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CONVENTION NATIONALE.
S U I T E
DU PLAN
D'ÉDUCATION PUBLIQUE
PRESENTE
PAU A. H. WANDELAINCOURT,
DÉPUTÉ DU DÉPARTEMENT DE LA
HAUTE-MARNE ;
Imprimé par ordre de la Convention national*;
De la dljlïp'inc intérieure des écoles & des collèges.
_lN OUS confierons ici féparement les devoirs des dif-
férentes perionnes qui concourent à Padminirtration des
école* 8tdes collèges: principal de collège , profefieur?*
A
parens , maîtres de pendons, écoliers , I
des règles relatives à le
Du devoirs du pt
Le principal eft l'ame du collège ; en confëquei
il aura foin de mettre tour en mouvement; il
par-tout le bon ordre; il préridera à tout, aux ir.ee
à la dilciphne, à 1 éducation & aux étl ;
Devoirs d.i principal par •.
Le foin des mœurs eft le devoir le:p
principal. Sa négligence fur ce »roit très cnmi-
nelle & auroit des fuites trè RS,
la vigilance, l'exemple c: quélq ticù-
lières rempliront cette partie impoi a te des devoirs
que fon état lui prêter;:.
Des in
L'ignorance de la morale eft, ' ne]
la fource runefle des défordres qui i fo-
ciete. Le principal fera donc fon pofttbk
fa jeuneffe foit initruitc à fond de
l'honnête homme & le bon cito] en. I
inftrufcYions que cha<
jours à fes écoliers , fuivant le
diqué dans le t. bl(
une générale, une fois la (errraine,
doit aflifter.
Des - .
Les études iront toujours bien^ fi * fait
gagner Pefprit de fes pfofefleui
ku'on dans les dalles ; en conféquence il obfervera;
r. Que i'efprit de gouvernement eft d'avoir un ca-
faâère liant ëc fociable, pour s'arracher ceux qu'on do'x
conduire* pour <en faire eilimer & aimer ^ & pour
s'attirer leur confiance, il aura donc pour les profeiïeurs
des manières douces & prévenantes; il élo^nera tout
au de hauteur & d'empirt ; il fe donnera bien de garde
ce reprendre aucun maître en public; il ne prendra
tin parti entre les prcfefîeur s , 5c ne décidera rien
par autorité, mais il aura recours aux livres ce à la plu-
ralité des voix.
: . °. 11 s'appliquera à jeter de l'émulation dans les
clafiVs par de fréquentes yifites qu'il y fera, pour fc
faire rendre compte de? progrès des écoliers, pour iou-
ter.ir les bons, pour animer les médiocres; pour ap-
puyer en tout les profeffeurs. En conféquence il fera*
routes les femaines, des vifites générales de toutes les
cl a lies , oc quatre fois l'année ces viiites particulières
chaque ciafîe. Toutes les féances de ces dernières
viiites ferprit fplemnelles & employées à faire uneclafle
ou deux. On y interrogera les écoliers fur ce qu'ils au-
ront vu depi;:5 le temps de la dernière vinte. On tien-
dra registre de ces infpee\ïons , afin qu'au bout de l'an-
née on ait une note e ;aae des progrès de chaque éco-
lier dans le- vt ï dans les fciences.
I. 'écolier qui aura Je mieux réuili dans ces examen?,
recevra un prix au bout Je l'année , & fera marqué
pour aller étudier dans Funiverfité de fa région.
T t la dfipi.ne du collège.
i°. L'exaclîtnd^ & la fermeté dans la difcipftne eft
li choie qui contribue le plus au bon ordre, à l'honneur
des maifon's d*inftruéHQn 6c au progrès des études. En
conféquence le principal ne foufirixa jamais dans le
A 2
4
collège aucun écolier fcai ' r- îndifci linal
qui pu'fïe corrompre I; inf-
pner un efprit de rJwhe. Dai il iera
inflexible. S'il êft obligé de f uffrif q mps
le. corrupteur , ce doit eue pour tâcher de i.
d'abord par les avis, par i'cs an c-, par
des réprimandes convenable*. Si tous ces fecours de-
viennent inutiles, l'exclu fi on ne doit pas ê:re différée*
de peur que le mal ne fe communiqué. Le principal
aura toujours devant les veux qu'il eft le chef de la fa-
mi le ; que l'honneur , la vertu de tous lu font con-
fiés ; que la fociété à le droit de lui demander
compte de tous, oc qu'il en cil refponfable, fi quélqi
uns fc font perdus,- parce qu'il n'en aura pas éloigné le
fédu&eur.
