sont passa pères on perinanenles. l'assa^'i-res, elles S(d)servenl souvent à
la suite des ilonleiirs rnlpuranles. la ré;:ion de l;i peau correspoiidaiile
an siège de la douleur dexeiiant plus sensilile peiidaiit un cerlain
iiioiHifs ijf i.A st:.\siuiiiit:.
Ifini»"-, |iimi n|iii'inln' fiisuili' mui cl.il ilf «.cnsiliililc ;iiilciirm <•! rnlc-
M-nii ilf iiiiiiMMii |ilii> sfM>ililf ;i|»iv<. r;i|i|i;ii iliun ili- l,i iluiili-iii •»iii-
\iiiil''. l'i rm.infiilfs, i'lli-< iii(ii|ifMt ;iloi-» iiiif yiiniilc cltiiihir ilf la
,.,„nl.ll.-.-. ..., I,. |.„
A I* pljnti' di-» (lii-dî
llyiiprt"«tlié*.ip ciitani^o tlii Ircmc ri tic la fare inlorno il*'S bras clipi iino
■ mI .111'». ir»'-* inct>oriJ()ni»>p Je* moinhrf^s inl't^rîciirs. Aliohtion tit»* rt'Hi.'H's
-nr <l^ri,'>ll-lliib<'ii>un. Itan- tiiuli- 1 l'irnilili- di? la lonr |Hiiiilill>'<- aii-dc«ili»
■ ■ !■■ 't"i.t i.i.'.liiii ^'osatiun In'-^ dt'ïat.'n'atile. tandis <|ut'. dans la réKi""
lit <*sl à pcini* scuU. Au-desMiu» dos si^ins, le fWVIo-
' > ••! aroclip des cris à la malade. Otie mOine liypcr-
•I jutinlilItV. m avant nt en arrit-re. lians toute relte
' i''-'iulf iriiiie é|iinule pmdiiit de 1res vi*es dtiuleni^. L'liy|ier-
->ir le tmnc et it la Tare interne du rneiiitm* sii|M>rh-nr druit
iir iniirhe. Si, au liiu de frtl'T k'K'èreinenl la pr'au des nini-«
.. . b iii,ili.|. Il .iiiuse riij'perestlii'tie doulouivuse qu'apri-s un cert»in rvtard.
, il eiiile i^-iiali-iiK'nt un di-Rn' notahl>' d'Iiypen-slhdsie. iSalpi^lrii-re. llft<9.l
MiiTiiff iiiliiiii'C Pi aniMicnt mif (li>li'iiiiili<iii riidiiulinif. (".('st siii- Ir
liimc — lafc iiiiti'rii'iii'i- cl |i(is(t'-i°ii>iii')' — - ((iif lUn ifiiroiiliT If plus
■-iiiiveiil «'flli' lly|M'|•^>^liu'•sit' i|iii sit'^îi' t'ii {it'iii'rîil (l;iiis le iliuiiaiiic des
.'>'. V. 'y il 11' (iorsali's tirs (li'ii\ (('ilt-s (li;:. Titil cl ."CrJi: [lailVùs, If
;m SI Mini.iiiiii-: nr SYSTtMi- si:ii\h:i x.
iliiiiiiiiiK' iti' la I" iliii'sili> l'I ilr lii S" l'i'i'vii-.'ili- y pai li('i|it>. Kllc peut se
ri'iiiiMihcr f^alcint'iil ilaiis les iiiciiiliic^ iiilV-iiciiis. Celle liy|iereslliésie
nilaiM'e |iréseiili' lie^ raiactèies s|n'cian\, c'i'^l '■iiilcpiil mie hi/jiiTrsIlirsif
iiii iiiii'iix une hiiiirnilijrsir liirhlr.
Le iiHiiiiili'e ri'oleiiieiil de la |ieaii liéleniiiiie une ^eusalinu de douleur
1res vi\e : r"(-sl une M'iilalde iitirrstlirxir. I,e eitulacl des vèleiuenls, elie-
iiiise. calei;!)!!, paiilaiiiu, el suilnut le uictindie riollemeut de ces vèle-
iuenls sur la peau, esl exlrènieruenl |ii''nilde pour le malade hmii|iie
de Nt'ssns. La jnessinn l'mle de la peau, au cuidiaiie. esl iiididenle.
Dans n's niènu'S réf^inns. le pincemeiil (ni la pii|iiiv de la peau déler-
niine une liypei'esthésie avec relaid de la liansmissiou. (lelle liypei-
eslliésie ex(|uise de la peau ilu lioin <>ii des j.imlies — niulanl le
conlact des vtMenienIs inlidéialile e>l du resle laie : je n'en ai oliseiv/'
ipi'nue diï:aine d'exemples. Dans l'un d'eux en parliculier. le malade
était en proie à mie véritahie torture, cherchait toujouis de nouveaux
tissus pour appliipier sur la peau de sou thorax et c'i'tait a\ec des che-
mises de soie qu'il soutirait le moins.
Kaiis les inriiimiilfs siilmifiiirx (mi cliroiiitiiics, altei;.Miant les racines
post 'rienres, on conslale sonvi-nl celte hypei'esthésie. C'est en particulier
mi si;;ne tVéïpu'ut des rniliciitili's: au d(''hul snilonl, on observe souvent
une an^menlation de la |iei'ceplion douloureuse, une seiisiliilitê plus
grande an froid, à la pi(p'iro. elc. (li^'. TtTy') et ."54).
Les nrvrili's. snrtoul à la période de déhnl, produisent soineul riivjier-
eslhésie, mais les troubles de la seusihililé sont très iné<;alemen( lepré-
senlés dans les névrites suivant leur étioloj;ie; ainsi, dans la névrite
saturnine, la sensihililé i-st le pins sinivriil ahsolumenl intacte, alors
ipie Ihvperesthésie est lie rè;;le dans la in'vrile il orij,'ine alcixdiipie. Les
irriliiliinis des troncs nerveux — coinpresbions — produisent é|,'aleiiieiit
,111 di'linl l'hyperesthésie.
Même en dehors des casoi'i il existe des lésions or^'aniipics appréciables
— leiili.iles on périphériiines — du système nerveux, l'hypeiestliésie
est rri''ipiente dans les liild.rifriliiiiis, partiiiilièieiiienl dans r.ilcoolisnie
el ralisinlhisme.
Cerlaines maltitlics rinilciilrs, lelélanos. la raj:epidduiseeiit une hyper-
eslhésie cnlanée ipii s'accompaf'ne d'iiiio susceptibilité extrême de la
léMectiviti'' spinale. Dans la période d'excitalion de la ra;,'e, dans le té'tanos,
le moindre atloiicheineiit di'S t('-<;ninents, le coiitacl d'un corps froid, un
ié^ei- conranl d air ii la surface de la penn, snfliseiil à pi'n\oi|iier des
ri'ises eonvnlsives généralisi'-es et un spasme respiratoire.
Ciéiiéralement l'hyperesthésie est totale, c'esl-à-dire ipi'elle atteini tous
les modes de la sensibilité: elle peut cependant être iné<;ale elle/ un
même m.'ilade pour des cxcilalions de même n.'itiire mais d inlensili's
dilVerenles.
Levilen a di'crit soiis |c nom i\ liiijirrrsllii'sir n'hiliri' un t\pe de ce
;^eiire de dissociation dans le lalies:le's faibles pii|nres l'-taient à peine
senties, ;ilors ipie des piip'ires plus fiu'tes déterminaient une douleur très
iintuiiu:s ht: i a shwsiiiii.iri:. :«;.
\ivt' cl lnM> ilr |irit|Mii'li(iii iix.'f l'iiiliMisili' lie li-xciLilinii. I.i- fiiil iii\crsr
.1 rir- l'^uIfllH'Ill iilisiTVC, les |»ii|iiic> l;iilili's «•l;inl lirlli'imiil •M-illirs iilttis
i|ii(' Ifs l'orlfs |iii|i'iri-s ne ili'-liTiiiiiiaii'iil iiiiniiii' ilnuli'iir.
ll;iM> li'> iii-rriisrs, riiv|icirsllii'sif nilMm'-c fsl hsm'/. iiiiiiiiiiiiiiiiii'iit
itliMMAff. CUi'i les hijslt'iiiiiirs, n-llf hyiirrollioif <|iii iir^l sdUMul
iHriiiH- li\|N-iiilf;rsi(' — la S('ii>iliililf larlilc ilcNciiaiil ni i|ntl(|iif soiic
iiiii> sciisiliilili' il(iiil<iiii-('iisi> — «'sl rivi|iiriilr. I.f>. ziiiics ililcs In/sti'r'i-
ili'iu's — «i\aiii'. sein. l'U". — si i-iiiiiiiiiiiii'-inriil h'iicomIiii-s aiilirl'ni^,
>><inl fil ivalili- ilrs /him's irii\|M'r<'?<llM''>ic. ('.liez li's iiriirnsllii'-niiiiirs. nu
|M-iil \i)ii une lii|Mial^i<- \ciii-lirali-. i- rsl-à-ilii't> un troiilili' |iiiii-iiiriit
MilijiMlil' lit- la M'iisiltilili'. s;M(iiiii|ia^iicr (rmic cxa^i-ialioii iiiaiiilolc ili-
la scii>iliiiili'- riilaiirc ili- la ri'-;:iiiii i'iii'i-t>s|)<iiiilaiili-.
Jf iiii-iiliiiiiiii'rai l'iicon- l7ii//»cr('.\7//c»-(V iifiirnilixrr de caiiM' rmutirr,
iMii i'<>l un |)iii''iiiiiiii'iii' rivi|iiiMil rlii'/. ii's liv>irTii|iirs (■oiiiiiir riiez lr>< iK'ii-
rastlii''iiii|iii'>. Cr<[ iiir-iiir iiii |ili(''iiiiiii(-iir liaiia! lic la vif (-(iiiraiilr. Tniil
iiiiliviiiii un |h-u iir-vrii|ialli(' a (-rrlaiiifiuciil ru ilfs iiiiiiiinils ni'i, |M)ur
t'iiilil<i\cr rt'\|iii'ssi(iii |iii|iulaii'i-. il s'est si-iili les ■■ iici l's ;i llninli' [ii-au i'.
où l'iili'-c iri-lir liiuclié lui ilcNfiiail iiisii|)|iiM'lalili'.
('.es étals i|ui peuvent se reneiuitrei' chez les nerveux candiilats
névropatlies. mais unii pas iiévnipatlit*s eiicdrc — Inrsipi'ils sont en ('lai
de souci, de pi'i'-occiipation plus ou moins continue, sont cliez eux peu
diii'aliles. (liiez les neiii'asthéiiiipies. ipii sont en l'-tat d'émotion entretenue
d'une t'açon peiinaiiente. on Irouve parfois cet état sous la l'orme peisis-
laiite. et en particulier dans ces roriiies de iieiirastliénie où le iii:ilade est
liieii plus un tendu, un excité, ipriiii di'-|)riiiié'. Il s'a<:it évidemment là
d'une livpereM'italiilité, d'une liyperirritaliilité |)sycliii|ue. l)eaucoiip jdiis
• pie d'Iiypi'U'sllii'sie à pro|treiiient parler. Kl cette liyperexcitaliiliti'- ne
se canlonne pa» seiilemenl dans le domaine de la sensiliilili'- ;.'i''né-rale.
mais elle peut s'étendre au domaine des sensiliililés spéciales, et à l'en-
senilile même de tontes les maiiil'estalions vitales .lyaul un retentis-
sement psvcliiipie iDejerine cl liaiickleri.
Paresthésies. — En dehors de rattémialion. ou de ri'\a;:éralioii
des sensations et de leurs traiisl'ormations en sensations douloureuses,
il existe lin certain nonihro d'autres modilications pathologiques de la
perception sensible (pi'il me reste à décrire.
Sous le nom de imrrsllirxii's. on comprend l'ii Kraiice toutes les
moditications dans la perception (dijeclive autres cpie l'niirslhéslr ou
\'liill>iitsllirsic. V.u Alli'iiia^'ne, le mot l'ari'uthc.iien dési^'iie les seiisa-
tioiix siil,ji'(|i\fs non douloureuses, cfuiime les en^'ourdissements, les
rourmillenii'iits, etc.: c'est ci- cpie j'ai déciil plus haut sous le titre de
fii'iisndoiis (iiinniialrs ou </i/.vc.s7/ic«i<'.« iVov. p. l'U).
I.e retard des sensations esl souvent assoi'ié à \'hypoi'sllirsli\ |ilus
fréipiemmeiit encore à Vlnjjirrrsllirsie: c'est une aii^inenlalioii du temps
iiorinal ipii s'écoule entre le monieiit de l'excilation (>l ctdiii de la sensa-
tion. Si l'on demande au malade d'indiipier par une exclamation Itrève
liijLmii:. — Sùmiolojjie. .">0
ShMIol.iidlt: Itt sYsIl MI-: .\hlllEU.\.
Il- ihiiiiii'iil rxiii'l iit'i il |ifr('(iit la |iii|ùi'f nw le ninl.irt iriiii coi'iis iIi.iikI
iiii l'i'iiiil. un l'Diisliilc un l'cl.'inl i|iii |it'iil iillcr pininis jiisi|ii°:i 8, Ml mi
."(I M'i'oiiilrs. l'arliiis. ce lolard poiir iiii'';;ali>iiii'iil ^iir Ic^ ilivriv iihmIcs
ti'niic iiii|irfssi(iti <-i)iii|ilc\c: ainsi ra|i|)li('ali(in il un inoirciui ilc ^lacc
siii' la |ican nu nnr |ii(|rM'i> svroiil d'alinrd prirncs cuninic un ^iMl|)l^
cimlaii, |)ni> i|nrl(|Mi- l('in|is apirs a|i|)ai'aitiii la scnsalion ilc Imiil on
Kiji. 363 .•l
imr iii.ll
IS<il|>i>ti
FJK, ôta. KiK. 361. *
ûfti. — To|ioKrn|iIiii: tic» troubles de la scnsihilitt) d.ins un c-is tic coiiipres>jon dt! la nioellv
df l'oit, daUinl d'un an, cliei une jpunc lllli' di' dix-liuil ans. I'ara|>l<'');ie .s|i,isuiadiqup tii''s
■t en titm^ion. Kva^cration des rtXlexes patoHairos avee rionns de la roUile. KxaîîtT'raiion ties
actiilItVns. Illonus ilu pietl, St^ne des orleiU Inlalt-ral. Inconlineiiee d'urine el îles matières,
e* sensihiliti's superfieielles et iiroTtindes, la sensiliilité tis.seiise exreplt'-e, ont disparu juMpi'â
m .1. I.i \ 1" dorsale. Ui'flexes eutant>9 el profonds de dt^'fense lr<>s accusés ilaus Itiules les par-
pi à \.i iL-iiileur de la VIN* dorsale. I)iai;naslic conliruié par l'autopsie. Dans le cas
'!<' la si'iisiliilité osseuse n'avait [las été pratitiut^, on aurait pu conclure, étant
Il leiiipléle de tous Us autres modes île la sensiliilité, à une tlestniction complète
III. ni .|c.i>al lie la moelle épinière, inal),-i'é l'état spasinodii|ue très acciist' de la paraplégie,
ère, 19li )
(-file lit- liitiilt'iir. l!i> n-laril est d'aiilanl pins ^raiitl rpii- lnn i-\aininc
dfs l't'-^idiis lie la pfaii pins i''ltii<;iii'-os lii' la lai-ine tit's ini'iiiiurs.
\a: rclard ili's sensaliiiiis avec hvpfi'esllu'',si(! stiliscrvi- siirlunt ilans le
l^ibrs ri tiaiis la f)i)lijnérrilt' iiii\lf un si>nsilivi>. Le l'niitai'l de la praii
avec lin «dijfl IVoid un l'iiaiiil. nnr piip'in\ un piiiccini'iil. s(in[ |ii-i'('ns
iiuu siMilfitii'iil avfc un irlard. mais cnciiri' licaïu-onp plus \ivrnicnl
t|irà Irlnl iitirinal. On i'i-iit'i>iili'i> cnt'iiri* l'f rciaril ilf la liansniission
dans ct'iiaiiis tas tic paraph-^'it- par ;;iiy<'7i7(' Ov/h-sivcsc un \\:\v cuiiijircs-
sinn. Ici l'iifuri- il i>sl irantanl pins aii-iisi- que 1(111 t'xaiiiiin- des r('-;.'ii)ns
ilf In peau plus i'-l<ii<;ni}i-s di- la raiiiic des nicinbrcs.
Il l'si difliiili' tic s.'iMiir si le rclani di's sciisatiuus esl dii à un raii'iitis-
rnin III. k's iif i.A shwsiiiii.iii-:. :«:
sfiiii'iil ili- la II ri-|ili\ili' ll>■^ ,i|i|iiiirils |i-i iiiiniiiix. nu à un riilciilissriui'itl
lie lii l'iiutluilitiu lui'-ilulhiii'f nu |ii'-ri|ilii'i i(|ur. Kii |ili\>iitlii^ii' i-\|m''i iiui-ii-
lali>, on |iiiiilui( le lalcnlisM-nii-nl ili-s ini|iii-»iniis (lnul(iui(-u>ics ri llii-i-
niii|Ui'> |iiir luulilaliiin de la sull^liUl('l■ ^li»-. I'ln> l'cllc (Irniiri'i' csl
ililiuilc. |i!us ilc\ii-nt Icnli- la loiiilui linn. Os iisnllals cxiiiTinifiilaux
n<- sont |>a> ciiiilirini-s par la rlinii|Ui-. ilu innins iruiic luauii'-i'f ^i-m-ialc.
Ni riii-nialnniM'Iii', ni la >\riu;:nni\r-lii' iir |it'nilnisfnt <lf ri-laid. D'auln*
pari, ji' Ir ri'|M'ti', l'Csl ilau-» la poivuiArilc cl dans le talics (pir l'nn
constali' siirtoul le rclaril dans la Iransinissitin des impressions, dedans
«H's cas, la substance firisc ccnliaic ne peu! cire mise en caus<'.
I.a/'i(.«u/i (/(■»- .\-eN«((/<i»(.v coïncide s(iu\ en! avec leui' relard. Si Itm l'a il une
sériedepii|nressnrlapcau.àinlerNalleslrésrapprocii('s,lespreniiéri'spi(pi-
res nt* sonl pas senties, puis apparaît une sensation nni(|ue et proloii<;r>e.
Le phénomène peut être cncoïc plus curieuv. il consiste alors en une
siiiniiKilidii ilfs twcilaliiiiis. .Si Ton l'ait inie série de piqûres successives
an nn''me point, les premièi'es |)iip'ii'es ne sind pas senties, la sensation
de douleur apparaît à la i|u:drième ou ii la cin(piièmeet disparait pour les
suivantes, pour reparaître un peu plus tai'd si l'on continue ii l'aire des
piip'ires. On olilient ipielipierois un ri'sullat inverse dû à une cause tonte
dillV'renle. ipii est l'ciiuisciiifiil dfs .sc/i.s7///o;is. jlans une si'-rie de piiiùres,
les prt*inières sonl nettement perçues, puis il semlile ipie la sensibilité
s'émousse cl les piip'ires suivantes ne sont pas senties. I.e niénn' rcsnllal
|ient être oiiteini par une i-xcilation continue et pr(dim;^'i'-e. l/exploration
électrii|ue permet lie tendre le piii'-nomène tout à l'ail évident. Si l'un
appii<|ue un courant d'une intensité doinii'e, la sensation ('leclriipie
apparaît, puis s'elVace mal;.'ré la petsistance du courant et. poui' la l'aire
renaître, il l'anl augmenter l'intensiti- du courant ipii de nouveau
d(>vieid encore iusuflisaut à entretenir la sensation.
L l'puisemenl se manifeste ipieiiinefois sous l'orme tVccliiisrs au cours
dune excitation continue et d'intensiti'- constante. Iri courant induit ou le
('(mtact dnn oiijet cliand provo(|nent une sensation (jni s'ei'l'ace, puis (|ni
revient d'elle-même pour ilisparaitre encore et ainsi de suite, (le phé-
nomène rappelle celui ipii est le l'ail de la sommation des excitalitms. ce
sonl tieux rt'sidtats identiques produits par deux causes dilTé-rentes.
I.a l'usion des sensations porte rpiehpiel'ois non pas sur des impressions
successives, mais siu' des ini|iiessions multiples simultanées; c'est ainsi,
|iai' exemple. ipie plusieurs pointes ap|iliipii''cs sim' la peau à des distanc^'s
pins on moins ^'l'andes donui'nt la sensation d'une |)iip°n'e uni(|ne, tninlis
(|ue la |ioinle d'une épin;.'le prorueni''e sur la peau ne donne plus la sensa-
tion dune é;,'rali;.'nni'e. mais celle d'une simple piip'ire.
Parfois c'est l'inverse rpie l'on observe, nue seule picp'ire donnant lieu
à une sensation de |»i(pnes nnilliples. (!e pliéninnèni' pm te le nom de /«//i/cs-
llirsii'. et s'observe en particulier dans les zones cutanées doid les nerfs
sectionnés et sutnr<''s r('-cn|ièrent leni' sensibilitt'-.
(ne excitation donlimreuse en nn point donné' pourra aussi ili'-termin^r
une sensation subjective en nn antre poiid i''liii;.'nc'- lin corps: ce ph<'-no-
;tw sh:Mi>iiti(.ih: nr sysri mi: Sh:ii\ ei \.
im"'ilt' poi'lc le nom di- siiiKili/ir : i-i' liniililc m- i';i|i|mii'Ic (l;ins une cit-
laiiti' iiifsiii'c i'i nii .'iiilrr |ilii''ni>iiit-nr .'iii<irin;il (|iii csl rcti'cni' dr Uni.
l.'rriTiir ilf liicdlisiiliiiii i'\isl;iiil ;i un l'.iililc (l(';,'i'i'' i'--t i'\cc^--iM'mi'iil
rivi|m'iil(', elle est aloi's de i|iii'li|ii('s ci'iiliiiK-li'i's sciilciiiciil : iniiis clic
|)ciil (Mi'c liraiii'iiii|i plus arciisi'i' cl i-(irri>s|H)iiili'<> à la Iimi^^iu'im' iriiii
M'^iiii'iil ili> iiifinhrc: iiiii> |ii(|rii'c au iiiolliM sera |>ci'i'ii(> an |iii'ii, par
(■M'iMpIc: une piip'ii'i* à la main ne scia pi'i'i-nc iju à ravaiil-liras, clc.
i.'ciri'ni' (le Incalisalion est ciinslaiilc dans t'hi'-iiiiinirsllit'sir ilc ciiitse
riTi'hrnlr (Voy. li^'. iS!), i'.KI cl i'.l,"» à iU.'ii, dans ccitaincs iiaraiili-fiirs
jiiir niin'lite. dans ii- siintlranie de lirnwii-Si'iiiiai-d (Vnv. li};. ii.")-'f'f7i.
I>ans If Inhi-s, dans le siiinlniiiu- tics /ihrcs radicu tains latir/ui-s drs
vorddiis imslrricurs, la iiKihulir de Frirdreich, les rniliriililrs. la /'o///-
iii'vrilr iiii.iie. la iirvrilr snisilire, clic est des pins i-iimninncs. l'Jlc pciil,
dans le (abi's cl dans la ncvrilc scnsilivc (/«/'cs /)('r//*//^c/7i//'i. ac<picrii-
lin ^rraiid dcfin- dinlciisili', et il en es! dr iiirinc dans t'hrinidiirslln'sit'
do itnisi- fiTt'hralc i\(iv. liff. ."."iSi.
In Ironlde iicaneniip |dns rare es! Idlldi/iirir, (|iii r<Misisle en iiiie
iin|iiissiiiiliir' pniir le malade de i'ei-(miiaitrc (|ncl ('nié du corps n été
atteint par I excitation, on en nn traiislcit de la sensation du coti' opposé
à rcxcitation. Cette alierration s"(disi'i've dans l'iii/slrrir; elle a été- ren-
contrée aussi dans les li'sinnu i-rirbralcs. On la si^Mialée. 1res c\ce|)lion-
ncllcmeiil dn reste, dans \v Uiln-s. (In la idiscrvée éi.'alemcnl dans cer-
tains cas di7m;Y//»/c7/c et. |ionr ma part, j'ai constaté très nellcment l'exis-
tciicedecesMiiptôme chez une léinme alleinle de para|déf,'ie svpiiililiipie.
On peut ra|iproclier de la polyestln-sie le rappel des sensalioiis; la si'ii-
sation provoipiée (lar une excitation se ii'pclc peu de leinps après et peut
même se renouveler plusieurs fois sponlaiiément. Il v a là une cause
d'erreur possilile an cours d'un exa:ncri pr(don;.'i''. les si'nsaliiMi-- rap-
pelées |)ouvaiil se nicler aux sensations noinelles.
Kniiii. les sensations peuvent èli'c di-naturées — niélaiiiorpliose des seii-
salidiis. — Très souvent le |iiiicemenl de la peau est senti comnie une
piqriie, |dus rarement nue excitation inécanicpie pi'ovixpie une sensation
de lirnliire im inversement, le froid est souvent |ierçu comme une don-
leur vive. Cette métamorphose des sensalions n'est pas toujoni's iKU'iiée
au domaine de la sensibilité su|>erlicielle, mais s'oliserve aussi pour la
seiisiltililé' tisseuse, (l'est ainsi ((lie dans le tahes, la poli/tiérrile mi. rie
on sriixitive, Vlièinianesllièsir \mv lésion lhalaiiii<iiie, la viliration du dia-
pason sur les os produit pai'fois une sensation de liri'iliirc
riiisicnrs de ces ammialies peuvent se comliiner : ihins ici hiins cas
du roiiipressiitu de la iiinclle, la moindro excitation de la peau provo(pie
une sensation de vihralionx ascendantes et descendantes ipii persish-nt
plusieurs minutes apirs la cessalion de l'excitaliim. et souvent en
niènii> temps un(> sensation aiialo^'ue se manifeste An coli'- opposi'*.
roules les parcsllii'sies ipie je viens d'i'Miiimr'rer peuvent (""tre associi'-es
ou (diservées isidi'-nicnt. jl'ordinaire, elles accompa^'iient soit ranestln'sie.
■•oit rinpcreslhi'sie cl ii Uni par cllcs-incines rien de liieii caraclérisliipie.
inorni.Ks nt: i.a si;\siiiii.nh:. îhk
Klli'^ ^r iciiciiiilii'iil tIaiiN les airi'rliitiis n'ivliralcs, spiniilcv mi m'-vi-i-
lii|ii)-^ i|iii ('iiiii|Miiii>iit ili»< li<Milili-<< ili' la MMisiliilili' ri i|iir j'ai iiiilii|iii'>«>s.
(i'csl dans les iiririlrs l'I ilaiis le liihrs i|iii' rmi limixi- les laiK ilc |i.iii's.
Illi-ir lis jiliis ii(imlircii\.
Troubles des sensibilités visct^rales.
('.lie/ les /ii/.\/('r»V/M«'«. Ii-s aiu'sllii'sifs viscoiali-s iir siiiil pas livs (Vt'-
(|iiciiuiii'iit oIisi'iM'i's. l'aiis ccilaitis ras (('itciKlaiil (laiicsllirsic {.'(''ih'I a-
list'i- |i*>aii l'I miii|ni'iisi's — on a icnconln' niii' ancslln-sic ((inipIMf
lies Miii's (li^^csIJM's t'I (le la vessie. Snr (len\ malades ipK' j'ai ens \itu\i-
lenip> dans mon service, el dont les oliservalioiis ont été pnidiées pai'
l'ioniei ( IS'.I.'k et par lloland ( I N!lti|. cette anislliésie était totale, alisolne.
hans les atVections oi';.'anitpies du système nerveux, jnscpi'ici les ani's-
tliésies viscérales n Ont été lencontrces ipie dans le lahcx et d.iiis les
Irxiiiiis IrniiKri'rsrs jy/vice.v de la mni'ilc i'|iiniére.
Anesthésies viscérales dans le tabès. — [,a sensiliilité viscé-
rale pi'iil clif aiiNsi pnilondc ni toiicln'e dans le lalies ipie la sensiliilité
péripliériipie; mais nons ne savons pas encore si elle pent être même
altérée pins rapidement tpie cette deinière, cest-à-diie à une période
pln>> pn'-coce du développement de la maladie. Les nnivens d'élndier cette
sensiliilité. et di- se it-ndre nn compte evact de retendue des tronides
(pielle présente, varient nécessaii'emenl avec clia(|ne viscère suivant les
dil'licuites d'expioiation anxijuellcs on se heurte. Tantôt on peut examinei
directement le paienchyme même du viscère, comme pour le testicule
ou le sein, tantôt on ne peut atteindre ipie les plexus nei-veu\ cpii se
rendent à l'organe en ipiesliou, connue pour la trachée, tantôt eidin on
ne pt-ut ju<.'er des altéiations de la sensiliilité (pie par des liouliles dans
le lonctionnement de Idr^aue, et pai- Texistence de ceitaius svmptômes
anormaux, comme pour la vessie et eu partie an moins pour l'estoiunt'.
.le me propose d'exposer ici ce cpie l'on sait actuellement de ces vicia-
tious cle la seusiliilitt- viscé-iale.
Troiihlfx lie la seusibiliU- tcxliciilaiic. — Ce svmplôme, (h'-crit par
l'ilres, a été étudié depuis par lUvière (l8S(ii et par Ititot el Salirazès
llS'.Mi. On oliserve une analjiésie complète des testicules à la pression
sur la moitié à peu piès des lalx'-tiipu's, el, sui' ceux île l'autre moilii'-, on
ojiservi' encore une diminution de la sensiliilité normale dans lid poiu lllll
des cas; c'esl dire I iniportance el la fréquence de ce sijiue.
I.'anal;.'i'-sie testiculaire ne jiarait pas avoir de rapport avec I état de la
sensiliilité <utani'-e: avec luie perle totale de la sensiliilité de la ^dande à
la pression. on pourrait olis<>i-ver une inlé^'rite alisolne de la sensiliililé- de
la pe;iu sous tous les modes. Tonterois c'est là nue i|uesliou encore à élu-
cider et. pour ma part, je n'ai pas encore constaté ce fait. Il ne i'aul pas
itnldiei . eu ellét, i|Ui' l'inté;;! ilc île la sensibilité cutanée est exi-epliou-
nelle. même tout nu déduit du talies.
:oo sEMini.ivnt: in sr.s-?/; wa; .\h:it\ri \
l.".iiial|;i''>ii' li'sliciiliiii'i' i-sl lir-i- sniivi'iil ;i ih-s hcmlilcs ^l'iiil.iiix : sur
17 ras. Itilol l't S)ibiiiZ(''s mil imli' I ."• fois l'.ilpvrmc iri-icctioii cl lUI'nis
ili> I aiiapliroilisic.
Kii ili'luirs (lu lalics un niibscivr ;;iiri'(' ce syiniiloino (|iit' <laiis Viiilrr-
riiiilion niiHjiIrtr tli' la inuclli' i''|iinii"Ti' i-t dans la juirnh/sir firiii'-iiili'.
Triiiihlrs ilr lu srnsihilili' vi'sirtilc. -- (lu sait la rriMiiiciicc di's triiiiliics
ilf la niiiiiiHi dans le laites, cl Irnr ini|ioi'lani-c |Miiir le dia;.'iii)sli<' iin'-riicc
ili> la maladie. Parmi ces sym|iirimrs. i|nrli|ncs-nns, la dit'licnlti' |iiiiir
miner enire aulres, relèveiil d'nni- alir-ialiiin de la scnsiliili|i> vésicale :
la paltiti^'r-nie de ce sym|iirinie a liien éli' tiiisc en Iniifière (hm^ l.i llièse
iTim élè\e de linviiii, (lemniville.
Chez ces maladies on Irtnive une ilimiuiitidii iiiihil/li' de la .snisihllilr
ilr 1(1 ri'xsir ri la ilixtriision; un peut leur injecter, avant que la vessie se
cKiitiacle et (|uc li' iiesoin d'niiner apparaisse, deux lois plus (\r. lirpiide
ipie (liez les individus noiinaux. Kiicore fanl-il ajouter (pic, lorscpie ces
ciinli'actioiis réllexes apparaissent entin, elli's sont l'aihles. peu jiersis-
tanles. et il faut donhler encore la rpiantité de lii|uide pour arriver aux
contraclions (|ni amènent la miclion normale. I)'auti'es malades é|irouvent
an coiitraiit' le |ili(''uomèrie des inirlifiiis iiiijx-riciisfx, traduisant pluti'd
une livperesihésie vésicale iVov. p. Id.M. Si''iiiinl(i<iii' îles Iroiihirs uri-
tiniiTs).
Troubles de la xensihililé du sein. — .V l'étal normal, la compression
dn sein, chez la rcmme, provoque une sensation liés pénible avec irra-
diations douloureuses remontant dans le cou ou se |)ropa;;eant dans les
espaces intercostaux. Chez les talii-ticpies celte sensiliilité sjn'-ciale dispa-
rait dans plus de la moitii' des cas.
Triiiililex de la sensihililé Irarliéalc. — Ce svmplùme a l'Ii' ili'i rit par
."Nii'ard el André i I8!(!l|. I^a compression lé<;ère de la li-acliée, au-dessous
de l'anneau cricoïdien, |)i'ovo(|ne sur un sujet sain une sensation d'an-
^oisse douloureuse ti'ès pénildi*, avec ii'radialious vers les jtarlies lalé-
rali's du cou. vers le médiaslin tui vers la hase de la lauftue: cette dou-
leur parait tenii'à la com|u-essiou des plexus pneumosym|ialhiipies situés
à ce niveau.
Sin- r>'j tahéliques examinés par Sicaril. 1 1 pn'senlaienl une indillérence
absolue au choc ou à la compression pr(''trachi''ale, |."i n'accusaient inie
sonflrance ([u'après une compn'ssiiui prolonj.'i''e et exei'céi' avec une
cerlîiine l'oi-ce, et de plus la sensation disparaissait aussitôt rpu' l'on
avait cessé- la pi'cssion traclié-ale. conlrniiemenl à ce ipie l'on voit ii l'i^'lal
normal.
Trouilles de la senxihililé de l'eslumar. — Les troubles de la scnsilii-
lilé de l'i-sltunac s'accusent par |ilusieurs sijiius : tout d'abord jiar l'anes-
lliésie de la région é|)ii,'astri<pie à la pression é-lndiéi' |)ar l'ilres. et aussi
par les syui|)tr\mes ancuinaux qui accompa;.'nent les pln-nomèues dyspep-
tiques douloureux chez ces malades, et (pii ont (''té' décrits en dé-lail dans
la Ihèse de MU)n édève. .leau-Ch. Houx.
\. aiialfji'sie èf)iiiaslrliiue se traduit par rindiilV'rcnce absolue avec
iw'inih^hi / I >/\ >//(///;/ . :yi
hii|iii'lli- (iilaiiiN l:ilM'-lii|iifs sii|i|iorU>iit les i(iii|i> iihmic njhIiiiIn, ail
iiiMMii ili- r(|ii';as|ic. Ils iit> se |ilai;;iii'iil diiiK une iltiiili'iir cl m* luV-
M-iilciil aiii'iiiii- Iriiilaiicf au i'iilhi|iMis, ('iiiilraii'i'iiifiii à ce ipie l'nii
oli.sci've à la Mille ilc ces iiiaiiii'iivK's chez les iinliviiliis ikiiiiimiiv. (!e
>\iii|i|i°tiiie lieiil à raiieslln'sie |iliis mi iiniiiis ciiiii|ilète du |ile\us solaire
à la |iressi(iii. (l'esl, en cllel, <i'l(e |iai lie du >\sl(iiie i^iand s\ni|i.illiii|ue
i|ui i'nI iuli'icss»'!' par celle e\|diii'ali(iu. (le s\ni|ili'tiue se re(r<iu\e dans
pri"- lie la ninilié on des deii\ tiers des cas, sni' un cerlaiii iioiniire de
lal)étii|ues jiris au hasard.
(ieci sulTit à inilii|uer i|u'il existe une \i<-ialion île la seUNiliiliti' \iscé-
rale clie^ les lalH'-tii|ues, mais cette \iciation est l'nciire mise en liimièri*.
|dus com|ilètement, pai' les sym|itomes anormaux ipii traduisent les
il\s|tepNieN douliiureiises chez ces malades Vov. p. |lt."'t. Urisrs (jiis-
triifiif» (les liihi'lit/iirsi.
Ou a si;;nale an^si dan-» le lalies l'iiinilgi'Kir oriiliiirc /inifdinlr mi aiial-
^'l'-sie à ta pression des ^johes oculaires lAhadie et Itoclieri, pression ipii.
chez. rinili\iilii normal. |)roiluit une sensation douloureuse plus ou moins
intens.-.
Somme lonle. les aneslhésies \ isci-rales sont un svmptiime des plus
l'rétpieuts dans le tahes: la raison anatomiipie de ces tronliies a cti' hieii
mise en lumière par .lean-(!h. Itoux dans le travail ipie j'ai cili- plus
hnnl. Chez les laliétiipies. en elVet, ou constale d'une i'ai'iin cousiaiile.
dans le «irand sympathiipie. ralmpliie d'un ^'land nomhie de |ielites
lilires à mvéline: les peliles liiu'es ainsi altéri'i's soid celles ipii viemieni
de la moelle et ipii. |)ar les i-acines postérieures et par les l'ameaux com-
nuMiicants. arrivent aux troncs du syinpathii|ui'. l'ont senihle indiquer
ipie ces lilues sont de nature sensilive el (|u"elh's cunduiseid ii la moelle
et an cerveau les excitations venui's des viscères; c'est donc à k'ins
li'-sions. constantes dans le tahes. ipi'il faut altrihni'r les aneslhésies vis-
léiales el les nomhreux trouldes de la sensiliililé oi-^'aniipie que je viens
lie passer en ivNue.
llaiis la malftiUf île Frinlrcicli on peut oiis«'rNei' des anesllti''sies \isci''-
lales anahi;,'ues à celles que l'on renconlie dans le tahes (Vov. lifr. }."i7 à
i.'.l»).
Kn delioi-s de ces aiiesthésies viscérales, il en est d'autres qui sont la
«•(tnséqueni'e des lésions Iransrt'rsrs (.«raves de la moelle l'-pinièi-e. Il.ins le
cas tVi-rnisi-mi-iil. de sciiifiii. inlerrom|)anl complèlcmeid la contimiili''
de l'axe médullaire, il existe une ancstlii'sie \iscéralec(Mnplèle an-dessous
de la li'sion. Lorsqu'il s'af:il d'altéralions de la i/iirtir de rlieval laiics-
thésio vi.scérale variera selon la hauteur el le nomhre de ratines lésées.
(iiM'iiiii: Mil
SYNDROMES SENSITIFS
Valeur si-miologique des différents syndromes sensitifs
d'après leur répnrlition topographique et leurs groupements qualitatifs.
Syiiili'(>iii>'> |>i''i'i|ilu-i'ii|iio, radii'iihiiro, tiii-iliill;iii'i', ccrcliral. psychiiiiio;
|(i|i(igi';t|iliii' M'^iiiiiMitairr.
,!(• Mit- siii^ ;ill;iilii'' jnsi|ii'i('i ii l'xposci' li'> iihinciis |iri)|)n'> ;é iiirllii' l'ii
r\iili-iii'c li'> li'iiiilili's (It; la siMisibilitr, )'t j ••! iii<li(|iit'- (|ui> I Dm |iiiii\ait
tiiiiivi'i . dans la naliirc im^ino de ces troiilili's, des (''Irmi'iils iiii|ioilaiils
|Miiir II' dia^iioslic.
11 nie l'aiil iiiaiiiUMiaiit ('iiidici' ciitiiirii'iil ers troiildcs si- ;ji'iiii|)i'nl (Ml
synilroiiies. cl t|in'lli' rsl la siyiiili( alimi di- ces ilillrrciils ;,'r()ii|)('-
IIlPIllS.
Deux t''lt''infiils toiistiliiciil, en ei\r\. un siiinlraiiic xriisilif : diinc ])arl.
les caïaiii-ri's objecliis des troiildcs scnsilils (d)st'rvt's, Iciii- (|iialil('', linii'
niodrdt' j.'riiii|iiMnt'iil e.\. |parlaiil, les disscicia lions (|irils ]mmivi'iiI |ii(''siMU('r:
d'awlrc pail, la K'parlilidii l(i|iiij;ia|ilii(|iii' de ces tiunlilfs àdcs li'iiildircs
(Ml raiipiMl a\('c 1 appareil s(Misilil' It'sé.
Itrjiiivhliiin li)pii(jr(ipliiii\ic. — l,(>s tronlilcs siMisiiifs |in''siMit(Mil à la
siirraccdu ((ups des topographies vari(,''es dont (piehiues-nnes conslilniMil
(les Ivpes fixes, leconnaissahles, et (•aia(l('Mis(''s par des (K'Mioniiiialions
appi'oprii'cs. TanUU les Iroiddes sont };t'Mi('M'alis(''s el all'eelenl dniie l'aroii
('•gale toute la siirl'aee dn coips. dans le cas |)ar exemple, assez rare du
reste. i\'tiiicsllirsir (iriirnilisée. Plus snuviMit. ces Irouides ne si('<;ent (jue
siii' une partie du corps, ils sont loralisrs, et. dans ce cas. il y a li(Mi de
distingiK r (Muore un certain nond)re de vari('t(''s. Ils p(Mivent occuper
toute une moiti('' du corps {/iriiii(iitcsllirsi)-i. ou une r(''gion, la rac(\ la
liouche. le pliai-vnx {lupdiiraphic irgiiimilc), un l'Ire liniil(''s ;i la dislri-
liution d un ti'onc M(M'venx irrpnrlilioii a>ui/(iiiii</iic\.
jlans iieanconp de cas. ces troui)les oc(mi|i(MiI une ('•liMidne plus ou
uioius ;.Mau(le de la surlace du eorjis. mais d'une façon iu(''j;ale, et vont
(Ml dimiuuaul des extr('Muil(''s V(Ms la racine des UKMiihres. comme (Ui
roi»s(M-ve dans les polyiK'-vrites {tapiuirapliii- prriplirriiiiirt. Ailleurs, les
zones d'iincsllK-sie sont dispos(''es en lunules l(M|i;itudiiiales. paralh'-les
il l'axe des inemhres et reproduiscMit le mode de distiiliulion des racines
p(ist('MitMires {htpiKjnijiliie radiculairr). H'aiilrcs fois, la iV'i^ion int('M'ess(''e
> ) A 1)111 >\ifs sA.v.s / iirs. :•>:!
i-s( liiiiili'c |i;tr lin |i|iiii riin|iaiil l'ii M>^ini>nls l'axi- du Imiii mi îles
iiii'iiiliro. I iiiu'>»llu'Mi' csl (lilf al"r> .sniniriitiiim' >.
Kiiliii IfN /DUCS :iltciiili-s iraïK-slIii-sir mi ili- iloulriii' iif ii'-|miii<I<'iiI i|iif|-
i|iifliiisàiiiiruiii- lli^|ltl^ili(lll iii<ir|i|ii)lit^ii|iics\sliiiialiMM'. clli-si tiii>liliiciit
iU's ilitls iiiiii|iii's 4111 iiiulli|ilfs. ri'-;:iiliiT> nu iiii'-^iilicrs cl |ilu^ ou nniiiis
('■liMiilus, airri'iani ou iioii (l('> Icniloin's nerveux ililiiiis. l'.V^I uni'
rt'iMirtiliiiii iiisiildin', luralisi'C ou ilissriiiiiii't'.
Tiinli's t'i'> ilis|i(i>iliiius oui Ifiir^i^iiilicalinii ri, dans un ^laml iioinliii'
(le ras. le siè^e îles Iroiihles seiisilils cl le mode de liinilalioii des zones
eiitanee^ i|u iK aHeetenl, dési^neiil clairenieul le siè;^e de la lésion.
lue ane^tliesii', une lUM'al^ie o('i'ii|iaul exaeleinenl le leniloire anato-
iniijue iiineixé par nu Ironr ner\eii\ soni liien lindiee d une alleinle de
ee Iroiic iiiènie, tandis (|iie ralléralion d'une ou de |diisieurs raeinesraelii-
dieu nés ainéiiera II ne re|iarli lion dilli'ienle des troll Ides sensilirsoliservés.el
eela |iai ee iju nue iiièuie raeiiie ronrnil des liliies à |i!usieiirs Iroiiesiierveiix
|iéri|dii'-rii|ues et i|n'iiii inéiiie Iroiie reeoil des lilires de |dusieiirs raeiiies.
I ne lésion S|iinal(> penl |iroduire, sui\aul les eas. des troiildes de la sen-
siliiiile il |o|io^ia|diie analogue ou dilIVrenle des |iréeédenles. mais se
i'a|i|iroeltanl plus ou moins du mode pai'aplé;:iipie. Kniiii les altérations
d'un liemispliéie eérelnal, lorsipiellesdelei minent des lioiildes sensitils,
donnent lien é^'alemenl il une lépaililioii dilléretile de celle (|ui résulte
ties lé'sioiis spinales ou péripliéritiiies, et réalisent riieinianestlii-sie.
(iniiifM-iiinil iiiiiililiili/'. — Les ti'onhU-s otijectils de la sensiliilité ne
sont pas les mêmes dans une li''sion péiipluM'Iipie on dans une lésion <'en-
Iralc il \aiieut (|ualilati\eiiient suivant relaj;e du névraxe lésé et suivant
ratleinle de tel ou tel des laiseeanx sensitils. Ainsi se trouvent réalisées
nn ci'rlain nomlire {Vaiirsllu'sifx tlixsocii'fs — dissociations pi''riplii''ri(|ue,
taliétiipie. sM'iii'.'oinvélique, syndrome des lilires riidiculaires longues
des cordons postérieurs, svnilroim* sensilil' coriieal. etc. — sui' lescjnels
j'ai déjà alliré- ratlenlion iVov. p. 77!') et (|ue j'exposerai plus loin (Noy.
p. !l(l."> et !t|."i . Itn comprend tlès lors rimporlance ipie peuvent pn-senlei'
ces anesllicsies dissocié-es pour le diagnostic des lésions des voies sensi-
lives. car elles permettent de déterminer le sièj,'eel l'élendue lie la lésion
<|ni les produit.
liaiis cette étude je suivrai le même plan ipie pinii les lioiililes de la
molililé, et j'étudierai successivement la topo|:iapliie et les caractères
olijeclils (|ne |irésentent les troiihles de la sensiliilité dans les cas de
li'-siou : des nerfs périplii''riipii's, des racines postérieures, de la moelle
épinièie. de l'encepliale.
Je lais préci'-der celle i''liiile de l'exposé analoinii|iie de la voie sensilive.
Origines, trajet et terminaisons de la voie sensitive. — I^es eondiic-
lenis de la sensiliilité ne suivent pas une voie aussi directe que ceux de la
I. il ne r.iiil |i.TS ronfiindix' rc Iitiiip <Ii' irgmrnidirr, i|iii $'.ip|ili(|iio iri :i un urgmriil dr
virmine. a\w la Ui|i»i;ra|>liii- quf |mmi1 |iri'sciitrr l'ani->llii'->io iKins les li'-siuiis d'un legmenl
nirdnlluire; celle ilomiélx' se superpose nnlinaireiiieiil ù in Inpngrnpliie railioiilaire. (;'e»l
il.ins le sens de sef;nient inédtillairc que le tonne de lo/mtiraphir tegmnilaire est géiièra-
leiiieiit u>ilé par les aiileui-^ élranpers, anglais el alleniamls.
7''S si:Mini.oniF nir sysTf:.w: .Y/;/n/?r.v.
inntililc MiliHilairc — r;iiscf;iii |i\r;tmi(i;il (|iii, |i;ii lis des (clliilcs cdi-
licalcs. iii> rniil <|irMii)> T'Iiipr iiiii(|iii' an iiivraii îles cclliilcs di-s iiovanx
innli'iirs (li's iit'ifs cr.-Uiiciis i-t des (•cllnlcs îles cornes aiiti'i'iiMrii-s ilr
la iiini'llf. Kii siiivanl li-s lilircs sciisilivcs de la |i(''ii(di(''rir au ciiitiv.
on l'rnronlir nnc si'-iic de nrnront's ipii en i-oin|ilii|iHMit --iii'^ulirrfiiirnl
I.- Iiaj.'l.
Premier neurone sensitif. - l.cs raciin's imsléi iiiiii'^ cl les nciis scn-
silifs |)i'>ri|dn'-i'i(|ncs |iri'-scnlcnt nnc origine conininnc, cl ne soiil ipie les
liraiielies de division d'nn seul Inhe nerveux issu de la (clhiicdu j;an-
glion spinal Voy. lif;. ."('1.') et .'(Ki A i, Inlti- iiervenx doni le cylindre axe,
ainsi i|ne l'a nntnlit'- Kunvier, se liirnri|ue en ï a|iiès nn court Irajel. Le
pi-olinip'inenl |icri|ilicri(|ne de ce cylin<li-e a\c loi nie le iiei 1' sensilif péri-
pliéritpie: son piolonfreim-nl central conslilne la laciiie postérienie.
A lenr entrée dans la nnxdie les racines posléiienres se divisent en
denx liranclies (Voy. (1^. ."(ili A), rime ascendante et lantre descenilante
ipii, clieininant dans les <-ordons iiosli-rieinset la snlistance i,'(''lalinens(!de
Uolando, constitnent à elles sentes la pins ^nande partie de ces cordons.
La liranclie ascendante émet, clieinin taisant, de nonilirenses collatérales
ipii s'épan<inissent dans la siilislanee i:rise de la moelle, en |iarlicn-
lierdans la coine postérienie, la colonne de Clarke lioniolatérale, la zone
intermédiaire entre les cornes antérienies et postérienres et la colonne
s\mpallii(|ne inteiinedio-lalérale; (]ncl(|nes-inn's (collatérales réilexos)
vont jnsipianx coines anti'-rieni-es s'arhoriser awtonr des cellules d'ori-
•,'ine des racines anléi'ienres (Voy. lig. ."(Ki A); aucune no l'cjoint clie/
riiomme la <(niie postéiienre dn côté opposé on passant pai' la commis-
sure <;riso |)osl('rieure. Los hranclies <le division ascendante dune mémo
racine médullaire sont do loiifiuein- inéf;ale et variable et se ilistin),'uenl
en filtres lailiculaires courtes, moyennes et lonfjues fVoy. llj;. 5(i6 A). Les
lilti'os couili's si'panonissent immédiatcnionl dans la substance grise de
la COI ne post('iieun> ; les moyennes s'y lorminenl a|)rès nn tiajot plus
ou moins lon^ dims les cordons postérieurs et abordent la substance grise
de la moelle par la base de la c(M!ie postérieure et par la zone cornn-
comniissnrale; les longues remontont jnscpiau bulbe et aboutissent aux
noyaux de (ioll et de liurdacli, et an novau de v. .Monakow (partie externe
du noyau de lînrdacli, noyau du corps restilonno Ncp, Voy. lig. 7>{u . a).
Dans leur trajet ascendant U's libres moyonnos et longues, adossées
d'abor<l ii la corne postérieure sodéplaceni en dedans parsnilode la péné-
liation successive des racines si Ini-es an-dessus :id-los sont relonlées pi'ii à
peu en dedans et nn |ien en arrière, occupent ilans le cordon postérieur la
zone dite ladiciilair 1 zom- des bandelettes externes, puis niK» n'-gion
d'anlaiil plus interne, d'anlanl |dus voisine du sepinin mi'dian et de la
périplK'iio, ipie les libres sont plus longues et |)rovieiinent de racines
pins infi-rieiires (loi de Kalileri : ce sont les libres longues des racines
sacrées f|ui rorment dans la région cervicale la |)arlie interne et posté-
rioiiio du cordon do li(dl : li's libres longues dos racines lombaires se
plaieiit en avant et en deliors d'elles ; les lUiies loo'jnes des racines
syyoRo.MKS SKSSiTihs. ;%
(lorsalo M- |ilai'ciil ilc nii^nir i>ti .-i\.-iiit cl m ili'licii''< ilc ers ilniiit-i'i-s
(Vny. li;;. "»<».'• el ."(i(i Ai.
!.(•>> ilr;;(''in''r«'>f('iir('s M'(oii(luii'i'>, r(»iiM''ciilivr<> aux li''><iiiMs i ailiiiilaii'o
liiiiili-i's ft ('■liiilii'fs à l'iiiili* (les iii('-tli<iilfs ilc l'ai cl de Maiclii. tiioiitrciil
<|iic. )laii> la n'-^'iiiii rci'\icalc, le cniiliin de (iiill ol c\cliiviM>iiicril l'oiiiic
de lilires ladiculaircs loii^'iies |ii°(i\eiiaiil des racines sirii'-es, Itiiiiliaires,
iliirvilo inli rieines et miiyeimes (llcjeiiiieel Sollas) (Viiy. li;;. ."(i."tel ri(i(i|.
M la |ii'eiiiièi'i> i-aciiie dniNali- ni les racines cer\ icales ircMMiieiit de liliri's
dans le ontliin de (iidl ; leniN liliies liiii;;nescl ni(i\cnnes icslenl canton-
nées dan> le cordon de Itnidacli: elles y occnpenl nne situation d'anlani
|dns inleinei|n"ellesa|i|>arlii'nnenl à des racines jdns inférienies (Kejeiine
et Andii-riionuisi.
\m liranclie tli-siTinliiiili- des lilires ladicnlaires est lieanconp |dns
comte i|ne rascendanti- : clli- déjiéncre coinnn* cette dernièi** à la suite
lie li'sions ladicnlaires limitées et, coninie elle, se déplace en dedans
à inesnie iinelle descend ijtejeiine et André-Tlioniasi. Ses lilires aiiiiiex
se tel minent iininediateinent dans la siilislance ^'lise de la corne |ios(é-
rieiiie: ses libres moi/cfutcv eiii|irniitetit la voie delà virgule de Scimitxe
et de la zone ciiriin-coinniissnrale ; enlin les lilires lougiirs des racines
doi-s.'iles. loniL-iires et s'icn-es suivent en outre la voie du l'aiscean de
lloelie illh. du centre ovale de Fleclisi;; (Co). du triangle médian de
lioiiilianlt et l'Iiilippe (Ik'jerine et Spiller, Wallenliei;:. A. Itiiiccl et
s'y trouvent méiau^'ées à des libres endof.'ènes descendaiiles.
Kn résumé, le premii-r neurone sensitil'. c'est-à-ilire le cylindre axe
«rune racine posti-rienre ap|iartienl par ses filires ladicnlaires iourtes
an serment médullaire dans lequel il |iénètre et ilont il porte le nom:
par ses lilire^ ladicnlaires ininii-iiitrs et loiu/ues. il peut s'i'tendre sur une
grande liautenr de la moelle. Son trajet si coniplii|ué dans l'axe mi'-diil-
laire et les connexions multiples (pi'il all'e<'te jimc ses collatérales avec les
divei-s se;;ments de la moelle, ne sunt paslails pour simplilier l'étude de
la localisation anatoniiipie des troiildes sensitil's. ni pour p«>rinellre de
pouviiir lappMili M toiijnui- à une lésion lixe t(d ou tel symptôme oliserve.
Deuxièmes neurones sensilifs. — Les cellules autour desiinelles s'arlio-
iis«'iit le> lilires radicnlaiies postérieures, à savoir : les cellules cordii-
nales et <oininissnrales île la moelle, les cellules de la colonne de (ilarke.
les cellules des novaiix de Coll. de Hnidach et de von Monnkow donnent
naissance aux lilires (|ui conslilneut l<*s deuxièmes neurones sensitifs. Je
les distiii^'iie r en neurones d'ori^'ine médullaire i|iii comprennent les
voies s<'nsilives pour le troiK' eiicépliali(|ue ou films aiili'rn-lalrraU's
(u-iffiuhiiilrs d'alai. et les voies scnsitives pour le cervelet : /'nisiedu de
timrrrs iF(i . /'(lisieiiit cérchclli-ux direct (Fcd : '2" en neurones d'ori;.'i ne
liulhaire coiistiliiant les voien cérébelleuses Itulhaires, la voie hulbo-lha-
IttmiijHc et les riiies gensilives centrales des nerfs criiniens. ( Yoy. lif.'. TAih,
."ilKi. ."(iT n, /'. <". (/.)
I.a plupart de ces voies scnsitives secondaires croisent la li;.'ne
médiane. Li voie iHiIlNi-tlialamiipie s'eiitre-ci'uiso au-dessus du r>ill.'i iIh
;% sEMioLotut: du sysrf:ME .\eh\eu.\.
Iiiillic dans la iliM-iissalinii |iiiiiri>i'iii(>(N |)iri) : 1rs vnirs iiii'-diillaircss'nilic-
rroisi-iil dans tinilr la lianlcnr de la mum'IIc an niveau de la t'iiinniissni'i*
anliTiiMii'c. niiinlt-ni dn dili'' u|i|iiisr dans le cordon anli'i'o-lali'i'al. |iuis
dans la l'oiinalion n'-licnir-c •^l'isi* de la ralollc. I,i> l'aisccan ri''rr-licll<'n\
dircrl i('|ni''srnlr nnr des rares voies sensili\es secondaires diiTclcs.
Contingent médullaire. — I. Voii-s st-nxilircs scriiiiiluircs pnur le Iroiir
cnifjiliiili(fin-. — l,es /ihrrs (tnlrro-ttilrnilcs iixrcuildiilrs relient |iai'éla[)es
siH'cessixes sn|ier|iosées la nniclle à la lornialion ri-iicnh'-e de la calolle
cl an llialainns. i>ccn|ient loule la lianleni' de la nnielle el dn Ironc
enn''|)liali(|ne, mais ne sont pas tonU-s des libres de loiile loni^neur.
Klles naissent des cellnles eordonales de la liase de la curtie |iost<''riein'e.
de la zone inlerrniMJiaii'e el dos celliilc- niniiiiissiii air-, de la corne
aniérienie. 1" Le-- nnes sartienlenl a\er les lilires i ailiciilaires cdiirlcs.
passent innnédiateinent dans la coniinissnre ;.'rise. alionlenl le coiihni
anli-ro-lati-ial dn coté op|toS('' et atteignent, après nn Irajel ascendant
oMicpie pins ini nn)ins ionj;, le sr/jinoil poxtcriciiv ll'ala. /m de ce cordon
(Vov. li^f. ôliT) et ."itHi A|.l.a|iport incessant de nonvelles lihics, orii^inaires
de segnuMits niédnllaires sns-jaconts, relonient pen à jien ces libres
ascendantes vers la périphérie on elles enipiéleni d'anlani pins sur le
champ des voies cérébelleuses et dn l'aisccan p\raniidal cioisi-. (pi"elles
sont pins loni;nesel proviennent dosej;menls ni(''dnllaii-es pins inféiieins.
•2"l.esautri'ss(nd en rappin't sintont avec les libres radicnlair'es vioiiciint'x :
4'lles inimieni pendant nn trajet pins (mi nn)ins lim<; dans la snbstance
grise, pnis s'entre-croisent dans la commissure anléiieine et poiirsni-
viMit lenr trajet ascendant (d)li(pie dans le scf/iiinil (iiilrriciti- l'ala. a) dn
cordon antéro-laléral dn coté opposi' di' |;i i Ile. l'.llcs se phncnl pen il
pen le lonj; de la corne anti'iieinr ;'i une ccrlaiur disl.inrr iln sillon
médian aniéricnr et atteijjnent la |iéripliiTie de l;i nmellc an niveau de
rémeij,'ence des racines ardéiionies.
i,a snrl'ace de section de l'enseiMble de ces libres tonne nn croissant il
concavité interne — /'aixcnni en irnissanl de Itejerine (190.")) — qni
contoniiie la partie externe de la coiiie antéiienre et occnpe niu' situa-
tion pins périphérirpie (pie ctdie du l'aisccan aiit(''ro-lat(''ral dcscendanl
de Itejerine el riionias. (!e sont pinir la plupart des libres é|iarses, non
réunies en l'aisccan conipaclc, (|ni défiénèrent dans tontes les h'-sions qni
détiiiisi-nt la zone intermédiaire de la substance j;rise de la moelle cl
dont le pins grand nombre s'épuisent dans la substance grise île la
moelle cervicale el dans la rormation réticulée dn bnllu* (libres .</////<)■
xiiindlrs. libres siniin-n'liiiilri-s hiilbaircs). Les libres les plus longues
nionleni dans la l'ormalion réticnir-e grise et blanche dn bulbe, (lelles
du segment antérieur ll'ala. (i) entrent dans la constitution de la coiiclie
interolivaire on montent dans la rormation réticulée située en aiiière dn
ruban de lleil nii'diaii. Iii'ciiles pai l.dinger chez les vcrtidirés inlé-ricurs.
ces libres dégénèicnl chez le lapin ( Wallenbergl. le chat ll'robstl. lecbien
(Ilnlhmanui, après section de la moelle cervicale. I.a plupart sépniscnl
liiiiis 1.1 formation réticulée de la calolle inilbo-ponlo-pcdonculaire.
•>».Y/f/«)Wfcs sbwsmis. ',9:
AïK'iiiii' ne sriiililr .illi'iliill'C le lliallillllis. Kllcs Miiil i'c-iir<ii'i')'<-N il.iiis Iriir
Irajcl iMilliiiiii- |iiii' (les lilirc> oi i^inalirsilii iinxan ilr llitidiii-li il <|iii p.u-
liripciil i\ \i\ (lci'ii>saliiiii |iiiiiriM'iiir ililucs lilcii |iilli> ilr la li;;. .'1)7 (n.
Cclli-s «In sc^iiii-iit |Mis|iTii'iii' ifala. /> <lii raisri-aii aiitiTo-latiTiil. ilc
lH>aii('i)ii|) li-s iilif* iiM|iiii'laiilcs i-l les plus iHMiilii'niM-s. a)'(-iiiiipa;.'ni'iil li>
laisi-caii lic liii\\ci> ilaiis le liiillii' i-l la proliibiTiiiicc vl si> phiri>iil eu
arrii''i'<- (II' l'nlivi' liiilhaii'r ilaii> la rniirlii' rrlro-olirtiirr ((!i'ii| ili- la l'iii-
iiialiiiii ivlirnli'-r ^risi> Slt^i. puis ii la pailir aiiti-in i'\ti*i iirili- la lalnlii-
pruliiliiTaiilii'lli'. l.orsi|iii' li- faisii-au ilf (inwi'is siiilir'cliit piiiir p.'-iii'liiT
ilaiis If riMM'Ii'l i\ii\. lij;. 7>i'û . /»», li's longues liliii's •aiili'in-laii'iali's
asi-niilaiili-s piiiiisiiiMMil li'iir Irajcl asci'iiilaiil. Kllrs ornipt'iit ilalinril
l'an^lf ipii si-pari' li> iiiliaii ili- llcil lali-ial ilii iiiliaii ili> Idil iiir-ilian
i-l atlfi^'iii-iil avri- n- iliTiiiiT l'aisicaii la raliilli- pri|iiiiriilairi>: clli's
s'ailiivscnl riiMiili' à la partir aiiir'|-ii-c\li'i'iir ihi noyau ilu InliiMiulr
ipiailrijuincau pn^li'i ii-ur : i|ui>li|ui>s liliri's passi-nl par la pailii* rriilrali'
ilrla ralnlli' lu-ilniirulaii i> i>m arriiMi' du ruliaii ilt> lin! inviliaii. I.a plupart
scpnJM'i.it. rlii'iiiiii taisant, ilans la snlislami> };risr tic la ninrlli- {/ihim
.v/ii;i(»-.v|)j/i«/cM. ilans les loi-inaliiins ('i''rr'lii-||i>ns(>s du hnlltc — niivanx
lali-ranx. nlivr liulliairi' ifihrrs .iiiino-dlivairrs) — GiililstiMu |!l|(l,
l.iin;.' l'.Mii. — dans la partit' cxti-rni- ili" la l'onnalion rr-ticnir'r linllto-
ptintii-pi'diinndairi' ifilirrx siiiini-ri'tinilrcs hiillniirrs, /ihrrs sjiino-vi'ti-
riilrrx iiiiiiliiirs. filirrx siiino-irlinilris /ii-doiiriildirrs] el s'v articulent
a\fi' nu iMi plnsii'urs ni'ui'onrs snpi'rpnsi's libres v('liculi>-lhiilinni(ines\
i|ui. piinrsiiivant leur tiaji>t. :iltiMi:nrnt le tlial.niMis. H'aulivs juMirtriMit
dans Ir tulu-rruir i|ii.'idrijunifan posti-ririir ililircs spiiio-lcrtalrs). Ii'cni'ps
^'Oiiiniill)' intiMUi* cl le noyau vcntial du thalamus t-l constiturnt les filnix
xfiiuii-llutlniiii<iufx. dont la ilt''p'ni''ri'sc('nn' a cir' oliscrvci' d'aliord par
JtoM'i' rlirz Ir cliiiMi. puis chez riionnnr par llorsicv i-t Tliii'Ir. IJiirn->fl
I I.S'tSi. (ioldslrin ( l'.lK» , l.on^' I l'.M \\. i-tr.
Sur toutr la hantrnr iii> la inocllc et du tronr l'nrcph.iliipir. nnr
sci'ic di' nruronrs superposés se trouvent ;iinsi éelielonnés sur h' trajet
des lilires antéro-latérales .isccniianles. Haiis la n lie ees coiirlrs roies
il'assoriiilitin intra-si>iiuilfx relient entre eux plusieui's éta^xes médul-
laires plus ou moins éloi;.'nés: dans le trône ein'éphaliipu'. elles relient
de même entre eux les ditVéïenlsét.i'ies de la liirmation ri-tirnlée (romirx
rnirs <rnss(iriiitifiii ittirii-rriiriiires) on s'artienlent ;ivee les lilires spino-
rélii'ulées linlliaiies. poulines on pédoneul:iir-es et ariivent au tlial.-imus
(fibvfs rrli<-iilo-llialtniiiiiucsi.
Klant donné le lonj: tiajel df- lilnes radienl.iires min/ciiiirx dans jr
I oi (Ion posiéi ieiir el la snlist.uiee ^rise de la nmelle, le nomhri' de leurs
follatéi-ales. r.'irlirni.'ilion de leurs neurones seeondaii'es se faisant à
'1. i. 5 se;:inents mi'-dull.iii'es au-dessus de leiu' plan de pénéliiition. on
lomprendipie dans les li-sions médullaires très peu l'Iendiies en hanleur.
— pii|ùre. plaie de la moelle. — les neurones eonils inli'a-spinanx pnisserd
l'élaldir les ronnexions mtr'e les lihi-es radienlaii'cs moyennes situées an-
(trSSDiix de la li'-Nion et les lilires spino-ri''linili''es, siluées dii-ilrxxiix. Ain^i
s»' cm'ill. pour h'.s fibrrs rinlirulairfs ;;/o;/r;);/c.s-, ilf iiiinvcllcs v<iics srii-
sili\i's s»'(omljnri's i|ni, roiii|irM>iiiil 1rs voies ilrlniilcs i-t ilriiriiéircs. |m'i-
mi'lli'iil la Iraiisiiiissioii de la si-iisihililr cl i'\|ilii|U('iil l.i ir;:i('ssi(iii dr
«•l'ilaiiis liiiiililcs si'iisilil's (smloiil dans le doiiiainc de la si'iisiliililr
laclili') <|iii' l'iMi ((iiislalr rm|iicmm('id |diisii'iiis itidis a|iiï's uni' Irsion
niédullaii'c. C.t'lli' ir^iicssion sciera an |iicirala de la i|natditcdc sniislancc
{.'lise cniiscivéc cl scia danlaid |dns larile (|ne le |ircniier neinone seiisi-
liCi'l la zone intciiiiédiairc seninl |dns c|iart;ncs \nw la lésidn.
l'ai' ciMilit', la (Kniiiensaliiin par les ncni'nnes ennils iidia-spinaux seia
itiesiMic nulle piiur U's filircs rddiciildircscoHrlcxA'.vUvs-n ne i'ouruisseni
<|ne |icn de ctdlalcralcs; elles [iiMièlrenl, en cIVel, iiunu'dialcnienl dans la
enine postérieure, s'y lermincnl. et li-s neurones scioudaiies a\cc les-
i|ucls elles s'articulent (l'ala,/*) croiseid la li^'ue médiane dans le |dau
incnie de la pénélralioii des lilircs radieulaiics eonrics.
lue lésion limitée à \;i covnr posU-ricurr di-lruira i'i la l'ois le |iremier
neurone sensitil' et l'ori^'ine de la voie secondaire cl cntiaincra des
lioiiMcs scnsitit's /K((;io/«/é;rti(.r à to|)o^Ma|diie /v/'/(<i(/rt/rc, dont la limite
sn|iéiieure coircspond cxactcineid an scj;mcnl inéduUaiic lésé ilteieiinc
l.S«t!t| iVoy. lip. iS(» et 481). (Maltindo l'.llli. Inc lésion limitée an
scfimeid postérieur du corilon tiiilrro-lulrrul — plaie |iénétrautc,
piqûre de la moelle — cntraineia la dé;:éiiérestcnce de cette voie secoii-
daiix' croisée qui ne pourra |)lns être incitée par les lilircs radicnlaires
coni'les restées intactes. I>e nonvelles voies de compensation ne se
développant pas. les trouilles sensilils (en particulier cen\ de la seiisiliililé
douluni'ense et tliermi(|ue| resteront peiinam-nls, cl, l'Ianl donné le liajel
ascenilanl iilili(]ne de l;i Noie -iiivilise -.einiidaire dans le corilon aiil(-ici-
latéral. la limite snpi lieme des (idiiiiics seiisilil's correspondra à la
topographie sensitivc de serments médullaires situés à 2. 7>. i liaiilciirs
de segments, au-dessous de la lésion, i Voy. lig. i.')i à \bl .)
"2. Voii's srnsilii'i's secondaires pour le cervelet. — Les voies réréhel-
Icuses — l'aisceau de (loweis, faisceau cérélielleux direct — relieiil la
irinclle au vermis. apparaissent dans la région dorsale inlérieure (\oy.
(ig.."(i(i.VK occupent la péi ipliérie de la moelle et ne dégénèrent générale-
nuMil pas à la suite tli's lésions de la moelle lomlio-sacrée.
l,e faisceau de Gouers repiésenle un neiiiiuie spiuo-céréhelliu.r. sur-
tout croisé, en rapport avec les lllires radicnlaires courtes. Il procède des
cellules de la zone intermédiaire entre les cornes antéiieure et poslé-
licnre. (jncIques-UMcs de ses liliies monlent dans le coiilon anléio-latéial
homolatcial ; la plupart s'eutre-croisent presque immédiatement, passent
dans la moitié opposée de la moelle, et se placent ii la péi ipliérie du coi-
don latéral en a\ant du Paisceau cérélielleux ditccl cl plus haut dans le
laiscean latéral dn linllie |Voy. lig. r>(i(i A cl ."(iT «i. Le laiscean de
(îiiwers apparaît dans le premier segment lomliaire. augmente rapide-
ment de volumedans la moclledoi'sale et dans la moelle cervicale. ap|)ar-
tient par conséquent à ces deux segments de moelle et reçoit par les
lilires radicnlaires courtes les incitations sensitives jirol'ondcs dn tronc.
ilii t'oii i-ldii iiiciiiliri' Mi|M'Tii>iii°. Mii'liMit (In cnlr rriHM-. I 11 ;:i;iiiil luuiilti'i'
(II' M-s lilti'cs >'('-|iiiiM'nt (liins \f> iiii\;iii\ hil('-r<iii\ dn hiiilic 1 Aiidii' IIki-
iiiiiM: li'> ailliez |i<iiir>iii\ciit leur Iriijcl iiscciidiiiil cl s(* |il.'i('ciil dilll^ l.i
|ii\iltdicraii('(- II- Idii^ de i.i |iaiiic cvlcnic du ridiaii de llcil riK-dliiii, en
a\iiiitdci'idi\c|iriitnlM'-ranli('llc. .\rr'i\('-cs(lansla ir^ioii |i(iiiliiicMi|iiTiciii'(>,
cllo s iiillc('lii»ciil cil ari'ii'i'c, ((iiildiiriiciil le |)('-diiii('(ilc ('(''rclicll(*ii\
>ii|i(''iiciir, |i('-ii(-li-ciil par la vaKiilc lU' Vicii>.S('iis dans le ccixidel et
alimilisM-iit à la |iai'li(> aiilci ieiire cl iiilcriciiic du veiiiiis. (V(i\. Ii<:. .'liT /<.]
I.e /'tiisi-t-aii ffirlielletij- diiecl s'arliciile avec les lihi'cs ladiciilaires
moifriinrs cl lire ses origines des cellules de la eidoiine de Idaïke,
('(ildiiiic i|iii s étend du premier se^ineiil loinliaire an pi'cinier se;;inent
diirvd. liniiK-dialcnicnt apK-s leur origine, les lilncs des ((dliilcs de
l!l;ii'ke se porlcnt en deiiors. tra\crseiil luM'i/iiiilalcnicul et en •^nis
faseicnlcs la iiiiiilii- piisl(°'rieure dn c<ird(ni lali'-ralcn decriNanl iinccdiirlie
à aincaxiU- anl('-rieurc. puis iiKiiilenl dans la partie pi'-riplii'riiiiic et piislt'--
rieiire dn cordun latt'ral de la iikicIIc du incine crilé et conslilnenl
le (tiixcrau ci'ri'hrllcH.r dirret. (ic l'aiscean apparaît à la partie siipc-
rieure de la moelle Inmliaire (Viiy. li;.'. riti.'il, au<;!neiile rapiilement
de \olume à mesure (piil s'élève dans la moelle dorsale, mais ne
reçoit i|ue peu de lilircs dans !a iiuielle cervicale: il appartient d(mc en
propre à la moelle d<M'sale et reçoit par les fibres radiculaircs movcnnes
hnnlto-sacri'es, lombaires et dorsales inlV'rienres. les incitatiims scusitives
pndondes provenant du membre inlëricnr. de la moitié correspondante
dn tronc cl de la (|neiic cbez les animaux. Arrivé à la parlie iiiiérieiire dn
bulbe il sintlécbil en arrière, entre dans la consliliilion de la paille cen-
trale du corps rcstirormeel du pédoiicnle cért''bellcn\ iiilV-rieiir et aboutit
à lécorce de la |>artic antérieure et supérieure du vcrmis dans laipielle
ses libres se terminent après sèlre pour la plupart eiilie-croisées ( Voy.
ti^r. Tili" II, b et p. SO'.ti. Les cellules de l'nrkinjc du vcrmis envoient leurs
libres iitilico-iiurlr(iire.i aux noyaux i^ris centraux du cervelet et. de là.
le pédoiinili' ccirbflleii.r siiiiéricur relie indircclemeiil le vcrmis an
noyau iou;;e et au tlialamus dn cote opposé. La voie rubro-spinale et les
libres riibro- et llialamo-coiiicales établissent d'autres cminexions indi-
rccle> (lu \ei mis a\cc la inoellc cl l'icorce cérébrale.
Contiagent bulbaire. — Corps restiforme. — Ruban de Reil médian.
— I. I.cs ri(/c.s- irii'hfllfuscs bulbaiirs entrent dans la ((mslilnlion dn
corps restiiorme. «1 Les unes s'arliciileiil avec les libres radiculaircs cer-
vicali's bm^'iies et moyenues dn c(udon de Hniilacli: ce sont des libres
ilin-cti-.f — liomoloj.'iies du faisceau céndiellcnx direct — i|ni naissent de
la partie externe du noyau de llnrdacli |iio\aii de v. Moiiakow . inontenl
dans le corps reslirorinc hoinolatéral et conduisent au cervelet les impres-
sions seusitives iintfondes du cou, du cràiie. du membre supérieur et
aussi de \» moitié supérieure du tronc, b] Les antres proviennent des relais
situés sur le trajet des voies seusitives secondaires spino-céivbellenscs
(noyaux latéraux dn bulbe (N/0. olive bulbaire lOii. Vov. lij;. ."i(i7 a
i-\b): les libres olivu-réirbfllfiisrs, i\c beancimp lc> plus iioinlircuses.
wM) si:.\iii>i.i>i,n: nr sysri .\ii-: \i;nn:r.\.
)iri-ii|>(>iil la |M''ri|>ln'Mi(' ilii cmps ii'slifiirmt' cl idiiiil IHIiM- liiilli:iii'i> ;i
rr-CdiTc cl ;"i Tolivc n'-rclicllciiscs ilii cote ii|i|ii)sc.
'2. I.cs rnifs si-imiliri's xrrmithiiirs piiiiv le Iroiic riii-i''iili(ili'iiii- cdiri-
prcniD-nt la voir hullui-lliiildmiiiiir <\\i\ l'clic les novaiix ilc Hull cl de iliii--
iIjicIi an llialamiis ilii cnlc i>|i|ins»'': cl les mies srnsiliri'x scidiiiliiiii's ilrs
ni'vfs rniiiii'iix, en |iai'li('iilicr ilii Irijiniieaii.
ni La voie liiillii)-tlialaiiiii|iic s'arlicnlc avec les lilires railiciilaires
Intuiin'K (lu ciinliiii |iiis|i'-i'ienr. lire son nri^'ine des cellules des novaiix dt;
(ioll cl de Itiirdacli. se pnilc en avaiil. roriiie les liliies aicilormcs
iiilcriics du liullii-, s'ciili'c-ci'oise cri ari'ière des pyraiiiidcs aiiléricui'cs,
an niveau de la dccussatiim |iiniriirnie |\ |iin|, se rcconrlic cl nninlc
dans la couche iiitciolivairc du liullie (Ilio, li;;. .'liT ii) |iiiis dans la partie
iulccnc du ruliau de Itcil uiiMlian. Tnpo^u'aplii(|nciricnl, le rnlian de ll<-il
niétlian se ditlércncic des anlics lihrcs de la siilislance ii'liculce hianclie
ilans la rc;.'ion liuliiaii-e supcrieuie sons l'oiine d'un laisccan à snri'accdc
section losan^'iipic. adosse an raplic uiédiaii, silni'' eu arriére de la pyra-
mide antr>i'icurc du liullie.eu avant ilu noyau (-entrai inréi'icnr. Pins liant,
dans la rc;:i(in proliiliéranliclle, il s'élalc dans le sens transversal.
IH'rd en prorondeiir ce «piii ;;a^'nc en lar^'cnr. se jdace à la liniile anlc-
l'icurc de la calollc, imniédiiilcinciit en arrière des lilnes Irausversales
lin pont et prend le nom de ruban de Reil médian ilim. Iji,'. ."(iT. I>. cl.
(le rnlian s étend dans le sens transversal, du ra|iiié médian à iidivc
su|)érieiire ou proluiiérantielie (Osl cl. plus liant, du raplié médian an
sillon latéral du tronc cucéplialiipie. Uans le pédoncule céréliral, le
rnlian de Itcil médian, situé en arrière dn lociis uiçirr, se dé-place et
clian;.'c de rornie; il se porte peu à peu en dehors, s'éloij,'naiit danlant
pins du ra|ihé médian (|n"il se rapproche davantage de la région sous-
optique d sa siii l'ace de section revêt l'aspect dun croissant. Il se termine
linalcmenl dans la couche o|)ti<pic en s'arliorisant dans la partie inf'*'--
rienre cl poslcricnrc du noyau externe du thalamus, eu dehors du
centre médian de Lnys. dans la ri'ijiou dit nilxni ilr [iril inrilidii (Kg
Itml, M. cl Mme Dcjeiincl et en s'arlicnlanl proiiahlcmcnt avec un neu-
rone court intercalaire, iiilni-lhdlamique (Vnv. lig. ."(17. '/ .
Faisceau compacte de la rorinalion réticulée, le riilian de Keil ni<'-dian
rcpiés<-iile anatomiipiement un système fort complexe. Sa parlie la
pins imporlanle esl t'orinéc par la voie iiullio-llialaini(|ue dont les
lilircs lonf}iirs relient les noyaux de (ioll cl de Itiirdach an llialamus du
coté opposé- cl dont les lilircs plus roiirit's. s'arrélani en dilVérenls
points de la rorinalion lélicnlé-c de la calollc, n'atleignenl pas la
ciMiche opliipie: les lilircs provenant dn novan de l'ioli occiipenl. en
^'énéral. une situation plus rapprociié-c du |dan médian <pic les lilii'cs
is.sncs dn novan d(- Iturdach. La voie hnlhn-thalamiipie i-sl renror-
cée : 1" par le conlingi-nl médullaire di-s voies scnsilivcs secondaires
fala. p, Fala, n (pii se f.'ionpenl dans la parlie i-\lerne dn rnlian de
iti-ii médian et dans la partit- .'idjacenle de la calollc ponlo-|ié>donculair(- :
'_'" par di-s lilircs réticnlo-pé-donculaircs et rélicnlo-lhaiaiiiiipics. dissémi-
Deieiiink
Séiniolofiie.
Fif,'. jlià. — le premier neurone sensilif et l'origine du conlinpenl
médullaire des voies sensilives seconilaircs.
!• Premier neurone tentilif : son origine dans les cellules des ganglions
cérébro-raefiidiens; les zones radiculaires cutanées de la têle. du Iroiit
el des membres, tributaires de ses nerfs sensitifs périphériques ;id
constitution des cordons postérieurs de la moelle par ses fibres radi-
culaires postérieures, leur ordonnance aux difTérentes hauteurs de la
moelle et les zones mixtes de fibres endogènes et radiculaires.
Sont colores en rose violet : le premier neurone du trijumeau, ses
thanips radiculaires — lionto-crânien, naso-ciliaire (V,), naso-jugal (V.)
et mandibulaire (V,) — : sa longue racine spinale descendante (Vsd) qui
coilTe la substance gélatineuse de la corne postérieure et ne dépasse
guère en bas la partie supérieure du 4* segment ceiTical de la moelle;
En roae : les neurones cervicaux supérieurs C, et C,, les zones radi-
culaires du cou (C„ C,), du crâne (C,) et du moignon de l'épaule (C,l tri-
butaires du plexus cervical superficiel et du grand nerf occipital; le
champ des libres radiculaires postérieures C, à (',, dans le cordon posté-
rieur de la moelle cervicale; et dans le cordon antéro-latéral — piqueté
rose — le faisceau pyramidal croisé (Pyc) et direct (l'yd);
En rouge : le neurone cervical inférieur D, ; les zones radiculaires
cutanées du membre supérieur (C,-D,) tributaires du plexus brachial et
le champ des fibres radiculaires postérieures D,-C, dans le cordon posté-
rieur de la moelle cervicale ;
En javne : les neurones dorsaux D, et I),,; les zones radiculaires cuta-
nées du tronc I),-D,„ tributaires des branches poslérieiires (jaune foncé
strié) et antérieures (jaune clair) des nerfs rachidiens Dj-Du: le champ
des libres railiculaires postérieures Du-Dj dans le cordon postérieur de
la iiKielli- dnisale cl cervicale;
Kii /'/ci/ jiille : le neurone lombaire L,; les zones radiculaires cutanées
de la fesse et de la cuisse, tributaires des branches postérieures des
nerfs rachidiens loinhaires Li-L, p et des nerfs constitutifs du plexus
lombaire (L,-L,); le champ des fibres radiculaires postérieures L,-L,
dans le cordon postérieur ; ce champ atteint la périphérie de la moelle
dans les segments lombaires supérieurs et dans les segments dorsaux;
il occupe une situation profonde dans la moelle cervicale, où il se place
de chaque cMé de la ligne médiane, en avant du champ des fibres
radiculaires longues lombo-sacrées ;
En bleu foncé : le neiinuie sacré S,; les zones radiculaires Lj-S, tribu-
taires du plexus i.silii,iiii|iM' et, dans le cordon postérieur, le champ des
fibres radiculaiiv^ i."-i.r inu es Sj-L.aux difi'érentes hauteurs de la moelle
lombaire, dorsale et icnn ,i|i';
En noir : le neiuiuie sacré S,; la zone radiculaire cutanée S, tribu-
taire du plexus génital; dans le corder, postérieur, le champ des fibres
radiculaires postérieures S^-S, aux difi'érentes hauteurs de la moelle;
ce champ occupe dans les segments sacrés inférieurs S, et S, toute
l'étendue du cordon postérieur, plus haut, il est peu à peu refoulé en
dedans et en arrière par l'arrivée des racines lombo-sacrées (Sj-I.,).
lombaires (I..-L,), dorsales |D„-D,) et cel^■icales (D.-C, et C.-C,); il
diminue rapidement de volume dans son trajet ascendant, un très petit
nombre de fibres radiculaires longues de S, atteignaiil seules le collet
du bulbe où elle se terminent dans le noyau de Coll.
L'ordonnance des fibres radiculaires longues des dilïéients segments
médullaires est telle dans la région cervicale de la moelle, que le
cordon de Goll (CG) est constitué par les fibres radiculaires longues
sacrées inférieures (noir), lombo-sacrées (bleu foncé), lombaires (bleu
pâle) et dorsales inférieures (jaune), et le cordon de Burdach (CB) par
les fibres radiculaires longues dorsales supérieures (jaune), et par tes
fibres radiculaires longues et moyennes cenicalcs inférieures (rouge) et
cervicales supérieures (rose).
Dans le cordon postérieur droit sont inscrites en orangé les zones
riches en fibres endogènes, à savoir : la 2one cornu-commissurnle (zcc)
et la rirgtile de ScliuUze (vS) qui occupent toute la hauteur de la
moelle; la bandelette périphérigue de Hoche (fil) qui apparaît dans la
région dorsale supérieure, se porte en dedans à partir du S" segment
dorsal et s'enfonce dans le sillon médian postérieur au niveau des
segments lombaires supérieurs; le centre ovale de Flechsig (Co), qui lui
fait suite et qui appartient à la moelle lombo-sacrée (Lj.-S,) elle triangle
médian de Gombault et Philippe (tGf) qui appartient à la moelle sacrée
inférieure (Sj-Sj). Ce sont des zones mixtes contenant ii la fois des libres
-,,-r-iZones mixtes
2CCI ote Filtres
^ fenoLogèneset
^) raoticutacres
'',^'•h"um?omV d;iris'los"sÔgmci.ls sacrés inférieurs S. el S, toulo
IVliMi.lm' du cordon poslériour. plus haut, il est peu à peu refoule en
.ledin* cl en arriére par l'arrivée des racines lonibo-sacrees (Sj-L,!,
Ii.iiihaires (L.-L,), dorsales (D„-D,) et cerviniles (D,-C, et C.-C,); il
ilnmnue rapidement de volume dans son trajet ascendant, un très petit
noniLie de libres radiculaires longues de S, atteignant seules le collet
du Inilbe où elle se terminent dans le noyau de Coll.
I.ordonuancc des libres radiculaires longues des diiïérents segments
médullaires est telle dans la région cervicale de la moelle, que le
cordon de Goll (CG) est constitué par les fibres radiculaires longues
sacrées inférieures (noir), lonibo-sacrées (bleu foncé), lombaires (bleu
p.-ilel et dorsales inférieures (jaune), el le cordon de Burdarh (CB) par
les libns radie nlairos longues dorsales supérieures (jaune), el par les
libres radi( iilaires longues et moyennes cenicales inférieures (rouge) et
cenicales supérieures (rose).
Dans le cordon postérieur droit sont inscrites en orangé les zones
riches en fibres endogènes, à savoir : la zone cornu-commlisurale (zcc)
et la virgule de Schullze (vS) qui occupent toute la hauteur de la
moelle; la bandelette périphérique de Hoche (fH) qui apparaît dans la
région dorsale supérieure, se porte en dedans à partir du 8" segment
dorsal et s'enfonce -dans le sillon médian postérieur au niveau des
segments lombaires supérieurs; le centre ovale de Flechsig (Co), qui lui
fait suile et qui appartient à la moelle lombo-sacrée (Lj,-?,) elle triangle
médian de Gombautt el Philippe (IGH) qui appartient à la moelle sacrée
inférieure (Sj-SJ. Ce sont des zones mixtes contenant à la fois des fibres
endogènes et des fibres radiculaires : la zone coruu-commissurale con-
tient des fibres radiculaires moyennes ascendantes et descendantes: la
virgule de Schuitze, des fibres radiculaires moyennes el longues descen-
dantes des différents segments médullaires; la bandelette périphérique
de Hoche, des fibres radiculaires longues dorsales descendantes ; le centre
ovale el le triangle médian des fibres radiculaires longues lombaires,
lombo-sacrées et sacrées descendantes.
'2° Origine du contingent médullaire des deuxièmes neurones sensitifs : a) les
voies sensitives secondaires pour le tronc encéphalique : fibres antéro-
lalérales ascendantes (grisé oblique clair), leurs segments postérieur
(fala, p) et antérieur (fala, n) ; b) les voies sensitives secondaires pour
le cen'elel (gi'isé oblique foncé) : faisceau cérébelleux direct (Fcd) et fais-
ceau de Gowers(?G). Situation respective de ces voies dans le cordon antéro-
laléral aux différentes hauteurs de la moelle.
Ilans la substance grise de la moelle sont inscrites : en traits pleins
^^-^ li's cellules des deuxièmes neurones sensitifs articulées avec les
Mines radiculaires courtes et qui alimentent le segment postérieur
du faisceau antéro-latéral ascendant (fala, p) et le faisceau de Gowers
(F(l); en traits brisés ^^^ celles artiiirirrs a\.r les fibres radicu-
laires moyennes et qui alimentent le faiM iini i n vliclleux direct (Fcd)
et le segment antérieur du faisceau anti'ici-hihi.i! :iMendaut (fala, n);
en traits pointillés ------ les cellules di'S noyaux de Goll et de Bur-
dach ai'lioulées avec les fibres radiculaires langues des cordons posté-
rii'uis et qui, entrant dans la décussalion piniforme (xpiii) donnent nais-
sance à la voie bulbo-ihalamique.
Les fibres anléro-latérales ascendantes occupent toute la hauteur de
la moelle, forment la périphérie du cordon antéro-latéral dans les
segruenls sacrés et lombaires et se placent dans les segments dorsaux
et cervicaux en dedans des voies cérébelleuses. Ce sont des fibres
épaises, non réunies en faisceau compacte, el dont la situation est d'au-
tant plus pèriphéri(|ue que les fibres sont plus longues. Les fibres
longues du segment posléiieur (fibres spino-spinales. spinoréliculèes,
spino-olivaires, spino-tectales, spino-thalamiqucs) sont mélangées avec
les voies cérébelleuses et avec les fibres descendantes des faisceaux
pyramidal croisé el jiré-iryramidal (rubro-spinal) ; les fibres longues du
segment antéi-ieur se déplacent peu à peu il la périphérie externe du
cordon et y sont mélangées avec les fibr-es descendantes du système
cérébellii veslibulaire, avec les fibres descendantes tecto-spinales, réticiilo-
spinales, et avec les libres aberrantes bulbaires superficielles de la voie
pédoncnlaire lorsqu'elles existent. Elles sont renforcées jiar des voies
courtes spino-spinales, spino-rélicnlées el dans le bulbe par des fibres
issues du noyau de Burdarh et qui participent à la décussalion piniforme.
[page 800)
-,^r-iZones mixtes
2"^l de f i-bres
[eadogêneset
^^) radiculaires
SVMHIOMkS SKSSITII Wil
iici'^ il.-iii^ liiiili- lii lai';:fiii' ilii l'iiliiiil lie lli'il iiu-ili.iii ; .1 |i:ii iiih' |i.'ii'lii>
:iii inoiiis ilfs \<iii>s MMisilivfs sct'oiiilairrs du |i ijunicaii cl des wnls mixlt-s
|l\' i-l \' |iaii')'si. Ji> rii|i|i(>llf i|iic le iiiImii iIc IIimI ninlii'iil, en iiiilic. des
liliit's di-M-i>iidaiil<>s. ii|i|iaiifiiiiiil au >\sl(>nu> di's lilnrs alii'ii iuilfs de la
voir |ii'-di)iirulairf ii'onliu^cul l'if.lirii-iiurli'-aiii-, pes li'UMiisciis Miprilii ici
cl |iiiit°oud. lilircs alicnanics |i(inliiic>. Iiulliii-|ii'iilultr-i'aiilicllc>,i'li'. i\<>\.
1». l'.t'.t. li;;. V." cl :>{>; h. r. l'I.s. IM.p. I a|i. l'alii».
Ii| Viiifs sntsilii'rs srcumltiiiY.s ilii Irijiiiiirini. — Les lihrcs radicu-
laircs des cellules du ^aii^liuii de (lasser i|ii'ciuici' neuroue seusilil' du
liijuuicau) se leiiuiuciil daus le iiuvau sensilif iitiiliiiiiTaiitiel île la
\ |iaii'i- V> cl dans le liiu;.' noyau spinal desccndaid |sulislaiice ^élali-
ueu>ie de lUdaudii (S<;lti| ipii lui l'ail siiile. paicnuil loulc la liauleiir du
iiullic el ne dépasse j.'uère la partie inrcriourc du ."'' sc<;iiicnl eersical de
la intielle. iViiy. lij;. ."(iî), r>(i7 <f, l>. c cl ."77.1
Ile CCS udvauv parlent les dcuxièines neurones sensilils du ti ijumeaii
iviiù's Iriiji'iiiiiKilfs scnsilivrs tTnlriilrs\. Les recherches cliniipics, aiia-
l<)niii-palli(dii^ii|iiesel expérinienlalcs. inonireni (|ue pour le Irijnnieau il
cxisie deux voies sensilivcs secondaires croisi'-es, ipii ri'lienl les noyaux
sensilils du Irijnnieau à la couche opTiipie du côlT- opposi'. à savoir une
voie veniralect nue voie doisale.
I.a l'oif rnilrolr. la plus iniporlanle. a élc si;;nalce par Spiizer IS'.tlIi
dans ini cas de tnliercuie solitaire de la rorrualion ii'-ticulée latérale
hullio-ponlinc 1 faisceau ventral de la calotte) et par Levandowsky 1 lUdii
sous le nom de leinniscus Iri^'cniiné.
Klle se di'-laclie du novau sensilif de la prolnliiMancc sous Inriue de
t'ascicnics ipii IraversenI la partie antéi ieinc de la calotte ponliiie, à la
manière des lihres du corps trapczoïde au-dessus desipielles elle est
située, |)uis après décussatiou sur la li;;ne int'-diaiie pusse entre le rulian
de Iteil mr'<iian et le piMloricule céri'-lielieux snpi'-rienr, moule ensuite (lans
la p.utie profonde et externe du ruban de Iteil médian et atliMul avec lui
le thalannis.^Voy. li^'. ."iti"/», c. (/.)('.e trajet a été hien décrit chez rhoiume
dans nn cas de lésion ileslructive du thalamus (*t de la calotte pé<loncu-
laire pai- mes élèves Lon^ el IJoussy il'.IOS). puis pai- Kconcnno (l'.ljli.
I.a voir (lorsdlr (Voy. li^'. T}{i'i,b\ se ilélache du noyau sensilif pontiu
tic la V paire, se porte en arrière, ionfic la partie dorsale de la calotte,
«roise la li;.'ne médiane el se hifunpie en deux groupes de lihres dont le
plus faihie se porte en avant et renforce la voie venliale dn trijumean
cl dont le •rroupe le plus important se place en deliois dn faisceau
longitudinal postérieur, monte dans ce faisceau (Voy. lij;. ^I^l. voie
lri;:i''mina!e ceidrale oculo^vrel ou suit l'an^'Ic dorso-laléral de la
calotte cl arrive jus(|u'au thalamus ipiil ahordc par la l.ime luiMlullaire
interne.
I.c lon^ novau Imllio-spinal du trijumciu l'ouniit de même deux sortes
de lihres, ipii cioiscnt la li;:ne mt'-diane dans la partie venli'ale et dans la
partie dorsale du se;.'inenl inlerrélicuh- de la calolle hulhaire: les unes
nionlenl dans la couche rélro-olivaiie el lenforceul la voie ventrale: les
IUj: liKt. — Scilliulugit.'. Jl
dOl SKMIQI.fXilE DU SrSTf.ME NEliVHVX.
aiilivs (li-ciili's |.,ir Ilot-sel i|S!»r>i, Walleiiltoi^î (|S!Mi il l'.KIj) ,1 V.ui
(Icluirlilni I l'.ldl I. st' |)l;ii-i>iit dans la |iartii' (lorso-iali'i .ili' ili' l;i Ikiiiim-
lioii irlicult'i' fiiisf. it'iirnrcciit la Mtic dorsale iioiiliiie cl liniit leur mi-
jîine th's eelliilcs situées en deilans el en avaril de la sujpslame ;;('lati-
nciise de llolando iK(dinslainni et Onensel. l'.MI.S-l'.lllli.
La voie doisale reeeviail, en ontre, le conlin^;ent des lilties cenliales
eroisi-es, issues du no\au du l'aisceau solitaire (voies sensilives ccnlialcs
des nerfs ^'liiss<>-|diaryn{,'ien el |)neuinogaslri(|ue) et ie|iréseiilerail. pour
certains auteurs, une voie ;.'ustalive centrale iKcoiiunio, l!l| I ) : pour
d'antres, une voie |iri''|iosée au\ iin|ii'essions douloureuses et lliei'iiiii|ues
viscérales iKuhnslainni et llindeliui;.'. l!l|lli.
V.w H'^linii' : le liial.iiiiu^ i'--l le relais ciMiLi.iliiii v do Miles seii>ili\es
secondaires. Aucune lilire radiculaire |Misir'rieiin' iii' iiiinili' dii rilciiii'iil
dans la couche o|ilii|ue. Aucune libre seiisili\e seidinlaiii' ii anivi' diii'i-
Icnienl à récurée céréluale (Dejerine et Lonj;). Pour atleindie le lliala-
iinis, les neurones sensilifs sectuidaires suivent deux voies (jue, d'après
leni- situation dans le hnlhe. je dislin;;ue en : voie de la foniialiuii rrli-
riili'i' lilfinclir cl en voie de la /oniialion réticulée f/rise. La première
est iriij.'U('-e par- l'arlèic s|iinale antérieure et les arlèi'es médianes de
la proluhérauce : elle compicnd les couches inlei'olivaires et interréti-
culées du liullie, il- l'ulian de Iteii médian el la ré<j;inn de la <-alotte
ponto-pédiiiii'ulaire qui est Miisine de la pailie interne de ce faisceau.
La deuxième est située dans le domaine de l'artère céréhelleuse pos-
lérii'ure et inférieure et des artères prntiihéraidielles latérales el com-
picnd la couche ii'-lro-olivaire du iiiiliir. la |)arlie latérale de la Im-
mation réticulée ponlo-pédunculaire il la juMiie externe ihi niiiaii ilr lieil
médian.
Les lésions îles artères hulhaires pcuM'ul dune intéresser i-nliMiieid
Inné ou l'autre voie, sui\aid ipielles siè^^enl soil dans le domaine de
l'artère céréhelleuse inlérienie et postérieure — ce i|iii est le cas le plus
fiéipienl — soit dans celui de l'artère s|)inale aniérieiire. mi atteindre
simnilanémeni les deux voies dans le cas de throiid)nse ili' l.u lèie verté-
Itrale (Vo\. li^-. Ml, o'.t. (iO). Les lésions des arlèies de la piolulii'rance
ponri'onl de même inléresseï' isoir>ment lune un l'autre voie, surtout si
elles siè^jent dans la ré^-ion proluhéranlielle infi'i ieure (Voy. li^'. Mi, ."18),
tandis ipie dans les lésions poidii-pi''ili)nculaires et sons-thalamiipies,
(Vov. li^'. h\\ les voies sensili\es seiiindaires seriinl le plus shiimmiI lésées
dans leur totalité.
Troisième neurone sensitif. — li'esl du thalamus, en parlicwliii de
son niivau evleiiie el de la réijion du nilxin île lieil médian, que part le
troisième neurone seirsilif ou neurnue llialniuo-eurtiral (Vo\. tif.'. ."(17 f/|.
Oesiihres montent dan> le se<.'ment |iostérieur de la capsule inlerne, puis
dans le sennieid siipr-iieur de la couroime rayonnante et s"i''panouisseiil
dans l'écorce des secteurs moven et |iarii'-tal de l'hémisphère iltejeriiie et
Long). Les circonvolnlious i'(dandi(|nes. en particulier la circonvolution
|i:iiicl:ili- aM'i'iiiliiiilc cl la |iartir iidjiMCiilc îles |ii'i-iiiii'-i'f ri ilciixiriiu'
i'ii')-iMi\iilulitiM> |i:ii'ii'-talcs d'^, l'^l rorisliliiiMil les tr;(/i-cx xriisilif's lurli-
raii.r. (Vo\. li^. -'iliT >/. I Dans Ictir Irajcl iiilrai'a|isiilaii<>, les lihn-s llia-
laiiiii-ciirlicalrs iii' se ^i'<iu|ii'iit |ia> en un liUM'cati i'<iiii|ia('l, iii-ciipaiit
iiiii' n'-;;iiiii (li'liTiiiiiii'c cl liiiiili'-c ilii sc^^mciil |iiist<'-i'iiMii' ilc la ca|iMilc
iiilcriic. \\w<\ ipic je l'ai iiiiiiilii' a\cc nioii clc\c i.iiiij^, elles s'eiilrc-
iiiiMciil avec îles lilires à liajcl cimi|ile\e cl (icscciiiianl, en |iarlieuliei-
aNce les lilires ilcseeinlatilcs i'iirlii'ti-llialainii|iies el avee les lilires des-
i-eii(lanles e(ii'lieo-|ii'iilnlii'Taiilielles el l'oilieii-linlliii-niéilnllaires de la
\iiie |ii''iliineiilaire. lYiiv. li;;. "iliT '/ el llrniiniirslUrsic (l'tiriijiiw cuiliriilc,
|.. '.>!.'.. I
Ile ipielle iialni'e siinl les iin|iiilsiiins alIV-t'enles i|iii passenl |iar cos
dillei'enles voies sensili\es cenli'ales ? (!es voies siinl-elles |iri''|iosées
à la eondiielion lie eeilains modes s|ir-i'iaii\ de la veiisiliilili- mi Irans-
niellenl-elles indilliTeiiinienl (unies les iiii|iic'ssiiins venues de |;i |ii'Ti-
|iliélie",'
|linttii-S,'.|iMnl IS17. I8.M1, IS:.:. — ,1 l'I.'ilili ihnis uni- si-rie (l.> n'ilnTiiii's
iiiat;i>tr.ilcs (|iif IfS voies piiur li' hicl, le cli:il(iiiilli>iiii'M(, lailiiiileiir, la li'in|iri'aliii'e,
"iiivi-iit ilaiis la iiKii-llr un li-ijet i-i'<iis<- un pi-es(|ui' i'(iiii|>li''ti'iiK-iil croisé, laiiilis que
la Vdii' ili' la si'iisil'ilili' imisiillaire rlall diri'id'. Siliill' s'i-li'Va coiilii' ci'lli- iiiaiilrrc
i|>- voir. Il siiiiliiil, (riiiii' |iai'l. i|iii- les iciiiliiiis |iiisti'i'ii-iirs de la iiincllc seuil li>s riiii-
iliii'li-iirs il<' la si'iisiliililé lartili'; iraiilii- |iai't,i|il<' tmites les iiii|ii'i'ssiiiiis clnuliuiiviises
-e Iraiisiiielli'iil par la siilistamc ^risi" ilc la iiiim'IIc.
Ilii'ii <|iie ri'vpériiiii'iilatioM pliysinlo-iiipii- i-| riilisi-italioii aiialiiiiio-i'liiii>|i|i' aii-iil
|ii'iiuvi' llIrouii-Si-rpianl, SiliilV. Viilpian. elr.). ipir- les sciisatioiis tlir'i'iiil(|iii's et doii-
iiiiiri'usfs III' siii\i-iil pas la iiièiiH' vciic ipii' la seiisiliililé latlile - il nie siildra di-
I appeler ù ce piopiis l'i'xi'niplc de la svriM(;oniyélie et de riicinaloinvélie, — r<ipiniiiti
i|i- Scliiir n'est pins admise anjiinrd'liui, pinirce ipii coiicerni' la rondiictiitn des seii-
~il)ililcs diinliiiireitse et therniicpic |iar la si-ule snlistaiici> ^'l'ise de la moelle.
Il l'sl indiiliilalili' que la snlislance ;;rise de la iiiiM'Ile joue un nile cnnsidêralile
dans la iiindilrli le tous les modes de sensihililé siipiTliiiclle el prolonde —
lad, iloiileni-, leiiipéralnre, kineslhésies; elle est l'alioiilissant des voies sensitives
primaires (lilires radiciilairesi : elle donne naissance aux voies sc-nsitives secon-
daires: elle peut évi'iiliielleiiioiil, par ses libres d'associalinn inlraspinales, inlra-
ivlicnlées, créer des voies ilérjvées ipii compeiisenl les voies détruites. Mais les
voies sensitives seconilaires médullaires l'-meiveiil à un i iieul ou l'antre de la
snlislance j;rise; elles monlenl dans le conlnii aiitéro-laléral île la moelle et pi-nveni
V t^lre lésées dans les plaies par instninienl Iranclianl on piipiaiit('i.
Il résulte de la dislrilintion même des lilires radicnlaires poslérienres, après leur
péiiéti-ilion dans la moelle, qu'une lésion de la snlislance (.'rise intéressera lin
iiomlire d'autant pliis coiisidéralile de lilires radicnlaires que sera plus ^'rande son
extension en liantenr. Si en lar^'cnr nue lésion n'atleini que le premier neurone
seiisilif — libres radicnlaires du cordon postérieur. — elle se mnnirestera par une
action humolalérale : si elle intéresse les voies secondaires croisées du cordon anléro-
lalénil. celte action si-ia liéli'rnliitiWnlr. (Ir, les voies sensitives secondaires s'entre-
croisent à des b-'inteiirs dilléreules, snjvmil qu'elles s'articulent avec les lilin-s
radicnlaires courtes, iiioyeunes ou lon^jncs d'une iiicine racine (Voy. fi):. .'lO.'i et ôl'dïAI.
I. Peiren (IIX)*i cl 1010 . cninpai-aiil ciili'e elles 00 obs<M°valions cliniques de syndniiiic de
liniun-Sa'quard d'origine Imuiiialiquc publiées jusqu'à lui. s'csl cfrorrc d'él.-iblir le li-ijcl des
lilip"> cnnduclrices des sensibililës douloureuse, lliermique el de pression.
«o\ >l \tU>liiiili: hV SYSTEME NKIIIKL'X.
I.i's \tiii'> |iiriii)sri'-i ;i lii iloiili'iir et ;'i la IrinpiMaliiio — lild'rs l'iiiliciiliiiivs roiirli-s —
»':iiii('llli-iil Jtvfc ili'N viiii's sccmiiliiiics qui cnii'^i'iil l:i li^'iii' iiit''cli;iiio |iri>.si|iic il.ins le
|>l:iii Mii'-iiir lit' iH'iirliiilioii di" ri's liliivs rniliiiilaiii's. I.rs voirs suivies parles iiiipres-
MOMS lai'liles — lilires lailieiilaiies intiyeiiiies — iiionleiil ilaiis le tunlori posléiieiii'
liniiiiilnléral (le la nmelle ,'i Iravers un nouilirc île se^uienls plus nu iiioiiis rousiilé-
nilile. a\aiil cle s'ailiruli'r a\ec leurs voies seiisilives secondaires et de péuélrer
dans le ciirdnn aulcru-laléial du etMé opposé de la moelle. Les voies préposées il la
M-u^iliililé prid'oude couseieiile, à la notion de position, au sens des altitudes seg-
uieiilaires. :'i la sensibilité osseuse et à la perception stéré(if.'nosti(|in> — filires radi-
eulaires longues — montent direrleiuenl et u'altei^neul tpi'au niveau ries noyaux
(le (!oll et deHurdaeli leui' voie setoudaire; eidle-ci s'entie-iroise dans la décnssation
pinilornie du liullie et entii' dans la conslitution du lulian de lli'il niéilian.
Une lésion médullaire imilatérale s'ai'roni|ia^uera donc le pins souvent de uiani-
reslalious sensitives hiliiléniles (honudalériiles et héténdalérales). l'ar c<uiséi|Menl,
dans riulerprétali(ni des synlpt(^nles eonstalés, il s'agira de di'-pistrîr et, parlant île
séparer, ce ipii appartient à la lésion des voies seusitives primaires (lioiuidalérales),
(le ce ipii relevé de l'alléiation des voies secondaires q'oisées (liélérolalérales). Dans
une lésion nnilali'rale de la u Ile cenicale, par e.vemple, les voies préposées à la
sensiliililé tactile du menilirc inrérieur peuvent, dans le cordon antéro-latéral, l'être
atteintes an niveau de leurs voies secondaires croisées (d'où syniplonies hétéi'olaté-
ran\). tandis ipie celles des no'iidires supérieurs le sei-onl dans le lordon postérieur
au niM'an du pieiiiier neinone sensilil' ou dans la substance ;.'risi', au niveau de
riin'f/iNcdu deuxième nournne scnsitil' (d'où sMiiptonies honiolatéi'aux). Ainsi peuvent
s'e\pli(|uer un grand nombre de résultats contradictoires obteinis par diirérents
autein-s (pii, par voie expérimentale ou auatomo-cliniipie, ont étudié le trajet dans
la moelle des voies préposées aux difTérenls modes de la sensibilité.
• In a loni:lemps admis ipie les impressions périphériques perçues en nu |)oiid
i|uelconqne du cor|)s, arrivaient non modiliées à l'écorce cérébrale pour y subii- la
transformation cpii constitue ce que l'on appelle une sensation. Or, les travaux de
II. Ilead. Hivers et Scherren (lOnâ). II. Ilead ol Scherren (l'JOo), II. llead et Tbouip-
soii (l'.KIlil. Ilead et hivers (l'.MIS). U. Ilead et Gordon Holmes (101 II. ont niouiré que
les impiessions ilnnt dépendent les sensations primaires de tact, douleur, chaleur,
froid, sont déjà très complexes dans les neifs péri[)hériques et ipie dans la moelle, le
tronc encéphalique et les ganglions cenli'aux, en particulier le thalanms, elles
alTectenI dilléreuts modes de gi'otqiemenls avant d'arriver à l'écorce cérébrale. Le
mécanisme de la sensation est, partant, beaucoiqi uu)ins simple ({u'on ne le siqq)Osait.
Il résulte ili's travaux de H. Ilead, et de ses expérimentations sui' lui-même, que la
section d'un nerf périjdiériqiie purement seusitif ne déleiniiiie pas une anesthésie
totale, mais nm- auesthésie dissociée ipii respecte coiMpléleiiicnl la sensihililii
pi'ofonde.
a Après la section de deux des m-rfs cutanés de mon bras — idiiiedii rulané
Il externe et lametiu cutané dormi du riidinl, dit H. llead. — il survint une auesthésie
(1 complète d'une lai'ge n'-gion de la peau de la partie radiale de l'avant-bras et du
a dos de la main. Je m* sentis plus ni le pinceau d'onate, ni la pointe d'épingle, ni
Il li> chaud, ni le froid. Mais (piand je louchais la même ri'-gion soil avec la |iiiiule
Il d'im crayon, la tète d'um- épingle ou même avec le doigt, la pression était immé-
II diatemeid perçue et localisée avec piV-cision. Je reconnaissais aussi li's vibrations
Il d'un diapason elles rugosités d'un objet,... Je pouvais reconnaitre les mouvemeuts
Il passifs aussi bien ipie du c(>té sniii. w La doideui' profonde pi'ovnipn'>e par les pres-
sions fortes sur les masses musculaires (''lait également conservée.
II. llead distingue dans la sensibilité siqierlicielle ime scnstihililé prolniinlliique et
une teniil'ililr l'jiirriliiiiie. La pieniiéif. neiinihilité prntupatliiiiue, est transmise par
les libres synqiathiqiles : incapable de renseigner sin' la moindre scnscdiun liirlile, la
moindre notion de lieu, elle fomiiil une ivponx' rapide, nniis lariiemenl irradii'e aux
excitants cul.in('<s douloureux, tels qiu> la piqûre, le pincement, la torsion de la peau
'élirenu'iil des poils et aux exciinnit thermiipiet extrêmes, tels que le froid eu deçà
syshHoMKs sKWsiiifs. mn,
• 11' "Jl'i" r. !•! Il' I liau>l au di-la ili- SH". I.ji m-i'iiihIi', <';iiiri/«./iii'. |iii««i' |iai li« ihtIh
> iitHiit>> siiiii»lii|iii">. luiiriiil ili"> iiiiin-CHNiiiii" lii'iiiii iiii|i |>lii'< ili'hi'aU-s, cl iinii» ivii-
~i'ii:iii- Mir : lr-> eonliiiti leijfii; li- «riu i/ii lifii ; li- (iiiilai'l Miiiiillaiii- ou Mi(Ti-s<>ir
• IfN ili'iiv |Hiiiili's ilii i'iiiii|iiiN - irtilf* (/<■ H>/iiT, «en» (/i* iliicrimÊniilKin (iirlilr . li-»
l.iilili'^ ili-;:ri'<> ili' (■■iii/i>-iii(Hif mo^rnitf '^'i"-ll>" iiolioii <!■■ Id'iIimii, ili- l'Iiali-tir iliiiici';
lu /H-ir'/i/din tl(fri'iHjmitU,)ue.
II. Ilcail a iimiilii- i|llr, H|il'r> la mm'Iiiiii irilii ili-i'l' |iili'i-iiii'ii( m-iimIiI', la loiic
'raiicNltlfoic |iiiiii' la -i-ii-iliililo |ii'iilo|iatliii|iii- ■■>! licaii>'iiii|i iiiiiiii> l'Ii-mliif i|ii)' If
li'iriliiii'i- ilo li'iiiililrs ili'la m'IisiIiiIiIi' i-|iii rilii|iii-. et i|iii', liaiis li's /iiiii-n aii)'sllii'Mi'i>,
l.i s.'iimIiiIiIi- |ii<i|ii|i^iIIiii|iii- ii'|iaiail au Imiil di' m\ a Mn^l-i|uati'<- st'uiauii's, lauilis
<|ui' la m-iimIiiIiI'' r|iirnlii|ui- w |ii'ul l'Iir ri'^laur ii lllllUl^ cl'uu an.
Il (larail |>i'i>lial>li>. iiiiiimh- à lui. iju'il s'a;:il cli- lilircs iiitvi-usi-><. i-t !<urli)U(
tra|i|>ai'i'il-> ti'i'iiuiiaux ili- niiu|ili'\ili'' lifs ililliTcnli' ri ilnul la rv^i'-ucraliiui ili'uiainlc
|ii'auri>u|i |ilu- ilr li'ui|i» (inur iriiauii's scn^aluMi^ i|iir|Miui' il'aulii'>. Mai"^, ili- n- ijui-
le» -i-umIiiIiIi'-s iliiulnuri'UM'N, tlii'iiiiii|ui"> l't lai lil<'^ ii-a|i|iarai^-i'ut li"- uui-s apiv» les
aulri-^. )■! liVN |M'iilialili'Ui<-ul ilan> rmilir ilc i'>iui|iIi'mIi' ('iiiis-<auti- di- li'ui> ajipari-ils
tci-iuiuaux. il ii'i'nI pi-ul-i^lri' pas ucrfssairi- <li' rum'lun* pciur la scnsiliilili- supi-Hi-
l'ii'lli' a uni' ili^l'Uihou au—>i alisului* fu sciisiliilili'- ■■piiritiipn- i-l eu si'Usilulili-
pi'iitopatliiipii'. Du riiui'iiil (ivs lii pu- la l'i'slauialiiiM ili' la liiiu-liuu d'un m-rt' mcu-
^ilif M'cliiiHUi'. pui- -uliuv. pui>-i' rlii- iiiiidjljiiuui'i' par li-^ dillirulli'- ipn' nui-
■ iiiili'i' ^a i'i'i:i'U<-raliiui La plupai'l ilfs i'\liuiln-a.V)-s du Itiiiil ii-iitial d'un urlf
«i-rliouui- )■! Miluiv auruiil l'Vidi-iuuii'Ul uiu- li-iidaiii'r à !>uivt'i-, dans leur Ihiuivi'OU-
lu- ul piiij;ri'>?ir vcr> la piTÎpln'iii'. Ii-s jjaiiu's viili-> du hoiil pci'iphi'i'iipic d<'(jt'-
ui'-i'i- : uiais iiiaiiil i'\lui<lri-a\i- piiurra piriidri' un Iraji'l abriiaiil, s'r>i.'ari'r, ><'>•»-
niuli-i'fu ui-vriiiui>, cl n'allclndic jamais un ipic 1res lardivcincnt sa dcslinaliun pcii-
plicriipii-. .Viusi s'i-xplicpicnl icilainc> d\>c>llicsic-, lc> iri'ailialiiiu-< des cxcitaliiius
dnuliiuccuscs cl Ihci'iniipics. |i> report à la pcriplicrii- di' ccrlaiin-s cxcilalitins
larhlc-, (uns pliciiouiiMU-s cpii- l'iiu couslalc dans la /uni- culaucc dont le nerf ser-
liunné cl suluie a rceupéié sa seiisiliililc.
Si an piiiiil de vue anadninipie, il l'aiit leuir euniple dans les nerfs périplié-
ri<|iu-s de re\i?ten('e de huis sysiéines rie libres rourluittriees di- la sensiliililé. libres
scusilives snperlii'ielles, sciisilives prufiiniles el sensilives sympathiques, je ne suis
pas d'avis ipn- l'un doive ntiribuer il charmic de res variétés de libres nue rmu-lioii
distmrte, spéeitiipic, daiiN la transmission des dillérents modes ib> sensibilité. Si les
iniprcssions tlicrmiipics et douloureuses suivent ib' pri-j'crenic le trajet des nerfs
sunpatbiipies. je ne crois pas tpic la sensibilité ('•picriliipie ne passe <pie par la voie
des nerfs sensitils cutanés somatiipies. IJuaiit iwwseiiatiliiDit kiiifsllii'xiiiiir* el de iieii-
Kibtlité ;»r(»/'o;i(/c ipii permcltent l'apprécialioii et la loialisalion exacte de la / ir«ioii
ijilc tnrlile : ib- la pirstinii ilnuliiiireuKe des muscles, des tendons, des os ; (pii nous
donnent la notion île poids ibinrsllieiiie): île vibration (seiiitihilili'- otitru»f ) : la
noIiDii ilf i>i>siliiin île» mfmhm el le mciis dm nltiluilrs seijmeiilniiTt, à savoir la faculté
de n-conuaitre les iiiouvr mentis pnttift imprimés aux mi'inlires el les miiurcmnit»
(iclift exécutés par les miisi'les ; — la jiprcefilion xU'ii'oijiifisliiiiie el qui. iraulre part,
présiileiit — sensibilités profondes inconscienles i-t subionscieiiles — au Ioiih»
miinculairr, à la coordinaiiun. à la ilirrriion de» mouveinrnl». au iiiniiitien de l'équi-
libre ftaitque et dynamique, je ne suis pas d'avis iprelles suivent uniipieuient le Ira-
ji'l des nerfs .soniatii|ues profonds. |,is nerfs de sensibilité protonde tout connue les
nerfs de sensibilité siiperticielle conliennent des libres syiiipatliii|ues et les recherches
de Timofejevv, Itiifliiii. Iloyiel, l>evalin. ont montré ipie les libres >yuipatliiipies et
les libres somatiipies parlicipent à la constitution des dilferenls appareils terininaux
de riiypoderme, du demie, des ort:aiu>s moteurs, etc., — corpuscules de l'acini. de
Neissiier, de liol^ii-Mazioiii, de ho^iel, de llufliiii, etc.
loiite sensation spécitiipie. telle ipie la dnuleur. la Itnipriiilnre. le lail. est donc
ditiiiciée à la périphérie. (\oy. ti^:. ^t>l> II.) I.a dnuleur peut être évoipiée par une
pii|ùre de la peau ou a travers une /une cntaiD-e complelenient insensible, par une
sor. si:mioi.ogœ ni- systiImi-: XEniicrx.
t'dili' |iics.siiiil l'M'l'ci'i' sur li's iimsili's. les us. I,:i |iciii'|iliiiii di-s liiics (lilj'crciifin-
liiiiis llicnniqiii'.i, ti'llos (|iio la imlioii du lirilc. ilii Ir.ii-. pi iil cxislci' un l'aiii'
i'iuii|il(''li'iiit'iit (liMaiil, alors (|ui' li's iiii|iicssioiis lljt'ijiili|iics ixlrriiics au tVoid cl à
la clialiMU' snut abolies dii couservôes. I.a notion du lieu, r'csl-ii-diic le larl pruprc-
ULi'Ul dil. (|ui nous poruu't d'apprécier cl de localiser avec exaclilude le point de
la peau cllleuré, touché ou pressé, nous est rournie à la fois par les impressions lac-
lilos superliciellcs, attouchements, contacts légers avec le pinceau d'ouate ou de
blaireau — et par les impressions tactiles de pression exercées par le (loif,'t (explo-
rateur, la tête d'une épinjrle, la pointe d'un crayon, i.e sens de dis<iiniinatioii tac-
tile, la perception stéréoiiuosliipie, niellent de inéme en jeu les libres sensilives
cutanées et les fibres sensilives profondes, tandis fpie les sensibilités profondes
conscientes, subconscientes ou inconscienli's, la iiolion de poids, de vibration — sen-
sibilité osseuse, — sont fonction des nerfs sensiiifs profonds (musculaires, tendi-
neux, arliculaii'cs, lifiainenteux, osseux, périostes, etc., et dans la conslitulion des-
qiu'ls entrent des fibres sonialiipies cl des libres sympathiques); — encore k's sensa-
tions kiiieslhcsiques sont-elles souvent mélaufri'es de sensations i-ulanées el
fréipiemmeni contrôlées, aidées ou su|iplcéi's par des si^iisalioiis visuelles, laliyrin-
thi(pii'S, auditives.
Dissociées à la périphérie, les dill'éreutes sensations spécificpies ari-iveut à la moelle
par la voie unique des racines postérieures (Voy. fif;. ôlMi It) et y subissent dés leur
pénétration un groupement suivant leurs qualités, leur sin)ilai'ilé fonctionnelle. Les
sensations douloureuses, Iheriniques, tactiles, qu'elles provieiuient de la peau, de
tissus plus profondément situés ou des viscéies, s'y disposent en gioupes fonction-
nels distincts pour la douleur, la chaleur, le froid, le tact. Une lésion médullaire appro-
priée peut détruire, simultanément ou indépendanmient l'une de l'auti'e, les sensa-
tions thermiques au froid ou à la chaleur, ou les sensations douloureuses, ou les
sensations tactiles (consenation de la sensibilité à la douleur el au froid avec pi-rte
de la sensibilité à la chaleur: cas de Dejerine et Tuilanl, Itrissaud, Dejerine el
Thomas, Roth, Wallenberg), ou les sensations kinesihésicpies; — mais si li!s tcnqié-
ratures extrêmes sont perdues, les tenqiératures moyennes le sont aussi, el poui'
11. llead si la perception à la douleur est modifiée ou abolie, elle l'est d'une façon
globale, c'est-à-dire sous toutes ses formes de sensibilité protopalhique et de sensi-
bilité profonde. C'est là ime opinion que je ne puis partager, cai- il est des cas de
lésions médullaires (Voy. lig. '174 et -475) où la sensibilité cutanée à la douleur est
intacte el où cependant la sensibilité douloureuse piofonde — pression énergiipie,
courants faradiques intenses — a complélenient disparu. (Voy. Sijnciromes des libres
radiculaires lomjues des cordons iiosh^rieiirs, p. !l(l").)
Voyons niainlenant quel est le Irajcl suivi dans le sysIcMiie ner-
veux central, moelle, ti'one eiieé[)liali(iiio el ceivean, par ees (lilVérenIs
{ironpes l'onclionnels distincts |)onr la donlenr, la tein|iératine, le taet. la
perce]ition stéréo<j;n(tsliqne, les seiisalions kinestliésiiiiies conscientes (sens
des altiliides segiiieiitaires, sensibilité osseuse, etc.) et subconscienles.
Al Moelle. — 1" Les impr-essions douloureuses et thermiques (voies
jaunes de la li^'. 51)0 B) abordent la moelle |)ar les fihres radirulaires
courtes, s'enlre-cioisent iminédialemeiit sur lu lij;ue médiane dans le|)lan
même de leur pénétration et moulent obliiiuement dans le segment posté-
rieur (l'ala, p) du cordon antéro-latéral de la moelle du côté opposé, en
particulier dans les fibres auléio-lalérales ascendantes. Quelques fibres
ne s'entre-croiseul pas, montent dans le c(Mé iiomolatéral de la moelle el
peuvent suppléerou compenser la voie bétéro-lalérale lésée, ba persistance
de riiémianaijiésic, el même de riiémilliermoaneslbésie dans les
lésions spinales, s'observe lorsque la corne postérieure est lésée (Voy.
> 1 MiHOMKS Sh:.\:>l TIFS. HOT
li^;. ISO l'I iSl I on i|ii;iiiil li ^ ili'iix iii(iilit''s de l.i iikii-IIc uni (''ir' .itlcinlcs
I Voy. |i. S(t."|.
lt";i|iii'S V;iii (Irlinclili'n, l!ii>sinil. rclii-n, l('^ sciisalidiis Un rnii(|Uf>
cl ilonliiiircuscs passciaii'nl jiai' If l'aisccaii ilc (inwt-rs. Un ri's|<'. (inwcrs
avait il('jà ('inis rii\|i(illi('Si' (juc li- laisccan iiuil avail (Irciil cl i|iril
navail pas suivi plus liaul (pic la ic^'inn cervicale, cmidnisail les
iin|ircssiiiiis iliinloni'cnses cl |ii'<il)alilcMicnl les impressions llieiniiipies.
A mon avis, il ncpeni s'aj^ir dans rcspcccipie de la pailic pi'oliiiidcdn
laisccan de liowcrs. c'est-à-diic des lilii'cs spino-spiiiales cl spino-rt-licu-
Iccs (|ui passeni dans le scffincnt posiciieiii' (l'ala, p) du laisccan aiitért»-
laléial asccndani (Voy. p. T'.Kii. tiliies qui. par clapes successives el
arrèls dans les novanx lalcranx du linllic el à dillV-reuts étapes de la
l'ormalion hidiio-poulo-pédonculairc, arrivent par voie indirecte au
thalamus accompagnées dun certain nomlirc de liltri-s spino-lliala-
micpics directes. L'opinion suivant l;iiiuelle le l'aisceau de (iovvers serait
parsos lihres spiuo-céréhelleuses un laisccan conducteur des impressions
donloureuses et tlierniit|ues, ne me paiail pas reposer sur des preuves
démonstratives. I.tdtscrvalion analomo-clini((ue n'est pas eu sa laveur :
umulirenx sont les cas où, à la suite de lésions tiansverses de la moelle
épiiiière, ce faisceau est complètement dégénéré des deux côtés, ainsi du
leste (pie le faisceau cérélielleux direct, sans qu'on ail noté pendant la
vie des tronldes de la seiisiliililé donlonreuse et lliermique coiuparalilcs,
en inlensilé. à ceux que l'on constate loi'S(pie la hase des cornes |»oslé-
rieures on la piéi'c iulerméiliaire aux cornes antérieure el postérieure
s(mt lésées sur une certaine hanteni'. comme dans la syrinjiomyélie. jiar
exemple, ou dans l'Iiématomyélie. Les résultats fournis |)ar la physiologie
ex|)érimeiitale ne sont pas davantage favorahles il l'Iiypothcse suivant
laquelle le conlingeiit spino-céréhelleiix du faisceau de Govvers serait la
voie de coiiduclioii des imiiressions lheriiii(pies et douloureuses, l-'eri'ier
et Turiiei', Molt, dans leurs expériences sur le singe, n'ont en ell'et jamais
constaté aucun lionhle de ces modes de scnsiltililé à la suite de la seclion
de ce faisceau. H'autre part, el c'est là un argument (|ui me parait avoir
dans respèci' une réelle valeur, l'existence de tronldes de la sensihilité
douloureuse ou llieriuiqne n'a jamais été ohservée à la suite dos altéra-
tions du cervelet, de même qu'on n'a jamais noté dans les lésions de cet
organe de Ironhies du sens tactile, ou du sens stéiéognosli(|uc.
(juc par leurs lihres spino-céréhelleusesel hnllio-céréhelleuses le faisceau
de (iowers, le faisceau cérébelleux direct (Voy. Voies vertes, lig. .">(1G 15 et
~)(')1 n. b\ o[ les fibivs issues du iiovau de von Monakow jouent un rôle
important dans la transmission de certaines sensations kinesthésicpies
inc(»nscientes on sulicoiiscientes. nécessaires pour la locomolioii el la
étatique. r('(|nilihralion. la slahilisation, la synergie musculaire, que le
cervelet, en paiticulier son écorce reçoive par cette voie les impressions
dévolues à la fatigue ou |iréposées à la tonicité nnisculairc. à la coordina-
tion, à la direclioii d'im mouvement, à la notion de poids, la chose est
plus (|nc iHidiahlc. étant donné' (pie ces faisceaux se terminent dans le
soK shMiol.oliii-: 1)1 sYsiiMi: yinriax.
ciTM'IcI ; l'ncoïc ci's illl|)^('>^si(llls Miiil-i'llrs iti(iiiis<iciili'-' nii siilicdiis-
ririilc^ : l'Ili'S ne ili'vicnnciil |i;is \:i li.i^c (111111' si'ii--;irMiii ri ii ;ii rivent
(|irc\ci'|ili(imu'll('iiK'iil l'I |i.ir voir (l(''l(Miriii'c ;i la ((iiiscii'iicc : mais i|ii{' le
raisccaii de (idwcrs iiil('r\i('imi' dans la Iransiiiissioii îles iiii|in'ssi()iis
(liMildiiit'Uses on lliiM'niit|ni-s, poni- ma |iail cl dapirs les raisons ipic je
vitMis dCxposer. je nt> crois pas imuMiii sunsnirc à celle (i{iiiiion. Inlci-
|tost'' cnlrc 1(> cerveau el la moelle, jonaiil le i(ile d ini iiiL;ane de coii-
li'oie |i(nM' r('M|Milil)rc, la slali(|ne. la <rMvcli(in. la Idcomnliiin. le cervelel
doil de [dus en |ihis èlre considi'ié connni' un M'iilalile ccnlie de ii''lle\e--
slalo-loni(|nes inconscients : sa parlie \einnenne recuil li's ini|iressions
sensilives jn'ol'ondes des nius( les de la lèle. dn ci ju el du Ikmic : sc^ |iailies
liémis|)héii(|nes. celles [irovcnanl des nniscles des mendires sm|i(''i ienis el
inIV'iienrs liomolatéraux ^lîotlimann. Thomas cl |)m'n|ili.
■J" Les im|ii"essions laclilcs super/icicllrs allonrhenienl h'j^ei' - el
les im|iressions de pression laclilc Ivoies bien pale de la li^;. TM't lli
in(ndent dans le cordon poslérienr hoinolah'ial de la i Ile en siiivanl
le liajel des lil)i'es ladicnlaiics mojicniics. Les voies senindaiies seiisi-
lixe-- ipii sarticident a\ec ces dernièri's soid îles lilire-- plus on moins
loiiM|irs, (|ni sentre-croisenl dans la moelle à dilVérenles lianlems. passerd
dans le sejrnieiil aniérienr du faisceau aniéro-laléral ascendant el atlei-
iinenl par étapes successives et snpeiposées. la l'oiination riMicnlée hianclie
el jiiise du huihe et le llialamns; elles son! lenl'oicées par des lilires
issues du novau de linrdacli ci (pii pailicipenl a la décnssaliini iiinilorrne
(\|iin. \ov. {\\i. 7)i')l (t. r.Mî. ((doi-i'cs en lileu pâle.
(jmime la lernnuaison des liliics radicnlaires niovennes el le Irajel
iiilr: •ilnllaire de la voie cenliali' ridisi''e s'elVecIne an moins sni- nne
liaiileni' de 'f à 5 se^inienls OK'iInlIaiies, rancsiliésie ladile peiina-
iienle ne sobservcra ipic dans les lésions médullaires liés étendues en
lianlenr; encore devroiit-idies intéi'esseï' à la fois la voie iadi(;ulaire
ilans le coi'don posiéritnir et la voie secondaire crois(''e dans le coidon
aiiléio-latéral du ciMc opposé' et partant s'étendre |)lus on moins aux
deux moitiés de la moelle.
iï" Les impi'essions |)répos(''es à la perception s-lrrrafiiiasl iiiiw et les
sensalious kincslliési(|ues di'\olnrv an sms des uttiludcs scfimciilaircs
et à la sensilnlifi' osseuse Noies hien I •('• de la fif;. âliG li|. moident
dans la moelle par la voie {les lilni"- radicnlaires lon;:nes du co|-don
postérieur ipii aluinlissenl an nixean (\\i linllie. an\ novanx île (ioll. de
r.iirdacli el de vou .Monakiiw. .lusipi an Imllie ces impressions sniveni
donc lin Irajet lioniolaléral. ainsi ipie lli ouii-Si'i|iiai d I ,,\ail ili'ià déniou-
Iré en IS47 pour le sens musculaire.
Kans leur lou<; Irajet asceiidani, les libres radicnlaires lonnncs
altandonuent de nomln-euses collali'iales à la cid le de (llarkc el à la
sulistance j^rise intermédiaire aux cniiii'-- aiili'iii'uie el postérieni'c.
c'est-à-dire à la ré;;ioii d'où |iiocèdeiil les lilircs spino-cérébellenses
direcles el croisées |ii'éposées ;i la sensiliilité |)rofonde inconscieiito ou
suhconscienlo. Loi'squ'unc lésion détruit les cordons posiérieui's, il
Dfjerinf:.
Si'-iitiotoriif
DESTINATION CROiSEE
DRIGiNES CROISÉES.
Fifr. 366 A. — le. premipr iipuionc sensilil'cl l'origine
(li's voips sciisitivcs secondaires du cordon anléro-laléral de la moelle.
Miido (le |ieniWraliiin des racines postérieures S,, L^ D,,, t),, C, dans
lu nioellc. liianclies ascendantes el descendantes; libres radiculaires
i-iiiirles, Tiiciyciirics cl liiiifrnes. Cnnslitulion des cordons postérieurs
nai' li's lihrcs radiculaires posiérienres sacrées inférieures, lomlra-
sacrécs, loinliaires, dorsales cl cervicales inférieures. Le faisceau
niisli' de lilirrs radicidaires cl eridogciies du cordon postérieur :
zone coinu-connnissurale, virgule de Schullze, faisceau de Hoche,
triangle médian de Gouiliault et Philippe.
La ligure 36(i A repré.senle en quek/ue sorte la synthèse des
coupes de moelle de la figure 305.
Les couleurs correspondent à celli's de la lig. .'ifi.'). Elles indiquent
la silu.ilion occupée dans les cordons posic'rieurs par les libres
i-.idicul.iires sacrées Sj-S, (colorées en voir), bindiu-sacrées Sj-L,
(/</- « foiiié), lombaires L4-L, {hicu pâle), dorsales 11,,-lt, {jaune), cl
cervicales 1),, C, {rnin/e). '
Fig. 36C B. — Trajet que suiveid les voies préposées aux différents
modes de sensibilités superficielles et profondes dans le nerf péri-
pliériqne (libres soniatiques et fibres sympathiques), dans les fibres
radiculaires piisiérieures et dans les cordons postérieurs et antéro-
latéraux de la njoelle.
Les couleurs indiquent les fonctions des différents faisceaux sen-
sitifs. Sont colorées en jaune, les voies suivies par les impressions
douloureuses et thermiques; en bleu jjô/e les voies de conduction
tactile ; en bleu foncé les voies préposées à la conduction de la
perception stéréognostique, de la discrimination tactile, delà notion
de poids, de vibration — sensibilité osseuse — des sensibilités pro-
fondes conscientes qui luésidenl ;'i la notion de position, au sens
des attitudes segmentaiies, des mouvements passifs et actifs ; en
vert, les voies conduisant les sensibilités prol'oiides inconscientes
qui président au tonus musculaire, à la coordination, la direction
d'un mouvement, le maintien de l'équilibre statique et dynamique.
Les sensations spécifiques de douleur, de température, de tact, le
sens de la localisation, le sens de discriminalion tactile, la percep-
tion sléréognoslique, sont dissociés à la périphérie et suivent le trajet
des nerfs superficiels et des nerfs profonds, tandis que la notion de
poids, de vibration — sensibilité osseuse— , les sensibilités profondes
conscientes et inconscientes sont fonction des nerfs sensilifs pro-
fonds (articulaires, musculaires, tendineux, osseux, périostes, etc.).
Les impressions douloureuses et thermiques suivent plus particu-
lièrement le trajet des fibres sympathiques; les deux catégo-
ries de libres — sympathiques et somatiques — entrent dans la
constitution des nerfs de la sensibilité superficielle et delà sensibilité
profonde et participent à la structure des appareils terminaux
du derme, de l'hypoderme et des organes nioleurs — corpuscules
de l'acini, iMeissuer, Golj'^i-.Ma/.zmii, Uogiel, llul'lini. Tiinofejew, etc.
'■--' ' "' ■ " ■ " i;i.,i:i'.l....=nnc<ii;nii,;
DE$TI NATION ET
ÔRiGiNES DIRECTES
Dûaleurett-
Forulfi
Otie cornu-
commiss orale
VirauLe de
Sè'kulbze.
Fai.sceau de
Hocke
\
l,os coiilcuis iii(lii|Uonl les fonctions des dillerenls taisceaux scn-
silifs. Siiiil ciiliiriH's on jaune, les voies suivies par les impressions
douloureuses el llieiiMi(|ues; en bleu pâle les voies de conduction
laclile ; en bleu foncé les voies préposées à la conduction de la
pei'ceplion stéréognoslique, de la discrimination tactile, delà notion
(le poids, de vibration — sensibilité osseuse — des sensibilités pro-
fondes conscientes ipii président à la notion de position, au sens
des attitudes segrnentaires, des mouvements passifs et actifs; en
rerl, les voies conduisant les sensibilités profondes inconscientes
qui président au tonus nmsculaire, à la coordination, la direction
d'un mouvement, le maintien de l'équilibre statique et dynamique.
Les sensations spécifiques de douleur, de température, de tact, le
sens de la localisation, le sens de discrimination tactile, la percep-
tion stéréognoslique, sont dissociés à la périphérie et suivent le trajet
des nerfs superficiels et des nerfs profonds, tandis que la notion de
poids, de vibration — sensibilité osseuse — , les sensiliilités profondes
conscientes et inconscientes sont fonction des nerfs sensilifs pro-
fonds (articulaires, musculaires, tendineu.\, osseux, périostes, etc.).
Les impressions douloureuses et thernjiques suivent plus particu-
lièrement le trajet des fibres sympatbiques; les deux catégo-
ries de fibres — sympatbiques et somaliques — entrent dans la
constitution des nerfs de la sensibilité superllcielle et delà sensibilité
profonde el participent à la structure des appareils terminaux
du derme, de l'Iiypoderme el des organes nioteui's — cnipuscules
de l'acini, Meissner, Golgi-Mazzoni, Uogiel, lluflini, Tiniofejew, etc.
Dans la moelle s'elTectue un groupement qualitatif dessensalions.
Les impressions douloureuses et thermiques (en jaune) abordent
la moelle par les fd)res radiculaires courtes et sont transmises à la
couche optique par les libres du segment postérieur du faisceau
antéro-latéral ascendant {fala, /;) du cfilé opposi' de la moelle. Les
impressions tactiles (en bleu pâle) suivent le liajcl des liliies radi-
culaires moyennes et soid transmises à la iMjnclie cqjliquo par les
fibres du segmeni antérieui' du faisceau antéro-latéral ascendant
(fala, a) (|ui se coiicentient près de l'iTnergeni-e des racines anté-
rieures. La sensibililé profonde inconsciente (en vei-t) est li'ansmise
à la moelle par les libres ladiculaires courtes et moyennes, reçoit
les incitations des collatérales des fdires radicnlaii'es longues et
arrive au cervelcl paj' le conliiigenl (•(■réliellenx des voies seirsilives
secondaii'es di' la moelle — faix-eau (■(■■ri'liellenx dirci-l el faisceau
de llowei's ce deiMiier comprend snrlonl des libres d'oiigine croi-
sée. (Juanl à la sensibililé profonde consciente (en bien foncé}, elle
suit le trajet des lilirrs radiculaires longues du cor'don postérieur
et n'aborde sa voie secondaire ipi'au niveau du collet du bidbe.
Une ligne horizontale n h, qui sectionne la base des coi'nes po.s-
lérieures, divise la rnoelle en uin- nn)itié postérieure qui contient
sui'tont des voies directes, se Icrniinanl ou naissanl dans le coté
lionio-latéral de la moelle el dont l.i h'sion diMerniinc des ■<//'"/'-
lome.s homo-laléraux ; el une nioilii' anli'rii'ure, qui comprend sui-
louldes voies croisées qui prennent leur origine ou qui se terminent
dans la substance grise de la moitié opposée de la moelle et dont la
lésion eidraine des siimplômcs hcléro-lalcranx.
/irguLe de
Faisceau de
Hocke
Fibres radical.
lonques Lombaires.
L4-L1.
Fibres radical,
longues S5-S3.
Triangle de
Gom.bau,Lt el: Pkdlppe
>) Milm.MhS >£%>////•>■.
M-Illlili- iliiiir |His>ililc
tjiu' li'>> M'iis.iliiins ki-
ii»'sllii''>»ii|iic>- iimscii'ii-
Irs iil't'ixiM'oà la iltiliiiii
lit' |iiisilii)ii, |)iiissfiil rii
iMii|ii'iiiil.'iiil cM-ciiliiin-
iiclli-iiii-iil lii soie (lu
l'aisri'aii cr'rrlicl Icn \
(lircil fl relie lies lilires
s|)im>-e(''n''lielleii>es du
l'aisteini ili'liowers.iii ri-
Kic- .VtT #1. — Les douxtî'iiu's ni'U-
niiifs sonsitirs ilniis leur Irnjol
IiiiIIkiIiv. On^ini' île lu vuir
luilliu-lli.il.iiiiiq<K-. rnnrlii' in
lei'oliiairo iCiui cl inteiréticii -
lée iTiVi ili' la ri)riii.iUon rèlicii-
Iw lilaiii'lii- . Slln I. Couche rélr.»-
ulivntre Xnt) de la ruriiiulioii
réh-ul.-e ^-r se du liullie (SIU;i.
Translation du faisceau cérêliel-
leu\ direct dans le corps resli-
roi'iiie. Voies cértHielleiiscs liiil
haires. Voies sensilives secon
daires du trijumeau : la voie
ventrale i\*C) idouleur et tem-
|>éralurci est seule inscritedans
ce>li>:ures. la voie dorsale eiisli-
probablement déjà dans la ré-
f,'ion bulbaire moyenne, bien
qu'elle soit surtout n^anïTeste
dans la région bulbaire supé-
rieure et puntine i Vov. tig. 367 h
etr)
Les couleurs indiquent, poui
les ligures ôtiT <i, *, c, </, les
ronctiuns des Taisceauv, Sont
colorées : en ji/inr les voies sui-
vies par les impressions dou-
loureuses et thermiques (fala,
p, Croi; en bli-u paie, les voies
de conduction tactile (fala.
a. /■.NB., Cirr. en bleu foncé.
les voies préposées à la percep-
tion slcréosrnostique et auv
sensibilités profondes conscien-
tes : iC<"., CH: /-M;, fMSr. spin:
Ciot : en rcr/, les voies cérébel-
leuses conduisant les sensibi-
lités profondes inconscientes:
(FG; tm et libres originaire^
* du noyau de \uu Monakow
.Nr/>i:en t-iolet, les libres radi-
culaires du trijumeau (Vsr/i;
en noir, les voies trigéniinales
secondaires croisées ventrales
(V'c): en rofc. la pyramide an-
térieure du bulbe: en rougr
fonce, les libn^ aberrantes de
la voie pédonculaire (fab VI').
c'est-à-dire les libres cnrtico-
nucléairt^sdestinées aux noyaux
des nerfs moteurs crâniens ; h-
contingent olivaire du corps
restiforine n'est [las colort*.
fHOrNB
, fila fa)
f'c
fcd
fibres '
\ndicul
tngém
'fiàrarxf
''ibres radiculaires
des fierfs milles IX-XI^
Je'
Vsd.
fibres radjcu,
Wiffemmj/es
si I postérieures
Voiebiilbo- '
ihiliiiiai/e
yoiespino-
reticv/o-
■Mlp) thalimiijues
^fg \Heurones
YASm
fibres ndici/lairÀ ~?
trigemnsles W
fibres radiculâires | sj
postérieures J|.
Voiibulbo -t/ialamiçue
■ sensibiliUipraC conscientes
fil3f3)tict^nûtioiit/elieu
sensibilités prof mmns
Mtp)douleureltemper
'ibres radicuhires
tri^éminales
^ci, notion de lieu
unsibiTites proTunseieJittt
•Percept. sttféBjnosbfuA
i<i-:.Mi(iiAii,i/; ne sYsi I Ml, M:iiri:( .\.
vor à rr'ctUTC (lu vciiiiis du (■crvclcl. \i\\\s \y,\i- les lihii'N coil
/% I f/Ares
Fàp ( abemntes
Sensioilitésprof
Sensibililès profondes inconsc
ton us musculsire
Tub
Vê/vui
''yramide
Fig. 567 b. — Les deuxièmes neurones sensitifs dans Unir trajet hulbo-
pontin. I.a constitution du ruban de Ueil médian {lt//i). I,a Iranslatiiiii
du faisceau de Gowers (FG) autour du pédoncule ci'rébelieux supé-
rieur (l'es) et la terminaison des voies spino-céréhelleuscs (Fcd, FG)
dans le vermis. Les voies sensitives secondaires ventrale (V'c) et dor-
sale (V'rf) du trijumeau ; la déoussalion des fibres trigéminales e^i
terminée au tiers supérieur de la protubérance.
cornes postt!'i'ieurcs (Voy. li^^ui' n\> de l;i lii;. ôliti 11
•(HllCO-llllcll'JIIII'S
iilidulii' ;iii V nii\;iii\
'^v\s (■l'iili'.iiix de ccl
iiri;;ii I dr \l\ ;iil
|i(''d(iiii-Mlc crii'lKd-
li'iis Mi|ii''iicur. |iiiur
('Ire lraiisiiiis('> ;iu
I II II I a III IIS d'iiiic
|>arl. à la riii'iiialii)U
ridiculi'i' iniliiairc cl
au iiiixaii de hcilcrs,
d aiiliv |iarl. Mais,
ainsi (|iic je 1 ai (iil
|iliis lialil (Voy.
|i. .S(I8). le faisceau
de (iowcis cl le l'ais-
ccaii (('rchcl Icu \
dii'i'cl. Iiini i|ii ils
jduciil un n'dc iii-
cunlcslalilc dans le
(■(Mllrôlc de la loiii-
cih' iniisculairc \i'-
llcNc cl ^\v la coni-
iliiialiiiii. ne Iraiis-
inellenl lialiiliiclle-
iiieiil (|iic des sen-
saliiins kinestliési-
(|iies iiieuuscieutes.
La perle de l'oiiclion
des fiiircs spiuo-
ccrcl)(dlcuses es! du
reste ia|iideuienl
C(iiu|icusce|iard'au-
Ires Mlles, cl cida
dans res|iaee de
deux à Irois sc-
inaiues. d'a|ircs les
recherc lies expéri-
uiculalcs de \\\\v^
sur le rliieii.
he hiiil eei|ui |iré-
Ct'dc il ii'snlle :
1" (Jn'iine lij^nc
Iransversalc passant
par la hase des
di\ ise la iiinelle eu
(Ifiix iiiiiilirs. (Iiiiil l;i |iii'
liiiii iliiiTirs Mclidii
lut laU'-nili'l. fl la
iiiiiilii- aiili'ilriiri' (li'>
liliro à iii'i^iiif mi à
(li'sli iialioii siirltinl
croisrrs lacliitii iu'li'-ro-
latrialfi :
•J"(jii "<'>■ l<"<i'»ii liiiii-
t»V à la (•(()•;((■ /"(s^'-
rii'iirr ciiliaiiR' imc
atialj,'(''si(> cl mit' tlit'i-
init-a ncsl lirsic Iniinold ■
li'fdlcs. (Itiiil la limite
sii|H''rit'mt' {•(iii'i's|i(m(l
à la l(i|)oj;ia|tliii' si'iisi-
livo riiiliciil(iirfi\ii scy-
mt'iil mt'tliillairt' lésé
(Ui'ji'iiiu'. ISU'.ll iVoy.
lig. iSO fl ISIi;
ri" Oii'mit' liémiscc-
liiiii méilnllaii'c en -
traîne :«i|>arlésit)ii(laiis
le corilon aiiléro-laléral.
lies voies seeoiulaires
croisées, une aiial<;é-
sie, et mie lliernio-
aiieslhésie du côlé o|i-
|Misé à la lésion, iivec
(■(luseivation lie la sen-
sibilité |ii'olVinile : la li-
mite Mi|iérieme île celte
tlierm(i-anal;,'ésic cin-
res|ioiiili'a à la lopogra-
|iliie sensitivedes 'J' . ."' .
i'se}.'meiils médnllaiies
situés au-dessous ■ b lin
côlé de la lésion — |)ar
Fîg. 3i">T r. — Lc-i deuxièmes neu-
rones sonsitirs dans leur Imjel
ponlin supérieur et pédoncu-
latre. Li conÂlilulion du ruban
de lleil niédiun rllin). Les voies
sensilivos sei-ondaires ventrale
(VV. et dorsale (\'(/)du triju-
meau. Ij voie acoustique se-
condaire dans le ruban de lleil
latéral .11/). Les libres atier-
rantes de la voie pédonculairc
l'U. l'Lp. Fap, Fabp).
S r\ /</,'< ).»//■,■> .s/;.v>7 ///-S. Mil
■ Ici iciii 1- iiniliciil des Ijjircs ii mi^inc un à dcvliiia-
2"Neurpne$
sensitiis
Hua tngémmiss
seconi/sires
'Oie acousûifue.
seconà3/re
fêèerr^R
1%
Va/e ecûusùgue
iKcndêire
\'lim trigem croisées
second/ira directe - '^'^
><r2 si:mioi.(i(;ii: Dr sysrj]:Mi-: .\eiui:C.\\
;illrinli'. il.iiis li' ((iriliin jMoIri iciir. des voies radiciilyircs lidiiuiliilériilos —
Mlle |i('il('i)u une ^riiiidc diiiii-
niilioii (In sens d<'> ;iMiliidrs,
lie la sciisiliililé ()-»-.i'iisi' d de
la S('iisiljilil('' ddidiiiin'iiM' à la
|irpssi(iii. ,i\cc ^lln■^(■|■\ali(lll
du lad cl en |iaiii('iilifi' de la
iKilidii de lieu. |iiiis(|iril s'afiit
(riiii('li(''iiiis('(liiiii.(Vsl-;'i-diri'
diiMC lésidii |iru ('■li'iidiic l'ii
liaiilcnr:
i" Que, en di'liiiis du lahcs,
raiicsIlH'sic larlilr |irriiia-
iH'iilc |iai' li'--iiiii iiK'diillaii'c
Il c^l it''a!i--(''r i|iii' dans les lé-
^iniiv liés ('li'iidiir-- Cil liaillciir
i|iii iiil(''rc>sciil à la lois les
voies ladiciilaires direcles el
les voies secoiidaiies croisées,
ou dans les se('lionsc(iiii])lèl(;'s
ou dans les lésions |)lns on
moins liilaléialesde la nioélle;
.">' (jne les allératinns de
la seiisiliililé conslalées an
lonrs des l(''sioiis niédnilaires
se nianil'eslenl, iaiiNil |iar des
trouilles |ioi'laiil sur lous les
modes de la seiisiliilih', lati-
tôt el suivanl la localisation
de la lésion par des lioubles
dissociés selon le mode clini-
i|iii' de la s\ iint;omvi''lie, du
la lies on de ce il ai lies s(déroses
comliiiiéesà marche subaiguë
(syndrome des li])res radieu-
laires longues du cordon j)os-
li'iiciin. iVov. Syiidronicx
radiculdires et iiicdullaires,
Z'*./..^ !'• S77, 8S(i.m-,.!)(l'K,
Jsensit/fs. 1!) Tronc encéphali-
que.
Ici. le- dilVéreiil.
Fi;:. 3ii7 tl. — l,;i lerminaison des deu-
\it,-iiu>s nouninesscnsilil'sdans le Ihal:)-
mus. L'oritîine el le trajet capsulaire du
troisième neurone sensitif ou neurone
lliakiuio-cortic;il. L'écorce sensitive el
le neurone cnrlico llmhnuique.
S) \iii<iiMi:s sK.ysiriis. 8i:i
iiii|iii">>iiiii> M'ii->ili\i'S>ni\i'iil (lc> Mlles tr;iiil;iiil |ilns ('•Iroilcmciil ,i'«>(irit''i's
;iii;i|iiiiiii|iii>iii(>iil, i|iif I On st' r;i|i|ii'n('lii' ila\.'iiil:i^c iln rriM-an iiKiyrii cl
ilii tli.'ilaiiiiis. I.i's unes ('Mi|ii'iiiilriil la viiic ilc la riirnialinii ivliniit'-i' •^l'i'^c
ivli'o-iilivaii'c (In liiiliii' cl de la |iaiiic lalcralc ilc la calnllc |iiiiilinc; li'>
anircs, la \nic ilt> la tnnnaliiMi rcticiilcc Itlaiiclic intcriilivairc. ilii niliaii
lie Keil iiicdiaii cl ilc la patiie adjaeeiih- de celle calnllc.
I' Les \nics scciindaii'cs cniisces |irc|Misécs à la (liiiilciir.ii la clialfiir. au
/")•(*/(/ (Noics jaunes des (ij;. ."CiT ft cl ."(17 h). |iasscul daus le liuliic et la
pi'iiluliciaiicc au Miisiua<.'c du nnvau seiisilil' du IrijiMUcau. ainsi (|ue le
dr-niiinli'c I licuiianesthcsie allcnic oliscrvce dans les cas ddeclusiiiii de
lailcre ci''ii''iicllense iiitciicuii' cl |«islcricurc (cas<lc Wallcnlier^'. ilicnci-
cl Mailiui^:. Ilahiuski. Clamle cl Lcjnnuc. S|iillei-. Ilnislc\ cl llidmcs|. Hans
la turnialiiin réiicnléc lalcialc de la calolle. les Miics dnulonrcnses cl
llierMiii|ncs snnl slUn-cs de Irlle smie. i|u'elles |)envciil èlre iiilci riini|iues
sans (|nc les autres niiHle-» de la --cnsiliiliii'' siiicul liouldcs. cl I analj^/'sie cl
la llieiino-ancslliésic ainsi juiidnilcs snnl à l\|ic syiin^nniycru|uc. IVc-
i|ncinnieul lésées ensenililc. les voies pré|Kisées à la douleur, à la rliiilciir
cl an /'r(<i(/, |ieuvcnl cires alteinles isnléinenl : lliciiuo-anesIlK'sie au Imid
cl à la clialenr sans anal-icsic (cas de miu Mnnaknw, Manu, Kuliici cl
Ki"inien; analp-sic ol llieiind-aucslhésic à la chaleur a\ec c(insei\aliiiu
de la sensiliililc an Iruid lias de Wallenheif;, Mailinr;:! nu |pcivcisiini de
celte deriiicie (cas de Hnliot. lilITii; analj^i'sie sans llieiiun-aucstlicsic
lias de II. Ileail cl llolniesl.
Liiis(|uc le liunc cncc|)lialii|ue est Icsi'. mi |iriil idiseï ver pai Iniv mmc
cci'Iaine dissiicialion lie la seusiliililé diiuliinnu-i' : la |icau csl c |il(le-
inenl anali;ésii|ue tandis que la |iressiiin iloulnurcuse exercée sur les
innscles. les leiidinis, lesiis, on la sonllrance |iroduile par mie clialcni-
excessive snnl perçues (II. lleadl.
Hans leur Irajel asceudanl. l'cs miIi's suiiI iviiIoitcts par la \iiie secon-
daire croisée, douloureuse el lliciiniipic du trijunican (colorée en noir sur
les lij,'. DliT a. h, c, tl) — voie l'onnéc de neurones |dns on moins loiifîs,
ipii inonicnl dans la l'ormatiou léticulée linlii<i-proluliéraulicllc adossés
aux antres voies scnsilivcs croisées et ahoiileut liualcnienl la caloltc
dn cerveau moyen el le llialainiis : les neurones les plus loiifis
em|irnnlenl la voie du se^'ment rctni-olivaire (Cio) de la rormalion réti-
culée grise dn liullie el de la paiiie externe du rulian de Heil UK'dian.
"2" Les hniiri'xsiiins tuctilcx sont étroitemeul associ/'cs au sens de la
localisation (voies Iden jiàlc de la liu. ôliti It el ôtiT (i, l>. c| daus li'ur
lon^' Irajel à travers la iiinellc. la Im ination réiicnléc Idanclie du liullic.
le inlian de Keil médian et la partie postérieure adjacente de la l'ormation
ri'licnlée de la caloltc pouline. Klles s'en séparent avant iratteindie le
tlialamns. Kn ellel. à certains stades dune alieclion de la calotte pédon-
cnlaire, linté^Milé de la sensiliililé tactile an pimeau et à la ouate peut
être parlaile. alors (|ne la l'acnlté de localiser le point louché ou piipié est
déjà très altérée (II. Ileail et llolines).
."" Les voies pn'posé'cs au xens sl('rr(Uji\<ixli(juc cl au xciix ilrs (ilhludra
si'i ^l'Mini 111,11-: 1)1 s)>;/.i//-; \i:iu'i:i'\
styiiirnldircs ('in|iiiinl('iil l.i voie lmlliii-lhal;iiiii(|in' (Miics lilcii l'imcc' de l;i
lii;. "iCiT (i.h.r.il iiiiv.nix ilcfioll cl de lliird.-icli, ilcciissiilion |pinil'(irni('cl
Cl PI ici ir iiilci-dliv.iirc ilii liiillic. riili;iii de licil iii(''di;iii — . V.Wrs |i(piiri;ii('iil,
il'a|ircs II. Ilcad. clic allciiilcs iiidi'>|iciidaiiiiiiciil l'une ili' l'aiilre dans
les Icsidiis de la caldlli' {iiiiilii-|ii''d(incnlairc liliininnliiin 1res imlalilc
lin vciiv des alliliides avec une inir'i^iili'' |iaiTailc du sens sir'ir'();;ii(isti(|iici.
l'.n résiiiné : dans \chHlb<'('\ \i\ cahillc prni iihéravl icUc . on iniiirra, su i va ni
la localisalinn de la lésion deslriiclive sur hxxHnc (IcUi l'driiiitlionn'licuk'c
hiainlic. iiii SI II la voii'dclo foriiidlion n'Iiciilrc f/risr. on sur les dcii.r voies
à la l'ois, oliseiMT soit des Iroiihlos de la serisiliilili'' dissocir's selon le mode
lali(''lii|ne on syi'ingoiiiyérK|n(', soitdcs Iroiildcs poilani sur Ions les inoiles
de la seiisihililé. ('es Ironhies aecoin|iagneiil le plus soiivenl une |iaralvsie
allerne. par snilc lie la |iartici|ialioii à la li'sioii des (ihres radicnlairos on
des novaiix d nu mi de |ilnsieiiis iieiTs ci;'iiiiens — Vl' à Xll' paires —
iVoy. (]<;. iihS ù Mlti. Voy. aussi lig. M). ."xS à GO); ils levèlenl le laldean
{dinii|ue de riiémianeslliésie o-nisre : s'élcndenl à la inoilié opposr'e du
îrouc cl des nieiiibres, paiTois de la lèlc cl du eoii : la |iai licipalioii à la
lésion des voies secondaires croisi'cs doiilourenscs cl llierniiipies du Iri-
junieau csl. en ellot. I'réi|iienle. cl ce caraclère csl un des (''ir'iiieiils de
diagnostic entre l'héniianestliésie inéilnllaiic (Voy. lii;. !')'_') cl llii'ini-
aiieslliésie poiilo-lnilljaiie (Voy. fig. 4!t(i à r)0'i).
Dans les lésions (/('.s7r((r//(Y'.s de la calotte pt'donculnirc (Voy. tlii. 5}.
p. '2"jni. il s'aj^il de niènie d'iiiic liéiniaiiestli(''sie ili' la moitié o|iposée du
corps cl de la lele. iiil(''rcssaiil le plus sonveiil to'is les modes de la seusi-
hilili', dès que la lésion deslriiclive csl un peu éleiidne. l'ar ciniire, dans
les li''sioiis envahissantes. pro;:rcssivcs, de la calolle Imllio-poiilo-pi'MJoncn-
laiic. on peut, dans certains slades de I allcclioii. idiscrvcr ces iiiodalilés
(Tniiipics spéciales décrites par II. Ilcad cl ipic j'ai siiiiiali'-es pins liaiil. à
savoir : dissociation de la sensiliililé donlonreiise {anali^ésic cnlanée avec
(■onsiM'valion de la sensiliilité donlourense à la pression cl à la ciialenr
excessive) : dissocialion de la sensiliilité llierinii|iie an l'ioid et à la
chaleur associée ou non à ranal^i'sic: dissociation de la sensiliilité
laetile d'avec le sens de localisation: iiiléi;rilé parfaite du sens sliM-i'of^nos-
rK|ue avec Ironhles man(iiés du sens des altitudes sef;ineiilaires.
C) Thalamus. — l.a conclu' opiiipie. relais olili^aloire des voies
sensilives secondaires, représente, ainsi ipie l.iivs i'avail ili''i;'i soiileiiii
aiilrerois, un vi''rilalile ceiiire seiisilil.
Les voies pri''posi''es aux iiiipiTssioiis (loiildiircii.'n's sv airi''lciil pour
la plupart ; celles suivies par les inipressioiis thcntiKjiies, tadiles,
vibraloires. sv arrêtent en parlie: celles ipii condniscnl le xenit des
altitudes, le sens stéréognosliijHe. et le sens de Incalisalldii. s'y arti-
culent avec le troisième nenroiie sensilir, c'esl-à-diie avec \i's filii-es t/ia-
laiiio-cortieales el. par leur inlei'inéili.iiic. vont aclioimcr les eeiilres
sensilifs eorlieaax situés dans l'écorce des iii<-oiivoliitions rolanilii|ues
cl pai'iélalcs. en particulier dans l'écorce de la circonvolution |iariétale
sysnnnMRs sh:.\siTiis ki:.
iistiMidîMilf ainsi t|iif îles picils (riiisiMlion ilc I', i-l \\. (Vny. li;;. ."(17, (/».
|)'ii|iivs II. Ilciiil, le noiimt iiilrrnr i\\\ lliiihiiiiiis ('iiiisliliicniit un iir;;.'iiic
M'ii>ilir s|ir'i'i:il |iiini' l.i ilmiliMii' cl lu lnn|ii''i'iilnt'i'. (!c serai! un ni'^anr
<'iini|>li'-inrnlaii'i- di' ri-corcf (•i''i'(''liivilc scnsilivc cl i|ui c\crcciail il.ins l.i
|ii'ti(lui'liiin lie la scnsalinn une l'niK'liiiu ilillV'ienle île relie île {'l'enrre.
l'ar l'inlerniciliairc îles neurones roints inlerealaircs. iulrallialauii(|ncs
I Miu Miinakiiwi. il serait arlioiuié : iliine pail, |iai' les ileuxiciues ncurnues
sensilil's (|ui lui ciuiiiiiiraienl les iui|ircssiiins iliinliiu.rcnscs cl tlicrniii|nes
Iransniises par le système allèrent syni|i:illiii|ne (scnsiliililè |iiiitii|ia-
lliii|ue|. l't. ilantre part, par les tihrcs ('(irlii'ii-tlialaniii|nes ijui lui ti'.ins-
inetlraicut le enutiVile. raelinn l'rèuali'iec. inliihilricc. iiue IV'eiM'ec er-ri'-
lirale sensitive exerce sui' le tlialainns.
Les lésions ilu tlialaunis. ipii ilètrniseni à la l'ois les voies sensitives
secoiiilaires all'èrcules et les voies sensitives ollërenles tlialanio-cortiialcs.
ilèterniinent ces Iroulilcs île la sensiltilitè i'ar.'ii'tèristii|ues iln svnilrotne que
j'ai décrit ;i\cc niesèlè\es Kj;;;er. Tliouiascl (lliiiav. I.onj;, Itonssv. svndrornc
coniMisous le nom de xiinilrunie lhalamitjiiei\it\.\).U'2'2)o[ i|ui se tr.iduit
par une hèmiplè;:ie lèi.'ère. souvent passafière : des mouvements in\olon-
t.'iires chorèo-.itliètosiipies ; une lièmianestlièsie persistante: des douleurs
lancinantes, paroxystiques, pail'ois inlolèraldes: des livperesllièsies jr-i-
inancntes très m.inpiées pour les excitations tliernii(|ues et tlonlou-
l'iMises. ipii s'acconipaj;nent d nue réaction douloureuse exafiérée, exces-
sive, inadéiinatc à la cause ipii |;i proviii|uéc iKejcriue et Konssv).
IM Centres sensitifs corticaux. — Les centres sensilil's corlii aux
(\oy. p. SU'Ji par.iisscnl pré|)(i>és surtout à établir une relation, nue com-
paraison entie deux sensations épi'ouvées ou entre une sensation et sa
repiésentation mentale, ou encore à évixpier cette dernière dans le seuil
de la conscience, (li'àce à eux. I alli'ulion peut être concentrée eu nu
point i|uelconi|ne du corps et être affinée par rentrainement. riiabitude
et I éducation, (les cenli'es reçoivent sui'tonl les voies préposées au
sens il)'s altiliiilcg, an xens stcrt''ftf/ii(isti(/tie. au sens de localisalion. Les
trouldes sensitil's ipie l'on leucontre au cours des lésions corticales sont
eu elVet essentiellement caractéiisés par de l'astéi-éojiuosie. des erreurs
de localisation, ime au<^nientatiou souvent considérable de Lélendui!
des cercles de A\ebei'. et des troubles très mari|ués du sens des alti-
tudes: il n'existe par conire ipie des altéiatious minimes ou nulles du
sens du toiiclier. ili' la sensibilité douloureuse et lliermi(|ue. du sens
de la piessi 1 ilc la sensibilité osseuse. Ces troubles révèlent le
t.ibleau cliniqur (rime lièmianestlièsie persistante, plus accusée à la
pi''i'iplir'rie ipi à la racine des membres et dans laipielle les maniles-
tatious doulourenses. si caracléi-istii|ues du svudrome tlialamii|ue, l'ont
complètement déraul. (Voy. Sijnd rouie sensilif cuiiictil, p. !)|."i.|
Ces troubles présenteid encore im autre caractère sui- leipiel H.llcad ,i
appeli'- l'altentiou : à l'examen, les réponses (h\ maliide mauipienl de
cou>t.iuce et d'unirormiti''; elles sont br-sitantes. iucertiiines. irré'^'ii-
lièies. coiilradictoiies. vaii.ibles, et. l'.in^'mcnl.ilioii de l'iiitensiti'' de l'exci-
816 aiCMKH.DlilE ht HVSTI.Mi: ALIilLIX.
I.'ilidii lie |ii'iivii(|ii(> pas lU'cessaiiomoiil une |)(MC('|)li(Mi laclilc plus iicllc.
I.'allrjilidii lin malade ne pent iMic (•(incenirée l(inj.'leiMps. la i,ili;;Me sur-
\ienl avee nne j;raiiiii' iacilili'- cl crllc rali;:iic i\r l'allciilidn esl non pas
;;énérale. mais Inai'c. cl ne >c priiiliiil (pic Ims (\f l'cxamcii de la seiisi-
lidili' du iMCMilirc iii>cnsiMc mi <\f la nmilii' anc>llii''si(''c du corps.
SYNDROME SENSITIF PÉRIPHÉRIQUE
1' Topographie nerveuse périphérique. — La lopo^rapliie
des Iriiuldc-- vi'ii^ilil'^ iaiic>lli(''sic, li\pcrcslli(''sic, douleurs s]iunlanées), en
rapport avec I alliTaliou des dilliTcnls nerl's péri|iliéii(pics. es! la jdus
aiieieniKMiieiil cl la inii'ii\ coiiiiue. ("etlt; l()|)ojj;rapliic esl siipcrposalile
à la di>lril)idion aiialoniii|ue des iierls, avec les rnodilicalions qui résul-
leiil i\r^ aiiaslonioses el dc< i l'currenccs déterminant soit des snp-
pléanees, soit des ii'i'adialioiis. On pninra donc oliscrvci' aulanl de,
variélés de localisations (pi'il i'\i--ic de nerl's sensilils nu uii\lcs. Il
n'entre pas dans le cadie de cel ouvrage de les uieidionner toutes, il
snl'lii'a ])(Mir les dia|^nosti((ner de eoniiaitrc la /oui' de dislrihution des
lameanx cutanés des nerl's crâniens el lacliidieiis (\oy. iig. ."JTCi. -"77.
.~i7.~>. ")7r). ."81 et 082). Très souvent euliii, ce n'est |)as sculeincid un
iieil' isolé (pti est intéressé, mais plusieurs ensiMulde. ou hien un plexus
(plexus brachial, cervical, lombaire, sacréi.
On reconnaîtra de même une névralgie sciatiipic. ladiale. cubitale,
intercostale, une névralgie du trijumeau, etc., ainsi ipiune aneslhésie
limil(''e au leriitoire de ces dillV'r'cuts nerl's.
- Caractères des troubles sensitifs périphériques : lé-
sions des nerfs sensitifs cutanés. — Les lra\au\ de II. Ilcad
ont mouti'é iVov. p. S04; ([ne la section d un neii' pi'riphr'iiipic pnrcineni
seusilil' eidraine une ancstliésie tactile, donlonrcn^c cl llicrniiipie du
Iciritoii'c cutané innervé pai' ce nerf avec conservation i\r la sensibilité
profonde. — l.'aiieslli(''sie sera donc dissociée cl mm pa-- lolale; ou cons-
tatera : une ab(ditioii de la sensibilil('' pcmr les alloni liiincnl> cl les con-
lacls légers (pinc(»a II. ouate): limpossibilité de locali'-ci' cc>- alloinlic-
nieiits: un élargissement des cercles de Weber — alli''ralion de la discrimi-
ii.'iliou tactile — ; de l'analgésie et de la lliermo-aiiesthésie: il \ aura conser-
vation de la j)ression tactile (pointe du crayon, tète d'épingle, doigt), et
du pouvoir de localiser avec précision la pression exercée; seront enccu'c
conservés la sensibilité douloureuse à la |iressioii i\fs iiiu--( li's. lendons.
os: la sensibilité an dia|);isou (sensibiliti'- osseuse, vibialoirei : la iiolioii
de poids, de position et le sens des altitudes (Voy. lig. ô(iG li .
II. Ilead a montré, en outre, que, dans ces cas, les zones d analgésie
el de tlicrnio-aneslliésic — lésion de la seiisibililé protopathiipie — sont
bcaiiconp moins étendues ipie les zones d aneslli(''sie [loiir les atloii-
cliemenls légers — lésion de la sensibilité épiciirKpie. — Kn d'autres
lei'ines, après la section d'un nerf ciitani''. ou conslalera dans une zoni;
de pinv faible ('■Iciidne ipic li' Iciriloirc de di>li ibnlioii de ce nerf, la
Hrjehimc. — Sriiiiiitiifiif.
\//^i^2
/V. S/m -crâniens
Nerfméningien moyen
R.recurnentant du Vz
H maxillaire infërieup-';'^
ii. récurrent post. du Kl
H maxillaire inférieur- ___^
A méningien du vague
B méningien de l'hypoglosse
Cl ( N sous occipital '
Ci-3p I Plexus cervical post
Ct-dp
Dip
, N. grand dioracique
Br.ant.de la \ '^ /
Ceinture scapulaire \ N. sus scapulaire et
P.B. [ filet capsddu sous épineuK
fj D / I in. de la Iporlio/idu triceps
n. naaiai ^ pjgts périostes osseux—
^cutanf' { N.diaphysairedel'humèrus
N. Radial
H.Cubilal [l^'P^^'-'^P-
N.Hadiall
H r„ha=i i N digitaux dorsaux
"■'^^'^^' \R.dors desoollpal'
N Mprlian it^ dorsaux des
nmeaian \collat.palmaires
N.Cr.sciatique i fi. art. sup. du genou
N. sciât. poplité externs{ll,fJ;;pZé'^
_ Branche ophihalmique Vi
( Nerfs fronzai nasal el sphénoewnoïdal
'^l/z
^ Al. maxill. si/p. If 2
( Nerfs sphéno-palatm et dentaires )
N. maxill /nfér.l/.3'
(N dentaire inférieur)
^3 Brsus-clai/icu/aire PC.
NQranMor3Cwueet\ Branc/,eant.de/a
HS^^A ce>nt.resc.p^..re
fl/ets artic. j N circonF/exe
fi/ets périostes et osseur J N.Badial
f/.diaphysaire de l'humérus 1
(If du brachial anter)
N articulant, du coude
filets art. osseux \ u o j,,
Hdulonasupinateur ] " ''^"'^'
^t cêpsul du fi de\
' l'art liumérale \ ^ ^ ■ j.
R durondpronateuri "■ '"^"'^"
If.interosseux ant. \
Brantdu m Radiai
N collât palmaires
(N Médian) ^
^Brpa/m.profonde\ §■
Ncollpafm \ H Médian
ly.col/palm du 1^ Cubital
— J-f^diap/tj. delà br profonde
fart, duram. cutané delà \ N obturateur
ôr. superficielle
N.éplphi/saireinfdufemurdimomdui \~% ^ -^
fart.du II. inf du muscle crurar'^"^''">\ %^
fart duB. du vaste interne ' -S "^
B art du saphéne interne ^
B. art sup. dupenou \6d N Sciatiçue
B art duoenou \
■f art a^és fi in use J N Sciatiaue pool/ te externe
m^\
N.RadialK
%\\post
iirLj / / N. digitaux dorsaux-^
N Cubiial -J g j^^s des cMpar-
u il 'j- „ \R dorsaux des
li médian f^i^gll^ip^lfjjgjpgs
^■^ ( f. diap/i/saire
||1 filet art. du R de
•% '=<\l'artêre popiité
^^ ^
N. Gr. sciai ique i fi art. sup. du genou
..... S R art. du qenou et de
N. sciai, pophte externe^i^^^g du péroné —
(sup.
{N.articul post du genou Unoy.
( fdetsarticul
i^.dumusde) périneptibiale post
noplilé \ Itdulig.interosseu},
'^ ^ \N. diaphysaire du tlOh
( N. du j filets périostes du péroné
H.iibiaiy post. yN.diaphysaire du péroné
post. \
I èr. articulaire tibia tarsienne
Br. collât . [filets art. du N. saphène ext
vi I ^'ë.iBrarl.duN.plant.int. -
§ I ^%\âr. terminales int. et ext
1 ■Il '^Pfo ^ , isrt.târso^ei
1 î|r^ i**'^'^'-'"^^*
Ûe-7
C7-8^
Fig. 368, 569 et 569 fci's. — Innervation sensitive
radiculaire (fi) à droite, et périphérique (P) à
gauche, des os et articulations du corps. Faces
antérieure et postérieure du squelette et face
latérale du crâne.
Sont colorés en rose violet le domaine du triju-
meau; en l'Ose, le domaine des segments mé-
dullaires C,-j : branches postérieures C,-jp et
plexus cervical; en rouge, le domaine des seg-
ments médullaires Cj-D, : branches postérieures
Cj-D.p o( plexus bi'achial ; en jaune, le terri-
toire des segments dorsaux Dj-D,. : branches
postérieuies Ds-I^uP et nerfs intercostaux; en
hleu pâle, le territoire des segments médul-
laires L,-l.i : branches postérieures Lj-L^p et
plexus lombaii'e; en bleu foncé, le domaine de
i'épicone (segments médullaires L4-S3) : bran-
ches postérieuies Lj-'^sP <^^ plexus ischiatique ;
en violet, celui du C('ine médullaire (segments
médullaires Sj-S,,) : plexus génital et branches
sacro-coccygiennes S5-S5.
Dans la distribution radiculaire R sont dillé-
lenciés en teinte plate rouge, le territoire sen-
sitif osseux et articulaire de la 6= racine cervi-
cale (C,) et en teinte plaie bleue, celui de la
.V i-acinc lombaire (I,,).
Kdufusdrice/.
'H diidrant
R.du^âstee).
Brantdufl fiadiâl
N collai palmaires
(f/Médian) ^
^Brp3lm.profonde\ %
IVcollpalm \ N Médian
'V.co//.p3/m du 11/ Cubital
f. diaphj. delà br profonde |
fart, du ram. cutané delà \N obturateur
br superficielle j
N. épipbysaire infdu fémur (Hmmn du) \ '%
fart duR/nfdumusclecrurar'"''''^'"^ ^
fart, du 8. du vaste interne
R. art du saphène interne
ff art sup. duc/enou ^Gd II. Sciatiçue
ff art duaenou "j
■f art des /f in use ]
dujambier ant. \
N Sciaùque poplité externe
-R du liy. interosseuxyN dumusck \ \
N.diaphjsairedutibia \ poplité ^
1^ périoste du péroné yldumusc^T^ ^
N. diaph/saire du péroné yambposti % %
fart du IV. saphène externe\ Br coll "^
br articul tibio tarsienne
brart du N plantaire interne
f art. du m plantaire externe^
■R articulairÀ „ • ■ 1
brterm.int.\ ' '^ \NSciatiquepoplitè externe
-^rtermext. I ' I
Ntibial
post.
Dans la dislribulion périphéiique /' sont dilféreiirié^ ; à la tèle les leii'iloires sensitifs des
branches ophtalmiques (V,), (siries noires oblique."-! maxillaire supérieur (V,) (non coloré) et
maxilhiii'C inférieur (V,) (sli'ies noires liorizonlales) iln Irijunieau. l.a sensibilité osseuse de l'exo-
civlnc (lig. r>(ii( Im] est lonrnie an IVtnil el an verlex pu- le neif l'rontal (V,); à la lusse lempoiale
|)ar le iicrt lenqioni-nialaire (V,) el par les nerfs l('ni|i.iinux profonds (V-): l'ai-liculation lenipoio-
ni.ixilluire est dcsseivie par b' nerf aunculo-lempoial (V.,); rapophyse masiojde par ce même
nej'f (V,) l'I par la branche aurirulaiic du plexus ceriieal; l'oci-ipul par la branche masloïdienne
(In pli'xus cervical et par le gi'and nei'f occipital. Ces neifs s'anaslonniseiil avec les nerfs sensilifs
(le l'endocrAnc Ibiu'nis par les nerfs simi-cràiiiens (lii;. TtCtS et 0(19), cest-à dire par l'union des
rameaux osseux, périostes, méningés des nerfs nasal, lionlal, sphéno-ellunoïdal (Y,), niéniiigien
moyen (V,), récurrent anlérieiu- el postérieur (V^) (cellules niasloïdiennes) et nerfs cervicaux C, et
0, avec : I" des filfl.i .«i/m;;(i//ii(/H<'.s- du pleMi> de railèi'c méningi-e ,inléri(Mire, du plexus caroti-
dien, du lllet synipalbiqne de la fosse jnijnlaire el ilii |ilexns de l'arlère méningée postérieure;
"i- le r.ime.ui nKMiiiigé de l'hypoglosse (Ml -t- Vj-t-'-i^ i*liies noires horizontales rapprochées) el le
rameau iuéiiiiij;é du vague (X-I-V3 -j- C,i (coloré en jaune). (Voy. aussi lig. 077.) La sensibilité des
cavilés (ubilaires et des os de la face dépend îles nerf-; frontal, nasal el sphéno-elhmoidal (V,)
des nerfs temporo-malaire (V,), sphéno-|ialaliris, dentaires et snns-orbilaires (V,): celle du maxil-
laire inférieur du nerf dentaire inférieur.
Au membre supérieur sont différenciés les territoires sensitifs osseux, péi'i(jslés et aiticulaires
innervés par les branches antérieures (gi.ind nerf Ihoracique et nerf sus-scapulaire) de la ceinture
scapulaire, par le circonilexe, le musculo-cutané, le radial, le médian et le cubital; ù la face pal-
maire de la main, la région tributaire de la branche palmaire profonde du (lubital est striée de
noir (os et articulations de la 2'' rangée du carpe et base des métacarpiens) ou col(né(^ en noir
(partie laléi'ale de la tète des métacarpiens).
Au membre inférieur, sont différenciés les terriloiivs sensitifs osseux, jiérioslés et articulaires
innervés par les blanches collatérales du plexus lombaire, pai' le nerf crural el le nerf obtura-
teur; dans le plexus ischiatique sont différenciés les domaines des nerfs antérieurs (nerfs des
muscles pelvi-trochaiitériens) et postérieurs (nerf fessier iidërienr) de la ceintine p(dvienne, ainsi
(pn- ceux du grand nerf scialique et des nerfs sci.iliqnes poplités inlerm- et externe; à la face plan-
taire du pied la région tributaire de la branche profonde du nerf plantaiie exbn-ne est striée
de noir (os et articulations de la 2" raicée du tarse, base des métatarsiens) ou colorée en noir
(partie latérale de la tète des métatarsiens).
(pnt- m]
• V.MiKOMI > .S7 .V>////>
|»'lli' lie liiiilfs les viisiliililrs sii|HTlirii-llcs, - liicl, iliiilli'ill'. Iciil|iri'ii-
liii'i-. i-l iiiiloin lie l'citt' /OUI- cl diiiis une rti'iiiliii' viiiiiililc siii-
\aiit Ifs iiiili\iilits. iiiais ('iiiii|ii'i>c iliiii> le Irrrilnit'i' de ilistriliiilioii
riihitii'-f, iiiir /iiiif |)i°i'-si-iil:iiil uni' |iitIi> iIi- hi s)-ii>iliiliir' (•|iiri'ilii|iii- ri ili*
hi M-ii'<il)ilili'- lli('i'iiii(|iic iiinvciiiic l'J'J" - Ul"| :i\rr <'iitisiT\iiliiiii île lu
>«i'ii>ilillil('' iliiiiliiniTii»' cl lies li'Mi|iri'.'iliii'fs cxlivincs. (les ilcriiièr't's
|iiVM-iili'iil liuilclois i|ucli|iii's iill('>i';ili<ins i|iiiilil.'ilivi-s » l'iir.'icli-rrs
(lyscsllii''>ii|iifs. Les i-xcitatiniis tlniiliini'rnsrs cl llici'iiiii|iirs siiiil nii
|icii |i|ii> iilihisfs i\\i'i\ rr>l.-il tiiiriiiMl ; cllfs sniil iiiailii-cs. mal inra-
lisi'cs. ili'-sa^i'i'alili'inciil sciilics cl s'a('<'iiiii|ia;;iii'iil de sriisaliiiiis de
rdiii'inillfiiifnl. de |ii('iili>iiiciil. di> l'Iialniiilli'iiiciil. licllc dissnrialidii de
raiit'slhcsic Mi|MTliritdl(>. a|i|it'r('ialdi> ilcjà iiiiinr-dialcini'iil a|in''s la sec-
lidii du ut'ii. s'acccnlui' curtiiv par la suite axcc la ivjif'rii'Talinn di-s
lihii's ut'iMMiscs scnsilives : la sensiliiliU' |ii'iilii|iallii(|ui'. roiiclidn des
ni'i'l's M'usilil's sviu|ialliii|ut's. — r(''a|i|>arail au liuul de li à 'Jl sfinainrs;
la scnsiliililt'- (''|ii<-i'ilii|U('. — runctidii dt's nerfs scusilits culancs --ciiiia-
ti<|Ut's, — ne pcul èli'e l'eslauri'c en nidius d'un an. (Vdv. |i. Sd'j.l
l'endanl le temps de léj^énéralidu. la /.«tue d'aneslliésie supeiliciellc
Idiale se rétrécit do plus en plus, les sensiliililés dduloureuse et llier-
inii|ue pei'deiit leur earaetère pai'estliésique: les exeitatidus suut loca-
lisées avec cxactilndc. Les tronhlcs de la scnsiliilili' é|>iciili(pie. par
conti'c. persistent licaucoup plus ldn<rti'mps: puis un constate un retour
lie la sensiliilité tactile, les cercles de \\elier cessent li être élarjfis, les
teni|)ératures moyennes sont pei'vues: mais des années se passeid parfois
avant ipie les trouMes de la sensiliilité épicritique dispai'uissent totale-
ment dans le territuire du nerl' sectionm'-.
Lésions des troncs nerveux mixtes et des plexus. — • l>ans
le> It'sidMs de> Ircincs uci\eii\ mixte-- el di-s plexus, ;i ccilc- des tl'(Ulljk>s
moteui's el même tropliii|ues. il existe le plus souvent des alliM'ations de
tous les modes de la sensiliilité, à savoir : une au(>slli(''sie Inlalr et non
plus dissocié-e.
La sensiliilité prolonde <'st atteinte. puiM|n elle ilcpeini des nerls seiisi-
til's lonrnis aux muscles, tendons, os et péiioste. par le nerf mixte
iVoy. li;:. ilO : mais ce lerriloire sensilif piolund nesl pas nécessaire-
ment sous jacenl à la zone (rinnervalion cutanée Voy. li^'. ôliS. 56!),
."7.~> el 575 : il esl dordinaire plus restreint et sa lopogi-a|iliie peul ùlre
dillV-rcnte de celle de l'aneslliie culanée. jt'aulre pari les sensibilités
|ii oldutles paraissent parfois se restaurer plus rapidement : en ell'et. elles
réajiparaissenl alois que la sensiliilité superlicielle esl encore allérée.
hans les lésions des troncs nerveux ou des |ilexus en voie de r'eslanra-
tion. le syniirome sensilif lend pai- eonséqueiil à se lapprocher de celui
que Ton observe apirs la section des branches scnsilives cutant'cs.
hans l'élude des troubles de la sensibilité d'oi'i^'ine iiériplié-ricpie, il
faut avoir pn-sentes à l'espi il les mitions suivantes :
I Les li-oubles de la sensibilité proidinle sont (pielqiiefois distincts
IltJtnix:. — Scmiologii'. U'I
SIH SE.MIOhOCIE DU SySTIiMi; sunvEux.
coiiiiiic l(ip(t<;i';i|)liie, on tims cas sini\rnl I)('.'mi('OII|) plus icsliciiils l'I
moins pcrsisiniils (pic les trcniiilcs des seiisiliiiih's siipei'lieiclles. On
constate tlonc assez IVéiincninienl la dissiicialidii dont jai parle'' (ont à
riienro, et qnc l'on ponrrail a])pelei' la dissaclalion périiilirriqur, à
savoir : troubles de la scnsiJMlilé superlieielle avec iiil(''i,qilé rtdalive ou
complète des sensiliililés piolnudcs (sensatinu de pression, douleur pi'o-
vo(|née par la pi'cssiou. sens des alliliide-;, ndiion de position, sensiliililé
osseuse).
2" l-es liduliles de la sensiliilite snpci licicllc soni cii\-iiièines disso-
ciés. Les sensations de contact dillus. de douleur culanée su|)crlicielle,
(le chaud et de Froid extirnies iseusibiliti' prolopalliif|ue de II. Ilead)
sont supprimé(^s sur nu territoire plus limité et réa|)paraissent plus
ra|)ideinent que les sensations plus complexes lépiciiliiines de il. Ilead),
de toucher lé}i;er. de localisation exacte, d'appréciation des dislances tac-
tiles. — cercles île Weher. • — de pei'ceplion des dilIV'rcMices minimes de
tcmpéralure.
5" Kniin la zone d'MneslJK'sie superlieielle es| lonjoiirs |)lus resireiule
que le teri'itoire de disirihution analomiipie ilii iieri' h'sé. Ce piiénomène
est dû à l'existence ties anastomoses on des inlricalions leiiuiuales des
dill'i'i'enles hi'auches sensilives. ainsi (pi'à la scnslltililc nuiin-cnic.
■Valeur sémiologique — Les troubles de la sensibilité cutanée,
correspondant uni(piemenl au territoire» anatomi(|ue de tel ou tel nerl'. se
rencontrent pres<]ue exclusiv(>ment dans les ik'd'Ucs Ifdunialifpics (sec-
tion, compression d'un nerf (jai une tumeur ou un exsudai) et ne
s'observent que très excei)tionnellenient dans les névrites de cause infec-
tieuse ou toxique, par cette raison (|ue ces dernièi'es sont très rarement
limitées au domaine d'un seul tronc nerveux. Le fait ce|)(!ndant peut
s'observer, j'ai constaté l'existence de la névrite du cubital lians la
convalescence de la lièvi-e ly|ilioïile et, dans la lrpn\ celle iK'vrile cubi-
tale est fré(|uenle.
Kans la poUjnévvile ordinaire ou sensitivo-motricc. de même (|ue dans
la forme sen.silive de la |>olvnévrite, dans la névrite intersiiliclh' lujper-
trophiqne avancée dans son évolution, les ti'oublesde la sensibilité super-
lieielle et profonde présentent une topographie |)our ainsi dire constante.
Ils sont d'autant plus marcpiés, que l'on examine des régions plus éloi-
gnées de la racine des membres. Aussi sont-ils plus accusés aux membres
inférieurs qu'aux membres supérieurs, et décroissent-ils régulièrement
et progressivement du pied vers la jambe et la cuisse, de la main ver's
l'avant-br'as. (Voy.fig. ">7(l et .">7I.) Leur intensité est variable. Tantôt la
sensibilité a cornpiètemeirt disparu aux exti'émités comme dans la lèpre,
tantôt elle est seuicmerrt pirrs on rrroins dimimre'e.
Dans la polym-vrite, des troubles rrrar(|ués de la sensibilité cutanée
s'observent assez r'ar'ement sin- le tronc et surtout an rriveair de sa partie
sirpt'rieuie; le fait cc|)endant peut se r'encontiei' et. dans ce cas, ces
ti'oubles vont également en dirrrimrairl de bas eir haut, de l'abilomen
\»TN la ir^iim sii|ii'i n-iin- du llidrax, di- la iv'^utw (lorsii-liiiiiltairc vers
la iv^;ii>ii iiiliTS(a|iiilaiir. Par toiilii' dans la Ir/nT la |tcaii du Ikiim! piL"-
S(>tit(' siiiiM-iil des |da(|iifs daiifsHirsic plus un iiioiiis l'Iciidiics.
D'iiiii' iiiaiiiiTC p'iit'ialf ciiliii. dans loiilcs les ut-Miles l(t\ii|iifs ou
iufoclii'usi's |iivsfntant des Iniuldcs di- la sciisiliililé i utaticc, il cxisic
cj-aliMui'iil ilo Iniuldcs de la scnsiliililt' iiiiiliiudc. — nciis iniisculanr,
M-ns des alliludcs M'-iufiilaii es. — diniinuaul r^alfuirnl de rcvIn'UMJr
Kij;. 370.
Fii:. 371.
Ki;;. ôTI) cl 371. — .Néviilu |i<-riplu'riquo. To|>in,'i;"|iliie des titmliles de la sonsihililc' — dans la jnily-
nrvrile ordinaire. Les sensibilités profondes — sens des attitudes, sensibilité osseuse — sont alté-
rées aux eilréiuités des quatre membres. l.a sensibilité tactile est très diminuée, tandis que, [wur la
douleur et la température on constate surtout un retard dans la transmission des impressions avec
liy|ierestbésie. iLstéréognosie. Femme de vingl-buit ans, atteinte de polynévrite infectieuse post-
};rip|tale. I*aralysie avec atrophie des quatre membres prétlominant aux membres inférieurs. Aboli-
tion des réllcxcs tendineux et cutanés. Légère ataxic des membres supérieurs et inférieurs. Guérison
au bout de quatorze mois. Ici, comme c'est la règle, les troubles des sensibilités superlicicllc cl pro-
fonde diminuent d'mtensité de la |»éripbérie vers ta racine des membres. (Sal|iétrièrc, 1911.)
des meiiiliifs vt>is li-iir raiiiu'. Kiiliii le sens slt-iêopiiosliiiue esl lit-s soii-
veul allrri'tni aboli. I!e|ieiidaiil. dans cerlains cas. lessciisihililt'spiid'oudes
pciivciil cire licaui'<iu|i plus loiiciit-cs tpic les sciisihiiiir-s superlicielles.
ipii. à |iail un a^'raiidisseineiil plus nu nn)iiis cdnsiiii'Tahle îles cercles tie
Welier soni presipie inlactes. .le liens encore à Faire reniartpier (|ue. dans
la polyiit-viile ctniiiue ilans le laites, si la seiisihililt'- laclile esl en fiéïK'ial
lit's loiicliée. les seiisiliililt!'s llieriiiiiiues cl iloulonieiise le soûl lieauconp
iiKiius el, ce (|ue l'on <-iiiislale c'eslsiirloiil un relard dans la Irausiiiission
(tes iinpressitms — pour la douleur cl pour la leinp<''ralure, relard (|ni
s'aecoinpagiie souvent d une liypeial;ji''sii'paiTois Irésiuleiise. l\oy.rig..ï7<l
el .~7 I . I llaiiN la iii'M'ili' .'ilciioliipii'. le plii''iiuiiii''iii' esl p.'irliculii'reiiieiil
820 shMIOl.OdIf nu SrSTh.Mf .\Eltlh(JX.
arcusé. Smiiiiit' tout»', diiiis hi poljru'viite les Inniblos de la siMisil)ililé
pic'sciitciit soineiit les caracliMCs de la dissocialidii dilc " lali(''li(|ii(' ».
(V(»y. i>. 77!».'
Dans la Idiiiic de |iol\ ii(''\ i ilc >\sli'iiiali><'c aux laiiicaiix iindciirs —
iirrrili' sijsirnialisre iiiolricr !(•> Iniiildcs dr la scnsihilitr .--oiit en
•irilt'iai Iri'S peu accusés, |iailuis |ircsi|iir mil--, i.'r^l lii du irslr mir \a-
liclc laiciiiciil oliscrvcc.
Dans la |iolvn(''\rili'. la diiiiiiiiiliuii d'iiili'n--il('' dc^ lioiildesde la sensi-
bililc, à iiii'siiic (luc l'iui h'IikhiIc de rcxlK'iiiilc des iiicinhrts vers leur
racine, esl une loi (|ui ne sonlli'c (|n un 1res pelil iidinlire d V\e(!plions,
signalées jiis(|u'ici seulement dans la Ic/iit. Dans e(!tl(; deiiiièreall'eclion,
les tidubles de la sensiltililé sont oïdinairenienl disposés selon la loi
générale et diminuent de bas en haut dans les membics; dantics fois on
rencontie en oulic, disséminées sur toute la sui lace cutanée, des macules
lépreuses auesthésiques avec ou sans iiiélauge de points liy|)eicslliésitines
au cenli'c on dans le voisimige de ces macules {lopoiiraphic inxnlniri-).
Paifois laneslbésie lé|)icuse est limitée au lenitoiie périphérique d'un
neil icubital, innsculo-ciitani'). Kuliu, dans <|uel(|ues cas, ou a signale
chez les lépreux l'evistence de bandes danestliésii! soit eu ceinture
autour du troue, soit sons fornui de bandes loui;itudiuales paiallèles à la
longueuf des membres, — lace interne du bias et de l'avant-bias (Jean-
sehne), - - mais ici la topographie ne corres|)ond pas exactement à la
distribution péiiphéritpie des lacines postérieures et, ainsi que; l'a fait
reniar(|uer l,a(dir, rexisteucc dans la lèpre de troubles de la seusil)ilité
à tojXHp-apItic radiculairc uest pas dénioulrée.
1,'auesthésie lé])reuse peut s'ét(Midre sur de grandes étendues du tho-
rax, de l'abdomen, du dos et sur la face. Dans certains <as, rares du
reste, cette anesthésie s'arrête brusquement et, à (jui'Iqnes millimètres
au-dessus, la peau présente de nouveau une scMisibilité normale. Ici
l'auesthésie est distribuée selon le mode dit sequientaire. toutefois sa
limite supérieiuc n'est pas en général formée par une ligne hoiizontale,
perpendiculaire à l'axe du membre, mais bien par une ligne plus ou
moiusoblique. I Voy. lig. ")24 et S'iô.) C'est là un point sur le(|uel j'aurai
à l'cveuii- en éludiant la lopogra|»hie segmenlaiir.
SYNDROME RADICULAIRE
Topographie radiculaire. — l.n l(i|)ograpliie des troubles sensitifs
cdlani'-- dans le i a-- lialh-ralion des diveises racines rachidiennes esl
actuellement bien connue depuis les travaux de Hoss, Thorburu, Allen
Slarr, Sheriinglon, Koclier, Uolk, etc., et aujourd'hui le territoire cutané
(Ml (IcriiiatoiHc de chacune des l'aciues posli-rieures est assez liieu établi.
(Voy. lig. 572 à lOl.i
La mélliode aualcnno-clinique ainsi (put l'expérimeutatiou sur le singe,
(ud démontré ipie la projection sur la peau des (ibies d'uiu^ lacine pos-
térieure on sensilive. revêt une distribution territoriale qui ne corres-
^)\hll()Mi:s >/;.V,>7/7A''.> H.'l
|iiinil iiulli'iiifnl ii\tT ('i> (|iic iinio (>iisi>i;;iic laiiMloiiiic mit le niixlf de
(lisli iliiiliim (les iicir> |u''i i|iliiTi<|iii's. KtiiiliiMis, jiiii' i-\ciii|t|(>, riniicrvii-
tidii M-ii>iti\c iiériiilirrii/iif ilc la lac*' i'\lfnir liii iii<-iiilii'<> sii|>(''i'iriii' un
(l'Ile lit' la laie aiih'-i ii-iiic de la cuisse. (Voy. lifj. TiT."!, ."Si cl ~}H'l.) Nous
\ Miyinis i|iie la (li>li'ilniliiiii des nerfs |)éi'i|iliérii|iies rc|ii'i'seiilc une
sorte de iiiosaïi|iie. cdiisliliiée |iar îles pièces e( des lainlieaiix à {'m'iiies
irréel lières. s eiiclieM''liaiil les uns dans les aniies. alleclani une dis|)ii-
silion laidi')! lon^iludiuaie, lanlùl iddii|ne cl eiu|iielanl d luie lacun
irréj;ulière siii- les laces antérieure et pnsti'rieuie du liias, sui- les laces
interne et e\leine de la cuisse. Par cnutre, sur ce liras et sur cette cuisse,
la dislriliutiiin seiisili\e railiriiluiif se dis|iiise en ziiui-s siratiliées.
d'aiitaul |ilus Inu^ntudinales et |iai'allèles à l'axe du nieuilire i|n°elles se
ra|t|iriiclieut ilavantat;e de son exlréniilé lilii-e. (Voy. lij;. ."7t2 et .iSO.) On
reniai'i|ue denilili'e <|ue la l'ace externe du inenilMe su|iérieur et la l'acj'
antéi'ieure de la cuisse coi'res|Kiiiileut. |ioiii' le liras aux liianclies cuta-
nées de trois nerfs dilli-renls, à savoii' du circonilexe. du radiai et du
inuseulo-cntané. et poiu' la cuisse, aux liranclies cnlanr'cs de sept nerfs
ditVéïents : aux nerfs faraud et pelil aliiloniiuo-j;éiiilal. ^i-nilo-ciural.
ténioid-cutané. crural, oliluiateur et sapiiène iiilerne. lies faits snflisciil
déjà à inoiitrer la dilféience capitale i{iii existe cnlic d's deux espèces
d'iiuiervalion sensitive.
LexpériineiUalion sur le siii;,'e a en outie déniontié ipie cliai|ue torri-
loiie cutané reçoit son innervation an moins de trois racines dilVérenli^s
(Siu'rrin;,'ton). Kn d autres tenues, clie/ cet animal, la sectiondune seule
racine ne produit iiasdaneslliésie. et il faut, (lonr l'oiilenir. encore section-
ner la racine inimédiatemenl située an-ilessus et celle située au-dessous.
Celte particularité conslalée chez le siufie |iai' Slieriin{,don. ne nu*
|iarait |»as exister au même dej;ré chez riiomme. Dans les études (|ue je
poursuis avec mes élèves depuis |ilusieurs années sur les radiculiles.
j'ai souvent été frappé par la limitation des liouliles de la sensihilité
dans le domaine de telle ou telle racine du memlire su|ii'rieur ou
du inemlire inférieur. Kn d'autres ternu's, je n'ai pas constaté nettement
chez I homme, sauf sur le tronc, cette innervation cutanée piiii iradicn-
lairi' telle i|M elle a élt- oliNfiM'c ciicz le sinue après des sections de racines.
Zones radiculaires du tégument cutané. — Les dermatoines
ni! zones ladiculaires de la peau. alVeili'iil une disposition stratifiée (|ui
est particulièremenl manileste an ni\eaii du Iroiir. où elles s'étendent en
«eintnie de la li^'iie médiane antéiieure à la li^ne médiane postérieure
du corps. (Jos stiates ou ceintures radiculaires ne sont pas parallèles au
f-iil costal: elles ne sont pas snpei posées au trajet des nerfs inleri ostaux.
mais sont en rapport avec la dislrihnlion cutani''e des rameaux iieiforanls
postérieurs. laliMaiix el antérieurs de chaciiii des nerfs racliidiens(')
1. I';ii iieif racliidieii, jViilenils le nerf iiiiilr toii>litue par la ciiali-scence dr.s ruciiii'~
aiitùriiMiiv et pii.slériiMirc d'un iiièiiic ï^i');iiienl iiii'-diillaiix;, à sa soi'lie <lii Iruii île conjii(;aisoii
el avant sa division en liianclie postérieure et hianitlie antérieure.
si:.\niiioi,ii-: in s) sii:mi-: xi-.iin.i .\.
(lorsiinx. Or ikhis v.ivdn-., de |i,'ii' | ,1 11,1 h un le. (| ne rli.iciiii des i;iiiiciiii\ poi'-
loivinls (li'iiil lin haji'l inliii-niiiscnliiii r cl snii-.-a|Miiii''\ i()|i(|iif ()|(li(|iie
y'ig. 572. — Topographie sensitive ladi-
ciilaire des téguiitcnls culanés de la
lace antCriieure du corps. Les liitnis
axiales antérieure, interne et externe el
les zones radiculaires cervico-cranien-
ne, dorso-lonibaire et lombo-sacrée.
Les points noii's indiquent les points
d'émergence sous-cutanés des rameaux
licrrorants antérieui'S et latéraux des
nerfs intcrcostau.v.
Dans la zone radicnlaire cervico-era-
nienne, le territoire cutané du triju-
meau (Y) est coloré en violet; celui des
racines constitutives du plexus cervical
(C, —(',,) en roseel celui des racines du
plexus hi'achial Cg à I), en rou^e.
Dans la zone radicnlaire ilorso-lomliaire, le t
loré en jaune, celui des racines du plexus lonili
Dans la zone radicnlaire loflUio-sacrée, le teri'
lii|ue (L, à Sj) est coloré en hieu foncé et celui
LUtim dis 11 ijus dois.
i s I), 1 I),, est co
1 .) en bleu pilt
UK ti iliutiue des I RuiLs
du plexus iscliia-
s du 1 lixus inu ^inil\l(s
1 ^ m Mdet. .
cil li;is cl CM .'ivaiil cl >nn\cnl InrI loii^', aviiiil ilc ilcxcnii s,iin'--inlaii('' cl
irallcindrc le Icrrilniic ilc la |u'an ipiil iiiiicivc IJiai|nc (Iriinalmni' ilni-
^al |ii'nl ilnnr cliv siiiiiruivi' ni ilrii\ iiarlic-, dinil I iinr (iMivsiuind à la
Branche auriculaire
PC C 1.1.3
Br cervicale transverse
PC Ci.j
Brcut eut ilu ralliai
lia m. pas t du
musculo ■ cutané
Radial
musculO:Cutan^
CS.T
Br ant du Radial
'et br aiit du
usculo-cutsné
Sciatique .
pnpiité interné
Plantaire externe
ïthi.ilant.
Kig. 373. — Topi>^rapliie sensitivo péripliêriqnc de la pc.iii du la face .intt'TÎciire du cnr|is. A dmitc est
di'limiWe la dUtribiilion cutanée do lt.is ir ^ mi v<in |>i'ri|>lM'rii|iii'« il, i lmuiIic. W- lL'iTiloir«i
de chacun de letu-s muicaux cutanés
82'. SA.u/o/.O'.//-. i,r .-ysriiMi: M-.nvhix.
branr/ii' iKixIc'i-ifiiir i\u iiciT riichidicii (lms;il cl I^hiIiv m 1;i hrunchc onlc-
ririilT (le Cl' niciiic iicil. ;'i ^;i\nir;iii iiciT inlcic(is|;i| ci. cii |i:irliculicr. :'i
SCS riiincaiix |icrriiriiiil-- l;ilci:iii\ cl .iiilcii -. iVii\. cdiilcnr /«lOfc --uv
les lifi. r>7i et ôS'f.
An roti. I;i slialiliculion des zimcs ladicnlaircs csl moins ri'-^iilicrc
qu'au niveau du liouc : les deux iireiuicisdeiinaldincs s'clcudcnl liien île
la liftiie médiane antérieure du eou à la lifiue médiane postérieure de la
nni|ue. mais ils sont de larjj;eui' inéjiale el sétalenl l'un M'.,) en liant sni'
la l'ace poslérienre du <i-àne. l'autre (C.) en avaul du coii cl du sicinum:
le troisièmi^ ((!,! n'atleint pas la lif;ne médiane auti''iiciiic cl > i-lalc sur lc>
parties latérales du eou et de l'épaule elsnrla paitic hkinciiuciIc I;i umpic.
(Voy. eonleui- rose sur les fij;. 572, "•T-i. 578 el 58(1.
domine pour le tronc ces dermatomes cornprciincnl un Iciiihiin'
postérieur, correspondant à la branche postérieure di's iicii'- lacliidiciis
cervicaux sn|)éi'ieurs. et tni territoire aiiir'iicur. coiic-|i(iiiil;iiil ;'i l,i lir:iii-
ehe antérieure de ces mêmes nerfs.
.\u membre siipérieitf. la di-;posilion ^l'iu'ralc c-i aiilrc. Ici le-- Ici li-
toires cutanés de la branche postérieure des nerfs rachidiens (crNico-
dorsaux tl.p — lt,p sont ncllemenl séparés des lerriloires cutanés de la
bi'anche antéi'ieure de ces mêmes nerfs. (Voy. fig. 574 et 587.1 Ils occu-
pent, lie chacjue coté, enire les deux (''paule>^. nu champ Irian^ulairc. —
Irimujh' inlerscapidairt' — ijui sV'Icnil dr I ,i|inphysc épineuse de la
5'' verlèlire cei-vicale à r;i|iu|ili\>e i''pinciisi' ili' \\\ \" vcrl/'lirc diiisalc.
alteini en dehors la pailic iiioxcnue de l'épine ilc IdiiKiplalc cl vinsiniic
euti'C le teri'itoire cnlain'' de l;i liranclie posli'^rii'iiic (Iji cl celui de la
hranclie postérieure D,p. (\iiy. couleni' rouqe sur la ti^'. 587.)
\\\ membre inférieur \c territoire cutané de la hranclie postéiin/re i\i'^
nerfs rachidiens lombaires el sacrés, occupe loiile la partie supi''riein'e de
la fesse el du sillon interlessier. I.a |)ai'lie externe de ce champ rcctan-
;;nlaire ap|)artient aux branches postérieures des nei'fs rachidii'iis Imii-
baires I,,. L,. b, (Voy. couleur bleu pâle sur les lig. 574 et 587. i: la pailie
interne aux branches postérieures des n(>rfs rachidiens lombo-sacrésLj — S.
De cbaipie côté du sillon fessier, un petit triau};le — Irimufle inter-
fessier — lecouvre le coeeyx el la partie inféiieure du sacrnni cl corres-
pond aux branches postérieures des neifs rachidiens S^. S . S.. Vov.coii-
ienr violelle sur les lig. 574 et 587. i
Ku résumé, le tei-ritoire de dislrilmlion M'iisilivc de la lininclie poslr-
r/e«)V' des nerfs rachidiens s'étend du vertex an coccw. Il csl circonscrit
|»ar la ligue pariélo-arromio-lroeliantérleniic (li^ne inlciidiiipiie delà
lig. 574) (|ui. partie dn \erlex, coupe pai' le milieu la ligne courbe occi-
pitale supérieure, cl lii!i;^c le bord extei'iic du Irapèze jnsipià l'acromion.
Ici, la ligne se coude briisipiement, se poric un peu en dedans vers
1 angle de I omoplale. puis descend, i roi--r |a |iarlic movcniic de la
crèle ilia(|ne et atteint le grand troclianter. (In peut lui considérer un
segment cervical ou aci-omio-cranien, un segment doi'.sil ou acromio-
iliaipie, nu segment lombo-sacré ou ilio-lroclianlt'i ieu. lin bas Ir lerritoiie
^ y\ hltiiMI > >/ \ >7 / Il S. xv.i
(le-; lir;iiii°lii'>i |ni>li''iit'mi'> csl limili- |i;ii' l;i Hijne cnmj-lriichitulrvifuiii'
i|iii niiil li> nici'w ;iii ^iiiiiil liiii'liiiiili'i'. en li.'iiil il >':iiI<ism' i'i l.i liMur
|i;ii'i('-lii-,'iiii'ii'iil;iii'i- cl i'iii|iii''li- j'i ce nivi'iiii sur le li'ii'iliiiii- ilii li'ijiniiiMii.
I.fs |iiiiiils Miiii's iiixiiK (l.-iiiN lit lii^iirc ."" }• if|iit's('iilfMl Irs |iiiiiils
il l'iiiflj^cmc •.iiii-«-nil,iiic'i' (li's l'iiiiiiMiix |ici riii'.'iiils ili' cliiiiiiiic tirs
ll^;llll'll('■^ |His|i'iiciiic-< ili". iiitIs ivicliiiliriis (!,|i ;'i S,|i.
An iiiniihrr siiin-ririir les icniloiics ciiI.iik's di' |,i branche antérieure
des nerfs rachidiens ti. -|t,. se >.|i;iii(ii'iil le Imi^f il un |ihii) >.i;;iii,il |iliis
l'il|)|il'iii'lii'- ilf 1,1 r.'iri' illliihilr i{iii' lie l;i l.ii r i':iili;ili- ilil iiirnilni' : li-s
/nues l'iiiliiiihiiro iiiliihilt's miiiI |>,iiI,uiI iiiiiiii> l'-liMiiliirs iLiii-- Ir si'iis
iinliTii-iiosIt'i'ii'iir i|iic les zones ijiilicul.iiii's laili.iles. Le Ion;; île l;i liiee
l'iiiiiale lin nieinlire. s'éclieliinni'iij les ilei'rn:iliinies I',.. i\^. (!. el une |iiii'lie
lie (i^; le liiiii^ de l.i l'iiee cnliil.'ile, r.inlie |i;iilie île (!^ el les (lenn;iliiiiie>
II,. 1>, el !».. iVoy. iji;. 7,12 el .".7i.)
Les lini'ils .'iiili'i'ieni' el |iiisli'Tieui' île le |il;iii s.'i<^ill:il. sniil iinnuis
ile|iiii>. le-. Ir,i\;in\ île Slieiiin;;li)n snus les iiiinis île //'(/ne»' a.riiilrx du
lueinliie vu|M'rieur. I.,i lif/tir axidlr aiilcrii'iiir s'iin|iliinle sur la lijjiie
inéiliane auir-iieiiie iln ein'|isaii niveau (In eai'lila<:e rnslal lie la '1' eôle.
■-e |iiii'le en ilelioi's en iriiisanl la l'aee anliTienii* iln ^^rauil |iei'liii'al, jinis
NI- dirige eu lias le liin;: dn linid aulérienr du dellnïde el du Imid inleiiie
du liieeps el se leiinine an lieis supr-rienr de lavanl-liras. ( \ nv. li^. ."i7"J. i
La lliiiie fi.iidlf jiosli'rii'iirr loinnienie à I a|iii|ili\se i''|iineuse de la
I"' veriéhre dorsale, se piiile en ilelnns en iinis.iiil la lusse sns-,''|)ineuse
el lépine de ri)niii|il,ili'. |iii|s se i-einni lie en Ikis. Idu^;!' le lliri'|is. passe
enire le eondvle e\liTiie el I iiliTiai I si> lei ininr à la iniiilii' sii|i('i leiii e
de ravaul-lll'as. plus prés de la lace radiale ipie de la lare niliil.ile du
iueudii-e. \ov. Ii<i. 57 t.
\u niveau du Iriilie. les deriiialniMis posli^rieiirs |lji el |l.p snni miIus-
sés l'un à l'aull'e |)l'és de la lij;ne uiédiaue posli'riewre; plus eu deliurs.
la li^ne asiale piisiérieure sépare le Icrriloire culané de la Inanilie piislé'-
rienre dn uorl' raeliidieu il. des leri-iloii'cs cnianés des lirauiiies pusii'-
rienres di's ncii's raiiiidicns (i^. (!,.. (!,. (Vov. li^'. 7,1 i.) La iipiie
a\iale anli-rienre sé-pai-e les deinialiiuies (!, e( (1. du dernialiinie II,. \ii\.
II-. ."7-.>.
Au inendire supérieur, iiiiiiiiie au Ironc. les li;;nes axiales sé|iareiil
doue des dei'nialoincs appaileiiaiil a des soj;iiU'nls médullaires 1res ('loi-
;;ni'-s I un de I aniri' — el mi iniiiprend aiséinent pouripiiii idies repré-
sentiMit si IVéïpiennucid la ili'diniilaliun laul supi-iieiire. ipi inri'rieure.
des anesllii'>sies eonséeulives an\ lésions niédullaiies nu radieulaires
ipii allei^neiit soil les racines nu les se;^ineuls ilnrs;iii\ siipi'rieiirs. soit
les racines ou les sefjnienis cer\iian\.
»\^i parlie dn iiirinhre In/rrieur située an-dessons de la lij;ric cocc\-
Iroclianlérieiiue el en avant de la li<.'iie ilio-lnicliaiiléiieiiiie. apparlieid
aii\ hraiichcs anlrrinires ilrs nerfs rarliidieiis loinhalres cl stirirs. Les
«.(•j^nienls postérieurs se coiitinnenl à ce niveau avec les se;.'nieids atdé-
rienis des derinalonics loiuliaires el s.icrés. à peu près eniiuMe le lais.iieiil
K-.'C t^tMiiiKiaii: iiv s\sii:mi: .\i:iiii:rx.
an llivciUl di' L-i lii^nc :i( rdMuii-lidcli.iiili'iiriiiic 1rs siM^MiniN .iiilriiciiis
l'I |MisU''iii'm> ili's (Ici iimIimiics (liii>;ni\.
lieux lijiiii's axiales sc|i,ireiil li's sr^: iils aiilérieiiis des (leiiiialomes
lin nieinlii'e inleiieni' en un i^iand eli;ini|i anléro-inlei'iii' un lunihaire
(leinlé en hicii pâle sur les li;;nres) liiliulaiiv du plexus {(unliaiie. — el
ll(iinnl(i;^ne dn eliain|i radial. - il'un |ielil eliaMij) |)()sl(''r(i-e\lerne nu
liiiulMi-siKii'' (ieinlt' en hicii faner sin' les IJMures) Iriliuiaiic du |j|e\ns
saerc' el lHiUiidiPi;ui' du eliaiup enhilal du nienilire supérieur. Ces liiiues
axiales \\c siiiil pas reelilii;nes. uiais d(''eri\('nl anionr de l'axe du lueuilire
iniV-rienr nu demi-lunr de spire. La li(/nc axiale //i/ee/fc ('(innueuce eu
a\anl do l'haipie eùlé de la laeine de la veifiC, sélond sur les parties
latérales (In seiiitnni (Vny. lifi;. ol'lK Innficlepli fi'énito-crural au-dessons
(hupiel elle est située, puis se i-eeuurlie en lias et descend le lourde la
partie postiMO-iiderne de la cuisse cl du uKillet. eu |)assant en arrièiv du
cundyle interne dn l'éiinir ])()nr se terminer au ui\eau du tiers snpériein"
(in mollet. (Voy. li^. ôhl'.l.) La liç/nc axiale c.iicnif se (h'Iache de la lij;no
médiane postérieure an niveau de la partie supérieure de la crête sacrée
|Voy. (ig. 574). se porte en lias et en dehors vers le petit troclianler en
d(''(ii\aul une ciiuihe à eonvexiié snpérieni'e, puis descend le long de la
pailii' pdsh'id-exleiue de la cuisse. Klle devieni aidérienre au niveau du
cDudxIe externe du IViniu . descend le long de la l'ace antéro-exlerne de
la jambe en pass;iul eu a\aul de la lèle du péroné et elle s'arrèle à la
partie moyenne de la crele du liliia. iVoy. lig. ."iSO.)
Les (lei'niatomes L,, L... 1.,. L^ s'(''cliel(iuneul le long de la ligne
axiale iiileiiie. sur la l'ace aniérienre de la cuisse et la l'ace antéro-interne
i\r la jaiulir. I.e deriuatonH! L. s'étend (In sommet de la ligne axiale interne
au sduimel de la ligne axiale externe, en passant |)ar le gros orteil (Voy.
tig..")8r) el 5<S7), puis viennent le longde la l'ace postéro-externc delà jaml)e
et de la l'ace postérieure de la cuisse, les dermatomes S,, S,. S_. La ligne
axiale interne sépare donc des dermatomes a|ipartenant à des segments mé-
dullaires assez éloignés les uns des autres: an tieis supérieur de la jambe,
elle sépare L^ de S,; à la pallie postéro-intiM-ne de la cuisse, elle sépare
L. et L, (le S. (Voy. fig. 580); à la l'acine de la cuisse, L, el L, de S.
(Voy. lig. 597); el à la fesse, la ligne axiale externe sépan; le segnienl
|iostérieur de L. des segments postérieurs de L., S, el S, (Voy. fig. 57à).
Lu ii'siuué. les lignes axiales des meinhres supérieurs et int'érieni's el
leur prolongation sur le tronc, divisent le tégnmeid cutané en trois
grandes zones radicnlaires (jue je désignerai sons les noms (1(! zone radi-
culaire rervico-cranicnne (V + C, à I),), de zone radiculaire dorso-lom-
hairr ill, à l.^l et de i-one radiviilaii-c liiiiiho-sarrée (L^ à S^). La zone
cer\ii(i-ciauii'une (cidorée snivani les reliions (\\\ corps en violet, en
rose el eu r(iu;:e su i' les ligin'es) couuni'uci' ,iu pourinui' di' la ri''giou iiaso-
liui'cale el ciimpreud le domaine du Irijuiur.iu. la uuipie. Ii' cnu. ainsi
(pie la plus ;:raii(le pallie du îiieiiilire sup(''rieur.
La zone dorso-ldiiiliaire (idluree siiivaiil le-- r(''i;i(ius du C(ups eu jaiiue
cl eu il II 'Il pale sur 1rs liu il ri 'SI (•( m 1 pi end le Irniic, se priiloiij^e sur la [larlie
^> \/»/.n\/A> >/. V>////>
\
>ii|ii'ni-iiil('rii(' ilii \t\iis fl s't'Icnil ;m\ I'jhi's «•\lcriic, iiiilri iciin-fl iiilcriu' île
1,1 cuisse t'I il l.'i l'aie iinltTii-iiilciiii' (le la j.nnlii' cl ilii j'icil. ( Voy. li;;. ."'.M . i
Li ziiiie Idiiilio-saci'éc icolniée siiivaiil les n'^iiins en lileii riiiiri' el en
\iolelie(tiii|ii'eiiil le pieil. la |iai'lie e\leiiie île la |aiiilie. la l'are |iiisleiieiiie
lie la cuisse, la parlie inlerue île la l'esse, les orfiaiies ^éiiilaiix el se leiiiiiiie
au |Miui'liiur tic I anus el île la ré^'ioii auo-cocrv j;ieuue ; ces lerriliiiies
ciicc\;:ieii el ;:eiulal i'e|ii'i''seuleul une aiiiiexeile la /one railiciilaire saci'ii-
liiiiiliaii'e i|ne je (ir-criiai siiiis le nniii de ziiiie iti'riui'dlr i)ti (ifiiilii-frsitirrc.
Les lignes axiales oiMsIiluenl eu cliuii|ue la iléliuiilalinu iielle île
niaiules /oues ilaueslliésie du Iniiic. des iiienilires su|iéi'ieui's nu des
iiiendM'es inréiieiirs. A leur niveau I ein|iii'leiueiil des /.unes ladiculaii'es
lai! di-l'anl; ici se linuveid. en elVel. juxta|nisés des ileiuialnmes a|i|iaile-
iiaiil à lies sejiiiieuls uiéiliillaires lies éliii;.'ués les uns des aiilies. Slier-
i'iMi:litu en a ilnuiié rex|ilicali<in : ('.lie/, reinlirvon. avant le dé\el(i|i|ie-
iiienl iiiilii^'<''nii|ne des iiieinliies, les leri'ilnires de ilisir'iliiitiiiu iieiveiise
sonl i'é;.'nlit''i'enii'nl cnuliuiis. l'Ius laid, à luesiii'e que les lueinhres |ii°en-
iieid nue exteusinu de plus eu plus cnnsidéralile. ils enlraineiil avec eux
des zones d'inueivalioii sensilive. zones ipii se disposent en série léjjii-
lière aulour de l'axe du nieiulire, coiniue si ce dernier était le ri''snltat de
la plicatnie de deux parties éjjales de Taxe du corps, ipii sciaient en
continuité seuleinent à rexlréiuité du nieinlire : les cliainps radiaux du
iiienilire supérieur et les cliaiups loiidiaires du inenilire inr(''rieur consti-
tuent une série descendante le loni.' di- Taxe du nienilire. tandis ipie les
champs cnliilanx el loinlio-sacrés se ilis|iosenl an coiili-aire en une série
ascendanle, dont le dernier tenue correspond an iniirii'ro de racine le
plu- élevé de la série (dans l'espèce II. el S.).
I. enipiétenieni des ileriuatoines en séi'ie descendante on ascendanle
n est pas partout le nièine : il est plus prononcé à la main (piaii tronc,
jdns accusé à la l'ace dorsale ipi'à la l'ace palmaire de la main et cesl
cependant cette l'ace palmaire i|ui perçoit les impressions tactiles les plus
ili'dicales et les plus exi(uises. Il varie encore dans les dill'érentes |iai'lies
d'un même derinalonie, ainsi, dans une lianile radicnlaire du tronc
Winckleradmet rempieleinenl de Ti dermatoiiu's dans la ri'-;.'ion ventrale,
de i dans la ré;,'ion dorsale et de ."> dans la réj;ion latérale, (ici empii'-le-
nieiit des dermatomes présente du reste des variétés individuelles el peut
èli'e tel. ipie toutes les séries de handes radiculaires du tronc soient
aliaissées, on élevées dune deiiii-lar;;eiir di' liaiide, mais il ne va jamais
louterois jnsipi'à prodiliie d'un -njel à l'aiilrc une dillV'ivme de tonte
nue lianlenr de liande.
i'oiir les liesoins de la cliniipie el pour permelire un repéra^'e plus
l'acile des dermatomes. on a d(''cril un cerlain nonilire de lij^nes de déli-
mitation ipii snlidivisent ces trois ^'landes zones radicnl.iires.
Telles sont, dans la zone radicnlaire cervico-cranieniie : m la li<iiir
liarirln-iiuririilii-inrnlonnicrr ipii descend id)liipieiiieiit du vertex à I im-
plantation supérieure du pavillon de l'oreille, moule sui la l'ace posté-
rieure du p.'ivilloii. crni-e riii''lix el di''cril -.iir la l'ace anti''rii'nre du
XVK
shwiiiii 111,11-: iiu sYsiKMi-: .\i:it\ki .\.
|>a\ill(>ii mil' l'iiiii'hr il
iiiiililil r\lri ne : cllr ^r |
lc\uiiiii iii.i--M>|ciiiic iii'i ri
lin iii;i\ill;iirc iiiliTiriii
iihmmIi' .iiiliTicmi^ i|ii! ('iiil)iiiss(' le coiiilnil
Il le ciiMiilc liiiri/iinlalcinciil ni avani \('i's la
• se rccoiirlic en lias, rniisi' la [lailic iiiiivcillU'
•I allcinl la lii^nr iin'dianr à ili'iix un Irois
tMine pAnete mncvlomefitonmÀn
y. 574. — Toj)U{{i-;i|)liie sonsitive radicii-
laire d«s téguments cutanés de la l'acf
liosléiicuie du corps. Los lignes axialf-
postérieure, interne, externe et l.i li^'n»-
génito-fessière. Los zones radiciilaire^
cervico-cranienne. dorso-Ioinliaire el
saci'u-lonibairc. Le territoire cutané
des brandies postérieures des ncrr>
rachidiens: les triangles iiitei'si-;i[Hi
laiiv et inlerl'essier; les lignes pai h'i^
acruiiiio-trocliantéi'icnne, corc > ii..
iliaiitérieiine et pariéto-auriciilu-uii'n-
liaiis la zone radiculaire cervico-cra-
nienne, la zone ti'igéminale est colorée
en violet, la zone cervicale supéiieuri'
en rose, le triangle intei-scapulairc et la
zone brachiale en rouge.
Dans la zone radiculaire dorso-loni-
liaire, la zone dorsale est colorée
en bleu pile.
loinl)0-sacrée.
ée en bien
!et letrian-
; du tronc et de la
'inei'gence sons-cuta-
t'orant de la bi-ancbe
les nerl's rachidiens.
I ciiliiiirlics en aiiii^'ii; tic la .saillir ilii niciiloii. (Voy. (Ig. ."70 el 580.)
In l.a ligne vervico-brachialc t\\\\ relie les lignes axiales aiitti'iiemt' cl
liiisliTieiire en ])assaiil par la pailie iiKjycmic du il(>lloï(le.(Voy. lig. 58o.)
Ces deux lignes siilidivisenl la zone Corvii <i-iianieiiiie en trois zones
secondaires : en .ixaiil. la khv Iriiji'minnli' (colDrcc en \iolel sur les
st.Mlilt.ni.ll. m >y>IJ.Mh AA/M/TA.
Trijumeau
I M êscaid CJ*/> occipital )
H l)omont»l~
Srinche mastoïdienne (FC) Ci. f j
che auriculaire (fC) C,tj
H cutjne de I épaule du
ncirtonflue PB Ct.s
filet scapulaii-e de I
accessoire du brachial
eut int
l^rfOrante latérale du
2 n intercostal
K post.de la perforante
latérale du3n interc
Br int et ext de
l'accessoire
y\v.. riï.">. — To|K>;;i;i|'liifScnsitive
IK'riplicrîqut! de la peau do In
race posUTii'iiri' du corps. A
droite Cïldéliiiiiléc la dislrilm-
lioii culanép des |,'ros Ironcs
nenciii péiiplii-riques et, à
^■aiiclie. It-s territoires de clia-
l'iiii il.- Iiiir» r.iineaus ditaiu-».
- n ji/j malleolaire) t.i, „„,.» ,r, ««» .„»
/y calcanem int ) ^'^ P'^ '^'= ^"^ '"' '
Klin i<l-:Mlnl,(n;ih- lu sysri:ME M:iiVi:vx.
ligures), liilmlairc ilii Irijuiiicaii ; au iiiiliiii. la zone cervico-nuchale
(coloiV't' (Ml nisf), tiilmlaiic du pIcMiscci \ i( al. l'I on doliois, la zone cer-
riro-hracliiale (colori'c en niujfcl. Irilinlaiic du plexus liracliial.
La zoiio ddi'Sd-ldiiiliairc est siihdixiM'c en zanr lombaire iiriiprriiiritl
(lile [L, — Lj) (coloivc en hicu pàlci cl en zone dorsale proprement dite
(D, — 1),,) (("((loi-ée en jaune) pai- la li<jne frontière (pii sépare les dernia-
lonies l)|. el L,. (letle li^iie atleinl en arrièi'C lapopliysc (''pineiise de la
,")' verlélire londiaire, Inn^^ les deux liers posléiieiii s de la civlc iliacpio
el sépare à ce nivean le sei;nien[ poslérieni- à liajel liori/.onlal dn dei-
nialonie l>,,, des sei;nienls jiosléiieurs à liajel prescpie vertical des trois
preinieis dernialonies Ininhaircs (Voy. lig. ")74): elle décrit eiisiiile nne
anse (jni atteint en jjas le grand tiiiclianter pour renionlcr à ré|iine
ilia(|ue anli'iicmc on elle se conde, se dirige ()l)li(pieinent en dedans et en
lias, en Miixanl I arcade de Fallnpe el atteint la ligne ni(''dianc antéricin'C
ihi rciip--. un peu an-dessns dn ((irjjs dn |ini)is. ( Vov. tig. "i^l. ."sriel ôS.'i. )
Irni-^ lignes d nn repéiage l'acile sillnnneiit la /mie (Nusale prdprciucMl
dite, ce sont : I Voy. lig. ."S.". .IS,") et ")87.)
7.1 l.a iKjne intermanielonnaire qui |iasse pai' li' Miaiiieldii. en avant,
puis au-dessus de l'angle inlëiienr de l'onioplale cl allcinl en arrièi'c
lapoplivse épinense de la b" verlèliic dorsale eu didiiiiilanl les deriiia-
tonics li^ et 11,.
'j) La licjne xi/phoïdicnne i|ui délimite les dciiualouics U^ et II. passe
par la pointe d(! I apo|ilivse xy|ilio'ide imi a\aul cl altcint eu arrière
l'apophyse épinense de la 8" vertèbre dorsale.
"1 La liijne ombilicale qni sépare le dixième dcrmatonie (husal du
nenvième. pass(> en avant an-dessns de lonihilic et atteint en arrière la
partie inl'érienre de l'apophyse épinensi; de la 12'' vertèbre dorsale on
l'apophyse épineuse. de la 1" vertèbre lombaire.
La zone sacro-lombaire est subdivisée en ;:onc /.sc/(/V(//y»c icolon''c en
lilt'u Inuci'i cl eu z-one périn 'aie on (jénito-fessière (coloiée en violet)
p,n nue ligue (pic je dé'signei'ai sons le nom de li(ine (jénito-fessière.
(Voy. lig. 574.)
Celte ligne limite de chaipic cùl('' le triangle inleiTessier. descend
sur le tiei's inteine de la l'eusse, atteint le sillon fessier (pi'elle suit en
avant ins(|u'aii sillon génito-crnral (Voy. lig. 389), en dedans duquel elle
passe, croise la pailic iiinvcuue des l'acespostérienreetantéricnredn scro-
tum et s'implaulr ;iii ni\iaii de la lacine de la verge sur la ligiK! axiale
iulerne. Klle |iasse en plein sur le Iroisicinc dcrmalome sacré el y séparer
le lerritoire cutané tributaire du |)lc\us loiubo-sacii' (L^ — S^) tin Icrri-
hiiie liiliulairedn plexus génital et des racinesano-coccygiennes (S. — S^).
TdiilcN ces lignes (pie j'appelle injnes frontières délimitent deux der-
malomes adjacents. \ leur niveau, les territoires cutanés radicnlaircs se
suivent eu série ascendante on descendante et empiètent les uns sur les
aiilrcs: leur dé'limitation présente parlant certaines variations iiidivi-
ilucIlcN d'aulanl plus gi'andes. ipie les jioiiits de re|)ère tels (|ue, par
exemple, le maiiicloii un rmnliilic. pcuvciil \arici' cl iic pri''seul(Mit |ias
Ni \/</«<.WA> >A \.s/7//s. h:ii
l.i nii-nii' iili'iililc lii|M)^i,'i|iliii|iif clic/ la rciiiiiic mi clic/ I liniiiiiic: iiiissi.
Mii\;iiil les aiilciii>, rniiiliilic (iccii|ic-l-il latilt'il lu liiiiilc ciilic les ilcnii.i-
Ittiiio h,., cl 1',, iKiiclicr, Tlntilimiii, t.iiiltil la |iai'lic Mipt'riciiic ilii ilci -
inaliiiiic |l,„ ill. Ilcail cl (laiii|il>clli.
l'olir ciiimiikmIo (Iu'cIIo siiiciil cii cliiiii|iic. .iiiciiiic ilc cc> li;:tics
>cciiiiil,iii'c> ne |ii'('-seiilc (Imic la valcnr liiiiie li;:iic a\ialc.
A\aiil (I cliulicr la \alciii- sciiiiMlii^i(|iic ilc I ancslli('sic à l(i|ici^ia|iliic
railiciilairc, il nie parail ncccssairc lie iltMincr nue (lcscri|iliiin de rinner-
valiiiti railicnlaii'c de la |ieaii de chaciine île ces ijiandcs /mies radicii-
lail'cs du cni'|)s, telle i|iie inius |;i |iiiss(''c|iiiis ;irliiellenii'iil .
