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Exposition Universelle de iqoo, à Paris
SUEDE
Catalogue Spécial
CENTBAL-TKrCKERlSr. 3T0OKHC;
Chemins de fer de TÉtat.
Distance de la pointe la plus méridionale à | Longfueur des chemins de fer achevés 3,775
la pointe la plus septentrionale (Malmô- | km. Frais de construction, approxima-
Gellivare) = Faris-Brindisi 1,930 km. i tivement, 332,000,000 couronnes.
Recette brute en 1899 1,500,000 couronnes.
bchapest
BerHn- Slockhotm%i
Paris — d/2 A€
PeWstwurg- d°37 .
T.A.I^ir' IDES BILtiETS.
Paris-Stockholm par Berlin-Sassnitz-Trelleborg,
Billet d'aller
D:o Billet d'aller et retour
Paris- Stockholm par Hambourg -Copenhague
Billet d'aller
D:o Billet d'aller et retour ..
Billet circulaire:
Paris - Hambourg - Copenhague - Helsingborg -Go-
thembourg-Stockholm-Malmô-Hambourg-Paris...
Paris-Hambourg-Copenhague-Qothembourg-Chri-
stiania-Stockholm-Malmô-Hambourg-Paris
Paris - Hambourg-Copenhague-Christiania-Trond-
hjem-Stockholm-Malmô- Hambourg-Paris
Paris Hambourg-Copenhague Gothembourg-Stock-
holm Helsingfors-St. Pétersbourg-Imatra-Helsing-
fors - Stockholm-Copenhague-Hambourg- Paris....
Les express de jour ainsi que ceux de nuit sont composés de boghei-
wagons qui, à l'égard de l'aménagement commode, du mouvement doux et
régulier etc., soutiennent bien la comparaison avec les wagons des trains de
luxe de l'étranger. Indépendamment de l'étendue du voyage il est perçu
une surtaxe de 5 couronnes pour une place de wagon-lit de 1:re classe, et
de 3 couronnes pour une place de 2:e classe.
l:e classe
Frcs.
2:e classe
Frcs.
Valable
jours
238.85
323.90
176.00
245.75
10
30
210.45
298.00
154.00
225.80
10
30
325.25
246.36
60
365.4 5
276.45
60
390.76
313.85
60
480.50
376.35
60
Exposition Universelle de i900, à Paris.
X
SUEDE
.Catalogue Spécial
REDIGK PAU
LE Dr. HENNING ELMQUIST
SECRKTAIRE GKNKRAL DE LA COMMISSION ROYALE.
STOCKHOLM, CE NT R AL- TR Y C KE RI E T, 19 0 0.
THE GETTY RESEARCH
TABLE DES MATIERES.
Pages.
Commission Royale de Suède V
Classification Générale VIII
Registre des Ex])osants XV
Catalogue et Exposés:
Groupe I. — Éducation et enseignement 3; 117
II. — Œuvres dart 9; 124
» III. ^ — Instruments et procédés des lettres,
des sciences et des arts 19; 132
» IV, — Matériel et procédés généraux de la
mécanique 25; 138
» V. — Électricité 37; 145
» VI. — Génie civil. — Moyens de transport 41; 152
» VII. — Agriculture 46; 160
IX. — Forêts. — Chasse. — Pêche 50; 169
X. — Aliments 54; 184
XI. — Mines. — Métallurgie 59; 192
» XII. — Décoration et mobilier des édifices
publics et des habitations 74; 209
» XIII. — Fils, tissus, vêtements 81; 222
» XIV. — Industrie chimique 83; 234
» XV. — Industries diverses 97; 209
» XVI. — Économie sociale. — Hygiène etc. 105;
Pavillon de la Suède au Quai d'Orsay 112; 241
COMMISSION ROYALE DE SUÈDE.
PRESIDENT:
le Dr. RicH. Akerman, Directeur Général et
Chef de l'Administration Royale du
Commerce et de Flndustrie.
MEMBRES:
B. V. Adler, Directeur de l'École des arts
décoratifs et industriels.
R. Almstrôm, Directeur en chef de la so-
ciété anonyme de Rôrstrand.
G. (). Bjorck, Memhre et Professeur de l'Aca-
démie Royale ôjds Beaux-Arts.
E. Franckel, Consul Général d'Autriche-
Hongrie à Stockholm.
C. 0. MoLLER, Membre de l'Académie Royale
des Beaux-Arts, Architecte.
A. Th. Odelberg, Ministre de l'Agriculture.
x\rthur Thiel, Commissaire Général.
X. R. CuRMAN, Directeur des Télégraphes.
G. Daxielsson, Directeur en chef de la société
anonyme d'Uddeholm.
^
o
o
3
VI COMMISSION ROYALE DE SUEDE.
W. GiBSON, Directeur en chef de la société ano-
n3aiie de Jonsered.
G. R. Lamm, Directeur en chef de la société ano-
nyme de Ludwigsberg.
J. Fr. Lilljekvist, Architecte.
E. J. Ljungberg, Directeur en chef de la société
anonyme de Stora Kopparbergs Bergslag.
Hj. Lundbohm, Géologue de l'État.
Â. Hj. Nordenfelt, Directeur en chef de la
société de Hôganâs.
K. SôDERBLOM, Fabricant.
G. W. S. Tham, Directeur en chef de la société
anonyme de Husqvarna.
M— Anna Wallenberg.
le Dr. E. A. ^YIJKANDER, Professeur et Directeur
de l'École polytechnique de Ghalmers.
FO^XTIOXNAIRES:
le Dr. Henning Elmquist, Ghef de la Statistique
sociale de l'État, Secrétaire Général.
Abr. Unger, Attaché au Ministère de l'Agri-
culture, Secrétaire Adjoint.
Ferd. Boberg, Membre de l'Académie Royale
des Beaux-Arts, Architecte du Pavillon de
la Suède.
COMMISSION ROYALE DE SUEDE. VII
DÉLÉGATION À PARIS:
Arthur Thiel, Commissaire Général.
Anders Zorn, Commissaire pour la section des
Beaux- Arts.
Axel Wahlberg, Chef du Bureau pour Fessai
des Matériaux à Stockholm, Commissaire
pour la section des Mines et de la Métallurgie.
Per Lamm, Adjoint au Commissaire général.
Frank Frôgren, Secrétaire du Commissariat gé-
néral.
Carl Hi ltgren, Préposé de la douane. Délégué
du Commissaire général pour la réception des
envois etc.
CLASSIFICATION GENERALE.
GROUPE I.
Éducation et enseignement.
CLASSES 1 à 6.
Pages.
Classe 1. — Éducation de l'enfant. Enseignement pri-
maire. — Enseignement des adultes 3
Classe 2, — Enseignement secondaire 4
Classe 3. — Enseignement supérieur. — Institutions scien-
tifiques 5
Classe 1. — Enseignement spécial artistique 5
Classe 5, — Enseignement spécial agricole 6
Classe 6, — Enseignement spécial industriel et commer-
cial 6
GROUPE IL
Œuvres d'art.
CLASSES 7 à 10.
Classe 7. — Peintures. — Cartons. — Dessins 9
Classe 8. — Gravure et lithographie 14
Classe 9. — Sculpture et gravure en médailles et sur
pierres fines 14
Classe 10. — Architecture lo
GROUPE III.
Instruments et procédés généraux des
lettres, des sciences et des arts.
CLASSES 11 à 18.
Classe 11. — Typographie. — Impressions diverses. (Ma-
tériel, procédés et produits) 19
CLASSIFICATION GENERALE. IX
Pages.
Classe 12. — Vhoto^vcxphie. iMdlcriel, procédés et produits) 20
Classe 13. — Librairie. — Éditions musicales. — Reliure
(Matériel et produits). — Journaux. — Affiches 20
Classe 14. — (ùartes et appareils de géographie et de cos-
mographie. — Topographie 22
Clas'se 15. — Instruments de précision. — Monnaies et
médailles. {Mcdéricl, procédés et produits) 22
Classe 1(5. — Médecine et chirurgie 23
Classe 17. — Instruments de musique. (Matériel, procé-
dés et produits) —
Classe 18. — Matériel de l'art théâtral —
GROUPE IV.
Matériel et procédés généraux
de la mécanique.
CLASSES 19 à 22.
Classe 19. — Machines à vapeur 25
Classe 20. — Machines motrices diverses 28
Classe 21, — Appareils divers de la mécanique générale 29
Classe 22. — Machines-outils 32
GROUPE V.
Électricité.
CLASSES 23 à 27.
Classe 23. — Production et utilisation mécaniques de
l'électricité 37
Classe 21. — Électrochimie. — Piles. Accumulateurs etc. 39
Classe 25. — Éclairage électrique 39
Classe 26. — Télégraphie et téléphonie 39
Classe 27. — Applications diverses de l'électricité 40
GROUPE VI.
Génie civil. — Moyens de transport.
CLASSES 28 à 34.
Classe 28. — Matériaux, matériel et procédés du génie
civil —
Classe 29. — Modèles, plans et dessins de travaux publics —
CLASSIFICATION GENERALE.
Pages.
Classe 30. — Carrosserie et charronnage, automobiles et
cycles. Pièces détachées; produits et inventions, etc. 41
Classe 31. — Sellerie et bourellerie —
Classe 32. — Matériel des chemins de fer et tramways 42
Classe 33. — Matériel de la navigation de commerce... 42
Classe 34. — Aérostation —
GROUPE VII.
Agriculture.
CLASSES 35 à 42.
Classe 35. — Matériel et procédés des exploitations rurales 46
Classe 36. — Matériel et procédés de la viticulture —
Classe 37. — Matériel et procédés des industries agricoles 47
Classe 38. — Agronomie. — Statistique agricole 49
Classe 39. — Produits agricoles alimentaires d'origine vé-
gétale —
Classe 4:0. — Produits agricoles alimentaires d'origine ani-
male 49
Classe 41. — Produits agricoles non alimentaires —
Classe 42. — Insectes utiles et leurs produits. — Insectes
nuisibles et végétaux parasitaires —
GROUPE VIII.
Horticulture et arboriculture.
CLASSES 43 à 48.
Classe 43. — Matériel et procédés de Ihorticulture et de
larboriculture
Classe 44. — Plantes potagères
Classe 45. — Arbres fruitiers et fruits
Classe 46, — Arbres, arbustes, plantes et fleurs d'orne-
ment
Classe 47. — Plantes de serre
Classe 48. — Graines, semences et plants de l'horticulture
et des pépinières
GROUPE IX.
Forêts. — Chasse. — Pêche. — Cueillettes.
CLASSES 49 à 54.
Classe 49. — Matériel et procédés des exploitations et des
industries forestières
50
CLASSIFICATION GENERALE. XI
Pages.
Classe 50. — Produits des exploitations et des industries
forestières 52
Classe 51. — Armes de chasse. [Matériel de fabrication
et prodii its) 52
Classe 52. — Produits de la chasse —
Classe 53. — Elngins, instruments et produits de la pèche;
aqu iculture —
Classe 54. — Engins, instruments et produits des cueil-
lettes —
GROUPE X.
Aliments.
CLASSES 55 à 62.
Classe 55. — Matériel et procédés des industries alimen-
taires 54
Classe 5(>. — Produits farineux et leurs dérivés. Farines
de céréales, (jliiien, fécules diverses. Pâtes d'Italie 55
Classe 57. — Produits de la boulangerie et de la pâtisserie —
Classe 58. — Conserves de viandes, de poissons, de lé-
gumes et de fruits 55
Classe 59. — Sucres et produits de la confiserie; condi-
ments et stimulants 5(5
Classe 60. — Vins et eaux-de-vie de vin 5(i
Classe 61. — Sirops et liqueurs; spiritueux divers; alcools
d'industrie. Apéritifs, genièvre, rhum, tafia, kirsch, etc. 56
Classe 62. — Boissons diverses. Cidres et poirés, bières,
boissons fermentées, eaux gazeuses artificielles 58
GROUPE XI.
Mines. — Métallurgie.
CLASSES 63 à 65.
Classe 63. — Exploitation des mines, minières et carrières.
{Matériel, procédés et produits) 59
Classe 64. — Grosse métallurgie. [Matériel, procédés et
produits) 64
Classe 65, — Petite métallurgie. [Matériel, procédés et
produits.) Coffres-forts et caves blindées 70
XII CLASSIFICATION GENERALE.
GROUPE XII.
Décoration et mobilier des édifices
publics et des habitations.
CLASSES 66 à 75. Pages.
Classe 66. — Décoration fixe des édifices publics et des
habitations 74
Classe 67. — Vitraux —
Classe 68. — Papiers peints. (Matières premières, ma- 74
térieL produits)
Classe 69. — Meubles à bon marché et meubles de luxe 75
Classe 70. — Tapis, tapisseries et autres tissus d'ameu-
blement. (Matériel, procédés et prodii its) 76
Classe 71. — Décoration mobile et ouvrages du tapissier 77
Classe 72. — Céramique. {Matières premières, matériel,
procédés et prodiiits) 78
Classe 73. — Cristaux, verrerie. (Matières premières, ma-
tériel, procédés et produits) 79
Classe 74. — Appareils et procédés du chauff"age et de
la ventilation 79
Classe 75. — Appareils et procédés d'éclairage non élec-
trique 80
GROUPE XIII.
Fils, tissus, vêtements.
CLASSES 76 à 86.
Classe 76. — Matériel et procédés de la filature et de la
corderie —
Classe 77. — Matériel et procédés de la fabrication des
tissus —
Classe 78. — Matériel et procédés du blanchiment, de la
teinture, de l'impression et de l'apprêt des matières textiles —
Classe 79. — Matériel et procédés de la couture et de la
fabrication de l'habillement —
Classe 80. — Fils et tissus de coton —
Classe 81. — Fils et tissus de lin, de chanvre, etc. —
Produits de la corderie —
Classe 82. — Fils et tissus de laine —
Classe 83. — Soies et tissus de soie —
Classe 84. — Dentelles, broderies et passementeries 81
Classe 85. — Industries de la confection et de la couture
pour hommes, femmes et enfants 81
Classe 86. — Industries diverses du vêtement 82
CLASSIFICATION GENERALE. XIII
GROUPE XIV.
Industrie chimique.
CLASSES 87 à 91.
Pages
Classe 87. — Arts chimiques et pharmacie. (Mcitcriel, pro-
cédés et produits) 83
Classe S8. — Fa})ricati()n du papier. (Matières premières,
jiKdériel, procédés et produits) 87
Classe S9. — Cuirs et ])eaux. (Matières premières, maté-
riel, procédés et produits) —
Classe 90. — Parfumerie. (Matières premières, matériel,
])rocédés et produits) 91
Classe î)l. — iNIanufactures de tabacs et d'allumettes chi-
miques. {Matériel, procédés et produits) 94
GROUPE XV.
Industries diverses.
CLASSES 92 à 100.
Classe 92. — Papeterie. (Matériel, procédés et produits) 97
Classe 93. — Coutellerie. {Matériel, procédés et produits) 99
Classe 94-. — Orfèvrerie. (Matériel, procédés et produits) 100
Classe 95. — Joaillerie et bijouterie. (Matériel, procédés
et produits) 101
Classe 96. — Horlogerie. (Matériel, procédés et produits) 102
Classe 97. — Bronze, fonte et ferronnerie dart. Métaux
repoussés. (Matériel, procédés et produits) ....'. 103
Classe 98. — Brosserie, maroquinerie, tabletterie et van-
nerie. (Matériel, procédés et produits) 103
Classe 99. — Industrie du caoutchouc et de la gutta-
percha. (Matériel, procédés et produits.) Objets de
voyage et de campement —
Classe 100. — Bimbeloterie. Jouets: poupées, bébés et
accessoires 104
GROUPE XVI.
Économie sociale. — Hygiène, Assistance
publique.
CLASSES 110 à 112.
Classe 101. — Apprentissage. Protection de lenfance
ouvrière 105
XIV CLASSIFICATION GENERALE.
Pages,
Classe 102. — Rémunération du travail. Participation
aux bénéfices —
Classe 103. — Grande et petite industrie. — Associations
coopératives de production ou de crédit. — S3'ndicats
professionnels 106
Classe 101. — Grande et petite culture. Syndicats agri-
coles. — Crédit agricole —
Classe 105. — Sécurité des ateliers. Réglementation du
travail —
Classe 106. — Habitations ouvrières 108
Classe 107. — Sociétés coopératives de consommation ... —
Classe lOS. — Institutions pour le développement intel-
lectuel et moral des ouvriers 108
Classe 109. — Institutions de prévoj-ance 108
Classe 110. — Initiative publique ou privée en vue du
bien-être des citoyens 1 09
Classe 111. — Hygiène. Eaux minérales et sanatoria.
Stations thermales. Établissements thermaux 109
Classe 112. — Assistance publique 110
GROUPE XVII.
Colonisation.
CLASSES 113 à 115.
Classe 113. — Procédés de colonisation
Classe 114. — Matériel colonial
Classe 115. — Produits spéciaux destinés à l'exportation
dans les colonies
GROUPE XVIIl.
Armées de terre et de mer.
CLASSES 116 à 121.
Classe 116. — Armement et matériel de l'artillerie
Classe 117. — Génie militaire et services y ressortissant
Classe 118. — Génie maritime. — Travaux hj'drauliques.
Torpilles
Classe 119. — Cartographie, hj-drographie, instruments di-
vers
Classe 120. — Services administratifs
Classe 121» — H3'giène et matériel sanitaire
REGISTRE DES EXPOSANTS.
Pages.
Académie roj'ale de Musique 5
Académie royale des Beaux-Arts 5
Administration royale de l'Agriculture (>
Administration royale des Domaines 22, 50
Alîlgren. F.. Fabrique technique de 97
Ahlgrensson, Bjôrn 9
Albert, Gustaf 9
Alby, Société anonyme carbure de calcium d' 88
Alb}'. Société anonyme dElectro-(]himie d' 84
Albv, Société anonyme des chutes d' 37, 39
Almgren, K. A T 77, 113
Almqvist, Ester 9
Alstermo, Société anonyme des usines d" 74, 87
Améen, G 15
Améen, Miirta 14
Amis du travail manuel 77, 78, 81, 113
Anderberg, A 16
Andersdotter, Elias Brita 107
Andcrsdotter, Knuts Brita 107
Andersdotter, Malar Brita 107
Andersdotter, Spaks Carin 107
Anderson, K 100, 101
Andersson, Acke 9
Andersson, Axel B 5
Andersson, Enoch 106
Andersson, Hakan 106
Andersson, .1 98
Andersson, John 39, 112
Andersson, Magnus 106
Andersson, Mans 107
Andersson, N. E 14
Anrep, von, A 42
Arboga (voir Société anonyme de)
Arborelius, R ". 16
Arehn, Gerh., Société anonjuie des ateliers méca-
niques de 94
Arndtz, Charlotte 81, 82
Arsenius, Georg 9
Asile de Stockholm pour malades 111
XVI REGISTRE DES EXPOSANTS.
Pages.
Aiitomatgevar (voir Société anonyme de fusils auto-
matiques)
Avesta, Société anonyme des usines d" 60, 66, 70
Axelson, Société anonyme d'orfèvrerie d" 101, 102
Backman, École des industries manuelles
Backsell, K. A
Bagger, Alban
Barck, Nils I. .1
Barnekow, S., Laboratoire technique et chimique de
Barnangen, Société anonyme de la fabrique tech-
nique de 91,
Beck, F. & Fils 20,
Bengtson, Joh. A
Berg, Erik Anton
Berg. Fr. .1
Bergh, Richard
Berglund, Robert O
Bergman, H. P
Bergstrom, P. N
Bikit, Cari Vilhelm
Bjurholm, Société anonyme de la brasserie
Bjôrck, Oscar
Bjorkman. Hedvig
Bjorknas, Société anonyme de
Bjorkâ, Société anonyme de
Blekinge, (voir Société d'Économie rurale)
Boberg, Ferd
Bodafors, Société anouAme pour la fabrication de
chaises et de meubles de
Bolinder, .1. &. C. G., Société anonyme des ateliers
mécaniques de 27. 28, 33,
Bonnier, Eva
Braathen, G. P
Brattfors, Société anonyme de
Bremer, F'redrika, l'Union de
Bremer, Fredrika, l'Union de. L'Association pour la
réforme du vêtement féminin
Breniis, Société anon3'me de
Brok, Petter ^.
Brunne, Société anonyme de
Bureau de la protection des animaux
Carborundum Tools, Société anonyme
Carlfors, Société anon3'me de
Carlsson, Oscar
Cederberg, V. A
(]edergren, A. H
Centrator, Société anonNiiie
Charlottenberg, Société anonyme de
Christierson, Ebba
Christierson, Lotten
REGISTRE DES EXPOSANTS. XVII
l'Hues.
Clasoii. I. (1 1<>
(Moetta frères. Fabrique de ehoeolat .")(>
Collan, Fabrique {lluiile «S4
(:<)mi)agiiie <>éiH'i'ale éleetriqiie suédoise :i<S
Compa.^uie pour la fabiieation de meules de (iotlaud ()2
Compagnie suédoise d aeétylène <S0
Dahlander, M 1<>
Dalilgren, C W , Société anonyme des fabriques de 70, 91)
de Laval (1.. doct. en phil. ...^ 28, 38, 40. 80
de Laval, Société anonyme déleetrieité 29. 38. 89
de Laval. Société anonyme pour la fabiieation de
turbines à vapeur 2(5. 80. 87
Dyniis. Société anonyme de ">1
École des arts décoratifs et industriels 7
École Eberstein '>
Kcole de Naàs 7
Fcole polytechnique (^halmers 7
École professionnelle technique de Malmô 8
Fcole ro^^ale polytechnique 7
Fcole supérieure de (iothembourg •')
École supérieure de Stockholm ")
École technique inférieure de Boras 7
» » » » Malmô 7
» » » » Norrkôping 7
» » » d'Ôrebro 7
Écoles primaires de la ville de Stockholm 8
Kd, Société anonyme pour la fabrication de cellu-
lose d" 88
Fgerstrôm. Fredrik ''
Fgnell, Xils Erik 48
Fkermann, C F. & Liedbeck. A 27
Fkstrôm, Fer K»
Fldh. Cari Johan 1 4
Fnblom, R 1 <i
Fnhôrning, G. F. A 48
Fnquist, Fredrik L 41
Frdmann. Axel 10
Frdtman. Elias Henrik 10
Ericson-Molard, Ida 1 ">
Ericson. Sten, Société anonyme des ateliers de 27
Ericsson. Hulda 1**7
Eriksson. Christian 1">
Ersdotter. Pellas Kerstin 107
Ersson. Jons Erik 1<I7
Eskilsson, Bengta 107
Eskilsson. Betty 1"7
Eskilstuna (voir Fabrique de coutellerie de)
Établissements scientifiques en Suède •>
Excelsior, Société anonyme pour la fabrication de
machines 80, 47
XVIII REGISTRE DES EXPOSANTS.
Pages.
Exposition collective de renseisfiieineiit sii|)érieiir, in-
stitutions savantes et ouvrages scientifiques 5, (>
Exposition collective de lindustrie forestière 50, 52
Exposition des Arts de Mora 107
P^ugène, duc de NY-ricie 10
Fabrique de coutellerie d'Esliilstuna 99
F^abrique de meubles et de chaises de Vernamo 7fi
Fabrique de savon efficace 86
Fagersta, Société anonjnie des usines de ()2. (i6. 70
Falk, Axel E ". 43
Fjœstad, Gustaf Adolf 10
Fjiirdvik, Société anonvme de scierie à vapeur de ... 51
Flinta, Gustaf ^ 107
Flodquist, C. A 74, 113
Fogelfors, Usine de 74
Forsberg, Anna Greta 107
Forsberg, Nils 11
Forsgrén & Wilcken, Société anonyme 56
Forshaga. Société anon^-me de 88
Forsvik, Société anonyme de 88
Francke, .1. E 51
Fredrilva-Bremer (^voir Bremer)
Frykman, A. G 33
Gadus, les F"abriques de 55
Gahn, Henrik, Société anonyme pour la fabrication
de l'Aseptine et de lAm^cose de 92
Gellivare, Société anonj^me de 59
Gerle, Aron 11
Gernandt, G. E 20
Giôbel, S., Société anonyme pour Texposition des
travaux manuels suédois 75. 76, 78. 81. 104, 113
Gothembourg, la ville de 1 08, 1 1 0
Gotland (voir Compagnie pour la fabrication de
meules)
Grafversfors. Chantier de tailleur de pieri'es de 62
Grane, Arvid 44
Graningeverken, Société anonvme de .' 51
Groms, H. G. & Fils ^ 56
Gustafsberg, Société anonyme des propriétaires de la
manufacture de 78, 113
Gustafsson, Anders 106
Gustafsson, K. G 80
Gj'singe, Société anon^nie de 88
Goransson, Société anonyme des ateliers mécaniques de 23
Hagborg, August 11
Halda, Société anonyme de la fabrique de montres 19
Hallberg, C. G., Société anonvme d'orfèvrerie de 101. 102, 113
Hallbergh, David .' 30
Hallsti'om. Hadai". Société anonvme de coutellerie de 100
REGISTRE DES EXPOSANTS.
XIX
Pages.
Hallwyl, von, W 51
Hamnqvist, Herm 20, 112
Handôl, Carrière de pierre d'oUaire de 62
Hansdotter, Priiis Margreta 107
Hanson, Gustaf ô.'i
Hanssoii, Jemt Hans 107
Hedberg, Gustaf 21
Hedén, .1. L 101)
Hedengran & Fils 100
Hedlund, Anna 107
Hedlund, H 10
Heljestrand, C. V 100
Hellcfors, Soeiété anonyme des usines de (S<S
Herdin, Signe 107
Hermansson, G l(j
Hernôsand (voir Société anonjnie de la scierie de)
Hesselbom. Otto \ 11
Hierta-Retzius, Anna 105
Hjorth. B. A. & C:ie U, HO
Holmberg, Pontus 1 00
Hôpital de la princesse royale Louise pour enfants
malades 111
Hôpital de Tordre des séraphins 111
Hôpital denfants »le Samarite» 111
Hôpital des diaconesses 111
Hôpital des maladies contagieuses 111
Hôpital Maria 111
Hôpital Sabbatsberg 111
Hôpital St. George 111
Hubendick, L 44
Huit, Usine de 70
Huit frères, Société anonyme pour la fabrication de
machines à vapeur rotatives de 25
Hultman, A 40
Husqvarna, Société anonyme de la fabrique d'ar-
mes de .^ 41,42,70,80
Husâ, Société anonyme de (î2
Hôgstedt & C:ie 57
Hôrlin, E. A 19,98
Iggesund, Société anonyme de l'usine d" 32,60,64,70
Ingelman, F'redr. & C:ie 57
Institut agricole d'Alnarp 6
Institut agricole d Ultuna 6
Institut central de gymnastique 4
Institut de commerce de Gothembourg 7
Institut de commerce Schartau 7
Institut royale forestier 6
Institut roN'al médico-chirurgical Garolin 5
Institut royale vétérinaire 6
Inventor, Société anonvme 39
XX REGISTRE DES EXPOSANTS.
Pages.
eJacobsson, Anna 107
Jansson, Eugène 11
Johanson, A 10
Jonsered, Société anonyme des fabriques de 34
Jonsson, August 106
Jonsson. S. A. A 15
Joseplisson, E 17
Jônkôping (voir Société anonyme de la fal)rique
d'allumettes de)
Jôssefors, Société anonyme de 88
Karlsson, \'ictor 44
Kempe, Frans 51
Kempe, Seth M 51
Kers, Lars 107
Klemming, Fr. G 20,112
Kockum, Société anom^me des usines de fer de 89
Kontrollkranen, Société anonyme pour la fabrication
de métaux 27
Kopparberg (voir Société d'Économie rurale)
Kosta, Société anon3^me de la verrerie de 79
Kramfors, Société anonyme de 51
Kreuger, Nils 11
Kroppstadfors, Société anonyme des usines de 87
Kulle, Tora T 107
Kôping (voir Société anonyme de)
Lagerstedt, N. G. V., doct. en phil 4
LaÙerstedt, E 17
Larsbo-Norn, Société anonyme de (w, 71
Larsdotter, Blom Margreta 107
Larsson, August 23
Larsson, Cari 11, 14
Larsson, L 20,112
Larsson, Per 1 0(î
Laxâ, Société anonvme des usines de 89
Leffler, Artur ^ 38
Leja, Josepb 103,114
Lidman, Joacquine 106
Liedbeck, A 27
Liljefors, Bruno 12
Liljebolmen, Société anonyme de stéarine de 86
Lilljekvist, Fr 17
Lindberg, Gustaf Adolf 44
Lindegren, Agi 17
Lindell, Per 21.112
Lindcrotb, G. W 102,114
Lindgren, G 17
Lind(ivister & G:ie 5(5. 57
Lindstrom. F. E 10(^
Lindstrom, Fritz 12
Ljungstrôm, Axel 22
REGISTRE DES EXPOSANTS. XXI
Pages.
Ljiingstrom, Birger 41
Liibrikator, Société anonyme 27
Ludvigsl)erg, Société anonyme des nsines de 'M)
Liindberg, .1. L. & (]:ie ô?
Luossavaara-Kiiriinavaara, Société anonyme de ôîl
Lofberg & (^:ie .')7
Lofstrom, Hj 17
»Maeliines-()utils», Société anonyme des 32
Mackmvra, Société anonvme pour la fabrication de
suffite de ' 85)
Malmo, (voir Société anonyme de pâte de ])ois de)
Malmobus, (voir Société d'Kconomie rurale)
Manbem, Société anonyme de construction 108
Maternité ' 111
Matson. A 76, 1 1 3
Matton. Ida lô
Melander, Anna 107
Milles, Arson, C. V < i:^
Moliin. Eric 107
Mora, (voir Expositions des Arts de)
Munlvsjo, Société anonyme de (SI)
Munktell, ,1. H., Société anonyme pour la fabrication
du pajjier de (SI)
Mâja, Société anonyme de ôl
Mo'llenborg, Gustaf" 101, 102
Moller, C 17
Môlnbacka-Trysil, Société anonyme de 87
Nasatjell, Société anonyme de (i2
Nilsdotter, Isaks Anna 107
Nilsson, K. A 44
Nilsson, Svante 15
Nordmark, F. W 107
Nordstrom. Karl 12
Nordstrom, N. P 57
Norrbotten, (voir Société anon^^me de)
Xorrman, Herman 12
Norstedt, F. A. & F"ils, Société anonyme de 3,4,5,20,22
Nyblin, A. G "^ 2.3
Nydahl, K. A. & C:ie 58
Nyzell, Frans, Société anonyme de gravure sur métal 102,103
Niiâs, École de 7
Olilsson, Joli., Société anonyme de la faljrique tech-
nique de 83
Olofstrom, Société anon5-me pour le foulage d'acier d' 71
Olsdotter, .Ions Karin 107
Olsson, A. .1 47
Olsson, Anders 1 ()(>
Olsson, Cilluf 107
Olsson, Kersti .Jôns 107
XXII REGISTRE DES EXPOSANTS.
Pages.
Ostrogothie, (voir Société d'Économie rurale)
Ouvroirs suédois pour enfants 4,105
Pap3'rus, Société anonyme 87
Patersson, J. W T 44
Pauli, Georg 12
Pauli. Hanna 12
Pehrson, J. P 40
Pcrsdotter. Magpers Anna 107
Persdotter. Magpers Karin 107
Perssou, Elin. 107
Persson, Johanna 107
Peterson, L 17
Pettersson, Anna 106
Pettersson, Anton 106
Pettersson. C. J 106
Pettersson. Otto 44
Promotor, Société anon^^me 54
Radiator, Société anonyme 4cS. 41)
Ramvik, Société anonyme des scieries de 51
Hasmussen, Y 18
Kicliert, J. Gustaf 109
Rockhammar, Fabrique de pâte de bois de 90
Rosendahl, H. V 109
Rottneros, Usines de 90
Roxendorff. A. F. A 41
Rj'do. Société anonyme des usines et fabriques de . . . 90
Ràmen-Liljendahl, Société anonyme de 87
Rônstrom (Clifford), George 44
Rôrstrand, Société anonj'me de 78, 113
Sachs. Max, Société anonyme 74, 75, 77
Samuel & (]:ie 52
S:t Erik, Fabrique technique de 93,98
Sandviken, Société anonyme des scieries de 51
Santesson, Fr. A 103,114
Schubert, A., Société auon^^iie de 29,42
Schubert, Hugo 45
Separator, Société anonjnie 48
Service de la carte géologique de la Suède 22, 63
Sievert. Max '. .' 34
Sjôberg, Axel 12
Skultuna, Société anonjaiie de 71, 103
Skôfde (voir Société anouA^me dej
Skônvik, Société anonyme de 51
Société anonyme d'énergie électrique de Trollhiittan 38. 39. 86
» > d'horlogerie électrique 40
» » de la fabrique d'allumettes de Jôn-
koping 95
» » de la fabrique de pâte de bois de
Malmô 89
REGISTRE DES EXPOSANTS. XXIII
Pages,
Société iiiioiiyiiK' de la scierie de HcriKisaïul .Il
» ^> (leScanic|)()Ui-la tïihiicatioiuiccoton
poudre -').'}
» » des ateliers mécaniques (['Ai-l)o}i[a 2.S
» » des ateliers mécaniques de Kopini^ iU
» » des ateliers mécaniques de Skofde IJ()
» » des habitations ouvrières 108
» » des »macliines-outils» 32
» » »Industrie granit» suédoise 63
» » Poudrerie suédoise «'i'i
» » i)ouria fabrication d'appareils plioto-
graplii(|ues 20
V » pour la fabrication de fusils auto-
matiques ')2
» » pour mettre en oeuvre des minerais
de Norrbotten 40. 02
» » Scandinave pour la fabrication des
plumes à écrire -'8
Société d'Kconomie rurale du gouvernement de B\c-
kinge 100. 114
» » » » » de Kop-
parberg ... 107. 114
» » » » » de Mal-
môhus .. 107. 114
» » » » d'Ostro-
gothie 107. 114
» des femmes suédoises protectrices des animaux 49
» pour l'organisation de la bienfaisance 110
» protectrice générale suédoise des animaux ... 47
Spriingsvikeii, Société anonyme de 51
Stenberg, T .' 18
Stenhammar, E 18
Stjern. Société anonyme de 90
Stjernfors — Stalldalen. Société anonyme de 87
Stjernquist. Olof ". 49
Stockholm. Bureau de construction de la ville de ... 110
Stockholm, Conseil des soins hvgiéniques de la
ville de .^ 110
Stora Kopparbergs Bergslag, Société anonyme de 01.03,07, 71.90
Storebro. Société anonyme de 90
Storvik, Société anonyme de sultite de 90
Stridsberg, Frans G ()8. 7 1
Strom. Société anonyme pour le commerce de bois de .")1
Stnimberg, A. .1. ...". 100
Stromniis. Société anonyme de 51
Stromsniis, Société anonj-me de la fabrique de 90
Svano, Société anouNine de 51
Svartvik. Société anonjMiie poui- la fabrication d'ami-
don de .').'), 50
Svensson, Gustaf de Danska Fhmen 1 00
Svensson, Gustaf de Farabol 100
Svensson. Gustaf de Skiirfgol 1 0()
XXIV REGISTRE DES EXPOSANTS.
Pages.
Svc'iissoil, .1. A .")!
Siitra. Usine de 1)0
Siiaf, Erik 12
Soderfors. Société anoiiNme des usines de (U. 08, 73
Soderlund. Adolf ô,')
Sôderlund, Cari 14
Soderstrom, Gustaf Adolf 4ô
Sorensen-Ringi, Harald lô
Temperator, Société anon3'nie 54
Tengvall. A. & T \ 98
Thegerstrôm. Robert i;}
Therniienius, Joh. & Fils. Société anonyme 4(5
Thorbnrn. E 18
Thorsen. Axel 47
Thnlin, M. A 4r)
Tidafors, Société anonyme pour la fabrication de sul-
fite de ". \n
Tidaholm, Société anonyme de l'usine de 7;}
Trollhiittan (voir Société anonyme)
Tullberg, Hasse W ". 21. 112
Tornblom. Klas 1 (M)
Tôrnros. Nabot 1 .'>
Uddeholm, Société anonyme d" (î4, (59. l'A
Ulfvik, Société anon3'me de 51
Unger, Adolf, Société anonyme de 91
Université royale d' Upsal ô
Université roj^ale de Lund ô
Usine de carbonisation de Scanie 8(5
Wablberg. Alfred 13
Wahlman. L. 1 18
Wablstrom. A 107
Wablstrôm, .1 107
Wallander. Alf 13
Wedevag, Nouvelle société anonyme de 73
Vernamo (voir Fabrique de meubles de)
Westerberg, A. F 4.")
Westersson. A. .1 100
Westman. C 18
\Mbrator. Société anonyme 23
Wickman, G 18
Wickman, N 73
Wikstrom, P. .J:or ôl
Wilbelmson. Cari W 13
Vulcan. Société anonyme pour la fabrication d'allu-
mettes 9(î
Wiiija. Société anonyme de ')!
Zetterqvist, Albertina 107
Zettervall, F 18
Zorn. Anders 13. 14
REGISTRE DES EXPOSANTS. XXV
Pages.
Âslund, Elis 13
Âstnim, Eva 13
<)l)(.'rj^, Aiigust Vilhelm 45
Ôfvcrstrom, A 42
()stl)orj^, R 18
Ostcrberg, C. V 100
Oslerbcrg, E. & C:ie ■ 102, 103
Oslcrljy, Société anoinino dt- l'iisiiu' cl' 33, 00, 05
ÔstcMgrcii, Aima, .' 106
( )stcM-grcn, Sali y 106
CATALOGUE
Groupe I.
Éducation et enseignement.
Classe 1.
Éducation de l'enfant. — Enseignement
primaire.
N:o 1. Aktiebolaget P. A. Norstedt & Soner.
Société anonyme P. A. Norstedt & Fils, Stock-
holm.
Livres et autre matériel d'enseignement pour
écoles primaires.
{Voir cl. 2, 3; groupe III: cl 13, là.)
N:o 2. Fredrika Bremer-Forbundets Drâgtre-
formforening. Luninon de Fi^edrika Bremer,
section: V Association pour la réforme du vête-
ment féminin, Stockholm.
Costume d'école pour jeunes filles.
L'association, qui travaille pour l'adoption de vête-
ments hygiéniques jDour dames et enfants, a obtenu la
médaille d'argent à l'Exposition de Stockholm 1897.
N:o 3. Stockholms stads Folkskolor. Écoles pri-
maires de la ville de Stockholm (représentées
par Mr. C. G. Bergman Dr. ph., Inspecteur
général de l'instruction publique).
Mobilier scolaire, matériel d'enseignement, tra-
vaux des élèves, photographies illustrant:
1. l'Enseignement oral et écrit (salle d'étude);
2. l'Enseignement pour garçons (ouvrages en
carton, en bois et en métal);
GROUPE I. — CLASSES 1, 2.
3. l'Enseignement pour jeunes filles;
4. l'Enseignement dans l'économie domestique
(cuisine scolaire).
(Voir les brochures exposées.)
N:o 4. Svenska Arbetsstugor for barn. Ou-
vroirs suédois 2^our enfants (représentés par M:me
Anna Hierta-Retzius), Stockholm.
Ouvrages des élèves. Exposé du plan des ou-
vroirs et de leur activité.
(Exposent sous le groupe XVI.)
Classe 2.
Enseignement secondaire.
N:o 1. Aktiebolaget P. A. Norstedt & Soner.
Société anonyme P. A. Norstedt S Fils, Stock-
holm.
Livres et autre matériel d'enseignement pour
écoles secondaires.
N:o 2. Kongl. Gymnastiska Centralinstitutet.
histitut central de gymnastique, Stockholm.
Exposé expliquant l'enseignement de la gym-
nastique en Suède.
N:o 3. Lagerstedt, N. G. W., Docteur en Philo-
sop Me, Stockholm.
Publications, photographies etc. pour illustrer l'en-
seignement secondaire en Suède:
1. Lycées. (Écoles secondaires de garçons);
2. Écoles secondaires de jeunes filles;
3. Écoles secondaires mixtes;
4. Bibliothèque pédagogique de Stockholm.
GROUPE I. — CLASSES 3, 4.
Classe 3.
Enseignement supérieur, — Institutions
scientifiques.
N:o 1. Aktiebolaget P. A. Norstedt & Soner.
Société anonyme P. A. Norstedt cû Fils, Stock-
holm.
Matériel d'enseignement. Ouvrages scientifiques.
N:o 2. Andersson, Axel R., Préparateur à VUiii-
versité cVUpsal, Upsal.
Préparations minéralogiques et géologiques.
N:o 3. Exposition collective de l'enseignement
supérieur, institutions savantes et ou-
vrages scientifiques, organisée sur la mis-
sion du Comité royal 2:>ar Aksel Andersson^
Dr. x>h.
Photographies, Plans, Historique, Organisation,
Exposés, Publications scientifiques etc.
Représentée entre autres par:
rrniversité royale d' Upsal.
l'Cniversité royale de Lnnd.
VInsiiliit royal médico-chirurgical Carolin, Stockholm.
l'École Supérieure de Stockholm.
l'Ecole Supérieure de Gothembourg.
Les grands établissements scientifiques en Suède.
(Voir catalogue spécial.)
Classe 4.
Enseignement spécial artistique.
N:o 1. Exposition collective, organisée par le
Docteur Aksel Andersson.
{Voir cl. S.)
Exposés. Historique. Organisation. Publications.
Représentée par:
l'Académie royale des Beaux-Arts, Stockholm.
l'Académie royale de musique, Stockholm.
GROUPE I. — CLASSES 5, 6.
Classe 5.
Enseignement spécial agricole.
N:o 1. Egerstrom, Fredrik, Membre de l'Admi-
nistration Royale de r Agriculture, Stockholm.
»Sveriges Landtbruksfôrvaltning» (» L'administra-
tion de l'agriculture de la Suède»), recueil d'or-
donnances touchant l'agriculture.
N:o 2. Exposition collective, o7'ganisée par le
Docteur Aksel Andersson.
{Voir cl. 3.)
Exposés. Historique. Organisation. Publications.
Représentée par:
l'Institut roijal forestier, Stockholm,
rinslilut royal vétérinaire, Stockliolm.
rinstitnt agricole d'Alnarp.
l'Institut agricole d'Ultuna.
N:o 3. Kongl. Landtbruksstyrelsen. UAdmijii-
stration Royale de V Agriculture, Stockholm.
Rapports et exposés.
Classe 6.
Enseignement spécial industriel et commercial.
N:o 1. Ebersteinska skolan. École Eberstein,
Norrkôping.
Exposé des travaux de l'école.
N:o 2. Exposition collective, organisée par le
Docteur Aksel Andersson.
{Voir cl. 3.)
Photographies. Exposés. Organisations.
GROUPE I. CLASSE (î,
Représentée par:
l'École roijdle polytechnique, Stochholm.
l École pohjlechniqne Chdlmers, (Hothemboiirg.
l'Institut de commerce de (jotîwmbourçf.
rinstilui de commerce Scluirtaii, Stockliolm.
N:o 3*. Nââs slojdlarareseminarium (Directeur
O. Salomon). École jjou?- la formation dHnsti'
tuteurs d^ écoles ]jrofessio?inelles, Nââs.
Exposé et programme.
N:o 4. Tekniska elementarskolan, École tech-
nique inférieure, Borâs.
Exposé des travaux de l'école.
N:o 5. Tekniska elementarskolan, École tech-
nique inférieure, Malmô.
Exposé des travaux de l'école.
N:o 6. Tekniska elementarskolan, École tech-
nique infér ieure, N o r r k 5 p i u g.
Exposé des travaux de l'école.
N:o 7. Tekniska elementarskolan, École tech-
nique inférieure, Ôrebro.
Exposé des travaux de l'école.
N:o 8. Tekniska skolan. École des arts décora-
tifs et industriels, (représentée par Mr. B. V.
Adler, Directeur), Stockholm.
Dessins et peintures de toutes les divisions de
l'école. Travaux de modelage, bois sculpté, gra-
vure sur métal, métal repoussé et ciselé, pla-
stique en cuir, porcelaine, peinture, photogra-
phie, couture artistique.
L'école se compose des divisions suivantes:
A. Ecole technique du dimanche et du soir.
H. Ecole technique pour jeunes filles.
C. Ecole supérieure des arts et métiers.
D. Ecole professionnelle de construction.
E. Ecole professionnelle de mécanique.
F. École de peinture.
GROUPE I. CLASSE 6.
G. Objets d'enseignements supplémentaires: Photogra-
phie, cours de montage clectrotechnique, couture
artistique.
(Voir les brochures exposées.)
Tekniska Yrkesskolan. École pi^ofessionnelle
technique, Malmô.
Exposé des travaux de l'école.
GROUPE II. — CLASSES 7.
Groupe IL
Oeuvres d'art.
Classe 7.
Peintures. Cartons. Dessins.
Ahlgrensson, Bjorn, Stockholm, 12 Gref-
maonioatan.
1 . Portrait (Dessin au fusain).
Albert, Gustaf, Tous-Vents par Gou vieux
1^0 i s e).
2. Nuit sur la côte.
Almqvist, Ester, Stockholm, 45 Jakobs-
bergsgatan.
3. Intérieur (Dessin au fusain).
4. L'heure du soir (Pastel).
Andersson, Acke, Rotebro, Suède.
5. Portrait de Zacharias Topelius.
6. Fantaisie de l'aube.
Panneau indépendant. Le cadre sculpté par l'artiste.
Arsenius, Georg, Vineuil par Chantilly
i^Oise).
7. Le matin.
H. En forêt.
Barck, Nils I. J., Co7nte, Paris, 112 B:rd
M aie s herbe s.
\). Marine,
10 GROUPE II. CLASSE 7.
Bergh, Richard, Stockholm, 18 B Hamn-
gatan.
10. Portrait de Madame F.
11. Id. de Eva B.
Appartient au Musée National.
12. Le chevalier et la jeune fille.
Bjorck, Oscar, Membt-e et iwofesseur de V Aca-
démie royale des Beaux- Arts, Stockholm, "61
Valhallavâgen.
13. Portrait de S. A. R. le Prince Eugène.
Appartient au Musée National.
14. Portrait de ma femme.
15. Id. du comte W.
Bjorkman, Hedvig, Stockholm, 5 Banér-
gatan.
1 6. Les trois rois.
Ekstrom, Per, Gothembourg, Drottning-
t o r g e t.
17. Soleil de matin.
18. Effet du soleil couchant sur les hautes cimes.
Erdmann, Axel, Stockholm, 6 Skeppare-
gatan.
19. A »Hasselbacken».
Erdtman, Elias Henrik, Môrtfors, Suède.
20. Rappel du troupeau le soir.
Eugène, Duc de Néricie, Membre honoraire
de VAcad. royale des Beaux- Arts, Stockholm.
21. Nuit d'été.
Appartient au Musée National.
22. Nuage.
23. Le vieux château.
Fjaestad, Gustaf Adolf, Arvika.
24. La hauteur de Raksta.
25. Forêt humide.
26. Le printemps, ne vient il donc jamais? (Aquarelle).
GROUPE IL CLASSE 7. Il
Forsberg, Nils, Membre de VAcad. royale des
Beaiix-ArtSj Paris, 15 rue Cauchois.
27. Gustave Adolphe, Roi de Suède, exhortant son
armée devant l'ennemi, commandé par Wallen-
stein à Liitzen le 6 novembre 1632.
Gerle, Aron, Stockholm, 36 Hollandare-
gatan.
28. Portrait de B. Ahlgrensson.
29. L'observatoire.
Hagborg, August, Paris, 5 bis rue Jardin.
30. Marée.
31. En DalécarUe.
32. Intérieur dalécarlien.
Hesselbom,Otto, Stockholm, 33 Engelbrekts-
gatan.
33. Vue étendue (Motif de Dalsland).
Jansson, Eugène, Stockholm, -iO Badstu-
gatan.
34. Rue au Faubourg du sud (Stockholm).
35. L'heure du soir à la place du Kornhamn (Id.).
36. Minuit au temps de la Saint Jean (Id.).
Appartient à Mr. T. Laurin.
Kreuger, Nils, Stockholm, 24 Bellmansgatan.
37. Jour de Septembre.
38. Boeuf paissant.
Appartient à Mr. A. Zorn.
39. Station de voitures de transport.
40. Le vieux chêne (Dessin sur panneau colorié).
41. Jour d'été venteux (Id.).
42. Cheval au repos (Id.).
Larsson, Cari, Stockholm, 15 Stora Glas-
bruksgatan.
43. Jour de fête.
44. Devant la glace (Aquarelle),
Appartient à Mr. A. Zorn.
45. »Corum» panneau décorative.
12 GROUPE II. — CLASSE 7.
Liljefors, Bruno, Ingarô, Suède.
46. Oies sauvages.
Appartient à S. A. R. le Prince Eugène.
47. Grues.
Appartient à Mr. C. R. Lamm.
48. Marine avec Eiders.
Appartient à Madame Thiel.
49. Coq de bruyère au temps de la pariade.
Lindstrôm, Fritz, Stockholm, 12 Grefmag-
nigatan.
50. Portrait.
Nordstrom, Karl, Stockholm, f53 Roslags-
gatan.
51. Pierres tumulaires de S:t Olaf.
Appartient à Mr. Sachs.
52. Effet de nuit.
53. Lever de lune.
Appartient à Mr. C. R. Lamm.
Norrman, Herman, Tranâs, Suède.
54. Effet de nuages.
55. L'heure du soir.
Pauli, Georg, Stockholm, 6 Bellmansgatan.
56. Portrait de Signe P.
57. Église (Dessin au fusain et pastel).
58. Lever de lune (Dessin au fusain).
Pauli, Hanna, Stockholm, 6 Bellmansgatan.
59. Portrait de mon père.
60. Portrait d'Ellen Key.
Appartient à Mr. Ivar Rendixson.
61. Les deux vieux (Dessin au fusain).
Appartient à Mademoiselle S. Sundberg.
Sjoberg, Axel, Stockholm, 97 Regerings-
gatan.
62. Oiseau d'Islande.
63. Veaux de mer.
64. Soir d'été près de la mer (Aquarelle).
Sàâf, Erik, Noise sur Oise par Beau mont
(Seine et Oise).
65. Clair de lune.
GROUPE II. — CLASSE 7. 13
Thegerstrôm, Robert, Stockholm, Djurs-
liolin.
66. Crépuscule.
<w. Portrait de ma femme.
Tôrnros, Nabot, Stockholm, 90 Drottnino-
gatan.
68. Portrait.
Wahlberg, Alfred, Membre de VAcad. royale
des Beaux- Arts, Paris, 14 Rue Hégésippe
Moreau.
()9. Marine.
70. Coucher de soleil.
71. Clair de lune.
Wallander, Alf, Stockholm, 32 Linné-
gatan.
72. Le vieux manoir.
Wilhelmson, Cari W., Go them bourg.
73. Pendant la messe.
74. Femmes de pêcheurs de retour de la messe.
Zorn, Anders, M or a.
75. Portrait de Sa Majesté le Roi Oscar II.
Appartient à S. M. la Reine Sophie.
76. Nuit 24 Juin.
77. Mère.
Aslund, Elis, Umeâ.
78. Nuit d'été en Laponie.
o
Astrom, Eva, Stockholm, 7 Brunnsgatan.
79. Lis.
14 GROUPE II. — CLASSES 8, 9.
Classe 8.
Gravure et lithographie.
Andersson, N. E., Karl s kr on a.
1. La haine (Eau forte).
2. »Freja» (Id.).
3. Escadre cuirassée (Id.).
Larsson, Cari, Stockholm, 15 Stora Glas-
bru k s g a t a n.
4. 3 Eaux fortes dans un cadre.
Soderlund, Cari, Paris, 110 rue Roche-
chonnait.
5. » L'attente» d'après Meissonier. (Musée du Luxem-
bourg).
6. » Philosophe en méditation» d'après Rembrandt.
(Musée du Louvre).
Zorn, Anders, Mora.
7. o Eaux fortes.
Classe 9.
Sculpture et gravure en médailles.
Améen, Mârta, Stockholm, 25 Valhalla-
vâgen.
1. Liens brisés (^bronze).
Bonnier, Eva, Stockholm, 2 Hamngatan.
2. Lampe (bronze).
3. Boîte et Cachet (argent).
Eldh, Cari Johan, Paris, 9 rue Campagne
p r e m i è r e.
4. Innocence (plâtre).
5. Eve (id.).
GROUPE II. — CLASSES 9, 10. 15
Ericson-Molard, Ida, Paris, 6 rue Vercin-
ootorix.
(). La maman (Relief en bronze).
7. Collaborateurs (Ici.).
Eriksson, Christian, Stockholm, Djur-
gârden.
8. Bretonne (bronze).
Appartient au Musée National.
9. Vitrine avec des petites statuettes en bronze et
en argent.
10. »Kajsa» (buste en marbre).
Jonsson, S. A. A., Paris, 8 rue Va vin.
1 1 . Misères (plâtre).
Matton, Ida, Paris, Faubourg St. Honoré
2 3 3.
12. Dans les vagues (marbre).
Milles A:SOn, C. V., Paris, 9 rue de la
grande Chaumière.
13. Jeune fille (plâtre).
14. Agar et Ismaël.
Nilsson, Svante, Paris, 3 rue des Grands
Augustins.
15. Portraits-médaillons.
Sôrensen-Ringi, Harald, Paris, 51 B:d S:t
Jaques.
16. La vague (statue en plâtre).
17. Vase (bronze).
Classe lO.
Architecture
Améen, G., Stockholm.
1. Projet de rampes, montant à la forteresse
»Kârnan» à Helsingborg.
16 GROUPE II. — CLASSE 10.
Anderberg, A., Stockholm.
2. Nouvel Opéra de Stockholm: Vestibule.
3. » » » » Escalier du Roi.
Arborelius, R., Stockholm.
4. Curée d'Orsa.
Boberg, Ferd., Membre de VAcad. royale des
Bea îix-Arts, Stockholm.
5. Station des pompiers à Gefle.
6. Ensemble de l'usine à Gaz de Vârtan, Stockholm.
7. Station de lumière électrique, Stockholm.
8. Palais des Beaux-Arts à l'exposition de Stockholm
en 1897.
9. Nouvel édifice de la Poste à Malmô en cours
de construction.
10. Pavillon national de Suède au Quai d'0rsa5\
11. Meubles.
Clason, I. G., Professeur. Meînbre de VAcad.
royale des Beaux- Arts, Stockholm.
12. Hôtel du Comte W. von Hallwyl, à Stockholm.
Dahlander, M., Ôrebro.
13. Nouvelle église des paroisses Ânsta, Lânobro
et Eker.
Enblom, R., Stockholm.
14. Antichambre d'une villa à Djursholm.
Hedlund, H., Gothembourg.
15. Bibliothèque de la ville de Gothembourg.
Hermansson, G., Stockholm.
16. Église de Sundsvall.
17. École de jeunes filles à Sundsvall.
18. École à Sundsvall.
19. Maison à Sundsvall.
Johanson, A., Stockholm.
20. Édifice du Parlement à Stockholm.
21. Édifice de la Banque de l'État, dans une ville
de province.
22. Édifice d'une banque.
23. Projet d'un hôpital à Danviken.
GROUPE II. — CLASSE 10. 17
Josephsson, E., Stockholm.
24. Édifice d'une banque à Stockholm.
Lallerstedt, E., Stockholm.
Académie des Beaux-Arts à Stockholm.
Église de campagne.
Petite gare en province.
Cabane de chemin de fer.
Lilljekvist, Fr., Stockholm.
29. »Vieux Stockholm» à l'exposition de Stockholm en
1897.
30. Château de Gripsholm. (Projet de restauration.)
31. Château de Koberg.
Lindegren, Agi, Membre de l'Aead. roijale des
Beaux- A rts, Stockholm.
32. Cathédrale de Westerâs (Projet de restauration).
33. Église de St. Olaus a Norrkôping (Id).
34. Cathédrale d'Upsal (Id).
35. Projet du Pavillon National de Suède au Quai
d'Orsay (deuxième prix au concours).
36. Plafond du Château royal à Drottningholm.
37. Autel.
Lindgren, G., Stockholm.
38. Maison à Stockholm.
39. Villa »Ahlbom» à Motala.
40. Établissement »Tattersall» à Stockholm.
Lôfstrôm, Hj., Stockholm.
41. Projet d'une église à Stockholm.
Moller, C, Membre de VAcad. royale des
Beaux- Arts, Stockholm.
42. Portail principal de Péghse de St. Jean à Stock-
holm.
Peterson, L., Membre de VAcad. royale des
Beaux- A rts, Stockholm.
43. Dépôt de marchandises à Stockholm.
44. Maison à Stockholm.
45. Église de campagne.
46. Salle d'un café concert à Stockholm.
47. Maison de la société des Artistes à Stockholm.
18 GROUPE II. CLASSE 10.
Rasmussen, Y., Gothembourg.
48. Tombeau de John Ericsson.
49. Musée de Gothembourg.
Stenbérg, T., Stockholm.
50. Intérieurs du Grand Hôtel à Stockholm.
Stenhammar, E., Stockholm.
51. Maison de campagne," habitée par l'auteur.
Thorburn, E., Gothembourg.
52. Esquisse d'ensemble d'un complex d'édifices
publics pour la ville de Gothembourg.
Wahlman, L. L, Stockholm.
53. Château de Tjolôholm, en Halland.
54. Château de Hjularôd en Scanie (en collaboration
avec Clason, I. G.).
Westman, C, Stockholm.
55. Projet du Pavillon national de Suède au Quai
d'Orsay.
56. Édifice d'une société d'assurance contre l'incendie
(Projet).
Wickman, G., Stockholm.
57. Pavillon de la ville de Stockholm à l'exposition
de Stockholm en 1897.
58. Détail extérieur d'une banque à Stockholm.
Zettervall, F., Stockholm.
59. Gare centrale d'Eskilstuna.
60. Gare de Krylbo.
61. Gare de Kumla.
Ostberg, R., Stockholm.
62. Édifice d'une société d'assurance contre l'incendie
(Projet).
GROUPE III. — CLASSE 11
19
Groupe III.
Instruments et procédés des sciences, des
arts, etc.
Classe 11.
Typographie et impressions diverses.
N:o 1. Halda Fickurfabriks Aktiebolag. Société
anonyme de la fabrique de montres de Halda,
Svângsta.
Machines à écrire avec les perfectionnements les
plus récents.
»Halda Commercial», »HaIda Automatic», » Halda
Cabinet» et » Halda Ambassad».
19 brevets d'invention. Récompenses précédentes:
6 médailles d'or.
N:o 2. Horlin, E. A., Stockholm.
Machine à écrire pour les aveugles.
{Voir groupe XV: cl. 92.)
20 GROUPE III. — CLASSES 12, 13.
Classe 12.
Photographie.-'
N:o 1. Aktiebolaget Svenska Kamerafabriken.
Société anonyme Fabrique suédoise jjour la fabri-
cation d'appareils photographiques^ Gothem-
bourg.
Appareil photographique breveté, dit »Vasa».
N:o 2. Hamnqvist, Herm., Photographe, Stock-
holm.
Photographies.
N:o 3. Klemming, Fr. G., Photographe, Stock-
holm.
Photographies.
N:o 4. Larsson, L., Photographe à la Cour de S.
M. le Roi de Suède et de Norvège, Stock-
holm.
Photographies.
Classe 13.
Livres et éditions musicales. Publications pé-
riodiques. Reliure.
N:o 1. Aktiebolaget P. A. Norstedt & Sôner.
Société anonyme de P. A. Norstedt & Fils, Stock-
holm.
Livres. Illustrations. Divers ouvrages imprimés.
{Voir groupe I: cl. 1, 2, 3; groupe III: cl. i4.)
N:o 2. Beck, F. & Son, Relieur, Stockholm.
Reliures. Albums, etc.
La maison fait toutes espèces de reliures, d'albums
de luxe et de fourres d'adresses en mosaïque de cuir
(iutarsia) et plastique de cuir, etc.
Récompeuses précédentes: 5 médailles d'or à Paris,
à Lubeck et en Suède.
(Voir groupe XV: cl. OS.)
N:o 3. Gernandt, C. E., Stockholm.
»Nordisk familjebok» (Encj^clopédie).
* Une grande collection de photographies est exposée
dans le Pavillon de Suède au Quai d'Orsay,
GROUPE III. — CLASSE 13.
21
N:() 4. Hedberg, Gustaf, Relieur, Stockliolm.
Reliures de luxe.
N:() 5. Lindell, Per, Ingénieur, Stockholm.
»Autograpliies et portraits de personnages cé-
lèbres» (Ouvrage de luxe).
Récompense précédente: Chicago, 18i)3.