2°. Le principal établira l'autorité de tous ceux qui
travaillent fous lui; il foutier.dra avec fermeté e; pru-
dence les profefTeurs , ck les appuiera fortement d<
toutes les occafions; il ne Ku* donnera jamais tort de-
vant les écoliers, fe referw-nt de s'expliquer avec i
en particulier fur ce qu il auroit pu avoir remarqi t
défectueux dans leur adminiftranon.
30. Comme c'eft l'union , le concert , l'imamn-n;
font la vie de tout bon gouvernement , il verra, le
plus fouvent qu il fera pouible, les profeffeurs qui tra-
vaillent avec lui; il leur propofera fes vues pour le
bien du collège , écoutera volontiers curs avis, &
en forte que fon e f p i i : rtgne partout, arir. nue tout ieialie-
par fon mouvem.,
4.0. Il doit fe piquer de Yt le la plus ferupu-
leufc, & fe fouvenrr que z les jeui ■ ,
plus que chez les perfoi e , que le vi
vérité de cette maxime ù 1 r la fraj : la
nature humaine : la négligence des r
traîne nc^cjjlun'mcnt L: ruine des y lus grûndc's. 1
cioal faifîra donc tous les mouvement du collège, &
les fera tourner vers le but commun. 11 aura attention
que chaque ehofe fe faffa bien , fur tout dans fon temp9,
dans le moment marqué, quand la cloche Tonne. Il ne
fou-ïnra pas ces traîneu*s qui fe fueëèdëtft lentement
les uns aux autres. L'exactitude eftHTime t or» gfàiide
conséquence dans tous les emplois de la vie , pour ne
p3s être ob ervee ici tr/s-fcrupuleufement. Il veil'era
donc i l'obi -nation des plus llgërs réglemens , donnera
l'exemple en tout, & engagera les profeflfeurs à en faire
de même. Dès que la cloche fônrte , le principal, les
maîtres, les écoliers, tous doivent paroître.
Ce. fc:'uca:i.on.
La politeffeeiî le lien de la (ociétê & le coloris d<*
la feience & ces vertus: le principal prendra donc un
foin particulier de formuT le caractère & les mœurs des
jeunes gens qui lui feront confiés 5 il leur infpirera le
goût d'une poiiteiTe ioutenie & aifée; il veillera à ce
que chacun n'ait dans son extérieur rien de mal-propre,
de rebutant, de groflier, rien qui décèle une né^îi. ence
marquée, & à c îrfonrïe ne foit brufque, chagrin,
fonabue , taciturne, qu'il r e tutoie, qu'il ne frappe point
ks condifeipies ; qu'il n'ait rien d'arïe&é ni de recherché
dans fon maintien. II travaillera à rendre fes élèves corn-
pîuifans, doux, J une nature facile, par.ens & ne fe
piquant de rien : i'amériité'j la gaieté, la franchife fe-
ront leur caractère dominant ; & afin de travailler fur
leurs efprits & fur heurs humeurs , il les prendra les
uns après lc~ autres, il leur découvrira en jtarricuîier
& avec précaution ; les défauts que leurs confrères leur
reprochent; il I35 fcâifferà parler en liberté, & les amè-
nera doucement à reconnoître qu'ils font tels .qu'on les;
•cita, 5c qu'ils ont belûlu de réforme ; alors ii leur
A
A 3
6
propofera 1,» remède & la '
puiera ce qu il .
de ceux de leurs condii
qualité qu'on dem ...
de garde de tirer ces exemples de la perf
que corvdifciple , rxx r qui <
1 indifférence. ( h bien-
tôt on leur demandera où ; on !
on le; blâmera, lurvant ce qu'ils auront fait og re
de fejre poux leur a _nt.
Z/w devons des j'r^:\:Lrs.