I. Zone radiculaire cervico-cranienne. tjllc /mic cuiii-
|preiid : la zonr Iriiirininitlc. la :tiiir irriicii-iniiliiilr (in ceiMcalc siliU'-
rieiire, Irilinlairc dn plexus cervical el la :iiiir fcrrico-hidiltidli- un cei-
\icale iiiiV'i ieiire. Iiilinlaire dn plexus lirachial.
1" Zone trigéminale. -- Le iieiT Irijiiineau i\'' paire des iierl's cra-
iiieust diiiine la sensiliilitr- aux parties su|H'rlicielles cl pinrundcs de la
l'ace ainsi i|u à la plus •;i'aiuie pallie des iiiéiiiii^:es. La 7.<iiie d'aïK'sIliésie
ciilanée observée api'ès l'exlirpaliiin dn ^'an^limi de (lasser, ciiniprend les
ir-^'iinieiits de la l'ace el d'une partie ilii ciàiie el se Innive limitée eu
dedans par une lij;iie uii'diane netle et traiiclie cl en .nrière par la tifjne
fiiiriiio-auririilo-iiirnldniiicrc. Lile séleiid en unliv : à la paroi anté-
rieure et su|)érieure du conduit anditil' externe el à la partie antérieure
du tyni|)aii: aux iiiU(|iious(>s do la cavilé linccale el de la laîi<:ne du
cillé cori'espondant : elle y esl liniiléo en arrière |)arune li;;ne (jui s'étend
du soininel du V lingual au pilier antérieur du voile du |ialais. La luette
est atleinle. mais rainygdale el le pilier posiérienr dn voile du palais
siint respectés ; la moitié correspondaiile de la cavité nasale est anes-
lliésii|iie jus(|u'au bord libie dn voile du jtalais el de rmilice pharyngé
de la triiiu|)e d'Knslaclie.
(^.e lerritoii'c sensitil' est décomposalile en trois zones pins on moins
iirégulières ipii apparlienneut aux brandies constituantes de la V paire.
Lu hninchi- <)plit(ilini<iiu- (V," innerve (Voy. lig. ">7ti et ")77). 1" par ses
iieils nasal, l'ronlal, lacrymal : «) les tégumenls de la l'ace dorsale dn
nez. de la l'ace cnlani'-e de la paupièic su|ti''iieure. ilo la parlie antérieure
de la région tempoiale el ceux du Iront jusqu'au vertex: t)) la conjonc-
li\e liiilbaiie et |)alpélirale. le sac el les conduits lacrymaux, la glaiiile la-
crvmale: c) le globe oculaire par les longs neiTsciliaii-es dn nasal; d) la
iiiiii|uenseile la paroi antérieureel du tiers antérieur des parois externe el
interne de la l'osse nasale parle lilel ellimoïdal du nasal, celle du siiins
Irontal pai' le Ironlal externe, celle du sinus s|)liéiioïdal el des cellules
elliinoïdales posiérienrespar le lilel spliéno-etlimoidaldii nasal: rî" par des
rnmeaiix périosliipies et osseux du l'ronlal el du nasal, le |ir>riosledii l'ronlal
el des os propres du ne/: Ti" jiar des rameaux m(''ningés et par le rameau
récurrent de la tente du cervelel. branches collair-ralesdn nasal, la dure-
mère ipii lapisse la n'-gion rioiito-urbilaire dn crâne, la lente dn cervelet
St:M 1(11.111,11, 1,1 ,s)-v77;.\//.; Xl.fin-.IX.
cl le siiiiis (■;iMMitt^ii\. Il' sinus lali'iiil. |M'lrcii\ siipt'-iiciirç cl rcxlir'iiiilé
pnsiiMiciiiv ilii viiiiis liiiitii|iiiliii;il sii|ii>i'iciir: ces r;iiiii'aiix s"miissciir;iïïïïs
FiR. 376. — Topognipliio scnsitivc |)éi'i|>lii'ri(iue do lajpcin de la léte el du cou. DilTi'n'tici.ilion des ter-
ritoires culanés des branches ophtalmique, (Vi), niavillaire supérieure (Vu) et maxillaire inférieure
(Viiri du trijumeau; du territoire cutané du ganglion géniculé (G;;) desservi par le rameau sensitif
ilu conduit auditif externe: du territoire cutané du plexus cervical superficiel (branches mastoï-
dienne, auriculaire, cervicale, transverse et sus-claviculaires);.;du territoire cutané des branches
postérieures des nerfs cervicaux C, — (;,p et du grandjnerf occipital. I.a ligne pariéto-auriculo-men-
tonnii>re sépare la zone Irisréminale du terriloire^cutané'du plexus cervical sniierliciel.
lili'ls sviii|i.illii(|iws issiis ilii pli'xiis (II' l'iirl
|il('\iis (MviTiiciix (iic'il's siiiu-craiiieiis).
I.;i hidiiclic iiKixillaire sHix'ricinr {\\_. (i^. ."Tlii'l
nriiv IniiiMiiii-iiialairccI MMi-.-iiil)il,iii c : Ic^
iiiciiinj;!''!' aiih'îiciir
'Chili
i l'I .")77 ) illllIMM' 1 " 1
ar SCS
liiriiKilr la narlic iiii
\cimc
siriliiil
<l.in> I
••nii<xn)nicnno «lo la
n sonsilivt! ix-riiilii'riquo
lies ihmTs Irijiiinoau (i-n bleut.
kIii>m> |ili.inii|!ien (.'ri rmi|!i-),pneii-
inoirislrîqiK'K'n jaune el cervicaux
•.upi^rii'urs <: l-l'. l ifu ro~o).
Dans If IiuIIh' sunl insciitcs : la
racine (lesi-i>nilantr du );lusst»-|ili;i-
ryngit'ii lIXtl, i>n riiii^e) el la rdcine
descenilanlf s|>iiiale ilu trijumeau
(Vsd>,d4tnt IcconhnfEenloplitaliniquc
e*l en nitir el cetni ilt'> liranclies niavillaires supérieur
ilans la lune lriK*'ininale raciale les terrilitires de^t Itran^
craniii-racliulienue le lerrilnire des nerf» ^inu-cranien^
lilcls sviuiialhiques : i- de l'arlùie méningée antérieure
nasal et dn rruntal(V,|l fosse ci'ri'brale anli'rieurei: i*d
l^ N lingual\fitonsillalrtl
,^ ■ ( Rtinqual du raciale
DCpairt I ^ f^llsire — -^
/Il iNsinu-vtHéLfd
I ^Plexus cervprof
iPletuscitiarfn^ IK'Xp.
et inférieure en noir strié. Sonl différenciés
les V,.Vj (non coloréj.et V,: el dans la cavité
-■1 sinu-vertébraui conslilués par l'union des
k. etiiinoidale) avec les lanieaut méningés du
1 plexus c.'iverncnx et carolidiens avec le nerf
rrent de la lente du cervelet (V, ).le nerfiiiéningien iiiiiyeiifV,i, le nerf récurrent antérieur (n. épi-
neux de l.iisclikajiV,) et récurrent postérieur In. des cellule!>iiiasloidiennes)lVj) elles rameaux siiiusiens
ussviix.dure-mériens et liasilaires du gan^îlion de tîasseriGGi: 5*dii plexus de l'artère méningée posté-
rieun? igangliun cervical snpt'rienn avec le rameau méningé de l'hypoglosse iXII*-»- V, -4-C,4,(cn bleu)
et le rameau méningé du vague (X" -^ V, -t- 1:,,,) (en jaune), passant le premier par le trou condylien
antérieur, le second par le trou décbin'' postérieur; l" avec les nerfs cervicaux (nerf sinu-vcrlébral;.
Dui:iii\E. — Sémiologie. •'>•'
i<:n sicMiiii.oaiK 1)1 svsThMi-: M-.jin-.r.x.
(le la ivffioii l(>iii|ioi'<'ili'. ilc l;i |),ui|ii("T(' iiilV'iicnic. de l;i |iimiiiiicII(' de la
joue, ili' la Irvic su|i(''iifiiic. ilc l'aile du m/ cl ilii M'slilnilr de la Ibssc
nasale; 2" par le iiciT spliéiio-palalin. la |iiiiliim de la iiiii(|ii('iisc nasale
— (Mirnels, inéals el clDisoii — ikhi iiinriM'c par la hranclie ()plilalnii(|ne.
ei'lie (le la ii''j;i(in i(''li(i-alv(''(daire au niveau des incisives: Ai' la vonle
palalilie. du vnile du palais (laces supiTieure, inlV'iieui'e el luellei. de
rnrilice pliai'ynj;ien de la li(uupi' el du jiMe supiTieui de lani\;;dale:
."" par les neiTs dentaire--, la niuipiense du sinus maxillaire, dn canal
nasal el la pai'iie adjacenle de la nuit|ueuse nasale, les ;;i'i;ci\es el les
(lenis: 1' pai' le neiT suns-oi'l)ilaii e. la nui(|ueuse de la joue, de la lèvre
snpérii'ure el les ^'encives: .">" par le rameau iu(''iuul;i'' iuii\eu uni à des
lilels s\ nipal hi(pii's dn plexus caveinenx, la duic-uiére (pii re\i'l la lace
aniérieni'e du iiicher el la nnulié anlérienre iln |iari(''lal — neiTs sinu-
eraniens. ( Vov. li^. TjCiS à."(i!) his riniuM'vatiini périphéritpie de l'exoeraiie.)
La britiiche tnarilUiirc in/'rriciirc (V., lii;. ."(iO. .ITli et 577) innerve :
1" par ses nerl's aniiculd-leniporal. leinporo-bnecîil el inenlonnier : a) les
téjjninenis de la partie p(isl('rienre de la réj^ion leniporale, de la parli(^
anlérienre dn pavillnu de l'ipreille, de la partie anl(''rieure el supérieure
(In ('(Mulnil anditir extei'ue(') l'I de la innilié anlérieuic du tympan, de la
réjiion parolidiennc de la joue, de la ièvic iidV'rieure et i\u ulim ; //) la
niii(|iicnse (1(! la face interne de la jnue, de la lèvre inlérienre el les
•iciicives : c) l'arliculatioii lemporn-maxillaire; "2" par le nerf lingual, la
niii(|ueuse de la pointe, de la l'ace inférieure et des deux tiers antérieurs
de la l'ace supérieure de la lanj^dc: "i" [)ar le nerf dentaire intérieur, les
gencives et les dents de la màcdmire inférieure: i" par le rameau
i-r^curreut méuinj^é, la dure-mère de la réf;i(iu lemptn-(i-])ari(''lale dn cràue
ci la nnnpiense des cellules niashndiennes (nerfs sinn-cranieusi : "i" par
1(! nei'f aiiricnld-tempural, le nerf maxillaire iul'(''rieui' |ires,de à la si''cn''-
lion parotidienne. et le liu;:nal par I iuterni(''diaire de la curde du
lvin|)an à la sécrélion des glandes sous-maxillaire, sul)lin;^iiale, el d(!
la <;lande de Nnlin: Ci" |iar ses rann'aux anastomoliques avec le pneiimo-
^aslriipie el le ^land tivpo^ldsse, le nerf maxillaire inférieur innerve
encore la duie-mère de la f(is>e c(''réli(dleuse — nerfs sinu-craniens. —
linlin. le i,'anjilion de fiasser par ses lilels osseux, sinusiens el mi'ninifés
se distribue au corps du sphénoïde, à la ;^onttière liasilaire. an sinus
caverneux, au sinus pélrenx --up(''rienr el à la dure-mère \oi--iue (nerl's
sinn-ci'aniensl.
La dislrihution p(''riplH''riipie cutani'e du tiijumeau se pi(''-.ente donc
en résnm('' sons l'aspc'cl de trois zones lou^;iludinales. olili(piemi'iil
(lirig(';es en liani et en arrii-re des orilices naso-hiucal au sej^inenl snpi'-
l'ieiir (le la li|,'ne paii(''li)-anriculo-menloiMnèi'e. Les lerritoiics cutanés
des liratnhes iiplilalmiipie et maxillaire iuf(''rienr alteioneni celte li^ne:
I. I.ii (Milic iiilVi'ieiiio el ijuslriiedie du coiiiluil :iuililil i^\ti;nie est iiiiifrvée piii- lo nÉiiie:iii
sensiiil' (lu conduit uudilif externe, désigné eiicni'c sou» le nom de niuieiiii Huricul.iire du
vai;uc, de niineiiu de la rosseju(;.d:iire, Otqui provient eti réalité du ganglion géniculé du facial.
(Voy. (!(;. 578 cl U->.]
1 MiliiiMhS SKKSniFS.
83:.
(fini (11- \i\ lii;iiii lu- iM;i\ill;iiii' sii|i<''iiciin' i-ii icsli- disliiiil de iilnsicms
triiliiiu'ln's. iViiN. li^;. ."Tli.l l.fs It-siidis ImiIccs (1rs dillV-i l'iitrs liiiiiiilii-x
ilii liijiiiiifiiii iiiinilii'iil i|iii' la |H'iiii lie la lace ilmsalc liii m-/, ipif la
(•niijimili\c (Miilaiir cl liiilliaiic iiiMin'aii liiiid lilirc lic la |iaii|iicif iiilc-
riciiii'. Miiil liiliiilaiif» du Icriiloirc ciilaiic de la liiaiicl |dilaliiiii|iic.
I.c Iciiiliiiic ciitanc de la 'J' racine cerxicale |iai- li- ;jiaiid iiei 1'
iicci|iilal cl |>ar Icn hianclii's iiiasliiïdieniie cl aiiiiciilaiic dn |deMis cei-
\ical Miiierliciel eiii|iièle sur le Iciiilniie cnlaiic ciaiiien du liijn-
iiieau dan> réleiiiliie du lriaiif;lc sus-auiiculaire C.ii H- V de la lij:. ."7'.t
et, ^ |iai- ses liianclics auriculaiie cl ceivicale lraiis\eise. — il
ein|iiéli' d'une laij;eur d'un à deux lra\ers de dni;il sur la /nue liijii'nii-
nale de la l'ace. ( Voy. li-;. TiT!!.!
On a cliercin'- à élaldir la localisalinn anal i<|iie de la sensiliililé des
dillérenles reliions de la l'ace ila us les lilires radiculaiies du trijumeau,
eu narticulier dans sa li>nj;ue racine s|iinale descendarde et dans ses
vtiies secnudaii'es niédullo-liulliaires. it'a|ii('s v. S(dder cl Seldesinj:ei .
le ciintiuj;enl Iroutn-cranieu de la liranclie (i|ditaluii(|ue jinssède les
lilires radiculaiies les plus ltMi;.'ues. descendant le |)lus lias dans le l)idl)e
et la inoelle et se teruiiiiant dans les se^'inents lesjilus inréiieurs du Inu^
no\au sensitildn Irijuniean. \ ienneni ensuite les lilires radiculaiies du
nerf maxillaire iiiléiieur. tandis (|ne le iieif maxillaire su|i('rieur. ainsi
i|ue le ciintiu.i^enl nasii-ciliaire de la liraiiclie <i|ilitaliiii(|ue. rdurnissenl
les lilires radiculaires les plus haut situées et ipii se terminenl dans les
serments supérieurs, punlins. du nuyau sensitildn trijumeau.
l'ar cniilre. d'après Wallenlier^'. Mai. Kiitiier et Kianiei-. la liranclie
iiplilalmiipie cnnstilue liieii les tilii't<s radiculaires les plus inlérieures
et aliiiiilit aux se^'inents iiilérieurs du iiiiyau spinal du trijumeau, mais
la liranclii> maxillaire supérieure ciii'res|Miiidrait à la partie mnyenne. la
lirauilie maxillaire iulérieure à la pallie supérieure de ce ntiyau. Les
lilires destinées aux muipienses buccale et liu|j;uale I V. et V-i (icciipeiaienl
la partie dorsale de la lon^nie racine spinale descendante, les lilires de
la ciiujiiiiclive et île la miii|iieuse nasale (V, et \.l l;i |iailie ventrale
de cette même racine.
La li|;iie pariétd-anriculii-menloiinim'^uiistitue la liinile ciimniune
aux aiiesIliésiesJri^éiiiinaU's hilales. (in'elleFViiput^ oiij;ine pénplie- _
iii|ue. radiculaire nu nucléaiix. et ceci diminue naturellemeiil sa valeur
iîïa;.'nirsfïï[iië7TnrdeT]initatiiin iulérieure. parcelle lij;no. d uiieziinedanes-
lliésie de la l'ace ne préjuf;e dune nullemenl du siè<;e de la lésion
i|ui a atleint le Irijuniean: mais, si celte li<;ne délimite en haut une /nue
d anestliésie du cnii nu du tronc, elle pourra être inMii|uée en faveur i.ie
la nature radiculaire ou médullaire de celle li'sinn.
Les iineslliésies parliidles de la face fournissent des indications plus
iiiiportaiiles en faveur de la nature périphériipie. radiculaire ou nucir-aire
d une aiu'slliésie. La zoiif traucsllirsic jii'ripheriifui' se di''coni|iose en
Itandes lon^'itudiiiales plus ou moins irré^uilières et parallèles à luxe
médian du corps. iVoy. lij:. ."i7(i.|
sac. siCMKii.oiiii-: iir sysiimi-: \i:in/:i x.
I,a zone irtincsIlK'sii' radiruhiive siMiililc (■niiiiirciKlic (|ii;iln' cluiiiips,
— cluiiiii) fruulo-crnnicn on rrlro-soiinilnr cm r('S|)()ii(l;iiil ;'i l;i |i,irli('
|i(isl(''ii('iiic ilo li'i'i il(iiir>- rnl;iii(''> des lir.inclii'S ii|)lihilinii{ii(' cl maxil-
laire iiilV'rii'iii'i' ; i\i:\tii\i iiiiniililiiiliiirc (iii IcmiiDyd-jtujii-iiiciildiiiiiri- cu\-
ri'S|)()ii(l.'iiil ail liM'rilitii'c cMlaiit' ilr la liiaiiilii' maxillaiii' iiiri'i'iciiic:
(•|iani|> »(isn-laliial corrcsiimidaiil à la liraiiclu' ma\illaiii' sii|i('iirui c cl
rhiuu\t )i(ts(i-(ili(ii)'f h la parlic iiasD-ciliairc ili' la liiaiiclic {i|j|ilaliiiii|iic
— siiivaiil que la li'SKm dclniil les pai'lies iiiriiicnic. movcmic nu sii|ié-
ricnieilc la loin: ne racine spi lia le ileseeiida nie il ii liiinmean. ( \(iv. li^.ôliy. |
(JiianI à la :iiiic il a iic.slhcsif par Icaiou uiirléalrc on hiilho-sjiinale, elle
se (li''com|iosc en une -.(''rie de /oiics (V^. \ ,. \.. V,. \.. lii;. 7t'H\ (|ni de
('lia(|lic cili' du plan iiM'ilian >c cmici'iiireni aiilimr di' loiiliic naso-
linceal. I,a |iro);ression des Iroiihics de la scnsiliililc. dans la sviiii^o-
invélie el la syriniiolmiliii' à man lie aNcendaiile, a moiiln'', en elVel, ((ne
loi'S(|ne rani'^llii'"-ie du Inmccl du cou a allciiil le leriiloire ciilani'' du
Irijnniean. clli' |ieul rc^liT didimilée lmij;lem|i-- par le scLimciil aiinculo-
inenlonnier de la Iiliiic pariiMo-aiirieulo-inenlomiière. Le pins smisenl la
niarclie einaliissaiile de I ancsllir'sie si' lail li' Ion;: du sei^meiil siis-
aui'ienlaii'e de celle li}:ne, cl s ('lend d aliord au ciiii- tlicveln (Cm-V).
Ce nest iinaprès avdir alleiid la lij;ne d implanlalion des cheveux (Vi)
que la projfression se l'ait coïKMMiliiipieineiil vers I milice hnccd-nasal.
Ce mode de profii'ession de l'aiiesIlK'sie ne se supei|iose pas à la lopo-
}rra|)liie pf'ripliérifpie du trijiuiiean Vov. li^;. ÔT'.h: il csl ICxpression
diMie disposition des voies seiisilives seeondairc> el des uo\au\ sensilirs
du Irijnniean en se<;nienls niédnllo-liuiliain's sopei po>('>. .le lieii> tonle-
l'ois à a jonler «ine ce mode d i'u\aliis'~eijiciil ii es| pas ahsolumeiil cnu'--
lant : la proi^ression de rancsjlK'sic pi'iil se l'airi' par les parlics lali'-
rales de la l'aci'. aulour de I oreille, el respecicr loiii;lemps le lerriloire
rrnilto-cranicii de la hr.iuclie oplilaliiiiipic fin sail eu ellel comliieii pen-
venl èlre variés, en étendue cl eu dircclimi. les |iridoii,L;eiiicnls de la
cavité svi'injioiiiyélitine, dans leur mai( lie eiivaliissanle.
Quant aiiN iniKpieuses, renvaliissemenl de 1 aneslliésie se ['(Mail dans
la svrinjrohnlliie, d'ahord sni' les parties («islérienres et latérales et pins
tai'divement dans les parties mr'liaiies et aiitéi'ienres : la niiupiense
jiigale devient lliei'ni()anesllii''>iipie el analj;ési(pie, en niéiiic leinps ipie
les gencives; la lanjfiie esl allciiile d'ahord dans sa partie postérieure
tandis (pie ses hords j^ardeiil peiidaiil loiifileiii|is une seiisihililé intacte.
Dans le mal de l'oll cervical, on |ieut ohserver cette iiii''me anesthé-
sie en /,mie> coiiccnlriipies par atteinte de la partie inrérienre di' la racine
(iesceudanle du Irijnineau. (Vov. lifj. HJh à iCiT.i
Les lihres radicnlaiies du Irijnniean |)eu\ciil cire li''s(''cs au cours
(lune série d'aU'eclions du tronc encé|)liali(|ne. soil par nue Innienr,
une lésion m(''iiiii;:iliipie, <:'(iiniiiense ou aiilre. ipii en<;lolie le Irijnniean à
son eiilr(''e dans la protiihéiance, soit pai' une lii''morra;,'ie on une
lliroiiihose pouline ipii seclioniie les lihres radicnlaiies ou détruit
le iiovaii seiisilif de la pr(duhi''rance. soil |iar uni' li''sioii Imlhair'e
i|iii .illi'Mil hi Idii^ii
Min iiuv.'iii ;mIJ;i-
fcnl. (!cs iiii'iiir>
li'vidMS |n'ii\i"nl
iiili'i'i'sscr Ifs
l'iiirs sfcoiiiliiirrs
rcntrtili's (Vf) du
Irijinnrau [\u\.
|i. soi I siiil nriiiit
leur (ir'fiiss.iliiiii
un Miisina;;!' iln
niiMMi Imllin-spi-
iKil. Miil niirt-s
leur (li'cnssjilioii
dans la cimicIic iv-
liii-<ilivain> île la
rnrinaliiin ivlicn-
li'c^iisriln hnllir.
<Mi en airiiTc dn
rnlian ilc Itcil nu>-
ilian \tiy. lij;. ."iliT
<t. b\. taniiis (jnc
la viiif ilinxnir
I V"(/ jHMil l'In- <'n-
j;lnlii''i' dans li's In-
nicnrs dn V vcn-
li'icnli' ipii cnva-
liissi'iil la |iai-
lic imslfiicn I !■
l'I lalri'alf dr la
ralolli* piinlo-linl-
Itairc.
I.a dt'-iiissa-
liitn des vnii's sc-
t'ondairos li"i{;t''iiii-
iialcs es! tt'iini-
m'-r dans la calidli'
|iiinlint' il la lian-
Irnr dn nitvan
iniilcni' dn li'ijn-
ini'an. Cos voies
sfionl dnnc al-
Icinli's iiii-ilrssiis
de liMif (It'cnssa-
t i II II |ia r liiiilr
lésiiiii sii'i^t'anl >.:
>r.\7*/(n.W/ .s >/ .v.s////. s.
lat'iiit' dfsri'iidanlr s|iinali'
Ki|;. ■"•7». — l.i'S 2i>nr!> riiiironli'ii|iirs iiiiiliaircs du liijuinc.'iin'l li' iniiile
dVnvaliiKSfiiii'nl •li'S (raiililfs sonsilifs de In face dans In syriniiolMilliii'
» iiiarflif |tro>ïressive. Les Iroiihles scnsitiTs du rtiu s't^endenl d'.'iburd
au (riaii):le Mis-aiirirulain- iTii -t- Vi, ptiis lu'ogicsstnl par iiini-s coiiei'ii-
Iriiilli-s — V,. V,, V,. V,, V, — iiui cunviTgi-nl ailloui- de rmilii-o lia.Mi-
liuecal. (ig. terriltiiiv triluilairc du Kan);lioii };éniriilô.
To|Ni):ni|diie scnsiliii- radiculaire de la |ieau du rrJiie, de la nui|uc el
du ciiii. La licne poirilîllée sépare le lerriliiire rutaiié des liniuclies
|«>stérieuies des nerfs radirulain-, r, -C, di- relui des lirnnrlies aiilé-
riiMires de ees Ult^llles llei-l*
li-nr Iraji'l |iiinl<
iiiinlairr i-j snii — llialaiiiii|nr.
si-:Mitii.(><;ii: m sysr/lMi:- M:iiri:u.\.
Si les liliri's nK^iiuldivcs du tri jmiic.ni :
iili'ia MIT liiHs IcK iiiikIcs (le i;i sciisiliilili
IT'.i. — Sii|iiM|iiisiliiiii ili- la loiiogrnpliie sensitivc |ii''ii|ilit'rii|lii' (cr
riiUKc) et ilo la lopographie r^cnsilivc iiuclcairc (en noir) du Uijiiniean
r.ette snpei'posilion montri* la part resjiective que prennent i> ta consli
Intiun des zones eoncentriqnes de la li^nre préci^dente (fig. 378). le:
trois branches du Irijnmeau, ainsi que l'enipiélemcnl, sur la zom
triif(?niinale, an niveau de la joue et du menton, des branclns aniiin
laiie el rcrvicale Iransverse du plexus cervical superliciel.
Ill ^-l'illc^ ir'sr'cs, r;ilirslll(''si('
(■iiiiiiiir (Lin-- le cms d CNlii-pu-
Ihiii du ;:;iii;;li()il
de (i;iss('r. cl sili-
\aMl iCxIoiision
de Va li'sioil cl Sdll
sicf^c l'ii li.iiih'iir
raiiPsIliiVic iiili'-
rcssei'ii loiilc la
/(inc Irigcmiiiale
iiii l'iiii (III I aiill'C
(■hain|i radicii-
laiic — iiasi)-(i-
liaiic,naso-jiigal.
m a iid i iiula ire
iVny. lij;. M)]) OU
ridiilo-craiiicn. —
(VoY. lig-. 400 à
4()7.)L'ancsllicsic
liiiiilccà la cornée
l'sl jiai l'ois la seule
iiiyiiircslalioii oli-
jcctivc de lat-
leiiile des lilires
raflieiilairiîs du
trijumeau. (Voy.
malade des fig.
498 el 490.)
Si les voies sen-
silivcs .secondai-
l'es soiil alleinles,
Taneslliésic sera
le |)lus soiivcnl
dissociée selon le
mode s\ivin<jo-
III i/rl i'jii (■ et.
coiiiinc dans les
lésions des voies
sensilives secoii-
daiii's in(''diillai-
ics. on |iouiTa
oliserver ici
ranalgésie seule,
(in ,'issocii''c ;i ];\
;'i la clialcili'.
Iliciin(iaiicslli(''>ic on --ciilcmcnl à la |icilc an l'idid cl
Toules les l'ois cnliii (|n'nnc h'^sion iiili'Tcsscia les lilircs ladicnlaircs
> j \ />/,( II// s >/. \ >/ / // >. t<:i;>
(lu li'ijiiiiKMii cl lit \oi(> >(>c<iii(l:iin> (/('(/II/ >a iir-i'ii>>.'ilii)ii. elle m- liailiiii'.'i
\Mf iiiic aiiolhi'-sii' <lc la l'ace ilii nu un- ri'ili' i|iic la li'-siiiii. cl ciitiiiiic
celle aneslliésic esl siiii\ciil assncice à une liêiiiianesllii''sic ilii li'uiic cl
(les Mieiiiliics. elle revi''lira, par ra|i|mil à celle licniicre. le ly|ii' cliiiit|iic
(le riK'miaiiesIliésie ((//(■(■«(•. i\i(\. |i. !t-J.'i.i
Si la lésion allcinl le lionc du Irijiniieaii mi smi iicin.im iikiIciii.
I li('-iiiiancs||i(''sie allenic s acc(iiii|ia^ncra d une |iaral\><ie des iiiiisclcs
iiiaslicalcni's cl celle pacalysie |iei'niclli'a de localiM'i' le si('';;c de la
l('-si(iii dans la pailii- inoyciiiic de la iii'dlnlMM'aiice on an niveau du Irajcl
ou de I (''nier;.'en('c du M'unc du Irijunieau. I, h('-UManeslli('-sic du Iimhic et
des nicniiuvs sera le |dus Sduvcnl du imide s\rin;;(imv(''li(|uc : elle
|iiiuii'a ne pas di'-passer en lianleiii' les li<^nes axiales du incnihi'c snp('--
l'ieur. on IVanciiii' le It-niloii'c radicnlaiic de 1',^ cl de II. cl sciciulrc
an cou cl à la nn(pic (('., — C,) Voy. II;;. r)()| et 5()'2 : par ((inlic, l'iMMui-
jmesllu'sic allciiic de la l'ace inl(''ii'ssei'a I(mis les modes de la s(Misil)ilit(''
si ce sont les lilires ladicnlaircs du It'ijnuican (|ni soiil surloul l('>S(''es
(Vov. li;;. .'>0I el r>(l'2l: mais (die sera du mode sM'in;.'om\(''li(|ne si les
voies sensilives secondaires sont allcinles.
Si la h'sion inl(''ress(> les voies li'i^('>minalcs secondaires iifiivs Icni'
il(''cnssali(>n an niveau de la pi'(dnli('Tauce, raucslii(''>ie de la l'ace sera
croisée par rapport à la l(''si(iri. comme l'est celle du lionc et des iiiem-
l»res. el on se liouvera en luc^ciicc d'une iK'iiiiaucslUt'sii' de la moili(''
oppos(''e (in lr(Uic. de la liMe cl de la l'ace par l(''sion des voies sensili\cs
secondaires dans leur Irajcl ponlo-p(''iloncnlain' ou sni(s-||ialaiui(|n(>. Ici
riiéiuianesllit''sic portera le jdiis soummiI sur lou> les modes de la scnsibilili''
su|iiMlicielleel de la seiisiliilih'' pnd'oude. Voy. Ii<;. 'f'.l.l ;i i'.t.'iel iilSii ."lOO.'l
Si la lt!'sion intéresse le .">' neurone seiisilil' on llialamo-coilical, il
s"a;;ira de même dune héniiaiu'slln'.iic rroiséc de la lète el du corps,
mais du Ivpe céréhral. intéressant Ions les modes de la scnsiliililé on. si
In lésion esl c(ulicale. |)r(''(loiniii,iiil -iir la --l'u^iliiiiir' ladilc cl --m- les
sensil)ilités iM-ol'ondes.
•r Zone cervico-nuchale ou cervicale supérieure. Irihulaire du
plexus cervical. (].. (",.. ('.^ (colort'e en l'ose sur les lij^urcs .
Les quatre premières racines rerricales all'ectent une disti'ihnlion
péripliéiiiine constante et bien établie (Voy. (i<;. 7tl'^l, ~ûi. ."T.S cl
."S0| : elles lournissenl la sensibilit('' à la pean de la réfiioii postéiieure de
la tète, du pourtour du cou cl do la partie supéiioui'c du tronc et des
épaules. La limite inréricurc de celle zone esl l'ornK'-e jiar la li<;ue axiale
antérieure, la li;iue l'ion li(''ii' i cr\ ii o-liiacliialc. la lifiuc axiale posté-
rieure el la li>,'ne (ddi(|ne (pii délimite en haut le lriaii;;le inlerscapn-
laire. (Vov. li^'. iJTi.i Klle comprend les deiinalomes (1. . ("... (\ : la pi'c-
inière paire cervicale ne |ioss('i!e pas de territoire cutan(''. sa racine
postérieure l'ait, en ellel. le plus s(Miveid dél'aut. (-Iiacnn de ces derina-
lonies comin'cnd un sc^'uient posl(''rieur cl un s(>f;ment aid(''rieur (b'Iimih''
par la li^zuc poiidilb'-e acr(imio-(-i'aniemie de la li^nii'c TiTi.
Ilerimiliiine (1,. -- Le se^'iuenl po^d'ilciir de ce dcrmalomc coiicsporid
si::mi(ii (i<,ii: m >)>7/-;.v/-; .\i:itif:t .\.
liqne parieto
aui'iculo nwiitoiiniért — fi ^y ^
Segment acromio^
■ crânien [jn\
fegmunù ^. ,
\''T^ Dtp ^ ^'
Dsp
Ligne axiale
postérieure D ij
à la (iisiriliulioli ('iil;iiii''(' du
^rraiid iii'i r(i<'('i|iil;il. Iji'.'iiicIk'
|i(is|i''iiriiiv lin ■_•' nci i l'.iclii-
ilini cciAiial. Il ,'illi'iiil en
ilrdaiis la Ii;^mi' iiK'iliaiu' pos-
(('liciiiv (In cniiis. en avaiil
la li^iio |)aii(''l()-anri(iilaii'L' ;
cimIcIkhs, la lifiiicacroiiiio-
('l'aniciini' : en lias, la linnc
d'insi'i liiin III ri{iilali' du
lia|M''Z(' : il se icIi'M' pirs de
la lij:nciiu''diaiu' |Misl(''ii('iiic
cl iiil('ici'|ili', a\i'i- (l'Ini du
d'ilr (I|i|i<im''. mm i's|iarr Iriail-
^ulaiicdaMs I('(|mcI s'iMsinnc
le sc^imi'mI |i(isl(''ricMr de (!..
I Voy. IJf;. 'û\\ cl ricSd. I
l.c scfjincnl anlciicur de
(l,c(iiii|ircM{| M tic la ific partie
rcIrii-amicMlairc. Iiiliiilairc
des liraMclics niasIiiidiiMine
cl amicMlaircdn plexus cer-
vical supeilicicl. cl une parlic
%''Tnterne'' ''l''"il'' pn'a u liciila i ic. ipii
appaiiiciil au Icniluirccula-
né des liiaiiclies auricnlaiiv
et ccivicale Irausverse. cl
(|ui euipiclc sui- la /nue lii-
^ciuiiialc au ui\cau de la
liiauclie nuinlaulcdu maxil-
laire iul'érieur. hllle es! liiui-
li'c eu liaul cl en availl par
la lii:uc auriculu- nlnu-
uicic cl lusidunc eu lias
a\cc le scj^niciil aiiliTicur
du dciiiialinuc (\.. (Yov.
li^. 'iTS.)
l.c (/(■/ iiialoiiic (',. es!
éliiiil daus s(iu sei;iucnl
Imk. 580. — T,.|M:.i,i|.lnr soiisilivc i'a<liciilnii-o lie la poaii
(le hi II.. I II. I..1. .Ii..iie (lu corps. Les lignes axiales
imli'iiiiii. . |...-|. 11. m.-, cxlenie et inlcine et les
/oiu's liiili. (il.iii.-> cciuco-ccanienne, docs»- lombaire et
Iiiiiilio-sacri-e. Les liRiK^s pariélo-aci-imiio-trochanté-
pariéto-a(iri(;iilo-nioiitonnière et les zones con-
enlii(Hies du li'ijiiiiu'aii loncspondaiit à Li marche
nvaliissantc des lioiildes seiisilil's dans la svringohulhie.
\
Fig. 381 cl r>8S. — Topographie scnsilive péripliLTi<iuc ilc la po.ii
prolil droil rcpr«!'senlc la distribution cutanée îles gro» lronc>
gaucho lc> lerriloirwi de chacun de leurs rameaux cutanés.
lie la face latérale du coriis. Le
erveui péripliériipics ; le prolil
8'r2 si:miiii.(m:ii-: /jt s) >// i//; .\i:ii\'i:i x.
Iinsk'-riciir, (|iii ii|i|);iiiii'iil ;'i hi luirlic ^u|ii'Tiriiii' ili' l.i iiii<{ii(' cl ;iii Icr-
l'iluirc nil.'iiu'' ilii nniiiMii lidri/unhil l'I du i;iiiir;iii ascniil.iiil de la
lir.'uiclip |)iisl(''ri('iiri' (In ■" ih'i f iirii|iil,il. Iji lias cl en ,i\,iiil il s'i'lalc dans
Sdil sc^incill iiTlIri'iciii' (|iii a|i|iai l'n'iil an Irniloiiv culaiK' de la inan(dii'
i-('l-\iciil(' transverse cl des raniean\ sns-s|cinau\ de la liranilie mi-.-
elavienliiife (lu plexus eer\ ieal sn|M'iliei(d (\(iv. liu. ."7'J. ."" f el .~7Ni. ci
e(im|ireu(l les i('';;i(>us sous-iiiaxillaire. suus-liVdïdienue. |pr(''-sleiiiale.
stern(i-el(''i(l(i-Miast(iï(liemie ainsi (|ue la léi^ion de la lusse (■ar(ili(li(MiMe.
Le (Icrinaloiiir (\ ii'alleini pas eu axani la \]>^iw in(''diaiie a il ((''rien re du
euips el s élale sui' les parties lal(''iaiev du eiiu, la pailie supiMieiuv i\[\
lliiirax et de I épaule et la partie ninvenue de la lUKpie insipiaux apuplivses
épineuses des vcrti'lii'es (1, à (. . I.c sej^uieut pustérienr du deinialunie
('., euinpivud la parlie uinvenne li lal(''rale de la nnipie. la r('';;i(in du tra-
p/'/e el de la Insve sn>-(''pinensi'. il esj Iriliulaire de la hraiielie posté-
rieure du .) uerf ceix irai ia(lii(lien. Le sej^uienl aidérienr pai' la réjiiou
delluïdienue supérieure, la réjiiuu soiis-ciavieulaire et le Irianule sus-
elavieulaire. relève du teriitoire eulaiié de la braiielie sns-elaviculaiie
du plexus cervical sn|)erliciel, eu paiticnlier de ses rameaux sus-a( ki-
niiaiiv et sns-(daviculaires. (Vov. li;^. ."T'i. ."7 't et ri7<S.i
."" Zone cervico-brachiale il-.-!',! (cohnée eu ri)ui;e sur ii's lii;Mres|.
— Cette zone conipreud le triangle interscapulaire conslilni' par les
softnienls postérieurs d inégale loujiuenr des derinalonies C.,-M, el la zaïic
brachiale proprement il ile. (pii esl tributaire du jilexus hraeliial el eoi res-
pond aux sej^nients anh'iieius de ces uièuies dernialoines. (Vov. lig. 57'2.
57 i. âSO. 585.)
Kn se basant sur les données de lanalomie normale el >ti\- la Inn^nenr
des rameaux inhniirs des bianelies post(''iienres des uerls racliidieus
Cj-D,, on constate (|ne dans |i' liian^ile interscapulaire les derma-
lonics Cj, C^ et itj sont les pins eiinrls et ne dépassent <tulnf en deinns
le plan des apoplivses Irausverses. le di'rnialiime (1,.,. le pln> Ioul;.
s"a{losse dans sa partie iutV'rieure an sei;menl poshM-ienr de C,|, et alleint
avec lui la ln'-vc sus-(''pincusc cl iV'piiic de Idnioplale : le dermatonie (1,,,.
nu peu pins ciinrl ((ne le pi(''C(''dcnl . ne dc'passe ;.:n('Tc en deliors Tangle
interne de I nmoplalc nil il > adosse à la li;.;iie axiale posl(''iicin('. (Vov.
(ig. 574.)
Les segments antérieurs de ces dermal(nues C^ à 1), s éclieionnenl eu
série (icscendanle (Cj, C^. C.) le lonji de la jiartie radiale (l'ace antérieure
et lace postérieuie) du bras, de l'avant-bras el du ponce (Vov. lig. 580).
occupent la paitie uiovenue (laces palmaire et dorsale) du poignet, de la
main et des doigts (C,) (Vov. (il;. 57"J cl 57'H, uionlcnl en série ascen-
«lantc (!),) le long de la |tailic cnbilalc i lace aulci ii'iuv cl postérieure)
(les doigts, de la main, de lavaut-bras et du coude, cl cmpii'lcnl sin- le
denxi('ine derniatome dorsal iDJ au tiers inlerieiii de la pailic ( iiliilalc
du bras. (Voy. lig. 57'2,574el 585.)
Le r/tTH/rt/ct/HeCj abandon ne les lignes axiales anliTicnrc cl poslt'ricure
(In mendire sn|)érieur an niveau du tiers intV'ricni' du inas cl ne dépasse
s ) .\7>/(O.V/ > >/ A SI I II S. X"
;;iiiTr t'ii li.is mm pliiii li:iM>\crsiil |»;issjimI |i;ir rc|iirini(l\ Ir liiMm-ial.
iViiN. li-;. ."T'J, ."71 l'I ,",S(I.| Il nMr<'s|ii»Mil ;i la (li>liiliMliiiM |icii|ilit-i ii|Mi'
iIm l'ii aM I MJaMi- ili- l'riiaMlc, liiiiMclii' iIm mi-i l axillaiic cl de la paiiic
«.ii|iciii'Mif iIm raiMcan cMlam'' i'\lciiii' ihi lailial. (\iiy. li;;. 7)7." cl .»".). I
l.c ilrniDiliniir f.„, ailn>M' aii\ li;;Mcs a\iali's à la liaMtcMr iIm lins
iMlriii-inihi liras, se (lislrilmi' aM Imid radial di- laxaiil-liraM'l delà iMaJM.
inM|M'à la liasc de la pii-Miii-rc |dialaM^:c du |iciM(f cl rc|i(iiid à la ilislri-
liMtioii |icri|dir-rii|MC des liramlics cMlaiii-cs cstcrMC cl iulcrMC du raillai,
lies liranilics <Mlanccs IcrMiinalcs du miisiiiln-nitaiic (rameaux anlc-
licur cl |Hislcricur de la liranelic culam'c e\li'riie de l'aNauJ-liiasi cl de la
liraiulie lerniinale auléricure du ladial. i Vii\. li;;. ."7.". Tû'.t. ."Si cl TiS-J.i
\.(' ilfiiiKitiniir C. sadiissc aux li;:ues axiales au niveau du toude cl
rnrine en dedans dn dcrinaliinic 1'.^ une élruilc liandc lnn;:iludinalc. sorlc
de sanjile ipii descend li- lim;; de la l'ace aniéricnre de lavaid-liras. cnin-
|irend le |ii»nce cl l'index, alleiul le '_•' cs|iace inleiossenx cl rcumnic le
1(111^ de la lace |Hislcricnrc de l'avanl-liias. (Vny. li;;. Tt'i'l, 7û i et ."<S1I.|
(".elle sangle c()rrcs|Hind à la dislrilinlioii |iéri|»licri(ine dn rauican anlé-
ricnr île la liianclic culaucc cxicrnc de lavaul-liras (nerf nnisenlo-
cnlané). de la liranche palinaire culanéc dn médian cl des Itianches
Icrminalcs exleriie cl inleiiic dn médian (à savoir : le iicii eidlaléral
palmaire cxlerne dn pouce cl les nerfs di-.'ilanx lommuus des l" cl
■J' espaces iideiosseuxi : ces derniers nerl's l'ouiiiissont le nerf collaléral
palmaii'c inicrnc dn ponce, le nerf collaléral palmaiie exlcinc de rinilex.
le ncrl' collair'ral palmaire iulcnie de l'index cl les rameaux dorsaux
des 'J' cl ."• phalaniics de linilcx. Voy. Ijn. ."77). ."7').. "Si et ."S"2. A la l'ace
dorsale de la main cl de l'avanl-hias. il coirespond en outre au lerriloire
cnlané des rameaux cxlerne cl moyen de la hranclie aniéricnre du
radial; le lamcaii cxlerne t'onrnil le nerl' collatéral dorsal cxicrnc dn
ponce, le rameau luovcn les nerl's di^'ilanx cmnmuns dorsaux des 1'''
et i' espaces intcnisseux. et par Iimm' inlcrmi'diairc le collaléi'al dorsal
interne du pouce et le collaléral dorsal cxlerne de riiidcx, le collaléral
dorsal interne de l'index et le collatéral dorsal cxlerne dn médius : ces
collatéraux dorsaux ne dépassent pas la prcmicie plialan^'e de l'index, à
l'exception de ceux dn |ionce. iVoy. li^'. Tû't.
I.e (Irniialdiiir (.', se détache dn sounnet des li^Mies axiales et l'orme, à
la partie moyenne des laces anli-rienrc cl posléiicurc de ravanl-lnas. une
liaude lon;:iludiuale étroite ipii s'i'-lcnil à la |iai-lic moyenne du poi;.'net
et de la main ainsi i|u an médius et à l'annulaire. Il ((irrcspoud ru araiil
(Vov. li;:. ."wTi : aux ramilicalions Icrminalcs du iiiu^inlu-cutaué iramcan
antérieur de la liranclie cnlanée externe de l'aNant-liras) : à la lirandic
palmaire cutanée dn mi'-dian: an lilet cnlané antérieur du rameau de
l'arlcre cnliilale lltranclic collati'-ralc du nerf cnliital): à la liramlie ter-
minale inicine iln médian I nerl's ili^ilanx coimunns des '2' l'I ."' espaces
interossenx palmaiifs et nerl's collatéraux palmaire externe et interne
du médius et externe de l'annnlairc) : an rameau exlei-nc de la hranclie
palmaii'c snpcriicicllc du c iiliital. 11 coriespond c/i arrière Vov. lij;. ."7') :
"•^ siiMitti.nnii: Dr M.S//..1//. M:mi:r.\.
;ni\ rniiiiliciiliiiiiv In miiKiIrs i|r l.i luMinlir ciiLiikt cNlciiir du r;i(li;il :
.•m r;iiili>,'iM niiivi'ii ilr la lii.iiiclic .iiilci iciiir Iniiiiiia li' ilii raillai (|ui
ii'iiniil le cdlliih'-ial ilorsal ilr la irimlii'' cxli'iiir ilc la |iiviiiiri v |ilialaiii;('
lin riinlins: à la Itraiiclio ciilani'i' iloi-alc de la iiiaiii. Iiianrlic colla-
Irralr ilii l'iiliilal (|Mi rdiiniil Icv iicifv ili;:ilaii\ ( un is ijii ■"' r\ ilii
t' l■^|lal■(■ iiilcnissciix. cl |iailaiil 1rs ciillaliTam ilm-aiix ilr la |iiviiiii''rc
[ilialaiigc (le raiiiuilaiiv cl de la iimilii' iiilniic du iiii'diiis.
I.c ilrniifl/iniic />! |)ciil. avec- i ai-dii. idi v imisidi'i V' riiiiinic un ncnsicnic
<li'nii;i|(iriic (('rvical (|ni lail -nilc m -iTic a-( rndanlc an dcrinahMiic C^
sur lri|ii('l il eni])iMe à la Jaii' anh'iii'mr cl à la lace |i(isl(''ri(Mir(' (le la
main cl (\i' l'axaiii-hras. l'his liaiil il se iVlnTil le hm- Ai-- lij;iu's axiales
aiilciicnic cl iidsléiicnre, sadossc (>n a\anl an\ dci nialnnics (Ig cl C^
|\(i\. lij;. 7>1'1). eu anioïc an\ dciinalnincs (!., C,,, (i., en dediiiis au
deruiatouio D,. (Voy. liji. ."S." i II sYdend ainsi à la partie iiKiyeiiiie du
bras, à la nidilié cnhilale i l'ace anlt'rienre el lace |i()slérienre) dn
coiule, de ravanl-hras. de la main cl an .") diiii:l. Il r('|M)nd. en snnnne
(Voy. i]<i. .")7.~ cl ."7") . an Iciiihiirc enlani' : de l'acecssdii c {\[i lirachial
enlané inlcinc. dn ranican cnlaiii' dn liras, des liranclies Iciininales
|ii(slérienre ci anli'rieniv cl dn lilid nh'diaii du lirai liial cnlani' inlerne;
de la l)i-anclie cnlanéc ilmsalc dn cnliilal nellc liranclic f ni! les nerfs
eollaléraux dnisanx iiilcrnc cl exicrne dn jieiil iliii;;li: dn lilel niiané
aulérieui'dn rameau de. larlère cnhilale (brandie collaliTale dn cnliilal) :
de la hranciie |)almaii'e sn|iciliciclie du cnliilal. ipii rniirnil |iar sdii
rauieau iillcinc le cnllali'ial |ialniaii'c inlerne dn |ielil diii;:! cl |iar siin
rameau exienic le cullalcral exicrne dn jielil dni-l.
\ la main el aux diiijils. la déiimilalidii des dcrinaliinics (!„ à I), esl
iiii|idssihle à élalilii- : leur ciii|ii('lcnieiil r(''ci|ii iii|nc esl lid ijnc les léj;u-
nieiils cn|ané> du |innce appai licinicnl an\ racines cci\ icalcs (1,. cl {].;
ceux de I index an\ racines (!^. ('... C.^: le HM'iliiis à C. el i.^: raniinlaire
à C,. C^ el |)| : ranricnlaiiv el le liiiril inlerne de la main à (i. Cl 1),.
l.a deserijiliiin des dcrmaldmes (',. ;i \\ que je \ieiis (rex|)dser esl
basée sur mes i-eclierclies aiialdini(|ues cl (liuiiiues elie/ I Im e el
s'a|)puie sur les travaux expi'riiiicnlanx de Slierriu^ldii i liez le sinL;c.
Klle n'csl |ias cdnt'dTinc à celle i|iicii mil diiiméc Tliurlinni. Kiiclier cl
SeilVcr. l'iinr les deux [ircmicrs anlenis. ces dernialmncs se dis|iiisenl
eu (juatre louj^nes liaudes |iarallélcs à Taxe dn mcmliic cl s élendenl
depuis le uiveau du creux axillaiic jnsi|n à la main. Mes ici licrclics eli-
iii(|ues et analdmi(|ues ne miliUMil pas en laveur d un parallélisuie aussi
rigoureux : le lerrildiie culaiic de la .")' racine cervicale ne descend eer-
taiuemeiit pas jus(|u°au pduee: le territdire culaiié des racines (.. el (.^ ne
lemoiile certaiueuieut pas jus(|u"au creux axi!iaii-e: il s'a<^il bien enlcndn
du leriildire ciilané de ces racines, cai- rien ne s'oppose à ce ipie dans
leui- Irajel prnfonil au bras, elles n'abandiiiinenl des libres xi-nxitirex aux
muscles, aux tendons, au périoste, aux os des réi;ions (pi'idies Ira-
veiseiit.fVoy. ti^;. .")(i,S et .')(i!) et lig. "xSti et ."SS.i
ll'aprcs ^ciller, le deinialnmc C s'élcnd à la pallie snpi''rieiirc de
Sï \i)/tnMf,
Brsuscfav' -
Liqnr^Mi.ile ftletsC3pui<
.wleneurti delxc dubr cul
II.
BrfiélnBti
superf
fnt/ts verse
i: f 1^ {yrrf Inférai du
■/' ''rrrftntercosU
'u musc eut exieme
j Hperfcut ir^r
'/du musculû cuUne eit
■ "vlï) dr rotulienne du
' sjptftne tnferne
M^'. ÔH.*) et 5HI. — Tojm^rapliic >fnMlivc rniliciilaiiv (Ui ri topogi'nphic sensilivc |M'-riplivrii|iif (P) de
la |ii>.iii de 1.1 Face lali^ralc droite du Ironr et de la ciii»** ainsi iiiie de l'aisselle el de la Tare interne
du nieiiihre Mipérieiir droit.
»v. siiMiDi.itiiii-: or sysriMi: xruri:/ \.
ra\:iiil-liiMs cl (li'sccnd plus Ims sur la l'ace dorsali; (|ui' sur la farc aiilé-
iiiiiiv; l('> (Icrnialoiiics ('„ et (]. o(-ni|i(Mil la imiilic'' ladialc de l'avanl-
liras cl de la iiiaiii.el ('iitii|ireiinenl à la l'ace ijaliiiairc. le {kiiicc. l'iiidcN cl
le iiir'.liiis; à la l'ace dorsale de la iiiain. le |iiiiicc. l'iiiilcx cl la iiniilii''
i'\lcnic du iiir'diiis : le dci'iiialoiiic (1^, assdcii'aii dcnrialdinc I),. nccn|ie
liiiili' la iii(iili('' ciiliilalc de Tavanl-lwas el i\i' la main. La di'diiiiilalioii
élidilc des dcriiialoines iiidii|iié(> par Seill'ec à la main cl aii\ doi^ls, el
(|iii, siinune ionle. se siipei'piise ii la disliilmlion périplui ii|nc des iieiTs
radial, médian el eiiliilal. ne s'oiiseive pas. à niini a\is. l'n clini(pic dans
les lésions radicnlaires : rempiétcnicnl des deiuialoincs les nns snr les
anircs esl en elVcl lieanconp Irop pinnond'' à ce nivean piMir ipiim
poisse \\ rcoconlicr.
II. Zone radiculaire dorso-lombaire. — (.elle \as|c/ooe. ( -
liiisc ciilre les lignes axiales dn niendo-e snp(''iicnr cl dn mcmlii'c iid'é-
rieui'. comprend la zone dorsale Irilinlairc des nerls racludiens lliora-
ci<pies |).,à I),, el la zone londiaire liihiilaire du plexns lombaire I,, à I,,.
(Voy. lig. .IT'i. 7)11 et 58").)
I" Zone dorsale colorée en janne snr les ligures . - Les dermalnmes
dorsaux II. à 1),, senrouienl Ions en ceinture aulimi dn llinrax el de
ralidoinen et séteiulent ré<inlièremenl de la ligne médiane veulrale du
corps à la ligne médiane dorsale. Ils possèdent tous un segment j)Osté-
rieur. tributaire de la Inanciie postérieure du nerf racliidien lhoraci(iue,
el un segment aidéiicni' Irilinlairc du iietT iulercoslal. (.a limite de ces
segnienls correspond à la lii/iw (icvainid-lvorlKinlèriennc de la figure ')7i.
ligne (pii. j)arlio de lacromion. s incline en dedans vers l'angle inl'é-
rienr de lOnniplate. |)uis descend ii peu jirès verticalement jnsipi'au
grand Irocliaulcr.
Les dei-nialomcs 11,. IL, 1)^ el le deimalome II,, occupcnl dans celle
zone nue placi' à pari : les trois piciniers envoient un prolongement à la
face posl('ni-iiilcriic dn liras (II,. |i_i et dans le cieux de laisselle (U^)
(Voy. (ig. ."(Sri ; le dermatome H,., envoie à la |iaiiie anléro-externe de la
fesse ini proiongiMiient analogue, (jiii alleini en lias le grand troclianter.
dn a vn pin-- liaul (\ov. p. S'il) ipic les ccinliircs radicnlaires dn
Ironc ne >ni\ciil le Irajel ni de l'cspaci' iulercoslal. ni {\u iicif irdercos-
lal, mais i|u'elles soid en rapport avec la dislriliution péripliéi'i(pic des
brandies perforantes postérienre^. anir'iieures et laléial(>s des nei'l's
racliiiliens thoraciques. .\u tronc, zones radicnlaires cl zones pi'riplié-
ricpies sont donc siricleineid superposées.
l'ilant donné la direction uliliipii' des espaces inlercostanx. la direc-
tion |ilidi"it liorizonlale des /iiiie> ladiciilaiivs. rolili(iuiti'' du Irajel |ir<i-
lond inliamn>cn!aire des liraïKdies peiTorantes cutanées, il sensuil
ipi une -cnle cciiilnre ladiculaire peu! s'étendre sur '2 à ô esjiaces situ(''s
au-dessous, cl (pie le i liilt'rc di''>igiiaut la zone jadiculaire ne correspond
ni au nniii(''rn de l'espace iulercoslal ipi il croise, ni à celui de la ver-
Iclire dorsale ipii poilc le même nom ipie lui. \ov. lig. ."iT.". ,"i7.'i el ")8"».)
>) \/'/.iM/A> S^.\>//// V. H\;
l.'iililii|niti'- iMi li;i> i-l en ili-liurs ili's liniiii-lics |)i-rriii'i'iiilc< |i(islri'ifiin*s csl,
l'ii iiiilif, licaiiriiii|i plus iicnist'c |iiini' Ifs liiviiirlics (liii>;ilrs iiilV'iii'iii'i's
">'"ii M"*' I"""' 1'""^ l'i .nulles ilmsiili-s sii|n'Mifiin's ; lu (lilliTi'iicc ilc ni mmii
riili'c lu soilii' lin linii ilt- l'iiiijii'z.'iisiiii il niic liniiirlif |iiisli'Tinirf rniii-
|irisi' l'iilii' h, l'I h,, l'I MHi l'iiiiT^i'iiri' nil.'iiii'i- |ii>nl Naiirr ilr la liaii-
Inir ilf i- à li MTJi'lires; ainsi li- raniran nilaiu' ilr la liianrlir |iiisir--
I icnir lin •"' lu-iT rarliiilirn ilnisal a|i|iai'ail an iiiM'an ilr la i' mm Irlin'
iliiisalr: ri-Ini iln ir à la liaiiliMii' iln S' i-s|iai'i< inlnruslal : ii'lni iln '.I
sons la |"J rcMi-: ii-iiii ilii l'J' uni lacliiciicn iniilri' la rn^lc iliai|nr.
\i>\. li;;. ."7.">.
(! i-sl la nn l'ail i|ni a mmi iiN|iiii laiu r l'ii rliii ui^ir ii|ifi'aliiiii-, l(ii'M|n°il
sa^'il ili' iir-liTininn-, ii"a|iii'S la tii|iit;;ia|iliii' il'unr zoiii' an('sllirsii|ni',
II' sii';;i' ilniii' riMn|iri'ssion niiMluiiaii'f |iai- iinr liiniciii-. |l'a|iii's ci'llc
iloniii'-i'. il fanl cxiilnn-i' In inniMIr 'J à .'■ mi Irlurs |i|iis haui ijur |;i jimiii'
-niir-i'iiMni' ilr la liaiiilo aiicsllirsii|iii-.
halls II'-. Ii;:iiii's r>7 't l'I ."S7 ii's |iiiiiils niiiis iiulii|iirnl Ir |iiiinl il V'mcr-
uriiri' sniis-iiilaïu'i' ili's liranrlii's |ii<i'riii'anli's |iiisti''ri('nii's ili's nrifs laclii-
liii'iis iliirsaiix l'I Irnis ra|i|iiii'ls aM'r K' si|iit'k'lli' siins-jacciil.
I.i' si'tiiiiciil imslrricitr ili's ilci'inaliinii's ilnrsanx n.|,-ll.|, rsl (li'ssi'r\i
|iai' II' rniiicaii inleriir ilc la hramlii' iMisli'rii'nii' ili's ni'iis rarliiilinis
lioisaiix (Voy. li^. .""ôi ; rr lanii'an inliTiie roninil : I" nn lili'l riilani'
iiifiliitii i|ni alli'inl l'I ili-passi' iiiènii' la ri''j,'iiin dnrsaio inéiliaiii' l'I si'
|irril ilans la |H'an i|ni iitihimt les a|iii|)iiysrs l'iiiniMisos : re l'ail i'X|ilii|n('
|Hinn|iiiii li's ziinrs ii'ani'sllii''sii' railirnlairi' ilêpassml l'n ^'r'iii''ral la li;;iii'
inr-iliaiii' lin i'ni'|)s; "2" nn lilcl rnlani' riTurit'iil. Iiranriinp plus ronsi-
ili'i'alili', ipii SI' ilisli'ilini' à la pi'an iln ilus ilans li's liniilrs iln si'^'iiii'iil
|iiisli''iii'iir. l'ini'ij:!' piuir Il's (Iri'nialniiii's II.,,. Il.|,, It^,, l'I \).^, Iivs |ii'i's ilc
la li;.nii' iMi'iiiani'. ilans uni' Imnliinnii'n' apiiiit'vriiliipii' ilii lrapi°'/i': |iiiiir
li's ili-i'inaliiines |)^,, ri I)^,,. il éiniT^'O lirannuip pins l'ii ili'liiiis, niiii liiin
ilr laii^li' ptisli'i-ii'iii- ili's fnli's l'I de rc l'ail le lik'l nir-iliaii ilc ces
Iti'aiirlii's piisli'rii'nrrs t-sl assez iir'velii|i|ié. I.a Inaiiilie léi-iinenle île H,,,
iV'pnnil à I l'iiine île l'uniuplale.
hans les se^'inenls |Misléiiems îles ilei iiialiiiiies ilorsaiix It^,, à |l,j|,. le
laniean inlenie. siiiIdiiI ninsenlaiie, ne riiiiniil ipie le pelit lilel inUiné
mi-iliaii et r esl le vaincau e.rli'riic île la liranelie pnslérienre île ees
neils lailiiiliens i|ni runiiiil les lilels enlani's iViiy. (ij;. ."(75); ces
lilels l'iner^ieiil après avnii' perliiir' le ^'ranil ilnisal le liin^' ilnne li<:iie
iililii|ne en bas cl en ileliois. éleniliie iln cul île la II' ci'ile à riiiiiuii du
liers piisléi-icnr avec les deux lieis anli'i'ieni's de la crèli' iliaque. Ils se
ili\isi'nl innnéilialeineiil après leur éini'r;:eiice en lilels iililii|ni's en bas
el en lielinrs ipii se disiriliiieiil à la pean de la partie exleiiie du se<.'-
tiienl piisli'i'ienr. l'I en lilels réeiirreiils ipii iiineiM'iil la partie inlerne de
ces mêmes sédiments. (Viiv. Ii<;. ."7.').)
Le Kftiniciil nnlrrii'iir de cliacim des dermaliimes doisaiix est Irilin-
laire des liranclies cnlani'es pciTorantes latérales el aiiléricures iln nerl'
iiileiriishil de mèine niim.
848
i^KMim.iii.ii-: i>u s)sii:Mi-: .\i:itri:i x.
Kig. 385. — Topographie scnsilive rudic«l:iire de la peau <Io la face anlri-ieurc du corps. I.<
axiales .inlérieurc, iiilerne et externe et It's li^înes pariétd-auriculo-inenlotinièro, cervico-lii
inleriiianiclonnaire, xyphoîdicnnc, oiiihilicale et la li^nc génito-ressièi-e.
lignes
cliiaU',
-) MUinUI. ^ S/ \ ■</;//•■>
fhauciers deb&ce VH'p
2'/ÙJeU
f/ecAsup àesdoiyts
P^p^lmaire
flèchprc/uf)Oucf
Tfie/ur
fléch corn des orteils
I ^xtprdujroioiieil
Fig. 3Si'. — Topographie railiciilnire de» nin-c |. » .1,- In i-aucli<<Mipprficielli>. Faccanlérieiirodii corp».^
OUe tuiKigraphie ne se siiperpusc pas 1 la lupogiaplm.- radiculairc sensilive (comparer avec la llg.3S5).
Dejïri^c. — Scniiolo^ic. •••t
8;>ii >i:Mii)i.onii: di --)-i i.mi-: .\i:/ii i:r\.
I.fs prrfdidlllcs lalridlrs ;ui iKiiiilni' de I I si'illi'liiciil — l;i preiiliélt;
r;iil ((iiishiiii ni (lél'iiiil m' disposciil en ranjfées lé^iilièrcs suivant
mit' lij;iR' lonilic à («incaxili' iiosli'iicmr, silnrc à |)i'n yvi's à (''f;iilo dis-
lance de la iijinc axillaiic cl de la li^nc nianicldiniairc cl (Mnci'^cnl an
viiisinajic dos inscr'liuns anU'i'icnics dn j;ranil dcnlcli' |iour les (i |mc-
inièfos. enli'e les iiiserliuns du ^rand (l(>i>a! cl du ;^ianil iildi({iic |iiiin- les
') deniiôres. (\()y. il};. jS." cl ."Si.
Les iicflnraides lalérales II, à jl^ sont deslincesà la poilrine, lesaulres, I),
à l),,, à rahdninen. d'oi'i leur nom t\o nerfs prêt oraux laU'ran.r ii[A\e nerfs
ahdoininanx latt'r(iH.r. t Noy. lii;. ."7." el "»Si . ) (liia(|ue pcrfoiaide laléiale,
peclorale se divise en deux lanicaiix : ranh'rieiir coidourne le bord
externe du j^raud pectoral el se dislril)iic à la peau de la réfiion niain-
niaire, le posiérieui' enihrasse le Ixtrd auli'ricur du grand dorsal et
innerve, après un liajel sciisiblcuienl asceudaul, les léiiunienls de la
réjiion c\lei iic de I onio|)lale. I.e rameau poslt-iieur de I). a une dispo-
sition particulière, el innerve au mcnilire supéiieur le bord externe de
Idnioplate et la réj^ion supéro-iuh'rue du bras. (Voy. tif;. 57;') et ."8i.|
La Itranclie perl'oranle latérale Dj ne se divise pas. reste formée par un
ti'oiK- uni(|ue (|ui s'anastomose avec l'accessoiie dn biacbial cutani'
iulcrne cl ipichpietois avec le rameau |)ostérieur pectoral l)_. poui' deve-
nir le iici'/' inlcrcosto-liunu-ral . (Voy. W'^. ~û'y et 7jHi.)
Les perforantes latéi'alcs abdominales (II, àl),,) se dirijient oblitpiemenl
vers la partie inféricnr(> du tronc et fournissent. |)ar leui's lameaux
antérieur et posiérieui', les libres sensitives de la réiiion latérale de
l'abdoinen (voy. lig. 5Si) ; les rameaux antérieurs alteigueni la i;aine du
muscle <;iand droit. L'émerjience de la perforaule latérale IL se l'ail
(lans.li; plan borizontal de la I '2'" vertèbre dorsale: le deiiualoiiie ll|„
corres|)oiid à la réfiion sous-ombilicale. (Voy. lijj. .")72 el 58."».)
Les deux rameaux de la perforante latérale I),, deviennent sous-ciilani's
iinmédialemenl au-dess*us de la crête iliatine : le rameau anh-iieur ou
fessier, se perd dans les t(''i,niments de la partie aMh'ni-lah'rale de la fesse
et descend jiis(pi"an grand Irucbaiiter.
Ldi^ pcrfuranli's (uttrrieurcx, liés grêles, se diviseid de iiieuic en nerfs
cutanés (intérieurs de la poilrine {U^-U^) ipii (''mcrgcnl le long de riiiscr-
lion slernale du grand pceloral, et, en nerfs culnnés antérieurs de
Cabdonien (Vov. fig. 575); ces derniers sont doubles et émergeul de
ciiaqnc! côté ibî la gaine du muscle droit de labdomen.
En résumé, au tronc la disliiliulion radiculaiii' est siricleineul su|)er-
posée à la distiibution p(''riplii''ri(|iie des branclies |)erl(iranles.
Si mainleiiaiil on jette un cunp d d'il rapide ^wv ehacuii des dernia-
loines dorsaux, ou eoiislale <pie :
La S" racine dorsale, adjacente aux zones radiculaires C-, el C^ dont la
sépare la ligne axiale antérieure, forme la jtreiiiière ceinture du lliorax
le long (les 2'' et 5' cotes et fournit un lambeau qui se |)roloiige dans
linléiicur du creux axillaiif el le long du tiers supérieur de la face
-y.\i)iii)\ihs s/'.'.v.v/ ; // >. Kii
iiili'iiu' (lu lira». i\oy. li;;. ."7-. 'ni <'t ."S,".i l.ii liiiiilf |h)v|ci irmo ili; lu
'ï tlorsalt' T IrttiiM' riilrt- les I' ri "J' a|Mt|)liVM'N t'iiiiiciiscs ilni's.ilcs. Sii
liiiiilc aiiliM'ii'iii'c m- |>laci' aii-ilosiis tic riiisrilioii slfiiiali- de la ."r colc.
La 7i rariiir ilarsulr riiiii'iiil la rciiiliirc i-<iiii|ii'iM' ciilii' les ."'' ri
i' crtlcs l'I |iassf l'ii ari'iiTc, aii-ili'sstms de Iriiiiic de riiiii(i|ilalc <•!
lie I a|i(t|ih\M- i''|iiiiciiM' «le la Ti' xcrlMirt- (l(M'>alc. Kllc cnviiii' un pro-
liiii>;ciiii>iil an ('i'(Mi\ :i\illaire cl à la paiiic sniiéid-inlciiii' ilii Ihms (vov.
li^;. "'1, "i 't et TtS.") fl ('oi'n's|i(in(l rn a\anlii I in'-cilinn ilc l,i ." (('ilc.
La i' rtiriiu' ilorsale s'i-lcnd tic la i' a|ni|ili\si' (•|)ini'ii-.r doisali' en
airit'if à l'iiiscrlnin de la 'i-' côlc cm a\aiil : riii- ■ invnd l,i |pailii'
>n|i(''i'ii'ni'(> de la n'-^ion niannnaii'c cl la ninilii'' sn|iri'ifni'i' de I aii'olr. La
lii/nr inlfriiiiivirloinidiri' i|ui la M''|iarc de U_ allcinl l'n ariit'-ic la .'i'' a|iii-
|ili\st' t''|iiii(Misi' doi'salr. i\n\. jij;. ."iS."i fl .",S7.|
La .'i' idciiir ilor.ia/i' <-(ni\i'(' li's jiianicllcs. |ia>M' iiiMncdiatcnicnl
aii-d('S><ins dn inaniidon cl correspond en airicrc à la li' apoplivsc cpi-
ncnsc dorsale cl en avant à l'inscrlion des .">' cl li'" coles.
La tr riirlin- ilorsdic passe jiar l'appendice xiplioïdc. allcinl en arrière
la 7'' apoplivsc i'>pineiisc ilorsalc cl en avani l«' rehord coslal. Klle t!sl sçpa-
ii'c de II pai' la lli/iii' .rijiliiiïilirniic ipii lorrespond en a\anl à la pointe
de l'apopliNse xiplioide et en aiiicrc à la S apoplivsc ('■piiicnsi' dorsale.
^Voy. li^;. .".S."» e| ."S7. i
La 7'' rticiut' dorsale passe iinnn''diatcnienl au-dessous de lappciidii i-
xipiioïde cl coni|irend les S" cl !•' apoplivses l'piiieuses dorsale-..
La S' riiiiiw ihirs'ih- représcnle une ceinlnre jiassanl à é^'ale distance
entre le mamelon et loniltilic. Klle correspond à la zone i''|iiL:,i-~ti ii|ne
moyenne cl à la lll apoplivsc cpincus<- dorsale.
La !!' fifine ihuxali- est siliu'c à T'^'ale distance entre raji|icndice
siplioïde cl lomliilic. et atlcinl eu arrière la II' apoplivsc ('■pinense
dorsale. La iujiic tiiiibiliciih- ipii si-pare l>,dc ll,„attcinl en arrière la partie
iiiréricnre de la l'J' apoplivsc cpinciise dorsale. (Vov. li;;. ."S."i cl .~.S7.)
La 10' riuiiic ihirsalf lorme une iciiilure ipii comprend lomliilic cl
alleint en ariière les !" cl "2' apophyses épineuses lomliaires.
La I I' 1(11 Iw ihirsalr lornu' nue ceinlnre passant enlie l\iinl»ilic cl
la symphyse. Haiis le dos. lellc liandc a nri Irajet horizontal cl corros-
ponil aux ■_•'■ cl ."»' apophyses ('•pinenscs lomhaiics: sur la l'ace anlcrieure.
[Kjr contre, elle décril une conrhc à concavité snp(''rienrc.
l-a l'J' rticiiic ilarsali' se présente dans le dos, sons rorme <l'uMe iiaiide
tpii coi'rc^pond aux V et .">' apoplivses ('•pilleuses lomliaires, dont le liord
iiilérienr ton<lic la iri''tc ilia(|ue. tandis »|iic snr la l'ace aiilériciire elle
s'élar>;il cm bas vers la symphyse, sons rurniedeconi'lii; à concaviti' snpé-
rieure très maniiiéc. Kllc ne dépasse pas en avant l'arcade ilc Kallope cl
se |ii'olon}.'e à la |iai'lieanléro-exlerne delà l'esse vers le ^'lanil Irochanler,
par le rameau l'cssier on |ierl'oranl latéral du l'i"' nerf inleicostal.
'1" Zone lombaire colorée en Iden pâle siii- les fi<;iires^. — Les der-
nialoiiicv joiiiliaircs L,-L^ l'ont ■•uilc aux dermalomes dorsanx et s"cn-
L ronleiil à partir île la partie movemic el exieriie de la l'esse, aiilour de la
SICMIUl.OClI- DU SYSTEME Sl-JiVl-VX.
■ C6+T
Fig. 587. — Topographie sen-
siûïe lailiculaire de la
peau de la face postérieure
du corps. Le territoire des
branches |>osléricures des
nerfs rachidiens C.p à S„p,
circonscrit par la ligne bri-
sée nariéto-acromio-tro-
chantéricnne ; les lignes
axiales des membres supé-
rieurs et inférieurs; les
lignes inter-m imelonnaire,
xiphoidienne, et ombili-
cale; la li^ne génito-fes-
sière (ligne pointillée).
sy.Muto.MKS si-:\siiu-s.
Stemtdmst.
Sp/ettms
il] suptn,*trur
%n£,nc -
/*"" Rttdial externe
Z' Ridai externe
£xt Livn desdi^ii^
frtprdup'doyi
Cubttat post
l.g.àbdp,,,
Cexl pc,j^c
Lgexip^
l^ioterassai
dorijl
ll^f^.r. h
C ûéroiuer hft' .
Jjmb/er pastencÀjr
Ahd du 5* orteil
Couii tloch ccmm.
Abd. du gros orfCi
C ffâch du gros jr
Fi(^. 3SA. — Tiipographic radiciiLiiro tlc;^
Cette Inpo^'nipliie ne »o sii(»er|H>sc pas i\
muscles de la couche .■.ii|ierficiellc. Face |>oslérieiire du corps,
la topographie radiculnire >ensitivc (comparer avec la ng.587).
85'i >/:MioLoai/-: di sysilmi: .vèy.-cat.v.
pJIllir cxli'llic. Jillli'lirinr cl inli'inr ilr hi (■|||-->i'rl de l.i |i;iilir ;i ilti'lii-
inlciiii" (II' 1.1 |;iiiiiii'. ili'< I ix.iiil |iii'M|Mi' im Imii ili' --iiiiv ripiiijilcl. I.c
premier ilei'iiiiiloinc Im me iiiii' c'Inuli' n'iiiluii' i ;nliinl,iiii' .isscz ;iii;il(ij;iie
(•oiiinie l;ii-^eur cl (uiiiinc liJijcl ;'i l.i rriiiliiiv ilii ili'inicr (lenniiluiiie
florsal, aussi <|nel(iiii's ailleurs lanj^cnl-iK Ir inciiiii'i (lennaloiiie loiii-
haire |iai'iiii les zones ra(iiciilair<'s dn li inii-. ( Vci\ . li^:. H, Tû'i. à ."S!).)
I,es 'J' el ."■ (liMiiialiiiiies Idirihaiir^ v T'Ialcnl mit Ir-- ^a^('^ cxlcini' l'I
imlél'ieiiic (le la iliisse l'I la l'ace inli'i ne ilii ;;i'niiii : Ir '( , lai-;:i' cii liaiil.
s'alldiij;!' dans le sens vi'ilical. i'ii\i'lii|i|ir la lace iiilri ne de la jaiiil)0 el
se Ipnnine à la liase du |Mciiiiei uiclalai^ieii. (.e> derinahiiiies corres-
piindeiil à la dislriliiiliuii ciilani'c des iieiTs lessieis sii|i(''iieiiis (1-,-^»,,')
el des liiaiielies du ple\iis lniiiiiaire : ^iiaiid el |ielil aliddiniiKi-iiénilal,
jféniio-ciiirai, réiiKiro-ciilaiié, enirai. el Dhliiialeiir. \iiv. li^. ."77). ."TT).
oSI.-'SSel 38-4. — Ils |i(issèdenl un srtjniciil (inlrrinir un ciiiial très
• léveldppé el un scrimciil juixléfiritr (in lessiei de pelile ('■leiidne. (|ni
s'ini|)iaiile sur le se^riiienl ixisli'TJeni dn deinialonie II,.,, el alVecle inie
(lis|i(isili(iii (il)li(|iie en lias el en delidi-- an lien de la dis|i(isili(iii lim i/uii-
lale des (leinialdiiics d(iisaii\. iVov. (i^. TiT'J, TiT'i. ."uSd el .~S9.i
Les se^inenls |)(isl('iiciiis des deiniahnnes l.,,,. I,,,,. l,.,, sdiil liniit(''s
en i)as par la li;:ne cdccx-li-dclianh'TienMc el n allci;;neiil |ias la lifiiie
médiane dnisalc dn cdips. Ils cdiiiprennenl à la pailie iiid\eniie de la
l'esse le leirilnire eiilaiK'- des iwvfx fcssirrs xniicricnis iiaincanx r.rh'rncs
(les trois |ireini(''i('s luanclie-- |i(isl(''iicni;cs iiiniliairc^ . (|ni. a|ir(''s nn loiii;
Irajel iiilrannisciilaiiv |ieiidrenl ra|iiin(''vidsc du L;iaiid dorsal, devien-
nent sons-eiilaii(''s un peu an-dessns de la cicle ilia(|ne el se dislrilinenl
suivant trois liandes ionjiilndinales à la partie nioxcnnc el e\leine de la
l'esse. iVoy. lii^. Tûlt.) Le rameau externe de l;i 'r liranclic posl(''rienre
lombaire est musculaire el u'airive pas à la peau de la fe.sse. Quant aux
rameaux inicnies. livs grôlcs. de ces mêmes hranelies postérieures L,|,-Lj|„
ils se |)erdent dans les muselés inter-épineux et sus-épineux, ipielques
ramuscules livs minces arrivent seuls à la pean de la li^ne in(''(liaiie dor-
sale du sacrum. (Voy. lig. Tû't.
Le segment postérieur de L,, s'jidosse an sej^nicnl anU'rieur du
môme dei'malome dans toute la liaiitein' de la li^ne ilio-tiochanté-
rienne. Les serments postérieurs de l,^,. et L.,, se couliuuenl avec leurs
sejinients antérieurs au niveau de la lij^ne coccy-tiocliantérieiiue. Quant
au segment postérieur de L.,,, il est c(impl('tement séparé d(; son segment
anlérieiii- et se ri'iluil au jietit lerritnire cutané situé entr(> la crête sacrée
et la partie postérieure de la crête iliaque- (Vov. lig. ."S7.
Le scriiiii-iil milrrirnv du ilri-iiialoiiic /., re|iréseiite une zone de transi-
tion entre les deimalomes D^ el L.. Il n'atteint pas eu arri(re la ligne
axiale exlei-ne. s'adosse au segment pd-lt'iiem de L, en airière du
tcriitoir(> <-utaiié (le la liranclie fessif-re H,,, puis liiii;;e larcade de l'al-
lo|)c et atteint au niveau du scrotum la partie sii|iéiicni(' de la ligue
axiale interne. Il donne la sensibilité à la léi/iou i]\\ iiinven fessier
et du tenseur dn t'ascia lata. ii la r('';:iiin in'jiiinale el li\ poMashiipie jus-
sy\hitnMh:s s/'-iVs/ / //■>.
M-,5
i|ll iill liiiHll lie \i'liu>, ;iill-<i i|U ;i la |iiirlii' illli'iin' ri ^ii|iri ii'ill c «le l.'i
cni'-'M', l'I ;i la |iaiii(' >ii|n''iii'iiir cl t'\lciiif du xniliim. I.a liiiiilc sii|ii''-
I iiMiic lit' icilc /tiiic t'sl fiMiiU'i' |)ar mii' li;;iir s ('■(t'iiilaiil tic la ci'tMi'
iliai|iit' ail ImikI mi|I('-i iciii du |iiiliis. I.a liiiii(i> iiilVTiciiri' \a ilf la smii-
|ili\>f |iiiliii'iiiii' an ^'latid lioiliaiilt'r, li' l'iiiilonriic l'I iciiiiiiitr idilii|iM'-
iiiciil a la . iVIr ilia(|Ui'. (\»\. lifi. ."iSr>. 7>ii:>. .".ST. .''.t' cl .'!•!».)
Si: piipTitt' mi.
Kii,'. r>»'J.I .-.'.m.— I..|.. VI ■.!■:." - 1^.. i.i.li.iil.iii.- ,ll).l lu|Hii:r;i()lii.,- s.nMii».- |MMi|iliéii,iiii- ([■) de la
peau de l.i Tare inlcnio du ineiiihii! iiirérii'iir. En P diirércnrialion d.iii* Ir plexus loiiibaiir (lilcu pàlei
deslcrritiiires de roliliiiateiir et du ciiiial ; dans le plexus saei-é iMeu rnncé) des teniloiies du nerf
culané pustérieur de la cuisse et des neifs scialiqucs poplités externe i-l interne (hieus lencés) : dans
le plexus iiénital (violet) des territuin-s des nerfs himteui interne, cutané anal, perOirant cutané l't
des branches >arro-cncrypifnnes aiit-'-iienrcs et postérieures.
(.!■ drrtjiatiiirii' i(''|i(Hid eu aniiTC vnv. li;.'. T»"."») : an raiiifan l'xli'rni'
de la liraïu'lic |iiisl(''i'i('ni'i> du iicrl' lafliidicn L, : aux l'aiiM'anx anliTicui' et
|i(ist(''ri(Mii' ilf la luaiiclic iiriloianlc lali'Talf (Inaiirlic i-iitaiii'-c l'essiî'rei
du ^ranil aliiliimiii()-j,'i'nilal : l'ii avant lV(iy. li;;. TtSl . il a|)|)arlii^nt au
tiMTitoii'c ciitaiK' <lc la hranclic Ics^iiTc dn triniirii-ciilaiir: du lamean
iiilaiii- du iicil du \a>k' fxk'ini' (luaiulic du cnnal): de la branche
n iii.ile du -iiiitci-i I mal : des lilels injininanx et |iiiltieiis de la biaiiehe
856 siiMiDi.odii-: Dr sysi f-Mi; .\i:nii-:ix.
j;éiiil;ili' des m'ils ^.'laiid cl |M'lil .ilMliiiiiiiHt-^vniliil cl ,i;ciiil(i-ciur:il. (Vov.
lit;. ".7.".. :>;:>, ."lUs ci iuii.,
Les st'fîinenls antérieurs dos (Iciiii;iI(miics !,,. !,., \.^ soIomiUmiI des
lijïiies iseliioelcoecy-troelunitéricniiecl de la li^iiic axiale exlenieà la ligne
axiale interne en s'élalanl sin' la l'ace antérieure dn inenihre inlëi'ieur.
i.e ilcrntdtoinc /,, occupe presfjue toult; la partie antéro-iut(!rne de la
cuisse; étroit en haut cl eu dehors, il s'implante eu dedans sur la ligne
axiale intei'ue et se juxtapose à ce niveau aux dcruialoiues S. eu haut et
S. en l)as. |Voy. lig. ."S!» et ."!)". i
Il correspond : aux hr'auclies l'essièie et Icuioraic du r('uiuro-cutanc :
aux rameaux perforants cutanés suj)érieui' et inlér'ieur du nuisculo-
culané externe (branche du ciural); an rameau cutané dn musculo-
cutané interne (i)rauche duciurali; au rameau cutané de l'obturaleur:
et en haut.au voisinage du dermatouKî I,, , à la brandie crurale du
génilo-ciuial et aux lilels inguinaux de la branche géiiilaie des nerfs
grand et petit abdouiiuo-génital et génito-crui'al.
Le segment antérieur du deritialome L. traverse obliquement eu bas
et en dedans la moitié inférieure de la face externe de la cuisse et com-
prend la région du genou. Il s'implante sur la ligne axiale externe à la
partie moyenne de la cuisse, et s'adoss(> dans la région dn genou à la
ligue axiale interne. Il répond aux bi'anches fémorales du fémoro-
ci'ural: au lu'if musculo-culaué externe, branche du crural et en parti-
culier à s(^s rameaux perf(nauls cutanés supérieur et inféiieur. et au
lauicau accessoire du sapliène inlei'ne: aux rameaux cutaiK' fémoral,
cnlaué libial et à la branche rolulieuue du nerf saphène iulci ne (braiiclie
du crinal). (Voy. fig. â'ô, 57.'), ."8!l et ,"!IU.i
Le (lerinaloinc L^ s'étend à la partie antéro-iut(!rn(! tle la jambe, de la
ligne axiale externe à la ligne axiale interne et s'adosse à ce niveau au
dermatonie S,. iVoy. lig. .'S.^. 'ti^l et .I.S'.t.l Au-dessous des lignes axiales,
il recouvre la malléole interne, atteint le bord interne du |)i(Hl et s'adosse
dans la paitie adjacente de la |)lante du pied au teiritoire cutané L^ (Is)
desservi par le couliiigeut loinbo-sacré de L,,. ( Voy. p. Soi). ) Il lépond au
territoire cutané de la branche jambière du saphène interne, en parti-
culiei- à ses rameaux antérieur et postérieur. (Voy. lig. 59(1 et 7t92.)
La disposition des dermatomes lombaires, telle que je l'ai représentée
s\u' les ligures "i7'2 à 5!)0, se ra|)proche de celle indicpiée pai' StMfVert,
mais s'éloigne notablement de celle donnée par Thorburn. Koclier.
.\llen Slari-, etc. D'après 'I horburn, la '2" lombaire fournit la sensibilité
surtout à la légion com|)rise entre l'épine iliacjne auléiieure et le grand
trocliantei-. Allen-Slarr. Kocher lui altribuenteucoie la région culan(''(> du
pectine et du grand adducteur. La .")'' lombaire revêt, d'apri's Kocher, la
forme d'une baiule rpii pr-eud insertion ii la synqdiyse pubienne par un
bout ellilé et suit en s'cdargissaut la limite inférieure de la zone occupée
par la '2' lombaire. Klle embrasse ensuite au niveau de sa plus grande
largeur la région située au-dessous du grand trochanter et remonte sur
la l'ace dorsale en s'el'lilant d<' nouveau pour- ahoulir vers le milieu de la
^» \7)/((/.»// s ShWSlIlhS. •»!•"
Icssi'. |la|>i(S TImiliiirii. hi Tt' luinhairr rnniic sur la lact' aiilt'rifiiit' di- la
i-iiiss)' nu li'iaii^lf ilonl le muiimicI a\iMsiiii> la l'odili* ri ilinil la liasc csl
rni'int'c |iai' la liiiiilr iiiItTU'iirc de la 'j'.
Sur la ilisli lliiilimi ilc la 't" liniihiiirr, il existe une ^lamle divei-^'eiui'
(rii|iiiii(iiis. |l"a|iivs les iiu> i Alleii-Slair. Slieiiiii};loiii, relie laciiie Iniiiie
une liaiiile Inii^eaiil la [tarlie iuleiiie île la cuisse el île la janilie jus(|u'au
lionl iiileriie ilu pieil iuelusi\eiueut. i'oiu' Knelier. la f' loiiiliaire eiiii\ie
huile la l'aee aulerieuie île la cuisse el une partie île la jainlie, en ileilans
ilune iii^i Iilii|ne allant de rinsertiiin ->n|iérieure du jumeau au lia»
de la inalli'oie inlerne: à la lace |ii)sli''rieui'e de la cuisse, la i' Inin-
liaiie liorde. en dedans el en delnirs, une liaiide médiane rtninée |iar
le lerriliure de la I" el de la "1' sacrée. TliorlMUii di'cril nue dis|i(isiliim
aualii;,'ne. a\ec celle dillV'reuce i|ni', sur la l'ace iinlerienre de la cuisse,
le lrian<:le de la 5'' liinihaire divise en haut la /mie de la i'' eu nue
liande inleiiie et nue liande e\lerne.
Zone radiculaire lombo sacrée La /une l(iiiiliii--acrée iiccu|)e
la partie po^léni-interne du Irnnc el si-lend, dune pai't. à la l'ace posté-
rieure de la cuisse, à la |iaiiie pnstérn-exleriie et autéiii-exlerne de la
jamiie. aux laces dnisale el plantaire du |iieil iznne cid()r(''e en lilen l'iincé
sur les li^iures el. d anire part, à la partie iiiteiiie des fesses, au
périnée et aux nr^'aues {.'énitaux l/.nne ci)l(iri''e eu violet sur les lijiines).
iViiy. lij;. ."7i, 5S(I. ."iS."). ."S". ôSll, .")!)| et ."i!l."i à ">i);i. i
Les hrauclies postéi'ienrcs des ueifs racliidiens \..^,. S,,, — S^.j,. iiccupeul
en dedans des se;fineuls poslérieiirs des dermatonies loudiaii'es. un
espace lriau};nlaiie médian — triangle inter-fessier — ipii correspond
à la l'ai'e postérieure du sacrum, du iuccvx et à la partie interne des
fesses, el dont la hase esl limil/'c par la li^'ue coi iv-li(Mliaiiti''rieiuu'.
( Voy. li<;. 'û i.)
Les sfiininils piixlt-rieurs des dermatomes louiixi-saci'és se dii'i<^renl à
ce niveau oldii|uemeul en lias el en dehors (Voy. 11};. 57iel ÔS7). se
succèdent en séries descendantes et correspoiideul. sur la li^ine médiane,
aux l'ameanx inlrnicx des hrauches piistérieni'cs L^,,. S,|,, S.,,. S.,,. Sj,,; sur
les parties latérales aux rameaux rxlcnics des hrauches postérieures
S,,, à S,|, ; et à la face |ioslérieure du coccvx aux hrauches |)oslérienres
Sj,, el S,,,. (Voy. W^t. 575.1
Les serments posti'-i'ienrs des ileniialniiies l.,|, el S,, ^oiil ciiiii|i|i'-
temeiil séparés de leurs sefiinents anli''rieurs (|ui occupent le pied el la
pallie uioyeune de la jamhe. Les sejiinents pusléi-ieni's des dermatouies
S.,,. S.,,. S,,,. Sj|,. et S,|, fnsionuent avec leni' se^rmenl anté-rienr au iii\e;iu
de la ligne eoccy-liochaulériemie. Voy. fi^r. ."'.17 el .">!•!•.
Les sedinruls aiilrricurs des dermatomes Lj. S,. S, s écheliiiiiienl ir<n\-
lièreineiil en séiie ascendante, le loii}; des lifîues axiales externe el
interne. Le dcriiintome L. se détache du sommet des deux Moines axiales
et tonne nue sorte de san;.'le étroite, adossée au dermatome Lj (Vov. li;:.
."S."i. r»S7 et ."ilU.ill «•'/•lend sur la face anti'-iieure et inleiiie ^\\\ pied.
83K siiMinuii.ii-: 1)1 .•-)>ii:mi: .\i:ii\li a.
niinpri'ilil If ^l'iis (iih'il. I:i |i;iilir iiilrnir ili' hi |il:iiili' il II |iiril. I;i |i;irlii<
illIiTIli' cl |>iisli''ririiir ilii l.iiiiii l'I di' l;i iii;ill('iilr inliTiii' cl m' i;iII;icIic il
l.'i lijiiic ;i\i;ilc in le nie ,iii-ilrsMiii-. liii iinilii'l .
I,t' deniKlIoillC S| s'illl|)l;i!lli' '-m Ir lici^ ilirciirill lie 1,1 liniir ;i\i;i|i'
cNlcnif. ;iil iiivciiil illl (■(imiylc i'\lrriic ilii d'iniii . cniisc iililli|ii('iili'iil en
.'iMiill l'I rii iicihins la lèlc ilii ihtoiii' ri l;i liiri' :iiiir'i'i<'iii r ili' l;i jjiliiitr.
smis l'iiriMi' iliiiir ii.iiiilr T'Iinili' i|iii sV'l.ilc sur le ilos du pii'il. ii's oricils
V ('uiii|)i'is (>;iiir Ir |in'iiiii'n, m' n'IliTliil siirl;i phiiili' ilii iiiril. ii'iiiimlc li'
l(in^ ilr l;i iniiilii' i'\li'i'iii' ilii laliiii jiisi|n ;i la parlic iiiiivi'iiiic ilc la f'aii'
|iiislri'i(Mii'(' lie la jaiiil I si- lallailic à la lijiiic axiale iiilriiir aii-ilr>siMis
(In ni'iix |)n|ililé. iVov. Il-, "Tt*. 7>', 't . ."SO. 5S7. TiSll el ô!t|.l
l.r iliiiitiltdllic '>', SI' liiiinr iiiMiil ilaii> Ir (li'illialdiiir S^ ; il iirril|ic la
[lailii' r\lriiic dr la jaiiilir. se |iii)lnii;:i' en une l'Iiiiile lianile le liiiiji ilu
liiil'il exlenie du |iieil i \ ii\ . li;^ . ."SI) i el sV'Iale. en ha ni. à la l'are |iiPsli'Ti(Mire
(le la eiii^^i". il -< nii{daiile siii' la li^ne axiale inleiiie dans (unie la nioilié
inréiieni e de la inisse el . s'addsse CM (lelnirs, dans liiiile la lianicni' Icmi)-
lale de la liu:nc axiale cxlcinc an dcirnalornc I,.. - Vov. II}:. .'(S,") et ôST.)
A la [lailie siipéiicnic cl inlerne du ilcinialoinc S, se place le rfc)'///«-
loiiic s i|iii ne s'adnsse iin'à une seule des lifiMCS axiales, à la lifiiic axiale
inleiiii'. i\iiv. Wii. ."(S'.l.i II iiiinpe la pai'lic snpcricnrc, inicrnc cl |)()slc-
ricuieile la cuisse, la pallie inlerne de la l'cssc, se conlinuc an nivcan
(le la li;:nc ci)c(v-lr(icliaiit(''iicinic a\ec les sc<(mcnts pcisliTicuis sacres
S^,,. S.,,. S^|,. — i|iii ()c<'n])cnl le sillini iiileiTcssici' — se proiiini:c, en avant,
sur le pcrin(''c el les nri;ane^ ;^t''nilaii\ el cnliMiic de liniles paris les ili'i-
maliinn's S,, S,. S^ : ces ileniicrs se dispuseiil en si'iies rnnicnliiipics
aiihinr de la l'c<,;ion ailii-eiicc\t;iennc. i\ii\. i']'^. 7)^'.) el ."!!." à iOU.l
Klaiil diiniic à la cni-^'^i' la dispnsiliiiii des dciinalnincs L_. S,, .^j, .^- en
scrio irmilicrcMMcnl ascendanle. cl an pi''iiiii''c la dispusilii):: il;'-> di'iin i-
loMU'S Sp S., S^ en si'iic iiiiiecniriipie. la ■-n |idi\ ision de la ziine sacrii-
liiinliairc en niic /une isrliialiipic cl une /une pr'rini'alc un jicnild-rcs-
^ièic nie paiail d aiilani plus inslilir'c, ipie la preinièri' csl Irihnlairc
du plexus sacré cl la secnilde du plexus t;(''iiilal el des iierls sacrii-ciic-
cxLiiens. |,a scparalioli des deux /mies s elleclue dan> I inli''neiir iiieuie
lin ilciinaliinic S, ( viiv. li;.;. ,"74) par la li;:ne ;;(''nilo-l'cssicrc. i \o\ . p. <S.")0.)
1 Zone ischiatique. — An pied, cninnic à la main, un adiiicl depuis
les cx|icriciici's de SlierrinnliHi vm- le sini;e. ipii' les dilli'ienls di'riiia-
JdHK's ('ni)iièlenl les nus sur les aiilrcs. en parlicnlier sur liiiilc la l'ace
(lursalc cl plantaiie du |)ieil. cuinine à la lace palmaire cl duisalc (le la
main. \:\ cepcndani, ainsi ipn' p' lai di''jà dil pins liaiil. j'.ii clr souvent
IVappc, au cours des radiculites, par- la iiiusiaïue des liunhlcs scnsilils,
par leur limilaiion à ccriaiiis tiMiiloires i nlaiies de la janilie el du pied.
\.Crloiii(lin)'(lil(i 1> loilihairc \)i'\l\ se li un\er .iiiesllicsic (voy. lif;. 4'JO,
421 ci 4'_'('n. un d aiilrcs fois rcspccli'' par r.nie-lliésie (voy. fij;, ii'X) sous
t'oniie d une l'Iroilc liandi; ipii comprend le ;;ros orteil et sétend à la lace
antérieure de la jauilH'. A la piaule du pied, le ;^ros orleil est anestliésié
jusipran talon anir'rieni l\o\. li;,;. 'c.Mli. mais la lianilc qui latlaclic celle
ii-;:itiii ;'i 1,1 linii,. ;i\ialf iiilciiic cnI p''ili''i;ilriin'Ml i('v|irrli''('. Si i'iii|ii(''li>-
ini'iil il \ ,1. il se l'iiil ilnm >.iiiliiiil il;iiiv ii'Hi' n'^inn |Misli''i'ii'iiir. |i;ii' les
ilt'i iii.iliiiiio 1.^ lin S,.
I.i" •iiiiliii'-ciit lie lilin'S(|iic la tariiir i>i>slriicinr \.^iu\it\f ilitws Ir |ili'\iis
liiinlio-sacn'-. riiiii|ii'i>Mii «iiirtoiil des lili-ls sciisilir> |ir(il'uii(ls (iiiiisni-
R
n 11-""
I pop
'^^''^^i''^-^^^^
,v#
Fi^-. T,'.ll .1 7,-.ti. — lnpo).-i'.i|iliii- M'iiMlivi- railiriilniri' (ll| •'! lii|H>gi-,-i|ilifi' M'nsiti\<' |H'i'i|>lii rii|llH (P) <li- l:i
poau tji- 1.1 plante du pied et de l.i régiim iii.ill<*oIaii*i; interne, hans le quatrième derroatnme luni-
haire il,,) : «inl tolorés en hleu pAle le territoire cutané innervé par le plexus Inmliaire et en lilcu
fonré (L,i (sli relui i|ui est Irihutaire du plexus liimlm-sacrc.
laiics ailiciililiifs. piMioslt-s. ossi'iix (Vny. 11;;. "illS el "iC!)| cl ne se tiis-
liii)iiiMil il la |M>aii i|iic sui' un ijtruil Ifiriloiri' siliu- à la pai'(i(> iiilci ii<-
.lo la |.laiilf liii |)ir(l — L, ilsi — . ( Vtjy. li-i. .".8!( cl ."!(|.)
Lt' lirniialiiiiii- !.. r>l Iriltiilairc ilii si-iali(|iif piipllh'' cxlcinr à la l'aci-
aiilrrit'iiiv (lt> la jaiiili<' cl diiisalc ilii picil, cl iln iiciT s('ialii|iic puplili-
interne à la l'ace pnslci'icnrc ilc la jainlic cl à la l'ace |ilaiilaii'e ilii pied.
(Vci\. Hl:. TiTTi. "T.'i. .'SI . TilMI el ri'.l-J.ill cciriciicniil en avant au leiiiliiin'
860 nEMiiii.oaiE 1)1 sysrEMi: \i:in-i:r.\.
ciilaiH' lin iiiiisciilo-ciilaiK'. ii \i\ Liée (lnis.ili' du [licil ;iii in'i 1 ciiLiiir dor-
sal iiilcrnc (lu pied, iiraiii'lir du iiiciiir iici 1. cl ;iii lilii;il aidi'i iciir |)ar
les (]lU'l(|ll('S lilols (•iilani's i|iir cr ih'iT riiiiinil an iii\caii ilii |iii'iiii('i'
i'S|iace inl('i'(iss(Mi\ dorsal, an ((illali'ial cxliiiir du '^ms oilcil ri an cid-
laU'ial inlcrnc du dcuxii'iuc oricil.
A la |ilaiilc du pied il apparlicul au doinaMii' du nci 1 plaulaiii' iiilcruc
par U' nci r collaltMal inlcnicdn iinis mlcil. |)ai' le ucif di^ilal plaulairc
du premier es[)aee inici (i>scn\. par les lili'ls culaués plantaires, et au
liliial |)osl(''rienr par le ni'if calraïK'i'ii inicrni' ri les raipeaiix sus-UKilh'o-
laires. I Vov. flR. 501 el :,\)-l.\
Ligne genit
lifnerrinUrcostal 1012}
■^'""^les des nerrs ?«'"',.#°''
Kii;. r>'.l5 fl Ô!U. — iiipiisrapl"!* scnsitivp radiciilairc (II) pt topo|,'rii|iliio scnsitivc pihiplK'rrqm,- ir) de la
peau (les organes génitaux externes de l'honiine. IliU'érenciation des territoires cutanés des nerfs
trihiitaires des plexus lonihaire (coloré en bleu pâle), lomho-san-é (coloré en bleu foncé) et génital
(coloré en violet).
Le dcrniaUmie Lj lie eorrespoiid-il (|u à la sauj:le du ^ros oiieil Irlle
(jne jel'ai représentée dans les lij^ures.lSJel 587 el tpie j'ai pu leeonslaler
par la eliiiitpie (fi}r- i-l» «m sV'Iend-il sur le reste de la lace dorsale el
planlaire du pied? La (|ueslinii ne |irul èlre résolue que par la iiiéllinde
analoiiio-eliniipie el lr> aniopsics lonl ins(|ii'à présent dél'anl.
C.oninie le derinatoiiie L^ le territoire nilaiir de Sj esl Iriliiilaire des
neiTs sciatiipie poplité externe et seialiipie |»oplilé iiilerue. (Vov- fij;. 57.",
575. 581, 58'-', 59(1 el 5!)'J.i II corresiioïKl à la l'ace aniéro-externe de la
janiLe. à la liranelie cnlaiii'c |i(Touicrc du sciali(pic poplilé externe: à la
lace doisaledn jiied au nei 1' eiilain' dur-al iiilciuc cl cnlaiK' dorsal moyen
(liranelies dn ninseiilo-i-iitané) : an linni cxicrnc dn pied, il appaiiienl an
doniainr dn iieil' sa|ilièiie externe liianclic (nllali'ialc du sciatiipie
p(i|)lil('- iiilcnic . |iar ses nerfs collah'ial dmsal cxicrnc dn petit orteil el
collatéral interne dn petil orteil et externe du ipiah icnic oricil. par le
iieii ealcanéeii externe et jiar des tilets malléolaiivs i\[\ >aplicnc exiciiic.
Il est encore Irihutaire du sciali(|nc poplili' iiilci ne à l.i piaule dn pied
SYMiliiiStl-S si:.\slllFS. H(,l
|iai- le ncrl' |il:uiliiin> lAlcnic ipii loiiniil le iicri' di^iliil |il,'iiil.'iiii' ilii
V i'S|i;ifc inlcnissciix cl le iici l' l'iill.'ilt'riil iiliinlaii'c cxlciiic du i'iiii|iiii''iiir
tiili-ij. A la lare |Misli'Tifiii'c de la jaiiilir il irdr\ii-iil Irilinlaiic du iicil
si-iiilii|iii' |)i>|dil(' cvlcriic par le ncirdil a('('('>siiii'c du sa|dii'ii(' cxlfiiic nu
tifil' ^a|dl^■llt• pt'iiniiiT. (Voy. li;;. ÔTTi.
Lf (Irrmatiiinr S^ à la l'i'sst' l'I à la l'acr |Misli''i'ii'Ui'i' de la cnissc, i'>[
IrilMiiaii'c di's raiiu>aii\ Icssicis et r(''Mi(ii'ii-pi>plil(''s du iicrl' culaut' |i(i>-
Iciicnr ilc la ciiissi'. Iiianihi" du plexus sanr. Voy. (i-i. 7>1'\. \ la l'air
cxIiTMC dr la janilii' Vciy. li;;. ."Si, .",S"_'| il ap|iai'lirnl à la liiaurlif ciilani'c
pi'i'onit'rc du s('iali(|ui' piipliU* cxlccnc. S il se prnldii^t' jiisipiau pied il
HitglméBéiprépiittUJ^
' HpeaiacuUne /ri —
Fig. ôSi Pl Ô9G. — Topn);ni|iliie sensilivc radiculairc (K) cl topographie scnsilivc périplicniiue (P) de la
(teaii ile< organes génitatii de rhoiiime, la verge étant relevée. La lonc radiciilaire du troisième seg-
ment s.ieré : le contingent Iriliiitaire du plexus lanibo-s.icré est colore en bli-u foncé |(S,. PS); celui
ilu pleins génilal en violet (S,, l'Ci.
est Iriliutaiif du iinistiilo-ciilaiu'-. pailois du sapiu-iic (•xlcnic. inaiiclic
du si'ialiipic |)<)plilé inlcriic.
La pallie du ilrrinaloiiir S.. Iriliiilaire du plexus saeié apparlieiil au
iieit' ciilaiK' posli'iieiir de la cuisse (petit scialiipie) tpii, ]iar ses rameaux
l'essiers cl son raineau pérint'o-j.'i-iiital. se dislriltue à la partie exlcnie de
la fesse, à la partie iiiréiiiMirc et externe du scroliiiii |iiu tie la jurande
lèvrei.à la lace iiilV-ricurc île la vcrjie. au périnée le loiif; de la luanclie
ascendante de risiliinn et à la partie liiulc sn|)érieiiic adjacente de l:i
cuisse, au niveau de la ré;;iiin du iiiii\cu adduclcur (viiy. li^:. 7ûh. .i!l(l.
.".!»'>. .")9(1. ."'.(Sel idO).
Sun Iciritiiire iriniicrvalion représente la Inriiie liiin l'er à cheval,
leposanl par son axe sur le sacruiu cl dont les deux luanclies passent le
Inii;.' lies parties posléro-iiiteiuo des fesses, en savaiicaul sur la n'^'imi
supérieure des cuisses.
La disposilioii dcNilei inaliinies Iniiilin-sacrés L^-S.. telii- «pie je \ien> de
ai-M/dl.Ui.ll: /!/■ SYSThWI/-: .\l:Jlli:i \.
Ligne genito
■ fessiére ~
Ligne coccy-irochuntenenne
• N. crural
J^u prépuce] '"^''3^ 1^^)
filet urélhral du
-'^périnéal profond
^«^^
0.%.^-
'tr.sacr\
„ ..- ^..finrTorsnt
K^Ât^ aligné
PC/Si,)
bnanchespostér de St. s, S
Kit;. 397 ol .V.IS. — To|)0|,'i'apliic scnsilive radiciilaiie (11) cl lopogiaphie sensitivc périplicrique (I') de la
peau du périnée de l'Iiommc. En II la ligne axiale inlcine et les lignes pointillées (ténito-fessiére et
coccy-trucliantérienno délimitent les zones radicula
(roloréc en bleu foncé), génito-fessiùre et le terriloir'
en violet). — En 1' difTércnciation des territoires c ui
cuisse (bleu foncé), honteux interne, cutané anal, perlu
antérieures et postérieures (Sj et S, colorés en violcli.
loréc en bleu pâle), lombo-sacréc
rs postérieures sacrées S^-S^p (coloré
,éI tits nerfs cutiiné i)Ostérieur de la
■ et des branches sacro-coccygiennes
^1 \/'/i<M// s \i:.\siiii S
lies postérieures de J"v, J, s
Fi):. :>99 l't iUO. — l'up»);i-3|>liiL- sensitiv<- i-ailii-iilairo (i(| cl topoKrapliie scnsiliw pvriplivriquc (l'i du
l»'rinéc<lc la feiiiiiu-. Mimes i-oloralions et di(r>'-n.'iii-ialions que dans les flipires précédentes 397 et 598.
ri'\|Kisi'|-, iii'sl |);is ri)iit'iii'iiii':in\ ilc'-.iii|itiiiiiNi|i' Knclicr. ÏIiimIiiiiii. A lien -
SlaiT. Sfillfil. rie.
I.c (li'l'iniilniiii' 1, iicsl pas lii;iiii'' dans 1rs dessin-- dr KoiIht. 11. Ih'ad ri
8f>A si:.\ii(ii.niiii: ni sysTilMi-: .\i:itii:r\.
ïlinrhiini |i;ii- loiilii' lui iIoimkmiI imc cxlciisioii cdiisiiliMMlili' cl le [iliicciit
;i la face posirTn-rxIci ne de la cuisse, à la réffioii aiilirn-cxlci ne de la
jaiiilic ainsi (in'à tuiilc la l'ace ddi'sale du pied cl du iu(''lidai se. I.es
(ii-|eils recoivenl.d'a|iri's II. Ileail.leur innervaliou de la I" sacii'e. ce i|ui
scTulde couliiiiui' .iii\ lails. Tliorliuiii les (ail iiiiieiver |)ar la .">' loniliaiie.
e\ce|ilé |HMM- la umilié iuleine du gi'os orleil. .\lieii-Slair reliouve la
.")' loniliaiie sous loi lue d'une liande à la région postérieure de la cuisse,
i|ui s'élend de la partie externe du pli l'essiei' à la zone de la janihe.
l'our Tliorliurii. la !" .s-ar/rc iiuuMve la l'ace interne du gros orteil,
le liord inleriie du pied, les '2 ." inteiiies de la plaide du pied, le talon
et la région du tendon d.Vcliille. Au pied, Koclier ne lui réserve
(|u"une petite idiidelle sur la partie interne de la face plantaire. Pour
.Ulen-Slarr, rinnervation de tout le |iied et de la région antéro et pos-
téro-exteine de la jainhe se fait par la !" sacrée. A la cuisse, Kocher
représente la I" s^acrée sous l'orine d'un petit ruban, comincn(,aiit vers le
milieu du pli fessier contournant la jambe à la manière d'une spirale,
piinr l'ournir la zone que Tborburn l'ait innerver par la .V lombaire.
l)'a|irès Koclicr, la zone de la -J' sacrée descend sur la face
postérieure de la cuisse et de la jambe jusqu'à la malléole interne,
s'étale en debors à partir du creux poplité, empiète; sur la face
antéro-exlerne de la jambe au niveau de la partie moyenne du jumeau
externe et fournit la sensibilité à tout le pied (faces dcnsale et plantaire),
sauf la petite ronibdle de la lace plantaire interne (|n"il attribue à la
\" sacrée.
l'our Seilfei. la ■">' lombaire iiineixe la l'ace plaiilaire du gros orteil
et la face dorsale du j)ied à re\(cplioii du gros orteil, (ielui-ci ainsi
(lue toute la plante du |iied el la l'ace po>li'Tienir de la jambe ajipartien-
nent au domaine de la 1' >a(ii''e. landis (pie la l'ace anl(''ro-externe
de la jambe est c(Miiiiiiiiie à I., el S^. I.e leniloire de S., lusiomie à la
face post(''iii'iiii' de la iiiisse avec celui de S^ el ne dépasse pas le creux
|ioplité.
'1" Zone périnéale ou génito-fessière. -- Les trois dernières racines
sacrées et les nerfs coccygieiis l'ournissent le revêtement sensitif de la
paitie terminale du tronc. Celte région représente une surface de seclion
sur laipielle les ceintures radiculainis sont disposiîcs en forme de cercles
concentriques. Il siiftit par la |iensée d'étirer dans le sens de la bm-
gueur la base du tronc, c'csl-ii-dire b; jiériné^e. pour que l'image de
ri'-cbeloiinemenl des ceintures se présente à l'esprit. Les cercles péri-
pbéritpies correspondent alors aux ceintures supérieures et les cercles
centraux aux ceintures inti-iieures.
La partie du deniialoiiie Sr,, tributaire du plexus génital, occupe la
|iarlie aiiléricuie du planclier périuéal, la |)artie moyenne du scrotum
et la verge. (Voy. lig. .")!)") à ."t97.) KIleapjiartient au territoire cutané du nerf
bontcux interne |)ar le nerf péiinéal et ses rameaux exleine el siipei-
liciel, el par le nerf dorsal de la verge (on du clitoris). Le nerf périuéal
externe se distribue aux lé^giiments du triam^le iscliio-buliiaire. de la
sy\i)iiii.\ih:s S7-..YN//// .y. wi5
ivjjitiii cxIciMc (lu |n'iiinV l'I ;ui sfniliim. en siiiiaslniiios.iiil m ilfihnis
avi'i' If lami'ati sii|MTli(ii'l du |iiTim-i' cl en (Ii'Ikhs avi-c- li-^ laiiicaiix
|i.''iiiiraii\ (In iiril nilaiu- |Mistriiciir lif la niissc. I,c laiiicaii sii|ii'ili-
cii-l (lu |M'iiiiiT. |ilu-^ Noiiimiiifiis, se |iciii ilaiis la |ii'aii île la |iar(ii'
lioslrriciuf (In scroliiiii cl lic la l'ace iiilV'iiciirc de la vci^-c i V(iy. li;;. ."i!l(i
cl ."!IS|. Chez la rcimne. les lilcN Icrmiiianx ne dt'passciil pas la pailic
posl(''i(i-iiileriie des grandes U'vres. (Voy. li;;. iOd.i
l.e iicilddisal de la vcr;;e iiiiieivc par sdii laincau c\lciiic mi laiiicaii
p('iiicn ciilaiu'. les U'-^tiiiieiils du pi''iiis cl du pi cpiicc : il iiiiici\c l.i iim-
(piciisc lialaiii(pic |iar son laincan iiitciiic ou rameau du ^hirid il - .111,1--
Lignp .1
Lignegémlo-fèssiért
FiR. illl. — T<i|iui:r.i|iliie nidiciilaire des muscles du périnée de riiumnie.
Celle ti>|H>t;i'a|iliic ne ^e sii|ierpnse pas à la lupographic riidicnlairc sensilivc. (Voy. Mj;. ô'.iT.
loniosc au niveau du iiit'al ;i\cr le lilcl un-tial du lamcaii pcriiUMl
priifoiid. Iiiaiiche de division du ucii li(inlen\ iiilcinc.
Chez la reinine (Voy. !!{;. iUU), le nerf diusal du clitoris se perd sur
la iiin(|neuse du cliloris cl du capuchon cliloiidien ainsi (jue sur la
partie sup(!'rieuie des petites lèvres; (piel(|ues (ilels arrivent jiis(|ii'à la
peau de la partie antérieure et inlerne des ;.'iaiidcs ii'vrcs. La iiiiii|ucusc
du iiK-al est iiiiicrv('C loiiiinr 1 hiv. I Ikiiiiihc |i;ir le lilcl iin'IiMJ du
raniean pi!-riii('-al iirolond.
[à: (/c;7;i«/o//i<'Sj est inscrit dans le deriiialoine piç(édenl. Il coiniji-end
la partie interne des l'esses, le sillon iiilci fessier, la parlie pitsli'iicure
du plancher pcrini'al et s'étend en avant par une extréinilé eriih'c. sur les
téj.'iiiiieiits ipii recouvrent le hiilhe de lui-i'lrc chez riioinine, et la
rourchelle du vafîin cIkîz la rciiiiiic. I.c dci iiiatoiiic S^ csl li ihulaire des
Dcjekim:. — V'iiiiolugie. '|.">
«f.G sEMiDi.ooii-: m sYsThMi-: .\i:ni'i:ix.
Iiraiichcs rolliiir'rales sensitivcs du plexus };(''iiitiil, à siivoii' du iicri' |)i'r-
l'oiitiil ciilaiir et du nerl' liéniormidal on ciilaiir- anal. I.i> ptciiiici' pcr-
loi'i' lo ^'raml li^anu'ul sacro-sciatii|ii(', se lélli'cliil coulii' le hnid iniV'-
l'ieiii- du ^'land fessier pt)ur se distiiliuei' au tieis interne de la lesse. Il
saddsso dans celle réfiion, an niveau du sillon inleilessiei'. au leriiloiio
(;ulané de la hiauehe postéi'ieure dn (jualiièuic nerf lacliidieu sacré
|S^,,. Vn\. lii;. ."w.") et .".'.(S).
I.e neiT culané anal ou luMiioiroïdal s'anasloiiiose avec le rameau
péiinéal su|)er(iciel du neif honteux interne, et se distribue à hi peau
de la mari;e et de l'orilice de lanus, et au plancher périnéal situé en
avant de cet orilice. Il atteint chez Ihomnie h; bnlbe de l'urètre (Voy.
liji. "lU^I et cliez la l'eniiue la fourchette du vajrin Voy. lifi- i-Od).
DcnnaloDies i^^el ^^. — !,es téguments qui avoisinent la pointe du
coccyx, recouvrent sa face postérieure et s'étendent en avant jusiiu'à
l'anus, ap|>arliennent aux dermatonies S^ et S^ ; ils sont tributaires, en
avant, du neif coccyfiien, nerf qui se distribueù la |)eau qui recouvre les
muscles isciiio-coccygien et relevenr de lanuset, en arrière, des brandies
postérieures des 'f et 6" nerfs rachidiens sacrés (Voy. iig. 597 à iOO|.
Caractères des anesthésies radiculaires. — Laiieslhésie par
lésion radiculaii'C peut porter sur Ions les modes de la sensibilité. Cepen-
dant les observations de II. Ileadsui'deux malades opérés |iar llorsiey (sec-
tion de plusieurs racines cervicales poiu' névralgies rebelles), semblent
inonIrtM' qu'(tn peut dans ce cas, comme à la suite de la section dun
nerf |iéi-ipliéiii|ue. observer un retour plus complet et plus pi'écoce de la
seiisibililé profonde (|ue de la S{Misibililé superficielle. (Voy. p. 817.)
Hans \t't(thrs. que l'on jieut considérer comme une allection essentiel-
lement radiculaire, les troubles de la sensibilité tactile et des sensibi-
lités profondes, eu |)articiilier du sens des atliludes, sont en général
beancou|) pins iiiar(|ués que ceux de la sensibilité douloureuse et sur-
tonl de la sensibilité thermique. Celle-ci, et particulièrement la sensa-
tion de froid, est presque toujours la dernière à disparaître.
Ce mode de dissociation, caractérisé par l'anesthésie tactile, la jierte
des sensibilités profondes, l'altéralion beaucoup moindre des sensibilités
douloureuse et thermique, constitue le caractère habituel des troubles
de la sensibilité dans le labes. En d'autres termes, ce syndrouK!, inv(;rse
de celui que Ton observe dans la svringoinvi'lie. icpré'seule le mode de
dissociation dit lahétif/uc (Voy. p. 779).
J'ai aussi rencontré ce mode de dissociation à létal d ébauche dans
quelques cas de radiculite. Il s'observe parfois également au cours des
lunieurs cérébrales (|ui |)roduisent, |)ar hypertension méningée et par
distension des gaines radiculaii'es, une véritable com|)ression des racines.
i.'interprélalion de ce syndrome de dissociation tabt'ticpie est encore
obscure; mais sa signilicati(m clinique est assez précise pour (luen le
constatant, on doive penser à une lésion radiculaire et, en particulier,
au labes. Il se distingue nelle ni du syndrome p(''ri|)li(''ri(pie iVoy.
^) \/'/('M// - s/i-.V>////'S. HC,7
|i. SIS) (<l (lu syiitlroini' s\iiii^'iiiii\rlii|iic \)i\. |i. tMli ainsi i|iii- ilii
syiiili'onii' tics lilircs l'ailiciilaircs Inii^iirs ilrs ctiiiliiiis |i)isir>i'iiMii's avi'c
iiili'^i'ili'' ili's rariiics nii'rcs|iiiiiilaiili'> ri ilmil je iiatlrrai plus loin.
Vii\. |i. iMI.".) l'ar cniilic, il se ra|i|iiorlii' à i-criains r^iariis iln l\|i(' ilr
ilissncialiiin i|nc l'on n'iicnnln' ilaiis I anrsilirsic ('tMvIii'alc |iai' li'-sinn
cntiicali-, (|ni' jV'Inilicrai |iai l,i --iiilc sous le iioin de svndi'iinii' si'iisilil'
«dilical. \ii\. |). !l|."i.)
\ r niciilr (II' clisvciri.iliiiii l,i licl lipic n r^l l,i icim-m'iiiii'Iiic ijHr i\c ciTlaiiii's
Ki(!. lOi. F.C- 10."..
Ki^. Wi et 405. — Tti|>ti(;ni|iliie i)t*s Irutihlcs dr In sensiliililé iluns un eus de panilysic r.idiciilaire supi^-
riiMin* — V* ot VI* — par rndiculite sypliililii|iie (iiialado de l'i fit;. ïtîli dalniit tl'iin .in chez une
r*'iiiiiie i\o tn-iile-rinii ans. Diinloiii-s ti-*s vivos anffnientf'es par la lotix et Ifs elTorts. I.cs (ronlilos di*
la sensiliilil'-. i.'pr.->.-nl.''v par |ps liandos leinlf.'s iCV, CVI et la parlii- hi-arliialr de CIVi portent >"i
le tact, la dniileiir et la tenipri-:ilnri': ils siinl Iris arrusêes au nl\eau du inni^niin de l'épaule elv»ml
en il.Vi..|.<aiil irinlensll,'' ,|r haut en l.as. <Salpélrién'. I!>tn.)
Ii''si()iis lailii-iilairi's — talics, cciiaiiics lailiciililcs. — cl, j iii>i>li' sur if
l'ail, il l'ail (h'-l'aiil dans les cas de U'-sions massives, ('mn|il('lfs ili's raciiirs
|H)sl(''iii'iiii'N cn'i liiiis li's iiiodfs de sfiisihilili'' soiil ("'^'alciiiciil aili-n'-s.
Valeur sémiologique. — Tdiilcs les l'ois (|iif les racini-s poslr-
rieurcs sont atli'inlcs par niic lésion dans leur trajet inlra-niéiiiiii/é on an
iiivtMU de leur pi'-nétialion ilans la moelle, la lopojiiapliie île ranestln'sie
eorrosptiiiil à la repiéseiitatioii entaiit'e de la racine lt''Si''e. L"anestln''sie
radicniaire peut encore traduire une compression des racines en dehors
lies envelop|)es iiii''ningi''es, par Inim-urs. luxations, /i-inlurrs, mal <lr
hill, rnnri'r de la colonne veitéhrale.
I.'anestlii'-sie radicnlaire accompa^'iie les jxiiiihjsics idillciildiirs de
sr.s si:\ii"i,i,i,ii: m s) siumi-: .\i:i!ii:r\.
l'aiiso IniKiiKilitiiic jilli'iyiiaiil les larinos |i(isl,'ii('ini's. (Iii la rciironlic
('•^taU'iiU'iil dans les cas do rciiiprcssiou de ces laiiiics par siiilc ilr
lisions iiiIrti-iiu'iiiiHjccs. dans les p(i<li\jiiiciiin<jilcx, les radiiiilitcs, le
lahcs, les litiucinx et dans la innihujitc sjiinah' Liialique. — Kllc Iradnil
daiisciM'Iains cas de/(;///r«rN crrchidlcs. rii\|>erlonsi(iii du li(|Mide i(''|dia!(>-
l'aciiidien coniin'inianl mi inilanl Ir- lacines dans loin- i;ainc ladicn-
laiie. jtans le lalir.s. elle c^l iiinsl.inlc. IjiUm, on veri'a (inClir Iradnil
i'i-^. 401.
Ki^'. Wj
Fit,'. 40i et 105. — Ttipujirapliie dos ti-oublos de la .sensiliiliU* dans un cas de paralysie bilatérale du
|ile\ns liracliial par entes cervirales sui)plénientaires fVoy. la radiographie, liir- -"ia). Dans ce cas, oon-
ccrnanl une leniine de trente-trois ans, les premiers syniplnines flnnloni-euv rentonl.iieni à nn an.
Les trouldes paralytiques étaient moins marqués qn<' \'-^ h diil.!.'^ ^< iiviits ..| pi ,..i tii,ii..iil les uns
et les autres dans le membre supérieui' droit. La topi'Lr.ipl 1-- i M.'^ <!<• I.i -. ii-il.ihi- .-i limitée
au domaine de la V' et de la VI" cervicales. \ la suite dini. inhi \..|iiiHn .im iii^ii:il.' I.i . ,.i. .ervicale
supplémentaire du cùlé droit ayant été réséquée, les Iroulile!
rùté. disparurent au bout d'un mois. (Voy. J. Dwkiunk et P. .Viui
riitnire supérieure bitatcrnlc du pie-nis brachial, à sijiiiptttmatolotjlt' surtout
M-ure lie eûtes ceriicales su/iplcuieutuires. Herue neurologique. l'.Kli. p. lltiU). i
olrurs et sensitifs evislant de ce
nt;i.l[.Lb: ; Un eus (le puruhjsie rntti-
usîtive, due à In pré-
également la deslruclion des racines dans leur trajet inlra-iiUMlnlIaire.
\^AY m\ fdijer hviiiorrlKKjKiur mi luw siiriiuioiiiiji'lic. (Vdv. Iij.f. 480. iSj
cl :)(I9 à :)'2.".l
Uans les fracliircx et les li/.rtilidius de la cidiiiiiic vcilidiraii' oi'i. en
;.;én(!'i'al, il existe siinnltancniciit niu> lésimi radiculaire et une lésion
médullaire, la tupd^rapliie radiculaire se présente avec une neltelé pour
ainsi dire schémalitpie et c'est à l'aide de cas semblables que Tborbnrn,
suivi depuis jiar d'autres obscrvatcni's. a pu tracer les prciiiieis
lablcanx i\f di^li ilnilinii ciilaïK'c des racines p<i>|(''rieures. (Vii\. p. S'jll.)
^) \///;<<w/^ -I \ -////•-. HH'.t
Paralysies radiculaires HaiiN lis paralysies radiculaires du
plexus brachial, la |ii|iii;;ia|iliii- lailinilairr ilc I aiii"<llii''><ii' f>l ilcv |)|iis
iirlli-<<. lia Ils lo li'iii^ |\|ii'> l\|ii> lailii'iilaii'i- sii|M''i'ii-Mi' on I\|m' lliirliriiiic-
l!i'li. t\|>i' l'ailii-iilairc iiiriTiciir on l\|i(- Kliiiii|ikc, l\|ii- railiriilaiic lnlal
les li'iiiililcs sciisilil's ciilaiii'-s cl à l(i|iii;:i'a|ilii(' i'a(li<'iiluii'u sdiil (•<iii>-
laiiK. l'ai l'iiis ils miiiI |iIiis un innins ('(ini|ili'ls. sniixcnl anssi ils se |M'<''-
si'iilcnl a\cc une ni'llcli' alisnlnc. Hans le Ifi/ie sniu'ririir, on (ihscivc niic
ani'sllit'-sii' snr le côlr cxlt-rnc iln liras cl de I avaiil-liras. cinpiclanl en
a\anl l'I en arricrc snr les \'iii-i-> anlcricnrc cl iMisli-ricuic ('(MrcsjKin-
ïiK. m
Kiiî. 407
Fii;. Wi) cl 107. — Tu|iii),'i-a|iliio des livublos sonsitirs — l;icl. doiilciir. len)|M'i-aliire — il.in» un i:i>
ilo pnnilysie radiculairc inri'-rioiirr K^iicho llypc Kliiiii|ikf) ilnlant ili* six iiiiii>'. ihi/. une reiuino
^\lé« Af i|ii.irnnl*>-sii ans, sy|ihililiqii<- H ih) à une mlicnlili'. Ici, la (lislhlmlion il»s ironhles si-n-
sitiTs cutanés iiccupo la race interne du hms et de la main el corresfMmd evacteinent au lei-ritoire de
distribution des nu-ines postérieures de la S* eervicale. 4le la I" el de la i' doi-s;i|e<. Il existait en
nutre chez celte malaile une atrophie nianinée des muscles de la main — thénar. hypnlhénar et
inlerossiMu — ainsi qu'un alTaiblissement tr>'-s luaitiué de la force des fléchisseiii-s des doigts. L'e\a-
uien de la pupille ne fnnmil pas île résultats, car l'œil gaïu-he élail atteint de cécité. A l'autopsie,
un trouva une plaque de méninKite ^ommeuse de ri millimètres île haut sur 3 inilliuiètres de larj:e.
comprimant les i-ncines antérieures et (tostérieures des K* cervicale et 1" dorsale du côté j.'aucbe qui
étaient tn'-s atrophiées IVoy. J. DuEnnE et A. Tiioats, Snr l'élal de In mCH-lle i-p\niirr dam un cas di-
imrftlijsif rndicntitirr inférintre du plrsns hnit-hinl d'itrigine xijphditùinr. V.untrihiit'utn à l't^hidr dn
Irnjrl inlramédultnirr. etc. Sor. de Binl., lîfJG. p. l'tT.i.)
danlcs |V cl Vl' ccrvicalcsi iVoy. i\<i. ib'l à '^^)'^). Dans le /;//"■ Kluiufihi'
lin railiciilaire iu/'i'rirur t\o\. lif;. ilMi, i07. VI'J. 'fl."i. i\i cl il."i|.
rniicsllu''sic occii|ic la face inlcine de iavanl-liias i.S'' cervicale et 1" dnr-
salc) cl ne l'cmniilc sur la face inlcriic du liras (|ne si la U'-sion s"élend à
la '1' dorsale. Kniin. riaiis le /i//»- iddinilairr total iVny. 11;.'. 'MIS ."i il I I,
les IrotildcN lie la sensiliililc ciilaiicc sniit disposés comiiie siiil
iMllc Kliiiii{iki'i : M rani'sllii'Nic alisolne iici'n|ie liiiite Li iiiaiii e| joui
-I. \ii"in,,ii: 1,1 M >//,.\//, \/:i:i i:i .\.
I"a\;ml-liiii> cl -^l'Iciid Ir |ilii^ MiiiNciil ;i un nii ilfii\ |i jivcrs de doi^l iiii-
dcssus (lu coikIc. Au Im.is. cIIi' iirru)i(' la iV'-imi cNlcrnc et |)(isl('ricui'c
ju^i|u";ui uiviaii du \ drlldïdicu. I.;i peau de i'('|ianlc. (•elle (le la l'ace
iulciuc du lira--, diu-ci \c >a seiisiliilil(' noiniale. ci cette iiit(^^iil(' tient
à ce (|Mc cetle /une iccuil ses nerfs des liranclics peiruranles des '1" et
."'■ neri's intercostaux ri" cl .">' lacines dorsales) >■.
Du reste, dans li'-~ [laralysies radiculaires du plexus liiacliial. Ii's
ii^, iii'.i
l-i;;, -ild.
sislenl
ce (pie
vi(dent'
Dans
¥iii. KIS, W.i. illl .1 Ul. — Ti.|M.;;rap|]i.' di'> UhiiI.I.mI.- I:i <iMisiliilil.- dilMs nii ril>
Je |uraly>i.'i!nliclil;uie tiiUle du plexus bi-.iciii.il ^.linlie d'dligine lr;iMiiiMlii|U.-
d.'it:int de vinj,'t .jours, clie/ un ji-une lioimne de vinj;! ans. Paralysie liitalc et déhiil
d'atrophie imisculaire avec aliolilion des réflexes tendineux, œdème et cyanose
dans le nienibn» supc'rieur gauche, abolition de tons les modes de la sensibilité
superlieielle et profonde dans les réRions teintées— CV. CVI, C.VII. CVIII, 1)1. — l'bc-
nomènes ocnlo-pnpillaires — myosis, cnopbthalinie — dn même cAté. Mort an
conrsd'nrn" intervention chirurgicale trente-six jours après raccidcnt. Autopsie.
Arrachement total des racines inférieures du plexus brachial — IV 11. I.VIIl. III —
élon^'aliou ilu tronc radicnlaire commun de CV et de C.Vl avir ciloraliioi i;ri
sàtre des racines correspondantes. (Sal|iétrière, 1!I08.) (Voy. Mme liK.it;ais(.hi.u»rKt: :
l'ttrahfsif rnflictifiiirf tiit jtli:rns hrnrhinl tiret- phetifum'-nes octilti-ptipUlftit'es^ ati-
ftt/mi^e trt'iite'SÎj- jours ttprès f'tttcidriil. Reriit- itetirttloguiiif. 11*08. (i. 637.)
trouilles de la x'iisihiliti'' sont plus ou iiioiiis dtiialilcs.
selon (pie les racines sont sinipleiiient distendues, conipii-
'• iiK'Os, ('crast'es on arraclu'cs. Dans ce deinier cas. ils pei-
iii(l(''liniment. ainsi iln reste (pie l'atropltie et la paralysie, et cest
"(111 oitserve d'ordinaire dans les parahsies radiculaires diitis à de
Iraninalisines, à une compression on à une radiciilile intenses,
les paralysies radiculaires du plexus brachial, les tronliles de la
ili' --iiul iiL;ouicu^cuii'ul liitiili'-- au ilotiiaiiie de-- racines h'^sées.
•1 SDImMi > >/ .\v////
rniili-riii^ il:iii>> l'i-i'hiin^ l'.'is ilr |),'irii|\>ic iiiilinihiii'i- <riii'i;:iiir lriiiiiii;ilii|ii('
on li-s l'iM-iiii'Miiil cil- rni'li'iiiiMil lir.'iilli'cs. ■^jiiiiii .11 i':i<'Iiim-> cl nu hi nimllr
l'sl ir'src, !*• lianinaliNinf inli'ii-niriliilli'iii'r |H'nl ^'arcnsci' |i<'i|- iIcn linuitlo
ili> 1.-1 scnsiliilili- lir;niiitn|i |iliis fliiiilns <|iii- les /niii-^ irinii-slhr'xif llnl■^
à lii li'>inii railifiilinii'. (Ifs linnlilcs Miiajnnli's ilc la scnsiliilili- ^ir^.-nl
an-iicssuM-l aii-ilf>snnsilti(lnniainr ili"< lai-incs liaunialisr'i's; iU m rii|ii-M-
la Miiiilii- /((i///(</((/(T((/c lin iiii|is ^nr iiiir li iiilrur |p|iis mi nmins -lanilc
Kl,;, m I ii;. a:,.
I 1;.'. ll;i>'l it.'i. — \-l<'r<'..i;iii»j.- à lii|ii>|.-ra|ihii' i';iiliiMil:iM'e ibii< un ras <!<' iMilii-ulilo sy|iliilitii|Mi.'. •■Un.
iinp ri-iiiiii>- <|i- i|inii-anl<- ans. La zuno pointilli-c in'iii|iio riivpi<ivstlii!si<r.iViiv. 1. DutiiiM.''! U. Ciiinit.
«••ri/r Hr»t»/09<//n.-. l'.OII. |>. .'iUi.i
l'I sont à lti|in;:i'a|iliii' i';:.ili'iiii'iil railiciilain'. IK viml la riinsr'i|ncn' ili'
I li('-inalninv('-lit> ihif an lraninali>>rtir ili-s rarini's cl se |iri''sciilcnl a\c. les
laïai-liTt's (If la ilissiicialiiiri sviin;;itniv(''lit|ni' lanlnl iiarlailc. lanlnl avi-r
niif II'.' s ir';;ri-c allrinlc ilc la scnsiliilili'- laclilc. iVov. li^^ 'i-7(i cl V77.I
Hans les cas de pai'alvsie radicnlaii'c par Icsinn du racliis un par cinii-
jiri'ssiini l'.rirn un iulro-iliin'-iiUTU'uur (mal (l(- l'nll, cTilcs cervicales
--npiili-inenlaii'c--. liiMiciir>. exsudais, l'adienlilesi, les tniulilcs de la scn-
siliilili- pcinenl présenter nin- |ii|iii;.M'apliie varialile selon le nnnilirc de
racines poslt'-rieures atliMules cl paifois di'-passer le doniainc du |ile\u-.
liiiK'liial. iViiy. li;;. Miel il"i|. Il u existe pas toujours de paralIclisMic
ciili-e la disliilinliou de la paralysie et celle de rauesihésie, les racines
anlérieurcs pninant être moins coinpiinii-os (pie les racini^s posli-rieiires
cl vicc-versa. Il existe iii(>ine des paralysies radiciilaires piireiiieiit
niolrices on pnreiiieni seiisitives. aussi liieii pour le plexus liracliial
ipic pour les plexus liimliaire ou sacn'-.
H72 --IMKil'ii.li: 1)1 sysil.MJ. M.lll 1:1 \
l>iiii> li's paralysies radiculaires du plexus lombaire et du plexus
sacré, iiii |i('iil (li^liii^iicr Ijoi^ hjn's un |Miiiil de Micdc lu divii ilnilidii
(•iilaiu''(> de r;inc^llii'sic. lv|ii'^(|iM coircsiMiiidcnl ;i des (''Irij^CN dillÏTcids
de raciii.'v i\.i\. li,- --TiN. ."SU. TiN.". ,",S.', n .IST. .'SU à ,"i»ih l'I i|m' rmi
|iciil n|i--('r\rr il 1,1 Midr (II' (■iii/iiirrssiiiii'< \.;\v liaiiiii.ili'-incv, liiiiiciirs.
l'XMidals. i:idi(idili'>.
Si lii ((ililiirtissioii sii'i;c aii-dc'-'^iMi-. di' la •>: \cil('lii i' luinhairc, r'ol-à-
diic aii-ilcsxnis du coiu' Ici iiiiiial cl lnli'rcs>c Inulc la (|uciic de clicval.
Fig. 4U. Fig. 115.
Fij;. 411 el 115. — Topogmpliic dos troubles Je In scnsibililé dnns «n cas de paialysie ladiciil.Tiie infi-
l'ioiii-e inutrîcc et sensitive du plexus braclii;i) droit, datant de cinq mois, et due à une rndiculito di^
n.iture indéteriuinée cliez une remnic de sriix;inte-dix ans. Douleuis sponlani'es très vives, angnien
lées par la toux el l'élcrnuemenl. Almplii.' di-~ uiuscles de la main el du ^Moupc interne de l'avanl
liras, avei' réaction de dégénércsceiie.- Êl.a li~>.- et relroidisseuionl ilc la peau de la main. HéilêM-
radial aboli, rénexe olécranien all'ail>li. I implihiliiii.' div.il.' av.'.- inv..~is. Al.elilinn il.-s seiisiliilités
superficielles et profondes dans tmii. - l - r. j;,,,,,- i. jiii. . . - .1 nu.' .1.' i \ III. Iil, IHI, DIII. IIIV, avec
asléréognosie à type (^paiement rad.- m lin- . t h -m.!,, ni ,jn. .Im. |. . .1. ii\ .l.'i ni.-i^ .L.ii^In de la main.
iSalpélri.r.'. l'.Ml'.. Ici li'S tniuble> >c.i-ili|. .1. |i,,--. ni I. ,1 ,,. ,1. - i,i. ,„■■- du |.l.-xu~ lu ,ii-|iial.
clic l'ciil di'Ici iiiiiicr une aucs|lii''>ic cnin|dclc cl lulalc de Idiil le li''i;ii-
iiicnl (•iilaiic des luemltres iiif(''riciiis, limilt'c eu liaiil cl eu avaiil |iai- le
|ili iiij^uiual et eu anit-ie par nue ligue liori/onlalc coi res|i()udaiil à la
liiiiile MijHMicnic du .saciiiin. Le |)ériiit''e. ranns, les (irgaiies jféiiilo-uii-
iiairo |iailici|iciil à I aneslliésie. i'oiir (|ii'nue seiuMaldc lo|ioi;ra|)liie soil
i'i''aliM''ç. iiuii |dii> |iar nue li-siuii radicuiaire mais liicii |iar une lésiun
lui'dnllaiie en loyer, il raïuirail une lésion sii'^icanl au niveau de la
ir veiléliie dorsale, c'esl-ii-dire l)eaucou|i [dus li.'uil. (le lail est la
(•oiis(''(|neiice de rtdditjiiiit''. tit's firando en liiis, des racines liiiiiliaii-es el
sacrées. (Vov. lii;. '.'tiS.) i.i' ili.iL;iiii'-tii- de l/'^iuii ladiciilairc dans un cas
>y.\i>it<)\u:^ xA:\>/7//>. h::i
vriiililiililc lie |ifiil i^iiiTc SI' fiiiic (|Uf |i:)i' lii |nV'>t'iir<' tics (Iniilciiix iiidi-
i|ii.'iiit l;i <iim|iit'ssji(ii ilo lariiu's, ildiilnio iMlniscs. à ciiiarlrrc liil;:!!-
l'illll. ItTi'lil ;illl nu rnlivlrii'lil' l'I i|iic l'ciil ll'iili-i'l'M- |i,'i-- ;i l;i ^iiili' ili-
l(''>iiiii> iiit'-iliilliiii't'-< l'ii l'nyï .
Si la li''>iiin sir^c au iii\caii ilf la .*>' M'itiliir Inriiliain- un ilc la I' mt-
U'Uiv saciri', <iii ronslalf ciicnif raiics(|irsic iln |ir'iiiir'(' i-l îles iii'<;aili's
^t'-iiilaii\ i-t. en |iliis, tlc^ IriiiiMc^ ilr la M-iisiliiliii' ( iilaiii-r i)('i'U|iaiil les
ir^iims Mii\aiit('s (Viiv. li;;. tldi-l VITi : ■>nr la l'ace |i(islt''i'iciiri' des Ti-sm-^,
M^-. il
Fi^. ilti et 117. — Tupu^npliio dfi troubles de In !^en?silMlilé dans un cas de fracture des vertèhre*>
lombaires avec lii\atiun sur le sacrum (jualade de la litnire S0>. Douli.'urs violenti-s dans le>
uiembres inférieurs, l/aulopsie montra l'eiislence d'une compression de toutes les racines sacrées
ainsi (lu'un •■crasi'uient du cône terminal. iDicf'tre, is(li t
iU'xisIe mil' aiirslIiiVic t'ii IViniiL' de srllc oii de fiT à {licval (."' et i' sacm-si
dont la iniivexiti- attfini Ir linnl siipr-ricnr du sncrniii et dont los doux
liranrlies rccninrciil la |>artic innviMini' des fesses el descendent stiiis
rnniie diiin' liandc ('_''' saiTt'ci plus mi moins hirjre le Ioiil; de la lace pos-
térieure des cuisses cl sr pi idipn;jfaiit en bas plii^ nu iimins sur les
jamiies. iVoy. lij;. ildcl îlT.i S'il existe en ontrc nnc li.uidi' anesllié-
si(|iie occupant la réfiion anti!'ro-exlerne des jaiiilii-. le dos du piiil.
et enipii'tant plus on iiioiii> sur sa lace plantaire. <in priil allii imi ijuc
la 5' paire lomliaire. la \" cl la •_' jiaires satires |iai ticipeiil à la lésion.
(Voy. li;;. Utl.i lue li-sion niédiillaire en loyer produisaiil une sein-
hlalile anestlié>ie devra encori' ici sléj^er beaucoup |ilus haut : c'est
ainsi ipie dans le cas île l'.i li-Schullze. une esf|nille osseuse ayani
sei-tioniu'- la iiicielli' d'a\aiil m anièie eiilie la \'l M'iIcIiic dur-
^i.MiniiKiii: 1)1' .-)>/7.i//. .\i:iit i:r.\
li'^liTiniiii'
lin .iv.iil.
sale l'I la I" vcilMnc hitiihaiic. a\.ii
l(i|io^ia|iirK' aiialti^iic. cl. ilaiis ce (a-
iilic aiiollirsii' à
iiriiilaiil la \ii'.
Ki;;. llSrl ll'.i. — T..|.i>(;r.i
phi., ilos I rouilles a.- I
snisiliililiWInnsnncilsil
s.-i;itii|iie i:.<liculnin- <\:<
l:iiil(le di'iixmois. (H liv
Joiiloui'.Mise. c1m'7 II
liiiiniiie <!.• vingl cl i
;iMS, sypliililiquc depii
.|ii;iUe ans. Ici. les In.
hles Je la sensibililé q
sont caiactéiisés par iim
lorle liypoeslliésic, sié
jçeiil dans le domaine di
Si el Su. Pas de iiiodi
liealion du léllev.' acliil
léen iSaliièliièie. IWUi
(Vov. llmssKLLim : Le
IrolM-s th- tti snisihilil
dans In rtidicidUr miiili
II,,,- sillihillliqiii: lllis. S
Th.-.- iiKUiL-- l':iii~. I'.i:i:
l-ij;. I20el lil. — 'l'opoîfia-
|)liie lies troubles de la
sensibililé dans un cas
de scialique radinilairr
d'oi-ijjincsypliiiiliqii'- da-
tant de quatre ans, avic
pai-alysieclalro|iliieiiiti*-
culaire du jaiiiliiir .ml.-
rioiir et de r.xl.n-.Mr
propre du fiios oil.il.
Il me de li-entc-liiiil
ans. U-ucoplasiehurial.-.
Ici les tiouhk'S de la
iiiolililé conespondenl
à une partie des terri-
toires ladiciilaiies I.iv el
l,v et ceux de la sensibi-
litt- awx territoires d.'
I.v, Si cl Su. iSalpêtriiTc.
l'intîi. (Voy. P. C»Mis et
A. SK7.AIIÏ : Un cas tle rn-
ditnlile seiixiliro - mo-
trice, lli-vui- iinmilu'ji-
imc. l'.KIfi, p. ll'-2.l J'ai
revu c malade en 1911.
son étal est loiijoiiis !.■
Il liaillrlll' ili' la
iicsllir.vii' iiiiliciilain
ciliMiic
ilil|irrsr
sacrée,
ion |ieiil
.'lie .
riciirt
.>. )\/)/,"ii )//•;> si:.\si rirs.
lU'orr oliMTVi'' il l;i ••iiilc iriiiit' li'SiiMi ili'^ r
'S (If l,'i (|iifnf lie tlii'xal. Ici I .•lll('^lllt''^i(' ol
Kii: lii.i li- - Tii|miki;>
|ilii<' •! ..mI>I.'s ,1,. In
M-iixjlillilt* il;ill% li'iltilillil-
ikmIc 1,11. I.i I Si, iI.ii»
un c.-i^ lie M-iiiliqni' i.-iill-
Mllirs
llVS (
ilf i-uii|ti.1lltr-llllll
>>|.l
|iliiii'>luM- i';i<'lii(lî<-nnr
li');.-itMS.nl|M>lniiv.l'.illl .
'Vuv. K. CiiiKiiii .'I G
ll..l'»»> : l/«r,i. ./r «•,«.
/«/m- itt'rf Ivtmblf» tir In
sfiixibilitt' à lii/wijra/ihU'
fatticuliiirt'. Hfviit iiru-
riiUiijlque. l'.IOl. p. t'il7.>
Kiii.iïli'l l:i.'i - ll»ili<'iilil.'
loin lui- saci'i't';; :ilU'lir;ivfr
|Kiral>>i<- il.'s M'I.'s ,1,.
I;i iv|:iun nnltMOi'xti-ini'
iU-laJ:iinl>i'. s.lnr U'J.iiH'
nli'
■nuls. l'Iii
m-, I
I In
nk-lniil :
FiK. iîi.
nie lie i|iii
ilcliv :il(:ii|iies ili- sci:ili
que du ini>iii<- i-i'ilé, I:
pleniiére il v .i «iv ans
la ilenvié il v a un an
Mulililé. l>aial\>io alin
|>liii|Ui' de lexlens
coiiiiiiiiu des iii'teils. lit
l'cxlensenr in-opre di
(!ii>s oiieil el des |„-ii,
niers. Ili'acliun de déifé
nérescence. Inli'^rilé ili
jamkier nnléiienr et di"
lilllsrles de la l'éginn pus
térieiiie di- la jainlii'
Tr>iulde> de la sensihilit.
taelile, duiiloiireiise e
(lieriili>|ne.i'iliipii);rapliii
les II
lilé el
ladieiilai
Ide
de la niiilililé renes-
luindenl an dmiiaine de
i.v. Si, Su .'( lin peu an
diiiiiaine lie l.iv. Cas d.-
lyuipliiiryluse laehi-
dieniielSalpélrièie, !;i| 1 ■.
In Irailcinenl luei'oniiel
inlcnsir, qui nvail duiuié
do lions ivsuKalsIursd.'
la deil.viéille eiise de sria-
lique, ne produisit an-
riine aini'dioralion. J'ai
revu ce malade deux ans
api-tts (|9|3i et son élal
est tonji)ui> le iiiênii'.
irinliMi-ssi' i|lli' l:i |ir;iii ilr l.i im;ii ;:r ilr l'.iiiiis. r;iim-. I.i
j.'ii'im(' cl iiiir |iilili' |i,'ii'lir (lc> rr\li.iiiili' iiili'i ii'iiir
SI:Mltll.O(,ll: DU SVSl I:MI: .V/;/.T/,7 A
Fis- 42(). — Topognipliie des liouliles
(le la sensibilité clans un cas de
scialiquc radicnlaire droile, avec
paralysie dissociée des mnscles de
la légion anléro-exteine de la
jamhe, datant de quatre mois chez
un homme de liente-deux ans.
avant eu un an auparavant une
crise de sciatiquc d'une durée de
six semaines.
Molilité. Paralysie atrophique de
rtrxtenseur romniun tics orteils, de
l'exlenseur propre du gros orteil.
des péi(uiiers, avec réaction de
dégénérescence. Intégrité du jam-
hier antérieur et des muscles de
la région postérieure de la jamhe.
Uéllexcs tendineux normaux, saul
racliillccn du c6lé droit qui est uu
peu jdus Taihle qu'à gauche. Sensi-
hililé: Anestliésie au tact et i la
douli-iir dans ledumaincdcLv. Cette
anestliésie reuuuile à un an, à la
preniière attaque <le sciatiiiue. l.a
panihsie uuitriee ne date que de
quatre mois. I.ymphocytose rachi-
dienne ahondante avec luie grand**
qn.'uitité (l'alhuniine (isilpélrièrc.
191i|. Ici les trouhles de la sensi-
hllité (Lv) sont moins étendus qin'
chez le malade des (ig. 121 et li'i.
mais les tnmhles moleurs sont h-
mèmes (l.iv, l.v. S, et Siii. Voy.
J. DiJEniNK et M. IU:r.s\iiii : Scinliqiic
riiiliciilnirf nii-c iinriilijùe dinso-
rii'e dvx miixclex aiitrro-t'J-leriics df
liijumbi- (Iriiile. Inicnrilé (lu jniii-
hier nnlrrieiir. Àneulhénii' iliiiis li-
trrriloire lie S, (')• '('•'•'"■ ncliroln
y.Viii,-. l'.l|2, r. I.p. 2H.S.
\\:u\^ ic (■,■l•^. hi li'sidil nirii|ii' l;i |];irlie la
plus iiiiV'i'icmr (lu cMiial i acliiilicii — canal
sacré — cl allriiil les '(■' cl ,")' laciiies
sacrées. (\oy. liu. TiitT cl ."!)!>.) l'nc li'sioii
mciliillaii'cavcc aiicslhi'sic c(niivalciilc occii-
|icra la iiailic lapins iiifcriciirc de la iiio(»llc
i'|iinicic. 1 ne sviiiploiiialdldjiieaiialojiuc, en
cHcl. ;i ('■II' iil)ser\ée dans des cas iriu''niatu-
in\(''lie (il! n'iiie lei'iiiiiial, mais, dans ces
cas, la |icaii des oi'i^anes <;ciiilanx parlici-
jiail à rancsllu'sie, ce qui prouve qu'ici, la
li''si(iii nu'dullairi' l'ciiKintait plus liaiil et
arrivait au moins jusqu'à la liaiileiir d(> la
")'■ pairt^ sacrt''(^. Dans ces faits d'iK'iiiato-
mvi'lie du cône teiniiiial, il existe en outre
de la dissociation syi'iiig()niyéli(|iie de la
•-enviliilili'', cl il n'v ;i |ias les douleurs
ipie l'on (diserve dans les cas de coin-
pi'(>ssioii. i,\oy. lig. iKiel '(■17.)
Le diagnoslic dill'tM'enliel entre les com-
pressions de la queue de cheval et les h-sious
médullaires en foyer, à symplomatologie
t'fjuivalente en tant tpie to|iograpliie de
l'aneslliésie et de la |)ai'alysie, est basé
(l'al)ord sur la pi'(''sence de douleurs vives,
à caraclère l'iiigiiriuit, léréhrant ou conslric-
lif, iiiiii(|uaiit la compression des racines- —
Iraumatisine, tumeur, radicnlile. (le dia-
;:uoslic, par cmitre, est lieauconp pins délical
à ('■lalilir dans les cas de coin|H'ession du
lenllemenl lomho-sacré relevaiil duii liaii-
malisme ou diiiii^ liiineur. Ici les douleurs
existent t'galenienl puis(|iie les racint's sont
com|)riniées et c'est l'évolution delalVeclion
(pii éclairera le dia<;noslic. Ou sait en elVet,
cl la clins{' esl surtout \i''i'i(iée dans les cas
de Iranniatisnie di' la colonne vertébrale,
ipie. -i la moelle épiiiière est inléressée plus
(Ml inoins profoudémeiil, les Ircuibles mo-
leiii^ cl sensitifs persistent iiidélinimenl.
laiidis (|iie si la (|iicue de cheval seule est
lésée, a|u■(■•^ une pi'iiode paralytique |)lus ou
moins l(mj:ne i\oy. tig. 8(1, il(i et iI7i, les
1. I.a nolalion de Si iiidiqii(}c correspond ;"i l.v dans
la nouvelle nolalion des champs radiculaires dos des-
sins (le cet oinraL'i?.
liiiiililcN lie |,-i M'ii>ilillili'- l'I (le l;i iinililili' |ii'ii\i'iil ^ .iiiirliui ci' il'niii'
iiiiuiii rc iialulilc.
.liiM|irii'i je ti <'ii rii\ i>>ii;:i' i|iii' I Ii\|iii||ii''m- il nin' riiiii|ii'c'^'<iiiii rmn-
|i|i-li' i-l liil.'ili- |Mii'l<'iiil. :'i ililVi''i'(>iitc> liaiiliMii's. sur li-s i.-ii-iiifs |iiiiili.'iin'>
un siiri'fcs. M.'iiv ri's i'iiiii|ii'i'>siiills siiiil iissi'/ siillM'lil iiiiil;ili''r;ili's ; elles
|ieii\i ni trinléresseï' i|ii'iiii eei'l.iiii iiiiiiiliie île iiiiiiiev cm ii>' les .illeiiiili r
i|iii' |iailii'lliMMeiit — i|n il saisisse Me riaeliiies, île mal lie l'itll. île
liinieiii'. lie |iai'liviiiénin^ile un île railii'iilile - el s ai-riiiii|ia;:nei' un
nnn lie Inmliles de la mulilili' i|tii. i'n\ aussi, jnésenlenl niii' lii|iii;:i'a|iliie
lailiiulaiie. les Innilile^ de l.i sensiliilili'' |iiiiii'i'iinl |iar i'iinséi|nent èlre
linnir-s an lei i iluiie c iilaiii' de i|neli|nes raeines en de |iMrlies de rarines
el |iai'lanl l'Iie liés xarialiles dans leur di-~l liliiilinn . i\ii\. l'itnihisirx
i-iiiliciiliiiifn ilrs iilf.riix luiiilxiirr fl sucre. \>. (i'Jl.i
llaiis la seialii|ne railinilaire. due 1res siin\enl à une ladieiilile s\|i|ii-
lilii|ne, les Inmliles de la sensiliilili' si/'^'eronl dans le ilninaine de l.\.
Si, Su; dans la seialii|iie radienlaii'f |iarliellr, dissiiiiée. riirnie assez Iri''-
i|nenle, res Irnnltles |iiiiirriml n iireii|ier ipie le iliiinaine de Si el Su un
inèiiie senleinenl de Su. l'aii'uis i 'esl le dimiaine du réniiirii-entaiié ( Viiy.
lit;. i'2*2 l'I \'1~>). lin crnral on d" riditni'aleiir i|ni esl inliMessi''. il s"a;;il
alors de radii'iililes lonilmsacrées. Les Irimldes de la iiKililili' — |iara-
Ivsie l'I alro|iliii' imisi-niairi' — sont à jumi près iimsiaiils, siniiinldans
les riii'iiies (le si'ialii|iie l'adirnlaire dissoeir'es iVnv. t\'^. il S à 'rjtii, mais
un obsfrve assez l'aremeiil nn |iaiall('lisme alisidn eniri' li's racines sen-
silives e( les i-aciiH's mulnees alli'inles. i\ii\. Srinli/jiu- railii-uhiirc,
|.. (i'JC) fl lij;. ils a i-Jiii.
I!ll re|ir-raill sciiiilirii-ciiienl les ri'jiioils de la |ir,iii alleillles d aileslhi'vie
el en se re|i(iiianl an\ lij:iiies ."iSô, ."!S7. ."'.M, ."II." ii .~!l'.l induinaiil la
ilisirilinlion mlanéedes racines |tiisli''rieiii es. il vi^a liiiijdiMs lanle d'i'la-
Idir i|nelles sont les racines alleinles.
Tabès.- — liaiis le hihcs dlil/i-, IMI}, l.aeln. I.s"j:i. l'aliick, Mari-
iH'scd. elc). li'S Iroiihit's de la sensiliililé cnlaiiée ont nnc lo|ioi.'ra|iliii'
radicnlaiie el |ii'nveiil dans certains cas ùtic les preiniei's sym|ilùnies de
cette alVecliim. aussi lonr existence conslilue-t-elle nn élénieiil im|iiirtaiit
de dia^iiiostic dans les cas ilonlenx. Ponr ma part je les ai vns précéder
font antre svmptome dn lalies iVoy. li;,'. ."il ;i .ïiii, exister par consé-
ipieiit avant lapiiai ition des donlenrs riil;,'iiianles el dn si^'iie dWi-j^yll-
llolieiston. avant la disparition des réilexes palellaireson acliilléeiis. (!"cst
lii tonlelois nn t'ait l'ort peu coiniiini), et en <;énéral on les oliserve en
inènie temps ipie les syinptrmies précédents. Ils jienvenl iiailois aussi
laiie iliManl à la pi'iiode |)réalaxiipie dn laites, mais c'est là une ('ven-
liialité exlréinemenl rare. Il en est de inèiiie chez les snjets ipii. Irappi-s
d'atropliie papillaire an ilébnl de leni' all'ection, — talics arièti' par la
cécité. — sont restés indélinimiMit à la période piéalaxi(|ne : ici encoie
rinti''|irité de la sensihilili'' est rexception.
Le plus suiivi'iil ces licinliles de la sensiliililé cnlam'e. lacl, donlenr.
878 siiMiDi/KiiK Dr svsrf.Mi-: .\i-:iiii:i .\.
t('iii|ir'i;iliiri'. ■-(' iiHinliciil (I ;ili(ii(l ilaiisiiiic n''j:i(pii (l(''lt'iriiiiii''r de hi pc;
Kif!. 127. Fis;. lîS.
Kiiî. .127, i28. 12!!. 15(). — Tiilies. — Topograiilu.- i ;iilic-
ilfl trente ;iiis, ancien syphilitique, atteint il.' tain
représentent la toimfiraphie de l'anestliésie laclile
Fig. 129. Fit'. i30.
11.- lies troiiblesdc la sensiiiilité pliez un homme
Il péiiode |)réataxiquc. Les ligures -127 et i28
i ligures i2y et 130 rejirésentent la topographie
(le l'anesthésie douloureuse et thermique qui est beaucoup plus étendue. Douleurs fulgurantes,
uiyosis avec signe d'Argyll-llohcrlson. signe de Houilieig, aholition des réllexes patcllairos et achil-
lécns. (Salpêtricre. l'.KKI.
et sont (lislribue's diuis le (liniiaiiir des 'J' , ."' , i'', ,')'' cl Ci' diirsales.
Ils .se |n('st^iiti'iit sons forme
(rime iila(|ue |iarl'()is très limitée
(Voy. lig. ."06), (Tnne eeintiire, sié-
<;eanl sur la partie supérieure (in tho-
rax en avant et en arrière (Voy. liff.
5il. 7)V2, 54.', "i4'n. J'ai retrouvé
celte loealisaliondanslapluparldes
cas de labes à la p('rio(le préalaxi-
ipie (pie j'ai examinés (Voy. (ij;. 545
et 5 '(■(')). L'anesthésie est d'une in-
tensité variable, de])uis l'Iiypoi^s-
thésie léf^ère jus(|irà l'anestlK'sie
intense, avec retard plus ou moins
niaïquédans la transmission, mais,
rèjflc général!!, cette anestliésic in-
Fig. 151.- Tahes. - Topogiaphie radiculaire ,les tCUSC ll'apparait qilC loiSipie IC la-
irouhies de la sensihiiité- tactile, douloureuse jj^^ est déjà arrivé il iiue période
et thermique — chez une femme de trente-deux , "' , , . ' ,
ans. préseulani nu certain degré dimoordinalion availCX'e (le SOU eVOllltlOII. JlailS le
''»"*,'"%""•' ■•-"'I'' '••";>• '>;;i'"t de l'aiTection ta|,cscnfin, leslroiihlesdelasensi-
par des ilniil'-ui > liik'Mr.iiilcs :i 1 ;Ï{,'(m1o viMKt-cinq ^ _ '
nns. AlmlitK.n .!.•- i . M. x.-s oI(:'(Tanions,p;itollairos hiliU' SC préscnlLMll lialti lUi'lIciIUMïl
ï;o;:'ri^;:;iti;^l'Sn"s:;Si:u^'s:nt avec un mode de groupement s,u^-
limités au ilomame des H- et li- racmes cervi- c\î\\. icalisanl le IvpC (le la (lissocia-
lioii (lil " laliéTupie » i Voy. p. TT'-h.
■f, a- et «
i dorsales. (Salpèlr
l'.IIK).l
xl .\7'/,<<WA s S/.. \ >////>
è
|liiii> la |)fi ioilf |ii'<'-iil.'i\ii|iif. Ii-s h'iiiililo stMisilils mmii lan-iiirtil
liiiiili'x à la l't'^ioii lin lliiii'.'ix : (roriliiiaii'i' ils miiiI ai'i'tiiii|)a<;iit'"< il aiii"-
llii'sir ilf la l'arc iiilcriif ilii liras i.S" rciNiralr, I" cl •_'' dnisalcsi. (Icltc
ancstlicsic se
|>icsciilc sons
la tiii tiic ilniic
liaiiilc iirt'ii -
liaiil la l'ai'c iii-
tci iiciliilirascl
lie ra\aiil-liias
Vi.v. li;:. r.i:.
cl TiKi. ."."lO cl
.".M. 'fil à
r.lt . Celle
liiimlr rnliilnlc
est (l'une lellc
t'rét| Il en ce
•inini peiil lui
alli'iliiier une
\aleiir lies
;.'ranile, |hiiii'
le iliaj.'niislic
lin laiies. Heaii-
i(in|i plus rarc-
nienHancsthé-
sie oecii|K' la
Ineeexlcinodes
incmhrossupé-
rioiiis (;)', G'
cl 7' cervicales)
iVoy. li;;. i.">| |.
A celle période
du labes . les
incinhres infé-
I ienrs peuvent
cireindeimies.
paii'ois cepcn-
daiil la peau do
la l'ace exierne
ou poslérienic
dos j a ni 1)0 s
(5" Ininliairo. 1" cl '2' sacicesi présente déjà une liande aiicslliésiipie
(lig. ôià et .") K)|. Ouelf|iiefois aussi, la peau de la face phintaiie des pieds
(1" sacréul est déjà aneslliésiiiiie. Kniiii. dans ceitains cas de lahes au
déliiil, à localisation exceplionnelle. — lahes du c<"'no lerininal. — les
tninliies do la seiisiliililé peinent èlrc jimilés iiniipicnicnl au dninainc
Fin. I5i bis.
Ki^'. i^i ol i-li Itis. — Talies ilu cAne tcniiinnl. — Topogni|)liie radiriil.iirt' îles
troiilik'> df la sinsibihlé — taclilr, ilouluui'tMise<-l llieiiiiique. — Ce cas a Irail
à une tiMi)n)«>d'-<|uaniiile-nciiran$ i|iu> j'ai observt^o pendant six ans. Déhiil de
l'airertion, cinq ans avant son entrée dans le servive. par des troubles spliinc-
tériens et des douleurs fulf;urant<-'s dans les membres inférieui-s. l'endanl
dix<buit mois, incontinence d'urine et des matières et perte coiujdètc de la
>ensaliun du contact du pénis pendant le coït. Ce dernier syniplAnie a dis|Ktrii
par la suite mais il persista de l'incontinence d'urine et des matières. Réflexes
palellaire et acbilléen du cAté droit conservés, mais Taibles. A i^uclie, abo-
lition de ces reflètes. Réflexes olécraniens abolis. Réflexe cutané plantaire nor-
mal. l.é};er ptosis, plus accusé à droite qu'à gauclie. Uyosis intense avec signe
d'.^r^>ll-Robertson. Station debout sur une seule Jambe impossible. La inarclie
[HMidanl l'occlusion des yeux est très difflcile et normale les yeux ouverts.
Nusculaliiredes membres inférieurs normale comme volume et conimeforce.
Ici les troubles de la S''nsibdité sont IK'S nettement limités au domaine des 3*.
4*. o' et 6' racines sacrées — fesses, pt'-rinée, anus, or>;ancs g<'*nitaux Iflg. iô2
Ois\ — et sont un peu plus intenses à droite qu';^ jpiuclie. .Aux membres supé-
rieurs ils simt limités h une partie du domaine de la 2* racine dorsale. (Salpé-
triére, lUUO.i Observation publiée dans la tbèse d'l.^ccLRA^•, t.ludr cliniiiue dm
formes anurmates du tnbes dorsatis. Paris, 1897. obs. XLIII. p. 101.) Diagnostic
continué par l'aulopsie et l'examen bistologique (1905).
■<i:miiii,iii;ii-: nr systiime .\i:nii:i\.
(li's (It'rnii'ivs sacroos (de laô'à la (i") — rt''}jioii fessièro, anus, pôriuéc cl
ory;ancs {joiiitaux (Voy. lig. iô'i ol 4."'2 his). Or, l"aiicstli('sie dans le
tldinaiiR'de ces racines esl assez lare dans le tahes et ne se lenconlre d'or-
dinaire ([ue liirs<|ne lalleetion est déjà très avancée dans son évolution.
l,(U'S(|ue le tal)('tiiiue esl devenu alaxi(|ue, les trouldes de la sensibilité
dans les nieuilires inCérieurs sont en général très nets. Les pieils pré-
senteutdOi'il inaire de
anestliésie plantaire
et dorsale. et cette der-
nière s'élend plus ou
moins haut sur la face
externe d(!s jauihes et
sur la partie posté-
l'ieure des cuisses
Fij;. 135. Fis. iôi. Fig. 135. Fi g, iô6.
Fi;;, lôô, loi, 133, 136. — Topographie des troubles de la sensibilité d,ins un cas de tabès cervical i
prédominance marquée dans le niPiiilnH «niiéricur tr.inrlie avec ataxie unihii>^r)l'>. i-h.>/ iin lioinme
de trente-neuf ans. Intégrité des in. uiln. - iiil.ri.iii- Miolition des réibx' ■ i' inlnn nv ilos quatre
membres. Signe d'A. R. A gauche. ;in. -ili. m. i niii|,l. i, hi.-i, douleur, tern|H iiim. ,!.■ I.i main, de
l'avant-bras et du bras, sauf sur la jmi \f ~ii|i.ri.ui r ilr s;i lace interne; an<'>ili'-i'- \.l.].ii"ire (doigts,
radius, cubitus, extrémité inférieure de l'bumérus. l'erle du sens des altitudes des doigts et du jioi-
gnet. Abolition de la sensibilité à la pression. .Astéréognosie complète. Thorax : hypoesthésie de Dm
à Dvi. Conservation relative du territoire axillaire (Du à Dm). Ataxie excessivement marquée du
membre supérieur gauche. A droite, bande radiculaire d'anestbésie moins complète et moins étendue.
Sensibilités profondes intactes. Pas d'ataxiede ce membre. Thorax : hypoesthésie de Du à Div (Sal-
liétriêre. lïKJG) Vov. I*. Cahi s et A. Skiahy. Tfihes ccrvicnl avec tttnxie unitatêrnte. Rfrue nrurolfKiiqiif,
1906, p. 1171.
(Voy. fig. 55.3, .Ï5i). Itiins certains cas. l'aiiestiiésie occiiju' en entier
les membres inférieurs et le tronc, justpi'au niveau de la réi;ion tliora-
cique supérieure (Voy. lig. .ï5() et .'5.')l )et peut même remonter lieaucoup
plus haut. Dans les membres inférieurs, bien qu'en général les zones
aneslhési(|ues soient pendant un temps plus ou moins long séparées par
(les zones saines, il n'est pas ti'ès commun d'observer une topographie
ladiciilaire aussi pure, que sur le tronc et sur les membres supéiieurs.
Dans ces dcrnieis, non seulement la délimitation de l'anesthésie d'avec
les parties saines est li'ès nette, souvent aussi nette (|ue dans un cas de
|iaralvsieia(liculaire d'origine li';iiiiii;ilii{ii('iiii iclevanl il une compression.
>) .v/>/«(W/-;.s SH.\smi-s. KNi
mai» l'iiidn'. liirM|ii(' Itnilt's les lacim-s des iiiciiiltrcs Mi|Miiriii- xtnl
|iri?>t'», on roiislalf asstv siuivcnl iin'rllt's li- mhiI im-^jalciin'iil, cai- les
Z(>iu'> il"aiu'>llu''sii' \aiiciil d'ind'iisilc siii\aiil Ir Icnilniri' ciilaiii' ili-
Ifllc un Icllt' racine (li^. ."r)!!, ,"'»(», "),"i." d ."irii). Kniin, Inixinc le lalics
cnvaliil la ivj;i(in rcivicalc sniM-riciMi' de la nKii'llc t''|iinii'ri'. la Itipo-
jiiapliif (le ^an(•«.(lll■•^i^• sur le con. la nn(|ni' cl le ciïini', csl cncoïc
licv ncllcnicnl radicnlairc, tandis (|nc, l()is(|nc — cl le cas csl liê-
<|iicnl le diiinaine dn neil liijciinean est lésé, la li)|Mi;;iapliie de
Kit;. 457. iôS, 439. ~ To|>o^nipliie dcâ troubles de la sensibilitt^ dans un cas de maladie de Friedreich
remontant à doiiie an& chez un sujet dgë de vingt-cinq ans, et confiné au lit depuis deux ans. Incoor-
«lination très intense des quatre membres, .\bolition des nrfleices tendineux. Signe des orteils.
C.yidio-scoliose. .Nystaginiis dynamique, néformatitm des pieds.
Sensibilité siijw^rlicielie. La sensibilité tactile est très diminuée et il'autanl plus que l'on examine
des régions plu* éloignées de la racine des membres — régions teintées. La sensibilité à la douleur et
à la lerapt-ratiiri' t^l presque normale d.ins les mêmes régions et présente du relard avec liyperesthé-
sie. \ la UMîn Ie> cficles de Weber sont extrêmement élai-gis — astéréngnosîe.
Sensibilité prulonde. La sensibilité à la pression profonde est diminuée aux evl rémités des mem-
bres. Le sens di-s alliludi^ est aboli au niveau des pieds cl des mains. La sensibilité osseuse, très
diminuée aux membn>s inférieurs, réapparaît pnigressivement au-dessus des genoux, .^iix membres
supérieurs, elle est très altérée aux mains et revfenl peu à peu au niveau des bras (lig. iSM. La
sensibilité viscérale est également altérée — testicule, épigastre, globe de l'œil (Sal|M^trièn^. 191Â).
Somme toute, ici, les troubles de la sensibilité sont les mêmes que dans le talies.
lanoslliésic se superpose an trajet péripliéiii|ni' des hiaiiclies lie ci' iiei i.
Les zones d'aneslliésie laelile des laliéliques sniil |taiiiiis pins étendues
— el la chose est lacile à coiislaler sur le thorax — i|iie les zones cor-
respontlantes ilaiiesthésie doultiurfiise el lherinii|ue ; danlres lois, c'esl
le contiaiie ipie Ion oliser\e {l\\i. ôil à ">ii el i'il à 4."0|. KnIin les zones
ane>lliési(|ues sont quehjnerois enlniiri'es de zones liypeiestli('si(|iies
Iluiiii>E. — Sémiologie. .'li
882 siiMioi.diui: 1)1' srsTi:.Mi-: .\i:rtn-:r.\:
]i()ur le t;icl, la (ioiiU'iii', la teiii|K''ralm'{'. Parfois iikmiio, im léficr Cidlto-
iiicnt piiidiiil (II' riiy|)i'it'stli(''si(' (loiiioiirciise sur une zdiic aiicstiu-siiiuo.
(Yoy. HijiH'resIlirsii'. y. 7(S2 et liiJf. 3(il et TiOti.) Dans ceitaiiis eas eiilin.
fort rares, on peut coiislaler dans le tabès la dissociation syringoniyé-
liqiic de la sensibilité — analgésie et tlieiino-aneslbési(? — coïncidant
avec une intégrité pins on moins parfaite de la sensibilité tactile. l)n reste
la coexistence dn labeset de la syringoniyélie a été observée (Seiib^singerl.
Dans le lal)e.<! cervical, variété du reste très rare, les inendires supé-
rieurs peuvent présenter des lioublcs 1res intenses de la scnsiliililé.
tandis (piils sont encore à peine acciisi's on MK'Mie nuls dans les membres
inférieurs. (Voy. lig. i3") à iôB.l
D'une manièi'e générab!, chez les tabi''li(|iie> les Iroiibies (]i- la --eiisilii-
lité cutanée ne marchent pas toujours de pair avec les troul)l(?s de la
sensibilité profonde — sens musculaire, sens des attitudes, sensibilité
osseuse, sens de perception sléréognostiqne. — (Voy. Scnsibilitru pro-
fondes, p. 76i et lig. ")')."), Tjai, ôuô.) 11 n'est pas très laie en effet
d'observer une perte de la notion d(! position des jambes, sans que la
peau de ces régions soit fortement anestbésiéc. I.e cas inverse dans
lequel, avec une sensibilité culanée très altérée. le sens des attitudes
est peu touché, ce cas inverse par contie n'est pas rare non plus. Un peut
enfin — mais le fait est très excejjtioiinel — renconlicr des labéti(pies
chez lesquels — à part un degré plus on moins niaripié d'écai lement des
cercles de Weber — la sensibilité cutanée est intacte, i)ien (|ue tous les
modes de sensibilitt' |)rofond(!, — sens des attitudes, sensibilité osseuse,
ainsi que le sens de ])eiception stéréognostique — aient chez eux complè-
tement disparu. (Voy. fig. 349.) Or, ces sujets présentent toujours une
incoordination excessive; c'est là un fait qui monti'e le rôle primordial,
sinon exclusif, que joue le sens des altitudes dans la coordinalion des
mouvements, ainsi que rimportancc de ce mode de sensibilité dans la
perception stéréognostique.
Telle est la topographie des troubles de la sensibilité ( iilanée dans le
tabès, topographie à distribution radicnlaireeldont la constatation a une
grande valeur dans les cas de tabès au début. (lelte topogiaphie radicn-
laire fait défaut dans les psendo-labcH vA dans le tdlics jicripliériqtie
(ncvrit(î sensilive). Klle fait défaut également dans la iwvrile inlci'sli-
liclle hiipcrlrnpliiijne. où les troubles de la sensibilité pii'sentenl la
même topographie (pie dans la névrite ptîriphérique — topographie péri-
ph('ri(pie — el décroissent comme dans celle dernière. |)rogressivemenlde
l'exliémilé des membres vers leur racine.
Dans la maladie de Friedreicli, les troubles de la sensibilité sont très
fn''(pieiils. Le fait avait été déjà imli(pié en 1888 par Soca. Lorsque
ralVeclion est arrivi'-e à un certain degré de son évolution, je considère
leur existence comme constante (Voy. fig. 457 à 459). Ces troubles ont
été étudiés an cours de ces dernières années par Striïmpell (I90()i,
Egger (1907), et siu' des malades de mon service par .Noïca |I9()S|.
.lumentié et ('benêt (190!)). Ils portent sur les sensiliiliir's snpcrticiclles
^) Milinui:^ S/. V.s/ ///••>.
.•^im
fin. 4iO et m. — Tii|(0(,Taip|iiu ilt-s lloillilfs .lu la iuiiMliîlitv dan» un ca» du loiia ililttrt'<i»lal — IXill ul
lh% — rviilunlant à Iruis mois clie/ une feuime île (pianinte ans, liiberculeusc avec cavenies. Aii niveau
lies cii-alriees, il existe une aneslliésie totale pour le tact, la douleur et la tein|iéralure, et une dimi-
nution de la sen>ihilité osseuse; mais en uiénie temps les eicitaliuns légères — rn'ilement, pression,
olijels Troids — délenninent une sensition de douleur vive et confuse. Un olisorve parfais, cliei les
taliélii|ues allcinls d'iiypen^slliésic cutanée, des trouilles semlilaliles; la peau est peu sensilile au lou-
cher et h la pii|rtre, tandis que le moindre frâleiuent détermine de vives duuleui>. Kiilin, cliei cette
remine, dans l'intervalle des cicatrices, la |>eau présente de riiy|Hiestliésie surtout tactile, avec ten-
dance à se transformer en douleur, l'our rendre plus nette la topographie des altérations de la
sensibilité, avant de photographier la mahide, on a recouvert de teinture d'iode U?s cicatrices du
luna et coloré à l'acide picrique toute la région aneslln.'sique (Salpélrière, l'Jlii.
f;i:Mi(iiM(.ii-: m sysriMi-: .\i:f!\i:i.\.
l'I prol'omli's. ri iliiiiliiiii'iil il iiilriisih' de L'i |)i'ii|ilii''iii' ,'in ci'nlrc. Le lad
l'sl allrn'', les cciclcs de \\ cIpit clai ^is; par coiitiv, les s('iisiljilili''s llici-
niii|n(M'l (Idiiloiirciisc soiil ltoaucoii|) moins loucliocs el il oxisic du iclaid
dans li'iir Itansinissinn, parfois avec liyporcsllicsic. Le sens des allilndos,
lo sens dr la prcssimi, la scnsiliilili' osscuso soiil ('j^alcinenl all(''rés. Le
sons dr priccplion s|('i('iin||iislii|iic es! |)aifois aholi. Dans ccrlains cas
iMilin. les liiiuldrs ,\rs scnsijpilili's pidlondes |)('uv(Mil (Hre pins accnsôs qne
riMix des sonsibilitôs snpcriiciclles.
Soninio lonic, dans la maladie de
liicdreicli les Inmhlrs de la sensi-
liilih' idijeclivc sont les mêmes (pu'
dans Ir lahes — dissocialion de la
^rnsihilik' à tvpe luliélicpie. Tontefois,
la lopoj^raphie ladicnlaire de lanes-
llirsir n'es! |)enl-èlre pas lonjours
aussi apparenle ipie dans celte der-
iiiric allcclion, bien t\[\(' dans cei'tains
cas ccpriidanl .linnenlié cl Chenet)
idic soil hvs ncllc.
Radiculites. — Les troubles
scnsilil's à distribution radicnlaire
sont également le signe essentiel des
ifidiculites dont j'ai déjà indiqué les
allures clinifpies, l'origine ménin-
iirr cl la nature très souvent sy|)lii-
lili(|ne. (Voy. p. 257.)
On ])onrra se rendi-c compte, en
étudiant les figures 4h2 à 410 et 418
à 4'J(). de la variété des modes de
lépailitiou de ces lionbles scnsitifs
et i\i' leur lopoiicapliie striclciiieiit
radicnlaire.
Parmi lis dillV'reids types de radi-
culites, le lype londio-sacré est nu
Kig. il2. — Topogr.npliie des troubles de la sen-
sibilité âuperficiclle diins un cas de zona
otique par li'-^inri <Im '/Mnî^iion î^i-ninili-. au
cours d'uni> |i.ii lU-n- Lnulr iin i|,Ih] i.|iir
datant desi-|>i - m hih-, .h./ nu.' I.i \.-
quarante-huit lui^. I. «m nphon •!•• I'<)r<-iil<'
flig. 548), précédée et accûinpa;,'née de vives
douleurs, survint le lendemain du jour où
apparut la paralysie l'aciale. Les traits liori-
zontaux indiquent une anestbésie presque
complète; les traits verticaux, une liypo-
csthésie très marquée et les traits obliques,
une hypoestbésie léi^ri'' Il <'\i-h' m iiuhr
cliez celte malade «u^ hj.r. ll^|i(l,É^.Ml-l.
et des troubles de l.i -rii-ilulci. Lju^i.iinr
dans la moitié corro^pumiaiilL- ilc l.i l.tn^ue
(Salpêtrière, 1912). Voy. J. Iiejeiunk, J. Tinel
et E. IlBrn:R. '/oiiii de t'orcitte et parah/sie
fiieinle. Hem,- iiriiriiliniique, 1912,1. I.p. iffi.
plus fri'tpients, alteignaiit le plus
souvent Si et Su, plus rarement localisé à Lui et Liv. La l'orme cervicale
est assez l'ai-e, mais la l'orme brachiale est assez commune, portant sur
Cv, Cvi; plus souvent sui' Cvu, Cviii et Di. On peut égalemenl ren-
contrer des l'ormes dorsales; il existe enlin des rmiucs plus on moins
généralisées.
Je i'a{»pelle encore qu'aux troubles sensilit's s'associent des nioditica-
lions des réflexes et, le plus souvent, des troubles moteurs cl tro|ihi(pies.
(Voy. l'arfilijsics radiciilaircs, p. ()0.S.)
Qiianl aux troubles de la sensibilité, ils sont exlrèmemenl variables.
Oi'dinairemeiil rauesthr'sic nu riivnoesth(''sic est i;liibalc cl porte sur
^VMilliiMHS SENiHTIFS. KKi
tous les iiiiiili's 4lf l.-i si'iisiliililr: ilaiilri's fois elle i>sl dissorit'-c avi-i- pci-
si>laiii(' ilfs si'iisiliilili's |ii(iriuiilr> : dans ilc rares tas à ('Miliilidii livs
Iriilc. jai tiliscivé au coiilraiii' iiiif liissocialitiii à lypc lalirlii|nr. l'ai-
(•(iiilii' jamais je n'ai oliscivi' ili- (lissocialimi syiiii;;iiiMyt''lii|iii' : (cllc-ci
csl fssi'iiticlli'iiii-iil un svlu|ll(^nll■ ini'-ilullaiir. iirtiluln'-iaiilicl nu liulliairi'.
Dans le zona, (|ui u"fsl |ias aulic cliosc iiuiini' inll.inirnaliiin du ^;an-
^^liiin spinal ill. Ilcad et Caniidiidll. les doidcurs ciininii' l'iiuiilinn nul
limjiiuis uni- lii|i(i^'ra|diii' radiculaiif ( iadi(iilalj.'ic|. Dans n-ilains cas de
/iiiia. ou |icul olisiTVfr des liouldi's Niai(|Mi's di" la scnsiliililé oliicclisc
Fip. 4lô. Fis-. lU.
Fig. W3 el m. — Topographie îles troubles de la sensiliilité il.iiis un cas de maladie de Dupuytren liila-
léralc (voy. lig. 551). datant de huit ans, chei un homme de cinquante-trois ans ne préscntaot aucun
autre sympti^me d'alTectioD nerveuse organique. Les troubles de la sensibilité plus étendus .1 droite
occufient le territoire de C.m», lii. Du, et à gauche siègent dans le domaine de Cvni el Di et ne poi--
lent que sur les sensibilités superficielles (Salpêtriére, 1908).
purlnnt sur les sensiltililés siiperficiellos el ni("'ine iiarl'ois sur les seiisibi-
liti'-s iirurundcs. Oui! sa<;isse de zona du truiic ou des meiuhres. la lopo-
^rapliie de ces troubles est toujours radiculaire. Cette aiïeelion siégeant
souvent sur plusieurs fi:anj.'lioiis, les troubles sensitils peuvent il-lre plus
ou moins i!'tendus selon les cas (Voy. flfi. i W el 't\\ ). Dans le zona ()ti(iuc
(II. llunt). il existe toujours îles lroulilc> de la sensibiliti- (dijectivc
(lig. 44'2l. (Voy. Zona, \>. I(l!»7.)
Dans un cas de nuilndie de Dupin/ln'u, j'ai constalt" l'existence de
troubles de la sensibilité à lo|)ograpliie radiculaire (Voy. fij;. i4">el4i4|.
Dans Vacroiinrrslliésir les troubles de la sensibilité de la main el des
doigts préseiiteiil une to|)ographie analogue (l'ick, Dejerine el Kgj;er).
iVoy. Arroparcxllirsir. p. 726.1
RHfi SliMInl.ni.ir: lil >)>//. U/-." A/- 7,'I'/,7".V.
Topographie radiculaire des lésions de la moelle — Les
l'.ii'ino |ii'ii\('nl ciiliii iMi'c alti'n'i's il.iii'- Iriir lr;iii'l iiilni-iiii'diilliiirc.
suit avaiil leur in-iiiMialion dans la --iilivl.niri' L:risi\ vdii .-m iij\raii de Iriir
Icnniliaisiiil dans la ('(ii'ili> inislrriciii c mi dan-- la /iinr iiilci'nH'iliaii c. Il
l'xistc dans la inocllc i''|iini(''iv uni' lii|i(iL:ia|diii' ladiriilaiiv |iiinr la srn-
siliiliit'- ('(innnc dn r(>sl(' |iiini la ninlilil'.
l'.t'sl dans les cas de srii imi. dr riiin|in'ssiiiii mi do fovei'S hiMnalnmvt'-
li(|ncs (|n(' le |dn''ii(iini'ni' csl le |iln^ iirl . i Vov. lij^. i-ri'2 ;i i.').' cl i()(l à i(i'2. )
Les ti'onidcs raiiicnlaifcs |)ar Icsion inlra-nii'dnllairc |>cnvcnl |inrlcr snr
Ions les mkhIcs de la scnsiliililc. si la lésion allcinl les racines jusqn'à
lenr point de pénéiration. Si la li'sion |ii(ite senicincnl ^lu' la pai'lie poslé-
rieure de la snlistance ),'risc — curnc posléiicnic - la racine csl (h'jà
en pai'lie dissociée, cl I on idiservc nue anesllii'sie de mode svrin^iiinvi'-
liqne à to|)oj;i'a|diie radicidaiic. (Vii\. lit;. 'iSO cl ISl.i
l)ans le cas de li'--iiin iiii''ilnllaiiv nnilal ■lalr. \r^ Inmldc^ de la sensi-
bilité siè^ienl du ni('nie ci'il '■ (|ue la l.'^inn dan^ le dniiiaiiie de la racine
atteinte. An-desson^ di' la li'sinn. |iac rmiliv. rcv hoiildes sié^îcnl An
côté op|iosé (Syndrome de l'>ro\vn-Si'i|iianl i .
SYNDROIVIES MÉDULLAIRES
Topographie médullaire. — Dans les l(''sion> médullaires trans-
verses — primitives on consécnlives à nue compression, — |)our peu
qu'elles soient stifllsannnent intenses, on conslale, au niveau même de
la limite supérieure de la lésion, des ti'onbles siînsitil's à topofirapliie
radicnlaiie portant snr tous les nmdes de la sensibilité et, au-dessous de
celte limite snpéricni'e, les dillérents modes de sensibilité sont altérés,
tantôt dune manii-re éj;ale, tantôt avec prédmninance marquée sur tel
on tel mode d'entre eux, les sensibilités donloni'enses et tliermiqne en
particuliei'. Assez souvent enfin on voit l'uitensité des troubles sensitii's
diminuer des extrémités des membres intérieurs vers leni' racine, mais
ce t'ait ne se constate que dans les cas de lésion tiansverse n'inlerrom-
panl |)as comj)lètemenl la continuiti- de la moidle.
Ces troubles peuvent èlre unilali'ranx on bilat laux. leM'Iii- le type
lié'mipli'^^iqne un paraplé;^i(pie.
Hémianesthésie spinale. — (l(Mnparali\emeul à I lu'Hiianesliii'sie
dorijiine cérébrale, l'Iiémiauesiln'sie d'orifrine spinale, complète et totale
est rarement observée. .Même dans les cas d(^ lésion de la jjartie tout à
l'ail supéi-ieuie de la moelle cervicale, et dans lesquels ranesthésie, enva-
bissanl tout le côté du coips opposé à la lésion, atteint la réffion cer-
vico-ci-ànienne innervée par les deuxième et troisième racines cervicales,
même dans ces cas. dis-je. les symptômes dillèrent de ceux de l'hémi-
aneslliésic cérébrale, car on constate des troubles de la sensibilité de la
face. consé(pi(>nces de la l(''sion de la racine descendante du trijumeau.
sié<;eanl du même n'ilé' iiue la lc''siiiii m(''diillaire. c'est-à-dire du côjé
si .V/(/(o.\//> >7 .\>///AS. 8h:
(i|(|i(isi' à rii(''mi;iiu'sllii''>i(' îles iiit'iiilii'cs cl du Iihim'. <'ii c^t (liinr m
|iri''Sfni'i' irmic iHMiiiaMi'sllir'sii' .-illcnir.
l.°li('Miiiaiics||i('>ii- s|iiiiiilc csl l.i l'iinM'iiut'iicc iliiiic Ir^ioii iiiiilah'Talc,
— |ilaif |iai' iiisli'iiiiiciil |iii|iiaiil oii (laiiclianl, ('(iiii|iii-ssiiiii. Iiiiihmii', f'iiyoi'
(II- iiivfliU- ou iriu''iiialiiiii\i'lir imilali-i aie (Ndy. lij;. HJ à Ml, V.t'l ri
y.tTt. '».*)'» à fri'.h — alliM^^iiaiil la iium'IIi' sur un |Miiul (|urlrnu(|ui- ilc sa
iiaiili-nr. I.r^ |ili(''Uiiuii'nrN ijuj >(iu| la ('iiUM'i|urn('i' ilc ci'lli' li'siuii inii-
Kis:. Ui. Fi}.-, lir.. r,^: 117.
tig. lUi. il6 cl 4i7. — Tupograplii.- dos tiuublo* Je la s.ii>iliilllû dans un cas de syndrome dr
hrown-Séqiiard, riiez nn lioninie de cinquante-trois ans, ayant di^huté d'une manière brusque
cinq mois nu|iaravanl. Ilémiparapléjfie ),'auche avec anesthésie croisée. Exagération des réflexes patel-
laires avec phénomène du pied plus accusé A gauche qu'^ droite. Les lignes horizontales indiquent
les troubles de la sensibilité siipei-liciellc — tact, doulcui-, température — du côté non paralysé.
Ces troubles vont en décntissant d'intensité de la périphérie vei-s la i-acinc du membre. Sur le tronc
à gauche, bande horizontale d ant-sthésie. I.a sensibilité. cutanée e^l légèrement exagérée à gauche.
Ile ce coté, par contre (tig. Il6i, la sensibilité osseuse et le sens des altitudes sont très altérés. Enlin.
les cercles de Weber sont très agrandis sur la peau du membre inTérieur droit, où ils ont un dia-
nïèlre plus que double, comparativement à ceux du membre inTérieiir gauche. Ibi côté de l'In-mi-
ancslhésie — membre iiileneiir droit — la s>-iisibili(<* osseiisi- et le sens des attitudes sont normaux
iSalpétrièi-e. IHliTi.
laU''ralc conslilueiil un symlr iiiiiiiIcm'. ciiIii'mi par 1 iiiit'n'' cl par
lllisicr (d'.Vnfîcrs), (li''(ril et aiialy.>;i'' par l!i(i\vii-St''iiuartl en ISii). cl
ipTon ili!'sij,'nc sons le niiiii d'/n'iiiiiilrfiic ou {Vliéini}i(irn])ir<]ie avec anfs-
llu'sic croisée tm tic siiuthoinc de lir<)wn-Si'(iii(ir(l.
Ce synili'onie, loistjuil esl au coin]ilel, fom|iiciiil li - |ilir'iiiiiiiciic>
sniv.-inis (|nc roii olisefve dans la portion ilii corps plact'c an-ilessoiis iln
ni\ean ilc la l(''sion nti''diillaire. (Voy. lif,'. illt, 44(>, Hl.) Mais, cl
j'insiste sur ce lait, les troubles de la sensihilite peuvent ("Ire tiès
variables irtiii cas à raiilre. selon l'exlension en lar;.'eiir cl eu prolondenr
de .elle li-sioii. (Vov. II". 4iS à i.M et iM' à i."i!l.i
lis /„
i.'. lis, 118i;s. llil. — Les (IHIV'iPiUr- iii,i.l,ilil.'Si|ii.' |ioul pivspnler li' symlniliie (!.■ llio»n-Séi|uanl.
suivant l'csleiision en largeur de la lésiDM d'un niéuic segmenl inédullaiie (sefiinenl IKl.
l,a lésion intéresse dans la lip. 118 la jiarlie pnsléro-exlerne du cordon latéral, le eonlon postérieur
ol les racines postérieures 1),, et 11. droites. Klle s'étend dans la fi<r. US liis au rordoii |...~l. li. lu -.01
che, à la partie anléin-exlerne du cordon latéral et au.v racines antérieures It,, et II. h ii. - h ni- Li
lifr. H9 elle empiète en outre sur les racines poslérieures ll„ et I>, et le faisceau |iM.cnii.lal .kum-
cauches. mais respecte de ce coté Ici voies sensitives croisées tiieruiiques, douloureusu> et lautiles.
Syniliouu- cliniipic :
,1 ilrnilf : llande daneslliésie totale (tact, température, douleur/ dans la zone radiculaire D, et I),
(liadiures noires) par li'siun des racines postérieures corres|iondanles. Dans les (ig. 118 liis et 410, il
existe en nuire une paralysie motrice l)„ct 1), (pointillé noir) par lésion des racines antérieures droites
(muscles intercostaux et partie supérieure du jtrand (ddique et du ^-rand droit de l'ahdonien).
Ilémiiiaraplégie (en rouge) par lésion de la voie motrice descendante droite (faisceau pyramidal
croisé" (/*//f).
\ux syinptAnies i-liiiiques précédents s'ajoute du même cuti- rpie la lésion, c"est-à-dire du cillé para-
lysé, une perle des sensibilités profondes (en bleu fonce), en particulier du sens îles attitudes, de la
notion de position, de la sensibilité osseuse (vibratoire) et de la perception stéréognosliquc par
lésion des niircs radiciilaires postérieures loiij:u>5. l,es impressions luéjiosées aux sensibilités pro-
fondes ne peuvent arriver à la conscience iiiéiue par une voie détournée telle que la voie céré-
belleuse, jiar exemple, le faisceau cérélM-llcux direct (Fiï/) — faisceau bomolaléral — se Irouvant
sccliiinné à la péripbérie poslérieuri- du cordon latéral. Dans la lig. ilil par suite de la lésion bilatérale
des cordons posiérieui's, des l'i/r et t'cd. il y a paralysie motrice bilatérale (en rouge) avec perte bila-
térale des sensibilités profondes (en bleu loncéi.
A ijinichi- : .\nalj,'ésie et lliermoaneslbésic" ,rn jaune) par lésion du segment postérieur du faisceau
Jact. notion de II
VvA. i:.o.
i:ii.
anlrro-latt'i-al .iS4-tm(lant druil. rVst-à-dire de la voie sensitive secondai ro pruisce préposéoaii\ impies-
oions thcniiiiiui.'S ot douloiinnisf'S.
La si'ftinn dts libres radiriilairvs moyi-nncs du cordon posit'rieur n'n pas délormint- de IrouMi''-
d»" la M'nsihilil*'* larlilf. rar la voie sonsilïvr' soritndairr oroisép ladile («^^^iiicDl anlt^riciir du r.ii>-
roau aiit«''ridali'i-al aM*endanli <r>l intacte dans la moitié tranche de la ninelle et ses rclhilf*. d'oii^in*'
|K!M\fnt (^tn." inciliVs |wr voie dt'ri\tV. en parlirnlier par les nombreuses collal<*ralt>squi sedt'tarlienl
des fibres radiculaircs poslt-rieures an-des>u> et au-dessous de la br>ion ou qui cbeininenl dans In
•iiiliTitance Kri>ie. Telle »ne>lb»S.ic crois«^e tactile 'bleu pAlet existe par conln? dans les ligures liK Aia
fl i49. il en n'-siiUe en il8 hi» une anestbtH>ie croisse sans dissnrialinn syringomyélique et en il'.» uin-
an*>slh«Hie totale pour tous les modes de sen>ibililt^ supcriîeielle et profoude.
('■K. 450 et tîl. — Les différenlos modalités cliniques, que peul présenter le syndrome de Bronn-
Sét|uanl Miivant la bautenr ik laquelle sii^çe une section médullaire fiarlielle et de même étendue,
lésant la {lartie |to>t«ro-extt'rne du cordon lal**nil et les t^irines adjacentfS.
890 si-:m/(ii.()i,/i: iif sysniMi; .\Enn:f x.
I. Ihi cùli- nirri'upondnul à la lésion. — i" Paralysie du inmiViMiicnl
vdloiilaiif — li(''iiii|il(''i;i(' assez rarement oltservée, le |)liis soiiveiil liéiiii-
parapléjjie. les lésions unilatérales de la moelle dorsale étant plus eom-
muu(-s (|ue celles de la réfiioii cei'vieale supérieure; — cette paralysie,
llas(|ue d'aliiud. devient par la suite spasmodi(|ue. La paialysie peut être
plus ou moins uiaif|uée, mais son intensité n'est point Ibrcémenl en raj)-
port avec celle des Ironldes de la sensibilité du côté opposé. Ou jieut,
eu ellel, oitserver le syndrome île Urown-Séquard dans des cas où la
molilité est i\ peine altéiée. C'est là toutefois une éventualité assez rare;
'2" l'eite du sens musculaire et des attitudes sefjmeutaii'es;
."" Alxditiun on diminution dcj la sensibilité douloiu'euse ;t la pressiiui
des os. des ar-ticulations et des masses mnsculaiies;
'(■" iliminidioti ou abolition de la sensibilité osseuse (lig. 4U)) :
5" himiniition nu ali(dilioii de la perception sléréognostiqne (piand la
lésion siège dans la région cervicale;
ti" llyperestliésie an toucber, au cbatouillement, à la doulein- et à la
lempéialuiT'. Ku génér'al cette liypereslliésicînepei'sistepas tiès longlem|)s:
7" I ne zone danestliésie radicnlaii'e plus ou moins étendue, corres-
pondant an territoire cutané des racines |)ostérieuies lésées, et située
exactement au-dessus de la limite supérieure de lliypereslbésie ;
S" I ne zone d'Iiyperestlii-sie plus ou moins maiipii'c snrmontani encore
la zone (j'anestli(''>ie :
!t" 1 ne élévation abs(du(' ou rclali\e de la lemjH'rature |iar paialysie
vaso-motrice dans les parties paralysées et souvent aussi dans les parties
liyperestbésiées situées au-dessus de cette zone danestliésie.
II. Du côté opposé à la lésion. — 1° (iiMiservalioii iiaifaitr des mou-
vements volontaires;
2" Anestbésii> au toucber, au cbatouillement, à la douleur, ii la lem-
pi''ralure, dans les parties situées au-dessous di; la lésion médullaire et
élargissement des cercles de Weber. Cette anestliésie est assez souvent à
tyjie syringomyéliiiue; sa limite supéi'ieure ne correspond pas toiijoui'S à
la (iislribution seiisilive du segment lésé, mais bien à celle du deuxième
Dîins l.i liioire io4), la section intéresse, à droite, le 1? segment cervicil et lèse les racines postérieures
r,^ el Cji droiles.
Dans la lijtuic iol, la section intéresse, à droite, le premier segment sacré S, et sectionne en outre
(lu Tait de leur longueur et de leur obliquité, les racines postérieures L,, L^, I.^L,, L,, D,, el les racines
antérieures !),„ I,,, 1.,, l.j, L,.
Syndrome cliiiii|iie de la fig. iiiU :
À droite : Anestliésie radiculaîrcCs et Coiliaclnires noires). Hémiplégie spinale (en rouge) par lésion
du Pyc dans la région cervicale, l'as de troubles de la sensibilité profonde, le cordon postérieur étant
rf.siiecté par la section.
A f/auche : llémianesthésic croisée des membres et du tronc, à type de dissociation syringomyé-
li(|ue (en jaune) par lésion du segm<>nl postérieur du faisceau antérolatéral ascendant.
Syndrome rliniiiue df la lig. 4.'»!;
.1 tlrvilc : 1* l'.'ir suilo de la lésion radiculaire : anestliésie des zones radiculaires cutanées (baclnires
noires) I),, .'i S,, paralysie niulrire Ipointillé noir) en particulier des iiiti<rl<'< inri'Tvés par les nerl's
crural et obluralciir, ainsi que du muscle jainbier antérieur parlésimi ilr. ikihi.s 1»,, à L,, tribu-
taires du pleins lombaire ri du tronc loinbo-sacré (L,-,); 2* par snii. !• 1 1 h. m de Pyc dans la
moelle sacrée, légère béiiii|iaraplégie (en rose) avec exagération du 1. 1). \.' i. Iull. .n, clonus du pied
el signe des orteils.
A gam-he : Anestliésie croisée li type de dissociation syringomyéliquc (en jaune) occupant les
organes génitaiiY exlcrncs, le périnée et la face postérieure delà cuisse et de la jambe dans le domaine
de S,, S,. S^. Sj, S^. par lésion du segment poslérimir du faisceau anléro-latéral asctMidanl.
>l\7i/.((\/f> st:\sillhS. H9I
lin lin li'iiisiiMnr si';;nii'nl -«iins-j.-irfnl. (\iiv. 11^'. l'iià i.*)7 l'I |i. TUS cl Si I i;
." Inli'-;:rili'- riHn|ili''ti' ilii >i'n>i nMiscnliiiif l'I di's allitniirs M';.'ini'n-
liiirrs, ainsi ipii* ilr la M'iisiliilili- nssiMisr;
l" I m- liaiiilc li'anM'i>ali- jumi i-li-ndni' il liN|irii'-<llir'sir ii nn lailili-
ili'j;ri'' an-ili'ssns tli's |iaiiii's ant>slh('-sii''('s.
I.i's ililIV-ri-nls cas (|ni' rnii est à ini°'ini' iIhIim'i mt mmiI loin il'.iMiii'
FiR. loi. Fie i53.
Fi;;. ioi ol 4o3. — Topo|:i'apliie de!» Iroiibh^s do In soiisibililé dans un eu» d'iu'iniplp^ic spinale droilf par
liûinaloinyvlii* spontanée, à topographie radiculaire dans le membre supérieur et syndrome de
Itrowii-Si^iliiard à type syrin^îomyélique. Malade représentée dans la n;;nre til, A droite, du ciHé de
riiéuiiplé^îie, dans le luemhrc su|>érieur, aneslliêsie tactile, douloureuse et thermique et perte des
sensibilili>« profondes dans le domaine de Cviii, IM et Du — teinte foncée — . A gauche, du côté non
paralysé — teinte plus claire — intégrité presque complète de la sensibilité tactile — la malade seul
le contact du pinceau de blaireau un peu moins franchement de ce côté que du colé droit — et troubles
très accusés de la sensibilité douloureuse et thermique portant sur le membre inférieur, la moitié
convspontlante du tronc et remontant jusqu'à Du. Les sensibilités profondes ne sont altérées que du
cùté paralysé. I.e sens des attitudes est très troublé aux orteils du pied droit. La sensibilité osseuse
est également diminuée dans le membre inférieur droit — lihin, fémur el moitié droite du bassin
«g. Xm) .Salpélrièie, 1305 .
une svmplotiialolo^io lonjniiis .inssi ciniiiilMc; mais il snriit. |iniir flii-
ic'connaissablt's. qu'ils pit'sc'nkMil la tlispusilion (•ara(tt''iisli(|iii' île
raiicstla-sit' cntanct' oicn|ianl It» i l'ilt} o|i|ii>si'' à celui ilo la [laralysie.
On pi'iil iiliscrviT iliUciviitcs l(ipi)<.'i'a|iliii's ilc la paralvsic cl tic l'ancs-
llicsic siii\ant la liaiiiiMiriin sit''j.'c la Icsion nnilali-ralc. Lorsturdlc (icciipc
la n'ijinn cervicale, elle (iiMeriniiie nni' liéinipli'fiie lininiilalérale iliinl
la SMiiptoinaldlii^'ie sera variable selnn lesefiinent inléressé. (Vny. {'\<^. (il
cl 7!>.) Si la lésiim pnrle an-ilessns iln IV' se;.'iiieiil cervical, la raeint^
rlesceiulanle ilii Irijiiineaii peni èlie allt'it'e el nn pourra oliservei' des
lninlili-> ili- la vcnsiliiJili' de |;i l'aci' cl même dans le domaine du
skMKii.oniE ne Ms/vi.i//-. \i:nii:rx.
j;i'itiul iifiT (icci|iilal, troiibk'S lioiiKilah'i'anx. ("cst-à-dirc du nit'inc côli'-
(|Mi' rii(''mi|il(''^i('. mais ('i'oisi''s pai' ia|i|i()il à rii('miaii('slh(''si(' du li'onc
il ilc^ iiic'iiilires I li(''iiiiaiu'slli(''si(' allciiic). l."li(''iiiiaii('sllR''sio dt's luoinbres
l'I du liiiiic (iccu|K'ia coiniiii' dlialiiludc, |)oiii' les sciisibililés siipci'fi-
fielles, — tact, ddulcnr, Iciiipéiahiri'. - la luoilir' oppdst'-c du corps, et
pourra iiiômo, si la lésion porte au iii\('aii de rcxIriMiiilé supérieure de
la uuielle épiuière, innuédiateinent au-dessous des noyaux des coi'dons
|)ostérieurs. iuléresser la peau de la luoilié ini'érieure du cou et de la
nidilii' |Miv|(''iii'iii'e de la lèle. Celle aueslli(''sie sera liiiiil(''e par une
„. 451 et tôJi. — Syndrome il'- l'-i "\\ ii >- (|n:i
(ilét^ie spinale gauche d'oriKiii- i rminii i.|i
— survenue à l'âge de onzr :hi, i h. / un lj.
In sensihililé douloureuse sont iiKiiqm's d: r-
la ligure ili'i. Pas do Iroubles des sensibilités profon
moitié gauche du corps (malade de la (ig. 79). (Salpil
sensibilité ne commencent qu'à partir de la sphiru
bien que la lésion siège dans le !>• segment cervical.
J avec di:
■ — balle de revolver dar
lime âgé aujourd'hui tir
la ligni. i:;i. .-t ,-,nv
dr .IlslJ'ilillUuJI
S im cas d'hémî-
vicale inférieure
. Les troubles de
i|].-nniipie dans
'ln|,|M' ni de la
l.|.-.i,.iïésilela
«."lucnt di.rs.il,
ligne courbe. — ligne pariéto-auriculo-uieiitoiniièic — passant en avant de
Toreille. (Voy. lig. ."80.) Seule la sensibilité de la moitié de la face de
ce côté. — ■ trijumeau. — sera conservée, (jiiant aux sensibilités prolbiides.
— sens des attiludes, de la pression, sensibilité osseuse. — elles seront,
ciimme d'ordinaire, altérées du côté de riiémiplégie. Dans ce cas on
poiii'i'îi observer une paialysiede la moitié correspondante du diaphi'agme.
Lorsfpie la lésion ])orte sur la partie de la région cervicale correspon-
dant aux origines du plexus bracliial. — V". VI''. VII'WIII" segments cervi-
caux et I" segment dorsal. — ■ la paraivsie du membre siipéiieiir [irésen-
SY.MtltD.Mhs st.wsllll V H'.i:i
li'i'ii ili's t'.'ii'.'icli'i'i's |iiii'lit'iiliiM°M'l sci'ii il ly|ic r.iilit'iil.iii'c \ai'i.'ilili-, t(i|,-il
iMi iiil'iM'inii', Ni'liiii If sf^iiiciil Irsi'- (\(iv. |i. '.Tid cl 'jSl ). Itiiiis ces ciis
i-nliii on (ilisi-r\fi':i ilaiis ce iiifiiiliii' sii|ii'Ticiir îles lioiililcs tic la sciisi-
liilili- à tii|)ii^ia|iliii- ('^alciiifill lailinilaiii-. |V<i\. li;;. 'i^t'l. }').' ri iMl.|
Kii un mol, (laiiN It* ras ilr li'sinn nnilalcralc du ri'nllrnicnl i'ci'\iral ilr
la iniicllc i''|iinii'i<', on pcnl oliscr\rr <lii coli' dt- la li-sion : une ninnoplc--
il\{' ciiiialt'. mit' |iaial\sii' ili's inicirostaiix cl des muscles de I alidniiKMi
ai'e(Mii|ia^nées d'une iiiituo|iir-^'ie liiaeliiale à l\|ie sarialile selon le sej.'-
meiil lésé |\oy. p. '.'."> I el li<.'. 4,Ml| avec liiiiildes de la sensiliililé à
lo|)o;^ra|iliie radieiilaire, par lésion des racines ou de la coriic |iosl('-ricure.
hc ce ciMé du coi-|is se Irouvcroiil les Irouldcs de la sensiliilili'' iirolondc.
ainsi i|u'uiie diminulioii ou une aludilion du sens sléi'i°'o;:uoslii|iie cl du
côlé non paralysé les Irouldcs de la sensiliililé siiperliciclle.
Uaiis les lésions de la moelle cervicale iiilérieure on conslale eu oiilrc
lies trouilles du côli' du ;,'lolie oculaire. - mvosis, enoplilalmie, n'-lri'-
cissemcnt de la t'ciile pal|ii'-lii'alc. - dus à la |iai'alvsie des tilires svui|ia-
lliii|ues oculo-pupillaires. soil au niveau du cenirc cilio-spiiial, soit au
niveau des racines anierieures (!,. Il,, il,. (Vtiv. SV/zi/o/or/iV tic la risian.)
Un resie, je le répéle, il n "y a pas toujours parallélisme dintensité
entre les Irouldcs moteurs et sonsilifs et, avec une paralysie |icii accu
sée,il peut y avoir disposition croisée de rancsiliésie el de riivpereslliésie.
Knliii, assez souvent dans le syndrome de Itrowii-Séipiard, laneslliésie
croisi-e |)orte iiié;,'aleiuciil sur les dillérciits modes de la sensiliilili- t'I cela
lanlôt dés le déliiil, ce ipii est tort rare, tantôt et le plus souvent au lioul
d'un cerlain temps. Klle présente alors le tvpe svrinjromveli(|iie; la sen-
siliililé au contact est conseivée ou |ieu loucliée, mais, même dans les
cas où elle paiait intacte, les cercles do Welier sont plus larges cpie du
co|('' opposé. (Voy. lig. i."i6 el 'htl .) La sensibilité ilouloureuse el le sens
tliermi(|ue sont aliolis ou très altérés. (Voy. lij;. 4y(i el ibl.)
Ou peut même oliserver des cas, el il m'a été doiuié d'en rencontrer,
dans Icsipicls le syndrome de |{rovvn-Séi|uard ue se li'aduit que par des
Irouldcs de la sensibilité stiperlicielle, souvent avec dissociation svi'ingo-
mvi-lique. Ilaiis ces cas. les troubles des sensibilités profondes l'ont dél'aut
du coté de la paialysie. (Voy. lig. i.*)i et ibh, iàO el ihl .) Kniin,
lors(|ne le syndrome de l!ro\vu-Sé(|uard est dû à une compression médul-
laire à marche lente, l'anestliésie du côlé o|i|tosé à la lésion sélalilit. en
;;énéral. dans l'ordre snivanl : aneslliésie tlicrmir|ue, puis doiiloiireu'-c.
pnistaclile.
l'onr termiiii'i' ic ipii a liail aux ililli''i'eiileN iiiodalilT-s de raiiestlK'sic
dans l(> syndrome de ririAvii-Si'-i|uard selon la liauleur de la lésion, je
l'erai remartpier iiue lorsi|ne <'elte deriiièi'e sié};e dans les n''j.'ions
dorsale iuré'i'ii'urc. lombaire ou lombo-sacrée, on peut obsei'ver, du
même côh'- i|uc la lésion médullaire. — côlé paralysé. — el du l'ail
de la grande obliquité îles racines dans ces réfiions (Voy. (if;. *J(i<<).
des Iroiibles sensilils el moteurs, pouvant plus ou moins mudilier
l'apiiarcuci' du «.vndromc el lelevaiil de l'alli'-i ation de ces l'acines.
si-:Miiiitii,n: /,/ s) -ii.Mii m:iiveu.\.
C.'i'sl ;iilisi i|iii' (l.iiis le cas ilc ('(iii|i de ciiiilcaii nu ilc niliipiTSsioil
Irsiiiil un iiili' lie la iikicIIc à la liaiilriii' de la S' \ci iMiic dorsale, la
lésion iiilércssera le X.'' sej^iuciil dorsal d iimi sciilcuicnl les racines de
ce sefimenl seront altér'ées. mais encore (l'Iles ilii l\ el du \ 111' se^nn-nls.
|)u cùh'' de la l(''sion un oliserveia. uulre la |iaralvsie du lucnihre iul'i'-
Fig. -156. Fig. 157.
Fig. -lo6 et 457. — lli-iniparaplogie siiiiiali; diuilu daliiiit de duiiï mois, avec syndrome de Bmwn-S.-
«luai'd à tyjii' -m iii^ninyliiiiie chez un homme de vinsl-sept ans, et consécutive à un . iMi|r dr .■.iiilr.m
porté dans \.i >■ ~fn .l.ii~:il.> droite, à la hauteur de l'apophyse épineuse de la l* m ii.l I.n-.ili-,
et dont la (i. iIm.. .-i :. .". centimètres de la ligne médiane. Motilité : à droite, mnin'il-:. nii.il.-
dissociée, h' m ilnl^ nLiirlu- en sleppant, la paralysie étant beaucoup plus accusée dan.- I.-- iiin-.lto de
la région aiil. m .vicin.- de la jambe, dont l'extenseur propre du gros orteil a seul conservé un
peu de l'oii'-. ■\\f I nj- . .iiv de la région postérieure. A la cuisse, les muscles de la région posté-
rieure sont >. ij.mIiIi iULiit plus faibles que ceux de la région antérieure qui sont à jieu près nor-
maux comme force. Ces phénomènes de jiaralysie dissociée disparurent au bout d'un mois.
Itéflexes rotuliens et acbilléens plus vifs à droite qu'à gauche. Clonus du pied très net à droite, faible
à gauche. A droite, siïne des orteils avec éventail, moins net à gauche. Réflexe crémastérien aboli à
droite. Kéllexe abdi.iiini:il ml. i i.nr. très faible des deux côtés.
Sensibilité. A gamlir. ,lisv..ri:iiiun syringoniyélique. La sensibilité tactile est intacte mais les cercles
rmique sont abolies jusqu'il la hauteur do
10 du côté paralysé ni de bande iIIi^iht'-
i>le aucun trouble de la sensihilil>- ~M|iri ii-
titudes, sensibilité osseuse — sont uiLi.itv,
'sie croisée commence seulement dan-. \y
de Wcber sont élar;;i-- l..s -.ii-ilnlités doul
1)1 et diminuées de tix à Dviii. l'as de banil
Ihésic du coté sain. Du côté du membre |i:
cielle et les sensibilités profondes — pressi
(Salpétrière, liUi.) Ici la I mite supéricui
domaine du V segment au-dessous de la lé^
,lli!l"
l'ieiir, fies tronliles de la sensibililé dans le domaine de iJvni, Dix et I)x,
ainsi qunnc paralysie! atrojiliitiiie des muscles larges de labdomen el
de la moitié inférieure du grand droit, si les racines antérieures sont
atteintes. Du coté opposé il existera comme d'halntude une ancsthésie
de la peau du membre intérieur.
Si la lésion siège à la liauleiii delà l'J' \eiièlire dorsale, elle inl(''-
ressera le V'^ segiui'iit lniuluiirr el le 1' seiiiueiit sacii' ainsi (|ue la
sVMiKiiMts sH.xsilirs. mu
l'J'' luiirc tlnisalc. tmilcs les |iiiirfi Inmliaiics ri la 1" paire sacrrc. (Iii
iiDiii'ia pailanl (iIimt\ci' iIii cnir- ilr la li-simi. mit' |lal'al\^il■ <ln iik-iiiIm'c
ii\IV-i'ifni' aM'c aiicslhésif dans li> iloiiiaiiic ili's rariiics (-iiri'c^|Miiiilatilrs i-l
lies |iaialvsi('s à ly|if lailiciilaiic ilrs imisrics tlt- la iv^imi aiitciiciin' ilc
la tiiissi' l'I iiM'iiu' ili' la jaiiilii'. Un tiMi'- (ip|insi" à la lésion il i'\islcia îles
Iroiilili's (li> la sfiisiliilili-Miincnl à ly|M- s\i'in^iiin\(''li<|nc. dans le ilinnainr
/ lit's incniiiTcs |iaiit's sacircs. (Vtiy. II;:. '»"»S. i."i!( cl iM . I
Kniiii dans le cas de Irannialisnic ini de roniiiressiiin sié^icanl cnnirc
Kig. 158. Fift. 439.
Kip. 438 et 439. — To|iopnipliic dos tidiilik-s si-iisilifs clans un cas ilc syndrome de Bro»n-S<>quard, Iï|>c
litinbo-sacr*^. Toup de couteau ayant [H^nélré entre les apophyses épineuses de la 11' et de la li" ver-
lèhres dorsales et ayant lésé la moitié (.'aiiclic de la moelle au niveau du 1" segment sacré et sec-
tionné en même temps les racines antérieures et postérieures D«ii, Li, l.ii, l.iii, Liv, Lï et Si. Lésion
datant île trois ans.
I.a lésion radiculaire a produit : i gauche, 1- une atrophie musculaire avec IID complète dans les
muscli-s innervés par les nerfs crural et ohturaleur — psoas iliaipie. ipiadriceps fémoral, adducteui-s
— et une liK incomplète dans le jnnibier antérieur sans^ atiophie et sans paralysie nette; 2" une anes-
thésie (Hutanl sur tous les modes île la sensibilité superlirielle dans le domaine de l.i, !.ii. Lin. Liv,
l.«, Si et une légère diniiniilion du sens des altitudes dans les orteils; 5* une abolition du reflète
patellaire et du rélli'Te crémastérien; 4' des phénomènes d'ordre irritatif : douleiii-s à type fulgurant
et contractions fascirulain-s di^ muscles, localisées principalement dans le quadrice|is.
I.a lésion médullaire, caractérisée au début par une paralysie flasque et complète du membre infé-
rieur gauche et par des troubles vésicaui, a laissé comme résidu ai rès trois ans : à gauche, une eta-
. géralion du rélleie arbilléen. un rionus du pied et un signe des orteils; à droite — cAté opposé à la
lésion médullaire — de l'hyi oestliésie |uur les ."ensal ions lbeiuiii,ues A la face postérieure du
membre inférieur dans le domaine de Si et Su. Dans ce membre inférieur droit, les réflexes ten-
dineiit ne sont pas exagérés, le nfleie cutané plantaire est normal. iSalpétrière, 1912.) Voy. K. I-om: et
J. Ji MiMii: : Syndrome tic Hrown-Sèquaril à ttjitr ivffrirur. Hrvuc nt'urotogiijite, 1912. l. I. p. 122.
pins lias, au niveau de la \" verlt-hre lombaire — el inli!'ressanl le t 'rnie
teriniiial — tm noiera dn enlt'' de la IT'sinn l'exislence de lionliles seiisi-
lil's et molenis dans le dninaine de tontes les ratines loniltairos el sacrt-es
et, lin iiMt' tippost'. lies triiiililes sensitifs ilaiis celni ili- deinièies |»aires
sEMinlOOŒ I» SYSTI-MI- M:i:yi^l\.
.>l la sym|.lo.nal..la-u' .■■Iro .v.l.ul.. ;mv1I,' .1 imm lésion
(im-Ul' (If clicv:!!. ^niviiil Ir- ras. Il' l:ilil''iil
membres à lype radiculaiie-Cvi , '-^'''.el "i po m ^^^^^^^^ cerv.cale. ayant rtétnnl
chez un acrobalcdedix-seplanselconsec nea neH^^^^^ ,,e.iK côtés les racines anléneures et
dans tonte sa hauteur le 7- segment ':«"L?'n.^ ~ '"",,„ i,mé par l'autopsie et l'examen hislolo-
"stéricures Cv„. et D.. Malade de la f.g. 78 D'ag"-"; ';™,': ™:,, 'ronc, de l'abdomen, des raem
'g que. Paraplégie lUsque et absolue, ^'^ » ™l" ^' ^Vb '' '' •! '"' '■ ■'
bres inférieurs et de ceux nmenes P»rCv et U • A ■ '»;« - ,,, _ , ,,
Cv„, très accusée dans ceux dépendant de ^''e ;■/",,,,„.,., „ ,,„
inférieurs et des radiaux des deux cotes am»i qut de
ce réilexe. Incontinence d'urine et des "'«'i"-"'^-... .., ,,„uieur de Cvm et D. les sensibilil
Sensibilité. IKms toutes les régons foncées et ^qu»^^^^^^^^^ ^.^^. ,„ sensibilité .b^u
r.„ielles - tact, douleur, L-mpcrature - ont Lompiaerneni ,1 ,., ._ ^.^^^^^^i^^ „ en est de mèm.
de l'abdomen, des mem-
line de ceux innervés par
lendinenx des membres
K droite, inversion de
loureuseà la pression et b'
pour la sensibilité au diapn-iMi li:
nunielau niveau des vcil.l.i.- ■
transmission par le lliorax laisanl
i~ I
udes. .\l)olition d.-
lont les vibralioii-
iiles à la 2* verli-bi
lisse de résonance,. auru
iscérales. Il en est de même
,1 vm i>eu perçues au ster-
,.st probable qu'il s'agit de
,■ |„,iivant, en effet, passer,
I , 11,.- .-vlerne de l'épaule,
.M iii-.iiuyélique. Anidrose
, .1 ,,l„l.iminal — sont con-
gaucbe. Dans toutes les
,a moelle ét^n. con.plé.eme,U^^tion„éeJ.ans ie^-.;;;,^
ilii bras et de avant-bras — H.tAi, u\ II ii >-»i5'
dan'Toules les parties anesthésiées. Les rr/Jex»» '^'""""..-,.;, „,„ ^
se^éd s deux cotés. Le réilexe cutané I>'»°'--« ;;^i,"»'^' /..^ .'é,, ies de défense. A noter ce
"'*'^' .... . 1.. ..AflAvi» (lo ll:knin>h) n t >l l"'^ "" ,111, 1.1 ,,»i-ci,;.
fiisiiiiii ii\ I itiii'l.il. i-nnn, la ptiM»
.1,1,1,. Mi|.. lin H'Ile et profonde (pii
11,, ,>>,iinlé aux mouvements
cMés. ce re M exe u e»i f»:' •"•- r„ i; „
de la moelle épiniére j.rouvc que le rellexe de Bal.msk, n
qu'il n'est pas c""dilionné uniqueuient par la .e^. ..■ ' -
lance du réilexe cutané plantaire normal, malgn i ' '
•vunit cbei ce malade, |.ro.ive que ce réilexe rui u,. .1,.,
le défense qui, ici, él,iienl particulièrement mtenses. (\»j
''^::^:;;:.s dlîtaùs du cas acuiel : Voy n.«..|.»-U^L,.vv. ;
...nii.mr elc . fini"- ntuioloijiam: IMl, t. H. p, 1"' oui
ZT^Ùnca^ rf.: .«W.o.. eumplèU ,!<■ U. moelle .pm.ere, el
,,,/u./"' <''■■■• relh-j-rs.) ,
• Paranh-iiie cervicate d origim- Irnii-
;„ie v,'y J. Ukjeb.m-: et E. Loso : hxa-
vue neurologique, 1912, t. U, P- 7G9.
sY\i>iti>Mh:s st:\sir/i-\ mi
i'liiiii|iii' pi'iil i''liT N.'iriiiltlc. rîir les rat'iiics iinli'Tirni'4-s cl pn^lt'Ticiii'cs ni'
sixil |i.is l'iirrriiinil cl ImijiMirs .-iIIiti-cs ciisniililr ni :iii iiit'iiic dr^'ii'- :
hi li'siitii |MiiViiiil (''li'i' plus lin niiiins .'inliTii nu |iiisir'ni-l;ili'-i'iilr.
Kn ili'liors (les ras ili' Iniiiintilixnif, ilc loyer iiii/i-liliiiiir uiiiUiIrruI un
lii' c()inpri'.txiiiit iHcditlIain-, le syniiriMiic de Hniwn-Si'iinin'cl |ii-nl s'iiji-
scrvi'i' (inns la sijriii'idiiin -lir itniliilrralr (li|,'. 7tU'A cl ."(idi; il ol ri'c''i|nriit
dans VliriiKtliiiiiiirlif siniiiliiiifr un Iniiiiiiiilitiiir \l\<i. '21'.) cl K>'J).
Fiiî. us
■i itii.
m ct'rv
is .-t .1
Fig. 465.
~ Toiiiicrapliii- i\,-s tr..iil.l.s
ii-;iU' ilf 1.1 luoellL* 0|iiniiT<* :l
Il Iriiiirchil.'inl il<'>.i( iiiiiis,i!lii
,..1.MU> .•io:olili«^Mi.-s ilMlniphi
lil<-> .si'ii>ilirs qui |M>rl>'iit
Fig. I6i.
I si'iisiliililp dans un cas irinlillrilion i;liiini.i4i;iis« iSv
syin|>li°>iiii>s de |iacliynii'nini;ilc. l'aralysii' des quatre
ir reiiiiiif de vin^l-iieiif ans. .Aux nieinliressuiiéi-ieiirs,
iiisriilaiiv siMil liinit<*s aiu uui.scles innervés par Cviii
is les liiodi*s de seiisiliililé siiperfieielle el proronde
Boinyi-li
les ziiiif
ira l'cï
siéléudiiiisie à lopi>i;rapliie radinilaire sont limités au domaine de Cviii, IJi, Un, région qui
lond au point où la moelle épinière el les racines sont comprimées. .Au-dessous de Du, il existe
.soi'ialiiHi à typesyrin^'omyélique — conservation de la sensiliilité tactile avec altération très
des seiisiliiliiés douloureuse el llieriiiii|iie — sauf dans le tciritoire de Si el Su on la scnsi-
iiperlirielli^ est intacte. .Viix m"mlui's inréricurs le sens des attitudes scifinenlaires n'eii>le
la sensiliilité o.sense e,l prcsifiie abolie iSalpdrière, l!H)j|. Un an apri-s, la dissociation syrin-
qiie avait disparu el tous les modes de sensiliilité étaient altérés à partir de llii, y com]iris
s r^pectéi-s dans le territoire de Si el Su. Diapioslic conlirmé par l'autopsie (1913; qui mon-
islence li'nne cliomatosc avec pacliyméningite lè[;èrc.
Topographie paraplégique. — l,a disjMisilion |iaia|ilc^ii|nc des
Iniiililc-- de la seiisiliilili- s'ii'isei\e. cDiiiiiic celle des Irtiiihles innleiiis,
à la siiilc de l('-siiiiis loealist'i's inléressanl pins rni iiinins ciiinplèleineiit
Idiilc la lar;:cni' de la inoelli' èpiiiiiTe — xerlioii, ccrasemcnl dr lu moelle
par luxalidiix nii frinitires de la ciiliinne verir-brale, iiiiiélile Iraiisrerse.
eiiiniire.isiiiiis iiièiliill(tires \y,iv exstiilnls inr'-ninfu's, Inmeurx. iiial de l'oll.
Seliin rinloiisili' de la it^'siiMi (lansvcrsi; nirilnllaire, les lionidcs seii-
Ukji.ri»:. — ;s<'mioloi:ie. ">"
898 ^i-.MKii.oi.ii-: nr >)>//:.u/-; .\i:iiii:i \.
silifs. de mèinc ((uc la pai'aplt'gie i|iii les acc'onipajfiic, pciivciil prc'-
sciiItT (les ili'givs tlinlciisiU' lirs variables; on l)i(Mi les lioiihics de la
--l'iisihilili' (ont i°()iii{ili'-[('in(>ni (Irlaiil, le l'ail es! assez (•(iiiirnuii dans la
|iai aplétiie s|)asMi(i(lii|ue (rfirij^iiie sy|iliiliti(|ue, on hieii ils soiil peu aeen-
sés, — anestlK'sie iiiCDinpIèle. — ou liicii enliii ils son! pnili's ;in iiiaxi-
iiiiiiii. — anestliésie lolale.
i,'Mlie>liir'sie piirle laiiliM siii' huis les iiicides de la M'iisibilili' sii|ieili-
Fiï. «S.
KiL'. «JG.
FiK. w;
Ki^'. 165, 166, 167. — Topo^'ivipliii; <l<,'s troiililr- ^.n-ilil- .]:m< im cas do mal de l'ott cervical nhscTvc''
chez une femme de vin^'1-lmil ans. Ici, I am-ih. i. jinri.- sur le domaine de Cvii à Cii et .scIituI -nr
le ilomaine du trijumeau, en particulier d*- i'i .in^h.- <<|>litalniique et maxillaire inférieur, par- com-
pression de la racine spinale descendante de l.i \ paiic 11 existait, en outre, chez cette malade, du
cùl.' d'' raucsllit'-sic, VIII p<'u de faihiesse du membre supérieur et une monoplégie crurale. (Voy.
J. liMKiiM .1 I'. rm s : Un cas de mal </c Potl cervical avec troubles très étendus de la sensibilité
liiir ménnigile ,„n,n)?iilaiilr. Iteriie iieurnlmiiqne, IIKIB. p. 'iriO. i
cielle el pioldiide, taiih'd elle se j)réseiile sous t'oiiiie de dissociation
s\rin^;oiiiyéli(pie. Ce mode de dissoeialiou peiil e\islei' en dehors de
rht'niatoinyi'lie el de la frliomalose inédulhiire. Il esl, en eUet, assez frt'"-
(|nenmienl oliservé an déhnt (U's para i>k'(ji('s par coiupresaion, mah il esl
lareineiil |HTsislant et loi ou lard a|i|)araissenl les Ironhles de la sensi-
Itililé laelile i li^;. 47(1 el 471).
Il n'existe pas, du reste, de parallélisme entre l'iiiteiisité des troubles
moteurs el eelle di's Iroultles sensilil's; mais si l'on obstM've assez soiivenl
une paraplégie très |)ronoueée sans troubles nets de la seusibiliti', l'in-
verse se l'tmconlre rarement, el une altération Irt's intense de la sensi-
bilité s'aceonipa»rne liabitnellement de (roubles |)aralyli(pies très marqués,
.le parle ici, bien l'uleuilii, de paraplégie de cause orgaiii(pie, les liyslé-
sVMlUOMh^ >/: \ >/ /// N.
rii: if*. U». ITtk iîl.
laii-i- jyani ■■>iiiiiiii-n
>l<' . iiii|ii:iiilf tiiiit .1
■•"■"•" «M'I '
lii.il.i.l.-.'iilra>l.i
T<i|Kit;i-a|vliii< ,\n liMiililf
' lur ili-« «yiii|ili1iiii«> ili- I
d>' In w'ii9tliilili' lUiK lin ra» i|i> ■■iiiii|iri>»>iuii tiii'iltil
iitii|in-oOiiii nulinilahv iiniliiliTiilf, ilii-» iiii IiiiiiiiiH'
iiiiiM-lfs tlii lira:
■'••luiili-. Ili'tl.-ic o\v
cranii-ii alioli, ivflcx
mlial faihlo. N'iir^ilii
U\è : \n>-slli(^ic lartil
«*t (louliiiir*-
•If la s<'n>iliiliti'- lli.-r-
iiiique dans <Aiii vl lli,
r^KÏons loinlées en
foncé rt hyiHti^tiii^io
khlèn" daiisCvi ei Iaii.
AlHiiition tlii sens des
atliliides dans les dont
deiniei-s d..ii:ls »>.■••
écaileini'iil In'S mar-
qué des eorcles de Wt>
ber el asléréoimiisic
coni*s|Hmdanle. Aboli-
tion de la sensibilité à
la pression dans (Àiii
et Ih. Légère diminu-
tion de la sensibilité os-
Kig. m.
Kiii<|>litlial
al|.é-
brale el myosis du
t;aucbe. Au bout d'un
mois de séjour ilalis b*
sen iee, d é ^ e I o p |i e-
menl proitressif d'une
(araplégie s|iasinot)t-
que qui devint alisoliie
en di\ jours, avec e\a-
tiération des réflexes
rotuliensel arbilléeus,
rionils du pied, sijilie
desi orteils, rétention
d'urine et des matières.