N:o 6. Tullberg, Hasse W., Imprimeur-éditeur,
Stockholm.
>Les Maisons Souveraines de l'Europe».
»L'Énte de la nation suédoise».
Spécialité: Ouvrages de grand luxe.
»LES MAISONS SOUVERAINES
DE L'EUROPE».
Edition française et allemande.
Recueil de 853 portraits avec
notices généalogiques par le
G:te F. II. Wrangel. 505 des-
sins de Parchitecte Agi Lin-
degren. 870 pages in quarto.
2 volumes; en toile verte
F:cs 75. — en maroquin ang-
lais F:cs 100. — Édition de
luxe, 3 volumes en maroquin
véritable, 150 p]x. numérotés
F:cs 500.
Maêrnifique cadeau.
Ornement de salon et de bibliothèque.
L'éditeur a reçu la plus haute approbation d'un
grand nombre des personnages princiers et autre per-
sonnes éminentes ainsi que de la presse.
L'ÉLITE DE LA NATION SUÉDOISE.
(Svenskt Portrâttg-alleri.)
Collection de 20,000 portraits et biographies d'hom-
mes et de femmes suédois.
(On peut se procurer ces ouvrages dans toutes les
liluitiries.)
22 GROUPE III. CLASSES 14, 15.
Classe 14.
Cartes et appareils de géographie et de
cosmographie. Topographie.
N:o 1. Aktiebolaget P. A. Norstedt & Soner.
Société anonijme de P. A. Norstedt & Fils, Stock-
holm.
Cartes géographiques.
{Voir gr. I: cl 1, 2, 3; gr. III: cl 13.)
N:o 2. Kongl. Domânstyrelsen. U Administration
Royale des Domaines, Stockholm.
Plan indiquant Pextension des forêts de la Suède.
Le plan est exécuté par J. M. Pauli, Inspecteur de
forêts.
(Expose groupe IX: cl ^9.)
N:o 3. Sveriges Geologiska Undersbkning. Ser-
vice de la Carte géologique de la Suède, Stock-
holm.
Cartes géologiques.
{Expose groupe XI: cl 63.)
Classe 15.
Instruments scientifiques de précision, etc.
N:o 1. Berg, Fr. J., Fabricant dapj^areils de
précision, Stockholm.
Instruments de géodésie. Instruments pour les
mines.
N:o 2. Ejungstrôm, Axel., Fabricaiit d'instruments
de précision, Stockholm.
Instrument pour mesurer les distances. Instru-
ments à peser. Stéréomètre. Plani-mètre. Graplio-
mètre. Sextant, etc.
GROUPE III. CLASSE 16. 23
Classe 16.
Médecine et chirurgie.
N:o 1. Aktiebolaget Goranssons Mekaniska
Verkstad, Société anoiiyvie des ateliers iiiéca-
niques de Gôransson, Stockholm.
L'appareil de vibration »Seistes».
Fabricant exclusivement des appareils médico-méca-
niques Zander.
Représentant en France: »La Société fran-
çaise de l'Institut Zander», 21 Rue d'Artois,
Paris.
N:o 2. Aktiebolaget Vibrator. Société anonyme
Vibratoi' (C. H. Liedbeck), Stockholm.
Appareils à vibration pour massage.
N:o 3. Carlsson, Oscar, Gymnaste médical, Stock-
holm.
Appareils à vibration.
Les vibrateurs sont principalement à l'usage des
médecins et des gymnastes, qui donnent de la gymna-
stique ou du massage. (x>s appareils sont surtout com-
modes: l:o) parce qu'ils donnent le mojen d'exécuter
sans aide et au domicile du malade tous les mouvements
vibratoires en usage dans la gN'mnastique médicale;
2:o) parce qu'ils peuvent à linstant même et d'une
manière fort simple s'appliquer à de différentes direc-
tions de mouvement et l'amplitude du mouvement peut
se modérer de 0 — 9 m. m. même sous la plus grande
vitesse de la machine; 8:o) parce qu'ils sont solides, de
marche facile, élégants et portatifs, étant de dimension
restreinte et de peu de poids.
N:o 4. Larsson, August, Herrljunga.
Jambe artificielle mécanique.
N:o 5. Nyblin, A. G., Médecin 'praticien, Bjorn-
1 u n d a.
Davier.
Ce davier se compose d'une seule manche. Les
griffes qui, à l'extraction de la dent, doivent la saisir
sont au nombre de plusieurs et détachées. Celles dont
on veut se servir pour le moment s'introduisent dans
24 GROUPE III. CLASSE 16.
les trous à l'extrémité de la manche. Les trous de la
partie convexe servent pour les dents de la mâchoire
supérieure et ceux de la partie concave pour les dents
de la mâchoire inférieure. Les griffes, une fois intro-
duites dans les trous, y sont retenues par des ressorts,
qu'on fait agir quand on veut les détacher. Quelques
«riffes peuvent tourner dans les trous de manière à
s- ajuster spontanément à la différente formation de la
dent.
GROUPE IV. CLASSE 19.
25
Groupe IV.
Matériel et procédés généraux de la
mécanique.
Classe 19.
Machines à vapeur.
N:o 1. Aktiebolaget Brôderna Hults Rotations-
ângmaskin. Société anonyme pour la fahri-
cation de machines à vapeiir l'otatives de Huit
frères^ Stockholm.
Machine à vapeur rotative
Ces machines, qui à l'Exposition de Stoelvhoini en
1897 obtinrent hi phis haute récompense, sont déjà
26 GROUPE IV. — CLASSE 19.
fort répandues en Suède et y sont très estimées, tant
en raison de leur minime-eonsommation de vajîeur et
du peu de plaee qu'elles oecupent, qu'à cause de la
facilité avec laquelle elles peuvent être accouplées di-
rectement à des dynamos, des souffleurs, des pompes
centrifuges etc. En outre la conduite en est extrême-
ment simple, et elles peuvent en suite de leur con-
struction être employées avantageusement aussi bien
pour actionner des bateaux à vapeur que pour fournir
l'énergie en général.
Catalogne complet avec description et ])rix-conrants
se tronve à côté des nwtenrs exposés.
N:o 2. Aktiebolaget de Lavais Angturbin. Société
anonyme pour la fabrication de turbines à
vapeur de Laval, Stockholm.
Turbines à vapeur.
Spécialités: Turbines à vapeur, Turbines-
Dynamos, Turbines-Alternateurs, Turbines-Pom-
pes, Turbines-Souffleries et Turbines-Ventilateurs.
Ces machines sont légères et peu encombrantes
par rapport à leur capacité. La marche est sans
vibrations. Réglage de la vitesse absolument
parfait. Frais d'entretien modérés.
Récompenses précédentes; 5 Grands prix, 5
Médailles d'or. 3 Premiers prix, 1 Diplôme d'honneur.
Représentants étrangers et détenteurs du
brevet:
Société de Laval, 48 rue de la \'ictoire, Paris.
The English de Laval Steam Tnrbine Co., Ltd., 84
Armley Road, Leeds, Angleterre.
Maschinenban-Anstalt Hnmboldt, Kalk bei Kôln a/R.
Maatschappij tôt Exploilatie van de de Laval Stoom-
tnrbine, Heerengracht 455, Amsterdam.
Rndolf Schivarz, Reisnerstrasse 41, Wien III/3.
A. Frankenfeldt S: Co., Admiralitiits Canal 5, St.
Petersburg, et Mjasnitzkaja H. .lermakoff,
M os cou.
Goltfr. Stiômberg, Helsingfors.
A. F. Abrahamson, Galle de Alcala, 49 Guadrupli-
cado, Madrid.
Axel Malmqvist, Holckcnhus, Gopenhague.
Christian Wisbech, Sorkedalsveien. (^hi'ist iania.
Société fondée en 1893. Capital social
1,600.000 couronnes.
A la un de 1899 le nombre total des Tur-
bines de Laval vendues était 2,100, déve-
loppant ensemble une force d'environ 60,0C0
chevaux effectifs. {Voir cl. 2/, 23.)
GROUPE IV. CLASSE 19. 27
N:c) 3. Aktiebolaget Lubrikator. Société ano-
nyme •i>LubrUcator>'>, Stockholm.
Lubrificateur automatique pour la graisse con-
sistante.
Le lul)rificateiir pour la graisse consistante est
principalement destiné aux transmissions de fabriques
et remplace d'autres appareils graisseurs pour graisses
consistantes. Le »Lul)rikator» réduit le nomlire des
ouvriers et protège le personnel contre des accidents
pendant le graissage: opère en silence, sûrement et
réalise une économie notable de matière grasse.
N:o 4. Berglund, Robert 0., Stockholm.
Machine à vapeur rotative.
Modèle à vapeur avec régulateur électrique.
N:o 5. J. & C. G. Bolinders Mekaniska Verk-
stads Aktiebolag. Société anonyme des ate-
liers mécaniques de J. S C. G. Bolinder,
Stockholm.
Robinets automatiques.
(Voir cl. 20, 22; groupe XII: cl. l'i.)
N:o 6. Ekermann, C. F. & Liedbeck, A., Stock-
holm.
Turbines à vapeur compound; système E. Seger.
\
Deux turbines à 50 chevaux effectifs, A l'une de
ces turbines est embrayée une dynamo électrique.
Brevets d'invention dans plusieurs pays.
N:o 7. Sten Ericsons Verkstads Aktiebolag.
Société anonyme des ateliers de Sten Ericson,
Stockholm.
Robinets divers.
■ ■ —^ -— ^^i. Spccù/Zz/c; Robinet »Rex» breveté. Les
Y\ r" jC robinets »Rex», brevetés dans tous les
pays à culture, l'emportent sur tous les
autres robinets par le fait que toutes ses parties peuvent
se démonter pour la réparation, sans qu'on ait
b e s o i n d e f e r m e r les c o n d u i t s c o r r e s ji o n d a n t s.
N:o 8. Metallfabriksaktiebolaget Kontrollkra-
nen. Société anonyme » Kontrollkranen>-> pour
la fabrication de métaux, Stockholm,
Robinets contrôleur et compteur de vidange.
Ces robinets de diverses grandeurs se composent de
deux récipients d'une certaine capacité, se remplissant
28 GROUPE IV. CLASSES 19, 20.
et se vidant alternativement par l'oscillation d'une clef
commune à la soupape de charge et à celle de décharge.
Un compteur, en combinaison avec cette clef, enregis-
tre la quantité de liquide écoulée. L'enregistrement
se fait par liti'es i)our des quantités illimitées.
Classe 20.
Machines motrices (non électriques) et
accessoires.
N:o 1. Aktiebolaget Arboga Mekaniska Verk-
stad. Société anonyme des ateliei^s mécaniques
cVArhoga, Arboga.
Turbine à suction quadruple. Régulateur.
Cette turbine a quatre roues rotatives sur le même
arbre et quatre appareils pour l'admission de l'eau,
disposés de telle façon que la moitié de la force se
règle à la main et l'autre moitié au mo^en d'un régu-
lateur h3'draulique automatique. Chaque chambre à
turbine (chambre d'admission) a sa soupape d'admis-
sion spéciale pour l'interception de l'eau en cas de
nettoyage ou de réparation. Pour l'exposition la tur-
bine est placée directement sur les pieds du tube de
suction, mais pour l'installation définitive il sera placé
entre la turbine et les pieds du tube de suction, un
autre tube d'une longueur appropriée aux circonstan-
ces locales. L'admission de l'eau a lieu au mo3^en
d'un tube en tôle qui se place à côté de la turbine.
Pour une chute de dix mètres la turbine développe
une force effective de 300 chevaux, avec une vélocité
de 250 tours à la minute.
N:o 2. J. & C. G. Bolinders Mekaniska Verk-
stads Aktiebolag. Société anonyme des ate-
liers mécaniques de J. & C. G. Bolinder, Stock-
holm.
Moteurs, fixes et mobiles, à pétrole.
(Voir cl. 19, 22 \ groupe XII: cl. ///.)
N:o 3. De Laval, G., Docteîir eii philosophie, Stock-
holm.
Moteur à pétrole.
(Voir cl. 2.1, 27.)
GROUPE IV. — CLASSES 20, 2 1. 29
N:o 4. De Lavais Elektriska Aktiebolag. aS'o-
cicté anonyme d^ électricité de Laval, Stockholm.
Moteur à pétrole.
(Voir cl. 23, 23.)
N:o 5. A. Schuberts Handels- och Fabriks-
aktiebolag. Société auoni/me de commerce et
de fabrication de A. Schubert, Stockholm.
Moteur.
(Voir cl. 30).
Classe 21.
Appareils divers de la mécanique générale.
N:o 1. Aktiebolaget Centrator. Société anomjme
Centrator, Stockholm,
Appareils à rotation et à ventilation. Engrenage
Centrator.
La Fabrique construit et vend des Séparateurs pour
laiteries, des Machines à émouler, des Souffleurs et des
Aspirateurs, des Forges portatives, des Pompes centri-
fuges, des Commandes du sA'stème Centrator pour aug-
menter ou diminuer la vitesse dans les moteurs électri-
ques et autres, avec application d'un S3'stème de com-
mande breveté, inventé par les frères Huit et dit
» mouvement Centrator». Cet appareil a la double pro-
priété d'être une commande travaillant presque sans
bruit, applicable même aux plus grandes vitesses pour
lesquelles ou ne peut emploj'cr des roues à engre-
nages, sans compter qu'elle fournit un roulement éla-
stique idéal pour l'axe qui y est logé.
La commande se compose principalement d'un
tambour et de trois ou plusieurs anneaux élastiques en
acier, encastrés entre la paroi intérieure du tambour
et un axe central. Ces anneaux sont animés d'un
mouvement de rotation, mouvement qui leur est trans-
mis par des rouleaux fixés en dehors ou en dedans
des anneaux, et tournant eux-mêmes sur un pivot fixé
sur un disque, à une des extrémités des anneaux.
Ces rouleaux poussent les anneaux élastiques, qui ne
peuvent glisser par suite de leur tension, les anneaux
sont obligés de rouler sur la paroi intérieure du tam-
bour, recevant ainsi un mouvement de rotation qu'ils
transmettent à l'axe central. Les anneaux élastiques
sont par conséquent animés d'un mouvement dit
planétaire.
30 GROUPE IV. — CLASSE 21.
L'Électro-Centrator est une combinaison de moteur
électrique et de mouvement Centrator et ce tj'pe
sera d'une grande importance pour les transmissions
d'énergie par l'électricité. Le SA^stcme Centrator fait
ici surtout office de roulement élastique pour l'axe de
rélectromoteur et diminue sa grande vitesse de façon
à permettre son accouplement direct à la machine à
actionner.
On peut voir dans notre exposition un électro-
centrator de ce genre pouvant transmettre V4 c^e cheval
vapeur eff. et actionnant 2 commandes Centrator, qui
montrent schématiquement le sj'stème.
Le S3'stème de commande Centrator a obtenu à
l'exposition de Stockholm de 1897 le 1" prix avec
médaille d'or, et cette mention élogieuse du jury:
»Pour une commande élastique de construction extrê-
mement ingénieuse et pratique, appelée 'Centrator',»
(Voir cl. 22).
N:o 2. Aktiebolaget de Lavais Ângturbin.
Société anony)ne ijour la fabrication de turbines
à vapeur de Laval, Stockholm.
Pompes et injecteurs à turbine à vapeur.
(Voir cl. 19, 23.)
N:o 3. Aktiebolaget Maskinfabriken Excelsior.
Société anonyme Excelsior pour la fabrication
de machines, Vaxholm.
Pompe à vapeur Excelsior.
La plus ancienne fabrique de pompes en Suède.
Spécialité: la pompe à vapeur Excelsior de nouvelle
construction brevetée.
N:o 4. Hallbergh, David, Stockholm.
Compteur d'eau automatique à l'abri de la gelée.
Breveté dans la plupart des pajs du Continent et
aux États Unis de l'Amérique du Nord.
Brevets encore à vendre à l'étranger.
N:o 5. Ludvigsbergs Verkstads Aktiebolag.
Société anonyme des 7isines de Ltidvigsberg,
Stockholm.
Pompes à incendie à vapeur (Brevet Granell)
sur deux ou sur quatre roues.
Tuyaux de pompes en toile.
Les ateliers de Ludvigsberg ont été fondés en 1843
par Mr. Jaques Lamm, ingénieur des arts et manu-
factures, principalement comme fonderie de fer et de
bronze.
GROUPE IV. — CLASSE 21. 31
En 1877 la maison s'est formée en société anonyme
sous le nom de y>Liidin()sber(/s Verkstads AkticboUiq^ ,
après quoi on a commencé sérieusement la construc-
tion des machines.
Kn 188.'i la maison a commencé à construire comme
si)écialité i)omi)es à incendie à vai)eur (Brevet (lia-
nell; trans])ortables, fixes et marines ainsi que d'autres
appareils pour le service des pompiers, pompes jjour
la distribution d'eau dans les villes, élévation d'eau et
d'autres fluides, alimentation de chaudières, installa-
tion de condensations centrales etc. Plus tard on a
commencé îi construire aussi comme spécialité ma-
chines frigorifiques avec ammoniaque anhydride, com-
presseurs d'air et d'autres gaz avec installations mo-
trices }' appartenant.
Sirènes à air comprimé. Lanternes pour les phares,
appareils de chauffage et de ventilation, etc.
La maison a reçu ces derniers temps aux exposi-
tions universelles et autres expositions de caractère
officiel: 1 Diplôme d'honneur, 5 Médailles d'or. 4
Premiers prix.
Les pompes à incendie à vapeur de la maison ont
été mises au premier rang par les jurys des exposi-
tions de Barcelone, Bi'uxelles, Copenhague, Turin, St.
Petersbourg, Christiania et Norrkôping, en concours
avec les pompes anglaises, allemandes, françaises,
autrichiennes, belges et américaines.
La maison s'est toujours efforcée de livrer des
articles bien étudiés et bien construits et dans ce but
elle a toujours employé des matériaux de première
qualité. Elle n'emploie dans ses ateliers que les ma-
chines-outils les meilleures et les plus modernes. La
maison jouit de la plus grande renommée pour ses
machines et ses ateliers s'agrandissent continuellement.
A la fin de 1 année 1898 le nombre des ouvriers
emphnés par la maison avait triplé, le nombre des ma-
chines-outils quadruplé, ainsi que le chiffre des affaires.
Une vingtaine d'ingénieurs sont employés dans la
maison.
Exportation en Norvège, Danemark, Finlande, Russie,
Allemagne, Hollande, Belgique, Italie, Espagne et Por-
tugal.
Fournisseurs des gouvernements suédois, danois,
finlandais et russe. Du service des pompiers à Stock-
holm, Christiania, (Copenhague, Helsingfors, Barcelone,
Bruxelles.
Les bateaux à vapeur de »Hambourg-Amerika Linie»,
»Hamburger Dampfschiff-fahrt Aktien Gesellschaft» et
autres communes et particuliers.
Prospectus, catalogue et renseignements sur demande.
32 GROUPE IV. — CLASSE 2 2.
Classe 22.
Machines-outils.
N:o 1. Aktiebolaget Carborundum Tools. Société
anonyme Carborundum Tools, Stockholm.
Machines à travailler la pierre. Machines à
travailler les métaux.
Nouvelle méthode brevetée pour tailler la pierre et
le métal; scie, polit et façonne beaucoup plus vite et
mieux que les méthodes connues jusqu'ici.
N:o 2. Aktiebolaget Centrator. Société anonyme
Centrator, Stockholm.
Machines à polir, engrenage Centrator.
{Voir cl. 21.)
N:o 3. Aktiebolaget Iggesunds Bruk. Société
anonyme de V usine d^Iggesund, Iggesund.
Marteaux de forge et marteaux d'outils. Masses.
Scies à châssis. Scies circulaires. Scies à
tronçonner. Fers à rabot. Couteaux pour
les fabriques de pâte de bois. Couteaux à
moissonneuses, etc. etc.
{Expose groupe XI: cl. 63, 64.)
N:o 4. Aktiebolaget Verktygsmaskiner. Société
a7i07iyme des -è Machines-outils», Stockholm.
Machines-outils.
Spécialité:
Tours à revolver, à décolletter etc.
Tours (brevetés) semi automatiques, à fileter et à
charioter.
Machines à tourner les ianwons, pour locomotives etc.
Appareils brevetés pour changement de la courroie
sur les différents gradins du cône.
Agents :
Pour la France:
Société Franco Américaine d'outillage Dubuisson
Eveno S: C'', Paris.
Pour l'Allemagne:
de Frics S: Co. Akt. Ges, Berlin.
Pour l'Angleterre:
C. W. Burton Griffiths S: Co, Londres.
Pour la Belgique:
Société anonyme des Établissements AcU''^*^ Janssens,
Bruxelles.
GROUPE IV.
CLASSE 2 2.
33
N:o
N:o
5. Aktiebolaget Ôsterby Bruk. Société ano-
nyme de V usine cV Ôsterby, Dannemora.
Outils divers. Collection d'ouvrages fins en
acier manufacturé.
{Expoac (jroupc XI: cl. 6,'i, G^i.)
6. J. & C. G. Bolinders Mekaniska Verk-
stads Aktiebolag. Société anony/ne des ate-
liers mécaniques de J. & C. G. Bolinder, Stock-
holm.
Machines-outils.
Maison fondée en 18 44.
Ilffff&5«
Spécialités :
Machines pour le travail du bois, parmi lesquelles
à signaler:
Machines à raboler, nouvelle construetion brevetée,
rabots, grandes dimensions, pour le rabotage d'exporta-
tion, pouvant fournir jusqu'à 48 mètres par minute;
petites maehines pour toutes espèces de moulures.
Scies à refendre, nouvelle construction, simples et
doubles, pour la refente des madriers et des planches.
Machines à débiter les copeaux, d'une construction
brevetée, destinées au débit des longs copeaux des
machines à raboter.
Châssis de scies, toutes dimensions, applicables aux
besoins des divers pays, munis d'un dispositif breveté
pour le réglage de l'alimentation.
Scies circulaires à dresser les bords et Scies à débiter
les bouts, de nuxièles divers.
Les ateliers mécaniques Bolinder ont con-
struit dans divers pays plus de 350 établisse-
ments de scieries complètes.
{Voir cl. 19, W: Gr. XII: cl. 74.)
N:o 7. Frykman, A. G., Ingénieur des mines, Stock-
holm.
Tour à revolver.
3
34 GROUPE IV. — CLASSE 2 2.
N:o 8. B. A. Hjorth & C:0, Stockholm.
Machines et outils.
N:o 9. Jonsereds Fabrikers Aktiebolag. Société
anonyme des fabriques de Jojisered, Jonsered.
Machines à travailler le bois.
La fabrique a été fondée en 1833, la société ano-
1131116 en 1872. Capital social 2,028,000 couronnes.
Fonderie et ateliers mécaniques.
Spécialités: Machines de toutes espèces pour le tra-
vail du bois, le rabotage, les ateliers de menuiserie
et ébénisterie, etc., etc.
La maison a pris part aux expositions internationa-
les précédentes.
Exporte en tous paA's.
F'ournit sur commande les plans d'installation,
les dessins, tableau des frais et donne tous les ren-
seignements requis.
N:o 10. Kopings Mekaniska Verkstads Aktie-
bolag. Société anonyme des ateliers mécaniques
de Kôping, Kôping.
Machine à fraiser et à polir. Machine à percer
horizontale. Tour à vapeur.
N:o 11. Sievert, Max, Manufacture de lampes, de fers
à souder et de lampes à braser, Stockholm.
Lampes à souder et à braser. Fers à souder.
GROUPE IV.
CLASSE 2 2.
35
Médaille d'État à Stockholm 1886.
Médaille d'or à Stockholm 1897.
Les appareils suédois de Max Sievert sont connus
dans le monde entier; ils ont rendu dans toutes les
industries de tels services et donné des résultats si
surprenants qu'ils ont acquis une réputation universelle.
Les lampes à hraser donnent une température réelle
de 2,000 ° C. permettant de mettre en fusion des fils de
platine fins.
Elles s'emploient pratiquement sur place et sans
forge, pour souder, braser, cintrer, démonter toutes
pièces par dilatation, brûler les vieilles peintures, etc. etc.
L'emploi des lampes à braser de Max Sievert a
été prescrit dans les arsenaux (Dépêche Ministérielle
du 3 mars 185)9).
On peut voir fonctionner les appareils aux adresses
ci-dessous indiquées.
Concessionnaire
pour la France, ses Colonies et l'Espagne:
C. JANNOT
Paris. 39 Rue des Archives.
Lyon. 18 Rue du Plat.
Concessionnaires
pour l'Autriche: Robert Frey, Radetzkvstr.
Wien III,
pour la Suisse: C. Karcher S: Co., Zurich,
pour la Belgique: Mathieu Vliegcn, Rue
Commerçants 2 7, Bruxelles,
pour l'Angleterre: Exliibit- & Trading Co., 7 2
Henry Street, Liverpool.
AVIS IMPORTANT.
Le succès obtenu par les véritables lampes suédoises
a suscité la création d'appareils similaires.
Éviter les imitations en exigeant la marque »Max
Sievert, Stockholm».
13,
de;
36 GROUPE IV. — CLASSE 2 2.
N:o 12. Skôfde Mekaniska Verkstads Aktiebo-
lag. Société anonyme des ateliers mécaniques
de Skôfde. Skôfde.
Scie à châssis. Machine à raboter. Scie à ruban.
GROUPE V. — CLASSE 23. 37
Groupe V.
Électricité.
Classe 23.
Production et utilisation mécaniques de
l'électricité.
N:o 1. Aktiebolaget de Lavais Angturbin. So-
ciété a7ionyme pour- la fabrication de twhines
à vapeur de Laval, Stockholm.
Turbines à vapeur dynamos.
{Voir cl. W, 21.)
N:o 2. Alby Vattenfallsaktiebolag. Société ano-
ny7ne des chutes d^Alby, Stockholm.
Dessms des chutes d'Alby (14,000 de chevaux
de forces, dont 8,000 encore à louer) avec
canalisations, bassins et turbines. Usines pour
la fabrication de carbure de calcium et de chlo-
rate de potasse.
Dessin montrant l'installation de la station d'éner-
gie électrique, située près d'Alb}', station de chemin de
fer sur la grande ligne du Nord, dans le gouvernement de
^'esternorrland. La station électrique consiste en 14.000
de chevaux de forces, dont 2,200 sont employés
par la Société anonyme Électro-chimique d'Alby pour
la fal)rication du chlorate de potasse et 3,300 jiar la
Société anonyme du Carbure de Calcium d'Alh\' pour
la production du Carbure de Calcium. Le reste de
l'énergie électrique est à louer.
{Voir cl 2/,.)
38 GROUPE V. — CLASSE 2 3.
N:o 3. Allmànna Svenska Elektriska Aktiebo-
laget. Compagnie générale électrique suédoise,
Vesterâs.
Dynamo triphasée de 270 kilovoltampères à 250
tours par minute.
Moteur à courant continu de 10 chevaux à 750
tours par minute.
Construit des machines électriques et appareils à
courants continus et à courants alternatifs. Moteurs,
automobiles électriques pour chemins de fer et tram-
waj'S. Grues et treuils électriques. Ascenseurs et
bateaux électriques, etc.
Construit des machines électriques pour exportation.
Exécute des installations électriques de toutes espèces.
Le total de la force en chevaux effectifs des ma-
chines fabriquées jusque et y compris 1899 était de
90,000.
Installation de lampes à incandescence 105,000
pièces.
Débit pour 1899 environ 3,000,000 couronnes.
Capital social 5,000,000 couronnes.
Succursales à Stockholm, Malmô, Sunds-
vall et Gefle.
N:o 4. De Laval, G., Doct. en pJiiL, Stockholm.
Dynamo à pôle unique.
{Voir cl 20, 27.)
N:o 5. De Lavais Elektriska Aktiebolag. Société
anonyme électrique de Laval, Stockholm.
Moteurs électriques.
ijoir cl. 20, 25.)
N:o 6. Leffler, Arthur, Ingénieur, Stockholm.
Photographies et dessins de chutes d'eaux.
N:o 7. Trollhâttans Elektriska Kraftaktiebolag.
Société ayionyme d^Énergie électrique de Troll-
hàttan, Stockholm.
Plans et dessins de la station d'énergie élec-
trique de Trollhâttan.
{Voir cl. 2'i ; groupe XIV: cl. 87.)
GROUPE V. — CLASSES 2 4, 2 5, 2 6. 39
Classe 24.
Électrochimie.
N:o 1. Alby Vattenfallsaktiebolag. Société ano-
nyme des chutes cVAlbij, Stockliolin.
Dessin d'usines pour la fabrication du carbure
de calcium.
Dessin d'usines pour la fabrication du chlorate
de potasse.
(Voir cl. 23.)
N:o 2. TroUhàttans Elektriskci Kraftaktiebo-
lag. Société a7i07iyme d^ Énergie électrique de
TroUhâttan, S t o c k h o 1 m.
Application de la chimie industrielle (fabrication
du carbure de calcium).
{Voir cl 23.)
Classe 25.
Éclairage électrique,
N:o 1. Aktiebolaget Inventer. Société anonyme
Inventor (E. Orling), Stockholm.
Appareils électriques pour allumer et éteindre
le gaz.
N:o 2. De Lavais Elektriska Aktiebolag. Société
anonyme électrique de Laval, Stockholm.
Lampes à arc. Projecteurs électriques. Appa-
reils et instruments électriques.
{Voir cl. 23.)
Classe 26
Télégraphie et téléphonie.
N:o 1. Andersson, John, Ingénieur, Stockholm.
Paratonnerre.
[Appliqué un Pcwillon suédois.)
40 GROUPE V. — CLASSES 2 6, 2 7.
N:o 2. Hultman, A., Ingénieur, Stockliolm.
Canalisations pour fils électriques.
N:o 3. Pehrson, J. P., Commissaire des télégraphes,
Uddevalla.
Commutateur automatique et appareils télépho-
niques employés à l'installation des lignes télé-
phoniques entre les différentes sections suédoises
dans l'enceinte de l'exposition.
Classe 27.
Applications diverses de l'électricité.
N:o 1. Aktiebolaget Elektriska Urfabriken.
Société anonyme cV horlogerie électrique (Hj.
Andersson), Stockholm.
Horloges électriques.
F a 1) r i c a t i o n d ' h o i' 1 o g e s électriques a \' e c ou
sans sonnerie.
Nouvelle invention.
L'horloge n'a pas besoin d'être remontée, les Ijatte-
ries durent trois ans. Marche plus exactement que
les horloges à ressort. La Société d'horlogers de
Stockholm, l'Association d'horlogers et l'École poly-
technique se sont prononcées très avantageusement sur
cette horloge. Brevet d'invention dans 14 pa^'S.
N:o 2. De Laval, G., Doct. en PhiL, Stockholm.
Fours électriques.
{Voir cl. '■20, 23.)
GROUPE VI. — CLASSE 30. 41
Groupe TI.*)
Génie civil. — Moyens de transport.
Classe 30.
Carosserie, vélocipèdes, etc., etc.
N:o 1. Enquist, Fredrik L., Ingénieur des mines,
Stockholm.
Compteur pour voitures de place.
N:o 2. Husqvarna Vapenfabriks Aktiebolag.
Société anonyme de la fabrique de Husqvarna,
Husqvarna.
Vélocipèdes.
Cette maison fabrique: Vélocipèdes, machines à
coudre, armes à feu, ouvrages en fonte.
Récompenses précédentes. Expositions: Moscou
1872, Copenhague 1872. 1888, Londres 1873, Vienne 1873,
Paris 1878. Barcelone 1888. Chicago 1893, Suède et
Norvège 31 niédaiUes.
(Voir classe .72. ■ (jrouj)e XI: classe (J3; groii})eXII: classe? 'i.)
N:o 3. Ljungstrôm, Birger, Ingénieur, Stock-
h o 1 m .
Vélocipède le »Svéa».
N:o 4. Roxendorff, A. F. A., Ingénieur, Stockholm.
Vélocipède, nommé le >; Variable , avec change-
ment automatique pour toutes les vitesses, entre
10.5 et 4 mètres, selon la nature de la route.
'9 Tons les articles placés dans le grou])e VF sont e.ri)osés
à Vincennes.
42 GROUPE VI. CLASSES 3 0, 3 2, 3 3.
N:o 5. A. Schuberts Handels- och Fabriksaktie-
bolag. Société anonyme de la fabrique de A.
Schubert, Stockholm.
Automobiles.
N:o 6. Ofverstrôm, A., Sundsvall.
Pompes à air automatiques pour vélocipèdes.
Guidon à vélocipède qui peut être réglé pendant
la route.
Classe 32.
Matériel de chemins de fer et tramways, etc.
N:o 1. Husqvarna Vapenfabriks Aktiebolag.
Société anonyme de la fabrique de Husqvarna,
Husqvarna.
Chariot d'inspection »Dressin» (Brevet de Tjern-
eld) avec moteur continu.
( \oir classe 30; groupe XI: classe 6,'); groupe XII: classe l'i.)
Classe 33. )
Matériel de la navigation de commerce.
N:o 1. von Anrep, A., Ingénieur, Stockholm.
Bateau de sauvetage surnommmé »le Neptune», re-
présenté par deux spécimens: le type n:o 1 et
le type n:o 2, avec cale de construction démon-
table pour la démonstration (modèle réduit).
N:o 2. "B^i^^QV, KXhdiï).., A^icien capitaine de nia7'i7ie,
Gothembourg.
Appareil pour la mise à l'eau des bateaux de
sauvetage.
Cet appareil est muni de daviers mobiles qui i)ren-
nent leur point d'appui sur des piliers fixés au pont
du navire et sont munis de Ijarres de laneement. De
ces barres aussi bien que des daviers pai'tent des pa-
'9 Tous les arlicles places dans la cl((sse 33 concourent
pour le })riA- Anllwnij Pollok.
GROUPE VI. CLASSE 3 3. 43
huis, dont l'autic cxtréiiiitc est fixée à (les étais, pour
tourner les claviers en dehors ou pour les ramener.
Les f^arants de ees i)alans viennent al)outir à un treuil
et s'enroulent sur deux tambours tournant en sens
inverse, de telle façon qu'en tournant le treuil l'un des
palans est larj>ué de la même quantité que l'autre est
enroulé, ee qui a pour résultat de maintenir les daviers
fermes. Lorsque le bateau est à sa place, les daviers
sont inclinés vers l'intérieur, de manière que le s]Kilans
du bateau, qui sont amarrés, laidis et fixés à démeure
sur des taquets spéciaux, iK'udent verticalement. Lors-
qu'on veut mettre l'embarcation à l'eau, on haie sur
les pahms de lancement, les daviers se redressent, le
bateau est soulevé et amené, sans autre aide que
celle du treuil, à côté du na\ ire. après quoi il est
descendu à l'eau.
N:o 3. Egnell, Nils Erik, Fabricant, Stockholm.
Appareils de natation et de sauvetage.
Cet appareil qui a la forme d'un gilet est fait de
toile à voile imprégnée et peinte. Il porte sur le de-
vant deux paquetages de liège, l'un à côté de l'autre.
qui s'étendent du menton jusqu'au bas du torse, dis-
posés de façon à pouvoir flotter facilement sans entra-
ver les mouvements de natation. Une ceinture de liège
est fixée autour de la taille. Cet appareil est muni
sur le dos d'une poche en forme d'arc pour le vent,
disposition qui facilite le sauvetage. La tête et les
oreilles sont préservées de l'eau par un chapeau coni-
que muni d'une bande de caoutchouc qui serre la tête,
la pointe en est allongée et munie d'un drapeau qui
donne à connaître la nationalité du naufragé. Des
nageoires et des gants de natation font également partie
de l'appareil, les premières se fixant au bas de la
jambe, les seconds aux mains. Dans le revêtement en
liège de la poitrine il se trouve une bouteille pour du
vin que l'on peut boire au moyen d'un tuyau spéciale-
ment adapté, pendant qu'on est dans l'eau. Llne cachette à
conserver les documents est également ménagée sur le
devant. Revêtu de cet appareil il est impossible, même
à l'individu le moins capable de nager, d'enfoncer.
Ce gilet de natation peut se plier et présente alors
l'apparence d'un petit sac de nuit du poids de 2 à 3
kilog.
N:o 4. Enhorning, G. F. A., Norrkoping.
Canon à signaux du système de la compagnie
Nordenfelt.
N:o 5. Falk, Axel E., IngénieMr civil, Stock-
holm.
Appareil de sauvetage.
44 GROUPE VI. CLASSE 3 3.
Cet appareil, qui est placé à l'arrière du navire, con-
siste en une cale de lancement inclinée, le long de
laquelle, si l'on détache une prise d'attachement spé-
ciale qui le maintient en place, le hateau, entraîné par
son propre poids, glisse facilement à l'eau. Cet appa-
reil est surtout destiné à l'usage des steamers à voya-
geurs.
N:o 6. Grane, Arvid, Ingénieur ^ Vesterâs.
Appareils pour le sauvetage des naufragés.
N:o 7. Hubendick, L., Capitaine, Stockholm.
Traité sur le sauvetage des sinistres en mer et
la diminution du nombre des naufrages.
N:o 8. Karlsson, Victor, Capitaine de navire,
Gothem bourg.
Disposition permettant la mise à Peau des bateaux
de sauvetage à bord des navires, pendant un
sinistre, environ dix secondes après que, les
embarcations étant encore amarrées sur le pont,
les passagers et l'équipage ont dû y prendre
place.
N:o 9. Lindberg, Gustaf Adolf, Architecte, Malm,
Finlande.
Dessins d'appareils de sauvetage.
N:o 10. Nilsson, K. A., Ingénieur, Ôstersund.
Dessin d'une ceinture de sauvetage. Cette cein-
ture se remplit automatiquement de gaz, dans
l'eau même.
N:o 11. Patersson, J. W., Londres.
Appareil de sauvetage.
N:o 12. Pettersson, Otto, Professeur, Stockholm.
Appareils de sauvetage en mer.
N:o 13. Ronstrom (Clifford), George, Ingénieur
civil, L j u n g b y h e d .
Dessins et modèles d'instruments de sauvetage
pour sinistres en mer.
GROUPE VI. CLASSE 3 3. 45
N:o 14. Schubert, Hugo, Ingénieur, Stockholm.
Descrii^tions et dessins d'instruments de sau-
vetage.
N:o 15. Soderstrom, Gustaf Adolf, Arrimeur,
Stockholm.
Petit appareil pour la mise à l'eau dès bateaux
de sauvetage à bord des navires.
N:o 16. Thulin, M. A., Instituteur primaire, Ron-
neby.
Ceinture de sauvetage automatique. Bateau de.
sauvetage indestructible.
La ceinture se compose d'un tuyau de caoutchouc de
90 cent, de longueur et de 18 de largeur, munie sur
le devant d'une boîte en métal laissant automatique-
ment entrer de l'eau qui se transforme en gaz dont la
ceinture se remplit. Revêtue de soie ou autre étoffe
semblable.
N:o 17. Westerberg, A. F., Négociant en gros,
Stockholm.
Dessins illustrant une nouvelle invention de ba-
teau de sauvetage avec description.
N:o 18. Ôberg, August Vilhelm, Second de na-
vire, Stockholm.
Appareils de sauvetage. Brevetés en Suède.
46 GROUPE VII. CLxVSSE 3 5.
Groupe YU.
Agriculture.
Classe 35.
Matériel et procédés des exploitations rurales.
N:o 1. Aktiebolaget Joh. Thermaenius & Son.
Société anonyme Joh. TJiermœnius & Fils, Halls-
berg.
Batteuse universelle. Classe 1 B.
Batteuse mécanique vannant et criblant. Débite
par heure de 10 à 13 hectolitres d'avoine net-
toyée avec force motrice de 4 chevaux.
Égr-ainoir mécanique pour trèfle, à vannette.
Débite 40 kilogr. de graine par heure avec force
motrice de 3 chevaux.
Vanneur N:o 3 à vanne breveté. Nettoie de 13
à 16 hectolitres avoine par heure. S'actionne
à la main.
N:o 2. Djurskyddets Expédition. Bureau de la
Protection des animaux (F. A. Wingborg), Stock-
holm.
Instruments et appareils au service de la protec-
tion des animaux.
Récompense précédente: Médaille d'argent à
l'exposition Scandinave de Stockholm 1897,
N:o 3. Norrbottens Malmforâdlingsaktiebolag.
Société anonyme pour mettre en oeuvre des
minerais de Norrbotten, Stockholm.
Engrais commerciaux.
Wiborghphosphate.
GROUPE VII. — CLASSES 3 5, 3 7. 47
Les usines sont situées à Luleâ, dans le Haut Golfe
de Bothnie. Le minerai de fer de Gellivare est riche
en ])hosphore; on en extrait du minerai de fer en
poudre peu phosphoreux (Concentrât) ainsi que de
1 apatite pour la fahrication de l'engrais »Wiborgh-
phosphato, qui contient 21 % de l'acide phosphorique
soluble en citrate.
L'exposition, jointe' à celle de la Société anonj^me
(des terrains métallifères) de Gellivare Malmfâlt et de
la Société anonyme de Luossavaara-Kiirunavaara
(groupe XIj se compose des matières premières ainsi
que des produits obtenus.
(Expose groupe XI: cl, 63.)
N:o 4. Olsson, A. J., Agriculteur, Nordanâ.
Machine à traire. Machine à cueillir les bette-
raves. Automobile pour travaux aratoires.
N:o 5. Svenska AUmânna Djurskyddsfôrenin-
gen. Société protectrice générale suédoise des
animaux, Stockholm.
Modèle de charrette pour le transport des chevaux
et des bêtes à cornes malades, construite de ma-
nière que les animaux peuvent, suivant le besoin,
être debout ou couchés.
Plateau à graine »Fogelbord» à placer au re-
bord de la fenêtre pour y mettre en hiver du
chènevis et autres graines pour les petits oiseaux.
N:o 6. Thorsen, Axel, Paris, 137 B:rd de Sé-
bastopol.
Huile et guano de hareng suédois.
Classe 37.
Matériel et procédés des industries agricoles.
N:o 1. Aktiebolaget Maskinfabriken Excelsior.
Société anonyme Excelsior j^our la fabrication
de machines, Vaxholm.
Séparateurs et autres engins de laiterie.
Spécialité: Séparateurs selon les plus récentes
constructions avec nouvelle installation brevetée.
Valeur de production : 400,000 frcs.
48
GROUPE VII. — CLASSE :'> 7
N:o 2. Aktiebolaget Radiator. Société anonyme
Radiator, Stockholm.
^ >^=^- ^ Radiateurs, tirant directement du lait
du beurre pasteurisé.
TRADE II 011 MARK Travaillent à la main ou à la machine.
aW (Voir cl. M.)
N:o 3. Aktiebolaget Separator. Société ano-
nyme Separator, Stockholm.
Alfa-Laval.
Machines à écrémer le lait, les plus re-
nommées du monde.
Plus de 200,000 ccrémeuses vendues.
Plus de 450 premières récompenses ohtenues aux
concours organisés dans tous les pays du monde. Débit
de 40 jusqu' à 2,000 litres par heure.
Nouveauté: Séparateurs de levure à fonctionnement
continu. Grand débit. Rendement maximum. Ces
machines, grâce à leur volume restreint, exigent très
GROUPE VII. — CLASSES 3 7, 3 8, 4 0. 49
peu de place et permettent à la levure de se conserver
plus longtemps.
Demander des renseignements détaillés à notre expo-
sition collective dans les groupes VII et X, ou à notre
laiterie en fonctionnement, Avenue de Sulïren.
Seul concessionnaire pour la France: Pilier,
24 Rue Alibert, Paris.
(Expose aussi dans un pavillon spécial au Champs
de Mars.)
Classe 38.
Agronomie. — Statistique agricole.
N:o 1. Stjernquist, Olof, Directeur du bureau de
contrôle des grailles du Gouvernement de Stock-
holm, Stockholm.
Appareils pour contrôle des graines.
N:o 2. Svenska Kvinnoforeningen for Djurens
Skydd. Société des femmes suédoises p)rotectrices
des animaux, Stockholm.
Littérature pour la protection des animaux.
Classe 40.
Produits agricoles alimentaires
d'origine animale.
N:o 1. Aktiebolaget Radiator. Société anonyme
Radiator, S t o c k h o 1 m .
Fabrication de beurre.
(Voir cl 37.)
50 GROUPE IX. CLASSE 4 9.
Groupe IX.
Forêts. — Chasse. - Pêche, etc.
Classe 49.
Matériel et procédés des exploitations et
des industries forestières.
N:o 1. Exposition collective de l'industrie fo-
restière, oiycmisée par M. Axel Lundstrôm,
Professeur à V Univei^sité d'Upsal.
Carte topographique de la Suède indiquant l'ex-
tension des forêts.
Intérieur d'une forêt de pins suédois avec terrain
naturel.
Modèle type de scierie avec débarcadère, en
Norrland.
Échantillons de bois de sciage et de rabotage.
Produits des usines de carbonisation du bois, en
vase clos, et de fabrication des pâtes de bois, de
la filasse de bois, de la soie de bois, etc., etc.
Collections de graines. Collections scientifiques.
Photographies de terrains forestiers suédois, de
travaux forestiers et d'installations industrielles.
EXPOSANTS:
Kong-l. Donianstyrelsen. L'ddminislraiion royale des
Domaines, S t o c k h o 1 m.
Bjork,^ Aktiebolag'. BJôrkâ, Soeiété <tnomjine, BJorka
Hruk.
Bjorknas Akliebolag-. Bjôrknas, Soeiélé anonyme.
Franô.
Braatheiî, G. P., Sundsvall.
GROUPE IX. — CLASSE 49. 51
Bruniie Aktîebolag. Bnmne, Société anonyme, Frânô.
Dyniis Aktiebolag'. Dijnâs, Société anonyme, Dj'iias.
Fjiirdviks Ângsâ^s Aktiebolag". Fjûrdvik, Soc. anon.,
de la scierie à vapeur, Lugnvik.
Francke, J. E., Stockholm.
Graningeverkens Aktiebolagr? Soc. anon., Bollsta
lîruk.
von Hallwyl, W., Comte, Stockliolm.
Hernosands Ângsagsaktiebolag'. Ilernôsand, Société
anonijme de la scierie de, Hernosaiid.
Keiiipe, FraiiS, Stockholm.
Kempe, Setli M., Stockholm.
Kramfors Aktiebolag. Kramfors, Société anonyme,
G G t h e m b o u r g.
mâja Aktiebolag. Mdja, Société anonyme, VWànger.
BaiiiYÎks Sâgverks Aktiebolag. Ramvik, Soc. anon.
des scieries de, Ramvik.
Sandvikens Sâgverks Aktiebolag. Sandviken, Soc.
anon. des scieries de, Djmàs.
Skonviks Aktiebolag. Skônvik, Soc. anon., Skônvik.
Sprângsvikens Aktiebolag. Sprdngsviken, Société ano-
nyme, Kramfors.
Stora Kopparbergs Bergslags Aktiebolag. Stora
Kopparhcrg, Société anonyme de, Falun.
Strôms Travaru- Aktiebolag. Strom, Société anonyme
pour le commerce de bois de, Nj^land.
Strômnas Aktiebolag. Strômnàs, Soc. anon., Frâno.
Svano Aktiebolag. Svanô, Société anonyme, Frânô.
Ulfviks Aktiebolag. Ulfvik, Soc. anon., Àlandsbro.
Wikstrom, P. J:or, Stockholm.
Waija Aktiebolag. Wâija, Société anonyme, Bollsta
Briik.
(Voir classe 50.)
N:o 2. Svensson, J. A., Âsaka, Trollhâttan.
Graines du Phms Sylvestris.
Prix Frcs 12,5» per kg.
Graines du Pinus picea.
Prix Frcs 5,5 fi per kg.
52 GROUPE IX. CLASSES 50, 5 1
Classe 50.
Produits des exploitations et des industries
forestières.
N:o 1. Brenâs Aktiebolag (Emil Elmqvist). Société
anonyme de Brenâs, Brenâs, Strâiigsjo.
Laine de bois. Petits objets en bois, tournés à
la machine, comme: Boîtes, Bobines, Métiers à
tapisserie. Manches de sceau. Chevilles à paquets.
Étuis à plumes, à aiguilles, à flacon. Boudons
à huile et à bière. Formes de boutons. Barillets
à bonbons et à poudre. Joujoux, Croquets, Quilles
etc.
N:o 2. Samuel & C:ie, Tonnellerie mécanique,
Âstorp.
Caisses pour emballage de margarine.
Emballage en bois travaillé et non travaillé.
N:o 3. Exposition collective de l'industrie fo-
restière, organisée par M. Axel Lundstrôm.
(Voir cl. 49.)
Classe 51.
Armes de cliasses.
N:o 1. Aktiebolaget Automatgevàr, Société ano-
7iynie pour la fabrication de fusils automatiques,
Stockholm.
Fusils automatiques.
N:o 2. Aktiebolaget Svenska Krutfaktorierna.
Société anonyme Poudrerie suédoise, Lands-
krona.
Cartouches.
GROUPE IX. — CLASSE 51. 53
N:o 3. Hanson, Gustaf, Stockholm.
Fusils à bâton (brevetés).
Pincettes à enlever les capsules (brevetées).
N:o 4. Skânska Bomullskrutfabriksaktiebolaget.
Société anonyme de Scanie pour la fabrication
de coton-poud.re, Landskrona.
Charges pour torpilles et mines pour la marine,
Capsules et cartouches pour l'armée, Pétards
pour les phares et feux, le tout en coton-poudre
comprimé.
(Expose sons le groupe IX, mais est référé au qroupe
XVI IL)
54 GROUPE X. CLASSE 5 5.
Groupe X.
Aliments.
Classe 55.
Matériel et procédés des industries alimentaires.
N:o 1. Aktiebolaget Promotor. Société ano?i9/me
Pro7noto?% G o t h e m b o u r g.
Machine à vider le hareng.
La maison monte des fabriques pour la fabrication
de conserves de poissons et construit les machines
nécessaires.
Brevets d'invention dans tous les pays de pêche
importante.
N:o 2. Konserveringsaktiebolaget Temperator.
Société anonyme Temperator, Ôrnskôldsvik et
Stockholm.
Glacière de ménage » Temperator».
Seule fabrication d'appareils réfrigérants et de glaciè-
res selon le brevet d'invention d'Anton Olsson.
Spécialité: Glacière de ménage Temperator écono-
misant de la glace. Débit au pays chauds fabri-
quant de la glace artificielle.
GROUPE X.
CLASSES 5 6,
Classe 53,
Produits farineux et leurs dérivés.
N:o 1. Aktiebolaget Svartviks Stârkelsefabrik.
Société anonyme de Svartvik i^our la fabrication
d' amidon, Stockholm.
Amidon de riz.
Glycose de pommes.de terre et de
maïs.
Kc'comi)en ses précédentes pour
amidon de riz: Médailles d'argent: Lon-
dres, 1885; Stockholm. 1897 (pour amidon
très bon).
(Voir cl. 50.)
Classe 58.
Conserves de viandes, de poissons,
de légumes, de fruits, etc.
N:o 1. Gadus' Fabriker. Les fabriques de Gadus
(M. Lyckholm), Gothemboiirg.
Conserves de poisson, diverses espèces.
Spécialités: morue pressée; sardines-harengs.
Récompenses précédentes: Médailles en or et
diplômes d'honneur.
N:o 2. Soderlund, Adolf, Commerçant en gros,
Karlshamn.
Harengs marines extra fins du Blekinge.
Récompenses pré c é d e n t e s : Exposition de Stock-
holm, 1897, médaille en argent: Rordeaux, 1897, diplôme
d'honneur avec médaille en or; Rergen, 1898, médaille
en argent; Rochefort, 1898, médaille en argent; Paris,
1898, diplôme d'honneur.
Le hareng est encaqué en pots, contenant IGO harengs,
ou en boîtes de fer blanc hermétiques (fermées à la
machine) contenant environ 80, 40 ou 20 harengs.
Ce hareng est très apprécié dans la plupart des
ménages suédois.
56 GROUPE X. CLASSES 5 9, 6 0, 61.
Classe 59.
Sucre et produits de la confiserie;
condiments et stimulants.
N:u 1. Aktiebolaget Svartviks Stàrkelsefabrik.
Société anonyme Svartvik pour la fabrication
cV amidon, St o c k li o 1 m.
Sirop d'amidon, produit d'amidon de pommes de
terre et d'amidon de maïs.
(Voir cl. 56.)
N:o 2. Broderna Cloetta. Cloetta frères, fabrique
de chocolat, Malmô.
Cacao en poudre. Chocolat et bonbons.
Classe 60.
Vins et eaux de vie de vin.
N:o 1. Lindqvister & C:ie, Stockholm.
Vins.
(Yoir cl. 61.)
Classe 61.
Spiritueux divers.
N:o 1. Aktiebolaget Forsgrén & Wilcken. *So-
ci été anonyme For sgr en & Wilcken, Stockholm.
Punch suédois.
N:o 2. Bengtson, Joh. A., Fabricant de Punch,
Stockholm.
Punch d'arac.
N:o 3. Groms & Son, H. G., Gothembourg.
Punch suédois.
Récompenses précédentes: Médailles aux expo-
sitions de Bordeaux, 1896; Arcachon, 1897; Stockholm,
1897: Rochefort. 1898.
GROUPE X. CLASSE 61.
57
N:o 4. Hogstedt & C:ie, Commerçant de vin et
fabricant de jrunclf, Stockholm.
Punch d'arac.
N:o 5. Ingelman, Fredr. & C:ie, Go them bourg.
Punch d'arac » Batavia».
N:o 6. Lindqvister & C:ie, Stockholm.
Liqueurs.
»CERTIFICAT>.
»Je certifie que la 'Liqueur des forêts suédoises'
fabriquée de fruits à baies des forêts suédoises, ne con-
tient aucune matière nuisible à la santé.
Stockbolm, le 28 février 1900.
N. A. EDLING. D:r médecin.»
(Voir cl. 60.)
N:o 7. Lundberg, J. L. & C:ie, Fabrique de punch,
Stockholm.
Punch suédois.
Récompenses précédentes: Stockholm, 1866,
Médaille en argent; Vienne, 1873 id.; Londres, 1873
id.; Londres. 1885 id.; Vienne 1890, Médaille en or.;
Cbicago, 1893, Premier prix; Lubeck, 1895, Médaille
dor: Stockholm, 1897, Médaille d'argent (premier prix.)
N:o 8. Lofberg & C:ie, Fabricaiit de puneh, Stock-
holm.
Punch suédois.
Récompenses précédentes: Médailles dor aux
expositions de Bordeaux, de Rochefort, de Vienne, de
Madrid, de Londres. Mention honorable à Stockholm.
N:o 9. Nordstrom, N. P., Commerçant
(Fournisseur de la Cour), Karlskrona.
de vin,
RDs
"'^^^o
Punch suédois.
Récompenses précédentes:
Médailles en or et en argent aux
expositions de Paris, 1878; Bor-
deaux, 1882; Amsterdam, 1883;
Londres, 1884; Londres, 1885;
Gothembourg, 1891 ; Malmô, 1896;
Bordeaux 1898. La plus haute ré-
comi)ense à Stockholm, 1897.
58 GROUPE X. — CLASSES 6 1, 62.
N:o 10. Nydahl, K. A. & C:ie, Commerçant de
vin, Stockholm.
Punch suédois.
Classe 62.
Boissons diverses.
N:o 1. Bjurholms Bryggeriaktiebolag. Société
anonyme de la brasserie Bjurholm, Stockholm.
Porter (stout).
La brasserie fut fondée en 1852. Spécialités: Porter,
Pale Aie et autres boissons à base de malte.
Récompenses précédentes: Stockholm, 1866,
1897: Paris. 1878: Malmo. 1881.
GROUPE XI. — CLASSE 6 3. 59
Groupe XL
Mines. - Métallurgie.
Classe 63.
Exploitation des mines, minières et carrières.
N:o 1. Aktiebolaget Gellivare Malmfâlt. Luossa-
vaara-Kiirunavaara Aktiebolag. Les sociétés
anonymes de Gellivare et de Luossavaara-
Kiirunavaara, Stockholm.
Plan relief, cartes, échantillons de minerais de
fer et de roches; vue de la montagne métalli-
fère Kiirunavaara.
Exploitation des mines; exportation des
minerais de fer.
Les mines de ces sociétés sont situées en Laponie
(nord de la Suède) en partie dans le »Gellivare Malm-
berg» (67° 11' lat., 20° 30' long, de Greenwich) reliées
par un chemin de fer d'État à Luleà dans le Haut
Golfe de Botlinie. et en partie dans les grandes mon-
tagnes de Kiirunavaara et de Luossavaara (67° 50' lat., 20°
13' long, de Greenwich) qui seront en 1902 reliées par
un chemin de fer d'Etat au port de Narvik à Ofoten
en Norvège.
La teneur de fer métallique du minerai varie de
60 % à 71 % et la teneur de phosphore de 4 % à 0.0 3 %
suivant les ditïérentes qualités. L'exportation de mine-
rai a eu lieu de Luleâ depuis 1892, savoir
en 1892 138.944 tonnes. en 1896 614,262 tonnes.
» 1893 209.826 . » 1897 815,797 »
» 1894 524,112 » » 1898 804,733
» 1895 385,781 » » 1899 920,997 »
60 GROUPE XI. — CLASSE 6 3.
Les minerais de fer de Kiirunavaara et de Luossavaara
forme deux dos dune longueur d'environ cinq kilo- ■
mètres et d'une largeur de 100 à 250 mètres; les
sommités de ces dos atteignent une hauteur de 250
mètres au-dessus de la basse contrée environnante. La
masse du minerai des gisements de Kiirunavaara et de
Luossavaara — seulement au-dessus de la basse contrée
— a été évaluée à 233 millions de tonnes, calculée sur
une aire totale de 430,000 m^. Quant à la puissance
du gisement de Gellivare elle pourra être calculée sur
une aire d'environ 200,000 m^.
L'exposition se compose dune carte géologique de
Gellivare par Mr. Hj. Lundbohm, de quelques cartes
spéciales des mines de (iellivare, dun plan en relief
des mines de Kiirunavaara et de Luossavaara par Mr.
Chr. Eriksson d'après une carte de Mr. Hj. Lundbohm,
et d'échantillons des minerais et des roches qui les
entourent. La toile de Mr. K. Nordstrom, formant le
fond de l'exposition, représente une partie de la mon-
tagne de Kiirunavaara et plus loin la montagne de
Luossavaara surmontée du soleil levant de minuit.
N:o 2. Aktiebolaget Iggesunds Bruk. Société
anonyme de l'iisiyie d'Iggesund, Iggesund.
Minerais de fer.
(Voir cl. G'i, 65; gr. IV: cl. 22.)
N:o 3. Aktiebolaget Ôsterby Bruk. Société ano-
nyme de V usine d'' Ôsterby, Dan ne m or a.
Minerais de fer.
(Voir cl. 6'i, gr. IV: cl. 22.)
N:o 4. Avesta Jernverks Aktiebolag. Société
anonyme des usines d' Avesta, Avesta.
Minerais de fer.
(Voir cl. 6^1, 65.)
N:o 5. Bildt, Cari Vilhelm, Ingé^iieur, Stockholm.
Appareil automatique pour généraliser le déve-
loppement du gaz.
L'appareil répartit la houille d'une manière égale et
continue sur toute la surface de chauffe. Peut être
appliqué aux générateurs de diverses dimensions par
la raison qu'il répartit la houille sur des surfaces plus
ou moins grandes.
L'appareil peut avantageusement être adapté aux bas-
fovers, fourneaux à réchauffer, fours et chaudières.
GROUPE XI. — CLASSE 6 3.
61
AVANTAGES:
Gaz égal, d'excellente qualité.
Économie de combustible.
> » consommation.
» » réparations.
» » travail.
L'appareil a eu un foi't écoulement ei
le continent et en Amérique.
Suède, sur
62 GROUPE XI. — CLASSE fiB.
N:o 6. Cederberg, V. A., Filipstad.
Diorit, caillou, mica, granit, hyperit, etc.
Hausmannit, fer, etc.
N:o 7. Fagersta Bruks Aktiebolag. Société ano-
nyme des usines de Fagersta, Vestanfors.
Minerais de fer,
(Voir cl. G'i, G.').)
N:o 8. Gotlands Slipstensbolag. Compag7iie pour
la fabrication de meules de Gotla7id, Burgsvik.
Meules de grès et pierres à aiguiser.
N:o 9. Grafversfors Stenhuggeri. Chantier de
tailleur dejnerres de Grafversfors, Grafversfors.
Marbre.
N:o 10. Handôls Tâljstensbrott. La carrière de
pierre d'ollaire de Handôl (Lewander & C:ie),
Stockholm.
Pierre ollaire brute et travaillée.