Pour bien remplir leurs dev àrs , 1< rs &
régens obferveron* çç
ticles fui vans. Le p rem le vlera la
çlaiie; le fécond ia conduite irit - re de chaque
Ec la difeip uie lc ci
La première choie : . .
c'eft de faire écouter fes e& J
& de maintenir i'oi [1 r.e r
hen pour cela, & fe
y réullir , les prpfetTeurs Se régers
i". Que dan; toutes les.c
le- écoliers changent to
devoilin.s afin de leur faire viter
traire à l'attention & au
i° De regarder l'émulation comme U
avar tape des ciafie .
tentif à l'exciter & à l'i . «
tachera d'jnfpixer, même, aux
pour le travail; il exercera,, autant
ceux qui lui ion: CS«tlié$4 ui. tre j
7
il fe donnera bien de garde d'en abandonner aucun à
fa pare (Te, en le laiffant un temps confidérable fans lui
faire rien dire 5 ni fans exiger qu'il rende aucun compte
de fon travail. S'il eftjufte de faire parler plus fouvent
ceux qui ont le plus de talent oc de bonne volonté ,
ce feroit une grande injuftice d'en négliger d'autre3 ,
jufqu'à les laifler des mois entiers fans les faire parler:
on'prendra ces dernier?, quand les autres auront rendu
compte de leur travail ; on les mettra fur la même ma-
tière , on les aidera ~, on Ls encouragera ce on étudiera
leur caractère plus particulièrement que celui des autres,
afin de leur faire mettre en cruvre le peu de forces &
de refiburces qu'ils ont pour s'élever. Un maître ne doit
jamais défefpircr d'aucun de ceux qui font confiés à les
foins ; fouvent le temps ce la confiance ont fait de très-
bons fujets de ceux qui ie feroient abrutis , fi on les eût
abandonnés à leur lenteur.
Va des moyens les plus sûrs pour maintenir la dif-
cipline des claÏÏes & pour procurer l'avancement des
écolier-, c'en de voir fouvent les parens ou les maîtres
de penfipns de ceux qu'on élève. Les profefTeurs feront
donc tout ce qu'ils pourront pour mériter leur confiance ;
ils les informeront fouvent de la conduite de leurs en-
fans ou penlionnaires ; ils leur donneront avis de tout
ce qu'ils feront de bien ou de mal , Se prendront avec
eux des mefures faces & prudentes pour régler les ré-
compenfas ou les peines que ces enfans méritent Celte
règle fera plus icrupuleufement obfervée pour les hautes
clàffes, où il efl plus difficile de contenir les écoliers,
cV. où les corrections ont plus de fuite.
De la conduite du maure dans fa clajfc.
i°. Le profèfleur ne perdra pas de vue qu'il doit fon
temps à fon état: conféquemment 3 il lui ménagera
A 4
tous Tes momens &: les mettra tous à* profit, :
plus grand bien de oé lui fort!
loin de fe rendre dans fa ciatTe , ;• le mo-
ment arrive de <'ytrOLlver> 6c ne la qt
. -tfïaires indilpen fables.
i°. Les maîtres , dans l'éducation
doivent moins fe propofer de leur apprendre
que de leur former le creur , de leur irifpirerdés prin-
cipe rtëùr & de probité, de leur raire p i
de b.^p.ne> habitudes, & de corriger les mauva
clinacions q iMs remarqueront dans leur cara
3 . Des le , lis étu
de leurs ccoi ers . afin de fe mettre eu tt^t de les ;
conduire. Ils s'appliqueront à eonnoître le r hum€
leur pente, leurs taléhs , leurs pallions, le
tion dominante.
4°. Ils prendront , dès le comnrenceïrhènt, upe t
grande autorité , ôc rero-
pour ne pas la perdre. En cohféquence $ fis éviteront
de fe trop familianfe: avec leurs écbl iers : Hs p
au contraire un air de re ï 5c d
pour le faire aimer §ç réinjecter en rm . lîs
s'érudieront à avoir Un eâTà&èré ci" I, ft
modéré & toujours maître de lai
bien de garde de paraître jârri rice <
par paftion.
5°. lis aècdrderont
croiront pouvoir tu
pour refufer ri , ;
i m port unité s , d
devenir importuns • . fern
rompra- kl w
ne 1 a pins ri
6' . .
...