Sensibilité: (ri|:,170el
i71 1. A (lartir de la
? dors;ile, iiVion tein-
tée en riair.il e
troubb-^ ile 1.1
lilé 1 '
Il
sie de
.ibi-
' Ionien el l<»s membres inférieurs. La sensibilité tactile est Irî-s p*'U touchée
Lur et à la leuiiK'rature sont très altérées. lnlé(;rité des sensibiliti^^ profondes,
• iilan-ri abdominaux et oréinastoriens, Lyraphocytosc raebidienne légère avec
iiuiiie. Ici, la b^ion railieiilaire — plaque de méningile sypbililiqiie — ne se Iradiiisil
.1» que |>ar des symptômes de |iar:ilysie radiculaire inférieure puis, en qiielqiiesjiuirs, la
>ur la moelle épiniére et produisit une parapléj;ie parcompression.(Sal|i*lrière,lVll.i
siiMinidt.ii: l'i -\>ri:Mi: \i:i!ii:i x.
iii|iii's |iiiii\.iiil. en l'Il'i'l. |iii''si'iili'r îles Iniiililrs si'iisilil's lirs ,•|(•(•M^(''^ s;nl^
Iroiililcs iiKilt'ins cniiidiiiilaiils. I.ii sip'iuiidunjrlic cl Ihciiiitlonnjc'lu'
|itMivi'iil l'jiirc CM r|ilicpii ;'i ccllr loi, iiKiis ici laiicsllicsic osl dissocice.
I, V'IcikIiic tics |iai'lics aiic>liit''si'''cs (i(''|icii(l du niveau t\i' la lisidii
s|iiiialt': le plus soiivciil, ce sont les iiilirc^ iiilV'riciiis seuls ipii sdiil
piralyscs cl la limiic sii|ii''iiciirc de raiics|li(''sic rcinniilc siii- le Ikhu- à
une liaiilciir variable, cl > \ Icrmiiii' par nue lij;ne |)lns nu niiMii-> nelle-
nieiil Irancliée. entonianl le lidiic cl don! la liinilc anli''i'icni'c csl silni'c
|iaiTnis un |icn |dns lias (|nc la liniili' iinslciicnic. Telle csl la l(i|iii-
Fig. l-,-2.
Fig. .175.
Fig. 172 el .475. — Topographie des trouljle.s de la sensibilité dans un cas de paraplégie spasmodique par
mal de Poil, à mni'elie pi-ogressive. avant délmlé il v a (|uatre ans, chez nne lemme de soivante-
Iruis ans. Dans les parlins tninléo< en "sonlluf . la snn^il.ilit.' tririil,- :i ,li*|Kuu cl Ic^ scnsiliilil.'S iliin.
loul-CIISC cl lhcnni.|ll.- <..lil h— :,ll.-.| .-.v ll.ill- l:l / I.ilil>- .ii . I.ill . .Ilr.- -mhI uir,,,,, l,ilirli.-.>~.
Dans hvs ziincs non l.-iiil.-.-- s^.^..v_ . ,.||,.. .„„\ inlir. i.-- I .- ^.ii-i lu hl.- | !r. -~rii~ .1.- I,i |iiv-
sion, sens des allilnilts „iii di.^i.ani dans le? uicuil.o inlViinii -. 1 i -ruMl.ihi. ,i..rii~,- \ r,i i,.~.
diminuée, surtout au niveau de leurs extrémités. (Sal|iiUi icic, l'Jli.
grapliii^ (|iip l'on oliservo ordinaircmenl dans les cas de iiiyélile liaiis-
verse. de ((Miipressiou on d't'craseinenl de la rti^gion dorsale moyenne on
iiilV'iicnre de la moelle (''pinit're {(ig. ~)()~) et 56i, 40(1 à 4(ii el i/O à
iTI i. el, CM ii'aiilé. ici. la limite snptiiienre de ranoslhiisic conesponil
à la disliilinliun pciipli('ri(|iie des racines poslt'riemes eonipris(>s dans la
li'sion. lanilis (|nc l'ancslliésie soiis-jacenic — Iroiic et nicmlires —
csl la cons(''(|iience de riiilerrnplion dans la moelle des coniliicUMirs de
la scnsiliilili'.
Liirstine la moelle esl alli'iée an niveau tic la partie siipi''iienre du
renilemenl cervical, les tioni)les moteurs el sensilil's poilcnl sur les
-) \/</,'i.W/ •> ^/ \^//// •>. •tiil
i|ii;ilir Miriiilii'i-^, cl iiiiv iiicinlirt's sii|m''I iciii's r;iiii'stlii''>ii' <ircu|ii' des
ic;;iiiiis tlill'crciilf»., x-loii (|iic li-l nii Ici scMnifni cciNiciil cl |iiii'laiil li'llcs
on telles rjiciiic". iiiisicriclircs miiiI iiilt-icssi-s |).'it' la Icsioii (iiiJ. 'flirià iCiT i.
>i la Icsidii est iiiiilalcialc, les Imiililes sciisilils |iiiiii miil ne siéjicr ipic
«rnii seni cnlé |ieiiilanl nn Icmps pins on ninius Ion;:. Mans le cas de
li'sion ceiNicalc sii|ici'icnie. on pi-nl oliscrvcr ilcs lionlilcs de la sensilii-
lilé de la lace |oi'si|ne la i'a(-inc dcscendaiilc iln Itijnniean pai licijic à la
lésion.
hans le cas de coin|ircssion t\r la ii'';;ion londio-saii-i'c <le la inoellc
('■|iinièi'c. la liniile sn|i('-i'ienre de rancsilir'sic, ainsi i|ue je l'ai inr'ci'dcni-
inenl indii|ni'-, ne cori't>s|i(nid |ias m'ccssaiieincnl an se;:incrd inrMJnlIaii'e
(|ni esl le sic^e de la coni|ii'ession. cai'. par snile de la dircclion livs
oldiipie en lias des racines à ce ni\eanivoy. 11^'. 'J(iS cl p. ST'Jl. celle ctnn-
prcs»ion allcinl des racines qui lirenl Icnr ori;:inc ilniie ri'-;:ion lieanconp
pins cicvcc de la nMu'Ile cpiniére. C.'csl là nne pailicnlaiilc ipii ne se
renconlrc pas dans les coinpicssicnis de la niocllc ccr\i(ale. diml les
lacines onl nne dircclion lieanconp pins liori/onlale.
.l'ai dil ipie rancsilicsic cinisécnlivc anx li-siims lrans\crsalcs de la
ino(dle porlail snr loni le scfiinenl dn coi ps sons-jaceni à ci'lle lésion,
('elle loi sonlVi'c cependaiil cpichpics cxccplions. II. Ilead i|!llll))a rap-
porlt- des d'oliservalions on lanesllicsic élail inconipicle, l'cspeclant nn
cei'Iain nombre de lerriloiros ladicnlaires inlërienres ((ndinaircnicid
ceini des racines sacrées on lonibo-sacrécsi, alors ipie lout li' Ironc cl la
pallie aniérienre des niemlnes iiiréiienrs élaienl aiicslliésiés i\\'^. U't't
cl Itii. W'J cl i7."i. jîaliinski el .laworski. André Tlioinas (l'.jldi oui
depuis pnblié des l'ails analo^nes.
Celle iiié;;alilé de i('parlili(ni des tronbles de la sciisiliilili' aii-dcssons
de la lésion niédnllaire n a ;jncrc élé sij,'naléc (pie dans les ciniipres-
^i(»ns lie la nioelle. il coiivieiil de laire reinaripier ce|icn(lanl (|ne ce
pbénoinéne peni aussi s'observer dans la syriiii^diiividic cl dans riiénia-
loinvélie.
(les l'ails sonl assez dillicilcs à inlcrpréler dans i'élal aciiiel de nos
connaissances. |(ans le cas de coinpiession médullaire, on penI les cxpli-
ipier penl-éire, eonime le t'ait II. Ilead. par ce l'ail ipie les libres sensi-
lives. après leur enlre-croiseinenl i"t leur trajet vertical dans la substance
;;rise. vont se ijronper dans les cordons latéraux. I.a résistance pins
;.'randc de la substance blanciie anx traiiinatisines el anx cdinpiessions.
explii|n(>rait penl-élre dans ces cas rinti'"jril('' des libres nerveuses des
ré'jiions inrérienres ipii sont déjà incorporées anx cordons lalt'-ranx, alors
ipie tonics les anlres (•lieniiiient eiicine dans la siibslance ^.'lise. Pour la
syiin^omyelie i-l riiéinatoin\i''iit', l'explication esl plus l'acile. (",'esl vrai-
semblablement une ipieslion d intensité' de b'-sion de la base îles cornes
posiérieiires. variable suivant la liantenr.
Ilans la srli-rnsc en jilinjiii's avec paraplé-i:ie. les Ironliles de la sensi-
biliti'- ne smit pas exceptionnels. Un l'ail de la ditVnsion plus ou moins
::raiidc el de la localisation variable des plaques de sclérose, ils n'ont pas
•iH'i sÉMiOLOaii: nu ^y-ii mi: \i:ii\i:i \.
(Il' (li>lrilmliiin |)iirliciilii"'n'. l'I en |i.ii liriilicr ils ne soiil |i:is nrlIi'iiiiMit
niii|i('-s ti;iiisv('i'sal('iiiciil iniiiiiic (l.iiis l;i tii|inj;r;i|iliii' |i;ira|iir'j^iilii(> (jnc
je viens de (léci-irc. Un olisii vc clic/ ccrlains nialiulcs une diininnlidn
(les sensibilités Uuiile, (lonldiiiciisr cl llin iMi(|ne. ainsi ([ne des sensibi-
lités piol'dndes. .l'ai déjà l'ail reniai (|ncT |iii''eédenMnent (|ne celte pei'te
des sensibilités prolDniles. aeeiini|ia;;ni''e d'asléiéoj;ni)sie, a été sijinalée
dans les nienibii's snpéiiems de qnebincs snjels alleints de sclérose en
pbupies (Noïcai.
Caractères des troubles sensitifs médullaires. — Ainsi que
je Tai déjà iiidi(|iié. Imsipic la lésion IraiisveiMile de la moelle est
ciiniplèle et totale, tonte espèce de sensibilité snpeiticielle et iirolbndc
disparait au-dessous du niveau de la lésion. — C'est là un lait commu-
nément observé dans les écrasements de la moelle épinière jiar fracture
ou luxation de la colonne vertébrale (lig. i60. '((i 1 , i(>2 ) : beaucoup plus
rarement dans certains cas de mal de Potl ou d yéd alarie par
artérite infectieuse, sypliilis. tuberculose.
Si la lésion est moins étendue, elle réalise presque toujours une anes-
tliésie dissociée, et ces dissociations sensitives médullaires présentent tou-
jours des caractères très particuliers qui permettent de les reconnaître.
I" Un premier point très important, et qu'ont mis en lumière les
travaux (le II. Head, c'est quon ne retrouve jias dans le cas de lésion
médidlaire les modes de dissociation qui caractérisent une lésion péri-
phérique; les troubles de la sensibilité ont subi un autre firoupement :
a) La douleur, par exemple, ('sl dissoci(''e dans les lésions périphé-
liqui"-: la douleur cutanée, superficielle, ])eut y être abolie, tandis que
l;i doiih'iir profonde provoqut^e par la pression est conservé-e ainsi que
les autres sensibilités profondes — sens de la pression et sens musculaire.
Dans les lésions médullaires, la douleur profonde et la douleur sujier-
ticielle subissent des altérations parallèles: c'est la sensation (lf)iil>'i/r(\n\
est diminuée ou abolie, d'une façon globale, sans dissociation:
b) Les sensibilités thermiques pouvaient être, dans les lésions jiéri-
piiériques, dissociées en deux <;ion]u^s : sensibilité au\ teni|ii''ratures
movennes et sensibilité aux températures extrêmes.
Dans les lésions médullaires, cette dissociation a disjiaru : les sensa-
tions thermiques sont atténues d'une façon globale, sans distinction entre
les teinpéralnrcis extrêmes ou moyennes. Mais \n\v autre dissociation peut
se [uoduire : la sensibilité au froid et an chaud sont distinctes et peuvent
être altérées indépendamment l'une de l'autre:
c) Dans les lésions périphériques, la sensibilité hictile snpeiticielle.
(pii est, on le sait, nettement distincte de la seusiliiiité à la pression, est
abolie; |»ar contre, la seconde persiste.
Dans les lésions médullaires, ces deux sensations sont parallèlement
tnniblées; elles ne forment (ju'un seul groupe de sensibilité tactile
gi'-nérale. à la fois supei'ficiidle et profonde;
(h Kntin le sens des attitudes on mmi> musiiilaiie. qui dans les
sy.MnioSlh:^ >h\\>iiii >. '.Hij
lcsiiiii> |n'ri|ilir-i'ii|iics osl iisMu-ii'- au sens île la |ircs>iiiii ri de la (Innli'iir
|ii'iiriiiiilr. riiniic au l'iiuli'aiii' ilaus les lrsiiiii> uii'-ilullairi's un <^|'<iU|m-
tlisliiicl, ptiuvanl ('■IrcalliTr- liuuc l'aviin isoli'-r iiu nrllcniciil iiiiMlniuiiiaulf.
(!»' sens iiiUM-ulairc a |iiiui- riii'iillaii'i'. selon II. Ilcad, le si-iis lic l'aji-
|UV(ialiiiu (les tli>lau(('s laclilcs. — ct'iTlfs dr Wt-lii-r icclicicln'c |iai
l'i''|iiiMi\c (lu l'iiMipas : ( i> sens «lit lic « ilisn iniiualiiiii laiiiii' » nu il'aii-
|iivt'iali(iu (II- la liistaurt- (|ui sr|iai'i' ilcu\ |Miiuls dr la peau nu des
lllMlplt•llst•■^ siiuullaui'iuful tiiuclii's. est linijnuis assniié au\ liiiiddcs du
M-iis nuisculaiic. Il l'ni lur aM-c lui dans la umicIIc uu ^'idupr aulnnotni'.
Il scMildc dnnr ipic. suivaul l'i'xpri'ssiou di- II. Ilcad. lis dinV'iruli'>
toi'iiii's di- M'usiliiliti' ;.'i°nup('M's daus les ucri's priiplictiipirs sclou rcilaiiis
nindi's r(''alisi>ut daus la luncllc des ^'l'nupcuiriils difir-n'uls, },q'nii|ic-
uii'uls plus coid'nruu's rn sninuh' i|Ur les pi'cniii'i's à raiiciciMii' dfS(-|'l|i-
liou claNsiipu- cl (pii siuil couslilucs ainsi :
Scusiliililc laclilc, v cnnipiis le sens de la pressinn;
Seiisiliiliti- liiei'ini(|ue, eninprenani la sensiliiJiti'' an cliaiiil. el la seii-
sihililé an IVnid:
Seusiliililé iltMilniui-use:
Sens des altitudes nii sens nnisinlaiti'. au(|uei il l'an! jnindre le sens
de diseriniiuatinn des pointes du i-nnipas, de localisation exacte, et
ilappi^cciation des dislances tactiles.
•_*' Suivant le sicj.'e et réieudue de la lésion sni' l(d ou tel coi-don
uiédnllaire. lestiouldes peuvi-nt portei- sur une ou plusieurs de cessensi-
liililés ii'alisaul dilVérenles (//x.s- iriiilluiis iitrdiilhiirrs.
Syndrome des fibres radiculaires longues des cordons postérieurs,
.l'ai déjà indi(|ui'' ip. Si h ipn- dans cei'taines lésions des cordons pns-
léi'ienis s'acconi|ia<.'uaid dintéficité des racines cori'espondautes. ainsi
(pie dans lieauconp de cas de sctrroxrs aiiiibiiircs à niarclie snliai^uë, de
cause iid'ectieuse ou to\i(|ue. (ui relevaid île rauéiuie peinicieiise. et daus
lesipiels les racines postérieures sont éi,'alement intactes, les tioiildes de
la seiisiliilité se présentaient sous une rorine dissociée spéciale. Les sen-
siliililés. tactile, douloureuse et theitniipie sont intactes ou à peine loii-
cliées. taudis ipie le sens des altitudes, la seusiliililé doiilonreiise à la
pression, la sensiliilili'' osseuse sont aliolis ou très altérés. Mais si la
seusiliililé tai-tile est iiorniale ou à peu |irés. le sens de localisaliou, la
notion de poids, le sens de discriniination laclilc (cercles de Welier) soûl
très altérés : enlin l'astéréoixuosie est Iri-ipieute. Tlionisoii (l!tl'2i a rap-
porté une oliservalion suivie d'autopsie très déiiKinstrative à cet é^'ard el
il m'a l'Ié donné doliserver tiiiis cas aiialoMiies dont un éjjaleuieiit suivi
d'aiilopNie. (!e mode spé-cial de dissociation lli;;. i-7't-et 't-TTi) dill'ère du
syndronie lalii''tiipie |iai' rint(''f;rilé de la seusiliililé laclilc et ne se ren-
contre dans li's scléroses comliinées ipie lorsipie les racines postérieures
sont indemnes. Il a été oliservé aussi dans ipielipies rares cas de tumeurs
on de lilessures de la moelle envaliissaiil surtout les cordons posli-rieurs.
(•n peut le désijxiier sous le nom de syiidroiiic (1rs fibres fadiciilaircs
liiiuiiii-s (/es roriluiix poslrrit'iirs.
siiMKti.acii-: m systime .\li;ii:i x.
Dissociation syringomyélique. — .Mais la dissociation delà sciisii)ililr'
([lie lim (iliscivc, le plus sniixciil dans le cas de li''si()n innlullairc, est
(•(die t|ni se i'a|i|iroc'ii(' dn mode s\iin;ioniV(''!i(|iic
Celle flissorialidii siiriii<ioiiiijcliqin\ nelleinenl (•aia(ti''iis(''(^ dans la filio
"ig. 17 1 cl 175. — Syndrome des fibres radiculaiics longues des oordons postérieurs — inlégrilc des
sensihtiilés superficielles avec altérations très intenses îles sensibilités profondes — dans un cas de
indéterminée cbez une femme de
•s troubles de réqnililuv. Kn 1!)U8,
lieux mains. De liK)8 à UllO, évo-
o. Tas de douleurs fulgurantes ou
sclérose comlùnée à marche rajiide relevant d'une
trente-neuf ans. Début en li'OG par de l'incoordiniili
apparition d'une atropine musculaire type .Aran-Ihn
hilion de l'alTection qui, depuis lors, est restée à I
autres.
Février 1015 : .Abolition de la sensibilité osseuse dans les membres inférieurs et la ceinture pel-
vienne. Elle ne ccnimence à reparaître qu'au niver.u de la i' vertèbre lombaire et elle est normale
au niveau do la dtuxitme (fig. 4^5). La sensibililé des masses profondes à la pression et la sensibilité
électrique sont abolies dans les mêmes régions. I.e sens des attitudes segnienlaires est coni|ililiincnt
pei-du aux nrleils et aux lif ds. Aux jambes et aux cuisses, la position imprimée passivement n'est
reconnue que dans l'exltiisii n foin'o ij<iinlui'es leinlées en gris dnns la fig. i74). La sensibililé dou-
loureuse et la scu>ibililé llieinii(pi.' Minl noimales. La sensibilité tactile est intacte sur tout le corps
au point de vue du sens ilu loucher. Toutefois la malade ne perçoit |ias très nettement la dillércnce
entre une élolfe de laine ou de colon. Le sens de localisalidn est un peu altéré aux membres infé-
rieui-s et normal aux membres supérieurs. 'foutes les sensibilités superficielles et proliurdes sont
intactes dans les membres supérieui's. L'écartement desceicles de Weber. Irës marqué aux iiiemlires
inférieurs, est presipie nul aux mains. Conservation du sens stéréo"; nostiipu^. Slolilité' ; .itaxie con-
sidérable des lueuitii-es inférieurs, nulle aux membres siqjérieurs. Iléllexes rolulieus, acbilléens,
radiaux, (décraniens. exagérés îles deux cotés. Clonus bilatéral du pied. Exagération de la conlrac-
lililé idiomusculaire. ['as de réflexe cutané plantaire, mais réflexes de défense dans les membres
inférieui^. Aucun trouble spbinclérien. Pupilles à réactions normales. Ici, les troubles de la sensibi-
lité rnlanée sont très différents de ceux qui existent dans le tabès où la sensibililé tactile est tou-
jours altérée. (Malade de la (iralique privée.)
inalose iiM''diillaii(' cl lin iiiali:iii\(''lic (ôlT cl TiiiS. .".")!• cl ."(il), iTS à
•iSI ), est cunstilm'c jiar une aiiidiliun de la sensibililt' doiiltinreiise (aiial-
^'(''sie), et de la sensiLilili' llieinii(|ne (lliertno-analj;('-sie| avec conseiva-
tion (le la seiisiliilili' an i'(inla(l cl dn sens niiiscnlairc. I.cs malades
^1 V///.'(iW/ N shW^ITtFH. 9(IJ
lie |icri,<'i^i'i>l. 'Ii'i'"* li'^ lunliiics iiu""!!!!' iiilt'iiscs, (iii'iiiK' sciis.ilioii de
iiiiilarl. I,'aii.il^;r>iit' iiiiticlif il'diiliiiaiic <lr |i:iii' iiNfc la llici iiui-aiics-
llif>ic, cl |ii('S('iil(' cil jjriiiTal la hm'iih- tii|iii^ia|iliic ijuc ccllr ilciiiiric.
\ii ilrhiil la syiiii^oiiiyi'lii', la si'ii>iliilili'' llifiiiiii|iic |m'1iI. ilaiiiis Itnlli,
l'Ire aliiiiic de Inutiles aiiiit'i's avant lapiiarilidii de laiial^i'sii'.
A citti- lit* rcs iiinililitalidiis iiii|iiii'(aiili's, la st'iisiliilit<'- au ciiiilail pi-iil
('■lie ritiiMiSM'i'; mais clli' l'sl Irrs soiivi'iil iiai-j'aili': li' iiialailc sciii le
l'oiilai'l iliiii clii'viMi sur la |ii'aii.
La ilisMii'i.ilinii |M>iil ilaiis i|iir|i|iii-s ta*- iillriiiiln- le sens llii'i'iiiii|ii(' liii-
Kg. m.
Hx. i::.
fii.-. t:«. .1 177 — To|iof!ra|iliie iU> iM.iiM.- île la Miisilnlil.- ibns un cas Je |>aialj>i.- la.li.ulaiie du
|i|imis hrarliial d'origine lratiniali<|Hf compliqué (riu'iiiatoniyélit^. l>ans et? cas. ayant Irait ^i une
|>ai'aly5i>' railiculairi' dans le diiuiaine de Cv, Cvi, ('.vu, les triiuliles de la sensihilité ilépassenl le
diunaine des racines tiaiiuiatisées et présentant sur le tronc et la face interne du In-as la dissocia-
tion syrinK<unji''Ii<pie, inili<piaiit la présence d'une liêniatoniyélie. Voy. J. Dijr.Hisr et M. Kor.KR : Deux
cas tif /Hiraliisie raflù'utairc dit ittixiis tirnchiiit cuitifilifiiii's il'lii tinitittiii/èlite. Hrflif ut'iu'nlittyquCy
liKIi. p. ■",.
iiii-mi'. Ainsi i(n(' je lai iiuMiln'' avec Tiiilaiil. un piiil iriiconlrcr dans la
^\rin;;iimyi''li(' In (•(iiiscivaliiin de la si'ii>iliilili' au liniil avec aliidilimi di-
la sfiisiliilili'- à la l'Iialfiir.
I.n dissiti'ialiiiii syriii;;(iiii\i''lii|iio n'a pas Idiijiiiirs dans les autios
lt''si(Uis tlf la iiidcllt' des earaclères aussi IranclK's. Kllc |ieul (''li'eassocii'c
à des li'diililes de la seiisiliilili'- laetile. (i'esl assez souvenl le eas an
ilt'lml. dans Vlu-mnlininiilir, et ce n'est i|ue plus tard et peu à peu
i|U ap|iarait le iiidiIc de dissocialinn syrinj.'t)mycli<pie, qui est alors aussi
ncl i|ue ilaiis la >yiin;.'dinyi'die elle-mèiiie. I.c sens des attitmies peut
aiiNsi rhf alli'ic'' dans ccriaiiis ca> d lit''iiialniiivi''lic i II". }8*2 cl }S.~).
yoc. sÉMun.oi.ii-: i>r >i>// .i//-; .\E/tij;i x.
I.i's hniifiifs, les cdiiiprt'sxioiis de lu iiuiclle, sti trailiiisciil souvent par
ili's Iniiililcs porliint smtmil, pail'iiis iiiriiic t'xcliisivi'iiiciil. sur les soii-
siltilil(''s ildiildiiicusPs cl llicrniicpics. (icilo dissocialioii syringoiuyéliquc
csl assez IVéi|iieiriiiii'iil ohscrvée an débnt des juivnpléii'u-s par (-(nnprc^s-
sion. — mal de l'nll. pacliynirniniiile — snrlonl lois(|nc la paraplégie
se développe rapiili'nirnl iliv;. Kiri ri idii. l'iiie peni T'Irc p;issagère on
pln> ou moins dnr.ililr.
h;ui> i|nt'l(|n("> cas mi'nie de riaclnre dr ht ((donne vei|(''liiale avec
Kif.'. i7S il I7it. — To|ioj,'iaphio des lioiililos i
(l.il.inl do i|iiinze ;ms chez un homme ilr c
liir- inilil.. c'sl inhiilo, la sonsiliilité don!
île liiêiiic sue la lac- interne de la .joue dri
scnsibiliu~i piolondev I •■; r.'ll.v.s iidinu
sii|)érieur dn.it est Irr. , |,l,i.. .Im- I.- .1.
long supinaleiir. Kiie|ilii .liiM. .1 |. .^ r m
membres inférieurs Miiit iiil.ul>. Kx.i;;. i.cli
urtcils (Ualade de la pratii|ue luivée, l'.i|ll<
le la seusihiHlé <
ans un cas de svrinï
nmyélie
inilatéral.-.
•in(|uante-ncuf at
s. Dans loul. I;, i.' J.
ri l.-inli-.
. Il -.■llsil.i-
ourcuse el la se
isiliililé tlh )i,ii.|". -
Il 1 .iIhI
- Il .11 .-1
lite et la moitié f
orrespendirili .!■ L,
•..Mit aliidis .i.-> .l.-i
,11l_lir 1
\ .-..1. >.
it.-_i !.■-
..' luellllil.-
>iii:nii'' ili' IV ri (
M —deltoïde, biceps
, liracliia
anléiicur.
V.i.ls ,\\\ lll.Mllr .
.*>l('. Le memlire siip
■rieur ^-a
iche et les
'.,11 ilr. l.ll.Xr- 1
ll.llaiies el a.-hlll.-.
ll< l'iis ,
.■ si..'M.- lies
éci'ascinonl coMi|dct de la nioelle, on penl observer parl'ois an-dessus de
la zone d'ancslhésie lolale nue large liande de dissociation syringoniyé-
li(pie, en rapport avec une destrnetion de la snlistance grise an-dessus
de la li''sion |iriiici|iale. llans un cas (pie j ai observé de paraplégie
llasipie par éciasenienl de la moelle lombaire, outre une ancsthésie totale
et absolue des membies inférieurs, il existait, consécutivement à une
liémalomyélie uiiilalérale, une anesllii''sie dissociée du type syriugoinyé-
liipie el à lo|iograpliie radicnlaire. de la moitié droite du Iroiic et de la
l'ace inl(''iicnre du mcnilire '.ii|ii''iiriir ilii;. iSU cl iS| ).
s) .\hiiitMh> -h:\^iiii
fv^. IMl.
l'Ig. I»l.
i .;. IMl .1 is|. — |li>'.M<'liiliiin vynin,'iiiiiyi'liqil<> !l lo|iOïrn|iliii' r.-idiriil.'iiri- — lilnilii' dioilc (III Ironc pI
Iwr iiili'i'iK' <lil iiK'imIh.' Mi|M''i'i>-lir— ilitns un r.is •l'Iii'iiiul y<'li<' liriuiii.'iliqiii'. Iliiiiii Ii- rinquanli--
.(«.itri- an-. fn\i\-- .1.- |Mi.i|.l.t:i.- d.-s iiii-lilliics iiif.-i iiill> ;i las^' <li- \in-.'t-M-|.l an* — fcarlMIi- ilf la
.ol.inn.' i.Tl.l.nil.'. — à la Miil.- .llini' .lilll.'. l'ai-iplt-Kn- ali-olif. naspi.-. av.v nluililion ili's ivrteïi's
(■■n.l ii\ .■! ini-iinlini'in-i' (riiiinc. Aliuliliun ilf (nus Ifs inoil.-» île s.Misiliilili> sii|icilicii'llo cl prii-
fon.li- ilan> l.niU-s l.s [■.■j.'itins l.inli-i's .>n cliiisiinni'. And.-ssns d Ilr li|,'n.'. iV-a|i|.aiiliim |iio-
({ri->su.- di' la «>n>iliilil.- tactil.- qui rcdi-iicnl mninalf n l nn .'> rcntiiiiHrt's aii-di'ssns lU- l'iiinliilic l't
pvrsi>li' intaclc dans l<- ti-iinr, les hris. le (.ini. la lxa\ XoMgéne >-t lliiTiiinam-stlit-sic dans les rvginns
leiiitiM's par di-s lignes IniiiiiinUilPs, si- limitant pi-n !> peu à la nioilip droite anléiieure et pnsté-
rieiiiT du tlnn-ax.jus<)u lin p">ii aiinlessoiis de la elavieiile en avant et de roiiioplale en arrière. Sur la
fare interne du nieinlire supiTieiir, anestliésio et tlieriiiii.inestli(^ie siiiis roriiie de bande longitudi-
nale sié|.'e.int dans le dinuaine de Ui, Du et Cviii. A l'antupsie, destruction rompléle de la moelle
épinii'-iv par les frag nts osseux, au nive.iu des I", 2* et 5' p. lombaires. Au-dessus, cavité syrin-
irnniyélicpii' par li<''iiialoiiiyr>lie ipii, à partir de la III' p. iloreale. se limite à la basi- de la ciuiu'
|Histi''rii'ur<' dniile. qu'elle délniil complèleiuenl jusqu'au niveau de la 1" dorsale. Au niveau d<' la
H" et de la 7' p rvicak-s. la corne postérieure n'est iiasdélriiile, mais séparée par la lésion d'axer
b corne antérieure. Au-dessus de la "• ceivicali' la lésion n'exisie plus. Inlc'');nlé des racini's posti-
rieiires. Dans le cas actuel, la dissociation syrin|,'oinyéli(|iie est à lopo^ii^ipliie exclusivement nidicii-
lain- et occupe sur le tborax les territoires innervés par b'S racines po-léiienies doi-sales — de la S" à
la i" inrliisiveiuent — et. sur le meiiihie supérieur, les territoires innervés par la I" doi>.ili', la
S- c.'i-vicali' et une partie de la 'i*. (Ilicélre, WJj.) 0-{U' observation suivie d aniopsi.' démontre que
dans la substance Ki'isi- des cornes postérieure- de In moelle épinii'ie la terminaison des libres
radiculaires courtes, conductrices des sensibilités douloureuse et thermique, s*» fait par rtntfrx xu/n'r-
posés, et que cbaciin de ces éta^'es correspond an territoire cutané de la niciiM* correspondante.
(Voy. J. DuKRI^E, Sur ffjrinlt'iirp ftf truiiblen df la xi-nxibititr il loftftffffiphic rnttictihiirr itniis un eu»
ilr Iritîun rirruum-rttf tir In rurnr juixtrriritre. Soc. de neiirol. île Paris, séance du lo juin IHl*!!. et
Jijuruut tir l'hljxi'itinjîr rt de pttthltli'tjir tjrurralr, l'.lti". p. Ii5". !
yu8 sEmioi.coii: ne sysikm/-: .\/:ini:r\.
\hms l.'i inyi'U.iiinldiir. ywv ;iili''iili' sv|iliilili(|iii'. l.i (lissiiciiilidii s\iiii-
Syndrome de Brown-Séquard. l'aiis l'li('iiii|il('<ii(' (in l'li('iiii|i;ii;i|ih'-
Liii" s|iiri;il(' MVic sijitilrdiiic (II' lli (iini-Si'ujiKird. vi'nWsi' pai' l('si(iii iiiiila-
li'ralf (le la m<n'llr. les Inmlilis M'iisilils jk'uvciiI iMic i\i' deux (ndrcs.
An niveau ilr la Ic^imi on (onslale rexislencc tl'niic liamlc radicnlaiic
(1 aiU'slli(.''sic (lui pcul l'Iic à lundc syrinf;omyéli(|uc, mais ijui jiins
Kii;. 18Ô.
Ki^r. 11^2 cl IS.". - To|iogra|.liit- ili;s Inmlilos d.- la «iisiliililc — dissocialion sjringomyéliqm; — ilai:s iiii
cas (riu'ir.aloiiiYi'lie sj ontant^e datant de tiitalie nus, cliez une dcnioiî^elle de vinyt-seiit ans, liés
atroiiliiée des nii'nibres inR-iieurs (voy. lig. 162 et 163). Ici, la dissocialion syiingoniyôliqiie est
Iires(|ne jinro. le lad étant à jieine touclié. Los trcïiildes de la sensibilité (iouloiironse et lliei'inique
siègent dans le même domaine que les Ininliles moteuiï — Lv, Si, Sj. I.a sensibilité à la inossion est
diminuée à gauche dans le domaine de Lv, Sr, Su, Le sens des altitudes est aboli dans les articulations
du fiied gauche et il est seulement diminué dacs les niémcsjointuros à droite. La sensibilité osseuse
est normale. iSal|ièl!ièie, liMI.i
soiivpnl rrappc aussi les autres iiiodos de seusiiiililt''. ('elIt- liaiidc
daiicsliiésie se Irouvc du niè-mc côti'î (|ue la It^sioii (lig. ilù et ildi.
llaiis le symlioiue de lir()\vn-S(''f|nard, l'anestliésie croist'e iiMMltniiine
souvent dans le domaine des sensiiiiliit's donloiirtmse et liieiini(|U(? (Op-
penlteim, l.ainy, iirissaud, Hejeiiiie et Thomas) et, intMiie dans le eas où
il existe de la dissucialion s\iiii;.romyt!'li(pie, si la sensiliililt^ laclile ])aiail
intacte, ]tar conlre les cercles de \Velier sont très aj^iaiitlis (li^^ 'i;)() et
i.'iT). Ilii reste, ainsi (|ueje l'ai di'jà indiipii' dans le syndrome de l'rown-
S(''i|uard. la sensihilili' tactilt; est lialiiluellemeiit all(''réc en ni("'m(! temps
que les seusil)ilit(''s douloureuse c\ lliermique. l'inlin lorstiuil existe, et
la chose es! prestpie conslaiile. des Irouhles des seiisiliilil(''s prolbndes.
> » \ /(/.'nl//-'^ >/:• \ -Il II S. yoii
si-usiliilili'' à l:i |ii°i'ssi(iii, iniisciilaiic l'I tissciiM-, — c'csl Imijniirs ilii
iiii'iiM' coli' (|iu' la ir-siiiii; ces lr<iiilili*s iif sniil pas (•i'(iist''>. li'csl fiiniif
là si l'iiii vciil un iiiiiilc |iai'li('iili(*r ilc ilissocialiini si-iisjliM- nd'ilul-
lairi'. (\(i\. Si/it Iraiitc dr ltniini-Sr(iii(iril . |i. SS7.I
Les li'siniis ilii hiillic t'\ de la itniliihi'rduT. Ii(''miina;,'ii'. Iiiiiicnis nu
raiiiiillissi>iiii-iil alliM;^iiaiil l'apiian'il sciisilir. m- liaiiiiisi'iil mmivciiI. mais
11(111 liMijiMirs. |iar le iiii''iiic sviiilniiiii' ilc (lissnrialinii syi'iii;:iiiii\i''lii|U('.
('.l'Ili' ilissMcialiuii s\i'iii^<iiii\rlii|iii' a|)|)ai'ail iloiii' ciiiiiiiu' le iihkIi' ji-
|iliis |'n°'i|n(Mil (les ilissuciaiiniis ili' la sciisiliilili- île ransc nD'iliiilaii'c un
lMillin-{inilulii'Taiilit>lli> : c'i'sl le syiiilniiiu' ci'IiIimI par cxi-i'llriicr. iicllc-
iiii'iil iipposalilc au\ syiiili'oiiu's p('>riplii'-i'ii|iics.
\i\U' pi'ul ri'pfiiilant se rt'iiruiilrfi' aussi dans la iiiiiUnHf ilr Min-vnii cl
dans la fnrmr lu'vriliijiti' de la lè/irr: mais le l'ail t'sl ln''s lari'. cl
dans ces dt'n\ dcrnii'ics aircclinus les liiiuiiii-s scusitils nalVi'ctcul pa»
il* tvpc alisidmni'iit put' de la diss(>(-iali<iii svriii;riimyr'li(pu>. Ilaus la Iriirc.
la scnsiliilili' laililc rsl loujouis plus ou miiius aili'ii'c.
I,"iulcr|)n'laliiin de n'Itt-dissiifialidU svriu^'omyi'liipii'. si rivipii-nlcdans
les l'siiius mi'diiilaiii's. it'posc, ainsi ipidu la vu jdus haut, sur IVxis-
li'iifc dans ii' ni'\iaxc de ciuidurlcurs s|K''riau\ pour les dillVTfuls modes
de la scnsiliililr supcilicii'llc cl pioloudc. (Voy. Orif/iiii', Irtijii ri li-niii-
imixiiiis (le 1(1 roic gciisilivc, p. 7'.l.".l
Il est enlin des cas, et in |>arliruliei- loisipiii s'a;:il de eompr.'ssinn
médullaire, où tontes les seusiliililés oui di^|iai'M. sauf la seusiliilili'
osseuse (lij;. ÔIm et ."(i'H.
SYNDROME CÉRÉBRAL
Topographie cérébrale. Ouaml lauesliiésie relève d'uni' lésion
(•('•léluale unilatérale, elle se traduit pai' une //e'//»/«((<'.s7//('.s'/e <iccu|iatil la
moitié du eorps du eolé opposi''. Lorsipu' — et la chose est aussi l'arc-
ment oliscrvéc pour la sensibilité que pmn- la motilité — la lésimi céré-
lirale est liilatérale, lanestliésie peut occuper toute la surl'ace du corps:
mais c'est là un l'ait des plus exceptionnels.
I.liémianesthésie cérébrale ne s'arrête pas exaclemcnl sur la li^ne
médiane ilu corps, mais empiète, en fténéral, de lui à deux centimètres
sur la moitié correspondanlt' du cot('' sain, l'.lle est le plus souvent
accouipa;iU'''i' d'une héiuipli'-;,'ieel le meuilni- le plus pai-alvsé est en mèuM-
temps le plus ani'sthésié. Cepoudanl il n'existe aucune espèce île paralh''-
lisme entie le de^'ré de Ihémiplé^'ie et ci-lni de rhi''mianestliésie. lue
li('iuiplé;;ie miyeiuie, on très peu accusée, |)oui'ia s'accompai;ner d"inic
bémianestlM''sic très pronmu'éc et vice versa. Mais, quel que soit le defjré
de rhr'mi|)lt'';.'ie ipii accompat'ue l'hémianesthi-sie. on cimstate d'onli-
iiair<> nu rapport étroit entic l'état de la sensibilité <-t celui de la moti-
lité. le mendu-e le pins anestln-sié étant en menu- temps le plus paralysé.
Kn d'antres lei-ines, dans l'br-miplé^ie par lésion cc-rt-bivile complirpiée
dliémiaiieslliésie. les tionbb's de la sensibiliti' superlicielle et prol'onde
'.110
s f: M 101. oc II-: 1)1 >) >//;.i//-; M-.nnn x.
siiiil Di'tliiiaii'ciiii'iil {l|ll'^ iii;in|iii''^ an iiiciiihir si
iiirr'iicnr, .ni liinic ri ;'i la lace, mais il> |i('n\ciil
nn si'nl nirnilin', ainsi iini' cela sdiiscrvc
■iicni' (|n an nicniliic
ssi n'c\islcr (|ni' dans
lis li's iiKiniipir'Liics.
Ki^'. 481.
■m.
486.
Jî. 484, 48.^, -tôlî. — Ilémipléîîie, hémianesthësie et liéinianopsie gauches datant de six mois, avec réac-
tion pupillaire liéniianopsifiue, chez une femme de cinquante et un ans. Molilité : Hémiplégie avec
contracture intense des memhres et exagération des réflexes tendineux. Sensibilité : Les sensibilité)
supei-licielles simt très altérées dans toute la moitié gauche du corps et de la l'ace, sur la muqueuse
de la joue gauche et de la moitié gauche de la langue. Le tact, la sensibilité à la douleur et à la tem-
Iiératuresont très diminués et d'autant plus qu'on s'éloigne de la racine des membres; à 4 ou 5 centi-
mètres de la ligne médiane, ces troubles diminuent d'intensité. Les cercles de Weber ne peuvent
être niherçhés, la malade n'accusant qu'un seul contact, les branches du compas étant :'i leurmaxi-
miiiii il'. . :ir (■■iiii-nl. La paralysie et la contracture sont trop intenses pour que i:i iii;il:hlr imiss,,
|';il|" I 1- ~ mI,|. iv Si, lui écartant les doigts, on lui met dans la main gauche lui ùlt|. i il ii.,.--' K.iii;i[,
cl'-i. rnni. ;ni. nli'e, elle n'accuse aïicune perception — astéréognosie complèlc I . . -■ n-ihilii.'s
pi 1.1.-. >..nl plus altérées
plèlemi-nl ah.dr ilans toul. - I
membre siipt-rirur, très diiiii
jambe et le pied, beaucoujj
très diminuée dans toute la
Il .
,il -.il-
iliihl
dal
.11- 1.1 1,1
l1 ilii
'ihililé douloureuse à la pr
I. L'ouïe, le goût, l'odorot ;
,|Uf d,ll
ntacts. A l'au-
la cuisse. La sen.^
gmiche du corps
topsie, l'examen en coupes sériées de l'hémisphère gauche montra l'existence d'un ancien foyer
hémorragique sépai'ant la couche optique non lésée d'avec la corticalité occipitale et rolandique. ("e
fait montre que la réaction pupillaire hémianopsique peut s'observer dans les lésions du deuxième
neurone optique — faisceau visuel - jiaj- lésion des couches sagittales du lobe occipito-lemporal.
(Silpclrière, l'.ili.
Ils sonten (iiilrc d'an tant pins ai'ciist's (jui' Ton cxaniiiu; des rt''^i()iis plus
(jloifinées de la racine du nu'inhre; la main, par oxcmpk% est plus ancs-
thésitîC que lavaut-bras. ce deiuiei' plus (jiie le hras. le pied plus (jut; la
jambe, etc. (^est là nn caiactiTe très inipnilanl des lii'iniaiii'stlK'sies de
cause ct'i't^'biale.
l/iuteiisili' de celle lii'iiiianeslht'sie est varialile suivant It^s cas. Très
N) MilliiMI^ -1 .\<llll
|iniiiiiiii't''i> iiarfiiis nu tli'-liiit, elle rsl assez lai'ciiicnl (olalr cl alisuliir
ili^. \^'t à iS(i|. hiiiic iiiiiiiiiTC ^t'-iiéiiili'. l'Ile salir-iiiie :i |iarlii' du
niiitiieiil (Ml elle est a|i|iai'iie, el peut uièuie iiis|iarailre au linul il'un
lenips plus ou nii)iiis liui^: uiais, pai' eiuilre, elle peut pail'ois persislei
1X7
Kii;. 187 •■1*88. — ll<'-iiiianpsllu-sie de cause c<*rt'lirale. Ketour piopressif delà sensibilité de la racine
des membres vers la pî-ripliéiie. Celle linuie repn-senle un cas d'bémianesUiésie organique, six
semaines aprt'S le début de l'airecliiin, cliei une femme de cinquante-neuf ans. Lorsqu'elle fut
examinée le lendemain de son attaque, celte malade présentait avec une bémipléRie gauilie très
légtre une hémianestliésie très intense du cùti' corre>|)iindanl, y compris la conjonctive et la cornée.
Ottc bémianestliésie portait sur les sensibilités supcrlicielles et profondes — la sensibilité o.s.seuso
é^lement — et le sens sléréiînostique éuit aboli. Les sens spéciaux étaient intacts. (Sal|ièlri6re ISiltl.)
intense pendant très lonulemps. |ieiidaiil île lonfjiuîs ann(!'es. Loisfiuelle
diininue — et eesl là le las le plus ordinaire, — c'est dans les extiéini-
ttîs des ineinhres, et en partinilier dans la main, que la sensiltilité
revient en dernier. Le retour des fitiiclinns seiisitivcs se ("ait dune lente-
ment el proj;iossivenient de la racine îles memlires vers leurs péri|ilié-
rie ilifi. iS7 et iSSi. mais il ne selVeelue jamais par se^tmonts. i'oiir
le ipii ronierne rin'miaiiestlii'sie (ruri^'iiie iiirlicale, il résulte des
•ji'j shMiiiini;//-: 1)1 sYsri-Mi-: .\i:iiii:ijx.
icclu'rclii's l'iiitcs liiiiis imm service, ;i lîicrlri! d'alionl. puis ;i la Salpè-
(rièrc. i|iic les liDiililes siMisilifs sdiil plus pci-sislanis chez les sujets àiii's
ipi(' (lie/, les siijels jeunes, el (l'aiihiiil |iliis iliiiiiliir-- ipir. la h'^iini cm li-
( aie esl plus êleiidiie et plus profouili'.
Caractères généraux des anesthésies cérébrales. — I. hé-
mianeslliésie (["(uijzine ccréliiale j)eut pmter. et le l'ait n'est pas iVécpieul,
suc tous les modes (le la seu^ihilité superlicielle el profonde. H'aiiires l'ois
ctis deux modes de sonsihilitL' sont atteints dune manièic r(ul iuéi;ale et
il nesl pas très l'are dobserver une altéi'alion peu prouonc(''e, parfois
pres(pu' nulle, de la sensibililc' cutanée — tiicl, douleuc. Ieinp(''rature —
coincidaul avec une diminution cousidéraliie el lurMue une al)oliti(Ui
des sensibilités profondes — sens des altiliiiles se^riientaires — et du
sens de perception st,(''iv()jrnosti(|iie. Iduli'i'di^. dans l(;s cas où j'ai c(mis-
lalé une inl(''!,nité pcesrpie com|)lèle de la sensibilité cutanée en même
temps t|n"uiie aliolition du sens des altitudes cl du sens stéréoguosti(|ue.
on ne |)ouvail pas dire cepeudaut (|ue celte scmsibililé cutanée fût abso-
Inmenl intacte au sens pliysi(do^i(|in' du mol, cai' ces sujets |)résenlaienl
nu a^n'andissement notable des cercles de Weber (iig. ÔÔS). l'jdin on
rencontre toiijouis dans riiémianeslliésio cérébrale des erreurs de loca-
lisation plus ou moins mar'quées, (jui ont ét('' d(''Ciites préci'demment.
(Voy. |). Toi el fi;;. r)r),s.i
Dans d'aulTes cas, (tu constati! des allérali(uis |)lus ou moins intenses
de la sensibilité tactile et du sens des attiludcs avec intégrité presque
complète des sensibilité-s tliermic|ue et doulouri'iise. Ici la dissociation
se rapproclu^ eu soniuie du modi; dit tabétique
Parfois eidin. ou peut observei' de curieuses modifications d(ïs sensibi-
lités tbermique el donloui'euse : la piqûre, jiar exemple, est mal loca-
liséi\ mal délinie, et ressentie comme une impi'ession (litl'use, exlrème-
nient donlouniuse, et s(> prolongeant d'une façon tout ii fait anormale.
J'ai vu aussi le froid ne pas être ressenti comme l'i'oid. mais provixpier
cette nu'-me sensation (builonreuse dilVnse, aiguë el probuigée. laiidis (jue
le cbaud n'était aucunement perçu.
Cependant, d'une manière générale, il est exact de diiiMpie souvent dans
les li('mianeslbésies cérébrales, ce sont les sensil)ilil(''s |)i()l'oudes (jui
sont b' plus profondément atteintes : sens musculaire, sensibilité
osseuse, ainsi que le sons stéréogU()si(|ue, el le piuivoir de localisation
et de discrimination tactile.
.b' n'ai jamais constati" un retard de la liansiuission des impressions.
dans riii'niiaiiestliésie de cause cérébrale.
Itaiis beaucoup de cas enlin, l'héiniancslhésie existe égalemeul sur les
niu(|uenses du coté correspondant, — langue, jonc;, narine, — (Iig. 48i
eï 4801, elle |ieul, lorsqu'elle esl 1res maïqnée et (|u"elle esl encore à
une péi-iode ra|iprocbée du di'-but, sii'gcr sur la conjonctive el même
sni- la corni'-e, ainsi ipie l'a signalé firassel et (pie j'ai été à même
de le constater ipielqiiel'ois (Iig. i!)"i et '(!»li|.
l,iirsc|ut' la si'iisiliilili'- |ii'<tr<iiiili' fsl Irrs iilli'-ii'-f, mi nliM-rvc im ilcfîn''
plus DU iiiiiitis priiiiiiiiri- (riiiciiiinliiialinii itinlrici-, fii ^i'-iii't.i! iiiiiins
ai'i'iiM- i|iic ('fini <|U(; l'un iiIisim'm* ilaiis les niriiics (-()ii(liliiiii> ilc \n'vU'
(le la MMi><iliiliti' |ir(ir<iiiili*, clnv. nii sujet atlcinl ilc sclcriisi* (1rs t'ordiiiis
|i(isli''ii('iiis on (If |)scii(l<i-lali('s iii''vi'ili(|ii('.
Haiis les rares cas oti rii('Miiiaiieslli(''sic ne s'a('('(Mii|ia^ii(> pas d Ih'-iiii-
|)l('';;i('. clli' [icul, si elle est Iri-s inicnsc cl |iarli(-iili('-rcin(-iil liirs(|iic les
sciisiliilil(''s pr(ir(in(l(-s sdiil aiiolics, priver pln> un moins coinplcleineiil
le malade (le l'nsa^ie (le SCS incnihres anesllii''sii''s : il n'a puni ainsi dire
pas c(Miscien('c de lem' exisleiwe. i\iï\. l'sciiild-liriiiiiilniif jinr Irinililrs ilr
In xriisihililr. p. -j 1 1 cl lii;. 'lî'S h MM», i
Sémiologie des anesthésies cérébrales. i. Iiinii^inollii'sie
or;^aniiinc pcnl cire la i iinsi'(|ncnce d'nne l('si(in eorlicale. S(>ns-C(M'licalc,
ceniralc. Ilialamii|ne. pr'dmiciilaire, proInliiManliclle mi linlliaire. i NOv..
p. 7!'."), l'nviiiiiii', Ir liiijil i-l lu IcniiiiKiixiiii (le In l'oie scnsilifr.t
On pciil tcnicr de d/'leiininer les caractères spéciaux apparlenani i\
cliacime de ces dillercnles localisalions.
A' Hémianesthésie corticale. — Tripier ( 1877) (l('nionlra cvpi'rimen-
lalcment (pie la /(iiie ((nlicalc motrice ('lait en n^'ine hHiips nne /oiie
seiisilive.— zoiu'seiisiti\o-molrice, — l'ail (|ni. depnis, l'nl v(''rilii'î par Ions
les (>\périnn-nlalem's. I.a nii''lliode anal -clini(|ne \inl lont d'aJKM'd
conliiiner ces résnllals ex|i(''rinienlaii\ cl iiiiuilirr ipic. che/ l'Inini
comme chez les animaux, les ccnircs (in niiMi\cMicnl cl de la scnsiliilili'
occnpeiil les m("'mes r(''j;ioiis de l'^'cnrce. Mais l'entente cessa lors(|ue se
posa la (pieslion de Vvtt'iuhiv de la zone sensitive. On avait admis lont
d'aliord iHalleli (pn> la zone sensilive ponvail se conlondre en avant avec
la Zone niolric(>, mais (in'cn ai'ri(''re elle s'(''ten(lait jns(praux (-irconv(dn-
lions occipilales. l'en à |ie(i on localisa celle Z(nie sensitive dans des
limites pins (■Iroiles. j'onr Hernliardl, l^xiiei-, Peliina. I.isso, le hdie
|iari(''lal en faisait partie. Puis, aiirt'-s les travaux de Hejerinc. l'.ina.
Ilen^cln'ii. Hnnin. Knap|i. Alliert(Mii cl itri^'alli. la pnriicipalion du loin-
pal i lai tout entier ne parut plus m- -essaire à la proilncli<Hi de riiemia-
ncsllicsie cl pendani lon^'leinps cm admit (|ue la molililc. la sensiltilili-
fi(''n(''rale et le sens musculaire avaient la m(''ine localisation eorlicale.
l ne seule (piestion reste encore eu suspens, à savoir, si le lolinic
pai'i(''lal inr(''ricnr. eu parlicnlier le l(diule siipraiuar<.'inal. dans lc(picl
Ucdlicli (|S!).~»| cl \iiii Miinakow ilSilSi localis('M'enl le sens nnisciilairc.
le sens des alliindes sc;;nieulaires. lait partie de la zone sensitive. Dans
aucune de- oliservalioiis iapporl('espar llediicli. il u'cxistail nne iuli'';.'ril(''
ali^olnc de II seiisiliilit'- tactile cl le sens sl('-n''o;:iiosli(pie u'(''lait Ik'-s
alti''rc' (pie dans les cas (u'i celte (leriii(''re avait (lisp:irii. Hr. dans le
plus ;iran(l nombre des cas rapp(U'l'''S par cet auteur, la circ(ni\(diition
pari('-tale ascendaiile participait à la l(''sioii. sa partie posl(''id-iiir(''rieiire
c^t eu ellel ii"ri},'ii(''e |iar la hm'-iiic In.inclic ail-iiclle (|iic le ^vriis siipra-
IIuïiiim:. — S(>iiiiolo|;ic. .'iX
siCMKti.ticii-: m s)sii:mi-: \i:i:n:r.\.
iiiafjiinalis. l'oiir iii.i |iail cnlin l'I d'apirs les l'ails ijnc j'ai ni Idccasion
iroliscrvci-. ccllr liii-alisalidii ni" me parail pas ciicdii' (h'iiiiPiilii r : je
n'ai pas jnsipiici i('ii('(Hili('' de Iniiihlcs dr la sciisiliilih' dans les cas
(III, la irfiion r<daiidi(pi(' (''laid iiilacic. \r pli riiiiii n le l;viiis siipi'a-
iiiai'i^iiialis rlaiciil simiIs allrirs.
INiiir .\(illiiia;i(d, lii-iins, ce serai! au ((nilrairc le lohc parii'Ial siip(''-
l'iciir cpii serait doué d'une l'oiiclioM seiisitive. I lie lésion de celle i('';^i(in
déleiniiiieiail des Ironhles de la localisalion laclile, du sens slcit''iii;ii(is-
iiipie, du sens des allihides el de I alaxie, sans paralysie ni (■iiiiliaclnre.
Mais dans les cas rapporli's parées anienrs, ainsi (|ne dans ceux dOp-
penlieiin el (lli. K. Mills, coinine dans celni d"Anili{''-Tliciiiias ( l'.M.")! il
s'aj;il de hiinenrs pninanl exercer inie aclinn coiiipressixe sur les
réfiinns voisines.
Celle ipiesli(ni di' la paiiicipalion du lolinle parii'Ial siipi'rieiir ilans la
perceplion de la sensiliilih'' ni'cessile eiiciM'e i\t' nouvelles recherches. Il
se penl. cnlin. ipic les Ironhles sensilifs observés à la suite des lésions
de la zone r(dandi(pn' ne liennenl pas exelnsivenienl à l'allération des
lihi'es eorlicales eentripèles sensitives. mais encore à la destruction des
libres {l'association iidra-corlicales i|iii relienl entre eux les lerriloires
sensilil's de "écorce (Mnialoll).
Quant à la i-é^ion rolandiipie proprenieni dite, il est certain aujouid'liiii
que l'inlricatinn des centres niolenrs et siinsilils an niveau du c<ntex n'est
pas telle (pr(ni l'a admise |)endaiil lonj^lcmps. La zone seiisitive est jdns
éleiidne ipie la zone iindiice, elle en dépasse les limites en arrière,
s'élalant siii- la cireonv(dnlion jiariélale aseendanle tout entièic, tandis
que les centimes moteurs sont groupés uniqiieinent sur la circonvidntioii
Iroiilalc ascendante.
Les explorations éleetri(|nes de la corticalité de riiomme prali(iuécs
par IJecvor et lloisley, Vogl, Cusliinj;. etc.; les faits clinicpies rapportés
par Wernicke. IIuMkm's, Mills, lloisley paraissiMit monirer (|ue si les
zones rolandi(|nes sont liieii sensilivo-moliices, il peut exister cependant
(piehpies dissociations ndalives des centres seiisilifs d'avec les centres
molenrs.
La ditVéreiice cellulo et myélo-arcliiteclcniiipie entre les cir<'onv(dii-
lions IViMitale et pariétale» ascendante, prouve déjà ((ne ces circoiiv(dn-
liiiiis ne doivent pas avoir des l'onctions ideiili(pies. l'onr ce (|ui a trait à
la roncliun nioliice. il a|ipi'rl, on le sait, des ex|iériences de rirfinlianin
et Slierrin;^ton (pie. seule, la IVinilale ascendante et sa lièvre rolandiipie
s(Mil molrices. la parii'lale ascendante l'tant eonipl<'leiiient ini'xcitahle.
(Vov. li},'. ."i!) à i'J.) On tend par eoiisé(|nent à adinetlre anjoiird liiii (pn^
celle (lerni(M'(; (•irconv(diitioii est la seule des circonv(dutioiis ndan-
di(pies pr(''pos(''e à la l'onelion de la perceplion des sensalinns. Pour ce
ipii c(nicerne la Innilale ascendante, la (|iiestion de savinr si elle esl
iini(|nenient motrice n'esl pas encore coinpl(''leinenl (''Incidi'c. Dans un
cas de llorsiev llilOil) où la circonvolution Innilale ascendante l'ut
i'xtirpi''e, il exislail en plus de riii''niipir'uie. des Ironhles de la seiisihilili'
^t \ /«/,■( <i//,> >/•; \ v/ ;// >. '.Il:,
|iiii'l.'iiil Mil' le sriis iiiiix'iihiii'i'. l.-i liii'.'iliMilidii l.'ii-lilc ri Ir sens slt-n'o-
^iiiisliiiiii' : :iii i-iiiilriiii'i', il.iiis n' i-;is, li's si'ii>iliilili'"< l.'iclili', iloiilniiri'iiM'
l'I lli)'riiiii|iii' ii';i\iiii'iil rli' i|iir |i('ii alli-n-fs {lar r.'ilihilinn ilt- ci'lli' ciit'iiii-
\ci|iiliiiii. |lii l'olc. il V a l'iii'ori' |ilii> iriiii |i(iiiil à l'cliiiiTir ilaiis ri'llr
tiiirsliiiii ili'N liiralis.'iliiins iiitilrii'i's cl scii^ilivcs riiil jcairs, car ajnrs leur
ili'-<lrii('lii<ii, il M' l'ail îles suiiiili'-aiin's par les parlics Vdisiiics. (!ln'/ h-s
^iiiui's aMlliri)|iniili's. Ii's Intiilili's inulriirs ili''lcriiiiii(''s par la ll^^lrllliillM
iji' h'Ili' nu li'llr parlii' ili' la l'iDnlali' asiciidanlt' iii> soiil pas pi'riiiaiii'iils
l'I, ptiiir <'(■ (pii ciiiit-criir la sciisiliilili'', le cas ilc llnrslcy iiiniilrc ipic
ci'llc-ci peu! se rcffiMicrcr en i^rainle partie, après ileslniclinii île celle
ciiciiiiMiluliiiti el priilialileiiieiil. cnintiie le l'ail reiiianpier ici auleiii.
par suppli'aiice île la pariétale asceiiilaiite. I.t je criiis ipie I un iliiil.
piiiir le iiiiiiiieiil. clore celle ilisciissinii île la iiiaiiière siii\aiile : si la
l'iii'iiiiMiliiliiMi parii'lale asceiiilaiile n'a alisolnineiil rien à voir avec la
iniililil''. il n'esl pas prouvé qu'elle est la seule des circonvolulions
l'iilaiiiliipies ipii soit préposée aux t'niiclioiis île sensihiliti'', le cas île
lliii's|e\ iiiiiiilranl ipie l'on ne peut altriliner à la Irontale asceiulanle
une rniicliiiii nniipieinenl iiiolrice cl lui ili-nier loiile parlicipalion ilaiis
la perception îles impressions sensilives.
l'.ii tout cas, en raison île l'intricalion relative îles centres inolenrs
et s.'iisitirs sur le cortex, les lii'iriianestlii'sies corticales s'acc(>mpaf.'iient
il'oriliuaire île troubles inotenrs |ilus ou inoiiis accusés, tanilis ijndii
peut observer îles hi''iniplé;;ics ou des iiioiiopléi,'ios d'oriiiiiie cnilicale
sans que la sensiliililé soil netleineut lonchce.
irantre part, j'ai observé plnsieni'S cas d'iiéiniaiieslliésie où les
Ironbli's sensiîil's. dont la nature corlicale était inanirestement accusée par
lies crises inlerinittentes d'épilepsie jai'ksoiiieiiiie, ne s"accoiiipaf,'nuieul
il.iiis l'iiileivalle de ces crises iine de troubles moteurs très minimes.
1,'éleniliie de la zone seiisilivo-motrice corlicale explique l'ii outre la
l'i-i'ipience des paralysies et anestliésies partielles, à caractère monopli''-
j:ii|ue. C'est dans ces cas que l'on trouvera des paralysies et des anestlii'-
sies siéjieaiil nuiqneiuent sur le membre supi-rienr on sur le meiiibie
inrérienr et poiivaiil méiiie élre encore plus limitées. (Voy. Mmioplriiii-s
litniifllfs. ilissorircs. p. •i.'),'».)
Syndrome sensitif cortical. — l.lii iiiianeslliésie par lésion foiiirdlc
pn'-eule-l-elle nue syinptnmaloloi:ie |iarliculière "? K'après les laits ipi'il
111 a été' iliiimé d'observer el dont plusieurs ont l'Ié suivis d'anlopsie. ainsi
que d'après ceux rappmiés par Oppenbeim. C.li. K. Mills. r«ruus, eli .. il
semble |ii'rmis de lui assi;.'nei' certains caraclèi'cs spé-cianx, que 1 nu ne
rencontre pas dans riii''iiiiaiii'^liii''sie par lésion dn Ibalamus nu ilii Ininc
enci'pb.'ilique.
Lorsque la /.one sensitive corticale est lésée {(\>i. ilKS et i'Mh on lons-
lale eu ;;i''néral : une alté-ration 1res marquée du sens des allilndes. —
monvements actifs el passifs, — - du sens de localisation, dn sens de
discriniiiiatioii tactile, avec a^randissemonl parfois coiisiiléi'able des
cercli'v lie Weber. I.a perce|ilion stéréo|,MlostiqiiC est toujours alti-ive et
>i \iioi.>)iui: Dr sysTjiMi-: si:ii\i:rx.
soiivcnl il oxisk' uni' ast(''i'(''iigii(isic iiIimpIiic. l'iir contre. I;i sciisiliilili'
liiclilc iiCsl (|iii' ir^nèrciiicnl iillciiilc. I.c^ --i'iisilMlil(''s ddiildin ciisc cl llicr-
inii|iic MMil 1res jM'ii |(iiiilii''i's cl pciiM'iil iiiiiiic pcisiNlcr iiil.icics. || en
est (le nicine jicini' l.'i sciisihilili' (Idiiliinicnse ;i l;i pression des in;isses
Fig. 483.
Fi;;. l'.PII.
Fi(,'. IW» <-l l'.O. — Topograpliie lUs Iroiililis dt- l;i >(n>iliili(r il:iiis un cis de nioiio|il.'),'ir Ijrarliiiili-
parliplli> pnicl"', d'ori'..'iiv> '■«iilii-.il,. ,.i llmiu-e :iiix iiiu>cl,:s des éuiinenccs lli.^iinr. Iiy|i..ni.-iiai- i-l
iiilerosseiiv avec i-risi-< JM.kxiii. iiim ~. datant d'un an. Lus troubles de la sen^ilnlrli i.itIi ni. mais
d'une fai.-on Irt'S ini''(.'idi'. -m I. - -<ii-il.ililfe suiicrficielles et profondes. Le lail. |i.-qii. r jl sur
la face paluiairc, n'est rh'll'nniil I (in. lié que sur la l'ace dorsale des doigts. Le si'ii~ iV- l(";ili~Mliiin est
tn'.'s altéré dans les uiêuies points, l'ace ])almaire et dorsale. Les cercles de Wcber sont très élargis,
V.\ niill. sur les pulpes digitales. Les sensibilités tbcrmique et douloureuse sont très peu touchées.
Le sens di's altitudes est complèlcmenl aboli au niveau des doigts. La sensibilité à la pression et la
sensibilité osseuse sont intactes. Incoordination nette des mouvements de la main gaucbe. .\sléréo-
gnosie : le malade ayant conservé, en partie seulement, l'idenlilicalion primaire, ne reconnaît aucun
objet placé dans sa main. Exagération manil'este des réflexes tendineu.x du membre supérieur gaucbe
(Salpètrière, I'.il2). Voy. J. Dejeiunk et M. ltKG^.vRD : Monoplcijic brnchinie gauche tiniiléc aux muscles
de» èmiueuces théniir, hypothénnr et nux inicrosseux. .\slèréo(jnQsie. Èpitepsiejacksonieune. Revue
uenroluiji'ine, mi, I. I. j.. î8o.
Le malade ayant succombé à l'opération de la craniecUtulie. l'autopsie nmnirc l'existence d'une
tumeur arrondie du volume d'une liés giosse noix, située dans la partie moyenne du sillon de
Unlando. comprimant, en avant, la frontale ascendante et. en arrièi'e, la pariétale ascendante. .\ ce
niveau ces l'iiconvoliiliiins. la pariétale snriniit. étaient forlenienl aplali<-s.
iiriifoiules cl pour lit scnsiliilih' ;in truipasdii — sensiiiiiiU' osseuse, (jiijinl
à l'aliixic. elle eviste ici coiiiine dans riii''niianfslii(''sie par li'sion iliiila-
inii|ne. (icilc loi inc d"li(''miancsllic'sie |)cnl t'-lre d(''sipnt''c sons le nom de
siiiidroiiic sciisilif cortical. Coinine ilans toutes les ii(''iniaiieslii(''sies
d'oiifiiiie ct''r('liiali', les lrmii)ics liiiiiinnent dintensiti'' c^n renionlanl de
la |tcripiii'iie vers la racine des nicinltres.
l'iio autre (juf'slion se pose ti('|niis (pielipic leiiips : on a coiislaN' ilaiis
|dnsieiii's cas iriit'niianostln''sie ct''ri''l)rale une lopo^rapliie spéciale de
•<r\/*/«)\//'> >^vo//// s 'J17
riiiii>slli(''sit', i|iii se li'iiiliiil smis rniiiic de liaiiili's n>|iriiilnis,'iiil plus ou
iiiniiis i-\.-i('l<-iiii-iil lit ilisli'iliiilidii r:iiliriil:iiic >|iiii.°ilc. I'!it |iri''M-ii<c ilc
cfs l'iiils, (III rsl ,'iiiii-nr' ;i m- ilriiiiiiKltT s'il iiV\islf |iiis il.iiis les criitirs
<'(irli('aii\ st'iisilils, une svs|('Miialisalii>ti lailiciilaiii-, ('iiiii|iaralilc à ci-ilc
i|iii cvisli- |Miiir les ci'iilrcs iiiiilt'iiis i-orlicanx.
Ildislcy cl llnsscll i|!Mlli) eu iiiii ia|i|niili'' tics (•\fiii|ili'N lies nrK: mi
|Miil citer c^alciiu'iit les cas de Maddeii. de Klicn illMI'»). de Itdiiliiillcr.
de I ischer il'.K»."!). de Saiidliei^' (l'.MMi . île Mills cl Wciseiiiiiir;.' iJ'.KKii.
Kic l;>l. Fis:. VJî.
H)!. 491 cl 19Î. — T»|ioi;i'n|iliic lU-s lroiilil<>s ilv la <.disiliililv dans un cas ir(!|>ilc|isic jaclîsnnicnnc du
coït- droit, observé clici nnc rciuine df vingt-neuf ans cl datant de Và^e dp dix-ncur ans. l.a cii.s<'
débute |ar le coté droit de la fare. |iiiis i;agne le liras et la janilie du même coté.
Il eiiste sur tout le ciilé droit du corps une liémiani-slliésic diminuant en allant de la |iéripliérie
vei's la racine di>s uuMulires. Au luemlire su|iérieur, li-s troubles de la sensibilité sont beaucou|i
plus accusés sur la face externe — teinte foncée — dans le domaine île lA, t:vi, Cvu que sur la face
uiteme — teinte claire — corn-spondant à la ri'Kion cutanée inneivée par Cm», Iti et llii. Inl<''|.'rité
des sens s|K-ciauv rSal|«Mrière. lîKKii.
lii' Siliiiissier |I!>()S|. de ll.irslcv i l'.KI'.l . de l,.d(lslciii i i'.MIlti. de .Mii-kciis
il!)|'2|. Il s'a^iil loiijtiiiis de malades (|iii pii'seiileiil. a\ec mie liypncs-
lh('sie du memlire sii|iérieiir |i;ir li'sidii cdilicale. mie bande d'aiicsllii'sie
iielleiiieiit |diis iiiariiiiéc. sic^'caiil sur le cdli'- radial (Cv el Cvi) ou sur
le cdlt!' ciiliilal du bras i(!viiiel Ih). I!t'iu''tli(l i lUOT) a rappitrU' un exemple
où lies Ironliles seinblaldes sidiservaienlaii memlnc inlëiieiir. ('.allif,'aiis
(l'.MO) a piildiiî un cas d'iiypoesllit-sie j.faiiclie avec liaiidcs aiiesllic-
sitpies exleriies au meiiilire supt-ricur et au inemhre infciiciii.
J'ai indi-iui"'me dliservc deux cas ipii seiiihlenl rentrer dans ce cadre.
Ilaiis un cas de lumciir cén'-liralc sdiis-cditicale. mais .irileiiraiil riMnicc
918 si: M 101. oa II-: i>r systimj-: \/:i:ii;i'x.
ilaiis l;i zi»iii' r(iliiii(li(|iii'. (III ,i\;iil eoiislah' |iciiil,iiil l;i vie, iivcc dos crises
jafksoiiiiMiiit's (lu iiiciiiliii' sii|i('Ti('iir dniil ri mu' I('';^('ti' liriiii|)li''f>i('
(li'iiilc. imc ancsllK'sic liiiiili'i' an niriiiliii' Mi|ii''ni'iir cl licaiiconii |iliis
acciiscc sur le hmil iiilcnic i|iic sur le Imid c\lci ne. Ilaiis un aiiliv cas
déliiloiisic jacksiinicnne c^alcniciil à l\|ic luaclnal, j'ai cnnslalé, en
rabsencc de loiil syinplomc ninlenr iiii|ini lanl dans rinicrx a Ile des crises,
une licmiancsllicsic pic''doiiiinaiil sur la lace exieiiic du iiiciiiImc sii|I(''-
rieiir (iiji. '(■'••1 "'l W'D.
Il l'sl ceilain (|ii'il laid, dans les cas de Imneiir, l'aire une réserve sur la
jiossihililé de lrniiidi>s seiisiliTs à loi)()j4ra|diie radicnlaire dus ;i une
livperleiision racliidieniie, c(iiii|)riinanl certaines racines dans leur gaine
iiicninjiée radicnlaire. Dans heancDiip des cas rapporlés jns(]n"ici, y
compris les deux qui me sont personnels, il s'aiiii en eU'el de iiiineiirs,
dans d'anires de compressions par l'racliires cl enrunceinenl du crâne;
mais je me liàle de, l'aire i'emai(|uer ipie celle liypotlièse u'e\|ili(|iie jias
l'unilaUM'alité des troubles sensilil's.
Je liens loiilerois à l'aire remar((iiei- ipie l)eaiic(iii|i de ces observations
niaiii|iieiil d une véi'ilicalioii anal<niii(|iie. i'.c sdiil. en outre, des faits
rares dont, pour ma pari, je n'ai encore (diservi' ipie deux exemples
sur nn jjrand nonilne de cas d'Ih'mianestliésie d(iii;;ine céréitrale que
j'ai éindiés. Dans I immense majorité des cas, celle iK'inianesIhésie
all'octe les caiaclères que j'ai di'crils plus lianl cl ne pn'seiile jias Irace
(le lo|ioi;i'aphie radicnlaire. (Tesl donc une (pieslioii encore à l'élude
cl pour le moment on peiil dire (|iie : s'il est possible qu'il existe au
niveau de l'écotce cérébrale! une répartition des zones sensilives corres-
pondant à peu près à la distribution radiculair(> spinale, le lail n'a
pas encore été démontré pai' la méllioile anatomon lini(pie.
Hl Hémianesthésie sous-corticale ou supra-capsulaire. - l.'liéinianes-
lliésie sous-corticale, comme rii(''mianeslli{''sie coilicale, est le plus son-
vent associée à des troubles moleiii-; elle peiil èlre plus marquée sui'
nn des meiidn'es: l'liémi|ilégie (pii laccompajine est le plus souvent
totale, en raison de la convergence des libres de la couronne rayonnante
et de leur réunion en faisceaux compacts. Mlle est ordinairement déter-
minée par des lésions supra-capsnlaii'es très étendues, seclioniiant dans
le pied de la couronne rayonnanle, au-dessus de la conclu! opli(pie, les
libres Ibalamo-coi licales mélangées aux libres pyramidales.
('.| Hémianesthésie centrale. — Dans celle l'orme, je n'ai pas relroiivi'
le l\pe lie dissociation (pii se lenconti'e dans rb(''niianeslliésie par lésion
coilicale. ici. Ions les modes de la sensibilili' son! pins ou moins altérés.
Kn JSrtil, !.. Tiirck munira ipie les lé'sions siégeanl dans la |)arlie
posiérienre du si-gmeid poslérieiii' de la capsule inlerne, se IraduisaienI
par une liémipir-gie accompagnée d'une diminution de la sensibilili'
générale et spr-ciale dans la moitii'" opposée du coi'ps. Cbarcol ( l,S7'2-l8iS(l)
adopla el dé'veliqipa les idées de L. Tiirck el admil (pie. dans le segment
posir-rienr de la capsule inlerne, |iassaienl les libres des sensibililés g(''né-
r.ile el spt''ciale. I.orsipie celle pallie i''lail di'lriiile par nue b'^sion, la
s\iii|ilnni:iliilii<:ic ('-liiil la siiivaiilc : lii'-iMi|ilr;:i)' jiIiin <iii inoiii's ari-iisiW'
MM'c Itriiiiditesllicxir dilc xnisiliro-xfusarii'llr. 4'r>»l-à-ilirc |Hti'l.'iiil mit les
(liMT>. mnilcs lie la sciisiliilili- ^t'"""''»''' (I-'kI. iloiilcm. lciii|Hialim'. m'ii>
iiiiiscnlain'. ciel cl sur les sciisiliililcs s|ii'*cialcs (ouïe, ^tu'il, (xidral,
vision I. les houilles de la \isiiiii t'Iaiil (•aracl(''i'isi''s |iai' un n''lii'<isseMienl
ilu eliaui|i sisiicl avec auilil\(i|iie du l't'Ar aucslliesit'-. Kii il'auli'cs leitiies,
les Iriiiildes de la seusiliilili' dans riiéini|ilé^ie ea|isulaire ('laienl les
inèuics i|ueecu\ i|ue I (Ui tdiseixe dans I lii'-uiiaucsllii'sie sensiliMi-serisii-
rielle des liysléii(|ues. (iliaicid di'si^iiia celle |iarlie |i(isl('iieure du se;;nienl
|ii)sli'i'ieut' de la capsule inlci-iic snus le uiini de carreroui' sensilil'.
Les idées de l'.liarcnl sur riiciniaiicsllii'-sic iir^anii|ue l'urenl le |iiiiul de
di''|(ail des li-a\au\ de Vevssiècc ( IS7 i). I.i''|iiiie, I tendu ( I STril. Itaumind
(ISTIM. lîallel (iSSli.
A celle é|i<ii|ue un adniellail. ciiMliirniiMieiil aux idées de I.. Tiiick el de
Mcvnei'l. <|uc le l'aisceau cxleiiic du |iied du |ii'diMicule ci-ii-lual élail
diMii- de rnncliiins sensilives. — d iii'i le iiiini de l'aisceau sensilil' suus
ie(|ucl il lui liinf;leni|is connu. — el i|ue. a|iics avoii- |iassé |iar la paiiie
|Misl"i'ieure du se;:inenl |iosli''i°ieui' de la capsule iidenie. il venait se ler-
Miiner dans le lolie occipilal. (Ii-, on sail aujouiirinii (|ue ce l'aisceau
cxlei lie du pied du pi'donciile esl un l'aisceau descendant et non ascen-
danl.ipiii s'épuise dans la pai'lie supérieure el exieine de la protulié-
rance. ipiii lire son ori;.'ine de la partie nioyenne du lolie leriipuial
IJlejerinei el ipiii ni' joue aucun rôle dans la transmission de la sen-
siliililé.
Les reclierclies modernes <uil passalilenieiil modilii'' r(''lal de nos con-
naissan<-es sur riiéinianesliiésie dite capsiilaire. tant au point de viii'
ciiniipie (pian point de vue anatomo-patholo^iipie. Si. depuis les Iravaiix
de L. Ij'irck el de llliarcot. toiil le monde esl d'accord pour reconnaitre
ipiuiie lésion de la partie postt'-rienre du se^finenl postr-rienr de la capsule
interne se traduit par une lH'-iiii|)lé;:ie conipliipiée d lié'mianesllii'sie. il
Il Cn esl plus de inèiiie liu'Sipi'on (''tuilic les cai-actéres de celle liéiniaiies-
lliésie el les conditions aiiatomicpies dans lesipielles elle se l'éalise.
c'esl-à-dire sa localisatitui. Tout d aliord. il l'aiit liien le icconnaitre
aujoiii'd'Iiiii. les plus lielles oliservalions d'Iiémianestliesie seiisilivo-
sensiuielle. piililiées autrefois à l'appui de rexistence du cai'reroiir sen-
silil'. sont relatives à des livsli'-riipies. il t'aul. en outre. S(ui;ier dans les
cas d"liéiiiianeslliésie or^'aiiiipie à la pussiliililé'. — parrailemeid cimiuie
à riieure actuelle. — d"une associaliim livstéro-iu'jianifpie.
■lai montré avec mon élève l.oii}.' (ISillI) ipie le carreroiir sensilil tel
ipie Ici' evaienl I,. Tùrck (l<S;)<.() el (iharcot (1S7'2-I8.S|| n'existe |ias.
l'ne lésion île la partie postérieure du se;.'menl posli''rieur de la capsule
interne ne produit en elVet ni ri''lr(''ci>semeiil du cliaiiip visuel, ni
amlilvopie du coti'' o|iposi'-.
Si la lé'sion sié^;edansla ré^'ion tlialamiipie inreiieure de riieinisplièie.
si elle détruit le sej.'menl léiro-lenliciilaire de la capsule inteine. el
sectionne en nii''iiie tennis le l'aisieaii visuel ;i ce niveau, elle di'-lermiiie
SÉMKil.dilll-: 1)1 MS/7 1//;- .\i:illl:l .\.
la |)i'()(lii('li()n (l'iiiu' li(''ini.inii|ivii' Imniiiiiv inc lal(''i;il('; les fnils de ce
î^i'iiic siint iii.'iiiilcnaiil a^MV iioiiilii i'ii\ cl rii 1808 j'en ai lolalô |iliisi('iii's
i'\i'iri|i|('s a\rc i i (■Irxc l.oiii;. Mais loiili' k'sioil silli(''(' plus haut {[uc
ci'lli' r(''L;iiiii llialaiiiii{iii' iiilV'iiciin' ne |ii'nl allciiiili'c le l'aisccaii visuel,
cl ne (li'Iciiiiiiic aiiciiii lidiililc Af la vision.
Il f\\ C--I (le nicinc |i:iiii' Icsaiilics ccnliv's s|ir'cian\. - andilinn, oiloi'al
cl •j.i>n\. ({Hi iinl.cnx aussi, une i('|iii''sciilali(in coilicalc Ijilalci'alc.
I.cs iii'nriini'-~ amlilils \cnns de la |ii'cniici'c cii'ciiiiMduliiin l(Mii|)iii'al('
passcnl |iai' la [lailic |i(isl;''iicnrc dn sc^iincnl sinis-lcnlii-nlairc de la
(■apsiilc inici lie. {iiiiir se rendre dans le coi'Ijs ;;enoiiilli'' inlcriic cl dans
le Inhercnlc ((uadrijunieau pdslérioiir. (les (ilires |ieii\eiil dmie ('•Ire
délniiles dans une lésion de ce sej^incnl sdiis-leiilicnlaire. mais celle
lésion ne diderniinera pas de Innilile iiiiilali'i al pcrsislanl de I audilion.
Ce dernier svniplùnie. par cinilrc. pourra durer inilélininieni, dans les
<'as de lésion des noyaux acousti(|ues proluliérantiels el saccouipaj^Mier
d'aneslliésie de la moitié opposée du rorps si la partie latérale de la l'or-
nialion réiieuiée et le inhan de iieil paitici|ient à la l(''sioii.
Les mêmes réilexions s'a|ipliipient à l'oiraclion el à la ^nslaliiin. Ij's
libres olfactives \eniies de la cdruc d'Aiiiuion el du l'ascia deiilata arri-
vent par le pilier piisli'rieiir du Iri^oiic pmir se rendre an liilierciili'
mamillaire el ne passent pas |iar la ca|isule interne; jpoui' (|u il se |)ro-
dnisc une anostnie unilaléiale. — anosmie. dn reste, passaj^/'re par
-•iiile de la hilaléralili'' du cenirc (ilfaclil'. — il l'anl diuic (|iic le |)ili(M'
pii^li'rieur dn tri^diic suit iiili'rcssi' par la h'^sioii. Il en esl de inéiiK^
piinr la Liiislalimi. dmil les libres, — d'après ci' (pie ikmis saxniis sur
I (U'iLiinc c(nlicale de ce sens, — |passciil pidbabiciiieiit par la même
\(iie.
l)ai|v \'/ii'iiu(Uicslli(''sii' jinr Irsiiiii cdiiicdlc les IriHibles sciisiiriels
iiiainpiciil II m jours car les zones en ri i cales des centres sp(''ciaii\. — ou'ie,
^(ii'il. m II irai. SI 111 1 trop éloiijiiées de la r(''i;i(iii ridan(lii|ue piiiir parliciper
aux I siiiiis de celte dei'I\ii"'re.
Kii nuire, une li''-.i(in nnilatéi'ale de ces centres sensoriels cmlicanx ne
d(''leiiiiiuc pas de troubles a|i|)réciables et surtout durables — sanlpoin'
la vision. I.andiliim, le^oùl. Iddoial, eu ellel, ont des ceiilrcs corticaux
bilatéraux communi(piant eiiti'e eux, et se suppléant Inn raiilre. On
peut cepeudant observei' loul an début d'une lieniianestliésie (('rébrale
des trouilles de randitiou. dn iiont et de l'cdraclion bien carac((''risés. Je
lai conslati' dans ipudipies rares cas. mais ce sont des I roubles passagers.
i|ui disparaissent rapidemenl. di's ipie se mauiresie la siip|il(''aiice par
le ceiilic du C(")té opposé.
l'oiir la \ision, pai' corilre. une ir'sion corlicale s'élendaut ius(|irau |di
courbe, el seclionnaiil la cniiclic sa^illale dans la prolondeiir pourra
produire une liémianopsie lioiiioiiviiie lah'rale, sié<^i'anl du même c'ib'
(pie riiéniiaueslli(''sie. (!e plii'iiiiini'ne sera bien plus conslani eiicure, si.
onire la lésion de la /oiie ndaiidiipic. il en existe une secomle au niveau
d' la scissure calcariiie; ce snnl là des (''veiilualili''s possibles, mais
N ».\ /*/«»»// ■> >/:.V^////
l'itii l'iii'i's. |l,-ui<< I un <■! r.'iiilii' nis | lit''iiii,'iiiii|isii> m-iii Ic|i|iis 'lunciil |m-i'-
IILIIICIltl'.
(Jiiaiil à I Vvisiciicc d'un ri''lrt''ci>M'iii('iil du i'liiiiii|i vImii'I du «l'ilt' cur-
rcs|Hiiid.'iiil II riit''iiii.-iii('slli(''>if. cVsl li'i iiiii- |i;iili<'iiLii ilt' i|iii l'.ijl Imijoiirs
di't.nil il;m«> I lir'iiii;MU'slli('>it' iii^,-iiiii|iic cl i|iii. lniM|ircllr s'\ oIim-im-.
tl(''|M'iid de liiiiililcs r<iiii'|jiiiiiicls siir.'>jiiiil(''> de iialiirc li\>li''ii<|iu'.
Si. fl de |iar les i-,'iis<iii> (|iic jf \ifns d'f\|»>sci'. la |iai'lii'i|ialiiiii des
M'iis >|ii'ciaii\ dans rii<''iiiianrslli('->ic rapsiilairc Mcxislf |^a^ avec lr>
l'aiaclrrcs i|u un lui allriliiiail anlicluis. il n'en ol pas df nirnii- |Mini'
li's Iniultlcs de la scnsiliililt'' ^('•m'ialc ((ne idti uiiscrM' dans ces t-iindi-
liiins. Kn d'aiiln-s tciincs, riit-iniancslliésic dr la scnsiliilili- ^ciirrali'
iidcNanl d une Irsinn (-a|isnlair(> ncsl ciinlcsd'c par |HTs<iMni>: mais, si
ri'visIcMct' dr ccllr hi'-niiancslhi'sir dnri^inc rapsnlairi'^'sl ;;i''n ralcnicnl
admise, un disi-nlc iMicnrc sur sa liii-alisalii)n rxacic. Kn t'\aminaiil 1rs
olisri'valinns d iii'iniani'sllirsic (-a|isnlairc a\ri- aulii{isir |inldii''cs insijn'ii'i.
Mil \iiil i|nr |iirsi|M<' Iniijniii's la ('(inclic ii|ilii|iii' l'sl i-oni|irisi- dans la
It'siiiii ri (pif dans les Iris raii's cas cii'i rallcralinn de ce ;;aii;:liiin n Csl
pas indiipii'f. on ne pciil ariinnrr •^(ln inlc^iiili', car il s"a;:il de hicali^a-
liiiiis l'-liidiccs à Td'il un.
haiis des travaux avec innii l'I. \c i.nn^' ( |S!(S^ j'ai di''nii>nlrc ipic IIk'-
miaut-sliiésif <-apsiilaii'c ne se l'cncDiilic (pic l(U'S(pi ' la cduclic (ipti(|nc
csl l(''st''C. avec nu sans paiii(-i|iali(>n du sci^iuciil pos^'-ricnr de la capsule
iiilcrnc à la lésion, ou liien (piand la cnnciie ()pli(pic. loiil eu clanl
iiilacic. se lidiive plus on nidins isoh'-c de ses c(Minc\i(ins avec r(''c(n-cc
par une \asle h'sioii sous-c(n'licali' nu ccnli'ale. Mais. |i(Mir produire une
hcmiancsliicsie, il ne siil'fil pas (pie le liialanins soil 1('-S('-. il l'aul ciiciM'c
ipic celle l(''sion sii'fie dans nue ri'j;i(Ui s|i(''ciale de ce ^'an^iion. à savoir :
Cil avant du puhinar. dans la partie post('-rieiire et inl'i'ricurc du iiovaii
cxlernc du llialainus. — ré;;i(iii on viennent alioulir les lilu'cs du riiliaii
de ilcil. Kiiliii. cl ceci est le corollaire des |iroposilioiis piéc(''(leiiles,
j ai pli constater (pi'iine li''sioii de la partie posli'ricui-c du sc;;incnt post(''-
rieiir de la capsule interne avec iiili'';.'ril('' du llialainus. peu! ^c liaduirc
par nue li('-inipl(''<^ie sans alté'ralion de la sciisiliilili''.
Kn r('-suiii('-. aiijourd'lini il n'y a pins lien d'adinetlr.'. dans le serment
posli'-ricur de la capsule interne, une iTj.'ioii s|ii''ciale — carreroiir sensilif
— par hupiellc ne passeraient (pic les tilircs seiisiti\es. Os deriii('res. —
libres corticip(-tes on llialamo-corlicales. — sont intimement mciaiifii'es
dans le sc^'inenl posti'-rienr de la capsule inleriie avec les libres de pro-
jection ; c'est pour cela iprniie ii(''inianestli;''sie de la sensiliiliti'- ;,'(''ii(''rale
rclcvanl d'une lisioii centrale de rii(''!nis|)lii''rc ne peut ("'Ire rcalisce (pic
dans les deux conililioiis (pie je viens d iiiiii(pier. à savoir : I" dans le
cas de li'sion tlialainiipic dclrnisanl cl les filtres terminales du rniian de
Iteil cl les lilircs d dri^iine du neurone thalamo-coiiical : 'J" lorsipie.
le llialainus ('•tant intact, ses coiiii(>xiiins avec la (•orticalitt' sensitivo-
motrice sont plus on moins d(''triiilcs. Itans ce dernier cas la li'-sion ceii-
tiaic et soiis-coilicalc esj, du n-lc. lo ijoiir^ ln''s (•leiiiluc. lùilin. .j'ajoii-
".'2î shMini.tiiiii: hi sy>.ii:ME M:i(\i-:rx.
Ifi'.ni (|i|p (•■(•si siiiiiMil liiis(|ii,. \v Ih.il.iiniis csl h'sr ipic riir'iiiiancsIlK'sic
csl |lClsis|,IM|('.
l'i Syndrome thalamique.
.I";ii (Irciil .incc mes (•Irvc-^ K.U^cf (l'.Mirii. Tlioiii.is cl Cliiray (1904),
l,iin,i; ( l'.MH I. Ildiissy (jMUlii. uni' li('iiii;iiu'sllii''si(' ;i (•;\i;icl('n'S sjKÎciaux
Fii;. l!
Fi-, iflô. Wl. Wj. — ToposjiMpl
<l:il:iiil il.' six :in<. >\,n iin.< Wt\
h.. ni.'
!.■> Ir,.iilil..s s.Misilils dniis un ni- ,1.- synili-oiilc (halamiquo ilniil
il'' '■iii'UKinli'-iUuix ;ins.Léj;èri*lH''niiiiléf;ie ilroile avec mouvements
Miiiii '-t <lii pieii. Ataxift marquée dans les mouvements volontaires
1 .li.'x.'- i.'iiilineiix du ciHé droit. l'as de sifrne des orteils.
' iirs vtvfs itans tout le côté droit. La sensibilité tactile, doulou-
reuse et tlieniiiqiie est iliiuinuée, mais non abolie, dans toute la moitié droite du corps. Erreurs
considérables ilans la localisation des sensations, drand élargissement des cercles de Weber. Astéréo-
1,'nosie cuniplèle. l.e jimU, l'ouic et l'odorat sont diminués du côté droit. La vision est intacte et il
n'e.tiste pas d'iiémianopsie. Les sensibilités pi-ofondes sont plus altérées que les sensibilités superli-
cielles. Le sens des attitudes a disparu. La sensibilité osseuse est très diminuée (Hk. i9ll. Lors-
iiu'on imprime passivement une attitude quelnouque à la main droite, la malade ne peut, les yeux
leriués. repriuliiirt- celle attitude avec la main gauche, tandis qu'avec la main droite (ciMi"
iiialadei.elli' reproduit très exactement toutes les attitudes passives que l'on imprime ;i sa main saine
(Salpéli iiie. l'.KIli, Voy. AsonK Thomas et M. Ciiunv : Sur un cas de sijnilromc lluilinniqur. Revue veu-
nilngii/ue. HHIl. p. 5u;i.
('[ dans la<|ii(?llc les h'-sioiis |)()rk'iil ('ssiMilicllcmi'iil sur la (touche 0()li(iiic
[llialaniiisi. (Tcsl le siindroinc Ihdliiiiiiqiie {i\<i. W7> à i!*')); il est caiac-
h'-risi' par :
(I) lue lii'iiiiaiii'>llii''sii' |iliiv iiii iiiiiiii> iiiai(|ui''i' |i(iMr les si'iisihilitr'S
snpcrliciclics (lad, (limlriii , l('iii|u'raliii'('), mais lonjouis 1res pni-
iioiicL'o pour les s(Misiltilil(''s pidloiides, avec; réucliuii exa^(;rée aux
l'M'ilaliiins (Iduloiirciiscs cl llici'iiiii|ii('s, ilispropiiilitiiiii(''c à riiilcii-
>j \7>/iâW/:".s sh:.\sirn's. 'r,«:i
silr ili- ri'\filiiliiiii. r.iiliii il cvislc sdiivcnl uni' iisir-n'ii^nosii' riiiii|il('l(':
li\ liii- ln'iiii(i|i'^if livs lr;;rif. lialiiliii'IlriiicMl sans cimliiicliiir. à
iv^rcs^iiiii ia|iiili', vl dan- lai|iii'lli' Ir --i^m- de Italiin-Ki lail nrdi-
naircnicnt di'laul ;
Cl In ccrlain dc^'ii' (riii''iniala\i(' ri di's nioMNcnicnl- ( iim iii-aljic lii-
siipii's dans les nicndiics dn crili'' ancsllirsii' ;
ih Kniin des ddiilcins. sonscnl lit's \i\os, dn (("ili' ani'-lln'-ii': «rs dnu-
IcMiN --onl |ii'isislanli's, à l\|ic crnlrai. iirolnndi''-. laïuinaidi's. |iai'ii\\s-
lii|nt's cl l'clii'llcs à lonic inc'-dicalinn anal^i'-sii|ni'.
l'itnr |iriidniic un ti'l suidioinc. il ne snllil pas (jnc le llialanius suit
li'Ni', il l'anl cncnic ijUi- celle lésion siè;^e dans nni- ré^iiin s|it''ciale de
ce ^an;:rn)n, à saviiic: en a\anl dn |inl\inat'. dans la pallie pnsli'i ienie
cl iiiféi ienre dn niivaii exleiiie dn tlialainns — rcj^iim dn rnliaii de lieil.
On peni tdisei'vci'. en iinli'e. de riir-niianopsie liiinionvine. mais c esl la
nn sMiiptoine iiicnnslanl ipii ne l'ail pas paiiie iiil('';:i'anle diisvndi'(nne
cl i|iii indiipie une lésion pins prorinide ayani seclioniK'- le l'aiscean
\isnel. I.e i^oi'il. l'ouïe cl l'odoial penvenl aussi cire paiTois alIc'Ti's
(li-;. 't!>r.. i'.lii.
I.'lléniiancslliesie par lésion //i^//f/;///(yi((' dilleie de I lii'Mii.ineslliesic i\[\i-
à nue lésion cmlicale par ecriaiiis caracicres. Itaiis le cas de li'-sion coili-
cale. ce sont snilinil les sens de di.scriininalion laclile. de localisation
cl des alliindes sc^nneulaiics ipii soni altérés. Il n'existe ni douleurs
spontanées, ni réaction e\aii(''ive aux excitaliiuis. cl les sens spéciaux sont
inlacls. (Vov. Siindiniiir si-iisllif corlicnl.)
1.1 Hémianesthésie par lésions du pédoncule cérébral, de
la protubérance et du bulbe. Iji dehors de riieniiMnesIliéNie
corticale, sons-corlicale, centrale on llia!aini(pie. on pcnl oliscrvcr des
liéiniancslliésics de cause jt(-il(iiiruUtiiT. iiriihihrranlit'llc ou IniUxiire
dues il des lé'sions de la calotte pédonculairc <ni prolnlii''raiiliclle cl en
particulier de la substance réticulée et du rulian de Iteil. Leur suiiplo-
inalologie pri''senle certaines |iarti('nlarilés. .le rappelleiai ipie 1 lié-
inianeslliésie liiill>o-proluliéi'anlieile alVecte très souvent le mode de dis-
soiialioii syiinjionnéliipie lij;. iilCi cl i!)7). .Mais le type inverse |ieul
enraiement soliserver; le tact et les sensiliilités pnd'ondcs étant alors
lieaiicinip plus altérés i|uc les scnsiliilili'-s ilonlonrense et lliermi(pie.
I) autres t'ois. Ions les modes de sensiliilili'- superlicielle et profonde sont
éj;alcincnt pris (II;;. i'.)S. V'.l!). "(Odi. '{{mies ces variétés de trcmides sen-
silil's dans le cas de li'-sion pi'>donculaire. prolnlii''ranlielle ou linlltaire.
lienuenl nniipicmeiit à la localisalion de la li'-simi. (In sait, en elVel.
ipie la vi'iiviliililé' tactile cl le sens des attitudes passent par le rulian de
Iteil. tandis ipie la condncli(m des scnsiliiliti'-s doiilonrcnse et llicr-
iniipie se |';ii| dans la snlislance réticulée. (Vov. OriijiiK's, tnijii ri
Irniiiiiaistni ilc lit voir si-iisilirc. Tronc ruci'iilifilifiui'. p. Sll.i Ici
encore, les Irouldes diminuent d'intensité-, de la péripliérii; vers la racine
des memlires.
sEMioi.naiE iiu sysi iiMi: .\i:iiri:i \.
Il.nis 11- cas (riir'iiiiimc>lli('>ii' |i,ir li'simi |i('il()iiciiliiirc. |iin|iil)iT;iiili('Ilc
|>N liiilliiiirc. les Iniiiiilo de l,i sciisiliililr sont soinciil ;icn]|ii|Mnni'.s
il une li(''irii|iir'j;ii' |p|iis un moins iiccnsrc cl si('-canl iln menu; cùlc. C'csl
<|n'al(irs la li'siini. an lien il'clic liiniliT à la calnllc pcdoncnlaire on
lirdhilh'Taiilicllc, ciii|iiclc |ilns on moins sni' le liaid du laisccan pyra-
l'.ir..
HiK. l'.l
Fig. 490 el 497. — llémiancsiliésie gauilie d'origine bulbaire sans bémi|ilégie, à type syringomycl
et dissociation thernio-aneslbésiqiie, avec paralysie allei-ne laryngo-vélo-palaline — syndr
d'Avellis — ayant débuté brusquement, cbez lui liouinie de einiiuante Ircti'; ans, \ dinitr. paialysi^
la corde vocale et de la moitié con'espondaiilc du voile du palais. A cjn. I,r. Ii, r.n. ^IIjimc .Ii>m.(
Troubles vestibulaircs— verlige. cbule à droilc — pendant les pi.' k v srm.ini.v l.i, \,-. .il|.-,:ii
de la sensiliilité ne portent que sur les sensibilités douloureuse et lliriiiiic|ue et celle deinieie
sente même des troubles dissociés en ce sens que ta sensibilité au Iroid est abolie. Le conlac
la glace est, en elFet, perçu comme un corps tiède et, pour la chaleur, les températures élevée
sont pas diirérenciées et sont perçues comme températures liêdes. Dans le cas actuel, la lésion oci
la partie latérale de la formation réticulée du bull..' et la |iar lie intérieure ilii noyau aulérieu
vagosjiinal — nucleus ambiguns — (Salpétriérc, 191-2i.
niidal an iiiscaii de r('|a;;c inlV'iienr du |M'(loiiciile céndiral on de l'iMaffc
aiihTieiir de la |)i()lnlit'Taiice.
Dans CCS cas l"h(''iiii|il(''L:ie el I lii'iniaiieslli('sii' se coni|ilii|ii('iil soinenl
de Irmildes ccrt'licllciix, li'anesIlM'sie de la lace |iai- li'sioii dti Irijinnean.
de |iaiiilvsics l'acialc el des miistdt's des vens, de sviii|iloines andilil's on
laliyi'iii(lii(|iies |iaf deslniclion des iio\an\ cot rcs|M)iiilaiils on de li'iiis
liltics etlV'içiilL's dans le pédonenli', la iirotiibt'ioiice on le Imlhe, mais
CCS paralysies sont dirccles. si(';.;eiil du même ci'dé (pic la lésion, landis
(|iie rii(''iniaiicsllif''sic cl riii''iiiipli'';.;ie '-oui nalnrellemeiil iidist''es.
jlaiis le cas, par exemple, de l.'sion p ■doncnlaire du ri'Ar dniil, —
■ ) \7//(» M/ A ^ >/:".Y>/ riFs.
ciiliilli' t'I l'Iii;;!' iiilV'iii'iii , — 'mli'Tf»;ml le iii>\;iii ilc hi liiiisiriiic piiin'.
lin .-iiira niic lir-iiii|iir-;:ir >^:in('lii- .-ivre liiMiiiaii 'sllii'-sic riirt'i'S|Miiiilaiilc
cl |i,-ii':il\sir ilr la Iritisii'-iiir |iairr ilidilc. |li> nir-iiii' dans le cas ilc li-siiiii
lie la ralnllr |ii'iiliilii''i'aiilifili- alli'i;:iiaiil li- iiovaii ilii Cariai, i.a |iai'al\sir
(II- la si'|itii''iiii' paire sir';:iTa du imM '• (i|i|m-.i' ,'i riii''iiii|il<''^if cl à
l'.IS.
. iw.
n,
Fi;:. IW, IW. 'MO. — l'amilysii- ik>s VI', VU* cl VIII' pain-s avi-c lit'-iiiiancstlK'sie crnisùo sans li>'nipipl('i;ie
proiliiite par iin tulH-n'iilc Mi-^i-ant dans la nioitii- inroricnic g:iuclie de la caloltp prolubéranlieile,
rlifi tin lioiiimo de vin^l-sept ans.
.1 rfiW/r, hf'ininnoslliêsto ilii Irnnr cl des nicinlires, ninins acriiséc à la fape et porlant sur Ions le?
nii>d>>s de la srnsiliililé siiperlioielle — lael, duiileiir. Icinpéiainrc — et de la scnsiliililé prufondc :
le sens di's atliliid<>s ipii esl loinplélenienl iwidii à la main, au eoude, à IVpaule et au pied est
enrore Iriis dniiinuc an (.'cnou. la sensibilité;'! la pn-ssiun esl nnlli-. la sensiliilité osseuse (II);. HOO)
IK-s alT.iîlili". AsIeréoRniisie alisolni'. le nialaile n'ayant m^nie |ias conservé l'identilicalion primaire.
Ilien i|n'il n') ait pas d'liéniiplé);ie, le malade ne se sert de son bras et de sa jninbe du côt<5 anesthàsié
que birstiu'on l'y incite, car il ne les remue jias sponl.inéinenl.
A gtiuritr, paralysie faciale à lyjM» périplit-rii|iie; slrabisiue convertrenl |iar paralysie de la VI' jiaire,
avec {Mralysie associée du droit interne du côté opposé dans les iiioiivcuicnLs de latéralilé vers la
Kancbe: .surdilé («r lésion de la branche cocbléaii-e <le la VIN" paire; anesllié>ie limitée à la cornée
lSal|iélriéiv, 191*..
riiciiiiaiic>llii''>ic. |\(i\. Ilrmipli'ujii'x jitir li'xiiiiis ilit Iroiir rncrplialiiiiir.
|i. 'JlKS.i
Hémianesthésie alterne. — Haiis cfllc variili- il lniiiiaiicsIlK'sic, les
li'diiliics lie la scii>iliililé iii'('ii|iciil la iiinilii'- de la l'ace du criti- roi'res|iiiii-
danl à la ir-simi. le Iniiic cl les iiicitiiM'cs du cnli'- ii|ipiisi''. I.e iiHM'aiiisiiio
lie relie lii'-iiiiaiicslliésie esl seiiililalile à celui de riiémipir'L'ie allei'iie. Il
l'aiil ipie la li-sioii ipii di''lriiil les voies seiisilivos secniidaires croisées.
allei;.'iie i'';.'aleiMi'iil le noyau ou les (ijeh ladiculaires on la longue
siMiot.oaii-: Dr syst/.mi; .\i:iiii:ux.
rficinc (losccndaiilc spinale ilii liijiiim'aii. Il en irsiillr iiiic aiii'slJK'sii' de
la imiili(' il<' la face cl des iiiii((ii('iis('s. — laiij^iic. xoilc du [lalais,
|diai'Vll\. — du liirilic côh" (|llr la irsimi ri iiiii' aii('>~llii''si(' drs iiicinhrcs
cl de la iiioilic (•(irfcs|)(itidaiitc du limir du tù\r ii|i|icisi''. I.c plus soii-
\ciil, il sa^il dimc Icsioii des |iarlics lalciaics de la caldllc innlulM'iau-
lii'llc. I. Ii(''iiiiaiii'slli(''sic (Toiséc des niciiil)i'cs cl du Iihim es! d (inliiiaii'c
du ly|ic s\iiiij;()niyéli(iue (1)^'. i9(i cl 'lUTl: licaucouji plus larenicnl, clic
csl du lypc lalicliipu' on poilc sur huis les modes de scnsihililc (lif;. i!)8,
Fis;, 501. l'i^. o02.
Fig. 501 et a(H. — llrmi.ïnesthcsie alterne irar luni.iir <\i- I.i jc'uion liiill)0|>roliiliérnnlielle chez iiin'
l'emmede vin^rt-ileux ans, ;i paurhe paralysie des \ l'.Ml' ot Mil' jjaires et aoesthésie de la moitié coi-
res|iun<l:inl<- <!•' I.i f; \' [>:iire portant sur tous les modes de sensibilité. Dans la moitié droite
iln i-(ti|'-. Il I I' i . \i.|ii.-.-. ;iti.-vilo-^i<- dissoeié»; à type syrin-îomyéliqne, portant principalement sur
les sen^iLihl. - 1 h. i iiii(|iii- .-1 iliniliiiireuse, sensiliilité tactile étant |ieii touchée, avec inléf;rité des
sensihila.-^ pioloudes iS.ilpétiiére, l'.lltl..
49!» el 500). L'ancstlitîsic de la lace est ^loliale cl sacc pa^iic de jiaïa-
lysie des ninsidcs niaslicatcnrs. Celle paralysie Iriiréininale mol lier |ier-
inel de dia^'iioslii|iici' le sic'jie prolulH-iviilicl de l'iiéiniancslliésii' alleriic.
Kllc l'ail, eu ell'el, lonjonrs {U'-l'aul dans les li(''iuiaueslli(''sies alleincs par
li'sions linlliaircs ou ponto-hnlhaires, alleijj;uanl senicineut la longue
racine spinali' cl le iiiiNainpii lui csl adjai-riil. Ilaiis ces cas, il s'afiil
lialiilncllcinenl. si la roiiiiarKiii i ('l icuii'c csl seule li'si'e el la C(Uiclie
inicrolivaii'c i-especl(''c. d uni' lii''uiiaiicsllii''sii' à Ivpe s\ liiiî^oinyi'liijnc.
tjiiani à riicMiiianesIliésii' Ai' la l'ace dans I li(''iuiancslli(''sie alleine, (die
es! gloliale el |)()rlc alors sur liuiv les uiodcs de la scnsiliililc lorsipic la
racine descendanic spinale csl alli'i,''c. Idle csl du Ivpe syrini,'oinycliiiue.
<|iiaiid le iio\au ilesceiidanl cl les voies secondaires lrii:i''ininales sonl
-) \i)iii>\ii - -/ \v//// - \<r,
allrinls. Dans I un ri I anlic ras. le liTiilniic itii lri|uiiii'.iM jniil nclii-
i|nr |iai'lirll<'nM'nl |ilis. l\n\. Sfiiiilniiiirs iiroliihriinilirls ri hiilhiilrrs.
1». -.MS t'I li-;. i(i à :i() cl ."iS à (Kl cl |i. Sr.Ci.i
Kiilin.ilans les li-simis nnilalcialrs de la |iai'li(- su|ii'-i iriii c dr l,i imimIIi'
<'ci'\ icalt* on |M'nl cnctii'c iiIiscim'i' nnr ln'niianfsllii'sii' allt'inc si |;i {.nini'
ilcsccnilanU- iln liijnnican csl allcinlc par la It'sioii. (Vny. Ilciniiun'sllicsic
sjiiiiiili'. SijiiilrDinr (le llniWii-SriiKiiril. \>. SSCi.l
ANESTHÈSIE PSYCHIQUE
.rr'tndiciai sons ce nom rjuirsIlM'^ic In^lii ii|iir. ilan- ^rs clillV'n'nlcs
nu>(laliU''s. Il est assez iliriirilc ilcn ilonncr un laMiau ircnscinlili'. lanl
l'Ilf rsl ronipit'xc cl polynioij)!!!' dans ses nianilcslalions. (j'iii-ndanl il csl
possihlc d en (lcf;n^;ci' les principaux earacicies, cl de niniili'cr c(nnMienl
ils sOpposent à ceux des ancsihésics ot'^ani(pics (|nc je viens de di'crii'c.
I" l.'ancsihésie liysléiiiine est oniinaii'cnicnl conipiclc cl poile sur
Ions les modes de la sensiliililé snpeilicielle cl pi(d'ondc. Il csl icilaiii
cependant <|n"cllc peut ivaliscr des dissociaticms |dus on moins voisines
des ilissocialions or>,'ani(|ues. labéliiinc, syrin>i(Mny('li(pic. clc... Mais ces
laits sont l'oit l'ai'i's. Ils ne se renconli'cnt ^'iièie (|iic ilic/ les sujets
(■•dn(|ucs. et l"(m se icnd iiaiiilMciicmcnl cumplc du nii'canisme psvcliii|uc
de snj;j.'estion on d'imitalion ijni les a pi o\(i(|iir's.
La plupart du Icinps, rancsIlK-sic Insh'i ii|iii' |iiiilc iloiic l'-.iliinciil
sni' tous les modes sensilirs: et a|)iès tf (|iic I mi ,i vu sur la rrci|iicii( c
de ranestliésic plus ou moins dissociée dans lous les svndrmnes orj;a-
ni(|ncs. on peut compi'endrc (|iie ce caractère total d'une anestln'sie. en
raltsenco d'autres sij;iies de lésion nerveuse grave, soit une des iiiar(|ues
distinctives de sa nature liystéi i(|ne. I, aiieslliésie est donc totale, cl
p(nte en ^'ciiéral sur tons les modes de la seiisiliilité, mais tout eu étant
totale, elle peut être pins on moins iuleiise el on peut oliserver lims
les dej;rés depuis l'anestliésie alisolne jnsipi'à riiv|ioestliésie.
'2" l.'aiiestliésie liysléri(|ue ne répond à aucune topographie oigani<nie.
l'.lle peut alVectei' les localisations les |iliis varialdes: on la Iroiive
lantot en filfujurs (lissi-miiircs, tantôt f/rnt'-rdliscc (lig. Ôô7 et TiôS), tantôt
localisi'e aux memhres dans sa l'oiine inoiwpfi'gitfitc nu païuiijU'ç/ifjiif. elle
revêt souvent alors le Ivpe seijtnrulaire, — anestliésie en botte, eu gant,
en gigot, etc.. dont le caractère est d'être limité par une ligne cir-
culaire cl perpciidiciilairt! à l'axe du inemljre (MNi à MIS). (Iclle lopn-
grapliie ne corres[ioiid évidi'mment à aucune lii|iograpliie des centres mi
conilncteni's nerveux : c'est une lopogra|iliie essentiidlcmeiil |)svcliiipie.
Dans la forme lii'-iiiidncsllicuiqur ijui est peut-êlre la plus rré(|iieiiti'.
les trouilles d(> la sensiliiliti- empièleiit souvent, comme dans l'Iiémiaiies-
lliésie oi'ganii|iie. de un on deux centimètres sur le coté opposé. Celle
liémiaiieslliésie présente partout la même intensité: elle ne diminue pas
de la périplii'ric vers la racine îles memlires conniie on l'oliservc dans
'.'W si-.MioiodiE iji sysiiui: Xhitrfix.
riuMiiiiMicsIlirsif |)iir Irsioii (•.'■ivltriilc ; elle csl i-^nl- ;hi Inmc. ;iii\
nifiiihivs cl à la t'aci- lliji. 503. TiOi el 504 his).
Ur |i|ii>,. (•■(■si hrs sdiivciil une li(''tniaii('slli(''si(' si-iisilivo-sciisoricllc.
Kij!. oOâ. .'i04 cl 501 W«. — lléinianesllicsie liysléiique <lii ciilé droil chez une joiine lillp <ii- vln^'l ans.
hiUul il y :i cinq niois après une Icés violente émolion qui pinduisil une crise de convulsions qui
dura cinq lie((res. Après celle crise, l'aucslliésie fui d'abord gijnéralisce, avec inconlin(^nce d'urine
et des lualiéres. Brûlure de la gorge par ingestion de liquides trop chauds non scnlis An Imnl il.-
liiiis jours, l'aneslliésic se limita au côté droit du corp.s.
Ilt'inianeslhésie droite absolue pour tous les modes de la sensibilité — tact, douleur. tiNupi-cilud'.
sens des atlit((des, sensibilité douloureuse à la pression profonde, sensibilité osseuse — ((ig. 'Ml bisi.
L'aucslliésie cutanée est strictement limitée i^ la ligne médiane. Ilémianestbésie correspondante des
uiuipieuses linguale et buccale. Astéréognosie absolue. Seule la sensibilité électrique, — courant
Tarailique. — n'est jias abolie, mais son seuil d'excitation est très augmenté. Iléniianosraie et
liémiagueusie droiles. liétrécissement du champ visuel du même côté. P.is de réflexe irien A la dou-
leur. Diuiiniilion de la force musculaire à <lroite : au dynamomètre, 14° contre 21° à gauche. Pas
d'atavie. lléllexes tendineux vifs et égaux des deuv côtés. Itéflexes cornéen, pil((ilaire, pharyngé.
airaibli> à droite. Iléllexe cutané plantaire faible des deux cotés. Lorsqu'on pince l'orleinenl la peau
de la plante du pied du côté anestbésié, il n'y a pas de retrait du meinhre. tandis que ce mou-
vement est lié-, vif du côté sain. I.c réflexe cutané abdominal est un peu plus vif du côté aneslhésié.
Vliémiiiuinllicsit iH'isisle pemiani le sommeil. On peut, pendant que la malade diu t. pi(|uer, pincer
énergi<|uemenl la (leau ou la mettre en contact avec un Idoe de glace sans produire aucune réaction
dans tout le côté droil, mais dès qu'on atteint la moitié gauche du corps, elle se réveille. Cette
malade fut scuimi.se à l'isolement et à la psychothérapie et, au bout de six seiuaines, la sensibilité
cominença à réappa(aîtreau niveau des doigts et des orteils el gagna progressivement la racine des
membres, le Irnuc el la face. Le retour des sensibilités s'est eUeclué dans l'ordre suivant : sensibilité
à la douleur, piqrtre — sensibilité;! la pression, .sensibilité Ibermiquc. osseuse et .sens des attitudes cl
enfln sensibilité tactile. En (nènie temps disparaissaient les aneslhésies olfactive cl gusiative. le
réirécissi'ineni ilu champ vis([el el la faiblesse du bras droit. A partir du jour où la sensibililé
e.iiniuença à revenir, quatorze jours sécoulèl l'nl jusc|ii'ii la guérison coniplMe iSalpéIriére, 1!P|3).
Or. ni le r.''li'i''cissi'm('iit du flianip visuel, ni l'ainblvofiic ni' se riMi-
conlriMil ilans l'iiéiniancslliésie oi'i;anif|iii' cl li's Iroiililcs de rouïc.
(le lOilural et du jçoùl i|iii' Idn iiciil v iilisi-rvcr iiailuis. n'onl
N) MiH'iMI - s/ \ >.//// - '.in
rinlriisili' ni l:i ililiri' i|ll i U |il'i'"-clili-iil il.'iii-- 1 lii'iiii.iiii'^llii'>ii- li\ Ici ii|iliv
II,: :m., •'■ riiNi. Viiiii'
lll<^<li' lltSl<'l'ic|IK> »
l\|i<- M';;!!!!'!!).-!!!'!' I|V|-C
l.-i;.!.- Iinl.|-«M' illl
lir:i'«, l'Ill'V IIIM> ll'Mlllll'
iliMiiiKl liiiil uns, viiil-
niiiit •!•• iloiiliiiis
«nK<i>'^ iliifis rt'*)iiiiili*
ilii iiii'iiK' l'i'ili'. Iri If
llMIll.l.'S.I.' hl .rllsihl-
lll<' .|ll| V>lll lll'''.»<'l'll-
>!'< Ml- IMII'li'Ilt l|lll' Mil
II' lai'l, hl iliiiil ' l'I
lu l<'iii|i<''i':iliir<-. I.iii>-
l|l|i' Ji' Vi> ITlIl* IIIJI-
l,'iil<* i|tii voiinit riiii-
■iiilli'f piuir si's iliiii-
|iMii'>, elle ii'uviiil
j:iiii:ii-. l'iii'ori' l'Ii' fj.i-
ii)iiii'-i' |i:ii' lin iiiiWIc-
• in. .\|iiis un si''jiiiii'
ili' lii'iix si'iiiniiii's iliins
I.- M'ivioi', l<>s iliiii-
I -s .'t liini'slliisi.-
av^ii'nl ilis|iarii. iSiil-
pMiii.ro, IVOÎt.i
ii.', :m; •■{ :m. — \iii\-
llii'sitr liiCik' à typi'
si'MliliMllaiK-, iiinilinl
~ll|- liilis les liloilrs ili'
l:i M'iisiliiiiir- sii|H'i'-
lii'ii-lli' l'I |>riil'i>nili'.
:i\i'(' .-ilinliliitii <lli ré-
ll<-\i> riilanù }il:iiitair«'
ilii côlé rorrespondanl
.•I inl.'îjiili' de ec li--
n»'\i.' ihl rùlé opiMJsé.
illi'l une iloliiiiiselle
;illi'illle ile|illis llllil
iniii> lie .'onliai-liire
liystériipie ihi iiieinlire
ilirél'ielll'ilroilllliahlile
lie 1.1 liK. i*l.. lei il
l'visteiiiierniisei'V.'iljiiii
ilii ri'llexe irien à la
iliinleiir, car un pinre*
nient énei-^iqiio de la
peau des régions anes-
lliésiées produit la ili-
latntiiin de l'iris. iSal-
pélriéie, laOH.)
Ii',;. .'iii:. Il-, .VIS.
.">' I.'iui('^lli(''si(' liyslt!'ri(|iii' l'sl paratltixale dans .st;s inaiiircslaliiHis.
l'sl-i'i-dirr iiiri'lli' ne ilélcriniiif^pas cii ffiMirra I li's pi'i'liirhalions Iniic-
iiMMi'Ili's (|n"(m ilevrail lofiiiiiirnu'iil ni ;illriiilro.
Hijcuim:. — S(5 iiii>|ii"ie. ,V.I
'.1311 si:mi(iI()i;ii: m: •^vsti:mi-: .\i:iiii:i \.
(Icltc aii('slli(''si(' lotalo III' s'iiccoiniia^iic en cll'cl ni dalaxii'. ni il'iii-
roiirilinalioii. ni de j^iMic roiiclioiiiicllc (iaiiciiiir '-oi Ir. I. Ii\sl(ri(|iic sr
sci'l sans aiiciiin' diriiciilh'' ilc si'> nd'inhrcs aii(>slli(''si(''s ilonl la ronc
('f|MMi(laiil )ii'iil rire [larldis un prii (liiiiimiw'. Il est anal^(''sii|ii(' cl il
ne SI' |)i(|ii(' pas : il es! aiii'slli(''si(|ui' à la cliali'iir cl il ne se liiùlc|ias:
(•"osl là Inul an moins une ic^lc jiciu'Talc ipii |icnl sunllrir (|ncl(|n('s
('\C('|ilinns. Sun ('liani|i \isni'l |H'nt cire c(nisiil(''r;il)l('nicnl r/lii'ci ii
l'cxaincM, cl riiysl(''ri(|MC se coiniHiilc cuininc nn snjcl liicn [imlanl. Il
jonc à la halle comme nn snjcl noiinal: il l'vile dans la iiie Ions les
(ilislacles.
l'adin chez I li\sli''|-i(|ne. le rcllcxc |ni|)iliairc à la donlcui-csl (irdiiiaire-
mcnl conserve cl les oxcilalions donlonrcnses, (jiic le snjcl allirme ne
(las pcrccviiir, déleriniiieni cependanl la [•('■aclinn hahilnelle de dilalation
(le la pupille, cl pail'ois une léi;cre accélération di's halliniciiN iln cicnr.
hans hi plupart des cas la doidcnr parai! donc cire hii'ii cire pcrcnc
par tons les ccnti'cs nerveux de l'axe ci'i^'hi'o-spinal : senic, la conscience
du sujet allirnie ne pas la perccvinr. il csl cependant des (as on ce
rélloxe dis|iarail lli^. Mir» cl MI'h.
l'ai résumé raues!hi''sie hvsl '■ii(|ne apparaît comme ime ancsthi'sic
subconscieritc, et Idiii d\ \(iii' connue le \cnlcnl ipiel(|ues auleurs. nn
pliéuniuènc do. perte de rallentimi. je crois an c(inlraire {|ue c'est sinlimt
lor--i|ne l'altenlion du sujet (;st ultii'(''e de ce cidi' i|n'clle se mauil'csti'.
IJi ce (|ui CDUcerue le champ visuel, la chose ne me parait pas dou-
teuse : (•(! n'est (|ue lorsipi on en jualapie ICxamcn an cam|)imèlre,
c"cst-à-dii'e «piand on concenire l'allcnlidn du sujet sur sa visi(m, (jue
Ion l'cnniripu' nn r(''li'éciss(!mcnt de c' champ xisnci: en dclnns de
celte circinislance, riivsl(''ri(|ue. ainsi (|nc je I ai d\j;i dit. possède nn
cliainp visuel normal.
■i" Tous res caractères de l'anesthésii' hysiériipii' concunienl (hnn' à
l'iï. .'iii'.i. :.hi. ill, .il-i. olô et 5H. — Syrin^'oinyt'lio. — TopoKi-npliic radiculair.- di-^ liMiilil.-r. ,\r \i, s,-ii>i
liilil.'. lliMimn- Je linqu.iillc-cinq .nns. Dt-lilll (ii> ralTeilion à ràjje de lienlr-cinq .inv |j ii- Tali o|ilric> d.-s
lnnsi-|i>s di- l;i iiialil dl-iiilc. A r;i!;(; di- ciii(iii:iiilc .nus. didiut de rillni|diii' des iiiiixle^ il,, la luMiii
);aiiclii\ Aliophie museiilairi' type Aian-Diicherine avec giille i-idiilale — cïces>ivi. à droite, moins
intense à ;,'aiielii' — avec participation à l';itropliie des niiistdes du {^rronpe cubital des avaiit-l>ras.
Ilitéiinté eontidéte de tous les autres muscles des uicuilnes sn|iérieurs. l'as d'alropliie di'S muscles
du li'onc ni îles membres, intérieurs. Abolition des réllexes oléeraniens. Kxasîéiation marquée des
■'1-éne.tes palellaires et acliilléens, avec tendance au phénomène du pied, surtout à (,'auche. Cicatrices
de liniliires sur la pean îles mains et des doifftï; depuis de longues années le mal.ide se brûle sans h-
sentir. .Myosis intense avec réaction lumineuse conservée, mais ti-ès lente. Les lijîures ;>Oil et ."iH)
représenient la topiiî;r.ipliic de l'anestliésie à la douleur : les li;;ures ."il I et :ili. la lupojjrapliie de
la tberiuo: slliésie et les «(turcs oIT) et ol l. la topof,'raphii. des troubles de la sensibilité au coiitacl,
qui sont moins intenses — bypoestliésie tactile — que les troubles des sensibilités tberiuique et
donlonrcuse. Inté^îrilé du s^-ns di's altitudes sc<;mentaircs. Sens stéréo^'nnstii|lie conservé uKilfiié-
rimpotence relative des mains relevant de l'atrophie inuscidaii'e et gênant le uialade dans l'acte de
lialpcr les objets. Il est à remarquer ijue dans le doiu'line de la i- paire' luudiaire (l'aie interne de la
jambe [.Muche/ il evisle de l'anal^'ésie et de l.i theruui-anals;ésie .ive;- inté^-iité de la sensibilité tac-
tile. Ilans le cas actuel, les troubles de la sensibilité des nieudjres supérieurs sont exarteuienl
superpiisables aux troubles moteuisi correspomlanls. Tous deux en ell'et siè^enl dans le domaine des
:• et S- paires cervicales et de la I" paiie doisale. I' ■ la sensibilité thermique, à droite (lis;. -2(U) le
domaine de la .i" «ervicalo est en oiilre intéressé. Sur le tronc, les troubles de la sensibilité occiq)ent
;i droite les lerritoiies des i; 5', l-, :;•. C- paires dorsales, à (.■anche ccu.v des *. ô" et C. Dans le cas
actuel la topographie radiculaire des troubles sensitils cutanés est on ne peut plus nette. (Salpèlrière.
VM).)
>) \/»/,(».WA> .sf.V.s//// .
Fig. 51i.
■i;,2 shMii'inLii: 1)1- >)>// .1//, .\i:iti i:r.\.
(IriMiinlnT Sdii orij^inc |is\(liiinic. Haiis Ions les cjis ciiliri. il rsl |Hissi|)|c
(le hi l'aire (lis|)arailrc |iai- la |isy(lii)lli('Tai)ii'.
Nalmi'lltMiicnl, tk' Cl' i\\\r \'- mécanisme de raiicsllirsie liysli ri(|iii' ol
(■(•liaiiiiMnciil |isy(liii|iir. jr me «jardcrai bien de ((meliire avec ccr-
laiiis anleuis. (in'elle soil Idiijoms le résiillal d'une cri'alion aitilicielle
(III d'une simple anl(i-sii;,'gesli()n. car je l'ai ()l)serv(''e dans des cas on
ancnne de ces inlei|irélali(ins n'élail admissible, .le l'ai vue en lil'cl
iiersisler pendanl le sommeil lli^'. Mt^el .'lUt). il se passe là évidei i ni
des opéralions psyelioloj;i(pies heanconp pins complexes (|n'on ne seiail
lenlé de ladmellre an |ireinier abord. Si. en elVel. dans la «.'eiièse des
j ecidenls livsléri(ines, nons sonniH's lixi'-s snr le rôle el l'iniporlance con-
sidérables sinon nniipics des réaclions émotives, par conlie nons sommes
encoïc Iles jien reiiseii;nés sur leur mode d'aclion. TonI ce qui se |)as5e
ilaii- II' snliconscicnl es! en elVel dniie analyse des pins dillicile.
Il n'en l'estc; |ias moins ipie les caractères pr(''cé(lemhienl ('■nninérés
permellenl de reconnaiire raneslliésie Iiysir'iiipie el de la ili-linuner
l'acilemenl des aneslliésies organiqiuïs. au\(pielles idli; penl du reste m;
snperposiM'.
DE L ANESTHÉSIE SEGMENTAIRE
Il me reste à p;iiler ui;iiiitciianl de la loptiiicapliie sf^mciil;iire : il s'a.uil
d'aneslliésies occupant des serments de iiieinbres. cl liniilrrs |iar niir
li^nie pcrpenilicnlaire à l'axe du membre.
L"aneslh,''sie sefiin-'nlairc ilans l'iiyslérie es! c ■ ci il/'ciile (le|iiiis
longteiii[is; j'en ai parlé loni à l'henre cl n'y rc\ieiiiliai pas. Mais elle
avait été décrite aussi dans la xiiviivjonuj.'lic.
(Jna assez bui'.'temps admis, eu elVcl — cl cela sniloiil à nue époipie
où la lopogi-apliic sensilive radicnlaire ctail encore à peu près inconnue,
ipie dans la qliomalosi' iiiiuluUairc, ainsi du icvie, (pie dans Vliriiialo-
mijiHic. les troubles de la sensibilité cutanée, el eu particulier la disso-
ciation svrin^'0!n\érK)ue, se présentaient sous la l'orme seijimentaire.
I.'élnde de la sensibilité cutanée dans la syringomyélie el dans l'Iié-
matomvéïie n'a pas couliriné riiy|iolli('se d'une mélamérie sensilive.
Lors(|n"on étudie la syringomyélie à |icriodc pas trop avancée de
son évolution, on constate très nettement que la topograpliie de l'anal-
fîésic el de la lliermoanestliésie se luéseule sous forme de bandes longi-
tudinales el parallèles an trajet (l(>s lidiics nerveux, cl cela aussi bien
sur les membres (|ue sur le ti'onc.
Mais ici deux cas peuvent se présenter : ou bien les bandes longiludi-
nales n'occupent qu'une partie de la lace interne ou externe du membre,
on bien elles occupent ce dernier dans toute son étendue. Dans le |)re-
mier cas, assez iieu rré(|ueiit du l'esle (voy. lig. .')()!) à M'i), l'anestliésie
ne siège (pie dans le domaine de cpielques racines. Dans le seeoml cas,
de b(\-iiieonp le plus commun, la dissociali(Mi syringomyéliqne occupe
liiiit le membre, mais, et c'est là le poiiil iiiipoi lanl. elle \ai ie (liiileusité
^y\l>lli>.\lh:s >7:'.V>7///
si'ldii le liMiiliiiii' niliiiK' (le li'lli' tm trllc liiiinr. Kii rrsiiiiii'-. r.im'sllH'sic
(In niiMiihi'c se |ii'i'-s(>iilc mmis roniii' ili* li.iiiilt's im'-^ali'iiiciil aiicstlii'--
sii|iirs, liiiiiilcs (|ui r(ii'i'rS|M)iiilcnl (-Ii:i(-iiiic i'i un Ifiiiloirc lailicnlaiif
(It-lcriniin'' (vtiv. li;;. .".Mt et r>ti(l, .'l'J'J cl j'ir»). I;ii (l'anlics Icinic'-, ici, la
Fis.'. .Sl.i.
Kis. air-
Vig. SIS, .'in; cl SI T. — lliMiialmiiyélii'. — Ces npiiros r<?|ii-éscnlcnl l.i lopogi-apliii- i-ailiciihiiiv il>'
1.1 ilisMicJaliiMi syriii^'«iii>i''lii|ii<- <l.iiis un cis <riir-iii,iloiiiyélic sponlanôi-, avec symli-imie du lliown-
S<-ini3r(l, que i'.ii olisi-rvi) |icnilanl plusieurs anniVs. Il s'atiil iliini' renuni' Je quaranli- il un an>.
ayant loujouis joui d'uni- boiinc sanli*, qui fui piiso iMiisqueiuont une nuil, en novemhie IWi.'i, dr
diiuleui> tr«'-s vives dans les luenibirs supi^iieiirs et le tliiirav, lapideiuent suivies d'une paialysie
,les qualr enilues qui la cunlina au lil pendant quatre mois. Acluelleiuenl relie malade pn'-senle :
f un.- alMijdiie uuisrulairc type Aran-Uurliennc (voy. fie. 151) avee parlieipaliiin In'-s l<'(;ère du
i;r«u|.e militai des aiantliras à l'alrnphie. Int6j.'rilé cuuipléle des musries de la réiîioii postérieure
des avauthi-as. du liras, des épaiili-s et du trunc; i- une liéniiparapléftie s|i:isuuidiqiii' caiiflie:
Ti' une dissiH-inlipn syrint'iiniyi'liqiie jL-irraite — aneslliésie et analgésie aver i
lariile — à tiipivripliie radirulaiie (li|;. SIS et Sllii. Au-dessus il existe uni
.■-llii>ie à la douleur et il la teuipél-iliire (lone pointillée). Au lueiiilire infi
I lii'iiiip.irapli'-Kie — liypereslliésie pour les dill'éreiils uiiides
I Iillii'l et aneslliésie osseuse de i-e iiiélile lueiuliie lli^. Si
daii^ la Iransiiiissiiiii de la sensiliil
Li-s lélleves palellaiies sont exapé
iliililé
étendue dlivpel--
[auche — ilÙé di-
la sensiliililé superliciclle (zone
.Nulle pari il n'existe de relard
. Iléaetiiins piipillaires nuriuales. l'as de luyusis ni d'enoplitalmii'.
, surtout à gauche, et de ce côlé existe le phénomène du pied.
Les rélli-xe» olei'nuiii'n^ et radiaux sont exagérés. Au début, il existait une incontinence d'urine
penuaninli'. aiijiiurd'liui sensiblenienl aiuélinrée. Au début ésaleiuent, la di.ssocialion syrinpo-
inyéliqiii- n'était pas parfaite co aujourd'hui, et il existait une Iri'-s légère liypoeslhésie liiclile
dans les ri'-K>ons oiiibn-es. (Salpèlriére. IIKIO.)
l(ipo^ia|iliic sc^'iiiciilairc ii'csl (|ira|i|)ai'riili' cl Wtn ;\ alVairc à une
aiicstlH'sic lailiciilaii'C i;t''iit''ralistV, mais d inlciisiii' variaiilc sclmi les
ic^'iiiiis (le la peau (juc l'dM cxaiiiiiic, c'cst-;i-(lirc siiivaiil les Iciiildircs
innerves par les racines ll.aelir iS'.Mi, llaliii IS!I7. (Hiersteincr cl Itedlicli,
iS'C.lj. l'.'est l;i lin l'ail (rime ((inslaliilion facile cl (|iii ('•cliappail iic'ces-
-aireineiit à roliservaleiir à lépo((ne (ii'i, la lopii^'iapliie radiciilairc
iTriaiil pa-. cncMi'c li'(''s coiimie. rc\aiiien de la scnsiliiliti' rii|aii(''e
o
SÈMIUI.IIIUI-: m sysTKMr: .\i:/iii;r\.
Ki(.'.;>18,51fl.:H0cl!>il.-
SyrinKoiiiyélie. — To-
|iojîia|ihii' .les liim-
\.\r^ .If l.'i scnsibiliti'.
lli'linl <W- lui
lie rulioplii
cIcsdesiiKiiin
>ift
lophi,
„■, liy|,.,lli.'r,;i
.M-,,..- plus,
,l,oil.. ,,.,;,
IlIlLioil (II^ vullimr .1."
linisc-l«s de la t-M-i- m
terne de l'avant-hr.i-
(lléehissem-si d.inl U
l.irc >! irrlli'inrlll
;iir.'i
l.irls i-nnillie volume
et coiiiiiie force, lei, la
li.|i<igraiiliie de Tatro-
pliie correspond exac-
tement ù la dislribu-
lion de la 8* paire cer-
vicale et de la 1" paire
dorsale. Cyplio s,-.i-
liose. Diminulioii .1.'
l'ouverture palpélirale
très accusée à droite,
avecenoplitalniie de ce
coté. Pupilles en myo-
sis et à réactions nor-
males. Uéflexes olécra-
niens faibles, jiatel-
laircs exagérés. Ten-
dance au phénomène
du pied. I.cs ligures SIS
.1 .-Jin n'iiivsenlenl la
I. "nu.l.i.- .le lanal
llii
.■>lli.
ni' s(
laleji et absolues dans
luiites les régions oni
lirées du tronc et dt.'s
membres supéricui-s et
moins intenses sur la
(lire interne des jam-
bes. l.i'S ligures ItiO et
M\ in.liquent la topo-
gra|iliie<leslroul>lesdc
la sensibilité tactile,
Inpograpliie dont la
distribution radicn-
laire est on ne peut
plus nette. — Dans la
bande située au-dessus
des seins, l'anestbésie
tactile est remplacée
par de l'bypoestbésie.
Salp.Hriéie. IS'.lil.l
l'iiisîiil |),is ;i\ci- l;i |in''(isiiiii ipii' (clli' (ludi' ni
•s(|ii(' l;i syriii;,'(mivi''lic l'sl pins ;i\;iiii'(''c (|;iii>.
'ssilc iniji
d'Iiiii.
m. li's
. 1 \/'/((iw/.> s/. A >/;//•■>.
\iii'i.'i(iiiiis ilintcn^ili- ir.'iiii'olln'sic siiiv.iiit Ici mi Irl Icniloin- l'iiiliciil.ruc
<li>|iiii':ii>sriil siiiim'iiI. Kii ;;r'iit''r;il ci'lli' aiic.slln'sif ilissocic iiiim' iIc
l;iij;i'»t'tfiitliii's (le la Mil l'aie ciilaiii'c, iiiciiiliri'S i-l Irniir, mais ici cncmc
Icsiiiiiilcs sii|icriciiics cl inlV-iiciiics de laiicsllicsic siiiil iicllciiiciil laili-
Kig. 3
Fig. 5Î3.
Kiiî. .lii '•! .'iC - Sxiiiipiiiiytlif. — Dissiiciatiim <lv la scnsiliililé — ::lll•^lln>sic• i-l uiuil^é^ii* nvoc cnii-
scrvatiiin de l.i M'iisiliilitt- larlili' -- :i lo|ui|;i-.i|iliie niiliculiiin-. Kciiiiiii' ilc cinciiianlcilpiix ans. Ik-liiil
lit- rallorlion à VAhk tir (i'<'nli--ili'iiv ans. .V colU- t'|j»i|iie. la malade ivuiaiiina qnVIIf M' Imilail li-s
iiiain.s >ans it* si'nlir. Ati-ti|i|iitr des luiisrles des mains avec alnipliii' moins nian|nt-f ili's ninsolcs tie
la Tai-f iiitfrne di» l'avant-ltras. .\ {:ani-|i«% ciuilrarliin.' on llt'xiiin dt-s dlli^'U. l.a muitiûdiitilr île la
rai'e |iai-tii*i|>e à la tlissoriation syi-iii[;4miyéli(|m>. Sur cette figure l'anesthésie et la tliermo-anestliêsie
^onl d'autant plus accnstM-> (|ue les teintes sent plus foncées. Sur les bras et 1*^ avant-ltras. les terri-
toires lie la face externe, inner%'ês par les .S*. G' et 7* paires cervicales, sont nutaldeinent plus ani'sthé-
si«|ues ipie ceux de la face interne innervi^ par la 8* paire ciM'vicale et la 1" paire ilorsale. i;iier cette
nialaile, il existe un i-etard de deux à ti-ois minutes dans la transmissitin îles impressions doulou-
reuses et lli<'iiiiii|ues. iSal|H-lrièri<. IWKI.i
ciilains ivdv. IÎl'. 'ilS cl ^il'.ti. Ili . iImiis ces ras, liirsquc — • cl le l'ail
n'est [ta.- lies rare — la seiisiliilih' lacliie vient ;'i s'altcrcr à son tmir.
lin voit ces trtinlilcs île la seiisiliililt'' tactile |Mcseiiler nue l(>|pi)f;ia|tliic
railiciihiire l\|ii(|iie. sclii'Miialii|iie iiiciiic liaiis (|mcI(|iics-iiiis îles cas
<l:'MI"l(ii,l/ hl M>77..UA' A A/, TA/A".
i|imI in'a l'Ii' doiiiit'' ildliscivci' I \(i\ . li;;. M." ri Ti I i, r)'20 et r)2 1 ). Pour
11' iiHi, la iiiii{ii(' rt il' riMiii'. ciii iclroini' dans la svriuf5i)iiiV(''lii' le
iiii'iiii' l\|ii' ladiriilaii I' i\r raiicslln^sii' ri de la llicilii(iaiii'slli(''sii'. cl
ij;. jii cl .'iffi. — \ne Ihi ic M^iiieiiliin i IhiiiIl cililjqiii -, tin? lui lipitiu lu tous Ils iiiiiik'S df
scnsibilili'' siipciliciolli. et piuliinili uni tompUtiiiK lU il toliUimiit <li-piiii il ins loiilc» k-. légions
leinti'Cs fii non li ••i ns dis lUitudes tst t^ilointiit poidu Imini di )t< iiit ni m des'-iis dos zones
aiioslliêsioes. 1 1 scnsiliiliti ic ippniiil norni lU nient d ins tous sisiiiodt \ itiii ihjuoi ici quo celte
ancstlii
cillent m ( se lu un
Iroiihli's de lu scnsibilitt n cti u
en IS'.ll dans mon m i mi o de lin i
son anVctioii — liiOltiie non scnl
obliqtieiiicnl d ms les qnatii iih
t lit ( pu inoicliiziin iniladi ipi
e II tint Igc di somntc dniv m
aux doi^ls — icniont lient 1I881 li
I I II topopi ipliie des
I II 1 Mit plusieiiis mois
I 1 iiiii is sMiipkimesde
I I I lit ilins mon service,
il présenlail des jnmiis mutihnts dts quitie exlitmittset une itio)iliH niustul me des iinins —
type .\i-aii-|)iiclienni — unt c\ vi ntion dts ulkxcs oknanicns cl pilelliiKs suis pin noiiiène du
pied, l'as deduiiliiils spontiniis milli put tt indoli nc< coiiipk ti dis piniils Jls doigts et des
d'.m^mi ni ilion di Miliiiiit dts tionts ii(i\cii\ Jepoilai
d.' lépr.
de ce m
alade
olomis, I. uiilidi
de I'
ili pilliliit pu 11
du:
iiiini qu itoi
\e/ s», "I
Il Ml
|1K I lUlopsi
•.Ihl ■,HIIK (SO
Ln dilu
, duii
rerlaill depré (Il di^inill ti nci di 1 I u | 1 n m ! m I I I II i\i II ili dut ptut-èlre
à la l'ai'lii'xie. h iiiiii Ik tpinii le ni pi ni ni m un I I I I II i| I n 1 il h I I ex imcn liisto-
lot,'i<|iie. Les ncines [losli 1 leiires et intu iluils cl utnt siints Us m ils dis txtituule» dts membres
]U'ésentaienl dis ilki-itions de !n\iile tus inlenso i\ic inle^iilc des tioncs nciveux I 1 peau ne
cnnleiiait p.v d< bi'ilksdi 11 inscn 11 nu paijit évident que h lopo^riphie sepiiientiiie de l'anes-
lliésii', si iielltintnl ti iniliti pitsmttt pu tt mil ide rtli \e du mode de pio^itssion d ins le derme
lie radient ink tlieii\ a\ant shim une >oii culanti pu liculitie et envaliissinl h pean di pioclie en
pi'orlie et (le bas cnliint 1 ibsintedt batilles deUinsiii ne piouvepis ibsoluinent qui ci malade
ne filt pas un kpicnx 111 il 1 si possibk ipu d ins ii 1 1 uns ris k s bii ilks li pi ii\ ilis|i u us 1 nt nin-
l'ois la lésion tonslilui 1
pour la faci'. la lo|io^r:ipliii' sr lail suivaiil des iifincs coiicriilriiiiie-,
foiivci'ffcanl aiilour de l'oiilicr nasal |\o\. |i. ^.";i cl lig. "jTiS).
hfiiis Vluhiialouii/i'Hc siioiildiirc, les clinscs sr passcul dv iiii'iiic, cl ici
la lopoj;i;t|)liic de la dissocialioli sensili\(' csl piirciiiciil ladiciilairc (voy.
li;:. M.") cl .Mlii. .Ir |iaili' dr riir'iiialiiiiiM'Iir spiiiitanr'r. car. dans rJK'iiia-
Ni \ /'/('<»//•. S N/l.Vs////
l«m\«''lii' iroii^:iiic liamiiiili(|iif rijicliiifs. Iii\;itiiiiis ilii liicliis, — les
lat'iiics |iiimaiil rln' plus ou moins (-<iin|ii'iiiii''i>s |i.'ii' la li'-sidii iissrust>, la
lo[>o<;ia|>lii(' I adirnlain- di- raiicstln'sii' dans ces cas ne |ii>ul pas InnjtMiis
(■^lic niisi- cvciusivi'ini'nl sur lo iMiinpIc de la li'-sinn nn-dnlialir ci'ii-
trai.-.
.l'ai du rc"!!' inniilii'', l'ii IS'.I'.I, à l'aidr d'uni- idiscrvalinu rliiiii|ni'
>.ui\ic danli>|isic (li^'. Vî^" •'! iSi ). t|n'uni' irsion dcstniclivi' liniili'i- de la
i-iii m- |i<isti'-ricuri> de la nuudlf ('■pinirii-. sans Icsiiui nmconiilanlr auiniic
des racines poslcricnrcs cnrn'spdnilaidt's, se tiadnisail par- des liuiildcs
de la sfiisiliililc ciilancc à type
svrinj;iiinyi''lii|ut' cl à lopnj;rapliic
radicnlairc aussi pure, aussi ncl-
tcnii'ut lraiitli(''c. cpic si la Icsiiin
avait poilc sur les racines |)(»sl('--
l'icnres tdles-inènies. Ce cas nituitre
eu (intre — cl la cluise me parail
inipoilaule dans l'espèce — que les
liliies cuni'les des racines posti''-
rienies s'arliurisenl dans la sulis-
laïu-e ;,'rise de la corne |iosléiienre
à la même lianlenr i|ne rémerfience
de ces racines. Kn elVel, dans le cas
doni je viens de pailei'. la limite
snpi''rieure de la lésion de la corne
posl(''rieure coriespondail exacle-
nienl à la limite supérieure de
I imestliisie. c'esl-à-diie an terri-
toire radicnlaire innei-V('- |>ai- la
racine ('•mei-;.'eant de l:i moelle à ce
niveau. MalliiDln i llU 1 1 a puidié un
cas tout ;'i l'ail seiniiialde suivi d'an-
lopsie.
Kn ri-suiui'. et de par les laisons
(pie je viens d'éiiniui'rer. il n'existe
pasdansia moidleépinièrenne niéla-
iiiérie sensitivi' si'j;mentaire. pas plus (|u il n'existe de mi'laméric» motrice
se;.;iiientaiie i\ov. p. T!*."!)- I.e cas dont je viens de |iarler prouve r|ii(' les
lihres radicuiaires c(mrles des racines |(ostérienres — conductrices des
sensibilités douloureuse et tliermicpie — viennent sarlioriser dans la
substance grise sncressivement et les unes an-dessus des autres, dans
tonte l'i-lendiie de l'axe gris. Cliaijue terminaison radicnlaire une fois
arrivée dans la snlislance grise |iostérieure conserve sim individualité
propre, el partant, cliaijue |iartie de celle snlistance grise représente
une piojection culaïK-e, dont la topographie est la même ipie celle de la
racine posti'-rieure correspondante.
Il n'v a donc pas lien d'admelire eu cliniipie l'existence d une aiies-
riii.wn;.
Kig. :,i-.
g. .'Wr> .•! ."iiT. — AnoslhOsi.' s.'i;iiiPiil.iiie à liiiiilo
Mi|ii'>i-ii'iii-e oblique dans un cas Je pangi-ène
séiiile (lu iiiiMiihre inférieur, cliei une feniniu
de soivanle-qualorzt' ans. Topognipliio prise le
■liialrièine jmir nprts le déhnt des accidents.
L'anesllu^ie esl lolale pour Inlls les modes de
sensiliiliié siiperliciello el prorunde. et la sensi-
hililé osseuse esl aluilii- dans tons les os du
pied. Iminédiali ni au-dessus de la liiuilc su-
périeure de l'aneslliésie. la peau pri-s/'ntc sa
s.>nsiliilil.'- normale. Ici. la lopoiiraphic de
l'anesUii-sie esl inconlestahlemeni d'origine
vasculaire. (Silpéirièrc. I9U0.|
SISMInl.iKUl-: hl SYSTÈME M:il\i:t \.
lln'sio à l(i|)i><ri'a|iliir scijiiicntiiirc. iricv.iiil d iiiir l(''^i(in de la sulislaiici'
jifisc cnili'alc de la iikm'IIc (''iiiiiii'i c. \ii\niis iiiaiiilciiaiil si (elle ln|iii-
j^rapliic (le raiicslht'sic |i('iil se icliinncr il.iiis d .iiiln's allrrliniis oij^a-
nii|ii('s du syslrnic iici\i'ii\.
\ r^ iincsllii'sirx \t(iv li'sioii.s icnhi (lies, ainsi (|ii(' jr l'ai iiidiiiin', |iit''-
ildiiiiiii'iil à rcxliritilh'' du moiiiliic |iiiiii- diiiiiiiiii'r |ii'nnrcssi\ciiiciil xcrs
la lai-inc de cr iiiciilliii'. Il ni' saurait dune ici l'Iic i|ii('sticin de si'tinicn-
lalioii.
Il n
iiiTiiIrs jirrij)lifi'i(jiii's, (il'l li'S ll'OllIlics
sciisilifs SDiil
limjoms plus ac-
cusas ;i la |i(''ii-
|dirri('.
(', (• )i (' Il d a II I
I aiiosliic'sio seji-
iiKïiilairc a clé
roiicoiili'ée, ol
iMicore d"iino ina-
iiièi('ass('ZCxco|)-
liomu'llc, dans
la lèpre (voy.
li^r. ôoi et h-2h).
Ici fancslliésic
|ioiil se pr'ési'Mlcr
avec des limites
lies iicllciiicill
I ra II c il l'cs , et
cdinnic ciilipées
au coiilcaii —
anesthésieenbol-
tin(!s, en boites,
enganls.cn iiiaii-
clieltes. de. —
Vi'i. aiS d S'KI. — Ti>|i(is;i eiiihio des Iroubles cl.- I^i sensibililr dans un iras d.'
maladie de Yulkiiiann, ehe/. une l'cmnie do tiente-ncul' ans. Déhul di'
raire.-lien il v a sepl mois, ajiiès li^alui-e de rai-lére nvillniie. La délcii-
luatiun de la main et la létiaeticm des n.'.hi--. ni. du i.mj^'u.'I et dis
diiiKlssont sci1il)laldes à relies du malade . .in . -, ni. .s d:ii]- |.- Ii-nre-
221 el -l-a. Dans les parties InrtcMuenl teint.-. - t.- -.iiMlnlil.-. Mi|i.-iti-
eielles el pn.liilllles ont eiuil|ilètemenl d»|ia>li. l)aii~ !.'> i ei.'luns |ihis
i-laiies, le^ seiisihilitr.s su|ieilii-ielles seul seulement diminuées Cl les Tl II 1 1 l'Iois, la li-
siliilit.-s luoliindes sent inlaites. .Salpèliiéie, l'.ll-i.t Vov. A. IVa.isslKn • , ,.
Il Mlle !.. l'HiiH. : Sijmhmn,- do Volluiiinui a/mu li,j,iluie ,lr i„rtrrr "l'Ie ne llCinar-
«j-iV/mre. /iVf«fH.ni«/o<//<;m-. l'.ill t. I. p. 13.i. ralidll de l'aiies-
lli(''sie II Csl pas
en fféiiéial peipendieniaire ii la l(inj;iieiii' du iiieniliio, mais plus ou
moins (dilicpie à iaxe de ce dernier. Dans les n''^rions ancsthésiées,
toutes les sensibilités suiieilicielies el prol'oiules peuvent avoir disparu,
el. immédialeiiieiit on seulemeiil (|uel(nies iiiillimèlres an-dessus de la
liiiiile de raiiesllii'sie. la |ieaii pri'senle de nouveau nue sensibilité abso-
iiiiiii'iil normale dij;. .'i-Ji cl .■)'_>.■)). (à^lle lopofii-apliie seifineniairi' de
raiieslli(''sie, rencouliée dans i|uel(|nes cas de lèpre, doil tenir vraisem-
blablemeul à rallt''ialion de la peau par les It'sitms lépreuses, lésions
ipii ne sni\ r.iicnl pas exacli'inciit le Iraje! des Inincs iiervi-nx, mais
(■ii\.'ihir:iifiil ili* |ii'iii-|it> en |ir(i('lic le li-^^iiini'iil ciiliiiir, ilrs l'vlirmilés
lies iiifiiilii'i-s MTs leur r.'ii-iiit>. (icsl lii >cliiii moi l;i sciilr li\|iiillirsi>
><;ilisr,iis;iiili' i|iii- l'on |iuissc ('•inclli'i' diiiis cf ciis, riii- lu in-vrilc piM'i-
|ilii'-i'ii|ii<' Driliii.'iiri', ('l,-issii|iic. ne |ii'iiiliiil j:iiii,-iis des liiiiililrs dr la
siMisiliililr s'ai'i'i'-l.'iiil lii'iisi|iii-iii('iil il iiti iiiM'aii iIumiii', Inir ilciiiilssaiiri-
claiil Iniijiiiirs, au i(iiiliaiic, |ii(i;;icssivi'.
(!i' (|iii \iciil ciicdif à ra|i|»ni df l'cxisU'iici' iriiiii' ir-sinii iicrvi'iisc
iiilia-niiaiu'f cl i'ii\iiliissaiih' dans les <as de li'|in' avec aïK-slln-sic sc";-
iiifiilaiiv, c'fsl (lui" telle inèine l(i|M»j.'ra|)liie daiieslliésie. à liriiiles iiel-
li'ineiil traïu'liées mais (dilii|iies également, s'tdiseive aussi daus les cas
de f;auj;réue des exliémih'-s, en |iarlii'uliei' dans la i/aiifin-iir sriillc
(li<;. .'l'ili et 't'21). Mans relie alVerlidu, il esl évidenl ipie eesl l'alléralion
des vaisseaux i|ui romiuaiide le mode de dislriliuliou des li-ouliles de la
seiisiliililé. C.'esl ime aiieslliésie se^'uieiilaiie ir(iri^;ine vasenlaii'c. Mans
la iiidtatlir <le l'ulkiiKiiin — |iarai\sie isi'iiémi(|ue — raiieslln'sie ni" |iré-
seiile pas à piopiemenl parler une lo|ioL:ra|diie se}iinenlair<', mais en
^'éiiéral sa <lé(ioissaiue en inlen^ilé se lail dune manière un peu spé-
ciale. Kn elVel. la liansilion enire lesréj,'ions alli'inles d'aneslliésie lolale
et celles on la scnsiliilili' iicsl ipic dimiiiut'c, sCiVectne assez lirusipie-
menl di-r. r)'2S el :>-J'.l .
i;ii\i'ni!i: i\
SÉMIOLOGIE DES RÉFLEXES
I. l'Iiidi' lies i(''ll('\rs ol (lime lirs i;r;iiiili' iiii|M)il;iii(i' ru mciii(i|i;iI|i(i-
\o<iir: (Ml l'IVcl Vdile i-r/lc.rc csl l;i iiiaiiircslalidii roiKlMiiiciihili' ilr hnil
:i|)i);uril iiciMMix. Coiisi(l(''i'éo (l;iiis s;i lorriK! lu plus sirri|ili'. icllr iiiMiii-
l'ostalion coiiiixnlc iiiic cxcilalioii j)i'ii|ilu'ri(juc se (ii(i|)aj;('aiit par les
voies iiorvouses ceiilri|ti't('s jusiiiTà nii cciilic un veux, on L'Ile se tiaiis-
i'oi'me en une action moli ice (|iii se lélléi iiil par les voies eeiilririiges.
iOiilerois. laele réllexe ne eonsisle pas (oiijoiirs dansla liansloinialioii
(1 une impression sensilive (Mi une arlioii inolricc nicllaiil i^ii jen un irpoupe
(le innseles; e"esl là le pln'iniinriir ji' pin- simple l'I Ir plii> Tari le à saisii'.
mais il en est dautres.
Les actes réilexes d un ap|iarcil aussi coiiipliiiiK' (pir li' svsiriiic ner-
veux (le riiomme soni liés nonilnenx el dès Narii's, el hien do auteurs
ont essayé d'en piésenter nne elassilication. .l'en adoph^rai une qui
repose sur une division analomi(]ue. On peut classeï' les léllexcs d'apirs
les voies que suivent l'action cenliipèle cl I arliou centiilufic.
I" Les plus nomlirenx sniveul connue voie cculripète el cduioii' voie
centrilu^c les nerfs cér(''liro-raciiidiens; par exemple, les iM'Ilexes lendi-
neux. cutanés, le réllexe de l.i d(''i;lnlili()u. ele. (Tesl à ce i^roupe
qu'appai^liennent presipie huis les n'Ilexes ipie l'on leclierclie diiiie
façon conraiilc en palhoiot^ie iierveiisi'. ,1e in' iiroeciiper.ii ipie de
ceux-là.
'2" Dans une seconde classe, on c(uii|ii'eud les pln'iiouiènes n'Ilexes
iloiil la voie cenliipèle est un nerf céiél)ro-racliidi<'ii el la \i'ie eeulriluge
lin nerf du ^rand syinpatliii|ue. La rc'aclion dans ce cas es! |)i-esi[iie
toujours un acte sécrt''lnire. \aso moleiir nu pilo-moleur : salivalion. su-
ilalioii, loniieiir ou pâleur de la |ieaii ; i|iielipiefois aussi une contraction
miiscniain> : chair di- piuile, elc. ; conlracli(m iiileslinale. ii'llexe irieii ;i
la lumière, à l'accommodalioii, à la douleur, elc.
."" Lim' li'oisiènie classe renferme les r/'llcxes dmil laclinu cenliipèle a
pour siè<;e les nerfs du grand svinpallii(|iie el pour voie cenlriluffe les
nerfs cérélji-o-i'ncliidiens. Il est reinar(pial)le que ces réilexes sont le plus
souvent (l'ordre pallioloLjique. telles sont, par exemple, les convulsions
(|iii peiiveni résulter dune irritation viscérale (vers iiilesliiianx i.
i" Mans la dernière classe, on [)ent ranjfei les aeles i(''llexes demi les
voies de condiiclioii ne siM'Ieiil p.-is du svsième svm|ialliiipie. Il.iiis | ordre
siCMini.uaih: iihs iiii i.i:.\i:s. vm
|ilivsiii|ii<;i(|ii(> on |ii'iil tilcr riiininc f\(>iii|il(> : lit srirrliiin des lii|iiiilcs
iii|f>liii:iii\ iiii ciiiMS (II- l;i ili;:i>s|iiiii ; ilaii^ l'iirilif |i,'illiiil<i;:ii|iic : \fs
|i|i(''ntiiiiriit>s lie i'iiii;^i'stiiiii \isi-i'-r:ilc, hi i'iiii>;(mii', la |i;ili'iii'. le ii-rmiilis-
sciiii'iil (le hi |i(>aii |ir(ivii(|iir's |)iii' les iilVccliiurs i)i';:.'iiiii|iifs iriili(|iii's
lu'|»iilii|ii('s, fiel.
I.o acU's irlli'M's soiil ilniic (•\(rN'>i\cmi'iil iiiiiiilirt'iix et \aiit''> cl Ir
li-i'iiir tiii'iiii' " aile nlli-xc ■> |m>iiI i'Iic iiKli'lliiiiiiciil ('-IcihIii. lar M
s'u|i|ilii|Ui> :'i liiiis les iiintivciiiciils ((iiti'diiiiiK's cl pailnis ('Miiiiiciiiiiicnl
('iiiii|ilc\cs. (Imil rcscciilidii aii(<iiiiali<|iic ne iicccssilo pas la siirvcillanrc
ri)ii>laiilc (le la miIuiiIi''.
I.c iii)iiil)ic (les rcllcxcs i|iic \\u\ a riialiilinlc (riiilcito^'ci' ilatis l^'hulc
(les allcclidiis (In sy>l('ine neivenx esl assez liinili' el lenr nalinc iclali-
vt'nieiil simple. Heiix ■;riinpes de r(''lle\es d "une iinpoitance iliaj;ii(i>liipie
eiinsidi'ialde. les ri'pe.rrs Ifiiilinciix cl les irllr.rrs tiilaiws, apparlien-
nonl an s\sl(-nie ('('■léliro-spinal : les initdiliealinns (piils pivsenlenl (inl
nue si^'nili(-ali(ni palii(d(>,i.'i(|ne ^'(''iK-rale el ils doivent i''li'e pi'i> coninie
hase (lune l'Inde des irilexes. Ceux dans les(|U(ds le ^'land svni|ialhi(pie
enireen aclioii. eoinine les rc/lcxes vaso-miili-iirs el sihrt'loin's. soni liien
pins eoniplexes. moins eonnns el moins inipoilanls. l.lnehjnes léllexes
(riM'dre >vinpatiii(|ne onl par eonlre nne grande impui'lance. irsnilani de
leni' si^nilicalion pailienli('ie. le! esl le ir//rj-r ilc l'iris. iNoy. Sriiiiii-
liKjii' lie l'aiipiivfil ilc la risinn. i
l/appareil nervenx de l'aele réllexe --iiiiiilc. is(d('' aililiiiellenieiil. esl
coiislilni' |iar denx neurones senlemeni : le nein-one eenliip(''le on sen-
^ilif el le neurone eenlrilu^ie on motein' lénnis par nne arlienlalion.
App!i(|n('- il l'appaieil lacliidien. ce sciiénia eorresp(Mid : !" anx nei't's
sensiliis el an sysh'-ine lacliiilien posl(!'iienr liacines sensilives, j:aii;:lions
el coidons (ïosli"'! ienrs de la moelle) lepiésenlanl le neni(Mie centi ip(tc:
•J" an svsU'ine rachidien anUM'ieur (coi'nes cl racines anh'iicincs de la
moelle) el anx iici-ls moleurs repirsenlanl le neurone ceulrirnj,'e,
r(nilc l(''si(Mi porlanl sur l'une des parties de l'arc r(''llexc aura p(mr
ellel d aliolir on de diminuer ra<-le réllexe. ('."est le cas, |>ar exemple, du
Inbca (K'sion des racines posh-rionres), des ixilioniiii'liles, dos net') îles
molriics ;l(''si(in du neurone centriruffe). .Ins(|u'ici la llii'(uie du nni-ea-
uisme satisfait pleinenieni res|iril et c(Uicorde avec la r('alil('' des laits.
On peut aussi concevoir que le |Min\oir exeilo-molenr du nenr(MH-
centrit'n;:e soil modilii' par cerlaines all(''i'ali(nis Immorales; all(''nn('> dans
la st-nilit''', dans l(>s dyscrasies C(unme le dialii''le. on exalU'- par la
->trvclinine. le vii'iis t(>tani(nie on nue anio-intoxicalion comme l'iurmie.
Mais le xliema de l'arc réllexe (|ne j'ai appli(pié an sysU'Mue lacliidien
n Csl |ias is(d(''. il esl en ctuniexion avec les ceuti'es supérieurs céi(''liiaux
et cér(''liellenx. Sur l'are réllexe simple se fiicde l'arc (•(•léliral il(Uil le
nenroite ceidiilu^'e suit dans la moelle la voie pyramidale. Il faut é;;a-
leinent tenir conipli; de I aie complexe, couslitué par les arliculalions de
la (lia lue (drti('ii-ponlo-c('M'éli(dlo-spiuale.
yV.' Sli.MIOl.OiilE l)r SYSI I.MI-: .V/:7f ( 7:7 A .
Ces arcs réllt'xt'S adjacciils ;i Taie li'llcxc siiiipli' pciivcnl ('-Irc allcinls
par (les li'-sioiis ot'Cii|iaiil le (i'ivimii, le iik'siici'iiIkiIc, le ci'rvclcl cl la
imicllc c|iinii''i'c cllc-iiicmc. imisqiic les c\|iaiisi()iis de Iciiis iiciiitJiH's |iar-
ciimciil iiii ioiij; li'ajcl iiilra-s|iinal avani de s'arliciilcc axcc le svslriiic
lacliidicii. l>c rallciiilc de ci-s ans r('-lli'\i-< adjaccnls, i(''siill('i(ml des
iiicidilicalioiis dans le roiicliiiiiiii'iiirMl ili' l'arc r(''ll('\i' >iiii|p|i' axci- lri|iicl
ils SDiil en connexion.
IVndanI assez l()njiieni|is, oii a en i^iJ tc' l'aie r(Mle\e simple, l'aie
spinal, comme l'appareil roiidaiiieiilal de l'aclidii n'Ilexe, lare ci''i(''liral
n'avanl (piniie aciion de coiiliôle. de |ii'ieepli(p|i ci)ii--(ieiile el un lole
moiiilicalenr Mdiinlaire on anl<imatii|ue.
Anjonrd'lini on lend ii admettre ipie les réilexes cnlancs ol les réilcxes
lendinenx relèvent dune orij^ine dillTM-ente. les premiers étant d'orifrine
corlicalc, les seconds d"oiii;ine médiillaii-e .lendrassik). Slierriiif^ton,
dans des expériences snr le sinj.;e. a iiionlré i|iie les réilcxes cutanés sont
al)olis immédiatement après raliialimi de la / iiioli ice laiidis (pie, an
boni de (jnehpies minutes après celle alilalimi. le i(''l!exe |ialellaire esl
déjà exagéi'é, à te! point qn'im simple clinc sni le tendon rotnlien peiil
IHddnire tonte une série de seconsses i\lliiMi(pics (Slierrin^toii|.
Chez i'Iiomme, il ne paraît [las en èlre de iiiènie pour ci' ipii concerne
les réilcxes cutanés (|ni. ainsi (pie je li' iiiunlierai. peineiil persister
hu'Sipu^ toute ci)iiiiiliiiiicalii)ii a (''li' siippiimi'c ciilie le cei\eaii el la
moidle épinière.
Pour expliquer liïs |)liénomènes spasmoditpu!S, exaj;ération du tonus
musculaire cl des réilexes (|ui se montrent à la suite des lésions de la
moelle ou du cerveau s"accoiripaj;naiit de d ''t;én(M'esccnc,e du faisceau
pvramidal. de noininenses théories ont été iiiiaj;inées. Je h^s ai ex|)osées
pr(''cédennnenl et n'y reviendrai pas. (Voy. Sémiologie de la nnih-arlurc.)
.le tiens seuhMnenI à l'aire reiuanpu^r de nouveau ipie, si le plus sou-
vent. d'iM'dinuire même, l'exagération (l(!s réilexes lendinenx marche de
pair avec la contracture, ce phénomène n'est pas ahsolnmeiil constanl.
On peut en elVet oliserver l'exagéiation de ces réilexes avec une jiaralysie
llascpie, et, dans l'Iiémipléjjie coinine dans la parapléj;ie d(! cause orga-
nitpie (lîabinski. Van (lehnchten), ce, n'est pas là uiu" particnlarili'' extrê-
mement rare, non seiilemenl au déhut mais encore à nue pi'-riode plus
ou moins avancée de raU'ection. Il est en eirel des cas — el j'en ai ren-
contré (pielipu's exemples — dans les(pi(ds riiémi|ilé}iie ou la paraplégie
restent toujours llas(pies. Itien (pie les r(''llexcs leiidiiii'ux soieiil exagérés
el (luel'on constate rexislcnrr ilii pli!''iiiiin(''ii(' du pied.
J't''liidierai sé|)an''iiii'nl les Vi-jlcxes tendineux cl les ré/Irxes eiilanéx.
RÉFLEXES TENDINEUX ET PÉRIOSTES
Les réflexes teiidiiieiix. dont l'existence a éh'' rccDiiinic après celle des
réilexes culaiii''>, rnreiit étudiés d'ahoni par l'.rb cl \\c>l|)lial en IST"».
>i:\iii>i.t)iiii-: 1)1 s iti 1 1 K\r^. uu
(ii-iii-t> à (le iKiiiiliiiMiN lni\.iii\ ii''i-ciil> t'I rn |i,'irli( iiliri ;'■ i-nix <li> Italiiiiski.
nous avons sur i'u\ îles ilonni't's as>c/. pii'fisi-s ri Iciii iccliciclie syslT'-
Mialii|iii> doit lonjiiui's fin- |ii'alii|uci>.
I.cs ifpf.rrs tfiiiliiiriij- soni ii'ii\ (|uc I un oldicnl |(ai la pri cnssiiin
d'un li-nilon. Il laul 1rs ilisliuMnci' ||,>> ciinlrarliiMis nlili-NUis |iai I rNcila-
lion <lii nnist'Ii' Ini-nir'nic.cl (|ni' l'un a|>|i('lli' ii-IIcm-s nciiio-iniisiiiiaircs;
ci's it'IlcM's ni'iiio-inusciilaiics iloivcnl cnx-nit'iiit's ('•Ire ncilcMM-nl ilillc-
ri'urii's lie la ciintraclinn idio-niiisi iilaiic (|ui ne se |iroiluil jiar la pci-
ciission (|nc sur di-s inusilcs iiiilt's, rati^iurs ou alio|diit''s. cl ne consislc
(|u"i'n une rontiai li mi localisi'-c aux liltri's inusrulaii'cs |ii'ituIi''i's.
Un ouirc. |iiiur Slifiiin^jon ll'.MKI). il y aurai! lii'ii ilc dis|iiij;ui'i' sous
le nom de ii'lli-xi's Iciuliiii'ux deux csiuccs dilli'i riili-~ de |p|ii'uoui('iH's. à
savoir : I ' di' vrais irllcxcs spinaux fl ((''ir-lnaux-siiiiiaiix pailis des tcu-
ilons; '2' de iiscudo-ri'lli'xi's n(Mnnn''s |ilit''noni('ni"s li'udincnx on secousses.
Les premiers scraieni de vrais réilexes el aui.iienl c(uume poini de
dêpai'l i'excilaliou des cor|iuscu!<'s scusilils des Iciidons. I.cs seconds,
décrits sons le nom de rcllexes lendiueiix pliéncniM'ne du ^'cnou
l.iifi'jfil; des anienis anj;lais et américains — lieauconp plus importants
en cliniipie i|ue les preiuieis. seraient de psendo-i'éllexes tendineux, car
le temps de latence de réaction est trop court pour (pie Idii puisse
adiin'ttre rinterveiitioii du syslèmc nerveux dans la |)roductiou du plié-
iiomène. Mais pour ipie ces pseudo-ridlexes t<'ndiueiix exisleiil, il laul
(|ue le tonus spinal du niusclr persiste: par suite toutes les luis ipie ci'
tonus sera exajjéré on inliiiié, !<• réllexe — palcllaiic mi ;nilir — sera
exalté ou aholi |Slierrin;^ton i.
La cmitraetion iinisi-nlaire n'Ilixc ipii miII l'excitation d un leiidoii
Ipliénomène (|ni m ''rite vraiiueiil le innn de rrpcre tcndinciu). peut
èlre |irovoi|née éj,'aleiiient par la percns>ioii d'une surface osseuse «u
périosti''e, voisine le |ilus souvent, mais parfois aussi assez éloi};née; c'est
ainsi cpie la contraction du biceps hracliial olitenue par la percussion du
l"iidou de ce muscle au pli du coude, se produit i'';;aleiiient lor-(pie l'on
i'raiipe sur l'apoplivse stvloïile du radius : il s'a^il dans le cas d nu
n''llexe Dsm-ii.r ou piTiiish-.
l'.n pratiipii'. on a tendance à confondre dans nue élude commune ces
lieux variéti'-s de réilexes. car ils sont sensililemenl analoiiues el foni-
iiissent des rensei;;iieineiits du même ordre; il faut lontel'ois se iap|iilri
leur iiiilépendauce. I" Si, en ell'el, à l'étal normal, la piMcussion d Un
tendon détermine une conlractioii localisée an muscle interro^a'', par
contre l'excitation d'une snrfaci' osseuse on périoslée est fiénéralenient
suivie de la contracliun de tout un ^tronpi' de rnnscles allectés à une
même foni'tion — la percussion de l'apophyse styloïde du railius iiro-
dnit Itien I i <ontraction du liiceps. mais elle détermine en même temps
celle du Inaciiialantérienr. du coraco-hracliial. du lon^ supinatenret ijuid-
ipielois même de certains faisceaux du deltoïde: — elle provoiine même
dans (piel(|nes cas des mouvements dans des muscles très éloij;nés —
tléeliiss'nrs des doifjts. -- "J' Il est des cas où la percussiun d'une extré-
'.l'i'i !<i:Mioi.niiii-: iii svsiiWmi; .\i;ii\I:i.\.
mill' osseuse ili'liMiniiir un iiiiiiivriiii'iil n'Mi'Vc lirs ilill'i'iriil. (|ii('.l(|ll('-
l'iiis liirMiic iiiM'isc (le crliii {iroiliiil |i;ii- l,i |ii'i(ii>--iiiii il un Iriiildil s'ilisù-
rant à sciii \(iisiiiaj:i' iiiiMi(''(lial. ■" ' A IV'l.il |i;ilhijlni;l(|ii('. Iiiis(|iriin('
cause (|ii(-li'iini|Ni> (IrlcriiiiiK» nii allaililisscniciil ili s iiIIi^m"» li'siotis des
ihtIs |)i'ri|)hr'ii(|iios, des raciiu'^ mi îles (■clliiics iniili iccs do la iiioclle.
— les coidracliiMis imisi'iiiain's ic'llcxrs soiil parfois déjà ai)<)lies à la
|t('rfiission (issciiso, alois (|ii rllcs se |irodiiis(Mil Oiicoïc un ccrlaiii I(MII|)s
|iar excilalion direch' du Icndou. (Vilains nniscles eiiliu léïKiii'Icnl aux
tiiiis ni(pd(> dCxcilaliiin. inusculaii'c. Icudincusc et ussciisi': le irllrNc
acliilli'cn. |iar i'\('in|ili', |)i;ul être ohtciui |iai |pi'icn--siiin. du Irnilnn
dAcliilIr "Il de la masse des ^aslc(t-cu;'MMieiis.
I,'r\anien des ri'llexes eu géui'i'al. el eu |i:Mliriiliei- dl'^ i(''ni'\es li'tidi-
neux el |](''rii>sl(''s, doil èlre l'ail avi'c |in''rauliiiu el uii'lliiide: ce >iiul l;i
des (-(indilions uidis|ieusaldes |ii)ni' la jusie iulei|iii''laliini des |ilii''U(i-
uiènes oi)-.i'rvés.
L'cxcilaliiiu d'un tenddii nu d'inie suii'are |ii''iiiisli''e s'nhlienl à l'aide
d'un rnaileau a|i|iro|)i i('' dit " niarleaii à n'^llexes ": le eli(ii\ de eel
iusIiiMueiil u'eNl |ias iudill'éreul : il ne dnil |ias, eu ell'el. èlic en eaciul-
eliinie I ii)|i dui'. ce (|ui reudiviil la |ieieussion ilnulouieuM' el [inuriail
par ei'la inèuie li'oui)lei- les i-(''sullals ; il ddil. en (lUlre, èlre sid'lisaui-
lueul \X)luniiaeux el pesant pour èlre liieu eu main.
Le ineuihrc doul ou veut examiner les réih'xes doit toujours se Irou-
vei' dans lui élal de l'elài lu'uieul iiunplel : on ne saurail ti'nj) sassuicrde
eel élal de r(''>olnliou mnseulaii'e. e.n' il e-~l pai l'ois 1res diflieile à oble-
nir : iMilin. l'alleuliou (pie le snjel pinli' à l'esanien, peni, par les eoii-
h'aelious iiniseulaii'i's qu'elle détermine, consliluer snuscnl, sinhuil jioiu'
les réllexes des lueiidu'es sup(''iieur-~, un obslaele dans eelli' reelierelie
el par cela même dexeuir nu • eaux' d'erreur à I alni de Lepiidli' ou
doil se mellro.
Les cxeilali(ms osseuses el leudineuses dr^leriuinenl . d'ui:e pail. lUie
conlracliou uuiseulaire el, de l'anlre. un iuiMi\euienl (pii eu esl la ((msé-
qucnce cl doul l'inliMisili'' pcnl \aiier ilnn snjil i\ laulre l'our juficr de
l'étal dnu l'éllexe, il lanl iltutc examinei- ces deux pli(''noinènes : laiisenee
(lo toute eontraeliou riMisculairi' aulorisaul seule à enueinre à l'ahidiliiui
d'un réilexe, par contre le dei.fié d"ani|ditude au iuon\eininl |iernu'l de
se rendre coiuiile de sou cxaj^nMaliou. Il l'aut du resie loujours, \>iniv
appré ici' l'état d un rélliixe. lo comparer au réilexe du eôU' opposé, el se
souvenir i|u'à i'élat noruuil il va loujours paialh'disme d'inlensih' entre
les réllexes des deux moitiés du corps,
On doit, pour riulorprétation des ri''sullats l'uuruis pai' l'exanuMi des
léllexes tendineux et osseux, se rappeler qu'ils oliéisseul. ainsi que l'onl
inonlré l'Ilnger, Cliauveau, Kielnd, à des lois Idi'u di'linies comme les
réllexes cutanés (lois de l'IH'ifïoi): (Ui peul les r(''sumer ainsi :
1° Une excilaliim faillie délermiue la rouliailinn isolée du muscle
iutei-roL'é lu i^rnupe de muscles iliiiil il lail pallie: c'esl-à-dire que
-/ MK'Uii.li: l>t> llll l.HM.^. yi;i
ri-\i'il:ilinii si'iisilivc niiiiiM<> la ir-|iiiiisr iiiiiliicc iToiil iiiin en ji'ii i{ii'iin
::HMi|ii' ili'li'iiiiim'' de ci-lliili-s iii'ivi'iiscs lui ilr lniiilisiilioin.
;J" l ne l'M'ilatidii |iliis rnilc, ou a^'i>>s;uil mii' (lt'si-i'iilri'S|ilns cmiIiiIiIcs,
ilcliTiiiiiii' ili's iiiiiuM'iiinils i|ni m- se limili'iil plus :ni iniisclc iiili-i'i'(i<i;r>.
I.:i ivacliiiii iiioh'ici' Nf iiiaiiircslc iralioiil dans les ;.'|'imi|ii>s iiiii-<i'iilaii'<'s
Mtisiiis (If ce ilcrniiT. <• i--l-;i-ilii'c (|ii(' riAcilalioii sciisiliM' iirailic aii\
::riiii|ics o'Iliilaii'cs niiilcuis |i>s jiliis |irii('lirs. (!<> |)ririi'i|if nie paiail
irnilii' riiiii|il(' cil |iallicili)nii' du |dii''Ui)iui-iir do Vinvcrsùiii (Ick n-flr.res,
rar liM-s(|U(> la viiir iiinliice du n'-McM- iiili'iin;;!'' se Inuivc sii|i|ii'iiiiri'. la
Miii' si'iisilivc rlaiil liila<'li>, un cuiistalr iiiiii|Ui'iii(>iit la iv|iiiiisc drs
^rtiM|iL's iiiii'^riilaii'i-^ voisins: le ii'IK'M' |iai'ail inverti.
."»' Si l'eveilaliiMi es| plus i'nrie eiieniM' ou reveilaliilili' des ceiilres
|diis grande, les luoineineiits de ii''|Huise |ieiiveul s'(disei\er soil du eolé
ii|i|'osi'' el dans le iiieinliie eoi'i'es|ioiidanl {loi de siiiiirlric). soil du
iiic-me ei'ilé dans je lueiiiliie situi- aii-dessii>. car rinadialion ^c iail loii-
joiirs de lias eu haut {loi ilr rirnidiatidin.
(!e principe rend compli' ('■calcinent de (|ueli|ucs l'aib p,illiol";^i<pic>.
Mans certains cas de ri-llectiviti' e\a;,'cri''c. la per<ussiou du lenduii roln-
licii dr-teriuine, outre le nMiiivenient dexteiision de la janilic du crdi' cor-
responilaiil. des coiilraitions léMcxes soit dans le ineiuhre supi-rieur du
inèiiic cotr- (Uestpliali. soit dans le luemlire iiiréricur du cot('' opiupsi- —
i|undricc|is i'éinoral (Tluiei ou addiicleuis ^Striiiupell). l'ieric Marie a
doiiin'' il ce n''llc\c des adducteurs le nom de it'lle.rr i-iiiitio-ltilrral. H
se rencontre ■.\—-i-/. larcnient dans riii'inipli''j.'ie (1(1 pour 1(1(1, lY'ri':
l'J pour 1(1(1. (lanaiill > et s'olilienl d'ordinaire indill'éreinineiil. ipie l'on
percute le teiidoii rotnlieii du côtt- sain ou du coté paralysé. (In peut du
reste observer pour d'antres réilexes tendineux nu pliénoincne analo;;ue.
(i'esl ainsi (pie j"ai obseivi' des cas de parapléfric spasinodi(|ne on la
percussion du tendon d'Achille d'un coté, produisait la tlexioii plantaire
du picil non sciileincnl dii ccMi- correspondanl mais encore du ci'd(''
oppOS(''.
1. inteusiti' des réilexes jciidiiiciix el |ii''riosti''S est extièiiieiiieiil \arialile.
H faut être prévenu ipi i-ii dehors de tout étal |iatliolo;,'iipie. certaines
dispositions mécaui(pies on plivsiolo^ii|ues ont une inlluence plus on
moins Jurande sur les réilexes tendineux. (!'est d'ahonl la position plus
ou moins favoralde doniii'C au se<;iiieut du menilire l'-liranlé par la se-
cimsse ri'llexc : en outre raltentioii (|ue le sujet porte à rexp(''rieuce peut
masipier plu> ou moins le phéiiomèiie par la (-«uilractiou des ninscles
auta^;(Hiisles ou au contraire lainplilier. tnliii les réilexes sont plus
ou iiioius torts snivanl les individus, ils peuvent encore varier diin
iiioment à l'autre: le tia\ail musculaire. r('molivilé au^nueulent leur
intensité, la l'ati^'iie la diminue, etc. Chez les m'-vropatlies et en parti-
culier chez les neurasth(''uii|ues. ils sont souvent très vils.
haiis certains cas m'i les i-i'-llexes tendineux et en particulier le ic'llexe
|ia|ellaire siml liés pi'ii appan'iils un nuls, un aura soin de dire an
lltUJliM. — S.NiiulOL'i.-. (ill
\m s/-:Mi"iin,n. m m>//. i//, v/ /.tata.
im;iI;i(Ii' dr l'Miri' un l'IViirl. |i;ir cm'iiiiiIi' ilr suisir une iiiMiii ;i\('c l'aillrc
|iai' lr> (loiuN iiii-- ciMiipclii'l cl (II' r^iiT <\\[ cHiiii ('■iici';:ii|iii'. (Iii |i((iirr;i
aillai, dans ccrlaiiis cm>. lairc a|)|iarailr(' ces icllcxrs (|iii ('laiciil |iiiiii'
ainsi ilirc lalcnls iniaim'iini' de .IciKlnissiln.
I,()i-si|ui' !("■ irlli M'v Miiil (•\.i;^(''r(''s, (in |)(mi( observer Iciii- r('>|ir'lition
sponlanéc. (•iiiniiic >i le iinnivenienl réilexe. |)i'ov()(|n('' par re\eilarmii
|iriiiiili\e. ^er\ail Illi-iiK'Mie à sou leur (rexeilalion iKiinelle. l'ai'
i'\riii|i|i', la |ierni>si()ii du lendiiii ndniien |m'iiI. ilaiis rerlaiiis cas, |irii-
\ii(|uer mil' si'ric de cdiilraclioiis suceessiM's du lrice|isel riii'iiie un li'cni-
IpIcimcmI ridlc\c du nieinlire intericnr lonl enlicr. De nn^nic. si Tnn
dclci iiiiiii' nne lensinn des muscles ;;asli()('némiens par I iiilerniédiaire
ilii li'iidiiii irVcliilIr en rele\anl la |i(nnii^ dn pied, un priiv(i(pie un
aliaissenieni spasniiidi(|ne lirus(|ui dn pied (pii cesse imniédialemenl
el se répèle en (iscillations successi\e> cl ivlhmées de lli'xion el d cx-
lensioM. taiil (|ue dure la ll(!xion (hn^ale passive cdinnumiipiée au pied
- iihciKimriic ihi fiifil. cUiuux du pied. Si les ii'llexes scnit très
exailés, ce claiiixmc du pied peul se propager à hml le uieiniirc inlV--
rieur, c'csl ce ((u'on <lésijiuai( anlrel'ois sims le nom assez impropre
Ai-pih'psic xpinale ou Iri-pidaliou ('■pilcplaïdc. Dans les nn;mes eoiidi-
lions. un piiéupuncne analogue se uianilcsle lorsijne, le suj(>l examiné
('■laiil dans le décuhilus dorsal, on abaisse l)rns(pieMieiil la rolule el
ipiim cherclie à la niaiulenii' abaissée par une pression éuer^icpie. Il se
jii'odiiil, à la snile de la Iractioudu Irieeps crural, nne série de sec(mss(!s
(pii se répèlonl aussi longtemps (pie dure celle Iraclion — plirii(niicnf de
Ut roliilc on danse de la ralule.
A la main, beaucoup plus rareineul loulelnis (pi'ae pied, ou jteul. chez
les liémipléf,n(|ues conlraclnrt's. nliscivci- nii Iremidemeul ri'llexe aua-
bifiue: c'est le phénomène de la main. Pour le produire, on li\e a\ee la
main <;auehe le poilue! du malade el, de la main dioite ap|di(|ui''e ..ui- la
l'ace palmaire de la main paralvsi'c. on relèv(! brusquemeul celle dernit're
sur U' poi^aiel. Tant ipu' la main de r(d)servaf(;nr resie en conlacl avec
celle dn malade, ou obtient lui tremblement rythmé, un véritable clonisine
de la main: d'autres l'ois, ce li-einblemeul cesse au bout d'un ceilain
nombre do secousses. Dans certains cas. ces secousses r\tliini(pies |)eu-
venl encore èti'c provo(|uées eu jiorlant brus(|ncment la main i\\\ malade
cil ^iipinalion. Il se produil alors de-, iiionvements successifs d(! prona-
lioii cl de supination de la main el de lavant-bras qui ne preimeul liii
(|ue l(M'S(|ue l'on abandonne la main, l.e pli(''iioiii(''ne de la main esl, je le
ré|tèle. iiieom|)arableinenl pin-- rare ijiie le pln''iioniéne du pied.
In antre |)bénom('ne peiil èlrc la (diisivpicnce de l'exploiation <les
i-('tlexes [eiidinenx lors(|n'ils ^oiil exai;ér(''s, c'e^l la coiilraclure l(nii(ine
ipii iiiainticiil le membre dans nue posilioii li\e et s'oppose à la pro-
diHlhiii ili' riiscillalioli caracléristiipic. l.a secousse réilexe esl alors
absorluM' par la coiili aclnre li''laiii(|iic (jiii se révèle par la ri^idilé dn
membre examiiu''.
l'ai-rois et a\aiil loiite exploiatiiiii do lenduiis, la conliacliire est lelle.
^1 Mlnlnuli: hls /(//••//•.A». ".HT
i|iic lu |ii'iiilii('liiiii ilcN iiiiiiiMMiifiits rcllfxi's t'sl iiii|inssililt'. Itaiilirs lois
fiiliii. ilii t'iiil lie l.'i riiiili'iirliiir il'iiiit' |iai't i-t ili- ii'-liarlioiis liliro-iiiiisni-
l.iiii-si'l (r.ullK'ii'mi's li'inliiiciiscs ilanlrc |iail,ln |ii'iiiliirliiiii des icllcxes
li-iiiliiit'ii\ l'str^air ni iiiiiinssilil)'. C.'i-sl là iiii lail iIiiIim-i \aliiiii l'i i''i|iii>iilr
ilans le siiiiilnnin- de l.iltlr rt liaii-- Vliniiiiiliuiii- irrrhriilr lii/iiiililr.
Étude des principaux réflexes tendineux. I.onilisiiiioiis </,
li-iiis iiiihrs i\»\. li^. ;>."(>). (■!• -ciiil ceux cliv membres inférieurs i|iii
•xiiil les plus aiiciriiiiriiii-iil tiiiinns. en |iailinilicr le rr/lr.rr mliilini nii
litilrlltiirr; il s'iililiciil par la |ifr('iissiiiii ilii li'iiiliiii rohilii'ii cl cniisisli'
ni une rDiilraclioii ilii li'i('C|is iV-iiiiiral pnidnisaiil un iiiiuiMMimil ircxirii-
siiiM (If la jaiiilH' sur la cuisse. Ou le leclierclic lie la l'aruii siiivaiile : le
snjel r-laiil assis, les jaiiilies |ieiiiiaiiles sur le hord du lit nu d uue lahle.
iiu perrule le teudiiu ntlulieu a\ee le uiiirleau ou. à délaul. a\ee le linrd
euliila! de la uiaiii. nu \iiil alors se produire le uiouveiiieul. c Csl le
plu'miinùuc (lu ijcuou. I u aulre procédé piuir reciierchei- ce n'ili^xe.
consisie à per'culer li- leudoii. le uialade ('laid assis sur ww chaise.
avant les jainlies croisées 1 uui' --ur I aulre ou siiiipjenieul placées svuii'-
Iriqneiueul l'uue à coté de I autre, dans une ilexion voisine de l'au^li'
droit et en état de relâchement complet. Les dispositions anatomiiiues
particnlièrement l'avorahles à l'apparition de c<' réflexe et à l'amplilude
du monvemeni (pii le caractéi'ise. sont : I importance delà masse muscu-
laire du triceps et dn vidume du tendon rotnlieu. la facilité de placer la
jamhe dans la situation d Un pendule, la hni^Mieur du levier oscillaid.
I,e <-entre mi'-dnllaii'edn réilexe patidlaire r.'pond aux 'ï . ."' et 'i' se^'ineiil--
lomliaires.
l'n autre rétlexe é^alemi'nt important est le rr/lr.n- iirluUvrii. olileuu
pai- percussion du tendon (IWcliille: il consiste eu une contraction du
trii'cps sni'al ave<' extension lilexion plaulairei du pied sni' la jamhe. (In
doit le rechercher (Ml l'aisant mettre le malade à <renoux sur une chaise:
ou |ieut eiKMU'c le provo(pier. le malade étant couché, en pliant lé^('-re-
meiit la jamhe sur la cuisse et eu maiuteiiaut le pied à an^de droit sur la
Jainlie. le memlire intérienr en entier étant placi' en alidiiclion et rola-
ti(m externe et reposant sur le lit. Le réilexe achilléen c(nrespoiiil au
.")■' sej.'nieiit lomhaire et aux I" et '2'' si'j;iueuts sacrés.
tics deux létlexes permettent eu souii I inlerroffcr s:''par(''iueut les
territoir(!s du crural et dn sciati(pie. ain^i ipie les deux princi|iaux
i''ta;.'es niédullaii-es dn renflement hmiho-sacr.'' ; les autres réilexes leiidi-
neiix dn meinhre inlV-rieiir sont moins faciles à provoi|iiiM' et ndiit pas
une importance elini(pie aussi considérahle: on doit si^^naler cependant :
Le rr/li'.rc du jninhirr niilériciir I V et .")' seM||||.|||s lomhairesi s'(ddient
en |iercutant le tendon de ce imi^cle au iiixeau du iiMi-ile-pied . Il e^f en
;:énéral peu accusé.
Le /('//''.(v (/('.v y«'ro/; /'(')>• (."r se;; ment lomliairei se ptMjdnit par la per-
cnssi(m des tendons correspondants derri(ic Li malh-ole externe.
\.r rrjlr.rf dit jniidtii'r ixislrririir i')" sf^\ni'n\ lomliaire l'I 1' ^e;:meul
•118 si:Mi(ii.<ii,ii. /Il' sy-i i.wit: .\Eiiii:i\.
-..icii'i ol iilili'ilil cil ria|i|i;iiil ;'i I .lidr ilii iiiailiMii sur le Ii'IkIiiii inrics-
|ii)liihilil. en MlliiTC ilr la liialli'cilc iiili'iiir. (!r l'i'IlcxL' nilllliic l.'s ilcilX
|pn'((''iii'iils est lorl |iiMi appjt'cijilili' à l'clal |)liysiiilogi((iii'.
Au membre supérieur les n'Ilrxcs Icudiiiçux l'xaiiiiiH's Ir plus l'om-
uiiiiir'iiicul siiiil :
Le ri'jJf.ri' (lu liivfji^ \ \' . ."•' cl (i'' sci;iiiciils cci\ iraiix inlilciiu |iai- pciiiis-
^iiiii (In Iriiijiiii (le (•(■ iiiiisclc an pli du cciiidc. ravaul-lirasclaiil icjicrciiiciil
ll(''<-|ii ^iir II' liras, se tradiiil par uni' Mcximi i\v I avant-l)ras sur le liras.
I.c vi'jU'.if ilii Iricrjis priiMiipii' par la pcrciissidil du Icridiiii tV' i-v iniisclc
ciiiisisic <'u un iniiuvcuicnl d c\lcn'~iiin t\f I avaiil-liras sur le liras : r'esl
lin léllexe <pii |ieiil paii'nis elre as^c/ dillicile à iiiellre en évidence, la
résiiinliiiu inusculaiic cciinplèlc ('la ni nlilcnuedirncileincnl . Il répond aux
(i'. "*■ cl S'' sej;inenls cervicaux. Un diiiiue rriMpieinnienl. mais iniprn-
prcineiil. à ce riMlexe le iiniii de léjlr.ic (ih'iiaiiicii : re dernii'r l'sl eu
l'Il'cl nu n'Ilexe p/'ciiisli'.
I.a per<u-->iiin do leiidniis jn \la-nii''laca i pii'iis dr'lcriniue T'i/aN'iiieul
des ii''llexes : cerlains consisleiil eu nue llcxiou de l'avaiil-liias sur le
liras. r(''/lexc (li( lonç/ sitpiiKili'iir |."r et (i^ segnienis cervicaux), daulres
en une extension de la inaiu sur le poii^iiel. rèjlcxc ilcx radiaux, réflexe
(les exieuseurs iiV, 7' et (S*' scj;nicnts cervicanxi on liien euciuc en un(!
Ilexion des doi<,ds de la main, réflexe des llecliisseius. ou de la main sur
le poi<;nel (S"-' se^aiient cervii'al et I'' segment dorsal). ré/Iexe des pal-
maires. Ce sont là des ré'llexes (pii sont moins l'riMpicmmenl n'cliercli(''s.
étant doinié (|n il est parfois dillicile de les si'parcr couiplèleineiil des
réllexes jiéiiosli's de ces mêmes régions.
Sni' le tronc on interroge pen les ré'llexes lendincnx. sauT parfois le
;'é/7('.r(? f/(( (//■(///'/ /ycfVorr// lô'. (T. 7''. 8'' se^uieiils cer\icaux et I" Segment
dorsal I.
Au iii\ean de I extrémité céphalique ou reclierche le r(7/('j"cf/M .s7c/■Ho-
;/(rts<0(rf/en (.")' et i' segments cervicaux i. celui du masséler (protubé-
rance, V*^ paire) ([iio Ton ohlienl snrioul jiar I l'Iougatiou de son tendon:
pour cela on demande an malade de maintenir la liouclie eiilr (iiiverte.
on la lixe dans cette jiosition avec I index ipie I on |ilaci' sur le menton
et (• est sur ce doigt (pu^ Ion percute: le i-r/Jcrr crânien iréiiiou liullio-
protnbérantielle. Vil' paiir) est celui de l'apoïK'V rose du Iroiilal.
Réflexes périostes et osseux. — Les coniraclions uiuscnlaires
ipie l'on olilieul l'ii pcrcnlaul certaines snil'aees osseuses, oui éli' ('■Indii'es
pai- de nomlin'iix ailleurs : lleclilerew. Itartololti. Valolira. Slriiinpell et
plus reeemment l l'.tlKii, par Noïca et Streminger. (liiez les individus
nin niaiix ils ne sont pas alisoliiment constants: chez rcnfanl. entre ciur|
et douze ans. ils sniil sipuveiit difliciles à provoipier: rhez le vieillaiil.
ils diminuent encore de lii'ipienie cl d'intensité. IN ont m'aninoiiis nue
très glande importance en cliniipic cl doiveiil lonjonis cire reclierclK's
aver- soin, itans les alVections du svstèine iici veux cl de la moelle en pai-
liculiei-. les ri''llexes p(''riosti''s siiliisscnl des vaiialioiis di' niéiiie .irdre
ylMlnl.ni.lt: l>KS ltl:l I.H\i:> 'AV
mil' lis iflli'Xi's Iriiillnriix : c'i'sl ainsi |ijii cxcmiipIi- ipi il- - i-xa^t-nMil
li)rM|iM- II'- riiisccaiiN |iM ainiilanx sniil losi-s.
.\ii\ membres inférieurs, ces r.'lli'xi's n mil i|n niic iiii|nirlain«' asM/
iiiiiiiiiir. (!i-|M'iiilaiil iiM |M'iil riTlii'irliri' dan- (cilaiiiN cas le U'jlr.rr tirs
iiililiiilriiis. iilili'ini |iai' la |iri'i'iis>iiiii ilii rmiilv le iiilriiD' ilii ri'-itini'. Il
ir|ii>iiil au li-ri'ili)ii'i' lin iinl' nliInralciM' cl |)ai' cela ini'nn- an\ 'J''. •'' c!
t'' sr;;iiii-nls liMiiiiain>. ciiiniiic Ir rt'llcxi' iiiliilicii. n- i|ni i'X|ilii|iii' la
sviii'i'^ic rrt''i|ni'iili' df rf> lii-iix rcllfxrs. I.a |ii'ri'ii->iiiii dr la niallciilr
iiili'iiif. ili'-lt'rniiiii' ilr iin-nii' le r/'llcxc des addiii-|ciii'> coiii-siiiiiidaiiK.
l'ait. lis. Miilitiil liiisi|iif les n'-lli-xo snni litils. nii |ii'iivi)i|mi- la ciiidiai-
liiiii du liii'C|is. du dfuii-li-iidini'ux cl du dcnii-incinliraucux |V. '•>' xc;;-
lucuN liiMiliairc-. I" cl 'J' -cynii-nls -acrcsi. par la iiciciissiuii de la
luliciiisili'' cxicnic du liliia ou de la Iclc du |ici'<inc. Kidiii. si le sujet
elaut idaei' dans le dcculiitus latcial, ou llécliit la cuisse sur le liassiu cl
nu |ieii ulc la crête iliai|i:e à sa |iaiiie uioveinie. nu idiservc de luèiue une
ciiuliai'lii)U des nniscics de la rt''j;i(iii |piis|i''i iein e île la i iiisse : liii-e|.s.
dcDii-lcudincux. deiui-Miciidiraucux.
I.a |icrcussiiin du du- du |iied de la ré^inii culiiiïdieiuie. dcleriuiiie la
tlexinii dorsale des "J . ."". i et ">' oileils chez les sujets iioiiuaiix.
I.orsipi'il existe lui étal s|iasuiodii|ue. ce luonvcuient peut être reinplacr-
par la llexiou plaidait e de ces niieils : ri-prxi' dr MeHiIrl-lh'vliIrrrir.
Au membre supérieur, par contre, les réilexes périostes ont iim
;;raiide iiiipoitaiice. car ils periiielteiil d Vxplorer les principaux ;;ioiipes
iiiiiscnlaires et les se<:nieiils iiiédiillaires (|ni les coiuniaiideiil.
Le rr/lrxr iirrinslr radial priiv(i(|iié par la percussion de 1 a|iii|p|ivse
-Ivjoïde du radius, ravant-liras étant à demi lléclii sur le liras, coiisisle
en une contraction de- muscles lon^: siipinatenr. Iiice|is. brachial anti'-
l'ienr et paiTois inèiiii- des tihres aniérieures du deltoïde, et en un
iiioineuienl de Ih-xioii de ravanl-hras sur le liras. Il i-orrespoiid |iai
conséipient au ;;roupe radiculaire siipt-rieiir : .">' et li" se;;nieuts cervi-
caux.
Le rr/lcj-t' nlrcitinirn ne doit pas être conrondu a\ec le réilexe du
Iriceps. Iiien (|u'il soit assez dit'licile à sépairr de ce dernier dont il est en
l'IVel indi'-pendant : il est du resie rarement reclierchi''. Si l'on percnle l;i
lace poslé-rieure de l'olécrane au-dessous des inserlioiis du tendon <lii
Iriceps. ou olilieni un mouvemeni de fU'xion de linaiil-hras sur le liras,
alors i|ne i'excilalion de la portion supérieure de celle suit'ace osseuse
— (|iii est recouverte par le tendon du triceps et par ses inseiiions —
produit rexiension de ravaiit-hras sur le liras. Il est vraisenililalile ipie
dans cette circonslaiice le n'-Mexe du Iriceps mas(|iie le n'Hexe olécraiiieii.
car dans certains cas on le réth-xe tricipilal est alioli. l'excitaliou osseuse
de ce même point provoipie la Mexionde 1 avanl-liras sur le liras: je revien-
drai du reste plus loin sur c<- phiMiomèue. La percussion de l'épicondyle
et de l'épiliochlée déterinilii' \r nieme mouvement n'-tlexe de llexiou de
l'avanl-liras sur le liras.
Le rrjlr.re prrinstr niliilnl. ipieli|ue|ois a---ez dil'licile à laiie apparaît ir.
'.lio >i:mi<iI(i(,ii: m ms// m/a; m:i:ii:i \.
l'sl (liilciiii |i;ii' la |M'iiiis>i(iii lie I a|Hi|ili \ se >l\liinl(' ilii nihiliis. l'asaiil-
liras ('"liiMl à (Iciiii lli'ilii --nr le hias cl la main en Mi|iiiial iiiii l('>;;rir. Il
ri)ii>i>li' en lin iiiiiiivciiii'iil de |iniiiali(iii de la main { rrjlc.rf culiita-
liriiiiiilfur (Ir l'icrri" Marie cl ilani'i. M c^l |iiiiiliiil par la cniil racrHiii illl
iiiikI |iniiiali'iir I (i'' i'I 7'' si'i;inciil-- citn iraii\ l l'I siiilniil du iaii('' [irona-
li'iir i7'. M' st'uiin'iils (('rxiiaiix rl I" M'i;iiiriil dinsall. (In |M'(i\im|I1('
l'I^alciiitMll II" niiinvrinnil de |Miiiialiiin par iicrcnsNimi ili' la partie
inlenii' de rexlri'liiile inl^'i-ienre i\\\ radiii^: mai--, dans re ra>». un excite
dir<'clenieMl les tiliics niiisciilaircs du carn'' piniialeiir.
(•il reclierclic ciicnic i|ncli|neriMs le rrjh'.rf de I (iiiiiijildic (in scapnlo-
luiini'i'ai. Il cniisistc en nii niiMi\cnicnl daddnclidii iln liras ipii est
viirliiiil dr'lcriiiiiii' par la cnnlractiiiii dn uraiid pecliiral (7''. S*" sejiinenls
cerxicaiixel I" scj^incnl dinsali: un idilienl ce n'Ilexc en p(>rculaiil le
liord spinal de idiniiplale. Mais il s ai;il ici d'un n'Ilexc assez varialile;
racileinciil en ell'ct. (iii iilitieni l'ii incnic temps ipic la ciinli'a('li<in dn
j^raiii! peclnral celle des innscles de IV'panIc cl en paiticiilier dn dellnïde
et des sus cl sdiis-épinenx.
Inversion des réflexes. — i.a cmmaissance des dillV'rcnts réilexes
leiidiiKMixel périnsli's des incnilires snpcrienrs cl inlV'rieiirs. mins permet
lie iKMis rendre cdniptc d Une l'acoii 1res pn'cisc de I l'Iat des centres
nK'diillairesi'éllcxcs des reidlemeiits fr\-\ ical cl Idniliii-sacn''. I,e \iiisina<;e
desceiitri'S réilexes dans les dilIV'icnls iMaj^cs de ces i-eiitlcments, niins
ddiine I explicaliiin de V iiircrsidii des réilexes.
Le pliiMidinciii' de rin\crsiiin dr'crit par ilaliinski il'.MOi à jiriipiis dn
ri'llcxe dn radins cl sij^iiali'' depuis | ■ d'aniri's ri''llexes par dill'ércnls
aiili'iirs s'c\pli(|iie. en ellet. par la piiiximili' des diUV'ients centres (|ni
permet la dillnsiiiii et les irradiatidiis d'niic excilatidii tendinense.
péiidsli'c dii iisscnsc lin peu t'iiitc.
Itirerxidii du rrjlc.if ilii i-iidiiis. I.a pi'rciissidii de I apdjilivse slvidïd<'
du l'adins. ipii inali-mciit iliHerminc niic cnnlractiiin dn liiceps, dn
lonj; snpinaleiir et (|iiel((ncriiis de la partie anlcrienrc du delliiïde i n''|]exe
périoste radial I ne pruMiipie dans ccriaiiis cas anciine ii'pdiise de ces
dillV'rcnts mii'-clcs et produit, par contre, la llexiiiii des doigts dans la
main. Tel est le pli(''iioiiicne di'cril par lialiinski clic/ des malades ayant
mit' lésion des ,"i'' el (i'' serments cci\icaii\ de la inoelle.
Jurei'xioii du réf/cxt' Irudiiiriix du tritcjis lirachiiil. — La percnssioii
dn tendon dn triceps aii-ilessns île rdli'cranc. ipii lidriiialenient prodnil
I extension de lavant-liras sur le liras peut, dans certains cas, d(''lerininer
lin 1 ivcment iincrse, c'esl-ii-dire la Hcxiiui: Sdiii|iies a signalé' ce
phi'iidmcne dan^ I lii''iiiiplé};i(' associi'c an talicv. l'iinr cet auteur il iK'ces-
■-iterait piiiir se produire : I" ratl'aililisseincnt un l'aiiolitidii dn rétlexe
iiiirmal d'extension: 'J ' nue livperexcitaliiliti'' de la i 'Ile. ipii dans
Non cas ('tait léalisi'c par une lii''miplé^ie (iif.;aniipie. Ilcpnis.oii a oIisim'vi'
le même plii''iioiiiène an idiiis de l(''si(ins diverses : myélites, radicnlites.
pacin mi'niii;^iles iIIciim'ii. talc |iiir il.iaii). etc. Il ressoi'l de ces laits
SICMIIUMUIh: Dh.S /(/.//./..VA-N U!)l
i|iir NI ii'v iiiM'f siiiiis sont riicililrt's pur IVvciliiliilitr iiirtliilliiii-r, rllrs
|irinnil M- priiiliiii'c en ili-lnus il rlli*. Mes |ilii'-iiiiiiii''iii-^ ;iii.'ilii<^iii's mil rti'
i>liM-r\i'-> aii\ iiii'inlii'fs iiilV-iifiirs. Simii|iics, liMiionrs ilmis riir-ini|)ir'^'ic
iissDcit't' ail lalics. a signait' If ir/h:ir iKinidd.riil ilii Irinhiii il' Arliillr, ii
savoir la llcvinii diiisali- du pii-d sur la jaiiilic ri, ilaiis le cas d aliidiliiiii
du n'-lli-M- |iali'llairc. la ciiiilracliiiii des addiicli'urs. .l'ai si;:uali'- axi'c iiinii
rl('\c .liiiiii'iilii- I l'-M - 1 dans iiii cas dr lalii's ('lasvii|Ui' \' iurrrsioii tlii rr-
pi-xr imlflldirr : If iiiiiiivf iiii- iil d f vlfiisinii de la jaiiilif sur la l'iiissf
l'-lail aliidi dfs dfiiv i-rdi-s ft i'fiu|ila(°f par la llcxiiiii diif à la ciiiilrarliiin
dfs iiiiisrifs df la l'ai'f poslf l'if lire de la riiissf liiit'fps, ilf iiii-iiifiiihra-
iifiix. dfiiii-lfiidiufiiM cl dfs aiidiiiifiirs: le iiifiiif plifiiiuiif iif a r-li'
('i)iislalf depuis dans ii> rniirs df la piiiiniiivi'dilf iClaïuif |. Kiiliii. au\
iiifiiilirfs siipfrifiirs. If yt'jh'.rr nthiln-llri-liissriir de l'ierrf Marif fl
liaiii' -f vulisliliiiM'ail, dans les ras df Ifsiiiiis des 7" fl S' sf;;uifiils rcr-
viraiiv fl pcul-clif aussi du l"sf^iiifiil dcu'sal. au ifllfXf iionual ruiiiln-
priiiialfiir.
I.f iKuii d iiivfi'siiin fsl fii suiiiiuf liniiiif à iiiif si'-rif df l'ails lirs
dispàralfs; en fllfl. rcxcilarutii ipii ilflf riiiiiif le iiKiiivf iiifiil ifllcxf
porif sur dfS n'-j^ious sduvfiil In'-s ilillérfiilfs : laiilôl c'csl un Ifiidnii
I rr Ile Xf s du l>ii'i'|>--. du liiicps liracliial, du (juadrireps. du l'iulmi
d'Arliilif I. I.iiiliil (■ fsl iiiif siiirarf (islfii-|ifri()slff (r(''lli'\r> du
ciiliiliis. du radius); or. j ai l'ail rfiiiar(|iifr (|iif Ifs rétU'Xfs Ifiidiiifiix
fl (islfii-iifrioslfs iif sf cniiroiidaifiil pas. I.a pfiriissiiui «lu Ifiidoii du
Iricfps liracliia! par fXfiiipif ilflfiiiiiiif rcxlfiisioii df ravaul-iiras sur
If liras, la pcrciissiiui île la siiiTacc osifo-pf riuslfc vuisiiif prii\<ii|Uf iiii
iniiiivfiuf ni iiiversf, f'fsl-à-ilirf la llfxiuii. Il v a diiiic là deux ivllfxfs,
un Ifiidiiifiix fl un pf rinsif (|ue I nu pfiil ulilfiiir sfparfiiifiit : par siiilf
I un des dfiix ('-IjuiI aliidi, l'anlic pfiil |ifrsislfr sfiil. Dans riiivfision du
ifllfXf du radius If s l'ails sont un peu dillfifiils: en fll'fl, nninialfiiifiil
la pfifiissiiiii df l'apiipliysf slyluïdf du radius dflfriuiiif liinjuiirs la
llfxiiin df l'avanl-liras sur If liras, un Iniil au iiKiins la ('niilractiiiii du
liiffps fl du liiiij; sniiiiialfiir cl r'fsl sfulfiiifiit l(irs(|nf les ffiilrfs
l'fllfXfs di' l'fs inus(-|fs soiil dflriiils, (|nf l'on voil a|iparailrf un aiilif
inoiiNfiiifiil, la lli'xioii des doi<r|s dans la main, fl rfjifiidanl ici il s'a<;it
d nu l'fllfXf pfrioslf. Si ces deux plifiuuiifiifs soiil dilVfrfiils. ils n'eu
soni pas moins livs lomparalilfs au |iiiiul df vue cliuiipif cl Iftir si<;ni-
licalioii fsl la iiifiiif : ils Ifiiioi^iifiil de la dfslriuiion dans un iiifiiif
rfiitlfiiifiil d nii on df piusifiirs cfiilifs n''l1fXfs avec couse r\:iliiiu d un
ou df plii-ifiirs aiilifs.
Mil a pour fxpli<|Ufr cfs parliciilariti''s (liaiiinski i. l'ail joiifr iiu ii'ilc
imporlaiil aux siiiTacfs osli''o|ifri(islffs ipii sfrviraifiil à Iraiisiiifllrf
l'fxcilalion aux cfiilrcs voisins: c'csl là d'iiiif livpollifsf ipic cfilains
lails ifiiilfiil lifs vraisfinlilalilf. Kn cIVcl. cfllc Iransmissioii sfinliie ne
|diis Sf l'aire ipiaiid on percnle un lendiin éloi;iiié de toiilf siirl'ai-f pi'--
rioslff. li'fsl ainsi ipif dans If cas d'iiivcrsioii du réllcxf du r.idins, ou
lie peut idilfiiir If |ilii''iiouif ne |t:ir perciisslnii ilii Ifiidiiil du liii-fp". .iii pli
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ihi iMiiilr. ii'llr |iririisvi(iii ne |ini(liiil |i,is la Mcxioii (les doi^ls dans l.'i
liiaill. r.ir ciilllir. rliiv r{Tl,ilM^ liial.nli's ilniil Idils les |{''(1('XI'S IcilditllMlX
d'ilii iiu'iiilirc saiil un vimiI '-(MiI aliiplis. la |ici nissidii d'un |iiiliil (|ii(d-
i'i)iii|ll(> di' Cl' iiiciidii'i' di'li'i iiiiiii' liiiijiiiii'v nu iniin\('ini'nl l'i'IlcM' dans
le ;:i'(in|ic riiiisciilain' ninscrM'.
Tiiidcs les invi'i'si((M-> iicnvcnl clic iniai^ini'CN: si. {lar cncmi|iIc. linxci-
siiiii i\n l'iMlcxc lin liiccps cniisislc en une llc\inn de I a\aid-liias sur le
liias. clic |icnl anssi icM'lii nn as|M'cl dillÏTi'nl. (iCsl ainsi (|nc chiv, lin
inaladc i|iic j ai oIix'im'' dans nmii sitmcc. la |icicnssi(Mi dn li'iiiion i\\i
Iriccps liracliial Mcdi'lcnninail aucini ninnscnicnl d i'\lciisi(in ni de ilcxinn
de l'axa ni -liras, mais s acc(ini|ia<;iiail par ciinlrc d une |ir(inaliiiii niai'(|iici'
i\r I a\anl-liias. De iiièinc, le réilexe péiidslé ciiliital d(inl l'ienc Marie el
Haii('' mil mmiln'' la Iraiislmiiialimi en ciiliild-llécliisseiir, peiil se |ncseiilei'
sdiis d aiilres iiKidalilcs, cCsl ainsi i|iie elle/ une malade diinl j ai {iniilii'
I (diservaliiin a\ec .liiiiienlié el Oiiercy ( lUl'Jl. la iiercnssion de ra|M)plivse
slvliiïde du <'uliilns délei iiiinait la siipinarnni.
(les |)li('MHimèiies se compreniienl aisémeni cl il un a dniic pas lien d'v
insisler |ilus loii^lemps; luiileltiis rinlerpi'i'taliuii Ar ces imersimis dnil
èlre discutée; elles ne liadiiisenl pas seiilenienl, eu elle!, nue ii'siou
d'un scfiiiu'iil iiiédiillaiic — cnilrc ir/lcafc — cuiiiiiie chez les malades
sni' lesipiels lialiinski s'esl appnvc jxiur di'crire le |)li(''uiimène de l'invei-
sion du radins (svriuji(iiiiyélie), elles pen\eiil èlre rinilice d'une alléra-
lidii parlani sur la voie ccnlripclc de l'iirc rrjlc.rc : lésions des iierl's
péripliéri(pies — trauinati(|iics, ini'eclieuses »{{ loxiipies — lésions des
racines |)ostéiieurcs — lal)OS, compi'cssions radiculaires jiar railiciililes,
|(a{divnn''iiingil('S ou limioiirs — elles penvenl enlin èlre sons la d(''peu-
dance d iino alléraiioii de.s vnics cfulyifiKif'i <lf I (irc !i''si(ins desc(dlules
des cni'iics aiih'iienres, des racines anir'rienres on des nerfs moleurs.
Les mêmes pliénoménes diinersion penveni ('j^alemenl èlr(! cotislalés eu
dehors des lésions des ceuires iu(''dii lia ires léllexes el de leurs coiidnc-
leiirs. C'est ainsi (pie dans la hii/oikiIIiIi- iilriiiilii(j)ic jirof/rcssirc. il n'esl
l)as très rare do conslaler de seinhlaliles |di(''iiniiièiii's el en parlicnlier
riiivci'sion du i-éllexe dn i ad in s.
li. — Réflexes cutanés.
Sons le nom t\o, réjh'xea culancs, ou comprend les contractions mus-
culaires pro\di|iiées par rexcitatiou des iierls seiisilil's de la peau (Voy.
lij.'. 5r>0). Les excilali(nis propi'es l'i snsciler ces réllexes sont },rénérale-
menl d'ordre mécani(pie (l'rôlemenl. lilillalion. pincemcnl, piqûre, etc.).
(dies peuvent aussi èlre de nature tiierniifpie. I.a contraction musculaire
rédexe varie suivant les réfiious du corps iuli-ressées, elle est plus ou
moins couiplexe et. dune manière jiéuérale. re|iréseute assez hien un uioii-
\emeutde dérensedestiii(''ii sousti'aire la parlii; à l'excitation (pii ralleint.
Les moiivcnienls ii''IIe\es se iiiiiileiil d'iirdinairi' an li'iriloire excih'';
stWiloi.ulin: iih.s ith:ii.h.\i-:s %&
(•('pciiiliiiil. I<ti-s(|iii' l'cxcilalioii l'sl lit-s \i\ i I'im il.iltillli- n'IK-xc cvcos-
vivf. Il- iiiiiiiMMiifiil [ii'iit se j;t''ii('Tiilist'r.
Tiiiil If iomMi'iiu'iiI nilaiit'- |ifiil l'aire le |Miiiit île ilépail ilc n'-llcxcs,
mais dans les ('iiiiililinns iioniiali-s ctMix-t'i n ii|i|iaraissi>iil ijiic r|iiiiiiil
r<'\iilalii>M |Mii Ir -M\ iiMiaiiit's |iailit's dmircs |iciil-t''lrt' iriiiif sriisiliilili'
lii's ili'-vi>li)|i|ii''('i-| iiiiM ai-roiiliiiiircs à dfs im|in'ssioiis si'iisili\i's iv|i(''l(''('s.
haiis l'i'lal |ialliidii^;i(|nc. l(iis(|Uf l'f\iilaliililt'' f>l f\a;;t''i(''i'. Ir mmiliir
dt' l'i's siii-raci's aii^iiirulc ri des i(''llt'\t's <|iii. à Irlal iiiiniial. claiciit lai-
Ides nu lalciits. a|i|iai'aissi>iil alors en iiumiic Ii'Iii|is (|iii- 1rs irtlrxrs lialiiliiris
aii^mridriil diiilrnsilr. Il rst ;i ludri- Iniilrrois ipir Irva^irralinii dr l'rxri-
lalinii riilaïuV irllrxr iir loïiiridr |ia- Iiimidiiis a\i'r rrxallalicui drs
iiiiiinriiK'iils ri'llrxt's ciilain-- lialiilnrl--. (les liriiiicrs |icii\riil iiirtm-
i'aiir drl'aiit daii< ri-rlaiiis cas.
Membre supérieur. - Iri lr> irllrxrs cnlaiirs sdiit en ;;(iiriai
|irii dr\rlii|i|ii'>. Toiilrrnis ou di-lriiiiiiir niiiiiiiiiiiriiirid le répcxc scapii-
liiirr m rxiilani avrc imr r|iinj;lr la praii i|iii rrcdiivrr la n'';:i(m dr
r<iinii|dalr. On drirniiiiir ainsi niir toiilrarliiiii ii'llrxr des mnsrirs su-, ri
sous-rpiiu-ux sous-jacrids ainsi i|ur du driluïdr. paiTiiis inrnu' du
liicr|is ri du lia|irzr. Aussi vuil-ou sr (U'iiduirr nu lrj.frr ninuvrnirnl
d'alidurliiin du liias avrr llrxion dr l'avaul-hras ru iiu'uir Iruips i{U uur
ascrusioii dr ri'-|iaulr. (ir rrllrxr rsl ilniu- suus la d(''|irndanir ilr^ .")'' ri
t)'' sr>.'uirids rriviraux. i|iud(|urriiis du V .
I.r vt'llc.rr ixilinairi'. plus rarruu'id runslah'', nmsislr t'i\ un uiduvr-
iiirul dr llrxiiin des |dialau;.'rs (|ur drlriuiiur rrxcilalinn dr la jinuiur
dr la main au mnvru dr r('-|iin;:lr. Il ir'pcinil au S' sr;:nirnl rrivical ri
au !" srj;mrul diusal.
Membre inférieur. — l.'rxiilaliiiu di' la lair intriiir dr la tiiissr
dans sa |inrliiiu supf-rirurr. driri'minr chr/ rininnur nu muuvrmrid
d'as<-rusinn ilu Irsiiruir ('ni'rrs|iuudanl ri par suite uur rrlrartion dr la
pai'ui srrnialr. rfsl Ir rt-pcxf crriinislrrifit iliiid Ir crrdii' rorirspnnd
aux I" rl "!'' srjrmruls Inmlutirrs.
<'.r rrllrxr rsl pniduil par la runlrarliim du musrlr rirmastri' rl non
par rrilr ilrs lilirrs nuiscnlaircs lissrs drs parois du sri-(dum. Kii rll'rl,
rhi'i! 1rs rrv|iloi'rliidrs. dont Ir Irstiruir rsl ai'rrir au niveau dr l'ainirau
inguinal. If xrilalion dr la l'arr inirrur de la cuissr rxa<.'èrr la iflraelion
du trsiirulr. mais ne drirrminr pas dr nninvrnu'nl du srroluiu.lir ii'-Mrxr
Irrs drvrlop|ir elir/ irulaut rsl au eoulrairr l'aildr elirz Ir \irillai'd.
C.lirz la Irninir. il est reniplaré |tar un n'-llexe iu;.'uinal rousislaid ru
un monvruu'id de réiraeliou île la ^'raude lèvre, rl eu uni' l('';;rrr mu-
Iraeliim drs lihrrs inrérirurrs des museirs alidomiuaux.
Le vt-jU'.ri' fessier on tihilénh V et ,"r sefxnu'uls Inmliaires et I" sej;meul
sacré I cniisisle eu une cnnhvu-liou des nuiscles l'essiei-s ipie di'-lermiue
l'excilaliou de la i'é<.'ion i-ulanée correspoudanle : il s accompa;.'ue d'un
mouNeniriil d'rii'-valion du pli t'rssu-l'.
'.'Mi SI-: M II II. (Il-, II-: ni >)>//.)//. m.uikix.
Le rr/lcty planlairr ( .">' M';jiiiriil Imiili.iii r. 1' ri ■_' vci^iiiniK sMcr(''si
csl cclni (|ll(' l'on rccliciclic Ir |i|i|s scnnciil. siiiIihiI (lc|iiiiv ijnr les Ii;i-
Niilix (il- liilMilNM iiiiii^ m (inl lail iiPiiiiiiil iv lc~- dilli'i riilc- iiinililii;;i-
lidllS |i;illl(p|iii;i(|llrs cl Inir \,ilriir si'in idjun j|||||..
N(inil,ilriiirill 1 r\cil;ili(]|| de l;i piaule iln |iii'il ili''lcnililir llll liKiinc-
iiiriil (Ir MrMdii |il,i niai I r lii'^ (iilciK cl l'ii iiiciiir li'iii|is un r(in--lalr à la
|)arli(' i'NIciiii' iIc la (lli-.--c une ((inl i arliuii ilc-. liliii"- iln li'Mscill (lu
l'iiscia liihi ( ltfis>an(l I. Il >'aLiil là rii ii'alili' ilc dciiN iiumim'ihi'iiIs ivllcxcs
tlillV'iciiN. iiiai> ilunl les (■ciilii'-- iiH'duliaiics soiil M'iisiliicincnl les
iiKMiirs cl i|iii |iar siiili' siiiil j^T'iKTaicMicid ass(ici(''s. liaMiiski a iiiiniliv
( l(S!l(l| (|iic daiiN II' cas Af l(''siiiii mi d'iiiilalioii du l'aisccaii |i\ raiiiidiii
II' irilcM- cil Mc\iiiii {ilaiilaii'c iiiiinial l'Iail i'i'lii|ilac('' |iai'iiii iiKiincilIl'Ill
dVxli'nsion illcximi dcnsali'i du l;iiis dilcil. l!'cs| le .v/V//(c ili-s oi'Icih nii
sifpw lie Habillai, i.
On l'idiliciil raiilcincnl en escilanl avec une (■■|iiii^le la ri''L:Miii |daiilain'
inleinc. Ilaii-- icilaiiis cas liiiilcriiis. on ne |ii'iidnil la llcxinii dorsali' du
i:riis (Il leil ipii' |iar I c\cilaliip|i de la r(''L;iiiii |ilanlairc c\leinc cl du iiiird
(In |iic(i cl en ein|ii(''laiil incnicsnr la n'Liidii dnisalc avoisinanle.
Taiilol le -r.is orleil seul se ll('c|iil sur le dos du pied cl les aiilivs
inlells rcsiciil iiniiKililles (in se nielleiil en llcxidii |ilaiilaire ( l(''llt'X('
iili(Hii|ilel I. Taiilùl Idiis les nileils |iailici|iciil au iniiineineiil de ilcxioil
doisalc livtlcxc comiiiel ou signe ilrs nrli-ils) cl (iénéiaieiiieul ils s'écar-
Iciil alors les nus des aiilics. se luellanl eu ahducliuii ( lialiiuski i : c'est
ce (|iic l'on d(''sii;iii' sous li> iloiil de .s/c/oc r/c /'('('('/(/«// I |lll|in'' I.
l.ois(|iic le i('||c\e de j'ialiinski e\is|e. ou coiislalc ipic le i('lle\e du
lelideiii' du l'aseia lala sCllecInc cinnnic à IV'Ial normal cl ne siiliil
aiicnne luodilicalion.
l.(iis(|nc l'cxcilali ■ulani''c cs| un |icii loilc. il se |ir(idiiil en oiilre.
en inenie leiii|is (jiie la lle\ion dorsale du l;I(is oileil. un inonxeiuenl de
ilcxiou du [lied sur la jaiiilM' cl de la jainlie sur la cuisse, mais il esl
ltn|si|iie. jieu (•leiidii el de coiiiie diin'c.
I.a Ilcxiou dorsale du |ii'os orleil pcul du resleelre ohie par d'anlivs
excilalions. Dans cerlaiiis cas, la suiTare cnlani'i' n''lle\oi;eiie esl cniisidi''-
lalilemenl l'Ieiidiie el l'cxcilalimi de la peau de la jainli i de la cuisse
peiil di''leiiiiiiier le pliiMioiiièiie | lialiiuski ). (i'esl ainsi ipie I on \oil appa-
railre ia Ilcxiou doi-sale du j:ros orleil à la snile du pince ni du leiidou
d'AcliilIc (sifflic (te Srliacfcri. d'une Iriclion ('•ner;^i(pie de la lace iiileruc
du liliia cl des masses luiisenlaires voisines \>iiiiiii' d' (liijifiihriiin. (rniie
pression pnd'onde cvciimm' sur les innsclcs du iindlcl cl en parliculier
des lli'cliisscurs des orleils {irjlcxc }Hirad(ix(il ilc Gurdim). iUnis tous ces
cas il existe une cxcilali ulaiiée et ce sont des pliéuonièiies très coni-
parahles.
(liiez le noiircdii-iir re\ai;i''ralioii des ii''(le\cs leiidiueii\ cl le si;^nc des
orleils soûl conslaiils, (','es| \c|s |c si\i(''nic mois cmiroii ipic le rédexe
ciilam'' planlaiic ((immcnce à apparailrc el ce ii l'sl eu tîcni'ial ipi à I àj,'!'
de deux ails cl demi, iiii'il c\is|c clic/ loiiv les enranls. A ccl àue (''(talc-
sh:\iii>iiii:n: /</■- m ii t.\i s. o;,7
liMiii'iil l'i'\:i;:i°'i'(ili<iii il<>s irllc\i-s lciiiliiini\ ilis|i.'ii':iil . Clnv <i'il;iiMv
inraiil-, le >i;;ii(' ili'> iirli'ils i-l rf\ii;j(''ialiim îles ii-llrsi-s lfiiiliiii'ii\ |iimi-
\ciil |ici>i>l«'i' iiiMiHii làjif «II" tiui| "Il --ix .ni^ cl. < lu'/ li'> riiLiiiK irhir-
ildlaiiYS, ces |iliriiiiiii('iu's |icii\('iil ■■ dlivci \rr l'iiimc {iliis liiii;:lriii|is,
jiiM|U à I à^;t' <li' <\\\ iMi ili' (liiii/c •iii'» i\ii\. Ilisisldiiii- (I lu /'iili</ur ihri-
l'nifitul, |i. ôCiSl.
Face. I.;i ciinjnm li\r cl l.i im lU'i' -mil le vir-c irini ii'llf\r nm-
j<iinti\;il l'I (1)1 iii-cil. i|ili ■>!■ r;ii,iil.'i i-c |i,ii un iivciiiriil iji' ili|:iif.
iiii-iil.
Tronc I. i'\i'il;iliiiii ilii iii.uiicIdM i lililLilimi i mi de Li n'^idn
iiuiiMin.'iii'i' I ri'iilli'inciil. |ii'r('ii>siiiiii. ili''ti-i'iiiiiii' uni- iiiiiliiicliiiii îles
liliri's ivlin-lfiiialcs cl des {'.'lisccaux anlciiciiis ilii (lia|i|iia^iiic. (Ifsl
II" ré/lcrt' ilit diaphraifiiir (|iii cniisisU' en imc n'iiadiuii ilc I a|i|ii-iiilicc
\v|iliiriilc. Il jiaiail clic smis la iic|icn(laiicc des Ticl i' se^ineiils eci\i-
lanx. i'.\' icllcxe est iicl snildiil clic/ i'ciiraiil.
Le léjh'.ri' (ihdoiiiitial i>u si(i)if de Itascnlxiili emi-i-lc m uni' ennliar-
liiiii du iimscli' ^laiid dinil et des muscles uliii(|ui' cl liaiisveise de
ralidnincii: tni le divise en iinis ii-llcxcs sii|)ci|n»scs (jni siinl.cii allant de
haut en lias: I" le r('7'''.rc •'/".'/"•■•■'''"/"'' «'" alidoiiiinai sii|i(''iiciii' iCr et
?'■ st'-iinenls d(M>aiiM i[iii est ili'teiininé |iar rexcilalinn de la |icaii de la
ié)iii>n c|iij;astri(|iic de clia(|iie eùtt'- de la li;;iic iiii'diaiie. et i|iii ciinsisle
i-n nnc contractiun de la |iiii'liiiii Imite sn|ii''i'ieiire du iniisclc ;:i'aiid
droit: *2" le rcjlc.ri' ubdoiuiiial iiioijch i S'' cl '.I' sc):iiieiils dmsaiixi ulilcim
|iai' le cliatmiillcnieiit de la pcan de la |iiii'li(iii sns-mnhilicale de la |iai'iii
alKlmiiiiiale |Mès de la lij;iic médiane, au-dessus des libres du ^land
didit. mi de la partie lali'iale de la lé^rimi di- riiy|M)^faslre; il ilétenniiie
la cmitiactimi de la portion sns-omliilicale des mnscles de la paroi alido-
minale: ."" le ir/lcxi' (didoiuiiial inférieur (10'. I J'' et i'i' se^'inenls
dorsaux) déteiminé |iar rel'tlemaj;e de la portion sons-omliilicale de la
pi'aii de ralHlomen et de la partie supérieure et interne du triangle de
Scar|ia an-dessons de larcade crurale; il détermine une contraction des
muscles île ralidomen. Kn smiiine. cliacnu de ces monveineiits i-éllex<'s
->e li'adiiit par une rétraction de la paroi alidoniinale dans le point
correspondant à l'excitation.
Souvi'iit il II V a (pie deux ii'-llexev alidmiiiiiaiix : nu ri'llexe alidomiiial
-upérienr ou sns-oiiiliilical correspondant aux tl", 7 . S' élit' serments
dorsaux et nn rcllexe abdominal iiirériciir ou sous-ombilical correspon-
dant aux 10'. I I' et l'J' sej;menls dorsaux.
I,e réjle.re Inillio-caverneiix (."i'' se;imenl sacn'-i se liadiiit par nue con-
Iraction du muscle bnlbo-caverneux à la snite d'une excitation dn ^laiid.
Le réfle.re niiat (ô' et (i' sédiments sacrés), ipie l'on recberclic en
plaçant le malade dans la position ;.'eiin-peclorale cl eu piipiant ou en
cflleiiraiit avec nue r-pin;.'le le pi-riiiée ou la mai;.'c de l'auiis, consiste en
une cmiliMilidii lin -|i|iinc|ei'.
'.lis si-:mi(>i.i-ii,ii; m s)sri:Mi: a /•./,• r/;r.v.
I.'t'xrilalioii des iiiiii|iiiiisr^ acccssililcs. Iiicn (|i:c s'adressaril à la
M-nsiliilili'' si(''iit''i'alc, |ii ii\ii(|uc cL'rlaiiis ivllrxc^ r-|ii''(iaiix accoinpafinr's
MiiiviMil (l'une sciisaliiiu iiarliciilière. I.alloiiclicinciil du pliarvux et du
\()ili' du palais |pi(iv()r|U('ul le vi'-jU'xc de ilr(/liilili(iii. le yrllcxc iKiusreiix,
riAcilaliiiii lit' la uiui|Ui'usi' nasale. V rlrrnucmciil . iclle de la edUJDnelive.
le rllfiiicniciil. e|c. Kniiu. Teseilalidu enlani'e peiil eiHdie delerniiner
des actes ndlexes dans le domaine du sijsicnic stinijHttlu(iH(\ |>li(''n(iui('iies
vaso-uinleiii's, sécféloiies (lu |iilo-TU((leurs, ainsi (|in' la dilatation de la
|tii|)ille sous riniluenee d'une e\iitaliou douloureuse des léjiunienls.
Chez un lii'nii|>li''^i(|iie alleini de ciiuliaclure. j'ai vu la peau du nienihie
supi'^iiiiii- |iaialvs('' |in'Uili-e laiipaicuee dile « chair de |i(nile " clia(|ue
luis (judn lui disail de serrer éner;^i(pn'Mienl un nhjel avec la main
saint'. Ici. il \ a\ail du ci'ili' |iaral\s('' une rxav^r'ralinn de la rt'lleclivih'
svnipalhiipie dans le (himaine des hhrev lis-,rs ilc la peau — /■rrchii-ra
jiHiinnu.