N:o 11. Husâ Aktiebolag. Société anonyme de
Husâ, Husâ.
Minerais de cuivre.
N:o 12. Nasafjells Aktiebolag. Société anonyme
de Nasafjell (Herbert von Francken), Stock-
holm.
Échantillons de minerais.
N:o 13. Norrbottens Malmforâdlings Aktiebo-
lag. Société anonyme pour mettre en oeuvre
les minerais de No7'rbotte7i, Stockholm.
Échantillons de minerais de fer en poudre (con-
centrât) et d'engrais artificielle (Wiborghsfosfat).
Les usines sont situées à Lulcà dans le Haut Golfe
de Bothnie; du minerai de fer de Gellivare, riche en
phosphore, on y produit du minerai de fer en poudre
peu pliosphoreux rConceutrat) ainsi que de l'apatite
pour la fabrication de leugrais AViborghsphosphate» qui
contient 21 % de l'acide pliosphorique soluble en citrate.
L'exposition, jointe à celle de Aktiebolaget Gellivare
Malmfalt et de Luossavaara — Kiiruuavaara Aktiebolag,
se compose des matières premières aiusi que des produits
obteuus.
(Voir (,i: VU: cl. 35.)
Les carrières les plus importantes
''Svenska Granitindustri-Aktiebolaget"
(de la Société Anonyme de granit Suédois)
ainsi que les lieux de destination de ses produits.
C ecntr àL-Tryckeriet, Sto clâiabru.
GROUPE XI. — CLASSE 6 3. 63
N:o 14. Stora Kopparbergs Bergslags Aktie-
bolag. Soclctc (inonymc de Stora K<>p})arbcr(js
her(jslag, F al un.
Minerais de fer.
{Voir cl G'i, 63; (jr. XIV: cl 88.)
N:o 15. Svenska Granitindustri-Aktiebolaget.
Société anonyme ->•> industrie granit >> suédoise,
(Directeur H. Maclmow), Stockholm.
Blocs de pierre brute. Pierres taillées, déoros-
sies et polies. Carreaux de granit poli.
T é 1 é gr a m m e s : »(iranitiiulustri», Stockliolm,
Exportation de granit brut et travaillé.
(barrières les plus importantes:
Warbcrg granit vert N:o 1.
Wânevik granit rouge » 2.
Sôrvik granit rouge » 3.
Hajstad granit noir » 4.
GylslKîda » » » 4.
Rj^d granit noir gris » 5.
Varild Labrador » 6.
Saltvik granit rouge » 7.
Tvedalen Labrador » 8.
Wanga granit rouge » 9.
Karlshamn granit gris » IL
P o r t s d'exportation: Oscarshamn, Karlsbamn
Solvesborg. Àhus, Warberg (Suède), Laurvig (Norvège).
Dépôt à Warnemunde (Allemagne).
Places de débouchés les plus importantes:
Aberdeen, (ilasgow, Berlin, Riga, Libau. Hambourg,
\'ienne. Moscou. St. Pétersbourg. Varsovie, Copenhague
Amsterdam, Rotterdam, Zurich et autres.
N:o 16. Sveriges Geologiska Undersokning. Ser-
vice de la carte géologique de la Suède, Stock-
holm.
I. Cartes manuscrites non encore publiées: ci)
Carte géologique de la Suède méridionale et centrale,
à l'échelle de 1 : 500,000 : — b) Carte géologique de la
Suède septentrionale, à l'échelle de 1:1,000.000; — c)
(Partes générales, indiquant, à l'échelle de 1 : 2,000,000,
les traits principaux de la géologie quaternaire de la
Suède: 1) l'extension du territoire recouvert jadis par
la mer des époques glaciaire et postglaciaire; 2) la
situation des »Asar/ (cordons de collines de sable et
de cailloux roulés) et des grandes moraines frontales,
ainsi que les directions prépondérantes des stries gla-
ciaires; — (/) Cartes géologiques de quelques-uns des
principaux districts miniers de la Suède (Persberg, Nor-
64 GROUPE XI. CLASSES 6 3, 6 4.
berg, Dannemora et Falun); — e) Carte générale indi-
quant la situation des principaux districts miniers de
la Suède.
2. Collection de roches et de minerais illustrant
les cartes mentionnées ci-haut.
3. Cartes géologiques publiées par le Service de
la carte géologique de la Suède.
N:o 17. Soderfors Bruks Aktiebolag. Société
antonyme de V usine de Sôderfoî^s (Directeur en
chef P. G. Tarn m), Soderfors.
Métaux natifs.
Minerais de fer de Dannemora, Brunna et Vi-
gelsbo.
(Voir cl. 64, 65.)
N:o 18. Uddeholms Aktiebolag. Société anonyme
d' Uddeholm, U d d e li o 1 m .
Minerais de fer.
(Voir cl. G',, C.-).)
Classe 64.
Grosse métallurgie, procédés, produits
N:o 1. Aktiebolaget Iggesunds Bruk. Société
anonyme de V usine d^Iggesund, Iggesund.
Fonte. Lingots. Fers et aciers forgés et laminés.
Fer vallon.
La société se forma en 1876 avec un capital versé
de 4,200,000 Frcs, Elle possède l'usine d'Iggesund,
fondée en 1670, avec usine de fer et d'acier, scierie et
atelier de rabotage, les usines de fer de Strômbacka,
de Hedvigsfors et de Moviken et l'usine de Nianfors
avec scierie. Production: fer vallon et fer acier de
Dannemora; fonte; acier bessemer. laminé et forgé;
tuj^aux étirés et sans soudure; outils de carrières et de
mines; machines-outils; acier à outils, scies circulaires;
lames de scie, fers à raboter, etc. ; fer laminé, méthode
Lancashire; bois sciés et rabotés. Produit environ
12,000 tonnes de fer et d'acier et environ 11,000 stds
de bois de construction (équarris, sciés et rabotés).
(Voir cl. 0:i, G,'); yr. IV: cl. 22.)
GROUPE XI. CLASSE 64. 65
N:o 2. Aktiebolaget Osterby Bruk. Société ano-
nyme de V usine cV Osterby, Dan ne m or a.
Fonte, Fer en barres (Méthode Vallonné), acier
cémenté et fondu au creuset, fabriqués de
minerais de Dannemora.
Minerais du district minier de Dannemora.
Cassures d'acier fondu au creuset, martelé en
barres, ainsi que tableaux donnant des preuves
de la bonne qualité de l'acier.
Une collection de serrurerie manufacturée et
d'outils comme: canifs, rasoirs, instruments de
chirurgie, vrilles, fraises, mandrins, tous fabriqués
en Suède d'acier fondu au creuset, sont exposés
pour montrer l'usage qu'on en peut faire.
La compagnie, fondée en 187(i, est propriétaire
dÔsterb}' Bruk près de Dannemora, fondée en 1505,
fabriquant de la fonte, du fer en barres (méthode
Vallonné), de l'acier cémenté et fondu au creuset, toutes
les espèces de minerais supérieurs des mines de Dan-
nemora, dans lesquelles la compagnie a un très gros
intérêt.
Marques de la fonte:
Marques de fer en
barres (méthode Val-
lonné) et d'acier cé-
menté :
AOB
oo
Marquesd'acierfondu DANNEMORA DORA
au creuset:
Cet acier est à préférer par sa dureté combinée à une
grande ténacité pour la fabrication d'outils de toute
espèce, p. ex. mandrins, presses, etc. Il est fabriqué en
diverses espèces, comme l'acier Chrome, l'acier Aimant,
Vacier Tungstène, l'acier sans trempe, et est par sa dureté
et ses différentes compositions approprié aux divers
effets.
Les articles ont été honorés de récompenses dans
un grand nombre d'expositions, parmi lesquelles: mé-
daille d'or à Londres 1873, à San Francisco 1894, à
Lubeck 1895 et à Stockholm 1897.
(Voir cl 63; qr, IV: cl 22.)
66 GROUPE XI. — CLASSE 6 4.
N:o 3. Avesta Jernverks Aktiebolag. Société ano-
nyme des usines cV Avesta, Avesta.
Fonte de fer. Lingots. Acier laminé.
Production annuelle 35,000 tonnes, comprenant:
Lingots Martin et Bessemer.
Tôles pour chaudières, navires et citernes.
Plaques de tôle mince, de toutes espèces.
Tôles à presser et à émailler.
Pignons pour chaudières à vapeur.
Matières pour tuyaux à chaudières et à vélocipèdes.
Martin tendre, l:ère qualité, pour rivets et boulons.
Essieux ronds, laminés.
Fer en barres, plates, rondes et carrées.
Acier à percets, octogone et rond.
Petits rails.
Membrures et fers d'angle de toutes dimensions.
Fer en "[", en (J et en 2-
Fer façon.
Comptoir de vente au Palais-central de Stockholm.
Spécialités.
Blooms solides pour étirage de tuyaux.
Acier mou, l:ère quai., pour rivets et boulons.
Gros essieux laminés.
Tôles pour chaudières à vapeur, hère quai.
Tôles pour vases pressés.
Acier-nickel.
Acier-manganèse.
(Voir cl. 63, 65.)
N:o 4. Fagersta Bruks Aktiebolag. Société ano-
nyme des usines de Fagersta, Vestanfors.
Fers et aciers en lingots. Aciers laminés et forgés.
Tubes laminés et étirés à froid, sans soudure.
Aciers étirés à froid.
Lames de scies et scies circulaires.
Câbles en fil d'acier.
Outils de machine à raboter.
Ressorts en spirale et à boudin.
Massettes et outils pour la taille de pierres et
de roche.
(Voir cl. 63, 65.)
GROUPE XI. CLASSE 6 4. 67
N:o 5. Larsbo-Norns Aktiebolag. Société ano-
nyme de Larsho-Norn, Wikmaiishyttan.
Échantillons de lingots de fonte et d'acier fondu
au creuset, méthode »Uchatius>.
L'exposition comprend :
Lingots-cassés et échantillons de cassures d'acier,
fondu au creuset à l'aciérie de Wikmanshyttan, mar-
•
qués ^ W \j iii % ^/^ • et montrant la tex-
turc de l'acier non trempé; outils, comme mandrins etc.,
démontrant la résistance extraordinaire de l'acier et sa
faculté de pouvoir conserver ses bonnes qualités après
des trempes répétées.
(\oir cl. 65.)
N:o 6. Stora Kopparbergs Bergslags Aktie-
bolag. Société anonyme de Stora Kopparbergs
Bergslag, F alun.
La Société existe depuis le Mo\'en-âge. L'année de
la fondation n'est pas exactement connue, mais remonte
aux environs de 1225.
Capital Social 13,350,000 Francs. Fonds le l:er
Janvier 1899 18,000.000 Frcs. Actifs à la même date
48.() 10.000 Frcs.
La Société possède: Les usines sidérurgiques
de Domnarfvet, les scieries et fabriques
de cellulose de Skutskâr, la papeterie de
Domnarfvet et les usines de cuivre de
Falun. A ces usines et fabriques appartiennent: des
chutes d'eau d'une force hydraulique d'environ 100,000
chevaux, 196 mines de fer à Griingesberg, Norberg, etc.,
4 mines de cuivre, 350,000 hectares de forêts et part
dans 2,700 kilomètres de «chemins d'eau» pour flottai-
son des bois.
Productions principales: Fers et Aciers, Cuivre,
Or et Argent, Bois de construction sciés
et rabotés, Pâtes de bois chimique et mé-
canique et Papiers. — La majeure partie de ces
productions est exportée.
\^aleur des produits fabriqués en 1899: 22,225,000
Francs.
La Société expose Fers et Aciers avec matiè-
res premières, produits intermédiaires et
produits finis.
68 GROUPE XI. — CLASSE 6 4.
Minerais de Fer des mines de la Compagnie à
Bispl)erg, Norberg. Burângsberg et Stripa.
Charbons de bois produits dans des fours,
soit de l)ois non fendus, soit de déchets des scieries.
Lingots et produits des laminoirs.
Massiaux et Fers martelés.
Spécialités:
Machine d'acier pour câbles etc. de première
qualité.
Aciers pour projectiles. Aciers pour
ressorts. Aciers pour outils.
Fonte d'acier. Outils d'acier.
Blooms solides pour tubes sans sou-
dure.
Machine de fer au charbon de bois et
d'acier extra-doux.
Vergettes pour clous à cheval. Fers
pour boulons.
Tôles pour machines électriques.
Clous à cheval. Boulons. Écrous.
(Voir cl. 63, 6' .3; gr. XIV: cl. 8H.)
N:o 7. Stridsberg, Frans G., Ingénieur, Stock-
holm.
Manchons creux, produits avec l'appareil à force
centrifuge, dit >Tuba», et des ébauches laminés
de manchons creux.
(Voir cl. 65.)
N:o 8. Sôderfors Bruks Aktiebolag. Société ano-
nyme de Vusine de Sôderfors (Directeur P. G.
Tamm), Sôderfors.
Fonte de fer d'après la méthode vallonné, lan-
cashire et martin.
Lingots d'acier de résistance diverse, cassés pour
montrer les cassures.
Lopins — d'après la méthode lancashire, cassés
pour montrer les cassures.
Lopins — d'après la méthode vallonné, cassés
pour montrer les cassures.
Fer et acier en barres cassées, différentes qualités.
Produits de fonte, méthode martin: essieux de
wagons de chemin de fer, tampons, pièces pour
machines, ancres de vaisseaux, bassins, roues
d'engrenage etc.
GROUPE XI. — CLASSE 6 4.
69
Marques de la fonte: ^)VII S^E (H/V^
^i E:B:
Marques de fer en
barres (méthode Val-
lonné) :
Marques de fer en
barres (méthode Lan-
cashire) :
Marques d'acier (Sie-
mens-Martin):
@ |T&0| s^
DANNEMORA
La production se présente ainsi:
Fonte 15,285 tonnes. Fer en barres laminés 4,998
ton. Fer en barres forgés 2,251 ton. Lingots martin
4,052 ton. Fonte d'acier 433 ton. Ancres pour vais-
seau.x 34 ton. Acier laminé 1,005 ton. Acier forgé 325
ton. Outils pour travailler la pierre et pour forger 40
ton. Ressorts 850 ton. billots laminés 300 ton. En-
clumes 4,506 pièces. 312 ton. \'is à ressorts 2,874 pièces,
96 ton.
iVoir cl. 63, 6').)
N:o 9. Uddeholms Aktiebolag. Société anonyme
cV Uddeholm, U d d e h o 1 m .
Fonte. Lingots. Fer en barres. Acier laminé
et forgé etc.
Les usines d'Uddeholm furent fondées en 1747. Leur
centre d'activité actuel est divisé en deux endroits:
Hagfors et Munkfors. Le minerai pour la production
du fer et de l'acier est tiré des mines appartenant à la
Compagnie de même que le combustible, charbon de
bois, qui provient de ses forêts, d'une étendue totale de
175,000 hectares. Le compagnie occupe environ 4,000
ouvriers.
Production : Fer Lancashire laminé et forgé. Fer et
acier Martin. Acier à outils, l:ère qualité. Fer et acier
Bcssemer. Acier cémenté. Outils à travailler la pierre
et outils à forge, comme tarières, marteaux de forge,
enclumes etc. Fils de fer et (Vacier étirés à froid. Fer
et acier laminés à froid, sous forme de scies à ruband,
ressorts pour usages divers, buses. Clous d'épingle.
Ouvrages de fonte d'acier, Fssieu.v de voitures et de
charrettes tournés. Clous pour fers à cheval. Filets de
vis de fer et de laiton. Vis à bois de fer ou de laiton.
Chevilles. Tugau.v laminés sans soudure etc.
70 GROUPE XI. — CLASSE 6 5.
Classe G5.
Petite métallurgie.
N:o 1. Aktiebolaget Iggesunds Bruk. Société
anonyme de l'usine d'Iggesund, Iggesund.
Produits divers de la petite métallurgie.
(Voir cl. 6:i 6U: gr. IV: cl. 22.)
N:o 2. Avesta Jernverks Aktiebolag. Société
anonyine des usines d' Avesta, Avesta.
Produits divers de la petite métallurgie.
(Voir cl. 63, 6'i.)
N:o 3. C. W. Dahlgrens Fabriks Aktiebolag.
Société anonyme des fabriques de Dahlgren,
E s k i 1 s t u n a.
Tire-bouchons.
(Expose groupe XV: cl. 93.)
N:o 4. Fagersta Bruks Aktiebolag. Société ano-
nyme des usi7ies de Fagei^sta, Vestanfors.
Produits divers de la métallurgie.
(Voir cl. 63, 6A.)
N:o 5. Hults Bruk. Usine de Huit, Âby.
Haches.
La production de haches s'élève à 900 pièces par
jour. Exporte dans prescpie tous les pays hors d'Europe.
Récompenses précédentes: A 1 exposition de Stock-
holm en 1897: médaille en or; l:er prix à Vienne, à
Barcelone, à St. Adehiïde. à Melhourne et à Cliicago.
N:o 6. Husqvarna Vapenfabriks Aktiebolag. So-
ciété anonyme de fabrique d'annes de Hus-
qvarna, Husqvarna.
Ouvrages de fonte.
Exposition collective des produits de la fahrique.
Fabrication d'ouvrages de fonte, de vélocipèdes, de
machines à coudre, d'armes à feu.
Récompenses précédentes: Moscou 1872; Copenhague
1872, 1888; Londres 1873: Vienne 1873: Paris 1878; Rarce-
lone 1888; Chicago 1893; Suède et Norvège 31 médailles.
(Voir gr. VI: 30: gr. XII: cl. l>i)
GROUPE XI.
CLASSE 6 5.
71
N:o 7. Larsbo-Norns Aktiebolag. Société ano-
nyme de Larsho-Norn, Vikmanshy ttan.
Produits divers de la petite métallurgie.
(Voir cl. 6'i.)
Société anonyme
N:o 8. Skultuna Aktiebolag.
de Skultima, Skultuna.
Produits divers en cuivre et en laiton.
INRE6ISTRERADT t^ , • *• ,, . • *
habncatioii cl objets en cuivre et en
laiton, tels que: feuilles, fils et câbles,
tubes et barres. Ustensiles pour laiterie
et fabriques techniques. Toutes espèces
d armatures pour vapeur, gaz et eau.
Lustres, candélabres, lampes. Appareils
d'éclairage à gaz et à électricité. Servi-
ces à café et à thé. Bouilloires, etc. etc.
Obs.! Capsules pour gargoiisses. Box de
fanaux de locomotives.
(Voir groupe XY: cl. 97.)
FABRIKSMÀRKE
N:o 9. Stora Kopparbergs Bergslags Aktie-
bolag. Société antonyme de Stora Kopparbergs
Beryslag, F alun.
Produits divers de la petite métallurgie.
(Voir cl. 63, 6i.)
N:(> 10. Stridsberg, Frans G., Ingénieur, Stock-
holm.
Manchons creux, produits avec l'appareil à force
centrifuge, dit »Tuba», et des ébauches laminés
de manchons creux.
(Yoir cl. 6i.;
N:o 11. Svenska Stâlpressningsaktiebolaget
Olofstrôm. Société anonyme pour le foulage
d'acier d^ Olofstrôm, Olofstrôm.
Objets divers en acier foulé.
Produit et vend: sphères à mines et cônes à fond
pour bateaux-torpilles, capsules pour obus et mitrailles,
gargousses de canons se chargeant par la culasse,
pièces pour affûts de canon, etc. Différentes espèces
72
GROUPE XI. CLASSE 6 5.
O
o
s:
g>
O
3
CD
O
de tôle pour eadres de wagons-boghei, freins, garde-
ponts, pignons et fonds de ehaudières. etc. Moules
pour pains de sucre, bassins et citernes. Acier sué-
dois foulé de première qualité.
GROUPE XI. — CLASSE 6 5. 73
N:o 12. Soderfors Bruks Aktiebolag. Société
anonyme de V usine de Soderfors, Soderfors.
Produits divers de la petite métallurgie d'acier
martin, etc.
(Voir cl. 63, 6U.)
N:o 13. Tidaholms Bruks Aktiebolag. Société
anonyme de V usine de Tidaholm, Tidaholm.
Ressorts pour la » Charrette de Tidaholm». La
charrette de sport, nommée » Tidaholm s-kârran»,
est en usage dans le monde entier. Les ressorts
de la charrette sont connus pour leurs bonnes
qualités.
N:o 14. Uddeholms Aktiebolag. Société anonyme
d^Uddeholm, Uddeholm.
Produits divers de la petite métallurgie.
Ouvrages en métal.
(Voir cl. 63, 6^.)
N:o 15. Wedevâgs Bruks Nya Aktiebolag. Nou-
velle société anonyme de Wedevàg, Lindesberg.
Outils à main et ouvrages en fer noir. Bêches,
pelles, fourches, pioches, etc.
Spécialités: râteaux et fauchets fabriqués d'acier
à ressort suédois de l:ère qualité.
Brevets d'invention en France, en Angleterre, en
Allemagne, en Russie, en Autriche-Hongrie, en Belgique
et autres pa3's.
Récompenses précédentes: Stockholm 1897, Malmô
1881.
N:o 16. Wickman, N., Fabricant de coffres-forts,
Stockholm.
Coffre-fort avec serrure.
Fournisseur des Administrations Royales des Postes
et Télégraphes et des établissements de banque les plus
importants en Suède.
74 GROUPE XII. CLASSES 6 6, 6 8.
Groupe XII.
Décoration et mobilier des édifices publics
et des habitations.
Classe 66.
Décoration fixe des édifices publics
et des habitations.
N:o 1. Aktiebolaget Max Sachs. Société ano-
nyme Max Sachs, Stockholm.
Lambris etc. etc.
(Voir ri. 69, 71.)
N:o 2. Flodquist, C. A., Stockliolm.
Cheminée de porphyre.
(Salon royal dans le Pavillon suédois.)
N:o 3. Fogelfors Bruk. Usine de Fogelfors (J. M,
Ekstrômer), Lillsjodal.
Portes en bois.
Fabrication de portes, menuiseries etc.
pour l'exportation en France, en Alle-
magne et en Angleterre.
Récompenses précédentes: Médailles d'or aux
expositions universelles d'Anvers, 1885, et de Bruxelles,
1888.
Classe 68.
Papiers peints.
N:o 1. Alstermo Bruks Aktiebolag. Société ano-
nyme des usines d' Alstermo, Stockholm.
Papiers peints.
(Expose sons le groupe XIV: cl. 88.)
GROUPE XII. — CLASSE 6 9. 75
Classe 69,
Meubles à bon marché et meubles de luxe.
N:o 1. Aktiebolaget Max Sachs. Société ano-
nyme Max Sachs, Stockholm.
Meubles de luxe.
Ateliers particuliers de menuiserie, de menuiserie
mécanique, de tapisserie, de rembourrage etdedécoration.
A obtenu
MÉDAILLE D'OR
à l'Exposition générale de l'industrie et des Beaux-Arts
de Stockholm 1897, »pour excellent ouvrage de tapisserie
et de menuiserie ainsi que pour décoration d'intérieur
élégant >.
(Voir cl. 66, 71.)
N:o 2. Aktiebolaget Svensk Konstslojdutstàll-
ning S. Giobel. Société anonyme pour V expo-
sition des travaux manuels suédois S. Giobel,
Stockholm.
Meubles divers.
(Voir cl. 70, 71; gr. XIII: cl. 8^.)
N:o 3. Bodafors Stol- och Mobelfabriks Aktie-
bolag. Société anonyme de- Bodafors, pour la
fabrication de chaises et de meubles. (Four-
nisseur de la cour), Sandsjô.
Meubles en chêne pour cabinet de
travail, style vieux suédois. Chaises
suédoises. Meubles, imitation bambou.
Falirication en grand de meubles et de
& 'tM^SF'/ 1 I ^"haises, toutes espèces.
Ar^^SW <P&/ ^"^ valeur de fabrication s'élève à plus
^^~^^^ " y j^ 1,000,000 fcs. La fabrique occupe 500
ouvriers.
Spécialités: Meubles en chêne; meubles, imitation
bambou; chaises suédoises.
Agents pour les colonies françaises: Ma-
dagascar: Louis Jeancler & C:ie, Majunga; Porter
Ailkin S: C:ie, Tamatave. Pour les autres colo-
nies françaises: lluire V. Richmann, Sundsvall.
Suède.
76 GROUPE XII. — CLASSES 6 9, 7 0.
N:o 4. Matsson, A., Stockholm.
Meubles de luxe.
(Expose au Salon royal du Pavillon suédois.)
N:o 5. Vernamo Stol- och Mobelfabrik. Fabrique
de ineubles et de chaises de Vernaino, Vernamo.
Meubles bon marché pour bureau.
Fournisseur de la Cour.
Médailles d'or Amsterdam 1895, Dantzick 1896,
Mons 1896, Bruxelles 1897, Rochefort 1898, xMans 1899.
Classe 70.
Tissus, tapisseries et autrestissus d'ameublement
N:o 1. Aktiebolaget ' Svensk Konstslôjdutstàll-
ning S. Giobel. Société anonyme pour V expo-
sition des travaux manuels Suédois S. Giobel,
Stockholm.
Tapisseries de haute-lisse d'après de nouveaux
cartons artistiques. Tissus, style campagnard.
Sculptures en bois d'après de vieux modèles
originaux suédois.
Meubles, styles divers.
Ateliers particuliers.
GROUPE XII. CLASSES 7 0, 7 1. 77
Représentant pour: Usine de Giisiim, Gusum,
et P. A. Carlstein, Norrkôpin'g, ouvrages en métal
repoussé et ciselé.
Cité dans Bœdeker.
MÉDAILLES D'OR:
Gothembourg, 1891 : Scheveningen, 1892 ; Stockholm, 1897.
MÉDAILLES D'ARGENT:
xMoscou, 1872; Finlande, 1873; Norvège, 1877;
Suède, 1874. 1876, 1881;
exposition universelle de Paris 1878.
Id. d'Anvers 1885.
Id. de Chicago 1893.
Id. de San Francisco 1893.
MÉDAILLES DE BRONZE:
Londres, 1874; Gothembourg, 1871.
MENTIONS HONORABLES:
Vienne, 1873; Paris, 1878.
(Voir cl 69, 71; gr. XIII: cl. 8^; gr. XV: cl. 100.)
N:u 2. Almgren, K. A., Fabricant de soie, Stock-
holm.
Soie.
(Expose au Salon royal du Pavillon suédois.)
N:o 3. Handarbetets Vanner. Les amis du tra-
vail 77ia7iuel, Stockholm.
Ouvrages de tapisserie. Parements d'autel, tissus
haute-lisse, draperies, tentures, tapis, coussins,
dentelles, etc. etc.
La société s'occupe de perfectionner l'art
textile manuel à tendances patriotiques
et artistiques en Suède.
Fondée en 1 874.
(Voir cl. 71; groupe XIII: cl. 8i.)
Classe 71.
Décoration mobile et ouvrages du tapissier.
N:o 1. Aktiebolaget Max Sachs. Société ano-
nyme Max Sachs, Stockholm.
Ouvrages de tapissier.
(Voir cl. 66, 69.)
78 GROUPE XII. CLASSES 71, 7 2.
N:o 2. Aktiebolaget Svensk Konstslojdutstâll-
ning S. Giobel. Société anonyme pour Vex-
position des travaux manuels suédois S. Giobel,
Stockholm.
Tentures d'étoffes et de taj^isseries.
(Voir cl. 69, 70; groupe XIII: cl. 8'f; groupe XV: cl. 100).
N:o 3. Handarbetets Vanner. Les amis du travail
ma7i?/el, Stockholm.
Tentures d'étoffes et de tapisseries.
(Voir cl. 70; groupe XIII: cl. 8U.)
Classe 72.
Céramique.
N:o 1. Aktiebolaget Gustafsbergs Fabriks In-
tressenter. Société anonyme des propriétaires
de la manufacture de Gustafsherg., Gustafs-
berg.
Porcelaines. Faïences. Jaspes. Biscuits de
porcelaine.
N:o 2. Rorstrands Aktiebolag. Société anonyme
de Rôrstrand, (Directeur: Robert Almstrôm),
Stockholm.
Services de table de porcelaine et de faïence.
Poêles et cheminées en faïence, de décoration et
de styles divers. Collection d'objets d'art en
porcelaine d'ornementation en relief et en couleurs
sous-émail, exécutés à la main. Objets en émail
cristallisé. Rouge flambé, etc. etc.
La manufacture fut fondée en 1726. La production
annuelle s'élève à 2.700,000 fcs. Nombre d'ouvriers 1,000
—1.100.
Spécialités: Objets d'arts de porcelaine dure ou
tendre, de faïence; majoliques: cheminées décoratives;
services de table.
Vente à Paris chez Mr. S. Bing 'L'art nouveau^,
2 2 rue de Provence.
Récompenses précédentes: Médailles d'or ou
l:ers prix à Moscou, 1872: Vienne, 1873: Philadelphie,
1876; Paris, 1878; Madrid, 1883; Gothembourg, 1891;
Copenhague, 1889; Chicago, 1893; San Francisco, 1894;
Stockholm, 1897.
GROUPE XII.
CLASSES 7 3, 7 4.
79
Classe 73,
Cristaux. — Verrerie.
N:o 1. Aktiebolaget Kosta Glasbruk. Société
anonyme de la verrerie de Kosta, Kosta.
Verres. Cristaux.
Classe 74.
Appareils et procédés du chauffage
et de la ventilation.
(Exposés dans la •f>Galerie des Machines.»)
N:o 1. J. & C. G. Bolinders Mekaniska Verk-
stads Aktiebolag. Société anonTjme des ateliers
mécaniques de J. & C. G. Bolinder, Stockholm.
Fourneau de restaurant, grandes dimensions.
Maison fondée en 1844. Elle fabrique comme
spécialité: fourneaux et cuisines économiques en tous
genres, petites dimensions pour ménages particuliers,
grandes dimensions pour restaurants et hôtels, munis
de dispositif breveté automatique pour le chauffage
de leau. (Voir groupe IV: cl 19, 20, 22.)
80 GROUPE XII. — CLASSES 7 4, 7 5.
N:o 2. Hjorth, B. A. & C:ie, Stockholm.
Appareils de chauffage et de cuisson.
N:o 3. Husqvarna Vapenfabriks Aktiebolag.
Société anonyme de la fabrique de Husqvarna,
Husqvarna.
Fourneaux de cuisine. Poêles en fer. Fourneaux
à pétrole. Haches à viande.
(Voir groupe VI: cl. 30, 32; groupe XI: cl. 65.)
Classe 75,
Appareils et procédés d'éclairage non
électrique.
N:o 1. de Laval, Gustaf, Docteur en Philosophie,
Stockholm.
Usine de gaz acétylène.
(Voir groupe V: cl. 23.) (Expose à Vincennes.)
N:o 2. Gustaf SSOn, K. G., Ingénieur, Stockholm.
Appareil de gaz acétylène »Koh-I-Noor» avec
boîtes à carbure, placées hors de l'appareil;
s'alimente automatiquement avec certaine disposi-
tion pour éviter toute perte de gaz par la bouche
d'alimentation.
(Expose à Vincennes.)
N:o 3. Svenska Acetylénbelysnings Compa-
niet. Compag7tie suédoise d'acétylè7ie. Malmô.
Appareil de gaz acétylène.
Fabrication, débit et installation d'usines
d'acétylène brevetées.
(Expose à Vincennes.)
GROUPE XIII. — CLASSES 8 4, 8 5. 81
Groupe XIII.
Fils, tissus, vêtements.
Classe 84.
Dentelles, broderies et passementeries.
N:o 1. Aktiebolaget Svensk Konstslojdutstâll-
ning S. Giôbel. Société anonyme pour Pexjjo-
sition des travaux mamiels suédois S. Giôbel,
Stockholm.
Broderies diverses, etc.
(Expose sous le groupe XII: cL 69, 70, 71.)
N:o 2. Handarbetets Vanner. Les amis du travail
manuel, Stockholm.
Broderies, etc.
(Expose sous le groupe XII: cl. 70, 71.)
Classe 85.
Industries de la confection, etc.
N:o 1. Arndtz, Charlotte, Fabrique j^our articles
en i^eau de daim, Stockholm.
Objets d'habillement en peau de daim, peau
glacée et peau de renne.
{Voir cl. 86.)
N:o 2. Bergstrom, P. N. (Axel Bergstrôm et Albert
L. Bergstrôm), Pelletie)^ Fouimissetir de la cour,
Stockholm.
Fourrures de diverses espèces.
Maison fondée en 1844.
Récompenses précédentes: Expositions de Paris 1878,
1889; de Stockhohu 1897.
6
82 GROUPE XIII. — CLASSE 8 6.
Classe 86.
Industries diverses du vêtement.
N:o 1. Arndtz, Charlotte, Stockholm.
Bretelles de tendons de renne. Gants.
(Voir cl. 85.)
N:o 2. Bergman, H. P., Fabricant de g cmts, Malmô.
Gants et fabrication de gants.
N:o 3. Cedergren, A. H., Fabricant de gants, Stock-
holm.
Gants.
GROUPE XIV. — CLASSE 8 7
83
Groupe XIV.
Industrie chimique.
Classe 87,
Arts chimiques et pharmacie.
N:n 1. Aktiebolaget Joh. Ohlssons Tekniska
Fabrik. Société anonyme de la fabrique tech-
nique de Joh. Ohlsson, Stockholm.
Goudron d'asphalte. Goudron dégraphité. Gra-
phite coltar. Créosote lourde spéciale, pour
traverses de chemins de fer,
Préijaration de produits de goudron
(le houille. La plus grande fabrique de
ee genre de la Scandinavie, fondée en
18r)9. Fabrication annuelle environ
2,130,000 kilogr. Récompenses pré-
cédentes: Stockholm 1897, Malmô 1896,
médailles dOr: Stockholm 1866, médaille d'argent. Pour
l)lus amples renseignements voir les brochures à la
montre.
N:o 2. Alby Calcium-Carbid Aktiebolag. Société
anonyme Carbure de calcium cVAlby, Stock-
holm.
Carbure de Calcium.
Production annuelle :
6,000 tonnes.
84 GROUPE XIV. CLASSE 8 7.
N:o 3. Alby Elektrokemiska Aktiebolag Société
anonyme cV Électro-Chimie clAlby, Stockholm.
Chlorate de potasse.
N:o 4. Barnekow, S., Tekniskt kemiskt labora-
torium. Laboratoire technique et chimique de
S. Barnekow j Malmô.
Colorant pour beurre,
produit de la plus pure huile végétale et colorant végétal;
garanti absolument libre daniline.
Ferment lactique en poudre.
Présure pour fromage.
Colorant pour fromage.
Les produits de la fabrique ont remporté une 60:aine
de diplômes d'honneur et de médailles en or et en argent aux
expositions de l'Europe, de l'Amérique et de l'Australie.
Agents généraux pour la France: M. Fj^iestedt
& C:ie, le Havre.
N:o 5. Carlfors Aktiebolag. Société ajionyme de
Carlfors, Usine de marteaux en métal et fa-
brique de conteurs de bronze, Jônkoping.
Couleurs de bronze en poudre.
N:o 6. CoUan-olje-fabriken. Fabrique d'huile Collan
(T. Olsen), Stockholm.
Huile Collai!
pour imperméabiliser.
Tous les produits pour la conservation du cuir,
figurant sous divers noms dans le commerce]de l'Europe
aussi bien que de l'Amérique, se composent, sans excep-
tion, des substances grasses ordinaires, comme: le suif,
riiuile de poisson, l'huile minérale et les déchets de
pétrole, toutes plus ou moins teintes daniline, de noir
d'os ou de noir de fumée, additionnées de différentes
senteurs pour les rendre méconnaissables au public.
Ces produits ne valent pourtant rien quand il s'agit
de conserver les chaussures et les articles en cuir,
d'abord parce que l'air décompose toutes les matières
grasses, et puis parce que la transpiration du pied,
l'eau et Ihumidité sont des corps plus lourds qui, au
GROUPE XIV. — CLASSE 8 7. 85
bout de quelques heures, ehassent les matières grasses
et prenuent leur i)laee dans le tissus eellulaire du euir,
où elles eontinuent librement leurs ravages.
Une expérienee de 20 ans dans les pajs Scandinaves
a démontré que l'huile Collan est la seule substance
capable de protéger efficacement les chaussures, les har-
nais, les courroies de transmission, les tuyaux et autres
articles en cuir contre l'influence néfaste de l'air et de
l'eau, d'abord parce que le (À)llan n'est pas une substance
grasse, qui se décompose au contact de 1 air, et ensuite
parce qu'elle s'attache aux ])ores d'où l'eau ne peut la
chasser. Les semelles saturées d'huile (Collan sont 3 ou 4
fois plus durables, 1 empeigne ,"> ou 6 fois plus résistante
et les harnais et les courroies indestructibles. Ces der-
nières, ne se relâchant pas. adhèrent fortement à la poulie,
ce qui ajoute à l'activité. Dans les ateliers du Gouverne-
ment Américain à Washington et à New-York, où l'huile
Collan à acquis une grande réputation, on s'en sert sur
une vaste échelle pour ces usages et d'autres. En Alle-
magne on l'emploie communément dans l'armée, dans
tous les domaines industriels ainsi que pour la chaus-
sure. En Angleterre elle a eu autant de succès que
dans les autres pajs. La Suède n'ayant que depuis
1897, une loi protégeant les marques de fabriques, l'huile
Collan n'a pu être introduite que ces dernières années
dan.s] les pays étrangers, de crainte de lui voir subir
le même sort que dans les pa^s Scandinaves, où une
quantité de personnes se sont servies illicitement du
nom renommé pour vendre des substances sans aucune
valeur. Le nom Collan protégé désormais dans le paj's
d'origine a aussi pu être protégé légalement dans tous
les pays civilisés.
La\;fabrique d'huile Collan est la seule au monde
qui puisse produire cette huile et fournir la matière
première, le Collan, écoulement végétal des tropiques,
réfractère à l'eau et fortement adhérent. 11 est inconnu
dans le commerce aussi bien que dans la chimie, puisque
les indigènes noirs, chez lesquels le propriétaire de la
fabrique l'a découvert, en 1864, ne s'en servent que
pour leurs propres besoins. 11 n'existe aucune autre huile
qu'on puisse étirer en fils ténus comme de la soie et
d'une longueur de plusieurs mètres.
L'huile (^lollan a remporté des prix partout où
elle a été exposée. Elle a obtenu 2 diplômes dhonneur
et ô médailles d'or et dernièrement à l'exposition inter-
nationale ichtyologique de Bergen en Norvège la médaille
d'or. La fabrique d'huile Collan, la seule au monde, fut
fondée en 1880. Les frais d'établissement et d'orga-
nisation se sont élevés à plus de 200. 000 cour.
86 GROUPE XIV. — CLASSE
TOMTEN
N:o 7. Krafttvâlfabriken. Fabrique de savon effi-
cace (Lagerman A. J:or), Jônkôping.
Savon efficace de Lagerman,
KRAFT'SKUR* Poudre efficace à polir
de Lagerman,
])()in- vases eu fer lilanc, ustensiles
(le euisiue et vases de bois.
Poudre de Lagerman, à polir
les métaux,
pour ustensiles en cuivre et portes
de poêle en cuivre jaune.
„ , . .„ Poudre à blanchir de Lagerman,
KRAfTTYALFABRjJ(ENJ0NK0PIN5 ,. , . , •
pour linge, coton et lame.
Remplace la cendre de bouleau.
Poudre de Lagerman, à polir l'argent,
pour argent, nickel, etc.
Noir à lustrer les fourneaux de Lagerman.
N:o 8. Liljeholmens Stearinfabriks Aktiebolag.
Société anonyme pour la fabrication de stéarine
de Liljeholfnen, Stockholm.
Matière première j^our la fabrication de stéarine
et de bougies stéariques. Diverses espèces de
bougies. Le fonctionnement général de la fa-
brique. Produits dérivés: glycérine, acide oléique.
N:o 9. Skânska Âttikfabriken. Usine de carbo-
nisation de Scanie (Wilhelm Wendt), Perstorp.
Acide pyroligneux. Acide acétique glacial. Alcool
méthylique pur et pour dénaturer. Charbon
pour rectifications. Charbons moulés. Goudron
de bois. Créosote, Poix, Huiles.
N:o 10, Trollhàttans Elektriska Kraftaktiebolag.
Société anonyme d' Énergie électrique de Troll-
hàttan, Stockholm,
Carbure de Calcium,
(Voir (/roiipi' V: cl. 2^, 2-^i.)
GROUPE XIV.
CLASSE 8 8.
87
Classe 88.
Fabrication du papier.
N:o 1. Aktiebolaget Kroppstadfors Bruk. Soci-
été anonyme des usines de Kroppstadfors, Âmot.
Pâte de bois.
N:o 2. Aktiebolaget Molnbacka-Trysil. Société
anonyme de Molnbacka-Trysil, Môlnbacka.
Pâte de bois.
N:o 3. Aktiebolaget Papy-
rus. Société anonyme
Papyrus, Molndal.
Papiers.
Fabrique de papier avec
5 machines à papier. Fa-
brique de papier clirome.
Production de papiei-s ian-
taisie.
N:o 4. Aktiebolaget Ràmen-Liljendahl. Société
anonym e de Râtn en-Liljenda h /, W e r m 1 a n d s R a -
m en.
Pâte de bois.
La production totale de l'année sélève à 4. ()()() ton-
nes de pâte de bois mécanique sèche, de la marque
L î I).
Agents: J. A. Kjellberg & Fils, Gotbem-
b o u r g.
N:o 5. Aktiebolaget Stjernfors-Stâlldalen. So-
ciété anonyme de Stjernfors-Stâlldalen, Koppar-
berg.
Pâte de bois.
N:o 6. Alstermo Bruks Aktiebolag. Société ano-
nyme des usijies d' Alstermo, Stockholm.
Carton.
Spécialités: Cuir artificiel. (Ailottes pour chaussure
et renfort pour talon. Récompenses en Europe et en
Amérique.
88 GROUPE XIV. CLASSE 8 8.
N:o 7. Brattfors' Aktiebolag. Société anonyme
de Brattfors, Filipstad.
Pâte de bois blanche et brune.
N:o 8. Charlottenbergs Aktiebolag. Société ano-
nyme de Char lottenh erg, Charlottenberg.
Pâte de bois.
N:o 9. Eds Cellulosafabriks Aktiebolag. Société
anonyme j)oiir la fabrication de cellulose d'Ed,
Eds bruk.
Sulfate cellulose.
Production annuelle: 3,000 tonnes.
N:o 10. Forshaga Sulfit Aktiebolag. Société ano-
nyme de Forshaga, fabrique de sulfite, Fors-
haga.
Pâte de sulfite, extra fine; facile à blanchir et
à l'usage de papiers à lettre et papiers à imprimer.
MARQUE
FlHAGA
DE COMMERCE.
Agents généraux L. G. Bratt S Comp., Go-
thembourg, Suède.
N:o 11. Forsviks Aktiebelag. Société anonyme
de Forsvik, représentée par C. W. Palmœr,
Stockholm.
Pâte de bois (tremble).
N:o 12. Gy singe Aktiebolag. Société anonyme de
Gy singe, Stockholm.
Pâte de bois au bisulfite.
N:o 13. Hellefors Bruks Aktiebolag. Société ano-
nyme des usines de Hellefors, Hellefors.
Pâte de bois.
N:o 14. Jossefors Aktiebolag. Société anonyme
de Jossefors, Ottebol.
Pâte de bois.
GROUPE XIV.
CLASSE 8 8.
89
N:o 15. Kockums Jernverks Aktiebolag. Société
anonyme des usmes de fer de Kockum, Kong a.
Sulfite cellulose.
N:o 16. Laxâ Bruks Aktiebolag. Société anonyme
des usines de Laxâ, Laxâ.
Sulfite cellulose en feuilles.
N:o 17. Mackmyra Sulfit-Aktiebolag. Société ano-
nyme pour la fabrication de sulfite de Mack-
myra, Gefle.
Sulfite cellulose.
N:o 18. Malmô Tràmassefabriks Aktiebolag. So-
ciété anonyme de la fabrique de pâte de bois
de Malmô, Malmô.
Pâte de bois.
N:o 19. Munksjô Aktie Bolag. Société anonyme de
Mimksjô, J ô n k ô p i n g.
Papiers et cartons.
Fondée 1862. 9 machines.
Carton bituminé pour toiture.
Carton de doublage. Carton de
revêtement, etc.
Papier cellulose en qualité so-
lide et constant, garanti libre de
chlore et d'acides.
Papier sulfite, blanc et teint.
Papiers spéciaux pour le mé-
nage et pour usages techniques
et industriels.
Exportation pour tous les pays.
Les plus hautes récompenses aux expositions de
Paris, 1867; Londres, 1872; Moscou, 1873; Vienne, 1873;
Philadelphie, 1876; Paris, 1878; Madrid, 1883; Copen-
hague, 1888; Chicago, 1893; Stockholm, 1897.
N:o 20. J. H. Munktells Pappersfabriks Aktie-
bolag. J. H. Munktell, Soc. anon. pour la fa-
brication du papier, Grycksbo.
Papier à Filtrer = » Papier Berzelius» N:ris 00,
0, IF, 2.
Agent général: John Bohman, Stockholm.
Papier > Tours»,
papier d'emballage d'une solidité extraordinaire.
Papiers à lettres et à documents, faits à la mai n.
Papier à imprimer, ordinaire et extra fin.
9() (iROUPE XIV. — ^ CLASSE 8 8.
N:o 21. Rockhammars Trâmassefabrik. Fabri-
que de pâte de bois de RockJiammar, Fel-
lingsbro.
Pâte de bois.
N:o 22. Rottneros Bruk. Ushies de Rottneros,
Rottneros.
Pâte de bois.
N:o 23. Rydo Bruks och Fabriks Aktiebolag.
Société anonyme des usines et fabriques de Rydo,
Rydô.
Sulfite cellulose.
N:o 24. Stjerns Aktiebolag. Société anonyme de
Stjern, U d d e h o 1 m .
Sulfite k Sulfate, cellulose en feuilles.
N:o 25. Stora Kopparbergs Bergslags Aktiebo-
lag. Société anonyme de Stora Kopparliergs
bergslag, F alun.
Sulfate cellulose.
Cette pâte au sulfate est dune qualité supérieure,
spécialement préparée pour un blanchiment facile et
économique. Production annuelle: 15,000 tonnes.
(Voir (jroupc XI: cl. G'i.)
N:o 26. Storebro Aktiebolag. Société anonyme de
Storebro, S t o r e b ro.
Sulfite cellulose.
N:o 27. Storviks Sulfitaktiebolag. Société ano-
nyme de sidfite de Storvik, Storvik.
Sulfite cellulose.
Fabrique de pâte de sulfite de fibres les plus longues
et les plus solides. La plus grande fabrication de la
Suède.
N:o 28. Stromsnâs Bruks Aktiebolag. Société ano-
nyme de la fabrique de Stromsnâs, Malmô.
Papiers et cartons.
N:o 29. Sâtra Bruk. Usine de Sâtra, Undeuâs.
(Propriétaires: Héritiers de W. W al lin.)
Pâte de tremble sèclie, broj^ée, fine.
Pâte de sapin sèclie, broyée fine.
GROUPE XIV.
CLASSES 8 8, 9 0.
91
N:o 30. Tidafors Sulfit Aktiebolag. Société ano-
nyme pot/r la fabrication de sulfite de Tidafors,
Uddevalla.
Pâte de bois au bisulfite.
Production annuelle: .'}. 000. ()()() de Kilos secs.
Héconipense: l.er ])ii\ à rexi)osition de Stockholm
en 18î)7.
Agent général: A. L. Grondai, 18 rue Cho-
ron, Paris.
N:o 31. Adolf Ungers Industriaktiebolag. Société
anonyme d' Adolf Unger, Lottefors.
Pâte de bois mécanique.
Classe 90.
Parfumerie.
N:o 1. Aktiebolaget Barnângens Tekniska Fa-
brik. Fabrique technique de Barnàngen; Four-
nisseur de la Cour, Stockholm.
»Vademecum», eau de toilette antiseptique.
(Yoir groupe XV: cl. 92.)
Société anon3'nie pour la fabrication
d'Encre, de Savon, de Parfumeries etc.
et de
VADEMECUM,
dont les qualités supérieures pour les
soins de la bouche, des dents et de la
peau sont certifiées par les autorités
médicales les plus compétentes de la
Suède.
De ces certificats il suffit de citer la comparaison
suivante avec autres fabricats du même genre:
»A la demande de la Société anonyme de la Fabrique
technique de HaiMiinigen, j'ai fait Faquisition déchan-
tillons des diiférents produits de cette fabrique qui sont
livrés à la consommation ])ublique, savoir: le \'ademe-
eum, le Dentolin. le Stomatol. le (iahnelit, l'Azymol et
lAseptob sur lesquels jai fait des expériences en vue
de constater leur prétendue propriété de pouvoir tuer
les l)actéries et d'en prévenir le développement. Ces
exi)ériences ont été faites en a3'ant égard à la plus ou
moins grande quantité d'eau que renfermait le liquide,
à sa tenq)érature. à la méthode d'expérimentation em-
92 GROUPE XIV. — CLASSE 9 0.
ployée et à la plus ou moius grande faculté de résistance
de la culture de bactéries employée, dans des circon-
stances analogues pour chacune des eaux de bouche
examinées.
Le résultat de ces recherches est donné par le tableau
suivant :
I. 2 % solution de Feau de bouche:
Vademecum, tuait, dans la règle, le bacille du typhus
en 1 minute, celui de la diphthérie en 1 minute.
Dentolin, tuait, dans la règle, le bacille du typhus en
1 — 2 minutes, celui de la diphthérie en 2—8
minutes.
II. 1 % solution d'eau de bouche.
Vademecum, tuait, dans la règle, la bactérie du choléra
en 1 minute, le bacille de la diphthérie en 2
minutes.
Dentolin, tuait, dans la règle, la bactérie du choléra en
1 minute et le bacille de la diphthérie en 3 — 4
minutes.
Gahnetit, tuait, dans la règle, la bactérie du choléra en
1 minute, le bacille de la diphthérie en 4 minutes.
Stomatol, tuait, dans la règle, la bactérie du choléra en
1 — 2 minutes, le bacille de la diphthérie en 4
minutes.
Azymol, tuait, dans la règle, la bactérie du choléra en
Vî heure, mais ne tuait pas le bacille de la
diphthérie en 1 heure.
Aseptol, ne tuait pas, dans la règle, la bactérie du choléra
en 24 heures, ni le bacille de la diphthérie en
24 heures.
Stockholm le 11 juin 1899.
GERMUND WIRGIN.
Docteur Médecin patenté, Aide de la division hy-
giénique de rinstitut royal Carolin.»
N:o 2. Henrik Gahns Aseptin-Amykos Aktie-
bolag. Société anonyme pour la fabrication
de l Asepti7ie et de VAmycose de Henrik Gahn,
Up sal.
Eaux de toilette antiseptiques.
Fabrication d'Aseptine, d'Am^cose, de Gahnelite, de
savons (toutes espèces) et d'autres articles chimiques-
techniques.
Fournisseur de Sa Majesté la Reine
de Suède et de Norvège.
La fabrique la plus âgée du paAs pour la fabrica-
tion d'eaux de toilette antiseptiques.
Récompenses précédentes: Moscou, 1872: Vienne,
GROUPE XIV. — CLASSE 90. 93
1873: Bogota, 1874; Paris, 1875, 1878; Bruxelles, 1876 ;
Philadelphie, 1876; Stoekholm 1897; etc.
La société fut fondée en 1867 par le chimiste, Mr.
Henrik Gahn, inventeur des produits antiseptiques:
Aseptine et Amyeose. lesquels produits furent alors
l)revetés dans un grand nombre de pays.
Les chirurgiens les plus éminents de l'Europe comme
Mrs. les Professeurs Lister à Edinbourg, Mosetig-Moorhof
à Vienne et Mesterton à Upsal, se sont prononcés avec
beaucoup d'éloges sur ces produits.
La fabrication des savons est une des plus impor-
tantes du pays.
Gahnelit, la dernière nouveauté de la fabrique, s'est
montré, d'après les certificats donnés par Mrs. les Pro-
fesseurs (^arl Sundberg et Olof Hammarsten à Upsal,
un antiseptique de premier rang.
Spécialités: Les produits exposés.
3. S:t Eriks Tekniska fabrik. Fabrique
technique de St. Ei'ik, Stockholm.
»Aseptol», eau de toilette antiseptique. Produits
de la fabrication: Aseptol, Encre de bureau, Syn-
déticon, Savon pour lessive, Eau de Cologne, Cos-
métiques, Cirages, Pâte à nettoyer le cuivre, etc.
Spécialités:
1) Aseptol, le plus antiseptique et le plus agréable
agent de toilette pour les soins de la bouche, des dents
et de la peau; non vénéneux et non nuisible aux dents.
Certificat du D:r E. Almquist, professeur d'hygiène
à la Faculté de Médecine de Stockholm.
»A la demande de la Fabrique Technique, Saint Erik,
le soussigné a expérimenté un liquide clair, appelé
» Aseptol extra concentré», ajant la propriété de tuer
les bactéries et d'empêcher leur accroissement, destiné
à être employé comme eau de bouche, eau de toilette
et pour la désinfection.
Après avoir été étendue d'eau ordinaire, l'eau de
bouche à été mise dans une culture fraîche de bouillon
de différentes bactéries. Au bout d'un instant on pre-
nait, au moyen d'un fil de platine, deux oeillets du
mélange qu'on transportait dans un autre bouillon
exposé à une température de 37° C. (chaleur du corps).
Alors il a été constaté que la bactérie du pus, pyogenes
aureus, en général difficile à tuer, à la chaleur de la
chambre e.st tout à fait morte après une minute dans
20 % d'une solution d'eau de bouclie (1 partie d'Aseptol
extra concentré l 4 pai'ties d'eau).
Le même résultat s'obtenait avec le bacille coli com-
mun dans une solution de 10 % de l'eau de bouche
(1 partie d'Aseptole extra concentré, + 9 parties deau).
94 GROUPE XIV. CLASSES 9 0, 9 1.
Il en est de même du bacille du typhus que du coli
commune.
Dans une solution de 2 % de cette eau de bouche le
bacille de la diphthérie est, en général, complètement tué
au bout d'une minute.
Du lait stérilisé à 120'' mélangé à 1% de l'eau de
bouche, joint à un oeillet de lait aigre, ne tourne pas
à 37°. Les spores de l'anthrax ne croissent pas dans
un bouillon mélangé à 1 % de cette même eau.
y>L'Aseptole extra concentré a donc, même dans une
solution très étendue, une puissance considérable pour
tuer les bactéries, et en outre la faculté remarquable
d'empêcher la pjrosis et la fermentation.»
Stockholm, le 12 octobre 1899.
Signé: E. ALMQUIST.
Prof, d'hygiène à la Faculté de médecine.
2) Encre de bureau: encre ordinaire et encre à
copier, composées des meilleurs ingrédients et fabriquées
avec les plus grands soins.
La Fabrique Technique Saint Erik n'a jamais pris
part à aucune exposition auparavant.
(Voir (jroupe XV: cl. 02.)
Classe 91.
Tabac. — Allumettes.
N:o 1. Aktiebolaget Gerh. Arehns Mekaniska
Verkstad. Société anonyme des ateliers méca-
niques de Gerh. Arehn, Stockholm.
Machines pour la fabrication d'allumettes.
Machine à faire les boîtes intérieures.
Machine à faire les boîtes extérieures.
Machine à étiquetter.
Machine à faire les boîtes extérieures avec étiquette
double.
Machine à empaqueter.
Séchoir pour les boîtes.
Machine à remplir.
Machine à fermer les boîtes et à étiquetter.
Machine à vider les cadres.
Machine à écorcer ou à peler les bois verts.
Machine à découper les copeaux.
Pressoir à coller.
Plus de .'i,000 machines sont fabriquées et écoulées
dans le monde entier. Toutes les machines sont fa-
briquées sous le contrôle de linventeur.
GROUPE XIV. — CLASSE 91
95
N:o 2. Jonkopings Tândsticksfabriks Aktiebo-
lag. Société anonyme de la fabrique iV allu-
mettes de Jônkôjnng, Jonkôping.
Allumettes (en imitation).
Jonkopings Tândsticksfabriks Patent
SAKERHETsSîfsf'^OR
. t.. %1V) utan svaFvel ^%^^i
Tanda endastmot lâdans plan.
La fabrique- qui a été fondée par .1. E. Lundstrôm,
travaille depuis 1845.
Récompenses précédentes: Paris, 1855, 1867,
1878; Londres, 18{i2: Amsterdam, 1869,1883; xMoscou,
1872; Vienne. 1873: Philadelphie. 1876; Madrid, 1883;
Anvers. 1885; Copenhague, 1872, 1888: Chicago, 1893;
San Francisco. 1894: Suède. 1865, 1866, 1881, 1897.
TRADE MARK
La fabrique occupait en 1898 423 hommes, 201
femmes et 56 personnes au-dessous de 18 ans, en tout
680 ouvriers, dont le salaire total sest élevé à Frs
540.104 ^Vioo- E" outre 80 personnes étaient occupées
à domicile à la confection des boîtes.
La fabrication, dont les matières brutes sont le bois,
le papier et diverses préparations chimiques, a comporté
en 1899 260.000.000 de boîtes d'allumettes, représentant
une valeur d'environ Frs 1,950,000.
Aujourd'hui, malgré les nombreuses imitations et
contrefaçons dont elle est l'objet, la marque >Sakerhets-
Tandstickor» est exportée dans toutes les parties du
monde. Cette fabrique doit sa renommée universelle
au soin quelle apporte à la fabrication et au contrôle
minutieux de ses produits.
La force motrice nécessaire est fournie par 11 ma-
chines à vapeur. La jikipart des ouvriers ont des
96
GROUPE XIV.
CLASSE 91
logements dans rétablissement. Bains froids et chauds.
Ils ont en outre un fond pour sul)venir aux frais de
maladie et d'ensevelissement. Cette caisse sert en outre
des pensions, et elle possédait au commencement de
1899 un capital de Francs 38,772 "/jp^.
N:o 3. Tândsticksfabriks Aktiebolaget Vulcan.
Société anonyme j^our la fabrication cV allumettes
Vulcan, Gothembourg.
Allumettes (en imitation).
Fabrique d'allumettes en bois, la plus
grande en Suède. Production annuelle
600,000,000 boîtes.
GROUPE XV.
CLASSE 9 2.
97
Groupe XT.
Industries diverses.
Classe 92.
Papeterie,
N:o 1. F. Ahlgrens Tekniska Fabrik. Fabrique
technique de F. Ahhjren, Gefle.
Encres à écrire et à copier.
Maison fondée en 1885.
R é c o m penses précédentes: Gefle 1 894, médaille de
bronze: Liibeck 181).'). Bruxelles 18{)r), Dantzick 1896, Dus-
seldorf 189(). médailles d'or: Kiel 1896, Breslau 1897.
mention honorable: Stockholm 1897. médaille d'argent
»pour de l'encre de très bonne qualité». Exposition in-
ternationale de Bruxelles 1897, la seule médaille d'ar-
gent (la plus haute récompense) pour encres suédoises.
N:o 2. Aktiebolaget Barnàngens Tekniska Fa-
brik. Société anonyme de la fabrique tech-
nique de Barnàngen (Fournisseur de S. M. le
Roi de Suède et de Nor-
vège), Stockholm.
Fabrication de Savons,
de Vademecum, de Parfu-
meî'ies et d'
Encre à écrire et
à copier
de Barnàngen.
Les qualités hors^ ligne
de cette encre lui ont valu
un écoulement A'onsidéraljle dans presque tous les^pays
du monde civilisé. •
98
GROUPE XV.
CLASSE 9 2.
Elle coule facilement, est dune couleur bleue pure^
claire, agréable à l'oeil, devient rapidement noire,
ne laisse aucun dépôt et ne peut être enlevée que par
la destruction du papier destiné à recevoir la copie.
Pour les Actes, les Documents et les Titres de va-
leurs, qui doivent braver l'influence des années, cette
encre est la plus sûre par sa force et sa durée.
Nous recommandons à tous égards cette encre aux
Ministères. Administrations. Banques. Bureaux de com-
merce et Écoles où, après un court usage, on la pré-
férera sans nul doute à toutes les autres encres en
vente dans le commerce.
Récompenses précédentes: Moscou 1872. Copen-
hague 1872. Londres 1873, Vienne 1873, Paris 1878,
Copenhague 1888. Melbourne 1888. Chicago 1893. San
Francisco 1894. Lubeck 1895, Nischni Novgorod 189(>,
Tennessee 1897. Bruxelles 1897 (deux prix), Stockholm
1897 (où l'Encre à écrire et à copier de Barniingen
a été la seule honorée d'une médaille d'or).