9
fenant la place de ceux qui le
le feront un vrai plaiilr de -r eux, •
de leur? pàrens, afin de
défirent raiforin&b'lément. L-°
les reprendre, leurs rëprin e feront niai - - i
nroirenfantesMls le*! t (eîeursdc
£c leur feront c( ils ont de les foir
marcher clans Se feritief de la vertu.
7°. Le maître prén<
qu'il exerce, au temps & à la manière de >-
qoeri Les arrêts , les privations d( , < -
ce menu- plaifirs , en un mû't . des chjufes nui plaiéht
le plus aux jeunes gens ; feront les rîiâiïn ens on
] e £ »ue,t a quelque chol :& de bas , qui nV.t
p- tut qu'à aigrir les esprits", • •
re ramDcins , bas , vils . & i d
: les mçilleufs paracu ., n*a-t on jai é ;
que cette Correction a\ . .
^ fret. Pat conl . \ on h*ên ri
ce ireé . quand il fera
Vf, ... j un juï
cru: m . nient à\ : ceiic>
et 2 pardonnees; Cei es ■ . ,
par ignorance, par U l.r ' . : - ■.'
un mot , qui ne font pa \ i . • .' e . •
vais c: ii i .. . vent
tira fèvèîémetit
is ie ma1 , l'indocilité &
feront foutènués. Le r.
_e pour faire rentrer ion écolier en
...
•
10
■ ou nourrie par un autre vice. Le jeune I-.omme
ne l'utilité qu'il : tirei
et ... ; if ne (c pi . _■ fin ; il le
irequ'il nVit p >ii : de i . 'il ne fuit pas
•
être . î! faut
chacun de et i -, par pro-
voit que rien ne profite , ou . .
ble à cet écolier , en oc
nt parler qu'après c pi rs autres auront ctéia
... Quand on aura tout
em, ns fruit j il Faut en venir aux châtimens;
peut-être que la crainte fera ce que les remontrances
& I honneur n'auront pu faire.
9°. Le châtiment une fois juge necefiaire , il v aura
Un temps ci une manière de le faire fubir. On ne
punira jamais un écolier dans l'inltant même de fa
faute , de peur de le pouffer à bout, 6c de lui en faire
commettre de nouvelles eft Paigriflant j mais on lui
donnera le temps de rentrer en lui-même , de fentir
ibn eort, & de bien voir toute l'étendue de £a faute.
11 faut donc attendre qu'il ait 1 efprit aflez libre pour
ieconnoître (on écart, pour l'avouer, pour vaincre fa
pafîion , & pour fentir la juftice <k l'importance des
avis qu'on lui donne, ëc des corrections qu'on lui fait.
ic'. Le maîfre ne punira jamais avçç pailion , comme
îî arrive Couvent, lorfqu'il ett trop fâché de la faute
.11 fe'c ï irde de pa-
jamais il ne fe plus
: g temps qu'il punira
.. fellçrnent, (i tout* fois il arrive q
efl très-rare.
• '. Il iv par lui même , pai
n ne pe Lt puriii : ce qui p
avoir deux ino
1 1
être que le maître poufferbit la corre&ion plus loin qu'il
ne convienr; peuî-être auflî que l*ecoli£r la regarderoit
comme la fuite de la mauvaife humeur
Dans ees deux cas , il n*y a point de fruit à atten-
dre des corrections les plus juftes ce les plus nié5
rirées.
12°. Le temps delà correction arrivé, le maître fe
donnera bien ce garde de prononce* le genre de peine qu'il
faut exercer; il fera juger l'affaire par ) es premiers de
la claffe , qu'il invitera à fuivre les régies du règle-
ment du collège. Il évitera fur-tout d'exciter l'aigreur
du coupable , en lui difant des chofes trop dures , et
en lui marquant trop de mépris. Il prendra un VÎfage
Cévère , ma s les paroles feront celles d'un père abattu
oc affligé ; en lui repxéfentant fa faute , il lui indiquera
les moyens 6c la facilité de l'éviter une féconde fois.