Il — VALEUR SÉMIOLOGIQUE DES MODIFICATIONS DES RÉFLEXES
.l'i'ludierai ci's inodilicaliniis : 1" dans les maladies ;:i''n(''rali's ; 'J" dans
les all'eclioiis oij:ani(|nes du sysléine ner\en\ : .")" dans les allections rnnc-
liniuielles de ce .svstèine.
1' Modifications des réflexes dans les affections géné-
rales. — Les aM'eclions j^énérales |i('uven( nnxlilier les réflexes d'une
l'a^on opjtosée suivant le stade de leur ('volulion. Ces niodilicalions sont
le plus souvent d'un médiocre intérêt : |ionr ipudipies maladies (Cependant
elles constituent un svm|)totne impnriaiil.
I> ordinaire, les f///'cr//'o//.s /rhrilc^ (hMeiininenl. an (K'hnj. nue exagé-
ration des réllexcs tendineux et eulanés; le l'ait a été conslalé dans la
lièvre li/plioï(le. le rliiiinalisiiic aiiiciilairc, la piieutnoiiic. suiloul dans
les formes où réré'llii--m(' ner\en\ es! 1res dévidoppé.
Certaines allections \irnlenl('s el cerlaiues inloxicalions d'oiii^ine
extérieure ont une aciion élective anaioj,aie sur les centres réflexes; la
r<tqe, le lélanos produisent une exagération excessive des réflexes. Des
poisons connne Valvoplne, la llirhaïiic, Vdiiitiiiiiiidiiiir. la slrjicliniiu'
surtout ont luie aciion analogue.
Les réflexes lendineux et cutanés sont an contraire ahulis ou diminués
à une période avancé'c des tiinladies {féitihriles r/rrirex (((Ifinamiques. et
même ilaiis C(dles ipii oui douin'' an ch'hnl nue exagéralion de ces
réflexes.
Si certaines intoxications piovnipii'nl. idoiine on vient de le voir, une
exagéiali(ni des réllexes. il en e^i d'aiihes {rhUiraformp. éllier. acide
(■rirhoiii(iue) (pii les supprinuMit. \. (isjjliijxic iiiijui'.Và sriiililr. ^in\\ encine
des causes de leur afraihiissemenl.
Ilans le didlirlc. les ii''lle\es roluliens son! rn''i|nenMneiil aholis i lion-
SI M mil 11,1 h: /</> iiiii.i-xhs. %<i
t hiinl) fl il l'ii ('s| (le iiit^iiif |iiiiii' les iV'Ilcxi's iicliillfciis. Hiiiis (cKt' iiUVr-
Imiii. (III Irtiiur siiiiNciit ('■^iilciiii-iil une iilitililinii îles irlli'xcs nihiiiés
;iliiliiiiiiii:il, |il:iiiUiii'f. i iviiiiisli'-rifii (l'ilic-^, Mii\srsi.
I.f> ;ilVr(ii(iiis chrintiiiufs ou nirltrilixiinlrs ildiiiii-iil do i'i'-siillii|s
\;iriiilil(>s, cl ces \ariiili(iiis sniil l(> Inil ^oil du iiindc de n'-artiiiii dilIV-iciil
di'> ct'iilrt's •■iin^liiiiiiiiiii'cs (•ii\-iiii''iiii's. suit de r.'illciiilc des Vdics iht-
M'iist's (■oiidiH'liici"^.
Aillai lt'> ii'IlrM's |icii\('ii( >(• iiiiiiilicr cN.iur'n's d.iii-- des :ini'i'liiiii> lir^
divcrsi's. (irfimiiiittrx on hiniKiriiIrs, ;iij;iics on i'lii'oiiii|iit'N : la l'inliosc.
If i-ancer. li- lalliyiismi'. la iiidla^'ic, la Inlicirnlosi-. le cholt'ia. l'Ic.
mais, si an cours de ces ctals se |ii'()iliiisciit des alléialioiis des ccllnics
(•aii|.'lioiinaiies on des lilels iiervenv |H'Ti|dirTif|iies. les ii-lle\es sunl
iliiMiniii'-< on aliolis. \,'iiilii.riciiliim iili-oiilii/iir |ieiil èlie prise coiiiine
e\e!n|de. 1,'alcoidisnie l'xalle d'ordinaire l'excilaliililé réileve; si chez un
alcoolii|iie on Iroiive un ainoindrissenieiil on une abidilion des rél1e\i-s.
on devra |ieiiser à rcxistcncc d'altéralioiis iii'viili(|iies et |in''\oii ra|i|iai i-
lioii de (rouilles |iaralylii|iies.
haiis le liiiiiiKilisiiic rlir(iiii(iiic. >i I ('(.il de-- i('lli'\e> leiiiliiieiix ne |iré-
seiile rien de S|iécial, il n'en est |ias de ini'iiie |miiii le icllexe ciilané
|ilaiilaire i|ni se l'ail souvent en exiension (A. I.i'iii. (le Liil |ieiil ede iii-
vot|n(' en laveur de l'orij^ine inediilhiire de ludeclioii.
Dans une alVection l'orl rare, sonvenl l'amiliale el sur la iiadire de
lai|nelle on esl loin d'èlrc lixé. la jKiriilijs'u' pt-riodiiiiic. ré(al des n'dexes
lemlineiix es( |iar(icnlièreiiicii( in(éressaiil. car il préseiile nue \aria-
liilité 1res Jurande. An inoinent des crises de paralysie doii( la durée
es( du resie variable, les réilexes tendineux sont aliolis. |iuis. ils reparais-
sent peu à peu et redeviennent iKirinaiix lors(|ne la paralysie a disparu.
Au cours des iirrroscs. l'état des réilexes t'ournit des indications peu
iiiiporlaiiles. Ilans Vliiislrrir. iiiéine à r<iime paralyti(|ue. l'é'lat des
rellexes lendiiieiix esl iiidillt-reiil ; lanirit ils sont exaj;érés el tantôt, le
plus souveiil. ils sont n'iiniaiix. Ils soni lonjours ('"i^aux des deux colé-s.
l'ar ciinlie. les n'Ilexes cutanés |U!nveut paiTois, ainsi que je rindiipierai
plus loin, l'aire défaut dans les régions anesllié'siées.
Mans la iieiii-astln'iiic. les n'-llexes leiidiiienx sont en «îénéral pliili'il
exa^'ért's. rarenieiit alVaililis el I élal des n'-llexes cntanésue présenle rien
de spécial. lU peuM'iil rlir \ il'v. mais iimscivi'iil IciiijiPiii- Iciiiv ciiaclères
nornianx.
jtans la iiiiiliiilif lie l'arlciiison el dans la malndir de liasi-dow. io
rellexes ne |irésenteiit rien de particulier. Il en esl de inènie dans la |ilii-
part ries variétés de clinn-c, à l'exception de la cliorée de Sydenliaiu ou il
n'est pas très rare de constater la présence du sij;iie des orteils. iVov.
Clittvrrs].
'2 Modifications des réflexes dans les affections orga-
niques du système nerveux. Iian- le- allerlinii- oj ii.iniipies du
>v-léiiie nerveux. I elllile des n'Ilexi'- roiniiil de- iiidlialioii- lieaucoiip
'.m;0 Sl'îMIOlddlE Dl SYSTEME MCiaEIX.
plus pi't'cist'S i|ll(' (lini^ 1rs iillfcliims ;:(''iii''r;ili's que je \it'iis de passer en
l'i'viii' t'iipidcinciil.
|(i' môme (pic l(^s iiiilrcs syinptùriics icicvfiiil ilc l(''si(itis iKsrvciiscs orf;a-
iiiipios. Ifs iii(i(li(icati(ms des trllcxcs dr-pcudt'iit snridiit de la localisation
lie la Icsioii. Aussi, la <lcscti|ilioii (pic j'ai (Iiiiiik'-c de l'appareil icllexe.
Iiieii (nTtdie ~-iiil ('■laldic eu partie sur des liypollii''ses. |ieiiuel-elle
d'adopter une division clini(|iie l'oiidéc sur la localisalion des l(''si(uis
dans les (lill'i'renlcs |iarlies de cet apjiareil.
Je considéi'crai daboi'd les alleclious (pii alteijiueul l'arc rt''llc\c, sini|dc
spinal et dont les ell'ets se con(;oivcul le |)lus l'acileuicnl, puis j'iudiipierai
les niodilications (|iie suhisscul les r(''lle\cs dans les U'sioiis ipii inl(''-
ressent les centres siip('iicurs (oi leurs voies de connexion a\cc l'arc
■-pinal.
Avaul d'envisager lapiiareil ncr\eu\ Ini-ini'nie, il cou\ienl de noier
de (pielle l'acon la coniracliou réllexe est iidlncinéc pai' I ('lat du iiinsclc
(pii est l'orijane exL'cnlit' de l'action ri''IIexe. Les alti'iations alroplii(|ues
(les ninscles. qui allaildissent lein- conli'actililt'. sont nue cause; nalurellc
de diminution ou d'aholition (l(>s rcllexes tendineux ou culani'-s, synipt('inie
(|ue Idn rel(''\(' dans toutes les foi'uies de inijopdlliif (ilriijilii<jiic on
pxcHdo-hiiiicrlrdpItiijuc. llans C(!S cas toulei'dis, l'ajipareil nerveux r(''(lexe
est intai;!. et lanioindiissenient des rén(,'xes tendineux est ordinairement
proporliomud, pas toujours cependant, au degrt' de l'atropliie. Ils sord
pail'ois en eH'el abolis alors (pie les masses imisculaires s(nil encore |)eu
diminu(''es de volume.
llans la nuiladic de Tlininucii. les ri'llexes culan(''s (|dantaire, abdo-
minal | sont iKU'manx. l'our les n'-llexes roluliens on note jiail'ois une
certaine exayéialion. mais ils sont plnl(')l (liminut''s. La conliaction mus-
cnlaii'c provoquée par le léllexe lendineiix cniiserve g(''ii(''ialeineul ses
caracl(''res ordinaires de brus(pieiie et d'inslanlaïu'ili''. cependant on peiil
rcniiinlrci luie modilicatiini analoj^ue à celle ipii, dans cette alleclion,
iara(li''rise la contraction volontaire; la contraction du triceps lors(|u"oii
percute le tendon rotulien a|iparail alors awc une certaine lenteur cl
est un peu pei'sistante. Ce caracli''re m\dl(ini(|iic des léllexes tendineux
dans la maladie de Thonisen peut s'observei' aussi pour les rtîllexes
cutanés — i(''nexe cutané plantaire et réllexe crémastéritMi (Souques, 191.')
i\ov. Miiotniiii's. p. .■)(i'J.)
Ai-TKrivTio.Ns iiK i.'aiu; liKri.EXic si'i.wr. — On sait (|ue joule alli'raliou de
l'arc i'(''IIexe |>rimilif, coin|n'enanl le ncnnine cenlri|n''le cl le neurone
ccutrirufie dont le centre est la cellule i;an,i;lionnair(; spinale, a |)our
clVct d'all(''nuci un de l'aire disparaître la manifestation rétlexe. l/all(''-
ralioii peut porter soit sur les voies conductrices centripètes on cenli i-
Tuffos, soit sur la cellule jj;anglionnaire — centre léllexe.
I" Le premier cas est réalisé ])ar les iicvriles : nùm'ilex IrauinalKjiics,
ni-rriles lo.rir/iH's ou in/eclicuses, itiixlcx ou siislémalisces, localisées on
ili'iK'raliséfs.
-/ Mioi.oi.iH iti> ni:it.i:.\i:^. %i
|i;iiis les II -iiin- .iIIitIi'cs, les ii'llt'xcs Icmliiiciu sniit le |iliis mminciiI
;ilnt|i> cl leur aiiiiMnili issciiit'iil c^l un si^iir lii'-s |)ii''((in', iiivct'-daiit
iiuMiir ri't.'ilili>>riiiiMil lit' lii |i:ir:il\si('. Iiim'Immiii'iiI. ils i'i'M|i|i,'iritissciil 1rs
ili'i iiicis liii>c|ii(' i'iillcilinii fiiii'iit. ii'l iiialiidi- cil a|i|ian'iicc jiui-i i (riiiic
iicM'ilc lie cause alr<iiilii|iic ou aiilic. picscnlc souvent cnciire |ieiiilaiil
lie lini<;s iiiiiis. ciiinine ilernicr vestige île sa inalaiiie, une iliiiiiiiulinii
iiiilaltle, iiarliiis inèiiie uni- alnililiiiii i'iiin|ilèle îles îi'-lleM's |i'iiiliiieii\ îles
ineiiil)i'es iiit'i'>i'ieiii>.
<hi a iH'li- i|neii|iieriiis ilaiis |c- iicm iles iSlniin|iell. Mnliiiisi nue e\a;;i'-
laiiiui (les relIcMs leniliiieu\ au ilchiil île I iillcclinti. ('.'es! là un l'ail
laie, ilitnl jusiinici je uai leiicniilré iiiiuii e\eiM|ile dans un cas de
ni'Viilc |iuci|iciale tlif;. 17." cl IT'h.
Ilii su|i|Misc. poiii' e\|dii|uer celle pai'liciilaiilc. i|u il |ii'iil v avnir une
ii'i'ilaliitn de rexln-iiiili' des lilircs cenlii|ii''les exallant leurs |irii|iiii''li'--
ciindncti'ii e-> nu excilaiil dune nianiéi'e exa^ii-n'-c. le centre ;:an;.'liiiniiait'e
a\ec lei|iiel elles s'articulent. I ii uinivel evenijde de ce niécanistne e>l
rnurni par les iiffrclimis arliruldirrx. jlans certaines arlliriles cliriinii|ues
de la liaiiclir. la ciixalfiie sénile par e\eiiiple, nu peut oliserver à la l'ois
la coiiliacluie des iniiscles pel\i-lroclianlérieiis aineiiaut la rolalion
exleiue du meiulne et rexa}.'r'ratiiiu des léllexes. eu inèine temps ipie
l'alropliie des ninscles de la l'esse el de la cuisse. Lorsipie la lésion est
liilatérale. la di'iiiarclie des malades peut lesseiiiMer parfois ii celle de
la paraidi'^ie spasmodii|iii'. l>n coiislate ipielipielois éfialement l'exaftéra-
lioii du léllexe palellaiie dans certains cas d'aliopliie du triceps ciiiial
à la suite (rartliiile du genou. Iiieii i|iie le plus souvent dans ces cas
on oitservi' la diininiitio!! ini laliolition de ce rétlexe.
Dans les névrites, les rétlexes ciilanés |)euvenl élre normanx. ils suiil
exceplionnellemeni exafiérés. le plus soiiveni ils subisseni des mmli-
licaliiins dr méiiii' ordi'o (jue celles des rcllexes londiiienx, mais
d ordinaire ils sont niienx conservés, (".(uniiie ces deiniers d'ailleurs,
dans les polynévrites, ils sont plus ou moins all'ectés suivant les
reliions : le léllexe culaué plantaire peut èlre aliidi et le réllexe alido-
niiiial ciMiservi'- ou alioli : les rétlexes ci'émasli'-rien et anal, all'aildis ou
supprimés.
Dans la iiiiidiilri/if flds/fitr avec alnipliie musculaire ipii n'-snlle de la
coinpiessii>ii on de la deslrnction des neiis de la i|nene de cheval, l'alio-
lilioii du léllexe acliilléeii el du léllexe cutané plantaire est coiislanle.
•Jiiaiil an réflexe palellaiie. sa conservation ou sa dispaiitioii dépendent
de la lianleiii ;'i laipielle se trouve la compression. Si cette dernière siège
an-dossoiis du 4' segiiieiit lomliaiic — l'origine du crural iorres|ioiiil
aux '2" et ."■■ segments lomliaires et à la partie siipérienre du V — le
léllexe pati'llaire persiste inlacl.
I,es riiilirulili's s'nccompagiienl pour ainsi dire toujours de iiiodilicatinns
des réllcM's. Kaiis ipiclipies cas rares ils soûl exagérés: mais cette exa-
gération, ({iii s'iijiserve seulement à la période de l'adiciilalgie. est passa-
gère, el ne se inaiiireste guère (jn'an di-lint de rall'ection : elle coïncide
|PriiRr\t. — Si'iiiinli>!:ie. (il
yr.î si:.\iioLOi,ii: 1)1 S) SI i.Mt: VA. 7; l'ATA.
iivcc (les ilmilt'iirs \i\rs cl de riiyiicrcstlicsic: rllc |i;ir,Ml hailiiiir un
-I.mIc iiiilial il'cNcil.-ilion ilr^ lilin's iicivciisi's.
lli'iliiiaii'iMiiciil. Ii's K'Ilcxtîs IciiilincuN cl cMlaiics smil (liiiiiiiiK'S iiii
iilidlis, dans le Ici ritoirc des racines allcinlcs, alois ipie les Icrriloires
Vdisins on! cdnservé inlacte leur iclleclivilc. Os allcialions siinl liin-
jours appi'écialik's dans le cas de lailicnlilc des membres supcrieins un
in/evieiirs. Itans la sciali(|iic radicnlaire. lolale (M1 dissociée, le icllexc
iicliillcen esl î^énc'ralenien! aiioli. (les tnaniieslalions des réilexes coïn-
cidenl |H('S(|ne iDUJonis avec des donlenis. de raliii|ilii(; ninscniaire el
des liiinides objectifs de la scusihilili'. aiics||ii'>ie un li\|i(ie>tli('sie.
'2" A côté des ancclinns ipii inltToscnl les \oics de cdndnclion centri-
pètes et cenlririiges dans leur parlie |i(''ripiiéri(pie, il convienl de jdaccr
celles {|ui iiitércsseni le s\>lénie radicnlaiie pnsicrienr dans s(;s iiartics
e\li'a on intra-spinales cl. en pii'niièie lij;nt>. h; lalies.
hans le lahes. rabolili(M) des réilexes rolnliens c-,! mi piiénoniène
prcsi|ue constant et géi'.éralenient très pi'écoce. hans le labes cervical
le même phénomène sobsorve dans les membres supérieurs — ajpoli-
lion des réilexes radiaux el olécraniens. L'état des réilexes cutanés, en
particulier du réilexe jdantaire, est beaucoup plus irrégulier, ces réilexes
étant d'ordinaire bien mieux conservi's (pie les réllex(!S roluliens. j/aues-
tliésie plantaire entraîne sonveni l'aiioliliou du réilexe coriespondaul,
mais ces deux piiénoniènes ne sont pas in(''vilablemenl associés. L'abo-
lition dn réilexe du lendon d'Achille esl éf^alernent très jirécoce dans
les tabès et |)our liabinski elle précéderait celle du tendon rotnlien. Kans
certains cas cependant, il m'est ;irrivé de conslaler la disparition des
réilexes palellaires, les réilexes achilléens élanl encore conseivés. Dans
le tab(!s. enlin, s'il est de l'ègle que la disparilion des léllexes tendineux
des membres intérieurs soit bilatéiale, il e^^l ile> cas cependant, fort
rares du l'este, où on peut observer une alMdition iniilatérale de ces ré-
ilexes ou simplement une inégalité dans le degré de leur allaiblisseineul.
Sauf dans le cas de labe.s cervical, les réilexes tendineux des nuMubres
su|)éri(Mus ladianx el (di'craniens ne s'allèrent <[u'après ceux des
membi'cs inlériiuirs.
Dans le labes débulani |)ar le ciiue liTUiinal. rorme du reste exlrénie-
menl rare (V. lig. i.'i'i à 4."!.") hisi les réilexes tendineux des membres
inrérienr»; persistent intacis pendant un temps pins ou moins long.
Au cours du tabès, les réilexes roluliens el achillé(îns une l'ois abolis
|ienvent-ils réapparaître, en particulier dans certains cas de tahes arrêtés
dans leur (''volution |)ai' l'atrophie papillaire? On ne lient répondre à
ccll(Miuesliiui ipii^ par la négative. Il ma (''lé cependanl donné de cons-
talei' celte particularité dans un ca^ de labes arrêté par la cécité. Le
malade, (|ui élail resti' à la période p)éalaxi(|ue du labes pendant les
sejit ans ipi'il lui soumis à mou observation, n'avait pas de réile.xes
palellaires. <h'. ces n-llexcs réapparurent la huitième année de •^a maladie.
Iji l'absence d'autopsie, il v a lien aussi, dans et' cas. de songer à la
-■I uioi.tmih /»/ > iii:iu:.\t:s. w.\
|iossiliilili'' (riiiir si'li'-i'iivi- hilt'-i'iilr sin'iijiMili'i'. i|iii r\|ilii|iifi':iil le ii-lniii'
(It's ri''llf\i'>i.
l'Mil'ois ciiiiis 11- l;ilic> li's i(''lli'\i-« |i;ili'lliiircs miiiI iiiiimt\i>. i;iiil<'il
(Ijiiis ces cas. iiiiisi i|H on li' Vt'iiii plus Itiiii. il s;i;;il île silrnisrs i niiihi-
uri's. Tiiiili'it. l'I l'est iiii l'ail liés l'iiri'. il s'a;:il lic lalii-s |iiii' a\<'i' cnii-
stM\ali(iii lies ii'Ili'M's |ialcliairi's cl iiii^iiii' acliiili'cns i VVcN||ilial. lirli.
llaiiiilliMi. (■(iwoi's. ltiM';:i'i'. At'lianl <>l I.. l,i'-\ i i. cl i<'i. ainsi (|iii> la niDiilrc
Wr^lpiial. la ciinscrvaliiiii du h'IIcm' |iali-llaii'c lient ii re i|iie. dans ces
cas, la ziinc denlive des racines |ioslcricnics cl, |iai'lanl. ces dcinici'cs
sont Iles peu alliTccs an niveau des ."' cl '»' iiMuliaircs. I,"inir'j.'ril(''
des icllexcs acliillécns tient \ raiseiuldaldciuenl à une cause auaio;.'nc.
Kniiu dans le lalies ccr\ical, uiéine enciuc |ii'ii avance, il cxislc inic
alitdiliiMi de linis les réilexes leiulinenx des nieiulucs >.u|iéricuis, ceux
des uieuiiii'cs iid'érieni's élanl é^alenu'ul aindis on senlciueul allaildis.
Pour ce qui conceiiie létal des léllexes leinlincux clic/, les lalieli(|ucs
devenus héiui|ilci;iipn's postérieurcnieni à lappaiition de leur laites —
paiiicnlai'ilt- du reste peu rrcipieiile — lui peu! dii-c (juc dordinaire les
i'i'-l1e\es tendineux, alitdis du l'ail du laites, ne l'evieinienl pas cl i|ue
chez ces sujets riK'inipléjiic reste tlasque. Hans ceilains cas (II. .lacksoii.
Tavlor, liojdllain. Acliai'd). ou a signalé la réapparition du léllexe
ntiulien die/ des taliétiipies devenus liéini|)léj;i(|nes, mais ces l'ails soûl
tout à l'ail exceptionnels et le plus souvent, chez ces sujets, riuMiiipir'-
j.'ie reste I1as(|ne, (|ue!i|ue accnst'-c ipie soil la dép''iiéresceiice pyrami-
dale inehove, (".ahrol, l,o|iès, lîancl. lidwards, Ceslani. Hans un cas suivi
d'autopsie (|ue j ai ohseivé à Iticèlre et ciinceruaul un lalti''li(|ne resté à
la pi'i'iodc pri''alaxi(|ne par siiile d'atrophie papillaire, riii'-niiplc^'ie ('■lait
llasipie avec aliolilioii des n'-ilexes lendiiicnx. La ré;,'iou lioiso-loiultairc
de la moelle t''|iinière |iréseiilail les lésions du laites au délml avec la
lopo;,'raphie classiipii-, et la li'sion causale de l'hémipléfiie — loyer de
raiiiolli>senienl dans rétafie anlé-rieiir de la protubérance — avait
eiitiainé nue dégéné-rescence |ivramidale 1res prononcée.
l'ar contre, lorsi|ue, et le l'ail est assez rare, le tabès se (lével()|tpe
elle/ un sujet déjii bi'-niiplégiquc, les choses peuvent se passer" aulre-
nieiil. Kn l'.HMi, j'ai étudié un malade dont r<t|tservalioii a été
publiée par mes l'icves Leeiihardl cl .Norero el i|iii. nu au avant d'éprou-
ver les premiers sym|il<'iiiies du lahes — douleurs l'ul^'uranles, — avait
é-lé alleint d'une hémiplé^Me droite (pii <.niéi'il presque complèlemenl.
Chez ce sujet, les réilexes palellaires el achilléens élaieiit abolis des
deux colés el il eu était de même pour les réilexes lendineux du membre
supérieur ^'aiiclie. l'ar contre, dans le menibre siqu'-rienr droit, ces
léHexes (■'taienl très exaf.'éir's. (liiez cet honiine alleint ik- tabès classique,
à dédiiil dorso-loinbaire. la li'sioii du cordon postérieur au niveau de la
ré<;ion cervicale, sui'lisamuicnt accentuée |tour abolir les réilexes
olécianien el radial du coté sain, n'était jias assez iiileiise pour abolir ces
mêmes réilexes dans le niemhre supérieur anciemiemenl paralysé, où, du
lait d'un certain degré de sclérose pyramidale ilesceiidaiilc. consécutive
%^ si-:mii)i.(j(.i[-: m >)^i i:\ii-: .\i:i!ri-:i\\.
à la l(''si(tii (•(''r(''lir;ilc, il cxislail une l'xani'r.iliiiii ilit hniiis iiiiiscujain'.
A la ivjjioii Idiiiliairc. au (•(iiiii'aifc. la li'sidii du (iiidiiii |MiNli''ri('iir (''lail
siiriisaiiiiiifiil (l(''\('l((ii|i(''(' |Miiir aiiiiiliili'i' riiilliiciicc de la (ir-j^riUTCscciici^
|i\ laiiiidalc dcscciidanic. (liiillaiii l'I l.aiiM'Iic 1 1 '.MIT i (nil lapporli'. depuis.
1111 cas scinlilalilc. (le (|ii"il i'aiil t\t>nr iclcnii de tes lails (-"csl (|m',
chez lin luMiiipIr^Miiiic dcvciiaiil lalii''li(|ii('. 1rs r('llc\cs loiuliiiciix du côté
|)ai'alysé cl eu |iarliciilici' ceux du iiiriiilui' vii|i(>i i|.|ir |MMiveiil paiTois,
an délint du laites, èlre exaf,'ércs iiendanl un leiii|is piii^ (in moins lon^.
Itaiis les lésions nK'dnlIairc-- scIi'moscs i innliini'i's - dues à IVmé-
inic iH'ruiriciisc (Licliliieini. Minnicli i n'aiisanl le >\ inironie tahélicpie on
parclique, les réilexes leiidineux soni sniivenl aludis. Ilans ei'itaines
ils sonI an conli-aiie exa<;cir's.
Mans les scléroses coinhinccs on peut oIiscimt l'exaLiéraliou ou lal»)-
lilion des réilexes palellaires el acliilléens scldn (pie l'on a all'aire à
la forme spasiii(i(li(pie - /«/«■.< (ila.ro-spaxnindiqiw. ibiuie lar-emenl
observée — ou à la loiinc llas(pie. /r/Z^cs- (ila.ro-ijarahitiiinc. Ici. les
réilexes Iciulinenx des nicinhrcs iidV'iicni s Innl di'Taul. cl la pailici|ialion
du l'aiscean ]ivraniidal an pidicssns inorliidc \i'rs[ r(''\ ('•!('•(' (pic par la
présence du siyne des orteils.
Dans les scléroses combinées à iikivcIic siil/niyiir [li. Uussell. liMlleii cl
Collier (1!)00| K. Loup; (101 2)] les réilexes leiidineiix sont loiijonrs exa-
gérés. Il eifest (le même dans les paraplégies s|)asmodi(pies de la pcllaqvr
el lin lallii/risiiii' ipii relèveiil d'mic lésiou (■i)iiilMiii''e des cDrdons poslé-
|■|(■nl•'^ cl lah'ianx.
Ilaiis la iiialdilic de Iricilrcich. ipii n esl (pinue \aiiélé de scléids(>
combinée, les réilexes [latelluires el acliilléens sont abolis (li"'s le (b'bul de
rall'ectioii el ceux des membies supérieurs ne tardent pas à disparaïlre,
loisijn'ils ne Taisaient pas d(''ià délaiit dès le comineiicemenl de la lésion
médullairi!. Ici encore la présence du signe des orteils esl le seul
sympt("inie ipii traliisse Texistence de l'alléiMlidii du l'aiscean pyramidal.
Itaiis la maladie de Kriedreicli eiiliu, ou observe nue \ivacil('' plus grande
des réilexes cutanés en général [André Tboinas (|'.M-2i|.
Dans la iiiaiddir du soinineil (Irvpaiiosoiiiiaseï les n'Ilexes Iciidiiieiix
sont liabiliielleinenl exagérés, aussi bien dans la l'orme (('■réliiaie (|ui esl
la plus rr(''i|ueule, ipie dans la l'orme iiK'dullaire. r(nnie pins lare el où
Ton lenconlre des signes de inéniugo-mvi'dile — paraplégie. exag(''ralion
des i(''IIexes tendineux, signe des orteils, amyolropliies. douleurs |L. Mar-
tin el (luillain (l'.MI.S). .Nallan-Lariei- el Si'zary ll!inS)|. (In a ceiieudaul
noté dans (piebpies rares (d)seivalions de l'oiiue cr'iébralc de la inalailie
(lu sommeil, nnr iliininnlidii inaripii''!' do i/'llcxcs idlnlieiis el acliil-
léens (L. Mai liii cl hai !('•. Tiiiidiix I.
Le réilexe hulho-cdrcnicn.r, ipù se Iraduit |iai une ((inlraclion du
muscle biilbo-caverneux à la snile de !'excilali(Mi du ;:lan(l. csl souvent
aboli dans le lahes. el il en csj de iiii''nie dans les lésions de la rrf/ion
sacrrc de la moelle ou loisipic je-, racines correspondantes sont
altérées. Ilans ces cas le n'^llexc (lunl e-.| l'u L:i''iu''ial (''t:alenieiil aliidi
.">' I,;illi''i;ili(m (In rciilir ilc l'arc irlli-M- |iriiiiilir csl ivaliM-i' par los
alVi'i-lioiis (l\sli'()|ilii(|iifs lies cclliili's ladinilaircs s|iiiiales. l'.ii |in>niiôi'i'
li^ilc. il l'aiil |(larfi- la jinliiniiiii-Uh' oifiiii' fl iliniiiifiiir. Ail (k'Itiil di- la
liiinihisic in/diililr, ralinliliiiii des ii'IIcM'n IciMliiii-iiv os! |in)|i<ii'liiiiiiii'llc
à la |iai'alv>i<': dans la Niiilc, rllr ir^li' liiiiilcc aii\ n'^iiiiis niiMiirs ni'i
la |iai'al\sic cl l'alniidiic |M>i'<islciil.
(hi a siuiiali- la |iri''sciicc du si^iic de llaliiii>-ki daii> l|llcll|llc^ i.iics
<disci'\aliiiiis lie |iiiliiiiiiyclilc ai;:iic de rciiraiice. liellc |iarliciilai'ili'' lioil
M'aiseiiildaldeiiiciil à une |iarli(i|ialiiiii du eordiiii lali-ral à la lesiuii.
eiiiiiiiie dans un ras i|ue j'ai i'a|i|iiirlé aiilrernis ( jST.'ti. i.i>i's(|iie rali'ci|i|iie
des Miiiseles des jamiies e>l liés aeiiisée. il ii'exisle plus de n'-llexe eulam'-
plaiilaiie.
('.Iiei! l'adillle. la juilioiinirlitr tiiijiir peut revèlir le Ivpi' j^i'-uéralisi-, les
réllexes siiiil aliolis el la maladie resseiiilile ii la piilviiévrile au poiiil ipi'il
lient elle pailois didical de disliu^^iier les deux alVeelioiis. L'alleiiile du
ueni'oiie iiiiileiir. soi! dans sa paiiie ceiiliale, soit dans ses voies (•oii-
dncti'iees, produit les iiièiues eD'ets paralyliipies et ali'iipliii|iies. I]|iiiii|ue-
lueiit. les deux alVeetions se coutoiideul dans reitain.s eas de parali/xir
iixceiiihiiih' (lif/iir de Landry. iVity. p- ÔMLi
Mans les iiiiii-litrx <//(/i(ë.v. les eeiilri's ;;aii^dioniiaii'es sont atleinls. snr-
tiiiil dans la iniirlilc criilnilc ili/J'iisc. l,a iiujcUlc Iraiisrersc iiillainina-
toirc. le rainollissriiieitl i.tcliriiiique do la moelle peuvent délniire la
siilislanee j,'rise sur uno étendue plus on moins eonsidi'-rahle, aliolissant
ainsi les eeiilres iiioleiirs l't l'i-llexes (]n'ils e!i<.dol)eiil. Ile celte façon é^'a-
leinenl. les réilexes rotuliciis et aciiilléens disparaissent lois(|ue la tiiijr-
lile Ininsrcrsi' liélruil les segmenls lomliairo el sacré.
Ces aU'eclions i|ui, par leur action ilestriiclivc sur les cenlres };aiigliiiii-
naiies, ahidissent les rétlexes. peuvciil (inelipielois en délermiiier ;'i leur
dr^lint nue exaltation |iassaj;ère en luèiiie leinps ipie d'autres pliéiio-
luéiies d'érélliisine : douleurs spoiilaui''es . liy|ierestliésie. Mais ces
sMiiplôiues l'onl très ra|iideiuenl place à la paralysie nasipie avec exliiic-
lioii des ri''tlexes.
La //"//(»;;/)/('/;/(• <lir(>iii<iiic se pri'serile taiilùl cl le piiis viiincnl sons
roriue iValro/iliif luiisiiiltilir i)r(iiiirsxire <i lijiir Aniii-Diirliriiiir, tantôt
soiis rornie de lijin- sciijiiilo-liiuin'ral. Ilans celte atVectiou. les cellules
ladicuhiires sont détrniles une à niic, el celte atro|iliie cellulaire par-
tielle produit une atrophie musculaire é^'aleiiieut parcellaire. La paralysie
et la diiuiuulioii des n'-tlexes muiI en ^'énéral proportionnelles à ralrii-
pliie mnscnlaiie et ne la pn-cèdenl pas loiijours comme dans les foriiies
rapides; loiitcrois le fait n'est pas constant. Lois(|ue le centre tropliiijue
d un ;:roupe musculaire esl coinplèlenieut dr'triiil. ce r,'i'oupi- musculaire
^'alropliie el la contraclion rédlexe disparail. l'oiir ce ipii concerne les
réilexes cnlanés, la contraclion réilexe persisie tant <|n il reste assez do
muscle pour la manifesler. Lorstpie, avec le syndrome de l'aliopliie inii.s-
ciilaiie proj.'ressive. on trouve une exa<;éialion des réflexes lendini'ux,
un doit piie-ei- (|iie, mitre l'atropliie celliilaiie. il exisie une li'-sion des
%G si-:mioio<.ii: iii systimi-: M:iin:i.\.
r;iisci';\iix |ivi'iiiiii(lnii\. Il s';ij;il alors iriiiic .vr/r/o.sc hilrralc (innjolrd-
l>liii/iir. Dans la siiriin/diinirlii' les n'JlcM's |ciHliiicii\ soiil iliiiiiniK's on
alidlis dans les incinhrcs aliophic'- iiiciiilni's sii|m''i iciiis - Inndis
i|M'iis sonl cxa^rivs dans les niciiilMcs iiilV'iiciirs. Mans \ liriiKildiinjrlic
lies rôdions ci-rx icali' mi Idinliaiic il |iciil vc il('\i'l(i|i|ici- une alni|iiiii'
nniscnlaii'c |ii'iiihnsaiil la diiiiiiiiilinii l'I jiliiv sniivcnl I ali<ililii>ii des
ii''ll('\('s li'ndinciix dans Ir^ mrndiii's alni|ilii(''s. Mans I li(''nialnni\(''lii' de
la ii'^iiiiM (TIN iialr ri d(iiv,i|i' il ^r |ii(idiiil linijiMirs un ('lai s|iasni(idi(|n('
|dns lin niniiis arnisi' drs iiirnilMi's inlV'iirins a\rc rsai^iMaliiMi des
ii''lli'\i-- lrnilini'n\. |ili(''noinrni' du pinl ri sii^iir ilrs inlriK.
l'an-- la iianihjmc IdhÎD-i/hjusd-ldiiiiiiifi' tU' llnilicnne idc lîonlojinc),
la(|nrllr nVsl, dn rcsic, ainsi (|iic jr lai niiinln', (in'nnc! iornie bnihtiii'c^
de la s( l('M(ts(' laléialc aniy(dni|iliii|ni'. 1rs k'IIcxi's < r'|iliali(|n('s sonl en
^('■nc'ral cxajiéivs; il ni csl de nn'iiic ltirs(|nt', an cours de la sch'rosc
lalévali' aimiotrophif/iic. ciMnnn'nrrnl ii a|i|)arailr(' des syniiilônics l)nl-
baires. Ces derniers smd ii-m'Ii'-' par nne l'xaj^i'ralion des réilexes des
massélers.
Dans la pai'alysie bnlliaire par itoliciicriilKilili' (l'Kjiii- mi siilKii<jiir. les
rêllexes niassélérins scnd alxdis.
Ai.TKiiATKixs mes ARi;s in:ri,i:M:s second.miiks. — .lns(|n ici je ii ai cnvisaiié
(|ne les lésions porlani snr l'axe ii'llexe simple, à centre spinal (MI
l)nlbaire. Le nn''eanisnie des inodilicaliiuis ipii atleigncnl le f'onelionne-
nient de eet appareil se conçoit lacilenienl. A part (|ueli|ues circonstances
rares (début de certaines myélites aignësi et dans lesi|nelles le toiuis
réflexe peut être nionn-nlaïK-nienl exa^iér;'". toute alt('ralioii de l'une des
pai'ties de l'appareil réilexe, centre on voies conductrices, a pmu- elTet
danioindrir on d'auniliiler les rêllexes. Les résultats sont beaucoup plus
complexes et bien plus délicats à iuter|)ri''ler, lors(|ue des lésimis intéres-
sent les nombreuses voies secondaires (pii unissent les cenires spinaux cl
bulbaires aux centres cérébraux, méso-cépliali(pies cl c(''réb(dlenx.
La mulli|ilicité de ces voies secondaires, la réunion dans des réjjions
très resti'cintes de voies condudrices dillérentes par leur origine, sont la
cause que des lésions, en a|)parence identiques. peuNcnt produire des
résultats ilisseniblables et pai l'ois op|)os(''s.
Il im|iorte de rasseniblei' d'aliord les laits les pln-> nlireux dont la
concoi'daiM-e pi'rniet d'i'lablir une règle générale qui servira de guide, et
d'indiquer ensuite les laits exceplioniuds. ,1e recberclierai ainsi de (pudle
nianièic sont modiliés les rêllexes dans certaines aU'eclions spinales, dans
les lésions bulbaires, ci-rébelleuses et cérébrales.
.le ne me suis eucinc occupé (pie des all'ections spinales ipii s'attaquent
diieclemenl aux centres rêllexes spinaux et aux voies de conduction
de Lappaicil réilexe simple. Il me reste à consid(''rer maiiilenani les
lésions spinales atteignaul les voies de condnclioii dc^ aies rêllexes
sec(nidaii'es, arlicnb's avec l'arc r('llexe pi'imilif.
'■i.MioiOliii: i>i -■ ith:iu:\i:>. <m;
Il irsiillr lie I iiniiirnsc iiinjniili'- îles j'iiils iiIimtvi''<>, i|iir les li'siniis i|iii
:ill('i<^iiciil les iiliri's des ((iriloiis lair-rniix. ri s|i('-<'ialriiiciil le raisci'iin
i-iirlii ti->|iiiiiil DU pxr.iriiiilal, ili'-lci iniiii-iil iiiio )>xa;;(''i':itiiiii ilii luiiiis
irllcM' ilaiis lis ('l'illrcs ^|lillau\ -.oiis-jan'iils ;iii l'nvrr ik' la li'sinli. Aill•^i
dans la miji'lilr Ininxvvrsr nu xriiiiiniUiiii- airi\<''i' à la iii-ritulf d^'-lal.
rc\af.'i''iali(m des irllcvcs (ciidiiiciiv cl la roiiliacliiri' lalciilc un |M'iina-
iicnh' sttnl des |dii''niiini''ni"- iimsl.inls dim^ les pailics dn cnriis mmis-
jaci-nlcs à la irsinn.
Il ol nn cas i|ni l'ail rc^nlicicnicnl c\ci'|ilicin à celle ic;ilc, c'est
cidni iinc j'ai dcji'i sij;nalc, d'nn t'nvci- dt-lrnisanl les cenlies ;;anfirKiii-
naires ivllexes. Ilans la iinji'lilf Irinisrfisi- loiiiho-snrrrr la |iaia|)l('';:ie
est l1asi|Me cl accinnjiaLini'c d niic alii>|i|iir iniiscnlairi' |iln^ mi nmins
linniiinccc.
l'ailiii-. lies lal'cnienl iln re^le. dan-- le cas de h'^ion liansNeise de hi
n'-^iun diirsale inir-ricnie. la nmelle loniliaire esl alleinic |iarlielle-
nienlel d'nn cnli'- senleinenl. Dans nn cas de |iai'a|di'-^ie s\|diililii|ne lié-
accnsre dalanl de i'ini| ans. mec l'Ial s|)asiin)di(|ne île innvenne iiden-
silé. l'ai ccMislali' nue aliidilinn du ii'llexe |ialellaii(> dn coté ;.'anche
cunH'idanl avec nne e\allali(iii liés niaiijuée de ce niènii' n'dhïxe ;i
dioite. et nn clnnisnie liés accnsi'- des deux |iieils. Ici la h'-sinn
avait envahi, à gauche sewienieid. le ceiiire dn réllexe patidlaire {•>". .7
et i' sej;nients linnliairesl.
I,a cdidiaclni'e el l'exanéralinn des i(''llexes, l'i'lal |iar(''l(i-s|iasin(idi(|ne.
s'clal)lissent d'nne manière dijl'i'i'ente, suivant (|ue ralVecliou se di'vo-
ln|i|ie leulenient ou ilélinle |iai' nue atta(|ne lirusi|ne de |iai'a|di'-;:ie.
Lois(|ue la lésion s installe |)roj:ressiveinenl comme dans les iiiijr-
lilcx sijiiliililiffiics el les fdinjiyoïsidiis ilc la iiiorllc à maridie U'ide. le
iiKil ilr l'dll. la srlrrosi- ni jihKiiies. riiv|iei'excilaliilili'' n'Ilexe esl nu
|ihénoinéne initial, nn des signes iinlicatenrs dn di'liul de ralleclion.
Klle coïncide alors lialtitnelleuieul avec les syin|dôines de rliiudinilioii
iiilcnnillriili' spiiialf, (\\\\ |irécèdeid penilaul nn tein|>s pins ou moins
louf; l'étahlissemenl île la |paia|di'-jiie. siiiloul dans je ras de mvi'lile
Iraiisverse on de scié-rose eu plai|ues.
Si la |iara|)lé;.'ie dédinle lirusiineiueul, comme dans les niiiKillissfiiU'nLs
l><ir arirrilr occu|iant eu eiilier tout nu sei;inenl de la moelle, on dans
les rinixciiiculs par Iraclnre on luxation du racliis. la paialvsie est
Masque le pins souvent an déinil et s"acconi|iaj.'ne il'uue atrophie muscu-
laire pins on moins aocnsée.mème alois(|ue les ceiities lomhaires iiesoul
pas atteints, et ces sijjiies persistent d'.inlaiil plus louLrlemps ipjc l'iclns
a été' plus ^<rave. Il semhie (|ue. >ous l'inllnence du choc nci veux de
riiihiliilion, l'activiti'- des centres réilexes, molenrs el tropliiipies soil
iminédialemeiit compromise. .Notons cepeudaut i|ne parfois la paraplé-
i,'ie ;t dé'lint lirusi|ne s'accouipa;.'ne irnne exa^é'iation des n'-llexcs
rotulieiis.
Les épisodes aijiiis ipii peiivi'iil -iii\,.|ii|- ;i|i cours du di''Vtd(ippemciil
clirouicpie d'une paia|déi:ir du Ivpe pMrélo-s|i;is|||,,dic|ue. ont p.nTnjs |Hinr
I
'.ics si; M II II. or, II-: or systiImi; \i;itri:r.\.
l'fl'cl (le (Irtriiiiiiicr mit' iillriiiialidii (Icsirllcxcs jiis(|ii('-l;'i tAji-T'irs cl |iar-
l'ois nirnic li'iir sii|(|H('ssioii. De inr-iiic. ;i ra|i|)i()cliL' ilii li riin' IiiImI de l;i
iiijil.iilic. on Miil siiiiNciil les n'Ilcxcs s';ill;iiMii- cl iiiciiic (ii-|i,ii;iilcc. ( ii
iiiiMiic lciii|is ipic hi Inrcc niiisi'iihiiic >'i'\ iiimiiil ciiiii|ilclciiiciil . (1. Ilas-
liaii a iKilc i|u'il cxisic une [iniiioili iilir h'Ial ilr^ n'Ilcxcs cl celui
(II' la scri'^ihililc. Il a conslalc (|iic ilaii-- la c(iiii|ii c^simi ilc la iimclic,
par exemple, il y a paralysie el aliolilimi de Imis les it'llcxcs (|Maiul
l'aiieslliésie est eoiiiplèle dans les tiieiiilires inlérieiirs. l/exa^i'ialioii
priiiiilive des léllexcs disparail iiiciiie l<)rs(|iic raiicsllicsie ilalKiiil h'ycrc
se c(miplclc : il \ a aloi's pai'alysie llas(|iic. la icappaiilimi des i(''l1c\cs
élanl an ciuitrairc l'indice cci-|aiii d'un iclinif prochain de la seiisi-
hililc.
(tn pcnl dire en ell'cl, cl c'csl la nue loi, <|ne, loisipie dans inie
paraplciiie l'aneslliésie est al)s(dnc et lolalc, les rcllexes Iciidim'nx soni
aliulis. Mais il l'anl pnnr eida (|ne raneslli(''sie soil alisolne cl poile sue
tons les I le- de la seiisiliililé suiiei licicllc cl pi(d'(Hide. (l'est ainsi.
par exemple, (jui' la sensiliilitc osseuse pcnl seule pcisisler. alors (pu-
toutes les autres ont disparu. Dans des cas aualojiues ilii;. "d") cl Titi'H.
si lexamen de la sensibilité osseuse n'était pas praticpic. on poniiail
croire (pi'une paraplégie avec conliaclnrc pcnl cxisicr a\ec uni' ancs-
llit'si(! al)S(due et admettre une exccplion ii la loi de {'.. Itasiian. cxccplion
(|ue jionr ma part je n'ai pas encore icnconh^'-c. .l'ai en cll'id constaté'
rexistciice d'une |)aralysie llastpic. a\cc ali(dilion des n'^llcxes tendi-
neux, dans t(ms les cas de |iarapl(''^ie avec ancsiliésic complèle el lolali'
(|u il ma él('' donn('' jus(pi ici d'ohscrNcr.
Pour beaucoup d'auteurs i(aoc(|. Van (ielinehien). les réiloxes cuta-
nés seraient également toujours aholis dans les cas de section trans-
veisale etmiplète de la moelle. Tel n'est |ias mon avis. Mans li' cas dont
j'ai déjà parlé de section lol.ilc de la nn)elle pai' éerasemeni dn septième
segment cei'vical iliez un jennc homme de dix-sept ans, cas (pic j ai
étudié el suivi |icndaul six mois iti^. ÏMi el rpii s'étail hadnil pemlanl
la vie par une paraplégie llasijuc avec ah(ditiou des réilcxcs Icndiuenx
et une perle complète et totale de la sensibilité su|icrliciellc el |ir(d'oude
(voy. lig. 4(5(1 à Wi'Ji Ions les réilcxcs culanés él;iieul conservés. I,a
section complète de la moelle dans ci- cas lui i''laldie par l'aulopsie
cl l'cvamen liis|(doL:i(pie i.l. llcjeritie el V.. Long l'.M'Ji. (le cas démontre
nellemcnl (pie cIkv riiommc. les cenlrcs des i(''l1cxes ciilaii(''s si(''geul
bien dans la moelle épinit-re et (pie, s'ils pcincnl cire abolis clic/, 1 ani-
mal à la suite de lésions de l'écorce moiricc l.'^llel■|■ill^lon i. c'est vrai-
semblablement par suite d'une action iuliihitoirc (pie se l-iil celle suspen-
sion. |)an.s ce cas eulin, le réilcxe culané |danlaii(' iiclail pas inverti
et s'exécutait comme à r(''lal normal: c'csl là. t\\i reste, un l'ail sur
lecpiel je reviendrai plus loin.
I.'uoi ipi'il en soil. la paraplégii! spasmo(li(pie c^l le \)\"' cliniipie
normal de la mv(''lile lians\eise à l;i |M'riode (l(''la!.
^1 Mioi.ucn: iih> m I i.t\i:
l.l'S |llir>ll(l|||rlll'N •>|t.'|s|||ll)li(|IIC> Slllll |)lll'> IMI lllllills (ll''M-|ll|l|l|-s s||i\il|||
loscas. ils |ii>ii\fiil iilli'i'jiiM|ir/i rr'l.'itilisM'iiiciil (I uni' riinli'aclnif liiiiii|iii>
|ici'iiiiiiu>iilc ijiii iiiiiiiilii'iit li's iiit'inlii'i's iiilV-t iciii's iliuis uni- cxlfii^inn
|iliis nu uiiiin> l'orci'-i'. itins les ivIli-M's IruiliuiMU îles luruilno iiili'-i iriirs
siinl cxii^cirs. I;i ti'(''|)iil;ilioii t'l(iin<|uc ilu |iicil m- lUiiiiirc^lc l'arili-uii'ul.
relli" ili' l;i niluli' l'sl riV'i|uruli'. I.cs n'-tlcxcs rulfiiu's soûl luuiiis n»n-t.iui-
uii'iil cxalli's; ri>|icuilaul li-xcilalinu rulauri' |Mii\(ii|Uf iiailitis «les n'-ac-
lituis irH(>\«'s anui'uialrs. I ii uialaili'. ijui- j ai l)iu;:li-rM|i> iiIiscim'-, (Ii'-Iit-
luiuail cliiv lui la uiicliuu par le |iiu<-i'iu('ul lii' la peau du lias-vfiilic: lii-
inriui'. ioisiju une nisc de (-(luliacluic iuiiuoliilisail ^cs incuilm-s iulV--
l'icui's dans la liciui-Mcxinu. il |ii'tiMii|Mail lo iuimim'iui'iiI d°i'\li'tisiiMi eu
piuraul la pi-aii à la l'ace aMliTifUif ilc la i nis^r i\(i\. phi- juin llfflcns
cl nitiumiiciils ilf ili'friisc).
l'aiis la jitirtiiilrfiii' si)(i!<iinjili(iuf m /h-jiun. du Lui de la ii'liacliiiu (\i->
jaudii's siu' les cuisses, le réllexe palidlaiie ne peut l'Iic mis eu i''\ideuce
el. I iuleu-ilé de la (-uiitraclure des jaiulies iuMunliilisaid les pieds ilau>
uue alliluile li\e. le réllexe acliilli-eu es! eu ;;(''U(Tal peu exa;;(''ic. t^elle
iuipossiliilili' plus ou iimius ^.'laiide de l'aire apparallre les relle\i'- hn-
diueux ii'esl du leslt' pas spi'-ciale à la pai'apli''^ie eu llexiou. car. dan- la
paiaplé^de en exlensiiui <'lassi(|ne. la cnuliaclure |ieul «'-Ire telle, (jue I un
épriMive paii'itis une vérilalde diriicuili'' à ccuislalei' l'exa^iéialiiiu de-
réilexes palidiaires el acliilleeu-. le cl is du pied nu de la rnlidc
.le l'ei'ai eu nuire reiuar(|uer ipie dans la paraplé'.Me s|iasinndi(pn' par
h'sinii Iraiisveise inooniplèle de la moelle epinièro. tinjcHlf, sclrnisc,
idinincssiiiit. etc., les réilexes leudineux snni exajiérés nim seulemeni
dans les memiu-es iid'é'rieurs. c'esl-à-tliic au-dessous de la lésion, mai-
(pi'asse/. siuiveiit ils le sont ('■^raleiiu-id dans les meinlires su|M''rieur-.
par conséipn'ul au-dessus de la lésion, el <-ela liien cpie ces nieiulnes
supérieurs soieni cinupli-lemenl indemnes de loule espèce de parésie ou
de cimiracinre el ipie. parlanl. leui' r(U\cliouuenn'nl soit niM'uial. l)niis
des l'eclierclies praliipii'es il v a (pielipies années avec K(ij;er ( l'.KI'li. sur
l'i'-lal des réilexes dans la |iara|d('-<:ie spasmodiipie par lésion mé'dullaire
localisée, nous avons trouvé' ime exa^ératiiui des réilexes temliueux îles
meuilires supérieurs — olécraniens. Irice|)s. hiceps. cid)ilaux el radiaux
— dans un ^rand uomliie de cas. (i'esl la nu l'ait dont ritilerpri-talinu
n'est pas facile. Kn tout cas, il lU' peut pas être expliipié pai- la
théorie ipii voit dans l'exafiéralion des réilexes la suppression de I ac-
tion inliihilrice exercée par le faisceau pvi'amidal sur les cellules
moliices. Ici. en ell'et. l'exafiératiou des réilexes siège liien au-dessus
de la lésion.
Avec les li'sions iiiiiliilfnilr^ de la moelle ipii r.'alisiui le sijiKlninif ilc
l{rt)U'ii-Si''(jutinl, ou oliserv(> du colé de la lésion mie |iaralysie plus on
moins com|dète des mmivements volontaires aseciie 1 livperestlii''sie. uue
exaj.'i''ratiou des réilexes leudineux — palellaire et acliilléen. — le cloiiiis
du jiied el des signes de contracture spastnicliipie. I.e réllexe cutané
plantaire -e l'ail eu Mexinii dnr-ale — si;;ue des mteil-. Mil cc'rl '• nppo-i' où
sKMiiii.oaiii hi sysi iMi; .xhiin:/ \.
i'\i--lc mil' ,-iiiCN||ii''--i(' nilaiii'i' |i|ii-- un iiiiiiii'- |ii(iiiiiiiri''('. il v ;i prcsipio
Iniijiiiiis iMii' (Aiii^riiiliiiii (lc> ii'IIi'M's idliiliciis cl iicliillr'ciis : soiivciil
II- irlli'Xi' culiiiK' |il;ml;iir(' osl mitililii' cl se l'.iil (■■j;;ilciiicril en llexion iloi-
salc, in;il|^i('' r;ini'slli(''si(' pins <mi innins iiccnsc'c de lii léj^idn.
Ainsi (pi^jl^ r.-ii ilt'-ji'i in(ii(|n('. ri'NJmc'iiilion ilrs ivtlcxcs Icnilincnx
n'es! |i(iinl^^^A>iniMil IIT'c ;'i I cxislcnci' ili' \:i idnlriicluro s|);tsin()ili(|n(>.
On pcnl cnl^Br oliscrvci' cctlc cxa^ivriilion dans I iK'iniph'gic avoc Inpn-
Innic pci'inanenlc. cl la sdcniso dos riiisccanx |)\raniidaux pcnl exister
avec nnc parapicjiic ilasi|ne. iVcv. /'////.v/o/o,'//c patliiiloi/i/itic tic la cim-
Irarliur. p. ^'_>i. |
Ai)sli'acli(in l'aile des cas nii le loyci- inorhidc di'ji ni! les ccnires lom-
baiirs, cl ici la llaccidilc de la paralysie csl lacilc à cunipreiidre. nue
li''si(iii Iransvei'se cdiiipiclc cl Idiale des ii''t;i(in^ ni(i\cniii's un snpéi'icni-cs
de la niiiclle pcnl piiidniii' niii' paiap!i'"jic llas(pic. Icv l'ails pinlianis de
l'clli' nalni'c alii>ndenl.
I n des pi'cinicrs siunaji'^ cl iii'llcnicnl dcciiK cv| ce! ni ilc kadncr I NTlii.
dans lc(piel inie It'sinn lians\cisc cnni|il{'le de la moelle cei\ ici)-d(n'sale
prodnisil nne parapléj^ie llas(pie persislanle nial|;r('' la dégénérescence
secondaire des l'aisceanx pvrainidanx. \an (lelinclilen. Collier, V. Itosc.
Dejerine et Long (1!M'2). Lewandowskv el Neuhans ijill'i) onl. depnis,
pnblit' nn certain nombre de cas analoi^iies. Loiscpie la secli(m est com-
plcle el totale, on pcnl diic (pieciiez Tbomnic la llaccidili' de la paralysie
est nne loi fpii ne sonll'rc pas dexci'ption.
Chez le singe, la section tiansverse totale de la moelle épiniéreprodnil
nne paraplégie llasqne avec abolition des léllexes palellaires. OMle abo-
lition n'est pas indélininienl persistante et. nn mois environ après l'opé-
ration, ces réllexes n'-apparaissent. mais ils ne sont pas exagéiés
(Slieriinglon).
f'arnii les laits obsci'vi's clic/ lliomnic. nn ccriain nombre d Cnlre
enx |ienvent être rénnis cl inlcrpii'dcs par nne lui commnne, ce sont les
cas d(! lésion inléressani la riy/ioii rcirii-alf un tcrviro-iJorxnlc. Il est
établi pai- les travaux de C. lîasiian. coiilirmr's par nombre d'auleui's.
notannnenl jiar !.. itrnns cl |(ai' Mendeissolin. ipi'mie lésion transverse
coin|ilcle de la moelle cervico-dorsale di'lcrminc nne jiaralysie llasipic <■!
nne abolition complèle de tons les réilcxo dans le segmenl spinal sons-
jaceid. Kn clini(|ni'. Inis(|n'nnc Icllc li'sinn se di'vclopped'iuielaçon aignë.
le premiei' résnilal cv| Iniijonrs nni' paraUsic nas(pic. Celle période est
caractérisée par la paraivsie absolne, lanestliésic ((nnplélc el totale, la
perte des réllexes, la paralysie des réservoirs, la diminution dn volinne
des ninscies el les lé'sions tropliiqnes dn di'cnbilns. Il v a lien dn resie
ici de l'aire nne distinction entre I V'Ial des réllexes Iciidinenx cl
ciitani's. Ces derniers penvent en ell'cl cire conservés, ainsi (pie je 1 ai
iiiditpié, alors cpie les réllexes lendinenx muiI complèlenienl abolis.
Cet (■lai se prolonge jnsfpi'à la niorl, (pii snivieiil à une é|io(|ne ]ilns
(Ml moins rapproclii'-e, suivant la gravité des infections secondaires el la
r(''sis|ance dn >njct. mais ipii cs| L;i''néralemenl |)r('coce. J'ai (•cpendanl
>h:.\noi.oi.if: Dt" ith:rLEXt:s. \in
iiIisci'm'" iiii ras axi-f iinr survit' do s<'|il iiiois. Si la vie a l'-U' siiriisaiii-
iiii-iit |ii'i>l<iii;{i'-i-. «m li'iiiiM' alors iiaii> les l'unlniis iair-iaux iinr M'Ii-niM-
|iM'aiiiiilalc. iliiiil l'iiilriisili- rniMir nmlra^lc avrr la ilariiilili'- ili- la |iai'a-
l\^if olix'iNi'i'.
haiiN il aiilio i'a>. avcr une li ^imi iiniliillaiii' aiis^i iiiJi-iiM'. <lii iiiiiiii><
en a|i|iarcii('c, ajiri's niu> |u'-riiiiif de s\iii))iriiiK>s aussi {graves <|ur ccuv
(|Uf je \ii'iix (riiiili<|Ui>r. les si^'iirs se iiiiMlilii-iil |ifii ii |i('ii. la |iaraUsii-
ilrxiriil moins alisoliic. raiioIlK'sic iliiiiiiiuc ou s'i-U'arc, 1rs rrlIcM'S
r('-a|i|)araiss('iil. l'I It-ni' inli'usilr |iriit arriNcr à ilr|iassi>r la iioruialc. jlaus
if> ra--, il es! l'vitlrnl (|uc la li'-sioii IraiisM-rsc n'a |ias iiili'rroni|Mi coni-
|ili-(cnu-nl la coulinuilr ilc la niorlli*. I.'t'-lalilissfiiirnl ilc la iM'rioilc de
|iara|d(''j;ii' s|iasiU(Mlii|Ui> est rfiativcnii'iil |iimi IrtMincnl ilans de-» ca-- aussi
i;ra\fs. cl nda |iarc(' ijuc ir sujet survit laiciurrit assez iou;^l<'iii|is.
Ainsi, la suppression des ndlcxcs et la jiaraivsif accinupa^'ui'c- pai'lois
d'uu l'tM'tain dc^ré datropliic ou daniai^rissi-nieut ninscuiairc sont des
pln-nonièiics c iiuslants dans li-s cas de lésion traiisverse complète îles
miiiiiix siiiii'-rifiirrs de la uioellc. Ilans ces cas. <lu reste, la morl est
soiixfiil précoce. Toulei'ois. et je tiens à le l'aire remanpier eu y insis-
tant, ce n'est ipie dans des cas tiès rares i|ue l'atiopliie musculaire est
assez inteiiM' pour pouviiii- à elle seule détei'iuinei' la paralysie llasi|ue et.
partant, l'aliiditiiin des réllexes tendineux. Il faut une atrophie muscu-
laire excessive pour ai'river à ce résultat. Itans la sclt'rose lalcralr
aiiniotriiphiiiiii'. eu ell'et, les réflexes tendineux sont encore exaltés, ou
tout au moins conservi's. lorsipie l'atrophie des muscles est déjà arrivée
à uu de^ré de développement avancé.
I.orsiprune lésion aussi intense frappe la nh/inii (hivxtili'. les mêmes
phi'-uoinéues s'ohservent. mais l'existence du sujet étant moins souvent
compromise, la pai'aplé<:ie spasniodiipie peut se constituer dans la suite,
à coudilion toutelois ipie la moelle ne soit |ias complètement inlerrom-
piu-, auipiel cas la paiaplé^'ie restera iudélinimeut I1asi|ue.
La succession des phénomènes peut encore être inverse : une para-
plégie spasniodiipie alioiitissanl à une pai'alvsie I1asi|ue avec amai;;risse-
lueiil et anesthésie complète, soit hrusipiemeut, soit piofriessivemeut. pai'
exemple dans ceitains cas de iniiiini'ssiini ih- la iiinrUi' \y,w une tumeur
à uiarche envahissante.
liie r'venlnaliti'- liean<-ou|i plus rare, c'est I existence dune parapli'-;:ie
llasipie avec exaltation des n'-llexes tendineux. Itausces cas. la sensiliilité
n est jamais complètement aholie sous tous ses luoiles et ce t'ait luoutie
liien ipic la lésion trausvei-se est incomplète et par conséipieiit n est
pas. ainsi i|ue je 1 ai iiidii|iii'' plus haiil. eu opposilicm avec la loi de
Ch. liastian.
Des faits précéd(>nls. il est possjMe de tirer ipiehpies couclusious.
Lorsqu une lésion totale iuteriompt hrns<|uemeut les lilires ipii relient
les centres spinaux avec les centres snpéiieurs. elle ih'-terniine dans les
premieis uue suppiession de leuis l'oiiclions molriies et loiiiipies n'tlexes.
'.m ^i.MKii.Oiiii-: lit sysT/.Mi: .\Eiubi .\.
Avec une Irllc li'-sinri iiniU'c lui iiiiixiiniiin, Icscdiiiiiiuiiic.iliiiii-- soiil <l(''liiii-
livi'iiiciil iiil('i'r(iiii|iiu's. los ccnlrcs sjiiiiaiix sont incii|);il)l('s dr i('(ii|i(''icr
li'nrs l'onclions : ils pcnvcnl riiriiic l'Irc Mllrinls (l;ins leur ~iilis|;iiirc il
|ii(iilnirt' ;iinsi une iilr(i|iliir iiiiiMiiLin' |iliis mi MMiiiis accii'^i C : lllai^
(•('Ile alr(>|ilii(' ni'sl |ias assez coiisidiTaiilc. ilii nxiins dans la niajoril''
des cîis. piinr cxpliiincr raliidilinn des irllcM-s jcndincnx, d antani pins
i|iu', dans rcrlains de ces l'ails. les l'i'dlcxcs cniancs sont ciinsi'ivL's.
Ti'l l'sl lo. laldcan ilini(|n(' (jnc lOn pont nlisnvrr dans les paraplégies
llas»|ues ipii pcisistcnl Icllrs jnsqii à la moil, à la snilc de ii'sioMS li-ans-
verses ctmiplrlrs de la nniclli' dni's an liannialisnie, à inii' iiinipicssiiin.
pins rari'MicMl à nn laniidlissrnicnl par cndailérilc.
Si les liliii's ipii i(dii'nt la iMdcllc h l\'\\fv\tU;\\i' \\r sinil allrinlcs ipic
d nnt' manii'rt' iniduipIMc. les i-cnlrcs spinanx riMi^isscnl d niir nianirrc
dillV'rtMitL'. Ils ciin^i'iArnl Iimu-^ iDncliuns |nipiii(|n('s r\ niidriccs, ii'--
nniscles «iai'dcnl leur \(dinni' cl la jilns i^iandc iiarlic de lenr lorcc,
ainsi qn'on If cinislalt' ilirz les imlividns allcinls de paia|dr'i;ie sjiasnio-
di(pu\ lli' pins, l'ail rmiariinaldc. le timns rrllcxc des cL'nlrcs conscrvi's
intarts est niinlilii'. il est exagéré.
i'inlin il peut arriver (|n"nne li'sion transxerse inlense. mais incoin-
plèle, |)rodnise nne snjipression inimientanée des l'onelions des ei'ntres
s|)inanx et délerniint' d"ali(M'd nne |)aral\sie lolale llas(|ne: |inis la lésion
se liinilanl on se réjjarant en pailie, ces cculrc- icprennenl Icnrs l'onc-
li(nis et ia paraplégie se ('onip«rt(! coinnic dans le second cas. (le l'ail esl
léalisé pour les pai'ajih'gies à di'linl aign (|ni jiassent à létal clironi(|ne.
Les symptômes s'améliorent, la paralysie, dahord llas(|ne el totale, s'al-
té'nne et revêt le ty|te paréto-spasmodi(pii'.
Kn delnns donc des cas de lésion Iransversc lolale, on pciil dire (jiii'
tonte alt<''ration des coidons antéro-latéianx de la moelle a |ioiir ell'et de
prodnire nne exaltation de lexcilaltililé réilexe dans les cenires spinaux
sons-jacents, |)onrvn qne ces ccnlrcs ne soicnl pas enx-ménies com|n(i-
mis dans ieni' strnclin-e. Mais ici, coonnc | ■ riiémi|)li''gie, celle loi
générale sonlVre des exceplious, cl on pcnl oIisccmm-. rarcincnl il esl vrai.
(les paraplégies llasqiics avec étal normal on c\ai:i'ir> (lc> rc'llixcs Icndi-
nenx. Or, dans ces cas donljai (discrxi' (piclipics exemples, la para|ilé-
gie n'est pas totale, les tronhies de la sensiliililé sont pen accns(''s, hrel'
lonl indi(pie ici une lésion Iransverse inconipicle ^Ic la inocdic el ce|ien-
danl il n'y a pîis d'étal spasmodiqne.
Les conditions d'exagéralion des réili'xes lcndiiiiMi\ dans des alVeclions
médullaires sont réalisées :
1" l'ar les li^.sinii.s Irniisvcrxes iiicoiiii)U'li's. les l'oyers de sclrivsr civ-
coiiscrils ou ilis.si'ininé.s — xclci-osc en lilaf/ues — la imjciilc aiunilaire
accompagnant la IrploiinhiiiK/itr chranlfiiic. les lOiiiprcsaioiiK de la
moelle.
\Un)s \i\ scli'Vdsf en iilfii/itcx. il va lien de l'aire nne distincli(ni entre
['('■la! des réilexes tendineux qui sont poui' ainsi dire lonjonrs exagérés el
celui des réilexes cutanés, (les derniers, en parlicnl'ei- le ri'llexe alldo-
•^hMioi.oait: i>h> itiiii-:\i^ '.es
iiiinal l'I II' i(''llrvc n'i-iiiiislri'irii. sniil li(> miiinciiI .-ilinlis. r\ ccl,! stiii-
M'iil ilrv II' ili'liiil lie riill'i-iliitii. (jiiaiil :iti n'-McM' nilaiit'- |il.'iiiltiii'i-. il f^\
iKiliiliicllriiiriil iiiM'i II isi^iii' (les iii'lfilsi. hiiiis la iiiiirlilr IniiiKrrrsi-, Irs
ri'ilrM's I n'iiiaNlrrii'ii cl aliilinniiial m uni |iai'ii l'-lrc iiiniiis mmimmiI alinlis
i|iic dans 1,1 M'|ri'(is<> fil |ilai|iii'>-.
I.a .s'i/r/ii'/Mf((i/(7/<' liiiiiiii' lii'ii Cil ;;i''iii'Tal ;i lin ilniiiili' sMiiIroiiii' : le
sviiili'iiiiii' lie paraKsii' I1asi|iic ci ali'ii|iliii|iir au iiiM'aii ilo iiicimImi's
sii|i(''riciii ■■ aM'c aliolilinii îles it'-lli'M's IcmiIiihmiv, rt le syinlnMiic |iaii''lii-
>>|iasiin>ilii|iii' |i!n>i nii iiiniiis ihiiiidiici'' aux iimmiiIiio iiilV-iiciirs. I,'c\a;;(''-
lalioii (les ii'-Mt>\i>> Ifiidiiiciiv |ii'iil iiit^iih' ilaiis ('crlaiiis i-as s rlciiiii r ans
iiiriiilircN >ii|ii'Tiriii'>. l'aiis la s\riii;;(mi\(''lii' a\i'r {'oiilracliii'c des (|ijali'c
iiH'iiil)i'cs ili^. SI). Ions li's rc'IlcM's tciiilinriix sdiil ('\aj;r'irs. \.'liriii(il<i-
iinii'lir sftiinliinrr \\\\x. iM'J, 'iSTm s"acc(im|ia^iii' (''j;ali'îiiciil (ri'\a;^i'Taliiiii
des ri'Ili'Xi's li'iidini'iix. (li'iix-ci. par cniilrt', |ifiiv('iil dis|)ai'aili'r dans Irs
incinlii'i-s sii|irTii'nis lont t'ii riant t'xam'Trs aii-dcssoiis. dans le i a~- di'
ili'->li'iii'liiMi di's (('lliilcs raili<'iilaii°i>s de la n'-iiion cervicale pai- le l'iivei
liciinirrai;ii|iic. !>aiis un cas ((iic j ai oliservc d°lir>inatii!nvi'-lie s|Miiila-
m'-e de la n'^ioii linnliti-sacrce. a\ec alni|diie 1res ami^ce des miivi |c>
des janilio. les rctlexcs acliilléeiis élaieiil alndis c| 1rs roliiiieiis cun-
serxcs cl. du l'ail de rinleiisilc de l.il i ii|iliic. le ii'llexe cnlaiir' {ilaii-
laire a\ail disparii (lij;. Iti'J cl liiTi). l'aiis Y liriiKiliiiiiijflir liiiiniirilii/iic.
si la inoelle n'a |ias cic inlcrriiiii|Mie dans sa l'onliniiilé par la l(''si(iii. cl
s'il n'y a pas d'alrtipliic innscnlaire inlcnse. il existe (''iialcinent \\\u' exa-
;ir-raliiiii des rélloxes leiidiiiciix.
haiis liiiis ces cas. saiil' dans la sch'-nisc en plai|ues. il se |ii'ii(liiil
une dé^cn(''rescence secinidairc ilii l'aisceaii pyraniidal cl rcxa^ératimi
des réilcxcs tciidincnx peut (Mic. seltin les cas. d'intensilt' très varialdc
Klle s"acciiinpai;ne le plus soiivciil de tri'pidatiuu cpilcplipïdi' — pliciiD-
iiièiio du pied.
Il en es| de inèiiie dans les srlrroscs iiiirniiiiiltilcs siislciindiiiiics un
inimilins. la srlrrosc Inlrralf tiiiiii()lioiilii(iiic. dans la()nellc rt''léinenl
spasiii(iilii|iie se inclan^'e à l'atrophie ninscnlaire. le lahrs siuixiiioflii/iir.
Associée à la sclérose des cordons poslérienrs. la sclérose des loidons
latéraux réalise eiilin, dans certains cas. la coiuliiuaison des syiiipti'uni's
laltéliipies avec rexaj;éralioii des réilexes et un état lahr/ti-siKisniodii/Ki-
— xrli-roars combim-cs.
I, 'arrêt de développeinenl. cmiiplel mi umi. du laisceau pvi'anii<lal dans
\t' sijnilrtinif ilr /,////('. dé-leriniiu' encore un étal spasiiioilii|nc liés |iro-
iioncé dans les <inatre nienilires et snrtoiil dans les nieinlires inré'rienrs.
Mais, de nièine ipic la déj:éiiéresceiiee des l'aisceanx |)yraiiiidanx n'eii-
Iraine pas toujours lataleinent et iiécessairenienl létal spasinodi(pie.
ainsi tpie lt> pron\e la llacciditi- de la paraplé^'ie et l'aliolition des n'Ilexes
londineiix dans |c cas de section conipléle de la luoelli', cet état peiil
exister avec «les lésions s|iinalcs ipii ne produisent pas d'ordinaire la
déi;éiiérpsc(>ncc secondaire de ces l'aisceanx. I. "exemple le pins net est
ronini pai la sclrroxi- en iilfif/urn. ;ill'ectinri dans laipielle les dé;;i''néres-
97^ ^i.Mioi.ncu: m; sy>.ri:Mi-: \i:itri:i x.
(•('iicc^ r;i^i'i('iil;iin's '-l'cuinlain's --niil \vr< r;in's |i(iiii' iir \t;\< diic plus,
:ilcil'^ (|IU' 11"- s\iii|ilc'iliH's s|i;iMiiiHlii|iir> mhiI si |iiiin(iil(i''> ; il en ("-1 de
iiiriiic dans corlaiiis cas de hiinciiig cl de coiniDcssion inrdiilldii-c.
'2" Itaiis les lésions (|iii inléi'csscnl la irgiau siis-iiroliihcrdiilicllc. le
/(/////(• cl le crvrcirl , l'cliidc des rclli'\cs ne ioni ni! ipii' des indiealiiins |hmi
iMi|Mirlanlcs. en eoin|iafaiMin di's s\ iidioiiics |ini|iii's à ces diverses loea-
lisaiions.
i,es [('■kIoiih jirddiiciildiri's, les l(''siinis jiriiliilii'rtnilii'llrs il hiilhiiircx.
lors(|irelles allei^neiil les laisceanx |pyianiidanx, a^issenl sur la nmlililé
voldidaire des inendncs el sur lenrs ininiveinenls iéllc\es, linil coninie
les lésions de la cu|isnle inleine el des centres niojenis (■(■•ri'dnanx on les
lésions s|iinales.
Les lésnnis élendnes el ii dé\elo|)|ieinenl lirns(|ne de la |ii(ilnliéranct;
t'I dn linllie (laniollissenn'nl, liénnn'iagie) |Hddnisen( le syndrome de la
fxirdUisic hiilhairt' (ijioplcdifdniie avec syinpiônies hnlliaiies el paralysie
llas(pie des ineinhres; si la nioi'l ne snrvieni pas liop ra|)i(lennMit, il
s'élal)lil nn ('Inl de rij^idilé spasniodi(|ne pins on moins accnsé des
(pnilre rneinl)i'es. avec exaycralion dos réllexes lendinenx el dn ri'llexe
niasséléi'in. Les lésions en Coyei' liniilé prodniseni une liémipléf^ie on
nne hémiancslhésie croisées, associées on non à des paralysies directes
di's nerls ci'aniens — syndromes allein(-s. i Voy. p. '2()S.) Les réllexes
lendinenx s(nil exaj^érés. comme dans les h'sidiis spinales on les {(''sions
céiéhi'ales (in l'aiscean nmteni-.
.Lai déjà indiqné ipie, dans les paralysies linlbaires dnes à la poiiencv-
plidlite aii/ui' on stilHiii/ui-, les muscles paralysés el atrophiés onl des
contraclions réllexes dimimiecs on alxdies. l'aiTois, cependant, le syn-
droriM' hnlbaire paialytiqnc cl alropliiipic com|iorle la conseivalion on
Lexajiéi'alion dn réilexe massélérin: il en cs| ainsi dans la jKirnlijuic
lahid-filosso-larijiH/re di' hnclienne ainsi ipie dans celle ipii smvienl an
(•(nii's de la sclérose lalrralc amifolmphiquc. .Mais, dans le premier comme
dans le second cas. il existe nne scléi'ose dn l'aiscean pvramidal.
I,e sijiidivine psi-iido-hiilhairc se disliniine aussi pai' nne exagération
des réllexes cépliali(|nes (réllexes massél(''rins| cl des réllexes lendinenx
(les inenil)res (réflexes olécranien. idliilieii i. Vn\. I)iin(i)iln'ic cl pard-
li/sles bulbaires, p. Ii8.)
Le siiiiilritiiic ccrcbcUcux se caractérise surlonl par des IronMes de
rétpiililnalion et nne alaxie particnlièi'e des monvcmenls pendant la
niarclie. avec conservation relative des mouvements isnli's. uiléi;rité
pres(|He coniplèle de la lorce mnsculaire el conser\alion absolue de la
sensibilité. Les réflexes lendinenx sont normaux ou li'';;èreineid exaj;éi'és
[André Thomas (l>S07)|. (ihez l'animal, lahlalion dnn hémisphère céré-
bellonx anf;nn'nle les r(''llcxcs teinlinenx dn côté correspondant [\\. lUis-
sell. .\n(li'é Thonnis). (Voy. Hiiudromc ccrcbcUeux. p. 41.'».) Dans le
syndrome ipii porte le nmn iVhcrcdo-nId.rte ccrébcllcusc. les i(''llexes ten-
iliniMix son! exaj;(''rés el mi peut (diserver le sif;iie des orteils.
.">" Les d /ferlions irrcbralcs modifient les réflexes d'une façon dill'é-
^1 Mioi.omt: iiKs iii:hi.K.\i>- y.b
ii'iilr «i-liiii li-> ins l'I >.iii\.'ui( les iii'-ridili's d'iiiK; iiii^iiic iiialiiilii>. H'iiiic
m.iiiitTc jii'iK'ialf, les lr>iiiiiN ilcslriiclivcs à ,'i|i|iiu'iliiiii In ii>i|iii'. miiIimiI
ci'llt's i|iii (ii'ni|it'iit niic ^r.'iiiili' |i:irlii' ilr I Dr^aiii', |ii'n\iM|ii('iil iiiir iliiiii-
iinliiiii iiolalilr ou iiin- alinlilinii îles i'i'-l1f\cs. l'A|ii'-i'iiiiriilali-iiirtil, l'alila-
tioii ilf Irriii'cc ('('■ri-lirali- ilaii^ la ^niu- iiinli'icc altiilil iiiiiiM'iliali'nii-til Ir^
ii'llt'vcs (-iilaïK's (lall^ If (('(li' (i|i|iiisr ilii cdiii^ cl. |h'u ilc ti'm|iN a|iirs rii|ii''-
raliiiM, il se iirniliiil uni' csatii'ialiciii ilu i('lli'\i' |iali'llaiii' dr cr iim'iih-
,C,U' iShi'iiiii-liiui.
I.c <lr\clii|i|ii'iiirnl l'ajiidc ilr Ii--iiiun ;:i'a\t'> |iii)\(ii|ui' li' |ilu> --iium'uI iiih'
>u|i|irrN>iiiii lii'Uv(|u<' (If la i'MM>fif Uff ave r tous li-sauli'fs syru|ili'iiiifN ipii
fai'ai'liM'i^fuI liclus ilil a|io|ilfi lii|Uf , fl |ifii(lanl cfMf jifiioilf les ifllcxfs
■-oui alVaililis nu aliolis. I Itciifuifinful. si la \if ilii sujfl sf |ii'(ilnii;.'f ,
If s ii'llf \f^ ifa|i|iaiaissful ilaiisifs luusi-lfs pai'alysfs, mais ils sonlciicnrf
uioililii'N : If |i|us souNfiil. alors i|uf Ifs ii'tlfXfs cnlaufs |ii'fsfiitfiil
fiifoif ilf raiVaililissfnifuI, les ivtlfxfs Ifudiufux soiil au couliairi' dc'-jà
fxalli'-s. fl les uifiidn'fs soûl fuxaliis |iar la fonlrafhnv .
(!fl fiai. Iialiiluf iifiuf nt sfcoudaiif . se di''Vflo|i|if fii uu'iiic lfiii|iv ijin'
Ifs auli'fs sMU|il<'iirifs. il |)ful sf nionli'fr. dune lacdu |ii'iiuili\f |i()ni°
ainsi diic, lors(|nf dfs Ifsions fiifonsciilfs de 1 ('('(M'Cf on dfs |iaflifs
|ii(d'ondcs du ff ivcan se di''\flo|i|iful d'uuf l'aioii ifulc ri (iid;:i f^-iNc —
/«■;/( //»/f 7 /<■ inuiiircssirr.
I.fs all'fclious ijui inléivssfnl tonte la luassf f ni-f |iliali(|Uf on l'allfi-
^Mient d'une uianièif dilluse niodiliful la t(dalil('- des rfllexfs. Ilaus la
loiiiiiiDlioii crrrOrnli' eouune dans l'iiiiis af)opli'cli(juc, les réilexes sont
diminués on aliolis eu masse. Il existe de même certaines hémiplégies
i|iii restent tlasi|ncs. sans exaf;éi'ation des irllcxes.
l'ar conife l'inversion du réflexe cnlaué planlaire — sij;iif de lialiiiiski
— pfut s'(discrvfr (pieUpics minutes après liclns iMiialliii.
Entin lors(pic. au cours de riiiMuiplé^'ie, il survient de I alnipiiic iimscu-
laii'f. si celle-ci atteint un dei:ré maiipu-, les réflexes tendineux iii--(pie-l;'i
exa^'érés safl'aldissent et peuvent même disparaiti'f .
Les mt'-niiiijilfs ili/j'ii.srs (lii/urs léirùnilcii on ci'irhrd-spiiKilfx, la
wi'iiiiiiiile liihciciilriise. présentent en {général deux périodes distinctes
tlans leur évolution : la période de déliut est caractérisée par des pliéiio-
niènes dexcitalion, de riiy|iereslliésie cutanée, une exafiération des
léllexes cutanés et tendineux et des crises convnlsives; d;ms la période
teriniiiale on de paralysie, les réflexes s alléunent pro-iressivemenl.
Les réflexes ont été étudiés dans la jiitrahjxif f/éiirrale par Itciuiud.
(!el anleni' a constaté ipie les ndloxes tendineux et cutanés smil exaj.,'érés
dans I iinnifiisf mapirité <lfs cas. sui-tout an délint. mais ipi'ils tcmleut
il s atténuer et même à disparaître avec les |ndgi-ès de la maladie. Ils siml
an contraire diminués mi abolis d'une façon piécoce. Ims(pie les si^^nes
du lalii-s viemient s'ajoutei' à ceux de la paralysie jr/'m-rale. Le sij;ne
des orteils eidin n est pas très raie dans celte deiiiiére ail'fclion.
Piéraccini a inlerrofjé les réflexes tendineux dans Vrial jiiisl-cpUrji-
Hijur: il a cfcounn i|u'imtiii''diatf nifid apré^ l'atlaipif convnlsixf. dans
-i.Mioi.oaif; iji sr>//; 1//-; .\i:iui:r\.
I;i [«'linilc (le niiii;!. les réllcxcs Iciiiliiiciis mil iliv|i,ini un (|iri|s smil
(■()M>.i(l('T;ililcmiMil liiiiiiniK's. A|iir~~ un lciii|i-- \;iii.iiil ilc (|iirl(|iics ini-
iiiilc- ;'i une (Iriiii-liciiir. ils rc|ii riiiinil |i('ii ;i |icii (l'iiilrii-.i|,'. d inriiii'
|ii'iiil;illl iMir riiiii II' |ii'Miiiili\ (|lii |iii''irili' le iikhiiciiI un \r in:il;iilr csl
i-(iiii|)l(''li'ni('nl iciiiis. ils sdiil cxani'Ti's. i.'inlcnsih' l'i l.i iliiii'r ilc l;i diini-
iillliiili (les i(''llr\('s s(inl |iiii|MHiiiMiMi'li('s ;'i l;i ijinxili' ilr iMiirs,
.\|ir('S li'S ;ill;ii|iics il r'|iili'|isii' li;iii;ili'. il n rs| |i:is In'.s i;iii' ilr ciiiislMlrr
rcxisiciico (In sijiiic (li's iiririls. I.r l'iiil n';! ririi ilV'Iniiiiaiil si Ion siiii;^r
i|nr il' ildinainc ili' I i''|iilc|isii'-nr'\ riisi' \:i m sr ii^liiTissMiil ilr jniir en
idin . rai' niiniliirnx snnl 1rs ras ilaiis |i'si|ni'|s cHi' itItm' ilr li'siinis
iiii''iiiiiuii-riicr'|ilialilii|iirs ilisrirlrs.
hillis Vt'jiilcfisK' iiiiildl ■riili- un |iarlii'llr s\ iii|iluiiialii|nr i''|iilr|isi('
lîi'avais-.lacksdnii'iiiic — la iir'cliari;i' iirrM'Usc csl snisic ilinii' iliinninliiin
iiKiiiii'iilanéc (les iiMlcxcs diiiis les iiiciiilires iiilt' fesses: mais, lail plus
iiiipoilaiit, [H'iniaiil les périodes iiiU'icalaiics, les n''l1e\es Iciiilinnix suni
au eoiilraire 1res siiuvenl exajiéi'és du eu lé des nirinlnes ipii si ml le sièi^e
des eoiiviilsidiis pailicdies. lei, le sij;iie des mleils esl piesipie ((iiislanl.
Les lésions loealisées, (pii alleigiieiil les zimcs molriccs coi'lirdlen on
leurs filivi-s de projccllou dans In eonriinne rayonnaiile on le sef;m(Mil
poslérienr de la eapsnie inleiiir. inndilienl les réllexes de manières didé-
lenles snivanl leni- mode d'aiiparilioii ou leur dei;fé d'aiieieuneté.
Si Ton considère tonl dahord les lii''miplé;;ies ddri|iine vascnlaire par
lamollisscinenl ou li(''nioi ra^ic, avani didnili' par une allaipie apoplcc-
rn|ne. un cunslalc (|ne. dans la jiéiiode cDinalense ipii succède iiiimr'-
dialemenl il I ictus, les nienilires soni dans la i('suliil iun. el Ion lidiise
lin côté paralysé une supprcssiun dn luniis mnscnhiii e: les nieirdii'cs sou-
levés et abandonnés à enx-nii'ines relumlieul en masse el plus loindenu-nl
du côté |)aralysi'' ipic du (('ih' sain.
On note ;rétléralenienl dans ce cas, pas lonjonis cependani, lin allai-
Idisseinenl d(>s l'cMcxes cnlanr's el tendineux des deux ciili's, alVaildisse-
iiienl ipii paiiois peut peisislcr |iendanl un temps plus un moins lonj^.
Poni' les léllexes cnlanés, ralTaihlissemenl esl de rè^le. el il esl danlaiil
plus mai(|uo el d'anlanl [dus persistani (jue la li'sion esl pins impnrlaiile.
l/aliolition complète des léllexes cnlanr's : ndlexe plaiilaire, cn'maslé-
lien. alidoininal et ivllexe conjoiidixal. dans la pi'riode de coma, csl
i'indiee dune lésion jirave el assomlnil nalnndlement le inonostic.
A|)rôs la période comatense, ces rédlexes peinent ri''ap|)nrailre dans le
côlé non paralysé. Les réllexes lendineiix snnl d'urdinaire moins alteinls
s'ils sonl n'gnlièrenient alVaiMis cjii abolis dans la p. riudc de i oma : ils
reviennent (rcn-dinaire assez \ile. malgré létal llacciile de la paralysie.
Dans les li('mi|déjiies anciennes, les membres paralysés deviennent
lialiituelleinent le siè;,'e dune c(mlractnre persistante, évidente ou latente,
dont rélaldissemenl esl ainioneé pai' l'tîxajiération des réllexes lendineux.
(tii peut dire (pu- celle exa^'ératicm esl de rè{.dc. ijuisqu'im la rencontre dn
cùlé paralysé an moins dans !)3 pour l(t(l des cas. F.lle esl surtout mai-
ipit'c an membre iurinieur. ipii pri''seiile le pins sonvenl le pln^nomène
sKMioi.OliiK lit:- m hi hxi:>. n;:
tif l:i hv|»iil;ili(tii t|niii(|ii(' ilii pii-d. Kllc cxisli" i'';;iih'iii('iil il.iiis li s n'Ili-xr^s
lie rdirTi'.'iiii'. ilii |iiii;:nrl, <lii iiiiissi'-tci'. dii oIim-ivc iiu'iiic iitii* cri'liiiiic
«•\iij;i''r;ili<iii îles ivIli'M's tiaiis le (•Mlr (i|i|iiisi'' <lii «•(ii|i>i. avec |ilii''ni)iii)'iir ilii
|iinl dans |iliis ilii (|iiail ilo ras i Hi-ici'iiii-i ri le i<-ll('\(.' niiili n-lali'ial
t'xislc ilaiis la iiiiiilic ili's ras.
Les rrllr.irs riiliiiirs. dans les lir'iiii|)l(''j;ifs aii<ii'niii'-. m' pai ;ii->^iiit
pas SI' ((imiiDilcr de la miciiic iiiadii'if (|mi' les rélli-xcs l(ii(liiii'ii\. ils mit
une Icndain'i' iimiiidi'i' à rcxa^i'iatinii lardivc et l'fsiriil an ciiiiliairf
plus soiiM'iil allaildis. I.c ii'-lli'M' iiilaiic- plaiilairc. t'iiidii' par (iaiiaull
dans S'J cas d'!it''iniplc;:ii' auiii'iiiii'. ■- V^l iikhiIh' "i'J luis allaiiili, "Jd lui--
i'xam''iv cl 10 l'ois niiniial.
J'ai insiste snllisainnicnl |iliis li:iiil '■ni' lc> iiiiidilii aliuiis i|nalilali\c's
(In rcllcxc cnlaiK' plantaire, inudilicaliitiis (jui iiinslilncnt le siiinr ilr
BnhiiisLi. Il se i-cncnnlic donc dans les h-sions cérélirales cl nn'diillaiic-.
a\cc irrilaliiin du dcsIiucliDii dn l'aisican pyramidal: cl imn senlenicnl
dans les luMnorragios. coinprcssions. Inineni's un ranMillisscincnls, mais
aussi dans les scicrnses comliinécs. la maladie de li-iedreicli, la scli'--
rnse en plaipies. la sclérose latérale aniyolioplii(|ne, etc. Il peut exister
alors ipie tons les réilexes li'ndiuenx smil siippiiim-s. Dans riiemiplé-
j;i('. par exemple, il apparaît parfois ipiilipie^ miimles après l'iiliis
(Mirallié).
Un cott' non paralysé, le réilexe plantaire esl moins sonvenl allcinl.
lorsipTil esl moililié. il esl aussi sonvenl exa^éii- (|ne dimimié.
Le réilexe ahdominal el le ri'-lle\e (•n'iiiaslérien sont presque lonjctiirs
diminni'-s, particnlièreiiii'iil du ci'ili' paralysi". iiail'ois des deux cùli's.
I,es jxinihisics rrrrhnilcs ortiiiiiit/iifa - lii-miplé^'ie. moiiople;^ie —
peineid ;.'uérir complèlement : il en esl ainsi dans les cas de li-onldes cir-
culatoires passa;;ers (ain'-mie, conf;eslion|. Si les lésions soni léjières, la
j;néiisoii peut èlre presipu' inli'jirale. la l'aildesse niuseulaiie disparaît
presipn- coinpiéleineni et la coniracinre ne s"clal>lil pas. mais il persisie
<{éui'-ralemeiil dans les menihres ijui ont l'Ié alleiids mie exagération
des réilexes leudineux. (le symptôme esl lindice d une lésion existant à
nu degré minimum, mais ce|iendanl conslilur-e. Les lésions localisées
à é\(dulion lente, les Ittiiiciirs ipii alteigiient la convexité dans la
n'-giou nnilrice : exostoses, pacliyméningile, tuliercnles. gommes des
méninges, gliomes. etc.. provoquent soit des phénomènes <lilVus d'exci-
tation, soit surtout des crises de convulsions jacksoniennes ou liini
lies monoplégies. Mans toutes ces circonstances, il esl pour ainsi dire
constant de règle d'ohseiM-r une exagération des réilexes leiidiiieiix
dans toutes les parties du cor|is inléressi'cs, saut" toulelois à la sniir
inmii'-diate des ictus on des crises conviilsives qui amènent une
diminution moiuenlanée de ces réilexes. La pi'éseiic(^ du signe des oi'teils
est également la règle dans ces cas.
J ajonleiai en teiininant ipu-dans toutes les alleclious nei veiises, même
à tendance spasnmditpie, lorsque le malade s'est allaildi progressivement
IlEJi.nisi:. — Sriiiiolii;:ie. Hi
•.•78 si: M 101.01 : II-: m >) sti.mi-: yi:ii\Ei.\.
cl i|iril f^l .iiiivé à cet élal de (IrcliiMncc |);irli(iili('ic ipic Idii (lt''sii;ric
M)li> II' iKiiii ili' riirfu'xir ncrveusr. 1rs cfiilit's ivlli'xcs |iriilriil leur i'\;il
latiiiM cl les |)li(''ii(iiii("'iit's s|iasm<pilii|ii('s [icum'iiI iMii' iriii|il;i<i''s |i;ir la
|iai!ilysi(> nas(|iif.
Réilexes de défense. ^ A lùlr des irllcNc-. ({ni simi |iiiMliiiK |iar
I cxcilaliiiii il iiii In liliiiic ciilani' (liMi'iiiiiiK' ri ipii mil (■le iMi'-ccdcriMiit'iil
(lécrils. il en l'vj il'aiil i v-. ({iii a|)|iai'aiss('iil à la snilc d'cxcilalioiis soil de
la |ti'aii. siiil {\v> parliez |ii iilniidcs. ri ({iii nuisislrnl i'm iiHinvriiiriils de
rcirail des iiiciiilirrs. lU nul (•h' >iL:iiali''s. il \ a liirii lini;^lriii|is ({(''jà. |iar
les |)livsi(d((<^islrs smis Ir iiniii dr iiiuKrciiiciils ilr ilr/riisc ri mil l'Ii'' (''lii-
dirs (dirz des aiiimaiix axaiii Milii iiiir scrlioii lraiis\risalr rmiiijlrlr dr
la iii(i(dlr riiinirrr. ilaii> <'r> rmidilimis. raiiiiiial iiiivi'' ('mii{il('lriiiriil dr
mulililr ri de srnsihiliN'' dans l(>s |)aiiirs silures aii-drssdiis dr la seclion,
|il(''srillr dans ers ir|:i(iMs. sous riiilliiriicr d'cNcilaliiins (•|ilail(''rs jiliis
un iiMiiiis iiilrnsrs. des nimivriiiriils r(''ni'\rs (•aia(i(''ris(''s par un rrlrail
du niriiihrr r\ril('' rl.cmiiiiir ! mil ilil 1rs |ilivsiiili>;:islrs. il v a là nn
niiiiivriiii'iil adapir à un liiil . l'rliii ilr l'iiir ! rNcilanl iion prrcii rr|irn-
danl pai- laiiiiiial — iiimnriiirnl i\r lirrrnsr. (liiez riimniiir, ces réilexes
dr drlriisr (pir I un nlilirnl rlir/ les paraplé'iilinrs spasm(idi(pies pai'
excilalinii cnlani'e nu par la llexion Inicrr du fiios oriril Itrnwn-
Sé(|nai(l soni lonjonrs les nièines ri. ((iiiinir la dil Vnipiaii • I877i, " ils
seinlilrnl leiidre en griirral à rlnij^ner la jiarlir rxrih'r dr 1 aj;enl rxrila-
lenr ». I.e pied se niel en llexion doi'sale sur la jainlie, relie dernière rn
lleximi sur la cnissr ri la cnissr en llexion sur le Ijassin. (l'esl. en
smiinie. le inonvenieiil lir reliail ipi l'xi'rulr Imil iinlividii ('piiinvanl
niir dmilenr lirnstpir au iii\i'au de ses iiieniliics inl'éi'ienrs. Il \ a loiile-
l'ois une dillV-reiiir ipiaiil à la iiiaiiièrr don! s rx/'inte le uimiM'iiiriil .
(llie/. I lioinnie sain, il esl rapide; ilie/ le paia|)l(''|:i(pie. |iar rmilrr. il se
l'ail pins leiileiiirnl. siirlmil an dc'liul ilii inonveinenl.
Les inèines iiion\eiiieiils di- ici rail des ineinlires inlV'iieurs s oliseivenl
anssi dans la parapléj^ie spasmodi(|ne, im-'-ipi mi exrile d aiilres rt'uions
enlanées (jne rcdle des inenilires inleiienis, la peau de I alidonien, dn
liiorax el iiiùine des rnenilires snpérienis dans le ras de |iarapi('';;ie cer-
vicale. Les excilanls cntanrs |ienvenl dn resie èlie liés variés el non
seiilcmenl le piiiceinenl, mais la piipire. la ( lialenr el snilinil le IVoid.
les excilanls électri(pies a|iissanl siii la praii piddnisriil 1rs inrines
l'ésnllais. Les cas les plus l'avoraliles pour éUidier les l'éllexes de dél'rnsr
<'licz les parapléj;ii|nes son! ceux dans lesquels les sensiliililés snpeili-
cielle cl piol'ondi' sonI 1res allérées el à plus Inrle raison ceux où Imile
espèce de seiisiliililé a disparu (llf;. 7S el i6(l à iO'>\. car on se Irouxc
al(U's dans des condili(Mis seinlilahles à c(dles ipie doiiiir la pii\siolo;.dr
expériiueiilale. Loi'S(|ne la nioidle esl coni|)lèleiiienl inlrirmiipue par la
lésion, ces réilexes rie déleuse sonI aussi accusés (|ue i luv. I animal dont
la moelle a été sectiouuée. lue excilaliou culauée un |)eu iuleuse i\o la
peau des ré^'ious anesihésiées snl'lil à les produire. Dans le ras ipir j'ai
•^EMiut.DiiiK iihs i(i:i-i.i:\i-:s. u;'.i
nlisci-M' ii\cc l.dii^ — |i.'ii'.'i|ili'-^ir ll;iM|Mf jiIisoIih' :ivrr |iri'li- de liilis les
miiilo (le hi sfiisiliililt' |i;ir M'ilimi i'iiiii|ilrlf de hi iiinrllf — ces ii-llcxcs
lie ili-l'ciiM' rliiifiil i'ftii.'ii'i|n.'ilil)-iiiriil inlrii'-rs. Or dans ce cis, le irlli-xr
ciil.'ini' |d.'iiil.'iin' m' l'aiMiil l'ii llcNinn iiiiiiiiic à l'rlal iintiiial. (!c l'ail
iMiinIn' liit'ii (|iif ritivri'sitiii du |iliciHiiii('iit' drsorlfils isi;^iir dr iSaiiinski I
Il rs| |iav as^iinii.'ilili' .'iii\ iiiuiivciiiciils de drlfiiM-, |iiiiM|iril l'aivail di-l'iiiil
dan- II' tiis (li^;. Kid à Wt-Ji.
l'ails lil |iiira|il('';;ii> S|iasiiiiMlii|iii- ni llcxiun. Ir-- iininM'iiiriiK i\r dr-lrii-i'
-i' |)i'iidlli>rill plus rarilrilli'lll i|iii' clan-- l.i |iai a|ili''|:ii' s|iasiiiiMlii|iii' m
(•\lciisiiiii t't cela l'sl aisrà rniM|)irii(lir, l'I.iiil ijniiiii'i- la |insiliiiii des mi'iii-
liii's iîilV'riciiis dans la |iaia|ili''^ii' m Mcmuii. tlcxidu de la jainlic sur la
ciiissc cl (II- la niissi' sur le Itassin — >.ni le il .ilhliidc de di-l'ciisi' (icrnia-
iiciilc — . mais lin ulilirnl aussi ii-s iiiimim'imi'iiN iIc di'lrii-.!' dans la |iaia-
|ili''^;it' s|iasiiiiiilii|n(' ni i-xlnisinn.
1,1's ivIli'M's cntanrs di- di-tnisi-. r t'sl-à-iliii' iciin ijiii mhiI |ii'iiiliiils
|iai' r\i'ilali<in diri'rlr de la |ii'aii l't niin cnix ipii sniil r<inst''i'nlirs à iinr
cM'ilaliiin des [lailirs |ii'iir(indrs — llrxiiin |ilanlaii'r riirri'i' du ;;riis iiiii'il.
|iai' i'\i'ni|ilf. — itnl ('ti' rlndii'"- par Italiiiiski ( i'.U'Ji <|iii a miinliv qu'ils
|Min\aii>nl l'-lri' un r-ir-iiirnl pirris de liicalisalion de h'-siiiii. hans les cas
de r<iin|iri'ssiiiii lit' la inni'lli' ('>|iinit'Tt>. par r\('in|ili'. ipiaiid un ri-clin'rlic
svslrinaliipiriui'iil I cl al de ces n'-llcxcs en l'cniDiilanl de lias eu liaiil sur
le Iriinc. la liinile snpérienrc à parlir de lai|uclic iiu ue les l'cliiiine plu-
ciirrcsptind à la limite iiirérieure de la ccimpre--ii(n iltaliiu-kii.
I.'exallalitin des réilcxes ciilanés de (léreri--e •- cdi^eiM' |i,iilnis i, un
lierre 1res acciisi'- dans la srltTosc ru jil(i(jtics. I.lle se i cm oiili c ej:aleiiieul
dans la nitilntlic de Fricdrricli ( Kaliinski, .larkiiwski cl \iiiccnl ll'.M'i).
Leur ampliludc esl d'aiilanl pins <^raiidc ipic I alVecliun esl |ilns avancée
dans Sun évulntiun. hans cerlaincs sclt'roscs conibinrex à inarclic snb-
aijiiië. on pciil éfiaicmeul cnnslalei' une exa^'éraliiin des n''llcxes ciilanés
de iir-l'cnsc ili;:. i-Ti. iTT»!.
l'icri-e Maiie et Inix (l'-M'Ji cunsidcreut les n'-llcxes de déreuse ciinime
des niiiinemenls d'anloiualisme luéiliillaire cl. piinr sunlenii' celle npi-
niiin. ils invuipienl les expériences de Slicrrin^tiin e! de F'liili|isiin ipii nul
niiinlré ipic le chien (iécciélin'' snivani le prnd'-déde Slierrin;;liin. le diien
dil spinal r\i'tu{r avec ses inenilires des miiuvemenls ipii l'appellent renx
de la niarciic.
(ilie/ les iiiaiailes alleiiils de paraplc;.'ie spasiiKiiliipie a\ee miiuvemeiils de
dél'ense. l'ierrc Marie cl Iciiv piuviiipiciil la llcxiuu d nu des niniilires
inri'ricnrs en clendaiil lirnsipienicul le pied sur la jaiiilie — puiir cela ils
saisissent le pied à pleine main et metleiil laxanl-pied en llexioii plan-
lairc. lie meinlire une l'nis lir-clii. ils prncèdeiil île la uiéiue manière sur
raiilre mcmlireel. an mnninit ni'i ce dernier se met en llexiim. le pre-
mier mcmlire se met spiiulaiii''mcul en exicnsiiin. Ces auteurs rapprn-
clinil ce niiiiivemenl en sens inversl-, des munvements allcrnatit's ipii se
priidui-enl pendant la marche, à saviiir ipie lorsipi nu memlire esl en
tlexiiin I aiilre -e met en cxten--iiMi. Ils ciinsidèrenl aussi le si;:ne des
980 SI-: M 101. Cl. Il-: m sY>Tt:Mi-: .\i:iiri:i .\.
orli'ils {■(iminc T'Iaiil iiii iiKMnciiiriil de iliMcnsc. C'csl l;i uni' ii|iiniiin (|iii
ne iiic iiiirail pas ailiiiissil)l(' car. ilaiis le cas de scclioii <'()iii|ilclc i\v la
imn'llc ('•|)iiiiiM'C(|ii('j ai |inl)lic avec Loii;: ( 10 l 'Ji cl ilmil j ai i\rji\ |iailc |ilii-
siciirs l'dis à ]ii(i|i(is des iéllc\es.il exislail i\r^ ii''llc\cs ciilimcs (\f (h'reiisc
exIrènieiiiciM vils, cl i-c|iciidaiil I cNcilalicii i\r la |ilaMlc du pied d(''lcriiii-
iiail. coiniiic clic/ li' siiicl sain, la llcxicii plaiilairc des iulcils. I.e si^iie
de lialiillsivi ne pcnl donc pas cire ciiiisiih'ci' cninine nn n'Ilexc de diMcnsc.
I.'assiinilaliiiH (pic i'icric Maiic cl l'oixiiiil clicrclH' à i'l;ildii- eiilrc les
nhnncini'iils de di'lcnsc cl I aiiliiinalisiiic HM'iInlIaiic avail du i csle di''j;i
.'II' pln^ on iiKiiiis indiipii'c |iar pliisiciiiv pli\si()ii(i;islcs. en parliciilicr
par \ Il I pian ( |S7." ). (|iii lai sa il rciiianpicr ipic ces iniiiivcinenls di^lciisirs
pri''seiileiil parfois le caraelérc de-- iiiiMi\ciiicnls de l'iiile. hanlrc pari.
Aiidré-Tlioiuas 1 l!M." 1 l'ail In's jnslrnn-nl reinanpier i|ii'il ii'esl pas (!('-
iiicinlré (pie elle/ rii(iniiiie. la inanlic snil nn plii''niiinciie (raiilomalisiiie
iii(''dnllaire. cl (pi'il n'csl jias da\aiilai;c prciisi'' ipic " le ini'caiiisiiic en
sdil le inciiic (pic clic/ le ( liicii ■• .
(In iK^ pciil dn rcsle parler d aiildMialisitie nii'dnllairc (|iie l(irs(pie hi
iiKMdle csl e()iiipl('leMient s('parée du cerveau. Or. ce n élail pas le cas
chez les malades de J'ierre Marie cl Foix (pii inm seiileiiicnl (''taiciil
allcinls de |iarapl(''gic spasmodiipie. mais encdic n'(''laicnl pas c(>iiip|(''|e-
iiieiil anestliL'si(pies de leurs nieiiilires |)aralys<''s, coiiinie le cliien d(''ci''-
lêiiiH- (111 cdimue le uialade qucj'ai observé avec Ldiij;. (• ■ pcnl ddiic
comparer les pli(''ndiii('nes cdiislaU's chez ces malades à ceux (pic l'on
dl)scr\c che/ le chien « spinal ».
Ti Modifications des réflexes dans les affections fonc-
tionnelles du système nerveux. — 1, clal des ivilexcs lendiueiix
et (•ulau(''s peut èlrc varialile dans les un-iascs: mais, pniir ce (jui
concerne tout d'ahord les réilexes Iciidineux. on pcnl dire (pi ils ne sonl
jamais aholis. Dans la neurasthénie, les r(''llexes tendineux --- le r(''ncxe
rolulien en paiiiculier — smil soiiveni exa^(''ri''s cl. dans celle alVcclion.
les i'(!'nexes cutanés ne présentent, en gciK'ial, rien Av parliciilicr ii
noter; ils peuvent (!'tre normaux ou augmentes.
Dans Vhiisléric, l'étude des réilexes est beaucoup plus impoilanle, étant
donnée la grande IVéipience des paralysies el des coniracinres dans eelle
névrose et la diriicullé (préprouve parfois le clinicien, pour di'cidcrsi lelle
liémiph'gie ou telle parapli'gie est de nature organitpie on Iniiclidiinelle.
i,"étal des réilexes |)atellairesel achilléeiis dans riiémijdégie liysléri(pic
est apprécié dill'éremment selon l(>s aulcurs. Kiiapp. Dcrcuni (llMO).
admettent (|ue les réilexes tendineux sont ex;igérés dans rhémi|)légic
liystériciue accompagnée d'iiémianeslhésie. Pour Mills (l!ll(l), les réilexes
tendineux peuvent être diminués du c('d('' hémiaiiesihésié. l'our ma |)art,
je n'ai jamais constaté dans rhémiplégie liystéricpic de dillerence i)ien
nette des réilexes tendineux d'un côté à l'aiilre du corps, l'ar contre.
il m'a été donné ddliserver des cas de para|)l(''gic liyslcii(pie avec des
réilexes palellaires et acliilh'cns lr('s vils.
>h:.UIULO<ilE DKS /(A7/./:A/.> '.'Kl
l'i'iil-iiii ciiiislatci- (liiiis riiysli'-iic li'xislt'iicc ilii cltiiiii* ihi |iicil? I.i-s
iiliMTViilt-iii'S ne siiiil |i;i> iiiiiiiiiiiii's sur cr piiiiil. Taiitlis i|iii' lifililcicw,
l>|i|ii'iilii'iiii. Slfi'iilicr^ iiiliiifllriil ri>\i>li'ii('i' ilii |ilii''ii(iiii(-iii' ilii pii'il il.'iiis
l'IiNsIt'iit', (iiiwt'i's. Il:iliiii-<ki. Mills Ion! îles ivscrM's ;i ccl ('^iMiil. l'uiir
(idwi'is, ilaii> la |iaia|ilr;:ii' li\-<|(''ii(|iii' a\i'i- l'onli'arlnrr, il y a lieu de
liistiii;:!:!-: : un i'Idmus smililalilc il ci'lui i|ui siii'\ii-ut à l'i-lal iinnnal
«lie/ la |iln|taii dfs sujets liii'si|u'ils snul assis sur une l'Iiaisr, les pii-ds
ii'a|i|iu\aut siii- le sdI t|Uf par la l'aci' |ilaulairf îles oricils. i-l le |is('ui|ii-
rjiinus (In pifil. ipii dans rii\sli'-rii- serait l'ivipicul cl dé|irndi'ail d'um-
i'(iulrarlii)n volonlain- des nuiscics du iu(dli'l ipii lir-cliisscnt le pied un
la janiiu-.
j'ouf iialiiiiski. Ii's paraKsic-. Ii\--|im iipu'- iiV'MTci'nl aucuiif iu-
llufhcc sni' les n'Ilcxi-s li-ndincux cl on n'v nlisi'rxc pas le Nciilaldc
l'iiiuns lin pied, l'our Mills, le cinuns du pied i>sl rare lians riiyslrric, et.
lorsqu'il cvislf, il serait en rapport avec la liiallièse de cciuti'arture. (let
auteur admet (|ui>, dans la plupart des ras ni'i on a si;.;nali'> le elonus du
pied dans les paralysies livstéricpies. on liien ini n'a pas tenu eoiupte
dune lésion (n'i;<iiiiqne eoiM'iiniitaule. — assoeialioii iivstéro-oi';;ani(|ue
— ou liieu cpi'il s'a|,'issail de sujets présentant des trouldes de la nntii-
lioii dus à une inrection ou à un(> iidoxieation.
• •n a. au eouis de ces dernières années, rlieniié à établir les dille-
rences entre le vrai et le Taux rbnins ilîaliiuski), en se hasanl sur la
l'oi-nie de la eonrlie eni'e|,nstrée dans l'un et lauti'e ras (E. Lévi. Claudel-
Kn eliniipie. la distinction n est pas toujours facile à t'aii'c. et. |iour ma
part. Iiien ipie considi'rant le elonus du pied comme fort rare dans
les paraKsies livstériipies. j'estime cependant ipi on peut l'y renconti'er
et j'en ai oliseivi'' ipiclipies exemples très nets. Dans ces cas. le cltunis du
pieil ét.iit le même (|ue dans les paralysies spasmodiques de cause or;ia-
nii|ue — médullaire et céréliiale — et. dans ces ras eiilin, la pnérison
des accidents 'tut oldenne par risid(;menl et la |isycliotliéra|iie.
.1 ai également oIis<mV('' un \rai l'Ionus du pied dans des cas d enlnrsi'
tiliio-tarsieuue ayant entraîné à leur suite du fait de la distension de la
synovi.'ile ai'ticulaii'e. nu ti'és lé;;ei- dejiré d alrojihie des nuiscles di- la
jamlie. Ici toutefois si on pi'ut éliminer l'existence d'une li'-sion pyrami-
dale, ou piMit cependant sup|iosei' (|iie la rétleclivité méMlulhiiie est
exa^'éré- du c'ili'-dn memlire tianmatisé.dii t'ait de l'ii-ritation articulaire.
\u point de vue sémiidoj^inne, U' pliriKiiiirni' di's orifils h une \aleur
iieaucon|) plus importante, l'our JtaliinsUi. si l'excitation cutanée de
la plante du pieil détermine, an lieu dune llexion plantaire comme h
l'état noiinal. une extension des (U'teils. on peut en conclure ipi il existe
lUie perlurliation dans le roiiclionnemeut du système pyramidal. Ce
siffue existe dans l'immense majorité des cas d' paraplé^'ie ou d'Iiémi-
pléfiii' lie cause or;.Muiipie el serait inènie [dus accusé, d'après Baliinski.
dans les cas d'In-miplépie réients ipie d.ins les cas anciens, l'our cet
antenr. le plu-noinèiii' de-, orteils ferait toujours défaut dans l'hémi-
plé^ie liystcriipie. F'oiir lîotli iIîKIOj. il ponnail s'y oli-eivei' liés
'J82 siiMioi.niur: />r MS//.1//. .\i:iin:ix.
('XCcpliiiiiiii'lIcmiMil. (l'i'^l iiii sijiiic de t;i;imlc i)ivs(iiM|iliiiii. iii.iis nini
(K* ('Clillllilc ;ilisiiliic lie rcxisiciicr il nui' ;ilir'i;iliiiii ilrv Imirlidii'. ilii
SVStl'IMi' |lVI';illHil;il. l'.n rllrl. il 11 r\is|r |i;i'- iliilir lii.illii'l i' ;iIi'-iiIm-
iiiiMit l'oiishinli' iliiiis I lii''iiii|ili'';:ii' >ii'v:;iiiii{ui' S°i |iiiiir KHI. (iMiiaiilli
— il y est inriiic moins IVi'iini'iil ipir Ir iilii^iinMiriii' ihi |iii'il. l'niir iii;i
part, je n'ai jamais oliscrvi' Ir vi^nr ilrs iulril^ il.ins Ni |iiii;i|iirL;ii' on
rii(''mipi(''i,'i(' livsl(''rii|iii's cl je ne crois pus ipiil puisse se iriironlicr
l(n'sf|nc li'hil ncviopalliii|nc est seul en riin^i'. rVsl-ii-iliic en ilrlinis lic
liinli' l'oiiiplication or<raniipii'.
l.nlin il lanl sinifrer anssi ii cr t;iil i|n il \ ;i rn\iiiin Hl |mmm |(III iliii-
vidus noiinanx ([ni nont pas de rcllexe inhnii' plaiilaiic il 1I117 li'si|iii'ls.
par conséipieni, le siijne des orteils ne peul rire reilienln'.
Si le si;:iie de l!;iliinsl\i ;i une \;ileiir I rè^ L;r;iiiile ,111 {iniiil de \iie
dV'Ialdir l.i iialiire orL:,'inii{iir d une |iai'al\sie on il une eiiniraeliire. il ne
si'nsnil pas ipiil soil un ndlexe enlani' d iirii;ine HM'iInlIaire el i|n nue
lésion dn svsiénie |i\rainiilal MiHi'~e à le priidnire. Ilans le eas de seelion
complète de la moelle l'pinière an niveau (\[\ si'|ilirine se^nienl cervical
avec abolition des réflexes lendinen\.el riniseï valimi des ri''lle\e> cnlanés
dont j'ai paili'- pins lianl. il n exislail pas de si^ne de |!aliiii--ki: I excila-
liiin de la peau de la plaide iln pied prodnisail des deux eiiir's la llexion
planlaii'c des orteils. \A eependaill. ainsi ipie I anhip-ie le nionlra
dans ce cas, la déj;énérescem-e de> laisieanx pviainidaiix direels el
croisés était poi'tée à son nnixinnini.
Dans le complexns svm|)loniatiipie ipie j'ai diTiil a\ee mes élèves
sous le nom de sundroinc llialaiiil(inc. le si^ne de llahinski lait ordinai-
rement défaut, bien tpu' le pins souveid il existe dans c('tte atl'eclion une
dégénéi'(!scence secondaire du faisceau |)yramidal. (les faits nionlrenl
bien que le signe des orteils n'est pas nn réilexc d'origine inrilnllaire et
que la dégénérescence |)vraniidale, à elle seule, ne snflil pas à le ili'ler-
mincr, et ipie, [lartanl. ^a pinduction exige I inlei\enliiin de eenires
supra-médullaires, coilicaux on sons-corticanx.
Somme toute, si la présence i\t\ plirMininine de^ oileils permet de
conclure avec certitude à rexistiMice d une h'^inn iiii;aiiiipie. son absence,
par contl'C, ne peiinel pas à elle seule d'exilnre lexislence de celle
lésion.
I.e diagnoslic cuIt'c les |iaralvsies livsléi iipies el les [laialysies dues à
des lésions matériidles du uévraxe, no me paiail pas dn resie iininuir
être basé uniquement sur l'état des léllexes lendineiix un (•nlaiii's dans
ces paraivsies.
Il faut encore v ajonler d antres raiaelèies : à savoir I exislenee
de certains mouvemenls cond)inés de llexinn de la cuisse el dn lione
(vov. |t. iiS,")) et riiypolonicilé ninscnlaire. ipii ne se renconlrenl pas dans
l'hémiplégie hystérique (liaiiinski 1. l'uni ci; ipii concerne les nninve-
mcnls associés du membre snpi'rienr para Usé- on svncinésies (vov. |). liSj ),
je ne h'S ai |nini' ma pari iniislali's nelleineni que dans je cas d In-ini-
'•l.\ÊIOIO(.ll: til.S /(// / /..V/>. |.ik;(
|i|i''f;i«' iii'^;iiii(|iM>. .Il' l'i'i'ai rciii;ii'i|nt'i' ciii'iirc i|iir(l;iii-- I lic''iiii|i|i'7ir liv>>li''-
iit|iii' la |iaiiil\sif rari.ilc fs| ('vliviiifim'iil lan-.
Kiiliii. la liiMiiairln- ilii iiialadr i's| dilliTi'iilt' ilc ii'lli' i|iii' lini tiiisriM*
ilaii> I lii''iiii|)li''^ii- iii'^aiiii|iic mi le inalailr iiiai'ilii' ni raiicliatil, lanilis
<|iii' tiaiis l'iiriiii|ili-^ii' livsli'Tii|ii(> il iiiai'i'lii' rii ili-a'^naiil. i\ii\. l'rlils
sii/iirs ilv riit'iiiiiilriiif. |i. 'JH cl ■_'ti(l.)
Kii oiilii', I lii'"iiii|>li'''iii' liyslrii(|m' s"arc((iii|ia;;iif In-s soiim'iiI iriiiii'
lii''iiiiaii("-llii"-ii' si>iiNilivii-vi'iisiiri<-ili- axcc aiiililyo|iic et ivlrr-cissciiicnl ilii
tliam|i visiu'l. Otli- liriniaiicsliit'^iii' liyst(Tii|m' |ii(''snilc (•|"|•|aint••^ paili-
<-ii!arilt°-s i|iii lui soiil s|ii'M'ial(>s ri. ciilrc aiilics, i-llr m- iliiiiiiiiir |ia><
ri';;iili(''ri'mriil i-l |iiu^ii'>si\ciii,'iil (riiil('ii>il<'' eu l'cniiiiilatil lic r«\liviMTfr- ^^^ ■^"■)
<ii" iiiiiiiilii i>'^-*i'i ^ Icui' I ai'iiii'. aillai iiu'oii idliscrvi' dans riii'iiiiaiics-
tin-sic (ii^;aiii(|iif. C'i'>\ là un caiacli-io ilia;;ii(isrK|in' diiiii' ivclii- iin|Hii-
laiiri'. l\iiv. Sriiiiolniiii' dr In sriisihililr : Tiiiiiiiimiillir rrii'hnili-, i). !(77.|
l'iiiliii. dans les cas — fl la cIidsc n csI pas tirs rarr - (in il cNisIc
nnr a>siirialion liyslri'n-ni-<;anii|ni>, il |M>nl i'\\v iiarlois Inrl dil'lirilc de
l'aire la pari de ce i|iii rrvicnl nu nmi à la ni'M'osi' dans la m,.)),'...,. ,|,.s
acridi'nls |iaral\li(|ni's.
.!(' n'insisicrai passnr léhil d'anlrc^ n'IlcMs culain'^ mi Miii(|niMi\ dans
riiysli'i-if. (|ni sonl i'sscnlii'lii'nicnl dilliTcnls sidim i|iic l,i in-an cl les
nini|ncnscs |)rcscnlcnl une scnsiliiiili' iinrnialc ou nuu — aucsllir-sic,
hypcrcslliésic — car l'clal de ces rcMcMs ,-,| cm rclalir de celui de .elle
sensibililé.
l'onr ce (|ui cunceriu' iiMat des /'c/'c.'c.s- riildnrs ou des mitiiiiriisi's au
ciinrs de riiysli-rie, il peni (Mre 1res variaMc ci j'eslinie ipidu iw peul
pas dire ipie dans l'Iiysti'rie les réilexes culanés ne soni jamais iniidiliés.
l.iMscpi'il exisie de l'anesllu-sie. on penl voir — cl je l'ai cnuslalé dans
plusieurs cas — une aludilinn de ces n'-llexes. .lai \n dans l'iiéini-
aneslliésie Iiyslériijnc disparaître le réllexe aliduininal cl le rcllexe cré-
niasli'i'ieu èlre alinli du cùli' aneslliésii-. .l'ai \u aussi |ilnsieui's (nis
la liisparilinndu léllexe cnlané plantaire et du réllexe du leuseuiilu l'ascia
lala dans les inènies ctiiMlilinns. ces léllexes exislani à l'élat niunial du
co lé sain, lùdin, chez ces malades. j"ai vu réapparaître le i(''(l<'x<' culani-
plantaire cl celui du fascia lata apiès dis|iariliini de riiémiaiieslliésie.
Les réilexes riuirpieux sont eux aussi le |)lus souvent eu rap|Hirt avec
l'étal de sensiliilité de la nniquense: lorsqu'il exisie de l'iivpereslliésie.
ils sont lial)ilu(dlemeiit exa^'é'ié's. Itans le cas d'anesllii'sie, ils sont en
P'iiéral aliolis. Chez les hystéii(pit's. ie rr/lr.re du voile ilii juilais lail
souvent délaut. mais son ahsence peut se reiiconlivr chez des sujets eu
a|ipai'eiice non iii'-vropathes.
I.e icjlpxi' ifnijoiiiUrdl et le ir/lrrr runircn peuvenl ilre all;iildis r|
même aliolis dans les altecliiiiis iir;:ani(pies du svsléme nerveux — anes-
tliésie par lé-sion du trijumeau. Iii-mianeslliésie orj.'aniipH'. Hans l'hvslé-
lic, ces réilexes peuvent parlois etie très diminués ilij,'. 'i'JS. .Ml.'iel ."lOV).
Les Iniiililes du rrjlr.rr piijiillniri- seront étudiés plus loin. ( Vov. Séiiiio-
Imiir ili' 1(1 visiim. I
ciiAi'inu; \
TROUBLES VISCÉRAUX D'ORIGINE NERVEUSE
>|)ii:iliiiii. — CiiTulaliiMi. — Aii|i:irfil iliL'<'>lir. — Kciii. — \i_'>»ii'. — Apiiarcil
:i'Miital. — Fà'vi'e noiveiisi-.
.1 l'IlliliiTili SlICCC'SSlVi'Iliriil l;i siMlliolnj^ic des I Icill IjIi'S ifsiiiratoirc's,
i-iri-iihtloirex, digestifs, iirinaires et (jénitaii.r ;iiiisi (|iii' les inotlilicn-
liciiis (Ir hi lemjH-mlHVf — ficvre neiveiise — que I Un iciicoutrc- au
cours (les iillriiinns ilu sv'-lriiii' iirrvcux.
A. — TROUBLES RESPIRATOIRES D ORIGINE NERVEUSE
(les li'Duiilos soûl lU' deux ordres, selon (|u ils li.idiiisnil niic h'siiMi
oi'gaiii(|uc ou biou un siui|il(' di'sordrc l'onclioMiic! du sxsléiiir iierxcux.
Dans le picniier cas, laulôl il- iic -oui (|irnii de- (■■ii'niculs. géucralciuciil
accessoire, de l'euscnible s\iii|ilniii;dii|iii' |ii'(i|in' ii I all'ecliou nerveuse
oi'ganii{ne. laulol. an l'oulrairc. il- incniii'Ul nue ini|HM'lan('e ea|iilale
pai' la i;ia\iir' de leur- riins('i|ueiiee- on I iin|ioilanre dia;^uoslif|ne de
leui' apiiariliou. (Juan! an\ lioubles res|iiialoiies (|ui a|i)iaiaisseiil à
I occasion des alleclions niiMiises s/nt' )naleri(i. ils niinileut de relenic
1 alteiilion, parce qu ils penveul concenirer en eux loul l'inU'ièl syuiplo-
rualique. eu représeulaul provisoireineni la -cnle nianirestaliou olijeclive
de l'étal névropaliiii|ni' cl en ollranl di'- allrihnl- |iailii-nlier> {|ni pei-
niellenl de les rallacliri- a leur \(''iilal)le can-e.
I. — Troubles respiratoires dans les maladies organiques
du système nerveux.
Il exisie dans le linllie cnli-e cespii-aloiie. dnnide el hilaliMal. -iliK'
ver- la jioinle du \ iln ((dam ils scriploriiis. an ni\i'an di' I iMi;^ine du
pueuiuoj;aslrii|ue. Il se cotupose de deux poi'limis distincles : l'une |pii''si-
danl ;i I iuspiiation. l'antre à lexpii-alion. Cecenire bulbaire est iullueuci'-
par diverses ini|)ressious sensilives (voies ceniripèle-i. donl la voie |Min-
cipale esl le puennMij:aslri(pie, el aussi pai' le- eenire- eéri'dnanx de la
|ilioiialion et de la respiration, (pii soni localisés dan- I o|iiiiule l'ronlal.
I>"aiilie |)ai'l, le centre bulbaire cmumande aux rcnlrr- lui'dullaires
d iiuieivalion des nnisele- respiralenrs. (jui siè^enl enlre la V paiic cei--
I lioi iiii> ii>ci:itM.\ ikiiiihim: \i.i<i 1:1^1 v8r.
\i(';ilrcl la S' |iaii'c ili>rs:il<': |Kii'iiii ci's l'ciilri's llll'■llllll.'lil'^-^ i|iii |iii'-<iili'iil
aii\ ailo iMiiIcms «le la rcs|iiiali<m (v<iii's ii'iiliiriifii's). le \>\m^ iiii|iiii-
laiil ol ci'liii tlii nrrf iilirriiiiinc.
I.cï. ir'si(iM>< i|iii |ii'iivi'iil inliTOSScr co ^s-li'inr d iiiimi Nalnm ilc I a|i|ia-
r-cii rt'>^|iirattiii(' xiiil iiiiilli|ilrs ci ciiliaiiiriit ilc> i'\|ni">si(iiis --n m|iliiiiia-
lii|ii(>s xai'ialilfs. sclmi le |Miiiil mi cllrs >i(';;cnl.
I)aii> lc> all'('iliciii> ilt'>liiiiti\t-> ilii rcrrriiu llit'-iiitirrafiit'. raiiiiilli->r-
iiit'iili (III i'(iiii|iri's'^i\cs iliinicni's, i'-|)aiirliciiii-iilsi la i'c>>|iii'aliiiii ilc\iriil
Iriilc cl |ii(iriiiiili'. slciliirciisc, c'csl-à-dirc (|iir Ir Miilc ilii |ialais. |ias>i\(-
iiiciil a^itf |iai If |ia>sa^c <lf l'air, iinnliiil le rdiilli-nn-iil. Sonvi'iit. ilaii>
le aniiii iroi'i^^itii' ci-ivlirali', iiii iiIiscim' Ii" I\|h' rcs|iiraliiii(' itii-ii nuiiiii
(il- Clicviii' fl Slokcs, caiaclrrisi' jiar des pauses rf>|iiialiiiir> iliiiaiil
i|iicli|iii's M'i-nmlcs cl suivies de reprises ipii aii;iMieiileiil de l'ipici' cl de
iK-ipieiice. piiiir diiiiiniier eiisiiile et aluintir à nu iii)M\el .11 h'I Ai- la
lespiraliiiii. t!e si";!!!' es| ^iéiiéraleiiieiil précniseur de la iiiiul.
l'arltiis, dans Vlu'inijilviiic d'cni^zine céi'i'lirale, on mile (|ne les niii-<cle>
re^piralnires lliiiraeiipies du eolé malade se eniitraetenl mtiiiis i''iier;:iipie-
meiit cpie du n"il('' sain. It'anlic pari, dans (|ueli|nes (iliseivalimis la païa-
Ivsje des muselés innervés par W uevf récum'iil a pn èlre rallaclii'e à
une li'-siiin lii'mispliiM'iipie Hiarel el lliir. ilejerinei.
Uans la inriiiin/ilc de la liase. siiiiniil dans la iiiriiiiK/ilc liihcrrii-
Iriisf, la levpiialiiiii esl soiiveni imidilii'-e. An ninrs de ralleelinn, dii peut
iiliservei' nn lype irré^iilier, caracli'iisé par la diseordame enire les imiii-
veinenls dn diapliraume el eenx dn llniiax dans lacle ies|iiraliiire. S(in-
\enl, el siirliinl à la lin de la maladie, la respiralinii esl irrt''j:iiliére et
elle s'aei-rdère justinan nnimenl de la imirt. Ici le rvtlimc tic Cheyiic et
Sidkes s'observe aussi ii la pi'iiodc terminale.
I.'atropliie îles novanx du liullic, dans la jiavahjsie filasso-labifi-ldri/nf/ri'
par exemple, esl a(-(-ompa^iir'e d une (IvspiU'C conlinue et paroxystiipie.
ipii tr'moi;:ue de rexteiisiou de la li-siou au centre r<'spiraltiire el aux
iirij,'iues des nerl's vaj;ues. An déliiil, l:i voix est l'ailde et nmuolonc en
raison de la pai'i'sic îles muscles innervés par le récuireut. l.ois(|ue la
paralysie des constricteurs est com|ilclc. l'aplionio siirvicnl et le plit'iio-
mèiie de l'ctrorl est impossiidi'. Si. au contraire, les alidiictcurs des
rordes vocales sont paralysés, il eu ii--ultc nue dvspm'c avec lira;.'e el
--irilcmcnt ipii |ieiit lUM'cssiter la Iracliéotomic. A la lou;:ue, le malade
•^('•|iui>.c loistpi'il parle: il esl incapalde d Hue lorlc expiration el se
trouve ilaus nn état de dyspnée permanenle. I.i' moiudie calarilic des
liromlies I expose à snccomlier rapidement à ras|ilivxie. parce (|u il ne
pcnl icicicr les mucosilés broncliitpics. D'autre part, la liéauce de la
jilotle pciiiiel riniroduclion acciticntelle de parcelles alimentaires d.iiis
la tiacln-c. d ..-ii le diAeloppeineiil de lironcliites cl de lu onclio-pneu-
uionies.
Ainsi >c coinporleut e;.'aleineiil d'aiilres all'eclions susce|ilililcs de
poiler atleiule aux novanx liiilliaiii's : la scli'-nixe lalcrali' (iiiiiiolrt)-
pliiiiuf. la iiiilirni-i'itlialili' aiiiiir ou sithnii/iir. la iKinili/sif hiillniirv iiujiir
'••«6 si:Mini.O(;ii: ou sysiiSMH yi:in i:r\.
on sulxiKjiii- \v.\v iH'iiiiir Tjiiiic cm riiinoUissciiiciil. (|Mcl(|iicrois cl Ihmii-
('iin|i [illis niiciiiciil \;i i)i)liittiiiirlllc fiif/iir. |l;ilis l;i j)(iliiu(-rrilf (\i' r;\\\^t'
inl'i'cliiMisi' on lo\i((ii(', ou |ii'ii| |i;iif(iis ci|ivi'i\ci- (1rs s\ni))irini('s (h; i);iia-
lysic laliio-glosso-l;\ryiif;vc |i;ii- lésions des nrrjs hnliiaiics.
lii's tronMrs JaivnLu's m- sdiil pas Mrs l'oniininis dans la sijriiujomyélie
cl ils apparaisscnl dans cclh' allcilion des (pic la ^lioniatosc a onvalii
le Imllic. L ancsllii'sic dissociée de la nnii|ncnsc dn lai\n\ a ('■l('' assez
larcnieid c(nislal(''c, iiariois il n'cxislail (|nc de la llicnno-ancs|li('sie
scnle. Les IronMcs nndcnrs se caiac|i''riscnl par nnc paialvsic lai'Viif;c('
nnilah'i-alc ;i ((Uinc ■ (■■cnrrenlicllc. I.a parole devient ran(|nc. cl à
I cvaincM lar\n}i((S((ipi(|uc on ((nislale (pi nnc corde \oealc est en |iosilion
cadavciiipic.l'lns raicrncnl les pli(''iioin('iK's paralvliiincs soni hila((''ianx.
Somme lonle. dans la s\ rinL;oni\(''lic les li'onblcs moteurs laryn;;(''s |ioil(;nt
sur les mnsclcs vocaux, cl la paialvsio des ciico-arvtt'noïdicns posté-
rieurs est rare, conlraircmcnl ii ce (pic l'on voil dans le lahcs où les
mnsclcs rcspiralcui-s, les dilatalenrs de la j^lolle. smil snrlonl frappés.
Mil a cnc(H-e si(;nalé dans la syrin^dmyélic, en dcinns de lonle paralysie
appaicnle. des mouvements saccadés cl i-éfiuliers des cordes vocales.
•Jnaiil an\ crises larviiu(''cs propremeni dites (dles ne s'oliscrvcnt (pic
lr('s rai-eiiicnl dans celle alVection.
I.a dcslrnclion pidf;fe>si\e iIcn centres iiioleurs de la inoclle epiniéiT
dans la réi;ion dorso-ccrvicale est caractérisée par nnc (lvs|inée crois-
sante ;i mesure (pie les muscles inspiiateurs sont successivement |)ara-
lysés. Iiienl('il se produit une anxiété coiisidérahle, un lalenlissemenl
noiahie de la respiration, une ins|)ira(ion ti('s lenle cl dinicilc, exigeant
I inlerventioii des muscles auxiliaires, rahaissemenl du diaphragme sup-
|il(''ant an d('i'aut dV'lévatiou des c(Mes. A rani|ilciii cl à la Icnicnr de
1 inspiration s'oppose la brii'vch' de rex]iiralion, suivie d'niie panse
loiigne (pii pn''ci"'de riuspii'ali(Hi suivante. (Jnand I (uigiiic snp(''rieiirc dn
neil' pliri-ni(|ne |5'' paii'c cei-vicale) est alleinle. le diaplii aL;inc es| coin-
pl(''tement paralysé et l'asphyxie s'ensuit.
Ces synipl(Miies sOliservenldans les In-unn lagics inliii- on péri-inédiil-
laiiTs, les frarliires on lii.rdlioiis de la colonne cervicale, les liiiiieurs
ini les e.rsiiiliils c(Mnpriinanl la nincllc. à ce niveau. I liéiiKtlniiniélie.
trnumali(pie (ni sponl;nii''e, les iinjéUlfs (ii(/iii's on cliroiiii/iies de la
région cervico-dorsale, la jiDliotiii/i'rih' inijuc. siihdii/ue on i Itr-Diiiijiie. la
sclérose latérale ainiiotrojihi(jtie.
l ne lésion destrnctive des pai lies siipciienres di> la moelle peut agir
comme une {('siini hnlhaire. en snppriinanl les libres qui ('lahlissciil les
coinmnnicatiinis enirc les centres respiraloires sec(nidaires ( ini'dnllairesi
cl le ccnire hnlhaiic.
l'eiidant la péiiode irrilalive des lcsi(ms nK'dnllaires (Ui huliiaiics.
avant la ih'sinti'gralion des (•h'iuenis, la dvspni'c est spasmodicpn' an lien
d elre paralytiipie cl elle ressemhle à l'astlnne. avec des inlcrmiltences
ipii sont en rapport avec la nnniirestalion lonjonrs disconlinnc des exci-
lalions anormales des (''l(''ments nerveux.
iitoi l!l.E> I isriiiM \ iiiiiiii.iM M m i:isf. '.m:
Troubles laryngés dans le tabès. (li-s Irniililcs. dciril-^ |iitiir l;i
|irriiiii-ii' \n\-> l'ii iStiS. |i;ir Icrri'id, i-liiilifsili'|Mii> |iiir iliUriciils ;iulriirs,
JtMii. (Hkui'oI i-I Kri>liMlii'r. (Mit>rrlic\\sky. I.iiiiilou/y i>l llcjciiiir. kiililci .
Sclilc>-iii^rr. n|i|ifiili('iiii. Iti'jrriiic i-l l'circii. fie. sons le iiiiiii ilc n Isrs
/(ICI/",'/''»'»' </<••"•' iilti ii<liirs on lU' Inniiniisiiir Itihriiiiitr. miiiI r\ln'-iih-itii'iil
t'i'i''i|iicnls iliiii-^ If liilifs cl |>('ii\('iil s'(i|i>iiTVcr ;i uni' piM'imlr (|iii'l('iiiii|iir
(le ri'-Miliiliiiii lie l.i mIitosc îles i-(inliiiis |ii>slt'ii('iirs. Les sliilisliciiir^ lic
(lilli'ri'iils ;iiili-iirs sont à l'cl t'-^jinl li'i-s ili'Miiiiiisli.-iliM's; r'csl aiii'-i i|iii'
-ni- r»(> l;ilii'tii|nt-- kr;iiisi' en Irtinvc I." — suit ."i.'j |i(iiii' l(MI cluz
lcs(|ui'U cxislaiciil <li's troiihlcs iiKiiiiri'sIcs du niti' du hiiuix. M;iriii;i .i
riiiis|;ili'- l'iicorc une |ini|iin'liiiii Iiimi|('iiii|i plus Inrlr. ciu'. siu' rili iiialiidcs
ct^Mlciiiciit. il dit n'en iivnii- |i;is rcnciniln'' un srul doid li- |diiMyn\ cl li-
l;ii yn\ lussciil eu i-l.d diiilt'^'rili' |i;ii i'iiili'. Mais rtlli- |ini|i(ii'li(in i-sl cci'
hiiMciucul cxa^i'i'i'i'. d'aulaiil plus ipir l'aulcur l'ail culrcr dans sa sla-
tisliipii' cl (-iinnui' seul pli<''Uiiuii-uc lai'vii;j(''. rlic/ plusieurs de ses malades,
l'exislcuee d'une simple auesllH''sir pliarvn;.'ieuue. plii'-niiniéne ipie Ton
peul oliserver eliez des ;;ens alisolumeul sain^.
I, examen du lar\nx eliez les lalii'-liipie>- a r\r pialic|in'' avee j.'iand
■Miiii el dune nianièie svsli'-iualiipie. dans nnui service el :i ma eon^ul-
lalinu exierne de la Salpèlrièie de IS'.Mi à ISil'.l, par Nalier. el lel
examen a |iiule sni- Id'i malades : 7."> liounues el '2!( l'emnies. (tr. sm
ees |(t'2 laliéliiines. il s'en est Irnuvé 4."i — soil ii/2 pour 1(1(1 — ipii
prt'senlaienl di's liouldes divi'is du eôlé de rur>;aue Vdcal.
lielalixemetil ;i là;.'!', les résullats (dilenus nul élé les suivaul- :
II.- 21 :•. :.0 ;ins.
:.( ;i tll —
41 :i 50 — .
:>i :^ 60 — .
fil -1 70 — .
Au<' inilrlennini'
l>c -Jl à "lO uns -2
31 M U) — '
41 n 50 — \->
51 il 00 — ".
61 il 70 — i
.\(:e inili^loriiiiih' t
Kulin. le larynjioseope a permis à Nalier de inuslaler diieclemeul. el
dans l'Iiaipie eas. la nainre des Irtmliles. cpii se seuil ainsi ri''parlis :
TM:IK\r II
r,ii,i|\-ir iMi .ii.<lii>'ti>>n ili" Il loi'ile \iic;ilo ^-iiiirlie I
l'iiralysie en iilHlinlinn ilo lu corde viirale droite I
l'ilniljsie en inliliiclioii îles ileux cordes vociiles Il
l'niîilvsie en iiddiiclion de lii coiile vocale ilTOile 8
l';iral>sii' en aililurtion île lit corde vocale fiauclie I
l':iiésie iilKluctrice des deux coules vnciiles 7
l';irésic aliiliichice de la lorde vociile (.Miiclie . . ..."
l'iiiésie iiUlnilrii-e de In cor.le >oc:ile droile. . . . . T,
r.irésie iidiiiictrice de la corde \ocali' ilrnii.' . 1
lletard de l'iilHliiclion ;■ drnilc ...
Ueinrd de riiilitiiclion à ilroiic . . . I
Maiie des deii.x cordes vocales t
Ataiie de |,i conJc vocale ganclie I
988 >/ Mioi.ix.ii-: hu sy.<r/:Mr: .\i-:iin:i \.
l'.n se hasiiiil >iir le-- ii''--iill;il-- l'niiiiii^ |i;ii- I i'\;iiiicii ;i\rc Ir ininiii
|jirvrij;(isc(iiii(|iii', mi |ii'iil disliii^iici- Inii^ \;iiii'h"' (lillcTriilcs de iiiaiii-
l'i'sliilidiis lai'yiij;r'cs un loiiis de l'alaxir lucdiiniliiii'.
1" Pliihioniriics Idi'ijiKics smis liaiihlcs diiiidrciils. ---- Tirs soiivciil.
|nMi(liiiil II' liilii"~ cl nii'iiii' |iai fiiixlrs ■.(III il(''liiil, a la iM'riinIc |in''a|iixi(|U('.
Ii's iiialaili'^ --(■ |ilaii;iii'iil ilr (|iiiiilcs i\r |(MI\ ~>ui\i('S de M'rilaMcs crises
liiri/miccs ri i|ui ne m' liadiii>ciil . olijccliM'iiiciil. par aiiciinc all(''ialiiiii
|iarliciilii''n' dans la iniililili' ilc I iHLiaiic \iical. (.l'Ili' I(mi\. d (irdiiiaiic
si'clic. d(''liiil(' |iai- du |iiciiliMiii'iil an nivcan de la r(''j^ii)ii lliyroïdiciinc.
puis sur\ i<Miii('nl des (iniulcs |dns cm inniiis acccninr'cs. l'arl'iiis. les accrs
siijij d'iinc ric''(|M('n((' Irllc i\\\ un iir saniail niicnv l'aire (|mc de les l'din-
|iaii'i- an\ alhupics de la ((iiinidnclic. Il n \ a lirn de i('';^nlicr dan^
I a|i|iai'ili(ill dr la lnnx. rllr {icnl iMi r |ii(i\oi|iu''r |iar ('iTlaiiics cii-conslaiiccs
occasionnelle--, lelles (|iie la l'aliiine on nii lelVoidisseinenl ; mais, en
ffénéral. on n'arrive pas à di''ciiii\iir la cansc de raccès. || pi'nl se nion-
Irer non seiileineid pendanl le jonr. mais ans--i dnrani la nnil, llans ce
dernier cas. les malades snnl pris an cours de leur sonuncil cl snhile-
nii'nl ri''veilli''s. (jnel(|uerois, la crise; se Iciniiue par 1 ex|)nlsion d nn lied
de mucus. Au cours di! la (]uiule. el grâce ii sa violence, la lace pi-ul se
cyauoscr. cl si la crise s(> proloiifje. le malade, impuissani à respirer.
('■pi'Duve une sensation nelle de sidl'ocalion avec ani;oisse 1res vive el |)erle
lie I onnaissaiicc. Il e^l alors l'rappi' d un vi'rilaldi' icins lai yn^i'. |ili{''iio-
mcne du rcsle fori rare.
Les crises larvni^écs penvenl s'aliiiuier ,'i la lonijne cl devenir iinnns
fréquentes. (!e soûl de vérilaldes pliéiioménes s|ias diipies ipTon a
l'aiipés sous (jualre Ivpes divers : a] Tou\ spasmoiliipie. — h] Spasme
phonatoire. (lys|)lia^i(|ue. — ci Spasme n'spiialoiie. dyspnéitpie. —
'/| Verlij;c larvngé, avec prédominance de I un on ranlre de ces lypes
snivani le caractère de la ci'ise.
Pour expli(|ner les crises larvn^i'cs. un a \onln. aiialiinii(|uemenl,
invoiiner des lésions du nerf larynj;é supérieur cl des cenires du va;.iiie
et de l'accessoire. Mais, en se basant sur l'examen clini(|ue et anato-
miijne d'un cas pai'liculier soumis à sou observation. Sclilcsiiiger (I8!li)
a démontré que celle livpollièse ('lait dénm'cdc fondeinenl. V.u ell'el, chez
sa malade. (|ui avait une |)aralvsie bilatérale des crico-lliyroïdiens posté-
l'ieurs avec conservation de la scnsibilili'' de la miiipiense. rexamcn
hisloldgiipie montra (|ue la moelle alloiii^i'c. saiil iiiic liés Iéi,à'ie (h'gé-
m'-resccnce de l'une des racines du trijumeau, el de la racine descen-
dante du jflosso-pharvngien ascenilanl i faisceau solilairei. édait complèle-
menl inlacle. el que les cellules <;anj;lioiinaiies de-- nnvaiix du va<^iie el
de l'accessoire lie pi'ésenlaieut aucune espèce d allT'i aliiui. l'ar conlie. il
existait nue iK'vrile (li''j;énérative très accnséi' du pnenmogasIriqiK; et
siirlont du récmrenl. Les iiius(des crico-aryténoïiliens pnsir^rienis étaient
torlemenl aliophiés avec li^simis dégénératives accentuées. Les antres
muscles du larynx ainsi (|ne le nei 1 laryngé supérieur étaient absolument
inlacts.
I iiiiiiiif:^ i7>( >./.'W.v i>i)Hiiii\f srniii^t:. w.>
•J ' l'Iiriiiiiiifiirs Idrfiinii's (irrr Iroiihlfs iinrrliiiurn. -— A i c ilcn\ii'lili'
•:i<in|M' :i|)|i;ii'lii'iiiiriil les ciis où l'i-\|i|ni'iilii)ii iiVfc li" l;irv ii^oscii|ic nAi'-li'.
il:iii-< I ii|i|Kii'i'il iiiiiliMir lit' l'or^aiii' mh'iiI. iIcs ili'-Miiilifs ;i|i|iarriils. (!i-ii\-ri
|iciiM>iil iMir iiliis un lllllill^ |iiiiiiiiiircs i-l ni' m' liailniir. |i:n i-Mni|ili-.
<|nc par nn ccrlain ilc<.'i'r <lc liinilaliun, dans raliilin'liun. |Mini' Iniic un
l'antri' ili' cliacnnr un inoinr des i|rn\ rnnlrs vnr-ali*s. Il'anlii's luis,
niai-^ |ilns rarcincnl. l'c ^oi'a I aildni-liun i|ni se l'i'i'ii df l'acnn ini'nni|di'lc:
i-iilin. ahdiirlinn et addnrlinn imnironl « rlliThiiT dans Icni' cidici . mais
on l'onslali-ia. dans IV\i'-i-nlioti des inonvrnicnls d'onvciluri' fl d'occln-
sion de ror'ilicf <:lo|lii|ni>. nn l'clard appriM-ialili-.
Ilans la iniMnc cah-^roric seront rla'^si'-s les |dii''iMinii''nr>< {larlicnlii-rs
tV iin-iiiirilintttion inolricf. conslilni's par drs inonvi-incnls ala\i(pii's vi'ri-
laltlc< des cordes vocales. Ils consiv|enl dans nn Irenddeineiil liori/onlal
des rniian-^ vocanx. nellenieni perceplilde an larvn^oseope, et surxenaiil
soil pendant I inspiration, soit pendant la plionalion.
."" l'Iu'uniiiriirx hiniixjés iivce Iriiiihlfs fMinilijlitjues. — Ce dernii'r
;:ronpe est de tons le pins inipcnlant. car il est lelalilanx altérations les
|dns ^'iaves. Les iaryn^'oplégies lalit'tiipie^ sont nni on liilaterales; mais
eonnne elles frappent pres(|ne excinsivenient les muscles dn larviix dits
n-spiralriirs. c"est-à-dii'e les ci'ico-aivli'noïdiens posiérienis on dilata-
teurs de 1,1 j;!olte. elles sont tonjonis de ce l'ait particulièrement redon-
taldes.
A-sez pen tV('i|nennneiil sont atleiul- les conslricleurs; ceperidaiil. cl
connue il existe des exemples de paralysies liien observées on ces muscles
l'Iaient manitésiement en cause, cette varii-tt' doit être Mécessairement
admise parmi les manireslalions lai yn^'ées du labes.
Les laryiigopléj.'ies taln'-tiipies ne déteiinineni qneraicmcul de- Irmddes
vocanx. On peut oliserver alors inie voix liitonale on ran<|ue. Mais, en
;.'éiiéral, la |dionalion n'est jias entravée j.'ràce. |ir(''cisément. à la
conservation de l'intéfriili' ronctiounelle des coiistricleins. One si. exiep-
tionnellemeut. l'une des deux coiiles se li'ouve paralysée en aliduclion.
avec le temps pourra s étaldir une suppléance fonctionnidle. l'autre corde
di'>|iassant. tians l'adductiim. la li^m<' médiane pour venir s'aHronler
a\ei' le hord lilire de sa cou;.'éuèi-e du coti' (»pposé. Kt. dans ces coiidi-
lions. on n'cdiservera pas non plus de troubles phonatoires. Il eu e-.|
tout autrement des tronides respiratoires, (ienx-ci i-evètenl parfois une
;;ravilé extrême, la fente j.dottirpie étant léduile à diidimes dimen-
■•ious et le liord libre des cordes demeurant presqin' juxtaposé, (pn'l(|ue
elTort inspiratoire que fasse le malade. Lu pareille liiconslance. l'expi-
ration peut encore s'accomplii' relativement bien: mais, c'est l'iuspi-
l'atioii surtout cpii. par suite de la paralv-ie di's dilatateui's. est pi'nible.
brnyame. souvent sifllante. Il est des <as enlin on elle est extièmemeut
bruyante et où il existe nn véi'itable cm'iKijL'e larvnjié.
L'i'xamen laryn^'oscopi<|ne |irati(|ni'' chez les ataxiipies atteints de
paraly-ie laiyn:.'ie fouiiiit des ri'-snltats dilfi'i-eids. On peut tionver l'une
on lantre des deux cordes Lomplétemeut innnobilisée en |io-.ilioii iuspi-
yyii si: M 101. 01,11-: nu s)>ri:Mi-: .\i:/iri:i w
l'illdilV iildiollilc. (• (-.l-ii-dirt' cil .ilHlllclidli rxliviiir. M;iis. je le ii'|ii'lr,
(•'(•si \i\ iili l'jiil (iliiti'il laii'. i.r i|ii lin ciIi^imm' |iIii-- i iiiiiliiuiir'iilriil. l'i'st
la |i;ir;ilvsii' imi aililuiliim |iiirliilil mit riliiruii I aillrc di's ilriiv niiilcs l'I.
Iivs riviilli'lilllli'lll. sur li-s di-iix. Kii jii'in-ial. alm^, la Iri iiirliii r riiiii|ilrlr
lie lii filiillc l'sl l'iicoii' |ii)ssililf: mais. i|iiaiiii Ir |ialii'iil li'iilr un cIViiil
iiis|iii'aliiiri', un \(iil la iniilr, s'il s'aiiil iliiiir ininiii|ik''^ii', ou li's deux
i-i>i'd("S, s'il s'agit d uni' ili|ili''^ir, s arirlrr Ir plus siuivi'iit imi piisilidii
('a(lavi'Tii|Mi' iiii dans Imili' aiilir iiD^iliciii iiilcrinr'diaii'i' à la |iliiiiiali(iii ri
à riiis|iiialiiiri |iroriindr. Il y a. du ir-.!,', ,'i ic| r^aid, miiiilnr lii' variélrs
ri Ir-- riniiltiiiaisiiiis les plus divri-r- prnxriil ^r |iic''--riili'i . Ainsi, l'inir
drs liriix cDrilrs poiil rire aljsidiiinrnl iiilarir ri I aniir liiniliM' dans son
aluliirliiiii. (lit complrlriiirnt inimoliilisée rii adiliiiliiin. I,rs driix cordes
priiNciil çlrc prises, mais chacune à nu de^ré dill'éiciil. Kiiliii. la iarvii^o-
pli'izir irMiinriilirlIr priil l'drr liitalr ri rliaruii drs rubans vocaux absolu-
mriil iiiimidiiliM'. (Ir dniiirr moilr. rxlirmrmrnl "fave quand 1rs cordes
sonl. ou à peu près, li.xérs eu posilioii uirdiaue. i"-l liriirrusrinriil moins
cumiiiuii ipir la paralysie exclusive des dilalateiiis.
Celle division des maiiit'rslalions laryn^rrs au roins Ac l'alaxir loro-
niotrice m huis ^louprs dill'ricnts. parait nu prn srlu'nialii|ur : rllr
repose cependant sur di's doniK'rs précises fournies par l'exaniru larvn-
jioscopicpie. Mais, il convienl i\r iir |ias oxajiéi'er en lui accordant nn siîus
trop absolu. En cllrt. mi ponna. par exemplr. obsnvrr dr la toux avec
crises laryngées à lonirs 1rs iHTioilrs du laiirs. dr mriiir des spasmes,
des inouveincnts ataxii|urs rt autrrs Irmiidrs dr la coordimilion. I.a
parésie |)onrra être lii'c h la |iaralysir et celle-ci se inontrei' tout à l'ail
au di'biil sans ronsidiMarmii iiirnir pour I ordi'r clironologiipir.
(JiianI il la {'n'ipiriirr irlalivr drs diverses modilicatiojis obsrrvi'rs
dans le larynx avec Ir niimii . il snlliia dv jrirr nu runp d iril sni' ir
tableau II pour s'en rrndir un cninplr rxarl.
.l'ai déjà l'ait allusion aux raisons analomi(pies invoquées jioui' expli-
(|uei' les crises laryngées dn tabès; les examens nccropsiqnes ont égale-
ment l'ouriii des résultats dans 1rs cas de paraivsir ri c'rsl surtout dans
ri' ilrmirrordrc de laits ijuils uni l'Ii' praliqnés. I,r iriiiir paralysie n'est
du reste ici pas tout à l'ait rxacl, ers mnsclrs paralys/'s l'tanl ru même
lemps loujoins airopbiés.
Or, dans les diflérenles autopsies qui ont l'-li' iap|)ortées au cours dr
ces dernières aiUK'es, on a toujours constali' l'intégrité des noyaux du
vague et dn spinal dune part (Opprrdieim, Dejerine et l'etreu, (iraboverl
(18!l('>) et. d'autre part, des altérations très niai'ipiées des nerfs des
nniscles paralysés ainsi que du tronc du récurrenl. (irabover a. en outre,
montré dans un cas cpu' 1rs racini^sdn spinal é'iairui inlacirs. tandis ipir
cidlrs du purumogastricjue étaient très altérées, et ce fait vient a rajipui
des travaux anlérienis de cet auteur (l<S91) ol de ceux de Hossmann
(IS!)I|. travaux ipii nmntrent qm- te neiT s|)iual n'exerce aucnnr l'onc-
tion sur Ir laiMix dont la mnsculatiMe est iiiiirrvi''r. rxclnsi\riiiriil, par
le vague.
IIIOlHLhS \ ISiUlAI .\ liiHili.l.Xh: SI ll\ I I "1 W\
Si hi |Kii;ilyxif csl litiiili'i' ;iii\ iiiiisrlrs ililaliilfiiis. siiiimiiI un Itiiuvr
IIIK' |i:il'lil' si-llIclllClll ll('-< ltllll"< IKM'M'IIV tlll ItTIII'l'Clll illll'illls |||> iir-^i'*-
iu'I'cnci'iicc. Un a |in'-li'n(ln (|ni' les alli-i'iilimis nrrvfiisrs |inn\iiii'nl altso-
Innirnt l'aire iir-t'ant anssi liini ilan^ li- Inillic i|nr >ni' lc> iicir> i|ni m-
(li>li iliucnl an larynx, lie nV>l là (|iriini- liviKtlIirM' (|ni f>l inlinni-r pai
l(>n> Ic^ iv^nllal"- ni''ci'ti->cii|ii(|ni'«i ipii' mins iiosm-iIhiin.
Si [lin ne |)i'alii|ni- pas l'i-xann-n liirvn^iis('ii|iii|nc i-l i|ni-. ilaiilir |iart.
il ni'xi^lr |ias dr Irunlilrs |iliiinaliiii'i'> un rcsiiiialuirc-N. li's |iaralvsii*s
laiyn;j('i-< |nMi\('ut t^ln- niécoinnics. Kl ainsi s'i'\|ili(|ur le l'ail (|n'i'ili's
uni |in. il torl. i"^!!'!' irj^anir'fs riinniii' niuins liv(|nriili-s ijnr 1rs s|iasnic>.
Il'anlri's i'uis, on ruiisidi'-fi'i'a niniinr îles spasino île la ;;!u(li' des rrisrs
lie (lvs|itiri> iiccasiiiniircs par nn ili'lml ilr paialysic îles ililalatrius.
Kniin, crrlaini's paralvsirs laiyn^r-i-s. iliriii'ili'> ;i i|naliliiT, m- suiil parl'ui-.
i|ut> ilfs lai'vn;:upir'<:ics lalirlii|iirs, syinplùnii- iitiii|iir i<l r-lnijinr linnc
alaxii' liii-iiniuliiff ilunl l'avenir ivNt'-lera I exislenee. Il est eerlain. el
j'en ai iiitservi'" îles exemples. i|n'nne laiyn}'opir';:ie penl se lencunliri'
l'Ile/ lies snjets tiiiil à l'ail an ilélinl il'nn lalies el èlie le seni svinpii'iine
alliianl l'altenliDn ilu malade.
La paialvsiedes dilalalem's esl de lieaiicunp celleiprun uliM'i\e Ir plii'^
('i)mmnni''inenl an euurs dn lalies. (! est ee duid li'-muigne nue slali^lii|Ne
dressée par l!i'ii';,'ei'. Kn ellel. snr 7! eas de laiyn;,'u|ili'';;ies taJK'-liipies.
eel anleni'M anrail pasnlisei-vé nniins de iT» luis la paialvsie des ililalaleuis.
(ilie/ ')') malades, il a eiinslalé i|n'elle l'-lail liilali'-raie. avec pir'diMiiinanee
d'ini l'iMé. jlans la slalisliqne pru\rii,iiil de iiiun service nous vuvuns ipie.
sni- Hi cas. les ililalalenrs se >uiil tiuii\i> alleiids "211 luis el ipie. clie/
1 1 malades, la |)ai'aly-ie était iiilatéraie. Au délmt, les constriclenrs
u étant pas encuiv iiiléi'essés. un aallaireà nue paralysie pnre des dilata-
leui's: mais, pins lard, on voit les lliyru-aiylénu'i'iiiens se prendre à leiii'
tour el ainsi s'étalilil nue conliaclnre anlaj.'unisle des curislrictenis.
l,es troubles th- lu sciisil/ililt' dans les iarynuopli'jiics talii-liipies suul
liés inconstaiils. Il seml)lerail ipie. normalement, il dnt exister de l'aiies-
lliésie de la muqnense. el eeilains aulenrs pri'tendenl. en eil'el. en avoir
reiiconln''. D antres ont sij,'nali'' de i'Iiypoesthésie, mais la plupart n'ont
al)solninenl rien tionvi-. Numlire de mi-decins, an coiitraiie. ont noti- une
liyperestiiésie niatiireste et celle-ci sciait \c l'acteur essoidiel de l'accès de
spasme ou de verti^'c. A coté di's allératioiis relevant uettemeid du talies,
nous croyons, an point de vue des mudificalions de la sensiliiliti- de l;i
mni|nense vocale. i|n'il l'aut tenir i:iaiiil compte di"> dispositions indiv i-
dn.dlev.
Les tronides lai-vn-iés sont toujours nue manileslatioii j:rave au cours
de l'ataxie loiomotrice. Et celte f.!raviti' vaiie suivant l'iidensiti- de la
lésion, les pai-alysies s'accompa^uanl. naturellement, des |ihénomènes les
pins danirercux. Qiielipies auteurs raisonnant par analu;.'ie avec ce (|ni se
passe pour les ti'onldcs ocnlo-motenis dn talies dont un voit, parfois, la
dis|iai'iliun spunlauée. oïd admis ipi il eu pouvait être ainsi pour le larvnx.
Si. Ihéoriipiement. pareille livpidlièse est suntenalile. il est cepeudaul
«i9î si:.\iini.oi,ii-: II! sy^rf.Mi: \i;i:vi:i \.
plus juste (le ivcoiinniti'i- ([uc. dans la |iiatii|iii'. les alli'ialiiiiis lai'vii^iM's
tlii lahcs oui Iciiilaiicc ;i |ir(ii;ri--^i'i' il une raicui ciinslaiilr. (In ne saniail.
;i (■(•( T'i^artl. (''Ire aflifinalir i|Mi' |iiMii- les si'iils ( av oi'i a cli' |irali(|ni'' nn
cxailU'Il larvil^()SC(i|)i(|ni' ^iTirnx. Or. rn pairillr circiinslancc. ou a
cduslali' iiue. chez les nialaili"- allcinh ilc lai\ n,u(i|ilc^i('s, lo r(''nnssinn>
l'Iaiciil cxccssixcuicnl lairs, ri (|n nnr lois insliluécs los paralysies |)cr-
><islaioul jusipi'à la ninii. (jnc s il siM\irnl des uiodilicalinns (■"(•^l (pic
^t'iiéralcniont Tclal s'agjiravc. i';!, alors, la corde |niuiiliveniL'ul en posiiion
cadavérique pourra, par exemple. >-i' inelire eu posiiion plionaloire ou
médiane. S'agil-il d'une iiaialy-ie donlilc. il n'est pas liesoin d'insister
sur la j;èii(> des troulil(>s respiialoires cl vur la gravité des di'sordres ipii
poiu-|'otit s'ensuivre, lai cllcl. la renie glidli(pie pcMil èlrc ii'dnilc ;i nue
simple ligue el le malade pii''vciilci a nue dysput'-c permaiicnlc ipic \ ieiidia
aggraver li' inoiiidi-e l'Il'oil cl la plus petite l'atigue. Dans ipieNpu's cas. il
a nicmc lallii recourir, d'nrgeucc. à la tr'achéolomic poui' parer ii une
crise, autrement mortelle, de sull'ocatioii.
Kniin.ii coté de ces pliéuomcnes laryiigc's lalK'tiipu's. il t'aiil nicntiouiier
les svmptômes plKU'vngés(pii' l'on oIiscim' paiTois clie/, ces malades. C'est
ainsi <|u'Oppculieim (ISSN) a (li'cril sons le nom de crises pltaryiif/ccs
des pl)(''uomcnes caractérises par une si'rie de mouvements très rrc(pients
de (lé'glnlition — 20 à 2."> par ininulc — et acconipagU(''s de bruits de
di''gluliliuu plus ou moins sonores.
Itaus la maladie de Frictivcich il est de régli» ^\o ne pas coiistalcr de
jiaralvsie ni de spasmes larvngés. Les troubles vocaux — voix bitouale.
scaïub'C — relèvent de l'aU'ecliou elle-même, ils sont |)arl"ois augmentés
i\\\ l'ait d'un certain degré de parésie du voile du palais, particulaiité du
reste ti'ès rarement obsei'vée. On peut cepcmlant reuconlrer dans la ma-
ladie de Kriedreicb des paralysies laryngées et j'en ai aciuellement un
exemple ti'ès net dans mon service, il s'agit d une rcninie âgée de
trente-deux ans, chez la([nelle l'aU'ecliou médullaire est ancienne et très
avani'i'-e. Chez cette malade, la corde \ocale gauche est inmiobilisée en
posiiion inicruiédiairc cl la cindc \(icalc droite esl parc'siée.
Troubles respiratoires dans les névrites. — Les iirrriles iirurralisccs
de cause iiiri'clicuse ou loxi(pie ne caiiseiil pas souvcul des Iroiildes dans
les l'onclions du larvnx, bien que 1 existence de paralysies laryngées
ail étt'' (luelquelois constatée dans ce cas: pour ma parL il ma étt'^ doiuié-
d'en observer deux exemples. La (lijililrrh' peut produire une ancslli(''sie
de la nuiipiense laryngée, pailiellc cl pri''doiiiinanl an iii\i'aii du \i'sli-
bnle: les cordes vocales resleul incries sous le cou lad. du a \u des para-
lysies laryngées persister iudéliuiment ;i la suite de la diplithérie (Tinel).
Mais c'est là nn ('ail exceptiouueilenient raie. L'inloxicalion salinniiic
enti'aine parfois une paialysie des muscles du larynx se traduisant par de
l'aphonie. Dans l'intoxication arxoiirah' la chose est l'oit rare.
La parah/sie dn (liaiiln-aiiinc |ieiil reconuailrc aussi une oiigine névri-
ti(|iie. .\n repos, le malade ne semble pas oiijtrcissé, les mouvements res-
//>'ir///./:s I /sr/./;ir.\ iioiiiaiM Min i:i w '.19:1
|iii:ili>iri's sont siiii|ilciiiciil plus IVimiiumiIs il iiiniiis |iiiiriiniU. M.iis. :iii
imilmlri' l'Ilnrl, la ics|iiialuMi siicci'lric cl la il\>|iii(''r diviint lii-
iiilciisc. Tniil flVoi'l i|iliiiiialiiiii. i>\|i<-<'l(ii'aliiini csl ciilraM- il la iiiiiiinlir
alVi-rliiin iiili-icuni-iili- ili- ra|i|iaii'il ii'S|iiialiiiii- |iii'ml iiiir ;;iinili'
cxlii'inc. Au |iuiiil lie vin- iiiijrriir, ri-lli' |iatal\sii' si' liailiiil par la ilcpii-s
sioii lirs livpiic Iii's li ili> ri'-pi;;asli'i' piMiilaul I inspiialiiiii, lamlis ipir
la piiilrihi' >r liilalr. i-l iuM'isriiinil Ir --uuIrM'uii'ul ilrs riii'Mics ii';;iiiii^
piMiilaul rc\|iii'aliiiu.
Ilaiis la iiérrih' iiilrrxlilirllf Injiu-ilriiiiliiiiin- nu pi'ul, iiiiuuii' ilau^ Ir
lalics. riMiciiuli'iT iiur paralvsii- ilrs iinisrlrs ilu laivux. hans lo tiuis i-a-.
(Il- ri'llr allriiiiiu i|u'il uia l'Ii- tliiuui' jusi|u'ii-i iliilisiTM-r. il i'\istail rlir/
riiuil'i'ux ilifi. IS'Ji iiuc paialysii- ilii (•lirn-aiyir'iinMliru piisli-iiiMir j;aurlii'
avant ili'lci'iiiiiii' la posiliou raila\i°Tii|ni' ilf la i-nnli- voralr niiri-spiiuilanli'.
haus l'alriipliii' niusrulaiio ni''\iiliipii'. Iijjir ('.liiirviil-Minic, la paialysir
laiNni^i'iMsl l'Nlii'Uifuii'ut laii'. Aiiyaiiia eu a lappiiili- un cas.
I.a jiiirahjsic des iiilcn'osliiiij:. peu rn'iiuciilc dans la polyui'Milc. se
caracli'iisc pai' les syuiplùines suivants : pendant les elVoits il'inspi-
l'.iliiMi. la pallie supérieure du lliiirax ne s'a^Maudit pas. laiiilis ipie la
léjiiiiu i''pij;astriipn' et la base du tlKuax se soulè\ent sons laetinn dn
diaphiafiiiie. i.inspiiatiiiu est liin;;ue. re\|iii alinii. au ciiiitraii e. est tun-
jiiiirs eiiui'te et la pliuualitin eutraM-e.
I.a iicvriti' du iiiictiinoi/dslriiinc peut euj;euilrer de lieilèiue, de la cimi-
|.;estiim |uiliuonaiie. di: la spli-impueuiuonie. Kl, sur ce lerrain ainsi pré-
paiv par la li-siiui nerveuse, rinterveiitioii des uiicrnlies pallm;^!"'!!!""
ciiniluit rapiileineut aux lésions inllauiuialoires.
Oiiant aux troiililes i-espiratoires oi'casiiiuiK's par U's<rinii)rcssii)ns iwr-
rcnscs ipueuiuii<;asli'ii|ue. r.'currenl 1, leur histoire ne s;uiiail être séparée
de celle des tuiueuis du niédiasiin.
Ilaus la iHiidjiilhiiiue iilniphuiw jini'irexsirc les tronliles rcspiiatoircs
par atrophie des intei'costaiix cl du diaphra<.'uie on des muscles laryujiés
ii'oid pas été sijîiialés. l'oiir ma pail je n'eu ai jamais reiicouln; d'exeiuple.
Ces Iroiildcs u'oni été- jusipi'ici oliservés r|ue dans la myopathie alrn-
phiipie compliqui'c de ;//»/o/(»///c. (\oy. p. .'jIKi.)
U.ins la iiiiinsllii'iiie jixcuild-iiiirdhilKjue, — paialvsie hnliiaire asllu'-
iiiipie. — il exisie souveni «les troidiles respiraloii'cs soit sous l'orme de
dvspnée spoiilaiiée ou île dyspnée d ellorl. l'arl'ois surviennenl des accès
de snlVocation pouvant se leriiiinei' par la mort. La paralysie du
diaphra;.'iiie cl des intercostaux est la cause de ces accidents, hauti'cs
lois ils sont sous la dé|)i'ndauce dune parésie des muscles du lai'ynx.
Certaines iiiloxicalions ou in/'cfliinis |iortent leur action sur le sys-
lènie nerveux el inlércsseut accessoiienienl les éléments ipii président
aux ronclious respiratoires. .\ vrai dire, la détermination delà lésion ner-
veuse u"est pas toujours chose aisée, car les examens donnent des ri'siil-
lats laiilol ué.'Util's. taiilôl discutailles, jamais constauls: la localisation
du poison siii' lélémenl nerveux iien est pas moins certaine el on peut
rallirmei'. d'après la nature même des symptômes.
IIulrim:. — Si'iiiiuliiKic. 63
'.194 si: M 101. 1)1, II-: nr sysi iImi-: .\i:i:n-:i x.
C.'t'sl ainsi (HIC. dniis le Irhiims. Ic^ (ii^iaiirs iiinsciilaiii's ilc r,i|i|i;iii'il
i\'S|>iraliiir(' |iar'lici|M'iiiiil ,iii\ |ili(''ii(iiiirM('s de iunli mcIiiii' au incinr liliv
(|U(' les iiinscios ti(>s iiiciiiIph'v: iMinlaiil les paioxYsiiics, il \ a iiin' cdii-
Ifacliii'o (les iiuisclos r('S|iiiali'iiis cl le llimax csl iiniiioiiilisi'. d m'i cva-
iiiisc cl asphyxie.
lia IIS l.i i(i(ic. il cxjslc une il\s|iiii''C i|iii csl s|iasiii(i(li(|iie, \ ioleiile, miIi-
as|)liyxi(|iie par s|iasiiie des iiis|iiialciiis; d'aiili<'s l'ois (die lésiille de
riiicriic Idialedcs imiscics respiraleurs el sOiiscrvc dans la Ibiiiic para-
lvli(pie. d'einhii'c on (■(insccnliveincnl aux accès spasniodiipies. ('."csl
i'asplivxic paialvliipie (|iii leiininc la maladie.
I.a Irlaiiir |ienl iiil(''resscr aussi la n'spiralion cl prodiiiic sp/'cialciiieiil
le aixisiiic (le 1(1 (/lollr ( larvn;i<ispasiiie piiiiiilil'i. siiil dans sa rnrnie i^ciic-
ralisi'u, soil dans sa Idiine lalenle.
Il — Troubles respiratoires dans les névroses.
Ce uioiipe n'poiid siniplcineiil ii des lroiildi>s lonclionncls du svslènic
nei\cii\ doiil le siilisiratiiin analiiiiiii{iic i''clia|i|i(' à iiotfC connaissance,
cl c(da en raismi de sa li'^crcli' el de sa disparilion rapide car lallure
pai'OXVSli(|nc du svniplôiiie iiiiliipie hicii riiileiiiiilleiice el la !i(''iii;iinl(''
de la l(''si()n.
Il snl'lil de sij,Mialcr li's Ininhlcs i-cspiraloircs ipii se inoiiireni dans
Vriiilrjisic, car ils ndnl pas d indr'pciidaiicc svniploinaliipie. l'arini les
s\ inpl('iiiies de ïdiira, on signale une angoisse respiialoiic acciHiipagni'c
d'une scll■^alioll de spasiiu» larvngi'.
Les Ironldi.'s qui acciiiiipai;iiciil rallaiiiic d'épilepsie soûl plus luar-
qués. i'endanl la |diasc liiiii(|iie. la poilrine est ininioliilisi'c en expi-
ration, la respiration e--l nulle el la l'ace se cDiigcsIioinic. I'endanl la
phase eloniqne, la respiralion csl saccadi'c. Iniivanle cl iiicoinplclc : la
cyanose persisli;. A la pi'riode de slerlur. la respiralion devient ainpie.
régnlière. Parlois le mal comilial (hninc lien à des li(''niiirragies pulmo-
naires.
Dans la nriirasllirnit' les Ironldes rcspiraloiies ohicclirs l'uiil presipie
tonjours d(''raill. Dans les roriucs graves de celle aH'cclion on a paiiois
noté la faihlessc de la \oix. de ressonrileiuciil cl une lon\ sèche rcliidlc.
Mais ce ipie Ton trouve très sonvcnl (diez les iieiiiaslli(''iiii[nes,
sons riulliicnce de l'espèce d'(''lal d'atlenle ('inolivc oii ils se IroiivenI
pi'(-sipie conliiiiiellcnicnl . c'est nue iliiiiiiinlion iiidalde de la \eiililation
pnlmonairc.
Dantre |iart nn certain nombre de cas de l'ansses asthénies avec
('■jiiiixcincul rapi(h^ sont dus à une respiration insnl'lisante des malades
ipii pmu' ainsi dire s'étoutli-nl enx-niènies. Sui-veillanl leur marche ou
1 ell'ort physiipie (piclcompie (|n"ils font, ils en imhlient de respirc'r el en
aii'ivent ainsi \\ une t'cMinc particulière d'i''piiisciiieiil (''puisciueut
respiratoire en ipieh|ne sorlc
C.'esl à IV/i/.v/è/v'e ipie se lattacliciil ce qu'on appelle eoiiiiiiiin(''iileiil les
iiim III h-: I i^ci ii.ii \ hnitiiiiM: .\i:itrfi'sfi. o.»;.
Iioiilili-s riiii(-|ii)Mni-ls i'<-s|iii','il(>ii'(>s iroi'i^'iiii' iici'vcii><c : hi Irnix iirrvnisc.
I:i iInsihii'c ni>r\ciis(-, i-lc. : Iniiililcs (|iii |i:ii'iiissriit aviiii' iiiir iiiil(''|ii-ii-
il:uii'c sMii|iliiiii.'ili(|iii> telle, iiu'oii les appeiail aiili'etois « essentiels >.
I,es Iroiihlrs rr!<i>inittiircs ilaiis riii/sliTir oui un (•■iraclèi'e iiii|i(ir-
taiit : leiii' alliiie pai (i\ysti(|iie; ni lis ce i|iii est ea|)ital, — ear an |ioint de
\ne (In ilia^nnslie ee l'ait a nue valeur <le pieiiiière iniiitirtance, — Ions
tes Innihli's rfsiiinilnirrs dr l' hijslrvir, ijuris ijii'ils soii'iil, illsiiiiriii>i-
sciil lu'ii'lmil le siiiiiinril; l(i'ii|iiet eataln;;nait ces tiunliles sons le terme
(le sjiasnies n-spicatoires. l'ilres classi! en trois |j;riin|ies les s|iasiiies ivtli-
nii(|iies i-es|iii-aloii'es :
I" Spasmes respiraloircs simples : les secousses convnisives sni-
\ieniieiil excliisivemeiit pendant I iiispiralion o;i l'expiration. I.es spasmes
expiraloires prodnisent des plii-iiomèiies pins on moins analo;.'iies à la
lon\ on au reiiàclenient : les spasmes iiispiraloires prodiiisenl des pliéiio-
mi'iies ressemlilaiil an lioi|iiet on au renillemeiil.
"2" Spasmes respiratoires mixtes : les monvemenls pliysi(do^i(|iies
d'iiispiratioii et d'expiration sont tinis deux luodilii's par I iiilerxeiilion
des coiiMilsions iliàillemeiil. éteriiùmeiil. rirei.
.")" Spasmes respiratoires compli(piés : les secousses convnisives inti'--
lesseiit il la l'ois lis muscles de la respiration et de la phonation (bruits,
cris inai ticuir-s. paroles dislim les piiMionc(''es d une manière con-
vulsi\e».
(lliarcol ramenait aussi ,'i cleii\ cliers le mécanisme des hntits
lariiiKji's. Les nus, de iialiire expiraloire. se r.ipproi'lient |ilus ou
moins du tvpe de la toux; les antres, de nature inspiraloire. se
rapprorheraient du lioipiet. Kn raison souvent d nue imitation iiivo-
loiilaire, aiito!iiati(|iie. de ce (in'on appelle la coiita<.'ion uervensi-. ces
iirnits ressemldent livipiemineul aux cris lialiitnels il divers auimanx :
alioiemeiil. Iinrlemeiit, miaulement. ;:i'oi.'nemeril. mn^'issemeut. •'loiis-
semeiil. coassement, etc.
.1 examinerai tout d aliord les Ironldes de la iiliuiKitmit et de la rcxpi-
/7<//o/H|iii ciu'resporident. non pas :i une lésion locale, inaisii niie inilneiice
;,'(''nérale d'ori|L;iiie centrale spasmes iiispiraloiros. expiratoires. alté-
rations du rvtlime respiratoirei : je m'oconperai ensuite de ceux ijni sont
en rapport avec nue li-siuii locale du larviix ( paialvsie. coiiiraclurei. ou
du poiimoii liémorragiel-
l'arnii les sprisnu-s cipiialoires, la lou.r est le pins Iréqnenl et le
mieux étudié ll.asèfiue. 18.')'»). La toux liystériipie se présente pres(|iie
toujours sons lorme paroxyslii|ne. avec nu certain dc^'ré de |!ermaueiice
dans la repi'-tilioii des accès ii divers moments de la jonrué-e.
Les se(-onsses se monpeiit fiéné'ralemenl par séries de trois on i|nalre.
Les secousses isoif'-es et les ;;roiipes de secousses sont sépari's par des
intervalles é^jaiix. La toux cesse |)eiidaiit I- soinnieil.
Sur cet étal permanent, mais non continu, se ^'relient souvent, mais
|ias toujours l'i'pendaiil. des paioxvsmes. l'.e sont de véritables crises ou
■lyiV >i:.\nCI.Oiil/: 1)1 SYSTEME M-ItlEUX.
alla(|iics ;\ii\(|iu'lli's les sccoiissi's ilc loiix (loiiiiciil iiii cailiol pai liciilirr:
crises (|ui pi-iivuiil se leiiniiUM' par iiiic. période, déliraiilc, ilic cnlre-
Cdiipées (111 suivies par do vérihihles coiiviiisioiis. Les paroxysmes sont
^éiiéraleinenl péiioilii|iies el ir^'lés, se l'eprodnisaril. ideiiliipies dans
leill' lorine el suiiveiil M la iii(''nii' iiiiiiille. iiiic ou plusieurs lois par
Jour, snrlonl le soir, el pon\aiil durer une ou plusieurs heures.
(iepeiidanl il ii y a ni dyspni'e, ni sull'oi alion. ui sij^nes sl(''llioscopi(|ues,
à moins ipie la tonx ne soit siirajoiitée à un ealarrlie larynjio-hroneiiicpie
hanal.
I,a luil r lii/slrrifiuc déliule d'ordinaire dans l'adolesccnc-e. (diez les
jeunes lillcs de pridërenee. ('.'es; nn(! iiystéiie locale, subsistant souvi-nl
à l'élal isolé, sans accompagnement d'aulresstiiimalcs do la névro'^e, sauf
parfois des IroiiMes de la sensibilité sous l'orme (riiémiauesihésie.
I,t)i-s(|u'clle n'e'-l pas Irailée par les iriélhodes employées en pareil cas,
— isoIcMuenl avec psy(diollR'rapie. — celle toux est teiwu'e. ridxdb; à tout
calnuud. peut durer des mois, des amiees; elle est Càpai)le de disparaître
biusipiemenl à la suite crruic attaque. d'un(! émotion et lécidive l'aci-
lemenl. (jnelcpud'ois elle allerne avec d'autres sym|itômes liysléri(|ues.
Le |)lus souvent toutefois c'est une inanil'estation pluh'it monosym|)t(i-
inatique de l'Iiysléric.
Les cai'actères généraux de celle descri|ition de la loux liysléri(]ue se
relr'ouveul dans la gi'néralitê des spasmes respiratoires que Ton ren-
<'onlro dans celle néviose : début Ijrusque le |)lus souvent à la suite
d'une cause émotive, allure pai'oxysti(pu;. é(piivalenc(i d'alla(pu' liysté-
rique, lénacilé, disparition brusque, récidives, manifiislation isolée
d'Iiystérie, elc. Ainsi se coniporleul U\ renàclcmeiil, el tous les cris
daiiiuiaux précités. Parfois on observe des épidémies de bruits laiyugés
chez les hystéi'i(|ups, véritabli' contagion par sugiçostion. Le fail élail fi'é-
<picnt .lutrefois dans les lio|)ilaux lorsqu'on n'isolait pas les liysl(''-
riques.
Le II if/iicl esl le type des spa.smi's cxpirnloircx. Il esl plus rare ([ue la
loux. Siuvenaul volontiers chez les liysléri(|U(îs gaslralgi(|ues, il appa-
raît pour une cause légère, une ingestion alimenlaii-e. ou même sans
cause. Il esl bruvanl. rare dans les attaques, ci>sscdans le soiumeil, asso-
cié paifois au bâillement. Le renijlemi-nl est un ])liénonièue du même
ordiv.
Lt^- hiillleinciil esl un s|)asine re-piraluire mixte. (ye--l un accidi'ul assez
raia; (jui se présente à l'élal i)ermanenl ou paroxysli(iu(;. l'ermanenls, les
bàillenienls cessent pendant It; sommeil, réapparaissent au réveil, durent
«les mois et des années; ils sont rythmés, souvcul eiilrccou|)i's de quintes
de loux; récai-temenl des mâchoires (ïsI exInMue. mais l'inspiration ne
<li''passe pas la profondeur de linspiralion normale, l'aroxyslicpies. les
Itâilienients se répèlenl coup sur coup, subinlraiils, pendani ([uinze.
trente minutes el plus; l'accès cesse et re<-ommeiu;c ensuite. On y
retrouve souvent un fragment de rattai|ue hystérique, avec convulsions.
\a's cirrnùiir'iils ;illeiiii;nt sonvenl aver la loux. ils se produisfiil sons
;/,o//.7/> i/M/zMrv noiiitiiM .\i:i!\ Il si;. v.>:
t'iii'iiic (r:ii'('i's iliii'iiiil (II- i|iifli|ii('<- niiiiiilcs it <|ii<-li|iics Iiimiii s, :i\i-<' mi
saii-^ si''('rr>liiiii iiiisalc cl se r('-|ictMiil Till l'i il) lois |iar iiiiiiulc.
I.»' (•/;•(■ livsl('Ti(|n(' |»i(icrilc aussi |iai' at'ci's ; il |in''ri'(lf, aci iiiii|i.'ii;nc on
suit ii's aUai|ii('-i cniiMilsivcs, ou se iiioiitrc dans leurs iiilci'vailcs.
H'apii s uni' ilcsLii|ilion ili- ltiii|iii'l. il rxislciail un (islliiin- liiisli'ili/iir
i|iii serait analo<!ti(> à raslliiiu' Mai on à l'aci-ès (rasIliuM- s\ni|ilnnialii|nL>
(le IViniiInsèinc. mais ipti lui'scMlcrail les |iai'li('tilai'ilés sni\anlcs : sa
^'l'anili' inlrnsili-, sa |i(M'sistani'i' prnilatil des mois, sini a|i|iarilion i>l sa
dispai iliiiii lii'nsi|iii-s ii l'oci-asioM d inn- allMijur. son allri'nani'i' |iossildi>
a\t'c nni' |iaia|di''f;ii' liysléri(|nc.
La (/(/.s'/mcc /ii/.\7('ci(/Mc par contre a nne cxislence indiscnlalde. Klle
est cafactérisée par nne accéléi'ation e\trcnn' des inmivcnuMits l'cspira-
toires. (|ni peuvent atteindre le nomlne de 17(1 i\ ISO par miinile. li'esl
nne \('-ritalile |>olvpni'-e. I. a respiration st- l'ail sans hrnil. sansell'ort, sans
anviété. sanscvanose; le pouls reste ii 0(1 ou SO pulsations. Il n'y a ni
expectoraliiui. ni si>,'nes sli'-lhoscopiipics. (!etle dyspnée dispar'ail |ietniant
le sonnneil. Klle survient par accès (jui durent trois à ipiatre heures et
s"acc(nnpai;iienl sinivent de (|iielipies symplonies (aura, ideuis) (|ui ppi-
nieltent de les assimiler à des attaques dli\sterie H'anlres l'ois elle existe
à l'état peinianent. t'/est aussi une hystérie nninosymplomati(|ue, |»ou-
vant coïncider ou ntni avec des allai|ues ccnivulsives. On l'a altrihuée à
un s| asnu' ih; la ylotle. ii un spasme des bronches, à la paralysie du
diaplnaj,nne, mais eu ii'alilé aucune de ces hypothèses n'est encore
dé-nionlréc. Avec ou sans polvpiii'-e, on peut encore ohservcrdans riivslé'iie
une l'espiration saccadt-e.
Iles manil'estations locales de l'hystérie sur le lat\ii\. — hijsh'iic
liirjiiHii'c. — apparaissent sans cause ou à roccasion d iiiic cause locale,
h'^'ère j,'i''néralemenl, teiunit à une It'sion dn larynv. on de sim V(iisinai;e
ou d nu orjfam' éloijiué {(U'^'anes ^énilauxi.
\.'riiti'sUn'sif lanjiKH'C n'est pas constante. Klle peu! se limiter à It'pi-
jjlolle. Si elle envahit le larynx elle est hilalé-rale: elle n'y es| jamais
parlielle comme le l'.iii peut s'oliserver dans l'anesIlK sic de cause iii'vri-
tique idiplilériei.
l,"/ii//;(';r.s7//c'.>.-/'cilu larvnx se manit'este (pu'hiucl'ois parla phonopindiie,
le snji I craint de parler ii voix haute sous peine de donleuis ai^Miës au
lar'vnx. Ilaliitindlenn'ul elle est caractérisée |par des sensations de hii'ilurc.
de di'chirme. de ctu'ps (■tian;;er, allant du sternum à la fiorjie, et provo-
i|uanl des elVorts d'expulsion avec toux (piintense.
La jKinihjsii' et la niulriiilnrc des imiscles du laivnx ont une inipor-
lame capitale ilans l'hystérie larynp''e. .Mais il csl souvent dilliiile
d intei'pii'>ler l'inia^'c •:lollii|ue et de l'attrihuer soit ii la ccmtractnre des
adducteurs, sinl ii la paraivsie des abducteurs, ou inversenn-nl. Le tiiiulde,
^'énéialemenl liilali'-ral. peut être iniilatéral; et la dit'liculli'- peut être
encore an;.'nienté'e parce ipie l'anla^'oniste du nnisi-le |iai'alys('' peut être
coniraclui'i'-. et inversenu'id, c(unnie cida s (disei've aux yeux on à la l'ace.
I. (////'<// (c //i/.s7c;vV//(c est considi-ré-e connue ini phénomène para-
998 si:mjoii)i:ii-: nr sysn:Mic .\i:in'i:i .\.
lytiiliK". F.llf est c;iracl(''iis('(' par riiii|ins-,iliili|(' de parler à \(ii\ liaiilo
a\i'c iiil('j^iil('' lit' la parole à voix iiasM'. ic (|ni la disliii^iie du iniilisiiie
livstérii|iitr (|iii ne peirnel larliiiilaliDii (raiiciin iiml. l'.lidse paradoxale,
la Idux esl soiiveiil soiioir. le cliaiil (piel(pi"lni> peiil sr l.iire a liante
vnix. ainsi (pie le rêve pai'lé. Il es! aussi des cas dans Icscjnels anenn son,
ancnn hriiil laryngés ne peuvent elre produits, l/apiionie survient en
jfénéral à la suite d'une (■uKdion vive <ni iiarl'ois dnn i)ar()xysine convnl-
siC: sonvenl à Idecasiou d luie inllaunnalion légère du lai'vnx. Kllc
(•dïncide ipielquelbis avec une plaipie d'anesthésie eutani'e de la n'gion
Ilivroïdienne. La respiration esl lihre et I image giottiipie doinie au
niiroii' des aspeels vaiiahli's d un jour à 1 autre, sans li'"^ious locales
aueiuies. i.e pronostic en est l)énin, (pioi(pie la duri'c pui'-Ni' en l'Iic très
longue, parl'uis des années. Klle peid aussi ne durer i\\iv (|U(d(pies
niiinitt>s on (|nel(|nes joni's. et ri'cidivei' l'acilenient. Kll(! gni'rit parfois
snliilenn-nl. coninie elle esl apparue, à Idccasion d une ('niotidM, d un
paroxysme eonvnisil'. Dantres lois elle disparaît prngressi\enienl.
{\\)\. Aphasie e[ iiiidisiiw lu/xlrrii/m's. \\. 4")l et 'iCtS.
l,e spasme laryngé se moidre sdiis une rnrnie parn\\siiipie dans
lallaquc dite de spasme; la sténose du lai\nx domine la scène, metlani
parfois le malade en danger de umrl el paraissant nécessiter la tra-
chéotomie, remède ancpud poni- ma part je n'ai jamais en liesoin d'avoir
reconrs et que je ne saurais encourager.
La toux et la dv|isnée livsléri(|ues pi'uveut se (■oiupli(pier de spasmes
larvrigés.
Dans rintervalle des crises de spasmes il peut exister un coruage per-
manent, de la dypsnée, du tirage, rexpiralion étant facile et l'inspiration
dil'licile. simniant le ciou|). Le cornage peut exister aussi à l'i^lat per-
manent, très rairment toutefois.
Chez une malade (jne j'ohserve depuis treize ans, ce tirage inspiraloire
accompagni' de râle trachéal esl permanent, sauf pendant h; scMunu'il.
L'oxanuMi laryngologiq\ie dans ce cas a toujours été négatif el on |ient se
demander si ici il ne s'agirait pas d'une contractme des nniscles de
Reissesseii. Lorsque, dans ces cas de cornage permaiuMit, il n'existe
aucun svmplômc qnelcon(|ue d'livst(''iie, le diagnostic |ienl être très
difficile. Tel fut le cas poin- la malade dont j(> vi<Mis de parler qui. giande
hysti'-riipie autrefois, ne pn'senle plus aiu'un sligniale de celli' ni''\rose
depuis ipi'(dle est atleinle de cornage.
\. lu'iinijiliisic liiisirfifjiic elail admise anirel'ois sans cnnlesle. connue
un pln-nomène s'ohservant ->m|(in| chez la fennne. mais aus--i parfois
chez rinnume, dilléi'enl jiar consi-ipienl, ipianl à son origine dans ce
derniei- cas. de l'hémoptysie sn|i|d('rnentaiie. Mais anjonid iiiii que la
(lesciipiion de Ihysléiie, telle (pu' la concevaient les anlimis du milieu
du siècle dei'uier a ét('' soumise ;i inie révision sévère, la nature de
certaines inanifeslati(nis qu'on avait altriliU(''es à celle ni'vnise es! for-
terueid mise en doute. L"li(''m(q)t vsie lixsleriipie esl de ce iKunlne el il est
prcdiahle i|uc la plupart des faits d(''crits jadis sons ce nom. si i liius.
utiiiiiii:-< iixium \ iinun.i.M: xi:int:i'>H. -m
si> i';i|i|imiiii)'iit à îles iM'-iiiiiphsii's ilr |;i |i(''i ioilf iiiilialc ilr l.i tnlicriii-
Idsc. nii ilncs il iiiif iiiili'i' iillri'liiiti iii';::inii|iii- hilciilc cl iiu'i'iiiiiinr. nii
l'cnlniii-til il.'iii'^ lt> ;;i'<iii|ii' ilc^ ll(''lll<l|lll\^il'.s iliirs Mi|i|il(''iiii'iil;iiics. Aii-'-i
Il liisis|ci;ii-jc |i;is ><iir ^a ilr>('i'i|iliiiii.
(•ans la ninlinlir île l'tirliinsini. en dchiirs îles Iroiililrs Micaiiv [pro-
piciiH-iil tlils. — liiiltlfsst' (II- la voix, |iaiiilc li-iilf, — le ti fiiililciiifiit lifs
ciii'ili's Micalcs est Miiivciil iiIisci'm'-. (irai'lliiiT llillil a idiistair- : I" un
lifiiilili-iiifiit (It's cnrilfs Micalt's t'I ilc joui le lar\M\, sviiciiidiic an Irciii-
lilfinciil ^'r-iirralisi'' rJli.'J.'i |i(iiii' llllli: °J ' un Iri'inlili'nii'iil îles i-nnlcs
voralcs ikiii Nymliiiiiic an lii-niliii'nn'iil dn inr|)^ ir..".7."i |i(ini' IIKIi;
.'" niii> ahscncc ilr InMiililcnicnl des fiinli's \<M'alcs i i(l |inni' |lll)|.
haiis U' (jiiilir r.niiihidliniijiif (|ni n'csl pas une iK-vrosc, mais nii
>\Mili'oiii(> (l'iMi^iiic L'ianilnlairc, les linnlilcs icsiiirahiircs ne sniil |ias
l'i'i''i|iii-iiiiii('iil oltsi'ivi's. Ilaiis certains cas. nii a unie des iniidilicatiuns de
la cniirlie i'es|iii'al(iii'c, relard de rins|iiralinii cl de re\|iii'ati<in i|iii sniil
il iiilciisilc iiTt-'iiilières. l'iie Iniix sèche. s[iasm(idii|ne a iiai'l'nis aussi élé
idiservée. KnIiii. il n'csl pas liés i-ai-e de rciicuiilrcr daii^; celle alVcrlion
une respiialion saccadée Miiinn.
Les li'inildes res|iiraliiii-es diiiil il vieiil d'èlrc <|nestiiiii. sniil secon-
daires à une airecliiin dn syslènie iiciveiix liieii caracl('ri>;i'e. iocalisaiil
accessoireinenl ses etVels sur un poinl du >\slèiiie iicr\en\ de iMpiia-
l'cil respiialiiire.
Il exjvlc iiii svndnmie respirattiire ipii esl rcxpressiiin pure d un
li'itiilile nerveux, ri diiiil le cai'actèi'c ri)iiilanieiila! esl nn spasme des
muscles inspiraleni's : c'est Vasllniic, dit essentiel pai'ce (in'il est iiidi'-
|iendant de tout l'Iat morliide coiiiin. I.'allisme prncède par i-rises (|iii
siir\ieiineiil à intervalles variables, ipieliinelnis pr'iiodi(|nes comme la
iMi;,'iaine, l'i-pilepsie. (Test une névrose <pii amail pour poinl de di'-pail
une cxcitdiiiiti'' exajférée un pervertie de> ( ciilies respiratoires Imliiaires;
la crise i'-c|ale lorsi|u'iine cause, acIioMnanl le lnilhe directemenl on par
la voii- d'un neil' ceiitiipèle (trijninean. va^mei. vient inlliieiicer ces
ceuti-es. ('.elle iM'vrose respiratoire est snsceplilde daiteiiier avec d'autres
l'-tals morliides de même essence : rnriicaire. ran|.fiiie de poiliine. la
sciati(|i:e. la mi^'raiiie: elle ap|iarait ainsi coiiime un des ('lémeiiN de la
diatlièse iienro-arlliriliiiue. Il siiltisail |de sii;iialer ces l'ails. car la de--
cripliciii de lasllitiie ne saurait entrer dans le plan de cet ou\rai:e.
I! - TROUBLES CIRCULATOIRES
I IKI I!. — \ MSmM X.
I- — Troubles cardiaques.
•• Le cd'iir. dit CI. Bernard, esl le pins seiisiltle des oi fiaiies de la vie
véfiélative : il reçoit K' premier de tons riiillnenci' ueivense eérélirale. Le
«■•'ive; -I le pin- -.eiiNilde des or;;anes de la vie animale : il reçoit le
UKio sicMioLOdii-: bi svsti:mi: si:ii\i:i\.
|ii'('ini('r (il' Idiis rinlliiriirc ili' l.i cii'ciilalidii ilii s.ihl;. Il n^iiillc de lii,
i|in' CCS deux (irjiimcs niliniii.iiils de l,'i iiincliiiic vi\,iiilc soiil il.iiis des
i:i)i|ii)i|v iiic('-.s,iMN (r.nliiiii ri t\t- ii'arlinii. «
l.;i •-ididiil ili' qui lillil (■(•> deux iirj^iiiics dans \f d aiiic de la |diy-iii-
l()j;ic se pomsiiil aussi dans les élals |ialli(dii;^i(|ues.
I.cs alVeclidiis du C(eui- relcnlisseni iidu seuleineid sur le svsièine ner-
\eu\ eeidral [lai- I iidei'uiédiaii'O des liduldes eireulalnircs. mais (dies
eMi|ii'Uiilciil sdiiveiii. |i(Hir cerlailics de leur^ niaiiireslalinus. les idi'nieiils
nerveux ijui se distriltueul au luu^-rle cardianue. TuMlelnis. celle inler-
veiilioii du système iier\eu\, jinni' qn'idle >,,il iiidis|ieM-~alde à la |iniilue-
lioii dos sym|tlnincs, reste uéaunioins secondaire : le ((cur soullre diuis
Ions ses éléments constiinlirs. et ses élénienls ner\eux niauireslent par
divers Ironliles (palpilalions. lacliycai'die, elr. i la pari (pTils prennent
à son ultéralion. Quant au rôle du svstènu' ner\i'n\ dan-- les lri>ui)les
i'onctionnelsdu cœur ot)servés au coui's desidals inlec lieux mi desinloxi-
cations.il n'est ftas encore assez J)ien précisé jn^(pri(i poinipril v ail lien
de s'y arrêter.
Dans d'anlres circunslanees on assisie à des Ironlde-- eardia(pies lone-
lioinu'ls, dont la jjrodnction ni'cr-^sile, de par leur nainre inènie. l'iiiler-
vention du système nerveux, an moins dans ses parlies p('riphéri(]nes
(iumT pneunn)f;asti'iqne. ;:raiid --xmpalliiipie on ^anj^lions inlraear-
diaquesi. .Mais ces d(''sordres honviid leur oiiuine piimilive dans une
ail'eclion viscérale (l'oie, eshimae. ele.i. I!e sonl des Ironliles cardiaques
d'origine rc'flcxc et qui mil l'h'' hieii di'ciils par l'olain. Ici h; système
nerveux inlervieni connue sinqde iulermi'di aire enire l'alVeclion initiale
el le eienr : il n'est donc pas dii'eclemenl inh'ressé.
Par eiinlre. il esl des faits mtndireux dans les(|nels le svsiéme nerveux.
central el |)éripliéri(|ue. est la cause |)remière, le pviunnii nuivciis des
(lésordies cardiaques, cl ses alléralions relenlissent sur le cceur de
diverses manières. Ce sonl là les véritaldes trouMes caidiaciues d'orij^inc
nerveuse: ce sont eux qu'il me faut analyser. Or. ainsi ()u'on le verra
à propos de l'élude de chacun d'eux, les faits se idasseid ici en deux
groupes : lanlôl c'est une alfeclifui nerveuse bien délerminée, orijanique
ou fnmiioiint'lle, qui provo(pie le s\m|ilome cardiaijue; lanlot ce dernier
existe en d(diors de toute alVeelioi; nerveuse connni!. l'anle d'éliologie
positive on en l'ail une véi'itahle enlih' OKHldde; r\. eumnie par sa nalui'e
même il révèle une origine nerveu--e. on le (lasse jiai nu les névroses.
Les li'ouldcs cardiaques d'origines nerveuse |ienvenl être divisés en :
1" Iroithlcs de 1(1 si'ii.siOililr ||)alpitalions. angine île poitrine) ; 2" Iruuhles
de lu iiiolilili'- caractérisés par l'accélération (lacliycardie). le lalentisse-
menl (liradycardie), l'irrégularité lai'vtlnnie), la suspension (syncope).
I" Palpitations. i.a pal|iil;ili(in es| un lialli'uienl douloureux du
cœur peiçu par le malade. A ic caraclère essenticd peuvent sajouler des
earaclèi-es accessoires : an;:nieiilali(ui et fré(|uence. décroissenu'ut d in-
lensih'- des Iniiils. irr(''i;ularite di's jinlsalions.
Ilttlllll.h:> l l"! I IIM \ litillliilM: .\hlll II >i:. l(Hi|
A inir- «les |i:il|iilali<iiis n\ iii|iliiiiiiilii|iifs >;iiil iriiiir ,'ilVi'i'liiiii (';inli.'H|Mr,
soil il'iin l'Iiil ^riiiTiil iiilci lii'iix un tti\i(|in' (••'"'•••r'''""''- ^'' ""ir''"' ''"^
|i;)l|iiliili)iiis il'iiiiijinc iirririi>:c.
(j'Ili-s-ci i'tiiii|>rriiii('iil (I iiliiii'il l<'-< |i;il|iilali(>ii> i|iii miiiI si>i-iiii(liiii'i's ;i
mil' iilVi-cliiiii \i>rrr;ilc : l'nic. olitin.ir (il\>|ii'|)^i('i, inloliii I \('is|. Si cllrs
|icu\riil rcli'vcr i|iifl(|iicli>is iriiiu' iitlliiciui' mi'tiinii|iii' (ilistcii^iuii ^liim.i-
calcl. elles >emlileii| ;;('iiériileiiieiil èlii' li'onlfe n'-llexe.
Les \eiilaliles |ial|iilali(iiis nerveuses xml celles i|ni ivsnileiil de di-soi-
ilres analnniii|ne> nn iivnainii|iies ilu svslènie nersenx. Ces alleelioiis dn
••N-Nlènie nei'xeiix sunl les in-rrosi'x el les iilJWlidiis hiiIlKiirrs dans |es-
i|welles les novanx iln |iiienniii;:asli'ii|ne stint inlt''resst's. Ainsi un les
idiserveia dans \\\ iiariilijsir lnhiii-iiluxaii-luniiiiirr. dans \i's liriiinridfiics el
niinnllissfinnil.i l)iilli(iiirs. on elles seninl le |iii''sa;;e d nne lin pins mi
niiiins |ii'i>eliaine. Ilaiis l'i-yj/Ze/M/c. des palpilations \iiilenles |ien\enl
snrxenir an inoineiit de laeeès el ennslilner une snrle d'ani'a eai'diai|ne.
On les l'enennti'e enenre dans la ni'iiidsllirnif, snns Iniine de eiises pins
nu nidins iiilenses s'aeeiiinpa'inaiil de laeliveardie. haiis r/ii/.s/i'c/e elles
sont t'ivc|nenl>'s. ponvanl dnier nn temps liés Idii;: sans au^iavalinn
aiipn-eiaide. el cesser siiliilemenl. lillis cniisliliienl nn des leiiiies de la
Iliade syniplniiiali(|iie de la nuiltiilir ilr Itdsnloir. Klles snnl IVi'iinenles
liaiis la liiclii/carilii' jKiro.riislitjiir. I!lles peineni acciimpa;:iiei' la
ni'miliiir iiilcrroslalr.
I.e teiii|H''i'aineiil iii'i\eiix. nne coii-.|i|ii|inii l.iilile el le >exe liMiiiiiiii
sont les principales causes pi(''dis|ii)saiiles îles palpilaliuns nerseiises
dites siiiiplc.i, ipii a|>pai'aisseiit. eu dehors des alleclioiis pri'ci'deulos,
pour des causes iiccasionnelles noniltreiises : (''motions vives, excès de
travail, l'ati^ue de tout «ieiire, aluis des excitants, tronlde dii^estil'.
(Jnelipielois les palpitations se caractérisent simplemeul |)ar nue
l)'';;ére auiimenlalion du noinlire des lialleineiits cardiaipies; le malade
sent liattre son cœur et il a une sensation de j.'èiie pri'coidiaie.
Itantres lois raccés est intense. Le haltement est donliuiiiux. xiolml:
le cd'iir » liai à rompre la poitrine n el il survient un sentimeni d oppres-
sion, d'aiijioisse. La |(arole est entrecoupé-e. la voix s altère, la l'ace pàlil.
se coinieile sueur, les extri'inité's se relroidissent. et une synco|)e |ieul
venir terminer la scène. Sous la main le choc cardiaipie est éner^iipie.
moins lonlerois (pie ne le l'eiail supposer la scnsalioii ai-ciist'c par le
U)alade.
Il peut se pr, ((luire de riiréj;ularil('' des pulsations (ardiaiines, des
intermiltences. depuis le simide « Taux pas » jnsipi'aiix mouvements
désordoiiiK's iproti a desi;:n''s sous le iiimii de " cliiMi'edii cœur ■>. ou de
<i l'olie dn cienr ». Lansciiltation l'ait constater la loice el l'éclat mi'tal-
lii|iie des liriiils dn cn'iir. et parfois des s(Uil'lles doux, passa^iers. exlra-
cariliaipics. le pouls est tant('il petit et serré, tant M vihraiit : il (dire des
(h'sordres ciiricspoiidants ii ceux du (-(l'iir.
A la suite des palpilatioiis les urines sont rendues claires el nipienses.
Les p.'ilpilaliiiiis nerveuses d(''liiileiit (piehpiel'ois lii'iisi|ii.'iiieul. sans
iiMi-j :>i:mii_ij,<;ii-: m: sysii.Mi: .\/:iiii:i x.
|ini(li(iiii('s. an iiiilicii (l'iiiic sniih' |iaiTail('. le |ilii-< sciinciil ;i rdccasioii
(rniicr-inolioii. Il'anliv- Iciis il \ a (|ucI(|mcs |in)(liiiiiicv : m^hc iiiiCdidialc.
ilysiiiH'f.
I,'ac('('s|i(>iil cimsislcr (Ml i vnilr cuiili acliuii. xivc. rmlc. c |iaialil('
à lin l'oiip il(> iiiarlcaii. |ii'ii(liiisiiiil une sciisalion de ((inliisioii h la n'^^inii
IHrconlialc. (liiez d'aiilics raclioii se j^'oldn^c (i(! b h '20 iiiimilcs, |i(mi-
vaiit se rc|ii'()(iiiiro à iiilcivallcs iri(';^iili('is dans la iiièiiic jdniiK'c. mi an
coiiliairc ne n'vcnii' i|n'à des i'|i(ii|ni's liés l'Ioi^nécs. Les palinlalionv
nerveuses ne senildenl pas eapahles d Cnliaiiicr riiv|ierlr(i|iliie du ((inr.
Les |ial|iilali()ns nerveuses disparaisseni a\ec la cauM' (pii Icn a |M(p-
dniles, revenani avec ell(>s. Klles peuveni cesser puni- Iimijimiis. l.(iis(pie
les crises soni rré(|nenles, rappidclii'es el donldiiienses. elles aii^iiieiilenl
In snseeplihililé nerveuse du snjel. anirnenl le di^i-oinaj^enieiil, la Iris-
li's>~e el condnisenl, à l'Iiypocoiidrie, a\ec paiTois lendaïu'c an suicide.
Ilaii>~ le i/dili-r (•.rnpIiIlKihuiijKc les palpilaliiiiis sdiil 1res rr(''(pieii|es.
Diagnostic et Valeur sémiologique. — "n iiesauiait nii inslaid
sdiij;er à prendre nue |ialpilalidn, plii'iidiiiène >iil)ietlir. |idiir un accès de
la(diycardie, pliénuinène oiiieclil'.
I,a paipilalion doit être distinguée de la l'ausse palpilalidM. (pii cdiisisie
en ce t'ait que ceilains liyst(''ri(pies dni une li\pereslli(''sie llioiaciipie
lelle. (pi ils seul eut lia lire leur c(rnr sans ipie c(dni-ci presenle le moindre
désordre.
Avant d'ariiiiner ipic la paipilalion csl iieixen^e, idiopallii(|ne, il sera
indispensalde de icclierclier s il n \ a ni iiilovicalion, ni all'ectioii car-
diaipie on \isc(''iale capable de |)idiliiire ce s\ inpiôine. On passera ensnile
en rcMie les diverses causes de palpilalioiis nei\eiises ('nnniérées
ci-dessns.
'1" Angine de poitrine. — lieux théories se dispiilent V\ piiviièg(Ml'ex|)li-
ipier la |iallio^i'Miie de I angin(> de poitrine. I.'nne, llu'oric vasculairt-,
attriline ce syndrome à I iscliéiiiie du nivociirde caiisi'e par un Ironlile
circnlaloiie des coroiiairc> : Icni- oldileralion dans le cas d'allu'rcHne et
leur contraction spasmodiipie dans les cas on il n \ a pas d(! coronarite.
I.a lh('oric nerveuse envisage uiiiqnemenl le ic'de du système nerveux
(|ui intervient, tantôt en vertu des basions du plexus caidiaipie iiu's rite
|irimitive ou eoiisécnlive à l'aortite el a la pi'i iacu lile , laiihil en \erln
d'un sim|)le Ironlile ronctionnel. la uè\ial,i;ie du plexus canliaipie.
Itaiis CCS derniers temps enlin ou a l'ail inleiM^iiir cuiuiiie l'Ii'iueiil
palllogi''lliqiie de l'angor. la dislrusiou Inusipie, la dilalali apide du
myocarde on do l'aorte, el Cdiunie <(iu>i''(pi('nce le lii aillenieiil di's iiom-
lireiix plexus nerveux ipii se liouxenl dans IV'paisscin- <in ii la suiTaci!
de ces organes.
Sans vouloir discuter celle (piesli(ni. il >enilde cepeiidaiit certain (|ue
dans lesfas où il n y a pas de l(''sioii vascnlaire, ni de l'aorte, ni des coro-
naires, le svsième nci'venx est iaiffiit esseuli(d t\\\ s\iidrinne.
I itDi ftii:-< ii^ii.i! \i \ iiiiiin.iM-: Mitii-.r^i:. nxa
ImmI'I il n'fsl 11111111 iiilri iiiriliaiif i-iilic mit' ■•illiMliidi \ iscciJili' n-sln-
liiaci l'I le liiMllilc (':ii'ili:ii|ii(' : col Vuiujitr iiirliiris lYpr.rc.
i:iiiiril I ;iii^:iii' |K'i'liii'i-^ rsl piii' ilc Iniili- rliolo^ic i','ii'ili:ii|iic, xisn-riilc
lin lii\ii|iii' : l'est hi /'i>rmr iirrmisi' ili- r:iii^iiic ili* |Miili'iiif. la mmiIi' iIiiiiI
ji' iiriir('ii|ii'i'.'ii iri.
I.'ailf^ilir lie |ii(iliiiii' il'ni l-iiu' iiriifKsi- ria|i|ii- liiiiv li-- :i;;i->, iiiéliii'
a\aiil Irt'iili' ans. il |ii l'iliiniini- rlir/ la {'l'innif. lanilis ijiir raii;;inr Maie
l'sl snrtiiiil iiMc inalailii- ilr riiiiininc (|ni a il('-|iass('' ('ini|iiaiilf ans.
l)ii |u'iil l'olisi-i-MT ilans Vlnislrrii'. la iiriinixtliriiif. ("('/(//c/m/c, Ir ijitilvr
i:ri>iihliiliiii<jiir. Vli'iiiiciil fiisnilc ii's Initililcs rtini'liunni'ls ili-s unis vis-
céraux, sni'liiiil n-llr ilii |iiiiMiiiiii^aslri<|iic. (Iiinl li> n'ilf s i'\|ilii|iic imi
laisim lie riiii|)orlaiii(' des iiiiiililcs ilys|ii'|ili<|ncs ilaiis Irlinlti^ii' lii-s
arci's. I.iilriiis a rir- ini riiniin'' ilaiis laujinr iriHoiilir' ilic/ ili' jeunes
ac(iiiielié('s. (In a olisiTM' aussi la maladie à la suite de l(''si(iiis des iieifs
|iéri|ilii''rii|nes i'iiiisi''eiiti\es à des traninatisnies du nienilii'e sii|)i'Tieiii'
fianilie. on elle/ îles aiii|iutés du liras ^anilie. Ces vai ic-tés se i a|i|iiiiilieiil
de ré|iile|»sie partielle iiliservi'-e parfiiis dansées cas.
Sdiivent enlin. et j'en ai vu de niinilirenx exeni|ile. l'an^jnr |ieel(»iis
iier\eiise n'est ipie la eonséqneiiee d'une l'iiiiilinn lixi'e par la siiile. soit
par un pliéïKiiiiène d'anto-siii^^estinii. snil siinvent eneiue par une
intervenliiin médicale intempestive.
I,a cause iiccasinmielle de l'accès n'a rien de ciinstanl eoiiiiiie cela a
lieu sonvenl dans l'angine vraie. Klle est varialile : ell'orl. marclie ciiiitre
le vent, ascension ra|iide, ('■inution vive, Irnulile dificstil", l'orle excilalimi
de la peau. Iroid. Souvent la cause reste inconnue et l'accès di-linle lirns-
(piemeiil an milieu du sniiiineil. ou au repos en dehors de tout ellort.
l'arlois l'accès peut apparaître à la suite d'autres manirestatioiis ipii
mettent sur la voie du diagnostic l'tiolo^iipn» : lonx neiveiise. lesoplia-
f,'isnie. trouilles de seiisiliiliti'. émotion chez les névropathes, (liiez lieaii-
coii|i de névriipatlies olisédi's sur l'i'lal de leur cieiii . la |Mii--i''e de la
crise siiriil pour la l'airo apparaiire.
L'accès lui-même est souvent pn-ei-di'', c imiiie l'altaipie d é'pilepsie.
d'une sorte d aura pins ou niniiis Inn^'iie. (!etle aura pr(''sente l'rei|iieni-
ineiit les caraclèi-es de ce ipi On a appelé l'aui^ine de poiliiiie vaso-motrice.
Klle est alors caracléiisée par des sensations tliermi<|nes annrmales dans
les l'xtivmiti's. par des enj;ourdisseiiieiits avec sensation de t'roid. pâleur
et teinte cvanotii|ue des li';;nmeiits. limitée à un on plusieurs iloijits de la
main, avec parésie des moiivemenls et (piidipiefois plH-mimèui' du doi^t
à ressort, (a's aciidenls ipii durent part'ois plusieurs heures |ieiiveiil être
la seule manireslation île l'accès. D'antres l'ois ils remontent vers le
centre et I accès éclate, l'endanl ces prodromes on perçoit à peine les
|)nlsatioiis radiales, taiidi- (|iie le cieiir a smi ivllime iioiiual. la Iciiipe-
raliire locale eslahaissée.
Kii raison de la hi'Miij.'nité j^énérale de 1 a» ces et de ses conséipiences
dans l'aiifior d'oriyine nerveuse, on le dislin.iie. sous le nom de psendo-
aiiL'ine ou iiiii/iiDi iiiiiinr. de l'an^'or due aux h'-sions vascnlaires. —
l'Hi'i si:. M 101. on II-: or s)sri:Mi; .\i:iiri:i \.
(infiiiKi nidjar i<\\ \r.iir. ci'llc iIdiiI les ;i((('ss()iil iiilciiscs cl se Icniiinciil
li;ir la iiiorl. Il liiiil l(Milrri)i> aciciitcr iivci- ii'srivc ci'llc iiuliiiii de licMii-
jj;iiili'' iilisdim'. car. Iiicii ipic l;i cliusc siiil vww. il v ii ilc> c;i> (r;iii;^iiH'
sans Icsiiiris apiiarciilcs (|iii liicul.
l/iicccs (le riinyiiic (le poiliiiic iici\ciisc pciil |ir(''sciilci' Idiil le lalili an
(li'atnalii|nc de lyni^iiiic orga(ii(|nc. Le (i(''liiit est alors liiiis(|iic cl caïadc-
ris('' par une douicni' ivli'o-slcniaic \iiilciilc. eu grille, l'ian, poids cci as-
saut, etc. ITaiilies fois la lioiileiii' csl plus dillose eonsislaiil en liypercs-
liu'sie cnlani'C. soilc de zone donloiircnsc pK'coi ilialc. on sensation de
pli'iiiliide tlioi'aci(pic. lui iiii'mic temps le malade csl pris d'niic anj^oisse
iiie\|)rirnal)lc. comme si la \ ie allait lui man(|ncr: sa lace |iàlil et exprime
I anxii'li' cl rellVoi ; les exiii'mdi'N se rcIVnidis'^ciil . l'nis les ii radiations
doulonrenses f;agnoiil r(''|ianlc, le liras ^^anclic le domaine dn cnliilal.
Klles |)envonl se faii-e dans les deux inemlucs a la lois on sViendrc en
diverses directions : espaces intercoslanx. a|iiipli\ses (''|iincusc>, cou,
mùciioire.
I,e |)nenuio;,'astri(pn' |ienl n'Mv;ii'. d'où : couslrictiou phar\uji(''c. (eso-
pliagisuu', douleur ('pigasiriipie. vomissciiienis, li(}palalgie. De m('me le
sympallii((ne : pâleur de l'ace, sueurs froides, relroidissemenl des exlié-
mil(''s. C.ependaiil le co'ur reste normal ainsi (pie la respiration, 'ronlelois
chez certains nerveux il peut se |iroduire de la d\spn(''e et d(>s liatlements
cai'diaf|ues (U'-sordoniK's.
l/accès se termine souvent pai- divers s\mpl('imes : miction iiicsistilde.
ni'ine aitondanle et claire; son\cul des i''iuclations. dn lympaiiisme;
(piel(|nerois des hémoptvsies, cl souvcid des iu(|ui(''ludes pour lavcnir.
llanlres l'ois ce sont des crises de laiincs ou une alla(|ue suicopale
lsympt("imes nt^vropathiciues). La dini''e de lacccs varie de ipi(d(|ues mi-
tuiles à 1111 (jnarl d'heure. On s'acciude à diic (|ue les acc(''s d'angina
miii<»r j)euveiit durer pins longtemps, une demi-heure, nue heure et
plus : leur intensité', il est vrai, est moindre (]ne dans l'angina major.
Chez les n('vropalhcs Taccf^s se r(''pcte souvent, |tlusieurs jours de suite,
p('M"io(li(|nemenl, surtout la nuil.
Dans l'inlervalie des aecc-s d'ani;ine de puiliine uci-\euse la sauh'' csl
l)Orme : on ne conslalc aiiciiiic allcralion du cùlé du cœur. 1,(! diagnoslic
se (K'-diiil facilement de la connaissance des causes. La guiîrison est la
n-gie.
.""Tachycardie. — Sachant (|n(! le grand sympathi<|ueest le nerf acci'h''-
rateiir du c(eur; le pn(!uniogastri(|ue. le nerf mod«''raleiu': cl, le n'ile des
gariglions intra-cardia(pies (''tant encore hop inconi|)l('lemcnl claldi
en clini(|ne pour (''Ire utilise'' dans le di'hal. il i''lail h'iiilime d'atlriluicr la
tachycardie Suit à l'iriilalidii Au grand s\inpalliiipir. soil ;i la païahsie
du nerf vague.
Toutefois l'acc(!'li''ration des liallement du cienr produite par 1 excita-
lion expi'-rimenlaie des ikm'I's cardia(pies du svmpathiipie (''tant peu pro-
nonc(''e, de coiu'le durée, cl en ancniie façon compaïahle à la prodigieuse
iitoi itu:s tisii:ini.\ hoitmiM: .\t:itn:ist\ loo.i
arccliTiiliiMi i|iii raraclrrisc ('(M'Iaiin's lacliycartlii-s, mi (ciwl ;.'iMi<'i'alt'iiiiMil
il iiiflli'i' siiitiMil cil laiisc la |iai'al\>i(> iln iiri 1' |iiii'iiiii<i;:asli'ii|iii-, ilmil la
l<''>ioii a (raillcm^ cli'- plnsiiMii-s luis ('(iiistali'i'.
Kiiliii à cfs causes (l'iinlrc |iiii'imiicmI iicimmix, ca|ialilcs irciiliainci' la
laclncanlic, il l'aiit |)ciil-cli'c en ajniilcr une aiilrc, ainsi ipi nii le séria
|ilns loin, c'est ralléialion ilii fiiisirnii (//■ llis.
I.a laclivcaiilie se |iifsenle sinisdens i'urines : lnrliiiiiii;ti ■ iiani.nixrnjiif
essi'llliclle cl Idrliiiiiirilir siiiiijiltniuiliiiiii'.
Tachycardie paroxystique essentielle I i In lixranlir
|iai'i)\\sli(|iie esseiilielle a jinni' caraclére, c(nniiie sa ili''iiiiiiiiiiali(jn
rinilii|iu', lie lie reciMinailie aucune cause cininnc. uiicnne inllnence
classée : le sni iiieiiaf;e |ili\sit|iie el ('l'-n'-liral élaiil les seuls l'I/'inenls
ailinis cninine cause |ii'éiris|insanle.
Celle loniie île laclivcanlie n avait |ias, iiisi|irici, de siiIisIimIium aiia-
l(iniii|ne connu. |)°a|ir('s certains travaux n'-cents, <-e|)(.'nilant. elle serait
e\|)licalilc, inil(''|ienilainnieiil îles allérations nerveuses, par la lésion du
i'aiscean de llis, dniit j'aurai à eiivisa;;er riin|i nlaiice siiiIdiiI dans la
linidiictiiMi du |MMils lent |>ernianeiit.
l'.es faits ne sinil néaninnins pas snllisainnient élalilis pniir i|n on doive
l'aire alistraclioii des conce|ilioiis îles premiers ailleurs ipii ont l'iiidié
cette maladie, lîonvi-ret admet (pie c'est nue ni'viose spéciale, caracli'--
riséo par la rigoureuse localisation de la peiliirltation nerveuse aii\
centres et aux lanieanx eai'diai|iii's du |iiieiiiiiogaslriipie. Kn raison de la
coexistence d'antres svm|itrniies : li\ puleusioii arléiiidle, lièvre, alliuini-
iiiirie. givcosni'ie, etc., d'antres auteurs localisent pins volontiers la
cause de la maladie excliisivemenl dans les centres nerveux, et ils consi-
dèrent la taclivcardie esseiilirllr I iiuiini' nue ii('\rii--i' hulii.iiie mi liullm-
spinale iC.oiirlois-Snriiti.
La larlijii-drdii' iKiro.rijxIiifiii' ('.vsc;i//c//c s individualise mm seuleiiieni
|iar nue alisence de cause, mais aussi par des attrilmts cliiiii|iies particu-
liers. Le di'dmtde l'accès est siiliil, sans prodromes. L'accès se caractérise
par trois symptômes cardinaiiN : 1' L'accélération excessive des liatto-
ineiits du iir-iir l'JOd el |iliis , ipii sont n''j.'iiliers leinlirvocardiei. ('•ner-
j^'iipies, iinpriinaiit une viliralion visilile sur une ceiiaiiie étendue de la
paroi: 'J" une diininnlion extrême de la tension artérielle ipii rend le
|ionls iiimi, faillie, iiieomplalde: •'" une modilicatioii de la sécn-lion uri-
iiaiie : oligurie, allmminurie, azolnrie el iinelipielois <;lyeosiirie.
A celte triade symplomaliipie s'aionlent des svmptômes secondaires :
la pâleur de la l'ace dans les accès courts; et, au contraire, dans les accès
loii{.'s. la cyanose, la (lisleiisioii des veines du cou, avec tninldes céré-
liranx par dilatation du cieiir droit: iiiielipiei'ois la température s'élève
à TtW". L'accès ipii se proloii^'c conduit à l'asyslolie avec tout son corlèf;e
lie coiiL'estions : pulmonaire, lié'patiipie. etc.
L'accès se termine lirnsipiement, le pouls liMuliant rapideiiienl du
chitlre i'de\e ;i la iiiMinale. Mais il persiste un l'dal d'iriitaliilili' du cieiir
iiioi; siiMioi.ocii-: nr systi':mi; .\i:iii'i:u.\.
cl lU; fali^'iio gôilt'iiilc. (|iii iiciil iiidldiii^cr l;i ciiiinmIcscciicc |i('ii(I;iiiI
i|ii('li|ii(<s S('iii;iiii('s. I.'.iici's ciiiii I (liiif (Ir (|lll'l(|ll(•^ iiiiinilcs ;i (lUiilii- on
('im| jmirs; l'iiccrs liiiij; |iciil iliiirr |iIiisi('iii'n sciiiiiiiics. Le |iniiiiistic rsl
li:iliillli'll('iiii'iil Lii'iiM'. la iiiiiil |iiiii\aiil siiiM'iiir |iar asvslolii' on |iai'
SM1C.1|M'.
Tachycardie symptomatique. — ('.clic dcrnicic sciniilc clic à
|icii |ii'cs l(piiii)iMS (■iiiis(''(iili\c ;i une allcclioii nu à une l(''si(iii nci'vciisc;
celle (|iii se iiKiiilrc au c(Mns des iul(p\ieali(Mis. iuredidus cl (Ivscrasics.
imiirrail sans oxagci'alicui cire mise sur le c(hii|iIc d'alli'i aliiuis ner-
veuses: Idulelois la (lénKiiislialiiiu uVu esl |ias idaldic.
I,(;s airecli(Mis du syslèiuc nerveux au cduis des(|uelles un peut
["()l)S(;rvcr sonl ninlli|)les. (le sont :
Al Une li'sidii (1rs nerfs jHTijilK'riqucx. — Il saj;d ahu's soil d une
eorn|iressi()n du |Mieunii)^aslri(|iic sic\ecanl dans le niédiastin i adéno-
|ialliie, luiucur. anT^vrisuic. cle.l. au euu lalicès, eiealrice. lunieur), on
au u'iNcau des (Mi|^ines luilliaiics du ueif (luuicur. hémorragie); soil
d une Ui''vrilc |lalies, inhisiealiou, ni'vrile aleooli(|ue (llcjerincll on
ili|diléri(|n(;.
lî) lue lésion des rentres iicrreux. — Dans le i)nlh(!, cesl la paralvsi(!
lahio-giosso-iaryngce, la pai'aiysie hnihaire aignë, le ramoUissemcnl par
llir(Mnlios('. Dans la niocilc : la paralysie asecndanle aiguë, la niy(''lite
aigui' dill'use, la polioiuyclih! aigui', la slérose latérale ainyotropirn|uc.
paiTois le labcs, dans Icui- niarclie asccndanlc veis le bulbe.
(!) Une névrose. — l.a laeliycai'die est un des syui|ilônu's capilauv de
la maladie de Basedow. Idic |icmI exisici- au cours de raila(|ue d ('pi-
lepsie, <piel(|uefois se uionlrcr sous l'orine d'c'pilcpsic larvi'c, on pré-
(■('ider les allaqucs (rc'pilcpsic. Dans la neurasIlK'uic, l'Iivs^Mic, elle csl
rn''(iuenle el relève aloi's de léuiolivilé.
D) In ré/lexe. — Telle esl la budivcardie (pii apparail apiès une (''mo-
lion, une alloclion gaslri(|ne, liépali(|ue (corniue), inlesliuale (vers), ul(''ro-
ovaricnne: à l'occasion de la mensirualion, de la nii'nopause, d'un rein
llollanl.
l.a lacliycardic svmptinnali(|ue csl caracli''iiscc par nu accroisseuicul
de iioirdu'i' des balli'iiicids du c(i'ur(pii atlcigueul le cbillre de IKt. KiO,
larcmciil plus. Kllc inoeède pai- accès ipii dureni de (pielques ininules
il (picbpics jouis, on bien elle se maiulienl diine manière pcrmaueuU;,
en pailiciilier dans les cas de com|)ressiou du piieiimogaslriqne. Malgré
son accé'léralioii, le cd'ur conserve sou ryllime régulier, (|ui soiiveiil
prend le caraclcre de l'enibivocardie : les deux brnils élaul égaux din-
li'iisilé, el égaleinenl dislanis, rappellenl le briiil du c(cur l'œlal.Lc pouls
esl l'réipienl, régulier, généraleincnl all'aibli, car l'Iiypolcnsiou ai'lé-
rielle csl un symplôiuc babiliK I.
\ ces sviii|)loines |)riucipanx s'ajoiilcnl des sviiipli'iuics secondaires :
angoisses, palpilalions, ilyspnée, vomisseincnls, ('.\ parfois olignrie, albn-
iniiiiirie. f,a lueliycardie se complique souvenl d'asyslolic;; la tei'ininaison
;/«(/•«/./:> t isi I itAVX h'iinitiisH siiit\i-:usi:. kki:
ilr l'acrr^ cl If |i|-iiiiii>.|ir siiill (•s-^i'illifili'im'lll •soumis ;'i la ii.'iliiir de |;i
I Biadycardie. I.;i lu ;iil\rai'ilii' es! nii i'alriilis->i'iiii'iil li'iii|iiii aire
iiii |iiTiiiaiifMl (In |)iiiils. (a-jiii-ci |iciil m- iiiaiiiliMiii' :i ill mi .'ill |Milsa-
liiiii-> à la tuiiiiilc : il jifiil Itiiiilii'i' il Till :i 'Jll cl inciiic à iiiniiis.
(!c |iliciiiiiMCMc ctMiiMi (les aiiciiMis ailleurs rlail ((Uisiili-i'i'' par i'ii\
('iiiiiinc iiiif siiii|il(> fiiriiisili'. (!c|ii-iiilaiil (ialii-ii avait iiiih- i|iii- la \ir des
xiijcIn |iri'sciitaiil ce |ilir'ii(imi''m' pitinail ('tif plus lni-xc ri \l(ir;^a;:iii
a\ail iciiiaripir dans drii\ cas 1rs daiifii-iN de la liradvcardic. .NiMiiiiiiiiiis
c'i'sl aii\ oliscr\ali(iiis d'Adaiiis cl dr Slukcs i|iii' nous devons la cori-
naissaiicf dnii sviidroiiic spi'cial idiinii ^ons |r noni de jkhiIs li-nl
jirniimii'nl . syndrotiu' i|iii. d'aillcuis, csl -.oiim'uI di'si^iM'' jiar les noms
des aiiliMirs i|iii les premiers l'onl liien di'eril : nmliiiliciU' SluLrs-Ailiinis.
l'.el eiisenilile s\mp|omalii|iie esl eaiaeir'risi'' par l'assoeialioii de la lira-
dveardie. de vi rli;;es, de syncopes, d'allar|iies ('pileplirormcs siirvciianl
à des inlcrvailes pins on moins cloi;.Miés cl ponvaiil se lerininer par
la nioii snliilc. Adams. le prcniicr. a rallaclu'- ce sviidromc a une {•'■siini
du iiciir cl a iiolé dans deux cas suivis de mort la tié;;(''iii'resceni-e grais-
seuse de cet oi'v'ane. Stokes aussi Taisait dépendre les accidents d'une
li'sioii car<liai|iie, et son opinion T'Iail liasi'c r';;alemcnt sni' des consta-
tations aiialomo-patlioloMii|iii's.