Voir groupe XIV: cl. 90.)
N:o 3. Aktiebolaget Skandinaviska Pennfabri-
ken. Société anonyme Scandinave pour la fa-
brication des plumes à écinre, Stockholm.
Plumes à écrire.
Fabrication de plumes à écrire, ressorts à corsets,
buses, chevilles, agraffes. clous de fil.
N:o 4. Andersson, J., Calligraphe de la Cour,
Helsingborg.
Plumes à écrire.
5. Horlin. E. A., Stockholm.
Crayons mécaniques.
{yoir groupe III ■ cl. 11.)
6. S:t Eriks Tekniska Fabrik. Fabrique
technique de St. Erik, Stockholm.
Encres.
N:o
N:o
Voir groupe
N:0
7. Tengwall, A. & T.,
Helsingborg.
Classeur Tengwall.
Unique dans son genre.
Inusable. Économique ( S'Le
temps, c'est l'argent»). Ne
pouvant être remplacé par
aucun autre. On peut ou-
vrir ce classeur, placer ou
sortir les lettres à volonté,
sans la moindre difficulté.
GROUPE XV. CLASSES 9 2, 9 3. 9&
Par ce classeur les lettres peuvent être classées al-
phabétiquement et clironoloj^iquemcnt sans écrire un
seul mot.
Récompenses précédentes; Premiers prix: Chi-
cuifo 1893, Stockholm 1897.
Manufactures en Suède, DanemarU, Finlande, Russie,
Hongrie, Étais i'nis de l'Amérique du Sord.
Classe 93.
Coutellerie, etc., etc,
N:o 1. Berg, Erik Anton, Fabricant, Eskilstiina.
Rasoirs.
Tranchets selon mode- j^g»- ^
les adoptés en Suède, ^jii>t^ ^^'"^'!^=-^^^
Norvège, Danemark, np^^v?
Russie, Allemagne, Belgique, France et Améri-
que. Fermoirs et mèche de rabot. Couteaux
pour travailler le bois. Pinces, etc., etc.
N:o 2. C. W. Dahlgrens Fabriks-Aktiebolag.
Société anonyme des fabriques de Dahlgren,
Eskilstuna.
Ciseaux. Rasoirs. Couteaux à lame fixe. Poig-
nards. Tire-bouchons. Patins.
Les ciseaux se composent principalement de ciseaux
de dame et de ciseaux de tailleur, tant pour dames
que pour messieurs. Ils sont exécutés en différents
modèles, comme par ex. passés à l'émeri. polis, gravés à
l'eau forte ou dorés.
Les poignards sont généralement d'une longueur
variant de 70 mm. à 200 mm.: gaines en étain, argen-
ton. cuir, éhène ou autres espèces de bois.
(Voir gr. XI: cl. 65.}
N:o 3. Eskilstuna Jernmanufakturaktiebolag.
Fabrique de coutellerie d'Eskils-
tuna {Société a7i07iy me), Eskils-
tuna.
Couteaux. Ciseaux, etc., etc.
Agent: Henrik Lindberg, 187
Q ua i Val m y, Paris.
100 GROUPE XV. CLASSES 9 3, 9 4.
K:o 4. Hadar Hallstrôms Kniffabriksaktiebolag.
Société anonyme de coutellerie de Hadar Hall-
strôm, Eskilstuna.
Canifs. Couteaux de poche, etc., etc. Instru-
ments pour le dessin. Boîtes de compas.
N:o 5. Hedengran & Son, Eskilstuna.
Canifs. Couteaux de poche.
Fabrication de canifs, de couteaux de poche et
d'ouvrages en acier gravés à l'eau forte et dorés à chaud.
Agent: .1/. Kindal, 11 Avenue de l'Opéra, Paris.
J^:o 6, Heljestrand, G. V., Fabricant de i^asoirs,
Eskilstuna.
Rasoirs.
'^'.o 7. Holmberg, Pontus, Fabricant d'ouvrages
en fer, Eskilstuna.
Couteaux de chasse. Couteaux à lame fixe, etc.
N:o 8. Lindstrom, F. E., Fabricant, Eskilstuna.
Pincettes fines.
N:o 9. Tornblom, Klas, Fabricant, Eskilstuna.
- Rasoirs. Couteaux, etc., . etc.
N:o 10. Westerson, A. J., Eskilstuna.
Couteaux de luxe. Couteaux à lame fixe, etc., etc.
N:o 11. Ôsterberg, C. V., Fabricant, Eskilstuna.
Canifs. Couteaux de poche. Bistouris.
Classe 94.
Orfèvrerie.
N:o 1. Anderson^ K., Joaillier (Fournisseur du
Prince Royal de Suède et de Norvège),
Stockholm.
Argenterie, joaillerie et bijouterie en tous genres.
[Yoir cl. 95.
GROUPE XV. CLASSES 9 4, 9 5. 101
N:o 2. Axelsons Guldsmedsaktiebolag. Société
anonyme cV orfèvrerie tVAxelson, Stockholm.
Ouvrages d'orfèvrerie, principalement dans le
style suédois. Divers ouvrages cir-elés.
{Voir cl. 05.)
N:o 3. C. G. Hallbergs Guldsmedsaktiebolag.
Société anonynie cV orfèvrerie de C. G. Hallberg
(Jean Jahnsson, Bijoutier de la Cour), Stock-
holm.
Orfèvrerie et objets d'art.
{Expose dans le Pcivillon suédois.)
250 ouvriers.
Récompenses précédentes: Médaille d'or aux
expositions de (iothembourg, 1891: Scheveningen, 1892.
Hors concours à l'exposition de Stoekhohn. 1897. Membre
du Jury à Malmo 189(3. .Médaille d'argent Barcelone, 1888;
Paris. 1889: San Francisco. 1894: Chicago. 1893.
(Voir cl 95.)
N:o 4. Mollenborg, Gustaf, Bijoutier (Fournis-
seur de la Cour), Stockholm.
Grande coupe représentant une femme portant
une coquille nautile, montée en or avec des
émaux, des bijoux, des rubis, des chrysolithes
et des perles fines. Modelage du sculpteur
Otto Strandman d'après le dessin de l'architecte
Bror Almquist.
Bocal en argent repoussé et ciselé, d'après le
dessin de l'architecte Bror Almquist.
Plat d'argent, repoussé et ciselé, d'après le mo-
dèle du sculpteur Otto Strandman.
Candélabres en argent.
Maison fondée en 1817.
R é c o m p e n s e s précédentes: Expositions de Paris.
Londres et Chicago. Médaille d'or à l'exposition de
Stockholm. 1897.
{Voir cl. 95.)
Classe 95.
Joaillerie et bijouterie.
N:o 1. Andersen, K., Bijoutier (Fournisseur de
la Cour), Stockholm.
Bijouterie. {joir cl. 94.)
102 GROUPE XV. CLASSES 9 5, 9 6.
N:o 2. Axelsons Guldsmedsaktiebolag. Société
anonyme d'orfèvrerie d'Axelson, Stockholm.
Bijouterie d'argent.
{Voir cl. 94.)
N:o 3. C. G. Hallbergs Guldsmedsaktiebolag.
Société anonyme cV orfèvrerie de C. G. Hallberg,
Stockholm.
Bijouterie.
{Expose dans le Pavillon suédois.)
(Voir cl. 9^.)
N:o 4. Mollenborg, Gustaf, Bijoutier (Fournis-
seur de la Cour), Stockholm.
Bijouterie d'or.
{Voir cl. 9U.)
N:o 5. Frans Nyzells Metalletsnings- och Gal-
vaniseringsaktiebolag. Société anonyme de
gravure sur métal et de galvanisation, Eskils-
tuna.
Bijouterie en acier.
{Voir cl. 97.)
N:o 6. E. Ôsterberg & C:ie, Gravetirs sur acier,
Eskilstuna.
Bijouterie en acier.
{Voir cl. 97.)
Classe 96.
Horlogerie.
N:o 1. Linderoth, G. W., (John G. Linderoth), Hor-
loger (Fournisseur de la Cour), Stockholm.
Horloges de clocher, de bâtiments et de gares
de chemins de fer, etc., etc.
GROUPE XV. — CLASSES 9 7, G 8. lOo
Classe 97.
Bronze, fonte et ferronnerie d'art. Métaux
repoussés.
N:o 1. Leja, Joseph, Fo?<rnisseur de la Cour,
Stockholm.
Objets en bronze fondu.
(F^.vposc au Salon roijal du Pavillon suédois.)
N:o 2. Frans Nyzells Metalletsnings- och Gal-
vaniseringsaktiebolag. Société anonyme de
gravure sur inétal et de galvanisation, Eskils-
tuna.
Objets fins en acier et métal gravés à l'eau forte,
dorés et ornés de différentes manières.
'yXoir cl. 95.)
N:o 3. Santesson, Fr. A., Poterie d'étain, Stock-
holm.
Poteries d'étain.
N:o 4. Skultuna Aktiebolag. Société ano^iyme de
Skidtuna, Skultuna.
Candélabres en bronze.
{Expose sous le groupe XI: cl. 65.)
N:o 5. E. Osterberg & C:ie., Graveur snr acier,
Eskilstuna.
Objets fins en acier: Cadres de photographie,
écrins, règles, couteaux à papier, ciseaux, broches,
canifs, etc., etc., gravés à l'eau forte, passés au
bleu et dorés au feu.
{Voir cl. 95.)
Classe 98.
Brosserie, maroquinerie, tabletterie et vannerie.
N:o 1. Beck, F. & Son, Relieur, Stockholm.
Portefeuilles pour diplômes. Étuis, etc., etc.
(Expose sous le groupe III: cl. 13.)
104 GROUPE XV. CLASSE 10 0.
Classe lOO.
Bimbeloterie.
N:o 1. Aktiebolaget Svensk Konstslôjdutstàll-
ning S. Giobel. Société anonyme jjoiir P expo-
sition des travaux manuels suédois S. Giobel,
Stockholm.
Poupées en costumes nationaux.
{Expose sous le groupe XII: cl. 71.)
GROUPE XVI. — CLASSE 101. 105
Groupe XVI.
Économie sociale. Hygiène. Assistance
publique.
Classe lOl.
Apprentissage. Protection de l'enfance ouvrière.
N:o 1. Hierta-Retzius, Anna, Madame, Stock-
holm.
Publications illustrées :
Les ouvroirs pour enfants, par Madame
Anna Hierta-Retzius, fondatrice de l'oeuvre.
Autotypies des ouvroirs, Stockholm 1897, 230
pages en gr. 8:0.
Séries de modèles d'ouvrages des ouvroirs
suédois pour enfants, réunies et publiées par
Madame Anna Hierta-Retzius. Stockholm
1900. Folio 25 planches en phototypie, dont 6
sont exposées.
X:(> 2. Svenska Arbetsstugor for barn. Ouvroirs
suédois pour enfants, (représentés par Madame
Anna Hierta-Retzius), Stockholm.
Ouvrages des élèves.
Le premier de ces ouvroirs fut fondé eu 18<S(): il y eu
a actuellemeut eu Suède 38, dout 12 à Stockholm.'
Daus ces ouvroirs les eufauts les plus pauvres sout
reçus et soiifués aux heures libres de l'école primaire;
ou les occui)e à des ouvrages manuels utiles et après
le travail on leur donne un repas. L'enseigneuient
comprend tics ouvrages eu copeaux, eu rafia. eu fer. en
106
GROUPE XVI.
CLASSES 101, 10 3.
bois découpé à la scie, la menuiserie, la cordonnerie,
la brosserie, la couture et le raccomodage.
Le résultat de près de 14 ans a prouvé: que ces
institutions sont d'une grande valeur sociale pour pré-
venir la démoralisation des enfants, exposés aux ten-
tations de la rue, que tout enfant de 7 à 14 ans (il
n'est pas admis après cet âge) acquiert une certaine
habilité manuelle et peut même devenir très adroit en
affinant ses facultés d'observation. L'intelligence des
enfants s'éveille, leur caractère se forme. le travail de
l'école devient plus facile. L'aptitude au travail et
l'amour du travail, inspirés de bonne heure par les
ouvroirs, ont sauvé un très grand nombre d'enfants et
même ceux restés chez de mauvais parents. Frais
très modiques: prix pour l'année: 17 francs 50 et. par
enfant. Les ouvroirs sont défrayés par une subvention
annuelle de la commune, par la vente des ouvrages
des élèves, par des dons et par des subventions faites
lors de leur fondation par 1' Institution à la Mémoire
de Lars Hierta>.
Classe 103.
Crande et petite industrie. Associations coo-
pératives de production ou de crédit. Syndi-
cats professionnels.
N:o 1. Blekinge lâns Hushâllningssâllskap.
Société (VÉconomie rurale du Gouvernement
de Blekinge, Karlskrona.
Exposition collective d'ouvrages en bois du Gou-
vernement de Blekinge: objets en bois, en co-
peaux, en écorce de bouleau, etc.
(Expose dans le Pavillon snédois, Quai d'Orsay.)
Exjjosants :
Andersson. Enoch.
Andersson, Hakan.
Andersson Mngnus.
Brok, Pettcr.
jChristierson, Ebba.
Christierson, Lotten.
Gustafsson. Anders.
Jonsson, August.
Larsson, Per.
Lidman, Joacquine.
Olsson, Anders.
Pettersson, Anna.
Pettersson, Anton.
Pettersson, C. J.
Strômberg, A. J.
Svensson, Gustaf, de Danska
Fhnien.
Svensson, (iustaf, de Farabol.
Svensson, Gustaf. de Skiirfgol.
Ôstergren, Aima.
Ostergren, Sallv.
GROUPE XVI. — CLASSE 10 3.
107
N:o 2. Kopparbergs làns Hushâllningssàll-
skap. Société cV Économie rurale du Gouver-
nement de Kopparherg, F alun.
Exposition collective d'ouvrages textiles et en
bois (style paysan): Tapis, Rideaux, Tissus, Mé-
tier, Meubles.
(E.rpose dans le Pavillon suédois, Quai d Ovsaij.)
Exjjosaiits :
Herdin, Signe.
Andersdotter, Elias Brita.
Aiidersdottcr, Kniits Brita.
Andersdotter, Malar Brita.
Andersdotter. Spaks Carin.
Backman. école des industries
manuelles.
Backsell, K. A.
Ericsson, Hulda (travaille à
l'exposition).
Ersdotter. Pellas Kerstin.
Erssou, Jons Erik.
Flinta. Gustaf.
Forsherg, Anna Greta.
Hansdotter, Prins Margreta.
Hansson, Jemt Hans.
Hedlund, Anna.
Jacobsson, Anna (travaille à
l'exposition).
Kers, Lars.
Larsdotter. Bloni Margreta.
Melander, Anna.
Mora, expositions des arts de
Nilsdotter, Isaks Anna.
Nord mark, F. W.
Olsdotter, Jons Karin.
Persdotter, Mâgpers Anna.
Persdotter, Màgpers Karin.
Wahlstrom, A.
Wahlstrôm. J.
Zetterqvist. Albertina.
N:o 3. Malmohus lâns Hushâllningssâllskap.
Société cP Économie rurale du Gotivernement
de Malmohus, Malmo.
Exposition collective d'ouvrages de l'industrie
domestique: Tissus et objets en bois.
{Expose dans le Pavillon suédois, Quai d'Orsay.)
Exjoosants :
Andersson, Mans. j Olsson C////z/' (travaille à l'ex-
Eskilsson, Bengta. | position).
Eskilsson. Betty. Olsson. Kersti Jons.
KuUe. Tora. i Persson, Elin.
Moliin. Eric. Persson. Johanna.
N:o 4. Ôstergotlands làns Hushâllningssâll-
skap. Société d^Économie rurale du Gouver-
nem ent cZ' Ostrogothie, L i n k ô p i n g.
Exposition de dentelles au fuseau (style paysan),
de M:me Randel à Vadstena.
Klara Larsson travaille à l'exposition.
{Expose dans le Pavillon suédois. Quai d'Orsaij.)
108 GROUPE XVI. CLASSES 106, 108, 109.
Classe 106,
Habitations ouvrières.
N:o 1. Aktiebolag'et Stockholms Arbetarehem
(Lagerstedt, Agnes). Société anonyme des Habi-
tatio7is ouvrières, Stockholm.
Plans, photographies et description des habita-
tions ouvrières de la société, à Stockholm.
N:o 2. Byggnadsaktiebolaget Manhem. Société
(uionyme de construction Manhem, Stockholm.
Dessins de maisons pour ouvriers, construites
à Stockholm, par la société anonyme de con-
struction Manhem.
N:o 3. Gôteborgs stad. La ville de Gothembourg,
Gothembourg.
Dessins et photographies d'habitations ouvrières.
Modèle des quartiers ouvriers. Publications.
{Voir cl. 108, WD, 112.)
Classe 108.
Institutions pour ie développement intellectuel
et moral des ouvriers.
N:o 1. Gôteborgs stad. La ville de Gothembourg,
G o t h e m b o u r g.
Publications sur le développement intellectuel et
moral des ouvriers.
Photographies et dessins de bibliothèques, musées,
écoles, institutions, etc. pour ouvriers.
(Voir cl. 106, 109, 112.)
Classe 109.
institutions de prévoyance.
N:o 1. Gôteborgs stad. La ville de Gothembourg,
G o t h e m b o u r g.
GROUPE XVI. — CLASSES 10 9, 110, 111. 109
Plan de la ville indiquant les établissements de
bienfaisance, organisation, institutions.
(Voir cl. 100, iOH. 112.)
Classe IIO,
Initiative publique ou privée en vue du bien-
être des citoyeriS.
N:o 1. Fredrika Bremer-Fôrbundet. L'Union
Fredrlka Breiner, S t o c k li ( > 1 m .
Exposé du travail de l'union Fredrika Bremer
et de la position sociale de la femme suédoise.
Sociétt' pour ravancement des intérêts de la feniine
suédoise.
Classe 111,
Hygiène.
N:o 1. Hedén, J. L., Directeur de V étahlissement
des eaux et des bains du Sanatorium de Rindô
Stockholm.
Eau ferrugineuse et gazeuse de Rindô, >Rindô-
nalis», eau minérale. Eau ferrugineuse et arse-
nicale de Rindô.
N:o 2. Richert, J. Gustaf, Ingénieur, Stockholm.
Dessins montrant une hj'draulique suédoise
par le moyen de laquelle l'eau de fleuve a été
conduite à travers des » filtres naturels», c'est à
dire, des bassins à infiltration libres dans des
couches naturelles de sable, l'eau courante étant
ainsi convertie en eau souterraine qui est ensuite
recueillie dans des puits.
N:o 3. Rosendahl, H. V., Docteur en médecine
Professeur, Stockholm.
Dessins anatomiques et reproductions micropho-
tographiques de drogues officinales, leurs sub-
stituts et moyens de falsification.
110 GROUPE XVI. — CLASSES 111, 112.
N:o 4. Stockholms stads Byggnadskontor. Le
bureau de construction de la ville de Stockholm,
Stockholm.
Plan en relief d'un bassin de filtrage. Exposé
graphique de la consommation d'eau pour diffé-
rents usages et de l'effet bactériologique de la
filtration, etc., etc. Plan de la ville indiquant les
quartiers construits, les parcs, etc. Photographies.
N:o 5. Stockholms stads Helsovârdsnàmnd. Le
conseil des soins hygiéniques de la ville de
Stockholm, Stockholm.
Exposés graphiques, photographies, modèles.
Exposition collective comprenant:
1) Bureau de contrôle des denrées alimentaires.
2] Bureau de désinfection.
3) Laboratoire du Conseil des soins hygiéniques, etc.
'' (Voir cl. 112.)
Classe 112.
Assistance publique.
N:o 1. Foreningen for Vâlgorenhetens Ord-
nande. Société pour Vorganisation de la bien-
fa isance, S t o c k h o 1 m .
Tableau des institutions de bienfaisance privée
à Stockholm.
La société a pour but de réaliser la collaboration de
la bienfaisance privée avec l'assistance publique, de
faire connaître les bons principes de la bienfaisance
et de fournir des renseignements sur les pauvres.
N:o 2. Goteborgs stad. La ville de Gothembourg,
G o t h e m b o u r g.
Dessins et photographies d'hôpitaux, etc. Pu-
blications.
(Voir cl. 106, 108, 109.)
N:o 3. Stockholms stads Helsovârdsnâmnd.
Le Conseil des soins hygiéniques de la ville de
Stockholm, Stockholm.
Exposition collective comprenant dessins et modè-
les des hôpitaux suivants:
GROUPE XVI. CLASSE 112. 111
La Maternité.
L'hôpital crenfants le Saniarito .
L'hôpital des diaeonesses.
L'hôpital des maladies contagieuses.
L'hôpital de la iirincesse royale Louise pour enfants
malades.
L'hôpital Maria.
L'hôpital Sahbatsberg.
L'hôpital de l'ordre des séi-ajibins.
L'hôpital St. (icorge.
L'Asile de Stockholm poui' malades.
(Voir cl. 111.)
1 1 2 EXPOSANTS DANS LE PAVILLON.
Exposants
clans le Pavillon de la Snède.
N:o 1. Hamnqvist, Herm., Photographe, Stock-
h o 1 111 .
Photographies.
(Expose aussi sons le groupe III: cl. 12.)
N:o 2. Klemming, Fr. G., Photographe, Stock-
holm.
Photographies.
(E.vpose aussi sous le groupe III: cl. 12.)
N:o 3. Larsson, L., Photographe à la Cour, Stock-
holm.
Photographies.
(Expose aussi sous le groupe III: cl. 12.)
N:o 4. Lindell, Per, Ingénieur, Stockholm.
«Autographes et portraits de personnages célèbres»
(Ouvrage de luxe).
(Expose aussi sons le groupe III: cl. 13.)
N:o 5. Tullberg, Hasse W., Imj)rimeur-éditeiir,
Stockholm.
»Les Maisons Souveraines de l'Europe» (Ouvrage
de luxe).
(Expose aussi sons le groupe III: cl. 13.)
?s:o 6. Andersson, John, Ingénieur, Stockholm
Paratonnerre appliqué au Pavillon.
(Voir groupe Y: cl. 26.)
EXPOSANTS DANS LE PAVILLON. 113
N:o 7. Flodquist, C. A., Architecte, Stockholm.
Cheminée de porphyre.
(Voir (/roiijH' XII: cl. lUi.)
N:o 8. Aktiebolaget Svensk Konstslôjdutstàll-
ning S. Giobel. Société anonyme jjour l'expo-
sition des tî'avaux manuels suédois S. Giobel,
Stockholm.
Ouvrages de »slôjd».
(Expose aussi sous le groupe XII: cl. 69, 70.)
N:o 9. Matsson, A., Stockholm.
Meubles de luxe.
(Voir groupe XII: cl. 69.)
N:o 10. Almgren, K. A., Fabricant de soie, Stock-
holm.
Soie.
(Voir groupe XII: cl. 19.)
N:o 11. Handarbetets Vanner. Les amis du tra-
vail manuel, Stockholm.
Ouvrage de tapisserie. Tissus haute-lisse.
(Expose aussi sous le groupe XII: cl. 79.)
N:o 12. Aktiebolaget Gustafsbergs Fabriks In-
tressenter. Société anonyme des pi^ojjriétaires
de la manufacture de Gustafsberg, Gustafs-
b e r g.
Céramique.
(Expose aussi sous le groupe XII: cl. 72.)
N:o 13. Rorstrands Aktiebolag. Société anonyme
de Rôrstrand, Stockholm.
Céramique.
(Expose caissi sous le groupe XII: cl. 72.)
N:o 14. C. G. Hallbergs Guldsmedsaktiebolag.
Société anony7ne d' orfèvrerie de C. G. Hallberg,
Stockholm.
Orfèvrerie et objets d'art.
{Voir groupe XV: cl. 9'i.)
114 EXPOSANTS DANS LE PAVILLON.
N:o 15. Linderoth, G. W., Horloger (Fournisseur
de la Cour), Stockholm.
Pendule. Horloge. Carillon.
fE.rpo.se aussi sous le groupe XV: cl. 96.)
N:o 16. Leja, Joseph, Stockholm.
Objets en bronze fondu.
(Voir groupe XV: cl. 97.)
N:o 17. Santesson, Fr. A., Poterie d'étain, Stock-
holm.
Poteries d'étain.
(Expose aussi .sous le groupe XV: cl. 97.)
N:o 18. Blekinge lans Hushâllningssàllskap.
Société d'Économie rurale du Gouverneraient
de Blekinge, Karlskrona.
Exposition collective de tissus et d'ouvrages en
bois (»slôjd»).
(Voir groupe XVI: cl. 103.)
N:o 19. Kopparbergs lans Hushâllningssàllskap.
Société d'Éco?iomie rurale du Gouvernement de
Kopparberg, F a 1 u n.
Exposition collective d'ouvrages textiles et en
bois (»slojd»).
(Voir groupe XVI: cl. 103.)
N:o 20. Malmohus lans Hushâllningssàllskap.
Société d'Économie rurale du Gouvernement de
Malmohus, M a 1 m ô.
Exposition collective d'ouvrages de l'industrie
domestique: Tissus et ouvrages en bois (»slôjd»).
(Voir groupe XVI: cl. 103.)
N:o 21. Ôstergôtlands lans Hushâllningssàll-
skap. Société d'Économie rurale du Gouverne-
ment d* Ostrogothie, Linkôping.
Exposition de dentelles au fuseau de M:me
Randel à Vadstena.
(Voir groupe XVI: cl. 103.)
EXPOSÉS
GROUPE I. 117
ÉDUCATION ET EN
SEIGNEMENT.
Éducation de l'enfant. — Enseignement
primaire.
En Suède l'instruction primaire est obligatoire
depuis 1842. Tous les enfants de l'âge de 7 à 14
ans sont tenus à fréquenter l'école primaire à moins
de ne recevoir une instruction reconnue et approuvée par
l'autorité. Il doit y avoir dans chaque paroisse au moins
une école primaire avec au moins un maitre d'école com-
pétent ayant passé des examens. L'école primaire se
divise ainsi: la petite école (classes pour les commen-
çants) ordinairement de deux ans, et l'école primaire
proprement dite. L'élève qui a passé par l'école pri-
maire peut perfectionner ses études ou ses connaissances
dans ce qu'on appelle V école complémentaire, un genre
d'établissement qui a été adopté dans plusieurs endroits
comme un complément à l'école primaire. Dans les
contrées où la population est plus clairsemée et où
il peut y avoir des difficultés à installer une école
primaire complète, on peut se contenter d'une école
primaire inférieure^ dont le maître n'a pas besoin
d'avoir passé des examens et avec un personnel et
un enseignement restreints. En quelques endroits on
trouve des écoles primaires supérieures, dans lesquelles
l'instruction donnée est d'un ordre quelque peu plus
élevé que dans la précédente.
118 GROUPE I.
Dans beaucoup d'écoles on enseigne maintenant,
outre les objets d'enseignement ordinaire, le travail
manuel (slôjd) et le jardinage, dans quelques-unes
l'économie domestique. Au nombre des établissements
qui ont pour objet le développement de la santé physi-
que et morale de l'enfant on peut citer: les bains sco-
laires, les colonies de vacances et les ouvroirs pour
les enfants pauvres.
En 1898 il y avait 15 écoles primaires supérieures,
4,879 écoles i^rimaires et 1,614 écoles primaires infé-
rieures, 5,205 petites écoles, soit en tout 11,713 écoles
avec 740,007 élèves et 15,907 maîtres ou instituteurs
dont 5,641 hommes et 10,266 femmes, ce qui fait
31.6 instituteurs ou institutrices par 10,000 habitants.
Quant aux frais qui sont supportés par l'État et les
■communes, ils se montaient à 18,478,838 couronnes,*
soit 3 cour. 67 ôre par habitant.
L'examen d'instituteur se passe aux écoles nor-
males jjrimaires (séminaires), dont 7 sont pour les
hommes et 5 pour les femmes. Pour les garçons et
les jeunes filles d'un âge plus avancé, appartenant à la
classe campagnarde, on a institué en plusieurs endroits
des écoles pojjulaires suj^érieures qui ont pour mission
une éducation pratique, patriotique et civique. Dans le
but de développer le bon goût de la classe ouvrière et de
lui inspirer de l'intérêt pour les conceptions plus idéales,
on a fondé en beaucoup d'endroits des instituts d^oîivriers
«t des associations de conférences, afin de donner aux
gens de toutes les classes l'occasion d'entendre des
conférences sur des objets à la portée de chacun.
Comme résultat de l'enseignement primaire, tel
qu'il est institué et pratiqué chez nous, il suffit de
faire remarquer que totis les jeimes gens qui font leur
service militaire savent lire.
Pour l'instruction des enfants sourds-muets,
aveugles et idiots, l'État entretient ou subventionne
des écoles spéciales. Au nombre de ces établissements
îl faut nommer l'École des sourds-muets de Manilla,
l'Institut j)our les aveugles des Tomteboda, où se for-
ment également des instituteurs, et l'Ecole des aveug-
les de Vexiô.
'' 1 couronne (krona) - 100 ôre: vaut 1 fr. 89 c.
GROUPE L 119
Enseignement secondaire.
L'enseignement secondaire se fait aux lycées publics.
Les garçons seuls y sont admis à l'âge de 9 ans.
Les lycées publics sont: le grand lycée ou lycée co^nplet
dont la durée des études est de 9 ans, le petit lycée
dont la durée est de 5 à 3 ans, et les "^pédagogies»
o\x elle comprend un à deux ans. Les cours des
petits lycées et des pédagogies sont les mêmes que
ceux qui sont donnés dans les classes correspondantes
des lycées supérieurs. Dans les classes inférieures
l'enseignement est le même pour tous; à partir de
la 4:ième classe le lycée est divisé en deux branches
ou sections, la section réale et la section latine, la-
quelle se subdivise plus tard encore en section classique
oii le grec est enseigné et en section demi-classique.
Les grands lycées se terminent par un examen de
baccalauréat qui prépare l'élève pour son entrée à
l'université, ou pour d'autres écoles d'application d'un
ordre supérieur ainsi que pour certaines carrières
publiques ou administratives.
Il y avait en 1898 36 grands lycées, 22 lycées
de 5 classes et 17 de 3 classes, plus quatre » pédago-
gies», avec un total de 16,520 élèves, soit 32.8 par
10,000 habitants, et un total de 979 professeurs dont
246 professeurs-instructeurs pour le dessin, la musique
et la gymnastique. Dans le cours de l'année scolaire
1896/97, 772 élèves passèrent leur examen de bacca-
lauréat, dont 629 appartenaient aux lycées publics
et 143, dont 46 jeunes filles, à des écoles privées,
soit 15,55 par 100,000 habitants. Les frais de l'en-
seignement, qui est gratuit, se montèrent en 1897 à
r), 433, 947 couronnes, soit 0.6 9 cour, par habitant ou
2 15.26 par élève.
L'éducation théorique des professeurs leur est
donnée à l'université, après quoi ils ont à passer un
cours pratique (stage) d'une année.
Il n'existe pour l'enseignement secondaire des
jeunes filles, à l'exception du Lycée des jeunes filles,
à Stockholm, aucun établissement public. Les écoles
qui se chargent de cet enseignement sont libres et au
1 20 GROUPE I.
nombre d'environ 120 avec à peu près 13,000 élèves.
Un grand nombre d'entr'elles sont subventionnées
par l'État. Dans quelques-unes les études des élèves
se poursuivent jusqu'à l'examen de baccalauréat. Les
institutrices reçoivent leur éducation pédagogique à
VÉcole normale supérieiu^e pour femmes à Stockholm,
entretenue par l'État.
Enseignement supérieur. Institutions
scientifiques.
La Suède a deux universités relevant de l'État,
Wniversité d'Upsal, et celle de Lund, chacune com-
prenant une faculté de théologie, de droit, de médecine
et de philosophie, cette dernière se subdivisant en une
section des lettres et une section des sciences. Il y
a en outre à Stockholm une faculté de médecine:
VInstitut médico-chirurgical Carolin.
Les instituts connus sous le nom de VÉcole supé-
rieure de Stockholm et de VÉcole supérieure de Gothem-
hourg apportent un important appoint à l'éducation
scientifique. Ce sont des établissements particuliers
dont le premier correspond plutôt à une faculté des
sciences, le second plutôt à une faculté des lettres.
L'école de Gothembourg est sous le contrôle de
l'État et possède le droit d'octroj^er certains grades
académiques.
En 1898 le nombre des étudiants à Upsal était
de 1,506, à Lund de 628, à l'Institut Carolin de 320, à
l'École supérieure de Stockholm de 54, à celle de
Gothembourg de 58, soit ensemble 2,566, c'est à dire
5.10 par 10,000 habitants. Le corps enseignant des
deux universités et de l'Institut Carolin se composait
de 131 professeurs, de 20 préparateurs, astronomes-
adjoints, de 122 maîtres de conférences et de 6 lec-
teurs; 61 des professeurs appartiennent à l'université
d'Upsal 48 à celle de Lund et 22 à l'Institut CaroKn.
L'enseignement est en somme gratuit et se montait,
pour les établissements subventionnés par l'État à la
somme de 1,607,195 couronnes.
GROUPE I. 121
Les écoles d'application suivantes sont également
considérées comme des écoles supérieures:
L^Tnstitut centî-al de gymnastique qui enseigne
les sciences fondamentales et les notions pratiques pour
l'exercice de la gymnastique, V Institut dentaire, Vhisti-
tui pharmaceutique, l'Ecole des vétérinaii^es, VEcole
polytechnique, Vhistitut forestier, toutes à Stockholm,
les Institîits agricoles d'Ultuna et d'Ahiarp.
Parmi les académies on peut citer:
1) V Académie suédoise qui a pour missions de déve-
lopper et de régulariser la langue suédoise,
2) V Académie royale des sciences, dont le but est le
développement et le progrès des sciences natu-
relles,
H) V Académie royale des belles-lettres, d'histoire et
d'archéologie,
4) V Académie royale des heaux-arts,
5) V Académie royale de musique,
6) VAcadémie royale d'agriculture avec sa ferme
modèle pour des expériences; toutes à Stockholm.
Autres sociétés savantes: la Société suédoise
d' anthropologie et de géographie, de Stockholm, la
Société royale des sciences et la Société royale des
lettres, d'Upsal, la Société royale physiographique de
Lund, la Société royale des sciences et des belles-lettres,
de Gothembourg.
Enseignement spécial artistique.
L'Ecole de l'Académie royale des beaux-arts à
Stockholm, enseigne gratuitement la peinture, la sculp-
ture et l'architecture.
Le Conservatoire de l'Académie royale de mu-
sique à Stockholm, école supérieure de musique et
de chant.
Enseignement spécial agricole.
Les établissements pour l'enseignement de l'agri-
culture sont: l'Institut agricole d'Ultuna et l'Institut
agricole d'Abiarp qui enseignent l'agronomie et l'éco-
nomie agricole. Outre cela il y a 25 écoles agricoles
122 GROUPE I.
qui enseignent la pratique des travaux agricoles, leur
direction et leur ordination, 14 écoles du même genre
qui • ont pour but spécial l'éducation théorique des
élèves.
La science de la laiterie et de tout ce qu'elle con-
cerne est enseigné en partie dans les établissements ci-
dessus énumérés, en partie dans l'Ecole de laiterie
d'Al?ia?y ainsi que dans 2 aiitres écoles du même genre
et dans 16 stations à lait, pour leur donner le nom
sous lequel elles sont connues.
L'entretien et l'économie des forêts est enseigné à
V Institut forestier à Stockholm ainsi que dans 8 écoles
forestières. Le traitement des 7naladies des animaux
domestiques est enseigné à VBistitut des vétérinaires
de Stockholm, ainsi qu'à l'Ecole vétérinaire de Skara
dont le but principal est de former des maréchaux
ferrants tant pour le civil que pour le militaire.
Enseignement spécial industriel et com-
mercial.
Ecoles techniques. Au premier rang des écoles
techniques il faut comi^ter VEcole polytechnique de
Stockhohn qui donne à tous les jeunes gens désireux
de se consacrer à une profession technique quelconque,
les connaissances scientifiques nécessaires. Ensuite
vient VEcole polytechnique Chalmers à Gothembourg,
qui donne l'enseignement plus spécial dans la chimie
^t la mécanique technique. Le premier de ces éta-
blissements est tenu par l'État qui subventionne égale-
ment le second. On enseigne des connaissances tech-
niques plus élémentaires dans les écoles techniques
inférieures établies par l'État à Malmô, à Norrkô-
ping, à Ôrebro et à Borâs. L'Ecole des arts dé-
coratifs et industriels de Stockholm se distingue par
un programme très vaste et par le nombre de ses
élèves. Il faut encore citer VEcole technique d'Eskils-
tuna avec son école spéciale pour la manufacture du
fer et de l'acier et VEcole de la société de slôjd à
Gothembourg, qui est un établissement particulier.
On a institué pour l'éducation des apprentis et des
ouvriers des écoles techniques professio7inelles infé-
GROUPE I. 123
rieures qui sont subventionnés par l'État, et qui ont
toutes des écoles du soir et du dimanche.
Les Écoles inférieures des mines à Falun et à
Filipstad ont pour objet l'enseignement des connais-
sances élémentaires, nécessaires à l'exploitation des
mines et minières. Les connaissances scientifiques
sont fournies par l'École polytechnique à Stockholm.
la^ Ecole de tissage de Borâs donne l'enseignement
théorique et pratique dans l'art de tisser.
L'art du travail manuel (slôjd) a réalisé, ces
derniers dix ans, d'immenses progrès, grâce à l'École
de Nââs qui en a fait une spécialité, en donnant
son nom au système connu sous le nom de système
de Nàds. C'est un moyen d'enseigner et de pratiquer
le travail manuel d'une manière pédagogique. L'art
qui y est enseigné a plutôt pour objet le développe-
ment direct de l'élève tandis que le point de vue
utilitaire y est tout à fait relégué au second plan.
Les Écoles de navigation ont pour mission l'en-
seignement de tout ce qui se rapporte à la profession
de marin. Elles sont au nombre de dix.
Les principales écoles de commerce sont V Institut
de commerce de Gothenibourg, ainsi que VInstitut de
commerce Schartau à Stockholm, établissements supé-
rieurs, subventionnés par l'État. Outre ces deux
instituts il y a un grand nombre d'écoles privées de
commerce et de comptabilité d'un genre plus modeste.
P. E. LiNDSTRÔM.
124 GROUPE II.
L'ART SUEDOIS.
On a souvent dit que Part suédois est une fleur
de luxe, importée de pays plus chauds, de terrains
plus favorables et qu'elle est sans racines dans notre
pays; on a insinué qu'elle n'a pas porté de germes
dans le caractère national, et n'a été en divers temps
que le fruit des esprits les plus cultivés.
Ceci pourrait se dire de bien d'autres pays que
la Suède. L'art, comme la civilisation, se rend d'un
pays à l'autre, distribuant ses dons à qui sait les
apprécier. Il est venu tard chez nous. Pour citer
les paroles du Danois Julius Lange, compulseur d'art
bien connu: »les peuples Scandinaves n'ont fait leur
entrée dans le drame de la culture intellectuelle que
lorsque les premiers actes étaient déjà joués.» Mais
une fois entrés, ils ont tout fait, selon leur capacité, pour
bien se mettre dans la situation, et n'ont pas désormais
manqué de prendre part à chaqu'une des scènes sui-
vantes.
On trouve d'ancienne date en Suède un mouve-
ment artistique qui s'est développé dans le peuple
même, et qui tout naturellement se manifestait princi-
palement dans les arts manuels, dans la fabrication
des armes et des ustensiles, dans la décoration des
bâtiments, dans les ouvrages en pierre et surtout en
bois. A côté de cet art indigène on trouve l'art im-
porté, qui suit les traces du goîlt dominant sur le
continent.
Des artistes étrangers dirigent la construction et
la décoration des édifices religieux du moyen âge,
comme plus tard celles des châteaux des rois de la
renaissance, ils sculptent les images des saints et les
tabernacles, ils taillent les sarcophages et reproduisent
GROUPE II. 125
les portraits des monarques et leurs victoires. Pen-
dant qu'ils sont occupés à construire quelque grand
édifice ils forment des élèves et trouvent des colla-
borateurs intelligents et habiles parmi les gens du
pays, mais il n'est encore guère question d'une école
nationale.
Le goût allemand et hollandais prédominait en
Suède pendant le moyen âge et la renaissance, ce qui
n'empêchait pourtant pas le goût frani^'ais de se faire
valoir de temps à autre. La cathédrale d'Upsal a
été projetée et commencée par un français, et quel-
ques artistes italiens ont aussi trouvé le chemin du
Nord. Au XVII'"*^ siècle, alors que la guerre de 30
ans mettait les Suédois en rapport avec l'Allemagne
et qu'un grand nombre d'objets d'art étaient importés
de ce pays, en grande partie butin fait dans les villes
conquises, et que le goût du faste et de la magni-
ficence se répandait dans les hautes couches sociales,
c'était de l'Allemagne surtout qu'on tâchait d'acquérir
des forces artistiques. Il faut pourtant noter que
presque tous ces artistes importés avaient fait leurs
études en Italie. Lorsque la France eut supplanté
l'Italie comme guide de l'art et du goût, ce fut de la
France que la Suède s'approvisionna. Pour l'édifica-
tion du nouveau château de Stockholm, commencé à la
fin du XVII""^ siècle par Nicodème Tessin, toute une
bande de peintres, de sculpteurs et d'artisans furent,
selon les documents contemporains, » attirés» en Suède
de Paris, et avec eux le goût français fit son entrée
dans l'art du pays.
Pendant le XVIII'"® siècle une communication vive
et non interrompue régnait entre la France et la Suède,
tant dans le domaine de l'art que dans celui de la
culture intellectuelle. Des artistes suédois allaient
étudier à Paris; plusieurs 3" séjournaient longtemps et
y gagnaient de la réputation. Signalons parmi eux:
Lundberg, Lafrensen, qui s'appelait en France Lav-
reince. Hall et Roslin.
Une quantité d'oeuvres d'art français de cette
époque furent acquises pour la Suède et encore au-
jourd'hui, le Musée national de Stockholm donne, pour
être hors de la France, une idée remarquablement
126 GROUPE II.
exacte du caractère de la peinture française pendant le
rococo.
La Suède est maintenant entrée effectivement dans
les rangs des pays à culture artistique, et les évolu-
tions européennes ont un écho dans l'art suédois.
Cependant on y cherche encore en vain un caractère
national. On fait des portraits élégants et spirituels,
Sergel apparaît comme le régénérateur de la sculpture
et le fondateur de la nouvelle école classique, l'archi-
tecture est à la hauteur du siècle et abandonne le
style italien pour adopter le style Gustavien (un pen-
dant suédois du style Louis XVI) et pour passer de
là à celui du nouvel antique et de l'empire. Ce dernier
style est fort répandu, et on peut avantageusement
l'étudier dans les châteaux de plaisance, oii l'on ob-
serve le goût qui prédominait à l'avènement du roi
Bernadotte.
Une période d'inactivité se fait sentir pendant
toute la première moitié du XIX'"*^ siècle. Au temps
de Gustave III le bon goût avait régné, la vie avait
adopté des formes plus raffinées que jamais, le goût
s'était fait jour dans toutes les branches de l'activité
de l'art, dans ce que nous appelons maintenant Part
appliqué, dans la décoration, dans l'industrie des meub-
les. Ici surtout l'influence française était appréciable.
Des meubles et des objets d'art, fabriqués par les
meilleurs artisans de Paris, furent en grand nombre
importés en Suède pendant la dernière moitié du
XVIII'"^ siècle. Mais avec le nouveau siècle nous en-
trons dans une longue période de stérilité et d'indif-
férence. Dans l'architecture domine un style classique
aride, dans les arts décoratifs cette même absence de
style, que nous trouvons dans le reste de l'Europe,
depuis que celui de l'empire n'était plus à la mode,
et que le grand art ne prenait plus sous sa haute
protection les arts industriels. A partir du moment
où les peintres survivants de l'ère Gustavienne eurent
déposés leur pinceau, nous ne trouvons guère, pour
quelque temps du moins, que du dilettantisme dans la
peinture.
Pendant cette période c'est la sculpture qui montre
relativement le plus de vigueur et qui donne les meil-
(JROUPE II. 1
leurs résultats. Les sculpteurs Bystrôm, Fogelber^%
Qvarnstrom séjournent de préférence à Rome et sui-
vent les mouvements du temps, depuis Canova, en
passant par Tliorvaldsen jusqu'à Rauch et Rietschel.
Ils modèlent des Vénus, des Junon, des Psyché, des
divinités de la mythologie Scandinave, des héros histo-
riques ainsi que des statues de poètes et de savants,
drapés du légendaire manteau. Rome fut le but préféré
des pèlerinages artistiques de nos jeunes peintres, qui
préféraient cette ville à Paris, où ils se sentaient
déroutés dans le grand nombre des diverses écoles.
Toutefois ceux qui représentent le progrès doivent
beaucoup à Paris, au moins en ce qui se rapporte à
leur développement technique. Wickenberg se fit un
nom à Paris comme paysagiste dès 1840; c'est à
l'atelier de HyppoHte Lebas que Scholander fonda sa
première éducation d'architecte; Hôckert, alors pen-
sionnaire de l'Académie de Stockholm, acquit, à l'occa-
sion de l'exposition universelle de 1855, une grande
réputation dans le monde artistique de Paris et fut
le premier coloriste parmi ses contemporains nationaux;
le » Delacroix de Suède» comme on l'a dénommé un
peu à tort.
Les Suédois se rencontraient dans les ateliers de
Couture et de Cogniet, et les temps qui suivirent
laissent voir des éclairs de progrès, surtout en ce qui
concerne l'idée de l'expression artistique. Pendant
cette période un parti patriotique s'était donné pour
mission de créer un art national; il traite des sujets
tirés de la mythologie et des légendes Scandinaves, il
donne une forme aux personnages des chants popu-
laires, aux elfes, aux nymphes, au dieu marin (»Necken»).
Les résultats artistiques de cette direction d'art natio-
nal ne furent du reste pas d'une bien grande im-
portance.
Le courant de l'émigration artistique se dirige
dès la seconde moitié du siècle vers TAllemagne. Nos
peintres de genre et de paysage se rendent à Dûssel-
dorf, devenue très populaire parmi les artistes Scan-
dinaves. Quelques-uns y restent et deviennent dans
leur art de vrais allemands, comme par exemple
Fagerlin, qui occupe la première place parmi eux;
128 GROUPE II.
d'autres y pratiquent l'art national en reproduisant la
vie du peuple suédois d'après des modèles allemands,
comme autrefois Tidemand d'après les mêmes modèles
avait rendu des scènes de la vie populaire norvégienne.
Dans ces circonstances il ne peut guère être question
d'une étude approfondie et intime du peuple national.
Les peintres d'histoire furent attirés à Munich
par la réputation de Pilotj^ ; l'influence de Lej' s se
fait aussi sentir dans les oeuvres de la jeunesse du
comte von Rosen et de Hellqvist. Les pérégrinations
à Rome continuaient toujours, et les pensionnaires de
l'Académie étaient obligés de partager leur temps d'étude
entre la ville éternelle et quelque autre centre de l'art
moderne.
Cependant la ville qui rassemblait toujours les
jeunes artistes suédois était Paris. Pendant la période
d'évolution caractérisée par le » plein-air», le »luniina-
risme», le » colorisme» tous les jeunes talents que
possédait la Suède devaient y faire des études de
plus ou moins longue durée. Ce fut le paysage mo-
derne impressionniste, genre dans lequel Wahlberg
servit de guide, qui les captiva tout d'abord, ensuite
vint l'école du plein-air, représentée d'abord par Salm-
son, avec ses campagnards, ses scènes de moissons,
ses récoltes de pommes de terre, ses pêcheurs, puis
enfin l'étude du milieu, dans toute l'acception du
terme.
C'est alors qu'on a fait comprendre à ces artistes
suédois parisiens qu'ils étaient plutôt français qu'autre
chose, qu'ils étaient des virtuoses et des assimilateurs
plutôt que des artistes originaux et indépendants. Au
fond ce temps d'apprentissage a été de la plus grande
utiHté pour l'art suédois, puisque c'est sur les bases
d'une étude intelligente et solide de la nature que plus
tard, depuis 1880, la jeune génération de peintres a
commencé à créer un art de caractère vraiment na-
tional.
C'est avec une joie mêlée d'étonnement qu'on a
constaté que depuis quelque temps l'élément artistique
suédois est en évolution, avec étonnement, parce
qu'on y avait si longtemps entendu répéter que notre
GROUPE II. 129
art se plaisait dans son assujettissement, que nos
peintres étaient à moitié français, ceux du moins qui
n'étaient pas à moitié allemands; avec joie, surtout
parce que cette direction vers un art national n'était
le résultat ni d'un mot d'ordre, ni celui d'une agita-
tion quelconque, mais qu'il s'était développé spontané-
ment, comme une plante naturelle, comme une consé-
quence logique. Une évolution semblable s'est également
faite sentir dans les autres pays. L'art est enfin
rentré chez lui, après ses voyages d'exploration dans
des pays étrangers et dans des temps éloignés. Il
a étudié le monde extérieur comme il a étudié l'hi-
stoire et la poésie, et la conséquence de ces études
approfondies a été la conviction que l'art n'a main-
tenant qu'une seule mission, celle d'être original, de
bâtir sur ses propres hypothèses, de germer dans son
propre terrain — de ne plus être une fleur de luxe
pour un petit nombre de connaisseurs, mais bien la
propriété et le bien de tous.
Il y a 20 ou 30 ans nos artistes demeuraient un
peu partout en Europe, à Paris, à Munich, à Dûssel-
dorf, à Rome, à Florence, à Venise. Il ne restait en
Suède que ceux qui y étaient attachés comme pro-
fesseurs à l'Académie ou à quelque école technique,
les vieux, qui ne demandaient qu'à vivre en paix et
les tout jeunes, qui n'avaient pas encore eu l'occasion
de s'en aller. Les autres faisaient de temps à autre
un court séjour d'été dans la patrie, mais retournaient
bien vite à leurs ateliers, pour y terminer les ouvrages
destinés à la i^rochaine exposition.
A l'heure qu'il est les artistes demeurent en
Suède un peu partout, même à la campagne, loin du
bruit de la capitale. Ils habitent les îles de l'archipel
de Stockholm ou les forêts de l'intérieur, en un mot
dans le sein même de la nature. Les motifs de leurs
oeuvres ne sont plus tirés des mêmes sujets qu'autre-
fois: plus de champs de blé de la Picardie, dans le
coloris grisâtre de l'été français, avec le soleil caché
derrière un voile de nuages blancs, plus de scènes du
littoral de la Manche, plus de scènes des rues de
Montmartre, plus de scènes de demandes en mariages
de Dûsseldorf et plus de modèles de Munich, travestis
9
130 GROUPE II.
en personnages historiques, mais des sujets du pays
natal, avec ses neiges et ses verdures d'été, ses nuits
étoilées et ses éclatants effets de soleil. Est-il besoin
de dire que par cette communion plus intime avec la
nature, la manière de la sentir est devenue plus pro-
fonde, plus vraie, plus intense. Et la dextérité, gagnée
pendant les années d'apprentissage, a rendu possible
l'exécution de nouvelles idées, qui généralement ten-
dent à reproduire à grands traits simples et concis
ce qu'il y a de remarquable et de particulièrement
caractéristique dans la nature. En Suède, comme
ailleurs, la peinture tend à la pénétration du sentiment
poétique aussi bien qu'à une composition décorative et
monumentale. Elle se trouve dans un développement
sain et logique, et personne ne pourra plus dire
qu'elle est le reflet d'un art étranger, ou qu'elle man-
que d'harmonie avec son entourage. En ce moment
l'art suédois est intimement lié à toutes les branches
de la culture indigène.
Mais ce n'est pas seulement de la peinture qu'on
peut dire qu'elle a pris racine dans son propre terrain,
on peut le dire aussi de l'architecture et des arts
appliqués aux besoins de la vie journalière. En même
temps que l'architecture en Suède, comme dans les
autres pays, cherche à se baser sur les divers , styles
historiques, on y remarque aussi une velléité à faire
retour à ses tendances primitives nationales, et
les constructions faites à l'occasion de l'exposition de
Stockholm en 1897 nous en ont donné de nombreux
exemples. L'art manuel de son côté a recherché ce
qu'il y avait d'original dans les ouvrages en bois et
dans les tissus et a fait prévaloir cette originalité.
Celui qui, à l'heure actuelle, apprend à connaître tout
ce que l'art en Suède produit dans ses différents do-
maines pourra bien constater que c'est un art en-
progrès.
Depuis 1880 les artistes sont divisés en Suède^
comme ailleurs, en deux partis dont chacun de son
côté organise des expositions. Nous avons notre
» Société des Artistes suédois» qui compte le plus grand
GROUPE II. 131
nombre d'adhérents et leur exposition annuelle à Stock-
holm pourrait être comparée au Salon des Champs
Elysées, et nous avons les sécessionistes dont l'exposi-
tion pourrait correspondre à celle de la » Société na-
tionale des beaux arts» au Champs de Mars.
Je n'en aurais pas fait mention ici, s'il ne m'avait
pas semblé nécessaire de faire remarquer aux amateurs
d'art qui visitent la section d'art suédois à l'Exposi-
tion universelle que ce sont les sécessionistes seuls qui
prennent part à cette exposition, assistés de quelques
artistes qui n'appartiennent pas à ce groupe. L'ex-
position de l'art suédois à Paris, considérablement
réduite par suite de l'insuffisance du local, ne peut
donc donner une idée exacte de l'art suédois contem-
porain, ses différentes tendances et ses divers talents.
Puisse-t-elle au moins donner une idée de ses ten-
dances, de sa vitalité, de ses aptitudes à un développe-
ment ultérieur.
Stockholm, février 1900.
Georg Xordexsvan.
132
GROUPE III.
METHODES ET PROCEDES D APPLI-
CATION DES SCIENCES ET DES ARTS.
Typographie. Il y a eu des imprimeries en Suède
depuis 1491. En 1800 il y en avait 35 et en 1840
55. Entre 1830 et 1840 les premières presses mé-
caniques firent leur apparition dans le pays, et en 1860
69 villes suédoises avaient chacune au moins une
imprimerie. Pendant le cours des six années de
1870 — 75 le nombre des presses mécaniques emploj^ées
dans les imprimeries s'accrut de 90 à 250. Ces der-
nières années le nombre des imprimeries augmenta
encore d'une façon considérable, et en 1898 79 des
93 villes du pays en possédaient chacune une ou
plusieurs. Stockholm en avait 47 et Gothembourg 27.
Frais
Nombre
Année.
des im-
primeries.
Ouvriers.
Presses.
pour l'im- pour le
pression papier
couronnes, couronnes.
1896
261
5,169
922
8.157.000
1897
267
4,834
967
5,.531,000 i 2.987.000
1898
280
4,863
1,048
6,171,698 3.335.012
La composition se fait en général à la main; ce-
pendant des machines à comi^oser sont également en
usage, entr'autres celle inventée par le suédois Lager-
man, qui est aussi employée à l'étranger. La plus
grande partie des machines nécessaires peuvent main-
tenant être fournies par le pays lui-même, quoiqu'il
faut importer les grandes presses mécaniques. Nous
possédons d'importantes fonderies de caractères et de
GROUPE III. 133
clichés, ainsi «luo des établissements de lithographie
et de chimigraphie, sans compter les établissements
particuliers pour clichés d'illustrations quotidiennes que
possèdent plusieurs de nos grands journaux.
Au nombre de ces établissements nous citerons
parmi les plus importants:
P. A. Xorstedt et fils éditeurs, qui ont 22 presses,
des ateliers de reliure, une fonderie de caractères et
emploient 370 ouvriers, et l'Imprimerie centrale, qui
a 41 presses, un atelier de reliure, un établissement
litho- et chimigraphique de 22 presses, une fabrique
de boîtes et de timbres et une fonderie de caractères;
emploie 300 ouvriers. Tous deux à Stockholm.
\u' Imprimerie Berling à Lund, qui a dix presses
et une fonderie de caractères; 85 ouvriers.
La Société anonyme lithographique de Norrkoping,
imprimerie avec 23 presses, lithographie avec 57 presses,
fabriques de cornets de papiers, d'enveloppes, de boîtes
et de cartons, de timbres et de cartes à jouer; 673
ouvriers; valeur de production 1,550,000 cour.
Ju' Établissement lithographique de VÉtat major, à
Stockholm, 19 presses, dont 11 lithographiques, 6 pour
la photogravure et 2 pour la gravure sur cuivre.
106 ouvriers.
La Société anonyme Mekanikiis à Stockholm, fait
des machines pour imprimeries.
La fabrique de montres de Halda, dans le Ble-
kinge, fait des machines à écrire.
La photographie a acquis un grand développe-
ment en Suède, qu'il s'agisse de la photographie pro-
fessionnelle, ou de la photographie d'amateurs. Il n'y a
aucune fabrique de lentilles dans le pays, elles doivent
être importées de l'étranger, en revanche il y en a
plusieurs pour les chambres obscures et les plaques
sèches. Cet art est également très en faveur pour la
reproduction de gravures, d'illustrations etc. sous les
noms de photogravure, d'héliogravure, de phototypie,
etc., etc. Une intéressante réunion de reproductions
photographiques de portraits est la galerie de por-
traits de Hasse W. Tnllberg. L'ouvrage annuel que
publie la Société des touristes suédois, contient égale-
ment un choix de photographies, bien reproduites, des
134 GROUPE III.
points de vues dignes d'intérêt de différentes parties
du pays.
Les a p p a r e i 1 s photographiques sont fabriqués
par Nîima Peterson, société anonyme à Stockhohn, par
F. W. Hasselblad & C:ie, par la Fabrique suédoise
de chambres obsctires, tous deux à Gothembourg, et
par Sven Scholander, à Stockhohn.
Les plaques sèches sont fabriquées par la Fabrique
de %)laques émulsives de Landskroiia, etc.
Journaux et publications périodiques. Le
journal officiel de la Suède, »Post- ocli Inrikes Tid-
ningar», a 256 ans d'existence. C'est par conséquent
un des plus anciens journaux du monde entier. Le
nombre des journaux et des publications périodiques
a doublé pendant ces derniers vingt ans.
En 1880 il y en avait 317
» 1890 » » » » 461
» 1895 » » » » 553
» 1898 » » » >^ 586 dont 233 à Stockholm
» 1900 » » » >^ 634 » 254 à
Les journaux ou publications diverses que l'ad-
ministration des postes a fait parvenir aux destinataires,
soit par son intermédiaire, soit par réquisition de ceux-ci
aux éditeurs, montent aux chiffres suivants:
Nombre d'exemplaires:
, , , envoyés de ou
dans le pavs même ^ v-*
^ -^ al étranger
En 1890 55,410,140 2,802,196
» 1896 85,718,932 2,899,804
» 1898 129,196,288 3,864,960
A ces chiffres il faut ajouter ceux qui sont distri-
bués directement par les librairies ou par les bureaux
de rédactions.
Reliure. L'introduction de la mosaïque et de la
plastique de cuir a donné à l'industrie de la reliure
un développement artistique considérable, et plusieurs
relieurs suédois sont maintenant en état de fournir
un travail égal en qualité et en solidité à celui des
relieurs les plus réputés de l'étranger. Au nombre
de nos ateliers de reliure les plus renommés il faut
citer: F. Beck & fils, G. Hedberg, P. Herzog, société
GROUPE III. 131
anonyme de reliure, J. A. W. Lindmansson, tous à
Stockliolm.
Cartes. Il y a en Suède plusieurs institutions qui
Diit pour objet le relevé des cartes du pays à des
points de vue différents.
Le Bureau de la carte de Suède s'est formé en
1894 de la fusion du Levé économique du Royaume
et du Recueil topograjjhiqtie, qui existaient alors. Les
>;cartes économiques» se font généralement à l'échelle
de 1 : 50,000, les cartes topographiques à celle de
1 : 100,000. Une carte des hauteurs à l'échelle de
1 : 500,000 est aussi en voie d'exécution.
Le Bureau de la crie marine a reçu son orga-
nisation actuelle en 1871. Il livre des cartes ordi-
naires et des cartes marines à différentes échelles de
1 : 20,000 à 1 : 200,000, soit des mers environnantes,
soit des côtes et de l'archipel de la Suède, soit encore
de ses grands lacs intérieurs.
Le Bureau géodésique, qui reçut son organisation
actuelle en 1827, exécute les travaux d'arpentage né-
cessaires pour la délimitation de nos communes.
Le Service de la Carte géologique, organisé en
1858, livre des cartes ou tableaux d'assemblage d'une
plus ou moins grande étendue avec les descriptions
qui s'y rapportent.