13°. Comme les enfans aiment à être traités en gens
raifonnables , dès l'âge le plus tendre , le maître les
entretiendra dans cette bonne difpoiition, en leur ren-
dant toujours railbn de la conduite qu'il tient à leur
égard. îl ne prétendra jamais les afïïijetir par une au-
torité abfolue. 11 leur propofera un but lblide 8c agréable ;
il les ioutiendra dans leur travail par mille efpérances
flatteufes ; il leur dira } par exemple , c'eft pour vous
mettre en état de vous faire honneur , que j'exige cela
de vous. Je connois mieux vos fcalens que vous ne les
connoiifez ; vous ne fentez pas affez ce que vous pou-
vez; il vous efl facile de vous diilinguer des autres ;
encore un effort , & vous ferez au point où je vous
veux. On a des vues fur vous, &c. On fera l'éloge de
tout ce qu'ils feront de bien, ce on les foutien jra dans
toutes leurs démarches.
i-'r°. Le profeiTeur mettra tout en œuvre pourr,
l'étude agréable; pour y réuilir , il fe fou viendra
tout dépend des premières impreffionSj S; qu'on doit
II
aitneri II fer- i
l'aimer - i \
■ :w. Il faudra p . imolv-
|
l'en louer î
clanef , p i r i s > , pour
ccL.x qu au g ! ,
es litté-
.... |ue leur jugement
ner. Si f rf
ent ] . il > fe rendrai :
. . ' E : . I j ;
... ; : I . ,
• 'e . : ci 2
VO - ••
. . : tje p€ . 'étude dépend
- . - j ele ra.: i mo-
déra lé i n ;;;^:.'. , : : ,.. .:,.:',:. relie , [
c nduire Une çl e , c©irif
- mœurs . pir
i5l€ - , . ■ ... iqn ,
p >ui I j m - . . teen , e-: pôui
à un rrj tnsi
î/°. . . ;
• . e
au bien. Il ... qu'il c a à
proj -
qu'on »'•
.
c
fin prncipsle pour laquelle il eft établi dans la place
qu'il occupe. Il travaillera donc:'1 ! ■ >rt',
avant de travailler à celle des autres, le peur qu'oâ
ne lui d [: : médzein , guéns-rt'o toi même. ailleurs,
quelle î irroient avoir dès paroles que l'exemple
contrarie? Ce truire d'une main ce q te Ion c
d'une autre. Il mo rtrera en même-temps un grand
zèle pour le bonheur de fes e'ièves ; il en deviendra
le père & Papôtre ; il fera touche de leurs dangers,
corn e du ucn propre- 5c il fera fer.fnue à leurs dé-
fa nus , au pointde mettre tout en ceuvre pour les rap-
peler au bien.
Des devoirs des parens & d^s m.z'ùes de penjicn.
i°. Les parens font les premiers maîtres de leur: enfmc.
Ils doivent do-v.ç.- phis de foin \ leur éducation , qu'à
leur me ;ns .e la for doivent pas
croire q ;'s du foin de leurs enfan-,
de; q .'■■ s dans un collJqe. C'èir. au con-
traire le temps a de leur (o-i ,
po;.=- le bien ou îe . " ■ zélé,
vif 'te: forj les pt i . >v: pr2i dr •
a-: runrfo nau^
:;- a] p :
le r ,.. i
f rer l'éducation de leur- e :
H {eroit ; pour, dés paren \ "de
Fin •'■ . ffaire fi importante ,
>fefle si foins
à nhreufe. B i t ri irpre-
n ■:. ar lent de f:1 part , r : fît pas
autant . - foire un li n*a q
fils', cV lémène 1
f0Ti CI '
*4
uun c'colier ne pourra fe rc; claflVf
au temps marque , les parens ne rm
ertir le profefleur.
^°. 'i ous le î fanu ■ iès qu'un écolier rentrera à la
on paternelle, il le:a oblige de : à fes parens
le certificat de ion exactitude à remplir fes devoirs; oc
fi ceux-ci voient qu'il n'en a pu obtenir, ils féconde-
ront les vues du profefleur, foit en lui faifant gai
les arrêts, foit en travaillant fur fes défauts* Tous les
lundis, les écoliers feront renvoyés en clafTe , avec lu
bill'-t, qui apprendra au maître ce qu'ils ont fait à la
maifon, pour fe rendre dignes d ctrp bien
4°. Les parens retiendront trè sment leurs en-
fan s , les feront travailler feus leurs yeux , & préfi le-
ront à leurs divertiflemens , foit par eux-mêmes , foit pat
queîque perfonne de confiance. Faure de ce:; fa
cautions , les enfans perdent à la maifon tout le fruit des
leçons qu'on leur a laites en claMe.