A la snile des pnltlicatioiiv d,> cr^ deux aiiteins. 1,.^ (i|p>er\alions dn
ponis li'iil se miiltiplièienl. cl rKMpieiniHcn! \r- aiihipsies parurent
diMiionti'cr on diMiuinlrèrciil lalisciicede lunle alli ralinn (ardiai|iie ('.est
alors que ('.liar(-ot. s'appiiyant sur ces constatations anatoino-palliido-
^iipics iK'^atives relativement an myocarde. diMiivit le pouls lent ciniinie
une maladie nerveuse d'origine Inilhairc. tlette conception eut un succès
coiisidi'-i aide, mais les constatations iii'-cropsii|nes l'-lavèrcnl insuriisam-
nieiit celle tli^'orie de C.liarcol : nomlM'cnx t'nrenl les cas on aucune li'sion
nerveuse ne permit d explii|uer le pouls lent.
l'iiis n'-cemmenl, Ti-lndc pliysioloj,'i(|iie et patliolo^>i(|iie du faisceau
innscnlaii'c de liis a conduit plusieurs auteurs à douiier une ex|dicali<Hi
nouvelle du pouls lent perinaueut. Le l'aisceiii de liis appeli- encore
alrio-viMilrii-nlairc iiiiil roreillette et le veutiicnle. les travaux dlaificl-
iiiann. de Mis. de \\ eiickeliacli. les e\pi''riences de IleriiiL; et Tawara ont
moutri' commeut la hrailycarilie pouvait (Mie r('Mlisée clie/ les animaux
par 11'- ion de ce raisceau.el |ieriiiis de penser i|ne le pouls lent |iernianent
de I liiiiiMMi' était explicalile par le même iu(''caiiisnie. Iles oliservatituis
iliniipies sont venues corraliorer celle ('(Miception. Iteiidu avait anliMien-
reni -ut puidii'-.sans rex|ilii|iieiMin cas de pouls lent permaneut a\ec une
f.'oiiinie si,'.jr,.aii| dans la r/'-iion on a éti' dt-crite le l'aiscean de ili>: l.nce.
Schmoll. (iilisoii. etc.. à IV-lranficr et. cliez nous. Vaipiez et lismciu siii-
loiit.ont rappiirti'- des exemples tics nets dans lesipiels ce svndrome ('■tait
dii à nu di'-raiil di- coudncliliilile de rexcitatioii musculaire par lésion
du l'aiscean de lli>.
loos si{.\iioi.oaii-: 1)1 s)stj:mi-: yEiniax
Il |iarail (hmc l'-laMi, an iiioiii-i ilaii-^ ikhiiIiic de cîk. ipi'iiiir alirMiilioii
ilii l'aisccaii ilc Ilis |i(MiI, iii(l(''|i('iHiaMinH'iil i\\' Iniilc Ic^mii du sNsIrinc nci-
vciix cciilral on lics iiciTs iiili iiis(''(|ii('s du rd'ur. K'aliMi dans sa |iuicl(''
II' svridioMic (le SloUcs-Adains. Le la sceau de Ilis, ((iinpiisé (rt'ifMiicnls
UMisculaiii's. di- lili'ls iicivrux et de (■("llulcs ^anj;li(inn;iin's. assuic la
(•(indui-liiili de ri'xcilaliiin rai'dia(|iic de roreilli'Ui' au \rnliirulc. S'il rsl
los(' on ciiuiiiiinn' léjirrcnicnl. il \ a scnlcnicul anjiincnlalinn du hiii|is
(|iii sépare niM-nialeuieul la (•()nlraeli(Mi do roioillelle de celle du venlii-
ctile; s'il csl ((iiupiinn- da\anlaj;c on plus alléré, l'excilaliou nie! plus de
leinps à le parconiir el il airiveia (|ue la syslole aniiculaiic parviendra
au venlricnle alois (pie celni-ci sera eu période l'élVaeiaire: (die sera dans
ces conditions nulle, sans ollel. nw dil (pi"elleesl bloquée dans la zone
alrio-venlricnlaire. e"esl le pliriminrue du llcrihlorl: des auteurs aile-
inands. A un de^ic de plus, la deslrurtiiui du laisccan de Ilis ('tanl
C(unpl(''te. les liatlenieuls vcnlrieulaires sont ((iiuplèleuienl indi'peudauts
des s\s|ides auriculaires cl les ctinl i acliinis \culiicnlaires icslcul lentes
d'une façon pernianeule. ipiidrpie -oit le ryllilui' de I ureillclle.
Quant au i^'ile respectif des eli''nients nerveux et des (''K'-nients muscu-
laires dans la conduction du faisceavi ;(tiio-\eutricidaire on discute
" encore sur ce sujet.
Bradycardie d'origine nerveuse- — H ne découle pas des
il, ■es (pic je viens d'exposer (pie. si la l(''sion du faisci'au de Ilis est
.sul'tisanle dans lieauconp deçà- pour expli(|iier ii idic sriile la maladie de
Stokes-Adams, elle doive ('Ire la seide ex|)lication dans Ions les cas. Les
partisans de cette llii-oric nou\(dlc |iensi'ut ipic dans les cas Ivpitpies de
sviidroine de Stokes-Adams. la |ieriuancuce. l'invaii diilili' du ralentis-
semeiil sont le pro]M-e de rallcraliou du laisceaii de Ilis: \i<\\y l'ux les
U'-sious nerveuses et aniies causes ne peuvent donner (pic des lirady-
cardies passagères, \arialdes, dillV'i ciiles de celles du syndrome eu
(|uestioii.
Ou(d(pies doutes se sont ('dev('s coiilrc (elle ((mceplion el l.i'pine
eu particulier, pense (|ue le pln-noinr In Idocaiic (llertzidock) peut se
iirodnire par action ncrvcusi'cl n est pas sp(''cial aux li'sioiis du faisceau
de Ilis.
Qu(ii(|iril en soit de la palhoiiénie de la maladie de ."^tokes-.Vdains.
tous les auteurs srnil d'accord pour admcltre l'exislence d'autres l)ra-
(Ivcanlies (rorigiiie iieiveuse. I.'expi'i ience classi(pie des fri''res Wclier
en csl la d(''ni(nistratioii (''vidcnlc : l'excilalioii laildc du Inuic du
pneuin()g.Tsli(|ue (h'-leriuine le ial(Mitissemeut cardiaijue. I. excilatioii
l'orle d(''lerinin(^ l'arivt passager des contractions (•ar(lia(|iies. Diverses
actions p()rt(''es sur les centres nerveux produisent des elVets de m("'nie
(M(lre. I>ès lors, rieii d'(''loiiiiaul à ce (pie des irrilatioiis patliolo-
fîiipies (In |)ninmogaslri(|ue ou de ses origines reiilrales |iuisseut dé'ter-
niiner de la bradycardie el (h's oliscrvations cliniijues. nomlncuses et
(léiiioiislralives oui iil(i piiblii-es sur ce sujel. C'est ainsi que peuvent
7/jornu's risri itM .\ iiokkuxi-: .\i:in 1:1^1 kkcj
ciilrci' en li;;ii(' ili' riiinplf ilc-^ iiillaiiiiiiMlii)iis ilii rnii sit'-;:f;iiil jiu \nisi-
li:i;:f illl |iil<|nct \ii>i'lllii-llfl'\iMl\, ilfs ,'iili'Ml()|i;illlics liilM-ri'iilrilsrs, riiiiri'--
r('iiN("i, cil' l'jirini les nili-clioiis ilrs i-nili'rs nerveux <|iii iiceasiniiiieiil
lie lu i)i;iil\e:ir(lie, il tanl siiilonl si^iuiler celles i|iic (ir-leniiineiil îles
iri'iliitioiis peu [u'oluiules : les ini-iiiniiitcn iii;iuës. suli.'ii<,ruës nu eliii»-
iiiiiues. |l;uis Vlniiiciii-iisioii iiitni-i-riiiiifiiiii' \>;w lut'iiiu^ile si'Teiise nu
|iar luiiieui' eêiélirale. le euniii a\ee ntleulisseiueiit ilu juuils u'esl pas
lare. "u sijiiiale eiinu'e la In ailyrai'ilie ilaiis la jinnihisiv iii-ni'nilr,
ilans la srlrrusft-n }iliiij>ii:<, ilaiis la iiirUnivalir el ilaiisii auli'es pxtjrlioni's,
ainsi i|u";i la suite iW-iiitilidiix: ilaiis îles iti/rrlinns, iiilii.ririilii)iis lUi
iiiilo-iiittu-iriilitins (ili|ililéi'ie, |ili)Uili. un-iuiei, ele.
Il {tarail piissilile île ilislju^'uei- le |iimiIs leul lioii^^ine tieiveiise, liu
|iiMils leul lii'i à la It'sinii ilii laisreau île llis. j.es liaii's liiiil ilalKii'il iiinii-
Ireiil ilaus ee ileruier las ipie leMitalinu \euue île l'oreillelle. es! Iiaiis-
iiiise plus lenleuieiil i|iu' niuiualetiieiil nu nnii liausiuise au veiilricule.
Il sullil par lies prni-r'iii's ilélieals. sur lesipu'ls je uiusisteiai pas,
(riu->eiii'e sur le luèiiie Iraei' les enuliaelinus aurieulaii'es nu les
eniilraelinus venirieulaires e| de eiuiiparer la ilislauee ipii les si-pare à
IV-lal nnruial el à l'i-lal pallinln^'ii|ue.
jie plus. eliuii|iuMiieMl. le pnuls leul ilù à îles li'situis nerveuses péif-
pliéiiipies (Irnninns nu lilels ilu neil' va^rne) nu eenirales n'auiail pas la
lixili', la peiiiiaiieiu-e ilu ralenlisseiueut de la maladie de Slnkes-Adains
et il serait snuveiil assm-ii' ;i des s\uiplciuies respiialnires nu ii ilantres
plii''uniuènes iiei'M'Mx.
(juaiid le pnuls ie>le pcndaul plusieurs ^einaiiieN r/'iiMlièienieiil Irnl.
n'est pas lundilir- par les ell'nrts, ni lésé linn-, iil la lir\re. il s'a^'irail
sûrement de maladie de Sinkes-Ailams.
Kiiliii. nu sait ipie Mnrmalemeid le piieumn^>aslriipie exerre une
aiiinn mndéialrice innstante sur le cnui , et ipie cette actinn IVi'-uati'ice
peut l'Ire supprimée pai- lalmpine. (iet alcalnïde paralvsaiit les termiuai-
sniis du pneumn^MsIrique. rexcilatinu du linul pi'-iiplK'riipie de ce iumI'
ne laleulit plus li> cœur après injectinu datinpine.
('.liez un sujet nnnnal. rinjeclioii sniis-cutanée de I milli;.'iamme
de suHale d'alrnpim' iliiuue ainsi au limil de 'jri minutes enviinu. une
aci-i'-li-ralinu du cieni' ilniit les liattemeilts peiiveiil dnnhler ei ies|ii
rapides pendant plus d'une heure.
Ileliin a eu l'idée d'appliquer cette iinlinn à iVliidr du puids leul et ses
recherches cnnliiim'-es jiai' plusieurs ailleurs à l'i-tian^er. et en Kiame
par Vaipiez el Ksmein, ninntiéieut que dans le cas de |iiiuls lent par
lésion du l'aisceiii de llis ih-sinns prinivi-es par les tracés et les ennstala-
tiniis n'''crnpsiquesi. ratin|»ine leste sans actinn sur les cniitractinns
venirieulaires ainrs que les nreillettes lialleiit vinlemmeut et rapidement.
Itien de >eiiilihilde ne se piniliiit quand il s'a^'it de hiadvi aiilie dnii^nne
purement nerveuse, dans ce cas lalmpine prnduit l'aceeleratinu des
halleinenls veniriculaiies cnuMue chez un sujet iituiiial. C'est là nu élé-
ment très iin|inrtant deiliagimslic dill'i'ieiitiel.
Itijciiixc. — S'iiiiolopii'. 0(
1010 shMiol.oaii-: DU systi-mi: .y/;/,' 17,7 a.
Conséquences de la bradycardie sur le système ner-
veux. - l.i' i;ili'iilissiMiii'ril (lu [Hiiils iii(l(''|Miiil;Hiiiiiiiil de loiili-
li'sidii iiciM'iisc (|)ar (Icslriicliiiii |miii' ri siiii|)l(' du IVi^ciMii de Mis. |i;ir
(•\ciii|di'l — n't'sl pas sons (loiiL;cf |i(iur le Ikiii rinirliiiiiiiciiicnl des
ccnlrcs iicrviMix. Dans les ras ((iiiipli'No mi la liraiKcaidic es! dcca-
sioiiiiéc pal' des Irsiiuis liiilhaircs, les aiiidcnls iiorvciix cniicdinilurds
pcMVonI ri'ccvoir plusieurs iulcipri'lalidus ; mais daus la inoladii- de
Sloki's-A'lanis par lésiou du laisrcau ali'iii-vculriculairc. rciisciuhlc ssiup-
iDiualiinii' i;ia\(' cl iikmiic hkiiIcI (pii coiisliluc le sviidi'diuc ne pi'iil
iMir-trc plan'' --COIS la di''|iriidaiic(' ilii phi^niiMiriic alois pniiiilircl rssrii-
IIl'I : le pduls Icul. CVsl par lui (pir s'('\|di(|U('Ml alors les vcrlij^cs, les
syncopes, les idiaipies épilepliroriues causés jiar la mauvaise irrifialion
des cenlres nerveux, ainsi que Foui depuis loui^lemps prouvé les expé-
l'iences de Kiissniaul el Tetinei-. \',u ausenllaui peudanl I lieui'cel demie
une malade alteiule du pouls leiil permanent, lîelski a oliservi' une crise
nerveuse ;i diaipie arrèl jirolongé du cœur.
La nature de la ri'aclion nei'vcMise dépemliail de la dnri'e du IrouMe
circulaloii'C : s'il dni'c 5 secondes il y a vertige, à 7 secondes il y a syn-
cope totale, ictus: après 10 secondes apparaissent les convulsions épilep-
lil'ormes (Esmein).
Chez les malades avant li' pouls Icnl permaiicnl il csl |ircs(pie couslanl
dOliscrvor. à échéances variables, divers troubles nerveux : vertige, syn-
cope, alta([iic épileptih)rme, qui se montrent soit isoli'mcul, soit associés
dans la même crise, spoidoni'iueiH ou jncivoipu-s par nn(! émotion, une
laligue. Tantôt c'est simplemcul nu \erlig(! ipii envahit le malade au
réveil en s'accompagnant de céphah'e sourde, avec si'nliment daU'ai-
hlissement général el de conslriclion llKuarirpie. L'accès cesse sans
aboutira la |terte d(^ connaissance.
Souvent le vertige pi'é'('ède la syncope ipii esl coniplèlc : rlmle brus-
que, corps exsangue, l'ésoiution. battements cardia(pies insensibles. La
syncope peut être précédée d"nne sorte danra : baltements de ((cur,
|iression épigastricpie, bruits violents. Après une durée dune a (pudfpies
minutes, si elle se termine l'avorablemenl le corps se couvre de sueur, la
respiration se régularise; sinon le visage s'injecte, la respiration devient
irrégulière avec le type de (IheyiKî cl Slokes. la cyanose augmente et la
mort snivii'iit.
Ces atta(|ues apopicc lilunnes dillèrcMl de 1 apoplexie vraie par leur
réjii'tition et labsence de paralysie eonséeulive.
h'antres lois, c'est une albupie épileptilorme qui survienl (rembh'e ou
après une crise syncoi)ale. Il n'y a |ias de cii inilial, la cliule est laie. .V
part cela, c'est le tableau de r(''|iilepsi(' vulgaiie : aui'a, |)erte de connais-
sance, insensibilité, écume ii la bouche, lonisme, puis clouisme: et ensuite
stciior, somnolence (>t aballenieiil. Ces alla(pies peuM'iil si' r(''pi''ler |dii-
sienrs lois dans la jouinée.
Des symptômes accessoires se sui'ajouleul, inconslanis : la dys|ni(''e el
les vomissements sont les |)lns t're(pieuts.
Tiioritu:s \isrf:nM \ nnitiniM: .\i:iiit:ij:<h:. uni
La iiiiilailii' a iiiic iiiarrlii' (-|ii'niiii|iii'. I.cs acriilciiN iicr\cii\ i|iii la Imil
(ir-coiiv rir a|i|iai'ai>-^i'iil pai' ciisfs l'Idi'^iii'cs i|ui m' ra|)|ii'<M'lii'ril i-l •>(• fdiii-
|ilii|niMil (rarciilnilsdi^fslirs et lii riilalnin-s. la iiiiirl >-iii-\iciil ciiliii linis-
i|iii'iiii'nl tlaii^ Il lie n\ii('(i|iimmi IrMii'iiiciil an itiilii'ii il' uni' crise ilasysliilic.
la iliiii'-i' iiiiivfiiiif ilr la inalailii' si-i'ait ilr Unis à i|nalir an--. (In a
ic|M'nilaiil lilt- ili's ia> ilr jiiiiMisnn !iirs(|iif la raiiM' ('lail un liaunialisiiu'
nu uni' ani'niic ^laNc.
y Arythmie. — Il rst rari'uni' riiic';;nlarili''ilu |MMil'M'\i>lcsriili'. I.r|iliis
iinliiiaiicnii-nl l'ili- ai-nMn|ia;;nr l'nn ili-s tniiililcs rai(iiai|ni's iiir'cr-di'iiK.
IV n l'sl ^ih'ti' i|nr dans la /// ■iiiiiijilf i\ur rr rai-arli-rc du |>iiuls. rclr-
\anl d'niii' iiillui'urr |innMni'ul iii'I'M'Iim-. ari|uii>rl uni' vairni' dia;:niis-
lii|ni'. rnnl à l'ail i'\r(>|iliiiiiuidli-uiriil, nu a iiuh'- iii> rarylliiuir au rouis
de la rlioiYi' <lr Sii<lriili<tiii .
(jiiant au nilhmr nniiilr du nriir i|iii ntusislc dans nue ddiilili' ri''Mi-
liiliiin I ai'iliai|Uf, Iniir a\rr svslulf l'orh'. ranlri' avec svsloli* l'ailili'. il sr
i-iiinl)ini- siiiiM'iil a\i>r l'arvlliniif. lir Inmldi' i-st du n>sl(> sinivcnt ai'rnrii-
IKifiiii'' d allai|ni's a|iii|diM'lir(iriUfs, i''|iilc|)liriii'ini's, vi'rlij;iiu'nsi's. syncii-
|iali's. Uanlri' part, il peu! i'\isb'r |M'n(laiil la crisi' iW'piU'psir-néi'rosc, on
dans les inli'ivalli's dr ri-s nisi's. paifois roininr aura.
C.i's iiiodilirations du rvlliinr iiidii|ni>ul \uu' li-Kion ilrs iiui/dii.r il uri-
q'nir iln pn(>iinio<;nsli°ii|nr dans li- liiillii', prolialili-iiii'iil raiisi'i* |iai' lar-
lr|-io-sclc'Tosi'. Klli's pi'uvi'iil aussi ivsiillcr de Iraiditalisincs ili' l'iMiri'-
phal.' i-l du linlJH'.
La sa lu l'a lion par la illiiihilr piniliiil Ir rslliiiir coiipli' du nnirpar l'xci-
lation |ii'olialdr du piii'nnio^'as|i'ii|ui- on di's ^an^lions inlra-cardiaipics
inodr-raliMirs. On l'olisiuvc l'iiiin, ;'i litre de |)ln''iioinL'iu' m'ivi-iix, chez los
aihilrsrrtils, les aiii'iiiiiiiii's cl clic/ les ronralcHCcnl.i aurmifiiifs par suite
de maladies ai<.Miës; i! n'apparaît alors iin'à la suite d l'iiioliuiis.
ti Syncope. — l.a sviicope es! un s\udrunic dans Icipiel iicn\ l'i/'iiiciils,
l'iiii cardiai|nc. l'antre ner\cu\. (Uil une part eapilale.
Snliileineiit ou a|irès i|neli|ues prodromes : malaise, verli<.,'e, T'Iat iian-
séenx. le malade pâlit, son pouls devient faible, sa |ieau se eoiivre de
siieui' Iritide. puis il perd eonnaissaiice. Il a alors l'aspect d'un cadavre. Il
V a eu ell'et iieitc de rintellij,'eiicc, de la seiisiliilité el du monvemciit
volontaire. Les mouvements respiratoires sont aliolis. de même ipie les
liattemeiits du cœur, iron iinpossiliiliti' de percevoir le pouls aussi liieii ii
la railiale ipi'ii la cai'olide. Cet état dure Ar i|iic|(pies secondes à ipiclipics
inimités el toutes les rimctioiis iéapparais>eiit projLtressivemeiil.
Il serait dillicile de di-linir ipiel l'ùle jonc le système nerveux dans la
production des syncopes, loisipi'elles ont poni- causi' nue an'ectiou car-
diaipie ipii en constitue la cause la pins i'réi|ueiile), imealTeclion piilmo-
iiaii'c lemliolie ou pleurale lépancliement aliondanli, une lii''iiiorra^ie
alioiiilatite, nue anémie proionde.
l'ar coiitr.'. le système nerveux iiilervieiit nelleiueiil dans trois circon-
stances, pour produire les syncopes.
ioi-> >i:.\ii()i<)i,ii-: 1)1' s ) > //;M//-; ,m;/i]i:i \.
Tailli'il il •• ;\<X\\ lie Irsidiis de l'riiii'jilifilc. Ii';niiii;il i^iiics (■(''r(''lir;ni\.
IViiclliri'S ilii rii'inc. crilaiiics iiii'iiiii^ilrs. \.i'^ h'sioiis du hiilhc. Iii'llior-
la^ii's, IIiioimImisi'. I('si(ins imcli'aircs de la |i(iliciic(''|ilialil(' iiilV'iiciirc
ai^iic (III (II' la |iaralysi(' lal)io-f;l()ssi)-lai\iiji(''('; cvvUùwrs U'-xioiis lypiiiiilcs
ciiliii. |in)\ii(|iii'iil siniM'iil (ii's s\ii<'()|irs inoilcllcs.
7 Troubles cardiaques dans les névroses. — Tous les nJu'iio-
iiK'iii's i|ii(' {'('rmilidii csl siiscc|ilil)l(' de priidiiirc (riiiii' l'arcui jiassajirro,
|iiMi\('iil an coiii's (les |»sycli(iii(''\ roses rire oiiscrvos à lilrc ilc sviii|iiriiiu's
dnrahli's.
C"osl aiii'-i (|iir. I l'iniirmii l'Ianl sii>(i'|ililp|c (raiiiciicr des iiiiMJilicalidiis
du l'vlliiiii' cardiaiiiii' un |ii'nl olisi'ixcr, sniM'nanl \)nv accès |)lns (mi in(Mns
rt''|i(''ir'S, de la lachycaiilic cIm'/ les ni'x i ii|iallics. c(nnnn' aussi di's niscs
svnc(i|iali'S. (les plicnnnu'ni's -cl snilniil la laclivcardic — soni Ires
riv(|nenls. I.es [roubles de nalnic ai'vlliiiiii|ne sont |dus rares, mais jVn
ai ce|ieiidanl (d)scrvé <|uel(iucs exeinpie--.
Kniin la sviicope peu! avoir nue cause |innr ainsi dire ré/le. rc. avani son
poiiil de (léparl dans une donleni- \ iidenle. (liiez les individus iiiiprcs-
sioiinaiiles, les lésions des lileK nei\en\ par blessure, bn'ilnre, eoiilusion.
d(''lerniiiieiil (inelipuîTois la sMirope: rarraclieiiienl d'un ineinliie a;;il de
in(''nie. On I observe enc(n'e ii la snile de coups pcnb's sni' la iV'uion épi-
gaslrii|lie, de eoiilU"-ioii le--lienlaire ; an (-(nirs de cerlaiiis l'Ials doulou-
reux de resloinae, de I ililesjin: an cours de !a eidiijne iM'parnpii'. I.a
syncope Icriiiine soiiveni la péribmile par iieiforalioii.
De même ipie dans les alVeclioiis |iii''C(''denles, de lueiiie aussi il esl
diriieile de pri'eiser la pallioj^éiiie de bi svucopi'. alors ipie le svsIèiiK! uei'-
\en\ esl seul en cause, couime dans les syncopes par b'sion céréiu'ale,
iMiibaire, ou par névrose.
Cil suppose V(doiili(>rs l'evislence d'une (iiiriiiii' mvlindc. ainsi (|iie
cela parail se |)assei' pour les sviicopes conséculives aux grandes Iii'iiku-
ra;,'ies ou aux émoli(uis (l'àleur de la l'ace). Le spasiiK! des vaisseaux bul-
baires el céréitraux serai! le l'acleiude celle anémie. I.es svncojx's cimsé-
culives aux exeilalioiis des neiTs piM ipiu'i i(|iies. seraieni le résnllal diiiie
aclioii réilexe exerc(''e sur le co'nr par I inleriiH'diaire du bulbe el du
piieumoj;as[ri(|iie. i.es syncopes (b^s maladies inreclienses sonI n/.néi'a-
lemeiil allribuées à des b'sious du myocarde, mais il semble (pie la myu-
cardile ne soi! pas. au eimis des maladies inreclienses. la cause exclu-
sive du C(dlapsus cardia(pie el de la ssncope el (ju il l'aille |)aiiois allri-
liuer ces accideiils à liiisiiriisance surrénale. Mais (|iiaiid la syueoiie snr-
\ienl Iciil il l'ail au (b''bnl de la maladie igrip|>ei. elle sérail penl-élre la
coîis('M|ucnce dune aclioii lo\i(pie. (['(ui^ine micndiienne. sur le bulbe.
II. — Troubles vasculaires.
Oïl sait par les expi-rieuces des ]diysioloi;isles ipie peiidani (pie le cer-
veau esl dans un élal de roiiclionueiueul iiib'iise el soulenn. il se lait
une diuiiunlion du \oliiine du luas par \as(i-coiislri( lion, el ijue ce
IKDI l!Lts t IsvKhm'X liUUKil.SH .YA./M >;/ «A. . IIII3
|ili('-iiiiiiii'ii<' r>l Immu(-i)ii|i plus n|i|irt'i-i;ilili' rlic/ iiii miJi-I iicim-iiv, m I.i
sllilf irilltc ('■liMiliiiil viiiliMilf. A celle |ii'ell\e e\|iél'iliieiil;ile île Cicliiiii ilii
i'ci'\e:iii MIT le^ xaisMMiis jh'i i|ilit''rii|iie>, > lijoiile ritlixTXiilittn joiiriiiilièri'
lies i'iiii;:i'>liiiiis éiiniliM'>. iluiii' rien île siii'|ii'eiiaiil i|iie reiUiiiies nll'er-
liiMl-» illl •N\«.|èine lierveilN lelle> ijiie Vliijxtiiir, U\ iwunixlhciiir, leleil-
lisM'iil Mil' le> \;ii»eiin\ |iiiiir iloiitiei lien ;i ili\ei>i'^ iiiaiiiresliiliiiiis véi'i-
l:ilileiiieiil mtirliiiles. il en es| île inéiiie île eerliiiMe>. Ii-siiiiis ri'Télir;iles,
I lieiiiin iii^ie. le l'aninllisseiiieiil, i|iii |iio\iii|iieiil |iai luis la inn^^eslinn nu
ra|ii)|ile\ie |inlniiMiaii'e : île eertaine^ ir-siniis niéilnllaiies i|ni en^'enilienj
lie^ li'iMihles \asii-iniileni's.
jlanlies Tois, e'esl le sfisli-iiir iii'rrcii.i' iirriiilirrii/iit' i|ni inler\ieii|, el
eela. île ilenx l'aenns. iaulnl e'esl an ennrs île iirvriles iinnn nliseiAe
ilixeis ili'siiidies vasenlaires (ailèies, \eines, i aiiillaiiesi : lanlol enfin,
cesl Vappiircil iwri'i'iix vasd-mnleiir Ini-inèine qui esl pi iniilivenient
inléressi- el ilniil les tronliles s'aeensenl. les nus par nue \asii-i'iinsli'ii'liiin
^sMieiipe liii-alel. les antres pir uni' \aNii-ililalalicin. iap:ili|e paii'ni'-
iraliiinlir à rin-ninira^ie.
Il esl rai'e ipie les Irnuliles eireulaliiires inléressenl les ;;i'i>s vaisseaux,
le Miiil aliMs les palpilalinns arli-rielles. iiNservées rlie/. les livsir-rii|nes.
en pai'lii'ulier les lialteinents ai)rlii|ues aliilnininanx qui itnl pu parlnis en
inipiiser pnur nn ani'vrisine. Ilahiluellenieul ee sonl les petits vaisseaux
ipii siitit le sièye îles tiésurilies el reiix-ei se riasveni en lieiix j^rnupes :
les lii'niinrajfios. el les Inmliles vasn-rnoleurs.
OnanI aux Imulilcs lroiilii(/iifs ilrs raisscaux <iori(jiiii- iwvitusc, il
snl'lil lieu si«;naler la possiliililé. eai'. s'il esl ilénninlré expéiiinenla-
lenieul i|ue la li'-sion ilnn nerf peut amener nn épaississeinenl île la paroi
inleine îles artères plus ou ninins eoinpai'alile à la li'-sion alliéi'nniatense,
il s en l'aiil ipie le système ner\enx suit la eause ilnne niahiilie ciMinne
rallii-rnine. 1 arlèriii-sclérose.
Hémorragies. - Ites liriintrr(i<iics ruldiircs peineni ap|iarailre il la
suite lie It-sioiis des iii'r/'s : nèvralj^ios, névrites, eu partienlier ilans la
si'iatii|ue et dans les névrites tiixii|ues; elles se montrenl sons l'iirme île
plaipies pnrpuriipies lin ireechymoses.
Les It'sidiix (If la inodk' en siiiit nue cause assez. rii'(|iieiile. Ain-~i ilie/
les laliéti(|ues, ;i la suite ili; crises île ilnulenrs t'nl^uranles. on |ienl voir
se loriner îles ecclivinnses dans le se<;ineiit du memlire ipii avait l'Ié' le
sièjte principal des lionlenrs (Stransi.
l)ans la inriiliiffili' ci'rrbro-spiimlc. la sflri'osr ni j)lii<iiii s. la ni>jrlilc
aùjuc. la nii/i'lite Ij oiisn-nn'. le ctnircr du ni<-lils. on a l'^'alemenl noli-
(les érnpIiiMis pnrpuriipies.
Il II y a |»as lieu de ili'crire ici le purpura. I étiulit;;ie nerveuse nappor-
lant aueini caractère spi'cial ;i laspect el à I i-volulimi de la tache pnrpii-
l'iipie. Il sullit donc de sij;iialei- la l'orme de ptirpurd {/riiridlisr, dit
nnjriifiitlhitiin- on iiiir/nirii iicri'cit.r. L'inlliience iiiiiiu'Mliate du s\slèiiie
iiei M'iix parait re-viiilir de la dis|io>irion plu^ on moins ^vnii'li'iipie de
1014 sÉMim.onii: ni: système xi-:ir,-i;r.\.
l"t''riipli()ii siii' 11" lijiii'l (les iiciis. .-liiisi (|iii' de IVxisIciicc ilo iiliônomonos
tloiiliMin'uv cl ili' liniililcs ^;islii(|iics (|iii sci.iinil (iiiniiiirablcs ;iiix ci'isi's
liilM''li<iiu's. Aiis~i s"i'sl-()ii ciii aiildiisc ;i lalliiiliiT celle Ibriiic moiliidc
il mio alh'Tatioii dilliise du sysième |i()sl(''i'ieiii- de la iiKielIc ([■,ii--aii'-i.
Mais JMS(|ii"ici ce ne^l là encoie (|ii"iine li\|i(dlièsc.
fireiiel |)eiise ipii' la |dii|iai I des |iiir|iiiias (inl cdiiiiiie r'h'iiienls |ialliii-
^éuii|iu's essciilieK (II"- alli'ialKMis visct'ialcs |iiii'laiil siiiloiil sur le l'oie
cl acwssoiiciiieiil sm les reins, assmii'es à des l(''si(iiis ou des troubles
nerveux. l)es Irouides lir'|)ali(|iies d(''|ieMdiail la leiidauci' aux luMUorra-
jiies; des Irouides uei'veux (|HMlaiil soi joui sur la moelle i (l(''|ieiidiail la
localisaliou plus ou moins exclusive des lii'moiiaiiics an uixcau de la
|ii'aii.
Iles liiMuoriM^ies, doni Idiii^ine ui''vro|iallii(|Uc cs| Inil discul(''e. soûl
ctdlcs (|ui ap|iaiaisseul clie/ les hijslrri(/iirs. I.lles snni de divers oi-
dros et peuvent se moidrer sur dill(''i'eides ri'Liious du corps. Idies siè^cid
d'ordinaii'C sur le coli' aneslln'sii', sur le Irouc ou sur les iiicud)r(!S.
Kiles apparaissseni lirusi|uemeul ou api'cs nue pi'riode de douleurs loca-
lisées, soit sous (orme d'ecclivnioses, soil sous lorme de sueui's de sang,
lai'nies de sang, d'iiénioiragie mammaire. d"(''pislaxis. Ce sont des
éconleineiits sanguins plus ou moins aliondaids. de cidoralion pins ou
moins inlensp, ])ouvaid duier de (|uel(|nes jours a (|uel(pies semaines et
coexister ou non avec des luMuoiiagies visc(''iales. Olle-ci peuvent
d'ailleui's exister' diuie manière indépendaiile de la n(''\rose, cl les iK'mop-
Ivsies. Iii'inair'mèses, JuMuaturies. d'(M'igine liysl(''riiiue, ne sont pas
sans cri'er de réelles dillicullés de diagnostic. Les caractères généraux
disliiK-til's de ces hémorragies sont les suivaids : elles apparaissi'ul après
une émotion vive ou une atlaipie de nerfs; elles produisent peu de lro\i-
i)les ronclionntds n'altèrenl pas sensildemeiil la sindi' ué'uérale cl ne se
coniplii|neid que tL'ès rareini'ul d anémie: elles sunl sujelles à ri'cidives,
lanlTil irrégulières, laid p(''iioili(pu's. Les iiénmrragies viscérales pré-
seiilenl pailois les caractères d'hémorragies suppli-mentaires des règles.
(ielte (|uesti((n des hémorragies hystéii(pies esl en ii'alilé 1res complexe
et hieu souvent il ne s'agit (|ue dune co'irH-ideuee. .lai pour ma pari (d)-
servé des hémoptvsies (diez des hvsiériipies. mais je u ai jauuiis été
convaiin-M de leur nature névropalhi(pie el je me suis toujours demandé
s'il ne s'agissait pas d'hémoptvsie tuiierculeuse on snppl(''ruenlaire. .le
suis enlin des jilns sce|)li(|ue sur l'existence de sueurs ou de larmes de
sang de nalure liyslérii|ue. Il s'ai;it ici de supercheiie ou de mythomanie.
.l'ai vn par conire de véritables eccli\inoses se il(''\eloppi'r iliez îles
né\ropatlies sans tiaumatisme auli'i'ienr.
Troubles vaso-moteurs. - 11 esl rn''ipieiil de voir des troubles
de cet ordre dans la nuhiiixjilf luhfrritlrii.sc. sous rorine de rougeur
vive el de pâleur altei'iiatives sur des ri'gions plus ou moins étendues de
la lace, (i'esl aussi d'une cause nerveuse ipie ridève le signe apjielé pai'
Trousseau la mlr inritiiii/lliiiiic. et ipii cousislo en ceci : si avec I ongle,
1111)1 lilFS l/M/KI/ \ /<<!/</,, /.v/-; AT/(l7;r>/;- loi;.
1)11 ti'iii-f lies r:iics mm' I:i |ii'iiii. elles (leiiieiii-eiil lil.inelies (riiliiii°<l, puis
elles |ireiiiienl une etilor.iliiiii ioii^ei|iii |ieisislei|iieli|iie leiiips. La viilenr
<li* ee si^iie a eniisiiItTiilileiiieiil iliiiiiiiiii' ile|iiiis ipi'il :\ eli- eiinslali'- dans
«lixei^i aiilres elal> iiiorliiiles, en |iai'liriiliei' dans les étais ^^r-iiiTaiix
•,'ra\es s°ai'riini|ia;:naiil d'une di''|ii'essitin du svsiéine nei'\en\. \insi jtun-
eliard a inutilre ipie, dans la /irrrr Itjiihitiilr. on ponvail liiiijnni's l'aire
a|i|iai'aili'i- ee Irunlde \asii-ni(>lenr : en rnillani la pean de ralidonn-ii
d aliiiid doneeinent asee la l'aee enn\e\e de l'iin^^le, |tnis rtirlenieni avec
le liiii'd de ri>n<.'le. on \<iil se produire une lar^^e raie Idanelie ■'.'•pondant an
Irotlenient lé^ei' et une li<;ne ron^'e n'-poiuiant au l'i'otlenient intense.
Les lilues \as(i-iuoli'iees penveid être lést'-es dans leur liajet cér/'luo-
luednllaire. hans les UWums iioiilu-hiillntiiTit avee on sans lii'MnianesllM''sie
altei'iie, on eonslale ri'i'-cpieniuieul, lorsipie la snlislan<-e n'-lienlée es! at-
teinte, des tionldes \aso-inolenis iSeualor. llidVniann. Ilahinskii sii'^eaut
dans la uioili,'- du eoi ps du eoti'- opposi'' à la li''sion et eaiacir'iisi'S par- un
aliaisst'iueul de la leuipiTalnre avee sensation sidijeeti\e de froid. Les
leeliei'elies plelInsuMi^rapliiipies de llallion ou! nioiilii'- nu aliaisseiueiil
de la i'(''aeliou \aso-iu(driee et un pouls eapillaiie plus petit. Il e\ist<- une
dilVéïenee dans l'amplitude el dans la iorine du l'i'llexe vaso-con.stiietenr
du coté rel'i'oidi el la peau es! plus |iàle de ee e("iti''. Ces li'onldes vaso-
inotenrs s°aeconipa;.'uent souvent de inoililiealions de la séei'étion sudo-
rale — liyperidrose. (Voy. Troiiblcx nrcrt'loircs d'ui'iiiiiw iterrriisc.)
.Vu eouis de la jmruhjs'w (/rnrinle un peut oliserver une yiaiide variété
de trouldes vaso-inolenrs iKlippell. Ilu cote des viseèi-es (poumon, cu'ui'.
l'oie, reini. ee son! des eongestioiis ivipillaires pouvant aliontiranx In'-moi-
la^ies iniliaiies. Sur les ti-jinmeids, ce sont : la con^'estion de la lace,
la loutjeur desoreilles, l'injection des conjonctives, la raie méuinjritiipie.
1 i''rvtliiom(''lalj,'ie. les eechvmoses de la peau et des conjonctives, le dei'-
mo^rapliisme. l'otliématome. l'asplivxie locale <les extrémil(''s. l'exopli-
l.dmie. les lionrdoinienients d'oreille, les atta(|ues apopleetiioriues. les
Irouldes \aso-moteiM's (pii précèdeid les escliai'es.
'liiez les liii.sl('iit/in'x. il n'est |)as rare de rencontrer soit des coii^fes-
lioiis partielles el passa^rères (éiytlièmes ('■plu-mères i. soit de l'anéniie
cutanée (syncope locale et asjdiyxie des extrémités). C'est la l'orme vaso-
molrice de llivstérie. Des plii-nomènes aiialo;^'nes se présentent nitniis
rréipieiiiinent. tontelois. dans la ncurdslliriiic. Dans Inn el l'autre cas
ils siuil la eonséipieiicede l'i'Miiotivité. La " roséide |»nili(pie ■• si In-ipienle
chez les jeunes sujets appartenant au sexe remiiiin. rentre dans la même
cati'^iorie.
Halls l'Iiystérie. le plus souvent il s'aj;il d un troulde vaso-moteur païa-
Ivliqne comme dans les plaques l'-rviliéiiiateiises. les sueurs locales on
;^énérales: pins rarement d'un tronlde vaso-conslrictii'. comme la svn-
cope locale; parfois eiiliii île Irouldes vaso-dilatateurs cl vaso-eoiis|riclifs
alternant el se succédant.
Chez certains iiévropallies. eu parlii-iilier chez des livs|i''riipies. j'ai vu
se développer. Sons rinllnence de 1 émolion. des trouldes vaso-moteurs
une, shMioi.oaii-: iii sy>Ti\Mi; .\[-:ini:r.\.
|i:uToi> lli's iillt'liscs. (!"('>l ainsi (|iir rlir/ iiiii' Iriiiinc de 1 1 riili'-(im| ans.
allcinlc lie |iara|il(''j:i(' liysl(''ri(|Mi' llavi|iii' cl i|iir je Mi\ais liais les jours.
iiKiii ariivi't' pidclnisail nn l'Ial >■ lil ipii ^c iiaihiisail |iar une vasd- •
tiinslriclion d'Ile di'S cxliiMnilcs, i|ii(' lis mains cl les |)i('(is piciiaiinl I
mit' li'inlc <'vaiii(in(' anssi inlcnsc (|mc ^i un 1rs a\ail lriMn|i(''s dan^ iln
viulcl (lanilinc. I.C |)ln''n()un''rH' durail |ilns d uni' liciiir ri ilail suivi
d'utio (i'uns|iii'aliou ('M'essivoincnl altondanir de luul le < oi |is.
Ia' |iIus souvcMil, CCS troubles vaso-niolcurs sont li'ès l'uiiaccs. ciuunic
le (Icriiio'iniiiliisiiie ou auloi;ra|)liisiin' : si l'on Irace sur la peau nn liai!
axer la |ioinlc d'un cravon, une li;^ne riin^ic a|i|iaiall. puis un liounelel
Idanr rosi' de I ou '2 milliinèli'es se iir'Iail nlouri' d'inie lorduic
rou^e r-rNliicuialcuse. I.a saillie sV'lirc de I à 'i niilliniehes eu moyenne,
la liordnrc s'cicndant de 1 à .") cenliniélres. puis liuil disparail au imul d(!
pliisicius lioiu'cs. Le dcrniograpliisiuc se reneonlie du re^le eu dehors
lie riivslcric. iVov. Troiihics lidphiiiin's ciiUiiirs il oi-itjuii' iirrrciisc.)
[)ans la j)()liiiicn-ilc, les phr'nonii'nes ■.aso-umleui s. siulnul au iiive m
des cxtrcniités, ne soill pas rares : la isaiio^e de la peau a\ee relroidis-
scmcnl csl très i'rcr[ncntc dans la tirrrilc iraiiiiialii/nf. el peul pn'seidei'
nn dcj;rc 1res accnsi'. Haus la jiDhjiirnili- dérange inrerliensc ou loxiipu',
les membres paralvsi's peu\eiil deveuii- l'iNlliiMiialeuv ^-ous 1 inllueuce
de la position iir^elne, mais il es| plus IVi'ipn'ul de \oii- la leusion arté-
rielle diniiuner eu même temps que les tissus devienneul pi'iles el les exli'é-
niili's lileuàtres en nuMne temps ipie leur- lempiMalure esl aliaissi'^e. tin
peut du reste, chez les aleoidii|iies. idiserver le phr'Ulimène du Aw^l
mort et Laneoroaux. en ISSl. a allin'' rallenliim di's eliiiieiens sur la
possibilité de la gangrène symr'Iriipie eliez ees sujels. A la suite de la
lU'vrile o.rijC(irhoiu''('. nn observe une paralvsie assez aiienlni'e des vais-
seaux cutanés, avec rondeur, purpura, paifnis !;aui;ic'iie de la pe;iu.
1 " Maladie de Raynaud. — < tu (b'sigiH' scnis le nom de maladie de llay-
uaud une aUcetiou ou un syndrome ;i bnpielle, snivaul l'iideusité des
phénomènes, ou peut dislingnei' deux degn's : 1 (tsjiliij.ric siiiiph' 'li'x
ciirrinUrs i'\ ]n (/an^iirnc des cilrriiulrs. .le passerai suee<'ssivenient en
rcvu(! CCS deux tableaux cliui(|\ies.
L'asphyxie locale des extrémités est nn Inuddi; vaso-un)teur dini-
gine neivense. On a une teudaine à en l'aire un syndrome plutôt qu une
espèce moibide (h'terminée. car ou pcmt la voit survenir non senlemenl
dans (les névioscs comme VlnjsU'rie et V('}nlcj)>iic. mais encore au cours
de diverses all'ections nei'veuses organ'unica el au ili'but de la sclt-ro-
lU'iiiiic isclérodaelylie). Dans la |du|iait des cas, cepemiant. rabs'uco do
loul autre symptôme nerveux a |i<'rmis de la c(mNidr'rer comme imi!
névrose vaso-motrice. Voici ses piinei|)anx eaiaclèr-es.
I, all'eclion esl caruclérisée pai' nu arrêt de la circulalion capillaire
(asphyxie locale) survenant svmétri(|n(!meul au\ evlii'inilés. surtout aux
doigts, et pouvant aboutir ;i la proiluelion d Hue gaugrèni; si'che. Ces
iiiniiii.h^ \i>iH!Ai \ iiiiiui.im: M-.nrHt si:. kh;
<lfii\ Ifiiiifs : («.\7*/(i/.r(V/()((i/c cl iiaiiijn-iii' xiimrlrii/iir «Icsi'xli-i'miU's. ne m-
i';i|i|ioi'li'iit l'ii it'iililc <|ii':i Miicsciilc iillcriiiiii : la iiidldilii' de Hinjniiii'l.
I. ns|iliv\i(' (it's cslrcinilcs ('iMii|ir<>nil ilriiv >lailf>;. la s\iirii|ii' luralc i-l
l'as|ili\\ic |irii|ii'i>iiii'iit ilili'. l'aiis la xi/m-oiif Im-iilf. \'\\\\ des ildij^ls de la
main pàlil et si> rclriiiilil siihilt'iinMil sans caiisi-, nu a rnrcasinii iriiiic
siiM|ilc i>\|insiliiMi an cnnlacl de l'ail-, i.a |ii-an |ii'(>iiil une It-inlc il un lilanc
mal (Ml jannàlrc; sa (i>m|i(''i'atni'f s'aliaissc cl sa scnsiliililc (iis|iai'atl : le
lidij;! cs| comme |iiiialysi'-, ccsl le |iliciHnncnc iln (/o/V// iiiini. tici clal
ilnrc (le i|ncii|ucs niinulesà i|neli|nes lienrcs. sans |ii'(i\iii|nei' la nminiii'c
(loulenr. l'nis ^lailnellemeul la circulalinn se ri'-lalilil ranienanl avec elle
la cinilenr normale iK' la peau, la clialenr cl la scnsiliililé. SoiivenI nn^me
il se |)i(iilnil ensnile nue sorte de ri'aclion. caraclérisi'-e par mie douleur
com|ia!'alile à l'ou^lcc.
{•ans IdN/j/ii/c/V liicdir |)i'0|n'euieiil dile, les IcijuiiieMis do doi;jl
|ii'enneiil nue Icinle li\ide. Ideiiàlrc, siidacéc. sur la(|uclle la |uession lai!
a|i|)ai'ailie nue lâche pde (|ui pcr^isle un certain temps, lin même temps
le doit:! est le sièjic de douleurs vives (Iniiliire, élancemcuts). Le rcituir
à l'état mu'inal est iuari|iié par une phase de r('-acliou qui s'accoiiipa<ine
de ronrmillemeiils iusiippcnlaldcs: la c(mleur de la peau devieiil verineille
avant de repreiidrc sa leiiile liahiluelle.
La svnco|ie cl l'asphyxie s'assneienl ^'énéraleineiil ; clle> alteiiient dans
les inclues cndroils. on s'ohserveiil simullaïK'inciil sur le m(''ineiloi),'| cpii
otl're une pâleur alisolne en cerlains points, une Icinle aspliv\ii|ue sni'
d'aiilres. r.lia<|iie accès Trappe symélriipiemcnl dans ciiai|nt! luaui sur
nu on |dusieurs doijris. Dans rinlervallc des accès, les l(''i.'nincnls ne
picsenlenl ancnnc altération.
la gangrène des extrémités n est ipi'iin dei;r('' plus avancé de la
maladie di' lîayiiand. tjnand elle doit se |)ri)dnire, les extrémités d'al)ord
paies prenneiil nue leinle lilas (ui roiif^e livide, analogue à celle des
enj>elures: le liinil des doigts a mie coloralinn violacée ipii se voit à Ira-
veis les ongles, l'nis des roiirmillements. des élaiicemeuls et eiiliii de
vives douleurs se l'ont sentir. |)ri''seiilanl des paruxvsmes d'une violence
extrême, ipii s'aceompagnent d'niie angmenlalion de la cyanose. Les
parties atteintes paraissent d'un l'roid glacial, il y a un aliaisscmenl de la
Icmpi'ratiire de plusieurs degrés; et immédiatement au-dessus d'elles.
I- e>t-;i-dire au poignet et ii la |>anine de la main, il y a une h'gère aiig-
meiilatiini de la chaleur. An hout de ipndipics jours, les doigts deviennent
presque noirs: des marin lires livides se montrent sur les veines cidlalé-
rales et reinonleiit sur le niemhre correspondant. .Mins se produisent
des Iroiildes Irophiipies profonds : des phlvctèiies. nu é-tat parclieiniiié,
des eschares. Les phlvclènes ap|iaraisseiil :'i rexlrt''iuilé de la phalangette.
Klles sont petites, isoh'es ou confliientes. Taiit'd elles se rompent, laissant
le derme il nu. Tantôt elles se dessèclieiit et tinnhi-nl. laissant à rh-coii-
vert des ulcérali<ms snperlicielli<s et à l'ond rouge.
(les érosions se <'icalri-eiit. rendaiil cette eMiliilioii \eis la gnéiisoii, le
nus SI-: M loi. no II-: nu sysii^mi-: mciuisix.
(loijjl se ivchimll'c cl r('i)i'('ii(i s;i ciiiilt'ui' iKiriiitilc. M;iis le ciiliiii' iliirc
|)(Mi. cl liicnli'il le iiicmc iloij^t ou les doigts voisins ollVciit l;i iihiih' iilh'-
ralioii. A la loii|^iic. les (loi;j;ls pi-i'-scnlciil un .ispccl lli-lri. cliaiiriiK''.
L'cinl piircliciniiu'^ peut se produire d'eiiiiilc-e. sans èlr(> prt'ci'di'' de
pidv<-|ènes. I.'e\ln''niili'' du doii^l passe du \i(del au jaune i'au\e el la
pi'MU se di'ssi''e|ie, se i;il,{liui'. se raeiuiiil : le dni^il es| emuuie iiiiiinilié
el il s'en ili'laehe par laiulieanx di's pellicules (■pai'-ses ri dures, l'arlois,
sui' la plialan;.;(' viidacéc il se l'ail de; peliles cscliares de nu a deux milli-
uièlre-~ d'épaisseur, cliuiiui''es par nu processus inilauiruahure. I.a cicalri-
s.iliiiu eu es! rapide.
l'ar la rcpi'-lilion de ci's a( ridenis. les doii;ls s'aniiiicissenl. seriilenl.
siiidurcul; leur exlreniili' csl convci'lc de peliles eicalrices Idauilies,
déprini(''i>s, dures. Les (Mij;1cs s(ud proj'oudénu'id alh'rés.
lies Irois variclcs d'cvolnlion : phlyclène. (':lal |)archcininé, cschare,
pcnvcnl cocxisicr chez le même individu. \'A l'aU'ecliou Trappe iu)u seulc-
incnl les doij^ls cl lesorleils, maispeul allcindie aussi le ne/., les oreilles,
les pommelles. ([ueUpu-rois le lalon. les malli'oles externes, le coccyx.
Ainsi consliluée, sans |diénoménes <,'i-uéraux apprécialdes, sans
troubles cardio-vascnlaiies nolaidcs, l'airecliou évolue suivant deux
formes : un type aigu •Généralement grave, dans letpiol la pi'riode d'in-
vasion (as|)liyxic locale) et la période d'ctal (gangrène) dureid environ
un mois, la période de cicatrisation exigeant plusieurs mois; c'esl là du
reste une l'orme assez rare, el un type clironique |)lus commun dans leijucd
les accès sont géiiéralemeiil liénins el sc'parés |iar de longues périodes
de rémission. .Mais ran'cction peut lu- pas aboutir à la gaugrcn(\ et se
limiter au stade d"as]diyxie locale. Kile se teriuiue soit par la guéiison
complète, soil par une dél'ornialion du doigt qu'on ne saurait distinguer
de la scléi'odaclylie. (In admet d'ailleurs (pie l'asphyxie locale serait
|>arl'ois un umde de début de la sch'-rodaclvlie ou l'orme locale de la sclé-
rodermie. I.a terminaison pnr la gni'rison est du i-esie la règle.
Maladie surtout du sexe réminiu el de Tàge adulte, la gangiène symé-
li'ique est l'ai'o après (juaiante ans t>t avant dix-lniil ans. Kile a été
observée chez des névro|)albes, des livslcri(pu's, des ;d(0(/li(|nes, dans
certaines l'ornies d'aliénation nienlaLi', dans répile|)sie, au cours de la
lid>erculose pulmonaii'C, de la lèpre, de la leucocvlhémie, de la syphilis.
dn diabète. Les émotions, les liduldes meuslruejs. le Iroid. ont imi(>
inllnencc sur rap])ai'itioii el le retour des .iccès. Snuveul aussi on ne
trouve pas d éliologie appr(''ciable.
i.a }mlh(i<icuie de la gangiriie svunhiqur e-,1 encore iudi''lermiu(''e.
Pour haynaud il s'agissait d'une iu''vrose, caraclérisée par nue in ilabilih'
extrénu; des cenlrcs vaso-moteurs de l'axe gris s|)inal. Il se produirait
une vaso-consiriction d'migine l'éllexe, avant |)our point de dt'parl une
irritation pi-ripliériquc exieine (Iroid) ou iiderue (période menstiuelle).
L'excitation sei'ait réiléchie jiar le centre vaso-iuotenr médullaire et de
linlensilé- ainsi que dt; la durée de celle vaso-constriclion résulteraient
les synciqx's locales, l'asphyxie, la gaiiv;rèiie. Pour Vulpiau. le spasme
ritoi iiLis iisiHH.itx iiiiiwiiM-: M:iin:i si:. loi'.i
vasciilain' ii'iiii|ili(|iic |>iis lurci'iniMil riiilciNfiitiiui tic» cciilii's \ii>«n-
MMtlcms. Il |inil (lif |>iiiiliiil |i;ir les ^aii^iliniis >ilni^ >ni lis lilin-s vaso-
iiiiili'ii'cs (|ni a('i'iiiii|ia;:ii(>iil lr> \aisM'aii\.
Ilaiilrcs anli'iii's iii\iii|nriil. dans la |)alliii^<'iiii' ili' \.t iii.ilailii' lii-
Ilayiiaiid, riiilcivciilioii (l'alli'ialiiiiis m-viiliijm's ilc> iiiil-> ciiilalfraiix
lies (Idiots. K'aiilii's ciiliii l'oiil il('|iiMiilir la j;aii^ivnr de lcsiiiii> vascii-
iaircs (ciidailciili- ujdilc'i aiih'i (jiii -ciMiciil iiciil-i'liv sciciiidain-s :iii\
ImuldcN iiciM'iiv.
Diagnostic et Valeur sémiologique de la maladie de
Raynaud. I as|ili\\ic Imalc a ^mi ilcliiil. rii lai-mi des (IdmIcmi--.
|iiiiiiiail l'airi' S(iiij,'('r i\ du rliuiiiiitisnir mi ii uni' ucvriilijir. I.itu'iii --l'ia
raiili'iiii'iil t'vili'c j;ràci' an\ lioiiMcs \asii-nii)li'iiis.
\.'iiiiiilvf m- ilillï'ii- de la >yiii'ii|M' locale ((iii' par smi i''lii)l«tj;ir.
I.a rijiiiiosc (■(iiij.'r'hilali' se disliniincia par sa lUMinaiiciicc. sdii ('\a;.'i''ia-
liiiii |iai' los clVorls, TalisiMici' ili' diMilniis. |;i (L'idrinaliiin di's di)i;;ls en
inassiir idoi^ls lii|i|iiirrarn|U('s|.
\.vnj<hinnH'Uilijif a di's caracliTcs (ip|i(is('s à ceux de rasplnxif iiM-ali' ;
roii^'iMir. i-iial('ui\ pas df Iroiiidcs ilc la s(Misii)ilil('. ni de Ironldcs Im-
pliiipics. On a vn dn rcsic des accès de riiiic il i'aiilri' maladie allerrier
chez le même malade.
Les cnijrlnvcs pnurraienl en impuser puni- la ^an;;ii'|ie synielriijne :
siège anx exlii'miir's, sensation de Iniiluie. phhclènes. iiliiialions,
ni-laieid IV'tiolojiie ci la marche de ralleclion.
I.a (iiiiit/n'iic sriiilf dill'ère de la maladie de Iîa\M,iiid par sa jurande
l'tendne. sa pro;;ression ceniripèle cl l arrél des hallemenls artériels
an-dessns dn l'oyei'. Klle siège enlin snrlmit aux mend)res iid'crienrs. On
peu! parfois eepeiidanl. clie/ les gens âgés, idiserver dn côlé des
piialanges des mains, des Ironldes do la circnlalion — cyanose. relVoi-
dissemeiil. escliares — poiivanl l'aire sotigei- à la maladie de Itaynand.
qni soni sons la dépendance de rallienime arli'riel el ipii pemenl alionlir
il la gangiène sèclie.
\.\\ iiaïujn'm' lie Vi-njolisnic sv reconnaîtra par- I i''tioloL;ie el les signes
géin-ianx de rei'gotisme.
I.es tronldes liopliiipiesdes exirémités observés dans la xiiriiKjoiiiiji'Ur.
la iiialdilir lie Morriiii. la li'prr et les /jf//i«c/N des extrémili-s. nord ipre
de Ir-ès loiritairres arralogies avec la rrraladie de liaynand.
Il est impossilde de dillV'iencier- le délnrl ili' la s,lrrii<l(irliillc de
1 a^plixxie liicale simple.
■J Érythromélalgie. I.ri regard de la riraladie de liayrraird se rarrge
rratnrvllemerrt l'rnilliroiiirldUiir ( Weir-Mildrell. I.S7S|. (";"est nrre all'ec-
tiorr l'are, sigrrali'-e di'-jà aritr'etois par' Dircirerrrre (de lloiilogtrei et caracté-
risée par' des accès dorrloiri'eirx. sié-gearrt arrx extrérrrité-s. s accorrrpagrrarrt
lie gorrllerrrent el de coloialio'i rosée îles légnrrieirts, a\ec T'hAalion de la
tempr'ratiir'e locale.
1,'allection sie^e siirloiil anx memlires irili'i ieni'^, iiiniiis sonverrt arrx
r".>o !ii:MioLOGiE DU ii\si(:iiE Msni'fi .\.
llicmlil'i's sn|it''ricllls, cl plu-» rjircinciil ;iii |iMvilluii des oicillr^. ;iii\
|iiitiun('lli's. I.;i iliMilciii- ('--1 II' |iii'iiiicr |ilii''ninnriii' : clli' (■iiiiiinriici' d liiilii-
liiilc iiii iihciiii (lu ^ici> 111 li'il |)oiir s'cli'iidir ciiMiilc ii l;i |il,Hilr du |iicd.
(i'csl lllic seiisulioii de loiiniiillctiirnl. de lin'ilnrc, de diTliirriiind. r\;i-
j;('t(''(' par la pi-c.-sioii, la clinliMii-, la ptoiliiiiidccliM', ciiliiicr p:ii Ir lidid
i-l la |)i)siti(iii Inirizonlalc. Aussi la marclu; ("sl-olli; impossildc.
I.a peau es! rosi'i' rmiLic. pompii' rdMCi'': elle a nue Icinli' phlcfiiiio-
iiiMisc. Les lùiimncnlv ^cnddcnl IniiH'lii's. le-, xciiics se j^onllciil, les ai'lri'cs
liallciil vidlciiimcid. I.a pr.iii csl ( liaudc: le llioi'iiioiiiùlrc iiiiiiMpic "1 ri
."> (Icjtirs de phi^ (pir ilaiis |,i ri'^^imi iMii-rcspDiidaiilc du ciMi' Miiii. Kii
lllèinc Icmps nu pciil idisi'i mt de-- piiussi'i's ciiuûcslivi's à la lacr. dr la
i-(''|dialali;u'. des trouldc^ t\t- la \ni' cl i\r l'nuic.
1/acccs dure de ipadipie^ niiuulc'< ;i i|iicl(|uc-~ licnii's cl 1 nnlrc se n'da-
liiit <;i'adu(dleuicid. Du ue Cduslale iii Ininldo lniplii(|ncN. ni Inmldcs de
la sensiliiliti'.
jléhulaut pa|- nue pailic dn pied, les plu'UonièlU's dnuldUlcux cl cou-
"eslifs j;a^uenl liicul('d le picil l<iul culier. la jaiulie. la cui-sc. la Icssc :
jiuis le lueuihre op|)osé se pr. nd de uicuic. A la liiui;ue les accès se rap-
proeheul. iirovoqués par une cause li^i^cre : pnsiliini dc(di\e. idialcur
du lil. pression des draps. I.a uialadie peul |.;ui''rir en ipH'hpies mois ou
durer iu(l('-liuiuienl avec des périodes de ealuic plus lui moins loujiues.
Maladie du sexe luaseuliii, IVappaul de préféiiMue les adolescenls et les
adultes, l'érylliromélalgie semide lavorisée par le leiupéraïueiil lu'rveux.
les l'ali^uies excessives, rim|iressiou du lioid liumide. Ic^ maladie-- l'idiriles
prolongées.
On a d'aliord coiisidéi-é celle alVeclion ciinniic une nci-roxc raso-
inotrice, mais eai'aclérisée |)ar la vasa-dikilaliou. — mArosc augio|iara-
lylique jiar opposiliou a la m'yeciscaugiospasliciue |gau;:rcucs\uiélri(pu')-
— I.a paralysie vaso-moiricc des exirt'milés, qui eonslilue l'érylhioiné-
lalgie. résuilerail soil d'une dimiimliou du pouvoir cxcilonudcm- des
eenlres médullaires, soil d'uiu' inodilicalioii direcle ou rcllexe des gan-
glions juxlavasculaires. Siraus a émis Tliypollièse d'une paralysie a fr'i-
(jore des filols vaso-moleurs.
.Mais', d'autre pari, diverses lésions oui élé reueonirées che/. les
malades alteinls (rérytlinmiélalgie. Weir-.MikIiell el W.-G. Siiiller (8il7)
nul di'cril des alléraiious des nerfs péiiphériques : fragmenlaliou de
la niydine l'I li\ perlnipliie du lissu conjouelil' avec |)ersislanee de \\w\-
(pn-s lii)i-es niuanales. (les lésions l'daieul ac<'ompaguées d alh''ralions des
artères el des veines. .Vuerhai li a ((jnslalé rc\islcuce de l'crvIlM onu''-
lalgio dans un cas de lésion de la ipu-ue de cheval.
i.amiois el l'orol ont publié le cas dum^ malade de i iiHpianle-ciui|
ans alleinle de|)ui-; plusieurs années d'érvtliromélalgie limitée à la main
ganehe id (pii. a la suite de deux petites attaques avec monoplégie dn
hi-as gauclic et ln'miparésie tidale du même côté, pr/'scnla de l'asphyxie
locale (le la main gauche, du pied gauche el i\\\ pied dr(dl. la mnrl
étant survenue un peu plus lard, l'examen du s\st('iuc nerveux miuilra
iiiDiiiiis i isihitM x iinitiuiM-: .\i:ini:isi: m.'i
jM'ii ir;ill(''ratiiiii'N ilii roli'- tli's iicif-; |ii''ii|)lM''ii(|ii('s, iii.iis des Irsiiins itii|Mii'-
liinlc» (les (t'iilrcs ihtnciu. V.u l'tVi'l, iiiil(''|ii'iiilaniiiiriil il'iin l'.'iiiuillissi-
iMciil foiliciil ;i\('c scli'insf iIi-m'ciiiImiiIi' foiisrriili\i', il cxi^liiil dans la
cili' ili's ir-sittiis (l!'s|iiiili\fs lies fcllnics tiii liailiis iiilcrmciliti-l.ilc-
ralis lit' <Mail\f cl ilrs |ii'lilrs icllulcs de la liasc ilr la rm m- |Mis|i'iii'iiic.
Au |iiiiiil de MIC |ialli(i;;t'-iii(|iic cidiii, rassnrialinii i\f ri'Tvllii'iiiiii''hil;^ic
cl de la maladie de llaviiaiid (Milh. l'ulaiii, M(ii'cl-I.avall('>c, L. I.cvi,
Irviiif;. WiUon Wurliccsi ('ilaiic la iialiiic i\{' ces deux alVcclions et pei-
lucl de |icus(M' (|u'clles ne snut i|uc deus uiauil'cslaliiius dilVéï-cides
iluui' iiiciiic cniisliluliiiu iiKU'Iiide. se tradiiisanl soit par di* la xasu-coiis-
li'icliiiii Niiil |iar di> la \asii-dilalaliiiu |ialliidii^i(|uc-.
." ■ Œdème. — I es Iia\au\ de ces (Iciiiièics aiimcs (jul nln'' |c iidc
capilal i|ue jiiuc la rclciiliiin clilipiim'i' dans |i |i,il|i(i^i'iiic diiu li'ès
^rauil liiiudiie d ledéine--: c'cnI là une uiiliiiu <|Mi a i|ucli|uc peu MKidilié
iu)s idées sur les causes, sur le uiccauisuie cl parlaid sur riu'i<^iiu> des
iulillralious du lissu cellulaire siius-eulaué. l/iullueuce du sysièuu- ner-
\eu\ sur la |U'iiducli(iu de ces lésions n'en sidisisie pas nniius dans nu
ceitain iinndire île cas. cl patlois niéiiie eVsl à elle (\\\o rcvieni le rôle
pivpoudi'ranl.
Il.\ a ( Met dcN M'iicines plus ou moins l'a\ori--és par des alti'ratioMs
DU des Irouldcs >lu systènn- nerveux : il est assez ri'éi|ucnt, |»ai' exemple,
elle/ un liéuiiplé;ii(|ue alleiiil de lési(Ui cardiaipn- mi rénale, de voir
rii'dcine prédominer d'une façon mdahlc du ciMé' p;iral\--(''.
iranlrcs u'diiiies sont ddrifiinc ii peu près uniipiciiiinl nerscusc. cl ce
sont ceux-lii (|uc je désiic plu- |)arliculicremeiit étiidiei-. Par i|nr|
niécaiiisme le système nci\cii\ arrive t-il à pid\d(|ucr la roinialicui iliin
(fdème? c"est là une i|ueslion ciirore l'oit (discure. Un invoipu- souvent
I inlei'veulion de pli(''nomèncs vaso-moleurs. mais dans liicii des cas
ceiix-ii ne sont j;iièie appréciables et d'ailleurs je viens de passer eu
revue toute une série de trouilles vaso-nndeiirs des plus accusés et dans
les(pie|s il ne se |M'odiiil pas d'iedèmc notalilc. n'autrcs auteurs l'ont
intervenir une action du système ncrycux sur le pouvoir si'crcleiir de
rendollirdiiim des capillaires saii<.:uiiis ou lympliatiipu-s: la sérosité di-
roMlème ne serait pas due ii une simple Iranssudation inécaiiii|ne. mais à
un véritalile acte sécrétoire.
Parmi les fiMlèmes d'origine nerveuse, j'aurai à dislin;^uer deux
cati''t;ories de l'ails : tantôt il s'aj;it de maiiit'estations d'importance secon-
daire survenant au cours d'une all'eclion oif^aniipic avérée du système
nerveux: taiiti'it ce sont des syndromes caractérisés |iliis ini moins exclu-
sivement par I appai'ilion d'd'ilémc localisi'' — (edènie dit essentiel — ,
œdème pour la proiliiclioii diii|iiel la plii|iarl des auteurs invoipient,
piiiir di'v nii^iiiis diverses, l'iiili'i vriilinn du -v^lème nerveux.
Œdèmes secondaires à des affections organiques du système nerveux.
— i.es lisions irrrl>rnlcs en lover • IiTmik mi a;jie. raiiio||i->cincnl. tiimeursi
provoipient paifiiiv. du coté paialysi-. un (■■dème. en ;;énéral moilér/-.
Kiiî >i:.\ii(>i.ni!Œ iir sysr/.Mi-: nekvei'x.
nsscz dur. \i(>l;ict'', siii'vciiaiit (|U('l(]ii('s jdiirs on (|ii('l(]iios sriiiaiiics ;i|ii'(''s
le (li'-liiil lie 1 lir'iiiijil(''|:i(' (l'ij;. ."'t). Il saiiii lii dn rcslc d iiii |ilii''iiiiiii(''n('
laii'inciil (d>s('iv(''.
(".crlainos léxions iiirilnlliiiri-x (lii/iirs \ inyc'liics ascciidaiilcs, li aiisvci'scs)
d(''l('riniii('ril lapiiaiilioii d'ri'di'iiics |ir(''C(ic('s. iiilciiscs dans le li'iiiloiic
de la iiai'a|di''j;i('. Les imjrloïKitliirx (lahes, syiiiit;iniividii'i s ai(iiiii|ianii('iil
|iarlViis d'd'doiMt's soil |i(''ri-ailiiiilaiirs Ki'driiics li('s aux ailliiii|ialliics),
S(mI irréi^iilièriMiiciil disliiliin'"- mu Ir Ici lildiir de la |iaral\sii', a|i|iaiais-
saiil cl.ilispai'aissaiil assez \i|e. ri i('iiiai(|iial)les par leur din'eir' el leur
('(dnralioii Mené.
il V a lieu dn resle. dans cerlains cas. de lenir nn yraiid eoni|i|e de la
|)Ositii)n dn ineinhre |)ai'alysé qui esl le sièuc d nn leiléme. C/esl ainsi
(jnedans la si/i'ingamuclip^ Inrsipie les mains soid halhiideson ohsei've un
(edéine elin)ni(|ue el dnr de la main et des dnifils, désigné par Marinesco
|Si)7) sinis le nom de main sneenlenle el (jne cel anlem' ic^aide connue
spécial à la sviiagomvélie. ('. Csl là nne opinion ipii n a pas prr'valn. J'ai
moniré. en ell'el ( l<S!)7). (jne cel (Mal de la main se renconirail dans la
pidioinvéiile clironicpu'. el Mirallii' l'a conslalé dans la myopalliie alro-
plii(pi(^ progressive. C/esl un (cdème m(''cani(|ne dn à la posili(ni coiislam-
menl verticale des mains el ipii ne se rencunlre chez le svriiigomvéliipie.
comme; chez le poliomyéliliipie chroni(|iie on le mvopalhiipie. (jne
lorsqno les hras pendent inerles le long dn coips.
Les iic-vrilcs, — lranmali(ines, int'eclieuses on lo\i(pn's, — les jnc-
mi('res snrtonl. pnidnisenl souvenl des (e(l("'nn's peisislanis, assez dni's, et
localisés an territoire des troncs nerveux malad(>s: r(e(l(''me des membres
inférieurs dans la ni'Mitc alco()lif|ue est assez rr(''(pienMnent observé.
Dans un cas de n(''\rilc systématisée motrice de cause indéterminée, j'ai
constate'' avec Mirallie 1 e\is|ence d'ini (edème très intense des UKMubres
inl'érieni's. I, "(edème de la l'ace se rencontre paiTois dans les névralgi(^s
dn trijumeau. Itaus la iiuihidif de Hascdoir. eidin. on a signalé des
œdèmes fugaces.
Syndromes d'œdèmes dits essentiels. — .l'ai ii (h'crire ici toule une
série de types clinitpies, bien disliiu'ts les mis des autres si l'on consid(''re
les cas typi(|nes, mais entre lesepiels on peid observer des cas inteiiiK'-
(liaires (pii semblent établir des lelations erdre eux el luoutrei' (pi'ils
r'elèveiil an fiuid de la même cause. Je ferai enirer dans celte desciip-
tioii rœd(''me hysle'rique, bien (jne rexistence de ce type uosologiepie
soit aujourd'hui, et à juste litre, très fortcnuMil mise en doute. Pour ma
part, je ncn ai jamais observé d'exemple.
a\ Œdème hystérique. — L'œdènn; hystéri(pie a r\r (l(''cril el admis-
sans contestation |iai- les auteurs du milieu du si(''cle dernier. Aujoin--
d'hui les liens (jni imissenl cette manifestation à la n(''\r(ise sont folle-
ment disciilés. .le crois néanmoins dexoir ia|>peler les caract(''res
attiibués à ce type.
Lwdriiu' In/stciit/iic se présente sons deux as|)ects : l'iediiiie blanc el
iitoi iii.h:s i/MA/i.ir.v i>niiii.i\i: .y/-.7(I /■;/ ^/ . 1113:1
I ii'ili'inr liliMi. \.'irilrinr hliiiir ic-sciiililr ;i rd'ilrmc livili'ii|iii|iii- 1 >\ili>ii-
liiiiiil: plus |ii'(iii(iMri'- U' iiiiiliii i|iic le Miir. le |ilii> miiim'iiI lixalisi'- ii une
j:iiiilic. il III' ^arilr |i:is ri-iii|iri-iiili' ilii lini;;!.
\.'ii-ilriiir hlrii ((Iharctil | est dur. ('\:iiiiilii|iic. :M-('(iiii|i;i^iir paifois
iriiliMissfiiiriil (II- l('iii|ii'TMliit'c, cl d'iiiilrcs fiiis. iriiscilhilioiis llu-i iiiii|iirs.
Ile si(><;i> \ai'i:ililf. avec iiiif |iiv(lilci'liiiii |iiiiii' les maiiis, iiiiilal(''i','il Ir
jiliis siMivi-iil. |iliis (III iiioiiis T'InKlii l'I |ilii» on inniiis saillant. rinléiiK'
l'sl ^r-ni'Talt'ini'iil sn|M'i'|iiisi'- ii nue l'onlraclnic un a niic |iai'al\sir. i-l
■>iè^'c ilans niic iv;:iiiii an('s||i(''si(|nc. Il l'sl ini|)niianf île iii> |ias |r l'un-
t'iinili'c avi'c lin |ililc^'niiin on aM*r ririlriiic rlii'tiiii(|iii' ilrs niaiiis liallanli-<
(les snji'ls allcinls il'alroiiliic ninsinlaiii'.
Taniril iniliilciil. lanirtl a('i-oin|ia^iii'' ircn^oiinlisscincnls. rnuiniillc-
nii-iils. (Iiinlcnt's. rifilèinr li\sh''i'ii|nf l'sl snjcl à des varialiiins ii'-ninliiiiis.
nicns|rii:ili<iin. Il |u>nl dis|iai'aili'('. ('(Miiiiic il a|i|iai'ail sniivcnl. ii la siiilr
d'uni' altai|ii('. Sa ilnri'-c iia pas de liinilcs. |,a n'i-liriclii- ilrs sli^malcs
l'arilili'i'a son dia;.'niisli('.
L'iiMli'inr livsirTi(|n(' l'Iaiil di'i li' |ilii-> suum'iiI à iiin' sii|irri licrii' drs
siijcis — li^'alnri- drs iiuMnlircs — . un ne srra rii drnil de le l'aire ili''|H'n-
dri' dt' la iK'M'iisc i|ii(' lorsquiic cminr'lr sévèir aura (''li'- l'aile, eitiisislaiil
d.'ins une siiiveillani'e ('■liiiile el cnnslanle du malade.
Ihi a déeril sous le iiiiin de sflii liiistOriqiic un |dii''iiiiiiiéiie i|iii -.l'cail
aussi dDnlre vasn-innleur : il e^l earacir-risé par nn ^^oulleiuenl don-
loiireiiv de la ^'lande ayaiil un ili''liul lM'usi|iie el allei^nianl <'ri ipielipies
lienres smi inaxiniuin. Taiiiril la peau est iiorniale. laiilùl elle est liiisaiile.
loujie. tendiie. Le simple rrolemeiil pi'(iv(i(|iie dalroees douleurs. IJiioii|ne
le sein ail paiTois doublé de volume, on peiil scnlir les loluiles ;.;laii-
diilaires. Ce ifoullemenl dure deux ou trois jours, puis la résolution se
l'ait pro^'iessivement et rapidemeiit. l.all'eelion |ieul revenir d'une
inanière iiiteiiniltente. In seul ou les deux seins peuvent être atteints.
Il importe de ne pas eont'ondre ee •;oiilleinenl avec le plile;.'iii(m du
sein i|u°on recoiiiiailr.i an mode de déhiit. à reiiipàtemeiit spécial et a la
lièvre; ni avee les tiimeuis du sciu. ni avec les eniror^'emeuls laiteux ou
ineiistrnels.
Il existe nn j,'ronpe diedèmes cutanés, circonscrits. Iiiiis(|ues dans leur
ap|)arition. de durée transitoire, récidivants, fîéiiéialemenl indolores et
ipii surviennent spontanéineiit : œdi'incx auiiinnoivnl'njiii'x. (edème ai^ii
de la peau. Ils |)enveut aussi être d'orij,'ine rlinmalisinale. inreclieiise. ou
loxiipie. A ce j;roupe ou rattache les psendu-lipomes artliriliipies (l'otain).
spécilii''s par leur indolence, leur dureté, leur siè;,'e souvent sns-clavi-
culaire. el leur disliilinlion parfois symétiicpie.
(iiiyoïi et Kirmisson ont décrit sous le nom iVinlriur fisciiilD-iililiiinid-
iirii.r nn jiunllement plus on moins iMendii. ae(ompa;.'ni- de ion;:eur de la
peau et d'élé-valion de la lempération locale, el juécédé de douleurs
intenses. liroci| penseiiuon pourrait rallacher à riedèmi' circonscrit aij^ii
ce tv|ie morliide.
Mais le typi- cliniipie le plus important dans ce ^roii| t ipii le carac-
Kcj'i siMiniDiin: 1)1' sy^Ti.Mi-: Miin i-:i \.
h'risc le plus iicl Iriin'iil. cr-l ririlt'Miir ;iii;il circiiiisciil. (iil liiiiliidic de
(Jnilickc : .Ir lui r(Mi^;irirr;ii iiiii' l'Iiiili' un |icu (l(''l;iill(''i'.
In Œdème aigu circon-crit. Œdème angioneurolique. Maladie de
Quincke. — ('.clic .iHcilinii iliMiilc à |icii prcs coiiiiilclciiiciil |iai- (Jiiiiickc
( I ,>S"J)scmlilcav()ii(''li'iMiln'\ii(' .jii win'sicclc |)arlliixliaiii cl [laiSldil. Kllc
est caraclériscc, suivaiil (jiiiiickc. |i;ii j'apiiaiilioii soudaine dans la pean
el le lissu ccllnlaire sons-cnlanc de InuK-l'acrKins (cdéinalcnsi's eii'cons-
criles (le d(Mi\ à dix cenlinirlie^ de dianièlre l.e sièi;!' de ces nianil'es-
lalions eulanée-- e^l ;ni iii\e;ni des exlii'ntih's, |irinii|i,ilenieiil an \<iisi-
naj;e des ai'lienlaliiMis; elli's penxenl exi-ler t''j:aienienl an lioiie el ;i la
l'ace. La coloralioii lie lu |ie;in snliil peu de niodiliealion'^. ci'pi'ndanl elle
est parfois nn peu pâle, paiiois nn peu ^ouj;(^ La pinparl des observa-
lenrs sonlij;iient lalisence d(! iimyenr de la penn et inèinc sa pàleui'.
en nièiTie temp^ <|ne l'alisenee de iiln-munènes donlouicnx. I>n in)le nn
pen de tensi(ni on nn nie de pnnil. La peau u\;st |)as seule alleinle par
ces Ironides (pii hnicheni iiarl'ois les nnnpieuscs : lèvres, voiledn |ialais,
pinn \nx. Inlie dijii'slil'. L'ajipariliou el la disparilioii rapide des accideuls
l'ont partie des svniplônies cssenli(ds de celle alVeclion. Ilepnis la des-
cription de (Jnincke. de très nondirenx cas de cel (edènii' aii^n (od vU'
décrits en Lrance el à 1 i tran^cr el ces (diservati(Mis nionireni einnhien
ralVcclion est polvmorplie. Parfois des Ironides cutanés l(''i,'eis existent
seuls, iiarl'ois des sviuplônies «iénéianx de la plus liante ^Mavité |ienvent
être suivis de la luorl du malade.
Les nodules on li'S pla(|ncs cnlanés sont de diini'nsions très \inialdes,
assez iKittemeut limités, de consistance l'erme. ne ^aiilanl pas en i:(''neral
rempreinte du doigt; ils forment une léfici'e (''levure. La Inini'diiclion.
(inainl elle sièjre an scridinn. allcinl parfois des pr.ipoilions consiiL''-
rables (Kapin).
Le début de r(pdèrne aigu par la l'ace est ass(^z l'r(''(|neid : il peut iiil(''-
resser les L'-vies, les joues el sniloul les pan|)ièi'es (CoiMlois-Suffit). Les
localisiilions sur Ic^ parties dcconverles Mêle el cxlri''inil(''s|. seraieni
d'a|)ivs la stalisti(ine de l'.idlin^. en l'avciu' de linlervenliini dn froid
dans la gen(>se des troubles.
l,ors(|ue la maladie de (jninike all'ecle Icn nnuiueu^cs. (die appoile inie
entrave plus on moins im|jortante an i'onclioimemeul des organes. La
conjonctive, la nui(|ueuse idluitaiic, la face interne des joues, la langue,
le voile du |ialais, le pharynx, la Incite, -onl dans ( crlaines crises, tou-
chés à des degrés divers. L'a|diiinic. la dyspnée IradnisenI Latleinte de la
nunineiise du larynx et nn red('nn' séreux des repli-^ aryleno-épigl(dti(pies
ap|)araissaul au lar\ngoscope, montre le danger de celle localisntion. La
mort par asphyxie a été signalée (Mcndel). Un a nicrdioimé (Micore des
cas de bioncliites et mémo d "œdème pulnH)naire. Les troubles gastro-
inlesliiuiux sont assez l'ré{|ueiils cl consistent en vomissements alimen-
taires. a(|neux el iiilieux. Ces vomissements peuvent être fié(|iu'nls el
donlonicux et '-iimilcr pins on moins une crise gaslri(|ne tab(''ti(pie : la
Ti!i)i iiu:s n-'i i:iiM\ irnniuiM-: .\t:ini.i >i loji
(liiiii lue li'i iiiiiic jiSM'z riT(|iicmiiu'iil «es crises {jaslro-iiilcsliiialfs. Iles
iiiiMliliratioiis des iit'iiii's. iili^'iiric. alliiiiniiiurio, s'(ilisi>i'\i'iil assi-/. soii-
M>nl. Kiiliii (li's iiiaii\ ili> li'tc, de la soiiiikiIcik-c, îles coiiMiUioiis, des
li'oiililos iiiciiluux si<;iial('> par (|iicl(|iies ailleurs, loiil peii^cr i|iie |MMit-
èlre la crise s'accoiiipa^'iie parfois (l'iiii ceilaiii (lej;r<' (rii-ilrmc des
mt''iiiiij;es. Une iéiièie cléxalitm llieriiiii|iie liés lu^iace a élé siiiiiaice au
iiiiiiiieiit di-s crises, ['lusieiirs ailleurs oui l'-laldi des analogies eiili'e eel
o-ilriiie ai^ii et l'urlicaire. Sclilcsiiii^er ra|ipro('iie de la maladie île (Juiiicke
des ^oiiIKuieuls passa^'crsaiiiculaires el péiiarlieiilaires (|iii apparaisseiil
liai'Uiis isoléiiieiil, mais iiarlois aussi soûl accompaj;iiés d o'dèmes cula-
iiés. (les localisalioiis se voieiil soineiil elicz des sujels alleiiils di' tares
nerveuses et |>araisseut. eoiiiiue la maladie de (Jiiiiieke. être sous la dépen-
dance d'une an^iiMieiirose. I.a crist; de la maladie i\c (Juiiicke. i|iielle ipie
voit la localisation de rteilème et (|uels i|ue soient les syinptùmes ijui
découlent de celle localisation, débute liiiis(|iicnieiit. le plnssoii\ent sans
prodromes, dure tpielques heures ou (|ut lijues p)ur> au plus et disparaît.
Mais de nouveaux accès inenaceiit le uiahnle dans l'aveiiir et des crises
semldaldes à la ineiniére ou dilVérentes dans leur localisation repa-
railroiil pendant une fiiaiide partie de sa vie. Klles reviendronl, soit
pi'riodit|uemciit. cliaipie mois par exemple, plus scnivent on plus rare-
iiient, soil irrégulièrement sous rinlluence du IVoid, de trouldes digcs-
tit's. d'intoxication sans cause précise.
C'est une alVeclion surtout de l'àfie moyen de la \ie. elle se inuntre
assez rréipiemment vers l'àjje île viujit-ciiui ans. mais peni np|iaiailre
|dus tid ; elle l'rappe li's deux sexes. i,'liérédilé lient une place des |)lns
importanles dans rétioloj.'ie de l'oMlème ai^'ii aii^'i(nieoroli(|ue. (ielte no-
tion eslélal)lie par de iiomlneuses (diservations ipii montrent celle même
alVection evistant dans une même l'amillc pendani trois, i|iialre et mémo
ciii(| générations tislen. On ne trouve pas toujours ilans la ramillo
du malade l'Iié-rédité directe d(,> la maladie de IJnincke. mais on note
souvent une hérédité indirecte et les équivalents inoihides semldcnl être
la chorée. la migraine, l'épilepsie, etc.... c'est-à-dire des maladies ner-
veuses, dette constalalion iiidi(|iie déjà les liens ipii unissent au sys-
tème nerveux l'cedème angioiieuioti(|iie. Il'aillcurs on la rencontre assez
Iréqueinmenl associée chez un même indiviiiu avec la chorée. les
névroses, la maladie île Basedow. etc.. Hien de surprenant donc à ce
que la pathogénie ail été (uientée surtout dans le sens des Iroiililes
nerveux et (|ue de lionne heure ou ail considéré cet œdème à déhiit
hriisque comme de nature angioncurolifiuc. Parmi les auteurs, les uns
expliquent la crise par une paralysie des neiTs vaso-constrii leurs, les
autirs par une excitation pathologique des nerl's vaso-dilalaleuis : l'ori-
gine même de ces actions nerveuses sérail ceiittalc ou périphérique. I.e
système nerveux pourrait encore inlerveuir en modifianl les l'onciions des
rellnles endothéliales des vaisseaux, agissant sur leur sécri-tiou ou sur
leur permcaliilité.
Les explications patlii);:éni(pies pro|iosées sont d'ailleurs iiiimhicuses;
lluEiii>E. — St'iniologie. 05
Iiij,-, ••I.Minlm.li: m v)s;/i// \l.l;li:i\.
(|iii'l(|uc^-iiiii'^ liiiit iiilci vciiif iiliisii'iiis riiciciiis: iii;iis (|;iiis |ir('S(|iio
Iciiilr^ iiii lail |iiiiiT ilii n'ili' |ii(''(liMni ii.iiil .m sv^lriiir iiciviiix. J'iii dc'jji
r.'iil n'iii;in|iiri l;i |ila((' iiii|)()rliiiil(' (|n'il liciil dans riu'rc'diti' de l'al'-
l('(lii)ii l'I dans ses associalinns nimliidcs.
cl Trophœdème chronique. Mcij^c a di'-ciil sons le mnn i\v liii|ilin'-
d(''in(' ('liriini(|ni' nii(> maladie «ni plnlnl un syndcnnir. ijiii a\ail ('li'
signait'' avant lui sons des noms di\('is : (•l(''|dianliasis conj^'énilal iliollcl
et llcnllcri ; |istMido-él(''|dianliasis nciiro-aiihiiliijniMMalliicii clTliiliict-gc) ,
ii'drmc si'^incnlairc ( Ucliovi'i. de.
i.a nalnic i\f crlli' allcrlion csl cncoii' lnlalcmcnl i^inoi'éc; cr n'csl
nirnic pas iinrcmcnl cl siniplcmcnl un (l'ilcnic. car. si au déiinl l'inlilli'a-
liuii du lissn cellulaire sendde. d après les caraclères (dinicpies, èlre la
h'sion il peu |iiès nni(|iie, il se produit dans la suite des tronhles lio-
plii(|iics inli'iessant les divers tissus du inenihre atteint. \ii\ elle!, dans
un des seuls examens analouii(|ues (|ni aient |mi être pialifjiM's, l.oiifi a
constaté qu'il s'agissait dune inlilliatinn adipeuse et dune liyperplasie
(•(injoiielive énormes, mais ^aiis altéi'ations vascnlaiies et sans exsudais
interstitiels. Il existai! un cpaississemenl considéiahlc du derme cl du
lissn graisseux sons-cnlaiic. mais avec inli'-grilé d(;s fibres uervenses
(malgré riivpertropliic des gaines lameileusc^s (!l du tissu coujonctir
interrasficnlaire). ainsi (|iii' des tilircs mus(mlaires (|ui étaient simple-
ment dissocii'cs Cil certains points par du ti>su adi|ieux interstiti(d. Kniin,
dans un cas et coiitrairement ;i ce qiidn ohserve d'haliitude. .lousset a
constalé.à la radiographie, un épiiississemont de lOs sons-jaceid. de sorti-
(pie l'os Ini-iucme pouriait (pieliinclois p;irticipcr au troulde tr()|dii(|ue.
la |diipart des auteurs supposi^iil ipic ir processus se trouve sous la
di'pendauce du svslcme nerveux, d'un lioiildc mi d'ime altération soit
de la moelle, snil du sympatlii((ne: son origine médullaire, poiu'
laquidle on invinpie la disposition segmenlairc de roMicme cl l'hypollièse
de la métamérie. est admise par (juelijues anleiiis. Mais il ne laut piis
perdre de viu' (pi'aucuii tait positif ne vient ;i l'appui de ces argiimenls
doiil la valeur est rclali\c. cl (pic inins sommes en présence do simples
théories. D'ailleuis lonl le monde ne se range; pas à celle o|)inion :
Long se demande s'il ue s'agit pas d'une « maladie d'i-volntion ». non
|ias de la moelle, connue le pense. Moige. mais directement du memhre
lésé; llerloglie el d'autres auteurs fout inlciAciiii riusnllisance thy-
i-oïdi(!ntie isidée ou associée à des troubles nerveux, cl iap|u'oclienl. pai'
cousi'ipieut. le l.'oi)li(eilèiue du myxo'dciuc. bien ipic ricii ue (h'montre
netlemeid {'(existence de celte hypolhyroïdic. l'ai smiime. au sujet de la
patliog(';uie de celle all'ection. nous n'avons (|ii(! des liyp(dlièses. sans
aucun argiimeiil si'rienx.
Le |ieu ipii' nous savons de l'i-tiologic du ti-oplnrilcmc vient ce|)eudant
pinlot a l'apinii du lole (|ue jouerait le svsicnu' nerveux dans sa pro-
duction, (i'est une all'ection tanfd aci|uise et survenant plus ou moins
larilivemenl, tant 'il ctmgéuilale; dans les deux cas (die peut ou non se
iiiiii iti.i:s i/.sc/r/M/A inmiiiixi: .\i:ii\'Ki'sk:. un:
iiMirilicr ri>iiiiii(> iiiii- riiiil.ulio riiiiiilKili' i-l lii'ii'-ililaiir. Kii iiiilic, Ir liii-
|t|iti'ili''iiii' M'iiililf :i\(iii' lies rchilitiiis mm-c divers l'Ials iiinrliiilcs aiili';-
I iciirs, iiii iimiiis ihiiis i|iii'l(|iics cis : avec l7/i/.s7('/-;V. IV/w7/'/m'ic cl ccr-
taiiis rdils mriiltiii.r d'aliiii'il ; av«>r ccrlaiiis Iviiiihlcs rdsii-iiKili'iirs i-t
«■iTlaiiii'> alfi-iiiiiHs iiriinniijiifs ilii sysli'-iiif iicrvciiv oiisuilc. (In a iinli'
la (•(lincidi'iifi' de V/n'inipli'iiir iiii de la iiiivapli-ijif avec un lni|diirdrnii>
si('-;:iMnl dans 1rs n'-^-ions |iaral\si'-i>s: un a xonin i'a|i|nii<'li(>i' li> liophir-
déini' lii- l'i'rlains n-di-nics )'lir(iiiii|ni>s d('-\i-ln|i|ii''s sons rinilucnci' il'nnc
alliTaliiHi nii'-diillaii'r. de la main dite snrcuii'iilc di' la .\'i/>'/;((/()//ji/<7/V
par f\i'in|dc (mais nons sasoiis ipic la |iriidin'li<in de rn-di'-nic csl ici
ih' liMilc aulrc natnrc). On a cncnrc si^inaii- i|ncli|ncs cas dans lcsi|iicls le
lr(i|iliii-dcnic cnïncidail avec des Iroiddcs des ^/m/k/cn à sri-rrtiiiii iiilcrnc :
avec nn iiiii.ririlriiic jdns un innins nel. avec l'tirninii'ijiilic. etc.
Kniin on a signalé des ti'ii|ilMeilènies i\'orii/inc Irdiiiiinlif/ur (Sieai'd.
I.aiiinid-I.avasiine. Ktiennei ijiii se develii|)|icraienl |iai rinlerniédiaire
d'nne iicvrile m'iisilii'e (isfcnilnnlr. Ia(|nelle csl sn|)|iiisr-c par l!lienne
avoir nn retenlisseineni snr les cellules dn j;anj;lion spinal correspon-
daiil. cl de lii snr les('léiniiils dn on des ^'anj;lions syinpatlii(|nes voisins.
{•'antre part, les inie(-lions on! éli' sonvenl noli'cs dans les anl(''C('ilenls
des malades atteinls de lro|)li(e(lèine ai (piis, mais, dans la |)lnparl d(!s
cas, il •>';\</i\ d inl'ections lianales el de date anciemie (rougeole, scarla-
tine, etc. i. cl ipii n ont avec le tropluedème chroniipn* (|no des rela-
tions des plus prolilématiipies. On aurait cependant (pielijnol'ois observé
des laits, dans les(|nels le début de rallécliim se sérail ell'ectné i|nel(|ne
temps >euleineid a|irès une pi'i'iode de malaises, de lièvre, de douleurs,
avaid pr(''senli' (pudipies analogies avec la pliase initiale de la pai-ah/sli'
inl'iiitlilf. sans ipiil y ait eu d ailleurs le un>indre troiilile uioleni' iKapiu).
Ou a eulin souvent l'ail observer que le troplid'dème clirtuiique avait
inie pn'-dilei°tiou très inaripi<'>e poui' le sexe l'émiriin, el cpie. dans les cas
on riit'n'-dilé «''tail en causi'. l'alViM-tion se transnicltait suitout suivant la
ligue maternelle.
liongénital. le tropluedème clironicpie est prescpie tonjouis iiéi'édilair'e
el l'amilial : les exceptions ;i cette règle sont lares. il appaiait dès la
naissance et reulanl naît avec celle irdirmili'-.
Le Irupliœdème acipiis est ou non In-i'i-ditairc : il di'liule dans la plu-
part des cas vers répii(|ne de la puherle. euti-e dinize el iinin/e ans.
nniis il peut cependant l'aire sou ajiparition : soit plus tôt. chez l'eidaul:
soit plus tard, chez l'adulte ou même cliez le vieillard. Son di''liut est gi'ui'-
ralemcnl maripii-d'emlili-epar I apjiarition de l'œdème, saiisautie pliéiio-
mène prémonitoire, l'aifois cependant des dimleurs |ienvent |irécéder el
accom|iagner l'installation de l'oMlème : le l'ait s'observe >urtonl dans le
lropli(nlème d'origim- trannniticpic. Celui-ci s'i'taldit nn temps très
variable Hjuclipies jours ii nn an) après un traumatisme n'avaul |ius
pi'ovoipit- de lésion cnlaïK'e. mais suivi de douleurs |iersistaules dans la
ré'gion inli-ressé,' : douleurs (pii, d'après Klieime, dt'peinlraienl d'une
iii'vrite -eu-itive.
1028 si:Mioi.OGii; iir .srs//;.!//-; .\i:uii-:i \.
I.a fai-oii (Idiil sV'talilil l"(i'(lèiiio esl \aiialilc ('•^alcmcnl. Tnnh'il la Iuiik'-
l'aflion appaiail |)i()j;r('ssiv('im'iil. plus on moins Icniciiiiiil. ri s'inslallc
(r('mlil(''e il I ('ta! i'liidiii(|iio : c'est le cas le plus lialiilucl; lanh'il (■(■ soiil
(les poussées aijiuës suceessives (|ui se produisenl dans la n''y;ion, el dont
chacune laisse à sa suite un {^onllenient pei'sislant plus accust'. Ces
poussées ai^tuës |)euvent saccoinpaiiiicr localement de douleurs, de cha-
leur, excepiioniiellemenl d'éinplions diverses ( vésiculeuse, scarlalini-
l'orme, etc.l: et mèiin' de svmpinmes généraux tels (pie frissons, nau-
sées, l'atijiue fiénéralc: elles peuvent enfin, dans quehpies cas rares,
continuer ii se reproduire, alors ipie le lropli(edème est com|)lètement
développé. arriv('' à sa période d Clal. Pendant ces ponssiM's, la r(''i,Moii
intéressée est le siège d'un uonllement ('norme, doulourenv ;i la |iressioii,
mais qui reste toujours exactement liiniié il la zone (|ndccnpe la lumé-
l'action chi-oniquc, sans s'étendre aux parties avoisinanles. (les cas, à
poussées aiguës, assez rares, d'ailleuis, sont considérés par c(!rlains
auteurs comme conslitiiant des formes de passage entre le tro[)h(edème
clironi(pie et la maladie de (Juincke. ii laquelle Mcige donne le nom de
Iroplio'dème aign. Il faut cependant noter qu'ici les sympti'imes aigus se
manifestent toujours exactement dans le même territoire, tandis que
les poussées de riedi'me aigu circonseril n'ont pa-~ une lucalisation
aussi lixe.
Ainsi étaidi. par e\i'iii|ile. en une région d'un inemhre, le lropli(edème
peut ensuite, après un temps parfois fort long, se propager aux parties
adjacentes, occupant sur ce memlire nue i'IimmIuc de plus eu plus consi-
(léralde. L Cxtension se fait, en géni'ial. de lias en haut, mais dans des
cas (pii ne sont pas cxceptioiniels, (die sellectue dans le sens in\erse.
Le troplnedème cliroiiiipie siège presque t(uijours au ni\eau (l(!s
memlii'cs : sur un memhre inlérieui', le i)lus souvent, mais il n'est pas
rare de l'ohserver au memhre supérieur. Il peut être hilatéi'al. et, dans
ce cas, les deux inemhres sont pris soit successivement, soit simultané-
ment. Comme localisations exceptionnelles, on a ohseivé la dis|)osition
hémiph'gifpie de la lésion (mernhi'es supéiieur et inférieur du mèm(!
c("ité| ou une localisation du tropli(«dèinesnr la face ou sur le tronc. Ces der-
niers faits sortent ahsohiment de la ri'gle générale, car lui des eaiactèrcs
prescpie constants di^ la maladie, c'est de respecter la lare et le tronc.
ilehove a élè l'un des premieis a signaler la topographie segmcnlair(î
de l'iedème, el la ]dupart des auteurs, a|)r('s lui, ont insisté sur ce point :
la tuméfaction occupe toute la circontérence du memhre sur nue cer-
taine hanteni', et se trouve plus ou moins nettement limitée en haut et
en has, suivant nn tracé circulaire. Au memhre inférieur, elle peut
s'arrêter au niveau de la cheville en iormani un hourrelet; le C(ni-de-i)ied,
cepemlant, est assez souvent pris, mais les orteils sont en général
indemnes ou il peu près |lig. S."»! et ri.""2i. Kii haut, elle l'emonte ii un
niveau variahie, par exemple, justpraii genou; il n'est |)as rare de la voir
occuper fmile la hauteur du im-mlire : elle s'arrête en généi'al alors an
pli di' l'aine en avant, au pli h-ssier en arrière (Mcige). sans intéresser la
THucitiks I isct:n.\t S iiniiihiM: yhmtxst:. um
|iailic inlV-i'iriiic di- la paini altiluiiiiiialc ni les oi-^aïu's <;r>iiilaii\ : l'Ilc
|M'iil ( r|ifiiiiaiit. liii'ii tiiic ic ^oil rail-, i-nvaliir la l'cssc. Au iiifinhii'
sii|>i-ririii', riiMiciiii' <ii'('ii|m< Ii' plus siiiimmiI les ilni^ls. la main cl
l'aNanl-liras. iciiiinilanl |>lii^ i in-- liaiil : jusiiiiau cniKli". jiisiinii la
iiiiiilic (lu liraN. clc.
(Ict M'drnif fs| lialiilui'lii' ni il inl.'n-<il<' nniM'iiiii' : iii.iis. smiIhuI
Ki«.;i.-.l. Fig.53î.
Vis. 551 ol o."2. — Tropliœdi'iiK' cliPi une jciini' flile i>giV île vinpl ans cl ayant débulr il y a liiiil an-.
L'vxi-ilabililé raradiquet-t galvanique, l'iudire par M. Iluet, est tiè- diminui'-e sur les divei-s naisc|i-s
el nerfs du lui'Uibre infiTieiir gauche, .iv.-c les courants galvaniques, il faut arriver à lï ou ÎO m. .\
pour oliteiiir le seuil de l'encilalion qui, à droite, est olitenu avec 1 nu o lu. .\.
(|uanil il sii'jji' an ineinbif inlV-riiMir. il est caijabk' de iirendio des
|ii<i|Mntions coiisidéialtles. détbiinanl eom|dèlemoiil la région alteinie.
Kniin. Iiirs(|iie rallection est ircente, rn-dèiiie peul t'iie assez innn el
liennettre la Inrinalitui. par une pressimi |»i-(iloniiée du liont du dnigl.
il un ;;iidel. gi-iRMaleinenl assez peu inaiipii' d'ailleurs: la peau «iniserve
eiieoic relaliveinenl sa linessc el sa sDiipiesse et d'une niDurlielnre
s'r'clnppi- nue sérosilé assez ahondanle. Mai- on a mi tpie. dans la snile.
le lro|dMe,lèiiie subissait des translonnalious analoiniiph-s : |iaralléle-
iiienl. leseai'aetèi-eseliniipies de la l(''sion se inmlilii'nl i-t Iciidriil de plu-
1030 ShMi(ii.<ii:ii-: 1)1 sy.^iJMi; xliiikux.
cil plus :i lui iloiiiici'. ;iii iiiciu'ht nlimil. un ;is|i('(| i'li''|i|i;iiili;isi(ni(>.
Km l'Il'i'l, (|ll;illil 1111 iilisiTM' iiii llo|ili(rilrm(' cl.ilili (Icjuiis llil ccrlilill
lciM|is, (l('|Miis |iliisi(Miis iimiics, |i;ir ('\ciii|ilr. nii ((insliilc (|ui' l'd'di'iiu;
csl ri'iiiiii(iii;ilil('iii(Mil dur. la pcaii i''|iais-;ic. le ;:ii(lcl iiM|iiissi|.|(' à ju'o-
(liiirc, cl (|iic (l'iiiic iiKMiclicliiic il ne s'i'(|ia|i|ic pins i|ii'mic (|iiaii-
liU' i'ailtic iiii nulle t\r >t''riisil('' la |>ln|iai'l iln Irnips. la l('in|i(''i'alni'c
liicalc n csl pas inodidi'c ; la pcan a i'iuivitm' sa cidinalion, s(Ui aspccl
nninial cl sa siMisibililc inlarlc; il pcnl cipcnilaiil v avuir nn Ic'jicr
dcjîic de cvaiiosc locale nu il'livpdesIlK'sie. Vax Ions cas nn ne noie l'cxis-
Umicc ni diiii rcs'au \eineu\ suns-culaiK', ni de varices xciuenses on
lvniphali(pics.
Tel est l'aspecl (|ue pr(''senle le li'opli(i'ilcnie chroniipie à sa pi'^iiddc
dï'lal : rn'dcinc constilne i'\t siunnic a lui seul loule la svinplonialo-
logic : <|naiiil il prend des prop(uliiius ('MKirines. il jicnl proviupicr une
sensation de pcsanlciu-, de liraillenicid. cl ni'ucr les niouNciucnls dn
inombi'c allcinl. .Mais la cliosc u'esl pas conslanle : on a vu des malades
ayaiii une ou t\i'[\\ jaudies eoui|)lèleuH'nl déloruicev, considéra-
hloincnl lniiiéli(''es. cl inai(lier ccpendani 1res racilenieni et sans
ralijjiic: on en a \u d anires se servir avec lialiilelé de Icuis mains,
nialf^rc un (cdèuic cxlrèiucuicul diAeloppi''. Iraiisforuianl les doigts en
tic vérilaldcs Inscanx. Ilcliovc a l'ail reniar(jner (pic le lait clail du sans
doute, (îliez une de ses malades, à ce que roMlcnie était iclalivcment
moins accusé an niveau des graiulcs arliculalions (genou, eou-de-pied)
(pi'aillcnrs.
De incme (pie la g(Mic des nhuivcuieids. la sciisaliou de lourdeiu' (pic
peut prnvo(iiier la tnin(''raclion n'e^l pas eoiislaiile non plus; eu Ions cas
ce n'est pas une doulenr \Y'rilal)le. Le troplio'(l('m(^ en ivglc gi'iu'dale,
n'est, en ell'et, pas donlourcnx, ni sponlaïuhneiil, ni à la pression; il y a
pourtant (pudqucs rares cxceplions, à (-(Hle loi. ('/(>st snrloiil dans les
cas (pii ont pour origine nn Iraninalisnn' ipTon peut voir persister plus
ou moins longtemps, en pliMiie pt'riode d clal, les douleurs de la phase
proilromi([ii('. .l'ai inciitiomu'' (''gaiement les |ioiiss(''es inllaminatoires
(pii niarqiicnl surtout le d(''lnil de ccriains lropli(ed(jines. mais peuvent
aussi se produire (pichpieliiis dans la p(''iio(le ir(''lal.
Diagnostic du trophœdème chronique. Kn rcsniiK', cl si
I on l'ail ahslraelioii des cxceplions. les cara(l('res propres de la Iniiu'-
i'aetion sont : apparence et c(dorali(Mi uni niales de la |ieaii, sim|dcmenl,
mais tirs nolaldcmeiil ('paissic, diireli'' de rodriue. Iem|)(''ralure locale
non modili(''e. sensijiilih'' (d)jcclive inlaele cl ahseiK^c de sciisalions
suiijcctivcs, à p;ul (picl(picl'i)is la gùiie locale. Kniiii rcxaiiieii complet
(lu malade ne l'ait conslaler au(-nn pln-nomènc auniuial muIic (|iie la
It'sion elle-ni(''inc; les Ironldcs visc(''iaiix l'ont (b^'laut. i.icdi'nie Ini-
iiièine est ii peu jnrs fixe, ne siihit (juc d assez h'-gi'res modilicalions
sons l'action de la |iesanlenr, elc. : il eonslilne une inlirmiU' (l(''linilive
(pii persistera jns(pri'i la iiiorl. .Nos moyens lli('Mapenli(pies sont alisolu-
iiiuiitit-- i/M7/(ir\ hdiiii.ixt: M.ui 1 1 '•I. \i>M
iMcnl iiiviiriisaiiK |i<Mii' niiiili;illi'c ti-llc iilli'i limi : riiiHillu'i ,'i|iii- llivi'oï-
ilii'iiiii- III- iliiiiiii- :mi-iiii rcsiilliil : le si'ji nr ;iii |i|. h- iii:iss:i;^i- i-l l.i
('iiiii|iii-ssiiiii r>lMslii|iic 111' liiiil i|uc iliiiiiiiiicr ilc Liniii loiili' iiiiiiiii'iiliiin'f
1,1 liiiiicrailiiiii. ('es (•;iiiiili''i('> cliiiiinic-N >oiil ;i^siv |i,ii liiiilii'i •. |iiiiii (|iii'
rnlIccliiHi sdil cil ^'riiriiil racili'iin'iil iriniiiiin-.
I.iilisfiici' ir;is\sl(ili«'. (riilliiiiiiitini'ir, de (•;ir;i(|i''ii"s |i|()|iicn ii | :iii:i-
s;iri|iii>. cl iioliiiiiiiii'iil la sli'irli- liicilisaliim il un ii'ilriii<> lii's arriisi'-.
Iiiiil ci'lii fera rcji'ii'r les (l'ili-iiics iriiri;:iiH' ranliaiiiir <iii n'-iialr.
(iclli- lii|Mi^ra|iliii' sliictciiiciil liiiiilrr ililir-n'iicicra c^alctiiriil li* Im-
|iliiniriiif ilii /Ki/.c(j-(/('//i('; ici. en cll'cl. la liinii-rarlinn f>l ililViisi'. tivs
aiciisi'i' à la l'aii' (il on li- laiii-s ilil ili- .. |i|i'ini' iiiiii- ■• . M'Irmlaiil {"^u-
iiMiii'iil aux i|iialrc ini'inhri's cl an Iroiic: il y a ctilin ili-s >\iii|itriincs
^'•ni''ran\ ipii l'onl (li-l'ant ilaii> le lic(|iliiiilèiiic : Inmlilcs inli'lli'rliu'ls l'I
inriilanv. a|iatliic cl Iciilciir do ini>n\ciiicnls. f\c. Tons ces caiaclcii's
ilisliiiiiiCs. cl iiailnis aussi ri-linlu^ic. rc\|iliiraliiiii ilii iiii|i^ tli\ioïilc.
1 r>|ti'cii\c llici'a|iciitii|iic. l'cnili'iiiit le ilia^nnslic l'acilc.
(In ilcvia icclicrclier cl éliiniiier la pliléliile. les coiii|iressiiiiis \ei-
iicnscs ijni |i(ini'i'aiciil ilnnnci' nii iimIciiic acciisi' et liieii liiiiili': mais un
noie ;^('-iicraleiiiciit ilaiis ces cas la cyaimse cl le icscaii \eiiicnx sii|i|ile-
nienlaii'c pins un iiinins ilc\clii|i|ii''s. i|ni arcinnpn^ncnl la hiinétacruiii.
Ile iiicine, on cliniinera racileincnl les icdùnics clironii|iies en rappoil
avec certaines (ilJ'i'clioiis nerveuses tmjiniiiiiies (syriiii;iiinyclie, liénii-
pléjiic. cic.l.
Kn raison île laspci-l (|nc revêt |.' pins sonvenl le tnipliiedciiie.
ipiand il a pcrsislt- di-jà depuis nii cerlain leiiips. cesl avec I c/cy^/ir//*-
litisis i|iic le diagnostic sera surtout à l'aire. (In rechercliera rexislence
de varices lyiiiplialii|nes. ipii sonl le propre de cette dernière alVection:
et siirtont on se j.'nid"ia sur la notion étiidogiipic. l/élépliantiasis iiostras
snccèile à des int'ecliinis locales, souvent innltiplcs et r<'-|»étées. ilataiil de
pinson moins lon>;te!iips, que l'on recliercliera dans les comméinoralirs:
ri'-|i''pliaiitiasis des pavs cliands s'oliserve clu-z des coloniaux, chez des
indii;éiies on sévit la maladie; et rexameii dn sang, s'il est |iratiipic pen-
dant le soninieil l'era constater, outre l'iesinopliilii'. la préseiiee de la
(ilairc. mais cesl surtout avec Vadijinse <U>iiloitve\ise (pie le diagnostic
du tinplMed;'nie doit <Miv l'Ialdi.
Adipose douloureuse. Maladie de Dercum. — l.adiposc
sons-cntaïK'c donlonrcnsc. décrite par llcrcnineii IS'.I'.I. est une alVection
ipii se voit picsipie exclnsivement clie/ la lemnie et i|ni est rare avant
I âge de ipiarante ans. FJIe peut pri''seiiter. dans certains de ses as|)ecls,
de notaldes analogies avec le Iroplnedcme. Haiis h s deux cas on peut
constater un psendo-u^dèine dur et sans possiliilité de déterininei' le gn-
ilel. par inliltration et snrcliage ailipcnse atteignanl les mcinliies aiix-
ipii-K il donne un volume ('■norme et ipi il di'd'orine ciiiisidéralilement.
licite tnmi'-raction peut occiipei- prcsipie tonte ri''teiiilne de-» iiK-inlires.
mais les extrémités (mains cl pjedsi xinl respectés liieii pln^ s|ii( jciiienl
si:.\ti<ii.onii-: ni srsi i:mi-: .\i:ii\i:rx.
[lie il;iii'- II' liii|ilui'ilriiii' lin ils sniil ni L;i''iirT:il |iliis un iiiuins :illriiils :
!•> (|li;itir iiKMiiliio Milll Minvriil iiili'l t'^si's siiinill;iiii''iiii'iil ri. si la lari'
i'sic liiiijdiiis iiicli'imio. Ir tliiii.iN ri ralidoiiicii |iou\riil rlii' l'iivaliis
lar la siircliai'jio jfraissciisr Mi::, ."i.iri ri 'ii\\. Des (iiiiilriiis |ii(''C(''(lriil
■\ arrorii|ianii('iil l'adiposc. ilinilriirs s|ii)iilaiir'('s cl ;i la |ii-cssiiiii. an jiin-
Fift.
(•cniriil IT'^icr d'un ;:i(is |ili rnlaiH': si rriixaliissrinriil ;i |icn pii-s uni-
forme fsl le caracli'iv (loniinaiil cl |ii()|iic à la l'iiiinr ililVnsc lic celle
alVcclion. on trouve ci'|ien(laul. en ^l'iuTal. pins mi ninins nellenii'iil
iiiai'(|iir-e. une lenilani-e ;i la conslihilion de ni'oroiinalion'^ liniil(''es.
ijui |irenncnl une ini|iorlain'e |)ié|)()ndéronl(' lorsque I on a allaii'o
à la roiine (irriiii^icrih' de la maladie de Dercnni. (le sont des l)0s-
scliiics i|ni. il la {ial|iation. doiincnl la sensation de lipomes (l"une
consislance pins un moins l'iasllipic, de liosseliires parfois peu distinctes
lin ics|c de rinlillialiiin, mais ipii |icn\ciil aussi s'isoler davantage, l'aire
Ilini Itihs I7>(/7;.I/.V liiillli.lM .VA'/.'IA/ST:'.
1033
uiic siiillii' iiiiliililc cl lie |i;is l'Iic t'iiltiiiiï's ilc lisMi tclliihiiic tli'-jà li\|ii'i-
plasii- l.';Hli|>iiM' cl les (liinlciirs ne smil |i;is les seuls si(;iies de lu iii.i-
hiilii': iili \ mile li:iliiliielleiiieiil tie r,is||iéilie :i\ee Ijissitiide, iiliiilli'lllelll
|iliysii|iie. el MMi\eiil aussi des
li'iiuldes iiieiilaiix à t\|ie inélaii-
<'oli(|iie |iliis lin moins aeensé
lin diiniine en ^éniTal I alVai-
lilisM'ineid des l'aenllés. Kniiii
I éli<d(iMie n'esl pas la ni/'ine
dans le li'n|iliiedènie el dans la
maladie de llerenin. haiis eelle
ileiniéi'e, riii'rédih' similaiie
lait liinjnni's d/'ianl : le délml se
lail lardivemenl. elie/ I adulte
on elle/, le vieillard. Tels soid
les earaelèies dilleienliels |iiin-
eipanx desdenxatVeelinns: dans
le Inipliiedème. on poini'a pai-
l'ois, el à lilie di'xeeplion. noter
nne particidaiité ipii se rap-
pnielieia. jnsi|ir;i un eertain
point, de ce (|n On oliseive elle/.
les sujets ulteinls d adi|iose
diiiiloureiise, mais en };t''nérol
I examen com|ilel dn malatle.
reiisemlile de la symplomalo-
lo^ie |ieiinellidiit lacilemenl
(le l'aire le diaj:iioslic.
I.a nalnie de lailipose don-
loureiise est l'oi't oliscnre. Klle
alleinl de prélV'l'Clieo les sllp'ts
alteiiil^ d'ime inleelion cliio-
iiiipie el en paiticnlier de
liihereiilose on de svpliili-.
.. „, d'nne intoxication comme 1 al-
''(•■•*>'• ,. , . ....
FiR. .KM •■! .ul. — Adîposi- s»iis-cul.ini'c (Iniiluiirciiso — COollSIIlC. Oll a lIKTIinilie ta
Iii.il .in. el ay.,nl .|.-lml.-- à rô^o ,1.. qi„n,„I.Ml..|ix »ns IlIfllopaiIsC. Ics ^nossCssCS lOpc-
par dp i'asiiii''ni«. iii> la iiirnciiiii- iin la iiiarciic cl «i.>s tcos. le traiiinalisiiii' : mais CCS
doiiliMirs dans l« iiieiiihn-* iiif.'iii'Mrs. I.a nialadi'. , , . , • ,.
ayanl I.Mijcnrs .•t.-- «l,r>s... n.' |.<-iil ,,r.Viscr lY-poquo :i «"niSCS SOIll certaincmcnl IllSnl-
lai|iii'llf s<>> j.iiiilM'> riiinmi'nccn'nt à se dérimiicr. fisanlCS.
iS;il|i.lri'r('. mai. iVov. .\. Siiaiiï: yurt/rrrn» d'nrfi/xMc "" ...
i/n«/..i»v,,.,-. Brr.ii- ,/,• K,--/^,/,!,-. I'.K)7. |, S'.l I (il «T SOIlICIIIl lollJ.:llie IRT-
venscdc l'alVcction imi se liasant
sur rcxi-lcnce d'une né\ rite inteislilielle des lilels iieiveux pcripliéiiqnes.
mais celle-ci peni cire eonsi''eiilive à rinllainmatioii du tissu eellnlaire
sons-eiilaiii'-. I.a tendance acinelle est de eonsidi''rer la maladie de
llereiini cniiime relevant de pertiii halimi^ dan^ le roncliiiimeiiienl des
in;ri si-mhuiicii: /)/■ srv/7-;.i/A; Xhiniu.w
;:liiii(l('s ;'i si'-cirlioii iiilcriic ( llivfdïdt', liv|)ii|iliys('. n\;iii{'si (|ii'(m a
d'aillciirs IninM'cs ri'('i|ii(>iiMii('iil h'si'cs dans les (|ui'l(|iiis aiil(i|isi('s (|iii
mil l'Ii' |ii'ali(|M(''('s. Mais iiisiiu'ici ('('Ile (ipinioii n'a |ias l'Ii' ((inliiini'i' par
I rlliiacili' ilr la MiiMliraliiin <i|Hi|lir'ra|iii{n('. I. a(li|i(is(' siiiis-cnlaïK'i' diin-
Idiircnsc l'sl en rlli'l une allcclidn incuialdc.
Ifapirs |)id(' hic lii'nncsl ( I itlirii, " la ilémcHcc iirOrarc \\ foviuc aildlo-
tiiiiuc (dire d niic l'acon (piasi ((inslaidc. à la pliasc de drpicssidn, une
inlillialiiin li'i^nini'nlaiic snilont visilile an\ inendires iidërieiirs, ne
[prenant pas le .yndel. ne >e iiinililianl |ias par le lepns, aver ahaissenienl
de la température lucale. rvauose IVtMpiente, tendance aux lidiiides Iro-
plii(pies » Ce « pseudii-iedèine (■alaloni(|U(; », ainsi ipie l'appelle I au-
teur, survient dans des rdndilidus assez spéciales puni- (pi Un ne soit
jiU("'re exposé à le ciiui'dndre a\ei' le li'dpli(edi''iiie. (ICsl siirldiil avec le
iii\\ii'(li''iiie (pie la iiiiiru^idii piiiiirail (''Ire l'aile, ci cela d'aiilaiil plus
ipie " le iiivx(eili''iiie iiiediiiplel, cl lidiai eiil crliii (pii siir\ieiil spdiila-
iiciiienl elle/ I adiill'', peut si' (•aia(i(''riser, au poiiii de vue iiieiilal, par
un ('lai exli(''iiieiiieiil voisin de la déiiiencc piécdce ;i rdiiiic calaldiiiipic.
(!es cas. d'ailleurs liés rares, siuil ain(''liorés, lant an point de vue
physique ipi'au point de vue nienlal, par la niédicaliou tliyid'idieniie ».
Maladie de Recklinghausen. — La ukiIckHc iIc l!ri-l;l/)iiili(iiisr)i
ou nrufolibionialosc se (•aracl(''rise par des tinucurs lihreiises cnlanées
ou sous-ciilanées. de la piLinienlalidu des téguments et des slifimalcs de
dé|i(''nérescence plivsiipie el |is\(lii(pie. I.orsipie les liimeurs se déve-
loppent sur un iieiT p(''iipli(''ri(pie un sur une racine racliidienne, elles
|)r()VO(|ueiil des svui|ili'iiiie^ iier\eiix eu rappcu'l avec leur localisalion.
Mlles peuvent siéger dans le canal racliidien et déteiiniiier iiiie |)ara-
plégie |)ar comprossion de la ino(dle. Klles |ieuvenl aussi se liouver à
I (U'igine des nerfs (l'aiiieiis. el en particulier du iieif aconstiiine, et se
r(''véler alors par les signes (rnne tuiueur céréliiale on piuito-cérébel-
leiise : dans ces ilrriiiers cas. les iuiiieiu's perdeiil leur caracl(''re l)i''nin
et oui la siructiire des sarcdiiies.
1. - TROUBLES DIGESTIFS D'ORIGINE NERVEUSE
Kulre le svsl(''iiie iiei\eiix el le I iilie digeslii'. l 'estomac su il oui. il existe
une solidarité roiictioiiiielle iiidisculalde. La preuve eu esl (loiiiii''e. d une
part, par les états dyspepli((iics voinciil iiileiises ipie I ou cdiislale i liez
lieauconj) de névi'opallies el. iraiiire pari, par les Ininbles digeslils par-
l'ois violents dont se (•ompli(pieiil si soineiil ceilaines all'eclions nerveuses
organi(pies, en particulier le lalies.
(juelle (|ne soit la concepliiui pallioi;(''iii(pie a(lopl(''e piiiir I esloiiiac en
parliculier. au poiid de vue S('Miii(dogi(pie les trouilles digeslils d'origine
nei'veuse se classenl eu huis i^i-diipes : les uns sont secondaires aux
all'eclions organi(pies du liilie (li^eslil: d'aiilres soni d'origine léllexe.
(Juel (pie soil l'inl(''rèl ipii s'allaclie à leur diagnoslic. ils ne peiivenl
prendre pari à la (lescri|iliou présente qui n'envisage (|ne le Iroisii'me
inntiti.hs r/>( //f.ir.v iiiniinisi-: si: m Ht ^i. \it.\h
^iiiii|ii' : (l'Iiii (les li'iiiilili's ili-^CNlils ipii mmiI '.imi> I.i il('-|icnil.iiii r iimiir-
ili.'ilc i-l. |Miiii' .-iiii>i iliir. fNclii^iM- îles .illVi limis ihi nnsIcimi' iiiivcin.
iiiv.(Mii|iii'- iiii riMii'liiiniii'lli's.
I TROUBLES DIGESTIFS DANS LES AFFECTIONS ORGANIQUES
DU SYSTEME NERVEUX
Niiliilil(Mlsi'> sim II'-. iiIlnliiiM^ lii'l M'ii^i'^i|ill iplll un irli'illl-»->ciiii'lll >-ill
II- Inlic tli^rslil'; cl i-|iii(-|iiii' |iirscnti' il;ms ses iii,'iiiir<>>hili<iii> n-rl.-iiiu-^
|i;ii'li('iil;ii'il('-s ilc sicfic ilc luiliirt'. iriiilfiisili'-. Ans-»!, nie sciiililf-l-il ini'IV--
inlilc. |Hiiii- I.I rhtrli' ili' I.I ilt'scri|itiiiii, (If |i.-issit siii'n-ssi\ciiiciil en rcMir
lr> :ilV)'i'liiMis (lu s\sli-iiir niT\cii\ il.iiis Iriirs iii.iiiil'rstiiliiiiis sur les ilillV'-
K'iils sc^iiiciils ilii liilii' (li;;i'slir : |ili.ii\ii\, (i'S(>|iliji;;t', oliiiiiiic. iiilcsliii.
cil insisl.inl |i;iiliciilicrciiiciil sur les |iiiii(i|i.ilcs de ces liiciiisiilioiis.
I.iirdrc cliiiliii.'ii|iic ipic j'.'iil(i|ilci'.'ii es! le siiiv.iul : ii/lrclidiix rrri'hriili's,
hiilhdin-s. iitciliill(iin-s. iit-rnisrs: un licriiicr cliii|iili'c ser.'i réservé jiiix
Iriiiililcs ^.'islrii|iics ruiiclioniiels (|iii ne reconniiisscnl .'incline ciinsc
cliissi'c cl iiniin ilési^'iie sons le muii île, assci! iiii|ii'i>|ii'e ilii rcsie. _r/«.\7/v)-
iii-n-iisi-s. Kii cIVi'l, ici, rcstiuniic n'est pas ;i |irii|ii'ciiiciil parle:' en cuise
par Ini-iitéine cl les Irnnliles ipi'ii préseiile dans snii r<incliiiiniciiicnl sont
secondaires cl (["(uijjine |)nreuiciit |isvcliiipie.
Les ii/l'erlioiix ilii ceri'i-iiii enu'i'nilrcnl siuvciil des lioiildes di;;cslirs.
I.es voinisseincnts. rincoiilineiice Iccalc. (pii acconipa^iieiit (pii'ltpic-
t'ois Vdjiiiple.rit' vi-réliralf. n ont pas ^'rande valeur S(''miido;;i(pie. l'ar
contre, les voinisseinenis occupcnl une place 1res iinportanle dans la
s\inploinalolo<.'ie des tiiiiicurx cvn'bralcs. ('.liez les iiariilijli<iiit s (/riir-
niuj'. chez les sujets atteints de rainulllssi'iiiftil ccrchral. chez les
rr>i)iiiiqufs. il est Iréipient de noter des niodilicatioiis de l'appélit, soil
de l'anoreNie. soit de la iionliinie.
I.es iiii'iilnjiti's. snrlonl la iiiéniiifiite Inliercidciise, donueiil lieu à des
di'soi'dres di<;estil's iinport.-inls pour le ilia;.'iioslic : l.i coiislipalioii cl les
\ouiissenients. (!eux-ci ont tons les car.'iclcrcs ipii spécialisent les voinis-
seinenis (rorif;iiie céréhrale : .-iliineiilaires on liilienx. ils sont l'aciles.
iniloioi'e<. soudains, sans état n.-niséen\: spontanés on provoqués parmi
Niinple clian^'einent de position, ils snrviennenl par l'usées.
Les li'siiiiis hiitlxilrt-s donnent naissance à des Ironldes aiialo;:ues e|
peuvent de pins produire une |iaralysie du voile du |>alais.
Les voinisseinenis sont t'réipients dans les lésiaiis ilc la iiiurllf irrri-
lali'. (In sait aussi avec ipielle ri'i'-(pieiice les iiii/i'lilrs. ipiel ipie soit leur
siéf;e. en^i-ndrent île-; Ironldes intestinaux : coiisti|ialion. iiK'oiiliiii'iice.
i'iii'iiii les lésions de la moelle, c'est le lahcs ipii s'accomp.'ii.'iie des
trouilles dip'slil's les plus si^inilicalils.
Les crises finslrii/iifs ({fs liiht'l iqiies ^iit\\ cai'acléi'is(''es par des douleurs,
des voniisseiiienls et un cidlapsns souvent exlièinenienl inaripié. Kiles
s'oliservenl chez des sujets iilleinls de ;iaslrile de cause iiit'dicainenlense
on .'iiilre alcool I mais siirvieiincnt aussi en dehors de ces condilions et
chez des sujets duni la innipiense stomacale est s;iine.
WM\ si:miologie ou systkmi-: .\i:ni-hTx.
Li'S iloiilriii's o('cii|)iMil lY'iiijiasIi'c (l'où cllc^ s'iiiiidiciil vers lc> ;iiii('s,
le liane, le dus. Klli's oui ^'(Mir-rali'iiiriil iiiu' iiitciisil(' l'xccssivc. cl smil
('(iiiliiiiics on inrscnlciil des (•xac(Mliali(in>.
l.cs viiniissi'incnts dalmnl aliinciilaifi's, |Hii> !iiiii|iii'ii\ cl hiliciix. sont
paiTois sanj;lanls. Dans certains cas on a imli' de mm ilahhîs licnialcinèses,
mais ici il n'est |ias certain ([n'il n'y ait |kis iimc li'sion de lestoniae snia
jonli'-e à I iilcéralion. I,es voniissenicnls sont d ahoniiance varial)le. ils
ii'xieni I à intervalles es|iacés. après un repas; puis ils se rapjiro-
cliciil. se |)rodnisenl sans inlei-ruplion. devieimenl incoercililes. l'csio-
niacnc lidi-raiil |)art'ois aucun alinienl ni lioisson. pas mcinc l;i ^hicc. l.cs
votniinrilions à vide soni 1res doiilonivuscs cl s'accoinpaLiiicnl souvent
de lioipiels et d'érnclalioii--.
Tanlôl les crises sont uni(picnicul cardialj^iqnes, les voniissenicnls
l'aisanl défaut ; tanlôl I iidoié'ran<-c ^^aslricpic existe pi-cs(pie seule sans
j;i'audes douleurs. Ilahiluclli'nicnt les deux syniplonics niarclicnt
de pair. La crise a|)parail ainsi lirnsquenienl. acipicianl parfois nue
vi(dence exircnie. avec an^'oisse, laeliycardic. syncope cl ipiehpicl'ois
diarrliée. crampes, al;^idil(''. cyanose, aplioiiii'. en nn mol i''lal clioh''-
riforine.
Apics mil' diiri'c de "2 à I.') jours ou davantage, la cris(! cesse liriisipie-
mciil: lappi'lil et les fonctions digostives rcappaniissarit souvent viiigl-
(pialre heures après.
.\|)rès nue courte périodi» iramaigrissement, d'épiiisemenl. le m;ilade
se rélaldil liieu vile. .Mais il n'en est pas toujoni's ainsi. Dans certains cas
où les crises sont suhiiitrautcs le malade arrive à un degré de cachexie
(extrême. Dans rintervalle des crisi's. les fondions digestives sont nor-
males. Les crises reviennent d'une façon plus ou moins |)(;iiodiqne tous les
six mois, trois mois ou six semaines, tendant à se rapprocher encore
davantage chez certains sujets; chez d'antri^s, après une péiirule de cinii
à six ans, elles tendent à dis|)arailre. Je connais des sujets ipii nCii ont
plus depuis plus de dix ans.
Outre ces caraclèi'es pailicnliers, il faut savoii' que ces crises appa-
raisseiil souvent dans la période préalaxiipie du tahes. On tronvei'a alors
soi! des douleurs fulgurantes, soit iraiitres signi's du lal)es, — signe
d'.Vrgyll-IJohertson, signe de Wesiphal. Imiiidi'-- i\f la scnsihilité à to|)o-
gi-aphie radicnlaire. Ivmphocvlose rachidieime — ipii aideront à lixei' nn
diagnostic ipii olfre |)arfois de graiidi's diflicultés (empoisonuemiMit,
c(di(pies h(''patiqnc, népliiéliipie. gasliaigicsi. surtout lorsipie Icssigiies du
tahes son! à leur minimum.
L'examen du chimisme gasiriipie penilant les crises décèle l'existence
d'une hypeisi'crétiou passagère du sm- gastii(pie avec hyperacidilé chlor-
hydriipie. Mais ce résultat n Cst pas constant et on Irouveà peu juès tout
aussi soiiveni de l'hvpoclilorlivdrie, surloiil ilic/ le-- anciens s\|i|iilili(pics
ayani pris de l'iodnre de potassium (liahoni.
Il est une forme particuliè're de crises gastriipics clnv les taln'liipies,
décrite pai- mon ('dève .lean-t^ Iloux (1900), sur des malades de mou
i
ritoiiti.fs i ts( eiiMX iiokii.im: M:iai:i sh:. 1037
si'r\i(c lie l;i SiilpiMlit'Ic. (i'i'^l \i\ crisr iidxtriijiir il'iirii/iiir ihjsin'iiUifUf,
irlt'Miiil (111111' ^'il^ll'ill> llli''iliriillli-llli>lisi'.
Km cll'cl, cIh'/ tt's iiiahiilcs, les ;;a>liilrs iiir'ilicaiiii'tilciisrs se liailuiscnl
(I uni' laviiM |iicMiiic l'iiiislaiili' |i;ir îles iliiiili-iiis irradii'-cs ilaiis les <-('(|i''s,
vers les ilt'iiiiiTi's côlcs, miiIoiiI iIii rnlt' ^^aiiclic. ahirs (|iic la ildulciir à
ri'|ii^aslir csl livs alli'-mu'c cl iiiaii(|n(> iiaii'ois. Os ilitulciirs dans les
inU's Irailiiisnil cxaclciiiciil le (li-j^ié il iitilalinti de rcslomac: elles a|i|ia-
laisseiil ié^;Mlièi'eiiieiil ajuès les repas, aii^'iiieiiieiil a|iiès riii;^i'sliiiii des
aliiiieiils, siiiliMil des aliments irrilanls. el dis|iai aisseiil 1 a|iidenieiil
liii'si|iie le malade Mimil. Iiii'sijn'il insère un médicanieiil ealmani, et
eesseni d'une l'aenn di'linilive liH'S(|u'il esl i'<>slé |iendanl assez lon^ilemps
à nu ré^'ime sévère, lietle nidion a dune nue réelle im|ioi'tanee |>i'ali(|ue:
car il est l'aeile de déliai-iasser ces malades de ce sym|itniue ;;èuaiH.
Mais il est un antre l'ail i|ni se l'clie é^alcmeul an\ \icialitius de la
seusiliilili'- ^asli'ii|ne : les étals dvs|)e|ili(|nes d'oidie lianal |ieu\cnl clie/.
ces malades entraîner à leur suile des crises ;;aslri(|ncs \(''rilaldcs. Il ne
s'agit pas ici d'une pure ciinceplion lliciirii|iic-. an cdiiliairi'. iclle nulion
sappuie snr des laits très piécis.
(In peut voir chez certains taliétii|nes nue gastrite méllicamenten^c. ipii
se traduit d'alinril pai' des dnnleuis réj;nlières dans le cùlé, arri\er imiIIii
à se manit'ester par nue crise ^astritpie typicpie. l'aiis il antres cas, il
s'agit d'une dyspepsie existant loiifitenips avant i|iir Ic^ |ireinieis sym-
ptômes du tal)es se siiieul manileslés : à mesure ipic la lisinn nii'-dnllaire
l'vidne. les symptùiues dyspeptiques se modilienl cl. en lin di' cctniplc. le
malade en arrive à préseuler des crises ^'astri(|ues véritables.
In autre ar^'umcnt eu laveur de celte manière de vnii', c'est (jne dans
ces cas les crises ^'aslriijues ont les mêmes causes (iccasinniielles ipie les
paroxysmes dunloureux au cours des dyspepsies. — excès aliiuenlaires,
énKilinns pénildes, — et (pu-, chez les l'emmes, elles ap|iai'aisseul snnvenl
au moment de la pi'-riode menstruelle. Lnlin la preuve la plus certaine,
c'est tpie, chez i-es malades, nu tiailement des trouldes dvspeplitpies l'ait
iiimiinn>r le nomlnc el l'intensité des crises et peut même amener la
^'uérisoii complète.
(ies crises ;;astri(pies liées à ilcs étals dvspi'pliipies ont jiimrlanl ipiel-
(|ues caractères spi''cianx. Kutie les crises, l'é-tat ^'aslriipie dn malade
n'est pas parlait, mais il exist<- un étal dvspeptii|ue se traduisant souvent
|iar ilesdonleni's dans les côtés, reyenant périodicpiemeul après les l'epas.
La ci-ise ^'asti'iipie ap|iarail à l'occasion d'excès alimeutairos, de sur-
niena^'e, d'émotions pi'-uihies, el au moment des rèjjles chez la l'emnie.
l'arl'ois elle succède à une série de fautes de réjîime et les trouldes dys-
|>epti(pies yinit alors eu ciiiissanl jnsipi'à ce ipie la crise éclate.
Kniin la crise ^'aslritpie ne disparait |ias lirusquement ; le malade met
plusieiiis jours un plusieurs semaines |)oni' leveuir à son élat normal.
Tous ces si^'ues ne se retronvenl pas dans les crises j^astriiiues m'dinaires
(pii siml très prolialdeiuenl d'une natuie dilVéreule.
La patlio^'énie des crisos jLrastiiipies liées à des étals dyspcplii|iii's e>t
iii;is si:Mini.it(iii. 1,1 -)-si/:\ii: \i:iii /:r\.
iliriicili' i{ l'Iiililir d'iiiir l'aniii nlisnlinni'iil i'i'i'l;iiiir. (In {iciil |i('iisri' ipic
l'(''lal (l\s|M'|ili(|iic r\;iL:ric --rii Iciiicnl l;i rn''i|iii'iiri' cl liiilnisili' des crises
s;iii~ Ic^ cK'iT lie liiiiles |iicces. lin jn'nl jienMT anssi i|nc ces iicciilcnis
lii'iMicnl ,'i ce i|nc le ni.il.iilc, nescnl.iiil |i,is. un ne scnl.inl (|n ,isse/ ni;il
riiiilaliiMi (II' ^iin csIcMnac. ciinlinni' les c\cé^ alinienlaiics iiu nicdica-
iMciileiix. .iiisi|u ;'i ce (inil se |pi(i(liiise un |iai()xvsine exlrènienieiil vidienl.
Si celle dciiiière inlei|ii(''lMli(in esl exacle, on vdil (|u'il l'inil raii<i(M' aussi
|iariiii les li'imhles dus à I anesIlK'sie de reshiniac les crises fiaslri(|nes
lices aux élals dys|ie|ilii|iies.
Dans le lalx's, les Irniildes inlesliiiaiix soiil lieaiici)n|) |)his rares (|iie
les troubles iiastri(|iies. du |)cnl trouver dans celle alVectioii des crises
(Vriilrriiliiic très doiiloni-euse. La donlenr partie dune dc^s fosses
ilia(|nes, <'oui|)arée par le nialadt; à une sensation (rari'aclienicnl. inadie
dans l'alidonu'n. |)ersiste pendani un nondire dlienres varialde. (l'est
nue \éritalile cnliipic sèche, avec conslipalion absfdne, (pii s'acconipa|ine
^(''n(''ralenienl d livperlension artérielle très inar(|née (l'ai). Hantres t'ois,
an lii'U de consli|iation, il se produit nue diaiihi'e inlense, incoercilde,
(|ni |iart'ois, tout couune dans certaines ci'ises jiastri(jues, esl suivie
d'aijiidité, de ci'ainpes. do syncope — état ciioléril'iu-uie. (In peut observer
aussi chez les lalK'tiipies le Uhiesiiic intestinal consistant en besoins
l'réipients. inipi''rien\, avec ('-vacnalions indolentes et insignitiantes.
Ilantres l'ois, c'esl la (inui'hée liihrli(ji(e. caractéi'isée pai' des .s(dles
rr(''(|nentes. peu aboiulanles, survenant .sans donlenr par accès, ou peisis-
lanl lies mois, des années, sans épuiser le malade. On peut encore (d)ser-
ver (In ci'ih'' du cecinin : la conslipalion avec diriiculté de la défécation,
I inconlinence anale, le h'uesme ano-rectal — crises rectales — la sen-
sation de corps ('Iranuers a\ec besoin incessant d'aller à la selle, I anes-
tliésie ano-rectale.
Iians 1,1 iin/élilc Iransvcrsc el les roinpfcxxions de la réf;ion dorso-lom-
liaire la coiisli|ialion est babiluelle. Hans les lésions de la réi;ion sacrée
de la moelle (''pinière on observe an contraii'c de I inconlini nce des
malières cl de Inrine.
L(!S Ironbles dificslifs sont tivs l'ri''(pienls dans ceilains (''lals morbides
classés dans le cadre des m'vrDsi's.
Les Miniissements font partie inléj^rante des symptômes de la uiKiminc
simple el de la niifiraiiic (>iilil<ibiii<inc. Ils acconipaL;nenl (''^alenienl les
i'rrli(/es. i|iielles ipTen soieni les causes. (\oy. ScinioldÇ/ie du verlifje.)
La tiioladic de Ihisedow. ipii. du resie, n'est pas une névro.se, mais
bien un svudrome d'orii^ine glandulaire, prr'si'ule parfois des crises diar-
rbéiipies inlermitteides, mais, le plus siiiiNcid . les malades sont atteints
d'une diarrbée persistante, indolente, souveid li'naci' el durani des mois,
(ielle diari'liée n''apparail facilemenl à la suile de la moindre émotion
morale, et on piMd r(d)server tout au début de la maladie. I.lle amène
un amaigrissement (|iii esl souvent consiib'ralde.
Ilan-- Vrjiili'psir. je cilerai les auras à localisalion reclale, plus rare-
Hii'iil uashiipic.
Ilinllllh> ll-iHt\l \ IiiiIiIi.IM: M.IHIIsI: lu-J'J
. MANIFESTATIONS FONCTIONNELLES DANS L APPAREIL DIGESTIF
lls;i):il III |i;ii' ili'liiiiliiiii ili' liiii-< I;-. Iiciiililc-- iliL:c"-lirs i|iii' I mi |iimiI
iiliMM'Vi't' i-lii-/ li-s iir-\i(i|i.'itlirs fil ilcliiirs (le hiiilc :illi'-i .iliiiii Miiii,ilii|iic
,-imI 'i-i'ilciilc. C.fs ti'iiiilili-> sniil iiiliiiiiiiciil iiiiiiilii'i'iu. .IViix iMi;^i'i';ii mic-
Ci'ssixriiii'lll l)'v ll'iilllilfs lie I ;i|i|ii''lil ri les lt'iiiili|c> ii('\ l'(i|i;illiii|||cs ili'S
rniicliiiiis iliH,.v|i\i's |irii|ii'i-iiit'iil ilili'^.
(Il Troubles de l'appétit. — (!fii\-ci smil (•m-iiu'iiics.'isscz varirs cl
litii |ii'iil li-< ilixisiT CM : i|iiaiilil;itir> |):ir ili-l'aiil nu pai' cxci-s ri en i|iiali-
lalit's. jlf rcv liiniiilc-i. les |i|iis iiii|iiii'|ailh s.iiil ((iil-liliii's \i;\i- lAtiorr.rii-
iiii-iilillc.
Anorexie mentale. ihi ilil iiuiiii Mijrl r>l alli'iiil iraiiiiri'\i<' iiiiiilali-
i|iiaiiil. MiiiN I inlliic'iiri' ilc i'i'|ii'i'-si>iilali(iiis iiii'tilairs. il |irciiil Ir ili'-^^nril
ilr liiiilr i'>|M'i'i' iraliiiiriilalii)ii cl csl |iarvciiu à iiiliilicr cii lui la scii^a-
lioii (le la l'aiiu. Ou iliia i|uc l'ainM'cvic uiciilalc ol /iriiiiilirr i|uauil l'iii-
siillisaurc aliinculairc s'i'lalilii'a si)u> riulluciirc ilc i'c|ii'i'->culaliiuis nicii-
laic^ |)l'illlili\c^ Il axaiil a\c(' le riMIclicillllcillcllI iIll llllic ili^'cslil' eu
liii-iiiciiic aucun ra|i|iiiii. Un dira i|nc ranorcxic inciilalc csl si-rinitliiirc
(|uaiiil clic ne siiiviciidia i|iic ciiusr'ciili\(>niciil à îles li'iiuli|e>. (li^^csiUs
|iii'-alalilcs (le luiliirc iic\ i'(>|ialliii|uc.
I. aii(i:'c\ic inciilalc ne sera pas (Taiilrc |iai'l ('(iiiIoikIik? avec ccrlaiiis
claK iiicnhtiix i UM'Iaucolic. délire de |iers(''('uli(in. cic... i où le sujet, loiil
eu cdiiservaiil la iKilidii de ra|i|ii''lil. Imil eu ayant laiin. se rel'usc à
niaii;;fr (unir des raisnns dr-tci'iniiU'c-^. mais a|)|iartciianl à r(n(lre des
idée- ,lclira s.
Anorexie mentale primitive. — Tantùt rina|i|iétcii(c c^j (['(Mi^iiic
cniiilive icIkics iiKuanx. cliagriiisi. Tant''it. mais seulcniciil au di'-liiil,
la i'cslri(-ti(m alimentaire csl |iui'eiiicnt vnliMitairc i('ii(|ucltei ic. mysti-
cisme, jerineiio (le pr(dessi(ni. etc. i. l!liez tous ces malades l'aïKncxie
mcnlalc ii es! c(nistilii('-c (|ue. (|uaiid à la suite de la restriction ali-
menlaire. ralimcnlation est dcvcmie Intalemenl iiu|iossilile.
L'anorexie meiilale |n'iiiiili\e a|i|)ai'tienl plus spr-cialcment an sexe
IV-niiiiiii. mais s'(disei'\c aussi chez riKimmc. Klle aiiK-ne à des aiiiai;.'ris-
sements excessils deviiii;!, trcnle. (piaraiitc kilo^ramiucs lli;,'. àri.'i à ,"iri7|.
.l'ai vil plusieurs l'ois des sujets arrives à ne peser (pie \iii;:t-ciu(|
kilo^'ramines. Mais — vraiscmldalilemcnl en vertu de S(m (l('>\eloppc-
iiieiil rapide et surtout pour d autres raisons ciic(U'e peu connues — celte
aiKU'cxie ne s'acciniipa;.'iie pas lialiiluidlemeiil d'une (l<'-l)ilitalioii cxlivme
et r(ni voit de ^iiaiides aniucxiipies. ri'duites à r(''tal s(pielclli(pie. con-
server, avec leurs r(n'ces. leur ^'ciirc de vie lialiiliicl.
Anorexie mentale secondaire. — Celle-ci trappe ('^^aleineut les deux
sexes, .^i le taldi'aii de I aiii ii;:i'isseiiient reste le iiiènie (pic dans l'ano-
rexie primiliv.'. les l'orces des inalades sont ici, par coiitre, exlièinemenl
(liiniiiii(''es. (l'est (pi'en eir-t il s'a;.'it d°al1'e(-tioiis (pii se sont lieaiicoup |diis
-i:Mioi.<ii:ih: hr sysrr:Mi-: .VA7fi7;r.v.
Ii'iilriiii'iil ((iiislililrcs. I,;i icsl licl iiiii ;iliiiM'iil;iiiv iiVsl ({lie srcdiKhiiic. Ce
Miiil ili' /hii.r lin i\i' /'(iKsscs (jfislrdiKilhi's mi cnlcriiiKillics (|iii. soil spoiila-
nriiiriil. ^nil sons l'iiilliu'iicc (le |Hvsrii|i| jims iin'dicjilcs, se soiil soumis à
i\r^ ii'-iiiii's lie irsliicliipii Mliiiiriihiiiv i|ii'i|s ii'iiiil i|iii' Irop hicil suivis.
(Juil s".i;;iss(Mran()rc\ii' iiirnl.ilr |iiiiiiilivi' nu si'iimdain'. Ir ilia^uuslic
(11- rallriliiiu l'sl rNlirini'i il iiii|iiii'hiiil . Il uv \:\ de lirn uioins eu
(•nVt (|nc (Ir la sir iin'uii' ilrs iiialaili's ipii |ii'inrul niiiniir suit ili' IuImt-
culisaliiin -iTiiinlaiir, snil irinaiiilion. I.r |iiiiil-. ilail- rr ilrinirr ras.
(li'vicMl lapilli', la ii's|iir.iliiMi |i(''iiilili' ; la liniiclii' ili\L;a;;c iiiir iiilriir
Irliilc ri (1rs iiialaili's succdiuiii'lll . (|u'à ciiliii siir. un II ,iilciii('nl liicil
diri;;!' aniail rciiainciiiciil sauvés.
Illiil l!l-t:> \ l>CI II il A liiilili,l.\t' N/ /(!>;/ >/;
l.';illii|r\ii' liii'llliilf M'Cdiiilaiir s"(i|isi'|-M' ;'i Inlis les i'i)jc> ilr la \ic
ri ilaiis lo ili'iix si'vcs. I.'aii(ii'i-\ic |ii'itiiili\i- par nmli'c m- rfiiniiilrr
|ihi*i Miliiiilifis clic/ io jeunes lillcs ilc (|iiiiuc à viii^;l aii>. Ai ii\c à la
|ii'-i'iiiiic il l'Ial. I aiiiiic\ji|uc iiicnlal — iiii'il s'a;jissc d aïKiicxic |iriinili\c
Mil !>cc(inilaii'<- — |ircsciilc un laliicaii
I liiiiijiic Ires |iarliciilici cl hnil à
lail iiii|ircs>i(Miiiaiil. I.cs \cii\ ^mil
saillants, les piMn nielles scnililcnl |ici-
cer les joues. (!elles-ci sinil e\ca\ces.
Sur la |ianii lliiiraci(|iie |ieiMleul des
seins lli'lris. Toiiles les côles linil
reliel'. Les iMU(i|ilales |iaraissenl se
il('-laclier ilii si|iieiclle. liliaciine îles
a|ii(|ili\scs ('•|iiiieuses se ilessine sons
la peau. I.a parni aliiidininale renlréc.
ai l'Use le reliel' des l'aiisses cnles cl
ili'sviuc le ciiiiliinr du liassin. Les
ciiisM's cl les imdlels soni réilnils à
leur iissalnre ilij;. ,">rir» à .MÎT .
Ilrel' le laldeaii ipie l'on a sous les
\i'U\ esl celui des maladies cliroiii-
i|iic^ aiii\i''cs au dernier lerinc i\f
IcMi l'Miliiliiiii. A \iiir les siijcls
allcints il aiii>i'c\ic nieidale on les
j^ prcndrail pour lies lulicrcnlcnx. pour
I^B- ^^Hl^^^l ''''^ ucoplasiipics. jlaiis le l'ail ce ne
^^ ""^^^^^^H ,i;,jl depuis dos semaines, à liumec-
Icr de lemps en leinps ses lèvres
avec ni! pimcaii Irenipi' dan^ de 1 eau
sucrée.
Niiiiécoiirl. puis .Vviiand oui élndii'-
lc--niodilicalioiissan},'uiiiessuliiespai
iiicnule primi '«"^ ailoiexiipies ail coms de leur
liïc datint d.- sit mois riiei une jiunc liih- alVeclioucI iieiidaiil la reprise aliiiieii-
(Ir di«-liuit in~. l'oiiU : !K kL- .iOO • ii ■ , i i
laire. Il exisle chez ces malades un
élat d'anémie elVeclir plus ou moins masipié par le di>^'i'é de la dilution
saii<.'iiine. le suc ;.'aslrii|iie ne parait pas clie/ eux présenter de inodi-
licatioiis importantes dans sa constitiiliiui cliimiipie. Ln guérison de
ces malades esl facile à oMiMiir par risidemeiil cl l;i ps\clio|lh''rapie
ilig. S.IH ;ir,iO..
ftiiF.nisr. — SOmiulogic. 60
|ir,.' -i:\Unl.iii, II: DU -■)-IIMi: VA/.' 17;'/ A.
Troubles quantitatifs de lappétit par excès. .fr ii VnxisMniM.ii ici
ni 1,1 liiiiiliiiiii' (les aliéni-s. ni le vrrit.ililc pi oicsmis ilr iir'ri'ii-.c ijnc cm.
■^liliii' la |iiilv|iha;.;ii' (li's (lial)r'li(|iH's (III de icilaiiis (■iiiisalcsii'iils. (IVsl à
ilf< cas Inul (lillciciiN (|iic je \cii\ l'aiic allii^iiiii. à ccii\ iiii il sVs| en';''
uni' svslcnialisaliini li'llc. ciin' ciiiislainnii'iil lo ini.iLicv mcnlalcs sr
ia|i|MM'taiil à raliincnlaliiiii -.nul l'M'ilIc'c-- d anirnciil |i(iiir aiii--i iliic nnc
/misse faim ntoiliilr.
Irt'S IVr'<|ii('innn'nt ces cas de liduliniii' sont coiiscculils à des <nics de
siiraliiin>nlali(Mi an cours drs(|iiclles. clio/ les malades, niir systcnia-
lisatidii s'csl t'IaMii' sur le lau\ n/'ccssairc de ralinienlalion.
Dans daulres circdustanccs la hniiliiiiii' pcul èlrc une nianiles-
latiun dOrigiiie uelleiiieul ('iiinlixc. Il csl des snji'ls clic/ lesquels
ridlVIIItS l/s(7-7M/.V l)'l>llll!l.\h: MltlIISI
li> iiiiiilniii> — cl |iiii'laiil aussi un l'Ial l'iiiolil' ciilii'lcim - se hii-
(liliMMil par iiiic sciisaliiiii il<- l'aiiii iiniii'i'ii-iiM'.
haiis le (/(»//)■<• t:ii>iililliiili>iiiiiir la |(iil\|iliaf;ii- cl la |iii|\(li|i-ic ne -diiI
|ias 1res la 11'^.
Anorexies électives. - (!fs iiniililcv i i mu,.!,. ,1 |j||,.|,.| ijn ,'ii laiil
>{ii<' laisaiil {iiilir lin nirianisnic
rcinslllnlil lies raiis^r-. ;;aN|l'ii|ialliii's.
IK a|i|iai'lii'r ni à ii-s snjris t|ni
^iiil s|iiiiilani'-nicnl. Miil son^ di-s
inllurni'Cs nii'-dicalrs. mmiI soninis à
cli's iv^iinii's i|nalilali\cnii'nl (('■ilnils.
\ liiici' il anlii-olisiTvalitni, ils en
ai I i\rnl ,1 M' irvci' tic M-i'ilalilcs l'-lals
|illol>ii|llrs \iv-,i-\is ,1,. Irllr ou Icllc
, la-sc ilaliniciils. irU ni.ilailrs .uni
1 >iiii|>li''li'iiii'nl iiiloli'lanU |iiMii Iniili'
aliiiii'lilaliiiii rai iii'i'. il aill 1 1'-~ |iiiiir
liiiili' aliiiii'iilaliiin raiiiicnsc. . iIcn
r\i iiisiiiiis (lins illiij;i<|ncs encore
|ien\enl n'snller (ruricnlalinns |is\-
I liii|nes inlininienl xarii'cs.
In Manifestations fonction
nelles digestives proprement
dites. .le M iiisis|ci ai pas iii sur
les iiiaiiireslariiiiis il \ s|i|i;i;;ii jncs i|ne
1 eiiiiuilie elle/ eci-|ains malades
ijni uni |icnr d'avaler. iiiM|ni allcinls
de s|iasnic |tliar\iij;c. ne |(euvcnl
dc^lnlir (juc des ii(|niili>s. Je n iiisis-
Iciai pas davanlajjc snr le spasme
lie l"icsu|dia;;e. Celui-ci |icu| a\uir
une im|iurlance iTmiipie assez, eiin-
siili'i allie, car nu spasme piiremenl
riiiicliiiiiiiel à l'iili.Lline es| suseep-
lilile lie se citmpliipier lardivemenl
lie iiiiiililicali(insur|:aniipieselVeili\es
Miuisezi.
Ij's niaiiifrslatidiis //dsli hjui-s iIcs
iifvnijxillu'x siint heauciiiip pins im-
purlanles. (In |icnl diviser ces plié-
numènes en : Innthhx ilysix-pliiiiirs
ili- rh6|iilal.l;i iiKilailf. -liait fnrnn-auKiiienli- slllllllcs fics neilVdstlli'Iliqitl'x. llHo-
df I". kir. lliMiiiis liiis 1.1 ■.•ii.Ti-iiii >'.-s| ni.niii- .. ' . . , '
.„„,. hicx tiasiiiqiics. el fix,-H<l()-<i(lslii>-
jKitliirx tnriii-Irrisres.
Troubles dyspeptiques simples des neurasthéniques. — La présence
Kii!. -..M.
Kig. SôK, .i,V.i. ."illl. — 1-1 iiii^iiie iiialailo .ipri's
trois iiiiiis trisiil«*iiit>nt, il*.' Hiiniliiiu'nl.itiiiii
— lait i|ualn< à rini| litn*s |i.ir jour, puis
niMirritiiiv nnlinain? l'I ili> psyihiithiM-Jiiii'.
l'uiils Vti k)i. .\ui:iii>-nutiiiii ilc 23 kg Mt.
Salpi'trièi-e. l'.M)7. Truis mois .ipri-s si snrtii
lu',', ^1 Mioi.iK.ii-: i,r -y<ii:Mi: M:iiri:u.\.
(Il' iKOllilrv il\>|ii'|ilii|iics clic/ les iiclli;is|lii''ili(|lics lie C(il|s|i||ic |i;i>
i|iicli|iic cjiiisc ir.'ilisiiliiiiiciij ciiiis|;iii| . Il n'en csj |i;is iniiins m/iI (juc
I hIisci \;il|iiii lie le-- Inill liles elle/ le-- neii r,i-.| |ii>nii|iies e^l ,isse/ ri/'i|iieille
|iiiiii ,i\iiir >ei\i de li.ise ;'i la (•(Mlc('|ilinii, ilaillein-. enliéieinenl ilIT'^i-
lillle il lildli ^t'!l■^. (le riili^ilic (lificslive de hi lielirjisl lii'ilie.
l/a|p|i(''lil l'Iaiil. lin le --ail. le ineilleiii' excilaiil |ili\si(il(i;:i(|iie de la
dii;c>-li(ill. il es| Imil naliiiel ipie le iieii i as||ii''nii|iie (|iii. en verlii de
MUl (''tilt llKil-Jll. Il a |ias laiiii. |iii>S(iile de-- liiiiililes (li;;e>lir--. ite l'ait, la
s 'ii^ali(ill l-cssi'iilie de (lii;esli(iii-- leiile-- el |i(''iiililes. de |iesanleiirs ajiri's
le ic]>as. est oxliriiiciiieiil ri(''(|iienle (lu/ lui. Mais, cliiiiiiuciiiciit, la
sviil|itollial()lof;i(' f;asllii|lir. elie/ le malade, esl lialiillicllciiicill nov(''('
dans rt'iiscmhlc des |p|ii''ii(Miièncs icssciilis. Les liiuildes nasliii|iies apjia-
raissciit ici (■(miiiie iipiiliti;^('iils. afri^ssnircs.
Obsessions et phobies gastriques. — Les iieiiias||i(''iiii|iies i|iii siml
alleilils de |ili(diii's lin d'oiisessiniis i;as|rii|iies. |ir(''seiileiil une sviii|ilii-
iiiahddj^ic fiasli-i(|ii(' ('xlirniciiiciil i-ednile. Ils n'iiiil s(imv(_'1iI iih"'ihC' pas
les IriMililcs (lvs|ic|iti(|ii('s siniplcs i|ne je viens de relalcf. Mais soil
s|i(Hilaii(''iii('iil. Sdil à la suite de lecliires. sdij surtout à la siiile iriiricii-
latidiis ps\(liii|iies d'dliLiiiic iiii''di(al('. ils mimI l'aile une \i''iilaldc
(dist'ssioM j;aslii(pi('. jointe à des plioliies aliiiienlaires. Ils classeidut les
aliincnls (Tapivs leiii' (l('j;ii'' de di^cstiliilili''. d api(''s les liinihlcs (piils
appoi'lfnl on n°ap|iorti'nt pas dans le ronclioinicineiil imii senlcnii'nt de
Icnr Inhc (lif;oslir, mais de rcnscnililc de Icni- (■■((ninniie. Ils en aiiivc-
fonl à ri'sireindiv (dnsid(''rald(Min'iil. (pialilalixeinenl d aliord. pnis
i|naiitilativ('in('nl, Icui- alinientalimi. IN s'inieiilenl en d aiilii's termes
vers l'anoi'exie inenlale secniidaiie. diml ils |iiiis--eiil par iMic ell'eclive-
iiienl atteints.
Pseudo-gasiropathies constituées. — lies -asiiupalliies iiei\enses à
nianireslalions complexes |)en\eilt se c(iiis| ilner ireiiil)li''e. l'Iiis soiivenl.
ces allections ne soni ipie ralHinlissanl iillime des Inr s pi(''ci''denles.
Ici les malades (drreni des signes nels d'alVections ;:asliiipies classr'cs
et lenr svmptomatolo;;ie esl lelle, (pie des (liai;nostics (■(iiiime ceux de
sténose pvloiii|ne avec slase. Iiyperclilorliydrie, lermenlations j;astii(pies.
parlois même comme cenx d'nlcèic on de cancer, peuvent ("'Ire mis en
(pieslion.
Tons les tidiildes (ihserv(''s an cours de r('>\(iliiliiin de ces ^.jaslropatliies
nerveuses ii'snllent. snil de la prolonjialion psvclnipie iii(li''(inie d états
oi-j.'ani(|ues liausitoires. siiil de pli(''U(ini(''iies d aiild cl irii(''l(''ro-sn;:|;('s-
tion. oii liien peiiM'iil encnre T'ire c(insiil(''i(''s cdiiinie le ii''siillal direci
dactions i''indli\es i(''pr'lees.
Idiiles ces ^astropalliies dont j'ai vn nn lii's grand noml)ii' d'exemples.
sdiil ciiraiiles. sans ancnne espèce de th(''rapeutii]ne médicameutense.
par les procédés ffénéranx de Irailenient des psychonévioses.
Le diajrnostic de ces accidents ni''\ Kipalliiipies esl loin dèlre loujoiiis
aisé, dépendant, eu ri'';;le i;i''ii(''iale. (piaiid un se Irnineia en présence
d'une gaslidpatliie apparue à I nccasion de lidiildes émolirs. présentant
Tltnl lll.hS l7i.r/r/(.l/'.V DiillliilXK Xhltfkl Sh. l"ii
iiilt* sviii|ili>iii,'i|iilii^'ii> mii'(°Ii;ii'p't cl -«luiiiul \:ii'i:ilili-, nii <it;i en ilmil ilr
lui allriliiii'i' iiiir iimIiim' |iiiri-iiii'Ml rniicliiMiiD-llr.
Dilatation de 1 estomac chez les névropathes. — Lu tliliititlioii di-
l'oliiiiiai' NoIisi'iM' ri'i'i|iii-iiiiiii'iil iin riiiir-i ili's |is\i'hiiii«''Mi>si's. Kllc |ii>iil
riMisliliii'i' une ilo iii.'init'cslaliiiiis ilf l.i iit'iii':i>llii''iiic. Miiis clli- n'rsl
iiliii's i|ii'iiiif iiiaiiircslatioii sfroiiiliiii')'. en irl.iliiiii iliicrli' aM'c l'éliil
^'éiii'-ial ilii iiialailt'. asllii'-[Mi|iii- de ^uii iiiii^rlc ;jas|i'ii|iii' rniiinii' il IVs|
tic M's imiNilfS (le la \ic de relalinil. |iaire i|iril e--l allaildi. l'i -illliilll
|iai'ce (|iril cs| aiiiai;:i'i.
Ilaiis daiili'cs ras, Viif-vophdiiie Miil |)i'iiiiili\e. -Miil •.ecritidaiie. el
avant son |i<iinl de dc|iai'l dans l'alnnii- ;:asli'ii|nc cl dans l<'s rennciila-
liiins i|n°clle nciasioiuic. avec érnclalinns iralinrd involnnliiires, |Miis
Mdcinlaii'cs, el enliii incnnscienles. |ieul être le |ii)lnl de dc|iai'l d'une di-
lalalion de I esidiiiae. en i|neli|iie snile |iaNvi\,'.
Les troubles fonctionnels de lélimination des résidus de la digestion.
Dans nncei'Iain iiitinluc île eircunslanccs. \n diarrluc -iniide. ruinnie
la conslliiiition. |)en\cnl èlic de nalni'c ncM'i)|ialliii|ne.
i'ni'nii les inulliplcs pln-niiinctics ipic |icnl en^t'inliei- rcinoljnn. la
(liorrlice n'en esl pas le niuins ri'C(|niMd. .Mais la diarrlice cinnlive n'a|i|ia-
l'iiil en ^'ciicral ijuc cnnnne nn accidcnl Iransilnire.
Il existe cc|icndaid minilnc dcsnji'ts chez lcs(|nels peisisle. dune l'arun
dnialde. |iendaiil des mois, nicinc des aniiccs. nne diari'lice dont l'iiii-
f.;ine cniotininiclle est inciinlestaldc. (l'est (|neces sujets entretiennent eu
eux la cause éiuiilivc iirij^inelle. cmi liieii (|u'cnciire la peur de la ii'|ii(i-
diiction de la diaiiliéecunslilue. h elli' seule, un l'acleui- cniotil' snl'lisani
|iiiui' rainenei' I accidcnl inilialenieul causi'' pai' une (''nmliiiu liinsi|ne.
Ile ces faits, j'ai nliser\c de uiiinlu'eux exeniple--.
llaiis d'anti'c>.t'as. la diarrhée nerveuse est allaire d'i-dncalion. (i'esj la
peur de la ciuislipalinn ipii. le plus souvent, l'entretient. Il s'a^'il alnisdc
sujets ipii, puni- ne pas se laisser constipiM', vont tivs t'rc(|ueuiinent à
la j,'arde-rnlie. Ils hâtent ainsi le décours des inatièi'es intestinale-- cl
peuvent créer chez eux inie véiilahle diaiihée chninitpie.
C'est à ce dei-iiier mécanisme ipie ressorlent la pinparl des cas de
(■(iiisliiHttiiiii iH'froiutlh'KjUi'. lie siml des constipai ions tl cditcalioii se
produisant --oit iliez des individus ipii pour nne cause di'-linie i hémor-
roïdes, lissures à I anus. etc.. I, letardent le plus possihie leurs ;.'ardes-
rohes, soit chez des sujets qui par simple n(''};lif;ence oiihliriil d'allei- à
à la selle.
< I L'entéro-colite muco-membraneuse manifestation fonc-
tionnelle. — Celle alleclinii ev| e^venlielle ni .Mr.ii I, i |v,.e par de-
-elles j.daiii'uses et muipieu-<es ai'conipa;;uees pail'ois de lansses mein-
hi'anes. par des alleiiiatives de diaiihée et de constipation, par îles phé-
nomènes douloureux du coté du ^'l'os intestin.
L'hypersécré-tioii muipieiise peut avoir des ori;.'ines diverses. La séciv-
liou iuleslinale peut être nn véiitalde phénomène de dél'ense contre la
iip'ic. ^iMiiii.ni.ii-: nr s)sii:mi; \i:nti:i\.
('(>iisli|i;ilioii -- l'Ilt'-iiii'iiic ildri^iiic m'^x i(i|i;illiii|iir. Il'iiiilir |i,iil l'iiii-
l.'iliiiM iriloliiiiilf locale, cum'c |i,ir le-- ilillV'iriils |iiipi' 'ili's ({ii riii|il(i'ii'iil
les iiialiHli's |Miiii' M' lilii'irr. |iriil |i)iiit miii n'ilc. Kiilin le s\>lrnir iici mmin
|ii'ill a^ir (lircclriiiciil ri ci'i'ri' au iiimmii iIi' I iiilr>liii ((iiiiiiii' au uiM'au
lie l'ohunac des Iniulilr-- de iiahiic |i--\rli(i-si''(ir'liiiic.
(Juaul à I i'n--ruilili' ilrs lldulilc-- ilnulnu lru\ ri's^i'lilis iln n'Ar (le
I iul('^liu jiar li'> uuilaiifs, il> luc |iaiai>>rul eu ia|i|iiiil diiril ascc ICxa-
ui'ialiiiii (riiiic sciisiliililé viscrialc ('■(lu(|U(''(' |iai uur allrulinu iduliuuc.
.lai \U(i('s sujets chez les(|nels des idiénnuiriii'-- dnulniii imu du j^enre
eiiléiilii|Me (iisparaissaienl lu UMiunueiil suus I iidlueuce de la psycliu-
Ihérapie. C.'esl dune (|ue (die/ eux li' Inuclinuueiueul mu iu,d de l'iuleslin
élail déjà doiiiruii eux.
Les |)ll(''lUUMélie> lie >|i,is|iie de reiiirTii-eidile liiueii-iiieMllu aueiise
|ieiivenl eu\-niènu's n">uller de la ((Uisliiiation. Mais, (raiilic pail. l'élal
de s|iasiiie esl l'élal de luiis les lu-^aiies el de lous les inuscdes douluui'eiix.
l'I i|iie 1,1 ddillelir sdil d iiiiLiilie |ir'ii|dir'lii|ue iiil d iui;:iue |is\cllii|lle
i|ii;iill à siui esvciiee. le v|ia>iiie |ieiil ii eu |ias uiiuil-- el le un alioiilissaill
eiiuilllUM.
Manifestations digeslives hystériques diverses. — les divers iiduldes
i|ue je \ieiis de lelaler suul el de lieau('iMi{i les plus rn''(|iiciils de ceux
i|ue I ou |>eul ulisriver au eiiiiis des |is\ rlliuir'Mosrs.
•le cileiai eiieiire elle/ les li\sli'Ti(|iies. la \ii<tl(i<in nu iiiL;esli(Ul avec
|daisir siul d aliiiieiils ii''|iui^iiaii|s |\iaude raisaiid,''ei. siiil iriiii excès de
ciiiidiiiieiils inilauls i|i(ii\ie. ail): la pica mi iii;^eslinii de siilislaiices
iiidIenu'Ml aliiiienlaires ((diailiiui. |dàl!ei. Il s a,L;il là de |iei\ersiims de
'■■'l'I"''''-
Les rdiiil.-isriiiciils dans llusIiTie nul di\eis aspecls. l'aiTnis il s auil
du voniisseiiienl dil (esn{dia^ien (|ui jinrle |ii'iiici|ialeiiie!il . mais iinii
l'xcllisiveinenl. sur les inuesia sidides. s acc(Uii|)a;:iie de la scusalinii
irariél du liid alimeiilaire deiriére le sjciimm el cesse si les aliiiieuls
sniil iiilindiiils a\ec la sniide.
I lie iiieulinll à |iail ilnil elle r.'sei'M'e aux rdiiiissoili'iils iiiCdCI'cihh'S
des ||\s|iMi(|Ues. Les ra|i|inrls île ces Nnmisseuieiils a\ec liscdlliric riCM'-
xeiise nul ('-lé mis eu reliel' |i.ir (.li.ircnl. I.i' lial.iiiceiueiil que ce! auleiii' a
linmtré exisler- entre le laiix de luiiiie el cidiii des iii.ilières \nuiies nVsl
(railleurs (|ue |divsi(dn;ii(|ue el lischurie li\sl(''iii|iie me |i,iiail ii être
(|n lin (dl'et des vdinissemeiils iucnercildes.
.le sifilialerai eiicnre la liiiiijKiuilc |ieiiuaiieiile nu |iainx\sli(|iie des
livsléi-i(|ues i|iii r.iil |iailie de la sviu|pt()mal(dni;ie des prnssesses iier-
\eiises. (jiKiiil à la Irlande tMiipaiivIe livsl(''ii(|iie (ir'crile aiilnd'nis. nu a
recniinn plus d une l'ois depuis, (pie 1 liysh'iii' ii l'Iail pas eu cause el (pi il
s'a^'issail de [m'-gacoloii.
(In a (l(''crit encore une pseiidn-p'i ilnuile li\s|!>ri(pie. un ileiis uerseiix.
des appendicites hvsh'riipies. Les cas de ce {^ciiic me semhleiil siijels
ji i('-\isinn.
innriii i." i isi I iiM A inutK.iM .\t:i<t 1 1 >/•; nu;
I TROUBLES URINAIRES
I llrlll
I.r- r.iil> iliiiil i'iii ;i |p,iili'i' ^1- iliNi-M'iil ii.'iliiii'lli'iiii'iil CM deux ;jritii|)i'>.
|liill> iliir |il'i-iiiii''i'i' \;irii''li'. Ii's ;illi'-i ,'iliniis i|r l'iiiiiii' (li'-|ii-iiilriil il'iiiii'
li'-siiin i)i';:;iiii(|iii- iln s\sIi-imc ihtmmix. i'I IV\|M''i'iiiiriil;ilinii mic r;iiiiiii.'il .'i
liri'iiii'^ (I rii i'-liiili<>i' le ini'M'iiiiisiiir iiiliiiir. Ilaii^ un m'cihiiI ;;riiii|ii>, Ic^
iiinililicaliitiis lie la siM'ivIiiiii iiiiiiaiic soiil lii'o ,'i iiiir iiialailii' riuirliiiii-
llfllf ilii s\>li''mc M('r\('ll\. à rin^li'-lii'. cl. |iai- --iiili'. Iriir ('liiilc s"a|i|iliir
iinii|iii'iiii'iil siir i|i>s iiliMT\aliiiiis cliniiiiirv.
Modifications de 1 urine liées à une lésion organique
du système nerveux. — Glycosurie. — l,c> ii( luit lie- r\|Mii-
iiifiilalt's nul t'-lalili iiclli'iiiciil riiiMiiriiri' dr rrilaincs li'-siiiiis du svsiriiir
llfl\i'il\ Mil' la ;;l\ciisiilir. (!l. liriiiaiii. dans niic si'iic d"r\|M''|-icil(cs
d'Irlnrs. |iiil driiiniilrci' i|iic. siii' le lapin, la |iii|rii'i- dn |ilaii('lii'i' du
V vt'nli'ii'iilc iiraliijni'i' ciili-f iMii^ini' de rariinsliiinr cl ci'llc du \a^uc.
|ii'ii\iM]nc nue ;;l\( nsniic passafit'iT. \|iii'-- lui. iiiir -•l'i ir de clii'i'clit'nis
inonlivirnt i|n(' ce iiirinr rIVcl s'idi>>i'i \r .i|irr- li'>~ h'^imis les |dns divcisc^
dit s\st('llli' ni'IM'IlX. l.i'S Icsiull-- di'^ cili\cs lilllli.iiics lllrckcii. de-- inu-
tiles l)|>lil|ni's. lit' la |l|iillllll''iaili I'. i\r la lllnrllr rfrviralr iSi llilli. illl
MTMlis (■t''ivlii'lli'n\ iKfkaidl . |ilii\iii|iirill l'^^alfiiirnl Mlif ;:l\riiMii if
liiiijiiiirs |iassa|;('n'.
l'Ins lai'd. (!liaiiM-an cl ixanrinaini snnl ai'i'ivi's à didcriniin-i i- -
incnl a;;isscnl ces divcrsi-s cxiilalinns du svsli'ini' nerveux. Klles
l'elenlissent sur une st'-iie de cenli'es i|ui si(';,'enl dans le liull I dans la
pallie de la iiiiielle ipii se trouve CDiiiprise eiilre le liiillie el la Iriiisièine
verlèhre cervicale : ces centres mil des actimis coiiiplexes ipii. Imiles.
l'iinli'iliiienl à niainlenir la teneur nnrinale du saii<: en sinir. Ilii peut
recttniiaitre à ces centres trtds rniicliniiN dilliTeiile^. Imiti-- teiidaiil au
nièiiie liiil :
I ■ Ils excitent la sécrétimi du ^lytise par le Itiie;
*J" Ils iniidi'rent la si''crtMiini interne du pancréas, si'cri'liiiii ipii. ciiiniiii'
un le sait. sDppiise à rhvperjilvciisiirie:
.'" Ils niiidérent riiistiilvse, c"esl-;i-ilire la ilevliiicliiui des tissus, ipii.
liii'Si|irelle est triip alinndante. riinriiil au luie îles inali'i iaiix propres à
ronnerdii sucre en ipiantiti' considei .dilc cl. pu --iiile. .imiiim' I livper-
;.dvcosnrie.
Tonte excitation port l'c sur ces centres provoipiii ,i ilniic la i^lvcosiirie
parmi iiif'canisine tri's complexe, en aii;:nientanl lacliviti- dn t'oie, eu
an^^meiitant les mati'riaiix |ii'opres à lornier du sucre ipie lui l'oiiruissent
les tissus, en diminuant la s.'civtion interne du pancri'as.
L'idiservation cliiiiipie est venue coiilirmer ces domii'-es expérimentales.
Il existe un certain nomlire de laits où la j;lyciisiirie a été idtservée à la
suite de li'sioiis de la région linllio-prtdnlii'-raiitiidle. on à la suite de traii-
miilisiiies anciens et de tract lires des premières verttdires cervicales, .lajoii-
lO'iS ^i:Mi(ti.ni:ii: hu -)-ii:.\ii-: ^l■:l!rk^l \.
Icnii. Iiillli'tnis. ijii,' Ikiii iiniiilii'i' ilr l'cs iilisciN ;il ioil'- ^dlll siiicllcs ;i cnii-
liiHi. l'I I iiii III' iliiil li'iiir .'iiiciiii r(iiii|ili' ili's l'.'is un (1rs iiliM'i'V.'ilnii's
luil Miiilii cxiiliiiiiiT le ilialiMc (|iii ,i\,iil .iiiinii' hi iiiiiil de leur iii;i1;mIi'.
|p;ir lin lt'j;cr (Icjiii' (r.inciiiii' on di' roiiiji'sl khi iln |iI,miiIii'i du i|n,i-
Iririiic M'iitriciilc. un |i.ir IV-l,il i>|>;din di' I i pcudMiir.
(Vtic ^iycdMiiic [ii'iil (''Voliirr iLnis ilriix sens dilliicnls : un liicii cllr
osl peu |i('rsislanlr, idic nr l.ii ilc pa'^ ;i d iininniT. i-l . l'ii i|iicli|nr-. vrni;nncs
(PU (jlli'lqiu's iiiiiis. li'Mijrl ivsii'iil ;i l'i'lal iiiiiinal.
Un liii'ii, ,'iii ciiiilr.iin', clic va lniii<iiiis cniissanl. |ii'iil allriiidii' des
cliinVcs rniisiilt'ralilcs (.")(IU ;i 10(10 <;iaiiiiiii's |iar juin i, cl l'allccliiMi cvn-
luc lirs ra|iidciiiciil. I.c snjcl s'all'aililii, saniaiLiiil. |ii('scii|c Inus les
(r-(iiil)lcs cl luiilcs les (•()iil|)li(alinns du dialiclc inai;:ic cl snccninlpe an
liiiiil (le deux on Irois ans. cnijioiir' en :;i'iirTal par la Inlicii-iilosc pnlino-
naiie.
Si ne lonic. ce ipij doiniiic le pronoslic. e'esl d'abord raliondancc de
la j^lyeiisnrie; loiile LîKeosiiric ipii di'passe ."IHI t:raiiiiiics pai jour es!
i;ravc. (Tesl aussi la dnn''e de ce s\ inpiruni', car s'il persisic plii^ d'un an
le pronoslic esl l'alal.
Albuminurie. — .Nous possr'dons lieanconp moins de nolion^ e\|)i''ri-
nienlaies et (diniqiies pour ce ipii conci'inc I alliiiniiniiric par li'sjon ner-
vonse. Par jiiip'ire du plaiu lier du ipialricinc \eiil riciilc. un peu aii-dcssns
du |i()inl i|ni provixpie la <:l\cosiii'ic. ncrnanl a provoipn'' clic/ le lapin de
la polynrie avec allinininnrie. (!lie/ I lioinine.oiia noli'' parfois la pri''seiicc
(rall)iiniiiiniie au cours (le ipielipies alVcclions du s\slciiie nei\cii\. Les
linn(iiTa(/ii's ct-rébrales. les liuiiciirs. snrioni dans le \oisina;^e de la
moelle all()n;^(''e. |ieiivenl s'accompaLîiicr d allinniimiric Iransiloire. L'al-
liiiminnrie a i''li'' si;^nali''e par de nomlircux anlcnrs coiiimc assez l'ré(|uenle
dans Vlicmorragic iiicniiKji'c ii\i (Trrhr.i-iii 'iiiii/.c. <i. linillain cl CI. \iii-
cenl ont insisté sur co svinplôme el oui monlr.'' ipii' rallMiminnrie, dans
ces cas, apparaissait rapidemenl. ipi (die l'Iail son\ciil assez aliondanle cl
pouvait même atteindre une aiiniidancc cxln'ini' i lll ou 'JO grammes par
lilrel, mais (pic célail un |di(''nomt'ne Iransiloire : iiicuie massive, elle
iliminue rapiih^nenl cl dispaiail en (pielipics jours. La coïncidence d al-
iinininni'ie avec les svnipicnnes pro|ires de I lir^morraiiie inr'niiii:(''e pcnl
l'aire croire à nue iin''iiiic ncrvcnsi'.
.le signalerai ciiliii. pour m(''nioire. ipic ralliuiniiinrie apparail parfois
cliez U'^ ('//ilc/jlir/iics après les accf''s snlnnlraiils. cl p.iiTois aiis-.i dans le
(jiillrc exoplildliiiiiiiic.
Polyurie. — (!e symptrunc a ('■h' icprodiiil (lie/ ranimai a\ec lonle la
nclleli'' il('si|-alile. CI. l'.crnard le premier, en piipianl le liiillie chez li'
lapin, pri's du poini (pii provoipie la ;:l\cosnric. a\ail prodiiil une pidyn-
rie simple. Kalilcr. en I SN.'i. |ir(''cisail le mi''canisini' di' ces .iccidcnls : il
liroviicpiail des irisions linliiaircs sur le lapin en injciiani ipndipics
jinnltes d'une scdniion de nilrale d'aijiciil : il arriva ainsi à (''lablir (pic
les l(''sions allei^nanl la partie caudale du | I cl la pailii vcile de
la moelle alloii^('e, surtout dans le voisina,t;i' du corps reslirormc, provo-
Iltuiltll-:^ I />'//.■!/ \ hUllli.lM \hir.hl>l. I".i
i|n:iii-iil mil- |)iilMii'ii' siiii|ili-, nxi-c |Milyili|i>ii'. >iiiis ipir ri'> liiiiililc^
K'Ifiili-^M-iil (I iiilli'iiis xiii l'i'-lal lie Miiilr ilr riiiiiiiiiil.
(!'i-sl r\;irli-iiii'iil ce i|iii' l'iiil |ii'lll <iliM-i'\ri' clir/. riiitiiiiiic : il la viiilr
lie IraiiMialiMiio i'ràiiii-ii>, un a mi a|i|iai'aili'c niic |Mtlyiirii' i'iiii>i<ir-ialtlr
a\i-)- |iiil\ili|i>ic: |ia>>a^i>i' on ilnialilr, ccl ai'riilcnl iiVsl jainai'^ iliin
|)i'iinii>lii° ;:ra\i> cl la santi- iln >njrl ol, en ^(Mirral, iiatlailc.
Les i-\|>Ai'ii>n('cs sur l'animal niDnli'cnl liini i|ni' rrs Ironlilc^ |ii'iiM'nl
icli'MT (Inné Irsinii iln svslt'inc iutm'hx : lonli'l'ui-^. il ne iani |ias uuliliri
<|n'iiii ci'rlain nunilM'c ili> ces (il)si-i'\aliiin'< mil l'h' imlilircs à uni' (''iiiKinr
m'i rinsli'i'ic l'Iail Inil mal cimiinc : m', iiimiiii' mi \a li- Miir. I livsli'-rii-
|ii'nl ivalisi'i' le miMiii' svnilnimr. l'I la iiiiliuii il'iin liaiiiiiali<mr anli'-
l'it'iii' iif snl'lil |ia> à hanilii'i' le <lia;:iiiislii'. l'Insli'i ii' lraiiiiialii|iir ('jaiii
a^siv rit''(|nciili'.
Crises rénales de tabétiques. — Il >"a^il ici ilnii acciilcnl llc^ rare
iili-.cr\i' |iair<iis l'Iiiv. les lali.'liijiics. Itavnimiil l'ii a |iiililic une nliscrvalinii
en |S7"> : ce sdiil (les acciilenis i|ni siinnleiil alisnlnmi'iil «le-- ecili(|iics
nc|ilirctii|iies : tltMilcnr sirrailiaiil le Imi^ ilc riirelére. aiiiirie. loii'-li-
|ialiiin, sMiNeiiaiil par crises, sans i|ii(' jamais un Iiiiiinc un calriii dans
l'nritie.
Modifications de 1 urine dans les maladies fonctionnelles
du système nerveux. la polyurie a éle iinlce ilans un ceilain
iiiiinlire lie iii'rnisrs. ilaiis la iiiiilinlii' ilf lioxedow. dans la juirtiliisic
(iilildiitc. dans VciiUfiisic. Mais c'esl siirloiil chez les iièn-uptithcs Injalc-
ru/iii's on non, iinellc jicnl aci|ncrir une |M>rsislance cl une inlensil'
cxlraordinair'cs.
Les malades ipii |n.''senlenl ce s\ in|iirinie oui, soineiil. des s| iM|||;i|,.s
né\ni|ialliii|nes |iliysii|iies cl nienlaiix des pins nels: presipie jonjunis
ce siiiit des hommes, sonveiit des alcooliipies alisorliani périodiipieinenl
des ipianlilés étiormes de liipiide. Itans ce dernier cas. il n'es! pas rare
de voir la polvniie s'inslaller lirnsipienienl après cpii-lipirs jours de liha-
lions homériipies. l'arl'ois c'est à la snile d'iiiie l'iiiolion, d'iiii Iraiima-
lisnie, ipie ces accideiils apparaissent. Kn ^'éiiéral. ces malades ont une
polyniie extraordinaire. Ils émettent, en vinj;l-<piatie lienres. l."), "Jd.
.")() litres d'une iirineclaiieet de l'ailde densité. Les rechenhes d'Klirahrdl
ont monti'i'- ipie ces mines ne contenaient ancnn élément anormal, sani
pent-èlre une pro|iortiiin un peu élevée de clilornre de sodiiiin : de temps
à autre, on noterait chez ipiehpies-nns de ces malades de \,''iitaldes
déliàcles d'urée.
La soir est prexpie toiijunrs im|)i''iiense chez ces sujets, el. dans
les cas de ;.'rande polyniie, elle dexieiit ahsolnment an;jiiissanle. La pri-
vation de liipiide les met dans nii é'tal d anxiété' extrême: ipiehpies-
inis en arrivent à hoire leni' mine Inrsipiils n'uni .inemi antre liipiide à
ahsorher.
dette polydi|isie ne doit jias être néj;li;,'ée. car il est proliahle ipie
dans lin certain nonilire de cas. c'est là l'i-lat psvchiipie initial, ipii entraine
IdbO •'HMfUl.OOIE hl -) -IIMI M m Hl \
Il UT!''!! Il 'lit .'i v,i --iiili' |;i iMilvillii'. (jlliM i{ll il ril Miil (r.illli'lll'- Mir rr IMiiiil.
il l'vl liirii icihiiii i|iir ilail'- tf> i-;i'~ l;i |i(il\lllii' c^l (■iiUM'ciilivr à iiiir iili'T
li\i' {iliis lin iiiiiiiis riiiiM'ii'iilr. ;'i un Iritniili' |iniriiiriil nirnlal.
Anurie hystérique. — l.'.niniic d'ini^inc iiri\t'n--r nr sr |iri''S('iilc
::iit''ii' (|nr rlii7. li's Ii\mi'| il|n('^ : jr laissi'iai (ir ciili' I aiinrii' irlIcM' oi'i
la > '■rr.'riiin ilc^ ili'ii\ irins s'aririr sniiv larlmii irniaiili' il iiii ralciil
l'Iii'ininanl ilan- un ilr> nirlrirs rr'llrxr n'Miii-ii'iial ilr (iiiMiii.
L'aniliir rs| lin >\ iii|il('inii' laiilr à irninnaili r : la nialailr il ('■nicl (laii>
la ionnii'r i|ii iinr |irlilr i|iianlil ■' il iiiiiir ri priil |iaiTnis ii'sicr sans l'ii
irllillf niriiir iiiir ;;iinlli'. l'iillllaill la vrssir l'sl siilc. |iai' la |iciriissii»ll
lin |iar la |ial|ialiiiii un nr |iai\irnl pas à irrniinailii' rcxisliMlcc (lllll
jilnlii' ai'i'iinili l'I (lislcmlii ilririrrr la s\ iiipliv vr iln |iiiliis. I,a sonde ne
lanu-ni- (|irnni' (|iianlilr iiisij;iiiliaiilr il niiiir. Ainsi il n \ a |ias dr ilinilr,
il s'ai^il liirii. nmi |ias d iiii liimldi' dans I rxn'i'liiin dr I iiiiin'. mais d un
anï't di' la ■^l'cir'rnin n'iialc
Ce sviii|il 'uni' ^r |iii''--rnlr sons deux riunii'S diUV'ri'iitrs. disliiii-jrs |iiii-
lialdcnirnl an |iiiinl i\r mit iialliii^r'Miqnc : l'aiinrir siiii|ili'. I anuiii'
acciini|i;ij;iiéc de V(inii---.riiirnl-- inniiTcihlcs.
1,'aiini'it' sim|il(' riiii'-i--li' m niir sii|i|ircssi(iii ali^nlnr dr la sirr.'lion
niinaii r sans aiilri' s\ iii|iiriiiii' nu ni il ni la lit. (ii'l arcidi'iil . s il i"^l dr ri il ni r
dnr.T. s'iilisi'i\r assrz siiinriil i-lii'z 1rs li\siriii|iirs. A la siiilr il nnr
cfisi". à la --iiili' d nnr l'iniiliiiii. la si riilion il iiriiir s anvlr |irildaiil IN.
'i'f, .">ti lirnir^: mais l'ii ;:i''iir'ial rrs limilrs nr siinl |ias ilT'iiassi'i's ri siiiis
raciiim d iiiir ini''iliraliiiii i|iirlriiiii|iir un |iliis siiii|ili'nirnl d une sii^gi's-
lioM antiiiilairr la siTi-i'hnn sr i/'lalilil. Cii a rili'' i|iu'l(|iirs iihscrvalioiis
(iM <'i'llr aiinrir iiri'^isla |ii'iiilaiil |iln^irii is iiiiiis : 7 joins I lliilsl i. S jinirs
llîcili'iliikl I : Ir lai I n'a nr II d'il n|iiissilili'. I. a ^ '■rii''liiiii ininairr priil s'ai-
irlci' assez liini;leiii|i-- ^an-~ L;iaiiil liiinlile dr la \ ir L:rMii''ialr. I,a llirsr dr
Mcrkleii nous a a|i|iri^ i|n a|iirN ii|i--lnirliiiii lalriilriisr drs inrlries, le
malade |iiiiivail riiiorr \i\ir sans lionlile aniilii |ienilaiil S à 10 juins.
Tiiulerois. il l'anl se ilr^lirr {\f la siipei rlierie. luiijuins |iiissilile chez les
livsléiii|ues; eu loiil cas I aiiini(! siin|ile el dnialde. si laiil esl i|ii elle
puisse èlic causée pai- lliysléi ie, duil èlie nu |)liéiiomèue exirè iiieiil
l'ai'c. l'itnr ma part, je iieii ai jamais oliservé d'exemiile.
l'ar lunlrr, raiiinir un pliili'il l'ischurie assueir^e à des \uinissemeiils
iiiciiercildes juMit se renenut ler dans l'Iiysléiie. I.a malade n l'^inel
(|ue des (|uaulil(''s iusiuiiiliautes d'urine, ill i.;iamnies. ! UO ,i;raiiiines.
'2(10 jriammes: il v a iiièine une sorte de lialaiiiement eiilre I inteusit;' des
vomissements el la ipiaiililT' d'iiriiie l'^mise; dès ipir ces vomisspiiienis
diiuiiuieill ou s'arreleiit, le iii\eaii des mines de -J 'i lirnirs dans le liocal
s'élève.
.\ussi l'on s'est deiiiainli'' lei|iiel de ces deux accidents i''lait le /;r/;/l///«
iiKimis. Aiilret'ois un cint diniunliei ipie le MiniisseuK'ut était mmou-
ilaire. et slippirMiienlaire de la si''cri''liuii d'iniiir m ipiidipie suite, par ce
l'ail ip;e les liipiides \uniis cunlenaieiil de rnii''e. Mais lluiicliard a niunlri''
ipie dans luiis 1rs Mimissements alimeiilaires un Iruuvail une pru-
I IU)l /././ N I /.M / l!M \ IKlIimiM: Milll I I ^1 i"..l
|Miiliiiii iioliiltlr il'iiiri-. AiijiMinl liiii. mi iiiliiicl ;^r-iii''riili'iii<'iil i|iir hi
iliiiiiiintiiMi |ilii> iiii iiiniiis i^iiiiiili* ilr la vi'-iirliuii iirinair)' iiIim-i'm'-<- iIiiii-^
ri's fio II l'sl i|iic MToiiilaiit' aii\ Miiiii'-sciiii'iiK. i|iii. i'ii\. ii'|iir>>ciilnil
II- |ili(''iiiiiiii-ii<- |iiiiiiilir.
(!cllc \ari<'li' d i^cliiiiir avcr MiiiiiNsciiii-iiK iin ori c ililc- |m'iiI |ii'isi>|('r
tiirl liiii^li'iii|i>, |iciiilatil ilfN Nfiiiaiiio, |iriiiljiil Af- iiiiii^ nu nii^iiic ilrs
aiiiii'cs. a\iT I allcniali\c il aiiir-liiii'aliiiti> ri lii' iviiiiilcs. ïiiiili-t'iii>.
l'oiiiiiir Ions IcN ai'ciilciiK li\>l('-i'ii|iii's. rllc <'(''tlf à un Irailciiiriil |i>vrliii-
liirra|iii|iir liirii ciiiiiliiil. cl il sullil iratrr'lcr les \lltlli^slMUl'lll^ niiiliuiirU
|)iiiii' voir la riiiii'lii' lii-.s iiiiiii'-- ii-vriiM .'i -a liaiili'iii' imi iii.ili'.
Troubles rfe la miction.
Il II (•^l |irul-rlir |ia-- iniilili' ni clf ia|i|irlcr fii c|iic'lc|iir-- iiinl-- lo ((iii-
iiiliiiii> Miiriiiali's ilr la iiiiilioii. I.a \cssic. ivmtmpu à |Mrnis iiiiiMiilaircs.
i('i,'iiil riiiiiic au t'iir ri à iiicmiic iIc sa si'cirliim cl la < iiii--ci\c ^ràcc à
la ('iiiilrai'liiiii iiivnlniitaiic iriiii >|iliinclci' à lilircs lissc>, cl. an licsoin.
^'l'àri' il la ronlrarliiiii voloiilaiic iriin s|iliiiii'lci' slrii'-. I)c lnn|i> en li'ni{i-<.
la vi'ssic se ciiiili'aclc.car c'est nii innsclc creux (|iii ii''a;^il à la dislcic-inn
(Giivoiii: (lu l'csie. la iiiiiiiKlre cinnlinn. la iiKiiiidi'c cxcilalinii sciisiiricllc.
aiiièiieiil aussi nue ciiiilraclioii île cet nrj^aiic. Sous riiiMiieuce ilc la cnii-
Iractiiin. la leiisiiiii île riiriiie ciiiileiiiie ilaiis la vessie aii^iiieiile. el
ijnauil celle leusinii alleiiil II! à TiS cenlitiiclies il'caii. a|i|Kii'ail le licsniii
iriiriiicr ((ieiiiiiivillci, alors voioulaircnicnl le >|iliiiiclcr lisse se rclàclic
l'I riirinc sccoiile en ilelioi-». Tel c^l en icsniné le nii'-caiiisine il une
iiiiclioii iioriiiale el. suivant i|ii nii île i e-. noinlircnx cléincnls scnsililcs
ou tuolcursscra altiM'c, on |ioni la olisci'xer les houilles les plus xarialiles.
Si la |iaroi ninscnlaiie île la vessie est paralijsn'. la iniclion ilcvieni ilil'li-
cile. riiriiic est retenue, ilislcnil la vessie, el iorsi|Ue sa tension snr|iassc
la résislaiice r-laslii|iie ilii s|iliiiiclei' lisse, elle s"ccoiilc an ilehors, il'on
iiicoiitiiieiicc |iai' i'c^or;.'eiiieiil. Ilaiis iraiiires cas. il s'a<;il au coiilraiic
il'IiillH'rliiiiic vcsicalc. la iiioiiiilre i|uaiililé il urine cxcile la \cssie cl
aiiièiic un liesoiu il uriner iin|iérieiix et une tniclioii inunéilialc en jet.
l.iM'si|iie le Ironlilc niolenr |iorle iiiiii|nenicnl sur le s|iliiiicler. ce ilcriiicr
|ieut èlre |iaralyscel alors il v a île I incontinence vraie. I urine ne |iiin-
vaiil |ilns s acciiiniiler ilaiis la vessie; il {iciil an contraire l'être contrac-
ture, et alors il y a île la rétenlioii. Hiianil les tronliles ilii s|iliini-ter
vésical sont accusés, ils s'accoiii|ia;:uent en ^jèiiéral île troiililcs analo^Mies
liii S|iliiiicter anal, sur lesi|uels je uinsisterai |ias. les ili'-sorilres étaiil
les luèiues île |iart et liaiilre. Les altcralions ilans la sfiisihilili' île la
vessie aiiièueiit eux aussi île la ;;èue ihins les inictioiis. Vaiicsllifsii' ri'si-
calr |>eiil être telle i|nc le inalaile ne seul |iliis le liesoin irnriiier. iloi'i
réli'iition ou iiicoutiiieiice: ilaiilres lois il s'a}.'i! tVliiuicrfsHirsIe |iortaiit
ior.2 -I MuuiK.ir i>r -) •^ii.mi: M:i:n-:i \.
sillimil ■^iir l'iiii'liv cl iiini'iiaiil iIcn v\ iii|i|ôiiirs v.nir's ri iiii|i(Ml.-iiils |)iiiir
le (li.ii^Moslii'.
I.i's ll'iMllilc-- iridlriirs \(''sic,iii\. (|ii;iiiil ils son! ,i((iis('s. mjiiI iiidiiiaiic-
iih'iil ,ir((iiii|i;i;:ii('s (le Iniiililcs rccliilix siliiil.iiics.
I.cs Iniiilili's (le j.'i iiiii-licPM. Iiifs(|ii'ils (!(''|m'ihI('||| de lésions cir;^;iiii(|iii's.
smil cil i.i|i|Miil .ixcc les jilir'ialiipiis des ccnli-cs rcilcxcs iiK'diilhiircs
si (''};( 'aiil ,'in niveau de la i(''yi(iii sacit'e. nu Ineii des lilires ijiii iiiclli'lll
CCS cciilics cil ra|i|uirl suil avec les eenlres neivciis sU|icriciii'S (liltrcs
incduliaircsi, soil avec les (uj^aiics ciiiresiKuidaiils : vessie, lecliiin (([iiene
de <lieval el iiriTs sacrés).
1. cxisleiiee de COS centres ri''lle\es au uivi'aii di' la iinielle a l'h' coii-
leslée par cei'Iaiiis ailleurs, nnlaiiiiiiriil par Miillei-. ipii uni vuiilii les
placer dans les f;anfiiions svinpallMi|iii's du pelil hassiii: mais les expé-
riences de limissv el Kussi nul iidiili' celle ciuiccpl iiiii, en iiiniilraul (pic
rahlatioii du (•(uie Icriiiiiial aiiicnc une paialvsic peisislanle île la vessie
el du recliiiii.
Si l'un cssavc lie les raui:ci- d a|iri''s leur cause, un viiil ipic les Iroiihies
iiriiiaires dans les all'ecliiuis uciveuscs penvcul se diviser nalnrelleiiicnl
eu trois groupes dislincls :
1" Trouilles uriiiaires ipii pruv icnnenl d une allcclion r)/v/(n//V/«e du
syslèiue nerveux :
'1" Troubles iiiiiiaires ipii appaiaissenl au cours des «crro.sc.s- i livsli''rie.
neiiraslliénici :
7)" Troiildes urinaiics ipii Iradiiisenl un ilr^arilrc iiu-iiliil : la inidiiiii
se fait parraileincnl. mais le malade a perdu le souvenir des liahitudcs
sociales (pii uni n\i;li'' celle loncliou.
(l'est dans ccl ordre ipie jV'ludierai les Iruuldes uriiiaires dans les
diverses alVccliuiis du svslèmc iic'rveux.
Troubles urinaires dans les affections organiques du sys-
tème nerveux. — i,e Idhcs es! nue des all'eclions nerveuses (pii pro-
xuipieiil les IroiiMes urinaires les plus nonihreux el les plus variés
(80.05 jioiir 100, l.eiiiiliachi. Ils peuvenl exisier à loiiles les périodes;
pres(pie linijours on les conslale déjà à la période préalaxi(|iie, el parfois
sans (iu"auciiii aulre si;;ne n'ail aljin'' rallenlion du malade: dans ce
dernier cas, les laliétiipies suni pail'uis cunsidiMi's cuiiime de purs uri-
naires |)en(lanl un certain lemps cl Iraili's eu cunsiMpicuce. l.a marche
et la durée de ces Iroiildes vi^sicaiix csl des plus varialilcs: dans liieii
des cas il s'agit d'un accidcnl loiil passager : n'Icnlioii dnraiil un jour
011 deux, nécessitaiil (piclipics calliéli'rismcs, puis se calmanl: daulres
fois ils se prolongent pendanl un an. deux ans, |iuis lniisipicmeul dispa-
raissent et ne reviennenl plus: paiTois eulin, cl c'csi le cas le plus
ordinairi.', ils persistent durant joule la vie.
CiCS trouilles, bien clndiés par luurnier el par diivoii. alleigiieiil. soil
les ronclions sensilives. soil les l'unclions mulrices de la vessie. Les Irou-
Idi's de la sensibililé, vai-iables d'un siijel à l'aiilrc. coiisislcnl suuvenl
lltoUHI.KX ilsiHliAI X l)i)lil(il\f yKntHISE. I0!>3
1*11 ><i>iis;itiiiiis Iri'-s iir-sii-^iriilili»* |iciiilaiil la iiiicliiiii, ni licsoins riri|iiriils,
iiii|r-i'irii\ — iiiiclioiiN iiii|ir-t'iciisrs — un ilniiliMiifiix. I.cnr iiilni>ilr
ilr\ii'iil itail'iiis Icllc. i|iir r<iii a><si>l(' à iiiii* M-iilalilr rrisr n'xinilr. vu
liiiis |ii)iiil- sfiiililalilc aux acciilciiN aiialti;:iir>> <|ui- 1rs lal)r-lii|iii-s pi'i'-
xfiilfiil ilaii> il'aiilii's \ isctTi's. rolitmac ru |iarlii-iiliri'. (!c>> ciIm-s vr^i-
ralcs ne rcNicMnciil (in'à itilcixallo (■■l(ii;;iir'v cl m- >'<iIim'i\i'iiI, iraillcuis,
i|iu' livs rai'iMiinil ilaiis le lalic>>. O i|iii ol lii-aui'<iu|i |iliis ri'i''i|urnl. c'cvl
la iliniiiiiiliiiii tlii liraniii il'iiriiirr dniil m' |ilai;;iinil mmim'uI les lalir-
lii|ui's: iN tli-fiil iir |ia> savoir (|iiaiiil Ifui vessie es! |ileiiie. ils iiiiiienl
|iai' raisKii. el apiés la iiiicliiiii ils ne smil pas s(iiila;;és. 1,'aiieslliésie esl
parlois (elle, ipie ces iiialailes ne se reiiileiil eiiin|ile ipiils iiiiiieiil (|ii'eil
Ndvanl eoiilei' le lii|iiiile.
\.0S funrliinix iii')lrirrs i\t' la vessie smil alleiiiles ;iii nniiiis aussi lii'-
i|ueniuieul ipu" les riiueliitus seusilives. cl ilii icsie ces deux espèces ilc
li'iiulilcs évdiucul siiuvciil eiisciuhle.
I.c uuiscle vésical peut èlre alleiul de /(H;r.s-/V. les nialailes se plai;:Mcul
alors (l'une ililTicullé très ^l'aiiile pouc uiiuci'. siirloul le lualiii au réveil:
le Mialailc a lieau pousser, la première ;;oulli' ilurinc ii'ap|iarail ipi'après
de 1res violcids el de 1res loiij^s etVorls. el, la luicliou leiiiiinée. malgré
les alliludcs |dus ou moins lii/arres pi'ises pai° le malade poiu' l'acililer
I cvacnalion de l'urine, il resie cucim'c dans la vessie une (/lanililr cinixi-
iltTdhlr (/'i/r/HC rcxiflucllc. l'ai-l'iiis même la rélciiliini esl .disidne: les
conlrai-lions des muscles de la pai'iii alidoiuinale el du péiinée no
parvienneni pas à comprimer sullisaiiMueul la vessie pour aiiiver à
vaincre la résislance l'dasliipie des spliiuclers : l'urine s'accumule dans
la \essie dans I iulervalle des calliéléiismes, la distend jieu à peu el ii la
lin apparaît Viniuntiucnrr ptiv rn/nri/eiiicnl . Mais celle inc(mliueuce ne
s(''lal»lil pas toujours: dans liien des cas, maigri'' une parésie vésicale
très nette, maijiré les dislensiiuis de la vessie, aucune <:oulle ne peut sor-
tir de l'urètre sans l'iidervenlion de la sonde.
\.'iiicon(inrnti- peut aussi n'-snlter non |)as de la pari'sie du imiscle
vésical. mais tout simplemeni du d'-l'aul de touicili'- du s|iliincler: dans
ce cas. il s'a^'it non plus dincuntiui'nce par regorp-menl. mais iViticon-
linrncr vraie: à mesure tpi'elle arrive dans la vessie, l'urine s'écoule par
l'urètre, à traveis le sphinctei- relâché. Otie incoidinence n'a pas tou-
jours les mêmes caractères, elle ne se produit parfois (pie la nuit:
d'auliTs t'ois elle apparaît aussi pendant le jour, soit d'une rac(Mi iiiler-
niiltente. à l'occasion d'un mouvement lirus(pie. de la Immv. d'un cIVnil.
d'une émolion. soit enfin d'une t'a(;(iii permanenle.
La iiarniijsic tjrnéralc s'accompa^iiie aussi lirs souveiil de Irouldes
iirinaires. Les irouldes de la iiiicli(m proveiiaiil de la d('-chéaiice inlellec-
tnelle seront ('•liidiés plus loin, mais (l.ins liieii des cas de paraivsie f.'(''né-
rale les cordons Mîmes de la moelle sont intéressés, el à la siiile de celle
lésion (U-;.'aîii(pie on voit apparaiire divers Irouldes urinaires. jl'une l'acoii
;_'éiiérale. mi peut idiserver deux ;;ramles variéti's :
I' du hieii le ui.'ilade présente des réilexes p:i|e|laires diniiniK'-s ou
]o;.i ^i.\iioi.(i(,ii: i>r >)>//..i//;' \i:nri:r.\.
:iliiiliN: ;iliii'- Ic^ Iniiililrs \i''>ic,-Mi\ •^oiil .iliSdlinm'iil si'iiilihihics ;'i cciin
i|ili' l'tiii \iiil cl.iiis le l.ilii"- :
•J |l;in> ir;nilr('v i;i> les ri'IlrM's suiil cMii^t'ir's. Daii-. <i' c'i^. I;i lniiicih'
(le 1,1 M'vsic csl clli'-iiir'iiic ('\;i;:(''li''(' : si ci'llc .nii; lllalinii de la Idilicilr
|iiit'li' Mil' II' s|iliiiii'li'i'. 1rs malades ni' |ii'ii\i'iil pas iiiIikt s|iiiiilaiir'iiii'Jll,
la siiiiilr -«riili' |iriil \aiiiiir Ir s|iasiiir ilii s|iliiMi'l('r. l'A lorsqiril s'(''laliiil
lii' riiiiniiliiiriiri'. cr M r-»l |ias un r'ciiuji'iiii'lll il'lirilic j^dlllli' à ;:iillllc
l'iiinini' ilan'> I inriiiilinrtiri' |iai' i r;^iii'^i'lili'lll (Ml dans li nconli ne nrr \ lair,
mais lii' l('m|is en lrm|)s. ilrs i{iir la ciiiilraclilih' vt'sicalc csl cxcih'i'. un jrl
violciil s"('M'liii|)|)(' di' rni'i'lic maigri'' les clVorls du malade |»nnrs{> rclcnir.
Pans les li'xiatix <li/j'iist's de la nuicUc. — ('(nniiicssiiiii par li'sidns li'an-
iiialii|iH"> iiii s|i(iiilaiii''rs des \erli''|p|i's. nM'iiinj^ile ai;^iië un cliiiiiiiiine,
s\|iliili-- iiii'ihillaiie l'I aiilres \ aiii'li's de niM'Iile ai^^iië un cliriiiiiiini'.
mvr'lile 1 1 aii--\eise. un iiIisitm' des lioiildes de la miiliiin. Au ilr'Inil,
|)l'('S(|lii' liinjiinrs. la iiilflidii esl i/i/'/icilc el rclardrr ; puis peu à peu
ai'l'ive \ iiiconlilli'iicc. nun pas smi-- la Idiiiii' aliiniipie. mais aver coiilivc-
lilili' c.rnqi'rrc de la vessie el jel vinlenl il urine de leiiips en temps —
iiiirlioii ji'ir iicliiiii rrllc.rc. Mans les cas de li'siDU liausverse liés ;;rave
de la iimelle. un idiseiAe de raliinie Musicale.
Ces svmplômes apparaisseiil lll'"^ le di'linl si la ir'siiiii pnile sur \iucniic
rcsiidl. 1,1' cenlre vésical se Iniine d.iiis le i ime mi''ilnllaire. c'esl-à-dire
dans l.i p.irlie s.irii'e de l.i moelle : la limile inl'érieiire en esl lormée jtar
riiri^ine di' la ipi.il riénie raeine sairi'c; la limile siipr'ricnrc ne dnil pas
déijasser de lie.-meiiiip la Iniisiéme r.ieine saeri''e.
IjMsipie le i-enlre esj ili'lrnil. le liesiiiii il iiriiier s alliMiue un disparall,
les malades ne peinenl pins uriner \oliinlaireineid . I iieelusiini de la ves-
sie ('dan I mainlenne p,'ir le spliineler l'I.'isliipie: à l.i lin. I urine i pi i dislend
la vessie linil pai' vainrre l;i ri'sislanei' (''l;isli(pie du spliineler. el liiicdiili-
neiice par i'e;:()rj;enienl i;(iiilli' à i^onlle s l'Iahlil.
|l(''s le il(''l)nl de 1,1 iiiM'Iile Ir.iusverse à miircltc lotie, en même leinps
(pi apparaissenl li's premiers sMiiph'imes de la (danili('ali(m inlermil-
lenle. il exisie des miiliiins impéï'ieuses el ce n'es! (pie plus lard, à
mesure (pie s'i'l.-ildil la |iarapl(''fii(\ (piiipparaisseiil l,'i lenleiir de la
inielinii. la l'i'lenliiin un I incnniineiice.
haie- la sjiriiujoiin/rlic. les Imnldes iiriii;iires smil mcdinpar.ildemenl
pins rares (pie dans les anires aU'eclinns ini''dull,iii es. el les Idnclidiis vi'si-
caies peiiveni persisler inlacles pendani Imile \:\ diiiie de l.i maladie.
Hans des cas Iri's avanci'-s en ('■vdlnlidii. on peiil paiTdis oliserver des
li'diililes V(''sicaii\. caiacl(''risi''s par des miclidiis dilliciles. relardi'es el
(lues à une pari'sie M'sicale. nu :iii cdiiliaire des miclidiis imp(''rieiisi's
(lues à une c(iulr,icl ilili' exa^i'ri'e de la vessie. Les li'diildes de la sen.sihi-
lili' llieiiiiiipie el iliiii liiiireiise de la mnipiense vi'sicale (pii exisleni par-
Ibis elle/. Cl'-- malades ne s accdinpa;;iianl pas daiiesIlK'sie an cdulact, il
en n'snlle (pie les .dli'ralidns des rimclidiis de la vessie par perle de la
sensiliilih'' de sa miKpiense sunl des pins r.iremenl (diserv(''es dans la
.syriiifioinyi'lie.
Iltnl lllhS l7.S(/7,' 1/A inmiiiish: SKIt\i:i >l lui:.
I,t'> Iniiililo \r"«icaii\ iH' MMil |i.is lirs rivi|iiciil-< iImiin hi srlrriisr ni
iiliKiiifs: Miiil' r\('i-|)liiiii rare. il> ira|i|iiii'aissi>ii| lialiiliirllfiiiriil iiu'à iiii
vlatlc iilns DU lii<iiii> a\ail('i'- «le la iiialailic. (Irllr riiii->ri'\aliiiii di- la rniic-
liiiii \('-si(-al(> a iiiif ^raiiili' \alriii' ilia^iiiislii|iii' |ii)iir iliM'i'i'ciii'irr la
•.iIi'tosi' i'ii |ilai|iii's à tiiiinc |iai'a|i!('-^ii|iir travrc la m'Iitiim' ll'all^^l■l>l'
-•\|iliililii|iif on les Iriiiiiilt's \r>iraii\ r\i>lfiil |miiii' ainsi ilii)' lunjiiiiis.
halls la scIi'tiim- m |ila(|iii's liirsi|iif ii* >|iliiiirlci' M-^ical ol alli-ii' dans
viiii riiiii'litiiiiii'Mirnl. |iirM|iii' lniiiniiis il sa^il iriiiir liiiiii'iir> i-Na^rTi'c.
siiil lin s|)|iiiirli'i- iirlciilioiii. soi! ilc la vi-ssii- (iiiciiiiliiii'ncr fii jcl i. l'ai-
liii-.. l'I Ni'iili'iiifnl iciiM|iii' les ivIlt'M's sniil alitilis. un ('iinslalc ilrs Iniii-
iilrs aliiniijiii's I ivlrnliiiii, |iaivsii- xrsii'ali-. inciiiiliticncc par i'i'^<ii';:cinrnl
lin inconlinriii')' vraii'l.
Ilaiis ilaiilics iilj'rcliints iiiriliilliiirrs : iiinlddir <lf Lilllf. imtUiilic tir
FrieiliTirli, fMiliomiji'lili' chriniiijiii', srirrosc liilrnih' iimijnivtijiliKitH', Irs
li'iinlili's \i'-si(-aii\ iiiani|iifiil irnrdinaiic ri il en r^l ilr rin-iiii- ilaiis la
inijoiitilhir alrophiiini- priK/ressin-.
hails la iioliiiniijclilr iiitjlif li-s liinililcs cir la iiiirlinii Iniil lir^laiil. (^cllc
lui ^.'l'iK'ia Ir ne stinlVii' i|iifli|ni'> t'\r<'|iliiiiis i|iic ilans les ras ili- Irsiiin ilc
la iniii'llc litinliii-sari'i'r. du |iriil alors olisrrvrr dr la ivlnilioii dnriiii'
iii'-rrssilaiil If i-alli(''li''iismi'. mais ,r liniilili' iir diiii' ipii' i|iii'li|iii'-- joiir^
l'I lont ifiilir liii'iilot dans l'ordiv.
haiis Vliriiititdiinii'lic li's Ironlili's M'sicaiiN )icn\rnl rvislrr ou laiir
diManl srliin la loralisaliiin di- la li'-sioii. Ils son! ronslanis lois(|n(' \f ci'nir
Icrininal i-sl alli'iiil. Il c^l l'iiliii des cas dans li'vi|iic|v. Iiicn (|iic la ii'sidn
sit'-;:!' an-di'ssns iln roiu'. on conslalc |iiMiilaiil un lciii|iv pliiv mi nidinv
lon^r dr la n'Ii'nlion on dt< rincoiilinciirr iriirim-.
Ki'';;li' ^irni-iali'. Irs ni'rrilex m- s"arciiiii|ia;;iiriil |ias dr Ironlilcs di's
s|diin(lt'is: l'i'sl iin-mi' là nn drs nu-illriirs si^in-s qui |icrinctli'nl dcilis-
liii^iirr li's |iol\nrM'ili's il aviT rrrlaini's all'i'clinns ili' la niiiclli', l'ii |iar-
linilii-r Ir laln's |irTi|ilir'rii|nc d'avi-i' li> lahi's vrai, l'niirlanl il i'\isli> nn
ri'ilaiii noinliri' d'olisi-rvaliiins de |iolyn(''\iili's on ron a roiislalr l'rxis-
li'iK'i' de Ironlili's di- la inirlimi. .Ir nr |iarl<> pas. hini rnli'iidn. di-s |iol\-
in'vrilcs aviT Irnnlili's |is\rliiiiiii's. — |is\rhiis(> |iidvni''vi'ilii|iii'. — mi
I ini'iinliniMii'f rcsnlli' iliri>i'li>in<>nl di- Triai nirnlal iln siijrl. Mais on a
si;.'nalr dfs ras on. iiirnic avcr nn rlal inli'llfrtnid paiTail. li's inaladrs
|ir<''si-nlairiil dr la diriicnlir- pour nriniT. du irlard dans la niirlion. par-
lois nirinr des plir-noniriics ili> ri'>triilioii ou d inconlincnri' pi'rsislani
parfois prndanl (pirlijni's jours, lies syniplonifs sniil rarrs. aussi snnl-ils
assi'zinal loiiiins. S'aj;il-il loiil siinpIciiii'iU ilnni' lôsion loxiipii" li'i^i'ri' dr
la nioi'llr. roniiiH' rclli's ipii provoipicnl li-s irlrnlions jiassajii'rrsaii fonrs
des inalailii-s inli'clii'iisrs aii^iirs? S'af.'it-il, an ronirairc. d'uni' allrralion
ili's ni'i l's de la vi'ssir? I.a (picslion rcsti' onvi'rli'. On sait du icsli- (|ni'.
les Irsions de i-t>iiains Ironcs nrrvrnx — plr\n-- -aiii' ~ snllisi-nl à
aini'iicr di-s Iriinlili's di's spliinrtrrs.
Uans ri-iiaiiii-s IT-siiins radirnlairrs rnlin — riiinpri'ssions dr la (/«<>»»('
ilr clii'vnl. rn/liciililcs. - alors nirinr ipir la morllr rs| roiiiplrlrliirnl
iiiôr, ^! Mini.'fiii: ni- <v<ri:\ii-: \i inurx.
irs|)t'rli c. Irv li(piil)lr> iiiiii;iin's soiil liiiliiliicl--. Il ii'v il jias liiiijonrs
iiicdiiliiii'iici' |Kii- |i.ii ,il\sir (In s|iliiiicl('i'. coriiiiic (ni :i (imiIuiiii' de le dire:
|i|ii'> soiiM'iil. il \ ,1 (r.'ihdi'd riMciilioii (riiiinr (liii.iiil ilc s iii^l-(|ii;iln'
lli'llir> ;'i |illl-.icill-> M'lii:iilic-- cl cela jl|s(|irM ce (|ii'il v^'^lali! issr di' rinidii-
I iiirncr |iai- rc^nij^ciiii'nl .
hall-- la iirrrili- iiilcrsiilirlli- hijjicih-djihiiiiic '\i' n'ai pas iriiiiuilit'' jiis-
(|ii ici de jriiiildc-- \i''--iraii\. iiiriiir daiis li-> cas un I "alIccrKin ('lail lies
avaiici''!' dans son lAidiilimi. Ils n mil ('le iinn pins si;:iial(''s dans l'an'opliii-
lijjir Cliamil-Maiic.
f.rsioiis (lu ccirrini. — hans I alla(|iM' d apoplcrlc. dans le cdiiki, les
Iroiililcs (le la iiiii'linii - n'^jciilidii. incdiilinciicc — sont cDiiiiiiniir'inciil
iiliscrvi'--. Ilaiis li's allrilidiis iM-;iaiiii|ni's de l'ciii l'idialc. aidi's (|iii' riiilcl-
Ijuciicc rs| inlacic. un a. dans des cas Ires rares, siunali'' (|ii('lqnes Ironhles
de la inicliiin. Mes li'sidiis cdilicales, des lésidiis du ccrxelcl, de la [ini-
Inlii'rance cl du linllie aiiraienl aiilf'llé |iaifdis des liunldcs dans le loiii--
lidinieini'iil vi'sical. (In {iciil loiijdiirs se deinaiider si dans ces nliserva-
liniis re\aiiieii de la n Ile a été |ii'alii|ni'' il nue niaiiière c(iiii|ili''te. .le
ra|i|iellerai ceiieiidaiil (|ne Mevcr cl Mislawski llMcScS) oui sii;iialé chez
lecliieii nii lerrilnire (('léliial dnril rexcilalimi l'ail (•onliacler le. spliiiiclcr
M'sical.
Troubles urinaires dans les névroses. — l/appaicil iirinaiie
es! cerlainenieni nii de ceii\ sur Icsipiels se ti\enl le pins volonliers les
iieiirasjlM'iiiipies. \ la l'avenr de leur ciinsl il n I inii t''iiiiilive, snns l'iii-
Miicnce T'iiisniliipie d un llcinlile elleclir de la niiclinn un ciicnre inciili'
,'i la siiile d'un simple plii''niiiiiéne de naliire T'iimliM'. I alleiilion de
lels malades se conceiilie sur leurs riiiuiidns urinaires. l'ar aillii dll
li(''li''rd-sii;;;ies|idn. par lidiililcs a|ppdiiés par I inlcrvcnlidii ilir'nijime
de rallenlidii. une s\ mpldliialdldjiie cdiiiplcxe se cnnslilne. (i'esl celle
ipie (iiivdii a di'linie dans la déiidmiiialiiiii de " laiiv urinaires •> ipi il a
i|dniii''ean\ malades ipii en i''laienl porleiirs.
lies malades \iennenl (iiiisiiller siiil pour des Iriinliles (l(> la miclioii.
siiil pdiii des diinlenrs vésicalus ou urélliralcs. i,a dii'ficiilli' pour iiriuer
esl un svmpli'ime assez ['n'-ipieut : pour l'aire apparaiire la |ireiiiière
Lidillle d'urine il lanl nii elldii pnddiij^é' accdmpaj;ui'' d'une pression plus
an iiidiiis vidh'iile des niiisi les aliddininauN. L'i'll'iirl se prolinijie parfois
pendani ciiii|. ili\. ipiinze mimiles a\anl iri''lre sni\i de succès. La dil'-
licliili'' il l'aire apparaiire la première i^onlle d urine s'accroil <'ncore s'ils
si'iileul ipie (pielipriiu les re;^arde. Cel (■lai. ipii s'iiliserve déjà à l'élal
normal (liez les siijels uerven\. s'acceiiliie encore cliez les m'iirasllii'-
uiipies. à tel poiiil ipie parfois il leiii es| inipussilde d émetfre lamniiidre
i;onlle diirine. lanl ipiils ne si' senleiil pas alisoliimeul seuls, l'eiidanl
liiiile la diirr'e de la micliou. I elVorl initial doil couliuner : les malades
sipiil oldit;t''s de pousser cl. faille de persi''\i''raiice. il peni leur arriver
ipie II' jel s'inleridiiipe liriisipiemenl. l'I pniir irprenilie la miction un
IIOUM'I elloil esl iii''cessaile. La coiilraclililé' \(''sicale esl-idie dimimi(''e
ritOtm.kS IISCKIIM X linlili.lM A A/,1 /.7 -7 l(i;,T
iiiiisi i|iii' railiiii'l ('■*Mi<Mi\illi>? La iIkim' i-sI |Missililr. loiilcrois jr rioi^ i|iir
II- |iliis MiiiM-iil il l.'inl ans^i l'aiic jniici' li> |ii'iiii'i|)al n'ili* an >|iasiiii- du
><|iliilit'li'i' iiii-iiil)i'aiirii\. si tVi'iiiii'Ill rlli>/. Ifs ll('-M'ii|iallli's.
l'.lii'/ iraiiln-s Mciii'asllii'-iiii|iii-s, Ir Iroiililr ilfs iiiirliiitis <>sl ton! dillV--
l'fiil : ils SI- |ilai^iinil an ronliain- il'iiiif |iiiliakini'ir lirs ;;t^iiaiiti'. I.c
Ix-soiri il'iiriiii'i' rrxfnatil Iniilrs les linin-s. Iniilrs les ilcini-lii'iiii's, loiis
1rs ipiails iriiiMiir. (ii'llr |iitllakiiii'ir a un carat'lrrr liicn s|ii''('ial. rilc i-sj
r\rlnsi\i'nii-nl ilinnii'. l'I dans la juniiii'r nirinr rili- s Cxa;:!-!'!' rniiiri'
siiiis rinlliirncr de liinli's les rM'ilaliiiiis ipii a|i|ii-ll)'id l'alIrtHiiin du
nialadr: la \ni- d nii niintiit'. |iat' i-\i'in|di-. snllil à |iriiviii|nci' nn lii-snin
it'irsislildi'. I.cs ('millions an^nirnlcnl cncnri' la IViMincni'i* drs iiiirlinns
i-l, dans t'i'iiains cas. ImsipK- If niaiadf n'aiiil df ne pas |i(in\iiii' salis-
l'aiif son fn\if. a|i|iai'ail nii fia! d'an^iiissc. )|ni l'ail df la |)iillakiiirif
uiif vi'rilalilf |iliiiliif ni'ut'asllir'ni(|nf . I.°f\islfnrf de cfllf |iiillakini'if
s'f\|ilii|nf par la sfusiliilili- df la vfssif à la dislfiisiiin, i|ni fxisif clif/
la phiparl ilfs nf ni'asllii'-niipifs illf niin\ illf I. |)ans danlrfs cas. Iifanciinp
plus raifs. If nialadf a pfidn au i-iiidiaiif liinl<> si-nsiliililT- à la disli-n-
siiin. ri n'ni'inf pins ipif |iai' raisiin. deux on linis luis dans la jnninr'f.
(•n pfui (ilisfiAfi- aussi de \'iiir(inliiiriiir (riiiviini. tuais i-fsl là nn
pln'-niinifnf rnrl raif. Kllf fsl à la luis diuiiif ri rim liiiiif : laidôl la
iiilalili' df Tniinf s'frliappf ^iinllf à j;uullf à tiifsiiif (|n"fllf ai'i'ivc
dans la vfssif. laidi'il il m* si-n fciinlf ainsi ipiinif paiiif. fl If nialadf
iirinf df Ifinps à aniif sp(iiilani'>iufnl. Mais, dans Ions ci-s cas. la vfssic
sf vidf ciinipififiiifnl. cfsl de ! iuiuuliuf ucf \iaif cl rmu pas dr l'incnn-
liiifncf par n- jiiirfifiufid.
Les doulfiirs M'-sicaics <in niflialfs. voilà If dfn\ifnif ti'ouliif ipii
aniflif son\fnl If nfurasliifniipif cjiiv If iiifdffin. Le ^rand caiaclfi'f
df cfs donlfiii's c'fsl (pifllcs soni indi-piMnlanlfs df la niiclion : fllfs ne
coïncidfnl pas avec file, <'llfs ne soid jias siiula;;ffs pai- IT-vacnalion df
la vfssif . Kilfs sif^fiil fu ji/'iu-ral lonl autour de la liasf de la ver^'f . an
pi-rint-f. dans Ifs Imui'Sfs. Ifs Icsliculfs, ou en avant au nivfan du lij;a-
nii-rd siispi-nsfur dn piTim-f . quflipnd'ois flIfs irradifiit lonl le lon^' de
la Vfi-fif . I.fui- iidfiisilf fsl vai'iahlf. flIfs voni depuis niif siinplf sfiisa-
liiiri df j;fnf jnsipi"à une acuili' f xtiï' uif . Kilcs son! cxajifrffs par la pal-
palion. I.f conlacl df la sondf le lonj; lU' l'urflrf es! presque toujours
diinloni'fux dans cfs cas. snrtont an niveau dn spliiiiftcr nifinliraufux.
ipii soiivi-iit contracif en eni|ifclif If passajic . (]"est là un faiaclerf dia-
^nostiipif livs important cl dont nous dînons la coiinaissaïu'f à (luvon :
paiiois inùiiif. à n' nivfau fxisIf niif ziiiifd'livpfrestliésio excessive. Dans
tons les cas. le simple palpf r df la ii''j:ion me iiditaufusi' à liavers le pi'ii-
iiff fst très donliinrenx.
Très souvent aussi, an momeni de ffs sfiisations douloureusfs. Ifs
malades oui la sensation — fausse du reste — ■ (l"éineltre ipie lipifs ;;onttes
d urine. A cf inonifiit fii flVft niif i^ontte de liipiide ipii n'est antre chose
ipi nn produit de sécrétion nréllirale vient soni'dre an niveau dn méat.
l' ir-ipieitiiiieiil ces Ironiiles vésicanx s'aci'oinpa^'nenl de Iruuliles des l'onc-
litiEBivt. Si'iiiiolupo. 07
1058 <i\ii(<i.iii,ii-: ni' -)-ri:]ii-: \i:nii:r\.
lions i^r'iiil.ili's l'I le ii('iii;i>lli(''iiii|U(' csl iiii ■• r,iii\ lii'imImI i' ni iiiriiic
l('iii|is (|ii'iiii « taux minairc ».
(liiez ccilaiiis ii(''\ ropallics, |)lus soiivciil rlic/ la d'ininc i|nc chez
I liiiiiiiiii>. (Ml uliscrvc, à la snile (rriiidliniis. ilc M'iilalilrs iiliscssioMS du
l)('S()iii li'iiriiicr ilès iiuils snnl siirlis de clirz ciin. Dans leur a|i|iarl('iii('iil,
sacliaiil i|n iU Iriiiivcidiil Imili' lariiili'' |iiiiii' ■-r salislaii'c, ils n'onl |ias
envie (riiiiiiiT pins sninenl (|n à l'i'lal nmiiial. I ne l'ois (ielnn-s la |i(>nT'
les preinl (l'avoir envie dniinei' el aliiis le hesiiin de la miclion devieni
impérieux e( d(''leiinine uni' ant;oi>^e sdinenl inlense (jui ne cesse (|ue
l()rs(|u'ils |ien\enl sr siinlai;ei' el (''niell re (|uel(|Ues ifoulles d'urine, l'nis
le liesoiu les repreiHl un peu plus loin el ainsi de suile. .1 ai \n nu cer-
tain ncnnhre de ces malades qui depuis des nmis n'osaient |)lus sortir.
Ces faits relevant de Téniotion n'ont rien de s|)t'cial à Fapjmreil vésical et
s'olisei'vent aussi du côté de I intestin. (]e sont des émotions fixées sur un
organe et ou sait coinMen (acilemenl certains sujets normaux réagissent
à une énnition par nu liesoin rajiide d'uriner.
\'liysl('-ric ne présente guère (pi'ini svinpirime niiiiaire. la r(''lenlion
d'urine pai' spasme, (l'est là du reste un sxnipirime lare. (liiez ces
malades, tout duu coup, sous I inUm'iice d'une cause niorali', la réten-
tion s'installe. Le sujet ne peut plus énielire nue uonlte d'urine : en
l'absence île diagnostic, le spasme étant soincnl le seul sxinptôme d(^
névrose que présentent les malades, on se laisse souvent aller à prati-
cpier le catliétérisnie, ce ipii est dangeieiix, car rapidenieiil le malade
va en |)rendre l'haliitude el ne plus |iouvoir s en passer; ZucUerkandI rap-
porte l'histoire d'une malade de celte es|ièee qui était soignée à l'iiôpilal
depuis nu au el demi, el soiidi'c plusieurs l'ois clia(|ue jour; la menace
ilune o|)r'ration suf'lit à la giii'iir en ipn'hpies heures, (lest dire avec
(pielie réserve il i'aul avoir recours aux sondes dans ces cas, d'aiitanl
plus que chez les liysléi-itpies, meure avec une rétention duiaril depuis
hingtem|)s. il est exce|)tioruiiMleriient raie — et |i(nir' ma |)arl je rr';ii
jamais encor'c constati'" le l'ail — de voir appaiailic des signes d'iuloxica-
ti(jn ui-ineuse et, du rcsle, dans la phrparl des cas, cette rétenliorr. a|)rès
avoir' drri'é un jour on deux, girér'it (■orrrph''terrreirt. On a arrssi signalé,
très r'ai-errrent dir reste, rirrcorrtineuce d'rrrine dans rhvst(''rie et dans
VliiisIéra-IrriitiiKitisnit'.
.le ne l'er'ai ipie citer' ici V(''pUcpsic: c'est rrn l'ait conmr (jiie très sonverrt
le malade rriirre pi'rrdarri la crise. On sait arrssi (pre par't'ois, chez ICrrl'ant,
I incorrlinence rroctiirrrc; d'urine lésirlte d'une cr'iseépileplirpre irK'coirrrrre.
Ilègle générale, eependanl, rirrcontirreriee nocturne des errl'ants n'a rierr
à voii' avec le mal coririlial el r'ésirite d'or'diriair'c drrn r'ève. Il ne s agit
ici. sorirnie torrte. ipre d'rrne miction irivoloirlair-e, ce (pri rire ( luit
tout nalur'ellemenl à la derriièrc variétr'' de trouilles urirrair'es rpi'il me
r-esle à déeriie.