Il se fait aussi d'excellentes cartes géograjohiques
dans plusieurs établissements, comme par exemple au
bureau lithographique de l'État major, chez P. A. Nor-
stedt & fils éditeurs et imprimerie, etc., etc.
Monnaie, poids et mesures. La monnaie d'or
est en vigueur en Suède d'après la loi du ^"/s 1873.
L'unité monétaire est la couronne qui vaut 100 ore.
Une pièce d'or de dix couronnes pèse 4,4 803 gram-
mes et contient 90 % d'or. On frappe des pièces
d'or de 20, 10 et 5 couronnes, et des monnaies d'ar-
gent de 2 et de 1 couronne du poids de 15 et 7,5
grammes dans lesquelles il entre 80 % d'argent, des
pièces de 50 et de 25 ôre renfermant 60 % et de 10
ôre renfermant 40 % d'argent. Les pièces de cuivre
sont de 5, de 2 et de 1 ôre. Elles sont composées
de 95 % de cuivre, de 4 % d'étain et de 1 % de zinc.
La Monnaie, à Stockholm, est pourvue des ap-
136 GROUPE III.
pareils appropriés du plus nouveau modèle tant pour
la frappe que pour le contrôle automatique des pièces
frappées. On y frappe aussi des médailles. La Suède^
la Norvège et le Danemark ont le même système mo-
nétaire.
Le système métrique est obligatoire et en vigueur
depuis 1889.
Des instruments de qualité supérieure peuvent
s'obtenir en Suède tant pour les recherches de la phy-
sique et de la chimie que pour les usages pratiques
des travaux géodésiques, topographiques et autres. En
revanche les grands instruments astronomiques, comme
les réfracteurs, doivent être importés de l'étranger.
Quelques Suédois, comme Vibeî^g, Odhner, Pauli,
ont construit des machines à compter et le télémètre
d'Uiige a été adopté dans l'armée suédoise aussi bien
que dans l'armée norvégienne.
Le fabricant d'instruments de l'Académie des sci-
ences, 31. Sôi-ensen, construit d'excellents instruments
d'optique ainsi que pour d'autres usages de la physique.
Les instruments scientifiques en verre sont fa-
briqués par R. Grave, G. A. Kahl et L. Sôderberg^
tous à Stockholm.
Ceux qui sont employés pour l'arpentage et dans
les mines sont construits par Fr. J. Berg et par Axel
Ljungstrôm, tous deux à Stockholm.
Les instruments employés dans l'art nautique
et hydrographique sont construits par G. W. Lyth à
Stockholm.
Instruments de musique. La fabrication des in-
struments de musique a réalisé de grands progrès ces
dernières années et embrasse j^rincipalement celle des
pianinos, des pianos a queue, des orgues et des in-
struments à vent. Les orgues surtout se font dans
une quantité de fabriques, en différentes parties du
pays. Au nombre des fabriques méritent d'être citées:
A. Hoffman, à Stockholm, fabrique de pianos;
Ahlherg & Ohlsson, à Stockholm, instruments de
mathématiques et de musique;
Akerman & Lund, fabrique d'orgues, Sundbyberg;
Billberg, C. H. et Malmsjô, J. G., à Gothembourg,
fabriques de pianos.
GROUPE III.
137
Ôstlind & Almqvist, à Arvika, fabrique d'orgues.
Des instruments de chirurgie, de qualité supé-
rieure, sont fabriqués par Alb, Stille et Ch. O. Wer-
ner, tous deux à Stockholm.
Fabrication, importation
et expor
tatiou 1898.
!
Il
o'|5 1 Fabrica-
Importa-
Exporta-
< B tion '
tion
tion
S ^
2.0-
Ateliers de reliure et
V
«> couronues.
couronnes.
couronnes.
falirieatioii de livres
de bureaux
28
918^2,019,000
314,000
—
Imprimeries
280
4,863 9,507,000
—
Livres et imprimés de
toutes sortes
—
—
—
1,016,000
732,000
Imprimés (ie musique.
notes
—
—
—
241,000
11,000
Établissements litho-
graphiques & ehi-
migraphiques ....:.
26
1,420 2.096,000
700.000
72,000
Fabrieation de elichés
et fonderies de ea-
ractères dimpri-
merie
12
156
411.000
56,000
12,000
Couleurs pour l'im-
1
pression des livres,
pour la pierre ou le
enivre, pâte à rou-
leaux
—
—
—
206,000
140,000
13,000
16,000
Cartes
Plaques sèehes pour
photographies
—
—
—
185,000
Instruments de chi-
rurtïie
3
94
240,000
1,138,000
1,802,000
i m j^i».
Instruments de ma-
tliématiques, d'op-
ticjue, ete
13
136! 213,000
Instruments de mu-
sique
39
549
1.330.000
1,010.000
23,000
Â. G. EkstPvAnd.
138 GROJPE IV.
INDUSTRIES MECANIQUES.
L'industrie mécanique en Suède est basée sui-
des dispositions naturelles, car le peuple suédois, en
ce qui concerne ses aptitudes mécaniques, loin de
rester en arrière, l'emporte sur bien d'autres nations.
Il y a des siècles que ces aptitudes se sont fait re-
marquer, tant dans l'industrie domestique que dans
l'exploitation des mines. L'armurerie suédoise a
même occupé le premier rang en Europe au XYII
siècle. La position du pays et ses ressources natu-
relles ont aussi favorisé le développement de l'indu-
strie indigène. Encore aujourd'hui le fer suédois
est considéré comme le premier matériel brut pour
tous les appareils industriels et doit, de même que
les bois indigènes, être considéré comme le principal
article d'exportation du pays. La Suède centrale et
septentrionale possède un nombre prodigieux de
chutes d'eau accessibles, et on les utilise toujours
davantage, surtout depuis qu'on est arrivé à mieux
comprendre les multiples applications de l'énergie
électrique. Elles suppléent jusqu' à un certain point au
manque de houille, le pays ne possédant ce combu-
stible que dans sa partie la plus méridionale, et encore
en petite quantité. Le manque de houille n'est pour-
tant pas aussi sensible pour nous, qu'on pourrait le
croire. Outre que dans un grand nombre de fabri-
ques on remplace la force motrice de la vapeur par
celle de l'eau, les frais d'importation de la houille
d'Angleterre sont si minimes, qu'on est arrivé à
vendre ce combustible dans nos ports maritimes à
peu près au prix auquel il est coté en Angleterre,
GROUPE IV. 139
dans les parties plus éloignées des houillères.
Il y a d'ailleurs en Suède d'inépuisables tourbières, qui
sont en exploitation depuis une dizaine d'années, et
dont on a su tirer profit d'une manière plus rationelle,
en se servant de ce combustible pour divers usages
métallurgiques et autres.
L'industrie mécanique, au sens propre du mot,
n'existait guère en Suède avant le milieu du XIX'"'""
siècle; avant ce temps les produits appartenant à cette
industrie étaient confectionnés par des artisans.
Aujourd'hui l'industrie suédoise, en ce qui regarde sa
valeur qualificative, peut parfaitement rivaliser avec
celle de l'étranger, et nombre de fabriques, pourvues
de machines modernes et utilisant les plus récentes
méthodes, fournissent au pays à peu près tous les
articles de fabrique qui lui sont nécessaires. Signalons
ici quelques-uns des ateliers les plus importants:
La Société anonyme Separator possède les ate-
liers de construction les plus importants du pays,
tant en ce qui concerne la production annuelle que
l'étendue du marché ouvert à ses produits. Fondée
en 1883 par G. de Laval, pour la réalisation pratique
de ses inventions, cette société avait déjà vendu
100,000 séparateurs en 1896. Elle en fabrique actu-
ellement environ 30,000 par an. Fait des séparateurs,
des émulseurs, des laktokrits et occupe 500 ouvriers;
valeur de production de 4,500,000 de couronnes.
l'Atlas, Les ateliers de — à Stockholm furent fondés
en 1874. On y construit principalement des loco-
motives et autre matériel de chemin de fer. Ces
dernières années on y fait aussi des voitures de tram-
way, des machines-outils, etc. Le nombre d'ouvriers
est de 750 et la valeur de production 2,845,000
couronnes.
Bergsnnd, Société anonyme des ateliers méca-
niques de — à Stockholm, possède, outre une fonderie,
une cale de construction, »Finnboda slip», dans le
voisinage de la ville. Cet établissement est un des
plus anciens en Suède, ayant été fondé en 1769, et
depuis lors il a progressé d'une façon constante. On
y construit principalement des bateaux à vapeur et
des ponts de chemin de fer. La plupart des ponts
140 GROUPE IV.
de chemin de fer, appartenant à l'État, ont été four-
nis par les ateliers de Bergsund. On construit aussi
à la cale de Finnboda des navires cuirassés. Le
nombre d'ouvriers est environ 700 et la valeur de
production s'éleva en 1898 à 1,500,000 couronnes.
J. & C. G. Bolinder, Société anonyme des ate-
liers mécaniques de — à Stockholm, construit des
machines à vapeur de toutes dimensions, des moteurs
à pétrole, d'après le brevet d'invention de Weylandt,
des scieries, des machines-outils de diverses espèces,
des machines à raboter et des scies de refends longi-
tudinales d'après le brevet d'invention de AVestman,
des poêles, des fourneaux économiques, même du
plus grand modèle, etc. Nombre d'ouvriers 883 ;
valeur de production 2,560,000 couronnes.
Husqvarna, La manufacture d'armes de — dans
le voisinage de la ville de Jônkôping, fut fondée par
l'État en 1680 mais vint 1757 en mains privées. De-
puis l'an 1867 elle appartient à la Société anonyme
de la manufacture d'armes de Husqvarna. On y fabri-
que principalement des machines à coudre d'après le
système Singer, tout en y apportant successivement
les améliorations modernes, des vélocipèdes, des fusils
de chasse, des poêles, etc. Nombre d'ouvriers 1,085;
valeur de production 2,900,000 couronnes.
Kockum, Société anonyme des ateliers mécaniques de
— à Malmô, avec fonderie, ateliers et chantier de con-
struction. On y fabrique des chaudières, des machines
à vapeur, des vagons, des navires de guerre et de
commerce, des machines pour le raffinage du sucre,
etc. Les ateliers occupent environ 1,000 ouvriers;
la valeur de production s'est élevée en 1898 à
2,660,000 couronnes.
Motala, Les ateliers mécaniques de — situés
dans la province d'Ostrogothie, au point oi^i le canal
de Gothie (Gôta kanal) sort du lac Vetter, furent
fondés en 1823 par la compagnie du Canal de Gothie.
Cet établissement industriel a été longtemps le plus
important en Suède pour la construction de bateaux
à vapeur, locomotives, machines à draguer, etc. La
fabrication des locomotives a beaucoup augmenté ces
derniers temps et peut actuellement être poussée jusqu'à
GROUPE IV. 141
la livraison d'une locomotive par semaine. Les
ateliers de Motala, en collaboration avec les ateliers de
Lindholmen à Gothembourg et leur cale de construc-
tion et bassin sec, exécutent sur commande des vais-
seaux cuirassés. Nombre d'ouvriers 900; valeur de
production 1,700,000 couronnes.
Munktell, Les ateliers mécaniques de — à Eskils-
tuna, comptent parmi les plus anciens du pays. La
première locomotive suédoise y a été construite, les
premières machines pour la fabrication des fusils sur
une plus vaste échelle, ainsi que celle pour les fabri-
ques de pâte de bois, etc. En ce moment on y con-
struit principalement des locomobiles, des dragues à
vapeur, des machines-outils, etc. Nombre d'ouvriers
440; valeur de production environ 1,448,000 cou-
ronnes.
Le Chantier du Sud à Stockholm, qui possède
un dock flottant, fournit tout ce qui se rapporte à la
construction et au radoub des bateaux à transporter
les vagons de chemin de fer, des chalands, des pompes,
des grues, etc. Nombre d'ouvriers 550; valeur de
production 1,430,000 couronnes.
TroUhàttan, Fonderie et ateliers mécaniques de
— situés près des célèbres chutes de Trollhâtta. C'est
le plus ancien et le principal établissement du pays
pour la construction des locomotives et peut en livrer
jusqu'à une par semaine. On y fabrique en outre
des turbines, des souffleries, des machines hydrau-
liques pour conduites d'eau, etc. Nombre d'ouvriers
793; valeur de production 1,660,000 couronnes.
Caid Holmherg, Ateliers mécaniques et fabrique
d'armature de — à Lund. Production principale:
ustensiles de vacherie, machines à briques, robinets,
ventilateurs, sifflets d'alarme, etc. La plus grande
fabrique d'armature en Suède. Occupe 350 ouvriers;
valeur de production 1,360,000 couronnes.
Ludvigsherg, Société anonyme des fabriques de
— à Stockholm, s'occupe de la manufacture d'appa-
reils de chauffage, d'aérage, d'appareils réfrigérants,
de machines hydrauliques, de pompes à vapeur, etc.
Nombre d'ouvriers 414; valeur de production 1,000,00(>
couronnes.
142 GROUPE IV,
de Laval, Société anonyme de la turbine à
vapeur de — près de Stockholm. Fournit des
moteurs à turbine, des dynamos et des pompes à
turbine, etc.
La société anonyme Centrator et la compagnie
Huit frères (mschine rotative à vapeur) produisent
des appareils d'aérage, des machines rotatives à va-
peur et des machines à polir.
Arboga, Ateliers mécaniques d' — confectionnent
turbines, soufflets, grues, machines pour la fabrica-
tion des pâtes de bois. Nombre d'ouvriers 186;
valeur de fabrication 450,000 couronnes.
Excelsio?\ fabrique de machines dans le voisinage
de Vaxholm, construit des pompes à incendie et autres.
Nombre d'ouvriers 140; valeur de production 240,000
couronnes.
Parmi les fabriques produisant des machines-
outils nous citerons spécialement:
Jonsered, les fabriques de — , non loin de Gothem-
bourg, confectionnent des machines pour le travaille du
bois et des machines textiles pour leurs propres besoins.
Nombre d'ouvriers 113; valeur de fabrication 360,000
couronnes.
Kôpmg, Fonderie et ateliers mécaniques de —
fabriquent des machines pour la refonte des métaux,
des machines à tondre, des essieux et des ressorts.
Nombre d'ouvriers 230; valeur de production 630,000
couronnes.
Skôfde, Ateliers mécaniques de — manufacturent
des cadres de scies, des machines à raboter, etc. 129
ouvriers; valeur de production 270,000 couronnes.
Parmi les fabriques de balances il faut citer
la fabrique Stathmos à Stockholm, la fabrique de Lindell
à Jônkôping et la fabrique de Rôssel à Malmô.
L'exposé qui précède ne mentionne qu'un nombre
restreint des plus grands ateliers mécaniques du pays.
Les plus importants en ce genre sont attachés aux
usines de fer (voir groupe XI). Nous citerons ici
quelques-unes de ces usines attachées aux ateliers
mécaniques.
Domnarfvet — appartenant à Stora Kopparbergs
Bergslags Aktiebolag — près du Dalelf, est le plus
GROUPE IV. 143
grand établissement de ce genre dans l'Europe septen-
trionale; il comprend les sections principales suivantes:
l) Hauts fourneaux; 2) Établissement Bessemer avec
5 convertisseurs, machines à soufflets, installation de
force hydraulique et fabrication de thomasphosphate;
o) Fours Martin; 4) Laminoires; 5) Forge de fer
marchand; 6) Ateliers mécaniques; 7) Fours à charbon.
Nombre d'ouvriers, 2,375, dont 939 pour les fours à
charbon. Fabrication de fonte en gueuse 50,000 tonnes
et 39,000 tonnes de produit de laminoirs, etc.
Sandviken, L'Usine de — en Gestrikland, s'est
fait connaître au monde entier par ses excellents pro-
duits. Elle possède des usines Bessemer, fourneau
Martin, forges à barres, laminoirs, tréfileries, fabrique
de fer marchand, ateliers mécaniques, etc. On y fa-
brique aussi diverses espèces de tubes, de gros es-
sieux, des ancres, des bandages de roues, des lames
de scie, des bandages d'acier laminés à froid. Nombre
d'ouvriers 1,556; valeur de production 1,650,000
couronnes.
Iggesund, Usine de fer d' — située à peu de
distance de la ville de Hudiksvall: hauts fourneaux,
fourneaux de fonte Lancashire, usines Bessemer, mar-
teaux-pilons, laminoirs, manufacture d'articles en fer
marchand; spécialité: lames de scie, fers à raboter, etc.
Nombre d'ouvriers 228.
Ôsterby, Usine de fer d' — située dans le voi-
sinage immédiat des célèbres mines de Dannemora.
Hauts fourneaux, fours à fusion système Vallon, creu-
sets pour la fonte de l'acier, fours pour la cémenta-
tion d'acier, marteaux-pilons. Produit entre autres
articles des couteaux et des outils d'acier. Nombre
d'ouvriers 155.
Bofors, en Yermland. Usine avec hauts fourneaux,
fours Martin, bas-foyers Lancashire, laminoirs, fabrique
de fer marchand, ateliers mécaniques, etc. Produit
du fil tiré, des câbles, des canons, des projectiles et
autre matériel de guerre. Nombre d'ouvriers 687.
Fiïispo7ig en Ostrogothie. Usine de fer avec haut
fourneau, laminoirs, fonderie, ateliers mécaniques.
Fabrique des canons, des projectiles, des fourgons,
des charrues, etc. Nombre d'ouvriers 445.
144
GROUPE IV.
Fagersta en Yestmanland, usine avec fours Martin,
marteau-pilon, laminoirs, tréfileries, fonderie et atelier
mécanique. Fabrique des lames de scie, des ressorts,
du fil de fer pour clôtures, des câbles, etc. Nombre
d'ouvriers 508.
La totalité des ateliers mécaniques était en
1898 dans tout le pays 324, avec 19,190 ouvriers et
une valeur de production de 45 mill. couronnes.
Production, importation et exportation 1S98.
Pompes à incendie
Appareils de pesage
Produc-
tion
Cour.
Importa-
tion
Cour.
Expor-
tation
Cour.
237.833 32,986 25,523
149,993 — — '
2.566.675 164,789. 80.000
2,101,510] 1
455.261 \ 784.775 690.224
Locomotives
Chaudières à vapeur .. ..
Autres machines à vapeur. ...
Machines à gaz ou à pétrole...
Machines hydrauliques, robi-
nets, souffleries, etc
Machines et machines-outils à
travailler les métaux
2,711.369
670,453
644,266
1,236,512
1,965.287
J
375,381
635,770
2,361,544
219.151
108,599
39,433
350,006
482,775
Machines et machines-outils à
travailler le bois
A. G. Ekstrand.
GROUPE V. 145
ELPXTRICITE.
L'électricité, avec ces diverses applications, a fait
en Suède, ces dernières années, des progrès consi-
dérables. Le courant électrique est engendré par la
force de la vapeur ou par la force hydraulique. Le
pays possède en ses nombreuses chutes d'eau une
force motrice bon marché, qui trouverait son meilleur
emploi dans la production des courants électriques.*
En 1898 il a été fait usage dans les diverses fabriques,
ainsi que dans les mines, d'une puissance d'environ
220,000 chevaux. Seules les célèbres chutes de Troll-
hâtta** représentent une puissance motrice d'environ
200,000 chevaux, dont jusqu'ici il n'a été utilisé
qu'une faible partie.
Toutes les forces hydrauliques disponibles en
Suède ne peuvent guère être évaluées qu' approxi-
mativement, mais certains calculs ont fait supposer
qu'on pourrait évaluer la force hydraulique à environ
5,000,000 chevaux. En 1899 il y avait dans le pays
à peu près 40 conduits électriques pour éclairage,
force motrice et transmission d'énergie, établis sur
une longueur de plus de 320 kilom. et dont l'énergie
électrique était alimentée par une force hydraulique
d'environ 215 turbines. La plus longue transmission
d'énergie était de 37 kilom. de la chute de. Skrom-
forsen jusqu'à la ville d'Ôrebro. Il y a aussi des
* L'État a chargé une commission spéciale de rechercher le
meilleur parti à tirer des puissantes forces motrices, qui jusqu'ici
se sont consumées inutilement. Il est bien possible qu'une partie
des forces hydrauliques pourraient être utilisées comme force mo-
trice pour le chemin de fer, ce qui serait d'un grand avantage
économique.
** Renommées pour leur grande l)eauté.
10
146 GROUPE V.
chemins de fer électriques, mais la plupart sont petits
et destinés à des transports spéciaux, dans les limites
des vastes établissements industriels, comme à l'usine
de Boxholm, à la scierie de Skutskâr, etc. Seule
la ligne Stockholm — Djursholm, 12 kilom., est au
service du public. Le courant électrique de ces
voies ferrées est transmis au moyen de fils électriques
suspendus à l'air libre. On a même parlé de trans-
former les tramways à Stockholm en trams électriques.
Les accumulateurs ne sont pas encore souvent utilisés
comme force motrice, mais on s'en sert avec profit
dans les usines électriques pour l'emmagasinage de
l'excès d'énergie électrique, qui se produit à certaines
heures du jour.
En 1898 il y avait dans les fabriques suédoises
(y compris les mines) 1,550 moteurs électriques, dont
666 exclusivement destinés à l'éclairage. Rien qu'à
Stockholm il y avait, en 1898, 403 moteurs électriques.
É le ctro- chimie. Ce n'est que depuis l'année 1893
qu'on peut dire que l'électro-chimie a été employée
dans la grande industrie, la fabrique de chlorat à
MânsbOy sur le Dalelf ayant été établie cette année là.
Plus tard, en 1899, on fonda encore une fabrique à
Alby, en Medelpad. Grâce à ces fabriques le chlorat, qui
autrefois était un article d'importation pour nos nom-
breuses fabriques d'allumettes, est actuellement l'objet
d'une exportation assez considérable. La fabrication
de carbide est une autre industrie du même genre,
qui, depuis 1898, est fournie par les fabriques de car-
bide de Trollhâtta, de Mânsho, d'Alby, etc.. On fabri-
que à Bengtsfors, dans le gouvernement d'Elfsborg,
le protoxyde de sodium (natron) et le hypochlorite de
chaux par l'électrolyse.
L'éclairage électrique s'est propagé rapidement
en Suède sous forme de lampes à arc et de lampes à
incandescence. A la fin de 1891 on évaluait le nombre
total des lampes à arc à 1,800 et celui des lampes à
incandescence à 160,000, dont 300 lampes à arc et
20,000 lampes à incandescence pour la ville de Stock-
holm seule. En 1898 il y avait rien qu'à Stockholm
1,505 lampes à arc et 82,145 lampes à incande-
scence. L'éclairage électrique des rues est déjà in-
GROUPE V. 147
trodiiit dans une douzaine de villes, comme: Eskils-
tuna, Halmstad, Hernôsand, Vexiô, Borâs, etc. Le
prix de l'hectowatt varie de 4 à 6 ôre pour l'éclairage
et de 1 à 3 ôre pour la force motrice. L'éclairage élec-
trique a été installé dans beaucoup de fabriques et
dans un grand nombre de propriétés particulières,
où il y a suffisamment de cours d'eau. Les bateaux à
vapeur ont aussi commencé à adopter de plus en plus
ce nouveau procédé d'éclairage. On se sert souvent de la
lampe électrique à incandescence dans les grands ateliers,
les bibliothèques et les salles de lecture, oii elle s'est
montré d'un usage fort avantageux, tant pour la dis-
tribution égale de la lumière, que pour les garanties
qu'elle donne contre les dangers d'incendie.
La sonnerie électrique est d'un usage presque
général dans les appartements, et dans les rues pour
la communication avec les postes des pompiers. Dans
les grandes fabriques on a introduit des contrôleurs
électriques.
Monsieur G. de Laval, le célèbre inventeur des
séparateurs et des turbines à vapeur, s'est occupé ces
derniers temps de la solution des problèmes électriques,,
et il a construit des fourneaux électriques et des dy-
namos à pôle unique.
Le télégraphe de même que la poste, a été depuis
son adoption en Suède une institution de l'État. En
1898 il y avait 18 lignes avec une longueur totale
de 8,762 kilom. et une longueur de fils et de câbles
de 25,896 kilom. En y ajoutant le réseau télégraphique
des chemins de fer le total des lignes présentait une
longueur de 14,088 kilom. et une longueur de fils de
43,725 kilom. avec 1,356 stations télégraphiques. Le
nombre d'appareils télégraphiques aux stations de l'État
s'élevait à 570 et aux stations des chemins de fer à
1,776, soit à un total de 2,346.
Pendant la même année il a été expédié 2,294,809
télégrammes taxés, tant internes qu'externes, ce qui
montre une augmentation de plus de 25 % pendant
les dernières 10 années. Les recettes sont montées à
1,664,440 couronnes.
Téléphone. Parmi toutes les applications tech-
niques de l'électricité le téléphone a remporté le prix,
148 GROUPE V.
ayant eu un développement extraordinaire en Suède,
et sous ce rapport notre pays occupe le premier rang
dans le monde entier. On construisit déjà en 1877
les premières lignes téléphoniques, et depuis lors Tu-
sage du téléphone s'est répandu dans le pays tout
entier. Jusqu'en 1889 la construction du téléphone
«tait en général une affaire particulière, mais depuis
cette année l'État, qui avait déjà commencé en 1881
à construire des téléphones, achetait la plupart de ces
lignes et en construisait un grand nombre de nou-
velles, surtout de lignes interurbaines. Grâce à ces
lignes, non seulement les localités et les villes d'une
certaine importance, mais encore les petits endroits et
les établissements industriels peuvent communiquer entre
eux. Le téléphone de l'État s'est développé rapide-
ment. En 1889 il embrassait un réseau d'une lon-
gueur totale de 8,841 kilom. avec 105 stations cen-
trales et commutateurs et 3,925 appareils. En 1898
la longueur totale des fils s'élevait à 86,993 kilom. dont
77,208 de doubles fils, et le nombre des stations cen-
trales et commutateurs à 881 et celui des appareils à
39,685. Le nombre des communications téléphoniques,
qui en 1889 avait été de 6,784,781, donnait en 1898
le chiffre de 96,118,952. La recette brute qui, mon-
tait en 1889 à 364,665 cour., s'élevait en 1898 à
3,096,859 cour. Le téléphone d'État rentre sous l'ad-
ministration des télégraphes et celle-ci, pour faciliter
la coopération des deux organisations, s'est arrangée
de manière qu'un télégramme peut être téléphoné à la
station téléphonique pour y être expédié, de même qu'un
télégramme, arrivé à la station, peut être téléphoné au
destinataire. Cet arrangement constitue une grande
économie de temps pour les abonnés du téléphone.
La longueur totale des lignes particulières était
en 1898 d'environ 40,000 kilom. avec 240 stations
centrales et commutateurs.
La compagnie générale des téléphones de Stock-
holm est la seule compagnie particulière de quelque
importance. Elle embrasse principalement la ville de
Stockholm et ses environs, et quelques villes voisines. La
compagnie a été fondée en 1883. Déjà en 1889 elle
possédait 5,186 appareils et en 1899 elle en avait
GROUPE V. 149
24,46-. Dès sa fondation la compagnie a tiré profit
de toutes les améliorations, et la station centrale de
Stockholm est la mieux organisée du monde entier.
La taxe de téléphone est fort modérée, ce qui
a rendu ce moyen de communication très en faveur
auprès du public. On compte sur toute l'étendue du
pays un appareil téléphonique par 80 habitants, et à
Stockholm un appareil par 11 à 12 habitants. Aucun
autre pays ne montre une proportion aussi considé-
rable. Dans certaines villes, spécialement en Scanie^
le téléphone est fréquemment employé, et à Lund
chaque appareil fournit une moyenne de 7,000 entre-
tiens par an.
Il y avait en Suède en 1898 au moins 125 appa-
reils téléphoniques pour 10,000 habitants. Une com-
paraison avec les autres pays se présente ainsi:
Aux États Unis de l'Amé-
rique du Nord 107 ap. pour 10,000 habit.
En Norvège 97 » » » »
» Danemark 46 » » » »
» Allemagne 29 » » » »
» Angleterre 18 » > »
» France 7 » » » »
» Japon l » » » »
Parmi les fabriques qui construisent des appareils
électriques il faut citer:
Compagjiie générale électrique suédoise à Vester-
âs; confectionne des dynamos d'après le brevet d'in-
vention de J. Wen?istrÔ7?i (suédois, qui s'est acquis de
grands mérites dans l'industrie des machines élec-
triques), et autres appareils et instruments électriques.
Nombre d'ouvriers 550 et un roulement de 1,200,000
cour. ;
L. M. Ericsson & C:ie à Stockholm, renommé pour
sa fabrication importante d'appareils télégraphiques,
téléphoniques et d'alarmes, contrôleurs, etc. Ses appa-
reils téléphoniques et commutateurs ont aussi trouvé
le chemin à l'étranger. Nombre d'ouvriers 913 et
valeur de production 3,500,000 cour.;
Luth & Rosén, Soc. anon. électrique de — à
Stockholm; fabrique des machines dynamos et des in-
150 GROUPE V.
struments électriques. Nombre d'ouvriers 102; valeur
de production 300,000 cour.;
de Laval, Soc. anon. électrique de — à Stockholm;
•construit des moteurs électriques de petite dimension,
de lampes à arc (lampes Jandus); lampes à incan-
descence, réflecteurs électriques, verrerie pour la propre
fabrication de lampes. 200 ouvriers;
Inventor, Soc. anon., à Stockholm ; fabrique appa-
reils à allumer et d'extincteurs électriques;
Max Sieve7% Fabrique de — à Sundbyberg; con-
fectionne des fils et des câbles électriques. 103 ou-
vriers; valeur de production 450,000 cour.;
Rylander & Rudolphs, Fabrique de charbon et
de piles électriques de — à Henriksborg, près de
Stockholm, confectionne des charbons à incandescence
électrique et autres articles pour les besoins chimiques
et électro-chimiques. 32 ouvriers; valeur de produc-
tion 143,000 cour.;
de Laval, Soc. anon., de la turbine à vapeur de
— fabrique aussi des dynamos à turbine à vapeur.
Parmi les usines d'électricité qui s'occupent ex-
clusivement de la production du courant électrique
pour éclairage et autres usages, il faut citer parmi
les plus importantes:
Usine électrique de la ville de Stockholm, avec
47 ouvriers et une valeur de production de 523,000
'COur. ;
Soc. anon. d'éclairage électrique de Stockholm,
avec 12 ouvriers et une valeur de production de
130,000 cour.;
Electron, Soc. anon. à Gothembourg, 23 ouvriers;
valeur de production 150,000 cour.;
Soc. anon. électrique de Gothembourg, 32 ou-
vriers; valeur de production 123,000 cour.
La totalité des établissements pour l'éclairage
•électrique était en 1898 dans tout le pays de 38,
avec 230 ouvriers et une valeur de production de
1,570,000 cour.
GROUPE V.
151
Prodiictiou, importation et exportation 1898.
Fabriques pour ma-
chines et appareils
électriques
Fabriques pour fils
conducteurs élec-
triques
Fabriques de lampes
à incandescence....
II
n
Produc-
tion.
Importa-
tion.
Cour.
Exporta-
tion.
Cour.
15
2,140
3
164
2
160
6,311,000
911,000
291,000
1,353,000
**
4,256,000
140,000
1,980,000
44,000
90,000
* Dans l'importation et l'exportation sont compris les in-
struments de chirurgie, de mathématique et de physique, puisque
le téléphone et le télégraphe se trouvent de ce nombre et for-
ment probablement la plus grande partie de l'exportation; les
sonneries électriques sont aussi comptées parmi les instruments
de physique.
** Toutes les espèces de fils de cuivre y rentrent également.
Â. G. Ekstrand.
152 GROUPE VI.
GÉNIE CIVIL. MOYENS DE
TRANSPORT.
Cément. La première fabrique de cément de
Portland fut établie en 1871 à Lomma en Scanie oîi
la pierre à chaux et l'argile se trouvent en quantités
illimitées. La fabrication du cément suédois s'est accrue
au point de devenir une industrie d'exportation dont
les produits ont acquis de la réputation sous le nom
de Cément de Lomma, en Europe aussi bien qu'en
Amérique. On a même commencé ces dernières années
à fabriquer de la pierre artificielle en Suède. Au nombre
de ces fabriques et fonderies il convient de nommer:
Lomma en Scanie, fabrique de cément et de bri-
quetterie.
Limhamn en Scanie, fabrique de cément et de
gypse (plâtre).
La fonderie de cément de Scanie, à Malmô, ou-
vrages en cément, asphalte, marbre et gj^pse.
La fonderie de cément de Scanie, filiale à
Stockholm.
L'usine de Lover, en Ôland, fabrique du cément
de Portland, de l'alun, du vitriol, de l'ocre rouge.
Il y a deux établissements pour l'essai des
matériaux, l'un en connexion avec l'École polytech-
nique de Stockholm, l'autre avec l'École polytechnique
Chalmers à Gothembourg. Il existait, depuis 1874,
à Stockholm, supporté par le Comptoir des forges, un
établissement pour l'essai du fer, qui cessa d'exister
à l'entrée en activité de celui de l'École polytechnique
en 1896. Ce dernier établissement est pourvu des
appareils les plus nouveaux et les meilleurs pour
l'essai des matières premières aussi bien que pour
GROUPE VI. 153
celui des produits achevés des différentes branches.
La section mécanique exécute des essais sur la solidité
des métaux, de la pierre, du bois, de la brique et des
autres matériaux de construction, aussi bien que du
cément, de la colle forte, etc. La section électrique se
livre à des essais et à des recherches électriques et
magnétiques simples, aussi bien qu'à l'ajustage de&
instruments électriques, au contrôle des compteurs
électriques, etc. La section des textiles examine les ma-
tières premières de l'industrie des tissus et du papier
ainsi que ses produits, tant en ce qui concerne leur
composition que leurs qualités. Enfin il existe éga-
lement une section chimique de montagne pour l'ana-
lyse des métaux, des minerais, des échantillons de
montagne, etc. Dans le cours de l'année 1899 il fut
exécuté en tout 4,222 essais, dont un quart ont porté
sur le fer et l'acier.
L'établissement de Gothembourg a été en activité
depuis 1888 et s'occupe principalement de recherches
sur la solidité des matières.
Vélocipèdes. L'usage des vélocipèdes a pris ces
3 dernières années en Suède un développement con-
sidérable, et à Stockholm, où ces instruments de loco-
motion sont numérotés, on peut constater que sur
cent personnes il y a à peu près dix vélocipèdes.
La fabrication des bicyclettes a pris un essor corre-
spondant et, grâce à l'excellente qualité de l'acier suédois^
nous sommes en mesure de fabriquer dans le pays
des articles d'une solidité exceptionnelle. Plusieurs in-
ventions nouvelles ont d'ailleurs été faites dans ce
domaine par des suédois, parmi lesquelles nous citerons,
le vélocipède »Svea» de Ljungstrôm et celui qu'on
appelle le » Variable» de Roxendorff. Chez l'un et
l'autre de ces instruments le mouvement de la jambe
s'exerce verticalement et l'engrenage est variable, ce
dernier mouvement étant dans le » Variable de Roxen-
dorff» automatique et organisé de façon à ce que,
dans les montées, l'engrenage est moindre. Le mou-
vement vertical de la pédale et l'engrenage variable
permettent une économie de force et rendent ces deux
types de vélocipèdes d'un emploi plus commode que
le type ordinaire. On construit des vélocipèdes dans
154 GROUPE Y]
plusieurs ateliers de construction au nombre des meil-
leurs desquels on peut citer:
Per From, A. Wikhmd, Palmcrantz & C:ie, tous
trois à Stockholm, Humber & C:ie, à Malmô et la
fabrique d'armes de Husqvarna.
Menuiserie. Les Suédois ont toujours eu, dès
les temps anciens, une grande disposition naturelle
pour l'industrie manuelle et dans bien des contrées
presque chaque paj^san peut fabriquer les instruments
et même construire sa maison lui-même. Ces derniers
temps cependant cette industrie domestique a plutôt
pris un caractère de fabrication, plusieurs fabriques
s'étant installées en divers points du pays pour la
production de meubles simples et d'articles d'intérieur
de maison, comme portes, fenêtres, etc., etc. Une in-
dustrie qui a trouvé un assez bon débouché à l'étran-
ger, surtout dans les pays tempérés et peu boisés, est
la fabrication des maisons de bois. Les progrès qui
ont été réalisés dans les domaines de l'architecture et
de l'art industriel, ces derniers 15 à 20 ans, ont exercé
une remarquable influence sur le développement artis-
tique de cette fabrication de villas.
Citons parmi les plus grands ateliers de me-
nuiserie:
Les Nouveaux ateliers de menuiserie de Ligna
à Stockholm ('), les Ateliers mécaniques de menuiserie
d'Ekman à Sundbyberg (^) ainsi que Bark & War-
hurg, Sàfvenàs et Lindholmen, tous trois à Gothem-
T^ourg.
Les chemins de fer suédois, dont le trafic com-
mença en 1856, avaient en 1898 une longueur de
S,676 kil. pour les lignes appartenant à l'État et 6,683
kil. de lignes particulières.
Le développement du réseau des voies ferrées en
Suède se voit clairement par le tableau suivant:
(') C'est de cette maison qu'est sorti le pavillon de la
Soc. an. »Separator» sur le Champ de Mars.
C^) c'est de cette maison qu'est sorti le pavillon suédois
AU Quai d'Orsa}-.
GROUPE VI.
155
(]hem.
de f. de
l'Étnt
Lif^nes particulières
Total
k
ilomètres.
kilomètres.
kilomètres.
En 1856
32
34
66
» 1860
303
204
507
« 1870
1,118
590
1,708
. 1880
1,956
3,923
5,879
>. 1890
2,613
5,405
8,018
» 1898
3,676
6,683
10,359
Pendant le cours de l'année 1899 une longueur
considérable de nouvelles lignes ont été construites.
De tous les paj^s de l'Europe c'est la Suède qui pos-
sède le plus de chemins de fer relativement au chiffre
de la population. Elle n'est pas en revanche aussi
bien dotée relativement à la superficie de son territoire,
quoique la partie méridionale en montre une propor-
tion très élevée. La moitié septentrionale se compose
en partie de contrées désertes (Laponie) et inhabitées.
Le total des frais de construction des chemins de
fer montait à la fin de 1897 à la somme de 654,7
millions de couronnes, soit une moyenne d'environ
65,000 couronnes par kilomètre. Le matériel roulant
se composait en 1897 de 1,078 locomotives, de 2,315
wagons de voyageurs ou de poste et de 27,389 wagons
de marchandises. Le trafic en voyageurs représentait
près de 670 millions de kilomètres en marchandises
1,168 millions de kilom. tonnes. Le rendement net pour
toutes les lignes ensemble monta à 5,14 % des frais de
construction. Dans le but de favoriser l'établissement
des lignes particulières, l'État prête souvent sans exiger
d'intérêts. Le sol, en général assez uni, se prête sans
trop de difficultés à la construction des chemins de
fer et les tunnels sont assez rares. Le plus long, qui
est de 433 mètres, se trouve aux environs immédiats
de Stockholm. Certaines contrées en revanche abon-
dent en lacs, cours d'eau ou marécages qui offrent de
grands obstacles à la marche des travaux. Dans la
partie septentrionale du pays surtout il y a une
quantité de rivières qui nécessitent l'établissement de
grands ponts. Le plus élevé et le plus long est celui
qui se trouve au-dessus de l'Ângermanelf. Il a 370
mètres de long et la voie ferrée se trouve à une
156 GROUPE VI.
hauteur de 46,5 mètres au-dessus du fleuve. Ce pont
est à 5 arches dont celle du milieu présente une
largeur de 76,4 mètres. La construction toute entière
est en acier mou et pèse 626 tonnes. Tous les ponts
de chemins de fer sont construits dans les ateliers de
construction du pays et en matériel suédois.
Les rails des chemins de fer de l'État sont en
général construits en acier Bessemer suédois et pèsent
34 kilog. le mètre. Les lignes particulières font d'or-
dinaire usage de rails plus légers qu'elles font main-
tenant, ainsi que l'État, venir de l'étranger.
L'écartement des rails, sur les lignes de l'État
ainsi que sur 70 % des lignes de chemins de fer
particulières, est de 1,4 3 5 mètre. Pour le reste des
lignes particulières cet écartement varie entre 0,6
et 1.2 7 2 mètre. Le chemin de fer le plus sep-
tentrional du monde entier est celui qui va de Luleâ
aux fameuses mines de fer de Gellivare, Kiirunavaara
et Luossavaara, pour continuer de là jusqu'à la côte
norvégienne.
Les wagons pour voyageurs ont été construits
depuis le commencement de 1890 d'après le système
boghei, sur 8 roues, divisées en deux groupes de quatre
roues chacun, situés vers les extrémités du wagon.
Les wagons ont une longueur de 1 8,2 mètres et sont d'un
poids maximum de 28 tonnes. Ils sont divisés en
coupés ou compartiments dont les portes s'ouvrent sur
un corridor commun, occupant l'un des côtés du wagon.
La locomotive, surtout celle de l'express, rappelle
beaucoup la locomotive américaine. Les ateliers de
construction du pays sont, dans les circonstances ordi-
naires, tout à fait en état de satisfaire aux besoins
en locomotives du réseau suédois.
Le combustible employé est encore presqu'exclu-
sivement la houille d'Angleterre, quoique l'emploi de
la tourbe indigène soit fort à désirer. Il a aussi été
question, tous ces derniers temps, de faire servir les
nombreuses chutes d'eau appartenant à l'État, à la
production de la force électrique nécessaire pour les
chemins de fer.
On construit les locomotives aux ateliers de con-
struction de Trollhàttan, de Motala et de Helsingborg,
GROUPE YI.
157
les wagons et autre matériel de chemins de fer aux
ateliers de construction de P Atlas, à Stockholm, à la
Soc. an. pour la construction des wagons et voitures
de Sôdertelje, aux ateliers de Kockum, à Malmô, de
Rôssel, à Svedala, aux ateliers de Gotheinbourg, etc.
Construction des navires et navigation. La
construction des navires a subi, jusqu'à un certain point,
un changement de caractère, ces dernières années, par
suite du remplacement des navires en bois par ceux
en fer et par celui de la voile par la vapeur, ce qui
a eu pour effet de faire entrer les chantiers de con-
struction suédois en forte concurrence avec ceux de
l'Angleterre, où le fer est meilleur marché et la divi-
sion du travail plus avancée. Les chantiers de con-
struction du pays n'ont par conséquent pas été en
mesure de satisfaire au besoin de la consommation
indigène, en dépit de l'écoulement qu'ils trouvaient,
même à l'étranger, pour leurs produits.
La marine marchande de La Suède:
En
1
1 Navires
d voiles
Navires à vapeur
Total
nombre de
navires.
tonnes.
nombre de
tonnes,
navires.
1
nombre de
tonnes,
navires.
1895
1898
2,030
2,004
301,727
291.392
733 181.276
817 265.994
2.763 483.003
2.821 557.386
i
Nouvellement construits ^^^^^^^ ^ l'étranger
dans le Royaume
1 1
navires à navires à navires à
voiles vapeur voiles
navires à
vapeur
1
nombre
de
navires.
1
nombre
de
navires.
nombrr
de
navires.
i
nombre
de
navires.
1895
1898
\
16 1,290
31 3.673
16 2.021
22 2.424
32 1 7.448
107 1 24.973
12 10.950 !
45 39.372
En 1898 le nombre des matelots servant dans
la marine suédoise était en tout de 22,196.
158 GROUPE VI.
Il y a un grand nombre de chantiers de con-
struction, de docks et de bassins de radoub.
Les plus importants parmi les premiers sont : le grand
Chantier de construction, à Stockholm, Bergsund, dans
la même ville avec bassin de radoub à Finnboda, Kockum
& C:ie à Malmô, Lindhohnen à Gothembourg et Motala
(tous ces chantiers sont en même temps de grands ate-
liers mécaniques de construction dont il est fait mention
au chapitre de l'industrie mécanique). Le plus grand
chantier pour la construction des navires est celui de
Lindholmen, dont la superficie est de près de 1,600
mètres carrés avec une profondeur de six mètres.
A Kay^lskrona, le port militaire le plus important
de la Suède, il y a six docks secs.
Ports, La situation abritée de la plupart des
villes maritimes dans l'archipel rend les ports coûteux
en général inutiles. Il y en a cependant trois : à Hel-
singborg, à Malmô et à Visby. Les ports naturels
de Stockholm et de Gothembourg sont si grands, qu'ils
pourraient, chacun d'eux, donner l'hospitalité à toutes
les flottes du monde entier réunies.
Pilotage. A la fin de 1898 il y avait 131 places
de pilotes et 158 postes de service. Il y avait 308
phares et stations de sauvetage dont les frais se mon-
taient à la somme de 7,278,000 couronnes.
Les côtes de la Suède, environnées, comme elles
le sont, de récifs, sont le théâtre annuel d'une quantité
de sinistres et de naufrages (en 1898 il y en eut 220);
cependant l'absence de marée facilite considérablement
le sauvetage des navires échoués pour lequel il s'est
formé plusieurs sociétés de sauvetage et de plongeurs,
dont la principale est la Compagnie bien connue, même
à l'étranger, sous le nom de ^^Neptune" qui a été
fondée en 1870. Citons en cette occasion le sauvetage
du grand vapeur »Sôdra Sverige», qui fut retiré de
la mer, d'une profondeur de 56 mètres par le Suédois
Waller, en 1897 au moyen d'un cylindre en fer,
étanche, qui fut immergé au fond de l'eau, à côté
du navire submergé, et au moyen duquel on put
attacher les câbles qui servirent à le faire remonter
à la surface.
GROUPE VI.
159
La navigation aérienne est en général peu pra-
tiquée en Suède. Elle a cependant donné lieu à une
tentative célèbre qui rentre dans le domaine de cet
art. C'est celle que fit S. A. Andrée, après un certain
nombre d'expériences et d'études pratiques, d'atteindre
le pôle nord en ballon. Comme tout le monde s'en
souvient, il se proposait d'effectuer son ascension du
Spitzberg pendant l'été de 1896, mais les vents con-
traires l'obligèrent à renvoyer son départ à l'année
suivante. Le 11 juillet 1897 il s'éleva en effet dans le
ballon l'Ôrn (l'aigle), fabriqué par Mr. Lachambre à Paris,
de l'endroit convenu, pour se mettre à la recherche
du pôle nord, but de tant d'efforts inutiles, surtout
dans le cours de ces dernières années. On n'a encore,
à l'heure qu'il est, aucune nouvelle de son sort, et il
semble à peu près certain que cette nouvelle tentative
n'a pas mieux abouti que les autres et qu'elle a coûté
la vie à Andrée et à ses hardis compagnons, Frxenckel
et Strindberg.
Importation et Exportation du produit des fabri
pour 1898.
•iques
' .* s;
1 o T!
O 3
c rr'. !
; S' c
î-| il
o :i
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2 1:5.
n >-i
«-' <-•■
^^
3«
P 2
P i'
• 3
Fabriques de cément. . . 5
1,288.3.528,000
58,000
860,000
Fonderies » »
9
501 1,052,000
—
—
1 Fabriques de plâtre...
4
40 133,000
277,000
io,oool
Wagons de chemins de
{ fer et de tramways
24
577 5.558,000
129.000
2,000
Autres voitures i 26
308 516,000
134,000
17.000
i Vélocipèdes —
— 2,546,000
7.612.000
55.000
1 Navires à vapeur \
Autres genres de na- ;71
6,883.000
825.000
5.441 9.710.000
vires
1
557.000
8.000
A. G. Ekstraxd.
160 GROUPE VIL
AGRICULTURE.
L'agriculture est encore la principale branche
•d'industrie de la Suède et l'on peut compter qu'en-
viron les 60 % de ses habitants en tirent leurs
moyens d'existence.
La répartition du sol cultivé était évaluée en 1898
de la manière suivante:
Vergers, jardins potagers et houblonnières 36,507 hectares
Champs et autres terres cultivées ........ 3,473.958 »
Prairies naturelles 1,485,902 »
Bois et forêts 19,984,829
La superficie totale des prairies naturelles a di-
minué ces dernières années, pendant que celle des
jardins et vergers tendait à augmenter.
Un peu plus des 12 % de la surface totale du
pays est fournie par les terres labourées et les
prairies, mais tandis que celles-ci forment les 78,5 %
de la superficie du gouvernement de Malmô, la partie
la plus méridionale, cette proportion est beaucoup plus
faible pour les provinces septentrionales, les plus mal
partagées sous ce rapport. C'est ainsi que dans le
gouvernement de Jemtland la surface en champs et
prairies ne constitue que le 1,9 % de la superficie
totale. La surface des terres cultivées s'est consi-
dérablement étendue pendant le IQième gjècle et a plus
que quadruplé ces derniers 90 ans.
Les terrains agricoles donnent en général de
bonnes moissons en Suède. Les semailles d'automne
fournissent en général 20 hectolitres par hectare, ce
qui est sensiblement plus que la moyenne des rende-
ments pour toute l'Europe. La terre est fertile même
■dans les parties septentrionales, mais la culture du
GROUPE VII. 161
sol y est rendue plus difficile par les gelées nocturnes
qui s'y font sentir de bonne heure en automne.
Les parties exploitées du sol agricole se montaient
en 1898 à 334,360, dont 49,098 par des fermiers et le
reste par les propriétaires eux-mêmes. Outre cela
on comptait encore 169,540 paysans tenanciers dont
le travail journalier était payé par le propriétaire
du domaine par la cession de lots de terrain. Cette
manière de se procurer des ouvriers agricoles et
de les rétribuer est d'un usage très ancien en Suède.
Les différentes cultures du sol se répartis-
saient en 1898 de la manière suivante:
hectares
Jardins de toutes
espèces 36,507
Froment 73,981
Seigle 410,454
Orge 220,834
Avoine 823,400
Méteil (Avoine et Orge) 125,431
Pois 25,169
Fèves 5,767
hectares
Vesces cultivées
17,936
Pommes de terre...
157,983
Autres phmtes tuber-
culeuses
43,783
Plantes filamenteu-
ses
4,465
Fourrages
1,142,240
En jachère
421,651
Cultures diverses ...
964
Total 3.510,465
En ce qui concerne la récolte des principales
céréales, on peut citer les exemples suivants:
Froment.
En 1890 la récolte a donné 1,427,000 hectolitres
» 1895 » » 1,306,000 »
» 1897 » » 1,648,000
» 1898 » » 1,626,000 »
Seigle.
En 1890 la récolte a donné 7,603,000 hectolitres
» 1895 » » 6,759.000 »
» 1897 » » 8,101,000
» 1898 » » 7,283,000 »
Orge.
En 1890 la récolte a donné 5,193,000 hectolitres
> 1895 » » 4,909.000 »
» 1897 » » 4.820,000
» 1898 » » 5,230,000 »
Avoine.
En 1890 la récolte a donné 22,351,000 hectolitres
. 1895 » ;> 22,324.000
» 1897 » » 19,088.000 »
» 181)8 » » 22,959,000 »
11
162
GROUPE VU.
Pommes de terre.
En 1890 la récolte a donné 12,465,000 hectolitres
» 1895 » » 18,324,000 »
» 1897 » » 18,518,000 »
» 1898 » » 13,279,000 »
Foin cultivé.
En 1890 la récolte a donné 27,589,000 décitonnes
» 1895 » » 27,930.000 »
» 1897 » » 27,490,000 »
» 1898 » » 34,419,000 »
La consommation des principales céréales,
en égard tant à l'exportation qu'à l'importation, en
1897—98, donne les chiffres suivants:
Importation de
Consom-
Récolte
Importa-
farine et gruau
Expor-
mation
tion
évaluée
tation
pour les
en grain
semailles
Froment . . .
dt
dt
dt dt dt i dt
1.298,000
1,054,000 21,000 38.000 — 150,000
Seigle
5.943,000
654,000 5,000 8.000 , — \ 782,000
Orge
3,080,000
94,000
2,000 4,000 j 1.000 436,000
Avoine
9,181,000
81,000
1,000
2.000
330,000:1,602,000
Pommes de
terre et plan-
tes tuhercn-
leuses
15,488,000
37,000
—
6,000
1.908,000
La consommation de grain et de pommes de
terre, la quantité de ces matières employée pour la
distillation de l'eau de vie non comprise, en kilo-
grammes et par habitant, a été en moj'enne pour
les années suivantes:
Froment
Seigle
Orge
Avoine
Pommes de terre...
1886—91
1
1891—96 1898—99
38,5
129,4
50,9
129,3
247,5
52,7
119,8
53,3
152,3
246,3
58,8
114,4
56,0
175,9
194,9
L'avoine et les pommes de terre sont employées
en grandes quantités pour la nourriture du bétail.
GROUPE VIL 163
De toutes les espèces de céréales l'orge est celle qui
peut se cultiver le plus au nord; on le trouve jusqu'au
(58° 30' de lat. nord. Ce grain n'est pas en général
employé pour la fabrication du pain, mais plutôt
comme gruau ou bouillie, et pour l'usage des bras-
series et distilleries.
A la récolte des fourrages, évaluée à 34,419,000
décitonnes, pour 1898, vient s'ajouter celles des prai-
ries naturelles, dont la superficie est évaluée à 1 72
million d'hectares, ce qui fait, à raison de 10 déci-
tonnes par hectare, 15 millions de décitonnes. La
récolte tout entière des fourrages peut donc être
évaluée à près de 50 millions de décitonnes.
La valeur des produits récoltés en 1898 repré-
sentait une somme de 576,200,000 de couronnes.
La valeur moyenne des récoltes pour les années
1893 — 97 a été de 522 millions de couronnes.
Le rendement par hectare de terrain a été en
1898:
pour le blé avec la paille 182 couronnes^ 15 ôre,
» graine de graminées et
herbe en graine 157 » 26 »
» tubercules 228 » 48 »
La culture du sol se fait généralement en Suède
au moyen de chevaux ou de boeufs, ce n'est qu'exep-
tionellement qu'on fait usage de la vapeur. L'exemple
de l'Amérique a certainement amené l'introduction
dans l'agriculture suédoise de bien des instruments
agricoles, cependant les fabriques du pays sont main-
tenant en état de satisfaire à toutes les demandes des
agriculteurs, d'une façon tout à fait satisfaisante.
Quelques-uns de leurs produits trouvent aussi marché
à l'étranger.
Bétail. La quantité de bétail par rapport à la
population, ainsi que son accroissement ou sa diminu-
tion relative pendant ces dernières années, se trouve
indiquée par les chiffres suivants qui donnent le
nombre de têtes de bétail par 1,000 habitants.
') 1 franc = 72 ôre. 1 couronne =100 orc.
164
GROUPE VII.
Chevaux
1890
1896
1898
102
63
10
330
108
282
18
135
103
49
10
347
110
267
15
160
103
45
11
346
108
265
16
161
Boeufs
Taureaux
Vaches
Jeune bétail
Moutons
Chèvres
Porcs
Total
1,038
1,061
1,045
Exportation et importation du bétail et de ses produits
en 1898:
Chevaux par tête
Bétail »
Moutons »
Porcs kilog.
Viande »
Lard »
Fromage »
Beurre »
Margarine »
Graisses »
Suifs »
Cuirs »
Os et os pulvérisés »
Laine »
Oeufs par pièce
Importation Exportation
1,697
1,676
1,973
1,470
66
221
19,889
—
1,137,440
475,655
10,238,381
3,138,703
283,360
6,270
444,401
23,057,061
1,180,950
84,086
802,091
63,616
4,465,334
85,696
8,867,415
3,394,203
16,583,915
7,896
3,407,472
43,231
27,351,910
7,215,942
Laiteries. Il y avait en 1898, 1,750,600 vaches
dans le pays, représentant une production de lait
d'au moins 2,300 millions de kilogrammes, dont les
74 servaient à la fabrication du beurre.
L'industrie de la laiterie est une des principales
sources de revenus du pays et elle est en voie de
développement constant. Il y a plusieurs espèces de
laiteries, savoir: celles des domaines particuliers, les
laiteries par actions et celles qui achètent leur matière
première. Les laiteries de ces deux dernières caté-
GROUPE VII. 165
gories peuvent bien, à l'heure qu'il est, se monter
au chiffre de 1,200. Le plus grand nombre de ces
exploitations du lait ne s'occupent que de la fabrication
du beurre, un plus petit nombre, d'ordinaire les laiteries
de domaines particuliers, font du fromage; quelques-
unes fabriquent les deux. La fabrication du fromage
n'a pas fait les mêmes progrès que celle du beurre.
La Suède est même obligée d'importer une quantité
assez considérable de fromage, tandis que le beurre
est une des principales branches d'exportation du pays.
Le développement des moyens auxiliaires tech-
niques, surtout l'adoi^tion des appareils centrifuges,
a puissamment contribué à l'essor de l'industrie
laitière. Le plus en usage de ces appareils est encore
le y> Séparateur de Laval». Le Séparateur Alfa Laval,
construit sur le modèle du type v. Bechtolsheim per-
fectionné, se distingue par la quantité de travail qu'il
fournit avec une dépense de force relativement mi-
nime, à tel point qu'on peut avec un appareil à main
de cette espèce, écrémer jusqu'à 350 litres de lait par
heure, et avec un Séparateur à vapeur, jusq'à 1,800
par heure. Ces appareils séparent la matière grasse
du lait à 0,1 — 0,15 % près. Une preuve du grand
développement qu'a pris l'industrie de la laiterie dans
le pays est le fait que le nombre des séparateurs à
main actuellement en usage, en Suède seulement, dé-
passe 30,000.
Le suédois Salenius a construit un radiateur
centrifuge, qui non seulement sépare la matière grasse
du lait mais la transforme immédiatement en beurre
de la meilleure qualité.
M. de Laval a construit un instrument, basé aussi
sur la force centrifuge, qui permet de se rendre
rapidement et sûrement compte de la quantité de gras
contenue dans le lait, auquel il a donné le nom de
lactocrite.
Parmi les ateliers les plus importants pour la
fabrication d'instruments agricoles, on peut
citer :
Instruments agricoles en général: Ôfveruni
dans le gouvernement de Calmar et Kallinge dans le
Blekinge.
166 GROUPE VII.
Machines à faucher, à moissonner et à
semer: Pabncrantz S C:ie à Stockhohn, Rottneros
en Vermland, Vesterâs, atehers de construction.
Machines à battre, double vannoirs et
trieurs: Munktell à Eskilstuna, Thermœnius à Halls-
berg, TorjJ dans le gouvernement de Kronoberg.
Râteaux à cheval: Kallinge, Katrineholm, Sten-
tors dans le gouvernement de Kronoberg.
Charrues et herses: Norî^aha^nniar à Jônkô-
ping, Finspong dans le gouvernement d'Ostrogothie.
Pelles, sarcloirs et pioches: ^a^rme/brs dans
le gouvernement d'Ostrogothie, Stridsherg & Bjôrck à
Trollhâttan, Wedeivâg dans le gouvernement d'Ôrebro.
Herses et rouleaux brise-mottes: Vesterâs,
ateliers de construction.
Appareils et instruments de laiterie: La
Société anonyme Separator possède les ateliers de con-
struction les plus importants du pays, tant en ce qui
concerne la production annuelle que Pétendue du marché
ouvert à ses produits. Fondée en 1883 par G. de
Laval, pour la réalisation pratique de ses inventions,
cette société avait déjà vendu 100,000 séparateurs en
1896. Elle en fabrique actuellement environ 30,000 par
an. Fait des séparateurs, des émulseurs, des lactocrites
et occupe plus de 500 ouvriers avec une valeur de
production de 4,500,000 de couronnes. Parmi les
autres nous citons: Radiator, Centrator, Excelsior,
Centrifuge (sociétés anonymes). Fabrique suédoise pour
la fabrication de barattes, toutes à Stockholm, Mor-
gârdshammar, Sôderblom à Eskilstuna, C. Holmberg
à Lund, Svedala (ateliers de construction de), et Ystad
(ateliers de construction de).
Écoles d'agriculture. Il y a en Suède 2 Insti-
tuts agricoles, l'une à Ultuna, près d'Upsal, l'autre à
Alnarp, près de Lund. Outre cela il y a, dispersées
dans tout le reste du pays une quantité d'écoles
secondaires dont la mission est l'enseignement tant
théorique que pratique de l'économie rurale, en-
tr'autres 25 écoles agricoles et 14 écoles d'agro-
nomie, ces dernières pouvant être en même temps
considérées comme une espèce d'écoles primaires
supérieures. Pour l'enseignement de l'économie laitière.
GROUPE VII.
167
il y a une école de vacherie supérieure à Alnarp ainsi
que plusieurs écoles secondaires de laiterie en diffé-
rentes parties du pays. Il y a en outre 21 ingénieurs-
agronomes et 5 instructeurs pour les différentes par-
ties de réconomie agricole. Il existe également pour
le plus grand bien de l'agriculture, 8 stations chimi-
ques entretenues par l'État et les sociétés agricoles,
ainsi que 1 8 établissements pour le contrôle des grains.