Ce que i ous venons de dire pour les parens , r<
le ifons pour les maîtres de penfion. Ils roi nt
à la confeience ce à l'honneur, s'ils ne moi
tant de zèle que ceux-ci pour le bien de ceux qui :
confies à leur foin. Les prol e feront toujours un
vrai plaifir d'écouter, les plaintes des maîtres d: penfion ,
de leur rendre juftice, de les faire obéir & refpeÔer.
Cet x-ci doivent - er à eux arec ce
Des dev . écoliers,
i9. Les jeunes e sront pnr mettre
Dieu dans leur'; int( î des
lumières , & de qui def en<
prin< ipalement fes tréfors : ent .
qui l'airj er.t, qi s , & qui ne tra ■
t que pour le bien de 1 il ci: le ;
Tout écolier travaillera donc b:en à (a perfection , dans
le delïein de plaire à Dieu, ce d'obtenir fes lumières,
pour réuilir dans les études , d'où dépend ion b< .. . ~-
_°. Les écoliers fé feront un petit plan de ce:
pour le temps de leurs études. Ils tacheront de (e L
tous les jours de bonne heure ; ils fe rendront ponc-
tuellenr. nt en cjafle dans le temps marqué; & écouteront,
dans le fileoce", ce avec attention , les levions de L
maîtres.
•30. Ils fe feuviendront qu'il n'y a pciTonne qu'il-
vent plus aim.r, après leurs parens , que ceux qui les
intfrtufént. Ils tâcheront auili d'aimer les feiences qu :!s
leur cnfcigner.t, & denr le bu: efî. de les rendre heureux.
4 . lis vivront dans un grand refpect pour leurs maîrr.%
puilque ceux-ci leur tiennent lieu de père; que c^eft
d'eux qu'ils reçoivent l'inftruclion , qui e(l la vie de
l'arne ; que c'eft à leurs foins qu'ils font redevables d'être
forçis de l'ignorance , de s'être corrigés de le us défauts,
oc d'avoir pi i s des fentin-ens d'honneur o: de probité.
J°. Ils feront dociîes & ^béidans jufqu'à la tendi
même dans les mornens qu'on eit oblige de le : r,
puifque le? maîtres n'ont en vue, dans tout ce qu'ils
font , qee le bien de ceux qu'ils conduisent.
6°. Ils feront de leur mie :x pour bien emp'ovcr
temps , en fe fouvenant qu'un écolier qui le perd, bk fe
toutes les lois de la judicC. Il pèche contre 1 auteur de
fe^ jours , qui ne Fa mis au monde que pour y travailler
au bien de la fociécé ; centre fes parens, dont il
bi:n, en le diffipant à des bagatelles, et en Pemf
co-tre leurs p^us juftes intentions; il pèche contre fes
burs, qui ont droit de voir porter du fruit au
champ qu ils cultivent avec tant d'afhouité &
il pècn^ contre la fociété , qui lui procure une i, .'._ ;-
gratuite , dont il ne v ur pas profiter ; i!
contre lui-mem«e , parcequ'iife deshonore dans le monde.
î6
m ' nennce rexpefe» au mépris, & ' feéyi-
..: à la diictu , au ix fuites les
. Or , ] c temps , lés
s, le feront
bi n , & e ft r
7°. jjs auroi
ruinent i ■ les
infirment dai Jor-
t commence . nent
fouvem ,Jans un dç malheurs, ceux q i les firé-
; itenr.
o *. Ils fe morrreron: oMi *eans envers leurs confrèn ,
fenfibles à rhumiliation de ce; i
recevoir des corrections , & paclens pour fou
- d< - autres.
9 . Iîs banniront de leurs difeours les faux rapports t
les mauxaiies plaifantenes , & tout ce qui peut blc
la charité 5c la pudeur. On re dit rien des imprécations,
juremens , des ménfonges. On ell bien éloigne de
que des enfans, à l'éducation defquels on
le avec tant \ p iilent jamais tomber dans
dés -. i :ei fi LNas & ii infâmes.
: MPRl MERIE NATIONALE.
I
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