Troubles urinaires qui traduisent un désordre mental,
— jlans ce tr'oisièirre gr'oirpe de laits, les sphiircteis sont iirlacis, la vessie
lllOllll.Hs I />(/./,• W A /i «)/./'. /A'/ MiahCsK. 1059
SI- riiiilrii<°l<- liifii ri |Miiirl.'iiil le iiialiulf iiiiiii- i'iiiis|:iiiiiih'||| lhln^ ses
liiiliils on il.'MO >cs ilrajiN ri |iri'(l siin\riil ni iiii''iiir h'iii|i> m-s iii.-ilirrrs
rrr:ilr>. I.;i inicliiiil ril rllr-iliriiir rsl |i.'ii r.'iilriiirlll lliiiiiiiilr : iii:iis Ir
inalailr iiiiiir ilr> ijnil i-ii :i rii\ ir. vims Iriiir ('iiiii|ili- ilrN l'oiivriiaiiirs.
Il a iinlilir Iniil cr i|iir rriliiralicm lui a\ail a|i|ii'i^. Ir r<''^la;:r Miluiilaii'r
ilr la inicliiin.
I.c riiiiiii, ilr i|iirli|iir i)i'i;:inr ipril Miil, n'-alisr Ir ly|ir Ir |ilu> iiailail
ilr rr i^i'iirr ili- lionlilrs; Ir iiialailr, ('•Iriiilii sans ciiiniaissani'r. xidr dr
lriii|is à anlrr sa vrssir. (Jiiand la dislrnsinn lU' rrl (ir^anr par l'iiiiiir a
allriid un crrlain dr^'iv. Ir crnlir Msical ini'Mlnllaii-<> rsl rvcili'- ri la
vrssir sr vidr anl(iinalic|nrin<'iM : il n v a plus il iidiiliilion volnnlaiii',
pai'<'r (piil nv a plus ni ronsi-irncr ni vidunir'. Ici Ir inaladr uiiiir par
arlitin ri'-l1r\r. I.i's rliiisrs sont ini pru plu'> riiniplr\rs paitnis. dans
ipirlipirs ras dr riuna. à la suilr dr li'sinn ('n'ilii air : il scnililr <|ur la
\rssir ail prrdii sa srnsiliilili- à la dislrnsinn ainsi (pir sa rniMrarlililr :
ru liiiil ras, l'uiinr s'arruiinilr indriiuinirni dans la vrssir sans prnvn-
ipirr dr irllrxr. juscpi'à vi' ipn' la l'oi-rr rlasli(pir du sphiticlrr snil vaini'ur
ri ipir rinriiulini'ucr j;i>ullrii i;iinltr par rr;.'it; firinrui s"(''laldissr. (jurhpir-
Tiiis aussi, dans drs ras dr et' jicnrr, 1rs spliinrlrrs sr rrlàclirnl: liirinr
s'rcdulr par l'urrlrr au l'ur ri à inrsurr dr snii ariivrr dans la \rssir. ri
l'iin olisrrvr dr rinrnulinrnrr vraie. U'aulirs l'ois rucorr. la vrssir sr
disirnd pro<.'i-rssivrnirnt sans alioulii' à unr uiirlioii ou à l'iiK iinlinrnir,
ri Ion rsl oldij,'!' dr sondrr Ir nialadr. Touirs rrs varii'li's dr synipliniirs
doivrni i-.'sullri- pridialdrniriil drs loralisalions dr la Irsion nii'liralr
I Ih-nniira^ir ou raïuollissrnirnl i. Iiirn ipiil soil rncorr inipossildr dr
ri'laldir d'une l'arou alisolur.
hans la tlcuifiiei- ronunr dans le roina. 1rs inirlions in\(donlairrs
provirnurnt d'un li-oulde drs l'ourlions psvrlii(pn's. Dans la jiiivithixif
(/rniTiilr. il rsl IVr^pirnl. à unr période assez avauci'-e, de voii- le malade
s'ouldiersous lui : c'esl la Iradurliou e\li'>rieui'e d'iuie prol'onde drrli(''anrr
in(rllrelurlli>. dr l'ouldi roniplel des lialiiludes iucuhpK'es peiidani l'eii-
l'aiire. Il après |{é;:is c'est un si;:ne pi'onosliipie iniporlani (pii iudiipie la
période leiininale de la maladie. La ih'-iiiriicr sriiile produil. elle aussi,
les mêmes Irouidrs uiinairrs. Mais iri il pi'ul rxisiri' ru oulrr nnrt'riuir-
tnrr iusutlisanir des sphinclei's due à la l'aildesse uniseulaiie jiéïK'rale;
danlir pari, il ne l'aul pas ni'fili^er, dans les ras où il exisie de la
I éh nlicu. d'examiner la proslair ipii esl pai l'ois seule ru cause.
j-.nliu. dans les </(7»rc.s-, on olisrrve aussi drs tiouldrs uiiuaiirs passa-
j;rrs ou {lironiijurs de valeur sémiolo^-iipie vaiialde. (i'esl ainsi ipie dans
les délires ai;;us tie cause inl'eclieuse ou loxicpie. ils n oui pas ;:rauile
impoi-lance, tandis ipiil en esl tout autrement dans les déliies clironicpies
où (pu'lqne «'iiisodicpiesiprils puissent èlie. traduisant I ouldi des convr-
uauces les plus éléuieuluires, ilsaiinonceid l'incuialiilité de l'alVerlion.
Kifio ^i.Miiii.dcii. hi ^)sriMi: .\i:nii:i.\.
i; - TROUBLES GÉNITAUX
l.'rn'cliiiii cl rriii'nl'ili"!! '~"iil '^"i'^ !''• ili'pi'ml.nirc de ccnlirs ini'iliil-
l.'iircs (|iii soiil siliii''> ihiii^ l.'i iiiiii'llc siicrrc Ivdv. lii;. "iriOi iiii-iIcsmis des
ri'iiliTS (les S|illill(lci > dr l.i \rssic cl dr |";iiilis, cl (|ui scdll ill(lc|)Cll(hlllts
de CCS dciiiicis. Il c\islc cii cll'cl di's iilisci'valioiis clinifiiics dans los-
iliiclles, inalfirc l'exislciicc d'une incdiiliiiciicc diiriiic et des iiialièics
tccalcs, les l'onctioiis f^ùiiilalcs chiienl conservées.
Les deux espèces de nerfs deslincs à l'appareil j;énilal, à savoir les
nerfs vaso-niolenrs on (M'ccleurs {hranchex viscérales du jAc.nis (jiniitul)
et le nerf des muscles striés, auxiliaires de l'érection el de l'éjacnlation
[nerf honteit.r inlenie) tirent leur ori;iiiic des 7>° et -V racines sacrées
ivov. C]\i. '2()S|. Qnel(|nes autopsies ayant trait à dcis lésions très liuiilécîs
de la moelle sacrée ont permis de localiseï' le centre de rcTccliou et
celui de réjaculation dans le â'' se^'inenl sacré, (les ccnires peuvent
même être h'-sés indi''|iendanimenl l'un de l'autre, el dans (|nel(|ues obser-
vations clinirpies, on a constaté une dissocialion de ces deux |)liéno-
mènes, en |)ai'liculicr l'existence d'une éjaculatiou défectueuse avec une
érection nornuile. Certains aut(Mns (Midierel Halil. iKTi'; admeltent deux
centres distincts pour léjaculation cl pJMicnl le deuxième centre dans
la moelle loiid)aii'e supérieure au niveau de la colomie syMi|)aliii(pic lom-
baire tvoy. lig. 7)7}' et 550i: les libres sytnpalliiques de I,, cl l,„ se jeticul
dans le plexus hyp()j;asti'i(|ne cl iimerverit les libres niusculaiics lisses
(les vésicules séminales. (Juaul à l'iuiiervation du p(''nis. elle parait être
symétrique, contrairement à ce (pii existe i)our les spbincters anal, vési-
eal et vaffinal. C'est du moins ce que tend à prouver ce fait tjuc, dans
c(!rtains cas d'béinisectiou nurdullaire, on aurait observé une paralysie
unilatérale de cet oigane.
Bull)OK;a\i!rneii\ . . i « i i- ■ ,
... / Mu.scics auxiliain^s ...
IsL-Ino-caverninix . . ',,■■,,■ , III racine antc-
.... , .. . "<-' 1 érection et } .
Si) iincler de iii-i'liv i , .... , ,. i rieure sacrée.
' .... \ (le 1 eiaciilatKin.
Transverse du primi'e )
lielevcur de l'anus . ... III .-1 IV . . . . )
Spliincler de lanus III n IV .... S '-'l'i" '^ satiees.
Centres de l'éreclion Il el IIP seginciits sacrés.
— de réjaculation l"' et II" segments lombaires el lll" se;.'iiiiril
sacré.
— du sphincter vésical . . III et IV" segments sacrés.
— du sphincter anal V' cl VI' segments sacrés.
De même que pour tous les troubles viscéraux d'ori-^iiu' nerveuse, les
alléialioiis des fonctions ;;énilales peuvent être de cause orj;anii|ue ou
rnlirliiililiclle.
Troubles génitaux dans les affections organiques du
système nerveux. - liaiis les (i/frcllaiis inrdullan'es. ces Iroiildes
sont caraclérisi's par un anaiidissemeiil on nue aludiliuii de la |Hiissancc
j;('nitale el sont accoinpa;^in''s presque loiiioiirs de Inuibles \ési(anx. Dans
\i' Idhrs ils oui clé éliidié- Iles eu di'hiil jimi' foiiiiiici. cl. ,iill-.i ipie ccl
lltiiini.kS IlSill! \l \ hnltli.lM: M /!! I I ^1 IMI,!
;iiilcMi' l';i iiitinlir, ils siiiil il'iirtlri- ili''|irf>sir ri .iliDiilisM-iil >■ l'oiiiiiu-
liTiiic iilliiiif h la sii|i|ii'i'ssi)in, l'i iiiiii'-iiiilissciiifiil ilrs rmirlioiis ;:('-iii''-
Nii|iii'> ". l'iirl'nis, iiiiiis liï's riii'i'iiifiil, ils iinnciil rlii- |ii'i''('i'>(ir-s iriim-
|ii''i'iiiilf lie siircxi-iliilidii {^l'-iiihilc, niais c Vsl là une lirs iiirr ('\('i'|iliiiii.
1,1' |ilus siinvonl, rc (|ii(' l'iui hIim'im' ;'i ccI l'i^aitl c»-! iinc rri''(|iiciirc amu-
iiialc lies |iulliilioiis iiix'liiiiii's i|iii mm \ ii'iiiii'iil smis rniiiii' de ci-isi's
ll'iiliniiiTI. Les ('■l'iTliiMi> ili'xii'iiiii'iil (Ir |iliis rii |i|ii> raro ri lie |iliis ni
jiliis iii('iiiii|ilrlrs, cl liiiissi'iil jiar lu- {ilii>- |iiiii\iiii' l'Irr |ii'iiiliiili's. Kiilin
1)11 iilisciM' |iarriii> l'Iicz rt's iiialaili's, a\aiil (|ii"iU soiciil aniM's à riiii-
|iiiissaiii'i' ('iiiii|ili''lc. niic |ii>i'V('i'siiiii des sctisalioiis iiciiilaiil je cml srii-
satiiMi \cilii|ilni'iisi' iliiiiiiiin'i' (iii |)('i\i'ilii' l'I liaii-^riinnr'i' m iiii|iic>^i(in
(liMlIniIlcilsi' (l'iMllllicil.
lies liiiiililcs lie la roiiclinii {^l'iiilair m' iiiniili ciiI |ii''> mium'IiI IiiiiI à l'ail
an (li'liiil lin lalirs. ri ils ni' l'iinl ;;iiiTi> ili 'l'anl liii'S(|iii- ci'ljc alVriliiin csl
ai ri\('i' à nn fcilain (li';;n'' île son i''\i>lnliiin. Cclh' iv^lc ne sonllri' (|ii'iiii
m nul tir mini nie iri-\('i'|iliinis iIihiI il m'a rh'- ilnmii- ili- i'rni'iniln'i'i|iirli|ncs
(■\('m|ilrs. (Diiti-niaiil ili's lalirliiincs i|iii. Imil en l'-lani ili'-jà nianircslriiicnl
ini'iiiii'iliniiir-s, a\ait'iil <'i'|ifnilaiil cniisriM- li-iir |iiiissanr(> ^fiMiilait'. lirs
i>\('i'|ili<nis lirimcnl \ l'aist'iiilliaiili'niciil à ce i|ii('. rlir/ ces snji'ls, la i'i'';:iini
■<anvi' lie la iikicMi' (''|iiiii<'ri' n'rlail pas l'iicnrc i-nvaliii' par la ir-siini.
Clic/ la rcinnic, la pcrvcisiini ilcs scnsaliinis pcinlaiil le roïl a cli- peu
l'Inilicc jnsiprici, cl cela pinir ilcs raisons ipi'il csl facile île ciimpi'cnilie.
hans lin cas ipic j'ai oliseivc (vny. ()•;. i7>'l cl i."^ l>is\ ayaiil liail à iiiie
reininc de (piaranlc-ciii(| ans allciiilc île ImIics :'i la pi ridde pii;ihi\i(pii'
— lalies du cône Icrniinal — il irexislail |iliis amiiii di-ii Mneiieii ni
aiicnnc sensalinii vidiipliiciisc dans le cnïl. (!lie/. celle rciiime il v avail en
nulle iiiic ancsiliésie Inlalc des voies ^'l'-nilales cl leclales cl pendanl le
coîl rinli'oiliicliini du |iénis ni'-lail pas sentie, lilic/ riiommc, rancsilicsie
de la peau des orj;anes ^r-nilaiix cl de la ninipiciisc du ;;laiid s'observe
à niic phase pins on moins avancée du lalics, à une période on |ont(>
|inissaiicc ^énilale a disparu : celle aneslliésie csl 1res rareincnt observée
à la pr-i'iodc pr<''ala\iipic. ilans ce cas. malgré une érection sni'lisanle.
rancsllii''sie lin i:laiiil peut être lelli- ipie le sujet n'a pas la sensation de
la |iaroi va^'itiale.
A la période pi'éala\ii|iic du lalio mi oli>ei'\e pail'ois die/ la rciiimc
des plii'-iioinèiies d'excitation dans le ilomaine <:éiiital. snrvenaiil sons
roriiie de crises se répétant plusieurs l'ois dans la même journée, ce soni
les rriscs i-liloridicinii's. Ili'-bnlant |iar nne ércclion dn clitoris elles abon-
lisscnl à ror|.'asmc véni''rien. Itans d'antres cas. les malades se plai;xnent
de donlcnrs très vives au iii\eaii de la miIvc cl du \a;:iii - crisfs iiilro-
vaijiiKiU's.
Itans les itflWlions iiit'iliilliilrr.s ru /"lH'i' — traiinialisines. coinpn's-
sions. invédiles — le> troubles ;.'i'-nitanx sont conslanls et iiiarclieiit
presipie lonjonrs de pair avec les Ironlilcs vésicanx. l<-i. ce ipie l'on
observe c'est rinappétence sexuelle, l'é-reclion inillc on incomplèle. I éja-
cnlalion tic- tardive on an lontraire rapide. Il l'anl du reste l'aire des
•^T' / iiiiv.' . -*/ -^ si:Miiii.n(,ii:iii-~)siiMi:.\i:i:ii:i.\.
r>u, JLj,ù ilisliiii'lioii> selon lu ti''j:i(iii de la iikicIIc alli'iiilr. I.(ii>i|uc hi i.';;i(iii
*, tMXuL.i,ii.j/~ s;"''<''' ''sl It'si'c, il 11 Cxislc |)liis (I ('icclidii m il ciaiiilaliiui. les (ciiln's
, rnrix'siionilanis rlaril ilt'lriiils. Ilaiis les cas de li'sion h aii--\('i --r ((iiiiiilèlc
' ' ' , — t'I la l'iiosc a C'W' nolée siirloiit dans les cas de Irachiri' i\r la iulnnnc
•|^(^-\('rl(''liral(' — on luilc parfois. suriont clu'Z les sujets jcniirs. du |pi ia|iisine.
(•iinséi|nenee dune paralvsie vaso-niolrice des corps caveiiiciiN (pii se
* • li'adnil par nn <;()nlleinenl dn pénis, sans éreclion viTilalile. (le sxnip-
i^ '><}/f~^ ") lônic a été constaté snriont dans les li'sinns di' la n'j^ion cervicalr on
X»-^*>*»- -^ dorsale snpérienre île la niotdie (''|)inière.
î:f-/wvi<» \>t</ •*' Bans la iinjélomnldric par artéiile sy|diilili(pie, l'ahsence d'érection est
- — constante dès le débat. Lorsqne de llasipie la paiaph'^ie esl devenne spas-
niodiipie. rimpnissaiice |)ersiste le pins sonvcnl. mais ci'lli' lui n "est pas
alisoliie. (hi voit parfois le snjet n'cupT'i-er pins (ni iimins sa |iiiiss:iEice
^l'iiilale en même temps que s'aniidinre ri'Ial de ses Idîicliuns vi'sicales.
.Mais, même dans ces cas, la reslainalion n r>l jamais lnlale et les
érections sont plus ou moins incomplètes, ri'iaculalinii plus mi imiiiis
retarilée ou hâtive. Dans la chuulicdlioii inlcriinllcnlc de la moelle l'pi-
nière, l'éjaculation ti'ès rapide est rr(''i|iiemmeid ol)ser\éi'.
Dans les lu'rrilcx de raiixc infcclicusi' nu l(t.ii<iiii\ les l'onctious fiéni-
lales sont respectées. Il en est de même dans la nrrrilc intcrxiilielle
htjperlrophuiue et dans le type Clifirrol-Minlc. Ijdin dans les cas de
lésiims de la partie inlV'rieur-e de la (/iiciir ilc clieval — Iraumalismes.
com|tressions, radicnlites — les li()id)les Lit'uitaux son! les mêmes
ipie lors(pie la ri'i^ion sacri'c de la moelle esl al|i''i-ée.
Troubles des fonctions génitales dans les névroses. —
Dans \'lii/!<l.'i-li\ le plus soiiveul. les riincli(uis ui'iiilales ne pr/'senlent
rien lie particulier à uoler. Klles s arinmplisseiil inmme à TiMal phvsio-
lii^^iqne. .le ne paile pas ici dn viKjinisiiic — que l'ini peut oliserver du
reste en dehors de 1 hystérie — et ipii. risiillaul de riivjiereslhésie de la
nniipieuse va<rinale, tout en consliliiaiil un enipeiliemeid au coïl. ne
i-entre pas dans les troubles des l'onctious ^i-nilales propremiMd dites.
D antres l'ois on observe dans la sphère j;i''nitale de ces malad(;s des
troubles d'oi'ilres divers : tantôt il existe de rexcilalioii iiém''si(pie, tantôt
an contraire une absence d'appétit sexuel, tantôt enfin une absence de
sensation Yolui)lueuse. Dans riiysléro-neur-asthénie les troubles de la
sphère ^'éuitale sont ceux que Ton rencontre dans la neurasthénie, c'est-
à-dii'c rinqinissance fiénilale, jdiénomène (|ue l'on ohseivi' souveid
chez riionune à la suite dhysiéro-traumalisme.
Les l'oncjions «jénitales peuvent être lonsidi'rahlemenl Iroublées, chez
des sujets |)rédisposés, |)ar rintervenlinii du p^vi hisme orienli''. par une
excitation émotive, |)ar n:ie suj^ffeslion. par nn trouble passajier de
leuis fonctions. Ces ti'ouhles peuvent être parfois si maripiés ipie, domi-
nant la synqitomatolo^ie de c<'rtaius étals neuraslh('-niques. ils domu-nt à
ces états une |>hysionomie spéciale qu'on a dé-linie |)ar le terme de iifii-
raslliniic génilak-.
;/.'<)r///.A:-.s nsiKiiAVX ifonmixt: v/vm f / >/ , mû
A^issiiiil (l;iii-< Ir M'iis (le riiiiiiliiliiiii, l't'-Miiiliiiii. la siin^'cslittii |irii\fiil
civcr iriiiir l'aniii Iii'||m|iii' ou jiliis sninciil |ii'(i;:ri's>i\c. cl crlii iiiis>i liirii
l'Iii-/ la rciiMiif i|iii- clii'/ riiiiniiiir. ^illl|lllis^all('l■ ou la Iri^iililc. Les riais
(IV\t-ilaliiiii ^.'.'-iiilali' |)r()|in>iiii-iil ililc soiil larcs clic/ 1rs iir-\r<i|iallics
liniimics. IK m'inciil se rciii-onlrci' clicz les ri-iiiiiics. Ils sitiil alors Ir
|iliis Miini'iil cniisr-ciilirs à la IVi^idili'-. Ii-vrilalinii Mrniijijc nVsl alms,
ril siiiiiliir. (|ii'iiiir iVi;.'i(liir' i|ili s'r\|i'-i'iliirillr.
A<:issaiil ilaiis Ir sriis dr Irvcilaliini. riiilriNriilimi ilii |is\rliisiiir
aiiiriir à un |>lii'-n(iMirnr iuliiiiuirnl rn''(|urul rlir/ 1rs iirnras|lii''iiii|urN, à
saMiii' la Iriiji ;:i'aiiilr ra|tiililr ilr rrjarulalinu. lie Irouiilr liuil siiummiI
par aiiiriirr ilir/ 1rs uialailrs l'iiiipuissanrr alisiilur.
I.rs |iii|luliiins iliiu'urs iiu iiiirluiiirs li'(i|i l'arilrs sr rrnroiilrrnl rncorr
assr/ rir(|urMMnrnl rlir/ 1rs nrurastlii'iiic|urs. (!'rsl nu liduliir ilii uiruir
(U'ilrr i|ur I ('■jarulaliiiu lrii|> rapiilr.
Itraur(iu|i plus rarr ri plus siu;:ulirr r>l un pliruninrur ipi'il m'a rli-
iloniii' d'dlisrivrr ri i|ui rsl rouslitur par rinipossiliilili'' dr IV-jarula-
liou iiial^ir la pri'sislaiicr au rours du rnïl d'uiir (''rrclinu iinrinalr.
lîrauroup plus li-i'ipirulr clir/ rihiUMUr ipir rlir/ la IrtiMur. la iiruras-
lliriiir ^'.'uilalr >"(disri'\r surtoui rlir/ ilrs sujris jruurs — (li\-liuii à
trrnli' ans m uioyruiu* — ayaiil usr plus nu uioiiis inlrnsixcrurul dr la
niaslui'lialiou. C.rllr dri'iiiri'r. lorsipTrllr rsl t'ri'ipiriiunrul pralitpn'r, a
ru rll'rl uiir iidluriirr unrivr ui>n srulriui'ul ru rllr-niriur, mais riirorr
jr ilii'ai mruir surinul |>ar I l'Ial dr di'prrssiou muialr (piVIIr drlrruiinr.
SnuvrnI ru rll'rl il saj:il ilr sujets ipii. rliaslrs en vrrlii diinr idrr mnralr
"Il rrlij;irusr. ri parlaul u'admrllaul 1rs rap|iiirls srxiirls ipir dans Ir
maria;,'!', sr l'ouï roulimirllrmrnl ilrs rrproclirs dr s'adoiiiirr à la iiias-
liirlialion. lyrsl dans rrllr i-alr^iorir dr sujris (pir l'on rriicoiilrr Ir |)|iis
sonvriil la nruraslliruir ^'(''iiilalr ri. pour ma pari, r'rsl dans ('r> rnndi-
liiMis suiionl ijur jr l'ai ohsri'vrr.
Kn mrmr Iriiips (pir dr Iroulilrs ^(''uilaux, rrs sujris sr plai^iiirul rj,'a-
Iriiiriil. du moins d'ordinairr. dr li'ouldrs vrsiraux. Ils soni oltsr'di'-s dr
Iriii- impiiissMiirr. ri lanlôl rrllr drrnirrr rsl siii'vriuir à la siiilr d"un
essai iurnirlurux. lanlôl el plus raremriil ils siuil Irllrinrul prrsnadi's dr
son l'xisleurr (piils uosrui inrme pas l'aii'c l'essai des rappiu'Is srxuels.
Kn <.'i'-n<'-ral. au inomrni dr l'artr. ou ItitMi rrrrrli(ui l'ail lolalemrnl
dr-l'anl. ou liirii ellr est inronipirir ri nr prrmrl pas Ir roïl. on l)irn elle
esl normale el cesse Innsipiemcnl an monieiil de riulromission. Dans
ces dilVérriils cas rz-jacnlalion esl 1res rapide ri a lirii Ir plus soiivrnl
avani riulromission. Celle rapidilé de réjariilalion rsl du rrsie très ciun-
iiiune chez les ncnraslli)''iii(pics. même clie/ ceux (|iii ii on! pas à propre-
iiiriil parler de iieiiraslliénie ;>)''uilale.
I.e nriiraslhrniipie ;:i'-nilal se plaiiil dliviiereslliésie de la mui|ueuse
iirélrale. de la ver;.'i' et du ;;laiid. de douleurs anales et pi'-ri-anales.
lin côté di' la vessie el de Inrètre. il présente des svmplômes de même
oïdie — /au r »/r/;jfl/)<'.v de (juyoïi ivoy. p. |07i) — el loni le corlè^'c
des arridenis urnraslhrniipirs, — ri'-pliali''r. ('-molivil/'. ('puisemenl pli\-
KiG'i SI':MI(>I(I(,IE lit s)sTI:MI: Mi m 1:1 x.
>i(|lir l'I iniclli'cllicl l'a|ii(li'. l'Ii.. s{iii\i'iil iiii'iiir un ('l.'il ilc ih'iiill il-
liiiM iii;ic(|ii(''(' avec aiiuiii^ii^Miiii'iil |iliis nii iiiuiiis (iiiisidiT.iMc.
Chez l'i'rlains n(''\ro|i,illics lin |irnl iibscrvcr dn //y/«/(/.s7/((' cl la iiallm-
griiic (le Ci' svniph'Mnc n C^l |ia> lniiidiiis facile à ('lahlii-. On \(iil des
sujets èii-e réveillés la iinil par une (''leclioii inicnse cl dcMiloiirense, sans
excitiilioii jjéiiésiiiiie |)r()|irenieid dilc, sans scnsalinn \(iln|p|nense. I^e coït
peul avoir lien mais il est, douloureux et uc l'ail pas cesser lÏTcclion. Cet
état peu! persister des semaines ou îles mois. Le |)ria|)isme csl du reste
un |iliénomcne rare cliez les névropathes cl avant de le rallaclicr à un
état nerveux, il faudra toujours sassiircr (|n il n cvisic pas d'i'pinc irrila-
live du côté de lurètlirt^ de la [iroslatc on i\r la vessie.
La nenrasttiésie jiénilale s'ob.servo chez la l'cMniic plus rarement (pi(!
chez I honnue. Ici enccn'c connue chez ce derniei- on reirouve (udinai-
ii'uieid la mastnrlial inn connue point de départ. Dans les cas (pi'il m a
i''lé donné' d'observei- cl concernani des jeunes tilles, celle iidlnence était
des plus nettes.
(liiez les ('/^//('/(//^HC.s- — alislra<lion l'aile des (h'Iircs ('•roti(pies violents
l't impulsifs (pii surviennent parfois après l'atlaiine — les Ironhies des
l'onctions i^énilales ne pri'senteid rien de spécial, et relèviMil hien pins de
r(''lat mental (iléjiénéi'esceiice) accompa^naid IV'pilepsie (pic de la m'^vrose
elle-même (Sérieux).
Les troubles des Imu-lions génitales — anomalies, inversions, impul-
sions, etc. — sont lies plus eomimins chez les (iliOm'x, les lU'çn'nOrvx;
leur i''tude iientre pas dans le plan du |in''senl ouvrage
V. - FIÈVRE NERVEUSE
« Le maintien rifiiuniMix d"nno température uniforme (du corps) est
imposé par l'action vijiilante du système nerveux, i|ni refrène pins ou
moins la pioduction de chaleur dans les tissus, ipii permet ou eni|)èche
la déperdition de calori(|ue pai" la peau on par les poumons, et qui, par
son iiilluenee sur la ciiciilation, essaie d'établir une pnidcnle icparlilion
de la chaleur dans tout le corps. » (iionchard, hSUô.)
Ontic cetli^ propriété de régulation lhermi(|ne, le système nerveux est
capalile de produii'C de la lièvre, c'est-à-dire de iirovoquei' l'élément
capital de la lièvre, Vlnijiniliariiiie.
Les preuves expérimentales de ces deux propositions ne inani{iiciil pas.
Les unes démontrent que cette inlliuMice sur ri''i|uiiil)re lliermiqne
s'exerce par rinterinédiaire de phénomènes vaso-moteurs. Ainsi l'inipres-
sion de fi'oid on de chaleur sur la peau, transmise aux centres sensitifs,
entraîne, dans le ])reinier cas, un icllcxc de vaso-constriclion, el dans le
second, un réllexe de vaso-dilatation : et la consé(|U(Mice de ces |)héno-
mèni's est la limitation ou l'an;inienlation de la circulation superficielle,
c'est-à-dire une diminution on mie aiifîmentalion de la di''|ierdition de
calori(|ue. D'antres expériences établissent, de la part du système nerveux,
une action plus dirciie sur la li'inpi'Talurc. Iji ell'cl. dans ic's parties du
iitoi iti.Hs I /.S/A/M/ A iiiiiiii.i.M Min I I -/ mer-
i-iii'|is in'iM'fs lie rirriiliilitiii |):m' I:i li^aliiic on hi i'iiin|)i't's>i<iii ilo inli'i'i'v.
Ii-s M'ioaliiiiis ildiiliMii'i'iisrs Miiii''iifiil lin ;ili.-iisscnirn| ilr hi lfin|irriiliin'
lliMilcnliaiii I. I)i' inr-nif. apivs .'iMiir |iri\i'' la ^liiiiilf snn>-in:i\ill.'iirc
ilr rirnilaliiin. ri'M'ilaliiin de la corilf ilii l\iii|iaii at'criiit la li'in|M'-raliit'<-
iCI. It.'inaiili.
I.a |ici-->iliilili'' juMii' le sxsti'inc iicimmu de |ii(Miiiirc i'iiv |m'i lliri iiiir l'sl
tlriiKinlin' par ilc nninliii'iiv faits cnimi iiiifiilaiix cl ilinii|iii-.. HivciM-s
i'\|n''iii'n('t's t'Ialilissciil (pu' ct'ilaini-. ivj;i<iiis tics ccnircs iicivciix mil
nnc ailitin iliicilc sur la cainiilicalicm. en ilchois de loiilc aclioii \as(i-
iiKili'icc : ainsi une scclioii |iralii|iicc ciilrc le linllic cl la iiroInliiTancc
iTschei-liicliin I |irodiiil une liv|iei'lherniie cniisidcialtlc. IIim'i celle cnn-
cliision ipiil V a dans ces it''j;i(iiis de I axe céicliiti-s|iinal des cenli'cs
lliei-nii<|iies. Mais, pnnr les uns. il y aurait siiii|ilenienl un ceiilrc lé^iii-
lalcnr i>ii iniidéiatcni' dmil la siippressinn prudiiiiait riiypei'liici'inic :
pour les antres, il y aurait à la fois des ccnties iinidcialeurs cl des
centres excilatenis de la <-a!orilic;itiini.
IJnanI ;i la localisatiini de ces centres, on est loin d être lixé à ic snjel.
Dit les place antoiir de la scissure de iiolando. dans le lolie l'rontal. dans
la partie pustérieiire du lolie teinporo-splK'-iKiïdai. dans le corps strii' et
dans la concile optii|ne. (lerlains auteurs adineticnt ipie le rôle de la
siilislance cmlicale on ^.'an^'lionnairc n'est pas direct et ne s'exerce ipi'ii
distance, soit par excitatitni, soit par iiiliiliiliiin sur les vi'-rituliles centres
lémilalcnrs. dont le siège reste à déterminer. .1.-1". Giiyttn (iS!!."!, <lans
M's expériences, cmitirme ipie la piqûre du cerveau aiij:meiile la lem|>é-
ralnre, |ionr\n (|u'clle intéresse des points précis : le noyau candé, la
concile ojitiipie. le coi|is calleux, le triijmie: mais, dit-il, il tant tpie la
piip'ire atlciiine la paroi veniricnlaire, el encore le pli/'inmiène est-il
inconstant. Kl il conclut tpie s'il existe nn centre tlicrmi(|ne, il reste
livpollii'titpic : peut-être s'agit-il siinpleinent d'une action léllexe exercée
sur le liull 1 la moelle par l'excitation des parois ventricnlaires.
Maigri- l'indécision qui eiiveiopjie encore la (piestion de l'existence et
de la localisation du tm des centres tlierniiqnes, il n'en (>st pas moins
démontré tpie le système nerveux exerce une iiillnence capitale sur la
n'-gnlation de la chaleur, et qu'il est capalile de produire riiypertlicrmie,
xéritaldc tiè\re nerveuse. .Mais le mt'canisme de celle lièvic reste inconnu,
liypothétiipie : ou liien il s'agit d'une action ilirecte sur les centres de la
( aliiiilicatiiin. on liien l'alVection causale intervient en modiliant les
échanges dans les tissus, en (rouillant la vie autonome de chaque cellule,
en un mot en produisant i-ctie comliuslion exagi'-ri''e (|ui (>sl la caracté-
ristique de la lièvre, comliuslion qui aurait pour n''sull,'!l de jeter dans la
circnl.'ilion des snlistances |ivrélii;.'énes, ainsi qu'on l'admet pour la patho-
;:enie lie la licM'c iiiMamniatoire.
Kn aliordanl le diimainc de la clinii|ne, en envisageant irensemlde
toutes Ic^ all'ections nerveuses snsceplililes de s'accompagner d'i-lé\alion
de tempi'ialnre. on voit qu'elles n'ont pas toutes le même mode d'action.
lofic siiMiDi.ixiii-: m sysri-.Mi: M:i!ii:r\.
ni la miMiU' ('X|ircssi()ii syiii|i((iiiialii|ii(' |i(>iii- ir (|iii iiiiicriiir la lirvrc.
Aussi, I il II lût (jHc tir l'aire mii' (icscri|iliuii alishailc de la lir\n' iicivciisc.
(|iii iir |Miiiiiail (railleurs s ii|)|irn|iiei- ipi à i|iiel(|iies cas parliciiliers,
il Mil' seiiilile inélTTaiile d'en passer l'ii re\iie les (lilVérenles causes, eu
siL;iialaiil le■^ |iai liculaiiles (|iii' iliaciiiii' ini|io>-e à la lièvre qui l'aceoiii-
'"''-'"''
louleruis, il esl penuis de sig^iialer (piel(|ues earacléres ^i''iu''raux (pie
prc'-seiileiil eerlaiiis lypes r(''l)riles. Ainsi les an'eclioiis inllaniiuatoires
aij;u("'s de la siihsiauce ((''i éhiale pioviKpieul une livpeillieriiiie géiiéra-
lenienl iulense. doiil la inaiclie el la durée sunl paiallcles à colles dc la
maladie (dle-nH''iue.
Ilaiis les all'eclidlis nerveuses (pii se leiniiiieid pai- luii' i^sue lalale. la
lenip(''raliire esl Ird's (■■lev(''e. elle alleiul s(Ui inaxiinuni au iiKiiuenl de la
iikmI el S(Uiveiil conlinue à nnuiter ensiiile. L'iiiiporlaiice de la lièvre esl
(pwhpiel'dis en rappurl avec le si('^(' de la lésion : nue luvi'lite aiguë de la
r(';^ioii dorsale un Idinliairi' |iiiurra |)r()ilnire une li(''vre insignilianlc pour
ainsi diic; au ciinliaire. une all(''rali()ii aiy:uë de la nnielle cervica'e sn|)(''-
rienre un de la rtjgioii linlliaire produira imnK'dialeinenl nue hyper-
llieruiie e\lii''iue ('i-'i", -'h)"), liiiliii la li('vre nerveuse, lors(|ii'elle ivsnile de
simples Ironliles r(mcli(uine!s primilils, comme dans cerlaiiies n(!nroses.
esl remaripiahle par sou iriH'gularili', son iuslaiiilili''. la couseivalion de
Télal g('n(''ral malgiv la durée parfois ln';s loniiue de lin perllierinie el
euliii par sa lii''niguilé générale.
Au cours de certaines all'i'cliiuis nerveuses, la lièvic peut ap|iarailre
sous I iulliieuce de complicalions iullammaloires (cvslile, liévic uriiiense,
escliaresi. Ces faits u'onl natnrelleineni aucun ra|i|)orl avec la lii'vre ijni
esl sons la dépendance immédiate de la maladie nerveuse.
On peut classer en deux groupes les maladies nerveuses (pii saccom-
pagnent de lièvi'c : I" maladies (U'gaui(|ues du svsième nerveux:
'2" névroses.
I FIEVRE NERVEUSE DANS LES MALADIES ORGANIQUES
Klles c(Mii|)i'emient les li'sions iiillainmaloires. les li''sioii-. iiii''caui(pies,
les'lési(Mis toxi(|iies.
I" Lésions inflammatoires- — Tons les états iiitlammatoires,
|ioui peu (pi ils soient siiriisainmeiil iiilenses, étendus, et d'une évolution
rapide, donnent naissance à de la li('vre : l'appai'cMl nerveux ne l'ait jias
exceplion à cette règle. Kl celte li('vr(> reconnaît généralement nue patho-
génie conlorme à celle des inllanimations banales.
Ainsi la lièvre accompagne les méniiujiles ci'vrlnvi les el cûirhi-o-spi-
luilrs. les riicrjilifililcs, les iiiii(-lilrs aifjni'x el les poliiiu-wilcs.
La (i('Vi'e, dans la tiH'uiixjilf nujuë, a une; vivacité reinar(pialde. I.e
lliei'moiii(-lre nionte aux euvir(ms de iU" el dé[iasse rr('Mpieuiinent ce
niveau. A son déliiit, la li("'vre m{''ningili(pie pr(ivo(pie souvent un frisson
violeiil assez |ir(dong('', parfois iiui(pie. rapp(daul le frisson de la |iiienmo-
I KHI III i:> I /-iv/fw A iiohii.im: si i<\ i:i -/ hm;:
ww. i'('iii|il,'i('i'- (|iirl(|iii-riiis. l'Iic/ les cnraiils, |ijii' un .'icci's il r-|>ilc|isj<- cnii-
\ulsi\i'. An iiiilii'ii ilc l;i lit-vrc lu ii'«<|iiiiiliiiii s'acrrli'ic: li* |m)IiIs, rr^iiiiici',
|ili>iii, (lui, il(''|i:iNsr lltll.l.,'1 |iLMii l'sl si'tIii', l'Iiiiiiilc; la niii;:rsliiiii ilii visa^^r
l'I IV-clal ilt's \i>ii\ Iraliissciil ri-xi-ilalinii ri'i'i'-lii'alr ilti inalailr. I.a rniirlic
llici'iiiii|iii' l'fsir l'IrM-c |iciulaiil IhiiIc la iiialailic. |ii'i''sciilaiil ilc Ii'i^i'tcs
irinissidiis iiialinalrs. An iiiiniii'iil un la lin iicnr liiialc riixaiiii le nialailc,
on rinislali- Ir l\|ic ilissiirii- ilr la tii'Mi- ini''nin^ilii|ni' : le |iimiK csI
rali'iili il .'ill. il) |iiilsaliinis, alors (|nr la lriii|ii''i'alni'i' se iiiaiiilicnt
;'• iO". H°. s r-lf\aiil |irii(laiil ra<;iiiiif. ri iiail'ois iik'-iiic ajui-s la nioil.
haiis la iiiriiiiKjile liihcrculi-iisi'. la lirvic rsl (riiiir roiislalalion |iit''-
rit'iisi' |ionr li> ilia^noslir ilrs les |ii'i>ini('i's jonrs de la inalailir. l'illi'alVi'i'li-
un ly|ii> ivinillriil à (>\as|i('Taliiins vosiirralcs : la IciniM-i'alurc ininilc à
."N",,*), ."il". I.i'|iiinls à ri'lli' iiôrioili' l'sl au;;nii>nir- ilarissa rréi|ui'in'i>; mais,
ili's Ir (li'-liul. la ronriir lln>i'inii|n<' ri le Iracr du |)onls sont i'i-niai'i|nalili>s
|iai riri-i'^'iilaiilt' ilc Icnrallnio l't Irs liinsi|iu'sallfinaliM's de li-urs \aiia-
lions. l'Ins lard, à la sfcondi- |u'Tiiid('. le iiaiallidisinr ci'ssi' : le |ionls se
lali'iilil. cl la l('ni|u'Maluii' s'abaisse mais reste siipérieuie à la normale
(lièvre ilissoiiée". Kniin. ;i la Iroisième période. le|ionls re|iieiid de la l'n''-
(|nence saeeélére île plus en pins, devieiil pelit, faillie, lililonne. el la
lempéralnre reninnle: l'aseension lliei'iiiiipie se ponrsuil an MKinn'nl de
ramollie ipii nianpie le maximum du de^jv lliei'mii|ne eiiiislale.
A coté des niénin;,'iles aij:nës. je placerai Vhfiiionrif/ic int'iiiiKjiu'. Uans
celle alleclion. (|ui simule rréipiemment une ini'iiin;:ite ai^në, il exisle le
plus soinenl de la lii-xie : celle-ci |ient èlre l'nrl l'-levée. Aussi, (lliaullard
a-l-il l'ail renianpiei' ipie l'on ne peut coin|iler sur ce svmpirnne pour un
diaj.'nostic dilli'ientiel avec la ménin;:ile.
\.'cnri''iiltnHli' (l'ujuc s'accinnpa;,'ne d accès l'éiiiiles sans caraclèi'cs
[Mi'cis re\enaiil à intervalles liés inégaux.
Huant à Vdliii-s tlit cerveau, que l'on peul considi'Ter conirne I alion-
lissaiil irniieencéplialileai;,'uë ou suliaifiiiè. la lièvre (|n'ou peut y oliserver
a des caractères l'orl variables. ïanliM elle est élevée, ii tvpe intermittenl :
plus sonvenl elle esl modi-ri'c. el les l'ormes à aliiiic lenle joni assez
rréi|neminenl lont ;i l'ait apyiélii)ues.
la période l'elnile conslanle (|ui accom|iaj,'ue le début de la pnrdlijsie
in/niilile a une notable iin|)orlaiice poni- le dia^Mioslic. le plus smiveiil
léirospeclir. i|i)'on esl appeb- à |)orler dans les cas de ce <,'eiire. Klle
a|ipai'ait brusipiemenl au milieu d'niu- sauté paifaile. atteint ,'!)", i(l". et
s'y mainlii'iil de trois à cinij jours.
Le di'-bnl des iiniéliles (ii(iiiës el de cei'taines /«(/i/hc('/-//c.s- s'accompaj:ne
d un moiivemenl Fébrile sans caraclèi'es spi'-cianx. ipii peut lonlet'ois.
par sou inlensilé. faire disliii}iuer une polynévrile infectieuse d'une
polvuévrile alcoolii|ne.
2' Lésions mécaniques ou irritatives. — le ran^-erai. sous
ce litre. Ie>. li'"~ii)ns non inllanmialoiio de- centres nerveux causées soil
pai' le tiannialisine. suit par des destrnclion- du li->n nerveux iliémor-
1008 si.Mini.di.ii: ni sysTi.Mi: .\i:i!ii:i.\:
raines, l'amollisscinciili, soil par <!(• simples lioiihlcs ciiciilaliiiics (cnn-
j^cslioii, paralysie ^éiiéiale. seiéi'ose en plaques i.
I,es j;iaii(ls li-diinialiitnH's crn'-hraiix s"aee(iiiipa;jneiil sdiiM'iil d livpei-
liiei'iiiie : .1.-1' . r.uyoïi en a réniii 7>{) cas. Le ty|»e IV'hiile esl soiiveiil cini-
loi'ine à ichii (pie l'un verra plus Idin dans l'héuiorraj^ie eiMM'brale ; mais
il i's| li(''(|uenl que l'ahaissi'uieul inilial soil remplacé |iar une l'Ii^Nalinu
lliermi(|ue. I.i's l'ails sdul assez eiinroriues :i ce (pie Hnicl a sit;iial('' dans
ses expi'riences : un Irannialisiue xiuleul produit iuiiiK'dialenienl une
l'orle (^'lévalion de lenip(''rature, puis en (piid(pies miuules lui ahaissemenl,
i)ienl("tl suivi d'élévalidn jns(pi';i la niorl.
I.a rapide apparition d'niu' élévalion lhei'mi({ue apr(''s uu tranuiatisme
(In cerveau nannonce pas lonjoiirs une inoit lalale.
Les Iraiiinalisnirs nirdiilldirrs violents, contusions, iiltiitions,
liroieinenl de Li umelle. produisenl aussi riiyperlluu-niie rapide.
alteignanl it2", 4."", siutout lors(|u'ils sii'.ncnt à la r(''^ion cei'vicale (luxa-
tions, IVaclnres du racliisi.
L'iiypeitliermie des traunudismes ct''r('liianx ne se montic pas senle-
leinenl à la période terminale, mais (die la précède' jiarl'ois de plusieurs
jours, et elle |ieut apparaître en deiiors de l'état comateux. De plus, son
ap|iarition aussil('d a|Mvs le traumatisme prouve (pi'(dl(! ne r(''sulte jias de
l"enC(''[)lKilite secondaire. Il en est de mi'iiie de I liyperlliermie (pie l'on
observe [)resque réf;iilièrenieiil à la suite d une inlervenlioii eliiiuij;icale
|toilant sur les centres nerveux et pailicnlièrcîinenl sur les ccMvean. Il est
rri'quenl, le lendemain de rop(''ratioii. d'oliserver nue lièvre de W. Klle
n'a pas de sij^riilication prorutstiipie dérav(U"ii)le et disparail ra[)idemeiit.
Dans le sladc iin'''iiiiiiiiijiii' des maladies du svsli'iue nerveux, on note
souvent une élévation de l.i tenqu'ialiire à la piaioile terminale. Wini-
derlich a signalé égalenienl ce pliéiioin(''ne dans le li-lanos, Wijiih-psir.
y/ii/Hléric: Krbdans les /;/é;////////r.s-, l.i sclrrnsc ccrOhvdU'. Vœdé/iie cvrr-
liral des maladies générales; (diarcol y ajouta les lésions n'-rrhrdlcs
(incieii)ics avec cicatrices chez les li(''miplégi(pies; Simon, les IriniiiKili^niii'f;
iiiàd II 11(1 ires, f.harcol s"ex|)rime ainsi à ce sujet : ■< Ai Hiieiil du
stade terminai de ces malaiiies nerveuses, on con^lale nu coma proioud,
ipielipielois, mais raremenl. pri''cé(li'' de ih'lire. avec ;iccélér;ilioii du
pmils, nivosis, parfois des (diivnlsious. csciiare rapide au si('';je et (''li'va-
lion de la lempérature centrale ipii atteint i\", '/'J". La cause de celle
liyperUiermie serait lépuise ni nerveux. >•
Deux (d)servations dues à Lrlt et à lioseusleiii signaient l'élévation
lliermii|ue dans Viipiiplfrii- cOirbrale. .Mais c'est ;i Charcot (pi'appartient
la premii''re ('■Inde sys|('iu;iti(pie de ce |iliéiiom('ne, conliniK'e ensiiile |)ai'
lionriieville.
i,a ciMii'lie tliermiipie dans VliriiKirraijic (rrélinilor \';\\\ en Irois stades
(Charcot). .\u moment de raltai|iie il y a aiiaissement de lempéraiiire.
par une sorte d'inliihition ilirown-Séquardi comme (liez li-s grands
traumatisés eu état di; cho('. La lempéralure peut descendre jusiin'à .".V.
Puis il se produit une élévation secondaire, période stationiiaire. Alors,
riini;iti.t:s nsiÉiiM x i)OHioi.\h: .\t:nii:rsh iMim
^1 la ^iii'iiMiii (luit Mii'M'iiir. on si hi iudiI est ililIV'n'-c, I'iMi-miIioii mm mi-
iLiii'c t'iiil |il.'ii'f à lin inniNt'l aliaissmirnl i-l la li-iii|M'>i'aliii'(> iisrilic rnirc
.'T',') l't TiS". ('l'Ile |H'-riii(lr slatioiinairi' |ii'iil ilnirr |ilii>ii*iirs jours.
Si If iiiala'lf iloil nioiirir, le Iroisiènit' siadr se raracli-risi' |tar une
asi'iMision rapiilr : en i|ni-li|iics litiircs la liMii|ii'Talnrf allritil VO". H", ri
anivi- à son inaxiininn an inoinciil ilr la tiiinl. SoinrnI la pr-rioili' slalioii-
iiaii'c l'ail (h'-laiit ilaiis 1rs cas rapiilrs ri l'asi-i'iision |ii'r-a^onii|iii' stircrilr
à raliiiissiMiii'til inilial litoiiincvillci. Mans Ifs i-as ronilrovants la iiiorl
jifiil sf l'aii'f |)fii<latil rii\|iollif l'iiiif : on liii-n rii\|iiTllifi'inif rsl |ii'i^forf.
Itaiis If riiiiii)llissi'iiinil cérrhriil il ii'v a pas li'aliaissfnifiil inilial ili- la
tiin|>fratiiri' : cfllf-ri s'flf\f Iniisipifiiifiil à 5!l'. id'. |iiinr icNfiiir an
lioiil lie (|iifli|iifs jours à son ilc^n'- normal.
An cours ilfs ti/J'iTlioiis chronif/iii's du crrrran. on |m'iiI \uir siuM'iiir
(Ifs (i///;(//(CN <//"i/»/c(7i/(>/-*(if.s a\fci''lf\aliini llif rinii|iif iinnn'-ilialf ; c'csl la
|irfcocilf tif I liv|ifrllifriiiif i|ni ilisliii^'iifia ces allai|nfs a|ioplfclit'orinfs
lie l'apoplcxif \raif. (Ifllc clcxatioii île lcni|ii''i'aliirf |iai l'ois flcvff n'iiii-
|ilii|iif pas l'alalfiiKMil la moi I procliaiiif .
(les accfs ne soiil en fll'i't tpif ilfs cpisoilcs an cours ilf rallfction
cliroiiiipif. (In IfMilisfiVf ainsi ilans h\ itnruhixic ijénénih' (\Vfsl|p|ial|. les
tiiiiu'iirx ri'irhralrs. clie/ les sujets ayani des cirai rifcs (ranciens l'overs
(ifslrnclirs, cl ilans ipifliiucsallfclionscérfliro-spiiialfs on spiiialfs: la srlr-
nisi- ni iiliii/iirs. la inijélilr ili/J'itsc, lifaiiconp pins rarenienl tlaiis U^tahcs.
Il esl |iossil»le ipie la coiigeslion cérélirale soil dans ces circoiislaiices
le point lie tle part di's accidents lliermii|nes. C'est ipTeii ell'fl la fiiiif/rsliini
ifirhnilf primiti\f fsl capalile de proMiipier de l'ortfs ascensions llier-
iiiii|nfs avfc accidcralion du pouls, (hi a di'cril chez les entants une
congestion d'-n'-lualf an (muis de la de iililioii, s'accompa^naiil de lièvrf
inlfiisf avec céphalée ipii pourrait en imposer pour une niénin^'ite. Mais
dans CCS cas il u'v a ni raccéh'M'ation du pouls, ni la mudiliialion de la
respiration ipi'oii ohserve dans la inénin^ile.
l'eul-ètre la foiiueslion est-elle eiicorf en cause dans I apparilioii des
iiiotiveineiils l'i-hriles, idiservés au cours de i-crlniiws maladifs iisi/fliititiCfi,
en dehors des accès apoplectiroiines et des lésions snrajonlées (heinoi-
rajîifi.
"»■ Lésions d'origine toxique. — Hivcisfs inloxicalioiis peuvent
exercer leur acliciu sur le svslénie nerveux, et inanit'fsler cette locali-
sation par une an;,'iueiilatiou de la tein|)éralnre centrale, il en fsl ainsi
df Viiirniic. dont raiiioii dans cf cas pourrait s'fX|diqnf r par la réten-
tion dans le saii^' de suhstances pyri'logènes. dont la présence a été
conslatée dans riirine. (le sont les /'oj-iiies tierrciises de l'urOinie qui
s'acconipaiL'iieiit d'Iiyperlhcrmif . Tantôt il saj^it duiémie conviilsive:
mais on ne saurait incriminer les coiiviilsioiis d être la cause de l'éléva-
tion de la tempr-ratiire, carcf llf-ci existe loul aussi hicu dans les formes
iléliranlf . paralvtiipie et comatense . sans ipi'il y ait de convulsions. Celle
hypcrthi'rniie léhrile niéniiipie se traduit par nue ascension rapide de la
io:t( shSMioi.iioii-: m sysrf:Mi-: .\i:ini-:i x.
cniirlio iiti inoiiii'iil du dt'-liiil îles îiccidciils iiri'iirHincs. d Miil une
liliiiclie illialo^'lli' il ceux-ci : elle -e iii.iinlii'iil ainsi a .'i!l. 1(1. il (le;^iés.
|)i-iil alleindrc i'2 dc;;r<''s .111 nidinenl de la niorl cl > arei dllre encoie
ensuite. Celle li\|ieillioiuiic s"acc()iup;i};ue d'acciMéialinn du [inids cl des
uuiuveineiils res|uialiiires. Si la crise uicmi(|ue ;^uéiil. la lièvic cesse
avec elle.
I.c li'laiios dans st's fin mes ai^nT's es! uin- des allecliiui^ lev plus liyper-
lliermisaules. l/éicvaliou de leui|iiialure ili'lii:le a\ei les |ii-euii('r(!S
eoulraclures, parfois avani: elle sidè\e ra|iiileineiil sims n'-inissiou il
lucsuie (|ii"ellos s'élendcnl ii un |iliw Liiaml unniliic de inutiles, el cela
d'aiilanl plus (|ue le cas es! plus i;iave el plus 1 apide dans sun évdlnlioii.
Elle alloiul loujonrs }0 déifiés, souveni i I . el an iruiiucul de la iiioil.
(|Ucl(pior(iis même après, elle atleiiit smi niaxiniuin : i'-l. iô, li dej;ics.
Sans doule. la coiitraclurc du muscle esl une soiuce d'élévalion lliei-
iiiicnie, en raismi de l'excès des comiuisliuiis inuscnlaires. Mais il esl
viaiseinhlahie aussi t|iiecertainspi()duils(i"(Mi^i lie iTiiciubienuo action lient
(iireclemeut les cenlics lliermi(|nes, car riiypeilliermie est parfois très
coiisidéraiile, alors ipie les convulsions loniipies et les eontractnres iw
soiil encore étendues qu'il un petit nonilire de inns(les: el d'anlie pari
les conlractures |)euveiil dans eertains cas exister sans li\ perllierinie.
■>■■ FIEVRE NERVEUSE DANS LES NÉVROSES
Dans les faits itrécédtMits, (|iit'l tpie soit le inéeaiii^ini' iiiliine iinoipié.
riivpcrtliermie, la fièvre nerveuse, ('-lai! le resiillal d' l('sordre anato-
iniipie du tissu nerveux, d'une lésimi siuneiil liieii di'Iei minée. Hans
ceux qui vont suivre, on ne Ikiiinc a roriLîini' aiiciine h'sion neixeiise
ap|)récialde, (MI tout au nioiils diredenieiil iiieriminalile: el la cause de
la flèvri' a|iparait être siinpleiiienl nu linnlile rdiiclioniicl piiiiiilir du
cerveau.
Avant d'entrer dans la descii|itioii des dixei-es ni'vroses liypertlierini-
sanles, on peut mentionner quelques fails ipii dénioiitrenl iminédiate-
menl rinlluence du système nerveux sui' la luoduction de la lièvre. Tels
sont les accès léiiriles apprécialiles ii l'examen du pouls et du llieiiuo-
niètre, fiéipients chez les sujets jeunes el nerveux ii l'occasion d'une
excitation psvcliique, émotion vive, colère, discussion, l'aligue corpo-
relle ou autre, courbature, refroidissement léger, écart de réj^Miiie. Il en
esl de même des élévations thermiques (pii, dans la <'oiivalesceiice de la
fièvre typhoïde, suivent le.^ premières leritativiîs d'alimeiilation.lioiK liard.
ipii mentionne ces fails, ajoute qu'il s'agit lii d'un système iiei\eii\
(léhililé, ipii ne sait pas refrénei- la calorilicalinn ou adapter exacleiiieiit
il la |)roduclion les appareils i|ui aident ii la déperdition du caloricpie.
Les névroses dont il y a lieu d'étudier l'action pyrélogèiie sont r////x/e-
ri(\ la iii'iirastliénie, le (joilrc cxoijlildlinifjin;, la clioi-i'c, I épilc'/jxir.
Fièvre hystérique. — L'existence de la fièvre hystérique, afiirmée
|iar r.riqiiet, niée par d'autres, était généralement admise il y a une
I Util Ht t s iis<i:it.\i.\ iiiiitii.iMi M m i:i si:. inn
ili/iiiin- il ;iiiiici's. (In s'iiccniikiil i\ lui lr<Mi\i>i' ilt's i-jiriti'lrrcs .-issi-/. |ii'i'-(-is.
Toujuiirs (iliNci'M'c ('hi'/. !;i rciiiiiii', l'Ilc n'ullruil pns di* |\|i(' ilrliiii ri l'-hiil
cs^fiilirlIi'iiM'iil iriv;:iilii'-i'(', ri''>isi;inl j Ions les :iiili|iyit''lii|iics. Kllr
|)<iii\:iit ,'illi'inilir une ti-iii|ii''i'.'iliit'i' lit's rlcvi'c cl diiici' |iriiil.'iiil \i>\\>i-
lfiii|is. Miil;;rf Imil, l'i'-liil ^('■iH'i:!! rc>l:iil linii. ri>iiilMiii{iiiiiil |ii'i'si>,|,'ii| cl
|Miu\;iit iiiiMiic .-ui^iiiciilcr.
T;iiilcit la lii'Vic li\>|i'ii(|iii' i('>lail ImiIi'c, iii(iii()>\iii|il<iiiiali<|iii'. Tins
siiiiM'iil lin la (li-n'i\ail rliiv (1rs snjris siinnlanl nni' inaladir iit';{anii|ui>
IV-lti'ili'. lirsl ainsi i|iii> Itij^al et Ihinul avaient citi' ilcs i'\imii|iIi's iIc
|)St'nilo-lii-\ii' ly|ilii)ï(lt' liysli'ii(|iii'. I c-- ras ili> |iscnil(i-nii'-nin;:ili> liyslc-
iii|iii- l'taicnl i-innii' |ilns IVciincnls, il y avait aussi îles lirvics liyslc-
i'i(|ni-s sininlani la tnlirrcnlnsc |inlini)naii'i'. A relie é|iiii|ue un iliseiilait
non sur revistence, mai-- sur la IVi'iineMi e [iliis un niiiiiis ;,'ranile de eelle
lièvre.
A riieine aeluelle un est nmins ailiinialil'. ïaiiti'il il s'a;:iiail de mala-
dies tn'L:anii|nes réelles, de tniiereuinse en iiarlieulier chez des malades
i|iii piinriaient. d'anlce part, pn-senter le lempr'ramenl liysl(''iii|ue;
sonveut enlin le mi'-deein anrail l'-lé induit eu erreiu' par la supercherie
du sujet. Onoitpi il en suit eu réalité, tnnl le mnnde es| ir.'icenrd piinr
aduK'tti'C ipi'il s'a<;it là d'un symptôme i'nrl rare cl dniil { i ma pari je
n'ai (ihscrvé jusipiici ipTun seul exemple.
La fii'i'rt' In/slvriiiin' n'oIVre pas do type déliiii : elle est cssciiliellenieiil
irré;;ulière et ri'siste i\ Inns les aulipyri'tiipics.
Celte lièvre allecte nue inarelie (piel(|nefi)is intermitlcnle. souvcnl
eiinlinne ou n'-miltcnte. avec exaspi'rations vespérales mi matinales. l,a
lempéraliire alleinl ."S, ."!l. i(l, H degrés et se maiulienl ainsi pemlanl
des semaines cl im-nn- des mois, avec ini caraetère de coulinnité nu an
contraire avec nue cxlrèuie irré|,'ulaiili''. ipii ne |iermct de rassimiler ii
aucun des l'-lats léhriles syniptomatii|ncs connus. Puis elle disparail lirns-
■ incmcnt du jour an lenilemaiu.
IlillV-rcnts auteurs ont si<;nalé des cas de lièvre livsli'-iiipic avec lenipi'-
laturc lieaucoup plus élevée que les eliill'ies précédeids. Pour ma part,
j'ai en 1 occasion de conslaler chez une jeinic lille de la clieulèle pri\ée,
et cela pendant onze jours de suite, une température axillaire oscillant
selon les jours eulie i.'i defîrés et iV'S. Chose sin^nlièic dans ce cas. la
lièvre uapparaissuil et cela dune manièie alisolument ré^'ulière, ipie
lorsipio la malade se mettait an lit. .le pns m'assnrci' de la conslanc(> dn
l'ail en faisant coucher la malade de joiu' en joui- à une heure plus tar-
dive — '.( heures. 10 heures, Il heures, minuit. I heure, '2 heui'es.
.~i heures du malin. I.c ilonzième jour, la lièvi'c disparut complètement et
ne reparut pins. Pemlanl tonte cette pi'riode l'édirile, la malade n'eut pas
de crises ni d étal mental hystérique et la lièvi-e une l'ois tcrmiui'-e. elle
ne pn-seuta pas d'ainaij,'iissement. l/i'-lal liysléii(pie élail ici la cousé-
ipiem°e d une alVeclion coidiaiiée. lue l'ois la solution heureuse interve-
mie l'hvpcrlhcrmie disparut apiès une crise de iiciTs qui dura |ilusieui's
heure». 1! \ a de cela iliv-scp! ans et liieu des inis j'ai revu et je revois
lu;-,' ^iMinKii.ii; i,r ■-)-ti Mi; .\i:nri:i\
('iicorc (l'Ile iiiJiladi', iuijoiirdliiii inrii' do i'jMiiilIc. (|iii. depuis Ims,
n'ii jaiiiiii^ |)iéstMité le luoiiidio syinplùiiic iicrveiu.
Malgré sdii iiileiisilé appareille el sa durée, la liè\re iiystéri(|iie ne
s"arciiinpa};iie pa^ d Hidiiiaire des Iroiihlcs {fénéraiix (pii loiiiienl le
ciirtège lial)iliii'i des pyrevies. Parfois cepeiidaiil il y a du malaise avec
coinlialiiiv, n'-phalalgie, langue saliuirale. sueiiis, fVé(nienro du ])onls.
Mais ces trouMes. onlre qu'ils n(! sont pas au complet, sont en désaccord
avec l'éir^xaliDii de la lenipéiainre. \'A liabiln(dlemenl l'élal général reste
liiiii. rcinl)on|>oiul persiste, il augmente même parfois.
Tantôt la lièvre liystéii(|ue resle isoh'e, nionosvmplomalicpie. Tantôt,
et c'est le cas le pins fiéqueni, elle accompagne d'antres manifestations
de la nt'-vrose. Ihuis ce deinici' cas. les symptômes se gron|)eid souvent
de lelle manière qu'ils simuleid une maladie oi'ganiqne fi-brile. In cer-
tain nombre de ces syndronu^s lï'hriles simnialcnrs uM'cilenl une mention
spi'ciale.
Parfois l'iiyslérie simule la invnitKjilc. surloni la iiiciniujilf liihcri-ii ■
li'iise. Uaiis un cas l'apporté par Pitres, il s'agit d une jeune lille (|iii a
soigné pendanl toule sa maladie un frère mort de méningite Inlier-
ciilcMise. Dans les l'ails île ce genre, dont il m'a été donné d (diservi'r |ilu-
sienrs exeiii|tles. on voit les malades présenler de la céphalée, un faciès
méningé, de la pbot(q)liidjie, pjuiois du strabisme, de la constipation, des
vomissenienls, le ventre eu bateau, diverses paralysies d(!s membres el
mit; lièvre pouvant coïncider av(!c nn ralentissement ou une aecéli'ialiou
du pouls. Abstraction faite <le la couslalalion des stigmates, ou peul
géiiéraleineut trouver dans le gronpemenl symptomatique des particu-
larités ipii meltenl sur la voie du diagnostic : c'est, par exemple, la
facilité avec la(|uelle les malades décrivent leurs sensations, alors (pie
le faciès avait an priMiiier abord cet air d'bostililé spécial aux méningi-
litpies; l'absiMice de c(mstipalion rebelle, et surtout l'absence dainai-
grissenient. La localisation des paralysies |liéini[)légie). l'existence d'une
liémianestliésie sensitivo-sensorielle ou de crises convulsives lorstpi'elles
existent, acbèveront le diagnostic. PaT'fois. snriout loi'S(pi'il y a de l'amai-
grissement et le l'ail n'esl pas rare, le diagnostic peut être plus délicat.
La (lèvre liystéri(pie pont encore simuler la tuberculose pulinonnire
ihémoplvsie, lièvre, dyspnée, point de côté, vomissements i: apr('s plu-
sieurs mois de cet état, la lièvre cesse brus(|uemeul el la malade guérit,
sans qu'on ail pu à aucun monieiil déceler le moindre signe tlioraciipie.
Dans ces cas toutefois, il n'esl |)as priinvi' (|ue les punmons soieni
indemnes el l'IiénKipliysie de ualiire pinriiirnl liysli'i iqiir me parait iMie
fort rare vA bien diflicile à diagnosliipier.
I>a gnérison de la lièvre hystérique est la règle: mais le pronostic peul
être très assombri si l'hystérie fébrile se com|)li(|ne de perle de rajipélil.
d'une idée lixe d'inanition, eiiliainanl le relus de loiil alimiMil. (Voy.
Anorexie inenlale, p. lOtiO.)
Le diagnostic de la nature hystérique de ces divers états morbides
reposera sur l'existence d'antécédents et de stigmates hystériques, el sur
rnoi'iti.Ks nscKitM .\ intniaiM-: .vt/fi £v»;. iii::i
l;i coii'^lMliilion (le ilivciscs |mrlirul;iiiir's : le di'liiil liiiisr|iic des aciiticiils
à l.i Miili- il'iiiif ('■iiiiitiiiii, itiiiliiis ii|ii')-s une :ilt:H|iic <li' iicrls: rirn'-^iila-
rili' lie ri'-viilulidii. i-iitrc<-(iii|ir-4> il°atl:ii|iii>^ iiillnaiil |ilii> un lllllill^ siii-
I a|i|iaiviiii' syin|)liiiiiati(|ii('. raliM'iicc ilr liniilili's ^(•m'iaiix un leur (li>-
iiMilanci'. raliM'iicc tlfs sifinc-^ oltji'clirs îles t'ials inlfclicux (ri'clicnlu's
niii-i'iiliii-inics, cxiilmalion ilc la lalr, rxaincn des niiiicsi, la ir>iislan('i-
an\ anlilii(>i'inii|ui>s. la li'i'niinai>^iin >>nliili' t-l l'aMiralilc. Axant il- »■ |M'<i-
imni'cr, il icslcra cnrtni' iiarlois à T'Ilminci' l'assiicialion |iiissililf de la
ni''\rMisc ast'i' une |i\ri'\it' de causi' (nf.'anii|ni'. Mais nirinc rcxish-nci' de
ci'llt' assdcialioii ne snl'lirait pas à rxiiliiiuci' Irnin'iiU' ('lévalinii de Icni-
|ii'Talui't' iiail'ois iilisrr\ri'. (!"('sl ainsi i|nt' Snca ( \'.WU clic/ nnc liyslc-
rii|nc allciiilc d°a|)|)cndicilc a ciinslalc. en s'cnliniranl des |ii'('M'anliiMis
les |ilns niiinitieuscs. |iendan( |dusicui's jiuirs de suite, une leni|ici'atui-e
de i.V', sui'\enant suus lurine de ci'iscs. d une durée ninyt>nne de den\
lieiM'es. Il'aulres auli-uis «nd si>:nalé des laits anal<i<;ues.
(liiez les neurasthéniques, réiêineut lièvre est très accessoire On
si;.'nale sini|denieiil cliez eux des accès IV'lu'iles l'uj;aces, lé^jers, sans c'-li'-
xatinn nelle de la leui|iératni'e. sans cause iir;.'auii|iie aucune, coïncidant
|i;irl'oisavec les accès d'éniotivilé si rr(''(|nenlsdauscetle all'eclion. !)"autres
l'ois il s'ai.'it siin|deiU(>nt de sensalioiis de i'roid, se traduisant |iai' un
l'ri>sonnenient ;;énêral, avec alternatives de lioid et de cliaieiu' i|ui
sininleni un accès de lièvre iiiloiiuillente. Mais ici encore. sanlCmiiplica-
tion sniaioulée. il uv a pas de lièvre véritalile.
Dans la maladie de Basedow, la lièvro peu! ap|iarailre s(Mivent an ino-
inent des périodes ineiislnielles et, s'il v a ami''n(M'rliée. au nionienl on
devraient venir les ré;;les. Parfois, pendant I ainénorrhi'e, la lièvre e-t
conliuue, la teni|iérature atteint 5!) di'^'n''s et plus, atVcclanI la l'orine
d'ascension el de descenle L:ia;lne!les. avec un l'as|i;^inin à osciljalioiis
stalionnaires.
1.0 Ivpe 11' plus rréi|uent est la l'iu^iue ié^'ère revenant par poussées pas-
sa;îères. sonvenl provoipiées par une émotion luoi'alt*: l'accès se maniiéste
par un frisson violenlavec chaleur vive — ."!! degiés — et niéiiie davan-
la^'e, sueuis profuses, en iiièine temps que se j^onlle le corps lliyroï.le.
Kntie les accès on les périodes léhriles proloiip'es, dont la durée |ient
varier de (piinze à viii-il jours et même davanta^'c, l'apyrexieest complète.
Iiaiis la foiine ordinaire de la maladie de Itasedovv (huit la marche est
lente et clironiipie. la lii'vre est lare. Klle s'observe surtout dans la lorme
ai;:né de cette alfeclion. Klle est tantôt continue, tantôt à tvpe intermillent
on rémittent. Itans cette forme où l'amai^rissenient est <-xtrènieinenl
rapide, la rate est an;;mentée de vidiuue et souvent vers la fin de la
maladie apparaissent des symplômes (•('•ri-hranx ;;raves, soit à forme siili-
Ivplioide. avec héliétnde. soit à forme di'-liranle et ahontissaiit à la nimt.
La cborëe chez l'adolescent, l'adidte. la feinmo enceinte et le vieillanl,
SI' conijiliipie parfois, sans rinterventioii de lésions carliaipies.de pli(''no-
inèiies lédiiiles. Il s'agit alors de cliorée j.'rave, d'état de mal chorei(|ue,
dont on peut ainsi préciser à lonp ••nv l'issue fatale. L'éli-vatioii de la
hiiiRi»:. — Séinioliifric. CiS
-l'MKU.nii/l-: hl S)v77,i/a; V/,7,'I7- / .V.
I('m|ir'r;iliiii' cciiIimIc se l'nil lu ii^i|ii('iiiriil : en i|iicl(|iics liciiics elle
il(''|i;iss(' T)!! il('j;r.''S, iillciiil U). il iIi'liii's, cm iik'mh' Iciiips (|iic se (li'cla-
n-nl (les signes (l'i'N<'il;irMni (■(■K'IiiMlr. (Icllc liviicrllirniiii' ;i iiiic xmIciii'
(•(itisiil(''i;il)lc ;\ii {luiiil ilc \iir ilii |ii(inii>lic filial.
i/état de mal épileplique, diiii- l('(|iii'l les accrs sp siu'<('(lriil coiii) sur
(■iiii|i, (|ui iliiic Cil iiKiyi'iinc ilc huis ;i huit jours, cl se It'ruiiuc si souvenl
|i;ir l.i iiinil. csl ((iiislilni' pai ili'ux périodes, lune coiivulsivo, l'autre
(IV'pni-fineiil. l.'(Mi'\ alimi ilc la IciiiiM'Talure (!st un de ses signes caiiilaux.
Klli' ne larde pas à alli'indrc 'id. il dej^rés, restant élevée jus(]u"à la
lin. riinliiinani inrinc à innnler apri"^ la nnn't ( liourneville). L'élude
de la lenipi''ralnre Innrnil daii'- res ca^ des indications pronostifpu^s d(>
ti'ès grande valeur : si la cliali'iir an:;ineute ou reste eu l'étal, on peut
prévoir l'issue niorlellc. landis (pie la défei'V(;sc(>upe aunoiu'e, an cmi-
Irairc. la irrniiintisou heureuse de raccidenl.
(lu sV'Iail hasi' pendaul longleinps sur ce caiaclcrc tin'' de l'élcvalion
de la teni|)éralure pour disliujncr l'i^lal de mal épileplicjne de celui de
l'hystérie : c'est un signe Inil inipcnlanl mais ou ne saurait le considérer
comme avaul une \aleiir alisnlnc. car dans un certain nombre de cas,
très restreint, il esl \iai. on a conslah' une l(Mn|)éi'alure éh-vée dans h's
allaques séi'iées d'hystéiie.
I.(! syndi'onie d'élal de mal, laiacli'iisi'' par une ('l(''vali(ni de teinpcra-
ture avec prostration excessive, s id)serve également dans les attaiines
épileptilormes de la pnrfihj.sic (léiirralc, et dans les ('pUppuies partielles
si/iiiphiiiiali'iiics. Il ciiuserve la mi'ine valeur pronosliipie.
(ii\i'iri;i. \i
TROUBLES TROPHIQUES D'ORIGINE NERVEUSE
S\^lillli-^ Jllli llKlHf rt oSM'll\. IVillI. ïlulllili'^ M'Cll'IililiN ^ll(llll.lll^.
l,;i iiiitriliiiii de Ions nos lissii-i l'sl sons l;i di'|)i'ii(laii(c du systèiiic iicr-
M'ii\, et lf< allt'ialidiis (irj;;mit|ni's on rmit limiiicllcs lU' ce dciiiior rcli'ii-
lisscnl siii' l;i slrmluii" cl. paitaiil. sm- la roiirtioii de Ions nos (nf,'aiu's.
I.i's Innildcs lio|ilii(|ncs dn sjistèiiw iiiiisciilain' ayant vU- drcrils pit'i i''-
dt-ninicnl — nov. MvDpliii's musriilniri's — il \\\c reste à élnilier les lion-
ldestio|diit|nes d'ori^'ine iiervense dans : I" les«»7/(H/«/ioii.s et Ir suslriiir
vsseii.r; 'J" la /«'«//. Quant an\ Ironldes Iid|dii(|nes visa-raux d'oiij,'ine
nerveuse, ils sont encore, |hiiii- la |dn|iail, d'nne |)allio;.'cnie encore
assez ol)scnre. tjnciqnes-niis d'cnlic en\. loulelois. ont été déj;i déciits
an conrs de cei-taines alVections du système neivenx.
.le décrirai d"alu)rd les tionldes liopliiiines dns aux lésions oriianli/ues
(In svsièrne nerveux. |)nis ceux qui relèvent des lésions dites foiiclinu-
nelles de ce système.
A TROUBLES TROPHiaUES ARTICJLAIRES ET OSSEUX
I. — Troubles trophiques articulaires
(Vesl r.liarcotqui a reconnu et décrit la |M-emière variété d",irlliro|iatliie
d"orij;ine nerveuse — inlhvoixilhie t'ilicliijnr — avant lui on ne tiduve
(|ne des indications sommaires sur ce génie dalVeclion: .i.-K. Mitcliell
et lliinillon navaieiil guère l'ail (|ue le soupçonner et Scott-Alison en
ISitl navail di-ciil (|ne les artliriles des li:''ini|déj;i(|uesdoiit la iialnre ner-
veuse |ieiil être disinlée. comme on lu veria plus loin. En léalilé, c'est
seulement le travail de Cliarcot. datant île I.SdS. sur les arlliio|)alliies
taliéti(|ue>. i|ni montra l'evislence de pliénomènes articulaires reli-vant
de trouilles Iropliiipies d'origine norvense. Longtemps discutées, surtout
eu Ail ai^ne. les idées soiitenui's par Charcol S(miI aujourdliui géné-
ralement .icccptées: eu etl'el. par leur aspeci clinii|ne. par les lésions si
spéciales qui en forment le snlistralnm anatomiquc. par leur évcdiition
surtout, les lésions articulaires des taliétiipies rorment nu groupe naturel.
ani|iiel on peut joindre les artlinqtalliies décrites plus réci-mment. depuis
|SS-_'. dans la N//r(Hf/o;/ii/c7/('.
id.'ii si: M K HOC II-: m sysi i.mi: _\i:i;n:r.\.
A cùlc lie r{\ jHi'iiiiiT <;r()ii|ii'. on n (lonil loiitc mic s/tic de li(iul)l(;s
ai'liciiIair(!S ()l)siM'vt!s;ui cours des aH'cclidiis nerveuses les plus divei'ses —
cérélirales, inéiliillaireK on névrili(|nes. Miiis ici 1 ailliropalliie ne piv-
senle pins les mêmes caraclères (|ne dans le lalirs un la syrinj^innyi'lie;
i(^s svinplômes el les lésions les lapproelienl des aitlniles inlcclienses
lianales. doid elles ne se sépaii'nl, sDinmc lonle, (|ne par lenrs localisa-
lions dans le lerriloire dépendanl du nci I'. dn ceidie médnllaiie, on du
cenlir céréhral alleinl. IJles lorinenl ainsi un (lcn\iènH' i^imipe In's ilil-
Ici'enl dn |)i-eniier.
I. Arthropathies tabétiques et arthropathies syringo-
myéliques. — <"/esl en se hasant sni- la cliiii(pic. (pie (diarcol pnt
isolei' el déeiife \'(nllir<iji<illni' des l(ib('ti(jii(s \ par ses s\ inj)l'" nies l'Ile
Kii'.all.— ArlhroiMlliif 1.i1,.Hii|ih-.
d'aillirnpanilc datant de huit Juiir
diiialioii. illicùlre, 1890.)
,I.-M>.iuii ccTiMiléjalilr .1.- 1
lime de quar-anle el un ar
.aie; articulaire dans i
(■but de la |)('riode di
eonslilne. en elle!, nii (alili'an cliniipie des pins ncis. Chez un iiialade
alleinl de lalies, à inie pi'riode parfois iiiéciicede son alVeclion. pins son-
vent à une piiriode a\anié(!, à l'occasion d'nn Iranmatisme el jilus lié-
•lueminenl encore sans canse comme, railhropaliiie se dtiveloppe. (1 csl
en gi;ni''ral inie arlicnlalion dn meinhir iiileiienr ipii est alleinle, le
•;enon le pins sonvent. (lomme l'a nioiilK' Hall, l'nis viennent la lihio-
laisieniie el la lianclie. Maison voit assez sonveni la li'-sion frapper le coude
el nit^ne le poi^'nel. On l'a signaU-e à railicnlalimi sterno-clavicnlaire el
aux arlicnlalions dos corps verli'l)ranx. L'arlhropatliie |)eutèlre plnii-arti-
cidaire. l'aifois c'est une arlicnlalioii l'raiipi'e loni;teinps auparavant (par
un Iranmalisnit! par exemple) el sémillant coniiilt'lement guérie ipii sera
la (iremière alleinle. i,e délinl est Icmjours l)rus(|ne: comme tout plié-
ninnènc douloureux lait défant. il n'est martpie ipie par un gonlleinenl de
rarliculalion (|ni augnienle rajiidement sons les \en\ du malade eiïrayé,
mol III h:^ iititi'iiiiji i:-i h-imiuiM: Miitfhnsi:. k»;;
1*1 (|iii piMit iillciiiili'f cil i|iii'l(|iifs licurcs un vnliiini' iMiiiriiic : (l'iiiilifs
l'ois li's rlidsi's tiiarcliciil |iliis Iciilciiiciil, cl rMi'liciilatioii s'acrniil pr.i-
<;rcssivciiiciit eu linis, (jualrc nu ciiii| jouis, jusi|irà vc (lu'cllc ail allciiil
S(>s iliiiii'iisioiis luaxiiiia. Mais, i|uoi iiu'il eu soil. i-c ^■>iil1i-iiicul est sou-
vent coiisiili'-ralilc |li^'. .'li 1 1. la rii'i'oulVTeiice liii ^ciiou pcul atlciiulic le
lioiiltle ou le II i|)le de sou ilc\elo|i|ieiiicut iiiuiual : au \oisiua^c île l'ai-
lieiilalioii, le iiieiului- |)i'('-sciite aussi une aii;;uieiil:iliou de volume, le
^oiillciueiil l'ciiioiile sur la cuisse, (Icscciiil sur la jaiiilie, il daiiscerlains
cas loiil II' iiiciiiliir
peul l'Ile ciivaiii. I.i
lliictiialioii. aiis-i
iieUe iiiioii peut le
di'sirer. Iradiiil la
présence d une i|u:iii-
lilc coiisidi'ralde de
liipiidc dans la joiii-
liiie. l'arl'ois ce li-
i|iiidees|si alioiidaiil.
(pTil crève la capsule
articulaire et l'use
dans le tissu cellu-
laire, ijiii eiiliiiire
l'arlicnlalion : par là
s"cxplii|uc I u'dciue
du ineiiilii'c ipie l'on
couslale(|ueli]ucrois;
c'est un ledènie dur.
dillicile à déprimer et
d.iiis leipicl lie reste
pas l'eiupriMUle du
doi^l. l'arl'ois la syno-
vie répandue entre les
muscles t'use le liuig
d'une aponi'M'ose et
va se collecler ii une
certaine distance de
l'arlicnlalion. près du
l'ascia lala. on dans la ^'aiiie du jisoas. comme l.r'piiie l'a observé dans
deux cas d'arlliro|iatliie lalii-tique de la lianclie.
Mais ce i|iii est eiicoie plus curieux ipie ce fioiillcnieul à développe-
ineiil rapide, cesl l'indolence complète de l'allection; eu (IcIku's di; l'ac-
croissemeiil de volume ipi'il coiislale par la vue, lien tw vient avertir le
malade de sa lésion arliciilaire. Les i|iiel(|ues douleurs ipii existent par-
lois sont iliies seiilemeul à la dislensioii des tissus mous; à part cela le
malade ne se plaint ipie d'une liMirdeiir dans son meiulne lorsipi'il vent le
lemiicr. La uudiilili- île rarlirulalinii e^l eonservi'-e. le iiialade mairlie.
ij;. 5i2. — Arlliio|iallii.- doiibl.' ij.'s -ciinin nvei- Icnilann- ;i la sul.linn-
tioii en aiTiéi'u, chez un aUixique de i|uaranle-six ans, atlcinl irin-
courdinatiun des membres inrériciir» d'inten&ilû inovcnnc. (Hici'trc.
1893.)
-i.Miiii.oaif nv sYsri.Mi: M:ii\i-:i.\.
et II' si'iil liiuililc (les iiHiincniciils |ii(i\ iciil ilc la ^riic loiilc iiiécanicuio
(|ii(> pidiltiil la i|iiaiilil('' (•(insidcriililc (!r lii|iii(li' (|iii divlcnil la --Miovialc.
l.\''|i;uiciiiMii('iil M' ii'>()ilic plus (III iiiiiiiis \il(': ni (|iii'l(|ucs sriiiaiiu^s
paiTois, tdiil i'>l liiii ; rarliciilnliini csl levciiiift à smi vnliinii' iinniial el,
seuls, (|iiei(|iies ciaiiiiemenls iii(li(|iieiil (iiTrlIc r>| malade, el icsle dc^
ce l'ail exposée aux récidives : c'e^l la /oriiir hiiii<jiif de (diarcid. Haiis la
foriiic (/nireini etiii-
Iraire, l'é|iaiielie-
meiil |iei-sisle loiif^-
lem|is, plusieurs
iiiiiis, un an, d(!ux
ans, i|iiel(juef'ois
plus, (i'esl dans ces
cas, t'uil lareintMil
du reste, (pie l'en
a pu nhservci' la
siippiiralion de la
joiiilure. Mais, ii
mesure (pie l'épan-
clii'mi'nlser(''S(irlie,
1111 pi'iil ciinslaler
par la jialpalion
I cxisleiice (h; lé-
siiins pidl'ondes cl
irri'paralilesderar-
liciilaliiiii : lous les
rappdils son! ino-
dili('s : les saillies
(isseiises normales
d ispuraisseni ou
son! inipossiiiles à
si'ii I i r , p(M'(l lies
(pi elles sdiil au mi-
lieu de lormalions
oss(!usesnouvell(;s:
les lif^anienls, al-
leinls eux aussi, ne
tnainlienneni plus tpie dune façon insulTisanle ces siiiTaees arliculaii'cs
d(''roi'm(!'es (dles-inénies el (pii ne se correspundeiil plus. Ou peut à volonté
pliei' le meiiiliie dans Ions les sens, lui donner des allitiidcs foiTc'ws ou
anormales, et tout cela sans (pie le malade manilesie la moindre dou-
leiir. C'est le membre « de iiolicliinelle ». (Juand les lésions ne sont i)as
ti'op accentuées, le malade peut encore marclier en s"ai(lanl (Pune canne
et d'un Itàtoii, mais son articulation altérée, aux ligaments lâches ou
(léti'iiils. |)lie sous le; poids du corps, jusfju'à ce que l(!s surl'aces articu-
laiics s'arc-iMiiitent dans une posilioii anormale, la cuisse el la jainlie
Fit;. Sl-î- — Ar-llir,ip,i(lii.:' tnli.-lii|ii.- ilu g.-nmi :iv.'i' ln.v.ili..ii un :irr
chez une taliùlri|iic; Je citii|n.Tnli'-dciix ans. iS,ilii(Miiti(^, l'.iIOi
ifioiiiii:- iinifiiiiji i> iioiiiiiiM. .\i:ii\i:i ••!:. m;'.!
riinnaiit |Kir f\cm|ilc un aii^ilc nliliiv rnivcrl ni aviiiil lli;;. M'J i-l ."liri .
Assez sdiiMMil CCS aillini|ialliics «niil luiilliplcs. altci^iiaiil |iar c\ciii|ilc
le iiicMilirc sii|ici'iciii' et le iiieiiiliie itiliM ieiir: mais iiii de Iciiis caiac-
lères |ii'iiici|taii\ ces| leuf leiidaiice à la liilalciaiilé: sur Mît cas
irailliiii|ialliie laliéliinie iele\és |iai- Ma\ i'Ialnw. il luis l;i lésimi a\ail
alleiiil les deux arliciilalioiis syiiiélii(|iics. Ainsi (|iie je lai iii(iii|iié |iliis
haut, c'est le j;enou i|ui est atleiiil le plus souvent, ensuile vient le |iieil.
i(ù les lésions articulaires sont é|:aleuieul 1res rréi|nenle>, puis la liauclie
el l'épaule. Les autres îulicnlaliuns. je kiikIc. les aiticulalions des
doi;;|s. rarliculaliou ieinporo-niaxiliain' sniil .itiiinles liien plus rare-
uienl. de même les articulalinns
inteiverh'liralcs.
La rré(|nence lieaucoup plus
fraude de l'artliropalliie ataxi-
ipie dans les ineudires intérieurs .
tandis tpie c'est le ciuiliaire ipn-
l'un oliserve poiu' i'ai'tiiriip.itliie
svrin<.'iuny(''li(pie. lient à ce (|ue
dansliniinetise rnajoiili- des cas,
c'est jiar la r(''i,'ion diu'so-loin-
iiaire i|ue coniinencc la sclérose
des cordons posiéi-ieni's.
L'indoicMce de ralVecli.ui
Il Ohli^'e p;is II' malade à muilr
rer l'amplilude de ses mun\c-
nieuls, rendus encore plus di'-
soidoiinés par l'iiicoonliualion
motrice (pii existe : aussi ou
peut voir assez souvent les siir-
laces articulaires mal maiiile-
niies fjlisser riiiie sur l'antre el
le liliia par exemple passer der-
rière le l'é'uiur <Mi sur ses cotés.
Les luxations : coxo-l'émorale,
lemoro-liliiale ( li<î. Tiil et 5i."»l. scapiilo-humérale flig. .^i4), voire même
liniin'io-culiitale dig. 5i'n. sont l'iéipiciiles. On a même vu l'extrémité
osseuse ainsi luxée venir periVu'er les léiiumenls: d'autres l'ois, à la suite
d'un moiivemeiit luusipie. la léle aiiiciilaiie peut se traclurer, révélant
ainsi les prDl'onds dé-sordres anatomiipies cpii existent.
(Juelle est la patlio^'éuie de ces lésions? Ici les o|)inions dill'èreiil. i'oiir
les uns. et c'était l'opinion de (iliarcot. il s'a^'iiait d'une alléralion des ( ,1-
lules de la corne anlé-rieurc : dans deux (d)servatioiis ((]|iarc(d el .loll'roy.
f.liiiriot l't l'ierit'ti on a en elVet coiislaté une atrophie de la corne aiilé--
rieiire corn'spomlante. Mais Chnrcot reconnaissait lui-même ipie dans
un <ertaiii noiuhre de cas. inalj.'ré les reclieiciies les plus luinntieuses.
nu ne Ironve rien. Ii'.iutics .luleius mil constati' des h'-sions très nettes
Fi^-. .')U. — .Vitbi'i>|ialliic du rouilo L't ilc l'i'^p.'iiilo clirz
un at.ixiqiio de quarantc-iieut nns très incoordonnë
'le* membres inlérii/urs. Ici il existe une liiialion
liiiiinro-culiitalcctscapuio-Jiuiuéi'ale.'Ilicilic, llW'.i. I
1080 si-:.\iioi.(iiiii-: 1)1 sysrf.Mh- NKiiiE/x.
lin nerf noiii'ricier de los. el. ;i la siiilc do l'ilres (|iii a ic premier di-l'etidii
celle idée, ils oui |)eiis(' (|ne la lésion ossense élail eonsécnlive à ralh'Ta-
lidii (lu iiciT. i'oiii SclialVrr la i(''siiin si(\i;i'i ait dans Irs (•cllnlcs des (-(n'iies
anti''iii'in r^. {'.'r>\ l:i nui' n|iiniiin (|nr jr ne |inis paila^rr. car si l'ana-
JD^de de rarlliiii|ialliic lal:i''li(|nc a\cc l'ailln ii|ialliie s\ iin,i;tini\éii(ine
l'ail |iensiT (|ne la cansr de ces allcclidiis dnil Tire clii'ridii'e dans la
moelle, les modilicalions lies h'i^ères des eidlnles moirices rencoiilrées
par Selialler sont incapaliles de domiei- naissaiire à de |)areilles lésions.
Dans ces deranei-s temps (191(1). on a émis l'opiinon (ll;ni('' (pie
l'aillnopalliie dite laliéli(|ne n"avail lien à voir a\ec le lalies. sinon
i|n"elle reconnaissail eomme lui ime oiijiiiu! sypiiililicpie el (pi'tdie serait
<lue à nue lésion des artères nonrricières des surfaces articulaires. Celte
opinion est basée sur l'observation de malades porteurs darlliropatliies
avant l'allure idiniiine menlioniK'e plus liant el sans signes nels de lalies.
11 est l'xlrémenient rare d'idiserver de li'ls sujets sans aucun syiiiplôme
de la si'-rie laliélii|ne. Mais en e\i>làl-il. on ne peu!, en rahseiice d'au-
topsie, alliriner (jne leur iiinelle ii e--! pas allectr'c de sclérose <les cordons
posh'iienrs. Il est liicn conim i|iie le lalies pont (Mre mo!iosyinploinati(|ue
pendant un temps plus on moins loni^cl débuter jiar une arlliro|>atliie,
enninie il jieut délinler jiar un mal perrcn-anl on une atrophie |)a|iillaire.
Va du reste, rartliropalliie syrinuiimyélifpie dont il nu^ reste à parler,
montre bien (lu'il existe des arlliropalliies d'ori;^ine iiii''dnllaiie.
La description assez détaillée <|ne je viens de l'aire des ailliro|ialliies
labétiiiues, me permellra de passer rapidemeni sur les afllinipallncs
xijringomiiiHiques i\u\ s'en ra|)pr(iclient de tous iioinls. .K; n'insisterai
que sur les détails 1res secondaires ([ni dislini;nenl ces dernières.
.\ rencontre de ce que l'on voil dans le labes. les arlliropalliies de la
svnngomyélic, comme du resie les (roubles sensilifs que l'on rencontre
dans celle alïection. siè^cnl snrtonl aux membres supérieurs, el lorsque
— c'est là du l'esté un l'ail assez tare — il s'en développe plusieurs à la
l'ois ou siiccessivemeiil. elles oui une tendance à lesler du même colé el
sur le même meinbie. l,a préilominance des arlliropalliies dans les
membres supérieurs tient à ce (|ue dans la syringomyélie. |)res(|iie loii-
joiirs c'est an niveau de la région cervicale que se trouve le maximum
de la b'sioii.
1,'artliropalliie dans la syriimonni'lie appaiail souveiil d'iine faciin
précoce, avant (|ue le malade se soil aperçu des troubles de la sensibi-
lité : aussi le diai,'noslic de la iialnrc de la lésion articulaire n'est-il pas
toujours l'acilc an débnl; dans (iiiebines cas le développemenl de l'ailhro-
palliie a (''lé précédé de donleiiis dans la jointure, ou même de troubles
tro|)lii(|ues supeiliciels ibnlU^s). siégeant au voisinage de la iiiiiiliire
menacée.
Dans la syiingomyélie plus souvent peul-étre ipie dans le labes.
rartliropalliie se dévelo|)pe à la suite d'un Iranmalisme : le début esl
toujours brusque, rarliculalion aupiueiile rn|iidemenl de volume, devient
riiniiii I •• iHoriiiijri> DoitiniM: m m i:i •>/;• insi
('•noriiic, cl la capsiili' ('(''(laill, l'inli'-inc n'i'-Ii'IkI cinniiii' dans le lalics, siif
If iiii'iiiliir au Miisiiia^r lic railiciilalinu.
Mal;;i'i'- la ilislciisioii iiarl'ois ( (insiili'-iahlc ilr la >\tii)\ialt', ritiili)|ciirc
l'st r(iiii|il('lr. cl les iiiiiiixciiictlls miiiI cdiiscivcs. I,'c\itliiliip|i de rall'crlinii
csl la iiiciiic i|nc dans le lalics : la irsni-|iliiiii du lirpiidc est Iculc; clic
met à se l'aiie (|ueli|ues seinaiiics, (|ucl(|ues niiiis. cl uicine jus(|u'à nu
ou deux ans. I.(>i°si|ne le li(|uidc a dis|iarii. la |ial|ialiiiu |ici'nicl de senlir
les dérnrnialious cnnsidéraldes des Icles arliculaircs eu |iii''seiH-c: el,
ciiniine dans le talies. le lucnilii'c peul |M'(-udi'e des allilndes anni-niales,
inili(|naul la desti'ucliiin iirolonde des ji<^ainculs |iériai'lii'nlaii'es. Snnirne
liHile, eiininie svni|ili'inies propres ii l'arlliropalliie syriu^(Mn\r'lii|nc on ne
trouve ^'uèi'.' (|ue les récidives IVéïpienles sur la nuMiie arliculati(ni, el
les Ircnddes seusiliisde la peau — liissocialiou svrin^oinyt'liiiue. — Parmi
les cotnpiicalious, il laul nolci' les aiilirilcs suppun-cs, assez t'rciiueulcs,
prolialilenicnl par iideelion secondaire, à la snilc des plaies ipie picseii-
lenl parfois ces malades au ni\c;in des mains i panai i^. nlci'ralions,
snili's de lirnlures, clc.i.
IJuanI aux lêsituis ailiculaires. elles mmiI i1>' tout poiul idenli(|ucs à
ctdics (pii oui (•le dt'crilcs dans le lalics, cl ici. la nc''\iilc péripliériipie ne
ponvani ;;nérc èlre mise en caiisi', c Csl c\i(lcnnncnl la li'--ion iiH'dnilaM'c
i|ui a ainem- larthropalliie.
.rajouterai encore (|ue Ion a sij.'ualé dans Viilvuphic iiiiisciilaiic iinii'-lo-
pulUiiliic des arihropatliies nerveuses Ivpes, aualo<;ues par leurs syui|i-
lômes l'I leuis li'sions :i celles du talies ou de la syrin;.foniM''lie : la plnjiarl
des cas citi-s par Ileiuak et par IWiseiillial se rap|i(irtenl à des syrinj;o-
luyi'lics UM'-comiucs, cela est du moins [ilus (pie prolialdc. (ie|)endaiil
Pantois et Klienue oui observe un atroplii(pi(> (|ui |iiéscnlail une vi'ii-
Inlde artliropalliic nerveuse; rexainen d(> la i Ile nionlia ijuil ne
5<'a<,'issail ni de talies ni do svriiijjoinvélic. mais liicn dune poliomyélite
clironiipie. ("est là un l'ail des plus exccplionucls el pour ma pari je
n'ai jnsi|u"ici jamais renconiré d'arlliropalirie chez les snji'ts alh'iuts de
pnliomyidite ciironitpic ou de sclérose lati'-ralc aiiiyolr(ipliii|ue. .l'eslinu!
(|UC dans le cas |pri''ct''dcnl il s'a^ni vraiscmhlalilcmcul d'une coïiicidenci'.
II. Arthropathies au cours de diverses affections du
cerveau, de la moelle épinière et des nerfs périphé
riques. - Mans lieaiicou|i de l(''siiiiis (('■irhnilrs. iitrdiillfiiicx on nrrri-
lii/iics. on a si;;nalé rexisicnce de lésions ai'licnlaii'cs. .Mais si l'on se rap-
poite aux descriplious données par les ailleurs, ou rcmaiipie iiuo ces
all'cclions articulaires évoluent d'une l'acou tout à l'ait din'é-rciile des
arlliropalliies laliélii|ues on svrin^omvéliipies : il ne rc;.'ar<l(*r i|ue les
syniploines cliiiiipies par les((iiels elles se Iradniseul. on voit (lu'ellcs se
rap|iroclicnl lieaiicoii|) des arllirilcs iiirecliciiscs lianales. I.oiidc. ipii a
l'ail un relevé il nu ^'land iiomlirc de ces oliservatious. les classe d'après
leur ('voliiliou clinii|ue dans les trois variétés suivaules : dans la forme
niijnv. les sii;iics sont ceux d'une arllirilc int'cclicnse ordinaire, ou oliserve
Km-.' <i:mi(ii.oi,ii-: du sysri.Mi: .\i:iirF:r.\.
ilii j^tiiillciiiciil (le r.irliciilalioii. de l;i rdii^nir, de l;i ddiilcur. le iiicinliro
l'sl iiniiioliilisi- par la coiiliaclinii iclli\c ^\l■>. miisilcs. (lu (ilivnsc de la
lii'vici'l des iiliéiioiiièiK's j^vtu'raiix; apivs iiiii' diiicc \aiialilc, la maladuî
se Iciiiiiiif par ivs(diili(iii on |)ar siippiiialiini.
haiis \i\ /'(iftiir ■siilxiifiui-, le dt'lml se l'ail rj^alciiinil au milieu de plic-
noMiriios inllaimnaloircs violciils. l'ailiculaliou csl ^'oiilléc. idu^c cl dou-
liiurousr: puis la doulour se caliiic. mais rcpaiiclicnicMl pcisisic cl
s'cici'iiisc sons l'ofuic d livdarllirosc.
Kulin, dans la /"oc/z/r r/ico/nV/f/c. apics un diduii ai^n cl une niaicli(!
Ii'ulc. I arllirilc se Ici'minc par ankylosc! lilii'cnsc ou osseuse.
(!ommc on le voit, la doulcni-. l'inimobilisalion du n]emlii-e, le mode;
de lerniinaison enlin. séparenl ncllemcul ces arlhrilcs des arlliro|)alliies
laiiéliipu^s on syringoniycliqncs. Mais danlrcs signes les (liiïcicncienl
également des arthrites inrectieuscs ordinaii'cs : c'est tout d'ahord leur
localisation dans le domaine île la paralysie dont elles ne sortent |)as
dans la grande majorité des cas : aussi, bien (pi"il puisse s"agii' de plié-
noniènes inrectieux. la localisation de rinleetion ne semlile pouvoir se
faire que sur une articulation déjà malade du laii de la paralysie, h'autic
jiart. les lésions constatées à rautoiisie, bien (pi'elles ne rap[ielleiit en
rien les désordres si profonds du lalies d de la svringomyélie, ont pré-
senté pourtant, dans un certain uonduc de cas, (|ucl(|ues caractères (|ui
les réparent des lésions des arthrites aiguës banali's : eu elVel. eu dehors
des signes d'inllanimation très nets de la syno\iali' cl des li>>-us périaiti-
cnlaires, on a pu constaler parfois, surtout dans les arthrites consécutives
aux névrites, une ati'ophie des extrémités o.sseuses. (les deux caractères,
hicalisalion sur le tei-ritoire de la paralysie et désordres analomi(|iics un
peu particuliers, suifisent à jnstilier une élude spéciale de ccn arlhin-
pathies.
L existence de pli(''ui)niènes arliculaires dans l'Iiriin/'Iciiic i(iliai'col|
est comme depuis longtemps : ils ijcuvenl |iresenler deux aspects très
dillérents. Dans un premier groufie île laits, on |ieul ranger les arthrites
à évolution aiguë qui surviennent peu de Icmiis, une seuuiine <iu deux,
après le début de l'héiniplégie cl qui du reste s'observent rareuicnl. KUes
frappent surtout les petites articulations des doigis cl s'aeeinnpai.:ncut
souvent d'un œdème très considérable ilii dos de la main: la douleur
est très vive, exaspérées par les nmindics uumvemeids (pie fou imprimi!
il la jointure, et, ce qui uuuitre bien (pi'il s'agit d'une infection, la tem-
pérature |iréseutc j)ail'ois une élévation notable. Celte infectiiui rend le
pronostic de ces arthrites assez grave. Les lésions ici n'ont rien de carac-
léristi(|uc; comme l'a nuiniré Charccd ilStiSi.on Iroiive seulement une
synovite végétante, un exsudai séro-libriiieu\ mèb'' de lencoevies. el des
cai'lilagcs tiès légèreuH'ut altérés.
Mien plus souvent on observe une iiillirilc a rrnliil /(m (■lir<»ii(jii(\ sur-
tout fré(|ueulc à l'articulation scapiilo-humérale. llil/ig, ({iiia le |premier
di'-crit celte varit-lé, eu fait une arthrite tranmatiipie; les muscles ipii
entourent la jointure el qui sont, surloul à l'épaule, de véril.ihics liga-
77f()/ /(/./•> lltorillijll> linlilnlM: \/7.l £■/>/,. In83
mt'iils aciirs. (•liiiil |iiiiiilyM'>. l';ii licnlalioii se lituivi' de ci' l'ail cvikim'-i'i'I
Miiiiiiisi' JDMi'iiciiriiii'iil il lie iiiiiiilii'i-ii\ liaiiiiialisincs ; ces iiiiliilimis
I l'-lir-U'cs liiii^M'iil |)ai' aiiiciici' une artlirili' ('lM'oni(|iii-; ci- u'f^l là ijii iiiic
li\|i(illi('si' |ii-ii aiiiiiis^ilili'. l'oiir liilii'sili- la rniiii'lli', rartliiili' n'Irvciail
siii'liiiil (If ^illllllllllili^ali(lll liii iiifiiihic par la CDiilracliiic : cr <|iii ((iiilir-
iiii'iait n-llc tlHMirif. t'i'>l (|ii(' l'ai lliiilc ira|i|iaiailrail pas clic/ les lu-iiii-
plc^ii|iics iloiit on a iiinltilisc (mis les juins le iiieinliie cnnlracliin'-.
t.tiiilre celle iiiaiiièrc de voir, un peiil citer les cas assez iiiiiiiliii'ii\ (ii'i
rarlliiile csl apparue, inalf^ro une liéiiiiplt'7ie incoiiiplèlc. (pii perrnel-
lail lies ineiiiciils assez cleniliis des iiieiiilires. D'aiilre pari, riivpo-
llicse de (iilles de la Tiiiirelle. ipie celle artliiile clininiipie siillirail à
c\pli(pier rainvdlriipliie des liéiiiipléj;i(pies el les ditnleiiis dniil ils se
plai^iieiil ne me parait pas déiiunilrée. Je me snis déjà expli(pié sur ce
sujet à propos des airopliies mnsciilaires dans riiémipléjiie. (Voy. p. l'.U.l
Les (ilj'rrlinns iiii'iliélltiirrs les pins variées penvenl se c(iiiipli(|iier
d'ai'tliropalliies: les/«/;y//)/<';//'('.v fxir miil de l'oll. les h'sioiis lrauiiititi(iucs
portant sur la moelle épinière, les iiii/rUlrs (ili/iii's d origines diserses,
s'aicompa^nenl parfois de lésions articulaires di'velo|ipées dans le terri-
toire paralysé, (ie sont là du reste des laits assez rares. l/im|iorlance du
tronide nerveux dans la localisation de l'aireclion est indisciitalile, et
(.liarcot a rapporté deux oliservations ^l'ln'Hlisl■l■lio)^ de ta niocllc avei-
arthrites aifiiiës. siéjieaiit dans le f^enou du coté frappé de paralysie.
•Jiiant à rall'ection articulaire elle-même, elle évolue parfois sur le mode
ai^ii se lerminaiit par résolution on snppnralioii ; d'autres fois elle alionlil
à une liydarllirose i|ui |iersiste iiidétiiiiment. d'aulres fois encore elle
se lermine par une ankvlose.
l>ans tpiel(|ues cas teiniinés par la mort, nu a pu l'aire rexameii micros-
copiipie des arli(-ulatii)ns malades. Dans un cas île Vallin. il s'a<.'issait
d'une myelile ai^'iië leiilrale: viuj;t-ciii(| joins après le début le nialado
présenta une doulde Iiydarllirose des ^'cnoux avec ledème sur tout le
memlire: l'allection eut une évidiitiou siiliaij;në: un des fienonx contenait
lin lii|iiidecitriii, ranlre un lii|iiidi> pnrnlenl. sanienx, d'as|)ect noirâtre;
les carlilaî,'es étaient érodés. la svnoviale enilammée et épaissie; les
coiidyles étaient atteints d'ostéite laréliante.
Dans certains cas de urvrilcfi dues à une plaie. ;i une cnrilu>itiii d un
nerf, ou à un plili'gmoii de la main, on a idiservé parfois des trouhles
articulaires. L'évolution de lalfectioii articulaire ]teiil être aij;në. siibai-
guê on clironiipie: les seuls points ii sij^naler. c est (|ue rartlirite est son-
vent accoiiipii;,Mu''e dnn ledème con>idéraide i|iii s'étend à tout le memlire,
et ipi'elle >e termine fré(|uemmeut par nue ankylose. L"aiiat(Miiie pa-
tliolo^ii|ue de l'artliropatliie iié\rili(|iie est liasée sur (pieli|nes oliserva-
tions i!luin. lU'iiillet et iSonlItyi où l'examen mici'oscopique a pu être
fait : dans ce» trois cas ou a constaté la destruction des carlila^'cs. l'alro-
pliie des têtes osseuses, et de l'ostéite rarélianle.
(les Ironides articulaires, an cours de la névrite tiaumatii|iie. ont été
décrit» jionr la première l'ois |par \V. Milcliell i|S(if et IST'u.àla suite
ins'i >7-.i//o/r»,7/,' /(/ sysri.Mi-: Nh:itn:r.\.
(le l(''si<iM-- ili's iii'lTs |i(''ri|ill(''iii|iii'^ : (•iiiilii--iiiris. phiics îles iiciT'^, cnm-
|)ivssi(iii |i;ir une liix:iliiiii. Ces iiitliiilc-- |ii'ii\i'nl se iiKiiiIrcr lii''> i.ipidc-
iili'lll M|p|i'-~ le liMiiiiiiilisiiii' cl siiiinliT ili'> ;iilliiilrs (l'iirp^iiii' iliiiiiiM-
liMii;ili'.
llaiis la fidUjnci'iilc de laiisc iiirccliiMisc ou |()\i(|U(', les Ic'siiiiis des
juiiiltucs siiiil très rares : je iio parle pas iei, liieii eiilendii, des ; iikyloses
pins (III iiutiiis inai'cpiées. (•(iiiséeiilives à riiiimoliilisalioii iMoloiifiée des
Miciiilires. Il ne l'aiil pas en onire Tnellr-e sons la dépendance de lésions
iicivciises, les arlliriles plus on moins i:(''néralis(''es (jne Ton observe |iar-
t'ois an di'liiil ^V' la p(il\ n(''\ lilc cl (pii son! la c()ii^'''(picncc i\v 1 iMlcction
fiénérale.
Dans la lèpre, par contre, il n'est pas raie de rencontrer, suilout au
nivean des exlrcniitésdes rnenihres. des arllno|ialliies avec n''sor|)tion des
tètes articulaires.
.le rappellerai fin'nii crrlain ininilnc (raiilniis uni voulu ranger le
rlnimnlixnK' chroniritw (lél'ornuMil parmi les ai lliidpalhies irorigine
nerveuse : ils appuient priiicipalemciil leur iiianii rc de voir sur révolu-
lion symétrique et projiressive de l'aU'eclion, cl il- iii\oi|iiciil en faveur
de celte idée les plaques d(> méuiiij^nte spinale que I Un a i cncoiitréi^s
dans un certain nomhic de cas {\r rliniiiatisme cliioirKpic cl la |)résence
rré(|ueule dans cette alVcclion du signe de |!aliin>ki A. i.i'ii). Pour ma
part, jiisipi'ici. il ne me parait pas encore possilile d'élahlir nii rapport
entre ees lésions médullaires et les lésions aitlinqiatliiiiiics : ce ne soni
vraisemliialiicmciil ipic des laits |)atlioloi;iipies coucoinilaiils. résiillant
tous les tienx iriiiic iinMiie inlection |uimili\c.
III. Hydrops articulorum intermittens. — (l'esl nue alleclion
excessivement rare, décrite pour la première lois par Moorc et dont le
sym|)tôine principal est un épaiiiie'inciil passager dans les articnlatiims.
Par sou allure elle ressemble lieaiicdiip aux Ironliles lro|)lii(pies cutanés
d'oi-igine nerveuse, l'ériodiquemenl, Imis li's ipiclipies jmirs ou tontes
les quidqncs semaines, le jilns iVéïpicinmcnl an nivean du genou, mais
parfois dans d'antres articulations - xcrlclucs. màclioires — (Kéré). on
voit se formel' nn épancliement synovial sans réaction locale, saiislronlile
thermique ou douloureux, sans modilicnliou a|i|iarcnlc de la peau. An
bout de trois à huit jours, il v a résorption du liipiide cl loiil cnI liiii.
raiilôt riiyiiartlirose apparaît d'emiilée, tantôt elle esl prcci'drc d'un
traiimalisme on se manifeste chez nn individu ner\eiix on ih' souche
nei'vense: la mulitdic de liasedoti'.rhysléric imt été notées comme coiieo-
luilantes de l'hydrops articulorum inlermillciis. (.liez nue hystérique,
i'éré a vu 1 hydrops a|)parailic an nidiiirnl de l;i siippressimi de la inor-
|)hine et disparaître à la snile d nue iiijcctiim. Des troubles tro|)lii(|ues
cutanés sous-dermi(|iies ou des annexes de la |)eau se sont associés |)lu-
sieiirs fois à cette niaiiiièstatioii nerveuse, ipii ne saurait (''Ire regardée.
malgré sa ténacité parfois tr(''s grande, c inc une vaiii'lc de ilinina-
lisiiie articulaiie aign ou subaign.
1 111)1 III i:^ iiiiifiinji i:s itniiii.iM .\iiiti:rst:. iok;.
I.'livilni|is ,'irlit'iiliii'iiiii iiili'i'iiiillciis. de iiii-iiii* <|ii(' les iiiili'cs iii-||ir(i|i,'i-
lliii'-< Mci'\i-iiM-s. ii'ii |i;is Mlle |i;illiiiHi'-iiic rliiciilt'-i' iriiiic l'iK-iin |irr-('iM'. I.,'i
|i;ii'.'ilvsi<' Niiso-imitricc, l'acliiin di's iicrl's ou des ci'iilrrs li'()|iliii|iics, l'iii-
I1iii-ii('(> ri'llfxc iiiiti'-li' liMir à loiii' in\oi|ii('-('s, iiiiiissaiis inciivcs Minisfiiilcs
II. — Troubles trophiques osseux.
('(• n'csl (|n"aliii ili' icniiri' ri'\|Mi>iliiiii |iltis claii'c, (|U('i"()ii sr'iiaïc (l'uni'
t'acdii li(i|i llii''()i'ii|uc li's irtiiiiili's lr(i|ilii(|nfs iissciix des Inmhli's lid-
|iliii|iirs ai'liciilaii'i's : le |iliis soiimmiI ils smil assdfiT's. Ainsi ipic je l'ai
indii{ni- pins liant, dans les ai'llii'(i|ialliii's lalK'liijncs cl syi'in^'(iinvr'lii|n(>s.
les t'xlirniiU's usscnsfs soni lonjoni s allciiili's. cl cela d'niif liiciMi |»i('-
corc : c't'sl liirii plnU'il i';is|iccl cliniiiiir ipir la nalnic des ailcralinns
aiialiiinii|ni>s. ipii rend It'i^ilinu' la dcsci i|iliiin <l<' ces ai'ilini|ialliii's dans
un ('lia|iilii> à |iai-|.
Mais il es! d'antres cas on les os |ien\cnl èlrc allcinls par les Iroulilcs
tiii|diii|ncs d'une façon |iivdoininanlc. traduire leui' lésion pai' inie séi'i(^
de s\ni|iloines liiens spéciaux, et cela dans le hil/rs coninie dans lii siirin-
iliiiinirlif et dans un certain noniliie d'aulres alVeclions nerveuses, parmi
lesipndles la /)f/;v////s/(' iiifiiiililr occupe le |ii'einier taiiLr. (j- smil ces
Ironides lropliii|ues osseux et les signes par IcsipieN ils -c iiiaiiiri'-.|ciil
ipi il nie resic à décrire inainlenanl.
Ici, coiiiine pour lesai'lliropalliic-.. le lnhcx cl la .M/zv/e/'j//;»/»'//! Inmiciil
nu premier urtnipe iialnrel: ilaii^ I niii' ri dans l'aiilrc allcclioii un pciil
renconircr la mr'iiie allération des os, se liadiiisanl par des sij.fiies cliiii-
i|ues ,'iiialoi:iies. Mais coiuine le l'ail s'oliserve lieancuiip plus souvent dans
le lalies. et i|iie par suite il est lieanconp mieux coiiiin, ce sont leslé-sions
des os dans cette atVection (|ui ser\ iront de Ivpe à ma description.
jtaiis le lahfs. les altérations osseuses, de même ipie les lésions articu-
laires, sont plus rrc(|nenles an memlire inlérienr: l'os atteint piési-ule
déjà à l'exameu à l'ipil nu un aspect tout pailiculier; il est lé-irer. a une
siirlace poreuse conime du liois pi(pié par les vers, et sa sultstance est
|iaiTois assez i-amidlie pour (|ne par la |ii'ession du (loij.i on puisse le dé-
primer. Cette diminnlion de consistance tii'iil surtout à ramincissemeiil
de la siilistance ciunpacte : sur nue cniipc li aiisvci'salc, cette dernière
n'atteint plus ipie la moitié on les t\r{i\ liciv de ri''(iaissenr normale,
tandis i|ue le canal médullaire .'iiil;iiii'iiIi' ilc diainrlrc iliiiiinii.iiil |i;ii l.'i
encore la solidité de l'os.
I, examen an microscope permet de mieux comprendre la nature de
ces altérations: la li-sion primordiale semhie être nue décalcilication des
Iravi'-es osseuses, (|ui s'accuse suilmit an \oisina^'e des ciiiianxile llavers:
par suite ces canaux s'élarjfissent, et roiinent ces cavités visililes h l'ir'ii
nu, (pii domieiit à la surface de l'os son aspect |ioreux.
La cause première de ces trouilles est une lésion des éli-meiiN vivants
de I os : cil ,.|V,.| \,'^ osti'oplasles modilieiit leur loi me. s'aii ondissenl cl
in«r, si:Mini.f)(iiE DU sysi i.Mt: .\i:itr/:r\.
sniil altciiils de (l(''j:(''iu''iosci'iic(' «friinulD-j^raissoiisc : la moclli' (pssciisc
siiliit l'ii rnriiii' li'in|is iiiic Iraiislorinalioii omliiyoïiiiaiic cl rcinplil de
SOS pi'liti's d'IUilcs les <'anaiix do llavoi's (Ilicliol, iSN'n.
|j"analyso oliiiiiii|iio vioiil coiilirmor co quo nous a iiidi(|iH' le micros-
(■(ipo : llofiiiard a troiivi'' une dimiiiiilion iiiarqiit'r de la siihslaiico
lion ()r^aiii(|iie, (|iii ne rmiiii' |dii-~ i|iir -Jl | • |(I0 (\r l'os an liou de
()t) j)onr 1(10. (diillVo iKiriniil : m iin'iiii' l('iii|is, les siiitsiaiicos orfjaniques
do Tos aii^nnonloiil rii i;ii-Miii ium'im'. (TosI snrlonl la (|iiaiitilô do phos-
plialo qui osl diiniiiiicr. an lien de M) |M)m- 1(10 (diillVo norniai. (iii n'en
Iroiivo plus (|ni' 10 |i(iui lOO. Sommo loulo, oxanion à ffoil nu. au
inicrosoopo. aiial\>c ciiiiniiiuc. Iiiul iudi(|uo un procossns d'usloilo
rarôlianto.
r.ollo lôsioii proroudo du lissu osseux so rôvolo |)oiidaiil la vie dn
malade parla IVa^dlilo toulo pai'lioulièio do l'os: c'est la cause anato-
mi(pio lie ce que l'on a a|i|)olo les frncliirex sjiinilaïK'cs des (nhcliciueii ;
ce sont eu loalitô dos tVaclures d"orij.Mue liauuiali(pio, souloinonl h; tran-
inalisiiio osl le plus sonvoiil insigiiiliaiit, il éciiapp(; parfois à l'observa-
tion du malade, car une couliaclion muscmlaire un |)on vivo, comme
celles qui rosnltonl do riucooidiualion moirico, suffit souvent à produire
la rracliiii' : on en a cité dos oxeinpios frappants, t(dlo l'observation de
iticlior iiii uni' malade so fractura le fémur on roliranl sa botliiie. .lai
obsoivé une fracture de riiuim'ius clicz lui ataxicpie, pKidiiile au uiomenl
où le malade lirail >ui- la corde de sou lit pour S(! mellre sur son séant.
Comme (Ui pont le prévoir, ces accid(!uts sont plus fri'qucMits pondant la
péi'iode d'incoordination motrice, tant parce (|no la lésion osstMiso est
alors plus avancée que par suite dos monvemonts vi(dents et désor-
donnés du malade, ([ni peuvent amener la fiacture. Ou peut c(q)endant
les observer à la période préataxique. Comme les arlliropathies, ces frac-
tures siègent snrlonl au meinbro inférieur. Il n'est pas démoniro qu'elles
soient plus fréqnentos cliez la femme r|no clioz l'iiommo.
Kn dobors do la facilité avec la(pi(di(! (dios so produisent, les fractures
dos tabétiqnes se caractérisent encore p.ir un certain nombre de signes:
il faut sisnalor tout d aboi'd leur indolence complote; cotte abs(;nce de
douleur existe à un tel ib^gré, qn(^ si le malade o-t conliné au lit, la
fracture pont facilement écliappor à son attention, comme à l'examon du
médecin. Kn réalité, c'est rimpotenco fouclionuelle. losultaul do la des-
truction do l'axe osseux du membre, qui est pour le malade l'indicc! qu'il
vient de se passer ([uelque cliose d'anormal. L'indolence de ralleclion,
loin d'être un avantage pour le sujet, présente au point de vue do révo-
lution do la fracture de nombreux inconvénients; il est en oll'et difficile
d'obtenir une immobilisation complète du inombre et par suite les doux
fragments so sondent souvent d'une fa(,'on vicieuse, il est fré(juonl d'ol)-
servor un raccourcissomeni dn membre, et d'antres fois le froltomoiit
coutinuol l'imo contre l'autre dos deux extrémités osseuses mal immobi-
lisées finit par provocpier un cal énorme. Cotte indoliMico dos fractures
dans le tabès n'est pas cepeudani une règle ai)solin' il y a ipielipios
;«nr/;//> iiiitfiiiiji h> iiniiicisi: XKiirnusi;. kw:
:iiiiiri>s. cluv niic ;ila\i<|Ui' ilr iiinii scrvici', (|iii s'rl.iil fiiicliiiv S|i(iiil:i-
lli'-liicilt li> riiliillis <,M(li'li(>. j°:ii |ili i-iiiisliiti'i' (|iril i>\isliiil iiiir (ioillcill' llrs
iicllf iiii iiivfiiii ili> la li'iii liii'i-. I':ii'li<-ii!iii'il('> iiiltMcssiiiilc, clii/ celli'
riMiiiiic il cMsUiit une livitcicsllicsic liés iiint'(|ur-i> de la |ii>aii ilii lliiira\
et (lu (lits ni;;, ."(il cl ."(i-J) cl c'csl |icill-ctrc à celle ll\ pci-eNlIii'vie i|ii"él;iil
(lu le |i|iéiiiiiiièiic (loiilcnr.
Les ti'oiililcs lr(i|iliii|iies osseux jiiikmiI pailuis un iVilc dans le laccDUi-
cissenient ilu nienilire, en |iarticnlici' dans les l'raclui'cs (|ni sièpeiil |ircs
des exliéinih's de lus; on \(»il alnis as■^c/ rici|nciMiiienl la r(''Mir|iliciu de
la lète (isseuse délacliée.
Les t'iaclui'cs siMiiilam-es penveiil siciicr sui' la eidiiuiic Ncili-lualc:
celle ciini|ilicaliiiu survient pat lois à nue piMiode précoce du lalirs. loi--
i|nc le malade niarclie encore el vaipic ii ses occnpalions : le didiiil est
liMijonrs lirnsi|ne; le snjcl s"apci'(,-<iil (|u il es| deveiui Imiv-.u, el cela •~aii>-
canse appi'ccialde. (Ui après nn Irainnatisnie insi^nilianl. La lésion porle
tr(''(|ucinuienl sur la ré^:ion lonihaire: dans ce cas, c'est assez sonseni ia
cimpiièuie vertèl)i-e ipii est atleinte : son apophyse épineuse l'ail alors
nnc lorte saillie en arrière, tandis ijuc le corps verléliral, délai-lié. ^disse
en avant et tend à ploii^rer dans le liassin, sons la pre-.sioii de luiile la
colonne verlédirah' i|iii pèse sur lui.
Toiil ce «pie je viens de dii't' à |)idpos du laites peut s'appli(|uer saii--
^'randes nioililications à la xijriiuifniij/i'Hc. Dans celle aiVeclion on (di>er\e
aussi. (|noi(pie jilns raremeiil, — el celle rareté tient vraisenililablenienl
à ce l'ail ipie l;i srli'-rose des cordons postérieurs est inliniinenl plus coni-
nuiiie i|ue la ^Mionialose médullaire — on tibserve, dis-je, nue osleile
ran'-liante et par suite ties rii|)lnres o.sseuses, souvent multi|des. se
produisant au moindre trauinalisni(>. Ln l'raclui'o est indolente comme
dans le lahes; la consolidation se l'ail souvent avec un cal exubérant ou
même ne se lait pas, el cela pour les mêmes i-aisons «(iie celles (|ui
viennenl délie si^'iialées à pro|)os des friicliires des lalii-tiiiiies.
Les Iroiildes Iropliiipies osseux peuvent |iaiTois ami'ucr l'alropliie de
l'os: avec mon élève Mirallié (iSll.'n. j'ai rapporté nn cas de syringo-
niyélie iiuilali'iale avec liriiiialroiiliic de la l'ace lli^^. tJ!>C|; la coexistence
de pliéiiitmèiies ocnlo-piipillaires. de rétraction du glolie de l'ieil, la
diniinuliou de la l'ente palpélu'.'ile et le rnyosis, nous firent admettre tjiie
l'atropliie osseuse é-lail la consé(|iience. dans ce cas, d'une paralysie
des lilets svinpatirn|ues |iroveiiaiit do la réfrion cervicale de la moelle
épinière. i\ov. Ilrininlrojiliii' fiiciahw
Les trouilles tropliiipies osseux |ieuveiil prodiiiic iraiiires h'sions: chez
nn de mes mal. ides de liicélre atteint de svrin^'omvélie, il exist;iil sur le
ciihilus, il la réunion du I ô supérieur avec les '2 Ci inrérieiirs. une liyper-
oslose du volume d'ini os de pi^'eoii remniitaiit à de Ioiiliiii'^ aiiin'es c|
i|ni avait été- dia<.'iiosli(|iiée non svpliiliti(|iie par ilicord.
Il l'aiil citer aussi la xcoliosc des syrin<;(nnvéliipies, qui pourrait liieii
dépendre d'un Ironlili' Irophiipie des verlèlires. C'est l'opiiiion de (iharcol.
c'csl celle aussi de Morvan. ipii la plai;:iit « ii colé' du panaris, de l'arlliro-
< i: M II II. 01 ; II-: ni ^ysri-.MK .\i-:i!\r:i \.
p.-illiii'. (le l;i IVacliirc s|H)iil;m('i' ... — liolli. il csl vrai, |i('iisc (|ii'cll('
il(''|ifn(l au ciiiili'aiic (le I aln)|i!ii(' ilrs iniiscli's Icausvcrsaircs (''|)iii('iix cl
(|iir Ic^ IriMililcs lr(i|iliii|iirs oss('ii\ ne jiiuciil aiiciiii l'ole dans son déve-
lii|i|ii'niriil. i\ii\. l)'vi(ili(iii>i l'i'rli'hrdli's. |i. (iS'.t.)
\,'(tlriiiiliif (Ifs (is. i|iir IHii iiPiislalc si IViM|ii{Mnmi'iil ilaiis la /(r(/7(///.s/('
iii/hnlilc. l'sl ilillrrciilr. ilc par raiiahniiic |)alli(il(i^ni|ii(' cl ilc pac la cli-
iii(pi(', (k's lésions cl Ar^ sNinpIi'inics (pii (inl ('h' (h'i-rils phis iiani dans le
lalics cl la svrinj^dniM'Iic. (Tcsl en ellrl nn airèl de dcvclcppcnicnl cl non
une alidpliic iissciisc. I.i' Ironhlc dans la iMiIrllimi de l'os (|ni renionic à
l'cnlanc-e se liadnil loni d'aliord pai' une diniinnlion dans la lon^^ncnr cl
le v(dnnic; cette diminution pcnl cire exliènie, eoninic on l'idiscive ilans
certains cas, chez les cnis-dc-jatic pai- exemple. Ilxaminc' sni' une c(Mlp(^
l'os apparaît n'-^^ulicicmiMil arrondi, au lien de; présealtir, comme à l'état
normal, des crêtes et des di''prcssions : ré|)aisscnr du tissu com|)acl est à
pcn près la mr'me snr Ions les points de la ciiconrércncc de Tos. conlrai-
l'cnn'nt à ce ipic l'on oli^crvc sur nn ns inlacl i.hdlVov cl \( liard, hSSIl).
ioni cela r(''snlle de l'alropliie des inusch's, car c'est l'aclixili'' mnscnlaire
(pii snr nn meininc sain modèle l'os cl amène le (h'^veloppcmciil dn lissn
com|tact snr les poinK on s'excrci'nl les Iraclions les plus considcraldcs.
n'anti'c pari, dans son cnsemide. la suli^lance osscnse es! moins alion-
danle, et Ids se laisse pins racdcmeni lra\ciscr par les r;iyoris \
(.\cliard cl I,. Lévil. Kxamim'' an microscupc. l'os alroidiii'' de la |iaral\sic
iid'anlile pr(''senlc des svsièmcs de ilavcis (pii ont un diamètre nn)indr(!
(|n'à l'clal normal: tandis que des svsièmcs intermédiaires pins d(''velop-
]»és {\\n\ de coutume sV'lendenl cnirc ces systèmes d(; llavers anmimlris.
Ces Ironhles de la nnlriti(m de los qui sont dus à un ari'cl de dévelo|i-
pemcnt soni la consr.(|nence de la l(''sion de la mocdie (''pinière : en ipicl
|ioint faul-il ipie la snlislance i;rise soit alleinle pour produire cel arrêt
de (iéveloppi'mcnl? 1, l'sl là une (picsiion (pii n'est pas enc(n'e r(''solue;
toutel'ois ainsi (pi"(m le sail. cl le l'ail a été rml('' par Duclienne de liou-
logne, c'est que latropliie osseuse n'est pas |)arallèle à l'alropliie muscu-
laire, mais (|n"(>lle peut évoluer d'une façon indépendante. A\ei une
paralysie localisée à nn on deux muscles, on |)enl en cll'ct trouver mi
raccoin'cissenu'nt notaMe du s(pi(dcllc du mcmhic
Dans r//c//;//)/(V//c rrrrbi'iilc infanlilc il csl de ièi.;le d oli>ervcr im arrêt
de d(''veloppcment dn système osseux dn coté de la |iaralysie. i,e fait s'(di-
seive éi^alcment dans V lu-iniplriiic sihikiIi' infanlilc (li^. 7!h. ( Voy. Ih'ini-
plrqic ri'rrhrdic cl lii'iuipli'(iic spiiinlr iiifaiililcs.)
l.a.'>co//o.vcde la paralysie infantile est en ficnéial d'origine nmscnlairc.
nniis d'après l.eydcn, dans un certain ncnnhre de cas. les trcmldcs Iro-
|)lii(|ues oss(Mix pourraicnl jouer nn rôle dans sa pathoL;(''nie. (Voy. Si-o-
iiosc.)
Kniin on a sij;iial(' l'cxislcm'i: de ralnq)lne osseuse à la snile de Irsimis
(les nerfs (Mnty, I8!)'2). Cel anieni' a lapporlé deux cas de rracturc de
jambe, ayce névrite consécutive et atrophie dn squelelle du pied, cl nn
iiiiiiiui-:^ I itiii'itiiji i:^ i)()i;i'ii.\i: \h:i<\fish:. msu
I ;is lie riai'liii'c (In rtil ilii rriiiin Mii\i iriili'ii|iliii- ilii IV'iiiiii' ciilici . L'iilro-
|i|iii> |iiitirriiil Mii'MMiir i'a|ii(lfiiiriil, .m limil ilr ilriix mois: au piril clic
|Mirtci'ait sur le hu'sc cl le iiii'lalarsc, laiciiiciit sur les orlciU. (!ev uliscr-
\alioii>> siuil iiilcrcssaiiles : mais elles 1111111 |ias cti- ntiilirnM'es (lar un
examen anal(iinii|nc (l<>s os siii-<lis;ml ati'ii|iliiés.
Anjiini'il lini, a\c<' la i'ailiii^i'a|iliie eel exaiiien csl ilcscnii l'arile. la
cit'i aliiliealiiin (les IIS (le la main a l'it- iiinslalt'e a|ircv la seclinn ilii eu-
liilal iLlanile el l'.liainel l!l| I 1. Dans nu cas île IVaelnie il'nni- plialan^e
lin pelil iliii;:!. Anilré-Tliumas cl Lelinn ll!liri| mil nliscrNc nne ali'ii|iliic
lie la main avee iléialeilicaliiin ilcs iis. ici i'i)i'i<rinc ncrvcnsc |iai'ajl lAi-
ilcnle. \laii|nès ( l'.MISi a i'a|i|iiirlé nn l'ail analii;.Mn-. lies raiéraelions ilii
lissn iisscux uni éli'- l'-^alcmeiil si;^iiali''ev au ri)Ui> île la ui''\iile
asecnilanle.
Ilans la jtoliincvriU' île 1 au-.,, iuleelieusc nu lnxiijue. — la Irprv c\-
ee|iir'e, — la ili''iniinslraliiiu île re\islenee ilnue usli-ite rarciianic pon-
\anl se Irailuir'c soil par une iliminnliiin île miIimuc îles os, siiil, enmme
ilans le lalics nu la syrin^^oiuvi-lic, pai' une IVa^^ililc pins ^'l'anile ilc ces
ileiiiicis. exi^'c enciire île nmnellcs leehcrches. La rlinse limleliiis parail
pi'iiliaitle. eai' lin ne vnil pas piniripiui une Icsinii îles l'iinilneleni's nerveux
peripliéri(|ncs ne pniiriail pa-. piinliiire les incines cM'els iiniine lésion
l'cnlrale.
I.'anri ilLMlévcloppemcnl des os eliez des sujels frappés île iiévrilcdans
le jeiiiic à^e csl par eonlre nn l'ail iroliservalinn lianale. H'esl ainsi i|nc.
dans les cas de lésion ;irave dn |ilcxns liracliial iriiri:;ine olislélriiale
iiii Iraiimalnpie. il cxisic loiijonrs nne dimiiinlioii de voliime des os
sons-jaceiils aux mnsrles alropliii-s. iVov. lifi. *2(S'2. "JS"» el "iSli.! Mais ici.
loinme dans riiémiplé}.'ie eérélirale int'anlilc cl dans la paralysie inlan-
lilc. il s'a}.'il non pas irimc alropliic, mais lijcn iriin aiièl de di'velop-
peineiil de la snlislance ossensc.
{•ans la li'prc. l'alropliie osseuse a élé sinivenl observée snrlonl an
niveau des cxiréiiiilés des inemlires : main, pied. I,a n'-sorplion des plia-
lanf;cs avec ou sans ^'onlleiiicut osseux — panaris |i'|ireiix — esl liieii
l'iinnnc dans celle ulVeelioii ^ li;;. I7!t).
L alropliie osseuse se reiiconire é^ralcmcnl dans la myoïinlliii- alfn-
lililqiii' iniK/n'ssire. Sijîualée par Sclilippc (l'.KIO, hievcr l!MHi|. ipii
rélndièicnl jiar les rayons \, elle a élé (h'-crilc 1res en dé'lail par l.andonzv
el l.iirlal-.lacoli I l'.MI!) dans un cas suivi iranlopsic où Ions les us ilii
corps rnieiil cxaminc's. Merle cl llanl<i|-l.a|iiiinle I l'.llllh roiil l'iialeinenl
oliscrM'c.
liliiv les iiiyiipalirn|iics les alli'-ralions consislenl en inodilicalions
dans I l'-paissenr cl dans la densilé dos os. Kllcs ne se renconli'cnl ipic
dans les sc;;iiicnls de mcmlii'es où cxisic ralropliie mnscnlairc el soni
propoiiioiinclles à rinleiisilé el à i'anciciinclé de celle deriiiéie. Kllcs
sonl d'aulaiil plus maripiées éfialcmenl ipie ralinpliie a di'lnili' elle/, des
>iijels pins jeunes.
Kllcs sonl cariielcrisécs jiar : 1' une alliMalioii du lissn osseux, ipii
HtjKiiiM. — SiMiiiologio. ii'i
lu'jo si.Minioi;//: itr s)si i:mi: xi.nrEi'X.
a|t|)arnil |ilii^ iiiimc. |iliis lraiis|i,iiciil ;'i rcxaiiicii ra(li(ij;ra|)lii((ii('. cl (|iii
csl iiiitiii-' (l('n-~i' (|u à I l'Ial iiiiiiiial. I.cs d ia|ili\N('^ aiiiiiicics S(iri( li'aiis-
liarcnlc-- sinlniil (laii>. Iciii' pailir a\ialr cl à la ia(lioL;i'a|iliic (Imiiicnl
limace lie .. Inlic^ilc m'itc ■• . les (■■|ii|ili\si's cllcs-inciiics ne sniil |iliis
\ i>il)lc> i|iic par Iciii ( niilniii . le cciil ic l'Iaiil (lc\ciiii {ii'cs(|iic liaiisparciil :
■_'" (les iiKidilicalioiis de Ini nie. aiiiiiicisseiiicMl des os Idil^s (|iii sdid pclils
cl lisses. I.cs SMiraccs d iiiscrliiiii leiidinciises disparaisscnl. les eicles
s éiiioiisscnl. les saillies s'aplalissenl . Les us qui mil des suiTaees Iriai-
j^ulaires leiideiit à |ii('iidie une Iniine aironilie. l,es (''|)i|ihvses siinl
diiiiiiiiiées de V(diinK'; les dia|ili\ses des us loni^s diiniiiiieiil d'é|iaisseiii',
sdtil parfois Iraiisliicides el soni sonxenl ineiiiv(''es. eoniiue lin arc (|ni
s inlléeliil sous j'inlliieiici' de la eoiile i|ni le lend. (!elle inllexioii du
(■ot|is de Ids esl siirloul a|i|in''eialde sni riiiinii'ins du fail de la rélr'ae-
Inin des innseles lir^cliissenis e| sur le IV'nnii- poni' nni' laison arialo;ine.
I.V'Ial de l'onioplale eiinliasle a\ee le resie du S(inidelli' par la periiia-
nenee des i-i(''les d inseiliuii dans les l'osses sus el sons-i''piii(Mlses,
d(''nolanl ainsi ri''lal de conseivarKin relalive de 1 aeliv ili' des muselés
sus el smis-i'piiieiix el sous-seapiilaires (Laiidoiizy el l.oi lal-.lacidi .
Ces flél'ornialions ne porleni pas seulement snr les us des niendires,
mais aussi sni' ceux du liassin. Le liassiii m\opallii(pie esl earael(''ris('' par
mie dimiimlioii eu iiaiilenr el en ('paissonr des os iliacpies. Il est en oiHre
dn lail de la lordose anormalement orienii'. il esl de\enn aniéversé.
he nièi pi il existe un thorax invopalliiipie. il e\isle aussi un bassin
nixopalliiipie. Héjà en iSNTi. j'axais a\er Landouzv sijiiialé reul'oncenienl
du sieinnin chez l(>s mvopalliiipies. I.andonzv el Lorlal-.lacoli (190!)) ont
nioniri' dans leur cas suivi ilaiilopsie les causes de celle d(''rornialiini.
Ils uni aussi insisté sni' raplalissemenl de la ca;^e llioiaciipic snr ses
laces antérieure, latéiale el poslérieiirc. Les ciMes supérieures ont une
(il)li(|uité très augmentée. Par contre les dernièics côtes, ipii écliappenl à
1 a|)latissemcul lians\ersal el ipii mil L;anl('' leur direclioii normale, sem-
blent moulera la renciinlre des se;.;inenls sons-jaceiils. Il en r(''snlle un
évasemeni lirusipic du llioiax à sa partie intV'iienre cl ipii. dans l'ei;-
scmble. C(nilrilme à donner à la cajiC thoraciipic I aspeci d un Irapcze.
I.a ((donne \erl('lnale pn'scnle des niodilicalions dans ses couriinrcs
cl. (In lail de renscllnrc hi's inaiipii'c dn sipielellc. la c(donne lombaire
lail une lorle saillie eu avant. I,a colimnc verli'lirale à la région cer-
vicale a pci'du sa convexité antérieure et tend à devenir reclili^iie. Kntiii
ralidpliie osseuse peut s'idiserver dans l'ani^lc de la màclioirc el .jns(pi au
niveau du maxillairi! su|iérieur.
La nature des alli'ralions ossenscs chez les iiivdpallii(pics esl ass(V.
diriicile à préciser; elle pn'senlc hmtel'ois d'assez glandes aiiaio^iics
avec c(; (jik^ Ion emislale dans rosl(''oporose. Quant à leur pathoj^éiiie.
deux livpothèses ont éti'- émises, ou bien elles soûl secondaires et consé-
culives à l'atrophie musculaire, ou bien elles sont coulemporaines di^
celle dernière el reli'venl d'nii liniilile lidplii(pie piiinilirdn s\sl(''nie nins-
culaire el du svstènie osseux.
ruoiBi.Ks iKni'iiiijt i:s hiiKiuisn si:i(\h:i'<t:. io9i
l: - TROUBLES TROPHIOUES CUTANÉS
.li'liiilit'i'.ii ci'^ liiiiililcs lni|iliiipic> : |" ihiiis les nlVcrlioiis iii';:;iiiii|iic'-N
illl •.\s|('iili' lii'i \i'M\ ; '!" ihiMs li's lU'N inscs.
1. Troubles tropbiqiies cutanés dans les affections organiques
du système nerveux.
\ |i;ii I \r ilrriiliiliis iiitiii. les Ir-.ioii'^ (•(■n-lir.ili's m- iiiciili^M'iil >^\ii'if
^lll' la iiuli'iliiiii (le la |i(>aii. Qwi les anciens iiénii|i!('7ii|Ui-< on (ihscrvc,
tin <<"ilc lies mcinhii's |iaia!ysés. di's liouiilt's ciiciilalniifs |)lnl(')| (jnc des
liiiulilcs lrii|ilii(|iii's |ir()|>n'in(Mil dits, i Vny. //('/«//(/(v/zV. ) Il en est de niùmo
|n>nr la |)hi|iai'l des li'sions nHMinlIaires en l'uycr i|ni. elles aussi.
n'anièn>?nl i;néi'e du eiMé de la |tean i|iie des lésituis de déenliitns. Itans
le liibcs, tiinleliiis, on (ibserve des li'onldes li'()|)lii(|nes de la peau d'un
caraclèie assez s|iéeial — niai iicrfuraiil — el. dans la siiriiifiDiiiiji'lic. il
en esl de mètne iKiiiois du cidé des extiémilés siipéiienres — iKiiiinis
siirintjttunn'liijui-. — (Vov. Sriiiioltii/ic de Iti main.)
Il existe nonihi!' de derinattises, à la ^'cnèse des(|iielles le système iiei -
ven\ |»rend nne part iinliscnlahle, pié|ion(léranle paiTnis. mais on son
inlervenliiin n'est (pinne manile-lation seeondaire à nne inllnence fjéné-
lalo. roiistitntionneile.
D'antres l'ois, les tfoidde- tic)|diii|nes Mtnt d ini^ine vaso-motrice —
tingioneitroscs. — (Vov. ilnillinniirlitliiic et Mahnlie fie U<i[in<ui<l .\
I" Troubles trophiques de la peau d'origine névritique. — Les
Ironhles lrnpliii|ne- cnlanc's cnnsi'-entil's aux lésions des neifs périplié-
iii|nes sont connus depuis lonj;leiups. mais les expériences laites sur Ini-
méme pai II. Ilead. en sectionnant des rameaux nerveux se rendant
seulement à la peau, oïd pn-cisé le mécanisme et rév(dntion de ces trou-
Ides, (let auteur a constaté ilans la ré;:ion anestliésiée (pie. d(''jà (piatre
jinirs a|Mès la section nerveuse, la peau prend une cidiu'ation ldeui\tre.
devient rn;.'uense. écaillense. perd son élasticité et se reci'o(pie\ille comme
la peau d'un vieillard. I!lle devient en outre S('clie du tait de l'anidi'ose.
Puis, pirs de trois moisapi(''s l'expéiieme. apparut une vésicule suivie
d'une ulcération superlicielle cpii m> commença à se cicati'iser (pian
cmnmenceinent du sixii'-me mois. II. Ilead insiste sur (-e t'ait tpie la cica-
trisation ne se montra, ipie l(U-s(|ne la sensihilité et en particnliei- la seii-
>il)ilité à la douleur l'-tait en train de reviMiir.
C'est surtout dans les lésions iirrrilii/nes (pie les troubles tidplii(|ues
ciilan(''s ont été observés, et ces (Irrinaloncuroscx consisleiil en lésions
de div(>rses natures de la peau — {ilossy-skin. iclityose — cm des
oii;.'les. Klles |)i>nvenl encore se présenter sons l'orme de vésicules, (ui
d'ulcérations. Eiiliti les Iroiiblcs trophirpies cutanés peuvent aboutir à
la gan<;iène. [>ans les difféienles dci'inaloneuroses. ainsi (pie dans
iiiyj si:mi<iim(;ie dv syo imi: \i:i!ii:i x.
ilivofscs iiHcclions (u-:^,iiiii|ii('s dii l'iiiiitidmn'lli's ilii --vsiriiic tici\cii\,
il cxislc. t'il outre, (ir> hnulilcs scirfliiiicy niiduni ii.r i|iii (liii\ciil l'Ire
i'j,',iii'iiii'iii ('•tiiirn''>.
Glossy-skin. A hi siiilc ilc mlMincs nrrrilrs. un jhmiI voir sui-
M'iiir un l'hil sec, lisse, liiisaiil. di's ir'iiiiiiii'MN. ipic Weii-Mitchcll ;i
ilésij^ué sous le nom de //lassy-skiii. .I.iiues l':i;^('l, eu 1 Sli t, le déeiil ainsi :
" Le ou les doifits atteinls sont ainiru'is, lisses, dé|i(MMVUs de ])oiis; Icuis
|dis s'ellaceul. leur eoloralimi se niodilii;; ils deviennent roses, l'ouges,
roniMic -- il'^ ('laient atteints d'en^idures. I,es tissus sous-épidei'rniques
^oul teudu'^. |)Uis serrés, moins éiasli(|ues. La sni'l'acc! eutanée est lisse,
eonime eruluile d'un vernis luisant. (jà et là se lenccuitient des cn-vasses,
parfois nièun; répiderme peut avoir dispaiu, laissmil le derme coniplète-
monl à nu. » Les lésions atteijiiienl leur iiiaxiniiini du cùli'' de la l'ace
palmaire de la main et des doij^ls el du cote de la l'ace dorsale du pied
et (les orteils. Aux (loij^ts retlacemeiit lelatif dos crêtes papillaires est
souvent facile à constater |)ai' comparaison avec le côté sain.
Celle (lei'maloueurose s"accom|)aj;nc de trouhles sidtjcctil's d(> la sensi-
iiilité, de sensations de lirùlure plus ou moins pi-nihles et dans certains
cas (le troid)les objcclil's do la sensiMIih''.
Haroment |)récoce, |)res(pie toujours lardi-c ilaus sou apiiarilion au
c(»urs dos névrites, celte manifestation cutanée se nionln' dans les polij-
nc'vriles toxiques ou infectieuses, dans les névrites IraiiuKiliriues. dans
la uérrite ascendante dans certaines radiculites. dans le ilnnuatisun-
clininifjue. Dans la h(/i')'//^'/)y/h;/k(//c/«(' Woii'-.Mitclie! n'a obseivt' le ifiossv-
skin (pio dans le cas de ir'-~iou parlielled'uu nerf: loTS(|u'ii y a destruc-
lion coni|>l('lo, c'est Id'ih' iiic, r'ol l'épaississemenl de la peau, sa des-
((uainalion que Ion conslale. J.e glossy-skin était ran^n'' par Leioir dans
le uidupe des dermatoneuroses lro|)lii(|ues ou troplKuiévi'osos culanéos
propreuieul dites.
Ichtyose. — IVudaul lévoluliou do corlaines ixieapléf/ies, dans
certains cas de tabès, dans (pu'Iipies névrites, on voit a|)|iarniti'(> un élut
iclilyosi(pie (le la peau. Kn 187,"), Krlenmeyer décrivit dans deux cas de
mononévrile cet aspect do la surface cutanée. Kulenlun"}; on |)ulilia doux
auti'os cas, dont l'un était cousi-cutif à luie luxation de r(''|)aule avec
paralysie du ploxus hracliial. A la ^niic d i iH''\iile puoi'pi'rale du
médian, Remak en a observi' un ca^.
Peniphiijus. — C'est une idl'ecliini liulleu>e (pii a r\é si^nali''(> au cours
do certaines névrites.
Los éruplioris do pemplii^'us ohseivées daus la lèpre, la syphilis, la
tièvro typhoïde, la variole, la scarlatine, l'orysiiiMe, linfectiou purulente
ne sont |)eut-èlre pas autre chose (pi'uiie traduction de la localisation
d'un niicroho ou (h; sa loxine sur certains tilets neiveux. Pour la lèjn'e
en tout cas, la chose est certaino. I>es névrites trnuntati<jues s'acconi-
paguoril parfois de pomphigus. .V la suite d'une plaie du cubital, lleinak
lltolItlIS IKnl-llInli:^ liUllli.l.M. .VA /(lAVS/. . lOM
)>ii a oliM'i M- Mil liis iiNcr liiillo lii''iiiorr:i;^i<|iir>. l'oiir mu |i.-iil. il:iri> iiii
(•;is (II- |iciii|ilii^ii^ (iliscrvi'' clic/ un /»(M7//i//*(/i/c ijt-ni'vul. j";ii rmisluli'
ri'\i>li'iir(' iriiiii' iii'Mili' ili"- m'il'-» lul.iiu'-^ (■iiiic>|niii(liiiiK ( iSTtii.
Décubitus aigu. — (Hiscim' |kii Saiiincl i-ii liSOIl. il lui r-liidir* |i;ii'
liliiii'i'iil en I SUS il IST'J, iliiiis la |M'-iiiiiii> a|iii|ili-('li(|iic de riu'iiiiii la^ii-
«•r-n'liialc. I.iiiv(|n il ijoil m- |ii(iiiiiiii'. un i-i Atlirnic m- inaiiirr^lr lialii-
liU'Ilcnifnl lin 'J' an » junr a|iii''^ I allaipn'. laïc ni |iln^ lui. i{mi'Ii|
'iî;..'ii3. — HM-liar»*> »ln >:KTiiiti t'I ilf
.•.■oir.ili-, rl.pl mil- I.I11I11.- .1.- Ir.ii
J.'Cviii v\ Iti ,1 iiii.' nir.i|i|.i;i>- >|i:
|H*nit.ii)l |ilii>
fi'yses dans un cas d'inliltrallun i,'l»'n>->lciiM- avii- |iarliyuii'Min);ili'
1^ ans. ayant tléterininé uni* pai-alysie atmplii(|iii' «lans W iloinainr
I lii|Mi>. Maliii'é la sravilé des -syniplnmes — nirvit à il Ucgri?^
ail i>aliiin sesl lii's lijpn faili- l'I il y oui une aini-lioi-alinn passa-
t;ère de la pai-alysîe alriip)iii|ile des ineiiiln
iSalpetriêre, lllOt>.) l'uur la lupugrapliie de
et 161.
siipêrieui's ainsi que de la par3plé;<ie spusiiiodiiiiie.
ruuldes de la scnsihililê dans ce cas, viiy. lig. i65
l'ois |»liis lanl. \.v leiiili'iiiaiii cl les juins suivants se rnrinciil en ces
iiu''iiii's |ii»iiils (les vésiiiiics à coiili-nii inctiloie, lioiililc. roii^'c on r(in<;f
liniii. ijui tivs lajiidcincnl se ilcssi-ilicnl on se roin|i(Mil, cl dans le derme
mis il Mil se fail une inlillralioii saniininoleiite. La moililiiatioii f,'a;;ne
cnsiiile cil iMorondeiii cl dcvicnl un loyer irinleclion cl (reiiiliolics
sc|ilii|iies. {(ans les cas. |icii nomltreiix, on la leiininaison est lienrensc.
rescliare s'élimine, la plaie lionr;.'comie cl se cicaliise.
Lorscpril s a^it de Irsiijiis n'irlmilrs. rescliare siè-ic sur la l'esse du
coli- o|i|Hisc à la lésion : dans les (i/l'crlioiis siiiiialex. elle a|i|>arait sur la
lif.'iie médiane an niveau du sacriim ili^'. ri'j."ii. Si la m\élo|ialliic esl
iiiiildliralf — sytiilriiiiir ilr liinii ii-S-'iuavil — elle a|i|iaiail du ( iMé
i(i<)^ sisMini.iKUE 1)1 sy>ri:Mi-: .\i:iu-hu\.
iiiu'slliésié. On peut aussi (ibscrvcr les cscliiiics au ^l'aiid Iroc.lianlcr. à
la faci' iiilei'iit! tli's licnoiix, an laloii. Mais les pai'tics soumises à (l('s|ii'('s-
sions ne soni pas les seules localisalious couslalées, puisipiOu en a
observé au niveau lies parois alidoniinales et de la lace dorsale du pied.
Le pi'oiioslie du décubitus ai^'u. de cetlo uleéialion ipù brûle l(!s étapes
pour aller de la peau jusqu'à l'os, est ^lave non scnlenienl ])arce ipiil
inditpie un pioeessus à évolution prestpie l'alaie, mais pareil (|u'il est
une souree d'infection à marche ni'néraleiuenl tirs rapide. Son pro-
nostic n'est |)as cependant toujours cl aiisolumenl t'alal |li^. .")4r)).
("diarcol croyait à une irritalitm de la portion centiale on posiérieinc
de la sulislanee j^rise de la moelle, p[iis(|ue dans la paralysie infantile ou
dans la s])inalc aigué de l'adulle on n'observe pas le décubilus aigu.
Il l'avait observé aussi à la suite des lésions de la (pieue de cheval et ne
niait pas le décubitus d'origine périiihéri(|ue.
.l'ai montré avec Leioir (I(SS|) tpie dans le dérubihis survenu à In
suite de rhunialismc articulaire grave, de tabès, d'hémiplégie, de sclé-
rose nuiltii»le, on rencontre toujours des lésions iiévrili(pies. La dégéné-
rescence des neifs et le décubitus consécutif soid piobabiement le résul-
tat de l'interruption de rinfluence Irophique dans le système nerveux
central, la [tression extérieure jouant le sim|)le rôle de cause occasion-
nelle. Pitres et Vaillard. en 188."), ont également rencontré an voisinage
de l'ulcération des lésions névri!i(|ues. Oiielle (|ue soit son origine (all'ec-
tions cérébrales ou médullaires) le dr^ciibilns s'accompagne donc do.
névrile |iarenchymaleuse très étendue des nerfs de la pi'an correspon-
dante.
IJans les /)o//o/y((/é/ //es, comme dans \vs pdhjiiri'iilcs. le dérnbilus aiiiu
est très rare.
Sclérodermie iSclérémie d'Alihert. sclèrèmedes adultes de Tliirial.
scléiodermic de tiintracl. — Cette atlection est caracléi'isée par une alli -
lation de la structure normale de la peau et du tissu cellulaire sous-
cutané; elle survient à l'âge moyen de la vie. surtout chez la femme.
Le terrain neiveux et le tempérament arthriti(pie jiaraisxiil sni liuit favo-
rables à son dévelopiiement. Les états psyidiiciues, les secousses nerveuses
prolongées, les refroidissements, les troubles de la menstruation, les
grossesses répétées, l'infection ont été tour à tour accusés.
La sclérodermie débute par une tuméfaction di Un se de la peau el du
tissu cellulaire sous-cutané, soitc d'œdème dur (pii ])cut s'étenilie à
tout le tégument. La peau a une consistance ligueuse cl a perdu sa
mobilité sur les tissus sous-jacents. Les mouvements, voire même la
respiration, peuvent être plus ou moins sérieusement entravés.- Après
ce stade d'hypertrophie suivient la pha'^e alroplii(|ue. Mais la guérison
après une marche aiguë pcnl aussi, (|iini(|ni' laivnient, succéder a la
résolution de l'induration.
Le plus souvent le début de la scbiodiMniir (iiifasir est insidieux,
maripii' |iar des élamx'ments douloureux dans les membres avec liibri-
iiiiii i:i.t> /7«)/'///v/>.N iiiiitii.m: .\Kit\Ei >A'. iu'.i:.
cille, cl lies |ilii'-iU)iiièiics \asii-iiiiileiii's ilivcis. Puis la malailie ('■\iiliie
leiileiiiciil vers la r(''siii|ili(iii ;;i'aiiiiellc des tissus.
Au il('-l)iil. les iiialailes acL-iisciil une seiisaliiiii irnii-^irM-. île craiii|)es, île
riMiriiiilh'iiieiils lians les e\li'i''iiiili'-s cl, en |Kii-|iciiliei', ilaiis les mains,
l'nis siirvicnl In phase si'!éi'iii!ei'iiiii|iic qui allcclc linijniirs une ilispn-
silinii s\ini''lrii|iie. à conluiirs iinlécis. l'Iiis (léxelitiiiiées, les lésions ahoii-
lissent à lies ilernrinalinns. îles iir-\ialiiins et inèinc îles innlilalions. La
lace ilevienl lim'c, comme un m;isi|ue île ciie (vov. Schi /((/(»//(■ ilii fricicg);
liez, lèvres. |iau|iiéres. joues, |ia\illoiiile roieille. laii^:uf. s. ml aiiiiiicis.
laccouiris, alropliiés. lèliacli's.
l.a scicniilticliilic est mie localisalioii |M(''coce cl conslanle de la sclc'-
roileiiiiie: outre la sclérose ciitaïu'e, il y a ilimimilinn île volume des
iloijils avec alléialions osléo-arliciilaircs des plialaiifies ; les plial;iii;,'elles
peuvent mèine être lésoiljées. Les doigts |>euveiil prendre les alliludes
du liminalisnie noueux : la main et les doi<>ls présentent une teinte
violacée: on peut oliscrver rasplivxie locale avec son alioutissant, la
^aii<{rène. ipii liiiil par une inulilalioii.
Lindiiralioii scli'iviise immoliilise eiisiiile le pi>ii;n('|. niaiiilieiil li'
coude en llexioii permanente. j;aj;iie le cou el le llioiax: les masses mus-
culaires snliissenl une alro|diie considérable. Klle peut s'acconipai;iier de
sclérose musculaire el il en n'sulte des paralysies musculaires : siirtonl
Iréquenles aux memltres. on en a sijiiialé cependant iusf|iraii niveau des
muscles de la laii;:ue et même des muscles moleiirs de l'o'il (l,(i;;élcli-
iiikov. (iiiillaini. On note aussi parfois des troiihles de la pigmentation.
I.aryllimie cardiaipio. ralliuminiirie. des crises iliarrliéi(|iies liadiii^cnl
ipielipiet'ois des localisations viscérales du processus si|itcii\. l.cs
malades meurent de cachexie ou iralVeclion intercurrenle.
l.a scléroderinie peut aussi se piésenter sous forme circonscrite : telles
les plaques de movplitu'. telles les scléroderriiies en |dai|iies. en handes.
en stries, en cou|i de sahre iS|iilliiiaiiii . llulcliinscin el Kaposi uni cité
des cas de scléroderinie unilatérale.
La scléroderinie peut sassocier à riiémialrophie pro^'iessive de la face
iliallopean, Kiilenliurj.'. l'elizaens : elle peut aussi se comhiner avec la
maladie de [laynaiid. rérylhromélal^'ie. la maladie d Addison. ChaulVard
a oliseivi' rinMniatrophie linguale au cours de la scléroilermie.
Vidal, en IST.'i. insista sur le rôle des lésions vasculaires dans la pro-
duction de cette all'ection. Itadclifll, docker, Meyer GoldschmidI, .Méry.
Hinkler. Wallers incriminent i''^;aleiuent les alli-rations des vaisseaux, l'iiis
n'ieminenl. Leredde et l'homas (lMU8i, l'-tiidiant un cas de sch'-roiler-
niie «jéiiéralisée. ont fait ressortir celle |iarliciilarité que rarti''rite
scirModermiqiie oH're des li'sions identiques à celles de lartérile chro-
nique. Kn elVel, les arlérioles sont d'ahord rélrécies, puis dissociées par
rinlillialion emliryomiaiie. rendailère sépaissit ensuite el la lumière
du vaisseau est réduite à nue simple l'ente ou est comlilée par un
thronihus. On ohserve les mêmes li-sions. quoiipie moins avancées, dans
les veines. Le chorion est fornn' de lissu coiijoiiclif très dense, le tissu
loiirt si:mioiii(,ii: Dr >)>//. i/a' m.ui i:r.\\
adipciiv sdUS-fiilaiK' c-l k'^oiIm'. les |Pii|)illcs soiil ii|ilalios, il \ a iiii
ivst'aii l'-lasliqnc lii''> (Ii\i'Iii|i|m> I. es iniisilcs lisses siiiil liypcrlioiiliiés.
I.i's iicii's i-iitaiit''s |H('sciilriil 1111 |i('ii (l(''|iaississ('iiiciil (In |i('iiiii''\rf sans
niiilli|ili('alioii tU'S novanx. I.cs j^lamics cl les poils soiil ali(i|ilii(''s. Il y a
sdiivi'iil une iiilillralioii |iij;iiii'nlaiio. LViidoiiériailérik' sclriosanlo csl
(Micoïc la lésion «loiniiKuitc dans les viscrics. L'examen du sysiènie
iieivenx a monlié (|n"ii nexislail pas de li'sions des iieiis ni des fian};lions
l'aciiidiens. Arnozan (iSS'.h. ,Iae(piel ri de Saiiil-(ieiiiiaiii (liSi^'ii oui
icnronlié des lésions niédiillaires.
liavinoiid (18!)Sl a donné à l'appui de l'orijiiiie li()pliiiiiriiiiili(|ii{' de la
■~(l('r(i(l('riiii(> les aijinnienls snivanls : 1" les données éliido^iijiies (sujets
iiriMMixcl ai lliii(i(|iies!; "l" les troubles vaso-irioteurs. les accès siido-
laiix, les (lises diairliéi(|ues, le vililifio: .')" les déteiminalions snr le
svsicme loeoinolcnr i r(''soiplinii osseuse, panaris, amyotnipliies avec
rétractions lendineusesi : '(•" le mode de répartition symétii(pie et par-
fois suivant le trajet des ncrl'sdela dermatosrlérose.Seli\viinnier,Kaposi.
lùilenlinrg piMisent éfialemeni qu'il sajiit dune m'-vrose tropliiiiiie. C'est
aussi ropinioii de h(niil)arda et de Grasset.
Hrissaud iiiciimine le n'ile du synipatlii(|uc. Hcsnicr. à pidpo> d'iiii cas
de scléroderinie cliez un eniani tnhereiileux oliseivé par Broci] et Veilloii
( IS'.IG). se deniande s'il n'y a pas de rapport entre la scléroderinie et une
infecliou locale de la peau. Leredde et Tlioinas ont conclu de leur (■Inde
sur la patlioiiénie de la scléroderinie : " Haiis la scléidderinie. nu corps
|(i\ii|iie a;;issant sur le ti'-su ((juionclil' |)ouriait amener les lésions du
tissu ilerini(|ue et sous-dcniiiipie : les autres altérations nerveuses,
^iaiiiliilairc^. (■■pideiini(|Ui's ne seraient ((ue la conséipiencc de c(dies du
tissu ((injdnclir. Ue (juelle nature serait l'ajicut loxi(pie?... rrodiiit d'une
aulo-intoxicatiou ddiij^iiic llivroïdiciinc. |iar exciiipjc '.' (in (riiiic toxi-
inreclion? "
(Jn voit donc (|ue l'iiypothèse d'niie iiilnxiralioii <il(iinliilairr était dc'jii
soulevée depuis longtemps. Toucliaid (l!l()(i| s Cst etl'orcé de I étayer
sur des arjjuinents solides. Il a relevé 1 association de la scléroderinie
avec d'aulres anections d'ordre inconlestaldeinenlf;iandnlaire. I.a coexis-
louce avec la inalailic ilc lidscdoir a été plusieurs fois sif;naléc (l,eul)e,
.lanseline, lîeer, iKiiiré et (Inillain, Krieiier). De même nu certain noni-
lirc de cai'aelèies (|ue l'on observe dans la seléi'odermie — luélano-
dcrniic (|ui est fréipienle, asthénie — la rapiiroclieraieiit de Vadilisotiismc
illilici. Kiilenhurj;. Wirfield. Toucliard). i^uizzalo a (d)S('i\(', chez nu
malade, la scl('"idd('!-mie alliée à la maladie de Pathinsoii. A l'aulopsie des
sclérodcrmicpies, on a noté des altérations dans divers parenchymes jilan-
dnlaires, en particulier dans la thyi'oïde et les surrénales, cl il est possible
ipie la seléi'odermie généralisée et progressive soit due à des troubles
simultanés dans les lonetitms de plusieurs glandes vascnlaiics sanguines.
|lii cùlé des o/(^//c.>;. on (diserve siirtoiil dans lo nrn-ilcs. cl en parli-
eurier dans la in'vrilr (ra)iiiiali(/iir,t\cs ravures. des cassures, des taches.
iiinuiiii:^ I lidi'iiii.ii 1:^ iiiiiui.im: M lit 1 1 st:. ion:
lies ;ili(.|iliii's, (li's li\|)iMlio|»liic>.. tir riiinii valiiiii (voy. lij;. tiSl i, ciiliii
l;i cllllli' .s|M)ii|,-||ir'c (le rmi^lr. iKtliiiillilciil il.'ins le IiiIh-k. lliiIrliiiiMin
ilSHTi ;i Ml nii |iMiri;isi«i limili' :iii\ iniijli'^ lii--l ilSîtTi ;i iiIisitm- iiii
ras lit' (l\>li(i|ilii(' iiii;:ii(''.'ilr.
I.c Sjislèiiii- iiilrii.r |H'iit ('lie !iy|itM tii)|tliir un. an ((inlraiic, alin|iliir cl
ilis|Kii'aili'f. Au ciiiiis des tirrrnlt/it-x, le |ii^nii'iil du |ii)il |ii'iil (li^|lalaill'l■
irtniilif) cl II- iiirnii' l'ail a l'-li' si;;nalr à la siiilc ilc \itilciilrs iin|ii'<>Niniis
iMoralcs. I.a iirliitir }.'(''ii(''ralis(''t' à linil K' <'(ii|)s a (''le oIisitm'-i' aussi à la
Nuilf lie \ioli>uli-s l'nioliiius. Mailirilic i jSltSi a n-iicuiilK' Valroiiliii- Itrrr-
ilildiif /tniiilidlf du i-iiir clicvclu, rc (|ui luiiiilic hirii la |nv(lis|i(isiliuu
nt'rvi'usc ilans ccrlaiui's alli'iiious du svslt'iuc pilaiic.
Kulin. au rnuis des alVctlidiis du sysliMiii' un \i'ii\. ou idpscixr c iicdrc
di's niixlilicaliiMis ilaiis la iiiiimnitiilion culiuirc. haus les iirliriniiics
li'lircusrx. 1rs |da(|U(>s piiNrcs de |ii<;inrul siiiit cnliniivi's d'une zoui-
liy|>rr|ii;;uit'uli''L' cl un y conslalc de rancsilit'sic en inr-nic Icnips i|Ui'.
sduvcul, un i-erlaiu dj^rc d'induialiou de la peau.
iKuis le ritiliiiii, il s'a;,'il de |ilai|ues aelii'()inii|ucs. i''j^'alcincid euliiurces
iluiie /nue liy|ier|iiuincnlée cl sans liouldes de la scusiliililc. Ici, ainsi
une l'a inonlir l.cloir. il exisie des lésions des iiciTs i'uWmm's. Les |dai|nos
lie \ililij,'ii |ieii\eiit elle plus ou iiKiins «.'cnéialis/cs. On les leniiinli'c par-
fois dans le lohrs. jl'anlrcs l'oison lésa vu appaiailre ;i la suite d'un clioc
moral chez un sujet jusipie-là liien poilaiil. .'soincnl du lesl ■ on les
olisei\c chez des sujets ui' pivseiil.'iiil aiii'iiii vvniplôiiic d alleclioii
uer\eiise.
{•ans le ;/o///(' <'.co/)///(//;///(yi/c les inodilic alions de la pi^jiiiciilalioii ne
■-oiil pas rares. Hn \ oliserve assez sonvenl le \ilili;:o. de inciiie i|ii ou \
lenconlre pai l'ois une pi^nieiilalioii lininàlie des pinipièn'si.lelliiiek i. I.c^
lâches pi;:uieulaire^. eiiliii. Iniil paille di'v --x iiiplnirie-- lii' la iiciii()-/ilir<i-
iiKtliixf ijrnrriilixrc.
"J'Zona. — I.c :()//(/ (herpès zosicr. lièvre zosl(''ricnne. Icu sacn''. l'eu de
Sailli-Antoine, darlie phlvclénoïde en zone, ceinturon sacn'-i est une
atl'ection caiacléiisée par une éruption de placards crylliénialcux siir-
luontt's de M-sicnlcs. localisi'-e sur le tiap'l des iiei l's sensilil's. cl pii-
cedée. accompagnée ou suivie de douleurs lu'vraljiicpies.
I.a SMiiploiiiat<do,L:ie du zona est hien connue: aussi u'atirai-je pas à y
iiiNisler. i'ahre (de ('.ommeiiti y ) a iiionlié(|ue la phnpieesl réh-inenl essen-
tiel du zona el (pi'elle |)eul rester à l'état is(dii. (iette plaque peut appa-
railio d emlih'-e par des picotenieuls et des cuissons: mais souvent elle
s annonce par des prodromes tels que malaises, anorexie, vomissemenl.
lièvre, courliatnrc. |iiiis survient une cuisson eu un point, (iimstitiiée. la
plaque est d'une coloration rosé-e ou i'oiij:e vil', disparaissant à la pression,
parlois un peu siiré-levée. à contours irréffiiliers : sa l'orme est celle d'une
ellipse il ^raiid axe. parallèle souvent à la direction d'un iierl. iliilre
lieux plaipics. la peau est saine. Les dimensions de la |daqne sont
varialiles. A son centre se montn'iil des éle\iires. des vésicules Iraiispa-
looK si: MIDI. m; II-: m systi.mic M:iui:rx.
routes, iiciIT'CS, varianl de la ^russLMir il iiiu^ Irlc (r(''|iiiii;l(' ii celle (l'une
lenlille. et se i;i(iii|iaiil an iiotnhre de (|nalre à doii/e ou (|uiii/.e sur une
uièiue jilaiiue. IValidid pleines, ces vésicules se li'()ul)lenl | vésie(i-|ius-
liiles): iiarl'ois elles devienneiil liéniiiriajii(|ues ou fianfiréncuses. I,a
|ilai|ue e^l iM'dinaii'enienl niiilaiéiale. On (diserve clic/, le même individu
Imis les slades de la maladie. Ouant à la donleui'. (die pirei-de oi'dinaire-
menl l't'i'nplion, mais (die peiil raecompaiiiier on la suivie. Son inh^isili-
est varialde; peu in:ii(pi(''c clicz renrant. elle csl lr(''> iiileiisi' chez le
vieillard, cl clie/, lui persifle sinivenl peiidanl des semaines et des mois
après la disparition de lÏToplion. (In note (h-s Ironhles d(' la sensil)iril('
olijective, caraelé'ris(!'S par de riiyperestlu'sie on île 1 anestlK'sic!. Les
tnnililes moteurs sont beancoiip plus rares; ce soni dis crampes, des
convulsions ou des paralysies des uK^mlires. llarllK^'Iemy a siiinal(''
1 aih'iiopatliie des j.;anglioiis cori'espondarils à la in'jiioii Icisil^e; elle jiiTci'de
(|n(df|iietois l'c^ruplion. Létat giiiu'ral est atteint : il y a de lemltarras
gastri(|ue avec lièvre léfrèrc. Une petite crontelle noirâtre succède à la
vésieo-pnslule, et lors de la chute de cette croùtelle, iévointion du zona
est terminée, après une diuée tidale d'ime à trois semaines. Des )(ij;inen-
tations liriinàtres, parfois des veriieliires denieiireiil comme slii;inates
d un Zona antérieur. Telle est la l'oiine snliaiiiiu'' ordinaire du zona ; mais
on a \n aussi des l'oi^mes aiyni's et |ieiil-ètre des tonnes cludiii(pies.
Les rormes (dinirpies du z.ona sont nonihienses. Il existe un zona i'aeial
dcHil le zona oplilalmiipic est une vari(''ir', un zona occipital, un zona
cer\ico-ljracliial (li;^. ôiti et 547), un zona dorso-abdoniinal, lotnlio-
inj^uinal, lomho-t'émoral, un zona isidiialiqne, nu zona du nerf honteux
interne qui s'accompai^ne souvent de n'Ienlion d'urine: enfin un zona
intercostal, de tous le plus rrt''i|neiil. lonrniei- a diMiil le zona des mn-
ipieiises. l'iilain a insisté sur le zona de 1 nrèlre, llarié sur C(dni dn scro-
liiin. du pi'rinée el du pénis.
l'endant longtemps on a ad mis ipie IV' in pli un du zona se Taisait su i va ni
le trajet péri|diéri(pie des iieiis. Il esl pi miM' an iourdlini par les Iravanx
de II. Ilead et Campliell ((ue celle ('■ni pi iiin pii''M'iile une lopourapliie radi-
iiilaire. c'est-à-dire (pi (die e^l di'~lriliiii''e sur le li.ijel eiiLiin'' d une on de
|dnsienrs lacines postérieures.
Ramsay lluiit (I90S cl i!)l)i)| a décrit le zona (ill(/ii(_- aceoiiipai:nanl
certains cas de paraivsic faciale péripliéri(pi(\ I) apirs cet aiileur, le con-
duil auditif interne et la face ext(!riie du iiavilhm de l'oreille sont inner-
vés par le jiaiij^lion jiéiiieylé, cest-à-diie p;ir la raeine sensiliv(' dn nerf
facial. L(M-s(pie dans une |)aralysic faci;ile periplii'iiipie on conslale 1 exis-
tence de donlenrs pins mi moins vives dans le pasiUon de Idreille cl la
présence d une /■iiiplimi de \(''sieiiles d lierpi'^s (II;:. ."l'iSi — zona nliipie
— c'est (pi il existe en plus d une ;ill(''i:iliiiii du iieiT facial nue h'sion du
;:aii;.;lioii j.:i''iiicnlé. Dans ce (ms il \ a loiijdnis des Iroiildes de l'oni'e
parce (juc le facial, I auditif el le ^an^liim ^eiiiciili'' son! siiiiultaïK'meiil
loindiés. Il existe éj;alenieiit des Irouldes de la seiisiliilit('' (dijectixc
II!;,'. 442). (Voy. Sûmiologic de la sciisibililr.) Dans certains cas ciilin. des
li'iMililfs plus iiii iiiiiiii> iii.'ii'i|ii<''s lie rr(|iiililii'c iii(lii|iifiil iiiir alli'-i.'ilinii
<lii iicil' M'slilMihiii'c. L.'i li'->iiiii (In ;^iiii;:liiiii ^r-iiinili- |mmiI iIii l'cslr m-
lni'sciiliT iivcc ilinVri-iils ili-;:ii''> : lii'i|irs iilii|iii' isuli'. Iici |ii''>. iilii|iii' ;i\('c
|i:ir:il\sii' r;i(i;ili' ri |ilii''iliiini''iii's .iiiim-IIiiiics ; lici |pi"< r;iii;il cl li('i|i('s
-i.wiini.oiiii: iii ^1-/7 1//. .\i:iiri:r.\
(M'cilpitii-Ci'rvii'.il. li(iiiMc< .iiKlilil'- cl |i;ii;il\vii' l'aciiili'. |l;iiis ce dcniicr
CM-- linllMi ;ilicii if--li' |i.i^ liiiiih'c .ni ;:;in^rniii i^i'iiiciili'. iiiai'-
^'('■li'iiil Mil ;/,in;^liiiii ili' (,,issci- d aii\ |in'iiiicr-- i;aM-
^lioiis ( Cl \ iiaiiv.
Si 1 (III jt'llr un ciniii d d'il sur les |iliasc> liislnii-
i|iii'^ |iar Icsiiiicllcs le zona a passe'', on voil qui' ilii
il aine de la dcrmalolofiic il a (•rnif.nv cnsnitc vcis
ri'liii de la iiriiro|ialli(ilof^i(', cl (inc |iliis l'cciMiinicnl
I inrccliiin. i|ui a droit de domicile dans ces deux
iloinaines, a pai'u jouer le |iiinci|)al lôlc dans Tclio-
lo;,fic du zona. F.u lS<Sr). I.andoiizy disliiijiua calc^oii-
i|iiciuenl la fièvre zosIit des (■■iii|ili(iiis /iisir'rironiies.
connue une maladie doil l'Irc disliii,:;ur'e d'un syniji-
lôme. 1.0 zoslor esl une maladie ai'Mic, piesiiue cvcli-
<i<- vrsiciii.s dheriiés (|ue. intt'ctieuse, une soilcde lièvre eiiiptivc, coiileianl
dans un ras île zona liminuiiilé ; c'csl iiiic iicui-o|)allii(rinr<Hl iciiso, à CXOIOS-
otiqiie.au cours cl iinp . . ' i • /■ • ■
paralysie raciale. Au- sioii culaiice dys(ro|(lii(|ue secoiiilairc. (.elle o|)iiiion
i'Sc evUe la'cira^^ ^'"^ Laiulouzv a i'Ié géncialcmeul acceplée. liroc(| voil
irice d'une vésicule mic dilliTCDce |iroron(le cutrc les (■■rupiionszoniroinics
ia'n""Ti2 '"''''''' '' il oi'ifiiiK' |iuieiiiciil li'opliiipic. qui se pioduisciil Mil-
le trajet d'un iicrl' piol' lénicnl li'sé, et le zona M'ii-
lalde. dans leipiel les altérations nei'veuses et gaut^lioniuiircs ne peinenl
cire (|ue superlicielles cl passagères. Tliiliicijic. à propos d'un c.is t\f /ona
récidivant et bilatéral rapporlé p;ir l!i'\\lc\ (iS'.lTi. adinci que. dans la
plupart des cas de zona récidivanl, il s'agit diicipcs m'Yial^^ique n'ciili-
\aiil. Klascliko (1898) ra])porte 75 cas sur \'ll où rinfeclioii a élé notée
dan- le zona. ("lilliert llay ( 1 808) admet aussi l'origine inlccliciisc: dans
un cas d'adéiKipalhie zosh'rienne. il a rencontré des cocci. .losias cl
Net 1er I 1S!I!)) ont trouvé le sla|iliylococcns pyogenes aiirens.
Il laiit l'aire une distinction complète eiilic le zona maladie inreclieuse|
cl les éruptions zostérilormes que l'on rciicniilic daii'- la Inlierculose
I Leroux I, le diabète (Vergelv). ruil'iiiie. chez certains caclieclii|iies et
débilités, ainsi qu'au cours du lalic>, de la paralysie >iénéiale. de certains
cas de myélite on de compression delà moelle épiiiicre i)ar le mal de
l'oll. enfin dans des cas de Iraumatisme des lioncs uei veux — plaies.
ciiiUiisiods. compi(!ssion — dans cerlaines iie\ rites spéciales — oxyde
de carbone, arsenic.
iîien des théories ont élé invoquées pour evpliipier l.i iiathogénle du
zona. I.e zona ne recoimait pas une orifiioe lur-diillaiic comiue l'avait cru
l'iiissaud. Il ne s'observe qu'exceplionnelleinenl an cours iruiie néviile
purement périphérique. T'oiir qu'il se iirodiiisc. il laiil i lésion de la
racine |)oslérienre et du ^aufilion racliidieii. Il relève en eltct d une
.1 fianj^lio-radicnlile postérieure ». 1, ■atteinte du gaii'jlion rachidien.
sii;iialée pour l;i première lois jimi- llarenspriiiifi dès |8()"). a élé délini-
livemeiil pidini'c par Ilead et Ciimpbell i l'.IOUi à l'aide de ninnbrenses
anlopsie>. Ils nul moiilri' que. d.iiis l'Iierpès zosicr. il existe des lésions
iititi m i:- riinruiiji I - hniuaiM. xiuirisi . imi
iiill.iiniiialiiirfs ilii ^.iii^liiMi i|iii i-iiiisliliiciil cr i|irils mil iiuiiiiiii- lu
.. |i.ilium\clili' |Misl«'ric'iiir iii^iic ». Ct'lli' ((Micfiilion .1 i-lt- M-iilii-c «le
illlVflcilU it'ilt's. H.iiis (li'iu r;is (le /.nii.i |il iiM-liaill di' il M'iNicr.
Viiilirriuiiii.i- :i liiMiM'. ii.ii hi iiit-llidilf ilf (!iij;il. des li-sions ^;iii;;li(iii-
ii;iin-> l\|>i<|iii'-..
(".flic iliiiliiiic ili' l;i |iiili(iiii\(''lili' |i(i-I.Tlriiiv i-«.| siim'<'|)IiIiIc ilr
•« (■Iciiilri' aux /itiias cnlaiics cl iMii(|ni-ii\ ilc rc\liciiiilc cc|)liali(iiic.
|Miis(|iic les ^an^:liiiiis aiiiu'M's aux iici l's (làiiifiis mit la hm'iiic si;;iiili( a-
limi (|in' lo jiaiij;li(iiis lailiiiliciis. Haiis divcisc-s |iiililiialimis. |îaiii'>a\
lliiiit > rsl l'IVon (■• ili- iiicllif rcs (ails en luiiiii'T('-/i)iia ii|ili(|iii'.
Il est inutile lii- smilij;iii'r riiiléivl cl riiii|im'lan('i- île eelte eiiin e|itimi
ilii /mia. Klle ex|ilii|iie ailiiiii'ai>leiiieiil nue série de l'ails mis en liiinièie
dans ces deiniéies années, thi ioin|ireiid (|iie la l<»|)()^ra|iliie Jii /mia
sdil ttinjiint's ladienlaiie. Ile iiiènie les linnldes de la sensiliilili'. liés
riéi|nenls dans le zona. alVeelenl la même t<i|n>j;ia|diie. I.a lyiii|ili(ie\liise.
(|ni. sans être rDiislanle. a l'té iiuh-e dans linii iimiibre de la-- de /.mia.
a|t|iai'ait d'une iiilei|irétali(iii Imite iiatnielle. Klle a été étudiée par Aeliard
et Lieper. I>rissand et Siraril. l'.lianlVaid et liiiidiii : tes ailleurs mit mmilre
(|ii'an emiis du zona la Kinplniivlitse est lialiitnelle. Haiis iiii petit nmnliie
lie laits, la eiillnre ilii lii|iiide eé|ilialm'aeliidien a dmiiié des résultais
liiisitils. Kiilin une |ii'ii|ia^alimi de la lésion |Misté-rienre à la racine aiilé'-
rieiire expliiine (|ne. parfois, on puisse oliservcr seeondairement des
paialvsies. axer réaelion de dé;;éiiéresceiiee. an lonrs de eerlains zonas
des nioinlires. Hes faits analo;:iies ont été relevés dans le domaine des
neiTs crâniens — zona paralytii|ne des ncils crâniens de (".lande cl
Sclia'IVer. — l.e zona n i-sl donc (|ii"niie l'orme spéciale de radiciililc II
relè\e lui aussi d'une canse inléctiense on lo\ii|ne.
Ilaiis les cmiceptimis modernes de la poliomyélite ('-pidénnipie. il ii'c^l
pas interdit de |ienser i|iie ipiel(|nes cas d herpès zostcr sont dus au
niédiillci-\irus île l.andst.'irier cl l'opper.
Ti Hémialrophie faciale progressive. — Kn ISiCi, Honilierij décrivait la
tioplioncMosc de la lace |iour la première l'ois. Hepiiis. i.aude, sons le
nom dajilasie liiminense de la l'ace, cl l'rémy, l-oiis In mémo dénomina-
tion ipie lloinlterg. ont rassemhle des (diservatimis de celle alVcctimi.
l'anas. Kininini;liaus. Ilallopean. I.épine. (lilinev. KulenlnirL:. Mxoii.
ltosentli;:l et d'antres en ont pnlilii- des exeiufdo.
.Vimmicée ou non par des douleurs iiévraliiii]ues, par des secousses
musculaires an niveau d'un ou de plusieurs points de la face, on voit
apparaître une ta<he. une pla(|ne sur un des côtés de la tiguio. (iéiiérale-
meiit celte plaque est décolorée; parfois aussi elle est hrniie ou blenàtrc.
Kn dill(''rents points de la fai'e on peut voir des taches pigmcnlaires on
i-i vthematenses. .Vu niveau de la r(''i.'ion orhilaire ou du maxillaire infé-
rieur, là on la |dai|iii; du déhnt est apparue, on assiste hieiilôt à I amin-
cissement et ;'i I induration du ilerine. prélude de l'atrophie ipii va se
;;énéraliser. Kii ellet. pioj.'ressi\emeiil Ions le-, tissus de lu fai-e parti-
11(12 si.MKirniiir: nr svsri.Mr: M:ii\i:i x.
l'ipiMit il la l('si(in, le lissii ci'lliihiirc sous-ciilain', les muscles, les os :
la pcaiidcvifiit adhr'iciilL'ii lOscl pivseiilciiii aspect cicatriciel (lii,'. ')'(•!•) :
elle est pâle, sèche, les glandes siidoiipares et séhac('es iic loiiclioniiani
plus; sa lem|iéraliii'e est aliaissi'-e ou resic iiniiiiiile. I.a joue paraît eu
reli'aiî, surtout ciiinpaM'e •] ci'lle du i-ù\r sain. I.rs li''\ rcs soiil auiiiicies
Fig. .■iid.
■i;il.' ihlI.Ull .Ir |-.-lir.lllr... r
iS.nlpùlri.'ie. l'.UÔ.)
ainsi que le nez, le lueiiton et l'oreille du côté atteint. I,es inasli-
eatiMirs. les uuisclesde l'a-ilel irièuie ceux de la langue llij;. r)i!) et ,");)() ) et
du voile du |>alais peuvent |uéseiiler une atrophie unilatérale |)liis ou
moins inarf[uée, mais qui ne ii'pond pas à une réaction de dégéuéi'cs-
ceiice lors di; rexanien électri(|ue. Lii'il est prot'ondémeul enlbiicé et pré-
sente, dans certains cas. des réactions (iculo-|)upillaires sp(''ciales. Souvent
les cils lomhenl ; la calvitie est heaucoiip plus rarement ohservée. Vient-
on à examiner cl à palpei' le s(pielelle facial, ou se r<Mid c(unpti> de la
l'ésorplioii d'uni* certaine (juanlilé" de lissii osseux. In côlé de la lace est
all'aissi'. l'anlrc est saillant, d'où asymétrie (|ui Trappe ;i distance. Les
dents |ii'u\('nl liunlier, surliuit du côté malade. Ouehpies rourmillements.
iiioiiiii:> iiini-iii'.ii i:^ iiiiHii.isi: .\i:iii i.i s/-; ii(i:i
(|ui'li|M('s iliiiilciii's iirvral^ii|iics on l.'i sciisiilioii de |ii>jiii ||'ii|i l'Iroilc. ti'ls
xinl li's |)i'iii('i|i;iii\ Irmililo de la sfiisiliililr i|iriir('iis('iil les iii.'iladi"^.
Il es! Iri's raie i|nr Icn ilriix n'iir-s de la l'aci' ^ alrii|iliiriil . Silili'siiiM,.|- en
a ('f|iciidaiil |iiildié iiii <'a'<.
I.'o\oliili()ii de riir'Miialiii|diii' l'aciali' --r lail iciili'iiii'iil. |ii (i;:l-t's>.i\c-
Fii;. j30. — La iiiéiiie iiKilailu «im- iI.éié> I.i Iihjhk- |ii.'< cileiKi-, Ki buutlie unir oui. i ... .1...1
l'héiiiialro|>liie linKiialc. i.a iiinitiv gaiiclie du voîle du |ialai!i est ogalpiucnt alioplin-
mont, iwov dt's priimlcs di' rémission xafiaidcs: jamais la vie n'est
nieiiai'ée.
('.otlc lin|diiiiiévrose u'exisle ]ias toujoins ;i liUal isolt'. C'est ainsi i|ue
S<^lilesinj.'er (JSOTi a pnlilié nn eas d'Iiémiatnipliie lacialc avec des para-
Ivsies niMlti|des des neil's eiàniens. Ldniz (l8'.Mi) a obsoivé un las
il'alropliie faciale gauche avec atrophie des niemlires et du tronc du côh'
ilroit chez une lenime de vinf.'1-six ans. Wolll'a vu la maladie alleindre
siiccessi\euicnl les doux moitiés de la l'ace. I.a coïncidence de riienii.i-
liophie iaciale avec d'autres all'ections n'est pas rare. Les tu-viiilijica.
I rfiih'psii-. les pxiiclKisrs. la rhnrre. les siiosiiies des muscles faciaux,
comptent parl'oi-i l'iii-mialropliie faciale an laui: di* leurs manifeslatiuiis.
si:mioi.O(.ii: iii sy<ri:\ii: \i-:i;\ i i w
haiis ['hi-iiiii)li'-iii(' i-rrrliralc iii/'iiiilllc (iii |mmiI (|iicl(|ii('r(ii> iihscivcr niic
li(Mniali'i)|iliif l'aciali" Irrs accii-^i'c ili;;. (iSi. Mans la siiriiH/oiinii'lii' cl,
l'ii |iarti('iili('r. dans la s\iini;iMnvrlii' iniilah'iali' (lij;. "iM l'I ."k)'2).
I li(''niialr(i|iliii' t'ariair a l'Ii'' (|ni'l(|n(>lois oljsci'vcc |(llia\anni', (irai.
I.ainaci|. Si-iiicsini^cr. Mciciinc cl Miiallic'', (Jncvcal cl CJum'Iicii). Dans les
liilidlijsirs radiiiihiiifs ilii jilcxiis hrarlildl ilalanl i\r rcnlaiicc. en paili-
l'ig. 551. — Ilémialropliie ^'aiiclic île la face dans un cas ilc sïriiiRomvr'lie unilatérale ttauclie. Ici, les
liliénomônes oculaires de la .syriiisoniyélie — enoplitlialmie. diminution de l'ouverture palpéhralile —
son! très accuses du côtr d.- riiéinialrophic. Observation publiée par Dijkiiink et Muhi.lik. Voy. lifr.ôM
et 360, le résumé de l'obscrvalinn clini(|u.' d.- lellp malade.)
ciiliiM- dans ctîlles d'dii^inc olislétiiciilc. on |icnl \iiir m' dcvi'In|i|ipi- dt>
l"lit''iiiialro|diie faci;ilc.
La srlpiodcniiie. cl en |iarticiilicr la inoi-jiln'i'. qui rc|ircsciilc la Ibrnic
circonscrite on localis('c i\i' celle dernière nialailic, [icnvciil coexisleravec
riiéinialroiiliic faciale: parfois iiièine celle-ci iTcsl (|n'iin c|iisodc de
raiïeclioii.
ircsl. en ^i'^iK^ral, (liez des individus de dix i'i \in^l ans (ine se reii-
eonlre riicniialroidiie prof^i-essive do la face. (Miez renl'aiil pins jeune on
peut é},'alenieiil roliseiver. mais on n'en a pas idiservi'' d'cxeinple avant
l'à^e de six on sepi ans. \près Irenle ans elle est lare. Les causes de
cette siuguiièi'e alfeclioii soiil encore assez olisciircs. Les IvauntalisnH-n
de la tiMc et de la face (cas de Hoiialli, I8!I7|. les nérraU/ics du liiju-
iiii-an el les »(/V/)V(/ne.v ilînins. Yoiige, IS'.t?) précèdcnl parfois la dysiro-
1111)11111" IlliifllHjl IS liitHli.ISh: \Hlt\ i:i •'I. IlOa
|iliii' l'iicuili- iiiiil.'iU'Tiilf. I.M diphicrir, It's niujim-s siiii|ilrs, Vvnjsifirle, l:i
/irrrt' liii>hi>iilr. Ic> iiiorriirrs, fx\ i\ti itiot. It'S iiirf<-|iiiiiN m-iiiIiIimiI ;iiis«»i,
ilaii>> ^(■^Unll^ <'as. l'Iif lii l^>ll^(■ de riii'-iMi:tlr(i|iliii- l'ariiilc. (!V>I là niic
li\|iii||it-sr Mtulcinii' par Mûliiii^ ft ipif iMitiliriiii-cii ^laiiilc pai'ljc If casdr
Karl hi'-i-'^i. (|iii vil iiiic alropliii* ilc la iiioilit'- liioili' île la l'ace siircrdrr
il mil* olnri Ik't du iiumih' n'ili'-. lue all'cclinn nilaiit'c parail aussi |iiiii\(iir
iiiar(|Ufr le driiiil de rallci'liiiii : Irinniii les malades de lliliil et de
Selilesiiii;er. l'iiiii' daiilres aiileiii s. il s'a^irail peiit-iMi-e d'un proees-
Ki|(. :&i. — U illèiii.' iii.iI.kIi- i|ii.- till.- ri|.i^^iiil.M- dari> Li liciir.- pr.'ci-JcnIo, ((iiinio ans aii|i;ii-a>3nl.
rn IKXi. lop>i|ir<'llc' •■l.lit «LllK le »>lM<'i' <l.- \iil|Maii :i I ll<il.'l-l)l.-il l.'llélilialr>i|iliîc Taciali- •■! Ii- |>h<'
nrtfnrnos oculair**?> siMit b*'aiit-nii|i niiiins iiiari|iii'-<>.
SUS analo^'iie à la névrite asicntldiile il.e Maire), nu inème ci' serait une
//•((/(//o/K^r/osp vafîue (Albert Alirains. IVIi/aciisi. Kiiliii. (ui a li té des cas
d lii'miatrii|diie faciale loiificnitalf.
la |iatliii;.'éiiie île celte iésor|itiiiii des tissus de la lace est loin dètre
élucidée. I.inlliie' ce du sysièiiie iieiveiix ne saurait être mise eu doute.
Mais ciiiiiineiit aj;itil. et par i|uel intermédiaire? Ici bien des livpiitlièscs
ont eie é'inises. (lest une néviiise tropliiipie ipii dépend du tiijumean
iVirclidw. Mendel), du i:an;;li(Mi de (iasser iHârwinkel). du système sym-
patliii|ue illaiis WnlIV). du tiijumeau el aussi du lacial el des autres
iicils voisins (Miirat). Stillini: a siip|>itsé une pertiirbalion vaso-moiricc.
ijiie \ulpian se refusait à acce|iler. haiis le cas ipie j'ai lapporté avec
|i>jiniM — S'iniologie. ',{>
mil-, siMInl iif;il-: hl v )v//;.l//f XfClll'i:i \.
Mii'.'illir- il(S<.l'ii. iiy.'iiil li'iiil ;i iiiic li(''iMi;ili'(i|iliic l'ai'iiilc dans iiii eus de
syiinjioinyrlic iiiiilali'ialc, nous avons iMnis l"liy|iolli("'S(' {|ii(' riii'iniatro-
pliii' (If la l'accolait la conscVnioiicediiiic jiaialysic des (i lois svni|iallii(|ncs
|ii(i\ciianl de la rcj;ioii cci'vicalc de la moelle é|)iiMèic. A I a|i|iiii de celle
M|iiiiion, nous avons rapiicli' les cx|icriences d'.VnjfcIncci, (jiii. a|irès Texlii-
|ialioii dn ^fan^lion cervical snpcricnr. anrail observé une dysliopliie
des os du ciàiie. Imi i'avenr dn lôlc joné pai' le sympallii(|ne cervical
ilans la piodnction de llK'niialropliie l'aciale, on |)enl encore; invocpicr
Tarièl de di-veloppeineid de la face qui csl la consc(inciice d'opéialions
prali(|n('es siii' le tronc de ce nerl' on snr ses i^anslions. dans nn linl
llii''iapenli(|iie. cliez les jcnnes épile|)lifines (voy. flg. 5(55).
l'^ri opposilion à i'iM'tnialropliie faciale proi;rcssive. on a signalé l'hémi-
hypertrophie faciale, (lidie-ci csl le pins IVéfpiemniiMd roiifiriiilnlc.
Signalée par lîoeck l|.^."(»). élndiée |)ar Fischer en l(S7!>, celle allec^lion
se présente chez des malades dont les aiiléc(''denls héréditaires et per-
sonnels ne présentent rien de paiiicnlicr à noter. Klle atteint les tissus
mous et les os sons-jacents, les oi'ganes dos sens restant intacts; les
nii'inbi'cs dn côté cori'es|)ondant pouveid parlicipei' en tolalilé ou eu
partit! à riiypertrophic. i,a maladie n'a aucune leiuiauce ;i devenir pro-
jriessive. 1.<!S troubles (h- la circulation veineuse et lymphaliijue sont
prédominanls cl la coexisl(!nce de véritables angiomes caverneux et de
lyiiiphaiigieclasies n'est pas raie, l'our Sabrazès et (labannes (1898),
rhi'mihyperlrophic congénitale a la valeur d'une anomalie par excès
dans le d('\eiop|iemenl de la l'ace, et plus exaclenieul des bourgeons
l'rordal, ma\illair(»s supérieur et iul'eiienr, pouvant co'incider avw;
riiypergenèse d'aulrt^s parties dn corps, le j)lus souvent dn même (;oté.
i.'hémihyperlropbie faciale acquixe a été décrite |)ar Slilling (ISitl).
lle|iuis, lîerger, Schieck, .Monlgomery, Dana (18!)")) s'en sont occupés. Sa
palhog(''nie est encore indt'lerminée. On sait toutefois (|ue. chez le jeune
cliieu, Schill'a vu la scclion du nerf maxillaire inléi'ieur déterminer, au
liciul (Ir (|ni'l((ues semaines, luie livpeiti-o|)liie parfois considérable du
MiMxillaiie (In iik'muc c('it(''.
'( ■ Mal perforant plantaire. — A/fcclioii xiiu/ulicre dcx os du pied
(Nélalon, iS.'i'Ji. - l,e mal |ieiforant |)lantaire siège généralemcint an
niveau de l'un des points d'appui dn pied (articulation métatarso-phalan-
gienne du gros on du jutil orteil, talon), plus rarement en un emlroil
quelconque île la face plantaire ou dorsale du pied on des orteils ; il est
souveid bilatéral et symétri(|ue. C'est un dniillon qui apparaît toni
d'altoid, sonlevi- |)ar une bourse séreuse qui ne larde pas ii s'enflammer:
l'épideiinese rompt et le deiine sous-jacent présente une nleiTalion, d'où
l'ini voit soiudre de la sérosité sangninolenle on du pus. suivant l'inlcn-
silé du processus nunbide. Dans un(> deuxième |ièrioile on voit rulc(''ra-
tioii ai'rondie, ;i boids décollés, entourée d'une c(dlerelle ('■pidermifiue
('^[taisse; dn cratère s'écoule un pus souveid l'élide. Si l'on cherche l'étal
lie la sensibilité, on constate, an niveau de l'ulcère. Irxisieuee d'une
iiKH III h:> iioii'iiiijiKs iiokkum: .\f:iiii:tsk'. iio;
.iiiiil^i'-sic i|iii r.'iNDiiiii- |iln-^ imi iitniiis Idiii. A l:i Iroisii'-iiu' l'Uipr du iiuil
lirrl'iiraiil li* ili'iiiic a (li^|i;ii'ii. Ii' lisMi l'i'lhilaii'c S(lu^•nll<'llll'■ csl nisulii
|i;ii' le pus. 1rs ns. les .-irlirnliitimis sont iiilrrcssi-s. du |irul nlisciNcr ;ilois
il iiuli'cs li'oiililrs li'(i|)liii|ii('s (lu ('ôir-(lt> hi p<>au. des mi^'lrs. îles poils cl
(li's iiniscli's. Kii soniuic. le pi'itci'ssus liuil piir iult-icsscr lous les tissus
iipivs une niiii'4-|if icnlcuii'ul proj^i'i-ssivc. Au ilt'hut. nu peut \uii° une
;ju«''iisiiu survenir; mais la rt'ridixo u'csl pas raie. Iles pnnssi'i's d'ch'v-
siprlc, de Ivuipliauj^ilt'. des (isti'uarlhrilcs suppinvcs. des >.'aujiri'iit's,
di' vi-rilaldt's ssuiplôtucs di' ni''\rili' ascciidaulc à alliiri' lapidi' pi'iivciil
venir ('i)nipli(|ucr I (''voinlion
du tuai pcriiiraul. Ouaul an\
lislulcs (|ui survivent à colle
all'octiou, elles sont souvent
assez dinicik's à tarir.
L'éliolotîic du mal perlo-
raut plantaire est aujourd'hui
hieii connue. I.'à^e atlulte el
la vieillesse sont ceux où on
l'olisei-ve: c'est surtout clie/
l'homme exposé aux longues
marches (prou l'a reucouiré.
I.eplat. hdiui. Sédillol alliii'-
renl les premieis rallenlidii
sur rinlluerue île la |)res>i(Mi
eoutiuue |ienilaiil la manlii'
un station sur cerlains poiiil-
de la voûte plaulaiie. (iossi -
lin et Tillanx ont vu dans le
mal pei-l'oraut plantaire une
dermo-synov ile nlcéreUM-. Les
alcooliques, les diahétiipies.
d'une laçon plus j.'éur'rale les
aitcrio-scléreux seraient aussi
ex|iosésaux maux perlorants.
Stummer ( iSKSi a cili" nu cas
de mal perlnraut du |iied par
embolie de l'artère popliti-e chez nu arir-rio-scléreiix. Hiiplay
ont dr-nioutn'', en |S75. I origine nerveuse de cette alVectioi. . -
opinion a l'-ti'- admise par un <;i'ami noiidire d'aiiteuis, Bounerois. Itarth.
leruy. l'ouiuier. Itall el l'hiliier^'e. qui ont moutn- la co'incideiice du mal
peihn-anl |)lantaiie avec daulres atl'eitions nerveuses, telles que le lahrs
et la itnrnlijsie (iihiéralf. Le mal perforant plantaire peut être le pirmici'
siyue pai- lequel s'annonce un lahes et préci-der plus ou moins longtemps
les autres sym|ttùmes de cette allection.
Kn ri''sumé. on admet anjourd'hui d'une maiiiére ^l'iu-rale que le mal
petrurant est nu liiiiilde lri>phii|iie doiil la localisaliuu semhle pari'ois
miaraiile iieiif ans. l.c pied Kanclie présente des lésion»
.•inali>i.'uc<, el tes mains sont atteintes de panaris iniili-
lants .vov. lin. IT'.ii. lUirélre. 110t9.i
Mutai
t leur
ims shMini iit.ii-: m s)-sri:Mi-: .\i;i:ii:i.\.
illllliciiii'i' |i;ir iiiic i-:\w^i' iii('c;iiii(|iii'. (i'i'sl Mirtolil (hins \c lalics (pic l'dii
olisrrvr Ir iii.il |ii'i Im ;nil . Il a (HT" l'^alcnionl rcnc.oiilir. (|ii()i(|ii(' plus
raiciiinil, dans la sniiiiiiiiiiitjrlif cl dans (iii(;l(|ii('s cas lU' spina hi/ida.
(In |MMil (Micdi'o roltscrvcr dans d'aiilrcs a/fcctioiis cliviniKiitrs de la
moelle épiniùre aec()m|)agiiées de liouhles de la seiisiliililé el n einiiè-
i-liaiil |)as le malade de marcher. Dans le diabclc U) mal perforant seiail.
d'après (piel(|nes uiilenis, assez t'iv(|neiil. Au point de vue de la sémio-
iojiie, re\islrni-c d'un mal peiToiant doil jair-e penser sni'ioni an
talies.
Dans la ixiliiiirvrili-, le mal pei loiaid est loul à l'ail exceplionnel el on
penl mùme dire que jus(pi'ici. son exisleuee n'a pas encore élé démonlrée
dans celle alleelion. Par coiilre. dans Kss cas de lidunialimiie du nerf
scialii|ue ou du lihial anlcrieur plai(^s. conlusion, comi)icssiou — sa
présence a élé quelciuel'ois eonslalec;. Dans la Irjirr eiilin, le mal iierlu-
ranl esl assez rréf|iiemmcnt observé (fi;;. W.)T\\.
h° Mal perforant buccal. — Sons le [\it\i\ t\r mal iicifumnl huccdl. )ti\
désifiue depuis l-'ournier une séiie de Irduldes lr()plii(|ues ipii send)lent
èlre propi-es aux labélitpies, el (|ui alleigneni les deux maxillaires, le
maxillaire supérieur élanl toujours beaiicoup plus IoucIk" (|ue l'inférieur,
dette atfection peut se monlrei- à toutes les périodes du Uihcs. aussi bien
dans le tabès l'iusic que dans le labes avancé.
D'après Haudel, le processus sérail toujours le rrrérire cl l'oir \errait se
succéder- dans un or-dr'e irrvarâable : la ciriite des derrts; la résor'ptiorr
dos bor-ds des rrraxillair-(îs, et notamineiil iln riraxillairc srrpér'ierrr; l'ulcé-
ralion de la rrrriqrrerrse (|iri r-ecoirvrc le boid de ce derarier', bierrtôl suivie
de rétablisserrrenl d'urre Irslule corrdiiisaiil sni- l'os d(''!nrdé : r('liminaliori
de l'os nécrosé el l'élablisseirrerrl cirrire larf;e irerl'or alioir, faisant corn-
nrurriquer la bouche avec les fosses nasales cl le sinus maxillaire. .Mais
ce processus peut s'ara-èler — et s'araète sorrverrt — à uir slaile rprel-
conque de sorr évolutiorr: de sorti; ipre. s'il ir'esl |)as Irrs r'ar'e d'observer'
chez un tab/tirpre la chute di's derrts. cpii se fait en jrijn,îral 1res r-rpide-
mont, la |ierToratiorr iln nraxiliaire est rrn fait airsolnrrrcrrl excepliorrrrel.
I.a clrrrle de chaque derrt se fait très rapiderrrerrl : en cprelques jour's
des derrts rpri étaierrt absolirrrrent sairres, solides, se déchairsserrt. br'an-
lent et torrrberrt. Cette chule atteirrt les derrts soil des derrx rrraxillaires.
soit du nraxiliaire supiMieni' seul : elle iiil ''lesse un seul on les deux
cAtés; elle esl irrcom|ilèle, cei'l.iiries ilenls reslani iridi'linimeni solides.
ou complète, toutes les derrts d'rrrre moitié orr de la lnl.ilih' d'une oir des
derrx mik'hoir'es, lirrissarrl par disirar-aitr-e srrccessivemenl.
I,a jier'for'atiorr svjdiilitirpre de la voi'ite palatirre drrrre part, le mal pei-
l'oiarrl birccal d'airlre part, préserrterrt des caractères dilVérerrliel> im|ior-
lairts rpri pernretterrt facilerrrerrt de les distirr^iiei'.
La peiTor-atiorr sypirililirpri- siè^e err pleirre voiili' palatrire, sur- la lij;ire
nrédiane; elle est le résirltat de la fonte d'irrri! jAonrrrre (|rri sesl préserrtée
sons l'aspect dune nlcéi'ation à bords élevés, à forrd borrrbillomreirx, noir
mm iii/:> iinii'iinii i.-^ ijnriiniM: Mitnish:. ikw
mi|i|iiii;imI : ciiliri'ctiii'iil iiinslitiii'-i'. i-lli- ,1 iiiic Im rue an oiiilic cl ii'v;iilii-ri!
cl |ii'iiMi(|iic (les Iruiililo lie la \iii\ i-l ili- la ili'-;:lillili<iii lM'anriiii|i |iliis
|inili(iiici''s, à ('•Icmliic l'ijalc, ijui' Ir mal |ii'iliii aiil lim lal : ci' jail f>-| iln
;i son sii'|;i'.
I.c mal |ifi l'oiaiil Imitai csl iilarc loiil à l'ail sur la |iarli(' lali'-ialf ilii
maxillaii'i-. an nixcan <ln d'ImmcI ahrolairc cl à la lianirni' ilcs |ircniiiTcs
molaires: la |iei l'oralioii a nnc loi'ini' iiiv;;nli('ri', liés allonger <i'a\anl
en arrière. Kn onli'e des signes iln lalii's, on noie clie/ le nialaile une
aiit-slliésie accnsr'e : non senlemeni île la imii|nense anionr île la lésion,
mais (le loiile l'aire de dislrilinlioii iln Irijumean (l'aie, ele.l. Kniin, si le
mal perroranl lineeal es! ^éni'ralemenl iiiiloliue, il |ienl i-e|ienilanl s'ae-
eoni|ia;;nei' de dimlenrs s|ioiilanées, snlijecliM's, parlnis violentes : sen-
Nalion di'cai lemenl des dénis. m'Yial^ie l'aeiale, dnnlenrs laniiiiaides on
léréliranles. elr. Mais ees |diénomènes donloni'enx a|i|iarliennenl snitmil
an\ phases initiales du |iroeessns : ils préeèdeid ou ai riiiii|ia^nenl la
ihnie des dents et en ;.'énéral dis|iai'aissent dans la siiile.
Il Mal perforant palmaire. Sons le jioni. IVraiic ( iSSOia rassern-
Ide les ilillerenles oliservalions ronlenues dans la litlératnie et ayant Irait
an\ ulcérations ti'o|dii(|nes i|ue l'un peut oltscrvei' à la main, hans ancnn
de ees cas il ne s"aj;it de man\ perforants analogues à relui île la plante
du jiied. en lantipie localisation [)récise des svmptoines. (les observations
ont trait à des Ironliles tiopliiipies conséculil's. soit à des lésions graves
des iierls du liras, soit à la syriiigomyi'-lie. soit entin à la lèpre. Kn un
mot. .jiisi|n ici. rexislence irmi mal peiioranl palmaire est encore ;'i
démontrei'.
7" Maladie de Dupuytren. — l.a rclrartion de l'ajioin-rnjsc jialiiKiirc.
décrite par linpnvlicn en liS."l, est caractérisée |)ar la llexion de la
|ireinière phalange sui- le métacarpien el de la deuxième phalange sur la
preinièie. l.a troisième reste daris l'extension el ne participe presipie
i-iinais il la n'Iraction. l!etle llexion e-.| permanente et suit en gi'iii'ral
une marche progres.-<i\c.
Iteaucoup plus Iréipieiite chez I homme i|iie 1 liez la t'einme. la maladie
de llnpnvlren siège de prérérence à la main droite. Klle apparaît d'ordi-
naire à l'âge moyen de la vie el eommence le |diis souvciil par l'aniin-
laire : elle alleint ensnile le cini|uièiiie doigt puis les autres; mais
l'alVeclion a toujours une prédilection pour les trois derniers doigts, (le
^onl de petites induialioiis soiis-ciilanées ipii gagnent de proche en proche
et anvipielles adhèrenl inlimement la peau et le tissu cellulaire sous
cntaiii'-. l'en ii peu rexiension des iloigls devienl iinpossihie. la paume
>-'excave et devient moins large, rahduclion des doigts est limité-e; son-
\eiil les deux mains sont prises.
A rex;imeii. on constate l'existence d'une sorte de liriile ipii traverse
idirnpieiiieiit la main el l'ait une saillie analogue a celle ipie ferait sous la
|ieau un muscle conlractnri'-. Klle part de la racine d'un doigt, l'annulaire
le plus >oii\eiil. el \ienl mniirir vers le laloii de la main (lig. r>.'ii).
sj-:mi(ii.ii(,ii: or s)si i mi-: m iiiiciw.
Kii iiiMH'ial la i-élraclioii pio^n'osso ri'^^iilièicinciit. HIU- piMil dcM'iiii
lilli' i|ii(' les <l<)ii,'ts s'iiici-iislcnt pour ainsi diic dans la pamiic dr la
main. (Icllc allVclidn n'csl indnicnic ipfan di'hnt : pcn ;i pcn les cdld-
silt'-s dcvicnncnl dnnldni-cuscs a la pri'ssiiin. puis s|M)Mlan(''iii('Ml.
I.a maladif dr IhipMvticri. liMi;:liMiips considiMt'i' i-dinmc purcmcnl
«•liirui'j^icaii'. rs| en iV'alili' du diiMiainc iii{''dical. Ses l'apporls avec
iMillirilismc cl II' tiin-
malismc j:(intlt'u\ (iid i'\r
liii'ii mis en lumitTc pai'
Mciiiaiid. J'ai dil pins
liaiil i|iii' la iialiiir iht-
\ciisc du ilnimalismc
i'lii'()ni({iii' liaiial tic |im-
rail pas di''m(inlr(''c :
mais, pdui' la maladie de
hiipiivli'cn. on a foni'ni
des arguments assez va-
laliles |ioui' en l'aire nii
Irouhie Ifopliicpie. On la
\ne apjiat'aitie dans la
j)oli()iiii/L'lilc unlérifiirr
cl dans certains Iraïuiid-
llsiiies rie la moelle. Kn-
Icnlionij^ en a rapiiorli'
UN cas coïncidant a\ci'
une iirD'ilc du ciihita I .
l'oiir ma pari, j ai
olisei'vi' deux cas de ré-
traction de laponévrosc
palmaire dans lesipuds
rorii^iiie nt'rvense de
rall'eclion l'Iait indiscii-
talde. jlaiis le |irciiiicr ca--. coiicciiianl un p'iiiie liomme de villgl-i|liati c
ans qui, dans une teiitativ<' de suicide, s'i'tait lin'', dans la région cervi-
cale inférieure! de la colonne vertébrale, une halle de icvolver très visiltle
à rexamen i'adioscopi(|ne, il se dévelo|ipa dans l'espace de six mois uni'
ri''lractiou 1res intense tic l'apoiiévrosc palmaire de la main du ci'ili'
corres|)ondant. sans aiiciiii autre Iroiilde de iialiiic moliici' on seiisi-
tive. Dans le deuxième cas, la maladie de lliipiivti'cii ipii l'iait liilali'-
rale s'accompagnait de troiildos très accusés de la si;iisihilili'' à lopo;:i,i-
pliie radiculaire (C* et D'i (lig. ii't et 4i4).
Mjr. Sot. — liétraclion de l'aponévrose palmaire. .Malailié d
llupuylren — avec troubles de la scnsibililé à topojjiaplii
radiculaire — remontant ù huit ans, chez un hoinnie <h^ nu
«|uanle-trois ans. Ici il existe des deux côtés une bandf i! I(> imi
esthésicdans le domaine de Cviii et de Di {voy. lig. i in ri iii
iSalpétii.'-n-. liKlii. i
11. — Troubles trophiques cutanés dans les névroses.
Dans la première l'ililioii de ce! on\i"ige. j avais ciii devoir domii'i
à ce cliapilrc une certaine l'Ieiidue. A celle /'pnipie, le Iraxail de revisimi
I Itlit ni.l - /H'»/'///'.<M > liOlili.l.\K .\hH\hlsl:. MM
(le riivsli'iii', <|iii s'csl Hiil :iii (ours ilc n-s dix di'iiiirrcx iiimrf>, ii l'-liiil
|iiis nudif l'iiliiiin' cl l'iiii fiiisjiil iciilrcr (l;ms ci'lli' ih'Mom' Imili' mu-
st'iic (II- Iniiiblcs ti<i|ilii(iut'>. Je vais rii|i|ifli'r ia|>iilriMiiil iri i|iiiii iU ("ii-
sislairiil cl nii \ci la ensuite ce iiii'il l'aiil en [leiiseï ,
lies hiMililes Ii't)|i|ii(|iies « liysléii(|iies ■• consliluaieiil nue sei ie iiiiiiler-
rtiiii|iiie allaiil des pins f^raves aux |diis légers. I.e (leiiiiii<;iapliisiiie el
lin lieaire riMinaieiil 1<' |ii('iiiier (lej.'ié. Ilelle dernière awiail élé liée le
plus souvent à l'atlaiiue livs|éiii|ne. l'nis veuail ru-déuie avec ses
lieux vaiiéli's : l'iedèiue hlam di'ciil par Sydeuliani, l'ieilènie Ideu décrit
par (liiarcdt. (Juant aux ii ii|ili(iii-- culanccs soi-disant liystciii|ucs,
elles avaient |ucs(iuc loupiuis le caraclci'c hulheux, pustuleux cm vési-
iidcux. Ou avait si^inalc un herpès zosler ^an;,'iéueux crtnijiiiic liyslé-
liipic; des cas d'cc/enia liysléritiiie avaient élé produits.
Mais les tronides tropliitpies les plus iinportauls (pie Ion ratlacliail à la
névro-c étaient les héinorra-iics cl les ^auj^rènes de la peau. Les héuior-
ra;.'ics. plus ou moins localisées, rappidaienl d'ordinaire la disposition
des plaies de .lésus-C.liiist sur la croix, (tu croyait avoir oliservé lappa-
riliou de ces sti^îniatcs à la suite de la su^^'cslion liypnoti(|uc.
Uaulres Irouldes cutanés avaient encore été décrits. On parlait de
canitie livstéii(pic, d'onyxis liyslériquc. Href, ou était arrivé à l'aire icu-
ti'cr dans TliYstérie tous les faits (pie Ton ne s"expli(]uail |ias.
l'ne réaction devait l'ataleuient se pidduire. On sciilail de joules piuls
la néc(>ssité de réviser les choses et. en l!l()S. la « Société de .Neuiolo^ie
de l'aris » s'est elVoi'cée di; classer tous ces faits. Oindle cpie soit la déli-
uitiiui (pie l'on dotuie de l'hvslérie. il est ceilain (pie Ion ne saurait y
faire rentrer la plupart des prétendus troiihles tropliiipies, l'tuir certains
d'entre eux. il esl déiuontré (piils sont le l'ait de la siniiilatiou. C'est le
cas des lési(uis (iilanées à forme de pemphimis et de ^au^'iùiic : c esl
le cas de Immi n(MulMe d'u'ih'-mes dits hystériques où on relève souvent
la trace d'un lieu coiistricleur. Cha(|ue fois (|ue le sujet a pu être sou-
mis à une surveillance, ou a d(''C(Mivert la supercherie. Taiil('it il s'agit
de ce hesoiii morhide de ineusonjie (|ue Dupré iKuiime mythomanie,
l'arfois il s'af.'it iViiitli)- iiiiililiilcnis c(uume dans le cas de Iticulal'oy, où
un malade se |ii(>(liiisail. |iar des applications de potasse causli(|ue, des
escarres profondes à nu liras. Croyanl à une lésion irréinédialde. ou lui
pro|iosa rampulalion el il acc,e|ila cette solution! Ces cas de .< patliomi-
iiiie ■■ sont certaiiiemeut des plus rares. Le plus souvent le siiiiiilaleur
a;,'it(laiis un lint intéressé. Hans Ions les cas de ce jjenre, le ilcMijr du
uiédecin esl de son;,'er à une fraude. Il faut, pour en écailcr I li\ |i(illièse.
isoler le malade, le soumettre à nue surveillance de tmis les instaiils.
couvrir la h'-sion d'un panseiiienl cacheli''. etc. Mais ce serait sans
doute une exaj;(''iation (pie (rexpli(pier loiit |>ar la simulalioii. Parmi les
h'sioiis ciilaïK-es (pie les anciens auteurs atli ihuaieiit si j.'éiiéreuseiueiit à
l'hystérie, il esl des cas où la simulalioii iiinlervienl pas. Ce n'esl pas
il dire (pi'il soit prouvé (|ue riiysteiie y intervieuue davaiitafie. Il est
vraiseiiihlaMe ipi'iin certain iioiiilire ne l'iiieiit ipn- des eiicnis de
m." >i:Mini.(u:ii-: ni s)>ii-mi-: .m:iiii:/.\.
iliii^iKislic ((imIi-iiic cTiffii aii;;i(iti('m'()li(|ii('. |iriii|)lii^iis iiircdiciix, (île).
(|iriiiii'iiil l'i'di'cssécs un cxiMiicn plus appiMloïKli du iii;ilii(l('. Kii Imil (;;is.
si dos Irouldos linplii(|iics(iil;iii(''s pciivciil cxislcr ;iii ((Uiis des étals fouc-
lioiiiiels, ils soiil -~;iiis runlrcdil des pins raies : ;i I liciiic acUudio, on
in! saurait prciidic an si'ricnx la icdalion d'un de ces cas i{ui uc serait
|ias accoinpa^MK'c dos plus si'ricuscs iii\cslij,'ali(Mis (•liiii(pi('s et liiolo-
gi-pios.
C. - TROUBLES SECRÉTOIRES
I Sueur. La si'( i(''liiiu suddraic scuililc ('■Iro une liltratiou dans
hiipirllc. (Uitic lactivili' ('pitlndialc, iutorvi(Minont doux l'actcurs csson-
liols : la ciicnlalion ot rinuorvatioii. Tout l'o qui an;inionto la pression
du saiifi dans les capillair(>sdo la peau au^'ui('nl('{'^al('in(>nt la production
de la suonr. I uchsini^or, Vnipian, Nawiocki, Adainkiowic/, olc, ont
montré qu'il fallait distinj;iitM' |ionr les glandes sndoriparos deux sortes
de neiTs, les uns vascnlaires, les antr(>s excilo-sécrétuires. dont l'aclion
pont être siiunllanéo on dissocii'c. I, 'excitation du bout péripliéri(pic dn
sciali(|ue chez le chai dilerininc la sudation; après la section de ce
nerf il v a au contraiie (liininnli(ui de la sneni-; mais la pilocarpine, la
chaleur iienveiil en ovcitant le uerf faire ic'|iaraitre cotte sécrétion. I.e
traj(!l des voies sudcnales n'est pas cm nie ili'liuitivement connu; (Ui
admet géiiéralcnient f|u'ellos ompinntcnl hni parcours an sympalhicpie
cl il la moi'lle. Onaiit aux ceiilres sndoraiix. leur silnation n est |tas non
pins encore iiellemcnl pr(''cisi''c. l'rancois-l' lanck pense (jne tout l'axe
j;ris de la nioello joue le rôle de cenlr(> sndoi ipare. Adanikicwicz a noté
rinlluence dn hnihe. ainsi que celle de la p.ii lie cm licale et moyi'iine du
cervelet. On a admis la |)ossil)ilité de ccnlics cii(i'pliali(pies Tons ces
centi'os entrent ou jeu par voie réilexe.
Le rôle que joue le svsièmo nerveux dans le fonctioiiucment des glandes
sndoriparos est donc très important, aussi les tronhies do la fonction
-ndorale poii\anl iM'snlIer d'une all/'ialion de ce système sont-ils noin-
Ipiciix.
L'augmoiilatioii do la séci-étimi sudorale, appelée Iniiicridroxc, est
lo(;alisée ou généralisée. Lhv|)Oridrose localisée (mi épliidrose est la plus
frécpieule. Il est un exemple d'éphidroso réilexe bien connu : c'est colle
ipii survient chez cerlains sujets lorscjuils se déshahilleni en public. La
sudation des mains et des pieds on dn ciu'ps entier chez certaines per-
sonnes, il la snit(^ d'une émolion. c>t de connaissance banale. On a noté
dos cas où l'éphidrose se liinihiil ii nii ct'iji'' du corps {It^nddroxe). Dans
les lésions dn sympalhiipic ci'i \ i( al. il ii'e>-l pas rare d'obseiverdos pbéiio-
niénes oculo-papillaireset \aso-moteurs associés à de l'éphidroso. Khstein
I 187.")). Itiehl I lSS4i. Itaymond l ISSSiont montré les relations ipii existent
eiilro les lésions dn svmpalbiipie el ce trouble séi'rétoire. Dans les
lésions (In /r//'((wcoH on a cilé ri'pbidrose, ainsi ((iio dans daiilros névral-
uies. Les iilfiii's /II' lu iiKirlIr. les I il meurs . les imirlilcs rtKjiU'x. la jxilio-
Il{nnil.h:s lUnflll'jl I > hnliK.IM. M.lllll^l III l
iiii/rUlr niiiiir. I:i siiriminmi/rlif r(tiii|tlriil t'-^iiliMiiiMil I i'|iliiili n"-!' |i.iriiii
Iriirs iii;iiiitVst;iliiiiis |iiissililcs: i|c inriiic les iii-rrili:t.
|lan> le r:i> il<' lt''->iiin iitnilii-hiillniirr nii iiIisitm* |)Mrliiis, ilii iiirriic l'oli-
i|iii' riit''mi|iir'i;i('<m lliciiii;mt"i|lic>ir iillci ne. ilo Inmlilo ilr l.i si'civliini
-llilni'iilc — li\|ici'iiliiiM' ;it'<'iitii|),'i^ii('-s CM ^('•iH'flil «le lliiiililcs Viisn-
iiiiil(Mii>. ali.iissriiiciil ili> l.'i li-iii|i iiiliii'c-. |K^lriir de lii pf.in <'l torvislaiil
le jiliiN soiiMMil iiMT li> symlidiiic tlf (!. llciii;M(l-lliirrn'r. <\i>\. Ilrmiiilr-
i/ii-s fiiir li'niiiiis ilu Iriiiir euci'pU ilujui'. |i. 'il '».i
\.'iiniiln>si' |>(Mil s"ol)si'f\cr (hiiis (lillV-iTiilfs alVi'('lii)iis iir;:.'inii|iics du
^sslrmt' ni'ivi'iix. Ilaiis lu stjriiKjnnuirUi' la si-nrliim sinlni'ali' ol [laiTois
li'iulili'i'. haiK nii tas di" syiiii;.'(iiiiy(''lit' miilalrralc ;iv<'c lu''iiiialr'i|iliic
liiit;iMli', j'ai (d>st'ivt' iiiic aiiidrosc ((niiiilrti- iU' la iiioitii' <(»ii<'s|i()iidaiili'
du coriis cl de la l'ace, l'ar les Iciiips les plus cliaiids le sujet ne liaiis-
|iiiail t|(ii' du eolé sain. Uaiis un cas de svrtiiiu Iransrcrsali' cotiiphlr <lr
lit iiiuilir, j'ai ciuislali'' une sup|ii-essi(iu liilale de la sécit-lion de la suciii'
dans liiiilcs les parlii's du corps situs-jaceiil<'s ii la lésion (lij;. 7S cl itid
à iti-l. jlans la /inrrt/i/.vj'e /midlf iirriitln-rii/iif. lors(|ue la lésion siè^'c au
niveau du ^aM<ilion <,'éniculé. on conslale aussi de l'anidi'ose.
In poini inti'ressanl se rallaclie à rt-lnde di's Iroulilcs séci'éloires
-iiiloiaux. (.est celui de la sudalioii provoipir-c. déciile d aliord parSirauss
i|ui l'idilenail au moyen de la piliicni'|iine. et ipii l'élndia dans la paralysie
laciaie. t;,'ale îles deux colés dans la paralysie d'ori^'ine cenlrale, la
-udatioii provo(|uée est manircsteiiient retardée dans les paialysie> péri-
pliériipies ^'laves. i.e iiièine l'ail a élé oliservé dans les |)aialysies radicii-
laires du plexus liracliial (Mme hejeiine-Klumpkei. H'iiiic niaiiière ^r-né-
rale. la rr'aclion l'st en raison directe de l'état de l'excitaliililé ('•lectiifpic
lloislev a é^'alement essavé de lirer |>arli des réactions sinlorales pro-
\o(piées. pour l'aire le dia^'iiostir lopo^'iaplii(| ne d'une lésion delà moelle,
dans le cas on les Iroiihles de la seiisiliilité laissent le clinicien en
-uspens. ,^oil. |iar exemple, une lésion an uivi'au du sixième serment
dorsal. Si on provocpie la sudation chez le malade, on aura, d'après
llorslex. I apparition pins pri'coce de la sueur dans les terril tires
( ulaiiés •.n>-jacents à la lésion. Les zones cutanées dont la sudation
de|iend du si\ième scfiiiUMit et des se};inents sous-jaconts ne sectmvriioni
de sueur ipi'un peu plus tai'd. Il s'ensuit (pren {.mettant lappaiilion des
L'outteleltes île -neui-. et eu mdant leur limite infi'-i ienre. on sera rensci-
;:né sui- le point de la imudle intéressé. Ilorsiey se sert |)en de la |iiloear-
pine : il piélèie introiluire le tronc de ses malades dans une sorte de ea^e
dont >iiio jiaioi est constiluée |iai une filace transpaienle. Il t'ait arriver
de l'air chaud dans la cai.'e cl examine la peau. On oliliendrail ainsi d'ex-
cellents n'-snilats par iap|ioi't an diagnostic topo^rapliiipie de la li'>sioii.
Uans la iiiolinlii- ilr Hiixi-ihiw. l'Iivperidrose est ]i(nir ainsi dire cons-
lanle cl se Iradnil très souvent par des sudations proCuses: mais il s aj;il
là d'une alleclion i|iie l'on rallaclie actnellemeni aux syndromes glandu-
laires, jlaiis les Hrrrosi'x. et en paiticnliei dans Vliiislciir. ou a déciil
antrel'oi- tonte imc -érie de IkoiIiIo -udoraiix : li\peiidio>e. aniiirose.
"Il ^/ Midi 01,11-: iii > ystEmi: m:hvi:vx.
snilalioiis à odeur IV-lidc lliroiiiliidrosc). sudalioiis coloréos (cliroiiii-
di(iso). A riit'ure actuelle, (|iiel((nes auteurs contesleul l'cxisleuce. daus
I hystérie, de troubles vaso-moteurs et sudoraux. VA ceiiendaiil il est
iui|iossild(> de uier que certains sujets éiuolit's présenleul des ti-ouUles
parlois très iuar(|ués des réaclious vaso-tiioirices cl sudoraie>-, en dehors
de toute lésion (»rj;ani(|ue du syslènic nerveux: j'en ai vu |ilusieurs
e\eni|des. (Vov. \\. lOKi.) Souques, qui eu a publié un cas. rei'use d'eu
l'aire luie uianil'eslaliou liysléri(|ue et le classe coninio « névrose sécr(''-
loire >'. Il est certain ((ue l'on ne saurait, sans ahus de lan^a<;e. dénoin-
niei' .< hvsl(''ri(|ues » tous les troubles i'onctioiniels (|ue peuvent piéseider
des u(''vro|iallies. .Mais ce serait tomber dans une exajiéi'ation inverse que
de refuser à l'iivstérie, alVeclinn ilan> laquelle les i''lals émotifs soni si
l'ré(|uents, le pouvoir d'agir sur les nerfs suiloranv ou vaso-moteurs.
On a sii^nalé des troubles cinnn'nilaii.r de la sécrc'lion sndoiale.
à la production desquels le syslènw nerveux n'est certainenieni pas('lran-
;i<'r. Ilirsch (I8!t8) a rapporté un cas de sndalion unilalérale couLiénitale
ile la face.
•_'" Sécrétion lacrymale. Les tileis excilo-sécrélinres de la uiande
lacrymale viennent, du facial |)ar le ^iauj^lion ^^l'uicidé' el passent |)ar le
jirainl nerf pélreux su|)erfici(d pour aboutir au i,'anj;lion spliéno-i)alaliu
et de là à la glande lacrymale. (|ni iccoil aussi des filets sympathiipies.
L'arc sensilif est formé par l'anastomose du nerf lacrymal avec le lameau
orbitaire du nuixillaire supérieur. .\ l'élal patliidogi(pie la séciV'liini lacrv-
niale [leiit être augmentée on dimimK'e.
X.'hiipersi'crétion de la glande se manifeste par le larmoieinenl. il iienl
être d(' cause psiiclnf/iic. éiiiolirc ou relexcr i\' imc lésion ticrrcii^r or^jo-
Ilil/IlC.
.le n'insisl<'iai pas sur le larmoienienl psychique dt' l'enlanl ou de cer-
tains ui''vr(qiatli(^s car ce sont là des faits d(! notion banale. X l'état patlio-
logi(|iie ou le rencontre dans les (lihiicnres. Chez les i)S('iiilo-liull>(nres
(huit l'état mental est alVaibli et les réactions émotives vives, le larnH)ie-
nient |)sychique apparaît scnis forme de ciises de pleurer spasmodi(|ues
alternant tni non avec des crises de rii'e également spasmodiques. (\oy.
lig. 16 el 17.) I*]nfin. le larmoiement peut ètic d'origine ri'flc.if — irrita-
tions de la cornée, de la conjotniive.
[.'Iijllioxt'crdlion lacrymale s(! produil loules les fois (pie la |)(ntion sen-
silive on nu)ti'ice de l'arc léllexe est alh'n'e. Llle a élé constatée à la suite
de l'extirpation du ganglion de Gasser. Klle se rencontre aussi dans la
pai'alysie faciale péi'iphériqne hns(|ne la h'^sion est inlrapélr'ense.
Srcri'l ions anormales. — Ou a di'crit chez les liysléri(|ues et qualilié'
de " lai-mes de sang » un suintement sanguin des conjonctives. Il y a
lien de faire de fortes réserves sni' la réalité de ce synqpirnne en lanl (pie
plK'iioniènc S|)ontané et indépendant de hnite siipeiclierie. l'oiir ma part,
je ne lai jamais constaté.
TROUBLES DES SENS SPÉQAUX
llllli'. Ililnnil. I. \|<|>.llvil ili' 1,1 MMUII.
I. — Ouïe.
l.i-< liciiilili-. (le I aiiililiiin Sdiil ,isNC,< ri('i|iii'iil- (l;iiiv li'> ;ill('ili(ill>
ilii ?NVsl(''inc iu'i\cii\: iU lu-iivcnl iclcvcr tl iilItTiilions ii['^.'iiii(|iics mi (Mn'
ili> iialiirc rniH'liiiiiiit'Ilc. I.iii'si|ii'ils soiil |iriMliiils pai' nin- li'-sioii iii';.'iiiii-
i|iii', ils ilt'|M'mli'iil le plus siiiivciil iruiic altt'-iatiiiii de la V(ii<' a(iiiisti(|U('
à iim (|iii'lr<im|m' tic ses (''laj,'('s (Voy. li^. 'l\'l). l'ailois. (■i'|ifiiilaiit. ils
|ifM\('iil a\(>ii- |Hiiir iiii'iiiii' imc Irsioii de ccrlaiiis iicils nàuiciis, car le
tiijiiiiH'aii iniicivc le iimsclc ilii iiiailcaii cl exerce un nile liii|ilii(|iie
sur la caisse du Ivuipaii. de uièuie (|ue le facial eiiMiie au nniscle de
l'i-lrier uu (ilet iieiveux i|ui se di'Iaclie ilaus la(|ueduc de I allii|ie.