Culture de la mousse. Il y a en Suède environ
4 millions d'hectares de mousse à tourbe, dont une
partie est cultivable. Il existe depuis déjà bien des
années une Société pour la culture de la inousse,
dont la direction centrale réside à Jônkôping.
La Société des semences s'est donnée pour tâche
l'amélioration des graminées et des plantes fourra-
gères en Suède, et à Svalôf en Scanie où elle a son
siège, il se vend, même à l'étranger, des graines pour
semailles dont la faculté germinative a été éprouvée.
La profession de Vétérinaire est exercée par 33
vétérinaires de gouvernement, ainsi que par les vé-
térinaires de bataillon ou de régiment de la cavalerie.
Il y a un institut supérieur et un institut secondaire
à l'usage des jeunes gens qui veulent se vouer à cette
carrière.
lustruments d'agriculture et de laiterie 1898,
Moulins, pressoirs à huile, appa-
reils pour la fabrication du
chocolat, des pains et des coii-
litures
Sucre, amidon, levain, alcool,
boissons fermentées, eaux mi-
nérales et margarine
Charrues, herses etc
Machines à semer et à mois-
sonner
Machines à battre, cribles etc....
Hacheurs pour plantes tubercu-
leuses, machines à hacher ...
Instruments de laiterie
Sarcloirs, bêches, fourches
Faux, faucheuses mécaniques ..
Fabrica-
tion
couronnes
Importa-
tion
142,000 500,000
Exporta-
tion
couronnes
14,000
321,000 1,558,000 21,000
882,000i 175,000 270,000
1,323,000,1,032,000 105,000
933,000! 171,000 37,000
199,000 32,000 34,000
6,557,000 73,000 3,692,000
^^ 22,000i «.000
168
GROUPE VII.
Entrais.
1898
H* 2
S? o
n> _
il
Vi
Fabrica-
tion
couronnes
Importa-
tion
couronnes
Exporta-
tion
couronnes
Poudre dos
40
13
4
4
3
17
54 446,000^1,009,000
297 146,000 160,000
42 87,000l —
479 3.655.000 1.651.000
569,000
103,000
Guano de poisson
Poudrettc
Superphosphate
Tomasphosphate
Autres engrais
8
180
527,000
407,000
1,265,000
1,917,000
2,572,000
Sel de Stassfurt
Salpêtre du Chili
Total
81
1,060
5,268,000;8,574,000
672,000,
Wihorgh a trouvé ces dernières années une mé-
thode au moyen de laquelle on peut profiter de l'acide
phosphorique dans certains minerais de fer conte-
nant de l'apathite comme engrais, et le » phosphate
de Wiborgh» ainsi obtenu s'est montré tout à fait en
état de rivaliser avec le superphosphate et le tomas-
phosphate.
Sociétés 2^0117' la protection des animaux. Il s'est
formé plusieurs sociétés pour l'amélioration du traite-
ment des animaux et la dénonciation des cruautés
auxquelles ils peuvent être en butte, même lorsque
celles-ci prennent la forme de vivisection scientifique,
lesquelles sociétés emploient entr'autres moyens d'ac-
tion la publication de brochures, d'articles etc.
Â. G. Ekstrand.
GROUPE IX. 169
FORÊTS ET INDUSTRIE FORESTIÈRE.
CHASSE ET PÊCHE.
1. FORETS ET INDUSTRIE FORESTIERE.
Comme on le sait, la Suède occupe le premier
rang parmi les pays de l'Europe qui se livrent à l'ex-
portation des bois.
C'est grâce à une réunion peu commune d'avan-
tages naturels qu'il en est ainsi. En effet, la Suède
n'est pas seulement favorisée par une grande richesse
en matière première d'excellente qualité, mais aussi
par des hivers abondants en neige, qui facilitent con-
sidérablement l'extraction des bois des forêts, de nom-
breux couî^s d'eau, tout particulièrement favorables au
flottage et d'un accès facile, des points bien ab?ités et
pourvus de quais de chargement suffisamment vastes;
enfin sa population est capable d'exécuter tous les
travaux d'abatage, de flottage, de sciage et de charge-
ment qui se rapportent à l'industrie des forêts.
Les espèces de bois que la Suède exporte sont
presqu' exclusivement le pin et le sajnji. Le nord et
le centre possèdent une variété remarquable du pre-
mier: le 2^in dtc nord {Pinus silvestris L. var. lappo-
nica Fr.), caractérisé par des aiguilles plus courtes,
plus larges, plus dures et plus durables, par des cônes
plus clairs de couleur, etc., etc., ainsi que par un tronc
qui, surtout si l'arbre croît entouré de camarades d'âges
inégaux, ou que les côtés en sont maintenus à l'om-
bre d'une manière ou d'une autre^ prend une belle
170 GROUPE IX.
forme cylindrique, diminuant lentement et graduelle-
ment de la base au sommet, à la couronne allongée,
aux branches petites et bientôt brisées, d'un bois
extraordinairement riche en sève. Ce sont ces qualités
du pin du nord, — la forme en colonne unie à la
grande longueur, l'absence de branches le long du tronc
et la fermeté du bois, — qui le rendent si précieux.
Plusieurs espèces de pins du sud ont un bois aussi
dur et aussi ferme, cependant la compacité du pin du
nord est principalement due à ce que les couches
annuelles sont plus serrées, et non pas à la plus grande
quantité de résine. C'est ce qui le rend plus propre
aux travaux de menuiserie.
Le sapin du nord, l'Épicéa {Picea excelsa Link.)
se présente en Suède sous plusieurs formes biolo-
giques plus ou moins remarquables, appartenant soit
au type de l'espèce, soit à la variété du nord {phovata
Ledeb. et medioxima Nyl.) Le bois en est également
plus compact et moins branchu que celui des sapins
de l'Europe centrale, ce qui le rend d'un meilleur em-
ploi pour les planchers et les ouvrages de menuiserie.
Plus des 47 % de la superficie totale de la
Suède, qui est de 41,119,488 hectares, est couverte
de forêts et il est très possible d'augmenter con-
sidérablement la productivité de cette étendue de sol
forestier. La surface totale des forêts publiques était
en 1897 de 7,326,755 hectares, qui sont placées sous
la surveillance du département royal des forêts. Les
62 X l'estant de la totalité des forêts de la Suède
appartiennent à des particuliers.
Le transport des arbres, pour celui qui considère
le terrain rocailleux des forêts suédoises en été, peut
souvent sembler tout à fait impossible à exécuter sans
frais considérables. Mais quand le sol s'est recouvert
d'une couche épaisse de neige, les circonstances de-
viennent tout autres et les difficultés s'aplanissent.
Grâce à cette neige, le bois, qui n'aurait pu supporter
les frais de transport d'une certaine étendue sur le
sol nu, est charrié facilement à des milliers de mètres
dans la vaste forêt.
La fonte des neiges fournit en outre l'eau néces-
saire pour le flottage, en augmentant au printemps le
GROUPE IX. 171
volume des cours d'eau, tant des fleuves et des
rivières que des ruisseaux et des torrents, qui sillon-
nent les terrains forestiers à travers lesquels les
arbres abattus doivent être transportés. C'est ainsi
qu'on obtient un moyen de transport à très peu de
frais, condition tout à fait nécessaire pour une exploi-
tation lucrative des bois. Les travaux de curage et
de correction des cours d'eau, de constructions hydrau-
liques et autres, nécessaires pour un flottage rationnel,
ont été également entrepris et exécutés depuis quel-
ques années, sur une grande échelle, dans la Suède
septentrionale. Il y a quelque vingt ou trente ans,
un transport de bois par eau pouvait durer plusieurs
années, mais à l'heure qu'il est, grâce à ces amé-
liorations dans les conditions du flottage, il peut
presque toujours avoir lieu le même été, souvent en
quelques mois seulement.
Les premières scieries suédoises, quelquefois assez
importantes, étaient actionnées par la force de l'eau, et
elles étaient situées au pied d'une chute d'eau dans le
voisinage de la côte. Elles présentaient cependant pres-
que toutes l'inconvénient de ne pas se trouver au bord
même de la mer, de sorte que, pour embarquer les bois
sciés, il fallait d'abord les charrier ou les remorquer en
gabares jusqu'au port, ce qui à la longue devenait très
coûteux, ou bien les faire flotter en »flottes;>, ou en
radeaux, ce qui était préjudiciable à l'apparence et à
la qualité de la marchandise. L'établissement des
scieries à vapeur amena cependant une révolution
complète dans cet état de choses. Les avantages
aussi nombreux qu'importants que ceux-ci ont sur les
scieries à eau sautent aux yeux. Leur position au
bord de la mer a supprimé du coup les trans-
ports longs et coûteux aux ports d'embarquement.
Le travail produit y est en outre plus considé-
rable, l'ouvrage qu'ils livrent est de plus belle
qualité et ils sont indépendants des obstacles susci-
tés par les glaces en hiver et par le manque d'eau
en été. Ils sont maintenant souvent établis en con-
nexion avec des ateliers de rabotage et de menui-
serie, des fabriques de caisses et de cannes, etc., etc.,
ainsi qu'avec des établissements industriels faisant
172 GROUPE IX.
usage des déchets de bois, comme par exemple les
fours à charbon, parfois aussi avec les fabriques de
pâtes de bois et d'une foule de produits relevant de
la chimie industinelle, etc.
L'industrie forestière et celle des objets en bois
occupent en Suède un grand nombre d'ouvriers, et
les exigences que ceux-ci ont à remplir ne sont rien
moins que des bagatelles. La force physique et l'en-
durance pour les travaux des hivers rigoureux, la
vigilance et la présence d'esprit pendant le flottage
des troncs sur les eaux perfides et dans les rapides
écumeux, la connaissance et l'intelligence de tous les
travaux d'amélioration ou de perfectionnement par les-
quels la marchandise doit passer, l'exactitude et l'esprit
d'ordre dans son maniement avant qu'elle soit exportée,
sont les qualités dont les ouvriers, qui s'occupent de
cette industrie, ont constamment à donner des preuves.
Les produits des forêts de la Suède, tant en bois
travaillé qu'en bois brut, sont en partie employés
dans le pays même, en partie exportés. Il est diffi-
cile d'évaluer exactement la production annuelle des
forêts; elle est estimée à environ 28 milHons de
mètres cubes. La plus grande partie est consommée
dans le pays comme bois de chauffage ainsi que pour
les bâtiments, les palissades et enclos, traverses de che-
mins de fer, poteaux de télégraphe et de téléphone,
navires et embarcations, etc., etc. 6 millions de mètres
cubes environ sont exportés annuellement à l'état de
marchandise sciée et rabotée, et l'industrie des pâtes de
bois en consommait en 1895 à peu près ly^ million
de m. cubes. La fabrication du charbon de bois emploie
une quantité considérable de matière première, évaluée
à environ 6 millions de mètres cubes par an.
De toutes les fabriques de la Suède, les scieries et
les ateliers de rabotage sont considérés comme étant
au premier rang, en ce qui concerne la production.
Celle-ci formait en 1897 les 18.66 % de la valeur
de production de toutes les fabriques réunies. Le
chiffre correspondant pour les fabriques de pâtes de
bois était de 2.6 8 %.
GROUPE IX.
173
Le tableau ci-dessous nous donne un aperçu des
différentes espèces de fabriques d'objets en
bois de la Suède, de leur nombre, du chiffre
d'ouvriers qu'elles emploient et de leur valeur
de production (1897).
Espèce de fabriques.
Nombre
de
fabriques.
Nombre
d'ouvriers.
Valeur de
production en
couronnes.
a) Bois sciés et rabotés.
Scieries et ateliers de rabotage
Fabriques de filasse de bois
pour emijallage et meubles
981
9
40,225
13
146,219,987
22,361
Total
b) Ouvrages en bois.
Fabriques de caunes et de pipes
» de caisses et boîtes
» de persiemies
» de nattes de revête-
meut
990
3
11
4
1
3
229
9
125
18
19
23
6
40,238
58
210
55
14
33
7,259
363
5,941
291
357
5,568
51
146,242,348
153,406
292,800
150,700
3,600
56,297
13,954,098
606,385
21,026,066
507,216
613,400
7,615,001
141,773
» de chevilles de cor-
donnier
» de meubles et ateliers
de menuiserie ...
» de filao'e
» de pâtes de bois ...
» de sabots et d'em-
bauchoirs
» de tonneaux et de
vases en bois ...
» d allumettes
» de matières pre-
mières pour allu-
mettes
Total
451
20,200
45,119,742
Total de a) plus b)
1,441
60,438
191,362,090
174
GROUPE IX.
La fabrication des scieries et des ateliers
de rabotage se répartissait en 189 7 de la ma-
nière suivante:
Genre de fabrication.
Quantité en Valeur en
mètres cubes. couronnes.
Bois de pin on de sapin sciés, ponr :
madriers et fonds
3 460 149 79 0?i?, 4-87
jDlanclies
1,937,964
743,475
400,320
36,814
91,727
62,926
796,267
5,411
31,779
38,856,454
18,875,781
2,579,746
389,683
1,412,826
347,272
920,909
1,024,238
1,388,860
89,619
77,448
337,521
17,139
849,004
planches rabotées
bouts de madriers et de planches
bois de treillis
lattes, etc
bardeaux
douves, bords et fonds de
tonneaux
bois de chauffage
divers
Bois sciés d'autres espèces :
douves, bords et fonds de tonneaux
bois de chauffage
usages divers
Bois sciés d'espèce non spécifiée
Salaire de sciage pour marchandises
étrangères
Total
7,566,832
146,219,987
Les marchandises en bois forment donc l'article
d'exportation le plus important de la Suède. La valeur
des bois, travaillés ou non travaillés, exportés en
1897 s'élevait à 181,867,000 cour., c'est à dire plus de
la moitié de toute l'exportation, ou 50.77 % de celle-ci.
L'exposition de l'industrie forestière a cherché,
autant que l'espace beaucoup trop restreint dont elle
dipose le lui permettait, de faire ressortir les particula-
rités ci-dessus mentionnées des conifères suédois, leur
forme et leur structure, aussi bien que les principales
dispositions et productions des industries du bois. C'est
ainsi que nous voyons, au centre de l'exposition, un petit
spécimen de forêt de Pin de Suède (Pinetum cladino-
sumjf remarquable surtout par le sol recouvert de lichens
GROUPE IX. 171
<>ris blanc (CUidonia, Parmeliay Stereocmdon, etc.) et de
mousses clairsemées, qui ne font en aucune façon
obstacle à la germination des graines, ce qui permet
le ré ensemencement naturel de l'arbre. Les troncs des
arbres, relativement jeunes, de ce coin de forêt, ont
une belle forme cylindrique et sont, dans leur partie
inférieure, absolument dépourvus de branches. C'est
bien là la forme de tronc caractéristique pour le pin
du Nord. La compacité du bois ainsi que Tabsence
de branches latérales s'observe clairement sur la
construction qui entoure les trois divisions de l'ex-
position: la coupe nous montre distinctement le
grain serré du bois, et les madriers assemblés pré-
sentent de longs espaces sans aucun vestige de branche
ou de rameau.
La grande siiperficie du sol forestier de la Suède
se voit parfaitement sur la grande carte que l'Administra-
tion des domaines de la couronne expose et sur la-
quelle les terres cultivées, les forêts de conifères, les
forêts d'arbres à feuilles caduques, etc. sont indiquées
par des teintes différentes.
Le modèle de grande scierie nous donne égale-
ment une excellente image de ce qu'est un des plus
importants de ces établissements, avec ses ateliers de
rabotage, ses chantiers, son quai de chargement, sa
cité ouvrière, etc., et les sections de madriers nous
montrent les marques sous lesquelles les exposants,
qui représentent ici l'industrie des bois, envoient leurs
marchandises sur les marchés du monde entier.
Une quantité de photographies exposées nous
font voir les différents types forestiers ainsi que les
nombreux ouvrages qui appartiennent à l'industrie des
forêts, le flottage, le sciage, la mise en magasin, le
chargement, le rabotage, la fabrication du charbon, du
goudron, etc., etc.
De nombreux échantillons nous donnent une idée
de la fabrication des pâtes de bois, du charbon de
bois, des produits de la chimie industrielle, de la
filasse de bois, de la soie, etc., etc.
La question des soins à donner aux forêts et de
leur exploitation rationnelle a été traitée avec beaucoup
de sollicitude depuis dix ans en Suéde et différents
176 GROUPE IX.
projets de nouvelles lois forestières font à l'heure
qu'il est l'objet de discussions animées. Grâce à
des sacrifices importants, tant de la part du gouver-
nement que des particuliers, il a été créé de grandes
pépinières et des plantations de jeunes arbres. Des
travaux de drainage considérables, qui seront sans
doute continués sur une plus grande échelle encore,
ont de même été entrepris. En faisant exécuter tous
ces travaux d'amélioration et surtout par ses efforts
pour la promulgation de lois favorables au dévelop-
pement des forêts naturelles et la recherche des
meilleurs moyens de rajeunir les arbres et les espèces
précieuses, la Suède montre, non seulement qu'elle
pense à l'avenir, mais qu'elle y a pleine confiance.
Axel N. Lundstrôm.
2. LA CHASSE.
La vaste superficie du territoire de la Suède, qui
s'étend du nord au sud depuis le 69'"''° degré de lat.
n. jusqu' au 55°, 30, lui permet de le diviser, en
ce qui a trait à la géographie zoologique, en deux
zones, celle du nord et celle du midi.
La partie septentrionale du pays se compose de
grandes forêts et de montagnes nues. C'est dans
ces contrées que se trouve encore l'ours, quoiqu' en si
petit nombre qu'il n'en est guère tué plus d'une
dizaine par an\ C'est surtout en hiver que cet ani-
mal se chasse sur ces immenses territoires dont cer-
taines parties sont de véritables déserts. A l'approche
de la saison froide, lorsque la neige commence à
tomber, on s'efforce de se rendre compte, en suivant
les traces sur la neige, de la place dont il a fait
choix pour ses quartiers d'hiver. Lorsqu'on y est
arrivé et lorsqu'on est siir que l'ours s'est endormi
^ Les taljleanx de In statistique pour 1897 n'indiquent que
10 ours al)attus.
GROUPE IX. 177
de son sommeil hivernal, on l'entoure et on le tue
sur place, ou bien au moment où, éveillé par le
bruit, il veut quitter sa retraite.
Le loup habite aussi les contrées montagneuses.
Ce sont surtout les Lapons qui lui font la chasse, en
le poursuivant à outrance, montés sur leurs patins de
bois lorsque la neige est profonde et tendre. Ils le
tuent à coup d'épieux. En 1897 il a été abattu en
Suède 80 loups.
C'est également de cette manière que l'on tue le
glouton qui habite aussi ces contrées, où il exerce
autant de ravages que le fait le loup sur les
troupeaux de rennes des Lapons. Ceux-ci lui ont
par conséquent voué une haine aussi implacable et
ils le poursuivent avec autant d'acharnement. En
1897 il a été tué en Suède 430 gloutons.
Quant au lynx il est maintenant assez rare dans
notre pays. Il se trouve dans les grandes forêts du
nord où on le tue, soit en le chassant avec des
chiens, soit au moyen de pièges. Selon les renseigne-
ments que j'ai pu me procurer sur le nombre de
lynx qui ont été abattus dans le pays, ce chiffre se
monte à 73 pour 1897.
Quant au gibier comestible, qui habite la Suède
septentrionale, il faut citer en premier lieu la perdrix
blanche. Elle se rencontre dans les contrées monta-
gneuses et dans les plaines avoisinantes en grande
quantité. On la chasse au chien d'arrêt pendant le
mois d'août, et les chasseurs de profession la pren-
nent au piège pendant l'hiver. Elle est devenue dans
ces derniers temps un véritable objet d'exportation,
surtout pour l'Angleterre, par la Norvège. Le nombre
des perdrix blanches qui sont tuées annuellement paraît
s'élever à plusieurs centaines de milles.
La gelinotte aussi se rencontre dans les forêts
du nord et les chasseurs de profession la tuent prin-
cipalement à la balle de petit calibre.
On trouve l'élan, le plus magnifique et le plus
utile, au point de vue alimentaire, de tous les ani-
maux sauvages, dans la plus grande partie du pays.
Il habite de préférence les grandes forêts et il n'est
plus permis de le tuer que dans la première moitié
12
178 GROUPE IX.
du mois de septembre. On le chasse surtout au
chien courant et le nombre d'élans qui est abattu an-
nuellement s'élève à environ 1,500. En 1898 ce chiffre
s'est élevé à 1,577.
Le renard est le carnassier le plus commun en
Suède. Il est répandu en grand nombre sur toute
la surface du pays et se chasse le plus souvent avec
des chiens. C'est avec raison que l'on considère cette
chasse comme la plus distinguée. Elle exige de
l'endurance, de la force physique, la connaissance
des lieux et une véritable aptitude naturelle pour la
chasse. On attrape également le renard de plusieurs
manières différentes et le nombre qui s'en tue chaque
année est assez considérable. C'est ainsi que la sta-
tistique nous apprend qu'il n' a pas été tué moins de
18,373 renards en 1897.
Le lièvre se trouve partout en Suède et on le
chasse avec ardeur au chien courant.
Le grand et le petit tétras sont les représentants
les plus importants du gibier à plumes de la Suède
centrale. Ces magnifiques oiseaux sont répandus dans
le pays presque tout entier. On les chasse soit au
chien d'arrêt soit au chien courant. Ce dernier, après
avoir fait lever l'oiseau, observe l'arbre sur lequel
il va se percher et va se i^lacer dessous les yeux
fixés sur le gibier, pendant que son aboiement continu
fait accourir le chasseur.
La perdrix grise habite la Suède centrale et
méridionale. Elle est abondante en certaines années,
on la chasse avec ardeur au chien d'arrêt.
Le canard sauvage est commun sur les lacs, les
fleuves et les cours d'eau. La chasse de ce palmi-
pède commence le 21 juillet et se fait au moyen de
chiens qui font lever cet oiseau des roseaux épais
où il se cache de préférence.
C'est seulement dans la partie la plus méridionale
de la Suède, en Scanie, qu'on trouve le cerf et le
daim. Ces animaux sont entretenus sur quelques
domaines particuliers et ne sont pas l'objet d'une
chasse autorisée au public en général.
Le chevreuil en revanche est très abondant dans
la Suède méridionale et se chasse dans les contrées
GROUPE IX. 179
boisées, mais rarement avec des chiens. Dans la
plaine on le tire généralement à balle (piirshen) ou
bien à la battue.
L'eider est commun tout le long des côtes et
on le tue comme beaucoup d'autres oiseaux de mer,
tantôt à l'appeau, tantôt au vol au moment de ses
migrations d'automne et de printemps.
Le seul gibier qui se chasse au printemps, à
l'exception des oiseaux de mer pendant leur migration
vers le nord, est la bécasse. On en commence la
chasse le 11 mai et on la tire au vol à l'époque de
l'accouplement pendant qu'elle plane au-dessus des bois.
Le développement que la culture du sol a acquis
dans le pays, avec le drainage et le défrichement des
terrains bas qui en sont la conséquence, font que les
bécassines ne se rencontrent plus qu'en petit nombre.
En quelques endroits seulement elles sont encore
assez abondantes et on les trouve un peu partout sur
les plateaux marécageux des montagnes. C'est un
gibier très recherché qui se chasse au chien d'arrêt.
G. KOLTHOFF.
PECHE.
La périphérie totale de la côte suédoise est éva-
luée à une longueur de 2,500 kilomètres, sans toute-
fois qu'on ait fait entrer dans cette évaluation les
contours des nombreuses baies, criques, golfes, îles et
promontoires qui forment cette côte. La surface
totale des lacs, on peut bien dire innombrables, ré-
pandus dans l'intérieur du pays, est évaluée à 36,281
kilomètres carrés et les cours d'eau y sont fort nom-
breux aussi. Les choses étant ainsi, il est tout naturel
que la pêche soit une des ressources alimentaires
importantes des habitants de la Suède.
La salure de l'eau et les autres circonstances
naturelles des mers qui baignent les côtes varient
180 GROUPE IX.
beaucoup. L'eau de la côte ouest ressemble le plus
à celle de la mer du Nord mais devieut daus le Sund,
dans la mer Baltique et dans le golfe de Bothnie moins
salée, et même presque douce. Il ressort de là que
les pêcheries suédoises doivent différer beaucoup
entr'elles, non seulement en ce qui a trait à l'espèce
de poisson, mais aussi en ce qui se rapporte aux
méthodes de pêche.
Aux époques de la fin d'automne et en hiver,
alors que les grands bancs de harengs passent le long
des côtes du gouvernement de Bohus, la province
côtière la plus septentrionale de la côte ouest, la
pêche de ce poisson est très importante. C'est ainsi
qu'il a été pris à la rèdre, à chaque saison, de
1886 à 1896, de 1,269,231 jusqu' à 2,372,051 hecto-
litres de hareng. La rèdre est un instrument de très
grande dimension au moyen duquel on enferme
le poisson dans les anses et les baies de la côte.
Une partie du hareng capturé de cette manière est
vendu ou exporté immédiatement, une autre est salée
et le reste est employé pour la fabrication du guano
ou de l'huile. Il a été salé jusqu' à 400,000 barils
par saison de pêche. Ces dernières années la pêche
du hareng sur les côtes du Bohuslân a été moins
bonne. C'est ainsi que la pêche à la rèdre n'a donné,
cette dernière saison, que 333,496 hectolitres vendus
au prix total de 1,338,496 couronnes. Outre cet
instrument de pêche on prend encore le hareng au
moj^en de filets de fond qu' on promène au fond de
l'eau. C'est de cette manière qu'il a été pris, pendant
la dernière saison, dans la province ci-dessus mention-
née, pour 288,190 couronnes de hareng.
Pendant Fautomne on pêche le hareng au filet;
sur la côte ouest, au sud du Bohuslân (Halland),
dans le Sund, la mer Baltique et le long des côtes
de plusieurs des provinces de la Baltique; ce genre
de pêche se pratique déjà pendant l'été. Le poisson
pris dans ces endroits est sensiblement plus petit que
le hareng de la côte ouest et porte le nom de
» hareng baltique» (strômming). On le pêche égale-
ment au moyen de filets dormants de plusieurs sortes,
dans les baies et les golfes de la côte, et aussi, sur
GROUPE IX. 181
une grande échelle, avec la rèdre, tantôt au prin-
temps, tantôt en hiver, sous la glace. La pêche du
hareng, tant d'une espèce que de l'autre, pour tout
le reste de la Suède, moins le Bohuslân, doit donner
un revenu annuel d'environ 2 millions de couronnes.
Il n'existe pas de statistique pour toutes les pro-
vinces ou pour tous les gouvernements, pas plus pour
ce genre de pêche que pour plusieurs autres particu-
lières à la Suède.
Les pêcheurs du Bohuslân pratiquent leur in-
dustrie en été, non seulement dans les eaux de leur
propre province, mais encore dans celles plus éloignées
de la mer du Nord et de l'Atlantique, au moyen de
navires soit du type du cutter anglais, soit d'un type
du pays, plus ancien. C'est ainsi que, pendant la
dernière saison de pêche, 115 navires ont pratiqué la
pêche au large. Cette pêche est celle de la morue, de
la lingue ou lotte, du flet et de plusieurs autres espèces
de poissons. Elle se pratique au moyen de lignes et
le butin fait l'année dernière représente une somme de
533,210 couronnes*. On pêche la morue et l'aigrefin
dans le Cattegat et la morue, qu'on rencontre bien en
avant dans la Baltique, jusque sur la côte ouest du
Norrland, avec la ligne et le filet. Le produit total
de cette pêche peut bien être de 600,000 couronnes
par an.
Parmi les poissons plats, la plie (Pleuronectes
platessa), le turbot (Bothus maximus), la sole (Solea
vulgaris) etc. font l'objet d'une pêche d'un bon rap-
port dans la Baltique; on les prend soit au filet, soit
à la rèdre. Il serait difficile de donner ici des chiffres
précis sur le produit de cette pêche. On pêche encore
sur la côte ouest le maquereau qui se prend à l'ha-
meçon et au filet. Ce poisson a donné dans ces der-
niers temps un rapport d'environ 500,000 couronnes
par an. C'est encore dans le Bohuslân qu'on prend
le mulet qui s'emploie dans les nombreuses fabriques
d'anchois. La pêche du homard sur la côte ouest
représente une valeur d'environ 250,000 cour, par an.
Le crabe, la crevette etc. sont également capturés sur
cette même côte. Quant à la pêche aux huitres dans
le Bohuslân, elle est, à l'heure qu'il est, peu importante.
182 GROUPE IX.
Le long des côtes du Siind et dans les parties
méridionales de la Baltique, jusqu'à une certaine
distance au nord de Stockholm, on pratique la pêche
à l'anguille avec des nasses; cette pêche est d'une
certaine importance. La quantité de ce poisson qui
se pêche annuellement de cette manière s'élève à
500,000 ou 600,000 kilogrammes, dont la plus grande
partie est exportée vivante en Allemagne. Le prix
courant est d'une cour, par kilog.
On pêche le saumon en mer soit au filet de
fond ou à la longue ligne, en pleine mer, soit avec
des nasses de différentes formes, le long des côtes.
Le produit de cette pêche a été, par exemple, en
1896 de 300,000 couronnes en chiffre rond, dont
230,000 pour la Baltique seule.
Dans l'archipel suédois de la Baltique on prend
en grande quantité, outre l'anguille et le saumon,
plusieurs autres espèces de poissons d'eau douce,
comme par exemple le brochet, la perche, la brème,
le hautin, les corégones blanchâtres, etc. Dans l'archipel
de Stockholm on ne compte pas moins de 21 espèces
différentes de poissons d'eau douce.
Nous avons déjà parlé des plus grands navires de
pêche du Bohuslân. Dans les provinces de Halland,
de Scanie, de Blekinge et de l'île de Gotland on em-
ploie un grand nombre de bateaux de pêche pontés,
moins grands, quoique tout à fait capables de tenir
la mer. Plusieurs de ces embarcations de 10 à 20
tonnes de tirant d'eau, sont des bateaux à réservoirs,
ou des bateaux-viviers. Du reste on pratique égale-
ment la pêche en mer avec des bateaux non pontés.
Les pêcheurs sont en général propriétaires de leurs
embarcations et de leurs instruments de pêche, à
quelques exceptions près, et ils se partagent les pro-
duits de la pêche commune.
La pêche au saumon dans les cours d'eau de la
Suède fournit un revenu annuel de 800,000 à
1,000,000 de couronnes. La quantité totale de pois-
son pris doit s'élever en moyenne à près de 600,000
kilog., le saumon pris dans les grands lacs non com-
pris. Les méthodes en usage pour prendre ce poisson
GROUPE IX. 183
dans les cours d'eau varient beaucoup. La plus ^rande
quantité se vend frais, dans la glace.
La pêche dans les lacs intérieurs de la Suède ne
se pratique qu'en partie par les pêcheurs de profes-
sion. Il n'existe pas encore de statistique quelque
peu complète de ce que cette pêche peut produire
dans son ensemble. Évaluée au plus bas, la pêche
sur le Venern, le plus grand lac de la Suède,
doit bien être d'une valeur annuelle de 200,000 à
300,000 couronnes, celle du Maelar 140,000, celle du
Vettern 100,000 couronnes, etc., etc. Le commerce du
poisson d'eau douce joue un très grand rôle dans les
conditions de l'existence d'une grande partie de la
population du royaume, surtout par l'appoint direct
qu'il apporte à l'alimentation.
Les principaux poissons des lacs et des cours
d'eau suédois sont le brochet, la perche, la brème, la
lotte, le sandre, le hautin, les corégones (blanchâtres),
l'anguille et l'ide. Dans certains lacs, particulièrement
dans ceux du nord, on trouve la salveline, la truite
et l'ombre. Ces deux derniers poissons abondent égale-
ment dans les cours d'eau du nord et les sportsman
amateurs en font volontiers l'objet de leur pêclie. Dans
la moitié méridionale de la Suède on prend beaucoup
d'écrevisses dont une grande partie est exportée.
Les méthodes de pêche usitées dans les lacs
sont d'une grande variété, cependant les instruments
les plus employés sont le filet, la seine, la nasse, la
ligne de fond et la ligne dormante.
F. Trybom.
184 GROUPE X.
ALIMENTS.
Farine. Depuis les temps les plus reculés on
trouve dans toutes les parties du pays une grande
quantité de moulins à eau et à vent, au moyen des-
quels la population de la contrée avoisinante fait moudre
son grain. Mais depuis qu'on a adopté la vapeur à
l'industrie des moulins, celle-ci a, en j3artie, changé
de caractère. Aux grands établissements de moulins
à vapeur, installés de préférence dans les centres
commerciaux, s'est nécessairement affilié le commerce
des farines, et désormais les agriculteurs préfèrent
assez souvent vendre leurs blés et s'approvisionner de
farine auprès du plus proche débitant.
Ces dernières années on a établi plusieurs grands,
moulins à cylindres qu'on a pourvu de machines des
plus récentes inventions. Voici les plus grands éta-
blissements de ce genre: Svanberg & C:ie, Wenn-
berg & Ramstedt, Le mouli7i de Saltsjô, Le moulin
'i>Les trois couronnes-)^ , tous à Stockholm ou dans ses
environs; Le moulin à vapeur de Kalmar, dans la
même ville; Le grand moulin à cylindres de Malmo,
Le moulin à vapeur français de Malmô et Le Moulin
à vapeur de Gothembourg.
Bière. Autrefois on ne préparait en Suède que
de la bière guillée, mais depuis 1844, c'est à dire
depuis qu'on à adopté la méthode bavaroise dans la
fabrication, la bière fermentée est la plus en usage et
la bière guillée, appelée bière suédoise, est d'une con-
sommation très restreinte. Il y a en Suède plusieurs
espèces de bières fermentées: la bière de conserve,
la bière de pilsner et la petite bière sont les plus
consommées. De ces différentes espèces la bière de
J
GROUPE X. 181
conserve est celle qui contient le plus d'alcool: à peu
près 5Yj %', et la petite bière, la plus faible, n'en
contient que 2 à 3 %. Le porter (stout) est une
boisson à base de malt fortement fermenté, qui con-
tient une forte proportion d'extrait et jusqu'à 9 %
d'alcool. Tout ce qui se rapporte à l'installation tech-
nique des brasseries a fait ces derniers temps des
progrès remarquables, et l'on pourrait presque dire
que dans les grands établissements ces derniers 20
ans ont apporté dans le procédé de fabrication une
transformation radicale. Ceci est vrai surtout en ce
qui regarde la fermentation, et dans toutes les grandes
brasseries on se sert maintenant du ferment purifié
d'après la méthode Hansen. On est obligé d'importer
à peu près tout le houblon nécessaire à la fabrication
de la bière. La consommation de toutes les espèces
de bière s'élevait en 1880 à 24 litres par tête, en
1890 à 40 et en 1898 à plus de 51 litres par tête,
sans compter les i)arties de la petite bière qui se
font encore à domicile dans certaines contrées du
pays. Les boissons à base de malt ne sont soumises
à aucun impôt spécial.
Parmi les plus grandes brasseries il faut citer:
la Brasserie St. E?Hk et la Brasserie Miinchen, toutes
les deux à Stockholm; D. Carnegie & C:ie et Pripp
(ù Fils à Gothem bourg, et la Soc. anoii. de la brasserie
de Malmô, dans la ville de ce nom.
Eau de vie. Pour la fabrication de l'eau de vie
on se sert principalement de pommes de terre et de
céréales, et ces derniers temps on en fait aussi avec
de la mélasse et des betteraves. La fabrication est
autorisée dans la règle pendant les 7 mois de l'année,
1 octobre — 1 mai, et à titre exceptionnel pendant les 5
autres mois, mais seulement en combinaison avec la
préparation du levain. Les nouvelles distilleries
sont en général munies d'appareils à drèclie de con-
struction moderne, et presque toutes les distilleries
suédoises sont pourvues de machines à vapeur. Les
plus importantes distilleries fabriquent jusqu'à 4,000
hectolitres d'alcool par an. Le nombre des distilleries,
qui en 1870 et 1871 s'élevait à 443, a subi depuis
lors une réduction considérable, de sorte qu'en 1897
186 GROUPE X.
et 1898 il n'y en avait plus que 126, et pourtant la
production a été la même.
La fabrication de l'eau de vie se fait surtout dans
la partie la plus méridionale du pays. Elle est taxée
à raison de 50 ôre par litre pour une force d'alcool
de 50 %■, dite force normale. L'eau de vie crue, qu'on
obtient dans les distilleries, est soumise à une nouvelle
distillation ainsi qu'à une purification au charbon, de
sorte que la qualité, consommée en Suède, est à peu
près exempte d'impuretés. Le commerce en gros de
l'eau de vie est entièrement libre pour les quantités
de 250 litres et plus de force normale d'alcool.
L'exercice de la vente en détail, qui ne peut de-
scendre au-dessous d'un litre, et celui de la vente au
débit, sont frappés de droits et soumis à des règle-
ments en rapport avec le soi-disant » système de
Gothembourg». Ce système prescrit par ex. que l'eau
de vie vendue en détail doit contenir une force d'au
moins 40 % du volume d'alcool.
Au commencement du XIX:ième siècle la consom-
mation d'eau de vie était considérable, mais pendant
les dernières 50 années elle a subi une forte diminution.
La consommation par tête de toutes les boissons di-
stillées, y compris le » punch» et les liqueurs, donne
les chiffres suivants: 1870: 10,3, 1880: 8,1, 1890: 7,0,
1895: 6,9, 1898: 8,0 litres à 50 % d'alcool.
L'eau de vie dénaturée, c'est à dire l'eau de vie
à laquelle on a ajouté certaines substances pour la
rendre imbuvable, jouit d'un retour d'impôt, et peut
en certains cas être vendue librement.
Le punch est une liqueur particulière à la Suède,
composée d'arack, d'eau et de sucre. On considère
qu'un certain temps de cuvage raffine le goût de cette
boisson. Le punch contient dans la règle 24 — 25 %
d'alcool.
Chocolat & sucreries. Cette industrie a pris un
essor considérable pendant le courant des dix der-
nières années. Les plus grandes fabriques sont:
Cloetta frères et la Soc. anon. pour la fabrication de
chocolat et de sucreries de Hultman, toutes les deux
à Malmô.
Sucre. Les premières raffineries de sucre de
GROUPE X. 187
betteraves furent fondées en 1837 — 38, c'est à dire
il y a plus de 60 ans. Mais ce ne fut que 50 ans
après, au commencement de 1880, que cette industrie
prit pied dans le paj^s. Il y a actuellement 16 raf-
fineries et 3 stations pour l'extraction de jus de
betteraves, toutes situées en Scanie à l'exception de
deux. La contenance en sucre des betteraves s'est
progressivement élevée de 11,02 % pour l'année 1873 —
1874 jusqu'à 13,94 % pour l'année 1898 — 1899.
La récolte des betteraves varie un peu, mais donne
dans la règle entre 28 à 30 tonnes par hectare,
c'est à dire un peu plus qu'en France. Les fabriques
suédoises sont, en ce qui regarde leur organisation
technique, à la hauteur de toutes les exigeances mo-
dernes, et les plus grandes peuvent consommer plus
de 1,000 tonnes de betteraves par 24 heures, correspon-
dant à plus de 120,000 kilogr. de sucre brut. Les
fabriques terminent généralement leur exploitation en
moins de 4 mois.
Il faut chercher la principale raison du développe-
ment rapide de cette industrie dans l'ardent système
de protection dont elle a bénéficié. L'impôt ne monte
qu'à la moitié des droits par kilogr. de sucre brut
et de plus la contenance en sucre des betteraves est
calculée fort bas. Depuis 1896 on compte que les
betteraves donnent 10,5 % de sucre brut, tandis que
ces dernières années elles en ont donné jusqu'à plus
de 12 %.
Le sucre brut est soumis à un droit de 23,5 ore
par kilogr.; l'impôt sur les betteraves s'élève à 12 cour.
33 ôre par tonne.
Les betteraves de l'île de Gotland contiennent
plus de sucre que celles du continent.
La production de sucre dans le pays peut main-
tenant pleinement satisfaire à la consommation indi-
gène et même donner lieu à une exportation, mais
l'État ne voulant octroyer aucune prime d'exportation,
les fabriquants tiennent la production un peu au
dessous de la consommation, pour ne pas entrer en
concurrence les uns avec les autres.
188
GROUPE X.
L'état de l'industrie du sucre suédois ressort pleiuement
du tableau suivant:
Suède
France
Allemagne
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17
36,969
11,60
367
19,44910,44
405
35,854
12,15
1895—96
18
31,479
11,75
356
25,201
11,55
397
29,402
13,11
1896—97
19
46,855
11,86
358
18,896
10,40
399
34,390
12,66
1897—98
19
37,691
12,42
344
18,610 12,08
402
34,075
12,79
1898—99
19
25,312
12,33
344
17,749
12,77
402
30,210
13,36
La consommation de
sucre brut, était: 1880: 8,8(
par tête.
sucre et de sirop, calculé comme
kg., 1890: 13, G2 kg., 1898:19 kg.
L'Amidon est principalement tiré de la fécule des
pommes de terre et du riz. Les grandes fabriques
emploient cette dernière matière, tandis que les petites se
servent de pommes de terre et exercent généralement
cette industrie en connexion avec l'agriculture. Les
fabriques suédoises peuvent maintenant satisfaire aux
besoins en amidon du pays aussi bien qu'en ses
dérivés, comme la glucose, la dextrine et le sagou.
Garda, fabrique d'amidon de riz près de Gothem-
bourg; produit de l'amidon de riz, des macaronis, du
sagou, de la dextrine, etc.
Râppe, près de Vexio, n'emploie que de la fécule
de pommes de terre, la plus grande fabrique de ce genre.
GROUPE X. 189
Svartvik, près de Stockholm, travaille le riz pour
ramidon et la glucose.
Margarine. Dès le commencement de 1880 on
fabrique la maroarine en Suède. De débuts insigni-
fiants cette industrie s'est fortement développée, mais
la production ne répond pourtant pas à la consomma-
tion indigène, de sorte que la Suède est forcée d'en im-
porter des quantités considérables. La fabrique de
margarine de Pellerin à Gothembourg et celle cVAr-
boga sont les principales de ce genre.
Conservation du poisson. La pêche est très
abondante sur la partie de la côte occidentale de
la Suède qui communique avec la Mer du Nord par
le Cattégat et ses golfes. Elle porte principalement
sur la morue, le maquereau et le hareng. Le poisson
est en partie vendu frais, en partie séché, salé, fumé,
conservé dans l'huile ou mariné. Le procédé du
fumage s'applique le plus souvent à la morue, et le
poisson séché est connu dans le commerce sous le
nom de klippfisch ou de stockfisch selon qu'il est
séché sur des rochers exposés au soleil ou sur des
derches. Du poisson sec, réduit en poudre, on prépare
des tablettes de poisson. Pour la salaison on se
sert principalement du maquereau et du hareng, dont
il existe plusieurs variétés, comme le hareng gras, le
hareng commun, etc. Le procédé du fumage s'app-
lique surtout au saumon, et le saumon fumé de Halm-
stad est considéré comme une délicatesse. La con-
servation à l'huile, à la mode des sardines, est peu
usitée, mais le marinage ou la conservation de petits
harengs, comme anchois, forme une industrie impor tante,
dont le siège principal est Lysekil, station de bains
de mer bien connue. L'anchois est livré au com-
merce sous plusieurs formes, appropriées aux diffé-
rents goûts du public. Il est débité en caques ou
bien en boîtes de fer blanc soudées et constitue un
article d'exportation considérable. On prépare du
guano avec le déchet des stations de salage, et les
années de bonne pêche on presse de l'huile de hareng
frais, dont le résidu est employé comme engrais.
La pêche des lacs et la pêche dans la Baltique
190
GROUPE X.
sont aussi très lucratives, mais ne constituent guère
d'industrie spéciale.
Ces dernières années la compagnie Pî^omotor a
introduit dans le commerce des machines spéciales,
inventées par M. Ekenberg, pour le vidage et le triage
du poisson.
Huileries. On cultive quelque peu le lin en
Suède, mais la quantité de graine, qu'on en retire, est
fort minime de même que celle de la graine de navet;
cependant plusieurs fabriques font de l'huile de lin et de
navet, dont elles importent de l'étranger la plus grande
partie de la matière première. Ainsi en 1898 on
récolta 25,505 hectolitres de graines de lin et de
chanvre, tandis que l'importation s'éleva simultané-
ment à 136,467 décitonnes de graines de lin, de navets
et de colza. Les huileries de Môlndal, près de Go-
thembourg, et de Hen7'iksborg, près de Stockholm, pro-
duisent des huiles grasses et des tourteaux d'huile.
On fabrique des machines et des instruments:
pour les moulins: à Arboga, à Morgârdsham-
mar en Dalécarlie, aux ateliers mécaniques de Sôder-
blom à Eskilstuna;
pour les brasseries: aux ateliers de Ltidvigs-
bei'g et de W. Wiklund à Stockholm:
pour les distilleries: aux ateliers mécaniques
de Ljunggren à Kristianstad et de Svedala;
pour les sucreries: aux ateliers mécaniques
de Kockum à Malmô.
L'importation et l'exportation de ces machines se
répartissaient comme suit eu 1898:
Machines à moulins, pour pressoirs à huile,
chocolat, boulangeries et confiseries
Machines à sucre, amidon, levain, eau de vie,
bière, eau minérale et margarine
Importa-
tion
Couronnes
500,000
1,558,000
Exporta-
tion
Couronnes
14,000
21,000
GROUPE X.
191
Production, importation et exportation pour Pannée 1898.
Fabri-
ques
Cliai'cuteriu
Poissons conservés
Margarine
Porc (abattoirs) ..
Pain
Bisquit
Levain
Extrait de malt
Malt
Farines & grains ...
Amidon
Chocolat & Cacao...
Glucose
Torréfaction du café
Succédané du café. . .
Bonbons
Conserves
Macaroni & Sagou . . .
Sucre brut de bet-
teraves
Sucre raffiné
Eau de vie
Boissons à base de
malt
Eaux minérales &
boissons rafraichis
santés
Punch
Vins & sirops
Vinaigre
Ou-
vriers
Produc-
tion
Couronnes
Importa-
tion
Exporta-
tion
Couronnes ' Couronnes
29
286
63
1,091
7
221
9
126
29
651
3
107
11
146
2
3
289
581
1,417
4,243
79
399
9
470
4
27
5
25
15
83
32
546
5
70
6
60
16
4,293
10
2,782
130
847
473
5,899
213
662
101
193
21
42
14
90
3,589,000
1,682,000
4,440,000
3,632,000
4,778,000
347,000
1,861,000
28,000
10,192,000
71,321,000
1,293,000
1,479,000
286,000
349,000
321,000
2,849,000
317,000
407,000
33,555,000
46,668,000
32,337,000
28,481,000
687,000i
9,572,000
827,000
5,526,000
\ 78,000
32,000
352,000
3,241,000
63,000
160,000
13,000
\ 70,000
382,000
1,593,000
53,000
110,000
58,000
3,096,000
139,000
2,080,000
3,391,000
276,000
350,000
45,000
4,306,000
9,000
255,000
7,641,000
63,000
1,914,000
49,000
3,000
13,000
569,000
103,000
2,000
37,000
230,000
4,000
34,000
4,000
15,000
87,000
19,000
Â. G. Ekstrand.
192 GROUPE XI.
MINES. — METALLURGIE.
I. EXPLOITATION DES MINES.
Les conditions géologiques de la Suède se carac-
térisent par la présence prédominante de la plus an-
cienne et de la plus récente des étages géologiques.
Ainsi la roche appartient avant tout à la formation
primitive, tandis que sa surface onduleuse et irrégu-
lière est recouverte de couches meubles qui appartien-
nent à la période quaternaire.
Parmi les espèces de roches, qui se présentent
dans la formation primitive, les gneiss et les granits
tiennent la plus grande place. Pourtant, il existe
d'autres espèces de roches, spécialement une partie
sédimentaire, d'un grain très fin comme la granulite,
le »hâlleflinta» (pétrosilex), le quartzite, le micaschiste,
le calcaire cristallin, auxquels il faut accorder une
attention d'autant plus grande que ces roches ren-
ferment les minerais les plus importants, soit de fer
soit d'autres métaux de la Suède centrale. De même
les gneiss, qui forment la ceinture de ce territoire,
fournissent des minerais. La région minière de la Suède
centrale forme un territoire de près de 15,000 kil. c.
Un autre territoire minier, appartenant à la même
formation, est celui de la Laponie, au nord de la
Suède. Il contient des mines de cuivre et de fer,
et ces dernières sont les plus grandes de la Suède,
quoiqu'une seule d'entre elles, celle de Gellivare,
soit exploitée actuellement. D'autre part, à Kiiruna-
vaara, Luossavaara et Svappavaara, on prépare l'ex-
ploitation sur une grande échelle.
GROUPE XL 193
Un autre groupe de roclies, appartenant à la
même formation, se présente encore, tout spécialement
important au point de vue de l'exploitation de la
pierre; ce sont les diorites, les diabases, les liypérites
et les gabbros, appelées vulgairement par les gens du
métier «granits noirs». Il faut aussi mentionner que
la seule grande mine de fer du sud de la Suède,
Taberg, est située dans un massif d'hyperite.
En Suède les recherches géologiques et le levé
des cartes ont commencé en 1858, par le Service de
la carte géologique de la Suède (Sveriges geologiska
undersokning). Ce travail a porté, en partie, sur les
cartes géologiques (échelle V^, ,„„ et V^oooûo)^ cartes
départementales, cartes générales et cartes spécielles
(accompagnées de descriptions); en partie sur la pu-
blication de traités de géologie pratique, ou de mé-
moires purement scientifiques, etc., et dont les travaux
figurent en partie dans l'exposition du groupe XI,
organisée par le dit service.
Relativement à l'extraction du minerai en Suède
il est à noter qu'elle s'est faite très longtemps dans
des chambres ouvertes d'après la méthode par gradins
droits avec tous ses inconvénients en éboulements et
en minerai laissé sur place, mais depuis que les mé-
thodes par remblais ont été adoptées en 1858 à Àm-
meberg, et que, en 1869, les mines de Dalkarlsberg
ont suivi l'exemple, ce mode d'extraction a été intro-
duit en différents endroits. Néanmoins, on extrait
encore environ 80 % des minerais de fer d'après la
méthode par gradins droits.
La perforation se faisait soit à la main, avec la
massette et le fleuret d'acier, soit avec les perforatrices
à air comprimé (Schram et Rand), soit avec des
perforatrices électriques (Siemens & Halske, Marvin).
On fait généralement sauter les roches à l'aide de
matières explosives nitroglycérinées.
Dans plusieurs endroits le triage du minerai de
fer se fait à l'aide de trieuses magnétiques (Wenn-
strôm), et pour la séparation du minerai on emploie
à Svartôn et à Herrâng les appareils magnétiques
d'enrichissement.
13
194 GROUPE XI.
Pour la recherche des terrains métalHfères, surtout
celle des filons de fer, on se sert d'un instrument
magnétique (Thalén et Tiberg) et à côté des travaux
de galerie et de foncement on se sert souvent de per-
foratrices au diamant. On peut mentionner aussi que
de semblables perforatrices s'emploient avec succès
pour les recherches d'eau potable dans nos montagnes.
Les propriétaires de mines du pays ont à établir
des cartes géodésiques et minéralogiques en se servant
de la méthode de levée suédoise, à l'échelle de Y^^^
pour les mines métallifères et à Yi 500 POur les mines
de houille dont ils doivent remettre un exemplaire au
Bureau des cciî^tes de mîjies (Grufkartekontoret).
LES MINERAIS.
Minerais de fer. — Pour le moment les minerais
de fer sont les plus importants de la Suède. Parmi
ceux qu'on extrait il y a le magnétite (fer oxydulé
magnétique^, le fer oligiste (peroxyde de fer) et les
minerais de lac et de marais, ces derniers en très
petite quantité. Le rendement en 1898 était:
2,064,010 tonnes de magnétite,
238,536 » » fer oligiste,
368 » » minerais de lac et de
marais ;
2,302,914 tonnes.
Dans ce total la province de Norrbotten entre à
elle seule pour 867,649 tonnes.
Le nombre d'hommes employés était de 9,274.
Le pourcentage de minerais extraits de 57.7 %.
La superficie du minerai de fer dans toute la
Suède a été évaluée en 1897:
Territoire de la Laponie 980,000 m. c,
Suède centrale 332,144 »
Suède méridionale (Taberg) 260,000 »
Sup. totale 1,572,144 m. c.
GROUPE XI. 195
Les chiffres ci-dessous donnent un aperçu de
l'extraction du minerai et de l'importance de l'expor-
tation durant les dernières années.
, , „. . ... }s ombre d ou- ,,. . .,
Année. Minevdis extraits. , , Minerais exportes,
vriers emptoijes. '■
1890 941,241 tonnes 6,335 tonnes 187,732 tonnes
1895 1,904,662 » 7,644 » 800,452 »
1898 2,302,914 » 9,274 » 1,439,860
En fait de minerais de fer il y en a qui contien-
nent du quartz, du calcaire et qui sont fusibles par
eux-mêmes. On sait que les minerais de fer de Suède
se distinguent par leur petite teneur en phosphore,
mais il y en a aussi qui en contiennent beaucoup;
ceux-ci sont toutefois peu utilisés dans le pays mais
plutôt exportés. Jusqu' à présent, il n' y a que
deux terrains miniers de cette catégorie, qui aient
été exploités, Grdngesherg dans le centre et Gellivare
dans le nord du pays, mais en raison de son adapta-
tion particulière à la méthode basique son exploitation
deviendra sous peu prospère, dans les nouveaux ter-
rains miniers du nord, dont les principaux ont déjà
été cités. Parmi ceux-ci, Gellivare, Liiossavaara et
Kiirunavaara sont représentés à l'exposition actuelle.
C'est dans les mines de fer de la Laponie que
le rendement de fer des minerais est le plus élevé
c. à. d. de 60 à 65 %. Les mines du centre don-
nent de 50 à 60 %. Les mines de Taberg ne don-
nent que 32 % environ. Cela, joint à la présence assez
considérable de titane, fait que l'exploitation en grand
de ce minerai devient difficile.
Autres rainerais. Les autres minerais qui se
présentent en dehors du minerai de fer sont ceux de
cuivre, d'or, de plomb et d'argent, de zinc, de man-
ganèse, de cobalt et de nickel.
196 GROUPE XI.
Rendement et exportation en 1898:
Minerais extraits. Minerais exportés.
Cuivre 23,335 tonnes 1,002 tonnes
Zinc 61,627 » 49,597 »
Plomb et argent 6,743 » 1
Or 2,136 » 2,407 »
Manganèse 2,358 » J
Le total des ouvriers est de 2,286.
Pour quelques unes des régions minières les plus
importantes les chiffres sont en 1898 comme suit:
Gellivare.
Superficie 200,000 m. c.
Extraction 863,809 tonnes
Mineurs 1,833
Les couches de fer oligiste et de magnétite ont
jusqu' à 70 mètres de largeur. Le minerai est trié
en qualités différentes d'après sa teneur en phosphore.
Minerais exportés.
Grcbigesherg.
Superficie 90,000 m. c.
Extraction 614,537 tonnes
Mineurs 1,373
La superficie du terrain exploité en vue de l'ex-
portation est des '/s ^^ ^^ superficie totale de l'ex-
ploitation. Actuellement l'exportation entre pour 85 X
dans l'exploitation totale.
Noî^berg.
Superficie 30,000 m. c.
Extraction 144,241 tonnes
Mineurs 669
Dannemora.
Superficie 12,500 m. c.
Extraction 49,380 tonnes
Mineurs 306
GROUPE XI. 197
Ce minerai se distingue par l'absence de phos-
phore (0.0 0 2 à 0.00 3 %).
Persberg.
Superficie 10,000 m. c.
Extraction 33,366 tonnes
Mineurs 291
Minerai presque dépourvu de phosphore.
Mi7ie de Faliin.
Extraction 15,918 tonnes
Mineurs 260
Minerai de cuivre mélangé d'or et d'argent.
Mines d'Âmmebeî^g.
_ . (Minerai de zinc 29,091 tonnes
Extraction , , ^^^
I » » plomb 50 D »
Mineurs 641
Mines de Sala.
„ , ,. f Minerai de plomb et d'argent 2,133 tonnes
Extraction ; . /? a^o
(^ » » zinc 6,068 »
Mineurs 100 »
Parmi les régions minières non encore exploitées,
il y a lieu de citer, en première ligne Kiirunavaara
et Luossavaara, mesurant l'une 376,000 m. c. de su-
perficie et l'autre 54,000 m. c. avec des couches d'en-
viron 3,500 mètres de longueur sur 150 mètres de
largeur dont le minerai contient une riche proportion
de fer.
AUTRES PRODUITS DES MINES.
La houille et l'argile réfractaire sont extraites
à Hôgands, à Bjuf, à Skromberga et à d'autres en-
droits, tous situés dans la partie la plus méridionale
du pays. Le rendement et l'importation de ces der-
nières années ressortent des chiffres suivants:
Année. Houille. Argile réfractaire.
Rendement. Importation. Rendement.
1890 187,512 tonnes 1,482,946 tonnes 126,003 tonnes
1895 223,652 » 1,911,629 > 120,385 »
1898 236,277 » 2,392,451 > 131,391
Nombre de mineurs employés: 1,663.
198 GROUPE XI.
Feldspath.
Extraction 20,737 tonnes
Mineurs 304
Graphite et Pyrite de fer.
Extraction (J^! ^^''''^' (graphite)
(386 » (pyrite de fer)
EXPLOITATION DE LA PIERRE.
La plupart des espèces de roches, que la Suède
produit, conviennent à la construction et à la décora-
tion. Une grande partie des granits, des » granits noirs»,
des calcaires, des grès et des ardoises du pays sont
par suite exploités, spécialement dans les provinces
de Çohus, Halland, Scanie, Blekinge, Ostrogothie et
Upland. Parmi les calcaires, il faut citer le marbre
verdâtre de Kolmârden qui, entre autres, a été employé
dans l'intérieur de l'opéra de Paris.
Dans les pierres polies, on trouve le porphyre
d'Elfdalen, de différentes couleurs, qui mérite une
mention tout spéciale.
Le rendement et l'exportation des pierres de
toutes espèces sont indiqués comme suit:
Valeur du rendement.
Année. Carrières. Taillage et polissage Valeur de
de la pierre. l'exportation.
1890 — cour/== 1.213.385 cour.* 3.684.268 cour.*
1895 — » 4.411.114 » 5,261,120 »
1898 1.093.651 » 7.656.657 » 8.836,059 »
A l'exposition, notre section montre de beaux
spécimens de pierre; une partie vient de Gi^afvers-
fors; une autre de la Société anonyme de V industrie
de granit suédoise, qui expose un superbe portique
de granit.
Parmi les autres maisons suédoises dans cette
branche, il convient de nommer V:ve C. A. Kullgren
et la Société anonyme des carrières de Halmstad.
Couronne = 1.3 o franc.
GROUPE XI. 199
IL METALLURGIE DU FER.
L'exploitation du fer date de bien longtemps,
et il faut remonter loin dans les temps préhisto-
riques pour trouver son origine. Les recherches
archéologiques permettent d'affirmer que le fer était
connu en Suède près de 500 ans avant J. C. Pen-
dant près de 2,000 ans on a extrait directement le
fer malléable du minerai qui ne s'extrayait que des
minerais de lac et de marais. Ce produit ainsi extrait
était appelé osmu7id; il a été, pendant des centaines
d'années, l'objet d'un important commerce avec l'étran-
ger, tout en servant de monnaie dans le pays, pen-
dant les temps de disette.
Évidemment ce procédé était avantageux en ce
qu'il permettait d'obtenir, même de minerais assez
phosphores, une matière dure et résistante, mais d'un
autre côté, cette méthode était si peu économique que
le progrès s'imposait. La transition à la nouvelle
méthode pour la fabrication de la fonte et de son
affinage en fer forgé mit bien du temps à être in-
troduite et ce n'est guère que vers le milieu du 1 7^^'"^
siècle que la méthode parait avoir été définitivement
adoptée partout.
Alors seulement le minerai non phosphore de la
Suède parait avoir été en honneur, car il était aussi
impossible d'éviter la présence du phosphore dans la
fonte qu'il était impossible d'en diminuer la quantité
avec les procédés employés d'affinage (forge allemande
et forge valonne).