La voie ac(iuslii|ue ciunuieiice avec le iieiT de la VIN' paire. Les lilires
auditives nul leur (iii^iue dans le ^an;:li(iii spiial ou de (inili qui iiccupe
la ciduuielle du liiuaciiii et (pii est riiiiiiiidii;:ue d'un ^'au;.'lii>u céréhro-
spiual. Les cellules de ce <:au;:liiin oui nue liraucliecouile pi'ripliéricpie (|ui
se liuuilie eulre les cellules épilliéliales de l'urjiaue de Cui li. (ii';;aue seii-
siirii'l de l'audiliiin. el une liiauclie longue (|ui s'iinil aux Jiltres vesliliu-
laires veuaul descauaux seuii-ciiculaires pour l'oiuier la Vlll" paire ou ueiT
audilir. r.e nerf traverse le rocher pai' le conduit auditif iiderne en
conipa;;nie du facial: il peu! être eu ce point touclié pai' nue fracture du
i-oclier. l'uis il atteint le coti' du Imllie mi il est sinplotnln' par lelle pai lie
du cei-velet i|ni forme le loliule du pnemno;;astri(pie. Il se di\ise aloi--
eii deux lirauclies : I auti'-rieure. ou nerf vestiliulaii'e. cpii tient sous sa
d<'-pendaiice les fonctions d'éipiililii-e statique Voy. Vfriitjv. \). i}5|el la
posti'-rieiire. acoustique propreuieid dite et qui se toruiine aussitôt dans
lieux masses cellulaires sièp-aut sur le coté e\lei-ne du corps restil'orme.
juste au-dessous du pont de Varole. I. uni' est antérit'ure on ventrale,
c'est la plus importaide chez l'Iioiume : l'antre est postéi'ienre ou doisale.
A ces iiMVaux couMueuce la voie aconstiipie centrale. Les lilires nées
du uovau vential contournent le liord antérieui' du corps restifornie et
péuètreut dans la partie anteio-exleriie de la calotte pouline. Très oldi-
i|nes eu liant et en dedans, elles passent au devant de la l'aciue ilescen-
daiile du Irijiimeaii cl s'iiisinucnt eiilir les faisceaux ilil rillian île Iteil
iiDi si.MKii.ocii-: ni sy-.li mi: .\i:ini:r.\.
lin intime nMr. \ l;i |i;iilii' iinivrinic ilc l;i |ii(itiili('M;iiHC. elles s'enlie-
l'i'iiiscnl Mil' l;i li;:iii' hm'iIIiiih' el voiil lui mer dei rien' le riili;iii de lieil.
illl colé ((|i|Misi'. Ieeiil|i> li;i|irznHle : |iiiis elles se ledresseiil , M'iiicaies, en
.■ii-riiTcderdlive |ir()liiiiér;iiilielli'. les lihres du iin\;iii diirsal suivent une
aillrc voie. Kllcs (•(iiilollllieiil li' Imid |iiis|i'iieiir du eiiriis i-esliriiiiiic.
r;iiii|)eill à la surlacc du [liaiK lier du (|ii;iliièiiie \ciili ieiil i elles des-
siiieul les s! ries acuiisliques. |dnii;;enl ;'i I iiili'rieiir de l;i ealiille jionline
sur la ligue iiiédiaiii', s'\ eiiIreeriMsi'iil el ;:,ii:iieiil le vdisinai;!' des libres
veulrales. |irès île celle iiii''iiie idi\e |iniluliiiaiilielle. l'ji ce |Miiul la voie
acmisliiiiie ruriiie le riiliaii di' ISeil lali'ral. Iei|iiid devieiil sii|ierliciel au
liiird sii|iéiieiir du |iiinl de \arcile liiiM|iie I iili\e |irolul)éraulielle, en
disparaissaul, le dr'ciiu\re. Il riiniii' l'islliiiie laliMal du eerxeau. au-
dessus (lu sillon collaléral el se leriiiiiie dans le liilieiciili' i|Maiiri jumeau
|)osl(''l'iour et le euriis ;;eii(iuilli' iiilerni'. (!'esl le deii\ièiiie relai de la
voie a('onsti(|ue.
Kn traversant le tronc d'iidiial, le faisceau acoustique s esl coniiilète-
iiieul eulrecioisé; il donne i|uel(|ues liliies leiininales aux noyaux du
coips tia|i('/.oï(le el à l'olive sn|i(''rieuie (Aiidié-'l hoiuasj. Kn oulre, il
l'iiMiie des collatéiales aux iiovaiix liiilliaires et |)idtnli('Mantiels des nerfs
irfinieiis I r la \oie ri'llexe eoiiiie.
A |iailir du iiii''socr'|iliale le faisceau acous|i(|ue ahoutil à sou cenire
cortical - partie moyenne de la pr iére circoii\(dulioii leiuporale
-- eu passant pai' le sei,quent soiis-leiiliciilaire de la capsule iiileriie.
Je me propose d'aliord d'aiiaUser les I rouldes aiidilils ipii di''peiideiit
des maladies nerveuses, jinis de moiilrer eiisiiile coiiiineiil ils se pré-
sentent dans chaque all'ecliou.
Très souvent, SUlloul au d 'Iml el comiiie premier Iroiilde. le malade
entend des acouphènes ou luuils siilijeclils; ce sniil des liourdoiiiiemeiits,
des sifllenienls, des bruits variés (|ui parfois |irennent uncaraclère hallu-
cinatoire. Ils sont paroxvs(i(|ues on continus et s'acconipai;uent il oïdi-
iiaire l'inpiiacousie.
(l'est la fliiiiiinilioii de l'intif ipii esl le siiiiie le plus imporlaiil. fJle
l'sl uni ou hi-aurieulaire: elle esl soineiil liés iiileiise. .Normaleiiieiil.
l'oreille perçoit ties sons ipii oui de lii \iil-\) à (."ciTCiS 1///-IO) \ihra-
ticnis doubles. La z dite imisiiiilf va di' iil-\ ilCi \. d.) à rr 7
(Tm/^ 704 096 V. d. |. I,a voix huiiiaiiie a une ('■leiidne ipii va rareineiit
au-dessous (le 04 vihialioiis doiildes el au-dessus de lll-Jl \ihialions
doubles (Moure et Caiizard I. Or la dimiuiili le l'aciiil '■ aiidilive peut
se faii'e réjiulièr iil sur Imile la uamiiie des siiiis. Ilaiilres lois,
rall'aiblisseinenl pmle scnlciiienl sur les sous !.;ra\es ou sur les sons
aigus. Haus cerlains cas. ce soiil des noies isoh'es ipie le malade
n'euleud plus; on <lil alors ipir la peirepliuii aiidilixe piV^senle des
lacunes.
Ou apprécie raeilemeul l'hypoarousie jolah' par le lie lac de la montre
ipii doit être siiftisammenl lorl ou par l'examen a la \oix clmcholi'e: on
•^1 sihiiiK.ih iii I M iiiriiis. m:
.ii'linili- iniiiir-i'i-iiii'iil les vom-IIcn n. i. c. ii, a, t'ii riiinniciiraiil |i:ii' les
|ilii> ;^ia\CN. Il l'aiil avoir soin ircxaiiiiiici' (-|ia(|iii' oicilli- si'-|)ai'>iiiciil. La
\oi\ l'Iiiit'Iioii'-f iiiiidiTi'c s'cnlcml à l'air lilirc à 'jO mi-Ircs liaslfxl, mais
la |i|ii|iaii lies inalailcs (|iii >r |)lai<:iicMl iraiVaililissriiiriil ilc l'ouïe ne
rfiilcinlfiil ^^iirrc K\{\i\ moins de ,'» int'ircs.
i'oill' a|i|iri'<'ii'l' II' (li';;i'.'' ilc coiist'rNalioii des divers sons, on se scrl
d'une séiie graduée de diapasons : Tt snriisenl en ^l'iiéial. le /rt'nioM-n
i|ni di.inie i-.'.') vihi'alions donldes. le la' j^rave el le /ii' ai^n. An-dessiis
de 'jIMIO \iliralions douldes. e'esl ra|i|)ai'eil de Seliull/.e (|ni perinel le |iliis
raeilenienl ira|i|ireeier l'aenilé auditive ; il consiste en une lonle mclal-
li(|ne tendue an\ deu\ evlréniili's d'un socli- de liniscl sur l,ii|iii'lle ;:lisse
un curseur. I.e sil'llel de (ialton. plus atn'ii-nnenieiil loniiii ipir le niono-
coi'ile de Sclinll/e, parai! aussi plus praliipie: en loul i,is. il es| ij im
nsa<;e plus ciMiianl.
Il n'es! pas toujours tacile de reiunnaitre par ICxainen loiiilinuiirl
l'orij^ine pi''ri|iliér iipie ou lalivi'inlliii|ne d'une surdité. On a indiipji'-
qnehpies expéiiences (|ui permettent, dans une (-erlaine mesuie.de dis-
tiii<^uer une surdité de tiansmission par li'-sion de loreille moveuue. des
sui'dil(''s centrales ou de léceplion. (!e sont les (''preuves de Weliei-, de
Scliwaliach. de Kinne et de (lelli'. Ilans le Welier. si l'on jdace un diapason
\il)i'aid sur le vertex. l'Iiounue normal localise éj^alenienl le son dans les
•j oreilles. Y a-t-il surdilé de transmission, le .son est renrorci'', latéralisé
du coté malade ou le jilus malade; v a-t-il sui'dil'' de n'eepliou. il est
latéralisé du c'iti' sain. iLiiis je Scliwaliacli. on applicpie sui' le verlex un
diapason vilu'ant dont on cunnail la dnri'e de perception normale. Il \ a
sni'dilé de transmission si celle durée est anj;ment'''e. suiilili' de percep-
tion si l'Ile est dimimiée. ilans le Kinne, on compare la |ierceplion aérienne
à la |MM'ci'ption osseuse. I n diapason vibr'ani est placé sur l'incisive supi'-
rieuie ou la mastoïde insipi'à ce iine le son cesse d'être perçu ; on le poi-le
alors rapidemeid au méat. A létal normal et dans le cas de surdité de
l'éceplion. le son est de nouveau per(,'n. le Itiuneesl dit positif. Ouand il est
né<;alif. c'est l'indice dune lésion de l'apiiareil de li-ansmission. Hans
l'épreuve de (iellé, le dia|iason vibranl une l'ois sin' le vertex. on com-
pi'iine ilelair dans le conduit audilil'à l'aide dune poire de l'olit/.er relii'e
au méat. Le son diminue, l'épreuve esl positive, si loreille est saineon
s'il y a seulement lésion de l'oreille interne. Si. pai' contre, il v a lésion
de la caisse et ankvlose de l'i-liMer. le son ne varie pas. l'é-prenve est
m'-ialive.
L'orijiiue laliyi'iiilliii|iie iriiiie siiiililé de ri''C!'|ition se recomiail sui-
loul à la coexistence de symptômes dits l'cslibidairct. vomissemenis, vei'-
lii;e. nystaynuis pi-ovoipn'', veiti^e voltaïiiue... (Vov. E.rnini'ii tic l'o/i
finn-il vesUlmlairt', p. 4."»| .) ("l'sl dans cette variélé de surdité ipu' l'on
a liécril les lacunes de l'échelle îles sons. liraileni;.'o a donui' ipielipies
sifines de la siirdil' par atteinte du neil' amlitil : lacnité ainlilive
s'épniseiail lapidemenl ; l'éclielle des sons esl atteinte dans les sons aifius.
non dans les sons ''raves.
MIS "rMInl niilh lil > ) > ÏAM//-.' M-Ul'l:! X.
I.;i (hiiilciir (l'dfrillc mi (ihihjic l'sl i;iii' cl le |iliis miiuciiI ildii^^ini'
iii'N ni|i;illii(ni('.
\.liill>rr<ir()iisic i\r ((Piisislc |i;is en uni' Jiciiilc jiliis jurande (Icrdiiïc:
le iiialiuli; ne (lilIV'n'iicic pas mieux cl ne iM'ivoil pas dos sons pins laihlcs
i|ii"mi sujcl iinniial. CV'sl siiiijilcmciil par iracliiin psycliifpic (|ii"il exagère
les xiiis )iriiiis i.\. Marie). Ils paiaisserit |)liis inleiisesel s'acconipaiineiil
MiiiM'iil il'un seiiliiiienl péiiiMe. 1 livperacoiisie esl alors donloiireiise.
(iest un pliéiioiiièiie iclalivenieiil rare dans les alVecliitns ui<;ani(|nes du
svsiènie nei'venx; ponilant il se icncontic dans cerlaines paialvsies
raciales péi'i|)licri(|ucs. Il esl l'iVMpienl clie/ les n(''\r(i|iallies, chez les
déjiénérés cl dans la migraine.
Les iiardcousics snid assez n(nnlin'nses. I.a |)arac(insie de Weiier
i|ui consislo en une pcrceptinn e\aj;érée des \ilirali()ns dn diapason,
la iiararoitxic de Uillis où le malade enlend mieux au milieu du
Itrnil, indi(|nciil snriout une lesmii de la caisse du Kmpan. Ilans
la paracousie pcopiement dite ou nni.sirale. le sujcl prend nu s(in
piiur un anli'c: il le peiçoil altaissé ou exliauss(''. Dans la ixiracoitsii'
de lieu. rié(piente surlonl an cdins des surdilcs unilatérales passa-
fîères, le sujet assigne à la souice s<inoi(' une diicction opposée à la
direction réelle.
L'audition colorer, où vovelles cl diplitcmgiies s'allieni à des sensa-
tions de couleiii'. esl une psendcsllii'sic (pii se |-eucimlre suiliinl chez les
iirrro/Hitlies.
L'exploration électri(pic du iieif auditif fournil (pichpies rcnseigne-
nients. Pour provoquer la réaction noiniale du neiT, on se seil d'un cou-
rant cdulinu de 5. d'autres disent lO-lT) niilliampères. 1, "électrode
active de pelitt? dimension est placée sur le trat,'us; lélecliode indillV-renlc
plus laific. sur la nm|ue ou le bi'as. ÎNormalemenI, si l^'lcclrodc active
répond au pâle néi;alil', dès (pie l'on ouvn; le couiaul, il se pruduil un
son hourdonnani ; la fermeture est silencieuse. Si léleclrode active ré-
pond au pùle |)()sitif, c'est l'invei'se : il ne se produit de son (pi'à la fer-
meture. On dit (pi'il y a hyperexcilahilité du nerf, s'il suflit d'im ("onranl
plus faihle pour amener cette réaction, ou si un m(''mc cnurani amcni' une
n'Mcrniii heauciiup plus vive.
VALEUR SÉMIOLOGIOUE DES TROUBLES DE L'AUDITION
Les i, liais iduiplels ne scmhiciil perccMui' aucune l'spéce di' liruil
liien ipi ils ne soient (prexccpliimuellemcnl Sdurds. Ils simt suitoLit inal-
tenlifs. (Ihez eux, il faut dislin;;uei- la pseudo-surdité de la surdité
vraie, l'ourlant si à m\i\ ans, l"(>nfanl ne réagit encore à aucun bruit
peut affirmer l'exisleiue de la surdité vraie, Chez les liuhéciles cl les
arriéres, la fonction auditive se rapproche de la noiuialc: cerlains
luèine sont bons nuisicieas.
Vlnidrocéphnlie peut saccnmpagner d'une dinuuuli le I duu- ipii
-I MliiKHlII 1)1 lAI lill lti\. Ill'.i
\ii |i;ii riii>. jii^i|ii .1 l.'i ^iinlilr ('iiiii|ilr|<'. Si elle rs| itiV-rnir. I i'iil;iiil ilrv iciil
siiiii'il-iiiilfl. Iljllis (|iii'li|lic> ras. U'< li'iiiilili's aiiililils miiiI |iass,'|Mri">. ri
ri'-ili'iil à IV-ciiiilciiii'iit lin lii|iiiilr ('f|ilialii-i'.'i('lii(lifii |iat' r<ircj||r.
Surililr rnrlimlr. \\i\w- \rs lt'>sii)ii> iiii'lirah's liilaliM'alcs si('-<:i>.'iill
ilaiis la |iaiiir iiiovi-iimc iIc la |ii'iMiii('i'c riri'oiiMiiiilinii li-iiiporalc. tiii |iriil
iiitMTM'i' lies Ininlilcs lirs iiiai')|ii(''s de la riiiii'lioii aiiilili\i- cl rinMin- iiiir
surililr i'iiin|ilrti- par ilrslriirlinii ilrs rt'iilri's iinliraiis de raiiililiuii .
Iri r'i'sl le laiiiiillissiMiinil ri-ivliral qui l'sl irniiliiiaiic l'U raiisr.
Sitnlitc rcrhnic. ~ l.a sunlili' M-iiiaii' csl imc dr-. riiiisr-i|uciii'i's ilc la
li'siou ili" la zone île Wrruirki'. Iri il n \ ,i |ia^ ilr siinlih'. mais le snici
Ml' i'iitil|ii'fiiil |ilus II' si'us ili's mois i|u il ciilriiil. l.a sniilili' vcrlialc es!
im s\m|i|iiiiii' cir l'a|iliasii' si'iisiiiii'lli' et jm'iiI sOIisitm'i- ilaii-- il(ii\ i miili-
liiius : 1 ilaiis ra|iliasir si'iism-ii'lli- (iiiliiiaiii- a\i'i' alliM-alimi ilii !aii;^a;jc
inlrrirui' nu liii'u cl licaui-ou|i |ilu^ rarcmcnl à (('lai ilc s\ iii|iiriin,. jsnli'.
le lan<.'a;.'i' inlci'ii'ur clanl iularl.
Siinlitf rcrixilr piiir. - Ainsi ipic |- icml la iuilii|iii'. la Nurililc vci-
halc |iiii'i' |icul s'nliscrvcr en ilrhnis ilr louli' alli''i'aliuii lii''mi^|ili(''rii|m' cl
l'h'i' la riinsi''(|Ut'iir(' il uni' li'sinn |inilaiil sni- les Miics arnnslii|ni's |ii'Ti-
|ihi''rii|Ui's DU ronirali's — lésinn liilalciali' — sii'|;i'anl dans le laliv liiillic.
Il* iii'i'l' riirlilt'aiir. le nnyaii anléiii'ur du rnrliléaiii'. le lulii'irnli' arnus-
liqui'. hans liius ri's ras du aura de la snrilili' verliale. \:\\ elVel. la Ranime
de Ite/idd el ses orhives snul inleri'imi|ius el. par suite de ecllc inlernip-
lioM liilaléiale, le malade sera sourd des deux oreilles pcuii' les sons en
i|neslion. Mais mie ii'viipii un (leu intense, pouxanl prodiiiie des troiiiili'v
L'éiiêranx de l'amlilinn. on ponri'a, dans ees las, voir la snrdili' \eiliaie
|>ure eoineider aver nu dejfré plus ou moins maripiéile surdilé vérilalile.
('.est du reste ainsi que les rlioses se passent le plus souvent. Au eiin-
Iraire. dans la surdité vei'liale pure par lésion liémispliérique, louïe est
inlaete et la ^;ainme de iîe/.idd toujours lespeelée. (Vov. Aitiuisir sriisn-
rii'Ur. Sunlilc n-rhnl)- /jurr. pa;.'. Sô el 11,").)
\. hriiiiirriiiiii' rrrébralc esl parfois précédée de verli;:es el de Immii-
donnemenls d oreille, maisli's Irouldes amlitils sont rares après l'allaque
apopleetit'orme.
I,es iHiiii'urx cérébralrs peuvent produire de I livpoarousie pai' euni-
pression direite de In VIH' paire. Klles aj^issent encore par riivpertension
du liquide céphalo-racliidien qu'elles provocpieni et qui se coinnniniqnc
an lalivi'intlie ou qui occasioiuic une névrite du nei'l' acoustique. Kn ce
cas. on comprend qu'on ne puisse di'dnire la localisation de l;i Inmein
de la pi'ésence des Irouldes audilit's. l'oiir llradeni^o el Colli'i. '^niivenl Ir
seul elVet de riiypertension sni- le nei T .nidilif esl d'accroilre à un liaiil
dej;ré sou excitaliililé l'ieclrique.
C'est snrlont dans les linnriiis de \'rliiffi' pasli-iiciir de 1' épliale.
ipie les Irouldes de l'ouie sont ri-i'-qucnls et sont ini svmplômc de localisa-
tion. Les lu iirs de la Mil' paire sont une cause de snrdili' nnilatéialc.
Ilans les luiiiriirs ilii Imllir. on Iroine riivpoacnusie dans un qnai't des cas
il.adamei: il l'aiil qu'elles inli'ressrrd le |ilanclier du ipialriéme \enlri-
ii.Mi i-iMim niiii: ni ^i-y/i;/ \i:i!ii:i\.
cille: lit (liiiiiiiulioii ilc ruHïc sii^cdii (('ili' ilr l;i h'sinii. |t;iiis 1rs liiiiu'iirs
lirohthrrtnilicllfs, lo lioiililo ainlilil'^ '-c i viicmil iciil 7 luis mit 'J7 ciis
I l.ad.'iiiici. S 1"!^ sur ."Il cas i Un iiliaiill i. I.'ciilrcciiiisciiiciil des voies
aciiiislii|iies e\|ili(|iie (|iic I un |iiiissc liniiver une siii'dilé croisT'e. Dans
les liimi'iirs du i-i'riflrl . sm Imil dans celles des //(''//( /.s'/Vfè/V'.s' rihvhrlh'ii.r.
la Vill" |iaiie sriall le iieiT le plus inlcrcssc apirs le iieiT (i|ili(|iie
(0|)|)eillieini : elle es! tiiiiclii'e dans nn lieis dés cas (lleniliardll. I.a sur-
dilé lien! i esh'i nnilah'rale un devenir liilalérale ; elle s'acc(nn|iafiii(' de
iKiliriliinnenienis el de veiii;;es. lailin les Innienisde \ (iiiiilc funitn-ccré-
/<(■//(•/'. c ih'ieiniineiil lialiiliiellenienl des Imnldes de l'ouïe du ciMé corres-
|iiiiidanl (.limienlié)- i)"a|iiès ('.(diel. les tiinienrs i\{'s luhcrrulcs quadri-
juineaii.r sassocienl dans la nioilié des cas à des troubles aiidilit's. Mais
alors le lulieicule (|uadiijuiiieau |ioslérieui' est loujours IoucIk'. Haiis ces
cas, la suniilé est d'ordinaire hilalérale el s"accoiii|)a|,qie d'o|ililalino|il(''jiie
el d'alaxie. Mans les (|uel(|ues cas où la lésion (Mait nnilaliMale. la surditi'
élail éfialenient unilalérale el crois{''e.
Uaiis la ixicItt/nK'nitifjilc rcrrhruli' licni(ii-i'(iiji(iiic. on admet (|iie les
lroii!)les anditils. (|iii sont assez rares, se prodnisent jiar deux nK'canisiiies.
tantôt et surtout par de petites liéinoiragies dans h' nerf ou le laliyrinlhe,
tantùt et parfois jiar extension du processus inllaniinatnire à l'oreille
moyenne à travers la tissure pétro-s(piain(!Use.
Les iiicninçiiles présentent souvent des troubles auditifs à leur début:
ce sont des bruits subjectifs (pii disparaissent à mesure (|ue la surdité
proi^resse. Pans la niihiini/ik- lul/crculcti^e. le labyiiiithe est intact et le
nerf auditif baigne dans le pus ((Iradeniiioi. Dans les inniiiniilcs cérébro-
xpiuah' et purulente, il se l'ail une inliitration de pus autour et entre; les
tilwes de Tanditif ou bien encore une Ibroinbose veineuse du liniavon ou
une ostéite du rocber. Ultérieurenient, si le malade jjuérit, il se produit
(les destructions et des atrophies nerveuses dont la lopogra|iliie dans le
labvrinlbe donne la clef des troubles auditifs persistants et parfois sini,ni-
lieis. Je veux parler de ces « trous auditifs » coïncidant avec une audi-
tion restée assez bonne ou bien des ilôls de conservation des smis coïn-
cidant avec une surdité pres{jiie complète. Comme sé(pielle auriculaire,
la méniiif^ite cérébro-s|iiiiale laisse surtout une surdité qui peut être uni
on bilatérale: elle est surtout i;rave cbez renfaiil: car. clie/ lui. lors-
(pi'elle est coni|déte. elliM'iilraiiie fataliMiienl la surdi-mutité.
A. loniiiiei- a d('(iil une lorme spéciale de surdité foudroyante dansla
.SI//)// (7 '.s- iii'ircn.sL'. Klle se rencontre dans la syphilis ac(piise. en |)arlicii-
lier chez les jeunes tiens el les enfants. K. Fournier fils l'a vue dans la
sy|ihilis héréditaire. Ileureusement très rare, c'est une manifestation en
tjénéral tertiaire. KUe s'installe en (pi(di|ues semaines, parfois en (piel-
(pies jours et s'accompa|;ue île bourdonnements, de verlii;es et parfois
de troubles de l'équilibre el de nausées. Klle résiste à toute thérapeutique.
A rexamen. on ne trouve aucune lésion apjiréciable de l'oreille. Kii
étudiant l'audiliou avec la série complète des dia]iasons. on constate (|ue
ceitaius malades sont iiica|)ables de percevoir le moindre son. inémtMcn-
^1 Miiiioi.ii: iii lAriiiiiow iiji
rmcr ;i\cc le irsiiiiiili'iir. \.i\ •ii'iii'-ial. le iliiiiii|i aiitlilif est iiiU'ii'^M' ilaiis
limlt's ses |i.'irtii'>; cl !••>» miles j;i-a\cs sniil sinnciil |iIms aiir'i'i'-cs i|iii' ji-s
miles ai;;iiës (Nalieil. I,a siiidilé es| ildnliiiaiie alisiiliie. Les NiJualiniis
lin ilia|iasiiii ne siiiil |ien'iies ni à ilislanee ni siii' l<>s <is ilii crâne. Ilans
lin cas a\ec aiilii|isie, un a Iiiiiim'- une |ii''i'iiislile Nesliliniaire ipii l'ail
|ieiisei- à une niiMine laliyi'inlliii|iie : mais l!l. Vincenl. dans |ilnsieni's
iiiiservalions clinii|Mes. a \iii|iie la siiiilili' l'-lail |ur-c(''(ir'e ilnne phase
lie !yin|ilioc\liise laiiiiiiiciine. li'ni'i ilcnmlnl i|ii il \a irajimil iiii''iiiii;:ile
s|ii''cilii|ne. |iiiis alleinle ilii iiei 1' aiiililil'.
halls llit-iiiiiinfslhrsir <le ctiiisc onianif/iir un |ieiil nipseivri- ,\i- 1 Inpiia-
ciinsie inan|née siirliiiil iln cnli' de riiéniiaiiestliésie. (ielle li\|iiiaciinsie
<|ni en ^•('■lierai nVsl |ias |iei'sislanli' penl s°acciini|ia^iiei' d'un cerlain
dej-i'i' d'aniismie dn inème ci'ili'', passagère é^aleineiil. Mais sniiNenl dans
l'iiémiancsliii'vie nr;^;iiii(|ne mi ne cciiivl.ile pa-- de Iniiiiile-- de laudilinii.
ni de riiiracliiin.
Les li'itiildes aiidilils dans U' Ifilus. -.ii:ii.ili-- par hm liciiiie i de j'idn-
itifiiiei. nul éli- l'tndii's par l'iei'iel. IK lieinlraieiil ,'i deux i-.iiise--. •~i,\[ ;'i
nnciir-vrile du nerl' audilit'. suil cl le plus suinenl. d après <!(dlel. à une
ailéraliiin de la caisse par Ininlde de la rnnelion lrii|iliiipie du tri jiiiiiean.
Les den\ tiers île ces malades mil des li(iiildi-~ de rimïe. Us siinl de di'iix
iirdres, irrilalil's cl paralvlii|nes (hi'ieriiie ci liinmasl. Les |ireiniei's
ciinsisleiil en liniirdonneinenls diireillc el sirilemenls el s°acciHiipa;.'iU'nl
parfois de veili;;e. Les seciinds consisteni en nue diminiilinn de l'iiuïc
ipii |ienl aliiiiilii à la surdili* ciiinplèle. Illle esl uni on liilalcrale l'I soii-
veiil ini'^ale des di'iix cnlés. l'.ile siiislalle lapidemeiil en deux, trois
imiis: un a même sif^nali'- des cas de siinlili- Idiidinyante. Ivlle se miiiilri'
pliilùt à la péridde pri''ata\i(pie. I ne siirditi' snrvient-elle rapidemeiil
elle/ lin svpliilitiipie . il tant penser an lalies. Klle s°acci)inpa;:iie de
1 1)111 Ides snliji'clil's intenses, si t'Ileiiieiit s ipii peuvent être la cause d lial-
Incinations andilives. On sait (|iie ces dernières se Ironvent siiment à
riirij.'ine des triiiiiiles menlanx des tain'liipies. (!es Ironides anditils scint
persistants. l'iiMpieinment ils s'allient an \eiii<^(' de Ménièie. Ils peinenl
s'accnnipa^ner de tronliles sensitil's et tropliiipies dans la sphère du tri-
jninean dn même ci'dé (C.idleh. Marina a si^nali' la rr(''(|iieiice di'
l'hypeiexcilaiiilitr' du iieif andilit' dans le lalies.
An cours de la sclrrosc en pUKinex. un peut voir des tronliles de l'uuïe.
soit ipi'il y ail h'-sion linlli(i-|irotnlir-rantielle. suit ipii- le nerraiiditit se
sch'-rose , soit encore ipi il existe une utile iiio\eiiiie. Ils consistent en
tronliles snlijectils et diminnlion de Lnnih' auditive: très rarement, ils
sont |ir(''c<ices. j'ai' ciinire, dans cette atVeclinn, le verlip' esl l'i-i'-ipienl el
pi-ésente Ions les i-aractèri's du M'rti|,'e rotatoire. (iost 1res souvent un
symplôme indiipiani le délinl de la sclérose inullilocnlaire. ( Voy. Vt-rHijc.)
Les tronliles aiidilils sont très comninns dans la pniahisir furialc
périphéri(|ne quand la lésion. d'ori<.'ine lianmatiipie ou relevant d'une
ciimpression. siè^e an-dessns dn lilel dn neildii iiiuscde de l'étrier. l'.'esl
nue livperacoiisie dnnloiirense portant surtoiil ^wv les tons luis (Lucas).
lli.JCKi.'iK. — Sriiiiulo^'ic. 'I
11-.'? --i-.Minioiiii: ht ^y^ii \n m nn i \.
l'illc ;i |iiiiir ciiiM'. il';i|nrs lo <hissii|iic-.. I,i |i.ii;il\Nii' du iiiiis( le (li>
l'i'liii'i. (1(111 {Il ('(Idiiiiii.'iiK I' (In iiiiiscli' (lu iiKii Icaii (Idiil l;i cdiil liiclion
.•iiiii''iic uni' csii^ici .iliiin de hi |iii'^sinn iiih ;il;iliviinllii(|nc. |l';i|ii(''s
I rli;mlsi-|iiiii. ,in cdiili .ni r. Ir iniivcir ilr IV'Irici' ii'r--l |i,i-- |i,ii ,il\vi''. in.-ns
cil cdillliicluic. si hirn ([iiil (I(\^;;il;i' I;i rrnclic (i\,ilr cl iliininnc hi |iics-
^iiin iiili';iiiilivi'iiillii(|iic.
jl.iii-- l;i iirmilfiic du Irijiniicini . nn pcnl hIim'i \ci ilc rii\|ici csIlK'sic
.'luililnc jiai' |iiil';ilysii' des iiiiisrics du iiiiirlcan. (in i\f l;i diiniinilidii lU'
I (iiiic |iar |)ai'alvsi(' iic>- iiiiiscics Inliaiics. I ii ccilaiii iiiiinlirc diilisciNa-
lidii--. |icu iiiiiiilirciiM'-- mais diMiKinsIraliscs lllnllcli. iiidiilrcnl ({n'il {icnl
se |ird(liiiic niic dlilc iicnni-|iaial\li(|iic. aiialii;^lic à la M'ialilc-iiciiid-
|iai'a!\li(|Ui' cl i|iii l'acililc siii^niici'ciiicnl rinllaiiiinaliiin de la caisse du
lviii|iaM. (hi a (ii'ciil aussi, dans la ncvial'iic faciale, de rii\|iei('\cilal)i-
lili' (In iirrl' audilil'.
Ilaiis les all'ccliiius iici\ciivcs iWU'i^ fond ionnclles. Icsliduides de runïc
sont souvcnl hieii pins vaiii's (|ue dans les aflcclidus ()ijiaiii(|ncs.
halls la (rlditic. il II \ a |ias de diininiil icin de I aciiili'' audilivc, mais
rii\(islck a iii(li(|ii('' raiii:iiicnlalidii cdiisiih'ralile de l'evcilahilili'' j^alva-
iii(|uc de la \lir |iaire. I^llc cvislc eu même lcm|is (|ne celle des iiciTs
nidleur^ cl |h'iiI |ieivisler a|ii(''s la (iispai'ilioii des aiilics s\ iiipirnncs.
Mans \[\ rlKircc. les liniililes aiidilirs n'^siilleiil des iiidinemciils (l(''sdi-
dounés (les muscles de I dreillc miivciine. (!c sou! des cia(|nenieiils dus à
des cdiili-aciions cloiiiiiiies. La clidn'c Ai'^ innscics luliaires jinidnil nue
iliminnlidu iuleniiillcnlc de I diiic.
llaiiN la ;///V/;v;//((\ la diireli' (rdrcilli' avccliriiils sulijeclil's se reiicdiilrc.
(In unie de riiv|ici'esllicsie du cdiidiiil audilif cl du lym|iau. Ailleuis.
cl le [lins (irilinaircmciil. c Csl de riiv|icracdnsie (|uc Tdn (diseivc. L'aura
andilisc |ii(''C(''daiil I acc(''S de mij^iaiiic |iciil cdiisisler en une siirdiN'
\ciliale liaiisildiic. en des liallucilialidiis. paiTdis eu des linlcmciils. Il
\ a des cas de ni /(/raiiif (iiidiliiH' aualdjiues à la mi|^raiiic d|ddaluii(|ue.
(llic/ les i-jiUciil'Kjiifs. les Irdilldes de rdiiïe sdiil dilliTculs au mumeul
de l'aura cl apiès la ciisc. Lama audilivc. nui (iii liilah'rale, |ieul se
rcuciiiilrei' seule on liicii s'assiicicr à d aiilres amas sciisoi'ielles. L.lle
cdiiviNir lanliil en une li\ |ici acdiisic dduldureuse ou Lieu une acdusie
liinvi|ue. lanli'il eu des liinils siiliieclirs. sil'llemcnl. diMoualinn. lanh'd
en de \iaics lialluciiialidiis ; le malade euleiid des Is. de la iuusii|ue.
i\<-^ cldclic-. Ajiii's l'allaiiuc ((iiivulsive. Lt''r(' a siuuali' la diminiilidii de
Idinc. (,liiand elle |ieisisle 1res l(Mij;lcm|is, c'csl ((u'il s'esl |irdlialdciiieiil
lail iiiic lii'nidiia^ic dans rdifille inicilic. Si elle csl iiiiilal(''iale. elle a
une ccilaiuc valeur Cdiiimc si;^iic de Idéalisai uni.
jlaiis la nriirasllii'nif. dli (iliscive. cdliimc Irnnlilcs de liiiiïe. de
riiv|i('i'ariitisi(> cl des itrnils siiliicclils. La diminulidu de l'aciiili'- audilivc
i|ue Lfin va parfois m il ce ne ndève pas de l'i^'lal iu''vrdpaliiii|iie. mais dcpi'iid
aldis d'une all'ectidii de iiiieillc nidvcmie suiaiduli''e. Les ncurasllié-
uii|iics. surliMil les remuics. diil de I lixpcracdiisic par p(''riddes, par accès ;
■<i\iiiit 111,11 i>i i:mi>iii(i\. wn
iU |H'i'n)ivciil .-ilcirs ;ivrr nrllclt' (1rs liniil> iii>i^iiili;iiils : ils sniil priii-
liIcMii'iil iiii|ir<'ssiiiiiiii''s |)iii' ItMis 1rs lii'iiils aii\i|iif|s dans la \ii' ((iiiraiili'
nii ne lail |i.'is allfillinll. cl cfllf cxa;;!'-!,!!!!)!! fiii|)iTli(' Iciii siiiiiiilfil cl
pcnl huiriicr à roliscssioii. I.cs liriiils siilijccliis pcinciil clic des sil'llc-
iiiciils. Ii(iiiriliiiiiiciiiciils. liiilciiiciiN <'iiiiiiiic dans l'nlilc iiiu\ciiiii- scli'--
l'i'iisc, mais de licaiic<)ii|i les plus rdiiiiniins sotil les iirniis de liallcniciit
on de sonlllc. (rs di-i'iiicis snni s\sl<dii|nes cl dns an\ |inlsali(ins des
ai'lères \iiisines de riti-eilic: ils siiid surhinl niai'i|n''-« la nnil on ils
ilexicnnciit pailois inlolcraldcs. Tons ces Ironliles sonl iindiiles cl vaiia-
Ides. l'aiTois. ee|icndanl. ils son! lies |ici'sistaiils.
liliez les /((/.v/ec/f/iicN. e'csl la liiiiiiiinliun de l'oiiie ijiii duniinc. elle a
les caraelèrcs |iai'lienlici's des aneslJK'sies (inc l'un oliscr\e dans celle
névrose cl leur l'ailde ^lavilc. l'ail'ois lolalc. elle csl d'ordinaiic
iiicoiii|i|èle cl iinilairTale. Kllc a siinvcnl nii di-linl iii'iisi|iic.' elle dure
un lciii|is \arialdc cl disparail loiil à ('oii|i sans laisser de Iraees. Sonvcnl
iinssi elle ne s'aeeoiii|ia^ne pas de Ironliles sidijeilils, lioiiriliinncinenls
on sirileiiienls: les malades eonliniienl à se rendre eom|dc de rorienla-
tioii des sons: celle soric de lalencc l'ail ipic le médeein doil rcclierelicr
la snrdilc |ioiir la Iroiiver. (jnaiid celle siirdilé csl doiildc. on a iiidii|iié
lin caraclcre ijiii la dislin^'iic nialT-i iclleinenl de la snrdilé laliyrin-
liiii|iie vraie : ré|iri-nve du vciii;:e \ollaïi|ne reste normale.
(•n a cindic antrcrois elic/ les liysléii(|nes les ra|i|Hirls de riiy|t(tacousic
avec raneslliésic cnlanéc. ira|irès l'ilrcs. l'ouïe peut cire alioli(> chez
des inaladi-s dont la peau de l'oreille est sciisilde. coiimik' elle peut être
conservi'c clic/ danlres dont la mnipicnse du Ivinpaii et du condnil
aiidilil' externe csl insensililc. Ilaliilnellcinenl. 1 li\poacoiisie est iinila-
lérale cl coïncide avec nue liéiniaiicsiliésie ipii sic;:e du mcnie côlé
iWaltoiii. mais il n'v a pas de rapport altsidii. Ilaiitrcs l'ois, elle est
associée aux autres svniplônics de riiémiauesllicsic dite scnsilivo-seiiso-
rii'lle liystéi'iipic on, eu plus de riiv|ioac(uisic. on rciicoiitrc du même
coté (|iic riiémianeslliésie. de raiiosmie. de I aj;ucnsie et un réln-cissc-
inent du cliaiup visuel. Les trouldes de l'ouïe pciivenl s'associer à laplio-
iiie. — la siirdi-iuulilc liystériipie csl cependant l'oit rare.
Les liystérii|iies peuvent a\oir des halliiciiialioiis auditives soit spoii-
laiié(\s pendant leurs crises, soit par suj;j.'estioii dans l't'lat d'liv|iiiose.
Mais les vraies lialliicinalioiis auditives ne se rcnconlrcnl ;;iicre ipic clie/
les aliénés où elles sont d'une l'iéMpience extrême.
haiis Vhii.sli'ro-itciiraslliriilf Irdiiiiialirjiie. les malades ont assez soti-
vciil de riivperaconsic avec lirnits siilijeclirs. comme dans la ii<-iiras-
tliéiiie. ll'anlrcs l'ois, c'est l'acuilé auditive ipii est dimimiéc. taiilôl des
deux cotés, taiitol d'un seul, ccinimc dans riivstérie.
II. Odorat.
On admet ;:i'-ni''ralemeiit ipic la mui|iieiise idlactivc est celle partie
iipi'-rieiii I' lie la iimipieii^i' iia<-alc ipii i-sl colorée en jaune. |t après
iiji >i:Mi(>i(i<iii: iif sYsThMi: m. m 1:1 y.
Ilnimi, la cdliiralioii ilc la iiiikiuciisc es! 1111 caiacli'ic (li'scri|ilir iiiMilli-
saiil, car la vraie siirlaci' nirailivp es! plus rlroilc. Kl le serai I rc^lnnilr
à une |iarlie du cdi'iiel sn|M''iieiir el à la r(''i;i(iii du si'|iluiii siliii'c en
l'ace de lui. Kii Ions cas, la /.(ine de l'ciddial esl en delnirs el au-dessus
dn passade dn ennranl di> l'air inspire.
La nnnpiense idiaelive esl t'cirniée de cellnlev l'pillir'liales enlic les.
ipudies se trnnvenl les ((dlnles idlaclives )\c Srlndl/.e. Cv seul di' \éri-
lables cellules nerveuses. Iioniolojines i\r< cellules des j.'anj;li(ins eéré-
liro-spinan\. Klies snnl rnsifornies; par une exlréniih''. elles envoient à
la sniTace de la nnnpiense deux on trois cils lijjides ipii réa-^issenl an\
substance-; odorante-^: piu' l'anlre. elles se prolongent, dans la proi'(ni-
denr. eu un c\liudia\c. Tous les axones se rénnisseni en petits lais-
ceanx aplatis ipii rampent vers les Irons de la lame crildée pour
atteindre la l'ace iniV-rieinc des lohes (dt'actil's. Là, ils se nietlenl eu
<'ontact avec les raniilications des C(dlnles nntrales. premier relais de la
voie oU'active. Ce sont les cvlindi'axes de ces derniers ueinmies (|ni
l'ornient de cliai|ne côté le pédoncule oiraclil', jinis ses ipiaire racines,
à savoir : l'exteine la plus impoi'tanle alionlissaid à l'hippocampe et an
crochet: linterne se rendant à la partie antérieure de la circon\(dnti(Mi
(lu corps calleux; la inoyeinie <ini se résont dans la --ulislance j^rise de
l'espace ijcrforé antérieur; la (piatrième enliu. nu racine urise i\r Soem-
niering, va à la l'ace aidérieure dn lobe l'rcudal.
Chez l'honnne l'appareil nerveux oH'actit' a lieancoup perdu de son
importance. Lanalomie coniparr'c moiilre ipie la circouv(dnlion diic(M|is
calleux, avec cidle de l'hipiiocampe el la c(M uc d Arumon, l'ensendde
l'orniant le j;i-and lobe lind>it|ue de liroca, représentent la sphère (dl'aclive
corticale. Le Irij^one (''lablit les connexions entre ce centre coitical. les
tubercules inaniillaires. la couche opticpie el la calott(> pédoncnlaiic.
Ouelques observations de tumeurs et d'lii''Tuori'ai:ies l'ont supposer (pie,
chez l'homme, le centre coili<-al oUaclil' >ié;;(' au niveau de la ciune
d'.\mmon el de l'hippocampe.
Le sens de l'odoral a une sensiliilili' exlième. mais son leiiips de r(''ac-
lioiv esl lonfi, de I à 2 secondes, connue celui iln m'us du goid. (jiiaud
on rex|)lorc, il fanl le l'aii'e par des expi'rieuces uu peu séparées les nues
des autres; l'odorat s'épuise en ell'et lié-; \ili' pour nue môme odeur; il
suffit d(> (piidipies minutes si (die esl un jieu lorle. el en même leni|is la
percepti(»n des aiities odeurs devienl moins \i\c.
On ain'a --oiu de uc pas emplover des ^uli--l,uices ijui aL:i^--eul eu
excitanl le liijuuicaii. cnuuui' I auuuuniarpn' ou lacide aci'lique ou
même connue ICllier et le chlorolorme (pii oui une action complexe.
mais de se servir' de matières pinenienl odoraiiles: r(''sr'(la. in^e, llenr
d'orauffei', vi(detle, camphre, nuise et vanilli'.
Il l'aul expbn'er (diaijne narine sépari'meiil. l'our mesurer de manière
précise l'oiraclion, on emploie souvent roiracl(unètre de Zwaaideiuaker.
Toulouse el Vaschide (ud une mélliode très simple, ils se servent i\o.
petits Maçons conlenani 15 <^v. d'une srdniion nii'i'e de camphre à l/KlOO
•'IMInliii.ll ht: inl.l M llu\. llïi
ri (le siiliilidiis ilf dix l'ii ili\ l'ois |iliis liiiiircs. lies «-iiilciirs clii-rrliriil
sii('rfssi\fiiit>iil la |iliis ^iiaiiiir liiliilinii <|iii- If siiji-l ilisliri^iir di' i'i'aii
ilislilliM' cl la |iliis ^i.iiiili' siiliiliiiii on se icniiiiiail l'iidi-iir lic i'aMi|ilii'r.
I>aii< le |ii't>iiiiiM' cas. on a le iiiiniiiiiiiii de sciisaliiiii, dans le dcii\iriiii'.
Il' liilliiliiuiil ili' |iri'i r|ilici|l.
VALEUR SÉMIOLOGIQUE DES TROUBLES DE LOLFACTION
! i-s Iniuldi's di' liiddiai (jiii si' ii'iii'iiidri'id dans les alli'i'lii)iis iiei'-
M'Uses siiid VdiKixiiuf. \'liiij)fnisiiiii\\fs iicrvf)'sl(iiis el les iKilhirintilioiis
ol/)uliri-s.
Ij'iimisinif esl d'iiniiii.iiir iiiriiiM|ilrlc : rllr |ii'iil lir^ liii'ii ne |ias |iiiiler
sur liiiites les ndeiiis ('^aieiiienl. lille esl |iliis iiiaiiiiM'e i|iiaiid les liniildes
du <:iinl s'y ajniilenl. Klle iriiidii|iie pas liiiijoiirs une alléi-aliiin des
nei'l's oiraelils. Inin de là. Le li-ijninean, jiar sini aeliim li'ii|diii|ne el vasii-
inoli'iee sni' la inui|nense nasale, |)ewl inndiliei' |ii'id'iiMili''tnetd l'iidDial: il
esl siinvenl en eaiise dans les li'unldes oilaelils des maladies nerveuses
car ri'i''i|nenMnenl I annsnne s'y a('ei>in|ia^'ne d'une diniiinilinn de la sensi-
liilili' lailile de la nMn|ueuse nasale avec jieile de l'éleiinienient réilexe.
On a di'eiil mw (inasiiiir roiK/i'iiiltilc i\H\ lienl à l'ahscnee de (lévelii|i-
lieinenl des nerls on de l'un des eenli'cs (dlaelils. l.'anosiiiii' xt'itili', par
ali'o|diie des nerls idlailirs |.I.-L. i'rrvost lS()(ii|.el l'anosinie de la niéno-
pause siinl snnvenl précédées de liciiiliir-~ Milijeclir-- vm^iics mais 1res
dnraldes. Avaid d'allfiliuer l'ano-^iinr ;i iiiir i-,iii> ■ iiciAciisr. mi lecliei'-
clieia s'il n'y a pas une alVeclion dans les Ih-m's nas;dr^ un ,'i son \iiisi-
najje; on pensera aux (liiaxinics Iti.ritiiirs. à celle du dialièle. el à la ilimi-
luilion de l'odoral si rré(|iienle dans l'olile sclérense.
Les nialades alleinis iVlii/iirnisiiiif pert,-i)ivenl parl'ois des odeurs
excessivcnieni l'aildes: mais le |dns souvenl, ce son! les odeuis l'aildes
ipii de\iennenl dt'saj^n'-aldes el pi'iiviii|nenl même, surtout chez les névrii-
pallies. des accidents réllexes. nerveux ou dij;estil's : céphalée, ini^r|-;iine,
nausées et voniissemeids. L'hvpei'osmie exisie parfois dans la ^'rossessc.
HansL'i paruxinii- les trouhles sntijet-tifs consisteni d'orilinaire en une
|M'rversion des sensations oH'actives; ils accompa<:neid soit une dimiini-
tion. soil une hyperestlM-sie de l'odoial. Au de^'ré le plus faible, les ma-
lades ciiid'ondeni les odeurs Ir-- niir-. avec les antii's: cette pai'osmie se
rencontre fréipiennjieul clic/, les aniismi(|nes en voie d'ami'lioraliiin. A un
de<:i'é plus a\anci'>. ils IrouvenI une mauvaise odeur an\ iurdleiirs par-
fums, l'oiu' pouvoir aflirmer 1 existence de celle parii^inie. il laiil liien
examiner les fosses nasales ipii parfois priixriil rire la sniiici' r/'elle des
odeiiis léliiles.
Les linlhiriiKilidns de l'odorat peuvent se rencontrer clie/, les liysti'-
liipii's. Klles sont fri'ipienles surlont chez les alii''n''s.
Les Iroiiide^ de l'olfaclioii n'allireut pas siiuvenl l'alleiil ion dans les
tiialadii"< du sv^léme iieiNeux. l'aiis les all'eclious (inidiiitjiics ilii crrvi'oii .
iiîii si-:mioi.(ii;ii: iii >)>//. m//; \i:iiii:r.\.
on nliscrvc juirlMis inu' iliiiiiiiiilinii ilc Iddural. Les itiiiils cniniilfls, s.iiif
(|ll('l(|lll'S ('Xci'|ili(iiis. mil iiii iiildi.'il lli's dlilils; il rs| iiii|i:iiT;iil clir/ les
ililli(''rilrs cl 1rs iiriicics. I. aïKisiiiir a v\r miiIi'c an cihiis iIcs iiiciii)i(iiU'S,
siirliMil ilr la iiK'tlilHjilf ci-iThrii-xiiiiiilIr. Ilaii' ihiiiv |i>s li'siiiiis cilCdllS-
Cl'itcs (Iii ICI \rail. [lai'CC (jnc le ccill l c |il nlialilc ilc l'iiirarlinii r>l liiill (les
zones lialMliii'lli's (rii(''iiiori'a;:ii' cl ilc i aiiinllissriiiciil . raiin^inic a ('h''
iciicniili i''c ilaiis ccilaiiis cas ilc liniifiirs (■citIiiiiIcs iiiliTcs'-aiil le liilie
iMiiilal: elle esl aliirs Iiiii|(M||s liilahiale. car les ,\r\i\ lolti's nlraclils liés
voisins I un de raiilre seul iiiiii|iiiiiii''s i\ualeiiieiil . jlaiis les linneiiis cl
la riiéîlin^rii,. de |"(''|aj:e anlcnciir de la lia>-e du cerNeaii. idie esj IVi'-
i|iu'nle. <hi Ta sijinalee dans iiii cas di' liiiiicin du ccimIcI. dans un
cas de llironihose de l'artère céi'(''lirale anli'i ii'iire. (JiiiiK ke. ()|i|)eiilieiin
onl coiislali" nue alro|iliie des neils oiraclils dans ccilaiiis cas de linnciii'
n'M'éhelJensc.
hans yiiriiiiditcsllti'sic or(jiiiii<jiic on pi'iil oliscivci nue diininniion de
I iidoial du ciili'' de riiéinianeslli(''sie : l'ii L;i''iirTal elle esl |)assa<ière.
Dans la ji/iifihjsie (n'nrralc. raiiosniic esl rn'(|iii>iile. Klle peiil èlre
coniplèle. Voisin la doim(''e coinnie si^nc de didiiil : |iciiii- ilallcl el rdoci],
elle se reneonire pliiloi à la |i(''riode Icniiinale.
Les Iroiildes oliaclifs des lahrl'uiurs oui ('■li' ('liidiés par Klippel. Au
di'liiil ce sont des jierversions de l'odoral. des sensalions ollaclives spon-
laiii''cs. des crises d'li\peidsiiiie. (Iii peni oliscrvcr aussi des irises d'éler-
niieinenls ri''pi''li''s. l'Ins lard le sens ollaclir s l'inonsse et si 1 anosniie
cniiiplélc cs| rare, l'Iu piinsniic se renciinl re assez IVéïpieininenl. (loinnie
elle s'acciiinpaLine soiixeiil de Irimldes sensilils dans la sphère du li'iju-
iiiean. el d'iiiie disparil iiiii de I V'IciiiiienienI . elle parait liée à rexistencc
d'un lalics siipi'rieiii el relever diiiie allciiile de la V paire. On a sifinalé
aussi dans le lalies un l'ciiiilc ni plus mi moins alMindanl el siiliil de
sél'osité nasale coiislilnaiil ce ipie l'oii a appidi' la crisi' vasn-niol rice on
l'iiinorriiéique. Ces crises nasales penvenl se nionlrcr dès le diduil du
laJH's. mais e'est, somme toiile. nu s\ inpliiiue peu li/'ipienl au cmirs de
celle allrclion. Mans la sc/cro.vt' en jihKjin's. les houldcs de Iddoral soiil
rares cl peu accus(''s.
Dn a conslalé une diiiiiiiiilioii de I niloral dans ipndipies cas de /;«r«-
li/sic faciale prrii'liciiiiiii' : pour e\pliipicr ci' pli/'iionièue. on ne peut
j,'uère invoquer qui; la j^ène de la ies|iiralion nasale. I) anire part.
dans la nrvraliiie faciale les linnldes sTci-i'loircs el circulatoires de la
imi(|neuse expli(pienl (pie I odoral puisse ehe alVaildi du coté malade,
(liiez les cpilcpliqiics. la crise cmiMilsive esl parfois précédée d'une
anlre oU'aclive: c'est soit une siinple livperesl lu'sie de I odorat, soil une
liallncinalion de ce sens. Dans l'intervalle des crises, i-i'ii' a soiiveiil noIé'
la diiuinulioii considi'-ralde de l'aciiili'' oUaclive.
(diiv les iiriiyaslliciiiqucs. rodiiial acipiicrl paiiiiis une Liraude seiisi-
l.ililé.
jlans Vln/sli-rie les s\ inpirpines oiradirs soûl assez liripiculs. du ohserve
d'ordinaire une diiniiinlinn de rodoral. qui |>cul èlre nui ou liilali'rale :
s/ Mioiiii.ii hi I I f.f-; i//(»\. iiî;
l'aiioMiilc cniiiiili'h' csl liirc. Sim\fiil riMoir les ni,il;i(lf> mil iiiir
liv|ii'n"<llii'><ii' on ilrs |ii'i\ri>i(tii«- ili- I'imIim;!!. l'niis fi-s rimlili's muiI jm'ii
iliii'.'ilili-s i-l t'iii-\is|i-iil ;i\iT (les hiinlilo ilii ;;iinl cl ilr r<MiiV. i.liiiiiii!
rii\|Mii(smii' ,iriiim|i;if;iir riii'iiii|>li'';;ir un riir'miaiiollii'sic liyslriii|iii'?«,
clic sicj:c lin ci'il,' iiiMiilys:' un in^cM•^illlc cl en ^encrai elle c>l ac<iiin|iii-
;;ncc(lc liiinlilcs iln coli'' (lc>> aniic»; ^cn^ >|pccian\ iii-iniancsllicsic scnsi
li\o-scnsiiiicllc.
Ilaii-^ yinislcrii-iiriinisllii'iiii' li-.inin.ilii|iif, nn |iriil \iiii . i niiii lans
rii\>li''iic. mil' .iliiililiiMi ( i)iii|ilclc, iinr (liiiiiiinlin des |ici\ci>ii(ns
(le l'iiiliiral.
III GotU.
I.c finnl a son sicp- snr la l'ace diMsalc île la laii;;ne. île la |Miinle à la
iiasc, cl anssi. à un inoiiiiiie (le;;iv, sni- les piliers aiiléiieiiis iln \uile
cl xiM' le palais ninn iMaiiani.
Les neil's lin ;iiinl sunl le ;:liissii-pliaiyn^;ien ipii se ilishilnie an V
liii^^nal. à la hase lic la lanf;ne cl aii\ piliers aniéi iciiis cl la ciinle ilii
hiiipan ipii. mêlée anv lilircs ihi lin;:nal. se ilisliiline au tiers anli'i'ieui'
lie la lan;;nc. Les lihies seiisoiiclles se leniiinenl lanli'il par- ilcs i.iiiiitii.i-
liiins lilii'cs inlr'a-i''pillii''rrales. curirnie srii' le voile, les piliers mr inciiir l^i
iiinipiensc liri;;iiale. lanlôl en de pelil- iirj;ancs sp.'cialisr'S. les liiirii';;eiiris
lin calices du i^m'il. (ienv-ei ipii ^niil dissiMiriiiés sirr' le dos de la laii;;ire
cl Slll' les papille-- lnie^iripi mes sr ;^iiiil|irid pi mm i |i;driiieid s|||- 1rs
papilles caiii'iriiiiiies du \ liii-iial (pu i's| l;i /diir l;i |ili|s ;:ns|,i| im>.
l'.liaipie lioiir^eiiii csl civoidc cl iiiclils d.m- I Vpil lii'l lillii a \:\ siiilMie
linipiel il s'iinvri' par un pore. Il i's| loi mi' d ilii l^iisiciii di' celliiles l'pi-
llli'iiales allon;;ccs. les cellules de s, ml leii. ,iii iiiilirii desi|uelles s iiilcr-
calenl les vi-aics cellules sciisiiiielles. l^'s dm iiieics sdiil iiiiiiccs. a\ec un
l'cnlleiiicnl an niveau iln novan. cl se lerriiirieiil vers le pure i^iislalif pai'
nn cil rigide: les lilir'cs iicr'vcnses se irsoKcnl à leur cnrrlact en une fine
ai'liiii'isaliori ipii les enloiire en corlieille.
I.c ^losso-pliar yn;;icn es! irn ncrl' de sensiliilili' jii'rii'ialc cl spi'ciale.
Un adnici ipic ses deux oi'dr'cs de lilir'cs scnsilivesonl leurs cellules d mi-
j:inc dans les ^ari^^lions ir.\nderscli on pr-lrciix cl ilKlircurillei- ou jn^'u-
lairc. ijiii lui soiil annexes à la liasc du crâne. Ivllcs se leirnincnl à linlé-
rienr' du liiillie dans la luiiilié snpci'ieurc dn noyau dn l'aisccau solilaiic.
(luire leur rmicliou sr'ci'r'loii'c cl vasii-ililalah'ice les lilircs de la
cmdc du Iviiipan soni ;;uslalives. car- leur- sccliori aliolil le j^ofil cl laisse
irilailcs les sensiliililés laclilc et douloureuse. Oi'r se r'cnilcnl-cllcs?
Aulrcrois. on adrnellail i|n"elles altoirlissaicnl par- des voies dr-ljini-nr-cs,
soit an ti-ijimicaii, soit air ;:lossi)-plrar-yri;;ien. Il est pins piolialili^ ipre les
lilircs de la corde ilrr lvrn|ian oirl leurs cellules d'ori^irre darrs le ;:an;:lion
;.'i'-nicirli'- ipri est rrrr vi'-r-italilc ;.'an;.'rron d'-r-i'liro-spirial iSapolirii. \an
liclrnclilen. Ilarriori y (iajali. puis se conlirrrrent par- l'intei inr'iliaire drr
ncrl' di' U rislicri;. Le iier 1'. ipri conslilue la r-acirre scrisitive drr l'acial. se
teriiiiiie ilaiis U- Inrllie an rrièiiic eiidroil ipr<- le i^losso-pliaryn^icri.
U2S siiMiouiiiii: m sysri.Mi: .\i:iirj:i \.
Lji v(tio <iiis|alivi' cciiliiili' i|iii imiiili' \('i-^ le (('im'jiii est iiciiliir ;hi
milieu des lilircs de la sciisiliililt' -l'iuTalc ddiil on w la (lisiiM.^m. |i;;>.
I VriiiT a lipcalis('' li' ((iilical ilii '^uù{ dans le lolmlc lingual.
(tua ! Iialiiliidr ilc i lasser les sidtstaiiccs sa|iidos en saN'cs irhldiiirc
de s<idiiiinj. sucrées (sacchanise). ainères Hiuiiiiiic. cnlcxiiiinle). acides
(siill'urique, acétique, citrique). Les acides ne -diil |ieiil-cMi(' pas de véri-
taldes corps sa|iides, car ils sont perçus à la lace iiilei'ue des jnues, des
lèvres, là où les autres saveurs ne soid pas seulies iVascliidei.
I,a sensibilité ^nslalive est irréj;ulièreuu'ut répartie sur la surface dor-
sale d<' la lanjiuc : il lanl loujours léludiei' dans le tiers auléiieur, puis
sur le tiers postérieur, de cliaipie ci"ih'' de la lii^ne nii''diane. On dépose
avec un pinceau ou un coni|ile-^(Milles. une v;onllelelli' sniiv'c ou anière
sur le dos de la lanj^ue. Si l'on veul opi'rer avec pri'cision. il i'audrail
so servir, suivant la niéthod(> de Toulouse el Vascliiile.dc s(duliiiiis lilrées
et coniniencer les essais avec des solnlious au-dessous du niininnun
perceplilde. Kn uioyeiuie. à l'état uorinal. on dnil percevoir une sujulion
saléi' à (),,') pour 1(1(1. une solution sucr(''i' a 1. '_' poui' 1(11). une xdulion
auiére à 1 '_' pour ri.OOd. une snlnlinn aride ;'i I I.OIIII.
VALEUR SÊMIOLOGIQUE DES TROUBLES DE LA GUSTATION
Aucours de ccilaines alleclion-. (In s\--|rMie ner\en\. un penl oliscrver
une diniinulion on une perle du y^iM. hi/iiniiiiriisic im diii/fiisic : elle
n Vvisie pas loujours pour loules les sulislanci'-. I.llr s ar(onipaj.;ne sou-
\enl d'une diuiiiuition de la sensil)ilil('' laclile. Ici. coinnie poui' lOdoi'al.
l;dli''ralioii des neri's de la sensibilité ^(''iK'rale de la langue |ienl èlic à
rorii^ine des troubles de la ^nslalion. l.'lnuii'i'f/uriisii' t's\ |)lus rare: elle
rsl lotale ou pailielle.
I.e-- troubles siihjrci ifx du j^di'il consislenl en liaMncinalioiis. illusions
et perversions. Dans riiallucinalion, le sujet ressent une sensalion jiusta-
live qui n'a pas d Objet réel ; dans lillusion. la sensalion esl bien ri'elle,
uuùs il y a erreur sur la cause (pii la proviKpie. i,a |)erversioii du i^oi'il
est produite par lui besoin inqiérienv de uianj^er des subslaiires dont la
saveur est considéiée uornialeuienl connue désa^iéable (Marcbaud i.
\a's paraffueiisics coiii[ireniienl le rehnd de la siMisation (le lenips de
réaction normal étant de O.T) à 2 secondevi. les erreurs de localisation el
la liustatiou coloiée ^Marchand, Vascbidei.
Hans les malfonnalioiis cotigrnilales du cerveau, chez les idiots, la
^uslalion est souvent très incomplète ; ces malades absorbent sans aucun
choix Ions les alinieiils. Mans la i>ar(tliisie (/riirralf. les sensalious f^nsla-
livcs sniil 1res son\eiil diniinu(''es ou ab(dies. Chez Ions les dliriirs.
surtout chez les mclancoliqucs r\ U's persrciili's. il esl IriMpieni de voir
des illusions et des hallucinations jiustalives.
Itans les afl'eclions localisées du cerveau, il esl rare ipie l'on trouve
des ti'oubles jiusiatifs. (]c|>eniianl dans riiéuiiane^lh(''sie or;;ani(pi(> on
piiil observer parfois une <liiMinnlioii pln> on nioin- nianjui''!' du ;:oril
sKMiliLor.ii: i>i: /. i m siatiuS. irw
iliiio \;\ iniiilii'' i-<ii'i'<'>|iiiii(laiil(' ili- hi laii;:iii'. ('.l'Ilr <'i;;ii<-iisic nOl du rr>lt'
i|ii(' passafitTC. (In a signale l'a^iiciisii' ilaiis les It-Nimis ri'a|i|iaiil la lia>c
ilii (-('l'vt'aii, siii'liiiil If liilti- IcinpDial iiil'iTifiii'. <-l la |iai'lif iiMiyctiiif ili'
la (-ii'niiiviiliilioM ilc i'lii|)|)iii'aiii|if. (tii s'est scisi tir ers l'ails |iiiiii' l'Ialilir
la Itit'alisaliiiii nirliralc ilii i^iini: mais il y a ilfs cas nri^alils.
1,'aliiililiiiti ilii ^iiùl s dlisfiM' dans les lèsitins biillxiiifs Iiiim|iic' les
(ihrcs S('iisili\("< du ;jliissti-|iliaryiif:i('ii sdiil atlciiili's. Kllc n'est pas liés
rare dans le siimlroiiir ilArrlIis. On |ient la rencnidrer dans les lésiims
de la iiniliilirriinri' (|ni atteit;ni'nl le trijinnean, enlin dans (|neli|ues
las de .si/r/';(f/()»;ii/i'/"' " lv|ie IniUio-sjnnal (Seidesinj;eri : dans les den\
dernieis cas, i'a^^iUMisie est souvent aeeiiin|iaj;ni'e de Imnldr-- ilr l.i --eii-
siliilité de la lan;;iie. Il seinhie i|n'iin deviail Ikhim'i Ii i(|ii(Miiii( ni des
li'iinides dn ^nnl dans les alVeclimis iMilliaires, |iiini'lanl ils ne snnl |ias
•■cinvenl signalés. Il est pridialde (jn'on n('';;li;ie siinvenl île les iceheielier.
{.es tninides ;;nstatirs des liihriif/iics ont été étudiés pai- Kli|i|iel. Ils se
l'iMUontrenl dés le délinl de l'alleilion on liien sont lai'dit's. Les malades
resseiilenl pendant ipiehpies minnles. périodi(pn>nH>nt. tontes les semaines
on tons les mois, un ^oùl d'ameiiume. un '^t)ù\ de terre, tonjoni's d('-s-
a;;réalde. Kn dehors de ces crises passagères, ils ont souvent des illusions
et des liallminalions du ^ont i|ni t'volnent parfois vers les inler|iii''la-
tions di'dirantes. Onand le talies est conlirmé . on trouve souvent une
livpoj.'nensie ipii est uni ou liilatiMale. l.'aj^ueusie cumpléle et liilatéiale
est rare; elle peut f^énei' l'alimentation en ôtant rappi''lit. Tous ces syniji-
lonies s'associeni sonvi'iit à des trouliles de la sensiliilili' tactile de la
lanj;ne. à des tiouldes dans la spliére du trijinnean. si liien ipie l'en-
senilde de ces pliénoménes indiipie leur origine hiilhaire. !,'liypo;:neiisie
a été é'j.'aleineiit sij;iialée dans la iiardhjsic générnle.
On (d»seive des trouilles ;.'nslatirs ;i la suite dos lésions de dillêrenls
iu'i/s ii(''riiilirri(iitcs — linjiiial. corde du tympan, filosso-pliai yn^ion.
trijinnean. Lorsipie le neit lin^'ual est lésé, c'est le |ilns souvent à la
suite d'une opération cliirnr^'icale. L'a^'iiensie siè^c alors dans les
deux tiers antérieurs de la mnipiense lin^'ualc. dans toute son étendue
si le ilomaine du ^losso-pliaryn^'ien participe en même temps à la
ié-^iou.
Ilaiis la itaidli/sic faritilf ficriiilivriiiiie les Inmliles du j^oi'il sont IVi'--
ipients. l'onr ipi'ils se prodnisenl. il tant ipie le tronc du nerl' facial soil
lé'sé entre le ;:aii^dion j:i''niculé et le trou stylo-mastoïdien. I.'ai^ueusie
rarement totale, le pins souvent partielle, occupe le territoire de la
corde du lvm(ian. c'est-à-dire les deux tiers aniérienrs de la moitié coires-
pondaiile île la lan^'iie. C'est encore à la lésion de la corde du tympan
ijuil tant atlrilmei- les tronliles dn ^'onl (|ne l'on cdiserve pail'ois dan-
les otites ai;.'nês cl cliroiii(|nes et dans rolosclérose iMaieri.
L'a^iueiisie ou riivpoj.'ue\isie ont été' très souvent notées à la suite de
la résection inlra-cranieime dn Ivijtiincaii. i'ar conire. après I extirpation
dn ;,'aii;.dioii de (lasser, les tronliles dn ^ont font délanl iVascliidei.
Mans la mrlancolii'. il n'est pas très rare d'oliseiver de riiypo;.'neiisie.
ii:m >i:\niir()i,ii: 1)1 ■•~)sii:mi: \i:it\i:i \.
(ilic/. li's Opilciili(iii('s. (III .1 ili'ii il mil' ;iiiia ::iisl.ili\r ipii c^l il mili-
llîiiic llltt' llîillucin.iliiiii : ;i|iii''s \v< ri Im". Ir um'il r-.| iiliiiiiliiir'.
lt;ms l;i iiciirdslliriiir. les liniililrs ilii 'j.n\[\ s nliscivriil |i;iiriii>. liKiis
n' III' Miiil jiUiTi' i|iir ilrv siisir|il iliilih's |iimii' rrihiiiis .■iliiiii'ills. ili's
liv|M'r;iiicusi('s |iarli('lli's.
('.liez les li]ixlt'ri(iiics. I;i iliiiiiinil iuii ilii iiih'iI r^l rii''i|ii('iili' : rllc l'sl
iriM'iliiiail'c iiic(>iii|il(''l(' cl sic;;!' iliiii m'IiI ri'ih'. ilc smlr (|iii' Ir iiialailr ni'
s'iMi a|i('i'c(iil pas. Sonvciil. ilii ic>lr. rllr ii r>l iiiiiiii il."- l'ii'iiiriils (II'
l'lir'iiiiaiii'slli('--ii' si'iisili\ii-M'ii>iiiirllr. I. aiirsl Ik'sii' i;iislali\(' rsl iiail'iiis
iiiiiiiis i|iriinilair'i ail' : l'Ilr {iriil rlii' Irrs parlii'llc, lir |iiii-|it ipir sur ri'i-
laiiirs siihslaiiii'^. l'iiiir l.iililw il/. Ir Lim'il [irisislcrail |in'S(|ii(' Iniijoiirs
<iir Ir lirrs piivliTiriir ilr la laiipni'. I.r>- liv-liTiqncs un! pai lois îles illii-
siiiiis l'I (les halliiiiiialii>ii> ilii umil. Ils nul ilii ii'sli' liiiMl plus soiivi'lll
lie simples pi'ivi'rsii)iis j^iislalivrs. ii' n rsl plus de la lion liiiiir imii nie chez
les alir'iK's, mais une icclicnlir il alimi'iils l'pici's cl aciilcs. cl ilc riiiilili's.
Ijiliii. dans Vhifslrro-ncuvdsllionic Irdiunalifpic. le j^m'il pciil clic
ahnii. iliniinui'' iiti pcrvciii. c(iiiiiiic (iaiis l'IivsirTic.
1\. Appareil de la vision.
.{"T'Iui lierai les liinililes ilc l'appaieil île la \ isiiiii : I ' ilaiis les ii<'r)-()s('s :
'2" ilaiis li"~ (i/l'cclions i)riiiuii<iiic>i ihi --\slciiic iici\eu\.
A. — TROUBLES FONCTIONNELS DE LA VISION DANS LES NÉVROSES
Hystéi^ie.
l/livslci'ic pcnl piiiiliiiie lies Iniiililc-- \iMicls. ipii pi-i'iliMniiiciil liii
eùl('' ailcsllM''siipic cl sr laiacli'iisciil par ralisciiec de ir'siiiiis (iplilaliiiiis-
cippiipics. la riiiiscivaliiiii ciiiislaiilc îles rcllcxes pupillaircs, la iimliililé cl
les iiiiiililiialiiiiis ipri'piniivciil ces liiiuliies siius riiillueuee îles (''lais
(lï'miiliiiii cl lie la su^l^esliiiii. Iii. liMilernis, eiMiiiiic piiiir les Iniiililcs
Iriipliiqiics lie iialiire liysir'riipic. une n'visinii s'iiiipiisc. car depuis ces
dcrnici'cs aiiiices les iiliscr\aliiiiis d Insli'iir uciilairc smil ilcvciiucs ili'
plus en plus rares.
Amblyopie. — l.'aiiililxdpic hvsh'iiipir pcnl iMic uni nu luIaliTale.
I nilalcrale. vniucul clic iiesl pas penne par les iiialadcs: liilali'ralc. elle
esl jféil(''ralciiicul plus nianpir'c d'un ei'ili' ipic de 1 aiilrc. Mlle pcnl
nCxisler ipi'à ccrlaincs dislaiiccs Mialczowskii. l'acuili' \isiicllc à cniiilc
ilislaiiee élan! Iimnie ipiaiid la vision à cimi mèli(>s csl liés Imuldi'c
(l'est nue ainlilvopic sans irisions du l'ond de I icil. a\ee iiili''f.:i ili' des
réilcxi's pupillaircs. s'accompaunanl <;ciiéralemeiil de ri'li l'eisscnicul du
(■liam|) visuel, cl ipiclipidnis Ar hniildcs Ai' la peneplinn des eniileiirs.
Klle siir\ iciil le pins sinivcnl /i la snili' d'iiu Iraiiiualisinc. d nue i''mo-
linii. cle. |-.llc ;jiii''iil snil spiiiilaiii'incul . snil par la ps\rlinllii'rapie.
shMiàiiiaii: in I I I /.s/o.Y. li:ii
Amaurose. I. ;milil\«i|iic|MMil iillci- iiixiiu'i'i I iiiii;iim»c. iimt |iciIc
riirii|ili'li' Al- 1,1 \isiiiii uni mi liilah-i ;ilf. I. iiiiiiilM'iisr csl iiiljiiitiii-ill |ilil^
lai'f i|iii- r;iiiililvi)|)ii'. Miiis <'lli' a l'ti' ('•■|ii-ii<I.'imI i|iirli|iii-rois n'iicniilivi-,
cl. |iiiiii' ma |iai'l. il ma rli- ilniiiii'- tIVii hIisi-imt ilfii\ cas.
La iliiii'c ili- relie amaiirose |teiil èlre assez |itii;:iie. elle |teiil leslei
iinilali-rale liaiis siiii ('■\iiliiliim liieii i|iie ri'a|i|taiil siiecessivemenl les
ileii\ \eii\. Klle se earaeli'i'ise |iai' l'aliseiiee île ililalaliiiii |iM|)illaii'i' ijiii
est au ciiiilraire eiMislaiile ilans les It-simis iir;:auii|nes. Il jaiil du lesli'
liMijiini's se mellre à raliii île la simulalimi par un e\amen alleulil' lie
la \isiiui I leeliire iKUlriMi'i'. examen an s|(''ii''iiseii|ie, an ili|iliisi'ii|ie, ete.i.
Rétrécissement du cliamp visuel. — l.e irlnTissmu'iil iln
rliiiiiii) rixiii'l aver |ii'i'il<iminaui'e iln n'ile île I liiMuiaiiesIliésie. ri'i''i|uenl
eliez les livs|i'rii|iies. se eai'aeli'iise sniliinl |iar le l'ail i|n il \a en s aieeii-
liiaiil an eniirs île l'evamen i'am|iimi'-li'ii|ne. île surle i|ii en l'énnissanl
|iai' une li<.'iie la iiinile îles ilivers méiiiiiens. nu nlilieul. mm un eeicle.
mais une s|iirale |S|iii'ales lie Vau l!euss|.l!e |iliénimiéne |iarail s°e\|ilii|mT
|)ar une t'ali;:ue n'-linienne un imlirale liés i'a|iiile ilaiis Tarie île la \isiiiii
a|i|ilii|iii'-e. I ly|ie île lali^^ne île \\ illM'aiiil.{
Il existe une ilillëienee essi'iilielle eiilre le n'Iiéiisseiueul ilii ili.iiii|i
\isnel ilans I7i(/.s-/é/ve el eeliii ijiii ai'i-iim|ia;^iie eeilaiiies alVeriions niyd-
(mV/H('.\' (lit I'oikI de l'tril un île \'i-coiri' onipilnli'. L liysléiii|ue iTa |»as
eimseienee île son rélM-eissemeiil el se ('iiiu|iiit'le i-nmme sil n'en a\ail
jtas. Même i|iiaiiil un lui Iniuve au inTimi-Ire nu i-liaiu|i exlièmemeiil
l'éilnil. il |ieul <'e|ieiiilaul pai railemenl se iliri;:ei' ilans la rue. Cela
im|ilii|ne la |iei're|iliMii. l'iiiiseienle nu non. li'iine |iarlie île l'esiiace
lieauriiu|i plus ;:i'aiiile i|ue eelle inilii|iii''e par le périmélie. Il l'aiil. ilii
resle. iiieii remaripier ipie. dans rexamen pr-rimèlriipie. on plaee le siijel
dans des l'imdiliiins arlilieieiles. un l'aiipliialiiiii de lieil. ralleulinii.
SDiil sans diinle snseepliides de iir-lerminer une l'aligne de l'apiiareil
visuel, se Iradiii.sanl par un n'-li-i'-eissemenl liés rapide du cliamp de la
xisiiiii. l'i'lréeissemeul ipii ii existe pas dans les cnuditinus niiliiiaircs de
la vie.
Iiixcrscmeiil. dans les rélrécissemciils iir^aniipies du cliamp visuel, la
perle de la laciillé irnrienlatiiiii es| exaclemeiil propnrtiiiimelle an de^ré
de rélréeissemeiil ipie ri-véle le piMimélic. M iriipiirte de dis|in;^ner
deux cas :
I" OnamI. à la siiile d'une dniilile lii''iniauiipsie par IT-siims cnrlicales.
la visnui centrale resle eependanl |ilus nu moins cuiiservi'-e, le malade,
ipii n'a pins ipiiin champ visuel minuscule, peut avoir perdu la l'acullé
de siiiieiiler non pas senlemeni parce ipTil voit comme à travers le lion
il nue serrure, mais encore parce ipie les pallies de rr-corce. ipii sonl le
sié;.'e des siinvenirs \isiiels. ont élé ilélrniles. Ilaiis ces comlilious. le
malade esl iiicapaide de se leprésenler les olijets dans l'espace et. par
conséipienl. de se diii;;er dans les rues : il peut même avoir (leidu Imit
souvenir des (II. (ses vues. nilierois — rrrllr /isiirhiiiiir — (\o\. p. ||,S-_',
1132 si.Miui.Odii: m sysii.Mi: .\i:iiti:i \.
l'I nr jiliis |)iMiv()ir se tlii-ijici' iliiiis hi rliiiinhic (|ii'il Imliili' il('|iiiis des
;imi(''t's, iildl'S (|ll'il |i(Mll ciicdh' lin' i\c lin-- (■.ii'.icli'ic-- icdiiiiiic (l,iii> le
cas tic La(|ii('ur cl Sclimidl cl liaii^ d .■llll^(■^ jiniihimio).
"2" Dans ccrlaiiic-- allrrlicui-- du Idiid de ril'il. hdlcs ipii' la ii''liiiili'
|ii^'iiiciilairc, le cliaiii{i vi'-iiid |inil clic li c> ii>lr(''(i. alois (|iic la visitiii
cciilialc csl cncdfc rclalivriiicnl Imiiiic. ilaiis ces ciuHlilidiis, l»icn que ses
fcpréscillatidils iiicillalcs de respace •^uicnl inlaclcs. ce ({iii lui |ieriiiel
lie s'oi'iciilci' eu siiiiiine lieaii('iiii|i mieux ({lie I lM''iiiiaiiii|isii|ue iliniiilc,
le inalaile se dirige ce|iciidaMl mal. |iaice i|iie la \iic ircmlirassc à la l'ois
i|ii'iin Ires pclil iKiiiilirc d'cdijcls et i|iie les idtsiac les |ilar(''s lalcralcmciit
lui cclia|i|iciil. Ici apparail hieii la dillV'rciice eiilie un r(''ln''cissemenl
iil'fiaili(]lie, lixc. aiiS(dil, cl le n''li(''cisM'iiiciil li\sli''iii|iic, ipii se i(''\èle,
il est vrai, à 1 cxaiiieii |ieiimelri(|iic. mais laisse, en somme, à I'IiysIi'-
ri(|iie. dans les condilioiis ordiiiaiics. la vision, consciente on non,
des ohjels (|ni vont se iicindrc sur sa rclini', |iiiis(|n il sOrienle nornia-
liMiienl. Ion! an moins laid (|ne sa vision ccnirale csl snllisanle.
1. étendue du ( liam|i visnid es! cliez rii\slcri(|ne cxlrènieiiienl xariahie
dnn jonr à l'anlre, cl même an <-onrs d nn même examen. (Tesl à celle
l'xircme varial)iiili''i|n'il l'anl ra|p|iorler les (l(''|daccmenls du i liani|) visnid
de i|iieli|nes (lejirés \ers le ci'ili' nasal on \i'is le côli'' leni|ioral. IV'Iendnc
Icdali' l'cslant la mcmc. cl iinon a\ail. en lui allrihnanl iiiie valeur
spéciale, (lési|j;nés Ions les noms de lype de di''plaieiiiciil I l'orslcn on
(le lype d<' hh-ster (lùcni;^).
De nicnii' ipie la l'ali^^nc amène une diminnlioii i^iadncllc (In champ
visuel, le l'cpos. la snii^eslion peinenl i'dai;^ir le cliaiiip visuel rétréci.
(In ])eul oliserxcr des spirales di' repos diAidoppécs en sens inverse dev
spirales de fali^nc (l'nclisi.
Le réhvcisseineni du ( liainp visuel poni' les couleurs est, chez les liys-
léri(|ues. l'inverse de ce ijuc 1 on oliscrvc dans les aml)lyo|)ies par li'sioiis
(In nerf opti(pie. Dans ce dernier cas, les champs du wrl el dn ron^c se
rélivcissenl et disparaissent les premiers, ceux dn jaiii I du hlcu les
derniers. Chez les hystériques, an conli-aire, le pli(''noni(''iie est en (pi(d(|ue
sorle inverse, les limites dn Ideii |ienvent passer en dedans de cidlcs dn
rouge, conlenr doni la vision peisisic, alors (|U(! les autres ne sont |dus
peirues. Ainsi, dans V (icliromntopxic liiistt'riquc (pii est parfois totale, le
r(nigepeut cire la seule cou l(MM'conscrvt''e. tandis ipie, dans une amidyopic
pal' lésions opiiijucs, le i-onj;(> csl perdu depuis ion;:lcinps alors ipic le
Idcn evl eiicoT-e reciinnu.
A ( rili'' de ce rétrécissenieni concenli iipie ipii ev| l\|iiipie de I liysl(''ric,
on a encmc nientionnc dans ipielipies rares cas 1 existence (I une
liciiiimiiiiisir liniiKiiiiiiiic on il un scuhiiiir coitritl. mais ce sont là des laits
exccplionnels.
Kn dehors dn ri'lrcisseiiienl du iliam|i visuel on peu! oiiscivci'
coiiimc Iroiihles visuids dans riiysli'iic : des momlies volailles, des
plmtopsies (sensation (réhhniisseinenl) . des vivions colon'cs lery-
Ihropsiei.
>A.w/<»/(«,7/ Di: / I r/.s/o.v. 11X1
Troubles de la musculature intrinsèque de l'œil. - On a i-morc
ilt'i ril dan- (|iiili|Ui"< laics cas. ri (iiiiiim' a|i|iai IriianI à riiysU'ric. (les
houilles lie la iiiiisculalmr iiili'iiii' tic I iril rciiivistaiil ru Iniiihlis ilr
rtiiriiiiiiiiiitliitiini cl cil Iniiihli-s iniiiilliiins. I.cs |)rciiiicrs sciaicnl iliis à
lin spasme du iiiiisclc ciliaiic |i(iii\aul ciilraiiicr des iduMituiicues de
iiiiriofisir i>{i i\r mtini>i)sii'. Les idijels sciiildcul ia|iclissi's (|uaiid ils -«inl
siliics plus loin ipic le puitit par leipicl le ciislalliii accniiiiiindc, cl
paraisseiil plus ].;iauds dans le cas cdulraiie. Haiis les cas mi le s|F,ismc
es( iiié^aleiiiciil lépaiti -iii le iiiuscle ciliaiic. il | rail pi iiiliiiiv de
la pitlijiifiif iiiiiitiiciilitiir.
l'.iiriiis des pliéiiiiiiiciies iliiiilniii cu\ accimipaj^iieiaieiil cel cl.il de
spasiiic. cesl Varroinniodalliiii (hiiiltiiiiTiisc sons Iroidilis ilc n-friirlioii,
ou la l:i>i)ii>iiit\ dans laipielle le spasme de la convergence s'ajoiile au
spasme de racconiuiodalioii. ainsi (pi'à des pliéiioiuènes douloureux à
roriiie m'vi'al^iipie dans le dimiainc de la liraiiclie opiilalmiipie.
Tous ces l'ails. admis encore il y (piel<|iies années, soni anjoiiid liiii
plus ou moins conlesiés en laiil (pie poinanl relever de I liysli'-rie.
Je ferai encore remartpiiM' ipie licaiicoup de sujels e\empls de lares
nerveuses |ircsentenl une inc;:alil('' de vision des deux yeux, due à un
aslii^malisine ou àiiiie liv perinclropie d'un seul côté. Iles médecins coii-
iiaissaiit incomplélcmenl les all'eclions oculaires considèrent ipiclipielois
comme un svmplôme d'iiyslérie celle iné^'alilé visuelle, ipii es| ici de
cause (M-;.'airMpie el ipi'on peul au poini de vue o|dilalmcdo;:i<pie expli-
«pier par un vice de la relVacliou.
Symptômes pupillaires de 1 hystérie. — Le- .illéialious du
réllcxe pii|iillairc sniil >i rares dans l'iiysléi ie (pie leur exislelice est
conlesiée |iar lieaiicoup d'auleurs, car 1 on peut loiiioiirs se demandei'
si! ne ■>';\)i\\ pas (rime coïncidence. On a rappmié ipielipies oliserva-
lions de nniuxls el de iinjiliinxi- cliez les liysléii(|iies Ud'der. Pansior.
Ihiliuvs. (iiraud-reiilon. lienoisl, l!(M-e!). Le plus souvent celle mydriase
serait de nature spasli(pi(>. Iieaucoiip plus raremeni paralylitpie.
Westpli.il, llitzif:. Nonne et lîcselin. Spiller. Itorel oui publié é|:aleiiient
des cas de trouliles des ronclioiis de la pupille dans lliyslt-iie.
Max Weill a rapporté r(d»servalion d'une jeune tille (pii |ii(''senla lnns-
(|iienieut et sans cause une mydriase de I u'il droit, avec alndilion du
retlexe pii|iillaire à la lumière et à la c(mvcr^'eiiceel létivcissemeiit lypiipie
du clianip visuel. L'(''séiiue ameiiail une conlraclion éneijiiipie de la
pupille. La j;iiérisoii se lit |)ro;xressivcnieiil el sans rechiile ulh'ricure.
Haiis ce cas rel'licacitéderi'-sérine lait penser à une mydriase par.ilytiipie,
mais c'est là un l'ait exceplionnel et 1 On doit toujours songer en pri''senc('
de cas semldaliles non à l'Instérie. mais ii la |iossiliilil('' d une .ill'i'clion
(ii'<:aiiiipie pass(''e inapeiriie.
Somme toiile. d'anciine des oliservarnuis ia|iport(''es jusipi ici. il ne
ressort nue (l<'-inoustration nette (pie 1 livsl(''rie puisse amener des modili-
catioiis dans le diaiii(''tre ou les roiictioiis des pupilles, cl. pour ma |iart.
ii:n si: M 101. oc II-: m sysriWMi: .\i:iin:i \.
il nr m".! j;iiii.ii> l'it' dimiu' iiis(|iri(i dVii |Min\(iir coii-^hilci- rcxislcncc.
I.i's iiiiiiiidii- (li'v ;iiilcin> siiiil ;iss(v (lisr(ii(l,iiil(-~ an Mijcl <\i' IV'tal
(les |ill|iillcs liriiilaill le-» (lilIV'icnlr-- plia^rs de V (ill:i<iiic liij^hTi'iiic .
It'apri'S |-'i''l(''. la |iii|iillc. au iiKiiiiriil de la liiiilc, es! Iii^s i('li l'ijc :
cclli' [nM'ioilc lie iii\ii>i> c-l In'"- iniiilc cl priil |iass('i iiia|icirnc. A la
|M''rio(l(' (les iimiivcmi'iils. la {iii|iilli' --c dilalr iri(i\i' •iiicnl. cl. \ci> la lin.
la iiivdiiasc |M'I|| ôIic Mrs iirllr.
I.'alla(|il(' liilii'. 1rs |iii|iill('s mmiI un |irii plus dilali'rs iin'à 1 l'Ial mal
ri iparcssciiscs. liiisr a liuijrrois iKih' Irri/r luis sm' cciil la ciMiliarlioii
|iu|iiilairr iicildanl la |ii''ii(idr ( liiiii(|iir. On (d)srivrrail. srlnn (ri anlrur.
Ii'iiis luis sur (|Mali'r . niir linlr dilalalidn |iH|iillaii'r {iriiili' ii|nr de l'al-
laipir. \\rsl|ilial. an cnnliairr. dans drus cas di' ci isr li\sl('ii(|Mc. iiinslala
de la ni\diiasc avec alisciicc de i(''aclinn Ininincnsc. \i\r a\cc nu (''clai-
ra^c |Miissaiil. l'iiili|iscn a (d)sri\('. an d(dinl di' la ciisr, nni' conliaclioii
|in|Hllairc (|iii csl ra|iid('nicid rcin|dac(''c |iai- nnr dilalalinn a\cc iniinnlii-
lilr dr la |in|iill('. l'aiisicf a noh' des |Mi|iillrs ('lidilcs. insensildcs à la
Inmicie. |ii(''senlanl de l(\ii('ies nscillalions {lendani hmle la dinr'c de
ralla(|ne. irajnrs linmkr l l'-M I i, l^'lal des |iii|iillrs na lii'n de caia<léiis-
li(|lie [lendanl la crise. On ohseive aussi bien des |in|iillrs lies lai^rs (|nr
des |PU|pilles livs élioiles. Klles [leuveid ira;:ii' un ne pas i i'ai:ir à la Inniiére.
li'/(/'/;/(M.< |MMil se renconlfer dans riiysli'iie. mais il \ esl luil rare. Il
s'oliserve du resie eu (hdmrs de celle alVeclinu cl ne jieul èlre ciMisidéré
|iai- c<ius(M|ueul cinunie a|i|iarlruanl à crilr ni'vnise. iViiy. ////)/(((.s.|
Phénomènes hystériques des muscles extrinsèques de
Tceil. — Le xtistucjmnx u"a|i|iarlieul pas à l'Insli^iie cl liMs(|u'(ni l'y reu-
cunlre il s'af^il d'une ciiïucidrnci'. I.rs prIiK uinuvriuruls (iscillahiirrs des
;:l(dirs cninnlsés eu liaul.(|u'nn ohsrrsr snnvrnl prndaul ralla(|ue. sous
les paupiiTcs rrruii'rs. ur uiiTiIrnI pas iv iKun. l.rs iiiouvenienls cluui-
(pii's. désoi-duuués des veux, survcnaul pendani nu iniui(''dialeuirnl
après ral(a(|ue, dniveid é^alerneul èlr'c s(''par('s du n\v|ai:nniv. i\n\. \ //.v
l(KIIIIHS.\
l,e hlcphunixjKHiiiii- esl assez IV(''ipirul sons >es Inmies clnuiipie (Ui lo-
ni(pir. Il rsl di(u|{)iir(Mi\ (Ui iiidul(MC. Haus le premier cas. ilevisleune
/(inr d'iixprrcslhésie ciitaiiée. s'élendanl pis(|u'an punilnui- de l'urliile:
dans le second, l'aneslliésie icmplace riiypercslliésie. I.e sourcil c(Mirs-
poiidanl esl aliaissé. Le l)lépliarospasrne peul èlre allièà landdyopie. mais
il peni exisler aussi à Télal iscdè ili-. ;i."i"i.l Kniiu les convulsions clo-
niipies des orhiculaires - lialirnieni ili's paupière^ — soni rr('(pienles
dans lallaiiue liyslèri(|ne.
I.'exislence des pardliisli-s liiislrrl(jiifs dfs iiitiscifs ilc I (fil rsl encore
Iri's disculée, car plusieius oliser\alious pulilii'es sdus ce lilre onl
Mail à des |)aralvsies ordinaires év(duanl die/ des hvsh'i iipies: dans
daulres cas — se i-a|iportaiil à des parah^ies ili' la M" paire — il ne
s'a;;il pas de paraivsies m'Ili's, in.iis irim èlal paiV'liipie li(' à la coulrac-
lure de 1 aida^onislc.
'I MKiliK.li: 1)1 I I l7>/(/.\.
l'.rllc i»|ilil;iliii<i|ilr;:ir iaIciiii' Ii\n|(''i l(|nc |iivsriili'i;iil îles (•ariul«'ri'>
s|i.'<'iiiii\, à s.'iMiii': I iilidliliiiii ilrs iniiii\ciiii'iil> Miloiiliiiri-s ilc Iimi^ Ii'>
lllllM'll■^ iiiMlnii^ ilt's vcM\ cl hi (oiisri \;iliiiii ilrv inuiivriiniils iiintilsrinils
il'iiriiii-iiiili.
'\li'i'iii' ili' ii.iliiii' li\>lt''ni|iic f>l
iiii'i iH'. je M l'ii ,11 i,'iiii;ii> tiltsciNc
Si ri'\is|i'iiic il niic <i|i|ilaliiMi|ili-;
|iliis i|iif ilonlciist' |iiiiii' n- ijiii III
iri'\i'iii|ili' il II en l'sl |ii'iil-
(■'In' |i;i^ ili' iiii'iiii' |Miiii 1,1
riiiilidilinr ilo iiiiimIc> dc^
M'iix. .le ne |i;ii'li' pas liicii
fiilniilii ilii xlrtihisiiif siKis-
liijitr li>islcri<iiif i|iit' I tiii oli-
si'ivc |ii'iiil;ml li's all,'ii|iii's cl
i|iii n csl pas rare. I.a i|iicsliuM
esl lie sa\<iii- si. après I al-
lai|iic. ce siraliisiiie par rtiii-
Iraclwre peiil pcrsisicr. cdiiiiiie
la ciiniracliire tics iiieiiilires
pal' exeniple. (h', celle tpies-
lioii n'esl pas encore ciiiiiplé-
leiiicnl résnliie. l'iiiir ma pari.
j ai \ii un slrai>isiiie cdiner-
;;cnl liilaléral persisler pin-
sienrs jours après ralla(|iic
el se reproduire à clia((ue
crise.
Ililzi^. dans lin cas d li\sle-
rie Iraiinialiipic. a iiliser\é une
rolalion des deux veux en lias
el en dedans, t'aisaiil disjia-
railre les pupilles dans I aii^^le inlerne. Ce sont là des iails oxce|t-
liiinni'ls.
I.a (Icrititiiiii iiiuju(jui-r ilc la li'-lr cl îles ijcn.'' pi'iil soli>ei\ei pcn-
daiil l'allaipie livslériipie. La Innne persislanic es! l'orl rare. Forsier en a
observé nn exeniple ipi'il iiililiile : • lli-vialion coiiin;;iii''e livslériipie. les
deux veux t'-lanl lonrni's en i)as el à droile ».
Les Irtiiihlrs di- la :<ciisiliililr de l'appareil oculaire ne soiil pas rares
dans riivsli'i'ie. L'anesIlH'sie de la cornée el de la conjonclive peiiM'iil
s"v oliserver. el il peni v avoir dissociation de ces deux pln-nonièiics. Il
s'aj;il ici dune aiieslli<''sie ipi'il l'aiil reclierclier. car elle ne s'accoiiipa;:iie
d'aiiciin Irniilde siiltjeclir on Iropliiipie. Klle lail sonvenl pallie dn syn-
dioiMc de riieiiiiaiic-.||ii''sic scnsiliNo-sensoriellc.
■^. .\V, - lll,|,l,.„,.-|,:.HM.- l,v-l,r,.|M,- :.v. l,.-„.i-
aiiesUii'-sie rurrt*s|K>ii(lnnlc rhcz une jeune lUIo <lo
ilix-M^pl ans. ltom:ir«|ucr l'abais^nicnt du Knircil du
ri'ilé du lili^iiharospnsine. (Salpêlru-ro. tS9o. i
siMKiiMGn: 1)1 sYsrfiMi-: .\i:iin:i .\.
n. TROUBLES OCULAIRES DANS LES AFFECTIONS ORGANIQUES
DU SYSTEME NERVEUX
I. Troubles de la sensibilité.
Anesthésie et troubles trophiques de la cornée. — Kéra-
tite neuro paralytique. — l/aiicsilu-sii' ilc l,i roriire soliscrvc, assez
i.iii'iiiriil ilii rcsli'. il.iii-; \'li('nii(iii('sllii':si<- (Ir ((iiisc (■(■rrhralf ('\ sciiliîiiicnt
(1,111-- les |iiriiiii'is jdiirs i{iii siii\i'iil r;i|i|iaiili(in ilr relie liiMiiiaiiesIliésie.
lillen'esl |ias en ellel [leiMsIaiile. ( Vo\ . |i. '.tTT.i
Au cours lin zhiki (ijtlitdbii'Hjuc snivienneul iiailniv des alli-ialions
cornéeuucs i|ni. nue lois guéries, laisscnl a|iii'"< elles nne anesllM''sie
(le la ciiruée jilns un nmnis dnralile el |iiinv,nil |ieiini'llre nii ilia;:ii()slic
r(''ll"OS|icclil' (le la eanse de la ir'siiin ein iieeinie.
Les co/Hy^/r.v.sîOj/.v des neiTs ciliairesdaiis Forliile.de la iiraiielie oplilal-
niicjue daus le crâne ilnnienrs. |ii()dnclinns s\|dnlili(|nesi. |ieuvenl causer
inie insensiliilili' de la ((ii'ni'e. aeiiini|iaL;ni''e en ;^(''néra[ d'aiieslliésie dans
le diiMiaine de I nne un I anlie di's Imis Inaiii lies di' rii|)lilalinii|ue iiii de
liiut leni' lei I iliiiie.
Ou jienl eiiiine idpsei\er de raiiesllii''sie ein il/'enne an cnnis de la U'jivr,
aucoursdu tahcs; eu général daus ces cas il existe en unlie des Ironidesile
la siîusiliililé daus le leriilnire culaué du Irijunieaii.
Daus certaius cas, laiieslliésie ciuuéenue est accouijiaj^uée de IcriatiU'
ueuru-parah/tkjue. Majicudie, C. Beruaid avaient observé qu'après la sec-
tion exiM'riini'nlale du Irijuuieau, lalléialion de la coiuée l'Iail |dns
lenle à se |iriiiliiiie on inèuie taisait diMaut quand ou seclinnnail le lii-
juuieaii avaul smi j^au^lion. taudis (|u'elle était coustanle (|uanil la secliou
portait SU!' le i^anjiliou on sur ses hrauches. Cliuiipienienl ou peut oiisei-
ver des cas d'iuseusildlili' coruéeuue duralde. lioi Imn-Uinijineaud a
rapporli! des cas où |iar suite de lésions sv|iliililiqnes de la lenle s|ilii''Uoï-
dale, tous les uei't's de la coruée élaienl paralvsi's el celle-ci alisoluiueul
inseusilde, sans qu'idh^ ait perdu de sa lianspareiice. Itaulic part,
daus les ITOoliservalious de kéralil<' nenm-paralyliipie avecanto|isie rele-
vées par Willirand el S(i'ui;er. ou voit que les lissions portant sur toutes
les parties cousiiinaules (lu Irijuuiean. nei-r, racines, noyau et luèine des
lé'sious de la protuliéiauce, peuveni s ,iiiiiinpaL;iier de kératite ueuro-
paralylique. Il u"eu es! pas moins \iai que les li'sious portant sui-
ri''iner;;cuce du Irijuniean el sur le -ani;liiiii de (lasser en soni prescpie
toujours la cause la plus l'K'ipa'nle. I,e plus soineni la cornée se trouille
vers le ceuti'c et liuil ;^énéralenieul par se perl'orer, ce ((ui eulraiue une
|ierte plus ou uioius coin|)lète de la visiou. LiusiMisiliililé absolue de la
cornet! el du sac coujoiiclival contraste avec l'étal inllaïuuiatoire de la
coiu(''e. état qui dans toute ;iutre circtMislauces'acconqia^uedune liy|)er-
eslhésie locale excessive; celte parliculaiilé permet détablir le diagnostic.
La kératite iieuro|iaralylique est si<j;ualée 22 l'ois par L'tboll' daus 17(S
^1 MU II tu, II. /)/. /,i I /N/(*\. ii;i;
l'IIS ilo liiiiiciii's lie hi |ir(iliilii'T:iiii'i> iliiiil T'J i''l.'iii'iil .'ii-<'iiiii|iii;;iirs de Irsions
(lu Irijiiiiii'aii. Kllc fsl i'\i-i'|iliiiiiii('ll(' iLiiis hi iiii-iiiii;:ili- liiltciriilciisi-
l'I iliiMs la ini'-iiiii^ilc (-(''ivl)i'(i-s|iiiiiilc. On m- IHIim-im- dans la ini''iiiii|;ilr
i)lili(|iic (|iii' dans le cas où crllf-ci s'ai'i'(iiii|ia;;ii)' de |ia('li\Mi('-iiiti;:ilc an
ni\can dn l'iitiii'r, dt> raric du iucIkt un de phlidiili' du siiin^ ravriiic-nx.
La syphilis drlci mine la ki-ialilt' ni-ni'n-|iaral\lii|Nr. snil |iai' di's
ir-sions de nii'nin^ilc i^orniiii'nsc an iii\raii du ^an^liim de <iassiM', soi!
|iai' dfscxsiidals ('iiMi|M'inianl le ;:an^lii>M ou le iiitI.
I.i's It'sions des rttrinrs hitlixtirrs du Irij unirait |ii'iiilniscid (''j^ali'incnl
la ki'ialile ncni(i-|iaialyli(|iic. I.rs tanscs en snni vaiialdcs : |iai'ini les
|dns l"iv(|nt'nl('s, je filerai les liiinfiirs. la iiifiiiiuiilr sijiiliililitjttc, les
fU'Dsttisfx. Vtini'vrisiiif dr la fiinilitlr iiilrriif.
MU' iidIaiiinialioM es! IriMiucinincid accitiMita^nri- d'anlii's s\ni|iirinirs
dans li> diiMiainc di>s ncits iraniens, re i|ni est l'arili' à rnin|irrnilri' l'-lanl
doniH' II' sii'^i' |ii'i'si|ni> l'iiiislainini'nl basilaiie de la lésion ipii la di'ler-
niine. On peut dune vnii' les nerl's moteurs dn ^lolie se (laralyser d'un
eoli' l'I les nieinlires du eùlé o|)|)i)sé (/"'"i'/'/''.'/"' "/^■'■"'' '"''''■ /.é/Y/Z/Vci par
li"-iiiu |ini|idiéraiitielle. |Vov. Sijntlnnnes pritlutu'raiilifls. \>. 'l'ITt.!
II. — Troubles de la inotitité.
TROUBLES MOTEURS EXTRINSEQUES
Al Paralysie et contracture de 1 orbiculaire des paupières. — La
[•ai'alvsie de liirbieulaii-e — iinpiissibilili- plus un inuiiis l'uuiplèle de
ieriuer lii'il — est le sii;iie d'une lésion dn itt-rf ftnitihU' eanse luiiir'aire
on int'ra-iHii'léaire. Kl le s'aeroiiipa^iied'ei'lropion de la paupière inlV'ni'ine
et de larinuie id par paialysie dn muselé de lloruei .
Loeelusion delà paupière l'-lani impossihie, l'ieil se purle en liaul et en
dehors ipiand on eiimniande an malade de l'ei-mer les veux isi;:iie de
Charles Kelll et an re|ios il remonte même nn peu plus liant ipie l'ieil dn
eôlé sain l.Ne^'ro). Si le renard est dirijjé primilivement en lias et ipie
l'on commande an malade de l'ermei' les veux, le^lolie se |iorlanl en haut
eidraine ri'-li'vatioii de la paupière snpéi'ienre et de la paupière inléiieure
paralysées iCesl a 11 et Dupnv-lliitempsi. Dans le fiicifs iiniopadiKiiif. l'orhi-
enlaire despaii|>ières t'onclioime iiieomplètement. ( Voy. l'iiralii.sir fticiali'.)
Los paralysies de rorhicnlaire s'aceomiia^nant iriiiie paralysie dn iirr/
iiiolfur oriilairr cxlfriic dn même côté indiipienl une h'-simi protiiliéran-
lielle. (Vov. II};. o'iO et Siiiiilrtniii's pvoliibt'ftntliels ri hullmirr.) Les
paralysies l'aeialesipii i''par<:iieid rorliicnlaii'e et ipii s'accompa^inenl d'une
liéini|dé<:ie iiomoiiyme des ineinltri-s sont s\ iiiplumatiipies de h'-sioiis
situées au-dessus de la protulii'ram'e — |iied du pi-donenle céréliral,
capsule interne, opercule rolaiidiipie et filnes de piujeclion partant de ce
dernier. Mais ici on ne peu! pas dire ipie rorliiculaire soit alisidiiinenl
intact, surtout au déliiit de rallecliun. Haiis la paraU^ie laciale il'oi'i;;iiie
' lltjtiii.ii:. — Sriiiiiilojrie. TJ
iiii^i >i.\ii<<i iii.ii: hi sysT(:Mi-: m:ihii.\
(•('•n'iiiiilc un vii|i|-,i-im(|i',iiir dii liomc |ii('S(|ii(' (■(iiisl.-iiii ni le >.i^iic ilil
(If rorliicnl.iiir, l.r nnil.iilc pcnl Iriinn Icn (Ii'ux vciin ii hi lois, il (icnl
l'iTirifi- I ii'il s;iin en l.iissani imimt! I ii'il |i;nal\s('. m.iiv ne |icnl lairv
I inxrrsi' illrv illidil I. (\nv. l'ilidhisic /dclfllc ilillis f liriiiililniir. |i. VT'M'I
li^;. •-'."..)
Le s|lil^nl(•. ,i;i'niT,ilcnicnl nnilali'ial. i\r lui liicnlaiic - lili'|il]aiii-|iasnii'
— pciil s (p|iscr\cr dans l'Iiysli'ric (li^. .")."i"i), dans l'Iixsli'Tn-liannialisiiii'
et dans les inlliiiiiiniilioiis de la coriu''!'. I.c diai;n()slic cidic ce hlrpliarci-
spasmc iiovr()|mliii(|ii(' cl les spasiiics de rdiijiculaiic. si IViMiiicnts dans
les kcralilcs, r('|)ose snr
I aljscncc de lonic lésion
di' la ciiini' n de la ciiii-
|(incli\i'. ((inlraslaid avec
la vi(di'Mlr ('(inirai'liiiii de
I oihiculaiic.
Hi Ptôse (Blépharo-
ptose I. — i.c plosis uni-
lah'ial aiipiis es! larc.
lin niiini^ en (an! ijim'
svni|ilùini' isidi'. cl non
ass()ci('' à nnc parahsic
pins (in moins coniplclc
de la IIP paire (lii;. 05!)).
Hans la Idt'pliaroplose, le
malade elierclie à sup-
pli'er à la |)aralvsie dn
iele\enr de la paupière
en i-oniraclatd érKM'^icpie-
m(Md le nnisele IVonlal
eoirespondanl : de là (dé-
Fig. 556. — l'aialysic faciale droite i type péiiphc'Tique cl Vatioil lIll Someil.ipii Csl
sur lin plan pins élevé
qiiedii((M('saiii(li},r.558).
Hans la conliaclure do
roriiicnlaiie de la paupière, le soniril eoirespondanl est an contrairt;
ai)aissé (lij^. '.ù)o). Itaiis la pardli/sic pscudo-lniUxiirc axllicnic/uc le plosis
(>sl constant. (Voy. j). ir)8 cÀ iif,^ '21 et 22.) Le ptosis conslitne eiilin le
premier et le pins persistant des svmplômes dn vcrtific paraliisanl. I.a
Idi'-pliai'optose /.so/ccest le pins sonveni coiuirnilnJc. et un eerlain noinlire
diiiiseivalions pi'onvenl cpi il exisle nue Idépliaroplose lirn-dilairc.
Landonzv, (Irasset adnielleiil I e\isleiiee dune Idi'pliai iiplose d'oii-
;;ine coilieale et i(devanl d une li'sion dn pli ciinrlie dn erili' opposi'.
• •n a lonlel'ois piililii'' des olisi'ivalions de lésions dn jili imirlie on
de son voisinafie, n avaid pas donné naissance à de la liir'pliai(i|ilosc.
cl moi-rncinc j ai jin conslaler ce l'ail dans pliisienis cas. Ilanire jiarl.
on a obseivé' des cas de ldé|)liaioptose sans li'sioii dn |di conilic, mais
paralysie de la sixième paire du même côli" sans héniipl'^{;i(
ni hémianestbésie alternes datant d'un an, chez uni- fiMninr
de vingt-neuf ans, (Salpêlrière, 11*01.)
a\iH' lies ir>siiins ilr ht ridiil.-ilf ri ilr l.i |i,'ii'irl:ilr :im'i-iiiI.'iiiIcs. i'(itiiiiii'
sflllcs iilir-ialiiiio silS(-(>|ilililfs lie (ir-lciiiiiiifi' la rliiilr ili' la |iail|iiri'f.
Kii SDiniiic. il |iai'ail liicii v aMiir uni' lili'-|ilian)|il(isi- il Hii^iiir cnilicalr
iTiiisrc, mais sa liiraiisalinii ii'slr à |ii'i'('isi-r. (hi iir nuiiiail |ias imk'di'i'.
tlll iTsIi', d'i-M'iMiili'-- (le |iaial\sit's isulri-s lii-s iiiiisrics mimIi-iiis iIii ;;liiltr
ilr l'iril NUI M'iilli'-. à l.i --uili' ilr Icviiiiis inilicali-».
(Il Clignement. — Le i'li;:uriiiciil ->• l.nl i\r Lu cMcm'. ruviniu
une à lieux lois |iar luinulc. Il rsl Iiimuiimiji |iIii> csii.k c ihnis li' i/tiilir
r.iiiitlitiiliiiKiUf — simili' lie Slrllwaji — cl dans la iikiIihIic ilr l'm l.iitsuii .
'l'iMili-s les cawsos ili' l'alifiiic visiii'lli' an^iii<>nlciil sa iV(''i|uc'iicr. ru paiii-
nilii-r les vices ilc icIVacliun. Les inilalioiis ilc la riinjunilivc nu lic la
l'iinii'c aLiisscnl lic incinc: au ciiulraiic Iciii' aiicsllicsic la iliiiiiinii'.
TROUBLES MOTEURS INTRINSEQUES
Oncllcs i|Mc siiicnl les causes ilclci luinaules îles |iaial\sies îles iiuiscles
iiculaii'cs. nu ue jtcul en saisir luulc la valeur au puiul île \ue ilu ilia^'iiiis-
licilcs alVccliims nerveuses. <|ue si rmi |iat'vieiil à ru Inraliser la l(''si(iii eu
Ici DU Ici |ii(iiit (le l'iirijiinc du iIu liajcl des uei 1- nu irs|iDndauls. Ku ili-
nii|uc. pour se ;^uiiicr dans la iucaiisalion des lésions, ou doil l'Iiidin rou-
cnrrcnuiieul. dune |)arl les caraclères |iro|iiesiie la |iaral\sie. ri d inilrr
liai'l les iiliéUDUicnes assDiii''>. Iid-- i|iir ; Imulilr-- dr la srii--iliililr i\i' l.i
l'ace, trouides DHaelirs. visuel-.. iKMiidr- dr |,i niolilili' dr la larron dr-
Uii'ImIm rv.
Al l.a jKirillijsif iillciiir île l(l lU iiflirc ou silinlidiiic <le Wrhrr. Irv
siiiiilroiitcx ili' Milltnil-diihli'r, de /'(/r/Z/c nul élc i-lndiés |iicir'deninicnl.
(Viiv. Si/iidroiiifs jii'iUnu-uUiirrs. jiroluhOrantii'la. \). '218.1 II me rcsie
niainlcuanl à déciirc la iiaralijsic assucii'i- ili-s muscles élérd leurs et
nixiissriirs du ijlolie de l'œil — driiils su|iciienr o( inréiiciii- — (|nc
Idu (lcsi<.'ue encDic siuis le nom de paralysie verticale du regard, le
svnilrome de l'oville en conslitnanl la /(rtci/i/x/c horiionldle. i \oy. \\. '_'"_*5.i
l.a paraivsic verticale du re^iard l'iicslley. l'arinaud. Sauviuean.
ïliomscn. Wcriiicke. Spiller, Kieuiuli esl caractcrisi'c jiar 1 im|(Dssiliilili''
on se tiiMive le malade de re^;aidcr eu haut cl en bas, les monvemeuts
de latcralilc des ^ilidies oculaires sexccutant CDinine à lélal uoiiual. l.a
paraivsic peut alleiudre isidémeni les élcvalcurs on les altaisseiirs du
rcfiard — droils supiTicuroii iulérienr — mais elle esl lun jours liilah'ialc.
Uans ce sviuiromc du conslale encore assez soiiveni (|ue lorsipir Ir uialadr
cherclic à ie;.'arder eu lias, la |iaupièi-c supérieure ue s'aliais-r |i.iv.
l.a paraivsic verticale du re^'ard est due à des h'-sious des luiieicnles
ipiadi ijnmeanx lit cas sni- 'J(l. Spiller). (i'esl la lésion des tnhercnles
Duadrijumeanv antérieurs, associi'-e à celle des lihics alieri'antcs sons-
Ihalamiipies de la voie pédoncnlaiie ipii produit ce sNiuiiiime. .len ai
oli-ervé un exemple très uel rlie/ UU dialirliipie.
1
11 ',0 <i:Mi()i.i)(,ii: iii >y>.ti:mi-: a/. /.i /. / \.
15) État des muscles oculaires dans 1 hémiplégie. Mii.illic
cl |lcs(|(Mi\, dans leurs rccliciclii"^ mii IV'I.iI do un fs ciciild-iiinlciii >- iImii^
1 hémiplégie ( llldi), nrriveiil ;iii\ iiiiicliisidiis Miixjinlo :
1" (]|it7. les individus sains les tnnsclcs IkumoIo^iics (inl la niciiic |ini>-
sancc ('valncv en dcfiit's de |iiisnic. Tnntct'ois le nnisilr droil inici ne ol
le jilns piiissant, le droil cxlcinc vicnl cnsiiilc. les dniils sii|m''i iriir ri
inIV'ricur sont scnsihlcnicid an-dcssons:
'2" Dans I ln''ini|)l(''^i(' (ir|iani(|nc de radiillc. la |inissan(i' iiiiix uj.iiir
absoinc de cliacnn des nuiscir'. (iciilaiivv rsl diiiiiiini'c des t\v\[\ i-ù\v>.
mais snrioul du cnli' iH''nii|ili'';;i(|iii'. i.c^ iniiscics du cùh'' sain s(imI dniic
pins l'oiis (|n(' ceux dn cùh'' paialysi' cl la dillV'icncr riilrc les deux côtés
pcnl aller ins(|u à \ dej;rés.
|)n irili' liéinijiléi^iipie le ilrnil inlerne l'I li' dioil cxleiin' leiidenl à
perdre lenr pr(''di)ininan((' snr les drnils snpérieiu' el inlërieur.
l.a dillerence de puissance cidic les inns(des lioinoiofines i\\\ cùl('' sain
cl {\\\ ("le li(''inipl(''j;iqne esl danlanl plus accentnéc, (pie ion oitservc le J
nndade à ini nmnn'nl plus rapprdclK' dn d(''i)nl de lliéniipléyie el (pn; I
celle-ci est pins j)rononccc. A mesure, en cil'el. ipic lliémiplé^ie sainc-
liore les muscles oculo-motcins lendcnl à se rapinocher de la fornuile
normale: éj^^alilé des honioloj;ues, prédonnnance dn droil inlerne.
Sans vouloir entrer dans trop de détails d'analomie. je crois devoir rap-
peler en quelques mots lorij^ine et le trajet des nerfs qui se rendcnl aux
jjIoIjcs oeulaires. Je ne parlerai ici que des neils niotenrs, les troniilesdc
sensibilité par lésion dn Irom- ^w liijninc.'ni on de la In-anclic iqililal-
niiqne ayant été décrits pr(''C(>(lcnnncnl.
An.vto.mie des .m-;iifs MuTiaiis i)i: i.'(i;ii.. — al Serf moteur ociil'iin-
commun. — l.a III' paire — nndcur ocnlaiic loninnni — nail d'iuic
colonne grise qui occupe la partie latérale et inlcricnrc de I a(picduc de
Sylvius, sur une longueui- de 10 inilliinélic- cnsinm il'rriia). Ollc
colonne se compose d'une série i\f no\anx. c(inlii:ns les nus aux antres.
dont les plus antérieurs innervent le nnisclc ciliaiic [avcoiinnodation) et
le s|iliinclcr |)npillaire {contraction de la pupille). Viennent ensnite les
noyaux iln droil interne el dn droil supérieur, étag(''s dans cet ordre
d'avant en arrière, contre Taqueduc de Sylvius, puis jiIns en dehors, el tou-
jours d'avant en arrière, ceux dn releveur de la panpièi'c, dn dioil supé-
rieur, de l'oblique inl'éiieur (Kahleret l'ick). Cette (lis|)osilion des noyaux
d'oi-igine nous l'ail coirqirendrc, pour(pjoi les paialysies de cause
nucléaire peuvent [)orter snr cerlains nuiscles ou giou|)es nuiscnlaires à
l'exclusion des antres. Dans un cas de plosis unilatéral congénital, j'ai
montré avec mes élèves Gauckler el Roussy (l'HIi) cpie le releveur de la
[laujiièie reçoit des libres directes el croisées. Les libres directes naissent
d'un fioyan dense el conq)acl situé à la partie aniérieure el moyenne dn
secteur moyen du noyau de la 111' |)aire. lainlis (jne les libres croisées pro-
viennent surtout de laparlie itdra-longiludinaledu noyau dn C(')lé opposé.
Les cidinles du novau du nnilenr ocnlaiie commun sonl en connexion
^iMiniiii.ih: i>i: i.\ iisitix. Il 'il
:i\ri° li-^ ai'lMii'iMili(iii> Iniiiiii.'ili'^ ilc^ lilircv iiilri'iinrir-.iii'cs du r.-iisi-r;iii
liiii;;iliiiliii.'il |ii»lt'-i'iiMii' I \ii\ . lii:. -'l'Ji, iliiiil lc> l'clliilfs (IDi'i^iiic sir^iciil
Miil (l.iii> II' iiiiviiu tli- l.'i \ I' jiiiiir (In ti'iirM(|i|i()>«t'', soil il.'iiis les iniv;ui\ du iicil'
vcsIilMdaii'iMru |i.iiii(-iiliri' le iiov.iii dr Urili-isi. mijI d,iii> jii siiiisl.iui'c n'-li-
l'iili'i' di> la |ii'iitulii'i'.'Uii'i'. Coiniuc les liliit's du luolcui' iiruhiin- <-\li'i'ui-
|i|-i>iuirul leur nri^iiic dans le iinyau de la M' pairr t-l Inni-rvcul le droit
t'xh'i'ni' dn lur'iui' l'i'ili-, les liln'cs dn l'aisccan lnn^ilndinal iiostiM'irur assii-
l'fiil aillai la syiici^if niusiiilairc. i|ui a |iiiiir l'Ilcl ili' iiurlcr les ;:lnlii>s
iirulail'i'v M'i >. I.i di Dilr lin \('l<- la ;:,'ini'lir uiiiiiniinriiK ilr lali'ialili' ilii
.|i,l,|. .
I.i's uiiiuvi'ini-uis di> laifi'alili' siinl ilnin vdii-. I.i iir-|iciidaur<> du novan
liulliaiii- de la M' pairi- (an iiivcan dr I l'iniiiriilia Im-si : les inmivriui'uls
ili> l'iiuM'i'^i'nri' iir>ti'riniui''s par la rnnlrai'liini svni'i';:ii|ni' drs innsili-s
di'iiils inti'i'iit's. sinil l'imunaiidi-s par li* nnyaii |irii|irrini-ul dil dn nmli'ni'
nculaii'i' niuunnu lasMiiialiiin ili's di'nx nii\an\ dniil ri i^aiiilii' par des
liliri's riMuinissni'alr>i.
La pi'i'li' di's niiiuvi'ninil> di* lali-ialili' du •^lidir iparalvsic assncii'*)' du
driiil i-vli'i'iii' droit par fxcnipli' cl dn dioit iiiliM'iic j^anclic. aliolissaut 1rs
iniiUM'Uiciils di' lali'i'alitr vi-rs la droilri a |Hini' ciiivi' uni' li'-sion dn
iinvan dn iR'i't' inotrur orulairi' l'Xti'riii' lioiiiiin\ini' avec la paraivsir.
c'cst-ii-dirc dn novaii ilrail. dans Ir cas supposi'- ici. (\iiy. Si/iid routes
prtiliihi'ianlii'h jimslrrirurx. xiinilroiiic <lr Forilli-. p. '2'2'2.l
Ces laits ne pcnvcnl clii' i''\ idi'iiiiin'iil icMii|ins ipic si I un a pri-scnlcs
à l'cspi'il CCS lloliiiiiv il aiialiiniii' liiilliii-|ii nliiln'i aiil irllc. I. analiiMiic
cxplii|nc ciialciucnl (|iic CCS pliciinniciir^ priixrnl > aiioiMpa^Mcr. il niir
pari, irinlc^ritc de la convi'r^;cncc cl. ilaiilrc pari, d'nnc paralysie lai ialc
dn nicinc côlc et lucinc d Une liéniipir'j^ie des membres dn coti' opposé.
Immcdiatcnieiit an-dessous dn noyau de la 111' |iaire. vers le tiers
snpi'-ricnr de laqueilnc de Sylvius, ou trouve le noyau dn pallii'-tiipic.
(IV' paireidoid lestihres radiculaires s'eiilie-croisciilen arricie de laipie-
duc de Svivins pour aller constituer le nerldn côte opposi', de lelle soilc
iMie le nei-rdu côte droit est i'ourni par le novan dn côlc ;:auclie. et ri''ci-
proi|neiueul.
Le iii'rf iiiolfiir (iriililirr i-.ricrnc. \\ paire, nail d Un nii\aii ^iliH' vhiiv
le plaiicliei' dn V ventricule, nn peu an-dcssns dn sillon linllio-prolidii'-
ranticl. I.e novan comniande non scnlenieiit le muscle di'oit exicrnc du
même côte, mais encore Ir ilriiil iiileruc du côli'- ojiposi'' pour les mouve-
meid^ associés, ainsi ipic je I ai expliipn- pins haut. Le noyau de la
VI'' paiie étant com|iris dans lanse ipie l'oi-mo le 1,'enou de la Vif' paire,
il est facile de compi'cudrc (prime li-sion de la calotte prolnlti'ranlielle
produise une paralysie de ces deux iiciTs lli^r. Î>.M)).
Les iiovaux des nerfs moteui-sdn i^lolic oculaire sont en relation: l"avec
cci'taincs n'-^'ioiis des voi<>s oplii|nes, par rintermiMliairedn tnlicrciiliMpia-
drijumeaii antérieur. '2" avec l'écorce i'éri''l»rale. lies dernières connexicms
ne sont pas connues dans leur Irajet ni dans leur oii;:iuc corlicale. (dles
existent cependant, -ii pour cliaipic mnsclc de l'ii'il. puisipie <-es
li'iî si:\i II 11,(11. Il: iii >).s//.t//. .\i:i;ii:i .\.
imisclos n'ai^issi'iil |i,i^ isnli'ini'iil. ilii iiMiiii-- |i(mr des ifroupcs iiiiisciil:iii'('s
;i (irliou stjm'i(ii(iiii\ Icllc par cNcnipIc (|iic la cimlraclioii du (lii)il
l'xlci'iic (l"im côlt'' cl ilii (Iniil iiilcinc du n'ili' n|i|Mi>t''. (Vnx. l'ihirs cor-
lic()-oculo(ii/)Ts, |i. l'.IK.i l.i- iciilrc ciiilicaldc la dc\iatii)ii coniii^Miôe
des yeux sir;^!' an iii\L'aii du pied de la dciixièiiic tircdiivolididii IVoiiliile.
(jnaiil aux liliics — /ihiTx Irclo-hiillxiircs — ipic les Inliciciilos (|iiadii-
juiiifaiix aiili'liciii-s ciivoioiil aux iKixaiix du mmiIcui' mnlaiic ((iiiiMinii
iiiiiNau du spliiucliM' piipillaii'i' . rllr^ i'iiM~-lilnrul li' liai! d uniciii culii' le
st'j^rncul ceulriprlc ri le sr;^niiMil (■culririii;!' de l'arc ii'llcxc, (pii licnl suus
sa (Icpcudaiicc le r.'llcxc pupillairc i ri'acliiiii> piipillaircs), licruliciiucr a
di''lcnuiu('' chez le siiii^c. an ni(i\cn de la inidliodc lU' Mar<dii, le Irajet de
CCS lilires. (pii avaieni eh' inainles luis ciinsidi'Tées (U)innie exislanles |)ar
les pli\siidii;:isle>. mais jamais piisilivcmenl d(''m(ildl-(''cs. Je l'eviendrai
du reste sur ce pninl.à pnipns des ri''acli(ins pnpillaires el iiolannncnl
de la rcaclidii lii''mian(ipsi({ne.
.rajonlerai enlln ipn' la pnpdie es! siinmise à uni' ddulile inncivaliiin
moirici'. l'cllc du miileiir ucnlaire cdnumiu ipii ciinuiiaiidi' le spliincler
irien cl le Mnis( le ciliaire. celle dn j^iand svMipallii(pic (pii acli()nu<' le
dilalateni' iiicu. l.es libres iriilo-consirielives cl les (ii)res accoiiuKlatiices
iueul leur orijiiiie du centre ocuio-pnpillairc du uiésenct'pliaie situé dans
le nnyau de la 111' paire;. Ouant aux libres synipalliiipics iiido-dilatati'ices j
tdies piésenleni au moins deux centres d'orijiine : 1" l.e ccnirc inIV'iieur 1
1111 médullaire — centre rilio-spiiKil de liiid^ic — sic^^e dans la c(d(inne
de C.larke du l'' segment dorsal de la moelle (|'iisk(dl. Motl. Slieirini;t<)n).
Les lilels (|ni en émanent passant jiar les lameaux conununicanis des
racines aid(''rieuies des I" et 2' pairies dorsalcis (Mme Hejerine-Klumpke)
|i(''nclrcid dans le i;anjilion étoile ( !'' j^an^lion llioraci(pie) el renionlent
par le svm|)alliiijuecervical dans l(!<ian^lion ceivieal sn|iérieur où la plu-
pari des lilji(!s subissent une inlerruption I l,anj;ley). Les unes passent dans
II' plexus carotidien, le jianjilion de (jasser. le rameau nasal de la Ijrancht;
o|)lilalnii(juc el les nerl's ciliaircs longs et arrivent à liris sans entrei'
dans le ganglion ciliaire (iîecliterew, !■'. -Franck, lîraunstein. Lagrange).
iiCs anlr'es libres oeulo-pnpiliaires spinales ne s'interrompent jias dans le
ganglion cervical supérieur, suivent la voie du plexus eaidtidien, se jetteul
directement dans le gangli(Mi ciliaiie et dégénèrent après arrachement
des ra<ines (Ivii. C.mii, Di (Mme Jtejerine-Klnmpkc et Andr('' Thomas); '2" le
cerdrc snpérienr ou bulbaire (Vulpianl. siège dans la partie postérieure
de la liirmalion réticulée grise du bulbe, au voisinage; soit du noyau dor-
sal du \agne, soil du noyau de la racine descendante du trijumeau. De
lii les libres passi^nl |m ubablemenl pai' la lacine dn Irijumcan, le gan-
glion de (iassci- el rcnlurcenl dans le lainean nasal du gani;li(in oplilal-
rni(pie et dans les nerl's eiliaires longs, les libres iiculn-|ui|iillaircs iiido-
dilatatrices spinales |irécé(lemment déci'ites.
.le |iasserai lapidemi'nl en re\ni' les diverses l'ormes de paralysies
oculaires, en (''Indianl d abord celles ipij sdiil d drigine micléaire. jiour
lermincr pai- les paraivsies de cause basilaire.
SI Mim 111,11 ht / I I i-iii\.
Poliencéphalite hémorragique de Wernicke, C V>| thms
l iilillldliimiilriiir lUijui- i|lii' I mi riiii-.|,i|i' |cv h'^iiiii^ c.iiis.ilrs ilc |i;ir,'i|vsii-s
iii'illiiil'o If |illl> iHoriitlilciiirill >llili'r>.
I..'i |i;iriil\>ic tV.'i|i|ii> rii|)iilciii(>iil les iiiiiscli-s i'nIi'i no ilc lii'il. iiiiiiN rllc
ne le> atti'iiil \Mis \\^'^^^'>■>■M\^^•\w\\{ liiiis, sans i|ii ainnii d rii\ i'c|M'M(laiil
n>slc svslt''iiialii|ii('iiii'iil iiMh'iiiiir. I.a iiiiisriilalnif inlcnir i->l |iliis
^l'-iKTali'iiifiil i''|)ai';;iiri>. i|ii<ii(|iif là fiinirc il un ail lirii ilalisiilii. Il
l'xisli' Imi jouis lies |)lir'iiiiiii('ii(>s fi'T(''liraii\ jii-a\fs irt''|ilialalt:ii>. vi'rliiit's.
\iimi>M'iiiriilM. i|iii-li|iif-
l'ois Iciiilaiici' iri(''>is|ililc
au siiuuni'il ; dans d au-
Ircs l'as, nu dlisiTM' du
dclii'iuiu li'nuiMis, cai' les
>uji'h alti'iuls soiil sini-
\t>ul di'salriiidi(|Ui>s. Ilaus
liius li's cas, la uiiirl sui-
xicnl i'a|)id<'iutMil. i-l siir-
ri'dc |iai luis à des svuiji-
loMH's de iiaialv-if liill-
Itairr.
I.i's li'siiius |iaiaiss('ul
sii'^'i'i- pli lui I i \ l'uiciil
dans la siilistaiicc j;risi'.
i|iii la|iisst> les jiardis du
")' t'I du i' vi'iiliifuli' cl
de rai|iiiMlur de S\hius
lïlinilisnii I. (Il-, l'ci'lia a
iiiMiili'i' i|Uf la siilislanci'
j;i'isi' dt' rai|ui'diir de
Sylvius l'I les noyaux de
la .">'■ pairr ne sont iiasoii . >.- ,.,„,. ,, . „, , ,.
roillai'l illllUI'dial, mais H'paireelilu ncrrracîal gaurhe chez une cnrantdtf quatre an«.
, . (Sal|«Mri*rc, 18911.)
s)'|iaics|iaiuu('trcsiuiu(t' '
('(Miche de liliii's iu>i'Vl'usi<s. l'aiinaud cl Sanvinaud cuit ipialiii(> de sus-
HHclcnirc celle loiine de paialysie oculaire, en su|i|iosanl (|iie les peliles
luMiiorra^'ies ca|iillaii'es i|iii conslilueiil ici la li''sioii peiiveiil envahir la
siihsiaiii-e ^'lise sans loucher aux noyaux d oii;;iiie (|iii ne seiaii-ul pris
<|iie si/condaireinenl. dans les cas où I (''viduliiui a eu une ceiiaiiic diiire.
l'oiir (pie celle livpolhèse lui adniissilde. il l'audrail ih'-iuoiilrer d une part :
1" (|iie dans la polienct'-phalile li(''inorraj.'i(pie les noyaux ne soni pas l(''S(''s
ou ne le sont (pie s(^condaireiueiil : '1" (pie la couche de lihresddri^iine de
l'erlia r(die les iiovaux du tiei 1' iiinli'iir ciciilairc cniiiiiinu aux liiliercules
(piadiijiiineaux.
A c('tl('' de ces l'orines ai^MK'^s (pii l'onl parlie de loiil nu coinplexiis svin-
plonialitpie doni le pronoslic est si ^'laxc. on (diser\e plus rr('Mpieiunienl
Af^ ophlaliiio|p|i'-;;ics ;'i iiiarclic siiliai;:ni'. (pii re-lenl horiices aux irinsclo
nu .<ËMi()i.O(ii/: i>r sysr/:.\ir: .\i:iii'i:rx.
i'xli'iiis(''(|iii's (lu j;l()l)c, oiivfiliissanl un iioiiilirc plus ou moins consiili''-
iiililc (II' CCS muscles, cl (|ui S{! il('\clii|i|iciil jisscz ra|ii(lcuiciil ;'i la siiilc
(le iiKilailics iufcclii'iiîtes ^ili|ilitéric. |^ii|i|ie, pueiiuiouic. scailalinc, cic.i
Les paralysies (liplil(''ri(|ues iuM'-iessenl d'ailleurs beaucoup |iins souveni la
muscuinturo iuli-ins('(|ue. et se localiseul fi:(''U(''ralemenl à I accommo-
(lalioii. La |iupille ri'a^'it encoi'c à la lumi(''i'e. mais ne se conlracle plus
dans raccommodation (sij;ue d' Aifjyll-rudieilson reiiversi'-). D'apiès
I hlliolV, sur ."OO cas dans les(|uels il Inmxa nue pacahsie de l'accommo-
daliou. à la suite de la di|ilil('Mie il n v enl (pi un cas avec oplilaIiiiopl('';.'ie.
Les inloxicaliiiNs : alcool, nicolinc. plomii. Iiolulisme, sont pail'ois
aussi suivies de paralysie des muscles e\lrins(''(pi('s. Dans riuloxicatiou
pai' lepl(»mli. la nuisculalui'c iulriusi"'(pic es! smueul inl(''ress(''e (lUilholV).
Ces paralysies oculaii'es de cause iMlectieuse ou lo\i(pie peuveul s'accom-
paj^ntM' daulres pii(''nom('ues |)aialvli(|ucs (voil(! du palais, i'acial, uiem-
)»res sup('rieurs et intérieurs), mais les malades soni eu lii'ui'ral excMupls
de troubles cérébraux i;ravcs. Le pronostic de ces opldalmoph'^ies est
jiénéralemenl favorable; il send)le bien ([ue la lésion patlio^(''ni(pie soit
nncléaii'c dans certains cas, mais on est |)orté à se demander si dans
beaucoup d'autres, il ne s"aj(it pas de névrites péripliéri(pies. Celte der-
nière éventualité est certaine dans les cas où ces paialysies oculaires évo-
luent au cours d\ine polynévrite, ainsi (piil m'a (Mé donné d'en ()!)server
lui certain nombre d'exemples, tons lermiiK's p,ii- la i^iK'risnn.
{•ans certains cas rares, on voit évoluei- ilie/ reniant ime oplilalmo-
plet;ie ipii s(> coni|)orte connue une paralysie inlanlile en ce sens, (pi apri's
a\iiir rapidemcul atteint la majorité des nmscles oculaires, elle les (|uilte
progressivement pour rester localisée à un seul iini-^cle ipii s'alropliie.
D'après Havmond ces faits s'observeni de pi-i'iV-ivnce dans la //(/;y(/(/.s/c
infantile, c\ dans ces cas cette all'ection aurait ainsi à la l'ois une locali-
sation médullaireel une localisation prolidi(''ranlielle. (Jiiand celle derni('re
pr(''d(nnine. elle peut atliicr seule l'alienlion cl l'aire UM'^connailic la |polio-
mvélile infantile.
jtans foplil(ihnoplc(/ic nucléaire chronir/ue il faut distinguer les cas,
où la paralysie icste iimiti'-e aux uuiscles extrinsè(piesdii i;lobeel ceux an
contraire où elle n'atloinlque les muscles intrinsèijues (accommodation et
i-éaction lumineuse). Bi(!u cpie ces deux formes puissent se combiner, je
m'occuperai tout d aboi'd ici des ophlalmopiï'iiies des muscles moteurs
du j,dobe de Id'il.
l'îdin roplilaliiici|il(''L:ie nucl(''airr peu! r\vi' i-(iii(jénihilc llij^. ."i.")7).
Ophtalmoplégie externe congénitale et familiale. — il
s'agit ici d Une alVeclion rare caract(''risée par une o|ililalmopl(''gie externe
bilnléralecongénitaleet b('ré(lilaire(Crael'e, lia umga rien, (;ourfein(IS!)G|,
llenbner, li(ï; tout (11)00), Cliaillous et l'aguiez (lllO.'i . La musculature
interne — fonctions de l'iris - persiste intacte ainsi (pie la vision. La
|iatliof,'énic de cette affection est encore discnt(''e. L'intégrité de la mus-
culature intei-iie des yeux lu^ cadre guère avec riiy|)utlièse d'une b'sion
SEMini 111,1/ /</ / I I />7()V,
iMi('l)'';iin- (|iii' li-iiilcnl :'i ail-
nii'lli')' rfi'l.-i i ii>< Miili-iii's.
rniir iliHili'i's. il s'a^iniil
il iiiif li'siiiii rdii^éiiilalc,
iriiiii' soilf il'aiivl (le lU'vc-
lii|i|it>iiifiil, il'alroiiliir lii-s
miiscli's (lu ^Inlif lie liril
(iiiiirrritil.
Ophtalmoplégie ex
trinsèque nucléaire à
marche chionique. —
Ce Miiil les «as on les mala-
des |>lV'S('ill('lll If furies dr
llulrlii 11X011 I |ia II jurres à
<l)'iiii liMiiliaiili's. iliiiinaiil an
siijcl nn air ciiiliii mi. \i'ii\
iiiiinuiiili's cl lixi'M. |.,i |ii','iii
<lii IViiiil es! |iliss('-c |)ai' siiilr 11
>\r la cnnli'aclion pi-rina- i ,,- :..vv - k.„ ,cs ,!.• iiuin,,,,. ans i.. i,-,i,..,. n,,i,i.ii
lll-nltMllI rilMllal lllli clicillli' 'iioi-ligie tol.ll.> exlt-riie ac.»ni|KiKn.'.Mro|ililli;ilmu|.l.-t'ic
, 1 1 . , interne. Iloiiiiiio de trente-sept ans resté h la période
a Cll-VIT la |iail|iiCI'C ri les [iréataiique du talies par suite d'atrophie papillaire. Ilc-
Siinifils sont rt'inonlt'S- les "laïqnerioirék-vationmarcpiée.lessourcils.conséquenrc
ili' la contrartion des muscles rronlauv. (Ilicitre. ISiU.j
niiiiivi-iiifiils (les j.'l(ili('s sdiil
«•xlivinciiicnl liiiiili'- un Imil à l'ail aliciis iVov. li^. .').'> 8 . |iar coiilif les
it'llcxcs |iii|)illaii'fs à la
Ininii'i (' l'I à racciMinnn-
■ lalidii --uni finisi'PVt's.
hr li'ls svin|ilùin('s lit'
|ii'iiM'nl i"'lri's(l(''l('iiiiiii(''s
i|iii' |iai' lies lésiinis allci-
;jnaiil i S(tli''iii('ii I les
liliics — (Ml rnii^'inc tit's
liliri's — (les innsclcs
iniilcnrs du induite à IVx-
ilnsiiMi des iniisidcs in-
liinsi'(|nt's. l ne hdic ilis-
xnialiiin n'i'xislf (|n'aii
iiivfan di's niivanx linl-
liaiicscl Icin (•(inslalc en
'llcl. dans ces cas. l'ali'ii-
|iliii' des i-idlnlcs iiim'-
\ciisc- des nii\anx m<i-
Icnis.
K,u'. 559. - l^nily,,.. .le 1. III- pane g. I,e .h.-, un hou.uie ,1e |. ' „ n |, | ;, | |, | ,■ ;: i r
<|uannte-neur ans atteint de lahes à la [H-riodc prcataiiquc.
.Salpélrière. 1911.' «•xli'llir a rir M-ni'iillIl'fi'
ii'iii shMiol.ixiii-: 1)1 sysrt.Mi: .\i:ii\'i:r.\.
dans le (/nilic i:ri>i>lilalini)jin' H'MhtI I'.,iIIi'Ii. 111:11-- c'cnI h'i im [aW ti'lli-
iiii'lll rare (|ll il s'a^il l'cr'hiinciiKMil il iinr ciiinriilriirr. iriiin' MS^nrialimi
ilr tiialaiiic di' l'aM'iiow avec iiiir (i|ililaliiiii|p|r'uii' c'\liiiiM''(|ii(' iiilcl(''aiii'.
l'iiiir ma |>ail. jr ne lai ri'iicDiil ii'c (|iriiiii' l'ois dans ces condilions. Kn
i;i''ni''ial, rii|p|ilalni(i|il(''i;ic rxlciiir constilnc nui' ailcclion anlnniinii' l't
i|ni. laidiM |i(iil pcisisli'i à I l'Ial slaliiinnaiii- |ii'ndanl de Irùs litniiiics
annt'cs, lanlol an runliaiir. nr irsli' pas loralisi'-i' aux nnvanx des innsrics
ocnlaii'cs. mais ilrMcnd. ;:aL;ni' Ir linlhi' l'I jirnl alors di'IriniiiiiT siiixanl
les points alli-inls i\r^ pin'' m'iirs vaiiaiilrs. l'.llr |)('nl inli'irssi'i li's
ri'nll'CS si''c|-(''loi|-{:'S. d/'iriiiiiiin dr la pid\iiiir. ili' la ;^lycosni-iL' l'I niiMMi'
ili' raliinmimil'ic. anipirl cas il l'an! l'vilri' ilr la niMlondir avi'i' li>s |iara-
l\sirs ornlaiiTS. giMiiTalcmcid ('Icndiirs à liiMiirmip iiniins i\c nmscli's.
ipii pcnvriil l'ompliipicr li' diahi'lc pioprcmciil dil un paiTuis. mais tirs
rairnil'ilt l iilhuiniuiiric. I.rs anl(''ri''ilrnls drs malades 1 rnsri;^iirronl à l'i't
l'-anl.
I.rs li'sioiis drs novaiix iiiiilii-mnli'iiis pciiM'iil ni m' piiipa;^raiil aux
noyaux di's iirrl's luilliairrs drlciininrr uni' para l\ sir lahio-j^losso-laix n;;t''r.
nii (Micore descendre du côté de la moelle el inoilnire une atrophie imis-
ciilaire, à marche progressive, mais dans ces dillV'reiils cas. nous maii-
(|noiis encore d Cxamens analoini)-pallioli)gi(|ues précis.
Les ophtalino|iléjiies nucléaires à l'Yolnlion chioniqui' peiiveiil encore,
iiidé'|)endaiiiment des causes déjà sij^nali'ev, se rencontrer dans le /«fte.s- —
où elles sont rréqiienles et saccompaj^iieni lialpituellemenl du signe d Ar-
gvll-llidiertson (fig. .')58) — et exceptioiiiiellement ilans la sclérose en
lilfK/iies. I)ans \\i dialiète on peut observer des ophtalinoplégies nucléaires
parfois bornées à quelques muscles — droit supérieur ou inférieur. Kn
dehois du tabès, la syphilis ne semble déterminer qu'assez raremeiil des
paralysies nucléaires, au contiair 1 \eiia à pmpos des ophtalmoph'gies
et des ])aralvsiesd"origiiie basilaiie. la s\p|iilis ejieà Imil iiislani en cause.
Ophtalmoplégies et paralysies de cause basilairë. — .V
la base du crâne, les libres nerveuses mohices destinées à I iril et émanées
lies iiovanx bulbii-proliibéraiiliels. se rasseiiiMenl en cordons sous le nom
de moteur oculaiie exlerne, palhi''liipie el iiioleiir oculaire coiiiliniii : ce
dernier iinilieiil inui snilenieiil des libres ilesliinTs au releveiii de la
pau|)ière, an droit inférieur, droit supérieur, droil iiileiiie, pelil oblique.
mais encore celles destinées au muscle ciliaire el an spliiiicler de la
pupille. Il en ri''siilli' que 1res sonvenl les h'^sioiis qui alleindioiil la
III paii e II apperiiiil iiiin snilemenl la miiscnlahire exlerne. mais encore
la mnscnlaliire iiileriie de l'ieil: ri-i'ipiemmeiit aussi plusieurs muscles
de lieil iunerM's par d aiilres |iaires seront intéressés: enfin leur para-
Ivsic sera sonvenl associi'e à celle d autres nerfs de la base du ciàne
lésés par le même processus pathologifpie. el Ion nbservera alors des
Ironbies fonclioniiels dans le domaine du nerf iipliqiie 'bandelette
iipliqiie on cliiasmai, du trijumeau on du neif olladif.
Les paraivsies de cause basilaiie suiil suinenl limiti'cs à un seul ciilé:
mais. ntiniiK' il (•\i>l(' îles ii|ilil;iliiiit|ilc^ii'> iiiiili'iiiit's iiiiihilii .ilis. ce
r.ii;iilric lie l)i- on (rmiil.iir'i.ililr ne xiciil (lu'cii si'iimilr U'^iw. .m |iimiiI
lie Mil' lin iliii^iiiiNlir |ii|iiiH|'ii|i|iii|ii(' ilr iii li'->ii>n, l'I liifn ii|ii l'-s n-n\ i|ni
uni i'-!r inilii|ni'-> |ilns liinil l'I <|ni sont li.isrs snr le nniili* ili' ilisli'iltnliini
cl li'>« ;i»iici;iliinis dr n-s |lil^;ll^^l^^.
Ufihltllinoplrijii's ri iiiiniliinlcs ilf idiixr nrhildii' — Klli'> miiiI ^l'nr-
i.'ili-nit-nl ilni-s i'i ilt>s Iranni.ilisnn-s un à lirs |ii'iiilnrliiiii> |ialliiilii^ii|ni'>,
Innii'ins, iM-riiislili-s. jilic('>. in-iniiri-a^ics, cIci i-l s"iicciini|iii^;ni'nl son-
\rnt dVxniililalniii'. l'ai' riin>i'<|in'iil. l'Ili's m- iMi-snili-nl liirn pins l'iv-
i|iii'iiMnfnl sons les lirlinis il'uni' aIVrcliiin rliirnr^irali- i|iii- il'nnr alli'rlinn
ncrxfiisf.
Ih's ir-sions M//(//(7i7/V/i(i'.s- >ii'';;ranl à la pailii' |piis|ciicni(' ilr lnr liili', an
niveau ili' la Irnlr siihénuiilalf |mmi\i ni allrimlii' Iimi> les in';;anrs passant
par cfllc iV'fiiiMi. Il l'U ii'-snllr nnr iijtliIttlmiiiiU'tjic seiisiliru-iiKilrirr
Inlitir iKoclinn-ltnvlLiiicaMih.
Paralysie des muscles externes de 1 œil dans les diffé
rentes affections du système nerveux. — Lrs incniiniili-s
tmiiiis cl I liniiiiiiiiis ilclciniincnl pinli'il ilcs cunliailnrcs passaj;t'ics cl
niiiliilc> (lc> innsi-jcs tic In-il ipic ilcs paralysies ilni'alties. On pcnl ilans
CCS all'ccliiins uliscrvcr la ilévialion ci»njni;iiéc ilcs yeux, l'ar conlic. les
nii'itiiii/ilfs liasah's snnt une cause assez rré(|iienlc ilc paial\sic> oculaiics
cl ici la sxpliilis est très snnvcnt en canse.
Itans \n inriuiK/ili' liitiiTcKleuse. nu (ili^ci\c il après UiIIkiII. \:\ para-
lysie (le rocnlii-iniitenr ciinninni ilans 1"J pnui- 100 îles cas. le |iliisis isnli'
ilans '2S poiu' 100 des cas, la paralysie (In nerf iniiteni- ncnlairc externe
se renciintre dans l.'i punr 100 des cas cnviritn cl crdiu la di-vialiiiu
cnnjnf,'néc des veux dans 7 pnnr 100.
Itans la mcnin(/ile cérrltra-xpiniilc fpiilriitiijiic. ic^ paral\sirs ii(iil;nrc>
s'<)l)servent environ dans IT) pour 100 des cas. La plus rréipu-nti' est celle
lin nert'niotenrocnlaii-c externe. l'I ce l'ait s"expli((uel'acilenicut pai- le Ion;:
lia jet de ce nerf à la liase du cri'inc. i.a paialvsic de la 111' pairi'c^l lii'aucdiip
pins larc.
tj'esl é^'alenient la M' paire ipii est la jilns souveni prise dans la nii-iiin-
gile piirulenle (l'origine uli(fiie. Li's lapports intimes du iiei 1' nioteni' ocn-
lain> externe avec la pointe du rocliei-. expli(|ueid lu l'iéipieiMede sa jiara-
lysie. Il |M-nt être l'acileinent eonipriini' à ce niveau pai- nn exsudai
nii''nin;.'é. Un peut duilleurs (dtserver celle paraivsie an cours des otites
pnrnieides sans coniplicalions nii-n indicés: elle disparait soil sponlam'--
nient. soil après inteivenlion cliir'ui';,'icale. La paialvsic de la\l' paire
dn côti' de I otite, accoinpa^ni'c de ci'-pliali'v viidenle. constitue le .•>■////-
il rouir ili' Grailrniiji). Les parahsiesde la III' et de la IV' paire sont licaiiconp
pins rares. (In peut oliscrver une oplitalinoplé;.'ie complète lorsipic la
nii'-niii<.'ile otii|ne se compliipic de tliroiulMiplili'liile du sinus caveriirn.r.
Kntin c'est encore la \ I' paire ipii est la pins soinenl inir-rcssi'-c dans la
inruiiiijilr ilinniiiiur cl dan>> 1 liiiilriirrjilnilir iriitlioll'i.
ii'ts shMiiii.ocii: 1)1 s)sri:Mi: .\i:ii\i:i .\.
l'dviiljixics tics lier/s oculo-molciirs xin^rcnaiil au f(iin-s ilc iiiodifica-
vdlidiis (linis l'clal de In voie reiilialo-i-iirliidirinif. — Ces |i;ii;il\sii's oui
('•h'' iili-.('rv(''i's dans la iitéiiiniiile iWir sériiiiir i Sicard i. ( Mi sail (pa' les iiijcc-
liciii-' (le (li\('rs sériims |ii'()V(M|U('iiI une r(''ailiiiii iiir'iiiii;^(''c plus mi iimiiis
iiilciiM'. I-; Iles uni ciicorc T'h'' loii-Nlali'cs à la su i le ilc la riicldinicsllicslf —
<iicaiiir. slcivaiMi' — cl au cnui-- du liaili'iucul dr la ui''\ lalj^ic Faciale
par les iniriiloiis d iilcoid. I!llcs sui\ icnru'ul (|U(d(|n('s jouis après l'inho-
diiclion dans le li(|uide ré|)lialo-ia(dii(lieii de séruui un de la sululiuii
niédicaineiUeiise. sont Iransiloires cl sièi;eiit smtiiul sut- la M' paire et
<'U pai'tieuliei' colle du eùlé j.'anelie. l.iMir palhoijéiiie esl ruccue jien euu-
luie. (hi a incriminé Taj^ienl loxitjne agissant dircHlenienI sur le nerl'.
mais l'upinion la pins généiahMuent admise est qn (dies sont la consé-
(pici}ce d'Lnu^ réaction m('ning(''e lét;ère. Toulelois celte li\|i()llièse, pas
plus ipie la |)récédent(>. ii"ex|di(pic piini'(pi(ii c'esl prescpie exclusivement
le iierl' uioleur oculaire commun el sui Ion! icliii du (ôtc gan( lie (pii est
alleiiil. (In sest aussi demaiidi'si les paralysies oculaires du diabéle qui.
elles aussi sont fugaces et temporaires, |)orleiit tout spécialement sur la
Vl"paireavec prédominance égalemeiil [lonr le ci'ili' gaiiclie.iie renliaiént
pas peut-être dans le même groupe de laits.
l'ardhjxie générale. — (Test surtout au déliiil de celle all'ection, que
Ion |ieiit oliserv(M' des paralysies des musides des \eu\; elles sont soiiyent
passagères. Leur rn''(pieiice esl iiicoiupaialdemenl nniindre i|iie dans le
labes.
Paraliixies bitlbaires. — (In a sigiiah' la païaUsie de la \\ paire dont
le noyau est très voisin de celui du l'acial: plus rareiiieiil on a conslat(''
la |)aialysie de l'ocnlo-moteiir cominnu : eiilin (iiiinoii el l'armenlier ont
ih'cril un cas d'ophtalinoplégie tolaleavec paralysie glosso-laliio-laryngée;
on a parfois constaté le ptosis. Ces faits sont l'orl rares el jusqu'ici, la
paralysie des muscles des yeux n'a guère été ohseiM'e (pie dans la ;;«;•«-
hjxie hnlhaire infantile, familiale et dans la ixirali/sie hulhaire aslhé-
itique. (Vov. p. 15G et lî)8. Hans la iiarah/sie labio-riliisso-laningée de
lliwhenne (do ISoulogne), (]u'il s'agisse de la fornie piimilive ou de celle
<pii accompagne la sclérose latérale amyotropliiipie. roplilalmcqdégie est
exceplionnidle, pour ma pail je n en ai (diservi' (iniiii seul exemple. Kniin
tiaiis la paralysie pseiidd-biilbaire d'urigiin' cncliydlc I intégrité des
muscles des yeux est une règle à la(|U(dIe je n'ai jamais vu d"exceptions.
ilans la mirinqoimjélie, les jiaralysies oculaires ne soni pas très rares
— '_>i fois sur '20(1 cas (Sclilesinger). l.a |)lus fréipiente esl celle de la
M' paii'e, les paralysies dissociées et surtout associées sont heaueonpplus
rares. Assez souvent passagères an début, elles deyieiinent permanentes
parla suite. Fdies relèvent de Textension delagliomatoseà la proliiliéraiicc.
Polienréphalile inférieure aiguë [farniea hémorragiques el in/ec-
lieuses). — J'ai déjà parlé du pronostic souvent si grave de cette locali-
sation des lésions bulbaires, (|ui se traduit par une opiitalmoplégie pro-
gressive suivie ou non daccideiils hulbaires morhds. .1 ai inentioime
é'galemeni les formes clironiipies mi snliaigin's de celle all'eclioii, don! le
<h:\ii<ii.i».ii m / I n-iii\. iii'>
tv|if i-s| If ('a>< i'a|i|Mii'ti'> |iai' (lavrl. ri ijui s'iirt'iiiii|i,'i^iiriil clr ^ixiiihiIi'iuc
iiiviiii'ililr fl se Iniiiiiifiil siiiim'iiI aijs>>i |iar la iiiiiii.
Italie la mtilitilir ilr (Irrlirr. — rrrliijr iKirali/stiiil . — i|iii se raïailr-
riscpar la |tni'alvsic des cxlfiiscins cl le vcilij;!', les Ii'imiIiI<-> (iciilain-s. le
|ilosis, l'Ii'.. viii'\ iciiiiciil |iai' all.'ii|iii's snrccssixcs ; à l'iuM'isr ilfs cas
|tlV'cctlciil> le |ii'iiiiiislic ici c>l l'aviiralilc. i\i>\. Miihnlir ilr (il^|•lil^|■,\t.^)^\'>.\
>icl<'n)sf fil iiliKjiirs. — - Sur |(MI cas de scici'tisc en |ilai|iics, I lilholV a
IriMlM' 17 cas ili* |iai'alvsic ilcs muscles de lieil : dau> la un il lie de ce> cas la
paralysie élail de cause uucléaire. L'n<'ul<i-uiiileur e\lei'ue sérail jiaralvsé
deux fuis plus souvent i|ue le nioleur coiunuiu. On cnuiiail. dans la sclé-
rose eu |da(|ues, deux cas d'o|dilalino|d('-^'ie exierue lolale, uii cas de païa-
Ivsie doulde du nerf uioleur oculaii'c coiiuuuii ll,iow\ille|: euliu ou pi-ul
«disei'vcr dans celle alVeclioii la (laralvsie de la cou\er;;ence. jtaus la sclé-
rose eu |ila(]ues. les pai'alvsies des nuiscles ocnlaiies peiivenl étie passa-
•jèrt'S. I.e uvsla;^uuis de la sil(''rn>e eu phiipies sera (''luilii' pin-- lniii.
( Vov. yiisliniiiiiis.)
ftihrs iliirsiil. — Les houilles de I; lililé dii ^Inl,,' de I o'il -mit dé-
plus rré(|Meuts dans le lahes. Au début de rallection un cili-erve des para-
lysies asstv. souyeul passagères, d'aiilres l'ois di'linilives.
Les paralysies ilu déliul altaqueraieni plus rri'ipieiuuieid le nerf iimleiir
oculaire exierne: pins lard, au coutr'aire le nerf uiolcui' oculaire cnui-
iiuui ipii seiail le plus souyeul intéressé; les paralysies du pallK-litpie.
sont les plus rares. Les lésions penyr-ut être iiiiatr'i'alcsel alVecler I aspect de
l'iiplilaluioplé}.'ie extriusè(pie luicli'-aire. Il ordinaire une paialysie de la
pupille pour la liunière — si^ue d"Ar;.'yll-llidterts(iu — l'I beaucoup
plus rareiiieul pour racconuiiodalion. yieut coiupliipiei' celle des nuiscles
externes.
Les lésions sont siiii\eiit nncit'airc-. mai- mi a piililii' de- ca- un les
uovaux étaient sains cl le> iieris pi'riplii'riipies seul- li'-é- illejeiinc et
l'elreu), et d'antres où il existait di-s lésions de coiupressiou portaid sur
les racines liiéyrile radicnlaire Iransyerse. l!l. Vincent i. Le l'ail ipie les
paralysies oculaires du lalies sont souyeul Iraiisiloires, luoutre du reste
i|ue dans cerlaiiis cas elles peuvent releyer d'une lésion |iéripliériipie.
Les paralysies ociilaii'cs scnit excepliouiielles dans la iiuiladir ilr Fricd-
rricli. ce|iendaiil Iteiuak a oliseryé' un cas de ptosis accompa;:né de
diplojiie et (Ippeulieim un ptosis uiiilatt'-rai dans la même all'eclion. Le
iiysla^'iuiis y e-t par contre très Iréipieiil. si ce u Csl constant.
/.c ijitilrr (■.riifihliihiti(iur peni s'acconipa<;uei- de siralii-me Irau-iloire.
prolialdciiient dl'l à des spa-iues des muscles de l'ieil.
La iinjd.'itlu'iiic iisriiihi-iiarahilùiur i syndrome d'Krli-lioldllam i eiitrai-
uanl des troiildes luoleurs dans le domaine des iierl's du Imllie de la
protulK'-rance et du |iédoncule. amène des trouilles |iari'-liipies au iiiyeaii
des muscles de I o-il. lis ciiiisisleut eu ptosis uni- ou iiilati-ral en une
op|ilalmopir-;:ie exierue rarement complète, la pan'-sie ne t'rappaiil ;;i''ué-
ralemeiil ipiuii certain nomlire des muscles extriusè(pie- ili^. •2\ et 'J*Ji.
Ces pare-ies préseulenl la varialiiliti' ipi'uiil Inu- li'- IiiimIpIc- nioleur- île
iiiio --iMKii.oi.ii: 1)1 sysii-Mi: M-.iiri.rx.
la iiiva^llii'iiii'. Ile nCsl pas uni' |iai'alvsii' à |ii ii|ii'nMi'iil |iarl('i'. mais iiiic
l'ali^aliilili'' plus jifaiidc des innsclcs.
I.'nitldlicrilf. noiaiiiliicill rcildaih'Tili' ainihililKiiic des ailrrcs de la
hase (lu ciàiic, |it'iil di'lciiiiiiicr des |iaralvsii's des iiciTs ciàiiicns. en |iai-
licnlicr des iiciTs iiinliMirs de I Hil. ijiii sr Innivriil ainsi |iiivi''s de I ini-
^alioii sanjiiiiiic iK'ccssain" à Iciii Inm liiiiiiicinnil.
|li' |i('lils (incvrixDit's di' ces ai Irics |i('ii\rid i^alciiiciil (•(iiii|iiiiii('f 1rs
liiiiir> iicivcux et eu drlci iniin'i la |iaialvsir.
I.a lliromhosr ilrx xinns curcriii'ii.r jpi'uI di'lci iiiiin'i la |iaialvsM' du
iiiiili'iii' (iciilaii'C ('oiniiinii cl du iiiolcnr (iciilaii'O cnIciiic.
I.a sj/itliilis (le l'cmcpluiU'. ciidii. est une caiisc Irrs rn''(|ii('iil(' de païa-
lvsi(!s des imisclcs des snw. Dans ce ras le indicni midaiie ('(iniiiinii
osl pi'is licaiiionii plus t'i(''(picMHii('Ml (pic le iinili'iir uiulaiic cxIitiic cl
siiiiiMll ipic Ir pallii'liipir. C.rs paialvsics mmiI i^i'iirTalcinciil de cause
liasilaiic cl diMcniiiiiccs jiar des Ii'skmis de vidsinaj^c i iii(''iiii|i^ilc.
jioiiiiiie. el(.i. Les lésions iiiK'léaircs par niiilre paiaisseiil plus rares.
(Vdv. plus liaiil Uiililaliiioph'dics uiiclédires.)
Mif/rfiinc (ijilh(ilni<)j)l('<ji(iue. Parali/sic n'cidivarite de la Wl' paire. —
(À'Ile atleclidn (pii es! l'orl lare el s'oliservo siirtoiil ciiez les siijcis jeunes
et les ent'auls, esl caraclérisée par une liéiiiicranie l'aisanl place à iiiie
(iplillia!iiiii|il(''t;ic iinilaléiale siégeani du iiièiiic cùlc. l,e iicrl' luolciii- ncn-
laiic ciiiiiiiMiii seul csl paralysé el e'esl hinjonis le iiicnii' (pii se prend à
clia(pie allaipie: il cxisle du strabisme cxlcnie. de la diphipie. de la
mvdriase avec perle des réflexes à la lumière el à raccomniodalinn. (■elle
paralysie est passagère mais, les accès se répélanl, (die finil par èlre
plus on moins durable et ralVectioii |ieiil alidiilii à une paralysie per-
sislaule de ce nerf. Il est très rare (pie daiiires iieiTs il\'. Vl' paires)
|iai'tici|ienl à la paialvsie. Géuéi'alemeut la III' paire esl prise en entier.
Paii'ois la musculalun> interne esl respectée. On a sif^ualé dans (]uel(pics
cas une aneslln'sie dans le domaine de la lnaindic oplitalnii(|ne. l>ans
rinlervalle des attaques l'o'il est normal. (Jiiebpierois ce|)eii(lanl il |ier-
sisle un peu de laildesse de la musculature inleineet du dioil supérieur.
Il aiilres trouilles moteurs moins caracléristiipies el moins fréquents oui
été iiolés : lrcniid<'menls, convulsions, paralysies plus on moins com-
plètes alteignani la lace, les memltres : liémipléi:ie Iransiloire. etc. I.a
migraine oplillialmoplégique esl produite géuéialemeul par des tumeurs
ou des exsuiials méningés de nature sypliiliticpie ou tuberculeuse sié-
geant à la base du crâne, (l'our la iiii<jvainc ()plilahni<pn', voy. p. 7i(l.)
NcJira.sllii-iiH'. — On la vue se coni|ili(picr d insiil'lisance des muscles
didils inleiiies. mais le fait est fort rare et il s'agil sans doiile (riiiie
(duicidence. ll'ans / //i/.sVc'r/c on |)eul observer, ainsi (pn' je I ai iiidiipK'
pri'c(''deninienl. des spasmes des museU's des yeux.
Contractures des muscles des yeux. — On penl ( ilei. ( oniii xemple
de ces contractures, le stialiisme passagei' et \ariablc. ipi Un (dtserve
dans la période aiguë des mriiiiKjilex. ou encore les spasmes musculaires
de l'hiixtrrir.
<h'uii>i.(ii:ii iii: / I I /v/o\.
Il l'sl ('ci't.'iiii (|iii- lir,'iiir<iii|Mlc |i.'ii'.'ilysii'S(li>> innscli-s nriihiiifs |)rii\i'iil
> .'ii'('iiiii|iii^ni'r ilr l'onli'iii'liin' (11111 iiiil.'i^niiislr. |iiii'r\('Mi|)lr, l;i |iiii':il\sii'
lin ilntil i-\liTiir sr i'i)iii|ili(|iii> ri'i'>i|iiriiiiiii-ii( ilc rniitracluii- ilii iliiiil
iiili'iiif. i\ii\. li;:. .Mid.i |l.'iii> liirii ili-s ras il nVsl |i.'i> loujniiis l'acili' ilr
ilisliii^iiiT cnli'c la |iai'alvsic il'iiii iiiiiM'Ir fl la CDiiliartMi'c ilr siiii aiila-
^Ollislc. l'cllI-i'-IlT II a-i-iiii pasicilll Miriisaiiiiiu-iil riiiii|ili- iIcM-iiiilrarliiirs
(les iiiiix'lo tii'iilaircs ; lii>aii('(iii|i ilr ili|il(i|iii-s |iassa^i''r<'s. iiinltilo, à
i'aiarl(Ti'> aiinriiiaiiv. |iarais-
sciil mirii\ s'c\|ili(|iiff |iai' la
niiiliailiiir iliiii un ilr plii-
sifiiis iiiiiM'IcN. i|ni' pal la
|iai'alvsic ilc Iciii^ aiila;:ii-
iiislt's.
la déviation conjuguée de
la tête et des yeux (Vnl|iiaii
i-t l'ivvnsl. |,S(iS| irsilllc snil
iriiiic l'Diiliai'liii'i'. Miil irniic
|iaralvsii'; clli' |i('iil sncct-ilcr
il ilivcrscs alliTaliniis ciici'-
|>lialii|iii'>. lii'-iiiis|ili(TC
( r-n'liial. (•t'i'M'icl. pniliilii''-
rancf. — iitilaininriil aux In-
iiinrra>.'i('s. Lainlnii/v es! ar-
rive aux cniiclii^iiuiv ^inx^iilc^
l'clalivciiii'iil à la valeur
sr>inii)li>^'iipifili-i')'s\iiipli'iiiii' :
I ' lu inaladr t|iii litnriu'
les yeux vers ses incniliio
loiivnisrs, (>sl altrini d'iinr
lésion lii'>iiiisplii''i'iipii' ili' iia-
Inif iirilalivc:
'1" In inalailc i|iii ili''tiiiii'iii'
les veux de ses inciiiliics para-
lysés, est allcinl d iiiic li-siim
<lo iialniv paralyliipic:
5" l n malade ipii Imirne
ses yeux vers ses inemltres'paralvsés, esl alleini iriiiie li'siini priiinlir-ran-
lielle de iialnre paralvliipie :
i' In malade ipii di-lniiriie les yeux de >e> iiieiiiliif^ nunnUé- esl
alleini dune li-sion pniliiliéranliidle de iialiiie i'iiiiviiUi\e.
La déviation coniiii^iK'e esl un svmplome oïdiiiaire daii- lipilepsir
eoiiirali- on jacksonieiiiie il.andoiizv). |-'eriier, l.aniloii/.\ . (iiassel. WCi-
iiirke. Ileiisilien plaeenl dans le lolinle parii'-lal iiili'i leur i pli eonrlie el
^yriis snpramar^iiiall le sié^e de la repivseiitation corlieale des iiHinve-
ineiils de la lèle el des yeux. Par conlre, llorsiev dia;^iiosli(pie une lésion
du lidie tVonlal lorsipie l'allaipie d'i'-pilepvie iaiksoniinni' ili'liiile 'pai la
KiH. iitiU. — Striibisiiie interne excessif par parnlvsic df l.'i
r>* paire droite avec contracture secondaire du droit in-
t«'rne du môuie cAlé. Tabétique de quarante el un .in$.
aniv<5 ,'1 une pi'riude d'incoordination moyenne. (Ilioé-
Irc, ISKI.)
115-.' ^i-MKii ni.ii: m <)sti-:mi: M-nri-i \.
il(''vi,ilii)ii cinijnj^iici' ili' lu tcli' l'I des veux du (('ilr (i|i|)(isr'. Mills, ,111 idiiis
(111111' ii|ir'i"ili()ii. (II! iivdir olilciiii une di-viiilioii iicllc di> la tiMc du ci'ili'
n|i|iiisi'' en (■•It'cliisaii! la pallie pusIériiuirL' de la dciixièinc cirroiivolulidii
IViiiilalc. Il r('siill(' lie iiinidiicnsL's ex|)érieiic('s laites sur l'aniiiial, eu
|iailiciili('r sur le siiij^ic, iiiiil existe (^11 léalih'' deux zones eoilicales, l'une
anl(''i'i<'ure. laMlrc pdsIériiMire. doni l'excitalidn prii\ii(|ne une di''viMlion
(■onjnj^aiée des yeux avec rolalion de la lèle du nWr dpposi'' ;iu |)dint excité
(li^-. 'fl el i'J). I,a /.diie anh'iieuie du lidiilaie seiail seule niotrico et la
di'-vialion cdiijufiuée des yeux el de la lèle — Idujduis transitoire —
ednslali''e dans les lésinns. en j^i'-néral iirdl'oiidi's, du lehule pariétal inl'é-
rieui- serait un syinplèine iudircrt de h-sieii eu loyer, dû à l'évoratiou
dune sensation visu(dle eu audilive. par suite de l'irritation ou de la
destruction des faisceaux visuel cdriical et auditif corticalsous-jaceids au
pli cdurhe du au ^vriis supianiar<^iuaiis. Cliiray (l!)li) a lapporlt' lui
ca-- dans le(piei la lésion siéj^a'ail au niveau de l'inseition du |iied de la
deuxicMne circonvolution frontale sur la frontale ascendante.
Pri'vost ( l!K)(l), i-e|irenant lélnde de la déviation cdniu;;U(''e. cdulinua
les idées de l,andouzv sur le sens île la d(''\ialidu de la télé el des veux,
selon (pi'il s'agit d'une li'-sidii destiuclive un d luie li-siuii irritalivc. (Ici
auteur fait rernar(pier eu outre i|ue « les centres corticaux dont l'éleclri-
salion provocpie une déviation conju<;uée des yeux et une rotation de la
léte, ne fournissent pas une iider|)rétatiiMi complète des phénomènes de
di'vialion des yeux (|ui accompagnent les lésions de l'eneéjjhale ». Pour
i'révost enfin, les li'sions de la proluliiTance ipii atteignent le noyau de
la (')'' paire |)ro\n(pienl une di'sialion des glolies oculaires qui ne présente
pas les mêmes caraclèics ipie ceux (pie 1(01 observe à la suite des h'sions
de l'encéphale, et (pie les altérations proluhéranlielles ii"expli(pienl pas.
Pour fiard (de (ienève) la déviation conjugiUNi de la lèle et des yeux est
due à une héinianopsie du rùlr paraivsi'', et le malade, pai' un mouvement
suhconscieut (■(uninaiKh'' par les muscles du ( oti' sain, icgarde du c('il('' on
la vision est conservi'c.
.l'ai puldi('' avec lloussy (llMIj) rohservati(ni suivie d'autopsie d'une
lii'iuipl(''gi(|ue aveugle de naissance;, piésentant delà déviation conjugiK'e
de la tète el des yeux vers la droite; celte observation prouve rpie si
riiémianopsie est un phénomène fréipiemment associé a la déviai imi cou-
juguée, (die n'eu est pas néeessairemeni la cause.
Nystagmus. — l.e uvstaginus, véritable Iri-mblcincnl associe des
inus(des oculaires, est généralenienl consécutif à diverses alfeclious du
|)reiiiier âge (laies de la c(U'n(''e, lésion des membranes |)rofon{les, vices
graves de réfraction |, ayant ctM-i de c(MUinun enlie (dies, qu'cilles entraî-
nent une (hVhéanee considérable di; l'acuité visuelle. .V C(jlé de ces nys-
lagnnis d'origine oculaire, il en est d'autres dont la cause réside dans les
rentres nerveux Itiibercnles (piadrijumeaux, couches optiques, coips res-
tiformes, cei'velell, sans (iiie du resie on puisse eni-ore préciser le véri-
laltle mécanisme de ces monvemenls anormaux, lùiliii, il est des sujets
-iMiDi.iinii: iii. I A I Kin.x. ii;,3
i|iii. sans Irsinns (icnl.iiirs, siiiil allcinlv «le misliKiiiius iiiiiiii'-iiilul .
Ilii a |iii i)|ist>r\t'r du iivsla^iiuis dans la nii-niiujilt' (ii()iir à lilri' ilc
|)h('-iiniiii°-iic iKissa-^'cr. Ilans la si-lriosr ni iiliK/iies. il cxislc lirs IVi''i|iiriii-
iiii-iil nii iiysla<;iims lie aii\ iimiiim'iiii-iiIs vdliiiilaircs îles vciiv, miiIiiiiI
iliiiis les |Misili(iiis cxltriiK-s ilii i't>^ar°il. Ijiiaiiil. ilatis ci'llr alVcrlinii. le
iivsla^iiiiis i-sl ('(iiiliiiii (i-l i-cst là un l'ail cM'i-iiliiinnrli. il snail di'i à un
rt'rlain di'fiiv de pairsic des muscles nculain's.
Ilans la malndiv de Frieilri'icli, on Irduvf nn n\sla^inus aMalii;:iic à
fclui de la scItTiisc rn |ilai|ni's cl se prnduisant uni(|U('nicnl à liirrasinn
des niouvciniMits vidonlaiii's. Knlin le nvsla^nuis a élé «disci'vr dans
iiut'li|ui's cas di' .s'i/;//i(/((;;(i/«7/c. {(ans celle deiiiièie alVection, du resle.
les seciiusses nysta^iniiluiiiies n"a|i|iaiiiissaut (|u'à la liniile exliènie du
■'(■•jard sont lieaucoup plus t'i'é(|uenles (|ue le nvsla<^nius |ii'i)|ii'enienl dit.
Les secousses nysla^iniliirines |ieiivi'ul i-ncmc se l'enciudi'er dausie /«/x's.
I,e nyslafjruus peut encore èlie lii'lri inini' par des lésions uiiriru-
lairc.s. soil de la caisse du tympan, suii ijn laliyriullie. iVéïpiemnieiit
il succède il des irritalimis rni''(anii|Ues pnii.inl sm- des parlies |iroriiii(les
de l'oreille.
Le iiystajimus onlin peut èlre piiivoipic' à Vrlut iiliiisiDloi/iiiiii- par dil-
IV'renls pi-ocêdés. mouvemeni île rotalion du siijel, l'ieclricité, injection
deiiu iliaude on deaii l'ioide dans le condiiil aiiditit' exleriie. épreuves
de Itarany. Ce nysla-;:iiiiis est |irodiiil par le déplacement du liipiide
endo-lymplialiipie dans les canaux semi-circulaires, et il comprend :
IHIP déviation lenle dans le sens du coniani eiido-lvmplialiipie. suivie
(l'une déviation ljrus(|ne l'ii sens contraire. L'examen de ce nvsta;.:iiius
provmpié a pris une importance considéraltle dans rexploration de
roreilli' intei ne et on parliculier de l'appareil \estiliulaire. (Vov. Vi'vtiijc.)
Sa reclierclR' est très importante pour dilléieiicier l'ataxie lal)vriutlii(|ue
de l'al^Txie céréhelleuse. Voy. Alarir htlnirinthiqui-, p. i'J9.
.le mentionnerai enliu le nystaj^nius oliservé à la suite de lésions lidii-
inntiqui's portant sur le eràne, et le nystaninns des mt/iei/r*-.
Le nijsldiimiis drs mineurs consiste dans des inoiivemeiits de rotation
et dans des oscillations des plobes oculaires el se produit dès ipie le sujet
ie;;arde en haut. Leur iiomlire varie de IM» à 500 |»ar minute (Hiillen).
Il existe une certaine relation entre l'état frénéral el l'intensité du
nysta^'iuus qui est iraiitaiit jiliis prononcé ipie l'individu est plus
alVaildi. Il est aiifiiuenté par la l'ati^'iie. les émotions. L'action de la
lumière, l'obscurilé, nue lumière trop lorle. prodiiisenl l'iiccès de
iiysta;.'iniis. Cet accès peut étie assez inlense pour troiihler complètemenl
la vue du mineur et l'oldifier à s'arrêter dans son travail. La cause du
iiystajiuiiis des mineurs parail tenir à la |iosili(in accroupie on loucliée
dans laipielle se trouve l'ouvrier, dont la tète est abaissée peudaiil qu'il
travaille, el. plus la tète est pcniliée en avaiil, plus l'o-il doit se porter
eu liant. Pour Mlle loteyko, le nysta|,'mus des mineurs serait un lie ou
une crampe prol'essionnelle exigeant |ioiir sa |>roductioii un terrain
névropatliique.
HuEHiMi:. — Séniioto^ne. 75
sfMtiii.daii: ni sysiiiMi: m:iu i:r\.
Exophtalmie. — Sii/ncs de Gracfe, de StcUwug. ilr Mohiiis. il,-
h'iclicr. — l.'c\o|p|il,iliiiii' (le cause norviMiso csl caracli'iiNliiiur : ildi-
iliiiairc, mais non pas nércssaircnicnl, rllc csl liihih'ialc; clic s'accdiii-
|ia^nc (ri'larffissi'incnt de la Icnic |)al|H'lii aie, de sciii,. iju,' |;, rdiiu'c est
tiMijonrs |dns dcciMivcilc i|uc clicz un snjcl ikh mal.
I,"('\(i|)ldalinic csl rt('(|nciilc mais nnllcniciil ((inslanlc. dans le ijnUrr
dil i:r()plil(iliiii(iiie nu maladie de liasedaw (tiji. ')17 cl àlil|. Kllc pcnl.
dans celle allcclion. clic excc|ilionncllcincnl nnilalcrale. an dél)ul snitont
I lii;. ~)|S . hans les cas or-
dinaiii's. c l'sl-à-dire avec
c\(ij)lilalniie liilah'raic. il
n csl pas rare de \nir ini
ici! pins sa i lia M I i|nc
raiiliv. Ilans je n,,i|ie
c\()|ililaliniipie l'iHi verlnic
palpidii aie peni paifiiis
clce I les I ai'j;(>, inènic
ipiaiid les «îlobes oculaires
ne sdiil pas très saillants.
l'enilanl le sonnncil les
veux siml inconiplèteinent
Ici mes cl |)ailanl ex|i()sés
a la ciinjonclivile.
S()n\cnt l'exoplilalniic
nerveuse existe avec le
sifiiK- de Graefe. Ce signe
ciMisisIc en ce cpic, dans le
i-c^ard en lias, la paiipièl'e
supiTicnrc n acconipajine
pas, un n 'acconi paijne
(|u'i n c(irn|iièlcuien t le
glolHî oculaire qui reste
aniirinaleincnt découvert.
IJi daulres Ici mes. lesujel
en baissant les yeux ik; baisse pas les paupières, d "où une expression
élrangfMlu regard (lig. 5()'2).
l,e signe de (Irael'e n'est jias coiislanl cl il csl independanl du degré
d intensité de rexoplitalinie: il penI nieine se nionirer dès le début du
svndroine de liasedow, alors ipie l'ccil c^l à |ieinc saillant. I)e incinc
on le l'enconti'c dans des cas on rexopbtalinie est peu prononcée,
tandis (|u'ii peut l'aire dél'ant lors(|ue les yeux sont 1res saillants. I.e signe
de (ii'aeCe peut se rencontrer dans la parahjsie verticale du l'eç/nrd (voy.
p. 1 159) et. d'après Sbarkley ( ISOO), il s'observerait cliez les sujets nor-
maux dans la proportion de *2 |iour 100 environ.
i.e sir/ne de harliev | lOlO) est un symptôme palp(''iiral ii-i'-ipienl cl
précoce dans le goitre exoplilaliniipie et il appaiail a\aiil le signe de
Fif,'. 501. — Exophtalmie dans la maladie de Hasedoi
llil-mc malade que celle roprésenlée dans la ficaire 517
^1 MhilMtiii lii I \ I /-/'».\.
(ii'iit'lr. Un II' l'i'clifi'i'lic iiin<<i : on Lui li\ri ;ui niiiLdc un nlijt'l iiliin'-
lnii'i/.i)nlaliMUi'nl iIcMinl lui. Ir ilui^l |iai' i'\i-ni|i|i'. ri nu lin iin|ii'iuic des
iuuum'uk'mN i'.'i|iiilrs tli' liaul en lias cl de lias en lianl. <hi l'iiuslalc aliii's
i|U(' la |iau|iit'i'i' >u|M''i'icui'i- ni' ■- ahaissr |ia^ i>n lui'ini' Iimu|is i|Ui- li' ;;lulif
iicnlairc; il \ a, sumuiii' Imili', uni' icliailinn iniiiiirnlani'r ilr ri'lli-
|iau|MiM't'.
I.a ('l'Iiailiiiii lie la |iau|iii'i'i' -.u|M'iii'ni c |ii oilui^.inl li'^ ^i;:nr> ilrliiaclr
cl lie kiii'lii'r l'^l ililIV'i't'inuii'ul
iiilt'i'invli'c jtai' li's auliMii's.
l'uni' les nus. il salirai! ilini
s|iasiiii> (!*> rorliiculaii'i'. |iiiui'
il'aiili'cs tluMC rrli'acliun spas-
ini)ilii|ni' lin irli'M'nr ili' la
|iau|iit-i'i-. (j'Ili' ili'inirir ii|ii-
iiiuii a (''!('■ t'Uiisc |iai'|lali'yiu|iln-
i|ui a l'ail l'iMuarijui'i' (|ni'. ilans
le ^'iiilri' CMiiililaluiiiinr. Ir
sujcl ('laiil à IV'Ial di' n'|iiis,
iri'xrctilaul ani'un uiuuvcuiimiI
lies viMix, la |iau|ii('i'f •^npi''-
rii'iirt* i'>l unlinaii'cniciil --i
ri'Ira cl ('•(•, (|uc le hlanc ilc 1 ici!
csl a|i|)ai'ciil au-dessus de la
coriu'c. C.csl là. eu elVel. une
|iarliciilai'iléiriMicc<iustalaliuu
facile lif;. 7t\l, "ilS cl Tidll.
Knliii dans la maladie de Hase-
diiw. avec nu sans e\(i|dilal-
uiie, l'ieil a un aspect lunuide,
luisant, très paiticidiei-.
I,e .s'/V/;i(' (/(• Slclhi'(i</ u"est
autre ilmse (pie la rareté du
clif;iieiueiil. Il peut (>xislei' eu
delinrs de la maladie de lira-
\es. Chez des siijels atteints de
maladie de l'arkinsiiii. il est
citmmnn d'observer celle larelc du ilii^nenieiil. ilni' saii^ ilunli' à la ri;ii-
dilé de I orliiciilaire.
La ciinveri.'ence esl dans i|nelipies cas iiisiinisanle cl le malade est dans
l'impossiljiliti'' de l'aire une liclnie piolou^rt'-e. (iette insul'lisance de la
coiivei'<;eiice, cnnstitnant le sii/iw dr Môhlim. n'est pas due à une parésie
des droits internes dont les miiuveinents sont iiornianv. mais à une
parésie de la l'onction de coiiver;,'(Mice. Kn tout cas. le sif.Mie de .\l<d)ius
n'est pas pallio;.'nomoiii<pie du syndrome liasedowien. lar la coiiver^'Ciire
t'ait déraiil dans toutes les exoplilalmies. ipielle i|iie soit leur cause,
il |)eut aussi s'observer chez des sujets atteints de mijopif prononcéo.
Fin. i^'î- — SiBni.- di' Grai'fe très accusd dans un cis
•le coilre eioplilaliniquc cliei une demoiselle de
lienle-cinc] ans. l'Iici lai|iii'lle la Ihyroidectoniie
liarliclle a Pli! iiraliqiii'c. Apirs celle ii|ic''ralion Ions
les syiiipti^mes do l'aireflinn. sauf l'uxoplilaliiiie
el lcsi),'nedp(;rac;re, uni disparu. Ohihul,. ,!.■ I.ipi.i-
hqiie privée, UILI.)
iir.6 sÉMiiiioi.ii: ni svsif.Mi-: mchi-kux.
Dans le jçoitro cxoplitalini(iiie, lorsque le malade ferme les yeux, les
|)au|)ières sont soiivenl après leur occliisioii li; sièf^c de secousses (ibril-
laires (Hosenliacli ).
Dans nu eerhiin niiiiilni' ilr cas ilc j^oiln' cxoiililaliiiiiiuc. on a sij,nialé
(.lellineck) une |ii;anii'iilaliini ilrs |iaii|M(''n's. mais ce u"esl pas un symp-
tôme eonslaul.
Ou avait altiihué rexo|)lilalmi(! à la l(Mïsion exagérée du muscle lisse
(le Millier, (pii projette le glohe en avant, tout en déterminant la rétraction
des paupières à la base des(|uelles il s'insère. Ce muscle est innervé par
le grand sym|)atliique. dette théorie est actuellement contestée et on
n'est pas encore lîxé siu- le mécanisme de rexo|)litalmie. Après la section
du cordon cervical de ce uer f ou l'extirpalion du ganglion cervical sn])é-
rieur, on a obU-nu quebiuclois la disparition de rexo|)iilaImie.
On a pu observer l'exoplilalmie nerveuse dans la iiujciite di/fiisr (tifjuë
(excitation dn centre d'origine du sympalhique cervical).
Les malades atteints de (Ujapiu'i' continue (bronchiliipu's. em|)liyséma-
Iciix) oui soiivcul un léger degré d'exiqililalmie l)i!a[(''ral('.
Rétrécissement de la fente palpébrale. Symptômes oculo-
pupillaires. Enophtalmie. — (Tcsl l'élal exacirmrni coiilraire du
piécédiMit : le globe oculaire esl j)liis eiironc('' dans I orbite. Ce synq)lôme
est pres(|ne toujours unilatéral. La feule pal|iébrale est rélrécie, conune
si le malade avait une légère ptôse (faux ptosis), en même tenqts la
puj)ill<M'st dimiuiK-e de diamèlre: malgié cela ses réactions sont nor-
males. (Syndrome de C. Bernard-Horner.)
Cet ensemble d(! symplômes, souvent associé à des troubles vaso-
moteurs et sécrétoires d(' la moitié correspondante de la fac(\ a pour
cause soit une paralysie, de la portion cervicale du grand sijmpathiqne.
comprimé à la base du cou |)ar des anévrismes. des lumeurs, des exos-
toses, des masses ganglionnaires, etc., soit une lésion de la ?«oc//crfo?'sa/e
supérieure intéressant le (centre cilio-spinal (Di), soit une lésion ponlo-
Imlbaire siégeant au niveau ou au voisinage du noyau moteur dorsal
du vague ou du noyau spinal descendant du trijumeau.
On renconti'C le syndrome de C. Beruard-llorner dans la paralysie
radiculaire inférieure t\u plexus brachial (type Klumpke); dans les trau-
malismes, les compressions de la moelle dorsale supérieure, dans
Vhémalonujélie, dans la siiringoini/élie, il peut être uni ou bilatéral. Dans
la syringontijélic unilatérale il n'exisie que du côh'- correspondant à la
lésion médullaiie. (Dejeriue et Mirallié (lig. ^5i).
Dans les cas de lésion ponto-hulhaire il siège dn même côté que la
lésion et s'accompagne souvent d'Iiémijjlégieou d'Iiémianestliésie alterne.
Pour expliquer ce syndrome oculo-pupillaire qui est toujours honio-
latéral, il faut admettre l'existence d'une voie sympathique passant par
la partie postérieure de la formation réticulée grise. La triade sympto-
matiijue — rétrécissement de l'ouverture palpéljrale, cnopthalmie, myo-
sis — n'est [las loujoui's au complet ci on peut n'ohservei' ipie du
:■> KM loi m il h. Iih I \ I l^lltS.
iuNii>i> nti ilii r('li'C(-i>si-iii('iil lie ht Iriilf |i;il|)i-lii'.'ilc. iVnv. Ii<;. r)0.|
J'iijoiiliTiii. t'iiliii, (|\i(*, tl:in> les cas ilr li^inii |Hiiilii-lMilliiiiic. li- syiiilioiiii'
(le <!. Tm'i n.'inl-lliinici' pciil, cutniMc ihiiis les Irsioiis du sviii|i:)lliii|iif ou
il»' la n'-^itm doi^alc sii|hm ii-nif cl iiiovcniic de la iimcllc. s'acciim|ia-
jjiicr de Iroiildes \aso-iii(ilciirs cl sudoiaiiv M |lj, rcIVoiilissc-
nieiil . liyiM'iidiosc ,
— hcliMtt-Utlcraiix.
c'cs|-;i-<liic sii'gcaii!
du iiii''iiic ente (|iii'
I lii-iiiiiilé^ie nu 1 iii'-
iiiiauasllir'sie alleiue.
( \ (i\ . /Iriiiipli'-i/ics pin
Icsiinis du Iroiir cun-
ftliuliilur. |i. 'jl ». I
i. cu(i|i|ilaliuie |ieiil
cueille s nli-<er\ei' daii-
le cas de ucvial^ie l.i-
eiale iclevaiil d uii>
lésiiHi nialcriclle du
li'ijuiiieaii. ainsi ipi ;i
lasuiledereNlir|ialiiin
du ;^au^li<iu lie (las-
ser. I.Vll<i|)|llalluie e^l
rare daus riiêiui|ili'-^ie
eéréliiale iii l'a utile
eon^^éuilale nu ac-
quise. Itaiisee cas elle
|K>ul eniucider avec la
mirriiiihliiliinr. ( Vov.
li^'. ."7.1
l.'eun|dllaliiiii' |ieiil
encore survenir à la
suile de Iraiimalisiiu's
gravrs de la l'ace, et l'nn u est pas encnre lixé sur la |iallio<;éuie de ce
syiuptiiine (|ui serait dû soit à une fracture, snit à une léiracliou cica-
tricielle consécutive à une liéiiiorra;:ie inlra-orliilaii'e. soi! encore à une
lésion du syinpatliii|ue.
ilans certains cas ou peul oliserver I euophlalinie et re\o|ililalniie iillrv-
nantes (.\. Terson). i|udn a i'a|i|ini'tées à la dilatatinn des \i>ines orhi-
taires dnnt la cnu;iestinn linciinaisnu île la tète en liasi |iiiiiluisail
l'e\n|ditalniie et la dé|déliou. la rétraction iln ;;lol)e oculaire.
Kniiu re\n|ililaluiie cniiiine renii{i|ila!iMir uni- ou liilalérale^ peuveni
elle d ori;.'iue fnni)i'iiiltilr.
ïia. o»">î. — llctivci-Miimiil d.' la fonlf pjlprlinili' droite .m-i
t'iitiphUilmio et tiiyosi^, cliei une enfant de quatorze ans, ay.-iiit
subi à l'âge de doiiie ans IVitirpaliun du gangliun ecnical su-
(irrieiir droit pour des crises d'opilepsie. Ili'sultat thérapeutique
nul ; le> crises étant même devenues plus rr*'t]uenlo.s aprùs l'np*--
i-itinn. Iteiiiarqiier ici un certain degiv d'atrophit- Av la mititré
.huitede la f;..c. (Salpétri.re, I90II.)
si:.Mi(ii.(ii:ii 1)1 >) N//; 1//; M:iin:r.\.
III. Sémiologiti de la pupille.
I .1 |iii|iilli' M' ciiiiliiicti' ; 1" sous riiiMiiciin' iriiiic Imiimi'tc |iIiis \\\r.
l.iiKJis i{ii iii\('i>('iiii'iil clli' se (liLilr i|ii;iii(l IV'cl.iir,-!;;!' (iiiiiiiiui' ( im^icIkims
iiiiirmi'iisoi. Il.iiis CCS ccpiiililidiis. ICNcihilion cciiliipclc (scns(nicllc|,
|i;iilic (le l;i ti'tinc cl |(;iss;inl |i;ir le iici 1 ii|ili(|iic. se i(''ll(''(liil au niveau
(les Inlieieiiles i|iia(li'iiiiiiieaii\ siii' les novaiiN dii neiT iikiIi'III' ('(iiniiiiiii
tceiiire iplidliiinoteni) cl par les lilircs |iii|iillaiies de fr nci 1 nciilaire vieiil
excilci- le s|iliiMclei- de la |iii|iille. I,a dilalaliiiii |)ii|iillaii'c iihpvcimic csI
di'Iei iiiiiii'c |iai' la ccssalioii d ailiiiii du s|illiliclei' i|iiaii(l la diiiiiiiiilioll de
réciaiiajiC l'ail (|ue la léliiie esj iiniiiis iiii|Mcssi(iiiiii''c. (juaiil à la iiivdiiase
iiiaxiina, elle ne |iciil cli(' duc (|u à I iiilei vcnlitm d'une l'dice dilalalricc
acli\e. celle du dilalalenr iadi('' de la |jii|iille. donl Icxislence est tan(
disciih'c an {mini de vue lnst(il(i;:i(|iic. mais dunl la |ihvsi(il()^ie nons
(dilii^c à adniclire rexislence. (le nniscic dilalalenr es! iniiervi'' par le
^l'aiid syinpathM|ne cervical. dmM pn''ci''dennnenl j ai i'app(d('' les orii^iiies
bull)aires el rn(''dnllaires. La n'aclinn des pupilles à la Inmiil're à Iclat
normal se l'ail sinniilancMicnl des den\ c('p|és iréaclion consensnelle),
c csl-à-dire ipie si l'on éclaii'e senlenieid un (eil. l'aulre (''lanl à laliri de
la Inmière. la pnpille de ce dei'nicr se cuidracle aussi bien (pic cidle de
I leil éclairé.
'2" l.a pnpille se coidraclc dans la Msnm rappr(Kli(''c : dans ces condi-
lions la coidraclion pnpillaire esl associi'^e anx nionvernenis d acconi-
nindalinn cl de ciiiiver^ence. Ce mode de coniraction pnpillaire est sons
la di'pcudancc des novaux aiilérienis des norl's molenrs iicnlaires com-
mnns.
l.a pupille se conliacle encore pendant le sonnneil. 1:11e se iélr(''cil
pcnilani un elVort (''neii;i(pie d occlusion des panpières lorsipi on
empeclie ces derniéics de se l'ermcr ( \\ iiiidl. (ialassi. (iill'ord. Wesiplial.
l'illzi.
\ roccasion d nue occlnsion t''neriii(|ne des \cn\. il se prodnil. en elVel.
dans riris deux Icudances do monveinenis opposés, à sa\<iii- : I" nnc U;n-
(lance an resseiremeni de la pnpille acconipa;:nanl la conlraclioii (!<■
l'orbicnlairc' ol le déplacemenl en liant et en didiors du ^loiic oculaire:
'2" une lendance à la dilatation de cette pnpille par suite de rinterce|ition
des ravons Inminenx. Il \ a donc anlai^onisme entre ces deux tendances.
Chez liiidividn normal c Vst la ililalalion ipii |irédoiniiic. tandis (pie si
le réllexe lumineux est aholi — lahcs. pdidli/sic (ji'iirrdlc — c Cst la
cnnlraetioii (pii I iMiifioite il'ilt/i.
Les centres linlhaires du sphiuci t de la pupille cl du muscle ciliaire
(accominodalion I paraissent juxlapos(''s dans les parties les plus anté-
rieures (les colonnes f;iises ddii^i le la lroisi(''ine paire: ils sont
j.'énéi'al<Miient lésés sinnillaïK'ment.
."i" A lOccasion d'une donleui- vive, d un pincement de la peau la pupille
se dilate (Scliill'i. Celle! réaction semble se l'aire par rintermédiaire des
^1 \ii()it)i,ii /</ / I 1 7</o.v. ii:.'.t
iii>rt*s si'iisilit's nilitiii'-s t-l du ;;i';niil ^^lll|l.llllil|lll'. r.iiliii les |iii|illlcs sr
llil.'llclll |irllll.'llll rtlI'l^.'ISIIIf M-IIIM'ilMI.
i' l.ii |Ml|iilli' <'lian;:i> rliciirc ilc iliaiiiclic ^llll^ I iiillllriin- ilc rniililis
('•lîils |iN\(liii|iii'>. Il.i.il» ( ISMm ■! >i;;M.ili'' le l.iil i|iif Irs |iii|iilli>s se irhr-
t'issfiit liirs(|ii<' I iiii |H'iisc il nu nliji-l liiiiiiiifiix s.'iii> (|iii- ron l'i'^.n'di'
i-i>l iihji-l — i'i'-l1('\i- ciiilicil lie ll.i.'ili. l'ill/ iISlI'.M .1 iiiiiiilir i|nc l.i
|iii|iillr SI- ilil.'ilr (l.'iMs les l'iinililidiis iiiM-iscs, 1 Vsl-ii-iliri' l(ii'si|iii- Ir sujfl
pciisf à un iilijcl siiuiliir — l'i'llfxr liiiiiiurux |i.it' rc|ii rsculaliou uicu-
Inlc. — (11- ivllcxi' [n'isislc clu'/ lo ^ujl'l■. (Icm'mmv .im'U'^Ii'^ ji.'U' ir-simi
(lu rniiil lie I d'il — li'liuilc |pi;;ni('uliiiii' il'ill/i. — I'ciim'i- ;'i un cll'iiil
r.'iil ciicni'c ilil.'ih'i' 1,1 |iu|iill('.
.')" Knlin.il I rltil uiniuiil. I.i |iii|iillc' ne ir>|c |iiis i'nin|ili'li'ini'iil itinim-
liili' i>l |in>>-i'nli' ;iu nivciiu ilii iiliiiiil iiini ilc |i«'lilcs osrilliilitin^ ll■ul('^.
se li'ii(liiiv;iiil |iiii' ilr lii's riiil)U'> \:iri:ili<ins ilc -<iin iliiinirli'c 1 l.;ii|iii'nr|-
Réflexe consensuel. — Ainsi (|iic ji- l'ui ilrj;i iiKliiiin''. 11 létiil
noi iiKil. >i DU ci'liiirt' un st'ul luil. l'iiulre )'>t;uil à I iilni ilc l:i luiuiiTC, la
|iu|)ille (11' et' tlciiiior si" coutiaclc ;uissi liiiMi cl aussi vile t|Uf celle de
l'ieil (|ni est échiii-e. Ce réilexe. dit <t)nsfiisui-l. esl souveni lundilié à
l'étal |iiilliiiloL:ii|ue.
l"T(>ut d'à lu 11(1 il esl desciisuù een''llexei'l;nil ihpiim.iI |iuiii les deux \ eux.
le sujet est |)Ius(M1 m(iinsaiuiiuioti(]ni'. l/exiiineii du IimiiI <\r I uilest u('<;a-
tir. Il l'aiidia alors simf;ec suit i'i une li'sion liilah-iale du nnli c nulical de
la vision, soit à une ainlilyi)|iie !iysléri(|u<'. suit i'i nu etiil de siiMulalinn.
"2" Si en éclair;ud un d'il, le ^'iin''lie |i;ir e\ein|)ie. le n'-llexe (•(•usen-
siiei lait didanl dans l'ceil drnil. et si, eu éclaiiaul l'u'il droit, le léllexe
eonseiisnel se produit diins l'ipil jjjuielie. il v aura lieu de (-(nielure eu
laveur dune lésion péri|iliéri(|ue d;ins liippiiieil nerveux iiniervateur de
la pupille de l'ieil droit inydiiiise pai;dyti(|ue|. lei.eu ell'el. l'aie- léllexe
centripète est imuukiI.
."" V.n éclairant un d'il, le ^'iinclie piir exemple, le n'Ilexc Iniiiiiieiix
est alisent et le consensuel de l'ii'il droit également. Kii éclaiiiiiil l'o'il
droit par contre, le réilexe lumineux existe et le réilexe consensuel de
l'util gauche égiileuieiit. Ici. il existe dans l'd'il «.'anche un trouble pro-
l'ond soit de l'appareil de perception, soit de l'appai'eil de traiisniission
|H''iiphéri(|uc' iend)dlie de i iirlère ceuliiile de la rétine, iilropiiie du
nerl' o|ilii|iiei.
i l.ii réaction c(niseiisuelle ne se produit plus. (|nel ijuc soit le coté
illninini'. iliius ce cas la vision peut être intiicte ou iiholie. Si elle est con-
servée, la piithogéiiie de celte iihsence hiliiti-rale du rédexe consensuel esl
lii niéiiie ipie celle du signe il.VrgN ll-l{cdiertsou. Si la vision est iilléiée il
t'iiut conclure à une iimlilvopie ddiilde piir {('sion piTipIn'i i(|iii' pnrliiul sm
la piirlie ceniripèle de l'iixe réilexe.
Diamètre pupillaire relatif. — l/i-chiinige eliint le nieiiie piuir les
deux \ciix. les pupilli's sont ('-giiles chez les gens normaux, du ii liisculé
rexisli'iHc d nue ilic';:iilili'' pupillaire — iiitiaixtii-ir. — pll\siolo;:iipie. il
Uiio >i:.\fini.()iiii:' /jr M <//•;. 1//; \i:i:ii:i \.
est |Pi(ili.il)li' i|ii(' (l.iiis Ic^ cis on un l;i Ni^iuilc clir/. des iiidividiis en
.'i|i|)ai'cii<'i> miriii;Mi\. clIr l'^l vmiM'nl r,iiis(''c piii' imcjill'cclioii congriiil;)!!'.
L aiiisiicoric ,u(|iiisc ;i une jurande ini|i(nlan((' s(''iirK)l()^fi(|U('. V.u
dt'linrs (les cas ou elle est (iccasioiméc |i;n- une l(''siiin iirnlaiic. l'iiircclioii
i|iii la piddiiit le |iliis sdiivciiI (ïsI la sy|diilis. Kllc a r\i' sigiialt'-c cnlrc
K") l't 58 |ioMi' 100 des cas dans la paralijsir fft'néralc, enlro '25 cl
Ti') pour 100 dans le lahes. l/incgalil('' |inpillaii'e es! encureriéquentcclie/.
les vrutniifiiics simples (Mij^nnl. Maïainitin de Montvel).
(In a encnic (ihserv('' I anisoeorie dans l'Iiriiiorrafiic t'I \t' rdinollisscniriil
cérébral. VliOiiKilomr de la ilnre-nicii', ilaiis les liiiiieiifs des lulicrculcs
tiua<h'ijtuili'(lll.i\ des jirddiinili'x c\ du rcirrii'l .
Dans la sijriiiiiomj)élic I anisocidie es! rr(''(pienle ('25 pour 100, Sclile-
sinpcr). I,c pii|)ille i/'iiécie (•(ii'icspond an cnlé où existe la paralysie du
-yinpallii(pie. ladiii dan- relie all'eclidii cl (mi dehors de ImiU' association
li\sléri(|ne, on peni (dpMT\er parfois, ainsi <pi(' jo l'ai montré avec Tni-
lant (I8!I0). nn rctrécissenient dn eiiamp visuel. Schlesiiiger ( lOOt?).
K. Frov (l'.liri)ont constaté dans (piehpu's cas de svrin{,'omyélie un rélri'-
cissemeid pins on moins accns('' pour le verl.
Diamètre pupillaire absolu. — Il (lillère a\ec ilia(pie indi\idn. mais
un pcnl eon>idérer eiiinnii' anormale liiule pnpilli' (pii à la lumière t\\l
jiinrann diainélic iniV'rienr à '2 niillimèh-es un snp(''rienr ;'i (i niillinn''tres.
TROUBLES DES FONCTIONS PUPILLAIRES
.le diviserai leslronlde- iln lunehunnenienl des pupilles en : Iraitlilcs
scnsnrirlx le Vst-à-fiire déterminés pai- des h'siuns si('';^eanl sur un Irajet
(pi(dcon(pie dn segment .sensoriel de I ar( i(''lle\ei: Iniiihlrs ré/lcxcs (par
lésion an niveau des c(!ulr(^s di; réilevion on des anastomoses enti'c le
segment c(Mitripèle et \o. segment eenlrilnge de l'arc réflexe) et enfin
troubles moteurs par lésions siégeant sur les voies inolric(!s.
Hans ce deiuiei' (;as, il conviendra di; considérer sé|)arémenl les It'sions
de ra|ipareil eonstrieteur (5'' |)aire| et celles de l'appareil dilalalenr
isvmpallii(|in' cervicall. Onanl aux troubles pu|)illaires (|ni ont l'Ié' allii-
lin(''s à riii/sléric. ils ont t'\i' préc(''demmeid (''lndi(''s.
(i\ Troubles sensoriels. lue dunhii' mvdriase avec cécité,
perte des riMlexes luminenv et conseixaliun des r(''llexes associés à la
convergence, est la cons(''ipirnic di' I atrophie doiilde dn nerl' o|)tique, de
jésicms destructives dn i hi.isma un des deux handidelles opiicpies.
Une atrophie dun seul drs neil's upliipirs ne di''l('rminr ni in\driase.
ni inégalité pupillaire. mais (pi.ind un uiel ! (cil sain à I aliri de la
lumièi'e. la pupille de l^r'il .im.nn'uliipie se liilale el la rp'action coirsen-
siielle, partie de cel uil. ne sr lait |)lns, tandis (pTelle est conservé'e
lorsipie la i'(''acliun .i punr puini de d(''pai't I (r'il (pii \oil.
Les lésions dn cliia--nia di-terminenl en général des tronides i\\) (■ôl(''
des deux pupilles. par( c (pie, à caus(! de l'inlrication des lihres des deux
nerfs opiiipies à ce niveau, ces lésions intéi'essenl pinson umins également
sKMhti.ocii: i>i I I i/^/'i\. iii.i
li-s lilcl> all.inl il I Mil fl il riiiilrc d'il. \.r^ Inuililo |ii'ii\riil \arii-i <lii
l'cslc. ilf|iiiiv hi siiii|il(' |i,'ii'i->M- |)ii|till!iiii- il lu liiiiii<-rc, iivci- iliiiiiiiiilinii
|iliis iiii iiiiiiiis |ii'i)iiiiiii'i''c ilr L'i \ isinii, jiiM|ii il lii i'(''i'ili'> iiM'c iiiyili'iiisr.
I.i's {(''sjoiis liiciilisr'i's il illli' liiiiiilrli'llr ii|ilii|iii' iirMiTliiilirill I lli-niiit-
nopsioiivfi- /•«'■(/(•/lo/i /»»//*///«((•(' /t('»/i/V//(()//.s/(///i' ( Ui'iiiirkr). (\iiy. |i. I HiT.l
Les li''si(iiis |i<iii\inil iiiliTcssiT les vitio ii|ili(|iics cnln' lii |iii|iilli- cl Irs
liiliiTnilcs i|iiiiili'ijiiiiiciiii\, cl iir-lcniiiiici' ilo Iroiililt-s |iii|iilliiin'^ ><<iiil ili-
iiiiliiit' In'SNiiiii'c: Imili-s du icsic n'iiili'ii'ssi'nl |iiis iii |iiilli<ilii;^ii> m'ivciisc.
■I«' l'iTiii eu oiilii' i'i'iiiiii'i|iirr (|ii(' les iilni|iliii-s, mi les l(''si(iii> ii|ilii|iii's ili-
ilivcrscs iiiiliii'i"<. Miiil lii',iii<'iiii|i |ilii^ iiii|iiii liiiilcN |iiiiii' le iliiij^imslii' iriiiii'
iilVccliiill iliTM'ii'-c >i (111 les ciMiNidiTc iiii |iiiiiil di' vue de Iriir iis|ii'('l itiililiil-
liliisniiiiiilic, de iciii- ('liidipj;!!' ri t\i' leur i\ nliil hni. i|nr >i l'on t'livisi(;jc
iiiiii|ii('iiicMl lii iiivdi'iiisr i|ii'('lli'-< dcli'i iiiiiii'iil liiiili'v iiii iiiiMiir lilir. Lu
iiit'-iiic i'ciiiiin|iic |iciil s°ii|i|di(|iii'r iiii\ [('siiniMlii rliiiisiiiii r( di's liiiiidcifllcs
i|ui roiirnisscnl d'iiM|Miilimls iciisi'i;,'ii('iii('ids, |iiir le iikhIc de n'Iircissc-
llli'lll du 1 li,ilii|i \i-iirl (III l;i \;iri(''l('' d li(iiii,ill(i|i--ic i|il cllc^ dctciiri iiiciil .
/' I Troubles pupillaires par lésions des centres de réflexion
— Sùjnf liAvijiill-llolirrlsoH. — L' si}iik' ii'A|(,'\ll-K()liri Ismi ( |,S(i!t| cdii-
sisk' t'ii Cl' iiiic le rcllcxc liiiiiinciix est iilioli, l;imiis iiuiiii cmiliiiirc
les |)ii|iillcs se ciinlriiclciit iliius lii vision i'ii|i|iniclicc (|iiiiiid I iiccoiiiiiiodii-
lioiiet lii coiivcijîciice eiiticiil en jeu. Le ii-llcxc Iniiiiiiciix |ieul ne [liisexis-
ler il lii luiiiicic diurne, liindis ipic lii |iu|iillc se ((iiiliiicte encore t'iiildc-
iiient diins lii ciiiiiniii'c noire sons I inlluence d'une exciliilioii luinineiisc
inlense: il ne s'iij;it iiloi^ i|iic de |)iirc--se |Mi|iilliiire : il y ii (''liiHKlie du
si^'iie li'.Vr^^yll. Le si^'iie d Ar^vll csl |ires(|ue loiijours hinocnliiire
il est très riire de ne le reucoidrer (|iie d un cùli'' — et il s iiccoiri|iiij;iic >oii-
venl, |iiis toujours co|iendiinl. de invo^is. (In |pcul en ell'el I olisiMver iivec
une invdriiise |)lus ounioiiis inlense. Il n est hesoin |ioui' |irodiiire lesi^ne
d .\rfivll-!{(dicrston. ni d"iill(''riilioiis du nerf o|ili(|ue, ni de li'-sions du norl'
inoteur ociiliure coinnuin. l'our liien coni|ii'en(lre ce si^Mic. il rant I étudier
i|Uiind il n'est iissocié i'i iiuciine lésion du sej;ineiit ceniril'ufie, ni du si'};-
nieiit centriiicle de i'iirc léllexe. Diuis ces conditions, il ne (leut résulter
i|ne d'une ru|itiire (Mitre les cumniuniciilions(|ui unissent le nerl' o|ilii|iie.
le cor|is {.'cnoiiilli' externe et le tuln'icnle i|Uiidrijnineiiu antérieur d imic
|iart, iivec le noviiii |iu|iilliiire ||ili(do-in(deiiri de lii Tr |iiiire d autre |)iirl.
l'our .Mendel. le f,'an;,'lion de l'Iiidienulii i|iiiioi du .7 \entiiciilei.
serait rinterniédiaire entre le ffiiufilion optiiiue liiisid et le noyiiii du neil'
inoteni' oculiiire conunun. Miiis celte opinion est rélulée piir von Moiiiikov
cl |iiir liernlieiinei'. (|ui ont |>ronvé (|ue le jiaui^'lion de riiidienulii
n iiviiil rien i'i l'iiii'c avec les oi'ijiines de la .V paire. L inli''j.'rili'' des noyiiiix
luoteiirs piipilliiires expli(|iie lii conscrviition du réllexe i'i lii convi'rj;ence.
H'après .Miiriuii le sijiue d'Ar^'vll est dû ii des lési<ins du ^ran^dion
ciliiiire. Les giin^dions et les nerfs ciliiiires étaient noi'inanx diiiis tous les
cas de tiiliesou de pariilvsie (.'énériile (piil a étudiés l't (pii ne présentiiient
pas de syinptoines pupilliiiies. jliuisles ciis contiiiircs il Irouviides li-sions
lie dégénérescence et de ilironiiilolyse. Lnlin dansdescasdesi}ineirAr!.'yll
iiiv.i ./ Minim.ii: ni ^YsiEMi: M.nrrrx.
imilali'ial. il ne Imiixa dr l(''viiiMs i|iii' soiis |i';^aii;^lii)li siliK'dii iiiriiit' (('ili''.
l,'all'(i|iliii' lie I iris a((iiiii|ia^;iiaiil Ir si;^m' d'Arj^vll cl (■aiach'iisi'r |i:ii'
! clVaci'liiciil (le so plis radies (|lii|iii\-|)iili'in|is) viciidrail à I a|i{iiii
des l'i'clicrclii's de Marina.
Aiidi(''-rii(iiiias (l'.M(l) es! aiiivi" à do (■iiiicliisiniis (i|)|mi^('i'>. (Ici aiilciii'
a iiKiiilri', à I aide de tniis cas suivis d aiilopsic, (|iii' Ir sii^iic d Ar^vll-
lioiici'lsiiii |)('iil cxislcr dans \v laites sans (|ii'il cxish' de ({('j^rnéicsccncf
dans les ncfls ciliaiii's niniN, dans le ^ani^iion ciliaiii' cl dans les racines
(pic ce <l(>rnici rc(;(iil du ncrl niolcni' (Hiilairc ((iiiniinn cl du Irijnincan.
llans CCS li'ois cas les nerfs ciliaircs cnurls l'iircnl cxainini's ius(|n à leur
|iénélraliiin dans la sclér(ili(|nc.
Hrarlinii pnpilhiire luiioloniqiic (Saen^'cr). (.c |)licn(Mnènc est carac-
lérisé |iar une |)ersislance anormale de la conlraclioii |in|iillaire apivs
les niiinvcnicnls de convergence. An lien de se dilaler lois(iue l'cril
reprend s;i piisilion axiale, la pii|iille resie |ilus on moins longlemiis
resserrée et se l'elàciic lenlement. (l'csl là dn reste nn l'ail d'observation
cTSsez rare el qui ne se voit j;nèrc (pie dans les cas de sij;iie d Ar^yll-
Rolierlsoii nnilalil'ral. Dn e(')tL> sain la |)npille ronclionnc nornialement,
(In (;("il(' malade le rcMlexe Inniinenx est aboli et dans les cllorts de coii-
verijeiiee et d'aeconimodalion la [iiipille se conlraet(( et se dilate beaucoup
plus lentement ([ne dn c('(t('' sain. Des cas de ce licnre ont (Hé rapporl(''s
r(''ceniinenl par Mai:ilot el par (ialezowski.
Valeur sémiologique du signe d Argyll Robertson. —
l.e >ii:ne d Ar;:\ll ai'coiiipa;:nc si sonvcnl les manireslalioiis s\ pliilitiipics
ipie rerlains ailleurs Tonl considr'ii'' coninie un sti;^iiiale de celle allec-
lioii. Iji ii'alih' le si;:iie d \r;^\ll peut se rencontrer en iIcIkh's d(> la
svpliilis. il n'eu est pas moins vrai ipie le plus souvent il es| l'indice d'une
spi'citicili'' anl(''rienre et devient nn sij;iie patlioiinomoniipie. s il s accoiii-
pa;inede lympliocvtose du liipiidc ci''plialo-racliidieu.
l.e sij^iie d'.\r^yll-I!oberlson s'observe :
Dans le lahe.s (70 pour 100 des cas) (Leimbach). et dans la jmrtilijsic
(It-iirrtilc (47 |)our 100) (Moeli). (les ^'liillres sont encore au-dess(nis do
la r(''alil(''. On a enc(ne si<;nal('' ce signe dans la névrite iulerstiticlli'
lii/iwiiroiihif/iir. l'atidpliie musculaire li/iic Charcol-M(irii\ la sijpliilix
n'rrhyalc et, d une mani(''re exceptionnelle, dans d'antres alVections.
Dans le tahcn et dans la paroli/sie tjéni'rdle . la vabnir s(''niiologi(pie dn
signe d'.Vrgyli-lioberlsim est si grande, ipie sa constatation |perinel paiTois
(II' pi-rviiii plusieurs nntis el UK-nie plusieurs anni'cs d avance I nue ou
I aiilre de ces allections, lorsiprellcs ne se r(''V('lenl encore par aucun
anire signe. Pour le tabès lonlelois, d'a|)rès mon exp(''rieiice |iersonnelle.
les tidubles de la sensibilil('- cntan(''e à lopograpbie radiculaire peuvent
pai l'ois pr(''C(''(ler l'apparition du signe (r.\rgvll-D()berls(ni.
Dans le tabès le signe d'Argyll-HidM'rtson s'accompagne liV^pie il
(rin(''galit('' pupillaire|!2r) à .")() el ">") pour 100 1, l'une despupilles ('tanl plus
rortemenl mvoli(pie (pn> I antre : de plus, les pupilles ont souvent perdu leur
roiiiii' ii'7iili('ifiiii'iiliiiiiil;iii('i'l|iivs('iilriil iim-oinn liiic i»\iiliiiii'. Iiiaii-
j;iil.ilif. rie. |l;m> le l:ilir> fiilin. If iifli-.rc pniiillnin- ii la ilniilfiir — «lilii-
l.'iliiiii (le la |iii|iilli' apivs |iiii<'ciii('iil di- la pi-aii — lail i-ii ^/'iiiTal drlaiil.
|laii> if lalifs. la |iaiaUsif j;fiifialf et la «alalimif. l'ill/. a ciiiislalf <|iif.
a|iifN lui clusiiiii l'iifr^iiiiiif ilfs Vfii\ cl an iiMiiiifiil lif Ifiir i foinf liiiif .
If< |>ii|tillf> Miiil |iln-« fliiiilfs i|ira\anl la Ifiriifliiif ilo |(aii|>ifif>. \
I fiai ii.Miiial. r'fsl là iiiif |iailinilai ilc liiiil à lail f\(f|iliiii Ile. Sur
7(1 lalifli(|iif-. lii- iiiiiii sfiviif. l'illz l lOlMIi a rdiislalf vr |)lifii<>iiif laiis
■jS cas. Itf |iln>. il a cuiislalf If iv liviisM-iiifiil ilf la |iii|iillf (iaiis -J!» ra>
<|iiaiiil lin fxaiiiiiif un seul ifil fii c iri|iffliaiil If iiialailf lif If If niif i . Si
lin lail alisliafliiMi snf ci's 7(1 cas ilc 1(1 a\ff inyisis ciMisidf i alilf . un
li.MiM' If iMvniifr syin|iloi lan- il | i llMI ri If (liii\ifi laii^
i.'i |H>iii l(Mt ilfs ras('i.
hans la |iaialvsif ;;fnf|-alf. i'iuf^'alilf |in|iillairf fst jiai fuis |ilns («iiisi-
(Ifialilf (|nf lians If lalifs, iVsl alors snilonl i|n'iin |ifnl voir nnc |in|iillf
fn niviisis fl lanlif fii nivdriasf .
dans cfilaiiis cas df |iaialysif ^;fiifialf ainsi i|nf de lalifs If si^nf
d' \r;;vll-lliilifrtsiin sf riiiii|iliiiiif d une almlitiun dn léjlc.rc ii lit riiiin-i-
ijfme (sijiiif d'Ai>;\ll i iini|ili(|nf , de itiifhiin-lln\ i^:nfaiid fl llfilzi: la
|in|iillf ifslf aldis ininiiijiilf dans tnns les nntnvfnifnis df Id-il. Knlin
nnc parnlijxii- ilr l'iirromimiilalioii |ifnl iiarl'iiis f"!"'!»'!' If niaiadf, en
rfnijiffliaid df lire anticnifiit ipi à I aide df vcm-s ((iiivexcs.
Hans la uéirilc iulrrslilicllf li]i}HTlri)j)lii<iiie on cilisfrvc lantnt If si;:nf
trAi^'yll-iUiliiTlsiin. liiiilnl ri |ilus sduvfnl iiiif Ifiilfiir pins (lu nniins
:;iandf df la ivacliiiii liiiiiiiif use . Kn iinlif. la cunliaf liiin de la pnjiillf
nosi ipif passa^i-if. Iiifii i|ne l'un niainlifnnf rfclairajio lif 1 d'il, (li'llf
ifaitinn Inniinensf Ifiilf fl niin pc isistanlf , jf l'ai ((inslalff dans pln-
sifnis cas d'alntpliif ninsciilaiif /i//»r ('.hairol-Murii'. Hans cf lie alVcctinn.
ralmlitiiin c<)rn|ilflf df la ivaclion à la ininicrc a dn ifslc fie si^'iialcc
(Sienicrlin^. l'.MIS. Cassiiv r fl Maas. l'.ll'Ji.
Lf sijiMf d'Ai-;.'vll-Uiilifilsiin fsl assez Ifiil à sf cunsliliifr ainsi ipi un
pfnl s'fii ciinvainci'f lursipi'un assisif pen à pi-n à son di''Vfliippfnif ni. I.f
rfllfxf Ininiiifiix s'aU'aildil prut.'ifssivfnifnl un. en d anlcfs Ifiiiifs, fsl
<lf pins fn pins Icnl à si- piudniif jnsipi'an junr un il lail di'-fanl cuinplf-
Icnicnl. nifiTif apifs aciiun d nn fclaiia^ff inlfiisf. I.f pins siinvcnl I allai-
lilissfinfnl sf l'ail des deux cûlfsà la luis. Opcndanl il y a des i-xcf plions
à cfllf ifjilf ainsi ipif je l'ai indiipii'- pins liant. I iif l'ois flalili. If si^iiif
d Ar^'yll-Kohfilsun jifisistf indfliniinf ni dans If lalifs cuninif ilans la
liaialysif ^fiifialf. Kicchorsl. Manlun cf|M'ndanl nul constat'- ipi'il pou-
vait dispaiailif an cunts dn lalifs. mais l'est là nn l'ait des pins
fxcfptiuniifls ft dont jnsipi'ici je n'ai jamais vu d'fxempif ■ (îf <|n il
m'a l'-lé duniii'' df cunstatci' dfiix luis, c'est l'inlermitlfiice de ce si|.'ni'
I. Ilaiis cert.iin- cas de lalies et df |>:iriil;>ie crm-ralr. les |iii|>illes ir.i(:i>senl it la liiiiiiéie.
:iussi bien qu'à l'rlal iiorinal. mais li'iir cnnh'aclinn cesse très rapidpinont et elles reviennent
à leur diamètre antérieur hien que l'éclairage soit resté le même. Je coiisidèi-c ce si(;nc
comme ayant uni- \aleur analoi:ue à celle du signe d'.\. II. qu'il precèdr du reste assez souvent.
iii;'. SI M mincir: nt svstêaîi; M:nij:r.\.
chez (les l;ilM'li(|iics ;illciiils de crises g,nslri(|U('S. En dehors (h-s crises.
il ii'v avait pas (raiidiitiiui de la l'éaclidii iMipilhiin; à hi iiiiiiièi(î. ('.eUe
(ItM'iiière n a|(|)araissail (|iie pendant les crises, diii-ait comme ceMes-ci nii
nomlire variahh; de jours et disparaissait avec elles. Il n existai! pas de
myosis, les j)upilles élaieiil en étal (h; mydriaso nKtyennc.
Dans un cas de sijriiu/oiiiijrlic iDiHalcralc, j ai constaté, avec Mirallié
(IS!)")). lexisleuce du sijiue d'Ar^vll-Hoherlson siégeant d un seul côté,
el du cùlé opposé à celui occupi' par ! alrophie nuisculaire et par I'Ik'-
mialro|)hie faciale qui existait dans ce cas. ( Voy. li^. r)M .) HoscetLemaitrc
(I!((I7^. Sicard el (ialezowski (l'.ll.")) ont éj^alement constaté l'existence
d'un si^ne d'.Vrgyll-RoherIson nnilal(''ral dans la syiin^omyélie.
Sur 100 cas de sclcvosc en pl(i(jiics. riiIlHiiV a conslah' une seule l'ois le
si^iie d"Ar<iyll-Holierlson .
D'après Michel, ce signe a (''té constaté dans plusieurs cas û'alrophic
niusctiloin' progressive. Pour ma |iart, je lai ohservé chez une t'enune
al teinte de /Jo/('o///;/('///c (•/(/■o/(/f/)/c. Ci', sont là des associations de polio-
tny(''lile avec des lésions méningées d'origine syphilitique.
(Inillain et llouzel (l!)0!))onl lapporh' l'oltservalion dun signe dAigyll-
Hidiertson iniilateral di'i à une h''sion du iirddticiiU' ccirbral jiar halle de
icvolver. (inillain. liochon-Duvigneaud et 'l'roisiei' (1009) ont encore
puidié' un autre cas de signed'Aigyll du à lui raniollissementdu pédoncule
céri'-hrdl gauche avec svndrouK; de Weher et survenu sans syphilis anté-
rieure I HlOO). Ohm a pnhiié un cas où h^ sigiK» d'Argyll était consécutirà
luie Irsioiiilii (/(million ophidinnipic par un projeclile arrêté dans l'orhile.
I.'ahseiice du réilexe puiiillairt! à la Inmièi'e a été encore observée dans
dill'éi'ents étals |)alhologi(|ues à savoir : p(>iidaut \'all(i(jae ('pilcpliijne,
dans ceilaines crises hiislcrirpics (Kcré, Karplus, Westphal, dalezowsky),
dans la sipicnpc (Schultze), dans la slupciir calolouifiiic (Westphal),
dans des états davrioisse iidense (lîumkei, dans c(>rtains cas iVcpuisc-
iiwnl iiiiisciiloivc très inai'qué (Dedlich). Dans la plu|)art des cas précé-
dents, riiiunohilih' pnpillaire à la lumière s'accompagnait de mydiiase
.l(! mentionnerai encore la perte; du n'-llexe lumineux dans It; cas de
paialysic île la IIP paire terminée |)ai' la guéM-ison. C'est là un l'ait (jni
n'est pas très rare (Bumke). Dans ce cas, la piq)ille est en mydriase et
la réaction à la convergence est également lésée, mais à nu nu)indre
degré. l,'rt/coo//*iH(c eidin pourrait produire la piirte du réilexe lumineux
avec persistance des autres réflexes iriens (cas de \onne, 1911), mais
("est là un l'ait des plus exceptionnels. (In a encore signalé le signe
d ArL;\ll-li(d)erlson dans V i\thi.ric(ili<m siillo-ciirhoni'c (cas de llilholl i.
Cl Modifications pupillaires par lésion du segment moteur
de lare réflexe- .\crf iinilriir ncnldiir cdiniinm cl iurf (/laixl sijni-
piilliKpic ccrricdl
Les lésions peinenl siéger, soit au niveau des cenlres d'oiigine de la
III'' paire, soil mm le liajet du moleni' oculaire couiinnn on des lU'iTs
<-iliaii'es.
I,a dilalalion pu))illaire après excilalioii douloureuse de la peau --
s£Mii)i.n(iii: m: i.\ i7>7(>.v. imt.
ri'llrxe de l'iris ii lu (linilfiir — s'alViiililil nu (lis|i,'iriij| il;iii> les ;mr>i||ir'.
sit's l^ll^i^ill(' <ii'<;aiii(|uc |i(iiir |icii (|ii°flli>s sniciil MiriisaiiitiK-iil iiili'ri>c<>.
I>aiis I aiit'sllu'sif liyslt'iii|iii', le plus stiuvcul ce irlh'Xi' csl coiisfiM-. Il
va iifsiasrf|K'iiilaiil m'i il l'ail ilcl'aul. I Vnv. Aiu-slhi'sif i>siirliitiiiif\ 11;;. .Ml."»
ÀTiOW'/.v.i
Mans les cas de li'siitus iiuclrairi's, le iiiusrli- liliaiic larnuiiiiKiiiMliciii
fsl iiaralvsr |ii'('si|iif toujours eu uièuif l('ui|is (|ui' le s|iliinrli-i' ilc la
|iii|Mllr, l'I cela |iarr(' i|Ui' leurs noyaux iroiij;inf sont très ia|i|iio(li('s, tu
•i'aulii's Ifiincs il sa^it iii (ro|ilitaliuo|il('^'if iiitt'inc : (ciicntlaiil ou |miiI
à la ri^'iu'ur ohscivt'r la liissnciation des |ilii''noui(''ni's |iaialylii|Uis.
\.'itphlaliniiiilc<jir iiilcrnr ou intrinsèque st> raracli'i'isc pai' une
Mivdi'iaso niovcnnc, avri' abolition plus ou moins coiuplt-tc du ri''f1i-\i'
lumineux et du ivilexe aceominodaleui'. Kl le peut être unilati'rale on lijla-
léiale, s'a((dnipa;;ner ou non d'inégalité pnpillaiic.
La ntijdridse unilnlérnle, svmptotnatiipie d une o|ililalnio|ili''^ie iiiteine
nnilutérale, est presque eonslaniment d'(n'i^ines\pliiliti(|ne. et se reiieonlie
chez des sujets dont la sv|>liilis date de plusieurs et (luelquel'ois d un
^rand nondire d'années. Klle ne paiait pas être néoessaiicment le si;jne
avant-eoureur d'une syphilis <éréhrale j^irave, d'une paialysie ;.'énéiale ou
d'un talies;elle est susceptible d'améliniation par le traitement spécilii|ne.
toutefois connue elle révèle l'existenco d'une lésion centrale, son pro-
nostic doit toujours être réservé. Il l'anl du reste dislin};uer les cas on
I opbtalniopléuie interne est purement unilatérale i-t ne s"accom|iaf;ne
d aucun si^'iie de tabès, de ceux où (die est plus ou moins bilatérale et
s'accompa^'ue d'abolition du réllexe patellaire, etc. i.e pionoslic est iialu-
rellemeut beaucouj) plus sérieux dans le second cas.
La niiiilriiise double, symptomatique dune ophtalino|dé;iie inleine
bilati'-iale relève, ainsi que je lai di''jà indiipié, d'iuie lésion nucléaire :
son piiuiostic est généialemenl j^rave, |)arce ipie le processus peut
s'étiMMire aux aulies noyaux moteurs de I'omI, déterminer une o|ililalmo-
plé^ie com|dète. de même que des pbénninènes bulbaires — pidiemé-
l>ltiilile supérieure et inférieure.
Miplriase uni- ou bihilérttle. stpnplonmlitiue d une pdrulijsie simple
nu double, radieulnire. hasilaire on orbiliiire de la III'' /;«/?•<'. Dans ces
dillérents cas. la dilatation pupillaire est incomplète: la pn|iille est pai'es-
seusi> aussi bien à la convergence qu'à la lumière; l'acconuuodalion es!
également paralysée et cette paralysie des nniscles inlrinsè(pies de in'il
est toujours associée à une paralysie lolale on partielle de lu III |i;Mir cl
même à d'autres paralysies oculaires.
D'autres synqitômes basilaiies peuvent coexister, el à (c snji-t je
renverrai à ce ijui' j'ai déjà dit au sujet des paraivsies oculaires de cause
basilaire. etc., tant au point de vue de la localisation des lésions, que
de leur natun- singulièrement vaiialde suivant les cas (syphilitique,
néopla^iipie. (is|i'.iqialliiipie. etc.l.
dt Modifications pupiliaires. par lésions du grand sympathique cer-
vical ou de ses noyaux d origine. — L'excitation du giand symp.itliiqne
inic, ■-i:miiiimi,ii: 1)1 sYsihmi-: m:i;\i:i .\.
cci-viriil iinidiiil iiih' ilil.'il.'iliiiii |iii|iill;iiic. s;i |i;iialvsi(' est suivie de
loiisliicliiin ilr hi |iii|iillc. Co |ilicii(iiririii's sdiil (lii> (■sscnticlloiiii'iil à Im
('(illtriii'linii nu au cuiiliMii r à la |iai'al \ sii' du dilalalcur ladii'' de la |iu|iill('
imicrvé par li' --n ui|iallii(|iii'. l/aclinn Av~^ \as(i-iu(ilrui> di's vaisseaux
iiieiis. (■■;;alenienl Idurni- |iai le s\ iu|iallii(|Me, vieil! s'ajnuler à celle du
dilalaleur inai'^ ue le reui|ilace pas, ((iniine I adliielleill les auleuis (|ui
iliciil eiifdi-e au|(iiii (I hui re\isleiice du dilalalciii- iiien. (Jiiaud les
vaisseaux iri<'ii- se r(iulia( leul. la dilalalioii de Tiiis en esl t'acililée.
au^lili'Mli'e lui'uie: (|uaii(l ÏK -^e dilaleul. le resseiieiiieiil de la pupille
esl plus larili' el plu^ cnuiplel. uiais les pli(''U(iMièues vasculaires ne
diMerininenl jias plus à eux seuK la dilalaiiciu (pie la l'iiulrailiiiii de la
pupille.