Lorsqu'à la même époque à l'étranger on fut forcé
de passer du procédé direct au procédé indirect,
d'abord parce qu'on manquait de minerai pur, ensuite
parce qu'on était obligé de se servir des combustibles
sulfureux — le fer suédois prit en peu de temps
une importance inattendue sur le marché du monde.
Cette période de grandeur, si l'on peut s'exprimer
ainsi, dura jusqu'au moment où un anglais, Cort,
découvrit à la fin du 18'^™^ siècle la méthode du pudd-
200 GROUPE XI.
lage, procédé par lequel on peut obtenir même d'un
minerai phosphore un fer de qualité moyenne avec
des combustibles fossiles.
Ce fut un grand coup pour la sidérotechnie
suédoise, le pays ne possédant pas de houille, mais
grâce à l'élan donné alors à toutes les industries, notre
pays n'eut pas à souffrir du manque d'acheteurs.
C'est surtout à l'introduction du procédé de
puddlage basique, en 1820, que nos transactions mé-
tallurgiques subirent une sérieuse atteinte, l'étranger
pouvant produire lui-même le fer nécessaire aux
produits plus délicats. La Suède dût alors chercher
un moyen plus économique pour extraire le fer du
minerai non phosphore et on trouva ce moyen dans
la méthode anglaise de Lancashire, qui fut introduite
dans le pays en 1830 et perfectionnée par G. Ekman
qui construisit en 1842 un four de soudage au gaz
approprié à nos combustibles et nécessaire pour l'avenir
de cette méthode.
Pendant plus de cinquante ans la méthode de
Lancashire a eu le dessus en Suède, car ce n'est
qu'en 1895 que la production de l'acier a surpassé
celle du fer.
Quant à la méthode Bessemer il est à remarquer
que, grâce à l'énergique initiative du Consul G. F.
Gôrajisson, la Suède fut le premier pays, où des
lingots d'acier de bonne qualité ont été produits
par cette méthode en 1858. Sans cette intervention
l'introduction de la méthode Bessemer eut au moins
été retardée.
La méthode acide de Bessemer, dont les bases
furent promptement établies à l'usine de Sandviken,
s'est développée peu à peu en Suède, oîi le minerai
s'approprie très bien à cette méthode.
La méthode acide de Martin fut introduite à
Munkfors (Société anonyme d'Uddeholm) en 1868,
et après ce temps cette méthode fut adoptée en plusieurs
endroits.
Bien que le besoin d'un procédé basique d'affi-
nage n'eut pas autant de raison d'être en Suède
qu'à l'étranger, celui-ci a pourtant, vers 1890, été
GROUPE XI. 201
introduit chez nous, et a pris, ces ] 0 dernières années,
une grande importance.
La méthode basique de Bessemer n'est employée
qu'à Domnarfvet (Société anonyme de Stora Koppar-
bergs Bergslag) où l'on se sert de cette méthode
pour le minerai phosphore de Grângesberg; mais
la méthode basique de Martin est déjà adoptée dans
plusieurs des principales usines du pays. Il est
l^^obable que la méthode basique de Martin sera avant
longtemps le procédé le plus employé pour l'affinage
du fer très malléable, tandis que la méthode acide de
Martin est tout indiquée pour obtenir de l'acier de
haute qualité de nos minerais purs et la méthode acide
de Bessemer de plus en plus abandonnée.
FONTE.
Pour ce qui est de la fonte, elle s'obtient en
Suède avec le charbon de bois. Ce combustible est
essentiellement produit de sapin et de pin.
La carbonisation se fait surtout en meules, mais
depuis 1830 on la fait aussi dans les fours, procédé qui
a été adopté dans quelques endroits. Il faut à ce sujet
nommer la grande exploitation de carbonisation, d'après
le système de E. J. Ljungberg, à Domnarfvet. Le
bois pour cette usine est amené par les rivières de
très loin et les produits dérivés sont le goudron,
l'esprit de bois et l'acétate de chaux, qui se fabriquent
d'une manière très rationelle.
Presque tout le minerai est calciné au préalable
dans les fours à gaz de Westman afin de débarrasser
le minerai sulfuré du soufre, d'augmenter le degré
d'oxydation du minerai, d'en obtenir plus de ré-
ductibilité et de rendre le minerai plus cassable.
La production totale de fonte s'éleva en 1898
à 531,766 tonnes (dont 7,806 tonnes d'objets en
fonte) produites de 143 hauts-fourneaux avec 39,847
jours de travail, c'est à dire, avec une production
moyenne de 3,719 tonnes par haut-fourneau et 13.35
tonnes par 24 heures.
202
GROUPE XI.
de
Dans la production totale de cette année la fonte
fer figure pour 259,971 tonnes ou 49.5 % et la
fonte Bessemer ou Martin pour 240,781 tonnes ou
46 % et enfin les fontes spéciaux etc. pour 23,208
tonnes ou 4.5 %-
L'importation en fonte s'éleva à 50,812 tonnes
et l'exportation à 91,719 tonnes.
La production, l'importation et l'exportation de ces
dernières années ressortent des chiffres suivants:
>
B
3
9
Produc-
tion.
1
Nombre de Produc-
hauts- j tion.
fourneaux. , moyenne.
Produc- 1
tion. 1 luipoita- Exporta-
moyenne j tioj, ti^jn
par 24 \ j
heures. | t
1890
1895
1898
Tonnes.
456,103
462,930
531,766
154
146
143
Tonnes.
2,962
3,171
3,719
Tonnes. ( Tonnes.
12.04 1 31,389
12.58 30,960
13.35 50,812
Tonnes.
60,125
86,368
91,719
La fabrication d'objets en fonte produits par une
nouvelle fusion s'éleva en 1898 à 72,340 tonnes,
dont 222 tonnes de fonte trempée.
FER ET ACIER.
Comme nous l'avons déjà dit, les méthodes Bes-
semer et Martin doivent être mises en première
ligne parmi les procédés d'affinage, mais l'affinage au
bas-foyer vient tout de suite après, tandis que le pro-
cédé au puddiage n'est que peu usité.
La production de fer doux et d'acier s'éleva
en 1898 à 464,044 tonnes. De cette quantité 198,923
tonnes étaient de fer et 265,121 tonnes d'acier dont
1,148 tonnes d'acier cémenté.
De la production du fer on a fourni 184,356
tonnes ou le 92.7 % de massiaux, d'après la mé-
thode Lancashire, produits dans 293 bas-foyers,
12,205 tonnes ou 6.1 % de fers Franche-Comté,
Vallons et autres, produits dans 56 bas-foyers et
2,362 tonnes ou 1.2 % de fer puddlé dans 4 fours.
GROUPE XL
203
De toute la production de l'acier 102,254 tonnes
ou le 38.7 % ont fourni du métal Bessemer (dont 29,194
tonnes de métal basique), produits dans 27 fours,
160,706 tonnes ou le 60.9 % de métal Martin (dont
55,340 tonnes de métal basique) dans 45 fours et
1,013 tonnes ou 0.4 % de métal fondu au creuset
dans 6 fours.
Du métal Bessemer 18 tonnes et du métal Mar-
tin 4,447 tonnes ont été converties en objets de fonte,
le reste consistait en lingots.
L'importation s'éleva en 1898 à 614 tonnes de
lingots de Bessemer et de Martin et à 12,844 tonnes
de riblons; l'exportation à 17,612 tonnes de massiaux,
à 9,008 tonnes de lingots de Bessemer et de Martin
et à 8,260 tonnes de riblons.
Le tableau suivant donne un aperçu de la pro-
duction de fer et d'acier ainsi que de l'exportation de
massiaux et de lingots de Bessemer et de Martin pen-
dant ces dernières années:
j Production.
Exportation
Année.
Acier
Acier
cémen-
té.
de
massi-
aux
de
lingots.
Besse- 1 Acier
jjjej. " Martin, '.fondu au
1 ' creuset.
i Tonnes.
1890' 225,632
1895 188.726
1898 198,923
Tonnes. Tonnes. Tonnes.
94,247i 72,985 646
97,320 99,259 598
102,254i 160,706| 1,013
Tonnes.
1,409
653
1,148
Tonnes
12,991
16,659
17.612
Tonne>«.
7,967
7,381
9,008
FER DOUX ET ACIER TRANSFORMÉS EN
GROS FER DE COMMERCE.
La production des produits ci-dessus mention-
nés s'éleva en 1898 à 316,694 tonnes dont:
Fer et acier en barres 156,121 tonnes.
Id., bouts coupés 14,253 »
Fer et acier façonné (non spécifié)... 9,533 »
Fer en bandes, verges etc 77,368 »
Fil laminé en boucles 23,882 >
Ébauches de tubes en acier sans sou-
dure 11,692 »
204 GROUPE XI.
Tôle grosse 16,530 tonnes.
Bandage de roues de chemin de fer... 2,111 »
Essieux 3,146 »
Ancres pour vaisseaux et autres grosses
pièces de forge 2,037 »
Des produits ci-dessus énumérés 155,438 tonnes
ont été fabriqués de fer affiné au bas-foyer ou puddlé
et 161,256 tonnes d'acier.
Du fer et de l'acier en barres 100,671 tonnes
sont produits de fer affiné au bas-foyer, 2,204 tonnes
de fer puddlé, 52,917 tonnes d'acier et 329 tonnes
d'acier cémenté. 25 X ^^^ ^^^ obtenus au martelage et
75 X ^^^ laminage.
L'importation et l'exportation de ces pro-
duits donnèrent en 1398 les chiffres suivants:
Importation. Exportation.
Fer et acier en barres.... 2,760 tonnes 162,862 tonnes
Id., bouts coupés — 3,927 »
Fer et acier façonné 19,041 » 58 »
Fils de fer laminés — 4,781 »
Tôle grosse 3,558 » 3,018 »
Rails de chemin de fer ) ^.^^^ ^^ . ^g^ ,
Tôles de fond /
Roues de chemin de ferj i e"'^ » 7 »
Essieux j '
La production, l'importation et l'exportation
d'articles s'y rapportant se répartissaient ces dernières
années comme suit:
Année. Production. Importation. Exportation.
1892 281,814 tonnes 49,600 tonnes 190,684 tonnes
1895 303,438 » 26,523 » 190,492 »
1898 316,694 » 82,067 » 175,737 »
Pour la i^roduction de la fonte, du fer doux
et de l'acier et pour leur transformation en gros
fer de commerce il a été employé en 1898 15,039
ouvriers.
GROUPE XL 205
MANUFACTURE DU FER ET DE L'ACIER.
A l'exception de la fabrication des machines et
outils faits aux ateliers mécaniques (dont la valeur
de production s'éleva en 1898 à environ 45,000,000
de couronnes) et d'autre fabrication de machines, la
production d'articles rentrant dans la rubrique ci-
dessus mentionnée comporta en 1898 les chiffres
suivants :
Tôle mince et fer-blanc 19,474 ton.
Chaînes d'ancre et d'ammarage 1,923 »
Vis à bois 268 »
Fil tiré 9,344 »
Fer et acier laminé à froid 3,980 »
Câbles 792 »
Clous 14,481 »
Clous de fer achevai et crampons 2,074 »
Fer à cheval 2,270 »
Tuyaux 1,573 »
d'une valeur totale d'environ 14,000,000 de couronnes
outre les couteaux, ciseaux, ressorts, lames de scie,
vélocipèdes et autres articles en fer manufacturé d'une
valeur de 15,500,000 de couronnes.
III. FABRICATION D'AUTRES METAUX
QUE DU FER.
D'autres métaux que du fer il a été produit en
Suède en 1898 125.9 kilogr. d'or, 2,032.9 kilogr.
d'argent, 1,556 tonnes de plomb et 235 tonnes de
cuivre. D'ailleurs on a obtenu 17,908 kilogr. d'argent
précipité à une valeur totale de 67,408 couronnes,
2,400 kilogr. de litharge et 310 tonnes de mattes de
cuivre. L'or fut extrait principalement des mines de
cuivre de Falun, l'argent de l'usine d'argent de Sala,
le plomb de l'usine de Kafveltorj) et de l'usine
d'argent de Sala, le cuivre des mines de cuivre
d^Âtvidaberg et de Kafveltorp. Le nombre d'ouvriers
employés en 1898 aux usines d'or, d'argent et de
plomb a été de 182 et aux mines de cuivre de 176.
206 GROUPE XI.
L'importation et l'exportation de métaux bruts
se présentèrent en 1898 comme suit:
Importation. Exportation.
Or 2,693 kilogr. — kilogr.
Argent 21,361 » 180 »
Plomb 561 tonnes 560 tonnes
Zinc 1,542 » 167 »
Étain 595 » 20 »
Cuivre, alliage de cuivre
et métaux non spé-
cifiés 3,492 » 1,297 »
Mercure 2,631 kilogr. —
Platine 49 » —
Les produits finis de l'industrie métallurgique se
répartissaient en 1898 de la manière suivante:
Valeur de production.
Grenaille 62,078 couronnes.
Objets en fonte d'étain et de zinc 345,700 »
Articles de fonderie de caractè-
res et de clichés 411,008 »
Articles en laiton 1,890,769 »
Articles en cuivre 650,182 *>
Capsules 84,000 »
Ouvrages non spécifiés de l'in-
dustrie métallurgique 3,560,935 »
Les chiffres des statistiques ci-dessus donnent
un aperçu approximatif de ce que la Suède produit
en fer, acier et autres métaux et leur appropriation
à divers emplois.
L'exposition suédoise du groupe XI a pour but
de montrer plus en détail la manufacture au point
oii elle en est maintenant dans notre pays.
Les usines de fer représentées sont: Stora Kop-
parbergs Bergslags Aktiebolag, dont les usines sont à
Domnarfvet et autres endroits; Fagersta Bruks Ak-
tiebolag^ dont les usines sont à Fagersta et à Vestanfors;
GROUPE XI. 207
Uddeholms Aktiebolag, dont les usines sont à Hag-
fors et Munkfors; Aktiebolaget Iggesunds Bruk, dont
les usines sont à Iggesund et autres; Avesta Jernverks
Aktiebolag, usine à Avesta; Aktiebolaget Ôsterby Bruk,
dont les usines sont à Ôsterby et d'autres endroits;
Sôderfors Bruks Aktiebolag, dont les usines sont à
Sôderfors et d'autres endroits; Larsbo-Norns Aktie-
bolag, dont les usines sont à Wikmanshyttan et
d'autres endroits.
Parmi les autres exposants de ce groupe on
peut nommer Svenska Stâlpressningsaktiebolaget Olof-
strôm, Wedevâgs bruk, Hults Bruk et Htisqvarna
Vapenfabriks Aktiebolag qui manufacturent mais ne
font pas le fer et l'acier eux-mêmes. Comme repré-
sentant de la manufacture de laiton et de cuivre il y
a Skultuna Aktiebolag.
Plusieurs usines de fer ne sont pas exposantes
et parmi celles-ci Sandviken, qui manufacture de
l'acier laminé à froid et à chaud et Bofors qui fait
aussi le matériel de guerre. Pour cette fabrication on se
sert de la méthode de » Terre-noire» avec les meilleurs
matériaux suédois; on a atteint ainsi à une qualité tout
à fait supérieure. On doit surtout mentionner les
canons de terre et de mer, à tir rapide, et de plus
ou moins fort calibre, les projectiles et les cuirasses
de navires, tout cela de la construction la plus moderne.
Les autres usines qui fondent le matériel de
guerre sont Finspo?ig et Âkers Styckebruk.
On peut mentionner encore: Degerfors, Laxâ,
Kohlsva, Surahammar, Hofors, Forsbacka, Horndal,
Ankarsrîim et Bâyigbro.
COMPTOIR DES FORGES.
(JERNKONTORET).
Le comptoir des forges a été créé en 1745 parles
industriels du fer réunis. Depuis lors on l'a soutenu
par des subventions annuelles. Le but de cette in-
stitution a été de favoriser l'industrie du fer en
Suède.
208 GROUPE XI.
Ce but a été atteint, soit par le fait que les
sociétaires du comptoir peuvent emprunter de l'argent
pour étendre ou moderniser leur exploitation ; soit par
des ingénieurs habiles rétribués par le comptoir et
que les membres de l'association peuvent consulter
selon leurs besoins; soit par le fait que le comptoir
contribue aux frais des écoles de mines etc. et fournit
des subventions pour les recherches et les expériences,
et active ainsi le progrès de l'exploitation du fer;
soit enfin par une publication bien connue » Jernkonto-
rets Annaler», qui a paru régulièrement toutes les
années depuis sa création en 1817.
Tous les trois ans le comptoir organise des
discussions techniques sur tous les points importants
touchant l'exploitation du fer.
K. A. Wallroth.
GROUPES XII & XV. 209
DECORATION ET MOBILIER DES
HABITATIONS.
INDUSTRIES DIVERSES.
L'industrie mcunielle des objets dUirt, lart indu-
striel, la petite industrie domestique, ont depuis long-
temps acquis leurs lettres de noblesse en Suède.
Si la position isolée de notre pays ne nous a
guère permis, en dépit du perfectionnement des voies
de communication, de ne suivre que de loin les
grandes évolutions de l'industrie artistique en Europe,
elle nous a en revanche empêché de subir d'une
façon trop directe l'influence des caprices de la mode,
qui fait tourner le goût public comme une girouette
affolée par les vents inconstants, quelques faibles qu'ils
puissent être. Cependant s'il a été ainsi donné à
l'industrie artistique suédoise de pouvoir conserver
une grande partie des bonnes traditions qui constitu-
ent encore aujourd'hui son caractère artistique national,
on ne saurait méconnaître que la situation géogra-
phique spéciale, à laquelle elle le doit, joint à l'esprit
conservateur bien connu des suédois, nous ont sou-
vent désespérément empêché de concourir avec les
autres nations.
La confiance qui porte les champions de notre
industrie artistique nationale à lui faire prendre une
place à l'exposition internationale de 1900, à Paris,
est une conséquence en même temps qu'une preuve
de la considération qu'elle s'est longuement et labo-
rieusement acquise et du rang qu'elle a tenu dans les
14
210 GROUPES XII & XV.
expositions précédentes, en dernier lieu à Chicago en
1893 et à l'exposition artistique et industrielle de
Stockholm 1897.
Le développement de l'industrie artistique en
Suède ayant toujours été, en somme, une image ré-
fléchie de celle des grands pays à culture, il convient
de fixer tout d'abord notre attention sur la France
en jetant un coup d'oeil sur la marche que cet art a
suivie en ce pays, dans les temps passés.
Au bout d'une cinquantaine d'années déjà le
monde en avait assez des formes bizarres et des
ornements en coquillages du style rococo, et dans le
style transitoire, plus sobre, de Louis XVI, on peut
déjà remarquer un retour aux formes anciennes, tan-
dis que l'esprit du temps exigeait d'autres créations,
au nom de la société régnante qui régissait le goût
de l'époque, et enfin, lorsque les idées de liberté se
firent violemment jour par la grande révolution, un
coup fatal fut porté à l'art industriel du monde entier,
sans en excepter celui de la Suède.
L'agitation républicaine qui eut pour résultat
l'assassinat de Gustave III en 1792 ne réussit pas, il
est vrai, à amener une révolution en Suède, cepen-
dant cet événement peut être considéré comme le
point final d'une brillante période de développement,
à partir duquel l'industrie artistique a dévié en
s'engageant dans une impasse.
Plus tôt que cela déjà, on put constater en
Suède la mort lente et graduelle de j)lusieurs branches
des arts industriels, dont la disparition fut amenée
par d'autres causes aussi. La céramique seule oii la
pâte molle de la iDorcelaine se pliait docilement à
toutes les formes, même à celles si capricieuses du
rococo, laisse voir un réjouissant essor, chez nous
aussi bien que chez d'autres peuples, surtout depuis
la découverte du caolin, au commencement du 18'^""^
siècle. C'est déjà de cette époque, 1726, que date
l'activité de la célèbre fabrique de porcelaine de Rôr-
strand, devenue une des gloires de l'industrie sué-
doise. En 1827 fut fondée la fabrique de Giistafs-
berg, qui partage avec la précédente l'honneur d'avoir
amené la céramique suédoise au rang qu'elle occupe
GROUPES XII & XV. 211
actuellement. Ces deux fabriques débutèrent l'une et
l'autre par la fabrication de la porcelaine simple ordi-
naire, du modèle anglais.
L'industrie suédoise des meubles qui, pendant la
période Gustavienne, ainsi qu'elle a été appelée, a
produit des types de meubles, encore admirés de nos
j(3urs, portant tous les caractères de cette élégance
poétique et ornée, presque affectée, qui caractérisait le
ton de la société du temps de Gustave III et de
Bellman, de ce temps, »qui voulait le beau et savait
le produire», l'industrie suédoise des meubles, elle
aussi, disons-nous, subit fortement l'empreinte de la
révolution française et surtout celle de l'empire qui
lui succéda. On donne en Suède le nom de style de
Charles XIV Jean au style qui suivit. C'est celui
qui a régné, presqu'à l'exclusion de tout autre, dans
l'art de l'ameublement, depuis la mort de Gustave III
jusqu'à la fin du règne de Charles XIV Jean.
L'intéressante exposition de Bernadotte, organisée
par la société des arts et métiers, et qui vient de
fermer ses portes, a mieux fait voir que toute expli-
cation ne pourrait le faire, la pureté de technique,
dans la menuiserie, aussi bien que dans l'art du fon-
deur et du ciseleur, qui caractérise les meubles arti-
stiques de cette période, aussi le style, comme nous le
montrerons plus loin, subit-il pendant 1890, une
rentrée en faveur, bien méritée.
Telle était en résumé la position de l'art indu-
striel en Suède au commencement du IQ*^™*" siècle, une
position très honorable à beaucoup d'égards, mais
sans étincelle vitale à proprement parler, précisément
à cause de sa méthode dangereuse de copier l'antique.
La réaction ne se fit pas longtemps attendre.
Certes l'empire, dans sa courte durée, ne peut être
considéré que comme un épisode, cependant c'en fut
un dont les suites ont été des plus désastreuses.
En effet cet épisode coupa le fil du développe-
ment de l'art, à partir de la renaissance. C'est en
vain qu'on essaya, une fois encore, de faire revivre le
212 GROUPES XII & XV.
rococo, l'esprit du temps n'était plus le même, les
défectuosités, les vides de ce style ne pouvaient plus
se cacher et l'on se jeta éperdument dans un natura-
lisme grossier, auquel on demanda de sauver le goût,
là où les forces créatrices faisaient défaut.
Sous le sceptre de ce style naturaliste, si toutefois
on peut l'appeler style, l'industrie artistique eut une
triste période de transition à passer, pendant le mi-
lieu du 19'^"''^^ siècle, une période d'anarchie et d'en-
treprises irréfléchies qu'on voudrait pouvoir tracer de
l'histoire de notre art industriel, car ses produits ne
pourront jamais mériter cette admiration et cette
estime de la postérité, qui ont donné comme un re-
gain de vie à l'empire.
Il appartenait à la première exposition de Lon-
dres, en 1851, de montrer l'importance des exposi-
tions au point de vue patriotique, en faisant ressortir
les imperfections et les dangers du naturalisme par
une comparaison avec l'art oriental, et c'est alors
que commencèrent, en Suède, les tentatives opiniâtres
de réforme, qui devaient ramener notre industrie
artistique dans la bonne voie, c'est à dire dans celle
d'un développement normal et progressif.
Ce fut par l'enseignement de l'art industriel,
combiné avec l'institution de musées scolaires, par un
retour aux anciens sujets de la vie campagnarde en
Suède, aussi bien dans les tissus que dans l'orfèvre-
rie et la petite industrie domestique, qu'on s'efforça
de provoquer une vie nouvelle, faute de pouvoir pro-
voquer un style nouveau. Au nombre des institu-
tions qui ont le plus contribué à cette rénovation, en
prêtant leur appui à l'industrie domestique et à toutes
ses branches, il convient de nommer:
La Société des ai^ts et métiers (Svenska Slôjd-
fôreningen), la Société des amis du travail manuel
(Handarbetets Vanner), le Musée du Nord, le Musée
national, section des arts industriels (Nationalmu-
seum), ainsi que, jusqu'à un certain point du moins,
la Société archéologique et le Musée historique de la
cidture en Scanie, etc., etc.
Les deux premières de ces institutions méritent
qu'il leur soit consacré quelques lignes.
GROUPES XII & XV. 213
La Société suédoise des arts et métiers (Svenska
Slôjdforeningen) fut fondée en 1845 dans le but »de
chercher à favoriser ou à provoquer le zèle pour l'art
suédois dans toutes ses ramifications, en particulier pour
l'amélioration de l'industrie domestique, de façon à ce
(jue les productions du pays puissent, par leur bonne
qualité et leur bas prix, rivaliser avec celles de l'étranger
et rendre celles-ci moins nécessaires et moins désirables^
en augmentant par là l'emploi des produits suédois et
en leur ouvrant de plus grands débouchés».
En 1846 la Société des arts et métiers ouvrit
son » école du dimanche et du soir pour l'art indu-
striel et l'industrie manuelle» (slôjd), pour élèves du
sexe masculin. En 1860 V École de la petite indu-
strie (^Slojdskolan) est remise à l'État et prend le nom
Tekniska skolan i Stockholm (École des arts décora-
tifs et industriels), dont nous avons fait mention plus
haut, en parlant de l'enseignement technique en Suède
(voir groupe I).
En 1870 la Société suédoise des arts et métiers
organise, soutenue par une vive sympathie de la part
(lu public, et en connexion avec la Société des amis
(lu travail manuel, une série d'expositions, tant(5t ré-
trospectives, tant(3t modernes d'objets textiles, apparte-
nant surtout aux temps anciens, dans le but de re-
lever le goût et d'attirer l'attention publique sur la
valeur de la technique traditionnelle des tissus et des
modèles suédois.
La société s'efforce, au moyen de concours primés^
d'achat de dessins, de la publication annuelle d'albums
de modèles, de conférences données par des conféren-
ciers compétents, de créer de bons modèles et d'ha-
biles dessinateurs, indépendants pour leurs concep-
tions de l'art industriel de l'étranger, et elle poursuit
encore à l'heure qu'il est sa fructueuse activité au
service de l'art industriel national, soutenue dans ses
efforts par des ressources financières considérables
ainsi que par le concours intéressé de personnes compé-
tentes. L'autorité que cette société s'est acquise res-
sort de la grande part qu'elle a certainement prise à
la promulgation d'une loi protégeant les modèles et
les compositions originales du pays, loi dont la mise
214 GROUPES XII & XV.
en vigueur peut être considérée comme une heureuse
solution de ce qui était certainement une question de
vie ou de mort pour l'art industriel suédois.
L'association formée d'artistes, d'experts et d'ama-
teurs intéressés en l'art des textiles, qui se réunit en
1874 sous le nom d'Aînis du travail manuel, n'est
pas moindre en importance.
L'association avait pour but: »de faire prendre à
la petite industrie domestique suédoise une direction
artistique et patriotique, de reprendre en les adop-
tant aux exigeances modernes les vieux modèles sué-
dois et les couleurs anciennes de ceux de nos tissus
qui se trouvent dans les mains de nos paysans, de
faire revivre les costumes nationaux, les dentelles et
les broderies antiques, de donner au travail manuel
une tendence plus esthétique, en réveillant et en affi-
nant le goût en général».
Fidèle à ces principes, l'association des Amis du
travail manuel déploj-a une activité toujours crois-
sante qui trouva son expression dans l'exposition tant
rétrospective que moderne de 1899, par laquelle elle
célébra la 25'^"''' année de son existence et à l'occa-
sion de laquelle elle fit un exposé complet du résul-
tat de ses travaux. D'après cet exposé les Amis
du travail manuel s'étaient donné pour tâche »de
réagir contre la mauvaise direction que les rêveries
romanesques avaient imprimées aux ouvrages d'or-
nement à la main des femmes, ouvrages d'oîi le
goût et souvent même la technique artistique avai-
ent disparu, aussi bien que de chercher à faire
renaître la fantaisie individuelle et la faculté de
conception originale, tuées par l'habitude, poussée
jusqu'à la manie, de l'imitation, de la copie et de
la reproduction». L'association continue son oeuvre
fructueuse dans la capitale, où elle possède une riche
collection de modèles, par des conférences, des cours
et des expositions annuelles, pendant qu'elle fait
revivre en différents endroits de la province les arts
industriels nationaux, dont quelques-uns étaient sur
le point de s'éteindre, en prenant à son service et en
donnant de l'ouvrage aux meilleurs spécialistes et
techniciens. L'oeuvre des Amis du travail manuel
GROUPES XII & XV. 215
étant d'un ordre purement idéal, l'association à sou-
vent eu à lutter contre des soucis pécuniaires qui
n'ont pas peu contribué à semer des difficultés sur
sa route et à limiter son champs d'action, sans pour-
tant jamais parvenir à étouffer la persévérance éner-
gique de ses membres.
La société, qui a déjà fait connaître, d'une façon
singulièrement flatteuse, le nom de notre pays dans
treize expositions, ne s'est pas dérobée à la tâche de
reprendre sa place dans la section qui est réservée à
la Suède dans l'exposition actuelle. Elle y est représen-
tée, outre par de simples tissus et ouvrages à l'aiguille
de la campagne, par une collection plus considérable
de broderies, tant laïques que religieuses, et par des
gobelins spécialement exécutés pour cette exposition,
dont quelques-uns figurent déjà parmi les ornements
de la pièce dite » Salon royal» dans le Pavillon
suédois.
Une autre raison sociale du même genre travaille
dans ce même domaine. C'est la Société anonyme
de Vexposition des arts manuels suédois S. Giôbel,
depuis longtemps connue comme étant une des
représentantes de l'art industriel suédois qui a le
mieux su augmenter la valeur et le marché de ses
produits, en faisant largement appel à toutes les
forces artistiques de son pays. La société expose des
meubles d'art aussi bien que des broderies et des
spécimens de l'industrie nationale, et l'on peut affir-
mer que ces derniers produits, joints à ceux qu'
exposent la Société des amis du travail manuel et
différentes sociétés agricoles des gouvernements, par
le cachet national qui les distingue, seront un des
sujets les plus remarqués de l'exposition suédoise.
Il convient encore de mentionner ici une société
nouvellement formée, placée sous la direction de S. A.
R. le Prince Eugène, la Société de l'art domestique
suédois (Fôreningen for Svensk hemslôjd), qui s'est
donné pour but de soutenir et d'encourager les pro-
duits de l'art industriel, les plus caractéristiques, des
différentes provinces.
Si donc les efforts faits pour la réforme des arts
textiles, pendant la seconde moitié du 19'^""^ siècle ont
216 GROUPES XII & XV.
été couronnés de succès, on peut dire que leur in-
fluence rénovatrice sur d'autres branches artistiques
n'a pas manqué non plus de faire le sien.
On crut bien trouver, vers 1870, le salut de ce
qu'on appelait »le style du Nord», avec ses formes
lourdes et ses entrelacement de dragons, dans les
types d'ornements tirés de l'âge du fer ou du bronze,
mais ces tentatives bien intentionnées ne réussirent
pas, en partie parce qu'un nouveau style ne saurait
se reconstruire de cette manière, puisqu'il doit découler
graduellement de ce qui existe, en partie parce qu'on
voulut aller trop rapidement en besogne et que, dans
leur zèle, ceux qui s'en occupaient, appliquèrent les
formes fondamentales de l'antique septentrional, du
bois ou du bronze à d'autres matières, ce qui amena
la production de niaiseries comme des pots à tabac,
des cendriers à cigares, etc., etc., travaillés dans le
» style du nord» antique. Cette fausse direction fut
bientôt abandonnée, par suite de son absurdité même,
mais on en retrouve encore des traces aujourd'hui
dans l'industrie de l'acier, en particulier dans les
formes polies ou travaillées à l'eau forte en bleu, des
couteaux d'Eskilstuna, ainsi que dans certaines » coupes
à boire du Nord» oii elles se justifient du reste
jusqu'à un certain point.
Le développement des différentes branches de
Part industriel, stimulé comme il l'a été par l'intérêt
qui lui était témoigné dans toute l'Europe, a pro-
gressé d'une manière singulièrement rapide, surtout
depuis 1890, et même la circonspection habituelle des
suédois n'a pu les empêcher de subir la contagion
du genre moderne anglo-japonais, qui caractérise les
artistes avancés de l'étranger, et qu'on croit appelé à
être le berceau du style du 20'^'"'' siècle.
Il est réjouissant en tout cas de constater les
éléments purement artistiques qui ont été introduits
dans nos produits d'art industriel, ainsi que les exi-
geances croissantes du public en vue d'obtenir une
matière de bonne qualité et un travail exclusivement
suédois.
Dans cet exposé de la position prise par l'art
industriel dans le siècle passé et de ce qu'il peut
GROUPES XII & XV. 217
espérer dans celui qui s'ouvre, nous nous proposons
d'examiner ce que la section suédoise de l'exposition
de Paris a à nous offrir dans les différentes branches
de l'art industriel ainsi que dans celui des textiles.
Un premier coup d'oeil nous fait immédiatement
voir que si la Suède a envoyé peu de troupes au
feu, ce sont pourtant les meilleures.
C'est ainsi que la reliure* fine par exemple ne
compte que deux représentants, F. Beck & fils et
Giistaf Hedberg, mais chacun de ceux qui connaissent
l'histoire de la reliure suédoise verront avec joie
cette branche de notre industrie nationale placée dans
de telles mains.
La première de ces maisons a joué un rôle im-
portant dans l'art de la reliure. C'est ainsi que la
mosaïque en cuir fut introduite chez nous en 1873
et la plastique en cuir en 1881. Or c'est encore à
l'heure qu'il est dans l'art si délicat et si exigeant
des ouvrages en cuir que cette maison obtient ses
plus grands triomphes et ceux-ci lui ont acquis de
nombreuses marques distinctives dans des expositions
précédentes. Ce qui la caractérise encore c'est le fait
qu'elle emploie toujours, pour ses mosaïques en cuir,
la méthode technique ancienne, beaucoup plus labori-
euse, d'ornements en cuir véritablement incrustés, en
opposition à la méthode moderne d'application, beau-
coup plus communément employée, même en France,
qui consiste à entourer le morceau de cuir appliqué
d'une ligne d'or, pressée à la main, qui lui donne
l'apparence d'être incrustée dans le cuir de fond.
Gustaf Hedberg représente une manière de tra-
vailler le cuir plus moderne, quoique hautement
appréciée également, et un art peut-être plus aristo-
cratique. Ses reliures en peau simple aussi bien que
ses fourres de luxe en maroquin témoignent d'une
complète supériorité en son art.
Dans la sphère des métaux, notre art industriel
est représenté, en ce qui se rapporte au minerai et à
l'industrie du bronze, par les produits, bien connus
^•= Voir groupe III: cl. 13.
218 GROUPES XII & XY.
pour leur valeur, de Skulhina* et en ce qui a trait à
l'orfèvrerie par quatre de nos plus célèbres maisons:
la Société anonyme d'orfèvrerie C. G. Hallberg, Gustaf
Môllenborg, K. ÂJiderson et la Société anonyme
d'orfèvrerie Axelson, qui ont acquis dans les branches
si variables de leur art une habileté technique et ar-
tistique tout à fait remarquable. Au nombre des
plus intéressants produits de ces maisons, il faut
citer les ornements d'argent, imités ou inspirés des
modèles ruraux et des collections de notre musée na-
tional, aussi bien que les émaux, l'art de l'émaillerie
étant rentré en honneur en Suède ces dernières années.
Des gobelets et des plats d'ornement, avec fleurs ciselées
à la main, dans le goût moderne, sont également là
pour témoigner que ce genre très estimé n'est pas
négligé non plus par les gens du métier.
Les ouvrages en acier fin provenant des usines
d^ Eskilstîma, le »Sheffield de la Suède», ne sauraient
manquer d'attirer une attention bien méritée dans ce
département des métaux suédois. L'industrie de
l'acier d'Eskilstuna, avantageusement connue, même
bien au de là des frontières de la Suède, est repré-
sentée à l'exposition par 13 maisons, dont deux sur-
tout: Freins Nyzell et E. Ôsterberg, tiennent haut les
traditions suédoises en fait d'ouvrages en acier, par
les fins produits d'acier gravé, ciselé au burin ou à
l'eau forte, d'après des modèles anciens ou modernes,
qu'ils ont envoyés.
L'industrie très importante de la verrerie sué-
doise figure à Paris d'une manière qu'on peut quali-
fier de véritablement brillante, dans les deux sens du
terme, par la raison sociale. Société anonyme de la
verrerie de Kosta, De commencements modestes, cet
établissement s'est vu en mesure, déjà depuis 1892,
d'envoyer sur le marché suédois des échantillons de
l'art si difficile de tailler le cristal, développant dès lors
non seulement son activité commerciale, mais aussi ses
facultés artistiques, au point d'en être arrivée à pouvoir
aujourd'hui exposer des produits qui, par leur pureté
et leur dureté, aussi bien que par la minutie
de la taille, peuvent rivaliser de tous points avec les
*) \o\Y groupe XI: cl. Gô.
GROUPES XII & XV. 219
meilleurs de rétraiiger, où cette maison compte déjà de
nombreuses pratiques et de nombreux admirateurs.
L'artiste G. Wennei^berg, employé dans cette
maison, a introduit ces dernières années un certain
nombre d'innovations remarquables, tant en fait de
nouvelles formes que de couleurs inédites. Il faut
citer surtout un essai de l'année dernière, appelé
» verre de transition», une décoration en fleurs, teinte
de cire matte, dans le genre Galle, ainsi que d'autres
en lignes et ornements clairs taillés, qui sont d'une
grande valeur et très en demande. Figurent égale-
ment à l'exposition: des pièces de luxe richement
taillées ainsi qu'une quantité d'objets en verre soufflé
ou taillé, pour la table. Ces résultats montrent, ce
qui peut également se constater dans la céramique,
jusqu'à quel point une force artistique individuelle
peut réagir, en le relevant, sur l'art industriel tout entier.
Les fabriques de porcelaine de Rôrstrand et
de Gustafsherg qui, vers le milieu du 19'""'^ siècle, sous
l'influence du goût régnant étaient revenues à un
genre sans style, avaient cependant, pendant la déca-
dence, régénéré leurs méthodes techniques pour la
peinture et remaillage. Elles livraient vers 1870 déjà
des pièces de luxe remarquables, où la pureté du
matériel et la savante technique du coloris donnaient
de riches espérances qui ne tardèrent pas à se réaliser.
Après que ce qu'on se plaisait à appeler le » style
du Nord» eut, lui aussi, fait preuve de l'impuissance
où il se trouvait de » sauver la situation», les deux
fabriques épousèrent avec tant d'ardeur le zèle uni-
versel en faveur de la réforme qui se manifesta vers
1890, et déjà à l'exposition de 1897 à Stockholm,
on fut étonné de constater les réjouissants progrès
réalisés, tant dans le domaine du connu que dans
celui du nouveau.
A l'heure qu'il est les deux raisons sociales: la
Société anonyme de Rôrstrand et les Propriétaires des
fabriques de Gustafsherg sont en mesure de soumettre
à l'examen du public des objets qui peuvent certaine-
ment compter parmi les plus belles productions de la
section suédoise.
Encore ici c'est l'impulsion artistique individuelle
220 GROUPES XII & XV
qui, en bien des cas, a donné la direction. Les noms
comme ceux de Alf. Wallander, Algot Ericssoii et E.
H. Tryggelin à Rôrstrand, G. We7inerberg et H. Neujd
à Gustafsberg sont en intime connexion avec ces
belles pièces ornementales, de genre différents, désig-
nées sous les termes de »peinture émaillée», »polis-
sage de lustre», » rouge flambé», »pâte sur pâte»,
»Wedgewood», »genre Sgrafite» etc. et d'autres, encore
plus modernes, avec les noms de Dammouse, Dela-
herche, Koehler et autres comme stimulateurs.
Il faut y ajouter les porcelaines de ménage des
deux fabriques et les poêles de Rôrstrand qui figu-
rent à l'exposition en modèles nombreux et variés,
tant anciens que nouveaux.
L'industrie des meubles suédois ont, elle aussi,
à la fin de l'empire, sa période de décadence, qu'elle
n'avait pas réussi à vaincre encore, avant que de
nouveaux dangers ne fussent venus la menacer. En
effet, lorsque le style moderne allemand de la renais-
sance eut conquis le Nord vers 1870, en imprimant
son cachet lourd et froid à nos ameublements, spéci-
alement à ceux des chambres à manger et chambres
d'homme, avec leurs immenses armoires et leurs
sophas à panneaux, leurs colonnes tournées et leurs
sphères, notre industrie nationale des meubles se
trouva, pendant une longue période, la proie de toutes
les variations maladroites de ce genre. C'est alors,
et dans l'attente de voir naître de nouvelles formes,
plus légères et plus nobles, qu'on chercha à faire
revivre le rococo, puis après lui, et avec plus de
succès, l'empire, style qui, lors de l'exposition de 1897
à Stockholm, a évidemment imprimé son empreinte à
la forme régnante.
L'influence des formes légères des meubles
d'Angleterre et de Belgique et même celle de l'école
de Vienne, compositions en lignes aériennes, d'une
licence séduisante, qui sont la caractéristique de ce
que l'on appelle notre nouveaux stj'le d'ameublement,
se fait fortement sentir dans l'industrie suédoise du
meuble de ces dernières années. Nos représentants
en cette branche à l'exposition sont singulièrement
peu nombreux quoique bien choisis.
GROUPES XII & XV. 221
La Société anonyme Max Sachs qui possède de-
puis quelques années à Stockholm une grande entre-
prise de meubles, expose comme spécimens de sa
riche collection des meubles de luxe et de modèles, qui
témoignent de sa haute compétence dans cette partie.
La Société anonyme de la fabrique de chaises
et de meubles de Bodafors, qui fabrique et exporte
des meubles plus simples, tournés, désignés sous le
nom de «meubles à barreaux» est principalement
représentée par un ameublement pour chambre
d'homme, en chêne, d'un goût solide.
Comme il a été dit plus haut, on a réuni dans
la pièce du Pavillon suédois, nommée le » Salon
royal», une collection des objets d'art du genre le
plus moderne que notre art industriel ait pu pro-
duire, dans laquelle l'ameublement d'art est repré-
senté par la maison A. Matsson qui expose des
meubles d'une exécution admirable, de la composition
de l'architecte F. Boberg.
Plusieurs autres maisons sont d'ailleurs repré-
sentées au même endroit, comme par exemple K. A.
Almgren par d'exquises étoffes de soie pour meubles,
C. A. Flodquist par la cheminée en porphyre, Joseph
Leja par les accessoires artistiques en fonte, puis encore
la Société des Amis du travail manuel par ses gobelins
pour décoration, etc.
En terminant cet exposé, très incomplet du reste,
des produits de notre art industriel tels qu'ils sont
exposés dans la section suédoise, nous croyons
pouvoir dire en résumé qu'ils font honneur à notre
pays et donnent une impression très exacte de la
bonne qualité et de la solidité de notre travail
national.
Thor Thorén.
222 GROUPE XIII.
FILS, TISSUS, VÊTEMENTS.
Les deux principales écoles de tissage en Suède
sont rÉcole de John Lenning à Xorrkôping et l'École
professionnelle de tissage à Borâs. Il y a d'ailleurs
un grand nombre d'écoles particulières, disséminées
dans le pays, pour activer le progrès de l'industrie
textile.
INDUSTRIE DES LAINAGES.
Vers le commencement de XVIII siècle Jonas Al-
strômer, connu pour ses mérites hors ligne dans l'in-
dustrie suédoise, fit le premier l'essai d'acclimater en
Suède des moutons à laine fine, notamment des mérinos.
Ces essais semblaient d'abord vouloir réussir, grâce
à un ardent système de protection et de primes, mais
de nos jours le nombre des mérinos suédois a beau-
coup diminué, ce qu'il faut attribuer en partie au fait
que leur laine s'est montrée de qualité variable. On
a apporté plus de soin ces derniers temps à l'accli-
matation des moutons anglais à laine grossière. La race
Cheviot semble surtout s'être acclimatisée dans l'île
de Gotland. Il y a aussi dans cette île une race in-
digène, »le mouton de Gotland», qui commence à
attirer l'attention à cause de ses bonnes qualités.
La production de la laine en Suède est cependant
assez loin de répondre aux besoins de la consomma-
tion indigène. Ces dernières années le nombre des
moutons a diminué de plus en plus et ne peut guère
être évalué en ce moment qu'à environ 1,300,000.
Il s'en suit qu'il faut importer de la laine d'autres
pays, notamment du Cap, de la république Argentine,
de l'Australie et de l'Allemagne.
GROUPE XIII.
223
La plupart des fabriques d'étoffe de laine en Suède
se trouvent à Norrkdping, »la Manchestre suédoise»,
fort avantageusement située pour cette industrie, avec
de l'eau motrice en abondance, fournie par la rivière
de Motala. Parmi les plus importantes fabriques de
tissus de laine, il faut citer les sociétés de Drag,
de Bergshro, de Brûck, de Strôm, de Gamla Bro, de
Wahren, toutes à Norrkôping; les sociétés pour la
fabrication des tissus de laine de Stockholm et
de Malmô et la fabrique Wallberg à Halmstad. La
production des draps fins diminue, ensuite des diffi-
cultés de la concurrence avec l'étranger, tandis que
celle des gros draps tend à augmenter. Plusieurs
manufactures suédoises peuvent sérieusement rivaliser
avec les meilleures des pays étrangers, tant pour
l'apparence que pour la qualité. La fabrication des
tricots, c'est à dire des tissus tricotés à la machine,
est assez importante. Pour cette fabrication, dont la
valeur de production a sextuplé pendant ces derniers
vingt ans, on emploie de la laine pure, aussi bien que
de la laine mélangée avec du coton (fil de vigogne)
et de vieux tissus effilés.
Les 45 % de la consommation annuelle de la
laine absorbée par les fabriques, se montant à 6 à
7,000,000 kg., doivent être importés. La laine indigène
entre pour 10 à 15 % , le reste étant de la laine ar-
tificielle (shoddy, etc.).
L'importation des lainages se monte presque à
la moitié de la consommation du pays. La produc-
tion, l'importation et l'exportation donnèrent
en 1898 les chiffres suivants:
Filatures de laine.
Nombre de filatures
Nombre de broches
Nombre d'ouvriers. . .
Production.
152
133,001
2,824
Cour
Beige écrue 10,846,000
Teiute blanchie im-
primée 4,345,000
Salaire 976,000
Importation. Cour.
Laines 6,323,000
Shoddy, toutes esp. 1,695,000
Fils de laine.
Beiges 7,834,000
Teintes 2,408,000
Exportation.
Fils de laine. Cour.
Beiges 5,000
Teintes 338,000
Laine 80,000
224 GROUPE XIII.
Manufactures des tissus de laine.
Nombre d'ateliers de 1 importation. ^
tissao-e lOo ^ Cour.
Nombre de métiers 3,848
Nomljre d 'ouvriers ... 7,457
Production.
Lainages de toutes esp.. Cour.
aussi mélangés 20,522,000
Tissus 14,354,000
Tapis foulés 1,760,000
Exportation.
Tissus de toutes Cour.
espèces 455,000
INDUSTRIE DES COTONS
Cette industrie, bien qu'elle soit assez développée
et importante, se restreint pourtant aux tissus ordi-
naires tels que la toile de coton, le croisé, le coutil,
les étoffes ordinaires pour vêtements, guingan, la fu-
taine, la toile à voile et la toile ouvrée. Parmi les prin-
cipales fabriques de toile de coton on peut citer
celles de Gamlestaden et de Rosenhmd à Gothembourg,
de NorrkôjJÎng, de Holmen et de Berg à Norrkôping,
de Barnàngen à Stockholm, de Strômsbro à Gefle,
de Viskaholm à Borâs et celles de Viskafors, de
Fritzla et de Jonsered. En outre les produits exigeant
une plus grande habileté de main d'œuvre sont mainte-
nant fabriqués avec un excellent résultat, par ex. des
rideaux de fil et des tissus de tulle, tant blancs
que de couleur. Quant à la qualité, ils peuvent être
comparés aux meilleurs de la fabrication étrangère.
La principale fabrique est la Fabrique de rideaux
suédois à Gothembourg.
Il faut noter dans cette même industrie l'indu-
strie domestique. Elle est très répandue dans
•certaines contrées, surtout aux environs de Borâs
et d'Ulricehamn (dans les districts de Mark, de
Kind et d'Âs), oîi la population campagnarde s'est
adonnée à l'industrie textile ensuite de la pauvreté
des terres agricoles. La culture de lin et la fabrica-
tion de la toile étaient jadis assez répandues dans ces
contrées; elles sont maintenant abandonnées pour la
fabrication des cotonnades. Voici comment on procède.
Les riches paysans sont des commanditaires qui
fournissent à crédit le fil aux tenanciers. Ceux-ci
à leur tour, le leur vendent sous forme de tissus fa-
GROUPE XIII.
225
briqués à domicile. Cette industrie du tissage dome-
stique comprend diverses espèces et représente une
grande partie de la production totale du pays. Les
étoffes sont solides, bonnes et à un prix modéré,
mais souvent sans apprêt. On a établi une certaine
répartition du travail, de sorte que, dans certains en-
droits, on se livre à la fabrication des étoffes pour
robes, en d'autres à la fabrication de »domestic» et
encore en d'autres à celles des étoffes pour rideaux,
etc. La concurrence avec les grandes manufactures
exerce une forte pression sur le salaire du tisserand.
On fabrique aussi des cotonnades imprimées
et la fabrique de Rydboholm occupe dans cette spécia-
lité une place importante. 1898 la fabrication,
l'importation et l'exportation s'élevèrent aux
chiffres suivants:
Filatures de coton.
Nombre de filatures 29
Nombre de broches 384,269
Nombre d'ouvriers 5,471
Production de fil.
Cour.
Beiges 16,196,000
Teints 1,329,000
Fils de coton.
Non teints
Teints
Cour.
4,639,000
438,000
1,590,000
Fil
Exportation
Fils de coton.
Non teints
Teints
es de cotou.
Blanchis ou teints...
Imprimés ou façon-
nés
Tulles et espèces di-
verses
Importation. Cour.
Coton 10,190,000
Maiiufactur
Ateliers de tissage.. 43
Métiers 9,284
Ouvriers 5,942
Cour.
186,000
68,000
Cour.
2.978,000
Production de tissus.
Cour.
Éerus, non imprimés 9,412,000
Blanchis, teints, im-
primés 12,045,000
Importation.
Non blanchis, non Cour.
teints, non imprim. 827,000
2,137,000
1,279,000
Exporlatioi
Écrus, non teints....
Blanchis ou teints...
Lnprimés ou pressés
Divers
• Cour.
97,000
216,000
250,000
58.000
INDUSTRIE DE LA SOIE.
Quoique les conditions nécessaires pour la fabri-
cation des tissus de soie manquent à la Suède, cette
15
226 GROUPE XIII.
industrie y a pourtant existé depuis plusieurs siècles,
grâce à des droits protecteurs élevés, équivalant parfois
à une défense d'importation. On a même essayé ces
siècles derniers d'introduire la sériculture. Un grand
nombre de mûriers ont même été plantés à cette in-
tention dans la Suède méridionale, mais la production
annuelle de la soie indigène n'a guère surpassé les 10
à 12 kg. L'expérience a démontré que le ver à soie
(Bombyx Yama-Mai) peut prospérer dans le pays,
mais à l'heure présente la sériculture n'existe plus, et
des nombreuses manufactures de soieries il n'y en a
plus que 2, celles d'Almgre)i et de Casparsson &
Schmidt, toutes les deux à Stockholm. Malgré les
forts droits d'importation mis sur les soieries, l'in-
dustrie de la soie suédoise ne peut guère rivaliser
avec celle de l'étranger, quoique notre fabrication soit
supérieure à l'autre comme qualité.
Les essais qu'on a fait chez nous pour produire
ce qu'on appelle la laine artificielle ou le fil de collo-
dion sont d'intérêt tout spécial. Ce n'est qu'au moyen
de l'ingénieux appareil à filer, inventé par le suédois
R. Strehlenert, qu'on a pu remédier à certaines im-
perfections dans la méthode originaire, et les frais de
production s'en ont trouvés si réduits que bientôt
l'industrie de la soie artificielle occupera une place
importante dans notre industrie textile. On s'est même
servi en Suède de la pâte de sulfite pour fabriquer de
la soie artificielle. Cette soie a pourtant une couleur
jaunâtre, qu'il est difficile de faire disparaître.
Le tableau suivant donne l'aperçu de l'industrie
de la soie en 1898.
Manufactures de soieries.
Nombre d'ateliers de
Importation
*
tissage
2
Cour.
Nombre de métiers
117
De la soie écrue, non
Nombre d'ouvriers. . .
236
teinte
De la soie teinte ou
695,000
Production.
blanchie
918,000
Tissus de soie, di-
Cour.
De la soie pure* . . .
2,451,000
verses espèces
380,000
Demi soie *
3,859,000
* Ci-inclus des rubans.
GROUPE XIII. 227
INDUSTRIE DU LIN ET DU JUTE, ETC.
Dans certaines parties du Norrland aussi bien
que dans les provinces de Smâland, de Halland et de
Vestrogothie on cultive du lin et on tisse des toiles.
Pourtant la culture du lin a beaucoup diminué, elle
ne s'est élevée en 1896 qu'à 1,877 tonnes, pendant
que l'industrie des toiles de lin progressait, de sorte
qu'il nous faut importer de grandes quantités de la
matière première.
Actuellement nous ne possédons que quatre fila-
tures de lin, celles d^Almedal, d' Osccu^strôm, de
Jonsered et de Holma. La raison du peu d'impor-
tance de l'industrie de la toile de lin, quoique le lin
indigène soit de qualité excellente, doit être en partie,
attribuée à l'usage prédominant des cotonnades, et en
partie à la difficulté de se procurer des matières
textiles en quantité suffisante. Les cultivateurs ne
procèdent pas au rouissage d'une manière rationelle,
le triage du lin acheté devient difficile à la fabrique
et par conséquent le fil devient inégal.
Un produit brut, le jute, est devenu ces derniers
temps l'objet d'une industrie qui se développe rapide-
ment. Parmi les fabriques de jute il faut citer: La
Soc. anon. Scandinave de filature et de tissage de jute
d' Oscarstrôm, la Soc. anon. suédoise de tissage de
jute à Sôdertelje et la Soc. anon. de tissage de jute
à Helsinghorg. Les produits de jute sont d'usages
divers. On les emploie pour ourdir les tapis, pour
les cordes et cordages, pour la toile à sac et à matelas,
pour les toiles à décoration et pour les sangles. Le
jute s'emploie aussi mélangé à la soie ou au coton pour
la fabrication des rideaux et des étoffes pour meubles.
On a essayé en Suède, ces dernières années, de
se servir de filaments de tourbe, tant seuls que filés
avec de la laine, pour faire des tissus. La production
n'a pourtant pas encore donné de résultats pratiques.
La cause doit en être attribuée au manque de maté-
riel convenable et de machines spéciales, nécessaires
pour le nettoyage et le filage.
228
GROUPE XIII.
Nombre de filatures
Nombre de broches
Nombre d'ouvriers. . .
Production.
Du fil, Cour.
Non teint 2,051,000
Teint 429,000
Filatures de jute.
Importation, p.
Jute 1,584,000
Fil de j ute, aussi teint,
l)lanchi, imprimé
4
7,372
917
Exportation.
Fil de jute
Tisseranderies de jute.
Nombre d'ateliers de
tissage 7
Nombre de métiers.. 479
Nombre d'ouvriers ... 881
Production.
Toile à sac ou d'em- Cour.
ballage 2,479,000
Diverses espèces 219,000
Importation
Toile H sac ou d'em-
ballage
Diverses espèces
Exportation.
Toiles de jute, toutes
es^Dèces
99,000
14,000
469,000
17,000
27,000
Nombre de filatures
Nombre de broches
Nombre d'ouvriers. . .
5
7,534
436
Production.
Fil
» non teint
» teint
Filatures de lin et de chanvre.
Importation.
461,000
1,144,000
Fil de lin et de chanvre.
Non teint 220,000
Teint 438,000
Fil 203,000
Cour.
59,000
873,000
600,000
Lin
Chanvre ,
Tisseranderies et Manufactures des tissus de lin et
de chanvre.
Importation.
Nombre d'ateliers de
tissage 12
Nombre de métiers 555
Nombre d' ouvriers ... 695
Production.
Tissus de toutes Cour,
espèces 1,865,000
Tissus de toutes
espèces 1,751,000
Exportation.
Tissus de toutes
espèces
41,000
Il n'ya qu'une quantité minime des diverses
machines employées dans l'industrie textile,
qui sont fabriquées dans le pays, quoique les métiers
mécaniques ordinaires, par ex., pourraient certainement
y être construits avec profit.
On fabrique à Husqvarna des machines à
coudre et des machines à tricoter qui sont
GROUPE XIII. 229
avantageusement connues pour leurs qualités solides.
Des machines à tricoter avec des rosettes, inven-
tion de Per Persson, se sont montrées d'un emploi
très avantageux pour l'industrie domestique en ce
qu'elles facilitent la fabrication de quantité de différents
objets d'habillement. Il y a plusieurs heureuses in-
ventions d'origine suédoise pour teindre, blanchir et
ébrouer le coton. Il y en a de même pour imprégner
les tissus, afin de les rendre imperméables ou moins
inflammables. On s'est aussi servi en certain cas de
l'électricité, comme pour les machines à roussir, les
tissus de coton, etc.
Il y a en connexion avec l'atelier d'analyse de
l'École polytechnique une section spéciale, pourvue
d'instruments nécessaires et au service de l'état aussi
bien qu'a celui des particuliers, pour exercer un con-
trôle sur les objets de l'industrie textile.
VÊTEMENTS.
On exerce ordinairement en Suède comme un
métier la confection des habillements tout faits et en gé-
néral la confection de tous les articles appartenant à
l'habillement, et l'on trouve des tailleurs et des cordon-
niers partout, aussi bien dans les villes qu'à la cam-
pagne. Le recensement de 1898 a donné le chiffre de
6,110 tailleurs et de 8,088 cordonniers. Même chez
les petits cordonniers à la campagne on voit main-
tenant des machines à coudre et il n'existe certes pas
de tailleur ni de couturière qui n'en possède une.
Dans la fabrication des gants, la Suède occupe une
place importante, et les » gants de Suède» sont appré-
ciés même à l'étranger, oii l'on en fabrique maintenant.
L'industrie des gants a son siège principal dans les
villes de Malmô, de Lund et d'Helsingborg. Les fa-
briques les plus importantes sont celles de la Soc.
anon. pour la fabrication des gants et des ctiirs glacés
de Malmô avec 31 ouvriers et une valeur de fabri-
cation de 190,000 cour.; de N. Jacobsson, 148 ouvriers,
valeur de fabrication 150,000 cour.; de L. Martinson
& C:ie à Malmô, valeur de fabrication 150,000 cour.;
de Lôthman à Helsingborg, valeur de fabrication
230 GROUPE XIII.
165,000 cour.; Môller à Lund, valeur de fabrication
74,000 cour.
Chapeaux. Tandis que les chapeaux de dames
sont principalement confectionnés dans les magasins
de nouveautés, il existe de grandes fabriques pour
la fabrication de chapeaux d'homme et de casquettes,
telles que :1a fabrique Wallberg à Halmstad avec 350
ouvriers et une valeur de production de 690,000 cour.;
Fabrique de chapeaux de Karlskrona, 242 ouvriers,
valeur de production 572,000 cour.; Rûgheimer &
Becker à Stockholm, fabrique de chapeaux de paille et
de feutre, 170 ouvriers, valeur de production 328,000
cour.; W. Carlson & C:ie à Stockholm, fabrique de
chapeaux de paille et de feutre, 167 ouvriers, valeur
de production 382,000 cour. La laine nécessaire pour
les chapeaux de feutre est principalement importée
d'Allemagne et du Cap. Pour les chapeaux de paille
fine, on importe les tresses d'Italie.
Les caoutchoucs n'ont guère été confectionnés en
Suède avant le commencement de 1890, mais depuis
lors, cette fabrication a pris un tel essor, qu'à l'heure
qu'il est, non seulement elle répond aux besoins de
la consommation intérieure, mais encore elle permet
une exportation considérable. Soc. anon. pour la
fabrication des caoutchoucs d' Helsingborg occupe
491 ouvriers, et la production représente une valeur
de 2,360,000 cour.; Soc. anon. pour la fabrication
des caoutchoucs, Wiskafors, aux environs de Borâs,
avec 189 ouvriers, et une valeur de production de
1,127,000 cour.
Les fourrures ont toujours été portées par toutes
les classes à cause de nos hivers rigoureux, et les
manteaux de peau de mouton ont surtout été en usage
parmi nos campagnards des deux sexes. A l'heure
qu'il est ce vêtement est presque tombé en désuétude,
en même temps que l'élevage de moutons a subi une
réduction notable. La plus grande partie des peaux
employées pour les fourrures ordinaires est importée
de Russie et de l'Amérique du Nord par la voie du
Danemark et de l'Allemagne. Malmô et Stockholm
sont les centres principaux de l'industrie des fourrures.
A Malmo il faut citer: Drucker & Fils, 121 ouvriers,
GROUPE XIII. 231
valeur de production 530,000 cour.; Goldstein & Fils,
100 ouvriers, valeur de production 300,000 cour.;
Rîid. Seligman, 80 ouvriers, valeur de production
160,000 cour. A Stockholm: P. N. Bergstrôm,
Forsell, Fils & C:ie et la Fabr^ique Scandinave de
fourymres.
Les chaussures sont devenues ces dernières an-
nées l'objet de la production en fabrique, et, grâce à
de forts droits protecteurs, cette industrie a pris un
développement toujours plus considérable. Parmi les
plus importantes fabriques il faut citer: Beijer,
à Stockholm, 205 ouvriers, valeur de production
786,000 cour.; Fabrique de chaîissures de Stockholm,
393 ouvriers, valeur de production 1,680,000 cour.;
Gch^da, fabrique de chaussures à Gothembourg, 257
ouvriers, valeur de production 735,000 cour.; Fabrique
2)0ur le jnqtiage des bottines de Gothembourg, 139
ouvriers, valeur de lîroduction 589,000 cour.; Fabrique
de chaussure de Malmô, 132 ouvriers, valeur de pro-
duction 861,000 cour.; Carlsson, fabrique de chaussures
à Venersborg, 416 ouvriers, valeur de production
1,446,000 cour.
Les ateliers de couture s'occupent principale-
ment de la confection des chemises, des cols, etc., et
des manteaux pour dames. Les plus grands ateliers
de ce genre sont: Wettergren & C:ie, Gothembourg,
confection de manteaux, 526 ouvriers, valeur de pro-
duction 1,737,000 cour.; Lingerie de Gothembourg,
170 ouvriers, valeur de production 260,000 cour.;
Berendt Fils & C:ie à Stockholm, lingerie, 151 ouvriers,
valeur de production 179,000 cour, et V Atelier de
couture électrique à Stockholm, confectionne des vête-
ments et des chemises, 34 ouvriers, valeur de produc-
tion 250,000 cour.
Fabriques de bonneterie et de tricots. Autre-
fois les bas et les tricots étaient confectionnés à la
maison où, pendant les longues soirées d'hiver les
femmes filaient la laine, tricotaient et tissaient pour les
besoins de la famille. Depuis que les machines à tri-
coter ont été perfectionnées à l'égal des machines à
coudre, les tricots sont devenus un article de fabrique
assez important. Néanmoins beaucoup de tissus de
232 GROUPE XIII.
tricot sont confectionnés au métier. Parmi les fa-
briques de cette catégorie il faut citer:
Garda, fabrique de tricots près de Gothembourg,
avec 48 machines à tricoter en rond et 350 machines
à tricoter en longueur, 513 ouvriers, valeur de pro-
duction 805,000 cour.; Soc. anon. pour la fabrica-
tion des tricots à Bords, avec 52 métiers à tricoter
en rond, 4 tricoteuses mécaniques et 14 machines à
faire des bas, 332 ouvriers; valeur de fabrication
650,000 cour.; Fabrique de laine de Karlstad, avec
20 métiers à tricoter en rond, 110 ouvriers, valeur de
fabrication 300,000 cour.; Torsbo, Uddebo, etc.
Les teintureries sont très nombreuses quoique
en général de dimensions restreintes. Les plus grandes
sont: Levanten à Gothembourg avec 229 ouvriers et
une recette de 490,000 cour, et Rydboholm, dans le
voisinage de Borâs avec teinturerie à vapeur, machines
à apprêter, imprimerie sur coton et blanchisserie
chimique, 83 ouvriers; valeur de la fabrication 300,000
cour. La plupart des manufactures de tissus de coton
possèdent en outre des ateliers de teinturerie, d'impri-
merie, de blanchissement et d'apprêtage.
Les dentelles ont été depuis fort longtemps con-
fectionnées à Vadstena; le couvent de la sainte Birgitte
de cette ville était renommé au moyen âge pour ses
ouvrages en ce genre, et encore aujourd'hui les den-
telles confectionnées à Vadstena sont fort appréciées.
Ces dentelles sont faites au fuseau. Malgré tous les
efforts, faits surtout par la reine Louise, femme de
Charles XV, pour relever cette antique industrie sué-
doise, elle continue quand même à avoir le caractère
d'une industrie domestique.
Des machines à coudre d'excellente qualité, tant
pour vêtement que pour chaussures, sont fabriquées
à Husqvarna.
Machines à tricoter sont fabriqués par la Com-
pagnie Per Persson à Stockholm, qui en 1898 occup
41 ouvriers et dont la valeur de production mont^
cette année là à 105,000 cour., et par la soc. anona
de Stensholm près de Jônkôping.
GROUPE XIII.
233
Production, importation et exportation en 1898.
Blanchisseries, Tein-
tureries. Imprime-
ries sur coton, etc.
Rubans
Rideaux
Chapeaux
Bretelles
Fleurs artificielles...
Corsets
Cravattes
Bonnets
Parapluies et om-
brelles
Stores
Cordons
Dentelles
Couture
Tricots et bas
Tissus imperméa-
bles
Fourrures
Articles en peau de
daim
Gants
Chaussures
Caoutchoucs
c
I
o^ ^ I Produc
tion
cour.
Importa-
tion
Exporta-
tion
250
2,340
12
473
2
327
12
1,095
2
45
1
4
7
399
9
283
7
164
8
90
3
77
5
36
2
56
24
1,347
48
3,317
10
136
15
606
4
45
19
634
38
3,202
6
1.006
5,328,000
1,181,000
1,200,000
2,347,000
152,000
18,000
552.000
481,000
325,000
730,000
141,000
103,000
95,000
4,074,000
6,149,000
501.000
2.145,000
209,000
1,134,000
9,665,000
4,132,000
2,561,000
*
1,501,000
173,000
142,000
258,000
1,000
516,000
701,000
866,000
2,879,000
296,000
547,000
1,682,000
8,000
2,000
1,000
10,000
15,000
406,000
45,000
9,000
693,000
* Rideaux, Corsets, Cravattes, Bonnets ne sont pas spé-
cialisés dans le tarif de la douane.
Â. G. Ekstrand.
234 GROUPE XIV
LA CHIMIE INDUSTRIELLE.
Il manque à la Suède une branche importante
de l'industrie chimique: l'industrie de la soude, ce
qu'il faut attribuer à l'absence dans le pays de sources
naturelles salées. Il en résulte que d'autres branches
de cette même industrie n'ont pu se développer non
plus, comme par ex. la production des matières colo-
rantes artificielles et des produits pharmaceutiques.
Mais la Suède manifeste une activité remarquable dans
bien d'autres domaines de la chimie technique, et la
richesse des forces motrices bon marché donne tout
lieu de prévoir pour cette industrie un vaste et bril-
lant avenir.
La pâte de bois pourrait à juste titre être appelée
un i^roduit naturel de la Suède, grâce à l'abondance de
la matière première et des chutes d'eau. Aussi notre
pays a-t-il acquis une place importante dans cette
industrie par la création de méthodes simples et per-
fectionnées. La première fabrique fut fondée à Troll-
hâttan en 1857. Un perfectionnement dans le procédé
du broyage cru, consistant à faire d'abord bouillir
le bois dans de l'eau, a été introduit dans plusieurs
fabriques, perfectionnement qui produit un papier
souple et résistant, appelé »papier cuir». Depuis 1871
on fabrique en Suède la pâte de bois chimique ou la
» cellulose». La plus ancienne méthode est celle au
protoxyde de sodium (natron), mais depuis 1874 elle
a trouvé une forte concurrente dans la méthode au
sulfite, introduite à cette époque dans la grande in-
dustrie. Actuellement on se sert de la méthode au
sulfite, de même que de la méthode au sulfate,
laquelle au fond n'est qu'une modification de celle au
protoxyde de sodium. La pâte de bois provenant de
GROUPE XIV. 235
la presqu'île Scandinave et fabriquée mécaniquement
ou chimiquement est plus appréciée que celle qui
provient par ex. de l'Allemagne, où le bois est plus
résineux et donne une pâte plus difficile à blanchir.
La Suède occupe surtout une place prédominante par
la qualité de ses pâtes chimiques. En 1898 il y
avait en activité dans tout le pays 124 fabriques avec
295 meules et 208 appareils à cuisson. Plusieurs
fabriques produisent de la pâte chimique aussi bien
que de la pâte faite à la mécanique, quelques-unes
en connexion avec la papeterie. De toute la produc-
tion de cet article un bon quart revient au gouverne-
ment de Wermland.
La pâte de bois constitue un des produits les
plus importants du pays et la production qui en 1870
ne s'éleva qu'à environ 1 million de couronnes s'était
élevée en 1898 à 23 7^ millions, avec une exporta-
tion de plus de 15^2 millions de couronnes. (Voi?' le
catalogue.)
Le papier et le carton forment aussi des articles
importants, dont la production a presque triplé pen-
dant les derniers 25 ans. A peu près la moitié de
toute la production se compose de papier gris et de
papier d'emballage d'un prix réduit. Pour les papiers
fins la matière première est fournie par les chiffons,
parfois mêlés d'une pâte chimique, et pour le papier
à journaux de 50 — 70 % de pâte de bois mécanique
et le reste de pâte chimique ou de chiffons. Le papier
d'emballage de meilleure qualité se fait avec une
masse demi-chimique produite du bois cuit, broyé à la
meule. Pour obtenir un papier d'emballage de qualité
inférieure, teint le plus souvent (comme pour les pa-
quets d'allumettes), on se sert avantageusement d'une
pâte de paille préparée chimiquement. Le carton se
fait de diverses matières, selon les différents usages.
La fabrication du papier de doublage pour le revête-
ment des parois et des toits joue un rôle important
dans cette même industrie.
La fabrique de Munksjô fondée par J. E. Lund-
strôm, connu dans l'industrie des allumettes, et celle
de Fiskeby sont renommées dans le monde entier
pour leur papier continu. On fabrique à Grycksbo
236 GROUPE XIV.
un papier-filtre pour les analyses chimiques, qui,
depuis le temps de Berzelius, jouit d'une réputation
méritée.
Signalons ici quelques-unes des plus grandes pa-
peteries:
Tumba, papeterie de l'État, Fiskeby avec fabrique
de pâte de bois, Hohnen à Norrkôping avec fabrique
de pâte de bois, Mimksjô à Jônkôping, Lessebo, Klip-
pan, fondée par Tyge Brahe, l'astronome, Munkedal,
Lilla Edet, Vargôn, Katrinefors et Grycksbo.
Cuir. Il existe en Suède un très grand nombre
de tanneries, mais la plupart sont assez peu impor-
tantes. Dans quelques établissements on a essayé ces
derniers temps et avec succès, d'activer le tannage
en se servant de courants électriques. Notre indu-
strie de cuir pourrait à certains égards soutenir la
comparaison avec celle de l'étranger, comme par ex.
pour le tannage au chêne et au chrome, mais le
cuir suédois de vraiment bonne qualité revient trop
cher, et c'est pourquoi l'importation ces dernières
années a considérablement augmenté, tandis que l'ex-
portation s'applique presque exclusivement aux cuirs
bruts.
Bougies. La fabrication de bougies stéariques
en Suède date de 1838, époque à laquelle la fabrique
de Liljeholmen fut fondée par L. J. Hiei^ta, connu
pour son activité dans plusieurs branches industrielles.
Peu de temps après, en 1843, la seconde fabrique de
stéarine fut fondée par L. Mo7itén. En ce qui re-
garde l'apparence et la production de lumière les
bougies stéariques suédoises l'emportent sur la plupart
des produits de fabrication étrangère.
L'acide oléique ou ce qu'on appelle l'oléine et la
glycérine sont des produits secondaires de la fabrica-
tion des bougies stéariques. Le premier sert à la
fabrication du savon noir, le dernier, soit, à des pré-
parations pharmaceutiques, soit, et sur une vaste
échelle, à la fabrication de la nitroglycérine. La fa-
brique de Liljeholmen produit au service de la mé-
decine une glycérine chimiquement purifiée et de
qualité excellente. Cette glycérine entre dans certaines
boissons de même que dans le savon.
GROUPE XIV. 23'
Nous citons: la fabrique de stéarine de Lilje-
holnien et la fabrique de Clara, toutes les deux à
Stockholm.
Savon et savon noir. La première fabrique de
savon noir fut fondée en Suède en 1823 par Lars
Montén, mentionné ci dessus. Bien qu'on puisse extraire
du pays même les matières premières de cette industrie,
surtout le suif et la potasse, il revient moins cher
de les importer de l'étranger. Autrefois on se servait
presque exclusivement de savon de potasse mou (savon
noir) pour la lessive, mais peu à peu il a été rem-
placé par le savon dur de protoxyde de sodium, qui
revient meilleur marché par le fait que la résine peut
remplacer une partie du gras. Pour le savon de
toilette on emploie de préférence des savons de coco,
préparés à froid. On a aussi commencé dernièrement
à fabriquer sur une plus vaste échelle des savons
piles, contenant très peu d'eau. Les savons de toilette
parfumés sont généralement importés de l'étranger, mais
on en fait aussi d'excellente qualité dans le pays même.
Stockholm est le siège principal de cette industrie.
Voici quelques-unes des plus grandes fabriques:
Fabrique technique de Barnàngen, Hylin & C:ie,
Gruinme & fils, Les Fabriques de Lars Montén, toutes
à Stockholm, Compagnie pour la fabrication de l'aseptine
et de l'amycose de Henrik Gahn, à Upsal, Eneroth & C:ie
à Gothembourg et Flora à Gefle. Les parfumeries,
dans le sens ordinaire du mot, sont le plus souvent
des solutions de substances odoriférentes dans de
l'alcool pur, mais on pourrait aussi y faire entrer les
eaux hygiéniques pour les dents et la peau, telle que
VAmycose de Gahn qui depuis longtemps s'est acquis
une certaine réputation. Ces dernières années de
nouvelles préparations antiseptiques, jouissant d'une
certaine réputation, ont été inventées, telles que: le
Stomatol, le Salubrin, le Gahnelit, l'Aseptol, etc. Ces
préparations, de même que les parfumeries, sont fa-
briquées dans les manufactures de savon.
Les allumettes sont déjà depuis longtemps une
production spécialement suédoise, et peu de produits
industriels ont acquis une réputation universelle à
l'égal des allumettes de sûreté de Jônkôping, sans
238 GROUPE XIV.
soufre ni phosphore. En 1852 J. E. Liindstrôm
commença la fabrication de ces alkimettes. L'exporta-
tion en a été rendue plus difficile ces derniers temps
à cause de droits élevés et de monopoles des États
par lesquels la plupart des pays ont cherché à pro-
téger leur propre industrie contre la concurrence des
allumettes suédoises. Les matières chimiques nécessaires
à la fabrication des allumettes sont tirées de l'étranger
et aussi ces dernières années une partie du bois de
tremble. La raison qui a permis aux allumettes
suédoises de conserver la place conquise dans le
commerce universel doit être en partie attribuée à la
méthode rationelle de leur fabrication, en partie à
l'égalité de la marchandise et finalement à la con-
struction d'appareils ingénieux, parmi lesquels il faut
citer ceux de A. Lagerinan à Jônkôping, qui remplacent
toujours davantage la main d'oeuvre plus coûteuse.
Outre les allumettes de sûreté on fabrique encore des
allumettes phosphoriques; bien que ces dernières soient
dangereuses pour la santé, il est difficile de s'en
passer et d'ailleurs elles sont bien meilleur marché.
Citons parmi les plus grandes fabriques:
La Fabrique cV allumettes de Jônkôping, la Fa-
brique d'allumettes de Jôukôping dite »Westra»,
Vulca7i à Tidaholm, Fabrique d'allumettes de Lidkôping,
Anneberg dans le gouvernement de Jônkôping.
Parmi les fabriques qui construisent des ma-
chines pour la fabrication d'allumettes, nous
citerons les ateliers mécaniques de Gerh. A?'ehn, à
Stockholm.
Le tabac est fabriqué et consommé sous diverses
formes, savoir: le tabac à fumer, le tabac à mâcher
et le tabac à priser. Le tabac se cultive principale-
ment dans la partie méridionale du pays (la récolte
de 1897 était de 8,500 quintaux), mais la production
est bien loin de répondre à la consommation indigène,
de sorte que de grandes quantités de tabacs bruts
sont importées principalement d'Amérique, par la
voie de Bremen. Une chose assez curieuse est la crois-
sance continue de la consommation du tabac à priser,
ce qui s'explique en partie par le fait que les classes
GROUPE XIV. 239
ouvrières s'en servent le plus souvent en guise de
tabac à mâcher.*
Carbure de Calcium. Avec la propagation de
l'éclairage au gaz acétylène, la production du carbure
de calcium gagne toujours en importance. La chaleur
nécessaire pour le produire, ne pouvant s'obtenir que
dans des fours électriques où la production du courant
électrique demande une force motrice puissante en
même temps qu'économique, la Suède possède au plus
haut degré toutes les conditions naturelles pour le
développement de cette industrie, grâce à ses nom-
breuses chutes d'eau et la quantité de chaux convenable
que renferme son sol. Par contre il nous faut importer
la houille nécessaire. La première fabrique de carbure
fut fondée en 1898 à Trollhâttan, la seconde en 1899
à Alby et d'autres sont en train de se fonder. Le
carbure suédois est considéré comme étant suffisamment
purifié.
Le chlorate de potasse est une autre industrie
pour la fabrication chimique de laquelle l'énergie
électrique est également utilisée. La première fabrique
de chlorate fut fondée en 1893 à Mânsbo et une
seconde en 1899 à Alby. Si autrefois la Suède a été
obligée d'importer du chlorate pour ses fabriques
d'allumettes, elle peut maintenant en exporter.
Parmi les fabriques nous citons: Mânsbo,
dans le gouvernement de Kopparberg, avec 123 ou-
vriers et une production de 1,264,000 kilogr. de chlo-
rate de potasse et de protoxyde de sodium.
L'acide sulfurique se produit principalement aux
fabriques de superphosphate qui l'utilisent pour leurs
propres besoins. Il y a plusieurs fabriques de ce
genre dans le pays.
* Consultez le tableau page 240.
240
GROUPE XIV.
Production, importation et exportation de produits
cliimiques-tecliniques en 1898.
P o
o
CD
O !z;
Produc-
tion.
Couronnes.
Importa-
tion.
Couronnes,
Exporta-
tion.
Couronnes,
Pâte de bois
Papier et carton...
Cuir et peau de
daim
Savon noir et savon
dur
Parfumeries
Bougies
Glycérine
Oléine
Allumettes
Tabac, brut
Tabac, travaillé, di-
verses espèces...
Couleurs, toutes
espèces
Vernis, toutes e-
speces
Huile de térében-
thine, résine ...
Colles et gélatines
Chlorates
Acide sulphurique
Huile minérale (pé
trole)
Produits chimiques
techniques non
spécifiés
Produits pharma
ceu tiques*
124
59
854
37
22
3
3
2
22
6,134 23,414,001)
5,209 17,724,000
82
2,462
529
90
300
5,716
4,543
181
79
168
123
63
14
9,910,000
61,000 15,534,000
3,151,000^ 9,039,000
16,210,000! 3,087,000
4,496,000j 166,000! 13,000
654,000 136,000 19,000
1,978,000. 50,000 5,000
146,000 91,000
196,000 379,000
8,101,000
15,471,000
937,000
613,000
' 7,179,000
5,901,000j
1,535,000 46,000
5,870,000 268,000
173,000 54,000
267
1 844,000
508,000 109,000
688,000 104,000
947,000 131,000
94,000 8,815,000
1,384,000 391,000
513,000
13,000
410,000
298,000
5,000
* Les Pharmacies n'entrent pas dans la statistique des
faljriques.
Â. G. Ekstrand.
LA SUÈDE ET SON PAVILLON NATIONAL. 241
LA SUEDE
ET
SON PAVILLON NATIONAL.
Le Pavillon national de la Suède a une mission
toute spéciale à remplir à la rue des Nations, au Quai
d'0rsa3^ Son architecte, M. Ferdinand Boherg, connu
en Suède comme un des premiers artistes dans sa
partie, n'a pu se résoudre à imiter et à transporter
de l'art suédois à Paris un simple échantillon d'une
ancienne époque ou à faire une compilation architectu-
rale d'éléments nationaux. Cette manière d'agir aurait
trop juré avec les principes artistiques dont M.
Boberg s'est fait l'énergique interprête pendant ces
10 dernières années et plus, et auxquels il a pu
donner une expression bien réussie par les con-
structions de l'exposition Scandinave à Stockholm en
1897. M. Boberg a pensé au contraire que, du mo-
ment que la Suède était invitée à se faire représenter
par un bâtiment national à l'exposition de 1900,
l'architecte ne devait pas s'inspirer, dans cette construc-
tion, de réminiscences du passé, mais qu'il devait, avec
les moyens dont il disposait, chercher à rappeler sinon
à rendre quelques traits caractéristiques du pays et
de ses habitants.
Nous croyons aussi qu'il n'a pas trop mal réussi
dans la réalisation de son idée. Quiconque a voyagé
en Suède n'a pu manquer de voir que toutes les
classes de la population, ou peu s'en faut, du pro-
priétaire aisé au plus pauvre ouvrier, habitent des
16
242 LA SUÈDE ET SON PAVILLON NATIONAL.
maisons en bois. Seules les églises, les demeures
seigneuriales et les grands établissements industriels
sont en pierre. La raison en est bien simple et ne
saurait guère échapper à l'oeil du touriste. La Suède
est avant tout un pays de forêts. Près de la moitié
de son territoire est couvert d'immenses forêts dont
le produit non seulement suffit aux besoins indigènes
en constructions, mobilier et chauffage, mais forme
encore à peu près la moitié des revenus de l'exporta-
tion du pays. Or, c'est la Suède des forêts et des
constructions en bois que l'architecte a voulu carac-
tériser par le Pavillon qui, à la rue des Nations, porte
le nom de la Suède.
Il est vrai que même en faisant le tour du pays
on ne trouverait pas le type de construction qui
aurait pu servir de modèle pour notre Pavillon à
Paris. Les Suédois n'habitent pas des maisons de
structure aussi aérienne et de formes aussi pitto-
resques que le bâtiment appelé à être leur »home»
particulier à l'exposition universelle de 1900. Mais
il y a dans le caractère national une forte tendence au
pittoresque pompeux, voir même au bizarre. Le
peuple suédois est de tous les peuples du Nord le
moins porté à la mélancolie, le plus variable de tem-
pérament et, malgré tout ce qui a été écrit en langues
étrangères, même en français, »des brumes et de la
monotonie du Nord», il est impressionable, peu taci-
turne, nullement renfermé et facilement mis en humeur
de fête. Ce sont là des traits de caractère dignes
d'être relevés dans une fête internationale comme
l'exposition actuelle, et personne n'aura de peine à
constater que ces traits se retrouvent dans le Pavillon
suédois, dont tout l'ensemble, formé d'un système
pittoresque de tourelles élancées, de légers pinacles
et de plates-formes élevées, semble demander les dra-
peaux, les banderoles et les guirlandes d'une parure de
fête. On peut donc dire que le Pavillon national, tel qu'il
existe actuellement, remplit le but que la Commission
supérieure de l'exposition avait pour objet en créant
la rue des Nations.
De même que, par l'apparence extérieure du
Pavillon, on a voulu donner une certaine idée d'un
LA SUÈDE ET SON PAVILLON NATIONAL. 243
côté essentiel de la Suède, de même on a voulu réaliser,
par les objets qu'il renferme, une image, superficielle
peut-être, et à bien des égards incomplète de ce qui ne
peut guère manquer d'éveiller l'intérêt de l'étranger qui
visite le pays. La nature suédoise s'impose tout d'abord,
représentée par les deux dioramas du paysagiste suédois
J. Tirén, les gobelins d'après les cartons de M:me Anna
Boberg, la collection de photographies qui, grâce à la
complaisance de nombreux photographes^, décorent la
chambre à gauche de l'entrée principale. Il se peut
(jue celui qui n'a jamais visité la Suède et qui cherche
à s'en former une idée d'ensemble ou une image con-
crète par ce qu'il en voit ici, se trouvera quelque peu
désorienté. La nature suédoise est fort complexe, elle
renferme presque toutes les natures, du moins toutes
celles que le climat a rendues possibles. Il suffit de
rappeler ici que la longueur totale du pays est à peu près
de 14 degrés de latitude, formant en ligne droite 1,515
km. Ces chiffres feront comi^rendre combien la partie
méridionale — la Scanie — doit différer de la Lapo-
nie. Mais ce qui n'en ressort pas infailliblement
c'est la variété infinie qui caractérise le paysage
suédois entre ces deux extrémités et qu'on cher-
cherait en vain à décrire. Il y a dans le littoral
de la Suède des paysages d'une grande variété:
d'abord la côte occidentale avec des rochers nus,
des plateaux boisés, des falaises étendues et des terrains
cultivés sur lesquels les clochers blancs font tache
au milieu des blés jaunissants et le vert des champs.
Puis la côte orientale qui, sur une longueur d'environ
1,500 km., change souvent d'aspect, mais dont la forma-
tion la plus caractéristique est un archipel composé de
milliers d'îles, d'îlots et de baies, et qui, en certains
endroits, notamment dans le voisinage de Stockholm,
s'étend à plusieurs lieues dans le pays. Mais le caractère
de l'intérieur est tout aussi accidenté. Ce sont tantôt
^ iM:rs Larason, lAndahl et Weslphal de StoeU hol m.
Viklund de Hudiksvall, Falk de Karl s lia m n, Vijislcn de
lîollnas, Dahhjren et Larsson dUpsal, Thorin dÂtvida-
berg, Stein de Hernosand, Jonasson de (lot hem bourg,
Ericson de Skofde, Glander de Filipstad, Andersson de
Mora, Ohson d'Ôstersund et Dahllôf de Trollhiittan.
244 LA SUÈDE ET SON PAVILLON NATIONAL.
de vastes plaines comme dans les provinces de Vestro-
gotliie, de Néricie et de Vesterbotten, tantôt un sy-
stème capricieux et imprévu de coteaux, de lacs, de
bouquets d'arbres et de champs cultivés comme en
certaines parties de l'Ostrogothie, de la Dalécarlie et
du Vestmanland, tantôt de hauts plateaux boisés com-
me en Smâland, ou d'immenses forêts silencieuses,
comme en Vermland et dans une grande partie du
Norrland, tantôt encore la haute montagne comme
dans la partie occidentale de la Suède, du Vermland
jusqu'aux confins septentrionaux, bien au delà du
cercle polaire. Ce sont alors des sommets arides oi^i
les rayons du soleil brillent en été sur une neige
immaculée; vraie nature alpestre, si même elle ne peut
rivaliser avec les montagnes sauvages et majestueuses
de la Norvège. Mais avec tout ce qui vient d'être dit,
nous n'avons encore qu'indiqué la grande variété de
la nature suédoise. Les changements des saisons pro-
duisent sur les paj'^sages en Suéde une transformation
bien plus complète et radicale que dans l'Europe cen-
trale ou méridionale. Représentez-vous par exemple
un paysage d'été au milieu de la Suède avec sa verdure
éclatante, son ciel serein qui ne perd pas son teint blond
même pendant la nuit diaphane, avec son lac miroi-
tant, lui aussi d'un ton bleu léger; représentez-vous
ce même paysage en habit d'hiver, couvert d'un blanc
manteau de neige moelleuse. Quel contraste! Le
soleil, qui l'été semblait ne pouvoir se décider à quitter
l'horizon, n'a plus guère la force de s'élever de quel-
ques degrés au dessus. Sa faible lueur est pourtant
augmentée par les brillants effets de cristallisation de la
neige. Et pendant la longue nuit d'hiver cette neige
scintille sous le ciel étoile qui, par contraste, prend
une apparence de velours noir.^ Mais une chose qui
ne varie jamais, été comme hiver, c'est la pureté et
la limpidité de l'air. Les '-brouillards et brumes du
Nord» n'existent que dans l'imagination des étrangers.
Allez voir la section suédoise au Palais des Beaux Arts
' \'oir pour les sports originaux, qui sont dus aux qua-
lités de la nature suédoise, les articles exposés au Pavillon
national par les maisons Ldiighorg, Tiiîl et Hiimhcr de Stock-
holm.
LA SUEDE ET SON PAVILLON NATIONAL. 245
et arrêtez-vous un instant devant les paysages du Prince
Eugène, de Bruno Liljefors, d'Eugène Jansson, de Karl
Nordstrom ou de Nils Kreuger. Jamais la nature suédoise
n'a été mieux rendue. L'air et la lumière peuvent vous y
paraître durs comme le cristal; il se peut encore que
vous trouvez une certaine crudité à ces tableaux, faute
du voile transparent que la brume légère étend sur
le paysage français. Mais ce qu'il y a de certain
c'est que l'oppressant brouillard du nord sera pour
toujours banni de votre imagination. La même vérité
peut être constatée dans le Pavillon national de la
Suède: Les deux dioramas, dont l'un représente
une nuit de Stockholm et l'autre le haut nord, contrée
montagneuse, bien au-dessus du cercle polaire, où sont
situées nos plus riches mines de fer \ vous donneront
l'impression d'un air si pur que les contours ex-
térieurs des objets y ressortent en lignes nettes et
distinctes. Et quant aux couleurs, elles y sont par-
fois, par échange d'influences réflexes, poussées jus-
qu'aux plus violents effets. Le grand tableau du Prince
Eugène, au fond du Salon royal, vous dira la même
chose. Il représente le château de Stockholm à la
clarté de la nuit (obs.! clarté de la nuit). Il faut pour-
tant noter qu'en été la clarté de la nuit à Stockholm
peut être quelquefois plus intense encore que ce ta-
bleau n'en donne l'idée. — Stockholm est, on peut
le dire à cette occasion, extérieurement une des
villes les plus gaies et les plus riantes de l'Europe.
* Le diorama lapon. On voit au fond le Kiinma-
vaara, chahic de montagnes de 3 à 4 kil. de longueur, s'éle-
vant de 250 m. au-dessus de la contrée environnante et
(le 750 m. au-dessus du niveau de la mer, dont l'arcte
consiste exclusivement en minerai de fer pur avec une fdière
à tleur de terre de 100 à 250 m. de largeur. Pour l'exiiloi-
tation de ces inépuisables richesses en minerais l'État con-
struit actuellement une voie ferrée qui doit relier la partie
supérieure du golfe de Bothnie à un port ne gelant jamais
sur la côte norvégienne de TAtlantique. C.e chemin de fer
rendra accessible à la civilisation et aux touristes cette contrée
sans culture, peuplée exclusivement de Lapons, mais connue
pour sa ])elle et grandiose nature. Les propriétaires de ces
terrains métallifères La société anonyme Lnossavaara et Kiiru-
naoaara ont mis en évidence dans l'exposition des
mines (groupe XI) lallure des couches du minerai ainsi
que sa qualité.
246 LA SUÈDE ET SON PAVILLON NATIONAL.
Quant à sa belle situation, elle est d'ancienne date si
vantée des touristes du inonde entier, qu'il est in-
utile d'en parler ici. Par sa vieille architecture —
une partie de la ville, la cité, s'est conservée presque
intacte depuis des siècles — et par ses vastes et
magnifiques jardins et parcs, dont la verdure con-
traste avec les flots azurés du lac du Mâlar et de la
mer Baltique, la capitale de la Suède offre une immense
variété de vues, qui contribuent à y rendre le séjour
aussi agréable qu'intéressant.
Mais nous nous sommes peut-être déjà trop
étendus sur le charme tout particulier de la nature
suédoise. Aucune description du reste ne pourra
rendre ni l'amour profond que lui vouent les Suédois
mêmes, ni l'étoimement, mêlé d'enthousiasme, qui
s'empare de l'étranger lorsque, pour la première fois,
il se trouve en sa présence.
Nous avons déjà dit que les objets réunis dans
le Pavillon national de la Suède ont été choisis pour
représenter les côtés de la vie et du travail suédois
les plus à même d'éveiller l'intérêt de l'étranger.
Dans l'exposition d'un groupe de ce genre les pro-
duits de l'industrie domestique doivent nécessaire-
ment être mis en évidence. De temps immémorial
la position sociale du paysan suédois a été toute
différente de celle du paysan des autres pays euro-
péens. Toujours indépendant et propriétaire de son
fond, aucune aristocratie féodale n'a pu l'opprimer.
Dès les temps les plus reculés il a eu le droit d'en-
voyer ses délégués aux assemblées nationales et il
en a toujours profité. Le paysan suédois a été
un facteur dans la culture du pays qu'on ne saurait
évaluer trop haut. Tout au commencement les diffé-
rentes provinces formaient des unités assez indé-
pendantes, et ce n'est que peu à peu qu'elles se sont
fondues en un seul royaume. Les particularités de
chaque province avaient donc tout le loisir de se
développer, et nous voyons encore aujourd'hui, tant
dans les souvenirs du passé que dans les produits
originaux de l'industrie domestique, jusqu'à quel point
elles ont pu être circonscrites. Cette industrie vit et
prospère toujours sous la protection d'institutions
LA SUÈDE ET SON PAVILLON NATIONAL. 247
officielles, telles que les Sociétés d'Économie rurale de
chaque province, dont quatre sont représentées dans
le Pavillon national de la Suède.
De toutes nos provinces c'est la Dalécarlie, située
au coeur de la Suède, qui a le mieux conservé les
traditions et l'originalité de son industrie domestique.
La population, tant hommes que femmes, y porte
encore aujourd'hui l'ancien costume national. Chaque
commune a le sien dont les couleurs et la coupe
sont scrupuleusement conservées du temps de leurs
aïeux. Les costumes portés par les habitants des
communes environnant le beau lac de Siljan, » l'oeil
de la Dalécarlie», sont les mieux connus. Les femmes
de Leksand, tant qu'elles ne sont pas mariées, por-
tent la coiffe rouge, puis la coiffe blanche. Les fem-
mes de Rattvik portent le bonnet noir à la forme
conique et celles de Mora le fichu à carreaux rouges,
noué sous le menton. La coupe de la jupe diffère
aussi, mais les raj'ures de l'indispensable tablier sont
surtout distinctives pour les différentes communes.
Cette habitude de porter le costume national a déter-
miné en Dalécarlie le genre de l'industrie domestique.
Les tissus sont principalement en laine, et les vête-
ments sont garnis de dentelles et de broderies con-
fectionnées par les femmes. Ces dentelles jouissent
d'une grande réputation, tant pour le dessin que pour
l'exécution du travail, et les broderies, généralement
en soie noire sur de la toile blanche, sont souvent
d'une grande beauté.
Les couleurs vives sont distinctives de l'industrie
textile de la Dalécarlie; on y voit le rouge vif, le
jaune, le bleu et le vert. Cette vivacité du coloris se
retrouve du reste dans toute industrie domestique
suédoise, quelque différente qu'elle puisse être, ce qui
dépend de l'habitude de voir les couleurs de la nature
dans tout leur éclat et sans être ternies par aucun
brouillard ou brume. Outre l'industrie textile on
s'occupe en Dalécarlie d'une préparation délicate de
peaux à l'usage des vêtements, de même que de la
confection de paniers artistiques et de différents objets
248 LA SUÈDE ET SON PAVILLON NATIONAL.
en écorce de bouleau, taillés avec beaucoup d'adresse,
en dessins originaux/
La Scanie est la seule province qui, en fait d'in-
dustrie domestique, puisse rivaliser avec la Dalécarlie.
De même qu'en Blekinge et en Sudermanland, le
costume national w^j est plus porté qu'exceptionnelle-
ment. Les femmes de cette province consacrent
leurs tissus et leurs broderies avant tout à la dé-
coration de la maison. Ces tissus sont fort appré-
ciés en Suède. On en distingue principalement deux
espèces: les »bonader», genre de tentures dont la fa-
çon rappelle les » kakémonos» japonais, et les >drât-
ter» qu'on dispose autour de la chambre en guise
de frise. Les »bonader», ordinairement en laine,
sont tissés d'après les anciens procédés techniques
parmis lesquels il faut citer le »rôdlakan» et les tissus
flammands. Ce dernier procédé de tissage a servi
de modèle aux nouveaux gobelins suédois, art qui jouit
depuis quelques années d'un vif intérêt auprès du
public. Les gobelins envoyés à l'exposition de Paris
par les différents établissements d'art industriel suédois
sont presque exclusivement confectionnés par des jeunes
filles de \'\ Scanie ayant appris le métier chez elles. Les
»dràtter» sont toujours en fil de lin, le plus souvent en
bleu sur fond blanc. Pour les xbonader» on se sert
au contraire de différentes couleurs, généralement de
fortes teintes foncées. On a essayé ces derniers temps
d'introduire de nouveaux dessins dans les tissus de
la Scanie, mais ces essais n'ont pas eu le succès
artistique qui aurait pu encourager à les continuer.
— L'industrie domestique textile des autres pro-
vinces a relativement moins d'importance et elle est
également moins intéressante. En Ostrogothie et
dans certaines parties du Norrland on confectionne
des toiles de lin de diverses espèces comme le linge
ouvré et le Knge damassé tant à l'usage domestique
que pour la vente.
La fabrication de dentelle, dont la Société d'Econo-
mie rurale du gouvernement d^ Ostrogothie expose dans
le Pavillon suédois de fort beaux échantillons, n'a
* Les articles dalécarliens exposés dans le pavillon suédois
appartiennent en partie à la société d'économie rurale de
Dalécarlie, en partie au Magasin de Mora à Stockholm.
LA SUÈDE ET SON PAVILLON NATIONAL. 249
qu'une importance locale. Ces dentelles sont confec-
tionnées dans la petite ville de Vadstena et dans ses
environs. Elles ne peuvent au juste être comptées par-
mi les industries de la population agricole, car cet art tire
son origine du couvent que Sainte Birgitte, notre
plus célèbre sainte, fonda dans cette ville. Cet art,
qui a duré des siècles, peut* être comparé, au point
de vue technique, avec celui de la meilleure fabrica-
tion flammande, bien qu'il y aurait peut-être des ob-
jections à faire aux dessins.
Il est facile de se rendre compte de l'importance
que Tindustrie domestique de la campagne, dont il
vient d'être question, a eu et a encore pour l'art
textile suédois, en comparant les collections textiles
qui sont exposées dans leurs divisions respectives par
deux grands établissements d'art industriel suédois,
la société des Amis dit travail manuel et la compagnie
suédoise du même art S. Giôbel donnant preuve
toutes les deux dans le Pavillon suédois de leur ha-
bileté artistique. L'art indigène des tissus et celui
des ouvrages à la main se sont inspirés des antiques
modèles nationaux et de la technique en usage dans
le pays, dans les temps les plus reculés, en les adap-
tant l'un et l'autre aux exigeances modernes; en les
raffinant et leur donnant quelque chose de plus élé-
gant quand cela était nécessaire, on en est arrivé à
créer en Suède un art textile qui n'a pas trop subi
l'influence du marché européen.
Tout autre se présente le développement de l'indu-
strie domestique moderne du bois. Dans le Blekinge les
campagnards s'occupent encore à l'heure qu'il est, et
d'après les anciennes traditions, d'une industrie de ce
genre dont il se trouve d'intéressants échantillons dans
notre Pavillon national. On a bien repris quelques-uns
des modèles employés dans cette industrie, pour les
développer encore, mais cela n'a été fait, en somme,
que sur une échelle assez réduite. L'industrie dome-
stique des Lajjons est d'une originalité ethnographique
toute spéciale. Leurs modèles sont différents de ceux
qu'on est habitué à voir dans le reste de la Suède,
et la nature des objets est nécessairement appropriée
aux besoins de la vie nomade des Lapons. On peut voir
250 LA SUÈDE ET SON PAVILLON NATIONAL.
au Pavillon suédois un Lapon occupé à la confection
de divers objets appartenant à Tindustrie manuelle
de son paj^s. Nous avons du reste en Suède, comme
on le sait, une importante industrie manuelle d'objets
en bois, très pratiquée dans les écoles, et qui a été
organisée et développée dans la célèbre école de
Nââs, fréquentée par des élèves de toutes les parties
du monde. Cette industrie manuelle, le »slôjd»,
joue, à l'heure quil est, un très grand rôle dans
le pays, oij, dans l'éducation des enfants, elle constitue
un facteur qui, dans son importance, pourrait peut-être
se comparer à la gymnastique suédoise.
Quant aux autres industries artistiques suédoises,
elles n'ont en général aucune liaison directe ou aucune
connexion d'origine avec les traditions populaires.
Le travail manuel s'est de tous temps fait remarquer
par une grande solidité technique, qualité à laquelle
on aurait pu, il est vrai, souhaiter voir s'allier plus
d'initiative et d'indépendance en ce qui concerne la
forme. Ces dernières années cependant un grand et
réjouissant j^rogrès a été observé à cet égard. Une
architecture nationale plus vivante et plus typique
s'est fait jour peu à peu, exerçant une influence très
heureuse sur l'industrie des meubles de luxe. Il suffit
d'indiquer l'ameublement du Salon royal ^ du Pavillon
suédois, oii M. Boberg a obtenu un exellent résultat
par une composition toute iDersonnelle. Pour ce qui
concerne les expositions de porcelaine et de fayence,
fournis par les deux grandes fabriques de Rôrstrand
et de Gustafsberg, l'initiative artistique dont elles font
preuve nous donne pleinement, croyons nous, le droit
d'être fiers de pouvoir les revendiquer comme étant des
produits d'industrie suédoise. ' La fabrication du verre^
* Cet ameulîlement a été fabriqué dans les ateliers bien
connus de A. Matsson, à Stockhohn. L'étoffe de soie, égale-
ment de fabrication suédoise, tissée d'après les dessins de
Madame Anna Boljerg, sort des ateliers de A'. A. Almgren,
à Stockholm.
^ Voir les objets exposés par ces deux fabriques dans
notre pavillon et leurs collections au groupe XII.
^ Voir les pièces de la verrerie de Rcijmijre dans le
Salon royal ainsi que la collection exposé par la verrerie de
Koslu au gi'oupe XII.
LA SUÈDE ET SON PAVILLON NATIONAL. 251
et l'art do la bijouterie^ sont également en voie
(le progression, et l'on peut dire en somme que
l'industrie manuelle éprouve en Suède la nécessité
do s'appuyer sur l'art, tout aussi bien que dans les
lirands pays qui sont à la tête de la grande culture
industrielle et artistique. Quant à l'orfèvrerie, les
objets émaillés ou en argent ciselé et repoussé montrent
éloquemment jusqu'à quel point cet art s'est déve-
loppé en Suède. Ces objets, exécutés d'après les
dessins d'artistes suédois, font i)artie des présents
qui ont été offerts au roi Oscar II à l'occasion du
2r):ième anniversaire de son avènement au trône, en
1897. Le roi, en les mettant gracieusement à la
disposition de l'Exposition, a voulu montrer le vif
intérêt qTi'il porte à l'Exposition universelle de Paris.
Une visite au Pavillon suédois devrait suffire, si
non pour démontrer d'une façon éclatante la véracité
de ce qui vient d'être dit, du moins pour en donner
une certaine idée. Il va sans dire, d'ailleurs, qu'il
y a des côtés étendus et importants de la culture
suédoise, tant idéale que matérielle, dont le contenu
de ce pavillon ne saurait donner la moindre idée, et
l'on peut bien dire, croyons nous, que si la Suéde,
petite comme nation et isolée comme elle l'est, ne
peut se flatter d'être, dans un domaine ou dans
l'autre, à la tête des progrès accomplis, il faut au
moins reconnaître qu'elle fait tous ses efforts pour
garder sa place et pour ne pas se laisser distancer.
Certes les temps sont loin oii les ours se promenaient
à l'état sauvage dans les rues de Stockholm — c'est-là
une époque dont personne ne se souvient, pas même
dans les archives — , et maintenant les artères de la
capitale sont sillonnées d'autant de bicyclettes, le vé-
hicule moderne par excellence, que celles de Paris ou
de Londres. La statistique montre que la Suède se
trouve actuellement dans une voie de progrès qui,
dans toutes les branches, laisse voir une étonnante ra-
' Voir par exemple les objets exposés par C. G. Ilall-
hcni, Axclson, MôUciiborg etc. au groupe XV.
252 LA SUÈDE ET SON PAVILLON NATIONAL.
pidité de marche. Ce n'est pas ici la place d'accu-
muler les chiffres comme preuves à l'appui, et cela
d'autant moins que nous pouvons en référer à un
ouvrage spécial de statistique sur la Suède,
publié pour cette exposition, sous les auspices du
gouvernement suédois ; qu'il nous soit cependant permis
d'indiquer par quelques mots et par quelques chiffres
seulement, dans quels domaines la Suède et les Suédois
cherchent à se faire reconnaître un rang honorable
dans le grand concours des nations.
L'agriculture a été, depuis les temps les plus
anciens, la principale industrie de la Suède, et cela à
tel point que les Suédois eux-mêmes l'ont toujours
qualifiée du titre de leur »industrie-mêre». Encore
de nos jours c'est de la culture du sol que vivent
les 56 % de la population. Ce chiffre, il faut le dire,
a constamment diminué durant les dernières dizaines
d'années, ce qui tient en partie, comme partout ailleurs,
à l'emploi toujours croissant des machines, même dans
les travaux agricoles, en partie à ce que de nouveaux
champs d'activité se sont ouverts au travailleur. Mais
si l'on considère que la superficie du sol agricole ne
s'élève qu'à 12 % de la superficie totale du pays, on
reconnaîtra aisément qu'il existe encore pour l'agri-
culture suédoise une vaste sphère d'activité, que la
pauvreté seule du pays a empêché jusqu'ici d'exploiter.
Le fait est que la Suède a toujours été un pays
pauvre, pauvre par le nombre de sa population et, si
X)ossible, plus pauvre encore en ressources pécuniaires.
L'augmentation forte et constante qui a eu lieu dans
le chiffre de ses habitants, pendant le ig*^'"^ siècle, et
cela en dépit d'une émigration par moments très
active, a rendu cependant le premier de ces facteurs
de moins en moins sensible, et il semble également
qu'on est en bonne voie de remédier au second.
C'est du moins ce que les comptes rendus de la
fortune publique nationale, en augmentation constante,
semblent indiquer. Pendant les 13 années qui se
sont écoulées entre 1885 et 1898 cette augmentation
n'aurait pas été de moins de 8,281 millions de francs,
somme qui a porté la fortune publique du chiffre
de 9,21 1 millions à celui de 12,498 millions de francs.
LA SUÈDE ET SON PAVILLON NATIONAL. 253
Naturellement ce n'est pas chose facile que de faire
un exposé détaillé des causes auxquelles il faut attri-
buer une augmentation aussi énorme, et qui a eu
lieu dans un aussi court espace de temps, mais si
Ton veut se contenter d'une formule générale qui en
donnera une idée approximative, on peut dire que la
Suède est devenue dans le cours des trois dernières
dizaines d'années un pays industriel et que les pre-
miers fruits de cette évolution ont précisément été ré-
coltés dans la période dont nous venons de donner
l'aperçu économique en chiffres totaux. L'exposition
de 1897 à Stockholm, dont nous avons déjà parlé,
éveilla un vif intérêt dans tous les pays Scandinaves,
surtout en Suède oîi l'intérêt fut immense. Cette
exposition avait pour les suédois une importance toute
spéciale, en ce qu'elle les rendit conscients de leurs
propres forces industrielles; ils en connaissaient déjà
l'existence et l'activité mais ils ne s'étaient pas jusque
là rendu compte de tout ce qu'elles contenaient
d'intensité et même d'indépendance. Les capitalistes
avaient certainement ressenti depuis longtemps déjà
les effets plus ou moins directs du développement
industriel du pays, mais ce ne fut guère qu'à partir
de cette exposition que la nation vit clairement la route
qu'il fallait prendre pour arriver tout droit au but.
Pendant la période qui sépare les deux dernières ex-
positions de Stockholm, l'exposition de 1866 et celle
de 1897, l'agriculture avait d'abord eu à subir une
complète transformation, tant en ce qui concerne la
manière de travailler la terre que dans les différents
produits qu'on lui demandait. A la culture assez pri-
mitive de céréales d'autrefois, résultant en une expor-
tation peu avantageuse de grain, avait succédé l'élevage
du bétail amenant un développement considérable de
l'industrie laitière et, surtout en Scanie, la culture
sur une grande échelle de la betterave, culture qui avait
eu pour conséquence la naissance d'une importante in-
dustrie sucrière.^ L'industrie des bois jusque là
conduite avec une complète négligence, sans plan
^ La fabrication du sucre brut en l.Si)8 donnait une
valeur de production d'environ 45 millions de francs et celle
(lu sucre raiïiné d'environ (îô millions de francs.
254 LA SUÈDE ET SON PAVILLON NATIONAL.
d'ensemble et avec la plus regrettable insouciance,
avait été réglementée et ordonnée, et l'on avait appris
d'abord à travailler avantageusement le matériel brut
dans de nombreux ateliers de menuiseries ^ et puis à
utiliser les produits secondaires dont les échantillons
envoyés à l'exposition de nos fabriques de pâte de
bois et de nos papeteries,^ sont une preuve écla-
tante. Quant à l'industrie minière, qui a été de
longue date l'une des principales branches de revenu
de notre pays, elle parait se trouver actuellement dans
une voie d'expansion dont nous n'avions auparavant
aucune idée. Outre la zone métallifère qui traverse
la Suède centrale, il a été découvert, dans le courant
de ces vingt dernières années, des quantités considé-
rables de minerais de fer dont l'industrie suédoise
bénéficiera largement. Une exploitation en grand des
riches mines de fer de Gellivare, au nord de la
Laponie, sur le 67'^'"^^ degré de latitude nord, a été
rendue possible par la construction du chemin de fer
de Gellivare, et quand la ligne d'Ofoten, actuellement
en construction, sera dans quelques années ouverte
au trafic, de nouvelles mines plus riches encore à Kiiru-
navaara, à Luossavaara etc., pourront être mises en
exploitation. Cette voie ferrée est un embranchement
de la première que les gouvernements suédois et nor-
végiens poussent vers le nord ouest pour la faire
aboutir à un port de mer de la côte norvégienne. Déjà
à l'heure qu'il est le chiffre de 2 millions de tonnes
par an, que l'exploitation des mines de fer avait atteint
' Voj^ez par exemple à l'exposition: le pavillon suédois,
ouvrage des nouveaux ateliers de menuiserie cVEkman, à
Sundbyberg, et le pavillon du »Separator7>, ouvrage exécuté
par la nouvelle fabrique de menuiserie de Ligna. Pour plus
amples renseignements sur le point de développement actuel
de ces industries latérales du l)ois nous pouvons du reste
renvo3^er ceux que cela peut intéresser à l'exposUion collective
de l'imliistrie des forêts, groupe IX.
^ Il y avait en 1898 124 fabriqnes de pâtes de bois
dans le pays, dont la valeur de production dépassait 33
millions de francs, et 59 manufactures de papier avec une
valeur de production de 25 millions de francs. Depuis lors
le nombre des fabriques aussi bien que la valeur de pro-
duction ont encore augmenté.
LA SUÈDE ET SON PAVILLON NATIONAL. 255
en 1897 a été considérablement dépassé et dans quel-
ques années il sera plus que doublé.
Conjointement à cet essor de l'industrie minière,
il se produisait un développement correspondant dans
l'activité de tous les genres d'ateliers mécaniques.
Il est vrai que des quantités considérables de notre
minerai s'exportent encore à l'étranger à l'état brut,
vu la très petite quantité de houille que produit la
Suède, mais on a bon espoir de voir disparaître cet
obstacle à l'utilisation dans le pays même de la plus
grande partie de nos matières premières. En effet nous
possédons sur notre territoire des forces motrices natu-
relles de même valeur, mais bien plus inépuisables que
celle fournie par la combustion de la houille, savoir nos
nombreuses et puissantes chutes d'eau. On a déjà
commencé sur plusieurs points, entr' autres aux célèbres
chutes de Trollhàttan, à tirer parti de ces énormes
sources d'énergie en les transformant en force élec-
trique. Il n'y a pas besoin d'insister ici pour faire
ressortir de quel immense avantage cette innovation
a déjà été et sera toujours plus dans l'avenir pour
notre industrie nationale, obligée jusqu' ici de se
servir, pour ses travaux, de houille importée à grands
frais d'Angleterre. On est déjà arrivé à se servir des
forces contenues dans les cours d'eau pour produire
de l'énergie électrique, non seulement comme simple
force motrice mais encore pour les besoins techniques
des industries. On a même essayé de se servir
d'électricité pour extraire le fer du minerai. Si même
les résultats pratiques de cette application se faisaient
attendre, on serait toujours affranchi de l'obligation
de se servir du charbon importé en ayant recours aux
immenses richesses de combustible renfermé dans les
tourbières répandues un peu partout dans le pays.
Le remplacement de la houille par les briquettes de
tourbe n'est considéré par les gens du métier que comme
une question de temps. Ce n'est que quand la Suède
pourra utiliser ces deux forces motrices indigènes:
les chutes d'eau et la tourbe, que l'industrie de fer,
dégagée de toutes les entraves qui jusqu' ici l'ont
retenue, pourra librement se développer. Veut-on
maintenant se rendre compte par un seul chiffre de
256 LA SUÈDE ET SON PAVILLON NATIONAL.
l'activité actuelle des industries manufacturières en
Suède, on s'en fera une idée exacte en se disant que
la valeur totale de la production a été en chiffre rond
pour 1897 de 900 millions de francs, en remarquant
bien que, naturellement, les grands groupes de l'in-
dustrie des bois, des mines et des laiteries ne sont
pas compris dans ce chiffre.
Un tel développement industriel a pour complé-
ment naturel, ou même, peut-on dire, pour conséquence
inévitable, un développement proportionnel des voies
de communication. Ce développement a d'ailleurs
été d'autant plus nécessaire que les distances sont
considérables dans un paj^s d'une pareille étendue.
Ensuite de la conformation du pays, de la quantité de
lacs et de cours d'eau, une très grande partie de ces
voies de communication ont pu s'établir facilement au
moyen d'une intelligente utilisation des voies d'eau
naturelles. Nous possédons un système très con-
sidérable de canaux, et en Norrland, le siège prin-
cipal de l'industrie de l'exploitation des forêts, on a
adoi3té un système par lequel les cours d'eau de
tous les genres sont mis à réquisition, combinés et
mis en communication les uns avec les autres, de
manière à former un admirable réseau de chemins
d'eau pour le transport des troncs abattus, qui
sont conduits par le flottage aux scieries générale-
ment établies sur la côte, à proximité des ports d'em-
barquement. Cependant ces voies d'eau plus ou moins
naturelles n'ont pas empêché de construire de nom-
breux chemins de fer, et les capitaux engagés dans
ces voies de communications ferrées sont considérables.
Le réseau tout entier des chemins de fer suédois re-
présente à l'heure qu'il est une longueur totale de
plus de 10,000 km., par rapport au chiffre de la
population, la longueur la plus considérable en Europe.
L'État en possède et exploite presque toutes les grandes
lignes, soit une longueur totale de 3,676 kilomètres
(1898) le restant étant la propriété de Compagnies
ou de particuliers. Il n'est guère maintenant de loca-
lité de quelque importance qui ne soit en communica-
tion plus ou moins directe avec une ligne de chemin
de fer, et la voie ferrée qui vient d'être construite
LA SUÈDE ET SON PAVILLON NATIONAL. 257
dans le nord de la province de Laponie permet à
la Suède de se vanter du fait qu'elle possède le che-
min de fer le plus septentrional du monde entier. Ce
sont les voies ferrées de Gellivare et d'Ofoten, toutes
les deux déjà nommées, dont la première se trouve
située en partie, et la seconde entièrement, au nord du
cercle polaire. Les chemins de fer suédois sont en gé-
néral d'un bon rapport. C'est ainsi que le réseau des
lignes de l'État a donné en 1897 un revenu de 4.7 2 %
en moyenne du capital engagé pour la construction.
Le réseau des grandes routes sillonne également le
pays dans toutes les directions. En 1895 il repré-
sentait une longueur totale de 60,000 kilomètres dont
40,000 kilomètres étaient divisés en relais postaux,
obligés de mettre à la disposition du voyageur un
véhicule convenable pour le transporter au relai suivant.
La Suède n'est pas moins bien pourvue en fait de
communications d'un emploi plus moderne. Le télé-
phone en particulier a acquis parmi nous une plus
grande extension que partout ailleurs et il est mis à
la disposition du public à un prix inférieur à celui
des autres pays. Dans la ville de Stockholm, le
téléphone de l'État (rikstelefon) ne possède à l'heure
qu'il est pas moins de 5,500 appareils d'abonnés,
pendant que les compagnies particulières, qui sont en
connexion les unes avec les autres ainsi qu'avec le
téléphone de l'État, en possèdent plus de 25,000.
Ceci représente donc un total de 30,000 appareils
pour 300,000 habitants, soit un appareil pour chaque
dix personnes. On compte que dans le pays tout entier
le total des appareils des téléphones de l'État se
monte à la somme de 50,000, divisés en environ 1,000
stations centrales et donnant une longueur totale de
fils d'environ 100,000 kilomètres. Quant aux com-
pagnies particulières exploitant par ci par là des
lignes téléphoniques en province et à la campagne,
on manque de données statistiques certaines sur leur
activité. Il est donné à chacun, au Pavillon suédois
de l'exposition, la faculté de prendre connaissance de
l'appareil en usage sur le réseau téléphonique de
l'État et de l'essayer, mais il est impossible de se
faire une idée de l'immense rôle que joue le téléphone
17
258 LA SUÈDE ET SON PAVILLON NATIONAL.
dans la vie sociale d'un pays où les distances sont
aussi grandes qu'en Suède.
Les circonstances que nous venons d'énumérer ici
rapidement et à grands traits sont de telle nature
qu'elles n'offrent guère d'intérêt spécial et direct que
pour celui qui s'occupe de statistique sociale ou pour
le spécialiste dans chaque domaine particulier. Mais
du moment qu'il s'agissait de donner un aperçu des
ressources matérielles de la Suède, qui se réjouit
de la position qu'elle occupe parmi les nations et qui
a eu l'honneur d'obtenir une place dans la rue des
Nations, il devenait nécessaire de fixer les idées au
moyen de quelques chiffres et de parler de choses qui
n'éveillent ordinairement que peu l'intérêt du visiteur
superficiel. Chaque Suédois sera cependant de notre
avis quand nous exprimons la conviction que tout
étranger qui voudra bien honorer notre pays d'une
visite, loin de le regretter se trouvera au contraire
amplement dédommagé de ses peines, d'abord par les
beautés pittoresques de sa nature et encore par les
efforts bien visibles, avec lesquels ce peuple a cherché
à en faire une patrie bien à lui. Les voies de com-
munication entre la Suède et l'étranger sont mainte-
nant si commodes et si aisées, surtout depuis l'ouver-
ture de la ligne Sassnitz — Trelleborg, qu'on peut
se faire transporter du coeur de la France, Paris, jusqu'à
Stockholm presque sans se rendre compte de la di-
stance, diminuée encore, comme elle le sera, par le
rapprochement idéal et la fraternisation internationale
qui est le but intime et qui sera sans doute aussi le
résultat de l'exposition de 1900 à Paris.
Edv. Alkman.
Pavillon de la Suède au quai d'Orsay.
PRÈS DU PONT DE UALMA.
«LE PALAIS ROYAL DE STOCKHOLM», Peinture par S. A. R. le
Prince EUGÈNE.
DIORAMA DE STOCKHOLM. (Nuit d'été à Li fête de St. Jean.)
DIORAMA des montagnes métallifères de Liwssavaara-KUninavaara
en Laponie (Nuit d'hiver).
EXPOSITION D'OUVRAGES DOMESTIQUES DE PAYSANS SUÉDOIS
(Slôjd) de Dalécarlie, de Scanie, d'Ostrogothie et de Laponie.
Les travaux sont exécutés par des paysans en costumes nationaux.
Dans le sous-sol du pavillon un restaurant suédois.
, ( INDIQUE L'EMPLACEMENT DE LA SUÈDE
|] BEZEICHNKT DIE AUSSTElJiJNGSPLATZK SCHWEDENS
MARKINO THE PIJ\CES ALl-OTTED TO SWEDEN
INDIQUE L-EMPl JVCEMENT DE LA SUEDE
BEZEICHNET DIE AUSSTEIIAJNOSPLATZE SCMWHDENS
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