La /;((/(/;7Vf.se par excilalioii du j^raiid sviiipallii(pie cervical, le niijosis
(■(insécutir à sa paralysie, ne s acconipaf;nenl pas d'aliolilion des réflexes
iiiinineux <iu accnniiiKidaleiir. dniil raiiipliliide es! seiiieiiieiil diiiiiimée.
I. accninniddaiion esl ciiiisi'i vi'c.
La (•()mi)r(;.ssioii du j;raiid sviupalliiipie reiviial par des aïK'vrisiiies.
lies liiineurs. etc.. déleriiiiiie une iiivdriase J'iiLiace suivie d un invosis
persislani i|iii s acci)iii|)agne de diiiiiiiuliuii de la i'eiile paipélirale el
d'eiMPplilalniie; la mcnimiile rachidirnïic cervicale, la iiniclilc difj'i/.sc aiijiic
cervicale, le mal de Poil cervical peiivenl dr'lerininer la nivdiiase ou le
inyosis, pi\ agissaiil sur les (irij;iiies ceiilrales nu sur les raiiieaiix cmii-
iniinicanls du syinpalliiipie.
Les o/«'(7///o//.s- |irali(pii''es sur le ;^raud s\ uipalliii|iie cervical dans un
linl lllél'apeuli(|ue — épilepsie, j.;(ii[re exdplilalirinpie - pKidiiiseiil. siii-
liiiil lorsipie le ganglion cervical supi'rieiir es| e\lirp(''. du iiivosis. de
l'enoplilalinie. el un r(''lrécissenienl de la l'eiile palpi'hrale. Lorsque le
ganglion cervical siipi'iieui' a été enlevé, ces syiii|iloines persistent indéti-
niineut et |)euvent [)ar la suite, si le sujet esl opéré dans le jeune âge.
s"aee()inpagner d'arrêt de (li''\elnppciiieul de la iiinilii' cnrrespoiidaiile de
la l'ace (Voy. lig. 565.)
Les Irainnalismex de la reijidti cervicale de la luoelle proviwpienl le
inyosis par destruction du ceiiire cilio-s|)inal ou des lilires (|iii eu éinanenl.
La xiiriu<i<)tiniélie. produisant par un autre |)rocessiis des li'sions l'ipii-
valentes. s'aceonipagne souvent de niyosis et d Cnoplitaliiiie.
La i)arali)sie radiculaire du plexus brachial, ipiaiid elle s'accoiiipaj^ne
de la (lesli-iiclion des rameaux eoinniunicants du premier iieiT dorsal
(Mme Dejerine-Kliimpke). di''leriuiue le inyosis avec rédiécissemenl de la
l'enle palpi'-lirale et eiioplitaliiiie. (les troiiLles sont caiacl(''ristiipies de la
paraivsie radiculaire à Ivpe inr(''rieur ou tvpe Klumpke — dans le type
snpéiieiir ils l'ont délaiit. iVoy. Parahisies du iilexus hracliinl.t
\ la suite de ces ilivers IroiiLles piipillaires île cause localisée (centri-
pète, réilexe on ceiilririigei. il me reste à en signaler il'aulnîs ipii aecom-
pagiienl généralement dilli'ieiili's alVeclioiis aiguës ou clironiipies. et
oIVrent un caractère plus ou moins liiLiace. Iroiildes don! la pallmgénie
esl encore l'olijel d'iivpollièses plus ou mniiis plausibles.
-I Ulnlni.ll Itl I 1 I /N/K.V. Iir,7
(!'(">! i^in^i t|iii'(l;iiis Ihriiiiiloiiirili' In iliirr-nirif un nli^i'i xci .lil \r iiivusis,
iliiiis Viifiitfile.iir iiiriiiiii/i'r, la iiivilriaM'.
Au ili'liiit (les iiii'nintiih's aiffiifs a|i|ii'ir:iil li> tiivosis — la iii\tlriaM' |ifiil
siir\ciiii' idii-" laid, (ilic/ les ilrfiriirrrs. clii'/. les iw'.svih/V/kcx. riiii'-H.iljii-
|>ll|iillaii(' f>l liv(|ilciilf : dans (|iicl<|ii('s ras. clif/. Ii'v viiilriiliijitrs, l'accrs
l'sl anniiiin- par une iiir^alilt- îles |in|iill<'s. l'i'iiilanl rallai|ni- iri''|iili-|isic
I l'tal lies |in|iill(>s fsl \ai'ialilt'. i|iicli|ncliiis l'Ilcs son! iliiali'i-M'l iininnliili".
à la Inniiri'f; a|itvs ralla<|nc les |in|iilli's |ii'(''scnli'nl |iaii'iiis|i isiHlaliim
r\lliinii|Mr.
La (7i((;'.'c |it'nl s ari'i)ni|ia;^ni'i ilc ni\iliia->i\ |lans lu iiiii/rdiin-. la |Mi|iilli'
lin n'ili' (liMiliiiii'cn\ |iciil rln- ililali'c |iriiilaiil I ai'ii"- : iiiM'i'si'iiii'iil, ilaii^
(I aiili'i's ras clli' l'sl ciiiitiaili't'.
Mans II' ifiiiln' t.riii>liliilniitfiir. la iii\ilriasi' lia cli' iiIisitm'c i|I|i' Iivs
i'\('t'|ili<iniii'llrincnl. l'ai' cinilic. ilaiis icllr airccliiin il n rsl pas livs rare
iliilisciMT ilr la niyili'iasr a|>i'ès iiislillaliiiii ilailiviialinc il.iiwii.
Knlin.jf i'ai>|ifllciai cnciii't' (jnc Ion |iciil conslali'i' une h'^irrc iiit'i^alih-
(1rs piipillfs aviT inli'i^iil»' iiarl'aiti' de leurs iniiincinnils. clic/ tics siijcls
aiiMpicIs il csl iiM|Mis>ililc ilc Iniincr une lare ner\ciisc iinpitrlaiilc.
Cl Réaction pupillaire hémianopsique. — La scini-di-cnssalidii des liliics v,^ •:' . t . f
iipliipics dans le ciiia^iiia .1 pdin cunséipiciicc (pie la dcslrnclion d Une
liaiidclcllc (ipliipic. du l'aisccan visuel iiili'a-c('-ivliral (iii du cenirc visind
ciirtical corrcspitiidaiil. produit une In'-iiiiaiKipsie lioiiKiiivine lali'-ralc. Ilii
c(°itt' on siè;.'c la l(''si(iii. la iiioiru- Icinporalc de la icliiic, correspondani à
la iiioili.' nasale du eliainp \isuel. innervi-e pai- les lilires directes, scia
insensilile. Ld'il oppost'' à la li'-sioii (■(■ivlnale pr(''senlera nue aiieslli(''sie de
la iiioili('- nasale de la reliiie. correspondant à la iii(iiti('' teiuporale du cliaiiip
visuel. innerv(''e |)ar les libres ci'oist''es. Les malades pn'-scnlaiil rii('-!iiia-
iiopsie lioiiionviiie se croient ordinaircinent atleinls de l'aildesse d'un
seul leil. de celui dont la inoilii- teiuporale du clianip visuel l'ail (h'-l'aiit.
L'eiltoiira^'e iiuiiK'dial du point de lixalioii est ordiuaireirienl conser\('-
dans les deux veux, et à cet endroit la iiioili('' vovante du cliainp visuel
enipii-le plus ou nioiiis siii' la iii(iiti('- aveii<:le. licite par'liciilarit(''. (pii pir-
seiite du reste des vari(''t(''s individiKdIes iioinlircnscs. a lait adinellie ipie
le point de lixation — inacnla — cl son eiitouraj;e iiuuK'diat sont iMiierv(''s
à la l'ois par des lilires croisées cl par des lilires dirccles, du, en d autres
li'i'nu's. ipic les lilires (pii les iiiiici \ciil prii\ ieiiiiciil dc^ di'iiv liMiidcIcItes.
' Vov. Il;;, rilil. )
Les lilires piipillaires du nerl' opliipie se rendeiil dans le liilicrciile
ipiadrijunicaii anii'-rieiir. Ile là pari un svstcnie de lilires ipii les relieiil
an iiovan du spliincler pupillaire sitm'- dans la sulistaiice ^M'isc cenlrale
de rMi|ueduc di- Sviviiis. à la partie antérienrede la colonne uucli'-airc du
nerl' moteur oculaire commun. (Juaiid ces lilires piipillaires son! Ii''si''es
— ce ipii arrive par exemple dans le cas de deslriiclioii d une liandelelle
— la moitié aveugle du champ visuel ne peiil pas doiuier lieu à la ri''ac-
tion pupillaire.il va alors irniliini /<»/>('//(//;■(' //<"////'/Hd/A</(///c( Weiiiickei.
l'ar coiilre. si la lé>ioii sièp- au-dessus des liilicrcules ipiadrijumeaux.
lies siiMioi.oiiii-: LU sysri:Mi-: .\i:nii:fx.
il y aill'ii liii'ii lii''iiii;iiiii|isii' Ihiiiiiiiimiii'. iii.iis Ir \i:\'\r\ îles Mines |ill|iil-
laires se rriiilMiil ilii liilii'iriili' {|ii,'i(li'ijiiiiir,'iii ;iiil(''i'ii'iii' ;iii iiiivaii du
spliinclcr (''hiiil iiiljicl, l;i iiioitii' ;i\('ii;;l(' du cli.iiiiii \isn<'l ddimcra lien
il lu iraclioil |Ui|iillaii'(' aii^si liii'ii (|iii' la iiKiilii' ijiii voil. I,a i'(''a('lioil
|iii|pillaii(' li(''miaii()|isi(|ii(' serai! dmii- ( ara(ii'Tislii|iic (riiiic inlcnuplioii
des lihri's (i))li(|ii('s si(''j;caid cnlrc le cliiasiiia cl les lubcrciilcs (|iiadi'i-
inmcaiix — voies (i|ilii|ii('s |ii'iiiiaii'('s. Au ((iiiliairc, riu''iiiiaii()|)si(ï liomo-
iivriii' sans iraclioii |)ii|)iilair(' InMiiiaMoiisiqnc iiidi(|ii('iail uiui lésion
silure au-dessus de ces liilierciilcs.
lia réaction |Mi|iillaire lii''iuiauip|)si(|uc devrail d(uic |Miuvoir cxisler sans
lu''niiano|>sie à la siiile d'une lésion des liliics o|)li(|iios |)U|)illaires, siégeant
enli'c les ceidres o|)li(|iH's |iriinaii('set le noyau du sphincter iiien. Or, ce
|ili(Mi(iniène n'a jamais été observé. Du reste, rexislencc d'une; iraction
|pu|iillaire li(''iniano|)si(|ue, svniploniaiiijue d'une lésion de la bandelette,
conçue II priori \y,\v Wernicke, n'es! |)as régulièr(inient confirmée par la
clinique: elle l'ail souvent délaul dans des cas où (die devrait (exister, tels
que : l'Iiéniianopsie temporale par lésion du chiasma, l'hémiaiiopsie mono-
culaire |>ar emb(die parli(dle de i'aitéie centrale de, la rétine, riK'uiianopsie
par lésion d'une baiid(dette. Klle peut par contre s'observer dans des cas
d'héniianopsie liomonvme d'originiM-enlrale, ainsi que je l'ai nu)ntré avec
mon élève .lumeidié (l!»l.")). Dans ce cas (voy. lig. 484-480), la lésion
intéressait, le taisceau visuel central au-dessus de la couche optique, et
les voies ainsi ipie les cenlies opti(pies |iriinaires étaient sains. La réac-
tion pupillaire liéiuiauopsi(pii' nCsl doue pas caractéristique d'une lésion
du pi'emier n<Mii()ne opti(pie.
Certains auteurs ont nii''. à lorl. l'eNislence de la réaction liéuiianop-
si(jue d(! Wernicke. Car, si la réaclion pupillaire liémianopsicpie n'existe
|ias dans le sens d(! l'absence com|dèle de réaction de In jiupilleà l'éclai-
i-agedela moitié aveugle de la rétine, on peut incontestableuieul oltservei'
le phénomène suivanl. (pie j ai pour ma jiart constaté un certain nombre
de fois et qui est d'une cdiislalation l'acile : dans certains cas d'héniia-
nopsie homonyme, uiie liimiric placée à la péri|)béri(i de la moitié
aveugle du (-hainp visuel ne pKiduil (]u'une contraction insiguiliante de
la |)upill(;; celte contraction s'accuse un peu quand on rapproche la
llamine du |>oint de lixation, mais elle ne devient très inaniresie qu'au
inonienl où la flamme atteint ce dernier. Au contraire, lors(pi'on dirige
le faisceau lumineux sur la périjibéiie de la moitié voyante du champ
visuel, la contraction pupilaire survient aussitôt la flamme entrée dans
te champ visuel, et elle augmente au fur et à mesure (pie celle-ci se rap-
proche du point fixé, pour atteindre son maximum cpiaiid la source
luininense co'incide avec ce point fixé, et décroître ensuite tirs rapidement
lorsque la lumière arrive dans la moitié aveugle du champ visuel. En
interprétant la signilication de ces phénomènes, on doit encore se rappeler
(pi'une contraction pupillaire se ])i'()dnit, au moment où l'on attire ralleii-
lion d'une personne sur une source lumineuse situ(''e en avant et à c(*ité
d'idie-méme, si la direction du regard n'a pas c|i,ing('' (réflexe cortical de
■^P.MInliiuli: lii: /. I I l^lir\. UO'J
llaiilii.lli'. cclli' l'anse île ivarliiui |iii|iill,iii'i-c\i^lr ilans riii'-iiiiaMii|isii> |miiii'
la iiiiiilir vii\aiili>, mais clic l'ail ilclaiil |iiiiii' la iiinilii- a\cii;:lc. licllc cir-
ci>iislaiii-c |iciil, à clic seule, l'cnilrc ('iiiii|tle «lu l'ail i|iic la |iliis ^raMile
|iarlie ilii ivirécissciiiciil |iU|)illaii'e se |ii'>iiliiil au luntnent iiù l'inia^c île
la Itaïunie passe de la umili'- aveu;:le dans la niiiilii'- \ii\aule lic la léline.
On >.'iil en nulle i|ue le ccnlrt» de la léliiie es! seul rapaiiie de dniiiier lieu
à nue ('iiiiliai'liiin pii|iillaii'e iiiaxiiiia.
Hippus. — I. Iiippiis est earailéiisé pai' des nscillatious dans le ilia-
iiii'lre dev pupilles, des allernalives de ennlraelinii el de dilalalinii lytli-
iiiii|Ui's plus nu iiiniiis rapides, (pii se prodiiisenl iiid(''pi'iiilaiiiiiieiil {\cs
causes lialiillielles des iiinineiiieiils de liiis. (l'esl du n-sl,- un pli(''iin-
iiiéne rare el lialiiliielleiiienl liilalérai.
Il V a plusieurs snries d'Iiippiis.
at lli/ipiis ilaiix Ifs ii()t'i-lioiis des rnilrrs Ufrri'uj-. Tels sniil les cas
d liippiis nliseivés par l'arinaiiil el par haiiisiii dans la seir-iipse eu
phupies. dans la iuéiiiu<:ile ai^iië. dans ré|)ilepsie. riiip|iiis iiiiilaléral
ernisé a\ee les Irniildes lunleiirs des iiieiiilires après une allaipie
il'apnidevie. haiiiseli crnil ipii- iliippiis s°(diserve siirlniil dans les mala-
dies ipii s'aeeniiipa^iieul (re\aj;(''ralinu des réilexi's tendineux, el il
Inpiinse à la rij;idilé piipillaiie des all'eelinns nu ces réllexes snnt alinlis.
connue le lalies. C.'csl là une asscriion qui n'esl rien innins ipic di'-mnnlrée.
lu Hippiix lie à l'acte rcsiiiraloire. svnclirnne avec la rcspiralinn.
ccHuiuc dans le cas lapporli'- par llncli |I*.IU!I|. ('.liez un malade alleini
frauévrisme de la crtisse anriiipie. avec adliérences médiasliniipies péri-
cardii|ues cl pleurales, les pupilles se dilalaieiilà l'inspiralinii, se cniilrac-
laienl à rcxpiialinn. I. aulenr admcl avec raison i|ue. par suite des adhc-
riMiccs mcdiasliiiiipics. la iir-prcssion intra-thnraciipie de rinspiralion se
Iransmcllail d'une l'açon excessive aux vaisseaux irieus dont la dr-pli'-linn
liélerminait la dilatation piipillaiii' : rcxpiialinn di''ti'i'iiiinail naliircllc-
iiieiil le |>liénonicne inverse.
I.e pouls capillaire de Vinsuf/îadinc r(o(7/(/ncse traduit ipi(dipiel'<iis dans
l'iris par des mniivemenls d'Iiippiis. le rélrccisscmeiit pupillaire cnïnci-
dant avec l'arrivée de l'oniU' syslidiijuc.
c) Uippiix dans les parahisies de la 5'' paire en mie dr (ptérison, sorte
de nYsla<.'inns pupillaire analn;,'ue aux mouvements nvsta^'inil'nrmes des
muscles nciilaires |iari''siés. Inrsipi'nn cherche à les rain-entrer en action.
Macropsie. Micropsie. — La macropsie cl la micropsie résultent
d'une erreur di' jugement sur la distance des ohjcls cl par suite sur leur
^.'randeiir. ci reiinpii est causée par un tronldc de raccommndation. Dans la
paralysie accnmmndatrice il va micrnpsiect comme la dilatation pupillaire
es| rréipiemiiiLMit associée à la paraivsie de raccomiiiodatiiMi. invdriase cl
minopsie sont souvent connexes ('). L'inverse se produit dans le spasme
I. J'iiliservc aclucllemont dans mon service un cas de micmpjie de l'œil di-uil, cliei une
demoiselle de trenle-deui ans. Tous les objets sont vus plus pclils avi'c cet a>il. Certains jours
la différence est de moitié. A gauclic la vision est normale. La pupille droite — cùlé de la
DiJEU.>E. — Sémiologie. 71
1170 sï; M m Kir. Il-: nr srsrfaii: .\i:iin:i.\'.
accoiiinioiliilir, on |)(MiI (il)sorvor alitrs la inaci(i|isi(' cl le iiiiosis, liii-iiirinc
assdc'u' au spasiiio tlii iniisclc ciliairo. Par consiMinciil hi iiiaci-()psi(> cl la
micro|isi(' smil en ia|i|i(iil avec des IioiiIpIcs de I acciiiiiiiiniialidii. Dans
Vlnixlrrif. ainsi (|iir je l'ai (li'jii iiHli(|iii'' (Miy. p. 1 |.","|. r{'s liniililrs (iiil
('■It'' parfois iioti's.
I,a iiiacropsic cl la micropsic |icii\ciil icIcnci' aussi d iiii" mij^iiic clui-
Irale. (hi les a oitscrvcos dans ccilaiiics auras rjiik'pliqiics. J'ai ponr ma
pari oliscrvc de la niaci'opsic dans nn cas de inélaiiailic anxieuse.
Kniin la niaci'opsie cl la rnici"o|)sie pcnvcnl se rciiconircr dans les lésions
dn IoIjc occipilal lOppenlicini. Eskiiclion. llcnschcn. l'IliolV. Josel'son)
a(Toni|iaj;n(''cs ou non d'IuMuianopsie. de ((''rih'' psy(lii(pie cl so\ivcnt
d'iiallucinalidiis de la \ui'.
IV. — Sémiologie du fond de l'œil.
Les idli''i;diiius du l'oud de r(j'il ipie l'on peu! oliseivcr au couis des
maladies nerveuses soid de causes liés dillV-i'cules cl il es! ui''cessaire de
les classer en plusicnis calé|.;(uies.
1" Dêgéiiéri'sccncc des nerfs ojiliijues (alropliie papillairc) conséculivc
à des lésions inléi'cssani la parlic inira-crànicnnc des l'aisccaiix opliipics.
Ces lésions finissent par délciininci- (loul au moins celles (pii siéi;('nl (;n
avani des Inliercnles qnadrijnmeanx) une aliophie opli(pie \isildc à
ICxamen du r(uid de l'(i>il. mais les sym|)lômcs im|)(ulauls eu pareil cas
sont ceux d'ordre l'onclionnel, U^is (jne le réiréri.'tseineiit du vhamp visuel
cl Vainbhjopie. Kux seuls |)crmetlenl de localise)' raU'eclion ; aussi, à ce
propos, renverrai-je au cliapiire des IrouMes l'oncliomuds, poni' loni ce
«pii esl relalir an diauuoslic dn siènc (U^s lésions inira-crànieunes (l(>s
faisceaux opti(pies : l'alrophie opTupie n'es! ici. en ell'el, qu'un pIk'mio-
mÎMie inconslanl et loul au moins lardil'.
'2" Slase papillaire on uéorile dite descendante ('), résnilaul d'une
alTeclion iidra-crànienne à localisation (pi(dcon(|ne, mais susceplilde de
dr'lei'uiiner de ["(cdènie cérébral, (eilènie (pii parait être la cause direcle
de la slase pa|iillaire (anj;uicnlaliou de pressi(ui intra-cràuienue des an-
«•iens anteurs). (l'est là le vérilalilc domaine de la cérél)roscopie réiinienne.
C'est dans Icscas de ce lienre, i|ne rexamen oplitalinoscopi(|ne |ienl rendre
les plus i;rands services et révélei- en (pichpie sorte le diaj;uoslic.
7)° Allératious de la papille (ati'tipliie.etcl symptomarupics d'une all'ec-
micropsic — est en mydnase prononcée ol ne ic';if;il ni ii hi hiinii rc. ni ;'i r.icmmmodation.
De ce cùlé le réflexe consensuel est aboli. TnniPs les fomlions de la'il ^'.inclie sont normales.
I.c réflexe achilléen est aboli à gauche et très faible à droite, l'as d'autres symptômes. Pas de
lympliocytose céphalo-rachidienne.
I. Ce terme de dégénérescence descendante est en somme fautif, il doit être réservé à la
dégénérescence qui pari de la cellule — défîénéresconce cellulifufte — et envahit jusqu'j
rcxlrémitc tciininale du prolongement cylindre-axe. I.es cellules d'origine des fibres du nerf
optique sont les cellules ganglionnaires de la rétine. C'est la dégénérescence partant de la
rétine qui porterait à juste lilre le nom de descendante. I.es termes de lellnlipèle et celluli-
fuge vaudraient mieux encore, car la dégénérescence descendante des nerfs opiiipies est en
l'éalité une dégénéi'cscence cellulipétc ou rétrograde.
lion iifcvciisi' •i*'>iii'r.-ilc. ni:iis ne il,''|iriiil'iiil |i:is iriiiir lncilisiilimi iiili'.i-
i'i';lniciini> df n-lli' iill'cflioii, cxoiiiiilc : r(///v)///i/V «/»//>/«»• (/h Inhcs.
V l.t's iii-rrili's iiiiliiiiirs (issiifiéru ;i une .ilVccliiiii iicim'IIm- dr ii.'iluic
iiirri'lii'iisc l't |)ivsi>iilaiil iini> locilisiiliiiii |i:it'li('iilii-i'r ilii \iiii-.
Al Stase papillaire. i/'/;/)i7/c l'Innujli-r, ;)(»/*/7//7t'. i — h;iiis m rdiiiic
ty|ii(|ii('. l'Ile ir|iii''--i'nlr un ^nnllciiicnl n'ih'niiilfnx ilc l.i |iii|iilli' ;i\r(-
rni'lc l'oii^i-sliiiii (les \riiii>s, ni.'iis siiiis plii'iiiiini'ni's inllannni'iliiiifs. Lii
visiiiii priil èli'C i'(>ni.ii'i|iialilriiii>iil ciinsi't'vêc |iciiilitiil liin^lrni|is. Hans
iriinli'i's cas, i|iii i'iin'(>s|i<iiiiiriil à ce (|nc ilc liiarj'c a|i|irlail la iiévritr
ili'si'rnilanlc. la |ia|iilli' es! iiuiins (nléiiialfiisc. mais il i<\i>li- îles |ilit'-nii-
nièiii's iiiMainnialiiirus |ilus nu moins ai-cusr's ri la vision l'sl rorlcmcnl
allcinlf : ou pcul ohst'i'vcilons les iiilci'mriliaircs cnlrc ces ilciix l'oi'rnt's.
I.a slasi> |ia|iillaii'(> ly|ii(|n(> s'olisri'vc avec uni* {.'ranili* IV<''i|ut>n('c dans
K's cas (le liiint'iirs n'-rrhiiilfs (|ncll(' <|uc soil leur localisalion. non dans
tous c<>|icndanl. Par cllc-incnic elle n'indique lien au sujel de leur siè^e:
elle est à jieu |Mès coMsIamniiMil Itilali'-rale. Dans la méniii^ile tnliercn-
leuse des enlants, la stase |ia|iillaire él:iit autrelois considi-n'-e comme
IVéïjnente iltouclml). Klle est en réalilt'- très rare. l'tliolV ne l'a l'encinitrée
quecini) l'ois, et dans cli:M|ue cas il Irouva un luliercnle ilins le cerveau,
(tnoliserve aussi la stase |ia|iillair'e dans la mr'nin;.'ite sy|diilili(|ue scléi'o-
•.'onnnense de la Irise, dans rii\droc:''|ilialie des enlants el de l'adulte,
dans les tumeurs du liullie et de la |irntnli.''ranci'. les alicés, les kystes
liydatii|ues du cerveau, l'Iir-malome de la dure-mère, enlin dans l'apo-
[dexie céréliralc, quanti le sinj; s'est l'ravé un (iassaj;e à la liase du cer-
veau et a envahi la j^aine des nerl's ()|)lii|ues. On voit que les causes de
la slase |ia|iillaire sont mnlti|des, mais elles n'agissent pas toutes au
même titre : l'intermédi.'iire entre ces atleclions si disparates et la
papillite |)arait èli'e l'o-dème arai'Imoïdien el surtout l'Iivdropisie veiitri-
cnlaire, el celte o|)inion est coidirmée par l'inlluenee l'avoiahle (|u'e\erce
sur la |>apillile la décoiu|iressioii du cci'veau p.ir la cràniectomie.
l'ouï liorsley lIOIOi dans l'anumeidation di> la pression inlra-cià-
iiieime par lumeni- céréliralc, rintensiti' inaxima el l'à^e de l'iedème
papillaire sont d'une ^'raiide valeur diagnostique pour é'Ialilir di- i|uel
colé sièj;e la liimeur. Au déliiit, l'œdème est plus mar(|iié et plus précoce
dans la papille du côté corros|ioiidanl à la tumeur, dans colle qui pour
lloisley siiliit la plus forte piession. Il commence par li* liord supérieur
lie la papille cl n'envahit qu'en dernier lien le quadrant iiirérienr cl
temporal.
On pi-iil dire ipie. du lai! de la miilliplicili'' de leiiis causes, s'il y a
lieaiicoiip de papilliles sans lumeiii'ci'-ri'-liiale. il v a peu de lumenrs cérc-
Inales saii» papillite. Il en existe cependanl. Mais comliien de diaj;iios-
tics douteux, hésitants ou complètement erronés, ont été- rei lidés par la
constatation d'une papille ie:li'-iiialeusi>. conslalalion qui a iminédiatemeiil
permis de mettre sur le coin pli- d'une lumein ii'ié'liiale. une céphalée, des
voinissemeiils, des verti;.'es iiiexpliqné's.
r>i Lésions du fond de l'œil dans la paralysie générale, les blessures
1172 siiMioi.naii-: 1)1 sysri:Mi-: M:rtri:r.\.
de la moelle épinière. la myélite aiguè disséminée, le tabès, la sclé-
rose en plaques, la maladie de Friedreich. — j,ii rOlinilc jKirahil'uinc.
(|ili' kiriii .'iiiiail ii'miinli(''r rii''(|iiciiiiiii'iil <-lir/, les pdrdhilKjiioi (/ihir-
rini.r. cl i|iii roiisisli' en un (''l.il ImhiIiIi' de l;i |i;i|iilli' ii|ilii|ii(' cl de hi
ivtiiic adjacciilc. iic |i,'ii,'iil pas ,i\iiii- l'Ii' ;;i''iii' ralciriciil ((iiisidcivc comiiic
li't's Cfiraclcrisliiiiic. I,'alni|iliic (i{ili(|ii(' d a'^|>c(i aiialn;^iic à celle du
labes ne s (diservi' (|iic dan^ un lies |ielil nninlM-e de cas de |iaralvsie ;^i''iié-
rale. KxcO|iti(Pllllcllenienl dans celle alleclicin. en a cniis|ali' des ni''\i'ilcs
0])li(iiU'S el des lésions vasciilaires.
Dans les blessures de la moelle épinière. les s\ ni|ili'iines (i|iidahn(isc(i-
piqnos sont rares. A colé de (|iiel(|iies cas exceplinniiels d'alidpliic (ijdi-
(jue, on a j;énéralenieiil observe soil la peisislaiice de l'élal normal, soil
une liv|ier(Mnie |ia|iillaii'e. — prohahleineid due aux Ininhles vasonio-
lenrs ({iii acciini|ia,i;neid les blessures de la inoelle — cl iiionlraill, i\\\
icsie. (dus di' Icndancc à L;u(''rir (|n'à |ii(idnire des Ironhies li(i|p|iii|ues
durables (ati-opliiei.
hans la imiélile (ii(/iir disséiniiiée. dans VencéjilKilo-iiniéUte îalaxie
ai;:iie de i,eyden-\Vesl|iliai i, on peut observe)' do la névrili! opliqui; —
neuioiiiudilt! opiique aijiuc — (l-jli. Alhidl. Itrescldcld. Devic et Gault).
hans la selérose en plcK/urs. les h'sioiis des nciis (ipti(|nes soid l'ré-
(picnles. mais n atteij;iierd pas. eu i;(''n(''ral. le niénii' dci;r('' que dans le
laiies. I.'ahippliie coinpicle esl l'orl raie. Tins sonveid il s'a;:il d'alrophie
|iarlielle. leinporale. île la papille avec Iniuliles \isiiels pliis mi moins
pnuioiici's. Ilans ipielipies cas <iii a coiislali'' l'aspecl de la iii''\rile optique.
I.'aliiipiiie i;iise esl liés rii''qnenle dans le lal/es. sans qu'il soil possible
d'en indiquer le pi)iirceiila;^e, liés \arialde sui\aiil les coildilions où SC
soni lniu\i''s les ailleurs des di\erses slalisliqiics. (iénéi'alement I(>s
troubles loiiclionnels. ceux du moins ipii sont l'videnls pour le malade el
attirent son alleulion, s'accompaiineul di'jà d'une di'coloialion appréciable
de la papille. Mans quelques cas. cependani, civs Iroiibles (dimiiiulion de
l'acuité eenlrale el avani loiil r(''li(''cisseiiieiil du cliaiiip visuel lipii pré-
sente, pour le blanc, de prolondes éclianeiaires, el jjuur les couleurs un
rétrécis.scinenl rapide porlani d'abord sur \e vert et le rouj^e) sont mani-
festes avaid loiile alh'ialion (qdilalmoscnpiqiie. Il es|. du resie, cerlain
(|U0, dans des cas doiilcux, a\t'c un lond d leil iniinial. ICxamen du
clianip visiiid l'aisanl conslaler à nu dej;r('' (pielcouque les sijjnes indi-
ipiés plus liant, est d un ^;iai;d poids en l'aveni' du dia^noslic de tabès.
i.atriqiliie opliipie laln'litpie esl toujours bilali'iale. bien qu un lonjij
intervalle iiiiois, années) puisse (piebpiei'ois doiuiei I cspi'rance. loujours
illusoire, de la conservation du deuxième o'il. Il y a aussi, suivant les
cas, do grandes diirérences relativemeni à la ia|)idili'' de la marelic do
raU'e-ction. Ilans l(!S cas les nnjiiis mallieiiicuv. il lanl des années avant
que toute perception luniineuse soil ciimplélement abidie. issue ipii du
reste est fatale.
Une atropliii' opliqne ;;iise. siii\einie sans cause appn'ciable et sans
aucun autre svmpli'iine iiei\cii\. peu! élre sans doute un si,i;iie |iri''ciirseMr
^i:\iitn.otiih: ht: i \ i /n/o.v iks
ili> lalM->. 0|iciiil.'iiil «'iiiiiiiir il cvislf (|ii)'|i|iics ;ili'ii|ihics <i|ilii|iii-s ilc faiisi*
iiM'iiiiinii' cl sans it'lalioii asfc le lalics, crllr ilfriiii'ic alVcrlioii ih>
(l(>\ iciiilia piiilialili'. fil |iai'i'il cas, i|iir si, à la (liM-nlnraliiiii du iii'iT
ii|ilii|uc. s'ajiiiilc II' Sicile il' \i M^,||.|t,i|„>i Imiii. On |iiiui'i'a vnii' |iai l'ois
tiaiis rt's cas une assncialinn ira|i|iai'cncc patailiixalc cl Mainicnl s|icciali>
an laites, à savoir nn nci f i)|ilii|nc ali'ii|iliii'- avec nin- |in|iille i-lioite. On
sail i|ne. ilans lonle anlie cii'cnnslance, ralrii|iliie o|ili(|iie a |iiini' con-
séi|nenci' la niyilriase, par sn|i|ii'essiiin îles evcilalions centii|ièles iln
cenlie |iliolo-inolenr.
l.'alro|tliie |»a|iillaiie l.ili(lii|iii' vdliMTNc i aiciiii'iil i lie/ les mijcIs iléjà
arrivés à nne |iéiiiiile axanci-e ilii lalies. (Tesl siirloul à la |iéri(Hl('
|iréala\ii|ne ipion la renconli'e, cl souvent dans ce cas, le talies cesse
dévolner el les malades leslerd |iendaiil lonle leur exislence à cello
|n''riode |in''ala\iiiue. Km d'aulies termes, ce mmiI des aveii;:les chez les-
(|uels riuciionlinalion ne Miivieid |nesi|iie jamais (lienedicl, Hejerine el
Mai'linl. l'art'ois même, on voit s'amender les svm|iirimes i|ne présen-
laienl ces malades avant d'èli-e riappt'-s d'.'ilropliie papillaire. ('."es| ainsi
(|u'on peut voir le> dunlenis riil;;iii anle> ilimiiiiier iimime iiili'ii><iir' et
connue rri''ipieuce.
jlans le cas où ratro|diie papillaire est le seul svmplome apparent el
on le dia<.'noslic de lalies ne peut èlie porti'' que s'il e\i>le le sij,'ne
(r.\r};yll-l(olierlsou. il s"aj;il de lalies à dr-linl véritalileiueiit oculaire, el
ces sujets, plus ou moins rapidement Iraiipés de cécité, finissent en j;éné-
ral leur exislence sans présenter d aulics svmplomes de lalies. Parfois
cependant, ainsi que l'a si;:nalé (iowers el (juil ma l'-té donné de
l'oltservei", on voit, chez ces malades, aveugles depuis de lon;;nes années,
a|iparailre desdonlenrs l'ulfinrantes. Dans lui des cas (pie j'ai oliservés, ces
doiileins se montrèrent vinj;l-denx ans apiès rélalilissement de la cécilé.
I*ar contre, loisqne — el ;iinsi que je lai dit plus haut, la chose est
rarement observée — par conlie, dis-je, lorsque lalrophie |iapillaire
survient chez un taliéti(|ue déjà inciiordonni'. ralti'-nualion des synip-
lômes est moins nelle, liieii que parfois on jinisse oliserver dans ces cas
une diminution ilans rinteusité des douleurs.
Les lésions du nerf optique (léj;ère ni-viite, délinl d'atrophie) sont
excessiveuient l'ares dans la maladie de Friedreich. Il'uuc manièi'e {iéné-
rale, ou peut dire que dans celte atfeclion la vision est toujours intacte.
Jajonteiai enlin (pie l'on |ieut oliserver. en dehors de tout auliesynip-
l("iine nerveux, des trouilles inlermitteuts de la vision — sorte de cldiidi-
catlnit interuiillrnlc de In véline — par spasme des altères rétiniennes
conslalalile à rop!ilaliiinsi(ipi. i \Va;jemaiiu. Ilosenreld i.
Idiotie familiale amaurotique Maladie de Tay-Sachsi. — Dans
celte alli'i'lion. il s'a;:it d'uiie almpliii' i|>' la papille d une nature spé-
ciale, atlei^'iianl eu ^i''uéi'al plusieurs enfants d'une même famille cl rpii
se iviiconire snitont chez les israi'-liles. ti'esl vers le sixième mois a| lès
la naissatice. parfois plus lot. qn appaiaissenl h-s premiers symptômes.
iiT'i sl>Mi(ii.(i(:ii: hi sysTi:Mi-: M:i:ii:r.\.
L'ciil'aiil inaiii|iic (Iciiliiiiii, s';ill';iissi' cl |icii à |ii'ii siirvieiil uiu; diminii-
lion lie la xisioii. A ci' niiiiiiiiil il csisic (Icjii des k'-sioiis avanci'cs du
loiul (le lipil. caracléi'is(''('s jiai' uni' ;ilrn|iliii' simple des nerfs optiques
plus un iiHiiiis niar(|née. I,a régidii de la macula préscule une di'culo-
lalion hiaMciie, circotisciiti', cori'espondanl ;i une l'Ieuduc à peu près
double (lu diamètre de la papille. Au centre cl à la pLu e de la fbvea on
trouve ni:e tache de coloialioii rou^e cerise, (let aspect e>l caractéris-
li(pie de la li'sion. Souveid on observe du nystajiUiMs, de l'inégalité
pupillaire, ])airois du sliahisme. I^a faiblesse géuiTali' du début pro-
gresse et pei\ il peu la paralysie sélend à tous les miiv(ic> du corps, y
compris ceux de la nui[ue. C'est une j)aralysie bilali'iale, i;(''néralem(Mit
llasijue. rarement spasniudi(|ue. I.a capacité inleMectnelle diiniiuie de
plus en plus, aboutit à l'idiiilie com|dèlc et les enfants meurent généra-
li'inenl à la tin do la deuxième ou de la troisième année. I.e diagnostic
de l'idiotie amanroliqne familiale est facile de par l'état spécial du fond
de l'iril, de la nature familiale d(; l'alfection, et de sa fréquence dans la
race juive. .\ coté de cette l'orme dans laquelle l'allcction débute dans le
1res bas âge, il en est une autre — forme juvénile de la maladie de Tay-
Saclis — qui débute entre I âge de (|nalic et de seize ans. Ici encore, il
s'agit d'une maladie familiali! à marche progiessive, produisant la
cécité, la paralysie généralisée et l'idiotie. Celte; forme se distingue! de
la précédtuite par ce fait que, bien que le nerf opli(jue soit atrophié, la
macula lesle intacte. Peut-être s'agit-il ici d'une cécité par lésion du
iieur<ine opliejuc central (C. Vogt).
Névrite rétro-bulbaire. I.a névrite rétio-bulbaire a pour
caraclèif essentiel de ne pas se traduire, an début, pai' des altérations
appréciables du fond de I leil. foui se borne à des ti'onbles subjectifs
caractérisés par une dimiiudion de l'acuité et surtout par la présence
d'un scotome centi'al (pii peut appaiaitre soudainement (ui se déve-
lopper progressivement. I.a névrite rétro-bulbaire est du reste une alfec-
lion assez rare.
Un point capital est la dispn)|i(irtiiin qui existe entre l'inlensilt' des
trouilles fonctionnels loujouis 1res niarepiés, c;;i- la vision peut se
perdre en (pielqnes jours, el le peu d'iniporlance des lésions objectives
du fond de l'd'il — diMidoralinn de la papille — <pii peuveiil même
parfois faire dr^laut.
Il s'agit en réalité ici d'une névrite; périphérique" rele'vani générah'me'ul
d'une inloxie'alion chronique' (alcool, tabac, plomb), d'autres fois d'une
infeclion (gi-ippe. refroidissenn-nl). L'alïection est toujours bilatérale.
Cei'taiiis auteurs ayant observé ce' syndrome che?z eles hystériques avaient
voulu consielérer la névrile' re'lrd-bnlbaire e-emmie' élaiM une all'ee-tion
de nature fone'lionnelle. C'e^l l.'i une eqiinieiu epii n'est plus aelmise'
aujourd'hui. Pour Wilbrand e'I Sae'uger le rétrécisseme'id concentrique
est la seule anonndie du ehainp visuel qui puisse' se rencontrer chez les
hystériepie's el. l(Mse|ne' clie'Z ces leialaeles on trouve un scutome' e'e'idial
sKMioi.iKilh- ht: i..\ i i>ii>s. \\v.,
<e II l'st pas rtiystoiii* (|iii osl en raiisi*. I':iriii:iiiil a ('■iiii> iiiir ii|iiiii(iii
analogue cl. |iimii- ici aiilcur. riiiloxiralioii al(-iii>li(|ii(> ou lalia^ii|iir pio-
\(ii|iii'iaiciil rii\>lfrit>. et ralVcilinii du r<iiiil de lu'ij Iniiivciail nu liiiiils
pi'iipirc piiiir se (Irvcloppcr. Le U'iiaiii a, en cllel. iiiic iuipnrlaiicL' cniisi-
ilt'ialiii'. Ou a ciiliii si^iiali- des cas de iicNiilc i'cti'(i-l)iiliiairc l'aiiiilialc
iI.cImt. IîSSIi plus ric(|iieutc dans le sexe iiiaseiiliii. I.cs Irmildcs de la
visiiiii tlcliiilciit eiili'i' seize cl \iu^l-ciui| ans, assez soudaiiietiietil d'après
eel aulcui. cl se coiiipiiilcul eiiiiiiiic dans la ruriiie iiuii laiiiiliale. Ils
aii^uieulciil pendant phisiciiis aiim-es, |)uis rcslcnl slaliiiriiiairex, la pi'ri-
pliei'ie du eliaiup vJMicl icslaiil inlaele.
I.a l'i'paialioii de la vision jusipi'à l'i'lal ikuiiuiI ■>! cxecplioniieilc: elle
a cepcnilani élé observée par l.elier. Plus suuvenl le sujet deiueuic iiica-
palile de lire ou de se livrer à des travaux exi^'canl de la pn-eision.
iiiai> il conserve lu raeiilté d'orientation. La névrite rctro-liiilliaire est
toujours liilalérale. mais il n'y a pas de symétrie alisoliic (laii> la l'orme
(In scoloiiic cenlial.
Cl Névrites optiques associées. — .le ran^e smis celle déiioniiiialioM.
les névrilcs opliipn-s ipii pciiveiil survenir an cours d'une lualadic
inrecliciise dcscenires nerveux, mais «pii représentenl nu l'oyer antonome
d iiileclioii cl i|iii. parlant, ne soiil pas la conséi|iiciice d'une all'cclion
primitivement localisée dans les centres. I»cs cas de ce ^'cnre ne relèvent
pas, à propremcnl parler, de la séiniidoj;ie oculaire du syslème nerveux;
je crois <-ependaiil devoir les si};iialer. aliii de mellrc en j^arde conire des
erreurs d'inlerprélalion possibles.
Je mcnliounerai ccriaiiies alVeclioiis oculaires piorondes. coiisr-cnlives
à des processus inleclieux îles méninges, ce soiil : [" la tulierciilose
disséminée de la clioro'ide que Ion peut observer eo'i'ncidenimeiil avec la
ménin;;ile liiberciileiise: *2" Ibyalile siippiirée. suivie de plilisie du
^ilobc. ipii peut se moiilrer danseerlaincs épidi'-miesde iiiéniii;;ile cérébro-
spinale: ."" la calaraiie consécutive à une clioroïdile d orif;ine niénin<;i-
litpie: '»" les complications orbitaires (plile^mon. Ilirombose veineuse)
dan-» certains cas rares di' menini:ile.
\. — Valeur sémiologique des troubles visuels résultant de lésions
intra-crâniennes dusystème optique et pouvant par conséquent préexister
à toute modification ophtalmoscopique. Formes diverses d hémianopsie.
Symptômes associés.
I.CN coiiducleiii> el n'-ccplcnis ojiliipio inlra-crànieiis se divisenl
uiialomii|iicmeiil en ipiaire parties ivoy. li;;. ôlii-) :
I" l.e très coiirl si'(imi'nl iulra-cràiiicn du nerf oplù/iir:
'1" l.e rliinsiiia :
."i" I.a handvlettf iipluju,-. reliée au corps ;;ciiiiuillé exleine el au liilicr-
cule ipiadrijumeaii anléiieiir:
i" Les ruditiliiiua i>pli(iiies el I érorrc nccipihilr.
Les alVeclioiis du premier sej;iiient iliéniorra^iies. petites Inmciiis. elc.)
se caraclérisenl par leur iinilali'ndilr et délerminenl une amblyopie
allant parfois jusipi'à la cécili'. avec m'-vrile opiiipie ou alropliie descen-
-I MKiKiini-: m sysrf:Mi-: m: m 1:1. y.
'laiilc ilii iicii (.|ili(|iic. |icilc (lu irllcxf liiiiiiiiciix cl ivlivcisscmcril
varialilo du ('liain|i visuel. | \;iiil |Hciiilir l;i lui me (liinc lirmi-
anoitsieilivorsi'iiiciil |ihic(V" siiivaiil les eus.
Kig. 56-i. — Les voies condiiclrices de l;i vision — :i|ii«ri-il visuel renlial on intia-réi-élir.il cl ripp.rroil
visuel péripli<?iique. — La partie .intérienie des liéniisplicres a été écartée alin ili iimiilii I. Iifi'l
do la bandelette optique et du cliiasma. — La région X, entourée d'un cercle lilam . i-|ii. il. Ii
localisation de la lésion dans la cécité verbale pure La zone corticale visuelle est Imii . ■ n ^i i ,|, -
dcu» cotés. Les moitiés droiti's (hachées, des deux champs visuels correspondent ,i l,i ImiuI. I.lli-
optique gauche. — Ail, avant-mur. — C, cunéus — Ce, corps calleux (bourrelet). — Cge, Ciji, corps
gcnouillés externe et interne. — Cirl, segment réiro-lenticulaire de la capsule interne. — CSi/l.
couches sagittales du segment postérieur de la couronne rayonnante. — t\, F'j, les troisièmes circon-
volutions frontales gauche et droite. — /c, faisceau visuel croisé. — fd, faisceau visuel direct. —
fm, faisceau visuel maculaire. — Fm, forceps postérieur du cor])s calleux. — Fu, faisceau uncinatus.
ta, Ip, circonvolutions antérieures et postérieure de l'insula. — A', scissure calcarino. — iVC\ noyau
caudé. — iVfl, noyau rouge. — P, pied du pédoncule cérébral. — Pc, P'c, plis courbes gauche et droit.
— /*«/, pulvinar. — (^«.tubercule quadrijumeau antérieur. — /{m, ruban de lleil médian. — Spa,
substance perforée antérieure. — T,, première circonvolution temporale. — Tgp, pilier postérieur
du (rigone. — W, zone de Wernicke. — II, bandelette optique. — xll, chiasma des niTl's optiques
^/ W/'i/ ()/,// /(/./( I /N/((.V. 117;
1.0 alViM'Iitiiis ilii l'Iiiastna, à ('aiisc de riiiliiralimi îles lilircs îles ilciix
iU'rr>> i»|ilii|iic> à (-(> iii\i>aii. icIrnlisMMil |ircM|iif ralalniii'iil mii- les di-iix
\t'ii\, CM y il.'-Ift'iiiiiiaiil lies ali'ii|iliif> iIcM-ciiilaMli's (lailicllo mi Idlali-s.
ilfs Iniiilili's lie la vision i'ciilrali> cl ilcs l'ciliirliiuis ilii i'liaiii|i viMicI,
varialilcs siiivaiil la lii|MiM|'a|iliic ilc la lt''si(iii cl, |iai' cela iriciiic. il une
^^laiiilc ini|iiirlani'c |Miiir la liM-alisaliiui de celle deinicie.
I.CN li'siniis i|iii sic^enldans I aii^lc aiilérieiii' un |i<i>léi'ieni.'dn ciiiasnia
di'-li-i iniiicnl I ancsiliésic des den\ nmilit's nasales des rclines. ce i|ni se
tradnil à l'exanien |ici'iinélri(|U(> |iai' nii rcIrccisscMieid leni|Miial des
deux champs \isnels. |Minvanl aller jiis(|n'à siinnler nne liriiiiiinniisir
hitvinjioritle. i.e l'ail |icnl s'cdiseivei' d'niie raciui l\|pi<|iie. iiulanniiciil
dans la lunieur liy|i(i|diysaire île Vdcrdint-tjalir.
Les lésions ijni allci;:neMl les angles laléiaiix du cliiasina. déleiiniiieiil
I anesllii'sic de la nioilir- lein|ioi'ale de la icline coircspondanle cl jiar là
une soile tVlwiniuiutpsir ikisiiIc. I'ouc i|u"il v ail liriiiiaii<>i>sir hiiidsiilr. il
r ni i|ue liens li'sions svMii''li'ii|in-s aj^isscid dans les deux an;;les laliTaiix
du cliiasina. (ielle Incalisaliiin est irune excessive laielé.
jtes c<nn|iressi()ns s'exi'içanl an-dessus on MU-dessnus du cliiasMia.
|ieuvenl déleiininer <les licniiaiio|isies sn|iéiieiites ou inléiienies.
iKnis i|neli|iu-s cas. 0|i|ienlieini a oliservé des inmlilicalioiis ra|pides
dans IV-lenduc du cliani|i visuel i|U il a dési^'ni'es sous le uoni de chdiiifi
visHi'l (iscilliinl ; il s aj^issail de nr-i)|dasie sv|ihilili(|iie à cvolulion ia|iiiie.
eidoniaul le cliiasina cl le coni|iriiiiaiil plus ou nioiiis. suivant I l'I.il de
piii;:ii's>.ioii ou de ri'^iessioii des lissus inoiliidcs.
Hémianopsies homonymes. — L'Iiéinianopsie iiouioiiyuic isl un ^ymp-
lôiiie i|ui con>.is|e dans I oliiiuiiilaiion plus on moins complclc des nioi-
lii's homonymes de chacun des deux champs visuels. //o;//o/(i/;/ic veiil
dire ici : </c iiii'iiir cote. Les inoilii''s droites des deux champs visuels par
exemple soni dites lioinoiivines. Le iiiid d'hémiaiiiipsii- désigne un di'licit
de la vision et doit, par conseil iieii t. s'appliipier au coli- perdu des champs
visuels. lli'-iiiiaiio|)sie droite si^'iiilie ipie la inoilié droite des champs
visuels est devenue aveu;;le. Il est facile de se rcmliv i-ompte ipie loliiui-
hilation de la uioitir- droite Ion temporalel du 1 liamp visuel de l'ieil
droit est due à raneslliésie ou paraivsic de la moitié ^'aucheiiu nasale de
la rétine droite. Mais il ne l'aiil pas perdre de vue ipie le Ici'ine iriiémi-
anopsie s'appliipie au sviii|ilôiiie, iiou à la li'-sioii. L Hphtalmolo^isle ipii.
exaniinaiit un malade au périmètre, constate ipie la moitié droite on
;.'auclie des deux champs visuels est aveiifflc. déclare le malade alteiiit
d'hémianopsie droite ou <;auclie, sans rechercher tout d'alMinl à locali-
ser la cause d'un pareil Iroiihlo visuel.
Kiilin il l'anl préférer le terme iVIu'iiiiuunpxir à celui A In'iiilniiir. ipii.
(I après sa si;.'nilicalion l'-lymido^'iipie. ne peut di''si;;ner ipic le côh'- cou-
.s7'ri'c des champs visuels. Ilémiopie r/f/t/c/ie est svnonvme d hémiaiiopsie
(Iroilr. l ser du terme d hr'iuiopie éi|nivainlrail à caracir-riser l/'lat d'un
hémiplé;.'iipie droit, eu ili-~aiit i|u'il a coiiservé' l'iisa^'e de ses memhres
gauche^, l'oiir loiiles sortes de laisous. il faut rester lidcle au sv-.tcine
ii:s si:Mioi.oiiii-: i>i systHmi-: M:R\i:r.\.
iisiicl (If noiiKMU'Ialiii'O n('iiniluj;i(|iic, (|iii (•onsisle ii (li'sijiiici' les all'cc-
lidiis iinilali'rali's par II' cùlr malade cl non jiar le côlô sain.
haiis riii''iiiiano|isii> Ikiiikiiimiu'. le chaiiip visiicl es! coupé eu deux par
imc lif;iu' verticale (pii erileiii-e le pninl île lixalioii cl il un ciili' de
lat|uelle la vision esl aliolic, lanili> ipic de I anire clic cs| cuiiscrvce.
(iluise essenliellc. ipie I lii''niiaiiopsie >nil ilniilc on uanclic. le polnl de
fixaliiin es! lonjours coiiipiis dans la jiiiiiic coii.sfri'rc du cliaiiip vi>uel,
en d anircs lornies il iiliappc à la perle liéniianopsiipic ili' la \isioii. Des
veux licinianopsii|ncs nul donc nue acuilé normale el soumiiI le malaih;
i};n(irc son hémianopsie. (! esl donc nn svmplùme à reclieiclier >vsirina-
liipuMiienl. (icpendanl. (piidipud'ois aussi le malade croil sa \ne allaiblie
on perdue de I (cilipiia perdu son (dnnnp visuel tciiipordl, el je crois qu(!
rréipiemmenl la vision ceidrale peut être lé^èremenl dimimn'e de ce
cMi-là.
I.a ili\i--ion nclle des clianip-- \i>nels |iar une li;:ne vciiicale. qui
crileurc le poiiil de lixaliou avec couM'ivalion complèle ou picsipie coui-
plèlc de I aciiili' cculralc des deux veux, apjiarlicul excliisivemenl aux
liéniianopsies liomimvmes. Tontes les antres, les soi-disaid liémianopsies
hitempoiales on liinasales iltcmiouopsicn liétcrotninics). h^s hémianojisies
snpéi'ieni'cs on inl'éiieures. sont simplement des ii''lii'cissemeids localisés
des champs visuels, sinnilanl pinson moins la disisiou ln'inianopsi(|no.
mais ne la réalisant janniis exactement, et saccumpa^nanl du icste |)res(pie
constammeni de diminution de l'acuité de la vision cenirale. iîret' il l'anl
réseiM'i- le nom d hémianopsie aux lii'miaunpsies Iioiimiiiviiics. les seules
vraies.
1. hi'miauojisie |)ent être complète ou incomplèle. Mai-- même dans
lliémianopsii' complète, iiard (de (lenèvei a miiulir> que le malade con-
serve la perception lumineuse. Cet auteur vient encme de moidrer ( i!)14)
que le réilexe palpébral — (dij^neinent — ne se pnidiiil pas loiscpi'on
approche rapidemeni la main du ciMi' de la muilii' a\euv;le des cliam|)S
visuels.
Mais les hémianopsit^s proprement dites |ieuvenl être hicomplùtcs :
1 ' an point de vue de Viiiloisitc : par exenqile, les moitiés homonymes
droites d(>s chanqis visuels peuvent avoii- peiilu la l'acuité de reconnaître
les couleurs, mal^i'é cpi elles pnisseul eiiciu'e reconnaître les formes.
C'est là \'hcitiiailuoinal(ij)!ilc i|ui peut èlic du icsle hilali'iale ou unilaté-
rale, ampiol cas la moitié homonvme du champ \isiiel de I anlie leil esl
complélemenl hémianopsi(pie ;
'ï' Au poiid de vue de Vrlctidiic : la vision peut être pcnliie seiilemeni
dans deux secteurs symétriques des champs visuels, par exemple dans les
deux secteurs supérieurs droits ; on cmnprend aussi la jiossihilité de
simples lacunes symétriques. Mais ce qui caractérise toujours ces liémi-
anopsies incomjdéles. c'est, imlépendamment de la symi'-lrie exacte des
lacunes. rinti''j;rilé alisolne de la vision cenirale el des deux i Inniqis
visuels homonymes ciniservés. A cela il y a nue laison aiialnmiqne sur
laquelle il esl nécessaire de s'expli(|ner.
sKMim iii.tihi: I \ \i^iii\ w.'.t
l.ii iiii'lliiiili* :in:il it-i'linii|iic, en s'.'i|i|iiiv,'iiil mii ri-liiilc ilt's lii'-iiii-
.'iiii>|isirN liiiiMiiiiMiM'v. a ili'iiiiiiiliv (|ii(> I CiimmiiIiIc des liliics ii|ilii|iii>>,
lires (le loiili* l;i mm Lire il niii> n'Iiiic l'I raiii;i>si''cs au in'ilr iinsli'i'iciit'
(II* I d'il siiiis riii'Mii' ili> iici'l' ii|ilii|ii(-. sf si'-|iai'(>iil au niveau du cliiaMiia
eu deux l'aisceauv M'coiidaiies. Vny. (i^. ."i(ii). Le plus rniisideiahle,
ie|tiéseiilaiil reiiseiiilde des liliies de la iiniilié niisnlc d(; la nliiie u'lia!ii|i
\isuel lriiii>iir(ili, s'eiilie-ernist' sur la li;:rie iiiédiaiie du cliiasina a\ee le
l'aisceaii siiiiilaire \eiiu dt- laiilre u'ii, el \a rmiiici' la |ilus i^raiide |iaiiie
de la liaiidelelli- ii|ili(|ue du n'di'- ii|i|misi'-. I.e seriuid. iiiniiis \iduiMiueu\,
re|néseulaiil l'eusemlde des (ilires de la iiioilié lemiiortilc de la i/'liue
ichaïup visuel inixdh. resie au eùlé exlenie du cliiasiiia sans suliir de
d:''eu^'<aliiiu el va ('iiui|di'-lei' la liaiidelelle du iiièiiie côlé. (iliaipie liaii-
delelli- esl dttin' niusliliii'e par ileiix raiseeaux, l'iiii. le plus j:nts. tpii
eitiilieul liMiles les liliros de la réliiie nasale du cnlé ti|)pi>s:''. raulre. le
plus pelil. (pii ei)iilieiil liiul(>s eelles de la i/'line leiiipni'ale du uièiiie
en!'-.
Ou l'iiiiipreud dès lois |M)ui'i|uiii la desliiit linii di' la iiuidelelle dinile.
par exeiuple. déleriuiiie une liéinianupsie liniiiDUViue ^aneli(>, e°est-à-dire
l'aiiesllii-sie île la imiitié leinpnrale de la ri'line droile il'ai^ceau direel.
cliaiup visuel nasal) et de la iniiitié nasale de la nliiie i:aiii lie ilai^-ieaii
ri'iiis:'-. elianip visuel leinpiiral).
Mais les lilii'es optiques ne s'arrêtent pasi'i la Ici niiiiai^nii a|ip.ii('iilriles
liaiideleltes. Ilans lieaiieiiup de eas iriiéuiiaiiupsie vraie, (jii ne Iniiive
aneniie altéralimi des liamlelelles. (In oliseive alors j.;r'iii''ialeiiieiil des
lésions loealisées à la l'ace iiilerne de la |iointe du iolie oe(i|iilal, sp'cia-
leinenl au ninrux, aux deux lèvres de la scissure calrarinc. aux lolntlt-s
liin/ual rt fusifiivmc. L'élude des drjiéiiéreseenees provoi|nées par de
telles lésions eorlieales irainollisseinenll, pei'inci de suivre le Irajel des
faisceaux lilaiics ipii relient ce i-niln- risitcl rovlinit aux cciilrcs o/(//r/i/e.s-
jirinittircs, sous-forl iai iijc itii tiftiHilldiiiKiires. Ces faisceaux {railiations
optiqiirs (If lirnlidlct ou faisceau visuel) entourent la corne occipitale,
passent le Ion;: de la paroi externe du carrefour venliiculaiie el voiil se
ineltre en relalion avec la partie postéro-exlerne du piilvinar. le <-i>rps
^'enoiiillé externe et. à un moindre dej;ré. avec le tnliercule (piadrijuineau
anirM'ieur. réj,'ioiis dans Icsipielles viiMiiienl s"arl>oriser les filtres de la
hanileletle optiipie coiiespnndaiite. ( Vov . lijf. Mii.)
Iles li'sions altei^iiiarit les (dires ojitiipies dans leur trajet inlia-cri'-lii al.
— radiatiiins opiiipies — déteriniueiit rii(''iniaiiopsie licniniiiMiie ali'-nlii-
incnl au luèiiie tilre ipic les lésions des liandelettes.
Les relations des liandelettes avec l'écorce occipitale sont ImuiiiUtlc-
rales. c'esl-ii-dire ipie cliacune est en rapport avec l'écorce occipitale du
iiiéine coté. Ile plus, il faut admettre, de par rinllnence des lésions corti-
cales sur le cliamp visuel, ipie les lilires émanées des points identitpies
des deux rétines (c'est-à-dire des points syinétriipiement placf's dans
cliaipie inoilii'' liomonyine des rétinesi se terminent côte à cùle dans
l'écorce occipitale, de sorte ipie la li'sion ipii d'-liuil I une. di''liuil fala-
iisi> sf:Mioi.(it:/r: nisvsrii.in: M:ini:r.\.
Iriiiciil r.iiilrc. I.c ictriilis^iMiii'iil liiLili'iiil (111111' l(''si(Mi ciii-licMlc inù(jiip
ne |ii'iil s'c\|ilii|iicr i|ui' |i;ir rrllc li\ |Milli(''--r.
l'ciiir (It'IiTiiiiiicr I" ci'ili' (le l:i N'^idii (((irL'Ilc allci^iic les liaiiilclfllcs.
les r.iili.ilions (i|(li(|ii('s cm IV'ci )!•(•(!) |):ir ra|)|)iirl an cùh'' de riiriiiiaiKipsic.
on se ra|i|ii'll('ra ((iii' lit lésion csl rroisrc par rnpputi un cliiniip li'iiipo-
vtil pcvihi .
.1 ai (li'jà lail i('iiiai(|iirr (|iii' la Msiini (l'iihalc rlail ciium'ivi'c dans los
li(''mian(>|isics lionKinyiiics, (luCllcs riissciit droites nu j^aiiclics. Opliriio-
iiièiit' laiil de l'dis ((inslali'. aussi liicii dans i(>s in'']niarin|isics liasalcs (|iic'
dans l.'s (•i''r,''l)raU's. ne |i('ul sV\|ilii|iii'i' (|nVii adincllaiil (|iir cIkhiuc iiia-
ciila csl en ia|i|Mnl axi'i- li's di'iix liandclcllcs cl asccli's driix cciilrcs
\i>iirN idiliiaiix. |ji d aiilii'-^ liTiiirs. |jiiiii' (|n iinr di'sliiiclion di' la lian-
di'lclli' L;aiirlii' (111 (In (■ciilrc ciirlical i^anclic laisse la visien cenliale seil-
silileiiienl inlacle daii^ le^ deux \eii\. il l'aiil (|iie le laiscean inaenlaire
liaili (le I (eil i^aiiche re--le en ia|i|i(iil avec IV'edice dn(ile iseiile e(niservéo)
|iar nii /W.vc/Vk/c e)V)/.s-(', el (|iie le faisceau inaenlaire drnil resle en ra|i-
|P(iil a\ee I ('■((iice didile |par un fdsriciilc dii'i'vl. (llia(|iie niaeiila e-~l ddiie
eu ra|)|i(Pii avec les deux li:''niis|ili(''res, cliiijiie lianilelelle ((inlienl un
l'aise(!aii niaciilaire \cnii de Id'il c(irres|imidaiil el un aiilie venu du c('il(''
ii|t|)(isé. ( Voy. li^. ôOi. l
Ainsi les {('■sions i|iii allei;^iienl les l'aisceaiix (i|ili(|iies dniil on ;^anclie.
dans ItMir Irajet e(nn|iris enlie I ini^iiie (•liiasiiiali(jue de la lKui(!(delle et
l'écorcc occipitale?, dideriniiient l"liéiniano|)sieci'oisée. Snivaiil le sic'';:!' de
la lésion, on dislinj^ni» les liéiniaiio|isics bdsalcs (par l(''si(ni de la liaiule-
lelte). les luMiiianopsies iiilcrnu'iliaires ou par Irsion dm ccnltrs opluinca
pyiinuircs (corps geniniillé exiernc, pnivinar, tnlicrculcî (piailrijiiinean
anti'rienr ou des se<;uu'iils irti'oct sous-leuliculair(! de la capsule interne)
el les li.'inianopsies cthchralcs proprement dilcx, ipii sont sous-coilicdleti
(Ml ciirliralcs, suivant (|iie les l('"sions intéressent le laiscean visuel dans les
couches sagittales du lobe occipito-lenipoial ou r(''coice du lolic occipital.
Dans c(;s divers cas, le syin|il('iiiie liéiniaiiopsie esl lonjours à peu |ii(''s le
uiènic, mais ce (pii est vaiialde, ce (pii peut servir ii localiser la lésion,
ce tpii a par couséipieiil eu séinioloj;ie nerveuse une iin|)orlance capitale,
ce sont les svinpl('nues associés dillércnts d'un cas à raulre. il nie reste
à passer en revue ces diverses associations.
Hémianopsies basales. — Dans la ivjile, elles soiil coinpléles, lypi-
ipies. On ciHinail cepeiidanl un cas, oii une li(''iiiia(lii(iiiialopsie était le
seul svinptrinii! visuel d'un jilioine ayant en\alii la handelette. le tliala-
inus el les liii)Crcules (piadrijniiKîaiix. (lerlaius aulciiis pensent (pie les
lésiinis d'une liandeletle ne peuvent déterminer des sc(doniessyni(''tri(pies
(les deux champs visuels (héniianopsie honiouynie |)arlielle). parce ipie
les lilires provenant des deux r(''lines el [lassant par la liaiidelelle soiil
encore à ce niveau iriéguli(''reinenl enlrenuM '■(■<. (lelle opini(ni mérite
d'être prise en considi''ralion, el devient de plus en plus prohalde.
llii lail de l'eiu iiuleiiienl de la liandeletle alilonr du p/'iloncule cérébral
ol (le la proximité des neri's inotours du gloire oculaire, les diverses causes
/
-I Miiiiiii.ii: Di: i.A i/v/'i.v. iiMi
nilll'llilll's lIlllllCIII's (lu fl'IM'.IM tlll (les Mlrllill^C>^, l'\(ls|(l-.t'>., IllIlITI'Illo.
(^iiiniiics. loM-is ili> riiiiiiillissriiii-iili i|iii |irMM-Ml i'iHii|ii'iiiicr ou Irsi-i' la
lii'iiiili'li'lli', |)(>ii\fiil ili'lcriiiiiit'i' iiiic lii'-iiiiaiiii|i^ir cl iiiu- li('-iiii|ili'-':ic l'ini-
•ii'i's |iai' ia|i|ii>rl à la lr>inii, cl ili'> |iaral\-<ics iiciilaii'cs ilii'i'i'lo. mi iiu'miii'
criiisiTs, sj la timicnr a une (''li'iiiliit' Mirii^anlc. riir-iii'ii|iii>iiu>iil la ivac-
litiii |in|iillaiit' lii'iiiiaiiti|i'<i(|iii' ili-Mail Iiim|<mii> cvisicr dans 1rs liriiii-
anii|isit's liasalcs. .le ii<' jniis i|ni- iciimimt à >■<• (jnc j'ai di'-jà dil à ic snjcl.
(Voy. |i. IKili.)
Sauf dans le cas i\t' Innicnr |iiin\aiil d/'lciiiiincr une |ia|iillili'. Ii' iund dr
r<i-il (>s( uiinnal an didnil des li>'-iniani)|isii>s liasalcs. Mais la di rnliiraliiMi
|ia|)illaii'(> Ijdns niai'i|ni'-i> dans l'iril ii|i|i()s'' à la li-sinn | qui rsl rc\|ii'cs-
siiMi do rali't)|ilii(' dt'si-i'nilault' jiarlit' de la liandcit'ilc Irsi'c. dcvicnl jdus
l'apidi'incnt a|i|ir(''i'iald('. (|Ui' dan^ je ia-> de Irsinns silnéi's an delà des
^an;;liiMis de la liasf.
Hémianopsies intermédiaires ou par lésion des centres optiques pri-
maires. — l.i'» Ic'sinns des luiii'i'culi's (|uadrijnMii'au\ — au iMitiii>< (■lie/
riiiininic — lie [laraissonl d(MUi('r uaissaui'C à aucun Ironlilc \isucl |ii'ti-
|Mt'nnMil dil. lîicn i|ut' ciii'/. riiinnuic'. le curiis };cn(iuillt'' cxli'iiit' sitil
l'iM'Iiiinciui'ul l(M'cntri> ;:aii}:iinnnairc li> plus ini|i()i'lanl |i(iur la vision, on
i>sl iMii'on* dans rinccrlilndi'. l'auti' de ilonnccs ('linii|ucs. i|uanl à r<'llcl
des It'-sions de ce <;an^'lion, t|iii. d'a|ir('s ranalomic. dcvraienl di'-li'i inincr
I lii''niiano|isio froist'i'. Los liônMn'i'afiios du jinivinai' |iimi\i>uI. d'apios
ilonsi-jicii. souvoni ccnuprinior la |iai'lio supôricnic du coriis ^onouilli'-
oxlorno ol ouliainor dans lo champ visuel une hcniianopsio en (piadrauls
lioniouvnios inlT'rioni's. Los licniiauo|isics iidci'UK'diair'cs s'accoinpa;:ncnl
rn''ipionuucul dhôniianosllicsio. voii'o incnn- do s\ ndrcune llialanii(|uc avec
ou sans lii'uiipiéjjie suivant (|uc lo si-gnienl |ioslôriour de la capsule
inlerne parlici|io on non à la lésion. l\oy. llrmianesthésic de cause céré-
hrnlr. p. '.ItiO ol II-:. iSi à iSli.)
l/liéuiiaiiopsio liotuonyrno Iransiloito a clé sijinaléo dans la iiiitiriiinr
iif>lil(ilmi<i\ti\ elle v osl lieau<'oup riioiiis IVoipiento (|uo la |ilM)liipiiol)ie
ol je scolo I r -cinlillanl.
Hémianopsies sous-corticales et corticales. — Klles oui poui- carac-
loros ;;ônéi'aux do cooxislor avec un l'ond d^oil indi'lliiiiiieiil inuiiial el
lalisonco lo plus souvoni do roaclion héniiauMpsiipie.
Mais ces cai-aclèros pouvoni aussi soliservor avec los liéniianopsios
liasales. du moins pondani lon<;lomps: ils soûl donc loin de suTIlrc
au dia;.'noslic dilVéronliol. (lo dia-riioslic osl. on réalilo. tios plus dillicilos
ilaus lioauciiup do cas. Los lésions, quelles (pi'tdios soioni, ne se limi-
lonl |)as Ittujoins ol nécossairomonl an coniro corlical do la vision,
ol. soil on pénéirani vers la capsule inloi'uo el la couche (qilii|ne. soil
i^w s'élenilanl à d'anli'os conlros do l'écorce. pouvoni s'accompa^'iior
d liéuiipl('';,'io. dlir-miaiieslliésio. ^'énéralomonl homonymes avec l'hémia-
nopsio.
l'ans riiémianiip^io droile coilicalo ou sous-cmlicale on (diserve sou-
voni. mais non lonjuurs de la cécité vcrlxilc. <hi cousialo alois que los
IIS-.' ^iMidi.ix.ii: hi >)--ii:mi: M-.nrhi .\.
iii;il;i(l("^ iliiiil li's niiiili-''s diMiilcs îles deux cluiiiiiis vimicK scmiI iIcmmiiics
;iviM|i;les, siml iMc;i|i;il)li'> de lire. TmiiIùI ^ll('■llli,•\llll|l^i(■ didilc cirnicidc
;ivec la crrilr vcrhiilc ]nirc. laiili'd aNCc la crt-llr vo'IkiIc dvcr (i<ir(ijiliif,
vai'ii'li' (le Vaiilidxic xcnsoricllc. (Voy. AphoKic. \\. W\ cl 1 I.".)
Les li'siiMis i|iii iiil(''iT'S(Mil la li'vic siiporiciire de la sci-smc r.dcariiir.
le cimciis. l'I celles (|iii allei^iieiil les li'ois circoiivoliilions iii(i|iil;des cl
seclKiiiiiciil la |iaflic lah'ro-doi'saic des couches sagillalcs du hdic oc(i|ii-
lal. iiiiiaiiicnl ralro|diic des c(dliilcs iV' la partie aiitci-icme cl inleiiic
(|iMilic reidlrci du corps i;cM(iuill('' cxlcriic (viui Muuakow. I!ll)."i|: idics
|ieuvcul se ruanileslef (diiiiipicinenl par uuc iii''Miiau(i|isic Ihimkimnmic cm
(|uadiaut iiUV-ricui' (lieovuf cl (i(dlicr-, l!M)'n.
Les l'iivcis sihK's daus la Icvi'e iulciicure de la scissure calcaiiue. le
l(d.ule lin-nal iKc.'Mir .'1 Cidlicr. 10(14, vou Moiiakow. l'H).')) cl le lobule
rusil'oiuie (Winklcr. litl."! ou les lésious qui sectiouueul les parlies
inédio-venliales des couclics sagittales, eiilraiuent uiu' dispariliou de
toutes les cellules de la partie xcidro-lalérale (partie criilée) du cor|)s
géuouillé externe et pcuxcul produire uuc héniiauopsie Iioiuoiivimc eu
(|uadiaut supéiiiMU' ilieevor et (adiicr, 1904, Wiukier. I!(l.~).
Par voie cxpéiiineulale sui- le (diat, Miukowski (lOlô) a uioidr('' d aiilrc
part ipu' les libres opli(pics (pii s'eutrc-croiscnt daus le ( liiasoia se Icrnii-
neul daus toute l"('lcudiie du corps genonillé cxteruc du coh' opposi'.
Ouant aux libres optiques directes elles serendentà uue])arlic d.''l(MuiiM(''e
du corps genouillé (ixterue hoiuolaléral, à savoii' à sa partie iulcnic cl
iulcricuic.
Cécité corticale. — l/licMiiaiio|isic pcnl èlie donlde, mais elle l'csl
assez raicincul d'cuddi'c: le plus sou\(MiI uui' h(''iiiianopsie droite vieid
s ajouler à une luMuiaiiopsie ^aiadic ou iu\crscMiciM . l.e malade esl alors
aveu|ile. C.ouiuic il s agit à peu piès couslauiiueul daus ces cas d'iK'Mii-
aucqisie double pai' lési(ui cérébrale, ordiuairciueut corticale |l!on\crcl,
Moeli. nejerine et Yialel, Sa(dis, lieuse lieu), la cécité s'ac(duqpa;;uc d'un
étal noriual du i'oud de l'ceil et de la ciiiiser\alioTi des ré'llexcs pnpii-
iaii'es, circouslauces (pii pourraieid l'aire cinirc à la c'vWr livslé'iiipic ou
à la sinuilalion. I.e dia^noslic peiil. du rcsie. clic (pielipicrids diriicilc
euli'o ces divers cas.
I.a (•'■citi'- par double lii''niiaMopsic ne pcisi-,|(. pas lonjours complèlc-
lueiil. Ou jicut voii' dans certains cas. après i|n(d(pu's jours ou (niebpies
semaines, la \isiou cenliale se r.'dablir d nue t'aniu plus (m moins
cornplcle. le champ \isncl icslanl ii'dnil à une i''lroile zinic autour du
poiid de li\aliiin. Celli' rcsjilnliou parliidlc de la vision esl dm- au retour
des l'ouclions (In l'aisceau inaculaire. ipii, ainsi (pi'ou le sail, est donlde
pour cliatpie nuicula. dette origiuc corticale double lui donne plus de
t'acilités de conservation et de l'estauraticui. !\os c(Uinaissauci's smil, du
reste, lort iiiconiiilèlcs encore à ce snjel. lin ell'el. ijuaiid Icsdenv ci'iilics
visu(!ls sont eoinplètcnieul d(''linils, im ne comprendrait pas le rcloni' de
la vision centrale. De t'ait, il existe des cas de cécité définitive par lésion
des deux lobes (iccij>itanx. Dans lecas suivi d'autoijsie (|ne 'fai rap|torlé
SKMIlH.iMllh l)h I.A I /s/ffV IIHJ
îivi'i' \i;ili'l (iMtri', la n'-cili' i(im|ilt'lc (liir.iil (li-|iiii'- ili-iiv aiw cl l'-lail
a|i|)ai'iif liniNi|ni'iii<>iil.
l'itiir i-i> i|iii t'Miuri'iii' Ifx ia|)|i<ii K csivlaiil i-iiln- la iiiaiiila ri I itiiiii-
<it'i'i|tilal(', la i|n)'sli(iii es) i'iii°iii'i> |ii-iiilaiili' l'aiiti' ili- ili)riiiiiciils Millisaiii-
ini-iil |)r<'-i-is. ira|iivs llciisclit'ii il y aiiiail iiiir iiinjccliuii cni lit aie /vt ihits
lit* la niat'iila. iiii l'ciilir coilical de la \ isiiiii ilistinrlc. TiMili-l'iiix un ne
l'iiniiait <-liiiii|iii>iii(Mil aiiriiii l'as ilr |ii>i'l(> ili- la vision rcnli-alc a\or
intr^'i'ili' ili's limites |M'Ti|ilirTii|ucs iju i'liani|i \isncl. riuisr-cnlil' à nur
ir-sitin ('(M'Iii'alc. Mais à la snik* des lir-niianM|isics (junlilcs, la xisinn
n'tilrali' pcnl (^tn* tuiisciviV nu se irlalilii' à I l'xcliisinn ilf Innl le ri>sli>
<l(>s rliani|is \isiii-ls (|ui icslonl ilrliniliv<>ini-nl pciilns. Ilan^ ilc h'Is ras.
si Ion a rocrasiiMi de taire ranln|isic, nii liiinvi* i|n une |M'lilc |iarlii' ilc
réciinv n((i|(ilali' iniciiic. d'un <(ili'' nn ilc l'aulrc. csl icsiic iidat le, cl
iialni'clleincid on est |i(ii'li'- à cniisidcroi' ciniinie ('liain|i cni'lical niacn-
lairc. rilnl ciiiliial i|ui a t''('lia|i|ir- à la ilcslrmlioii. Mais l'esl là nni>
••énéialisatiKn ccrlaincnuMit liii|i hàlive. Mans les divers cas niiscrvés
(Fn-isler. Ilcnsclien. I.aiinenr cl ScliinidI). les Incalisalinns d.- ces sni-
disaiil ceiiires niacnlaircs ne ciuicnrdenl |ias : cesl lanlnl l'exlréinilc
anlcrieiir<' de la scissure calcarine i|ui t>sl conservée, laiilol la jiosli''-
rienre. Il senilde ipie lanl ipiil resie un ilol iidact dans l'aire ciiiiicale
(m'i se |irojellenl les radiations o|itii|ucs, et notanunent dans la scissui'c
calcai'ine. i|uelle i|ne soit la position de cet ilol. la vision centiale est
conservée. (!eci concorde avec ce <|iie nous savons de raiiatoniie de lap-
pareil opiiipie intra-c;''r('-hral. I.cs lilnes niat-nlaires. ramassées en un
faisceau dislini-l seulement dans le nerl' opti(pie, viml. dans le corps
{.'enonillé' exlei'iie, se mettre en r'ajtpoil |)ar leurs arhiM'isalioiiv terminales
avec un hien plus j;rand nomlire de cellules rldrij^ine des radiations
optiques (vim Moiuikovv. [{ernlieimeri: dHi'i la pr<dialiililé ipiclles voul
se piiijeler sui- une aiie lorlicale lieaucoup pins étendue (pie ne le l'erail
supposer re\ij.'uïté de la macula rétiniemie. (itMpii c(mliiiue encoie cette
opinion, c'est (pie les radiations o|iti(pies. tout d alxu'd iiiass(''es. au sortir
du corps ^'enouilK'- externe, en un laisceaii compact. — faisceau visuel.
sépaiioiiisM-nt rapidement et vont ali(mlir à toute la lace interne du lolic
occipital (cunéiis, scissure calcarine. loliule lingual et même au delà). On
ne voit là aucune disposition anatomiipie. (pii |iermette de penser à une
pi-ojeclion de la macula en un Ilot circimscril de l'écorci- 1 r-it'lnale. Itien
au contraire, la dissociation des (Unes maculaires dans la liandeletle.
leur dispersion dans tout le corps j.'enoiiillé externe, leurs contacts à ce
niveau avec des cellules dori^'ine des radiations optiipies lieaucoup plus
nomliienses ipie li?s lilnes maculairt»s elles-mêmes, ri'paiioiiivseini'ut des
radiation- opiiipies dans toute la l'ace interne du lolie occipital, en un
mot tontes les dispositions analoniiipies conmies (von Miniakow, Vialet.
Iternheimeri. paraissent imliipier (pie la macula rétinienne entre en rela-
ti(ms avec tonte la zone \isu(dle ((Mlicale et non pas seulement avec un
point limité de celte zone, ('.elle c(mception est du reste en rapport avec
la clini(pie. ipii ne nous montre jamais de scoiome cenli.il d'ori^'ine
IIS', si:mi<ii.<ii,ii- m -y^iIimi-: xrinii \.
ii)i'lir;i!i', ce (|iii ilc\r;iil |)iiiirl;iiil vc iiiiHliiiic (|iicl(|ii('riiis s'il cxishiil
ti'i'llciiiciil MM ctMilic rn.MMlain' ciiilir,!!. luiilcruis. hi i|Mi's|i(iM nC>l |);is
L'Mniro comiih-lcincMl liiMichi'c.
On a r:i|i|ii>i'ir> mm ccrhiiM iioiiiln l' irdlivi'iv.iliniiN dr mahidi's allcinls ilr
crcili'' |ir('S(|M(' r(iiM|ilMc (Itcjciiiic l'I \i:ilrh imi (•(iiii|iI('I(' (vom Mdnakuw.
IScdlicli) ii'avaMl au<iiMi' riiii--iiciir(' de li'Mr T'Ial j'I aflifuiaiit Vdir. les
l(''si(Mis |iurlaii'Ml --nil vur |i>s xdic-, ij|ili(|iic~. (ali(i|iliii' (i|ilii|M('|. suil sin-
les cenli'i'-- iraiindlissciiicnl I. (Ii'n malades (jiii a\ai('Ml coMSL'i'Vt' inlacis
IcMi's sdMM'iins visiuds. [lailairMl ciiiimiic s'ils li's Noyaicul. des choses
i|ii'ils erdendaienl, seMlaiiMil. ^(iwlaienl om loMcdiaicnl. (Iclle inconscienre
élail lanlùl |ierMiarieiili', laMlùt iiiteimilleidi'. l/explicalion de rctie ci'cilé
'I MHM coMscicMli' » es! eMCDie des pJMS (il)sciires.
Cécité psychique. — La d'cilé |)sy(lii(|Me es| caiacliTisi'e |iai' ce l'ail
(|Me rindividM a (■(inservé la |iei'ce|)tiiiM visMeile hiiile, iMais (|m il esl iiica-
[lahle d'en iMlei'|)rélef la si^nilicalioM : il a |iei(lM ses iinafies eiiiiMnéMio-
ralivcs visuelles. Le Tiialade ipii voit esl MéaMnidins ineapalde de recdn-
nailre les idijets les plus hsmcIs, sa niaisoM. sa rue, les persinnies (pii le
jnnclieiil de pins prés; en d'aiilies leiiiies. il vnil les choses et les ohjels
ciiMMiie s'il les \d\ail pour la picinicie Tins. La C(''eilé psychicpie s'aeconi-
paj^ne ordiiiairenienl d Mne l'aihlessede la nieMioii'e visMelle |)liis om moins
niaiipiée, le malade esl iMcajialde de repro(lMii(!(ic mémoire par le dessin,
MM (d)jel MSMel qMelcoMipie. (.es svMiplômes pcMveMl èlre |)ei'maneMls om
passaf,reis, iMais préseMlenl liahilMellemeMl de ^laMiles oscillalions (Imm
jinM' à laiilre. Ils acconipaLiMeMl parfois 1 héMiianopsie, l'a|ihasie seMso-
riclle, el relèxenl de h''siiiiis en ;: '•nt'ral hilalérales el pi'ot'ondes iln lohe
occipital (jui (lélrniseMl les radialions opli(|nes et enipièleMt pins om
iMoins loin sim" la l'ace externe de ce lolie. Celle localisalion a aMiené Wil-
hrand à cdnclMre à rexisleiice, dans lonlc la l'ace externe (in lohe ocei-
pilal, d'un cenire ancpnd il donne le nom de rcnlre des xouceîiirs visuels.
en opposition an cenire visuel cortical om cenire de peveeplion. (pii siège
à la l'ace interne du loli;> uceipilal. i\ov. Arjtxixie visuelle, p. ô'.t.i
CilM'Illll. Mil
SEMIOLOGIE DU LIQUIDE CEPHALO-RACHIDIEN
l.;i I l'iiiiii l<iiiil),iiii' lui iiiliiMliiili Vil c'liiiii|iii'. |i;ir (jiiiiirki- ||S!I||.
<liiii<- iiii itiil ('\<'liisi\i'iiiciil llifiii|i('iilii|iir ri |iiiiii' (liiiiiniii-r hi ciiiii-
|>rcssiiiil i'i'I'i'Im'.'iIi' iIiiiis 1rs r.is il'livill'tirr|ilialir iii^iir ri rhi'iiilii|lir. Miiis
irtlr iiilrivrnlioii ;i\;iil rir ilrjà |ii;ili<|Wrr iivaiil lui |»ar Kssrv cl Winlri
|IS81)|r( |Mi' IhiikrilSDOl. Cr smil Wi.lal. Sirail ri ItiiMiiil l'MMIi ipil
riiinil 1rs |irriiiiri's à iiiiiiilirr la |ii)s>iliilil(''. ru l'Iuiliaiil la cNlolo^ir ilii
lii|iiiilr rr|ilialii-rarliiilirii l'clirr pai' la iiiiucrmu Inuiliairr. il ru lirrr ilrs
iiiili<°alii>iis ilia^uiisli(|ur>. Au ciiurs ilr rrs dix liriuirirs anui'rs, 1rs
rcrlirrrlii's |irali(|U(''rs. suiioiil m Kraiicr, oui liirii mis ru rviilrnrr
linli'irt cousiilrralilr i|ui s'allarlic à Irtutlr ilr it' li(|ui(lr. i.r diagiiiislic.
le tiailriurnt. la |ialli(if;ruie (1rs allrrliuus urivriisrs rt (1rs lualadirs
|i(''iu''ralt's (Mil lai-j;rnicul iK-iii-licii'- de crllr ii(iu\rllr uMlliodr irr\|ili)ia-
tiuii. (|iii rsl. à |U'(i|ii'ruirul pailrr, une Itiopsir.
.Ir i'a|i|irllri'ai lu i('-\ruirul (|ur le lii|uidr (r|ilialii-rai-|iidiru lire |ii inci-
|ialriiirut snu ()rij,'iur des vaisseaux drs plexus clioioidrs, (|iir sa niasse
Idlalr. arcuiMuU'-e dans les es|iiices sdus-arachuoidieiis ri dans 1rs \rnlri-
cnlrs, rsl (•\aliu'c inuiiiulenieiil de 1(1(1 ;i |.")(l ceuliiurlies ( iilics, — liiru
t|iie. sé('lia|ijianl d'inie t'açuii cdulinue par nue ponrlimi ae(-iileiilelle. «m
en ail pn recueillir jnsipià 'J el ni("'nie V lilres, — el (ju enlin il sécuiile
dans la (-ircnlatiiiii lvniplialii|ur par 1rs gaines pi'-rivascnlaires el pi'-ri-
radirulairrs.
Sans m'arivlrr à (rinl(''i-rssaidrs eiiiisidt'ratious d'ordre pliysiid(t^i(pie,
llit'rapenliipie on pallio;;(''ni(pie, (|ui mécarleiaienl du cadic de cet
(Mivrajie. je nie horncrai ici à iudii|iii'i la valeur si'iuiolni;iipir de l'rludr
du li(|ui(lr ('(''plialo-racliidirn.
Voyous daliord ipiels sonl. à 1 Clal iKU'inal. les caracli'res de ce li(piide.
l.oisi|n°()n l'ail une racliiceiilèse, on le voil sourdre pur laiiL'uille sous
l'orme de ;ionlles assez sériées — (iO environ par minnie. soit une
par seconde. — »|ni se prcsscnl lorsipie le malade parle, lonsse ou
respire forlenienl. mais jamais le liipiide ne s'écoule eu jel.
Ilecneilli dans un tnlie de verre, il esl iiirolore. limpide ciuiimr dr
l'rau de roclir. Mais il rsl plus lliiide cpie l'eau, car. ai-'ité dans sou n'( i-
pienl. il en mouille moins les |)arois i|ne celle-ci el relonihe au loiid plus
ia|)i(lemenl.
liuLniM:. — Si-iiiiulnt'ii'. 75
iisr, ^KMtoi.or.ii: or <yst{:vi: m:i:\i:i \.
(Jllcl(|iicr(pis. il l'sl Iciiili'' en Miller. |i;ii' siiilc ili' la |)i(|iiic accidi'iiji'ili'
irilil vaisseau ; r)ii \cir,i plus liiiii ciiiiiiiiciil on (lisliii;^iii' celle coIdi'u-
lioii ;icci(ienli'lie de eeilaiiis (''laK |ialli(p|ii;:ii|iies dus ;i une lii'Mnuri'agic
nir'iiiiij,'t''e 011 téiéluale.
Sii ivactiori est k'';ièrenienl alialini'. Sa densiji', en ia|i|i(ni avec sa
fail>lo It'iU'iir en tnaléi'ianx snlides. esl en\ Ikmi de 1(1117.
Avant ((Mil. le li(|nid(' ('('plialo-raeliidien e-^l eiin>lilnc par nnc siilnliiJii
do l'Iilnrnie de sndiiiiii ; il en contienl de (i à S ^ranirnes par lilii;.
Kii d(di(iis (le celle subslaiice iniiK'Tale. il ne conlicnl que des Iracos
de plios|iliale de chaux et de cariionale de sonde. Les inali(;res orga-
iii(|iies sont moins ahotidanles ((ik; les sels, il n y en a ipie 1 ou ti
giaiiinies pour lOflO. A {'(Hat iiornial, on y renc(nilre une pelil(! (|uaulil('!
d'allniiniiie, toujours inférieure à ll.r>l) pour I ()()() (MesIrezaI) el mise t'aci-
lemeiit en ("'vidence par le cliauU'age apiès adjonclion dei|uel(|ues goutles
d'aeide tri('hlora( r'ti(|iie, ou pai' l'acide iiiliiipie. Celle alhnmiiu! (sl eons-
litu(!'e pres(iue vini(jneiuenl par de la siMo-gloliiiline. alors (|ne dans le
plasma sanguin ou trouve, en outre, de la s(Jro-all)umiiie on s(!'riue. La
lihrine n'existe (lu'à r(>tal de lrae(>s. inapinc'ciabN^- à \'('\:\\ nm mal. Il n'v
a pas de substance libriuogène.
Le Ii(iuide e(!|dialo-raehidien léilnil li-gèremenl la liiiuenr de l'tdiluig:
le corps r(''ducleui- parait ("'Ire. comme l'avait siipposi- Clainh; lîeruard,
le glucose ((jrimbeit et Coulaud). La quantili' normale de glucose est de
40 à (iO centigramiues par liti'e (Sicardi; elle esl donc inrérienre à celh;
(lu sang. Il reiirerme encoie de l'iuée ((t,'2r> à l),."."i par lilrei el des traces
de |ieploues. 11 ne conlicnl pas de conipli'nienl on alexine. Il esl doue
inniile de rinaciivei' lm'S((iron veiil pralH|uei' a\cc lui la r(''aelion de lixa-
iiiMi lin conipli''ineiil par la nii'lliode cinnpièle.
La ceuliilngalion montre (jue ce lii|nide ne conlieni aucune cellule eu
suspension ou, (|nel(|U(!t'ois, de rares lymphocytes. D'apn'^s Nageotle et
L(3vy-Valeusi, le iiomlu'e de lymphocytes i|n"(ni rencontre à l'état normal
vai-ie entre 1 2 et 1 1 '2 par luiHimètre i nhe iiniriK^'ialion laite avec la
cellule de Nageotlci. .Vbandonin!' à lui-même, à l'aliri de rinreclion. il ne
se ti'oublc pas, il ne se coagule pas.
Telles sont li;s principales propri(Jt(''s du licpiide ( éplialo-rachidieu
nonnal. Chacune d'elles peut se modiliei' dans les (Uats |)atholo-
gi(|ues cl ce n'est (|u'en coordonnant les caract(;res anormaux (pi'oii
peut .juger de l'alirTation |dns on moins inariinT'i' (|ne peni pri'seidcr ce
lirpiide.
.rd'Iudierai su("cessivcnieut les modilications des caracli-res pliysiqiuis,
( liiini(pies. cvt(dogi<|uos, bact(;riologiques et biotogicpies proprement dits
de ce li(|uide.
1. Étude physique. — .l'envisagerai ici la h'usion, la coloration,
la den-ili' el le point civfjscopique dans les i''tals pathologiqiKïs. .h; lais-
serai de (.ôlt- l'é'lude de la couductihilitc' c^dectiique et de la viscosité.
1" Tension. — On a essay(j de mesurer la tension du liquide c(iphalo-
siWiioinaii: m (i<ji ihi: ii:i-iiM.niiviiiiiii:s. \ui
rachidii'ii; \\\\\'\^ les ivsnll.ils iililcmis smil iniiliJiiliduin's, (tiiiiickf l'ôxii-
liic ;i \'M\ iiiilliiiirlrcs. Siijiiil l'iilrc 'J(l l'I .".", Kniiii^' ii l'J.'i tiaiis la posi-
liiMi riiiiclu''!', HO i\m\< \\\ |iiisiliiiii iissisc. II. (lliniilf i l'.M'Ji se scrl iriiii
iiiaïKinii'-li'c >|M'-('i:il |)iTiiirllaiil ilrvaliK-i' ccllf |ii'i>s<<ii)ii avec r\ai-|ilni!i'.
(Ihr/ le siijcl l'onriii- rlli- tiM-iilc l'iilri' 1(1 cl l 'i rriil. I.a |Mtsiliiiii a^^^i^l>
rr-li'M' ilf S à II) cciil. I.a liMi\ la l'ail varii-r ilr '1 à 1 i ciil. I.i' cImIIit Ii-
plus faillie cimslalr par rcl anii'iir t'Iail ili- i iciil.. Ii-n plus i-lcvi-s de ."S
à {VI rciil. SdiiM'iil dans le cas di> liiiiicnr ci'-ivlii'ali' il a nliscrvé ilf ill à
i.'t l'Cid. Kii cliiiiipif iiti piMil à la ri;:iii-iii' m- roiilciili'i' d'idisrivri' la l'oiri'
avi'c laipicllc si-coulf li' iiiiuidc.
l,7ii//»c;7c//.s-/()/i cxislf. liirscpTil smiid en ;;iiiilli's pressées nu Inisipi'il
jaillit en jel el se Irnnve pi'njeté plus nu iniiins loin de l'eudiniil de
l'ai;.;nille. Klle a été nidee IrtNiuetniiieul dans les mcniu(jilcx el les
tuinrnrs ciTt'hrdlcs, mais non d une l'acun cmislaule; nn Ta observée dans
\'liiltliiirri)li(ilii\ siiiluul dans r('/y//(/;.N/(' (hide, .\a;,'e(ille el (layell. paifois
dans la /ifllaf/rc ( llnveri i.
Il snllil. (railleuj's. ipie l'ai^nille suit |iai'lielleiiient (dditi'-n'e par un
|ietil eaillol nu Initie contre nn Iracins nu'nin^M- (|ni idisirue en paitic
son (Milice, pour ipic réctnileinent ne se lasse pins (|ue pai' ^'nulles.
Aussi, m dehors des cas précités, ne |ient-on jias jui^ei- de létal de ten-
sion du liipiido d'après son mode d'écouleineiil. l.orsi|n'il existe des adhé-
rences cloisoiMiaul les espaces sons-arachnoïdiens. la poncliini londiaire
ne pourri iialuielleiiieiil donner aucun reii--ei;:uriiieiil sur la leiisioii d<?
ce liipiiili'.
'2" Coloration. — Les iiidiialiiuis l'ouniics jiar l;i ((doialiiiii du lii|nidcî
céplialo-iMchidien n'ont pas de valeur ahsidiie.
Itaiis les ri'aclions inOninijées cliroiii<iiifs. telles (pu; le Itihi's ou la
parai iisii- (/(hiriaU'. il conserve sa limpidité nonnale. Il en est de même
dans la plupart des cas de nii-ninijilc luboriiU'iist'. Dans certaines loiines
de méuiwjile cërèhro-spinak-, snrtoiil an iléhul de lenr évolnlioii. le
liipiide n'est |)as louche: cependant il ne conserve pas sa limpidité' d'eau
de roche earacléiistiipie. IJuoi ipiil en soit, l'aspect noinial du liipiidc!
ne doit pas l'aire conclure à nn étal non palholo^'iipie et iiéi;li;,'er l'élude
de ses antri's caractères.
hans les iiiciiiiitjili's iniriilrnli's. il piciid le plus sunveiil un as|ie(l
louche, lactescent. Iilanc-;,'ris;'ilre ou f;ris-ronj,'eàtre. dû surtout aux poly-
nucléaires (pi'il renrerme : il contient alors des niiciobes; ol ces polviiii-
cléaii'es. comme nous le verrons, sont altérés.
Dans certains cas. étudiés par \\ idal, le liipiide a nn as|iecl piiril'oriue.
mais il n'est pas sepliipie, il ne conlienl aucun ;:erine pallio;;ène. les
polynucléaires ne sont |)as alti'iés. Ces é|ianclieineiils piirirormes asep-
li(|iies des méninges sont iu(liiiaiiemeiil dus à um' Irsiaii siiiiliililii/iii-
des ceiilres nerveux. Ils itdèveiit ipielipiefois d'une inilaliou haïKili-,
comme celle causi-e par une nlili' »/io(/pii«c (ilisl, de Massai v el Weili.
Tariti'it ils ne s'accompau'nent d'aucun symploine révélaleiir. tanlot au
conliaire ils s'ohservenl au cours d'un siiinlioiiu' iiicniiujc avi'n''. Dans
I18S sKMii)Loi;ii-: Dr sysri:Mi-: .\i:iiii:r.\'.
((Uis les cas (rc-paiiclitMiicnls pmironiics, on a rioli' la jiiK'risoii : leur
(-oiistalation C(iiri|ii)i'tc donc iiii linn proiioslii-.
I>aiis les liriiKirrdijiex du nevraxf ou des iiiriiiiuicx, le li<|iiiil(' ccplialo-
l'acliidioa csl teinte en roiiLie on en jaune |i,ii- les gloliules confies du
saufi et pai' leur liéniofiloliine (|ni, par hémolyse, a ('lé mise en lilieclc'.
Avant de considérer celte teinte coinnie |)atlioioiii(ine, il laul liii'ii s'assu-
rer ipie le sanj; ne |)idvienl pas de la |)iqùte accidentelle d un \aisseau
surveinie an conrs de la ponction lombaire, (iest pour exiler celle ('vcn-
Inalité (pi"oii se scrviia de iiréférerue d'ime aiunille à biseau c(Mirl : si le
li(|uide est teinté, on eiilbncera on I (jii rclireia l'aifinille d'un ou fleux
millimètres, |)uis ou {'Indiera lécoidenienl dn l:(|nidt\ Selon la miMliode
de Tnl'lier et .Milian, on le iceneilleia dans huis Inhes ditlV'reuls : la c(do-
ratiou rou^c, éjiale dans les trois tubes eu cas d'hémorragie de <ause
palholiii;i(pie. n'existe (pic dans le premier, au cas de lésion accideu-
lelle. De plus, le liquide liémoi'i'agiipie ne se coa^iule |)as et. connue l'avait
constaté liard. il contient des hi'Mnolysiues (|ui dissolveul /// riiro les
hématies du malade et niodilieid l'liémoi;lidiiue (l'roiin. Ilnliii. après
ceutrilnuation, le liquide est laqu(''.
I,a cobu'aliou du litpiide bémorraf;ique est \arialib' : laulol elle rap-
pelle celle du sang', le plus souvent elle est rosée ou jaune. Elle s'éclaircil
par la ceulrifugation, car les globules rouges en suspension sont pi'éci-
pités au tond dn tube où ils l'oruu'ut un culot rouge. A rexamen micro-
scopique, ou constate, en outre, des lyiuphocytes, témoins de la réaction
méningée, queUpies rares |)olyuu(léaii'es et des hémaloniaciopliages
(Sahrazès et Muratet). L'migine la pins bal>itnelle de cette \autliocbroiuie
parait être la transformation de l'hémoglobine des globules é|)aucbés en
pigments biliaii'os vrais, puis en urobiline i(|ne l'on décèle dans le
Tupiide pal' leurs réactions spéciales) : c'est un nouvel eveiuple de bili-
géuie liéuKdvtique locale (Froin).
Toute hénioriagie cérébrale ou méningée ne se traduit pas uécessaiL'c-
menl |iar rérylhrocbromieou la xanlbocbi'oune du liquide céphalo-rachi-
dieu (Sicard). Mais Jusqu'il esl posilif, le chnimo-diagiioslic donne de
jtrécieuscs indications.
La xantbochi'omie a été sign:ilé(; fiéqnemment dans les fractKir'.f du
crnue ou les riolenlcs riiiiinKitionn cérèhralca. Klle s'observe dans
Vliûniorroiiii' crréhrali'. (pielle dislingue ainsi du ranujllissemeul, dans
Vhi'iiKiloinyélie. et surlnul dans Vltémorraf/ie mcniiif/fh' soiis-ara-
rhiKiiilicnue. Excepliomiellement, elle a été notée dans les méningilcs
aifiiti-s ou clironiquex et dans la inicliijinéniiH/ile héniornifiif/iu'. Chez le
nouveau-né, elle permet le diagnostic d'un syndi'ome dû à Vliriiiorrtif/it'
niéniiifiée el caractérisé par dn coma avec cyanose, convulsions, conlrac-
Inres. hyperthermie (I)evraigne|. .le décrirai plus loin le syndrome de
Fr<iin, caractérisé par la xantoc.hromie avec coagulatiiui eu masse du
liquide cé|dialo-rachidicn.
Itans les compressions de la moelle par mal de INdl (Sicard et Foixi.
comme aussi dans cei'lains cas de paebyuu'miugite. la xaidhochromie
sh:\iioi.o<iit: iii i.iQi uit: if:i'HM.ou.HiiiDii:.\. \\x>
(lu lu|ni)li> (■('•|iliiilo-rarlii(liiMi est simimmiI roiisl:iir-i': elle rot'visli- .'iliii>
a\('i° Mlle i|iiaiilil(''('(iii->i<li>r:ilil(> (l'iilliiiMiiiir. rmitrasl.'iiit avec hi larclr ili'>
Inicocvifs.
.')' Densité. — Les iiiiMlilii-aliniis de ilciisilé soiil |iimi iiii|iiii'laiilc>.
Haiiv un lis lie riia;:uhiliiiii iuassiM> ihi lii|iiiili>, Itlauclirlii'-if i-l l.rjiuiiir
xi^uali'Mt II- l'Iiilliv ili> l(li:>. au lii>u ili- llllli.
\ Cryoscopie. — V.n |iivsi'ii(i' ili- la livs ^-lauili' vai ialiilitr iIcn nsiil-
lal» iilili'uiis |iai' 1rs auti-uis. hi nnliou ihi |iiiiiil i i \iisi'(i|iii|ui- du lii|uiil(>
rr|ili:ilii-i':ir|ii(li<<u ne saurait axnir aucuiic vairur si'iiiiii|ii;:ii|ur. I.a ilnii-
Mi'i' la llllli us iiiriiuslaulri>sti-i>llr ilc la lur'iiiu^'ili-lulii'rrult'iisi'.ui'i riiV|Mi|ii-
luirili'-rsl rii'iiuculi' (0. itiàtl.Ti'n iWiilal.Siraiil ri llavaut: iiirlisi'l llnsi'ii-
llial : Itaïunnii . ruiii' Mcslrc/al il siTailili' 0",ri7ri, l'IiilVrisiuald^ui- à ci'lui
ilu vi'i'iiiii s.iii^'iiiii ili'-lrniiiur' il laiilr ira|i|iai'<'ilsil)' priTisinu (Mi-slrr/al. i
II. Étude chimique. — L-s miulilii aliuiis di-s i;ii;iili''ii-s i|iiuiii|ur-
du lit|uidf (•('•n'Iiio-spiiial ciiuiiittili-ul rrilaint's doiuu'i's inlfirssauli's.
Cl' siiiit celli's rcialivcs à sa teuciir eu cliioiiirc di- sodium, fii uivi-, i']\
allniiiiiiii'. ru ^.diii'iisc. fii lilii'iuc.
1 Chlorure de sodium. — Siranl si^^iiali' la dirniiiulinii du l:iu\ di-s
cliloruci's dans la iiiruiiujili' tulirrciilcuse : dans li-s UK'niui^ili's iinu IiiImt-
( iili-uscs la diniiiuilitin fxisic niais n'csl janiais aussi inai'i|ur-c.
Ilaiis Vidrniir. Widal et Fioiu sigiiali'iil riiypcriiiliuuiic. (ianièrc.
riiy|iii(ii!(iiurii' : les résultais sont incuustaiils. mais il seiiildi' i|Ui'
riiy|ii'n-lil(>ruii(' existe dans |ires(|ue Ions les cis de U(''|ilii ile avee ic^len-
tion eiiliinirée.
llaus Irpilcpnlf. la dose des eiildrures est normale. Mais si les malades
sont soumis au régime aelilmnié et au liailemeul liroinuré. le elilorure
de sciiliiim disparaît et est remplaei'* p.u' le liromure iVilemaiini.
•J Urée. — Mans Vurèniit-, le taux de Inr/'e est augmenté dans un
rapjiorl souvent direct avee eeliii de l'azolémie (de (I gr. *>(! à ."• gi-. et
pliisi : e'est-à-diie avee la gravité de la maladie (Widal et Froin.
.")' Albumine. — Itaiis les iiirnintiili-s aitiiics iniicrohienues. sv|iliili-
tii|uesi, siihiiiijiirs ( tuliereuleuses). fliroiiir/iirs (tahes, jiaralvsie géni'-
ralei.dans les irartioiis ntt'-iiiiifii'rs elinii|uemeut /«/e/i/e.s- isypiiilis seeon-
daire). il est de règle de eonslaler non seulement raiigmeutation du
taux de ralliumiiie ('2 à S gr. au lieu de O.UO à I gi. i. mais eiuore
l'apparilion de sérum-alhnmiiu' ijni n'existe pas dans le li(|uiile normal.
Ce earaetère est imporlaiil. car on peut l'oliserver dans des cas où
les autres modilieations patliologii|ues soid abserdes ou |ieu manpii'es.
La séiine seiviil parlieulièremeni augmentée dans les mi''ningiles liilier-
euleuse et eéiéliro-spinale. alors (|ue raugmeidalion de gloliuline soli-
serverail dans les alVeetions sijiiliililii/iirs ou partistipliilitiiiiirs. Mais ees
laits eomporleid de nomlireuses exeepliims et il ne senilde pas <|u'on
puisse en tirer, comme le veut Noguclii. une réaelion permellau! le dia-
gnostic de méningite syphililiipie. \h^)s la i>cllfigrr raugmeiilalion de
ralliiMiiiiii' ;i été si''nalée (lîoM-rii.
1190 si-:Miiii.oaii: ni sysrf.Mi-: xi:iiri:i x.
l.";uiuiiH'iil;ilinii ctiiisi(l(''i;ilili' de riillimnini'. associrc ;'i l;i xaiillio-
cliKiinii'. cl riiiilrasliiiil avec Ir iiclil innnlirc (r(''li''iiiciils li^iin's. se icii-
t'oiilrc •MiiiNciil. (■(iiiiiii(> ji' \iciis (II' le (lire, dans loiilcs les (;(mi|ii('S-
sioiis (If la iiiiicilc - ilisaot-idlifiii (ilhiniiiiio-ciitohK/iiiiic de Sicard cl
K..ix.
i° Glucose. I. aii^mciilaliini Ac ;;liicipsc a cli' (d)sciv(''(' |iaj' Sicard
dans la (■(x/ucturlic cl dans les liiiiiriirs ccrchnilcs Vdisincs du ImiIIic, |iar
Naltaii-1/ai'iiei' et Sczary dans la lnjpani)soini(i.sc. I,a diiMiinilion a clé
conslalcc dans ceiiaiiis cas (I(! inriiiiifiilcs «/r/îU's el Inhcrciilcuscs. Mais
cosl dans le diaholc (|n(iii i-w a i\i>\r les (pianlités les jdns alxiiidanles,
(l('|iiiis 1 ^laninie jiis(|n à (i ^laMiiMcs: il n y a d'aillenis pas de rappoil
conslaul avec la l(>iienr en glnc(»sedn séinin saiii;nin. .le signalerai etn-ore
la ini'sence de lacélone dans le li(|nide c(''|ilial()-raciiiiliea des (liahclujiics
foinalenx (S(in(|nes et Avnaiid i on ikiu coinaleux (Dcrrien el li(ins(jiiel).
.")' Fibrine. — Syndrome de coagulation massive. — TonI li(|iiide,
iiiciue limpide, qni laisse d(''j)()ser nn lilainenl de lihiinc, doil cire con-
sidiM'é coniine palli()l(igi(|ne. Il sagil alors de iiiriiiiKillr (i'kjiic on de
rraction incningéc, de an'iiiiu/itc iHhcrciilcit.se ou de iiiviiiiK/ilc cliro-
îiù/Me (syphilis dn iiévraxe, laiies, paralysie f^énérale).
lue mention sj)écial(! doit èlic l'aile du syndrome, déciil par Froiu
(lilOâ). cousistanl en une; coagulation lii)rineuse massive du liquide
cépliaio-raciiidieii, s"accom|)agnanl l'ré{|nenimenl do xantocliiomie cl
d"licmatol(Muocytosc. Dans ces cas, aussitôt après la pouctiou, (|U(dquefois
nue ou deux heures après, paifois aussi dans laiguille elle-mènu', le
li(piide se |)rend en masse. Dans les quatorze observalions de ce syn-
drome (|n'Auhry a recueillies, il note, dans la plupart des cas, la colo-
ration jaune, la présence de globules rouges et de leucocytes (ordinai-
rement des lym|)liocytes) : mais ces deux derniers caractères ne sont pas
couslaiils. O syndrome a été noté au cours de diverses allectious ner-
veuses : syphilis médullaire, iiiénincjilc, tHincui-s des nirninijc:^ ineilid-
laires. Il sendjle lié à la production diiut^ sympiiysc méningi'e d'où lésul-
lerait risolemenl du cul-de-sac durai cl la l'ormaliou d'une pociui à
parois très vascularisées : méningite kysli(|ue. Sons riiillucnce des
poisons microbiens ou néoplasi(|ues. il se produirait dans celle poche
nue exsudation séro-libiineuse analogue à celle qu'on obseive dans les
pleurésies. La conslalalinu d'un Ici syndrome commande, dans les cas à
('•tiologie douleuse, un trailcuicnl anlisypliilili(|ue ; car, le plus souvent,
la syjdiilis est en cause.
III. Étude cytologique. - A létal normal, le li(|uiiic ci'|ilialo-
|-acliidieu ne cnrdienl aucun aiihc l'h'tuent ligure i|u'un demi ii un cl
demi lym|dujcyte par miilimèlre cube.
Lorsqu'il y a in/huiiiiiiilion luéniiKji'r. I(!s gloliules idaiics du sang
passent dans le li(piide cé|)halo-rachidieu, les cellules coujonclivcs
interstilicdles sous-arachnoïdieuues reviennent à l'élat embryomiaire et y
émigrenl aussi. Lors(|ne le jjrocessus est Irauchemeul aigu, on a de la
ShMlnlOilll hl llijl Ihl I EfllMii ILM ll/IHIX irn
polyniulèonr. I.cs |i(il\mi(lt''iiirc's sniil (it-lniiiirs. nllt-irN litis(|ii'il s'a^il
trnii |M'U('(>s>iis iiiirroliicii : ils smil iiilarls s'il s':i;;il il'iiii iii'iK-essiis
as(>|ilii|iii>. I.ii |iiilyiiu(li'iiM' s'nliscivc au (li'-lint de |ircs(|ii(' ttiiilcs les
lYiirtions iiii'iiifiiji'f.i : iiiciiiiiijitfs ininilcnlfx. mrniiitillrs liilirrriilrK.si-s,
rfitclidii nii'niiKji'r »lc la siniliilis scnniilairc. Mais, plus un iiioiiis raiii-
itiMiiciil. s(>l(iii la l'aiisf. clic lail |ila('c à la MKiijiiiincli'-usc on à la Imii-
|lllOC\l(>St'.
I.a iiKiiioinirli'dsc csl an ciiiiliaiic l'iiiiliic d'iiii iiroccssiis xiilmiijii ou
cltrtiiii<jm'. (!"csl ainsi ipic dans les nn-ninf^ilcs puinh nies, la iinivnn-
t'Icosc l'ait |iiMi il |))>n |ila<'i> à la niDniinncli-osc, ijui' dans la nir-niri;.'ilc
lulii'fculonsc la lyinidiocylusi' a|i|)aiail souvent dès les preniieis si^,'nes
elini(|ues de ratl'eelion. et (|n"elle a éli' l(nii;lL'in|is rinisidéii'c coinine le
type uiiiipn- de réaelinn eellnlaiie. (pie chez les sypjiiiili pies la rdiiniilc
ninniiinnléaii'c est é;;alenicnl de ic;;lc.
A côté des nionoiiui'léaii'cs, on oliserve parfois de jji'ossi's cellules
pliagocylaires uninucléées : inacro(diaj;os (dans les liéinoira^'ies luéniii-
m'tîs, par cxomplc). Chez les sypliililiipies secondaires, ou peut voir des
cellules uninucléées ;i protopla^-nia liaso|)liile. à inivaii e\cenli'ii|ne, à
lilaiiuMils chicMuatinieiis radiés : ce sont des plasniazcllcn. Il est exccp-
liorine! de trouver des cellules endoihéliales. jlaiis les hiMnorrajties on
trouve des j,'lolinles n>uj.'es, or<linaireineiil altérés, créneli'-.
Eu dehors des ht-tuorragies niiMiin^n'es, la nuinér.ilion des eh-nienls,
pour laijuelle diveises techni(|nes mit été projiost'es (l-ai^'iiel-l.a\astine,
Kuchs el ilosenthal. K. Jones. Nageotle et Valensil roiirnit des résultats
prati(pies assez intéressants. Notons cependanl ipie la cellule de .Na-
^'Cotte ipii constitue un progrès important dans la techniipii* ne seinide
pas, poiii' des raisons encore peu connues, donner des l'i'siiltals toujours
coiiiparahles entre eux. (l'est là un l'ait (Uie j'ai constaté' avec Sézarv
chez les lahéti(|ues non traiti's el rpie Sicard et lilocli ont égalenieiil
observé'. Aussi, pour ju^jer de l'action théra|ieiitii|iie de certaines médi-
cations, doit-on accorder crédit non pas à la diminiilion de la Ivmphocv-
tose ipii peut être spontanée, mais à sa dispariliuii coniplèle (Sé-zarv).
.le nienlionnerai aussi le procé'dé de lliiiupl ( liM."») ipii. jiasé siii' les
propriétés filtrant<'S des meniliranes de cidioiliou. perniel de coinpler
tous les éléments (-onteiuis dans nue ipiantite donnée de liipiide.
Dans certains cas de tumeur cfrrbnile ou uiruiiufée, on a li'ouvé des
cellules néoplasiqnes provenant de la tumeur même Léri etCalala, l.oeper
el Crouzon. Sicard et (iy. Widal et Ahraini|. Ihiroui' a vu des cellules
rondes gorgées de my(''liuc, c'esl-à-dire des éléments tout a l'ait ana-
logues il ceux i|u"en anatiuuie pathologi(|ue on a|ipelle lies corps graini-
leux. Mais ce cvti)-dia;;iiostic des tiimeiiis du néviaxe est très rai'erncnt
positil': pDiir iM.'i part je ne lai jamais encore ohscrvi'".
sÉMiiii.oan: ni s)sri:Mi-: xi:i:\i:rx.
Valeur sémiologique de la cytologie du liquide céphalo-
rachidien dans les états inflammatoires des méninges.
Méningites. — l»;iiis les inéiiingitcs av('r(''i'R, il osl do règle de rcn-
cimlii'i' des globules blancs, doiil la variété c^sl on rapport avec les lois
énoncées |)his liant. Dans la inriiinfjilc crrchro-siniKilc épidi' inique la
polvnncléose s'observe jiendant tonte la phase aignë de la nialadi(! : les
nioiioiuicléaircs n'apjiaraissent qu'à la (bMervesetnice. Dans la iiiriiiiif/ile
liihinriilciisi' an contraii'e, la lynipliocytose est |)rée()(;e et hs stade de
polynncléose est rarement constaté : d "aillenrs dans les cas de polynn-
<'léose, on constate en onti'e de noinbrenx lynipliocyt(;s. I.a iiirtihi(jilc
aupliililiijuc présente inie evtologie analoune; inais on peni y icncontrei'
en ontre des plasniazellen.
On coniKiit nn cei'tain nombre dCxceptions anx règles pré(;''deiiles :
daii^ i(Mel(|nes cas de méningite avéré(\ il n'y avait |)as de léaclimi
cellnlaire. Par contre, on constatait la pr(''sence de microbes on une ano-
malie dans l(»s caiactèr(>s du li(pii(le (tension, ailiiiniiiii', etc.).
Méningisme. — Il était intéressant de connailrc \v^ dnmié<'s de. la
l>oMctiim Itnnbaire dans les cas de méningisme. Un sait (jnc ce mot fnt
appli(pié pai- Dupré (l<S!)4)anx états morbides dans les(|nels on constate
l'ensemble des symptômes éveillés jiai' la son (IVance des zones ini'ningo-
coilicales, sans ce|iendaiil (piiis soienl cxpiirpiés par une aih'ralioii
anatomi(|ne saisissaiile.
In grand nomlire de laits de méningisme relèvent de \'lii/slrrif r\ ne
s'accompagnent d'ancune moditieation dn li(piide C(''plialo-racbidien.
D'autres ressortissenl à la loxi-infectidii. Ici. lauli'il le li(|uide c(''piialo-
spinal conlient des leucocytes avec, eu lui'uic temps, i proportion
élevée d'albumine, tantôt il ne icid'eiuie aucun (■lémenl eellnlaii'c
(li. Voisini : Vf (|ui |ir(ni\e (pie la r('action de i'i''corce cérébrale est
I i''i('menl ])i(''doniin;uil du m(''uiiigisnie.
Réactions méningées latentes. — inveisement, on comiait actuelle-
ment nn grand nomiuc de cas où, malgré l'absence de tuul syniji-
lùmc nei'vcnx, on constate de la lencocytose.
I,e tvpe de ces faits nous est l'cniini par la r(icliiciic(iïiily(ili(Jii. A la
suite de l'introduction de cocaïne dans la cavité sons-aracbnoidicnne. ou
noie, qu'il y ait ou non de la ei'pbalée. une (lolymudéose (jui peu à |ieu
l'ait place à la lynipliocytose (Ravaut cl Aubourg) : celte réaction mé-
ningée dure pins on moins loiigteni|is. de (pielques jours à plusieurs
semaines. Klle est aseptique et se caractérise par i'iutégrih' des pcdynn-
cléaires. .l'ai précédemment signalé les cas d'épaucliriuciil purirorme à
polyiundéaires intacts, signalés jiar Widal.
Au cours des infections, les r(''acliiiii-, un''uingées ne sont ]ias rares :
snrtout dans certaines d'entre elles. (jucb|uel'iiis, ou coikImIc des synij)-
sKMIOlJUili: Dl l.Kjl llil I I l'IlMiill.Ullllill \ I l''i
liMncs i|iii li'moif.'111'nl tic riiiiliilimi |tiissilil<' des iii('iiiii|.'L's. If \i\\\^
soiiM-iil. elles ne s'ae(iMii|iii^iieiit (r:iiieiiii si;;iie rliniiiiie.
La leiuoi\l<»e a éle sifiiialée ilaii-^ le-^ tirrillmis iMniinil. i'.IO'Ji. dans la
snnltiliiif (jtoplen. dans la riiuijntlr illiiplei- . dans la ninolf iiii elle est
|M'n iMan|ni''e el jamais en ia|i|iiirl a\ee l'inlensili- des lionldes neiveux
liliaiini. dans la /(Jii/'jic (iliin^el . dans la firric liii>li<>i<li- (\ai|iie/.i, dins
la (/;•//)/»»' (Mimodl. dans la iinfiiiiiiniif (I'. Meiklen el Vnisini, dans les
ltri)Uilii>i>nriiini>iiirs des enlanls ( Nidii-eiini I. Viii-ini. dans le li/pliiis
illalirii'-ano el lialenseni. dans le imlinlisiiir (Pende, Lallur^wei, dans la
piHiKivr (Noïeal. dans la hlcimorriK/ic i.ltinil/eseii il (ialaeeseu). dans la
iiiiilinlif du xoiiiiiiiil (linlltiin. l'.n ii'sniné. un peul lidiseiNei- dans la
|dn|iai'l des alVet l'unis ai^nës. mais senlerneni dans nn pelil ninnlne de
cas. ('.e|iendanl jn-ipiiii un ne la pas Irnnvi-e dans la i-fK/r il.esneinl.
ni dans le rliinmilisiiif rrrcbral (eas de Iteiiiifrd, Uosenihal el .InIVé.
Si'7.ar\l. ni tians la Irjn-c (.ieansehne et Milianl.
Int- ineiilion spéi-iale dnil tMre l'aile pniii- la n;//</(///s. Ilaiis relie ma-
lailie. iMi ell'el. dès le senil de la période seeimdaiiv. il es| liés li-i'iinenl
d'oliseivei' la iemoeyidse dn llipiiilo eéiéhro-spinal (Milian. \\idali:il
s'a^il iirdinairenienl de lymplnuyles. mais (mi peut li<inver encnie
<|nelipies pidynneléaiies. des monnnncléaiies el des plasmazellen. (lelle
rèailitin inénin^n'e est plus en rappurt avec l'inlonsilé de Tt-rnidinn
i|n'a\ee celle des svin|)tnmes ner\en\. en iiarlienliei' de la ct-ptialée
(Havant . Klle l'-volne d'ailleurs parallèlement anx manilestations ciita-
lU'Cs : cepeiidanl elle semlile pins lenare cpie ces deiiiiè.res. Klle osl
cnraido |)ar le traitement mercnriel .leanselme el liarhéi. Klle relève,
dnn |irocessns île méningite iSézaryl. An cmns de la période tertiaire
au contraire, le lii|nide ne contient pas ;,'i''néralemenl d'i'lémeiils lif;urés.
à moins de sxmplomes d'ordre nerveux, |)art'ois peu évidents tels i|ne le
signe d'Ar^vll-ltolii-rlson, jiar exemple, .rélndierai du reste pins loin
la cylologie des atl'ections nerveuses sypliililif|ues el parasypliilili(|ues.
('.liez les lirrâlii-siiiiliililii/in-s on constate de même une lym|iliocylose.
coiileinporaine dérnpiions culanécs ou iraccidenls nerveux illavanll.
Itaiis les iuliiriraliiiux on peut aussi oliservor des réactions cellulaires.
Klles ont été- signalt'es dans les intoxications par Pari/'/c de rarlKnir
(MuoI, Legrv el Unvoir , par le (/az d'i-cltiirngr (Ijirtz), dans le salin-
nisinr (Mosnv), iiueli|uerois dans liiltiidlisiin- (Dnloiir). L'iiri'iiiir peul
s'accompagner de polynncléose (("-liaull'ard. Caussade. de Massary el
Sézarvi: de inèino liùlninpsip (Yillarel et Tixierl. Knliii. dans ipielipies
cas de dinlii'li\ il peul exister de la lyni|iliocytose (Mosiiy et lleanlumé,
llnlour). lîappelons ici ipie les cas graves de coup de chtilritr s accom-
pagnent de lencocvlose lilopler). Dans la pclliitpr par contre, la lyinplm-
lytose l'ail lialiiluellement di'-tanl ijtoveril.
En dehors des lièMCs éruptives el des éruptions sypliilitiipies, des
résnilals pnsilil's ont été encore olilenus dans certaines rt//"c(//'oii.v riilaiiéis :
ils rappellent d'ailleurs l'origine eclodermiipie commune du système
nerveux el de la pi'aii. mais ne sont sans doute ipie l'expression d nue
119', sKMiDi.nr.ii: m sy.<ri:Mf-: .\i:iiii:rx.
I(''si(iii iicivcusc (|ni ciiiisc Iii (li'iiiiJilosc on (l'une loxi-iiii'cclioii (|iii coiidi-
rniiiiiciil riiiic (<[ ranlic. Tels sdiil li's /«'*•/«'*• de la laci' ou des organes
:;t''iillaii\ iliavaut cl Itariéi. ('crlaiiis cas irrri///H'';/(('/)M/(y/;(or/(/((' ( Miliaii),
(le (li'iiiiilr iici'|a''lir(irinc i\v Itiilirini; (Miliaii). tV iiiiiaiiir zouifuriiic
ilt(>|ilcii, Ai-riilhcnif liifcclicii.r clic/, les ciilaiils (lliiliii(>l |. i.a lym|)li(i-
cvlosc csl (le r('j:le dans le :,niia (lirissaiid cl Sicard, Acliard cl i,oc|ier) :
elle reh'vc de la U'sioii nuMiin^o-ganj^Iionnairc (|ui le condilioniic.
i.'(''lu(le cvhddiiKiiie de li(iiii(l(! (■('phalo-iaciiidicii piéscnle un inh'ii'l
|ii'iiii()i'dial en lu'urojmlholixiic. (le|iciidaiil hiule leiicocylose chez un
sujet |ii(''scukinl des syin|il("nncs nerveux nV^I |ims nt^cessaircmenl le
sij^ne d'iuie alVeelion (iijiani(|iie du iK-viaxc. liile ne doit ("^Ire (•()nsid(''r(''c
(|iie ((iMiiiie un ('N'inenl su|iiil(''inentaire de dia<iiu)slic, elle dcuande
suildul à (Mie inler|iiélL'e. ('."est ainsi (luiiii sujet pics(Mitanl (|U(!l(iues
Iroublcs (hHirantii ou (hUiirnticIs. avec lyiu|)li()cyl()se (•(''jilialo-racliidieniie,
ne doit pas (''tic eoiisi(l(''ié coiniue paralyti(iue j^V'iKTal, tant (|ue l'cxanicn
cliiu(|uc n aura pas r(''V('dc certains signes ()riiaiii(|ucs, (jui. associés aux
])iéc(''(lents, |)eim(>ltraienl ce diagnostic, (ioinine ou l'a vu [dus liant, cette
hnicocytose est soniuic loiile un |)ii(''iioni(''ue assez lianal en raison nuMiie
de sa fié(iucncc.
ÏA^^affeclions nerveuses aif/iirs peuvent s'acconipagncr de !(Micocytose,
telles sont Voicéplmlitc (liipù' (Sicard), la polioiiniclilc (iiilciii'tirc ai(jiië
(Heiidu, l'arnienticr, TriliouhU), où du reste elle est loin (['(^Ire cons-
tante, la rliovre tic Sydcnliant (Sicard et liabonneix, .\n(li(''-Tlionias).
hans la polionivt'dite aigin"', elle t(!'nioigiic de la ])articipatioii des iiK-iiinges
au processus iullaniinaloire. .Mais si elle jiersiste à un stade tardif, comme
dans le c;is de P. (lamus et S(''zary, elle ne [lent ùlvc utilis(''e pour le
diagnostic diU'i^'i'entiel, (pii |ieut ("'tre qucliiuelois di'licat entre une polio-
niv(''lile aigiKJ et une radiciditc. Dans la chorée de Sijdcnltain eiilin, la
constatation de la Icucocytose, rapproclié-e de certains autres signes cli-
niques, a permis de ranger dans le cadre des maladies orgauiciiies cette
al1'ecli(ui, jadis considériM; comme une névrose pure.
l'anni les iifj'cclions nerveuses cltroniques, ce sontcelles d'origine syplii-
iili(|iic (|iii s'accompagnent le plus souvent de lyinpliocytosc. Il n'est
aucune de leurs manirestalions qui fasse exception : i'/i('Hi//;/(Y//c due à
une artéi'ilc ou à une gomme, la parapléifie causée par rarl('Mile ou la
nicningo-mvélite ; les am i\e siiphilis cérébro-spinale fruste, se maiiiles-
laiit |)ar exemple par le seul signe d'.Vrgyll-Holterlson. Sicard a montré
que chez les hémiplégi(iues et les parapl(''gi(|ues sypliiliti(pies, la lympho-
cylose, sous rinfluence du traileincut merciiriel, régressait en |iarlic.
mais lie dis|)araissait jias coiupli'temciil ( iyniphocylose résiduelle).
Dans les a/feclions pdrasijphililifjiii's du uévraxe la ponction lomliairi'
a donné également des résultats fort intériîssants. Comme l'a vu .Moiiod
le premier (l'.XII). le labes, la pardli/sie (jénérdle, s'accom|)agiient
presipic conslamiuent de Ivmphocytose, non seulement à leur période
conlirmée, mais dès leur (hdiut. Kien mieux, cette Iyniphocylose pr(''C(''(Ie
l'alVeclion : certains anieurs ont pu suivre des sy|iliilili(pics (le|iuis leur
sK.\noi.ni.it hi I iiji iiit: I r.fiiM.d itu inniis iiy:i
|miiism'-c scnimhiiri- Jiisi|irii rii|i|i.'irili<iii «li-s signes ihtxciix : <l;iii.s ces
ciis, lu l\iii|ili(i(-\t(iM- ftail i>criii:iii(iilc (.Niip'olli-, Kaviitili. l)'.-iill<-iii's, à
l'iiiilc (I >iii r;i> iiiial(iiiiii|iii>, Si/aty ii iikiiiIii- ciiiiiiiiciiI ou poinail iiilcr-
|iirti'i les liiils. l'diir lui. la iraclion iiu'-iiiii^r-c lali-iilc ilc la |i*'riiKli-
scciMiilairi-, l(irM|ircllf ilfviciil ('lii'iiiiii|iic, fiilraiiic dfs li'-siniis ratlicii-
laii'fs aiialii^iics à ('l>ll(>^ i|u'i)ii oIisitm' liaiis Imili' iiii'iiiii;:!!*". il en n'-Miltc
la ili'';:i''n('T('scfiitc di's (-iinloiis iiosli'-i'iciii's de la iikicIIc : le lalii's est ainsi
('<iii>tilnr. I.a lyiii|)li(>(\lits«' îles lalirtii|iii's, des |iaral\lii|iifs {^'l'iK'raux, esl
iiuiiraldc |iai' le Iraili'iiiciil iiitMiiiiicl. t'c (|ui la dilliTciicic de ccllr de
la iM-riddc MMiuidaiit' : c'csl |i(iiii'<|iioi Si'zaiy la coiisidric coiiiiiu' rclc\aiit
non pas de la syphilis, mais d'nn l'tat inllaininalnir*' ni(''nin<;r> crilnli'nn
par U's tissus scIi'tosl's. Nnlons cnlin iin'aii cnnis de ces alVcclinns on
pi-nl it'iiconlicr des pidyniicli'osos pnics, ;i t''l('nii'iits intacts ilîdin ol
jtani'i-, Vill.iicl cl l'ixicn.
J'ai dit (pic dans le lahcs la lcuciic\li)sc clail pii'sipic. mais non aitsu-
Innicnl conslanlc II est en cIVcl des cas de lalics à cviilntinn lies lente
cl des cas do talies arriMés dans leur dcvcinppemeni dans les(|ii<'ls clic
l'ail défaiil. ainsi que l'oiil CDiislalc .1. Camus cl Ainiaiid Hclillr i l'.lll-Ji
sur des malades de mnii service.
Kn dehors île ces alVcclions des ccnlics norvenx doii^'inc sy|diilili(|nc,
la lympliocylose a élé renctmirce an cours de ccrlainsanliessvndromcs on
elle csl d'ailleurs rclalivcincnt rare: niinollissi'iiifiit cérébral par arlcrin-
sclcrose (Sicard, Itaiiinski cl licndronl, sclériisr m jiltKnim (Sicani, Ua-
hinski cl Naj;eollc|. nuil <lr l'oit (Widal cl Le Sourd I. H'aillenis, le ramol-
lissement cciéliral réalisé e\|iérimental<Mnciit. peut s'a<'Corn|iaj;iier de
l'éaclinn iiiénin;.'ée lUicrmitlc cl ScliDIl'cri. ce ipii prouve hien (pic l'irri-
lalion aseptiipie provoipicc par le Miisinaj;c du lissn nerveux déj;éiicrc
suTlil à délcrmiiicr la lympliocylose. Le même l'ail s'oiiservc dans ccr-
lains cas de lumenrs cciéliralcs voisines des méniiifics ( Verdun |.
hans les allcclions médullaires d'orij^ine non svpliilili(pic. In Ivinpho-
cytosc t'ait ordinaireinciil ilélant. (i'cst. en pai liciilicr. le cas pour la
iiiiiliiilic f/c Fr/cc/;vj(7i (."sicard). lîaner cl (iv ccpcmiaiil eu oui coiislah'
rexisteiico dans un cas de celte allcclion.
l'ans la inalaillr du sniiniicil I trypanosmiiiasci lélaldn li(piidc céphalo-
lacliidieii est variahlc schni les périodes de ralVection et il existe nue
sorte de rapport entre rahoiidance de la lymphocytose et rinlillialion
vascnlairc et niéiiiii','ée Kireig et Cray (l'J(l."i|, .Moli ( l!)07|. tii cIVcl la
richesse du sédiment en cellules lyiiipliali(jneset en alliuminccst daulant
|ilus <.'raiide ipie la maladie est pins avancée. I.a médication arsenicale
montre (|ue, àincsnioipicrétaldn malade s'améliore, le nimiliiedcs Ivm-
phocyles et la quantiti- dalliumine diiuinuent (Brodcn et Itodliein
il'.MI'.h.
haiis hs nnliritlilis. la lyniplioi-y |o>c est de iè;;lc il', (iamiis cl Sc/ary).
ce ipii est hien en iap|i(nt avec leur rialnrc lii-s souvent svpliililiipic : de
même dans le zaua. ainsi ipic je l'ai dt'-jii indiipié. Les pornlijsirs des
iicr/'s oiinii-iis s'accoiii|ia^'nenl l'iiMpiemmiMt iriuie Ivmpliocvlosc i|ui
1106 sEMiouinif-: or sysri:.\ii: .\i:iin:r\.
l(''moi;riii' fin processus iiiriiiiii;!' iloiil elles relèveiil smiveiil el (pii
ilitil r.iiie siiii|ii'iinnei' leur (iriuiiie s\ |)liilili(|iie. !le l.jipersiiniie la < nii-
slalée (liiiis la nrvvilc ojiliiiHc, (ilaiide (d Sé/aiy dans un cas iVliniii-
alitifilùc faci<ih\ l'ilres dans trois cas de in'vraUjic fiiciale rcdxdle. .le l'ai
('■liaieineiit observée dans un cas analof,Mie uii(''ri |)mi- le liaileiiieiil
s|icciru|Me.
Dans la iirrrilc jirriplirrùiiw, au coiiliaire, la lyniplMicylo^e l'ail (K'-l'aiil :
ce, si^lH^ permet donc de rcconiiailre certains pscitdo-lalH-.s, d'oiigiiie
iié\rili(pie — iwrvn-lahes pOripluTuidc — dn lahes vrai, où la lyiiiplio-
cvlose est de règle. Klle est égaleiiieiil aliseiile dans la p.^iiclidsf ixihinr-
vrilitiiie de Korsakoll' (Sézary).
Dans la pardlijsii' (iscciiddiilc «'ujui', les résnllats sont vaiialde<. l'aiis
les cas leli'vant d'une poliiiiévrilc, la réaction semble l'aire délaul. laudis
(pie dans les l'iwmos iinjcliliciiics, elle existe (Hrissand el l.onde. Arniaud-
Hclille el Uenéclianx, Marinesco, Sicard et liauer, etc.).
.l'ariive maintenant aux névroses et i\i\\ psijrlioscy..
Dans r/d/.v/cr/c, il n'v a jamais d'éb'ment lîgni'édans le li(pii(leci''[dial(i-
racbidien. Il en est de même pour la nenrasllicnic, \mv\v la inaladie de
l'arl.iiisnii (sauf un cas de Dut'onr)- De même dans Vépilep.sle dite c.s-.sch-
lielle (lialiinski et .Nageoltei. ce (]ui la diU'i'rencie de certaines l'pileiJsies
svinplomati(|nes.
Il n'existe également pas de lymphoeytose dans bîs psijclioscs, telles
ipie la démence précoce, la j)sjjclio.'ie maniaque-dépressive, les élals
mélancoliques, la démence sénile, etc;. Cette notion est très im|)ortante
à propos dn diagnostic dilVéïenticI avec la paralijsie générale, oi\ la lym-
|iliocvlose est la règle.
IV. Étude microbiologique. — l'ans un grand nombre de cas
relevant de la médecine gi'ucialc. réliide microbiologiqne dn liquide
cépiialo-iacliidien l'.st importante pour le diagnostic. Kn général, la cons-
lalalion de microorganismes va de pair avec celle des leucocytes. Mais
dans iM-anconp de réactions ceilnlaii'es. on ne lron\e pas de microbes,
iiien |»lus, la réaction cellulaire peut faire délanl. alors (|ue les microbes
sont abondants (de tels cas sont cependani e\ceplionuid>-, on en compte
actuellement environ nue ipiinzaine).
On devra donc recbercber les microbes palbogènesà rullra-niicioscope
ou api'ès coloialion siu- lames, à l'aide de cnllnres, d'inoculations aux
animaux : on devra les dillérencier de gernn's analogues, l(ds le ménin-
gocoque du gonoco(ine, le bacille de Kocb des bacilles acido-résislants
ilîistel Hondetl. Je n'in'-isterai pas pins longtemps sur ces considéralimis
d'ordre baclérologique et j'indiquerai quels s(mt les microbes le pins sou-
vent rencontrés : nn''ningocor|ue. pneumoco([ue, slreptocorpie, slapliylo-
coqne, bacilles de Kocli, (rKberlIi, de ri'eill'er. coli-bacille, elc.
Dans l(^ z(ma, .\cliard et Loeper ont décrit nn bacille spécial dont
l'aciion patbogène n'est d'ailleni's pas encore démontrée. D'apiès Dcnigés
el Sabrazès, le liquide céplialo-i-acliidien des r(thi(pies conlieni le virus
sHMioi.ocii: m I ini iiii: i hi-iiMO iiMHiiiii .\. ii'.i:
lie la nialiidic. puisi|iu>. inorult- .'i îles cliiciis. il la li-in ri)iiiiiiiiiiii|ue.T<iu(
ivifiiiMii'iil lin ivsli' ( l!ll."). Ndjîiiclii a ih^ciiiivci t (laii> le «ci \raii cl dans
la inoflit'. l'a^ciil raii>al ili- la la^r i|iii fs[ un |iriiti)/(iaiii-.
|lan>> la m//i/i/7/s. nii la Irucncvlosc <>sl si IVriini-iilc, la ciinslalalinn <ln
liv|iiini'MMi- ilaii> le licpiiilf ('t'-|ilialn-ra('liiilicii *-s| alisoluinrnt fx<'i-|ili(in-
ili'llr. <lnv If \i\anl. il n'cxisir ipii" (lfu\ ims posilirs dus a Hnlii et
TiMiaka, Si'vaiv el l'aillard. llnlVinaini aniail n-ussi ;'i inli-clfi' un sin^c
t>n lui inornlanl le li(|nidc i'<'|ilial(i-rai'liidii'u d'un s\|iliililii|uc scron-
daiii". Sur le cadavri'. on cttnnail di'u\ cas iMisilil's dans la s\|diilis Iuti'-
dilaiir (llidics cl l'aiiea. Stliiddi'i cl un «as [lusilir dans riicuii|di'^ic di-
l'aduilc Itiauclicr cl \\ Mcilci. I.cs noiulncnscs aiilrcs rcilicnln-s lailcs
dans ce sens snnl dcincun-cs m'-j^alixcs aussi Iticn duns les alVcclicms
s\|diililii|nes (|nc dans les |iaias\|>liilirn|nes (lal)cs. paialvsir j;cnciale|.
Kniin. dans la iiinldilir ilii siniiiiifiL mi pcnl Iriinvcr le li'\pani>s(iine
dans le lii|uide léplialo-iacliidieu iCastcllani. Miiici'. Maiisuji. Iliillon
il'.ld'H. Moll el r.liiislhy. Mai lin).
\. Étude biologique. — I. élude du licpiidc (•éplialo-raeliidien
diiil eulin se (■iMnpii'Icr |iai la iiTlieiclie de ses pinpiiélés liiologiipies.
Toxicité. — l.e liiiniile eeplialo-raciiidien de rimnirne nesl (piexcep-
liiiiMirlIeineul Inxiipie pniii le etdmyc el le lapin même après injeetion
inlia-eéréliiale iSicardi. Il ne Tesl pas davaulajjc an eonrs de eerlaiues
maladies: Iflduos (Milian el Letirosl, iKiralijsic (/éiiértilf (Sieard), i7/i///(«-
lismr crrébral (S(in(|ues el Caslaigne). Hans (|nei(iues cas ecpendanl il
amène la mml de l'animal en expérience : urcinii' airjnë cuiniilaivc
(Caslaij^nc . cpilciisir, sculenienl après nue série d"alla(|ues conséenlives
lUide cl Sactpiepéei. inrnlnijilc luifrculcuse, on la loxicilé esl rare
(Sicardi alois (|uc la virulence esl rrét|uenle; jv/j/c. connue je l'ai
imli<pié.
Perméabilité. - La meuiltraue arachnoïdo-pie-inériiime «le même
ipii' le lillre tonné par les plexus <-lioroïdes. a élé hui^'lemps rnnsidérée
comme im|icrnu''al)le au.x sulislances ipii pourraient la péiielrer de
dehors en dedan> : l'iodnre de potassium injiéié à l'orlc dose ne passe
|ias, à l'état normal, dans le li(|iiide cépliaio-racliidieu (Sicanli. Il en
esl de même dans le lalx-s. la piirdlijsii' (jéncinle. el d'après Ma^alliacirs.
dans la In/iKinosninifisr. Mais, dans certains cas de iiu-niu<jitc lubcrcii-
Inixr. lie uiémiKjili' siji>liilili(/iir iiif/itr. plus laieurent de mriiiii<iili'
réri'hro-xpinalf, riiidirie de potassium jieul apparaiire dans le Mipiiilc.
rius iulért'ssanl est le passajje de ceitains produits, l'acleiirs dinloxi-
calion clrroirii|ue, tels le plornlt dans le sdliiniisiiic (Meillièrei, le meniiri'
darrs Vhiiilniriiijrismr (Itayrrrcurd et Sicar'di.
Hn a repenilarrl r'econrnr récemirreni ipie le passa^ic de sirlislances
méilit'.'imrnlcrrsi's oir arrhes, darrs le liipridf l'i'-piraio-raclridicrr n'elail pas
un l'ail l'xccptioirnel : c'est airrsi (|ne les pi^^mculs hiliaires ((lilliert tl
l^is|ai;.Mi)-i. le s.ilirvlate de soude (Nidié-cour I el jlar l'él. l'irriiliopirii-. lar •
scrrii- V seul tréipierirmenl décelés IdisipiiU uirt élé irrliodiritseu iprantili-
1198 si:Mi()i.(iaii: 1)1 --y^timi: \i:i!n:i \.
siilTiSimlc (liiiis hi circiiljiliipii ^^cMU'ialc. h.iii'i I rii(i''|)h;il(i|i:illii(' siihiniino
A. Miiric. (iiMijcl V (ilil (l(''C('l('' la |ir('"-('iirc de |ilniii|p. Ile iiii^iiii'. (I'a|)r(''s
|tt''il !;,'('/, Scliiilliiiiillci- cl Scliiiiiiin. (ui hninnail (hin-> \r li(|iii(lc (■{''|ilial(i-
raciiiilii'ii des alciiiirn|iic-.. n ■cilaiin' (|iiaiilil('' d alcmil, mi. hiiil au
moins lie siiM |ii'(ii!imI il nw ilalimi I alil(''li\ili' i, liinjuiiis |iliis (''Icxim' (|U('
ci'llc (illf I on |irnl li(in\i'i' dans le s/'iaini san;;nin : ci' l'ail inl(''|-('ssanl
iionrrail ('\)dii|nci' rn laines <'oin|diralioiis ncivcnscs de I l'ilivlisinc.
lt'a|iri's Mcsirczal. la loilr |iri iniMliilih' an\ nilralcs csl la sijinainfc
ij'nnc inllainnialion nii'ninL:i''(' inl('M'<(': l'Ilc l'ail diManl dans Ir lalirs.
Agglutinines. — Widal cl Sicard <inl nionlii'' i|ni' dans la ficvrc
li/jili(iiili', ra;;|;lntininL' ii'a|i|iaiail pas |ii'ndaiil la \i(' dans Ir li(|nide
(■i'|ilialo-racliidicn, alors Mi(''nic {|nc le sang possède un |Kinvoir aggln-
linanl jiins ('dcvé. Klli' ni' s'\ h oiiM'iail ipic dans li- cas d'inri'clion nic-
niniii'i' par le liarillo irillirilli .
Précipitines. (In n'a pas rncoir dr'inoidii'' la pi'i''si'nri' de pré-
cipilini's dans le lii|nidi'. mais \ini-i'id t'I Hellol ont niilisé U; pouvoir
pivripilanl de eerlains si''iinns anliiuéuiu^ocorciqiU's (ricxnci'. Wasscr-
niauM) sur les exlrails aulolvli(|UL's du méuinj^ocoipic conlciuis dans
le li(|iiide de sujets alleiiils do iiit''niii(/ilt' ccrrhrn spiiuilc pour faire
un pirciiiilo-ditnpioslir de letle all'erlion. I.e coulail de .'lO à 10(1 f^Dulles
(le liipiide ceulrifufii'' a\ee I à ."i ;:onlles de sr^iann, prodiiil un trouble
après 1(1 ou l'2 lieuics d"i''luve à Tû" ou ;i hh", alors (|u"im tidie liMiioin,
conlenaut s(>n!(MTieii( le liquide, reste clair. Viuceul cl (1 lie on! appli-
(pié la menu' miMliodc au diagnostic de la nicniiif/ilc liihcrculcusc.
Réaction de Wassermaim. — l.a rcaclion de Wassennanu, d'aliord
cousidén'c comme s|)i'cilii|ue vis-:i-\is du Iri'poncme. nest l'acteur,
comme ou la montré depuis, que de lipo'idi's. c'esl piinrqiioi (îlle s'ob-
serve non seuleiui'Ul dans la xii/)liilis, mais eiu'oie dans la Irprc, la scar-
Idlinc. la li-ijpaiiosoiiiiii.tc. etc. Cepeiidant, si son |)rincipc a élT' reeomm
inexact, sa valeur praliqui; {!st assez considérable pour que son l'Iiide ait
été poursuivie a\(;c persévéïance. On a reeonun que le li(|niile (('qibalo-
l'acliidien peut conleuir les anticorps qui la ]iiovoiiuenl.
Dans la iHiralijsie gniérnle, elle est souvent posilive (\\assermann cl
l'iaut. Neisser, Lcvaditi et A. Marie). Mais la t'réqnence varie avec les
slatisliques : Wasseiinann cl l'iani l'observent dans 77. il pour 10(1 des
cas; .Neisser, BiM'icke cl Sclinclil dans âO pour 100; l>(;vadili et A. .Marie
dans Ht,') pour 100 el 0" | r 100. (les derniers auteurs ont fail lemar-
qner (|u"elle était rare dans les lormes boites el au début d(^ rall'eclion,
(pielle devenait plus iréipienle avec son évolution et (|u"ell(; l'Iail presque
conslante cliez les paralytiques gâteux et alilT's. ('."est poiuquoi la
statistique d'Armand Delille, qui se rapporte à de^ ras avi'ii's. inili(|ue
des résultats conslaminenl positifs; mais, ^onne étudiant un grand
nombre de cas, a obtenu le même résultat. A. Marie, i.evadili et Vama-
nouclii ont étudié |iarallèleinent la lé-action de Wassermanu dans le
rK|uide cépbalo-racliidien el dans le sérum sanguin de leurs malades et
ont abouti à cette coiiclnsimi, qu'au début la réaction avec le sérum
s/. W/O/.0<;/f IJI l.lljl IDh Ci:i'IIM.II II M 1111)11: \. IIW
riilil rit''<|iii'iiimi'nl |iiisiti\o, |iiiis (in'cllt' (li'\iii;iil de plus i>ii plus i.iii'.
(■'fsl-i"i-iliit' que s;i ri'.''i|iii>ii('i> rliiil t'ii |ii'<i|iiii'liiiii iii\i'i>i' lic l'clli* (in'uii
<iliM'r\c iiM'c le lii|iiiilc ('(■i'i''lii'ii-s|iiiiiil.
IliiMi i|iif l.'i ri'-iK'liiiii ili- Wassci'iiciiiii soil l'oiiitioii. y le ri'-|)i'-li'. non |iu>
(le l'a^ciil |i.'illiii^(>iii>, mais ilr |ii'iiici|M-s hisl(i-('lii[ni(|ni's jiis(|iri('i mal
(l('-liiiis. celle l'éaelidii e.^l ee|ienilatil em ine liés iilile piiiir (iisliii;:nei' la
l>(iniliisir tjcui'fdlc de eerlaiiies jisijcluisi's a\ec ies(|iielies on pniirrail la
etiiirnnili'e. Ilans ee> ilertiières, elle l'ail <:éiiéi'alement di'laiil ; mais les
rt'snll.'ils ne sont pas eitnslaiils. la psv luise piim'rail iMic due à la
svpliilis elle-même; elle s "aec(nnpa;:ne alnis s(in\eiil du sij^iie d'Aij^vll-
llolierlson iltaviarl, liretmi. l'elil. Camiae el Cayell.
l.e> eoiisidérations pi'i''ei''(lenles s'applii|iieiil an litlu-s; il sendde ei'prn-
danl ipie les ivsullals |iiisilirs siiieni un peu moins l'iiHinenls (|iie d.iu^
la inirdlijsir ijéniTaU-, mais a\ee la méllinde pins seiisilde de .Nii;;u(lii, il-.
seraient piesipie ennslanls.
Dans la sijjiliilix rrr.-hralr piopremeiil dile (arléiile, ;;<)nnnei. la
réaeliim peut èlii' positive, mais dans inie proportion moindre ipie dans
le talies on la paralysie j,'énérale. i.Neisser. l'Iant. I!eans>ail. .Noime.i
KnIin. an eonis de la lymplioeytosi; latente d(> la péiiode secimdaire. le
liipiide eéplialo-raeliidien ne provoipie pas en ;;(''néial la réaction (l.eva-
diti. Itavant et \ amanonelii I. alors (|ne le sé-i'um la domie prescpie toujours.
I.a réai-|ion de Wassermann est l'ii nem-(doj;ie dinie utilité incontcs-
lalde. Sa constatation, si l'on élimine des causes d'oi'renr (pu- j"ai sif;na-
lées. impli(pie (udinairement la présence d'une lésion sy|iliiliti(|iie on
paias\pliililii|ue du névraxe. Mais son absence dans le si'iiim et le
lii|nide ci'>plialo-racliidien ne comporte aucnue conclusion détinitive.
A la réaition de Wassermann on a voulu substituer des léactions clii-
mii|nes consistant en pn-cipitations pai- certaines snlistances. comme le
^lycocliolate de sonde (l'orp-s). Noj-nclii a si};nalé. dans la svpliilis
nerveuse, qne le li<|nide céplialo-iacliidien traité par l'acide lmtvrii|ne
en pi'ésence de la sonde à éltnilition. domiait un |)récipiti'-. Mais cette
n'-action t|ne j'ai déjà sij;nalée à pi'opos de l'élude cliimii|ne. est positive
ilau> la plupart des réactions méninj;ées. (|nelle (pie soil leur nature.
U'apiés tnzières. Mestrezat et Ito^'er. elle n'aurait de valeur (jue hjrs-
(|n'elle est né;;ative avec des litpiides liyperalhnminenx : elle pei mettrait
alors ilérnninei' le diaffiiostie de syphilis. (In ne saurait jusqu'ici
admetlie sans réserves les résultats de ces proci-di-s dont la valeur n'i-st
nullement ili''moutréi'.
Conclusions. - - Kn dehors des doimees hactériolo;,M(pies, la valeur
si'mioiii-iipie des anomalies du li(|uide céphalo-rachidien n'est pas
alisolni'. .Soit tpie l'on envisage leur j:ioupement on que Ton s'en
tienne à l'inie seule d'enlie elles (cylolo^'ie par exemplei. les rc'-snltals
acquis n'mil qne l'importance d'un si;,'ne. (",elui-( i n'actpiiert véritahle-
ment d'intéièt ipie loisqu'il est interprété relativement aux symptômes
cliniques et aux antécé-dents du malade.
INDEX ALPHABETIQUE
Abdominaux. Muscles — . Innerv.-ilinn pi'ri-
|ilit'i'i(|ti<'. HKiiciilaire l'I iiK'dullaiic. l'ani-
lysii's i-iiiii|il('los iMi |i:ii'tielles des iiiusrles
— . |i.iiilO. Causes do ces paralysies, |>. 0*ll.
Aberrantes. Kiln-es — de la voie pédoncu-
l.lliv. |,. IW.
Acbroniie. — lépreuse, p. 1097. — dans le
Mlili.;... p. lO'.tT.
Acromégalie. Kacies dans 1' — . p. j'H.
Adiadococinésie. p. i'il.
Adipose. ^ous-culallée des liéuiiplè^iques,
|i r.ill. — douloureuse. Maladie de Uei-cuiii.
p. l.r.i.
Aérophagie, p. 10(5.
Agnosie, p. ô.">. — laclile, p. 3»>. — vi-
suelle, p. ôy. — auditive, p. 40. — olfac-
tive, p. 41. — f:uslalive, p. 41.
Agraphie. p. V2~>
Agueusie. p. 1 1"-'".
Akinesia algéra. p. 7iO.
Alexie. p. Ml.
Alyie centrale, p. 7.(5.
Allochirie — dans l'hystérie, les lésions cé-
i.l.i.ile-. 11- taliés, la paraplé;.'ie, p. 787.
Amaurose. — hystérique, p. 1151.
Amblyopie. p. 5l». — générale, p. ."ô. —
parli-lle. p. .55. — hy;térique, p. 11.50.
Amnésie, p. ^>^.
Amusie, p. '.IK.
Analgésie, p. 777.
Auartbrie. p. 14)*. DilTéivnce entre I' — et
I apli.isie iiiiilrice, p. U8. — dans la para-
lysie (.'énéralf, p. 151. — dans la paralysie
pseud.i-liulli lire, p. I.5i. — dans la paralysie
labii>-(;l"sso-lar>n^ée. p. 1.55. — dans les
lésions du cervelet, p. 157. — dans la para-
lysie bulbaii-easthéiiique. p. I5X. — dans la
sclérose en plaques, p. 1.50. — dans la ma-
ladie de Krie.livich, p. IliO.— dans I liérédci-
atajie cerélielleuse, p. ItiO. — dans la cho-
ree, p. 100. — dans l'atliétose double, p. ItJO.
— dansic paramyoclonus niulliplei, p. 100.
— dans la maladie des tics, p. 160. — dans
la paralysie agitante, p. 161. — dans Ihys-
térie. p. 101.
Anesthésie. — totale, p 777. — partielle,
p. 777. — dissociée, p. 779. — douloureuse,
llMElMM. — SéllliMl.,-;.'.
p. 779. — viscérales dans le lalies, p. 7X9.
— psychique, p. 9"27. — sei^mcnlaire, p. 93a.
t^aracléres que présente 1' — dans les lé-
sions des nerfs (lériphériques. p. KIO, dans
les lésions radirulaires, p. SUO, dans les
lésions de la moelle épiiiiére. p. 902, dans
celles du cerveau, p. 9l'J. — totale ilans
riiystéiie. p. 779. — de la cornée, p. 1150.
Angine de poitrine. - de cause névmpa-
ll>i.|>0'. p. Illll-i.
Anidrose, p I II-.'.
Aftisocorie. — r«in(;énitale, p. 1159. — ac-
.piise. p. iii;o.
Anorexie mentale, p. 10.59. — piiinilive,
|l|-,;i. _ secondaire, p. !tr.9. — élective,
p. lor..
Anosmie, p. 1125.
Anurie. — réileie, p. 1050. — hystérique,
p. 1050.
Aphasie. Gcnéralilés et historique, p. 08. —
motrice ou d'expression. — de llroca, p. 7K.
— motrice pure, aphéinic, p. «2. — chez
les iHilvf^lottes, p. 84. — d'intonation, p. St.
sensorielle ou de compréhension, p. 85.
— optique, p. 88. — sensorielle pure, p. 94.
— totale, p. 97. — chci les (lauchcrs. p.99.
— transcorlicale, p. 101. — amnésique,
p.*l02. - hystérique, p. 122. - dans la
iiii;;raiiie oplilahmque, p. 741.
Apoplectiforme. Névrite — , p. 2.57.
Apoplexie, p. I. — proi;ressiïe, p. 8.
Appétit. Troubles de 1' — ,p. 1059. Troubles
cpianlitatifs de 1' — par cicés, p. 1042.
Troubles de 1' — dans le goitre exophtal-
luiqui-. p. 1015.
Aran-Ducbènne iTypc). — dans la poliomyé-
lite chronique, la sclérose latérale aniyo-
trophique. la syriii^'omvélie.p. 51Ô. — dans
la myopathie alropliique pro(.'ressive. p. 547.
— dans la poliomyélite aiguë et subaipië,
p.5ri0. — dansl'hémalomyélie. p.501. — dans
l.i polynévrite. 5ti9. — dans la lèpre, p. .581.
-dans l'hémiplégie de l'adulte, p. .505. —
dans le type Cliait:ot-Mai-ie, p. IMG. — dans
la névrite interstitielle hypertrophiquc,
p. 58i. — ilaiis l'atrophie musculaire des
ataxicpies, p. 588.
Argjll-Robertson. Signe d' -, p. 1101. —
l'Iiysiologiepalhologiquedec' signe, p. 1101.
|-.'02
IXDE.y Al.ril.Mll'Tini i-:
Viili'iii- séiiiiologicine : signe il' ihiiis le
lalirs, la paralysie générale, p. Ilr)'2. -
clans la névrite inlersiilielle liypertrophiipie,
p. Util. — dans le lype Cliarcot-Marie, p.
IKii. — dans la syringomyélie unilatérale,
p. 1104, les lésions du pédoncule cérébral,
p. 1164, du ganglion oplitalmiquc, p. 1104,
dans l'épilepsie, l'iiystérie, la syncope,
l'épuisement musculaire, p. IlOi. dans
la paralysie de la 3" p. en voie de guérisiui,
p. 1IG4, dans ralcoolisme. p. 1164, l'intoxi-
cation sulfo-carbonée, p. 1104. Signe d' —
mirn-nr dans la diphtérie, p. 1144.
Artbropathies. — dans le tabès, p. 1074. -
dans la syi'ingomyélie, p. 1080. — dans l'hé-
miplégie, p. 1082. — dans les lésions mé-
dullaires, p. 1085. — dans les névrites,
p. 1083.
Arythmie. — dans la méningite, p. 1011.
(lans la cliorée de Sydenliam, p. 101 1.
Asphyxie locale des extrémités. Maladie
de lUivriaud. p. 1010.
Associés. Mouvements — dans l'hémiplégie,
p. ISl.
Associées. Paralysies — des muscles des
yeux, p. ■2\î) et 1134.
Astasie-Abasie , p. 442. — paralytique,
p. liri. ala\i(|ue. p. 443.
Astéréognosie vov. Sois slcn'oqnosliquc),
p. 771.
Asynergie. Mans les aU'eflions i-érébêlleuscs.
p. 423.
Ataxie. — dans le labes, p. 593. — dans la
névrite interstitielle hyperirophique, p. 404.
— dans le nervo-tabes périphérique, p. 405.
— dans les pseudo-tabes par lésions mé-
dullaires, p. 407. — dans la maladie de
l'Yiedreicli, p. 409. — cérébelleuse, p. 411.
— dans les all'ections du cerveau, p. •43S.
— dans les lésions protubéranlielles,
p. 439. — dans les empoisonnements aigus,
p. 441. — aiguë, p. 441. — dans les né-
vroses, p. 442.
Athétose, p. 479. — double, p. 480. Mou-
veincnts atbctosiques, |i. 480. — rigidité
musculaire dans 1' — , p. 481. — troubles
intellectuels dans 1' — , p. 48'). Atliétoses
symptoniatiques, p. 484. — post-hémiplé-
gique, p. 484. — dans l'hémiplégie cérébrale
infantile, p. 255. — dans le syndrome de
Little, p. 511. — hémi-alhétose, p. 187.
Atrophie musculaire. — miiopathifjue. —
Myopathie atrophique progressive, p. 520.
.Mrojjhie musculaire nujrlojjul/iiyiic, p. 559.
— dans la poliomyélite chronique, la sclé-
rose latérale amyolrophique, la syringo-
myélie, p. 543. — dans la sclérose en pla-
ques, p. 553. — dans la maladie du som-
meil, p. 353. — dans la (loliomyélite aiguë
de rcnlancc, p. 550. — dans la paralysii?
spinale aiguë de l'adulte, p. 357. — dans
riiématoinyélie, p. 557. — dans Ihéniiplé-
t'ie de l'adulte, p; 191 et 363. Alrophii-
iiiiisciiUiiii- par inilrilioii jiciip/i('i-i(iiie,
p. 360. — dans les arthrites et les trauma-
tismes des os, p. 366. — dans les arlhropa-
thies du tabès et de la syringomyélie,
p. 567. Airophie. musculaire nt'vrilique,
p. .507. — formes unilatérales, p. 371. —
dans les névrites traumatiques, par com-
pression ou professionnelles, p. 372. — daiis
la névrite ascendante, p. 375. — formes
bil.itérales, p. 575. — par traumatisme,
compression, parradiculitl^par cotes cervi-
cales supplémentaires, p. 575. Atrophies
inusctdaires généralisées de cause infec-
lleiise ou to:ri<iiir, p. 576. - à marche ra-
pide, 379. — à marche subaiguë, p. 379. —
à marche chroniipie, p. 379. — dans la
lèpre, p. 579. — dans le type Charcot-Marie,
p. 385. — dans la névrite interstitielle liy-
pertropbitpie, p. 584. — des ataxiques,
|i. 588. — dans la maladie de l'riedreich,
p. 592. — chez les hystériques, p. .565.
Atrophie osseuse. — à la suite de lésions
(les nerfs, p. 1089. — dans la myopathie
:ilrophi(pie progressive, p. 1090.
Attitudes. Sejis des — , p. 705.
Auditif. Neif — . Origine et trajet, p. 1115.
Automatisme. — ambulatoire, p. 29. — mé-
dullaire, p. 979.
Axiales, lignes — . Elles séparent, au tmnc
comme aux membres, des dermatomes ap-
partenant à des segments médullaires très
éloignés. En clinique, ces lignes délimitent
les anesthésies de cause médullaire ou ra-
diculairc. p. 827.
Bâillement hystérique, p. '.MiO,
Baresthésie, p. 767.
Barlow. M.da.lie de — . p. 575.
Bégaiement. — éniMiil', p. 105. — hvstériipie,
p. 100.
Blépharospasme. p. Il.i.'^.
Boulimie, p. 10'>2.
Bradycardie. p. 1007. - d'origine nerveuse,
p. 1008.
Broca. Région ou zone de — , p. 107.
Burdach. Cordon de — . Sa constitution,
p. 79.">. Ses fonctions, ji. 810.
Cadavérique. Réaction — dans la paralysie
])érioditpi(N p. 715.
Canitie. — dans les névralgies, p. 1097. —
à la suite d'émotions morales, p. 1097.
Catalepsie, j). 506. — cérébelleuse, p. 424.
Cécité. — verbale dans rajihasie de Broca,
p. 80; dans l'aphasie sensorielle, p. 87.—
verbale pure, p. 94. — musicale, p. 100.
— coi-ticalo, p. 1182. — psychique, p. 1 184.
Centres. — moteurs corticaux, p. 195. — cor-
Ijr.iiix de la sensibilité générale, p. 913.
IMtHX .U.I'IIMUnint i:
1103
CitpliaUlyie. |i. 'TA. - UiiriiM', |i. TûM.
■ iiv.Mi-. iiii-, |i. 7SU.
C«pbalèe. y. 'I.Mt.
Champ visuel lti'-ii'tvi^'<i>fiii'iil c|{i — iliiii> 1rs
l.'.i.>n>ilii l.>ii.|.l' l.i'il. |>. Il.*l,<l;iiisniys.
l'iK-, |i. \\M. |i.>iir lo \i'i'l iUn* la Miin-
^..iiiw'lio. y. tliM).
Charool Marie. r>|>c> — <i:iiis l'nliMiiliir nms-
l'iiliiin' iii''M'ilii|iU', p. r>K.'.
Chorée. lifiu-ijlUrs, p. \^'. tV- SMlriiliatn,
p tX'J. iiinllf, p. ItN). .:i':iviili<pii'.
p V.H- - livsli-riipn'. p. lui. l'Iii-oiuipii-.
p. W». \ariiilil<' dis .li'p'iiiTi'.', V.»5.
Ili'inirlioiik- pii>llii''iiiipli'';:iipii-, p. 187.
■'■liH-li'iipii< tli> lliiliiiii. p. 49*). r-leciriipii-
ilf lkM;:i<n>ii-lli>niK'li, p. Ml. - lilirillairo
.!.• yi.naii. p. r.l'.'.
ChorAilormes MouM'iiii'nl!''. an rniirs di'S
iii^ilailh's ai^'iK'^. p. l'.li. nu rnurs ilrs
lllal.lcllr- clllnliiiiili'.. |i. iOli.
Choréo-atliétosiques M»uvi>iiieiits . p. I8tl.
Circonflexe. Nii l . Sa pai-al»<ii-. p. 595.
Cl. Bernard Borner. SmiiIi hmIo — .p. Il.'û.
Claudicatioo intermittente. — ili- la inui'lli-
l'iiiiiirir. p. -JOT. — pal- lésion arlérielli-
(«•liplu rii|ii.-. p. 'iy''}^. — do la ivline. p. I l"j.
Clignement, p. liriU.
Colonne vertébrale. Déviations do la -,
I nplii'so. M'.dliisi' ot rvpliofcoliose dans les
ilipl.'^ii's ceivIjraU's inTanlilos. p. 089. dans
I lit'iiiipli'v'io spinalo, |a pnlininyi'-lilc n\-jiW'
do l'onl'anco, p. COU, dans la syrinpomyo-
lio. p. t>9r>. dans la si-ialiijue. p. C!I5, dans
la nonili- inloi-sliliolle liyporlropliiqup, p.
ti'.K*), dans l'Iiystorio, p. U'.)5, dans la myo-
palliie airophinuo pi'o^ressivo, p. 606, dans
ladolos.vmi-. p. r.'.»J.
Coma. p. '.>.
Compression ilo la moelle ôpinioro, p. 28!).
Consensuel. Itotloio — . p. 1159.
Constipation uévropathique, p. 1015.
Contracture, p. 51."'. - dorifiino innstii
l:ilr.'. p. Jlti. d'ori^'ino |iôi-iplii''rii|Uo on
ivlleto. p. 520. - par lésion ilos xoics
pyramidales, p. 520. — dans riirmiplé;:ii-,
p. l"ô. — dans la paraplc^'ie, p. 267. -
dans lo syndronii' do l.illlo, p..~iOI dans
los irrilalions niéniii):éos. p. .VJO. - dans
les nialadios infertionses un loxiipios.
p. .*>27. — dans le létanos. p. 527. — dans
la n)};o, p. 552. — dans ronipoisonneiiionl
par la siryrbnino, p. ô,V2. — dans la li'-
lanio, p. 552. - dans la maladie ilo Par-
kinson. p. 5tO. - liyslériipio, p. 511.
dissocii-e dans rhystéric. p. 54'.'. — fiv-
niissanlo dans l'héniispasMie facial, p. .*i8l.
— ili' l'oi'liirulairi' ilos panpii'ros, p. 1157.
— des nuis<'lcs des youi. p. ll.'iO.
Convulsions, p. 550. ~ clooii|no, p. ,Vil. -
loniquo, p. 551. — dans l'épilepsio •:éno-
ralisév, p. 555. - dans l'épilopsii' pai-
liollo. p. â.'iO. épiloplironiios, p. ;>58. —
■ lioz les roniiiii's cncoioles. p. '.MK dans
rii>»l.no. p. .".01. do l'enfanco, p, Mi.
Cordon de Burdach le -- lonlioni lo» liliiv*
luncm» l'i niow'iiiii's do In pn-niioro nii'iiio
dorsalo .1 do, r.n iii.s ,'or\iiiilos. p. 810.
Cordon de Goll .V l.i ré^mn ror\icalo li-
o-l lonii.- iiMopio I par lo« llliii-ii raili-
cul.iir.-s loii-iifs >airoo'i. lombaires, dor-
solos inlorionri'S oi nononm-s, p. 705.
CorporalitA des objets. Sens do la . Vov.
.S,«, >U,f.„,m„l,.iu,-. p. 771.
Côtes cervicales supplémentaires. I'.h.-i
l>sio r.idii-idairi' du pleins brai'lii.il y<v
p. ti.'8.
Coxalgie bystérique, p. 512.
Crampe des écrivains, p. '.M.
Crises. - iiaslrlquos dans lo lalios, p. |0.',.'i.
— onloral^iqiios dans lo lalios, p. lO.'W.
opilepliqiios, p 555. Iitstériipios, p. .'ilil.
— ronalos dos l»l)élli|ues. p. lOllt. \é,i
cales des lalioliquos, p. 105."i. ~ illloridion-
ncs. vulvo-va^'inalcsdans lo (alios, p. lotil.
— nasales dans lo laU-s, |>. II2U.
Crural. Nerf — . Sos oritrinos niédnilain's.
Paralysie du noif - par losimi poripln-
rli|uo. radioulairo, luéilullairo. p. 001.
Cnbital. Norf — . Sa paraljsie, p. 055.
Cypbo-scoliose. — dans l'Iiéniiplé^jo spinale
à d.l.ni pi Vt ooo. p. O'.K). - dans la polio-
inyélilo alfiio de l'onraiii-o, p. O'JO. - dans
la iiialadio de Fricili-eicli. p. COI. — dans
la syrinj,'oiiiyélio, p. 001. — dans la névrilo
inici-slitlello liyporlrnpliique, p. U05. —
dans la iii\opatlilo atropbiipie pm^ivssive,
p. 600.
Cjio-diagnostic du liipijdo coplialo-raclii-
dion, p. 11X7.
Décubitus aigu. p. HlO.'i. Variabilité du sioK'-
du dans les lésions oérobraks et spi-
iialis. Dans riiéiiiipariiplé):io spinale il oi-
oupe la fosse du côté anostbésio, p. 1(105.
Défense. Itélleiesdi- — . p. 078.
Dégénération lenticulaire progressive.
p. I.Ml.
Dégénérescence. Iloaotion do — . p. 711.
Démarche. — dans riiéiiii|dépjo or^'anliuo.
p. 177. — dans riiéii]iplo;.'lo liyslériipio.
p. 211. - dans la paraphV'ie spasen(>dic|ui',
p. 272. — à petits pas, p. 5(11. — dans la
iiialailie do Parkinson. p. 080. dans le
syndi-oiiiocéiobellcn«, la nialailio do Kried-
roicli, riiérédo-alaxie cérébidieuw, I( s cliu-
rées, l'aslasio-abasio. p. 080
Dercum. .\dipi<se doiiloun-uso on maladie de
. p. Iif.l.
Dermatomes Vnr. Zoum rmliculairet].
Dermatonenroses, p. 1001.
Dermograpbisme. p. 1010.
Développement \rivt do . - dans l'Iiénii-
pléyie i> lohi-alo infantilo, p. 215. - iImii,
VîOk
i\iii:.\ Ai.i>i/,\niiTinii:.
riii'ini|ili-Bii" s|iinal(> iiinnililr, p. 'JS:..
clans les paralysies radiculaires renioiitint
à r.'iilamc, p.'om.
Déviation -delà cnlonne verlrliralcp. 0X0.
— <-(injii;;Mi'(" île la lèle et des \eux, p. ".
•220, \r>:< Il 11 •"■(•.
Piadococinésie, p. iîO.
Diaphragme, limeivalion du — , p. 504.
rar.ih-ie du . p. tm.
Diarrhée. - dans les crises enléndiiiiines
<lii lahes, p. lO.'S. — taliéli(pi<>, p. HtôX. -
néMopalliiipic d'oriRine émotive, p. lOl.'i.
Digestifs. Tioubles — d'origine nerveuse,
p. lOr.i — dans les aircclioiis ori-'anitpies
du sysliMne nerveux, p. 1030. — chez le,
névropallies. p. 10*5.
Diplégie. p '2Ô5.
Dissociation de la sensibililé, p. ""'■•. T\|ie
laliélique. p. 780. Type syiinpomyéliipie.
p. 780. Dans le syndrome des libres radicu-
laires longues du cordon postérieur, p. (Hfi.
Dissociées. Monoplégies — , p. '25.") et fli'2.
paraplé^jh.s -, p. '275.
Dupuytren. Maladie de , p. 1109.
Dysbasia lordolica progressiva, p. 'tWi.
Dysesthésies. p. '-i.
Dyslexie, p. 87.
Dysmétrie. — dans riiémiplégie. p. 187. —
dansles a llections du cervelet, p.41C. — dans
l'alaxie d'origine bulbo-protubérantielle,
thalaniique, corlicale, p. -iî^. — dans la
maladie de Friedreich, p. 422.
Dyspeptiques. Troubles — simples des neu-
,a-.ll„M,Mp,e<. p. 1045.
Dyspnée. par lésion médullaiie ou bul-
baire, p. 08."i cl 080. — hystérii|ne, j). 007.
Éclampsie, p. 500.
Eclipse drs sensations, p. 787.
Écriture. Ktat de 1' — dans l'aphasie de
liroca, p. 128. — dans l'aphasie motrice
pure, p. 150. — dans l'aphasie sensorielle,
p.l.'O. - dans la cécité verbale pure, p. 157.
— dans la siu-dité verbale pure, p. 157. -
dans lapraxie motrice, p. 128.
Électriques. Réactions — des nerfs et des
muscles, p. 700. Avec les courants fara-
diques, p. 702. Avec les courants galva-
niques, p. 700. Réaction de dégénérescence,
p. 711. Résistance — du corps, p. 721.
Enophthalmie État de la pupille dans 1' — ,
p. 1156. Syndrome de C. Rernard-Hdrner,
p. 1156. — dans h^s lésions du sympathique
cervical, p. 1150. — dans la paralysie ra-
diculaire inférieure du plexus brachial,
p. 1150. — dans la syringomyélie unilaté-
rale, p. 1156. — dans les lésions ponlo-
bulbaircs, p. 214 et 1155. — dans la néiral-
gie faciale par lésion matérielle ilu triju-
meau, p. 1157. — dans les lésions du gan-
glion de fia-iser, p. 1157. — i-omiidcnre de
r avrr la iiiii'r .plillialinie. p. 1157.
Entéro-colile muco-membraneuse mani-
festation fonctionnelle, p. I0't5.
Épilepsie. ^ généralisée ou essentielle,
p. .'15 i. — partielle, p. 55ti. — partielle con-
tinue, p 558. — partielle sensitive. p. 558.
Épileptiformes. Convulsions — , p, 5.58.
Épuisement. - des sensations, p. 786.
Equilibre. — d;nanii(pie.p. 115. statique,
p. 427.
Érythromélalgie. |i. Idl'.i.
Eternuement. Signe di' I' — dans les radi-
cnliles. p. 257.
Eventail, .signe de 1' —, p. '.i5Ci.
Excitabilité mécanique. dis nerfs mo-
teiiis à IVl.jl niinnal. p. 0'J8. Son augmen-
lalion ilan^ la tétanie, p. 000.— dans l'hys-
térie, p. OII'J.
Excitabilité idio-musculaire. 'i l'étal
pli\siologiipie,p.tJ'.)U. Augmentât iou de 1' — ,
dans les étals fébriles, les cachexies, la po-
lynévrite, les poliomyélites, la maladie de
Thonisen. p. 700. Diminution de 1' — dans
la niy.ipalhie alrophique progressive, p. 700.
Exophthalmie. dans la lualadie de iiase-
dow, p. 1154. — unilatérale, p. 078 et
1154. — dans la myélite dilfuse aiguë,
p. 1156. — chez les emphysémateux, p. 1156.
Facial. Nerf—, p. .'ûli. l'aralysiedn nerf—,
p. 577. Signes de C. liell et de Neg]-o, p. 578.
l'orme douloureuse de la paralysie — avec
otalgie, p. 579. Diminution de la sensibililé
douloureuse à la pression dans la paraly-
sie — , p. 579. Spasmes dans la paralysie
— , p. 581. Valeur sémiologique de la para-
lysie — , p. 585. Paralysie — alterne, p. 225.
Faciès. Sémiologie du — , p. 677. Dans le
goitre exopbthalmique, p. 677. — dans la
di|ilégie faciale, p. 678. — dans la paralysie
faciale hystérique, p. 679. — dans la con-
tracture des muscles de la face, p. 582
et 678. — dans le spasme facial, p. 679. -
dans l'hémi-spasmc glosso-labié, p. 594. —
myopalliiqne, p. 525 et 679. — dans la né-
vrite inlerstilielle hypertropbiipie, p. 681.
— dans la sclérose latérale amyotropbiquc,
p. 681. — dans les paralysies bulbaires et
pseudo-bulbaires, p. 155. — dans la para-
lysie pseudo-liulbaire asthénique, p. 158.
— dans la maladie de l'riedreich, p. 681.
— dans la sclérose en plaques, p. 682. —
de Ilutchinson, p. 682. — dans la maladie
de l'arkinson, p. 682. — dans la scléroder-
mie. p. 1385. - dans l'acroniégalie, p. 684.
Facio-scapulo-huméral. Type — dans la
myopathie alrophique progressive, p. 324.
Fatigue, liésislauce à la — chez l'enfanl
normal et chez les arriérés, p. 568.
i.\i)hx .\U'HAnt:riiji E.
n(X>
ri«Tre. <.i-iiiii-< llii>i-iiii<|iu», |i. MW
ilaii> les iillt'cliiiio ni'^iiiii<|iii'> ilii ^ys-
li'iiii' iicrM-iii. |i. lUlill. (hiMN li-s iiii'iiiii-
glli't, ri>iiri''|>lialilf, I';iIh-i'-s ilii coi \i'iiii, In
|Mraly«it> iiirmilili-, Us iinrliti-s, lr>|iii|;iir-
xi'ili-!), |i. l(Ni~. ilniis le- Ir.iiiiiKilisiiirs
n-ivliiHiii cl iiiédiillalivs. \>. ItHM. - iliiiiv
le sl;i|;c |>ri'n^-i>iii>|iic des iiircrlions iicr-
\oii>c> oi>:»iiii|iic«, |>. ttlUX. ilniis I :i|Hi-
(•l.'iir <-t l'liciiiiiri-;i):ic rcirl>i;il<->. |>. KMIX.
ilaiiN les allii<|iics n|Hi|ilc<iiri>i'iiics des
Uiiiiciii> ccivliriilcs, de In pnnilxsie p'in'-
ralc. de la rniiKcsIioil du rcr\cnii, p. KMIO.
diitis rtiiviiiic, |>. lUO'J. ' dnns le
lélaiins, p. IIITt». ilnns lli>stéiic, p. 1070.
daiis la iiciiiaslliéiiie. p. 1075. — dans
lu maladie de Unsed»». p. I07r). - dans la
chi.icc. p 107.".. -dan» rcpilcpslc, p. 1071.
Fulgurantes. liiMilciii-s — p. 'M. - dans le
lalic». p. ''>^. ' dans la maladie de Krie-
dieicli, p. 75.'i. — dans la pidynévrile,
p. 750. dans les radiciililcs. p. l'ù.
Fusion. — des setisalions. p. 781}.
Gangrène symétrique des extrémités,
p 1017. M>ii ilij^-iiiislic aviv la gangrène
sélliie. p. lOI'.l.
Génitaux. Tinubles. — dans les aireclions
médullaires, p. 1000. — dans le tabès,
p. 1000. — dans les lésions médullaires on
loyei-, p. I0»)0. — dans les lésions de la
ipieue de clieval, p. 1000. — dans les né-
viiises. Neuiastliéiiie p-nilale. p. 1062.
Gerlier. Maladie de — . Voy. Vertige /miali/-
-iiiil. p. 4«i.
Glosso-pbaryngien Nerf. — Troubles de la
de'..-liiliun et du ^mit dans la paralvsie du
. p. .W.
Glossy-Skin. — dans les névrites traiiina-
lii|ues. Indiques nu inrcrlicuses. dans la
névrile ascendante, p. lOlli. — dans le
rbtiinatisine chiMnicpie. p. lOO'i.
Glycosurie. - dan* les aireclions cérébrales
et méilullaires. p. 1017.
GoU lliiiilon de —'■ Sa constitution, p. 70."i.
Ses rniictioiis, p. 810.
Goût. Troubles du — . dans les alTections or-
gauiipies et dans les névroses, p. 1128.
Grand dentelé. P.ualysie du , p. ,'>0ô.
Grand nerf thoracique postérieur. Ses ori-
pim-s. p. .V.i.'i. >a |i.ir,il\>ie. p. ."r.i7. Valeur
sémiidi'iîiqiie île II paralysie du — . p. ."i97.
H
Hématomyélie. I'.ir.ip|.-(;ic par — . p. 29."i.
Hémianesthésie. - corticale, p. 015. -
— sous<orlicalenu siipra-capsulaiie. p. 918.
— lli.nlamiqiie. p. ifi'i. — péibiiiciilaire. pro-
tubéranlielle, bulbaire, p. 218, '2i'>. 2'20 el
92.*!. nllrrne, p. W.t. Iii>térique,
p. O'iO. - spinale. Sjiidriiine de lIltiHII-
Si'M|uurd. p. 8K0.
Héniianopsie. bumiiiitme. p. 1177. —
l>.i^ale, p. lixo. iiilermédiaire ciu par
lé-i,iii des ceiitivs optiques priliiaiivr.
p 1181 ->.ius<orlicaleelcorlicale,p. llKt.
Heniianopsique. Itéaclion pupidaire — ,
p. Ilol ,1 1107.
Hèmiataxie. — dans riiéiiiiplé|;ii-, p. 187.
Hemiathétose. p. 187.
Hémiatrophie laciale. - pro);re8sive,
p. MOI. dans l'iiéiniplé^ii' cérébrale in-
fanlile, p. 1102. — dans la syniii.'oiiiyélie
unilatérale, p. IlOi. - dans les paralysies
radiculaires du pleins bracliial renionlaiil
à reiifance, p. IlOi. - ilaiis les lésioii-
dii syiiipilliii|ue cervical, p. 1100. coejis-
liiire ,i,- i\ -avec la niorpli.'e, p. llOi.
Hémicborée. — pusiliéniiplé^-iipie, p. 180.
Hémihypertropbie. — lariale. p. 1IIM5.
Uémiparaplegie spinale. Syndrome de
lie. «M >eipi:uil. p. 8X0.
Hémiplégie, liénéralilés. p. lO'.i. lie>cription
du syiicliiuiie, p. 100. Période di- para-
lysie llasque, p. 100. l'ériode de conlrac-
lurc, p. 170. .Mtitudes dues ;'i la coiiliac-
lure. p. 17.">. Mou\einents associés dans 1' — .
p. 181. Troubles du cote du inembie sain,
p 185. (;oiilracture bémiplégique d'emblée,
p. iX."i. Troubles motcui-s piv- cl post-bé-
niiplé^ii|ues. p. 185. Treinblement ilaiis 1°
—, p. 180. llysmétrie dnns 1' —, p. 180.
Hèmiataxie. lléuiicborée dans 1' — . p. 180.
llémi-atliélo<c dans 1' —, p. 180. Troubles
de la sensibilité dans 1' —, p. 180. Troubles
vasiMuoleurs et Irophiques dans 1' — .
p. l'.KI. .Atropine inu-culaire dans 1" — ,
p. 102. Artlinipatliies dans 1' — , p. 103
el 1082. Troubles de la pai-ole el de liii-
telliiience dans 1' — , p. i'M. .Vnatomie et
pliysiolojfie palliologiques de 1' — . p. 19."».
Iliagiioslic et valeur séiniologiquc de 1'^.
p. 20i. Kormes cliniques de 1' —, p. 201.
- par lésions cérébrales ; — coilicalc.
p. 20i. ■ - sous-corlicalc, p. 200 — capsu-
laire, p. 200. — par lésions uu Ironccncé-
plialiijue, p. 208. — alterne, p. 2li. —
lioniolalérale, p. 230. — spinale, p. 231.
— spinale inrantile, p. 235. — bilatérale,
p. 2.-.-..
Hémispasme, facial p. 381. — dans la pa-
ralvsie laiiale. p. 581. — liyslériqne, p. iiSO.
— tlosso-libié, p. ."jOi. — lingual, p. 594.
— labié intermiltenl dans l'Iiéinipléjric cé-
rébrale inrantile avec albétose, p. 252.
Hémorragies, p. 1015. — à la suiiede lésions
lies nerfs et de la moelle, p. 1015. — liys-
tériques. p. 101 1.
Hippus. Itaiis les alTections des centres
nerveux, p. 1109. — respiratoire, p. 1169.
— dans les paralysies de la III' paire,
p. lltiO.
ViW,
i.\iii:.\ Ai.i'iiAiiirriiii I
Hoquet. — liysii'rii|iic. |i. ililO.
Hydropsarticulorumintermittens.p. lOSi.
.I:iiis l:i iiialiulie ch- llascdi.w, \>. inXl.
(I:iiis riiysli-iie, \>. lUW.
Hyperalgésie, p. 78i. Zoiirs il' — nilaiRc
iliiiis IfS directions ^lscél■ilk'^i. p. 7i7.
Hyperestbésie, p. 782. — dciiis les nu'iiiii-
(lilos, p. 78'J. — dans les myélites, p. 7S2.
- ilans le labes, p. 782. — dans le syn-
drome llialaniiqne, p. 782 cl 922. - dans
les radiculites, p. 78i. — les névrites, p. 78i.
- dans les névroses, p. 78,-5.
Hypéiidrose. p. 1 1 12,
Hyperpilaphésie. p. 7X2.
Hypertrophie musculaire. dons l;i niyn-
patlii<'ati(ipliii|ue pn)i;ivssive,]i. 522 el 555.
— dans lalliétose, p. 482. — dans la ma-
ladie de Thomsen, p. 50i.
Hypnotisme, p. 51.
Hypotonie. |). "itiS. dans le lahès, p. r)G8.
— dans la maladie do Fi-iedi-eicli, p. 508.
— dans l'hémipléfiic de l'adulte, p. 570.
— dans le mal de l'ott, p. 570. — dans les
alTections cérébelleuses, p. 571. — dans l'hé-
miplégie cérébrale infantile, p. 571.
Hystérique. Amnésie — , p. 65. Hémiplégie
— , p. 241. Paraplégie — , p. 315. Tremble-
ment — , p. 471. Contracture — , p. .5H.
Crise — ,p. 5C1. Ancsthésie — , p. 777. Hémi-
anesthésie — , p. 920. Spasme — de l'orbi-
culaire dos paupières, p. 1158. lléniispasmc
facial — , p. 580. Spasme glosso-labié — ,
p. .594. Troubles digestifs do naluro -,
p. 1040.
Ichtyose. — dans la paraplégie, le tabos, les
névrites, p. 1092.
Idiotie familiale amaurotique. p. 1175.
Impressions sensitives. Leur trajet dans
les vciii's seusilivos piTiplii''Licpios et cen-
trales, p. 802.
Impressions douloureuses et Ihrrmifjiirs : leur
trajet dans les nerfs périphériques, p. 804,
dans la moelle épinière, p. 806. dans le
tronc encéphalique, p. 811, dans le thalamus,
p. 814, leur centre cortical, p. 815.
Impressions tucliles el nolion de lieu : leur
trajet dans les nerfs périphériques, p. 805,
dans la moelle, p. 806, dans le tronc encé-
phalique, p. 811, dans le thalamus, p. 815,
leur centre cortical, p. 815.
Sens stéréognostiqiie^ sens des altitudes et
«(!H«i'frî'/i'Wo««ei(«e. Leur trajet dans les nerfs
périphériques, p. 805, dans la moelle, p. 810,
dans le tronc encéphalique, p. 812, dans le
thalannis, p. 814, leur contre dans l'écoice
cérébrale, p. 815.
Impuissance génitale. — dans les alfeclions
iirgaiiiqiies du système nerveux, p. 1060.
— dans les névroses, p. 1062.
Incoordination. — dans le tidies, p. 5115. —
— dans la maladie do Kriedreicb, p. ^Oi). —
dans les lésions corébidlouses. p. 415. —
dans les pseudo-labes par lésions médul-
laires, ji. 407. — dans le nervo-tabes péri-
phérique, p. 405. — dans la névrite inter-
sliliollo hypiM-Irophiquo. p. llli. dans
li's uiAnises, p. 142.
Inégalité pupillaire. — cdugéiiilale, p. 1 160.
— dans 1<' tabès et la paralysie génorab',
p. lltiO. — chez les vésaniques, p. 1160.-
dans le svndromr de C. Ifernard-llorner,
p. 11. •,(',.
Insomnie, p 25.
Intelligence. Klat de 1' dans Ihémiplégio
corticale, p, 2tl(i. — dans l'hémiplégie cap-
sidaire, p. 200. — chez les aphaslipies.
p. 104. — dans l'hémiplégie cérélnalo in-
fantile, p. 252. — dans lo syndrome do
l.itlle, p. .504.
Intercostaux, l'aialysio des luiis.les — .
p. !»'.I5.
Intermittente. Paralysie —, p. 510.
Intestin. Tronbles des fonctions de 1' — chez
les iii'vropalhes, p. 10.45.
Iris. Atrophie de 1'— dans le signe d'Argyll-
Kobertson, p. 1100.
Ischurie. — hystériipio avec voinissomeids
snpph'iiuMitaires, p. 1050.
Jargonaphasie.
Kératite neuro-paralytique, p. 1150.
Kernig. Signe do — dans les méningite
p. ,520.
Klumpke. l'.iralysie radiculairo du ple\i
brachial type —, p. C15.
Lacrymale. Socivlion — . Ses variations .à
lélal palhoiogicpio, p. 1114.
Laudouzy-Dejerine. Type — dans la myojia-
Ihie alro]dii(pie ju-ogrossive, p. 524.
Landry. :\laladie do — , p. 279.
Langage. Ti-oiddes ihi —, ji.OS, Zone du — .
p. 107.
Larmoiement. — de cause éiLinlive dans
les di'MioMces. la paralysie pseudo-bulbaire,
p. 1114. lliininulion du — dans les lésions
du Icijnnieaii. p. 1114.
Laryngés. Troubles. — dans la poliomyé-
lite aigui', dans la paralysie labio-glosso-
laryngée. p. 085. — dans le tabès, p. 087.
— dans la maladie de l'riedreich, p. 992.
— dans la polynévrite, p. 992. — dans la
névrite inli'rstitielle hypertrophiipie, p. 995.
IMih.X M fllliuri inl h\
lîn:
il,iii> II- lv|i<- ClKiirol Mjri<'. |>. W^. — ilaiK
lii iii>a>llit'iiii- |>siMiilii |KiruMii|iit>, |i. IKt.'.
ilaiiHÏli>st.>ii.-, |.. IH.»;..
Laryogtes. t:ri«fs — dans le labcs, |i. U.S7.
Leotîculaira. iK^K^noi-alinii — prucrefsiw,
|, IMI
Léthargie, p. ?T.
Leydea Môbius. Ty|M- — i\m\< la iiiyii|iaitiii-
..ii..|.lh.|,ir [....-iv-sivi-, |). 5.V1.
Liquide céphalo-rachidien. |>. IIS.*i, Ciii-i<--
i<ir> du , p. IIS."!. \:i|riir si'iiiiulojiiinii'
.lu . |i. II',!'.'.
Little ^Mi liMiiii' ili p;ii- li-'iiiiiiMrri'liralfS.
|. 'M', — pur li'>iiiiis spinales, p. TiOit.
Localisations. — inciii-li-i-s. p. \'Xi ci 'i.'i'i.
— lie la srii>iliililù jjt'ni'i'ali», p. '.Mr>. Erii'ur
il.- — des sensations, p. 7X«.
Lordose. — dans la ni>n{iiilii<' ali'iipliii|ni-
pnjjr^'s.-iiu-. p. .Vil.
M
Macropsie, p. Ilii'.i.
Main. >« ininlunii' de la — , p. (U6. — dans
les polli>inyelili-s. la sclérose latérale ainyo-
Iropliiipie, 1.1 syrinjioHiyélie, p. i>Vi. — dans
les lésiiMis radirulaires, p. tiHI. — dans la
paralysie sainrniiie, p. O.'il. - dans la pu-
i-alysie radiale, p. 051. — dans la paralysie
culiilale, p. U.'>(. — dans la paralysie du
médian, p. fiôô. — de pivdiralcur. p. 0.">6.
— dans l'hémiplégie de l'adulte, p. l'.'i.
— dans riiéinipléijie cérébrale infantile,
p. 3t'.>. — dans la maladie de Parkinson,
p. HM. -- dans raciiiméi.idie, p. 001). —
dans lo panaris syi-in(:oniyéliiiue, p. 60*2. —
ilaiis le panaris anal^ésiipie de Morvan,
p. M'i. — dans la sclérndermie. p. ItC.t.T.
Marche, dans la par:ipléi;ie nasi|ue,p.Ot(.'i.
- dans l'hémiparaplégie. p. 08."i. Ste|)-
paije dans la polynévrite, p. 085. —
d.-iiis la inynpalliie airophiqiie progressive,
p. 0X5. — dans la paraplégie avec con-
tracture, p. 'Î'W. — dans le syndrome de
Little. p. ."iffi et 0X5. — dans l'hémiplégie
de r.ididte, p. 177 et 0X5. — dans l'hémi-
plégie cérébrale inrantile. p. •J.'iO et C85.
— dans l'hémiplégie liyslériiiue, p. 241 et
OXIi. — à petits pas des psendo-bnlliaii-es.
p. 1.5.', r,i)\ et im;. - dans la mala<lie de
l'arkinsoii. p. l'iXl! — chez l'alaiiqne. p. ."lyx
et l"iX7. — dans la névrite interstitielle hy-
|>erlr()plii<pie. p. ilMj el tX8. — éliriense.
dans lesyndrom.'cérélH'lleui, p. H'ietOXO.
— dans la seléruse imi plaipies, p. Vi5. —
dans la maladie de Kriedrvicli, p. iUU cl
OX'.l. — dans l'Iiérédo-ataxie cén-bellcuse.
p. iM et 080. — dans la maladie de
M.ni.re, p. OXtt.
Masticatear. Xerf — . Sa paralysie, p. 575,
is.ilée, p. 570: dans la paralysie labio-
glos.so-laryngée, dans la paralysie pseudo-
linlliaiiv, p. rûO.dans li-s |é>ioii» île la pro-
luln'ranre n\ir hémiplégie el hémianeii-
thésie alternes, p. '>H.
Médian. Nerf >i.i paialt-ie. p. 055.
Méningisiuo hystérique, p. 7 lu.
Méralgie paresthésique. p ''J'.)
Métamérie, p i'>.'>x.
Métamorphose. — des sen>aiion.i, p. 7X8.
Métatarsalgie. p. 7.~l.
Micropsie. p. IIOn.
Miction. 1 roubles de la dans la rlnndi-
latiMU iulerniitlente de la moelle épiiiiéiv,
p. *iOX dans la paraplégie spasmiidiipie,
|.. 27» el III52. dans le labes, p. lO.V.'.
chei les névropathes, les l'aui urinaires.
p. III57.
Migraine, p. 74tl. - ophtalmique, p. 7il.
iiplil.-ilinoplégiqiie liu paralysie récidivante
de la III' paire, p. 1 1 tU.
Miroir. Kcrilure en—, p. 15».
Monoplégie, p. 'i.55. par lésion cétrbrale,
p. 'i.')5. - - braebiale. p. *iVi. — Taciale,
p. 2.55. — crurnie, p. 255. — partielle, dis-
sociée, p. 2.55 et 012. hystéi-ique. p. 2.50.
— dissociée dans l'hystérie, p. 643. — par
paralysie du pleius brachial, p. 250. — par
paralysie du plexus lombaire ou sacré, p. 2.57.
par radirulile, p. 257. - dans la polio-
myélite aiguë, p. 2.5X. - par liémalomyélie
unilatérale, p. 2.58. — par lésion unilaté-
rale de la moelle cervicale, p. 'i'tX.
Morton. Maladiede — ou métatai-salgie. p. 751 .
Musculaire. Sens — , p. 70i. Sensibilité
ilei iiiipie — , p. 705.
Mutisme. — chez les aliénés, p. 16.1. —
hystérique, p. lOi. — dans l'aphasie,
p. 102. — dans la dysarihrie, p. 102. —
dans la surdilé congénitale ou dés les
premières années de la vie. p. 102.
Myasthénie. — pseudo-pandytiipie, p. 317.
Myatonie congénitale, p. 571.
Mydriase. I':ins les lésions du fond de l'a-il,
ilu eluasnia el des banilelctles optiques,
p. 1100. - uiiilalérale, p. 1105. - double,
p. 1105. par excitation du sympathique,
p. llOil. — dans l'hystérie, p. 11.55.
Myélomalacie. Paraplégie par — . p. 2!»1.
Myoclonies. p. .501s. Paramyorlonus multi-
plex, p. :>(i'.i.
Myopathie atrophique progressive, p. 320.
Type rario-.-capulo-huniéral de la ,4.. .524.
Type srapulo-huméral de la — , p. .5211.
Type périphérique ou distalde la —, p. 3l!t.
My'osis. — dans le signe d'Argyll-Rob«'nson,
p. 11 0(1. — dans le syndrome de C. Ucr-
nard-Uôrner, p. 115»J. — dans l'hystérie,
p. 1133.
Myotonie. p. .'>65. — dans la maladie de
Tboiiisen. p. 561. - accpiis<>. p. 5»i6. — as-
sociée à divers syiidni s, p. ."i06.'— ali-o-
phiqiie. p. 5b6.
Myotonique. Iléaclion élei-trique — ,. p. 717.
lléaclion piipillaire — . p. 1101.
i.\iii:.\ Ai.i'iiMihTiiji i:.
N
Narcolepsie. p. '2i.
Nerveuses, l'iilpil^lions -, |i;ir lisions Iml-
b;iii'es. |i. 1001. ilans le goilir r\i'\'\i
lli.ilniiiiiic. |.. 100-2.
Nervo-tabes périphérique. \<. 'iltô.
Neuro-fibromatose ■.'.'■rirniliM'i'. îliihnlir dr
llrrKIilljill.Élls.'n, |.. U)T<i.
Névrite. .isicEiiljiiili'. p. j"3. — inlersli-
lidlc |]ypciiriiplM(|ii(>, p. 404. — ()pti(|iie
il:iiis li's limii'iirs céi-éhrales, p. 1171. -
rélro-liulbiiire, p. 1174. — optiques asso-
ciées, p. I 175.
Nystagmus. — associé à des alTedions ocu-
laires, p. 11,")1. — dans les alleclious des
icntii's nerveux, p. l\b'2. — dans la .scié-
ruse en plaques et la maladie ilo Kriedroicli.
p. I1.V2. — dans les alléclions auriculaires.
— dans les traumalismes du crâne, p. 1 1.VJ.
— des mineurs, p. ll.")2. — veslilnilaire,
p. 453. — rolaloire, p. 4'54. — caloiique,
p. 454. — galvanique, p. 4.55.
Obturateur. Nerf. .Ses origines médullaires.
Paralysie du nerf — , p. 604.
Odorat. Troubles de 1' — . Congénitaux. Chez
les vieillards, p. 4125. Dans les all'ections
organiques du cerveau, p. 1 125. Dans le
labes, la sclérose en plaques, la paralysie
faciale périphérique, p. 1 125. Dans l'hysté-
rie, p. 1126.
Œdème, y. 1021. — secondaire à des affec-
lions organi(|ues du système nerveux,
p. 1021. — dans l'hémiplégie, p. 100 el
1021. — dans les lésions médullaires,
p. 1022. — dans la syringomyélii', p. 1022.
— dans les névrites, p. 1022. — dit essen-
tiel, p. 1022 — hystérique, p. 1025. —
angioneurolique, p. 1025. — pseudo-plileg-
moneux, p. 1025. — aigu circonscrit ou
maladie de Quincke, p. 1024.
Œil. Sémiologie du fond de 1' — . Dégéné-
rescence des nerfs optiques. .Siase papil-
laire. Alropliie de la papille. Névriles op-
tiques, p. 1171. Lésions du fond de 1' —
dans la paralysie générale, le tahes, l'en-
céphalo-inyélite, p. 1171.
Ongles. Troubles Iropbiques des — dans
I liiiiiiplégie, p. 190 — , au cours des névii-
l.'s. p. 100(1.
Ophtalmoplégie. — externe hystérique,
p. 11"5. - cxlerni' congénitale et familiale,
p. ll'fl. - cxlriiisèque nucléaire à marche
chronique, p. 1145. — de cause basilaire,
p. 11.40.
Optique. Neif. Atrophie du nerf — dans le
tahes. p. 1172; dans la névrite — , p. 1171;
dans les liuneurs — , p. 1171.
Ouïe. Tl■l^nllll•s de 1' — . llyijoacousic, p. 1117.
Ihpcracousie. l'aiacousie, audition colorée,
p. IllS. .Surdité coiticale, surdité verbale,
p. 1 1 lit. Troubles de 1' — dans les alfeclions
organiques du cerveau, dans les tumeurs
de l'étage postérieur de l'encéphale, p. 1 120,
dans les uu'uingites, p. 1121. — dans l'iié-
uii-anestliésie organi(|ue, |). 1021. — dans
le t.-dies, la sclérose en pla(|ues, la paralysie
l.iciale périphérique, p. 1021. — dans la
tétanie, la chorée. la migraine, l'épilepsie,
p. 1122. — dans l;i neurasthénie, p. 1122.
— dans l'hystéiie, p. 1123.
Palpitations. — neivriises par lésions bul-
hair.'S. p. 101)1. _ dans le ;_'.iilre exophtal-
mique. |i 1002.
Panaris analgésique. — dans l,i syringo-
myélie, p. 001. — dans la maladie de
Morvan, p. 502. — dans l.i Irio-e. p. 5,S2.
Paragraphie, p. 126.
Paralysie. — <rorigine cérébrale (Voy. Ilrnii-
plégir], p. 168. — d'origine médullaire
(Voy. Paraplégie), p. 265. — alteriu', p. 214.
— ascendante aiguë, p. 279. — alcoolique,
p. 277. — bulbaire aslliénique, p. 158. —
bulbaire, p. 155. — pseudo-bulbaire, p. 152.
— du cubital, p. 653. — faciale périphéri-
que, p. 5S3. — faciale d'origine cérébrale,
p. 170. — de l'hypoglosse, p. 590. — réci-
divante de la 111' paire, p. 1149. — hysté-
rique, p. 241. — labio-glosso-laryngée, p. 155.
— du trapèze, p. 589. — du grand dentelé,
p. .595. — du médian, p. 1555. — de la
branche motrice du trijumeau, p. 575. —
périodique, p. 316. — radiale, p. .597. -^
du plexus brachial, p. 607. — du pli^xus
lombaire el du plexus sacré, p. 6u7. —
psychique, p. 244. — spinale aiguë, p. 355.
— du glosso-pharyngien, p. .587. — du pneu-
mogasti'ique, p. 587. — du spinal, p. 589. —
du phréuique, p. 5!li. — du circonlleie.
p. 595. — du grand nerf tlioi aciquc posté-
rieur, p. 595. — des muscles de l'abdomen,
p. 599. — du nerf crural, p. ti04. — de l'ob-
turateur, p. 604. — du nerf sciatiquc, p. 604.
— dissociée du nerf scialique, p. 6115. —
radiculaire du ple.xus bracliial, p. 608. —
radiculaire du plexus londjaire, p. 629. —
radicul.iire ilu plexus sacré, p. 651.
- ischémique de Nolkniann. p. 519.
des muscles externes de l'oeil dans les
diOéreules alfertions du système nerveux,
p. 1147.
— du regard. — horizontale (syndrome de
l'ovillc , p. 215 ; verticale, p. 11.39.
Paramyoclonus multiplex, p. 509.
Paraphasie, p. 8.s. — en écrivant, p. 126.
Paraplégie, p. 205. — llasque permanente,
p. 266. — llasque passagère, p. 267. ^
JÎ 6»*vv« ki>*-< . ( ù-A». )
\ «<JHA...<.J lu if
i\iii \ M ni iiii iiijii:.
lîO'l
ii|iatiiiii>ilii|iii-, |i.2U7. ilisoM'ii'c, |i. 'iT.'i.
iiili'i'inilli-nlv. |i. 'iXU. S|iasiiinilii|iii' imi
ctlfiisiiiti. p^'l. !i|insiniiilii|iii-i-iilli->iiin,
p. 'i73. - ilniis In pm-nlvï^ip aticcnUnnle
niisiii'. p. i'\i. par li'sion du iioiiroiir
pi-ripliortipii'. p. 'l'I. — par li'sioii ilii iipii-
i-oiii- r.MiliMl. p. 2K0. Vsiitlis <li- la — selon
Icliifi- li'm^ p. SKI. — iriii'i);iiii> céi-élii-nli',
p. .'01. — c.'i'.-lii':ili> ili'S vàilbiils, p. TiOl.
— ilaii- II- syiiilriHiii- de l.illli-, p. SOI. —
>|ia<iiiiiilii|iic* r.'Miiili.'ili', p. TAi. — iii'iira''-
llli'iii.|.ir. p. Tilô. — liv>lél'iipir. p. ri|."i. —
ivn..x... p. :,!.',.
Parestbésifls. p. 7K.'>.
Parkinson Muhulii- di- . Tri'inlili'iiU'iit ilaiis
la . p. (771. r.DiiliMoliiiv ilaiis la . \>. 'MO.
Tr.Mil,l,.s de la paiid.' dans la -. p. Ilil.
.Mlilu.lf. dc'inaivlii'. p. liXC. Itarcir du ili-
(.■niMiiiMil. dans la , p. I !.'>.'■.
Pelade. \< 101)7.
Perforant Mal — . p IlOti.
Pèriodiqne. l'aralvsir — . p. .'.Ki.
Persuasion, p. 55.
Phénomène. — do la pronatiun ili- Siriiin-
pi'il. p •.'tid. — de la pronalinn aulonialiipic
(11' llaliinski, p. 'iOO. — di's inivrosspux,
p. "îft'î. du jaiidiler anlériour. — di- ro|i-
posiliiin ruinplénientnirf, p. 'J6'i. — (le
ivlrail du niiMnhre iufi'rii'ur apivs llexlon
du );ros oiteil.p. 'iOi. — do llexion nnnbi-
niT dr- la ruisso ot du Ironc, p \Xi. —
ih' lli'ilnii diu'salo spontanée du gros orteil,
p. ■lie.
Phrénique. >orf — . Sa paralysie, p. à'.U.
Pied. Sémiolnpie du — . Modilu-alions dans
l'allitudo du — par lésions uuiscnlaires,
p. 605. — avec (irilTe ries orteils, p. 0154.
— par parai \sie du janil>ier antérii'ur ot
de l'extenseur cununuM des orteils, p. 061.
- talus pied creux direct, p. 0C5. — |dat
varus, p. 005. — talus — creux varus de
lavant-pied, p. tiOn. — talus — plat
varus, p. 066. ^ talus — creux tordu en
delKus. p. 660. — déroriuations du — |)ar
contractures musculaires, p. 006. Sémiolo-
gie dos défiu'uialions du — dans la myo-
pathie atropliii|ue progressive, p 667; dans
les poliiHuyélitcs ot la sclérose latérale
amyotropliiipio, p. 669; dans la maladie de
Kriedreirli, p. 670 : dans les névrites, p. 67 1 ;
dans la névrite interstitielle liypertropliiquc,
p. 67"2: d.ui» le type CliarcntMarie, p. 073;
dans le taln-s. p. 671 ; dans l'Iiéuiiplégie de
l'adulte, p. 177 et 675; dans l'Iiémiplégie
rérélirde inraulilo. p. •240 et 675; dans le
syndrome do l.iltle, p. 50-2 et 675. — dans
la riintractine liystérii|ue, p. 676; dans la
maladie il.' l'.ii'kiiisnu. p. Ii70.
PigmeotatioD cutanée. Mudilii-ations de la
— dans les allcctions du système nerveux,
p. 1007. — dans r.açlu'iimio lépreuse,
p. t(l'.t7, — dans le vitili'go, p. 1007. — des
paupières dans le goitre oxoplituluiique
Jellinik:, |i. lUUV. dan* la neuro-liluo-
malose généralisée, p. 1051.
Pleurer. opiisino<li<|ue, p. 1 1 1 1. — cliei Ii-k
pseiid.i Liilluires. p. i:i5.
Pneumogastrique. .Nerr. Parnlviiie du — ,
p. ."1X7. - dans 11- talies, p. .Mw! - dans Ion
syndromes d'.Vvellis, p. 2'27, de Jaekkiin, de
Seluuidl, de Tapia. p. '2'20. dans l.i para-
lysie laliio-glosso-Inryngée, les rompren-
*-ion!i, tes triuimalisnics, la névrite alroii-
lii|iie, p. .'iHX.
Poids Niili le -, tiaro-lhésle. p. 707.
Poliencéphalite hémorragique, p. 1145.
Pollakiurie. des iieiiiasiliéiilipies, p. 1057,
Polydipsie ihuis la pulytnie, p. loit).
Polyesthésie. p. 7K7.
Polypnée. — lijsiériipie, p. 007.
Polyurie. — dans la maladie de llasedovv.
p. lOUI. — dans la maladie de l'arkin.Hon,
p. lOV.l. dans l'épilepsio, dans l'hyslé-
lie. |.. lOl'.P.
Ponction lombaire, p. IIH-2,
Pouls lent permanent, p. 1007.
Préhension. Kpriiive de la — , p. 117.
Priapisme ilaii- les lésions médullaires,
p. lool.
Pseudo-bulbaire. Paralysie — chez radulle,
p. 155. — liiez roiirani, p. 1.55.
Pseudo-contracture. — d'origine iiiuscu
l:iiii'. p. 510. — isiliémiipie chez l'Iinmine
à maiclic lente ou rapide, p. 510. — par
mjosclérose cliez le vieillard, p. 517. —
dans la myopathie ntrupliiipio progressive,
p. 5->-2 CI 5 IX.
Pseudo-hémiplégie par troubles de la
sensibilité. \>. '211.
Pseudohypertrophique. l'.n-.ihsie .p. 5.55.
Pseudo-paralysie syphilitique de Parrot,
1' ■"'''•■
Pseudo-tabes. péripliériipie. p. 405.
\av lésiniis iiiédiillaires. p. 107, ■ crgoti-
iiiipie. p. i07. - pellagrenx. p. 40X. - dans
l'anémie pernicieuse, p. 407. — dans les
scléroses coiidiinées, p. 40X. — syphilitique,
p. 408, — diabétique, p. 408. -- dans la
sclérose en plaques, p. 40'J.
Psychique, Paralysie —, p. 245. Algie cen-
trale nu — , p. 745. .Vnesihésio — , p. 0'27. .
Pupille. Coniracliou et dllatadon de la — à
l'état physiologique, p. 1158. Réilcxes lumi-
neux et arcoinmodaleur, p. 11,5X. Uilala-
tion de la — par la douleur, p. tl.5X. Dila-
lalion de la — pendant l'orgasiiie véni'rien.
p. 1150. Variations du diamètre de la —
sous l'inlluenredo certains étals psychiques,
p. 1150. Dérnrinalion de la — dans le labes,
la paralysie générale, p. 110.5. Contres de
réiloxion de la — , p. 1100. Iliamètrc rela-
tif et absolu de la —, p. 11,50. Inogalilé
pupillaire. p. 11,59. Réflexe consensuel do
la -, p. 1159.
Pyramidal. Kaisceau -, Origine, trajet, ter-
minaisons, p. 195. Absence do lé.iiions du
/.V/;/,.\ Al.l'ItMU.I liJl'E.
faiscc^iii iImii- iiTliiins cas d iK-iiiiiilr
ci'rél)r;ile inraiilile. p. iôi.
Quincke. Jliilndic de
coiiscril, |i. 1024.
Rachialgie. - il.iiis los niriiiii^iles. p. 7ô5.
— ilajis riivslcjric cl la noiirasllirnio,
p. im;.
Radial. Niif. Paralysie du ni'il" - \y.iv
coiiiprrssi |). 5!lo; dans les névrites,
Radiculaires. l'ihrcs — des larincs posté
rieiiros, p. l'Jh. Leur division en bninelie.s
ascendante et desrendante, p. ''X>.
Radiculalgie, p. 75'2.
Radiculites. Syniplonialolop:ie des — . To|]<>-
irrapliie des troubles moteurs et sensiliTs
dans les — , p. '257. Douleurs pendant la
toux et I elernucmcnt dans les — , p. '257.
Rappel. — des sensations, p. 78S.
Raynaud (Maladie de), p. 1016.
Réaction. — de désîêiiéresrence, p. 711. -
rnyoloni(|ue. p. 717. — neurotoniipie. p, 71!)
- iiiyaslliénique, p. 719. — dans la niyo-
palliie alriiphic|iie pcojïressivc, p. 719.
Recklinghausen Maladie de], p. 1054.
Réflexes, p. 910. — tendineu.t et périostes.
|i. 91'2. — osseiLX, p. 948. - inversion d'S
, p. 9.M). — cutanés, p. 954. — dans les
alleclions j;énérales, p. 958. — dans les
alfections organiques du svstéme nerveuv,
p. 959. — de défense, p. 978. — dans les
aircctions nerveuses fonctionnelles, p. 979.
— conjonctival, p. 983. — de la cor-
née, p. 983. — consensuel, p. 1158.
lunnncux, p. 1157. — irien à la douleur,
p. 1157.
Reil. Unhan de -, p. 798.
Résistance. — à la fatigue chez l'enfant.
p. .1(18. — éleclri(pie du corps, p. 7'21.
Respiratoires. Troubles — dans les mala-
liies orj;aniques du système nerven.v, p. 98-4.
- dans les névroses, p. 994.
Retard. — dans la transmission des sensa-
liciis. p. 780.
Rétraction. — musculaires dans la niyopalbic
aliDpliiipie projrressive, p. ô'2'2. — de l'apo-
ni'vrose palmaire, p. 1169.
Rétractions fîbro-musculaires. — dans les
polynévrites, p. 378.— dans la contracture
liyslériipie, p. 548. — dans la maladie de
Yolkmann. p. 519.
Rire. — spasmodlquc dans la paralysie
pseudo-bidbairc, p. ir)3, — sardonique dans
le tétanos, p. 5'28.
Scapulo-huméral. Type — dans la myopa-
thie alroplii(pie progressive, p. 3'2U. —
(l.ins 1,1 poliomyélite ebronique. la sclérose
l.ilérale ainyolropbique, la syrindomyélie.
p. ."'(S. — dans la iiolioinyélile aifiuil, p. 357.
Sciatique. Nerf — . Ses orifiines médullaires,
p. 631. Paralysie du neif —, p. 6(15. Pa-
ralysie radiculaire totale du nerf — ,
p. 631. Paralysie radiculaire dissociée,
p. 635. Topofrrapliie des troubles de la sen-
sibilité dans la paralysie radiculaire totale,
p. 63'2 et dans la paralysie radiculaire dis-
sociée, p. 635.
Sclérodermie. p. 1(194.
Scoliose — dans la scialiqui', p. 69'2. — ho-
uiolo^'ue, p. 692. — allernanle, 11. 693. —
d.ins lliyslérie. p. 695.
Segmentaire Topnsiapliie — des troubles
de la s,.nsi|,i|ilé, p. 933.
Sensations anormales, dysesthésies, p. 724.
Sensibilité. — spéciale, p. 722. — générale,
p. 72S. — siiperlicielle, p. 752. — tactile,
p. 752. — douloureuse, p. 758. — Iheruiique,
p. 700. — électrique, p. 765. — profonde,
p. 764. — musculaire et articulaire, p. 765.
— du mouvement et des attiludes passives,
p. 765. — à la pression, p. 767. — osseuse.
p. 768. — récurrente, p. 816. Lissociation
de la — , p. 779. — dans les lésions des
nerfs sensitifs cutanés, p. 779. — dans le
labes, p. 779. — dans les scléroses combi-
nées avec intéfjrilé des racines postérieures,
p. 780 et 903. — dans la syrin";oniyélie,
p. 780.— dans les lésions protubérantielles
cl bidliaires, p. 811. — dans les lésions
de l.i corlicalilé cérébrale, p. 915.
Sensitifs. Troubles — . Leurs caractères dans
les lésions : des nerfs péripliériques, p. 816 ;
lies troncs nerveux mixtes et des plexus,
p. 817; radiculaires, p. 866; de la moelle
l'piriière, p. 902: du cerveau, p. 912. Phé-
nomènes. — cutanés dans les alfections
viscérales, p. 747.
Signe. — d'Argyll-P.oberIson. ]>. Util. —
des orteils ou do liabinski, p. '.l.">0. — de
lîrudzinski. lléllcxe coniro-latéral dans les
méningites, p. 526. — de (",. Bell, p. 578.
— de Chvvostek, p. 537. — de la cuisse
large, p. 261. — de Dejerinc-Liclitlieim,
p. 82. — de rétcrnnement dans les radi-
culites, p. 257. — de l'évenlail, p. 956. —
de Cordon, p. 261. — de Graefe, p. 1154.
— de Grasset-liychowski, p. 261. — de
Guillain dans la méningite, p. 5'26. — de
Jellineck, p. 1097. — de la grille méca-
nique, p. 261. — de Kernig, p. 5'26. — de
Klippel et Veil, p. 261.— de Koclier, p. 1154.
— de Logre, p. 201. — de Laségue, p. 651.
— de Slac-Cartliy, p. 2B0. — de Moliius,
p. 1155. — de Ncgro, p. 578. — de N'éri,
/\/'/ A M iii.\ni.riiji t
i'.>ii
|i ïtVJ. — <\r 11 iini| I.ui' II'- iiii'iiiii|;i-
l.-s, |). .Vitl. cril|i|H'nlii'iiii. l«. i«l. — ilii
|i<Miii-irr. |>. 'ilil. — ili- la piMiulioii niilo-
iiiiilii|tl<-, p. âliO. — dp It^iiinisilc, |i. 'iUl.
— .Il- ll.'xillioil «Il ili- r<>i'l>iciihiii<-. |i. ■iWI
<t 11."^. — il.' lt..iiil>«TH. I'- "'«l. — '!<•
Scliari-i-, (.. 'JOI.— <le SMIWiiv:. |i. IITiS. —
(II- Tiinisti'aii, p. MO. ili- \Voi»s, p. 557.
Signes. P<'iiis - de riit^tiiipIt'Kii-, p. 'ilHI.
Somiualioii — Ui-s oicilalimi», p. 78".
Sommeil, p. lu. — pallmluiiiqiu', p. 'li.
M.I.mIi.-.Iii . p. ïll. Iiysli''i'ii|iif. p. '27.
Spasmes. laiyn^os tiaiis li- talx's, p. 0X8.
pliaiMÉ);. s liaiis If l.il>es. y. mi. — la-
ryiij;i' ilaii> riiysU-fii', p. !KW. - pliaryncr-
riii'j li's ni''vn>palli(.-s, p. 1013. — ii'soplia-
fîiiMi. p. loi.".
Spinal. >oiT . Paralysii- ilu nerl — . Para-
lysie ilii sli'i-iio-iiiastiii(lli-ii o\ du Irapi'zo,
p. ."iX'.i. l'arahsli- itii iiPif - dans les coiii-
pn'ssiiiiis, It's li'aiiiiialisiiii's, p. ,V.M1. l'aïa-
lysii- (11' la lii-anrlu- inlornc ilii — associoc à
ri'lli- du piii'tiiiio):asli'ii|iie dans les syiidru-
ii>o< ,1.- s liinill. lie Jackson, de Tapia. p. 2-27.
Stase papillaire. — dans les liiinoiii-s de
l'i'iK-i'plialr. Sun inipnrtanco dia^'nnslii|uc,
p. 1171.
Staso-baso-pbobie. \<'y. Aslasie-nlmsir. p.
1 r..
Steppage. p. )iO.'>.
Stéréognostique. -Sens de pciveption -.
p. 771.
Sterno-cléido-mastoidien. Paralysie dn~.
p. ôK'.i. Spasme du ilans le torticolis,
.p. P.f.t.
Sudorales. Réactions - provo(|uécs. Dans la
paralysie Taciale, dans la paralysie radlcii-
laire inférieuiv, p. 1I1'2, dans les lésions
médullaires, p. Il 1*2.
Sudoraux. Troiililes séci'ctoii'cs — , p. Il 12.
llyperidriLse. Epliidrosc dans les lésions du
trijuiiieau. les lésions de la moelle, les
névrites, p. 1 1 1'2. Êpliidrose dans les lésions
ponto-linlliaires. p. 1115. .\nidrose dans la
svrinpiiiivélie, p. Ilir>. llvperidrose dans
là maladie de liase.low. p. 'l HT., de Iialiiiv
émi.ti%e. p. Itli.
Suggestibilité, p. '!'.<.
Suggestion, p. '2'.).
Surdi-mutité. — cougéuilale. p. 102. —
.r.pn-e, p. |t;2.
Surdité. — corticale, p. I llf.l. — verbale
dans l'aphasie sensorielle, p. 86 et 111!).
veiliale pure, p. !•! et 1119. — inusi-
ral.', p. IIIO.
Synalgie. p. 788.
Syncope, p. lUIl. — d:ins les lésions du
système nerveui central, p. 1012. — dans
lés iiévrt.ses. p. 1012. — rétlcie, p. 1012.
Syndrome. — d'.Xvellis, p. 227. — de llenc-
dikl. p. 221 el 476. — de Bal.inski-N'ageotte,
p. 2.'">0. di; Ilrovvii-Sé(iiiard, p. 880. — «le
C. IlernaiM-lliirner. p. 1 150. — cércbelluux.
p. 41.'> del ,' I..II el 1 lienai-.. p. rrfl.
lie la d-'céiiér.iliiin leiilieiilaire proijri'Mtlve,
p. l.V). de Kiti-lioldOani. p. i:>8 — de>
lilirek radiriilnires longues du rnrdnii po»-
lérlenr, p. Hiri — d.- Inville, p. 210, de
liradeniKo. p 1 1 17. de Jackson, p. 227.
de Hillaid-tiiililer. p. 22.'. de Itavinond
el ('.esl:in. p 2211 — de Srliinidl. p. 22'.i
— sensitir cortical, p, 01 1. — de Tapia,
p. 2'.'<.l. tlialainiipie. p. 81 1 el 022. de
Welier. p. 218.
TAtanie. p. '-iTi-l.
Tétanos, p. .V27. — aipi, p. rrrf). _ chro-
nique, p. .'iM. — d]rsplia;:ique, p. Wl. —
vi-eéial. p. .'i^il. — puerpéral, p. .'>."l.
Thalaïuique. Syndrunie , p. 81 1 et 022.
Thomsen. Maladie de — . Voy. Myolitnim,
p. iiOl.
Tics, p. ."iOj. - douloureux de la face, p. 50(1.
Maladie des - conviilsifs. p. '.m.
Topograpbie. — </«•» troubles île In molililé.
péripliériipie. p. î>71. - radiciilaire,
p. 007. — médullaire, p. Ojj. — cérébrale,
p. 6il.
— ilfs Iroublra île la seiiitihilUi'. — périphé-
rique, p. 810. — insulaire, p. 820. — ra-
diciilaire, p. 820. — médullaiie, p. 880.
— cérébrale, p. OtH). ~ sepmenlaire, p. 0.V2.
Torticolis, p. 199. — spasmodiqiie, p. M».
- spasiiiodique uévnilîriqiic, p. .'lOI. —
paralytique, p. ÔOI. nieiilal.p. .'lOI.
Toui hystérique, p. '.".Hî.
Transmission des impressions. Itctard de
\:i ihÉîi> la polyiiivrile. p. 780. — dans
le lalie.<. p. 780.
Trapèze. Paralysie du — , p. .')80.
Tremblement, lïénéralités.p. -lOi. — pliysio-
Ingique, p. iCO. — névropalliiqne hérédi-
taire, névrose trémulante, p. WiO. — dans
les névroses, p. .i7(). — chez les neuras-
théniques, p. 471. — dans l'hyslèrie, p. 471.
— dans ré(iilcpsic, p. 472. — dans la ma-
ladie de Ilasi'dow, p. 472. — dans la ma-
ladie de Parkinson, p. 47."i. — dans la mé-
lanrolie, p. -175. — dans les délires, p. 47."i.
— chez les hémipléi^iques. p. 180 et 47."!.
— dans la pai-alysie générale, p. 475. —
dans le syndrome de llénédict, p. 470. -
dans la sclérose en plaques, p. 47t5. — dans
la mal.'idio de Friedreich, p, 470. - dans
le syndrome céréhellcui. p. 477. - alcoo-
lique, p. 477 — meix-uriel, p. 177. — dans
le morpbinisnie, p. -178. — saturnin, p. 478.
— labajîiqiie, p. 478. — dans les maladies
infeeiienses. p. 478. —professionnel, p. 478.
Thsmus. p. .'iSS.
Trophiques. Troubles — . Arlimlniret. —
dans le lahes, p. 1075. Arllinipalhie laU'-
tiqiie, p. 1070. .Arlliropalliie syrintiomyé-
lique, p. 1080. — dans les alfectiolis du
I2I-;
i.\iji:\ ALi'/iAiiiriini i:
foi'viMii. ;irlliro|iiiiliii'S des lii'-nii|ili'i;i(Hii's,
p. IOX'2. — dans les aHfclioiis iiiednllain's.
p. 1(tX.">. — dans les n.-viitos, p. Uw:i. —
dans l:i li'pri'. p. lOXi. — Ossetu-. — dans
li> l.dies. p. lt)ît.">, IVaclures spontanées des
taliéliipn's, p. 108B. — dans la syi'injin-
Mivélie, p. 1(1X7. — dans riiéniiali'Dpliie l'a-
ciàle. p. I0S7 et 1101.— dans la paralysie
infanlile. p. 108X. — dans riiéniipli'vie léiv-
brale et spinale inl'anliles, p. lOXX. - dans
les lésions des nerfs, p. lOKS. — dans les
paralysies dn plexus brachial datant de l'en-
fance, p. lOX'.l. — dans la myopathie atro-
phiqne progressive, p. 1089. — Cutanés -
dans les névrites traumatiques, les poly-
névrites, la névrite ascendante, p. 1092, les
alfeclions cérébrales, p. lOU'i, les névroses,
p. Mil).
Trophœdéme chronique, p. I0'26 — ses
relations avec d'autres maladies, p. lO'iV.
— sa topojiraphie sejimentaire, p. 102S. —
sa dilférencialion d'avec le niyxcedènie.
p. 1051, davei' léléphantiasis, p" 1031.
Urinaires. Troubles dans le tabès, la pa-
ralysie générale, p. 105.). — dans les lésions
ditl'uses de la moelle, p. 1054. — dans les
lésions de la moelle sacrée, p. 1054. —
dans la syringomyélie, p. 1054. — dans la
sclérose en plaques, p. 1055. — dans les
névriles, p. 1055. — dans les lésions de la
queue de cheval, p. 1055. — dans l'apo-
plexie, le coma, p. 1050. — dans les né-
vroses, p. 10")G. — dans l'hystérie, p. 105.'<.
I.csfaux — , p. 1050; leurpoUakiurii'. p. 1057.
Vaginisme, p. I0G2.
Vaso-moteurs. Troubles — dans la ménin-
gite tubrirnleuse, p. lOIi. — dans les lé-
sions ponto-bulbaires, p. 1015. — dans
la paralysie générale, p. 1015. — dans
l'hystérie, p. 1015. — dans la neurasthé-
nie, p. 1015.
'Vertige. — rolatoire, p. 445. — galvanique,
p. 445. — auriculaire ou de Méniére,
p. 452. — visuel, p. 454. — d'origine
centrale, p. 454. — épileptique, p. 4.55.
— dans les lésions de l'encéphale, p. 455.
— dans la syphilis cérébrale, p. 4.57. —
dans l'albéroine cérébral, p. 457. — dans la
sclérose en plaques, p. 458. — dans les
maladies générales, p. 458. — dans la
goutte, p. 459. — toxique, p. 4.59. — réOexe,
p. 400. — lar;ngé, p. 400. — névropathi-
que, p. 4111. - paralysant, p. 402.
Vestibulaire. Appareil— . Examen de l'appa-
reil — , p. 4.')l. Epreuves de Uoniberg, de
Siein, du vertige provoqué, épreuves iiys-
taginiques, p. 433.
Vestibulo-moteur. Uéllexe , ]i. 455.
Vibratoire, .''eiisibilité — ou osseuse, p. 708.
Viscérales. Houleurs — , p. 742.
Visuel. Champ — dans l'hystérie, \\. 1151.
Champ — dans les alfeclions mganiques di'
l'appareil de la vision, ji. 1151.
Vitiligo. p. 10'.I7. - dans le tabès, p. 1097.
— dans le L'oitre exophtaliiiiipie, p. 1097.
Voie sensilive. Oiigine, trajet, terminaisons
de la -, p. 795.
l'iemiiT iit'iiioiic seiisitif. Branche ascendante
et descendante. Fibres radiculaires posté-
rieures, longues, moyennes et courtes.p. 795.
Deuxièmes neurones sensilifs, p. 794. Contin-
gent médullaire : voies sensilivos secon-
daires pour le cervelet : faisceau lérébclleux
direct, faisceau de Gowers, p. 798 et 807 ;
voies sensitives secondaires pour le tronc
encéphalique ou librc's aniéro-lalérales ascen-
dantes, p. 796 : fibres s/nuo-spinales, filtres
spino-rrtirutées Itulbaires, spino-rrticulvcs
pniitiiis, spino-réticulêes pidonculaircs et
s/tino-lhatumii/ucs, p. 797, rtHirulo-thala-
miques et intra-thalamiques. p. 801. Con-
tingent bulbaire : voies cérébelleuses bulbai-
res et corps restiforme, p. 799; voie sen-
silive bulbo-lhalamique et ruban de Reil
médian, |). 800. Voie de la formation réticu-
lée grise, rétro-olivaire dn bulbe, p. 802.
voie de la formation réticulée blanche in-
ter-olivaire du bulbe, p. 802. voies sensitives
secondaires — ventrale et dorsale — du tri-
jumeau, p. 801.
Troisième neurone sensitif on neurone Iha-
lamo-rnrtiral. p. 802.
Vomissements. — dans les méningites, l'apo-
plexie, les tuineurs cérébrales, les lésions
bulbaires et médullaires, p. 10.55. — dans
les crises gastriques du tabès, p, 1050. —
dans la migraine, p. 1058. ■ — dans les ver-
tiges, ji. 1058. - dans l'hystérie, p. 104G.
W
VVeber. Svu.lrcnir .le — . p. -218.
Werdnig-Hoffmann. .Miojiliie musculaires
type -, p. .5.50.
'Wernicke. Zone on région de — , p. 107.
Zona, p. 1097. — ophtalmique, p. 1098. -
iplique, p. 1098. Topographie radiculairo
de l'éruption dans le— .p. 1098.
Zones. — radiculaires du tégument cutané,
p 821. — eervico-cranicnne, )). 831. —
cervico-nuchale ou cervicale supérieure,
p. 8.59. — dorso-lombaire, p. 840. — lombo-
sacrée, p. 857. — périnéale ou ano-géni-
lale, p. 8)4. — du langage. Sa topographie,
p. 107. — antérieure ou frontale on — de
liroca, p. 107. — inférieure ou de Wernicke,
p. 107. — postérieure ou du pli courbe, p. 100.
C9570. — linpiinieric Laiiihe, rue de t'icurus, il, â Paris.